1 v *-4 c \. ** t, K k ■ -GIRARD DIN CllLTlJFxF GENERALE pONI M. A. GODEFROY-LEBEUF ecteur-Redacteur en Chef: H. MARTINET NEUVIÈME ANNÉE ABONNEMENTS FRANCE & COLONIES: 1 an 12 fr C mois 3 mois ÉTRANGER i an 6 mois 3 mois Le Jardin paratt le 5 el Le 20 de chaque mois NOS PRINCIPAUX COLLABORATEURS : MM. BALTET, BEAU MONT, BEI.LAlR, BERCY, BERGER, BERGMAN, BLIN, B01D1N, BOIS, BONNET, B< 'CHÈRE de), BACCHERY, BRÉHBER, CADOT, CAPPE,CAYEUX F. . CAÏE1 \ 'il. , CHALOT, CHATENAY, CHERVILLE de . HONOT, cul. M M.. CORREVON, CROUX, DAUTHENAY,' DELONCLE, DUCRET, DUFRICHE, DUVAL, D BOWSKI, FLAMENT, FOS USSAT, FRANCIOS1 de . Il LBERT-DUMONTËIL, GAY, GÉROME, GHERBRANDT, GOEMANS, GOURLOT , GRIESSEN , GROSDEMANGE, GODEFROY-LEBE1 r. Gl [LLAUME, GUILLEMAIN, GUILLOCHON, HARIOT père), HARIOT P.), HENRY, K.RELAGE, LABELLE, LAG, LARBALÉTRIER, LAVEUDY, LE CLERC, LELACHE, LÉMOINE, LEPROUST, LÉVÊQUE, LOCHOT, LOISEAU, LUQUET, MAGNIEN, MAHO'T, MALLIARD de), MATHIEU, MAI ME> MOSEB RENÉ ET MARCEL), MOTTET, Ml LNARD, Ml SSAT, NANOT, NARDY, NICOLAS, NOËL, PAILLET, PAQ1 OT, PETIT, POISSON, POTRAT, RIVOIRE, ROUGE, RUDOLPH, SAINT-FOIX de), SAINT-LÉGER, SALLIER, SCHM1TT, SCHNEIDER, TEISSONNIER, THEULIER fils), TILL1ER, TROUSSÉ, TRUFFAUT, VALLERAND, VAN DEN HEEDE, MAT, \ INCE1 , etc. -mbi I ntions dans le genre "Vriesea que vous ur. I ain, doublé du té moins fécond et non- a don: itres le ' l'etit Guide ri l.i ci///i ' A mi nt pai l< - amateur- et les cultr use qualité d'être l'ami dt - jeunes. ir la bonne cau-c. lue je tienne a rendre hommage à un colla lUS. ■ II. MARTINET. LE .lUiMN U JARDIN. — »• il.".. — B JANVIER 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Légion d'honneur. — A l'occasion de L'inauguration du in iiii*i» r Joigneaux, M. J, Nanot, directeur de L'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles, à qui nous adresson nos vives félicitations, a été nommé chevalier de la ! >■ ion d'Honneur. Mérite agricole.— Nous avons appris également avec plaisir la nomination de notre collaborateur, M. p. Noël, directeur du Laboratoire d'entomologie de Rouen, au - rade de ( !he\ alier du Mérite a rie Notre planche en couleurs.— La planche en cou- leurs qui accompagnait notre dernier numéro, a obtenu tout le succès de curiosité qu'elle méritait. Les nom- breuses lettres de félicitations e1 demandes de ren ei- gnements qui nous sont parvenues à ce sujet en sont ta preuve pr ipale préoccupation de nos correspondants est de savoir quand nous donnerons d'au ires illustrations île ce A cela nous répondons: le plus tùt possible; mais nous no pouvons fixer encore aucune date, quant à présent : cela ne dépend pas de nous, mais de l'inven- teur du procédé, qui achève, en ce moment seulement, instructi Le ses ateliers. En tous les cas, nos lecteurs peuvent être assurés que nous leur donnerons, en 1896, un nombre respectai) belles planches en couleurs. N'eus profitons de cette occasion pour remercier les amis qui, désireux de contribuer au succès du Jardin, nous ont déjà adressé de nouveaux abonnés. La Pèche Bonouvrier. — Nous avons omis de duc ■ l'article sur la Pèche Bonouvrier, paru dans le dernier numéro du Jardin, que les fruits représentés par la planche en couleurs, sortaient des cultures de M. Désiré Vitry, le sympathique président du Syndicat des cultivateurs de Montreuil. Ces cultures sonl trop a ran- tageusement connues pour que nous ayons besoin d'en faire ici l'éloge. La Chronique scientifique du Jardin. — Nous somme- heureux d'apprendre à nos lecteurs, que M. Petit, ingénieur agronome, chef du laboratoire de re- cherches horticoles à l'Ecole Nationale d'horticulture de Versailles, veut bien se charger de rédiger réguliè- rement pour le Jardin, une chronique scientifique dont nous commençons la publication avec ce numéro. Cette revue des travaux scientifiques parus en France et à l'Etranger, présentera, on peut en être cer- tain à l'avance, un vif intérêt ponrtoutes Les personnes qui suivent pas à pas les progrès de la scienee dans ses rapport avec l'hort iculture. La Feuille d'informations du Ministère de l'Agri- culture. — Nous avons vu paraître a nouveau, plaisir, la Feuille d'informations du Ministère de VAgri- ure, fondée par M. Viger, et dent la publics avait été Interrompue pendant quelques mois. Cet intéressant bulletin .-ontient. en outre des docu- ments officiels concernant l'agriculture, des renseigne- ments très variés Bur l'agriculture et L'horticulture an France et a l'étranger. On ne peut que louer M. Vi d'en avoir repris la publication . Société nationale d'Horticulture de France. — I m de la S ionalc d'Horl iculture de France vient de procéder au renouvellement de ses fonction- nai l'.ir Buite des élect ion qui ont eu Lieu, I trou r L'anm i Président : M. Léon Saj . Premiei ni: M. Henri Lévêque de Vil- morin. Vice- Présidents : MM. Albert Truffant, Ferdinand Jamin, Vitry, Lévêque. Sei ii .- M. Abel Chatenay. Set 'énéral adjoint : M. Emile Chouvet. Se rélaires : MM. Henri Martinet. Grenthe, Johanni- Sallier, Cappe (ils. • ; M. Iluard . Trésorier adjoint : M. Paul Lebœuf. Bibliothécaire : M. Bois. Bibliothécaire adjoint : M. P. Hariot. Le Concours général agricole de Paris en 1896. — M. Vassillière, Inspecteur général de l'Agriculture, qui avait organisé avec tant de compétence le Concours rai île l'an dernier, \ ieni d'être, à imiiveau. nommé Commissaire général pour le Coni 's de cette ani On peut prévoir que, sous son habile direct I vu L'ép ique plu- tardù e à Laquelle il aura le i nnée (du .' au 11 mars), ce Concours obtiendra un offrira un intérêt bien pins grands encore que Li précédentes. Ce changement de, laie va permettre aux horticulteurs et pépiniéristes d'y prendre une large pan. Aussi, engageons-nous dès à présent les intérest commencer leurs préparât ifs. Sociéténationaledes Chrysanthémistes français. — Nou s de M. l'Ii. Rivoire, secrétaire de cette nouvelle Société, la lettre suivante que nous nous em- pressons d'insérer : « Monsieur i.e Rédacteur en chef du Jardin, ■ Je lis dans votre numéro du 20 décembre, lignes relatives à la Société na xrysanthé- tes fondée le nues dernier. « Je me permets de recourir à votre obligeance bien connue pour donner à vos lecteurs quelqui sur notre œuvre, détails qui me paraissent n pour bien expliquer nuire but et montrer la différence qui existe entre notre et les co- mités qui se r lent au sein des Sociétés .. N'être Société, Loin d'être l'ennemie des Comités spé- ciaux, en encouragera le plus possible la création et leur viendra même en aide, quand ses ressources Le permet- tront, par des subventions en argent eu en médailles, qui faciliteront à ci s l'organisation d'Exposit de Chrysanthèmes, sur différents points de la Fran « Connu le voit, notre but est large et nous en - agerons le développement de la culture du Chrysan- thème par tous Les moyens qui nous paraîtront conve- nables. « Loin d'être une société régionale, bien qu'elle ait al a Lyon, - il le faut bien quelque part LE .IAI!lil\ — notre société cherche & Il >' le inuels qui auront lieu dans les pi France, - rôlo : i -. ii' meilleur moyen d'i ial ». ■ Pour qu'il y ait. dans le cours de l'année, une cer- . il a paru utile aux ton la: mi comité administratif i : lyon le, Valence et Charabéry compris), ■ ii- 1 1 Frai: e. I •■ min- a Iministratil lui-même sera nommé ] . Le bureau ■ . publié la i ompositioii n'i -t c|up celui 'lu co- in oche beaucoup du Grand .i i qui . qu'une des tonnes d'Aporte cultivées en Russie. Les • ; - • ri. .' 110:11- breusi igent plus ou moins d'aspecl suivant les ius les |uels elles Bont cultivées. C'est, .lu ri ut pour la '.a: I . qui ■ lie/, nous, p -•• et mieux colorée qu'on Russ sans doute, à une culture plus pei tionnée et a un climat plus chaud. VAporled'A est un >.'ro> fruit rond, un peu élevé, légèrement aminci à la partie supérieure, 'loin ement 1 - pâle. La chair Min ferme, cassante, à eau aci- dulée, m suffisamment sucrée. . 'est un fruil . on peut dire le meil- leur parmi 1.'- '. ariétés .1' 1, Il serait a 1 ; ait intéressant d'essayer en France la culture de cotte variété, afin d'en comparer les pi 0 imt- avec ceui .1 .m: < ■•• m 1 .1 1 lalité médiocre fait rejeter par I taucoup de persoi. II. M. Un prix Montyon. — L'Académie des Sciences dans une de ses dernières décerné un prii M mtyon à M. Charles Baltet, do Troyes, le pépiniér bien connu pour son ouvrage: UHorliculi /■•>■ Nous 1 M. Charles Baltet nos bien Exposition d'horticulture générale de 1893. à Paris. — L'Exposition d'horticulture de Paris aura lien ni lu V" au 25 mai iiiolii-iviiiont. Les c ■..111- prévus, au ni 5, promettent un Bpectacle captivant et sont repartis ainsi qu'il suit : Planti - .1- .0 concours; PI intes de pleine . 108 concours : arboriculture et fruits, 9 concours; Culture inaraiohr.ro. V.' concours; Instruction hortii ncours; Architecture des jardins, 9 concours; Indus- liortii -. 12 .-..m -..ur-. Les demandes d'admission doivent 1 ipagnéi - de: I" la liste nominative et complète des sortit de ■■•in un '. , 1er; 2' l'indication det s auxquels ils désirent aque Con- uper. ront parvenir a \i. le Président de la Soi rue de Grenelle, avant le lundi 4 mai. ./.• vigueur. NÉCROLOGIE M. J.-B. Blanchird. N la mort, à Brest, de M. J. r.. ni inchard, bien connu dans le monde hortio île 1 1 lui' .1. - collab irateurs de la ■ heure au Ja M. j.-b. Blanchard irdlnier on chef 'lu Jardin botanique do la Marine. Il avait pi il y a déjà quelques ann L'horticulture et la botanique perdent en lui un de LE .1 AI! DIX L'EXPOSITION DE LYON Ladernièreexposit |u'avail organisée, en novembre, a Lyon, la So [été d'horticulture pratique du Rhône, a été des plus imporl inti Elle étail forl bien installée - ius un ( i iUon rectangulaire I int,élevé pour la circonstance, but le Cour du Midi. Les exposants, très nombreux, avaient tenu à honneur de prouver que la région lyonnaise n'était pas seule- ment li terre des Cannas, des Roses ol des Œillets, mais que ses horticulteurs sa ussi se distinguer i la culture du Chrysanthème, lussi, l'exposition a-1 elle consacré le triomphe des Chrysan lierai indes u Tanesse. - Japonais incurve blani crémeux, lé- gèrement rosé. Chrysanlhéinisle Molin. — Japonais incurve; ligules enroulées en spirales : jauned'or. i/. \ i u ,-. — Japi mne chrome. De M. Calvat, do Grenoble : i/ Ed. Roger.— Globuleux à ligules petites très in- curvées; vertclair. Cette nouveauté, très curieuse par sa couleur ver! pâle, a été très remarquée et a obtenu un \ éritable succès . Proviseur Poirier. Japonais, incurve globuleux ; li- gules pourpre-jaune àrevers lavés de i ge. ,.•,/ • ci, 'zelles. Japonais ; jaune un peu izé. Fig. 1. — Table fleurie Meurs sous uni' l'ui'iiio naine, une spécialité bien lyon- naise ! Le seul reproche, si c'en es! un, qu'on puisse faire à i ;ter ft, une éclosion vraiment par trop con idérable de î es de toutes sortes. Ces nouveautés étaient présentées de deux façons: soit en fleurs coupées, soil en plantes entières. Ce dernier mode de présentation estde beaucoup préférable au premier en ce qu'il permet bien mieux de juger des qua- lités "U '!<■- défauts de la variété. Parmi les variétés marquantes nous nous faisons un plaisir de signaler: De M. Molin, de Lyon: "'il . — Japonais : lie de vin, re Pat ■■ t. — Tubulcux; mordoré, intérieur des li- gules bi ique. M'"r v Philibert Molin. — Japonais incurve duveteux; blanc légèrement rosé. M. Delamotle. —Japonaise larges ligules jaune bril- lant. Calvat's Australian Gold.— .hume canari clair. La France.— Japonais ébouriffé, à centre pas très plein : lie île vin. revers -ris perle. M" X. Rey-Jouvin. — Japonais duveteux; mauve clair. De M. Crozy, de Lyon : Général Duchesne. — Japonais; cramoisi rayé et mar giné dejaune d'or. Président Gérard. — Japonais; pourpre lie de vin à revers "/ris perle. Paul Sigrisl.— Japonais réflexe, pourpre- foi Souvenir de M" Crozy. — Japonais incurve; jaune rose mauve. Mig — Chevelu .-jaune soufre. — Chevelu ; blanc & extrémités di roses. De M. Rozain-Boucharlat : Marginatum. — Japonais récurve; rose lilacé, àligu- LE .lARI'IN es de blanc et marquées de jaune à l'extrémité unes au centre et rayés de - Japon plat; cramoisi I De M. de Reydelli — Japon De M. Vu T\ : ii-tubuleui en forme de parasol : a té. — demi-spbérique; ■ - ibuleux ; brun pou Ligules or. : . de Bayonne, plusieui - lionnes dou • usemenl oon dé nméi Remarquons, en passant, m que 1 1 .1 <• médaille d'or, pour Chrysanthèn à grandes heurs. M. Crozy, médaille d'or, pour Chrysanthèmes à grandi M Molin, médaille d'or, pour 150 Chrysanthèmes cultivés a la demi-f but. M. Marchand, prix d'honneur, objet d'art, pour Chrysanthèmes à grandes fleurs. M. Foury, chez M Pij 5t-Didier au Mont-d'Or (Rhône), grande médaille d'or, pour le même con> que ci-dessus, Km outre, de nombreuses médailles de vermeil, d'ar- le bronze, ilont la liste se i ait trop longue à don- ner i « - i (ce qui est un compliment pour la ont été la distribuées aux divers exposante avec la plus grande équité el au contentement de tous, i En résume. noue tirons de cette belle fôte, li conclu- sion agréable qu'elle atteste hautement la vitalité il 11 11. |a il Ile \e|-,|atre elair. BtriéeS '!• n,-|iimo> ardoisiforea du Tj roi. ulhenicum Koch. randéurmoyenne, iceseent ténuéea on pointe, vert rougeatre, i lieu aln .m | leUI ' le. lom ntre dans les Upea d'Autrl II. r IRRKVON. ■ LE .r\m un CHRONIQUE SCIENTIFIQUE Du traitement des fruits gelés, par M. Ml Tw Il arrive fréquemment que les poires el les pommes gèlent pcndanl L'hivor, quand, par oxomplc an lieud'fitro • l.i ii- unoca i o, elles Boni pli \ dan une cham- bre i habitée < in r mmande souvent de pion ■ : i fruits gelés dan s l'eau froide, i >r. dans l'eau froide, le dOgel rsi relativement rapide ; ainsi des fcuilli tmeauxse dégèlent presque subitement dans l'eau froide, beaucoup plus «rite que dans l'air, à la température de 20° ; el il en le môme des pommes el des poil i Le dégel rapide est-il nuisible aux fruits ' Les recher- ches entreprises par l'auteur prouvent d'abord qu' congélation rapide es! déjà plus préjudiciable i|ii'nno lai ion lente. A des tempérai lires de 5° Ju — 7". les fruits qui offrent le plus de ré a l'action froid ne sont pas endommagi ' dégel soit brusque ..h lent. Mais, -M s'agit de variétés plus délicates.l'influence du I Be faii nettement sentir : b'H ide, si on plonge les fruits dans l'eau, llssonl avariés; au contraire, si on les expose à i air, chaud «m froid, la fêlée n'a iu tout au plus le domina e est faible. si l'on expérimente avec des fruits encore plus Ben Bibles, istate qu'ils sont tués totalement pur l'im- lans l'e iu, tandis qu'ils ne sont, pour la plupart, qu'en partie détérioréssi on les expose à l'air, Enfin, on a remarqué que le dégel clans l'eau a 30 est presque toujours ui - préjudiciable que le dégel dans l'eau à 0°, et, ai ec de Lées, l'influen le la température de l'air s'est traduite par des diffén de même ordre. Dans leuxième série d'expériences, les fruits ont umisà un froid de — 8°. Ceux qui furent plongé sn- dans de l'eau à la tempe i de 30° furent tou- jours tués, et une immersion dansde l'eau à 0° eut à peu le même résultat. Le dommage fut beaucoup moins i pour 1rs fruits exposés à l'air, à la température de aurtoui .i la température de 0°. Il résulte de i rvations que les fruits gelés ne Boni ; mrs perdus ; ils ne le sont que s'ils ont eu à Bubir an froid trop intense, si l'abaissemenl de tempè- re n'a pas été trop grand, ils peuvent se retrouver complètement -mus après le dégel. Dêsqu'on s'aperçoit que des fruits sont, gelés, il faut chercher imra >té jercont re un re 'o - er leur température. Mais il importe de ne pas oublier que l'échauffement doit tou- jours être lent . il faut bi r 1er deles plongerdans l'eau, même le, ou de les mouiller; il faut éi iterég dément de les toucher avec la main, donl la température est trop -'il est possible d'échauffer le" local où il trouvent, le mieux est de les laisser en placée! de re- courir à ce moyen. Dans le cas contraire, on les I porte dans une enceinte à température plus élevée, en (l) Jahresbertc latton tin.il s , ayant bien s, .in de les préserver de toute pression et du si 'm." i de si le refroissement trop grand, on peut en maintenant i |u'au icnl de la consommation. Des i me .11 II) i -• • <; aUS itol à comp pommes 'dent la aveui i on li abandonne quelque Ion l'air après le dégel, elli s acquii rent un it | articulier, par Bultede modifteat ion chimiq la cuisson fectue ins bien. A. PETIT. LE CHRYSANTHÈME A T!GE Le Chrj santhème s 1 1 u me i pité, bien que peu ouït i-- é, i tue pa tb olument une nou- veauté da la culture de ce are; certains culti- vateurs pratiquaient déjà, il y a plusieurs années, cette façon d'élever la plante. Le seul reproche que l'on peut faire a ce genre de culture, c'est la difficulté d'abriter plantes en automne, en raison ilo leurs dimensions ; mais combien jolis et admirés sont i arbustes .-..m erts de fleurs. L'amateur devra, dans tous les cas, préférer cett culture au greffage sur Anthémis, car Les résultats -ni- sont tellement supérieurs que je n'essaierai même pus d'établir une comparaison. Lo point dé départ est un choix judicieux des varié- il n'est pas besoin d'être grand connaisseur pour comprendre de suite que toutes ne se prêtent pas à ce imenl : il faut, en exclure <-f\i.-< à tiges grêles, très ramifiées, ne tenant pas bien leurs fleurs et rechercher celles a tiges droites, fortes et d h uiti ur moyenne. Voici uneliste le quelques variétés s'accommodani de ■ culture : Phi >>■ i u mnington, Vor du Gambetta (Calvat), Diane, Mlle M ture, Viviand Morel, W. Holmes, Ka-Yeux, Source Rozain, César Oosta, Earry-Laing, Incei W. i . etc. Bouti bage. - Etant bien fixé sur la valeur des plantes à multiplier, on pratique le bouturage 'les la lin do Janvier, première quinzaine de Février au plus tard, en ayant, soin de choisir des boutures bien constituées, pas trop herbacées, car à cette époque il y a à craindre la tonte. Puis après les avoir préparées avec soin, on les repique dans îles petits godets de 0,05, à raison de quai re par godet, et en terre très sableuse, pour éviti tenir L'humidité. Un arrosage complète la préparation, après quoi on place Les en serre tempérée de 10 à 12°, ù l'étouffé, bous cloche. On aère de temps en temps pour enlever l'excès : queutes vi m'es pour enlever les feuilles qui se flétrissent et qui amènent promptement la pourriture. Le s..i des pot est maintenu frais, mais non humide. La majorité des bou- tures sont enracinées ; il faut alors au repi- quage. Cette opération se fait dans Les mêmes godets, mais à raison .l'une seule plante par godet et avec LE .IMiMIN Le boutu mieux sur une couche tiè le ihaleur : dans cederniei lant v a lOjours el d'om- brer par 1 leil. Ensuite L' pi'o- iible p tur Lut unes I>l .u ■ imen sent a tapisser l< a parois -. il y a lieu de pi un premie plus poque, il n'.\ .é ])lus Bimpli m sur iiiio u die. Il im- Bouffrir te ; on ne veui | erde bell Lvril, "'i enb la icin- il BUffll ,1 ■ i i légèrement la nuit. Si un nout rem] il ii l , l •■ de mai, eu nés pi dans un i- i . - ' ^ ■ af fumé décom- oui i ■■■ d'un paillis et des .i le bi >oin B'en l'ii u .-. on obticnl e- loppemeol d'u on i ,: iraux, qui [U'ili onl atteint 10 ■> 12 cent., de p imeaux l'emportent ; i -, il les i or, si urne, il vaudrait mieux une plante dlf- I D laquelle il i dû ■ ml en .'■'mu n\-s perméable, au |uel il sera ij.mto quelques pin- i un engrais ohimi |ue o implet. Les pots pou ; ige doivent être de dimensions variables Belon la grosseur <\<-< mottes, i ■ igea Beront régulièrement et intelligemment distribués. — Les] • ont ensuite placés un certain temps àmi- . . où -i-' fréquents base enl les plantes de trop Be fatiguer Pour s'assurer uno parfaite rôus- lans la mise en pots, il suffit de cerner les plantes 8 à 10 ji '•• on. Après la reprise»complète, on place les plantes li une exposition suffisamment ensoleillée, Bans cependant • tropebaude, • I 1 s pots sont - iisqu'aux bords. 51 certaines plantes paraissent trop a l'étroit dans leurs p il faut leur faire Bubir un rem- nviron un mois après p à la motte. Jusqu'à l'apparition des bou- tons, les Boins i enl en ar- rosagi - fréquents, car il ne faut jamais laisser faner les plant • que le bouton apparaît, des arrosagi b à l'engrais liquide sont donnés tous les trois ou quatre jours. Pour obtenir de ! elles fleura moyennes, il faut pi fction des boutons latéraux qui garnissent chaque tige et ne 1er que le t irmin»l, ex lionnellement deux ou : pou iriétés Ces! >\ ec i 'in c< — uns qu'on ar i obtenir ces beaux petits ar» lortant p irfi As 50, -<< ou i fleurs qui pro luisent un • vraiment rat issant.(La vsv- minglon nous a donné une tète composée de 180 fl •' - " '" '' terminales). " Chef du Château du I 1(, [irai pM qu'on parvient ;'i obtenir plusieui b centaines de belles fleurs, le lecteur ne me i roirail pas el il aurait raison. .1. LOCHOT. LE CM ATKAU DU VAL Le 20 b lût dernier, l'h ibile |ar linier en chef du ChfcV te. m du Val, près Saint-Oermain- m J Salller, avait profité de la \ laite d'une commission de I Nationale d'Horticulture, dont noua faisions partie, pour réunir les meilleurs de ses amis. nue surprise que le vénérable vétéran noua .m milieu de ses anus, et ils sont re de Bon ei Ku iou i prouvé que, malgré une 1ère bien remplie, il est tou | • une ractère LE .lAlilUN nombreuses et diverses cultures, admirablement i. un - lui font toujours le plus grand honneur. Nous sommes heureux de publier aujourd'hui portrail (flg. 8). Nous voyons en lui, d'accord en cola avec tous ceux qui le < aissont, l'un des pi représentants du jardinage en France. Nos lecteurs nous en aauronl certainemenl gré, car plus d'un, parmi eux, a pu approcher et voira l'œuvre le Bympathlque jardinier en chef du Cb&te tu du Val et l'apprécier à sa juste valeur. Celui-ci, en plus des nombreux témoignages d'esti qu'il reçoit de tous ceux qui la connaissent, est d'autre pari bien vi npensédesa vie LiIhm-i.'u-o et bien r -in- plio en la personne de - entants : MM. lo anni Sallier, son fils, qui est l'un de no3 collaborateurs el 'est ac- quis une ré- pul ition uni- verselle par 1 1 culture et l' introduc- tion des plan- tes nou\ elles et rares, et M. Férard , son gendre, lo marchand nier bien connu. Mais arrê- tons - nous ici ; 11 mi s craindrions . en parlani plus long - temps des mérites per- sonnels de M. Sallier, de froisser sa modestie. 11 préférera certaine - meut que nous parlions du parc et des cultures du Château du Val ; c'est encore, du reste, une façon indi- recte de rendre hommage à celui dont elles procè- dent, à celui qui les dirige avec une si incontestable habileté. La propriété du Val, située à l'extrémité nord de la terrasse de Saint-Germain-en-Laye, près du village de Carrières, est dans une admirable position. Elle appar- tient actuellement à M. le comte de Reinach-Cessac, qui continue dignement les traditions de M ""Héléna l-'ould, la précédente propriétaire, et s'intéresse de plus en plus aux richesses végétales <|uo renferme son domaine. Dominant d'un coté la Seine, le parc semble, par suite d'une habile dissimulation des limites a l'aide de sauts- de-loups, se prolonger a. l'mlini et l'aire corps avec la forêl ii m l'enserre sur ses trois autres faces, sans cepen- dant le borner, ni en limiter les magnifiques perspec- ti\ es. Le château lui-même (fig. 3) mérite notre attention; il a été bâti par Mansart, sous Louis XIV, et servait, à . pi,-, de lieu d roue pour les grandes royales. il ;, été forl int illigem a i irô, en 18 i8, par m i Fould, qui l'a fail remettre en l'étal où H esi au- jourd'hui. Le parc, d' - c mtenance d'em iron 3 (hectares, a i ne la forêl ei renfer a présent, de forl belles pelou éablement val innée el 'les poinl d vue très pittoresques, très Intelligemment aménagi encadrés d'arbret groupés ou isolés, d'un ordonnance- ment bien compris. l'iiniis.au ha ard, parmi les innombrables spécimen remarquables que renferme le parc, en tant qu'arbres : des Cedrus Deodora, C. Libani, WeUinglonia gigantea et Aàies Pinsapo, un Clada&tri* tincloria ou Virgilier à bois jaune . n m Tilleul ar- [i té, déplus de '.'o môl (i • ha uteur . un \ ern Japon.âgé de plus d'un siè- cle et dont le tri. ne dépas- se 5 n de circonfi - rell'-e. En I 66, a été installé . sur l'empla • cernent d'u ne anciennecar- rière aban- donnée . un splendide Jardin d'hi - \ er, l'un di mieux condi- tionnés et des plus re- marquables que l'on puisse voir dans les environs de Paris. Haut de 17 mètres, il a une superficie de 834 mètri - carrés et est desservi par quatre chauffages. Il a été construit par MM. llorbeauinont et Boissin, architectes, sur les plans de M. Rodier. Lejardina été conçu dans un style naturel, et contient un ruisseau sinueux sortant d'un rocher bien garni de Fougères et plantes rupicoles, ce qui permet d'élever là de nombreuses plantes aqua- tiques fort intéressantes. Ce jardin d'hiver, sous l'habile direction de M. Sallier, s'est garni de plantes remarquables et variées en fort beaux exemplaires; citons, entre autres : un Pandanus ornalùs, dont les feuilles atteignent 2 mètres de long, Sabal umbraculifera de plus de 16 métrés de haut, un Zamia Caffra de 3 mètres d h tut, etc. Les nombreuses serres qui accompagnent et com- plètent ce .jardin d'hiver sont, affectées : les unes aux cultures fruitières, les autres aux cultures florales. Parmi ces dornieres.il faut citer celles réservées Fig. 3. — Château du Val,à M. le Comtede Reinach-Cessac. LE .1ARDIN au plantes de i p mr les ; Ile-Hollande. iutrc8, un compartiment Bpflcia- lemc aux plan) ml sen ir à la L'oral : du parc une des tte admirable pro- • ■ de M. depu ■m. allier do I aimable ■il qu'Haï i\ Membres de la Commis- l'Hortlculture e( 6 <-rn\ qui !l. \I MM'INKI'. I,\ M\I,\DIK DES BEGONIAS01 ■ -iii- iiiiin MONSIBI R I i . Je » iens de lin irnal du 5 décembre un ai ■ M K. s. -Ir,, ,ii. trai- te la maladie des H la culture île unie . bez tous les cull le la ma- rnes cultu ■ détruite s. m-, que je pui un I Int. m ucteur qui ra- :oureux. ■ ■ repro lu ivacité extraordi- ment, dans le commence- raonl de ti m, sur le li eu i lies el sur Ml OÙ 11 i quelqui il a khi la plant'1 que l'on voil les feuilli cuite Ion. comi M. Cappe, horticulteur au \ ■ ensuite une ■ de pluie. « ■' ic dont p irlo M, I I r/tr puil ■ gouvenl très oal- u\ Inconvénients : « I" Par sa tempérai i I produire ■ les rouilles. lull deux (bis par jour rouilles ot, par l'emploi quent, altère la végétation de la I .m ~ ■ • 1 1 • ii qu'à la deri qu'il laisse sur la planl dernière l'écl n charme . Monsieur le Directeur, i E. MASSÉ, Eorticul Monsieur i e Direi teur, « Je lis. -l.i u - votre journal, un article sur la maladie des Bégonias & feuillage el la manière de combattre idie. • La même mala li année, m nias, ils ne p p plus du tout. Désolé de voir- é a leur donner des bassin iges à l'eau froide, jour le matin, à midi ot le - lir. u boui d'un certain temps, j'ai ainsi vu mes pla ;i\ oir m- intenant, je vous ai qu'elles i is. le ne saurai- donc trop recommander, nlrè- , ilans journal 1 1 1 comme mnu jusqu'à ce jour. Vous trouvi -hi'i' i|ui> ma lettre n'a tien ul simplement pour oui Irmer le remède donné, car, ayanl fa.i1 la même , je m'en trouve Frédi i,i. JEAM80N. Nous extrayons d'une lettre de M. E. Schmitt, de Lyon, le passage suivant : ■ i ' du Jardin l-),je remarque ■ ppe, dans i dit que 1» ma des B peu mon ignon, ni"ii irai i illi Pour porl er à 1 'i le n ipl- ni'in de i lutre-Manche, qui, pas plui nous traduisons la ni I dans li and ture de M. W. w dins roj aux de Kew. • Les culth plantes 'lu mi d'une | ■ LE .lAliDIN un ohampignon; mais aile m1 indubitablement ca par un insecte 'i111 aôté déterminé par un enl lo spécialiste, M. A. D. Michaôl, eta été r anu par lui pour une espèce de Tarsonymu, d'une me ténuité, presque transparents, connus comme de grands destruc plantes, attaquai» 1 les plan- tes bien portantes el les réduisant è u londition misérable. « Le /'. Bancroflii es1 la rouille attaquant la Canne a Bucre el en détruisant parfois la récolte entière dans les Indes orientales et le Queensland. . i ii compte rendu sur cette espèce a été publié dans le a •■ Bulletin, l MK), page 85. « Le r. Buasii détruisit complètement le feuillage des Huis, iliius quelques jardins d'Italie, il j a quelques années cLe meilleur remède, à noire connaissance, pour cette maladie, est la répétition de fumigations de nico- tine ; ou bien encore, 3i le- plantes ne peuvent pas i tre traitées de cette façon, elles doivent être fréquemment avec une solution de tabac et de savon mou. « on ne m' il.'!.;ini>M'|i;i- fa .■ 1 1< •iiitMi i de cet insecte une fois qu'il est en possession 'l'une plante, car, quelquefois, il perce l'épiderme des feuilles. ■ Il se multiplie rapidement et fait bien des ravages en peu de temps Bi on ne l'enraye pas. « M. Michaèl recommande une solution de soufre et do savon, de la benzine ou de l'acide carbolique, préférant le dernier pour les plaine- pou ant supporter une solution de 3 onces (93 gr. 30) d'acide carbolique fluide pour 1 gallon il lit. 150) 'l'eau. Malheureusement, les plantes infectées peuvent être brûlées par ci llle, le. « J'ai vu de- bâches entières de Glocdnia, Gesneria, Achimenes, l 'ru lus. Justicia, Uebt clinium et autres plan- t - similaires détruites par cette peste dans les jardins ou la nature de la maladie était encore un mystère et où toute chance de remède efficace paraissait être sans espoir. c Je trouve qu'il est sage de fumiguer au tabac à ce moment et même préventivement les plantes qui ont une tendance marquée a être attaquée- p;ir cet in sec le » W. WATSON. LA MODIFICATION IlE LA Relative au Phylloxéra Les horticulteurs français font, en ce moment, des dé- marches pressantes auprès des pouvoirs publics pour iiir l'adhésion du gouvernement à la pro- position du gouvernement italien concernant la modi- intion internai ionale de Berne.. Or, il résulte de l'enquêl ■■ h laqu ille je me suis livré, que ces démarches ont, dans l'é bien peu de chani iutir. La i supé- rieure du phylloxéra s'est formellement prononcée pour le maintien du statu quo. Dans son esprit, les horticul- teurs ne connaissent pas bien la question •>■ qu'ils demandent est imprudent. La convention de Berne, les modifications qui y ont été déjà apportée* (jard p u Loin d'en demander L'abro- raient, au con ; ien: u revient à direque l'horticulteur français i i en ce moment Le rôle du « proté - Avant d'entrer dans Le vif de La question utile de mettre d'abord sous les yeux du lecteur les i i- p il.-- lu procès. Voici, en premier lieu, le text i du vœu émis par V li- mon commerciale des horticulteurs et marchands grai- de France, dans son assemblée du -i mai 1895: il de la Convention interna- .: île - r;.\ a - Considérant q oerl ifioal d'oi i tan i ir la Frano | le p iur ' desl i" port pour l'ex- . i li u par les sa\ anl - les plus autorisés, qu'elle n a né aucun (> en attendait, i I ' 1 1 1 1 ; 1 1 1 1 1 1 1 lie Gouvernement français s'associe à la de m dont le Gour ernement ilai ien i ti suisse, pour 1 1 on de la l Berne et 1 1 libi ion, sans < . de tous les végétait ui laVig La Société nationale d'Horticulture de France, dans la première séance du - international tenu à Paris, en mai dernier, s'est associée à ce vœu, qui a été voté également par le Conseil général du Lo sur la proposition de M. Vi( i.'i m .n commerciale des horticulteurs el m irehands grainiers de France ayant deman lé l'avis de toute sociétés d'Horticulture de France, a reçu un : nombre .1 adhésions. La Société d'horticulture d' Vngers et le Syndical di - horticulteurs et pépiniéristes de l'Anjou, entre anl Pressèrent mêm Ilectivement à chacun des repré- sentants du département de Maine-et-Loire la lettre suivante, qui pose la question tello qu'elle est i sagée par les horticulteurs : Monsiei r, La Société d'horticultui nient de Maine-et-Loire et le Synd ira de |l'Anjou ont l'honneur de vous exposer les faits suivants : Une convention, dite C Berne, du 3 novembre 1881, règle J.' mode de circulation des pi I ition de la Vigne, dont la cii i t iur lureusemenl .h fér Ml i I 11 mts, savoir : la I V . - i:sso, la Belgique, la Hollande, l'Italie, ' ;ne, l'Autri ! Comme consé te convention, les p.u-.sn. oi-dessu dé i lées onl pris des dispositions po ir la circulation, sur leur propre territoire, des produit l'horticulture. Des certificats d'origine, pour ces pn puis 1881 . non ."i1" à destination de l'étranger, me pour tou nos en- /ois à destination de la France même. Toutes les prohibitions édictées par la Convention de H) LE .IARMX Ic pi i de - ; enl monti utre In Pi i' le phj 1 mprennent aujourd'b n de et l'Italie a pris, il y u n aande en révision, qu'elle a ;; la i Convention, I.'l ! . infon ■ le l'It 1. 1.-, Ii France, m11'. :l" moment de la signature de la Coin - maintenir la libre laux entfi et a fait ■ <1*Iiiii iande de l'Italie, a laquelle el ré] 1-- p : m- la qui >r'i- culteu d'horticulture. du Phyttox ta, malgré l'opi- nion : l'Etranger qui ont, depuis longterap yllo- ;i que sur la Vigne et ne peut, par co cire transmis par d'autri par M. le Ministre :,■, aux fon» ilii i"i leui pour pouvoir cirouler d'un Etal dana l'autre. Il ré ulte 'I" l'expi i dcpui - la ei lion, que le phylloxéra ne peu) vivre que 8ur la A ie, par conséquent, 1"-. autre plant vent, que paraccidi devéhicul Celte révision présentant de grands avanl et 1 ramerce des vins, d'une part, el pour 17/. y, {icu litre, d'autre part, il i ( irer que I cii té donnai on ■■• ur cette qui ition. /.,■ [Ci RNBERG. I o Sj ndical des horticulteurs de la ; l\ onnaise . comme bon nom- bre d'autres o dations horticoles de province . sui- vant l'exemple don- né par L'Union com- iale des Horti- culteurs et Mar- chands • Grainiers île France, adopta à -.m tour le v œu émis par cette So- ciété. En réponse à ce vœu, le Ministre de l'Agriculture adressa au Syndi- cal une lettre, en date du 22 octobre dernier, dont nous publionsci-dessous les passages lesplus saillants : 1 Km vous accu- sant réception Je ce document, j'ai l'hon- neur de vous faire i b ei ver nue les dispositions édictées par l'art. 3 (1) de la Convention onl été modifiées par la déclaration échangée fi D me, le 15 avril 1889, entre la France, l'Allemagne, l'Autr Hongrie, la Belgique, le Luxembourg, le Portugal, la Serbie et la Suisse. Elle stipule l'adjonction audit art. 3 d'un paragraphe ainsi conçu : o Dans les transactions entre les États contrac- 4 tants. l'attestation de l'autorité compétente du pays « d'origine ne sera plus nécessaire lorsqu'il s'agit « de plantes provenant d'un établissement porté sur « les listes publiées, en exécution de l'article 9, « chiffre 6, de la Convention. » « Cette disposition additionnelle a été rendue exécutoire en France par le décret du 25 janvier 1890, et, conformément à l'accord intervenu entre les puissances signataires, l'Admi- nistration de l'Agriculture publie chaque année la liste, par (I) Voirie text .le cet article dans Le Jardin, 1894, page 135. — II. M. i. de i pépii m; i le la produi se lrou\ anl dans le condition i requ l'article 9, chiffre 6, de la Conve n de r les griel : i le certifi sat d'o . luit . hor- J quand mêm it d'o iation de la < lon> ention onvén ioitr .'■■ .• im- ri oie. ■ Si l'on le reporte à la situation aatérii n i la Conven- tion de Bei ne, on doit se rappi I ficultés que roue .n ■ traient no el horticul- teurs pour expi li ur produits à l'é- tranger. Certaines nations avaient pres- i r i de • règles si ri- m in uses A leurs »_, frontières, qu H (leur . I i 1 '-*!■ main ne p m I pénétrer. La Con- vention d" Berne mit fin à. cet état de choses, en rendant l o iblcdes transac- tions que certaines nations avaient vir- tuellement inter - dites. « Or, si la C in- vention de Berne ne liait plus les États contractants, chacun d'eux, reprenant sa liberté d'action , pourrait, sous pré- texte de m. sanitaires fermée ses portes a notre commerce horticole et iffranc ir ainsi de la con i de nos nationaux, s Le vœu émis par le Syndicat des Horticulteurs de la région lyonnaise me parsil d'autant plus inopportun lors .1" l'Expo àtion fruitière de Saint-Pi tersbo pour- parlers ont été entamés avec la Russie pour amener cette pui sance à adhérer à, la Convention de Dénie et rouvrir le marché russe à nos produits horticoles. » Cette lettre reflète très exactement les opinions émises par la Commission supérieure du phylloxéra, ce qui laisse à supposerqueles démarches tentées actuellement en France en vue d'une modification île la Convention de Berne ne donneront probablement aucun résultat. Théoriquement et logiquement, l'Administration a raison. Pourquoi, en effet, demander la suppression du cerl ificat d'origine, puisque tout horticulteur peut, en se conformant à certaines prescriptions faciles à suivre, Fig. 4. -- Pomme Aporte d'automne LE JAIIHIN u\ autre- la Vigne, dan 11 no faudra luit, se ii iter 1 1 1 et ce qu'ils \ eu- lent, trouvent — ; i ii — doute que tout n'est pas pour lo mieux dans le meilleur des mon. les, puisqu'ils rôi ii nts. Quels -..m donc leurs véritables griefs! Ceux qui sont • aux représentants du Main - ,p incluants pour moti- • :i demandée. Il- .' tutres plus sérieux, résultant t: de ii Loi ipplication défectueuse dans la ; yuui qu'il t n tortloulti j'ils tien- mi Intérêt a faire c i iments Bur lesquels ils urs réclamatio Les colonnes du es les persoi qui, pour des raisons quelconques, ■ de l'état de choses actuel. Mais je demande que l'on cite surtout des faits précis. Rien • comme un fait. Pour préciser les chosi lux intéressés les • letr 1 Quels sont, actuellement, les inconvénients de la Convention de Berne pour le commerce hor- ticole ; I Quelles sont les modifications à apporter au texte de cette Convention ? c m ii n , israt- :- l'ordre de leur réception. Biles irmer un dossier destiné à être ' le Ministre do I agriculture, qui, étant donné llicitude bien connue pour le- intérêts bortii ment la question avec toute l'atten- i iquelle .fin- ne n'en ne sur les chemins de fer II. MARTIN] Société Nationale d'Horticulture de France ■éanoe nnu présentait une . : irnièra i - (leurs blanchi parait-il. dans ses cultures, - plusieui l.'a.i dern s sur le ii i- me pied. i j.heno n. le dichroïsme, n'avait pas, que nous sacbi ' l'au- [uent de le rencontrer et même il 1 ir exemple dan- r \ na, qui n'est qu'une production \ telleontri n chi es. Il - rail int< essant, I ultats qui sur. draient. M. Bert, de I t ( 'atlley appa .u Lœlia a m ep» Helli, Plaie ' i/um V fort bel exi mp e.iiMi i I u seul lot a M. Potrat, de Chambly. Il renfermait des 1 ■ aïs rond 1 a ne il .ant qu'ils tion spéciale que m u blanches, des \ W îtloof et 1 COItl H. D'ARBOHICULTURB lin 1 1 M Cn mont, S laltre dan cultu - ■•nt iner- M I bartrain, avait apporté jrap- tisins Muscat d Alcxandrii Seedling. \ i _■ ,a er e t de i in M I r Chaml rej : Calville blanc et rouge, Reinelte ,iu i .i.,..' d'Hiver c: Belle- P. UARIOI REVUE DES PLANTES NOUVELLES OU PEU COMMUES déerila irai les pablieaUou Mmgl Capreaani marrocarpa gnadeloupenala ;\ du u. pie I feu S. Mi il 11 I . LE .lAIlhl.N l.'l LE JlllllIN. \ Mi. — 20 .IWUEII 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Mérite agricole. — Par décrel rendu sur la piopo - tion du Ministre de L'agricultnre el par arrêté du mi- nistre de l'agriculture, en date du 12 janviei h du Méri oie a i té conférée aux per- Bonni - ci-après désigné [• Grad er : MM. ■ stin), horticulteur-pépiniériste o la Ferté-Sain \ t) : propagation de nouvelles tières. Plusieui lionnels. Médai leur à l'exposition de Saint-Pi r du •!.' juillet 1891 • Delaville (Ji \ | seur libre d horticull ure, de bol d'apiculture a Bea ratuits d'horticulture, de botanique el d'apii ultun ; près de 50 ans de prai col •''■ Deseine l'ii'i : pinii ri te .t l lough al Si • ■ . aoml : penses aux expo d'honneur. Chevalier du 10 novembre 1889. MM. Asselin (G fabi icantd ■ \ luclin Mari Ini [uej : a d importante l'Ind Belol \ ini i ni M icb 1), à A rbois Jura) : vie la société il«' viticultu u ticulture d \ i Bernard Etienne), planteur, maire des Trois-Rivi i loupe exploite un grand dom tin • agi i une plantation de café. Boinet Charles . grainetier - horticulteur à Abb Somn abreuses récom a d'or dans les expositions horticoles de la région, Membre du jury et tnîsateur di Bou [ iriéta ire à Besa D es rendus depu l la S i ture lu Doubs comme secrétaire général et vice-prési Lenl de cette société. M'* liourgette (Léon . ire-horticulteur à .Vantes (Loire-Inférieure): nombn compensi ■ dans les con- cours horticoles. les), horticulteur amateur à Bègles G archiviste-bibliol Gironde. Nombreuses récompenses, donl plusieurs prix d'honni ur, dans les expositions d'horticulture. Boutard André-Pierre), industriel a Montrquil-sous-] (Seine): secrétaire général de la i l'horticultui Montreuil. A obtenu un grand nombre de réi ompi dsi s pour outillage agricole. Breillet Jean-Baptiste . jardinier-horticulteur au palais de Mustapha \ '. : nombreuses récompenses à divers con- cours; 35 an* de pratique agricole. I suivr Instruction publique. — Nous adressons nos bien sincères félicitations à notre ami M. Charles Deloncle, rédacteur en chef de V Agriculture nouvelle, qui vient d'être nommé officier de l'Instruction publique, à l'occa- sion du premier janvier. Notre confrère, M. Caquet, directeur de la forestière el agrie le, vient d'être, par le même décri l'objet de la même distinction. Les promotions du Mérite agricole.— Sur la pi i du Ministre de l'agriculture, le Président de la République a pris, Le gui- van t. — A l'avenir, les i\r[\x promotions annuelles du m\ ior el du 1 1 juillt l'ordre du Mérite si qu'il buM aux différi cand i l'occasion du - aux agricul- teurs "u aux | tanl det ! utiles tlture, aim i qu'à tous a i lidats qui par des écrits ou publications, soit par d< ciaux, auront rendu de igricultui promol i" i .lu i i juillet, comprendront uniquement les fonctionnaires et agents du ministère de L'agricul- ture que des autres ;nlluu publiques Bt 'I111 tit été L'objet de proj • en raison de qu'ils auront rendu-. Le Congrès d'horticulture de 1896 (1).— Le dou- zième Congrès organisé par la itionale d'hor- ticulture de France 3e réunira ù Paris, pendant 1 1 durée de L'Exposition de mai. Les questions suivante- sont à L'étude : 1" Du greffage de la Pomme de terre : 2° Des appareils à employer i r le chauffage des serres, suivant les combustibles (bois, charl p gaz, etc.) : i rôle de L'électricité dans la végétation ; i- De l'influence de la sélection dans le bouturage; 5' Histoire et euh ure di s Cattl ■ • et Lœlia : 6° Résumé pratique des conditions favoi I i vé- gétation ; 7° Du choix des arbres les plus convenabli les plantations d'alignement dans les villes. Les personnes qui désirent communiquer au Ci n des travaux sur ces questions doivent adresser Leurs mémoires, franco de port, au Président de La Société rue de Grenelle, 84. i.i s mémoires présentés, écrits en Langue française et n'excédant pas quinze pages du journal ! iciété, devront parvenir au Siège de La Société, avant le l" avril 1896. Société d'Horticulture du département de Seine- et-Oise. — Par sui ictions de décembre, le bu- reau .le la Soi -titué pour 18 Président: M. Le Colonel Meinadier; Vice-Présidents : MM. Victor Bart, Léon Duval, Ub Truffaut, Silvestre rélaire général : M. Ch. Chevallier ; — adjoint : M. Henri Duval . 'sorier : M. Denevers : — oint : M. Dasny : : M. Bell — : M. Houll Il n'est pas -ans intéré r que cette com- ;.in est la même que celle du bureau de 1895. L'exposition annuelle organisée par la Société aura lieu d m- le Parc de Versailles, du 30 mai au 2 juin ' 210 nous avions publié dans i. o 1rs q de l'an dernier. 14 LE JAIUMN Société d'horiicaltura de Melun et Fontaine- bleau.— I.o bureau de • est, à la *\ui-- des ulirc. ainsi constitué : marquis de Paris. MM. le marquis 'le Fraguier, 11. ion, E. s domon, Martinau I Weber. levai : M Durai (Clotairo). M. Mali:. : M. Barbereao. : MM. l'.piult. Tu - aote. Un plébiscite— In de nos : eupe beaucoup de la culture .le la Vigne, nous prie de i lcsqucstions suivantes, .Unis l'esp iir que, des rôp mscs 3 sal isfaisantea : i mbien de temps peuvent durer : 1" des écba ne '. . )uelle différence .1" durée peut-il y avoir entre des échalas sulfatés el les é -h lias non sulfatés : 1° p mr .le- • lialas en l'ara.. ' :i Quelle différence de diiréo peut-il y avoir outre des échalas n miment dans le soi el des échalas arrachés chaque année eu novembre et replan- a février, mais pissanl l'hiver à l'air libre el i • lorsqu en s ipin ou en C lône sonl sulfati ils no lo sont p Congrès contrj le Black-Rot. — Le C utro le black rot, don) nous nièremen l'ouverture à Bordeaux B'eal tenu le 7 décembre el a ■ la l'i-an \o, nom llnale .lu i i 1. < ■ ■ V jours 1 kili I. irant de I a la ; I . • . i lia .1.. I EXPOSITIONS ANNONCEES Exposition florale «■) maraiobère Genève- ci u / au /.'. octobre.— I' irée de l'cxposi- ii .a nationale suis! - .il'' mai au 15 octobre. e en deux temporaires. 1. aurs sont répartis en Ire quatre sections: et po- molog li -icrs, roses . a fleurs • oup es, ; 1 1 ■• dtun plantes e plantes do froide el ses cl rhizoma- î ein air. | I art ' i industrie horticoles, l. 8 BIBLIOGRAPHIE L9S Fougèros de pleine terre et les Prèles, Lyco- podes et Sélaginelles rustiques, pa II. Correvon, 1 I - .laps le II — Pri la Libi airte 1 .m. li la corn- pétci notre colla- i -iii-. M. Il ■ cultivées, lu ition des b'ou- l'n quai 1 1 culture des ippartemenl ii a i me cb ipitro qui ti il te des Prêles, monl la moins atl i lu que ce Bujel n'. tucoup Ira I I au point de \ ue de la ■■nl- ■ é\ .-I itupi) d'un coin de la1 o pou o\- • u>. LE .I.UIMX LES SFMPERVIVUM RUSTIQUES (S,,. S. speciosum Lehm.— c'est un s. h (leurs i >• lonculi s d'un pi . plus la i t m. il' plus liautos que lar- ges, à sommet arrondi. Alpes méridionales cl occiden- lalcs. S. si . ; Lelim. ■leur tringoante et i n même temps ra- 1 1 iii estutilisée . guérir ou plutôl pour amollir i . cil ■ i m de divei <■ pommades '-t de aguentg. On affirme, dans le monde dos médecin?, que le de li Joubarde, pi is a la dose de 80 grammes dans un litre do bière, guéril l'angim lenneuse.Cell pi ovi que des \ omissements en môme ti : h . Ho c tuse de \ iolentes coliques. Fig. 5. — Pièc ■ l c'.orum a de grosses et robustes tes de feuilles oblongues-obovales glabres sur les deux faces. bordées de cils fermes; Qeurs grandi'-. d'un rose brunâtre, à pétales I iicéolés-acuminéB, une fois plus longs que le calice. 11 eroîl dans les lieux rocheux des montagnes et on le rencontre sur les murs et les toits des < es u il forme do vrais bémisphi rçs d'un feuillage se On en cultive un certain nombre de fîmes et de va- riétés. S. Thcobaldi Brugg. — C'est un hybride des S mon- lanum et S. Wulfeni, IG LE .l.MihlN i ntu, d'un Hort.). — manquer i plante d'oi — i t un brun d'un rouge brun. ( i H. CORREVON. US JAIIUIXS NATURELS Il e mis en architectui mi plan pouvant in d I action ilemenl limité, dans lequel ille, lis exi- m, le but môme de leur création, pur les brillants coloris qu'ils lier an Instant la tria- de poussière qui l'en- ôi tdenl que, dans ces n de naturel, tueu pire libre en nu mot. emenl défaul dans les squares lie l'uni' rillc qui li le tuyaux des mais ms avoi- m- ménagement avec toute renferment; I e; n'importe, plutôt qu'une Iles, en uvent celui qui ne n' 1 1 ible ! En effet, dans de telles ns, on a là sous la main les élôi ent admit ir ou ménager des ] ie la ii sur un ne par - n par la façon doi i sonst irquable, voir mèm ;ue. ions pri- muliiplii i l'en ôs, de semer n profusi eilles ou des venus de fleurs plus ou moins brillantes, plus ou ■ nrbr< loré qui, employés ainsi t uni I Il faut au contraire, ainsi la composition îles jardins avec le naturel que voudrait j \"ir M Roblnson, A l'emploi 'les pi, annuelles, bisannuelles et vlvocea, dos plantes bulbe ■ ri rhlson :iles. la distribut ion dçs arbres et arbi divers, dos arbres et arbustes ■> fleurs et des plantes grimp l'ornementation naturelle des cours d'eau, lacs, 1 - d'eau di . et une ride partie donnant une liste alplmbétiq t"ii~ les \ égi : . u v lignés et < ec leur description, leur emploi et leui culture On le pas de parcourir les neuf cent* p qu ntient l'ouvrage, tant l'ensemble en est Int 1 un et Instructil . Il est n'existe pas en France d'où- il 'h pai 1 .1 peu. le de petits "u de grands 1 irdins des en\ ironi de • u d'alUi 1. FOSSKY. LE .IMlhlN 17 CHRONIQUE SCIENTIFIQUE Recherches sur le pouvoir émissif du sol par M. J. Aiir (h. Le but poursuh i par l'auteur était de rechercher L'in- ilucn ce h constituti lu sol Bur son pouvoir émissif, j la température ordinaire. On dil qu un corpa possède un aissif plus ou moins grand, sui- \,mi qu'il pei i. p n- unité de surface el ù une tempéra ninée, une qu tntité plu ou moins grande de ohaleur, par rayonnem Avec des ma iéres I irreus is préalablement desséc ;'i i les oh uivantes ont <'•!<'• laites : 1° La couleur du sol n'a, par ell i môme, aucune Influence sur son i» Les divers élément titutil .In sol onl des pouvoirs émissifs différents : #le ra cernent de tances minérales (sable, argile, cal- caire, plu levé que celui de la m irga- nique (humus) Entre les éléments minéraux, les différences, sou rapport, sont faibles : toutefois, le sable quartzeux a ité le pouvoir émissif le plus grand. Si on comj entre elles les diverses variétés de sols qu'on rencontre dans la nature, el qui sonl di - mélanges de ces subs- tances en proportions variables, on constate des diffé- encore plus faibles. terreuses onl été étudiées ensuite à l'étal liuini le. Leur pouvoir émissif étanl inférieur à celui de l'eau, ii présence de l'eau dans le sol a pour résultat oître le rayonnement. De plus, les différences qui existent entre les pouvoirs émissifs des éléments terreux, & l'étal sec, diminuent à mesureque leur hu- midité au que la couched'eau enveloppant leurs particules de^ ienl plus épaisse. Théoriquement, on doiiradmettre que le rayonnement du sol augmente, jusqu'à une certaine limite avec sa M ds, ni point de vue pratique, il suf- fira de dire qu'un sol humide rayonne tout autant, qu'il soit modérément mouillé ou saturé d'eau, et que cette égalité dans le pouvoir émissif s'étend a toutes 1rs va- riétés de sols, quel que soit le degré d'humidité. A l'état humide, toutes les sortes de terres possèdent un pouvoir ômissiftrès voisin de celui du uoir de ruinée. Il en résulte que l'étu le du rayonnement ne nous permet pas, à elle seule, de comprendre pourquoi tel sol se refroidit plus vite, tel autre plus lentement. Ici, deux autres facteurs doivent être pris de préférence en consi lération : la chaleur spécifique du sol et saconduc- tiliilité. Influence d'une forte fumure azotée sur l'assimilation et la respiration des plantes. par M. Mui l.i.i:-Tni EtG :> î). Les plantes abondamment pourvues d'azote développent un feuillage plus abondant el d'un vert plus f ié I i teneur en chlorophylle des feuilles le Pommes de terre ainsi traitées a été trouvée égale à 260 -i l'on évalue à i B vu Heft 1895. ri) ;/; JahresbericM ■/<■,■ deutsch-tchweUerischen Versuolutta- tion (n u < die des plantes n'ayant l,. retard dans la format ion de Heurs, l'em ngrais azotés eut e ire pour conséquenc ■-. d'un une augmenl ition notable dans le poids de la ré- colte, de l'autre, une diminution dans la dei :ules en fécule el i irte que, en Un de c impte, un de pro luction sensible ne fut ibtenu. Ce résultat tient A oe que la production du sucre n'augmente pas proportionnellement ai velopp me I la riche i en chlorophj Ile de [ foliaire et a i e que, par suite d'um iiimi plus énergique, une de cette substance est de n eau util et perdue, par conséquent, pour les organes de réserve. muent.- reposent sur diverses recherches effec- par l'auteur. Do jeunes tubercules des plantes ayant reçu des engrais azotés ont fourni par kilogramme, en dix heures, il la température carbonique; tandis que ceux des plantes non trai n'en ont fourni, dans les mêmes circonstances, i , . ens des prêt enl également une respirât plus act ive. te différei lan l'intensité de la respiration roules, provoquée par une alimentation azotée iné astatée même après la récolte, mais, toutefois, elle était devenue plus faible. Comme la di- minution devint tenir à leur pauvreté en sucre, on exposa les tubercules ; endant quelque temps à la tem- pérature de 0°, afin le les enrichir e >tte substance. i m const " le nouveau que les plus riche- en émettaient une plus grande quantité d'acide bonique. Dans une autre expérience analogue à la précédant ■. faite a\ le jeunes tubercules, on a remarqué quo l'appauvrissement en sucre des plu éiait inféri sur à la quantité qu'ils axaient dépensée du fait de là respiration: une nouvelle formation de sucre avait d ■ eu lieu pendant la durée de l'expérience. Au contraire, dans les tubercules pauvres en a/.ûte, une grande quantité du sucre qu'ils renfermaient au début de l'expérience, fut de nouveau transformée en amidon, ce qui est l'indice d'uno certaine énergie vitale. On pourrait donc conclure do cotte observation qu'une alimentation azotée trop riche amoindrit l'ént vitale, en particulier la faculté d'emm ij usiner de l'ami- don, et que des organes de réserve trop abondamment pourvus 4'azote perdent plus rapidement leurs hydrates île carbone. Avec des liettoraves à sucre, les différences dans l'in- tensité de la respiration et dans les quantités de sucre emmagasinées, dued à l'influenoe des engrais a furent encore plus grandes. De même que pour les p, mimes de terre, une fumure azotée augmenta la ri- chesse en azote <\>^ organes de réserve. Il résulte donc, de cetl qu'une fumure azotée exclusive ou trop abondante i tel iter p ur ces deux points. A. PETIT. Chef du laboratoh i herches horticoles. 1^ LE JARDIN LA MODIFICATION DE I \ G0NY8NTI0N INTERNATIONAL! Dl B1R1 Relative an Phylloxéra Notre appel ■ été entendu. Un certain nombre do nos correspondante noua ont adressé des communications i .m' non- comraen urd'hui la publication . on \ erra que les avis - même diamétrallement oppi ses. Mait là ] qui lui l'intérêt de m, donl l'opp irtu- lappo .i personne e( qui aura le grand avan- nter a quest ion Bur toutes ses fai conclusion en sera facile à tirer. II. M. De M. I ..-An . Len lier général, lent de la PS, pépii Angers Ma - - « M"\-i in il. Martin r, leur en chef du Jardin, « Dans le numéro du du 5 janvier vous pu- blies un article Bur la Cont ai ms duquel \ œu que, sur m l'Union commerciale a voté dans ?aséancoilu2 dernier. Vous i dément ma lettre aux dilTi i « 1 ' iirc de Fram o, du - Pois, après avoir donnée \os lecteurs la rép que M. le Ministre de l'Agriculture o faite à ce vœu ni à . que les griefs qui sont es i !eu> ' s mt pas uanti a- demandez aux plaignants de don n or leurs « Us mt de 1*00*1 ma nous rai es do publier nos ré] i oici la mienne : • .'■- ilumenl \ ict, dans la pr il l'attesl ition de l'autorité compétente du p 13 - .1 or ni- soit plus ni ; de plantes pro e- iiant d'un établissement porté Bur les listes publii 1 ition de l'article 9, chiffre 6, de la Convention, et j'affirme que le décret du 25 janvier 1890, dont M. le Ministre parle dans sa réponse est resté lettre 1 aupi ■ de chemin de fer français, qui ;i a'avoii p u 1 '■ n d'instruction a ce au}< continuent, ds localités, et notamment h 1 imation ■• des e pour toutes nos expé litiona A des- ne, de ru die et des autres pula- le la ' '• * r 1 1 ention, ainsi que pour les litiona •' m de la France même. • A qii"i sert, do il d'origl lés lors que le nom d< ■■ mr la liste officielle mformément .1 la Coni ention lemmenl dans ton iut« lea - ir tpi dit de n - nvoia de lolument est une pape- r, « 1 ■' le Ministre se di mande il, d (i/ ' - où la Convention de Berne ne lierait plus le* Etats contractants, ceux-ci ne deviendraient pas au«si exi- geants, Binon plus, qu'ils ne l'étaient avant li tion, pour i :i .-•/ eux, nos pro luits. « A cela, je rép Is que nous no demandons pas le iii'iu- du monde la dénonciation de la Convention de Berne, m lis seulement - n dans le sens indiqué par l'Italie, à savoir : .'"■■ tous ■ ■ - '■. autres que la Vigne puissent signataires , indiqu inl le i> >i Is de cha | ■ dis, visés parles consuls d'Espngne, comme le Portugal, qui im- pose îles formalités presque impossibles à remplir pour ceux qui n'habitent pas la viii i réside un consul portugais. • Ceci, c'est l'affaire de notre Ministre des affaires igères, qui peut m jocier séparément avec chacune litions, tant en France qu'a l'éti i i i au iun ennui, si ce n'est celui de me pro- cure! i" cei tifl -i' d'orig no. quelquefois aussi celui d'être obligé de rempla i ertifle it . perdu i ar les Compagnies de che nina de fer, ce qui o& par- fois, des retards préju liciables aux plantes onvoyéi ea s'est déjà produit plusieurs fois. « Convaincu de la plète inutilité 'lu d'origine, io m'associe à ceux de mes collé ni en il. 'mm ndenl la suppressi :i . •• ig réez, c icr Mon sieur, i te. .. MOS 1g. 6 — Pelouse garnie de groupes de plantes devait/ un mu unir (The English //"in?- garden). des chancelleries en question, sans bruitotsans elT ayer personne. « si l'un obtient, plus tard, l'adhésion de toutes les puissances à la Convention île Berne, les formalités imposées par celle-ci finiront bien, par la force des cho- ses, à être supprimées aussi, mais peu importe. « Si nous voulons avoir quelque chose, demandons peu. « Dans tous les cas, mieux vaudrait pour l'horticulture française l'adhésion d'un pays nouveau à la Convention de Berne, que la suppression des formalités entre les pays qui y adhèrent déjà. « Veuillez agréer, cher Monsieur, etc. « E.-V. LEMOINE. * • * De M. Moser, horticulteur à Versailles : « Mon cher Monsieur Martinet, « le dois à la vérité de vous dire que, jusqu'à présent, De M. L. Simon, président do la Société centrale d'horticulture do Nancy, pépiniéristi à lUanliôrcs, près Metz : « Chkr Monsieur, « En réponse à votre article, je ne crois pas oppor- tune uno nouvelle demande relative à la modification do la Convention de Berne, car je ne vois aucun argu- ment à ajouter aux motifs du vœu voté par l'I'nion com- merciale et le Congrès horticole, en mai dernier. « rie plus, je no puis vous dire que toutes les expédi- tions pour l'étranger, faites cet automne par ma pépi- nière do Plantières, l'ont été sans être accompagnés du Certificat et qu'il n'y a pas eu la moindre difficulté. « Je crois que les horticulteurs de Nancy sont dans le même cas. « Tout à vous, « Lkc>\ SIMON'. » (A mivre.) LE .1 \lihl\ CULTURE POTAGÈRE DES PRIMEURS L'OSEILLE Autrefois, il ii- ceux du de 1 1 Lie, I mi rie i l'ap- sionnerae déni unuiii : un Aujourd'hui, elle dément ■ . d'eus : .1ms privés ou dans ceux éloigni MS. ; ij'i • le ma plus ui ■ cultures immenl celle de différents légu illo, le Pi I - imporl ii ions méri- nous fournir une I ' m eillir l'Os en ' ni abri durant les fri- mas, ■ . si l'on voir poui \u | temps. II n'y a donc que l'habit int du nord qui en est pr ■ nd-il impatiemment le réveil de la nature ou plutôt les pn i leil du printemps pour ; fournit, mr lui qu 1 1 culture de primeurs . !ICC ■ L'i qui doit sur • par la deur et l'ampleur uilles Elle s'en distingue non ■ d'un trè n Lement. Puis P< rarement a (leur, ■ n ron lei nu enfin, l'i i feuilles lai ultures li appa- n i.i ■ ulture .1" pi i' u ius .i"i n- ii pn - in un COU] • terrains - doit i l'eau p fréqi ts. il en ture de la Afin d'o de subir le d'un bon rapport, on p environ un iimn ..;i un m nu<. deux m aent que cultu 1 ' 1 meurs par n Ils ont lieu is un sol il, pro- ■ .lu ['uni i- ■ .111- iur. Culture par transplantation . — Une fois la planche nivelée avi on trace l< i 1 1 cen- timètres l'un de l'autre. La plantation ■ en quin- conce le rang. Ui pieux arros le plantoir el assure la repri ;i.l on arr une plan s pour le repiquage, il faut i ioix de celui-ci : prendre tous ceux i feuilles bien fait gran- des, larges et bien arrondies à l'extrémité et rejeter ceux dont les feuilles sont petites, peu lai - i\ ayant tend i pointe. Us subi inl le repiquage, un léger habillage qui c la suppression de l'extrémité des racines et des feuilles. La récolte des feuilles pourra être un peu suivie i dant tout l'été et n inconvé- nient 1 1 . Les soins culturaux Be borneront aux binages pour enlever les mauvai i 3 et aux arrosages qui devront d'autant plus copieux que l'été sera plus -• — Arrivé aux premiers jours de novembre, moment où commence la pn son (suivant le lieu température), on ■ et on monte couche composée de moitié fumier neuf et de moitié feuill '. pouvant dégager une te rature de i"> di ir laquelle on iffres que l'on remplit de trois à quatre centimi de terreau . Le coup do feu jeté, on se rend a la pépinière et on procède i> l'an d'i iseille avec une four- che .i donts pi ludiceux • avant la mi n place : il faut retirer une .i une to uilles, les \ ieux pi ■ I ne r que les petites du centre qui -mit en vole de loppomont, afin de hater la récolte On retarde en eflel ..n coupe tout au i"ii- uillcs que nous .iv.m- méni pour ' supprin 1 1- i ,i. ines t\e\ en er un peu de tel elles i|ui LE JAIlhlN ±\ de suite tout en les babillant : Les grosses touffes (c'c dire les pi u ^ hautes) mises cl Jté pour garnir l'ar- du coffre el les p il ites, i • le dei ant. mottes sonl mises en place fi touche touche dans le coffre; il fout avoir soin, en les rangeant, de bien combler avec .lu irnv.ui les inter mes entre eux e{ de mettre les touffes toutes bien au même niveau, toul en Buivanl l'inclinaison do vltragi laissi pour le développemenl des feuilles esl ord ireraenl 15 cen- i un î . croyons- nous, le b< rid aire. Une fois oei terminée, il ne peste plus. avant de remettre les châssis, qu'à répandre, Bur le tout, une légère couche de terreau très menu que l'on flnil de faire entrer entre 1rs petites feuilles par un I arro Les soins culturaux, qui sont très simples, consistent en quelques petits arrosages faits, avec de l'eau dégour- die, de temps à autre, afin d'activer la tion et des lonné! un ant la tempérât ura extôrieu re, affermir les plants \\ donner de la consist; e aux feuilles. La récolte se fait 6 la main, feuille a feuille, et a lieu a quatre j 's au plus. Elle commence au bout d'une huitaine de jours de forçage el dure em iron une vingtaine de jours plus ou moins, suivant: i la qualité du planl employé et 2° li i oins appor la culture et a la récolte ou plutôt à la cueillette des feuilles). Après cette récolte, il faut remplacer les plants par d'autres, car les premiers -<>n\ complètement épuisés el tons a jeter au comj On peut, quand on est ur d'une lionne couche, faire deux saisons de suite sur la même couche, en réchauffant cette couche simplement par le remanie- ment des réchauds, lors de la mise en végétation de la seconde saison. Les saisons suivantes se fonr de la même façon que La première. (A i C. POTRAT. SOCIÉTÉS DE R0SIÉR1STES Vous recevons do MM. Lévêque et fils, rosiéristes ;i Ivry, la communication suivante ; « Mon cher Monsieur Martinet. Nous avons décidé de continuer l'idée quo M. L. Si- mon, «le Metz, a émise au Congrès de la Société Natio- nale d'Horticulture, en 1885, c'est-à-dire la création de -us ei de congrès pour L'examen des nouvelles va- riétés de Rosiers Bt aussi le classement des anciennes sortes, modes d culture, etc., enfin tout ce qui regarde ce grand et beau genre de plantes. Nos statuts bu ri sont prèis depuis cette époque. .. La Soi été Nationale d'Horticulture est consentante et nous donne, comme pour les Chrysani bèmes, son plus grand concours. Nous pouvons l'aire bien avec elle, je pensé qu'elle ra l'impulsion qu'il faut donner à ces courants en ce moment où ces idées Boni générali mce. « Certains croient que o'estune concurrence que i - voulons faire... Non !.. Xous voulons être nous-mêmes, autonomes, faire bon voisinage et entretenir de bonnes etc., ',' nble, lors di tra- vaillerons ou préparerons les travaux chacun dans nos sphères. jà une i i liste de cent adhérenl 'se bien et, tout u ve iux, ... : 18 Comme poui ■ anthêmes, une concurrence re- i établir entre les horticulteurs pari- ; et les horticulteurs Lyonnais. M. Pernet-Ducher nationale des Rosiéristes, en formation à Lyon, nous prie d'insé- rer La circulai] ■ i. i, i Depui , . - . . i louables efforts. 11 fui ensuite question de f >rmi lionale; ce dernier projet n'aboutit pas i 0 estim ':is que n itre beau paj - luit un des Rosiéristes. Les mu par les i thémisles ■ \ ius n'ignorez pas. Monsii ur, qu'il - té Nationale des B .le- servi S té, tani aux amateurs qu i u - de . En France, plus p en tout i . la Itose rite qui de la m i . . ntrons le H - l,i < me Sociél r les amal u\ .ii • ira de roses le i >ints do la Fr i le but d ■ Soc on d'un Comi ■ ses ; . Exposition el il mgrès dans les principales villes de France, à tour ; P ations lath es aux [ailles sur les travaux du C len ; i A m sur les : dans le but de guider le cl chaque .-1111160 bientôt impossil ■ '! in - 5 Détermination exacte des noms, indicaiton des syno- nyme En un 1. • ette S 'grès la cull ure de la 1 iliss int un rôle analog celui du I Sa ihant, Monsieur, tout i ■' '■' rose, nous es] ■ •u envoyant votre adhési \/ \-,n ind-M 1 hefdu '• Lyon Horlû e, à Villei La cotisation an. Un 1 m ei «er peu à i- 1 adhésion, a\ ec imetl o\ 1- ure les modifie 1 - propres à ; e la a mer un cai Uni e aura lii u i pour gérer la Société |usqu'au prochain < des Membres fonda au nombre de tren LE J.\ H I UN- DEUX BONS ODONTOGLOSSUM En réponse a une demando quo nous lui avi , M. Durai nous l'ut parvenir les rense monts suivant-:, Bur deux n tsum que i. ultiiics : « M. 'S cher Martini « Vous me demandez de vous donner pour le Jardin une . mtoglossum que \ oua vua lans rre, je ne demande pas mieux.il mv-t toujours do do renseigner \"~ nombreux et il est utile '!'■ Bignaler, pour l'histoire leur origine. « Noua avons iauComité les Orchidées, séance du 9 janvier, un ■■• ?ant appartenir • n des hybride», quoique son labello difl siblement, dea formes connues. > '• s( une p dont U-< fleurs ont lea pétales el les sépales du plus ■ on, marginéa de jaune d'or '•! lé ondulées; les divisions des fleurs son! grandes el macu- ni. ample, ave ■ ses fl mail un ensemble parfait. !■ h le nom A'Odon Eenrici le l aimable amateur si n. M. Martin Cahuzac. « L'autre pi u'i n nomme en hoi merveille, elle osi comparable ;i Ï'O. Duvali. . forme Palcho, irré- e, du plus beau aune d'or, marginé de rouge orangé : les p n'ont aucune «nai ulo; le labelle, tri o parfaite, a deux petl rouges. tte plantepoi I rm ùs le nom iVOdonti ■ \ or /.'' " ! Durai. Elle a été acqti i i une » !.. DIJVAL LA M \L\I)Ii: DES BEGONIAS CONCLUSION lecteurs du Jardin on\ certainement Buivi la dis- cussion qui s'est élevée, dans les derniers numéros, à I » i- ■ | - te mais Lorsque nous avons Boulevé cette question, noua - nos compatriotes d'indifférence, disant qu'en Angleterre, dès qu'on sujet demandait à être appro- fondi, tous les abonnés, compétents en la matière, fai- ' part au journal de leurs ns et quo. do la discussion générale tirées des conclu profitables •> t'>u<. Nmus avons eu la lion de voir quelques lcc- teura du Jardin ri ippel noua li i" ot parvei i Les i ni'1 . ■ , • 8. sèment de leurs plantes, reconnaissent qu'elle est due à ii présence d'un insecte microscopique qui se multiplie lité, au | ■ de beaux et vigoureux spécimens se trouvent complètement anéan- dques jours : Fig. _ Cf/ih' v Ceux qui se sont seulement appliqués A combattre cet état de psuvi nt so prononcer avec • i tude surs - c tuses. D'autre par ent, dans noa voyages, l'occasion de renc intrerdea Bégonias attaqués par la m dadie, el près niera auxquels nous avons demandé quelle en était li i i ép m lu l 'esl ou c i doit être un cham- pignon ! mais, après un ex n de quelques minutes, ,iv ms pu leur faire remarquor le petil insi \ éritable auteur do cel te mais ' C'est pour ces raisons que nous pouvons affirmer au- jourd'hui que 1 1 maladie des B i feuillag occasionnée par un insecte, appartenant au genre Tar- nus, d'ap cherches scientifiques qui ont été. faites ;i Ki-v\ . Pour détruire cel insecte.il faut chercher les condi- tions nuis i nce : les uns i ecommandent de rréqui l'eau froide ; ti"n< sommes partisans de • ■ mais noua préférons, autant quo possible, l'eau de pluie provenant de l'i • m .i ré a la, noua ne croyona pas ce moyen suf- fisant pour détruire celte vermine; il peut lui contraire et l'empêcher de se multiplier, maiane peut ■ n dé iplètemenl les plai moyen le plus pratique, ;i notre avis, est done la fumigation de nicotine, qui pénétre partout cl détruit ïussi bien sous les feuilles et bui lea que Bur la pai lie supérieure, il faut fuui vent, deux ou I une au début, même au printemps comme mesure prévenlivi • ir empè- i:. il. u\ ou iroia fois par ma ml la on. i E JARDIN 23 De cetto façon, on n'aura plus à redouter les ravagea ehée, a été récompenses d'un Certificat do im dès insectes el btiondra des plantes vigoureuses ol I la dernière réunion de la Société. ciliés. L. CAPPE. TROIS BONNES PLANTES MIMULUS HYBRIDE DIADÈME (Rivoiro) Grâce a L'amélioration considérable dont ils ont été l'objet depuis quelques années e1 a la facilité de Ion :• culture, les Mimulus hybrides tigrés sonl aujourd'hui I h plus employées des plantes .1 massifs de printemps Chaque année, la Ville de Lyon en garnit ses square . ■ I ces plantes, si jolies, sont toujours de plus en plm a Imirécs. Le Mimulus hyb . (orme iimivcllo que nous présenti as aujourd'hui, est donc assuré du sur, , Ynicï, au surplus, ce qu'en dii Le Bulletin de la Société d'horticulture du Rhône:* Ce Mi nui le. qui a déjà, été tant remarqué i ris\inp• ■!! met ii e ni " M< " ni aucune au mpen IScielle. Mais elle qu'il y ail beaucoup d'apj il y a fort peu d'élus, et qu'il n'j a ni demande a Ibr- muler, ni Formalités à remplir, cette médaille étant l'offre spontanée de! un il<> ses membres qui s'est le plus distingué c-i qu le la : nous soit permis de joindre nos félii les plus i à i elles di nces de l'heun ur d'une des quatre Médi commet 'atives de Veichi i et de lui en nous 3i mmes heureu i de • oir ses ilement appréciés dans les deux pays qui pén- ètre considérés comme les pion de l'Horticultu G. SCHNEIDER. CORRESPONDANCE QUELQUES MALADIES DU CHENE-LIEGE (I) Réponse à M. E. C. a T. Var) I. ne raétal- II | faut avoir ■ i,i nanl un pi ir *e e, il l t . quand je ir les Il n » iter ait la - leur du Rouen. IIOUI LE .lAlilUN l.\ LE JUtlll\. — Y' Kl S. — '■> PBVRIER 189b CHRONIQUE HORTICOLE Mérite Agricole. — In emat n lées à la suite du I' jam ier ( s, ,,/■■) (i) : MM. i tu Hipp i ulteur, ar< b rysa- giste à Alb ran réation de no luis. \ - dans les c urs régionaux ; pratique. i lel Prai i ' a Saint-Mandé Si in - médailles, bronze, argent, vermeil et "r: 25 ans de pratique horl Chausson Eugène), horticulteur à Neuilly - Plaisance Oise) : el un prix aux expositions; :).' ans deprati n-ole. Coclui Eugèm . constructeur de serres & Saint-D (Seine), vice-pn S ciété de topographie de France : nombn impenses obtenues à diverses expi - Médaille d'or a l'Exposition universelle de 35 ans de pratique. Cottard Jean-Antoine), horticulteur et arboriculteur a Argenteuil (Seine-et-Oise) : non es récompenses aux expositions; 28 an lorticole. I ' ; _i i.Mict François . chef jardinier à Fernej Vi nces gratuites, théoriques et pratiques. Mem- bre du jury d'expositions d'horticulture. Plusieurs récom- penses; 37 ans de pratique horticole. Darliour Paul-Edi I rticulteur à Sedan (Ardennes) : membre du jury de noml reux concours et expositions. Lau- réat de la prime d'honneur de l'horticulture au concour gional de Sedan 1886 ; 20 ans de pratique horticole. Delaire (René-Clément , horticulteur à Vendôme Loir-et- I : plusieurs récompenses dans les concours d'horti- culture. Membre du Jury, concours régional de Blois ; 25 ans de pratique horticole. Deleuil A juste), horticulteur a Marseille Bouches-du- I; ine : nombreuses récompenses a différend lions; 28 ans de pratique agricole. Dessert (Etienne-Armand-Auguste), horticulteur k Chc- nonceaux (Indre-et-Loire): premiers prix aux expositions universelle, départementales el régionales ; 10 ans de prati- que horticole. Dufour Louis-Victor-Remy), ancien jardinier à Charle- ville (Ardennes) : commissaire depuis plus de 20 ans de la Société centrale d'horticulture des Ardennes. Organisation d'expositions d'horticulture. Nombreuses récompenses; 15 ans de pratique horticole. Duport Jean-Claude), ancien maraîcher à Sainl Etambert- sur-Loire Loire) : propagateur des meilleurs procédés de culture pour le jardinage; plus de 50 ans de pratique. Faucher, propriétaire-horticulteur à Tulle (Corrèze) : di- verses récompenses. Gaffet (Louis-Clément, dit Edouard), horticulteur à Arca- chon (Gironde; : assainissement et mise en culture d'anciens marais salants. Création d'un vaste établissement de culture maraîchère; :>0 ans de pratique horticole. Garnier Elisée), propriétaire à Villemomble Seine' : prési- dent de la société d'horticulture de Villemomble, à la pros- périté de laquelle il a notablement contribué. Gaulier Bis Arthur-Marie-] constructeur à Or- i ans : nombreuses récompenses aux expositions d'horticul- ture et industrielles de la région; 25 ans de pratique. I Le Jardin, 1886, page 13. Glachn breusi i - Gravereau Jean- Baptiste), arboricu ■et-Oisc '' dailles d'or pour la cultu re des el prim G iu V.nl inin . horticulteur a Niort Deu* • ■ Herv illar l (P I orticulteur au I : 3 Membre du .1 urj dans divi . récompenses e pratique bon k.. i i. fleuri i ■ a diverses expositions, notamment au coni néral agricole de Paris - n i. ile), propriétaire-horticulteur P itous mbreuses i ique. Ledoux Baptiste-Désiré), arboriculteur a Blangy-le- i îMiiaiix. Professeur d'arboricultun d'horticulture de Pont-I'Evêque depuis 1884. Leguiller (Joseph), pépiniériste à Montbazon (Indn Loire) ; a contribué à la replantation d'essences dans des terres in Montbazon, Ligueil, Loches. A i une i ■ pin ricaines greffées pour les syni d ■ Monl : z m et de Manthelan. Lépi Henri-Laui Reine (Seine) : comme chef de culture a obtenu en tion de nombreuses ses aux diverses expositions ticulture el sition universelle de I insde pratique horticole. Loisel (François-Ernest), jardinier i château de lé-Sainb Libièn S in -et-Marni : nombreuses s aux expositions horticoles et expositions uni- i prati [ue hortii De Marsac (Victor-Marie-Léon), viticulteur à B [Jura : en iti es pépinières de greffes et de porte- fes cornpri riant plus d'un million de plants. Champ ences viticoles. Directeur du Pctil vigneron , comtois, o propagande scientiii Nonin (Auguste . riortii ulte ir à l'a ris : nombreuses etim- récompenses dans les concours (pour les il. -ur- . Piquant Jean), chef de culture à Ivr; S : médaille I or commi i ol aborateur à l'exposil ion unh erselle di parteroent de la Seine ; 40 ans de ■les. RalTard (Charles-Ulysse), jardinier à Neuilly-sur-S liions à la £ culture de Neuilly-sur- Seine. Diverses réc la conduite des arbres fruitiers. Auteur de nombreuxarl ruant l'horticulture. Roger I • Amiens (S me1 : membre du jury de dive isitions d'horticulture. Nombr récompenses. I Picardie; plus de 30 ans de pratique horticole. Rouyer-Turlat, horticulteur^ ■ n m- breuses m 0 ans de sen Trésorier du cor S' hirri r Charles), horticulteur à Es Belforl : nneur; 10 ans de pratique horticole. Tabus (Louis-Auguste), eur- pépiniériste à \ Gardl : nombreuses récomp' :. pratique horti- cole. LE JAlilUN Th leur à S "»« : Touret 1 I ' \ 'I'. de I'.. Yéraux iHenri-Emilu . b Saint- Germain Seine-et-0 soses ù di- - \\ inl :il- I Mou- treuil -Bois (8 Syndicat horticole de pratique horticole. A r sasion du voyage du Ministre des flnai en date • 1 n :s juin .'-r. la déco- :i de chevalier du Méi r MM. i ' ■ \ nom| - expositions. Plusieurs :r. Plus de pra- horlicole. I \ ' I times - S horticultur ■ les, membre du jury dans les expositions. I and diplôme d'honi pratique horticole. A l'occasion du voyage a Lyon 'lu Président 'lu Conseil, M i h l'Intérieur <■• par arrêté du Ministre Je l'Agriculture, en date du 12 janvier, s été nommé an lo de chevalier 'lu Mérite agricole : M i ira Villefranche(H une), \ ;e Villefra Réduction des tarifs de chemins de fer en faveur des produits agricoles — impa- lemii l< er dont les réseaux aboul iss l.'in : roques parle ministère du comn afin d'ezam r les mesures à prendre pour favi l'expédition des pi-" luits des fermes aux cons imm iti • revue a *'• t «'■ ii i ier. Des ré luctions lès le mo pour le t im n - j dis maraîchers par la Compagnie .lu < ■ Railwa London an l ^"inli \\ i pany » > i > • i t mettre en liter l'envoi à Londres des fruits Hun-- .| m- des conditions avantageuses pour Société française d'Horticulture de Londres. — Le banque! annuel de Lon- imedi il M.C.-H Harmun- mp ithique fort \ry /'■ the /<"• ' > la pi l'honni 1-- membres titulaires 1 1 le bneider, plu- I MM. Il Ifll, P.-M. Huit. It. \\ Pai ml li ee ban- quet, cent de MM. H. I'ayno et H.-J. Cutbusli -.■ (ail particulièrement remarquer; puis île cordiales pa- roles ont i î pour rendre li"inini_.' a M. <;. Schneider, l'infatigable et di isé président de la Société et l'un de Bes dévoués fondateurs el aui mem- bres fonds onoraires e! titulaires actuellement dispersés dans le monile. union, empreinte comme les années précé- ii plu- profon b- cordialité, s'esl terminée au milieu de 1 entrain el de la sympathie de tous. Ainsi s'affirme de plus en plus la vitalité de cette qui rend de si in les Ben ices I l'horticulture et contribue dans la mesure de se- moyens à faciliter les relations horticoles des deux pays. La section des Chrysanthémistes. — Dans séan janvier 1896, la Société nationale d'horti- culture de Fra astitué le bureau de la section hrysanthémistes ainsi qu'il Buil : fi'-ni .- M. Auguste Nonin : I -Présidents : MM. Cordonnière! Delavier lire : M. Chargueraud ; Vice-t mm. Lionnel et Yvon (ils. Syndicat central des Agriculteurs de France. — l.a dixième Assemblée générale annuelle du syndicat ulteurs de Pran ;e 8e tiendra le lundi •-' mais, a lo h. 1 •-.' du matin, dans la grande Balle de la les Agriculteurs 4e France, sous le patronage de laquelle !<■ Sj nd M al est I A cette occasion, les grandes Compagnies du Chemin .\r fer et la Compagnie Générale Transatlantique accorderont aux membri - fond i souscripteurs, appelés s se rendre a l'Assemblée, une réduction de 5 ' ■ o Bur leur tarif. Les a Ihésiona - 'in reçues an Btège 'lu Sj ndicat central, 19, rue Louis-le-Grand, a pans. EXPOSITIONS ANNONCÉES Exposition d'horticulture i> Moulins, du 27an :u mai 1896. — A l'occasion du Coo inal,la8i d'ho ticullure de l'Allier organise, à Moulins, une exposition d'horticulture qui aura lieu du '.'7 au 31 mai inclus. Tous le- amateurs, horticulteurs, producteurs, industriels, S Dslituteurs du département 'le l'Allier, prendre | l. - devront i té, à M Exposition bortloolei de Gand dulSaull : - yale d'agriculture et 'h' bota- niqui une • ilu Chrj . Planti - ornement Plant 0 Ira a. ( land. Les 1 6 iculture et de rs au '• -cr. lemandi - ents . elle lui a attribué' une médaille vermeil L. HENRY. de BROWALLIA SPECIOSA MAJOR (Nouveauté) Le jrenre Browallia appartient a lu famille des Scrofu- Larinées. Jusqu'alors, on ne connaît guère, de ce genre, que deuxespeees.de culture assez fréquente: le B.elata, qui a donné naissance à une variété à deur blanche, et le B. CzerwiakotosMi. Entre ces deux espèces, les différences, au point de vue botanique, sont peu sensibles, et celle-ci, dont les (leurs sont plu> grandes, n'est peut-être même qu'une té de celle-là. Dans tous les 'is, bien que le coloris bleu foncé soit remarquable. Les corolles sont si petites, que l'effet duit est faible: aussi ces deitv plantes sont-elles peu répandues, bien qu'elles soient peu exigeantes comme LE .IAUMN lire que, : unie ■r lo . du mêmi coup, des planl p »i nom- eraple. La floi .■h peu) du r pue. Lea fleurs, pi dea ue dure la vé- é intense, je, lo lomi-nain, 1 1 profus on des te ac- ind méi ite pour garnir lea in ■nu. Au cou • ilson, noua avona culth é la ie aussi chez queli un- • Prères, q I grand bien. Lai e plua rapidement pa nne, du n i El \ 11 LE CLERC, Marchands g\ LES SEMPERVIVUM RUSTIQUES (Sui l.ainuit. — I; eu comp ictes, de i mél re, à ! un \ ert • • ilés- Qeura d'un i o i : imott. — C'est une espèce voisine du mais qui B'en distingue par Bea rosettes1 plu- | dorée au outre en Dauphiné. Br. - une fornu , les feuilli pas d'un iirui . . mais \ io Ile fleurit ij imaia \u en fleura au Jar- din alpin WidiU ■ v. u-iiio du .S. Braunii, ■ ius, fortement anguJ la Alpe >iu Tj roi, depuis I Ititude, / n VVulf. I. — I li doui 1 1 1 • e iloux-] Pleui • i m. ■i. celle di ■ - ae mentionnons ici que celles qui ont fleuri au Jardin alpin el noua ont fourni îles d JOVISDARDA "H DlOP N.— G<3 BOnl ■mil à fleu six sépales, pétales el carpelles dressés. Les carpelles, d se tion, sonl très rap- liés delà base au sommet; ils sont, en outre, il n illemenl rétrécis le long des styles allongés et di el Kotschy [S. Kotschii Facch.)— Plante naine et cespiteuse, aux rosettes petites e< d'un clair; feuilles des rosettes glabres, de 2 a 3 milli- - de large, lancéolées, rétrécies au Boramet ; lea feuilles de la : relues sur lea deux faces et ci- liées sur lea bords. Fleurs jaunes, à pi taies dress fran - Vlpes orientales granitiques, au-dessus de ! .500 mé- trés. itum Schnittsp. et Lehm.— Diffère de l'espèce dente surtout par ses feuilles plus longues guliérement rc es, simulant de petites cornes de bœufs. S /h d Sch 'M. — Rosettes petites, à feuilles lancéolées, celles de la tige ciliées seule m Bur lea aures sur les deux faces ; fleurs jaune pale, à pé- tales linement frangés à leur partie supérieure. Alpes de la Styrio, Bur la serpentine. S In ri ii m L. — Rosettes de moyenne grandeur, à feu lement lancéolées, de 5 à 12 millimètres de la aigûes, acuminées du centre au sommet, glabres, c suc les b ralemenl rouj leurs jaunâtres, à pétales le double plus que le calice, frangés sur les bords, la frange ter- minale plus forte qi I res. Upes du Tyrol; Carpathes; Transylvanie; Balkans; aux en\ irons do l .50 i met res. S. Neilreichii Schotl Nyman et Kotschy. — Rosi petites, i feuilles étroitement li iolées, celles de la iliées seulement si labres sur lea deux fleura d'un jaune i itron, a pétales frangi - en la- ét roites. Autriche inférieure, sur les rochers ardoisiféres des Alpes. S. païens Griseb (S. HeuffeUii - indes ro- settes a feuilles légèrement velues, marginées de nom- breux cils . brusquement et l ot appoin- celles de la tige oblongues-lancéolées, aigûes, demi ites; fleura jaunes, en un b ô, s pé une i"i- et demi plua l""Lr- que le calice Montagnes de l'Orient, de la Grèce, de Transylva- nie, etc. ^ toboliferum Sims. — Cette esj b est voisine du S. iiiriiim. mais sea i n plus petites, moins rouge) i l'extérieur, moins dressées, de forme obovale ou largement spatulées, pointues, cell illon- ir les deux fa Bur les borda : fleura campanulées, jaunâtres, à pétales une fois plua que le calice. Sur lea \ leux mu 'ien - taie, de la Bohême ot de la Polo Il est un grand nombre d'auti i ru uni que nous eiiinvoiis.fi cela - >ua une foule de noms plua "n moins authentiques. Ainsi que je l'ai dit en iiii-n . revue, je ne mentionne ici que li .m variéU les d ml j'ai contrôlé les noms el qui uni fleuri au Jardin alpin di lutomne prochain, il est probable qu'une nouvelle , lurront être décrits dans le igrapbie qu'un botaniste -ui>>e et iii"i noua noua proposons de publier plua tard. 11. CORREVON LE JARDIN 29 Les cultures spéciales de la Provence Généralités Quand au mois de décembre, alors que La neige s'abal par rafales Bur la cité parisienne, el que l'on voit les toitures pleines, les unes de primeurs, les autres deces belles fleurs du Midi, on ne peu! s'empêcher d'évoquer le pays enchanteur qui les apn el d'envier les heureux qui l'habitent La plupart de 'ces produits viennent en effet du Midi de la France, en grande partie de la Provence. La Provence est bien le « pays des fleurs» par excel- lence ; son ciel pur, son climat toujours tempéré, ruche irni bien son sol le plus généralement de qualité médio- cre, ei quelquefois inculte. Il y a une cinquantaine d'années, on n'y aurait pas vu cette activité d'aujourd'hui. Les chemins de fer n'exis- taient pas el la diligence mettait huit jours pour aller de Marseille à Paris. :omprend très facilement que tout transport de fleurs était absolument impossible. Depuis L'établisse nt des voies ferrées, il semble que (oui se soit transformé sur le littoral bleu. La culture des fleurs et des primeurs a pris une extension qui va en grandissant chaque année, grâce à l'initiative et à la perses érance des cuit i\ ateurs. Cela semble paradoxal sans doute, car se gène guère pour nous présenter le paysan du Midi comme un paresseux et un ignorant : paresseux, il l'esl un peu, mais ig m ii t c'esl un préjugé, car il a montré, en n - nonçant aux routines et en adoptant les meilleures mé- thodes de production du sol, une grande énergie et une initiaux e éclairée. Cet engouement pour de nouvelles cultures a en son mauvais côté cependant ; car, dans certaines parties de la Provence, sur les jardins étages aux flanc des coteaux (resl :es),laculture de l'Olivier n'a plus, pour perpétuer son souvenir, que quelques exemplaires plusieurs fois séculaires respectés à cause de leur grand âge. Les autres ont disparu sousla hache du bûcheron pour faire place aux Narcisses et aux Jacinthes Certains vignobles même, détruits par le phylloxéra, n'ont pas été recons- iii.--, parce que les cultures florales et de primeurs de- viennent plus rémunératrices que celle de la Vigne Parmi le. essence fruitières qui dominent en Pro- vence, nous citerons en premiéreligne l'Olivier et l'Oran- ger. Le premières! cultivé exclusivement pourses fruits, le second pour les Qeurset les fruits Puis viennent, par ordre d'importance, le Figuier et l'Amandier dont les produits sont consommés à l'état sec; Le Grenadier qui tend à disparaître en certains endroits; le Pécher. l'Abricotier, etc. Quant aux plantes ornementales elles sont légions, mais les Palmiers dominent par leur port majestueux et leur grande \ ariété. Lesessences forestières faisant partie dudomai le l'agriculture, nous ne nous en occuperons pas icipourle moment. Les légumes se l'ont surtout en grand dans Les vallées des petites rivières se jetant dans la mer, ei dans celles de leurs affluents. Le sol arable riche, et suffisamment profond, se prête aisément aux cultures de tous genres. Enjoignant à cela le climat, L'exposition, et quelque- fois la protection contre les vents du nord et le mistral, mii aura une idée du milieu dans lequel les piaules s,, ni appelée- a u ra u.lir. Il ne i ique, malheureusement trop souvent, qu'une chose: l'eau, élément indispensable. Mais, en ces der- niers temps, "ii a fait des miracles on a détour les torrents et des ruisseaux, capté des -..urée- le moindre lilei .l'eau a été intelligemment utilisé. Ce 3ont les p. mime- de terre et les artichauts qui lent Le premier rang dans la nomenclat ure de toutes product ions. Pieu. m mine terme de comparaison le territoire d'Ollioules, petite ville de 3. habitants: La gare envoie 1.300 t. .une- de Pommes de terre nouvelleset 3001 les d'autres Légumes tels que Salades d'hiver", Céleris. etc. Bien que les cultures florales se rencontrent sur une plus grande échelle dans la région de l'Oranger, elles -..m encore d'une grande importance dans celle de l'Olivier. Les Roses et les Œillets viennent au premier rang On évaluée 100.000 le nombre des pieds de Ri 3iers, i tant encore de la seule récolte des boutons, autour de la petite ville d'Ollioules déjàcitée; il semble cepen jusqu'ici que le golfe Jouan soit encore leur pays de prédilection. Quant aux Œillets, ils se cultivent sur tout le littoral, et certains cultivateurs al donnent l'exportation de la îleur coupée pour no s'adonner qu'à la récolte .les graines de certaines variétés de leur création donl nous aurons à reparler plus tard. Il est à peu près impossible d'év aluer la ré;olte de ces .leux dernières plantes dans le Var et les Alpes-Mari- times, mais elle secliiffre par millions de kilogrammes. Viennent ensuite : la Jacinthe romaine dont on exp les inflorescences .la us toute l'Europe el les bulbes eu par- tie, en Amérique: la Jacinthe de Eoll unir, à [leurs doubles etsimples:le Lis ordinaire; les Narcisses, que l'on appelle ici plus communément Muguets, et qui fleurissent a Noël : les Anémones et les Renoncules; le Jasmin, cultivé surtout a Nice; les Glaïeuls à fleurs odorantes et les autres qui sont en partie dirigés sur Berlin ; le Mimosa, qui accompagne invariablement tous les envois de (leurs, et dont le parfum révèle toujours la présence: le Safran même que l'on se remet à cultiver en Provence et Bans lequel les méridionaux ne peuvent faire leurplat favori : la bouillabaisse: les Violettes de Provenceei les Violettes de l'arme; le Réséda si élégant et si suave, etc A Ollioules, on sème 100 kilos de grainesde Réséda, et la récolte des inflorescence, dans les Alpes Maritimes, est évaluée à 33.000 kilogrammes. Les Lilas, la Cassie de Provence, avec laquelle G fait .les pommadesà odeur si suave el si légère, et bien d'autres plaines sont encore cultivées en grand. Puis, à coté de ces cultures, laites sur une grande échelle, il en est d'autres qui sont localisées dans certain es petites villes du littoral et dont les produits deviennent des spécialités. A Ollioules, par exemple, ce sont les Immortelles ; les Graminées, à Hyères ; les Fraises du village de La Vallette, près de Toulon : les Haricots noirs, de Collo- DO LE JARDIN brières; les Cerise*. A s .11 • u Les Figues, & Sa- lerne ' oou des moins importantes. Tontes d'études particu- ins utilité et qui paraîtront successivement dans « , De toutes ces pro luction I Fis aiffe pbe la plus scande pirtie. Quand il n'j a pas écou- lement sur le mar s, les cultivateurs savenl se le nouveaux déb luchés. 1 1 -c -'il! ntrer en relations avec les pays qui immenl le plus de fleurs l'Allemagne d'abord, l'An ■ nsuite, Des flcui - '!'■ P en Angleterre, i ela aui ail libl ) il 5 i quelques années, mais, aujour- d'hui, u rapidité d - communications n'est-elle pas ii pour diminuer les dis! n 18. — La !///,• noua i eprendi ona I m. . • i •* une el - >•!! expliquerons la cul MAX HORT1 S REVUE DES PLANTES NOUVELLES OU PEU CONNUES décrites dans les publications élranj Hemeroeallla nnrantlaoa nuijur Baker. [Gard. Chra rt.II,p.62,f.ii Liliacées.— l lôcrit dans le môme journal 1890, part. 11. p. 'i . a des I d'une belle teinte orange vif et fleurit plus tardivement que : '■ >r ijj-i no j :, des de même teinte, n plus grandes, mesurant . ;i 1 .' •■'■ut de diamëtre quand - w rilai ter . 264 $ ii-'. i '. - Pois géant dé Saumur < util, -x:, l'owii-i-i Sander et Kranzl. fû '/'nro \rt II. p. t78 . Orchi /■■ / féconda pai i, a pi ri un p' u 1. - Har It/an !•• magnifique labi I pins -pourpre to - Bntoroaora FawcetCI Jenm '. I Citron. ' i chaude, donl l< i trifu.rca.tum, for- poui (La J s MOI il i LE JARDIN 31 XOrVHAUTES HORTICOLES Cliaque année, à pareille ilate, les colonnes ilu ./.\ n licat horl icolo de Ma - pépiniériste à An. hefdu • Jardin » i .! ;. de \ ous dire qu •le M i ii •• mon ad ne i ous e M. \n. Leroy, m ■•■ prêsi lent de la hor- ticulture d'Angers, au sujet de l'article que \ publié ! uraéro • 'ii- le même point de \ ue. « Dans tous les cas, nous avons le ferme espoir que nos dé narches, appuyées par la plupart des Soi horticoles de France, ne resteront pas Bans résultat, contrairement à la crainte que vous exprimez, et nous i empresserons de vous tenir au courant de lu \ ril dein er, a-t-il été trouvi uni par un commissaire qui a exige... quott... : le certificat voulu pour l'Alle- magne, l'Angli Belgique, etc.. I En voila une bien bonne ! Nous coni >ur le même le certificat, et d'auti esoù on n'y lui pas attention. • il Cuit un certificat pour n'importe quelle Il tion petite ou grande vitesse, ainsi que pour LE .IAUMX 33 une potée quelconque mise aui bagages. Tandis que. si on prend la plante a il ne faut plus de certificat, omme toute, quand on fait du commerce avec l'ê- 1 1 mu er, il (aul Bavoir supporter les ennuis de certaines mesures. En quoi Le certificat d'origine est-il si en nuyeux? Evidemment ce sérail plus Bimple de ne pas en avoir besoin. Mais >i vu us fai-ie/ 0 centimètres de largeur : cette Largeur est suffisante pour la construction des réchauds pendant !e forçage. Les planches seront dirigées de l'Est à l'Ouest, autant que possible, et, ainsi, exposées au Midi. Dans chacune d'elles, on tracera cinq rangs : les deux premiers à i i centimètres des bords, les autres à 25 centimètres d'intervalle entre eux. Le repiquage a lieu à 25 ou 30 cen- timètres, au plus, sur Le rang. Tout ce que nous avons dit sur la préparation du boI, le choix du plant, l'habillage, les soins culturaux et la récolte estivale, dans Le précédent repiquage, s'applique aussiâ celui-ci. Forçage. — Dans La première quinzaine de novembre (suivant le lieu et La saison), une toilette très méticu- leuse s'impose pour les plains d'Oseille en planche--, qui ont, à cette époque, leurs pieds à touche-touche. Les conditions sont les mêmesque pour celles que nous , ,i L'habillage, dans La culture par trans- lation. D u Jardin, ISS i, page 80 34 LE JARDIN Le nettoyage fini, on dépose. sur les couches les coffres qui doivent être de môme largeur, condition que avons l'ait remarquer ci dessus aux lecteurs, dans le paragraphe i epiquage. On répand uniformément, sur tout leur intérieur, une mehe de terreau (un centimètre) au plus menu, que l'on finir de faire entrer entre les feuilli bien adhérer au sol par un bon arrosage : puis les coffres sont recouverts de leurs châssis. Les sentiers Beront creusés sur une profondeur de i ntimètres.etlaterrequienprovienl sera déposée non loin de là, car il faudra qu'elle reprenne *a place, une i ■ ■ i — le forçage terminé. I'iii-. on confectionnerales réchauds avec du fumier neuf, mélangé d'un quaii environ de fumier recuit. i > ; » ii~ ces cultures Bur place, on a intérêt, et comme main-d'œuvre et comme fumier, à forcer deux ou plu- sieurs lignes a la fois, puisqu'il y a un réchaud qui Berl pour deux. Les s s culturaux Boni insignifiants: quelques petits arrosages, des oérages du côté op] ■ au vent, parles beaux temps, puis la < vertnre, matin et soir, selon la rigueur du temps i e remaniement des réchauds esl nécessaire dès qu'on remarque que la température intérieure baisse au-des- sous de 9 à 10 degrés centigrades. Il est (ail simultané- ment, c'est-à-dire un réchaud après l'antre, en laissant au moins trois |uatre jours d'intervalle entre les opé- rations, afin d'éviter la lourde faute que commettent beaucoup d'inexpérimentés, en remaniant ions [es ré- chauds d'une même culture le même. jour Ce travail, très mauvais, donne lieu à un abaissement Bubit de la température intérieure des coffres pendant deux ou trois ion-., d'où arrêt forcé dans la végétation des plante- qui j sont contenues, La f Ite, un peu plus longue à attendre, arrive dans les quinze a dix-huit jours après le montage des réchauds. Bile est faite comme nous l'avons dit ci-dessus et peut durer de quarante a soixante jours. Une lois la récolte Unie, on laisse tomber d'elle-même la température des réchauds, puis on retire le fumier el on comble de nouveau i ntiers de leur planches peuvent sen Ir pendant deux ans au plus. Passé ce temps, l'i iseille devient trop \ ieille et ne donne plus qu'une médiocre récolte. v.ii- recommanderons donc de refaire tous les ans les plantai s, afin d'avoir des récoltes de plus de durée et de- produits plu plus beaux et plus rémuné- rateurs. Les taisons qui suivent Bont alternées, suivant les besoins de lu rente ou de la consommation. C^POTRAT. Cours d'arboriculture fruitière au Jardin du Luxembourg. - Comme li > années pr, m. Opolx, jardinier en chel du Luxembourg, fera Court d'arboriculture fruitière au Jardin du Luxem (Pavillon de la Pépinière). Ce ' le M du matin, et aura lieu les Lundi, Mercredi et Ven de chaque semaine, à la mémo heure. LES BOWES VIEILLES PLANTES EUGENIA UGNI il y a quarante-quatre ans. i,. grand horticulteur gantois Louis Van Houtte Bouhaitait la bienvenue à ce charmant arbrisseau, originaire du Chili. Iians le magnifique livre /.'/ Flore des serres ei des jardins de ? Europe, année 1851-1852, l'Eugenia Cgni était figurée avec un excellent texte du -avant botaniste Planchon . Van Houtte disait, dans son article culture : •■ Quoique rustique dan- les contrées du sud-ouest de l'Angleterre, cette belle plante réclame, Buivanl tome apparence, la protection de l'orangerie dans des climats moins favo- risés, quant a la douceur de- hi\er-. « Elle viendra dan- le- mêmes iditionsque le Myrte et se multipliera facilement de boutun Cette plante est, en effet, de culture extrêmement facile: elle est e «plus vigoureuse que les Myi Et cependant il ne paraît pas qu'on l'ait beaucoup mul- tipliée '. On ne la rencontre que çà et la : elle est même rare dan- le il de la France, quant au Midi, je no -ai- -il s'en sert comme elle le rite. Figurez-vous, Lecteurs qui ne connaissez pas l'Eugenia Ugni, un petit arbuste couvert de feuilles rondes-acumi- qi i s. d'un vert paie et gai, bien c nexes et se tenant bien : de charmantes petites fleurs blanc rosé qui sem- blent être faites de ciretransparenteel bien blanche avec une idée de l'ose ; îles fruit- en petites boules TOUge Ml'. Lesquelles exhalent un parfum délicieux de framboise et de fraise. La plante m- s'emporte pas, ne tiie pas : facilement on en peut l'aire un arlmste trapu, pj rainidal OU an 11. Cette perfection du Myrte devrail être cultivée en masse, surtout que, en Un di mpte, les fruits -,,nt déli- cieux a manger: les Indiens de- provinces de Chiloé, de Valdn ia et de Conception en font des confitures aroma- tiques D'après M. Claude Gay, dans -a Flora Chilena, les habitants de ces provinces nomment ces fruits Murtilla, par comparaison avec ceux du Vaccinium Wyrtillu», Ces mêmes fruits sont appelés Uni par les Indiens, d'où le nom spécifique de cette Myrtacée. ainsi, voici un arbuste facile s élever, réunissant tous les mérites que cependant nos jardiniers ne cultivent paa! Q le foi- l'ai-je l'ail admirer et. -oiMent.en pure perle ' L'Eugenia Ugni est d'autant pi ble qu'il fleurit tout petit ei fructifie aiaémi Nos marchés devraient bien en montrer: un seul de ces jolis arbustes embaumerait la maison Comme cul- ture, nous avons répété ce qu'i rit le Maure; nous devons ajouter qu'il faut s l'Eugenia Ugni une terre très substantielle, de la lumière, de l'air et une tempé- rature plutôt fl'olde que eliaude. -an- lal--,r cependant. \|i. V \n DEM Ml EDI . 'UnalM i ii LE JARDIN :).-; CORBEILLE EN1 MQSAICDLTURE Quoique la mosaïculture soit, avec juste raison, regar- .1 e comme fantaisie de mauvais goût lorsqu'elle veul : des compositions d'un dessin Bimple el s'appliquer à îles représentations plus ou moins fidèles (plutôt moins que pln>i d'objets divers, scènes variées ou animaux, elle peu! cependant, jusqu'à an certain point, être ad- mise, dans bien des cas lorsque le dessin du motif est Bimple e( 1rs couleurs bien associées. Lorsqu'elle esl ainsi appliquée, sans prétention el sans exagération, elle arrive, i pas •> séduire ceux qui n'en veulent pas entendre parler, mais a trouver au moins grâce auprès d'eux. La figure 17, dont le trace est géométrique, rentre dans Fiff. I' Corbeille en mosaïcullure lu catégorie des nombreux dessins de ce genre et, si ce tracé n'est pas difficile, c'est justement ce qui en rend son application pratique. Les trois compositions ci-dessous s'appliquent à cette figure, mais il est bien certain que cette composition peut se variera l'infini, suivant le goût de chacun. 1" A Chamœrops excelsa. B Amaranthus melancholicus ruber. C Pelargonium Duchesse des Cars. D Echeveria gibbiflora. E 1res ht e Lindeni. F Mesembrianthemum cordifoiïutn. 2" A Agave a?nericana variegata. B Ageratum Wendlandii. C Coleus Triomphe du Lu.vembourg. D Antennaria dioica. E AUernanlhera amœna. F Pyrethrum Parthenium aureum. A Phœnix. B Pelargonium Duchesse des Cars. C Tagetes signala. h AUemanthera amœna . E Sedum afire. K Althemanthera tricoter. Dans cet! rbeille, la partit ntrale de A a C est lio- rizontale el le reste esl en talus Incliné. INTÉRIM. ROSES NOUVELLES Rodera hybrides remontant! Eclaireur. -- \ buste très vigoureux ; beau feuillage vert très foncé; grande, bien pleine, en coupe, d'un beau coloris rouge vif foncé, pétales extérieurs veloutés, pédoncule très fort, tenue parfaite, fleur généralement solitaire, très remontante, odorante. Sera très bonne pour la culture en pots. Issue de Duhamel-Dumonccau. Mis au commerce par M. \ gneron, à Olivet (Loiret). Graf Fritz Metternich. — Arbuste vigoureux; fleur grande, pleine, coloris rouge brun velouté ombré de noir, le centre rouge cardinal vif. Très odorante. Issue deSultav deZanzibar Thomas Mills.Wiaau commerce par MM. Sou. pert et Notting.du grand duché de Luxembourg. u. .-..-, polyantha: Princesse Marie Adélaïde de Luxembourg . — Arbuste touffu et trapu, fleurissant en co- i-ynibcs; Heur petite, 1res pleine, magnifiquement imbriquée, coloris blanc ivoire nuancé de rose chair, le centre rose luisant Parfum très agréable. Issue de Mignonnette. Mis au commerce par MM Soupert et Notting, du grand duché de Luxembourg. 3» Société Nationale d'Horticulture de France Séance du S) janvier !>*;»<; COMITÉ DE FLORICULTL'RE Peu d'apports. Est-ce le froid? Ne serait-ce pas plutôt en raison des nominations à faire dans les Bureaux du Comité? Deux présentations seulement. L'une, due a M. Lefièvre, de Conches, consiste en Gloxinias rouge foncé et en Cycla- mens de coloris pourpre, blanc et rose. Quoique les présen- tations habituellement faites au Comité et les expositions spéciales nous aient depuis longtemps habitués à ne voir que des merveilles en ces deux beaux genres de plantes, l'apport de M. Lefièvre n'est cependant pas sans mérite, venant surtout d'un amateur qui ne saurait être passé maître comme les cultivateurs de profession. Les tiges ne sont peut-être pas assez tiges de fer, mais les coloris sont beaux et agréables. La deuxième présentation est fournie par un Aspidistra elatior fructifie, provenant de chez M. J. Sallier. Tout le monde connaît les singulières fleurs de cette plante, macs il en est bien peu qui en aient vu les fruits. Les organes fruc- tifères sont de forme sphérique, vert-foncé, de la grosseur d'une petite prune et sessiles. Il est permis de rappeler a ce sujet qu'une autre plante, voisine de la précédente, le Lourya a déjà donné, dans les cultures européennes, des fruits remar- quables par leur belle couleur azurée. COMITÉ DES ORCHIDÉES Les orchidophiles n'ont craint ni le froid, ni les fatigues, ni les lenteurs des discussions et des votes. Aussi leur salle de Comité ne manque-t-elle pas d'ornement. C'est tout d'abord un superbe Cypripedium, que présente M. TrufTaut, intéressant et par la beauté de sa fleur, et par son origine. Ce n'est ni plus ni moins qu'un hybride naturel des Cypripedium oillosum et C. Boxalli, hybride qui n'apas encore été obtenu artificiellement. Les pétales sont très 36 LE .lUSMX brun&l i- .Mes «le cette dernière nu . i'ien • nr : le sabot < bru- i ut. en définitil ■ l le?, cet lisl r > . cillosum ; par le pavill ce/fi afrafli ! '"''• I inte devrait, avec plua ■ Truffaut -\ :. -îiii- plement < ou Forme de I illocum, i si une qui mérite comme telle un nom sp 'ix île maintenir au hy- int leur on_ le C. 1//1. à moins qu'ils villosum. M titud ■ sur les deux sexes dans les hybridations naturelles ne sera jai qu'hyi othétique. Une autre plante superbe est l'O iium crispum Var. /.' présentait M. L. Duval. Cette 0 3 jaune est bien difficile ■ :lns- sum Andi M irel? I. : ables ton poly- morpl ' ■ ilossum crispu r quelles s de l'hybridation, hybridation qui joue un si grand rôle — virtuellement du moins — en horticulture, tendance aire un hybride de toute : la place est embarrassante, donl les cara li ami':. ; le supposition nous parait — comme a II. Duval, d'ailleurs, qu - la plus vrai- agit donc, jusqu'à nouvel ordre, d'une forme absolument hors Hune de oglotsum crispum. De bien belles plante- Vésincl M ad _ ux si remarquables, et par la blancheur éburnéenne de leurs Heurs et par la longueur île leurs éperons. r telle qu'il réaliser la réc ndation de cette plante, des ent longui Q - 1 viennent ■ disparaître, quipedale aura ; ipedium Lexanum, an C Vilssonit, produit du croisement ■In C. Chantini &lli. M . mens s il ir tison plus .. ilion. Il faut en • i 1 r«- .apport de M. Gauthier, de Neutlly. qui 1 sistail en un Oncidih remarquable par q ■ cull M Bélin t a l'appréciation du comité uni • 1 I i.irw m a si bien L \ paru appartenir a un échantilli : du moins, d'après la Hgu parable, du Ltnd L forment «le loi 1. Epid* ndru icum, apport par M. C npidemi nt un 1 lont les pseudo-bulbes s. tous pointa idenliq M ! I linue ses ■ .11/1 llhl'l II. '-'. I 'ipedium Gaulhieri et un ' Les inumvar. Simoni, ne présentant l'un et l'autre ant. ;•'. D'ARBORICULTI Kl I ni 1 1 mt nous n'i tre le prt>| ■ ' 'alville >■ rite blanche il* ■ d'Hiver, qui, merveil- • en plein \ On ac 11- C entifique ■ ivent ai 1 s de n avoir pas peut- rue plus l,. eux. La I au\ Lés lier les sujets qui ■ i' a renvoyé un jour n'y irer et qui ne pouvaient donner lieu 1 étude. Dans la première séance de l'année, M. Mangin a Fourni 1. sur un petit n Heli ■ • les cultur font spécialemi l'on sait jusqu 1 Rouille de II M M 1 t'ail- sujet. I'. HARIOT, CORRESPONDANCE QUELQUES MALADIES DU CHÊNE-LIÈGE Réponse à M. E. C. à T. (Var) -Ml,, Voici la sujet de a maladie qui atteint les Feuilli - I m'aviez adi I J'ai uns en culture le champignon supposé sur les feuilles 1 1 < > 1 1 • ■ vert, l'examen microscopique ne m'a rien n 1 iervé aucune spore pouvant me donner une mdiea- ippé. S 1 . ■ i 1 in li i 0 plusieurs ch impignons sur les ii miles du Quercus Ilex, m ent sur les [u'un Phyllostictaili 1 - lo Sylloge, ■ Ksl-ee uu • : rai- assez, mais, vu l'absi - ou conid puis me pi • Il y a evidemmei loration du parenchyme, 1 ufHsant. • Ji par l'intermédiaire du Jardin, une certaine quantib ■ ' ; i I I ront, afin d'éviter la propagal lu pai 1 I" NOËL du (aboi fi o/eii. 1) Is Jir.liu. («*.. p.. LE .lAIlhIN 37 il. .niiin\. — v Jiii. — 2Q miimi 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Distinction à l'Horticulture. — Non- avons été heu reux d'apprendre ta Dominai au grade d'officier d'Académie, de M. Léon Loiseau, arboriculteur, adjoint au maire de Monl reuil-sous-Boi délé i u lai M. Loiseau est président de ta Société d'horticultu Montreuil et officier du Mérite agricole. Nous lui adres- sons dos bien sincères félicitations ] • la distinction Douvelle dont il v ient d'être l'objet. M. J. Dybowski. — Nous avons appris avec plaisir In Domination de Dotre collaborateur, \i. J. Dybowski, L'explorateur bien connu, professeur à l'Institut national agronomique, au poste important de Directeur gén< rai de l'agriculture el du commerce en Tunisie. Il non- est permis d'espérer que, sous l'énergique Impulsion de M. J. Dybowski, L'agriculture et l'horticul- ture feront de rapides progrés dans ce magnifique pays qui fut le grenier d'abondance de la Rome antique el pourra devenir un jour relui de la France. Etat des cultures en France. — D'après te Bulletin d'Informations du Ministère de l' agriculture, les eultti res fruitières, maraîchères, potagères, très importantes dans le Midi sur de oombreux points du littoral méditer- ranéen, sdiit en bon état. Il en est de même des cultures florales. Les Jacinthes, les Lis, les Narcisses, les Roses, les Violettes, les Mimosas, les Œillets, sont, depuis plu- sieurs semaines déjà, l'objet d'un commerce important pour l'exportai ion . Culture des Bégonias pour la grande fleur. — On ne sail vraiment où s'arrêteronl les dimensions des fleurs de Bégonias. Va t-on arriver .1 produire des spécimens ( tparables aux capitules de Chrysanthèmes exposés en Novembre dernier .1 Paris ! On serait t< nié de le croire. Un de dos al lés, amateur distingué, grand collec- tionneur de Cannas el de Bégonias, obtient couramment dans ses cultures des fleurs de Bégonias doubles de 15 cen- timètres de diamètre e< d'autres de Bégonias simples de 17 cent. 1 2 de diamètre. Pour arrivera ces résultats, il est évidenl qu'il ne faut laisser que peu de fleurs sur chaque pied, par exemple 1 à :-! pour les fleurs simples et une seule pour les fleurs doubles, il faut aussi, bien entendu, avoir recours aux ais et pratiquer certains pincements à des époques déterminées : mais le résultat D'en est pas moins cm ieux ;i signaler. L'Ecole d'Horticulture de Genève (Suisse). — L'année scolaire de ente école va commencer sous peu. Les '-ours théoriques, enseignés .1 cette éi oie par quatorze professeurs, on1 trait à boutes les branches de l'horticulture. La pratique, enseignée par cinq chefs de pratique, occupe une grande partie de la journée. Le régime est l'internat el La durée des études est de trois ans. au boni desquels Les élèves méritants se voient décerner un diplôme. i.i's demandes de rensi : es à M Ed. \ aucher, directeur de l'Ecole, a Châte- laine, près 1 loni Index seminum in hortis Musei parisiensis anno 1895 collectorum. - Nous menons de recevoir cet index des graines récoltées au Muséum, en 1895. Les demandes de renseignements doivenl être adn s- M. le Directeur du Musé 1 naturelle, [•ue 1 'n\ ier, 57, Paris. Une Société régionale de Chrysanthémistes dans le Nord. — El de trois! Une Société ■ •'in pour 0 ial L'étude des Chrysanthèmes, \ ient de se fonder à Lille. Nous parlerons plus Ion ment de cette Société, ainsi que de ses Bceui ilans un prochain numéro. Cas de dimorphisme chez les Chrysanthèmes. — Chrysanthème M. Eugène Tisserand. - V!. Locl jardinier en chef du Jardin botanique de la ville de Dijon, nous écrivait, ces temps derniers, qu'ayant acheté, .1 une maison de Paris, quelques Chrysanthèmes de la variété M. Eugène tisserand, a fleurs verl d'eau, il en avait obtenu des fleurs rouges, au lieu de la couleur u. :ée Nous noua somme idn 1 'avoir un éclaircissement à ce sujet, à l'obtenteur, M. Fatzer, et \ oici sa ré] se : « si votre abonné s 1 u la plante directement d'ici, il ne peut y avoir eu erreur dans l'envoi. « Mais plusieurs des plantes que j'avais conseï pourmoi m'ont joué le même tourel sont retournéi (\ pe, c'es ' .1 dire à \ iviand-Dforel. « Le fait se présente fréquemment dans Les cas de dimorphisme chez Les Chrysanthèmes. » L'appréciation de nos fruits à l'étranger.— ! I I • d°51 du Garli n \Iagasin,HL. Max-Kolb s'exprime ainsi au sujet de fruits que lui avaient expédiés MM. Croux, d'Aulnay.et Vitry, de Montreuil : On ne peut, en vérité, voir de plus m lux fruits, plus pat Faits que ceu < donl il s'agil . « A l'exposition internationale de St-Pétersbourg, l'an p, les plus hautes distinctions furent du ccor- dées aux susdites poires A la di 1 -H' re exposii ion de M pan, i ur la |ui Ile j'ai du donné m m .-ivis, les poir ni bien représentées, mais elles ne pouvaient être comparées aux poires fran- çaises. « D'un autre côté, on doit reconnaître et répéter que les P immes du Tyrol méridional, en particulier celles de I. et de Méran, sont plus belles que celles de P environs. Q 1e les jardiniers de Paris obtienm ni de plus gros exem- plaires en ce qui concerne les pêches, c'est un fait connu. 1 édition des pêches est vériti I elle dure de juin jusqu'à tin octobre. Il variétés de moj 1 ■ ' et tardn es. Parmi ces dernier* s 1 pêche Sahvay, une des plus précieuses à recomman- der car les fruits sont gros, savoureux et de belle couleur... . ' Nous no doutons pas que la culture des fruits de toutes sortes ne doive devenir vraiment lucrative et, ce sens, il y a encore beaucoup à faire. » M. Max Kolb, en l'aimable compagnie do qui j'ai eu le plaisir de parcourir, avec MM. Loiseau et Vitry, une partie du Tyrol allemand, au mois d'octobre dernier, LK JARI'IN Bemble faire erreur en comp 'le Lana an ;ui \ )i immes franc lises. Ces fruits Bont telleme blir un parallèle entre elles. Les pommes du Ty roi sont • bonne nme variétés de pli nous n'a ■cm l'Y.in |uivalent. m m es ne peu\ ent, • e façon, être comp .nés is Le rapport de la finesse el du volume. II. M. Greffe de Tomates et de Pommes de terre. — \ Des expériences but le greffage de la Tomate sur la Pomme déterre, et, inversement, de la Pomme de I sur la Tomate, onl Bouvent été tentées dans cette Etats-Unis). Naturellement, 'Litis ce dernier eus, les racines 'le Tomates ne produisenl pas de tubercules, mais, pu revanche, les tiges de Tomal ni porter des Qeurs el des semences de Pommes de terre. -. Dans un rapp n t sur les Pommi i . dép isé der- nièrement d'Horticulture, M. A. Su parle d'une Pomme de I sur une Tom ite. La plant : porté une inflore . l'aisselle de sembl i prouver "que c'était son devoir part culier de pi oduire de: - Une reprodu plante montra une demi-douzaine de tubercules bien . ip] es p iuss tiit Le long 'le la tige. » Société américaine d'amateurs de Dahlias. — A Phila lelphie, v ient d'être en teri- • /// . |lli B |l m : iOU- r la culture des Dahlias. M. A. Blanc, qu l'organisateur, prie les borl icull lenieut de ces plan'.-, de bien vouloir lui envoyer leur ad li' - Catalogue des graines de plantes herbacées, arbres et arbustes rustiques des jardins royaux de Kew. — Nous venons de i raines de plant rustiques des jur- 'lins royaux de Ke\\ . atuitement, A titre d'éclian. tous les jardins bots ran- el coloniaux el iliers de Aucune demandi elles émanant des colonies lointaines, ne doil parvenir à Kew après la tin de mars. Grande Exposition d'horticulture à Ledeberg (Belgique) — La deuxième grande Ëxpositi raie, organisée par le Cercle Van lioutte, Lede Oand, aura lieu du 12 au 10 a\ ril isition a réussi brillamment, on s'en joui ient : celle' annonc oa les auspices les plus encourageants. rande place publique de Ledeberg sera entièrement ur I''- plans d'un archi- : .-1111111 : l'i n ter r sera disposé d'une I ■ ■ les belles plantes ne f< I it défaut, tain s'en : Le programme, comp tion d'an et d'industrie horticoles, ne compte pas moins de '. 'art el des centaines de médailles. Usera envo personne qui en fera la demande au v- i ruj e, chaussée de Bruxelles, à l i and. i- appelons sur ces floralies la sérieuse attention de- ii.ni iculteurs I Les Concours agricoles régionaux en 1896. — 1 es luverture .les corn - régionaux de . que nous annoncions dans notre numéro du 5 no- vembre i isi qu'il suit : Du ■■ i il. Montpellier. Du 23 an 3] mai. Moulins. Du 6 au II juin, Chari Du 30 au .s jn n. - BIBLIOGRAPHIE Les Palmiers de serre froide, par K. de NOTBR. 1 1 Prix : : traie s. D i la Librairie • lui. i lel ouvi deux parties : la première ipedela culture proprement dite. et la seconde Mire et de la description des espèces cul- ■ introduire La première partie comprend dix chapitres sur : les climats méditerranéens, les tei terreaux, les châssis, serres, abi .1.- Palmiers rustiques, la culture des Palm châssis jusqu'à L'âge d'un an, la culture jusqu'à l'âge de quatre ans, la mise en place des j< I la trans- plantation des grands exemplaires, l'emploi dans La déco- ! ins, de Dsidérat i ■ ■ 1 1 -s but les Palmiers rustiques dan- le Midi el dans le Nord, enfin la culture des Palmiers de serre froide dan- le Nord. C'est un "H'' i qui aiment et cultivent les Palmiers. NECROLOGIE M. Léon Delaville. — C'est avec un vif regret que nous avons appris la mort de M. Léon Delaville, le nier si populaire du quai de la Mégisserie. M. iiela\ iiie. qui : ■ ■ que de tait, par Bon affabilité, acquis l'estii -t la Bympathie de tous ■ u\ qui r<>nt connu. N adri m père, le disl toujours \ aillant professeur d'horticulture de Beauvais, nus plus sini condolèani Le marquis de Dampierre. — Le i" février dernier est ni'irt presque subitement, le marquis de Dampierre, iilieiir-priiprn i.ure. président île la -.i.-iei. culteurs de Franco, bien mu par ses remarquables i i\ -m de .n. le perl iculture, e un \ idi le marquis de Dampierre tenait une large plaie parmi ceux qui - occu- paient de toutes les qui I.K J.UtlIIX 39 KLKI IIS DÏIIYKI! Montons bui | ! ilno, pas : U 'i1"'1 Bl dur liivi i" d li h île nu a .i b tii ' bl II C Sous ii' sombre brouillard qui a ras maltraite, parces frimas qui nous rendent tristes e< moroses, nous qui n ras faits pour être heureux, Pig. 18 . — Helleborus niger nos esprits inquiets se tournent vers le Sud où. smb un soleil éternel, rayonnent les brillantes Seurs. Les plus fort unes fuient vers ces rivages heureux pour demander le bonheur que verse à flots le soleil d'or, tandis que nous autres, que retient le devoir ou la ^ *f site, i ~ rêvons, au coin de l'âtre, au retour du printemps, fleurs ont disparu in que lo pral ieien s'efforce tant d'obtenir el qu'il i onsidère n comme l'une litions du succè de ses cull tires I e paillis agi) d on protégeant le -"l contre le choc des ^r . > 1 1 1 1 « • - de pluie, de l'eau d'arrosage, don! l'effet est de démolir peu a. p ils de lerre, de combler les méats qui les séparaient el de diminuer ainsi dans une large mesure la perméabilil ■ >in la couche superficielle de la terre arable. El ce résultai acquiert une importance toute particulii lans la culture maratc 1ère, où les arrosages doivent être fréquents e! abondants. Il résulte decel exposé que l'emploi du paillis doil être désavantageux au printemps, puisque, à, cette époque la tempérât me du soi représente l'un îles facteurs qui, dans les conditions naturelles, règle avant tout le déve- loppement du végétal. C'est ce que prouvenl les résultats suivants, obtenus avec la fi grise maraîchère, dont la plantation a été effectuée le 13 avril 1895 : POIDS DE LA RÉCOLTE A I.'aRK : Sol non ti'n'ir : 637 kilog. 40 Sol paillé: 536 kilog. 70. Biffer nce en faveur du sot non paillé ■. 100 kilog. 70. Toutefois, la différence se trouve accentuée ici par l'intervention des limaces, qui. rencontrant dan< le paillis un refuge, ontun peu attaqué, au débuta e l'expé- rience, les plaines de la parcelle qui en était poun ne. Mais '."ici tes résultats 'l'une autre expérience, faite avec la même plante et exempte de cette cause d'erreur: POIDS DE LA KÉC0LTE A L'ARE : Sol non paillé : 721 kilog. 20. Sol paillé : 703 kilog. 70. Différence en faveur du sot nonpailté: 17 kilog. 50. Le préjudice causé par le paillis. quoique sensible, est beaucoup moindre que dans l'expérience précédente. Outre l'accident signalé, cela doit tenir évidemment encore à ce que la plantation a été effectuée à une époque plus tardive, le 23 avril 1895. D'ailleurs, par sa durée même (du 23 avril au 1~ juin). cet essai ne peut nous renseigner que sur U nature da l'effet hé, mais ne saurait nous en donner une mesure exacte, car, vers la lin. l'app •ovisiminement du sol en eau commençant à s'épuiser, l'influence du paillis sur l'évaporation entre en ligne de c< mpte à son avant Kn définitive, le cultivateur no doit pas avoir recours trop tôt à cet abri au printemps, et l'emploi doit en être d'autant plus différé que la situation est moins favorisée sous le rapport de réchauffement et que l'optimum de température de la plante cultivée est plus élevé. Lorsque la température du sol est devenue plus favo- rable et que l'activité de l'évaporation tend à accorder a son état I lui midi té uni ôle prépondérant, le paillis a pour effet d'augmenter notablement la récolte, comme on le I plus loi 1. cil éC m Mil 1 -.ni' la résen e d'eau du SOI m profil de 1 1 i égétation. Mais ,i mesure que l'humidité du - .1 diminue, ['a de l'eau par ip i I In r i et il arrive un moment où, la porto par i '.a;, irai superficielle n'él m' plus coin i .i la i du paillis; par l'air qui en remplit les méats, il e le. en effet au-des-us de la cou lie hui la plu- \ oisine de la su qui est, !<■- i <:■■ . le le l'évaporation, — une masse mouvements ii ne participant pas directement aux courants atmosphériques. pair résultat de réduire l'évaporation de l'eau du sol et dans une proporti l'autanl plus grande que, par la - resse, son épaisseur devient plus grande C'est alors essentiellement par les organes aériens de- plantes que 'effectue le départ de L'humidité du sol. 'm comprend que, dans cette circonstance, le rôle du paillis doi trouver considérablement am In. cotnmc le mont d'ailleurs les résultats suivants, obtenus ave ■ la Romaine blonde maraîchère ; luth' de lu plantation: lu juin 1895 Date >/■■ /ui* .le la gran- Tomate Champion écarlate. nou- mne tenu.', d'aussi grande fertilité que la variété américaine Champion, porte aussi préco- . ni que cette dernière île* fruits d'un coloris beau- coup plus vif, plu- agréable, et non vineux. Les fruits seur, arrondis el bien 1 i transpo sans trop souffrir. Cesl donc une b mne acquisition pour .-a vue de l'expé 1ml Radis à forcer rouge vif, sans feuilles i ,., mol ' pas pris i.-i. cela \ . de ,:i piedde la l< mplemenl l'un.' va | - - ■'V^,urtil||||. j- I *■-» ! 19. Tomate Champion écarlate donl . luits, et qui semble, quent, recommandablo pour la culture sous Ce l quai ■ ins doute plutôt une curiosité qu'un le^'iii at, car lei qu'il produit Bont peu nombreuse Pensée à grande fleur panachée et striée (flg. -'II. — Bien entendu, il ne a tout i ment entre elles, les Pen ! ien de ce non Les ! une cu- I ■• .11 - 11110 imme un gain nouveau donl l'avenir* m de Pen Fig. 80. — Radis /i forcer rouge tri/ sans f>'i/ille dour de leurs fleurs, vont-ils en même temps devenir plantes a feuill ige ornemental ! La Bgure 22 donne une idée du joli effet que produit la nouvelle variété: le Cyclamen d< Perseà grande fleur et ii feuillage ital. Serait-ce une nouvelle race résultant d"u Fig. 21. — /'. tnde fleur pan* entre le Cycla auilles portent des m tculet bl tm lies et le suppositions émise par plusieurs personnes En Biô sur . n ne peut que ■ • du : btenu de quel. un- façon qu'il l'ait .1. POSSBV. LE .lAlilHN 43 BRUGNONS ET NECTARINES En France, on donne le nom de Brugnon à I sortes de pêi ni à épiderme lispe, c'esl à-dire ne por- tant pae Le moindre duvet. Les Anglais les divisent en deux sections : 1° Les Brugnons, ion! la chair a Ihêre au noyau. 8° Les Vie tarim f, dont la chair s'i6ol plètemenl du noyau. On comprend que cette dern >n soil la plus recherchée dans la consommation courante. Nectarines e1 Brugnons méritent de fixer davan l'attention du cuit ivateur ei du consommateur. L'arbre esl généralement robuste ei généreux. Le Irnit. an coloria violet, pourpre, grenat, ruse, citron ou cirante, plait a la VU6. Mieux que la pèche, il Sup Fig. 22. — l yclamende Perse à grande fit ur et a feuillage ornemental porte la fatigue do la récolte, les manipulations qui s'en suivent, l'emballage et le transport. Conservé plusieurs jours, pendant quelques semaines mêmeàla fruiterie, le principe aqueux diminue au profit du bon goût sucré et parfumé qui s'accentue à mesure que l'épiderme perd de son éclat. Beaucoup de gens s'imaginent que le Brugnon est le résultat d'un croisement de la Pêche avec la Prune ou l'Abricot Erreur ! C'est tout simplement un écart du genre Pécher. Plus d'une fois, ce dernier arbre a produit en même temps des fruits duveteux et des fruits lisses, et, sou- vent, dos noyaux de pêche ont également fourni des sujets à brugnons ou à nectarines par leur simple se- mis. L'arbre se comporte bien et fructifie en plein vent ou en espalier. A l'aii- libre, ce sera un bon intermédiaire entre les hautes tiges du verger, ou destiné à séparer les pyra- mides iin jardin fruitier. Kn espalier, il se soumet aux formes étendues ou res- treinte-; et accepte toutes les opérai ions de taille d'hiver ou d'été, de palissage des rameaux, d eelaircissago .le- fruits, d'effeuillage gradué, etc. Lapériodede maturité des brugnons, qui coïncidait, jadis, a\ ec celle des pêches, semblait l'ai - i msden, ilea ., devançant 'l" deux ou trois semaines nos pêches hâtives primitives. Mais les nou- velles venues, par] mis de leurs noyaux, ont, el mêmes, rétabli l'équilibre, en donnant ssance i trines de premièi e aaison. Telles scini le* nectarines : Pré oee de Croncels, de première grosseur, de première qualité â chair juteuse, vineuse, parfumée; l'épiderme amplement colorée de i purpurin sur un fond beurre fra Depuis, un noyau de cette variété a donné naissance à la i tarine Lucien Ballet, mûrissanl dès la si ode quinzaine de juillet ; chair fine, richement sucrée Mûrit encore, au commencement d'août, la nectarine Karly liiv rs, gain anglais ayant quelque rapport avec la Précoce de Crom i&.elleest hautement appréciée par la Société royale d'horl iculture de Londres. i , . amateurs de délicieuses primeurs sont donc satis- faits ai ec ces trois nectarine-. Une autre variété anglaise, Lord Napier, gros et 1 IVuil violet marbré, esl recherché pour la culture forcée en pleine terre ou en po1 . Môme observation i 'la Balgowan. La Belgique choyé I ictarine de Fêlignies ei la Hol- lande, la Eàlice de Zelhem,h fruit moins gros, 1' si l'autre colorées de carmin foncé, mûrissant en août. Leur arbre, robuste à l'air libre, préfère cependant une situation abritée. Ici se place une série de nectarines à chair teintée de jaune blond ou de jaune abrieoté : Advance, Bronzée d'- il uni. Boston, Oldenbourg, Orange Hivers, Ananas, Wuffrum, Eumboldt, à épiderme pourpré iai violacé, puis les nectarines Pitrnaston orange, de Padoue jaune, Blanche, s pea"u blanche, ambrée ou safranée; la pulpe, ! ■ u na née analogue est d'une saveur plus mielleuse que ous les épidémies fortement colorés. Les deux der- nières se font remarquer par leurs rameaux jaune citron, à la façon de l'i "Mer jaune. La Petite violette, si féconde, nuagée de pourpre sur fond crème, et la Grosse molette, qui la suit de quinze jours pour nos provisions de septembre, sont les plus répandues parée que, depuis longtemps, les pépiniéristes le* multiplient et les propagent largement. Duhamel les a décrites, au siècle dernier, comme il a décrit et figuré le Brugnon cet ise mue nectarine), char- mante miniature sur l'arbre ou sur la table. On devrait la posséder aussi bien qu'une Prune de Mirabelle, une Pomme d'Api, une Poire de Rousselet aux saveurs exquises. Au pays d'Albion encore, où sont appréciés le brillant coloris et la chair succulente de la pêche lisse, nous 'le- vons les excellents Elruge et Netcington. De Liège arrivent la nectarine dite Incomparable — pourquoi ce nom prétentieux? — et la belle Goto d'un aspect superbe; l'arbre qui la produit manque d'action, il convient d'en greffer les bourgeons sur un plant hardi en sève, notre ancien Brugnon violet mus- qué ou le Slanwich, si joli en fleurs et trop prodigue de ses fruits fendillés. La nectarine Victoria, d'arrière-saison, issue, dit-on, de la Grosse \ ioli lie, I lisse de semblables 1 1 : pré- sence de ses tiges délicates, chargées île jolies boules car- minées ei délicieuses. Le remède consiste a surgreffer ses bourgeons sur 'le- gourmands ouau sommet .l'une charpente de végétation luxuriante. CHARLES BALTET, Pépiniériste u Troyes. LE JAUMV LA MODIFICATION DE LA CONVENTION INTBRNATIONALB Dl BBRNB Relative au Phj lloxéra (Suite) (I) Les lett res que nous continu evoir di aimables correspondan Bujel d'actualité urs auss 'Mit 1res tradict lires En tous les cas, elles ont le précieux avan- débal d'un jour nouveau el elles contribueront ains la Bolution du problème. Nous sommes l reux d'annoncer, dès aujourd'hui, pans qu'il nous soil permis de p ivantage, que die porti ra bcs fruits, par -nue de l'application pi haine de règlement i\ entiè- rement favorables au com rcc horticole. De M. \<1. Van den Hee le, iident de i laie d'horticulture dn Nord de la France : Mon : Direi tkur, « Au sujet de votre question I suant la fameuse Convention phylloxérique, permi 'lire franchei ue je pense. « Cetti ovention ayant ves a la cir- culation des produits horticoles, mi : cher à la faire disparaître "ii • ! ■ i moins à en atténuer !• Aussi nous nous rallier à la proposition de M. Louis Leroy. • Le phylloxi combattu par d'autri elles décrétées par la i m de Ben évidenl que, Bans les travaux sérieux de in>< ■• et les plantations de Vignes américaines, il n'y aurait plus de vignobles on France. « L'insi 3'inquiéter 'le< Certifi- d'origine et ce ne Boni pas nos plantes de serres qui poui les " uft ou des larves du maudit phylloxéra. « yuc di •■ ces papi ui nous prennent un temp 'li\ p pour '■ «pd i er a l'ét ranger ! « Un autre ennui ird apporti arri- ■:ii d'origine s'est égaré Cela ■ i 1 1\ '• dci niéi emenl pour un en> oi de rhizomes de Muguet d' Vllom igné : le cei tant i les em] bure " ortir les de M iil u • Il ii fallu montrer li ■! pour que cet envoi ne « i i|r~ Vigm eut- le phyllo portation, le prohibition, devrait être plus étudiée, plus étendue : - H y m mes aux cent kil is de | serres qu'on ■!"\ r 'i' eh i abo- tir. Quel - ipporti mes- nous moins tributaires <\<< con - Me devons nous p is toujoui s acheter ce qui nous man tel est celui qui Buppoi te ce droit de 30 i par mille kilogrammes, de 300 francs par wagon de 10,000 kilogr..' N'est-ce pas l'horticulteui |ui ne peut faire ; Burs ' « l plantes tendant à B'al plus eu plus l'horticulteur, à qui une essence manque moraen- de Bubir lui-même ce Iroil inutile einent, de faible rapport pour l'Etat. " Les pépiniéristes, par crainte de représailles, ont bu l'<-\ iter, ils ont bien fait. « Voyon un peu : pouvons nous cantonner dans notre pays et rei er plus ou m complètement a l'aire îles échanges avec les paya rai- sins ' ■ Les barrières de toutes Borti • as : il faut le^ abolir. \l>. \ W DEN HEEDE. • De M . Crousse, horticulteur a Nancy : • Cm H MONSIEOB M IRTINET, « La question d'une modification a apportei à la Con- vention in in île de Bi tive au phylloxéra ■ nouveau à l'ordre du jour et vous avez déjà bien des communl mses a appel \ oulez \ i -m ^ me permettre 'le donner mon ai i^ ' « Selon moi, il ne B'agit pas 'le renverser, m de modi- fier les termes '!<■ la Convention, les horticulteurs de tous les p u accommo lent assez bien ei l"~ bureaux des douanes, par habitude sans doute ent plus s'en passer Ce que je ne comprends pas, l'obstination ■!' rtaines puissances > ne pu vou- loir adhérer à la dite Convention : la Russie, par exem- ple, notre alliée politique, qui maintient 'les barrii u franchissables aux produits de l'horticulture françai e. . i avant toul autre tenir jes |ni Bs inces a m signât lires leur adhé- ention de Berne : ce jour-là un grand pas 1 1 Bolut em définith e. mile/ agréei i « CROUSSE. » Ue M. Félix Saillit, prôsi lent Je | i 3 ul- ture et d'histoire naturelle de l'Hérault, ■■ ident de 1 ttionaied ure et d'ampelographie: MONSU I I. M M'IIM I . i la oon\ letton que la Convention 'le Borm c D p ir COD aux relat erna- LE JARDIN ',:; « J'ai soutenu cette thèse, il 3 a de cela quelque années, en causantavecM. MiragUa, directeur jénôral de I ii ulture m Min 1 une, el M. Mira dûment de mon ai .. s'il n'a pas demandé plus tôl la suppression de La Convent ion c'est, m il, qu'il fallait qu'il compte avec l'opinion publique don! le jugement sous ce rapporl avail été faussé. g Depuis près de 28 ans que je m'occupe de la question phylloxêrique, que j'ai prise a ses débuts, puisque 1 moi qui ai découverl le phylloxéra, le 15 janvier I le vignoble de Lagoy, près Saint-R 5 (Bouches- ilu i;i je n'ai jamais pu 1 - 1 présence de l'insecte sur les racines d'aucun végétal nuire que la Vigne, il fallait donc pro rire, même sous les peines les p] m sfert des plants de \ igné, mais il était absolument inutile d'étendre la proscription aux autres * égét ms. ■ il a fallu que les premiers négociateurs de la Con- vention de Berne fussent absolument étrangers à la question pour avoir rédigé cet) invention dans co sens. C'était une aberration d'espril qui ne peut s'expli- quer qui» par L'ignorance des membres de la Commission internationale qui étaient appelés à se prononcer sur une question qu'ils ne connaissaient pas. .< Et voyez Les conséquences, elles ont été désavan- tageuses pour l'horticulture de tous les pays; aussi ne puis-je [n'expliquer qu'on ne veuille pas réformer cette convention, ou plutôt la supprimer complètement parce qu'elle n'a aucune ra ison d'être. Menez une campagne énergique dans ce sens, vous rendrez service à l'horticulture de tous les pays. « Notre bien dévoué, « FÉLIX SAHUT ». De M. L l'a illet. pépiniériste, vallée de Chatenay (Seine): Mon i ui'.r Martinet, « Je viens ajouter mon mot, un peu tardivement peut être, a L'enquête que vous avez faite. « J'ai bien lu votre article dans le Jardin et voici ce que. je puis vous répondre à ee sujet : « Nous expédions à peu près dans tous les pays du inonde eteela tivs facilement avec le certificat d'origine que nous joignons à nos expéditions et dont vous con- naissez certainement le libellé. « Nous considérons donc que, pour une expédition a L'étranger, il nous est simplement demandé une feuille en plus de nos fouilles de chemin de fer et feuilles de douane. Nos certificats d'origine étant imprimés d'aï ance et signés de même par notre maire, il faut peu de temps pour les remplir ! Que dirait-on alors des feuilles de douane dont il faut faire quelquefois deux, trois, quatre exemplaires, des facturesqu'il faut l'aire pour l'Amérique en trois ou quatre exemplaires et.de plus, des fouiller spéciales données par le consulat et qu'il faut coller au dos do chacune des factures ' « Encore ne peut-on déposer ces factures que de telle heure à telle autre et leur retrait l'ait, dans les mêmes condition , ne peut il 6 re effectué qu p 1 le : aai lire en personne, etc le vois que je sors de 1 1 question, mais je ne m'e npêcher de vou citer ces faits pour voua faire savoir qu'il y a bien des cl »r avant la Con\ enl de Her il lai,, nu lu Certificat d'origine : entre autres, les tarifs de chemin de fer qui taxent (p tur ne citer qu'un exemple) nos envois de plantes en mottes au même prix que re, de sorte qu'un éa de 3 francs, coûte plus cher souvent de transport que d'acquisil ion. : ■ mi revenir au Certifical d'origine, nous expédions, dans toute la Fi ance an et te formalité; il est \ rai qu'il n'en est pas de mê p iur toutes les conl i i Le 1 irtifte it n'est plu i igi mainti riant pour l'Angletei re et l'Amérique. » En ce qui concerne nos oxpôditions pour la Russie, nous expédions relativement, très facilement, mais ■ nent par la voie de terre. \ mou avis, je irois qu'il y aurait un grand avan- tage à ce que La Russie adhérai à 1 1 Convention de l terne. Personnellement, il me sérail alors bien indifférent de faire deux et trois Certificats d'origine, si nous pouvions introduire nos plantes par les ports de mer. fermé jour l'hui à tout produit de l'horticulture ,• car, ce jour là, nous aurions un véritable avantage et pourrions -mu tenir la concurrence si acharnée que nous font, dans ee pays, nos voisins les Allemands. « Certes, comme tout Le monde, je reconnais la grande inutilité du Certificat d'origine, puisqu'il a été prouvé, depuis longtemps déjà, que le phylloxéra no vivait que sur la Vigne, etc., etc. « Du reste, d'après la Convention de Berne, il est seulement interdit de l'aire l'importation de la Vi Toutes les autres plantes entrent donc munies d'un certificat . « Je crois que l'on empêchera, encore pendant long- temps, la Vigne de voyager librement dans certaines • -mirées et, en admettant que La formalité du certificat soit supprimée, chose qui ne peut arriver, tant qu'il existera une réserve pour les expéditions de plants de Vignes, il faudra doue toujours pro luire une attestai ion quelconque, connue quoi l'envoi qui est remis au che- min de fer ne contient pas de \ ignés « L. PAILLET. » De M. Delaire, secrétaire général de la Société d'hor- ticulture d'Orléans et du Loiret il) : « Mon ('111:11 RÉDA.I 1 El R EN Cm 1 . La Société d'horticulture d'i irléans et du Loiret s'est assoc au vœu émis par M. An. Leroy, vœu par lequel il fallait commencer Les démarches et l'appuyer en demandant : .. i" La révision de la Convention de Berne pom libre Circulation de tous /rs végétaux autres que la Vi'/ite. • Que Le Ministère de V agriculture, qui a à sa tête M Viger, un ami de l'Horticult ■■ tende avec ses collègues du Ministère du Commerce et des Travaux (l) Le doyen di 1 (Ir des Sociétés d'horticulture de e. — N. O. L R If, LE JAHMN publi ie des lai ifs du Cl emin de fer) pour la Buppress lu Certifli ne qui de ii -ni uni l'hui et m- cause qu ennuis au coin irticole. • Toutes les bon grande cause, nous le savons, mais cela n'es! pas suffi- sant, il faul qu'an homme énergique prenne l'ai' en m omme a fait l d'horticulture d'Orléans pour la suppi ■ la majoration Bur les transports de végétaux, suppression qu'elle a obtenue auprès 'l'.' quatre grandes i es 'lu chemins île fer, i ivec les chefs de commerciaux el a i ec les direi teurs. ionc.au lieu >lo réunir des quantités de vœux ou de rapports, de Sociétés ou de particuliers qui ne sei > 1 1 1 pas lus en liant lieuel iront fatalement s'échouer dans es cartons d'où il- ne sortiront jamais, que l'on dé- i deux ou trois horticulteurs (pris parmi les i ches auprès des pou publii -. i "i li situa compren l mieux • un résultat. ■ Pour nous, c'est le seul moyen d'arriver à une solu- tion, ce qui ne doit pas empêcher les 'i" venir ■ !■■ l.- nombre des réclamations. « Bien a ■. ous. i i mitre) « DELA1RE. » LA FABRICATION DES ÉTIQUETTES A L'ÉCOLE NATIONALE D'HORTICULTURE Partout, aujourd'hui, dans les collections botani [ues, les Arborelum et les jardins fruitiers, lesétiqu métalliques ont remplacé les étiquettes en bois. 1 ne plus longue durée, un aspect propre, élégant môme, justi- fient pleinement cette ur. Mais les divers genres d'impressions adoptés pour les lettres la ésirer : >"it qu'elles fusssent ées — leur prii I ent était alors très élevé, — qu'elles fussent peintes ou simplement • ■ l'encre — dans ce eu, li ibîmaient el s'elïa- lite i i aii' et à l'humidi Depuis quelque temps déjà, des recherches étaient onale d'Horticulture dans le but de trouver un nouveau modèle inaltérable, d'une fabrica- tion expéditive et économique, ne nécessitant m un compliqué, m une habileté professionnelle semble aujourd'hui atteint : l'Ecole d'hor- ticulture fabrique elle-même ses étiquettes fondues, aux lettr n relief bien apparentes, et ceh» dans 'i n- ditloi tisfa intea de qualité, de bon marché et ipl lité. I.o matériel secompose simplement de i bois "i moulage et au coulage 'l'un certain nombre ■ le p| omposteurs pour la compo- n des m"'-, -i" troh jeu s 'le lettres 'le .i grandeurs, enfin d'un usion Me . Lei le forme rectangul composent 'le deux parties : une première partie, munie 'l'un fond, ayant les mesures suivante! l'intérieur: "> de lon^ sur n m. 17 'le large, 0 m. 0 l de profondeur, suc ■ premièi ! >ment un dessus composé uniquement des qui i quelque • la coupe du haut de la boîte faite par nu plan pa- rallèle .i i., base Ce dessus est maintenu immobile but la boite par quatre taquets fixes, cloués sur les côtés de celle-ci. •' dans !•• et d m- .eue sorte de couvercle non fermé qu'on placeta le sable destiné au moulai eurs sont des plaques en ouivre, de di- nieti- ables suivant la grandeur que l'on veut donner aux étiquettes. Ceux de l'Ecole ont n ni. Il de ■ ur nui. 07 de large et o m. 004 d'épaisseur; ils ., pans coupés et les bords '-n Bont relevés de ma- nière a former un encadrement de 0 m. 002 de large sur nui. 0015 de haut. Le dessous du composteur est. en -■n milieu, percé, mais non traversé d'un petit trou taraudé dan- lequel s'engagera la , reti- rer le ' oraposteur du moule. m les lettres "in une h tuteur 'le 0 m. 01 1. les is de 0 m. 009, les petites d 0065; la forme de ces lettres est dite en dépouille, inclinés, donnant la plus grande largeur au .!.,- de la e. ce qui permet de la retirer du moulesans qu'elle abîme ou confonde la marque qu'elle vient d'imprimer au gable. l. nposition des nuits sur le compost très simple : le composteur, placé Bur une plaque de fer chaude, est recouvert a l'emplacement des li ttres 'l'une ire ton lui uell aligne les lettres de façon à composer les mots; i! ne reste plus qu'à laisser refroidir le composteur. Grâ e. les Lettres I suffisamment et, plus tard, il suffira de chauffer la plaque pour détacher les lettres ei recomposera volonté une infinie vs de m Le choix du sable importe beaucoup pour la réust et la finesse du moulage; il faut un sable fin, s'a bien par le tassement. Le -aide de Pontenay-aux R isi m élé ntaire ii suivante : Silice Alumine Oxyde de fer 8 Chaux ir.e Ce > ible est d'abord humecté de façon à ce que. pi dans La main, il forme corps; on en remplit la prem • n pilon "n le tasse fortement jusqu'à l'affleu- rement des bords. \ la pli où -'applique!., le compos- teur, on retire environ 1 centimètre de sable numide que r,, i, remplace par une couche du même sable ti ne m eut tamisé (il doit traverser un tamis de ■ 185), dans lequel le moulage des lettres se formera pari ment orme par la rencontre di par- t icules sableu ui-môme pilonné • que ['on plaee le .'"in p, ,-t eu r la ! i ble, en renfonçant de m le en\ Ironnanl ; on prend soin d'enl celui qui pourrait bt sur le composteur et dé- former l'empreinte que oelul-ol doit laisser, Une bonne .util, n ;i prendre est do saupoudrer du même table LE JARDIN 17 tamisé, mais suit, la surface du sable humide de la boîte, afin d'en éviter l'adhérence avec celui que l'on super- i par i i uite. Le compo I »ur doit touj iurs pester net . Le .moment esl venu de pratiquer les trous de coulée : ;i 3 centimètres environ de chaq té du composteur, on creuse un petit trou évasé de 2 centimètres de dia- mètre "u l'on place verticalement deux tiges rondes qui limiteront tout à L'heure les trous de i lôe. Ceci fait, on juxtapose le dessus de La boite, et on L'emplit, d'abord d'une fine épaisseur dé sable tamisé, puis de sable ordi- naire bien pilonné et tassé jusqu'au niveau des bords supérieurs. Les tiges de coulée sont alors retir s, en même temps que Le dessus de La boite, qui forme main- tenant un couvercle plein creusé de deux trous de coulée. Il ne reste plus qu'à pratiquer de chaque côté des deux irons de coulée de La boite une petite canalisation dans le Bens du composteur; par l'une, l'alliage gagnera L'em- preinte, par L'autre, L'air chassé trouvera accès vers Le dehors. On retire alors t< mposteur en engageant la tige taraud lans le trou pratiquée cet effet; on frappe à petits coups sur la tige de manière à desceller en quelque sorte Le composteur. Il faut agir délicatement de façon à ne pas déformer L'empreinte des Lettres. Ceci fait, on replace d emenl Le dessus de La boîte en prenant soin qu'il ne tombe pas de sable dans la dépression formée par le composteur: il est bon de placer <\i\- ce couvercle deux ou trois morceaux de fer pour en éviter le soulèvement par La pression de La coulée. C'est alors que l'on verse l'alliage. Trois ou quatre minutes après, "ii peut enlever Le couvercle : L'étiquette est faite ; sur La surface brillante se détachent Les Lettres en relief mat. D'un ip de scie on dégage L'étiquette de L'alliage adhérent : d'un coup de Lime on en Lustre les bords et Les arêtes des lettres. La composition de L'alliage fut l'objet de plusieurs essais; d'abord un mélangeait li- /inr, li> }ili.inili i-l l'ëiain par parties égales; mais le métal formé manquait de dureté; on obtient aujourd'hui une composition plus solide par Le mélange des mêmes éléments dans les proportions suivantes : Zinc 76 Etain 12 Plomb 12 La fusion s'effectue dans des creusets en terre qi e l'on pince dans îles fourneaux en briques, chauffés soit à In houille, soit au coke. Il y a lieu de protéger le bain contre l'oxydation : il suffit de couvrir le creuset d'un couvercle. Lorsque l'alliage est fondu, il est bon à employer. Mais point n'est besoin de il ispnser de creusets et de four- neaux spéciaux, dans i simple marmite placée sur un l'eu .le forge, L'alliage fond très bien sans perdre aucune de ses qualités. Les étiquettes s'oxyderaient rapidement à l'air et à la pluie si nu ne prenait s, un de les vernir; ce vernis leur ilonne en nuire un certain cachet d'élégance, c'esten quelque sorte la (in de leur toilette. Le choix du vernis est laissé au goût de ciiacun. vernis bleu, vernis vert ,etc. L'important est que les lettes tranchent bien sur le fond de la plaque, de raç [ue les mots se détachent nette- ment et soient lisibles A distance. Nous avons donné plus haut les dimensions des com- mrs, qui sont naturellement aussi celle q nettes, soit 0 m. 11 d 0 m. 07 de Large Bur 0 m 0)4 d'épaisseur. Chaque étiquette pèse 170 grammes environ . Le prix de i eat de 0 fr i11 par étiquette, se di composant ainsi : n fr. 10 pour l'alliage, 0 fr. 30 pour la main-d'œuvre i a ouvrier peut couramment faire \ ingt-cinq étiquet h par jour. Nous voici loin 'les prix îles professi iels, qui ne cèdent pas leurs produits à moins de un à deux franc la e. Cette éloquence des chiffres gagnera sûrement la cause des nouvelles étiquettes auprès 'les ho ticulteurs. .1. LEN1ENT, Elève à F Ecole nationale d'Horticulture de Versailles. Fïg. 32. — Corbeille elllj)lujtte en tiiusuùii/htre CORBEILLE ELLIPTIQUE EN HOSAIGULTURE Voici une combinaison florale pour la composition de la corbeille dont nous donnons le dessin ci-dessus : Fig. 43. a. Chamœrops excelsa. b. Yucca aloifolia. c. Echev rut metallica. d. Canna zebrina. e Erythrina crista galli. A. Allernanthera amabilis. B. Sedum glaucum. C. Allernanthera sessilis amœna. D. Echeveria glauca. E. Alternanthera sessilis. F. A. paronychioides nana aurea. G. A . i mabilis. H. LepHnella dioîca. I. Pyrelhrum Parlhenium aureum. .1. Menlha gibralla K. Oxalis urea. .s. Sedum i osum cariegalum. Intérim. 48 LE JARDIN Société Nationale d'Horticulture de France Séance du S3 Janvier imîm; i i m M G B lier présente i fort jolie plai fleurit pas ' '. I lion "il le I. gui jusqu'il -sent pas qui, du moins, n'ont pro Henri jus i pic. M. 5 Chrysanthème. Il a o j :, > ■ • h >i : ; 1 1 1 r ■ • parisienne, un adepte du n nombn i/i :,i. Madame Massé, Primt en parfait i tat Hoi I lora son retardi qui parait-il, ; 1 1 i Bai hanl - i irdins pourroni "tre i rysanthèmes pendant pi l'anm I! no suffira plus au parfa l jardinier de savoir avancer, il il retarde. nombreu ! M. Cappe, du Vésinel ;■, ent Dendrobiw bile, i Hun Arlhurianum, ■ hirsuto-villosum. I i ment, qui ont m uri pour la premii i ont donné un produit voisin du Cypripedium Oerminya \ . li. 1 1 beaux Cj : ir M. Truffaul qui avait apporté un Cypripedium Exul el un i . Si splendens méritant bien Bon nom : par M. Garder i mbes, qui ihidophiles iena un Cypripedium Harrisiano-Spi obtenu chez lui. i • de M I. Duval comprend un i um llar- num \ar. superbum de ' lauthentiqu ou vent, un Cypripedium Charlesworthi v;,r. Il une t< accentuée, un beau Mittonia i \ luiet, un d'une grande r ent, el un Dcn- drochilum glumaceum, trop dorai ira devraient faire rechen ber davantai L'a| i P utre un Cypri- pediu l remai ■ ' irebidée, récemmi ni imp appartient ■■ un ni' innue des amateurs i n n'ont i . pour la i ' molli api r M I ; ■ : \ obi uni nobilc irv Le / varii '• - : /■' ill i I - plus belles qu'avait envi D l irn (ta ancepe a(ba v;m. Stella I. B Nord l'ont toujours de l'avant , 'habile impulsi m de M. Anal I n'au r ier. P. Il \l:i"l CORRESPONDANCE A PROPOS DU CYPRIPEDIUM TRUFFAUTI Nous . '■ ■ • -. ons la lel Ire sur n notre iropar- nous n-' - faisons un devoir d'insi Monsieur t n. ns le numéro 215 du '< février 1896, donnant '■ - ompto i té nation France, la desi un Cypripedium hj par M. Truffaut. Hybride obtenu artificiellem C Boi il 0 par m J86. M. G I de la ■ ' act » ■ n lieu moi, i Planchex, près Péi igueux. Je \ ous prie d'être assez aimable pour 1 1 tifi- nnaissam e irs. M. ["ruffa pour me laisser aujourd'hui priorité ; du reste, M. Godefroy-Lebeuf l'avait annoncée sur le catalogue d'une vente, sous le nom d.- lium I '"•u. lui vous remerciant d'avance, je vous prie Monsieur le directeur, rance de mes meilleurs son limi H. RBYNAL, Signature illisible, lettre rcn.ui/ de I ■ du rrier. —Nous tenons > votre dispositio sut, mais comme vous n'avez pas joint la bande du lettre el qui nous n'avons pas pu ■ nous attendons, pour mus raire l'envoi, que vous i s en> nu mol de nom i la Bande dv '.il Bureau de la Société régionale d'Horticulture de Montreuil-sous-Bois, pour les années 1896 et 1897 : /'/ . ! \l M Bontreux et fioul M. B M i M D int : M. \ N' l ion. Bureau de la Société horticole, vigneronne et forestière de l'Aube, pour l'année 1896: / '.: i Ballet; \ MM. 1 li i ! M M. D 8ell //i- bliothi M. M \ M M LE .l\lihl\ 19 l.h JIIIDIN. — v m, S M VUS 1896 CHRONIQUE HORTICOLE L'Horticulture au Concours général de Paris. - L'horticull ure brille d'un ôclal p irl iculier cet te ani aux Champs-Elysées, Le I il lu milieu a été ré- >cr\ é par le disl ingué commi i mi M. L. Vassillière, inspecteur-général de l'Agriculture, p ni re ievoir les végél lux fleuris de nos liorticulti Au centre delà vaste salle s'élève un rocher construil par l'habile rocailleur, M. Chassin, d'après les indica- tions lo ■ • mais flo- i due L'érection d'un monume it, à l'Ecole de Versailles, à la mémoire de \. Hardy, l< r de la célèbre E Le Comité du monument compte pouvoir inaugurer son œuvre dans le c mrs du printemps pro :hain. Le Syndicat central des horticulteurs de France. donl si Bitué, 88, rue Serpente i Hôtel di in tes . .1 [. océdé d : dernier, à L'élection des membres sortants «1m B ireaa Bl du Conseil. A la suite de ces élections, le Bureau se trouve ainsi constitué pour IK'.i6: ident : M. Eugène Delavier. id ut : M. Gabriel Debrie. ts : MM. Gentihomme et Housseaux. néral: M. Henri Tlieulier, Bis (joints ■. MM. Braull et Volfrid. Arch M. Victor Délai Ler. Membres du Conseil : MM. Bignon, Billiard, Boi Emile Boullet, Charron, Charles Groui, Camille Jessin, Maxime I ruffaut. Les Sociétés de Rosieristes. — La section ■;■ - Ro- êté nationale d'horticulture de France a, dans la Béance du 13 février dernier, constitué m tu ainsi qu'il suit : Président : M. Léon Simon ; ts : MM. Lévêque et ScipionCochet : M. Pierre i M. Roi il Délégué mt Conseil : M. Deny. Cette section Bra, ■* Paris, au momenl île la grande exposition d'horticulture île mai. un congrès il pour les mses. Un peu plus tard, vers I" lu juillet, elle fera, dans l'hôtel '!'■ la Si tonale d'horticulture, rui nelle, une exposition de roses qui présentera, Bans Lucun doute, un très vif intérêl pour les nombreux ami' '!'• la rei les Heu D'autre part, La s té m fran- dans son Assemblée générale du it février, a pro- >'•••. Isoire, qui i I ainsi comp Pn xident ■ M. le comte de B tuchau I : I : M. Pierre Guilli : m. Octave Mi" : M. Bernaii nis ; MM. \ Bernaix, Bonnaii ■ •Hier, Dubreull, '..un. m. Griffon, Jacquier nia, t-Duchet, Preslier. i m. assemblée générale aura lien prochainement. ■t. pour les renseignements <■' i pon- - Rue '!'• la Croix-Rouaae, a Lyon. Les Sociétés de Chrysanthéniistes. — NOUS a anno - mitre dernier numéro, la formation d'une Bociété régionale 'le chrysanthémistes a Lille. Le bureau du comité général pro isoire de cette so- stitué : Pr< sident ■. M. laies Lefebvre : nts ■. MM. Parez, Richa Wulve- ryck, Delanno ! Anatole Cordonnier : ■ rJon- QtS : déj i un nombre n -p ' ni n. m- écrit aussi .1 • Ly m .pi" 1 1 première ass 'in chrysanthémi eu lieu dernièrement, i i ont optes. Le vote par correspond mce ayant été a l- ultérieurement. Le nombre des membn telle- ' d'environ 150. Pomme Titowka. (Gouvernement il" Saint Pé bourg).— Cette pomme ru—", dont nous donnons contre une illustration très ûdèle (flg 84), •■ les ■ mil- : i iplatie aux pédoncule court dans un troite "t profon a d fonde; chair ferme, jaunftti Q .une. Cette va undues et des plus populair - en Russie. Bibliographie. — L'abondance des permet pas de faire paraître, dans ce numé i les endus il" divi > essanta et l par M. Maron . notes passeront dans notre prochain numi EXPOSITIONS ANNONCÉES « inir ■- i Cxpoall ion bortlcolea el aarrloolea d'Hyèrei \ ar . La Sociél l'hor- licii!i i . i \ . i|n 10 au 1 * i mars pro h un. îles si lion horticoli Les à M. A Pagazani, secrétaii - lion, 41, ni" .lu Midi, a 1 1 > . r \ î<» • xnoaltlon Uortlcole à Memoura« du :r; orticultun M m "t I ■ iim blcau N luils île l'horticulture et des ol l'industrie h ■ M. le Secrétaire général 3 I i ■ r Exposition Internationale d'horticulture de Dresde, <-n mal iwttt. « Li n vient 'I" para Le juin. com| I orticuteui i distri- i lission permanente s .■■ cu- f l'attribution des prix d'honneur et de Le second et leur répartition j chaque section, LE JAHIUN .il LETTRES DE BELGIQUE / , cogue des Chrysai - Jeunes plantes remarqua- La 'vogue des Chrj aanthêmes, qui, Belon bien des per- Bonaes, ne dei i qu'une durée éphémère, tend au traire à s'accentuer. Nous Buivonsavec une attention sympathique toul cequi se fail ei se prépare sur ce .m en France; nous applaudissons nota leni à L'idée de créer, au Bein delà 5 Vationale d'Horti- culture de France, un comité d'études des Chrysan- thèmes el is sommes convaincu que pareille institu- tion rendra de sérieux -er\ [ces. Ici, en Belgique, la culture des Fleurs d'or progn tandis que nos amateurs ei qob horticulteurs nous montrent des m 'cimens remarquables par leur culi u al dos Fleurs immenses sur des tiges bien \ ■ rouilles jusqu'au pied, Quanl ;i la i ius ignorons Ba force, mais tou I rail supposer, d'aprèajes oouvellesquelesjournaui nous on< fournie3 sur Paris el Lyon notamment, que la culture chez nos sympathiques voisinsdu Midi doit avoir atteini un haul degré de perfectionnement Les exemples parlant plushautque les phrases, nous donnons ici les noms de quelques variétés exposées â Invers, suivis i mbre ei de dimensions des fleurs. Il s'agii de jeune plante de I outurcs d< ■ A i-'ij. 34. — Pomme Tilowka sensiblement, il estvraique ii"ii< n'avons eu, en qu'uni le i s, or- ganisée par la Soci i R • il l'Horli \il culture d' A avers. Gand a dû forcémeni s'abstenir, son beau loi al du i tnl occupé au par l'exposil ion triennale i ix-Arts La ivilleal'inten i d'ouvrir, ette année, une Exp «il ion In^e de Chrj sa [ue. Bruxelles qui compti pendant de bo surs el amateurs, s'esi en unefi it.dans letemps cherché à provoquer un mouvement en faveur de la culture du Chrysanl l'une société spéciale : l'ess té. Pour en revenir à l'Exposition d'Anvers, constatons, avec ledistingué chrysanthém iphile M. Ernest Fierens, de Gand, qu'elle a permis de constater que 1 1 Belgique, au poinl de vue de la fleur, n'a plus r eu à enviera l'An- srre, ni à l'Amérique el que n is amateurs oni eut- être aujourd'hui certaine supériorité : les Anglais n'ex- posent que des fleurs coupées, cultivées sur tige unique, Charles Davis, jaune serin teinté bronzérosé, feuillage es distingué, avec IV fleurs de 25 centimètres de dia- mètre : un autre exemplaire comptait 25 fleurs de mi-me diamètre, Mrs C. Barman Payne, mauve à revers argent, pé- tales larges, en exemplaire demi-nain avec 10 fleurs de 20 centime! ces de diamètre. Madame Cat not, blanc pur, pétales longs, échevelés el ; tombants, beau feuillage; 7 Meurs de 35 centimètresde diamètre. George u . Childs, cramoisi velouté foncé,pétales ré- fléchis, épais, larges; 17 fleurs de 25 centimètres dedia- mêtre. .i/. Léon Dabat, (nouveauté Calvat, 1895), lilas car- miné vif, revers presque blanc; Meurs de 30 centimètres de diamètre. M. S. Ginet (id.), amarante carminé, revers argent, feuillage épais : ■"> Meurs de 32 centimètres de diamètre. L'Etendard {là.), blanc pur; Meurs de 20 centimètres de diamètre. LE .1AHMN \\ ■ 'IV. dé titre. une Éblouissant, i ■<■■ un fon< • imoisi, i ae d'or : 'i ionsajoul ;. h. : i\ que i lui pour donner une idée de 1 1 valeur des obtenus. I M IRLES DE BOSSCHERK CHRONIQUE SCIENTIFIQUE Sur l'effet des gelées printanières et le traitement des Vignes qu'elles ont endommagées, |> ir M II. Muller-Thtroai uteur remarqu I, que la :tra- nne inûuence no- montrë qu'une dira lifi inte >l ins la teneur sensiblement les dom- qu'un abaissement de plus imp irtant est .il"' ; our ation. I > 1 1 1 s une expérience, il trou iu dans la partie 'lu limbe \" sin ■ du mpria entre les nen m es en M ■■ un il], .i" feuilles que ' ' P • le p >urt mr d Le l1 ir le froid, non eulei perd informent, mais ils - meurent liumi i l'eau qu'elles lui empruntent. Ce fait fui oonflr dan ' en pai i lana l'e lu cli lu le. Ain ne p mrvues de quatre fouil ine, 1 1 perte d'eau I >n, rap- l 1 m.q. d en deui i Lmeau m donl ; de lu qui arrive en particulier lorsque le temps tilles et les pa rties de ml par pâ les jeunes :! . On] le raisins pu enlevant immédiatement les ; L'auteur constata en outra qu'une toile d'embill mince, tendue les e ■]•-. est un tion es du printemps, us permettr ms d m irquer que i. connu depuis f irl Ion jl >mps d lit eura, par l'obs qu'il i i im ml 'l" I ' m lis do- it c intre les fré- quem ts du u ir I. A. P.) Sur la croissance de la courge, par M.F. I> \,;\\ i\. ^1 1 I.'.iïi m il" poids el de i nue ou inl errompue par de poids el uil a cro ipide nte par minute u ieni il ion de p iids de l. el un ni de diamèti e de 0 in. 001. i ,es modif) sations dans la mai abe de la oi oiss ince pendent p d'humidité ,!<• Si riiiiin Ltive de l'air augm ml •. la i i le ; elle se ralentit, au c intr rrais -iii- .1. non de la t ; du fruit, m , celle des feuilles. La en irb • de 1 1 croiss inci ite un minimum i rap le \ e - le - ilr, el une chute dans le o mra di Pen la il la nuit, la m irche di i est plus rôgul p m lant le jour. Sur l'emploi du verre coloré dans la construction des serres On avail employé, il y a de longues années, dans la on de la serre a Palmiers du Jardin royal de krw. un verre coloré en vert pois par de l'oxyde de p isser les rayom lumi- neux et chimiques :ui<~i bien que le verre ordinaire, m u- rli ter ceux des rayons calorifiques qu' mer la •• brûlur lea plan Plus i ni. "i. l'adressa a un verre de teinte verte plus foncée ; la plus grande partie de la lumière qu'il laisse m vert tirant aune el la moitié envir les rayons lumineux utiles à la plante se trouve éliminée Le ciel étant assombri de plua en plus par la fumi 1res, ,,ii '-m l'idi e d'écarter le verre vert Pa ., l'exception de la soi re à Palmiei • el di i Pou- . il nu remplacé par du verre ordin i is ans plus tard, le verre ordinaire fut expériim ,., le su une partie ,1,, i •■ même i emont u, et quels serre tempérée, nouvellement cons- truite pour li du verre tout dt incolore. \ "H n'emploiera plus que du A. PETIT. ■ LE .l\lilH\ 53 LE DENDROBIUM WARDIANUM ET SA CULTURE Parmi le OpcIi lées qui ont fait jusqu'à présent le sujet de nos articles, le Dendrobium War lianum mi bien une pla e I a m tnière bizarre avec laquelle il croît, - i i ulture facile, sa ienl tout particulièremenl a l'attenti le l'observateur e i même lemps qu'à celle de iux qui aimenl ce qui es) réellement beau e) qui Baveni admirer la nature toul en chei ch inl à en sonder le • En effet, quelle esl l'étude qui peut, être plus intéi lis naturelles ' N'est ce pas utio source de découvertes de toutes esl -ce p cherchant les < pa ce que» des « pourquoi ■ que l'on recon |ue l'on a Imire les régies immuables qui prôsi li ut à ces inoesso ntes transformai ions ' Alp m-, un des collab irateu: - d ■ La premier heure du « Jardin ■• . parlanl h un de ses amis, disait : i Vous allei faire le tour du monde pourvoir des choses merveilleuses qui frapperont votre imagination; moi, jo vais rester ici, je ferai le tour de mon jardinet, comme vous, j'aurai vu des choses intéressantes et tout aussi merveilleuses nue colles que vous allez voir ► (1). Mais, arrêtons là cette digression, et revenons à notre sujet I..-, m Wardianum fut importé une première fois en 1856, do l'Assam, par le collecteur Simons, et une plante qui fleurit en 1858, fut décrite et figurée dans le Botanical Magasine comme étant une variété de D. Falconeri. — La seconde fois, en 187ô, il fut intro- duit do Burmah par MM. Low et C'°, de Clapton (Angle- terre). Ce secon I arrivage, mis en culture, donna des plantes remarquabl* s, tanl par leurs longues tiges que par leur abondante floraison, tandis que le premier n'avait que m i petites portées par des tiges courtes. — C'est probablement ce qui avait fait penser, que l'on avait affaire à une variété de /'. Falcom ri. il existe trois sous-variétés qui se différencient entre elles par le coloris et la grandeur de leurs (leurs. 1" l>. Wardianum, var. assainie um. — Les tiges sont courtes et grêles, les feuilles étroites et les fleurs petites dans toutes leurs parties, mais brillamment colorées. ■j D. Wardianum, var candidum. — Les fleurs sont blanches, excepté le disque du labelle qui est jai orange et sur la base duquel sont deux macules rouge foncé. i« /) \\ ■ ,/. var. Lindeniœ. — Fleurs entière- ment blanches, sauf le labelle portant une large macule jaune. i'i LTORE. — Au reçu des importation-, on devra pro- .i un n consciencieux de ces dernières : couper les pseudo-bulbes pourris ou en voie de décom- position et les rouies mortes, tout en ayant bien soin de ne pas blesser les yeux latents qui se trouvent placés à la base des liges et qui sont la future > égétation. Ceci fait, on trempera les plantes dans un récipient rempli d'eau à laquelle on aura ajouté l 20 de nii te il i a. K ut. mour de mon jardin. environ, et, après une domi-heure d'imn m les tirera et Ce nettoj ige terminé, les plan disposées n une ice co iche de Bph tgnuro que l'on aura éten- due, au préal ible, • ir La tablette d'une se le. De ront la \ >•■ étal a manifestera p ir r tppariti Le pousses à 1 1 ! i se des n ieudo-bul Il est rec innu que, m l'on veut obtenir une bonn ■ ion des Dendrobium, il faut li pients plutôt petits que les racines ai I vite lorsque cep racines s'échappent de tous pots ou des panier-, que les plantes crois- le plu< de vigueur, permettant ainsi des ar- p isages ab indants sans avoir a craindre l'excès il'humi- Pour le Dendrobium, qui fait ici Le sujet de cet ai- le, nous conseillerons d'emplo -! • ■ cées de trous sur Les côtés et fréquemment em- ployées en Angleterre pour la culture des Orchi lées, de les drainer jusqu'aux 2 il em iron, de bien plantes au moyen de tuteurs et de se servir, pour le rem- potage, d'un mélange composé de t 3 do fibres de Poly- po le et •.' 3 de sphagnum. 1.' surlaçage no devra être exclusivement composé que de sphagnum pur bien vivant, qui, entretenant une bonne humidité à la base des pseudo-bulbes, provoquera L'émission des nouvelles racines et favorisera li végé- tation. Ce travail terminé, les plantes seront suspendues au faîtage de la serre : cette position les mettra en belle lumière et lus soumettra à une température pi us élevée. On pourra aussi ne pas attacher les pousses, lesquelles retomberont gracieusement, car i - pensons que. les maintenir verticalement comme l'on a fait jusqu'ici, contrarie la circulation de la sève et entrave la vê t ion. Pendant le cours do l'été, un an sage, une fois par semaine, avec de l'eau dans laquelle on aura l'ait diluer de la bous i de vache, de façon à c ■ que l'eau soir sim- plement Légèrement teintée, stimulera la végétation. En septembre, Lorsque les pousses seront terminées. on diminuera insensiblement les arros tges, p iur arri- ver, lorsque les feuilles seront tombées et les pseudo- I ulb is n- louverts de leur enveloppe parenchymate à Les suspendre complètement jusqu'à l'apparition des boutons, eu Jam ier et en Février. C'est à cette époque que l'on devra favoriser la bonne venue de ces derniers par de fréquents bassinages et en élevant quelque peula température dans laserre, oui -i l'on oe possède qu'une petite quantité déplantes, en les plaç mi dans La partie la plus chau le di Lorsque les boutons seront bien indiqués, on pourra arroser alors abondamment et ne plus cesser main- tenant, car, en mêmetempsque Le3 fleurs, les ( s., .s apparaissent. C'est ai ssi le moment de rempoter les plantes qui en auraient absolument besoin, cela en ol vant les mêmes rei nandatlons que nous avons indiquées, au commencement de cet article, au sujet du des importations. il n'existe pas, je crois, parmi Les Dendrobium connus LE JARDIN iltivés, une variété aussi remarquable e( aussi jolie que l'es) le /'••/ ' ses longs pse ido- bulbes, qui, une fois leurs feuilles tom rs l i) / \U, ... ai mune dan li i illeotioni du teo .i cause de h flou Pois % elout Debarbi la- / lata est une plante deserre froi le.don- d int, en janvier quand on la I des cent une- le fleura en épia dressés, chaque fleui pelant une m ■ aux ailes étendues C un bijou pour les délicats, et, ma foi, l'ensemble i dédaigner, même pour les plus difficiles. El quelle plante bonneenfant, quelle vigueur! Des 1 ib indan se, qui rs inent au printemps - us ". un reinp it ige ou deux pendant . a\ ec une terre ordin lire, celle q : - les 1*1 ni . ii entre temps, quelques pincements i' mr faire ramil or et c'est tout. i in tient les pi in »n, à on o maintiendra I. le bourdonnement de la t le au : irdin . tes beaux emprunt au bo ■ i SALUER Sis, \ Uy-tur-Seine. LE JARDIN Culture de l'Olivier en Tunisie L'histoire de la domination romaine présente des traits bien caractéri itiques de oe que rul dans l'antiquité, ce que l'on. -est convenu d'appeler aujourd'hui l'Afrique française. Sur une étendue considérable, bien au delà des contrées oiï la France planta le drapeau de la colonisation et du protec- torat, on a pu n I ibl historiques qui ont marqué li passage de i inti roma irs tra- vaux et surtout les efforts qu'elles ont tenté en vue d'ac- re la prod iction du sol. La Tunisie — et particulièrement la partie de territoire qui constitue 1 u Byzacène — offre, pour ainsi dire à ,•] ii. ] ; traces il'imc prospérité qui ne disparut qu'à la suite île la conquête ar Le pays fat dévasté, le déboisement en modifia considé- rablement les condii ilogiques.au point qu'en bien iuve plus qu'une végétation rare et chétive. Les cultures fruitières, l'Olivier surtout, couvraient autrefois tout le centre de la Tunisie. Appelé a faire un voyage d'études dans le nord et le centre de la R ■-■' nce, nous avons pu constater 1 exactitude des faits relevés eous le contrôle de M. Bourde, le distingué ex-Direc- teur de l'agriculture de la Régence. Lorsqu'on parcourt tonte la partie du territoire qui va d'El-Djem a l'I fued-Raun, sur une étendue de plus de 100 kilomètres, en passant par les districts des Metellit, des Neffat et des Mahedba, on retrouve les vestiges d'une im- - *'.y -^- -*'■%& v. - Fig. --.'ii. — iift/H/iiu [ ijraniiiflnra evecta cristala mense forêt d'< diviers. Malgré les causes nombreuses de destruction qui se sont succédé depuis l'invasion des Maures, ot encoi e di g i oupe - d ( di\ li rs plu - ou moins languissants, mutilés par la dent des chameaux, mats qui, par les années pluvieuses, donnent cependant une petite production. En 1890, on a évalué la récolte ven- due à 170.388 fr. 60. Ces Oliviers i iinl li Zeboudj, comme disent les Arabes (Oliviei t di Zcïloun, dire des 1 1 pèce cultivée. Ils .t d" plantation i. montant a une époque Tort reculée, ll'ail- leure, l'eau ne m tintautanl qu'on pourrait le croire, Fig. 27. — Cinéraire hybride à grande fleur striée variée elle est en réserve dans les couches inférieures du sol, et c'est précisément ce qui explique la prospérité que donnent à la Byzacèae les cultures fruitières allant puiser, par leurs longues racines, l'humidité souterraine. Dans la région de Sfax, où nous avons eu l'occasion de faire les observations les plus intéressantes, et lenom- breux jardins fruitiers donnent au pays son aisance bien connue, les essences fruitières viennent u souhait. A coté de l'Olivier, qui est ici plus vigoureux et plus productif qu'en aucune autre région du littoral méditerranéen, on re- marque la Vigne, l'Amandier, le Grenadier, le Caro le Pistachier. le Prunier, le Pêcher, l'Abricotier et même le Poirier ci le Pommier. Ces cultures fruit i n - d >nn :nl d (s iroduits de qua il - ip trieure, san et c'es i cette particularité, c'est parce que les fruits sont de terre sèche, qu'ils se montrent supérieur- aux fruits obtenus en sols irrigués. On évalue à 1.300.000 hectares l'étendue de territoire pro- pre aux cultures fruitières dans le centre de la Tunisie. Abandonnée au pâturage, cette etc. lue vaut 10 francs l'hectare, tandis que, plantée en Oliviers, elle vaut 800 fr. et plus a l'hect ire. En présenci de toutes ces constatations, onn'est point sur- i lation roui uni- ait marqué une époque Qo- rissante. L'Olivierfut cultivé sur de grandes étendues, car on retrouve dans les ruines qui s'offrent a la curiosité des LE .lAKIUN donc ■ fut un ira Telle est l'historique de la culture de l'< I le i ■ i la i de I' 'li\ ii HENRI Ml. IV (A - EBOUTONNAGE DU CDRYSANTHÈME OUVRAGES REÇUS s ;o, par C. Chalot. — Bro -hure de .'i i'-i- te petite brochure, écrite par n eur, M. C. Chalot, dont nos lecteurs onl pu apprécier la i point de vue des cultures coloniales p les que le Jardin a publiés il. contient d'inti eux renseignements irl bien docu- menti • i mi petil opuscule utile, que voudront li . ressent a l'avenir de n de \ ue liorticole. Cré uim\ d'i n \ i Blin. — Brochure de64p laille d'or par le Comité central ... Sologne. i I IV. i Chrysanthemosea bi \ ci i. n ttA,parH. Cayeux, di nier en chef de l'Ecole polytechnique de Lisbonne. — ni en I ingue portuf ce s • alture. — MALADII DES Al; par E I. Prill jures dans le texte. — Fir- lli i : i urs. Thi wm m pour 1896. — Almanach et livre d'adi us la dire ition de M . \V. Robii directeur du Gardai Vo- lume '■ i ii travaux ment culteurs, l'An- le nom dr celui de li rincipaux taux et mailiérn u - I'ii\ : I lit. (I li p ir M. .uiiio uni- - ■ u L Duval. i i Dans -"U numéro du ."> novembre 1892, pag publié un article de M. Trioux sur l'ébouton- lu Chrysanthème. ^i nous - >Ni ument d'accord avec l'auteur de • ; capitale, nous ne le sommes \>\u< sur i de lu pratiquer. ix, il peut se présenter >i diffé- - I " i le con» et l'on obtient par Lui 1rs j»lu^ belles fleurs. uni' mil" de plusieurs fleurs: un coryrabe-paniculé. vi le bouton terminal est I stitué, on le ci ne dans ! nt. L'inflorescence pré- plusieurs fleurs, et le bouton terminal est mal serve celui qui esl placé immédiate- ment nu dessous, en supprimant tous les autp Enfin, dans le quatrième et dernier cas, le sommet de l'inflc iprenant le b mton terminal el les deux boutons placés immédiatement au-dessous, esl mal ti tué, tandis que le quatrième est le premier qui se pré- ii quelque vigueur. Naturellement, on pince le sommet mal formé etl'on co e quatrième bouton. L'article esl i lustré de quatre figures se rapp ces quatn dumenl logi |ue et bien défini. En tliéorie, oui, mais nous ne croyons pas qu'en pro- ies choses doivent se passer ainsi. C'est ce que démontre amplement la culture a, la gronde fleur pra- tiqi au Parc 'I" la Tête d'Or, depuis plusieurs ani culture qui a conduit aux magnifiques résuit its que tout ulièrement le sympathique d leur du Jardin a pu constater lors do notre exposition lyonnaise de Chrysanthèmes en novembre dernier. II est fort probable que M. frioux, suivanl encore la culture conseillée jusqu'à aujourd'hui par la p producteurs di fleurs, bouture s.'- planti décembre-janvier. le manière de flaire, 'i111 Bera certainement aban- don) brt niiiu- elle qui o conduit l'a itmir de r i observations dont il no irt, i '"in a ii bon resull un boutu il l'.nii torturer les plantes. En effet, d'une ime elles restent fort Ion n culture du m i : mois et que, pendant 1rs premii devraient être pour elles :. elles atteindraient unojiautcur prodi- "ii ne les soumet! ait .i dos pincement • n qui finissent par les énerver et par leur faire donni mil" anormali • i\ li'. nu re part, si l'inflot oscence, pincerai toment di - leurs, il \ i bcauc >up de cl ur que l't i plu- •tii b imn indiq l'article ■• LE .IVHIHX OT Le bouturage pratiqué au 15 avril et même retardé jusqu'au I' mai poui pi une- variétés, supprime tous ces inconvénients, Les boutures poussent tout natu rellementel lonl pincées deux fois tout prés de terre, afin ^d'établir la charpente des pis ates(l) Lorsque les plantes son! établies a quatre, cinq, six ii plus, si on le désire on les ébourgeonne soigneu- sement, "ii les tuteure bien el L'on attend l'apparition ,!.■ l'inflorescence qui ->■ présente « mjoure normalen c'est-à-dii n corymbe paniculé, dans les premiers jours de septembre, Ces inflorescences, \ ur- pardessus, se prô- -, - 1 1 1 « -ut comme sur la H jure ci- lessous. Le nombre des boutons esl variable; il peu! y en avoir trois, quatre, cinq, six el plus Celui du centre (bo central, couronne ou terminal, comme l'on voudra) esl i lujoura plus gros qui uxde la périphérie qui lui sonl d'abord accolés, La grosseur des boutons, le premierj 'de l'appari- tion de l'inflor seence, ne dépasse pas celle d'un grain de i n is;ce qu'il faui bien établir, car nous avons grossi Fig. 88, — Démonstration de réboutonnage sur une inflo de Chrysantht me à dessein notre figure pour la commodité de la démons- tration. C'esl à ce momeni où tous les boutons de la périphérie sont accolés à celui du milieu qu'il faul éboutonner. opéi at ipii consisi nlever tous leu boutons latéraux pour oe conserver que celui du centre, esl très délicate et demande à être faite ave- soin, car l'inflores- cence gorgée de sève se brise facilemenl àcemoment. On prend un greffoir bien tranchant, on passe la main libre sous l'inflorescence pour la soutenir et l'on tranche la moi! ié des boutons. < In peui se ir sgal ni d'une pointe de fer ou de bois bien effilée avec laquelle on éborgne tous les boutons latéraux. L'une ou l'autre de ces opérations suffit pour faire périr 1"- bi iu t mis lésés et, quelques jours après, lorsque leurs pé loncules oui grandi ouïes enlève facilement sans bit — ren aucune :■ la tige princip île. Toute la sève se porte alors sur le bouton rentrai qui ■ na vue d'œil, n'avorte .jamais et donne tes vraies grandes fleurs. Nous pouvons affirmer tous ces I bit I i la façon la plus absolue: M. Choulet, ayant appliqué, au, i Pour de plus ample i a %d nents, iir la I u tur santMme A grandes /leurs, par MM Chabann bI I Cli ni i Maison Ri voire père el aïs, 16, ru id'Algérie,à,Uvoii I de la l'oie d'Or pendant trois am cotte cuit ure but plus de quatre par an -,i ne ;i\ oir vu a\ orter un seul bouton Si, au contraire, on attend afin de choisir le mieux cons- i n m', que tous les boutons de la périphér dent détachée de celui du centre el que leur- pédoncules aient atteint un ou deux centimètres de longu \ comme le montrent les flg. 8, 3 et 1 du Jardin, on ne peut plus obtenir de grosses fleurs. Chaque jour perdu ; me un rapetissement sensible des pétales mou- en avons lôrience et m smaine de retard suffit pourque le bouton conservé ne donne plus que de la demi-grande (leur. D'autre pari, si l'éboutonna .■■■ n'est pa - rail dés l'app i- rition de l'inflorescence, un des boutons latéraux peut prendre toute la n avorter le bouton rentrai. L'on -e \oii réduit alors à adopter le sys décrit dans l'article visé et L'on est obligé de conserver ci bouton qui ne peut donner qu'une demi grande fleur; encore celle-ci est-elle toujours montée sur uni déviée à partir .le son point d'attache sur la tige prin- cipale et i rop grêle a part ir de ce même point p mr supporter une grande fleur. \n moment déterminer :et article, nous recevons le catalogue de M. \. Cordonnier, de Bailleul (Nord) et nous lisons avec et mnement les quelques Lignes sui- \ antes à La dernière pa « La photogravure qui se trouve ci-contre, sur le fac-similé de la couverture du livre, est une image fidèle de 3 plantes obtenues de boutures faitesàdes épo différentes. o Laplanledu milieu de la variété Mmu Antoinette Cordonnier, est obtenue de bouturas fait et porte 3 fleurs. Il est facile de se rendre compte de la ,ii nension des fleurs, si on sait que le pot <> 22 centv- tnètri s " i "> lêrieur, soit 25 centimètres à l'extéi leur Le h vmèlre des fleurs étantplulôt plusgrandque celui du ment, on voit que les 3 fleurs ace chacune au moins 25 res de diamètre. ■■ Les 2 autres plantes, ■■ provenant de boutures d'à vril, » sont : « Celle de droite, John H. Taylor ;celle de gauche, /'Isère, et toutes de ix mesurent de 21 à 22 ■ entim delargeur. Ces deux plantas sont cultivéesà uneseule tige, parce qu'à celte époque ta diveon ne peui îo à obtenir trois grandes fleurs surut , Lespots ont 18 centimètres intérieur, soit 20 i s / 3 ex- térieur >. si la photogravuredonl parle M. Cordonnier représente des plantes supportant des fleurs d'une grosseur forl pectable il est vrai, aucun îles trois spécimens n'aurait pu figurer dignement à une exposition, présenté en pot, carie premier i t mi-.- en janvier et portant trois fleurs, est entièrement dépourvu de feuilles et d'un port ati Quant aux deux autres, bouturés en avril et cultivés avec une tige unique, Lis ressemblentà des fuseaux. Non- ne onsdei iner s quelle culture ils o "mis. Mais en disant qu'avec lebouturageenavrilil ne faul pas songer à obtenir trois (et même quatre ou cinq) grosses fleurs, M. Cordonnier est dans l'erreur et l'exposition île Lyon s sur ibondammenl prouvé le i traire. LE JARDIN N . regrettons de n'a j pris la photographie de la première venue des plantes exposées par les cultures florales de la ville de Lyon, car elle eût pu - comparée avantageusement a celles photographiées par M Cordonnier p »ur la grau leur des Heurs el d'une su- périorité incomparable • et ci, quant au port la beauté du feuille Mais, l'an prochain, n ius promettons aux lecteurs du Un de leur montrer par une bonne photograpli que l'on p tir par une culture rationnelle avecle bouturage l'ait en a\ ril. G CHABANNE, ligue 'In 1. LA MODIFICATION DE LA INTERNATIONAL! DE Relative au Phylloxéra (Suite) (1) h • M. An t. Rivoire, président du s- irti- culteurs de la région lyonna « Clin; MONSIEt R M \ il ri ni: i . • Pour que l'enquête, à laquelle se livre [e Jardin an sujet de la ition le Berne, soi) complète, il faut que tous ceux qui s'inté i la question 5 appor- tent leur note. C'est pour cela que je viens, moi aussi, exprimer mon avis. le dirai d'aborJ que, de toutes les lettres publiées jusqu die qui ni'' parai! le mieux poser la ■ ■n est celle do M. Brault. Le directeur des pépi- nières Leroy ju sainement la situation lorsqu'il dit : « Que sont l'-- la C invention de lierne le toutes loi autres difficultés que l'on su • aux i'ii\ oia ■> l'étr « \i-\ iser iiin- conventio i • entre >ii\ ! est une bien grosse afl i branle toul l'ap- i diplom itique i uns le d • donner - itisfac- i mu ,i l'hoi ticulture - srj '-h « Remarque ulle- ment, : i la n l 'p. .m\ a linilil-1 COU- e i' nse 'i i'iI a ninor si II- Mus Mi | i : i « La Conventi'Ui le Berne .lato du 3 novembre 1881 ci on venu de l'article 3 ie cette convention que le certifl . Mais, ainsi que le Ministre de l'Agriculturo a luen voulu récrire au Sj is Horticulteurs de la régi n lyonn ivention a été mo liflôe le 15 a\ ril de la façon suivante qui. a mon avis, est formelle : lans les trans tats contra tants, .. l'attestation 'le l'autorité compétente 'lu pays d'ori- • gine, prévue a l'alinéa 2, ne sera p « qu'il s'agii d'«»nvois le plantes provenant 'l'un i - « blissement porté -ni- • puMiée* en exécuti m « de l'article 9, chiffre 6 de la Convention. » ii France, l'Allemagne, l'Autriche-Hon- grie, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg, li - i tu gai, la Serbie et la Suisse. ,. c'i'st après cela que le Ministre de l'AgriCUltui fait établir la liste des horticulteurs français autorisés a expé I immeBt cette liste e-t-ollo établie ont demandé plusieurs de \ os lecteui . Par les maires, répondrai-je, < lacune* y sont observées, il ne faut s'en prendre qu'aux intéressés. A . le Syndicat des Horticulteurs s'est occupé, ''année dernière, de faire faire I ms qui lui ont paru utiles etje dois déclarer que l'autorité administrative y a mis la plus grande complaisance. * Mais il faut ajouter que, jusqu'au mois de novembre île m ici', r,-^ h -ics ne servaient à rien: les gares n possédaient pas et refusaient les envois non accompa- des certificats exig :icore, le Syii intervenu, il a entrepris les démarches n saires et, depuis deux mois, toutes i de la i tpagnie P.-L.-M, sont en mesure de recevoir les colis pour les - plus aucune difficulté. Voilà pour le régime intérieur. Pour l'étranger, des difficultés s'élèvent encore aux bureaux de douanes, mais le d< cret du .'"'janvier 1890 en main. ii"ii- n'avons qu'a demander au Ministère d'ol liger ces bureaux étrangers conformer à la i I ion signée pai erno- ineni de leur pays le l"5 avril da ne peut assuré- ment faire aucune difficulté et j'en ai la preuve dans la ie deM.Sii I clarant qu'en Lorraine aucun n'était iiiu- exigé pour 1 s envois a r « il me semble que c'est 1 1 le rôle des Sj ndicats. Il en Le plusieurs, a l'ai P • la 'i liorticoles, qu te ii"ii> importera la Convention de Ucn jour irticul leurs étant portés sur les listes offle ibrem m par tout» i;i ,i lui seul, que les aut ni un peu 'i n- ceiie voii ndruns un bon ras i Il ne s'agit, dans cette solut |ue je prèc se, que de i ment plein de boni i"l nt ile que de lourde machine diplomai ique de dix lia - 1 eu \ eu, le • A. RIVOIRE -. LE .IAIîIUN 59 De M Henri Chatenay, pôpiniéi ti • Douê-la-Fon- taine Maine-et-Loire) Mon -m i k m irtine I . • \ uik désirez Baroir les il ivénients que les horti- culteurs français trouvenl à exécuter le nd - do la Conventi le Berne. J tais un horticulteur de Doué, qui expédiait, il y a un an, un en\ n et s i ail m ri î 6 d'envoyer un cerl iflcal d'origine. « Je ne sais si cela se fail ailleurs ma , i Doué, on ne demande plus decertiflcal à notn Delà frontière belge a-i nia u i i •< - t i trop de temps pour réclamer le cei i iflcal oublié, ou de Doué a-1 -on ti ê à l'expé ilicr. toujours es1 il que lorsque les arbre sonl arrivés en Belgique ils êtaienl desséchés el que le destinai les a relu -"ii une perte de trois ou qi its francs pour cet expéditi « Agréez, etc. « HENRY CHATENAY ■. De M . Nardy père : « Faut-il modifier la Convention de Herno relative au phylloxéra ' « L'Italie le propose, l'Allemagne y penche, etla France serait, dit-on, et nous le regrettons fort, d'a\ is différent. « Le Jardin a eu la pensée pratique, nous disons pra- tique, d'ouvrir ses colonnes à La libre consultation ilo l'horticulture française sur la question. Les associations horticoles les plus importantes do France ont déjà émis leur avis diamétralement opposé à celui de rester dans le statu r/uo que formule doctoralemcnt la Commission française supérieure du phylloxéra. « 11 est bien désirable que le Gouvernement français, avant de prendre une décision conforme à l'avis de cette Commission, s'enquière sérieusement des intérêts pri- noordiaux et des justes désirs, non-seulement de l'hor- ticulture française et du commerce, cette importante branche de l'a jriculture nationale, mais aussi de l'intérêt Mènerai de cette agriculture. « Cet intérêt est suivent lésé par les entraves dues aux prescriptions internationales delà Convention et ce dors que, pourtant au su de. tout le monde, a l'Etranger comme en France, ces prescriptions n'ont nulle part empêché, ni même enrayé une minute l'invasion du phylloxéra. « Quant à nous, du milieu si essentiellement viticole et horticole où nous sommes attachés à la culture du soi, nous croyons devoir exprimer, dans l'intérêt des cultures fiançaiscs, un vœu plus radical que celui de la réforme delà Convention do Berne. C'est sa suppression entière que nous voudrions voir décider. « Pourquoi ne prendrait-on pas cette décision dictée par la sagesse et par le gros bon sens? Jamais, après comme avanl la Convention de lierne, œuvre de diplo- mates, peut-être de... et non d'entomologistes et d'agri- culteurs praticiens, le phylloxéra n'a été vu sur un autre étal que la Vigne. Seule, dans le règne végétal, elle est la nourricière de co si puissant quoique si infiniment petit; seule donc la Vigne pouvait ou peut transporter son ennemi. « Pourrait-on vouloir encore, en dépit d'une évidence qui crève les yeux, et vouloir en nuisant sciemment à d'énormes in ti léraux et particuliers, nationaux et ii, maux, itinuer à empêcher on simple- ment & entraver, par la Convention de Berne, même mo llûée, a la i irculation des oux, qu'il est im, '.ablement phylloxéra] celui- ci no i D'autre part, les prohibitions internai ôdic- on quoi que ■ I el quelque p irt, même en s'a Lress ml A la '■ qui, probablement, peul tran

végétaux, de leurs plants et de leurs semences, dans l'intérêt de la propension, par- tout, des plus uni'- ci des meilleurs végétaux, intérêt qui est celui de toutes les nations, le libre-échange inter- national soit partout décrété et pratiqué. « Nous sommes convaincus que la France agricole et spécialement L'horticulture cultivatrice et commerciale française n'auraient qu'à se féliciter d'un tel libre- échange international. ■■ NARDY PÉRI (A suivre). Société Nationale d'Horticulture de France Séance «lu 13 lévrier 1 Kt»« COMITÉ DE FLORICULTOHE Qui eut dit, il n'y a encore que peu d'années, que le Pri- mula sinensis serait capable de faire de tels progrès. Longtemps, le vieux type introduit vers i stable, présentant cette singularité que sa patrie exacte, malgré son nom de sinensis, n'était pas absolument connue; tout au moins ne l'avait-on jusqu'à ces dernières années, pas 60 LE .l\l;hl\ • naturel. I. Maison Vilm >rin nous ont initié aux merveil . itat-s que la culi ment sélectionn lire. 1 .'■ ;:ites qui h l. el aujourd'hui nous admirions superlus plan) principalement dai laient ! ! .-. Il I. /■ . m u la j i une 1 • ■ \ . ■iihre ait. Son 1 qui Fera bon effel au i esi. M Go lefr l. f Boumettail I ité un Chili. un curieux végétal app i - .in I : il et de la Guyane fram aise. C'est I 0 [1 y en a en ■ Un beau lot de M. 0 nferme: D lutn glu- quoique horticole, lium selle urs hybrides encop Cy- pripedium nit ■'. Gauthieri, C. Irgus lli, C. Harrisiano-i nanl du croisement du ' '. Pétri avec le C. insigne. Plusieurs cième M. 0 ■ ins l'art de produ belles plantes à la m M Courmontagne < 'altleya l Wb ' I ignea . > l ■ harmante anles aux Beur [fia, si prisés au début, p toi détrônés. • >u remarqui Laits p llleya Priana apportés par M. Tin lia ml, jardinier cher M . Librecht. En lozo, qui pripedium '. /'. maculatum, > ' l iiii imianum i iium illustre. ni un forl beau Cœlogyne cristata var. maj ! par M Mi ripe hum 1 1 ffi - i utn. I ; | ; rieur \| Doin . un ( 'ypfi- obiliis, admirable plante issue des ( muni u n M B nouvel hj qui l l. ■ partie inférieu pouri - |i I i n'esl pas n. .us < i ii i l'en blâmerons, tant faut.G'est ave.- un Peuplier qu'il eutrt- au. lit Comité et, qui plus !' er pyramidal à, feuilles persistantes. i jtive qu'il serait util* M l . am e. lia - est-il i Ihili, car les P ren- x Monde ei \ n . Mexique. uns POTAI I ' ! ! nstituent l'apport Je M .1 . I. i 1 Quanti M I> icerf, is Fait admirer une : quatre kil ir un plant • lisait dune qui ime béte ' anoblir, M. Le- grand, de \ ini variât) nou- de qualité supérieur. Si mpl aentsàM. Legrand, aimons le Topinambour — dût-on se moquer de ■ ABBORICUL1 DM I D ; imotle Philippol i M Pinot; de Paris à M. Joseph Rigault; Belle ingevine, h l'.iu (ueiin, Colmar Invalides et le vieux Catilfac d'antan présenté par M. G I issaint L<> Comiti lier aux... I P. Il Minu. CORRESPONDANCE A PROPOS DU CYPRIPEDIUM TRUFFAUTI Nous recevons .l<> M. Traffaul la lettre suivante : M.i - I I En réponse à la lettre de M. E. Ri vnal, publiée dans le dernier numéro du Jardii lium Truffauli, voulez-vous me permettre de porl •n^ suivantes à la connaissan .1 ,i \ d'horticull i auce, une van l ripe- dium li ur, M Ëariot, a / ruf- /'.ii/ii fil doni la .i niini- ter's < 'hronicle.Comme annoi trom ppripedtum Box \l en 1894 el j avais i nus l'opini iltmt lent d'un croisement naturel d ■"< atra- tum el C. villosum I La leltri il M R .pi il ..\ ail. il y a qui tenu un hj bride par uni aïs llldl'l , ' le pouvoir i : -, bride nal arti- ficiel. I n I , / 1 uffauli, m i ni aura eu montrer un . up plus ••lit . \ il l ' \ il;i II M l ■ LE .l\KM\ LE JlliDIX. K« 218. — £0 11 A II S 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Nos planches en couleurs. .; n'oublie la pro jse que n nii avons Faite ii nos abonnés do leur donner, aussi Bom - cii couleui s. Nous sommes plus impatii de tenir cette promesse i I de donn< r n guliéremt nt, comme n ms annoncé, ces mngniflqui ductiona. i es ateliers de la personne chargée d'illu Le Jardin à l'aide de son procédé spécial si inti ôtanl aujourd'hui à peu près i iplèteraenl insl illés, nous son s heureux de pouvoir annoncer qu'à partir du 5 mai prochain Le Jardin donnera i ment chaque mois de très jolies planches en couleui s. L'Horticulture officielle. — L'Illustration horl nous apprend qu'un bureau de renseignements vient d'élre institué par Nf. le Ministre de l'Agricultui Belgique pour faciliter l'exporl ition des produits agri- coles sur les marchés él rangers M. il- R de li direction de ce bureau, qui fournira aux par liers, auj o iétés agricoles el aux syndicats, les rensei- gnements utiles concernant ce qui I iucIio les marchés, Les lj pes d'emballage, le mode d'expédition, les tarifs de transport, etc. A quand la création d'un tel burent eu France '. L'Exportation des raisins d'Italie. — La K d'information du donne les intéressants renseignements suivants sur l'exportation des raisins d'Italie : L'exportation dos raisins ,1e table italiens en Al ema- gne s'est élevée à 34.131 quintaux. L'Autriche arrivait après ave s 7.649 quintaux el L'Espagne avec 1.0)7 quintaux. Dans les dix premiers mois de l'année 1895, l'Italie a en outre exporté en Allemagne?!. n.">7 quintaux de raising foulés. La France venait ensuite avec 31.662 quintaux, puis l'Autriche avec 19.724 quintaux. Pendant cette dernière année, les maladies ont causé des dommages importants aux vignobles. La perte est estimée, pour le Latium et la Vénétie, île la récolte. La proportion générale pour lo royaume peut s'élever a i ) ... représentant une quan- tité de 0 d'hectolitres et une valeur di 300.000.000 de fr. environ. Leperonospera et la i tnl les principales cau- ses de ces ravages, des cours élémoin iin - de viticulture vont être professés sur plusieurs points dans le bul de donner une plus grande publicité aux moyens , combattre. Les femmes et le jardinage. — Un petit événement, qui pourrait bien être le commencement dune sorte « d'émancipation de la femme ►, vient d'avoir lieu en Angleterre, aux .jardins royaux de Kew. Le directeur, M Thiselton-Dyer, vient en ell'et d'en- comme «jardiniers» deux jeunes femmes, à. la con lition qu'elles « porteraient culottes ». Que donnera comme résultat cet e>s;ii > Certes, nous sommes de ceux qui ne voieni pas d'un mauvais a il, d on pa- allai re a doux sujetsd'élll toul au • il scrail témi roiro do juger su ■ un i restreinte. Ci tentative n'en est p I i g n doux du i /,■// //,, ■-. qui csl i- auxjoun et des fruil Qu d mterail de cela en Ki an Société d'Horticulture d'Orléans et du Loiret. — ce du r ' mars, la ' irli rei a constitué son Bureau ainsi qu'il ml : Pré > lent : M. Max dé La Rochetei ie. Us : MM. ■ et de Saint-Paul. Secrétairi !.■ M. Eug. Delaire. Secrétaire: M. Venard . re-archii isle. M. Courtois, trier: M. Huguier. Bibliothécaire : M. Fi tigereau. Le Chrysanthème à la grande fleur. Nous i île M. A. Cordonnier, de Bailleul, trop tard pour i inséi snl numéro, un article sur le santhème, ni réponse & l'appréciation -le M. Cha- sur l'éboutonnage et le bouturage. Conférence sur l'Algérie. — Notre collaborateur M. itiival a t'ait le jeudi 12 mars, dansla salle de concert du Palais d'Hiver du Jardin d'Acclimatation, une inté- mte conférence sut ulture en Algérie, personni s qui ont eu la bonne fortune d'assister à cette conférence, honorée de la présidence de M. le Ministre de l'Agriculture, ont été pendant une grande heure charmés des récits de lai mal de i lonférencier, qui ut refaire avec lui. en un temps malheureu- sement beaucoup treint, le voyage qu'il fit en rie au printemps dernier, au cours d'une mission qui lui avait été confiée par M. le Ministre de l'Agri- culture. Pomme Antonowka Kamenitchka. — Parmi les bonni i lo pommes les plus répandues en îie, la variété Antonowka Kamenichka (flg. 29) doit être signalée : En voici ription : De grosseur i enne, i onde, un peu côtelée peau à ; md jaune verdâtre, un peu lavée de rouge : chair ferme, acidulée. Bonnequalité. Il serait certainement intéressant d'essayer en France la culture de oetic variété qui, sans aucun doute, don- iit, dans certai iditions, d'excellents résul- Les plantations fruitières en Amérique. — On ne - doute pas au juste do L'importance de- cou- itations fruitières en Amérique. \ sujet les chiffres que donne ['Il ustrati 2,0 10, traient plantés d'arbres fruitii s; le rapport moyen de plantations s'élèverait à 15.0 I0.00i .00 : de francs. « Cela nous semble incroyabli le susdit journal •-. 62 LE JARDIN Le commerce des plantes en Hollande. merce des plantes on Hollan insi que le pn nu rapport récent du Consul néerlandais à Londres, en croiss itinue et atteint une importance remarr quable. Ainsi, en 1891, ce pays a exp dié en Angleterre pour i de plantes el bull - BIBLIOGRAPHIE Atlas des plantes de iardins et d'appartements par D. Huis. Le texte définitif 4e cet intéressant il un volume de 132 pages, vienl de paraître en remplacemonl du texte pro> isoire qui accompagnai! les planches colo- es, l"rs de leur apparition en In raisons. mi u' i omplèti 320 jolies 3. M. Bois pas contenté de donner une sèche nomencla- ture des plantes figurées : chaque espi décrite esl necompognée de Bes emplois el de sa culture clairement résumés ' ' si en somme un forl int qui :> 1 1 io le plaisir des yeux b celui de l'esp Malheureusement, l'éditeur n'ayant pas, avant le tirage, envoj é à L'auteur toutes les épreuves à con il s'est glissé quelques erreurs, contre lesquelles du ■ M . Bois proteste, ainsi que le prou\ o la 1 bu i van te lue à l'une des dernier. de la S ionale d'Horticulture : I Ml SSII • Ainsi que le relate le procès-verbal dont i être i bureau d< dans la Béance du 13 février, un volume de texte di tnpagner les pla l'Alfa* de.8 plantes de jardina et il M Paul K . 52, rue i I Paris. i Li i re ne m a mon insu, je ; des nombreusi < éser- vanl • dr dis a l'égard de 1 1 diteur. « Veuilli D B018 La Culture di Poirier, pari». Opolx. — Volura 272 pages, illustré de 1 12 figures.— 0. Doin. Prix 2 fr. lie té par les nombreux auditeurs de ses c 's d'ar- b tri iultare fruitière du Luxemb turg, \l. 1 1. < Ipoix, l'ex- cellent jardinier en che idé a publier un résu- mé pratique di qui a trait au l 'birier. Les dix grandes dn isions qui partagent ce volumi claires et met bo tiques. Tout ce qui touche i la culture du Poirier j est traité ande connaissance que possède M. Opoix sur l'arboriculture fruitière. • i. on peu! L'affirmer sans crainte, un util vi que voudi t posséder et Les débutants pour B'init i • ultun qui la pratiquent déjà i • s'y la I IH M un l I • l \--li n \ll"\ mm. llooker, Bakei el imith, traduit de l'anglais, par M Cli Maron Ouvrage de 122 page*, illu iofl- gurot - il I — Prix : i ii'. L'ouvrage de MM. Hooker, Bakor cl Smith, traduit pai M. i ii. Maron, avec annotations du MM t.. 1 ournier Marseille) cl Ch. Maron vient apporter un peu de lumière dan- ombreux genn es de Fo L'utilité d'un I tien traite isail sentir, car il faut remarquer que jusqu'ici il ■ très i >.- 1 1 écrit sur cette partie spéciale De nombreuses gra> ares indiquent cl les principaux cai tntes il B'agil dans l'un ou l'autre genre, suivant la i et la d'in- voluci \vx livres buh les Chrysanthèmes.— Presqu'en même temps viennent de voir le jour, sur deux points différents Je la 1 eux ouvrages sur la culture du Chrj san thème à la grande fleur. premier p ir or Ire ctironoto i -qu'il date do t. intitulé : Ci i n m. di - Chr\ sa mano de 1 1 région lyonnaise el a été é irit par MM. '■ i banni loulet. il nous indique le< moyens em- ployés pu- le ns lyonnais el particulièrement par M. A ; au p ire d d'i ir, p iur obt les spécira sns tant admirés ù la dernière exposition de Lyon. Ce volume, illustré do plusieurs figures, forma une br chure de ; ; Le second volume dont nous voulons parler a pour titre: la Chrysanthème a la gran i (2), et nous vioni du Nord. L'auteur en es! M. A. Cordonnier, donl les résultats remarquables furent un sujel d'admi- ration p iur i I les fleurs à l'ex- posit Ce lh re tiei même temps du journal, car une p irtie esl réseri i l'histoire du Chrysa u i iie me en Kranee. de :-sr, à 1x95. culture i i la grande fleur, telle que la pratique M. Cordonnier, j tient une large place le la culture à haute tige, de la culture des plantes spécimen el de celle des plantes naines, du Chrysant lème sur un lemis, etc. ouvra e, illustré de nombreuses gravures el pho- forme un \ olu le 156 p i- En si ie bien différents tous deux, puisque L'un traite la cultun l'autre la culture telle qu'elle est pratiquée dan- Le Nord, ces deux ouvrages Boni utiles i ceuj qui tien t a -e tenir au courant de tout ce qui a a la renie d'automne, car, par les deux cultures, on ni des résultats très remarquables chacun dan- leur genre. EXPOSITIONS ANNONCÉES Exposition irl dans i Le p ! de la misé do pour la cultu lujourd'hui, s'accompl I ri n d'ammoniaque aux dépens de la mai lia de ni; il •!•• l'amino- de nitrates p ir l'oxydation dea nitrili mièra pli Il prou il ili'iiu'in que, II n' aux il ii il cultive les i il fin i i ! lin le îi l'i'iir- nir de l'ammoniaqu . el choisit le blanc d'œuf comme épreuve. Dix ii une •1 n'i l lieu .1 une production In- ■ lue; 1 1 plupart ili"< autres en fouri les matières albuminoides en ammoniaque n'est p ta une propi llquc de j inismes, c ira mation di :;il)d i .' do micronrgatu l •• montré lo plus actif à de v m uteur ■! entrepria dea reclie rouvé que leur api l'ammoniaqui ■ elle- Doit-on attril i la formation d'aromoniaq lan ou bien aux L que, dons les cuit ont la i d'un i'iiic, qui est plue Mala l'.-nr un de m i niques, coi le sol il i i ■ 1 1 i - r.Me ic. I. ii le phénomène : sous l'influence du microbe, le carbone ' rtie de l'hj dr ig me de la i irganique l'air et forment du gaz car- iue et de l'eau, tindis que l'ammoniaque : comme résidu. Relativement a l'influence de la tem la pro- ducti l'ammoniaque est faible entre 0 el Celle 'ii maximum d'inl . ■ ■•. a i. . le B ne se développe pli Dans un milieu a li le, 1 1 mation de l'a nique par les ir elles aiment une réaction alcaline fa En l'abs le B. m itiellemcnt aérobie el la quantité d'ammoniaque lite est d'autant plus grande que le milieu est m aéré. Mais le microbe se développe -t-il dans une solution nourricière m e de raisin et ■. iron de p ir litre, on trouve, au bout de quelques jours, des ni tri tes et île l'ammoniaque dans le liquide et, iurs environ, de l'amra mia- que seulement. Une seule et méi spèce de bactérie manifeste ainsi, suivant les conditions de milieu qui lui solution d'al- bumine), tant 'i une action rédo i de sucre ■ rmanl des nil il en rap- ation du microb i. Dans le premic (respiration normale), l'albumine est brûlée avec i do l'oxygène de l'air, dans l'autr< piration intra- iii déculaire), l'oxygène des nitrates est employé a briller le sucre. A. PETIT. Le Concours Généra! Agricole de Paris LES PLANTES VIVANTES il fut un i"iiip> "ii les pauvres plantos ne trouvaient inl les li imm 6 ninents qui dirige lioul les destii îles de La Fran ie, el c'était pitié de voir quel dédain sinon avec quelle désinvolture) traitait!.... Depuis ces temps, heureusement un ministre, ami dea cultivateurs quels qu'ils soient, a compris qu'il n'j nv.ui pas de fête de l'agriculture l,i pn et -i jolh - Bur Y il . il i qu'elle ait une place de faveur da recherchées el cel o-oi, heureuse et flore d ouoil ; i épondu do façon superbe. te année, en ofTot, la date choisie pour le ip plus fa ■• 1 1 tempi tlonnollemenl vait permis d'app belle Au lo la salle, voyona t <>n t d'abord l'admi- rable lot de M. 0. Mantin, le grand orchidophMo dont la réputatl n ilntenan ■ - noral tentions el .i peu près unlquei par leur nombre et la i - sur un i bien simulé par M. Cli II Buperbo et com- mit plusdi ts plantes parmi lesquelles l'ama- LE .lAIIItlX leur li' plus difficile .mr.ni pu trouver des perles dignes des grandi anglaises. ... Citons au lia - 1 rd ,/ 1 Triante superbes, Dendrobium nobile ossum cordatum var aureum, Cypripedium .1/' Manlin, C. m.C. '/ U set, C. liothsch'ldianwn, C. Diityri-Spi '.erianwn, Odon- toglossum sceptrum, puislos rares Selenipedium Dm ui, S, Binoti, etc. Il serait, du reste, imp issible de tout citer, la place nous fait défaut, mais L'ensemble, nous le répétons, i t. m r .1 i.i fois charmanl el de très grande valeur (mé- daille d'or). \i. Bert, «'M bon cultivateur qu'il est, avaii tenu à pré- senter quelques jolis exemplaires de Catlleya Triants, Ltiiia harpophylla, Cypripedium Sallieri, Cœlogyne niim ■ amelhystoglossa, el beaucoup d'autres très jolies plantes bien cultii i Les plantes rustiques n'étaient pas moins bien repré sentéojet il était fort difficile, à première vue, de décer- ner la palme lots de MM. Defresne el Croux, tous deux m remarquables el composés des arbustes à fleurs les plusvariés: Rhododendrons, Lilas, Magnolias, Azaleamollis, Prunus, Clématites, Pivoines Deutzia,etc. Pour le public, c imposéen somme le propriétaires qui ignorent leparti qu'on peul tirer de toutes ces belles plantes en les forçant, il y a là une leçon de choses bien intéressante et il est certain que, dans les grandes pro- priétés "H il j ii dos serres tempérées et chaudes, on pourrait avoir la satisfacl le garnir, une partie de l'hiver, les appartements et les vérandahs avec des plantes il fleurs appartenant a un nombre beaucoup plus grand d'espèces qu'on u<' le la.ii habituellement. Bien joli aussi le massif deM. Moser. où les plante riiiient. parfaitement lleuries. Que j'ai donc admiré les \ iolettes de ce brave Millet ! C'était joli au p ssible ces petites terrines élégamment garnies de Violettes de toutes nuances el si coquette- ment présentées. Voilà un homme qui est un bon culti- vateur et qui a beau ip de goût. Très intéressantes les Roses de Noël (Hellébores) de M. Dugour. lot mi donné les services ipie peuvent ren- dre ces modestes plantes à une époque où il n'y a pas de fleurs, il fail bon les signaler. M. Dorey avait apporté île ■; Violet tes de l'a rme eapal îles de mettre la jalousie au cœur des méridionaux. On au- rait dit qu'un coup de soleil du Midi avaii passé par la. jse ' Bravo, M. Paillet! Votre lot était charmant.les plantes bien choisies, pas trop serrées, avaient un petit air coquet et frais, -ans compter quelques difficultés de forçage bien résolues. C'est bien, très bien même mais il faudra, l'année prochaii don ner la note c impiété el tous vous salueroni comme un maître ! M. Boucher a\ ait un joli apport de Clemaiis païens et C '. lanuginosa . C'est très joli ces plantes, qui d'habitude sont vues dans 1rs expositions de printemps, et leur avancement est pérationtout à la fois intéressante et lucral ive. Nequitl ins pas la grande salle et ses environs sans parler des beaux arbres et arbustes de MM. Croux ef Defresne, '\<'< Primevères, Tulipes el Cyclamens de M. Torcy-Vannier, des Primula obeonica à très grandes de M. Molin, de Lyon, et diri de -iilli' du fond i m tes! uelle, de mont cultivées el pi i el quelques-unes tout à fait original • . Jacin tulipes et autres plantes bulbeuses, Cin mt à l'ail belles, et jusqu'à ces i i p dont tain irtisti di iteu i raient I lent parti. A citer au si quelques jolies i veau tés : ItiC'irvillea Deltvayi, très jolie Scrofularinée nouvelle ■ le i joli . En - imme, exposition i - es méritante. Non- ap sri - . .i.iii h ■ i des colonies, de l'almiers venu de i irdin d'e u d' Uger, qui nom- ont p iru très beaux, comme toujours ; i I oin dédire que jolies pi ntes sont toujours très recherchées sur i marchés curopéensel qu'elle d e ccellente idée de la facilité qu a u ra ienl Les cull ivatcurs qui ! iraient tenter La fortu lans notre belle colonie aient s'en rendre mieux compte. i.n résumé, not re visite à L'exp isiti m nou i fourni l'occasion deconsta terque.cel te foi - - ius Le ra pp irl de lu ité cl de 1 1 qualité, il y avaii progrès mr les an identes. Cela est dû à La température plus clé mente, el à L'époque choisie pour I qui nous semble inflnemeni plus rationnelle. Le breuxpublic venu pour admirer toutes ces belles choses a largement r itiflé, il nous semble, nol re manière de voir. Je ne saurais terminer ce compte-rendu endre hommage à l'habileté de l'organisateur du concours, M. Léon Vassillière, L'éminenf el si populaire in général de l'agriculture, qui avait chargé spécialement M. Martinet d'installerla section liortic île. L. in VAL. LÉGUMES ET FRUITS Vu l'époque du Concours agricole, les exposants ont été fort nombreux, quoique leurs lots fussent eu ma- jeure partie réellement restreints. Légumes. — La maison Vilmorin, qui occupait à elle seule une vaste, salle, avait tout ce que Ton peu; désirer en cette saison : Potirons variés. Choux Irisés dé- iratifs, salades parmi lesquelles de superbes Ro- maine verte maraîchère, Oignons, Choux pommés, superbes Choux-fleur Géant d'automne, < Navets, etc. (iiitre les Carottes et Pommes de terre do gra culture qu'exposait M. Picard, ses Choux Navels- Rutabaga étaienl de toute beauté. M. Dingeon avait, dansson lof de légumes, des Choux Broeolide Rosco/f, des tubercule -■mu rou- ge, plante qui, quoique étant fort avantageuse, ne se ultjve pas suffisamment, attendu que ses tuber ont très comestibles et que ses feuilles - employées, l'été, comme l'Oseille Dans le lot de Pommes déterre du même exposant, comprenant environ cin- [uante v ariétés, je dois citer : Géante de R : 'han- cellor, Joseph Rigault, Belle de Fontenay, Le Csar et icede <'«il 'les. M. Hyacinthe Rigault, comme toujours, se montre le 66 LE JAKMN itionncur et le grand cultivateur de Pommes «le s. Parmi se létôs exposées, je citei ■ linal. La Vi Chave, Impérator, Institut de Beauvais, /." sans compter les Victor, Marjolin, Belle de Font à feuille d'ortie, Royale, Marjolin têtard en fermées. M. Poulet i>i plusieurs semis de Pomme* de terre qui paraissent très intéress:. L'exploitation agricole de Saint-Laurent avait un lot ■ variétés de Pommi • dont plusieurs obten- de l'exposant, parmi lesquelles j'ai remarqué : Belle de Soucy, la E et La Saint-Laurent. mm . Labiche, Galmel, Picard exposaient des Pommes de terre, Choux-Raves et Carottes. MM. Compoint, Chevalier, Girardin, Collas et le Syn- dicat de Montesson, ainsi que M . Hayot, a\ lient apporté des cb&ssis d'Asperges qui donnaient une réelle idée de cette culture ; ■ ■ u aient égale- ment de fort beaux plants d'Asperges de I, 2 et 3 ans. M Qagnet, comme toujours, avait sa nombreuse col- in de plantes médicinales, ainsi qu'un lot remar- quable de R dfort el de Rhubarbe. Dans le lot de légumes do M. Hanoteilo, les ■ méritent d't ; i e cités. MM. Frédiani et Pruniot avaient des collections de nés. Dans le lot de ce dernier, les Laitue Golte à graine noire él toute beauté. Le lot spécial de salades forcées do M. Buisson, c >m- prenant Pissenlit, Chico ôe, Scolyme d'Espagne, ont, par leur blancheur, fait l'admiration des visiteurs. Les variétés d'Oignonade M. Richebois étaient toutes hors ligne. - corbeilles de Haricots verts, Petits-Pois, Pommes de terre nouvelles et d'Artichauts de la Scieiété ;i|;i;- rien lonnaient une idée des beiux produits qui ali- mentent nos marchés dans la saison hivernale. Fruits. — En entrant dansla salle n" |s. réservée aux fruits, les regards -■ portent sur deux kiosques vitrés dont l'un renfermant la colle sti m de raisins .• m- servés de M. Salomon. Ces raisins, exp .-■■- en pyram ■ -lit de toute beauté : parmi Les nombreuses vai j'ai remarqué, dans les blancs Gradiska, U d'Al • blanc ro al; .1 m< les noirs : et // , lr L'autre vitrine renfermait le raisins B/acA Alicante, de M. Cordonnier, cultivés avec les engrais dos Grappe ri es et dont on n'a plus à mire l'ô- Let magnifiques Ananat de Cayenne à feuilles lisses de M. Créi lient au milieu des p"'s de Frai- siers Docteur MorèreBi \favgu< i nen parfait ci.it de matui Dans la collectl le pommes de li mai-. m Croux, les variétés suivantes devraient être cultivées sur une plus gi ande échelle : Cal tge de Pâqu y., i. Pippin, i: ■■" d i Rhin . parmi le lot de p l \lphand, n ,, it, de longueur, él lii ni vraiment remarquables. \ de! ensuite les superbes pommes de M, Onllien, parmi lesquelles j'ai remarqué les Belle de Pontoise, Linnaous l'ijqn/l et fi Dans (es paniers de M. Uni-. -au. il faut citer les p im- mes /.' "' '■ I ros \ et le- |i lires mi de Philipp Le l"' de p immes de M. Vigneaux, quoique restreint, comprenait de superbes Calville M / tans. Les Reine des Rei les Calville Saint-Sauveur de M. \ orrin étaient de toute beauté. M \l Dupont, Labiche, Fathouse, Berrue avaient t.uis .les p immes fort belles. Disons en terminant que les produits des colonies apportés par M. HédiarJ étaient merveilleux; tout y forl bien représenté : i; mânes, n .i\ de i Oran V. ROI GE. MOSAICULTURE APPLIQUÉE Quoique l'on ail dit el fait, ] 'et contrôla mosalcul- i n r.-. celle-ci est I -être l ml que primitivement Elle n'a plus, en effet, cette vogue qui l'a cara quelques années après qu'ell fut manif. ! • une autre for les par- terresen broderie d'autan, qui furent l;i joie des jardi- niers fleuristes de la Renaissance. Peut-êl 'ecel qui dérive de la mode, reviendra-t-ellet Je ne la souh pas aussi absolue qu'elle le fut . Elle a '-n et elle s enc >re ses détracteurs, peut-être un peu trop impartiaux; ellea aussi ses partisans Danscer- cas, lorsqu'il B'agil de rendra attrayantes les parties environnant L'habitation ou quelques lieux très fré- tés lu jardin, elle p iut, de i> lir avec tout i autre ornementation, remplir s. m but. C'est ce que beau- de jar Lin iteurs ont très bien compris, et il faut leur en Bavoir gré. si un motil iculture pi icô dans une partie semblable du jardin, s'a ec les lune- arcu turales .les constructions, pourquoi donc lecritiquei prétexte qu'il nuit a L'effet d'ensemble t Placée môme dans un grand jardin, surtout - proportions sonl c 'données à [ui l'environne (quand bien me. ne plus loin j aurait-il un motif d'or- nementation plus naturel : telle une -,-.-n • p ,le plantes vivaces), une Ile en m isalculture dé- t inne-t elle dans L'ensemble ' Non, certainement. il est ô\ il. mu que les •• am ints de l > b die nature » prei. ! . mosalcultun qui est naturel ou Bemble l'être, que les amateurs de plante- aiment n li | m elles mêmes plutôt que leur as li, m en compositions plu~.ni iii.un> -a\ ante- . M.h- faut- Il,] ■ cela, s'abstenir de pratiquer la mosaiculture ' Nous-mêmes, nous aimons pari iculièremont et sommes un fervent adepte dei es de pi i \ ivaces 1 1 autre-, el li - mi les plus bi combinaisons florales, nous ami. m- aussi le pour elles mêmes Mais > len di ■ dul l'apj ti le la mosalcultun ppllcati si rai- »urt au but vers lequel doit tendre tout décnrali'ur : l harmonie dans l'ensemble. LE JARDIN 67 l !, près de l'habitation, d'un kiosque, d'un banc de repos, dans > ndroif très rréquenté, sur un talus bien en vue, en bordure d'une allée très suivie, un motif en inosaïculture trouve sa pla se d ins le jardin paj sager. \ plus forte raison l'exécu a dans un ja rdin pu ci dans un ja t lin sj inél rique. Ceci p isé, voyons donc quelle adapi ition on doit faire du dessin des différents motifs, Fig. 30. — Corbeille rondeà dessin curviligne Pour les corbeilles ovales et elliptiques, on semble préférer le dessin curviligne au dessin rectiligne, quoique tous deux soient applicables. Toutefois, on semble pen- du côté dupremier, qui parait mieux s'accorder avec la forme de ces corbeilles. Peut-être est-ce aussi parce qu'elles se trouvent généralemi ai dans le jardin paysager et qu'il semblé plus facile de leur trouver un dessin curviligne. Quant aux dessins des corbeilles rondes, il peuvent ('■tic rectilignes ou curvilignes, ou tous deux combinés : ils s'accordent généralement bien. On préfère ordinaire- ment les lignes dmites pour le jardin symétrique, et le- ligues eiiurbes pour le jardin paysager. Les deux comportions que nous avons dessinées pour ir d'exemple (fig. 30 et fig. 31 » démontrent clairement ce que l'on peut obtenir dans les deux cas. Ces dessins sont très simples (comme du reste ceux qui caractérisent la mosaïculture actuelle), et, par conséquent, facilement applicables. L'un (fig. 30) est composé de lignes combes. L'autre (fig. 31) de lignes courbes et de lignes droit Tousdeux peuvent être exécutés, soit, avec une combi- naison de plantes a fleurs, soit a mbinaison de - .'i feuillage ivei une combinaison mixte de ces deux - irtes de plantes. Enfin, ils peuvenl •i bien exécutés pour L'ornementation nale, estivale ou hivernale, avec les plantes que l'on emploie a ces différentes périodes. Les légendes qui suivent ont en vue l'ornementation estivale. - I" Pi \m,.- a i i ki ns A. Plumt H. /.' ms. i !, i ier " '■" i ■' "''■ blanc. ii | 'm. K. Pelargonium Jean Paquol. F. Gn tes. i .. Bégonia Laura. II. Pyrelhrum Parthenium aureum. I. ( 'antp i ''■' S Plantes a. fleurs et \ \ Phœnix reclinata. H. Sedum la lu n. C. P 'lar loniu n Harry Sic II. Ib-imiim minimum. \\ allisii . F. Begoni i su V lia G. Gn iph Uium lanatwn microphyllum. II. Pelargonium Jean Paquol l. ( enlaure i ■ pa. I. — l'I.WI'i.- \ 1 a. /. ilania b >rb mi \. A ilis. B. Sagina subulala. C lllernanthera sessilis amœni. D . A . pa) ■ ■ t . E. Mesembri mtfiem \im i trdi/ )li l 'n. F. Aller n m >,h ■< a v trsU Fig. 31. — Coi ide à dessin curviligne el rectilt Dans un prochain numéro, nous parlerons de quelques autres motifs en mosaïculture. ALBERT MAUMENÉ. Charleoille, mars t896. B8 LF. JAHMIN CHUTONS ET DRACŒNAS Culture de l'Olivier en Tunisie (i) Leur multiplication dans l'eau - que nous n iler à i urs du Ja •nre de cultui nous lui sur i ■ habituellement. I" ! :mi -ut plus vite ; dét el ines dont on peul BUi\ re les ■ ■ i pourriture ni la toile - ndi ée par lu déi omp • il ion 'li> la tei re, corap p i: l'air concentré di des vitrines sous lesquelles on mot ordinairement les boutu I Enfin rmet de renfermer le iii^i'iip .le • . l :i it ~ très peu d • -\ on peul on e plusieu iblo dans le même fl i m la ■ mpl • . \ i iir choisi ■ el le ; Iiaul possiblo, on les enl irre à moitié dans de la I inm o, de la i .1" ri-. on introduit un pel . afin d'empêcher la déc >mp isil m de l'eau implit, pins on y mel plusieurs bou- tures ensemble do so que leur base plonge île deai ins cette eau el on le toul plus alors qu'à lei i impérature de la si rre entre rémission di rail en très peu le temps. *''- ' de long, on rempol • les b lutures "ni pend int quelques joui -. iu-- qu'à n les habitue p iu i peu à l'air on leur en donn inl p vement. On peut b tuturer les Crotons à i iule époque de l'an- ppeler que, si on t bonnes plantes p iur l'automne, il l'un l> tuturer en jan- II osl n éi la beau- ' bien c i II l'un aussi en de l> lige j un peu I diqu Du te pi tem a ruiNAKD - ■ I -mant de r la table : le Mellahi, A fruits ronds, «nt atteindre le volume d'une prune ei que l'on cueille ons, et le .Xtih. a fruits ovales, un peu moins que ceux de la variété pri deux varii - nt dans l< i à peu près dans la pro : en (if m à fruits plus petits, mais et plus particul ment b la fabrication de l'hui une autre '• \ t fruits ro 1 In r n- planter l'I limer, les terres sablon- u.\. ( )n f:i de plantation profonds di i 75 cenli .vain que le terrain est plus ou moins compact. Un ouvi on de 1 ■ francs la cinquante par \ ingl- 1 pierreux. Les plants • Dan on rapport sur la culture de l'Olivier, M. Honnie ivantage qu'auraient ! .i planter en quin- .i permettrait de placer un plus grand ibre d'arbres sur une suri iple, 103 i-s planti . i mètres les uns des aul cou\ i ires 7ii ares, tandis que, i\ ri- ' ((ue 1 li- . :l n'y a que 17 arbres el I :> h l'h md, il j en au- rait 80 M. Bourde, un progrès que les colons français auront à enseigner aux Sfaxiens ». Li al choisis parmi les éclats pris sur de vieux ■ (n leur laisse une panie de i | une lon- le 100 l.i stratification n'est pas abso- lument né< i m 'iii^ ipie la plantation ait lieu an bout d'un lemp ni resterquinze alcil san . La plantation mars, mais elle n I lemeni en mhre et janvier, afin de profiter des pluica hivernait vorisant la reprise. En février et en m I nie- la terre t, on rre. ■ I une .-.i|. I.i fente el Poirier, le 1 : lier, |'.\l" le 1 ' r n 1 1 . ■ de l'huili oli- \ irle ( hem- I ■ ndanl I ; la < In taille LE .lAlihl.N il'.) lo Jeuno Olivier tons les ans, alin do [lui donner un me bien équilibrée, arrondie, en mainlcnanl les bran charpi il mtres. De dé| I, en grande partie, l'avenir de l'olivette. jusque \ or t la six les oli de cultui ' intercalaire i, Orgi , qui in leiuni- ionl 'i culluraux Jusqu'à ce que les Oliviers ooienl en plein i ippoi I Les notes q ous avons pu recueillir au cours de notre pas âge dans le centre de la Régence, el plus par- ticulièrement dans la région de Sfax.nousonl permis do constater que, bous le rapport cultural, les Sfaxiens font preuve d'un remarquable sens pratique, el l'on pourrait, sans crainte, conseiller leurs méthodes aux oultivateurs d'Oliviers de notre régi Sridionale. Nous avons décrit précédemmcnl la culture de I'1- livier jusqu'à la sixième année de plantation. I partir de cette sixième année, l'établissemenl de l'olivette es1 terminé, on n'j fail plus de cultures intercalaires: le terrain demeure désormais exclusivement acquis à l'O- livier. C'esl alors que le cqj loi! apporter t ius ses soins pour faire prospérer la plantation. Quelque Boit L'âge de L'olivette, on la laboure cinq fois par an : deux fois avec la charrue, el trois fois avec la maàcha, Ce dernier Instrument a été inventé de toutes pièces parles colons cultivant l'Olivier dans le contrôle de Sfax. ("est tout simplement une grandela- me emmanchée horizontalement, comme une rasette, à la place du soc de la charrue el qui coupe les herbes à I ou 2 centimètres en terre. La maàcha convient très bien pour les façons a donner aux suis Légers ; on en fait usage, autant que possible, quelques jours après une pluie, cette dernière faisant germer les graines. Dans le cas on le terrain est envahi par Le Chiendent, ce qui n'est pas rare, on passe la maàcha fois par semaine, pendant deux mois ou deux mois et demi, si cela est nécessaire, jusqu'à la destruction complète de relie pianie parasite. Ainsi travaillées, les olivettes de Sfax sont d'une propreté exemplaire, on n'j rencontre pas mie herbe. On exécute généralement les lai rs de puis le mois d'octobre jusqu'au mois do mai. HENRI BLIN. (A suiore.) LK CHOIT DE BRUXELLES I. lernii bout m i i on -1111101)1 la partie alimen- ■ dan ' Chou de Bruxelles, son 1 peine consommés que le jardinier doit songera l'élevage de nouvelles plantes qui ■ le donner des" produits qu'au bout de 7 à 0 mois. Ces 1 'geons ou jets se développent sur presque ti la longueur de la tige qui '-si plus un moins élevée, selon nu 1 l'on cultive la variété dite Chou de Bruxelles ordinaire atteignant parfois 1 mi trede hauteur, ou le Chou de Bruxe nain lôpassanl pas 6 m. 50. — Indépendamment de ces deux variétés, il en existe une troisii me qui est l'objet d'une grande culture dans les environs de Paris, c'est lo Choti de Bruxelles demi-nain de la Halle Tandis q lans la variété ordinaire les bourgeons sonl relativement petits el espacés, dans les formes demi-na ■ ■i naines ils sonl plus gros, el par li plus rapproché La récolte devant être assurée depuis octobre jusqu'en mars, il est, nécessaire d'effectuer les semis a 1 ■ espacé. Généralement la première saison, celle qui produira du <}, de l ■ - ipi i ' sensible aux I lè ; ,1. un Bûmei a ii l de ii\ . qui s,, nt. rustique irtent ; tueurs de l'hit Les émis >nt pratiqués en plein , miers Bur , seconds en plein carré, < la ■ l. ira |ue le pi environ deux il esl mis définitivement en plai s, en observant une n Bien qu Ile plante aimi un sol riche ol frais, il esl l">n oil Fum ii ■. ieille date, e \ eut pas obtenir un ; 11 milles, au dé 1 imonl di l-iei lani le '■ mrs de la ition itrel len teronl en bina mes dans lo IjuI de 1 m 1 • Lorsque les plants aironl pi ireomp 1 1 le p '1 ninal, alin favo er i ro em el ix iflaires. I i.ins certaines loc dites, lo Chou d l ; i&cep- liblede souffrir par suite de la 1 le l'hiver. Il e t piu- : les pie ls a l'approche de ! grand plu tu pied d un mur, a l'exp nord, ei do les 1 e \o\x\ rir de p ùllassons \ températui 1 I A. GOURLOT. LA MODIFICATION DE LA „ I.YffllM „„,.„„ „„ Relative au Phylloxéra (Suite) (1) Nous pensions, ainsi que nous L'avons dit dan- 1 dernier numéro, pouvoir en terminer aujourd'hui avec la question de La modification de la Convention de Berne, mais nous avons reçu, depuis, de nouvelles lettres et ne ] vons, à mère grand regret, conclure cette i'ois-ei. N'e voulant cependant pas éterniser un débat qui, quoi- qu'il ait intéressé vivemenl les horticulteurs 1 I pépinié- ristes au plus haut point, puisque nous avons reçu des communications signées des noms les plus autorisés de l'horticulture française, menacerait, à la fin, de devenir un tant soit peu fastidieux, nous nous voyons obligé de résumer les lettres reçues dernièrement en en extrjyant les passages saillants. Quant aux lettres :om ni ca- tion s que nous recevrons désormais, nous ne pour- rons, malgré toute notre lionne volonté, les publier ni les résumer. De la sorte, 1 a achèverons cette importante ques- tion dans notre prochain numéro, en remerciant nos correspondants de leurs intéressantes c immunicat heureux si - avons pu. , -01111110 is l'espérons, ap- porter, avec le modeste concours du - Jardin », u 1 peu de lumière dans le débat et si nous avons contribué, dans la limite de nos moyens, i ttre en reliel les revendi- cations dh erses qui mou- ont été signalées. lie M. Jean Bartre, horticulteur à llle sur-Têt (Pyré- nées Orientales): « Mon i un; le Permettez- l'ajouter mon petit mol au sujet de cel te n ■ !■ que la VI . « Los certificats d'origine donnent l ■ de con- tions pour que nous n'en réclamions pas < |ue- ment l'abrogation. « Laissez-moi vous rac intor un fait typique qui : arrivé l'an dernier 1 our une expédition en Espaj. « La circulation des plants de Vign< sui1 tout le territoire de la province de Barcelone, 1 • 1 - « > -- ;ni-~i phylloxérée que nos départements méridionaux et où je n'ai pas \ u un • seule i ieille . Les pépiniéristes-viticulteur» expédient leurs 1 > !•■ >- duits -;i ti^ certificat, bien entendu, chose contra ique. « il parait que les horticulteurs ne peuvent en l autant pour leurs produits. « L'an dernier, je m'avisai donc de faire une expédi- tion sans h' Iraditi tel certificat mal m'en pi çus mu' lettre de l'agent des douanes de Cerbère, me ili- Bant que, si je ne pro luisais pas un certil jm dans le délai de quarante-huit heures, mes arbres raient brûlés par les -.>ins de la douane espagnole. in me demande un certificat signé par le n légalisé par le préfet et visé par le consul d'Kspa; Perpignan. • J'établis un certificat, que j'envoie à la sinnatun préfet e1 au 1 roi, mais, par malheur, le maire

  • notre] • . • 1 1 1 1 1 1 • 1 'tant absent, c'était l'adjoint qui a el avait oublié de mettre Pour le maire empi « l'adjoint » - Le consul me lit retourner le certificat, objei qu'il n'était pas 1 ôgulièremenl établi. l'en établis un autre conforme, qu'il sift'itt ■<'• coût du visa : 5 francs. • Je réclamai I Mais mieux vaudrait réclamer au roi de Prusse « Jusque là, je n'avais jamais eu besoin du visa du consul. A partir de ce jour, je payai pour chaque 1 pédition. « Il est vrai que je me] t bien maintenant ] • mesexportationsdeces fameux oertifleats. J'avais oublié* » suis impardonnable, mol qui connais l'Esps de taire tomber la petite piécette blanche dans l'e celle des douanie ils. • Adieu maires, tement de ■■ oui • \ eulllez agréer, • i:w i:\i; l i;K ». De M Robinet, nous une longue lettre il laquelle, apn - avoir réi lamé la révisi le la Conven- tion de Borne, il cite li 1 l'appui li mations : plantes ■ ni facilement au di n'en de même pour l'entrée dans le* villi Toulouse, par exemple mis • 1 un pépi- niériste de Toulouse, revenant Interdire l'entrée en ville parce qu'il un ballot il'.l< portant une éti- quette de « Vi II en tut quitte pour suppri- mer l'étiquette et faire 1.000 à l.s nétres pour passer a un autre bureau d'octroi, auquel il n'y eut aucune vation. • Une autre fois, le professeur d'horticulture se vil confisquer deux ou trois rameaux de Vigne de 50 centi long, 'pli devaient lui servir pour une dé- mons sur le grefl bouturage de la Vigne 'estime donc que, sauf pour la \ igné, il Berail néces- , pour notre commerce, que toutes 1 es fonnalili liantes fussent supprimi De li lettre de M. Crozy aine, nous exti |. issage suivant : « L'arrêté ministériel du r> juin 1882 semblait rendre plus facile les expé litionsâ l'étranger, mais voilà accro ■ : plusieurs fois déjà, la (yare front .1 ■ l 'el it-Croii ê dis expéd 1 mément arrêté ministériel auquel cependant l'Allemagne a adhén aujourd'hui même, il vient de m'i urne un colis à destination de Thorn (West--Preussen) pour cause d'insuffisance île certificat. Ce certificat 1 c ip mdant impriuv ir mol sur le texte qui m'a été remis par la préfecture du Ithone! » • M. Henri Theulier lil-. Be irél tire du Syndicat central des Horticulteurs de France, nou e, au nom du Syn licat, lommunication dans laquelle, après avoir rappelé que le Sj ndicat avait d la questi in il > a six .m- <■• en avait touché un mot au ministère de l'Agriculture, il expose ainsi les réclamations de collègues « Nous ne demandons pas la dénonciation de la Con- vent le Berne, ce qui pourrait peut-être avo mauvaises conséquences la révision nou> sut devient un fait accompli, nous gommes persua lés que i"ii-, iians le monde horticole, « Quant à l'efficacité de l'inscription des horticulteurs te publiée par le Ministre de l'Agriculture, je 1- affirmer qu'elle n'a <'u pour résultat q le p des ennuis à i> d'entre n ius qui y ont cru. do |>I int mt en dou jusqu'à ce qui tyons envoyé le fameux certificat qu'on nous réclamai! Vussi, pour ne plus avoir il i* tracas nos expé litions, a ic impagnons nous maintenant toujours 1 elles-i 1 du certifl é, » M. \. fruffaut, p de l'Union commerciale des horticulti 1 niei • de France, n qu'il n adresse les démarches faites par p. au- obtenir quelque modification h la été fournis par M I on supôi iiu plij 11 un des membres les plut min en partie le bien fi ndé des demandes de l'Union LE JARDIN 71 « Elle a, en niiisi''i|(i(.iu'r. .ip|iii\i'\ à L'unanimité, un projet de décret présenté parle Gouvernement, décrel (levant paraître Incessamment ol annonçant la suppres- mhii ,lc toute fi.i'iii.iliié jHnii'les envois faits a l'intérieur Chrysanthème Madame Ernesl Lavisse (Figure 1 inthi me a luveau, qui prend place pai ml t W Fig. 32. — Ckrysanthùmi Madame Ernesi Lavisse île la France. Cotte suppression s'appliquera à tous les végétaux autres que la Vigne. « Nous ne pouvons qu'être tous très reconnaissants à M. le Ministre de l'Agriculture, ainsi qu'a M. le Direc- teur de L'Agriculture, de la nouvelle preuve qu'ils viennent ainsi de nous donner de l'intérêt qu'ils portent à L'horticulture. » (La fin au prochain numéro). variétés précoces, esl remarquable tant par son coloris indéfinissable qualifié par son obtentour (i) de « vieux- rose-clair magenta », quo par la grandeur de ses capi- tule- très pleins, aux longues ligules retombant comme des rubans. La figure qui représente ce Ch santhémo donne une idée do l'aspect échevelé de cette nouveauté. .1. FOSSEY. (I) M. G. Bruant, de Poitiers (Vienne). il LE .I.M'.hl.N Société Nationale d'Horticulture de France Beanee «lu vî Février Ihimj : MIE M. M ' un - Lnthurium Kolleri I Inf/iuriu ir;lM e brillant. La planté iau- -nr !•• lype, '|iii B i ■■''' '» " Itures fran \ trop M. Truffaul vient r i institue un progrès remarquable dans la ut sur !•■ blam . L \ Madi ;e : la «li\ blanche, ne présentant qu'un petit noml jnes d'une autre couleur. \ a celi que la pi 1 émis d'/fippflaslrum is «le serre chaude, delà rai \ M. i. ■.» , i de M nti iuge, apporte un I D" Li lies plant ij pendant l'année. Il n'y i Chrj éphémèr .mt un moi . | n énorn Vilmorin des fleun un des triomphes de la mais, ,11 de toute beauté, sur s bleu forn ntre blanc el des plantes bulbeuses à I ison. On ; le iulipr duc de Tltoll, >1" I • ' tenaiia pi de corail, des I / mt la fleur d'un beau bleu est oculée de blanc, il Dans i particulièrement a signaler: H fleurs timpl I '"',- b|e, i Lord H i l(i ngton, bleu ce ; Gertrude, mquet arrondi comp \ _• , , • p imula ob • une intén luit une : iffranchir encore du qui, du \ i ; .i tenant n un autre n du Primula i, il faut mentionner une / ! 1. .11- . i Primui ilpine, M M. lel rite cultivateur il«' Violi I i i Qalleê. Amiral Avi l/an, I i it bien surtout au prin- - C'était l Orchidée! M ela, il y avait quatre lots ; s par d'intrépides amateurs. M. L h s imet- tait a l'a n du jury trois plan dium I Boxalli atratum par C. hirsutissi- mum, a irs, d mt : inum, li> tdro&tum le nlbiflorum, dont les Meurs de rose aux i xlrémil Le lot de A lleuois, près Mi i i renferme mi admirable Ci/pripedium Rothsciuidtanum; rien do plus irges lieu l inférieur bien S, marqui rouges sur un fond jauni ili s, a Bab il bruu canni toglossum ianum en belle variété; Cypripedium Exul. une .ii formes qui gravit* nt autour du signe. Ku est-ce un hybride naturel!! Est-ce une espèce f A d'autres que m. us de trancher cette difiiculté. 1 1 - une liieu curie II épia ,x fauves \ iement de • ■ supérieur et des pétales s, fili- formes, en forme d'antennes. D'ailleurs, unes gehn jlique de Reslrepia anfennt- I ions de l' \ rique du Sud et \ a '■' i*de- M. Glu i Phajus grandi' folius,Caltleya speciosistima, Lœlia anceps et Epidendrum Stamfordia- num, plante qui présente celte particularité de pn grapi irs naissant a 1 i base des pseudo-bulbes, - pollinies lement différentes, de sorte qu'il serait peut la considérer • lype d'un get il Ptilan- themum. Mil . un somis mqucl il a dont nom de Cj/pripedium Dayanum magnifient» purpureum, et M. Fa - es jeunes plantes d'Ana?c(ochi- 1 I ( s /l.lh • 1rs introdui i ions de Gochinchine. Ces », re- pour la l'éclat de leur feuillage, onl donné lieu rantol on les si pare, uuii. Il faut, • n effet, d plante'< qu ; ni un G lyera, ni un i lochifus, mais l'Hœmaris ditcolor Lindley L inaxtochi- lui D&wsoni n que la variété Dawsoniana i supi i irue de '• 19 le t\|"-. vert ronci marquée de bi blanc pur L hiltu *a distinguent d'ailleurs dea ir leur labello prolongé en éperon. inMII alques poti Fraisiers JW u le Lebrel '.; i. rdinier a Domonl • I ut. , ..MM i n'uni'.; i m un Ht: panii r d'admirables . hiver app ■ i 1 1 US Ptppin et d il W. . ■ . ' I! P. HARIOT. LE JAlililN 73 LI J A IC U I \ . — 1* 219.. — S AVItll, 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Légion d'honneur. — M. Dabat. Noua 8 apprit avec plaisir la n a te nomination de M. Dabat, cuofde bureau au Ministère ■ i<- L'Agriculture, faisant i ilion de chef de cabine! du Ministre, au grade de chevalier de la Légion d'honneur. M. Dabat, qui avait déjà, pendant près de deux ans, i>ccii]ic io poste du chef-adjoint du cabinet, a toujours su. dans l'exercice des déli 'aies fonctions qui lui étaient attribuées, se montrer a. la hauteur de sa tâche. Par Bon tact et transports de végétaux en France, Épilogue de l'Exposition internationale et du Congrès de culture fruitière de Saint-Pétersbourg. L'importation des plantes vivantes autorisée en Russie. Notre ami, M Belin, le très distingué consul de France a Saint-Pétersl g. nous avise qu'une dis- position législative, Insérée dans le a» ■-',' du Bulletin des Lois de L'Empire Russe du 8/20 mars 1896, a autorisé l'entrée des plantes vivantes en Russie. Cette nouvelle, qui a été immédiatement communiquééà la presse poli- tique, a produit la meilleure Impression. Notre aimable correspondant, à qui nous avons de- mandédes détails au sujel de cette nouvelle mesure, si impatiemment attendue, ajoute que cette réforme, pro- voquée par l'Exposition et le Congrès pomologiques, est due aussi au magistral exposé de M. Cornu. La Russie sera ta première u bénéficier du nouvel étal de choses, mais les horticulteurs français, qui von! pou- voir séculier le joug des commissionnaires étrangers, dont Le concours était jusqu'ici indispensable, ne devi I pas perdre de temps peur reconquérir le marché russe d'où ils avaient été peu à peu éliminés pur des concur- ents plus favorisés. Qu'ils n'oublient pas que c'est en utilisant les transports par eau qu'ils arriveront à dis- tancer leurs rivaux. j'engage vivement les pépiniéristes à diriger leurs regards principalement vei s les régions méridionales el auçaae, c'est-à-dire les provinces baignées par La Mer Nuire, dont les principaux ports sont visites régu- lièrement pur des vu peurs français. Les jdunt.es de seri e. au contraire, trouveront plutôt leur écouleineni dans les provinces de Saint-Pétersbourg, Moscou, Varsovie, Kiew, etc. Nos Lecteurs n'ont certi ■meut pas oublié que le journal Le Jardin, toujours en avant lorsqu'il s'agit de défendre les véritables intérêts de l'horticulture,, a été le premier pour ne pas dire le seul — à entréprendre mie campagne en faveur de L'impôt tatioc en Russie des plantes autres que la Vigne (2). Ils trouveront donc tbuj naturel que nous nous réjouissions de voir nos desidet'qla -milles et que ts remercions les administrations do l'Agriculture et des Affaires étrangères de n'avoir pas perdu de vue. en cette circonstance, les intérêts de l'horticulture française, Création à Paris d'une commission régionale d'études de la Société pomologique de France. - La Société pomologique de France, réunie à Versailles, i i.u Jardin, 18 16, i »g< 58. t) Voir le Jardin, 1894, pages 13">, M6, 157. 7'. LE .I.MîhlN ■ il a voté, ni Confj rès. sur l.i proposition de notre collaborateur, M Abel Chàtenay, i.i création d'n iommission régionale d'études 'pu aura son - . . p i a 1 été \ii i 'ii île d'Horticulture el qui pourra ■•< ■mpf.-n lr<- il.i n ~ son sein tous 1rs mem- e la £ que habitant le département de la ><-i i ' le- départements suivants \i- Eure, Eure-et-Loir, Loiret, 0 se, Se ne, Seine-et-Marne, Seine-et-i lise, Bon i.. le la commiss se tiendront au co inculture 'le la Société nationale, B4, rue de Gre- nelle, le- v et ; jeudis de chaque mois. i.i pren mon a eu lieu le jeudi 27 mars der- nier et le bureau, pour i -'"'■. a été ainsi constitué - : M. Miel Chfttei nlt : MM. ''lia' : ei p, lamin. \\ Georges Boucber. ■ -adjoint .- M. Nomblot. Le Bulletin de la Société Pomologique 'i"i t'a régh- llerelnent le i' -II] JiT . ■ rendu île- lr,l\au\ .le cette velle Commission, el il faut espérer que cette >l li-n .qui facilitera le- relations, pourra rendre de i ,-,■!- -.-! \ ices •' la Pomologie française. Le mode d'emploi de la fleur de soufre pour les maladies cryptog-amiques. — Les avis son! très pa gés sur la manière donl un doit employer la fleur 'le soufre pour le traitement de certaines maladies cryp- togamiques, telles que l'oïdium, pif exemple. liDitiiii répandre le .soufre le matin a la rosée, ou - n- l'influence des rayons Bolaii n "tis nous sommes adressé, pour avoir une expliok- tion ace sujet, à notre collaborateur. M. Petit, dont voici la réponse : - .l'ai le regret de vous annoncer que je ne puis vous donner beaucoup de détails sur le i le d'emploi de la Heur de soufre, car je ne possède pas de renseignera précis >ur ce sujet j'ose même croire qu'il n'a pas en- core été fait d'obsen ations sérieuses sur les conditions it.é. < Toutefois, "n s'accorde généralement i admettre h- -nuire a.'it par la production de ga2 Bulfureux, oxydation qui se trouve évidemment d'à niant plu- ie -"iiiiee-t plu- divisé- et i.i température pins élevée. • Mais, lorsque l'air est calme et la température .le vée, il paraîtrait que le soufrage peut exercer une action défavorable sur les feuilles, par suite de la pré- sence d'un excès de gaz sulfureux dans l'atmosphèi e qui les entoure. - Aussi reconnu. m le-t-on souvent, pour cotte raison, •le lOUfrer lie : e le Iil.it ||). «.l'aune ,i eri.ire qu'il (-"iivient d'attendre le di .!,. ii rosée et d'éviter de mouiller préaiablemen plante , i omme le font généralement les lard la fleur de soufre se réunit alors en petites n iliut agir moins acth ement . » No u- recevrons avec plaisir le- communications de ■ le no- lect.-uis qui "lit pli Lille .le- ..!.-i-e\.i -ur • e sujet spécial, de i h pouvoir, -'il est possible, le s.. I|. Ile,. lui. I--I préOlSe qlte p..--lh|e . .• | , t , .- blém* qui intéresse tout le monde. Le Petit Guide pratique de la culture des Orchi- dées (I) ' • petit Guide, dont la seconde édition vient ■ le paraître, a, pour la dixième i"i- peut- ■ com- pensé ce- jour- derniers. La Société d'horticulture et de viticulture d'Epernay lui a. en effet, décerné, dernièrement, une médaille ■nt de prei re classe, affirmant une fois de plus l'incontestable utilité de ce li\ re. qui, quoique sous une forme restreinte, traite -i pratiquement la culture des Orchidées. Excursion annuelle des élèves de l'Ecole d'horti- culture de Villepreux. — lie m. i pie le- années pré- cédentes, M Guillaume, le sympathique direct -de l'Ecole d'horticulture des pupilles de la Seine, vient d'accompagner, dans un in | voyage, les cinq élèves les plu- méritants de cette école. i an dernier, ce furent Amsterdam el son exposition qui fournirent le but du a oyage annuel ; cette année, l'excur- sion vient d'avoir heu dans le Midi, dan- la région de l'Oran Les voyi il successivement visité Hyères, '■ Grasse, Cannes, Monte-Carlo, Intibes, le Golfe Juan et Ull pet il l .le l'Italie. NUI doute l|l|e le- j.-uiu - | I. ',.■-. -ou- I.I conduite Mltel- Llgente de leur directeur, n'aient rapporte du pays du Boleil bien des note- culturales qui leur seront utiles plu- tard A l'Institut agronomique. — Le dimanche, 7 mars dernier. ,'i eu lieu, lac- la s;i||e d'ainplllt heà t te de lln-- titut agri nuque, une- véritable fête de famille : les anciens élèves, rendant ainsi un hommage touchant i leur- premiers directeur- : MM. Ti--erani| et Etisler, ont procédé à l'inauguration des médaillons de ces deux grand- agronomes \|. P. de Maillard, .lui- une allocution brillani...i retrace le- carrières bien remplies de mm Tisserand et Ftisler ci rappelé les services nombreui qu'ils ont rendus a lin-, une m agricole MM risserand et Risler, \ isiblemeni émus, ont répondu en m- n | pas leurs remerciements sincères a leur- ancien- élèves . Us ont émis le vœu que cette confraternité, m111 unit actuel- lement le- éléVeS et leur- pi'. i|i r- . Ile -,■ • i . 1 r I . -Il te jamais et ce pour le plu- grand renom de l'institut i i inpie d'où -"in déjà Bortis tant d'hommes èminents. i,. solennité touchante nous en Bommes certain, un souvenir impérissable dan- l'esprit de cens qui \ "iil .1-- NECROLOGIE Nous avons appris avec regret la mort 'te M. l 'hurles de Franciosi, Président delà Société régionale d'horti- . ui'iire du Nord de la France, et un des |, .ih- borateui - du /ai •'"'. Esprit cultivé, amateur disting ' causeur agréable, \l. de PranuiO! acquis la sympathie de tnii- .eux qui l'avaient approché si donl il sers tertalnement (I) Librairie borucule du Jardin. Prix t tr. LE .lAUMIN /.i m. (i si;iim;ii)i:i{ LES NŒGELIA Par décret en date du > mars dernier, M <>. s.q i- der, chef de cultures de la maison \ eitch, Président de la Société française d'horticulture de Londres, a été nommé chevalier du Mérite agricole. La nouvelle de sa nomination m'a causé la plus grande joie el je s, h-. ;i l'avance, qu'elle s.ra bien ; ueillic de tous ceux qui ont pu apprécier les mérites de cet excel- lent homme, qui, je no dois pas l'oublier, fui an des collaborateurs de la première heure du Jardin. Né» Paris, de parents d'origine alsacienne, M. Schnei- der, après avoir fait un excellentapprentissage, c piété dans ie> meilleures maisons de Paris e1 'les environs, partit pour l'Angleterre en 1869. En 1870, lois île la déclara- tion de guerre, il rentra en France et s'enrôla comme en- gagé volontaire dans un régi- ment de marche. Faii prison- nier, il s'évada et B'empressa de i eprendte du ser\ ice jusqu'à la tin de la campagne. Aptes la guerre, il repartait pour l'Angleterre etaprès avoir rail un court stage chez MM. Lcw et C ", de Claapton, il entrait, en 1^7.'. comme chef de section chez MM. Veitch and Sons, dans le célèbre établissement de Chelsea. où il est encore actuellement. Cultivateur émérite . M Schneider l'est dans toute l'ac- ception du terme. Pour la culture et la connaissance des l ■'■ itères principalement, il l'ait autorité. i illaliorateur à de nombreux journaux horticoles français et anglais, M, Schneider a écrit. en outre, divers ouvrages, entre autres le Calendrier de VOrchv- dophile publié en France, et le Ha/idOook of Choice Ferns. œuvre considérable dont la dernière partie vient à peine d'être achevée. Mais son principal titre, aux yeux de la jeunesse horticole qui a visité l'Angleterre, c'est celui de Président de la Société française d'Horticulture de Londres. Il n'est pas encore bien loin le jour où. après avoir comploté avec Villars de fonder une Société d'Hor- ticulture avec les éléments français dispersés à Londres et jusque-là sans cohési n. j'allais trouver notre ami à tous, notre terre-neuve. M. Schneider, pour lui deman- der ses conseils et son concours. C'était en octobre l.sss. Que de chemin parcouru depuis ! On aurait pu croire que cette tentative de quelques jeu- nes gens, qui sont aujourd'hui dispersés aux quatre coins du monde, était destinée à disparaître promptemenl sans laisser de traces derrière elle. Grâce au zèle el à l'infatigable dévouement de M. Schneider qui es1 à la fois président et trésorier perpétuel de la Société, celle- ci n'a cessé de progresser. Depuis 1888, nous avons tous plus ou moins travaillé a consolider l'œuvre si modestement commencée, mais la cheville ouvrière de la Société, celui qui en est vérita- blement l'âme et à qui elle doit la plus grande partie de ses succès, c'est son président. il reçoit aujourd nui la juste récompense de ses tra- vaux, .le lui adres-e, nu nom de tous ses jeunes amis, de bien vives félicitations. H. MARTINET. Fig. 33. — M. G. Schneider Vers la Qn du mois de janvier dernier nous admi- I ■ • ' > - tardives do notre collei tion de Ncegelia qui s'éteignait, après avoir animé pendant plus de 3 mois, do l'éclat le plus merveilleux, la serre qui le- abritait. fendant la saison la plus ingrate, lorsque les jours sombres et brumeux engendrent la mélancolie, lorsque les ileurs, ne s'épanotuss int que sous l'action d'une chaleur anormale, sont ternes, pales et sans vivacité, lorsque presque tous les végétaux semblent ge reposer et deviennent de plus en plus avares de leur floraison les Naegeli ». eux. sont dans leur plus ra\ issante beauté, offrant les charmes les plus séduisants par leurs nuances les plus vives et les plus variées. I en réfléchissant à toul L'intérêt que peut tirer l'horti- culture, à une époque aussi déshéritée, de cette élégante ('■esnériacée, que nous nous demandons, non sans raison, depuis longtemps, quelle peut être la cause de l'indifférence que l'on s'obstine à garder de- puis son introduction.il l'égard de ce genre de plantes, auquel nous reconnaissons tant de mé- rites. C était vers 1840 (plus d'un demi-siècle !) que cette émigrée des terres mexicaines trouva asile dans les serres du grand horticulteur belge, Louis Van lloutte. Elle fut accueillie, dans sa nouvelle patrie, parson ln'ite. avec les soins les plus minutieux et trôna, comme une véritable reine, chez cet ami des mer- veilles végétales. Cette nouvelle exilée l'ut intro luite sous le nom de Gesnei-ia zebrina, mais, plus tard, le docteur Regel en lit un nouveau genre, qu'il dédia au professeur Charles N'œgeli de Munich. Les années suivantes, plusieurs de ses congénères la suivirent dans cet exil et, île leur liaison, naquirent suc- -ivement toute une lignéede métis, qui, en s'amélio- rant progressivement, forment aujourd'hui des collec- tions d'élite. Nous répétons encore ici qu'il nous est impossible de nous expliquer pourquoi les Ncegelia sont encore aussi tares dans les cultures . et aussi délaissés, lorsque nous croyons pouvoir affirmer que rien n'est plus char- mant, ni plus séduisant au mois de novembre et dé- cembre, qu'une bâche remplie de Ncegelia bien cultivés. plantes, d'un port majestueux et élégant, à tiges roides. tomenteuses, nuancées, portent des feuilles arron- dies en cœur, gaufrées, cri nelées, quelquefois d'un vert clair, marbrées de nuances plus foncées ; sur ce fond vert se reflètent parfois des teintes veloutées, imitant la 76 LE JARDIN plus t>el|o< étoffes, de couleur rouge pourpi •. parfois broi iduisaot des ■ plus chatoyant ?. Du milieu de ee Bplendide feuillage, B'élévenl des et denses, (antol allongées el même trèi de Om. 50 de baut quoique bien raral tant urio multitude de fleurs en forme de p 1611— ntenues par des pi licelles lins el teintés de différentes nuances. Ces fleurs sont infiniment variées comme i iloris, depuis le blanc pur. le jaune canari, te jaune nankin, le jaune cuivre-, le rose, le rose olai saumoné, jusqu'au rouge corail, rouge orange, mi lion, ■ D'après cette description, qui n'a certainement rien d'exagéré, nous cro ons p mvoir assurer que l'on i ait en vain un autre genre de plantes pouvant donner autant de satisfaction, pendanl les longs i il'lnviT. qu'un iltoction de Na mée de toutes es bel h-» \ .i ii»t . ■ ~ , j i , . • r.i i p issède maintenant. D i pi ri tinq varjétâs que nous p b, lo î8 novembre dernier, sut? le bureau de l i Société Natio< nalo d'Horticulture de France, à la séance de ce jour, npus valurent un r piuavoç les félicitations du jury. An* me ites que nous vi signaler, nous erons, que( d'après l'iotode «le di\ ei ses eip 1 1 >ii- pi'éMuii' ; plapto pourrait rendn .uio Meurs coupe •-. si l'on . l'iir trop mi ..ii a une lein, trop .Des i.imc.iiiN que nou ut de leur floraison et que nous avions piqués dans du Bable i n perre .1 une température de i centigradi •on -•• m l «ni- u ' maintenus pendant 20 jours nr. mu -.-le plu-. . • m continué de s'allonger et se sent épanouis jusqu'à leur dernier bouton. Dans les jacd in tares employées comme garnitures d'appartements, ils „,i)i très décoratifs, d'une toute pu li niH-ie. ei tf] ruaint hmiiii'iiI relativement l'ien. -i l'on peut lo* placer dans des pièces mi le thor- moinetre r.o descend paAMhdeasous de 10 degri - centi- urions (Mf secommander aussi, lors- qu'on les Irai - tes a l'appai tement, d'i de Ion mettre an oMAftoi trop duvet, avec L'air quel- Q èa \ If ■!■ -i alON une plante robuste. Ii.i i.iuoii r vue du ta souineure u une t.ein ture trop ba Il l:K. — LlBS -'.r;- dS ' lll'u e que lenis iliuiu catte 1 1 tiif.-m. . lur putains puni-, de eeui 'ioi|< applli|llnlis II 11.1 diveir- iill< '■ i ■. teli que bea '•"■< ■ <>". tofl i ttimm ■ etc. D'abord, n'oublions pas de faire remarquait que l'un petit lomr de U Il »r«i-oli de cette, tolie plante pendant mois au motaa I re depuis la m- >i s de fuilèati u'aii mois de Janvier. I • 1 1 1 : i > . i u ' pltlsieuM u- nue l'un peu' arriver u se rflauUpil toute folei nous dorons Paire Blbsaarvar que nous eroydns la deeu a la plus luti ut i|i v-t I silo que nous i m • u- plus d'impi Massa pttnto il rhneonu lot do f) u dans le Un me e.,m[K/Sl que pour le- OtlKCinitr, • ■ bfrtlin terre île Urtn mou» ,|e i»rri'.in •!<■ bfU> o Ml lilitntiv 3 de p la bâche d'une e que noua maintenons a li température de 15 : p iscentigrales. \ ius mouil- l'abord in ec be tue utp de ménagement : de simples b .--i indant la i" période. Lorsque racines arrivent sur les b)rde des pots, noua don- non- un second re renouvelons deux lis dans le cours du développement des piai | nman Ions de sur. vemeni c itte opé- n, afin d'assurer une belle venue. Nous tenons les Mes ombrés et prodiguons les bassi nages snr le feuill ig • plusieurs fois par jour, Burtout par les jour neeschau lesel arides, pour exciter 1 1 m et pré- venir la grise qui les atteint facilement lorsqu'on tient trop secs Dès le 15 octobre, let les plus lo 1 1 saison, que nous avons mises en act dans la i quinzaino de mu. commencent la il. rai-. n qui - • prolonge, avec les plus tar li\ es, jusqu'au milieu du mois de jant 1er. Lorsque les plantes se défleurissent, que le feuillage Be flétrit, que La végéta Bint, nou9 les laissons graduellement se dessécher el les réunissons sous une bâch • tenu ■ dan- une température moyenne de 10 à là d •_':. ■- \ ■ i les h îso as dans leurs p its sans tiz .mi-; ils restent ainsi jusqu'à leur mis: en \0gcl ition. El". VALLERAND, Les Composées-labialiflores ornementales tlaOiaiiflo ■ e-i d inné à tout nn groupe do Co m j> isi que- à peu prés oirc inscrites dans l'Amérique anale, au delà de l'Equateur et en particulier dana la chaîne des Cordillères, présentant ire particulier d'ay.ô p des fleurons bilabiéc deux léi re-i. i intol c imposant entièrement les c tpltu- intôt a imp8gnés de Saura ttltoalsusi tre. tantôt avee des llein ■ - ll.'iil.i- ts a la périple plantes, qui forment dans leur eu -cm !>;..• u tçihu des \lu'i-i acées, nlient douii entra elles lue l'yoarui I et los (hi.-iir.ii'ëes. Les • ■ nt -er\ i de typfti p un I lui-ut de suus-ti iliii- .lan- .et ensemble de foi mes. • • p irtieiilnn 'tté I Mie de la t'urine de e rencontre dans àn'i une de? Cômpo- ■tilUlallte l".li. laquelle. loin.; eqUastton hnts.niq.ue un peu import mie. une plie ni toujours rtssrMée iiii Mutlsiheéei i mais; en ■ le (rtl In :cireineut seinntiliqiie. .'Ilielueulile.- pou. iicr- cliee- des ic.itieulteiir- oi des i ■ -i ainsi que, dans ce ntett ! 2Q /; tptnotd I . "-i i M .'i. . H Ifl : V. . i . i: Soi». Hip, Will I. . • . 'tfi/sanlha Mik . (Bot. Mai LE JARDIN 77 Kloro des serres, 1391 ; Belgique horticole, 3. 31)i Chap lulia tommtosa Vont. (Jardin deCeUt t. 01 ; Bat. Mag. ttW); Iriptilion tpintmun DO. (Bït, Reg.STt. 22); L'-m-ci-ia tenecïovtn llook. et Arn. : MosoAar/'a pinna- fi/tea Kuiz. et l'iiv. iBife Ettff. 18. t. 1564) ; P«' ntultiflora Los., etc 1 ,',ii r .• h 1 1 ..i i été attirée ces temp? derniers sur Une espèce do co Kroupo, lo Ptnxia BO/tcMfblia Baker, tout m smment décrit . on l'a Indique comme devant 61 ra 1 1 Mule Mpèee deproduef iic n soutenue, la quantité d'olives diminue; mais, grâce .1 une taille énergique el bien appropriée, de même qu'à. un lion labour el une lui •■ copieuse, ils Bavent ren- • I [•• aux < >li\ it-i-s toute leur vigueur. tunisiennes, «■' notamment celles proJ venant du contrôle de S fax, ~..in justement repu Les fruits, produits parde jeunes olivettes, fournissent^ au pressoir, 10 0/0 de leur poids d'huile. Ce rendemenl augmente en même temps que l'âge des Oliviers; il atteint, dans les moulins bien agencés, de23 >■' seulement 18 .i 2 lans les i ilms arabi Nous devons ajouter, avant de terminer, qur nous1 nvons été heureux de pouvoir contrôler l'exactitude dfl dos notes personnelles, en les complétant dans le remar- quable Rappoi ulturei fruilère» et ei h i sur la culture de l'Olivier dans te cent i Tunisie, adressé par M. Bourde, ancien directeur de l'Agriculture, à M Rouvier; rapport que le gouvernemenl Tunisien mel è la disposition de toul Français - inté - • nir de la Tunisie HENRI Hl. IN. LE CHRYSANTHÈME Bouturage précoce et tardif. Bouton couronne et bouton terminal. D .n< le auméro du 5 i ut l'bon- neur d'apprécier d'une manière un peu vive les plantes figurées -m- l'une - de i atalogue, lei r .Ils • le figurer dans une cxpi sition ri n • ■ ont été soumises ide une explical ion q ferai au isi i rk\ c que pos sible I) ont été cuit '.."■< dans o Ihii pi i-.i< d'en faire de li gi inde Heur, el non des pli n te; déco ative il dea fleurs similaires qui ont obtenu ■< Paris un bui • précédent pour la (leur ipée, et q Le Jardin ■• lui-mei léclarait, dans i n compte ren lu plut grosses Je cito aussi la méthode décrite par M. Choulel (voir page-. -m ili ... Mais cette cul' ure ne produit p on appelle la vraie gran le fleur. On mir de jolies plai M. 34.— Pia I klUIIK \ \ ril. ne i leur. -. .lu moins Bons notre clim /"• "/' /" u il e-l llll| ll.le. a: ee une bouture d'avril, d'obtenir i ou '■ ndes fleur* Bur une plante i api Burtoul le i ton terminal, comme tl ist in h. pie pir la flgu ■lu Jardin, numéro du 5 mars, on n'obtient q les fleurs incomparablement inférieures, dans presque toutes le- . celles obtenue ■ mton couron elles Boni aussi larges, il i mais plus ternes, manquant de fli urtout d'épaisseur. Or, "n semble parfaitement ignorer la différence en- ii i t tt i LE JARDIN 7y »re lo bouton terminal et le bouton couronne, puisque l'on dit (p. 57 du •• Jardin •) : « Le nombre des boutons est variable, il peut y en - avoir, (mis, quatre, cinq, six et plus. Celui du centre •■ (bouton central), couronne nu terminal comme l'on a, 1,-n est toujours plus gi m ceux de la pêri- « phérie qui lui s. .m d'abord acculé* Fit 35. — Plante-spécimen no bouture de Novembre de la variété Fuir \tatd o liitmisn/. exposée :i Koubaix, on I8SS. mesurait l™90 de hauteur, ! 0 de di: itrc et portail plus de 300 Heurs de 10 il r> renti tn - de diamètre Cela est une véritable liérésie en matière de eulturo du Chrysanthème. Tous ceux qui ont cultivé le Chrj Banl l icm o à la grande fleur savent quelle importance il faut attacher au bon choix d'un bouton couronne, à l'époque à laquelle il faut le réserver, c'est-à-dire rébourgeonner, tous savenl Fig. 36. — Bouton couronne en grandeur naturelle prêt à être réservé i i-iiiiri>nTn' ;i i-4ih-.tvit ; Bl, B'.'. B:f, I geoDS è supprimer en les faisant tomber déiicatemeni avec l'ongle, sans blesser ou ébranler le bouton C. que le bouton terminal n'est, dans la majeure partie des cas, qu'un pi-, aller, duquel on se contente quand on ne peut faire autrement. Les Anglais ont écrit des centaines d'articles sur le bouton couronne, et M. Molyneux. dans son livre sur le Chrysanthème, après avoir donné son opinion person- nelle, consacre un chapitre.tout entier à, résumer l'avis des meilleurs spécialistes de toutes les contrées do l'Angle- terre nie cette importante question. i);ms un m livre sur le Chrysanthème, i'ai émis non- seulement ni"ii sentiment personnel, mais encore celui d'à h tir- praticien > éméritef tels que MM. Couillard, de rlayeux, et Rémy, de Grenoble, car le climat de chaque région iniliie sensiblement sur l'époque la [plus conve- nable de la réserv e du bouton. Je no m'étendrai pas davantage sur le boulon cou- ronne et le boulon term!nal, dont la connaissance est indispensable 6 cïux qui cultivent sérieusement le Chrysanthème, cl m monterai, par doux gravures, d'expliquer brièvement la différence qui existe entre un d'eux. La fi;.'. 36 représente un boul :ouronne. Le bouton centrjl C esl entouré de 3 rudiments de bourgeons Fig. 37. — Bouton terminal en grandeur naturell". prêt ii être éboutonné r Bouton terminal; si. s.1, s:, boutons accompagnant le terminal : les supprimer en les faisant tomber avec l'onf i ms blesser ou ébranler le bouton terminal T. H1, Bï, B:), qui se développent en rameaux quand on les I lisse croître librement. La fig. 37 représente un bouton terminal où le bouton rentrai T est entouré de .'.' /muions Si. S-'. s\ qui fleuri- ront si on ne les supprime pas. Cette simple explication montre clairement qu'il est impossible à un observateur de confondre les deux gen- res de boutons, l'un, lebouton couronne, se présentant au cours de la croissance de la plante, en mai, juin, juillet, août, quelquefois septembre ; l'autre, le bouton terminal, affirmant le terme de la croissance de la plante et se présentant entouré de boutons, et non de bourgeons, en août et septembre, même plus tard. L'étude de ces deux boutons e*t amplement traitée dans mon livre sur le Chrysanthème et est trop consi- dérable pour être insérée dans un article de journal. Je trouve le mot èboulonnage impropre à empirer en terme généra] dans lts opérations de culture du i lu ysan thème. Il y a trois opérations distinctes qui ne peuvent être désignées par le même mot. 11 y a d'abord rébourgeonnement des tiges, qui con- siste à enlever les bourgeons, qui surviennent à l'aisselle 80 LE JAKI'IN bullles, pin- il y s te bouton couronne \> >ur lequel h mol lopté. <>n lui fait lubir un ■ toblo ébourgeonoomcnt, puisque l'on fait tomber oveo l'ongle, quand le bouton atteint les dimensions de li gravure, lei U i rudiments de b >m- tent. on no peut donc employer à son mjol 1" terra tonner, puisqu'on • une, et mieux vaut se servir do m . lopté déj i en Franco el à Pi Enfla, si on utilise le bouton terminal, c'est >i ms cotte ulemonl que l'on Bupprim i des b que le 1 1 1 mage i ourrait avoir su raison d'i J'ajouterai que, dans la eulture i la grande flou n'a pas a4boutonm i le b mton couronne nu moment convenable, et. comme t. ■u- les imur-mus a l'aisselle des feuilli sont été supprimés en temps oppor- tun, il s'ensuit qu il ne Be présente plus de ratni aux ni de boutons, par conféquenl Un dernier mol ;i désirer que, ou lieu de faire une photographie de eut plantes, le public soit mis & même d'en voir quelques-unes à l'Exposition do et de l' irer avec les fleui - du Nord. ANATOLE CORDONN1E t. Pi , do Nord ii Baillvul, du Couilti di Chrj n,i-i-> . I .: ce ul de l i - l II N Chrj snnll i Nord I In Fi ai.co). LA MODIFICATION IÏÏHI.Y\ÏIII.YILE DE Relative au Phylloxéra (Suite (h el fin) Les tribulations d'un horticulteur pour obtenir un certificat d'indemnité phylloxérique Le Irme la véracité des faits qu'il va raconter; il fait bon marché de sa naïve, tû el de ranec pour l'édification illéguos sur les beautés du Certificat phylloxérique el les facilites que renci quelquefois le commerça horticole, Il y .i d< ins de cela . o'éteil pendant une ; des cochera de Qaere —mi verra, tout .1 l'houro, qu i le détail ii -■ • ii imp »i tance, —je n'étais pas dans li ngtempsetj installais mon établissement d'hor- ticulture .i Neuilly-«ur-Seine, Un jour, arrive no Importante commande o expi Y Amérique du Sud, précisons iluos ii Itepubllqu 'lentole de l'I ruguay, o Monte) Il -\ 3 ou . le plan! n enquis >i un expé llteur sérieus pour i S'il s'agit de plantes, me dit on, lapiéoo prl joindre aux feuilles de dou ■ que vos plantes sont Indemnes de phylloxéra, C'est-à- dire le certificat d'indemnité phyll ixérique, ou tiflcal d'origine, visé à Paris par le consul du pays des- tinataire. Ces cet tifteats, je le Bavais, sont délivrés' gratuitement par les Mairies, dans les petites villes et villages des environs de Paris où l'on fait de la culture. Les horti- culteurs, >ur simple demande, reç dvent ledit certifl qui, signé d'eux mêmes d'abord, est ensuite légalisé par le M. un-, .■• cela p mr rlon. Mais, dans notre charmante ville deNeuilly, laplusimpoteo de France et de Navi o'eal différent, vous allez voir : .le me présente à l'Hôtel do Ville dudil lieu, an bun compétent et l'employé m'explique : « Voici le • demandé; vous n'avez qu'à vous rendre aux bureaux de l'Enregistrement, Bitués '1iui> los bâtiments de la Jusi de Paix (à un quart u'heuro do marche}, vous ferez mettre un timbre de dimension de 1 fr. S l, el après avoirrempli e, vous li rapporterez, puis, demain ou a] demain, vous pourrez revenir la prendre, elle sera l< — Commont, ili^-je, l fr. 20; mais, partout, c'est lit, ot, revenir domain ou après, mais mes colii ut attendre. Je ne puis emballer des plantes huit jours d'avance pour un te) voyage; et le départ du paquebot de Bordeaux, sous trois jours ! » l.u personne a laquelle je parlais voulut bien m'oxpli- querque le libellé du certificat esl imprimé sur une grande fouille (jd crois bien, c'esl le même format que celui du joural Le : tqu'uno telle feuille demande l'opposition de ce timbrede dimension de I fr. ?0: lésai \ iennentdehaut, du Ministère, etc. Je pars donc au bureau de l'Enregistrement 1 1 2 heure alleret retour), sanscompter l'attente, puis voici le timbre, i-i retour à l'Hôtel de Ville, ave légalisation presque de suite, car j'arrivai ou i lent où M. !<• Maire était là ol aussi, il faut l'avouer, parce que je connaissais un peu la Maison. Enfin, je le possédais ce certificat; il n'j avait plus qu'à y faire apposer le visa du Consul. Je grommelai un pou après cette don m' ville de Neullly, car c'él iil un peu cher, puisque ailleurs c'est gratuit. Consultons vite le Rotttfl, dis— je en rentrant chez mol, pour trouver ce Consul Corps diplomatique ol Consulaire, j'j Buis, Chancel- lerie delà République Orientale de l'Uruguay, avenue de l'Opéra; al sera tôt fuit. Je le vois encore : un Monsieurde taille au-dessous de î.i moyenne, plutôt replet fort aimable du reste, me r n. Je m'explique. « Tous ri répond il, vous êtes ici .i la Chancellerie, voyez donc le Consul général, rue Clément Marot, vous savez, do l'autre côté des i iiamps-1 Oui, oui, Monsieur! mais, mot colis, ni xpèditionqui va manquer le départ, d< heures, Je vous Baluo, merci.» Sur le trottoir, vue une voiture: «Ohé cocher! pssstt! psssttl Flûte bour i, sommes en grève. » Enfin, j'arrive i; llômenl Marol dans des but1 ou l'on me fait cette réponse : - Monsieur, n oit t op tard aujourd'hui; puis nous ne visonsjamals su ture d'un Muni'; il faut nt#jl«i, mauvaises pensées queje viens de transcrire I'uik eu iltw.emUiH, il me semblait que .je partais en QJ&jaaifi a, la complète d'un Certificat . « Je lutterai jus- qu'au bout, l'aurai-je, l'atu-ai-jv pas. noua \ errons bien ! ■■ • l'ocher. a. la,. Mairie de Noiijlly-sur-Sei ne .,. Quelle m, ne! ;!-,- , ui/ç heure-, .e: penhu,. pa- de temps. Et, :i '"-■"• m°WPmtM < ir. de dépense, sans compter colle de l'énergie pour ne pas laisserjàns les bureaux cette merveille qu'on appelle le Certifical d'indemnité phylloxérique. Tout cela est bien drôle, le Maire, le Préfet, le Ministre, le Consulmis en cause pour certifier exacte la parole de l'autorité compétente ! J'ai, depuis lors, expédié bien de- plantes dans l'Amé- rique du Sud. J'ai suivi la voie hiérarchique ; mais il faut toujours passer dans neuf bureaux différents, et. étant donne leurs heures d'ou\ en tire et de ici met m e. c'est impossible à exécuter dans une seule et même journée. 82 LE JARDIN Lee boréaux D'en peuvenl mais, Us exécutent une consigne. Je suis heureux de déclarer que les fonctionnais 1 Etat sont généralement très polis, avenants même quelquefois. Comme conclusion, remarquons que la République de ITruguay ne fait pas partie de la Convention de 1<> M. le Ministre de l'Agriculture n'a peut-être pas torl de dire, dans -.c réponse au Syndicat des Horticulteurs de lu d lyonnaise, que - si la Convention ne hait plus les i t. ii- contractants, chacun d'eux, reprenanl sa liberté lion pourrait, sous prétexte de mesures sanitaires, fermer -■ ' notre commerce horticole. » si les Etats européens contractants imitaient seule- ment les exigences des pauvres Sud-Américains, nous pourrions renoncer à nos exportations, Ve-t-. ■ trop de payer un timbre de dimensions de i fr. S i pour expédier, en Belgique par exemple, un colis postal de 3 kllog. contenant des plantes pour une valeur de mal 6 la modificati le l'article 3 de la Convention, malgré les listes publiées en exécution de l'article 9 par l'Administration de l'Agriculture, le plus sur est encore de joindre l'éternel certificat a expédition, si tous roulez que celle-ci parvienne sûre- m eut et ne subisse que pen d'arrêl A la front 1ère. ec Mi-un que M. H. Martinet, le rédacteur en chef du Jardin, dit, dans son Etude sur cette question parue dans le numéro du -janvier : Les Horticulteurs doivent avoir des griefs résultant d'une fausse interprétation de la loi dans certains cas, ou do son application défectueuse dans la pratique des transactions commerciales. » Fausses interprétations, applications défectueuse-, c'est bien cela, mon cher directeur Est-ci que l'histoire ci-dessus, qui vient d'abuser de vos instants, n'en est pas cousue ' C'est en cela qu'elle esl i ni ieuse '. «.I. SALUER l ii ■ HorliruUeur, Idenl de la - ■ i "Hoi I 'iiuir'" de Neuilly-aur-Si lue SacréUU Llionale d'Hortlcullni • • i ince • CONCLUSION Dans le numéro du Jardin du 5janvier dernier, j'ex- poeaii sommairement les griefs des horticulteurs fran- contre la Convention internationale de Ber it j'invitais tous les intéressés A faire connaître leur opi- nion sur ce sujet d'actualité, Cet appel s i té entendu. Tout ceux qui ont nn nom ■I' h - l'horticulture française ont tenu à donner leur ai ia dans ce journal, dont l'indépendance et le dévouement .m\ intérêts horticoles est bien connu et apprécié. Il aéra I fastidieux de s'étendre longuement mainte- nant sur une question dont tous les côtés ont ■ ■• me rement examinés, sous des angles divers, pau mu - autorisées, qui ont appris, A leurs dépens, a innaltre les avant igeset, surtout les in vénienta. 't lierai .i amer les principaux argu- ments Invoqués pai mes aimables collaborateuri i t contre la Convention : Il résulte, de tout ce ■' 1<> , un peut il • admott ri- i|tio Les véritables intérêts de l'horticulture Crum/aise con- ^i. — Comme Laitue bàtive de printemps, succédant immédiaten auxi G '"'. nous a d naissons guèrede variété qui puisse être comparée a la Lait Isior. La U raie de la plante est vert i>! i très pâle ; la pomme lien dure, n. ■ inserve très longtemps monter et les feuilles extérieures, étant peu développées, permettent une plantation Berrée. Sous recommandons très intéressante Borte, aussi bien auxamati qu'aux cultivateurs travaillant pour le marché. Pois à trois cosses (flg. 38.). —Tiges fortes, ramifiées, hautes de l" 80 ■ tant quatre a cinq étages de, de longueur, contenant huit à ilix grains La plante ressemble en tous points au de Ctamarl demi hâtif, au Pou de Cergy, dont elle est uneftmélioral ion remarquable, en ce sens que, sur les quatre Ou cinq e cosses qu'elle donne, le premier uVeni même le second présentent trois cosses au lieu de deux. Traité au pincement sur la troisième Heur, ce \'»\* fournit une production maximum et simultanée, il faut (•jouter toutefois que l caractère triflore est atténué en anné ;he ou dans un sol maigre. En ce '|iii concerne ce dernier légume, nous sommes en effet d'avis que le rail d'être triflore est un caractère extrêmement important pour un Pois, car, du même coup et théoriquement, la production se trouve êtreaugmentée d'un tien Et, quand même ce caractère ne serait pas int, quand bien même il sa trouverait atténué i • certainescauses on ne se produirait quodans une pro] 1 1 • > ii de 3 i • but les pieds considérés, il y aurait em li une amélioration très remarquable que i s avon9 tenu ft signaler. -In.is VÉDY. Société Nationale d'Horticulture de France Séance du iv nu.i» imimi comi - M. l'a| i Li .... : ■ I . \ i . t reprisetv da ] ■ m autan .n temps . lit autant I . Aujourd'hui, ■i v l ; . lu Vi sinet, quelq ■ • d'une ra uent - i; ». Ma gré l'inti er celte innovation, nous necr 1 un brillant avanTh*. <»n y verra, rerie qu u lante < i;i mmus affii 1 ■ que ; M. Libn ck ai h gumineuse de la N Q . connu, il 1 N '■l \ [uemmenl culth étant 'ran- chanl >ur un coloris orange. Le feuillage lui-même ne mai pas d'être gracieux par . uc vert sombre lent. •in HE> ORCHID ',1 lux npp i" I pas craint ips peu fa M I ' . très belles plan ypripedium Rotluchtldi&num rionl l'élo qui tend à se répandra; iprdium U&lypso qui ressembla d h 1 Lalli imianum ce qui n est pas 1 tonnan que 1 mt la même p ire téet s v/.i- 1 ypripeilium Leba.iulyanu.rn, ,bri ii qui existe entre la lleur adulti entiei ipée: la fleur jeune est, en effet jaune soufre. Du même pr< MMonia Warszcwiczii, bon • x< mple di ■ inconvi nients de la sj l lour a toui 1 um et 0. welti que, .-n vertu de la pri i Ire au non ilM a ta N'o maute touffe d'J ulophiella (ha; que présentai! M. Cbanlrier. C 0 de Mada nons. Nul doute q ■ la fleur coup. e. <>n l \ ir M. H.ii' ■ . du cl M . nU pas moin ■ ii de d. -. Des fruil ivant, montrenl limum qu obtenir. Enfin, au I • U i pli -.pliât- I uvona en lujourd'hui. Il ivanl d'j revenir, i ' m d'origi- ■ ill RI h Voland, de 1 -■ " I du I fruits I- HAR10T. Il .1 \I!IU V 8«j IL .lllllil.\. — N« 220. 20 Wllll. 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Comité Schneider Plusieurs membres de la So- i française d'horticulture de Londres habitanl Paris, \ iennent de former pour objel d'offrir, par souscription, un Bouvenir à M. Schneider, a L'o sion de so nomination au grade de chevalier du Mérite agricole. Ce Comité, qui est composé de : MM. Cappe |E.), Du- val (Léon), Duval (Henri), H. Martinet, Nomblot, Sal- 1 1< ■ i- il. i, Thiébaut (E.), Truffaul (G.), ;i constitué son bureau de la façon suivante : Pi'i tidenl : M. II. Martinet Sec»v taire : M. G. Truf- faut, ci /' ésorier: M. E. Thiébaut. i ,i souscripl ion le l' juin procha in. i i cotisations peuvent Être envoyées dès aujourd'hui à M. E. Thiébaut, marchand-grainier, 30, place de la Ma- delei ne, à Par L'Exposition de Roses de Paris. — Ainsi que nous l'avons déjà annoncé, une exposition spéciale de Rosiers en pots '■■ 'le roses coupées aura lieu cette année a Pa- ris, au siège de la Société nationale d'Horticultun rue de Grenelle Elle durera trois jours : du vendredi lu au dimanche 12 juillet. Addition au programme du Congrès horticole de 1896. — l'ai' >iiiic de ia création récente d'une se< des roses dans le sein de La Société, la Commission du rès a décidé, sur la demande de ladite section, que les trois questions suivantes seraient ajoutées au pro- gramme précédemment élaboré et que nous avons donné dans le ./'/. réductions que pr sait dans ces colonnes (2) M. a. Rivoire, au nom des horticulteurs français, ce nouveau tarif donnerait repen- -dant déjà u lertaine satisfaction aux réclamations qui s'élevèrent lors de la dernière modification. Cattleya Trianae var. semontense. — A la dernière séance de la Société nationale d'horticulture, a été pré- I) I 13. |S i..- .'■• page ! e par M. Cappeune remarquable variétéde Cattleya Trianœ dénommée i i ne variété, dont les lrè - randes fli m d'un i\. d'une belle forme et d'un lie m e. ; a été acquise par M. O. Doin, l'am tteur bien MU. Commission régionaleparisienned'étudesdela So- ciété pomologique de France. — Dans l'énumération <\t-s départements dont les habitant?, membres de . pomologique, peinent faire partie de la Commis- d'étude de cette Société ( 1 1, mais ai bien i ment, omis le Ar- denne Société horticole, vigneronne et forestière de l'Aube. — l.a Société horl igneronne ci fo Mère de l'Aube vient de -e mettre dans ses meubles, en inaugurant s i salle des fête . rui i la mbetta,32, i L'inauguration de c tte aste salle, dan- laquelle se i iendront, à l'a\ enir, toute et réunions, g une preuve de plus de la vitalité de la socii té que l'on pi an dire presque cinquantenaire, puisqu'elle repi i' . en 1866, la suite des affaires d'une association analogue fondée en 1 850. EXPOSITIONS ANNONCÉES Exposition d'horticulture tVeuilly-sur-Iliarne, du liait (5 sep- 1em.brei896. -La Si rticulture du Raincy lain, une , Ira dans les .unicipales .le Neuilly-sur-Marne (Seine-et-Ois routes les demand à M. Le ( néraf, 21, allée du Château-d'Eau, au Raincy. ECxposition générale de Chrysanthèmes <-i fi-iiii!*. :« Paris, du 17 ;m 22 novembre 1896 — L'expo- nérale île Cie Fruit C CEillel \ ti i, etc., qu'organise la Société National' l'Hi - i iculture -le l' ran :é, aura le rinée, au l 'al i strie, auj I > avant le samedi 7 novembre, à M. lePrésident de rue de Grenelli , i i.. i-:1''.. page 7i. B6 LE JARIiI.N NECROLOGIE M. l'abbé Delavay. — On annonce la mort do l'abbé Delavay, missionnaire au Yannan, auquel on doit l'in- troduction d'un grand nombre de plantes nouvelles et très intéressantes. M. Jean Pernet Nous apprenons la mort, à l'âge de 64 ans, de M. Jean l'emet, le rosiériste lyonnais bien connu. Noos adressons s sa famille nos Bincères condo- léan BIBLIOGRAPHIE La Mosaïculturb pratique, par \. Maumené, dipU '• de l'Ecole municipale d'Arboriculture de Paris, lau- réal des C «d'horticulture du département de la Seine, rédacteur au journal Le Jardin. — i vol. de IIS die brochure de taxe très solide. — Prix: 1 IV. — Edité par la l horticole du c Jardin -, 167, boulevard Saint-Germain. Ce petit ouvrage, rédigé dans un sens vraiment pra- tique, sera d'un ^rand secours pour toutes les personnes qui aiment le genre d'ornementation que l'on a appelé Mosaieulture. I. 'auteur expose d'abord, en termes clairs et précis, ce que fUI la M •-aiculture, et ce qu'elle est aujourd'hui. l'nc étude sommaire de la conception de cette orne- mentation, liséesur les saisons pendant lesquelles on opère, suivie d'un examen des différents genres de composition el d'un exposé des principales règles mu- la théorie des rouh'itrs appliquées a la distribution des plantes, présente ls question traitée dans ses grandes lignes. Viennent ensuite un certain nombre do tableaux I intéressants ; ils son! conçus dans un Benstrès pratique, d'aprè i nileurs ol les bau- det pi wtes qui peuvent être employées en mosaï- culture Bn regard de chacune d'elles, on remarque un signe conventionnel indiquant les procédés de multiplication qui leur conviennent, el les soins particuliers qu'elles nent. i i préparati lu dessin, son étude sur le papier, ■ni'--' m simplemi nt, rendent l'application du il, mr le terrain, beau ip pins facile i et procé- dés de multiplii uion appliquée aux plante employées poui ront Btre suh I rt itude de Enfin, une e de dessins, d une corn ept -impie. Indiquant l'emplacement que devront occuper !•■- plante- dans le motif, termine ce travail, util* intéressant en tous poli Calendrier mbnsubi di cultivateur d'Orchidées, par l Quillochon, chef des Orchidées à l'Etablissement Duval, membre de la Soolété nationale d'horticulture de France. — i vol. di | olie brochure de luxe très solide. —Prix: 1 fr Edite parlai lirai- - 167, Bouli mt Germain r, dont la Librairi ilni » a l'ait parailre, l'année dernière. la r édition, possèdent maintenant leur complément indispensable ; le Calendrier à/- nsuel du Cultivateur d'Orchid Le Calendrier mensuel du Cultivateur tTOrchidt sa est non seulement le fidèle compagnon de toutes les per- donnant a la culture de ces plante-, mais aussi le guide indispensable à tous, propriétaires et jardi- niers, qui le consulteront fréquemment. Ce petit travail, rédigé par un jeune et déjà habile praticien, M. L. Guillochon, chel des Orchidées à l'Eta- blissement L. Duval, ne contient que des rensoigne- ments pratiques, pris sur le vif par un praticien doublé d'un excellent observateur. Comme son nom l'indique, cel ouvrage relate minu- tieusement les soins a donner aux plantes pendant chacun des mois de l'année : il comprend donc douze chapit Tontes le< orchidées -mi pas. a l'état spon- tané, dans les mêmes milieux, l'auteur s'est efforci il a pleinement atteint son but. de les grouper, en se basant Bur le degré de chaleur qu'elles réclament pour être cultivées avec succè< dans nos serres. I est ainsi que nous voyons exposés, dans chaque cha- pitre, les détails de culture qui intéressent les l irch idées de serre froide, de serre tempérée et de serre chaude. l'n tableau, destiné a faciliter les recherches, clôt ce travail : il comprend le nom de toutes les plantes su lées dans cet ouvrage, avec, en regard de chacune d'elles, le numéro des pa mt enregistrés l'époque de la tloraison et les dét dis de culture. Traité des plantations d'alignement et d'ornement lan- ii:- villes el bur les roi ii> depart eu i nt a les, pai \ i -H i — Ouvrage de 330 pages, illustré de 333 gravures. J Rothschild, éditeur. Prix: 5 l'r. Cet intéressant et instructif volume, qui traite de si compétente manière tout ce qui s rapport à ce ■ u et installations, culture, taille, él entretien, remplacement, rendement, dépenses, législation, etc . n'est pas un ouvrage aride, uniquement bourré de chif- fres <•' de statistiques. Les questions j sont Ira d'une racon claire et prôci i et les nombreuses gravures qui illustrent pour ainsi dire chaque pa ne ntri buent pas peu a eu faire un ouvrage d'une lecture facile. i es nombreux i unionts qu'il renferme, bien groupés et résumés pai M. \ Chargue raiid. qui avait toute qualité pou:' aborder un tel u sont il Un I et. .{Ile . B I olllllle Oïl |"llt le due. ne sera pas simplement lu par lesapécialistcs, mais Cl tl\ qui j'il un tant SOit peu aux plantations urbaines, no ius. Cet ouvrage vient combler heureusement une sérieuse î o une et sera, nous en sommes certains, bien accueilli iU8. La <"i i u ri di l'on M|„,,x ui'e d .n- notre uun du 20 Mal - nOUt . \oliinie le prix est de .' ir. 50. LE JAKDIX ^7 PAVOTS VIVACES L'an dernier, me promenant rions les superbes jardins que notre Rédacteur en Chef, M. Martinet, n créés chez Si - terrasses, es pelouses . ses fonds de paj tout est brillamment illuminé par de grandes fleure aui coloris les plu- divers, combinés de telle façon et dans une telle harmonie qu'ils produisent le plus merveilleux tableau qu'on puisse imaginer, Toul esi placé de man a provoquer, aux dif- Fig. 10, — Parut des Alpes M. Octave Mirbeau, i Ca rrién — ous-Poissy, .je l'n> fi m pp'' de l'importance que ce dernier, un artiste et un poète, attache aux elTets produits par les grandes plantes vi- vacea. férentes époques de floraison, des sensa- tions semblables a celles qu'on ressent quand on parcourt une belle galerie de t a blea ux. c baq ne plante esi bien i place ei ses Beui s, à l'époque de leur épa- nouissement, se trou- vent très heureuse- ment rehaussées par 1rs voisines aux teintes complémentaires de la sienne. Kt le tout l'orme des masses. îles ell'ets voulus par l'artiste. Ce sont autant de coups de pinceau jetés sur a toile d'un brillant paysage. C'est une harmonieuse combinaison de tous et de teinte- dont l'ensemble (dire un coup d'œil fantastique. Avec quel amour et avec quel talent le maître de céans arrange-t -il tout cela ' C'est ce que ne savent que ceux qui ont fréquenté son jardin et qui l'ont vu à l'œuvre. Ce qui frappait le plus les regards, à l'époque où j'eus le privilège ,h> visiter ce jardin, c'étaient les collections d'Iris, de Pavots et d'Aneolies. Les Pavots brillaient n t des tiges rameuses et multi flores i-t leurs H I moins grandes que chez li du premier groupe. Mais ces fleurs -"in plu- nombreuses, et, bien que ileurs moins \ ives, elles font cependant, précisément 6 cause de leur abondance, un bel effet dans artout dans les rocailles. Les espèces que • as '!•■ nommer appartiennent toutes rions montagneuses de l'Orient; les teintes de leurs fleurs '■m entre le rouge brique t ii et l'oran Les P.rupifragum Boiss., des montagnes de l'Espa et P. an bail., de l'Atlas, sont deux espèces extrê- mement flori bondes, de teinte rouge brique, qui portent des fleurs jusque fort avant dans l'hiver. C'est surtout le ■y. qui m' cesse pas de fleurir jusqu'aux Leur Beul nvônient est de se ressemer el d Vin ahir trop rapidement les terrains qui leur convien- nent. Mais, pour be oup de jardins, c'est plutôt un on B'en sert, dès lors, pour garnir les lieux • mi-oml l'on tient a avoir de- fleurs M n-, d'entre > - m111 "- offrent n- mont i ii ii la flore des n il n'en lent, poui irmes, les nipe du l'./ni ii un'- . ici, la tige, nue comme l'indique l>' nom, est toujours uniflore, elle .i penchi i pendue la die qu'il île plusil '■■uni- blanc pur. Le /■ i.. habite le le nord di . illll' du • mment d< presque glabi fleur, d'un beau jaune. U fleurit de mai en juillet et parfois jusqu'en hiver. Le P. une variété a feuilles plu- .• iui tes et plu- velues L'horticultui au du /'. nudicaule une foule de forfti i fleurs pleines et doul olles multicolores, il en i >u<- citron, jaune \ i rouge vif. vermillon, rose, blanc pur, |i' l'.r. it d'Orient, l'échelle des couleurs suit ici l une gamme, toute une p m depuis le blanc le plus pur jusqu'au rouge le plus intense el m |u'au Mais la plus charmante de I ces, c'est celle qui hante les pierriers et le< rochers de n<>- Alpes et qui, les noms de P. alpinum !.. < i rente., /•. y m \\ illil., y. Rhœticum Lerescbe, noua offrj quat d'un tj pe abs dûment imme forme, coloris et parfum. Dans la sauvage nature di Alpi - 'U- le veut du glacier t-t sous l'haleine '\<' la brise des haut- cols, la coupe blanche du Pavot alpin Bourit au géniedes monts h i utour d'elle, le plu- délicat des parfums. Sa toufli im- posée d'innombrables de feuilles glauques et découpées en lanii réleetnue, se courbant is le poids de -a corolle de gaze, tout cela i--i d'un caractère -i pur. -i délicieux, qu'on ne peut g'empècher de rendre un culte a cet être Buave et dé- licat . AU PAVOT DES ALPES Au Filli |ui, fleuris Bravant 1 Et V. la voir frit ups du \ . an fon i : venin -u C,luc •-il vrai ■('. N Il < Le I ilpinum offre des fleurs blanches dans les tout i omme I !»> mone alpina devient sulfureux dans le granit C'est alors le l'"t .!■• l ères ho, qu'on i • dêaqu'il couleur vari i facil i, les feuilles Boni poilu. ■ h\ i- Bions, au lieu d'être linéa LF AMilX 89 Le /'. S Crantz. est un /'. Rhœticum à (leurs blanches qu'on rencontre surtout dans les llpesdu Tj roi el le /'. pyrenaicum Willd. (P. waveolens Lap.) des Pyrénées diffère du P. alpinum par sea feuilles tr< Jues, aux divisions elliptiques, sa tige cl sea sépale m i- de poils foui es el sa fleur jaune pale rouscea gentils Pavotsalpins se cultivent avec facilité. Ils aimenl un sol profond e( bien drainé, le soleil el la rocaille II est i de recouvrir le sol dans lequel ils croissent des petits cailloux qui lui conservent la fraîcheur. Il- s'élèvent de semis avec la plu- grande facilité et fleurissent abondamment, Dans Icsgra1 ils font merveille. Lorsqu'ils se trouvent dans de bonnes conditions, ils fleurissent avec une telle abond; equ'ils épuisent la \ ie de la plante et 3e comportent alora en plantes bisannuelles. Mais, imeilsse ressèment d'eux- mêmes et avec al lance, on n'a pas à s'en occuper et, une fois la plante établie sur une rocaille ou dans un coin du jardin, on n'a qu'à la laisser vivre à sa guise. II. CORREVON. MOSAÏCULTURE APPLIQUÉE Les dessins en mosaïculturo no se bornent pas aux compositions îles corbeilles rondes, ovales et elliptiques En plus des combinaisons florales destinées aux motifs gé imétriques, on fail aussi des dessins demi-circulaire s ou demi-elliptiques, encastrés dans des corbeilles de même forme, ou tout autre dossin identique dans le i;aziin. La base de ces motifs peut, soit suivie la courbe de la pelouse, soit être droite et parallèle à la construction près de laquelle ils sont établis. D'autres motifs, dont le dessin n'affecte aucune l'orme spéciale dictée par le contour, sont découpés directement dans le gazon, soit eu bordure d'allée, soit sur un talus. Ces motifs, quelle qu'en soit la composition, gagnent Fk\ 41. — Dessin ein-nsirr dans mi'1 corb( a/ fait rai, de B'appliquer à tous les cas, en leur ri unaissantJ entendu, une importance d'aut un plus grande quo Noua n'entrerons pas •! m- le détail des expériences de M. Wollny, <| n i ont dur innées : nous is ronsàen raire connaître les conclusions : I* L'ameublissement du boI en augmente la fertilité et, j r beaucoup de cultures, dans une mesure très importante. r profond présente, dans tous les cas, un ■ I ml • l'au ii- ilte qu'il provoque varie avec la n tture , dans les expériences de M. Wollnj . elli e, le Lin, 1 1 Camelini . au i, la e rendr mpte r le Irai ail du sol au le l'utilisation des i n- le -"i non remué, qu'elle l'ameublissement i i. pour i i le que i ible lorsque le soi a vaille profondément. L'efficacité de la fumure dépend donc étroitement de la constitution mécanique du - il. 4° Enfin, comme on devait s'y attendre, il a été reconnu que la culture profonde exerce une influence relativement plus grande sur le sol non fumé que Bur le sol fumé. A. PETIT. / ,i,i laboratoire de Recherches horlii u: chrysanthème Sous ce titre, M. a. Cordonnier rép md, dans le der- nier numéro du Jardin, aux appréciations, un peu \im's, dit-il, que j'avais faites but les trois plantes pli"~ tographiées sur la couverture de s..n catalogue. Dame ! d'un seul coup de plume, M. Cordonnier détruisait le principe même de la culture lyoi trosse fleur et ou culture Chi mlet 1 1 >. que nous nous ions de répandre, la croyant supérieure à toutes - pratiquées jusqu'ici. J'ai répondu et donné m ment mon opinion sur ces pi tntes, sans avoir nullement l'intenti le blesser leur cultivateur, que je ne connais que p rade réputation. D'ailleurs, ne reconnaît-il pas lui-même aujourd'hui qu'elles n'ont été cultivées qu'en \ le la fleur coupée, particularité qui avait omise sans doute sur s m catalogue; je n'ai donc < unis aucune injustice, puisque je n'ai critiqué que le port des plantes leurre ml des fleurs d'une grosseur respectable. Leur reproduction photographique ayant été donnée avec la réj Be dan- le même numéro, t"ii> les lecteurs du Jardin ont été pris pour juges et ont pu apprécier; n'en parlons donc plus. ai pas non plus de répondre mot a mot a l'article de M. Cordonnier ce serait un peu long vais simplement tacher de réfuter certaines affirmations qui n m' obscures ou erronm r il esl dit, page 7- : ■ La culture Choulel ne produit pas ce qu'on appelle la vraie grande fleur ; on peut avoir de jolies plantes bien faites, du >>r,i us mus notre climat, mais j'affirme, de la façon la plus ique, qu'il est impossible avec une bouture d'avril, d'obtenir i ou 5 leurs tur un,- plante. .. » Comment M. Cordonnier peut-il le savoir? il a bou- en avril quelquefois, cela est vrai, mais il ne peul ir de jugement sur la culture * boulet, car le reste de s'il article non- indique qu'il ne l'a jamais essayée. Soil dans son "in rage, soit d i len b cependant une porte de -ortie avec cette restriction, ,n ii ,hi moins - : là enc ire . nous répon- drons que, sous le rapport delà temperature.il n'j de \ ille ou la culture de ces végétaux soll plus difficile qu'à Valence et a Lyon. Que craint en effet le Chrysan- thème t lu été, les chaleu ives et les vents brûlants en novembre, les premiên Si noui sultons les bulletins météréologiques, non- voyons le thermomètre Lonu au li i •'•'• des vents di ■ 1 1 l'ru I Ir LE JARDIN '.Il el que, dans la ouït du 31 octobre au l ' novembre, il est descendu fi 3 M. Cordonnier nous croil dans la région de L'Olivier cela n'est malheureusement pas. Pour la culture du Chrysanthème, il y a plus de différence entre le climal de Valence ei celui de Montélimar qu'entre celui '"iii • exposées par M, Cordonnier, & Paris, étaient, en général, sensiblement plus grosses que les plus li illes fleurs du très remar- quable loi de plantes en pois du Fleuriste de la ville de Lyon. 11. M 15 avril et appartiennent aux variétés suivantes .- rang supérieur : 1° Viviatii More/, 3 fleurs : 2", au centre, J/1" Rozain, 3 fleurs ; 3° Souvenir cPAnt. Cruzy, 2 Heurs ; rang inférieur : 1° William Tricker,'i Heurs; S" M. C. Harmann l'aune, 3 Heurs ; 3° Jules Chrétien, 1 Heurs ; 1' Louis Vont;, 2 Heurs. Leur hauteur varie entre ôO et 90 centimètres. La petite plante placée au 1"' rang entre les variété William Tricher et .1/. C. Karman Payne, est une bouture de M Ch. Molin faite au l°r juillet. Elle porte une Heur mesurant 15 centimètres. Deux des variétés photographiées, Viviand Morelot Jules Chrétien ont figuré dans le lot de M. Cordonnier àl'ex- position de Paris, en 1SJ5, et les (leurs exposées avaient, d'après le présentateur 19 centimètres de diamètre. - LE .1AHKI.N Comme ii"us avons, en même temps 'i"1' les plan photographié deux mètres, l'un placé hoi sur li pied, l'autre, | nent sur le côté, l est facile de des dim< usions de nos fleurs et nous n'insistons pas. En effet, nous somme - >|iie \> - du Jardin apprécieront aussi bien les vai . que lu ■■ Ha>-n qu'elles p ni des fleurs - rolumii ■ nière vai mais d'une forme pli ont que • de la r, fleur. Ct qu'ils saur iier i que le peut de chaque plante est irréprochable et qu'il n'y manque pai une feuille de la baseau On aurait pu les présenter sans rai n te, auss qu'en fleurs coupées dans n'importe quelle exposition, le grand méi ite do la culture l îhoulel i en quoi elle l'empoi te sur la culture M. Cordonnierdit plus loin : r la ilii'' :i e mronne > i ■ ; outon termin il, pu bsI moi): le noi des boutons est variable. Celui du centre, bouton t rai. c turonne ou termin il, comme l'on \ oud a, esl mrs plus gros que ceux de la périphérie, qui lui sont d'abord accoli omprends fort bien la différence qu'il y a entre ne l'on ei I u d'appeler bouton couron bouton termii comme dans la cultui nelle du Chrysanthème avec le bouturage en avril, il n'\ a jai a d'avoir n c iui bouton terminal, oe pis aller, comme l'appelle, < ec bai- Fon, M. Cordonnier il n'était pas nécessaire d'embrouiller le lecteur par deux appellations différent L'inflorescence décrite pir M, Cordonnier, où un j>ro- mier bouton se montre Boli taire entouré de trois bour- bouton couronne i ai pro luitjam lis dans la culture Choulet; il t i ins notre pré qu'une Beule i enec nor- male, un corym nié L'opération que nous appelons n dénommée, puisqu'il d'une suppression de bi uto is et di n de bourgeons. D'autre part, I point le bouton termina i que nous réservons, puisque c'esl le dernier qui apparaît. Nous disions donc avec juste raison qu'avec un lioutu- ..ii était forcé de torturer les plantes h qu'on arrivait ;i leur faire donner, <) ut inflorescences anormali te exael itude de notre clichi i' mon- trant l'apparition de l'inflorescence elle '--t im • cuti d'apn - nature i"1 1 niste de profi est 1 n' mémo temps un de leur do talent M Chifllot, chef des travaux à la Kaeulté le Lyon, aide natu d'or. 1 11 essai loyal, surquelques] Is, la lettre d'un 1 t ;i l'autre UCOlip 'I l'am ilsque, d'une 1 plan que, elle ne présente pas fini d'avo titre deux boutons ei d'être obligé de recourir à un catalogue ou à un ouvrage pour recon- naître les variétés qui demandent le bouton couronne ou le terminal. M. Cordonnier termine par une invitation a aller 1 courir a Paris l'automne prochain, il n'ignore cepen- dant pas que cela n'i a notre pouvoir. Les cuit du Parc de la Tête d'or dépendent de l'administration municipale qui no nous accorderait point cette faveur, d'ailleurs, les plantes n*on< point 1 • clo she, à l'exposition de Lyon, puisque ?0, admirées. Mais nous ne désespérons | 1 voir un ou plusieurs spécialistes lyonnais relever le gante! pré- .1 l 'aris, a l'automne prochain, ruante* sur leurs tiges, dans leur- pots, qui pourront rivaliser même avec celles installées sur un tu de bois garni ou ■ > • • 1 1 de velours, plantées s;ms e de bobèche pour en . en quelque sorte, la grandeur, en faisant prendre aux pé- tai xtérieures une position factice, méthode ■ crable qui dei ion, car, même en fleur coupée, le Chrysanthème à grosse fleur ne peut se passer ni ■!<■ sa tige ni de ses feuille <.. en \h\n\i:. Membre fondateur do la p. s. — Comme il est bien temps encore d'ex] monter la culture <'l let, non* invitons MM. les lec- teurs du Jardin qui s'oc upenl des Chrysanthèmes à en faire tous un essai loyal. A propos de la maladie des Bégonias Un de in.s aimables abonnés nous - 'i"i Buil : 0 MONSIKI K. .. J'ai lu avec le plus vif intérêt les articles qui ont paru dans votre journal sur la maladie de! is, (1) car, depu ans, j'ai vu mes Bégonias dépérir irs atteintes de cetto maladie El le mal s'attaquait non seulement au />'. />'■•<•. mais ■> toutes les autri du gem '""' ■ a, /.'. tfi - bien ess ij è de la in m 1— m et du jus de tabac, mais probablemenl pas de persévi car je n'avais obtenu, par ce pro- , .ni. une amélioration . ici re lasso, et pens ini que ma serre 1 infestée de ce champignon ou mici e aa> ;n> lequel car, au microscope, je n'ai jamais pu découvrir d'insecte, je pris le parti, une fois 1 pendant l'été, de faire sulfater c plètemeni l'intérieur île n, la bouillie bordelaise. Puis, comme mes plantes él iien1 aussi on les ment et on les laissa dehors. \ l'automne, on rentra quelques-uns des 1 ets qui me restaient on piteux état, et il- parurent, au boul de quelques temps, reprendre » le. « J'en t achetai quelqui c-lè, ainsi que ceux que qui .i\ aient 1 it,- m 1 Berre. Pas un n'a eu la nom- ■ peut-être un plantes dont !«■ feuill le principal 01 nement . 1 / LE JARDIN mais, en somme, les feuilles atteinte par la maladie sont bonnes a sacrifier, et, comme cotte ablati te »rve pa les auti a du mal, on arrh e â 61 re i d'enlevé ■ successivement toutes Les feuilles de I i plante sans siuivci' h- pii'ii. i.i's i race- iiu ulfatage dispai sent, au boul de peu de temps, sous les arrosages, e1 la phfnte rena it è l • \ ie. « Veuillez, je voua prie, m'excuser, Monsieur, de la longueur de ma lettre. J'ai cru bien faire, en présence des moyens divers employés par quelques-uns de vos correspondants, de vous faire pari de ce pi édé très expéditif qui m'a parfaitemenl réussi, bien que .jo no l'aie employé qu'une seule fois. Il est, du reste, bien facile à renouveler tous les ans, après la sortie des plantes, en été. « Recevez, Monsieur, etc. f DE LA HAUGREN1ÈRE. LE CATTLEYA TRIAM MARL1 Dès "]uo Ton s'est occupé des Orchidées pendant un an ou deux, on sail avec quelle facilité le coloris des fleurs varie d'une annéeà L'autre. L'époque de l'année à laquelle les Meurs s'épanouissent influe souvent sur l'intensité de leur coloris et la température, L'aération, la lumière auxquelles les plantes sont soumises ne sont pas des causes étrange] « - à ces sortes de variations. Des faits remarquables décoloration ou de décolorât h m ont été constatés sur des C. labiata autumnalis ; C. Loddigesi et plus particulièrement snr les Odontoglossum Alexandrœ, dont les fleurs sonl violacées au printemps avec la belle lumière que l'on laisse pénétrer dans la serre à cette époque, tandis que les mêmes plantes, fleurissant dans le courant de l'hiver, n'auront que des Heurs blanches ou peu colorées. Nous savons quo la couleur des fleurs est due à cer- tains pigments qui sont fréquemment localisés dans les cellules à essences, mais qui sont indépendants et peu- vent se rencontrer aussi dans d'autres cellules. Pour la nouvelle variété de C. Triante qui fait le sujet de cet article, ce n'est pas le cas : il n'exhale pas d'odeur appréciable et la couleur gris de lin du Libelle est absolument lixée. Il y a deux ans, dans une importation reçue l'année précédente, nous remarquions une plante dont le feuil- par sa texture épaisse et la l'orme arrondie de ses feuilles, était tout particulier. Quelque temps après, deux boutons apparaissaient, et quelle ne l'ut pas notre Burprise en constatant qu'ils avaient cette teinte verdâ- tre toute spéciale à un Caltleya dont la fleur est blan- che. Nous restâmes en expectative pendant quelquetemps; les fleurs s'épanouirent enfin, et c'est avec plaisir que is constatâmes la blancheur des sépales et des pétales et le coloris gris de lin du labelle. si nous ajoutons que la forme générale des fleurs est absolument irréprocha- ble, nous pouvons dire que c'est la une plante absolu- ment distincte de tout ce qui est connu jusqu'ici dans les \ ariétés de C. Ti iance. M. Duval, craignant que ce coloris ne se reproduise l'année suivante, ne présenta la plaine a aucune société mais, néanmoins, elle fut divisée en deux parties, dont uni', ayant fleuri cette année, a été apportée au Comité de i irehidées de la Socii té na I le d'Horticulture de Krance i o du Î6 mars, ou elle obt int une prime de première classe avec félicitât -. Elle fut acquise séance tenante par le célèbre amateur du château deSibyral, Bordeaux, M. Martin-Cahuza L'heureux possesseur de cette plante tenant à en marquer l'origine et à en perpétuel le souvenir, dédis cette jolie et remarquable variété à sa (Me, M"' Marie Duval, en la nommant C. Triante var, Munir. C'est la un bel appoint ajouté aux nombreuses varii connues dan- ce beau genre i's feuilles, et Les sont, je crois, plus efficaces, que lors de l'emploi au soleil sur >\v< feuilles sèches, car, dans ce dernier cas, la fleur de soufre se trouve en partie enlevée par le vent ou tombe aux pieds des végétaux et sou efl'et est nul par conséquent. MARIE M. 94 LE JARDIN La note Je M. Peti* sur l'emploi du soufre c mtre lo- in 1 1 . i lies les m'a expliqué un ni donl j'ignorais la cause. Voici l'affaire : Par une assez belle ma janvier d fal- répandre dans une serre & Rosiers Mar 'hal chauffée à l'aide d'un appareil primitif à la fumée, du soufre sur les feuilles de B sur les tuyaux do cbaufl M tlhenreusement, linéiques heures après l'op '■■ ation, le ciel s'étanl o luverl e( la temp ;neni abaissée, la ventilati in était devenue iinpos- Bil le. Vers midi, durant le dé eûner, i • it de nouveau é ilairci, la température, dans l'intérieur Me la serre, atte > les. Malgré une ventilation immédiate, je i -. le soir même, le recroquevillement des ; i un changement très apparent dans lac luleurdeleur limbe. i i lendemain, on se louant les l osiers, la plup u I feuilles t imb tient à terro. i es plantes, à n'en pas douter, avaient subi un com- mencement d'asphj lie. Mus. .1 quoi l'attribuer) El tit-ce .i l'influence du me, qui aurait p i se d >g iger par un -nie ignorée des tuyaux do cliauffag n i l'in- fluen . Bulfureus ' I u I-- Vu : iu l'hui. gi observations de l'émi tient Chefdu Laboratoire dore im ■ ches horticoles a PI jiln- • 'h' douti la formation de sulfureux qui e>i cause de tout le mal. inc dans les serres surtout qu'il convien er ave lu- iiKiiup 'le discernement . A. BERCY. LETTRES DE BELGIQUE] ,<■< (I) ! let de plut d'un an. — Chrysanthè Les nouveautés de Calvat. Il Il y avait aussi, à cette Exposition d'Anvers, nue inno- vation a signaler. La Société organisatrice avait réservé des '"ii ira spéciaux pour des spécimens de plus d'un an. Le résultat a été superbe. D'ônormesoxempluiros en cuvelles, de giganti 1 1 de l'exposition . il d fallu trausp la plupart d'entre eux coi les Lauriers ou quelques échantillons : m u i tune, avait 200 flou Tntei'n itional, blanc crème strié v iolel unpxoni|i ■ "•! fleurs, l'antre 75, toutes d'au in s 2 > renli- méti ■ Se i Jambon, rouge cramoisi, n i <>r, o roules en splr il de i m. ' >/ '. / ! in .• pivn exemplaire de t m 50, s in . (!)/.« JortfM ISW, pt v - blouissanl : plante naine 30 fleurs de 80 centimi I M. W. i jaune mordoré clair ou blond vif; ; i/ '. Michel, jaune a reflets rougeatres, pôl îles lacin tombant en boule; plante naine av< lien M. Ad. ■ I, enivre rouge a reflets mordoi plantes de l m. 25 de lai 50 fleurs ; Mlle '/. A. de Galbert, blanc pur. pétales la profondément découpés et ramenés globuleux Bur le centre; 75 fleurs de 25 centimètres de diamètre sur un pied de i m. de lai .i/. oud, déjà • ne exemplaire de 50 centi- mètres de l.i i _ 0 fleurs de 17 centimètres de dia- mètre, • ' L'inn ivation urs pour plantes de plus d'un an n'a pasétédu g le tout le monde. M Fierons, notam- ment ' les plantes spécimens exposées par MM. Van der Linden, Vermenieo et Bex- Kelaers qui - mt 'les bo il est tout na- turel detrouver parfaitement inutile d'encombrer les es de plantes d'un diamètre énorme, ayant fleurs moyennes, alors qu'on peut si facilement cultiver, dansle même espace.un bien plus grand nombrede variétés charmantes, basses, qui p irteronl chacune, huit à dix fleurs de toute bc tut t le raê motif qui a la.it abandonner, croyons-nous, la Culture des Chrysanti greffes sur 1 nlhemis. » ius ne partag s pas l'avis de M. Fierons; n nous estimons, au contraire, fort heureux de voir des 3e livre- à certaines Ne voj nous pas, ailleurs pr< iser la prése it tti in, aux expo- is, de plantes ayant poussé librement, Bans culture aucune If Ici, il s'agit de continuera faire pro luire, par le même pied, de belles plant bonnes fleurs, non pas m s i r le moins aussi grandes que '-el- le- des boutures d'un an. Nous venons de voir les Bpéci- 1 1 1 > • ii - aj un ligure a L'Exposition d'Anvers, notamment i ii/. //. I mentionné plus haut ; il se ir.ni- ut dans un pot de dimensions restreintes, il fera une motte de nouvelle- racines, il sera possible de renouve er la terre et la fumure, et, au moment pro- i il - -i-.i rem'- ; t de l'an dernier. Cespécimen a llgui quatre expositions, et l'heu- reux ir espère bien le présenter pour la cin- quième fois on u.' M' m lire 1893, avec.au moins, deux cents Heur- Pendant lapériolede culture, ce pied occu] la place de trois jeunes plantes, il est vrai, mais le* . 1 1 iii msions qu'on o tbre de fleurs !>•- dif- ficultés vain les, l'hon ira récolter, tout cela vaut bien la pe |u'on se sacrifie quoique peu ■< ce genre de culture. i\ dimensions des fleurs, elles ne sont pas Inférieures I celles des plantes d'un an . il nous Bouvionl titement que les International, Cha \han, avaient, sur les pieds de plus d'un an, des ' que -m- ceux d'un an. \l . ne que, loin de déconseiller la culture de •-. si faudrait engager les amateurs I b'j hvrei - qui militent en faveur LE JAItMN 9a il,' ce mode de culture smi t nombreuses, comme cl un le concevra aisément . Nous révoquions plus haut le souvenir des Chrys thèmi sur Anthémis; souvenir esl bien le mot, puisque, à notre connaissance, il n'y a plus guère d'exem- ples de ce mode de culture, sauf toutefois ici a Anvers. in de nos amateurs, M. Jean Everaerts, possédait, à bs maison de campagne, quatre beaux spécimens de ce genre. L'un d'eux, Etoile de Lyon, mesurait 3 mètres de haut.,-.' m. 60 do large et comptait trois cents fleurs. Ce nombre était dépassé notablement par celui des fleurs veautéa de 1895, noue préférons la grande, superbe fleur jaune Boufro clair, non dénommée encore, qui est appe- lle certaine; Secrétaire général Fierons, sale fleur rouge chamois, tachetée de nankin : Rêve une incurvée d'un jaune d'or pale luisant : .'/ \ i m ri a. encore une incurvée, celle-ci d'un rose lilacé, ement 'lus eteuse. \ côté de ces splendides nouveautés, il y avait, au salon d'Anvers, de fort belles fleurs coupées. Ce qui a frappé les visiteurs et ce qui nous a quelque peu récon- cilié avec la mode d'exposer «lis fleurs cueillies, c-'est que; sm- chacune des plantes figurant au Salon, il y avait, non pas une ou deux fleurs tout aussi grandes, Fis. il. Pelargonium ( 'ouronne d'argent de la variété Précoce blanc qui, sur un pied de 2 mètres de haut sur3m.de large, portait la bagatelle de cinq cents fleurs ! Le troisième spécimen, Vald' Indorre, qui eut son ni eut de gloire et qui compte encore parmi les bonnes variétés, atteignait i m. 50 de haut sur g mé- tresde large et montrait Î00 fleurs, au tan I que avalanche, qui mesurait i m. 75 de haui sur 2 m. 50 de large. D'aspect de ces colosses couverts de cette profusion de Heur- était superbe. Voilà encore, ce nous semble, une fantaisie qu'un amateur peui se paver et qu'on peut même souhaiter voir trouver des imitateurs. Nous ne pouvons clore cette lettre sans dire un mot du grand e( Légitime succès que votre compatriote, l'habile et heureux semeur grenoblois, M. Ernest Cal- vat. a obtenu a l'I position d'Anvers. Ses nouveautés ont même donné lieu à une majoration de la récompense allouée pour six variétés inédites de 1895. Des sept noti- mais des dix, des quinze, des vingts et même davan- tage! Point n'est besoin donc de cultiver des spécimensà tig lique pour obtenir une fleur colossale ! La preuve esl faite et victorieusement fa ite. CHARLES de BOSSCHERE. PELARCONIUM COURONNE D'ARGENT Parmi le; nouveautés mises cette année au commerce par U maison Ri voire, de Lyon, il en est une qui se si- gnale tout particulièrement à cause de ses nombreuses qualités. C'estune variété issue du Pelargonium zonale Mm Sal- le) 'ii. type dont M. Cappe non- a conté l'origine (I) : elle a reçu le nom de Couronne of [rgent de ses obtenteurs h l'ont la description suivante : L9 Pelargonium Couronne d'Argent a les mêmes (I) Le Jardin, 1895, pagu 234 . 96 LE JAHIUN qualités que la plante mère; elle pourra donc sor\ ir aux mêmes usages, m lis ces qualités Boni innées. même; elle rot mssi, en boule compacte, maie I an peu jilus ^ ■ ■! «1— mineuse en raison de Ba vigueur plus grande. Les feuilles iii-i plus - r va les el la p inachure bl ilair sur fond verl foncé esl beaucoup plus accen- tuée si produil an effet plus tranché el plus île. » i ligure 14 montre d'ailleurs ezactemenl les dimen- sions de la feuille. Gette nouveauté bien supérieure au type, cepi n lanl bien intéressant esl certainement appeli s prcn pla :e Imp irtante, peu, elle se trouvera dans tous les jardins, car il n'j a pas de p c|ui puisse lui être comparée p ■ la formation de bor- dures qu'il n'esl jamais besoin de pincer. ,1. FOSSEV. Société Nationale d'Horticulture de France Séance «lu viï min 1808 i i onu i 1. 1 1 ai I • • que la Maison Vil n l ta ne pouvons que i l'il est ira Jusqu'ici c'étaient la lo a di- . aujourd'hui âne fait hybrides à fleurs slriévs uni de plus gracieux, de plus élégant que ces i nient lignées de blanc. Ci Ite produ tiiiiinales affecte déjà 18 variétés toutes prises dan des nuances tii S remeni remar" quables, les formesà œil blani ol margin probable que, prochainement, t m de voir des variétés a grandes fleurs présentanl position. i urnée à Primevères. Le Prim ficiflata, apport* i M Welker, delà I 3 nt-Cloud, ne charmante petite plan - d'un jaune vif intes, mais pas plus que ses feuilles dr< rnemental L s) désirable qu'elli 8a réintro- duction est a souhaiter, car on l'a cultivé il > a longtemps r , mul i Boi l originaire de I \ on la rencontre dans ^ ainsi •! lans la presqu'île d B nal. i i .i un autri poinl de \ ne qm i Vi iteb La Pi il jai'l Ile plante, tell ■ n ire plus beaucoup ou que, du m M ,: l'obti ntion 'l'une nouvelle n va probablement lui donner un regain d'actu > • di d'horticullui L entre jauni entent di difli i air ; ri. H esl nup' • \ M i I Unir .i tuyaui I a tu> i se trouvent des formes \ - M i \ - thurium Scher:erianum distinct d i ns vu jusqu'i . I ne plante naine, tro] Rorib irtout par sa spatb en nai inné -pie - i : lair. A plantes d I i r.i- \ Il ne diffère du précé lenl que par île faib .i I 1 1 mrd'hui. D'abord un f"rt loi ■ i- m i. 1 1 . . de Vei M itoglossum /.'"'-.'/i l'hybi laine, du lontoglot- sum Iriumphs m; Odonlogloi jiisendeu rpetuum etriolaccum su bum; Cypripi'dium Charlesworthii ruberrimum à pavillon très « ntlleya rriana?, Phalœi killeriana, Dendrobium \\ irdianum. Dans le l-! de M. Dal puni Jumolianum de toute bi autéel bien distim : ■ crispum; un 1 1 rria- un hybride naturel à divisions flore j.ma- - à lui assigner parmi I de le dire. M. Rag t ava - fera?, à la isement marqu di deux crêtes longitudinales flra- Ifleya (abia/a Roerli appartenante uni . teinti d'un mau oran. ontes, l'une est admirable et l'autre, inl premii Pj/a Trianat, ma a en voit p I • il' l»i a-i -il ;it Je me nom dislinctif celui d non- I autre planti iloglostum, hybride naturel. I' onianum 1 1 de l'O. glo\ I n i )dontoglasi\im triump florai • M '■■ li uni nul« i.iiii tdiflorum qui n \ M i i g M ' nnnli dtemblabli menl hybride du Chirauliuimum mum i pai M . tfantin. mini: l'u I I Fait au Comili par M. Testa a Soi M II M P 11 \ l: i« » l LE JARDIN 07 LE JARDIN, V 221. — MAI 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Au Ministère de l'Agriculture. La dernière crise ministérielle, nous n'en sommes plus A Les i pter, hélas I — a amené de nouveaui changements an Mi fcère de r agriculture. M. Viger a suivi ses collègue! dans la retraite; mais, cette fois-ci e ••>. il aura laissé des traces durables Je bob court passage rue de Varenne. Les horticulteurs Lui doivent notamment la suppres- sion des mesures phylloxériques qui. jusqu'ici, entra- vaient la circulation des plantes vivantes à l'intérieur de la France. La très gran le et très juste popularité dont M Viger jouissait déjà dans les milieux horticoles, où l'onjuge surtout les hommes d'après leurs œuvres, s'est encore I rue pendant son dernier séjour au Ministère. Elle pei sistera certainement, v i\ ace, après s lépart. Le nouveau Ministre de l'Agriculture, M. Méline, L'éminent député des Vosges, est trop connu pour que nous ayons besoin de le présenter à nos lecteurs. Rap- pelons seulement qu'il a il qà été Ministre de l'Agricul turc et que c'est à lui qu'est duc la création de l'Ordre du Mérite agricole. Les principes économiques de M. Méline. qui est le grand apôtre du protectionnisme en France, ne sont pas encore admis par tout le monde, mais l'homme est uni- versellement estimé et respecté. Nous espérons que M. Méline ne perdra pas de vue les intérêts horticoles dans sa sollicitude bien connue pour tout ce qui touche à la production du sol. A l'heure où nous écrivons, In composition du cabinet du Ministre de l'Agriculture, président du Conseil, n'est pas encore officiellement connue. Notre planche en couleurs. — Fidèle j mitre pro- messe, nous offrons aujourd'hui & nos lecteurs une gra- vure en couleurs, la première de la série qui paraîtra désormais très régulièrement chaque mois dansLeJur- din. Cette planche est-elle parfaite >. Klle L'est autant qu'on peut l'exiger d'un produit nouveau, et d'un premier essai II est bien G\ nient que ni\ ailles : I" Le Jardin est. a notre connaissance, le premier. jour- nal du monde qui ait reproduit photographiquemenl en couleurs des plantes, sm.s le moindre Concours d'un des- sinateur : ■i" Grâce a l'admirable découverte que nous sommes les premiers a utiliser, les horliculteurs. pépiniéristes et marchands grainiers pourront bientôt illustrer magni- fiquement et d'une façon authentique leurs catalogues et publications. La Mission Chaffanjon. — Nous avons reçu, ces.jours derniers, des nouvelles de la mission Chaffanjon et de nuire ami M. L. Gay. La mission à hiverné à Irkoutsk et se dirige actuellement sur Vladivostok, par la Mand- chourie. Nous reprendrons prochainement la publication du journal de M. L. Gay que nous avions commencée il y a quelques mois. Médaille d'or accordée au « Guide pratique de l'Amateur de Fruits. » — Le Guide pratique de t' 'Ama- teur de fruits, par M. Léon Simon, de Nancy, dont nous avons parlé, lors de l'apparition de la seconde édition (1), vient de se voir accorder, lors de la dernière session de la Société des Agriculteurs de France, une médaille d'or. C'est une juste récompense de l'important travail du savant directeur des pépinières de Plantières. Société nationale des Chrysanthémistes français. — A la suite des élections du 19 avril, le Bureau de la Société des Chrysanthémistes français a été constitué comme il suit : Président: M. Maxime de la Rocheterie, président de la inrii iilinre il'i Irlé ms ei du Loiret. Vice-Présidents: MM. Bruant, de Poitiers: Calvat, de noble; Couillard, d Bayeux; Delatix, de Toulouse: Duval.de Versailles Fatzer, de t.iuessy ; Treyeran, de Bor- deaux : Van den Ileede, de Lille Secrétaire général: M. Philippe Rivoire, de Lyon. Secrétaire-adjoint: M. Brossy, de Lyon. / /■'s,:/ ier M. 1 tubreuil, de Lyon. nité général : MM. Ed. André, de Paris; Ch. Albert, de Bourg; Aymard, de Montpellier; Bourgette, de Nantes; Chantrier, de Rayonne ; Lucien Chauré, de Paris; Maxime (l) Le Jardin, 189 >, pagi 24S. LE JARDIN Cornu, de Paris; Delavier, de Paris; Demay. d'Arra! liliys, Blois; Il - . . :. de Po \ u mainvil- liers, Lionnet, de J P Il Martinet P iUè admi MM. B I >■ \ i . ..il I ' de Lyoi Docl D Lyoi De Fa l'nin; .lou- l.crt. de Clionas; Grille! de Lyon ; A. Morel , i • | - 1 1 I ; ; . de Valem H i B I ' i .' i \ t, Boi I ird, i |, i ,Parenl ^ 'et. Canna austria — Nous avons reçu de M. C Molin, l von, une superbe Heur do ces Cannas italiens, d Isa ileur d'Orchidéi u desquels 11 a ét< I ml de depuis quelques m m. cii. Molin joignait à son envoi les quelques h-nes suivantes en faveur de ce Canna austria : B va ->up de personnes croient cette variété inférie celle désignée sous le nom de C. i/a/ia; il n'en est rien, cependant, car ses épis sont plus fournis et ses fleurs d'une durée beaucoup plus grande que celles de cette dernière. - méritent d'être connues des amateurs.» Nous aurons l'o casion de revenir bientôt sur floraison est, paralt-il, 1 1-< . j> éphém Exposition universelle d'Horticulture à Ham- bourg en 1897.— Nous avons reçu, ces jours dern site de M. le professeur docteur l. Zach u ias, d leur du jardin botanique de Hambourg, qui nous a longuement entretenu de la prochaine exposition d ticultui e qui aura lieu à Hambourg en i tte Exposition sera permanente el comprendra, en outre, un concours de printemps, au commence mai, une Exposil l'été, en juin, et une d'automne, en septembre. Klle tire son principal Intérêt de ce qu'elle Bera uni- quement consacrée à l'horticulture el que les lui viennent, exclusivement, de Hamb mrg, dont la plu- part dea notabilité-' ont tenu à envoyer *\<-- don- fort Importante. L'installation de l'Exposition se fera dans le iardin publi de M I iti ■ nieur i;ud. JUrgens : un hall de 6.0 K) n recevoir les plantes qui ne peuvent supporter le plein llemenl en I Ion ainsi que des i .■ transport des pi a luits sei s tuitemonl les personnes accompai oanl • es produit 1 1 allemands touchant un poi droit a une réduction de ."' Des ré lui tioi i, iblemenl Lies de même par les comp tins de fer allemai i . ni un l" une lée dans de telles condltl Exposition d'horticulture de Ledeberg. — M Mar- te nommé p rar faire partie du Jury • a l'ai b rendn ■' i ' do- pi n- un de no ilon- quelqui - d( Utils sur ndc man hortl L'exposition, organisée par le Cercle Van Houtte, a le 12 avril dernier et honorée, ce même jour, de la présencedu prince Albert de Belgique. Parmi les remarquables collections, placées sous le hall, celles de MM de Smcl frères, Vcrvaene, Vuylsteke, Dhacne, Delaruye, etc., étaient des plus d>_ d'être not< Il faut a lr. — r des complimenta aux C i urs, pour la façon dont ils se sont acquit do leur* fonctions. Le banquet qui a suivi l'inauguration et qui réunis I il ii - de cent cinquante pi sidé par M De Bru) n. ministre de l'Agi iculture. Les principales n compenses ont été les suivai 1 prix, consistant en une grande médaille d'or, offerte P ir Sa Majesté le Roi, accordé 6 MM. de Smet frères, hor- b i edeberg. ■j prix, un objet d'an de pramii se, a M. Cock, horticulteur, à Ledeberg. objet d'an. ùM. Ernest Delaruye, de Ledeberg. ms, pour terminer, la pleine réussite de l'ex- positi ntestable qui vient afrtrmer une fois de plus la vitalité el la progn u stante du le Van Houtte. Prix à l'Horticulture. La Société des agriculteurs dé France, met au concours les deux Bujets ci-ap appartenant au domaine horticole : . i soi n mi section. — Horticulture El Pomolooie. i 'utlrirc fruitière nous verre 18 l Un prix sera décerné, pendant la pour ment de culture rruitière sous verre, institué en l'raii important et le mieux agencé pour obtenir . la qualité et 1 des fruits. La récompense pourra i jusqu'à nn prix agrono- n. i |ue i onsisl inl en un objet d'art» La dei coi rs, ai il une note expli- calive, devra être adressée ou siège de la Société avant le [ppliqués .i l'horticulture ri a /.i Pomologie f89g] lu pendant la session de la 8 leur d'une étude pratique sur les engrais appliqua a l'horticulture el a la pi Les n ront être manusi rits ou à l'état d'epreu- II- devront être déposés au plus tard le I Note sur 1 emploi de la fleur de soufre. — I n de nos abon nui deSimféropol (Criméa- Itussie) m u'" de l>mpl ii de ht fleur de soufj i ronseigneme its suivants : • la Crimée, on emploie ■ ontre diverses maladies de la ■iirc- le mildiou plus l'iii. I.. \ il: ■ i en) toujoui .1 i .;..•-! N. » NEC RO L 0 G I E M le Colonel Moinadior - Non- avons appris II m .n .i \. r. il le-, de M. le Col I Meinadier, président do 1 1 i liorticuiluro de Si ic Esprit . iiHm ei in.n r grande affabilité, M. le Colonel Meinndier ne laisse que des hei tous ceux qui LE .IM'.hl.N 99 M. LÉON SAY La Société national? d'horticulture a im une gr Ir perte dans ta personne de son président, M i> Say, .il 'aris le Zî a \ ril dernier. La carrière de l'homme illustre dont nous reprodui- sons les traits ci-dessous est très connue Plusieurs fois ministre des finances, mbre de l'Ins- titut, de l'Académie des sciences morales el politiques et de la Société nai aie d'agriculture, président de la Société d'économie politique, ancien ambassadeur à i ondres, ancien présidenl du Sénat, il n '■ inj finalement a la Chambre comme Bimple député. il n'est pas inutile de rappe- ler la pari active qu'il prit, en 1871, comme ministre des ti- nances, a la libéral lu terri- toire, par l'habileté, la souplesse el la science don! Il lit preu\ e dans les difficiles négociai ions Mrs opérations d'emprunt el de change. On ne sait vraiment pas qui chez lui on doit admirer le plus de l'académicien, de l'homme d'Etat, de l'économiste ou de l'orateur si Un qui nous char- mait par ses spirituelles impro- visations. Comme président de la So- ciété nationale d'horticulture, il avait su. par suri affabilité enjouée et sa bonne grâce char- mante, grouper autour île lui imites les sympathies et toutes les bonnes volontés. Il emporte avec lui les regrets île tous ci ux qui s'honorent d'avoir été ses collègues à la Société nationale d'horticulture de France. 11. MARTINET. Fig. 45. — .1/. L<-"n Say, UN NUTTALLIA HERMAPHRODITE Nous avons reçu de MM. Jouin, les habiles chefs de culture île l'Etablissement Simon-Louis, a Plantières- les-Metz, un rameau fleuri de Nuttallia cerasiformis à fleurs mâles et un rameau fleur] de la même espèce à Heurs hermaphrodites. D'une lettre qui accompagnait l'envoi, nous extrayons les renseignements suivants : « Les deux rameaux pro- viennent île deux sujets différents : l'un ne porte que des ileurs mâles, l'autre que îles fleurs hermaphrodites « Les botanistes s'accordent pour indiquer cette espèce comme dioïque; aussi étions-nous assez étonnés, les années précédentes, de voirdes fruits sur un sujet com- plètement isolé, sujetque nouscroyions femelle. « Vous vous souvenez peut-être, que M. Cornu nous disait, en passant près de cette plante, lors de sa visite à Plan tières (juillet 1894), qu'il était probable que, parmi les Meurs, il s'en trouvait quelques-une portant des ne maies, on bien que la féi ondal i vail par jel le plut ou moin él Il ■m\ m. .n. un exemplaire maie qui au- rai! bien pu fournir le pollen par l'intermédiaire des in- i . X'iiitiihn hermaphrodite en question i oyéparM. Lei neen 1861 ; vers 1878 ou IhT'.i. il allées, au contraire, où le sol eai tassé par les promeneurs, l'aération est beaucoup moindre . la quantité d'acide carbonique s'est i n< ■ ordinairement supérieure a, 2 p. 100 eta dépassé, quel- quefois, i et •'• p. 100. En ce qui concerne les plantations d'alignement, M. Mangin a observé que les sols tassés, incessamment foulés par les passante, sont, toutes choses égales d'ail- leurs, bien moins aérés que les sols pourvus d'un revê- tement bitumé et protégés par une grille autour des arbres. I i sui ace recouverte par les grilles peut assurer une aération convenable du -sol lorsqu'il est très perméablo par sacons! tution physique; mais, s'il est compact, le renouvellement de l'air peut être insuffisant à une pe- tite distance des arbres, -mis le intume. L'arrosage par les eu lies aupieddesarl est défectueux, car il a pour effet de diminuer, d'une manière notable, la perméabilité du sol. L'eau entraîne elle, en eilét, les plus fines particules terreu po ir les déposer ensuite lans les interstices que laisî entre eux les grain par lesquels circulent précisément l'air et l'eau. L'inconvénient qui en résulte est évidemment l'aul un plus grand que le - il est déjà moins perméable. L'aérati lu sol des plant itione parisiennes est très variable. En beaucoup de Lie est suffisante, mais en bien des : usai elle est irop faible, car M. Mangii irbonique de N. i". et même de 16 et 2 1 pour cent ' il importe donc il j porter rem il convient d'abord de généraliser l'emploi îles grilles établir, dans les plantât ions nouvelles, en n temps qu'un systèi l'irrigation approprié, un drainage profon-l. assurant I écoulement île l'excès d'eau que peut recevoir le boI in- plu-, la nature physique de la terre destii aux plantations mérite d'être prise en w tion. Comme cette terre re I lors, en place, et te en diminuant, par l'effet du tassement et de l'arrosage, elle oom lendra d'au! inl mieux que sa perméabilité sera plus grande. On sait que ii perméabilité dépi itiellement de la finesse dei éléments terreui et de la proportion d'argile. SI la <■ dont on dispo i li menti trop fins, on ■ i l'améliorer en l'addil nant de cailloux ou de 1er. \ PBTIT. LE .I.Mihiv Mil CAUSERIE SUR L'UTILITE DES COMITES SPECIAUX des Sociétés d'Horticulture En 1887, étant en Vngletcrrc employé aux jardins de la Sociéti de d'Horl iculturc . ù Chisv Ick, nous avions ou la bonne fortune d'être désigné i r as- sister aux meetings de la Société qui avaieni lieu, à l. 1 1-. s, une, iI«-hx mi in ii s luis par mi is. suivant le be soin. Nous avouons avoir été fort intéressé par la bonne organisation des c ités de cette Société et par l'a tion minutieuse que les membres de chaque comité ap portaient a l'examen des ivei is présentées Cette organisatii n supérieure esl tellement reconnue que, presque à chaque n I arrivait, de toutes lesparties de l'Europe, des échantillons de Heurs ou de plantes i déterminer, \u i lenl delà floraison des Narcisses.au printemps i savons, entre autres, remarqué plusieurs fois des boites de fleurs de Na louquilles, etc., en- voyées du Midi de la France, des Pyrénées, si notre mé- moire ne i s trahit pas, et notre amour-propre na- i n l n'a pas été trop flatté de voir que ces fleur avaient traversé toute la France pour venir être re- connues à Londres ! i i la voulait-il dire qu'il n'j avait pas, chez nous, d'hom- mes compétents i r renseigner nos compatriotes?» ms avions de la peine à le croire, et, fort heureusement . nous avons eu depuis la satisfaction de constater <|ii'il n'en pas ainsi. Mais, sachant qu'il existait a la Société de Londres un comité spécial de Narcisses et plantes bulbeuses, tous ceux qui avaieni besoin d'un renseigne- ment à ce sujet s'y adressaient de suite. C'est ce qui manquait alors chez nous : des groupes séparés réunis- sant des spécialistes et s'adonnant a L'étude approfondie d'un genre de plantes. Ceci dit, on ne ni m s demandera pas si nous approuvons la décision de la Société nationale d'Horticulture d'avoir institué, dans son sein, des s ictions spéciales pour juger et étudier rliai|iie relire de piaules. N'uus n'entendons pas discuter les c aissances des praticiens éminents qui composaient le comité de floriculiure de cette So- ciété, les connaissances approfondies qu'ils possèdent tous, chacun dans leur genre, sont au-dessus de tout commentaire, mais, ce qui est encore moins discutable, c'est qu'un Comité qui doit embrasser, à lui seul, toutes ranches de la floriculture, sera, à certains moments, surmené et ne pourra s'occuper de chaque genre aussi bien qu'un comité, qu'une section, qui sera spécialement affecté à l'étude de ce genre. Trois sections fonctionnent déjà à la Société nationale. l'une pour les Orchidées, une autre pour les Chrj santhè- uies. la troisième pour les Roses; ces différentes secl sont appelées à rendre de grands sci i • 9 à I horticulture. Nous n'eu voulons, pour aujourd'hui, tirerqu'unepn ms la prendrons au Comité des Orchidées, le premier institué. C'est au mois de juin 1895 que ce comité a com- mencé à foncti nner et, depuis cette époque, il n tenu régul nces par n A la dernière de ces réunions, il a été décidé que toutes les Orchidées nouvelles de semis l'iota seraient décrites, qu'on en demanderait l'insertion au lîulletin de la Société et qu'une liste d tenue .i jour et ' da n - le a rchh es du comité, aesure a laquelle il coni ienl d'applau- dir, Jusqn iit-il î Un borl iculteur ou un amateur qui venait d'obtenir un hybride lui donnait un nom, le présentait à la Société, |mh c'est tout : au- cune description n'eu avait été faite et cet hybri le tait ignoré, si ce n'est de celui qui le possédait. Cora di jolies i irchidôes, obtenues ain i ilans les cultun - fran çaises, sont restées oubl ■■ qu'elles n'uni jamais été décrites el class ics l L'au née dernière, à la suite de la publication d'une liste de Cypripcdium hybrides publiée dans le - Ga ners' Chronicle . M. Martinet publiait dans ■■ Le Jai unelistedes Cypripedium hybrides d'origine l'rani i.i plupai tienl été omis dans i elle de notre confrère anglais. Que ré| lait alors celui-ci? Que pi esque i ms i es hybrides pro> enaienf de môme pari qui avaieni déjà pro luit des hybrides baptisés et 'I' en Vngleterre? L'affaire en e êe là, car il eul ni i ible de répondre que nos hj brides avaient été dé- crits à tell ■ "ii telle ô| o |ue et, par suite, de réclamer la pri irité i r bon nombre d'ent re eux. Grâce à la décision du C ité îles i treh dées, ce fait ne se reproduira plus, etsi, quelquefois, des jugements rendus ont pu être mi nnus, ils ne le seront plus dé- sormais et les décisions de la Société nationale d'horti- culture feront loidans le monde horticole, quand on -aura que les plantes qui lui sont - lises sont jugées par des connaisseurs et spécialistes; les envois devien- dront île plus en plus nombreux et tous ceux qui auront des variétés à déterminer n'auront plus ;, s'adressera l'étranger. LOl'ls CAPPE. Les cultures spéciales de la Provence LES VIOLETTES Le printemps ri me, chaque année, un nombre infini île pelites piaules ilunl les fleurs HOUS Séduisent par leur beauté ou leur parfum. Au premier rang, nous pouvons citer les Violettes. Dès les premiers beaux jours, on les trouve partout, dans les baies, sur le bord des ruisseaux, à la lisière des où leur gentille corolle éclôt parmi les herbes. Kn Provence, la Violette est la fleur la plus aimée; elle est, d'ailleurs, très commune à l'état naturel et elle est surtout cultivée sur une assez grande échelle. lien existe plusieurs variétés: la plus connue, celle que l'on trouve partout, est la V. odorante < Viola odorata), c'est une des plus emba ées. Sur le littoral bleu, on cultive surtout la V. de Parme, à fleurs doubles, bleu très pâle, très appréciée, mais un peu délicate; la V. de Bi uneau, à fleurs égale nt doubles, mais aux péti le extérieurs violets; la V.Le m long pédon- cule i I a grande Heur: et enfin, la V. des Quatre- Saisons, qui a la propriété d'être très rustiqi I peu • sur la nature du sol et de L'exposition. D' manière i / ' - 102 LE .!.\HI>|\ : il.-, les Violettes demandent un sol bien ameubli et : I. de préférence une exposition n - ce on les cultive A l'abri des < >hv ii i e sont ans les Alpes-Maritimes, qui sont les principaux centres de production Les cultures y sont ou, le plus généralement, en plan- ches adossées, inelii - au midi, d'une largeur di 3 métrés l es pieds sont espacés de . en tous sens. La multiplication ne se fait presque jamais de pn s. mais par séparation de drageons, dés le premier prin- temps. Ce n'est que la deuxième année que les pieds sont en pi»* i ii rapport, .lusqu p ique, on donne de fré- quents binages et, plus lard, des arrosages. Chaque un- née, en juin, on butte lés pi< • 1 < de même qu'on i les i Les p intations sont renouve- u . re Le rendement est très variable. Il est subordoi une question de milieu et d'exposition. Cette dernière, si est trop ■ i>e, oblige souvent à recouvrir le sol de broussailles durant l • M. I. GarJon estime qu'en yei , au bout de la deuxième année, un mètre carré de pli peut M ■ ammes de fleurs se vendant, dans i n- morc do 5 A 2 > francs le kilogramme, (leurs, suivant leur destination, sont préparées de ntes : les unes sont directement expi toute l'Rurope les aut i la distill ■ •n 'm extrait le parfum en faisant macérer les fleurs on en les plaçant Bur mince couche de graisse fine : ce qui constitue i'enfleurage. Enfin, on fait encore Bêcher les (leurs A l'ombre pour leur conserver leur cou- leur el leur pirfum quand elles sont destinées A la pharmacie. Malheureusement, les cultures de Violettes ont des ennemis terribli - dans les maladies crj ptogamiques qui les envahissent. Ces maladies feront l'objet d'une com- munication particulière Et maintenant, est il besoin de démontrer l'utiliti \ ioli - parler de leurs propriétés thérapeut utilisées p n la i léc leur emploi dans la fabrication des bouquets et des couroi s suffirait pour les rendre confiserie en fab iq les b inbons, mais la parfun ..,|,,_ mente encore le mérite de cette ebarm petite Heur, dont l'émblêi ■-' tout un | ■ Vinour timide el lestie, • \|\\ HORTI - ERRATUM lire : • pui GYPRIPEDIUM CALLOSUM La plante représentée par la planche en couleurs ci- tre est une des nombreuses formes du Cyp callosum, provenant des cultures de M. J. Sallier lils. horticulteur A Neuilly. Le '"///< caltosun .maire de Cocbin- chine, d'oùilaété plusieurs fois introduit en grande quantité, notamment par M. Régnier. \ cause de sa fl iribondité et île la facilité de 3a eul- ture, c'est toujours une plante recherchée. Los tiges florales ont 0.25 A 0,40 c. delong.ee qui rend pour la fleur ciiupée. Le feuillage, d'un vert clair, maculé de vert foncé, rond cette plante très jolie, surtout au moment "uses radieuses fleurs • n émergent. L'époque île la floraison n'est pas tout A fait ii\e : c'est ment on avril ou mai qu'elle a lieu, ce qui, 1 ■ les expositions, ren I ette pi inte très appréciable. Culti re. — Les plantes importées Boni misi rempli- a moitié de test moitié d'un cnmpost dépassant les i u ,\,-< pots, p mr former au milieu un petit monticule. Ce compost < i > » i t être . omposé do spha- gnumetde terre do polypode. hachés et mélangé semble. Les trrosa res, dès le début, - int modérés, mais. tôtqun la plante* mence A faire des rocim faut l'arroser beauc inp. Pour commencer à redonner de la vigueur aux plan- ni "in subi un long voyage et. par conséquent, sont desséchées, il faut les bassiner souvent et les tenir dans une serre ou la température atteint de 15 A ï Nous ne dirons pas que t «ites les plan tes fleurissent la même ani la plupai t cous •! »enl de b lient-, -i ' l'un coloris ren issant. Variétés. — Le Cypi'ipidium callosum, fécondé par d'au! rariétésou réciproquement, a produit li'- plus beaux lij brides qui existent. En dehors de cela, il j a plusieurs \ d stin- guant par i loris ou la grandeur du pavillon Boni : C. c. giganteum, C. c. illustre, C. c, magnifleum OU iUpi '" Mais la plus intéressante i Linement le I '. Sande a Cette magnifique plante, unique au monde, a ibord, comme importation, par M Dupont a M. Oodefroy, en 1889, et s été revendue ensuite, Ion de -a deuxié floraison, A M S mder, pour 1,0 0 fr., ce ■lui prouve que la plante volait encore beaucoup plus, Voici quelques notes Bur cette plante phénoménale, 'en est une : le sépale dorsal ou pavillon est de la même forme, de même, du reste, que toutes les pa ■le i.i fleur, m :elui du i type, mais au lieu .le rue- rouges, il n'> a que du vert élan- sur fond blanc pur; les pétales et le labelle sont blanc verd oluisant le merveille a êU expo» n heureux propi lé taire actuel A la dernière expos tl les i uilei leset a. ii >e pu '"H- i' '[m sont malheureusement peu nombreux el ont laissé partir une -i riche obtention ■> l'< 1 1 cil BERANKK. LE JARDIN CYPRIPEDIUM CALLOSUM lv I LE .1 \i;i»l\ |U3 U CIIIIYSYÏÏIÔE A LA lill.lHIE FLEUR C'est pour guider le« amateurs ci leur épargner des écoles toujours désagréables, que je vais dire quelques m.,ts ausujel des divers modes de culture indiqués par MM. Chabanne el Cordonnier. J'ai pu juger les deux genres de bouturage, tardif et pré< c et je vais tâcher d'établir nettement le pour el le contre Me ces doux manières si différentes d'opérer. Recevant chaque année les nouveautés de Chrysan- thèmes à peine enracinées, vers le l*rmai, je suis forcé do trait (M' ces plantes par la méthode da bouturage tar- dif; je donne un seul pincement vers la fln de nini et ■rve :i ou 1 branches, suivant la vigueur de la plante. Je traite ensuite le sujet obtenu de ta même manière que mes autres Chrysanthèmes bouturés fin-janvier et j'obtiens des plantes basses bien garnies do feuilles el ayant de- fleurs assez grandes, .le ne puis ébourgoonner ees plantes que sur le bouton terminal, pans qu'il no si' produit pas de limitons cnuronne, coqui est loin d'ôtre un avantage, car les boutons couronne donnent géné- ralement i\<^ (leurs plus doubles, plus épaisses et plus grandes que les boutons terminaux: il est vrai que la culture en esl peut être un peu plus difficile. Jamais les plantes à bouturage tardif ne donnent des Heurs aussi grandes que le bouturage natif; j'ai toujours remarqué quelaseconde année de culture des nouveautés, année où je puis Caire le bouturage à ma guise, c'est-à- dn 1.5 janvier au l" février, mes Qeurs sont beaucnupplus grosses, la différence dépasse parfois 7 centimètres en diamètre. La question me parait donc jugée. Si vous voulez, avoir dos plantes basses, bien garnies de feuilles, avec 3 ou 4 Heurs moyennes ou assez grandes. laites le bouturage du 15 mais au l" avril et donnez un, ou deux pincements: si vous désirez, des plantes pareilles maisaveetlà 10 (leurs, faites le bouturage précoce, pin- cez, bas?, 3 ou même 4 fois. Et, enfin, si vous préférez les très grandes ileurs, faites le bouturage vers le 10 jan- vier, pincez une fois vers le mois d'avril et ébourgeon- nez. sur le bouton couronne ordinairement, quelquefois sur le bouton terminal, cela dépend des variétés ; tousles obtenteurs anglais indiquent le bouton qu'il faut prendre, il est regrettable que les nôtres ne le fassent pas. Quant au bouturage après le P,r avril, je ne puis le conseiller dans aucun cas ; j'ai eu trop d'ennuis avec des plantes bouturées très tardivement pour que je puisse conseil- ler à personne ce genre île culture. .le fais aussi toutes mes réserves au sujet du climat ; non seulement il y a une différence dans le genre de culture entre Paris, Lyon et Lille, mais il y a des diffé- rences très sensibles entre des climats encore moins disparates ; il est indubitable que, plus on gagne le nord, plus le bouturage devra être hâtif. En résumé, le bouturage hâtif forme de très grandes (leurs sur des plantes assez, hautes et quelquefois, pas toujours, dépourvues de feuilles à la base; le bouturage tardif donne des plantes basses, bien garnies de feuilles, mais leurs (leurs sont moyennes ou assez grandes et souvent moins doubles que les très grandes fleurs. Le bouturage très tardif ne donne rien de très régulier et i donc pa t > re conssillé s m te cli mal de Pari mémo pour les fleurs moyennes. Je conseille aux amateurs decultiver, au mous les trois quarts de leur collée! ion, a ta trèsgrafide fleur el le reste à la culture basse; ils i rront ainsi border, ïoï1 dans leurs serres soit dans loi expositions, lean grandes fleurs par des plantes basses el bien \crtes qui trouveront aussi leur place dans la décoration deî ap- partements & côté des très grandes fleurs de Chrysan t laines, faisant si bon cil'et mélangées avec de la ver- dure dans les grandi vases m ■iinlles do nos salons. B.JARRY DESLOGES, Amateur, Membre de la National Chry anthemum Society Membre de la Société nationale doa Cnryaa fiançai Membre du Comité de classification îi la jectlon des Chrysanthèmes de la Société d'Horticulture nationale de France. Les explications fournies par M. Chabanne, dans le dernier numéro du Jar lin, ne modifient rien do ce que j'ai avancé au sujet do la grande lleur. laquelle demande impérieusement, sous notre climat du Nord, un boutu rage précoce, pour qu'on puisse en obtenir quatre ou cinq sur une même plante. La photogravure des plantes de M Choulet vient con- tinuer ce que. j'ai dit dans mon livre (l| au sujet de cet habile praticien ; je l'ai visité la môme année où ces plantes ont été cultivées, c'est-à-dire fin octobre 1893, ot j'ai rendu hommage au talent déployé par l'habile collaborateur de M. Chrétien, le sympathique directeur «les cultures du narc de la Tête-d'Or. Mais chacun aura pu se rendre compte des dimensions des fleurs photographiées, et comme le dit justement M. Martinet (i), secrétaire général du Jury à l'Expo- sition de Lyon (et je le remercie en passint), les (leurs exposées à Paris étaient sensiblement plus grosses que les plus belles lleurs du très remarquable lot de plantes en pot du fleuriste de la ville de Lyon. Le climat est plus différent encore que je ne le croyais, puisqu'on a pu constater, à Lyon, qu'en août et septembre 1895, le thermomètre s'est maintenu au-des- sus de 30 degrés. Du reste, notons cette seule remarque au sujet du climat, que les chrysan thé mistes lyonnais peuvent récolter de la graine, ce qu'on n'a pu faire, à ma connaissance, dans le Nord de la France, ni peut- être même à Paris. Cette simple observation suflit pour justifier ce que j'ai dit au sujet de la différence du cli- mat. L'auteur de l'article a été moins heureux encore quand il a parlé des boutons couronne et terminal, et voulu affirmer que le bouton couronne ne se rencontre pas dans le mode de culture, improprement appelé Culture Choulet, puisqu'il est pratiqué depuis 1889 dans le Nord ; il affirme d ivantage en précisant : « Il ne se 4 présente, dit-il, qu'une seule espèce d'inflores- « cence, un corymbe paniculé. L'opération que nous « appelons éboutonnage est donc bien dénommée, puis- I) Voir page 68 au livre : Le Chruxanth me à ta m ■ ■t sou* toute* ses formes, par Anatole Cordonnier, édité par l'.iu- i tiailleul (Nord . Prix: i francs; à la Librairie horticole du Jar il Cette opinion de M. Martine! a été encore pins énergique- ment exprimée par le Président riu Jury à Lyon. 104 LE JARDIN « qu'il s'agit d'une suppression de boutons et non do . bourgeons. - Je regrette d'avoir à constater que l'affirmation ci- dessus est démentie par l'examen de la photogravure. Tout amateur de Chrysanthèmes qui a suivi d< tation et la floraison de ses plan muait, à première vue. m une fleur est obtenue au moyen du bouton couronne ou du bouton terminal. Lepé du bouton couronne e.t. en général, plus long, plus lue celuidu bouton terminal, et présente, pr< toujours, des petites folioles effilées comme celles qui se trouvent reproduites dans la gravure sous les deurs William Trieker, M Roxain et Jules Chrt pect des autres fleure me laisse supposer qu'elle- onl également obtenues avec le bouton couronne, et non avec le terminal. L'autour ajouta ensuite : e n'es! point le bouton terminal, puisque c'est le « premier (1) qui apparaît. > Je viens île dire que l'aspect de la gravure démontre amplement que certaines fleurs ont été obtenues parle bouton couronne ; que devient alors l'affirmation ci- dessus? v> i a avait laissé ces plantes à elles-mêmes, les m ent le bouton couronne au: aient continué à végéter, et jusqu'à ce que le bouton terminal irymbe paniculé ait marqué le tonne de la crois- sance de la plante Toutes ces explications ne peuvent intéresser davan tage les lecteurs, aussi m'abstiendrai-je d'j revenir. i ii p tint reste acquis : M. Choulet obtient de très bel- les plantes, mais s'ensuit-il qu'on ne doive cultiver le Chrysanthème que sous cette forme, que c'est la seule onnelle I Je ne le crois pas Le Chrysanthème, qui est essentiellement une plante décorative, peut, heureusement, se prêter à toutes les de ceux qui veulent en jouir, aussi bien en plantaS qu'eu lient - On peut lui la re acquérir t mtes les formes, le pré- senter en boule, en buisson, en bautetige.ru plante naine, en touffe gigantesque, et celui qui lui donne les ess lires peut en tuer les effets les plus in itton- dus. C'est ce que je me mus efforcé de démontrer en en indiquant les moyens dans mon travail sur le Chrysan- thème. i ■ îles qu'elles sont repr dans la gravure du Jardin, sont d'un emploi il . Comment les ut Miser au point de \ ne déi o En appartemen*, il faut des cache-pots énormes ; dissimuler les pot m ne pourrait en placer plus de deux .,11 trois dans lest En véranda ou en In d'hiver, on ne p tui rail en faire qui mpes peu importants, l'uniformité de leur taille les rendant impropi es à toute d I moins d'emploj er apports ta i coûteui ssl surtout utilisée par l'amateur qui la produit, il s'en former des massifs plus ou moin i èrandas, des lardins d ou des vi h fleui coupé t d'un emploi bien plus courant, et les fleuristes écoulent sûrement mille fleui - coupées contre une plante en p Or, dans la culture de la plant" naine. ,,u n' i pas de suffisamment longues pour la fleur coupée, cm. u'on ne peut livrer au fleuriste d een- timètres à i mètre et plus pour la grande fleur, il se plaint de ne pouvoir co d bes En résumé, sous notre climat, très différent de celui de Lyon, si l'on veut obtenir des plantes naines, il faul bou- turer plus tardivement que pour les très grandes fleui s, i lies réclament un bouturage de janvier-février, tandis que les plantes naines se trouvent mieux d'être urées en mars-premiére quinzaine d'avril. Je n'ai pas dit autre chose. Je n'ai jamais eu la pensée de détruire la méthode misée par M Choulet, puisque je l'ai citée in- exteuso dans mon \ olume i pas. e J'ai seulement contesté (page 124) i la priorité de la culture de la plante naine, que l'on revendique comme culture lyonnaise, alors quelle • déjà exposée à Lille en I deux ans avant qu'on ne cultive le Chrysanthème à la grande fleur a Lyon. Je termine eu lèclaranl toul à fail d'accord i M. C tabanne, au sujet de la présent ition des fleurs de Chrysanthèmes (1) qui, même en fleurs coupées, ne devraient jamais être exposi |ue munies de leurs et de leurs feuilles. Depuis 1887, je n'ai jamais procédé autrement dans aucune exposition. A. CORDONNIER. PÊCHE DE FRANQUIÈRES i . Bl n. ition ' I. Maili'i-t. Il y a (orl longtemps que l'on a écrit qu'une pê- che, à l'éclat de Ba couleur, à la beauté de sa tonne. I m ii n Ire une chair fondante, une saveur su- un gOlit vineux, exquis, et pouvait, m ,.|le avait ces qualités, passer pour un des plus beaux et des nieil- iiuits que l'industrie de l'h ne .ut pu -e pro- curer. l 'ai mi les ■ ariétés de pèches cul lant a peu près de telles qualités, on peut citer la Pèche de h'i'anqin ■ . L'an pa t les années précédentes, nous examinions, en septembre, des fruits de cetti Quelle jolie robe, nous disions-nous, el quelle Jolie forme ' lire qu'une variété aussi belle et aussi bonne ii une et -i peu répandue, à part peut-être dans l'1-ere. son paj - d'origine . Dans les expos ition on la v oit figurer dans les collections générales de fru \ Lyon 'a les fruits étaient en nombre, ainsi qu'au concours de 1895, nous n'avons remarqué i variété que dans les collections exposéi pai ni . F, pépiniéi Cependant, feu de Mortillet, un des maîtres de l'ar- l'avait bien r mmandi dan • m excellent om — Le LE .IAKDIN 105 ■r, il n'a anqné de lui donner une des meilleures plac< b parmi les bons frui Dans -"ii recueil pomologique, Le Pécht . le \i de Mortillet dil que ce fruit eal gros, ayantenviron ■ p70 millimètres '1" hauteui ?ur 0,085 millimètres de diamètre, de forme bien arr lie, divisé par un sillon MOSAÏCULTORE IPPLIQUÉE l-i i ; . Corbeille rondeen mosaîculture large et profond, la peau est assez épaisse, colorée sur toute la Mirl.h-c .l'un carmin léger, marbré de rouge plus ronce à l'ombre, pourpre foncé arrivant au brun au soleil. Ce fruit, dans son ensemble, présente toutes les nuances de rouge depuis le rose clair jusqu'au pour- pre le plus intense et cette gamme de couleur appar- tient plutôt au carmin qu'au vermillon. Le duvet est très fin et très soyeux. Si nous passons a la partie intérieure du fruit, nous trouvons que la chair est blanche, très rouge autour du noyau, d'une finesse et d'une délicatesse que ne pos- sèdent pas beaucoup de pèches bien vantées et plus cultivées. (> fruit est rempli d'une eau abondante, suave et relevée. Comme M de Mortillet, nous disons: excellent fruit. La maturité a lieu fin août — commencement sep- tembre. L'arbre qui produit un fruit aussi exquis est très vigoureux et fertile, à feuilles grandes ; il s'accom- mode surtout de la culture en plein vent. Ce n'est pas une nouveauté que la Pèche de i'rm- quières puisque M. de Mortillet l'avait étudiée depuis 18 i l et toujours il lui avait reconnu les qualités que nousciton-. Pourquoi ne s'est-ello pas plus répandue et est-ello toujours restée localisée dans l'Isère? Puisse cet article la faire connaître, apprécier et répandre comme elle le mérite ! J. NICOLAS. Curis (Rhône) i es deux corbeilles ci-conlre, d'un tracé simple, sont n nmandables a ions les égards. la figure i ' peut 'ire composée des plaine- suivantes en tant q omposif ion est \\ aie : Plumbago ccerulea. Salvia cardiria is.. Ageratum mea icanum. Pel irgonium Paul*Loui& Coui xer.. Snnlolina phamaetyptrissus incana. Ain tranius sanguineus nantis. (fond). Coleus Marie H" in- pagni'- dei ertiflcatsdes autorités loi aies constatant q i lesdits envois ne contiennent pas de plants do que La personn i l'établissement expédiant le- plante- ni- 1 n-ii t . m dans Bes terrains, ni dan - des Vignes ; C. • 1 1 1 ' à proximité, au moins È une incc d'un kilomètre }•!-•--. il n'y s pas de plantes ai teintes du phylloxéra; D. que but le l"i dont "u a pns les plantes il n'j a aucun stock de \ ignés. Pour les envois de plantes dénommées au s 1", pour les pays non européens il est suffisant d'un certificat constatant qu'il n'y a pas de Vignes dans lesdits envois. 1 >, > i \ ■• m t être accompagnées de certificats analog les plantes transportées d'un port russe dans un autre. lorsque ces ports Be trouvent dans des mers différentes. Note I. — Les envois de plantes vivantes Boni remis aux destinataires, si ces derniers reconnaissent parc, tu que les dits envois ne contiennent pas de plants de Vigne. Note II. — Le Jardin Impérial Botanique a le droit de recevoir des plantes vivantes de tous les paya de l'uni- vers, même Bans les certificats établis par le § 2 îles pré- sents règlements. L'Institut d'Agriculture et Forestier de Novo-Alexandria, et les Universités Impériale*, ont Le droit de recevoir des plantes vivantes des pays non dé imés dans le * l des présents règlements, sans cer- tificats, mais, chaque fois, avec une autorisation spéciale d par le Ministère des Finance-;, avec l'assenti- ment clu Ministère de r agriculture et des l aines, à La condition de bjb conformer (pour lesdits Universités et Instituts), aux dispositions ■!•■ l'art. 104S des statuts douaniers. 3 L'importation du raisin étrapger, bai ppes) el résidus, est admise par toutes les frontières ouvertes aux plantes \ ivantes. Note. — Les baies de raisin importées de l'étranger ne doivent pas cire enveloppées dans des feuilles « l < - \ l- les feuilles 'le \ Igné ne Bont pas également admises comme emballage cie fruits - >us aucune forme. 4" L'importation cl,- l'étranger de toutes sortes de fruits et de légumes n'est a lise a aucune restriction, a L'exception de la frontière sud-ouest (depuis La douane de RadziviUovi jusqu'à la mer N ■ . par laquelle l'im- portation des fruits et des Légumes est Interdite. 5 Lors de L'importation des plantes vivantes de la Finlande, il Bst ssalre de se conformer aux dispo- sitions i tablies pour l'importation des plante- vivantes de l'étranger; le transport des plante- vivant l'étranger en transit par l'Empire, tafit pour La Finlande .pie | 'd'autres paya, n'est soumise à aucune restric- tion. 6 le- propriétaires des jardins fruitiers des dis trict- du Gouvernement de Routais sont autorisi Importer des plante- vivantes de tous Les pays en géné- ral, a la condition que les envois desdites plantes, arri- vant des pays lônomméadans les présents règle- tient dlrigt - iuj la douane de Batoum el que chacun de ces envola soit autorisé d'avance par le Comité phj Uoxérique du Cauc LE JAHDIN 107 7° Ces présents réglementa sont mis en vigueur un mole après le jour de leur publication. il m ce qui es! ci-dessus i été présenté au Sénai diri- geant, le 21 Février 1896, dans un rapport du ministère de l'Agriculture e1 des Domaines, destiné A as indentiquement par nia .1. LUQUET. NOUVEAUTÉS BORTICOLES REINE-MARGUERITE COMETE-GEANTE 1" Jaiiif soufre. — De toutes les nouveautés mises u commerce • ;■'! - ces Jern ères annéi •. elle est sans con- tredit uni' des pins jolies obtentions, i es plantes atteignent i - de hauteur,! I i ndes fleo tonnées, riffées, d'un bi pâle tranchant admirablement avec le blanc pur annoncé il y a qui Iques ann I a variété blanc , t rose esi 'l'un coloris presque blanc a l'apparition des (leurs; ce c'est <|iie lorsque celles-ci Boni épanouies que cette teinte déli- riche et distingi passe au rose tendre très Ir.ii-. .//!•• et hh'u liseré blaru ><>nt ;i recommander Sur le fond rose ou bleu dos ligules se détache un liseré ou bordure blanc, tranchant ablement Bur l'ensemble de la fleur. Voila, donc, avec le blanc, i le motet et blanc, une race toute nom elle possédant ' coloris bien flxés par M. Qravereau Ces variétés, préseï >s à la Société na nale d'horticulture, ont obti nu une prime de l" classe. glaïeuls hybrides de g. gandavensis Emri Martinet. — Bonne plante portant un bel épi de magnifiques fleurs rouge vermillon ombré ardoisé, b plus Foncé, légèrement maculé carmin, ombré jaune crème; plante de collection. Gerbe cTor. — Jaune c inari a goi ge lé èrement flam- mée violet; coloris rare et distingué. Elégant. — Hcl épi de grandes fleurs rose vif é< I le blanc, macule rouge ombré jaune Pavillon blanc. — Long épi de grandes fleurs, blanc pur, pétales légèremei I n éme violaci lie de t In. Triomphe de Paris (type nouveau, point de <'• d'une tôrie nouvelle). — La grandes fleurs, jaune vif mordoré, sont .1 ij les tout au! >ur de la h impe, et !• un caractère tout particulier de dupl cature: ni deux fleui olés qui s'ou- vrent ensomble et offrent l'aspect d'une monstru \\i-.- cela, les étamines, qui ten lent i irmer en omplètent cette duplic&tnrc quial'àvan de )■ 1 1 durée de la floraison déj t [ pn ••liez oes pland Ces nom i autés ion! m p ir le m i .i\ ei eau, de Neauplile le Cl \l i i i Société Nationale d'Horticulture de France •éanoe do i» avril I606 H IIK Les plantes alpim leur a fait occup \ La | ital I- la m Vilmorin - «sentir ou tout au moins espé- rer. Dans un très j- • 1 1 lot. nous av. m-- remarqué, parmi les plantes >i as la nature -ans sortir la l'r.in. • splenium alternifol les bot ini i ■ Hutchinsi charmante petite Cm. , ifa uerna, Luropodium hlaapi ouicanorum qui se plall sur li-s flancs leinlsdel \ Primu/amargiiia/aet P.fari- nosa v..r. spi i / tbi de la flore alpine, la première, i VAuricule, a fleura odorat - t iranl sur le i - aaar- quabli - par leur i de pouss : 1 1 i rès blanche, i aul ro, non ■ iculi s terminés i liait, en fréqui mmi Primula Palinuri supei i e que l'on m rei I ■ • : > dehors lardins bot iniques, Lit'irognce lactijtora, Corydalis oc/i rolcin a moins tft/i lotis rupico/ael Tutipa Greigi Pourquo plant' S as '!■■ l'admiration qu'i ' i pi i son ap >a fcuiK' i rouge-brun et ses fleurs d'un i nt, Les ' présentai surs avaient en oillea Dclavayi, curi lu Vunnan introduite il n'j a encore qu'un petit nombre d'années, par l'abbé I i qui la b tani e de tant d< m< n ensevelii - jusque là di as la flore china - N ns pas non plus les i a gran- des fleurs • i « ■ t ■ t n..iis avons déjà pat dont M . M i ionstantine, pn sentait un 1 7ii'ta i i duquel nous ne pouvons donner de ren- seignements, le pn n'ayant pas Fourni relative a cette plante. COMITÉ DBS OROHID Lies ■ iriiiedfum continuent toujours ird nui le produit d'uncroi'-e nent entre le Sefenipedium Wallisii et le Cj/pripedium Reezli que s tel a l'ap ciation du Comité notre nmi r \ C'est une belle a Heurs d'un jau dignement lien". i ir qu'il faut attribuer a la distinc- tion .- néi i |ue • ibli i att e i Sejenipedi ii, distinct purement artificielle qui n'est • raudée sur aucune base Bolide. M Thibault, jardinier chei M Lil lleya t ngrœcun d introducti 'mu Hool i aste Sftinneri et on IsTé» fu/i« .i feuillage brun terminé. \ M \ i ■ .ii.ini. un Cattleya Mendeli et un Srlenipc- dium ■' M Mas I pi ipedium hybride dont i'oi igini indiquée. Knfin M . Chi Liancourt, continue I ' ' qui « 1 > ■ 1 1 . Mlllllllli I "I. I fllK D'ORNI Ml \ I Le D' Sa iur''s -m le lil M I fruits de ' orijnha austrafis, N La P lemenl a l'acclimatation d'un ■ i ■ utile, courra DAnnoni i ai i m m. M i . tord - C lente COMI l 'lu rnr v Du u.' m '• ur deux pot - D tfi bien garnis de fruits en I Itail. P L4AR101 LE .lAllDIX ln'.i I.K .MIIIMN. — \ 222. — 211 Mil 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Hommage à la mémoire de M. Léon Say. La So- nationale d'Horticultui ui n'avait pu, iformanl aux der rcs volontés de \l i i offrir une couronne a Bon ém m président le jour îles .h-, avait demandé à M Léon Saj l'autorisation d'en déposer une Bur sa tombe. Cette Buperbe couronne en es artificielles por- tant I inscription : ■■ \ a iminenl présidenl Léon Saj . la té d'Horticulture de i rance >,a été dép ' mai dernier. La délégation de la g de MM. lamin, Vitry, liuart, Hariot et Laffonl . M. de Vil- morin, appelé à l'Elysée, 3'étail fait excuser el avait fait exprimer ses profonds ister à cette cérémonie. Sur la tombe, M. \ itry a pris la parole au nom de la Société et M. X. Charmes, qui avec \i. René Lisle, ent reçu 1 1 délégation de la Société, lui a ré- pondu en remerciant la Société au n de M " Léon Au Ministère de l'Agriculture. — M. Mersey, ins- pecteur des forêts est délégué dans les foni tions de chef ibinet du Président du Conseil, Ministre de l'Agri- culture. M. Maurice de Meur, i la Cour d'appel, est nommé chel de cabinel du Président du Conseil. M. Emile Merwart, licencié en droit, est nommé c oinl du cabinet du Président du Conseil. M. G Hattu. rédacteur au Mini l'Agriculture, est délégué da i i - ihef de cabinet du Ministre de l'Agriculture M. Cabasse, avocat à la Cour d'appel, est nommé cher .lu secrétariat particulier. Les Azalées de la ville de Paris. — Rappelon amateurs de belles plantes que L'expositi le la Bplen- dide collection d'Azalées de la ville de Paris, au fleuriste de la Muette, avenue Henri- Martin, ferme le 25 pre nain. Enseignement spécial pour les voyageurs natura- listes. — Parmi les leçons pour les voyageurs, qui ont commencé le 21 avril au Muséum d'histoire naturelle, nous relevons 1rs suivan 16 mai. — M.E. Bureau: Botanique (Phanérog i 23 mai. — M. Gréhant : Hygiène. 2 juin. — M. Max Coruu : Plantes \ i\ anl Ijuin. — M I lonel Laussedat : i tilisation de la photographie da n ract i les il pla as. 6 et 9 juin. — M. Davanne : Photographie en couleurs. Une heureuse innovation. matin a lieu à l'Exposition des Tuileries, qui ouvre ses portes aujour- d'hui, un concours spécial de bouquets ou gerbes de rs.à la main auquel sont Invité a prendre part non Beulement les horticulteur- et fleuristes, mais amateurs et les jeunes tilles. Nous rendrons compte du résultat de cette heureuse Innovation dans le prochain numéro. Les fruits de l'hémisphère austral. - Le premier de i une- de l'hémisp I rai, nous an- • le Journal of h milieu du mois dernier, il comprenait environ i pommes, et, particulii rement celles de la ras ma- int, paraît-il, été trouvées de qualité supi Ses p I ont -ellos atteint des prix variant entre [2 shillings 3 pe LU. it, au fu ■ el * m - ure que I r en imp irtan • ■ et nou on i ■mes donl is signalions ici môme l'importj e l'an dernier 1 1 1. Las Pommes américaines. — I.'e ti en Eu- des fruits américains, nous dit encore le Jo ufh ■ augi ileur. Les bonnes pommes d'hiver, notamment, choisies et • s. un. se ven lent rapi I >me H prix sur les marchés de la Grande Bretagne et du con- tinent européen. prix de transport des barils co environ 3 boisseaux de pommes et pesant environ 50 kg 800 est de moins de 4 shillings (5 francs par baril ou de 1 shil- i pence (1 fi toisseau. La sécheresse. — Les cultivateurs de la région pari- t de diverses autres parties de la France se plai- gnent vivement delà sécheresse qui regnea tuellement et qui est iggra\ ée par îles vents as*ez violents occasion- nant parfois des abaissements de température très sen- sibles. A l'exception de la Vigne, presque tous les végétaux souffrent beaucoup de ce hâle •■ et il est à souh qu'un changement de temps ne tarde pasà se produire. École d'Horticulture de Villepreux. — Nuis • vonsdeM Gravereau, horticulteur à Neauphle-le-Châ- i:i communication suivante relative aux examens de l'École d'Horticulture de Villepreux : . La c immission d'examen s'est réunie li, au e de l'Ecole. Elle était composée de MM. Vaillant, .... chargueraud, Chevalier, Gravereau et Mil. lut. «Lesélèves furent interrogés sur l'a i turc l'rui- . | , ulture pota i fioriculture de serre- et de plein air les éléments de b itaniqueet de sciences phy- siques, etc. furent reconnus aptes nir le cenifl l'enseignemen ionnel. Voici leurs in. dans l'ordre de classement : I, Fix : 2, Edwa .i i. Caix: 5, W\ os : 6, Calvé : 7, Aveline ; ir; 9, Delamarche. .. i,, 1 1 v . de cent francs et deux .le cinquante francs ont i i"- aux trois pre- miers élèves (prix Laisné). Le « Nord-Horticole ■•. — Une nouvelle publication horticole mensuelle vient de faire son apparriti Lille, avec le titreci dessus Elle a pour rédacteur en chef. M. V. Bérat, et paraîtra chaque mois sou (1)1 5*. 110 I.K .IA H I UN m. i' m- Son I ut • si .in.-i • - imé dans la profession de loi .If l.i rédaction : - Développer le goût de l'horti- culture chez les amateure, et augmenter la | luctioo horticole 'lu Nord il'' la Frai Comme nous le déclarions toul derniéremenl à l'un des fondateurs du > d-E ■ ■ , qui s'attachait à nous démontn journal n'avait nullement pour but de combattre ses aines, nous m' redoutons nullement la libre el loj aie concurn Bien au contraire, nous estimons que plu- lf nombre des publications aug atera, plu- le goût de l'horticulture se répandra dans les masses de la popula- tion, au grand bénéfice ceux qui cherchi il des débouchés nouveaux. Au--i sommes-nous heureux de souhaiter la bienvenue a notre jeune confrère el formons-noas des va ux pour qu'il 1 » 1 1 1 — » • mettri bion le programme qu'il niip. Société française d'Horticulture de Loudres. — Nous ve 1- 'li' recevoir !<■ bulletin annuel de cette jeum dont notre directeur est un des membres fondateui -. Ce bulletin esl plu- complet el plu- intéressanten s'il est possible, que celui l< - années précédent! tous 1 démontre clairement que la Si plu- que jamais, ainsi que le constate égale- ment notre excellent confrère, h r's Citron Son état tlnai lient et le nombre di membres s'accroit san - Itappelons a ce sujet que la souscription ouvei te pour offrir un témoignage de sympathie a M. '■. Schneider, .1 déj 1 pi oduil 1 ni- résultats mais coin nu doit être close prochainement nousi vivement les nombreux amis de M. Schneider a eni tard leui >ns au trésorier 'lu Comité, M. 1 . liant. :; 1. place de la Madeleine, a Paris. Etude sur la culture et la végétation des Chrysan- thèmes. — Nol illaborateur, M, Georges Trulfaut, \1e11t île publier dans le Jou nai de 1 maie d'horticulture de France une remarquable étude culture ■ h Me- Chrysanlhèmi \ * ■ 11 '1'' 1 onnailre les besoins mx, M. Truffant a fait avec uu -uni liiimit ieux l'an physique et chimique d'une plantée! de la terre dans laquelle elle avsil été culi Cull rs de Curysanllu om- au\ 1 mnti l'ur uiilii par ■ li. ,|. ii tel Nous engagt - tous les cultivateurs de 1 m- thèmi ulter cet article qui forme une brochure '■i ■• fruffau il un pi d'adi • 8 1 » Tunisie, par M Paul Bourde — Brochure de pages tuitement Bur dem indi i le Résident général ou a M. le Directeui de r agriculture en Tunisie. CON .|;i - \Mi 1 I •• IRAPHIQI K DE BOHDEAI X ET EXCURSION \ Saint-Emilion, par M lelaire. — Brochure de î.. |, OUVRAGES REÇUS 1.1 1 ui:\ - \n mi hb, 1 \ Taille m - 1 \ MoSAiCOLTI i.i-. 1 'K- IROOT, par K. d. - Ouvrages de vulgarlutlon à 0 fr. 50. — LE J.WUtlX III LES FLEURS EN SUISSE EXPOSITION D'HORTICULTURE DE GENEVE M. Henri Corre^ on, Becréti lu groupe de L'Horti- cultureà la grande exposition nal aie suisse dp Genève, i^ adresse les renseignements suivants : Notre exposition nationale suisse s'annonce bien et, le semblede cette délie 9e création, qu'on voudrai! m pa ivnir ' i-n ut-.-, produit la meilleure impro le ; plu tard quelque détail nr le i oncoui temporaii os que - avo mis*! penda ni le cou- i -.i ni de l'année et dont le premier s'est ouvert 1p !«•" mai pour les plantes bulbeuses et alpines, les Azalées et les espèces à floraison précoi e Jp me i""' lonc, pour lo moment . a rous doi r un aperça de la partie permanente de notre exposition I i qui la composent sont tellement importants qu'il faudrait un autre cadre que les colonnes d'un journal Amfl- 51, — Plan de ta Section horticole à l'Exposition rie Genève LÉGENDE I. — Rllllr.'. :'. II. 23, 23. — Cafés, restaurants el pavillons divers. 3. :;. 9, m. 12, 17, in. - Impositions horticoles
  • . mètres carrés tout plantés d'arbres, d'arbustes et do fleurs. Le président de notrp Groupe est M. Marc Mieheli, nu amateur universellement connu et qui mène notre affaire très rondement. Notre Rédacteur a, d'ailleurs, eu l'occasion de visiter les superbes cultures qui s'éten- dent autour de L'antique manoir qu'il habite à Jussy et qui comprennent des collections merveilleuses de plantes vivaces et bulbeuses. Au 1er mai, les plates-bandes du parterre français qui s'étalent devant la Halle de l'Agriculture étaient brillam- ment décoi s île I' ii.' l'ulipes el autres fleurs de printemps. Les Azalées, les Rhododendrons, les groupes de plantes vivaces et alpinescommencentafleuriret l'en- pour en décrire les richesses, ("est donc une énuméra- tion succincte que je vous donne. Les végétaux sont classés un peu d'après leur nature, quoiqu'on ait tenu à laisser, autant que possible, tous les différents lots d'un même exposant à proximité les uns des autres. Les Conifères occupent le centre, les arbustes fleuris. leurs abords; les plantes annuelles ou à floraison éphé- mère sont disposées dansle parterre français, tandis que 1"- Rosiers forment un jardin spécial, composé de plates - bandes régulières, disposées en cercle autour d'une i d'eau laquelle est garnie 'le plantes aquatiques de la maison Frœbel do Zurich. Les serres, au nombre de six. contiendront des lots temporaires d'Orchidées et d'autres plantes exotiques, tandis que des jardins l'rui tiers, parmi lesquels brille, au premier rang, celui de M. Ranft, de Bàle, garnissent la partie sud de l'emplacement. Les plantes vivaces ei alpines sont confinées dans un délicieux par.- alpin qu'a 11:2 \.K .i\i:i'i\ ruil M. Jules Allemand, l'un di plus distii comme • irdin de M. allemand sera le clo ■.m de I' Upe q lié li dai . il bien le dire, el que le jardin alpin >l : de Plainp i Heurs alpini - les plus i et les plus le pier- railles al] >tre jardin ;t pi d'Edelv eiss, de Gei Iprs ; il a i blj des bosque ns alpins • i irdes de toutes i les pentes au dis que li ■ sur les i dionales. Le • rveilh . pavillon du Club alpin suis lui- i m • iih ■ une ricliissin M. Allemand emenl l'entrepreneur du Pare ir l'ancienne plaine de Plainp i qu'il i transformer en un délicieux jardin, tre le jardin alpin 1 1 l'A lemenl ti transformée en un parterre de plantes > plus ées qui proviennenl également du jardin alpin d'ac- climatation. On a fail un vrai parterre multicol Ui centre du parc de l'Horticulture s'étalenl des pe- licieusement ombi dos plus superbes i i de M. Bo icard. l'un de i rands pép ', qui a pillé ses culture* pour enrichir notre Exposition. Ses lots sonl un vrai jarJin e1 un jardin comme on n'en voit pas souvent. Les Coni- les plus rares et les plus beaux 3onl là en exem- plaires de tren |uarante ans, transpoi i- frais des p>'i ■ l'empla- ci «ni mi ils fonl un effet grand ii M. Boccanl n arrn n avec le m :illour ni . de toutes pièces, un p rc nu leux, tout fleuri par les Magnolias, les Vzalées rusti les Rhododendrons el les arbustes les plus divers H les n i i«- n x venus et aussi par nue belle collection de pi es qu'il ;> dissémi m s. M. I la i li uit-Lyand a, li ,i de plantes de pépinières qui sont le superficie de terrain : il j n là des n liée- lions complètes de plantes les plus di tours de I exposition nat le | rront j fain M, i el. de Zurich, ■> également une suji plantes de pépinière coi Il il -nr- • i nou\ elli irbcillcs de fli i et, 'lll indronl visitei I ion nuii ■ t. .1 m- n d'un imp mm loin du Mont- ri >n t I un petit LES GLAÏEULS Les Glaïeuls, par i téde leurseol ainsi que par la durée de leur floraison, eux au point de vue ornemental, u<'U seulement pou : s-bandes et dos massifs mais ei comme Heurs coupées, pour la confection des bouqtn ion 'le< app Leur Moraison ;i lieu depuis mai jusqu'en août et même jusqu'en septcml D'une cultui die, les lîlaleuls se multiplient, n de bulbilles bulbilles sont i i bulbes de la grosseur d'un pois, quelquefois plus, et prennent nais itour des bulbes adultes. Les bulbilles se sèment en pépini en te l'automne ou, ce qui vaut mieux, au printemps; dans l'un comme dans l'autre cas, elle pou vi trois, quelquefois quatre ai Les bulb I les l'autom au printemps, en |">'- ou en pleine terre ù une distance de l"> une pro- iii cent, suivant leur grosseur. I a <• ilt-si i ir lev bulbes doit-étre, autant que de, de ci té fumée l temps avant la plantation, avec du fumier bien con- mé. Suivant la saison ;ï laquelle d i planter les Glaïeuls, on peut les diviser en deux groupes: le premier iprenant l< et variétés devant être li ;i la culture dès l'automne, le deuxième concernant - qui ne doivent i en culture qu'au prin- temps. Les variétés de Glaïeuls sont aujourd'hui, tellement nombreuses que, pour les traiter i tûtes, il faudrait < i mi petit volume : aussi ne parlerai-je ici q le- pins et des plus utilisé n culture ornementale. HIER ORO i , Son bulbe, celui du Safran, i oblon indre une liauteur ..un iennent mfecti les bouquets; elles sont sitiu flexueux . leui m ncore rouge pourpi e clair. Glaïeul e-i très rustiq cultivé en touffes el pe en terre trois ou qu '. ' ! il h • feuilli ■, 'elles ■ dernier Ses (loin l . i imme le pré 'édent, se plante en i une distai le fon- H on mal. le r Afrique australe, i teindre u iMilement de di • LE .I.VI'.MN ICI marquéesde lignes] tuéea de pourpre, rôpandeni une odeu i ible, surtout la nuit. Comme il n'es! pas très rustique, ceOlaleul doil être planl e, en pots qu'il raul liivernor sous châssis, il fleuril en juin. ■?w. — Originaire du Cap, il a les feuilles étroites et plissées, et les fleurs grandes, d luleurviolel gris de lin, Lignées de laqi arminéc. [l • culture assez facile, ce Glaïeul doil être plante en il esl né lessaire de l'abriter contre les gelées au moyen de patllisou de feuilles sèches que répand sur le sol. ii peut faire de très belles potées. Sa floraison n lieu en juin. G. cardinalis Curt. Cette espèce provieni du i Ses fouilles sonl amplexicaules, en lame d'é] Sa ti • i un.' hauteur de 50 a fi i cent. s"- fleurs, dispo ii unilatéral, sonl grandes, de i leur ôcarlafr ..m les trois pétales inférieurs marqués, àl'intérieur, il' s tacho oblongue, blanche ou rose, entourée de pour pre. Cel te esj a i luil un nombre considéi d'hj brides, Sa végétation étant précoce, le G. cardinalis doil être planté en octobre, en pots que l'on abrite sous châssis pendant l'hn er. il fleurit en juin-juillet. OUPE isms Paxt. (' ■ joli Glaïeul se distingue des autres par sa tige grêle el llexueuse, quelquefois ge nouillée, par ses épis souveni arqués, fréquemment ramifiés el enfin par ses fleurs qui sonl grandes, très belles, disposées sur deux rangs, de couleur blanc carné, lavées de rose à la pari io extérieure du tube et dont les troi divisions inférieures sonf marquées, à l'intéri • i une bande longitudinale pourpre violacé. On le plante en mars : Ba floraison a lieu en juillet . <;. floribundus lacq. — Originaire du Cap, cette espèce esf remarquable par la beauté et le nombre de ses fleurs. La tige s'élève a plus d'un mètre. Les fleurs, grandes el nombreuses, sont disposées sur deux rangs, en épis longsde 30 à lOcent.; elles sont colorées de blanc et le pou pre mélangés . Ne produisant que peu ou p;is de bulbilles, ce Glaïeul Be multiplie ordinairement de semis; aussi a-t-il donné ssance i toute 1 3érie de i ariétés el d'hj brides. Les semis doivent se faire en février, sous châssis a froid ou en avril-mai en planche ; la germinal n'a lieu com- plêtement que la deuxième année. Les bulbilles se traitent comme les bulbes adultes, 3 dire qu'elles doivent être plantées en terre légère, en mars. Leur floraison a lieu la troisième année. <:. psiltacinics Ilook. — Provenant de Port-Natal, e espèce s'élève à plus d'un mètre. Les épis, la ri ji'M-.sunt composés île unuuli-s ileursjaunes, apétales inférieurs maculés de pourpre rouillé. On plante ce Glaïeul en mars. Sa floraison a lieu en juillet-août. <;. gandavensis Hort. - Lo premier i llaïeuj «le la série si nombreuse îles G. gandax ensis, une des plus belles que nous possédions, a été obtenu par M. Bedinghaus, h culteur belge, du G. psiltacinus croisé par une autre espèce restée incertaine. Il a été livré au commerce pai M. Van lloutte. lent une hauteur de i m. b I m. S quable par la be tuté rie leurs fleurs et i ■ vivacité de leurs coloris Dans l'hybride les fleurs Boni de couleur vei mill m a refle i\ ec de larges ma nies jaunes sur les pél îles inférieurs. Le a donné naissance :> un nombre cor rable de toutes pi .un 1 1 l 'ar la be tuté et la durée de leur- i flaïeuls ren lent de I rês grand ! i r l'ornementa des p ides et massifs, p ■ la confection des inds bouquet -, etc. ils produisent nue grande quantité de bulbilles, aussi ne les multiplie-t on : ir le semis . si ce n'est obi ■ de nouvelles i i es bulbes se plantent en mur-. Leur floraison a lieu iptembre. '.. Lemoinei Mort. — Les G. Lento ni îles hy- brides obtenus, par M. Lemoine, de Nancy, du G. pur- o auralus el du G gandav nsi Ces planl es Boni relat ivemenf rusi iques : elle dans tou les terrains. Leurs fleurs, gran les el belles . pro duisenl un très bon effet dans La culture des pi h m le assifs. i in peut dire qui i ieuls sont des plus beaux et des plus méritants qui aienl existé iu'â ce jour. Ils se multiplient de bulbilles traitées de la même façon que les bulbes adultes. Leur plant ition a lieu en m u avril. La floraison se prolonge de juillet à septembre- u i nhre. Les bulbes de la plupart des espèces el variétés de ulaïeuls il dvenl être arrachés tous les ans après leur maturation qui se reconnaît à la teinte jaune que pren- les feuilles. La récolte se fait habituelle ni en o tobre, par un temps sec ; on coupe les tiges à 6ou 8 cent, des bulbes, celles-ci doivent rester quelques tempsâ l'air afin de se ressuyer, puis on les rentre su tablettes, à l'abri des gelées, dans mi en. huit sec el G. LAYÉ. CULTURE POTAGÈRE CONCOMBRE A CORNICHONS .le ne veux pus reluire Inculture proprement dite du Cnnco nbre à cornichons ; toul cultivateur a 3a métb et une nouvelle édition n'apprendrai! sûrement pas grand ehose. Mais il s'agit d'un r-.>^ particulier. Dan ! jar lins, les coups de vent sonf ù redou- ter pour Le Concombre. Lorsque cette plume a quelques ramiflcal mns, le vei i ~ l'eu: lie-, lu déplace, la retourne el la brise presque toujours; la récolte est à peu près perdue el toul au moins fortement atténuée. Pour diminuer les mauvais effets du vent, on Axe par- les ù L'aide di '''lies srochets en bois, moyen peu expéditif qui ne réussil qu'imparfai- tement : ou bien on place des petites rames qui ont le même inconvénien nt la récolte plus difficile et offrent un médiocre coup d'œil. Il' LE .1 Mil 'IN Pour iii"ii compti m lioJe qui mo ilonue i ïoncoml : i ■ une . ■ p mr faire jj mu' bran met < une nuls ot m Jeu v iltes .ni lieu d'un plus ■u dont lesjardin ibri, n'ont qu' i \ BOID1N. GARNITURE DES MURS DE JARDINS ") un es murs di d'une i "=».-.► 1 1 parfaitement incohérente, même dans les endroits où l'un s'j attendait le moins, qui "ons . une charmante page de notre ancien collaborateur, l'immortel Alphonse Karr. ues mots eni lans quel- que isien, sans soleil '■' sans air, qu'on a ima- pour la première i"i- de garnir les raurailli verts pour avoir quelque chose de vert Les chaises el les ban peints de lu même couleur, doute un peu pour la même raison. Il faut avoir l;i ■ omplètement fausse pour s'accommoder de voir ce mélange dur et antiharmonieux du ver! minéral cl ci i ird '!<■ lu peinture ;i\i"- les une charmante chose qu'une maison .'•' des \ . •!< ■ ■ 1 1 \ i lie m. u-. conl rairemenl i de i. i l: je n'en \ oudrais pas .i la campa ures .i i huile me déplaisent presqui aul un qu'i tentative du même genre que j'ai v mcoi un jardin .i Paris on avait pi int .1. sur les murailles : le mêlant " de la i» i et di ps et de leurs porti lil qu'il \ n .ni m inde de plus m In i "u mur de.jardin .u lieu d'un mur •! • pii d'un ird. qui vous empêche dr ' mur de ; l'un ton i I aussi mu que \ o voudrez 'lu coté .lu voish |ue le voud m. -i li' uni! qui !"i mer m fermé par un : tout ■< fait indispen une I 'lu ' : ulique, ] l'ai lion .I'-- pluies, qui »ur une ■ h'' |.l;i e en . quel- enfoncements il.' l.i dimension, les uns d'un grand, li'- autres d'un petit ]■"' de i&rdinag - de \: remplis .If terre, seront percés .l'un petit trou 1 ■ l'écoulement de l'eau. \l< cupés-pn plantes telles que i :.■- Gueuh s-de-loup, les . la Linaii • ■. pi -. plusieurs J quelques / i i. nibii a i> I 'ni)/ ,i gros fruit) — quelques \ qui y resteront toute l'an- jans culture. En outre, on peut retirer l'hivi replacer au printemps, de» Géranium roug ss, des I ■ii .1 un grand eu muraille, revêtue jusqu'à la crête d'un treilla en couleur de l"n< un peu sombre sur lequel e iui • ni: ront les plantes dont i';ii parlé \<\u< haut (I), une :i l'exposition qui lui convient, deviendra sairement un des asp icts les plu 'lin \II!I"S-M K\l:u. lui un.- n P/l M LE l\lilil\ 11." XolVIvMTKS HORTICOLES i n bon • lin nou eau |i >ur le i irdi r qui appro- ■•. i ionnonl les marc ■ Parmi Les nombreuses nouvelles mises cotte n 1 1 n< - ' - au ' immei co par la Maisi n Léonard l ille, de Lyon, nous devons signaler les suivant! 8, qui Be recom- mandent parles améliorations qu'elles réalisent. D'abord un Fraisier, nommé pai ses obtenteurs Frai- rubicunda < i liant à gros fruits (flg. 52). Les fruits, en foi le cœur, sonl réguliers el ù'un 1% Fig, 54. — Céleri ptein blant très hâlij rouge vermillon brillant; leur chair est rosée, âne, juteuse et agréablement parfumée et les graines sont demi-saillantes; ils s'emballent et s'expédient sans souf- frir. Très productive, très vigoureuse et très rustique. cette variété remontante à gros fruits est en même temps précoce, elle sera donc recherchée, non seulement pour la culture maraîchère, mais aussi pour la culture forcée. Puis le ' in blanc très hâtif (flg. 54), dont Les feuilles très nombreuses se recouvrent et sont très serrées, ce qui fait que, pour en obtenir de belles côtes bien blanches, il suffit de le butter sans avoir à le lier. Cette variété, très productive, se rapproche comme ispect du Céleri plei n blanc blanchissant eut, mai plus précoce. ■ > Fig. 55. — Verveine hybride à grande fleur panachée variée La Vervei te hybride à grande fleur panaché flg. 55) es! une heureuse acquisition. Les grandes - . • Fig, 56, — zinnia élégant double nain à gran le fleur rouge foncé fleurs panachées et striées de cette plante sonl réunies en infloresceni • bien fournie- el 116 II' .IAHMN Pour la form . nil . Le rodui( do - l d'un b ii'ii ■ .1.1 - Introduction du Platane en France li note qui .h| l 'lui M antiq tion ''il tëurop elle m' n jure nu nu- que ce fui N . qui le lit venir en Vnglel ri e i ■ iIp i'mii-i mi inoplo p pur le jardin de Vienne, en mémo temps qup le Marronnier d'il Rnfln, • > n > jusqu'il ce jour qu'il ai ilmi en Fi ITon !'• pii i qu'on culth a [USOlllTI 'I'' l'.u in-, il n im\ .|i' \l. le pi ol'esscur L. i .1.- Rennes, et d'une étude historique, publii par M ■ Mann ir lu \ ille de Fontainol que I'' PI lanto, pour la première i'"!- ca m pas .i Paris, '-"in mais lins iln palais de l ontaineblcau, a i époque beaucoup reculée que ce Au mar- quante pu n 'li' M. ' ■ nu manu où il esl question d'un . inuscril '•' deman- pourrait M \ I Pu II i m , .-. ail publii le pi Il 5 ■ Il n'y .i donc pas de di 3tai( lin du palais do Fontainebleau. h, m- le manuscrit inédit dont nous avons parlé plus a pour titre : /. ni et qui ■ VU en li'>'- par de Fer, l'arbre en question, alors j être nommé a été l'objet d'une qui le dit ra reprodui littéralement le passage suivant de ce manusci i i > . ■ ■ la ment - - ' lo fait un il faut qu'il y ail un ■ \| Il ii y Plus tard, en 1731, l'abbé Quilbert, dans sa /'■ l II. pp. 0 i '.ni pii !.. I.- / el m i [gin de Li I - Plii M irtianus \ il i ands .m bi avoil \ ;i\ oil C lie1 «lin- croupi ii sou von I couché, mangé, lui dix-huilii il; ii.' parlicul ■ L nrbi is 'I'' vin. Hun,', d'après les citations précédentes, le doute n'esl priiS * dire que l'in- dividu cultivé m Fontainebleau soil devenu le père de tous ceux que nous voyons en France aujourd'hui ' Cela ,..t Corl possible. Peut-être même le pied donné par Louis w à Buflbn qui le planta au Muséum sortait-il du jardin des Tins > Poussant plus loin notre investigation, rien ne prouve qu'il n'ail pas été planté ■< Fontainebleau vers 1501, épo- que de -nu introduct ion en Angleterre. Reste à savoir maintenant à quelle espèce de Platane nous avons affaire ici. \ni ' confi ère il ■ Nantes, M. Gadeceau, a récemment appelé L'attention (I) sur une erreur qu'on trouve dans beaucoup de catalogues horticoles qui men- tioi m deux Platanes ; Platanus orientalis I... ci Pla- tanus <><■< idenlalis, dont le premier seul est bien nommé. Le véritable Platanus occidentaux paraît très raredans les cultures françaises, du moins dans l'Ouest : celui des catalogues dont nous parlons est le Platanus acerifolia \Villd., attaché comme variété par De Candolle au Pla- tanus oi ienlalis: M. Trelease, botaniste des Etats-Unis, directeur du Jardin botanique de Saint-Louis, n confirmé dans lettre (2) adressée à M. Gadeceau, 1 1 rectification dont il s'agit, il fait remarquer que le caractère habituel du Plata nus a d'aï oir plusieurs boules de fruits Bur chaque pédoncule, tandis que le Platanus oc \d n lalis, autant qu'il l'a observé, n'en o jamais plus d'uni Or, le Platane, figuré dans Dodoens en ■"> î, présente plusieurs boules de fruits sur le même pédoncule donc bien le Platanus orientait*, originaire de l'Asie Mineure, qui a été planté au Palais de Fontainebleau . CLOTAIRE DUVAL. Secrétaire gênerai de la Soi iéli d'horticulture de M ri ,/.• /•■ nlainebleau. , les Platanes, Nantes 1891. Lettre de M. in leae !i M Q idée /', anee, li ARBORICULTURE FRUITIÈRE LE PINCEMENT DU PÉCHER i '.ii auxquelles il est né ■<■■ aire oumel tre le Pôchei , loj3 c meidéré c imme une def plu impo I i ens q m application permet do limiter l'action de la sêvcet d'en stimuler ou d'en amoindrir les effets, suivant Plusieurs manières d'opérer tendent au même but; is le pincement ordinaire, celui qui est pratiqué sur nu p m etqui procure - énéralement le meilleurs i ùsultats, nous oc lupera eui ici. La pratique de l'o ér i in u inserver plus ou moins longues les i ludions herbacées, est ordonnée i> leur affecta et a leur p i liarpenl ière et fru . i es bourgeons conservés el bu ont des! i enir l'ann un n rameaux fruitiers, oitàaci !'■ fruit.ou à jouer i nt, le bourgeon qui ai mpagne Le fi mit, ainsi que celui qui a été i soi ré à l'ext rémité d'un rameau fruitier, sonl pinces plus tôt que celui ou ceux ,lo la base, dont l'un du moins assurera La récolte pour l'année su i haque producl io pagn int Le fruit n'i ôe, le plus souvent, que dans le but di | er ce dernier, pendant un certain temps, de L'action du soleil; il suffit donc de lui conser; er quelque feuill 3, qui tout en attirant un peu La sève, rempliront le rôle auquel m 1rs destine. L'époque du t ra it ement à a ppliquer au bi iurgeon p] icé :i L'extrémité d'une production fruitière, Bera subor- donnée à la \ igueurdes pousses qui - int situées a I i I, eetl ■ i roduction. En quelque sorte, le bourgeon del'ex- mité est le gouc wnail de la coursonne qui le porte. Si ces dei n er développent promptement et vigou- reusement, le premier sera pincé plus tard, et ma nu plus Long que si leur i roissement p exa- géré; — normalement on lui serve i ou 5 feuilles. Ces bourgeons de base ou bourgeon s de rem) lacement ni' m. ni presque jamais raccourcis à moins, qu'au début de leur accroissement, ils ne meni nt de s'emporter de se transformer en ourmands; dans ce cas, il est nécessaire de les pincer à quelque feuilles, afin de pro- voquer, sur la partie consen e le déi elopppment d'un n>il qui produira un bou a i \ipê, - chargé de devenir,a son toui e de remplacement. sj les bourgeons de remplacement se développent nor- malement, il ne faut user du pincement qu'avi plus grande réserve et attendre qu'ils aient dé] 10 centimètres avant de supprimer l'extrémité supé- rieure, car on provoquerait le développement îles yeux qui accompagnent souvent le .jeune bouton qui produira le fruitde l'année suivante. Indépendamment îles bourgi - naissant sur les pro- ductions fruitièri s, il en esl d'autres qui se dévelop -m- la branche de prolonge nt, et qu'il faut sun eiller attentif ement. 11^ LE .1ARMN derniers, futurs fruitiers, n'ont . . 1 1 1 1 ■ i ■ \ p lu. ii, m n un tante, ries fruits et îles lion d'en modérer leur vigueur. De plus, leur position, ;i l'extrémité d'une brai charpentiére, favorise leur ment rapide. Rarement, ■ ■ ' faibles: par un paliss bien appliqué, on arrive a en modérer la vigueur.) qu'ils "n' dép de longueur, il est .!,■ supprimer l'extrémité ■< i ette ilisti le la 1 1] début >l'' leur végétation, ils menaçaient de de- venir trop vigoureux, il faudrait pincer n 2 ou :: feu branche fruitière a l'aide .l'un boui . .- 1 1 1 ? cipé qui naîtra par suite de cette suppression. Quelle que soit la nal lire des bourgeons soumis au pin- ■ m. il arrive souvent que vers la partie avi isinant l'extrémit : se développe des bourgeons an- ■ es i 'geons qui, ici, ne présentent aucune utilité, -"in pinces à I feuille. De ce qui précède, oi que le pincement doit pratiqué selon les besoins et suivant le degré de dé- veloppement des productions qui en réclament l'appli- cation . On commence à pincer depuis le mois de mai et "ii continue l'opération jusqu'en août. A. GOURI OT. III Exposition générale 'l'hor! 1,-lllt II 1*4» .. \ n ■•> .-iir-xi-iiic. du 19 au ?/ septembre 1896 I. , - tioulture de \ itrj -sur s ■ . l'horti- culture iculture. I 19 deman tes tressées à M. Bonoré 0 i Vitry (S i Kpoaltlon d'horticulture » Versailles, du : .• juin 1896. — Le Supplément au programme, donnant la liste des prix exceptionnels et .les (.mues en ar- gent vient d'êtr M ni de - Exposition spéciale -t lî juillet in, en 1 de la ru nscrits au programn I. - de renseignements doivent être :. M. le Président iS .'Ile. Exposition d'horticulture lit- Rraune, du /*• au ?2 septembri 1896 I. de l'arron- menl de !'• ganise, .In 18 au N septembri • il- les pr...lnils s.- r.'itt.i- . haut à l'horticulture. Les demandi - oents doivi M \ l général de l'associai i Beau ne. EXPOSITIONS ANNONCÉES GRAMMANGIS ELLISII ' Reichb. f. Exposition florale^ •• Bézters,j /'/ au /-'". — La Sociél . i: Lient, en ce ment, un i I une exposition d'horti- cultun 'industrie servant a ; er I'"- par.- et jardins i sposltlon horticole •'• Rourbonne-lcs" Iti-in» Il t- \ S Ivicultiife -li.Ull-. uni H Sj lvi- rattachanl i l. ments doit Ml' g Il \l,l<>l LE JARDIN 121 ii .iiiiiii\. — \ — (i ,11 1\ 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Mérite agricole. iti m de l'Exposition d'horticulture de Pans, M. le P de la République a remis la croix d'olllcier du Mi agricole a >i . Thiébault aine, ma de i ' M '■! ■ ille de chevalier du même ,i h l' iv collai ' kllii r, horl icul m Neuillj . N ma ioigi s nos félicil itions bien sincères que MM. rtiié Salliei ' déjà reçues de leurs nombreux amis. \ ius '• is également appris avec plaisir que, lors de Bon dernier voyagea Tours, M Félix l'aure a remis les insignes de chevalier du Mérite agricole à MM. Vavas- s.Mir i- Houdi • viticulteurs) qui ont puis ni ml contribué à la r . i les v ignobles • 1 1 ■ « Jardin de la France ». Syndicat central des primeuristes français. — Un i n nombi le l 'aris el de la pro- vince viennent de constituer un Syndicat dont le bu insi composé : Pr 'sideni : M. Salomon : '.-Présidents: MM. Parent, Cordonnier et Gâte- bois : orier : M. Whyr ; Secrétaire général: M Gustave Crémont : ^-adjoint : M. Léon Parent. C ■ Syndical a pour objet < la défense, en général, des intérêts des producteurs de fruil légumes de pri- meurs, et en particulier : « l" D'examiner toutes les mesures el les réformes susceptibles de modifier favorablement la vente des produits des adhérents au Syndicat sur le marché pari- sien et sur les marchés étrange] i i I imer des | \ oirs publics la suppression de la concurrence, regrettableà tous égards, qui leur esl faite par l'Ecole nationale d'Horticulture de \ ersailles. ■ Congrès horticole de Paris — L'examen des ques- tions ]>!■'"■ ues par le Congrès horticole de cetti ij5e p rempli deux séances. Tous les sujets à l'ordre du jour ont été traités avec le développement qu'ils comportaient par divers ora- . notamment par les auteurs des six Mémoires préliminaires qui avaient été présentés, savoir : V Histoire et (a culture des Caltleya et des 1. 1 lia M. Guilloi aon / choix des a) bres les plus convenables pour les plan- tations d'alignement dt lies, par MM. Chai raud, Van Huile et Lucien Lozé el fils : /. • ■ i des meilleu) es > i dans ji s sections, par M. D. Tbom Les pi nnemis des Rosiers, Moyens de combattre, par M. F. Decaux. Kii ce r} m i concerne les pla l'alignement, i pour reconnaître que Li arbres qui résistent le plus aux insectes et ont. par conséquent, les plus grandes chani es de durée, so e Marronnier, etc. Plusieui - qui maintenues e du pour le i" i n vœu très Important, relat f au e m lior! iculteur 6 par notre Direc \| Mari inet d'à culteurs el marchands de Fram e, pui - au ■ par lr> deux assembli \ini~ reviendrons sur ce vœu dans notre prochain n ii m ' Union commercial i deshorticulteursetmarchands t^rainiers de France. Ution, donl il souvent question ds lolonncs du Jardin, a tenu sa réunion annuelle le ~'l mai dernier, dans une des s 1 1 les de l'hôtel de la r i elle. Divers sujets ont été traités, entre autres li >di- ion des tarifs di i fer pour le transp >ri des plantes, i organisation d'un sen le contentieux à l'usage des membres de l' Union, la suppression de La e des pro luits <\r-< établissements horl ntre- tenus "ii subventionnés par L'Etat on les munii etc. M. Louis Leroy, d'Angers, a informé l'assemblée que le commissaire de surveillance administrative de la Com- pagnie de l'Ouest, à Angers, a, suivant les instructions du Ministre des Travaux publics, fait une enquête auprès des horticulteurs de la région pour connaître l ,i >,rata en cequi concerne le transport des végél wx, Ces desiderata, formulés pur la Société d'horticulture de Maine-et-Loire et le Syndicat des horticulteurs de la région, soni les suivants ; Suppression de La majoration de 50 pour cent des prixdela premier série du tarif général pour les expé- ditions en grande vitesse des arbres el arbustes vivants : v" Classification, à la deuxième se ie du tarif général, nu Lieu de La pre niêre, d ■- produits poui expéditions en pet n<- \ itess ■ : 3" Application du tarif P. V. 3 aux produits de l'hor- ticulture et des pépinières permet! , sur la demande expéditeurs, d'expédier ces produits en vitesse ; lérée, comme Les denrées destinées aux halles 61 mar- M. Bruant, de Poitiers, a fait connaftreensuite les résul- tats des démarches qui ont été entreprises par lui el plusieurs nulic- de ses collègues, entre autres, M. Ph. [{ivoire, de i von, en vue d'obtenir des adoucissements i au régime d'affranchiss sment des On peul pour un avenir très prochain, des réductions très, sensibles qui amélioreront la situation actuelle. Enfin, m mille' il est dit plus haut, au sujet du Conj horticole le membres présents ont voté, à L'unanimité, sur la tion de M. m irtinet, un vœu tendant a ce que Les élèves de L'Ecole Nationale d'Horticulture de Versailles soient assimilée aux élèves des Ecoles nationa- les d'agriculture, pour bénéficier de L'article 23 de ! du 16 juillet i membres sorta ai • du conseil d'administ rat ion ont I.'. LE JAIthlN - - 1 il*- unanimité des voix, di - que h- bureau, dont noua avons indiqué l'an dernier la c imposition, n'a pis subi 'le m idiHcation. Société de viticulture et d'ampélograpkie. — -hic dont nous avons lu f lation, a tenu, le 18. bureau d tions, m- trouve maintenant /■ tirlenl : M. de Verninh; MM. Salom 'ii • \l. t'oua- ■ M. Delonclc : t, Vi . ■ !'■ el. Il .i . . i j — ili' pro\ incc éliraient elles-mêmes leur bui • ■ii au prochain i i -c tiendra, du v : au ptembre prochain, à Chalon- • m Roy-Che- \ riei tion de ni'- subvenl le .'.' 0 i IV. te !'• Ministre de l'agriculture, désireux peinent de la le \ iticul- • •' d'ampélographic, lui» accordé subvention de 1.50 i Ira Banquet offert à M. J. Wanot par les élèves de l'Institut national agronomique.— I es anciens i do l'Inetitui rronomique offraient, chez Bon- valet, le : ;:i banquet a leur • M. N onale d'horticulture lies, a l'o i >- m -i" - i nomina- tion dans la Légion d'honneur. •ii réunissait une nomb ie, a s plus animées, >l >a mieux i V •■ : MM". Schril aux et \. Ch. Girard, pro- ura à l'in n mique, Baudouin, en cher adjoint du cabinet du Ministre de l'Agricul- ture, Kaj se, directeurdi Chai h u r on du ri olc nationale d'horlicull .lu ban G. Wi Rousseau et faux à l'Institut agronomique, Berdi reau au Ministère de l'a cul- Rrlllié, du Laboratoire municip il, i l'Ill • . Il !.. ; ,n- nuirepar MM. liirard. Schribaux et par M. Pussar.l qui a i '-nu o M ■ nir — uni tv -\o diami Enfin, i ami, Ml' .u nom de la p de publiciste du - ■ ■. mi m I turc de Versailli de i haude ») mpathie et >l nliale idu 'mi une Cli de Paris, juin, \i i iltitro '!«• 1 1 .m Pari pour l'ep . eauxd'égou •!-• la Ville do Pal Itiné de li gare St-Lazare au train de 1 h. "ô : arrivée i Horl tour par Mai- !l I .'. Aux Ckry;authemistes.— I onale Cbrysanthémi iblierlo règlement du comité llor il. ■ment, qu irt intéressantes .1 • sitio nivi d'un avis aux semeurs que nous ins utile de repro luire ('-tant donné son importance « I' produisent istanl Chry- pour ■ noms tle variétés connu l ira compre l'il y a un la li us qu'ils ont l'inl Ion 1er -i I D ari .lu r>gleinent dorai, les varii no os existant 1 ition mettra lin. sans i un abus ■ lue l'a Tait remarquer M. Il ! 1 1 quatre Lrla- . \ ■ g/a, /.'"»/.' s aux !. ITS. a Concours régional de Montpellier; récompenses. I Hor ru i i 1 1 ut: — Pai ruRE. — Prime d'tionneur, objet d'art. — M. Jean Aj mard, ù Montpellier. ERRATUM i L la di uxième I ,ii numéro du I mal. NECROLOGIE M. Scipion Cochet. - Nuire excellent conftôre, dire iteur du Jou nier, à Grisy-Suisves, dans sa 63 an- II i ■ chof de l'établ mdé on 1 799 p >r Cochet, m el mis au commerce de nombreusi urd'hui trêâ répandui divei n affabilité lui avait vain bien des amis Nou iil--. M . i liet, qui diri- mai- ri i tbl d'horticulture i i i . 1 1 ■ 1 1 1 1 • ■ i -in- - Frère Bertrandus. — < m ann I la in>>i t, u. 'lu i p indus, dire leur de ■T1-. III- ulturo. ii ibrcu» qu'il -i i"i méa pendant LE .1 AlthlN 123 CONCOURS SPECIAL de Bouquets ou Gerbes de Fleurs à 'a main A PARIS Une u ■ innovation . du i .1 l'initiative de M. Villard, le très distingué président de la C misa des Expositions de la Société nationale d'Horticulture de France, a ajouté, cette année, un attrail nouveau à nos floralies parisienm Il s'agissait d'amener les amateurs, ainsi que les pro- fessionnels, .1 rivaliser entre eux de goût ol d'1 pour lu confection de gerbes et bouquets a la main, L'appel de la Société a été entendu. De très grandes di is et bon nombre lejeu fllli appartenant au meilleur monde n'ont pas dédaigné de pren Ire part à ce gracieux tournoi, dont le jurj était constitué par les -1 a m es pa 1 ron- nesses do la So- ciété, assistées de M. de S icj . comme président . Nous avions 1 honneur de rem- plir les fonctions étaire 1I0 ce jury spécial, ce qui nous autorise à exprimer notre opi- nion sur le con- cours lui- mime, sur son importance et sur son utilité. I, 'expérience est faite. Bile a plei- nement réussi, du moins en ce qui oncerne leeoncours entre amal surs, dont nous nous occuperons uniquement aujourd'hui. Le nombre des concurrentes eût certes pu être plus considérable qu'il u<- l'a été, mais on ne doit pis oublier que ce cou irsétail institué pour la première lois, que la publicité en avait été faite un peu tardivement et que beaucoup de personnes qui brûlaient du désir d'y prendre part — les prudents et les malins — ont préféi ô attendre & l'année prochaine pour pouvoir profiter de l'expérience acquise. Dans ces conditions,!] nous semble donc parfaitemenl juste de féliciter chaudement ces premiers exposants, en fermant un peu les yeux sur ce que certaines compo- sitions révélaient d'inexpérience chez leurs auteurs. si certains bouquets, par le choix des fleurs et leur association au point de vue du groupement et des coloris, laissaient quelque peu à désirer, d'autres, parcontre,et non les moins nombreux, étaient tout à fait jolis et n'au. raient pas été renie- par nos grands fit 1 la mode. Les ileurs les plus employées ont été les Roses, les Pivoines, les Œillets, le Lilas blanc, les Pavots, les Lis, les Glaïeuls, L'Epine rose double, L'Acacia, la Boule de neiffp. l'Hoteia. les Bruyères, quelques Anlhurium, etc. Très peu d'On tiidôe a 1 |uelquc 1

    leur tempérament, les Cléma- tites i vent rivaliser avec nos plus belles plantes grimpantes el nous pouvons dire qu'il y en a peu, par- mi toutes celles que nous connaissons, qui produisent > ii t de fleurs, si remarquablement belles. Les espi r, C. florida et les variétés: nbreuses qui onti uespardes croise- ments répi • et leurs hj brides - >nl tainemenl celles qui produisent les fleurs les pin- gran- des ri les plu- remarquables. Depuis quelques annti les variétés de Cléma- issues •! - e non ■ finie à ma connaissance, c qui demande- rait .i être étudiée attentivement par quelques spécia- listes l 'alTocti lont elles Boni d'autant plus leuse. qu'elle apparaît, avec toutes ses conséquences i" les plantes - mi en plein. Voilà déjà plusieurs années que J'ai eu l'occasion d'observer les I casionnés par i ette maladie dans les plantes cultivées chez MM. i. ''in-. nu- ci fils, hort cul- i sàNancj il parait qu'il en os) de môme dans beaucoup nui- — n. vraiment, Bi "ii ne trouve un moyen de l'enrayer, elle peut devenir inquiétante. Pendanl en peu do temps, dans une plate-bandi Iles étaient eultl' de bien belles variétés Bn pleine il"- . lanugi- C. I l)uh \ Jens V // d Pulligny, C. p. Sigu Fha~ qu'il 5 a de singulier, c'est que la maladie qui o l 'lématites n grandes fleuri tcnl de l'espé :o riii- <<-l/a. n y :i là, certainement, une question de tempé- rament propre aux \ ai lies de cette dei n m doute i cite n souffrir do la maladie, bien qu'elles fussent cull tout I '. ' ' ta A il v doubles i l'Immunité i bien spéclali I urellement, les de i pro luisont le leur nombre, beau ni, rachi F.F. JAHDIN i _'.; l'ampl • uni leur manque et, au point de eue décoratif, cii.-- ne Boni pas sans mérites, il paraît que cette maladie a été observée ailleurs qu'a Ni j el qu'elle a fuit son apparition, non seulement chez les horticulteurs, mais encore dans les jardins des part iculier . détruisant de fortes touffi di Divers pro sodés ont été essaj 1! - pour en ra 1 1 cet te affection, mais, jusqu'à présent, il ne semble pas que les résultats aient été satisfaisants. Tout porte à croire que la partie lade est localisée au collet, ou plus exai m au niveau du sol ou à une petite distance de la -m face de celui-ci. Une preuve qui me semble de nature à, démontrer que le siège du mal est t > i < ■ 11 en cet endroit, et pas ailleurs, repose Bur la 1 1 ion Buivante 1rs ramificai des plantes attaq s Be fi ni subitement, du jour au lendemain, lorsque les orgi mt en pleine \ ôgôtat ion. Mais, avant que le dessèchement des tiges aii atteint des proportions telles que les tissus en soient mortifiés, fes peuveni être mises bous cloches dans l'eau et re prendre leur turgescence naturelle. Bien mieux, les ra- mifications rendues ainsi .1 la \ ie peuveni être greffées par les procédés ordinain ». 1 afin, ce qui démontre mie fois de plus que cette maladie des Clématites n'envahit pas la plante dans ir, c'est qu'après que les tiges et les ramifications sont mortes, les racines peuvent . utilisées comme porte-greffe. La partie attaquée n'e - peu visible. Les ap- parences extérieures de la maladie nese manifestent que très tard ; elles ne sonl sensibles qu'après que 1rs parties aériennes ont cesséde vivre Uneétude attentive,au mi- croscope, faite parun spécialiste, lèveraif probablement les doutes que nous pouvons avoir sur ses causes. Sans iir rien affirmer, il est probable que nous avons affaire là à un champignon parasite et l'on songe immé- diatement aux composés cupriques. La bouillie bordelaise employée contre le Mildiou, en aspersion sur 1rs feuilles de la Vigne, ne semble pas avoir, dans le cas qui nous occupe, une application identique. En effet, cette composition, en adhérant plus ou moins aux feuilles empêche la germination '1rs spores sur ces organes, mais ilans les clématites, il n'en va pas de même, les organes aériens n'étant pas affectés et la maladie étant exclusi- vement localisée au collet. Le champignon, si champignon il y a, où vit-il? Ses spores où hivernent-elles ? Ce doit être, assurément , dans le sol et rien que dans ce milieu. Alors, la question se complique, car on peut se deman- der quelle sera la substance qui pourra empêcher le développement du parasite, ou le détruire dans un mi- lieu si complexe, où il peul être présent un peu partout. MM. Lemoin 1 répandu de la bouillie bordelaise sur le sol, a forte dose, au point de bleuir la surface de la e, sans grands résultats. Peut-être cette application a-t-elleété faite trop tardivement ' C'est une question à examiner a ni nis ea u. en cniplo\ ant . comparai i \ emeii l , d'autres substi ss. En attendant que des expériences nouvelles viennent nous fixer sur les moyens propres à ibattre cette maladie, qui semble nouvelle et inconnue, ili \i<-n t de retenir que les Clématites du groupe des ticella ne Boni aucunement affectées. .1. FOUSSAT CIIOIMZK.MA VAIIMM nme la plupart des plantes de la Nouvelle Hollande- les Chori enta sont a ppu près inconnus actuellement en Vr. e. il n'en est pas de mené' en Angleterre, oit certaini 1 lierchées et cuit h fréquemment pour l'approvisionnement des marchés De ce nbre, est le Charizema < irium, connu ment sens le nom de C. Chandleri, qui n'en est qu'une lor 1 1. ni icole à peine dist unie. l.es çhoi 1 ppart iennent b la fa mille des Légu- mineuses et ii la trilm de Pod il ' rii es On en connaît environ quinze espèces toutes australiennes : quelques- unes Boni anciennement introduites, par exemple le Cho- , ema ilii ifolium , cuit vi en Europe d le C. coi - ■ iiiiiiin.ru 1837. Quant à la plante qui nous occupe, elle 1 fait son appariti n Europe vers 1838. Malgré cette introduction, qui date de plu- d'un demi-siècle, elle n'a amais été que rarement cultivée : c'esl le C. ilicifolium qui se rencontrait le plus fréquemment chez les ama- teurs de végétaux de la Nouvelle Holl Le Chori emax irium est un arbrisseau dressé, peu oie\e.a 1 , ■ in\ pubcs sent le feuille - sont cordiformes 1 la i.ase. ovali -, plus ou moins dentées, épineuses et ondulées sur les bords, pubescentes à la face inférieure, glabres à la face supérieure et grossièrement réticulées : les fleurs sont disposées en grappe n imbreuses et pu- liescentes ; elles sont brièvement pédonculécs, à calice pubescent et à corolle roug 'ange. L'étendard est réniforme, deux fois aussi long que le calice et dép également les ailes; quanta la carène, elle est plus courte que le calice. Cetie description s'applique, à peu de choses prés, aux différentes espèces de Chori ema qui ont été cultivés. Les caractères principaux sont les mêmes : la forme des feuilles et. le coloris des ileurs sont sensiblement identiques Mais la pubescence qui recouvre les diffé- rents organes est caractéristique du Chorizema vai ium. Le Chorizema ilicifolium, qui présente avec lui les pins grandes affinités, a les branches et les feuilles glabres ; il en est de même également du C. cordatum. l.es Chorizema formaient autrefois « la base de l'or- nementation des serres froides et tempérées ►. il serait temps de leur restituer leur faveur passée, sinon entie- •ni.ilu moins en partie. Mais il est probable que. vouloir remettre a la mode une plante de la N'otivelle- Hollande, ce sera une l'ois de plus prêcher dans le dé- sert . Les Chorizema 3ont des plantes vigoureuses mais qui présentent une tendance à se dénudera la base; aussi doit-on leur faire subir un pincement dès que la il son est passée. En le- laissant livrés à leur végétation naturelle, on pourra les employer pour le tapissage ou pour la garniture, ou bien encore les taire courir sur i, - aïs de fer disposés de diverses façons. Pendant l'hiver, on le- maintiendra dans une Berre fi le ou lé- meiit chauffée : a la fin du printemps, on pourra les sortir et le- exposeï à la pleine terre, à l'ombre. Le com- post qui leur ému ient le mieux est un mélange de terre franche, de sable el de terre de bruyère. La mul- tiplication se l'an de boutures, au printemps, ou de semis sur couche tiède. P. HARIOT. 1 , chori: n Bentlian gitter I la i- ".< : td ait» nsls, : e 1 axlon, Magot, \ I 175 . C. Chandlui'l Hort ex Nicnolson 01» '• Gard. I p. SIS \ÎV< LE .lAIIMN Ll CULTURE FRUITIÈRE AI' TVIHIL Au m ois iei . i'eus L'honneur de ro- i- de M. le Ministre de l'Agriculture la mis i chien les qui ich m' .m 'l<-\ elopperaenl de la culture un dans Vinsi que je l'ai signala dans mon compte-ren lu ses Immens is nue couleurs est appelée .i rendre aux horticulteurs • .i. heureux de pouvoir féliciter mon excel- lent confréro 'l i intelligente initiative et d'avolt le premiei dans 1 1 marche •■ ■ tu. » Û < w o D o w W o eu Hj i.i: .IAHIUN De l'ornementation florale des Jardins Ayant déjà traité ici celte question de L'omementa- i les jardins, il pourrai! sembler fastidieux d'j rêve nir, si elle n'était aussi c plexe El puis, de même que le marteau n'enfonce le clou que par la répétition des i |is. de même l'idée émise a besoin du retour des arguments pour être fixée el i ■ que son application soit accélérée D'un autre côté, lesétudes que nous fai on continuellement sur le sujet, jointes à nos connaissances et à des observations minutieuses, nous ont suggéré des idées que nous désirons à exposer ici, car elles peuvent constituer une base d'enseignement sur le sujet. A l'instar de l'architecture des jardins à laquelle elle se rattache très intimement et a laquelle elle est, en quelque Borte, subordonnée, l'ornementation des jardins eu généra] peut être divisi n trois groupes, ayant chacun leur caractère propre, qui peut, à première vue 1rs distinguer nettement Chaque groupe constitue un style dont la dénomi- nation est motivée, i re avis, par si manière d'être, d'après l'impression produite. Ces styles sont : i" I.i- . dés qu'un auteur aborde relie i|llr-lioll. Il y a néanmoins ri m ri U'ila lire Olltl'e CeS divers styles et leurs genres, dans l'exposé théorique, comme dans l'application pratique. Mais il convient de dire ce que nous entendons par style et par genre, el leur distinction propre. Dans cette question, le style est pour nous l'empreinte géné- rale et l'impression qui sedégage d'ui 'nementation criée par nom, soit qu'elle imite le naturel, soit qu'elle se rap le l'artificiel et révèle notre industrie. Le genre est moins général, il a une fixité propre et se révèle particulièrement par son caractère qui le dis- tingue d'une autre ornementation analogue, mais diffé- rente par sa présentation ou par les plante- employées L'application de chaque style, de chaque genre, est motivéeet, en quelque sorte, imposée parle milieu où l'on 90 trouve, le Lj le du jardin, el au si ; exigences personnelles. Los règles, sans être absol doivent guider, tfelesayanl pas i ■ guid i no les observanl pa , les plus be'.les combinaisons n'ont qu'un elal if et même m • liocre, si e v elles ne Eont pas disparates i laque lieu a son aspect : il a son genre Donc, il est inouïe de vouloir rompre ce caractère . Quels qu Torts, la i éussite est aléatoire ' \nii- re\ iendrons ultérieu e- n m. ILBERT M \r\lK\i: i ■ Ile, (896. LIS BONNES VIEILLKo PLANTES \i.ii VERONICA DIOSMŒFOLIA U est une mignonne plante do s irre fr li le, fort peu cmnue des amateurs de notre épDqu9 ; elle est telle- miot différante des autres espèces de son genre ! .le veux parler de lu Véronique à feuilles de Diosma. C'est en effet, une bien jolie mini iture a placer il ins la serre aux plantes de la N tuvelle-Hollande. Dès le mois d'avril, elle surprendra l'amateur par sa florib m dite, sa, gentillesse, son joli coloris el son port gra- cieux. Les tiges abondantes de rot arbuste sont couvertes de petites feuilles placées en croix; elles supportent des corymbes de Heurs qui forment ombelles, contrairement à la plupart des Véroniques dont les Heur- sont en épis. La nuance des (leurs est indéfinissable, c'est du rose ombré de bleu! En ce moment, mon pied-mère est couvert de fleurs : chacun l'admire et beaucoup do ceux qui ne sont pas botanistes, — c'est L'immense majorité, — ne reconnaissent pas une Véronique dans ce char- mant petit arbuste de serre froide. Un des avantages de la culture de cette espèce con- siste, dans la lenteur de sa végétation : cette plante n'est j imais encombrante. Elles sont précieuses, les plantes qui possèdent cette qualité, surtout pour l'ama- teur : les plantes grandissent et les serres ne gran- dissent pas ! in l'ait remarquable, c'est la floribondité du Veronica diosmœfolia. De très jeunes pieds, haut- de cinq centi- mètres, sont couverts de boutons et de (leurs. Les Véroniques tiennent en appartement: ee sérail donc une petite plante à recomman 1er à toute personne qui trouve plaisir a cultiver sur sa fenêtre, sur son balcon. Comme terre a donner à cette mignonne Véronique, choisissez, chers lecteurs, une bonne terre végétale, c'est tout ee qu'il lui faut; ajoutez-y du terreau bien consommé et rempotez cela une fois par an : ce n'est pas gourmand. A. VAX DEN HEEDE. Vlce-Prèstdent d té régionale aTHorti du Nord de ta Fran 128 LE JARUIN Exposition d'Horticulture de Paris Ain ndre, l'Exposition d nationale d'Horticulture de France, qui .1 eu lieu du 20 au 25 mai di ins importante <( u 0 celle de l'année dernière, qui était internationale. Mais • -n nombreuses; mais, par contre, pu admirer, en beaux exemplaires la plupart des ob- tcnl ! qu'un certain nombre de bon 11 Dans le 1"' di S illier, qui " un suc- ■ •• les antiquités lu nous avons i-f t t < in \ 1 andi, le magnifiqui que no is a \ ions tanl a Imiré l'année dernière. Plapt immanda un Ri 'ha pl inte de l'Afrique du Sud, à fleurs d'un beau jaune clair. 1 il 11 ii" d'abord en Angleterre; le Canna Buffal >; plusi exemplaires bien cultivés du /.' Ma- peu I mètre de haul : l M. I.. Duval, de Versailles, continue la série d< année, deux h VU dl .'t \c v . 1 excellent clu cultui MM lient un beau mi< de Bégonia obtenu par le croisement du S >/>'■. Bur le |uel nous revien ! iale- menf un di ira. Pendant < 1 n<- nous en sommes aux R • b >n in- nouvi tenues dan D'abord, un 1 ition, pn M Uoi\ in, de Louve 1/, dit " prin- tanier, " bonne pi mtc ;> m d'un de mm 1 1 .•• 1 111- carminé, obtenus par M. Oabrlel Plet, du Pli MM. Valli I e > uve \ Chantin et ■ M M llll ■■ avons dej 1 doi irdin; le I • joli : un jeun mus lonnait malheureusement pas encore uni- 1 si la plante adulte, '■■. hybride à grandes fleurs, de M. Viard fils aine, de Langres, fi linemenl chemin, de même que la rose '/ René Berge, exp ■ • i'Ii in tin el que celui-ci nous avait l 'an pas: ne 1 iuj |ues Pelargoniums zonales nou- 1 ntre autn • n<:arii . • feu, et M" Alfred Dm brique clair, obtentions deM. Hôzard, de Pontainebleau, et M tu- . rose pâle, de M. Rollé. Deux bonnes acquisi- sitions certainement; il est vrai qu'il y en tant! M. Page, l'habile jardinier en chef de M. Robert Le- baudj nu magnifique tnthuriura hybride, > e énorme, 1 ge corail, auquel il a donné le nom de A 'm. Les nouveau 1 fieursd't I par un sujet fleuri de la \.i • 11 fleurs ndes, rouges, largement boi - de nui plante Bortail des cultures de M r nier 1 ' iry. Parmi les plantes in es, nous avons en< n/iis hybride» à I le MM 1 'tria I .. de M- Tabar, race nouvelle comprenant ■ ! iris les plus variés, fleurissant, parait-il, ab lam- inent jusqu'en octobre; le Coleut /•■ Fontaineb pourpn . 'I'- M rtézard, etc. Les n "i 1 plantes rustiques de pleine ti • •■-, mais lu qualité supplé ut à la quantité. On n • peut, en effet, rien rôver 'I'' plus beau que h les Rhododendrons de semis de M. M ■. >li' Versailles, n faudrait les oiter tous; m n- nous - articles ui\ qui p iraitront ultérieuremei lui. MM. Croux et dis, du \ il d'Aulnay, avaient exp ment des semis do Rhododendrons i"m \ ariété dédiée I M. Félix Pau Ce iua n'avona pas parlé des 1 irchi- nouvelles, car nou9 avons laissé a notre colla tour spécial, M. Quilloehon, le soin de signaler If* plnn- tes les plus mi des dlv ars lots exp Vvanl ni' terminer, nous devons uni' mention ôlo» de M. Bleu, l'habile h heureux semeur, dont le nom seul est uni •• de un. II. MARTINI LES ORCHIDEES irnler, on avait 1 un II hauteur de \ ue, -ni- det rllc- ..lit rkil j n t ii' 'In '!'' ■! 'Ii' l'exposition, nsemble d'une mai itique fil II: • lin pin» remarqua Compliment! m qui ^ qui a\ ait été fait, «mi pin- petit . il y LE .F Ali I »I N 129 adeuxans.par nôtres; mpathique directeur, dans l'arran- iii des plantes de \l . Dalli exposii ion , Un escalier rustique, par tan I du tiaul de la teri des lu! i es ei venanl aboutir de plain-pied dans l'ex- position avec, de chaque côté, 'ocher, oeuvre de l'habile artiste bien c lu en ce genre, M. Chassin. i là, dai is. dans des anfractuosités mén i toul exprès, qu'ét i les ' irohidéea : combi- naison répondant bien a l» bizarrerie de ces Floraisons qui affectent toutes des formes étranges ei animé s. il i.i m ajoul ir que MM. les exposants avaient su tirer un p] icemenl mis a leur dispo -it ion. Mous avons parcouru cette partie de l'exposition le carnel à la main, ei nous allons citer, p >ur les abonnés du Jardin qui n'ont pu visiter cette exp n, les plantes qui nous onl paru digne d'intérêt, soil par leurvaleur, p ir leur rareté. D'abord, ;'i notre gauche, de bonnes variétés d'Odon- toglossum Alexandrie, exposées par M. Gardon et, en fuce, un intéressant groupe d'Orchidées a M. Mantin, l'ama- ur bit 'i connu d'Olivet, qui n'en esi plusâ compte succès dans l'ai iridation des i irehidées : ce qui nous procure le plaisir de voir une floraison de s iélé bre CaUleya Uantini, hybride résuli int d'un croisement opéré cin i e le l '. B< >u i in aia I le < . attrea . Dans le même lot, une forte pol VOncidium iph latum et le toujours rare Habenaria militaris. L'établissement Dallemagne et C'1 avait un lot très important; nous notons :unebonne variété iTOdontoglos- siii/i luteo-purpureum, quelques 1 eaux Lcelia purpurala, un Odontoglossum WUckeanwn, une énorme touffe de \fasdevallia Harryana, comme on a peu l'occasion d'en voir maintenant, Lecurieux Bifrenaria Dallemagneana et un CaUleya Mendeli, var. virginalis, aux sépales et pétales blanc de lait et au labello d'un licau \iolet; malheureusement, la floraison en était un peu trop avam ée. De M. Nonin, un lot de CaUleya \fossice, dans Lequel se trouvaient quelques variétés a beau labelle. M. Dallé avait pris pari à l'exposition en apportant quelques bonnes variétés Je CaUleya Mossiœ et < 1 e u v purpurala à divisions pâles qu'il appelle : l'un, /. . purpurala, var. Thœlii, l'autre, var. Emiliœ, Va nous arrivons aux plantes de M. Page, jardinier chez M. Robert iidy. Lot remarqu tble, plantes bien ntées; nous citerons: un bon Lœlia purpurala bien n eu fort exemplaire; une belle variété à&Catlleya Acktandiœ ; un CaUleya Warneri remarquable par son abondanie floraison : le Cypripedium Foungianum et une belle ( ariét i de C. Druryi. M. Régnier, l'horticulteur importateur de Fontenay, avait quelques beaux spécimens de Phalcenopsis ama et une lionne variété d" I rides Godefroyanum. Nos ii' ■ i''!- sont ensuite al ! ires par le lut île M M Cappe el dis, dans lequel nous notons une forte potée île Calll ■ un liol exemplaire de Dendrobium Ihyrsiflorum : un joli hybride de Cypripedium, résultat d'une fée lation entre le C, oillosum et le C. Boxalli, ne ressemblant en rien, parait-il, à la variété Vruffauti, un Selenipedhtm Dominyanum, remarquable par sa floraison, mais quelque peu ; pi usé un peu bas, et. p "tern r, un bel 0 Varshal- ■'iii . Quittons maintenant tilles et faisons le tour de la pièce d'eau; ions \ ■ là quelques belli tèsdoCattleya \îossUk exposées par M, Berl d(>3 a /,, ■ lie n- h. rem irquables p ir leur , m- Quelli I p irti excellent il j a à tirer de ces énormes inflort a tes violettes qui lient si bien ivec les coloris n ve des CaUleya en il! De plus, un exemplairebien fleuri à'Angrœcum Linneli. M . Piret, avait apporté, i omm dh habitude • n ique année qu dques-unes de ses bel li Mossiœ blancs; nous revoyons avec plaisir la var. variabilis ; e ire. le môme exposant avait de ilorôs 'I ml un p lut être considéi comme une \ éril ible pi mte d'él El nous arrivons à l'exposition de M. Bleu, le maîtro on ce qui concerne l'hybridation des Orchidées. Vu d'une vitrine dans laquelle étaient de mia (cul- ture qui n'a plus de secrets j li célèbre i eur do i ivenue d'Italie), étaient il: [uelques i remarquables, trois CaUleya Part bride résultat d'un croisement entre le C. fimbriata et le C. Mossiœ et trois plantes de /. elio-t i ! ' ' i issues d'un eroisement 'rôle. Lœlia purpurala et le C. Mossiœ, c'est la un gain digne d'intéresser i ms ceux qui s.' nentpourla fécondai ion des Orchidée el pour terminer, unsplendide Millonia Bleuana, une des plus remarqua- bles plantes qui aient été obtenues dans les liybridation9 rt'i irehidées. L'établissement Chantin a>. lit exposé, au milieu d'un loi de Palmiers en forts exemplaires, un groupe d'Oi dées variées : -le b in tes variétés do C. Mossiœ on for- maient le principal appoint. MM. Duval et (ils, de Versailles, avaient un lot d't II • éludées variées, parmi lesquelles MM. les amateurs ont pu noter un splendide CaUleya Mossiœ, à lai violet intense et à gorg >jaun ■ d'or, plauteabsolument hors de pair, un Millonia /.' ■• lii, au» larges macules violettes, un Buperbe Cypri edium oillosum aure vrai, un remarquable D m Brymerianum, qui attirait l'attention des visiteurs par son labelle fine- ment dentelé, une bonne variété de Ph ilœnopsis ama- bilis, une belle variété de Lœlia purpurataai un joli oncictium Kramerianum, plante qui a toujours le d m de provoquer de la part des profanes des réflexions l fois bien bizarres. Somme toute, cette partie de l'oxposition était très une et très instructive à parcourir. !.. i;i ILLOCHON. ROSIERS Les roses tenaient, tout comme l'an dernier, une im- portante place et les rosiéristes s'étaient ^ rai ment surpas- sés pour nous faire admirer leurs plu- belles produc- A tout seigneur, tout lionneur, nous devions d'abord une visite aux importants apports de MM, Lévêque et (ils. Nous avons admiré, nuis n'étions pas le seul, les innombrables variétés de Rosiers qui se présentaient à l.-fll LF. JARDIN dos yeux, tant en hauti féa ou francs de pied?. Il est temps, en eff t, que m ilés de mes. i iennent apporter un peu de cl h té •! m- i.i classification ries D'autre part, MM. Jupeau, Rothberg, Rouchei leurs i"' es des meilleures variétés de ro nous menl monti é les pro luits de cultures mieux entendi Bien jolis étaienl les : impants de MM. Chris- ten el Roi us en \ i im mdables e( très bien dis] L'exposition spé< iale le • ■ juillet nous i ve, certainement, un Bpi cta . inteur. FLORICULTURE Les ap] orts rel t' de Berre que de plein air. étaienl des plus variés et, pour la plupart, intéressants h divers titres, lesunsparl ble, les autres par la valeur individuelle de chaque plante, d'autres enfin par leur remarquable culture. Voyons d il mtes, sans nmis arrêter trop longteinp car, en \ oui m' citei "ii arri \ ■ > i le ment à remplir plusieurs numéros du J e qui serait, a coup sûr, fasl idieux pour i • plu| arl des lecteurs. Les Pivoi ni - de M. Paille! a ml ton éables i intparli », tour à tour si fins ousi v ifs, que par leur duplicature el leur développement. Nous en avons admiré, cette année, île l>ien beaux exem- plain- Lea Cannas, dans les intére ollectiona de MM. DupanloupetC . Rilliard el Barré, Vilmorin-Andrieux >e trouvaient bien représentés, Notons aussi un Iiimu lot, entièrement rormé de Canna Reine Char- lotte, exposé par MM . Du] loup el i La remarquable collection de Pélargoniums à grandes fleurs Blmples, d mblej el : M. Routreux, attirait l'admiration. Ilyavail là de variétés. Non loin de celle- ri, le môme présent iteui avait une collection île \ er veines l 'our ce qui i nale et in juinans, M. Poirier esl toujours • ép it itioi collection, ainsi que ses m étaient d'une remar- quable fraîcheur de tons ; citons par exemple : i/. A. r ii r, 1/ Chat . /.'. uant, M Nonin exposait également une très belle collecti le ce Pé- oniums. Les Bégonias tubéreux n fleurs simples se trou> i i en i - exemplaires dans de MM, Vallerand iuturier el Plot; ceux ,i fleurs doubles, dans celui de M. Couturier : notons i multi/love», blanc et ■ luant hiix Bégonia /. mm '' tppe et flli et \ Chantin nous en I id mi- rer des échantillons continu int a affirmer la i de leurs cultures bien entendues, M. Urbain avall un forl beau massif de //.•v ■ LKS JIS DK TABAC Les rennnl du lavage et de la macération des tabacs naps, employés par l'agriculture pour la -, des insectes nuisibles aux végétaux ci le trnite- menl di certain i li - animaux domi s- tiqui Un syndicat d'horli administration de l'agriculture que l'emploi du jus de tabac n'avait pas ata atten ail l'avis '|u>' los ma- i du nuire à son efficai I fait S •■ i >i r que les jus de des agriculteurs étaienl di natures au moyen d'une très faible dose de goudron, ma- tière inerte incapable d'attaquer le tissus des feuilles. h irquer que d'importantes quantités tés aux manufactures pardes négoci i dans le but de les revondre aux horticulteurs. Si res jus, mani| : ifiés p ir l'introduction il in.' rvation <1<^ approt i- sionnements, l'administration ne psut en être déclarée res- ■ tous les cas, l'analyse chimi i • pro- duits indiquera toujours s'il y a eu ir mde. L i informer l'adminis- i de l'agriculture que la situation allait se modifier complètement parla misi is les débita et '< rance, d'un nouveau produit fabriqué par les manufactures. Ce liquide, très effii - & un taux gulier de nicotine, est exempt de m scibles et peut • conserver indéfiniment eu vase clos. \ g différent [ue pour les ms ordinai- res, p . : jus titré sera olfcrtui-e dans I iù le public pourra se le pro- curer librement comme le tab I. iquid dans des bidons en fer blanc soudés, munis d'une étiquette portant, avec l'indication sommaire ilu mode d'emploi, la ma brique de In régie, ainsi que la contenance >'i le prix des bidi al de trois lifférents, i' mp- tanl du jii- el la délivrance 'I une : m re- gistre M H apéi ial av< c perception du prix du i i m iir.- Cinq manufactarea Boni, pour l'instant, chargées de la n i tin ■ Pari ■ i i), Lille, i \i iraeille. n. .nn. ■ en attendant qui u jua riche ^e soit vulga troubler trop brusquement les ba> bitudi Jus ordinaires non titrés, ces ,1 KO .'■■ tTlnfori lt r tprt» LE .I.MiltIN Ml derniers produits continueront pro\ il à être livrés dans les co La mi s en rente du jus de tabac titré, dans les entre] cl les débits, i onstll i ment ■ ■ i ispensera les des rormalités auxquelles ils ont i nts jusqu'il procurer toul sans déplacement, les produits qui leur seront nécessaires. De plus, gr titrage du liquide a un taux fixe, le i a Dateurs pour- ront désormais, au m lyen de dilutions dont il leur sera fa- cile de guider la richesse à leur gré, t mveau' jus nu emploi méthodique auquel ne b isles jus ordi- naires. Il est à remarquer que le ju - es pur et àpeiuo i oloré, il " aura pa iduits mis jusqu'à ce j ■ a la disposition du public, l'inconvi ser les ap- pareils de pul\ tai her les Heurs ainsi que la animaux. Il conviendra enfin de faire observer '• I. Que le jus titié étant cinq ou six Fois plus riche en ni- pjg, go. — ' 'hicorée arrière améliorée à feuille lisse cotineque les jus ordinaires, ildoil être éteudu, avant l'em- ploi, d'une quantité d'eau beaucoup plus grande; la propor- tion de ce mélange est, du reste, indiquée sur les ëtiquel 2. Que la manipulation du nouveau produit exige, à raison n degré de concentration, plus de soin et d'attention que l'on en apporte d'ordinaire dans le maniement tles jussimples, qu'il sera lion, notamment, de ne pratiquer de fumigation dans les serres qu'a la lin de la journée et de se retirer sur le champ pour ne pas être incommodé par les vapeurs de nicotine. NOUVEAUTÉS HORTICOLES <ç\ ibres, se ra ict, de celles d'une Laitue, elles ml blo ' ine sai our douce La pi ml i n ren lement. LEGUMES Parmi les nouvelles variétés de légumes mises <• >tte année au commerce par la maison Léonard Lille, de Lyon, outre le Fraisierel le Céleri, donl il a été question dans le précédent numéro, nous noterons encore : Pois serpette à très longue cosse (fig. 64). — Issu du Pois serpette, ce nouveau gain réalise une remar- quable amélioration par la longueur de ses cosses con- tenant jusqu'à 10 et 1-2 uruins : c'est donc, en quelque sorte, une augmentation de la récolte. Tout comme dans le Pois serp?tle, le grain esl lin ei de première qualité. Chicorée amère améliorée à feuilles lisses (flg. 62). — Le> feuilles de cette nouvelle variété, amples et 1^. 1 I i j. 63. — /'• mm de i 1 1 pi • •' ■ Wmlplah'w In lion gain en somme pour les jarJiniers approvi- sionnant les marchés. Comme imites les Chicorées des- tinées à avoir les feuilles blanchies, on la sème en place au printemps, en planches ou, lo plus sou- vent, en bordure. Pendant l'été on coups les feuilles Fig. 64. — Pois ■ 'osse • i mesure qu'elles Se développen , et, dèj l'automne, on arrache les racine- au fur ei a mesuro des besoins. Pomme de terre précoce de Montplaisir (fig. 63).— Dans cette nouveauté, obtenue par M. G. Favre, la l'orme 132 LE JAHIil.N i peux l jauni des plus .1 ["rès pro lui que la Ma une b mn ■ de, de .ut fond : I0à 12 centime rang el on place l" g >rn n l'ai mvrir que 0 il lie ! I n on butte les i luffes i tue un gra p iur la pro lu ition fui .1. FOSSEY. LISTE DES RECOMPENSES A l'Exposition d'Horliculture de Paris Grand Prix d'honneur .i/. le Pi le la Rèp MM. i el Fn s, pour Ros Prix d'honneur Objet d'art donné par M. le M l'Instrui li m publique el du Corn - MM. Croux el Fn.s, pour Rhododendron Prix de M le Ministre de l'Agriculture MM. Vn morin-Andrii i \ el 0" . pour plantes annuelles, Prix du Conseil général MM. \ mii rand i iur Uloxin Prix de la Ville de Paris M tRAii m Seine, pour Légumes. Prix d'honneur MM. Martre e< ses Fils pour chauffage b basse ,,, bonne c mstrucl ion . nouveaux i uj aux en cuivre et chaudières foi icier. Médailles d'honneur M '. • ■ ■ i s e \. Cuanti Bni an i -. pour plan leuill MM i' \i m., pour buuque Moser, pour Rbododeudrons el w.ni- Duyai l't Pu b, pour planti h \; pour i Irclitdôi Ciuntrii de sern \. i ■ grillée i ' pomj I i ■ Société Nationale [l'Horticulture de France M. i.ll. .■ .lu VH mal INIMI I du l > qui \ lu inthu» a(pi ■ ■il un ran ~ h I II. .ut . \ itilla ' : m il Il i. P ychium Lunai ficuhés \ iola elatior, aux i (leur iini- ■ l. tison Vilmorin pri sentait en 1rs, qui ont - méritantes, 6lai< ni surtout caracl 1 loris clairs qui intS 'lan- iini de \ m M 1 1. -■, . ix ... dinii r a i gran ; ■ i une Prim jardins danslaquelli plus "ii moins nuani a de i la fleur une a| la floriculture ne s'emparera pas di au gain q i Cou M. 1 1 iuii- rabh ment ;i un hybride ,• i purpu I M. Piret son in esl un ( ' Moi a//»a M ni ir- I. .\/..vs. I I llnir I N I M I M ! I I" Il \i:i"l LE .i.\Kii[\ l.i.t I.K JARDIN. — »• 224. — 20 JUIN 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Légion d'Honneur. — M. Bruant, horticulteur i Poitiers, vient, à la Buite de l'Exposition de Bordeaux, d'être imô chevalier de La i égion d'honneur. \ une distinction bien méritée ei qui Bera favorablement accueillie dans Le monde horticole. M. Brylinsky, administrateur de la section française à L'exposition universelle d'Amsterdam, qui a témoigné beaucoup de sollicitude pour les Intérêts des horticul- teurs français a cette exposition, vienl d'être nommé chevalier du même ordre. Tous nos compliments aux nouveaux légionnaires. Mérite agricole. — A l'occasion /, < etc. Les fruits de l'hémisphère austral. - Les navi îles Peninsular et Oriental Company, arrive- aux Docks Albert le 19 mai dernier, nous dit le Gardener's Chronicle, avaient à bord ïii.ïKix caisses de pommes ve- nant d'Hobard, 1,991 caisses de fruits venant de Mel- bourne et [34 caisses d'Adélaïde, soit en tout 23,093 caisses. La mission Chaffanjon.— Dans sa dernière lettre du 19 mars, datée d'Irkoustsk, notre ami et collaborateur, M. L. Gay, nous écrivait ce qui suit : n Dans huit jours nous quitterons Irkoutsk pour nous ren- dre a Ourga. « Deux de nos hommes, Etakmed et un Kirghiz, sont déjà partis pour commencer les achats de chevaux. Nous aurons i >e quelques 20 à 30' de froid pendant la route, mais nous devonsnous hâter avant le dégel et la débâcle des rivi car nous risquerions d'être imneihilisés pendant cinq ou six ones. V. Ourga, nous organiserons la caravane et nous nous mettrons en route aussitôt les préparatifs terminés. n M. Chaffanjon a décidé que nous u emploierions pa i hameaux pour le transport de nos bagages, pareeque plu- sieurs personnes nous ont dit qu'il était tout à fait impi ble de les faire passer dans les forets de la région des Kin- ,n Nous emploierons des charrettes trainéea par des sûrs de pouvoir ai ainsi jusqu'à la chaîne des monts Kin-gans. Là, l"isque de chemins impraticables, nous dé- 134 LK JAHD1N ni" m - : : . par ; il sera n chemin aux chevaux qu'aux chameaux. Jusqu'à rzitzikar, la préciser l'itim rain De Tzitzikar, nous nous dir ac Kenka r W t.>k. » l. list de la Sibérie, l'île , in. . passera q imps au Japon, puis en Ami i aile arrivera pro- noenl dans Travaux mensuels concernant les Orchidées 1 1 (.— ■fit i »n \ rage de notre collaborateur, M. !.. Ouillochon, les 1 donl l'ai . ueil par le public avait déjà été -i vif e< bï .in vient d'être récompensé d'uDc médaille d'argent par la d'Horticulture de Seine-et-( lise. Le Jardin du Crest. — s.uiv ,,■ titre, qui, chez ceux qui i ut eu la bonne fortune île visiter lu sup irbe pro- priété .In i net e. éveille l<- sou> cnir de mi i \ Bilieuses i ollections .le plantes rares ou remar- quables. M. Micheli, l'heureux possesseur deces 1 1 ihessea . en publie local ilogue rédigé n \ e ■ une correc- tion .le nomenclature vraiment précieuse i n plan détaillé de la pi quelques - : at ures noires, de fort descript ives et cultu- rales inédites Bur certains genres et certaines espi i complètent très judicieusement ec catalo inant plus de ■-'. espèces. Malheureusement, cet ouvrage, d'une utilité ii table, n'est | as mis en vente, et c'est là chose très regretj table pour bien di urs qui y trouveraient .. Truflaut, poui uivant ■•n commi in la voie qu'il a entre] • -nire ,i l'hoi Liculturc par ses inû iux plus • omplcl ■ i>nco • lions, nous conseillons .i tous ceux qui - in mi progrés de l'horticulture, la lecture de l'intéressant et utile ouvrage de notre collaborateur, M. G. Tr uffau t. EXPOSITIONS ANNONCÉES IX Exposition il'llol'l liMlH U 1*0 de V<-Illll\ -nur "'•in'- tu 9 juillet Î896. — L S orticulture Neu mise .i l'Hôtel 'le Ville de Neuilly, du 1 au ;i juillet prochain, une Exposition des pr.'luit- de l'horticul- ture et des objets d'in lustrie employés au jardinac \ i les i M Seci laire général de la ' auveau, à Neuilly-sur-Seii ERRATA Plusieurs fautes d'impi - dans le ndu .le la S d rnier numéro . Gypsophila ■ pour Gypsophila cerostioides.l inearja au lieu de Linuria, Arnica montons ; otitana, firotychium i".ur Botrychium. Di ns la note de chronique relative au Congres horticole, une erreur d'impression a fait attribuer l'un des rapporta sur le choix des arbres d'align MM Lu ien L lils, tandis qu'il était présenté par M. Julien Lo/.el fils. LA FÊTE DES FLEURS A PARIS La fête des fleurs, qui a lieu au bois de Boulogne bull Jours avant le grand prix de Paris, c'est-à-dire au mo- ment où la saison parisienne bat s.ui plein, devient chaque année de plus en plus populaire. Comment pourrait-il en être autrement, lorsqu'on in- vite les gens à venir s'amuser et jouir d'un beau spec- tacle, (oui en participant à une bonne œuvre. On no doit pas oublier, en effet, que Les bénéfices de cette fête, qui dure deux jours, le Bame ii et le dimanche, Boni des tinés à ls caisse des Victimes du devoir. La plupart de nos lecteurs de 1 1 région parisienne ont certainement essuyé le feu de ces batailles où la plus franche gaieté ne ce le régner... jusqu'au moment ou la pluie \ ienl refroidir l'etitlinusiasine < u\ malheu- reusement, l'ouverture de 1 1 rate des fleurs coïncide très régulièrement chaque annéi ■■ lie des cataractes du ciel. Mais, comme il B'agil d'une léte OÙ les Meurs, que nous aimons et cultivons, jouent — ou du moins de- vraient jouer — le principal rôle, j'ai pensé qu'il si ecteurs du /ai i<>i qui n'ont pas \ u La fote a Paris, d ivoir l'avis d'un homme du métier sur cette manifestation, au point de vue horticole. Kii bien, à parier franchement, je dois avouer que toii> les connaisseurs et les amateurs ■ > t » t dû être quel- que peu désillusionnés. i . nombre des voitures réellement bien décorées avec goût a ■ reint. il j a mp plus II dire enoore sur le choti et la qualité des fleurs employées c me pn i . - fleui i des i tuun] an foi malenl un jroi appoint, principalement Les Bleuet b! les Mar as champs {Leuca lihe mm Chrytanthemum), les Coquell- Quand on aura ajouté aura des champs des Pivoines en de quantité, des Roses, des 'i ii- lets, des in-, des bottes do Oypsophtles, on couns pléte des fleurs employées. LE JARDIN 133 On lo voit, à ce point ilo vue, la fête 'les Heurs lai linéique peu a désirer, Une plus grande variété de fleura eûl certainement ajouté on intérél tout particulier à la r«'-te . La plupart des personnes qui wnaienl en toiture prendre- pari a la bataille, qui sur un monumental mail . qui dans un mylord, un coupé, ou bien encore une modeste voiture de place, avaienl eu soin de provision de projectiles fleuris a va ni d'arriver sur le terrain de la fête, Néanmoins les munitions s'épuiaant vite, les marchandes de fleur, établies tous les 150 à i::. métrés le long de l'avenu.' des Vcacias, onl pu faire luilants qui les offraient a tous li - on se faufi- lant à na\ ers les voitui Ver» 6 heures du BOir, le prix des bottes de Bleuets était tombé de 0 fr. 20, 0 fr. 15 el raémeOfr. 10; ce n i vraiment pas la peine de s'en priver. Si, ainsi que je l'ai dit plus baut, le nombre .les v..i- iureK décorées avec goût était très restreint, il j en avait par contre quelques-unes fort belles, entre aunes un mylord de style occupé par deux très jol >nnes qui faisaient aux Meurs une tcurrenee redoutable Cette voiture, .l«.ni oous donnons nue reproduction ci- dessous, était entièrement garnie de guirlandes de Cal- Fig. 65. — Voiture ayant figuré à la Bataille tirs fleurs 'ht Unis de Boulogne, en 1896 d'assez belles allaites, bien qu'elles eussent à payer un droit d'étalage de 20 francs par jour. Ces fleuristes vendaient les (leurs aussi cher que pos- sible, et on ne saurait guère les en blâmer ; mais il ré- sulte de ce fait qu'il est à peu près impossible d'évaluer, même approximativement, le chiffre de la vente et d'éta- blir des prix moyens pour les différentes catégories de Heurs. Je me bornerai donc à dire que. dans l'enceinte ré- servée, on pouvait avoir une botte do Pivoines depuis ii fr. 50 jusqu'à 15 fr., selon la grosseur de la botte et surtout « la tète du client ». Pour une Heur de Cattleya (je n'en ai vu que quelques-unes et je ne sais p elles ont trouvé amateur) il était demandé 5 francs et 0 fr. 50 pour un fleuron d'Odontoglossum crispum; la botte de Hleuets se vendait de 1 fr. à .'{ fr ; la botte de Gypsophile de 0 fr. 50 à ■-' fr., etc. Au dehors, aux alentours de la porte du bois de Bou- logne les prix étaient beaucoup plus doux; la botte qui se vendait couramment 3 fr. sur l'avenue des Acacias, était laissée à 0 fr. 50 par les gamins et marchands am- tleya, d'Odontoglossum et i'iris enfouis dans des flocons de tulle mauve. Deux arceaux formaient di'uno au-dessus de la voiture; les rais des roues, les harnais, le fouet étaient ornés de la même façon avec des grappes de fleurs et du tulle. Deux belles gerbes remplaçant les lanternes. encadraient le siège du cocher ; la capote de la voiture était remplie d'un parterre d'Iris et le dôme était surmonté d'une gerbe composée presque uniquement de Cattleya et i'Odontoglossum. Cette voiture était certainement la plus belle On pourrait encore en citer quelques autres, notam- ment une Victoria garnie de Pivoines blanches et roses et d'Œillets blancs et roses, un mylord -anti de Hleuets et d'Iris jaunes, un landau garni de Pivoines roses, etc. En résumé, il nous a paru que les voitures les plus belles étaient celles qui n'étaient garnies que d'une seule espèce de fleura au coloris bien tranché ou de deux co- loris bien distincts et s'harmonisant ensemble. H. MARTINET. 136 LE JARIUN CHRONIQUE SCIENTIFIQUE Observations sur la température du sol (1) Au champ d'expériences d'Adlisberg Suisse), situé à u- lu nui' IU de la nier, M liuiilcr B étudié l'influence de l'exposition et de l'inclin 1 1 température du sol. D'après la m lyenne des observations faites 5 fois par jour, s, 7, l", i, l et 7 heure i 5 centimètn profondeur, les diverses situations se rangent comme suit : \i l«'.i:i SOI "HIKN I M ION Sud Sud Sud nu. -M .... Sud >..| horizon I ... .... Nonl . . • Nord .... Nord .... . . . NO INI 1.1- i''-: 30 19,0 18,0 18,0 18,0 10 17,0 — 40 17.7 20 15,9 90 15,1 14,7 SOL U i/"\\l lltIKN ■ ' I\, : i- rE.MI'E- NAlMlN KM lui: Sud Sol li u Sud Es! ouest . . . . . . . . Nonl Nord ; 20 ,'o 10 20 10 I6-2 15,4 15,3 15,2 15,1 11. s ! I. • 13,6 lii: !•' AVRIL \r 31 ITOBRE 1894 SOL M DAZONNI liHII N i Sud Sud Sol horizon! Sud Bue! .... Ouest. . . . • .... .... Nord Nord . Nord Nord IN. II- \ u-,,\ 10 10 1 1 III I ' ullll S I * I 1 ■ • s 171 16.9 16.2 15,4 15,3 15.2 Il - l 1,5 s. .i horizonl Sud Bud ouest . . . ... .... ' luesl .... Nord .... INI II- v WSON 10 10 80 40 I IMI'K- ! I 9 I l.l 14,1 14,1 i 1,9 l 1.6 13,3 12,7 il en résulte que le sol nu s'échauffe le plus à l'ex] tlon .lu sud, le moins ■> l'exposition du nord, tandis qu'il présent? une température moyenne aux i ; de l'e -i ei de On di plus que l'ordre dans lequel se placent (I) IU..I. m, ,i.i I lc< .1 lu point de vue de réchauffement du sol n'est ju< le même ■ ius les ans; ut durée de l'insolation et les vents sont li es qui le font varier. La 'hfférenco de température entra l'exposition la plus l'exp isitioo la plus froide est maximum a I heure île l'après-midi, comme 1'indiquenl les va- lantes, ohoi8ies parmi celles qu'a obtei M. Kuliler : ; h .lu mal 10 U. i U. i h. : li Mars M"-* — Avril. . 5,4 i 16,8 10.2 6,7 — Mai . . 9,2 i,2 En ce qui concerne l'iniluence des circonstances mé- iuea, les différences de température entre les diverses expositions sonl beaucoup plus grandes par un ciel limpide que par un temps couver! : dans le premier elles peut ■ 1 1 ■ I - . tandis que. dans le il. elles ne sont que de 1 a •-' . La température du sol fol aussi observée à 15 centi- mètres ie profondeur. Ici, elle esl plus faible que dans superficielle, de 2° en moyenne et mém le l'après-midi. Toutefois, le matin, le contraire qui se présente, car la couche superficielle se refroidit plus forte ni pendant la nuit. différences de température entre les expositions du Bud et du nord y sonl naturellement moindres que plus près de la surface; ainsi, pendanl l'été de 1893, ont été de .">" en moyenne à 3-5 centimètres de profondeur el de 3",6 à 15 centimètres. La température du sol exposé au -ni augmente en moyenne avec son degré d'inclinaison el les différences varient de i i a l'exposition du nonl. la température s'abaisse au contraire à mesure que l'inclinaison devienl plus : et les différent ont ici jus |u's Aux orientations de l'esl b( de l'ouest, le degré d'in- clinais l'exerce qu'une faible influence. Au début du printemps, par Bulle de l'obliquiti rayonc - es différences de température entre uri.i es inégalement Inclim punit de l'horizon p. ■meut être 11 tuées el atteindre 7 a Dans Le cours de la journée, le s il horizontal parvient à s.ui maximum de température, aussi bien à là centi- mètres qu'à 5 centimètres de profondeur, h i h< de l'.ipres un li en moyenne, rarement B 1 heure et plus ie a 7 heures du - iir vm les pentes sud et est, la i • 1 1 1 - h.mte température es! atteinte en moyenne s i hein b n leur, et ,-i i hi 15 centimètres; aux expositions du nord et de l'.'llr-1. elle -O préseill .-a I lieu . et à 7 heures du soir, à 15 centime! i imme le i mfirmenl les obssi vatlt plu- haut, le iiutleiiieiit du s..| : la tem- pérature du sol gazonné ail en moyenne de i I I plua a q .die .in sui nu, à une profondeur de oentlmèi de température provo ml .m--! beaui oup plus faibles dans loi nu . eih- n'j ion! que de n moyenne el ne dépassonl pa I . LE JARDIN 13! L'influence dea arbres est en. 'nie plus grande celle du gazon, ainsi que l'a observé M. BUbler. Le arbres furent plantes assez près les uns des autres pour intercepter plcteniont les rasons solaires. \"mi-i !«■• moyennes def températures relevées de 3 i 5 centi- mètres du prol'omii'iir a î°et, à l'ex- position ilu sud, de 6 a 10° plus chaud à l'air libre qu'à l'ombre îles Hêtres; certains jours, cette différence s'é- leva même jusqu'à 15'. 6. Dans toutes les situations, les plus hautes températures furent atteintes dans les mois dejuiUetei d'août. Le maxi- mum de température, observé dans la couche superfi- cielle du sol nu. futile 38° à l'exposition du sud, do 27 à .'sa ceUe du nord et de 33 à 34° sur le terrain hori- zontal. Lorsque le sid est trappe directement par les rayons solaires, sa température s'élève beaucoup plus rapide- ment que celle de l'air de 7 heures du matin à I heure de l'après-midi. De I h. à 1 heures, la température de l'air n'augmente plus que faiblement; celle du sol in- cliné vers le nord BUi1 à peu près la môme marche, tan- dis que la température du versant ouest augmente encore beaucoup. \ tmites les expositions, saut sur les pentes nord de :io et 10° d'inclinaison, la couche superficielle du sol est en moyenne plus chaude que l'air: pendant l'été, la différence peut atteindre 10° certains jours. A 15 centi- mètres de profondeur, la température du sol est la même que celle de l'air ou un peu plus basse. A. PETIT. Multiplication des Arbres verts résineux PAR BOUTURES DE RACINES Bien peu de personnes ignorent qu'un grand nombre d'arbres q| d'arbrisseaux se multiplient par tronçons de racines plus ou moins gros et longs. Le terme moyen, pour le diamètre, varie ordinairement entre la grosseur du petit doigl ci celle d'un porte-plume; quant A la longueur, elle est de:; à s centimètres. Le Paulownia itnperialis, les Bignonia grandi/lova, /.'. radicans et autres, le Maclura auranliaca, etc., se multiplient par- faitement ainsi. On plante le tr ?on verticalement dans un petit pot, ou plu ieur tronçons dans une terrine, et on les recouvre do terre jusqu'à fleur de la coupe npé rieure et môme de quelques millimètres au-dessus, puis .m enterre les pots ou terrines sur une couche tiède dans une serre ou sous un châssis. H est inutile de recouvrir les vases d'une cloche roiiiine pour des huiitures herba- cées. L'époque a laquelle il convient de faire ce travail, c'est le printemps . Les arbres verts peuvent se multiplier de la même manière; il faut dire que la plupart des arbres résineux ouConifères présentent une singulière difficulté dans leur multiplication par boutures de tiges herbacr.es: on ne peut guère, en effet, se servir que de la pousse ter- minale. Ainsi, par exemple, pour bouturer VAraucaria imbri- cata, il faut lui couper la télé, c'est-à-dire le bourgeon terminal, si on prenait, une branche horizontale , elle reprendrait parfaitement, mais elle produirait un arbre épaulé, qui, au lieu do prendre une l'orme pyra- midale, continuerait à pousser des deux côtés comme un arbre en espalier, comme la branche horizontale d'un Sapin. Ainsi, que la flèche d'un arbre vert se brise et qu'eu redresse une des branches horizontales pour essayer de refaire une flèohe, on n'y parvient pas, et, bien que redressée et maintenue par un tuteur dans une position verticale, la branche poussera BUT ses ra- meaux, en éventail, comme si elle fût restée dans sa position primitive. J'ai cependant la certitude que le Cèdre du Liban, le Sapin de Normandie et quelques autres espèces l'ont exception à la règle commune, et c'est bien à tort qu'on a voulu soutenir le contraire. On conçoit alors l'impossibilité de multiplier sut'li- samment des espèces comme les Araucaria dont on se procure difficilement de bonnes graines, ce qui explique (pie la multiplication par rameau terminal est la plus employée et pourquoi cesplantea atteignent des prix si élevés. Cette mutilation n'a rien de dangereux, il reforme une flèche avec la même facilité qu'un Poireau que l'on couperez-terre. Mais il n'en est pas inoins vrai qu'on ne peut le multiplier qu'en très petit nombre comparative- ment à tant d'autres arbres et plantes ; c'est donc une bonne fortune que l'applicat ion d'un procédé qui permet- tra de livrer, en plus grande quantité, a des prix moins (•levés ce qui se vendait, par unité, a .les prix exorbitants. Ce procédé, c'est le bouturage par racines pratiqué de la manière indiquée plus haut. Une condition et I 18 LE JARDIN tiolle c'est d'éviter la concentration d'une humidité luelle entraîne toujours ave,- elle la décom- position de la terre, la pourriture des boutures. Sans doute, il faut arroser p iur entretenir la terre dans une fraîcheur convenable, mais non la noyerpar des lu. successifs el inopportu tache, en général, trop peu de soin aux an Que l'on sache bien 4] ti'n m- [liante, mouillée quand elle n'a pas BOif, souf; frira tout autant d'une humidité surabondante qu'elle souffrirait par le fait d'une sécher» a. si, malgré tous les Boins possibles, la terre se décompo- ii faudrait immédiatement replanter les boii- tures dans une autre terre, ns (|ue le printemps est pi. l'érable à l'automne, ou bien alors il faut planter les bouti dans un Bable Mn. On lc< laisse jusqu'au p temps, «■: ni d'y entretenir l'humidité, puis on les plante, en mars, dans une bonne terre de bruyère, Bur uni' couche tiède, dans un lieu ombragé de la serre, bâche ou châssis, mais - m- les recoux rir d'une cloche, on bien celle-ci doit avoir une ouverture au sommet1, afin d'éviter la concentrai le l'humidi Les boutures, une fois qu'elles ont poussé le premier jet liors de terre et émis des ra licules dans le sol, emp. irémenl dans de petits pots; ceci n'a ordi- nairemenl lieu qo a la lin .le l'été. Inutile d'ajouter que, pendant les premiers jours qui suivent ce rempol Il faut éviter les coups 'le soleil, les courants d'air, et tout eo qui pourrait faner la jeune pi,. HENRI THEUL1ER Ku-. LE ROSARIUM Les Kosiers peuvent être utilisés, dans l'ornementation dea i. h. Ims. de deui fl ta différentes : 1° réuni- en collection el culth ■ dans le but décoratif, sans nullement chercher la réunion d'un i m nombre d'espèces et de i arit Une collection de Rosiers ne gagne pas a êtri mime dans un jardin : elle ne peut pas être plantée in- variablement dans n'importe quelle part du ardin, et le style du jardin ne s'accorde pas toujours avec là plantation en Lignes que l'on adopte généralement. Aussi, affecto-t-on aux Rosiers en collections un end i\ .mi pour nom /. iu Rmarium. L'emplacement et le dessin de la roseraie, dan jardin, doivent être tels qu'ils B'harmonisanl avec l'en» icmble Lee conditions sur lesquelles on peut te baser pour -..il établissement peuvent se formuler ainsi : la roseraie doit être, autant que possibli sur une partie en pente, la déclivité du sol allanl du côté où La !e\ i ;, ,tie ie mieux \ ne. île manière la ■ ue • mbt '-->• t. .tu l'ensemble, et, autan! que possible, ■lu ■ iM.ni, | r que le- Rosiers se trou- vent I on opère sur un terrain plat, n est •le l'et ibllr 'le C maii Bl, "il peut aussi l.i tenu- plus : en boulingrin. Les Rosière tvent Bina les plus hauts sur la partie extérieure. Si le milieu, au lieu d'être creuse, est Levé, ee n'est piu^ alors un boulingrin et on .lis pose, dans ce cas, les Rosiers les plus hauts au centre. La forme et le dessin & appliquer a une roseraie \a- rient selon le- goûts personnels, mais doivent toujours en rapport et s'harmoniser avec le jardin ou, tout au moins, avec la parti,- du jardin où on désire l'éta- blir. C'est pour cela que le- h. ne- coui aétrl- font toujours bien dans le jardin paysager comme le jardin Bymétrique, ear el: ■ ■ dent avec ••■■- deux stj l Toutefois, on ne doit pas toujours exclure la ligne te, qui, elle, règne dan- lejardin Bymétrique, et — selon la disposition que l'on donne a la roseraie ainsi conçue — elle peut aussi bien avoir s;i place dan- lejardin en j apportant la variété et en constituant la transition du style paysager au Btyle Bymétrique, tran- .1 qui il. mue naissance au style composite. Aussi, les formes qu'on rencontre le plus souvent et les plus généralement adoptées sont-elles : 1" l.a fort -iivulaire dan- laquelle des -entiers. ment circulaires, divisent le m .tu en mitant de plates-bandes curvilignes. Cette forme fait bon effet particulièrement dans l'un dea angles du jardin, voire même .fui- une autre partie, c ir elle B'allie le- allées e. nirl.es d'un jardin de ce style ; une des allées peut même fi traverser, comme c'esi le cas dans la (flg. 66). Elle a aussi sa place marquée, son à l'extré- mité du jardin fleuriste ou du jardin Bymétrique, au centre de ceux-ci. Les profils applicables ■■ forme varient avec le relief. lu sol et sont, soit in- clinés -m un seul côté, Boil a pi.it Les plates-bandes -ont dressées en relie!', et. -i le milieu e-t -nr. Ie\ ,'■. elles formeni un gradin. 8° La forme demi-circulaire qui est aussi t use. ('.•ne forme s'accorde bien avec lea lignes droites .le la foc oie des constructions et trouve également une excel- lente application pour terminer l'extrémité du jardin Bymétrique. Elle peut même être adaptée au style paysager: pi ta, par exemple, au bas d'un Kiosque ou d'un belvédère lu roseraie, ainsi disposée, peut avoir sa parue . ourbe en haut dut ilu-, mais, préfôrablement, dans la partie la plus basse, il faut toutefois que la ligne di parallèle à La constructi |uand la roseraie est établie près de i elle-cl. il m- la majorité des cas, il faut adopter, loradel'i bli8sement d'une roseraie sur un talus, la disposition intérieure i-bandea rectllignes, eu les et tgeant, loi nie une succession 'le gra lin^ La largeur a donner aux plates-bandes e' aux Ben- .in dont on s -bandes ne doivent être m trop larges, ni trop. fui- les petites roseraies, on ne peut uei une largeur moindre de o 'gOatlX -entiers ei .le i .m ,iu\ plates-ba ode nnp i . bordure sonnée de chaque côté \ moins d'avoir uni unie roseraie, on ne donne pu aux plates-bandes plut - dimensions, on ni que difficilement lea roses 'in mil LE .JARDIN [39 I ..i binilure de ces plates-ban les. peut être en Buis ou en gazon ; cette dernière est inclinée â i on peul ;ni"i ménager, .-ni- i,i plate-bande, unepetite largeur de i "H horizontale. La dispositi les espèces et variétés doit se faire de ta meilleure tuanière pos- sible Eoua h' rappoi t 'le la vigueur des sujets ci de l'associai ion dos colo- ris, i mi doit procéder mé- thodiquement dans le placement des indiv idus par hauteur, car, pour que la \ ne glisse Bur l'en semble, les Rosiers do plus petite taille doivent être placés près de l'obser- vateur ; Il no faut pas, néanmoins, pourcela, -.1 critier la symétrie. A cet effet, un plante le nui- île Rosiers les plus hauts au milieu de la plate-bande; les rangs extérieurs sont upés par d'autres moins « '■ 1 e \ es. Par exem- ple, pour trois rangs : celui du milieu sein plan- té en Rosiers tiges et les deux rangs de bordure. en demi-tiges, ou bien, le rang du milieu, en Rosiers tiges et domi- tiges alternés et les deux rangs de bordure, en Rosiers nains. 11 faut les disposer do telle façon (pie l'on puisse garnir le sol, soit avec des variétés très naines, soit avec des plantes peu épuisantes. Quelle ipren soit la disposition, vigoureusement encadrée par des centes. l.a roseraie figu- rée (flg. fit; et 67) a été créée, l'an der- nier , à Andrésy (s. -et-0 ) . dans un .jardin paysager créé par notre di- recteur, M. H. Mar- tinet, qui a bien voulu nous en con- fier la conduite des travaux. Cette ro- seraie est établie sur l'allée do ceinture ; le centre en cette allée, au point F Fie. ee. avant, >elon les règles de l'art de de donner une légère déclivité a la rosera e de k .•ni. l'allée E a été légèrement encaissée. Le nivel- lement '\'~ plates-bandes s'accorde également avec la pelouse. La plantati si exé- cutée ainsi: dans la plate- bande i'.. la li^rno du mi- lieu est plantée en Rosiers demi liges . de 1"'|0. en pp; ,1e rh;ii|ue côté du kiosque se trouve un Rosier sarmenteux en colonnade; enfin la bor- dure est faite en Rosiers nains. La plate-bande C est constituée par des Rosiers tiges et demi- tiges et la bordure par des Rosiers nains. Quant aux demi-ronds DD, ils sont garnis de Rosiers tiges et Je Rosiers Ben- gale formant fond. lies plantations ai bo- rescentes et arbustives appuient la roseraie de chaque côté et. la font ressortir de leur cadre de verdure. Roseraie '-¥. ' H ■i ■ l-'ig. 67, — Roseraie dans lu propriété \>-> Hortensia Otafua splendidea et plusieurs antres plantes d'une re- marquable culture. i as Palmiers, Crotons, Dracœnas, Broméliacées, An- thuriums des exemplaires fort beaux sor- tant des etabl ■ Duval el ni-, V1 \. Chanti Chanlrier frères. de remarquabli ium Schi \im et des Broméliacées fleuries qui formaient deu des lots de MM. Duval et dis. Puis une i Ique col- lection de Crotons, ainsi qued'in its lots de plan- Diontra, 5 ■iihim etc . appartenant a M M. Chan trier frères; u lollectlon de forts Palmi des i m \ \ Ch intin de et Berlolonia a mm. Chantrier fi \i Bleu un forl beau 1"' de M. Opoix renferm au! i I ni/mi iiiiii et de- I r De i linièrei i i uatlqui de M Pacha et de M VA Ohantln o ifln un \ leuri, d'énor- mes prop irtions, exposé par MM . Delahaye frères et l'ai de Tours, et passons aux fleure cou] i Toutes les plantes bulbeuses et rhizomateuses Tuli- teinthes, Anémones, Mutcari, Ornithogales, Taria, Itenoncules doi • étaient tort bien représent I m- ie< lots de Heurs coupées exposés par MM. Vilraorin-Andrieux, Thiébault aîné Dingeon. De très délies Pivoines étaient p - p ir M. Des- sert et par M. Paillet. Enfin, M. Delimoges avait unejoliecollectiondc Meurs coupées d'Iris des plus frais coloris variés. J. POSSEV. ARBORICULTURE La partie résorvéeaux végétaux d'ornement et frui- tiers était beaucoup plus restreinte que celle qui leur avait été affectée l'année demi Les spécimens exposés peuvent 1er aux o gories suivantes : 1° Conifères, 2" plantes a feuillage plantes à feuillage coloré, i ' plantes de ■ le bruyère, 5° plantes sarmenteuses, G arbres f nu iers. Conifères Les lots exposés par M. Defresne el M Croux ne laissent rien à désirer comme vigueur et comme effet ornemental. Les Oé 1res étaient rep par le Cedrus i glauca,C. Libani, C. Deodara. Cette dernière espèce possède nue variété, le C. Deo in. a ■. a aiguilles très Anes, d'un beau vert .jaunâtre. qui cei tainement a été bien remarquée Les Vbies étaient nombreux, parmi eux nous signale- lerons : l'Abies concolor viola ut, \ Pinsapo, [.nobili* (jlauca, i pungent l. echinoformii où Sapin hérissé, remarquable petite plante végétant en bouli rameaux Berrés portant de petites aiguilles très Unes; A u s longs rameaux dont les extrémit retombantes; l. Engelmanni giauca, i coloria d'un ,-ert tendre. Les Thuya étaient représentée parle T. gig • ntea et le 3 i Lobbi. Indépendamment du Fhuyopsis boreaiis, plante a re- chercher, il esl nécessaire de signaler: le /'. bon iloris d'un b tau vert sombre, o ramilles ihôos de blanc crémeux. Le Wellingtonia gigantea est toujours très remarqué . pieu v\ . gigantea pendula est très Intéressante a\ ex rameaux retombant verticalement des leur naissance ; ils donnent ainsi a la plante l'aspect dune colonne. Dans la section des TaxU», signalons le l.hU l • / /> . , eflets laiin.ii • i •■- lu ita, individus présentant naturellement, le plus .■ut. l'aspect d'une i le plus ou moins arrondie, comprenaient le G mtiuima, B. orien- tal i» Defresneana, 6 ramilles tn de couleur vert jaunâtre. Le Torreya nucifl lilles linéaires très dévelop- pées, d'un l'eau vert Bombro, loit pas être oublié. Charmants et légers, les /.■ li ie^ /,•. tqua • teinte broi i , / . n'r pai LE .IAHMX l'il variétés, C. Lawtoniana lut > fond vert reflété de jaunat pe, el le ( La • ramilles panachées de blanc crémeux. Terminons l'examen de ces superbes végétaux en si- gnalant la présence de plusieurs espèces el variétés de Sabines, A ports différents; parmi lequelles, nous avons remarqué: le Junipeitis rinenris aurea, a feuillage presque jaune. Plantes à feuillage persistant. M. Croux el M. Paillel avaient exposé de magnifiques arbustes a feuilles i Bistantes, la pluparl atteignant déjà des di- mensions respectables : les Busous myrlifolia glaxtea, a feuilles petites, presque linéaires, /.'. Fortum data, à feuilles presque rondes; B, tempervirens angus- lifolia; H. cilrifolia, intéressant par ses feuilles très développées, linéaires; malheureusement à en juger par l'exemplaire, l'espèce parait peu vigoureuse; B. ja- ponicus microphyllus, étaient les plus jx-tit s. sauf un Bpéciraen de Buxus sempervirens, élevé en boule sur i ige et de toute beauté. Les Fusains [Evonymus) parmi lesquels nous signale- rons I' /•.''■" ni/ni us Japo nicus marginatus, a feuillage vert bordé de jaune, l'A.', faponicus elegantissimus, 17.'. radi- cans foliis variegatis, a feuillage vert clair fortement panaché de jaune. De beaux exemplaires de Phillyrea iatifolia, de Mag nolia grandiflora, de Houx verts et panachés, de Lau- riers-Cerises, de Lawus lusitanica et myrlifolia, à'Os- manthus ilicifolius, complétaient e1 formaient le fond des Lots exposés. Plantes à feuillage coloré. — M. Paille! avait com- posé un massif d'arbustes et d'arbres à feuillage coloré qui a été l'objet de L'admiration générale. Les genres de végétaux entrant dans la formation de ce massif sont peu nombreux; eu revanche, tous les individus soin du ]>lus bel effet. Parmi les Acer représentés, nous signalerons: A.ja- ponicum atropurpureum, à feuillage pourpre vernissé; .1 . japonicum linearifolium purpureum, à feuilles découpées d'un beau rouge sombre; A. japonicum orna- hint. à feuilles rouge sombre, finement laciniées; A. ja- uni roseo-disseetwn, charmant arbuste à rameaux s, nombreux, à feuillage reflété de rose; A. japoni- cum septemlobum, à rameaux grêles, demi-retombants, et ;i feuillage vert fortement reflété de bronzé; .4. Ne- gundo foliis variei/'tHs, panacbé île. blanc:; .1. \iu/i/in/<, foliis variegatis aureis, panaché de jaune. Le. Prunus Pissardi est toujours superbe avec son feuillage rouge bronzé. Le Cornus mascula variegala esl une excellente plante & feuillage vert très fortement panaché île blanc. Remarqué également le Fagus sylvatica purpurea à feuillage presque noir, .et sa variété à rameaux pleu- reurs, p. sylvalica purpurea pendula. Un Prunier de Reine-Claude, à feuillage panaohé, est très intéressant; ses feuilles sont vertes, ires fortement bordées de jaune. Terminons eu signalant VAlnus incana laciniata, superbe arbre à> développement rapide, qui occupait le rentre du lut COmpOSé. Plantes de terre de bruyère. — Les Rhododendrons et Azalées de M. Muser et de M. ('roux ont été. l'objet de égards : il- formaient des masses de coloris du plus grand effet Los spécimens exposés étaient super- bes. Parmi les variétés de Rhododendrons qui nous ont le plu- frappé, signalons : dan- les coloris a fond blanc, Uurir Van Houtte, Catawbiense alba, i/ \\ Agneto, Purity; a fond rose, Lady A, de Trafford, \fam- mouth, Concession; a fond rouge, M' /,'. d'Bolford, Cynthia, U Berlin, Wichael Walerer, Blandyanum, Anna Bricogne; à fond mauve, Everestianum, Cataw- biense, Eortense, Verschaffèlti, papillonaceum; a fond \ iolet , cyanea, magnificum. Les i baient aussi très jolies : nous avons par- ticulièrement rt marqué '/ P. Fhiébaut, a fond bl Albert Barra, a fond rose; Alphonse Lavallée, a fond orangé; Famma,è fond carmin; Gloria Mundi, à fond vermillon : Le Printemps, a fond jaune. Terminons l'examen des plantes de terre do bruyère eu signalant les jolis Kalmia de M. Croux. Plantes sarmenteuses. — Les Clématites, qui entre ut dans cette catégorie, ont été très remarquées; M. Chris- ten et \i. Boucher avaient apportés leurs plus belles variétés, parmi lesquelles n convient de signaler : dans les coloris blancs, Maine Boisselot, à fleurs simple-. 1/ l'/iarlrs Denis, à lleurs doubles, mauve clair glacé, Paul Avenel, Grande Bretagne, k fleurs simples, Otto Frœbel, à Meurs doubles; mauve foncé : A/ Briot, !/'■ Ji'Ki'l/i, a lleurs simples, Uvnr Mleijrrt, à lleurs dou- bles ; violet : Jackmanni, M Georges Boucher; rouge M' Furlado Heine, François Unir/. Dans le lot de M. Boucher, nous devons signaler le Clematis teasensis, montrant sosjolies petites clochettes rouge vermillon. Le massif A'Hydrangea panieulala de M. Paillet était en tous points réussi : les superbes plantes qui le i posaient ont fait L'admiration de tous les visiteur-. i.i suivre I A. G01 RLOT. LISTE DES RÉCOMPENSES [Suiti Objet d'art, offrrl jinr Ir rnniilr ih> l'art des Jardins. - M. TOUBET. Médailles d'or M""-' veuve i. Chantin et -'■- ënfants, i ' Bilbergia Clmnlini: MM. DUVAL et Fil -, 1 r \ I < '-'" de -émis; Mantin, pour Caltleya Manlini; Viard, pour Cinéraires blancpur; M"1" veuve A. CHANTIN et se- ENFANTS, pOUT plante- de serre chaude : MM. Tkiti .ut, pour plantes de serre tempérée; Bert. pour Orcllidoes en lleurs D ALLEMAGNE, pOUr I U'c II idées en lient- : Duval et Fils, pour Orchidées en Fleurs; Cappe et Fils, pour Orohidét - Garden, pour Orchidées; Robert Lebaudt, pour Orchidées; Régnier, pour l Irchidées ; \u i erand Frères, pour Gloxinias ; Robert Lebaudi . pour Gloxinias; Duvax et Fn >. pour Broméliacées fleuries : fit intrier Frères, pour Aroïdées; i) t.fj.i, page 182. \\> LE JARDIN MH. Dotai et Fils, pour Anthurium • •ianum; Pbrrettb, pour Caladium, intribr Frères, pour Crotons; \i ■ veuve A Chantin el -• - 1 ni ^nts, pour Pain MM. Simon, pour Cactées fleuries; Vaixbrand Frères, pour Bégonias tubéreux à Meurs gimpli Boutreox, pour Pelargoniuni a grandes 1 1 < • < « i ~ . PoiniBR, pour Ptlargonium sonate el inquinans; Boi ki:. pour Izalées de l'Inde ; Urbain, pour Bégonia dùcolor Rex de pie terre; M isi i:. pour Azalées de semis: Moser, pour Rhododendrons de snmis; I'.miikt. poui- Bgdrangeapaniculata; Croux i'i Fn s, pour Conifères ; ib (Honori i. pour Conifères . x et Fils , pour arbres et arbustes a feuillage persistant : 11L..1 \ ii Fn s. pour Rhododendrons; Mosbr, pour Rhododendrons : \I. .-k.k. pour Azalea pontica el l . )»'>llis; Christbn, pour Clématites : B ibr, pour Clématites : i i ni» el Fu.s. pour Rosiers haute-tige; .h peai i'i 01 ndre, pour Rosiers haute-tige; ..i i el Fn <. pour Rosiers haute-tige . qi i el Fn s, pour Rosiers haute-tige; Rothbero, pour Rosiers baute-t el Fn s, pour Rosiers basse tige, ,ii ri, \r el gi (jdri . pour Rosiers ba --■ I'mi 1 1 t. pour Pivoines ligneuses : Vilmorin-Andrieux el C", pour plantes annuelles ii bisannuelli Vilmorin-Andrieux el C'*, pour disposition d'un massif de plantée annuelles el vivaces; Vilmorin-Andriei \ ei C", pour plantes bulbeuses et fleurs coup h . pour bouquets : Parent, pour fruits murs forci Brunbai . pour arbres fruitiers en pots; Vilmorin-Andriei \ el C", pour légumes et Balades forcés de saison : LA S Tl. DES JARDINII RS ÉPARTïMI NT I>E I \ Si im:. pour légumes ei salades rorcés de saison ; M . Cri \ m ni:, pour Vsper( i I.\ Soi un'. d'Hortici I H RE i r DE Vitii mu RE D' VRtil N- i h h . pour laper MM, Mu mi. pour Fraisiers; l'i w o\. pour constructions rustiques; Dubois (rappel de médaille), pour constructions rus) iques : Di pour ital lies, i ases, groupes . Sooibti di Vai d'Obni i rappel de médaille), pour lin MM. J. Berard i rie concours spécial (fleuriste i de bouquel Carpentur (rappel de médaille), pour iei ttr, pour i h -. pour nouvelle obaudière; Dri i \. pour ponte, kiosque ri grille; s i h (rappel '!>• médaille), pour grille. M roi IA CDLTDRI FRUITIERE \l TVROL ( Suite (1) i es arbres sont cultivés en plein vent, en demi-tiges doni les premières branches prennent naissance de lmîO irme présente divers ;i\ antagi - dont le principal est d'offrir une plus grande résistance aux vents que les formes à tiges de S mètres que nous plantons en France, il s'ensuit que les fruits sont moins exposés à tomber avant leur maturité lorsque survien- nent les premières bourrasques de l'automne. •• Les vergers n'oiVrein pjs tous le même aspect. Tantôt 'bres sont plantés au milieu des Vignes, tintOI ils soin disséminés au milieu îles cultures, on bien ils forment de longues lignes irrégulièrement esps dans les prairies des bords de l'Adige, du Passeier, de l'Eisack Ces arbres offrent des différences très sensibles de port et de végétation. Lorsqu'ils sont couverts, i avant la récolte, de leurs beaux fruits b! vivement co- lorés, il est souvent nécessaire d'étayer leurs branches surchargées pour qu'elles ne se rompent pas. « Ils no sont Boumis a aucune taille autre qu'un émon- d ige sommaire lorsqu'il est devenu par trop nécessaire, c Van tés introduites — Ce n'est que depuis une quin- zaine d'années, sous l'impulsion de quelques hommes clairvoyants el énergiques, parmi lesquels je citerai MM. le l' M 1 1 ■ 1 1 . directeur de l'École d'agriculturi de viticulture de San-Michele, le D Mader, professeur à li même école et Christepb Franck, viticulteur !» Ories, que la culture des meilleures variétés de ■ de pommes cultivées en Europe .i été entreprise Bur une vaste échelle «Avec beaucoup d'espril pratique, les cultivât* tyroliens, au lieu de chercher à composer des collections nombreuses, ont limité leur choix n un très peut nombre de variétés prises parmi les meilleures el donl voici les principe li «Pommes. — Calville iiimi'-. Reinette 'in Canada, Reinette d'Orléans, Reine des Rsi ru ttet Reinette a>in». LE JARDIN i ra <'iiii e vi' peu répandues, il est \ rai que les bons arbo- riculteurs sont également très rares. Aussi, ces arbres sont-ils généralement assez mal dirigés. « il n'en es! pas de même pour Les Pommiers en cor- dons, que l'on cultive sur une superficie iio plus do 10 hectares, rien qu'aux environs de Méran. Une seule société, donl il est question plus loin, créée spécialement en vue de l'exportation des Calville blanc, possède ac- tuellement une plantation de 8 hectares de Pommiers greffés sur Paradis et cultivés en cordons horizontaux Bur 5 rangs superposés. Le nombre des sujets plantés dans ces 8 hectares atteint près de 100.090. El les mem- bres de cette société considèrent qu'ils n'en sont qu'à leurs débuts! •■ En résumé, la culture de ces vai iétés importées prend une très rapide extension, et le jour n'est pas éloigné où les cultures du Tyrol seront en mesure d'alimenter de fruits de choix l;i plupart désennuies villes européennes. « RÉcoi.tk. — La réeolt.e des fruits est laite à la main avec le plu< grand Boin, même pour les sortes locales. Lorsqu'il s'agit d'arbres a liante tige, les cultivateurs se servent, pour la cueillette, de longues échelles formées d'un léger troue de Mélèze pourvu de barreaux et muni, à sa partie inférieure, d'une planche qui l'empêche de tourner. Chaque homme porte en bandoulière un grand sac dans Lequel il dépose les fruits un à un avant de les mettre dans le chariot garni de paille et de foin, qui les emporte au magasin. « Pour les fruits de choix, Les précautions sont plus grandes encore, mais les moyens employés ne diffèrent pas sensiblement de ceux qui sont adoptés en France. « Triage et emballage. — Lorsqu'ils so: i rentrés dans les magasins et réunis en immenses tas, les fruits sont soumis à un triage très sévère. b Pour chaque variété locale, on fait six. sept et même huit catégories. Les deux premières, ne comprenant que les plus grosses pommes absolument saines et bien co- lorées, sont emballées dans des caisses du poids de 50 kilogrammes environ. Ces fruits sont vendus à la pièce. Les autres catégories, vendues au kilogramme, sont emballées dans des tonneaux en bois de sapin fer- més a L'aide d'une machine spéciale qui comprime les fruits de façon à ce qu'ils ne se déplacent pas pendant le transport . « Les fruits do premier choix tels que les Calville blanc, Reinette du Canada, poires d'hiver, etc., sont enveloppés d'abord d'une feuille de papier de soie, puis mis dans une feuille ilo ouate recouverte elle-même de papier ; ils sont placés sur une ou plusieurs couches dans des caisses de 5, 10 et 50 kilogrammes garnies de laine, île bois, de ouate ou de rognures de papier. Pour les qua- lités do moindre valeur, la feuille de ouate qui entoure le fruit est souvent supprimée. \oi vi:vni:s horticoles (i) (A suivre, i IL MARTINET. Exposition d'Horticulture de Versailles. — L'abon- dance des matières nous oblige a reporter à notre pro- chain numéro la publication de notre compte rendu de la magnifique exposition qui a eu lieu dernièrement à Versailles. Bégonia semperflorens tràs nain, rouge vif (flg. 68). — Ce Bégonia, haut de 0 15 environ, forme une touffe très naine et compacte Le coloris rouge vif des fleurs tranche très agréablement -m- Le feuillage vert bordé do Pourpre. Une variété do plus à ajouter aux plantes propres 6 entrer dans La mosaïculture. eu même temps qu'une acquisition de plus pour la formation des b o-dures. Fi g. 68. Bégonia semperflorens 1res nain rouge vif. Campanule du Japon semi-double (flg. 69). — Non seulement cette Campanule (Plalycodon) se distingue du type pir ses fleurs semi-doubles semblant deux co- rolles emboitées, dont les pièces alternent de façon à former une sorte d'étoile à dix pointes, mais aussi par son port plus étoffé et plus ramifié. Fig. ti'.». — Campanule du Japon semi-double Les fleurs, .le 6 à 8 millimètres de diamètre, sont bleu intense dans une variété, blanc pur dans une autre. .1. FOSSEY. i) Mises au commerce parla maison Léonard Lille, de Lyoïi. I ','. LE JAHIilN ARBORICULTD '1ERE DE LA VIGNE Opérations d'Été IV I pin. .m. nt ; i |ui s pour but d'aï momentan ippemenl dos bourgi par la suppression de leur partie lertain i rmet à la sève, refoulée dans !a partie grande quantité par les grapi ueaux fructifères et les yeux de base des sar- ni. nts de remplacement. La manière de pratiquer l'opération d la nature des formes éta vigueur générale des variétés, de celle des bourgeons et de la position qu'ils occupent mit les pieds. II sera bon île pincer les bourgeons appartenant au horizontales plus cour! .pie ceux qui se di veloppenl sur dt«s formes verticales, Burtout lorsqu'on applique l'opération • de remplacement. Dans les premières formes, la partie supérieure .les sarments ne doit pas recouvrir la base irdon placé au-dessus ; ces sarments seront mainl tiennent, position qui leur permet d'absorber une plus grande i Dans les -. les rameaux o - plus ou moins obliquement, ils s - a une plus grande dis' ir base. Quelle que soit la formi i lux de l'e mité d'un cordon Beront toujours pinces plus courl de la base, car pert ■■ noi e que la sévi s tou tendance à affluer dans les parties termim lentement un • eoursonne doit porter deux bourgeons, le supérieur fructifère, l'inférieur appelé remplacement et qui montre souvent des fruits. Ces deux productions ne sont pas traitées de la même manière. La première est rabattu., à une feuille au-dessus de la grappe si la variété et le bour- sont de vigueur moyenne; en cas de développement tionnel, on pourra pincer immédiatement au-i grappe . dan « ce dernier cas, le raisin ne Bera pas de qualité supérieure, i ar la prési nce d'une feuille au- dessus de lui influe but bs qu i sion partielle est pratiquée lorsque la partie termi 10 centimètres la longueur a conset i iirgeon de remplacement, on le pincera à 70 cenlimi a base lorsqu'il aura atteint un dévi ; ntiraètrea. Lorsque la variété est ti il pratiquer du moins Bur le ran i afin d . \ ulure . mail e, dans la . pour faire le pince ni, .pie la il a '."I RLOT. Société Nationale d'Horticulture de France Maneedu i ■ Juin i nim; Coin i tôt i.i i m. I le ■ br< u i app I ■ lot» de la '. ..i absolument i belle i ul- 1 qu'on reir ■ i - cTucfisxidiuni grandi ftorum, a fleurs rouges i u nombreuses variétés : double blanc arné, violet, à fleurs marginées, inte- gripetala, integripelala limbata dont les pétales sont bi .ne, puicherri ma. double nain blanc, rouge sang, \ Chrysanthèmes des jardins, double nain blanc et jaune. Chry- santbe à carène, doub I Islande double blanc, jaune et mgé; UEillel Mignardise double fond i it i uge et cuivré; < de ces plantes sont part mar- quables : la Capui I nte des ti| fleurs variées partant du même pied •, 167, boulevard Saint-Germain, Paris. Passé cette date, nous ferons présenter, par la poste, une quittance augmentée des frais de recouvrement, s'élevant à O fr. 40 pour Paris et à O fr 60 pour les dépar- tements. CHRONIQUE HORTICOLE Notre planche en couleurs. — Pour pouvoir profiter des perfectionnements qui sonl presque journellemenl app irtés .ni tirage des figures en couleurs par notre pro- cédé photographique, nous ne faisons préparer ces plan- ches qu'au dernier moment. Un accidenl de machine l'étant produit pendanl Le tirage de La planche qui de- vait paraître aujourd'hui, nous tonnerons cette gra- vure que dans notre prochain numéro, afin de ne pa retarder L'apparition du j 'nal. Mérite agricole. Notre collaborateur, M. Charles Qrosdemange, chef des Pépinières an Muséum, profes- seur de L'Association philotechnique ei des Sociétés d'Horticulture de Melun, Provins ei Etampes, vienl d'être nommé chevalier du Mérite agricole. Cctti- distinction lui acte conférée à îiire de Pro seur de l'Association philotechnique, i r ses coursel conférences. Elle lui a été remise par M. Rambaud, ministre de l'Instruction publique, le dimanche 28 juin, en séance solennelle de distribution des prix de L'Asso- ciation philotechnique, au Troeadéro. ont été nommés Chevaliers du même ordre : A L'occasion du Concours régional de Moulins : M Tuomhii Jean-Baptiste-Marie), secrétaire-adjoint de la Société d'Horticulture de l'Allier, à Moulins. A l'occasion du Concours régional de Chartres : H.LocHoa Eugène), maraîcher-horticulteur à Chartres. M. Trochard (Jules), horticulteur a Chartres. K.Oushs i Adrien , jardinier-chef du Jardin d'Horticulture de Chartres. Ordre de Saint-Stanislas de Russie. — N'ous avons appris avec plaisir la récente nomination de M. Mi l'horticulteur versaillais bien connu, au grade de che- valier de l'ordre de Saint-Stanislas de Russie. Cette distinction lui a été accordée pour le magni- fique lot d'arbres et arbustes d'ornement qu'il avait en- voyés à l'Exposition internationale fruitière de Saint- Pétersbourg. Nous regrettons toutefois i|uo l'administration russe n'ait pas récompensé, en même temps que M. Moser. comme le désir en avait été exprimé, un autre horticulteur oui a obtenu les plus hautes récompenses a Saint-Pétersbourg et qui, entre de nombreux expo- trôs méritants, i tail p irtli tilii ; emenl dé p .m- une distincl Ion spéciale Noua espérons que ce n'esl qu'affaire de tempe el que cel exposant ri son tour une distinction qu'il a moi itée ''il conti ibuanl d'une fa de l'Bxp isition internationale de culture frui- tière. Le ■• Commerce horticole ■ organe du Syndicat central des horticulteurs de France. Le Byni central dei horl iculteui mco, qui n i hôtel de pue Serpi i Paris, irgéla Librairie horticole du Jardin d'éditer un journal qui sera son organe attitri et paraîtra réguliè- nt tous les moi - d abord, puis deux 1 -,,iis le titre suivant: Le > Commerce horticole *,Joui ■ 'al d s horticulture de Ainsi que L'in lique -on titre, cette publical ion est non seulement pour La défense <\f> intéré Syndical et de la oorporal ion en général, m pour faciliter el acl iver les tri A cet effet, une très large place sera réservée aux annonces dans cejournal, qui sera ainsi un Lie d'échange entre les horticulteurs, amateurs et industr'els el étrange] à une publicité aussi el'fii ace que peu coûteuse. Ajoutons que le Comme) s horticole, dont le prix d'abonnement est de 2 francs par an, envoyé gratuitement et régulièrement à tous membres du Syndicat central des horticulteurs d1 France. Il géra en outre adressé périt lent à tous les horticulteurs fram lis et étrangers, ainsi qu'a a itégoi ie- d'amateurs. L'Exposition d'Horticulture de Hambourg, en 1897. — Nous avons reçu le programme en franca eeite importante Exposition, dont nous avons déjà parlé a diverses repi Cène Exposition, outre les transport des marchandises ei sa particularité remai quable de tirer ses subsides unique ntde la ville de Hambourg, est encore intéressante par l'importanci prix dès à présent reçus par Le Comité d'organisa pour êl re distribués entre les exposants. Ainsi pour les Orchidées, 1.600 marks sont déjà re- cueillis, pour les Rhododendrons, les Roses, plus de 0 marks, pour les i Billet -■ les : oup décoratifs, marks, i r Les Azalées, les Palmiers, 2.000 marks, pour les Erica en collection, 260 marks, pour les plantes alpines 150 marks, et ainsi de suite. Enoutre, de nombreuses médailles d'or et d'arj ont déj i été envoyées. i n concours spécial qui, .-'il est bien el établi dans (\<< conditions bien déterminées i po : tnf mettre à l'abri de toute supercherie, peut donner d'utiles et pré- céments, est celui qui coi ans la pré- sentai ion du iollection de 500 piaules en pots étique- tées, traitées avec divers engrais dans le but de démon- trer, d'une manière pratique, les avan I les incom énients de tels mi t. ' lerniei -. Pour ce concours, deux prix, L'un de 500 marks (025 iv. i. l'autre de 300 mark- cit.". fr.) sont institués. Fleurs d'Orchidées à dix centimes pièce. — Un ré dacteur de la Licensed Vi Gazette, pa I 16 LE JAHDIN dern dans une des rues de Lon '■ plus fréquentées, entendit a cernent Le Seulemei un ny (0 iV. 10) ! l'ne Orchid Mini ;i une mystilication , il voulut se rendre lix centimes, une fleur d'O sum(Milto um. Formalités à remplir pour introduire, dans le Cau- case, des plants d'origine française. Noua 11 iu\ I iv. dans I c suivante que nou duisons, mais en nous p de demander des ren- ■ if' A un de : es] lai Russ l au ( Tiflis, un faire venir, la im- S . L M I origine. » Nous nous étonnons que de telles mesures soient • u- ;iu moment où des dispositions B'appliquant à toute la Russie tiennent d'être adop pour faciliter les relations no itre les deux . Œillet Mignardise remontant Cyclope. Noua reçu, ces jours di de M. Crozj . de L\ quelques Bpi cimei Les Œillets Mignardise de la variété remont Ulégatière) forment, on le sait, une impies, dans laquelle on trouve jolis lilas, iiir . cl leurs intermédiaires, et qui ■ ine grandi ■il'. La jolie variété a fleura doubles dont nous . admiré i ibre de -j éi imens de tons culture de M. Crozy, lors de notre dernier voya Lyon, vl heureusement a celles connues. - rustiques et de cul facile, produisent al lante floraison Be proloi , jaune d'or, actuellement en jeunes plants, sur laquelle nous fixés qu'à l'auto m i lin. ipidc énumération monti e que cette plante vulgaire, 1- Saisi fl Longtemps Bans au le volume de dans une i oie nou- Nous engageon • les cultivateurs, de môme que les amateurs, h adopl >r les varit lés plus productives que le. type, notamment Le Salsifis amélioré à Ils doubleront i, les rendements qu'Us •ii autrel iMfla btan ■ ordinaire el btiendront un produit de consommation plus cou- et, conséquemment, de vente plus facile et plus rémun C VYËUX BT Lï CLERC. EM-IISITIOX irilOIITirrLTI'IIK I»K VKUSVILLKS D'i pporl sur • • : ' i fils, i I \ par la H l ■ mont nombre do p I \l M I ' ■ ■ A \ ut liuriii m. loni I • nouvel hybi 1 1" 1 rit l . M M.1 I ■ •! V ntlm - \ ■ \ /.' < I \ : I) i MM Pa I ■ I : 'i ■ t. pour Fraisiers, Pivoin il.-inlu. pour Prhi CI •' I Pigier et ir ,li\ers lois ; Gluck, Garden et Piret. pour 1 1 M. L 0 lon- I M lï _-.r avait un magnifique lot de Galadium du ! ; M i: ni i isa l un I ; _■ inia eux, dit II prinfannier, M' Mandro/, Issu du II. Ber* fini M. Lecouieulx, das Primul&Forbesii, des P. Ploriounda el 'I - ■ M Welker père, un beau proupe de co gracieux Phlox mdi- fior Enfin II d'horticulture avail un magnifique lisins. prunes, luettes qui les yeux Le jury, dont notn en chef faisait partie, avait pour I pour rapi c v\ Kl.K II: LE SERVICE MILITAIRE DES JEUNES HORTICULTEURS Chacun sait qu'en application de la loi militaire du IG.Iulllel 188D, tous les jeu Français valides sont ap- pelés s faire trois ane di militaire Mais on n'ignore pas non plus qu'un gran l nombre de joune luvani dans certaines condll Ions pré- vues par cette mémo l"i ne restent qu'un an bous les drapeaux. Qunls Boni donc ces privilégiés et quels Boni les titres qui leur donnent droit 6 ce traitement particul L'article $3 do la loi militaire, que nous croyons utile de reprodulr i d ntier, nous l'apprend. A m l' 1 1: 13. — Bu temps de paix, après un andi sons 1rs drapeaux, t •• dans leurs i ■ ii i- deman passât dans la I* Les jeun lervir pendant dix an istruction publi |ue, g sourds-muets ou des jeuni lendanl du Ministère de l'Intérieui unir ou d'instituteur. I igoemenl el re- utilild publique qui prennent i engagement de «>t- \ ir pondant dix ans dan Ori ni el I ionnéts , ment Iran . i. ! ni oDl i • a droit, de docteur en mé leclne, de pharms ilen d ■ ■u io titre d'inl ouri i ill la ivre par i i Iminlstralion de 1 1 m irina . par i i : . i maritime . soil le d l'I Pin aux I ■ ri.iiltur • G i. ilo m M St-1 I n. r-- m II I \ I, M \iic''r* p' da Qb i par l'Etat. LK .lAltltlX l','i Soil l'un des prix de Rome, soil un pris ou une m d .i Etal dam li con innueli de i Eoole nationali r. i \- A rt s, du Conaervatoirn de musique et de l'Ecole na- i lonale de \ • ' di soi atifs. S* Le jeui n exerganl lei industi ie d'aï i qui Boni pat un Jur d'Etal départemental formé d'ouvriers ci de patroi L no nbre de i gens ne pourra en aucun m demi pour cenl du contingi ni :> in- er pour trois ans. mues gens admis, à titre d'ôli ves ei cli niasl o continuer leurs études en \ ue d'exercer un ministère dans l'un des cultes i eoonnus par l'Etal . Un cas de mobilisation) les étudiants en médecin pharmacie el les élèveB ecclésiastiques onl versés dans le km ice de santé. Tous les ii uni us seront rap| pendant qu aines dans le cours de l'année qui | dera leur p en e de l'armée active . ils sui- vront ensuite le sort de la classe à laquelle ils appartiennent. Des ts d'administration publique détermineront : mditions dans lesqui i contracté l'engagement mal v isé au paragraphe l ■ . les justifications à produin par les jeunes gens visés aux paragraphes i et i , v. .i t au moment de leur demande, Boit chaque année pendant ladu- rée de leurs études . la no m lature des industries d'art qui donneront lieu à la dispense prévue au paragraphe 3*, le mode de répartition de i es dispenses entre les département li mode de constitution du jury d'Etal pour les ouvriers d'arl ainsi que les justifli ations annuelles d'aptitude, de tra- vail et ulier de leur profession que les jeune gens dispensés sur la proposition du Jury devront fournir jusqu'à l'âge de 26 uns. i. règlements fixeront le nombre de diplômes su- a annuellement en vue de la dispense du ser- vice militaire, par chacune des écoles énumérées au :i" ali- néa du paragraphe .' , et, définiront ceux de ses diplômes qui ml pas définis par la loi ; ils fixeront également le nombre des prix n médailles visés au quatrième alinéa du même paragraphe , En ce qui concerne les ouvriers d'art, le décret régle- mentaire du 23 novembre 1889 a établi comme suit, les catégories comprenant 1rs industries d'art qui donnent droit à réclamer la dispense : 1* Ciseleurs; S graveurs sur métaux, cristaux, verre. pierre et bois; 3° sculpteurs et modeleurs; 4° mouleurs de pièces et d'objets d'art; 6' mosaïstes; 6* ouvriers en l'aun e, porcelai il verrerie dut, 7' peintres décorateurs ou do- reui - ; 8" ornemanistes; 9- repousseurs sur métaux , émail- leurs; II' horlogers. I.' bijoutiers; 13' joailliers; 14' orfè- 15 fabricants d'instrumonts de musique et luthiers; 1i>* fabricants d'instruments de précision et de chirurgie; I"1 armuriers de luxe ; 18' ouvriers en serrurerie, menuiserie, ébénisterle, tapisserie, tissage, broderie et reliure d'art; 1 9 dessinateurs industriels, notamment pour papiers peints, tissus, dentelles el passementerie ; ÎO" lithographes et impri- mi urs en taille douce. \m-i. on le voit, les jeunes gens intelligents et tra- vailleurs se destinant aux carrières libérales, à n'im- porte quelle branche du commerce ou de l'industrie, o l'agriculture, les élèves de certaines écoles spéciales de L'État, le corps enseigm il le clergé peuvent bénéficier i\c< dispenses de cel arl icle 83 de la loi militaire. Bien plus, dans un luit démocratique très louable, on i.ut bénéficier de ces dispenses toute une catégorie d'ou- vriers, elie/ qui l'habileté manuelle reniiilaee les eun nais- sances théoriques exigées des élèves de nos grandes écoles. Rien n'es! plus juste en principe que le service mili- pour tous. C'est, du reste, ce prinoipe d'égalité qu i guidé le II gislateuri lorsqu'il! onl fail le loi militaire Le régime de laquelle nous sommes actuellement; mais, après avoir donné satisfaction a la question de principe, mi a Lien rite reconnu qu'une interruption de trois années consécutives dan- tes études el les travaux de oertaines natures d'élite pouvaient avoir des consé- quences t -ie~, non seulement pour les personnes vi- Bées elles inclues, mais encore ii Burtout pour la France, quia Le -oui de toutes Bes forces vives pour conserver le qu'elle occupe dans les arts, les sciences, l'indus- trie et Le commerce. C'esl d lans le bul d'utiliser t intelligent i - 1 1 tac pu -m n Lie ia plus profitable au pays, que le dispos ns de l'article 33 onl été incorporées dans le texte de la loi militaire. Mais cet amendemeni .-une de la Loi de trois ans ne peut rendre tous les services qu'on en attend qu'à la condition que, dans toutes hr; hes de la production na- tionale, dans toutes les classes de la Société, l'élite de jeunes gens appelés sous les drapeaux puisse en pro- fiter. Or, est ce bien ainsi que les choses se passent | \ peu pies, mais pas tout à fait. Nous avons énuméré plus haut la liste des profi ion i s par L'article 23. Une seule peut-être ne rentre dan -Illle des catégorie- de- ignées : c'est l'I luit le il 1 tll le . Nous nous trouvons la en présence d'une situation bien particulière qui mérite d'être examinée. C'esl ce que is ferons dans noire prochain article. II. MARTINET. LES BOÏÏGAINYILLEA ComiA. I.e genre /;< nKjti iiir ilh'ii de l'éni i lien t na l ma 1 istc Commerson (I) l'ut dédié au célèbre Louis-Antoine de Bougainville, navigateur français, il appartieni à cette petite famille des Nyctaginées, qui se distingue par quel- ques points très caractéristiques. Cette famille a été particulièrement étudiée et décrite par Jussieu, dans les mémoires du Muséum d'histoire naturelle; par Endlich, dans Le Gênera Plantarum, el par Lindley, dans .1 Natural System ofBotany. Cette famille n'est pas très étendue et est représentée parités plantes herbacées, quelquefois des arbrisseaux ; les feuille- sont simples et, dan- la majorité de- cas. opposées. Les fleurs sont axillaires ou terminales, sou- vent réunies plusieurs ensemble dan- un i n m d uere com- mun ou ayant chacune un involucre propre mi cali ci- forme et sont accompagnées de bractées colorées ; le calice gamosépale es! coloré ; la corolle esi nulle et les elai is, or i i ii.i 1 1 l'iiii'ii I au nombre île cinq, sont opjio sées aux lobes du calice : L'ovaire n'a qu'une seule Loge el le style est simple. Les fruits -ont ses et indéhiscents, contenant une seule graine, dont l'emhryOD arque est situé en dehors de l'albumen. Certains auteurs, prenant pour base les genres dont 1 1 Coi non (PnilibertJ voyageur el naturaliste, né a Chatillon- les-Dombes en nèî cl mort i l'Ile di France en n7:<, a laits manuscrit rem irqu tb i . con • né u Muséum d'histoire natUrelli di l'an- 150 LE JUUMN l'involucre <-<\ uni mme dai Belle de Nuit, ad nu inrolucre comme un calice ii li nme une corolle, mais l'analogie et su contenant plusieurs fleurs prou- |ue le périantl si véritablement simple. Revenoi sujet. !■ umenl ainsi qu'il -~n i t : Plantes se présentant ius forme d'aï I i Barmenteux, poilus, a feuilles alternes, souvent ai d'épines • tubuleusi - d'aspi insignifiantes, mais a«. mpagnées de grandes et belles bractées folis par trois en 1 quets ;in\ sommets des pédoncules axillairi mt donc pas les fleurs qui font le sujet de admiration, mais bien les belles bractées qui li pagnent el qui rendent la plante n mmandable p un? le commi Ici, en Angleterre, on utilise, depuis fort longtemps, plantes dans les décorations; aussi ont-elles une placi dans toutes les serres d'amateurs. Sous la conduite d'une main attentive. I< iffec- tent assez facilement ]<■< formes les plus offrent, lors de leur floraison, un spectacle des plus - Jardins royaux de Kew en possèdent de ■ il- .-i\ nn< eu l' ision d'en \ t. trairement ■< certains genres de planti gainville treinte i quelques variétés, conn jusqu'à ce jour, Bont I dans le Brésil. Ce qu'il j ■> de plus remarqua- ble, c'est que, provenant de la même contrée, on qu'ils den lez nous uniforméi les mêmes Boins : c'est là m erreur ! I je le pin. age provoque, chez ■ reloppemi imeaux axill i ; ent de fleurs, el que, chez d'au U'iles que lr Bougainvillea ni l'épi ilté de la 1 1 ^ . • . mi ptnçage ou (aille compli un p m ellemenl la floraison ch< i • moyen de propagation que nom pi • . bon tu des pousses de l'ai ntures de racines, qui seront placées dans les châssis de la multi- plication. De légers businages, pour lutter contre l'ari- dité, suffisent jusqu'à la reprise, qui demande de 'ii\ .' juins et qui i dément satisl repi i m- des proportions de 0 0. Aussitôt l'apparition des premières racines, on empote ■n employant un compost n i icho en humus. Au point de vue commercial, nous conseillerons de cultiver ces plantes en serre tempérée, car elles aiment, pendant leur période végétative, de copieux et une constante humidité d'entourage. Quant aux autres recommandations, disons qu'un bon drainage e'. spectabilis \\ .. mais, d'après Willd, bien une variété différente de • ibilis. une plante très vigoureuse, recommandable pour ulture eu pot; feuilles ovales, lanci leurs ace pagnées de grandes bractées d'un i réticulées sûrement la plus ancienne- ment cultivée, elle est originaire du Brésil. h C. — Excellente plante pour la cultnre en pot, très répandue dans le com- aux formes les plus divi devient de plus en plu- florifère par l'effet d'une t iill» printanière. Inflorescence paniculée, ayant une certaine mblance a^ ec celle du fi ; luil tendre. introduit en i • illea glabra, \ g. 71). — tans I" l"t de pi i ntes de son Introducteur, M 5ander, el d ine celui de M. Sallier, a l'exposition de près nous, ce n'esl qu nue forme du />'. glabra S. \ été de nouveau admiré ;i la dernière exposition de Paris, dans le lot de M. Sallier. i ^ hnizl. — Est une espèce • i ii i -e distingue de i nères par la grandeui di panicules et -•■- bractées immenses, d'un beau rose. — Luit en 1861. ainvillea spectabilisWîLLD. — Y.-\ belle s la floraison. Pour en obtenir uno parfaite floraison, il fou air de le qu'ils aient fleuri, car l'épi floral est A l'extrémité de pi oe très \ Igoureuse ; feuilles ■•■■ arrondies, pointues ; fleurs accora] le belles ■ iit du rose au i ramoisl ou réticuli selon - Brésil ; introduit en \n li ainvillea (Coioi i qui, Ddu 'Lui- culture- françaises. Il emps n li au i • méconnues, nous leriona eureux •!'■ voir la culture de oes pi n d'un réel Inti \I.il RT ORI1 SSEN. LE JARDIN l.il LU CDLTURE FRUITIERE AI TÏIIOL ( Suite) (1) a Commerce et exportation. — Les exportations de fruits de tontes sortes ronl en augmentât)! chaque iur i" ' 15 p. i" ' : les fruits à noyau . ps, pour environ lu p. 100. PARALLI l E ENTRE LES COL1 INi U8I 9 ET 1 . i i TURES Dl i 1 ROI . •• N'avons-nous donc pas, en France, des rég s aussi ■^*. ^'\. 3s&>$ x Fig. 71. — Bouiinnii-iUmi ijlabra Snnderiana année, excepté lorsque la récolte a été inférieure, comme c'est précisément le cas pour 1893. Elles se sont élevées, pour 1893, à 125,580 quintaux. «Sur cette énorme quantité, on peul admettre, parait- il, que les fruits à pépins entraient dans une proportion de 65 p. 100, dont environ un quart de poires et trois quarts de pommes; les raisins, pour 10 à 15 p. 100; les (1 Le Jardin, année 1896, pages 126 et 154. fertiles ei aussi favorisées que la vallée de l'Adige, sous le rapport du climat, et où la culture fruitière peut être entreprise avec succès? Certes si, et on n'a pas attendu jusqu'à cejour pour y planter des arbres à fruits; mais. tandis que les producteurs du Tyrol tirent de très beaux revenus de leurs plantations et voient sans cesse leurs exportations augmenter, les cultivateurs (tançais éprou- vent ries diilicultés de plus en plus grandes à trouver une. juste rémunération de leur travail. I.'il' LE .lAltMN D'où vient donc cette lifférei - Me entre lea r. sull aus • !<• pai I el d'an ne raient-ils donc pas leurs confrères tyn I répondrai que, bous le rapport de la d ii, m el di i donner aux arbres, ils leur Boni bien Il luit do ihercher ailleurs les causes de cel de cli Nous allons les trouver dans l'examci conditions économiques bous l'influi uellcj la culture fruitière se développe dans cha- cun < !• ■ ~ deux p les frais de pre mier • Bmenl d'une plan i \ ons d'abord à faire face :i ux frais d'achal du terrain qui sonl assez élev< b. En i Dfel . propres à la culture des arbres fruitiers . an minimum . 0,1 00 francs l'hec- tare lorsqu'elles son! nues ou en prés. Ce prix esl plus élevé encore lorsqu'il B'agil de terrains de première qualité • ■ immédiat de centres importants tels \<- qu'â 35.0 'i el rancs l'hectare lorsqu'elles Font plantées de Vignes et d'arbres fruitiers en plein rapport. • \ première i ue.i es chiffres par exhorbitants, mais croit-on m1"* 'c's ter- Mon treuil, de Fc de Bagnolet, de la ■■ allée de Montmoreui des environs de \ ei tilles, etc . où l'on cultive en grand les arbres fruitli ont une «. aleui moindre ' il est évidem- ment difficile d'établir une comp rigoureuse entre li - deux cas ; mais Je rois pas m'écarter beaucoup de la vérité en n Imcttant en prlnoipe que le prix d'achat des terres pour l;i culture fruitière dans la vallée de l'Adlge Btdana 1 1 région p il «blemenl la même. La pn i faire, loi Bqu'on ' veut établir un \ erger chez noi d'entourer le terrain de murs i. p ii- do beaux fruil ire en espalier. I1 m do M introuil.ci - murs ne Bufflsent mémi des mura de i demi <]iu nt i ilem Ulfl fc IIOM Ml - — — — — »— ~ — — . — — — — ' pi ui i n e i qui est donc pa lire île construire les murs qui nous sont indispensabh t, tous les que j'ai \ iaités sont sim- plement ; sions des passants ; mie sensible frais de premier établissement. « Il convient aussi d'ajouter que l'installation des paliers pour les formes palissi - est moins coû- teuse que chez nous, grac< bon mar- ché des premières, il en cm de même pour la préparation du boI, par suite du iv de la main-d'œu • Leprix d'achat des arbre dans chaque i pou pn im aient. Mais ce n'esl p là qu'il faut chercher les c mses de la prospérité d cultures lyrolienm ncipale- raent dans l'économie réali sur les frais d'exploitation. • l bs salaires s int, en effet, l>caurnii|i ris » • l ■ • \ ■ a qu'aux en le Paris, ainsi qu'on i t en juger par le tableau issus, qui indique en ffam - les prix pour une journée de douze heure du lever au r lucher du • ileil en I i er, dans lesexploi- i mi ières de Méran i le Bn. « Les hommes employés à l'anm nourris, couc il payés en moyenne 800 francs. o Les femmes, dans les mêmes condi- tions, ne reçoivent que 100 fram ■ Les salaires, au Tyrol, sont, on voit, inférieurs d'au moins 5 • p. 100 ceux de I pai isienne el même d'une grande pari ie de la France. « il Berail lacile • »r plus loin ■> i. - ' les comparaisons i I de fairi tammenl la gran le éconon le temps Usée but li lonnéa aux arbres mes bu 1 1 1 • du Tyrol, qui, presque -.ans taille el sans pincement, donnent les fl uits aussi beaux que ceux réc gui qui précède Buffll pour démontrer que les cultivateurs du Tj roi sont placés dans de c mdil ions bien plui geuses que lec cultivateurs des environs de Paris pour la production ù bon marché des fruits de table p pommes, i il 11. MARTIN REVUE DES PLANTES NOUVELLES OU F» E U CONNU' il Ii - tablleiu m êlnagtra i chlbntchett In ■-<•■ Ida >• 1 i i m une , .lu- 101 lll. m LE JARDIN 183 Emploi décoratif des Rosiers dans les jardins i Bfi oollei i ions de flo iera n'ont p ls toujoui un i m Iroil spécial qui leur soif affei té Bien boui enl . pour diverses causes, les Rosiers d'une mêm • collection sont dispersés dans les plates-bandes du jardin fleuriste ou du potager. En cetl turrenc i, Ils sonl diapo lignes symétriques, généralement une seule, au milieu île la plate-bande. Pour ce qui est de l'ornementation propremenl dite, les ers son! utilisés de façons différentes Généralement, in compose des corbeilles dans lo jardin payas Dans ce cas, on emploie davantage les Rosiers nains, quoique les Rosiers tiges et demi-tiges soient aussi parfois utilisés. Quoiqu'il en soit, les individus les plus bauts Boni placés au milieu et ceux de pins petite taille sont groupés près de la bordure. L'assooiation des coloris et lo choix 'i tu ci i arien I a\ ec les goûts personnels i certaines personnes aimenl 1rs colori tendres, d'aul resi lesplus foncés, comme d'autres, les corbeilles unicolores et d'autres, enfin, les corbeilles de plusieurs coloris. Le plat nt dés divers coloris peui Btfe lait en ligues concen- triques ou en disséminé. Mais, quand on adopte une seule nuance pour une corbeille, il faut, autant que possible, que cette nuance soit fournie par une variété très lloril'ère. T. a coloration îles Ko-r- il. ii j "'tre d'autant plus intense et plus brillante que la corbeille est placée plus loin de l'habitation, en choisissant les tons tendres pour les parties les plus rapprochées de celle-ci. De môme que si une corbeille est assez éloignée de la vue, elle ne sera composée que d'une seule variété, de deux au besoin et tonnant contrasté; au contraire, près des lieux fréquentés, on adoptera, plusieurs variétés qui bbi t plantées en ligues concentriques ou en dissé- miné. Planés Bn isolé ou groupés dans certaines parties du jardin paysager, les Rosiers ont aussi leurs mérites, principalement, si on emploie les variétés très vigou- reuses et florifères et principalement les Rosiers sar- menteux. S: on ne peut en remplir tout un jardin, on peut, tout au moins, en planter dans les endroits les plus visités et les plus en vue. Dans une propriété même restreinte, la répartition des Rosier , grâce à leurdiffé- rentes formes, peut se faire de plusieurs manières. La, roui îles buissons, plus loin, des eolonnades de Rosiers sarmenteUt, d'autres palissés sur lo troue des arbres, d'autres enfin mélangés aux arbustes a feuillage persistant ou coloré. Les Rosiers en colonne (flg. 72) sont très élégants; "uni- en groupe, ils représentent, de loin, un groupe de végétaux fastigiés, avec L'avantagé qu'ils «un de fleurir abondamment Mans le même ordre d'idées, on pinit les tiges des gros arbres, ce qui est très pra- ' lie dans li i publics de Paris et j est trèa appréoié. On en forme également, moins souvent ci pen- dant, dos pa i i h mes procé lés de pall ne application de i plus beureu i elle qui ie h former de petl pleureurs, en greffant di es sarmenteusee urde m 1 1 i : i b élevi C'est ôg ilement par le même procédé qu1 btlenl le Ro iers en table (ûg l unie Binon jolie, du moins as ez curieu et ces mômes liosiers se prêtent an--i admirablement aux formes en palisa ide contre les maison turo .i- i innelles et à la formation il o guirlandes lleurii l.es variétés rigoureuses de Rosiers thé, hybrides remontants, trouvent de mé un emploi des pins appréciables , plantées parmi i arbustes a feuilles persis- i is ou colorées. i ' ce ne sont pas encore tous les moyens d'utiliser lea Rosiers; combien y en a-t-il d'autri s e n core? ils ne peuvent, cependant pas trouver tous place dan- ce journal êl il- sont oonsigo a\ BC lotis les détails tcdmiques qu'ils comportent, dans mou petit livte « LeRosier», qui doit pareille SOUS peu ALBERT MAUMENÉ. ExpositiondHorticulture DE PARIS (Fin) I) Fig. ?!. — Rosier sa v en table ARBORICULTURE FRUITIERE La saison m- permet tait pas à. nos pépiniéristes d'exposer leurs arbres fruitiers; néanmoins, M. Bn au, de Bourg-la-Reine, habilement s, «Je par son vendre. M. Nomblot, nous a i trfi des arbres formés en qui n'ont pas manqué d'intéresser au plus haut point tous le amateurs d'horticulture. Ce mode de cultiver les arbres fruitier.; enpotspermfil d'obtenir rapidement, sur des sujets d'un faible dévelop- pement et, par suite, peu encombrants, de i s et excellents fruits. L'amateur sans jardin, simplement. propriétaire d'une terrasse, peu I avoir, de ce fait, -a p Mie Collection fruitière. ions les individus présentés étalent d'une forme irré- nable et d'une i e n igueur. ils portaient des fruits en assez, grande quantité. Nous mous remarqué la plu- part de nos BssencBS fruitiêros : Poiriers. aVee les variétés : Beurré Clairgeau, Duchesse panach e, B l. mise d'Avranches; Pommiers, avecB y t Grand [li'ivandre, Calville blanc; Pruniers, avi ton, rie Montforl, Mirabelle ; Vignes, avec Chasselas, Muscat de Smyrne, Muscat rose; Cerisiers, avec Anglaise fiât ■ ■<'•• '• ■ i ugé lie I n peut i< p ;,, était garni de fruits. Groseilliers à grappes, les G. épineux, élevés en i /.<■ Jardin, 1896, p iges 128 et i ' LE JARDIN tige comme des Rn- enf chargés de fruits. Los variétés de Groseill ppea-.La Versaillaise, / neto proli/tc, celles des Groseilliers épineux: l'/m, Roaring lion, semblent produire d'excellents résull soumises a ce mode de traitement. - gnalons enfin les fruits forcés (Pèches el Brugnons) de M. Parent, les Cerisiers ej Pêchers en pots de M. mont. A. GOURLOT. LÉGUMES l i maison Vilmorin, a elle seule, occupait plus de la moitié de Templacemenl réservé aux légumes Ses composés de Pois, Salades, Haricots, l'.'inmes de terre, ni >uperbe3. M. Millet, le grand cultivateur de Fraisier?, présen- tait de superbes p.'ts de Fraisiers en pleine matu parmi lesquels il est bon de signaler, en outre des nou- veautés non encore dénommées : le Czar, Colonel h Gén M. Chevallier el la Société d'horticulture d'Argenteuil avaient de superbes Isperges; on po r sur une botte cette inscription : 36 Asperges pesant 9 kilog.> La Société des horticulteur liniers de la Seine avait an superbe l"' de légu s variés; non niuin» beaux également étaient ceux de l'Hospice de Bicêtre. Les Pois et Haricots nouveaux de M. Lecœur de- mandent aétre étudiésavant que l'on puisse se prononcer sur ces variétés qui paraissent cependant méritantes. INDUSTRIES HORTICOLES lie plus en plus nombreux les apport-. Serres. Châssis et Grilles La maison Brochard exposait, en outre de ses serres ordinaires en fer, des serres àVigne démontables très pratiques, des châssis et des appareils d' - Les serres en pitch-pin & double vitrage de la ma Cochu seront toujours fh.i> . — îles cultivateurs d'i irchi- dées et de plantet de -erre chaude. M. Mathian, en plu^ de ses serres hollandaises en fer, pour horticulteurs, avait apporté une nouvelle bâche démontable en ciment, qui sera plutôt utilisée par les pépiniéristes et horticulteurs que par les maraîchers. La maison Moutler exposall une serre en fer avec double vitrage. M. Sohier avait uno superbe grille en fer forj Très intére.-- i étaient les apports de MM. Car- pentier. Ferry, Perrier, Ozanne, Etieada '.etc. Appareils de chauffage 1. 1 maison Martre, indépendamment de ses chaud avait de nouveaux tuyaux en ou nonvelle chaudière de m Dedieu, supprim ml I rate maçonnerie et I rate surveillance de nuit, an bujoI rie. laquelle nous ne pouvons nous prononcer, mérite une • tode attentive. i i maison Perrier Sis exposait une nouvelle ohaudiêre \eri i ■■ de la maison Mat hlan, ion! trop connues poui qu'il soif nécessaire d'en faire s nouveau mm. Meslier. Odara et Hallay, Cllnard, etc., présen- taient t"ii- dos appareil- perfectionnes. Appareils d'arrosage Comme tous les ans, la maison Vidal-Beaume avait gon manège, ses tuyaux d'arrosage et ses I lurntquets pour pelou M il lucaud, ses arrosoirs et jets système Raveneau, maison Broquet, des pompes et manège à cheval, le t >ut de différents systèmes Les arrosoirs qu'avait exposés M. Tissot, dits : Arro- soir- Universels, étaient munis .l'une pompe, faisant la pulvérisation bien mieux que n'importe quelle seringue, et paraissaient très pratiques. Les pompes de M. Debray, Eylô, Hirt, Nègre, et quoique étant toutes de différents systèmes, ont ?énéra- lement un 'tes bon fonctionnement. Poteries horticoles M. Wiriot avait apporl plusttllra de ses ma- gasins. La maison Promont, qui fournit la majeure partie de- horticulteurs de la région parisienne, avait également envoyé des p iteries de bonni I ion. On va arriver bientôt a faire pousser des pla: presque sans terre, avec le- nouveaux pots nutrit base de superphosphates de chaux que nous faisait voir M. Choron! Rustiques et Grillages M. Plant ' apporté ses plu- élégants kiosques rustiques démontables qui ont fail l'admiration des \ isiteurs. Les kiosques, treillages, paillassons de la mal Dorléans, se r mmandenl par leur Bolidité et leur élégance. M. Philippon, en outre de ses k osques rustiques, en avait exp «é un en treill ige Les constructions rustiques en ciment qui ont, pour une bonne paît, donné le cache) à l'Exposition, avaient été faites par Les maisons Chassin, Combat, Chaumeton, Dubrulle, Perrégaux, Btc. Il iidus resterait encore a parler de l'instruction hor- le, mais cela nous entraînerait trop loin. Nous nous contenterons, dans les plans de jardins, de citer les études de MM. Touret, Redont, Paillet, Masson. Y. ROUGE. Mot delà pin. —Entendu cette exclamation, - irtiede iuche d'un visiteur qui s'extasiait devant un l"t de Gloxinias i et tellement beau qu'on dirait que artificiel ! » II. M. Société Nationale d'Horticulture de France M.-ni du I I Juin I NiMI (Suite) Un anoi plant etq .--.-. réelli ment ■ ■ ; Libreck, qu'il faut plutôt rapporter au genn We plante fleurit rarement el difficilement -es grappes me rouillé Le M irn i ut ai. I I p. .ti r II haut rarement I I . LE JARDIN ISS lot : A 'm Wedxuw, de s> rr,. Froide, à labejle i 'prs Foncé longement flmbrié Bur les bords, Masdevallia Lin- dent; M. Warrj/ana el V // ai Odon- tof7(oMum i-fviii.iriu m amabile, M. Pournier, de Neui I . ne présentai! qu'une seule plante, mais de toute beauté : Lwlia grandis tenebrosa don! lo labelle i gorge foncé, comme dans certains Pétunias, tranche vivement sur les divisions Morales teintées on chamois rou- tre. Dan-- le lot de M. Ragot, de beaui Cattleya Mossim Reinecheana; dans celui de M Piret d'Argenteuil, deux Cattleya Vossix blancs donl l'un, qui porte le nom de C If. v /v. i/evan, a toutes ses divisions d'un blanc pur avec le labelle un peu teinté de jaune. G'esl la plante la plus remarquable trouvée jusqu'à ce jour dans les Cali blancs. I a Cattleya Mendelii, apporta par M. Bert, présente 16 Meurs . i peul être considéré comme un type arcompli de belle culture. H Faul noteraussi un Cœlogyne pandurata a Heurs \ i rti s . i difficiles à obtenir. Enfin, dans '■ i présentation de M. Doin. il faut signaler : 1 elia purpurata superba ei Cattleya gigas Sa.nderia.na de toute b( e on n'en voit que rarement: Pes- cafori à large Heur jaune pâle, de consistance de cire; Saccofabtum miniatum, à grappes dressées et oran- gées. GOMII D \ II IULTURE D'ORNEMENT M. Croux avait envoyé un petit lot d'arbustes en (leurs pées, tous intéressants à divers titres : Zenobia pulvé- rulente, à longues grappes blanches, à feuilles glauques pulvérulentes à leur face inférieure ; cette plante est égale- ment connue sous le nom de Andromeda ; les deux genres sont en effet très voisins et le Zenobia ne diffère que par un petit caractère d'organisation des anthères ; Oarpenteria fornic a, ma ■heureusement peu rustique, dont les grandes fleurs blanches (et surtout les boutons floraux) sont ornemen- taux au premier chef; Deutzia Watereri, variété du D. cre- nala à fleurs doubles; Hedysarum multijugum, encore peu répandu, à floraison très prolongée, ce qui en fait un arbuste précieux pour les jardins, surtout si l'on y joint l'éclat du h ilmia glauca, a longues grappes rouges; Robtnta Decatsnean i rubra, à (leurs d'un rouge plus cuivré que celles du type; Ligustrina pehinensis pendula et japonica, ces deux plantes se distinguant, la première par ses feuilles i es, la seconde par ses feuilles plus larges et ses grappes érigées. M. Maurice deVilmorin présentait un très curieux Rosier, le Rosa P/afsoniana. C'est une plante d'origine américaine, car elle a été trou- vée dans un jardin d'Albany, mais, selon toute vraisem- blance, importée du Japon. Ses folioles très étroites, linéaires, lui donnent un aspect étrange que ne contribue pas peu à accentuer encore la petitesse des fleurs qui ne dépassent pas un centimètre. Ces fleurs sont odo- rantes et répandent un agréable parfum d'QEillet. On a pensé que le Rosa Watsoniana n'était qu'une modifi- cation culturale du Rosa multiflora. M. Crépin. au con- traire, y a vu le type d'une nouvelle espèce du groupe Synstylse voisine du fiosa anemonœflora. Il se distinguerait de cette dernière espèce que par ses folioles 5 à 10 fois plus petites, très étroites, entières, ses fleurs également beau- coup moins développées, ses pédicelles articulés à la base, ses boutons courts et moins allongés, ses sépales entiers et ses styles glabres. Il a donc tous les caractères d'une espèce légitime. Comité de culture potaglre Egalement de nombreux apports à ce Comité. Ce sont d'abord les Choux-fleurs gros Salomon et les Concombres bl inc amélioré i. le plus \n poinl de \ ue de la ! mme de i n > • fleura blan i . luthier n iu par M I. Gautii I i ad a produ dont dia- P. Il IRIOT, B I BLIOG RA PHIE II- \ h i \ IRBRBS DU LA NORUANDIB, p. H' Henri i .U'IeHU de Ke|\ llle. prix : '.'il 1r . — Chex Baillière ci i i I - ; Haulefeuille, et a In Librai- rie i du Jardin, 167, boulevard S l rmain, ■ i ( si toujours avec n u vif plaisir que l'on In les n - rnanl Les exemplaires remarquables de divers arbres de notre pays el d tant, à ce sujet, des rensei- gnements toujours nui n i tous les \> ints de vue. \u--i signalons-nous avec empressement le remar- quable "in rage L dont l'auteur esl M. Henri Gadeau de Kerville, el qui i 1 1 < ■ par la librairie Baillière el fils, en 3 fasi iculcs du Bulletin de huIii réunis en un superbe volume de luxe contenant 61 planches inédites en photogravure, ■ isl iques. Vvec une pa emarqual U. Gadeau de Kerville a ilemenl réuni el classé les diverses notes écrites, ça e( la sur les plus vieux arbres de la Normandie, en j ajoutant nom- breuses notes personnelles el comblant bien des lacunes, ire il a reproduit photographiquemenl remarqu ibles végétaux donl plusieurs, fort curieux, sont certainement peu connus, au moins 'les étrangers au pays : tels i IT-chapelle de la Haye-de-Routot, le Poirier j u lia m Caumon.le HôtredeMontignj ou du Pondre), eto. il sérail à désirer que, pour chaque région, .i. aussi complètes, aussi bien documentées el aussi bien ntées que celle-ci, soient laites el publiées par oeux qui, ayant vécu dans la région, la connaissent I fond dans tous ses détails, «'es éludes formeraient, par leur réunion, un véritable monument dendrologique du plus haul intérêt . En attendant qu'un tel souhail se réalise, accueillons le présent volume comme il le convient, c'est-à-dire avec la plus large el la plus i itisfaction, et félicitons vivement son auteur pour ls façon claire et ■ <■ donl il a présenté son importante étude, La domiculturs. Nouvelle uétii >e culture INTENS1VI DES PLANTES EN APPARTEMENTS, pal' Henri Bloudeau. 1 1 i Prix : i ii . ' ii Doin, éditeur, i brairie horticole du jardin, |87, Boule! i ■ ■ -i divisé on deux p i i iprend : une conférence d'initiatl la noun it ure ■ des pi. nui i, un chapitre sur lac limatatlon ni ix exotiques, un autre sur Isme.d'autn - sur le milieu ambiant pour les pla sur le choix de la terrecl la théorie de la nitrification, la 1 1 ansformatton 'les pots à lleui i a soi onde esl formée par la liste, la description el 1 1 culture des pi u --nue-, cependant, no .■ i eni pat en appai tentent. me, plutôt un ouvrage d'une lecture inte- nte qu'un ouvrage pratique. HlSTOlRI M OULTURI DBS CaTTLEVA M LOKLIA, par M. L. OuiUoohon. Brochure di pages, i itraite du horticole île \t I i Yi Ml \ DANS lis il ni: uns MON CALCAII Ivestrc. — Rapport présenté au nom de la Commis- sion d'enquête de la Société régionale de Viticulture de par \|. '• SliVI 'I de la LE .lAHhl.N 157 LE J A II III X. V 226. — 20 II II II I 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Mérite agricole. — V. l'occasion de la distribution des récompenses de l'association polytechnique, la dé- coration d'officier du Mérite agricole a été conf \i. Chevalier, ai boriculteurà Mont reuil bou qui depuis 1 1 ans professe gratuitement à cette ass icia lion. La destruction du Puceron lanigère. — Les horti- culteurs connaissent les difficultés que présente la des- truction du Puceron lanigère et de la > lochenille : la in.i i h 'iv cireuse qui rec rre le corps de ces insectes les met ;i l'abri de l'action de la plupart des insecticides courants. Il faut, pour les atteindre, enlever oe tissu pr leur au moyen d'un dissolvant approprié, qui doit constituer la base môme de 1 1 prép irai ion M. Petit, chef du Laboratoire des Recherches horti- ticoles, r mmande la composition suivante, qui a l'avantage d'être facile à réaliser et est relativement peu coûteuse : On délaie à froid 300 grammes de savon noir dans i litre d'alcool a brûler et, la dissolution effectuée, on limite .", litres d'eau environ. Avec une proportion d'eau plus faible, le liquide est évidemment plus actif, mais il peut agir défavorablement sur les organes végétaux il serait nécessaire alors de bassiner les plantes à l'eau ordinaire immédiatement après le traiti meut. Le liquide s'applique au pinceau sur les colonies d'insectes. Expérimenté à L'Ecole nationale d'horticulture de Versailles sur des arbres fortement attaqués par le Pu- ceron lanigère, cet insecticide a donné de bons résultats et y est employé couramment aujourd Nui. A la Société nationale d'Agriculture. — Le 8 juillet la Société nationale d' agriculture a tenu, sous la prési - dence de M. Méline, sa séance publique annuelle Parmi tes noms 'les lauréats de la Société, pour l'année qui vient de s'éi 1er, nous avons relevé, avec Le plus grand plaisir, celui de notre ami, M . Le ni s Im- lmis. directeur du journal agricole Le Tourangeau et eu me temps imprimeur du Jardin. M. Dubois, qui a rendu des services très grands à l'agri culture en Indre-et-Loire, en faisant de remarquables conférences et en créant de nombreux syndicats com- munaux agricoles, a vu ses efforts récompensés par L'ai tribution d'une médaille d'or que la section de grande culture de la Société nationale d'Agriculture Lui a dé- cernée. Association pomologique de l'Ouest. — L'Associa- tion pomologique de l'Ouest I iendra son concours annuel a Rouen, du 5 au 11 octobre. Il y sera joint une sours spécial de broyeurs de pommes à cidre, divisé en deux sections : l" machines à bras; 8° machines mues par un manège ou un moteur. Les déclarations seront reçues jusqu'au 1er septembre pi bain. Société d'horticulture de Neuilly-sur-Seine. — Cette Société, qui est présidée par notre ami, •'. Sallier, a tenu dernièrement, dans l'Un tel de Ville de Neuilly et le square qui l'entoure, une très jolie exposition que oue - on - eu le plal Ir de 1 1 iter en qualité de membre du jurj avait été dispo ée poui voir les cet te époqui t besoin d'être pré- bs, non du froid, mais des rayons du soleil u cette tente, quelques belles Orchi nue Intéressante collecti le Palmiers, de nombreux lots do /■' '.gonia, Pelargonium $o des fleurs, Col "s. Verveines, plantes de Berre variées, etc. A cite iein une fleur, épanouie dans Ii dont de la Société, du curieux Aristolochia gigas, qui, ainsi que is l'avons signalé autrefois (1) répand une odeur affreuse. Au dehors, étaient exposées de remarquable! collec- tions de Conifères et d'arbres et d'arbustes d'ornemi .•hum que di\ erses corbeilles de plantes fleu Enfin, dans les salles de l'Hôtel de \ ille étaient abri- des collections de roses coupées et Les produits de l'art et de l'industi ie hort icoles. i.u Bomme, manifestât ion tri réu ie, dont il coni ient de féliciter la société et ceux qui sont à ?a têti . Le Lindenia - Le dernier numéro de cette magni- fique publication, éditée avec un si grand luxe, par M. Lucien Linden, contient les descriptions et les repro- ductions de huit variétés très rares d'Odontoglossum qui doivent faire l'eni ie de bien des amateurs. M. Thiébaut aine. — Une petite fête de famille réunissait l'autre soir, chez Marguery, autour du sympa- thique marchand grainier de la place de la Madele un certain nombre de se- amis il B'agissait de fêter sai i >nti promoti a dans l'ordre du m'érite agricole qui est venue sijuste à point récom- penser ses longs ser\ ices au moment où il se dispos lit à |i endre si retraite. Avanl de séparer, les convives ont profité de la circonstance pour boire aux succès de son Mis. \|. Emile Thiébaut, qui lui succède d directi le s [portante maison de graim Société nationale des Rosiéristes français. — On nous prie de faire connaître la composition du Bureau, du Conseil d'administration et 'les Comités de cette Société. Ont été élus, a l'Assemblée générale, pour 1896-1897 : Président ■ M . le Comte de Bouchaui l I Vice-Prêsidenls : MM. L i Chenault (Orléans), Pierre t .uillot, ( Lyon ). Marmy Nantes ;. Pierre l 'ei l'reyeran Bordeaux Van Den Heede Lille), Eugèm Ver- dier (Paris) ; Sécrétai n M Ocl >'■ <■ Mej ran il. von) ; Trésorier : M. Pierre Bi rnaix Lyoi Membres du i onseil d'administration: MM. B i irléans), René 1 loelli Brest , Chai li i-lberl I loi \ ille . Batel l 'éronne . I K orges Bruanl Poiti rs Caillot ; Il >r- ileaux . Emile i lharles l Limoges , Chi I Eauneau Le Mans , Groli z Ronchin i Li l< ,.. ie . ibonnand I lolté-J uan), De Redon si::. Loui Rogier | Petit-Quevillj , Roussel (Mont| L \ mej |, Vii u; o Di R. \ iliu jeune Gri j Sui MM. \' tandre Bernaix Lyon), Brechon (Lyon, Cha- h mnes l Lj on . i !roi Lyon Duhreuil Lyon}, Ga- in 1.' on i Iriffon L> m , Lapei rière i on), Jacquier fils Lyon), Pernel 1 1 cl i. on), l >res lier Lyon), \ut . Ri [Lyon), Vh iand Morel Lyo [Ces derniers constituenl le Comité administratif). Comité floral': MM. A. Bernaix. Chédane-Guinois i. aillent. Pierre Guillot, Montel, Pernet-Ducher, Eu| Verdier, Vigneron, Viviand-M (t) Le Jardin, 1 D8, p I 18 LE JARI ■IN- Plantations fruitières de variétés européennes dansl'Hymalaya.— Partout peel hors d'Eu on semble se préoccuper, de plus en plus, d'o beaux fruité dans les conditions les meilleures el les plus iniques, il n'esl pas jusque dansl'Hymalaya où on ne clieri depuis prés de « ingt-cinq ans. par la création de ve pépinières, par La distribution gratuite aux culti- , - de -i aines, irbres, -em lïous des leun ire dans I > région, enfin par des expériences noml reusi r les conditions les plus fa vorabli siondela culture fruitière des variétés européei A ce sujet, le Bulletin d'arboricullu e,d• transp ml les plus nombreuxet les plus pratique-, et iln i^ri'es p.u disposa ni de iux suffisants pour Bubvenir à tous les frai .,,/ a 4. Des ' i par l ' 1 1 > bridation d ms l is Oie In .'. l'e I,. dégi ' di 1 1 un.- espèces d'Orchi- dées 6. i tude comp ira - .m greffage 'le- Rosiers. 7. De li classification dos Rosiers au point 'le botanique . - ".--"Ment des meilleui i lans itions : hybrides remontant), thé. noisette, Ile- Bourbon, hj i'i'i le- -I" Mi", ni- '- 1. Pi "• m EntomoU 9 i ni'i" des mœurs 'in ver 'le- pommes ei des moyens 'le i" détruire. 10. Étude îles ni. ila lies jiar.i-il aires , pu attaquent Coin mbattre, Concours régional de Soissons. Récompenses.— III I ■ ' ■' art : M. i . viin. pépin .' \i — ' ihjrt ,i., . : \| I.h^-.-iio Ferlon, pépi- ■ '! M w . i m. cultivateur ' i l l'il.ilil II- Dl l.'llillllli I I I I IIK I I MIIHH II I I II I. M ' M \ 1 P le) : M. Dugourd; ''1 W ■ ; un». LE JAIthLN 189 LA CHLOROSL DK LA VIGNE UN NOUVEAU PROCÉDÉ RASSIGUIER On saitquele procéda Rassiguier, qui a pour but de ( ibattre la .lilurose, consiste en principe a tailler la vigne en octobre et à badigeonner toutes les coupe- de bois ainsi que le cep entier avec une solution c entrée ., , , mu ie Bulfate de fer. Nous reviendrons du reste ultérieurement sur ce procédé. M illioureusement, ces traitements d'automne ne donnent pas toujours tous les résultats qu'on on attend, et il arrivo que. vers l.i troisième année de traitement, la chlo- rose sévit encore avec intensité. Un viticulteur du Var, M . liiraud, préoccupé de voir ses Vignes chloro- sées en si piteux état, eut. vers le milieu du mois de juin, L'idée d'ap- pliquer le procédé Ras- Biguier sur les sections des sarments taillés en !■• rt. Ayant l'ait une solution à -10 i) h de sulfate de fer, il tailla avec un sé- cateur toutes les tiges de Vignes m Ha les à 5 cen- timètres au-dessus d'un nœud, etàenviron fi cen timôtres au de-sus des premières grappes. Puis, à l'aide d'un tam- pon, il imbiba toutes les sections des tijjes pro- duites par la taille en vert. Nous pouvons dire que les résultats obtenus sont merveilleux : le liquide, après avoir brûlé la tiae sur une longueur de 1 ou 2 centimètres, pénètre dans le corps du sarment à un tel point que les pousse- situées à 25 ou 30 centimètres de la section traitée, se sont développées avec une vigueur extraordinaire et ont pris une teinte vert foncé qui contraste étrangement avec les pousses inférieures re-ue< /aunes et rabougries. Prévoyant sans doute d'aussi heureux résultats, M. Giraud laissa quelques lignes de ceps qui, en l'état actuel, montrent la différence entre les ceps traites et ceux qui ne l'ont pas été; et le l'ait est tellement frap- pant que quelques sections, oubliées par les opérateurs, ont vu naître lentement au-dessous d'elles les pousses rabougrios de la chlorose. On voit donc que nous nous trouvons en présence d'un nouveau mode opératoire du procédé Rassiguier. il peste i déterminer dans quels cas on pourra tirer parti de ré ultal incluants, il ne sagii pa . en effet, de remplacer le procédé Ra nier par celui de M, Giraud mais bien d'appliquer le second comme com- plément du premier. Dans le cas où, malgré le traitement d'automne, la chlorose >é\ irait de nouveau, on pourrait, au moyen de traitements successifs et en opérant sur les pou jeunes, préserver i iplèteineut les Yi-ues de la clilo- Nous avons tenu à ce que les lecteurs du Jardin soient les premiers in- formés du procédé de M. i liraud qui est appelé à un certain retentis- sement. MAX HukTUS. TRANSFORMATION DES LILAS Fit Depuis quelques an- nées, uns habiles semeurs ont créé de nouvelles variétés do Lilas doubles et simples présentant un grand intérêt par le co- loi is île leurs fleurs et par la taille gigantesque de leurs thyrses. •lusqu'ici, ces nouvelles variétés ne se répandent guère dans les .jardins, on continue à planter des Lila< blancs ordi- naii es et violets -ans se douter que les uouv elles po issi ut aussi rapidi ment qu les ut es et donneraient des [leurs beaucoup plus intéres- santes et au moins aus>i nombreuses. Lorsque les plantations sont faites depuis ongt mps. on hésite à amener un arbuste déjà grand pour le remplacer par un jeune sujet et à faire ainsi un vide dans un massif. Me trouvant, dans ces conditions, et ne voulant pas dégarnir une plate-bande, surtout en ville où la végé- niiin est moins rapide qu'à La campagne, et voulant, d autre part, posséder quelques-unes de ces belle- varié- tés de Lilas, voici Le moyen terme que j'ai employé et qui me réussil fort bien jusqu'ici. J'ai eu recours à la greffe et à l'éCUSSOnnage. Lorsque j'ai affaire à un Lilas en touffe, je greffe en fente une ou deux des tiges près de terre en conservant les autres intactes. L'année suivante. Lorsque mes greffes sont bien développées, ou bien je supprime les autres tiges, ou je les greffe à leur tour. De cette façon, ma touffe est restée presque aussi volumineuse, et, deux ans après, Glaïeul hœnig in (reine) Wilhelmina 160 LE .lAlthlX ■ •urs boaiii'iup plus belles que mes anoien partir i elle le hauteur On pose alors loi éoussons plus haut e1 sur .les branches qui se trop petil ai pour ôtro greffées on fente. Da \ faut veiller > supprimer loi pou qui sortiraient au- less ius des éoussons. ■ les .un ! lyei le ce prooédé : en .>ii trois ans, ils arriveront 6 modifier comp 1 h leurs plant 1 . aul la 1 qu'on s.- donne un peu .le m il pour L'obtenir. 1 BOLAND. / • finit tir I d'horticulture de Douai DISCOURS PRONONCÉ PAR M. E. TISSERAND '■ nr ./■■ /' |,/, ,. in , k la distribution des Prix de la Société Nationale d'Horticulture de France Mi lAMES, Ml. -Ml 1 .■ d'abord, vous exprimer de eux de M. I.- Président 'lu Conseil, que la fiance de M. le Président de la République a placés la tète .lu raemenf .In paj - et de I' agriculture. « L'honorable M Méline, qui a déjà donné à l'agricul- ture tant de Bon di il été h lire ni de venir, dans 1 itte enceinte, vous donner un 11.nr.,, m 1 êmoignoge .lu liant intérêt qu • undo pplaudir de vos 1 < mercier tous, au nom .lu g nivernement do la Républi- ■ faire p le* pi .•• tieulture et pour lui conserver le rang qu'elle 'l"ii super dans le monde horticole : • ntes affaires, il a voulu qu'un de , ■ aidents hoi vint ii' remplacer ici pour vous dire que, B'iln'i il \ 1,11- .1. que vou« pou coi 1- pour 1 la noble d'Horticulture .1. -mol i-ii, ore, Mesd de mêle > • 11 1 1- douloureux, en rendant un juste hommage a la mémoire de l'homme illustre qui supa pendant tant d'ani uteuil, et dont la parole était Bi captivante, et conseils Bi utiles et toujours empreints le 1 1 lové quedonnelas • inde et une appréciation exa des besoins de la pratique, le sais que je vais raviver votre douleur, en vous rappelant le vide profond l au milieu de vous par L( Say, mais je réponds, j'en -m- -ùi'. a voir mr, etjosens que voua me sauras gré de ce dernier et solennel hommage rendu a celui qui B'est toujours montré >i dévoué et -1 bienveillant p .ni' tou ■ ' ' meieux de la gloire de 1 c Maintenant, Mesdames, Messieurs, permettes-moi .L- vous féliciter de \ • et dos n sulfata que h u - de vos ti !•■ vos offorU. « 1.1 S 11 ;■ '.■ 1 1 1 1 mu île .111 iri 1 ■'! Il u".' de France di ■ réussir avec les hommes ardents pour le progrés qui la fondèrent. 1 il.' devait cr ••• en fori t en grandeur bous l'impulsion de ceux qui la di levait conti- nuer a p de plu- 111 plu- avec les hommes que je vois réunis ici et qui, suivant les traditions 'le travail et d'esprit libéral .1 1 leurs pères, tie ntsi haut ferme le drape m .1.- 1 bort icultu Chaqi ■. l'Ile multiplie ses encouragemi augmente le nombre et L'importance de ses concours, et. a voir l'affluenoa énorme des visiteurs nui viennent a Imirer ses magnifi [uea axp isitions, .l'autre P ut. a voir l'émulation féconde qu'elle provoque parmi les horticulteurs, on peul juger île l'influence qu'elle iqulse ri .lu rang qu'ell 1 0 'cupe en Europe. ■■ Mais aussi quels résultats admirables, et comme : ■ommes l le 1 h ir tieulture, telle que noua l'onl dé- peinte les écrivains du oommem iment de ce siècle, telle que u "U- l'a \ .m- \ u" nous-mêmes, Mesdames, Messie le goût .1. s fleurs ri des i"'ii"< plantes B'est répandu d'une prodigieuse façon .le- jardina le Boni créés île tousli ■ d'horticulture .e.' ouverts sur tous les points .h' la France, une grande p. mi' h'- enfants .le n..- borl iculteurs .la n- 1 ■- ii r luis .-I . ! Quintynia pour le plaisir du mi 1 oui- \i\ ux parcs se sont multipliés pour embellir la campagne et les villes 1 des chercheurs intrépides ..ut visité toutes les parties du globe pour ojtre le nombre et La variété de nos plantes d'or- nement 't d'utilité; de nbreusea variétés m .1" loina et .h' patience. 1 a mai iêi e talo a été pétrie et a obéi, pour aini l'intelll- e .le n..- bortioulteurs t Le nombre des établissements liortiooles, a 1 atteignait à peine, en 1870, le chiffre il" 340. Actuelle- ment, mi les compte par uni! • la production tôt île .le l'Horticulture française qui en 1848, .il- 157 millions de francs, et, en I8fti, de millions, doit appro lurd'hui de 000 mllliona cupe une population totale, chefs .1" niai-un-, ou. \ riers et leur famille, de 548.000 pei sonni - 1 ■ ■ ommeroe internat al dea produits de l'Hortl- h • • 1 • t -in\ 1 cette évolution . • Les exportation: .h- fruits de table ont passé da préa de 10 millions, en nombre rond, en I LE .IAUMN mi « Celles do légumes verts, salés el oonflts, qui étaient de 13 millions en 1879, sonl presque le double en 189B Enfin, les plants d'arbres el d'arbustes ol de plantt ■ I '• 1 1 - m • - 1 1 1 < ■ 1 1 t , qui fournissaient 826,000 franc a l'expor- tation en 1879, onl atteint le chiffre de 2 millions l'an dernier, Ces résultats remarquables sont, en grande partie, votre œuvre; ils -mu les indices d'une grande vitalité, d'une grande énergie dans la population horticole. ■• Noub avons droit d'en être fiers : c'est aussi un encou- ragement pour l'avenir et il reste, vous le savez, beaucoup encore a faire, bien des progrés nouveaux A accomplir. « Dans ce siècle d icurrence a outrance, on ne peut jamais s'arrêter! des rivaux menacent sans e< — débouchés el cherchent a conquérir une place sur les marchés étrangers on vous régnez en maître !... il vous l'iint les combattre pour conserver vos positions, en améliorant de plus en plus lu qualité de vos produits: ..m n'oubliez jamais que, quand un marché est encom- bré de marchandises, les produits ordinaires sont Beuls délaissés et voient leurs prix avilis, tandis quels qua- lité esf recherchée ci obtient do hauts prix!... Soyez toujours en éveil, rendez-vous compte des besoinsde l'étranger, de leurs tendances, suivez leurs marchi leurs expositions. C'est un bonheur pour nous de pou- voir reconnaître que les membres les plus distingués de la Société ont (Sait de louables efforts suu< ce rapport, en se rendant ;i l'étranger pour en étudier la production horticole des contrées les plus éloignées cl. les plus rap- pi liées ci faire profiter l'horticulture française du fruit •!<■ leurs observations. .- Le Gouvernement de la République, notre dévoué et sympathique ministre m'a chargé de vous en donner l'as- surance, ne négligera rien pour Bei onder vus efforts. « Vous Bavez ce qu'il a déjà Bail pour protéger vos produits.il fera plus si c'est nécessaire. H a multiplié les cm- 'agements a l'Horticulture ci s'occupe d'é- largir les cadres île l'enseignement horticole. Pour les relations internationales, il ne epsse de travailler a accroître vos débouchés, a aplanir les formalités pour la transmission de vos produits tant à l'inté- rieur qu'à l'extéri -, néliorer les conditions de transport de vos denrées. 11 espère pouvoir vous (aire bénéficier plus largement de l'institution des colis postaux, etc., etc. •■ Dans ces conditions, l'avenir sera avons comme le présent vous appartient, si vous persévérez dans la voie féconde où vous vous êtes engagés : continuez donc à faire œuvre d'initiative, continuez à encourager le pro- grès par vos expositions, par vos unie- Congrès, par vos publications et par vos exemples "t vous aurez, bien mérité de la Patrie !... E. TISSERAND CULTURE POTAGÈRE DE PRIMEURS Une rectification. — C'est par oubli que, dans le dernier article da notre collaborateur, M. Albert M&u- mcnc. sur h - [{osiers, h' nom du Jardin du Luxembourg a été omis comme lieu de provenance des formes de Rosiers sarmenteux, en I tble et en colonne. Nous réparons avec empressement cet oubli e pro liions de cette occasion pour appeler l'attention de nos lecteurs sur les remarquables décorations florales du Jardin du Luxembourg, ouvre de l'habile jardinier en cher, \[. i ipoix. LE FENOUIL Le Fenouil (Fœniculum officinal l, delà famille des bellifères, est indigène et vivace, ses feuilles sont i andes, composées, multifl ; aromatiques, a pé charnus, Burtou! a la base, et engainants. Du ci tro des feuilles s'élève une tige dressée et rameuse de i m. 50 à -' mètres de hauteur terminée par des ombel- les de fleurs jaunes, lux fleura, succèdent le ovales et. cannelées, qui gardent leurs facultés germi na- tives pendant Bans. Quoique vivace, le Fer I esteon- idéré, en culture, connue annuel. / sages. -- La partie alimentair nsiste dans la base des pétioles blanchis que l'on mange soit cuit . néeavec du jus de viande ou a h sauce blanche, soit crue à. la poivrade à l'instar de l'Artichaut ou en salade comme le Céleri à côte Fig. Fenouil de Florence Variétés. — La variété la plus en renom pour cette culture est le Fenouil doux d'Italie OU l'en. mil do Flo„ rence {Fœniculum dulce) (fig. 75). Culture Semis et première saison. — Le premier semis a lieu sous châssis, dans les saisons courantes des Balades ou des Melons, etc., fin décembre, commencement de jan- vier. 11 est repiqué sur une couche tempérée dégageant 15 degrés centigrades, en terrain très substantiel et léger, à raison de l rangs par châssis et l i 25 sur le rang, ce qui donne 20 pieds parpanneaude l m 30 carré Ce repiquage d ni i être fait en rayons creux, de 8 à 10 centimètres, pour faciliter le premier buttage. Il faut ombrer, les premiers jours, pour en assurer la reprise. Les arrosages doivent avoir lieu chaque fois que le besoin s'en l'ait sentirei on doit donner de l'air autant qu'on le peut. Quand les pieds ont de \-: h 20 centimètres de hauteur. on procède au premier buttage qui a lieu on commen- çant à remplir Les rayons faits pour le repiquage. Cette opération se répète par trois fois différentes, au fur et à 162 LE JARDIN mesure que les plantes »nt. Le troisième but- !ini, le pie 1 de Fenouil doit-etre rech une hauteur de lô à H centimètres. Deuxi meelt i saison*. — La seconde saison est mranl do janvier sur couche tiède, ! india que la troisième pe >lantée en plen avoir effectué le semis à la mi-mars sur couclie. Cepen-i dant, qu'il nous soit permis de dire que, 8i l'on veut en bâter le développement et avoir un produit Boutenn ntinuel, il est bon de déposer, sur cette dern lues coffres vil t ce qu'os peut appeler une; culture hâtée. Les soins culturaux sont identiques pour i ceux que nous avons décrits dan- Iq première pour le blanchiment, C POTRAT. A PROPOS DE LA QUESTION DE LA DATE De l'introduction du Platane en France Le Platane, on peut le dire, est, par ezi i llence, l'arbro du Midi el delà Provence, car là, au point de \uodu climat, ii mve comme dans 3on pays d'oi t-il et 3 prospère-t-il à merveille. ■ arbre et mi donc ch sr aux Pi ovenc iux, je n'ai pu lue de m'intéresser à 1 1 communicat ion, si digne de remarque du i te par M. Clotaire i mi val à la botanique de Frai , sur l'introduction du Platane en France i 1 1. M. Clotaire Duval dit, dans cette note, qu'on admet- tait, jusqu'à ce jour, que le Plat me avait été introduit en France, en it:,;. par Louis XV qui eu aura i Buf- fon lepremiei pied qu'on cultiva au Jardin du Roi (leMu- Béura de Paris) Cette croyance à l'introducti lu Pla- tane en Fn e par le i"i Louis XV qui, parait-il, était in lue jusqu'à ce jour, d'après ce que non naître M i Duval, n'aurait certainement pu at oir n I'im\ ence et d ins le Midi. En effet, dans la région provençale el méridionale, il ml rer de d imbreui Platanes de taille que et d ml les dimensions colos supposer, sans peine, qu'ils oni bien sûrement plus Je cenl ans d i cequi prouve surabondam- ment que le Platane s été Introduit en France antérieu- rement au règne de Louis \ V. Donc, en Provence, poini de doute, les preuves étaient plus que suffis m te s | r démontrer que le Plat im introduit en France d ipuis plus de deux siècles dan puis oublier, den l 'Ii i plusieurs fois séculaires qui existent dant la Crau d'Ar- I lana un rappoi ! d'expei e près de deui dit, de quatre d'entre eux, qu'ils étaient \ ieui . Pour ma part, je ne pouvais que faire remontera nu moifl ■ les Tint roducl ion du Platane en i i d'après les données que j'avais p ir ci M. Clôt lire Du val, le - 1 1 ant el dlstii n ••• ,1 de la Société d'horticulture de Mëlun et de Pon» ■ bleau, poursuivant - m étude nous dit, qu'il n suite lu « de M le prol ur G Ci lé, dé Renni d'une étude historique, publiée récemment par M Mau- ur la ville de Fontainebleau, que le Platane i .• Pois en France, non m me on le croit généralement i ourvoie, du palais de ta 1 mcoup pin 1 1 no ■ d du pal i ii / Eh bien! s'il exis lit déjà, en 1642, un Platano dans le jardin du pala ■ de Fontainebleau, il es' bien certain que les quatre Platanes d<> la Crau, dont je viens de parler ci-dessus, existaient déjà également à puisqu'un rapport d'expertise de près de deux ans, mentionnant ces Platanes, indique qu'ils ntdéjà fort \ieux. Lo Platane pourrait donc bien pour la premier Tourvoie, prés du Mans, ou à Fontainebleau, mais dans la Crau d'Arles ou même ailleurs en Provence, car les Plal inesdet tille et d'appare ! se lulalres Be rencontrent ent dans la région provençale. si on fais lit des recherchi ndies sm plus \ ieux i '1 -tant- en Pro> ençe, mon opinion n'oii aquerrerait la certitude que le Platane introduit en Provence à la mêm té in- tro luit en Eui I - 1- lire < a in- troduction en Angleterre. \ l'appui de m pinionj'in- uerai i i out e les probabilités suivantes Le bon roi René, qui a gouverné la Provencede N3I a I481etqui, prim isteet Bavant tout 6 la fois, s'occupait auss beauc up de botanique et d'horticulture, avail doté la l'ro\ ence de qu int ité d plantes non - relies qu'il y avail introduits et je Buis tenté de lui at- tribuer aussi l'introduction du Platane. Quoique m i supposition sou purement gratuite, elle pourrait u iurt int bien être vi aie. LAO. TROIS BONNES CERISES Il ne B'agit pas ici de nouvelles variétés de cerises, iiin- do bonnes variétés, de variétés recommandables son- tous les rapports. Ce Boni r i nglaù hâtive, 1" Bigan i u de u alpurgis. L'An r i- mvent nommée /.' yaie hâ- te fréquemment May Duke, est un gros fruit, ovoïde-arrondi, a p< doncule long, a peau mince, tri parente et .l'un rouge intense et à ib ui- aamment aqueuse, sucrée, très savoureuse en un mot. Elle mûrit au i imencement di juin. Cette vai I rès cuit ivée dans l'Yoi la Cote- il'i ir, 1 1 Charente, etc i in la cultn e en haute ti fée Bur Meris er, ou on la -relie Bur Cerisier Sainte Lucie, pour les t surferai en , Bpalier que les fruit - acquièrent leur maximum de grosseur et d'iniensité de i- . nr moyenne, est très fertile. Le B ion ou groi Coeurei est également un gros fruit, mais en forme de cœur assex Irrégul pédoncule fort et long, A peau rouge clair à l'ombre, e intense a l'insolation ei a chair ferme, blan- châtre, très aqueuse don t sucrée, il mûrit lin Juin. On cuit ii e eeite 118 toutes les form ur n'importe ■ : ell ' de i ne \ i- gueur et de . rende fertilité. Le i ' de Walpurgis, obtenu en Allemagne, i \\ alpui - Isbe g, pn est de menu, un fruit en forme de cœur àuoi i iule grêle et de longueur moyenne, à peau dure, pourpre foncé, marquée de noir -ur la longueur du Bilion I ciialr ferme, croquante, pourpre. ., eau ab m lame bu dutée. il mûrit au commencement de juillet Cette variété, très vigoureuse, se greffe de p •-ii i- Merisii r, elle i le plein vent, ii n » tête bien -arme, et est des plus fertiles Ainsi, avec ces trois varié! •- de première qualité et de du commencement de juin au milieu de juillet. Deux d'entre elfes sont 0 ini la planche en couleurs ci-contre. .1. FOSSEY. LE JARDIN Bigarreau de W'.ilp Bigarreau .Y." Cerise anglaise hâtive LE .l\KM\ 163 LE SERVICE MILITAIRE POUR LES JEUNES HORTICULTEURS Non- avons vu, dans notre précédent article il i, qu'on avail négligé de comprendre L'horticulture dans la liste des professions appelées a bénéficier, sous certaines conditions, des dispositions de l'art. J3 delà loi mili- taire. Nous aurions lieu de nous ét< Br d'un pareil oubli si nous n'étion-i pas habitués de longue date iiun semblable traitement en toute cin stance. Il vous semblerait, n'esl ce pas, chers lecteurs, qu'une industrie qui, d'après les statistiques de l'ôminonl direc teur de l'agriculture, donne lieu à un mouvement d'al faires de 6 lilions de francs par an et occupe ;," m personnes ichiilVrs qui -"in probablement plu- tôt au-dessous qu'au-dessus de ta vérité mérite quel- ques encouragements ' Eh bien I détrompez-vous. A part quelques personnes éclairées, qui ont suivi vos travaux et ont apprécié vos efforts, on a estimé jusqu'ici, en haut lieu, qu'il n'était point besoin d'en savoir si longpour a faire pousser un chou ►, d'où ce parfait dé lain pour la profession d'hor- ticulteur "ii de jardinier, Ah '■ si ceux qui pensent ainsi savaient quelle somme considérable de connaissances théoriques et pratiques il faut réunir pour l'aire un bon horticulteur ou un bon jardinier, ils changeraient certainement d'avis. Ils i^iiurent probablement m11" iviito de nos jeune? gens part chaque année pour faire un stage à l'étran i afin d'j étudier les meilleurs pro édés de culture et de se familiariser avec la lang les pays avec lesquels nous entretenons des relations commerciales -iu\ ies.ce qui l'ait que nous sommes toujours bien renseignés sur cequi se fait au dehors et sommes toujours préparés pour la lutte. Mais à quoi bon récriminer? Tout ce que l'on pourrait dire ne changerait rien à la situation qui restera tou- jours La même tant que les intéressés, eux-mêmes, ne feront pas le nécessaire pour se garder leur place au soleil. Tenez, voulez-vous une preuve que le tableau n'est nullement poussé au noir? Jugez-en. Jusqu'ici, des jeunes dessinateurs de jardins qui, sui- vant nus conseils, demandaient à prendre part au con- cours institué pour les ouvriers d'art et dessinateurs industriels, pouvaient ne faire qu'une année de scr\ ice militaire s'ils subissaient avec succès les épreuves de l'examen. Quelques-uns ont pu bénéficier de cette dis- pense. Mais, aujourd'hui, cette poterne, qui n'était qu'entr'miverte. est complètement fermée si l'on doit s'en rapporter à la décision prise celle année par le .jury d'état du département de la Seine, qui, sans même exa- miner la question au fond, a refusé à un jeune dessina- tcur de jardins exerçant réellement sa profession l'auto- risation de subir l'examen. On a prétendu qu'il n'était pas dessinateur industriel. Ainsi, un jeune homme qui dessine des meubles, de3 pendu m «mines quelconques qui repro luit det fleurs et de pi n i loiie- .m p ipiers peint- .1 le dmii .1" ne faire qu'un an di e ; mais si tomes fleurs et ces mômes pi inte des études bot iniques, ou & -les repi "; publical ions, ou si le malheureux le dessiner les d'un jar lin, il doit fair ■ troi 1 ans. 11 n'e I p 1 dessinateur industri ■/. C'osi tout simplement inique. \ii-m, pour d ici' une forme aux légitimes rêve ici 1 nions de l'horticulture, ai-je proposé à l'Union com- merciale des horticulteurs et marchands grainiers de France et aux membres du dernier Congrès horticole tenu a Paris, de \ oter le 1 reu suivant , qui 1 lopté a L'unanimité : Considérant que les diplômes accordéa aux élèves n 1 mis des grande: Ecoles de l'Etat, des Ecoles d'arts et mé- tiers, des Ecoles des mue I eures de com- merce, 'les Ecoles national'- d'agriculture, etc., permettent 1 s,, destinant aux cai rières libéral 1 l'in- 1 commerce, à l'agriculture, ele . de bénéfï ier des dispositions de l'article 23 de la loi militaire du 16 juil- let 1889 . i ionsidérant que l'HorticuIt ire, qui dans les catégories énumérées ci-dessus, a. t ni nul ni que les autres industries nationales, besoin d'hommes instruits, 1 le études ne peuvent être interrompues sans inconvé- nients pendant trois années consécutives : Emet le vœu qu 1 les élevés diplômés de l'Ecole nationale d'Horticulture de Versailles soient assimilés à ceux de- I les d'agriculture de Grignon, de Rennes el de Montpelliei icier des dispositions de l'article 23 de la loi mi du 16 juillet Issu. 11 serait téméraire de croire qu'il a suffi de réunir sur cette proposition l'unanimité des suffrages du public horticole pour qu 1 l'étal de choses soit subitement mo- difié. Hélas! ne savons-nous pas qu'au ministère de la c.uerre on pense, et non sans raison, peut-être, que la portion du contingent qui ne reste qu'un an sous les drapeaux esi déjà be mcoup trop importante elle atteint dans certains corps jusqu'à 62 et m pour cent) et qu'on est fermement résolu à n'accorder aucune dispense nou- velle. Alors, on refusera sans doute satisfaction à ces braves horticulteurs '. Il faut s'y attendre. 11 me semble, cependant, que la loi doit être la mémo pour tous. Si l'on trouve que trop déjeunes gens, par- mi les plus intelligents, s'en vont au bout d'un an, ci' qui rend le recrutement du corps de sous-officiers très diffi- cile, qu'on réduise le nombre de privilégies dans chaque catégorie, en ne prenant que les plus méritants ; mais qu'au moins chaîne profession jouisse des mêmes avantages. C'est co que Le Jardin ne cessera jamais de récla- mer. II. MARTINET. (1) Le Jarrlin, 1S90, page 148. 164 LE JARDIN ARBORICULTURE FRUITIÈRE DE LA VIGNE CIRCULATION EN FRANCE des Produits de l'Agriculture eL de l'Horticulture Cirriliirt ■iiiiltrielle. Arrêté «iiislmrl h 23 uni 1896 Opérations d'Été Lorsqu'on pim ille, deux tain temp . ;'■. è\ ni i L'évrill i les vrilles qui se montrent sur II 1 . une feuille, ne a absorbent une certaine quant détrimenl des partit irou- ■ de i r ri! ur.- | :.:iier de dit'. PAL1SE I leurs \ rilles onl i d'être maintenus pendant le courant de tfin de ne H- base par la pluie ou le venl de plus, le palissait ai le la ni du raisin; il permit de gari ni le mur i ration doit . tre n d'abord traités, les plus vigoureux les premiers, les f i • i au tour des bi de rempla- cement ; il ne f.uit p r de fixer ces dl r les iblir la taille l'anni ■ suivante, pourr pper. Les ligatures doivi lies au di but . pins tard, il sera bon de les serrer davaul l. . manière di dépend de me établie et de la position qu'ils occupent. Si affaire a une Thomery, les sarments devront 81 mité du cordon, maintenus plus verticalement que ceux p - Sur un cordon vertical, les sarments de la base si maintenus dans une position plus nu moin leur i devront Former avec la charpente, au moment du dl I) an.de dl I - une direction plus vert il la fume dvent i définitive .m moment du premier i qu'au il amenés par PIB [tient ini "il end Cer- suppriment, d'autrt ■ 8 i PI : I I \ . i, I GOl l: I < > l Comme -une a l'arrêté do 10 mars 1896, M. vi^er. alors ministre de l'Agriculture, b adressa aux préfets la circulaire suivante, que nous croyons utile de reproduire ici dans bt : Monsiei n n- Préi i i. - Jusqu'à présent, la circulation, en France, des pro- duits de l'agriculture et de l'horticulture était régle- mentée par le- ai rêtés des i ; et 15 juin i rétés furent pris au début de l'invasion phyl- loxérique, alors que tous les efforts de l'administration devaient tendre a empêcher la propagation du fléau qui mena plus importants vignobles. Niais, aujour- d'hui que le mal B'est étendu el que, d'autre pari. It - es de la it permis de constater que le phylli pouvait 8e propager par d'autres végétaux (lue la \ igné, les dispo tr les arr ministériels pré sites ae présentaient plus le même degré d'utilité 11 convenait de les réduire nu strict ni saire, de adre au commet le l'horticulture la liberté d'action qui lui est ni pour atteindra ample! développement. Tel a été le but de l'arrêté ministériel du 19 mars 1896, inséré au Journal <>t du 11 du même mois. ■ Désormais, tous les produits de l'agriculture et de l'horticulture, quelle que Boit leur proveni pourront circuler librement dan- toute L'étend lu territoire français, -ans qu'il soit nécessaire de les faire accompa- gner d'un certificat d'origine relie disposition B'étend aux raisins de table et de vendange, aui pépins de rej- et marcs de raisins. Seuls les plants de \ Igné ainsi que les sarments, boutures et autres débris de la Yiu-ne continueront a être soumis aux prescriptions de l'arrêté du 13 juin 1882, relatif à la circulation en France, des plants, débris et produits de la ' Igm - Comme par le passé, les raisins de vendange et les marcsde raisins, s'ils sont à destination d'arrondisse- ments phj lloxérés, ne devront être accompagnés d'aucun débris de \ Ignés, feuilles on sarments de \ Igni Les artit I >,6et7de l'arrêté du là juin 1888, relal ifs 6 la circulation en France des produits de l'Agri- culture et de l'Horticulture, sont rappoi U - | quent, les pépiniéi -eut. comme il a éti rappelé haut, d'être lenus de se munir d'une autorisation pour l'expédition de leurs produits lur un point quel- conque de la France. ■ Gn ce qui oonoerne les expéditions h l'étranger, il est utile de taira remarquer qu'elles ont étésimpli et qu'aux tenue, dl- la di it du |5 avril ingl Illre la l-'railee. l'A 1 ii-nia- Ile . I \l|l lielit'- Hongrle, la Belgique, l'Italie, le Luxembourg, les i Bas, i'- Portu erbte el la Suisse, il n'esl plus ■ ■ de faire ai c impagoer d'un oertiflcal d'orig les expéditions de plante- ., l'étranger . il suffit que les gui eut -m- les listes publ tuui de l'article 9, chiffre 6, de la convention de Heine, lesquelle soins du Minii LE .I.UthlN 163 de l'Agriculture. Les intéressés peuvent b'j IWre inscrire m adressant aui Préfets unedeman le a cet effet, avant l,. i octobre de chaque o n n< e « je vous serais obligé, Monsieur le Préfet, de m'accu- Ber récepi lo In présent ru 1» ire dont vous vou bien porter les instructions à la connaissance de vos administrés par tous les moyens de publicité il mi vou disposes. ■■ / ■ Ministre de l'Agriculture, i \ h.l.K. » Une maladie du Bégonia Rex , \l BÉE PAU UN Ni MATOD1 L'HETERODERA RADICICOLA (Il Vvanl de donner un aperçu sur la marche générale de l'affection, ainsi que sur la nature du parasite qui l'occasionne, nous croyons bon de rappeler que cette maladie a déjà été signalée à L'attention des hortieul- teurs-floriculteurs , dans Le Jardin (2), par M. Louis Cappe, horticulteur au Vésinet (Seine-et-Oise). En 1893, M. Louis Cappe écrivait que lo Bégonia était l'objet de l'attaque d'un insecte très petit, de forme allongée, d'abord blanc chez les jeune-; sujets, pour devenir d'un jaune grisâtre chez les insectes adultes. Ce prétendu insecte aurait aussi été observé par M. Massé (3), un amateur enthousiaste de Lagny. « Cet insecte, disent-ils, parcourt le limbe des feuilles en suivant les nervures qu'il pique dans sa course : les endroits attaqués prennent une teinto terne, brunâtre, quelquefois luisante, tantôt, ressemblant à la rouille; les feuilles, complètement développées, deviennent cas- santes, les jeunes feuilles sont arrêtées dans leur déve- loppement, se recroquevillent, les tissus des pétioles se dé- sagrègent, H une belle plan te peut, eu quelques jours, per- dre toutes se- feuilles qui se détachent soit au milieu, soit à l'extrémité du pétiolo. Le mal ne s'arrête pas au feuil- lage, la plante entière se ressent de ce brusque arrêt dans 1,1 végétation, et les racines elles-mêmes en Bouf freni ; c'est ainsi qu'on peut remarquer, à la suite de la ohute des feuilles, de petites boursouilures à l'extrémité et même sur toutes les parties îles racines. i ("est en vain que Ton essaierait de remettre en bon état les plantes arrivées à cette extrémité. » Comme à l'Ecole Nationale d'Agriculture do Grignon, nous avons eu à souffrir des ravages survenus dans nos cultures de Bégonias, il m'a paru intéressantd'examiner de près quelques-unes îles nombreuse- tubérosités qui s'observaient constamment sur les racines des pieds dé- périssants. A un premier examen, c'est-à-dire en décembre 1895, je pus constater, a l'aide d'un grossissement convenable, que, dans l'intérieur do ces sortes de nodosités et de place en pbice.il existait de toutes petites poches in Journal de la. Sooléti National» d'Horticulture l'intérieur desquelle pouvais distinguer des corps de forme elliptique, munit d'u tembi i iimii mie avec un conten uloux :, mtre. Mais, à ce nent . o'i it là tout oe qui in,i:\ ais dira de oe - corps ôl rangers qui a ient nue noyés dans le tissu radiculaire bypertropti Depuis, je fis plusieurs observât -. mai toujours ans en apprendre rien déplu i, et oe n'est que tout ré i , ■minent, le 10 mars dernier, que je pus me pron ter cette foi sur la véritable cause de la maladie du B nul Re '■ . H B'agil là, non pas du parasitisme d'un inseote, C ledisenl MM. fappcei M i -,■. mai-, bien aucon- i r., ire, de ce n ima tode ou pet it a \ ers microscopiques que l, ,11 le lllolele désigne. dcplil- Ion i! : •' m ], - . BOUS le nom un peu vague d'anguillules, et qui vivent aux« dépens des plantes on causant parfois dans les cultures ie très grands domm iges. 1,'espi bservéepar moi est VHet rodera radicicola, dont L'histoire n'est plus à faire aujourd'hui, car elle a été très bien étudiée par M. Car] Miiller et décrite dans un ouvrage allemand datant de 1884. Ce némato le an a, pie nue foule de pi in tes, et, pour no citer que les espèi es intéressantes où il B'est déjà mon- tré, nous relèverons de l'excellente étude i\<^s maladies vermiculaires des plantes cultivées, par M. Ed. Pril- leux il) celles qui y sont rapportées « Magnus. d'abord, signale ces anguillules sur le Dodartia orientalis, puiB Greefs sur le Poa annua, lo Trilicum repens, et diverse- espèces de Sedum. « M. Warming en observa sur les racines de VElymus arenarius, sur celles du Linaria oulgaris et du Raphanus Raphanistrum. « Licopoli. sur diverses Crassulacôes, sur la Vigne (Vilis Labrusca), la Chicorée, le Pissenlit, La Carotte, l'Angélique, une Euphorbe [Euphorbia Cyparissias) et sur VErylhrina crist i-galli. « M. Max. Cornu indiqua des galles produite'; sur Les racines de Sainfoin, et contenant ce qu'il considéra comme des kystes d'une nouvelle espèce d'anguillule. « Puis M. Joberl attira l'attention sur une maladie du Caféier, qui serait due à des nématodes attaquan les racines. n M. Cornu en retrouve da semblables sur diverses llubiacées cultivées dans les serres. « Entin. M. Franck a observé des renflements ana- logues sur des racines de Draccena, de Coleut, de Bali- sier, de Laitue, de Poirier, et on Lui doit d'intéressantes expériences qui ont solidement établi l'identité des né- matodes qui attaquent toutes ces plantes précitées . » Nous ajouterons donc à cette liste déjà longue, les Bégonias à feuillage ornemental [Bégonia Reoa et bybri» des). Les plantes malades montrent.surleursracines.de nombreuses galles, dont la grosseur varie ordinaire- ment entre celle d'une tête d'épingle et cello d'un pois ordinaire. sur Le rhisome, ainsi que sur le pétiole des feuilles, lo mal est représenté par des excroissances, irrégulières de forme, mamelonnées, de dimensions variables et il Annales de la Science agronomique. Année 1885; t. II, p. 85 et mivanti - 166 LE JARDIN simulant bientôt des sortes de chancres, par Buite de la décomposition du I ipbié qui commence à se. produire dans les petites dépressions. 1 1 - de nicotine dans Is ->-rre. Neus croyons pouvoir recommander l'emploi des divers m ticides connus et particulièrement du Bulfun me qui - ' ■"' ||""1 Isma nombre de ■ as Km imh~ cas, c'est au départ di ; on qu'il con- viendra d'applique] les traitements, puisque c'est i ce moment que i b avons pu Buivre l'évolution des œufs nnk] transforme) i d'abord, puis en animalcules sexuées mâles et femelles ensuite, i urtout ;i l'état de vie active que nos ■ a inflrirdu traitement, car il ne faut ublier i|'"' |r ■ melles pondeuse tus et que, par conséquent, i iidice aui te toute i ■ re. Du d pu const rva- tlos ■ ■ d'anguil' Iules, dans l'eau ordinaire pendant un Béjour de vingt- quatre à quarante-huit heures, serait suffisante pour tuer tous les individus non enkysl Par conséquent, il j a lieu d'expérimenter, je crois, dans ce sens, et il est à espérer qu'en pratiquant l'immer- sion ivenablemenl prolongée des plantes infestées, on réuss • ennemi de nus plantes ornementales. Ce serait un traitement A la portée de tout le monde, et qui aurait l'avantage d'être ni ■•■Miteux, ni difficile a mettre A exécution. M. Kiiim re< tmande bien de recourir à des plan pièges mais c'est un procédé qui ne peut avoir pon appli- a en horticulture ; d'abord parce qu'il fiait perdre KiLr. 76. — Romarin ' ' dutemps, eton ne peut d'autre part songera venir cul- tiver des u milieu de nos pi intes de Berre. j'au cet te ani j er le procédé par immersion ;ï l'eau i mment avec les Injections insecticides sur des plantes pn les premiers Bymptômes de la maladie et aussitôt mes expériences terminées, je me ferai un plaisir d'en communiquer les résultats A la nationale d'horticulture Ch. Il i il \. M iHre de ( 'on de patiiod l tle .i l'Ecole de Grignon il . I.\ COLTURI FUI ITIKUK \l TYBOL (Suite) c Organisation di la vente.— La plus grande partie des fruits récoltés dans la vall lel'Adigeest expédiée | M la pro- (ï l.e Jxr.lin, nnni'-c 1886, page» 170. 1*2 il II LE JARDIN 167 dans toute l'Auti iehe-Hongrie, en Allemagne, en Russie, etc. Jusqu'ici, toul Le commerce avec L'extérieur est resté entre Les mains des commissi aires de Bozi de Méran, qui achètent a bas prii aux cultivateurs Fig. 7;. — Edel Bcehmer revendenl ensuite avec de beaux bénéfices. Mais il n'est pas difficile de voir, à divers symptômes, que les pro- ducteurs cherchent a échapper aux exigences des com- merçants, ainsi que le prouve la création de La Société de Méran pour L'exportation des Calvilles (Meraner Calville- Export- Gesell&chaft). Cette société, formée entre trois propriétaires pour lu vente des produits de leurs cultures, peut être, jusqu'à un certain point, conr sionnaires tyroliens, toutou vendant moine cher que ces de Il est m- que cette ten lance du producteur A e mettre en rapporl dii i le con- ommateurse mac ii bien dans LeTyrol qu'en Prance, où la question esl à L'ordre du jo i t-il besoin de dm- qu'à l'heure actuelle, 1 1 produc tion française a à soutenir une concurrence sérieuse, surtout en ce qui concerne le commerce ition? La lutte é\ idem ment est inégale. Heureusement que le sol et lo climat delà France offrent des ressources assez variées pour qu'il soit possible de rétablir L'équi- libre rompu à. notre désa\ un S- Fig. 78. — Kostli her parée, pour L'organisation, aux fruitières françaises. Chaque associé exploite ses cultures pour son propre compte ; au moment de la récolte, tous les fruits sont réunis dans un magasin général où ils sont triés avec soin, classés et inscrits au compte do celui qui les a fournis. La Société a des représentants dans plusieurs grandes villes d'Europe et arrive, par ce moyen, à vendre les fruits de la communauté à des prix plus rému- nérateurs que ceux qui lui sont offerts par les commis- Fig. 79. — Edelrother Description des principales variétés — Je crois utile do compléter ce rapide expose par une description sommaire des principales variétés, que les producteurs et marchands de fruits ont intérêt à bien conn elles font l'objet d'un commerce d'exportation très im- portant. Ces variétés sont-elles supérieures à celles que nous cultivons communément en France? Je ne le pense pas. mais il ne faut pis oublier qu'il s'agit là d'une question de goût, sur laquelle il serait peut-être imprudent de se prononcer trop catégoriquement. En tous les cas, ce que l'on peut constater, c'est que ces fruits sont très jolis, très avantageux pour la vente et très estimés sur tous les marchés de l'Europe cen- trale et orientale. Il m'a donc paru intéressant de tenter à nouveau des expériences qui avait déjà été faites, parait-il, pour quel- ques variétés, mais qui n'avaient pas donné de résul- tats concluants. J'ai l'ait greffer sur divers sujets toutes les variétés cultivées au Tyrol et les ai plantées dans des milieux différents, de façon à pouvoir suivre toutes les phases de leur développement. Je ne manquerai pas de tenir les lecteurs du Jardin au courant de ces expériences. Romarin blanc (Weisser !;■ . (fig. 76). — Syu. : Wei$ser, Edelweisser. — Grosse; forme ovoïde allongée. Il, s LE JAUMN I i ii- blanc-vi ndre, Arlire '!• sur Par l bonn I P alion. Chair re 1res fertile, pou exigeant Biir la natun is fig. 78). — Syn \ Co: Kosllicl tu jaune vi Cbaii boni Arbre di l (fig. S Bohmer. — l l ide, méplate. I ' tre l.i. min. Chair nu ; m-.-. orom ■■ i,i . ' i Ai i indant un ; une l'uni n. \ Il M \l;TIM l EXPOSITION DE ROSES Pour la première i"i-. la So bionale d'Horticul- ture de France a organisé une exposition Bp 1!" i ôpo |ue choisie, pour fêtei cette reine des fleurs, n'a pas permis a dos grands roaiéristes de composer 'le- l"i> capables 'le rivaliser en fraîcheur el en floriboi qui mit été tant a Imirés ;i l'Eip niai dernier. Une - die de l'hôtel de la S . l'intention des exp >s i Trois in:i<~ i i's . apports de MM. Levêque Rothberg, Jupeau, composés de plan ivec bordure de Rosiers nains, compos md de l'exp - Bition. • Rosiers étaienl bien for s; les exposants, don! la renommée n'esl ['lu lints .h' prendre 'I tns leurs cultures les sujets les pius fleuris, m explique la préseï le quoli un peu dans les I"' - présert L'encadrement de la telle était formé par des ' ibli ■ oduil par h' groupement d< i'-i plus attrayant que cel btênu par lu présentation des plant* eut ,i l'état de fraîcheur qui avait pu m ii' maintenu a l'aide de flacons remplis d'eau, di«simu- |. - .1 m- .il-- bolti dans lesquelles plon- loncules il iraux . lots 'N' fleurs coupées avaient éti exposés pjr MM Lévéque, Rotbberg, Jupeau, Buaton, Bouohrr, nte, A ' un l"t \ ratmenl h M bet-Cocbet, l'habile i 'le Coubi ude 'le i liquemei il lue plus facile -I la l'i .u moment où elli Malheureusement, le visiteur, l'amateur, peu Initié» n'ont pu se rendra compte, lctment.au premier coup d'osil, de la différence ■ ni entre 'elle ou ''lie espèce par l'exi in feuilles, le port 'le- plantes, dont beaucoup i peu l'ai ml li ne noua aui oi doute le plaisir de i n et que nous m- p mte de plai ■ comme i in u Chine. /.■ gi Tchan /. u Banhtiœ, i\ fleurs Bimples, originaire 'le la ■ ne .le la Tai tarie cbino ie l'on rencontre dans la pnn n < feuilles don) il a -llnll ' ir l,il I I |. icAui a - Inali e du Tonkin. M\l Liste des récompenses lie d'honneur, kothberg - d'or et vermeil. Buaton, mé huile d'or. Cochet, médaille le v ermeil, Jupeau, médaille de \ ermeil. Boucher, médaille de vei meil, nte, grande médaille d'argent. A. OOURLOT. Société Nationale d'Horticulture de France Bel e du * Juillet Imimi 1 I. 'it au tOUl i avons vu apparattn ■ ■ i ' Reine-M lui d'un emploi courant l. Pétunia, lui ai |u'il était autrel ni transformées; les corolles ont pris nu développe- ment extraordin une richesse di coloria 1 par la maison Vilmorin, bi riequi i t .m t - des byb - fleurs frangées, ma.:. hybride superbitsima var grande fleur et a lai .- - tuberculeux i fleu mutées Hortulanuê Wilte. 1 ement remarquable par laform rap- l. iardinior du comte Poizo di Borgo, à Monlretout, a • par lui i l ' inium. 1 goniu .-" 'h Borgo. ' bes fris Ksempfet i di M i.' maire, de i ird'hui ne • l ii - - i infii m dit. bu i osa a Meurs bleui M I.- ■■'. . mmuni pi |u'il 86 p. 10 M Thibaut M. I. i um Schli • .1. us Microtlyliê, feuillage i ippc I " !, ntanl bien dénie flmbrié a sa pai l'autri n grappe allongi i l' Il \ it i < • i i i JARDIN 169 Ll .lllllll\. V 227. \iil I 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Mérite agricole. — A L'occasion du voyage du Pn denl de 1 1 République, A Reims, [a décoration d'ol flcie du Mérite i > à M. Vfaquerlo! i Edmond), b irti tulteur-pôpinié Iste n F smes (Marni de che\ ilier du mfi ne ordr i à M. Moreau (En \ ictor Marcelin), horticulteur a Th illois (Marne), A l'o :casion du ooncoura agric de de Méru, la décora Uon de chevalier du Mérite agricole a été conférée à M. Flisseau (Narcisse,), président-fondateur de La d'Horticulture, b Méru ( use). Association des anciens élèves de l'École natio- nale d'Horticulture de Versailles. — L'ABSem générale annuelle de cei iation a eu lieu le ISjuil. Let dernier, dans une des salles de L'hôtel de la S ti oationale d'Horticulture de I rance. En L'absence de M. A. Magnien, président de I associa- tion, qu'un deuil de famille retenait au Loin, la ses présidée par M, K. Cayeux, vice-président, assisté de M. Lafosse, trésorier perpétuel et du Conseil d'admi- nistration . Comme cliaque année, de nombreuses questions con- cernant l'horticulture, ainsi que L'association, onl • agitées; puis des félicitations ont été adressées à 1 1 ux des membres récemment promus dans les ordres de La Légion d'honneur, de L'Académie et du Mérite agri- cole. Le compte-rendu de la situation linancière a prouvé l'étal prospère de l'Association. A l'issue île laséance, au milieu des applaudissements unanimes et répétés, le Président a, au nom de l'A eiation, prié son trésorier perpétuel, M. Lafosse, dont le dévouement à l'Ecole et aux anciens élèves ne s'est jamais démenti, d'accepter, en témoignage de recon- naissance et d'affection, un bronze d'art symbolisant le Travail. M. Lafosse. visiblement surpris et touché, a remercié en paroles émues et la séance a été levée au milieu des applaudissements redoubli Un banquet des plus gais et des plus cordiaux réunis- sait de nouveau, une heure plus tard, les membres de L'Association. Banquet offert à M. Schneider. — Pour fêter la nomination de M. Schneider, le sympathique président de 1 ii Société française d'Horticulture de Londres, dans l'ordre du Mérite agricole, ses nombreux amis se sont réunis, le 82 juillet dernier, chez Ledoyen, sous la pré- sidence de notre rédacteur en chef. Au cours du banquet, qui réunissait Les principaux nions de l'horticulture, une croix en brillants ainsi qu'un bronze d'art représentant Le Volontaire de Chopin, ont été remis à M. Schneider, au nom des membres de la Société' pour laquelle il a tant l'ait déjà et continuel a, espérons-le, à prêter, longtemps encore, son précieux concours. Société nationale des Chrysanthémistes fran- çais. — Voici le texte d'une circulaire que la Socit té i Ihrysanl hémi ttes français i lent d'adret ser à les semeu \i , , \iiim que \ ous I a\ >■ ■ lu a la suite du un di sa membi in ri i complet di h .i afin d'éviter ' • produisent trop som enl m du nom pour des variétés distim J'ai l'honneur de vous fa i > il. Co lent de la Sociéti , 28, rui ■ i ii ,i bien \ ou irger de la tenue de ■ rf. Couillai un amateur qui a toute la compé- .'i l'indépi Je vous prie d demi : ou, à défaut, imaire de \ os obtei n i pour lui qui lenr i; dans ce répi ptoin Je vous prie n i [ue vous b z fixé sur les noms ouï i oui z donner a vi o iti il ions fu \ ouloir li s - ou ii n i M < !ou llard qui i i i ..us dira si les noms proposi s n'i si déjà tions. En vous con I ommandations, aurez rendu un l la cause qui no s intéresse ; prouvé l'utilité de notre Société, a la de laquelle vi us avez bien \ oulu contribuer. Recevez, Monsieui i I - hei Collègue, l'assurance de mes dévoués sentiments. PHILIPPE RIVOIRE X.-H. — Aux lerine- du règlement floral (art eauté présenté i au Comité floral bous un nom I mi déjà ne pourra être l'objet d'un certificat. Biltniore. - Biltmore est le nom du domaine de M. George Vanderbilt, dans la région ouest de la Caroline du Nord. Le Gartenflora nous donnait, dernièrement, quelques détails -ur cette propriété située en pleine forêl da hautes chaînes des Blue Ridges et qui est, croyons nous, la plus grande propriété connue puisqu'elle s'étend sur trente mille acres. La création du parc spleiidide qui entoure la demi itable palais, a été confiée à M, Frederick Lav Olms- déjà si avantageusement connu par li Parc central de New- York, les jardins de l'Exposition de Chicago, etc. L'arboretum créé dans ce parc sera certainement l'un de plus beaux et des plus importants qui existent. La superficie des jardins et 'lv< pépinières est de près de :■". acres. Enfin, dernier détail, la propriété de lîiltmore aura on richissime propriétaire la somme totalede 125 millions de francs L'orage du 26 juillet. — La n le 26 juillet dernier, entre let 5 heures de l'après-midi, en partie dévastée par un \ iolei I rendant 20 minutes environ, la eréicet le vent, d'une ■ peu comi ii accompagnant la pluie dilui ienne, ont, sur certains points, causé de véritables désastres on a pu lire du reste le compte-rendu sur tous les journaux quotidiens. Les pépiniéristes et lesmar hers de la région ont et bii n des endroits, eu leurs cultures très endommagées, 17m LE JARDIN A Paris, les deux points qui ont le plussouffert ohl le Parc Montsouris el le Jardin des Plantes, ainsi que [es arbres le long du quai de la Halle aui \ins donl une irtie ont non seulement eu leurs prin- cipales branc s< es, mais imenl dépouillés de I i'.n m insouris el au Jardin d< - Plantes, nom i l d'arbustes oni i parle vent, qui s< a tempête el formai! des m me un \ éritable cycli Il > avait longti mps qu un il ne uainé Bur noti i ons de Pa /incennes, Le Raincy, Bondy, Pantin el Mont- fermeil Canna Kœnigin (Reine) Charlotte. — Ce Canna (tlg. 80), qui n'est plus une nouveauté, puisqu'il mis au commerce en 1893, esl un heureux gain do M. Pfitzor, horticulteur a Stuttgard. Nous ;i en ;i. In h n-r de beaux spécimens, a. la dernière exposition de -. en mai i assi . dans les lots il > M - de MM. Dupanloup et ( Voici la description donnée par btenteur : Le l'inll.i- ■ mblable à celui d'un '. d'un verl magnifique, A reflets bleu d'acier, 'l'un porl .■ impael : ceti haute di également pro la <\ ation. comme pi ii isoler, comme plante de massif cl comme plante en pot. es é 'H ces, dominant m ij nitl que ment le feuillage, forment un bouquet e gi — os ni rouge sa lat et bordé millimètres d'un jaune canari clair éclatant. • Bien que ce Cann i ne au com m< i i que depuis i rois ans, il est déj on peut l'admirer dant i i de jardins, Il i on aîné, M i beaucoup de points de ressemblance. • '\ ons dom cru ut ilo d' nom eau l'atten- tion de ii"- lecteui - sur cette jolie va BIBLIOGRAPHIE . CITRON! Raphaél de Noter, Sahut, Chouvel père el i h. R\\ 1ère. — < »u\ raj . _ |>rP • I I ' ' Librairie i I vard Paris. i en trois i' 1 ins lu zone méditerranéenne, re\ ue p ti M Félix Sahut . < ulture de l'Oi angei dant le nord M < liou- tnique, i ar M He m, d de M. Charles Rh lèi e insi mala lies 1,11.1111 li - luranti i somme un très in tore lant traité donnant en ur< >. de p il ii culture d( les mi bien ''il les préseï vant des nombi ■ u tant d ■ ii.— Prix i ■il In- ! \ . i mi n SANTHI MES \ LA grande i par V. Viviand-Morel. — 2' édition.— Brochure in-18, de I8pa Qgure. Prix I franc. — 0. Doin, éditeur. ii Chrysanthème.— Origine. - Classification.— Culture, par M. Henry de Rancourl de Mimérand, membre du Conseil d'administration de la l'hor- ticulture d'i Irléans et du Loiret \.,u< venons do recevoir la deuxième ni m mu de ci petite brochure suivie d'une notice sur le Myos Mi itanicai garden. — 6 rapport annuel de — Volume de i illustré de très nom- breuscs gr&y ures. lû\ isé en deux parties, l'une comprenant les rapports, l'auti u.les. ce volume contient, entre autres, ui sur les di nord-améri- i-: / iphoto* arpus . i\ ou peu connus, etc... Mam'ei de l'Avicui mi;, par P. Devaux. Un ( "lu me de 330 pagi lans le texte. - Prix : ■i ir. — n Doin, éditeur. manuel 1 it ce qui a rapport aux oiseaux de se et de produil . leur ent re< u n, leur |i ■ c instructions ot les soins qu'ils exij e pour ceux qui consa crent une partie de leurs loisirs a l'élevage des volailles et n'ont, bien souvent, que des m - imparfaites sur ce su EXPOSITIONS ANNONCEES ' < oncouri temporaire a l'Exposition re 1896. — La Sociél ura de la ars de la Société d horticul- ture de la Sartho, une exposil l aodra dans i enceinti irtemental, au Mans, du i: ptembre inclus - .. M Brii 8 s, 104, quai il" I Amiral Lalande. Exposition d'horticulture de Benuae( du i e 1896. - ■ n '|iii devail e lieu du 18 au 22 septembre a v ra lieu «i n i .in Exposition d'horticulture du Perrenif du / (895. La Sociét< régionale du Progrès hor- i i inclus, uni • produits de l'horticultui objets d'indus- trie li et a les a M Raj m n I pr< si lent, 100. au Perreux, ou k M Lucien Patin, si i - \r C, .m I'. Exposition générale d'horticulture <•• <•«■ roses •!•■ Coula ilers, du f9au .'/ septembre 1896. — i. . - rondissemenl de Coulom- ■ pruchain, ■ m objets il aura lieu • I demandes h.M. D ' ilo liera. i (position de Chrysanthèmes do Bourgree, 1 ■ i Cher oi , du 1 au i ! Rxposilioi I I m ■ Léché, | dent, i i rai. LE .IAHKIN 171 / DES PINCEMENTS DE LA VIGNE De toutes les opérât ions d'été applicables 6 La Vigne, le pincement raisonné e ontredit, t de- opé- rations les plus généralisées et des plus efficaces, tanl •m point de vue du développement des produits de l'année que de la préparation du bois qui doii porter les grappes de l'année suivante, Qu'est-ce que le pincement'!— Pincer un bourgeon de \ igné, c'esl en rogner, à l'aide de L'ongle ou d'un in. si ru- inent tranchant, l'extrémité. Par cette opération, lecouranl sèveux, qui favorise le développemen Longueur de la jeune pousse, se trouvanl rompu, tous les organes, grappes ou feuilles, situ.'', m- lessous du i il île rupture, acquié leiu vite un grand développement. L'opération a pa- ru si avantageuse à certains auteurs viticoles qu'ils ont été jusqu'à dire qu'un pincemenl bien appliqué pré- parait une prévi- sion double de 1 6 coite. A quelle époque doit -on pina r ' Comm 7i I doit-on faire cette opéra- tion ' — Le mode de pincement le plus préconisé est relui qui consiste à rogner le< bour geons à deux feuil- les au-dessus des grappes ; l'appli- cation doit en être faite, autant que possible, avant la floraison se bornant à l'emploi de cette unique méthode, l'opé- rateur est contraint, pour commencer ce travail, d'at- tendre que les jeunes bourgeons se soient développés à 0'"25 ou 0m30 au-dessus de la dernière grappe, et. comme, à ce moment de l'année (juin), la végétation de La \ igné est très active, il s'ensuit que la période comprise entre cette date et la floraison est très courte; il arrive souvent que le temps l'ait défaut pour la terminer avant l'épanouissementdes fleurs; on aè supporter, dece chef. un retard très préjudiciable a la production. En lss-.', ji mo vint a l'idée de chercher les moyens de prolonger la période d'application de ces pincements efficaces en basant mes vues sur des considérations d'ordre physiologiques et organographiques dont je ne parlerai pas ici (i). (I) D.iii> un auirr ordre d'idées, cette même année, j'obtins des résultats surprenants an point de vue du maintien des grappe ni des ceps faibles taillés trop longs ; ces résultats furent con au Bulletin de l'Association des anciens élèves de l'École ni h d'Horticulture de Versailles, année I r, p je n'entrerai pas dans de plus amples détails ici sur ce fait fort Intére ani pour nr pas sortir du sujel nui imm intéresse. I Fi g. 80 Canna Kcenigin ( reine) Charlotte Partant de là, je fus amenée pratiquer le pincemenl eons de très bonne heure, c'est-à-dire au ma menl même où, le mamelon, formant la dernière grappe, se montre distinctement au sommet d m qui le porte; à cette période de végétation, tes bourg - n'onl pas plue de 0 10 Cette me insiste à supprin sur la grappe, L'axo du I rgeon en enlevant la feuille qui accompagne celle-ci; ce pincement, très rad cal nous donna d'excellent résultat En i 3 je l'avais pi itiqué ça et la dans Les -en l'Ecole n.it aie d'horticulture de ■ itam- ment sur des Bou- dhng , Graa Sainte Marie d'Al- canla ra,l 'liasselas, etc. ; pai tout résultats furent sa- tisfaisants. En 1884, c me sous - clief à la secti le< primeurs, je pus me li\ rer plus en expé- riences . Durant cette végétation , on put constater dans les serres et sur presque tous les espaliers a l'air libre , dos bour- geons do Vignes à i'pes termina- les, et que mes col- lègues, n'en con- naissant pas la cause, attribuaient a un accident sur- venu dans le déve- loppement du bour- geon (2). \yant à plusieurs reprises consigné mes opérations : mis les rapports de quinzaine, j'eus m fournir de (dus amples explications à l'eu M. Hardy, notre regretté directeur, qui, devant les résultats, approuvama façon de faire en spécialisant cette opération, ce qui sanc- tionnait pleinement mes vues. En 1886, je continuais mes essais sur des Meuniers aux environs de Meaux ; en 1887, 1888 et 1889, j'appli- quai ce pincement à Reims où l'opération, contestée par les uns au point de vue de la valeur du fruit, n'a imais laissé de doute à personne sur les effets quelle produit sur le développement des grappes et le bois de remplacer -■■ni au Bulli tin de r Association des an horticulture de Versailles, année 1887, p. :<• 172 LE JARDIN En des 1h.it .hum trail ma lr nu du 5 octobre 1892 du Jardin, "ii p ,t mi long boia de longueur, p ■ plu- ippes donl li longueur di plus grande qui' le bourgeon qui La p En l- '.'. M. PauletCouvreur, .le Rilly-la-M ini' prêta -..'i . pour l'étude .lr .■(■ pincement an l'appliquant Bur une partie de - m vignobli lr- ré8u!1 ii< furent sanctionnés par une application nu urigny, faite sur une surface de plus ilo nombreux \ Lsiteurs .un pu a Im Mal lr pincei loin .1" : i de le su t.. in ttuti ■■ itemonl iol pour en pr< application. Le ainsi pour point de départ, je lui en titue d'autres au fur et a mesure que 1 : m- lr pincement normal, a deux feuilles au-dessus des grappes, généralement connu et appliqué. I . BONNET. CHRONIQUE SCIENTIFIQUE Nouvelles observations sur la conservation du raisin par la vapeur d'alcool Nous avons fait < naître l'an dernier, un moyen pra- tiqui cuir l'envahissement des fruits par les moisissures el d'éliminer ainsi i les causes qui on entravent la consen ation ap olte. i e bénéfice qui peut ri-sulter de *.>n applical subordonné au mlsi I l'altérât ion des fruits, noua l'avons recommandé, tout -<■• cialement, pour la conservation do i leur intervention est uliére m redoul Rap ne leproi i cueillette, dans une atmos- phère chargée de vapeu - ditioi mant dans un i limité, en même temps qu'Un récipient ou i 'nant une quantité com en tblo d'al I Il ii ut indispensable de reprendre ■ S'anot, directeur de l'Éc de nationale il'Hor- ticult m-.', d'avoir pu, ei lettre A l'expéi une quantité plus impi n. que, .1 1 n - les premii .ii bout de deux mois, quclq Il plllp.l meilleur* i lieu n. , i qu'il en oit, i • ..ni. ni dé ■ critique, 'iri.lll >li ; Ail - déjà exposé, noua al disons, dans .1 ; liques iiii'in. d'une coud oin ' el munis. Burl'un edea (aces, d'une porte pleine en b - compartimen I iblia duos uni de l'Éc de d'Horticulture cimèt - environ. Or, là. où, comme l'an dernier, noua avons exposé de dent cylindrique de 0 oenti- ■ .h un n-.' les raisins sont demeurés de ti.ut.' beauté et lem taoeur n'" tubi aucune ail Mais, dans les compa où nous avons introduit 3 ou 3 ration Je l'alcool était double ou triple, les raisins ont acqu qu ? el ont pris une teint ire. Notre procédé ne peut donc conduire au but désiré que m la proportion d'alco dm p i- une limite, el il tire aa raison d'i re de ce que celle qu suffisante pour entraver le développement des moisis- eur du raisin. La difficulté essentielle de son applicati ion donc a dêt irminor la section du vas3 dans lequel l'ai ili.ii être exposé. Il est nécessaire de procéder a détermination dans chaque situation particulière la surface d'éraporalion de L'alcool doit varier, non seulem in I .1" l'enceinte A la erv ation du : avei la n itu ses p li qualité de la Permet ui e pi enfin ration .lu liqui le aleo ilique empl Toutefois, i . idil ions dans les- quellci nous nous pi i ions rcindrj be me mp limites du i Itonnement . i i qua lana le vase de Bect ion déterminée n'a qu'une imp >rt inc plus elle - >ra faible et plu* elle de\ r.i i iivelée souvent. Dans chacun .1 1 nos c parti ments m'iui roduis ins que ub >s a la pi n. .us l'i'ii ouveloi ion tous les 3 à 10 jours environ. En ce qui concerne l'enceinte, on doit s'attacher clore • afin de réduire la dépi en al Iques personnes ont obtenu d'excellents itilisnnl simplement une malle ordinaire poui de pi i un de conserver, a peu d I. eau. 'Mil! -m pour l'hiver. i i durée de la i it Ion des fru ul or- donnée! n la température du loi lempéi atun Btre aussi peu élevée qui h elle dépend, en effet, l'a vitaux .1 ml les cellules du fruit continu e Le lie i-t qui aboi i la mat u complète, puis s la dés ■ . ure. Nous avons «lit. l'an dernier, qui sur un lit de frlsuri tlon peut l adop aconvénionl poui peu volu- mineuses, mais il ispen Ira les j»i ;i - \. PETIT. Chef il" i LE .lAlthl.N [73 QUELQUES ROSACÉES INTÉRESSANTES La famille des Ri i i plu I ai eepl I Rosacées proprement dites, Amj gd iléi Pomacées), comprend, outre de i bi euse lïé quemmeni cultivées el sur lesquelles il no reste plus rien .1 dire, quelques plantes ne iinues que l'on ne intre que rarement dans les jardins, el qui, cep dant, ne laissent pas que de présenter quelque intérêt il m est ainsi du Poirierde Bollwj lier, du Poirier à feuil- les de Pommier, du Cratœgus lobata, du Rosici n fouil- les de Chanvre, du Chamœbaliaria Millefolium. 1. — Pirus pollwilleriana. Sous le nom lègèromonl incorreoi de P. pollwilleriana (il faudrait dire Bollwylleriana), se perpétue, dans les jardins botaniqui s, depuis j > I < j - de trois siècles, un arbre dus remarquables donl l'origine certai 'esl pa a,b olumeni connue, lean Bauhin . en 1619, dan Historia planlarum esl le premier ip'1 en ail parlé avec quelques détails. C'est, dil il, un arbre élei é, I rêi pare el nui n'existe que dans les jardins des Seigneurs de Bollwyller. Ses feuilles tien neni le milieu entre celles du Poirier el celles du Pommier el se rapprochent surtout de celles de l'Alisier. Elles sont blanches et laineuses en d ssous, d'un vert Bombre en-dessus et plus ou moins loi leurs forment <\r> ombelles fournies comme dans l'Alisier el Bont plus petites que oeil os du Poirier. Les fruits, qui ont laforme de poires, sonl rougeàtres, taché de blanc et à chair ja ■ Telleest, dans ses grandes lignes, la description donnée par i. Bauhin. Ce qui frappe en effet . a première \ ue, quand e en présence du Poirier de Bollwyller, c'est le porl de l'arbre qui est plutôt celui d'un Alisier que d'un Poi- les rameaux sonl d'un pourpre noirâtre; les Bcions cotonneux, les feuilles profondément dentées, flo- conneuses en dessus quand elles Boni jeunes, laineu e el bla nches en-dessous à l'éta I adulte. Quelle peut être l'origi le ces singuliers caractères ' llvientde suite à. l'esprit l'hypothésed^ine hybriditédans laquelle l'Alisier {Sorbus Aria) doit entrer pour une large pin i si, ;i cela, "M ajoute la forme du fruit qui est exac- te ni celle d'une poire, le goût qui est aussi celui de ce dernier fruit, on ne peut guère hésiter plus long- temps a voir dans le Pirus Bollwylleriana le produit d'un croisemenl entre un Alisier et un Poirier. L'hybridité semble encore évidente d'après ce fait que les pépins y Bont forl rares : 150 fruits examinés minu- tieusement par] aisne ne lui on1 fourni que 13 pé- pins bien conformés. Le semiseffectué, par ce même bota- niste, lui ii fourni quatre types assez différents l'un de l'autre varianl de la forme à feuilles très rotmiueu < rameaux inermes à relie dans laquelle les rameaux Bont épineux avec des feuilles glabres sur les deux faces. mieux dire, Le semis donne naissance à deux états ex1 rê- mes ayant les plus grandes affinités, l'un avec l'Alisier et l'autre, avec le Poirier. 356 fruits examinés plus tard ne renfer ieni qu'un seul pépin bien conformé. Il n'est pas inutile d'ajouter à cela que. 'I ii ii s les vieux arbres, l'écorce esl lisse e1 grisâtre comme dans les alisiers et non crevassée, comme on la \ oit habit uellement o liez les Poiriers. Le Poirier de Bollwyller présente donc cette partit u- larité intéressante d'être un hybride qui, depuis 3 sièi a conservé ses caractères spécifiques avec une persis- tance absolue. Bt-il nél Son origine est-elle natu- relle ? Est-il le produit d'un croi ement opéré par lo main île l'homme? Autant de questions auxquelles il nous esl impossible de répondre. Uest cependantdigne de remai - i| iu'od n'a jamais rencontré de croisements analogui dans tes forêts où les Poiriers et les Alisiers poussent dans le voiainage l'un de l'autre, tandis qu'il arrive de l rniivei'des produits li\ brides entre dh erses espèci sd'Ali- ot de Sorbiers! Sorbus aucupariaei s lria,S.A s. torminalis), i !e qui i 1er du l 'oirier de Bollu > lier ce n'est pas seulement I et de mais c'i i n- tale. s"n feuill i se ; il ite ombelles Je (foui j.llll '.' llIl'S. luisent lo pi effet el ?ont b la rigueur . omesl ibles ; l'abon lan ! iquello il elop penl permettrait de les utiliser pour la fabrication du i En un i. le l 'oirier do Holl \-} lier mérite d'être plus fréquemment cultivé qu'il no l'esl : sa place toute mari ôi uet - et dan i li p i i îmïi re.) P. HARIOT. LES BONNES VIEILLES PLANTES Xl.lll PANCRATIUM ILLYRICUM je possède, dans un de mes jardins, i Saint-Maurii quelques I fes d'une admirable plante rustique, qui jamais n'a souffert de nos hivers du Nord C'est le Pancratium illyricum, aux Heurs blanc de neige el au parfum délicieux, il esl rare de le re ni dans les jardins, même ous un ciel plus - lément. Aussi, chacun de mes visiteurs s'extasie-t-il a la vue de ces belles Amaryllidées de pleine terre. Le feuillage est d'un beau \ erl - lauqu i I rè prononcé : la plante a le port d'un Clivia. Les Seurssoni charmantes de forme; elles Bont d un I ■ s beau blanc, quoiqu'en disent les au- teurs, ei la collerette, qui relie les étamines, est bl diaphane. Les six étamines, blanches comme le resti ! d'or a la base : l'ensemble de la fleur est presque ai remarquable que chez les Bplendides Hymenocallis de «■vie tempérée, i e pistil blanc est arqué : il semble qu'il Be penche vers une étamine, et cependant, comme chez le plupart des Heurs, il est placé pour gêner l'auto- fécondation. La hampe s'élève a 10 centimètres elle supporte de six a douze fleurs, en ombelle parfaite. Ces belles fleurs i tendraient une place prépondérante d i I arnitures florales. La culture de cette plante a oignon n'est pas difficile u faut planter les bulbes très profon lément, dans une terre légère, sablonneuse, à l'exposition du midi. L'agrément de cette culture, c'est qu'on peul laisser — et on doit le faire de pi ; les plantes en place, sans y toucher, pendant six à huit ans. Vu bout de ce temps et en octobre on pourra arracher les Panerai les diviser, les replanter de suite dans un autre endroit du jardin, a semblable exposition. \ la rigueur, on pi ut rver les oigi - à l'état sec, à l'abri du froid, dan- un cellier par exemple, el ne les planter qu'en mai il esl prudent, sous notre latitude, de couvrir ces plante des feuilles, nme on le l'ait pour les Montbrelia crocosmiœflora. Chez moi, '"est, avec ces dernière- plantes que le Pancratium illyi •• um ■ imarades. Ad. VAX DEN HEEDE. (i) i, uni est dérivi e 'in 1 1 c •■' i aient dans 17'. LE JARItl.N CULTURE DES CHRYSANTHÈMES COMME PLANTES SPECIMENS e multipliée tous les mis, si on désire obtenir des fleurs de forme pari sur les vieui pie Is, les fleurs deviennent de plus eo plus | malgré 1 1 suppression d< nom -..m- liicn entendus, il e-t l'on obtienne d'aussi bons résultats que sur des jeunes plantes. De plus, les vieux pieds s.uii i m irnis de feuillage .1 la base, ce qui est disgracieux. 1 nous a 11 !.• ne .1 p irler de l'époque du boutura h- obtenir des spécimens comme j'en possède quel- ques-uns mtes .pu ..m .!.■ : fleurs (1). il faut bouturer de très 1 ne heure, en dé-j ccmbre; pour les autres, en jan^ ier-février, c'esl On choisira des boutures vigoureuses, provenani do plantes en bon étal de - mté. Pour les obtenii la floraison terminée, on rentrera les plante- porte-bou- tures -..11- châssis, ou en serre froide el on rabattra lesj .1" ..h 15 cenl au-dessus du sol des i».i - Pendant l'hiver, les planl mettronl des pou qui ironl .. la multiplication, au printemps. Les boutures faites, on les repique séparément, il le diamètre. < in les plac ■ ensuite sur une 1 mde de en( à l'éto jusqu'à la reprise. - est ■ impiété, on transporte les bou- turessou froid, en ayanl bi l'aérer le plus Me, chaque fois que le temps le permet, 1 r éviter l'étiolage el l'excès d'humidil Il 3 , comme mode démultiplication, li .li- ■ iflfes el le serais. Le premier moyen n'esl employé que pour prop les plantes de tinées à l'ornementati les massifs. Quanl ..11 je ond il esl surtout mis en pral ique pa spécialistes du Midi, qui créent ainsi, tous les ans. un certain nombre de 1 ai iétés nom Biles. Pour les amateurs qui veulent essa mode de multiplication, voici comment il faut opérer Le semis1 doit être fait de très bonne heure, en février. On sème -m- e.. ii. -lie en teri inee ou en serre, el les jeunes pi ubir plusieurs rempi de bons -..ms. les plantes peuvent fleurir la même année. Tour revenir auxjeunes boutures, nous dirons qu'une fois bien enracinéei dire une fois que l< garnissent bien les pari de* pots, on proci le au pre-i mier rempota Leprei r rempotag fait dans des pots .1. 1 irre destinée à ce rem] façon Buivanti on, bien décomposée (loain di à défaut ; Ro terre franche 1 ailles 1/3; Terreau .l< iche 1 3 : 1 m peu de sable blanc. il est .1 une grande Importance de donner un bon il aux plant \u bout d'un 1 temps, les pots sont pleins de racines, il esl temps de procéder au Becond rempotage, qui se fait, celui-ci, dans des pots de 15 a 16 centimè- ■ rre que précédemment. Seulement, ici, les plantes doivent être un peu plus m s leurs 1 Les nt à arroser avec modération, sur- pendant la première période de rempotage, afin d'é\ Mer 1 1 chlo 1 aérer le plus possible. Quinze jours après le rempotage dans les pots de 10, les plantes subissent un pincement 6 10 ou 15 cent, au-dessusdu pot. nps après le rempotage dans les pots de 1 les plantes Boni bien enraci - dans la n tu relie terre, u les pinc m< de nouveau a : I feuilles. Ces diverses opérations nous conduisent à la fin de mi au commencement de juin, il devient nécessaire depr. 1 der r. rempotage, qui s.- fait dans des et même 0 3 1 de diami tre, suivant la force des plant La tei rc employée esl la mèm em- différence cependant, que la propor- 11 le terre doit être plus fi 1 a ■ ondition essentielle de ce dernier remp le drainage qui de tabli Bur une épaisseur do Le rempot ige terminé, les pla dans un endroit très aéré, le milieu d'un carré pai exemple el les plantes très distantes les unes des autii 1 - pote sonl ■ nterrés de façon à ce qu'ils ne soient p n- les grands 1 .-ms. Le plus grand soin doit être apporté au tuteurs pour que les branches Boienl distancées les unes des autres, et pour donner à la plante une jolie forme. m- doit garder que le nombre de brandies ni n former la plante et les branches les plus faibles sont supprii Pour avoir de grandes fleurs, on ne doit laisser qu'un bouton sur chaque rameau : les boutons latéraux doivent être supprimés pour ne laisser que le terminal ; n ne doit pas se (aire en une aeule fois, mu- Lieu successivement et h mesure que les boutons au mu t a. | isseur d'unpois, de façon à ce que l'on puisse facilement les saisir, Pour conserver un beau feuillage bien vert, il est né- , re .le veiller 6 ce que les plantes ne souffrent ja- mais de la so 1 En les n. I el les laissant faner plusieurs fols de -une. -1 certain de \ < >u- le feuillage ■ les plante- jaunir, puis disparaître. Arrive .1 la tin d'i t, la nourrit Ul 1 DUO dans |e< pot - co ieni ant a s'épuiser, ! oit il est nécessaire de pousser les plaine- -1 l'on veut obte- nir une très belle floraison . il devient .1 ■ urgent d'a- voir recours aux engrais liquides 1 m mettra détremper, dans un tonneau, un des engrais suivants, (celui que l'on pou ; le plus lëmeni 1 1 se de \ àche, m " ins de cheval on de poule. Au 1 t do 8 s 10 jours, L'engrais ion Bmployer, 1 m di ■ pour ajouter "i\ eaux d'arro .•t en ne- petite quantité, une mis parsemai l'abord, LE JARDIN rsANTHÊME Viviand - Morel ' Planté spécimen > I.F. JARDIN 173 ensuite deux fois Mais il faut surtout so méfier d'en trop mettre. Dans les prei rs jours d'octobre, il sera bon de prémunir contre la gelée, car les jeunes boutons ensibles el seule gelée peul faire perdre le fruit .in i ra rail de toute une ann C'esl le moment d'installer les plantes le long d'un mur au midi, de mettre, au-dessus, des châssis sup- portés par quelques pieux, el de jeter, pour la nuit, di i ;ses dessus el de> aot, Il serai I préférable d'avoir à sa disposition une bonne serre hollandaise, exposée du nord au sud afin qu'elle reçoive le soleil toute la journée, pour 5 metl 1 1 plantes el l'on pourraii en jouir ainsi plus longtemps. En rentrant lea plantes en serre, il est bon de donner quelques soufrages afin d't'\ iter le blanc. La culture des Chrysanthèmes en forme buissonnante que nous venons d'indiquer, ne B'apphque pas â toutes les variétés, quoique, avec un peu de pratique, on puis r les faire seplier tous à ce genre de culture ; il est préféra- ble de l'une un choix parmi les variétés de nature naine. Voici quelques-unes des variétés les plus recomman- dâmes è ce poinl de \ ue : Florence Davis, Louis Bœhmer, Le Vrac, L'Isère, Le Gui rs, 1/ John Eyerman, John Thorpe, Alfred Chan- trier, William Lincoln, William Tricher, Elaine, Le R m, Enfant des deu c Mondes, Souvenir de petite Madeleine, V. Freeman, ^/m, Sosie, \ an-den-Heede, Jules ( 'hrétien, Etoile de Lyon, Viviand l/or / (voir la planche en couleur), etc . etc. Imateur passionné des Chrysanthèmes, je n'ai pris p ■ guide dans cet article, i|"(' l'intérêt que je porte .1 tous les cultivateurs de ces belles plantes. j'ose espérer, et ce sera lama plus douce satisfaction, qu'ils y trouveront le< éléments suffisants pour mener à bien la culture de leur plante fa voi tte /.. LIONNET. CULTURE POTAGÈRE CHOIX ET CULTURE DES PORTE-GRAINES DE CHOUX Les variétés de Choux les plus productives perdent rapidement leurs qualités si on n'apporte pas un son tout particulier dans le choix et la culture des porte- graines. Cette sélection des porte-graines est, d'autant plus nécessaire que les Choux, connue beaucoup de Crucifères, s'hybrident facilement . Pour obtenir de la graine qui reproduise fidèlement la variété que l'on désire cultiver, il ivient de placei d'abord les différentes satiétés à une distance asse grande, ou mieux encore, de ne cultiver que des pot te graines d'une seule variété sur le même terrain et dan la même année. i lomment doit-on opérer pour faire un choix. judicieux des porte-graines? On peut procéder de différentes manières suivant qu'il B'agit de variétés de printemps ou d'été, Pour les Choux de printemps, on marque les pie i que |,i pomme est formée. Cet pied - 1 oir nue .eiie valeur, doivent être hâtifs, prt inter une | me bie i développée et de belle forme, autan I que p m- feuilles inul iles ou i rante de la pomme \|ip ■- avoir récolté ce qui est néi lire i i ommation, on laisse la i ige du Chou en terri avant Boin de couper, à quelques centi très de leur . dnl d'inserl ion, les feuilles qui restent, Le ié\ eloppe- niriii de bour reon ainsi favorisé. Quand ils uni atteinl une longueur de 0m15 environ, on Les enlè ■ i\ e< un I - ;ment de la tige, puis on supprime les feuilles àla base el on repique à l'ombre comme s'il s'agissait de boutures Au printemps, on repique une seconde fois ces jeunes (liants a 'i " i en tous sens, on les tuteure et, dés la flo- raison, mi pince les extrémités des inflori nées. Quand les fruits sont jaunes, on coupe les tiges que l'en suspend dans un local bien aéré, et, lor les fruits sent secs, on en sépare le- graines. Les porte-graines de Choux d'été sont obtenus tout itnploinent en transplantant les tiges le long d'un mur cposé au nord, pour les mettre ensuite en place au printemps. Il n'est pas nécessaire de les bouturer. Les <'hou\ d'hiver sont sélectionnés de la même m i- nière que les précédents, mais on lusse la pomme qu ■ l'on fend, après la transplantation, pour laisser sortir les ramifications florales. Il faut supprimer toute- le feuilles qui jaunissent, afin d'éviter La pourriture de la plante. Culti \ o-1 on les Choux sur uni' assez gran le étendue î 'abriter dans ; nnexee et sern • jardin ut. I. J imprenail plu I - icls. ilteurs, un L'ra:i.l nombre d'entre i ux nncmeni de l'Allemagne 'In N île la I ; ; I. ipporl provenait de l'im \; M. T. et J. fi lui seul, uno I liarmante petite va. i \ i nii s, n cniar- M. Petricl I loi :nt. repn menl la Franco. M M l 'eeti i -, de 1 1 une \ i en forl ns. MM S St-A \ _ plu- - I bardl S D l. - t ■ : Duval, Brfurt, p : .-il 1 1 11 r-»- n ' r tln rquable loi de doi If. G El leur, a Blutl P en (leurs de .M. I I ! I M \ berl M i; w , i . fleurs, p: m Max. Wagner, horticulteur, à ! til 1 If M. Bal Bel je, de quable collection de Primula S M M t S i'n . borti- les Cinéraires aux MM. K. Ii mary, enfin un «roupe - «l'une culture extra irdinaire, ■ lont le n ne lui pas me N is an ms là i in qui va Bembler loi bien qu'elle soit très courte - innombrables apports de l'Kxi lilion N i'1 ne inan- irler d'une innovation, il s'agit d'un Diorama qu'on pourra . il. — A , • Bfl ;" i . sj ii tfia il ••• Le spectateur, < n entrant dans milieu d'un kiosque rim- ! i r'$ crimson ratnbltr, remarquable Au premier plan, un bassin ■ .. ■ tu en dron H P ■Vnrs, hion heureuse, au de verdure*. L'impn I liar- maui. amusant, une ibile- . rchl- N r le roi de aercioments pour le blen- ' i i .r M li B( . m de la Société d Horticulture di 1 1 If. A bel! - Borti- l LE JAKMN 177 çais, s'esl chargé, lors d'une i dans une impri au nom do la amille horticole fi tins de leur cordia- lité etdo constater l'amélioration, :| puissance de cette branche 'le l'Industrie allemande. A nous de Fig. 82 — 1 Led\ rap{ de l'exemple, d'eni ij er n is ieuni gen i i n Ulen Bur ce point, je mes col nt : A bon entendeur s;ilnt . J, SALLIKR. L.\ COLTURE MllTIËIi Ail IÏB0L (Suite et fin) (1) Kai i : m i: Ba iimi n — Syn. : Pomme de M al- loue, Manluaner. \~sez grosso. Forme ronde méj Fig. 83. — Mader's Taubenapfel Peau jaune verdâtre. fortemenl lavée de rouge foncé. Ghaii un peu tendre) sucrée, un peu parfun Q té bonne. Arbre très rustique, se plaisant presqu'en tous les sols. (l l.e Jardin, ai pages 180, US, 151 el TlBOl ni Si i i . 1 ; roux un I de ju Q nne. itir la na- ture du sol. En Gros- seur moj enne, Forra i ment I i ((OUI lll! cannelle. Vrbre prospéronl surtout dons le rliles pas Madbr's Taudenapi - Syn. : Schtatlcrer. — i vole. i ■ , nd bl im vi rd tire, Ibrti m car- iiiiii i un pou tend Q nne. ^rbre peu fertile, dema ne bonne Min.ii ion. Fiir. 84. — Edelborsdorfer LANABn-BoEHMsn fig.85A Gro sur bonne moyei i !.■ méplate, l 'eau jaun itn \ if à l'insola I el juteuse. Qualité très bonne. Arbre très fertile, pe i difficile sur la nature du sol. Haslimoi - i ■ supérieui e. P I l"In— [ion. Chair : leuse, pa Qualiti bonne. Comme je l'ai ditplusliaut, non en France, des variétés qui sont certes supérieures à celles du Tyrol. C'esl ilu moins mon ai is. Mais, .n eail que sur les joûts il ne [aul pas discuter, el la preuve, c'esl que les p immi s locales du I très i eche ■ ; les autres varié- lés, comme fruit t de sur tous les marchés de l'Europe centrale et orientale. Ces fruits doivent leur vogue plus à I ;». finesse et au brillanl coloi is de Li ur i e tu, qu'à leui fois peu importe la cause le rail es consl ité, i < comme on matière d'exportation il ne faut pas chercher à imposer ses goûts a la clientèle mais bien lui donner l'a: qu'elle préfère, bon ou maui aie, je n'hésil ivemenl I urs du Ja ntroduire leurs jardins et leurs vergers les pommiers tyroliens, que l'on cultivera en plein venl < tme des arbresà cidres, en cépées, ou en gobelets. Il sers prudent de ne tenter l'expérience qu'en p ■i a 'il : mais il es! à désirer qu'elle Boil faite sur un grand nombre de points du territoire fra dans les conditions les plus vai iées. II. MARTINET. 178 LE JVRIiIN JARDIN IMPROVISÉ em- :\ île, elles Poui le 1 i uillel . prin< les - gim< n :it leurs r : travail. Ils ;ii d'emp i nntur flian . ; : c lans 1 1 plupart des i lambris 1 1 lants ■ ux famill I et les 1 au inçaienl en • Des g i sur li ncadraienl murs • «rtanl du ; tre du plafond, dans un anl une coupole, au milieu de la- un motil en fi I suspendu Des I - m pas m ■ Ile de plantes au milieu el 'l'une i aines par si lée, avec u pu un jel 1 I i plqs eux n ussi s qui a fait dire à un reporter d'une des feuilles lq- bien ornei dure, qui ntn - \ i iba levillc, o serm une garniture d'une ature, v. . une iron 'li\ ai rdin 'i111 ' qui eiail l 'i - per- !!!■ I' • int des dessins régu ibeille précitée occupait rencontre de deux d« ces deux allées La lar- geur te d'entrée et de l'ouverture de la tonnelle • tant d'em iron 3 m. 50 et celle dos allée* . nous différences de largeur, a chaque extrémi- ilicr. I bandes |ui a> nu-ut été formées par quelques appoi l et do: ipportait au trac- gém rai. I.- i, difficile à s té remplacé par des plaqu n vert intense, recueilli quantité dans les bois environnants, el qui, il faut le dire, le remplaçait n\ an -•■ut . 1. ille centrale avait et'- combinée par quatre cuir- la. nies de Heurs Je Séneçon, relevées par des païen o Antli tul sur fond demous ■ utre de chaque guirl P, en Bleuets, ce qui formait un motif en mosaîculture, un peu fantai en i . astance. I • deux plates-bandi - imposées de verdure et ■ us avaient fournit quantité : Typha, Roseaux, Fo _ i -. Houx, Anth . D i - i Centaurée, etc., qu , L . avaient été maintenues fraîches par de Enfin, dans un pris.- d' iou, no . i.ilih um - ■ le mi tschiste qu'on avail éti i hercher dans les environs, et qui étaient, pour la plu| liles 1 1 sarmen- teux était alimentée par une grande quantiti d'eau, était du meilleur effet, quoique n'étant pas dans son cadre. Si nous parloi i, c'est surtout pour l'origina- lité d semenl qui n iportait aucun frais, puisqu'il étail exclusivement composé de Heurs Bauvagi de m aussi parce qu'il formai! une décoration d'un cache) particu- lier, qui l'a rail urs ALBEB1 MAI MBN1 leville, Juillet Î896 RETRAIT DE LA SEVE DANS LES ARBRES PAR LA PRESENCE DES MOUTONS Nos lecb ouviennent Bans doute de la note qui fut publiée, à ce sujet, dansces colonnes (I), note extraite des annales de la Société d'Horticulture de Paris el re- lative .i ce phénomène curieux el bI controversé du retrait de la Bève dans les arbres, provoqué, dil on, par en les moutons. i n de n"- correspondants qui, depuis l'insertion de cette note, s observé attentivement tout ce qui tou- chait a cette particularité, is écrit ce qui suit : . Monsiki i. 1 1 Dmi i ri - Depuis qu'a paru, dans Le Jardin, l'article relatif au retrait de la sève dans les arbres par la présence dea moutons, ttentlf et ai suivi ce phénomène. Vous LK JARDIN 179 dire que je puis en définir les causes, > ùtbea ucoup, mais je puis cependant tous dire que j'ai constaté, par moi-même, que ta circulation de la i oe s'arrête dans les arbres, par la présence des moutons dans le roi in chose constatée lors du greffage en approchi m ccusson ci di> l;i taille île la \ igné. « Dans lepaysde culture où je suis, il n'est pas rare île voir des bandes de moutons de 7 a 80 < têtes, devez penser quelle poussière cela occasionne el quelle odeur ! " L'an dernier, ayant écuss lé, en juin, mes Rosiers, sur sii cents greffes, j'1 n'eu réussis que quatre et voici à quoi j'attribue ce fâcheux contre-temps : . Le potager où je travaillées! séparé de la route par un mur de l mètres de haut et derrière ce mur, longeant la route, est une rangée de P liers avec du gazon au- dessous. « lui la saison ilont je vous parle plus haut, les mou ae paissent plus dans les champs, mais bien sur les chaussées 'les routes. « Pendant trois ou quatre .jours, les moutons de plu- sieurs cultivateurs de la commune furent, danslajournée, occupés à paître sur la chaussée, je n'j prenais pas garde a ce moment car, n'ayant pas encore pu me procurer de greffons à temps, l'écuss lage n'était pas enc ire com mencé. ■• Mais, huit jours après, ayant reçu mes greffons du château de Mamteiion.jo nie inisen devoir de commencer mon travail. Les quatre premiers écussons éi nt à peine posés, qu'on vînt me chercher pour un ouvrage presse je dus interrompre mon travail pour ne le reprendre que l'après-midi. « Lorsque je recommençai, je remarquai quel'écorce se levait difficilement et que cette difficulté ne faisan que s'accroître au fur et a mesure que j'avançais en Fig. 85. — Lanaer Bœhmcr besogne, si bien que je fus forcé de remettre mon travail a la fraîcheur du soir. •< Mais, pas plus le soir que le lendemain et les jours suivants, je ne pus. malgré mon obstination, arrivi faire un hou travail. « Je m'informai alors dans le pays et voici ce que i'appris : il e-i cxpressémenl défendu, sous peine d'a- mende, à tout • personni nduisanl un ti oupeau de moutons d'aller aupn • des bûcheront occupés A peler les arbres pour en enle\ er l'écorce. i -■ r quoique de culture, occupe néanmoins b COIip d'ouvriers dan- le- I. |e la lu ■ - - ««Kt> 86. Sa ingi ■ c'est-a-dire au m m de la sève, pendant deux longs mois, ci personne ici ne fait attention à ce phé néne, car tout le monde se conforme aux prescriptions ci-dessus énoncées. ■ \|>..'- m'être plaint au régisseur de cet état de choses, car les chaussi es de chaque côté de ]; te appartenaient au château, toul est rentré dans l'état normal. « Que je taille la Vigne, que celle-ci pleure abondam- ment etqu'il passe en ce moment desmoutons, l'effet s'en fait sentir aussitôt, mais la séi e ne re\ leui pasde même, il faut an moins -i\ heure- pour que la circulation reprenne. « Il y a quatre années, je greffai en fente des Pommiers sur le bord de la route dont je parle plu- haut, le- greffes 3e SOn1 bien soudées, mais, lors de la pousse elle- -e sont peu développées; aujourd'hui, le dirait ce sont des greffes si ancienne-. <• Celle ; on \a "relier de- arluv e, i [e ee passage des moutons el ou les plantera a faut ie pour remplacer ceux qui manquent . ■• Un verra, par .,■ moyen, m c'est «raimenl le \,o-i- nage des moutons qui indue sur la sève des jeun es arbres greffés. •■ -le puis vous garantir l'authenticité de ce que j'avance et vous tiendrai au courant de mes nouvelles remarques -m- ee -h jet ■ \-i ee je ou prie. Monsieur le Directeur, etc. MICHEL mil. M \N\. t 180 I i: JARDIN Société Nationale (l'Horticulture de France Mi noce du 9 Juillet Imim; M. I I d'un Uu- - < - . . : ..lljle par . • que II tenuifi < \l . Ch. Baltel avail api ins du Hi non rambler de Turner. gant q rtant m. Mm ntail un Rosier hy- bride remontant d'une bi L>i 9 i >n lui a do . Courre d'arbohicultom nu un «a Ml. M I M. G on d'J pinay, M Jullieo, de Be( ■ appai is .'< us. l'a .ut la Section et en ainsi que : ■ Il ne fol nillulaire ïps qui ail : i ips : l'un s'attaque ment 1 I \ - M i i ■ . .ii/- : i tilles de l'J nent h Irritant 1 1 en ha propt ié. m. i,i .iu v:t juin. I IM1MI i 1 grau. I ■ ut marqui plus curit Les I erani" nain varié jaune, Les plan: tes, pourvues d'un feuillage mun Ml Util trois potées de Lt/ium lancifolium i-tthrum l. - G aïeuls M. D Gladiolut ■ i . Un • .le .une. 1 M . . •■! qui mériterait d - un nom spécial pour la nombreuses formi Du f /.-!/.< leii. \| i . . '■': I , tilea fort beau, un un i':>ti ■ i var. al à lai Un Cad i . \ nteuil. i Luxemb lue. prol ment, il est j igan- tesqm ' .mu, formant ut jaune verdatre. maculées de brun n lium, hybride ; remarquable par la i ge-brun, saur le sépale inférieur, bl inchfttre, rayi Le ■ 'tins, pr M. Card semble être un hybr I Haynald G Latha- mianum, mais, i n ; tenus, H est difficile de se prononcer en toute certitude. Le Di kilum filiforme ne sera jamais uni 1 1 "... mais : plaisir - épia iau .t ne m n , .i. Ut, avait. i Oncid 'i./.. . t, en lui-n téressani mais n'a pas lieu de trop • t. nner, c*r il est reconnu que, dans la nature, isent frô- quemmenl mire eux. i I UBJ h l Irki ■ Le un .i ■: ment bord ne ne peut entrer en compa- ■ lit M M t'i] nomme \ ijundo foliit aureo-margi l.e reuillagj ■ni jauni', puis il blanchit loppi ■ miles nettement m&rgim i boa ou .1 autres qui \ M un m M n de lt..Hi j une belle ■ dolcine, double marmotte, Cerite t\ si de / iniflque, M de Bour- guell. Enfer, di P I trtrain, él \ 0 avant les produitt di M \l. nia l • (and, \ ■ Bru- \ r, plu- nenl hautemi nt leur mérite \ ' M un peu pirifi rinr. P. BARIOT. LE JARDIN 181 Il JARDIN. — \" 228. — 21) AIIIT ISilli CHRONIQUE HORTICOLE Mérite agricole. — Un décret de M. le Président de la République, en date 'in i l août, rendu sur le proposi- tion ilf M. M t'Ii ne, apporte diverses modifications à l'or- ganisation île l'Ordre 'lu Mérite agricole. Nous publie- <• document de a - nol re prochain numéi o. Nous relevons, dans le Journal officiel • MM. i! i: (Jules Edouard), horticulteur- pépin in iste, maire de Bougival (S.-et-O.). il: i /i':. Inspecteur généra] honoraire de l'agriculture. Mersei (Lucien), Inspecteur des forêts, Prillieux, Inspecteur général de l'enseignement agri- cole, professeur a l'Institut national agronomique. ■:■• .1 // grade a- ui-ir. à Limoges. .i"-i w ( Isidore -François), jardinier à Château- Par ty (Bouches-du-Rhône). Lozet (Chai les Auguste), professeur à la Société d'horti- culture de Senlis (Oise). Maimik i Marius), horticulteur à l'Estaque, Marseille (Bouches -du-Rhone). De Matin, chef du Cabinet du ministre de l'Agriculture. Morel (Antoine-Louis), horticulteur à Lyon. Trésorier de l'Association horticole lyonnaise. Mortier (Camille), horticulteur à Nice. Munier (Jules-Joseph-Emile), secrétaire général de la S iciété d'horticulture et de viticulture des Vosges, à Spinal. Pobéguin (Charles-Henri-Olivier), administrateur colo- nial (Côte-d'I voire). Quennesson (Edouard), jardinier-chef de l'asile des alié- nés de Bailleul (Nord). Roblet (Jean-Baptiste), horticulteur à Auluy-le-l'an- thou (Orne). Thibaud (Joseph), architecte-paysagiste à Tassin-la- Demi-Lune (Rhône). Vaudrey (Justin-François), horticulteur à Mirecourt. Vermandé (Auguste), jardinier à Gérardmer (Vosges). Ces nominations sont celles dites du 11 juillet. — A l'occasion de la visite du Président de la Républi- que à l'Expo ition de Rouen, la décoration do < ■ 1 1 ■ ■■ ilu Mérite a iricolc a i-t. eonl'éi ée a . MM. Fo in':, président du Comice agricole. i . directeur 'les jardins publics, Marie, horticulteur. Vous devons ajouter à. cette liste, des décorations accordées a l'occasion de divers déplacements mini riels : MM. LaurbUux, Président de la Société d'horticulture du DoubSj promu officier; Colin (Auguste), arboriculteur à Saint-Dié, nommé che- valier. A propos de la conservation des fruits gelés. — Nous trouvons dans les Echos hortieolcs de VAgricul oeile du II juillet 1896, un procédé indiqué par M. Dclaville. l'excellent jardinier-professeur de la So- ciété d'horticulture deBoauvais. pour le traitement des fruits gelés et consistant dans l'immersion de ces fruits dans l'eau et leur exposition ensuite dans un lieu sec A ce propos, nous rappelons à nos lecteurs la note puisée par M. Petit dans le numéro du Jar lin du 5 jan- vier, page 5, note dans laquelle M. Petit, s'appuyant or les expériences concluantes de M. Millier Thurg lu, n'a 1- niet cette immersion dans l'eau que. dans le cas unique où l'on fera cuire iinm 'ih 'i triment après leur sortie de l'eau les fruits ainsi dégelés. Dans tous les autres cas, il recommande d'échauffer le local où se trouvent les fruits, en les laissant en place sans y toucher: si la chose n'est pas possible, il faut alors les transporter dans une enceinte à température plus élevée, en ayant bien soin de les préserver de touto pression et du contact des doigts. Les Expositions d'Horticulture et les fleurs à Paris. — Sous ce titre, M. Th. Villard, le distingué président de la Commission des Expositions à la Société nationale d'Horticulture de France, a fait paraître dans la Revue de Paris une étude très intéressante sur nos grandes floralies parisiennes. En faisant l'historique des Expositions, M. Villard a été amené' naturellement à parler des exposants et de leurs produits. Il l'a fait en termes excellents, tout en glissant sur le sujet qui, on le sait, pourrait fournir matière à de nombreux volumes, et en se incitant à la portée des lec- teurs peu usités aux secret ■ de notre art. C'est d'ailleurs le but qu'a visé M. Villard : présenter les principales plantes qui font l'ornement de nosExpo- siti ns : Rosiers, Rhodode idrons, Lilas, Hortensias, matites, plantes annuelles, lu -min m 'lies el vivaces, Or- chidées, plantes a feuillage etc . sansfatiguer le lecteur par des détails techniques, de façon a l'amener à s'inté- ri sser aux choses de l'hort icutture. Cela s'appelle faire o uvre utile ei il est à désirer que cet exemple SOit suivi par tOUS ceux qui aiment les plaines et savent tenir une plume. Exposition d'horticulture de Rouen.— Troisième concours temporaire. — Nous avons pu visiter der- 182 LE JARDIN nièrement, en qualité de membre du jury, le troisième ours temporaire o . inte de 1 'I sit imi nationale de Rouen. Lee l"ts. peu nombreux, mais bien cl dent deux tentes du palais principal et dont l'aménagement avait i té I lit, en deux seulement, sous L'habile direction de M.Marie, e de la Société d'Horticulture. Il nous faut citer parmi Les principaux Lots: les plantes de M. Wo "I les Cannas flori ■ les : tubéreux et les Pelargonium M. Lemattre; !>•> magnifiques Caladiums 'lu Brés I el les plantes di - 'In Jardin botanique de la ville, si bien dirigé par M. Leleu; les Orchidées, Nepenthi plan I ■■■■ variées, de M. Schlumbi i8 tubéreux de M. Marie; les Vriesea hybrides, déjà connus de nos lecteurs, de notreaml !.. Duval.de Ver- sailles ; les légumes variés de M. i li jardinier chez M. Boulet; les Imsden, bien co- lorées, récoltées en plein vent dans une situation enso- leillée, par M. Villaire, l'excellent professeur d'arbori- culture, etc. a que nous n'ayons pas en a juger les concours permanents, nous ne quitterons p;> - L'Exposition adresser nos félicitations à MM. Croux el Bis, du Val- d'Aulnay, pour leurs magnifiques Conifères, arbri arbustes d'ornements et arbres fruitiers formés, qu'a M. Leleu, pour la composition de la beille qui fait face a l'entrée dn Pavillon central de fi xposi- tion. Nous donnerons, dans Le Jardin, le dessin de ce joli motif floral. il. M. Fraise Louis Gauthier. —Cette nouvelle variété de imi i e / ■'■ Gauthier, du nom de ibtenteur, jardinier au otheville, par Uourgnébus (Calvados), et mise au commerce par MM. Lctellieret UN. de i" résultai d'un croi- sement entre une variété â gros fruits, vol Ifar- /. n et la i p lise des Quatrc-sai >ons B ./ \/ cède l'a i nous a.\ ont pu p i -i en apprécier les fruits, qui, bien qu'ils Bolent blancs ou blanc-rosé, ce qui, mal nent, leur en- un peu de valeur marchande, n'en sonl pas moins ■ juteux, à saveu acidulée i eur forme, ible, esl tantôt pn squi sphé il un peu allongée-] itue, tantol enfin légèrement aplatie en cœui cmarquable De plus, la planti ni comme chaque p er détait, jusqu'à p inte, donnant une condi eptembre sur les Blet - non p puits, < 1 1 1 o l'on pouvait ce m1" ne -• a pas le i e, la une nouveauté méritante, ne serait-ce que pour sa fertilité extrême et !<• volume de ses fruits do bonne qualité. NECROLOGIE M. Joseph- A is avons le regret d'an- noncer la mort de M.Joseph- Uexls Lepère, arboriculteur a Mon treuil- soub-B ds, ir s 1 Association philo- ifficier du Méi de. M. Lepôre, qui avait 71 ans, mais dont rien, la der- - que nous l "- 1 % ons \ u, il y a deux moit ne faisait prévoir la fin prochaine, suivait dignement 1 ss 1 1 ;t ■ i 1 1 i m8 de feu - 'ii pôn ur d'arboricul- ]■(■. > ■ '. mt il o m j- il ' • Les l'ac- c uiip I vendredi, il août, à sa dernière m< les pays, ou ïi'mwm il. oi erschaffelt, intro- duisit la plante à l'étal vivant le Bon patron, d où elle ■> passé dans le commerce horticole. par un exemplaire venu de Gand que le docteur Lindlej la décrivit comme une espèce distincte ». MM. Veitch, dansleur Manual of Orchidaceous pi ni . -iii . en effet, le mérite de cette introduction a M. de Vos, mais donnent l'année 1847 comme étant la date d'introducl ion : de plu-, ils ajoutent que la un. -re floraison eut lieu chez MM. Backhouse, de \ (Angleterre). Kif.'. s;. — Fraise Louis Qauthiei patients et habiles semeurs, dos hybrides qui mit pour parents des Epidendrum et des Lœlia, ex. : Epi-La uardyana Mander (L. anceps E. ciliolare), ou des Sophronitis ci de- Lœlia, ex. : Sophro-Lcelia Lœta Veitch (S. grandi flora L.pumila Dayana), ou encore, et plus souvent alors, des Lœlia et .le- Cattleya, ex. : Lœlio-Catlleya Diana Hye (i C. pumila). Donc, devant ces résultats probants, nous devons reconnaître l'affinité qu'onl entre elles ces différentes plantes et encourager les amateurs à pousser, plus loin encore, leurs investigations pour la plus grande gloire de la science, botanique ci de l'horticulture. Parmi tous le- fjr/,,i, celui qui est devenu le plus pulaire, étant donné la facilité avec laquelle il croît dans m. s serres et aussi sa floraison régulière chaque année, c'est le l.niin pitrjiurata. La grandeur et la bonne tenue des fleurs de cette espèce, dont le coloris i a rie depuis le violet presque bl inc jusqu'au violet le plus intense, presque noir, et son ex- trême iloribondité, l'appellent au premier rang et lui ont l'an donner le nom de: t Reine des Orchidées -. royauté partagée, pensons-nous, avec d'antres espèces et variétés. On esi assez peu d'accord sur la date .le la première introduction du Lœlia purpurata. Voici, d'ailleurs, les renseignements que nous avons trouvés, a ce sujet, lors Selon la Pescatorea, le L. purpurata aurait été primi- tivement introduit du Brésil, par M. Brys.de Bornhem, et nommé C. Brysiana. Quoi qu'il en soit, c'est aujourd'hui une plante émi- nemment commerciale et de toute beauté lors de sa flo- raison. Ses fleurs ont un diamètre de douzeà vingt centime! les pétales larges, bien étalés latéralement, et les sépales plus étroits sont blancs, parfois aussi veinés de rose pale. Le labelle a les lobes latéraux de même couleur, striés intérieurement de lignes rouge pourpre qui trans- paraissent légéremenl au dehors; le lobe antérieur, m. Mit étalé el prolongé en avant est d'un splendi le violet intense souvent avec une aire plus pale OU presque blanche au bord antérieur; le disque p nient une macule jaune pâle traversée par des strie- rouge l'une,'.. L'une des plus belles varii ues esi le /.. pur- Ua Schrœdereii, aux segments blancs; le tube du labelle est jaune pale stri. ppre foncé, le. lobe neur est mauve. D'autres variétés onl été nommées suivant lé plus ou moins d'intensité d tloris des i leurs. Ce sont : L. p. Brysiana, aux -'pales et pétales lavés de rose pale, les lobes du labelle pourpre foncé. 184 LE JARDIN L. }'. Ru teliana, dont les sépales i - blancs Boni teintés de lilaa avec des vel foncées et lo labelle n lement. !.. /.. aurorea, au lai. el pourpre noirâtre; la culcur jaune clair qoe l'on remarque fréquemment 6 1,1 base m presque entièrement dispara et le peu qui en .\ iM't de Btries de couleur pourp pallida, au labelle blanc, orné d'une macule en forme de fer à cheval, refermé -nr le devant 1 1 Burlee p irties : ires du •! i s^ue, dont les veines sont d'un pourpre foncé Buperbe; d'autres veines, d'une teinte semblable, traversent le disque sur le devant des nulles latéraux où elles] une teinte pourprée la bordure est blanche. Culture. — ("est en a\ ril que Be manifeste le retour de est donc à cette époque que les ont être repris, modérés d'abord, puis au ne la floraison soit terminée. Lorsque les fleurs Boni passées, les nts, qui - pseudo-bulbes, formés L'an développer; c'est alors que l'on procédera au rempol ige, Bi toutefois Les plantes Boni à pleines racines dans leurs récipients ; au cas con- e, an simple Burfaçage suffira . Pour obtenir quelque succès il ms la culture des La purpurata, il ne faut employer pour! er, qu'un mélange très bomog iple, bien perméable a l'eau irtoul propre et débarrassé de toute matière étran- iii du rempol ige ne difféi e pas de ce que nous avons déjà écrit en différent ons au BUjel d'au! res l 'allk ya ou Lceli i. ix ar osages, ils seront judicieusement distri- bués jusqu'à cequede nouvelles racines commencent 6 ■ ssion 'i ■ compost mis a leur disposition; puis, & partir de ce moment, on les distribuera plus em< al jusqu'à complète formation des pseudo- bulbes, c'est-à-dire jus |u'en septembre ou octobre. Ensuite etjusqu'en avril, on ne devra m lier qu'à de longs intervalles, afin 'leur pas provoquer une se- conde v< e à la i' une santé des pi <> Les ■ demandent à être cuit vés en serre chaude, ou, tout au moins, tans la partie la plus chaude de la serre tempérée, ot craignent, plus encore que toul autre Callleya ou Lœlia, Inumidité froide la nuit, pai Buite de la condensation 'lue m i abaissement de la température. En conséquence, il sera bon, à l'automne, alors que les j luruées sont e ire chaudes ot les nuits relati- vement froides, de faire une légère chauffe le soir afin d'éviter un abaissement trop brusque de la température. Il n'j a rien d extra irdiuaire que, \ u sa beauté et - :■■ de ftoi aison, ce Lœlia ait tenté les péri ii es qui s'occupent de l'hybridation des Orch Au--i. que de beaux hybrides déjà obtenus, ayant pour paient, le Lœlia purpurata croisé avec une varit Nous citerons parmi les plus beaux et les plus récem- ent ohteou Les Lœlio-CallU ya, issus de croisement! Bntre le L. purpurata et le C. Uotsiœ, exposés par M. Bleu, .i u dernière Exposition d'Horticulture de Paris, aux Tuilerli LœlioCaltleya Canhamiana. — Veitch, 1885. — /.. purpurata), hybride inverse du pré- cédent. /.' ; loldiana.— • !.. purpu- Lœlio-Catlùsya Bella —Veitch, 1881. — [L.purpu- — Seden, 1882. — ■ i i . \\ r. -m. nt remarquables nais, "ii ne peut qu em uh iv em de f< lation dan déjà al riche cependant en belles et intél I 01 ll.l OCHON. LA DIRECTION DE L'AGRICULTURE ha Journal Officiel ia IS août contenait la note sui- vante : » Par décret en date du 10 août 1S9G, rendu sur la propo- sition du président du (Ions ul. ministre de l'agriculture, M. Vassillière (Léon . inspecteur g icullure, est nommé directeur de l'agriculture, en rea I de M. Tisserand, ti| , l'autres fonctions et noMraé direc- teur honoraire. - La retraite de M. Tisser ind était prévue depuis quel- que temps déjà et on peut presque en dire autant pour la nominal i le son successeur, qui, dés la prem . i été désigné p ir l'opinion publique. Aussi, après avoir constaté que le départ de L'éminent savant qui a rendu de si grands servi es à l'agricul- ture d il d'i ■ ■ d'unanimes ei bien Bincères regrets, peut-on s'empresser d'ajouter que le sj heureux qui a été fut de M.I.. Vassillière, pour lui Buccéder, rassure pleinement ceux qui ont à cœur le développement de l'agriculture fr ta Bu effet, moi ns que tout autre. M Vassillière se (ait illusion sur l'importance de la tâche qui lui est confiée. il Bail quelle pla se son prédé sesseur a occupée à la I de l'agriculture fran esl parce qu'il connaît bien la situation et esta la hauteur de Bes non. "Us que L'on peut envisager l'avenir avec confia • • • Le nom de M. Tissera id es1 att u Lié a toutes les me- Btires importantes qui ont assuré Le relèvement et les progrès de L'agriculture française depuis plus de qua- rante ans. Son œ\x\ de et s .n nom pas- ' ne comme celui d un savant agronome, d'un administrateur émérite et, par dessus tout, d'un homme juste et b n. toujours prêt a en touragi r les travailleurs, d'où qu'ils viennent, pourvu qu'ils fassent ouvre loyale et utile. Les principales étapes de sa carrière si bien remplie me itent d'être rappeli En i 50, il entrait à l'Institut national agromique de \ aras illes, dont I • éphémère. \l. a. Hardy, le regretté directeur de l'Ecole de Versailles, esseur a L'Institut, nous - ivent que M. i isseï and et m alors son m illleu M. Tisserand compléta ensuite Bes connaisse théoriques, en visitant suc ivement les principaux paya agricoles de l'Europe, en vertu d'une mission qu u avait reçue du gouvernement. En 1838, il prit la direction des domaines agricoles de la liste en île et OUI a er, er ainsi de uoinhreii -es oxploi- qs en Fran se et en Puis, en 1871, il fut nommé Inspe aérai de l'Agriculture, pour la région de l'Est, fonction qu'il remplit jusqu'en 1876, époque où il fut chargé d'or( le nouvel iiisiinit agronomique, à la reconstitution duquel U avait -i puissamment contribué. Enfin, trois an- plu- tard, il était place à la direc- tion de l'Agriculture, au ministère de l'Agriculture, ou île-' resté sans Interruption jusqu'à ce Jour, pour le plus grand bien de l' agriculture française. LE JARDIN IV, Est-il besoin u autrt ,ii/n glanduU luron- g\V* " .. 'i . Jitula glandulosa » ii , 60. — Helianlhtu orgya Les plantes x ivacea sont certainement appelées à jouer un rèle Important dans la décoration des iar- i émailli fleura la trop vaste et uniforme pelouse, c s'implanter an tua. une belle oi é it ion duo Ile de M, Iules allemand, un élève dea Alphand, dea BUhler, des Indre, et qui n'a pas peu oontribué à valoir à ion auteur la grande môd nées d'or ot ilamboyant sous la pluio comme par le plus beau il. Nous avons en Mo- aardi aux fleurs capricieusement taillées en aigrettes rouges ou qui semblent vous pro- voquer. Puis les simaquea, lot ri >lles dur ii < ■' de p 'H' i nues vieilles plantes d'antan, qu'on ne cultive plus p qu'on suit la mo le et que I ' au i ompliqué 1 1 que leur culture est par trop facile. Nousavons eu aussi d'Ancolies et des bosquets d'A ùts et de D luphlnelles. Tou plantes aux feuillages dlvei i, aux foi il multipl ■-. aux fleurs délicates et ab mdantes, ont leur place marquée dans nos pai rts qu'elles égayent sans que • beaucoup et auxquels elles don un es •' Ique \i Boccard, le plus ancien de nos pépiniéristes, un ii Me d'un bon Jardinier, a, dans an parc char- mant, qu'il a établi au moyen de rarissimes i oniferea et LE .I.MtlUN 181 arbri - tjivei -. au i entre de doI pe Exposil ion bort iikmii utilisé les plantes vivaces, Sous les arbres, an .-nu des gazons, il .1 61 ibli de cbarm ints tapis d'Ané- mones, do Campanules, d'Hélian thèmes , d'O rampants d'Armoi 1 placer, dans de bonnes -ii 1:11 -, des bouquet - de Fro 1 l, de Co- de ii Iphinium. Tou1 ce monde chatoie el brille au sein des gracieux bosquets d'arbu de Coni- fères el la belle pelous • rou - ' - Fig. 92. — Monarda didyma au moyen de centaines à'Heui lu ra sanguiftea n'est pas l'une des moindres merveilles de notre Exposition. Le Jardin alpin d'acclimatation a établi, sur les bords de l'Arve, en une vaste terrasse fleurie qui forme comme, une préfaça au jardin alpin de M. Allemand, un vrai fouillis de fleurs, l'orme de toutes les espèces de plantes vivaces qu'on peul cultiver à Genève. Quand je dis toutes celles qu'on peut cultiver, j'exagère car le nombre en est légion, mais, tout au moins, les plus importantes. Et comme les époques de floraison se suc- cèdent, suivant les espèces, il arrive que toujours l'effet alpin 'ii b renfi mi * < i, un bon nombre de pi tntes \ ivace à côti ■ qui 1 i en t les rochi 1 d'autres vous parlei doute. 1 ',mi iv jour, me I rouvanl dan le jardin qui entoure [•and hôtel situ • dan la m mtagne, au-dessu de Montreux, à I, nôtres d'altitude, j'éprouvais une sin- gulière impression de malaise en retrouvant, en pleine m mtagne, los partern - de nos \ illes. Des 1 orbeilli iiiiiin alternanl avec des Bégonias el des plantes exotiques de toute pi le toul arrangé el disl : comme dans un parc public de Lyon le Marseille. 1 :ela jure tellcmenl s 1 ec le pa que chacun éprouve, plus ou moins, l'impression que i tie. C'est un non-sens, une hérésie '. Or, si au lieu de toul cet " exotisme ' , on mou-; axait établi là, eu pleine montagne, au sein des bois de S;|- JbMÂ* i Fig 94. Dictamn us Fraxinella Fig. 93. — Trollius europœus reste beau parce que. quand une plante a fleuri, sa voi- sine, qu'on a placée à ses côtés précisément pour qu'elle la remplace, continue la gamme. I.t c'est ainsi que nous avons obtenu des efTets qu'il ne m'appartient pas d'ap- précier moi-même. Enfin, le jardin alpin, qui entoure le Pavillon du Club pins et dans cette.superbe nature alpine, un l'eau parc naturel aux pelouses ém tillées de Jonquilles el de Cro- cus, de Narcis e el d'Orchis, aux tapis de Campanules, aux bouquets de Dauphinelles, d'Aconits, de Fraxinelles, d'Anémones, combien le paysage n'y aurait-il pas gagné : il es1 bien certain qu'on en viendra Là, après avoir re- connu l'avantage qu'il \ a de le l'aire, an point de vue pratique d'abord, artistique ensuite. 1 mel beau jardin on pourr lit établir à 1.000 mètres .l'altitude, sur le- lianes ensoleillés de nos Alpes vau- doises, si l'on savait y disposer, ai ec- art et connaissance de cause, les plantes des régions froides el tempérées du fjlobe . Et quels résultats on obtiendrait si.au lieu de B'en- tourer de toutes ces plantes délicates, qu'il ftuit rentrer 1 chaque automne, surveiller l'hiver et remettre en achaque nouveau printemps, en faisait une part plus grande, dans dos pat 1 d ns, à ces 1 nés plantes vivaces qui demandent peu de Boins et r< • m chaque année avec plus d'entrain el de \ iguour. 11. CORREVON. I- LE JARDIN DES PINCEMENTS DE U VIGNE (Suite) (I) D'après met i ipériences, voici comme il i d'appliquer les divers pincements au fur e1 a mi que les ' d ent. Première ph je talion. — !• eons ont de longueur totale. Pincement sur la grappe, comme il est décrit plus en rendant terminale la dernière portée pur le bourgeon, tant que celui-ci n'a pas plus li i i >10 à 0n20, on conserve la feuille qui lui est opp - cièmepl ion. — Les bourgeons ont de ('"MO à 0 30 de longueur au-dessus de la deri grappe. Pincement à une feuille au-di jsus «le la dernière ppe. Troisième phase •• ition, - Les bourgeons ont plus de 0"30 de longueur au-dessus de la dernière grappe. Pincer a deui rouilles au-dessus de la dernière grappe et terminer l'opération un peu avant la floraison. En Buivanl ainsi In végétation dans ses différentes pli i8es el eu appliquant le pincement qui esl propre à chacune d'elles, le viticulteur évite le Burmenage résul- tant de l'application d'une seule métbode el favori récolte en assurant aux grappes le somme un m mu m de dont elles peuvent disposer. Il va -ans dire qui1, dans l'état actuel du vignoble champenois, la pratique «le la houerie, combinée i le renfonçage des souches, rail disparaître presque tous les i lu pincement ; mais je veux l'attention des viticulteurs pour la conduite des \ ignés en li. nit rester sur place, et qui ont adopt méthodes de taille dont la présence de la branche à bois et de la branche à fruits font la base de leur système. Pour ce genre de Vigne et vite, vous aurez termii on . sou- mettezau pincement tous les bourgeons producteurs. -mi ceux qui, pour l'année suivante, doivent rei tituer votre souche et que vous i seulement I pi ii - tard. J'insiste Bur ce point, car si les pincements c 'ts ont été critiqués, i'eM qu'ils consistaient, comme dans le ème i rouillet, 6 rogner tous les b iurgeon - - ppes et quelquefois un peu tard en végétation, et que •■ opérât loi e.sur tous les ! 'un môme cep et répétée souvent, amenait un app m ii souche, ■ s que vous n'aurez pas à constater en épar- gnant le île remplacement. ijii ■ a i du i ni résultant dei produits nti '. — Mes recherches s i ec le oonooun de chimistes distingués, me permettent de dire qu'il ne BUbtl .ns scnsil Les pue ements précoces ont pour premier résultat 'le hâter on peu la maturat cequl est un e. ils font vli i dans un m lieu plus une condition essentielle i p la lionne qualit pro i Ils augmentent le volume des crainsde i (3) u jd tseo, page i7i. M. Maneeau, professeur de cliimieau collège d'Epernay. il a <>té constaté que le poids des grains des grappes por- i ments ayant subi le pincement court était porté a i gr 082, tandis que celui des grappes trs au rognage ordinaire n' de 0 gr. 922 (1). Cest donc un.- augmentation de rendement. Quant .i la i : : sucredeces grappes, un bulle- tin d'une analyse du laboratoire de chimie du Comice Reims fait en 1894, sur des raisins provenant de M. Pau Ici. de Killv. accuse, pour |e< grappes soum :i -ei ue ut court, une quantité I itale de glucose par litre de moût de 214 gr, 54 et de 193 gr. 93 dans les grappes des bourgeons traités au rognage ordinaire, i n deuxième bulletin de M. Maneeau, relevant une analyse en 1895, accuse an peu moins de sucre dans les grappes Boumisesaupincementcourl que dans le- autres, i I7i gr. de glucose pour les grappes Boumises au pincement et 181 gr. 7 pour celles soumises au rognage ordinaire. D'après ces différences d'analyses, il y a lieu de faire une contre-épreuve; c'est ce que je me propose défaire cette année, Si le résultat plaide an faveur des sarments pii tardivement et longs, il s'agira de Bavoir ensuite Bi les avantages de cette t'a. le faire contrebalance tous les autres résultats déjà acquis par le pincement court, tant au p .nu de eue de L'augmentation des pro- ductions que de l'avenir des bois qui doivent perpétuer le cep. !.. BONNET. LE FEIÏLLKiE DANS LES DÉCORATIONS Nulle autre part qu'a Londres on n'utilise .ne plus de goût et avec plus de .race le Feuillage dan-; les .1 rations Si les fleuristes londonniens n'ont parfois pas la grâce exquise, la finesse d'exécution de nos fleu- ■ parisiens, ils Bavent, avec un goût tout particu- lier, tirer profil de la beauté d'un nombre infiniment grand de feuilles les plus variées sont, dans bien '\'-~ cas, douées d'un aspect bien plus naturel qu '■ • que l'on rencontre parfois chez a ius. il semble- rait une leur façon de voir reposerait sur des bases plus naturelles et que fleur Bans feuilles Bcrait iu vin- plumes. Nous i '.i\ on '- ii prétention de faire, dans notre narration, une critique contre Messieurs nos fleuristes parisiens a qui nous rend. m- hommage Belon leur juste mérite, m lia nous appelons néanmoins but i e point leur attention, autantquecelledes horticulteurs sou- cieux de donner a l'horticulture tout SOU ed.it mod< Nous n'avons pas i plus l'intention d'énumérer les multiples genres de feuillages qui sont usités Ici et quel'on emploie aussi en France, mais d'aucuns, reli in-.- de leur fragilité, sont, ici, nus a pro- lit par un procé lé aussi -impie que pratique et qui per- met d'Utiliser IBS feuille- le< plus tendres, telle- .(Ile celles pr.,\ enanl de ne n lie n. ,. I LE JARDIN 189 Combien de fois nos fleuristes parisiens 'aient déjà employa toutes ces belles feuilles de Cotodium, sur lesquelles se confondent les tonalités 1rs plus merveil- . ces guirlandes naturelles du Cisnts discolor, qui se prêtent admirablement bien aux travaux les plu irariéi ; ainsi que les feuilles de Bertolonia, aux reflets étin celants, et nombre de nos feuillages de Berre qui, entremêlés dans quelques compositions Mur. îles, forment un aspect féerique et flattent incontest iblemcnl l'œil de l'amateuret même du connaisseur ' Le procédé que noua employons est, en réalité, bien si m | il.' : il consiste en un gommage fait avec l* « Opaque floral gum »; cette gomme, dissoute dans L'essence, Bêche très rapidement; elle s'emploie à l'aide d'un tam- |.in dViutïe quelconque ou même encore avec un pin- ceau. On enduit le revers de la feuille avec la gomme précitée, en donnant à la feuille, après l'opération, sa ion naturelle afin que La gomme, en se BOlidiflant, lui conserve toute sa rigidité. Cet heureux procédé) absolument invisible, permet d'employer, dans lesdéco- 'ii3, avec un réel succès, toute cette série de belles feuilles. Disons que, lorsque l'opération est bien laite. Les feuilles conservent leur rigidité pendant quelques jours : il y a eepen huit une particularité a observer pour obtenir une parfaite réussite, c'est que les feuilles Boient suffisamment aoûtées, car, trop tendres, elles pren liaient un aspect Musqué. Ce ledegommage n'est pas uniquement employé pour le feuillage; il rend encore de très grands services dans l'emploi des fleurs en hiver. Nous forçons annuel- lement une quantité extrêmement grande d'.lja/ea mollis et, étant connu La fragilité de leurs Heurs en ce qui con- cerne le transport, L'on a recours au gommage. Ce tra- vail, un peu long de prime abord, exige une grande atten- tion ; il se l'ait à L'ai Le d'une burette : on dépose délicate- ment une goutte de gomme à la base de chaque fleur, au nn-ud du pédoncule floral. Après cette opération, on peut manipulerles plantes à volonté, les changer de température, si le besoin s'en l'aii sentir, ce qui avantage énormément ceux que la question commerciale intéresse à un très haut degré. Ces quelques exemples peuvent être mis en pratique et servir à une quantité d'autres plantes ou fleurs pro- venant du forçage el qui ont parfois à subir des change- ments de température très brusques. En outre de cela, nous nous sommes déjà posé la question : pourquoi nos horticulteurs parisiens, qui forcent annuellement un assez grand nombre de fleurs, entre autre des A indica, n'ont-ils pas encore eu recours à ce procédé?.... Etant connu la difficulté d'amener à un jour fixe et à point, en un mot, toute une serre d'Azalées, les fleurs ainsi gommées, avant leur entier épanouissement, s'ou- vrent très facilement et supportent ainsi n'importe quelle expédition et le changement inévitable de tem- pérature. Nous n'insisterons pas davantage sur les multiples services que peut rendre le gommage en horticulture. Disons que ce procédé, aussi simple qu'utile et qui est. depuis longtemps, employé en Angleterre, rendra aux fleuristes comme aux horticulteurs de réels services et que nos lecteurs du Jardin peuvent, eux aussi, le mettre à profit. ALBERT GRIESSEN. Multiplication et Culture du Tamarix On connaît un «me d'espèces do Tamariw, mais | rois ou quatre seulement ■■■"' cultivées en France, parmi Lesquelles les plus communi - sont celle de l'Inde, celle de l'Allemagne el enfin celle de Narbonne, indi- gène dans la France méridionale. Selon mo , il n'y a rien de plus pittoresque que ces arbrisseaux aux Longs rameaux effilés, hauts de plu- sieurs mètres, produits par des pousses annuelles qui croissent trô rapidement Tout le m unie connaîl et les élégants buissons aux feuilles étroites, imbriquées, pointues, appliquées contre la tige, ayant, au premier abord, quel, pie ress m- blance avec certaines Bruyères, le Cyprès et plusii ur autres arbres verts, et les longs rameaux de deux à trois mètres de hauteur dont nous parlions tout à l'heure, ayant à peine la grosseur du petit doigt et s'inclinant avec grâce, pendant l'été, sous le poids d'une très longue panicule de fleurs plus ou moins rosées, dont la réunion l'orme une gerbe fleurie du plus impo- sant effet Nous avons cité plus haut trois espèces de Tamari c : 1° Celui do Narbonne (T. gallica, L.), un. nie à trois, quatre et même cinq et six mètres, lorsqu'il est planté dans un sol Irais, léger, sablonneux; ses fleurs sont blan- châtres ou légèrement purpurines, et forment des pani- cules un peu moins fournies que dans ses congénères. 2° Celui d'Allemagne [T. germanica L.) s'élève moins; ses rameaux sont plus droits, sa teinte est plus glauque, ses fleurs un peu plus bleuâtres ou d'un rose pâle, et son feuillage un peu plus fourni. La différence qui existe entre cette espèce et les autres fait croire à la possibilité d'en faire un genre à part sous le nom de Myricaria. 3° Celui do l'Inde (T. indica Wild.) a les fleurs petites, mais d'un beau rouge vif; on le cultivait autrefois en serre chaude, mais on s'est enhardi, peu à peu, à le laisser dehors, et, aujourd'hui, il supporte assez bien nos hivers, grâce au traitement dont il est l'objet, et dont nous parlerons plus loin. Les trois espèces qui nous occupent sontsouvent consi- dérées comme une seule et même plante ou du moins comme des variétés assez peu diflérentes qu'on ne dis- tingue facilement qu'en les examinant à côtelés unes des autres. Pour l'horticulteur, il en est absolument de même ; il les confond et les cultive indistinctement de la même manière, et c'est ce qu'il y a, pensons-nous, de mieux â faire. Les Tamariœ aiment les lieux frais, humides, un peu ombragés : c'est sur le bord des eaux qu'on les voit vraiment remarquables par la souplesse de leurs ra- meaux, la teinte foncée de leur feuillage, la pureté des nuances de leurs coloris; il n'en faut cependant pas conclure que cette situation est la seule qui convienne à ces superbes arbrisseaux. Ils végètent tout aussi bien dans un sol léger, car nous avons vu sur une butte, sorte de labyrinthe d'un sol léger, que l'élévation expose à toutes les influences climatériques (la gelée en hiver, la sécheresse en été) I : ii i LE JAHIHN les plusboaux Famarix que nous ayons jamais rencon- \ lu- t-ii apercevez a la base, à mi-cote, au som an nord, au levant, au midi, partout ils Boni ra\ i - -m n r -. partout ils développent une végétation luxuriante i . eut des plus Bédui pliées de Heurs doi carné des pétales est merveilleusement relevé par la teinte sombre des pelouses de gas it le feuillage res résineux plantés ça et la sur le laby- rinthe. ic bien à tort que l'on 5e prive de la beauté de la végétation de ces arbi sous prétexte que le sol mi l'exposition n'offrent pas toutes les qua requises pour cultiver notri I BUS. Sans aucun doute, les conditions dont il a été parlé plus haut sonl a préférer; mais, dans l'impossibiliti l'on peut se trouver de les réunir, de les créer, fai un trou n'importe dans quelle a iture de terre ol raélan- i des terre lux, des \ ieilles terres de dépi de la terre de bruyère usée, des débris i, du sable iiu et d'autres ma avec la terre qui sortira du trou, le |uel aura dû être fail plu trop petit. Sj le sol est trop compact, on défoncera un peu plus profondément pour mettre un bous-soI de sable, de pierrailles et autres mal linissantes; si, au contraire, il est trop sec, trop calcaire, trop brû- lant, "ii corrigera par des engrais gras et lïi'i'K des vases pulvérisées provenant des curures de fossés et d'étangs, des terres I Puis "ii plantera un pied de TamaHx, qui ue réclamera plus alors d'autres soins que ceux que l'on doit à des arbres m m vfll.-ni >ii r plantés : dos arrosements et des paillages on été, des tuteurs pour les Bouteni les intempéries de la saison, enfin un peu d'abri en paille pour l'hiver, si on craint l'acti l'un froid rigoureux. LeTamarù pousse très vite, ainsi que nous l'avons du : ire lu- ii ■ quapd arrivent les premières gelées et celles-ci les fonl indubitablement périr. Mais, au printemps, en mars ou avril, pn dm recéper I tûtes les branches .1 qui centimètres de leur point d'insertion. bientôt Usùvc, s'activent, fait sortir une profusio jclllic- pOllSSeS dont l'.ie.i ij ni dollllO ■ un il a été parlé plus haut, c'est ainsi qqe l'on 'i"ii traiter tous [es ans le latn ist-à- omm ■ un péc d'Osier, à ci qu'au lieu de ooup ir I la même pi : ainsi un I, 00 doit rabattre nu trois centimètres plus haut que la coupe pn il en r» suite une profusion plu- grande encore de ra- me lui et de (1 Ainsi traités, il g de > oir q m de l'Inde, périr durant |'li ■ii. mi prévoyait quelque désastre, une chemise de paille, enveloppant 1 meaux, prêi il n Irait tout dan Quant aux yens de propagation, Ils sonl Bimples un bout da branche, long di en ' r ou plus tard, reprend 'lie. • in ii pi o| leur 1 laquelle il convenait d'enterrer les boutures de cet arbrisseau. Le bon Bons dit et L'expérience démontre que les boutures do Tamavix, aussi bien que celles • taux 1 feuilles caduques, doi venl 1 m 1 m- telle qu'il y ait iquilibre entre la partie aérienne et la partie touterrai libre, qui repose sur des lois phy-» L,'iques, qu'il sérail trop long de développer ici, Observé en mettant en terre le- deux tiers environ d'une b luture d'uni' longueur variant entre vingt et quarante centi 'res 1 es petites ramilles de la grosseur d'une aiguille à 1 sau printemps, coupées par bouts d'un décimètre environ et bouturées sur : ma de ledits godets. Biles n'ont bas besoin d'être enterrées aux deux tiers, la cloche uir.int en edie la Bôve oontenue dans le rami il n'y a pas d' m possible : ce S"iit alors Les d'-ux tiers au moins qui doivent 1 ester boutures ne tardent pan à pousser ; elles donnent, pour l'été, de ■ plantes que l'on rempote si le s'en fait sentir, et que l'on peut livrer HENRI THEULIER Fils. RÉFLEGTEUB : LA CHASSE AUX INSECTES NOCTURNES Les entomologistes savent combien Bont fructm liasses de nuit à l'aide d'une lanterni l'une forte lampe; malheureusement ci sont fatigant* pomme les papillons les plus rares ne sortent de leur me que d i/.e heures du soir à deux heures du matin, on comprendra combien il est difficile de se les nvr: c'est pourquoi nous avons imaginé un réflec- teur- ' comme ce réflecteur oous a dopqi résultats surprenants, nous Bommes heureux de le faire connaître .1 nos collègues en entomologie, qui pourront peine augmenter leurs collections, et en même temps le C H il. 'L'Ile de leur faillie I II ' '•■ de bonnes copditiops rej ient omp ise d'un vasi met en fer-blapp recourbé sur lui-môi - imme 1 pipe; la plus grande 1 ure a 1 mètre de diamètre, et 1 1 plus petite |0 cen- time! oqve un miroir concave, en verre uté, de 1 ■ de diamètre, devant lequel ispendue une très forte lampe, consommant un litre de pétrole par nuit 1 b partie étroite dû réflecteur pi eu \ erre d'un'1 capacité de deux lui 1 ouveun tube a essai rempli de cotoi prégné de chloroforme, dont les vapeu igeqt toqtfl la nuit 1 1 ■, 1 .. lontre donne, du reste, la reproduction lleeleiir. \ n — ■ 1 ■> - > - la n n : t venue, on allume la lampe, et on te alors a un spi inant . les pbatèni pucerons, les pun lise et li turnes tour l>ili m dans le , ttnc de lumière pi leur; pet Ha, rapprochent de l'appa- LE .IAHDIN 1!!I rrii. et lorsqu'ils n'en son! éloignés que de 3 a i mi ils se précipitent sur le miroir avec un i telle violi qu'ils tombenl immédiate ni dans le bocal, où vapeurs de chloroforme les engourdissent au voit alors le bocal s'emplir d'insectes au fu qu'il les reçoit, il esl b >n, dans certaines nuits, de mettre dans ce bocal an tamis •■ mailles de I centimètre de diamètre, de façon i i imiser les i erons, qui viennent iii si grande qu tntité que, si on ne prend pas cette pré- caution, les papillons le lendemain matin en Bont tout recouverts e( ne peuvent être mis en col- lection, i In a à redouter également la présent e du -:•■- < ni,' , pi i-i-t- /;, ;./,/,, stercorarius, qui n'est pas endormi immédiatement par le chloroforme, et dont le parcours il ins le al endommage beau- coup de papillons. Il es! l' mi aussi de pla- cer le réflecteur à l'abri de la pluie, car c'( st dan - les nuits pluvieuses et chaudesque l'on prend le plus de noctuelles, et si le réflecteur est a la pluie, on ne trouve le lenilemain.-ilans le bocal, qu'une bouillie grisâtre dont on ne peut tirer au- cun parti. Là position à donner au réflecteur n'est pas indifférente. Nous avons toujours obtenu de meil- leurs résultats en diri- geant le cône de lumière vers le Midi, et à l mètre environ au-dessus du sel : rien n'est du reste plus facile que de chan- ger l'orientation de l'ap- pareil, puisqu'il est sus- pendu par un til de fer, soit contre un arbre, soit contre un mur. Notre réflecteur n'a fonctionné L'année dernière que du 5 juin au i"' octobre, époque è laquelle en ne ren- contrait plus île papillons, tant L'année était avancée par la sécheresse de toul l'été. Du 5 au 11, juin, nous avons pris eu moyenne par nuit 30 papillons: Le 12,53; le 13, 104; le 14, 151; du 15 juin au l-> juillet, nous ne les comptions plus, tant il y en avait mélangés de micros; du 15 juillet au 3 t août, nous en prenions environ un quart de litre par nuit ; en sep- tembre, une centaine d'individus seulement chaque nuit. Nous avons détruit au minimum, du mois dejuil mois d'octobre. plus de 30,000 papillons, et cequ'il ■/b-"-*air Fig. 95. plu- curieux, c'est que dans ce nombre nous n'a ir.un r 5 ' femelles : il n'j a que les rnâli - qui soient at- par ta lumière du réflecteur, Ce réflecteur dou a fait constater un curieux phéno- mène de botanique : presque toutes les plantes éclairées la nuit ont fleuri beaucoup plus tôt que celles placées en dehors de la Lumière, et étaient en graines alors que les autres ne commençaient qu'à fleurir) ce fait -''•-> surtout manifesté sur un • plate-bande de S ipoUaire. Le réflecteur attire tout particulièrement les phalènes et les t ttiot- les ; nous avons ainsi détruit ton: :,.,'•■ i uellcs des moissons, dont les larves (vci - gris) cftu- Faient des dommagesdaris le jardin du l a I oratoire. Le r' il 'teur que nous venons île décrire esl plutôt affect ■ a la capture de papillons que L'on \ conserver en collect io On l'emploie également, il est \ rai, pour attirer et détruire les insectes nocturnes dont on veut dôbarra?ser les champs et les jardins en raison des dégâts qu'ils y cau- sent, mais dans ce der- nier cas et pour opérer pratiquement et écono- miquement , il faut se servir d'appareils peu coûteux, et il est certain que beaucoup de pi cultivateurs et >lc jardi- niers reculeront devant le prix par trop élevé ilo ce réflecteur, aussi avons- nous imaginé un système beaucoup plus écono- mique et qui détruit tout autant de noctuelles. Ce réflecteur se com- pose tout simple ni d'une barrique défoncée par an bout et posée horizontalement sur quatre pieux enfoncés dans la terre, et dépassant le sol do 1 métré 25 centimètres environ ; on place sur une brique, au milieu de la barrique, une forte lampe i pé- role, et on enduit tout l'intérieur avec de La mélasse destinée à retenir englués les papillons qui y pénètrent, cinq a six Litres démêlasse suffisent pourcette opération : on devra, chaque soir, avant d'allumer la lampe, faire tourner une fois sur elle-même la barrique, de façon a ce que 1 1 mél i--" tombée a la partie inférieure se trouve également répartie et enduise entièrement l'intérieur du tonneau; le matin, i laide d'une raclette, on enlève les papillon-. Ce pi Sdé peut être employé' avec succès pour dé Jtéfleci >ur la chasse aux insectes nocturnes 193 LE JUtMN traire des myriades de noctuelles et de phalènes, el nous ne saurions trop le recommander pour la petite culture, lesjarlim l'agrément et pour la destraction de la Cochylis dans les \ ignés. l'Ail. NOËL, h,,-' leur iin Laboratoire régional tfentomolopt Société Nationale d'Horticulture de France Les Pélargoniums à Fleurs panachées Depuis 1"' gtemps déjà il des Pélargoniums ;i fleurs panachées ou striées, mais ces dernières années surtout on! été fécondes en nouveautés, dans ce genre nui n'a pas encore dil Bon dernier mol . La plu- ancienne variété, New-Life des Anglais, est rouge vif irrégulièrement striée de blanc ou de blanc rosé; seulement, on reprocl ette plante de ne pas produire constamment des fleuri pan ichées et de devenir - uvent loute rou ■'' possible a la panachure. I i e autre • dans le même genre, V. Fér l'énorme avantage Bur la précédente de se tenir cons- ioit en pleine terre, soit en pot; ses fleuri, quoique d'un rouge m dns vif, n'en sont pas moins très jolies. Le Panach ' .Imt pas grand effet; dans tés, il en e pi h -ie m - variétés entre lesquelles il D'y a que peu de différence, mais en général elles Boni peu brillantes. Le Doublé New-Lift est le plus curieux et provient d'un accident Bzé: les fleurs sontdemi-doubles, les grands pétales extérieurs rouge vif, le centre est composé de petii> pétales blanc pur. produisant un contraste frappant. \ l'heure actuelle, ces variétés Boni complètem éclipsées par les dernières nouveautés. Un habile semeur français, M Bruant, a obtenu des Pélargoniums pana- toul simplement merveilleux :j'en citerai se ilement deux variétés que j'ai cultivées en pleine tei re dernier el qui ont toujours fleuri abondamment : en un t. ce sont deux plantes parfaites qui donneront toute satisfaction aux amateurs qui les possède i :i i ,n [été Madame Brua < es) une plante très \ igou- reuse, plutôl -.'tau. le que naine, à feuillage vert uniforme; i,.. tiges, fo tes et érigées, portenl d'énormes ombelles de Meurs a fond blanc bordé, strié el marmoré decarmin eiolel du plus joli effet; c'est une plante d'avenir dont le ~u icôa esi a—un''. n- Poitevine n'esl pas moins jolie, quoique Bon coloria ne soi! pas toul 6 (ail aussi séduisant; comme (liante, elle est Identique à la précédente, les fleurs a fond blancpanaché b1 bordé de i armin roBe 1res gai. Kn général, lèi e nnPél im i une bon pour massifs lorsqu'il (ail beaucoup d'effet, e'esl juste jusqu'à un eeit un point ; prei - pour exemple le Paul I beaucoup plus joli \ a b une certa lis— tance q le tout prés. Au contraire les Pélargoniums os de près, il- ont leur ; toute indiquée Bur le bord 'l'une allée, autour d'une habitation, etc J'ai vu l'année dernière une composée de 20 Pélargoniums panachés variée el |c puis a iiit mer que nue e.,i i..-i 1 1 ait admirable ei d'un particulier, ilemenl la routine esi là, - itl négligence, soil in, bon nombre de boi pi >nt< Inférieures parce qu'on ne leurdonnaii pas la place qui leur convenait : une seule expérience sufflra pour . ie les in VICTOR PAROI l.l. •éance do 1 :» uoïki ihimï Comité i>e Floriculturs M. Gravi v fleurs B S-Murguei B do .•s. qui onl ) . \; Marguerili chinoise ft grandi uleur produit peu d'effet et ai ■■■> certainement Iles variétés obtenu m ment p.ir le présenta- . teur. Il en esi de même dans pum allium, plaine baul ent. environ, à feuilles '■! I M 1 1 S ' ' Bemis de mais il est bien dil i re- in.'i quabli ii connaît ai x 5 de Gl&diolus gandavensis inédits no sont poinl Les Deip/itnium hybrides & grandes ' - il v a quelqu i ' cultive-l "ii aussi pi i t\ aussi difficile de répom aies '.il Breuil, ictave Mirbi I i s-sous-Pi blêmi >ne parmi les meilleures l Begon I \ u ourd'hui l'un d'eux, M llenn. boi I H M n du Com I deux plot - sous le nom 'I" Bégonia Vert semis de Bégonia uersaNiensis. I. lu ureux, car ces deux nouveautés sont de beaucoup inférieures aux typi s - sont si ■ \ - _•! :, i i une i ..te de Heurs lunia hy- brides doubles à grandes flei gées présentées par, M. Sadarnac, jardinier chez M Goin, S Dourdan ■ n i r nEs OncHit Dans un li t apporté par M. L. Duval nais ;,\ gnaler : Miltonia oexillaria var. super ba, plante de teuto marquable par la tache brun-pourpre qui macule i affecte la forme d'u :oloml loglossum cri me ft macules i ri lium macrant/ium et I um; Cj/prtpedium le de Bougies h\ hrnle deC. Lawrcnccanum el insigne Çhantini ium Sainl Lcgcrianum encore .■ .mmuii et qui, paralt-il, est opte iltivé en M. |i. in pn seul iil un beau Phajus Humbloti, el M.Car- Itum, un C. Cnarlesworthi el deux hy- brid< . \6 Madame Elise < 'ardozo, r. s Ital du croi- ■ /' luthteri. l'autre le C. macrop- tervm hybride 'les c. Lowi et superoiens. Comité d'arboriculture toi mi ns M. Paulard.de Pontenay-sous-Bois, avait apporté U i qui a reçu le nom de Pèche Paulard. La rite lieni le m > elle de la Précoce de Haie une /i.i/c 1 i somme loute, de l'avis du Comil i lient fruit. i. ientateur avail j- >in • .i ses Pèches un pâmer Belle magnifique. La i ' Michelin est un fcu ■• qualité, §ntalion faite par M. Ausseur- . de Lieusaint. \l i , 0 t 1 ibtenteur de I • Ri i . nele violette Gloire d'Epinau un franc de pied, et l'autre, Belle d'Epinay, fruit fleur bleu-\ ia le bonne qua- i Prunes qui ; M . Kombli n Bruneau, de Bourg-la-Reinc Reine-Claude d'Oui/int oi d Ul/i,in ; Jefl plum, petite Mirabelle, bleue de Belgiqui sur à fruit en. (et, I n: d'ardorici i row ■ ■ M . M i bargueraud p inias, In- uns par leur floraison, les auln - par le i ir feuillag Ce sont les J . t hispida grandiflora, mim< folia, crispa, sophorcefolia, fOlli* ni" 'd*. P. HAR10T. LE JAIthlN 1:1.1 LE JA \ 229. :, sU'inilllu; 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Mérite agricole.— A l'occasi lu voyage en Breta du Président de la République lea promotions el nomi- nations suivantes ont été laites dans l'ordre du Mérite !•• .t a grade d'officier : M. Collei (Pierre-Kené-Julien), jardinier en chef du Jardin des Plantes de Rennes -.' a a grade de chevalier : MM. Campion (Etienne;, propriétaire-cultivateur, in Ples- tin-les-Grèves . Poi daven (Y.-C.-M.), jardinier-botaniste de la ma- i ine, à Brest : DANZANvrLLiERS(Eugène), horticulteur-pépiniériste, à Rennes ; Brouaudel (P.-F.-C), directeur de l'Ecole nor- male de Rennes; Levazbux (Louis), horticulteur - pépiniériste à Mayenne. Par arrêté en date du 21 août. M. Plançon, fabricant «le constructions rustiques à la Garenne-Colombes, a été nommé chevalier du même ordre. Inauguration de l'Ecole nationale d'agriculture de Rennes. —Cette nouvelle école, qui, on le sait, est destinée à remplacer l'Ecole de Grandjouan (Loire-Infé- rieure), a été inaugurée par M. le Président de la Répu- blique, au cours de son voyage en Bretagne et en pré- sence de M . Méline, président du Conseil, et d'une nom- breuse assistance. Le directeur de l'Ecole est M. Jules Godefroy. Incendie du marché de Covent-Garden à Londres.— Un incendie d'une grande violence s'est déclaré le 1 1 août dernier, dans le Mail des Heurs, au marché de Cuvent-iiiinleii. Heureusement, en raison de l'heure (onze heures et demie du matin i. les transactions étaient ,i peu prés terminées el on n'a eu aucun accident île per- sonnes à déplorer. Notre confrère, le Gardeners' Chro- nicle, fait ressortir la nécessité de n'employer pour des constructions dé ce genre que des matériaux ne pou- vant offrir aucun aliment aux flammes: 1er. briques, La réunion des jardiniers de Park-place (Angle- terre). — Nous avons eu, à diverses reprise-, l'oi casion de décrire ici les cultures de Park-place, la magnifique propriété de M' Noble, à Henley-on-Thasmes (Oxfords- hiivi. dont notre ami, M G. S tan ton, est le très distin- gué jardinier en chef. Chaque année, avec l'encouragement de M. Noble, tous les anciens jardiniers se réunissent en un jour ii\c à l'avance, pour prendre part a un match de criket or- ganisé entre les eniployi s actuels et leurs aines, et aussi —et surtout— pour revivre quelques heures, au milieu de \ ieux camarades, les bons souvenirs du passé. Le séjour des jeunes jardiniers à Park-place ne peu', en effet, manquer île leur être très profitable, grâce à. la libéralité dt ■ propriétaires, aux i aux exemples du digne M S tan ton, qui, dans un but purement pliilantropique, s'impose, en dehors de i bn i i ' stions, le devoir de faire des cours sur les sciences naturelles aux je - jardiniers sous ■ ordres. Vus i, faut-il voir dequelles marques de véi tion el d'affection cet excellent homme esl l'objet de la pari de tou ses élè1 e pa cm i le quel nou comptons lion nombre de nos compatriotes Bérat, Gravereau kivoiron, Flament, Ducrot, Pelletier, Coui toi etc. i lette lôe, un magnifique souvenii Teri à M. Stanton, en témoignage de reconnaissance, par ceux a qui il a rendu de si nombreux serx ices. Dans beaucoup de grande maisons, en France, de pa- reilles traditions pourraient être cultivées ave. ur.uid profltpour tous Nous livrons l'exemple ci-dessus à la méditation des jeunes jar liniérs el de leurs patrons. Jardin d'essais de Tunis. — Nous venons do rece- voir le catalogue du Jardin d'essais de Tunis, publié par les soins de la Direction de l'Agriculture el du Com- «se de la régence de Tunis. Ce catalogue comprend la liste de nombreuses esp< et variétés fruitières et d'ornement qui sont mises à la disposition des colons, sous l'orme de greffons, plant- et sujets greffés de forces variables, à des prix très mo- diques. Les demandes d'achat déplantes doivent être adres- à M. le Directeur de l'Agriculture, à Tunis. Les li- vraisons seront laites du Ier novembre 1896 au 31 m 1897. École nationale d'horticulture de Versailles. Pardécision ministérielle du 19 aoùl 1893, et conformé- ment aux propositions du Conseil de- Professeurs, le Diplôme ii été attribué aux élèves ci-après : l. Lenient; 2. Perronne; 3 Fauchère; 1. Billaudelle; 5. Desbarats; 6. Lécolier; î. Thibault; 8. Mirlaud; 9. I.elacbe: 10. Lafou, Prétrel; 12. Monloup; 13. Bellau- ger; 14. Grandjeau; l--. Cuoquet; M. Charrier; 17. Ro- bin; 18. Laisné; 19. Wendling; 20. Martret; 21. Martin; 22. Ronzeaud; 25. Lassalmonie; 24. Fauconuier; qui onl obtenu la moyenne exigée, et Milliand; Vivet; Thé i-ouiii; Lecherf, mis hors classement. Il a été accorde, en outre, un stage d'une année aux élèves Lenient et Perronne, classés les deux premier.-, une médaille d'argent à chacun des élèves Fau Billaudelle..!.!- é el i11' ''t une médaille de bi ,i l'élève Desbarats, classe 5™ . Les examens pour l'admission à l'Ecole et l'obten- tion dos bourses de séjour auront lieu à Versailles, 3 l'École même, le deuxième lundi d'octobre. (Le pro- gramme est envoyé gratuitement à toute personne qui en fait la demande au Directeur de l'Écolej. L'École d'Horticulture, dont les preuvessonl déjà faiti - el dont la réputation est pleinement justifiée par son excellent enseignement théorique el pratique à la hau- teur des conditions modernes de l'existence, est une dos rares écoles qui puissent garantir à ses élèves; dans une certaine mesure, unavenir honorable et avantageux. Chaque année, le Directeur reçoit do nombreuses offres d'emploi émanant de commerçants, d'horticulteurs 194 LE JARDIN ou de riches propriél lires : les roni tions a Imin — en France et au i - sont également ouvertes aui élèves, direction de jardins municipaai ou pi ■ Les pouvoirs publics, reconnaissant l'imporl ince .le l'Ecole et sa liante mission pour le développent riche mdid its pai V tution de bourses de séjour. L'Etat accorde chaque année .six buii! premiers et la plupart des dépar- tements entretiennent des élèves à leurs irais. b trouvent ainsi placés dans des con litions spécialement avantageuses pour grossir i Bavants praticiens qui assurent, chaque année, t. l'étranger qu'en France, les progrès île l'horticulture nale. Les importations de fruits et de légumes en An- gleterre. — Le ministre de l'Agriculture d'An paraître, ces temps derniers, un livre jaune dont iques prou a ent que nos \ oisins ont souvent besoin d'avoir recours à l'étranger pour h mp de produits alimentai] En 1895, par exemple, le total des produits impi é •< près de vii de Ih res <5?."> millio tics). I.'i: ii des fruit - a été de i eaux plus l' ut o en 1894 qu'en 1893 et cette différence a sur- tout porté sur les Poires, dont l'importation a augmenté de 394.861 boisseaux. in ce qui concerne les légume;, l'augmentation s Burtout porté sur les Oig if, dont il a été importé, en 1894, 820.000 boisseaux de plus que l'année précédente ; ainsi dans les oeufs pi entiers mois de 1895, l'Anglel a déboursé 5u0.0(i<> Ih res (12.5» oons. L'Atlas des plantes de jardins et d'appartements. par D. Bois.- M. D. Bois, assistant a la chaire de culture .m Muséum d'histoire naturelle de Paris, Becrétaire- rédacteur de la Si ationale d'Horticulture île France, a publié chez M. Paul Klincksieck, éditeur, rue des Ecoles, 52, a Paris, un ouvrage in-8" compre- nant 320 planches coloriées et intitulé •■ cT Appartement! ». accomps d'un volume de texte explical e de ce volume ayant été fait Bans le bon a i de M. Bois contient de nombreuses corrections qui ne lu imputables. M Klincks k fait imprimer un nouveau volu ■ remplacer le tirage Incorrect. eiu d'une couverture grise portant la mention suivant. . | tirage appi o auteur. Lte menu. ui sera reproduite au verso du faux-titre Joui Fauteur. I es personnes qui ont en leur possession un exem- plaire du premier tirage du volume di ml invi- : a M. Klinck .1.- retourm m. un exemplaire du I approu .. pai NECROLOGIE M. E.-A. Carrière. — Le doyen .les publicistes horti- coles français, M. E.-A. Carrière, vient de mourir, a Mon treuil-sous- Bois, à I tante-dix-huit ans. Né A May-en-Multien Seine-et-Marne), de parents tilieuis. Carrii une heure entraîné vers le jar linage. Entré jeune eue..: e au Muséum d'his- toire naturelle comme simple ouvior jardinier, il p une bonne partie de sa vie dans i tablissement, nu il remplit pendant longtemps le- fonctions .le chef .le- Pépinn i m peut résumer la \ ie île Carrière en quelques m il lut un grand trai ailleur et un modt d'étudier pour lui-même, il voulut faire profiter les autre- .1.- !.. grande expérience qu'il avait su acquérir tblia .1.' nombreux oui rages, dont -. comme le v, nie en horti- culture Mais c'est surtout comme rédacteur en chef de la /,' ■■' ■•/■ horticole que Carrière donne toute la mesure .la comme un publicistc aussi con i que remarquablement fécond. Depuis quelques année- déjà, Carrière, terrassé parla maladie et le chagrin eau-, par la perte d'êtn s'était peu a peu retire .le la \ ie active; c'est pourquoi, il était peu connu personnellement de notre jeune _ son .iu\ re est trop i msidi : able pour que s. m n. nu soit vite oubl I c'est pendant de Ion années encore que ses enseignements pourront suh i tiit. Les obsèques, auxquelles notre éloignement momen- tané de Paris nous ont, a notre grand regret, empêché d'assister, ont eu lieu au cimetière Montparnasse Le Jardin des Plantes] avait envoyé une délégation dedeux chefs deculture et de deux jardiniers portant : .n. le et belle couronne. Pans une intention de pieux souvenir qui n'a pas échappé aux assistants, avaient parmi les fleurs de cette couronne .les fruits de Pommiers microcai pi des rameaux fleuris de Clemalis Davidi et autres i taux ligneux et vivaces d'ornement que le défunt tionnait particulièrement. M.Louis Le Breton. Nous apprenons aussi i la m. ut île notre confrère en architecture des jardins, M. L. Lebreton, qui était âgé de soixante-treize M Le Breton avait (hit de nombreux travaux en France, notamment dans la régi lu -ml- II. M. EXPOSITIONS ANNONCEES ■ Kposltlon on tronc mesure, au niveau du sol, i ÎO de circonférence : a i métré, il mesu de circonférence. mure est très régulière, presque cylindrique, ou, plus exactement, fusiforme ; il n i parfaitement jarni de branches depuis le sol. La principale se bifurque à environ 5 mètres ; un peu plus haut, elle se subdivise à, nouveau, et finalement elle présente quatre ramifications maîtresses, à peu pré d'égale force. Cet exemplaire h rique n'est pas le seul que PO 'le le Muséum : plu Bieurs autres , presque aussi forts, Bont di < - minés dans le Jardin et notamment Bur les pen dc< Labyrini hes : dans les Pépinières, le i mg d'une allée, il en existe une u du plus bel effet. Chaque année, il en est fait un bon nombre de boutures destinées aux éta bli e- ments publics d'instruc- tion. An commencement de ce printemps, vers la mi- mai'-, tous ' es exem- plaires, le pied initial aussi bien que ses des- cendants de luirent à fleurir en même temps, et c'est précisé- ment cette floraison qui :i appelé ootre attentii n à nouveau, et d'une ma- nière plus particulière >ur le P. de Holl. Tous les individus, sans exception, se sont mon- trés à fleurs mâles : on ne pouvait d'ailleurs B'at- tendre à en trouver de sexes différents, puisque tous [(proviennent, par bouturage, d'un pied unique. want la floraison et à l'examen des feuilles, bourgeons et rameaux, les dendrologues avaient conclu à la très proche parenté du P. de Bol! avec le P. blanc (P. a • unie de la fleur permet de confirmer ce rapproche- ment. Sans aucun doute, ce Peuplier appartient a la Section i. r Reichb., qui, en outre du P. alba 1... comprend le /■. canescens Smith, le P. tre . le /'. grandiden- lata Michx. et le /'. tremuloides Michx. Il paraît n'avoir guère moins d'affinités avec le /'. canescens qu'avec le P. alba et peut-être pourrait mi le considérer comme un intermé liaire entre ces deux espèces, tout en cons- tatant cependant qu'il est un peu plus voisin du P. alba. Le P.deBollesf très remarquable et très spécial par son port érigé, cylindrique ou fusiforme, par son beau _^,,^e"_ Fig. 9 I. — Populus Bolleana après une photographie prise au Muséum d'HistoireSnalureUel LE JARDIN feuill ' luisant en dessus, blanc argenté en dessous. Les jeunes I branches principales peu ■< au lieu d'être bien droil souvent sinueuses. Co etôre si particulier B'atténueà mesure du grossisse- ment et tinit par disparaître. Lespousses de l'annéesonl blanches et cotonneuses à leur extrémité et d'un vert . 1,-u! partie inférieure Les branches ot le tronc 'lt>\ iennent pris. Leg ;, u unie lon^s pétioles coton- neux, 'le Bection elliptique, c'est-à-dire plus ou moins comprimés sur le côté, ce qui leur donne nne assez gran- de mobilité. Le limbo est di nérale le plus Bouvenl palmatilol , anguleuse.ave iBinus médians plus profonds et base subcordiforme, le tout rappelant ;m x dimensions et s loris près, la touille du ri nui" Les divisions, au nombre de 5 ou 7. sont -mômes ntées i I se t"rminent en pointe. Les dimensions du limbe sont variables ; elles peuvent atteindre, sur les pousses vigoureuses, jusqu'à M à 15 cm. de longueur sur 13 à 13 de largeur. A partir d'un certain âge de l'arbre, ces feuilles sont Sur les branches qui poussent peu, leurs dimensions se réduisent . le nombre îles divisions et des dents diminue; certaines feuilles se montrent presque jque I m léolées I ulin, à mesure qu'elles vieillissent, il eu est qui perdent .lopins en plus leur tomentum et finissent par devenir glabresi '. polymorphisme n'est pas une exception dans le ipedi Leuce c'est au contraire la règle chez le P. irtoul le P. ca Les chatons mâles acquièrent de 30 à 10 millimètres de longueur; les étamines Boni d'un beau ro Le port érigé du P. de Boll; la régularité el lr densité ramure : la persistance de Bes branches de base; la beauté de Bon feuillage vert intense et lustré en dessus, blanc argenté en dessous — moins blanc et i nté que celui du /'. alba nivea, mais plus que celui du /'. caneteent — ; la mobilité de rusticité, elle est complète, car lia Bupp en souffrir aucunement, les ri ueurt exception- nclli nds hivers de co dernier quart de siècle. La multiplicatio par le boutui > p, .1 la condition de prendre des rameaux vigoureux ri bien I HENRY LA VÉGÉTATION A MADAGASCAR ide Majunga à Audriba) I^ÉG-IOlSr IDE BOÊJNTI (NOTES D'UN SOLDAT Dl CORPS I \lï:oi riON.VAIRE) Majunga Be trouve à l'entrée d'une petite baie dans laquelle bp jette un (jran l fleuve, la Betsiboka. La route que j'ai Bui vie pour aller dans l'intérieur suit à peu de chose près la même ligne que le fleuve. \ partir de Majunga, jusqu'à 50 kilomètres environ, l'influence de la marée se fait sentir dans les eaux de In Betsiboka. Vussi, toutes les rives basses sont-elles recou- vertes d'eau, a un certain ment de la journée. Une rougeàtre les tapisse C'est là que j'ai remarqué des forêts de Palétuviers; leur ombre est tellement épaisse qu'aucune autre plante ne pousse en-dessous. On ne voit qu'un entrelacement de racines adventives formé par ces arbres On ne peut pas marcher dans ces taillis, à cause t\r< treillis composés par ces racines aériennes. D'ail- leurs, lit fort dangereux car il s? dégage d< endroits des miasmes qui Be perçoivent de fort loin; aussi rendent-ils la ville de Majunga assez malsaine. La colonne dont je faisais partie était obligée <\<- suivre les coteaux pour marcher aisément . K11 arrivant à Ankaboka, les Palétuvier* disparaissent, carie terrain devient plus sec; mais tous los bas-fonds, il, forment des marais plus ou moins profonds, alimentés par les orages très fréquents, en saison plu - \ ieuse (octobre à a\ ril), dans cette région 1 es im tions produites pur les crues de la Betsiboka remplissent aussi parfois ces marais. Le plus Bouvent, ils "ni peu de profondeur, parfois on n'j trouve que de la vase, mais, souvent, une végétation luxuriante les recouvre. On \ remarque surtout -\r~ Joncs et des Roseaux; \ iennent ensuite les Pandanus utiii-< qui atteignent des dimensions énormes; ils sont très ramifiés el produisent un effet Buperbe au-dessus des autres plantes plus petites. On y von aussi une autre espèce >\^ Pandanus, non ramifié, qui forme un cône pariait atteignant 10 m< de hauteur parfois. Cette espèce existe surtout aux en- \ Irons de Maro Les Ci isia j abondent aussi; les noirs arrachent le cœur de la plante, 1 mnent en petits tronçons et, en enlevant doucement chaque morceau, il- en retirant dos iil- très lins dont Us Be servent en guise d'amadou. En certains endroits, surtout li ou il n'y ;< pas trop d'eau, poussent unefoulede Oraminéesel de Reno qui forment une brousse impraticable Également à d'Ankaboka, je vis un petit marais qui, de loin, parai —au tout bleu dans le centre; en m'approchant, je vis qu'il luverl d'une quantité de ponte- Heurs couleur d'azur qui, à elles seules, le tapissaient, le voulais aller dans l'eau pour me rendra compte de la nature di fleurs; mais quelques énormes caïmans, que j'aperçus «ut. m'arrêtèrent dans mon élan . Je ne pus d connaître cette plante -1 jolie que |e n'aperçus pas autre part . Pendant la période sèche, certains de ces maral .■lient : il igc alors des odeurs nauséaba qui engendrent rapidement les fit vres palust ■ LE .lAKM.N )'.l"i ■ temps dans nu Iques graine de marchand juif. La vase qui est contenue dans le fond est très riche en matières végétales plus ou moins décomposées, je crois qu'en creusant quelques canaux pour enlever l'eau, en brûlant ensuite la brousse, on obtiendrait, avec ces ma- rais, de bons terrain; après les avoir, au préalable, labourés et amendés avec du calcaire. nu pourrait même 5 continuel le cultures te L'année, en taisant des canalisations qui enlèverait l'eau en saison pluvieuse, et qui pourraient en amener ■ •M .aisnii sèche; si c'était possible. Je crois que la plu |p;n! de 1 1< .- plantes horticoles y pousseraient .1 mer- veille. J'eus l'occasion, étant resté quelqm po te .m bord du fleuve, de semer qui Itadis et de Romaines achetées à nu J'ai obtenu des résultats pas- sables, en arrosant beaucoup. Par suite de manque de temps et de graines, je n'ai pu faire d'autres essais. Cependant, j'ai \ u pousser à l'état sau\ âge des Melons d'eau et des 1 lourge à 1 in. Avec ces dernières, les habitants font des récipients qui servent à mettre de l'eau : ils en fa briquent aussi des instruments de musique. Je crois que le Melon 5 réussirait également. J'ai vu aussi des Aubergines; tout cela nous indique que l'on pourra tenter avec suces la culture de beaucoup de plantes. Sur les coteaux, je crois que la culture sera plus difficile. En raison Bêche, rien n'y pousse. Toutes les petites plantes y meurent et les graines qui tonilient ne germent qu'aux premières pluies; il n'y a que les végétaux à racines profondes qui y résistent pendant la saison sèche. La composition du sol de ces coteaux varie suivant les lieux, ainsi que l'a fort bien dit M. P. Hariot, dans l'article publié I an dernier par le Jardin, ce qui est une raison de plus pour espérer que les cultures les plus di- verses pourront être entreprises dans notre belle colonie- P. GALLES, Ancien élève di l'J eoli Vationale d'Horticulture de Versailles Fig. 97. — Arroche blonde CULTURE POTAGÈRE L'ARROCHE DES JARDINS I. "Arroche des jardins (A triplex kortensis), est une plante annuelle de la famille des (lienopodées, plus gé- néralement connue sous les noms de Bonne-Dame, Belle-Dame, Follette. Cette plante peut eue classée parmi les légumes dont la culture est. pour ainsi dire, abandonnée. Les anciens faisaient grand cas de l' Arroche, qu'ils utilisaient en soupes. Dans le d de la France, mais seulement dans quelques localités, on lait, avec les feuilles de r Vrroche, ce que l'on appelle des soupe Enfin, ces mêmes feuilles remplacent parfois l'Epinard et servent pour atténuer l'acidité de l'i Iseille. 11,1 pourrait, croyons nous, par une culture entendue et une sélection convenable, modifier cette plante, I améliorer et rendre ainsi Bon utilisation plus fréquente en 1 conoi lome tique C est 1 r contribuer à cette amélioration que nous con ocrons à l'Arroche cesquel- ques ligne en mentionnant ainsi les observations que 1 s avons faites au sujet de sa culture. L'Arrochee < très commune sous le climat septen- i,iii, ,1 ; elle est, ail contraire, peu cultivée dan- le Midi On en distingue deux variétés : l" V Arroche blonde, 2° l'Arroche rouge. Cette dernière est plutôt à pi , coniser comme plante orne mentale que comme piano- ali mentaire. Quant a la culture. elle c-t réalisable par tout le monde. L'Arroche croît s igou reusement dans tous les ter- rains, préfère le 1 limats hu- mides et donne une production foliacée d'amant plus grande que le sol est plus fertile. Lorsqu'on a en vue la con- sommation des feuille- en guise d'Epinard, on sème en novem- bre ou décembre ou bien à la sortie de l'hiver. Le semis se fait en planches et en lignes : la graine, esi enterrée superfi- cielle ot et le semis bassiné avec l'arrosoir muni d'une pomme. Dès que la plante, est levée, on l'eolaireit, de façon a laisser, entre les pieds, un in- tervalle de o'"i5a 0ni20, puis on l'arrose et on pratique un Bar- clage de temps à autre. L'Arroche se développe très rapidement : aussi, est-il néi es. saire, îles que les tiges sont hautes de 0m3U a um40, d'en pincer l'extrémité tous les huit jours; on favorise, de cette façon, l'accroissement des feuilles en largeur, lieux pieds sont réservés pour la production de mêmes. Quand celles-ci sont mùre«, on les récolte et on les conserve dans un local sec, au -renier, par exemple. La maturité a lieu en juillet et août, sel, m les climats. L'Arroche réussit très bien en contre-bordure, à mi- ombre ; elle donne des feuilles très tendres et de bonne qualité, lorsqu'on a soin de la semer en lionne terre riche en humus et de ne pas lui ménager les arrosages pen- dant les fortes chaleurs. En Allemagne, on cultive cette plante avec succès dans les jardins et l'on consomme ses feuilles en soupes maigres. Ce moyen de tirer paru d.- feuilles de lAr- TOC si préférable a celui qui consiste a les associer aux autres met-, car alors on n'obtient qu'un aliment 1,1, le. qui ne -aurait plaire à tout le monde. Ass< .1 l'Oseille ou aux Epinards, l'Arroche rend de réels Ber- \ tee dan- l'art culinaire. C'est, en définitive, uneplante potagère très utile, pro- ductive, facile a cultiver et que l'on aurait, par consé- quent, intérêt a \ ulgariser. HENRI Kl. IX. 198 LE JARDIN QUELQUES BONNES PRUNES La planche en conteurs ci-conti Bnte quelques Prunes recommandables & des titres divers el qui —• • n t encore pen répandues dans les jardins. En voici les descriptions Bomraaires : Prune Grand-Duc — arbre très vigoureux, rustique et rertile, d'origine anglaise (Rivers). Fruit gros, par- Ibis 1res gros, ovoïde ou ellipsoïde, ■> peau mince, pour- prett-i'- ronce, légèrement pointillée de rouge plus clair. Chair jaune verdàtre, juteuse, sucrée, se détachanl l>ien du noyau. Maturité, Un septembre, première quir Cette variété peut donc ^tre classée parmi les meilleures t irdh es Prune Reine-Claude d'Althann. — Arbre vigou et rertile, d'origine se. Fruit généralement a peau rouget iolacé clair, tachetée de points jauni mverte d'une pruine très Une. Chair d'un beau jaune, se détachanl bien du noyau, très juti ■ parfhmée. Maturité du 80 août au 15 ii'in Prune Altesse. — Certains renseignements complé- mentaires que nous avons demandés Bur cette variété ne nous étant pas encore parvenus, nous n'en donne la description que dans notre prochain numéro. Prune Chabot. D'origine japonaise, importée du n par M. Chabot, de Berkeley (Califor i et mise au commerce par M. Burbank, en 1886. Arbre vigoureux et productif. Fruit moyen ou gros, oblong-conique ; peau ronge légèrement orangé, ponctuée dejaune; chair jaune, juteuse, légèrement acide, dégoût asse agréable. Matu- rité en septembre et octobre, selon les régions, i ette i a- riété i'-i surtout recommandable pour la fabrication de) pr \. La plancl n couleurs est la photographie d'échan- tillo par MM. Croux el Mb, pépiniéristes an \ al-d' lulnaj . ; iux, J. FOSSEY. LES JARDINIERS DU MUSEUM Dans la séance de distribution des prix de l'Assoi iation philotechnique, plusieurs des jeunes jardiniers du Mu- t reçu des récompenses Nous relevons, dans le ■ agricole* ■■ Pérot (Isidore) et rexier i Baptiste), jardiniers au Muséum, ont obtenu le Certi d'étudei relatif aux Scieni de il leur ■ donné, à titre de récompei icun un livret '!<• n de M. le Mintstn rinstruction publique. Rappel de : pris : i' prix Bernard prix Bernard (Con [entions I (Erni .i. .ii-.-i (i. •i (Claude) - P Ujuet (Lucien), Muséum i i 5* '•' la 7 mentioi - ;. MM. I eliêi i ustai mcet (Charles), jardiniers aux environs d( . I ttanique) Professeur, M. Duclos. — - mention : Moriset Jean); 3" mention : Pérot (Isidore), désignés i i-dessus. D'autre part, le 85 juin, A l'examen du Cours muni- cTArboricullure, Directeur : M. Chargueraud, ilc< jeunes gens du Jardin des Plantes (sur six de blissement qui Be présentaient), ont obtenu te Diplôme. ni : MM. Nauroy, liplômés : quet, clast ■ barin, classé i P; Moris 18*; Bernard Jean) clas Rappelons que plusieursdes chefs de bci » ice du lardin des Plantes font maintenant des cours publics relat l'horticulture el que ceux ira qui ont Lia Pari ii très su. • année, un certain nombre de eunes jardiniers du Muséum idmis dans Ecoli des d'Horticulture et d' agriculture contre, beaucoup d'élèves sortant des Ecoles d'Horticul- ture française ingères tiennent à faire un - dans cet établisse nt. Cela montre — et nous le constatons avec plaisir — que le niveau intellectuel des jardiniers du Muséum a ilièrement changé et p li puis l'époqui courageusement, le fondateur écrivait dans ses « Plaintes d'un horticulteur -, en tant de i eux que l'on employait aloi • leau « ne savent paa lire; quelques-ui nt pas parler, uns u, • p lent pas toutes leurs facultés; la plu- part ne -"m i"~ jardiniers et se soucient de le devenir « comme d'une guigne. Tous les corps de métiers four- « nissent des ouvriers jardiniers au Muséum. Il y a on « il y a eu des épiciers, cordon r>, marchands de lu- •• nettes, trotteurs, maçons . » M. Rodefroy écrivait cela en 1881. Les choses ont changé depuis q :e ans : heureusement . . . La transplantation des arbres âges —An épo |ue, le bi le jouir rapidemen jour, l'habitude de planter ou plutôt de transplanter les arbres déjà forts Be répand de plus pn plus. un cro dément que des arbn ne peuvent i i ' transplantation que s'il ontreplantés. S'il • iin que i ette opéra augmente notablement la Du ilité de de la transplantât il n'en est pas moii relie n'est pas indispensable ■ erament les I ints, dont le premier îerne un If, ftgé de plus d( • Cet arbre, qui existe dans Buckland Church) près Don i e . (ut mentionné dans i leil arbre fut transplai i J ,i quelques ani s, d'un point a un autre du jardin, lé .ni n, lie degré, il lui bien I lantation et il foui nit ion. dépl i une distance de plut ■ milles - . • ii— .1 lage, de même que, n ■ hatswoi th, des ■ m le | I- excédait 51,000 u»:.. ont i plant* - ■• Q < LU J O 1 tn ? ta •z. 1 rj 2 or <§ a. q LE .JAlihlN 199 VR1ESEA MIRAB1LE HYBRIDE NOUVEAU Il est évident que la fécondation des Broméliacée tenté et tente encore moins les horticulteurs ou lesama teurs que celle des Orchidées ; mais il fout cependant reconnaitre que des tentatives Bouvent heureuses onl été laites par d'habiles jardiniers auxquels nous n sommes empressé derendrel'hommagequi leur était bien dû. De ce nombre fut M. Lemaitre, qui, pendant de longues années, eut la direction des serres de l'Ecole d'horticulture et qui, en France, l'ut un de ceux qui cherchèrent à créer des types différents dans les Bro- méliacées par des croisements souvent audacieux, ayant produit des plantes curieuses que l'on peut en voir dans les Berres de l'Ecole. Il devait trouver un d émule dans son Sis, M. Georges Lemaitre, qui di Bon propre établissement, a Versailles et dans le< serres duquel sont cultivées des Bro liacées apportée temps a autre aux expositions de Versailles, lesquelles pourraient sans déchoir lutter avantageusement avec cequi se cultive de mieux en ce genre ailleurs. Mais cultiver les Broméliacées, sans en essayer la fé- condation et sans i ssayerde nents, cela ne pou- vait aller au fils d'un homme qui avait si bien réussi, et c'est pourquoi M. G. Lemaitre nous a déjà présenté quelques hybrides fort curieux sur lesquels nous revien- drons peut-être un jour ; mais, aujourd'hui, c'esl sur une able trouvaille que nous allons nous étendre un peu plus, car elle en vaut la peine. En !*'.•!. le jeune horticulteur opéra la fécondation du Vriesea hieroglyfiea par le Vriesea cardinalis (Du- val), se disant qu'il pourrait ainsi colorer en rouge le bractées du V. hieroglyfiea et peut-être en changer la nature, il eut l'heureuse chance 'le voir sortir l'inflo- rescence de son hybride (au sens horticole du mot) en , et médaillée (l01 prix) à Versailles. Dire ce qu'est cette plante nous est fort agréable. Nous aimons et cultivons les Broméliacées, et per- sonne m- nous taxer d'exagération quand nous déclarerons ici que cette plant I splendideei digne de er au premier rang îles plus belles obtentions 'le ces dernières années. Ce n'esl pas. il est vrai, par la brillante couleur 'le >es bractées que cette plante >im- pose a. l'admiration des connaisseurs, mais par son port et par le caractère tout a fait spécial de -"ii inflo- i esi ''liée. Essayons 'l'en donner une description succincte, aussi juste que possible, en disant que c'esl nu Vriesea aux feuilles longues, dressées, légèrement re< rbées, 'l'un beau vert sans trace d't un dessin m hiéroglyphes queli onques. l)ti milieu des feuilles s'élève une forte tige sup] tant une inflorescence rigide, en forme de candélabre, dont les branches sont figurées par des bractées réunies r l'épi compact, aplati, d'un jaune d'or poudré 'le rouge vif plus foncé vers l'attache des épis. i '•- fleurs tubulaires, jaunes, n'ont aucun caractère décoratif, comme dans la plupart îles Vriesea. Cette plante atteint la hauteur d'environ 70 a 80 centimètres, 5 compris l'inflorescence et, comme nous le disions en commençant, elle e I d'un effet très décoratif. Il y a eu là une transformatioi mplète 'lu V. hieroglyfiea, par l'intervention 'lu \ eardi alis, et -i nous insistons tant jur cette plant'- c'est que nous la considérons corn une excellente plante, pour les croisements a opérer des \ ariétôs à brat l ir, à l'exemple du Vriesea Killeliana elle est une de es Bromêlla- dont les brai lient en forme de candé- labre et .l'une dimension relativement forte pour uno plante qui, elle, est de taille moyenne. Le jour oit les emeurs seront arrivés à produire des '-ai ■ nf ces allures, mat- avec des bractées rouges, nous serons alors en possession de Vriesea admirables qui apporteront un appoint énorme au contingent déjà si riche 'le- plantes pour la décoration des appât tements e' des Berres. un excusera cet article un peu long sur une plante dont l'intérêt consiste a et e pour l'avenir une souree d'étude ; mais H nous a semblé qu'il nous appartenait d'en parler, quand cela n'aurait pour but que designaler cette belle obtention aux amat surs '■! de lui faire prendre '■ .les maintenant au ranj d< - bonnes obtentions, dans la famille des Broméliacées. D'accord en cela son obtenteur, nous lui avons donné le nom de v, i ibile. L. DUV IL. QUELQUES R0SACi:i:s INTK lil-SSANTBS Suite) (1) II. — Pirus malifolia. C'est Spach qui a fait connaître le Poirierà feuilles de Pommier que Ion rencontrée! 'e plus rarement que le précédent Le port est relui d'un Pommier, te que l'écorce lisse rappelle celle des Alisiers. Les scions ont ire-rut leux et présentent une écorce ridée noi- râtre. Les feuilles sont l'iï'i | iteitl 1 1 le 11 I ' .r l'Ieii I a | tv - . i| uel- quefois ovales elliptiques, arrondies ou légèrement cor- diformes à la base el fortement dentées. Dans le jeune i Iles sont tapissées, a la face supérieure, d'un duvet floconneux et deviennent glabres et d'un vert pâle a l'état adulte. Elles conservent . a leur face inférieure, en rais temps, mi tomentum blanc très épais. Les fleurs forment descorymbes fournis; les fruits, portés par un long pédoncule, sonl turbines, assez gi seurde la poire d'Angleterre) jaune orangé et pointillés. La chair • ■ i jaunâtre, a -a \ r\if peu marquée. C'est encore la incontestablement nu hybride de Poi- rier e1 d'Alisier : la forme et la saveur des fruits, la eur de l'écorce, les feuilles cotonneuses, la din pas l'action dans la râleur des fruits les àlpes el des ânes destinés a l'in lustrie dos fruits c mflts I L'al- titude est un facteur non moins intéressant. Ici, on no nous in p. ii le pas. Le îiotiquet des rins n'est-il pas la conséquence du sol, du climat. . el du cépage, sans compter quelques agents Becondai Ainsi que nous l'avons dM dans notre Traité de ( ture fruitière, com et bourgeoise (1). - I.'intluenee du sol sur la qualité du cid lani- Dans le Calvados, lo cidre delà vallée d'Aï craie et argile de la Dive. est capiteux et do b garde, tandis que le cidre du Bessin et delà plaine de ible a boire et se consen anl moins temps, provienl des marnes irrisées, il sérail diffi- cile d'y trouver, comme dans la vallée d'Auge, un excel- lent cuire enfermé depuis dix années dans an foudre de vingt-cinq mille litres. ■ Los alluvions et les sables humifères des marais do l)ol, en Bretagne, particulièrement le long de la Baie de i m aie, procureraient au cidre, dit-on, la pr supporter les longs voyages maritimes el de s'y clarifier. » Mais, en outre, le fruit, par ses sucs doux, parfumés on amers, au ■ tarû ■• on appoint qui ne saurait négligeable. F.xaminons rapidement ces espères ou variétés. l. — Pommiers a < idre La liste est longue des variétés do Pommiei - à cidre -ii-ceptibles d'une bonne végétation dans les terrains granitiques, il j a néanmoins un choix à faire, et noua citerons seulement lea variétés qui, d'après nos riences et celles do nus correspondants, * • 1 1 1 donn meilleurs résultats au double point de vue de la bonne renne el de la production, de l'abondance e( de la qua- lité de la boisson. l'ai ordre de maturité, nous variétés liât Ivei (août octobre) : Vagtu "-I : and. — Arbre vigoureux, •n demi tardive, très fertile. Fruit doux amer. Heine du Hâtive*. —Vigoureux, fertile, même port que le précédent. Fruit doux. En deuxlémi octobre-décembre) sont a recom man ! • lu Ja y - a t. — Arbre d'une bonne vigueur, à végétation demi tardive et a floraison tardive Le fruit est doux et excellent. Gros Mus ca let. — Arbre vigoureux, ramifié, à tf-to arrondie et à floraison tardive. Le fruit est asso/ doux t do bonne qualité. Amer doux. — Arbre do végétation tardive, à arrondie ramifiée, bien fertile. Le fruit es! plutôt amer ci donne un jus coloré, parfumé, d'une lionne conserva- tion. .\/. .i tille ,i Qi . — Arbre vigoureux, d'une lionne végé- tation, floraison tardive, port érigé. Fruit amer. La fertilité de cette variété est telle que les branches sent Bouvenl îous le poids des fruits. On y remédie par un émondage annuel. Rouge Bruyère. —Bel arbre à tête arrondie el élevée, est.de toutes les vain'.-, colle dont la végétation est li plus tardive a rési té aux hivers les plu- rigou reux. Le fruit légèrement amer es) tn en tannin. Ba : -l'air. — Arbre très vigoureux a porl dressé, très fertile, végétation très tardive. Le fruit doux-amer est propre à la fabrication d'un ei lent cidre. ttfa ard. — Aussi \ i goureu I que le précédent. avec une n étation un pou moins tardive, très i. tant au froid, Le fruit amer es' un des plus riches en tannin; c'est dire que son cidre peut se consen cr ml deux ans. Enfin, en dei nière Baison, nous rencontrons en quelques bonnes variétés, mûrissant dans le cours do l'hiver, ci dont les fruits, à haute densité, donnent dos cidres d'une excellente conservai Binet blanc. — Arbre robuste, vigueur moyenne, ramifiée el arrondie, fertile. Fruit doux-amer, de bonne qualité. Bédan. — Arbre vigoureux, rustique autant que fer- tile. Fruit doux-amer, excellent, donnant un bon cidre. Fréquin «. — Vigoureux, port étalé, fertile. Excellent fruit doux-amer. i.//' —Arbre de vigueur moyenne, branchage demi vertical; fertile et très réslstanl aux grands froids. Le fruit légèrement amer est très bon et fournit un des cidres les plus estimes (le la Normandie. Grise Dieppois Arbre de vigueur moyenne, i bran- égétation demi-tardive, fertile, fruit doux, très bon. AmèredeBerthecourt. Arbre sain, élevé, vigoureux, a végétation native, robuste au froid. Fruit amer, excellent, Bramtot. - Irbre très vigoureux, à tête élevée, dres- très fertile el tré nt atix froide. Le fruit doux amer produit Un cidre île premier choix. 11. — l'ulKll RS A tl I a choix est plus restreint dan des Poil destint - au pressoir, bornons-nous à c;ipr : • art* t. — Arbre robuste, à port semi-pyramidal le. Le fruit, assez g n-, es l 1res boi) pour le pou,-: mûrit lin octobre. De Navet. — rrèa rigoureux et Me élevé, oonvien- ,i merveille pour les plantations de rouies. Ii'une LE .IAHIUN 201 grande Fertilité, il donne un fruit petit, bon pour lo poiré. Mûrit en octobre. De Souris. Môme porl que In précédent et même emploi. Mûrissant ri m octobre, un peu moins doux que les variétés déjà nommé De Maude - Arbre gigante pu», d'une production extraordinaire, d lant des fruits moyens excellents pour le poiré et L'alcool. De droite ou de Sirolle. — Arbre \ igoureux et fei tile, résistant au froid, très estimé iliius lu tiric et l.i Beauce, sur des suis ,1e nature différente. NOUS n'avons rien a dire des espèces locales; si elles réunissent les i [un li tés désirées et que le sol etle climat leur soient favorables, adoptons-les sans Liésiter. CHARLES BALTET. OUVRAGES REÇUS The annual report of the national Chrysanthemum Society, for 1895. L'ancienne corporation des maîtres jardiniers de la Ville de Paris, par M. Georges cibault. -- Brochure extraite du Journal de la Société d'Horticulture de France. Dictionnaire pratique d'horticulture et de jardinage, par K L'OItOni DU Ml'lilTF. \i, mon. F. article premier. — L'ordre du M ■ le, institué pour i penser h ndu i riculture, p i nd de cl irs et des officiers. I. nombre 'les officiers '-si fixé a 1,500 \n. 2. — Il ne pourra dans If grade de cheva r qui 150 nominations au plus par semesl Jusqu'à ce que le contingent des offii ier soit atteint il ne ■.■Ta fii h que 75 nominations d'officier du Mérite agricole par stre. Lorsque le contingent réglementaire aura été atteint, il ara fait qu'une prom ition d'officier par extim I Quand des nominations seront a faire à titre extraordi- naire et dans des '-as excepti ils, un décret du Président de la République, qui sera inséré au Bulletin des lois, fixera pour chaque <■.-,>- le nombre ,|f. ,|,.,-, ,r;ii ,, ,,,,. a accorder. Art. :i. — Les étrangers sont admis dans l'ordre iln M. iile agricole au même titre et pour les mêmes services que les nationaux, mais ils i noptenl pas dans les cadres fixés ci-dessus. TITRE II ADMISSION ET AVANCEMENT DANS L'oniiIlE Art. i. — Pour être admis dans l'ordre du Mérite agricole, il faut avoir exercé pendant quinze ans au moins, avec 'lis- tiiuiinn, des fonctions se rattachant à l'agriculture, ou compter au moins quinze ans de pratique agricole. Art. 5. — Nul ne peut être admis dans l'ordre du Mérite agricole qu'avec le grade de chevalier. Art. G. — Pour être nommé officier, il est indispensable d'avoir passé quatre ans dans le grade de chevalier. Art. 7. — Les services extraordinaires peuvent dispenser • les conditions exigées pour l'admission ou l'avancement dans le Mérite agricole par les articles 4, 5 et 6. Les services extraordinaires doivent être dûment constatés. Les titulaires du grade d'officier de la Légion d'honneur peuvent être également dispensés des conditions édictées par les articles 5 et 6 et être promus officiers du Mérite agri- cole sans passer par le grade de chevalier. Art. 8. — Les promotions au grade d'officier du Mérite ricole - nt laites par le Président de la République, sur le rapport et la proposition du ministre de l'agriculture. Les nominations au grade de chevalier sont faites par le ministre de l'agriculture. Les décrets et arrêtés de promotion et de nomination sont insérés au Journal officiel et au Bulletin du ministère de I agriculture, Ils donnent pour chaque promotion ou nomination l'exposé sommaire des services qui l'ont motivée, particulièrement s'il s'agit de services méritant une récompense exception- nelle. TITRE III DISCIPLINE DES MEMBRES DE L'ORDRE Art. 9. — La qualité de membre de l'ordre du Mérite agri- cole se perd par les mêmes causes que celles qui font perdre la qualité de citoyen français. Art. 10. — Le ministre de la justice transmet au ministre de l'agriculture copies de tous les jugements en matière cri- minelle, correctionnelle et de police relatifs aux membres Ar l'ordre. 302 LE .IAHDIN TITRE IV .Art. 11. — i d'il près le niii de l'agriculture. Il est composé .-in nistre de l'agriculture, p Huit membres de l'ordre nommés par Pi i lent de la lue, Bl un Becn 'am :i la nomination du ministre de l'agricul- ture. Les directeurs du ministère d< l'agrkulture, li chel rétarial , de la comptabilité et le ch Ijinet du ministre font partie de droit de réunit i la lin de chaque trimestre el aussi Bouvenl qi ministre le juge utile. A l'exception des membres de dn nou- velé tous les trois ans I Art. 12 — Le ministre de l'agriculture et le conseil de l'ordre du Mérite agricole veillent atuts nts de l'ordre. \ ' — Le conseil de l'ordre arrête tous les sis le nombre des e\tin<'ti<>ns pendant le cours du semestre écoulé. Il vérifie si les nominations et pri l'ordre sont faites en conformi en vigueur. I. seil donne en outre son avis sur les n pline .i prendre relativemi du Mérite agricole, sur I I tire dans les statuts el règlements de l'ordre, et en général sur ; les questions pour le i ministre jugeraul \ |s. Art !i. — Sont al autres mesun tition des croix du Méril tire aux di Art. 15. - Le président du Consi il, m ture, est ebargi uti lu présent décret, qui inséré au Bulfeit» des h Fait .-m II..', re, le 27 juillet i i Pki.ix i Pai le Président de la Ri pul iq i / pi èsidenl du Conseil, ministre de l'agrieulh .1. M irw'sirc de .1 . h- Exposition d'horticulture de Soissons 1. 1 egionale d'horticulture de misé, du M au 38 juin, dans une annexe du corn une expoaltl m des produits de l'horticul ■ Les horticulteurs de la région parisienne y ont contri- bué, il est \ rai, pour ui Pleun et Plantes Mou i | wcoun 1res M Laridant, ■ de Palm • ■ dans le loi varié de plantes de M i ou • templaii '. otc. M. Cappe avait apporté bon nombre de nouveautés dans son lot Dans ses Bégonias, égalemenl tous nouveaux, nous citerons un B. hybride Rex diadema décora nouveau •i de la maison, et qui n'apasditson dernier mot. M. Desl til de lionnes plantes de Berrea, une Buperbe collection de Cannas florifères b1 des corbeilles, •■s et bouquets de toute beauté. Mans le loi varié de plantes de serre de M. Cador, quel- ques Saintpaulia el une Vanille couvert) degrappi La maison Denaiffe avait un lot de plantée annuelles fleuries, de coloris bien tranchants el de toute beauté. M. Vallerand nous a montré ses superbes Qloxinias et un remarquable loi 'le Bégonias. Le loi <\r Bégonia Rex àe M. Plipon était superbe. Remarquable, le loi de Pelargonium tonale do M. N'onin, ainsi que ceux de MM. Strauche Plorian, Desha} es, Dessonn Ont li>s fleurs coupées d'Iris A'ii'Hi/i- ■ de Delphinium variés de M. J. B. Yvon. Très beaux égalemenl étaient les B erecta à grandes fleura el à fleurs doubles de M. Carton : les Ficus elaslica de M. Delhorbe; le superbe lot de roses en fleurs coupéee de M i ichel M. Dugourd présentai! d'intéressantes Orchidées in- digè on de Sempervivum. Arboriculture Les Forceries de l'Aisne avaienl apporté de Buperbes produits de leur établissement . i.rs apports se composaienl de Pecb.es Galande, Bru- gnon Lord Napier; raisins: Frankenttml et Boster't les Tomates Heine des Hâli\ La maison Bruneau pn sentait un superbe lotd'ai fruitiers parfaitement formés, dont l'ensemble formait un jardin fruitier réellement plante depuis plusieurs années Les arbres élevés en pots pour la eu lune fi fruits p iur la plupart mûrs : il- ont fait l'admiration de tous les \ isiteurs. M. Crou ment un superbe apport d'arbres fruitiers formés, développant I a i séries dans la plupart des formes, el de beaux Pommiers guidés an vat i es \ • es de m. Salomon étaient alignes de li réputation de l'exposant . ni\ Conifères de m. Maquerlot. Légumes étaient superbes et variés, qupique peu de nouveautés j aient été apportées, i es Iota de MM.Vater- nelle, Plipou, Baigne, Charpentier, Cartier, l hell.ideu-. etc., étaient ill'ép: orliaide- Industries Li ■ produits de l'industrie horticole étaient ropré- • de m Perrj ; la serre démontable I el les appareils d'arrosagi deM.Brochard les ■ ■ , t un \ aporisateur tveau de M Mathian les i I les kiosques en 1er de m. tiiiillot pelletier ; li es d'arro U neau, île \l. H and. les chaudières en cuivri r de M. Blanquiei et li toilerie de M Vubrj i \ R i LE JARDIN 203 LES PÉTUNIAS Depuis quelques an », les Pétunias semblent un peu délaissés; on les rencontre moins dans les jardins ]>n\ es m111' dans les parcs publics. Les jardiniers auxquels nous nous sommes adri afin de connaître la cause de cet abandon, en partie In justifié, nous ont, i - la plupart, déclaré qu ils renon- çaienl à cultiver celte plante en ma i c'est-à dire en ii d'arbu ti , de plante dite plantes à massifs, certains jardiniers -•■ contentés de planter des Pétu- nias à une distance de 0 m. 70 a l métro. \ mesure que les ramifications se développent, au lieu de le lai er traîner sur le sol, ils les palissent ;>r. de Is bordure, natu- rellement . i ette façon, les fleurs recherchant la lu mière se tournent toutes du côté extérieur et se.i itreni sous leur meilleure face Tel produit, ■' condition toutefois que cette adapta- Fig. 99. — Pétunia hybride double frangé massil', à cause île la tendance qu'elle manifeste de pourrir facilement, ou tout au moins de procurer une il maison peu sou tenue sousl'act ion des pluies prolongi Ceux qui ne se plaisent à cultiver q les plantes ré- clamant peu de soins l'ont totalement rayée de leur liste de Heurs à propager: quelques-uns, tenaces, vrais amateurs du beau, en composent de superbes massifs dont ils savent, grâce à une surveillance attentive, con- server et prolonger la floraison, malgré les étés pluvieux la plupart les réservent pour la garniture des vases, dans lesquels ces plantes produisent le plus bol effet. Plusieurs visite-; faites dans les jardins privés des en- virons de Paris tious mit permis déjuger de l'< mental que peuvent produire les Pétunias cultivés comme plantes ut d'en assurer la propagation et surtout la conservai > \. GOURLOT, Société Nationale d'Horticulture de France M.-mii.-.- .lu v; •••>ùl I Mi»« La maison Vilmorin présentait 'le nombreux apports: une collection de i-' Gladwliu gandavensis, comprenant un choix des meilleures variétés, les pins remarquables par la richesse du coloris, la grandeur des fleurs, la vigueur de la lation ; au centre, collection de 13 Dahl as è fleurs siny- parmi les meilleures . une de Reines-Marguet le et Ja\ ■ u répandues et fort curieuses : Physalis Pran- cheti, Solanée du Japon, plus intéressante au punit île vue botanique qu'ornemental avec des enveloppes fructifères et des l'aies plus dévi ; ; • Dans ce m< me lot, il faut encore signaler Vllrh.iullius Maximiliam Schrader . un S. .leil vivace à ajouter aux nuel- introduites dans les cu'.tu et Lai ilture la taille réduite, i i 'le la floraison, portent ■ - jardins tireront un ex< ollenl p irii de i"lie plante. L'Helionthus Maximiliam est originaii l'Amérique du Nord. M. Maurice de Vilmorin la rapporté de l'Etal d'Ottawa en 1890. I n des plus grands mériti "u cinq s seulement après Le i Be| irdre du jour. C'est M C 'lu Vésmet, qui apporte une plante nouvelle qui ne .••u commerce qu'un printemps prochain, le /■'■ plus mur des 1 1 Feuillage qui ail été obtenu depuis l'apparition d La • ouleur rose i il des fleura ri sur le fond poui • du feuillage M llem i Vai 1 ■ - . a\ ail en . I , van u i • tubéreux de premii : ppartenanl & ■ !• uns encore au '-"miner. • i plantes, qui ont reçu des noms, si>nt de t"us pointa • M Lent 9avigny-sur-0 Une plan' ■ ■ tel |ui. i prési nlateur, i graines d lubéreux plani '. , ■ ■ l'attribut! pro- ini' ma M N' n i ii . de Chatill Uagneux, continue apports pai un superbe loi I l'ola goniuma zonales pr..- \. n;.iii de emia 1 1 I inti |ul •-..ni la tenu.-, la l .rm^ el les coloria nouveaux .les fleurs. Reines-Marguerites s..nt de plus en plua l'apanage et M. G v auphle-le-Chàl La i inlérossée parti -it par deux variétés qu'elle ! ter li' ine- Marguerite a (leurs !■■ S'cabii bleu noii Kx- |ue, type g leurs \ : "re. une \ ne a ai- -. rouge Bang, appartenant i la m ir. M. (Jrétier. de M 'ulins. soumet un nouveau Phl< ■ u de Rayonnant, en raison des cinq rayons blancs très distincts qui partagent la fleui plant. florifère et tire s.m origine d'un i morphisme fixé par le bouturage d'un rameau d'une va uni les présentations faites au Co- iv. l'anémone du .lai'i'ii H'/u'rlwind M David, 8 iy-sur-Orge, des Gkieuls de semis, au nombre d appartenant aux Gladiolui ganda- .1.1 " IIS. ' Quelques 0 idées pi • il es par MM. L ilteux et fils, un Laili ' grandiflora : p n, un supi i rxcrulea, var. maxima M. truffa le un ochis chlorochilon et un Lœlio-Oallleya Andréa MM. Cappe • t fila avaient apporté uni du Cypripedium montanuflt, a laquelle ils donnent le nom l'esinetensts. Comité d'abboricultorb d'obsbmert A M. Croux, du Val-d'Aulnay, des rameaux fleuris de Oxydendrum arboreum, Kœlreuteria formosa, Hydrangea panici var. orandi/Iora. Robinia neo-mei pseudo-a eemperflorent. Bien jolies les variétés d'Altha simples, semi-doubles et doubles, qu'avait envc M Charles Haltet. t un lot de M. Chargueraud, nous remarquons: Rhut Osbei hit, Soph sinensis, Robinta i -mexi- cana. oiscosa^ hispida el eemperflorent c'est-à-dire les meilleures variétés et les plus méritantes. Courra d'Arbobii dlti re FRumèRB De nombreux el beaux app 'ta, M Croux ne pr moins de 19 variétés de Prunes: Altesst, Automne, Com- Chabot, Dame luberi oiolette, Prince Englebert, ' rtin. Drap d'or d'Espéren,uellem- bery. Golden gage, de Délices. Reine-Ctaudi nphede Pauson, Grand Duc, Jérusalem, gan, Ponels'Seedling, Quetsche d'Italie. Tardive mus. Lea P mmi M Lecloux, de Ponti ■ isement d irmes rus- ipplartiennent au Grand Uexandre, i Pransparente de < ront els. Cinq \ ai ii i s de Poires Boni pr. I i ion, rna\ . ce font : Duchesse Boussac, i >] rice, ,/ imanlis, Duchet utêmeet Doyenné du t'o h- p lies .t des Brugnons sont Boumis t l'app du Comité par M Oudart. di Saint Maur ■ -l - », qui Pinaut, \ liourdine, des Brugnons et une pèche de semis .pu porte le nom de Belle de Sai il Von-. \ _ ia li M Gautier, de Vil les P I é 'i:- M>'i tillet et le M. Ch. Ba PA be de M. Gilinrd, de Tunis, avait i mbre a en juillel 1896. La plant ilion faite chari 0 kilos • M Legrand, de \ lente uni r le depuis le printemps M i: setti de C ten, uni i aisse de Kraines Louis Gautier. i p oduclh e, très volumini ■ dans le précédent numéro du /«rotin, ■ : RYBAKTUI Mi - Un lot de M. Lei I plusieurs variétés en p p. Il \l.i"i LE .lAIWHX 2o:j LE JARDIN. — V 230. — 20 SEPTEMBRE 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Distinction à l'Horticulture. \l Ibel Chàtenay, taire général de la Société nationale d'Horticulture de France, quiavaitété délégué par le gouvernemenl français à l'exposition internationale d'horticulture de Dresde, vienl de recevoir la d ution de l'ordre royal d'Alberl de Saxo il classe . Nous adressons à notre ami el collaboi att ur nos bien sincères félicitai ions. A la Société nationale d'Horticulture de France. — En raison de la prochaine arrivée i Paris de l'empe- reur île Kussic nui M'jimrnera à l'ambassade de Itus-ie. presque en face de l'hôtel de la Société, la prochaine réunion ordinaire du 8 octobre n'aura probablement pas lieu. Les membres de la Soi i ml avisés ultérieu- rement de la décision qui sera prise à cel effet par le bu- reau, à la prochaine séance. Pour le même motif, l'élection d'un président en rem- placement de M . Léon Saj esl ri' mise a la réunion sui- vante, c'est-à-dire au 22 octobre. Cette élection préoccupe à juste titre tous ceux qui ont souci de l'avenir de notre grande et puissante So- ciété nationale. Les noms de plusieurs personnes fort honorables et possédanl desérieux titres «horticoles» ont été mis en avant. Celui le M. Viger, ancien ministre de l'Agriculture député du Loiret, parait devoir réunit' la grande majorité 'les suffra M. Viger est, en effet, un des rares hommes politiques qui, actuellement, prennent énergiquement la défense des intérêts horticoles. Pendant son Ion;; séjour au mi- nistère de la rue de Yarenne, où l'étude dos problêmes agricoles et horticoles a paru avoir pour lui infiniment plus d'attraits que les questions de politique pure, il s'est montré' très libéral et a encouragé tous les efforts sérieux quelle qu'en fut l'origine. Aussi compte-t-il de nombreux et vives sympathies dans le monde agricole et horticole. M. Ch. Joly, vice-président honoraire de la Société, s'est vu décerner dernièrement une grande médaille d'or, sous le prétexte de sa collaboration très active au •tournai : en réalité, on a probablement voulu recon- naître ainsi les nombreux et éminents services que M. Joly a rendus à la Société. Récompense bien méritée et que beaucoup trouveront trop modeste encore. La plantation des arbres fruitiers sur les routes.— Nos lecteurs trouveront plus loin une excellente étude de M. Renard sur cet intéressant sujet, qui a été traité à différentes reprises dans le Jardin. Ajoutons que, sur la proposition de M. Viger, le Con- seil général du Loiret à émis un vœu tendant à ce que l'administration étudie un projet de plantation d'arbres fruitiers de diverges essences sur les accotements des routes nationales et départementales. Malheureusement, ce vœu est resté isolé et on peut constater que cette idée cependant si pratique — parce que trop pratique, Bans doute — ne fait chez nous que de bien lents progrès. Société française d'horticulturj de Londres. membres titulaires de cette Société, ne voulan moins que leurs aines fixés sur le continent, on! "Mer'. .1 leur tour, au nom de la Société, a leur excellent pré- si lent, M. Schneider, un très joli Bouvenir, en témoi- gnage de leur reconnaissance. La réunion extraordi- naire, org see pour la circonstance, étaii présidée par M. c. Harmann Payne. Le rendement du blé à l'hectare dans le départe- ment de Seine-et-Oise. — il esl toujours intéressant de constater, de quelque manière ou dans qui branche que la chose se manifeste, les heureux effets des progrès scientifiques appliqués à la pratique. Ai que le fail soit plutôt du domaine de l'agriculture, d erons- is, d'après la Feuille d'informations du Ministérede Vagriculture, les renseigne nts prol Minants sur le rendement du blé dan- Seine et- Oiso. La superficie cultivée en blé d ins ce département d'envii 79,800 hectares. En 18H4, le rendement a l'hec- tare n'était que de 25 hectolitres et le département, dans cet ordre d'idées, ne venait qu'en 3' ligne. En 1894, ce rendement atteignit 30 hectolitres par I tare, soit une augmentât! le 5 hectolitre- a l'hectare, en dix ans. Voilà un beau résultat qui n'a pu être atteint que :e à une sévère sélection, à l'emploi raisonné des engrais, au contrôle permanent exercé ur les matières fertilisantes par le laboratoire agr nique et aux efforts des syndicats et de renseignement agricole. Ces progrès font bien augurer de l'agriculture fran- çaise qui, si ces faits se généralisent, arrivera bientôt à suffire à la consommation nationale sansqu'on ait besoin d'avoir recours aux blés étrangers. La production du blé, ajoute le rédacteur de la Feuille d'informations du Ministère de l'Agriculture, doit avoir p .m limite le chiffre de la consommation annuelle qui, varie de 120 à 125 millions; au-delà, il j aurait surpro- duction. Les Pommes américaines. — La saison d'exporta- tion des Pommes, nous disait le Garden and Forest, à la date du C mai. est à présent à peu prés terminée, 15i tonneaux ayant été expédiés de New York la semaine dernière, tandis que 307. 317 tonneaux avaient été expé- die- de co port, vers l'Europe, depuis le l" septembre. Pour le pays, une provision de 4.622 tonneaux a été reçue ici, durant les six derniers jours, finissant avec samedi dernier, et depuis le i"1' septembre, 687.212 ton- neaux. Les pommes Choice Ben Daois coûtaient, alors à l'acheteur en détail 26 fr. 50 le tonneau ; les Baldwins, 21 fr. 30;le3 Roxburg Russets, 20 fr. 80 et les Golden Russets, 16 ù\ 10. Commission pomologique de la Société d'horti- culture de Limoges. — La Commission pomologique d'horticulture de la Sociétédo Limoges vient de publier un compte rendu des plus intéressante sur l'étude des fruits de la région. est une tentative des plus louables a donner en exemple aux autres sociétés d'horticulture, car, jusqu'à présent, rien de vraiment sérieux n'avait été fait lan- ce seu- 20fi LE .IVHMN Le rapport que n<>n~ avons - tus les ae canton, U - fruits en / • onnus. Félicitons la i i horticulture de Limoges di intelligente initiative el souhait ion exemple uivi, pour le plus grand bien de la pomolo Rootery.— Les anglais d< u-iune construc- d'i corce •'■ unes d'arbres, formant une • le ro- cher artil Le ment quelqui'< lignes à ces constructions, donnai! à leu droil d'utiles recommandations : d'abord celle de ni empiler ces matériau sur une trop grande élévation, vulepeude solidité qu'ils présentent, ensuit* celle, '"H' aussi imp le les disposer d'une rai m ii lière. Kn effet i ae sont \ raimenl blés qu'autant que les matériaux, formanl desanfrac- tuosités et des proémin lermettenf de lo ■ les plantes dans les diverses itulations qu'elles réclament et de varier ces situations de 1 1 éable ble, fiaus ces conditions el garnies, par exemple de quel- ques-unes des plan mtes : Gynei ium argettteutn, Ampélopsis et Clemalis divers, Lierres, Digitales, Per- venches, (Enothéres, Hellébores.Saxifrages.Sedum.Sem pei \ i \ u m. Œillets el bien d'autres plantes vivai i ■-. des t-*- >i i „ plantes b : e1 •.. les rootei ies ne Eont pas des ornements à dédaigner, surtout si elles sonl placéi idre qui leur convient, sur une biitte i de verdure, une forte déclivité, li •I'um cours d'eau, etc. Nous devons ajouter, il est vrai, que les ainsi formées ne paraissent pas très naturelles si i lies niant beaucoup de goût. BIBLIOGRAPHIE TllAIIi DE i i l.lli.i ET D'ÉLEVAGE INTENSIFS D'APIIÉS noi v elles vu moDi 3, par R. de Rot 0 Prix l l'i Chez L. D ibois, édtteur- imprimeui i i la Librairie horticole du Jardin, 167, Boulevard Baint-Germain, Paris. >. u par nu pral le résunu' d'ol vntions quotidiennes et de plusieurs années de pratique culturale. Dans un petit volume, l'auteur a réuni une ■ imme de renseignements et d'enseignements tous d'un indiscutable Intel i que 'li-\ raient lire tous les pi o- pi ii i tires qui -'■ plaignent que la propi iété ni rupp plus, que la terre ne vaut plus rien ! NORt - Honni "M I i des ■ Mn .m. m oardbm -- "t rappoi i annu \ olumi es noml : m pi end, outi e le rapport du m. lin botanique, une étude très complète . Bur les luglandées des Etats-t nis, une autre sur les Iga . le tout accompagné de nombreuses gravures et phot Introdi ction du Platane bm Fh ini i . par M Clotaire Duval, secrétaire général de la Soi iété d'Horticultui Melun-Fontainebleau. — Communication faite à la ciété botanique de France, le 2 1 a\ ril : EXPOSITIONS ANNONCEES i aposltloii d'horticulture a Orléans, lu l'i au 19 novembre 1896 — La S le du l les i i. 15, 16, 17, 18 • mbi •• t> ■■■ position dans : • - Fèl 0 ins. Vdn sser les demandes au Président de I M. Transoo, route d'Olivet, à Orléans, au plus tard le i- novembre. Exposition Agricole el Industrielle •• kic» (Russie), «-ii i**t»>. ^gri- i i ii i ell aura lieu, I kiew de juillet l i omprendra 11 groupes Bubdivisi s en • I. i . j upi est i i l'horticull la viticul- ture. I.' b pi iduits étrangers de la igricole et bort Bont admis et hors concours. i b demandes d admission don enl parvenir i la Commis- sion d'organisation - gricole de Kiew, six mois avant l'ouverture de l'exposition. EOUEK. — CONCOI RS GÉNÉRAL et C0K0RB6 POMOLOOIQ1 1 de \ ociation pomologique de l'Ouest, à l'Hôtel-de-Ville de 1; uen et au jardin Saint-Ouen, du S au // ootobnt pro- chain. ibvbss.— CoNcouns d'au.tomi S tgriculturs N'ièvre, i N< rers, da .'. tu 89 octobre prochain. «.dresser les demandes, avant le 30 septembre, auseeréta- n.it de la Société d'agriculture de la Nièvre, i Ni \ nui bgbs.— < S •<• nationi I hry- MMiiiMi- .i. 7 novembre prochain et n de l'exposition oi quelques i spèi i - que renferme ce genre de Légu mineuses, d'origine américaine, sonl de charmant i m . rustiques -uns notre climal . et bien propres , l'ornement de nos jardine d'agrément La plus connue el la plus rép lue de toutes les i pèces est VAmorpha frulicosa. Faux indigo, caractérisée pai son feuillage grisâtre, un peu pubescenl .1 la face in- 1 es Heurs, dis] in épia terminaux, son! pel bleu-foncé violacé les ètamines, d'un beau jaune d'or, l'on! ressortir agréa blemen 1 le 1 olori I de L'inflo- ni e 1 [morpha canescen est propagé de Bemis fait en pleine terre, au printemps. Quoique tou les terrains soient susceptibles delui con- venir, cette plante préfère un -"I léger ;'i Milieu com- pact. Fig. 100. — Amorpha canescens 1 .1 i.-ure. Ses (leurs, nombreuses, d'un beau pourpre lacé foncé, s'épanouissent enjuin-juillet. Plusieurs formes de VAmorpha frulicosa, se reni in -ut également dans les jardins; souvent les caractères qui les différencient de l'espèce sont peu appréciables. il est une espèce, malheureusement peu connue, el par ce fail, peu répandue, qui mérite mieui que de l'in- différence; c'est VAmorpha ens (ftg. 100), qui croît a l'étal spontané dans les provinces centrales et hum idionales des Etats-Unis. atteignant à «peine un mètre de haut. l'A. canescens est mi joli petit arbuste se formant bien en ton ne. il est parfaitement caractérisé, et c'est ce point qui en rehausse le mérite, par une pubeseence blanchâtre qui recouvre rameaux et feuilles, Pour obtenir unr floraison soute i, on devra tailler court, chaque printemps. Disposées en isolés, quelques touffes de cette char- mante espèce sont du plus bel effet Dans certains lorsqu'on veut conserver aux piaules un port régulier, il i>s1 bon detuteurerles rameaux florifères un peu avant la floraison, car li e fleurs étanl nombreuxett résdé- veloppés.les branches s'infléchisseni et donnent à la plante une forme particulière qui convient surtout dans les jardins paysagers conçus dan- le style tout m fait na- turel. La plante est mise au comna te année par MM. Barbier frères, pépiniéristes, mute cPOlivet, a 1 irléans. A. GOl RLOT. 212 LK JARMN LES PLANTATIONS SUR LES ROUTES h Mu i-i, à la suite d'un voyage en Allemagne, je voua liais les belles plantations d'arbres fruitiers qui bordent les routes dans certaines contrées de l'Aliè- ne et qui fournissent des recettes Importai nuiro en quoi que. ce soit aux riverains. J'ajoutais que, dans notre département, la moitié au moins des - pourraient être remplacés par des arbres à fruits, an grand avantage de l'administration et de l'agriculture. Sur la proposition du regrette M Gatellier, notre . l'unanimité, adoptait mes conclusions el s 1res- sait au Conseil généra] do notre département le vœu suivant : n La iculturc de Meaux, considéi anl : « ;•■ La diminution croissante des vignes dans notre dépai « Mi nécessité de pr icurer n nos p ipulations rurales une boisson économique; « :;■■ Le tort considérable causé aux cultures vois par les arbres forestiers et surtout par les Peupliers ; « Émet le vœu qu'à l'avenir les arbres forestiers soient remplacés, au fur et à mesure, partout ou faire se pourra, par des arbres à cidre » Ce vœu a été longuement discuté au Conseil général, mais il a été vivement i (battu par l'administration des ponts et chaussées Depuis dix ans, dans presque I l, . sessions do Conseil, cette question a été agitée à la suite de nombreuses plaintes des conseils municipaux et les différents ingénieurs qui se sont succédé ont promis de faire un essai. Cet etsai local s'est !>orné usqu'ici à la pi ui'arion d'environ l.ômj Poiriers dont sur les routes nationales et 5'»n sur les routes dé- partementales. Si, comme nus l'avons dit plus haut, on pi-ut remplacer 100,000 peupliers par autant d'arbres à fruits, on volt qu'il faudra près d'un siècle pour que notre vœu soit réalisé. Cependant, l'année dernière, ^ur la demande du Conseil général, M. l'Ingénieur en cbei s soumis à • un rapport spécial sur la question, auquel rapport nous empruntons L< gnements suivants, il ressort des chiffres fournis par M. l'Ingénieur que les arbres forestiers qui, d'après l'administration, devraient rapporter I franc par an n'ont rapporté que 0 fr. 50; que le< Acacias entre I été vendus les Bouleaux 2 iv. il, les fr. 01, les blancs de Hollande 8 fr. 54, les Ormea 3 fr. 78; les Peupliers seul- ont donné un I bénéfice; lia ont été vendu- a 30 ana 10 fr. 01 sur les mentales et : ! fr, 31 sur les roui u.iie- i ... dépenses pour la plantation, l'entretien et la ■ de chaque arbre ont été de 15 fr. 37. On voit donc que le béi fort mince et est bien loin d'être en proportion avec les dommages causé- aux cuit ilnsl que nous l'établirons plus loin. M l'Ing nsuite le ■ ■ sitées par les plant Peupliers et d'arbres frui- tiers. Valeur du c ipil .1 de ! fr I ipunl peu- • .- . ur .lu- irai- 7 i r comptabilité p .m les Peupliers et 0 fr. Il pour les arbres fruitiers. âme recette M. l'Ingénieur estime qu'un arbre fruitier ne donne rien jusqu'à dix ans. une demi-ré de 10 à 20 ans et de 80 h. (50 ans 50 litres de fruits d'une valeur de i fr. 75. Malgré la partialité bien évidente de M. l'Ingénieur pour les Poupliers, il résulte de eea chiffres que le béné- i net par au pour les arlires fruitiers serait de I fr, à à 1 IV. 5' tandis que les Peupliers rapportent 0 fr. 50. M l'Ingén p affirme que les arbres fruitiers ne rapportent rien jusqu'à 10 ans; cependant nous objecte- ronsquo la récolte de '"| Poiriers plantés -ur la route maie n° 34 il y a dix ans, a rapporté la septième année, en 1893,60 fr.; 75 fr. en 1801, 80 en 1895; en comptant le rapport de francs, on ol.tient un produit de 175 fr. pour 90 arbres pendant le< dix pre- mières années, soit l fr. H0 par arbre ou 0 iv 18 par arbre el p ur an. En parcourant les comptes-rendu- des sessions di - Conseils généraux des dépa du Nord, de l'I st, de l'Ouest, on voit que cette question a été agitée dans beaucoup de départements avec des chances divei partout les sociétés agricoles, les Conseils municipaux font ' des plainte- contre les arbres forestiers; partout le< Conseils généraux demandent des planta- tions d'arbres à fruits partout aussi lea agents de L'administration des ponts et chaussées opposent une tance inexplicable aux vœux dea populations ou i cutent de mau Lee. MM. lea Ingénieurs répètent que les arbres fruitiers plantés en boi raient l'objet de dépn - dations de la part dei pas tnts, maisci auraient p isà i d subir da\ antage que lea ai champ- en bordui I de fruits à cidre qui ne aont pa- tentants pour lea On prétend que certains arbres à fruits, les Pommiera autres, ont une propension à se développer dana le -en- horizontal branches avant tendai retomber vers le aol. Maia par une taille bien dii on peut remédier àcet inconvénient Nous ne demandona LE .I.MtlUN 209 mil h. qui donnent de* fleurs magnifiques. On trouve encore une foule d'autres végétaux que je n'ai pu con- naître parce qu'ils n 'avaient ni feuilles ni fleurs pendant la saison sèche : l'un de ces bois m'a étonné par - 1 du- reté : c'est un petit arbre dont le cœur est d'un beau rouge; les noirs en font des instruments qui doivent ci ro résistants. J'en ai rap] té une canne faite par eux; il- appellent ce bois Touroutourou. Les Sakalaves cultivent quelquefois VAnacaraium occidentale Je mange: jour des fruits de cet arbre, je voulus aussi mordre à l'amande qui se trouve à la base : j'appris à mes dépens qu'elle contenait une ma- tière caustique qui me brûla les muqueuses de la bon che; j'en ressentis les effets deux ou trois jours. Comme Orchidées, j'ai vu quelques Angrœcum dans les mon bagnes, an delà 'le Suberbiev ille. Je n'ai aperçu nulle part de Fougères arborescentes. \ Majunga, ilexistede beaux exemplaires de Baobab. ils n'avaient alors ni feuilles ni fleurs; seuls les fruits; m forme de calebasses, étaient accrochés aux branches. Ils renferment une matière semblable à l'amidon. A mon grand regret, je n'ai pas pu arriver jusqu'à Tananarive, où, paraît-il, mi cultive beaucoup de plantes européenm s. Cela n'est pas étonnant, car, dans les haute régions de l'Ile, In température est très supportable. Quoique je ne sois pas monté ■■> de hautes altitudes, je trouvais au delà de Subcrbieville que la température liait bien différente el bien meilleure que celle de Majunga. .le crois que les botanistes pourront trouver dans cette région du Boëni marécageuse beaucoup d'espèces peu ou pas connues, car, si la côte Est a été bien visitée, le côté Ouest a vu peu de voyageurs s'exposer a contracter les lièvres par un séjour prolongé dans ces parages. En somme, je crois qu'avec un peu d'ardeur ci de travail, on pourra transi'ormpr ces terrains qui ne demandent qu'à produire. .le pense que le plus difficile, sera de l'aire naître l'amour du travail (die/ les populations Sakalaves. Peut- être, lorsqu'ils verront les avantages qu'ils pourront en tirer se remueront-ils un peu; ils en ont réellement besoin. I>. GALLES, Ancien élève de VEcole Nationale tTHorltoulture rie Versatile*. Culture de l'Impatiens Sultani en plein air Cette plante, introduite de Zanzibar en 1883, prove- nant de l'intérieur du S lan, s'est rapidement propagée dans les cultures. Nous l'avons vue pour la première l'ois à l'exposition de Péi igueux, en 188 1, on clic figurait dans un beau lot de plantes nom elles, présentées par un horticulteur de la région. Jusqu'à ces derniers temps, cette Balsamine a été con- sidérée comme une plante de serre et comme telle on l'a cultivée, c'est-à-dire avec des soins qu'elle ne réclame point. Voilà déjà, quelques années que nous mettons sa rusti cité à l'épreuve par des cultures différentes; certes, a l'heure qu'il est, nous gommes gufflsammenl fixé pourdire que c'est une excellente plant.' estivale, ne demandant pas plus desoinsqueles Héliotrope Pektrgonium, Igera /„,„, etc., etc., ci qui peut être, comme celles-ci, ployéeavec succès :> la confection des corbeilles, massifs, plates-bandes, potées, etc. Constamment en fleurs, elle produit toujours un effet des plus gracieux. Multiplication. On la multiplie très facilement de boutures pendant toute l'année, en c.-. .< l'air libre, comme les Pelargonium, en hiver dansunc serrechaude mu tempérée, ou -in- châssis, eu prenant la précaution dene pa9 étouffer les boutures; l'enracinemenl se fait en quatreou cinq jours selon l'époque, Ces rameaux bou turcs flétrissent souvent ; mais il n'j a pas a - en préoi - cuper, il- re\ iennenl \ ite avec le- premières radicelles. un la multiplie également de graines qu'on se n -en,, chaude l'hiver ou sur couche au printemps, a Pair libre eu été, de préférence, dans des pois bien drainés. Le bouturage est bien préférable ; les plantes qu'on obtient ainsi sont bien plus vite l'or Grâce son port trapu, arrondi, rigide, on peut en fairj do très belles potées; i r cela il faut avoir soin de placer le- vases dehors, eu plein soleil, et de les ombrer très légèrement, arroser de temps en temps avec des engrais liquides; on ohtient des résultats surprenants. Que nos collègues qui cultivent pour les marchés et qui ne connaissent pas cette plante eu fassent l'essai; nous , noies certains qu'ils en seront satisfaits; ce sera pour eux ii xcellenl - acquisition. E. BEROER. DECORATION FLORALE LES JARDINS PUBLICS DE REIMS EN 1896 L'ornementation estivale îles jardins publics de Reims m a paru avoir un caractère distinct de celle des jardins publics parisiens; elle m'a laissé une impression diffé- rente, bien caractérisée et nettement tranchée — tout à s m avantage-- un je ne sais quoi d'élégant, qui se dégage toujours des choses vraiment belles et artistiques portant l'esprit a l'admiration. l.a décoration du square Colbert, qui se trouve près de la gare de Reims, sort de l'ordinaire et du classique; elle est l'objet de grands soins et dénote une grande concep- tion chez fauteur de toutes ces compositions. S'il m'était permis de faire une comparaison de ce square avec un jardin parisien, je h1 placerais en parallèle avec le parc Moineau, au point de vue de l'ornementation florale, mais avec ceiic différence d'être plus fleuri, étant donné ses proportions plus restreintes. Le milieu de ce square est occupé par une grande pelouse au centre de laquelle se trouve la statue de Colbert, statue encadrée dans un motif très curieux : de chaque pan coupé' du piédestal et du milieu de celui-ci, divergent iégulièrement des motifs de Heurs qui s'avancent dans la pelouse. Dans ces motifs sont plantés des Tamarix qui sont recépés annuellement, puis des 210 LE JARDIN '•■. des Gl ni-, des Maïs panachés, des Pelargo- >, se détachant Bur nu i I de plantée j>l n s bas AUernanlhera. Pyrèthres, l etc i .■- corbeilles son! également bien jolies comme con format i ■! comme composition; on j remarque quelques plantes de valeur, mais bien peu, et la plupart sont plantés de végétaux bien ••••n nu< el de beaucoup 'le plantes annuelles; elles ne le cèdent cependant en rien aui plus riches garnitures, ce qui corrobore d'une manière positive et Indéniable, ce que j'ai déjù 'lu dans /.•■ .' e n'esl pas dans la râleur des plantes, mais bien dans leur judicieux groupement que réside le cachet artistique d'ui rbellle l'ai noté quelques-unes des combinaisons el les donne plus loin. Mais ce qui est surtout ■• signaler, ce Boni les mo floraux 'i"i bordent les ma&s taux arborescents, Ces bordures ne suivent pas rigoureusement leîc intours! de ce massifs, bien au contraire; la largeur varie de place en place, tout <-n suivant une ligne courbe i- cieuse, qui est coupée ça et là par des dents formant triangle ou par des demi cercles qui se dessinent .la us le . -n et constituent variation des plus agréables. Tandis que la bordure proprement dite est formée d'un fond de plantes relativement basses, les motifs qui B'en ■ i.i' hent -.mi composés de plantes plus grandes, qui encore tuteurées pour leur faire prendre u li lion parfaitement verticale. l> combinaison des bordu- res varie après chaque tif, (ans transition brusque, car la plantation de ceux-ci en forme le point de corrélation < mpèchant l'œil qui ne i I pas directement changement d'être choqué, tant ce? contrastes de formes et de coloris sonl agréables ci constituent des variations dans l'ensemble. i i mosaïculture est aussi repr itée dans ce square par » i • ■ i — belles et vastes corbeilles Deux surtout ré- vélenl une conception savante; l'u ['elles est une corbeille en relief, l'autre es) une corbeille élevée avec les contours en relief. C'esl la m nde fois que j'ai vn appliquer purement ces dei • . que j'ai signales dans n petit 1 1 \ t <■ : la \fotalcult ure pratique (I) I > corbeille en relief, don! lecenln upé par un bel Arundo, mérite une menti m ?pé laie . sa foi me générale li\ mais j| g*en détache quelques petits bu jets qui incent symétriquement dans la pelouse et rompent le contour régulier; les mouvements du sol sml par- faitement exécutés el sont encore accentués par la pi m- lation. Cello-là n'est pas faite uniformément unie, élancent des plantes légères qui font paraître n du dessin. L'autr 'baille est non m ..m- jolie; le centre en est i upé par de grand.* 1 1 ii x très décoratils, les parties extérieures sont consll- eliefetde celles-ci portent régulièrement ed • ■■ .in Igeanl en tous sens, des élancements de traits cl de on, ce qui ne man |ue pas de plantes qui -ami--. -ut .■■■< deux coi beillcs mbreuses que leur énumération serait fasti- ■ ontentons donc de donner quelques bordures, i :<>rbeille plai ée prés d'une des entréi est i omposée ainsi i i . Au centre Attmdo Doitsuc, Bégonia ateotieneit b1 nea rar. aurantiaea en mélange, [mis nu rang d'Impatient Suitani eut mré d'une, bordure dentelée en mosaïculture, se découpant .Unis le gazon. Cette autre corbeille est aussi jolie: Linnia élégant, Anthémis el amarantes Be détachant BUr un tond «le l'Uiur Drummondii épingles sur le roi; bU t bordée par uni. rang le Coleut el nue aatn ii'gonium rose pâle. Celle-ci dans le même genre : Zinnia el Célosle en mélange sur tapis de Verveines pal ur le sol, Bertic .1 m s un rang de Giroflées rouges el dans un autre de Tagetet et û'Ageralum Wendlandii alternés. El enfin cette corbeille ovale des plus curieuses, dont le centre est creusé dans i na du petit diamètre • I OC ;upé par un motif en DOOsalCUlture : loi ileu\ cfttl la corbeille Bur le grand diamètreéonl bombés el occupés pardet plantes à grand développement : Ferdinand», < .m/ni etc., sur tond de plus pet Je ne signalerai que cette bordure dan- la grande pelouse, elle donnera une ni le ce que sont les aul Pelargonium rose pale, conlrj les arbustes, avec des rouges en avant el un rang .!<■ bordure deCentaurea lidittima et Iresine Comittii ; après un avancé rond dans le gazon, g irai de grands Pétunia tuteurés el bordé de Pyrèthres, la composition de la bordure change ; elle est combinée de: Pelargonium rouges et un rang de Çenlaurea candidittima en bordure. Dans toute cette comp ml disséminées de grandes plantes : I lophanta, Fuchsia Anthémis, Pelargonium I n - gundo, panachés, dont les troncs sont recouverts de Clématites et de i JUS .11 ALBBR I' M \l MK\K. ELLE EEItmilE ïllilïl \..iis avons annoncé, en son temps, l'apparition de cette iolii uvoauté que sou obtenteur, M. Lee t'1. pépiniériste à Louveciennes (S. -et-O.), a mise au com- merce en I8H4. Cette plant... qui est issue d'un -nuis (ail par M. I.e- . .uni.' .1. m- ses pépinières, en I88J, est tout s (ait méri- t un.', ainsi qu'on peut en juger par la des* ription som- maire ci de i- i Ari.usi.' vigoureux el 1res florifère thyi ■- 1res Pbrl présentant généralement par deux et quelquefois qustra à . mité de i liaque brani be, bifu imifli niions for- lemenl constituées, atteignant régulièremanl 10 !ni.in>' 30 centimètres de long r ; fleurs I mies, ii plusieurs j..urs mi-closes avant .i<- s'épanouir, d. mat, tirant léger ^ni sur le cri que Isa pistil, .|ui ne sonl pas apparenta, ne viennent pas ternir floraison se prolongeant pendant un lenipa rela- livemcnl tr.'^ I Cet admirablement au tort vers la lin de novembre, 1rs eaux avaient enlevé lu terre au-dessus '1rs tombes, et commençaient même à lr< creuser en cer- tains endroits. Cependant, sur les pentes qui ne seront pas trop rapides, avec quelques précautions, on pourra ..i>\ ier à cet in renient. Comme plantes utiles, Madagascar en po le un grand nombre. Dans le peu de pays que j'ai traversé, j'en ai observé beau* p ; mais pas en grande culture, les lia— bitantsde cette région étant fort paresseux. Dans les bas-fonds humeux, j'ai vu de beaux pieds de Canne a sucre : il esté regretter que cette culture n'ait ris plus d'extension dans ces parages. Les Sakalaves du Boêni en cultivent seulement quel- ques pieds qu'ils s'amusent a grignoter dans leurs mo- ments de loisir. Dans les plaines basses, notamment aux environs d'Ambato, j'ai \ u '1rs forêts immenses, exclusi- vement composées de Bananiers En certains endroits, il- poussent tellement épais qu'aucune herbe ne croit en le Muta paradùiaca qui s'j trouve en général. a proximité des \ illages, les indigènes cultivent quel- ques pieds de Bananes-Figues, qui leur viennent de Nossi-Bé. Les habitants mangent les Bananes cuites et crues. Bien mûres, je les al trouvées excellentes. J'ai également mangé des Bananes vertes, épluchées et frites dans la grai iomme les Pommes de terre. \ défaut de ces dernières, j'ai trouvé les Bananes ainsi préparées d'un -.nu exqu oue en avoir mangé de grandes quan- Bans me sentir indisposé. \ i •■■ii des Bananiers, on trouve aussi les Patates, au- près ' l • i \ lUage de aban- donné des jardins exclusivement plantés en Patates. J'allais en arracher avec les soldats de la i ipa presque tout le monde en mangea cuites sous la cendre; j'en ai trouvé la digestion un peu ih fleile J'ai remarqué des variétés à feuilles oordiformes et d'autres fi feu il les finement découpées. Nous mangions aussi l'extrémité desjeunes j asesen salade. \ proximité .i ■ même villagt de rrabondj] existe une hauteur qui était une position forte des Hovas. Les talu ils ■ m transformi tdins où étaient plantés des Ananas qui n'avaient pas l'air de faire merveilli goûté a ii \ fruits, ipii étaient Le Manguier pou également dans la région, on il a ode partie des \ I liages Boni cons- truits sous son ombre épaisse, grand inconvénient a mon point de vue, car il attire très souvent la foudre qui cause beaucoup de dégâts On ne cultive guère, ou a peu près, que l'espèce typique; Itangifera indien, qui ■i .ii- fruits comme de gros œufs de punir, assez sucrés en général, mais très filandreux. Je n'ai aperçu que rarement ilr< variétés greffées. Quoi qu'il en soit, pen- ilani lr< mois d'octobre à janvier, 1rs Mangues forment la nourritura presque exclusive de certains habitants qui ont la paresse di [uer leur riz, ou d'en em- porter une certa quantité lorsqu'ils partent en voyage. Après avoir dépassé Suberbieville, le paysage change un peu d'aspect; on commence à trouver de grandes collines qui deviennent de vraies montagnes aux monts Anbonhimnnga. On remarque alors une quantité de Palmiers. Le plus commun est le Chanweraps humilis, qui pousse -ur tous lr- coteaux. Des fruits fermentes, 1rs noirs re- tirent une liqueur alcoolique qui, une fois distillée, donne une espèce d'eau Ae-\ ie de mau\ aise qualité, qu'ils appellent Bésabès. hans les vallées, on trouve des Latania l nii. \\r, ses feuilles, on recouvre les cabanes. Iians 1rs endroits humides, i sse en quantité un Palmier qui ressemble a un Areca. La tige est d'à petite taille, mais il n'est pas rare de trouver îles feuilles de 15 mètres de long. La nervure médiane de ces feuilles rsi extrêmement solide. Ce Palmier est, là-bas, d'une im- portance capitale pour la construction des cases, La charpente des toitures est faite, exclusivement, au moyen des pétioles de cet arbre. C'est étonnant de voir des pétioles de la grosseur du bras, supporter de grands poids. Les indigènes appellent ce Palmier, hlécanhati.Je m suis pas certain ai c'est un Areca, n'ayant pas vu le fruit. celles de l'Aulne, elles Bon! minces, rugueuses et boursouflées. Les fruits Bont de la grosseur d'une noix, presque ronds, à peine pédoncules et poussent en quantité Bur le vieux bols l.' rce est recouverte d'une pellicule trr. iinr. blanchâtre qui B'enlève par petits morceaux. Il doni n su,- qui devient collant au contact de l'air, ire acquiert un tronc très gros :J'en al vu qui ne mesuraient pas moins d'un mètre de diamètre. Les Sakalavet e servent de ses cendres pour mélanger an insl qu'ils préparant le mastii atoire qu'ils mettent bous la langue. Enfin, dan i et i on trouve encore les 1 ombrtium qui grimpent sur li .-i'hi pendre leura i. elles Inflorescences terminales d'un rouge vif; 1rs col- LE JARDIN 213 pas à planter les chemin* vicinaux, mais non u'on pourrait remplacer sur les routes nationali départe me n< îles les Peupliers par des Poiriers et même par des Pommiers sans nuire à la circulation. Nous ne croyons pas non plus que les arbres à fruits donnent plus d'ombre et entretiennent plus d'humidité surles chaussées que les peupliers. M. L'Ingénieur en chef de Seine-et-Marne, tout en approuvant la plantation îles Peupliers à 2 mètres du voisin, esl d'avis de planter les arbres a traits a2 m. 50 età3 métros des riverains. Les voisins se plaindront bien moins des branches des arbres à fruits avançant sur leurs terres que des racines do Peupliers qui empêchent toute récolte. Nous citerons une fois de plus l'exemple de l'Alle- magne, En Alsace, depuis 1870, l'administration aile- mande a consen 6 seulement les Peupliers sur le» routes bordant Le Rhin et 1*111; surles versants des Vosges on a plant<'' des Merisiers et des arbres à fruits divers, dans la plaine, des arbres à cidre. De mémo ;ms de longueur, et, pourraient atteindre un développement bien supérieur sur de fortes plantes; du reste, la môme remarque s'applique égale- ment aux autres variétés ; comme couleur, la spathe est rouge écarlate, finement marbrée de blanc. La plante est trapue, les feuilles sont larges et de belle venue. La Ville de Genève, de mêmes dimensions que la pré- cédente, se distingue par son coloris surprenant ; sur un fond blanc pur. se détachent de rares, mais assez grandes ponctuations, rouge sang, irrégulièrement dispersées, La face postérieure de la spathe est rouge écarlate. mar- bré de blanc. Marc Micheli, variété de dimensions identiques, et non encore surpassét unie colons : elle se distingue surtout par .les points carmin foncé sur fond blanc pur et par le revers de s;i spathe, carmin foncé uniforme. Méphislo, variété se rapprochant beaucoup de la pré- cédente maison plus foncé; la spathe est également plus allongée et gracieusement ondulée. l'I'l LE JAHMN Mais la reine deces jolies Vroidi mtreditla belle variété appelée /." Jungfrau (Montagne des Alpes bernoises), i es spathes sont énorn isque rondes, d'un blanc pur moucheté de nombreuses •h. ii, ..ii- rose Liici-: le revers est blanc pan .1.' i Pig. 102. — Mâche dites variélés; pour plusieurs de . . • derniers, les spatl ont, par lestfmis, considéra blemonl agran I Avant de Usrn i remercions M. Schwoizer, l'habile chef de culture de l'Etablissement Fraibol, do l'empres- sement qu'il ;i mis A nous donner les renseignements qui nous ont permis de faire connaître aux locteurs du Jardin II méritant qi ni ces veaux Anlhjtriutn I . DECORCE"5 I il-. médecine de foulon, en reçut quelques noyaux du Japon, Ces graines donnèrent naissance a un certain nombre qui, h\ rés a la pleine terre, ne tardèrent p produire les Iruits connus actuellement sous le nom \ ulgaire de Nèfles du Ja] Sous le climat de Lisbonne, le Néflier atteint de 5 à - mètres de hauteur; son feuillage persistant, d'un vert Bombre, sufllrait a le faire a lopter comme arbre d'à ment pouvant (Ure avant igeusemenl employé en groupe dans les parcs paysagers; isolé, il conserve ses bran dès la base et prend une forme pyramidale Dana les cultures, on l'élève le plus souvent sur une tige d'envi- ni "h ,i i m. --m de hauteur. Le Néflier du Japon s'accommode de tous les sols; • -- pendant, il convient de dire que les fruits atteignent un développe me ni bien supérieur dans les terrains frais que sur les pentes arides el dans li "ii le équemment. Nous avons souvent observé sur des arbres végétant dans ces condi- tion», les Nèfles, quoique pi mnl beaucoup plus plus sui culentcs q (elles provenant de sujets cultivés en plaine ou eu verger soumis k l'irri- gal l'.ir-i.n feuillage très don t son développement ra pide, le Néflier est très souvent employé comme abri dans les plantalioi ngers, au lieu el place des isporum, Myoporam el autres arbustes trèsw (| m l'inconvénienl d'épuiser le sol en très peu d'an- né - ins ;i\ oir don lu cull ivateur. La plante entre en végé'at on avec les pi m es. c'est-it- dirc en septembre, el fleurit en plein 1 1 i \ •• i Les pre- ni! r fruits Boni cueillis \ ei - le 15 a\ i il et I Le Néflier du Japon au Portugal i s Néflier du Ja] appai tient ■> la famille di i tribu et lut nomm i i Lin die) . smi introduction dana l'Ei méridionale remonte A une - ilxanlalne d'aï • pii h m iclen .i'- m • de peu) .- prolonge! |uaque Un |uln. l <•- Nèfles affectent dlffi ■ mes . elles sonl tantôt rondes, tantôt iciqueToit même pyrilbrmea, renfermant de un iq noyaux Lenrvolui tel subordonnéaux vai employi . ins dans h on li"< plante, , i |e de la u -i une i- ''lie d'un .■•ni de poule, Il lAItlilN !la La palpe, très juteusi aciduléeei 1 1 ble au goût La multiplication de ce! arbre fruitier a presque tou- jours lieu par la voie du serais, en ayanl s le choisir les graines provenant des Nèfles les plus belles el m tout de celles qui renferment le ns de noyaux. Il existe des variétés m spermes, qu'il esl impor- tant de reproduire par la greffe sur sujel de semis ou sur aubépine, au mois d'i t, o'est-à-dire un peu avant in mise en végétation. \u i t de î ù 5ans de semis ou de LA MACHE r* ; JïCX mm Fi^r. lui Mâche d'Italie lii g greffage, les jeunes plantes commencent ;i donner quel- ques fruits et elles atteignent le maximum do produc- tion vers la douzième année. On pont estimer qu'un arbre de force moyenne produit annuellement de 15 à ''iO kilogr. de Nèfles qui se vendent en moyenne à raison de ii IV. SSle kilogr. Les N'élles arrivent sur le marché de Lisbonne pendant trois mois consécutifs. Celles île Madère sont les pre- mière-; à faire leur apparition vers le commencement d'avril; puis viennent celles du sud du Portugal, de la province de l'Ai garve et des environs de Lisbonne qui leur succèdent ; enfin dans les stations plus froides ou plus humides, comme Cintra, par exemple, on peut en- core en récolter tin juin. Lorsque les Nèfles sont bien mures, on en fait d'excel- lentes compotes et confitures. Pour cela, il Buffit ■l'enle- ver les noyaux et la peau, puis de les faire cuire dans un sirop de sucre, comme s'il s'agissait d'autres fruits. En Portugal, les Nèfles font l'objet d'un commerce tics important ; leur prix minime les met à la porti e de tous, à une époque fie l'année où l'on ne possède guère d'autres fruits que des Oranges. i es arbres sont parfois attaqués d'une espèce de tave- lure, très voisine de celle des Pommiers, que les crypto- gamistes ont nommée Fusicladium dendriticum forma Eriobotrice. Elle atteint la jeune végétation avec une telle rapidité i|'"' ':l récolte peut être compromise en peu de temps, si on ne s'empresse d'y porter remède La tavelure des Néfliers se combat à l'aide des dissolu- tions de sulfate de cuivre, bouil'ic bordelaise etc. Henri CAYEUX. La M iche est une de nos meilli - ide d'hiver. Kilo présente sur certains lé ;umes i nltivéa a la même époque qu'elle, i ' affectés a un usage analogue, le grand avantage d réclamer, pour être capable d'être livrée à la consommation, aucun milieu spécial, aucuns soins p irticulii i C'est donc une sala le bien populaire, Irt a en honneur dans uns campagnes. Dans certaines localités où elle croit a l'état spontané, elle tient la place de nos variétés cultivées qui, empres- SOnS-nOUS de le dire, doiveul de benueoup lui être pré- férées. Les variétés cultivées, quoique peu nombreuses, sont suffisantes pour permettre d'assurer la récolte depuis octobre jusqu'au printt mps. Nous signalerons: la Mâche ù feuilles rondet (flg. 102), employée surtout pour les semis do première saison, la .1/. verte d'Etampes et la M. verte à cœur plein (fig. 103), cultivée- pour la consommation hivernale. ces variétés sont recommandablcs par leur résistance au transport, la Mâche se flétrissant généralement très rapidement : La .1/. d'Italie Régence (flg. 104), et laAf. d'Italie à feuilles de Laitue \ûg. 105), sont cultivées avec plus de sucés sous un climat plus clément que celui de la région parisienne. Culture. — La culture de la Mâche est des plus simples; le but à atteindre consiste à approvisionner l.i talde d'octobre en mai'-. Fig. In">. — Mâche d'Italie à feuilles de Laitue Les premiers semis sont effectues en août; cette saison ne présente qu'un intérêt secondaire en ce sens qu'en octobre, époque à laquelle a lieu la récolte, le potager est encore amplement approvisionné d'autres salades. Aussi, on se contente de gratter la surface d'uno planche de choux-fleurs et d'y semer des graines dont la levée est activée par de fréquents bassinages. Les semis effectués en septembre, de beaucoup plus importants et continue; jusqu'au 1" octobre, permettent do récolter pendant toul l'hiver. Hien que l.i Mâche préfère un sol plutôt consistant que léger, elle se développe dans tous les terrains. 216 LE JARDIN Le milieu qui lu engraissé avec e au concours spécial de Dahlias et de Bégonias. MM Billiard et Barré, de Fontenay-aux-Roses, avaient nppoi lé i î t ■ superbe lot île Dahlias & fleurs simples de semis, plantes sonl remarquables par la richesse et la v. j, la largeur dos fleurs i' plus, elles se tiennent bien et les fleurs l.. Bah ias ■ grandes fleurs, à fleurs Bimples el Cactus envoyés par M. Molin da Lyon, ne présentaient rien de bien I vrai qu'ils n'avaient pas été favorisés par le transi Bahlias à fleurs de Cactus, di M Son in, de Chalil- B . : tuaient un magnifique apporl rn-he en i veautés, en semis intéressants el en nu Il faut également citer, du même exposant, une bôi i i lias nains dits Lilliput. M Welker, de la Ci lle-8aint-Cloud, mérite également des s | r ses Dahlias Lilliput et à fleurs de Cactus, pré- ■•II. IN III' (I ■ ment bien jo i, le lot de la maison Vilmorin, i omposé de Dahlias appartenant aux diverses races actuellement ■ •■•lin M M I i i pour la l. fanir des Heu i parmi les 'i i fleurs de Cactus qu'ih i nt: MM. H. Carter, ■ II. Bertlia Maulay, Die uncergleii liliche, Beauté i ■ I dur de I l ady II < ampbell, \lay i ictor [no Je • " Burrel, du group beauté, eti Parmi Dahli fleurs, sign • n w id ■". i \ onin, Gloire de Parié, Hermann Schubert, sir Richard u ■ \i paillât emenl di belles variél D Li i • 1 un superbe i"t de Bégonias •■ fli simpl Bégonias tubéreux i i - pointillés de blanc, (in remarquait ■laiiN ce l"t. d B ia panachés .i fleurs doubles. L'un. BOmis, mais li dem il sélectionnées pour ; ; 1 - a des Bégonias à fleurs qu'avaient api M Plel du Plessis-Piquet, dans le lot duquel on remarquait une forme à Meurs doubles, blanc lavé de rose avec coloris plus intense à la marge ; M Vacherot.de Boissy-St-Li obtente r d'une fort belle plant.' dont nous avons déjà eu on 'i'1 parler, lia Ibomtance de Boissy ; la maison Vilmorin qui présentait ui se reproduisant de s. 1. le M Urbain, de Clamart, rem : plantes, parmi lesquelles nous dei r des li>i di /■' uersatttensts et Schmidli, de I tenais : le Bégonia M I ucte Vaure. dont, nous i fait l'éloge, et une nouveauté, le Bégonia multiflore Coquette tir i Uamart. I légonias à reuillage brillent avec le lot .i' MM Cappe, du Vésinet, qui avaient apporté une collection de Bégonias hybrides de Rexef décora, intéressante au point de vue du colons du reuillage. Parmi les plus méritante, £ .\mi Page, Roger Brevet, M' Marie Ducal, Radjah, Albert Truffaut, Chantrier, P ■■•• eur Bazin, I plantes son' issues ainsi que d'autres du Bégonia Rex décora, téi lé par le B. Louis l ippi 1' - - hO.rides nouveaux .1rs /;. Rex Diadema, nous aurii os a i iter : h lames, Claudine Schmidt, Burgtnaster Peppel, Villede Clermonl, Président Deviolaine, M H Martinet, etc. I i dehors de^ liaux le Comité de floriculture avail ii de II. \ni"iili. ■'.'■ Savigny-sur <>rg.'. un na douhle à fleurs panachées rouge sang de sur fond jaune clair; de M. Knfert, au château de i bartrain, un lot de Bégonias i e rouge corail, roupe B iscotiensis, auxquels il donne les noms de /;. abondance, et Corbeille de feu. de M. Clergeoi Bellevuc, des Streptocarpus Wendlandi, de tout comme reuillage el floraison de MM. l. et nls.un I < is de Chine, un autre de Dahlias simples a fleure CtUS, cultivés ..il p. uni de vue de la graine. II laut encore signaler, a II. Nonin, une belle séri Fuchsias et a M. Welker. de Pelles variétés de Monlbrelia, ut une suite d.' présentai l'un dernier el qui, malheu • pu Atri admises au concours, par suite d'un oubli du programme. tlilMIll [ILS ( lllilll M !.. I luval Boumetlail b on du Comité un /.o/i.i elegant prostate et un Cypripedium hybride de C. apiculatum Lawrenceanum. par C. Boxalli alratum.Un Cycnoches chlorochilon et un Oncidtum Jonesianum isiiiii.ii.ui l'apport de M. Godefroy-Lebeuf. i lll m M IRAK M Jourand, de Civraj Vienne), avait envoyé un Fraisier niant, varii use si > rruits pesant jusqu a i m., lia Comité n'a rien trouvé de par- ti.iilier, nient niant .1 l StU nOUVI \ un M i Uni l mini lu . m Ba> .: • i.ot une corbei P res Beurré magnifique \ venant d'un espalier M Orive, do Villeneuve-le-Roi, une inagnil i • ■ i ■ iomphe de \ . r. . \|. C;i . I lans-8 Uon< i Ine Ra .' - '. . ' \i . i la Prune /■ I |ui • "iiiln i ult. I' Il A l(l«> | Il l\l;hl.\ ji; LB JllllilN \ 231, m iiir.lii: 1896 Nous priona Instamment noa abonnés donl l'ai aemenl eil expiré de nous faire parvenir, avant le 15 Octobre, Leur renouvellement en un mandai p .nlri ■.■.,• .i m l'Ail m i n i .1 1 iiiii i du Jardin . 167, boulevard Saint-tîerinaiii, Parla, Passé celle « i - ■ f ■ - nous ferons présent,! pu- la poste une quittanoe augmentée des irais de recouvre nt, s'élovant A 0 fr. 40 pour Paris et a 0 fr. <>0 pour I,-. departe- monta, iitint un pelii nombre d'exemplaires du dei numéro du Jardin, une interversion de hum- en , commise à l' imprima prions ceuœ de nos abonnés qui ont reçu des numéros présentant cette intei ,n de vouloir bien les renvoyer, en indiquant leur ie, à i/. Dubois, imprimeur, 10, rue Gambeltaà Fours, '/m leur fera parvenir, en remplacement, un exemplaire rectifié. CHRONIQUE HORTICOLE Les Souverains russes en France. — l'an ol la Krance entière préparent une réception magnifique aux i epi • entan I de la na tlon amio, LL, MM, l'Empereur ri l'impérat rice de llu le Mou \ mi h m .n cette circonstance, joindre notre voix ,i celle de no gra nd frère île la pi e e quoi Idic l ■ ouha iter la bion\ rime ù nos lllui i re bûtes. \,ni - noue réjou au i do voir que le (leui el i,- pian Li ippeléi i tenir une place con Idi i b ble l'ornementation de la c ipitale et îles v [lies que \ i i tera le roupie impérial ru Mail 'euaement, no jardins cl nos I levante uni déjà perdu, en grande partie, leur parure e Uvale. On i liercbe bien à réparer cet outrage du temp par l'emploi de ileur arl iflcielle ma i n'oson pro- noncer encore ur ce que cotte idi g originale, poul avoir de bon. Mou ii.ni a d'avoir a constater quelques n dan l'emploi de ce la ntal I te lion N'uii un signerons noa lecteur sur l'importance du n, pai le pi. un. et le (leur pendant le |our- n toriques que nous allons \ ivre bientôt au mllii u des fôtes, dont la plendeur dépassera probablement toul ce qui a i < e i, m pi qu'à ce jour. Pari urtout fôtei a hôte avec une munificence de i,, piu bi lie ei de la plu h e de eue • lu monde. Mérite agricole. — M. Vaucbi d recteur de l'Ecoli cantonale d borl Iculture de <■■■ .n-eie en date du 7 septembre dernier, non aller du Mériti ' i • n iv i \i. \ aucber n'e I pi nnu pour non . car II a pi i part, au\ ira\au\ di |ui ) de la plupart de [positions bortlcoli nominal sera-l elle bien accueillie detou ceux qui le eollll.ll -,-elll. Nous avons eu le plal Ir de visiter dernièrement i i cole d'horl Icultui e de i leni •• o et n nou pi oiis ,i en i i plus tard i< i i< lo aient . Boole pratique d'agriculture et vitloulti l'Ecul ly. — \i Durand am len dlroi tour do i i i ulo pi impie leuiiure et do viticulture de Hei e, vlonl d'être nommé directeur de i i !i de d i oull) . on rumplai ement .le \i l 'uiii.i i in nonce dornléromenl le Inspertion île l'Ap i loult U i S - M, l oiinui pi ur dêpartonn ntal d'bortlculturo du Nord, vient d i tro ! in pecteur de l'Agrlcult uro, A lu Société liai i, mole d'horl ien I lu re de l'iain^o, — Klection du président i , membre de la té "iio Iti -i Istora une réunion préparât ■ m e pécialemonl en \ la i ôleot Ion d'un pn Ident . » . i ie réunion aura heu le i octobre nu h . de la o ciiHé, 84, rue de Uronollo, a 'heure del'apré nu, h \ | ou ton que lo bun lu de la Socli ti 'eBt o. l'ui mile, rallie a la eaiuliilaliii eile M. \ |ger, aneien min île l'a1 1 icul i uro, qui ain I qui nou I b •■ on la i 6 prè\ olr ,i,n uni re iiernier numéro "in tondra la - ra ndo ma loi Ité uffragi i mi r.iirei ii .1 re que 1 a ' Ion la I 6 pi 6\ oir dans noire dernier numéro, la réunion du H Octobre ne i ppriméo ma I on rai on de me uro 'i ordre qui seront prl o autour do i ambas ade de ttu le peu dant le epnirilu Tsar, les sociétaire soront peut être d'oui 1er ilau L'hôtel par I llllpa--e iloim in la me Paul i ,oul Courier, L'Horticulture au 35' Congrès dos Sociétés sa- vantes. l 'arini h munln |Ui LlOM propil i 6 piir la erl Ion île | Ion, ,• ,i u |ii ,,, li i i il l ou | o , ,|o ir ,n . i ii 1 1 ■ , q \ n i.i le 10 avril i : <, le i rois ni va ulr e rai la, -lien I a l'Ilorl oull lire : t . Recherche de di incli m i 'olog ique en Franco el m li vnri itioni des i ull \ quellea ail itudi portai d \ |pes et les Pyrônéi prairies artifli lelli . de ■ i réali al do planti tioi , De I nui si nu i n i jôtali mémoire adi i es au 1 bureau de la Direct • in ecrôtarial et do la comptabilité, au mtnl ti ro do i i n truetlon publique do> roui être parvenu avant le 30 ,ian\ 1er 1807. Les tempêtes ou l'iuo. | .a plaine, parlirulir i , nirni i.i rég Ion ] ôti tri épi ou i éo i ol to .>n m'', pa ' de tempête d'une \ lolence mou e et pai ■ cl ■ donl le < fiel ont été rola i uiiir détail pai le ; i politique La dernière tempête qui 'est abat i ue plu pai I ■ lui .1,1,'n i -ur l'i lue i de 1 1 ii ance et a occasionné la je tant do bra e mai In . •> pi oduit, ur dlfli i ■ point .in littoral, de oflfel bizarre Unsi, aux en\ h i, . iranvlllo, où beaucoup d'aï bresont ôti I li rouille de tou le n de ceux qui '.e p o lapi- lli direction di quei llléi de ■ ehi mu. i i. i.'u ii . .m i qui donne LE .lAlilHN aui i ilier, >iu i n'a rien d'agréable, comme on j>eui li sèment, le mal ne Bera pas nd à il n'en eût si le fail s'était produit au printemps, aloi • jeunes rameaux etleurs reuilles presque lii Si l'on ajoute à ce qui berriblemi mandie, le Nord, l'Est, le Sud-Est et quelques pa du Sud de la Fran que, dans d'autres conl ■ que les i i parisienne, le centre et le Sud-Ouest, il lominablement pluvieux, on iendra i|uc le~ cultivât) u • prouvés L'Union française de la Jeunesse. années p mi formée dans le but de développer l'instruc- tion 'lc> adulti onnue d'utilité publique, va réou- vrir ses porti Parmi les nombreux cours qui composent le | mme de la Sa lion du Ja\ nous tâtons avec plaisir que les cours : tit s l'hor- ticulture el ù la botanique ne sont pas oubliés. II- iliêrement Buivis par >l«'> jeunet uturs horticulti par des am teireux de connaître le nom des plantes, leurs propriétés, la manière île les CUlti tri de Botanique. — Tous les lundis, de 8 à U heures .in soir, 66, boulevard St-Marcel, Paris, à partir du I iur, M. Qérôme. chef des serres au Muséum, fera un cours pub) Pi \gramn Plantes les plus intéressantes des prin- cipales familles, au p. uni de vue ornemental, nlimen- e, industriel, économique, etc. 1/ t familles seront étudiées Buivanl l'ordre établi par A. Brongniart pour la plantation de l'Ecole de Botanique du Muséum. — Cli;u|iie lundi, de9 à lOhei du soir, à partir du 12 octobre, M. Gourlot, adraini teur ilu Jardin, pr de Floricultui i nérale. Le programme de cours c prendra dan étude des plantes bulbeuses et rhizoï i ,'étude des plai lins. L'étude des pi Isannuelli i L'étude ■!' aquatiqui I l'oupemenl de i •■- différentes pi intes dans i mplol di BIBLIOGRAPHIE par James Herbert Veiti a. — Ouvrage grand in-S de . .!■• ni. ml': . ures et photogra\ m volume que M. Jurai s II Veitch m ' ut le K'r.iii iù il » ut qu il a entn préface, leur l'enrichir les jardins litions. » \ là, en effet, une idée lie eunes horticuli • pour • ii rappor- i.i ii. > nique l'horticull : a . . la Corc' \ i Is jardins le ces Jar- De magnifiq vers pays nii ni [iii. primitivement, n'avait pas . g .- il ailre, en partie, dans le ' exprimer qu'un regret : c'est qu'un tel c.uvr ige ne soit pa > -t vrai, lui autres jeunes horticulteurs le y lelles Il M EXPOSITIONS ANNONCEES \ ii. m. m s. — ; i i i -■-■ —48 l posi ihin il - borticultun \ _-nes. M . i i i . le 'a si i. ni ' position d'api- cullui Adri M Si \. M \I > . m. 1 il l: NÉCROLOGIE Pincot (i -H.-I'.i. pépiniériste i l i Haut-Marnaise d Hoi ticulture, ■" '! ' (IS ' M. l'ni' ['obtenteur de la Pomme i I m in e dans le iriginaire de l'Aube, il aval on compte. Ruiné par i danc M. leanninel, fi Langres, comme fin i de cultui ■ i, au boul de quel- • de la fondation de i on Haut-Marnaise d'Horticulture, il en ment con- tribui ippcment ■! tte jeum aujourd'hui en pld ité, M. Pinc ux qui l'on! connu, le souvenir d'un pépiniériste babile, d'un homme »eri iabli ué M Henry Knighl Soui avoi d'.m |, Knight, du ii leui des eull i le Bruxelli LE .I.\lilU\ 219 Ornementation hivernale et printanière moins, ne possédant qu'une bordure de couleur différente de celle qui rorrno le fond. Toutes les variétés ne peuvenl convenir à l'ornemen- A, l'approche des gelées, toutes les plan ti con lationdesraa une de celles qui s'y prêtent couru .1 l'ornementation estivale des parterres dispa- le mieux son! les un. uni'- : -A [06. — Mosa '•/"'■ \ . Kvonymus japonicus, i; Sanln/ina chamœcypai issus C l ' onymus lapnnii h i> — — elegans aui - a B. — mm rjiunln ■ F. i ' nnymv adi i or. G. — faponti " il. '" I Hethtosporn crû oitles Contre, ïuect \ s, mpt ri'i'i ' <<< '... n I ijtwn II. — il/». /, i I S -M ,., ..... Il Mil||,»|« 1/ E. .Si mil i s '»,'" ■ i (i ""< pilift i um <; . h hinii'h uni Fig. 107, I/o << ;(/-■ I t/ïtii/itr r;i î -scii t . -ni! qu'elles soient annuelles ou que, craignani les froids, elles demandent à être hivernées; aussi faut- il les remplacer par d'autres pouvant fleurir en hiver ri au printemps, c'est à- dire d'octobre en avril-mai. lui hiver, les Chrysanthèmes s. un à peu p eules plantes florifères pouvant être employées pour l'orne- mentation il(- jardins car, supportant assez bien les froids, ils peuvent, par les hivers ordinaires, M. d'octobre en décembre et même janvier, surtout si soin de les couvrir, les jours de gelée, au moyen de tuiles légères. Les corbeilles peuvent être composées de Chrysan- thèmes île différentes couleurs mélangées, mais il est préférable de faire des massifs unieolores ou, tout au COLORIS NOUS des VARIETES DURÉE de i ■ Jaune .U. l 'aboche \. lui . Oct. Blanc i /,'. ...- tendre lNov. ne, cent, créra. stex Desgranges » >> Rose carmin \ h Rose Favernier D. - Blanc carné t'i i:imf V :i 1 >CC. cent, carmin ' » > Rose U Bouff&rs » 0 Rou _ mte Préi idi ni Grévy )> )) Deuil de Thiert » » Grenal Deuil ■". a 1) Marguerite » )) .faune foncé » » Jaune ,i, Monl d'Or o » 220 LE JARDIN Mien que les Chrysanthèmes Boienl a peu près les Beules plantes florifères pouvant Bupp • ile- raenl les froids, on peut varier l'ornementation hivernale des parterres en composant des mosaîqui moyen de peut- arbustesàfeuillage ornemental (fig. 108), de de quelques plantes rus- tiques pour passer l'hiver dehors (flg. 107). Au printemps, t. - plantes pouvant concourir A l'orne- mentation des parterres Bont plus nombreuses. i es Petu et de toutes couleurs peuvent faire des n unicolores ou de mélange, les premiers font bon effet surtout quand ils Boni \ us de loin, les derniers lement très beaux, si l'on n soin de bien répartir les différents colo Les Myosotis alp dula 'ii i iv- employés. Les Malcomia maritima ou Juliennes de Mah> fleurs blanches et à fleurs roses, font également de su- perbes corbeilles, Burtout b< l'on emploie la vai i fleura roBespour former le fond 'In massifel la variété .i fleurs blanches comme bordure. Conm n le voit, il est assez facile de maintenii jardins fleuris pendant la mauva on qui a lieu tobre à mai, époque à laquelle on peut commencer i -ii\ales. G. LAYÉ. LKS IIALLKS LA VENTE ET L'EMBALLAGE DES PRIMEURS Parmi les différents aspects de paris qui font ■ < laca- pitale une histoire et un caractère, il n'en est pas de plus instructif que celui des Halles. L'ôtn ni s'y risque aux premières heure- du Bnt pris parla flèvrede cet entrepôt Immense en rumeur, et, devant les amoncellementssurgis en une ouit.les montagnes h il d'arrivages, il a la subite révélation de l'énorme activité humaine.de la généreuse et docile puissance de produc- tion de la terre; c'est la statistique visible et parlante de la gran le faim de Paris. ■'■n- les p a\ liions affe ités aux différents pro lu le i'a i illon clé- PrimeurÈ (pai Dion a 6) est le ■•il !!:• irrait dire le plus aristocratique; ni l'odeur composltement acre du marché à poissons, ni li anglantes des p '■• liions de la b n'en déparent les appi lies, mais, part tut, la fraîclieui les premiers légura hes au velours pourpre et s des fraises iu> • lustrée* de 80 li ■ ml- ■ primeui -. de si loin qu'elles i lennei ni. les unes dans des p i ni i-, les autres d m de '■ ■mine à l'heure de leur cueilli de l'horticulteur. te des fruits n esl pas h de leur culture, une opération qu'on ne le orolt à , ,-n vue de l'expédition des fru emballage — d'autant plus délicat e que les fruits sont plus rares— doit remplir un double but: erver les fruits des accidents dut t, en même temps que mettre en relief leur excellence et leur beauté. En effet, la \ :'. • des fruits de choix, leur sucés sur le me pendent, en grande partie, de la façon dont ils B'offrent au regard: A qualité égale, le choix de l'acheteur ira toujours au fruit bien ; a la cor- beiU îthô- tique de sa g lurmandise. Les gens du métii n lden que l'emballage — Bimple précaution en principe — est devenu pn un art entre leurs tu lin dinierprimeuriste comporte la science d'emballer les fruits. lussi, a ri:, oie nationale d'horticulture, le- em- balla) rement - en \ ue de l'instruction pratique de- .-i ( Iha ••> de fru m i le particulier d'em- ballage; pour la même espèce, même, l'emballa ni van I le- ép i |ues. Nous commencerons par l'étude des primeurs les plus préi oces. Fraises. — Les premières ira ses apparaissent sur les liés dès la lin de février ; elles sont livrées en pe- < re itangulaires de bois blanc, de o m. r long sur n m. i" de large; di uits sont dimensions doubles des pre- mières jusqu'au m ii la culture forcée ce i place a la culture hâtée. Cette m cun- mence dm- la dernière quinzaine de mai. l'emball intinue tant que ces fraises ont cours aux Halles.- mai-, le- arrivag faisant plu- nombreux, mi rec inrt tôt aux plateaux, caisses plat 50 de sur ii m. 30 de largo, et qui contiennent la valeur île quatre de- boites préi i lenti I.a cueillette, faite chaque matin, esl moyennes, les grandes boites, 15, -i et 15, les plateaux de mi a ?'> extra, 105 belles, 120 & 135 moyennes, il faut tenir compte que, dans lec immencement de la récolte, en février-mars, les ii moin |u'en pleine produ qu'à cette époque, li i - i rrespondent : qu'aux belles de- saisons ultôi ieures. Quant au m ■ h- d'emballage, il est le mômi nu dispose, dan- la boite \ ide. deux bandes de papierperpendiculalres l'une sur l'aul ci dont le- borda, plus longs que i ittus eu dernier lieu sur les fruits. Puis le fond de l.i boîte garni d'un litde isse bien humectée et bien pic- ée ah m 1 1 n de i, a ne plus renfermer d'eau C laque t de .h- i raisier, quelqui une feuille de llétro, débordant -ur le- bords et emj -me. .le façon ■' faire m ■ \ fruits. I ..Il ■ • iur leur plll- belle lion, l'un rebord de feuille, qui doivent, LE .lAHIHX 221 ;i première rue.se découvrir doua toute leur bea Les côtés de la botti paiement tapissés di feuilles. Quand la boite est pleine, le III de fraisée doil pré- senter une surface plane ei régulière, de coloration uniformément rouge, coupée des petites crûtes vi dea feuilles Sur h ainsi d on étend quelques feuilles de \ igné, on rabal les bande papier, puis on ferme la boîte. Les plateaux n'onl pas de couvercle; on cloue simplement en travers deux latte île imi-i qui formeront pont au-dessus des fruits ei em- pêcheront ainsi qu'ils soienl abîmés par les autre teaux qu'on superposera par la suite. Les caisses et pla teaux, lus au nombre de six ou huit, sont prêts pour l'expédition. Ce mode d'emballage est employé c um- iiii'iit a l'Ecole d'horticulture. Concurremment aux fraises de seconde etde troisième saison arrivent les fraises du Midi. Les premières, dites fraises d'Syèrcs, font leur apparition des avril en petits paniers ronds d'une livre; ces paniers coquets sont ca- pitonnés de feuilles. La fraise des Quatre saisons vient, un peu plus tard et en grande abondance, de la région rouennaise, dans des paniers d'une livre aussi. Ces paniers, ovaleset gé- néralement à anse, sont mis côte & côte dans de i paniers, placés, eux-mêmes, au nombre de six. dans de grands cageaux. que nous verrons très employés par- les forceursdu Nord pour l'expédition des pêches et du raisin . Les petits paniers à fraises sont attachés sur une baguette passée dans les anses, qui les assujettit contre les heurts du voyage. Lorsque la saison bat son plein et que la fraise abonde des environs de Paris, les expéditeurs emploient de -rands paniers de plusieurs kilos; les feuilles de Vigne ou de fraisier font seules les frais de L'emballage. Pèches. — L'emballage des pêches est particulière- ment soigné : » A tout seigneur, tout honneur»; la reine de nos tables réclame des égards spéciaux à cause do sa peau délicate, de sa chair si vite abîmée. L'emballage des pêches de primeur, c'est-à-dire pro- venant de culture forcée, se fait soit en boites de bois plein et fermées, dites caisses, soit en paniers légers. faits de lamelle de bois tressés, n'ayant pas de couver- cles; les détails de l'emballage sont les mêmes. L'Ecole d'horticulture, ainsi que plusieurs primeu- î-istesde la région parisienne, emploie des caisses en bois blanc, de deux grandeurs, suivant le nombre ou la grosseur îles fruits. Le fond et les côtés des boites sont garnis de papier ; mais, quand le bois est bien blanc, l'addition de papier est inutile. On garnit simplement le fond do sciure de bois ou de frisure bien fine et suf- fisamment tassée, un peu bombée vers le milieu : puis on étend une semelle épaisse et ferme do ouate, ou, pour chaque pèche, on creuse, au tampon ou à la main, une pptite dépression dans laquelle la pèche seraassise sans être trop enfoncée, la face la plus colorée saillant hors de la blancheur de la ouate, il faut éviter de friper et de salir la ouate autour des fruits, ainsi que d'enterrer ceux-ci dans un matelas trop mou et déprimé. 11 tient, dans chaque boîte, de trois à huit pèches: sur elles, ou replace un coussinet de ouate qui remplit la caisse et l'on ferme le couvercle. Les paniers plats en lamelles de bois sont rectangu- laires ou ovales; ils sont garnis, jusqu'aux bords, do ouate int sur de la linc frisure do bois, ei les fi uita sont disposés de la mêr fue dans les caisses I in li • i ■ 1 1. .l'une large semelle '\<- ouate qui déborde sur ne l'on assujett H au moj en d'une iiceiio pas .un entre les pêche ni le tour du panier; on no met pas pins de bull fruits dan- un panier. ne i>cu\ ent, comme ■ rpar paquets de six ou liuil , Ils sonl placi i côte au nombre de six dans il es paniers longs en tannerie gros- qui, eux-mêmes, sonl mis dans de rrands cageaux deux compartiments dont chacun enferme trois par niera, ce qui fait 16 paniers à pêches pai cageau. Co mode d'emballage est le seul employé' par les farceurs île l'Aisne et du Nord. Les paniers, quoique plus élégants que les caisses, onl un désavantage marqué sur elles ; en effet, ils ne peu- vent voyager qu'en cageaux et. par suite, ne peinent subir de réexpéditions. C'est là un grave inconvénient qui en limitera toujours l'emploi. Les pèches du Midi, désignées sous le nom général de pèches de Perpignan arrivent dès la mi-juin, les plus belles en caisses, les autres en grands paniers. Lescaisses, tapis- sées de papier à dentelle ou de feuilles de \ igné, con- tiennent deux étages de fiants séparés par do la frisure de bois; le dessous etle dessus en sont également garnis; chaque caisse renferme de 18 à VI pèches. Dan grands paniers, les fruits, au nombre d'une centaine, s'alignent sur deux ou trois étages. La frisure de boiset les feuilles de Vigne font tous les frais de L'emballaj Les belles pèches de plein air de la région parisienne e présentent en petits paniers de six à dix, garnis de feuilles ou de papier découpé. Quand les fruits doivent lyager, on les enveloppe de papier de soie et on le préserve des chocs avec du son, des rognures de papier, du foin menu. .1. LENIENT, Lauréat de l Ecole Wationale d'Horticulture de Versailles (A suivre). LES GRIFFINIA l.es Griffinia sont actuellement bien peu connus : ce l'est excepti îeiienieiit qu'on les rencontre dans les cultures, in partagent, avec un grand nombre d'autres \ ma ry II idées, [a défaveur qui s'est abattue en France sur toutes les plantes dites à oignons. On veul bien recon- naître que les Glaïeuls ont du bon. on cultive encore les Tulipes et les Jacinthes, mais que d'admirables plante^ mus délaissons sans raison ! Les Griffinia sont de ce nombre. \.u point de vue botanique, ce sont des A "yllidôes appartenant au sous-ordre des imaryllées proprement dites ' Imarylleœ), c'est-à-dire des Amaryllées dépour- ues de couronne ei à filets staminaux distincts. C'est dans le voisinage des Hippeastrum, des Olivia, des Hœmanthus, qu'il faut les placer, mais ils s'en séparent ■ nient par le nombre de leurs o\ nies qui ne dépasse deux, la position de ces mêmes organes qui est LE .IARM.N loration pâle des l< ments. -nui [es suivants : bulbe tronqué; feuilles minces, larges, habituellement pi pédoncule floral plein, surmonté d'u nibelle pluriflore munie d'une spathc a ilenx valvi fleui bleu plus ou moins lila Le périantl si infundibuliforme, horizontal, à tube nul irt, dépoun u d'appendices .1 1 1 v. les trois inférieurs ]>lu^ - que les sup Quant aux étamines, plies la b ise dos segments e( nthéres petites, oblongues, oscilla rmé de trois , ontenant, chacune; deux ovules collatéraux et basilaires; son style est lili- forme el le stigmate, capité. 1 1 ent sou- venten partie, de sorte que chaque lo rme i|u'unr seule h téguments p&les. ijque décrit depuis assez longtemps 1 : Ker Inia ne B'esl que peu enrichi jusqu jour. Des sept espèces di li ux soulemci les trente dernières ani Blume- 1 h. Koch et Bi hé (1867) el '.'. ornata M lepuis plus longtemps : a. 1 Morren (1815); G. 1 (îawl.j G. in I. m. II. G. hyaeinthina GawL, figurée au H>it" et h G. d tadei que Velloso a l'aU connaîtra sous le nom d'Amaryllis. te dernii 1 la plus anciennement cul- tivée, puisqu'elle a été Introduite en M.", à peu près en même temps que li Le '■'. / déoouveri en Introduit en 1868 : les '.'. /.•<'■ Nous inspas que d'autres espèces aient été intro- duites nu signalées. Nous aurons probablcm asion d'en faire connaître prochainement une autre qui nous a pari répondre exactement à aucu es qui ont tes jusqu'i jour. Toutes, d'ailleurs, sonl glnaircs du Brésil : provinces de Bahia.de Santa -1 rina. de Minas 1 ni de septembre .1 le 1 - feuilles ci des étamines 1 ■<■!•- d'établir, parmi les sept espi 1 u< -. deux l'une ne comprend qu'une e feuilles - .-inq ivortemenl de l'une des supérieures ; l'auti mi noml . nata, G. hyaeinthina, G. I ■■ il trois branches dans li l'une mi ;i l'autre de ces espèces, on ipé de l'élégance que présentent leurs (leurs fit de leur coloris bleu on lilacé qui n re ntre que bien raremen Vmaryllldées, No i\cnt 1! . elle -■ 1 ffl- uellemeni nient elles ont 1 p. Il 1RIOT. DAHLIAS SIMPLES Substituez lo mol mode au mot femme. Ce vers, alors, -I vrai, et dont les appl sonl m nombreuses, no B'adapte-t-il pas particulièrement bien a l'histoire de la • Ici, au Dahli ma- tions ' En effet . un siècle ne s'est \'<* encore écoulé depuis introduction en Europe comme plante d'ornement que, déjà, après avoir exigé du Dahl lalités de ;.' duplicature pou I rérae et lui avoir fait subir des transformations multiples, noua -.nui! Ut, depuis une dizaine d'an- nées environ, .< la simplicité première dos oapitules embellis 1 ' grandis par la ] et la pei Bévéi a d'il 1 1 ■ urs. 1,1 t'eat-elle pas bien autrement naturelle et décorative iditéel l'aspect, la plus pari du temps qua ius les capitules pleins, pom- pons, monstres et autres 1 » que l'on était arrivé ont recherchés, il j a encore peu d'années. Les premières variétés de Dahlias .1 fleura simples nous vinrent, il faut l'avouer, d'Angleterre; mais, aujourd'hui, celles obtenues en France sont presqu'aussi nom elles de nos voisins d'Outre-Manche utenir avec elles, Bans crainte, la <-mnpa- raison. \uvsi. .1 présent, les variétés à fleurs simples, aocom- les Dahlias a fleui - us, bien jolis 1 ux . viennent-elles remplacer heureusement, chez les amateurs de vraie tvet», qu'étaient devenus, à la fin, les capitules travaillé* des Dahlias A fleura doubles. Les principales qualités que l'on recherche, ;> présent riiez ir< Dahlias 6 fleurs simples, sonl les suivantes Porl gracieux, beau feuillage; capitules moyens bien formi igôs du feuillage; demi-fleurons métriques, plats ou un peu courbés .'iux e mités . couleur franche ou panachures ■> I ms bien tran- chés . disque de forme régulière. Kntre les plus beaux gains obtenus parmi les Dali 11 1 d .- ii 1 - Bimples, ■■'•ux appartenant au type Perfection <.'». ipitulea 1 larges ligules peuvent atteindre de 15 a 15 centimètres de diamètre, sont les plus remar- quables. Dai h - coloris son! nombreux, les uns unicolores, les autres striés, maculés, ponctués el sou- vent même accompagnés d'un magnifique reflet métalli- que. Les spécimens figurés but la planche en leurs ntrecueillis sur des plantes de Bemis de MM. Billiard . icellents horticulteurs •!(• Fontenay-aux- Ine), prouvent combien Boni les > ■ - du type P< rfeclion. culture des Dahlias à fleurs simples esl des plus , Maille .1 eeUe des i> ihlias a fleura doubles ; déplus on peut les multiplier par 1 tique il ■. ait ensuite un choix sérieux .1 • i\ \ en us pour en éliminer t"n> loi Individus reconnus indignes de figurer, soit dan irniturcs en tant que fleui - cou- J. FOSSBY. i Nou ce " Perfection " LE JARDIN _,.,;. [/HORTICULTURE l'Exposition nationale Suisse de Genève Plusieurs articles relatifs ai» concoure horticoles qui se Boni succédé .1 Genève, depuis le mois de ma! dernier, ont déjà ('ii' publiés iliins La Jardin. Mais ces comptes- rendus ne peuvent donner qu'une faible idée de l'impoi tance de la section borticole à cette exposition, que j'ai en le plaisir de visiter dernièrement, en qualité de membre du Jury, ei en même tempa chargé d'une mission de M. le Ministre de l'Agriculture. Je m'empresse de dire que je suis revenu émerveillé de ce iiuo j'ai vu. 1rs horticulteurs Bt lea amateure Buisses or.1 fait un effort considérable sur lequel les organisateurs eux-mêmes, — ils l'on avoué bien fran lie chement— n'osaient pas compter. Il faut bien dire qu'une grande part Ju auccés re\ ient prôi isément a ces organisateurs, au premier rang des- quels Il faut citer le président du groupe de l'Horticul- ture, M. Micheli, l'éminent botaniste genevois, dont lea collections ont été a diverses reprises citées dans Le Jardin, très bien Becondé par notre ami et fidèle colla- borateur il. Correvon, secrétaire du groupe L'exposition horticole se développe sur une très grande surlace et occupe, a elle seule, le vaste parc de L'Agriculture (I), qui s'étend entre l'Arve et les pavillons réservés à l'agriculture, d'où le nom qui lui a été affecté' et qui aurait pu être avantageusement remplacé par celui de parc de l'Horticulture. Des collections importantes d'arbres et arbustes d'or- nement, d'arbres fruitiers formés, de Rosiers, déplante- vivacea et alpines, de plantes fleuries à corbeille, etc., meublent richement ce parc et en ornent les moindres i oins. Elias forment, avec quelques collections expo- dans les serres, une exposition permanente, très intéressante et très instructive. En outre de cette exposition permnnonte, huit concours temporaires, dont le dernier ouvrait le 22 septembre dernier, ont été successivement organises pendant la durée de l'exposition, et chaque fois avec un nouveau succès, ce qui prouve bien que L'horticulture suisse offre des ressources qu'on ne lui soupçonnait généralement pus jusqu'ici . .le ne m'attarderai pas à passer en revue, un à un, tous les lots qui figurent ou ont figuré à cette exposi- tion. Je me placerai à, un point, de vue général, voyant les choses seulement dans leur ensemble, de façon à tirer les enseignements qui se il ('gagent de cette grande leçon de choses et à envisager leurs conséquences pro- bables dans l'avenir. .le passerai ainsi en revue, séparément, l'arboriculture fruitière et d'ornement, la ilorieulture de pleine terre et do serre, la culture maraîchère et les jardins alpins, et cela, comme je l'ai dit plus haut, sans entrer dans le détail des sujets contenus dans chacun des lots. Mais avant d'aller plus loin, je tiens à dire quelques mots de la Société d'horticulture suisse, qui a tenu ses (1) Voir le plan dans Le Jardin, 1896, p lia prem lé 2 ; et li mbre dernier. Cetl f< dér.i'i'.n iciiérale de toutes i !g Bociétéa d'horticulture de la Suisse, qui i talent ipéesen deux fédérations : celle de ■ romande et celle de La Suisse allemac le Chaque s ité avait délégué A i lenêve u | de ses membres avec La mission de di cuter divi questions d'intérêt général préalablement misi L'ôtu le. Imi réalité j'ai a »stô, a . ec plu ieurs do nos comp MM. ''h. Baltet, de 'i royes, Mo; ret, pré- sident et \\ nés, vici pn idenl de le c été d hort > ■ culture de r \in. F, Morel et Hozain-Bout larlat, de Lyon, etc., à un véritable congrès d'horticulture où les sujets les plus variés ont été' traités. Nous avons pu constater que, comme en France ot en bien d'autres pays encore, les horticulteurs suisses avaient a se plaindre des mesures vexatoires engendrées par fi Convention phylloxérique de Berne, des tarifa trop élevés en usage pour le transpori des plantes Bur les chemins de fer et de maints autres maux. Nos amis protestent, comme nous l'avons fait et comme nous le faisons encore tous les jours, et ils espèrent bien obtenir gain de cause, l'uisse-t-il en être de mène uis ! Les moyens de développer la culture fruitière dan- les ions élevées ont été également examinés, et nous avons vu, non sans ;atisfaction, que nos voisins, loin do dédaigner les pommes russes, fini sont si rustiques, fondent au contraire de grands espoirs sur ces fruits p iur introduire L'industrie cidrière dans Les régions i\<-- Upes comprises entre 3 " et 1.2C0 noire- d'altitude, c'est-à-dire là où nos variétés ordinain ■ abent généralement aux atteintes du froid. Des expériences onl déjà été commencées et elle root continuées sur une très large échelle, pour déter- miner le choix îles meilleures variétés à employer. N'y a-t-il rien à faire chez nous dans ce sens* N'avons nous pas aussi aux flancs du plateau central, du Jura et 'les \l|ies de la Sa\ oie et du I >:nipli i n f] \al- lées où la culture de certains arbres fruitiers appo ra n aux populat ions pauvres et déshi i mies régions un pende bien-être sous la forme de fruitsà consommer directement ou de boissons économiques aines et agréables qui remplaceraienl avantageusement l'eau que ces lua\e- gens cou -oui nient pendant oll/e Itlois et ib'llli île l'année ! C'est la reflexion que nous faisions justement, mon ami Layé, directeur des jardins publics de Clermont- Ferrand, ei en parcourant, il j a un mois, les mer- \ eilleux vergers de r Vuvergne. II. MARTINET. Introduction du Peuplier de Boll. — Depuis la pu- ition de son étude sur le Peuplier de Boll [Jardin, n" 229. p. 195), notre collaborateur, M. Henry, a pu surer que cette intéressante espèce a bien été introduite par le Muséum. Cet établissement l'a i ue directement du Turkestan, vers 1875, d'envoi du général russe Korol kow. Il n'était pas mutile de consigner ici ce point de l'histoire des introductions, dan- ce dernier quart de siècle. 11\ LE JARDIN DECORATION FLORALE LES JARDINS PUBLICS DE REIMS EN 1896 (Suite) (I) i • jardin paysager qui se trouve on avant du jardin- école, est bien fleuri, [/ornementation florale y est - lement très bien comprise; les corbeilles et autres mo- tifs sont nombreuiet variés •'■mine formes et comme compositions De jolis motifs en mosaïculture ■ r la plupart des corbeilles, pour ne pas dire toutes, Bont garnies de grandes plantes qui Be détachent sur un tapis île plus petites. L'oe grande partie des végétaux qui entrent dans la plant 'beilles sont des plantes annuelles, ce qui différencie les combinaisons florales 'le celles squai irdins publics parisiens et leur imprime un caractère propre et particulier qui n'est pas ban ne manque pas d'originalité. Je ne citerai également ici que quelques exemples de corbeilles : ; Caladium inodorum, Acacia lophanlha, Célosie; fond -.Bégonia Devoniensis, Verveine de Miquelon; rang de bordure: Alternanlhera amœna aurea et A. pa- , onychiox Canna, Pelargonium tonale Président Gr* Campanula carpathica, Cacalia coccinea, var. auran- tiaca; bordure : Verveine. Capucines formant des colonnes Bur tuteurs, Fu- chsia fulgent, Campanula, Lantana, Mais pans fond: Bégonia, Penlstemon, Agrostis et Phlox Drum- tnondii; bordure: Perilla nankinensis, palissé sur i I. Près d'un rocher, est une jolie scène de plantes exoti- ques et •> beau feuillage : Datura, Dracœna, Phœnix, Eulalia, Aloe, Kentia, Justicia Lindeni Chamœrops, Bambusa folius, Bégonia Uargaritœ, /;. Bruanti, i: Re ■ . etc . le tout disposé dans tin d< dre des plus charmants, sur un tapis . dans le clair-obscur des art Des motifs en mosaïculture en relief sont également bien .iolis . les petits sujets intérieurs : étoiles, trian trèfli int faits à l'avan lans de petites caisses en sine, de cette forme, qu'il Bufflt de placer à l'endroit qui leur est assigné. L'auteur de toutes ces belles lécorations est M. Dubnrle, le distingué professeur de la Société d'Horticulture de Reims, directeur des plantations de la ville de Reims. Il j aurait encore beaucoup à dire sur la décoration des jardins de Reims mais je m'en tiendrai là. Les Impressions que j'ai développée ur ce sujet me sont personnelles ; elles m'ont été Inspirées pai les combinaison! que j'ai bien .1 In ln< la tradi- tionnelle et compassée décoration régie par des ri immuables avec lesquelles <>n Bemble ne pas vouloir transiger Pour ses garnitures, il ne tient que relative- ment compte du conventionnel, et il n raison. Kien juin dans les compo dont il a présidé l'arrai les combinaisons en mosaïculture, elles- mêmes, n'ont pas cette rigi lité, cet aspect artificiel que beaucoup reprochent à cette ornementation. \l Dubarle attache une réelle importance aux mou- vements du sol dans les eompositionsde certains mot ils : quand ceux-ci sont suffisamment grands, il les vallonné, encreuse certaines parues, tandis qu'il on surélevé d'autres, pour obtenir du relief et, par la, d d'ombre et de lumière, auxquels il attribue, pour une grande partie, les résultats obtenu-. Il tire le meilleur parti possible <\v> plantes qu'il a e ls main, ce qui, pratiquement, corrobore l'opinion déjà e : •• oc n'est pa- amant dans la valeur des plantes que dans leur emploi judicieux et rationnel (pie ri la beauté l'une composition florale ». Les plantes Boni rangées, par lui, en deux groupes distincts . la grosse plante et la pente plante. Ce qu'il nommi comprend tome- celles à fleurs et feuillage lourds et compacts, quelles qu'en soit leur hauteur, tandis que la deuxième série renferme les plantes annuelles ou autres, fines et légères — telles sont les 1 - et quelques Composées qui ont p. air but de fournir la légèreté et la grâce qui fait | que déiaut chez les premières. Uans leur groupement, il e-t l'ait en sorte qu'elle- ne soient pas pour que toute- -e détachent bien du fond et que la lumière et joue entre elles. qu'il est bon de noter, e'e-i que M Dubarle n hor- de la lieue symétrique par trop guindée : voila pourquoi ses conceptions en mosaïculture onl : se et qu'on chercherait en vain dans 'ouïe autre combinaison analogue Les lif ai - sont rompues d'abord par de petits motifs, puis par des pes ou des isolés de petites plante., placés çà et là dans nn désordre apparent, mais non réel, les massifs de des plantes subissent les mêmes modifications Les bordures des massifs d'arbustes sont également va- riables entre elles dans leurs contours comme dans leurs turei nies ne sont pas absolu 1 ' parallèles à 1.1 1 ne exti leure des mat ta 'ii\ ers, par- tant de la bordure même : triangles, demi cei issinent dan- le gazon et la plantation est faite de • iu\ plus élevés que roux de la bordui natltue des oppositions de foi L's e 1 ationnel des plante- et des fleurs s un double but car il est fait en vue d'obtenir 1 1 d< LE JARDIN .-- de forme et d'harmoi associations do co- oris. Les fleurs Bl les plantes I onl oppost i ici i - que, ^1 <|iicli|U'' chose de nuageux el de nébuleux. Dans le grou- pement des coloris, M. Dubarle forme surtout des masses une couleur domine toujours dans l'ensemble. Si c'est du bleu qui dom tels les Ageratum qu'on épingle sur le Bol, on place, çà,e< i • sur ce fonds bas, des plantes de différents coloris s'en détachant discrètement. Si c'est un fond blanc, cette uniformité est rompue par des points rouges qui se détachentdu fond à des hauteurs entes et ainsi de suite pour les autres coloris. Il est êgalementtenucomptedela distance à laquelle la corbeille doit-être vue. Quand une corbeille doit-être vue de près, m'a dit M. Dubarle, je la combine avec des coloris plus sombres que si elle se trouve placéeplus i Les coloris vifs sont particulièrement choisis pour les motifs éloignés. Chaque motif de for géométrique est également opposé à un autre de forme plus fantaisiste; et, dans certains, sont plantésdes végétaux exotiques avec d'autres plus communs Et, tous les ans.il ii e d'autres sujets, presque jamais il ne se répète, même les choses les mieux réussies; et il a des vues tellement justes que ce qu'il crée a toujours lu cachet. Rarement, il prépare ses combinaisons dans son cabinet; ce n'est que sur place qu'il approprie le tout aux circonstam es et au milieu où il opère, et il en résulte que le tout est véritablement caractéristique. Ce caractère d'originalité est aussi révélé autrement, en ce sensqueM. Dubarle cherche à ce que la main de l'homme si '111 1 île ne pas, se mont ivr si elle s'en tre voit — car il est impossible de faire autrement dans ces créations — ce n'est que discrètement, vaguement etpar intervalle. Kn un mot M. Dubarle comprend l'ornementation florale, tout autrement qu'on ne l'exécute ordinairement dans un autre ordre d'idées et ses vues sont grandes et justes. Il a le sens du beau et de l'ait istique, plus même, it' du nouveau : il fouille l'inconnu, tel est son mot. ALBERT MAUMENÉ. CULTURE POTAGÈRE DES FRAISIERS & DE LEUR CULTURE La fraise doit -elle être considérée eomme un fruit ou comme un légume t 11 appartient aux botanistes de tran- cher cette question : pour nous, le principal est de bien connaître les conditions dans lesquelles les Fraisiers douent être placés pour nous donner les meilleurs résultats. Le Fraisier se multiplie de deux manières : par graines ou par rejetons qu'il produit abondamment sur chaque filet. C'est en octobre et novembre, c'est-à-dire a l'époque actuelle, qu'il convient de planter les Fraisiers. 11 faut préparer immédiatement ou avoir préparé à l'avance, par plusieurs labours, le terrain que l'on destine a la plantation. Une terre douce et substantielle, dans laquelle on aura mêla m lux de couch t ce qu'il y a de préfé- rable ; on y planter.! les pieds de i< i tisiers en échiquier, à environ 30 centimètres de distance pour ic> petites espèces, et io pour les grosses t '■- niet- seront pris sur des pieds-mères auxquels on aura supprimé les fleurs, les feuilles mortes, les i ta des fileta -iront enlc\' on ménagera bien b ra< Inès, puis on fera un trou à La main ou au plaut.nr et on \ placera la jeune plante si le temps i le boI léger, on arrosera pour plom- ber la terre autour des racines et entretenu- la fraîcheur dont l'effet sera d'assurer une prompte reprise. Cultivés dans un carré un peu vaste, les Frais doivent être disposés par planches de quatre à cinq sépai i es par des sentiers de 3 l centimètres. La pratique et l'expérience ont prouvé que le Fraisier des Alpes, qui n'est autre que le Fraisier des quatre s ins dont on mange les fruits toute l'année a l'aris, ib - vait, pour être conservé très franc, être multiplié par rejetons provenant des filets d'un jeune semis. Le semis des Fraisiers se fait à plusieurs époques ; mais la meil- leure, celle que nous avons toujours préférée et vu pré- férer par les bons praticiens, c'est mai et juin, c'est-à- dire l'époque où les fraises abondent. Les graines adhé- rentes à la chair en sont séparées par lavages succe>-ii-, puis séchées à l'ombre. Quelques personnes conservent, ces graines jusqu'au printemps, il est préférable de pratiquer le semis aus. sitôt les graines mûres. Cette opération se fait en terre très meuble, tamisée, et battue pour unir la surface et lui donner un peu de fermeté. On le fait en pleine terre ou en terrines, on re- couvre les graines d'une couche de terre d'un à deux millimètres au plus d'épaisseur; on a du, préalablement. mouiller la surface du sol avant de semer, afin de per' mettre aux graines de s'y attacher. 11 n'est pas néce- d'arroser de nouveau, une fois le semis fait, il faut seule- ment le préserver du soleil par un paillasson. La germi- nation a lieu au bout de quinze à vingt jours. Donner alors de l'air en soulevant le paillasson, car l'étiolement est à redouter. Les plantes ayant une force, suffisante pour être repi- quées, c'est-à-dire après quatre ou cinq semaine- .i partir de la levée des graines, sont plantées en pépinière à quelques centimètres de distance les unes des autres, on les relève un mois après, en motte, pour les distancer davantage et les remettre dans une nouvelle terre, si l'opération s été bien faite, on peut souvent les relever encore une fois avant le mois d'octobre, époque à laquelle on les mettra définitivement en place. Ces repiquages successifs ne sont pas inutiles ni dispendieux, comme on pourrait le supposer, ils ont pour but et pour résultat certain d'éviter l'allongement des racines et chaque transplantation leur faisant faire de nouvelles ramifi- cations, il en résulte qu'au lieu de quelques longs Mets blanchâtres qui se briseraient en arrachant ou en replan- tant les Fraisiers si le repiquage n'avait pas eu lieu, nous avons un chevelu très nombreux qui assure la reprise et le succès de la plantation. Au moyen du semis, on obtient de nouvelles vari> mais on n'obtient que très rarement des variétés remar- quables, il faut souvent des années et de la patience en conséquence pour obtenir un gain méritant. C'est ce qui 9-Jfi LF JAHIil.N explique pourquoi la propagation par Btolons est ordinai- rement la Beule usitée par le plus grand nombre des per- sonnes. Pour bc pro îurer de bon plant, il (au) conserver les premie ' lorsqu'ils ont |ir" luil des rejetons ■! ml la i ai ine, d'abord blanchâtre, pas & s'enfoncer dans li j développer du chevelu, "H les lèveavec précaution pour les n peut-être les seuls végétaux qui ofTront cette étrange particularité. Pour avoir 'les fraises en hiver, ou prépare, à l'automne, une place dans laquelle on plante un peu dru de jeunes Fi en j • ■ » i s -. puis, .1 la Un d'oi tobre, on les recouvre d'un ohasaia que l'on ■ iche de fumier chaud. On pcul aussi les planter dans une bâche, i in se procure la jouis» sance de quelques b Iles t, en hiver, un 'in nombre de pots de fraisiers dans une Berre chaude, Parmi les nombn i le Frais nous ne citerons que lo Docteur Héricari de Tkury, qui sont particulièrement renom» mandables i r la culture -■ ra la préférée des amateurs ta Imiuuo fi tandis que la suivante sera la favorite de toutes les par* sonnés qui profèrent la quantité à la grosseur; cette variété esl la plus productive et la meilleure comme qualité: elle I ont toujours le premier rang parmi U le- \ .vi jetés c ,iinii. HENRI THE! LIEU Bis. Pig. 108, • ttchè on pépinière au midi, 'lans un boI riche en terreau, tprès les avoir laissés quelques semaines dans ce milieu, on relève les plants en motte p ' les replacer dai lieu plus aéré et les esp u er da\ anta - En octobre, "ii a ainsi des Frai«iers parfaitement enracines : plantés comme i - 'Ii' pins haut, ils donnent tres en quelqui grandes feuilles cordiformes, longues d'em Iron 30 cent. . sont fortement panachures bli jaunâtre, tan toi peines m irrégulières mais très abondantes, tan- tôt plus "ii moins grandes, couvrant parfois la moitii même la totalité du limbe ; la tige se ramifie au-dessus de l mètre et forme alors une touffe arborescente du pins bel effet décoratif. Les (leurs sont h la s clair, en épis penchés, mais ne se montrant que très tardivement. On emploie très avantagcusemenl cette Pcrsicaire pour former des rideaux, pour orner le centre des grandes corbeilles et des plates-bandes ou pour former de touffes isolées . nous citerons encore YAui il T. Société Nationale d'Horticulture de France K.'ii ■ .in v: Septembre i wimï i Min DB F HE Les apports sonl toujours nombreux à ce Comité et pour la plupart intéressants. Ce sont d'abord, présent ,jardini< M. Librecht, i Passy, quatre Mélostom i feuillage neriia argentés el les Bertolonia : du comte de Gotner, Baron Adolphe A Rothschild, Préai- dent Léon Say, tous quatre superbes Mais qui habitui es à i ivre sous verre, sont délicates ! An grand air, ■ lies s'étiolaient et baissaient tristement leurs feuilles. Puiscesont les Monlbrelia de M. Welker père, semis quelques-uns remarquables par la largeur de b'iir- Heurs et la richesse de le es. Mais tateur, dans le dessein, d'ailleurs très louable, de ni -es porte-graines, n'avait appi détachées, ce qui n'a pas permis au Comité de se rendre un compte • ta t de la valeur obtenus. Du m un Helianlhua cueumerifolius hybride; bonne plante à mil.., iup plus large que celle du type et fort ative. Les Heli&nthus brillent au pn grandes plantes ornementales et le succès qui a accueilli ;ns d'entre eux, tels que 17/. lastiflorua est une preuve certaine de leur mérite. I. i . ■ impli depuis quelques années qui tiennent du merveilleux. I - obtention M Crozy, on croyait qu'il n'y avait plus qu'à s'incliner. D'autres obtenteurs ont ajouté de nouveaux ceux .pu existaient J avons retrouvé bon nombn meilleures variétés dans un joli l"t de fleura coup M Pichon, de Lagny. I ne présentation faite par M. Letièvre, jardinier au • mehes, pr.-- Lagny, ne manque pas non plus d'in- térêt. Ce sont des l> lis, assea variés de coloris et d'une largeur de corolles respectable. i i .-nias qui .-(imposaient une partie du loi de M . Le© ulten t, d Igo] Beç itif que le type au coloris un pi u B I i'" qu parait pas sali- m ;i humble stature . /; Gloire d'I- gny, produit d'un croisement entri lallienais l: \ ernon Mais, ce qui til i.- mieux le loi M l.> c'était une fort beli' de Sauge, i- du S >'• ncore plus méritante que le qui, bu. a lors de son apparil planti I 'U a reconnu la valeur en lui buant une pn: s classe. !.■ Le jardin serait bien : ■■ u de la lloraib'in di mentales. L I ' la largeui \ barment lavue par i Je leurs infloreteen ' ami Chai i- • l ; il tel en avait envi ■ rorl M. D I, de Ponts lait ; ■ nielle il a don n de ■ Qui • • leur distnn MM i , Le • .re voir aux amateurs ; Uni e le premier ran serre cha l'Asp Afrique du S ■ •ncore tr ses longue .1 atteignent jusqu'à deux mèlt du plus charmant effet dans la garniture des su Comité di s i Irciii I. le M. Rag \ illenoy, pri comprend, enti - j>laiue«. un superbe Miltonia Bluntl l.i i. hybride naturel des V el M i . encore ti risée par son large labelle lilas pâle reli la pi roug' gments floraux sont largement maculés de ; sur fond verl Dans ce min ipripedium œnanlhum bien vineux ; 0 des au\ extrémités Qts liliformes et crochues Odontoglossum cris- n belles variétés maculées et Od. baphicanthum, rouge, pri nt un hybride naturel des Od. i rispum et Od m. M. 1 1 ■ lit apporté deux I" . un Calllcya aurea el unO tssum gra M. Lavanchy, iardinier-chef du jardin de la Facull : état raison et un O. incuri um également bien fleuri. Iques hyb Çypripedin .niaient le I M. i... do ' enanlhum, k pavillon bien coloré, bonne vai ilystigmaticum, produit du croisement . rr n u si u m et i '.Spicerianum il mlauflianum, mdi- qué, cequ tin, comme hybride d ren- ,i rappelle, jusqu'à un tain point, une grande forme de i". Ashb /mi i telle "tit ' Mil. Enfin, un petit loi de M. Libreck, de Pass renfermant P/iaiamopsis Lowii . Angr cal um . Habenaria der- rs plus larges. Ces Ori rrestres sont absolument t il ne les cultive pas plus souvent. 1.7/. ' urs lein- air. ses feuilles vert sombre C \m svNriu mi b i ni par M. L huit variél '■ irait les re( : 1. -, bien faites, p 'ii i ,1 , , liai:, ' fait par M i : ■ qui puisse rivaliser lie nouvel;. i d'aillé ition un ' i il 1 1 ma le compl Orchid M. Ch M P, Il \l(|n| LE .1 Ali DI N 229 LE JARDIN. — V' 232. — 20 OCTOBRE 1896 CHRONIQUE HORTICOLE Les souverains russes en France. — Fleurs et Fruits. — l.l.. MM. L'Empereur et l'Impératrice de Russie nous mit quitté, emportant avec eu les vœux delà France entière. Ils ont assisté ;ï des (êtes magni- fiques favorisées par un temps superbe. Nous i-nonuis s ih mit apprécié à leur juste valeur les Heurs île r rique dont nos gouvernants et nos poètes ont orné leurs discours et leurs odes, unis ce qui nous parait bien certain, c'est qu'ils ont admiré los fleurs de nos beaux jardins de France, dont nos horticulteurs-fleuristes ont. su tirer un si admirable parti. t Paris. — Fidèle à notre promesse, nous avons chargé notre collaborateur, M. A. Maumené, de ren- ner los le 'tours du Jardin sur l'usage l'ait des plantes et les ileurs, par l'Administration de la Ville de Paris. pour l'ornementation des voies et édifices publics, on trouvera plus loin ce eompte-rendu. .1 Versailles. — Le parc, sous la direction de M. <;. Bellair, avait pris ses grands airs de l'été. Les allées et les plates-bandes avaient été remises à neuf pour la circonstance. Bonne aubaine. Quant à l'intérieur du palais, la décoration en avait 6té confiée à deux maitres : M. L. Duval et M. Truffaut, qui, chacun de leur côté, on1 fait des merveilles avec des plantes rares : Orchidées, Ant.huriums, Crotons, Pandanus, etc., dans les salons et appartements réser- vés ;i la famille impériale. Cette décoration si artistique mérite mieux qu'un souvenir banal . N'ous la décrirons en détail dans notre prochain numéro. Sur la Table du T. M. Fontaine par M Fatzer, directeur des Forceries de l'Aisne. lis appartenaient aux variétés Black Alicante et Muscat d'Alexandrie. A ces monstrueuses grappes, on avait ajouté des Chasselas de Fontainebleau, dorés à point, pour remplir une énorme coupe d'où les raisins retombaient en cascades à profusion sur la table. Les pêches Salway et Comtesse de Paris étaient dignes de la réputation de Montreuil, où l'on était allé les chercher. Ajoutez à cela les plus belles poires Doyenne du Comice, les plus fines pommes de Calville Blanc, Reinette de Canada et Grand Ale.randre que puisse pro- duire la région parisienne, des Figues violettes, tirées du Midi, des Animas, etc., et vous conviendrez qu'il s'avi- sait vraiment d'un dessert de roi. Enfin, dernier détail, .les Asperges énormes avaient été forcées spécialement pour la circonstance par un cultivateur de Bobigny, prés de Taris. Nous serions bien surpris si après avoir vu et. . . . dé- gusté toutes ces merveilles, nos hôtes d'hier n'avaient pas une haute opinion de l'horticulture française, qui, là comme toujours, a été digne de sa réputation. H. M. Principales variétés d'arbres fruitiers cultivés dans la province du Rhin. La. Feuille à ilion de l'Agriculture a donné dernièremen uivante de principales variétés d'arbres fruitiers cultivées dans la province du Rhin, que nous jugeoi nature à. Intéresser nos lecteurs ; «a) Climat du blé d'hiver : 1° Pommes G lein, 'lie Ami/" Me d'Orléans, Reinette i tte de Canada : ;■ l'oires : Williams, Beurré d' Vmanlis, Joséphine de Matines. ■ b) Climat du seigle d'hiver.— 1° Pommes : Astrakan • noitshy, Pearmain d'été, Cardinal blanc flammé, Reine des i; mettes, Reinette de Barberl, Rei- nette de Landsberg, drosse /■■incite de Cassel, Reinette •d'hiver, Belle-fleur rouge ; 2° Poires : Madeleine, Louise-Bonne d'Avranches, Beurré Hardy, Bergamolte d Qansell, Beurré Diel, Suprême ('■limita. Curé. ■• c) Climat des fruits d'été. r Pommes: Reinette ■ d'été, Court pendu r1"'. Reinette des vergers^ ■rite de Champagne. Rolher Eiserapfel, Gros Bohn ; v" Poires: Beurré gris d'été, Kuhfuss {Pied de Vache), Calillac, Kampèrvenus, Martin- c Pour les Prunes: Mirabelle double, Kirhe, Reine- Claude, Reine-Claude d'Allhan, Wangenheim, Quetsche commune. Pour les Cerisos: Boburger maiherzhirsche (Guigne ,iimt immédiatement brûlés, ma irro- pratiqués en temps de besoin. • Il est démontré qu'il n'y a rien de nu. mu jusqu'à présent pour la destruction de ce cryptogame que la for- mule simplifiée Buivante : 8 grammes i - de Bulfate de cuivre et 2 grammes i 2 d'ammoniaque liquide à 22 pour un litre d'eau. « Cette formule est également infaillible pour la traction du cryptogame o m \ eut chauffer suffisamment, réside dans la perte des racines, justo au moment où les plantes Boni en plein rapport. « Si on emploie le fumier, la chaleur est bientôt ne et le- p I i|] peut all< -i les cultivateurs n'ont pas toutes les eomnioiiités, il inutile de cultiver les Concombres en hiver; mais, comme beaucoup sont obligés de le faire, malgré ces dif- ficultés, je conseillerai d'employer des p"ts de 0 m 0 m. U), en plantant il o bonne heure pour avoir une forte pousse terminale ne fructifiant pas jusqu'à ce que lo treillage soit bien couvert. «Par remploi dos pot-, mi a la facilité de pouvoir renouveler l'intérieur lorsqu'une plus grande chaleur est nécessaire. Bans pour cela ili lussi plus facile de nourrir les plantes Bi on emploie les pote, car la nourriture d ■<• n'est pas perdue ■ ■•in i i an de pinte bande « Plusieurs pieds peuvent manquer, en fructifiant trop .uit que les pots soient complètement garnis par les racim la plante a une bonne pousse termi- nale, et qu'elle continue a faire de nouvelle . on n'a i ii'tre de la voir périr. • il est l"'ii de i Mitant île Burface de racine c|u'ii ce qu'on obtient aisément par l'application di l'engrais, avec un t. i que des déchets de pot pulvi i fumier de vache. rant qu'il j aura une surfi le racines bien por- ■ ■ de i i fruit HesdorflVr's Monatsln lie l u r Blumen uucl Q ilm freunde.— Sous ce titre, vient de paraître à la libi ippenbeim (Ou imidt i. de Bei lin, une aile publii ntlon i Le premlei nui leuret plusieui mâché, le Medinella magnifiai, Mayence et seaprincipaui jardins, le îhunia Marsnalliana, le Ramondia pyrenaica, les mes d'automne, la récolte et la conservation fruits à pépins, les l'en- ii bienvenue à notre jeune confrère d'Outre-Rhin. A plusieurs lecteurs. Vous demandes l'origine de la race de Dahlias Bimples Perfection dont plusieurs été re] iduites en i ouleur dans notre dernier numi Le premier type de cette i mis au commi en 1894, par MM, Uivoire p . marchandai niera à Lyon, il u été décrit et figuré la même année dans lo Jardin. Pour plus de détails veuille/ reporter à cet article. Le i ilas U /' mande \ iger, obtenu par st. Lecointe, pépiniériste à Louveciennes (S.-et-O), est à très grandes fleure appes -ont énorme-. La photogravure que représente cette variété (p. 211), i édulte de mi Non- avons oublié de mentionner ce détail an bas de la figure, mais La fraudeur 'les fouilles qui accompagnent la fleur permet, par comparaison, de Be faire une Idée très i ! dimensions de l'inflorescence. OUVRAGES REÇUS i.i. Verger, par Blanc Dupont. — Brochure de 21 pa Notion i u pot loéri par Blanc Dupont. — Tirage à part du Manuel d'Agriculture.-^ Brochure de 20 pages. N'ai Kii: ai.imkntmki: ET BJ N DIS LAITOBB, par Denaiffe. — Hrochure de 16 pages avec 10 figures. I.i - R • 3, petit traité pratique pour la culture des par Qemen et Bourg.— Ouvrage de Prix : l fr. 90. —En l'ente & 1s Libraiale du Jardin, IC7, boulevard Saint-Oermaln, Pai la. EXPOSITIONS ANNONCEES TROWS. -- / . lie. u. ,n, nou> par la S horticole, v igni ronni 1 | M h i,. m In , II ■ r, : rai, rue du Beffr i I » \ M . , I ! \ I M , M\ llll MIS II i,i: | Lure, d'borlioullura al d'acclimatation da i • . ' . demandes A M I ■ I LE .I.AKIHN 281 LE CEDRE DE L'ATLAS ET SES VARIÉTÉS Des deux espèce de Cèdres, Cèdre du Liban (C. !■•'■■ et cèdre de l'Atlas (C. atlantica), si voisins l'un de l'au- tre, ce dernier est bien préférable, sons bien des rapports, en oe que non seulement il B'élance plus et reprend mieux ior< de la transplantation, mais aussi en ce qu'il pousse plus vite , au point qu'au l'ouï de ? ans il . peut y avoir en sa i';i\ sur une illfférenoe de près de deux mètres. Quant au ( 'edrus Deo- dora, second jour de leur epai :i : on ne peut guèl 6 COmptl t un de plein effet, et l'on avouera que ce n'est pas suffisant. Knlin. — défaut capital. — le. u, urs sont d'une rareté extraordinaire, de plus, elles tombent très facilement ayant emprunté ce défaut au Canna flat i ida, leurparent : sur une dizaine de plantes, il est rare île voir plus de treoti cinq il eu i - épanouies, il faut voir ces va té des nouveauti - de i irozj . portant fli leurs épis comps ts de quatr i cinq fleurs ép pour pie de la différence d'effet pro luit. On ne pourra jam Lia songer i faire di - massifs a\ ei variétés italiennes : ce se I de- plantes de collection, l'oin 1er pu- un exemplaire de chacune, dan- un jardin t) en lenu, mai- c'est tout. un avait d'abord pensé qu'elles pourraient servii pour des hybridations, mai- elles n'ont que peu mi pas de pollen, et, jusqu'à présent, touteslestentativesontéc L'opinion que j'ai formulée plus haut n'est, paraît-il. p.- seulement juste en France, car je trouve, dans le Ftorist Exchange, .journal américain, cette note sur C. A ' plante très vigoureuse avec une très e (leur, mais celle-ci manque de tissu isistan.ee) et brûle d'une lacon déplorable soiu l'action du soli Mais je ne veux pas terminer ces notes sans dire, pour être juste, que je parle de ces Cannas en ce qui • i ne leni u notre climat. Il est pos- sible qu'en Italie, leur pays d'origine, 1>- défauts que ilés n'existent | lent fort dimint n-i. h tangibles, et ton- ceux qui oui vu ces « 'aiu ■ île- nouvelles \ ■< ne Papa nird'Antonin Crozp, ( indre 111, Bouchaud, A/m J . ont exprimé le même PHILIPPE RIVOIllE. LES HALLES LA VENTE ET L'EMBALLAGE DES PRIMEURS [Suite) 1 1 1. Raisin. - L'emballage celu des poches, en pai motisou en es du ' de l'Aisne emploient les paniers ; l'Ecole d'Horticulture s'en tient aux caisses, qui ont, dam le aux réex] ■ i La Belgique nous envoie la plus grande partie de ses raisins en Celles-ci sont de deux dimensions: d'une livre et d'un kilog. LVi -e l'ait en sens inverse des aut ee-t-a- lue qu'au lieu de commencer par garnir le : de la boite, on débute par le dessin ; tout incohérent que cela paraisse la chose est facile à comprendre : il que le fond actuel de la boite on devienne le des- sus, l'ont la, on garnit la botte de papier à dentelle, mais, cette fois, les franges s'entrecroisant dans le fond, puis les grappes les plu* .:--o- et le* plu* colorées sont mises en premier et sutlisimmi'i pour ne s'entrechoquer par les péripéties du voyage, yuan I U boite a -on ch irgem int de raisin, sur Les grappes bien 1 du papier tin. de quoi remplir le vide, et si quelque coin baille on le bouche avec un grappillon. La boite est alors clouée sur cette face; quand on la retourne et qu'on enlève le nouveau couvercle, elle doit présenter une surface de grains erres is et que ne défigure aucune ràile, aucun pédon- cule. Avec les paniers de lamelles de bois entri que l'on appelle encore •• bateau c ►, l'emb iliage est simplifié ; le fond est garni do papier et les grappes sont attac sur l pas de couvercles, mais une feuille de ouate. Ces paniers, qui sont les mêmes que ceux em- ployés pour les pèches, trente-six de compa- b, dans las es je lux dé i dé ru- : ils pè moyenne, trois à quatre cents grammes et renferment de qu pt livres de raisins, H y a des grappes d'une li\ re : certain panier qui i enait de Belgique et qui pesi n 3 kilo- vu i gr. no tën Lit que six grappes | que du raisin do Ohanaan ! Los raisins n'ont de prix qu'autant qu'ils arrivent avec une rafle bien verte: La railo séciio. dùi ilement .i un trop Long séjour sur le cep. oie toute valeur à la marchai] lise. Les raisins du Midi sont expédiés en grands paniers de plusieurs kilo-, ronds ou carrés. Le chasselas de sai- -oii. si cultivé dans la région parisienne, s'emballe dan-; orbeilles de i à 5 kilos \u ton I. on étend t oui ours 1 1 même garniture de rognures de papier ou de frl ur les côtés, des feuilles de Vigne, puis l'on étale lesgrappesen comblant les coins avec des ^rap- pillons : Bur le dessus, une belle grappe réservée d'a- vance achève de remplir la corbeille. Quelque* fouilles de Vigne et une enveloppe de paplei oomplôtent L'em- baJ.li Cerises. - Les rares cerises de haute primeur, — car c'est un fruit capricieux qui s'accommode mal du foi — s'emballent dans les petite* caisses employées pour la première saison de fri est l'emballage facile et seyant s la vue. Les jolis fruits, réguliers de formée! de couleur, sont alignés somme les fraises -ur un ht de mousse •■ pe humide, chacun encadré dans ts fouille do Hêtre, Chaque boite, -arme de papier ■ dentelle. Bnt, suivant sa taille, 24 ou 50 oeriseï i I • mbal- lage dure depuis la seconde semaine d'avril, ép ■ l'apparition des cerises, jusqu'à la tin de mai. moment baisse de* prix . on remplace alors les boites par des pi !'• dans lesquels peuvent entrer de Mais, presque aussitôt, apparaissent Les un • raoii use différent LE JARDIN 233 ^rli m les époques : les cerises extra sonl emballée: des paniers ovales imitant des bateaux, d'une contenance de trois livres ; les cotés et lo .fond sont tap feuilles do Vigne et les fruits, étages en dôme régulier, sont recouverts d'u touverture de feuilles. Ces pa- niers sont quelquefois munis d'une anse. Les cerises de Bai son arrivenl en grands paniers ronds ou carrés, analogues à ceux des pêches du Midi, ma parfois plue profonds. Les paniers carrés ont un cou- LES CROTONS Les Crotons foni pai I le de cet te érie de jolies plai uillage diversement nuancé qui constituent un des 1 » 1 1 1 - beaux ornements des nerres tempérées chaudes. Ils entrenl également dans la garniture des serres-salons trdina d'hiver, l'our cet emploi, on les cultive en fortes plantes qui ont parfois l'inconvénient de -e dénu- der ii la base. Fig. 113. — Crolon Lord Caims vercle; dans les autres, on protège les .cerises, toujours recouvertes de feuilles, au moyen d'une toile ou d'un fort papier tonnant capuchon autour de la pyramide de fruits. Melons. — On emploie de grands paniers garnis de rognures de papier ou de frisure de bois : quand le tra- jet est court, on se sert aussi de foin. Mais, si les melons doivent séjourner quelque temps dans les paniers, le foin est à écarter ; à la longue, il B'échauffeet sent mau- vais, commencement de fermentation dont la qualité et laconservationdesfruitss'accommodent mal. Les melons, ainsi « capitonnés », peuvent faire de longs voyages; on en met deux ou trois par panier. J. LENIENT, Lauréat de I Ecole \ alionale d'Horticulture de Versailles. (A suivre). Depuis quelques années seulement, depuis qu'il est d'usage d'offrir 'les corbeilles de plantes, les fleuristes parisiens les utilisent en quantités pour garnir les van- neries et autres corbeilles; les belles potées deCrotons s'offrent également Eans autre ornement. Aux floralies parisiennes, il n'est pas rare d'en voir employer, de diverses façons, dans les corbeilles et autres motifs expo- sés par les fleuristes. Les personnes qui veulent bien arrêter leur regard aux vitrines des fleuristes en renom les admirent toujouis. Les premières' minées, ceux-ci accordaient surtout leurs préférences aux variétés à petites feuilles; mais, actuellement, ce choix n'est plus aussi limité et les variétés à feuillage ample sont sou- vent représentées. La multiplication se fait, selon les établissements et le 234 LE JARDIN mode de culture adopté, l'automne, l'hiver, au prin- pendanl les premiers jours de - boutures, constituées par les différents rameaui des pieds-mères, sont plantées dans du sable blanc ou d» ure de bois, à l'étoofHe dans la Berre à muliipli- aement, on maintient une humi- dité aérienne ne suffisante. Dés l'en nement, qui se mani Ion l'époque du boulu- . de quinze à vin§ ion, ins îles go lets de huit mployé esl un m< i inge de terreau de feuilles el de terre de bruyère; ce travail terminé, on arrose. Dans la suite, il convient détenir les | l'eau nt (laits .1 pro Si en veut obtenir des j dies plantes en peu de temps. • •11 tau de- boutures de tête, en procédant comme i dit plus haut, mais, pour cela, les boni • pluslon- • • parmi les rameaux ayant les plus belles feuilles, qu'on conserve ju as du sol ; on les maintient par quelque afin qu'elles ne re- ur le sol ot ne se souillentpas.Hés leur re- , on les met Bur couche chaude afin d'activer la t, la plupart du temps, les sujets ainsi multipliés qu'on remarque en petites plantes chez les fleuristes; ceux plus éli obtenus parle m eu l'occasion de cultiver, il y a quelques ann une magnifique collection de Bpécimene de Crotons, dans un de- plus beaux jardins d'hiver de Paris. 1 11 presque toutes dm- des bacs. Des tailles annuel- il appliquées en vue d'éviter le dônudemenl de leur base. La terre employée était un mélange de terre de bruyère, de terreau de feuilles, terrede jardin, Bable, morceaux de briques el d'aï dinier chefat- tribu . deux matériaux l'avantage de do belle coloration aux Crol ■ nombreux et, n . le heniiie et le thrij uvenl leur Itlon ; dès lors, les plantes étaient bassinées et .1 1 eau nicotinée, additionnée 1 • ■ Dombreu jui- i- oultivé itani, 1/"" >i f/'iiii ■ ■ : MAI MENÉ. LE3 CATASETUM -plendlde famille des OrChidéOS trouve, dan.- le genre Cauuetum, un puissant appoint; les Ctttawlum SOnl d"S plante- d'amilteiir par excellence et pas une vraie collection ne devrait être privée de ces végétaux si curieux ingénient beaux. il< ible que certains amateurs formulent leur égard, des craintes au point de vue delà culture; quelques orchidophiles prétendent même que ces plantes Bout d'une floraison très difficile el que cette den instamment en B'amoin Irissant. Il y a la une grande erreur, et que l'on peut c mstater à l'Horticul- ture maie de Bruxelles où il j a encore, en ce moment, des tum Bungerothi, 1 1 première importati m, c'est-à-dire de 1 î8î, avec et 12 il mrsel des bulbes, p mr la plupart, plus gros que dan- leur pays d'origine. La 1 normale B'effectue en août-septembre; quelques-uns : ne fleurissenl bob <■ La collection de l'Horticulture Internationale m'offre l'occasion de signaler ces bel! es el vai attention de* nombreux orchidophiles que le sympathique journal /. Ja Un compte parmi abo •-. Les exp isitions où lurent p • les perle- sorties des dernières importations ont prouvé quel succès avaient obtenu ces magnifiques plantes. Parmi les plm méritantes, il convient de citer les es Buivan tuetum Alicioe, C. mirabile, C. O'Brienianum, C. Luciani, <'. Lindeni, C. splendem aureun splenden» atropurpureum, C. <■ pum Lindeni, etc., etc. Mai- mi ramai, mi b le plus, c'est devant le 1 marquable du genre, ainsi nomme a cause de la supériorité de sa beauté. < espèce porte, en ce moment, une grappe comp isée de 12 fleurs aux dimensions énormes, ayant la forme d'un grand Catasetum Bungerothi a première vue mais qui, ox4 iee- en di tail, présentent des dit' Dotai Los sépale- et les pétales sont plus larges et plus dressés; les pétales sont obovales, d'un blanc presque la moitié inférieure fortement maoul e vif; le Labelle, lai : centimètres, est très rigide, sauf vers les bords, qui Boni amincis el finement iculés. La fora de delà fleur est orbioulaire réniforme; vers le milieu du limbe, le labelle porte de verrues étalées transversalement et, plus haut, deux fossel tes tn tel profondes rieureest blanchâtre fortement teintée da pourpre dément supérieure est entièrement d'un pourpre très Intense, sauf qu'il porte un peu de blanc Bur le bord, près du 3ommet,ef but le disque en avant de • lie .\ côté de d'élite m le, ■ Il convient de signaler cependant el poui dire B41 premier plan: Il tm Hum/r olhi qui, lui ■ ;n ni«- une perle du genre. Introduction, qui n • ip anoienne, puisqu'elle LK JAHIUN 51: ne remonte qu'à issr>. Ht sensation dans lé inonde hor- ticole. Ce qui le caractérise rartout, c'est L'ampleur de Bee flours bien étalées ei Biirtoui le supcriic développe- ment iiu labelle légèrement concave et fori it une sorte de ciieilli'i- surmontée des Bépales ei des p repliés ei Bimulant des ailes. Le coloris esl égale- ment très remarquable; il ne contient pas de tache de bran qui constitue d'ordinaire le rond des fleurs de Catasetum', loi, les Begments Sont entièrement d'un Catasetum macroearpum vor. aureu — — — chrysanlhum ; maculalum splendens — Lindeni , — olivaceum : chloranthum : — ftaoescens; — iule i r — album: — a m t-u r • il cultiver Bar bloc, mais ta végétatio . oup moins forte et, finalement, les plantes dope- nt. Le point capitales! de d nncràces plantes un repos u<'- ,-t voici comment «»ti ili>it s'y prendre: La floraison planl me Berre temp ' de 10 a 12° et on les \ laisse jusqu'au moment où elles vont entrer en tation, en mars généralement; pendant ce la temps, soit -i ou 5 mois, ce qui constitue le repos, tes plantes ne reçoivent1 pas d'eau, seulement que! légers Beringuagee de temps en temps pour éviter la mort. Il ne mut pas trop (aire attention aux bulbes qui diminuent de volun viendront bien, après. a ijeur normale. C'estdu repos bien marqué quedépend la bonne floraison. yuand les plantes entrent en végétation, on les trempe copieusement et on les met le plus prés possible du verre et a une température sensiblement plus élevée : 12 à i: -. La durée de iloraison varie entre B et 15 jours. II. COCHONOT. LES FLEURS A PARIS AUX FÊTES FRANCO-RUSSES i es fleurs sont de toutes les "êtes. 11 était 'loue. juste qu'elles fassentpartie des décors dans cette grande mani- fostation qui, pendant toute uno semaine, acapth é : sur lequel la France entière avait les yeux fixés. Il y a ou une véritable débauche de lleurs : elles so sont dis- persées dans les salons et ont paru à tous les lunchs et diner»; elles ont été offertes, sous toutes lesformes, à Sa Majesté l'Impératrice de Russie; et, enlm. elles onl concouru pour une large part ;i la décoration des rues. Le directeur île ce journal. M. II. Martinet, soucieux d'offrir aux lecteurs les choses intéressantes d'actualité, nous a chargé de noter, dans Paris, les décors les plus dignes d'être signalés. Nous eiiinmencerons donc par la rue St-Simon que le mpérial devait sans cesse parcourir; rue dans laquelle on avait élevé des treillages artistiques sur lesquels serpentaient des Glycines artificielles el des guirlandes de feuillage naturel piquées de fleurs. Les grands mats étaient raccordé* par d'autri landes en feuilles de Chêne et do Laurier ; 6 uno certaine hau- teur, lu étaient entourés d'un rbeille de fleurs et de Palmleri . enfin il- m terminaient chacun par uno e en feuillage qu'on ■■>•■ .niée aux ori- ll IIIIIIM Au ]iciut de la Concorde, les mâts étaient également entourés, à quelques métrés de terre, docorbeill de Latania, v Fuchsia •niques, Aster, dont le- pots étalent disslmul ! par erre, de Laurier et par do la mousse. Les nombreux mats, pi m de la toi Tuileries, étaient raccordés par plusieurs rangs de guir- landes, do feuilles deChêne, avec des Tulipes artificielles lumineuses éclairées le BOir, a l'électricité, rele\ alternativement tous les deux mâts et so rattachant au milieu de chaque motif central en venant entourer, exté- rieurement, les armes de la Ville de Paris. Dans la rue de la Paix, dos treillages en bois avaient été érigés; ils étaient garnis de guirlandes de feuillage également piquées de fleurs lumineuses. Chaque mon- t mi avait sa base dissimulée par un petit massif d'ar- bustes, Aucuba, Fusains, etc., avec bordure de gazon. Rue du • ptembre. on avait fait uno plantation d'alignement on Epicéa et Pfhs -> Ivestres et rue d'Arcole une autre plantation en essences dive; La Préfecture de police était magnifique : en plus dos draperies, des oriflammes, des faisceaux de drapeaux et des panoplies, la façade et lit sillonnée de guirlandes de feuillage, de Chêne principalement, relevées par des patères et ayant des aspects différents selon qu'elles it au rez-de-chaussée, au second et au quatrième étage, aux bab'ons ou en haut des portiques. \u-< guir- a fleuries étaient fixées aux appuis des fenêtres, de même que des motifs divers : couronnes de fleurs, palettes agrémentées do palmes de Phœnix, Latania, Cycas ; ces palmes accompagnaient aussi des faisceaux de drapeaux. On remarquait également trois motifs en fleurs représentant la croix de la Légion d'honneur. Une statueen bronze, représent ml une femme sauvée du feu par un pompier, était appuyée par un ma-- lure. L'Ambassade russe, transformée, p «r la circonstance, lalais impérial, avait si cour convoi rdin Les massifs étaient plantés d'arbustes verts, de plantes de serre à feuillage et enfin do fle » guirlandes de Myrsiphyllum Medeola non Medeola inoffensif, comme le nommait un journal quotidien), peinaient le long des murs. Les mâts, en face l'ambassade, ainsi que les dômes en treillage, étaient ornés de fleurs, La gare i Ranelagh, pour l'arrivée des souve- rains, était magnifiquement ornôi ùl était décoré de guirlandes i iturels, Char- mant détail: les jardiniers avaient effeuillé des sur les tapis où devint passer l< pie Impérial, el Bur des pôt îles de roses que l'Impératrice a touché, pour la première fois, le boI parisien ! i es places de l'Hôtel-de-ViUe el do la République maints autres endroits étaient également jolis bous le rappoi ' de la décoration florale des mats. Nous n'approuvons guère l'idée qu'on a eue de fleurir artificiellement les Marronniers, à l'automne, des fleurs en papier de tomes couleurs, rappelant nemenl des fleurs de i L'essai de reprê- erplusou moins fidèlement lesthyrses de Marroo- njei tins blâmable. Qu'on fasse franchement de l'artificiel dans la décoration des rues, mais qu'on I • qu'ils sont, même dénudes de leurs feuilles : Enfin, une maison particulière, avenue Velasqu près du Parc Mon, -eau. ai littéralement fleurie: le balcon ■■• ■ 1 1 garni de larges guirlandes de tien: inde parue des Reines Mai relevé eu forme de nœud a ohaque rencontre d< nosuda composés i'Helianthut latifloru». D'un motif, au LE JAflMN 237 centre, s'élançaient des feuilles de Cycaa el de Pâli et des frondes de Fougères. Les fenêtres offraient le même décor. Nous ne nous occuperons pas des décorations inté- rieure di palais où ■■ sont rendus nos hôtes impériaux, m des fleurs qui leur on I été offertes, nous dirons que c'étail tout Bimplemenl merveilleux. Let décorations florales étaient des chefs-d'œuvre, affirmant, une fois de plus, le talent et le goût de nos artistes-fleuristes pari Biens. Nous nous arrêterons là, en rendant hommage au bon du peuple parisien : même où le cortège ne devait pas passer, dans les quartiers ouvriers les plus éloi- gnés, des guirlandes fleuries, des groupes de plantes ornaient la façade des maisons — el toul cela était dû m L'initiative privée. Jamais, dans une circonstance semblable, n'on a vu auiant de fleurs employées de cette façon. Preuve indé- niable que le culte des fleurs a de plus en plus d'adeptes. A L'heure où j'écris ces lignes, l eurs Majestés l'Empe- reur et l'Impératrice de Russie ont quitté la France. Des guirlandes de fleurs sont encore supendues aux monu- ments et aux maisons — derniers vestiges, souvenir ible, du passage des nobles souverains, car c'est parmi les fleurs que sYst affirmée de nouveau l'amitié des deux nations en présence de L'Europe attentive ' ALBERT MAUMENÈ. ALMEIDEA MACROPETALA Les Almeidea sonl rarement cultivés. C'est à peine si l'on rencontre, de temps à autre, l'A. rubraei vA.ma- cropelala qui, tous deux, peuvent être rangés parmi les plantes les plus ornementales de serre chaude. Toutes le- espi s dugenre sont originaires du Bré- sil: elles appartiennent à la famille des Rutacées et a la tribu des Cuspariées. Elles doivent leur nom a lion Rodrigue Umeida, brésilien de distinction qui favorisa Auguste de Saint-Hilaire dans le cours de son voyage. La plante qui nous occupe a des Heurs rouges, ainsi que l'A. rubra ; mais d'autres espèces ont des fleurs blanches, bleuesou nias, ainsi que l'indiquent leurs noms spécifiques: A. alba, A. cceruîea el A. lilacina. \;.\hn idea macropelala est un arbuste atteignant 5 à 6 pieds, à feuilles ovales-oblongues, aiguës au sommet, arrondies ou légèrement atténuées à La base, d'un vert sombre luisant à la face supérieure, vert pâle inté- rieurement, fortement veinées, marquées de petites ponctuations transparentes, sans stipules. Les fleurs sont, disposées en inflorescence terminale, rameuse, très glabre ; le calice est purpurin a Limbe caduc ; les péta- les, également rouge pourpre, sont plus Longs que le calice, dressés (ce qui fait paraître la corolle tubuleu- se), caducs, inégaux, charnus, concaves au sommet en l'orme de capuchon ; les étamines, au nombre de cinq, comme d'ailleurs toutes les pièces florales, soMt Libres, un peu plus courtes que la corolle et présentent cette particularité que Les tileis de quatre d'entre elles sont légèrement poilus, tandis que le cinquième esi complètement glabre. L' Almeidea macropelala est un arbuste à rameaux dressés ou légèrement étalés, verts dans leur jeune âge, mais prenant, eu vieillissant, une teinte cendrée. Les feuilles sont persistantes, il présente ce grand avan- tage, qui devrait le faire rechercher au point de vue de l'ornementation, de bien se ramifier sans qu'on ait be- soin de recourir a la taille. L'A. rubra est très voisin de cette espèce, mais s'en distingue par ses l'euilles atténuées a la ha-e et .- pétales plus petits. La posit ion sj stématique du dans le vo des Erythrochiton qui pos èdent un calice dilaté, une corolle a > ube étamines soudées a la ba iut< ou en pa ri ie stériles '. iBsonI les soins culturaux q lemande l'Alm idea t'opetalaf C'est une plante '\<-^ plus rustiques en serre chaude, réclamant un compost formé de terre de bruyère mélangée de terre franche et de ter- reau de feuilles La multiplication se pratique directe- ment avec lea qui germent facilement, ou par bouturage à chaud el sous cloche, de rameaux mi- aoûtés. Il est bien entendu que Les mê s soins s'appliquent aux différentes autres espèces du genre ilmeiaea. P. HARIOT. L'HORTICULTURE à l'Exposition nationale Suisse de Genève CULTURE POTAGERE t'haque concours temporaire a fourni aux visiteurs de l'exposition l'occasion d'admirer de beaux et bons Légumes. Ce sont, toutefois, les concours demai, .juin et juillet qui ont été les plus intéressant-, en raison îles dif- ticultès qu'il a fallu surmonter dans ce pays, où La cul- ture des primeurs est, presque impossible, par suite du voisinage des hautes montagnes. L'Association des maraîchers de Genève a présenté, en mai, des légumes irréprochables : des Poirées à cardes de 16 à 20 centimètres de largeur, des Poireau de Carentan de 15 centimètres de diamètre, des Choux hivernes de belle grosseur et des Laitues pommées qui ont t'ait L'admiration du public. Les concours de juin, juillet et août ont été superbes. La plupart des lots étaient composés de légumes de premier ordre et surtout de produits de races locales très pures, les maraîchers suisses ayant la pré- caution de récolter eux-mêmes leurs graines et d'amé- liorer leurs variétés. C'est pourquoi certaines races adoptées à Genève peuvent soutenir la comparaison avec celles que l'oncultive ailleurs. Citons la Romaine brune île Genève, la Romaine grosse verte maraîchère, le Chou rouge gros tan/if de P/ainpalais, les Laitues pommées Verte des marais, L. Canada, L. de Chatons, le Canton épineux argenté et bien d'autres encore. Peu de concurrents se sont disputés les prix pendant l'été; cependant, les collections de MM. Blanc-Girardet, maraîcher à Lausanne; Ami-liiil'oiir. à Cologny ; Margot et Cartier ont été très remarquées. Un maraîcher de Genève, M. Mathieu, a présenté- un Chou-fleur obtenu par lui et portant son nom. Le Chou- fleur, de Cenire et le chou-fleur très luit if de Naples, récolté dans le pays. Ce nouveau Chou-tleur a été très remarqué; le feuillage appartient au Chou-fleur de Ge- nève et le grain au Chou-fleur de Xaples. Il est plus pré- coce, puisqu'il a été récolté le I" juillet. I n jardinier de maison bourgeoise, M. I.avcrriere à Lancy, près Genève, a aussi exposé des légumes d'une belle grosseur dans les meilleures variétés. Le concours des légumes de septembre a certes été le plus beau de l'année. Il comprenait à lui seul pus de 400 mètres carrés de superficie. - - LE JARDIN m,, n- collectives de l'association des maraîchers de du Cercle de Cologny, de la ciou4 d'Hortieultare de la Côte (Vaud), qui ont tenu premiers rangs par le oholi desli I l'importance Dlleetlons, composées i'1" variétés <-lia- cune. L'Ecole d'Horticulture de Châtelaine, les lots nom- breux d'autres es posants ont prouvé suffisamment l'horticulture maraîchère est prospère à Genève el dans la Su tnde. En effet, les produits exposés ans différents concours peuvent rivaliser avec ceux de bien des expositions française! el étranger il nous permettons cependant une critique. Les collection! bers sont dément - rieures à celles des jardiniers de maisons boui geoises el des amateurs, atl point de VHP de la plirele dl 8 MCI légumes. Quant a l'étiquetage il laissait partout beau- coup a désirer, car, sauf le loi Irréprochable de l1 dation des maraîchers de Genève, dont les étiquettes lent, outre le nom vulgaire de la plante, son nom scientifique, son origine, l'indication dé la famil laquelle elle appartient, otc on peut dire qu'aucun effort n'avail été l'ait dans ce sens pour l'instruction dn public. le n'e-t pas la première fois, hélas! que nous fait • ion : il en est souvent de même ehes nous, il appartient aux jurés des expositions de réagir, en fai- san) des exemples ei en tenant grand compte de l'éti- quetage dans l'attribution des récompenses. Bllfln, un champignonniste, M. Alphonse Cauchois, à Tivoli, près Genève, a exposé à tous les concours une meule de champignons de couche cultivés « à l'en chimique el a l'élei : mosphérlque i f) Les superbes Pésultats qu'il a obtenus lui ont valu une grande médaille d'or, ses cultures comprennent . o mètres d'étendue, el ses produits s expédient dans toute la Suisse. Si - premiers essais de culturi champignons des bois, comme le Bolet, la chanterelle, etc. . "m i ■• ■ marqués. On lé volt, la cul : lié I an i- i un haut i perfection en Suisse et pi p île ment a Genève où, comme i l'a ris. quelques » leilles ramilles, qui ont reçu et appliquent les traditions de nom- breuses générations, sont l'honneur de Ifl corporation. r'e-t au digne représentant d'une de ces ancii unes familles. M. Auguste Dufour, quel'/ m des ma ratcbi rs de Genève, dont 11 est président, doit en grande partie su postérité. Cette Ion s di 1 1 rendu de reei- sen Ices el est appelée à en rendre de plus - r mds ire. Comme j'exprimais m ■ admiration à m. i>u- fbur, en lui demandant, sur les précédents CODCOUI -. les elgnements qui m'eut aervl a faire cei article, h me énormes | puis quel* ques années sent dus S l'Instruction générale donm i la libéralité de nos Instil ni loi l'initiative Indli iduelle, qui n'attend p i- .1 1 ubventlon - de l'I tat , • l'eut est II i' • eloppi elles nous l'esprit d'Initiative indlviduelli plante féconde qui duirail tant de m ilidemenl enra- •i de France, II. MARTINI I L'Exposition horticole de Vitry-sur-Seine L'Expostli n, i •■ du 17 au 87 septembre à Vitr/i par la v' llllire de cette ville, a rés brillante; tourtes les branches de l'horticulture ■ l'industrie horticole y ont été dignement repré- sentées et l'on peut jusqu'à un certain point comparer cette Exposition a celles qui ont lien à Paris, i m sait, en effet, que Vitr> est un grand centre horti- cole, principalement pour la pépinière et en particulier pour l'arboriculture fruitière; mais l'exposition en cela qu'elle s'eel grandement élevée au-dessus «lu n |\ eau di les des ajjU B . OOnUBSJ nous le disons plus haut, d lé lieu a une mai. i lestât on tout autant horticole et industrielle qu'arboricole. Les pris d i neur, au nombre de cinq, dont un grand prix, ont été attribués ainsi qu'il suit: Grand pria cThi . onsistant en un objel d'an. offert par le Président de la République : M. Frai Lanoue, jardinler-ohef ches M. Pan hardi maire do Thiaia, pour plantes de aeri i Pria d'honneur, un objet d'art, offert par M. le Minis- tre de l'Instruction publique et des beaux-arts : M. Robert, jardin chez M. le Duo de Biasacia aCha- teiio;, . pour plantes de serret ins l'i i un objet d'art, offei ' par lo dépa ment de la Seine : l/Ec de de SI Sic lai-d'Igny (Seini OiBe) pour plantes deserres, fleurs, légumes el fruits Pria d'honneur, un objetd'art, offerl par \i. Groult, président d'I neur de la Société: M. Denis, pép ii-te à vitry, pour Conifères, plantés vertes et arbrei fruitiers. Pri d d'honneur, un objet d's t. offerl p ir M. Boulan- ger, de Choisy-le-Rol : MM Milliard et Barré, pép i â Fontenaj aux- Roses, pour Dahlias, Cannas fiori' -, Bégonias, etc. En outre, de n breuses médailles d'or, de vermeil, d'argent de bronze, dont la liste n\ un lieu trop |oiij_'iio pour pouvoir être reproduite ici. mil fort justement récompensé les divers lots méritants qui se trouvaient la fort nombreux. il est i l'ajouter qu'on doit an grande partie le succès de ceite exposition au dévouement bien connu du prési lent dé i M. Honoré Defrwnc père, qui ne le ménage pas, chaque Ibis qu'il s'agil de prouver la ippement de l'horticulture dans oetts. .1. FOSSEY. LEGUMES DE PRINTEMPS BSl pet u> | Miné- ,1c posséder, poti- danl l'hiver, des légumes frais obtenus parla culture DS, moins l;i\ in, pi- d'un t ifl suffisant, sont obll - sus pro doits es. D'autres, el le plus grand nom dans i lontentent de légumes lardinier, qui est placé dans un milieu ou il le Impossible de pratiquer la culture dis primeurs* doit LE JAUDIX 230 chercher à obtenir, de boDne lieurc au printemps, une quantité de légumes Irais, suffisante pour satisfaire aui exigences de la table. Certaines Laitues, quelques variétés do Pois, le Chou ii York hâtif toni d'une en lurance suffisante aux froids qui sévissent dans is région parisienne pour permettre d'atteindre le bul visé. Les chances de succès seront d'autant plus grandes que la situation aura été mieux ohoisie. il fan. ira réserver 6 ces légumes les plates-bandes nvoisinant les murs exposés de préférence au midi. Laitues De toutes les variétés de Laitues, la /.. Passion (flg. 115) est la préférée, et, par conséquent, la plus cul- tivée. On peut lui adjoindre la /-. Morine, qui est plus petite. A ces deux variétés, ajoutons, pour les amateurs de feuilles colorées, la /.. rouge d'hiver, qui n'est pas sans qualités, mais qui présente le grand inconvénient do supporter difficilement le transport. Ces Laitues, qui proviennent de semis pratiqués en septembre, sont plantées vers la fin d'octobre. La plate-bande qui leur est réservée es! engraissée par du terreau décomposé, labourée profondément, puis dressée de manière que sa surface présente une incli- naison assez prononcée du enté du midi. Vadoi ainsi obtenu sera recouvert d'une couche de terreau, épaisse de 1 centimètre, tassé légèrement à la balte à main. Les Laitues seront plantées en quinconce, aune dis- tance moyenne de 50 à, 35 centimètres, puis arrosées pour faire adhérer la terre aux racines. Pendant le courant de l'hiver, aucun soin particulier n'est à signaler, Les pommes qui, si la température n'est pas rigoureuse, commencent à se former des les ei.ni destiné a recevoir des Laitues, avec cette différence que le terreantage ne sera pas nécessaire. Vers la fin de novembre, le semis sera pratiqué en rayons profonds de 10 à 12 centimètres et espacée de 10 à 60 centime! i Fig. 115. — Laitue Passion premiers jours de mars, sont bonnes à consommer vers la lin du même mois. La récolte dure six semaines environ. Pois Quelques variétés de Pois -ont avantageusement em- ployées pour les semis d'automne. Signalons comme devant être préférés : le P. Michaux ordinaire, et le P. Prince Albert (flg. 1 16), qui sont & rames, e! le P. Ca- ractacus, variété naine. Le terrain qui leur est réservé devra occuper la même situation et sera préparé de la même manière que s'il Fig. in;. — Pois Prince Albert Les grains seront distancés de i à 3 centimètres Dé- couverts de A à 5 centimètres de terre. Le semis étant terminé, il subsistera encore une ri- gole profonde de \ à 5 centimètres, qui ne sera comblée qu'au printemps suivant. Ce buttagea pour avantage de provoquer l'émission de racines adventives. Dès les premiers beaux j -s. on donnera au sol un binage, pour briser la croûte qui s'est formée pendant l'hiver. Lorsque les tiges commencent à se développer, on les munitde rames. Pour provoquer le groSBissemenl îles grains et pour avancer l'époque de production, il est bon de pratiquer Vécimage, opération qui consiste à pincer l'extrémité des tiges lorsqu'elles ont montré une dizaine d'inflores- cences. La récolte a lieu :! mois 1/2 environ après le départ de la végétation, c'est-à-dire dés les premiers jours de mai, si la fin de l'hiver n'a pas été rigoureuse. Chou d'York hàtif Obtenu de semis pratiqué' vers la fin d'août et soumis à un ou deux repiquages, selon les besoins, le plant de Chou d'York est mis en place dan- les premiers jours de décembre, plus tôt si les froids se font sentir. Un milieu exposé au midi, une plate-bande attenante à un mur doit lui être réservée. Le sol est préalablement engraissé et labouré profon- dément. Le plant est soulevé avec précaution, afin de lui con- server un peu de terre adhérente aux racines, puis mis en place, en observant une distance moyenne de 30 à 240 LE JARDIN BDtimètrea on tous sons. Il faut l'enterrer jusqu'aux premières feuilles et avoir soin de le borner. 11 est bon «le planter en rayons, creuses a l'avance et profonds ces présentés par M. Lemaire, de Mmitroûge : tous bien faits, trapus, com. • ■t supérieurement fl ris Nous avons ••marin.', parmi les blancs : / . Ifadeleii ■ Péret, Madame Gus- tave Henry, (a I andeur aux larg Parmi les autres variétés, a Bign \îolyneux, aux Iféduse. i définir el qu'on peu la bonne volonté, qualifii jaune orangé chamois . Soutenir de ma sœur^ un des plus beaux parmi les vi pereur de Russie, de nu briqu ifl Liger-Ligneau, sans contredit au premier ii. Il ne faudrait pas faire li. non plus, ien difficile, des Chrysanthèmes: M Lejeune, M h, i m « . Gerbe d'\ h . ( 'alros-Gérand, Madamt Mil .h., t Sabali ' \ IRICDLTUHE I ni'ltii RE Des fi M i i r i. i ennê du Comiee el Duchesse d I N ivons vu ] • ment pas plus i RAicnt RB M . Mari in, de D i, prés ntail au Comité de cultu M nanl du croisement d'un I 'antaloup a\ r. un I ' plusieurs anni L'étal • mposition !ans lequel ils sont parvenus, n'a pas para Ii leur qualité. Du D I ' - de terre, semis ■ s et plus productives une i i en elle. Il faut re juger la j I de terre, on p prendre plut LOI et ne pas attendre le 8 octobre. P BARIOT LE .lAliMN 241 LE JAIIDI\. — N° 253.— S XlMtMBIIE 1898 CHRONIQUE HORTICOLE A la Société nationale d'Horticulture. — Election de M. Viger à la Présidence. Ainsi que QOU8 l'avions fait prévoir, M. Viger, député . au Palais de l'Industrie des produits suivants: lots ['échantillons d'arbres fruitiers, lots: de moyenne importance) de Conifères et d'arbustes d'orne- ment, lots de légumes. Les demandes devront parvenir, avant le 7 1 ra M. lo présl lent de la Société, 84, r le Grenelle. Exposition d'horticulture de Douai. — Rappelons que l'Exposition de Chrysanthèmes, organisée, a Douai, par ] i d'horticulture de cett3 ville, a m 15 et 10 novembre prochain. Nomination d'un conseiller d'État en service ex- traordinaire. — Par décret, en date M. Daubrée, directeur des forêts, est nommé i d'Etat en service extraordinaire, en rem : de M . i isserand. M. le Ministre de l'Agriculture de Russie au Mu- séum. — M. N. er loff, ministre de l'Agriculture et des Domaines de l'Empire de Russie a vi uement le Jardin des Plantes, le 11 courant der r • de M. TichonofT, Inspecteur dei lu même i et ancien élève de l'Ecol iôre de Nancy. Reçu et par M. le professeur Maxime ' oi nu, par M. Bois, assistant, et MM. Henry et Dérome, ■ cul- turc, il a parcouru les serres, les partei re et le lanlin lique. Quelques jours après leur visite au Muséum Messieurs ont lemenf visiter l'Ecole forestière de Nancj . rliculture de l'arrondissement di B ■ Les horticulteurs la région, sociétaires ou non, peuvent y prendre \ les demandes a lirost. EXPOSITIONS ANNONCEES l(oiili:ii \ . - / I : \ Brest. — /' i r la G uliiire et (■i ' NECROLOGIE M. Trecul, M. le Baron von Mueller, M Bataline. — La mort fra ims les rangs des Duchartre, Vesque et Bâillon, dont le décès, survenu à de courts intervalles, a péniblement ému tous ceux qu'inti ude des qu'on annonce la di n d'un autre botaniste fran- M. rrécul, et celle de deux botanis if*ers bi< mus dans le monde scientifique, M. le baron von. Mueller et M. Bataline. if. 1 'recul s'est éteint le l7ocl ibre. Né à Mondoubleau I Loir-et-Cher), en 1818, il avait, pa tient, soixa dix-huit ans. Après avoir fait de - étu les médi- ane a la bot inique. \ ers 1842, il \ gea p mr lo Muséum d'Histoire Naturelle, au rexas i tain nombre de plantes intén notammi curbita : . Un- ) ■ . 'les et p;r odes lit fait c mnaitrâ et qu'il avait acquis une notoriété universelle. Il était membre de r académie des Scien .V. le baron Ferd. oon Mueller, botaniste du Gouver- iit de Melbourne, meml spondant de l'Aca- démie . décédé i ins. Il LUJOUrd'bui annexe a la : e danois. Vrrivé fort jeune en Australie, il avait parcouru ce pa; s avant qu'il fût occupé par la i ation européenne, • i milieu des peup <. \\ connais- i merveille la flore du p ij - : 'ni a Ben- tham des matériaux considérables pour sa ■ Flore d un gi and nombre d'échantil- lons de toute nature aux -r.ni.is établissements scienti- fiques d'Europe, et notamment au Muséum, avec lequel il entretenait de cordiales et fréquentes relations. v.' i affabilité étaient extri mes et le bota mi aussi bien que le Bavant connu pouvaient, en contianc Ireî ser à lui : il ne manquait jamais d'eir. a vivo- iik-i - ip mdants. dire, teur du Jardin botanique un)" i lai de s i ibourg, avait succédé, dans ces i itions, .i M. 1. 1. Regel. Il dirigeait deux publications a I le . /..//, ■/, Il - tint -Pétei M. Bataline était, depuis Ion m uffrant; dès le milieu de mai - i 05, un de nos confrères de I horl • même annonce »,i mort i a nouvelle, pré- Itc époque, est mail •eusoment vraie au- l'hul, El b ment le i- • eus qui ••ut connu M. Bat il toit lors di b i' >n de l'ExposIt i nivorselle, . . ion du ' . conserveront de lui b i. OU '> ellir. I.K JARDIN LES CYPRÈS (Cupressus) i i es Conifères ont de tous temps attiré l'attentioi ■ ir de leur port, leur développement, l'élégance de la plupart de les ont toujoui i chercher. Mais, -i leur culture présente souvent des difllcultés, il en esl encore bien autrement en ce qui concerne leur détermination. Les Pins el Sapins -"in fréquemn i de c infusions Bpi ciflques ; les Cyprès et, rai les Cupressinées, Boni encore plus difficiles a conn.i I ■ ■- Cup\ m I été récemment l'objet d'un remarquable travail du D' Maxwell Masters, le ngué bot i .■!!- glais. \i. Masters a ag synthétiste, tandis m111' la plupai ' 'il' aes prédé- cesseurs avaienl au con- traire fait "'in re d'ana- 1\ stes. i .e plus connu des m graphes '1rs Coni- fèi e-. len u rière, avait, il faut li' recon- naît uelque- fois une importance exa- descaractèi es qui sont de bien minime im- portance; aussi, le nombre des espèces 'lu genre ( u- -,us avait-il eu à so ressentir de cette ten- dance d'espi u Le Irait I général des Conifèi n'en mentionnepas moins de 14. C'est à 1 Légalement qu'arrive M. Masters i comprenant, dans legenre 1 ssus, les Charnu paris, maintenus à l'écart par Carrière et une par- tie des /.' a consi- dérés, par le même au- teur, comme constituant un sous-genre. Le genre Cupressus i atiellement caractérisé, dans les Cupressinées, par la forme de ses cônes ou stro- biles formés d'écaillés ligneuses peltée soudées au début, puis écartées à la maturité. A L'ais- selle de chacune de ces écailles qui sont toutes sont disposées de nomb raines. Dans les Cha cy paris, au contraire, ces dernières ne 3ont qu'au nom- bre île deux ou trois. On conviendra qu'il est difficile, sur une différence aussi minime.de fonder <\f* carai : i -i 1 1 1 ■ s. Les Thuya s'éloignent pur la form es qui sont nient oblongs, leurs écailles plus mimes, uiiiins Ligneuses, jamais peltées el p fertiles. Malgré cela, il ne serait pas trop téméraire d<> réunir les deux genres en un seul qui renferme- ■ craindre infusi |ui en résultei que horti- cole. Telqu'ile i constitué actuellement, le genre Cup sus doit donc comprendre les Cyprès proprement dit Chamœcy paris el une partie des Retin Pourquoi une partie seulement des RetinosporaV que les espèces de» ml hétérogènes, appartenant ides formes diverses dudéveloppement des Cupressi Jhuya, des Juniper us . Carrière ne faisait, nous l'avons dit plus haut, des Reli- nospora qu'un sous genre de-- i.i n - ! que les ( et i i.-ni des arbres à ra- mules et ramilles compri- mées, à feuilles squami- fon ées, étroitement appliquées, adnées, dôcurrentes, les Retinospora dent caractérisés comme suit : arbrisseaux ou arbu nés buissonneux, à ra- milles et à ramilles nom- breux, épars. très grêles, e\ lindriques ou à peine très Légèrement angu- leux, a feuilles distantes, longuement aciculaires, - étroites, étalées, opposées-décussées , les supérieures parfois squa- milbrmes. l 'arlani du Reli no p tra dubia, Carrière émet La supposition qu'il pourrait bien n'être qu'une forme du Biota meldensis comme les /.'. stjuarrosa ei /,'. leptoclada du Itiota orientalis. La détermination des espèces tire d'utiles indi- cations des fruits, de la forme et de la disposition du feuillage. Les pousses herbacée? que ces arbres produisent fréquemment ne doivent pas non plus être négligées : leur forme et leur mode de ramification pourraient fournir de précieux indices. On fera bien également d'observer si leur sur- est convexe et renflée comme dans le C. nooika- i tnsis, ou bien concave comme dans certaines formes du C. Lawsoniana. pousses herbacées peuvent être inséréeshorizontale- ment. verticalement, être penchées dans les variétés à rameaux pleureurs ou bien l'aire un angle avec l'axe. Dans la section Ch • is, la ramification est toute entière disposée sur un plan, les ramules sur deux et plus ou moins déçus Le port généra] des Cyprès dépend de l'arrangement et de La direction des branches, mais on ne peut en tirer Lawsoniana. 241 LE JAItMN que des renseignements de minime valeur, car chaque aise i des variations sensiblement simi- laire- -. tes branches Boni retom- bantes; dans d'antres cas. la croist plus "ii moins disproportionnée 'la us les différents points, de telle sorte qu'il en résulte des formes pinson moins vai Le Cupreuus Lawsoniatta (flg. M7i rappelle nom ment le finies du Cedru* Deodara. Le Cupreutu sempervireru est habituellement pyra- midal aussi bien que le C. aquoiqu'e, b I naturel, ce dernier ait une tendanceà former le parasoL I.e C. Latotoniana, doni nous parlions plus haut, est tout aussi variable dans son port. Sa variété • en -i remarquable sous ce point de vue, est mer- veilleusement fastigiée. Ces différences dans le mode 'le ramification ne soni pas toujours constantes quoiqu'on les ait fait servir ]n>ur les divisions génériques. Si les branches des Cha- i/i'i'. m habituellement disposéesdans un mémo plan avec les ramifications ultimes sur quatre rangs, il s'en faut qu'il en soit toujours ainsi. C'est ainsi qu'un Chamncyparis, av les feuilles de deux formes, produit des branches décussées et des feuilles toutes semblables comme chez les Cyprès proprement dits. C'est le cas du Cupreutu obtuta, var. lycopodioidu fréquemment ap- pelé !:■'■ wtpora lycopo toi les, Quant aux feuilles, elles sont, la plupart du temps. distiques sur quatre rangs et, temporairement seule- ment, sur trois. Elles sont de même forme ou dimor- phes comme dans la section Charrue yparia. Dans le pre- mier cas, les ramilirations ultimes sont plus ou moins distinctement quadrangulaires et les branches décus- sées sur deux plans différents. I.e feinll i. ■■ . ■ plus complexe dans les Chatnœcypa- ris que dans les vrais Cyprès. On y compte des feuilles primaires, des feuilles Intermé liaires et des feuilles adultes qui peuvent se rencontrer en même temps sur les branches du même arbre, ou bien l'une dos formes l'emporte à peu près entièrement sur les autres. Dans les vrais Cyprès, on n'a affaire qu'à deux variétés de feuillage, celui du début et l'adulte qui correspond au feuillage Intermédiaire 'les Cha is. cette complexité dans le feuillage de ces dernières plantes, jointe à une plus grande déformation dans la structura anatomique des mêmes organes, porto, jusqu'à un cer- tain point, à faire supposer que les Chai» t oc- cupent le stade lo plus élevé du développement dans les Cupressinéos. La variation dans le feuillage n'est pas seulement morphologique, elle se continue jusque dans le domaine de la physiolo boutures faites avec dos rameau portant des feuilles primaires no s'enracinent pas aussi facilement Que d'autres opérées avec des rameau] chargés de feuilles adultes, ("est parSUlte d'un p| mène du même ordre que la forme tquarrosa du cens qui aiment et savent apprécier le beau en toutes choses. La floraison de 1*0. varicosum se pro luit en longs rameaux cliarges de lleurs jaunes, disposées en triangle, alors que d'autres variétés, tel l'O. Earriuonianum n'ont que de petite- tiges érigées supportant un nombre Infini de fleurs minuscules.Quel constraste avec le géant du genre. l'O. mm ranthuin. dont la tige florale s'enroule comme une liane qui don lierait naissance à des fleurs du jaune d'or le plus accentué I Dans le genre Oncidium, toute la gamme des jaunes y passe, depuis le jaune clair presque blanc jusqu'au jaune le plus foncé; et combien remarquable est la disposition de toutes ces ileurs. tantôt affectant la forme d'une boule, tantôt rangées en triangle, telle une envolée d'oiseaux aux ailes éployées! Comme tout cela est joli et remar- quable, et combien on a raison de cultiver les Oncidium qui forment une série de plantes excessivement inté- intes moins par le coloris de leurs lleurs que par la forme souvent bizarre qu'affectent ces dernières. Les Oncidium sont collectés principalement sur les montagnes qui bordent l'Océan Pacifique, au Mexique, à Panama en poursuivant jusque el j compris le Pérou, c'est-a-diro sur les An il.- colombiennes et péruviennea; mais c'est aux environs de Rio-de-Janelro, dans la pro- vince de San l'aulo, dans le voisinage de Yta, croissant sur les troncs des gros arbres, que l'O. varicosum fut trouvé par M. de Jonghe en 1816, c'est alors qu'il fut répandu dan- Les cultures, ce qui permit a ce même col- lecteur, en 1848, d'en présenter un exemplaire à la 8o- oiété royale d'horticulture do Londres où il fleurit L'année suivante dans les cultures de Chiswick. C'< La première fois que L'on voyait, en fleura, cette Orchi- dée. Quant à la variété Rogersi, beaucoup plus rare, elle apparut dans la collection du docteur ' nquel elle fut di qui la présenta à un meeting de la v royale d'horticulture de Londres en novembre 1868. Kilo diffère do la précédente par Les lune- brunes qui rayon- nent au centre du Libelle. Ol lit M.— AU point de vue OUltural, les mtruliui divisent en trois catégories bien distinotes : ceui de ohaude qui omissent naturellement a une altitude de sou mètres eni non. ceux de serre tempérée, de juaqu enfin, ceux de serre froide qui ■ont oollei '■ - > des hauteurs vai Lan! da v. i i 0 m. ou il ani un air pur el Vif presquo toujours chargé' d'humidité, LE JAliMN ■IV. 0*es1 dan» cette dernière catégorie i âge VOn- ttdittm i- ■irirn\ Util, qllc l'i '11 pi'lll rllll l\ l'I .1 pendu près du vitrage dans lu -ter e ;l ndDiitih/lussum. Cet U),riiini')i étant une Orchidée absolument épiphyte, il ne réclame, pour végéter convenablement en oulture, que peu de nourriture. Ainsi on réussi! très bien cette plante en lu plaçant sur une, planchette de bois ou sur une raquette à claire-voie de laquelle on remplira les vides aveo des flbret de pol.vpode. une pincée de Bpha- gnum vivant sera disposée dessus et la plante, assujettie au moyen d'un lil de laiton que l'on passera entre les pseudo-bulbes. Un arrosage terminera oette première opération. Au bout de quel- ques jours, les ra- cines apparaîtront et s'empareront de suite du soutien mis u leur disposi- tion. Ce n'est pas une régie absolue que l'on doive cultiver sur planchettes ou en paniers suspen- dus les O.va sum ; nous avons vu cultiver el nous cultivons même une partie de ces plantes en pots et elles y végètent très bien, à la con- dition toutefois qu'elles soient po- sées sur un bon drainage et qu'on ne leur donne que peu de nourriture. Cette manière d'o- pérer est préfé- rable pour l'horti- culteur, en ce qu'il n'a pas besoin, lorsque les plantes sont en fleurs, de les descondre comme on est obligé de le faire quand cet Oncidium est cultivé accroché près du vitrage. C'est une économiedemain-d'œuvreet, de temps, ce qui est à considérerpourl'horticultcur,dont « le temps est de l'argent, » comme disent les Anglais. Nous conseillerons, pour les arrosages, qui doivent être abondants pendant la période de végétation, de tremper les plantes suspendues au lieu do les mouiller à la pomme comme on en a l'habitude ; car les pousses sont sujettes à pourrir si un peu d'eau est resté à l'intérieur. Avec le trempage, qui permet de n'enfoncer la plante que jusqu'au rez du rhizome, cet inconvénient n'est pas à craindre. Pour les plantes en pots, il sera toujours facile de les arroser avec soin et intelligemment Bans faire entrer de l'eau à l'intérieur de la pousse. Un petit puceron jaune s'attaque souvent aux jeunes pousses, il est très facile de s'en débarasser par une va- porisation de nicotine, faite dans la serre, le soir. Quant au champignon rougeâtre qui apparaît quelquefois à la "*V.ijS»7 - — .— ^, — 118. faoe inférieure des feuilles vieilles déjà, un lavage a ■ le l'eau additionnée île l 12 de jus de tabac le fera dis- paraître à toui jama Lorsqu'on septembre ei octobre les rameaux appa- raissent, il faut avoir bien soin do ne pas les laisser dé- vorer par les limaces, qui en sont très friandes. On devra, à cot effet, entourer la base de chaqueruineau do ouateet.au besoin même, venir lo soir dans la serre avec une lampe et tuer, sans pitli iects noctam- bules, qui ont tôt l'ait de détruire une inflorescence fu titre, laquelle représente toujours, pour l'horticulteur, une certaine valeur numéraire. Lorsque la floraison serti terminée, on diminuera les arrosages pour ar- river à les suppri- mer presque com- plètement lors- qu'on s'apercevra que la partie blan- châtre des racines se répand Jusqu'à l'extrémité de ces dernières, pour les reprendre.au prin- temps suivant, i ii que la végéta- tion se ma ni lestera par l'apparition des pousses et des ra- cines. En mettant en pratique ces quel- ques modestes con- seils, nous pensons que tout cultiva- teur obtiendra la bonne végétation qu'il est en droit d'attendre de ses plantes lorsqu'illes soigne avec amour et qu'il sera ré- compensé de ses soins en admirant ces jolies floraisons qui affectent généralement, lorsqu'ils s'agit du genre Oncidium, des formes animées du plus bizarre effet. L. GU1LL0CH0N. Le Palais de Versailles pendant le séjour des souverains russes Console du Salon de l'Empereur garnie par M. L. Duval. LES FLEURS A VERSAILLES AUX FÊTES FRANCO-RUSSES Paris nous a montré, lors de la visite des souverains russes, des exemples intéressants d'ornementation flo- rale. Mais, au point purement horticole, c'est-à-dire eu égard à la valeur et à la rareté îles (leurs employées, le Palais national de Versailles tient certainement le re- cord. Et il est a croire que le roi Louis-le-Grand n'a jamais eu sous les yeux une décoration florale d'une aussi grande richesse. Il faut dire que lagarniture florale S été faite par deux horticulteurs de grand talent, MM. A. Truffaut et L. Duval, qui se sont surpassés en créant des merveilles de décoration d'un luxe inoui et d'une grande richesse 246 LE JARIHN horticole et artistique. Pour ce, ils ont répandu dans I aux contenus dans Leurs sen es. i iesdeux horticulteurs la besogm ont opéré chacun de leur côté : M. rruffaut B'étant chargé d'orner les imment 'les 61a» M Duval ayant entrepris avec un su égal de décorer les appartemenl a IL MM. L'Empeseur et l'Impératrise de Rust Iji ■ evêe s l'entrée du château, était drapée de veloui • lues dont les pieds étaienl dissimulés par des plantes a feuill i;i ii , en t reméli es de plantes fleuries: Chrysanthèmes, Istera, Primevi Les angles offraient la môme garniture et les piliers ent réunis par de gaies et légères guirlandes de \fyr- siphyltu n asparago Le vestibule d'honneur était ravissant; les pla 1 1 c ii i : gracilis, Chry- santhèmes, formaient la note dominante ; la statue de Louis XIV se détachait d'un fond de • 'ris, Kentia et plantes fleui L'escalier d'honneur était entièremi i de très fortes plantes : Phœn\ v, l 'ha mœrops, RAoj nia : ; roupes de vi gétaux étaient sertis par une bordure de Prime d'Œillets eur fond de Chrysanthi es et les fenêtres de l'escalier étaient en partie dissimulées par des : Kentia et Cocos flexuota qui émergeaient d'un soubassement de plantes ileu- ■ 1er. La grande galerie de offrait une décoration splendide et particulièrement originale. Quatoi lustres étaienl suspendus à des chaînes de B mètres que contournaient des guirlandes naturelles de Myrsiphyl- lum asp i piquées d'un b [uel de fl les le i.'i. C'est la première fois que cette jolie Liliaci • employée en aussi grande quantité 1,200 plantes sont sorties, pendant les fêtes russes, renient Truf- fant, représentant unelongueurde rameaux de 2,000 mé Du fronton de chaque encadrement des gl ices ienl deux guirlandes de Myrsiphyltum, qui descen- te en feston, au centre du portique, pour se relever en formant embrasse à l'intersection des montant? ver- ticaux de L'encadrement et du cintre et retomber en suite gracieusement. Ces guirlandes étaient p bou- quets tous les 15 centimètres et retenues aux frontons bI aux eml erbes de I hé, girandoles et p in lant tires garnissaient éga ement les pilastres. Trois mille bouquets avaient été util lerie des effet en était merveilleux et grandi Une partie de la galerie des Batailles avait été trans- formée en salon, el partie avait été l'objet d'une on mil', i I Les panneaux des le magniflqw ■ jolies plat |u'à 2 m. 5 i de haut : l raton gphiop on D ■•■ ta, Chry- san thèmes. \u centre, on remarquait, dans un vase de ■ u omposition d't irchidéi • el . aux .i deux pilasti . deux splendides Latania de i mètres de hauteur formaient un fon i et de Bout ardia. Cyclamen et (Ei i. ds appartements tuyaux liaient ■ Uleya, < ' um grande, U. pum, Œillet blanc, Vdiantun \tpa l.aplupirt de des ont 8 50 de i • • n k sur I' de i ne Venus coucbi uni f d'Aspa- A'Adianlum, duquel émergeaient des < 05 l td - - - c LK JAHMN L'HORTICULTURK à l'Exposition nationale suisse de Genève m LES BÉGONIAS Il y a quelques années, lors de l Exposition que la So- ciété vaudoise d'horticulture tenait, à Lausanne, tes jour nanx horticoles de l'étranger et, particulièrement, d'An- gleterre, saluaient avec enthousiasme les superbes pro- duits de M. Schopfer, de Lausanne, dont les Bégonias bull x dépassaient, en beauté, en variété et en élégance, tout co qu'on connaissait jusqu'alors. Et de fait, il B'agit là d'uni' spécialité, non pas suisse, mais lémanienne, car il parait prouvé que les bords de notre bleu Léman, de ce Léman dont Ramberl a dit : Oh : vieux Léman, toujours le même, Bleu miroir du bleu firmament Plus "ii le voil ei plut on i Oh : Bleu Léman, il parait donc que les bords de ce lac, que nous aimons tant, .-"lit plus particulièrement propres à la culture du Bégonia a fleurs. Aussi n'a-t-on pas été trop surpris d*en voir, à notre Exposition nationale suisse, apparaître les plus merveil- leux lots qu'il soit possible d'imaginer. Et, à enté de ces Bégonias bulbeux, nous avons vu surgir, dans le groupe do" /;. «,-,/, ,-,;\. plusieurs nouveautés obtenues chez nouset parfaitement caractérisées. Les Bégonias bulbeux ont joui' un rôle prépondérant dans l'ornementation du parc de l'horticulture; il serait trop long, et il pourrait paraître fastidieux, d'énumérer tous les exposants qui ont apporté des lots presque tou- jours très brillants. Ceux de M. Schopfer formaient une corbeille de près de 50 mètres carrés et brillaient comme de vrais luminaires. Aussi l'historiographe de notre exposition, M. Francisque Morel, de Lyon, a-t-il pu par- ler d'eux, sans aucune exagération, comme des « fulgu- rants Bégonias de M. Schopfer, le grand spécialiste du gtnre, qui doivent au climat du Léman et à la culture sans rivale dont ils sont l'objet des dimensions et un co- loris pour lesquels ils n'ont pas de rivaux » (1). Nous en avons vu dont les fleurs mesuraient 18 centimètres de diamètre ! Notons encore, dans la même catégorie de Bégonias. ceux de M. Louis Pache, jardinier d'une de nos bonnes campagnes bourgeoises, dont l'éclat, vraiment lumineux, n'a cessé, malgré l'été atroce que nous avons eu. de ré- jouir la vue et ont fleuri dejuin en octobre sans inter- ruption et avec une bonne volonté digne d'éloges. N'ou- blions pas, non plus, les lots remarquables de MM. Santer, horticulteur à Genève, et Dupuid, jardinier à St-Prex (Vaud), qui étaient. eux aussi, absolument remarquables. Ce dernier exposait, en outre, une corbeille d'un Bégo- nia semper/lorens nouveau qui orTre le plus grand mé- rite et qui a été obtenu par un jardinier du canton de Vaud, dont le nom m'échappe en ce moment. Cette nou- veauté, si elle avait été obtenue autre part que dans notre petite Suisse romande, où nul n'est placé pour « lancer (l) Lyon-Horticole du 30 septembre, p. 358. un article de commerce, 'ferait grand bi tnan- i î.i m ide. Elle a p »ur prin mérite d'ajouter à la sombre verdure pui purescente qui ■ ■ le bégonia temperflorens, \ tr. Vernon, des Heurs d'un rouge beaucoup plus U| ,.t de forme plus grande, beaucoup plus nombreuses aussi que dans la dite variété Son obtenteur l'a nommé ■■ Gloire de Vuil- ru '. du i lu villagi elle a vu le jour. D'autre part, non- avons eu, lois du concours de Sep- tembre.la itô naine et lilliputienne de Bégonia, qui tient du monde alpin el sax utile par la forme et l'aspeel C'est une petite miniature qui ne peut être utilisée qu'en bordures ou pour les garnitures des tilles et grottes dans l'intérieur di qu'en dit M. Louis Druz, marchand grainier à Genève, qui nous l'a présenté sous le nom de Bégonia Ve h!l put. « Ce Bégonia est une vraie miniature du genre, possé- dant toutes les belles qualités du Bégonia Vernon nain pact mis au commerce l'année dernière, i des Heurs plus Unes. La plante, très florifère, se couvre de fleurs rouge vermillon.; elle atteint a peine 8 centi- mètres de hauteur el stituera une précieuse addition aux plantes destinées spécialement à la mosaîculture, aux tapis et bordures ». Souhaitons vie et prospérité a la petite pfinte de M. l>ru/. comme a un frêle bijou de la flore exotique en passe de se rattatiner comme pour obtenir droit de cité- dans le pays de la flore alpine. IL CORREVON. LES HALLES LA VENTE ET L'EMBALLAGE DES PRIMEURS [Suite] il). Abricots. — L'abricot ne se force pas. Les premiers viennent du Midi et de l'Espagne: ceux de qualité moyenne arrivent par grands paniers de 80 à 180 fruits: les plus beaux sont expédiés dans des plateaux à un ou deux étages de fruits, abrités de frisure Une. de feuilles et fréquemment de papier coloré. Les premiers abricots de Paris, tels que les beaux de Bennecourl sont emballés sur un seul rang; le fond de la boite est garni de fri- sure de bois et chaque fruit met une grosse tache jaune sur la coloration bariolée du papier découpé qui l'en- toure. Beaucoup de ces abricots du Midi qui abondent aux Halles dés la mi-juin, sont directement réexpédiés sur l'Angleterre où ils sont très recherchés pour la prépara- tion des tartes et des confitures. Figues. — La tigue ne se force guère dans la région parisienne, les grosses ligues violettes que l'on admire en juin aux étalages des Halles ont mûri sous le soleil de la Provence, du Languedoc, de l'Espagne ou de l'Algérie. Elles arrivent par petites boites de huit ou dix fruits ; ces boites sont toujours garnies d'un épais matelas de frisure formant un peu le dos-d'àne dans le milieu, et sur un lit de papier tin, quatre à gauche, quatre à droite, (i) Lr Jardin, année 1886, rages 820 el 2 M LE JAHIHN les pédoncules appuyés sur la petite crête centrale, les flgui •••m leur panse lus' Groseilles, Framboises. - Le mode d'emballagt le même que pour les n, en grands paniers de plusieurs kilos garnis de feuilles. Prunes. — Les prunes font leur apparition en mai. fruits de primeurs 9'emballeni dans 'les cais ■ - au nombre de 12 ou 15 par caisse pour les Reine- i 30 pour les Mirabelles . < In ne force guère que ces deux variétés; l'emballage est le moi |uepour les fraises ou les cerises, sauf que les fruits rep simplement sur du papier An, avec un i>>n i! deoi "ii trol le frisure de papier coloré en vert ou en jaune, ce qui lait un emballage bariolé d'un assez joli effet. Les Pommes déterre nouvelles. lesHarie Boni emballés en grands paniers ; l'emballage est tout mentaire. Quant aux petits Pois, ils arrivent soit en pa- . soit en - Bien que n'ayant en vue que L'étude des emballages de primeurs, nous dirons un mot de L'expédition des p mmes. Pour ces deux fruits, L'emballage est simple: il n'a qu'un rôle préservateur a remplir. Les fruits, cueillis avant maturité, sont enveloppés de papier et eou- dans de «rainis paniers dont le ton I est mate- i issé de foin, il faut éviter de nassmr les péd meules, ac- cident toujours préjudiciable aux fruits. Une éps feuille de papier couvre Le tout ; si le panier n'a point de couvercle, on Le ferme d'un fort papier ou carton, main* tenu par des ficelles entrecroisées. La vente des fruits et légumes de primeur ou de saison est l'objet d'un commerce fort Important, ('eue vente sa fait aux il îil'S en deux endroits, soit au pavillon des pri- meurs, soit sur le carreau des Huiles. On appelle l 'an-eau les di Ile rentes v des Halles et les rues av (usinantes. En 1805, la vente au pavillon des primeurs s'éleva à ,8IOkil.,el sur le carreau a 838,614,750 kitogr. Les ventes 6 la criée se font au pavillon par l'intermé- diaire de facteurs auxquels les prod licteurs de l;i pn.v nu o on de l'étranger confient le soin de La vente de leurs ex- péditions. Les (acteurs prélèvent une commission de 10 ' o sur Le prod dl de la vente : ils ont donc une cm ton- nante d'intérêt avec le producteur a ce que la venu bonne. Des garanties et des contrôles assurent ce der- nier de la régularité des opérations faites parle commis- sionnaire. Les prix les plus hauts sont atteints— il est presque naïf de le .lire —à l'apparition les primeurs. \ la Un de février, en mars, les premières fraises valent de 0 fr. 50 a I IV. 25 pièce, les melons, dont lei plus hâtifs mûris- sent vers le milieu d'avril, atteignent .;o et l1' francs . lin d'avril, les premières pèches trouvent des amateurs au prix de 8, 0 et 10 francs. Devant les arrl- plus nombreux, les prix baissent; au milieu de juin, les melons valent de 5 a 9 francs, les belles pèches 9 francs, les derniers plateaux de Ce- francs; les Reine-Claude, '■ et s francs La boite de quinse, les Mirabelles, S et 3 francs 1 1 me me botte de vingt-cinq, Le Raisin, qui ne fait q'uapp iraltra, atteint ses plus forts prix . le blanc le i . 1 1 1 - apprécié — vain jusqn'i 7 et 10 francs le kilog, le non- entre r. francs, Les tannas d'Amérique coûtent 2 à 3 franos, un régime de Bananes, 25à L0 francs, une Nom de i 0 fr. 90 aO fr. ce sont ii des |,n\ d'année moyenne, qui peuvent va- ner d.ms d'assez grandes limites, raivant les rapi réciproques de Voffrt 1 1 < coup suie con- dition. Le faveur de la elasse ri I 'a fidèle à SCS LÉ JARDIN ÏW produits et n'hésitera pas à les payer forl oher, m ilgré la présence des économiques produits du Midi que — par bonheur pour Le primeuriste —elle tient dan un discrédit plus ou moins justifié. Ainsi, au l" juillet, des poches » vendaient encore 5 et 6 francs la pièce sur la seule fm il'1 leur beauté. Puissent ces beaux Jours Be continuer encore I mgtempa pour la culture dos primeurs et retarder 1 1 crise étran- gère ! les intéressés eux mêmes paraisa mi en douter et, dernièrement encore, !■■ Syndical îles Prlmeuristes en faisait l'aveu modeste ot un peu ôgols e dana une l< d'alarme où il réclamait pour lui seul la prérogative de vendre des primeura a L'exclusion de toua les autres. .1. LENIENT, Lauréat de i Ecole Vationa/e d'Horticulture de Vers LES CHRYSANTHÈMES EN FLEURS COUPÉES Tout le monde connaît la propriété qu'ont les (leurs de Chrysanthèmes, de se conserver d"une façon parfaite et pendant très longtemps, lorsqu'on a soin de les couper avec une portion do la tige que L'on plonge dans une eau renouvelée très sou- vent, ou mieux addition- née d'un peu do pous- sière de charbon do bois, pour éviter toute décom- position. Si on prend la précaution de placer ces fleurs dans une chambre à température peu éle- vée, elles se conservent fraîches pendant près d'un mois. Cette plante offre, sous ce rapport, une particu- larité très bizarre, c'tst que, si on place une potée de Chrysanthèmes dans un appartement . fut-il bien éclairé, au bout de huitjours, toutes les fouilles sont fanées et, après quinze jours, les fleurs ont suivi le même chemin, la plante doit-être enlevée, alors que les Heurs coupées et plongées dans l'eau, à la même date, auront conservé toute leur fraîcheur. Je viens de faire une intéressante expérience sur cette propriété qu'ont les fleurs de Chrysanthèmes de *e con- server et même de s'épanouir dans l'eau. Le 26 sep- tembre, un violent ouragan avait brisé, dans notre collection, plusieurs tiges de plantes destinées à faire de très grandes fleurs et, particulièrement, une Mm' Carnoi de toute beauté, dont le bouton, énorme, allait commen- cer son épanouissement. Je coupai la tige d'environ le Longueur, b( après avoir soigneusement i coupe, i ■ I '" "i i obtenir une seotl lite- motit nett ■ je la plaçai dans an vase rempli d'une eau lan i iquelle j'avais fail dl Ire là I r immes de sulfate i '"" n p ir litre e ultat, sans trop d'espoir, je dois L'avouer. Après huit jours, la tl état el les premières ligules c unmençaient à se développer. Depuis, L'épanouissement du la (leur se continue d façon parfait , dans quelques ours, il .-era complet me donnant un capitule do 0, Î0 de diamètre, semblable ,i ce qu'il aurail été s'il était resté attaché à son pied- mère. J'ai la certitude do pouvoir conserver cette fleur, un mois encore et cela, sans aooir renouvelé Veau du vase, mais je ne voulais pas attendre celap temps pour l'aire part du résultat aux lecteurs et sur- tout aux lectrices du Jardin qui pourront, d'après ce procédé fort simple, conserver très longtemps les fleurs de Chrysanthèmes dana Les appartements. Seulement, pour éviter tout échec, il est utile de tenir compte des observations suivantes : couper les tiges sur une longueur de 40 à û0 cent. ; enlever les feuilles de la base pour éviter une trop grande Burface d'évuporation ; puis , l'eau préparée comme il a été indiqué, y placer les fleurs de fa- çon qu'elles ne se tou- chent pas l'une à l'autre, les pétales ne seront pas atteints par la pourri- ture et la gerbe que l'on aura composée, y gagnera en grâce et en beauté. .1. LOCHOT, Dij taises et français iqu'a prësenl nous ii'aviins rien vu de bien transcendant. Depuis deux ou trois ans, on ne s'entretient que i an nos nouveaux obtenus en Italie. Avec quelle impa- tience nous attendions que ces plantes soient livrées au comii a de pouvoir les apprécier el avoir ces douces sensations que l'on éprouve ti fois que d'un< plante d'un mérite supérieur. ut en reconnaissant des qualités aux Canna lialia mna Auslria, nous trouvons qu'il a été fait & pro- le ces variétés, un peu trop de bruit, et, à pn (que ii"iis les connaissons, elles uous ont un peu déçus dans nos espérances. Kilos Boni nées sous le beau ciel napolitain par le ci sèment d'un Balisier ly tais, Madame Ci -une •e américaine «le la Caroline méridionale, le Balisier ura il isqui Le ('aima Ttalia forme dot touffes extrao bien compacte euses; l lont fortes, ro- bustes, dépassant un mètre cinquante centimètres de hauteur, -armes dès la base de superbes feuilles d'un ii tire, de plus de trente centin large et de quarante-cinq centimètres de long, bien dressées, la pente légèrement recourbée. C'est un des plus beaux Cannas à feuillage, au — i de- vra-t-on lui donner beaucoup d'espace, afin que les feuil 'Ht bien B'ét lier i es tiges florali - onl deux ou trois épis de (leurs; l'épi terminal a de :"> à 10 centimètres de long, les asi- laires sont plus courts : les fleurs, assez nombreuses, ni des dimensions peu or linaires. Bien ou\ i el étalées, le premières qui s'épanouissent mesurent ■je lia 16 centimètres de large; elles sont à divisions planes, arrondies, lancéolées, longues de 7 à • centi- mes e de a I centimètres. Le coloris est d'un rouge vif brillant, ligné plus foncé, une large bordure jau l'or ; a le ces divisions est ovale et contournée, les autres ont les bords légère- ment ondulés. L'ensemble de la fleur se rapproche un peu de celui des Heurs d'Iris, mais ne lui donne pas cel aspecl parti- culier des tieurs de Cattleya auxquelles on les i compa- '■n il. limant a ce Canna le nom de : Canna a fleurs d'Orchidées. Qu'on les dise 6 fleurs d'Iris, soit : mus. à fleurs d'Orchi n plante, l'aspect du i a nna 11 il a est ma \ : 1 1 ii pris au C inna /'■>• cida l'ampleui de - uil- laige, etau Canna Mad ■•/, la belle teinte yen li Pour lea fleurs, il a hérité de la grandeur de celles du Canna à fleura flasques, de leur flacidité si de leui de durée. Le Canna Vadai Lui a donné ce qu'il y n de mieux danssoncoloris.ee r late brillant du .■••litre, des dlvia - si sa continuité di •H. Prl ni'- n t. quand, le matin, les fleura viennent épanouir, elles sont d'une beauté peu commune; malheureusement, elles son) comme lea Mal- horbe, elles vivent a peine • l'un matin >. A midi, les fleura sont fanées; une fleur su< ■ lo à l'autre, et noua n'avons jamais pu remarquer, sur un même épi. unis fleurs épanouies à la fois. La fleut le de la plante, a dit le grand natu- raliste Linné. Elle est aussi la n'.tre. à nous qui ai m les tieurs. et c'est la durée par trop éphémère de celles du (aima lialia qui t'ait que nous lui préférons beaux el gran ls épis en irgés de larges Meurs aux coloria vifs e i | lune si longue durée de nos Bail* lyonn ea1 un peu exigeant comme culture; il demande pour ses racines, une terre chaude en même temps qu'humide, et, pour le bon lévelopj lent di feuil! es fleurs, un climat tem- péré et bien ensoleillé : il ne peut donc être cultivé par- l'iui- -p. Ter. parla fécondation artificielle, obtenir, de cette varii irtea nouvelles ? Jusqu'à pré les fleurs Be son) m ibelles à toute I idation et cette opération n'a pas i Lé : ùte par une main Inha- bile et un icpérimi ntée. Sur une iiuiii/ .me de fleura qui ont été -. au- cune n'a pu réussir ' wnl au Canna Auslria, nous ne le trouvons pas, comme port de plante el comme feuillage, aussi méri- tant que le Canna Italia; les fleura sont aus-i moins belles et moins grandes et quant a leur coloris jaune nous ne le trouvons p is supérieur à celui de ce Bsd me française : le Canna aurea. A l'annonce de ces deux variétés, on s'était un peu ému .lins le inonde horl le fran ir, tout en s'applau- dissent de voir B'enrichir l'horticulture ornementale de ces gaina sensationnels, on pouvait craindre qu'ils enle- vassent leur valeur à nos sortes rram lises Ce langer n'est pas pour le moment a re louter. Car, tout en p daiit d'autre- I I ue u IU8 18 pas, ''es nouvi nt loin du degré de perfection qu'on leur B attribué. Cependant, c'est un avertissement a nos semeurs français et surtout lyonnais de ne pas s'endormir el de poursuivre Bans relâche l'amélioration de itrant de plus en plu choix de- plantes qu'ils é litenl I |ui Be l'an déjà, et les Canna - ■• iennent de trouver leur vainqueur, leur \fém -mis ce nom prestigieux que le semeur lyonnais - Papa Can- na a présenté, a une des dern aces de r I un Canna incomparable qui réunit la grandeur des fleura du Canna Italia, aux qua- de '''in t de durée de nos variétés fran- ■ que le premier d'une séi le sur laquelle nOUS molltier qu'il eii.oie de beaux jours pour nos Balisiers lyoni J. NICOLAS, xni t. Le ■ c/ia rf'i« i ird hui deux lettres que ./.IMS II.'/ numi i horliculteui 'fel/r ll/nl, idu ne. («a arlù 1rs de MM l ' ■ /i.mi un ■ srilton. \ i > i u LE JARDIN 2ol Décorations florales Parisiennes EN 1896 LE JARDIN DU LUXEMBOURG Quelques jolies compositions son! à noter dans lea jardins du Luxembourg. Noua les donnons ci-dessous. [■ En mélange : M on tbretia i eflora; Iresine Lin- déni ; Colexu Marie Bocher; Bégonia Ascoliensis. Bordure : mi r» tiumzonate.var. Bijou; un rang / illiensis. ur fond de Pelargonium zonale, var. Destinée. Large bordure composée de : un rang Pelargo- nium zonale, var. Bijou; un rang Agerafum il - rang extérieur. Gnaphaiium (anatum uariegafum., > Glaïeul de Gand Bur fond de /' \ ar. Sei ré/aire rii:in, Bordure, an rang Iresine Wer „d6 sur le sol; un rang Koniga maritima oariegala. I / t, var. Paul-Lo Bor- dure : un rang Iresine Lindeni . un rang Pe/argoniwm zonale, var. Golden Harry Hicower; un rang In-sim- W.il- lisii; rang extérieur Pyrethrum Parlhenium aureum. .. Bégonia Versalliensis liordure en mosaïculture : un rang Gnapnaiium tanafum, un rang H ersi ■■■■.' en .V':' i sur fond de V i m memum cordifolium oariegalum. G Pe/argontui , var. iW. Poirier, bordure : un rang e , var. Bijou nu /'. Bijou sur fond i'Iresine Werschaffelli ; rang extérieur: '. ' ilium lanaium uariegatum. 7' Corbeille mexicaine composée en grande partie de piantes grasses: Euphorbes, Cactées, Dracœna, Cyalhea medul- laris. Le tronc droil de la pluparl de ces plantes, leur aspect [ue contrastaient admirablement avei le I arbres qui les environnaient. Cette corbeille était le point ipart d'une scène de plantes exotiques qui se liait dans la pelouse en pente assez accentuée. Les plantes de cette scène étaient tl ées; on y rencontrait des: / iiania, Musa, Phormium, Phœnix, Cicas, Dra- i, etc., etc. Cette scène était très jolie, mais nous eus- sions préféré qu'elle eût été constituée d'une façon plus natu- relle. Les groupes de trois Phormium, par exemple, trop souvent ri les distances régulières. Il en étail de même d'autres plantes. En somme, la dissémination de ces plantes, dans le gazon, ne semblait pas spontanée et l'effet en étail amoindri. Il eûl fallu, pour cela, constituer de pements plus compacts 1 1 plus étendus de certaines plantes, en étageanl ces plantations sur la partie de gazon qui i inclinée. D'autres végétaux auraient éli tés en avant par petits groupes, ou en isolés, une partie des moins élevés, tout à fait en première ligne, en laissant uns bande ii liire de gazon constituant une coulée a peu près nue. L'as- pect eut été [dus frappant, la scène plus naturelle. Les deux corbeilles ellyptiques de Fougères ne faisaient guère bien. Ces plantes aiment l'air; leurs frondes aiment & s-' librement dans l'espace el ne veulent pas êtn n dans un milieu géométrique. Mais l'idée esl les re- Is. C'est un très bon moyen d'utiliser les plantes de serre pendant l'été. J'engage nos lecteurs qui ont une quan- tité de ces végétaux, servant l'hiver aux garnitures d'appar- tement, à créer de ces scènes. La dissémination de ces mêmes plantes dans difléreotes parties du jardin était bien comprise el du meilleur effet décoratif, particulièrement dans une partie du Jardin, près lin fruitier, où les i ii mes par li d'arbres ai i menl utilisés. C'< ' a imiter. Il convient de ilement quelques combinaisons en ■■s : r Haut: intérieur : Fuchsia, 2* rang, Beg> ii' rang, Fuchsi i et Ageralum cœleslinum : rang extérieur, /•- Weltoniensis. Rang intérieur : Perilla Vanhinensis; '." rang. Chry- santhemum frulescens; \' ran . Pelargonium zonale, var. Madame Thibaut et /'. var. Duchesse des i rang, i: nia i i g Iresine Wallisii; rang extérieur, : Or des Pyrénées. , 3 liaiiL- in Fuchsia fulgens; 2* rang, Salvia dinalis Ingénieur Clavenad, alternés ; tsan- tkemum pulescens; 3* rang, Bégonia m-mpi-rflorens Ver- salliensis . ran ur, Coleus Or des Pyrénées. On remarquait également deux grandes corbeilles en mo- saiculture; l'une d'elles, la e ronde, était un p ai pliquée connue dessin; elle serait difficilement a| dans les propre et, à , i I phyll im] niana, qui résulte du er..i sèment des N . Rafflesiana et (anata, et, sans contredit, le plus beau de tous les Nepenthes ■•:;■' ..L JAIID1.N hybrides; TV Henryana, hybride des IV Ho keria ii; N. Curtisi tuperba 1881 . N.ct lit de la fécondation du .Y. Uookeriana par le .V. phyllamphora (1882.1 ; N. Sedeni, le premier liyhride obtenu en 1873 mémo année que les N I helaoni ■ I /'■• num, du croisement du JV. (/i»(i//.i/.))i.i avec une autre espèce indétermù Af. anerle -icore un bybride, et .Y. cincfa. Celte dernière plante est particulièrement remarqu sons qu'elle constitue un hybride naturel entre les .Y. Norlh et atoo-marginafa, tous deux originaires de la péninsule malaise. Un certain nombre de ces hybrides présente cette particu- larité, '|ni ne manque pis d'intérêt. qu'Us sont des produits de croisement au deuxième degré, par exemple, le N. mixta nui s pour parents le V. distillatoria, espèce autonome, et le N. Maalersisma, issu lui-même d'un croisement. Cette dernière plante, le Y. mixia, était en parfait état de florai- son, ce qui n'ajoutait rien à sa valeur on. De la maison T ru (faut, encore quelques plantes intéres- santes: nne superbe corbeille di Phrynium a feuilles pana- cliées, du plus charmant -t pas assez connu ; Heliconia illualria rubricaulit, i pétioles remarquables par leur teinte rouge-sang ; D rieux Pal- mier appartenant à un groupe ment cultivées, intéressant à voir avec ses longues épines noires et flexibles ; Licuala grandit, a larges feuilles orbiculain tes en dessus, dont les pétioles sont armés d'épines courtes, de couleur pâle et crochues. M. Lemaire, de Montrouge, présentait des Lilium laftci- folium rubrum et album et le /.. auraium Witlei en pleines fleurs, résultat de culture retardée. M. Bergman, de I t eu l'heureuse inspira- tion de montrer une plante bien peu connue, quoique intro- duite depuis longtemps ib-j.i, le Heeria rosea, désigné égale- ment sous le nom i'Helerocenlron rosev I une charmante Mélastomacée h floraison tardive, donnant au commencement do l'hiver de nombreuses Heurs d'un beau rose, disposées en une longue panicule. La culture en est, parait-il, peu difficile. Enfin M. Dugourd.de Fontainebleau, présentait une série d'Aster, et, sous le nom de Bolidago grandiflora m phylla, une Verge d'or des mieux caractérisées, distincte de toutes les autres esp |ue nous ne connaissions guère en dehors des jardins botaniques Cetl n'est ni le S. grandiflora, ni le S. macrophylla, qui en sont bien distincts, mais le S. Issvigatt Ait., parfaitement carac- par l'ensemble de ses organes végétatifs toul à fait entières el très ''paisses. n des Oncainin M. Initiant, qui s'est déjà distingué par de remarquables apports au C té de Ploriculture, présentait un lot de tileya labiale autumnaiut, en beaux sp i imi os l vraiment une belle plante que ctf . Si variable ,i l'infini, comme en faisait fui la présentation de M. Leaueur, de Baint-Cloud. Des huit plantes appoi toutes et >ient nettement dilf rentes et de avons toul particulièrement remarqué une forma t gorge du -feu veloo iutre a tri incé sur rond pale 1 1, enfin, une plante qui | rigueur, êl I tbi lia aulum- nali distinguée ■■"mine ■. florales sont larges, arroi un labelle curieusement rayé. L II, Parrier, d'Auteuil, avait apporté un Cypriped C irmontagne, de l'as»;., deux CattU leux Odoui grande, un Tri- chosma suants et un Selenipedium Dominianum, hybride des S. cunciuum et cauctaiutn. Enfin, M. Treyeran, de Bordeaux, avait envoyé, sous le nom de Laslio-Cattleua, provenant d'un croisement efifi purpurata et Caltleya aurea, une plante qui m- peut, & coup sur. présenter cette origine. 11 est impos- sible, à première vue, de ne pas être frappé de sa ressem- blance avec le Caffieya /..,.(, tiyeti, De l'avis des connais- seurs, ce serait probablement un hybride de celte dernière plante et du Caltleya Mandait, ou encore du C. Kldorado. Le coloris en est peu remarquable : violacé très pâle avec labelle jaunètre-chamois, purpurin a l'extrémité. Courts dis Cbrysahtbi ■ "urd'hui. encore de très belles plantes, mais pourquoi ne sont-elles pas présentées autrement ! Les pots sont - l'un contre l'autre, sur le sol, et leur ensemble forme Las ou rien n'est distinct. Avec un peu de goût on ferait une exhibition déln il. \ signaler les lots de M. Lemaire, de Montrouge, où nous i.v, M— Gustave Henry, Ali pacha, Secrétaire Chabannet, Uadelei\ !'■ et, etc., en spécimens irréprochables comme floraison et comme tenue; de M. N min, qui présentait, entre autres, deux variétés iné- dites : ' 'omtesse de Baulaincourt, a coloris jaune, et Lutéoe, a longs pétales violets déjetés en tous sens ; de M. Calvat. où nous remarquons : Jubilé, lilas pale . Etoile polaire, vio- let rosé . M. Massange de Louvrex, d'un beau jaune canari Président Nonin, jaune saumoné ; de M. Vacherot, de Boissy- Saint- Léger, qui avait apporté de bonnes plantes cultivées en godets. Le i i Chrysanthèmes avait, dès sa création, il sur les nombreux inconvénients [ui résultent de l'emploi des synonymes avec l'attribution d'un m à deux plantes différentes Passant de la théorie à l'action, ses membre* af- firmaient leurs bonnes intentions en substituant au nom de M. Auguste Nonin donne par M. Calvat à l'un de ses nou- ix gaina, nom déjà existant antérieurement, celui di ; sident Nonin. CoMiri: tu. Cll.TrRE HARAICHBHB M. Lef.u t. de Meaux. avait apporté à l'une des dernières séances, un Fraisier nouveau qu'il venait d'obtenir. Ce Frai- sier, qu'il présentai) de nouveau, parait devoir être mérita t: il est franchement remontant, très robuste, B'enracine faci- lement a tel p. nui qu'un même coulant ■ donné naiaaai 3 ou i pieds bien constitués. Coun i d'Arboricui tuhb ranirtftiui M, Jourdain, de Mirecourt, présentait une inperl 'beilla de Chasselas; M. Ile ."iule èforeau, de Pontenay»sou8 i de très bea ■ iné d'acoar, et M. lluan. d'Oiouer-la» Perrière, une pomm I indre meauranl 38 centi- mètres de tour. Il est fâcheux que la qualité ne reponde pas M Cil. II les Ballet, 'les p. pi: ' I ap- P rt. deux pommes de Crimée : Cendile 8inape, de forme . a ment dorée de rouge 1 1 Simirenào qui rap- Ites. Il j l'autrea fnuis. pommes, pèches, qui ont t m ta, u n- nient bien d'ail- leurs el avei t nit de vériti que beaucoup b'j s. .ut tempes OUI mis la main. P II Aitl"! . LE JAIthiN .1 .UIIIUN. — V 234. — 2ii MIUMIIIIK |896 CHRONIQUE HORTICOLE Mérite agricole.- A l'occasion de l'Exposition de Chrysanthèmes organisée paria Société nationale d'Hor- ticulture de i ranoe, la décoration du Mérite agrii été oonférée : I" au grade d'officier, à M. Michel, l'ex- cellent chef des oultures de la maison Vilmorin-Andrieux et C" ; ï° au grad à M. Y von, le cultiva- teur bien connu de plan es et de Chrysanthèmes, a MalakonT, et à M. Harman Payne, secrétaire-général du ii Vational Chrysantkemutn Society. M. Harman Payne est un amateur distingué ri un éorivain horticole très apprécié, qui a le mérite de rendre justice ii chacun, quelle que soil sa nationalité. Il a puis- samment contribué à faire connaître, en Angleti en Amérique, les semeurs française! un doit lui savoir gré des services qu'il a rendus a l'horticulture fran en .le nombreuses occajii ns. La distinction qui lui a été attribuée aujourd'hui, à titre exceptionnel, est donc parfaitement méritée el nous félicitons, en môme temps quo M. Harman Payne, la Société nationale d'Horticulture de France, qui a eu le mérite do faire aboutir les propositions donl l'éminent amateur anglais avait déjà été l'objet. Hommage rendu à M. Tisserand. — M. E. Tisserand, directeur honoraire de l'Agriculture, acte instillé le 3 novembre dans ses fonctions de Conseiller maître à la Cour des Comptes. Dans un remarquable discours, que nous regrettons de ne pouvoir reproduire faute de place, M. Boulanger, premier président, a rappelé les nombreux services ren- dus à l'horticulture et au pays par M. Tisserand. Le passage suivant mérite d'être cité, car il résume. en peu de mots, le rôle rempli par l'ancien directeur de l'agriculture : '• M. Tisserand a rempli avec éclat, au département de l'agriculture, ce rôle qui n'est pas toujours exempt d'amer- tume. Il est demeuré, sous seize ministères, le confident et le conseil de l'agriculture française. lien a connu la détresse et préparé le progrès. Son nom est attaché à tous les perfec- tionnements qui, depuis vingt-cinq ans. ont transformé l'ex- ploitation 'la sol. 11 sort aujourd'hui de charge avec un nom populaire, justement honoré, et laissant derrière lui le-- | lu sincères regrets. » M. La ver tu j on, député, rapporteur du budget du Mi- nistère de l'Agriculture pour 1807, s'exprime dans des termes aussi élogioux, dans le rapportqu'il vient de pré- senter à la Chambre des députés. Concours général de Paris en 1897. — Lo pro- chain Concours général do Paris aura lieu du 5 au li avril, dans la Galerie des machines, au Cbamps-de-Mars. Le jury de la section horticole fonctionnera le jeudi 8, a 9 heures du matin, et l'exposition horticole sera pu- blique du samedi lo au mercredi 1 1 inclus. Les déclarations, pour être admis à exposer, devront être parvenues au Ministère de l'Agriculture le 31 jan- vier 1807, au plus tard. On trouve le programme détaillé du concours au Mi- tère de l'Agi iculture 1 1 dan- touti li ou -pi tures. A la Société nationale d'Horticulture. — Dana une de ses dernières séances, la Société nationale d'Horti- de membre d'hon- neur 4M. L.> . l'émineni Directeur de l'Agri- culture au Ministère de l'Agriculture, ei celui de mem- bres correspondants à M Couanon, Inspecteur géi de r agriculture, el â M. Marchand, chef du au Ministère de r agriculture. ' In sait que la Société accorde plusieurs bourses à de» élèves méritanl j et j e unir, de l'Ei oie nationale d'Horticulture de '■ . La bourse qui et nible cette année a été attribuée au fils de feu Bâillon, le célèbre botaniste qui a été, de Ion ;ue année.-, pi sein- à l'académie de médecine de Paris. Exposition internationale d'horticulture de Ham- bourg. — Sur la demande qui lui en ■ > ■•■ !.. te par le comité supérieur d'horticulture de Hambourg, demande appuyée par notre consul de France Société nationale d'Horticulture a constitué une ion de quinze membres de faciliter la par- ticipation à cette exposition de ceux de nos nationaux qui voudraient y envoyer leurs produ Cette commission a tenu sa première réunion hier, 19 novembre. Société nationale des Chrysanthémistes français. — Le Comité floral a tenu. à. Lyon, le 21 octobn mière séance. Mien qu'une circulaire eût recomman lé de réserver les lis pour le Congrès de Bourges, 7 novembn I sentations étaient assez, nombreuses. cinq certificats de mérite ont été décernés aux va tés suivantes : Lucile Mathieu de la Brume (de Reydellet); A. Verlot (Calvat); Aug. Nonin (Calvat); Nat. Chrys. Soc.Jubilee (Calvat); M" Flew-de-Lix (Beney). Des félicitations ont été accordées aux variétés sui- vantes, que le Comité' a demandé à revoir : .1 moi le pompon (Héraud : Robert Verdet (Héraud); étaire Fierens (Calvat); Doit. Pielro B a (de Re; dellet); .li"" Vacherot (de Reydellet] : .1 (Lacroix); Amitié de l'Agriculture nouvelle (Délaux); u. Ch. Deloncle (Délaux). Le Comité a félicité M. Chabanne d'une fi n toute iale pour son superbe envoi de [5 varié i très naine, portant jusqu'à i larges fleurs épanouies. Toutes ces variétés ont été bouturées en a\ ril. Congrès de la Société nationale des Chrysanthé- mistes français à Bourges.— Ce Con tenu les 7 et8 novembre, comme il avait été annoncé. inverses que icernant les Chrysanthèmes été examinées. La médaille d'honneur du Con rès a ôti lécernée à M. Délaux, '\r Toulouse comme étant le semeur qui a rendu le plus de services à la culture des Chrysan- thèmt Le Congrès se réunira l'an prochain à Orléans. Concours de Cattleya labiata Warocqueana. — In match a eu lieu dornièremenl entre MM. Lucien Linden LE JAHUIN . .j._- MorI lie), et MM. DdUemagi lorticulteurs :i Rambouillet. in( L'honneur ir la plus belle coll Catlleya laOiata R ou autumn Une première épreuve avait déjà eu lieu à Bruxelles où M. Linden er. Mais les > ■ >nili- luelles M. Uai! pris pai I lui ayanl mes défavorables, ide épreuve a • té faite & Rambouillet, le " novem- bre dernier. emagne qui a été pi o vainqueur par un jurj composé d'amateurs el de sp listes et présidé par M. A. 'le la Devansaye. MM. Linden el Dallemas. donc aujourd'hui manche à manche, mais la - int «l«'-.i ;"» trop avan- rendez vous a l'année prochaine pour le jugement définitif. Nous avons pu voir les plai mb millel et nous ne surprendrons pi n disant que, rare- ment, "ii a \n réuni un pareil choix de rema mment les variétés 'I. Dallem itatad lui de M. Linden. Espèces forestières étrangères à propager dans nos cultures. M Mouilleferl recommandai! ut, a l'une '!<■- séances de La - itionaled' ire de France, les espèci comme i ■ cul- unes : Tulipier île Virginie m tulijn, Ccdréla 'le la Chine (l i), Ostrya à feuille irme ■ noir d'Amérii ie i pin pin- lonie I ipin de Ciliciel I Pseudotsu i >uglas i Pseu lotsu . Pin w eymouth */ • i Thuya de Lobb /'. / it, la plupai ' 'i- depuis longti mps, o1 été employées, jusqu' q,ùe comi nementales. Cela prouve, une fui plus, que, Bi l'horl de l'agri- culture, elle lui ou en 'les i ir- ■ Deux Bégonias nouveaux - Lan mise au commerce '!<■ deu nouveaux, hybridi nu de -'■- bj bi . parai) 11, d'u ; une floribondité lu i'au\ deu leur hauteur i dson, un métré de haul Bur '■ m1 produites en 1 u ivenl uni 1res. L'une a nom Goliath el l'ai I cultures de Ferrières. — Nous appren M. Fi ' • . mann, I • ellenl directeu cultu i prendi i la fln de nnées au scr- ild. tils. M. Ernest Bergmann, notre collaborateur, le suit .lans ga retraite. Si nous en croyons ce qui nous a été «lit. et lieu de c >nsidérer le renseignement comme exact, c'est M. Schwartz, le sympathique et habile jar- dinier en chef 'h' la \ illa Rothschild, a Cannes, qui pren- dra la .lu ' - cultures de Pi Mesures édictées en Roumanie contre l'importa- tion des pommes. — « Le ministre royal de l'agricul- Li • pommes importées en Rou- manii paiement attaquées des \ Sehù • ' Anthonomuu pomorum,& résolu, afin d'éviter, autant que possible, l'introduction de ces para- d'exiger, à l'i ces fruits, un certificat de l'autorité d'origine établissant que les pépinières ou arbres ayant fourni les nommes ne sont point atteints desdits insectes ». Loi pour la protection des oiseaux utiles à l'agri- culture. — Une loi relatives la protection des ciseaux unie- a l'agriculture, nous Mit la Feuille d'information» ulture, vient d'être promu! en Espagne. Entre autn interdit, lis »aux, considérés u: -. ei prescrit l'apposition, aux pi des i immunesei 'le- écoles, i affiches exhortant les ci "ix miles n invitant les enfants a ne pas toucher aux uni-; elle édicté, en outre, différentes pénalités applicables aux eon- enants. NECROLOGIE M. Philip Codman. — Nous avons le rejrret d'ap- prendre la morl d'un île nos confrères île grand avenir. M. Philip Codman, architecte i Boston. M. Philip Ci an élève .le M. Olmsted; il ité les principaux jardins île l'Amérique et de l'Europe i ici impagné son "ncle, le professeur i'. s. Bargent, dans son voyage d'exploration au Japon. Il i ô que de 's!'.» ans. OUVRAGES REÇUS . B DANS N"- Cl ! l'i pu- M. Monillefert. — Mémoire lu a ! nationale : iculture de F rance. Brochure de i .' ii.i.im i.i.ii m Hahlemknse. Planches soi l'LAN . • ET TUBE1 nspices de la algem» n niging i u a Kaarlem (Hollande) li\ raison. UR LA i i 1 1 1 HB u LA \ lui 1 'ATION DBS CTI U- par Uex. Hébert et Oeorgea huilant. — ii( du journal de la uale d'horticulture dePrance — Brochure de 12 pages. LE JARDIN ■'.",: LA CULTURE lll CHRYSANTHEME D'APRÈS LE SYSTEME CHOULET Dans Le numéro du 20 avril dernier, noua -r, Ion pro- mis de montrer aux lecteura du Jardin lesderniera résul- tats obtenus par la culture Choulet, dite a grosse fleur et à taille courte. Nous te- nons aujourd'hui notre pi" e en fournissant la re- production photographique de deux plantes cultivées selon cette méthode. L'une porto trois Heurs el eal placée dans un pot de 25 cen- timètres de diamètre exté- rieurement ; L'autre, en pot, île 32 centimètres, présente six fleurs La première a été cultivée par M. Choulet; nous .p. onsl nue, cultivé et soi- gné nous-mème la seconde. Nous ne nous attacherons puini à faire ressortir la beauté des sujets ni la gran- deur des Meurs obtenues, les figures en disent plus long que toutes les explications que nous pourrions donner (I l ; tuais bien que nous n'ayons qu'à répéter textuel- lement, ce que nousavons dit dans notre brochure publiée Tan dernier, en collabora tion avec M. Choulet (2), nous allons passer en i w ne tous les détails de culture aux quels ces plantes ont été soumises. Bouturage. — La plante cultivée par M. Choulet ap- partient, a la variété I iviand Morel, elle a été bouturée dans les premiers jours d'avril, dans une serre à multiplication et à chaud. L'autre est un spécimen delà variété Mistress C. Bar- man l'tii/n'. qui a été bouturé /■■ 8 avril sous cl froid et a toujours été traité à froid. Nous taisons intentionnellement ressortir cette ■ renec de culture pour montrer que l'un el l'autn tèmo donnent, de bons résultats et que le temps par Le bouturage à chaud est à peine appréciable. Ces opérations primitives étant mises à part, les deux plantes mit reçu des soins de culture identiques. Premier rempotage. — Après la c plète reprise, les ii Les plantes cultivée i u P ire de La Ti en 1896 par les principaux Cnrysantémistes français ; queiq diront peut-être un jour l'impression que li Fie. 20. — Chrysan pt ••«■ut i- ■ mai, au moment où il n'y , ,ui plus iii-i! a craindre de la fratcheur de nuit odet - "u' i té placé , enten i u une p 1 ande, à ! i exposil dans un tei rain pei méable, bien a illé. fui pi, Mites mbi un pi i cernent A centimètres en an dessue de ti |uin, ont été repincéea une deuxième P . — &i^L?£ in deuxième remp pot - di ze centimèti été pratiqué '•i\,< Le 10 juin. a pari ir de cette époque, jusqu'à leur reiin i e en serre, les plantes ont été BITI les quinze jours avec nie- solution de Bulfate de :,i doc de un gramme parlitre.pour obtenir et con- , un beau l'cun vert, noir, bien étoffé. Eboin geonnements. Les ébourgeonnements ont pratii soin depuis l'apparition dt - pousses axil- laires jusqu'à La fin de la culture. \, pa la tin de juillet, plantes ont subi un rempotage et ont été pis erj pots de dix-sept centi- mètres Boulons. — Vers la fin du mois d'août, le, bouton cen- tral s'est montré : nous l'avons soigneusement con- Bervéen supprimant tout ce qui poussait autour , sans nous occuper si ce bouton e mi terminal et si nous supprimions des bourgeons ou "'/'■" ""•',■.<,— renuani. iouie ia uuu-e "" "'"' "-^" (2) Culture des Chrysanthèmes par O. Chabanne et A. Chonlet' vol., M pages. Kn vente, Librairie horticole du Prix1 On pourrait à la i a por franc dfi ctement les plant n pots de l i cent! 1 ti'anc 236 LE JARDIN par 1 1 pi Nous ■ des pul le la fleu soufre qui a été répandue le matin a li posée sur lea fcllillc-. N'.ih n .u- s immes aui de L'invs chenilles qui abondent surtout à l'automne ipandant di m d<3 chaux vive autour de dos cultun ■ Disons maintenant un mot sur la Façon de pratiquer ulture. - -..ut ohoisiea parmi los plus vigoureuses pousses données par les plantes in!: miiii quer trop Si i tent a donné deux oii I il fau nps et, lorsqu'elles es .le longui ni', le- ra- Lu-dessus .le la deuxième feuille sûtes a 1 1 même hauteur.. A la -ni' ■ .l'un pincement pratiqué trop tôl ep irt, si l'une des branchés produites par ce premier pincement pousse plusv: i que les autres, et est pincée avant celle i rare, que le • tardivement trapp nt la premi.-r." et l'é [uilibre se tr..u . i impu dès l'origine. Donc, si, après le premier pincement . l'une ue les au il faudrait la laisser marcher el ne lapincer que lorsque 1 1 lige plus cl le léveloppement ni ■ pour Buppo ■ opération. Alors, comme le disions tout .i l'heui i pin- la d luxiéme feuille n à ee que, après le pincement, ebacuned tement a la même hauteur une Dai i moins de dôfa ut - de tltul leur. il i otendu que le deuxième pin n imbi s de ii .-s pro luil p i celui que l'o Bei .m commencer à rempoter, oh donne un aux platu ollder la n el|le\ e II i qui la venue de nouvelles radlcelli "n , iplomb dans le noù nou- velle terre que l'oM iitour Be la motte el on arro8e.Au dernier rempotage, en pots de 22 centimi nous nsdo nerien toucher au chevelu et de lais- ser la mot lument Int lamoindre orisure amène la chute -les feuilles du Las et déprécie la plante. On d sir, pour rempoter, un temps calme, plutôt humide i I pas trop chaud. Une faut jamais rempoter de Chrysanthèmes par une journée d'orage, de grand vent brûlant ou par une journée trop chaude, sous peino de voir, même en pre- nant les plus (.'ran. les précautions se défeUillei i. — Le Chrysanthème est une plante a\ Ide .le i iture, peu diilioilo sur la composition du sol, mais tndant, absolument, une ibstantielle el riche. I i tm ion îles comp ist doit ôt : ' que e, mais perméable. Au Parc de la tôte-d'Or, les plantes sont rempotées dans ièlahge .le deux tiers de vieux terreau de n .■ insommé et le b .nue consistance, et d'un tiers de bonite terre rrancl e de jardin. — I.'ébourgeonne- nement . i la suppression do touti usses axillaires qui Bè montrent sur chaque tige pendant toute la durée de la végétation. Cette suppression doit fuite avec le plu-* grand soin au moins une i înaine sur chaque plante Pour i voir l'ar- .1 dans le Jardin, n° du 5 mars 1896. es et bassi Ces opérations sont fort important! s, dan la urtout, et doivent être pratiquéi néthode. s don enl être donnés copieusement qu i fois que i j besoin s'en I r, mais l'on d veiller avec soin à ce que les pus ne soient point bou- l'eau s'écoule sans séjourner aul >ur des racines. Lorsque par les journées d ur, après un eux, le- plantes flétrissent, il faut se g ir 1er nner un nouvel arrosage; m lis un ba ir le feuillage suffit p »ur i en En un mot il but . depuis la m la floraison, entretenir lea plantes de fa - n .i ce qu aient une dose d'humidité suffiss .;ue la véj lion ne Boit jamais arrêtée; mais cette humidité ne doit e poussi r. immédiatement, app i i . hlor Il est Lien entendu qu'il B'agit Ici di aan pure et non des ai us. qui ne doivent - qu'an moment de l'apparition des bou- u -qu'a l'appai Ition di iniei mais pas au-delà, une fois u deux au plus par semaine. Depuis la publication de n itre ouvrage, quelques ob- .non- onl ■' métho le de culture. Il a été a\ancô : I '.'n'. I qu'il fallait M ChOUlbl ; Qu'avec le boutura II, il fallait absolument avoir une bonne serre k multiplication pan- forer les plie ' i .lent de- soins lon- guement} ; nêreûx, pour eelui qui voudrait tuer profit de leur CUltUI e LE JAlîDI.N \° Enfin que cette culture n'ôtail poinl d lyon- ôté pratiquée depuis Longtemps dans di- ince. .\ la première question nous répon il i Que M. Beney, l'ayanl mine en pratique sur une . échelle da n - ses oull lires pei i >mi Lune, a olitonu, dés le premier essai, des pi intes superbes i .mi de ! .ii & quinzi r isses fleura les plus bell ta qui aienl él ■ vues •> Lyon cette ann lue l'ayan i tes, qui n prêtent ion au 1 > ■■ de praticien, nou i, sur cinquante sujets environ, des résultats ex ellents el que nos plantes, pi & la première réuni tu Comité floral de ta - to- nale des Chrysantb mist< a frança été mont, comme en les procè -■■ i rbaux de ce Comi tantes ont traitées à froid : la serre à multi- plie ilion n'es! donc pas indispi nsable à la cultur ■ el La troisième critique i nol re I rien. La cultu t peul se ! i ; r e n pi e i n i m' en p its e1 n ■ pas d'autres soins que ceux qui sont indis- a tous les Bpé- tis cultivés a la mr, (]iielle que soitlamétl ulturc à laquelle il> sonl soumis, i-l ire : pin ements, reinpi ■geonnements . (Mi- grais, arrosages et trai- tements contre les in- sectes et les parasites. Quel est le mode de culture connu aujourd'hui qui permette d'éluder uno seule de ces opéra o 11 n'en e . ou, du moins, nous no le coin sons pas encore et ne pensons pas en connaître jamais. La culture Clioulct nous paru! donc encore super aux autres sous ce rapport là. puisqu'elle permet desup- primer trois ou quatre mois de culture. Comme témoignage de ce que nous avançons ci- sus, nous citerons les lignes d'un article de M. ! Molyneux, dans lo Gardener's Chronicle, du 9 aoûl lier, sur le bouton couronne, où il est dit, en parlant de plantes bouturées cependant en dé bre : c Tout système de cul Is nuls, si, pendant tous les mois d'été, la p Fie:. 121. Chrysanthème CUltt r Jl :r prodigue i • le- v pas de le application oins que M, Edwin Molyneux re ime obli- modea de culture. Il nous est plus difficile de répondre au quatrième mnaltre le pn passé, el heureux de cuis. N..ii pi pendant, jusqu'à ce que i ■ .le la : hou- let, pouvoir nous dire le- prem i ira de 1 1 iode de culture du Chrysanthème ;i grande (leu taille coui i,- et ,, bi utu- cel article . M ne ls,udi i aclure que '.dus du le dernier mot sur la culture du ème, '■■u- nous i c eu- émini tiennent de l'ut belles fleurs par d'autres m et qu ' o u vie do chaque .jour. Nous n'en pour ; mation que nous a d imeni M. Clioulet, qui, jusqu'à présent, ne ournir l'an prochain de '■ 0 à 35 centimi do diamètre, au mini- raum, sur des plantes naines et d'un porl Ainsi soit-il. il. CHABANNE. /■ re de la I Lyon. Mistress Harmann Pa, M. Chabanne. LA CONVENTION DE BERNE ET LA CIRCULATION DES PLANTES Dans mes conclusions sur l'enquête faite récemment dans Le Jardin sur « La modification de la conventinii internationale de Berne, relative au phylloxéra ». j'ai dit, entre autres choses, ceci (5 avril 1896, page 82) : n 11 résulte de tout L trouvant dans éditions i ■ iclle- par le min i jriculture, en m du invier 1890, n'a jamais été prise en séi i lération par les Compagnies de chemins de fer et les • nouvelle disposition de la l LE JAliDIN vontion, <7 ii i aur Ire de si grands services à 1*1 ient inutile, tuiii au moins ! :e. » A li page suivante, je disais encore : l • le, on peut donc admettre que les ; I .dture cou demander: • «jm- le Gouvernement français agisse HanH retard auprès des Compagnies françaises • le transport ■•! Gouvernements étrangers pour '|ii i ori- gine ne suit plusjam linie - de l'aiti- Dan s < • « ■ - conditions, le certificat d'origine, tant abhorré, sera \iv- tuellemenl supprimé. >' Enfin, jilus [oin, j 'ajout: I la donc (la Convention) et esj M. le Ministre de l' agriculture, qui, a juste titre, élail partisan i de choses, voudra bien i'il vient de prendre en pépiniéristes i ar son ion par les Gorapa- de fer et les s. » Il me semblait bien, on effet , qu'une action prompte que dans -aide pour que la Convention de Berne puisse rendre les services qu'on i droil d i Ire. Les événements m'ont donné raison, ainsi que le prouvo la lettre suivante, adresser a M. le Ministre de l'Agriculture par M. Ant. Rivoire, qui vient de im"«i: donner communication : Lyon, le 5 Novembre •' HoxsiBcn i t Ministre, \ • ad ilaration du 15 avril 1889, ■'■changée ts de la Convention de Iterne, tilicat .us de pli il que horticulteurs Hgurenl sur les listes pu- B l tenues a jour par les soins de votre admit) la I nventiou et de son \e, nos horticulteurs rencontrent cl diffi- ! entravant berchons à don (ranger, h : mment, il y a quelques mois, nous avon r d'un difl fton- que la Compagnie do chemin -. ••naît de la douane allemand en furent i i . bui, ii"us -.ir d'une autre diffii ; Le I MM. X ticulteursàl Mon* . i. ■ P.-L.-M publiée par le Mini i Iture, — q pas valable el qu'il en fallait un autre visé par le V labli d'après l'ancien mo I \ • ius remettons, ci-in le Ministre: 1* le certificat que les expéditeurs avaient joint à leur décla- ration: 2* la lettre par laquelle la V P.-L.-M. en réclame un autre et nous nous permettons d'attirer votre attention, non-seulement sur le fait du • mais encore s;. autre que les expéditeurs n'ont été informés que 22 jours rchan lises, alors que les plantes i mortus. Par ■ du 23 avril 18 hien voulu, Monsieur le Ministre, rappeler à tous les pr tition de Berne, qui el aux horl ;. \ isa du Maire, mais, pour que cette mesure pro vouloir i rier Monsieur le Ministre des affaires étran vivement auprès des go . rs afin que avril 1889 us. et que itruo- I jard. pement du nationale! sachant qi nours efforts pour le favoriser, n pleine confiance dans le succès de notre démarcl prions, Monsieur le Mini il resp /.•■ / .■••n : \ RrvoiBB. tulteursde Lyon a parfaitement L'appeler l'attention de M. le Ministre de V \jricul- ture, dont on connaît le dévouement aux intérêts coles.sm- cette importante question. M ûs. pour que l'ac- tion du Gouvernement frani réellement otlicaec et puisse B'ezercer sur tous les points à la fois, il est indispensable qu'elle B'appuie sur un grand nombre de faits. Nous prions donc instamment tons nos lecteurs de nous Bignaler, ave< ui, t. -us les cas qui sont à leur <■• •tiiiaissi n.-<- où les envois des horticulteurs ins- crits sur la liste ministériel! aux don Dgères, foute de certifii Nous stituerons un dossier de ces pièces, pour le remettre ■> M. le Ministre de P agriculture, comme ti"us l'avons fait en pareille circonstance pour les réclama- tion ml les expéditions des boi I ran- !. nu sait que cette premièn te, donl le Ja avall prlsl'inil iative, s p >rté . puisque la Russie a ouvert nos produits. Il en sera de môme, cette fois-ci, espérons le, si tous les • - \ •■ nient bien nous J ailler, eoinine II esl de leur ni r ■ II. MARTIN] r. IMODEMIKIH V II. MVHTINBT de Rho lodendron il le, chaque année voil e de nouvelles variétés qui diffèrent des anciennes par leur plus rlbondité, toit par leui Uoité plu différents de leurs LE JARDIN Rhododendron X M" H Martii I.K .lAIWHN 239 Tel es' te cas de la nouvelle variété que M Mo er met i année an 01 nerce après en avoir offert la dédi- '■:iri' a li l'ciiuiH' do notre directeur, M" II. Martinet, reproduite par notre planche coloriée cl-conl Voici la description succincte do ce beau gain : Bel arbusti cotation vigoui l'un beau port; feuilles d'an verl intense, lancéolées-aii irymbe for- mant un gros bouquet de fleurs grandes, d'un beau I léesde rouge et marquées d'une forte impériale rouge noirâtre foncé. Cette variété, i-sued'un croisement opéré par M. Mo- Ber, mais dont la trace n'a pu être retrouvée, est bien distincte de toutes les belles variétés de Rhododendron existantes J. FOSSEY. LES CYPRÈS (Cupressus) (Suite) (1) Les considérations sur la ramification et le feuillage des Cupressus, développées dans notre pré article, peuvent s'appliquer à toutes les Cupressinées qui, selon toutes probabilités, descendent d'une souche ancestrale commune avec les Lycopodes et les Sélagi nelles. Les'", uellement connus sont, avons-nous dit, au nombre de 13 espèces, avec de nombreuses va- riétés, réparties dans les deux sous-genres : Eucupres- sus et Chamœcyparis. I.— Les Eucupressus ou vrais Cyprès, caractérisés par les rameaux de dernier ordre disposés sur deux ou quatre rangs, les feuilles généralement réniformes, les écailles ligneuses, peltées, les graines nombreuses, les cônes ou Btrohiles mûrissant la seconde année, sont : 1. d/pressus sempervirens L. — Il existe sous deux formes : l'astigiée (C. fasligiata D. C.) et à rameaux ho- rizontaux (C. horizontale Miller) souvent, distinguées par les botanistes et les horticulteurs, mais qui ne pré- sentent pas de caractères spéciaux en dehors du mode de ramification. C'est l'espèce la plus anciennement connue, le Cyprès des anciens. Le Cyprès est cultivé de temps immémorial, aussi sa spontanéité est-elle, en bien des points, absolument douteuse. II parait croître, à l'état naturel, dans les montagnes de la Crète et à Chypre, où il l'orme des forêts. Humboldt considérait le Cyprès comme originaire des montagnes de Buseh dans la région de Ilérat ; pour Ritter, il croîtrait dans la val- lée occidentale de l'Indus et dans l'Afghanistan, d'où il au- rait suivi les migrations des Iraniens. On ne doitaccep- ter ces assertions qu'avec défiance. Le Cyprès a donné naissance à de nombreuses formes horticoles basées sur la ramification, son mode et sa di- rection, sur la forme des cônes et des écailles. 2. Cupressus lusilanica Miller. — Espèce des plus élé- gantes dont la patrie n'est pas non plus connue avec certitude. Cultivé depuis longtemps clans les régions chaudes, on suppose qu'il a été apport.- deGoa. Il es! également connu sous le nom de C. glauca Lam. et pendula L'Héritier Peut-être est-il originaire du Por- (1) Le Jardin, année 1896, page i d ou II aurai! étéporl ne et rapporté en Europe. Hooker ne serait pa qu'il no fut qu'une té du ' 'u\ u d'une espèce voi- sine, le ' l :. I i — Originaire de la région raie et occidentale de l'Himalaya, où on leti entre l,b 10 el l pie ls. 4. Cupret us fun bris Endlicher — «'bine méridio- nale et o ■ autour des tom- ■ 1IX. 5. CupressusBenlhami Endlicber. — Parties froides des montagnes du Mexique et Guatemala On connali un cei imbre de \ ariétés qui oni été au dées comme des espèces mtonomet C.Lindteii Klotzch; C. a Greene, de C Arizona; C. Knighlt Knightel Perry, d'origine im onnue, qui n'a été encore rencontré que dans les jardins. Le C. Bentham encore connu sous le nom d. ' l mlteri Forb< 6. Cupre tus macrocarpa Hartweg. Montagnes de la Californie. C'est encore le C. Lambertiana Carr., le C. Harlwegii Carr., le C.Reinwardtii Hort. Si l'on prend les formes externes de ce Cyprès, on y distinguera faci- lement deux plantes qui correspondent, l'une au C. Eartvoegii, l'autre au C. Lambertiana. Ce dernier serait plus robuste avec des feuille- imbriquées, apprimi obtuses; elles seraient distantes, étalées, acuminées et mucronées dans le C.Hartwegii. Y a-t-il la des diffé- rences suffisantes pour donner lieu à la création de deux espèces? 7. Cupressus Goveniana Gordon. — Californie. Le C. californica Carr. ne doit pas en être séparé. 8. Cupressus Macnabiana Murray. — Californie. 9. Cupressus (huriftra H. B. K. — Mexique, où il est connu sous le nom de « Cedro». Humboldt le distribua comme Juniper us; Endlicber lcdécrivit après Humboldt comme Chamœcyparis et Parlatore le replaça dans le genre Cupressus. Les cônes du C. thurifera rappellent plntôt cenx d'un vrai Cyprès que ceux d'un Chamœcy- paris. De plus, par sesgrainesprivées d'ailes, il se com- porte vis-à-vis des Cupressus comme les Biota relative- ment aux Thuya. C'est encore une présomption de plus en faveur de la descendance commune et relativement récente des Cupressus, Chamœcyparis, Thuya et Biola II. — Le sous-genre Chamœcyparis, caractérisé par les feuilles latérales plus ou inoins condupliquées et les médianes aplaties, les ramifications de dernier ordre généralement distiques, los cônes ou strobiles de pe- tites dimensions arrivant à maturité dans le courant de la première année, les écailles dilatées en écusson coriaces ou un peu ligneuses, les graines peu nombreuses, deux à quatre au plus, comprend les espèces sui- vantes : 10. Cupressus ihi/oides L. — Plus connu sous le nom de Chamœcyparis spheroidea Spach. Il est originaire des Etats-Unis : sud de la province du Maine, côte sud de la Floride, New-Jersey, etc. C'est à cette espèce qw partiennent les Betinos} . R. leptoclada, /.'. nsis et quelques autres formes à feuillage poly- morphe. (A suivre). P. IIAUluï. LE .lAUMN L'EXPOSITION DE CHRYSANTHÈMES lu jour ; il I sition qui vu el m " <)u'à dimai le PIndusti - I rie. : les Chr; ul- I < 1 1 1 • x —:>■■( llènien .1 iiiiiiiih--. Il « - 1 1 1 ■ — . — M N la flY n Vilmori 'ours I linden, M ry. I. i .iurc tir In pluj .me. M 1 :lt l'elati- ;r. < :in> -.:ini lu-nu-. MpéeinienH. — p.ir- - I ■ ' Cury- ment MM. D //. il / MM. 'i ■ Les C ■ : \ ". i • . : ir lui ■ ir des Heurs. MM. I. ; lils M . mon t : M \ ■ s M. Audin, ja MM ■ i . eni bien bi M. Giraud, de Mali d, de i \ -rs de belles plai I. - Chry- urs simples de M. i ■ < lu_\ -anl Ikiik» greffon Hur \nl lu-mi-.. — ! lui di M. ... . Miel'iues- uns CbrysnnthèmeH «-n fleura coupée». — MM. I. - M \ - MM. I. im isiblemeni - u un . MM. <; ' : ■ Plante» n lanl 1 M Pi ufl • M I M M i IqUei i LE .IAKIil.N 2 m • r> Hum Ml | • ■ - ll'l lu tours lloralo dot Jardin* pulillc» I ■' l'.ti mélange : Iresine Lindeni. Pelargonium zonale, var. M— Oddos, I'. X. l'nul-Louis Courier, P. Duchessede» /lafufa, Ageratum mexicanum, ovnlaurea candidissima. Bordure: 1 rang de Pyrethrum Parthenium aureum ; et I rang i'Alternanthera ameena. : Phormium ten.ix sur fond de Bégonia Ascotiensis, I: casta Boi B rflorens alba. Cette cor- beille, exécutée sous des arbres au t du plus grand etTet décoratif. Des Phortnium verts et pana- s d'elle, dans le gazon, rehaussaient ur. Hontbretia crocosmieeflora. Fond : Pelargonium ;>e/- talum, var. M - C Campanule carpathica. Bor- durc : C. carpathica alba. 9" Plumbago cœrulea, en colonne, sur fond de : Bégonia \ itiensis , Pelargonium zonalevar. Achard, /'. Duchesse des i I ra/um mexicanum. Hordure : Pelargonium zonale var. ./eau Paquot. Erylhrina Crista-galli var. ruberrima, Cyperus alter- nifolius, Coreopsis Drummondii, Pelargonium Duchesse des i lui Pelargonium pettatum foli paits, épin- ■ ur le sol. 10* En mélange : Pelargonium zonale var. Ingénieur /'. Duchesse des Cars, Tagetes patula, Centaures candidissima, Iresine acumtnata. Hordure : I rang di tus compacta et 2 i \thera amo lî> Solanum marginalum. l'on l : 'résine acumi Bordure : Gnaphalium ianafum. i binaisons dans les endroits ombragés, ainsi que celles en bordure des massifs 'i'- végétataux arl quelque peu différenl I* En mélange Bégonia semperflorens atropurpurea, II. s. alba. Bordure : />'. s. compacta rosea. I ["rès jolie Ile corbeille >i o /iv./.mi.i temper/lorens efeguns, avec une bordure de deux rangées de /.'. s. com- pacta rosea. 3" Dr.-n o-o.i indintsa sur fond de Bégonia discofor avec iiorilu r.- de Bégonia semperflorens alba. 4* Bégonia Rex avec bordure de B. semperflorens com- pacta rosea. b' Bégonia semperflorens alba et rosea, B. iscotienaia, I:. Lemoi nei. Bordurt /.'■ ji inia Laura. [• Composition bordant un massif de Rododendrons le long du i l'Alcasar d'été aux Champs-] I rang Zinnia a Heurs rouges. I rang Pelargonium zonale, var. Victor Millot et ratum alternés. i rang Iresine acumtnata. Rai ir .- Pelarg. zonale, var. Jean Paquot. Hordure le long d'un masi fdi Roux: r rang Bégonia semperflorens oersalliensii, 2" rang />'. s. i inmfolia. .iig /;. s. alba. Rang exb rieur : B. Laura. i dure eut ' ■'• mie i\ réussie si le l> t. oersallien- sit avait été placé en troisième r ■• moins I ; i semperflorens alba et '.'■ rang. Il opurput aiba, Ran II est JU l'on \ oit tu, de m. -me que les scè- nes d>' plantas rustiques qui sont créées dans les endroits pittores pies du parc dés Buttes-Ghaumont. LE .IAIIM.N i'i;:! Ecole Municipale d'Arboriculture l, ornemental ion B n aie du jardin de cette éi oie, qui rsl faite au point de vue de l'instruction, et au i omi iiiriui-il.-m.nl ci i-: i i >ujours très jolie. Pour quelques grandes corbeilles, quelle qu'en soit la . omp i ition intérieure, les bo rges, sont composées de ilessu is en mosalculture, for- mant, dans la plupart des cas, de grands f-stons. I* Corbeille elliptique: centre, Pelargonium zonale, var. Jane; autour eten feston, I résine Werschaffelli; bord u fond circulaire: Pyrethrum Parthenium .un-ru m avec points aux raccords d'/resi ne H allisii. 2« En m Monbretin crocosmiwflora, Cinei lima, Catceofaria excelaa, Iresine Werschaffelti et /. acuminala. Bordureen feston: Ageratum Wendlandii et Centau , .1 ndidissi m i 3* En mélange: Cineraria maritima, Iresine acuminata, Ageratum ium zonale var. Guillon Mangelli. Feston circulaire de P. :. var. Mme Salleron avec fond et bordure d'AHernanfnera amœn i i- Plate-bande: centre. Pelargonium zonale var. Mistress l'nlliifU, l rang de Koniga maritima variegata; et rang extérieur en Lobelia Erinus compacta. Et, pour terminer, cette trouvaille origiralequ'est cette pe- tite corbeille ronde en mosalculture : Spirale en Gnapha- lium tomentosum partant du centre, en décrivant quelques tours jusqu'à la périphérie, avec le fond en Atternanf/iera amœna. ALBERT MAUMENE. EUGENIA MALÂCCENSIS L (Malay Apple. — Pommier de la Malaisie.) VEugenia malaccensis /.., connu des Anglais sous le nom de " Malay apple", dontla signification est Pomme ti t je buïs lier et que je tacherai de ju ir un uonient absolu, uni 1 rante à la dé- dea intéréte de rilorticulturc n « Vous auriez pu rencontrer facilement parmi Messieurs, des amateurs éclairés, dea praticiens •'•mi- nent- mi des .-avant- .1 pour les mettre a élii aie pensée de venircher- elier dans la retraite un ancien ministre de PAgricnl- lure, — et je tiena à ajouter : de 1 Horticulture, — pour indiquer bien nettement que. dans le monde bort parai bellea pi >in la ri - - 1 1 1- de la reconnaissance pour les services rendi .-ni. « Mais -1 j'apprécie à 8a liante valeur l'bonneur que vous me I bu mesure également tout le danger : 6, date de votre fon lation, je pan la liste de vos présidents ou figurent des bommes qui ont laissé une trace -i profonde dans la science, dans i., diplomatie, dans l'armée ou dana le gouvernemen du pays; Qui pourrait, en effet, avoir La prêtent) le placer réminent bomme d'Etat, lecél teur, l'ad- ministrateur consommé qui vient de consacrer à ladf- 1 travaux les douze dernière • 6e laborieuse carrière. Nul ne saurait égaler cette précède langage, cette exquise courtoisie, cette simplicité char- mante, qui étaient 0 mme la parure de sa puissante In- telligi Imagine d'ailleurs, Me que m'a-. Léon Baj 1 end au Ministère de r agriculture n's 1 BVent entretenu de vos inté- ,1 l'entei BDtre non deui noua aimions passio nient l'Horticulture. leurs, que Je me p dévouemi fldi le en inde mémoire et en rappelant que mv( li .'m p 11 ml d • Nous auroi rsuides questions à dé- prochant, nons rappelle que l'horticulture fi ■ prendi e une large part n imposante du travail interna- â, depuia près d'un siècle, S le monopole ions d'horticulture qu'elles organisées La plein: il 18 11. 1.0 BUt efforts et notre système d'organisation nous a conquis une .les plus légitimes. Aussi, t. uver- nemonts se sont-ils empresa itionnerla supi rite de la Soi iôté en pareille matière en lui demandant son concours qu'elle s'est en.; elenr donner. Pour ma part, je n'ai eu qu'à me féliciter de l'œuvre accom- plie par \ otre Commission, Messieurs, lors de l'exp .sition de Saint-Pétersbourg, dont les 1 pratiques ont été si importantes pour l'horticulture française, l'a- 1 participation de l'Horticulture française aux 1 [positions, tant en 1 1 ance qu'à l'Etrangei accomplir une 'euvre utile non seulement au dévelop- pement du goût artistique dea Horticulteurs, mais ■ r le développement commercial de l'Horticulture. dans cet ordre d'idées que je me suia pi Mes nalités du cor- ne pour le remplacer par la lia e, publiée au ministère de l'Agriculture, des horticulteurs français autorisés è expédier leurs produits sans certificat. 1 mesure, bien e par les horticulteurs, produirait tout son effet utile si l< moments adhérant à la convention de Heine auf ai ta des chemins do 1er et des don 11 m comme remplaçant le cer- it d'origine. « Il en serait de même pour les tarifs de chemins de fer: leur abaissement pour les plantes transportées en vitesse ou en vitesse accélérée nous permet- Igi pic d'exporter produits horticoles dans les pays voisins. Car, jusqu'ici, nous n'avons que des tarifs de pénétration... chez nous. uiin. on a signalé, à dh erses reprises, une des plus inomaliea de la loi de 1888 Bur le recrute- ment 1 née— je veux parler de l'oubli des ouvriers horticoles parmi les ouvriers d'art, appelés •» coi urir pour obtenir 1 1 dispense do deux années de service M n'est pas de profession manuelle où le tour le main ar- tistique, la tradition dn ■ nt plus ni user- ver que parmi nos jeunes jardiniers. Et il serait utile do le rappelei aux poui oira publics. « Les considérations de cet ordre ne doivent pas res- ter étrangères a votre Société, Messieurs. Je sais que votre but est surtout de développer parmi nos horticul- teurs et nos amateurs le ;-'""' de La science h irticolo et d'appliquer à la culture des pi 1 * ou* vertes - lentinques. Mais à cdté de cette mission que lanf de compétence et de fruit, U est une œuvre plus mod< qui 1 bI comme le r llaire de la première. Veiller sur ,u\ de l'horticulture, c'esl em contribuera l'srt, car la rente facile des 1 luiti développe l'émulation dans la production. Illei onsensemble,M double but ivec d'autant plus de zèle qu'en moine de l'horticulture, noua ipj ma aussi, notl 1 lits utile a la eu II un' de I l.mt la mise en valeur est un élément de force et une garantie d'indépendance pour '•' Patrie. » / oui oblia 0 tuiraiit / 1 suite 1/1/ compte-rem/ii île i que fa tuile du rapport sur l'exi 1 rut sur /■ LE J.MlhlN 268 AVIS IMPORTANT A partir du l' Janvier prochain! " Il .1 \lt- im\ " contiendra ' *'• pages de texte an lieu de 1 2, Ces quatre nouvelles pages, que l«* ■uccès constant du journal nous permel d'ajou- ter iaai augmenter le prix de l'abonnement, seront plus spécialement consacrées à des articles «i<- culture. LE JARDIN. — ■• 235. — S II K C K M It It K 18! CHRONIQUE HORTICOLE Société française des Chrysanthémistes. — Letitre de Société nationale, qu'avait pris, dés sa fondation, cette société, n'a pas été accordé par le Ministère de l'Agri- culture. En conséquence, c'est sous le nom de : Société française des Chrysanthémistes, qu'elle sera désormais désignée. Mais le nom ne fait absolument rien à la chose et ce changement d'étiquette n'empêchera certainement pas ses membres d'atteindre le but qu'ils se sont proposé. A la suite du Congrès de Bourges, tenu par la Société française des Chrysanthémistes, les variétés de semis suivantes ont été primées par le comité floral de cette Société : Laurencs Zédé, Mm" Deiss, M"' Ed. Roger et .1/ E. Brun, de M. Calvat, de Grenoble ; .1/ Maxime Joàert, de M. de Reydellet, de Valence; Comte de Cavour, de M. Scalarandis, de Monza (Italie) : Parachute et Léonce De- zaphy, de M. Rozain-Boucharlat, de Lyon ; Mm' Marie Ja- ger,Chrysanthémiste Rozain, Silholet Souvenir de Pont d'Avignon, de M. Héraud, de Pont d'Avignon : Mm,Man- tin, de M. Liger, d'Orléans; Léocadie Gentils, de M. Quétier, d'Orléans : M Auguste Choulet, de M. Mu- lin, de Lyon. Dans sa séance du 24 novembre dernier, le Comité floral de la même société a accordé des certificats aux variétés suivantes : .1/. W. H. Fotoler, Mm" Georges Bruant, Souvenir de Mmt F. Rosette et M11" Lucie Faure, de M. Calvat, de Grenoble, A/""' Philippe Rivoireet Abbé Brosson, de M. Rozain-Boucharlat, de Lyon. Les Chrysanthèmes à Laversine. — Un de nos cor- i v-|ioni];ints,qui vient de passer à Laversine. nous signale les magnifiques collections de Chrysanthèmes qui rem- plissent trois grandes serres et un grand pavillon. Crs plantes ainsi que celles, très nombreuses : Orchidées, (Millets, Crotons, Anthurium, etc., d'une culture remar- quable, qui garnissent d'autres serres, font honneur .à l'habile jardinier en chef do M. le baron de Rothschild, M. lloulet. Société nationale des Chrysanthémistes anglais. — Le 26 novembre dernier a eu lieu, à l'Hôtel Ander- ton, Fleet street, à Londres, le banquet annuel de la National Chrysanthemi/m Society. Cent cinquante per- sonnes environ, parmi lesquelles se trouvaient les re- présentants des principaux établissements horticoles, et bon nombre de nos confrères do la presse horticole sistaient à ce banquet. Le principal événement do la soirée a été la présenta- tion ù M. Barman Paj ne, secrétaire de la Société pour la correspondance étrangère, des insignes de Chevalier du Mérite, agricole, quo notre Directeur, M. H. Marti- net, avait été chargé do lui remettre en même tempe que la lettre de M. le Président du Conseil, ministre do i uliure, lui notiflantsa ii inin aiion dans l'ordredu Mérite agricole. Dans un substantiel discours, qu'il a prononcé en anglais, M II. Martinet, a présenté, ainsi qu'il en aval! reçu la mission, les compliments de la Société nationale d'Horticulture de France pour la National ( hrysanthe- mum Society qui a fêté cette année le cinquantième an- niversaire de sa fondation. 11 a fait ensuite l'éloge de M. Hurman Payne, et, après lui avoirremis ses insignes, a porté un toast au développement des bons rapports qui existent depuis de si longues années déjà entre les horticulteurs français et leurs confrères anglais. Ce discours a été fréquemment interrompu par do longs applaudissements. lue proposition du Président du banquet, W. IL FowlerEsq., J. P., concernant l'envoi d'une adresse do remerciements et de félicitations à la Société nationalo d'Horticulture de France, a été votée d'enthousiasme. Abonnements gratuits au Jardin. — Nous appelons tout spécialement 1 attention de nos lecteurs sur la faci- lité que nous leur offrons, moyennant une petite obli- gation très simple à remplir, de recevoir Le. lard in gra- tuitement pendant l'année 1897. Kn nous faisant parvenir, dûment rempli, le bulletin d'abonnement encarté dans ce numéro, ils serviront non seulement leurs intérêts, mais encore la cause que nous défendons de toutes nos forces, en augmentant le nom- bre de nos lecteurs et en élargissant ainsi notre champ d'action, cela nous permettra, en outre, de continuer à marcher dans la voie des améliorations où nous som- mes engagés et que dous suivons avec une infatigable persévérance. Une nouvelle école d'horticulture en Hollande. — Ino importante école d'horticulture vient d'être créée à Wageningen (Hollande). Cette nouvelle école a été annexée à 1 Institut agricole qui existait déjà dans cette ville. Nous aurons sans doute l'occasion de reparler plus tard do son organisation. Les Expositions de Chrysanthèmes en province. — Des notes que nous ont transmis nos correspondants de province sur les Expositions de Chrysanthèmes tenues un peu partout, nous extrayons les résumés sui- \ a nts : Tkoyks. — La Société horticole, vigneronne et fores- tière de l'Aube qui. la première, en France, B organisé une exposition de Chrysanthèmes, peut être fière du chemin parcouru: sa dernière exposition, qui a eu lieu du 12 au 16 novembre dernier, a été des mieux réussies. Des médailles d'or ont été accordées à MM. Charles Bal- tet, pour ses Chrysanthèmes et ses fruits, Royer-Léger pour ses Chrysanthèmes, Soquard pour ses Chrysan- thèmes; Mignard pour ses fruits, etc. Bordeaux. — La Société d'horticulture de la Gironde 2(i(i LE JARDIN avail novembre derniei . exposition ré-, i Chrysanthèmes. t lots nombreiu u ont fait l'admirai in isateuro peuvent se féliciter du suce . M. Villeneuve-Butel, amateur dietii a eu les honneurs de l'Exposition ; son loi de Chrysan- thèmes, irréprochables de culture, lui a valu un diplôme d'honneur et une médaille d'or. Hors-concours, M. Oatras-Gérand avail exposé une de pi mte i qui faisaient honneur à son jar- dinier, If. Dussud, et valurent, a >a dernier, un diplôme d'honneur. Un lot très remarquable de plantes I la I - grande ileur, oxposé par M. Borie, do Bégles, lui valut une médaille d'or, Une médaille d'or à m. François Pache, jardin chef chez M. Ch. De Luxe, pour ses plantes cultivée* le Heur. De inédita exposés par M. le bar m St-Selves (Gironde), obtiennent aussi une médaille d'or. M. Chantrier, de Bayonne, avait également de beaux lits, de même que M. De Reydellet, de Valence. Parmi les nom. i M. Molin remarqué ; if. Charmet, M. Ch. Molin, Le '/»«/•- treux, etc. : et (larmi celles do M. Morii res, de \ la prés Moissac : Grande duchesse "/.rc- nelle. 84, a Paris, Bon ituit théorique et pra- culture d'alignement et d'ornement Ces cours auront heu le vendredi pour les cours théoriques, et le dimanche matin, de huit & onze heures, !>"iir les cours pratiqui ours que, Bur la pi d'un jurj . par le pi ii Seine, les certifl il décernés aux élévea méritants. BIBLIOGRAPHIE Igcnda horticole du n Jardin « pour i *■!►? par i.. Herby. — L'agenda h i Cardin qui, rilion, trou i qui lin a été fait l'a aie hortii ' ible guide renfermant 'i lurnaliers du ja cinq ; hier d'an plu- d'un i irinai pratique, i pagnon ind trdinier. Annuaire général horticole du Syndicat cen- tral € l « - ~. Horticulteurs de France rrage, . .et qu'ait ; an i, renl pian. in.- lellcmenl ix chapitres de ce Ûottin de l'horticulture, • • mi l'a a| ; [,'Annua imenl indispen cupenl d'Horticulture et, en particulier, aux commi t !.«•-. lt«>-.<-«.. I I : nombre de Ro- planiation les m . la cultu ■ . enfin, un pour les nmatt i<- ver ;i «■<>ii-. Sou élevage : -<>n cocon I ide-Mém I. nlation di ment m nx suppôt i \ \ leur In production do l I lui. I Pi i i lï LE .1 A II DIX 2G7 Les Bégonia Rex décora Hort, Cappe Notre collaborateur, M. P. Hariot, .1 si rnalé, dai pte-rendu de la Béance dit 10 septembre dernier de la Booiété Nationale d'Horticulture, L'apparition de ce nouveau groupe de Bégonias ■< présenté par MM. Cappo. Si nous appelons. de nouveau, : in de nos lec- teurs su: eautés, c'esl pour bion (aire ressortir le c inct de 1 nouvelle iéi ie qui tin re- tentissement dès qu 1 connue. Vprès le nombre infini îles belles variétés obi mues do semis successifs ilu Bégonia Rex, on croyait la série épuisée el plusieui s sp< ci 1 Listesavaient renoncé a faire de nom e tus semis, pei sua dés qu'il n'y avaii plus rien .1 trouver dans ce genre, t-ilpas cependant per- mis d'espérer que l'infu d'un sang nouveau dans cette eau, c'est-à-dire que le croi- sement des variétés en cul ture avec une espèce nou- vellement introduite, don ne- I rait des pro luits distincts de ccu'c que Ton possédait déjà ' Ces! ce qu'a I démontré l'obtention des B. Rex-discolor, /;. Rex-sub lata et H. Rex-diadema et il est juste de reconnaître la supériorité de certains de ces hybrides sur les ancien- nes variétés de Bégonia Rex. Nous devons aujourd'hui constater, une fois do plus, |.,:: que le dernier mot n'esl pus dit dans l'obtention des I nias dits à feuillage ornemental. La nouvelle série des B. Rex décora, bien qu'elle nesoitqu'à son début, semble, en effet, vouloir laisser loin derrière elle toutes i qui l'ont précédée L'aspect nouveau des variétés obte- nues ne permet plus de reconnaître le feuillage raideet généralement lourd ei peu gracieux des anciens B. Rex- Issues de différentes variétés de B.Re cei B.Ri x diadema croisés avec le B. décora, espèce nouvelle, introduite de lvnang, par MM. Veitch, ces nouveautés se distinguent par une végétation compacte, généralement très rami- fiée et un feuillage de petite et moyenne dimension, plus ou moins velu, soin cm lacinié et, par cela même, très élégant. Elles possèdent des coloris d'une riches d'une disposition inconnues jusqu'à ce jour dans les nias a feuillage, qui peut parfois les faire comparer à des Berlolonia, Sonerila et autres bijoux du règne tal. lesquels demandent . malheureusement, beaucoup de soins et ne sont pas h 1 1 p irtée de toul Le te onde. Parmi les variétés les plus intéressantes de cette série, nous donnons, ci-dessous, une description sommai; 1 plus jolies qui seront mises au commerce au printe 1 obtenteurs, MM. C tp] • Bis, horti- culteurs au \ ésinet. \m -Feuillagi •lient rm ■ -.iiiuc imv nervures blanche sur fond 1 jolie variété. //. Martinet. Rouilla la tinié, fond brun régulièrement saupoudré de ois blancs el . iii-i's brunes ei blanches; variété vigou- Mtc. >/' — l'or ramifié; rouilla •■ petit, Lacinié ; ton I brun a reflets rosi do points ot do plaques b rures blanches sur l'on I vert Clair, le tout i :i j»;. 'ilino dessin le feuillage d'un Soneril - Feuill ige très ■ de grandeur moyenne, vert- emé do points bla ■ mes roses sur fond brun et mar- giné rose pourpré. 1/ Auguste < hantin. — Feuillage petit, lacinié, de même foi me que le /;. I ; ae, mais d'une teini • uniforme \-"«* vif satiné à reflets carmins dans les jeunes feuilles, avec ner- \ utres blanches sur fond vert sombre. Président A \berl Trufft — Feuillage très distinct, de grandeur moyenne, bien lacinié, fond vert, 0 dr re- couvert irrégulièrement do tons ardoisés et pour, avec nervures rouge ensemble formant un chiné très caractéristique. /, décora Hort. Secrétaire I). Unis. - I'cuillago moyen ondul les bords, d'une teinte uni- forme rose à tcllets rougeàtres et blanchâtres, sur ner- vures rouges et blanches sur fond brun ; variété vigou- reuse, compacte. Mm" A. Pemelle. — Variété curieuse et charmante, fond brun à reflets gris et jaunâtres, semé régulière- ment do nombreux points blancs et roses avec nervures rouges et blam A. GOURLOT. LA CONVENTION DE BERNE ET 1.1 CIRClil ITION DBS PLANTES AUTRES 01 H LA VIGNE 11 M. Ant. Rivoire, président du Syndicat des horticul- teurs de la ré ion 1. mua!-.:, reçu la lettre suivant mse à la demande qu'il avait adressée à M. le Mi 268 LE JARDIN tre de l'Agriculture et que nous avons reproduite dans ■-• dernier numéro (1) : Paris, le 10 novembre 1890. A Monsieur /«■ Président du Syndical des Horticulteurs de la région lyonna ■ sieur, par votre lettre en date du 5 novembre courant, vous me faites connaître qi MM. XX..., horticulteurs à Lyon-Montplaisir, expédiaient le lï octobre dernier, à • nation de Genève, 3 paniers de plantes, et vous ajoutez que, ihre suivant, la Compagnie des chemins de fer P.-L.-M. leur signalait la souffrance de leur envoi par suite de la non production du certificat d'origine réglementaire . parles dispositions de la Convention internationale phyllozériqne de Iterne. Indépendamment du long laps de temps écoulé entre l'ex- .n et l'avis de souffrance de la Compagnie précitée, délai anormal qui a occasionné la perle des pi s me remarquer que, MM. XX... figurant sur la liste offi- cielle des pépiniéristes établie par mon administration, le certificat d'origine n'était pas utile d après les termes du décret du 15 janvier 1890 et vous me demandez, pour éviter le retour de cel incident, dedonner les instructions nécessaires aux services compétents. .l'ai l'honneur de vous informer. Monsieur, que !<■ Berrice des douanes et les t: ,-, notam- ment la Comparu.- P.-L.-M., ont les instructions régle- mentaires de mon Administration pour admettre, en transit international, les envois effectués par les horticulteurs-pépi- niéristes dont les établissements sont indiqués dans la no- menclature officielle. Je ne m'explique donc pas le refus non motivé dont se plaignent, a juste titre, les horticulteurs dont il s'agit, et je m ■ inpresse de porter à votre connaissance que, par le même courrier, j'invite la Compagne l'.-l.. M. a se conformer strictement à mes instructions et à veiller à ce que le fait que vous me signalez ne puisse se renouveler. Recevez, Monsieur, l'absurance de ma considération dis- tinguée. / Président du Conseil Ministre .'.• l'Agriculture. Pour le ministre et par autorisation. Le Directeur ./.• l'Agriculture, I.. V v — 1 1 i h riE. Comme on le voit, cette réponse donne satisfaction aux horticulteurs lyonnais. Elle témoigne, en outre, de l'intérctque l'on porte en haut lieu au commerce horti- cole. Mais ce n'est pas tout. Pour bien faire, il sérail indis- ■• toutes les (' impagnies do chemina do fer français i les mômes ii «s, et que des démarchi tuprès de ne nta étrangers pour qu'il- .i i--.mii ,i leur lu tir dans le même Nom prenons la liberté d'appeler sur ce p i bienveillante attention de M. le Ministre do l'Agricul- ■ ■' de wn dévoné collaborateur, m. Vast illiôre, dl- de l'Agriculture. m ' liter U tac te des pouvoirs pu- ll est Indispensable que des faits précis - pour bien montrer que le, réclamations des hort .i méi Itenl d'être priai 'très nous sont parvenues et nous on (I) V.,|r u donnerons successivement communication. Il est à crain- dre, cependant, quo beaucoup d'horticulteurs, fidèles à leurs vieilles traditions d'insouciance et d'apathie, né- ent d'agir aujourd'hui dans le sens que nous leur indiquons, ce qui ne les empêchera pas de se plaindre demain et de dire qu'en France l'horticulture est tou- jours sacrifiée. A qui la faute, souvent, sinon à la plupart des in Voici une lettre de MM. I.etellier et fils, de Caen : Monsieur, N is avons lu, avec beaucoup d'intérêt, votre article sur la Convention de Berne et la circulation des plantes. Nous devons dire qu'à notre gare on ne nous a jamais de- mandé de certificats d'origine pour les envois restant en i ice et que nous ne nousao nus fait inscrire sur la liste officii Ile des pépiniéristes. ■ I o ix ' xpéditions pour l'étranger, dont nous fa; une certaine quantité tous les jours, on nous a loujour- rieusemenl réclamé le certificat d'origine. Il y a quelque temps, on nous a même retourné d'Autriche des petits en- vois de Praisii rs Louis Gauthier expédiés par la poste, le certificat n'étanl pas joint dans les paquets. Nous regrettons d'avoir détruit les cliquettes, sans quoi nous vous les aurions envoyées. \ 18 allons nous faire inscrire sur la liste officielle, d'après vos indications, car nous réalisons les conditions exigées, et nous cesserons de joindre des certificats d'origine. vous tiendrons au courant de ce qui nous arrivera. Il est probable que nous serons forcés de nous y rein. tire. Il y a quelque temps, nous avons fait expédier de New- aisses d&Lilium Harrisii p'.tirnotre représentant de Hongrie oié \ On ne voulait pas les i 'l bar [uer ! Enfin, ces caisses sont restées a la douane de Venise ot les transitaires ■ ■ n t fait toutes les démarches possibles près du Ministère de l'Agriculture, a Rome, pour les faire entrer, m. us en vain! Ce que voyant, nous avons xpédier le loi oii rrieste. A Iriestc, on ne l'a pas laissé débarq n r et - t envoi a dû revenir a Marseille, où il a fallu un.' autorisation que l'on a d a la pr- lecture et que notre représentant a obtenu facilement. Cette petite histoire qui m'a coûté assez chéri vous édi- fiera sur les tourments que cause aux importateurs et expor- tateurs ce fameux certificat d'origine ! Noue voua présentons, I.EiEi.i.iEii et Fils. Nous ouvrons ici une parenthèse pour citer ce pas- Tuno lettre que nous adresse un do nos abonnés, m. Bertrand, qui habite Alger. ii en fort mauvais état, mt plus, je ne sais pour quelle boK . la douane neteur a dé aver totalement les racines des plantes à l'eau de mer, pour enle- ver toute I I ainsi que, l'an dernier, j'ai dû perdre B dodendrons, dsa l:../.'i indice et des Cami Non, mon cher correspond I pas l'application d'une loi, mai- simplement un abus de pouvolrl Lors- qu'un \ '.u h ,i faire prendre un bain de mer à vospla protestez avec la dernière énergie et rappelez aux doua- nier.- qu'ils sont tenus,. le >.■ conformer au - décrit ./" i" mari (894, réglementant Centrée m Algéri LK JAHUIN 260 plants, arbustes et végétaux de toute nature autres que celle de la Vigne. ». Il n'y est nullement question de détruire les plai par un séjour plus ou moins prolongé dans L'eau de mer. Mon Dieu ! que de difficultés pour arriver à vaincre la routine et a triompher dea, mauvaises volontés ! II. M A UT INET. LES CANNAS ITALIENS m Voici, comme Buile aux articles do nos collaborateurs, MM. Hivoirc et Nicolas, une lettre émanant d'un amateur distingué d'Horticulture, qui a bien voulu nous faire naître son opinion sur les Cannas dits « italiens », qu'il a été un des premiers en Franco à posséder et à cultiver. La manière de voir de notre correspondant étant, quant au fond, la même que celle exprimée dans la plupart des communications qui nous ont été adressées sur ce m sujet, nous nous contenterons de citer cette lettre pour ne pas prolonger le débat sans utilité pour la majorité de nos lecteurs. H Mus i llltl DlRECTl i il. « Je viens île lire avec Intérêt, mais non sans surprise, l'article inti iule h La vérité sur les Cannas Italiens ■ paru dans leJard I Je ne son" e pas a mel Ire ni (lu n te l.i in m ne lui de l'auteur de l'article, mais je me demande si, comme le (ail souvent l'avocat endétendanl une cause qu'il croit juste, il ne s'est pas laissé entraîner un peu loin en chargeante londde train son adversaire. « Car il y a des adversaires 'lui- '.n,. quesUon . les Canna- lyonnais contre les Cannas italiens. M. EUvoire, qui s'esl (ail défenseur 'les pre miers, ne cherche pas a le dissimuler, « Pourquoi nparec île- piaules qui doivent être dissemblables! « Les nouveau! Cannas de MM, Dammann sont, en effet, très didérents île eeux ilits a annules Heurs, eu r. Cm/y. n Ayant été, comme VOUS le savez, un .les premiers, en France, à pos- séder les variétés liiilm el lustria, dont une description entl siaste m'avait et'- (alte par un mien ami. qui les avail admirées, en Deurs, a l'.-l.i lil i--,-lii. n t île > iiuvalli. sous le beau eiel (le Naples.je CTOiS, i aussi, devoir vous taire connaître mon opinion. « Tout d'abord, je m'empresse de ilesserque j'ai éprouvé une rel- ia désillusion, surtout en ce qui concerne la variété lusfria, qm ne p.iraii pas avoir les qualités i'Italia Cette dernière variété, elle, peut rendre de réels services comme plante de serre, où elle fleurit admi- rablement, de préférence au printemps, joignant aux avantages d'un magnifique leuillage une Qoraison Intéressante Mes piaule,- uni porté ainsi j i j — . 1 1 1 i quatre IleurS a la fuis m n a niéiii :', . qui duraient ,s heures sur la piaule et s,, conservaient encore bien un jour nu deux, coupées en vase, au frais. r .i.- ne crois pa- qu * ces plantes puissenl jamais rendre de- services appréciai. les dan- la plantation eo grand des 'beilles, mais "ii le- un Usera avec grand profit, par peiii- groupes ou isolées, pour l'orne nia Imii .le- pelouses bien exposées el surtout abritées des grands \mi<. « En résumé, mon avis esl que -i un a dit irop de bien de ces Cannas. lors de leur apparition, ce qui e-i un fut certain, mi s.' hâte un peu trop maintenant de les condamner sans retour. On ne doit pas oublier que la saison dernière a été des plus défavorables a la culture de ers plantes qui, comme du reste toutes les variétés nouvelles multipliées hâtive m i r la livraison, n'étalent généralement pa- en état de fournir une belle végétation. « Je souhaite dune q le i ibreux amateurs, sous les latitudes les plus variées, r eniuinene ni l'année prochaine les expêrienc s qui onl été laites jusqu'ici en petit el sur quelques points seulement. ■i Nous pourrons alors savoir définitivement a quoi nous en tenir. n Bien amicalement a vous. » J. C. L'HORTICULTURE à l'Exposition nationale suisse de Genève IV ARBORICULTURE D'ORNEMENT Eo relisant mes notes, jeme ritablement effrayé par la comparaison entre la quantité considérable de lots méritants el .do phntes rai' loler et le peu d'espace dont je pu i iter sui lui qui est réservé âmes excellent: tura. il que plusieurs pages de ce journal ne suffiraient pas pour énumérer ii Liste complète des plantes inté- ressantes qui ont été, pendant loul l'été dernier, l'orne- ment du i l'are de 1' \_m culture ». Une très louable émulation avail décidé les dj urrents a réunir sur les emplacements qui leur avaient été concédés des collections très complètes de végétaux remarquables, soit par leur développement, soit par leur rareté dans 'es cultures. Pour les arbres et arbustes d'ornement, trois expo- sants se sont particulièrement disputé les principaux prix : MM. Boccard, de Genève ; Otto Frœbel, do Zurich, et Tliibault-Lj an J, de Genève. Chacun d'eux avait dis- posé un peu a son gréde l'emplacement qui lui avait été concédé. L'effet d'ensemble y perdait peut-être un peu, mais on trouvait une compensation dans l'intérêt que présentaient de nombreuses petites scènes aussi pitto- resques que variées. Comme je l'ai dit plus haut, il m'est impossibled'énu- mérer les noms de toutes les espèces et variétés méri- tantes contenues dans les lots de ces exposants ; je me bornerai donc à citer quelques-unes des plus remarqua- bles. Les produits des pépinières do M. Doccard étaient isolés ou groupés sur deux grandes pelouses. Ils se dis- tinguaient plutôt par leurs grandes proportions et leur l'orme absolument irréprochables que par leur rareté. Nous y avons noté un Cïdrus allanlica glauca, de 10 mètres de haut, un Abies Paryana glauca, un A. con- color, un .1. Engelmanni, un Sequioa gigantea pendula, etc., atteignant de- hauteurs variant entre huit a dix mètres; un groupe de Belula a/Oa, mélangés de Tilia alba pendula ; un groupe d'.i imbricata,de l mètres de hauteur; des collections d'Erables japonais, d' Azalea mollis, do Rhododendrons, de plantes aqua- tiques, etc. M. Otto Prœbel, l'heureux gagnant du prix Estella pour les plante- de - ne. se distinguait égaleiinn' ses végétaux do plein air. A citer : Dans ses arb.es et atbustes à feuillages colorés et décoratifs : l'Acer pseudo-plalanus purpureus l'rin: Hawi. VA. circinatu ■. VAralii Maximowit m, le Sor- bus aria 'lia, le S. a. chrysophylla, VUbnus campes Iris elegans, VU. c. purpurascens, etc. Dans ses Conifères, 1'. lies subal^ini rœrulescens, lo Cuninghamia chinensis glauca, le Juniperus oirginia- na cinerascens, le /. canariensis aurea, Y Abies picea 270 LE JARDIN nni glau a. VA. p. » li '. lo etc. luques, VA m, le Cori us cir- ; ,'ini. le 1 t, le Rhus syl- M. i >tto Fro lit, en oui I im- d lantes alpines, à - Fou- N'ympnc Lei i M. Tliibault-Lyand, massées si bord de l'Arve, sur d -bandes . disposées comme c jardins botaniques, él plus m me nombre, mais ui e, en pi in el nouvel! iuvait. toutefois, un grand choix d'à d'ornement, de > de plantes gri ra- ie plantes vi\ En -.uits, l'e ur le dendrologue, qui pouvait étudier là de nombreux imarquables 'iiic l'on trouve rarement réunis dans Ltions borti solos môme des plus impor- tanti i plus oublier de mentionner le i; ■ - i d'une me de pi band ilantées 1 1 au printemps. l'aul ni bien la même anni I t en terre rtile, 1 1 n ■■ i • ai moins II aé- :•• un bon paillis nécessaire, i lier- cher are. par . \ ■ en ni nt Ml. \ .1 I « ISSE\ • LE JARDIN ■ PENTSTEMONS P. Murrayanus Ilook. P. gentianoides Lindl. P. puniceus A. (îrav P. heterophyllus Lindl. LE JARDIN 271 A PROPOS de la fleur de l'Arislolochia gigas Slurlevanli il est 'lit. dans le numéro 826 du Jardin, i 157, que : « relie fleur répand une odeur affreut C'est vrai, jusqu'à un c(>rt un point, mais Inexact, ce- pendant, car cette odeur cadavéreuse n'existe qu'un seul jour : celui où l'anthèse ae démontre, c'est-à-dire le dernier jour; le lendemain, la fleur s'affaisse, bo mis- sion est remplie. Pendant les quelques jours qui pro- cèdent l'ouvertur plète, la fleur entr'ouverte De produit aucune odeur. Nous en avons vu derniéremeni plusieurs fleurs dans nos serres ; voici le résultat de nos observations : Une fleur, qni se trouvait dans l'anthèse le samedi 35 juillet, avait commencé a montrer l'intérieur de la Heur le mardi -.'1 ; le mercredi, la Heur s'ouvrait un peu plus : le lendemain, de même, lo vendredi, elle continuait et, le samedi 25, elle était tout à fait ouverte, en exhalant une odeur de rat mort. Voici les dimensions de cette Heur extraordinaire : la corolle, en forme de pipe, est énorme, elle mesure, dans son limbe, 40 centimètres de hauteur sur 27 de largi L'appendice qui la termine est tortillé en tire-bouchon, il a 50 centimètres ; le fond de la Heur a 95 millimètres de largeur sur 8 centimètres de hauteur ; l'ovaire ou fruit, futur a 20 centimètres do longueur; la buse de la corolle, à l'extérieur, qui semble former tuyau et tête de pipe, mesure, dans une partie. 20 centimètres, et le retour courbé en a 20 aussi. L'ensemble, du haut de l'ovaire près du calice au bout do l'appendice, mesure exactement 1 mètre .S centimètres. Cette Heur prodigieuse possédait une très jolie colora- tion de rose vineux en taches hiéroglyphiques sur fond blanc, 17 nervures en creux sillonnent la corolle très iin ment. Le fond de la corolle, où commence le tuyau de la pipe, est. d'un noir violacé très curieux : couvert, à l'intérieur, do poils allant vers le fond ; ces poils sont longs de 2 centimètres. Ainsi, pendant trois jours, la fleur ne répand aucune odeur. Avant qu'il commence à s'ouvrir, le bouton est très surprenant, renversé sur le ventre, il semble un Cygne... à queue filiforme. La plante grimpante qui montre dos fleurs aussi ex- traordinaires provient de l'Amérique méridionale ; de quelle contrée ? .le ne sais, ou raconte que les entants indigènes se coiffent de cette étrange corolle et que c'est de ce fait que s'est produit le désir d'Importer en Europe cette merveille : l'Aristoloche gigantesque de Sturtevant. Pendant toute la journée de l'anthèse, pas avant, la Heur est visitée par quantité do mouches et, surtout, par la Musca carnaria, la mouche à viande et la Musca oomitoria. Quand elles sont entrées dans la courbure de cetto corolle, en forme de pipe turque, ces mouches n'en Sortent que difficilement, elles sont retenues par les poils à rebours. Dans une des dernières Heurs, nous avons trouvé des cadavres de mouches. Dans la prévoyance mystérieuse do la nature, i odeur sert d'appât pour les mouches, lesquelles, incons- clemment, ai compila ent l'œui re Bublii le .l.i' i'.ii ! AD. VAN DEN ■ LES CYPRÈS (Cupressus) (Su l) (1) 11. Cuprt olkalensis Lambert. — Originaire de l'Amérique boréale: Sitka, Colombie anglaise, Vai \ er, etc. i in le con sus et Chamcecyparis nu Ikaensis Spach. realis et T. cu\ irr., Thui > Bong. Il en existe un assez grand nombre de Formi les 12. Cupi • Murroy. — Origin lire de la Californie. :i e-t fréquemment cultivé sous le nom de Chamcecyparis Boursieri Cai uno plante dos plus variables connue s ms de nombreuses variati ins Urées de la couleur et du mo le de ramifl • ition. Los ci qui ont Ben ! a la ère ition de ces formes horticoles dispa- rut habituellement avec l'a 13. Cupressus obtusa C.Kocli -O ig naire du Japon, où mi Le rencontre soua deux \ a ndula ipii onl été considérées par Maximowicz comme les types de deux espèces aul mornes. La plupart . d' - horticoles qui en sont, issues, entre autres lycopodioides, sonl p iarmi les Reli- nospora. 1 1. Cupressus pisifera C. Koch. — Originaire du Ja- pon; en Chine, il ne paraît être que cultivé. C'est le ra pisifera Sieb. et Zucc. connu dan-, les cul- tures sous les formes R plumosa, filifera e\ tquan *sa. Le Thuyopsis dolabrata S. et / esl une plante d'affi- nités ambiguës qui, par l'ensemble de rapport s aux ( 'hatna cyparis tandis qu'elle s'e parse3 écailles claviformes et non peltées. Il peut être doré comme intermédiaire entre les Thuyas et les Cyprès. D'ailleurs, les affinités qui exisl n' enf re ces deux genres sont absolument incontestabl b et ce n'est pas sans raison que Bentham a réuni les Chamœcyparii aux Thuya. Le genre Cupressus, tel que nous l'en avec M. Maxwell T. Masters, présente une distribua phique intéressante. On le rencontre dan- l'ancien et i ■ nouveaucontinent.il s'étend depuis le bassin méditerra- néen oriental jusqu'à l'Himalaya à travers le Levant, la Perse et 1 Afghanis Le Cupressus torulosa el probablement le C. sem -vvar. Whilleyana sont originaires de l'Himalaya. Le C.funebris a été retrouvé dan- les mont: il est cultivé dans le rhibel el au Sikkim. Le Japon est la patrie des i pisifera et c. ob- tusa. L'Amérique du Nord île esl représentée, dans cette distribution, par les C.noott et C. l.aw- \, dans les mon! ignés du Mexique et dans le .u item; a,oni en ont ed'a . par- mi lesquelles le C. a rc >■ a, dont l'ail ision sur la cote californienne parait tics peu étendue, i (1) Le Jardin, année ; 87 $ LE JARDIN Ihyaides occupe la partie opposée du continent sur la- quelle il s'élève du n.T'l au sud. L'aridité du climat île f Arizona a Imprimé de* modifi- as au C. Benthami qui -'y rencontre sous la forme ihi C. arizonica. Les Cupressus guadeloupetui et C. faraltonensis ne sont probablement qne des variations la I ■ ma irpa effectuées sous t'influence .!«■> condi- tions insulaires. Enfin, il es) quelques espèces douai l'origine n'esl pas absolu m certaine, il en es! ainsi du C. lusitanica, cultivé depuis longtemps *• 1 1 Portugal, du C. torulosa var. Comeyana, du Cyprès commun donl la forme à branches horizontal nie connue a l'étal spontané, taudis qu'on ne sali rien delà forme pyramidale. La culture dn Cyprès pareil remonter a des temps tn - ancien-, principalement sous sa forme pyramidale. Dana l'ancienne Grèce ci a Rome, il était consacré aux dieux infernaux, actuellement encore, c'est par excel- lence l'arbre des cimetières. En Chine et au lapon, cer- taines espèces sont fréquemment plantées près des temples et de- tombeaux. l.e bois des Cyprès peut être utilisé dans les régions où il arrive a des dimensiona suffisantes. Au .lapon, le r. obtusa, dont le tronc peut atteindre 2 mètres de diamètre Bur 30 de hauteur, est i onsacré au Boleil et sert pour la construction des temples et dea chapellea qu'on élève en l'honneur de cette divinité. Le bois de l'Hinoki est i ment usité pour la fabrication des é\ en ta ils et de la plu- part des ustensiles dont on se sert à la cour du Mikado. il en était du moins ainsi a l'époque de Siebold. On a cru reconnaître qu'une partie des environs de Montpellier avait été autrefoia occuj par une fbEftl de Cyprès qui auraient servi à la construction dea maisons de la ville. Deees Cyprès dont l.eaucoiip vivaient encoro en 1770), il en restait encore un récemment qui serait approximativement de son ans. Le bois de Cyprès passait pour incorruptilde. et l'un cito souvent ce fait, qu'un navire retire du Lac Riccia (Italie), au bout de 1.300 années de séjour n'avait subi aucune altération. Mais ces Cyprès étaient-ils lien des eu/, i i critique moderne, qui ne respecte rien, a nu. en limite également le Cyprès de l'Ecriture sainte. dont l'Ecclésiaste a dit ■■ je me suis élevé comme un Cèdre sur la montagne «lu Liban et < une un Cyprès sur le mont de Bion. » Noua ferona observer que dans l'Amérique du sud, au Chili, le mut Cipres désigne plusieurs Conifères telles que le lAbocedrm decurrem et peut être le /" /;.,:,,/ patagonica. I du Cyprès, employés jadia en médecin ictuellemenl tout à fait oubliés. P. HARIOT. ECOLE NATIONALE D'HORTICULTURE issementdescandidatequlsesoni présen- téscettoannêopoursuivrolcscours Hor- ticulture ont ou lieu .i Versailles au commencement d' ctobre; le nombre des élèves étant limité par le règlement et surtout par l'exiguïté des locaux affectés aux cours et aux études, 40 seulement sont admis chaque année, de sorte que la lutte était vive entre les 71 concurrents qui s'étaient fait inscrire et qui étaient présents. On sait que les premiers seuls bé- ficient des G bourses accordées par l'Etat. Le jury était c imposé du Directeur de l'Ecole, président, de plusieurs professeurs et horticulteurs désignés par M. le tre de l'Agriculture. La moyenne des évaluons a été bonne ; comme précédemment, les fermes-écoles ont fourni le plus gi 'S contingent d'élèves provenant .les départais • lu Midi et du Centre ; les environs de Paris avaient aussi nombreux candidats, et il en était même venu plu- sieurs do l'étranger, de Russie et de Bulgarie. Les départe- ments d i Nord et de l'Est sont ceux qui en fournissent le moins. Du reste, le nombre est bien suffisant, la quantité de postulants prouve la notoriété de l'école, qui comprend actuellement 119 élèves en première, deuxième et trois, années et qui, depuis sa fondation, en 1873, a re. ;u 852 jeunes ippartenant a 8! départe nents et à 11 pays étrangers. Sij comme on a le droit de l'espérer et connue l'a demandé M. H. Martinet, dans le vœu qu'il a présenté à la Société Nationale d'Horticulture de France (I), on obtient qu'au moins une partie des élèves les plus capables bénéficient de l'article 23 de la loi militaire, comme en bénéficient les élèves des écoles d'Agriculture de Grignon. Grand-Joan i et Mont- pellier, on verra bien vite le niveau des élu les s .lever con- ablement. Il sera possible alors, en outredes nombreux lents jardiniers praticiens qui seront formés a l'Ecole, d.- produire de véritables professeurs instruits el caj i de rendre les plus grands services pour améliorer l'horticul- ture dans toutes les parties de la France et aussi dans les colonies; c'est là le but poursuivi a al par M. Nanot, directeur de l'Ecole et. dans la campagne qu'il a entreprise, il sera appuyé par tous ceux qui envisagent l'horticulture comme une des sources de la ru- publique, et qui, par suite, s'intéressent a l'avenir d'une école qui coule si peu à l'Etat cl qui a produit de si bons tais. 71 candidats se sont fait inscrire en 1806, et le; 48 dont les noms suivent ont été admis définitivement : l lien Seine- et-Oise). —2. Garnier \ mm - >. Kichon - ae-et- Loire).— t. Thouret Seine).— 5. Malbruny (Seine). — 6. Fran C . - 7. M irain Vendée .—8. David Seine- M — 9. Mornaj Côte-d'Or). — 10. Navel (Meurtiie-, i-Moselle).— Il . Colomic Saule-Garonne).— 12. Preiss (Loir-et-Cher).— 13. Legrain [Calvados] — 14. llaeus- sler (Marne).— 15. Bâillon - Dussou Seine), — 17. Mai S ure). — l*. liacuir [Ain). — 19. Itrii/e.iu Seine -i >i 11 - \r i n II . — :i G illj Seine). — 23 Duca Haute-Garonne — 23. Du- foulon Côte-d <>r . - 24 en .!'■., n. i Puy-d D Petit Charente). - 26. P N dos). — 2.s. Du saule Sein I. La] Bure). — 30. Bournet Puy-de-Dôme), —31. Rtbiéraa Haute- Vienne). — aes-du-Rb m< — S I M ■ .— 31. Lenoir Seine-Inférieure). — 35. M.miuque Mi.-. el-Loire).— 36, Naxara (Seine^- 37. Régnier Seine- i lurieui H tti Vienni i. Ga ii Seine). — 10, in ; rrese).-— II. Gauderii - l i.uii. Ai. S •■).-- 13. Couraull 8 - lloudct i Oise).— 46. < du (S ne). — 17 S - Christo-MiholT (Bulga (I) Voir Le Jardin, ann6o 1806, page 1«3. LE JARDIN ±7:; CULTURE DES CYCADÉES Les plantes de cette famille qui, par leur faciès, ressemblent assez à certains Palmiers, sont des plus ornementales. L'élégance de leur frondaison, l'origina- lité de leur tronc et la symétrie de leur l'ormo en l'ont un des plus beaux décors des serres ordinaires, des serres de luxe et des jardins d'hiver. comme dans le Ci/cas îonkinenùs, ou encore pyriforme surbaissé, commo dans lo Zamia Alsleini (flg. 124), ou enfin globuleux, très court ot laineux, comme celui du /''" 1 edule. Les frondes pennée», 1res coriaces, se 'lévcloppent en couronne au sommel de la tige; elles -uni, en il. d'un \'it franc ou d'un vert grisâtre, bril- lantes ù la face rapi rieure, glabres a la face inférieure, ou bien encore glabres Bur les deux faces, selon les espèces. Tan. lis que, dans certaines et es feuilles Fig. 124. — Zamia Alsteini Certaines espèces, tels les Ci/cas revoluta, C. circi- nalis, C. tonkinensis, Dion Edule, Ceralozamia meaA- cana, etc., se plaisent très bien en appartement; leurs frondes coriaces résistent suffisamment à la cbaleur sèche et irrégulière des locaux habités. Les régions intertropicales sont l'habitat des Cycadées en général, et ces plantes sont principalement répandues dans l'hémisphère austral. Le tronc écailleux est, le plus souvent, régulièrement cylindro-ogival, commo dans les Cycas revoluta, dans la plupart des espèces des Macrozamia, tel M. Macken- :ii (fig. 125;, dans les Encephalartos, ou bien irrégulier sont lisses, dans d'autres elles sont très épineuses. V Encephalartos horridua est de ce dernier cas. Selon qu'ils appartiennent à une région froide, tem- pérée ou chaude, on les cultive dans les différentes serres dont les températures sont conformes à leurs exi- gences. La culture des Cycadées est des plus simples. Les troncs volumineux [que l'on remarque dans les jardins d'hiver.particuliers ou dans ceux des jardins botaniques sont, dans la majorité des cas, importés directement et à l'état sec de leur pays d'origine, comme on le fait pour les Fougères arborescentes. 274 LE JARDIN a leur réception, ils sont plantés dans des vast - con- tenant un compost de consistance moyenne, mais plutôt sablonneux. < ur La couche 'l'uno s«rre chaude bumide les fréquent des troncs, la chaleur de fond y aidant, provoquent, rapidement, le de 1> première couronne de feuilles; la pari », pen lant co temps, de nouvelles racines ; qui iques temps après, il convient de les rempoter 'huis un composl plus substan- tiel : un mélange do t. ou do jardin et terreau de fumier de vache lient- Dès lors, la chaleur de fond n'est plus nécessaire. Mais les exemplaires do moyenne taille sont, le plus luvent, multiplies dans le; cultures. Les l ourg is qui apparaissent sur différentes pai do la i ige et les : pjetons qui se trouvenl au pied de celle- ci s li rrôi légèri menl d ms le sable d'une couche de la serre à multiplication : ces boui sont traités comme des boutures ; aussitôt i j 1 1 ' i I s ont émis des racines, on les remp iti • d odets, dans de la terre do bruyère sabl mme - adultes. Parfois aussi, quand i i d'un tri. ne d on le fractionne par rondelles qu'on pose sur du sable dans la serre a multlp il B6 développe alors des bourgeons latéraux que l'on traite de suite comme déjeune- Le semi- n'est guère d'us tge ; on l'emploie cependant dans le midi de ni tout pour li - Les Cycat revolula que l'on voit en quantité sur les marches parisiens et qui viennent de la région médi- terranéenne sont, poui ii plupart( multipliés de cette Les Cyca léi - adultes ■ al ri m notées dans uno t de consisti e moyenne. Celles de serre sont sorties dch..i - e: entorrées & mi-ombre, pendant l'i Dans les premiers temps qui suivent leur sortie, on ailles, Burtoul quand le Boleil est quelque peu ardent : il est même bon d'humecter le sol entou- rant N> vases. l.e tude sont, au i tran i dans la -e: re, mais i elle- i ,-.i le [dus m. ir. eut ombr e c h m y ôlre fréquents et lé Pendant la période hivernale, les urrosements doivent rement ralentie. .. et, pondant un mi deuj . il faut i - tenir ; sec. Lorsqu'on s'aperçoit qu'ut mne de fouilles va trelopper, on l'j aide par de Fréquenta b de la tige, 0 int de toute nécessité pour h - plant< - qui, accidentellement, • • i > t perdu : lelll | feUillel e: >e ,|l-| ■ II de\cd "]i,ii 1 .1- in.u- % elle- . il- aident au di e ». Bnfln, les plantes lit 'e. ,< ;.i pleine terre dan- Les jardin- d'hiver ne réolami m pas plus de peu\ eni 6ti e plan terre plua consistante culture « h pots. ALBEM M M MEN1 EXPOSITION DE CHRYSANTHÈMES DE PARIS l.cs \ .-ii'ii'-ii'» nouvelles <>u récentes ii-- | > i < i — Baillantes L'heureux semeur. M. I us a présenté des gains Nous ne nous étendrons pas sur ses succès, car une délégation de la Société qui a visité sur place ses es doit déposer un rapport sous peu. A noter. iJanl, sa Aful Lucii Faure, -nperbe fleur bla: «a. rose foncé de forme boml / Zédi M' Fatzer, plante d'avenir. Un de nos bons semeurs, M. d- R . présentait, en tention de l'an dernier : Lucife Mathieu de (a Drame, belle plante -,. formant bien, d'un jaune l Imite d'avenir que l'on r' tro tvail dans plusieurs lanc, rose pale d'une nuance déli- cate, et M. Gérard, lilas, au normes. \ Bignaler, d ins -a présentation en (1 , Olive Orl Catherine, BeMem, M. H. \ Bromead, aux ires longs blanc r rata. M. Clian' ier, de B lit un lot de ses Bemia i n fleur coupées, dans lequel larqué : M hé, rouge brique, & revers vieil or, !.•■ /.' jaune citron, A ri M. Q ins, nous présentait une variété obtenue d'Enfant des Deux-Mondes, duveteux b ayant montré l'an dernier des (leurs jaune soufre, accident qu'il i itcs multipliées ont relleuri jaune soufre; la variété est doue e tic plante portera le nom d ililS. Le i"t de fleura coupées en superbes exemplaires, apport ■ le M. Ragueneau, B'est conservé très frais, le- va: ■ t de Léi lié, l 'hipeta, Julism Hilperl, Florence Davis, Victor Oourand. Dans l'imporl la Maison Vilmorin-Andrieux -, nous avons remarqué les va olden gale, l.e .■ grenoblois, Wedding, Minerva, Lord '•'-. dan- celui de M. Rosette, de Caen : Valli au lait, teint rare, Fernand Depuis, The . Mrs. ./. Lewis, une des plus helles n blanches, Charles Davis, Ladv lîandolph, M. Couillard exposait une m ter — ahte collection de vari duveteuses el de bonnes variétés i iris. lé dans le lot de H. Patrolin.de B rget If. Childs, M bat, Mrs. Libbie Allen, et< linfln les vai plua remarquables de notre propre lot étaient : M" Philip\ I, le ai: . //.un/ 1er, la variété la plus du beau coloris rose chair; Oceana, belle jaune de ebrome; Fhalia, belle nuance, chair tendre; M« Henri [son, le plus beau Plan. lustré; t/. Légouvê et M. Desloges, deux bonnea nouve \I l.l -Il \M\|\ IIICI. Liste des principales récompeni Grand prix d'honneur tique M. tUgUSte Niiniii. | Médailles d'or M Baltet, . mes. LE JARDIN MM. Boutreux, pour lea vingt-cinq plus belles var ■nés .1 Lige formant I Calvat, pour nou\ eautéa im dites de Chrysanth incore au commerce. <: M'i Dis, pour la collection de fruits les plus remarquables, par la beautéel laqua han- tilloi Leeonte, pour arbres Fruitiers formés. Xoniu, pour la plus belle collecti le centrai de Chrysanthèmes en pots. Omiot, pour la plus belle collection de cinquante MM. Cordonnier, p iui . . 'lu Chry- tiôme, cull i Cordonnier, pour la plus bol vingt- cin i vai i Ihrysanth ilture i la très grande fleur). Couillard, pour la pus I" cin |uonto vai i tés de Cht ysanth fleurs cou t m ■ grande H< Lambert, pour les plus bel Lambert, p Fig. 125. — Macrozamia Mackenzii variétés do Chrysanthèmes en fleurs coupées cul- ture à la très grande fleur . MM. Passy, pour les plus belles corbeilles de fruits. Salomqn, pour la plus belle collection de raisins de table, composée de Tn variétés nommées. Vacherot, pour la plus belle collection de cent va- riété de Chrysanthèmes, cultivés en godets ne passant pas 0, 12 de diamètre. Grandes médailles de vermeil MM . Bernard, pour le plus beau lot de Chrysanthèmes greffés ne dépassant pas vingt-cinq plantes. Boutreux, pour la plus belle collection de cent va- riétés de Chrysanthèmes en pots (belle culturel Constant, pour les douze plus belles variétés de Chrysanthèmes, cultivées en toulîcs basses. MM. Lcconte, pour la belle collection de cinquante va- Chrysanthèmes en pots. Lévêque «-I fils, pour la plus belle collection de cent variétés de Chrysanthèmes en fleurs i-oui Mantin, pour Cailleya Mantini. Masle, pour le plus bel apport de Chasselas de Fon- tainebleau, pas moindre de5 kgr. rVonin, pour la plus belle collection de douze var nies à fleurs duveteir Xonin. pour dites de Chrysanthèmes, non i •■ .'"i commet Oudot, pour la plus belle collection de vingt-cinq variété en pots (culture i la 1res grande fleur). Passy, pour la plus belle corbeille d'une seule va- riété dans chaque genre de fruit, ne dépassant pas cinquante. 276 LE JA1UJIX MM Patrolln, pour la plus belle collection de cenl va- riétés de Chrysanthèmes en pots. Raarueneau, pour la plus bolle collection de cin- quanlefvariéléa de Chrysanthèmes en fleurs cou- Ragout, pour les vingt-cinq plus belles v.-irn lés de Chrj »s basses. Régnier, p mr Orchidées. Rosette, ■ ir la plus belle collection de soi\ante- i s de Chrysanthèmes 60 fleura (culture b la très grande fleur). Balom pour te plus l"'l apport de Chasselas de Pool ■ moin Ire d \ llmorln- Indrleux <-t <:•. pour la plus bell variétés de Chrysanthèmes en \ iln.orin- An.lii. us it <:•. pour les vingt-cinq plus belles variétèa 'le Chrysanthèmes, cultivés en touffe Vtlmoiin-Andrleux «-I C", pour la plus belle col- leclion de cinquante variétés de Chrysanthèmes en pois (culture à la très grande fleur). Ymmi et 111m, pour les vingt-cinq plus belles varié- tés de Chrysanthèmes, cultives à tige formant tête. Des certificats de mérite de première classe ont été accor- dés aux nouveautés de Chrysanthèmes suivantes : Cafoat'a Distinction, Czarina, Laurence Zidé, M Iier- gier, AI— DcU, M— Xaoier-Rey-Jouvin, Werther, de M. Calval ; M- Filleul Broy, de M Séraud : M. Pi /.m». d«- M. A N nin; Léocadie Gentils, de M. Quétyer; Ernest Verdet.i M di Reydellel Louis Sirlori, M— Thé- rèse Charnel, Piémont, de 11. Scalarandis, Société Nationale d'Horticulture de France iti'-iin lu iv novembre I hjmj Comité De Floriculturs Le 8treptOcarpuS polyanthus est une des plus intéres- tee espèces de ce remarquable G eées. L'exemplaire, présenté avec sa large feuille de la côte de laquelle naissaient plusieurs tiges florales, était malheu- reusement défli'un. M Truffaul avall apporté des tiges de MyrsiphyUum : \goides, agrémentéea de bouquets de fleurs, rappe- lant le mode de décoration florale qui avait été ima pour le palais de Versailles lors des fêtes franco-russes. Comité des Orchid M Dallé présent ut . Odontoglossum biclonien nium tigrinuti um, Dendrobium formosum giganteum, plante qui fleuril difficilement et s'acclimate de même, et Vanda Boxalli lamellala var. Dalleana, ires n superbe Dorai Dans un loi 'le M. Maxime Jobert, de Cbalenay, composé ipripedium hybrides d'origine inconnue, nous remar- quons une fort belle plante qui peul être rapportée a un hybride du Cupripedium barbatum avec le C. Veitchi ou le C. Curl i. de M Bert, de Colombes, est fort Intéressant; il de ( 'ypripedium call au nu Reetrepl i anlennifera, espèce plutôt curieuse que Jolie, el le Barheria 8hinneri, charmante Orchidée eus di fleurs roses en longue grappe. Le Barheria n'est pas seulement une jolie plante, mais encore une espèce que l'on ne rencontre que rarement dans les cultures. M. Libre -k avait apporté un Calanllu Veitchi à fleurs roses et un superbe Calanthe veatita luleo oculata, à fleurs d'un blanc virginal marquées d'un œil jaune. M. Poirier, jardinier chez M. Cardozo, présentait deux Cypripcdium hybrides C. tf' Gayot, issu des C Uarrisia- num i agré- aliletournure dont il alaspécialité. son voyage à travers plusieurs des principales villes de l'Europe centrale : Zurich, Vienne, Prague, Buda-Pest, Dresde, Berlin, Co- logne. I iège, etc. Puis, à nouveau, le 10 courant, il a, dans les lions et avec le même entrain, retracé une excur- sion de vacances dans le Dauphiné: Gre iasse- uage, Triage, la Grande Chartreuse, le pic de Helledonne (2,987' >. L'Oisan, c'est a dire le Hourg d'Oisan, le Grave, le Laularet et ses admirables prairies constellées d'une More si remarquable, etc. Avec la ' la simplicité de langage qu'on lui ,it. M. Duval a, dans les deux ras. fait re\ ivre, m tel accent dé vérité, les scènes \ ues les 3ites pa rus, toutes les merveilles des régions si pittoresques qu'il a parcouru que, de nombreuses projections lumi- neuses y aidant, -os auditeurs s'j sont cru véritablement mortes. Vussi le succès du conférencier a-l il et plus \ ifs. Il est vraiment surprenant que ce mode d'ei ment et de propagande, tant par la parole que parles yeux, des merveilles de la nature et des applications àen tirer, ni i d< veloppe pas d'avantage et que le nombre di telles conférences, toujours 1res suivies, lorsque le conférencier sait choisir et varier -es sujets et lesdéve- lopper d'une faç laireet animée, ne se multiplie pas plusl La Société régionale d'horticulture du nord de la France. Non pas l'une des plus anciennes, puisqu'elle ne date q le seize mis à peine. dont , dlaborateur, M. \d. Van den Heede, lût l'un dé- plus zélés initiateurs et est encore l'un des membn plus dévoués, esl actuellement une des plus des plus prospères des soi ;ionales d'horticul- ture. 1, - LE JAKIdN Los confère i u-lle^ qu'elle a instituées el qui sont Iti u . — Hro- chure in-8 di — Librairie horticoi - un. Paris. roriél Clétnal lo coitimi rci depuis cinquante ans est suivie d'un i asscmenl des liyln \ l un ouvrape qui n'ixislait i is ins in prix a I] ,-t • >iis ibreux a.nati es ■ t .me aux c\|">sii s i • i bien cl on 1 i il un I le el un 'luit M ' l opbi liorti- anlateurs el 't'- sa LES JARDINS ALPINS Nous avons déjà eu, l'an dernier i i, & l'occasion de l'exposition internationale d'horticulture de Pans, où nous a\ ions créé un jardin alpin p 'in- recevoir les plan- te-de notre excellent collaborateur et ami, H.Cor.'ovon, d'exprimer quclqu i lins alpins. Nom disions que* le p"int important est do savoir réunir, dans un i ment petit, I ts difTei enta* condi- tions d'exposition, de Bol, d'humidl , qui sont ndispensables à la vie des plantes si variées 'pie l'on \ eut cultiver. » i e i n lin alpin ne doit pas être, en effet, « un me de rochei e plante- -. m us ui de plantes de ne m i ■ ■ de rochi i ochera ne pas là, d'ailleurs, unlquomenl pour orner; leur principale, pour ne pas due leur unique raison d'être. aUX plante; alp on. lit s de milieu qui leur sont le pi iblos. Cela est tellement vrai, qu'on ne peut pas employer m lliïéremment, p mr toutes les espèces, 1 1 même na- tui e de p mple, ne pan ■ m ii- que J auti es. au < ut j in ■. I.K JAHDIN ■>7!i \ Ivre et exigent soit le granit, soit le schiste soit en d'aut rea nal ures de roi b plus propi trier, de terre pro\ enani de la dé ' ► 1 1 voit donc que pour avoir une collection un peu être limité à celles qui se plaident dan le sols cal lires, mais le nombre en considérable pour permettre d'obtenir des effets très \ ar Mais la i oche n est p elle n'est même que WW& Fig. 126. - \'«<' du jardin alpin de YE.vposUion de Genève complète de plantes alpines, il est bon d'avi et des sols Variés, ce qui n'empêche pas, cependant, de faire de tn - jolis jardins alpins on employant unique- ment des pierres calcaires, pare qui - ni '-elles que l'on se procure généralement avec le plus de facilité. On compreml que dans cocas le choix des plantes doit l'aceessoire. il importe surtout <\o fournir aux phnte* les conditions de lumière ou d'ombre, de sécheresse ou d'humidité, desol,etc.,qui leur sont nécessaires, condi- tions qu'une habile disposition îles rochers permet pré- ment de réunir dans un espace relativement eint. 2Sr; d'habiles artistes se sont char- ■ ■ nous le prouver. Il y a quelques annéet M. Ginet, de Grenoble, qui nous émerveillait par ses jolies créations des exposi- tions de Lyon. Aujourd'hui, c'est notre confrère, M..i. Allemand, qui vienl de remporter un succès bien mérité avn jardin alpin, qui a él des clous de l'exposition nationale su sse do <;e- nève. Ce jardin, très habi- lemenl conçu, couvrait e d'em iron '.'.i o i mètres, il formait un cadre pittoresque et -lit ii il pavillon du club alpin suisse. Les deux s lies el le plan qui ■ b des cription donnent i idée • ■ de L'ensemble de ce paj sage alpestre, mais e peut j voir qu'imp irfaitement les mille jolis détails qui ■ ni le charme i l'attrait de ce i de montagne qu'on aurait dit s été découpé une liante vallée des Alpes. racé des allées ré- pondait parfaitement aux as do la situation. Les eau \ s'échappaient en bouillonnant de deux rochers, très i-sies, pour alimenter deui pel : u qui, se frayant a travi un chemin souvent accidenté, se rejoignaient pou ensuite dan- t'Arve i d passage à gué et un pont ue d'une simplioité charmante faollltaieni le pas. m point d'intersection des allées avec le* ru Un certain nombre de Pins variés, enlevés du flâna de Is montagne et transplantés aux bons endroits co jardm. contribuaient •> lui donner cet aspect naturel qui en était tout le chai me ■ lue de I illection de plantosalpini mini i im bords des ruisseaux? n Faudrait un article spécial pour I une tâche que non- ne entreprendre aujourd'hui, il non ..ute- fois, de dire qu'el établissements de qui lésa si souvent chantée- dan- les colonnes de ce journal et ailleurs: nous avons nommé M. II. Corre- von. le meilleur éloge que non- puissions en fairp. II. MARTINET. LE Cïl l ET H SA CULTURE m In.- Jiiv 127 i. e.o lllon au cinii alpin suisse. i. — Uon de Ni-uii ii, a. a. n . . an i ni--, .m -ii|i. i i t. — llll.ii Le C. Charletteorthi s déjà donné lieu dan- le Jar- din (i) à un article dû à la plume, d'ailleurs très autorisée en la matière, de \i . L: Cappe, lequel avait pré- senté une plante Menue à iété nationale d'Hor- ticulture do France — séance dn 80 juillet 1894 — on elle obtint uneprime de première classe. — peii-ons-noii- , la première floraison signa- lée en Prance de cette plante. De plus, elle fut figu- rée, dan- ce nn me jour- nal en |s.:,, numéro dn 5 juillet, page lôO. Si non- revenons sur ivamment traité quant a la partie botanique et a l'historique de son introduction dans l'articleprécité, c'est pour de ce Cypripedium au point de i ue cul tu roi et .111--1 pour i • - s . i \ er de faire mieux eonns qu'est cette plante, qui promettait déjà beaucoup de son introduction, maintenant qu'elli oulth te en nn pins grand nombre d'exemplair qui permet d'en parler ave.- connaissance do 2 l'Uni iht jardin a/jitit de l' Exposition de Gent 5. Ruisseau -»i|» i i.-in 0 inl.-i r 7 i "iii-iiiiui .ir plantai alpines eulll i ■•■- a. m- le sphagnura de M U. I «II. I M|| cause. Comme celles de tons i,.- Cypripedium en général, les Heurs de C. CharlenoorM sont aussi polymorphes que polychromes, non pas qu'elles différent bea upde forme; mais, selon les plantes, elles sont plus on moins colo i ert unes ont un sépale dorsal etoeativemenl développé alors que d'antres l'ont comparai i \ eineiil petit, linéique fois blanchâtre ai tieulé de lignes d'un < violet |uelquefois en cure ayant, à la base, nue tache demi-circulaire brune, >\<- laquelle le colo nble napper. Le labelle.de couleur brune plus ou moins miens. ivement peut ainai que les pétales latéraux qui ralemenl ta et du même coloris quo le labelie ; ' LE JARDIN 281 mais fenestrés de Ligaee d'un bron f 'A preaque noir. il semblerait, étant inu La disproportion qui • entre oeBorgaoea el l'étendard, que la nature ail été pro- digue seulement pour oe dernier qui devient ainsi le miroir d'attraction de I Insecte chargé de la fécondation. Par contre, le stnminode est petit el d'un blanc porce- laineui tréi remarquable. Parmi les quelques centaines de plantes que nous cultivons, non- avons remarqué q «rtaines Boni plus florifères que d'autres, c'est alora Bouvenl au détriment de la grandeur des fleure et de leur coloris, tandis que d'autres ne donnant naissance qu'à une ou deui il *, oea dernières Boni généralement a sépale dorsal plus grand, plus foncé et portées par un pédon- , ni bientôt que l'on ai ait fait ' ite ; alor on le pi. ii- 1. bien I imidemi nt d'ailleui irre inter m, diain i ure i ariant di environ que l'on obtint la végétation et, partant, la belle tison qui a provoqué, au dernli i corn oursd'On h déea organisé par la Soch I nale d'Horticulture de France, l'ad ation de tous lea amateurs et cultiva- teurs pi i ce. Comme pour tous les ( ypripedium, les arrosages eront ■ i mi- d'un l i de L'année a L'autre. Pourtant, noua pensons qu'il est prudent de ne pas en abuser apn floraison, c'est a-dire en hiver, étant connu que les (leurs son! en plein épanouissement en octobre et novembre et jusqu'en décembre, ce qui rend cette plante très pré- Fig. 128. — Vue du jardin alpin de VEccposition de Genève. culeplus grêle.— D'où nous concluerons qu'il doitexister lieux tj pes différents. Ce n'est là, il est vrai, qu'une remarque qui n'a peut- être pas sa raison d'être; en tout cas, nous verrons, par la suite, s'il y a lieu d'attacher quelque importance à cette ohservatii m. si. maintenant, nous nous arrêtons quelques instants à l'inspection du feuillage, nous ne remarquerons rien rs de son arrivée dans les cultures, vu son faciê végétation et l'endroit où ce Cypripedium avait été col- Lecté (l'Annam) on l'avait comparé au C. Spicerianum et île ce l'ait cultivé en serre chaude. Mais, après quelques mois de ce traitement, l'on B*aper- cieuse en vue de la Heur coupée pour les fêtes du jour de L'an. Nous avons remarqué qu'il L'instar de ses congénères île l'Annam, un excès d'humidité était pins préjudiciable à ce Cypripedium qu'un excès de sécheresse, peu pro- longé toutefois. L'été, pourtant. Les arrosages pourront être distribués plus largement, afin d'obtenir Le maxi- mum de végétation que l'on est en droit d'espérer de toute plante bien soignée. — A bonne végétation, belle et abon- dante floraison. M. Cappe.dans le cours de l'article que nous avons rap- pelé en commençant celui-ci, écrivait : •■ Le C. Charlet- worthi est surtout intéressant au point de vue des hybrides à venir ••. aujourd'hui, nous pouvons affirmer que les hybridiseurs n'ont pas perdu leur temps et qu'il existe, chez certains île nos collègues, 'les semis qui ont déjà plusieurs feuilles et dont un des parents est le C. ' 'harlesworlhi. Il faut donc nous attendre à voirapparaltre, d'ici à quel- i années, toute une série de plantes, — résultat de cea 282 LE JARIUN qui appp irtera, dans la liste déjà longue tm hybrides, un bon appoint el qui for- uiera une catégorie toul i spécial intéressante de plantes éminemmenl commerciales '.nu \ ivra verra!. I. GUILLOCHON LE SERVICE MILITAIRE DES JEUNES HORTICULTEURS lis dans un journal Bpécial militaire l'entrefilet i lit : Par dépêche iJu lî octobre, le ministre de. la guerre fait île supérieure de comtn i, .1 été reconnue par l'Etat, par d 15 Les elê\ es d i el établissement d< i : ont, eu consi laroer le bénéfice de l'orti la loi du 15 jui ainsi que la loi du il juil- Ain.-i, on voit qu'il Bufflt qu'une école supérieure de commerce suit reconnue par l'Etal pour qu'elle me de procès, admise au bénéfice de l'ar- ticle 23 de la loi du 15 juillet I8S9, ce qui eutdireque les élèves sortant de cette ée.. le avec leur diplôme de Un d'études pem eut ne raire qu'une an le Ben ce mili- taire. El lorsque nous demandons qu'une grande Ecole, non pas reconnue par i Etat, mais créée et entretenue par i Etat lui-même, une I nationale, a Iministn e direc tentent par le Ministère de l'Agriculture, milée aux écotasdu même rang, dépendant du môme Minis- on nous rôpon l Impossible ! il faudrait modiflor la i"! : grave affaire! et d'ailleurs, le nombre des dis- p.-n- ind. il est trop grand, c'est vrai, el quand on songe qull atteint plus de 10 pour cent en moyenne (il va jusqu'à ur cent môme dans cert une- régions), on doit re- connaitre qu'il y a la un abus el un véritable dai pour le ps Aussi, no demandons-nous pas qu'on augmente le nombre des privilégiés; aous trouverons même très qu'on le réduise e1 qu'on le limite strictement aui in m es gens réellement méi itaoLs,doot on ne pourrait interrom- pre les éludes et les travaux, pen lant trois années consé- cutivi i avenir scientifique, artis- i, industriel, agricole el commercial de notre p .m nom de cet! • égalité, qui est Inscrite au fronton inuincut«. nous prétendons qui* toutesles branches de la production nationale doivent être égale- ment fcvi besoins. En conséquence, non- demandons énergiquement, comme nous l'avons déjà (ait a plusieurs reprises (1), qne le nationale d'Horticulture de Versailles a-- nu iiee au s Ecoles nationales d'Agriculture, en ce qui i loi militaire, loi ne pi d'obi «nir pour une école uituro ei puis plus de vingt ans un droit qui est reconnu à toutes les écoles supé- rieures de commerce, même celles entes ou à créer, nous constaterons, avec regret, cette surpre- nante iniquité, mais nous n'en continuerons pas ni lins 'ion. D'ailleurs, si le bruit qui court est exact. M. le Ministre de la Guerre, désireux de réduire le nombre- toujours isant des dispensés, proposera bientôt au Parlement les modifications a la loi du 15 juillet 1889 el notam- ment à l'article i I de oett b loi, S'il en est ainsi, l'occasion Bera excellente pour exiger la place a laquelle in irticulture a droit au soleil, tant pour les élèves de son école supérieure, que pour cer- tain de ses ouvriers, qui, aussi bien que les fabricants de pendules, lee ébénist ts.les peuvent, ii bon droit, être considén - comme om riers d'art. \ >us >nii ms, quand le moment sera venu, nous rap- peler aux bons souvenirs de nos législateurs. En at dant.nouslivronsaux méditai > uv qui Ninoignent quelque ini ulture, les exemples comparés de l'Ecole le comm Rouen et de l'I nationale d'Iiortieulture .le Versailles, et nous leur demandons, Lien franchement, s'il est réellement impos- . dans unpaj s comme la I ir une pareille iniquité. 11. MARTINET. LA CONVENTION DE BERNE ET LA CIRCULATION DES PLANTES AUTRES OUB h l'IGNI Voici une lettre de M. G. Bruant, l'horticulteur bien connu de Poitiers : MONSIBI DAI l El R EN CHEF, Dans votre numéro du 5 décembn 8, vous insi une lettre de M. Bertrand, d Mger, qui se plaint, avec juste raison, des difficultés apportées par la do i ine à l'entré taux en Algérie, en exigeant notamment que ' i . les arbustes venant de Pra i l'eau de mer. Kt vous ajoutez i que c pou • voir. > Puisse M, le il .u i- entendre ei rap- porter sa décision en date du 14 décembre 1895, que ■ i .pu dispi Qu ayant d'être admis I intro luire, • i-, apportés de franc i de l'Etranger, les importa- « leurs, après avoir tifioats de « déclaration réglementaires, doivent, sous la surveillance - d'un représentant de la douane, débar « de toute adhérenoe de terre, laver les racines uns,-. ., nu iter .i la mer i'- ition, e n - iiiiin.' temps que la terre enli e immevous li on s.. ut en opposition a-. i .rie/., ■ ■n date du 10 mai ■ 1894 - .| i •■• l'introduction en - Algérie des plants, arbtutes et végétaux de toute nature « autres .pie es . » .pu ne peuvent s'acoommoder de la culture « douanière, » i liorti.uli. ■ ns font li ■ tables efl LE JARDIN 283 J'ajoute que les douaniers renchérissent encon instructions rei i ident avoir ledroit de laverli ra cinès .1 Veau de mer, mais j'écri» toujours a mes olients de ipposer for Ilement, le t( sion en mains. Autant dire alors que l'intro luction ri iux en Ai- mais permise, a la oondi'ion qu'ils n'j rou- irent pas vivants ' J'ai de nombreuses relations dans notre colonie afri — presque journalières en cette laison et vous ne auriez quelle i diflioultés |'6pi o ir I lire me i en desquels II Paul reti un grand nombre do végétaux pour doter notre colonie dos meille fruitières, des plus belles plantes d'ornement ; ils de fatalement entravés pur Vad-mi^nis-tra-lion algé- rienne qui veui réglementer leur initiative; o'esl dans l'ordre. En ce qui concerne le prétexte invoqué, le phyllo vivant sur des Rhododendrons ou dès Camellias, n'en par- lons pins tout a été dit sur ce Je conclus donc avec vou . Monsieur le Rédacteur : « Que 'I i diffic iltés p «ir arriver à vaincre la routine ou € à triompher des mauvaises volontés ! » Mais j'ajoute : ces difficultés et ces mauvaises volontés, il faut essayer de les annihiler avec le concours de nos amis. Et je suis persuadé que notre nouveau Président de la Société nationale d'Horticulture, qui a maintes fois mon- tré l'intérêt mi il nous portait, dont j'ai lu le récent discours plein de promesses, n'hésitera pas à soutenir nos justes réclamations près des pouvoirs publics. Veuillez agréer, etc. • leurres Bruant, horticulteur à PotUers. J'ignorais, en eil'et. la décision prise par M. le Gou- verneur général de l'Algérie, et cela n'a rien d'éton- nant, car, dans tous les milieux généralement bien informés, cependant, où je suis allé aux renseigne- ments, on ne connaît pas le premier mot de la question et on n'a jamais entendu pat 1er de l'arrêté du gouver- neur rie l'Algérie. J'ai déjà appelé la bienveillante attention de M. le Ministre de l'Agriculture et de M. le Directeur de l'Agri- culture -ut- l'état de choses actuel, qui ne peut être que très préjudiciable aux intérêts algériens comme aux intérêts français, et j'ai reçu l'assurance que la question allait être étudiée Bans retard . Le décret du 10 mats I89i a ouvert les po tes de l'Al- gérie aux végétaux autres que la Vigne, sous certaines conditions prévue» par la Convention île Berne. II est difficile d'admettre que l'administration algérienne puisse modifier, on fait, les dispositions d'un décret présidentiel et on peut espérer que M. le Ministre de l'Agriculture, Lorsqu'il sera suffisamment éclairé, voudra bien prendre les mesures <|ue comporte la situation. II. MARTINET. NÉCROLOGIE plantée M1 Furta Heine entretenait, dans le- serres de son bran il aine, des collections impôt plante nanda, dans son testament, que l'un déposai -iir -un cercueil des fleurs aussi bi ble, el elle ■■ oulul i ! re portée on ten p p d i niers, Vvec elle disparai I It de l'hoi ticul- ture, qui Be font de plus en plus rares, hélas ! de nos jours, i i' iu fois, que les exemplt - qu'elle a donné! leronl mivispai les personnes qui, comme elle, disposent de nombreux loisirs ol d'une grande fortune. M. Hémeray-Gauguin. — L'un des doyens de l'hor- ticulture orléanaisc, M, Hémeray-Gauguin, qui était Dé en 1816, a Orléans, esl moi I i ou derniers dai \ ille natale. Les principaux actes de la vie de ce vaillant travail- leur furent rappelés en ternir- émus sur sa tombe encore entr'ouverto par M. E. Delaire, si taire de la Société d'< irléans el du l oirel LE CHRYSANTHÈME Cultivé en Spécimens. Standards et Plantes miniatures M"1 Furtado-Heine. — Nous considérons comme un devoir d'exprimer ici nos regrets de La mort de M Fur- tado-Heine, propriétaire du magnifique château de Lto- quencourt, Philantrope célèbre et grand amateur de N'iiu- ne sommes pas de ceux qui ont des idées pré- conçues en matières de Chrysanthème; nous estimons qu'il est joli et adorable sous toutes ses formes, du moment où la variété est de choix el que la culture en est bien faite, Si la grande fleur a son charme, si elle captive un certain nombre d'amateurs qui, indépendamment de sa beauté, éprouvent, en La réussissant, la satisfaction d'une difficulté vaincue, combien aussi est jolie la demi grande Heur obtenue avec do butines variétés, élé- gantes, à la tige ferme sans être rigi le; qu'j a-t-il de plus gracieux? N'est-ce pas la perfection pour confec- tionner les gerbes d'appartement? Et h fleur décorative, c'est-à-dire celle cultivée simplement, sans apparat, sans difficulté, comme il est indiqué au chapitre de La plein" terre I), en prenant. Les quelques précautions indiquées pour psr- mettre à la Heur d'atteindre son développement n'est- elle pas ravissante aussi' C'est la fleura U portée de tous, et ce n'est pas la moins jolie, du moment orton peut la cueillir avec une tige suffisamment longue, ferme et bien garnie de belles feuilles jusqu'à La base, afin de per- mettre la confection de bouquets Légers, élégants, his- sant un peu d'air et de lumière entre chaque Heur !.. ( equiest affreux, c'estl'ancien Chrysanthème vulgaire, mal cultivé, aux tiges courtes et molles, aux branches dénudées, exhalant la misère par tous les pores, et que l'on est obligé, pour en faire un bouquet, de liceler (1) Voir Le Chrysanthème à la yi-aml.- fleur, di ition. où an chapitre très complet a été ajouté, concernant la culture en pleine terre. LihraMe horticole du « J"n/tn ... Prix, t l'r. 884 LE JARDIN comme une botte de radia tontes lea ilem- Tune contée l'antre. Pauvre Cbryi e d'autrefois, fleur de Ste-Catha- riste, lU'ur île cimetière, comme ie comprends le délais- sement Jejadis. alors qu'on ne te connaissait pas autre- ment Aujourd'hui, l'on sait mieux quel parti merveilleux on peut tirer du Chrysanthème, avec quelle docilité il se prête a toutes les fantaisies de celui qui veut \à cultiver avec quelque soin. On a détaillé longuement et souvent la culture de la ture, obtenue dans uugodot de 6 à 7 oentimêtn donnant une fleur de ISi 18 centimètres, ou un bouquet de I •' S fleura moyennes. Je passerai en revue ces divera i les de culture. avec photographie^ a l 'appui. Spécimens.— Le terme spécimen est employé >-n Angleterre pour désigner une plante cultivée avec un nombre plus on moins considérable de fleurs, en lui nit une forme régulièremenl arrondie; ce mot est aujourd'hui adopté par tous les amateurs de • hry- Ban thèmes. Kiu'. 130. — Plante Bpécimen du Chrysanlht me « Fair Mni'i of Guernesey ■■ plante naine, i". murée en avril ci donnant de 9 fleura usée gran les, ou 8à 12 demi-grandes fleura quand culture est bien réussie, e' ai évidemment l'une île- meilleures formes, el on 1 1 pratlqn depuia S ou 6 ans parinii : mais. |ue r lonnnll moins, ce que l'on a m s i j, surtout d ma ai tlona i'r. m . est la plan I ven bien prop ir- tionnée, bien garnie le feulllea lusqu'è la'base, ayanl une couronne fleurie d'un diamètre 3 Itoii supérieur au iiiniiis .i celui du pot, et qui ne aolt pas encombrée de tuteurs et de liens trop visibles, faisant parfoia ree- ible une plante •> la mature d'un navire. t'e que l'on connaît Ins, inreux, donnant une couronne fleurle.ayani un dis méti Jôrable que le pol . portant, floui di entimèti i diamètre, ou de 10 de !" a 12 ei ntimi que l'on connaît peu en plante m On peu! obtenir des spécimens immenses en Lea bou- turani en novembre, quelquefoia même fin octobre, al en lea rempotant I pour arriver à un pol de i mètres, dimension qu'il faut tacher di ne pas dépi des pini ameuta • que lin nul • ' i a figure 35 (1), représente une plante spèc n(J i cultivée chez moi en i 38 ei ex| .i Roui alx La hauteur de la plante, pot compris, étaitde i m ur était de E m. 10. Il j avait environ 800 fleura de 18 à 14 centimètres de diamèl i e i ,i flg i 10, faite d après une photographie, en donne plus exactement i aspect. Cette plante avait été travaillée avee le bouton ter- ri) VotrL* la% S i LE .1 AM I il X 283 minai, les pincements de lin juillet ni' donnant plus généralement de b tuton cour 10. On travaille plu« souvent les spécimens dans des pro- portions plus restreintes, on leur d anl un diamètre de 75 centimètres à i m 20, et en leur laissant de L2à .->0 tiges, -un .mi Les dimensions des fleurs que V lésire obtenir. La ligure ci-dessous représente un spécimen de Il fleurs, de La variété Souvenir de petite amie. Lequel s été photographié avant L'épanouissement complet des fleurs , Le 21 (.ci, .Inv 1896. Le diamètre intérieur du pot est de 35 centi- métres; Le diamètre de La couronne fleurie, mesu- rant 7f> centimètres, est trois rois pins important qi elui ilu pot; les fleurs apeu près ouvertes, mesurent de 18 à 20 cen- timètres, comme on peut s'en rendre compte, La photographie étant faite a l'éohelle de un milli- mètre pour un centi- mètre. Les feuilles garnissent la plante jusque sur le pot ; il est vrai que la variété est. L'une des meil- leures pour spécimens et que son feuillage esl su- perbe. Bouturage. — La plante a été bouturée en dé- cembre . en godet de 6 centimètres, ilans une serre qui avait une tem- pérature moyenne de 10 à L2o. Rempotages. — Kl le a reçu :'. rempotages . le premier en février, en godet de 10 centimètres, Le second en mars, pot de 13 centimètres, Le troisième en mai, pot de 18 centimètres et le dernier en juillet en pot de 25 centimètres. Pincements.— Le premier pincementaété fait quand la bouture avait 15 cent i mètres île hauteur, en enlevant 5 centimètres de l'extrémité du bourgeon et conservant environ 6 feuilles. Les ', rameaux les plus vigoureux ont été pinces eux mêmes sur 4 feuilles, île façon à Laisser 3 bourgeons sur chaque rameau, soit, en tout. 12 tiges. L'une d'elles a été abîmée parmi insecte et la plante n'a conservé que 11 fleurs. Terre et engrais. — Le bouturage et les rempoti onl été laits <'<>mme il est indiqué dans le livre /.<- Chry- santhèmeà la grande fleur, c'est-à-dire avec de la terrrede ig. 131. — Chrysanthème Plante Spécimen (Echelle 'de un Miilliin gaz lanslaquell i avait Incorporé, en lu vit, 8 kilo d'eiigral papillon pour 100 kilogrammes de terra. Le m i |i i i ura ■'■ consiste en i t sable et l .' terre de gazon addit nés de charbon plié, et le tué avec l i terre de gazon pré- parée au papillon, i i terreau de fumier, i i sable; li et 3e remp rre préparée comme il est dit cl dessus, o'est-a-dire avec terre de gazon et papillon à 2 1 -' pour cent. Aucun arro- sage à l'engrais liquide pendant tout le tempe île La végétation, Le papillon donnant successivement, et au fur et à mesure îles besoins de la plante, toute la nourriture qui lui e~t nécessaire : l'eau pure siiMit. Inutile île l'aire remar- querquelle main-d'œw re est, évitée par ee mode d'alimentation et quelle source d'accident en n'employant que l'eau pure, la majeure partie îles insuccès provenant d'arrosages à l'engrais liquide quand la motte pst un peu trop dessé- chée, ce qui arrivesi fré- quemment en été. Top-dressing ou sur- façage. — Un top-dres- sing a été effectué vers le milieu d'août, quel- ques jours aptes que les boutons ont été réservés. Ce top-dressing est (ail avec un mélange de : 16 kilos de terre de gazon, Souvenir de petite Amie "; kil"s lle terreau eonr sommé,* kilos de papillon, mélange opère en juin. Bouton couronne ou •ire par centimètre] terminal?— La grande (leur exige Impérieuse- ment le bouton couronne, qui s'est ici piésenlé dans les premiers jours d'août. tins géiirraiir. — l.a plante a é'e mise en plein air dans les premiers jours do mai. quand le froid n'était plus à craindre; cependant elle a EoufTert du vent du Nord et elle aman gagné a être abritée ; abus elle eûl été mieux encore. Bile a toujours été placée dans un endroit bien enso- leillé, arrosée a Veau pure seulement, tuteurée quand il a été nécessaire et préservée des insectes par les moyens ordinaires (1) : nicotine, quassia amara, oaude savon, etc. (I) Pool plus di r le liïiv /.■ Chrysanthème ci gro. dition, par Anatole Cordonnier. liouture de Décembre. 28fi LE JAHIH.N ■-. — A cause du temps humide, la plante a • l'abri à la mi-septembre, et, le 21 oc- tobre, elle Be trouvait dans l'étal on la montre la pho- iphie. (,l tuim AN \T"l l CORDONNIr R. Le PARC de REMILLY (Ardennes) à M JARRY DESLOGES A propos des Champignons vénéneux Il n'est pas toujours suffisant d'avi nés ini>-mions. C'est l'idée que nous suggérait la vue de tableaux r ! sa et \' néni ux, pul .Luis son supplément illustre, par un des grands journaux du manu. itomne de l'année 189 particulièrement fu- neste aux amateur* de Champignons. Quelques uns en ont mangé, qui n'en... mangeront plu-. Jamais mortels ne se sont renouveli snusi ment. Du Midi ird, de l'Est à l'Ouest, les Champignons ont été année, la cause d'une véritable hécatombe hum une. On a beau rappeler, à chaque instant, aux habitants des - qu'il ne faut pas j..uer avec ces végétaux aussi jolis et attrayants qu'appétissants, rien n'y l'ait I.i l'resse — nous le reconnaissons bien volontiers —était tout à fait dans Bon rôle en cherchant a prémunir les ama- de Champignons contre les accidents auxquels les i se leur conliance inconsidérée. Bile a bien rail de rappeler que les procédés enfantins indiqués pour s'assurer de la qua- lité de ces végétaux, étaient en .degré de stupidité et d'ineptii Aussi u itre ces indica- tions excellentes en elles-mêmes pie nous récriminons, mais contre le [ titudedes dessina •) u i représentent les espèces comestibles et \ es dans les tableaux dont OOUS parlions plus liant Les tl mies, elles aussi| ne sont pas d'une précision suffisante. En un mot, les es- pèces repr ours faciles a ri naltri ma plus d'un mycologue exercé.qui y a été pr b.Oo s'expi dans ces conditions, a i'bac|ue instant, a îles erreurs de détermination, erreurs qui vent être funestes. En voulant bien I s'expose luefoia a mettre k col \ issi av. .us nous cru qu'il était de n< d'engager les gens trop confiants a se défier quelque peu. (lais direz-vous, il ne faut donc pas n i Champi- gnon! Ni serions bien prêts a, vous t n'en mangez pas ou ne mangez que ceux, en très petit nombre dont la confusion a\ ne peul être faite. Consi le Champignon de couche— et enc ■ formes un tant s, ,ii peu anormales, — la G I allions ,.• craie, car pour la confondre avec la/ UOiqu'on en pi il tain êtl .Je. Hais, d'une manière générale, ne vous laisse: pas tenter par la beauté d'un Champignon, sa h. mue odeur, enr ri tnble plus a un bon Champignon qu'un mauvais, II, de la Pâli p ta mieux dit, mais m. de la Pu .t .in bon .. sis heun En noua permettant ces réflexions, nous n'ai l'in- tention de faire de la critique a< erbe, loin de là ! nous avons cru bien agir Ni qui s'imaginent ne jamais se trom] imprudem i foi du mon P HARIOT. nifique et ancien parc, peuplé d'arbres séculaires d'es- s les plus diverses, mais, dans lequel la décoration bien étudiée, car il faut opérer dans un mi- ra ... des plan', s .pu se plaisent dans ces conditions. te question ureusement résolue par le proprié- M. .larry-Desloges, distingue amateur de pla toute l'acception du terme ei qui s'adonne surtout a la culture intensive. J'ai été émervi sgnifiquea col- I u renferment les de ipalement les Fuchsias, Cannas, Chrysan- thèmes, Glaïeuls, etc., et j'ai pu constater avec .piel goût siir il présidai! & l'ornementation de son parc, lurs d'une -. faite dans cette propriété, sn août dernier. Les compositions que n.'us énumérons i i dessous, donneront, u tus n'en doutons pas, d'excellents résultats a ceux de nos lecteurs qui voudront bien les essayer dans les p leurs jardins : I* Canna var. Comte de Boucfiaud ; fond. Salcia paît bordure. PyrelliTum Parthenium aureutn. 2* Canna var. Alphonse Bouvier, t . var. ./. /'. < I I. Bégonia hybrida erecta r. .se . bordure. Pefargonium tonale var. Madame Salleron. :t- Pel&rgonium tonale Jules Chrétien; bordure, pre- mier rang, {résine, Lindeni, rang extérieur, Pyrethrum Partheni um auri um. 1 / Ifada me Poirier, /'. :. M. Poi- rier I erschaffelti. Je recommande pan nenl la composition pourl si simple de celte corbeille, tout bonnement merveil qui s. uent de très loin : Bégonia hybrida • double mulliflore.var. Lafayelle (rouge éblouissant . bordure, Pelargonium sonate, var. Madame Salleron. variété de Bégonia peut ,-tre remplacée par la var. Alice Çrousse rose saumoni i ml très floribonde, pour être plantée d ms les corbeilles prés des habitations. Les plates-bandes i mlournanl les p. -Ions, -s d'un jardin frança s, en face du cb tteau, planl llec- ti.,n : . anna, GladiolusLemoinei, G. nanceianus et ganda- oensia, Pelargonium tonale, etc., étaient magnifiques. Les pelous.-s g! des p'allt les plus 1 . ,le no passerai pas - ms silence la belle collection de plu- - de p >tees de Begon - disposée un gradin près du château; j'y ai note les var. lame H. Martinet, M. Jarry Desloges, I t / Perrin), / ing, Paul Verlaine, Général Dodds, I Les de culture intensifs, aux engrais chimiques, pour les / t, etc., employés par M Jarrj Dea; i. s., ni m. th.. ii aps qu'excellents . il m'a été donné de le constater et je ne saurais trop en| tous les amateurs à suivre l'exemple le M Jarry-Desl \l.lii:i;l M M MIM Le Canna plante aquatique Vous seriez-vous jamais dont'-, cher* lecteurs, nue i<- na pût, à la 1 1 tueur 1 1 imme pi nue aqua- tiquof i 'année dernière, au mois de septembre, en visitant l'établissement horticole de M. Molin.â Lyon, nous ■ fort siirp au milieu d'un" piéOC d'eau. | touffes énormes de '.muas florifère . appartenant ans LE JAUlilN iHl variétés Reine Charlotte, U i i bI une autre ni importo peu, is nous échappe pour le mo- llietlt. Ces plantes <'■ ' r 1 1 « ■ 1 1 r d'une \i.'iieur , | : lanv ei 1 1 ■ - 1 1 1 • i — . 1 1 < ■ ! 1 1 aussi abondammeai que collea pla en pleine terre a côté du bassin. Vjoutons que l'effel no manquai) pas de charme el était toul nouveau pour nous oit-il surprendre, quand on sait que lo Canna esl une plante tn ivcc d'aulanl plus de vigueur qu'elle esl plus souvent arro M. Molui nous a dil n'avoir pris aucun soin particulier poui avoir ces Cannas aussi beaux: au printemps, au lieu de planter les jei - plantes en pleine terre, il les avait plantées dans des paniers > emballage remplis 'le terre, puis les avait jetées dans le bassin; les racines s'étaient développées avec rapidité el avaient bientôt transpercé les mailles des paniers, meilleure preuve que l'excès d'humidité ne leur déplaisait pas, Nous avons, cette année, fail nous-même cette expé- rience sous notre climal parisien et, malgré la tempé- rature généralement plus froide île l'année, elle a pleinement réussi. Peut-être n'apprendrons - nous rien de nouveau à nos lecteurs; mais, persuadé cependant que bon nombre d'entre eux n'auraient même pas eu. plus que nous, ridée de l'essayer, nous leur livrons le procédé pour ce qu'il vaut, dans l'espoir nue quelques-uns pourront en tirer parti. !.. CAPPE. ÉCHOS DES IlOMillKS P0M0L0GIQ1S DE 1896 Les i11 el '.' octobre, la Société pomologique de France a tanu, a Rouen, sa ;;v session. I.a présidence du bureau du Congrès a été donnée, comme l'an dernier, à M. Ferdinand Jamin, et la prési- dence d'honneur à M. Fortier, président-directeur de l'Exposition coloniale de Rouen, e1 à M. Héron, président de la Société centrale d'horticulture de la Seine-Infé- rieure. Le i longrès a d'abor 1 décidé de ne plus s'occuper des iVuits île pressoir, en raison de la création d'Associations spéciales ayant pour objet l'étude de ces fruits. Puis, les fruits simants ont été admis au rang des variétés fruitières recommamlables : Pèche Belle Henri Pinattd; Poires LeLeclieret Ma- dame Lyé Ballet; Pomme Bouquet Preuve; Prune Reine Claude de Lalinois; Raisins Terret-Bourel gris et •t-Bouret noir. Tandis que les variétés suivantes ont été rayées du tableau de> fruits à l'étude : Poires Bergamote d'hiver, Doyenné Gabriel et Petite Marguerite; Pêches Pine apple et M'1"' Bernède; Pomme Antonoioka; Cerises Guigne noire de werder et Gui- gne hâtive de Pontamaud ; Raisins Perle impériale et .Von- hâtif de Juillet. D'autre part, des pêches, poires et pommes, dont la li>ie serait trop longueà reproduire ici, ont été ajoutées au tableau des fruits .1 l'étude. Enfin, avant de se séparer, le Congrès a décerné la médaille d'honneur annuelle a M. Cli. Chevalier et a dé- cidé de se réunir, l'an prochain, a Rennes. Un au t n , celui tenu par l'Association pomolo- g ique 'le I tour l'él ude des fruits ■< cidre (ancienne- ment associai ion i tologique 'le l'i lui ion a Rouen également ,quelqu< dété pomologiq le France. Les l'ouïmes à cidre suivantes oui été in . l> ut ' Cri, a. F requin i ei Rouge /.'■ iéi L'objet d'Arl annuel a été accordé il centrale d'horticulture Je la Seine-Inférieure Le prochain Congrès do cet iation aura lieu a .Nantes, en 18 .] FOSSEY. L'HORTICULTURK l'Exposition nationale suisse de Genève LA FLORICULTURE (APERÇU GBNBRA.L) L'ouverture 'le l'Exposition concordant avec le renou- veau de la nature, c'est aux collections de Pensées, de Tulipes et autres fleurs 'le printemps que nous devons la brillante parure des plates-bandes de la partie française, ainsi que l'ornementation 'le- m tssifs jetés ■■" et la dans le pittoresque désordre du pare de l'Horticulture. M. Druz, marchand-grainierà Genève, s'e3t particuliè- rement distingué par l'apport d'une collection de Pensées. M. Micheli maintient sa renommée d'amateur pas- sionné et île botaniste dis tin gui' par ses nombreuses pré sentations de Tulipes et fleurs coupi le plantes bul- beuses nouvelles ou peu répandues. La flore île- plantes de serre possède de nombreux admirateurs en llelvétie. témoins les superbes collec- tions do MM. Lance et Bartholoni, de Genève, Schopfer etPittet, de Lausanne: Frcebel, de Zurich, etc. Les Orchidées, ces jolies reines de l'élégance, étaient brillamment représentées par les collections du docteur Vouga, de St-Aubin; de M. Frœbel, de Zurich; de l'Kcole d'Horticulture de Châtelaine: de MM. Dubois et Bippus, de Genève et F. Pittet, horticulteur à Lausanne. D'habiles praticiens se disputaient la palme dans les nom lu ses cultures de plantes molles. Les succès obtenu- p n- M. se ho] lier, de Lausanne, pour sa brillante exposition de Bégonias tubéreux, succès chantés par notre distingué collaborateur, M. Corre- von (1) . n'ont pas empoché l'habile pra! cien do présenter une remarquable culture de Pelargonium sonale en col- lection sélectionnée. D'entre les nombreux apports de Pelargonium- a grandes Heurs, le lot de M. l'crréard, horticulteur, nève, se distingue par plusieurs nouveautés dont la va- riété M. M. Micheli est le type le plus parlait. Les Pétunias hybrides à grandes fleurs cultivés en pots valent, à M. Uru/, les félicitations du Jurj . Les Gloxinias étaient présentés, à la première heure, par M. I. anee. horticulteur à Genève; par M. A. Pittet, de Lausanne, et Pache, de Genève, lors du dernier con- cours. Les Bégonia Rex sont très appréciés sur les bords du Un i '. p. -o- 288 LE JAItDI.N Léman, el Im belles collections de MM.Bovetet Donne! iiinlinicrs a Genève le prouvent; la culture marchande, de cette plante en deui ou trois variétés a trouvé en MM . Lance el Perréard, horticulteurs à Genève, d'ha- biles praticiens. Huit exposants - • disputaient la palme pour la culture • 1 1 ■ Cyclamen ■ - andes (leurs Nos félicitations a M. Muller, de Baie, pour sa culture irréprochable, et à MM. P. Pittet ii Dinner qui suivent de pi ■ M. Wolfl, horticulteur a Genève, détient le record de la culture ■!' ises Pilicinées;tous nos complimenta, tant pour la bonne \ snue des sujets présentés que pour l'intelligent arrangement son exposition lors du der- nier concours. M. Baur, horticulteur a La Chaux-de-Konds, mérite une men ' Ion spéciale pour ses cultures do pi dans de la mousse ordin curieux procédé se re- commande de Lui-même pour la culture des plantes en app urtement. Les Cannas florifères étaient brillamment représentés, soll par le superbe et Inoubliable massif de M. Boi ■ card, soit par la nombreuse collection de l'Ecole d'horti- culture de Ch&telaine. Les Glaïeuls de MM. F. Pittet, de Lausanne, et Platel, ■ I nève, ont éti D'entre les exhibitions tloralesde bouquets eteouron mentionnons les apports île M. Baur, de i :* Chaux-de- Ponds, Lance- Beyerbaoh, Pache, Voick et Thiemann, Me i lenéve. Nous ne pouvons clore sans mentionner l'irrépro- chable mosalculture de M. Haeni, de Lausanne. Conclusions : dans ce modeste compte-rendu, nous n'avons pu envisager l'exposition florale qu'à vol d'oi- seau, et nombreux sont les exposants méritants qni n'ont pu prendre place dans ce cadre restreint les succès remportés et hélas! il l'aul le dire, les deeep- tions essuyées, encourager les uns vers l'idéal rêvéel stimuler les autres au perfectionnement de leur mé- tiio,ii> de travail. !.. DECORGKS Fils. Société Nationale d'Horticulture de France h,i,ii,-<- >iu v« novembre I hins (Iomi 1 1 di Ptoan p i l n pai H i. D il d \ . us Spn ngeri Cette charmas te introduits vers 1880 el mis au commerce parla m Dammastn. Les exempla ir M. L. s.. nt saperbes et éminemment di I ;ito de la serre fr..idc ou tem| l'été, il supporta le grand air. Un le maintenant an serre tem- i donnant k dei | ; lus tendn de lui donne pi <;..\. oi m- d'( lai iu C'était • urs d'Orchidées, el jamais nous n'avions vu .i la Société autant da ces joli i ■ annuellement uns exp ce 'pie I inde se disait. Un lot >'ii"rme de rtpedium, do M. Page, attirait tous les des C. bedatulum, C. Chamberlainianum, i". Lowii et de quelques autres types, on remarquait une belle série dé- brides : Cypripedium Lebaudyanum, admirable plante iasui desC.ircuioaiumel ffaynaidianum; C. calloeum ■ Leeanum, très beau età large pavillon; C.Harrisi ■ villosum à labelle un peu disproportioi tigne ■ Harriai de belle forme, i "in . Spicerianum et C Leeanum var. impériale, plantée excellentes, brillai, inut .i fait décorative srcitiare, hybride des'' Veitchi barbalum; G.barbatum xC/iantini; O'.Cbanfinixoil- loaum, etc. La présentation de M. L. Duvaleat aussi .-.imposée de bon nombre da plantes: Cypripedium al Orchid* \ noter suri irmee du Cypripedium Charlesworthi, dont une surtout remarquable par les dimensions de son pavillon el l'éclat de son colons. Parmi 1rs autp de Cypripedium, il faut signaler: C. Uay W I, hybrido des 0. Druryi et C.Veilchi; C. Sal- lieri; C.Niobe qui résulteducroisementdu C. Spicerianum avec le (.' um C. Ashburtoniœ ; C. calurum, hy- bri e des Selenipedium longifoliu car- dinale 'im provient du C. Sedeni croisé ave' le S. Siiiimni albiflorum, etc. Parmi les antres Orchidée: du même lot: Odonfoolossum odor.iiissiiiiiim a odeur d'amandes amèies Trichoama -, en beau spécimen; Lwliocalllcya Fresederiana hybride des Caltleya Loddig l ■>tc. M. Robert, de la Vallée-aux-Loups, près Chatenay, pré- sentait loul im loi deCiHIcyalabiata.intéressanl lantaupoinl a de la diversité des teintes qu'à celui des dimensi polyniiirpliisine des organes floraux. t)n pouvait suivre toute! le au violet pourpre. A joindre quel- ques Cypripedium hybrides, tels que C. polyatigmaticum, tsptcuum,i ianum, etc., elle Af iltonia More- liana remarquable par son coloris fonce, le La»/i i /' en pelites piaules naines f"H ornement I Dans le loi de M. Hagol : Cypriped'um Boissierianum plante rare et curieuse par sa teinte verte, son labelle niché dans le Bépale inférieur très large et creusé en nacelle raux, très étroits et allongés ;C.Sa((ieriel C. Ptl- cherianum; Cymbidium Muterai à grappe de fleurs blan- Sfeelii, qu'on rencon- tre pi il a ionciformes et à fleurs jaunes ma- culées d< rouge-brun, M. Bert, avait apporli quelques bonnes piaules : Onci- diurn Forbeai "./.'■ persiel O.criapum; Cypripedium calto- sum et C. Apple(ontanum,ce dernier plus curieux que j-'h. avec labelb - Rnement de pourpre sur un lond jaune; Caltleya Hardyana hybride des C. gigaa etc. au L'apport, hors concoure, de M. Bleu, ne c prenait tr.ns plantes mats rois mPressanl, s métis 00 Cypripedium barbato Veitehi avec Cypripedium Bina- bile, h labelle violet luisanl . C. Chanftni ■ ciiiolareel /'/ gopelalum \iacl ■ -,■• Odoniogloaaum critpum. Le lai. elle rappelle, par son coloris, celui du Zygopetalum, les ,h raies s, .m dressées, lavées de brun-ro sur rond jaunâtre, .\ spécimens, le curieux Cypripe- dium que M. Truffaul avait présente l'an dernier. ('. eiiri- num. O'.st un.- planta du groupe du C. montenum re- marquable par : me citron uniformeda son labelle, M Eugène \ ont nous n'avions pas ru d'apport depuis longtemps, présentait un Cypripedû nt .lu C. barbalum ■ rianum. Cel hybridi açu le nom de pedium /' um en l'honneur el le 20 de chaque mois. BAI/TET, BELLA1H, BÉBANEK, BERCY, BEBOEB, BERGMAN F..), BL1N, BOIDIX, BOIS, BONNET, BOSSCHÈBE de\ BRUANT G. , CADOT, CAPPE, CAYE1 \ I'. , CAYEUX(H. . CHABANNE fi. , CHALOT, CHATENAY(A.), COCHONOT, GORDONN11 l: | \. . COBN1 M. . GOBB1 VON, CBOUX, DECORGES I.. fils, DELONCLE, DUCBET, DUVAL, DYBOWSKI J.), I l \\IK\ I', FOSSES J. , FOI SSA I, G ILLÈS P. , OAÏ l . GÉBOME J.), GHERBRANDT, GODEFROY-LEBEUF, GOURLOT \.. GRIESSEN, Gl ILLAUME, Gl ILLEM VIN, Gl ILLOCHON, HARIOT 1' BENRY, JARRY-DESLOGES, Mil'.!. Mil:, LAG, I.AYI. G.), LE GLERG, Il LACHE, LEMOINE, LENIEN I .1.), LETELLll K, LÉVÊQUE, LIONNET /.. , LOGHOT, LUQUET, MAfiNlEN, MALLIARI) de), MAI Ml \1 VLBEBT), MICHEL! MARC}, MOSER RENÉ el MARCEL), MOTTEÏ, MULNARD, MUSSAT, NANOT, NARDY, NICOLAS, NOËL, \m\i\ \. , PA1LLI I , PAQI OT. PE I II . POISSON, l'ol RAT, RIYOIRE, ROUGE V.\ SAHUT(FÉL1X),.SAIX1 E-FOIX 'I SAINT-I.ÉG1 R, SALLIEH, SCHMITT, SCHNEIDER, SIMON LÉON), SOLAND K. . TEISSONNIER, IIII.M1I1; II., rRUFFAUT, VALLERAND, VAN DEN HEEDE, \ INCEY, etc. m ON S'ABONNE à la Librairie Horticole du JA HDM . 167. Boulevard Saint-Germain. Paris ET l>\.\- MM- LES BUREAUX DE POSTE Supplément au Journal " LE JARDIN " Ju 10 l> embre i A Monsieur E, TISSERAND J'AI L'HONNEUR DE DÉDIER LA DIXIÈME ANIMÉE DU " JARDIN KN RECONNAISSANCE DES ÉMINENTS SERVICES Qu'il \ RENDUS \ l'iIORTICULTURI ET DE L'iNTI 11 V BIEN VOULU 1 ÊM M R \\i " I \UU\\ Il \ S(i\ RÉDACTEUR I I III ■ Paris, le :" Déceml II. MARTINET M. EUGÈNE TISSERAND DlRI i : 'AgRII i I Conseiller Maitri \ la Cour des Comi ( iRAND OfFII 1ER 1)1- I A Légio b'Ho M. Eugène TISSERAND Le nom de M Tisserand restera attaché à toutes les mesures importantes qui onl assuré !<■ relèvement h les progrès de l'agriculture française depuis plu- de quarante ans. Son œuvre esl considérable el son nom passera à la postérité c «lui d'un savant agr 'l'un administrateur émérite ci. par dessus tout, «l'un homme juste ri bon, toujours prél ;'i encourager les vrais travailleurs, d'où qu'ils viennent, pourvu qu'ils fassenl œu\ re loyale el mile Les principales étapes de -.1 carrière *i bien remplie méritent, quoique bien con- nues, d'être rappelées. lin 1830, il entrait ;i l'Institut national agronomique de Versailles, dont l'existence ,i été si éphémère. Il j lii de brillantes études et en sortit avec le n° I. M. A. Hardy, le regretté directeur de l'Ecole de Versailles, qui avait été professeur à l'Institut, nous ilis;iii bien souvent que M Tisserand était alors son meilleur élève. M. Tisserand compléta ensuite ses connaissances il riques en visitant les prin paux pays agricoles de l'Europe, en vertu d'une mission qu'il avait reçue du Gouverne ni. à sa sortie de l'inslitul national agronomique. Il séjourna, en 1853, en Angleterre el en Ecosse; en 1854, en Belgiqueel en ll"l lande : en lv">y dans le Danemark, la Suède el la Norvège, el il passa l'année 1836 en Allemagne. Plus tard, il entrepril encore des \ < »> ;ii^i- .1 études en Autriche, en Hon grie, en Suisse, en Roumanie, en Espagne, < u Italie, etc. En 1858, la direction des domaines agricoles de la liste civile lui fut confiée et il mi .i créer ainsi de nombreuses exploitations en France el en Algérie. Puis, ni 1871, il lui nommé inspecteur général de l'agriculture, pour la région de l'Est, fonction qu'il remplit jusqu'en 1876, époque où il fut chargé d'organiser le nouvel Institut national agr |ue, au rétablissement duquel il avait si puisss ni contribué. Enfin, imi- .m- plus lard, il étail placé ■> la direction de l'Agriculture, .m minis 1ère '!'■ l'Agriculture, où il esl resté sans interruption jusqu'au mois d'aoAl dernier, I ■ le plus grand bien de l'Agriculture française. Esl il besoin de rappeler quel lui son rôle pendanl ces dix sepl dernières ;i es '.' \u- lecteurs savenl •* quoi s'en tenir ■< ce sujel On peul dire toutefois que son principal litre de gloire esl d'avoir organisé l'enseignement agricole el horticole en France Mais ce n'est pas seulement l'Agriculture qui esl redevable .i M Tisserand. L'Hor licullure a été également de sa pari l'objet 'l'uni' sollicitude constante el très '.i\''. iluni mi trouve I''- traces i chaque iustanl dans les colonnes de ce journal. Je -m- donc certain de refléter fidèlement l'opinion générale, en assurant ;i M. Tisserand que la prol le rec isissance de tous les horticulteurs l'a suivi dans -.i i etraite. Il M TABLES TABLE DES UTHURS Baltsi (Charles), 13, 3 0. Bartre (Jean), 69. . ird (Jules), 212. HÉRANI.k. 93, IU2. Beri y (A.), 94 Berobr(E.), 209. Blin (Hen -. 77. I7\ 197. Boidin (V.), 1 13. Bonnet (L . 171, 188. .: d'il, de), 51, 94 HHAII.T (Ai. 32. Cappe il.. . 22, 101. 237. Cavbui (Henri), 21 i. Catei \ (F.) el Ln 1 1 ri il. i. -.'7. 1 17. Chabannb G.), 56, 90, ! Chatenay (Henri), Coi iionoi H I Cordonnier (Anatole), 7s. 103, S Correvon HI.i. i, 15, 28, 39, 87, lit, 188, 247. '•■i- (E i. 1 17. Croosse, 11 Croi x, 33. Crozy aim;:, 70. BOE8 II..). flls,213, i l'I.I.AIltK, 45. in \ ai (Clotalre), 1 16. lu val (L.), 22 64, 199. Paroult i\ Ictor), 192. PossEï (i.i, 16, 18, 54, 71, 93, 115, 129, 131, 139, 143, 161. 198,210, 270. Poi ssat 1 1 i. l?i Oallks(P i. i ■mi i.i.i. 7>;. Gbeerbrj 61. GOI RL0T i \ i. : I, 69, 117. I 10, 1 II. 15 ' 215, GRIESSEN L), 1 18, ls^. (il || |c. IIOM il I i Hariot(P.), 12, 35, 4 108. Il-, I2P ' .111. 151, 168, 173, 17'.'. 102, 199, 204 Il M OREN1BRE (Dl i V), HENRI il Intérim, 35, i:. ll'MKN «rii.i. Il ^ (Alphonse), 1 1 1. 161. I.wi: (G.), 112, 219. Lemoinb iK. V.i, IS. I.EMENT ll.l. 16, . .17. Leroy il.. An.), 18. I. Kl I.I.I. IKK ET III S, 269. I.K\ BQUB, 21. LlONNl i (Z |, 171. Lochot i.i.i. 5, 249. LUQUET (.1.1. 107. Marie (M. Martinet |H.), 3, 6, 9, " l, 123, 126, 128, 134, il-'. 148, 152, 162, 166, 177, 181 269. Mass (1 Maumeni (Albert), 66, 89, 105, 119, 127, 138, 153, 1,221 245, 251, 260, 262, 273, 280, M.w HonTUS, 29, I i Mottet (S.), I-'. 30, 119, 152 Mosbr, 19. \ u:i.ï père, Nicolas (J.), 104, Koei (P I, 24, 36, 190. Nonin ■ luguste . 274. Oui mann (Michel), 178. Olivier (E.), i i. P. il., i l'Ail I Kl (L.). 15. Petit (A i. 5, 17. 10, :,.'. 64, 90, 10 l, 136, 172 161. Reynal |E. i. . EUvowe (Philippe), - Rivoirb père el Bis, ..'. I; Mr. 70. Roi oi 151, 202. Sahi r (Félix.), 1 1 Saj mi r (J i4, 80, I7ii. S, UNBIDER (G.), 24. Simon (Léon), 19. Soi \m> (I Iiiki i h k (Henri) iil- Thinaru G.|, i 1 RAND (E.), 160. Trui i m . 60, 70. Vu i i (G.), H \ M 1 \ w di N Hi i ■: (Ad ■• i.'7. IT3, \ i i. \'H. \\ \I-.N \\ \\ i I Kl i: u'.i. I |S. TAHLK DKS FIGURES NOIRES D'APRÈS LES DESSINS DE MM. BALADIEZ, (.. III IGAHD, ETC itnarantus bicolor Amorpha canescens Annillaire de Miel ou Tète de Vénus Arroche blonde Bégonia grand iflora erecla cristata — Rex]\decora — semperflorens très nain rougi- vif . Bougainvillea glabra Sanderiana Campanule du Japon semi-double Canna Kcenigin Charlotte Cedrus atlantica glauca Céleri plein blanc très hâtif Célosie plume d'autruche Centaurée odorante Caméléon Château de Val Chicorée amère améliorée à feuilles lisses . . . Chou frisé panaché Chrysanthèmes cultivés pour la grande (leur coupée Chrysanthèmes plante spécimen 79, (Bouton couronne de) I — Terminal de) à grandes fleurs obtenus par la culture Choulet -■ (Démonstration de l'ébou- tonnage sur une inflores- cence de) Chrysanthème Mn* Ernest Lavisse — Fuir maid of Guernesey . . . — Mistress Harmann Payne. . . — Souvenir de Petit amie. . . . — Viriand-Morel Cinéraire hybride à grandes fleurs striées variées Crolon Disraeli — Lord Cairns Cupressus Laiosonniana Cyclamen de Perse à grandes fleurs et à feuil- lage ornemental Diclamus fraxineUa Exposition de Genève (Plan de la section hor- ticole à 1") Fenouil de Florence Fraise Louis Gauthier Fraisier rubicunda remaniant à gros fruits . Garniture d'une console du salon de l'Empe- reur au palais de Versailles Garniture d'une console au salon de l'Impé- ratrice au palais de Versailles Pages. 226 207 147 197 55 267 !'.:; 151 11:: 171 2:il 115 23 •>> i 131 226 78 283 79 79 '.il • >. 71 284 257 285 25"5 53 235 ~'33 243 43 187 111 Itil 183 111 245 S 19 Pair. Herbes et Eventail garni, au Concoure spécial de bouquets et gerbes de fleurs ;'l la main ;i ii Paris Glaïeul Kcenigin Wilhelmina Godetia Duc de Work Earpalium Hgidum Eelianthus orgyalis Helleborus niger Heracleum persicum huila glandulosa Laitue Denaiffe — Eœcelsior à graine blanche — Passion Lavatère en arbre à feuilles panachées .... Lilas blanc Mlle Fernande Viger Lunaire annuelle à feuilles panachées .... Mâche d'Italie Régence — — ii feuilles de Laitue — ii feuilles rondes — verte à cœur plein Macrozamia Mackenzii Mimulus hybride Diadème Monarda didyma M. Jean Sallier M. Léon Say M. <;. Schneider M. Eugène Tisserand Mosaïculture (Corbeilles en) 35, 17. 67, 89, 105, 1 19, Pavot des Alpes Pelargonium Couronne d'argent Pelouse garnie de groupes de plantes Pensée à grandes fleurs panachées et striées. . Pétunia hybride double frangé Phlox de Drummond nain — à fleurs flmbriées. . . . — ii grandes fleurs , . Pièce d'eau avec plantes aquatiques Pois ii (rois i osses — géant ■ Sun mur — nain Mangetout Debarbieux — Prince Ubert — Roi 185 87 '.'5 19 12 203 107 107 19 ?.0 51 31 131 63 11 167 IV LE JARDIN ... — Kostlicher 1/ "/ ! / — /■ .' \Iougeot — Romax ,,, blanc — i, : apfet — Tilowka '.' Radi t sans feuille» Réflecteur in.nr la chasse aux insectes noc- turnes . . //'•• /;•"• lans l.i propriété de M T . à vnd (plan i'i pi'ciih 176 Rosier sarmenteux en colonne — en table. . . . 177 Table fleurie Tomate Champion icarlate 12 1 rollius europatut 177 Verveine hybridi a g andet fleur» ,,"■ :,\ striée» 115 131 Voiture ayant Sguré a la bataille des fleurs du Bois de Boulogne, en 1886 135 /■.' Vue du lardin alpin à l'e de (Jenéve. j7'.'. Ml 191 /il, lit : i • ii.iin,!. nain " grande» ;' 31 •■. /'. heterophyllus, I' gentianoide» . . Rhododendron M II. Martinet 27 0 TABLE DES MATIÈRES CHRONIQUE HORTICOLE, PAR H. MARTINET Agriculture (La direction de f) il. Martinet . . Algérie (Conférence sur 1') 61 Almeidea macropelala, P Hariot 2 •' Amniomai|ue d.a formation del')dans le sol par les inicr 'ganismes \. Petit Gi Amorpha (Les), A. Oourlot 207 Annas (Augmentation du droit sur les) .... 278 Anthurium Scherserianum de semis, 1.. De- COrgP< lils ','13 Arbres âgés (La transplantation des) 198 fruitiers (La plantation) sur les mutes. 205 — — (Principales variétés d') culti- vésdans laprovinceduRhin. ■'-".• — verts résineux (Multiplication des) par boutures de racines, 11. Theulier fils .... 137 Aristolochia gigas Siurtevanti (A propos de la fleur de 1'), A. Van den lleede 271 Armillaire de miel ou lête de Méduse, E. Cour- tois 147 Arroche des Jardins (L'), Henri Blin 197 Arthropodium cirralum (V), Max Gheerbrant. 63 Association ilrs anciens élèves de l'École natio- nale d'horticulture de Versailles (9, 169 — pomologique de l'ouest 157 Azalées (Les) à la ville de Paris Banquet offert à M. J, Hanoi par 1rs élèves de l'Institut agronomique 122 — — — Schneider 169 Bégonia grandiflora erecta cristata 54 liex (La maladie des), E. Massé, Fré- déric Jeanson, E. Schmitt. W. VVatson, L. Cappe, II. de la Haugrenière, Ch. Julien, 8, 22, 92, 165 — /,','./■ décora, \. Courlot 267 — semperflorens Rhodolphe Lheureux, E. olivier -.M — — très nain rouge vif . 1 13 Bégonias (Culture des) pour la grande fleur . . 37 — nouveaux (Deux) Bibliographie et Ouvrages reçus, 1 l. 38, 50, 50, 62, 86, 110, 134, 170,201,206, 218,230,5:5 1,266, 2TJ Hiltmore 169 Black-rol (Congrès contre le) 1 1 Blé (Le rendement du) à l'hecta re dans le dépar- tement de Seine-et, Oise 205 Bougainvillea (Les), A. liriessen 149 Brotcallia speciosa major, Cayeux et Le Clerc. '.'7 Brugnons et Nectarines, Cb. Baltet 13 Bulletin de la Direction de l'Agriculture et du Commerce de la régence de Tunis Campanule du Japon semi-double 143 Canna auslria 98 — Kœnigin (reine) Charlotte 170 Canna (Le), plante aquatique, L. Cappe. . . . 286 Cannas italiens (Les), J. Nicolas 24g — — il es), I. C — — (La m- les), Philippe U ivoire Catalogue des graines dee jardins royaux de Kew Catasetum (Les), 11 Cochonot v 1 Caltleya Fotoleri 30 — labiata Warocqueana (Concours d< 253 — Triance var. Varice, L. Guillochon, Ch. Béranek 93 — — \ ar, semonlense Cèdre de l'Atlas Le) et ses variétés, H. Martinet 231 Céleri plein blanc très hâtif 110 Cerises (Trois l les), J. Fossey 162 champignons vénéneux (A proposdesj, P. Hariol ^s(î Champs d'épandage de Paris 122 Château du Val ll.ei. II. Martinet 6 Chêne liège (Quelques maladies du), P Noël 24, 36 Chicorée amère améliorée à feuilles lisses. . . 131 chlorose de la Vigne La). — In nouveau pro- cède Rassiguier, Max Hortus 15g Chorizema oarium, P. Hariol 125 Chou de Bruxelles (Le), A. Gourlot Choux (Porte-graines de).— Choix et culture, H. Blin i:.-, Chronique scientifique. \. Petit. . . . 5,17, i". -V.'. 64, 90, I3f> Chrysanthème à tige (Le), J. Lochot 5 — (Eboutonnage duLG. chabanne. 5fi — il.t'). — Bouturage précoce et tar- dif. Bouton couronne et bou- ton terminal. Anatole Cordon- nier 78 — (Le) à la grande (leur 61 — (Le), G. Chabanne, Anatole Cor- donnier, B. Jarry, Desloges, 90, 10'i, — (La culture du), d'après le s] me Choulet, G. Chabanne. . . 255 Chrysanthème V Ernest Lavisse 71 Chrysanthèmes (Etude sur la culture et la vé- gétation des) 110 — (Culture des »mme plantes spécimens. /.. Lion net .... 171 (Les) en fleurs coupées, J. Lo- chot 24g — (Les) a Laverstne 265 — 3 fleurs vertes. (Deux nouveaux). 4'.t Chrysanthèmistes. (Aux) 122 cinéraire hybride à grandes /leurs panachées striées clématites a grandes fleurs. (Une maladie des) .1. Foussal 124 VI LE .1 AHIMN Clém in lei fleurs. | \ propos de la maladie des) merce horticole i Le) Comité Schneider Comités spéciaux des Sociétés d'horticulture. Liiserie Bur les), !.. Cappe Commission régionale d'«;tiules de la So pomolofîiqup de France (Création ■< Paris il'unei Composées labiatiflores ornementales (Les), .1. i lérome Concombres •■ cornichons, V. Boidin — en pots pour la fructification hi- vernale Concours EsteUa (Le) à l'Exposition <\ méve. — général agricole de Paria en 1896. I. Les Plantes \ ivantes. L. Duval .... Légumes el fruits. V. Uouge général agricole do Paris en 1897 . — régionaux agricoles en 1896 — régional de Chartres; iiVompen-e:; . — — — Montpellier; — ... — — — Moulins: — ... — — — Soissons; . . — spéeial de bouquei- .ni gerbes de fleura a la main, à Paris, n Marti nel . Conférences de M. Duval au Jardin d'Acclima- t ition Congrès hortieole de lr-96 13,8">. — de 1897 — pomologique de 1896, J. Poaaey. . . Conseiller d'Ktat i Nominatl l'un en service extraordinaire l'on vent mn internationale de Berne relative an phylloxéra (La modifleati le la), H Marti net, L. Int. Leroy, E.-V. Lemoine, \i Léon Simon, Verrier-Cachet, A. Truffaut, A Brault, Simon-Delaux, Croux, Ad. Van den Heede, Crousse. Félix Sabut, L. Paillet, De- laire, a. Rlvolre, Henry Chatenay, NarJy, Jean Bartre, Robinet, Crozy, aîné, Henri Theulier flls, \. Truffant, J. Sallier 61s, il. Martinet, Int. Rlvolre, Letellier el lils. Bruant. . 9, 18, 32, il. 58, 69, 80, Corbeilles en moaalculture, Intérim Courge i Sur la croissance de la), \. Petit . . . Cours pubics el gratuits d'arboriculture frui tière a Lille Cours publics el gratuits d'arborleultured'orne- ment et d'alignement Crotons(l es), Uberl Maumené — et i iraccen ls — Leur multlplii dans l'eau, 0 i binard Culture fruitière (La) au Tyrol, il. Martinet, 126, i 12, 151, 166, Cultures de i ■ Les) — ace — de la Provence | Les), Mu ||(l! ' ■ I ■ guadeloupentit (Culture des), Uberl Maumeni 133 145 101 113 230 133 G3 ,;, Î53 38 ! 16 122 133 158 123 i 121 l :.s 237 242 i: 19 2 ; \ 37 lui 12 Cyclamen de Perse à grande* fleur* et à feuil- lage ornemental Cyprès i es), P. Hariol 243, Cypripedium callotum. Ch Béranek Chirlesworthi, L. Guillochon . . Truffàuti (A propos du), i . Re; - nal. A. Truffaut 18, Dahlias simples. |, Fossey Décorations florales, Uberl Maumené, 209, 224. 251, Dendrotrium Wardianum (Le) et sa culture, L. Guillochon Dimorphisme (Cas de) ches les Chrysanthèmes. Discours prononcé par M. i l isserand — M. \ iger Distinctions à l'horticulture 17, Echalas (Les) dans les vignobles I COle d'iiortieulture de lloneve — do \ illepreux — (Une nouvelle) en Hollande — nationale d'agriculture de Rennes (Insu- i ion de l'| — d'horticulture de Versailles, 193, — pratique d'agriculture el de viticulture d'Ecully Enseignement spécial pour les • na- turalistes Enterotora Faux eti Errata lu?, Espèces forestières étranger* - a piopagerdans nos cultures ... . . Etiquettes (1 a fabrication des) a l'Ecole a nale d'horticu turo de Versailles, J. Lcnionl . Ijieiuie- | N0t Eugenia tnalaccensis, Uberl Griessen — Ugni. Ad. Van dell liée, II' Excursion annuelle des élèves de l'Ec île d'hor- ticulture de Villepreux Exposition <\e Chrysanthèmes de Paris (L") . . — L*). Albert Maurai — Auguste N'onin de Lyon, Il Martinet de roses i Paris — — il.'i. a. Gourlot . . — d'horticulture Grande), s i i deberg, Exposition d'horl Iculture de Douai — — de Hambourg, en 1 897, de Paris, en i-1' . .'. Plantes nouvelles, H. Martinet Orchidées, I Guillochon Rosiers, Ploriculture, J Fi isej . i .'■'. Arboriculture, \. Gourlot i i". Légumes, Industries horticoles, \ Rougi i i-'e des rèi ipenses i (position d'horticulture de Rouen. — de Solssons, V.Ri — de \ ersallles, G. Welki — hoi ' Icole de \ Itry-sur-Seine, 1. 1 — Internai lonalo < i pilou '"' de I') el du .'71 102 60 160 206 37 109 193 VIT 109 30 131 i :;i 242 '.'7 1 I ifl 169 126 i D 151 III 181 li- LE .lAHhlN Ml Pages Couvres île .11 1 1 iiio l'initicre de Saint-Péli bourg.— L'importation des plantes vivantes autorisée en Russie 73 Exposition internationale d'horticulture de Dresde HO — internationale d'horticulture de Dresde, J. Sallier 176 — internationale de Gand en 1898. . 26*i — nationale suisse de Genève, li. Martinet 223, 237, _* i 7 — nationale Buisse de Genève L. Decorges 887 universelle de 1900 133 Expositions d'horticulture (Les) et les fleurs a Paris 181 — (Les)de Cbrysanthômesen province 265 — annoncées, 1 1, 26, 50, <.:. 85, ils. 134, l 16, 170, 182, 194, 206, 218,230, 242 Femmes Les) el le jardinage 61 mil (Culture de primeur du), C. Potrat . . 161 Feuillage (Le) dans les décorations, A. Griessen 188 feuille d'informations du Ministère de l'Agri- culture l Fleurs (La fête des) a Paris, IL Martinet . 131 — à Paris (Les) ;i u v fêtes franco-russes, Albert Manmoné — à Versail e > i Les) aux fêtes franco-russes, Alberl Maumené 245 d'hiver. II. Correvon 39 — (Les) en Suisse, H. Corffcvon lll Fraise Louis Gauthier 182 Fraisier rubicunda remontant à gros fruits. . 115 Fraisiers 1 1 les) et de leur culture, Henri Theu- lier (ils 225 Fruits (L'appéciation de nos) à l'étranger . . . 37 — (Les) de l'hémisphère austral . . . 109, 133 — (Les Importations de) et delégumesen Angleterre 194 — à cidre (Les) dans les sols granitiques, Ch. Kaltet kOO — gelés (Du traitement des), A. Petit. . 5 — — (A propos de la conservation des). 181 Fumure azotée (Influence d'une forte) sur l'as- similation et la respiration dès plantes. A. Petit 17 Gelées printanières (Sur L'effet des) el lu trai- tement des Vignes qu'elles onl endommagées, A. Petit Glateul Kcenigin (reine) Wilhelmina ..... 158 Glaïeuls (Les), G. Laye 112 — hybrides de G. gandavensis 108 Godetia duc de Work 'A (îomme (Du traitemi'in delà), A. Petit .... 90 Grammangis Ellisii, P. Hariot 118 Grimnia (Les), P. Hariot ' 221 Halles (Les), G. Lenlent 220,232, 247 BemerocaUis aurantiaca major 30 Heracleum persicum, \d. Van den Heede. . . 261 Hesdorffer's Monatshefte fur Blumen und Gar- tenfreunde 230 Hommages rendus à M. Tisserand 233 Horticulteur (Les tribulations d'un) pour obte- nir un certificat d'indemnité phylloxérlque, .i. Sallier. (ils Horticulture (l.'i au concours général agricole de Paris 49 il.'i au 35* Congre vantes 217 — (I.'i officielle 61 Impatiens Sultani (Culture de l'i en plein air, E. Berger 209 Index seminum in hortis Musei parisie anno 1895, collée torum' Innovation (Une heureuse) 109 Insi ti le l'agriculture :ili Institut agronomique (A l') 71 Instruction publique 13 Introduction des plantes rivantes autres quels \ igné en Russie Jardin d'essais de Tunis — du Crest (Le). — Improvisé, Albert Maumené Jardins naturels (Les), I. Fosse] — alpins, il Mai i Inel Jardiniers de Park-place (La rôun les). . . — do Muséum l Les) Jus de Tabac Les) Lœlia purpurala (Le) et sa culture, l. Guillo- chon Laitue Denaiffe — Excelsxor Légion d'honneur l, 73, Légumes de printemps, A. < lourlot l.'-ttres de Belgique, ch. de Bosschère . Lilas i lYansformation les), K Soland . . . LHas M11" Fernande 7iger,3. Fossey /./ ndenia (La) . . Lopezia miniata. J. Sallier, fils Mâche (La), A. Gourlot Madagascar d. a végétation à), P. Galles. 196. Marché du Covent gardon (Incendie du) à Londres Médaille commémoratlve de Veitch à M. II. de Vilmorin, ( î. Schneider Médaille d'oraccordée au Guide pratiqui L'amateur de fruits Mérite agricole .... I, 13, 25, 73, ci. 133, 145, 157, 169, 181, 193, — (Nouveau décret concernai) t l'ordre du) Ministère de l'agriculture (Au) '.'7. Mission Chaffanjon (La) en Asie . 19, «7, M. Ed P\ naert M. J. Dybowski M. G. Schneider, il. Martinet M. le Ministre de l'Agriculture de Russie au Muséum M. Léon Say, H. Martinet — — (Hommages à la mémoire de) . . M. Thiébault, aine Mosaiculture appliquée, Albert Maumené. 66, 89, 105, Murs de jardins (Garnitures des) Alpli. K.ur. . Nœgetii (Les), Eug, Vallerand Nécrologie 2, 38,74, 93, 122, 182, 194,218, 242, 254, Xéllier du .lapon (Le) au Portugal, Henri ('aveux Nord horticole (Le) Nouveautés horticoles, \. Gourlot, J. Fos .Iules Védy, G. Vallée 31. 12, 115, 131, Nuttalin (Un) hermaphrodite, L. Henry. . . . Odonloglossum (Deux bone), L. Duval ŒiUei mignnrdiie remonta . . . Œillets flamands, avranchins, , fan- taisie Oiseaux (Loi pour la protection des) utiles à l'agriculture Olivier (Culture do l'i en Tunisie, Henri Min. Oncidium varicosum (L*) et saculture. L. imil- lochon i Irage du 2G juillet Orchidées (Le Petit guide pratique de la cul- ture des ' — (Travaux mensuels c incernant les). — (Fleurs d') à dix centimes p Or Jre de Saint-Stanslas de Russie Ornementation florale des jardins (De l"), Al- bert Maumené ... — hivernale et printannière, G. Layé Oseille (L), C. Potrat 50. Pages, 106 193 134 178 16 198 i:w 183 :tl 83 133 94 1 59 210 157 :,i 215 208 i .'T 253 2(1 1 109 .'Il £42 99 109 157 119 114 7."> 278 214 109 22 146 77 244 169 74 131 L45 145 1:7 219 33 Mil LE .IMihlN Pu Paillis (Observations sur l'emploi du) en hor- ticulture, a. Petit Pancratium illyricum. Ad. Van den Heede. . Par de Remilly, Albert Maumené Pavots \ es), H. Correvon Pèche Bonouvrier — de Franquières, J. Nicolas Pécher (Le pincement du). A Gourlol Pelargonium Couronm !, J ! issey. . Pelargonium* (Les) 6 Beurs panachées, V. Ka- Pensée à grandes fleurs panachées et U ■ Pentstemon ÏL/bb), '■ Foasey Pétunias (Les), A. Gourlot Peuplier de Boll (Le), L. Henrj — — (Introduction du) Phloi de Drummond, J. Luquet Pirus poUtcille iana, P. Hariot Planches en ooulei - . . . I, 81, 97, — — i Vppréci&ti mi > de la près se horticole étrangère sur n i »s i Plantations (Les sur les routes, Jules Bénard. — fruitières de variétés dans L'Himalaj a. . . . — — (I es) >■!! Amérique . . . Plantes ( rro - bonnes), Ri voire (Le commer.e des) en Hollande. . . . — a feuillage panaché 1 1 ,es S. Mol tet. . — dejardins et d'app irtementi L'ail i - des nouvelles (Rei ue des), S. Mot tet, 12,30, — vi races (Les) dans le jardin d'orne- ment ,11. i <>i ri'\ on Plants d'origine française (Formalités a remplir pour introduire des) dans le i laui asi Platatio (Introduction du) pu France, Clotaire Duval — (A propos de l'introduction du), Lag . Plébiscite (Un) POÙ ' — géani de Sau nur — Hun Mangetout i> — à très longue cosse Pomme Anlonoicka Kamenitchka — Aporte d'automne — Président i on Mougeot, I. Henrj — Titowka Pommes (Mesures édictées en Roumanie contre I importation des) américaines Les). .109, Pomme ■■ ... Primi vente et l'emballage des) aux Halles, J. Lenienl , . .220, - Pris .i l'horticulture ♦ Montyon Produits die i agrii ulture el de l'hoi ; iculture (Circulation i ,73, Pruiioa (Quelques bonni . . i a destruction du) Itadi tilles .... n (Nouvi valions il. \. Petil ia d'Italie (L'ezportatio Réfli lus insc turnes, P. Noél Rein — hena ■ ■ . Albert M.iiin né • lins, 4" NT I 104 117 192 12 1 203 195 105 173 i-n 126 VI'.' 158 rtl 02 226 194 152 146 llfl 162 M 83 31 54 31 131 61 -i oi 131 164 157 18 172 61 190 Si 108 31 153 Salsifis (Le), Cayeui el Le Clerc 147 Sèche ■ 109 n des Chrysantnémistes (La) — nationale et centrale des rosiéristes (Une nouvelle 2 Sempei vivum rustiques il es), H.Correvon,4, 15, Service militaire (Le) des jeunes horticulteurs, u Martine! 148. 163, te américaine d'amateurs de Dahlias . . 38 — de chrj sant némistes — île rosiéristes 21, 50 — de viticulture et d'ampélographie l:;i d'horticulture de Seine-et-Oise , . . 13 — de Limoges (Commission — — pomologique de la) . . 205 — de Melun el de Fontai- — — nebleau 14 — de Neuilly-sur-Selne . . 157 — — d'Orléans el du Loiret . el française d horticulture de Lon- dres 26. Iio. — horticole, vigneronne et forestière de l'Aube — nationale d'agi iculture (A la) . . . . — — des Chry-anthémistes anglais — — — Iian- • . . I, 97, 169, 241, 253, — des rosiéristes français . . 151 — il horticulture rie France l \ la). 1. 205. 217. 241, 253. 264, 277 — — d'horticulture de Fre P. Hariot. 12, 35, 18, 5 >. 72, 84 120, 132, lit. 155, 192, 204, 216, 228, vi". 251, Société régionale de Chrysanthémistes (I ne) dan- le Nord 37 r régionale du Nord delà France .... Société royale d'horticulture de Londres. . . . 277 tés russeï lises d'horticulture . . 841 Sol (Etudes sur la végétation dans lesrapp avec l'aération du), \. Petil 100 — (Influence do iravaU mécanique du), sur sa fertilité, A, Petil — ii ms sur la température du . A Petil 136 — (Recherches sur le pouvoir émisait* du), A t n Soufre (Mode d'emploi de la fleur de) contn maladies cryptogamiques, \. Petit. M. Ms a Bercy, J. Groasen 74, 98, 93, erains ru en ï rance. . vit. Syndical central des agriculteurs de France — — — horticulteurs de France. — — primeuristes français , . 121 irix (Culture al multiplication des . il. Theulier, fils Tarifs postaux (Les) cl lescatalogoes borlicoles, Tchihatcheicia isatidea Temp on F i ance 217 n n- la) Tomate Chami aie 18 romates (< irefl de Pomn ■ <• . Union commen laie des horticulteurs el mar- niei - 'le i rani •• . . i 10, 121 — lia n < aise de 1 1 jeuni sac vis Lation du 1 1, S, Motte! 119 tiosmœfotia. Ad. Van den Heede 187 i oloré(Sur l'emploi du) dan- laconstruc- tioi rja, A. PetK 58 • 115 it Ions d'été - \ Gourlot, l il. 161 nts de la), 1 Bonnet. 171, m Hortus. 101 I irabile, I. Dut al . ... Zinni .... 1 1 ; i I. i DUBOIS ■ v - >,1