yp> ,\)k^z^ V^-'f BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (Ancien MONDE DES PLANTES) BULLETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (Ancien MONDE DES PLANTES] Tome VIII (ANNÉES 1898-1899) « J'ai vu Dieu; j'ai vu son passage et « ses traces, et je suis demeuré saisi « et muet d'admiration. Gloire, hon- « neur, louange infinie à Celui dont « l'invisible bras balance l'univers et « en perpétue tous les êtres. « Linné. » LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE [Typographie Monnayer) 12 Place des Jacobins — 12 8" Année (3* Série) N° 107 le"" Octobre i8q8 DES PLANTES ORGANE DE L'ACADÉMIE IXîERmiOWLE de Géographie Botanique T^ SOMMAIRE DU N» 107 Nomination de M. Burtt Davy. Séance du i juillet. Onothera niuricata ; Onothéracées, Haloragacées, Lythrarjées, Droséracées, Apocynacées, et Callitiichées japonaises ; Onothérac6es du Kouy-Tchéou ; Contributions à la Flore delà Mayenne, H. Lévf.illé. Lfs plantes des tcriains salés, A, Féret. L' Epilalniim milans ; Contribution à la Flore de l'Inde Française, H, Léveillé. Cliaiopignons de la Mayenne, Luc. DijiiEL, abbé Nouhry. Êxtraiis de ia Coircspondance. . ,. JOHAN LANGE, nécrologie. Infornintions. "W LE MANS TYPOGRAPHIE EDMON'D MONNOYER 12, Place des Jacqbixs, 12 189 8 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur; Frère HÉRIBAUD Joseph, Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme. Secrétaire perpétuel : M, H. LEVEILLE, Le Mans (Sarthe). Trésorier : M. Ch. LEGENDRE, Limoges (Haute-Vienne). OFFRES ET DEMANDES - PETITE CORRESPONDANCE Le début de Timportant mémoire sur les Onothera est a raison de nos nom- breuses occupations à la rentrée des va- cances) renvoyé au mois de décembre. A céder, par suite de décès : Herbier comprenant 660 échantillons déterminés et classés par familles, 5o échantillons déter- minés, non classés et 68 échantillons non déterminés. Total 778. — Collection d'in- sectes comprenant une douzaine de boîtes (moitié grand et moitié petit format). Boîtes bien garnies. — Collection de 80 échantillons minérauxou coquillages ceux- -ci peu nombreux) bien déterminés à l'ex- ception de 6. S'adressera M. J. Galles, instituteur à Lahas, par Samatan fGers). UN AN lOfr. ABONNEMENTS : France — Étranger, Colonies.... Le Numéro : 1 Franc. Les Abonnements partent du l*"" Octobre ou du i" Janvier de chaque année. Toute personne qui ne se désabonnera pas sera considérée comme réabonnée. Direction et Rédaction : 56, rue de Flore, Le Mans (Sarihej France. DEPOTS : NEW-YORK Ph. Heinsberger, 15, First Avenue. LOXDON DuLAU and C°, Foreign booksellers, 37, Soho Square. PARIS J.-B. B.\iLLiÈRE et Fils, i9. rue Haulefeuille. Jacques Lechevalier, Librairie médicale et scientifique, 23, rue Racine. LAVAL Âug. Goupil, quai Jean-Fouquet (Vieux-Pont). 8^ Année (3^ Série) N" 107 r"- Octobre 1898 LE MONDE \m FLANTI5S ORGANE DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE lIBRARY Communiqué du Secrétariat. Dix jours après l'apparition du présent numéro, avec lequel commencent la huitième année de notre publication et l'exercice 1898-99, nous ferons recouvrer à domicile les cotisations de nos collègues et le montant des abonnements pour l'année nou- velle. Au cours de cette année nous pouvons annoncer que d'importants et intéressants travaux paraîtront au Bulletin. 'M2W YORK BOTANICAL QARDEN Académie Internationale de Géographie Botanique Par décision, en date du 19 juillet, et sur la présentation de MM. Acloque et Léveillé^M. Joseph Burtt Davy, botaniste assis- tant à l'Université de Californie, Berkeley (Etats-Unis), a été nommé Associé libre de l'Académie. Le Directeur F. Héribaud Jh. M. Burtt Davy remercie de sa nomination en qualité d'As- socié libre. Nos collègues, membres d'honneur, titulaires ou correspon- dants, sont invités à élire un membre titulaire parmi nos corres- pondants c'est-à-dire qu'ils ont à opter entre MM. A. S. Hitch- cock, C. B. Clarke, h. L. de Vilmorin et J. Christian Bay. Ils sont en outre priés d'élire un membre correspondant par- mi les candidats suivants: MM. David Prain (Calcutta), D<" Clos (Toulouse), Ern. Olivier (Moulins), Ambr. Gentil (Le Mans) F" Sennen (Prades), Ch. Bkssey (Lincoln), Otto Kuntze (San- Remo), L. Corbière (Cherbourg), F. Trémols (Barcelone). ^■„mr,.m.. -. ■„M:J ' 10 LE MONDE DES PLANTES est de la route de Brest non loin de Toctroi {S. Savouré) ! Mar- cillé : champs aux environs du Bois-Rouillé, abondant (Sa- vouré) V ! Cigné : route d'Ambrières, carrière sur l'arène gra- nitique en sortant du bourg [Savouré et Léveillé) ; Laval : pla- teau de Bootz (L. Mercier et Chenu) v ! Les localités de Bourg- Nouvel, Chattemoue,Grazay et Changé sont en outre à revoir. Le B. praecox, confondu par les auteurs du catalogue de 1 838 avec leB. intermedia créé plus tard par Boreau et ses diverses formes, se distingue par Fensemble des caractères suivants : pédicelles presque aussi larges ou plus larges que les siliques ; celles-ci beaucoup plus longues, beaucoup moins nombreuses et bien plus espacées que dans B. intermedia^ arquées comme dans la forme recurva ; odeur et saveur agréable et piquante de cresson de fontaine, bien plus forte que dans ce dernier ; fleurs plus grandes que chez B. interjnedia. Barbaraea intermedia Boreau. — AC. f. recurva Corbière [B. arcuata Brébisson non Reichenbach). — Daon et Ménil ! etc. Nasturtium officinale R. Brown. — C. Var. siifolium Reichenbach. — AR. — Ruillé-Froid-Fonds : fossés près du bourg, route de Gennes; Villiers-Charlemagne : route de Houssay, en sortant du bourg (L. Mercier et H. Lé- veillé). Nasturtium silvestre R. Brown. — AC. Var. ANCEPs DC. — RR. — Laval ! Cardamine pratensis L. — CC. f. dentata Schultz. — Saulges : Montguyon sur les bords de l'Erve {Jos. Daniel) v 1 Cardamine amara L. — R. — Saulges : Moulin du Pont- du-Gué, Montguyon, moulin de Pré; Chemeré : moulin de Thévalles [Jos. Daniel) ; revu à Saint-Berthevin par MM. Chenu et Mercier. Cardamine impatiens L. — AR. — Nuillé-sur-Vicoin : bord de la Mayenne près des carrières ! Entrammes : bord de la Mayenne [Mercier et Chenu) ; Argentré : four à chaux de la Mouette surplombant au bord de la Jouanne, route d'Argentré à Louvigné (L. Mercier] ; Menil : bords de la Mayenne en al- LE MONDK DES PLANTES I I lant vers Daon ! Chemeré : moulin de Thévalles et non la Pe- tite-Haie [Jos. Daniel) ; Origné : bords de la Mayenne près la Fosse ! et entre Briasse et Persigand ! Cardamine silvatica Link. — R. — Melleray : bord de la Mayenne, au Gué de Loré ; Brétignoles : étang du Boulay ; Soucé : moulin d'Ambloux [Aug. Chevalier) ; Menil : pied des rochers vis-à-vis Daon ! Mayenne : hameau de la Motte [Sa- vouré] ; Juvigné : près le moulin de Chatenais [H. Léveillé et L. Merciet') ; Mayenne : pied des rochers au bord delà Mayenne [H. Léveillé et S. Savouré)] Origné: bord de la Mayenne, entre la Fosse et Bénale ! Var. UMBROSA Grenier et Godron. — Assez^ commune à Aver- ton (abbé Menu) ! Hesperis matronalis L. — Mayenne : adventice dans une ancienne carrière (Savouré). Arabis alpina L. — Laval : sur les murs (L. Mercier) ! Adventice et échappée des jardins. Arabis perfoliat a [Turritis glab*-a]. — L. — AR. — Aron (Rousseau) ; bord de la route de Juvigné au Bourgneuf {U. Sinner). Roripapyrenaica Spach. — RR. — Menil : rive droite de la Mayenne, prairie traversée par le chemin de halage, non loin d'une mare et presque en face le moulin de Fourmusson ! Fleurs petites, d'un beau jaune ; toutes les feuilles pinnatifi- des, les caulinaires et les supérieures à segments linéaires. Alyssum saxatile L. — Laval : se maintient rue de Nantes sur un mur (L. Mercier). Echappée de jardin ! Camelina sativa Fries.— R. — Changé [Chenu et Mer- cier) V ! Aron : hameau de l'Etang, dans un champ de lin cul- tivé [Savouré]. Draba muralis L. — AR. — Daon : route de Menil aux alentours de Villeneuve et non loin du moulin de Fourmusson, dans les haies, abondant ! commun aux alentours de Chàteau- Gontier, dans les chemins sablonneux [Luc. Daniel) \ Laval : chemin de la Gaule [Geslin) ; Parné {Mercier). Lepidiumcampestre R. Brown. — AR. — Menil : bords de la Mayenne en allant vers Daon, sur les talus et les rochers 12 LE MONDE DES PLANTES secs ; route de Ghâteau-Gontier ! Marcillé : le Bois-Rouillé près du four à chaux (S. Savouré] ; Aron : bords de TAron, près la Tricotière (abbé Noiirry). Lepidium ruderale L. — RR. — Laval : le long de la voie ferrée entre la gare et la Chapelle de Croix-Couverte [L. Mer- cier). Lepidium virginicum L. — RRR. — Entrammes: chemin de halage, auprès de l'écluse de Port-Ringeard (L. Mercier) v! Iberis amara L. — RRR. — Chemeré : champs près le bois de la Forge [Jos. Daniel) v ! Thiaspi perfoliatum Hardanges ? (abbé Hachet) v ! (.4 suivre) Les plantes des terrains >alés [Suite.) Eriocaulon des Campos. Fimbristylis heleocharoides. Fucus (Goémon ou Varech). Employé comme engrais surtout pour les crucifères, le lin et les cérérales. La cendre (soude de de varech) sert d'engrais au sarrasin à raison de loo hectolitres par hectare. Fucus vesiculosus. Sert de nourriture aux chevaux, bœufs et moutons sur les plages. Gaudinia fragilis P. B. Glyceria maritima Mert. et Koch. G. procumbens Dun., G. distans Wahl. Grammatophyllum multiflorumLindI.G. Wallisii Reich. Iles Philippines. Helianthemum niloticum Pers. Henophyton deserti Coss. et Dur. Hypoxis seorzoneri. — Safran des Antilles. Croît sur les rochers baignés par la mer dans la Guyane (F. A.). Zanzibar (P. Sacleux). Inula britannica L., Inula crithmoides L. Iris spuria L.I. foetidissima L. Juncus. Jonc. Vient du mot latin : Jungere.,\\ev., parce que LE MONDE DES PLANTES I 3 on se sert des feuilles filiformes pour les tailles d'e'té et les fleurs. Les personnes qui ont des eaux ou des parties de terrains humides feront bien d'y planter les joncs commun et glauque. La. moelle du )onc commun juncus effiïsus^ Jonc épars, se tire des feuilles et sert à faire des mèches de veilleuses et à disposer des insectes dans les collections. Les joncs proprement dits, Juncus^ plus terrestres qu'aquatiques, vivaces,àracines traçantes, Sont de toutes les plantes les plus propres à consolider les bords des étangs et des pièces d'eau et à maintenir les terres le long des canaux ouverts à la navigation. Parmi les espèces les meil- leures : Juncus acutus, glaucus, ef fusus, squarrosus, lam- procarpus, maritimus. Le juncus glaucus, plus communé- ment dénommé jonc des jardiniers. Les variétés suivantes peuvent être considérées comme mari- times de première zone. J. acutus L., J. bufonius L., J. conglomeratusL., J. ef- fusus L., J. Gerardi Lo is., J. lamprocarpus Ehrh., J.ma- riti mus L., J. multiflorus Desf. , J.pygmaeus L. Laminaria (Algues). Les laminaires se mangent crues, cou- pées par longues bandes qui rappellent le choux rouge et 1^ chicorée des alsaciens. Dans l'île de Molène, près du cap Saint- Mathieu on récolte, après l'avoir fait sécher à l'air, la poudre blanche qui couvre le thalle de la Laminaire saccharine, et les habitants s'en servent pour sucrer leur café ; cette poudre est de .a man ni te, principe voisin du glucose, elle est un purgatif doux, notîensif pour ceux qui en ont l'habitude. Lotus corniculatus L. et var. decumbeus Poir. Lumnitzera racemosa Will., DC. Zanzibar, Indes Orien- tales, etc. Matthiola sinuata R. Br. Melaleuca, Melaleuque,Melaleuce. Noms composés du grec mclas, noir, leiikos blanc, parce que le Melaleuca Icucadendron a le tronc noir, et les rameaux blancs, B. J. Arbres et arbris- seaux d'Australie à rameaux effilés garnis d'un feuillage aroma- tique, léger, fin ; pour quelques espèces, semblables à ceux des bruyères. Parmi les espèces E. Sauvaigo cite, p. 84,85 : M. ericifolia Smith, à feuilles de bruyère. Grand arbrisseau 14 LE MONDE DES PLANTES buissonneux, croissant avec vigueur dans les terres imbibées d'eau salée, au bord des rivières et des marais, dont il atténue l'insalubrité. M. linarifolia Smith., à feuilles de Linaire. Petit arbre qui possède les mêmes propriétés et peut s'accommoder des mêmes terrains que le précédent. Il vient bien dans les terrains secs. Melastoma. Vient du grec mêlas, noir et stoma bouche parce que les fruits sont remplis d'une pulpe pourpre foncée qui noircit les dents. Melastoma spicata Aubl. == Clidemia dependens. Melastoma longifolia Aubl. = Miconia longifolia. Mimosa, mot formé de mime, imitation, parce que les feuilles des espèces de ce genre prennent, quand on les touche, ou après le coucher du soleil, la position de sommeil. Mimosa nodosa L., M. scandens L. Moronobea coccinea Aubl. Mani de la Guyane, lo à 1 5 met. Moronobo et Coronobo des Galibis. Ils appellent ma/z/ la résine qui découle de l'arbre. Croît dans les terrains marécageux de la Guyane et dans ceux qui sont couverts par les marées. La ré- sine sert de poix pour le calfatage et les flambeaux, en la mê- lant à d'autre résine du pays ; elle est très odorante. Nelumbium speciosum Willd. Nélombo d'Orient. Cette plante était très connue des romains, mais sous le nom de Colocase ; d'après ce qu'en dit le botaniste Delile, elle croissait abondamment dans le Nil, où elle était cultivée comme légume ; on en mangeait les rhizomes qui sont cependant filandreux, les graines étaient désignées sous le nom de fèves d'Egypte. Pythagore en interdisait l'usage à ses disciples. Depuis longtemps elle semble disparue du Nil, mais elle se retrouve dans les fleuves de l'Inde où elle est très en vénération; les Brahmes s'en servent comme offrande aux idoles. Malgré sa nature tropicale elle est cultivée dans les lacs de la Chine septentrionale, et existe même, à l'état sauvage, dans les lagunes des bouches du Volga, au Nord de la mer Caspienne, où les étés sont presque aussi chauds que dans l'Inde quoique les hivers soient extrêmement rigoureux. LE MONDE DES PLANTES l5 Est acclimaté dans la région méditerranéenne. [D. N. Les feuilles du A'', speciosum (Willd) jouissent, quand elle sont fraîches, de la propriété de chasser et de faire périr les pu- naises. C'est là une propriété appréciée dans l'Inde. M. d. P. N. luteum Willd. N. codophyllum. Nelombo à fleurs jau- nes, ou NeloiTibo d'Amérique : originaire de la Jamaïque, Flo- ride et parties les plus chaudes des États-Unis méridionaux. Est plus rustique que le précédent, semble pouvoir aller jus- qu'au 47^ ou 5o^ de latitude. Nipa fruticans Thunb. (Cocotier ou palmier) Cocos Nipa. Nipa littoralis. En Annamite vulgaire. Duamioc^ Duoxuongla ; ■= Annamite mandarin That long = Bengali : Goolga = Guiane : Gabna = Java : Bajac = Malais : Nipot ; = Philippines : Nipoi^ sasa, rhio nipa = Soudanais : Lipa. Arbrisseau de i met. à i m. 5o; feuilles de 3 à 4 mètres, à fo- lioles linéaires et longues de i m. 5o environ, les fruits sont de la grosseur de la tête d'un homme; à l'époque de la floraison on tire de la panicule de cet arbre une sève sucrée, dont, par la distillation, on fait de l'alcool; ses jeunes fruits se mangent con- fits ou crûs. Se rencontre dans les marais de l'Inde aqueuse ; les contrées à moitié submergées du Brésil ; ainsi que sur les rivages de Malacca ; des îles de la mer du Sud et de la Cochinchine. Ces végétaux enlèvent à la terre l'excès d'humidité qui sans l'absorption et l'évaporation qu'ils produisent rendraient le pays fiévreux et inhabitable. G. V. D. B. Dans les terrains salés ils peuvent donc remplacer certains Eucalyptus sinon aller de pair avec eux. Nonnea alba DC. Obione portulacoides Moq. Onothera stricta Led. Oplismenus frumentaceus Kunth. Orchis coriophora L. O. palustris Jacq. Ornithogalum paterfamilias Godr. Pachira aquatica Aubl. I 6 LE MONDE DES PLANTES Pacourina edulis Aubl. Pacourine de la Guyane. Palétuviers. Les Palétuviers et Mangliers sont répandus dans toutes les régions tropicales sur les grèves, dans les ter- rains vaseux et aux embouchures des fleuves. Palma dactylifera Mill. = Phœnix dactylifera. Pancratium. Vient des mots grecs : pan^ tout et kreas chair, parce que les fleurs ne forment qu'une masse de chair sans di- vision. B. J. P. illyricum L. — P. maritimum L. Pandanus odoratissimus L. Cf. Monde des Plantes t. I. p. 19. Papaver alpinum L. et var. nudicaule. Parnassia palustris L. Pemphis acidulata DC. — Lagunes de Zanzibar. Phoenix dactylifera L. — Dattier. Phoenix silvestris Roxb. — Dattier d'Arabie, peut-être le type indigène du Dattier. Phoenix spinosa Thonn. Plantago maritima L . Polypogon maritimum Willd. P. monspeliense Desf. Rottboellia incurvata Trin. Ruppia maritima L . Salicornia. Appelée parfois criste marine et confondue à tort avec cette dernière qui se prête à d'excellentes préparations culinaires. Salicornia fruticosa L., S. herbacea L., S. macrosta- chya Moric.,S. procumbens Sm. SalsolaKali L., S. Soda L., S. Tragus L. Scabiosa maritima L., S. succisa L. ScirpuslacustrisL. S. pentagonum L. — On se sert des feuilles de cette dernière espèce pour [la fabrication des cha- peaux. Scorzonera. De l'espagnol : escar^o^ vipère. — Sa racine allongée ressemble à une vipère et passait pour propre à en gué- rir les morsures. Autre étymologie de Titalien : scurio-nera^ racine noire. S. parviflora Jac. Serratula tinctoria L. LE MONDE DES PLANTES I7 Sesuvium portulacastrum L. — Laxatif énergique. Entre dans la composition d'une compote nommée acatojar. Spartina stricta Roth. Statice.dxaTtçw, j'arrête. Astringentes. Statice Dodartii de Gir., S. limonium L., S. lychnidl- folia de Gir., S. virgata Willd. Suaeda fruticosa Forsk., S.maritima Dum., S.splendens Gren. et Godr. Taroarix articulataVahl. — Lorsqu'il est planté dans un sol humide et salé, il atteint facilement i m. de diamètre et 1 5 à 20 m. de hauteur en 1 5 ou 20 ans. 11 produit une galle très riche en tannin (25 à 5o %) utilisée au Maroc (Tacahait) pour la fabrication du cuir maroquin. Son bois donne un excellent charbon et ses cendres sont riches en sels de potasse ; devenu vieux il peut être utilisé pour la charronnerie. Thalictrum flavum L. et var. angustifolium. GG. Theobroma cacao L. (Nourriture de Dieu Oeoç et Ppoijxa). Cacaoyer. Thrincia arenaria Martr., T. hirta Roth. Traganum nudatum Delile. Trapa natans L. — Mâcre flottante, châtaigne d'eau, truffes d'eau, cornuelles, cornes, marron cornu. Cetteplantede lafamilledesHaloragacées, indigène etannuelle, vit dans les eaux stagnantes, mais non croupissantes. Fleurs blanches de juin en août, auxquelles succèdent des fruits ayant à peu près la couleur des châtaignes mais moins gros et munis de leurs calices dont les quatre divisions sont autant de cornes pi- quantes. Ces fruits remplis d'une pulpe blanche assez agréable au goût, se mangent crus ou cuits, dans l'eau ou sous la cendre. On les conserve dans l'eau pendant tout l'hiver. Il y aurait de l'avantage à en garnir les pièces d'eau et les étangs. Il suffit pour les y multiplier d'y jeter des fruits lorsqu'ils sont mûrs. Ensuite on n'a d'autre peine qu'à les récolter ; il ne faut pas trop retarder cette opération car les fruits se détachent et vont au fond. B. J. [A suivre) A. Feret. l8 LE MONDE DES PLANTES L'Epilobium nutans Nous avons été assez heureux pour nous procurer des échan- tillons d'^". nutans Schm. (provenant du Tyrol central: marais du Gleinserjôche, au-dessus de Matrei,alt. 5ooo pj.en graineset nous avons pu étudier celles-ci. On sait que VE. nutans est de tout point identique à !'£■. a/;7/7zww L. (E. anagallidifolium Lamk.) excepté dans ses graines. Tandis que les graines d'^*. alpinum sont lisses, celles d'^". nutans, doivent être papilleuses. Oril en est bien ainsi : les graines d'^". nutans^ ainsi que nous avons pu nous en assurer, sont papilleuses, très légèrement il est vrai. En outre la graine est surmontée d'une sorte de membrane pellu- cide, sorte d'appendice en forme de couronne auquel fait suite Tai- grette. Nous avons, malgré ces caractères, réuni E. nutans et E. alpinum [E . anagallidifolium) ainsi que £'.^/.s'mf/b/;z/mVill.sous le nom de E. athelespernum. Il nous reste à voir si VE. alpinum et VE. alsini/olium om toujours les graines lisses et si cette règle ne souffre pas d'exception. La non constance de ce caractère serait grosse de conséquen- ces au point de vue de la classification des Epilobes car la papil- losité des graines ne serait plus qu'un caractère artificiel sépa- rant arbitrairement des espèces que les caractères morpholo- giques aussi bien qu'anatomiques poussent à réunir et la con- ception de l'espèce, chez les Epilobes, y gagnerait en clarté. H. Léveillé. Essai d'un Catalogue critique DES qui croissent dans les Etablissements de l'Inde frajicaise ou Contribution à la Flore de l'Inde française cm. GRAMINACÉES Paspalum scrobiculatum L. — distichum L. — M. — sanguinale Lamk. LE MONDE DES PLANTES IQ — longiflorum Retz. — Royleamim Nées. — M. Eriochloa polystachya H. B. et K. Isachne australis Br. Panicum Isachne Roth. — /lavidum Reiz , — punctatum Burm. — paspaloides Pers. — M. — Crus- Gain L. — M. — Colonum L. — prostratum Lamk. — javaniciim Poir. — muticum Forsk. — Ch. — raniosum 1^. — Y. — setigerum Retz. — Ch. — distachyiim L. — semiverticillatum Rottl. — M — remotum Retz.- Paspalum myurus H. B. et K. — auritum Presl. — interruptum Willd. — indiciim L. — myosuroides Br. — curvatum L. — canaliculatum Nées. — M. — nodosum Kunth. — miliaceum L. — Cit. — miliare Lamk. — Cit. — psilopodium Trin. — trypheron Schult. — Y. — humile^cQs. — maximum idiC(\. — Cit. — repens L. — pyoliferum Lamk. — subegliimc Trin. — anlidotale Retz. — monlanum Roxb. 20 LE MONDE DES PLANTES Paspalum trigonum Retz. — patens L. Chamaeraphis spinescens Poir. Spinifex squai'rosus L. [A suivre) H. Léveillé. Champignons de la Mayenne Vous avez publié récemment quelques champignons de la Mayenne que J'ai déjà signalés dans le Bulletin des Sciences na- turelles de Résines (4' supplément). Je remarque le Gea^fer d'Har- danges qui est le G.ybrwzc^fzw déterminé d'après l'échantillon qui m'a été communiqué par M. Œhlert- J'ai trouvé à Hercé dans la Mayenne, en septembre dernier, le Len^ites heteromorpha Fr. et le Polyporus amorphus Fr. ; ce dernier avait une seule fois été observé par moi à Château-Gon- tier, et je ne l'avais jusqu'ici inscrit qu'avec un point d'interro- gation. C'est bien une espèce mayennaise. Luc. Daniel. . Chemins sur la rive droite de la Mayenne, prairies, haies et lutaie près la Vallée (22 octobre 1896). Lepiotaprocera Scop. Clitopilus prunulus Scop. Pleurotus ostreatus Jacq. Hygrophorus coccineus Sch. — ceraceus Wulf . Cantharellus cibarius Fr. Russula delica Fr. — cyanoxaiitha Sch. — lilacea Quel. Lentimes dentatus Pers. Pholiota radicosa B. Naucoria semiorbicularis B. Psalliota Vaillantii Roze et Rich . Psilocybe ericaea Pers. Fistulina hepatica Huds, LE MONDE DES PLANTES 21 Petit bois près la chapelle de N.-D. des Bois à Coiitest (27 oc- tobre) Annillaria mellea Vahl. Craterellus cornucopioides L. Vallée de Gontest. [27 octobre). Mycaena plicosa Fr. Coîlybia driophila Ft. Clavaria ericetorum Pers. Inocybe sinuosa B. Forêt de Mayenne, sapinière et taillis de châtaigniers près Saint-Georges-Buttavent : Amanila 7-iibescensYv. CC Hygrophorus conicus Scop. Lactarius deliciosus L, var. œruginosa Russula rosea Sch . — heterophylla Fr. — pur pure a G. — serotina Q. — nauseosa Pers. Cortinarius limoniiis Fr. Marasmius torquescens Q. Paxillus involutus Baisch. Boletus chrysantheron B, Crepidotus croceolamellatus Let. Hydnum repandum L. Très abondant. Clavaria gracilis Pers. Sur une souche, dans une haie sur les bords de la route près Saint-Georges: Polyporus intybaceus Fr. Abbé NouRRY. Extraits de la Correspondance J'ai dans un réduit qui me sert de serre froide une plante que je regarde comme un Phyllocacte Ackermani espèce originaire du Mexique. Fécondée l'année dernière et ayant tructirié, j'en ai obtenu un fruit gros de o™ 02. qui de vert est 22 LE MONDE DES PLANTES devenu violet foncé. Le fruit e'tait pourvu de 7 à 8 côtes. Ce fruit a mûri à tel point, qu'un matin, je l'ai trouvé plus qu'à demi mangé par les colimaçons. Je n'ai jamais fait de feu de tout l'hiver, la plus basse température obtenue naturelle- ment, ayant seulement les paillassons baissés, a été de 5° C. Il faut dire que ce réduit est une excavation pratiquée dans la roche calcaire, et est exposé en plein midi. Comme de juste les côtés sont de la roche s'étendantsur de grandes longueurs. Seule la partie formant voûte est composée ainsi : le fond est de moitié de la largeur et est formé par une dalle ayant 3o ou 40 centimètres d'épaisseur de roche naturelle ; au-dessus de cette dalle est installé un poulailler : le reste de cette voûte est un roit de zinc. La façade est tout uniment un vitrage dans lequel est installée une porte qui n'a rien d'une porte de serre, mais qui tant bien que mal en fait l'ofiTice. De ce qui me restait du fruit j'ai récolté 26 graines toutes noires, et plutôt plus petites que des graines de millet rond. Ce fruit dégageait l'odeur d'une bonne framboise mûre. Les parties charnues du fruit étaient comme gélatineuses, genre gelée de groseille ; la sève du fruit jus de groseille ; ce jus rend la graine adhérente aux surfaces même polies sur lesquelles je les place. J'ai vu en août, chemin de Pont-Audemer à Placarville, une belle touffe de gui sur un acacia. Cette touffe était en parfait état de fraîcheur, et sur une branche un peu plus élevée il s'en trouvait une totalement desséchée. Je possède pour la seconde fois une Foirolle Mercurialis aunua panachée et maculée de jaune que l'on pourrait dénom- mer maculata aurea. La tige est très petite, tout au plus 10 centi- mètres. J'essaierai de la multiplier, ce que je n'ai pas eu besoin de faire l'année dernière, la plante s'étant reproduite spontanément. A. Feret. A la Croix -du- Pin, Manneville {Eure). JC33E^.A.ISJ I-. ^^ PsT CB;^ E: NÉCROLOGIE Le botaniste danois, le professeur Johan-Martin-Christian, LANGE, est mort le 3 avril 1898. Il naquit le 23 mars 181 8, en Jutland; en i836 il fut admis à l'Université de Copenhague où LE MONDE DES PLANTES 2 3 il s'occupa spécialement de la floristique et- de la botanique des- criptive; en i85i, il fut attaché au jardin botanique de l'Univer- sité de Copenhague ; de i856 à 1876, il fut directeur constitué du Jardin botanique; de i858 à 1893, il fut professeur de bota- nique à l'Ecole vétérinaire et agronomique à laquelle est atta- ché un institut forestier. Son inclination pour l'horticulture fut uiile non seulement lorsqu'il donna des conseils sur l'arrange- ment des jardins botaniques et forestiers de l'école situés tous les deux dans le voisinage de Copenhague, mais encore quand il dirigea, de 1871 à 1876, avec talent, le déplacement du jardin botanique de l'Université qui fut transféré dans le beau terrain où se dressaient autrefois les remparts de Copenhague. 11 fut l'un des fondateurs de la Société botanique de Copenhague et pendant longtemps il en fut le président. Il eut souvent l'occasion de faire des voyages dans lesquels il étudia principalement les plantes spontanées. Il eut la fortune de trouver un bon nombre d'espèces et de variétés nouvelles qu'il eut soin de décrire plus tard dans plu- sieurs œuvres différentes, et avec une grande sûreté de coup d'œil pour les différences et les ressemblances des formes. Le plus grand de ses voyages fut celui qu'il fit, de 1 85 1 à i853, dans la péninsule ibérique et dans les Pyrénées françaises; dans ce voyage il fit spécialement la connaissance intime de la flore d'Espagne, un champ jusqu'alors presque inexploré. En i856, il fut pendant vingt-sept ans l'éditeur de l'œuvre Flora danica qui était déjà commencée en 1761 et qui fut terminée en i883. En 1887, il écrivit, après des études approfondies, un aperçu et une révision critique de toute l'œuvre (13.240 tables). Son « Haandboj deii danske Flora » (T'' édition i85 i , 4'"" édit. 1 888, et des additions en 1896) est la Flore du Danemarck la plus importante. Sur la flore d'Espagne, il a publié entre autres : Dcscriptioncs iconibus illustratœ plantarum novarum pracci- puc c flora hispanica adjectis pyrenaicis nonnuUis (1864) con- tenant les descriptions et des gravures excellentes des espèces (1) Une partie des renseignements de la notice ont été empruntés à « Dansk fiin'^raphisk Lcxikcu. » 24 LE MONDE DES PLANTES nouvelles, et l'œuvre la plus importante (en collaboration avec Willkomm) Prodromus Florae hispanicae (1860-80). C'est à lui aussi qu'on doit le Conspectus Florae Groenîan- dicae (1880-87). La monographie Revisio generis Crataegi (1897) appartient aux travaux sur la systématique des divers arbres et arbrisseaux qu'il a publie's. Nombreuses sont les contributions à la littérature botanique que nous devons à sa plume. Les qualités dominantes de son caractère furent la douceur, la fermeté, l'honnêteté, la fidélité, la diligence Jointes à l'amour de la botanique et de la musique. Il fut un ardent patriote. En i856, il épousa Eline Catherine Bredesdorff, qui lui survit avec sept enfants. C'est à l'un de ses fils, M. Jonathan LANGE que nousdevons les lignes qui précèdent, tribut payé par la piété filiale à un père vénéré. M. J. Lange a bien voulu joindre à sa notice la liste complète des travaux botaniques de notre regretté collègue. Cette liste ne comprend pas moins de 1 60 notes ou travaux botaniques. Les autres publications de J. Lange, étrangères à la botanique, n'y figurent pas. Communication a été donnée en séance de l'Acadé- mie de cette énumération qui prendra place dans nos archives. Mais sa longueur, les titres danois qu'elle renferme et le peu de place dont nous disposons nous obligent, quoique à regret, à ne la pas publier ici. Informations On nous fait part de la mort du professeur D'' Giuseppe GiBELLi, Directeur de l'Institut botanique de l'Université royale de Turin, et membre des Académies des Lincei et des Sciences de Turin, décédé dans cette ville le 16 septembre dernier. On nous fait part également de la mort de M. Bourgade, Ins- tituteur à Bézerib par Samaian (Gers) décédé subitement. Le Secrétaire perpétuel, gérant du « Bulletin » : H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Typographie Edmond Monnoyer. LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE Jacques LECHEVALIER SS, Rue Racine, à Paris OUVRAGES CooKE(M. C.) Handbook of British Fungi. London I872, 2 in-8 avec fig. et pi. color. cart. 42fr. BoREAu, Flore du centre de la France,^' éd., 1857, 2 tomes en 1 in-8 rel. (piqué) 30 fr. Bulletin de la Société botanique de France, Tome I 1851, à T. XLIII, 1896, 43 vol., in-8, avec pi. br. .5.50 fr. — Tome I, 1854, à T. XXX, 1883, 30 vol ... . 310 fr. Les tomes 1 à 23 sont relie's 1/2 bas. — Grand nombre de volumes et de fascicules sé- parés s II Bulletin de la Société mycolo^ique de France. Tome I, 1885, à tome XIII, 18'.)7, 13 vol., gr. in-8, avec nombr. pi. et table décennale 1885-181U. 130 fr. Bulletin de la Société d'acclimatation. Origine lS54à 1«83, 30 vol. in-8 160fr. 1854 à 187.3, sont reliés 1/2 veau. Journal de botanique par L. Morot. Tome 1, 1887 à tome XI, 1897, 11 vol. in-8. avec pi. br. 100 fr. TouRNEFORT. Instituliones rei herbariœ, 1700, 3 in-4, avec 489 pi., rel 17 fr. — Hre des plantes qui naissent aux environs de ■P^ris 2'cd. 1741, 2in-l-2, rel 6 fr. Bâillon. Hre des plantes, 13 vol., gr. in-8, br. (335fr.) 220 fr. Bouvier, Flore de la Suisse et de la Savoie, 2° éd . 1881, 1 vol.,in-12(12fr.) 6 fr. Ces prix sont spéciaux pour les abonnés d charge de Achat de Bibliothèques D'OCCASION MuTEL, Flore française 1834-37, 4 vol. in-lî. avec atlasin-4,oblong'de95pl. représ. 5.50 plantes criti- ques 12 fr. HuSNOT. Muscologia Gallica. Descrip.et û^. des mousses de France, 1884-95, 2 gr. in-8 avec 125 pL, br. coupé 58 f.. Lanessan, Flore médicale, usuelle et industrielle du XIX^ siècle, s. d., 3 vol. in-4, rel. toile. 32 fr. Baltet, L'horticulture dans les cinq parties du monde, 1895, 1 vol . gr. in-8 9 fr. Barral et Sagnier, û" d'agriculture. Encyclo- pédie agricole complète, 1886-1892, 4 vol. gr. in-8, avec plus de .3000 fig. br 65 fr. GossiN, Principes d'agriculture appliqués aux di- verses parti.'s de la France, 3° éd. 1874, 1 vol. gr. in-8, avec 600 fig. br. (30 fr.) 15 fr. Claus et Moquin-Tandov, Traité de zoologie, 2' éd. 1884, 1 vol.gr. in-8, avec 1192 fig.br. 34 fr. Chenu, Manuel de Conchyliologie et de paléonto- logie conchvliologtque. 1859-1862, 2 tomes gr. in-8, avec 12-36 fig. en un volume cart 33 fr. Bonqueval, Traité théorique et pratique d'électro- homœopathie. système Sauter ou nouv. thérapeu- tique guérissant d'après des principes certains les maladies chroniques et aiguës et même celles réputées incurables. 1885, 1 in-8, 420 pag. 4fr. 50 — Le même 2" éd. 1891, 352 pag 3 fr. 50 Duz, Compendium de médecine synthétique, élec- tro-homœopathique, 1897, 1 in- 18 2fr. u Bulletin, ils sont nets. Le port est à la l'acheteur — Echange de Livres TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 23 Ex. 50 Ex. 7oEx. 100 Ex. 150 Ex. 200 Ex. 1/4 de fouille — i pages 1 li foiiillo — 8 Da'a'S 4 fr. 0 fr. 9 fv. T.) n fr. 7fr. 1 1 fr. m r. fi-. 8 fr. 13 fr. -2o 7 fr. 9 r. 15 fr. 8 (r. ;iO 10 fr. 50 17 fr. 50 10 IV. 50 l-2fr. 1 feuille cnliôrc — 16 pages '20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés à raison de de o fr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 fr. 5o Pour i5o — . . . 5 fr. 25 Pour 200 — . . . () fr. LE mmm i coLLECTio^'iyii Journal timbrophile illustré paraissant à la fin de chaque mois. Diplôffle et Médaille de prenière classe à la Seconde exposition internationale de tim- bres-poste en Suisse — Genève 1896. 16 à 24 pages de texte et 12 à 28 pages d'annonces. Prix d'abonnement fr. 4 par an. Tout abonné a droit : 1) à une prime de 20 timbres tous différents du Luxembourg dune valtnir. d'après le cata- logue Senf 1897, de fr. 2.00. (Quiconque dé- sire que la prime lui soit envoj^ée sous pli recommandé, devra ajouter 25 c. au mandat). 2) à deux annonces gratuites de 4 lignes cha- cune ou une annonce de 8 lignes. Numéro spécimen gratis sur demande faite à LA RÉDACTION Joseph Schock.l'-i,rue ]yallis, à Luxembourg -gar^e N. B. — Tout journal qui reproduit cette annonce, adroit à une annonce de même gran- deur dans les Petites Affiches du Timbrophile, Supplément du Moniteur du coUeclionneur . T ^«S!r 9PÊCIM.ITÉ OE MATÉRIELS SOIGNÉS et GARANTIS tt Toxrrsa PovFusrirtntJSB pour la \ ctConsd \ttf » Bulletin de la Société mycologique de France. Tome I, 1885, à tome XIII, 1897, 13 vol.. gr. in-8, avec nombr. pi. et table décennale 1885-1894. 130 fr. Journal de botanique par L. Morot. Tome 1, 1887 à tome XI, 1897, 11 vol. in-8, avec pi. br. 100 fr. TouRNEFORT. Institutiones rei herbariœ, 1700, 3 in-4, avec 489 pi., rel 17 fr. — Hre des plantes qui naissent aux environs de •Parij 2»cd. 1741, 2in-12, rel 6 fr. Bâillon. Hre des plantes, 13 vol., gr. in-8, br. (335fr.) 220 fr. BESNou,F/ore de la Ma«cAe,Coutances,i88i, i in-8, 7 fr. Billot, Annotations et additions à la Flore de France et d'Allemagne i855, 1 in-8, avec pi. rel. 5 fr. Blanchard, Zoologie agricole, liv. i à 1 5, (tout pu- blié) in-4, avec 21 pi. color 33 ir. Blanche et Malbranche, Catalogue des pla'ttes cellulaires et vasculaires de la Seine-Inférieure, 1864, I in-8 4 fr. CossoN ET Germain, Flore descriptive et analy- tique des environs de 'Paris, 1845, i in-12, avec atlas de 5oo figures 18 fr. De Candolle, Géographie botanique i855, 2 in-8, rel 40 fr. KocK, Synopsis Jlorce germanicce et helveticœ. Ed. secunda 1843-45, 3 tomes en 1 in-8 rel... 18 fr. — Le même £4. tertia, ISSy, 2 in-8 22 fr. Masclef, Catalogue raisonné des plantes vascu- laires du département du Pas-de-Calais, 1886, 1 gr. in-8 4 fr. MuTEL, Flore française 1834-37, 4 in-12, avec atlas in-4, oblong de 95 pi. représ. 550 plantes criti- ques 12 fr. Villars. Histoire des plantes du Dauphiné, Gre- noble 1786-89, 3 tomes en 4 in-8, avec 35 pi. rel. 35 fr Verlot, Catalogue raisonné des plantes du Dau- phiné. Grenoble 1S72, 1 gr. in-8 i5 fr. Grenier et Godron, Flore de France 1848-56, 3 iu-8, rel 65 fr. Ces prix sont spéciaux pour les abonnés du Bulletin, ils sont nets. Le port est à la charge de l'acheteur Achat de Bibliothèques — Echange de Livres TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 1/4 do feuille — 4 pa^es ... 1/2 feuille — 8 pages 1 feuille entière — 16 pages. 25 Ex. .4fr. (i fr. 9 fr. 75 50 Ex. 5fr. 7fr. 1 1 fr. 50 75 Ex. 6 fr. 8 fr. 13 fr. -21 100 Ex. 7 Ir. . ^/■am//ît'czdont ellencse distingue que par ses bractées également 46 LE MONDK DES PLANTES scarieuses, 7nais non ciliées au bord, doit être l'objet de recher- ches attentives. Elle existe certainement dans nos limites. Cerastium pumilum Curtis. [C. glutinosumFnes). — RRR. — Thorigné : butte des Halais [Jos. Daniel) v ! Cerastium quaternellum Fenzl. — PC. Cerastium arvense L. — RR. — Chemeré : champ à Mau- buisson littéralement couvert de cette plante [Jos. Daniel) v ! Spergularia rubra Person. — AC. Alsina tenuifolia Grantz. — Lav. Ch. G. : C. — May. : R. Arenaria montana L. — RRR. — Trouvée à Laval dans le bois de THuisserie en i855 par le R. P. Hinterœcher S. J. elle a été revue en 1873, par le D'" Lambert. Depuis lors on la croyait disparue quand, le 26 juin 1893, MM. Mercier et Chenu la retrouvèrent inopinément dans le bois de l'Huisserie au carrefour près du château sur la gauche et à 200 mètres de la lisière du bois, v ! D. L. — S. : A C. — O. : o — M. : o. — I. V. : o.— L. 1. : P C. -M. L. : A R. LINACÉES Linum gallicum L. — Les deux dernières localités de notre premier supplément à la Flore se confondent en une seule et même localité. Linum angustifolium Hudson. — AR. — Saint-Germain- le-Fouilloux : lisière nord du bois de Brunard, dans un chemin [Chenu) \ Changé [Chenu et L. Mercier) v! Louverné (Geslin). Le Linum usitatissimum L. est cultivé dans la Mayenne, mais sa culture tend à disparaître. A peine en ai-je vu quelques champs au cours de mes nombreuses herborisations dans le départe- ment. MALVACÉES Malva moschata L. — A C. — Var. laciniata Grenier et Go- dron. — C. Var. iNT.EGRiFOLiA Lcj. et Court. — PC. Var. GERANHEOLiA Willkomm et Lange. — RR. — Landivy : route de Pontmain ! Malva alcea L. — Var. fastigiata Cav. — RR. — Saint- Samson (abbé Menu]:, Landivy: route de Pontmain près les LE MONDE DES PLANTES 4- Orgères [Leveillé et Chenu) Le type n'a pas jusqu'ici e'té observé dans la Mayenne. Althaea officinalis L. — AR. — Aron : chemin au-des- sous du Ronccray {Rousseau) ; Juvignc : route de ia Croixille, {H. Leveillé et L. Mercier); Hardanges! (a suivre). Les G-rimmia de la flore d'Auvergne PAR Les Grimmia sont des Mousses ordinairement de taille moyenne, jamais très petites, formant des coussinets denses, bombe's et arrondis ; les espèces de ce genre intéressant se déve- loppent rarement en touffes déprimées et étendues. La plupart croissent sur les rochers siliceux, moins souvent sur les rochers calcaires ou le mortier des vieux murs ; à l'excep- tion du Grimmia apocarpa, on ne les trouve pas sur le sol cail- louteux ; nous n'en avons constaté aucune espèce sur les troncs d'arbres. Les fleurs sont dioïques ou monoïques; la capsule est oblongue ou subglobuleuse, parfois bossue à la base, lisse ou cannelée, portée par un pédicelle droit ou géniculé, quelquefois très court. Les subdivisions génériques fondées sur la sexualité et la forme de la coiffe, étant peu naturelles, nous avons adopté, en les modifiant légèrement, celles de l'abbé Boulay, basées sur l'ensemble des caractères. Les bryologues qui herborisent en Auvergne, sont quelque peu surpris de récolter en pleine zone inférieure, souvent sous le climat de la vigne, des Mousses qui, habituellement, ne crois- sent que dans la région alpine, telles que : Grimmia alpestris, îorquata, con/erta, sphœrica cxHartmani; Hypnum scorpioides et ochraceum ; Bryum alpinum (fructifié) ; Bartramia Œderi\ Zygodon Mougeotii (fructifié); Loptotri- chum glaucesceus et Distichium capillaceum (fructifié). (i) Extrait du manuscrit « les Muscinêes d'Auvergne, » dont la publication aura lieu prochainement. 48 LE MONDE DES PLANTES Les phanérogamistes ne le sont pas moins de constater, à côté de ces Mousses descendues des montagnes, la présence d'une série d'espèces alpines, comprenant : Arabis alphta; Chœrophylliim hirsutiim ; Pyrola secunda, Saxifraga rotundi/olia qi Ai^oon ; Petasites albus ei Festuca spadicea. Ces faits, extrêmement intéressants au point de vue général de la dispersion des végétaux dans une région donnée, telle que l'Auvergne, se retrouvent aussi dans les vallées inférieures des Alpes et des Pyrénées, c'est-à-dire dans les vallées situées à proximité des hautes altitudes, comme le sont, en particulier, les vallées creusées au pied des massifs montdorien et can- talien. Groupe I. — EUGRIMMIA Boul. Capsule symétrique, émergeante ou exserte, lisse ou striée ; pédicelle arqué-géniculé à l'état humide et tordu vers la gauche à l'état sec. Grimmia patens Br. eur., t. 246 ; Boul., p. 375 ; Rhacomi- tr him patejîs Huthn., Musc, germ.^ p. 198; Husnot, p. i38; Bryum patens Dicks. R. — Parois inclinées des rochers de la zone alpine. — Prin- temps-Été; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts Dores : Pic Sancy, puy Gros (Lamy) ; sommet de Chaudefour, puy de la Perdrix (F . Héribaud) ; monts du Forez : Pierre-sur-Haute (F. Gasilien). Cantal. — Plomb du Cantal, où cette espèce est assez fré- quente, notamment sur les rochers de la pente nord, puy Mary, puy Violent, sommet, du ravin des Gardes, cirque de Peyre- Arse, puy Bataillouze, sommet du Cantalon (F. Héribaud) ; puy Chavaroche (F. Gasilien). Ohs. — A propos de cette belle espèce, M. l'abbé Boulay fait re- marquer, avec raison, qu'elle oscille, pour le port, entre les Rhacomi- triiim sudeticuin et protensum, et le Grimmia Hartmani, et qu'elle reste tout à fait indécise entre les genres Rhacomitrium et Grimmia. Contrairement à l'opinion de M. Husnot, qui la place dans le genre Rhacomitrium, nous la maintenons dans le genre Grimmia à l'exem- ple des auteurs du Bryologia europœa et du savant abbé Boulay. o o eu a &-) o a ■tu .p X3 05 S S a> O •fH Ci O •d 0) ,d +» O Ci O o l>5 > M) J d d cS >> a> A eâ m d .a o a o i LE MONDE DES PLANTES 49 Grimmia Hartmani Schimp., Sj'ii. i éd., p. 214; Husnot, p. i35 ; Boul. , p. 3/6. C. — Sur les pierres, les blocs et les rochers siliceux dans les forêts des montagnes ; descend parfois dans les vallées infé- rieures : bois de Royat près de Clermont et de la Chartreuse d'Ambur (Puy-de-Dôme). Obs. — Ce Grimmia ne fructifie pas en France, mais M. Philibert l'a trouvé chargé de capsules à la Foce de Vizzavona (Corse). D'après ce bryologue le pédicelle est d'abord arqué, puis redressé et tordu en spirale; la capsule est lisse, oblongue, d'un jaune rougeâtre ; les dents du péristome sont lancéolées, entières ou faiblement perforées vers le sommet; la coiffe est fendue en 5 ou 6 lobes et asymétrique. Comme chez les Mousses habituellement stériles, les feuilles supé- rieures sont ordinairement chargées de granulations arrondies (pro- pagules), lobuléeset pluricellulaires, destinées à reproduire la plante. Grimmia elatior Br. eur.. t. 245; Husnot, p. ï3j; Boul., p. 377; Trichostomum incurvum Hornsch.; Dryptodon incurvus Brid., Bryol. univ. R R. — Rochers siliceux des montagnes. — Eté; fertile. Puv-DE-DoME. — Monts Dores: sur un bloc trachytique au plateau de Bozat (Dumas); sommet de la vallée de Chaudcfour (F. Héribaudj ; monts du Forez: sur rochers granitiques, entre Job et les rochers de la Volpie (F. Gasilieni. Cantal. — Plomb du Cantal ; roc des Ombres; puy Chavaro- che fF. Héribaud). Obs. — Cette espèce robuste ressemble beaucoup au Grimmia Schiiltpi, dont on la distingue par ses feuilles plus longues, termi- nées par un poil presque lisse, et par les dents du péristome d'un rouge vif, à articulations renflées, ce qui les rend noduleuses. Grimmia trlchophylla Grev., Scot. crypt. fl. Il, t. 100; Br. cur., t. 244; Husnot, p. i35; Boul., p. 378. R. — Rochers et blocs siliceux des montagnes peu élevées; rarement sur les rochers calcaires de la plaine. — Eté; fertile. Puv-DE-DoME. — Ruines du Château de Murol (abbé Sebille); Job, près d'Ambcrt, sur les murs du parc (Brevière) ; Rouville, Valeyre et Grand-Rif, près d'Ambert(F. Gasilien); sur bloc cal- caire à la base du puy Saint-Romain, près de la gare de Vic-Ie- Comte, sous une forme plus robuste (F. Héribaud . 5o LE MONDE DES PLANTES Cantal. — Vallée de la Rue; rochers schisteux, près de Champs; rochers de Cabran entre Maurs et Boisset (F. Héri- baud). Grimmia Muehlenbeckii Schimp., Sj^n. 2^ éd., p. 255.; Boul. p. 38o; Grimmia trichophylla var. septentrionalis Schimp., Syn. r^ éd., p. 2i3; Grim. incurvata Br. eur, 243, non Schwœgr. — Cette Mousse des hautes altitudes ne se distingue en réalité du Grim.trichophylla, auquel nous la rattachons à titre d'espèce de second ordre, que par les feuilles un peu plus courtes, terminées par un poil plus vivement denté; capsule lisse ou obscurément sillonnée ; dents du péristome suben- tières; rarement divisées ; touffes d'un gris noirâtre. R. — Rochers de la région alpine. PuY-DE-DoME. — Monts Dores: Aiguilles de Bozat (Lamy) ; rochers du Sancy; sommet du val de la Cour (F. Héribaud). Cantal. — Pente nord du Plomb (Thériot); puy Bataillouze, sommet du Cantalon (F. Héribaud). Grimmia incurva Schwaegr.. Suppl. I, t. 97; Husnoi, p. i36; Boul., p. 3 80; Grimmia contorta. Schimp., Syn.\ Grim- mia uncinata Kaulf. ; Br. eur., t. 248. R R. — Excavations et fissures des rochers siliceux de la zone alpine. — Eté; stérile en Auvergne. . PuY-DE-DoME. — Monts Dores: rochers trachytiques, «entre le puy Ferrand et la vallée de Chaudefour (F. Héribaud); sommet de Montrodeix (Brevière); Monts du Forez: sommet de Pierre- sur-Haute (F. Gasilien). Cantal. — Rochers trachytiques près du sommet du Plomb, puy Chavaroche, rochers entre le roc du Merle et le puy Vio- lent (F. Héribaud). Grimmia torquata Grev., Scot. FI., t. 199; Husnot, p. r32 Boul., p. 38 1 ; Grimmia torta N. et H. R. — Parois inclinées et fraîches des rochers siliceux des montagnes. — Fructification inconnue en Europe; fertile dans l'Amérique du Nord. PuY-DE-DoME. — Monts Dores: Ravin de la Grande Cascade (Lamy); puy de l'Aiguillier, puy de la Tache (Dumas); rochers entre la rampe de la Grande Cascade et le col du Sancy (F. LE MONDE DES PLANTES 5 I Héribaud); monts du Forez : sommet de Pierre-sur-Haute (F. Gasilien). Cantal. — Rochers du Pas-de-Roland et de Badabec, puy Violent, roc du Merle, puy de Peyre-Arse. puy Bataillouze (F. Héribaud); puy Mary (abbé Boulay) ; roc des Ombres, puy Chavaroche {F. Gasilien) ; rocher de Chastel-sur-Murat (abbé Pomarat). Obs. — Cette belle Mousse descend parfois dans les vallées de la zone moyenne, c'est ainsi que le F. Gasilien l'a récoltée sur les ro- chers des bords de la Truyère, vers le pont de Garabit, à une alti- tude inférieure à 800 mètres. Nous ne lavons pas constatée sur les rochers du Plomb. La nervure supérieure des feuilles porte fréquemment des corpu- les reproducteurs, analogues à ceux que l'on trouve sur les feuilles du Grimmia Hartmani. Grimmia funalis Schimp., ■S'rw- i''' éd., p. 211; Husnot, p.i32; Boul., p. 382; Grimmia spiralis Hook. et Tayl.; Br. cur. t. 242; Trichostomiimfunale Schwasgr., Suppl. I, p. i5o. R. — Rochers et blocs siliceux de la zone alpine et de la ré- gion supérieure des forêts. — Eté; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts Dores: puy delà Tache et petit puy du Tra (Dumas); rochers entre le sommet du val delà Cour et le Sancy, puy Ferrand, la Croix-Morand (F. Héribaud); monts du Forez: sommet de Pierre-sur-Haute (Brevière). Cantal. — Rochers près du sommet du Plomb (Biélawski); puy Bataillouze, puy de Peyre-Arse, rochers de Badabec, puy Mary, puy Violent, sommet de la vallée de la Vigerie, roc du Merle (F. Héribaud) ; puy Chavaroche, roc des Ombres (F. Ga- silien); sommet du puy Griou (Brevière). Var, epilifera Zetterst, — Cette forme grêle et rabougrie, se distingue du type par les feuilles supérieures, qui sont terminées par un poil nul ou très court. Cantal. — Pente nord-ouest du puy Violent (F. Héribaud). Var. longipila Boul. — Contrairement à la forme précédente, les feuilles supérieures sont terminées par un poil plus longt-juc la partie verte du limbe. Cantal, — Massif cantalien : Rochers vers le sommet delà vallée de la Vigerie (F. Héribaud). 52 LE MONDE DES PLANTES Obs. La Mousse que nous avons reçue de M. Dumas, sous le nom de Grimmia arenaria Hamp., et provenant du sommet du puy de Dôme, se rapporte incontestablement au Grimmia pulvinata var. longipila Schimp. — Le Grimmia arenaria, petite espèce fort rare, très semblable au Grimmia Donniana, n'est encore connue que dans l'ouest de la France et sur deux ou trois points des Pyrénées ; elle est à rechercher de préférence sur les montagnes du Cantal, plus ri- ches en plantes pyrénéennes que le massif montdorien et les monts Dômes. Grimmia Schultzii Wils., Bryol. brit., p. idj; Husnot, p. i36 ; Grimmia decipiens U\nà\.\ BouL, p. 384; Trichostomiim decipiens Schuliz Grimmia/unalis Br. eur., t. 247. AC. — Rochers siliceux découverts des basses montagnes, — Printemps-Eté; fertile. AC. — Parois des rochers siliceux des basses montagnes. — Printemps-Eté; fertile. 0^5. — La physionomie de ce Grimmia a beaucoup d'analogie avec celle du Rhacomitrium heterostichum, mais comme les deux es- pèces fructifient abondamment, il est facile de les distinguer par la capsule, laquelle est fortement cannelée dans le Grimmia Schultjii, alors que celle du Rhacomitrium heterostichum est lisse ou très fai- blement striée après la sporose. Grimmia pulvinata Sm., Engl. bot., t. 1728; Br. eur., t. 239 Husnot, p. 134; Boul., p. 385 ; Bryum pulvinatum L. CGC. — Sur les rochers, les murs et les toits, à toutes les expositions et indifférent à la nature du sol; ne s'élève pas dans la région alpine, et, en latitude, cette Mousse dépasse à peine Stockholm. — Printemps; très fertile. Var. longipila Schimp. — Feuilles terminées par un poil plus long que la partie verte du limbe. — Forme presque aussi ré- pandue que le type, auquel elle se rattache par tous les inter- médiaires. Var. obtusa Br. eur. — Capsule courte, petite, analogue à celle du Grimmia orbiciilaris\ opercule obtus, mamelonné ; pédicelle très court. PuY-DE-DoME. — Rochers au dessus du village de Gergovia (F. Gasilien). LE MONDE DES PLANTES 53 Var. Brevieri F. Hérib., nov. — Forme très distincte par ses touffes d'un beau vert; par ses feuilles plus larges et dépourvues de poil, ou quelques-unes seulement terminées par un poil très court; coiffe mitriforme; capsule renflée, brièvement pédicellée bec de l'opercule bien marqué, mais court; l'appareil végétatif rappelle celui de certaines formes du Grimmia apocarpa^ à côté duquel cette variété se développe. PuY-DE-DoME. — Sur un mur, à Ambert; très rare. (Brevière, 26 février 1895; fertile) — Nous dédions cette variété remar- quable à M. Brevière, en reconnaissance de son amabilité à nous communiquer la totalité de ses nombreuses et très importantes récoltes bryologiques. Form. robiista Boul., p. 386. — Plante robuste, dont le port rappelle les formes grêles du Grimmia Schiilt\ii; touffes lâches d'un aspect jaunâtre; tiges longues de 25 à 3o millimètres. Puy-deDome. — Gergovia, près de Clermont(F. Gasilien). Grimmia orbicularis Br. eur., t. 246; Husnot, p. 134; Boul,, p. 386; Grimmia africana Arnon. G. — Sur les murs crépis de chaux et les rochers calcaires dé- couverts, principalement à l'exposition du midi, — Printemps; fertile. — Cette espèce s'élève peu dans la zone moyenne. Var. longipina Husnot — Feuilles terminées par un poil éga- lant au moins la longueur du limbe, et atteignant le sommet de la capsule, qui est plus longue et moins grosse; on trouve cette forme çà et là avec le type. Obs. — M. Thériot a récolté sur les murs du cimetière de Saint- Pavace, près Le Mans (Sarthe), une variété du Grimmia orbicularis très remarquable par la coiffe nettement et longuement fendue d'un seul côté, au lieu d'être simplement cucullée, comme dans le type. Cette variété, dédiée à M. Thériot, (var. Therioti Corb., Revue bryol. iSijo, n» 2, p. 21) par M. Corbière, fait disparaître l'un des caractères différentiels entre les Grimmia pulvinata et orbicularis ; la forme de l'opercule du Grimmia orbicularis se trouvant déjà dans la variété obtusa du Grimmia pulvinata, il nous semble qu'il n'existe aucun ca- ractère vraiment sérieux permettant de séparer spécifiquement les deux plantes, et nous sommes persuadé que les bryologues Uniront par les réunir. I.a variété Tlierioli Corh . est à rechercher en Auvergne, où le type est largement répandu. 54 LE MONDE DES PLANTES Groupe II. — GUEMBELIA Schimp. Capsule exserte, rarement incluse, symétrique, lisse, à pe'di- celle droit et à coiffe variable. Grimmia elongata Kaulf., in Deutschl.fl.; Br. eiir., t. 259; Husnot, Muscel. galL, p. i3i; Boul., Musc, de la Fr., p. 365. RR. — Rochers humides de la région alpine. Eté; stérile en Auvergne, PuY-DE-DoME. — Monts du Cézallier: rochers découverts du Signal du Luguet (Dumas). Ce Grimmia, nouveau pour la flore d'Auvergne, doit être recherché dans le Cantal, notamment sur les croupes basaltiques qui font suite au Signal du Luguet, où il semble qu'il doive se trouver. Grimmia unicolor Grev., ^co?.//. II, t. i23; Br. eur.,t. 260; Husnot, p. i3i; Boul., 366. RRR. — Rochers découverts des hautes montagnes. — Eté; stérile. Ply-de-Dome. — Rochers domitiques, près du sommet du puy de Dôme, à l'exposition sud-ouest (F. Héribaud, i5 sep- tembre i885). Obs. — La physionomie de cette espèce rare, rappelle, jusqu'à un certain point, le Grimmia commiilata, dont elle se distingue toute- fois, même à l'état stérile, par ses feuilles très épaissies au sommet et toutes dépourvues de poil. Les échantillons du puy de Dôme sont conformes à ceux que nous possédons du Tyrol et de la Norvège. Grimmia commutata Huebn., Musc, germ.^ p. i85;Br. eur., t. 236; Husnot, p. i3o; Boul., p. 367; Grimmia ovata Lindb. C. — Sur les rochers et les blocs siliceux des basses monta- gnes. — Printemps; fertile. Obs. — Se distingue du Grimmia ovata par ses fleurs toujours dioïques; par les tiges dénudées à la base et décombantes ; par les feuilles plus étalées à l'état humide et terminées par un poil plus court; enlin, parla capsule plus grosse et par la coiffe déjetée latéra- lement et longuement fendue d'un seul côté. A l'état stérile, la dis- tinction des deux espèces est parfois difficile à saisir. NsiV. gibbaho\x\. — Forme plus grêle; capsule plus étroite, analogue à celle du Grimmia ovata., un peu bossue ou arquée; LE MONDE DES PLANTES DD péristome à dents souvent presque entières et toujours moins divisées. Celte variation se trouve çà et là avec le type, Grimmiaovata Br. eur., t. 254; Husnot, page i3o; BouL, p. 368; Grimmia ovalis Lindb. AC. — Rochers siliceux découverts des montagnes. — Ete'- Automne; fertile. Var. affinis Br. eur. ; Grimmia affinis 'H. et H. — Capsule ovale, portée par un pédicelle plus court que les poils de l'in- volucre. Var. obliqua Br. eur. ; Grimmia obliqua N. et H. — Capsule légèrement bossue, opercule à bec oblique. Var. cylindrica Br. eur; Grimmia cylindrica N. et H. Cap- sule plus étroite et plus longue, subcylindrique; pédicelle dé- passant nettement les poils de l'involucre. Obs. — Ces trois formes sont presque aussi fréquentes que le type et n'ont d'autre importance, ainsi que le fait observer l'abbé Boulay, que celle d'avoir été considérées comme espèces par Nées et Horns- chuch. auteurs du Bryologia germanica. — Le F. Gasilien a rôcoité une lorme dioïque sur les rochers granitiques de la Volpie, près d'Ambert; la dioïcité de cette variété remarquable a été vérifiée par l'abbé Boulay. (.4 suivre). Sur la présence du SEDUM FABARIA Kock DANS LE MASSIF BRETON PAR Au cours de quelques herborisations faites en 1896 et 1897 sur plusieurs points de la Normandie nous avions reconnu un ^etfz^m dififérent du S. telcpliium (L.) auct. par son poru la précocité de sa floraison, son inflorescence très agglomérée, la forme de ses follicules. Ayant étudié de nouveau cette espèce en 1898, nous l'avons soumise à l'examen de MM. Hariot et Fliche. Ils ont reconnu le Sedum Fabaria Koch, qu'ils avaient observé précédemment dans la partie montagneuse des Vosges. Dans le massit breton, Sedum Fabaria croit dans les rochers 56 LE MONDE DES PLANTES granitiques (granit éruptif de Vire) et schisteux (schistes pré- cambiens et cambriens). Les points où nous l'avons observé sont les suivants : Calvados: Clécy, Ouilly-le-Basset au Pont-d'Ouilly, Mes- nil-Vilment ; Orne : Berjou au Pont-Erembourg, Mesnil-Hu- bert-sur-Orne au Pont-des-Verts, Céaucé ; Mayenne ; Bréti- gnoles, rochers dans la vallée de la Varenne entre Ambrières et Soucé. Cette espèce nouvelle pour le Maine ne Test pas pour la Normandie. Elle y avait été signalée depuis longtemps par de Brébisson, et Le Gall l'avait mentionnée en Bretagne, mais les Aoristes récents ne l'y ont point indiquée. Informations. Notre confrère M. Aug. Chevalier, licencié ès-siences natu- relles, préparateur debotaniqueàl'Université de Lille (en congé), boursier de doctorat au Muséum, vient d'être choisi comme botaniste attaché à la mission d'exploration scientifique et commerciale du Soudan français ocganisée sous les aus- pices du Ministère des Colonies par le général de Trentinian gouverneur du Soudan. I.a mission se propose d'explorer les régions comprises entre le haut Sénégal et le haut Niger (Kayes, Timbo) de remonter le Niger peut être jusque vers Tombouctou et de revenir par l'ancien pavs de Samory et le Fouta-Djalon. Elle s'est embarquée le i8 novembre dernier à Bordeaux et doit être de retour vers le mois de mai 1 899. Adresser la correspondance à Kayes {Soudan fj-ajicais). Erratum Dans le numéro de novembre (Guide du Mangeur de Cham- pignons), page 33, ligne 21, au lieu de : varie de la taille d'une pièce de cinq francs à celle d'une pièce de dix centimes, lise\: varie de la taille d'une pièce de cinq francs à un diamètre de dix centimètres. Le Secrétaire perpétuel, gérant du «Monde des Plantes » : H. LÉVEILLÉ Le Mans. — Typographie Edmond Monnoyer. LIBRMRIE SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE Jacques LECHEVALIER 23, Rue Racine, à Paris OUVRAGES D'OCCASION Clavaud. Flore de la Gironde, fasc. I,II (i« parue) Thaï ami flores et Ca/'C(/Zores. Bordeaux, 1882-84, gr. in-8, 348 p. avec 12 pi. (tout publié).. 9 fr. Lecoq. Etudes sur la géographie botaiiiquê de rfî^rojoe, 1854-58. 9 gr. in-8 35 fr. Blanchard, Zoologie agricole, liv. i à i5,(tout pu- blié) in-4, avec 21 pi. color 33 Ir. CooKE (M . C.) Haiidbook of British Fungi. London I872, 2 in-8 avec fig. et pi. color. cart. 42 fr. KvNTH, Synopsis ptantaru)n, etc., 1822-25, 4 in-8 {40 fr.) 20 fr. Blanche et Malbranche, Catalogue des plaides cellulaires et vasculaires de la Seine- Inférieure, 1864, I in-8 4 fr. CossoN ET Germain, Flore descriptive et analy- tique des environs de Taris, 1845, i in-12, avec atlas de 5oo figures 18 fr. Saint-Amans(de). Flore Agenaise avec le bouquet. Agen, 182 1, I in-8 rel 9 fr. Masclef, Catalogue raisonné des plantes vascu- laires du département du Pas-de-Calais, 1886, 1 gr. in-8 4 fr. Mutel, Flore française 1834-37, 4 in-12 , avec atlasin-4, oblong de 95pl. représ. 550 plantes criti- ques (20 fr.) 8fr. (Occasion pour 6 exempl. seulement à partir du 1" décembre) . BoNNiER ET Lavens. Florc du nord de la France et de la Belqique.i in-12 avec 2282 fig. 3 fr. 5o. Reuter (G. F.). Catal. plantes vasculaires envi- rons de Genève. 2" édii., Genève, 1S61, i in-8, 3oo pag., rel 8 fr. Boreau, Flore du centre de la France, Z" éd., 1857, 2 tomes en I in-8 rel. (piqué) 30 fr. Bulletin de la Société botanique de France.'ï. I 1854 à T. XLIII, 1896, 43 vol.,in-8,avec pi. br. 550 fr. Lecoq (H.). Fécondation naturelle et artif. des végétaux et de l'hybridation. 1862, i in-8 (très rare) i5 fr. KocH, Synopsis Jlorœ germanicœ ei helveticœ. Ed. secunda 1843-15, 3 tomes en 1 in-8 rel... 18 fr. Renauld et LAL0Y./ljP(?rcî/ phytostatique et Catal- des plantes vaaculaire's et mousses du dépar- tement de la Haute-Saone, iS-j3,ii\-S,3qSp. 7 fr. Bulletin de la Société mycologique de France. Tome I, 1885, à tome XIII, 1897, 13 vol., gr. in-8, avec nombr.pl. et table décennale 188.5-1894. 130 fr. Journal de botanique par L. Morot. Tome 1, 1887 à tome XI, 1897, 11 vol. in-8. avec pi. br. 100 fr. Tournefort. Institutiones rei herbariœ, 1700, 3 in-4, avec 489 pi., rel 17 fr. — Hre des plantes qui naissent axix environs de 'Ptîrï5 2o éd. 1741, 2 in-12, rel 6 fr. Bâillon, Hre des plantes, 13 vol., gr. in-8, br. (.335fr.) 220 fr. BESNou,F/ore de la jJ/aMcAe,Coutances,i88r, i in-8, 7 fr. Billot, Annotations et additions à la Flore de France et d'Allemagne i855, i in-8, avec pi. rel. 5 fr. Verlot, Catalogue raisonné des plantes du Dau- phiné. Grenoble 1872, 1 gr. in-8 i5 fr. Grenier et Godron, Flore de France 1848-56, 3 i'i-8, rel (j5 fr. En préparation Catalogue de loologie [3 5oo ar- ticles). — Les personnes qui désirent le recevoir sont priées d'en faire la demande avant le ij dé- cembre 1898. Ces prix sont spéciaux pour les abonnés du Bulletin, ils sont nets. Le port est à la charge de l'acheteur Achat de Bibliothèques — Echange de Livres TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 1/4(10 feuille — A paj^es ... 1/2 feuille — 8 paj^es 1 feuille enlièrc — 10 pages 25 Ex. 4fr. () IV. 9 fr. 75 50 Ex. 7tr. 1 1 fr. 50 75 Ex. 0 fr. 8 k. 13 fr. 25 100 Ex. 7 IV. 9 W. 15 fr. 150 Ex. S Ir 50 10 fr . 50 17 U- . 50 200 Ex. 10 fr. 50 •20 IV. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passe dans la revue, ils seraient comptés à raison de de o fr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — ... 4 tr. 5o Pour i5o — ■ ■• \ (■■• -5 Pour 200 — . . . 6 tr. LE MONDE DES PLANTES Première Année Complète: 8 fr. Restent i3 exemplaires. Incomplète (manque n° 12', 5 fr. 6 exempl. Deuxième Année Complète: 10 fr. Restent 5 exemplaires. Troisième Année Complète: 10 fr. Restent 14 exemplaires. Quatrième Année Complète: 10 fr. Restent 9 exemplaires. Cinquième Année Complète: 9 fr. Restent i3 exemplaires. Complète moins i planche: 8 fr. 1 9 exemp. Sixième Année Complète : i5 fr. Restent 4 exemplaires. Septième Année Complète : 25 fr. Restent 2 exemplaires, HuriiÈME Année En cours : 10 francs. Collection complète depuis l'origine : Franco : 80 francs. ^Toi ftùRCô da ^atalogit __,_ SPÉCIM.ÏTÉ DE MATÉRIELS ^Hmf SOIGNÉS et GARANTIS //W\ et TOUTES FOURNITURES pour la PHOTOGRAPHIE D'AMATEUR nVr 4 loat ItitMuT (fan Aoetninvififi Ktlloo! I c IfUmrLc I cj I IAR&.ES lENDEI. •^__.J[_, FOURNISSEUR DES MINISTÈRES Jr^riSii8et liS"'». Rue d'Assas, TRUTÉ PRATIQUE 0& PMnOâRAPHiE. i/A Vol. broché. Xù^ iPWrO-REVUE. /oumal tfw ÂaiitMn. UW rRAWO PAU AMtl »T0-REVUES^.1| \Envoie à toute demande 2 W* GratlSl W CHî^' mSNDELa 118, Rue d'Assas, Paris-f La Revue scientifique du Limousiff JOURNAL MKNSUEL Organe de la Société Botanique du Limousin (Société d'études scientifiques) Droit d'eiilrée, 2 fr. — Colisalioii annuelle, ô fr. CH. LE GENDRE, DIRECTEUR ET PRESIDENT^ LIMOGES 15, Place du Champ de Foire Cette Société accorde son concours et son appu tous ceux de ses membres, quel que soit leur domi- cile, qui travailleront à l'organisation de Comités e' de Musées cantonaux, l'idéal des institutions d'éduc|j lion et d'instruction populaire. ocz:c::.A.:sioisr A céder: la Grande Encyclopédie^ Inventaire raisonné des Sciences, Lettres et Arts par une Société de savants et de gens de lettres Principaux collaborateurs: MM. Berthelot, Marion, Muntz. etc.. Honorée de l souscription des divers Ministères. Les 525 premières livraisons ayant coiJté 525 francs, Prix. : 100 Francs. BOUZKNDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS - 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 1 00 A I . 5oO FOIS Prix : ae »0 à OOO f psiiiois LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 ir. Demander le Catalogue général franco 8* Année (3« Série) N" 110-111 i" Janvikr-Févrirr iSq^ BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique (( LE MONDE DES PLANTES » Pai*ai!BiS£iiit le ±^' cle ohaïqiie moiis SOMMAIRE DES N»' 110-111 Election du Directeur. Nominations dans l'Académie et la Médaille scientifique internationak'. Le Lecanora escnlenla et la Manne des Hébreux, abbé G. Etoc. Petit guide du mangeur de champignons {suite}, V. Jamin. Contributions à la Flore de l'Inde [suite), H. Lkvkili.b. Les Grimmia de la Flore d'Auvergne, Fre Héribaud Jh. Contributions ii la Flore delà Mayenne (.«uî/e), H. Lbvkillk. Note sur l'Amanite rnugeâtre et le Bolet jaune, L. Meiicier. Catalogue des Lichens de la Sarthe, E. Moxgo'illon. LE MANS TYPOGRAPHIE EDMOND MONNOYER i'2, Place des Jacobins, 12 189 8 Académie internationale de G-éographie Botanique Directeur; Frère HÉRIBAUD Joseph, Glermont-Ferrand (Puy-de-Dôme. Secrétaire perpétuel : M. H. LÉVEILLÉ, Le Mans (Sarthe). Trésorier: M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. pf* HÉRiBAUoJh., Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, ^ Treub, R. a. Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs OFFRES ET DEMANDES - PETITE CORRESPONDANCE NOS MEILLEURS VŒUX à nos collègues et lecteurs La nécessité de faire passer un certain nombre de travaux, restant dans nos car- tons, nous oblige à renvoyer au i«' mars le début de notre important mémoire sur le genre Onothera. La même nécessité et le désir de ne pas trop fractionner certains travaux nous font réunir en un seul fascicule les n°' de jan- vier et de février. Nous donnons par com- pensation,plus d'importance auprésent fas- cicule. Voici quelques-uns des travaux que nous publierons (ou dont nous commen- cerons la publication) durant la présente année. Essai monographique sur le genre Ono- thera^ par M. H. Léveillé^ avec 40 plan- ches. Catalogue des Lichens de la Sarthe, par M. E. MONGUILLON. Les plante^ utiles et médicinales du Maine, par MM. H. Léveillé et Castanet. Nouvelles observations sur les Epilobes de France. Les epilobes hybrides de France. Les formes des Epilobes d'après Haussk- necht. Le problème du nutans. — Contri- butions à la Flore de la Mayenne. — Con- tributions à la Flore de l'Inde française, par M. H. Léveillé. Les oAudraea de la Flore d'Auvergne, par le Fre Héribaud Jh. Essai sur les noms patois des plantes méridionales les plus vulgaires, parM.Mar. Capoduro. Les plantes dans la Bible, par M. Tabbé G. Etoc. Notes sur quelques Orchidées, par M. l'ab- bé Grelet. Contributions à la Flore du Kansas, par M. Ph. Heinsberger. Contributions rétrospectives à la Flore de la Sarthe, par M. Bonhomet. Essai sur les Jussieua les Lud%vigia et les Fuchsia^ par M. H. Léveillé. Les plantes des terrains salés (suite), par M. A. Feret. ABONNEMENTS : Ce Bulletin est envoyé à chaque membre de l'Académie en échange de la cotisation annuelle de 10 francs et se vend aux personnes étrangères à l'Académie à raison de 12 francs par abonnement. Il ne sera pas vendu de numéro isolé. Direction et Rédaction : 56. rue de Flore, Le Mans (S ci ".he) France. D EPOTS : NEW-YORK Ph. Helnsberger, 15, First Avenue. ' LONDON DuLAu and C°, Foreign booksellers, 37, Soho Square. PARIS J.-B. Baillii'lre et Fils, 19, rue Hautefeuille. Jacques Lecuevalier, Librairie médicale et scientifique, 23, rue Racine. LAVAL kyi^. Goupil, quai Jean-Fouquet Vieux-Pont) 8® Année (3* Série) N°' 110-111 i*'' Janvier- Février 1899 BU"LLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIK BOTANIQUE Election du Directeur pour 1899 Inscrits: 117. — Votants: 60 Majorité absolue: 3i Ont obtenu: MM. Cas. de Candolle: 38 voix. F. Héribaud Jh. : 19 MM. A. S. Hitchcock et R. A. Philippi se sont partagé les autres voix. En conséquence,M. Cas. de Candolle a été proclamé Direc- teur pour l'année 1899. — Nous donnerons prochainement, selon l'usage, le portrait et la liste des travaux du nouveau Directeur. Médaille scientifique internationale Par décision, prise en conseil, en date du 25 décembre, sont promus à la première classe: MM. G. RouY pour ses Illustrationes plantarum Europae ra- riorum. Th. de Heldreich, pour ses travaux sur la Flore grec- que et notamment sur les îles de l'Archipel. Sont promus à la seconde classe : Sa Grandeur Mgr RouGERiE,pour ses concluants travaux rela- tifs aux courants aériens et marins. MM. D'' A. F. W.ScHiMPER, pour sa Tflanien Géographie. Abbé H. Olivier, pour sa Flore des Lichens du Nord- Ouest de la France. Sont nommés à la troisième classe : MM. D"" Grecescu, pour son Conspectus de la Flore rou- maine. Ch. E. Bessey \ Chesnut. . . pour l'ensemble de leurs travaux bo- taniques. Bkrtt Davy. BlÉLAWSKY . , Fre Sennen. , Fel. Sahut. . S. Savouré. , Jos. Daniel. ) pour leurs découvertes botaniques ] dans la Mayenne. 48 LE MONDE DES PLANTES M. et Mme Fedtschenko, pour leurs explorations botaniques dans le Turkestan. Pour le Conseil de l'ylcadémie, Le Directeur^ F, Héribaud Jh. Par décision, prise en Conseil, en date du i" janvier 1899, est promu à la 2^ classe de la Médaille scientifique: Fre Héribaud Jh. ^Directeur sortant, pour ses Diatomées et ses Muscinées d'Auvergne. Pour le Conseil de l'Académie: Le Dij~ecteur, Cas. de Candolle. Nominations et Décisions Par décision, en date du 25 décembre, M. le duc de Doudeau- ville, 47, rue de Varennes, Paris, est nommé Associé libre de l'Académie. Le Directeur.^ F. Héribaud Jh. Par décision, en date du i" janvier 1899, sont nommés Asso- ciés libres de l'Académie : MM. D' Grecescu, professeur de botanique médicale à la Faculté de Médecine de Bucarest, 3 Strada Verde, Bucarest (Roumanie), présenté par MM. de Hel- dreich et Léveillé . Fedtschenko (Boris), Olgino, Moskaisk, Gouv. de Moscou (Russie) présenté par MM. Autran et Léveillé. M»"* d'Uzès (duchesse douairière^ née Mortemart), jS, avenue des Champs-Elysées, Paris, présentée ^pav ^AM.dnc de Doudeau- ville et comte H. de Boissieu. Sont nommées membres Auxiliaires'. MM™" Fedtschenko (Olga), Olgino, Moskaisk, Gouv. de Mos- cou (Russie) présentée par MM. Autran et Léveillé. DE Chamberet (Louise), rue Berbisey, 10, Dijon (Côte- d'Or), présentée par MM. Léveillé et Déan. Le Directeur., Cas. DE Candolle. (Voir, page 86, la suite des Décisions). LE MONDE DES PLANTES 49 LE LECAIMORA ESCULENTA et la Manne des Hébreux PAR 1' J^tftté G. E3TOC: Professeur à Sainte-Croix (Neuilly-sur-Seine) La Manne des Hébreux La chute de la Manne pendant quarante ans est un fait possi- ble, si extraordinaire qu'il paraisse. Il s'est produit au moment où les Israélites arrivaient dans le désert de Sin, après avoir quitté Élim. Ce désert porte aujourd'hui le nom de plaine d'El- Malkha. Cette plaine est bordée d'un côté par la Mer Rouge et de l'autre par une chaîne de montagnes ; elle est sablonneuse et caillouteuse à la fois et mesure environ 25 kilomètres de long sur 6 dans sa plus grande largeur. Les Israélites ne trouvèrent point dans ce désert une nourri- ture suffisante, et en voyant que les provisions qu'ils avaient apportées d'Egypte étaient presque consommées, ils murmurè- rent contre Moïse et Aaron. Ils disaient: «Plût à Dieu que nous fussions morts dans l'Egypte, par la main du Seigneur, lorsque nous étions assis près des marmites pleines de viandes et que nous mangions du pain tant que nous voulions ! Pourquoi nous avez-vous amenés dans ce désert pour y faire mourir de faim tout le peuple ? » Alo«s le Seigneur dit à Moïse : «Je vais vous faire pleuvoir des pains du ciel; que le peuple aille en amasser ce qui lui suffira pour chaque jour seulement, afin que j'éprouve s'il marche ou non dans ma loi. (Exode. Ch. XVI, vv. i. 2. 3. 4.) « Qu'ils en ramassent le sixième jour pour le garder chez eux, et qu'ils en recueillent deux fois autant qu'en un autre jour, afin qu'ils en aient pour le septième qui est le jour du sabbat, (v. 5.) « Il vint vers le soir par l'ordre du Seigneur, un grand nombre de cailles qui couvrirent tout le camp, et il se trouva aussi en bas une rosée tout autour du camp. La surface de la terre en était couverte, on vit paraître dans le désert quelque 5o LE MONDE DES PLANTES chose de menu et comme pile' au mortier qui ressemblait à ces petits grains de gelée blanche qui, pendant l'hiver, tombe sur la terre (v. 14). Ce que les enfants d'Israël ayant vu, ils se dirent l'un à l'au- tre : Man /îM ? Qu'est-ce que cela? car ils ne savaient ce que c'était. Moïse leur dit : « C'est le pain que le Seigneur vous donne à manger (v. i 5). » Tels sont les faits rapportés par la Bible. L'apparition des cailles est facile à comprendre pour ceux qui connaissent tant soit peu les mœurs de ces oiseaux; ils émigrent en troupes in- nombrables vers l'Orient; en Egypte et dans l'Italie méridio- nale, on leur fajt une chasse acharnée à l'époque de leurs mi- grations d'hiver. Les cailles de la Bible arrivaient sans doute au camp des Hébreux après une journée de vol et trouvèrent la mort là où elles croyaient trouver le repos et la fraîcheur. Leur présence est donc aisément explicable; il n'en est pas de même pour la Manne et son étude est un peu plus compliquée. Tout d'abord le mot Manne semble dérivé du mot hébreu : Man : qui signifie nourriture, ou encore du verbe : Minnah : préparer. Cette dernière dérivation pourrait justifier l'exclamation de surprise poussée par les Israélites en voyant le don de Dieu: Man hu : tout préparé. Une autre interprétation fait dériver le mot de l'égyptien : Man: qui signifie: quoi: ?, interrogation qui a la même valeur que dans les deux cas cités plus haut. Etymologiquement, on peut accepter l'une de ces trois interprétations, assez semblables d'ailleurs, dans leur formation. La difficulté n'est pas là; elle se trouve dans la question de savoir quelle était la nature de cet aliment. Certains naturalistes qui ont étudié la question prétendent que la manne des Hébreux était le ^<. Lecanora esculenta » lichen vagabond qui vit de l'air et de l'humidité répandue dans l'at- mosphère. Ce Lecanora a été retrouvé en 1845, en Anatolie, à la suite d'une grande pluie. Sa chute est fréquente en Perse, surtout près du mont Ararat, et si soudaine parfois, qu'en une nuit la terre en est couverte. Il fournit, paraît-il, une nourriture excel- LE MONDE DES PLANTES 5l lente, d'un goût très sucré. Les spores de ce lichen, emportées par les vents se développentdansl'air sous des influences hygro- métriques et la plante tombe d'elle-même quand elle a acquis son développement et son poids ; d'après certains auteurs, elle n'acquerrait son développement qu'à terre, mais très rapide- ment et aussitôt après sa chute. Est-ce bien-là la manne qui a nourri les Israélites dans le désert? Peut-être. Cependant on ne peut l'admettre qu'avec le concours du merveilleux. En effet, ces plantes enlevées par les grands vents se gâtent et se corrompent le lendemain du jour où on les a re- cueillies, comme toute plante arrachée à son support naturel ; en outre, un lichen, transporté dans un vent humide, ne peut que se gâter si on le conserve dans un vase, où il entre en fermen- tation d'autant plus aisément qu'il est tendre et comestible. 11 faut ici l'intervention du merveilleux pour donner au Lecanora^ trop irrégulier dans sa chute et trop peu substantiel comme ali- ment, les qualités qui lui manquent. Il ne s'agit pas dans le cas qui nous occupe d'un fait transitoire, d'une seule et unique collation : les Israélites ont vécu 40 ans de cette manne ; elle tombait tous les jours, de sorte que chaque famille en eut une quantité suffisante; le reste se corrompait sauf le jour du sabbat. Il a donc fallu, pour que cet aliment fût aussi abondant, d'une chute aussi réglée et si bien en état de nourrir cette multitude, que Dieu l'ait doué de propriétés que nous ne saurions lui re- trouver dans son état habituel. Remarquons en passant que Dieu ne cherche pas pour pro- duire des effets étonnants, des causes ou des circonstances extraordinaires ; les plus simples lui suffisent : il semble même les préférer ; mais il les fait agir sous nos yeux dans des condi- tions qui nous déroutent et qui mettent en défaut nos connais- sances des lois physico-chimiques. Tel notre Lichen. En le servant aux Israélites, Dieu lui a donné une puissance nutritive suffisante et il a réglé, d'après son code de législateur, l'heure et l'abondance de sa chute. Nous ne sommes pas là en présence d'une impossibilité maté- rielle ; le phénomène de la chute de la manne a une cause tout à fait naturelle, que Dieu a fait agir en lui donnant des effets 52 LE MONDE DES PLANTES d'une durée plus longue et d'une intensité plus puissante. En effet, le phénomène i" se produit à point nommé, dans des cir- constances annoncées à Tavance et avec une intensité et une régularité qui dénoncent une intervention surnaturelle ; 2° il cesse subitement, quand Dieu l'ordonne, après avoir duré pen- dant 40 ans ; 3° les Israélites n'en contestent jamais le caractère extraordinaire; ils en sont plutôt remplis d'admiration et de crainte ; 4° le cas du Lecanora esculenta^ commun en Orient, peut donc venir confirmer la véracité du récit biblique. Plusieurs arbres produisent de la manne; nous connaissons le mélèze « Larix europaea » de nos pays ; le « Fraxinus rotundifolia », commun en Calabre et surtout le « Tamarix mannifera » répandu dans tout l'Orient. Ce dernier seul doit fixer notre attention, puisque, seul, il peut entrer en ligne de compte, contre le Lecanora^ au sujet de la manne. Pas plus que le Lecanora^ la manne du Tamarix ne put suffire à l'alimentation de la foule des Hébreux pendant un temps aussi long, sans une intervention surnaturelle. Il existe d'ailleurs des différences telles, entre cette manne et celle dont furent nourris les Hébreux, qu'il est impossible de les identifier, i" La manne de l'Exode est recueillie toute l'an- née pendant 40 ans ; celle du désert, seulement vers le mois de juin ; 2" la première tombe avec la rosée du ciel ; la seconde en plein midi, à l'heure où l'autre se fondait ; 3° la manne du désert est si rare, qu'elle ne suffirait pas à nourrir un homme pendant six mois ; 4° elle suinte tous les jours pendant la saison, c'est-à- dire pendant six semaines environ, à l'exclusion des autres mois; 5° la manne de l'Exode se corrompt et se remplit de vers le lendemain du jour où elle a été recueillie, le samedi excepté ; la manne du Sinai peut au contraire être gardée indéfiniment ; 6" la première tombe à terre sous forme de grains de gelée blan- che; l'autre découle de l'écorce des arbres, avec l'apparence de la gomme. De ces différentes observations il résulte que l'avantage reste au « Lecanora esculenta ». C'est donc ce Lichen qui a dû nour- rir les Hébreux dans le désert. Il serait téméraire de poser une affirmation catégorique sur LE MONDE DES PLANTES 53 une thèse aussi difficile à éclaircir que celle-ci. Je me garderai donc bien de le faire. J'ai voulu simplement démontrer la pos- sibilité d'expliquer scientifiquement ce passage de la Bible et je laisse à chacun liberté pleine et entière d'ajouter foi âmes expli- cations ou de chercher par d'autres moyens la solution du pro- blème. PETIT GUIDE DU MANGEUR DE CHAMPIGNONS PAR (Suite) 14. — Clitocybe nébuleux. Clitocybe nebularis Batsch. Vulg. : Petit gris. — Chapeau de lo-i 5 cent., grisâtre, même légère- ment noirâtre, un peu creusé, couvert d'une fine poussière dans sa jeunesse ; chair et feuillets blancs, moins décurrents que dans l'espèce précédente. Pied blanc souvent renflé et comme aplati sur les feuilles. L'odeur est celle de la farine. Saint-Vincent-du- Lorouër, dans la forêt, sous les hêtres, lo novembre. Bon, mais un peu musqué. 15. — Clitocjhe vev%. Clitocybe viridis Sco^. Petit champi- gnon d'un vert bleuâtre à odeur assez pénétrante d'anis. Cha- peau de 4-6 cent, à feuillets blanchàtresdécurrents. Piedde même couleur, quelquefois verdâtre. Forêt de Bercé, i«'novembre. Très bon., mais conserve un goût d'anis. Les PLEUROTES sont des champignons sans pieds ou à pieds latéraux poussant généralement sur le bois. 16. — Pleurote en forme d'huître. Pleurotus ostreatus Jacq. — Espèce bien caractérisée par la présence d'un pied non central, mais latéral. Le chapeau ressemble assez à une écaille d'huître. 11 est brunâtre foncé, comme violacé. Les feuillets sont décur- rents. Forêt de Bercé, sur les chicots de chêne, 24 décembre. Bon., mais devient vite coriace. Les CHANTERELLES sont généralement de petite taille, à coloris quelquefois assez vif. 54 LE MONDE DES PLANTES 17. — Chanterelle comestible. Cantharellus cibarius Fr.. . Vulg, Giroll'es. — Chapeau de 3-io c. d'abord bombé, puis creusé au centre, festonné au bord, jaune d'oeuf, pied court, jaune, garni par les feuillets qui descendent presque jusqu'à sa base. Feuillets décurrents, très épais et irréguliers. Sur les li- gnes de la forêt de Bercé. L'on trouve souvent des exemplaires qui ont le dessus du chapeau blanchâtre, ressemblant assez à de jeunes Lactaires blancs ; mais la confusion ne peut avoir lieu que si Ton ne regarde pas les feuillets, qui sont minces, très nom- breux et insérés régulièrement sur le pied et surtout le lait très acre de ces Lactaires. Les Girolles ont leurs caractères bien tranchés et sont des plus consommés, car on en vend sur beau- coup de marchés. Certaines années on les trouve en abondance depuis le mois de mai jusqu'en septembre. Délicieux. Les LACTAIRES sont parfois d'assez gros champignons char- nus, ressemblant à des entonnoirs, laissant couler du lait quand on les casse. Plusieurs espèces sont alimentaires. 18. — Lactaire à lait abondant. — Lactarius lactijluus Sch. Vulg. Vache, Vachotte^ etc. Chapeau de 8-12 c. jaune fauve, pied de la même couleur ou plus pâle. Feuillets brunissant au toucher. Lai: doux, très abondant. Forêt de Bercé, ligne de la Croix-Gorgeas, 28 juin. Comestible^ mais d'un goût fort et dé- sagréable au début. La confusion que l'on pourrait faire avec le Lactaire zoné^ ne peut exister, si l'on goûte le lait de ce dernier qui est très acre et poivré. 19. — Lactaire délicieux. Lactarius deliciosus L.\u\§. Cham- pignon de pin, vache rouge, orangé. — Cette espèce est bien distincte parmi les champignons. Son lait rouge orangé tachant fortement les doigts rend toute confusion impossible. Son cha- peau est large de 5-i5 c, très variable de couleur, mais se ta- chant toujours de vert, quand on le froisse, ainsi que le pied et les lames. Commun dans les bois de pins de la Sarthe, dès la fin de Fêté et l'automne. Délicieux. On fait des conserves excellentes avec cette espèce dans cer- tains centres de production qui ne sont, certes, pas plus impor- tants que le département de la Sarthe. Les RUSSULES diffèrent des lactaires par l'absence de lait et leur coloris, généralement plus vif. LE MONDE DES PLANTES 55 20. — Russule jolie. Russula lepida Fr. — Très joli champi- gnon carmin vif, de 4-8 c. Feuillets blancs. Pied dur taché de rouge. Forêt de Bercé, septembre-octobre. Come.y/^/0/e, mais peu agréable. 21. — Russule verdoyante. Russula virescens Sch. Vulg. Pa- lomet. — Chapeau de 5- 1 o c. vert, craquelé de points plus foncés, quelquefois presque blanc, mais toujours avec craquelures ver- tes plus ou moins près à près ; globuleux puis se creusant au centre. Pieds et feuillets blancs. Cà et là dans la forêt de Bercé, 1 1 septembre. Délicieux. Les MARASMES sont des champignons coriaces, sedesséchant rapidement. 22. — Marasme d'Oreade. Marasmius Oreades Boit. Vulg. Faux-Mousseron. — Chapeau de la grandeur d'un macaron 2-4 c. couleur café au lait. Feuillets à peu près de même cou- leur, un peu espacés. Pied se tordant sans casser. Abondant dans les friches et les prés élevés. Août. Très bon. Les Agaricinées à spores roses. Ne m'ont encore fourni aucune espèce alimentaire. Agaricinées à spores jaune d'ocre Les PHOLIOTES sont des champignons assez robustes, à pied muni d'un anneau membraneux, poussant fréquemment sur le bois. 23. — Pholiote changeant. Pholiota mutabilis Sch. — Cha- peau de 3-6 c. roux ocracé ou brun. Pied de même couleur, assez tenace. Feuillets jaunes et roux. Forêt de Bercé ; en gros- ses touffes sur les souches au-dessus de la Vallée noire, 14 no- vembre. Très bon. Les PAXILLES ont le pied charnu et les feuillets décurrents se séparent facilement du chapeau. 24. — Paxil le à bord enroulé. Paxillus involutus ^àXsch. — Chapeau de 5- 10 c, velouté, strié au bord, bombé, puis creusé en coupe. Les bords sont enroulés endessous. Feuillets minces, très décurrents. Forêt de Bercé: route de Thoiré au rond du Vo- lumier, 9 septembre. Bon. 56 LE MONDE DES PLANTES Agarieinées à spores brun pourpre Les PSALLIOTES sont bien connus sous le nom de Champi- gnons de couche et ceux qui poussent danslesprés sous le nom de Boules-de-neige. Le pied est muni d'un anneau et se détache facilement du chapeau. Les feuillets sont libres. C'est, pour ainsi dire, un Le'piote ou Potiron à feuillets pourpres. Ils sont tous alimentaires. 25 — Psalliote des jachères. Psalliota arvensis Sch. Vulg. Boule-de-neige. — Chapeau de lo et parfois jusqu'à 3o cent., blanc en dessus, à feuillets roses puis pourpres foncés. Pied blanc muni d'un anneau présentant en dessous un rebord constituant un second anneau. Pelouses et prés en juillet. Très bon. 26. — Psalliote champêtre. Psalliota canipestris L. Vulg. Champignon de couche, Boule de neige. Chapeau de 8-i5 c. mais se récoltant le plus souvent avant qu'il soit ouvert et n'a alors que 3-8 c, blanc, couvert d'écaillés souvent brunes, parfois lisse. Pied plein, blanc, un peu renflé à la base muni d'un anneau. Jardins: sur les vieilles couches, le plus souvent cultivé. Tout l'été et une partie de l'automne. Dé- licieux. Nota. — L'Amanite citrine perd quelquefois ses écailles et son chapeau, lavé par les pluies, devient plus ou moins blanc. Dans cet état, elle pourrait être confondue avec les Boules de neige, mais elle a toujours les feuillets blancs, pendant qu'ils sont roses, puis pourpres foncés dans toutes les Boules-de- neige. Ce caractère me semble suffisant pour éviter toute erreur. IL — Famille des Polyporées Cette famille diffère de celle des Agarieinées par les feuillets ou lames qui sont remplacés par des tubes nommés pores. Les BOLETS sont des champignons charnus, pourrissant rapi- dement, à pied central. Les tubes se séparent facilement du cha- peau. Ils poussent toujours à terre. 27. • — Bolet jaune. Boletus luteus L. — Chapeau de 4-8 c. vis- queux, brun, veiné, rougeâtre. Pied muni d'un anneau jaunâtre, pores ronds. Chair blanchâtre. Jupilles : bois en pin silvestre, LE MONDE DES PLANTES Sj prèsde la Croix-Ghambeau età la Pilletière. i^"" novembre. ^5- se{ bon^ mais un peu fade, 2%. —'BolQihvonzé. Boletus aer eus ^. Vulg. cep noir. Tête de nègre. — Chapeau rond, bombé de 5-io c, presque noir ; pores blancs. Pied gros, orné d'un réseau jaune ocracé. Chair assez ferme, blanche. Forêt de Bercé: ligne delà Groix-Gorgeas et à travers bois. Juin-septembre. Délicieux et un peu plus ferme que le B. edulis. 29. — Bolet comestible. Boletus edulis B. Vulg. Cep comes- tible. — Chapeau variable de taille et de coloris, 8-20 c, arrondi et bombé quand il est jeune. Pores blancs verdâtres. Pied orné d'un réseau plus foncé, parfois très renflé à sa base. Chair blanche et molle. Commun dans la forêt de Bercé. Octobre- novembre. Délicieux. 30. — Le Boletus reticulatus Vulg. Cep d été, semble n'être qu'une variété plus hâtive de la précédente. Sa chair est plus ferme et, vu la saison plus chaude où elle se montre, les vers la dévorent encore plus rapidement, 20 juin. Délicieux. Nota. — Tous les ceps, ci-dessus ont la chair blanche et ne changeant pas de couleur quand on la casse. 31 . — Bolet raboteux. Boletus scaber B. — Champignon assez élevé pour le genre. Chapeau de 4- loc, brun, comme chagriné. Pied grêle, blanc, couvert d'écaillés brunes, pores blancs. Ce champignon offre en outre deux formes bien distinctes. 1° La variété aurantlacus a le dessus du chapeau d'un beau rouge orangé et est souvent très grosse ; 2° la var. duriusculus Ralch. a la chair dure et est encore souvent plus grosse que le type et la précédente. La chair de ces trois champignons noircit parfois assez forte- ment, mais ils n'en sont pas moins, délicieux. Ils ont encore le précieux avantage de précéder les autres cèpes et de leur suc- céder. Pendant plus de trois mois on peut les récolter et ils sont plus rarement attaqués par les limaces et les vers. 32. — Bolet des Bœufs. Boletus bovinus Kr. — Chapeau de 4-8 c. jaune ocracé, assez clair dans sa jeunesse, puis brunis- sant à la fin ; pores jaunâtres, grands, comme dentelés, pied mince et court, souvent oblique, jaune clair. Chair jaune, douce.' 58 LE MONDE DES PLANTES — Lavernat. — Forme des cercles irréguliers autour des pins, 29 avril 1898, observé à la même époque à Grammont. Il me semble commun à l'automne dans tous les bois de pins de la Sarthe. — Assez bon. 33. — Bolet non poli. Boletus impolitus Fr. — Chapeau 10-20 c. et même jusqu'à 3o c, brun pourpre; ridé. Chair blanche ne changeant pas de couleur. Pores longs, d'un jaune teinté de vert. Pied très gros, renflé à la base, citron pâle, taché de brun. Forêt de Bercé': chemin de la Croix-Gorgeas, septem- bre-novembre. Délicieux. Nota. Les cèpes épluchés et séchés complètement se con- servent indéfiniment, si on a soin de les mettre en lieu sec. Quand on veut les consommer on n'a qu'à les faire bouillir puis à les accommoder à la manière qu'il convient à chacun. Leur dessiccation est assez difficile. Il faut qu'ils soient mis au four après le pain au moins trois ou quatre fois. La FISTULINE diffère des Bolets par son pied latéral, ses tubes indépendants les uns des autres et elle ne pousse jamais que sur les troncs du chêne. 34. — Fistuline foie. Fistulina hepaticaHuds. Vulg. Langue de bœuf, langue de chêne. — Chapeau parfois très gros io-25 c. rouge toncé, toujours fixé par le côté. Chair rougeâtre comme sanguiiiolente. Ce champignon est tellement distinct de tous les autres, qu'il serait difficile de faire erreur. Malheureusement il n'est pas très bon. Forêt de Bercé: troncs de chênes, 2 octobre. III. — Famille des Hydnacées Les HYDNES sont caractérisés par l'existence d'aiguillons ou de longues lanières au lieu des feuillets et des tubes des autres champignons précédemment décrits. 35. — Hydne bosselé. Hydnum repandum L. Vulg. Pied de mouton blanc. — Chapeau de 5-i2 c. couleur chair, blanchis- sant en vieillissant, très irrégulier, pied asssez court blanchâtre, difforme, garni enj grande partie par les aiguillons qui sont blanchâtres. Ce champignon a la faculté de rester très longtemps dans les bois, sans pourrir et sans être attaqué par les insec- LE MONDE DES PLANTES Sq tes. Il se dessèche facilement et peut se conserver de la même manière que les cèpes. Ça et là dans la forêt de Berce', 22 no- vembre. Très bon. 36. — Hydne à écailles imbriquées. Hydnum imbricatum L. Chapeau de 5-i5 c. et même 20 c. couvert de grosses écailles imbrique'es, comme creusé au centre, gris-brun. Aiguillons blancs comme argentés, décurrents. Pied grisâtre. Saint-Pierre du-Lorouër : coteau en pins silvestres au-dessus de la Vallée- Noire. 17 octobre. Bon. 37. — Hydne hérisson. Hydnum erinaceum B. Vulg. Houppe des arbres. — Ce gros champignon a tout-à-fait l'aspect de l'épaulette blanche des soldats de l'administration. Le pied est nul ou de côté. Le chapeau a de 10-20 c, il est garni d'écaillés en dessus et de longues lanières en dessous. Ces lanières sont également blanches et ont de 3-5 c. de long. Forêt de Bercé ; sur troncs de chênes, i5 décembre. Rare et délicieux. IV . — Famille des Clavariées Les CLAVAIRES sont des champignons charnus, parfois assez gros, très ramifiés ou arrondis en forme de massue. 38. — Clavaire jaune. Clavaria /lava Sch. Vulg. Barbe, Barbe de chèvre etc. — Tronc très gros de 3- 12 c. de diamètre, très ramifié, formant une sorte d'arbuscule d'un beau jaune. Assez répandu dans la forêt de Bercé, 22 novembre. Très bon. Nota. Les Barbes sont quelquefois indigestes pour certains estomacs. 11 est bon alors de les faire tremper dans de l'eau vinaigrée avant de les accommoder. V. — Famille des Téléphorées 39. — Craterelle corne d'abondance. Craterellus cornucopioi- des L. Vulg. Corne d'abondance, Trompette des morts. — Champignon en forme de corne d'abondance, entièrement noir de 2-5 c. de large, sur autant de hauteur, creusé dans toute sa longueur. Cette espèce est encore un champignon qu'il n'est pas possible de confondre avec les autres. Aucun ne lui ressem- ble. II se dessèche facilement et dans cet état il peut remplacer la truffe comme assaisonnement. Commun dans la Forêt de Bercé en septembre. Très bon. 6o LE MONDE DES PLANTES Les PEZIZES sont des champignons en forme de coupe, avec ou sans pied, ge'néralement de petite taille. 40. —- Pezize orangée. Pe\i\a aiirantiaca FI. dan. Très joli petit champignon en forme ♦d'oreille, de 2-4 c, d'un très beau rouge orangé en dedans de la coupe, dépourvu de pied. Pousse à terre dans les allées et les talus gazonnés de la forêt de Bercé. Rond du Volumier : devant les loges, i^"" novembre. Très bon. Les^MORILLES sont des champignons munis d'un pied blanc et creux, surmonté d'une tête, plus ou moins allongée et creusée d'alvéoles. 41. — Morille comestible. Morchella esculenta B. (Voir les caractères du genre). Les Morilles sont bien connues dans les localités où elles poussent. Presque toutes sont vendues très cher sur les marchés. Elles se dessèchent facilement. Elles poussent le plus souvent sur les terres légères ensemen- cées en trèfle et les friches, au voisinage des vieux pommiers, poiriers et des ormes en voie de décomposition. C'est dans la commune d'Aubigné que j'ai le plus trouvé de Morilles. J'en ai remarqué deux variétés, l'une brune, très charnue, l'autre jau- nâtre, souvent plus grosse, mais plus creuse, diminuant beau- coup à sécher. Mars-avril, quelquefois jusqu'en juin. Délicieuses. 42. — J'ai encore trouvé dans la même commune, au-dessous de la Filousière, près l'arche des Moulins, une Morille à cha- peau libre dans sa partie inférieure, qui doit être le Morchella semilibera DC. signalé par Desporles (Flore du Maine). Elle est également très bonne. Les HELVELLES différent des Morilles en ce que leur tête est formée de plusieurs lames minces, lisses, rabattues sur le pied. 43. Helvelle crépue. Helvella crispa Fr. — Chapeau de 2-4 c, blanc. Lames ondulées. Pied blanc, creusé de sillons. Jupilles : taillis de V Oseras, 20 octobre. Très bon. 44, _ La variété laclnosa Afzel a le chapeau noirâtre en forme de mitre. Se trouve au printemps sur les talus gazonnés au voisinage des peupliers. Aubigné : chemin qui monte à l'an- LE MONDE DES PLANTES 6l cien fief de Loque, près des Rosiers. Goulongé : au carrefour des Danses. Très bon. Les VERPES sont des sortes de petites Morilles à tête non alvéolée mais plissée. 45. — Verpe en dé. Verpa digitaliformis Pers. — Tête de 2-3 c, orangée pâle, recouvrant le haut du pied qui est blanc, couvert de petites écailles. Thoiré-sur-Dinan : bords des haies, à la Petite-Brosse. 12 avril. Très tendre, mais fade. Liste alphabétique des champignons décrits Amanite à étui — citrine — des Césars. . . 3 6 I — phalloïde 5 — solitaire 2 Barbe 38 — de chèvre 38 Bolet bronzé. 28 — comestible 29 — Jaune 27 — non poli 33 — des bœufs 32 — raboteux 3i — orangé 3 i — dur 3i — réticulé 3o Boule-de-neige 23-26 Cep comestible 2g — d'été 3o — dur 3 1 — noir 28 — orangé 3 1 Champignon de pin 19 Chanterelle comestible.. 17 Clavaire jaune 38 Clitocybe géotrope i3 — nébuleux .... 14 — vert 1 5 Collybie à pied en fuseau, ii — velouté 12 Corne d'abondance 39 Craterelle corne d'abon- dance 39 Faux-mousseron 22 Fistuline foie 3zj. Girolle 17 Helvelle crépue 43 — lacuneuse 44 Hydne à écailles imbri- quées 63 Hydne bosselé 35 — hérisson 37 Lactaire à lait abondant. 18 — délicieux 19 Lépiote élevé 4 Marasme d'Oréade 22 Morille comestible 41 — libre 42 Mousseron 10 Orangé 19 Oronge citrine 6 — verte 5 — vraie i Palomet 2 Paxille à bord enroulé. . 24 Petit gris 14 62 LE MONDE DES PLANTES — pied bleu 1 1 Pezize orangée 40 Pholiote changeante ... . 23 Pied de mouton blanc. . . 35 Pleurote en forme d'huî- tre 16 Potiron 4 Psalliote champêtre 26 — des jachères. . . 25 Russule Jolie 20 — verdoyante 21 Tête de nègre 28 Tricholome équestre.. . . — var.auraium 7 — de la Saint- Georges 10 Tricholome nu. 9 — pourpré .... 8 Trompette des morts 39 Vache 18 — rouge 19 Vachotte 18 Verpe en dé 45 Essai d'un Catalogue critique DES qui croissent dans les Etablissements de V Inde française ou Contributions à la Flore de l'Inde Française (Suite) GRAMINACÉES Axonopus cimicinus P B. Oplismenus compositus P B. — Burmannii P B. Arundinella avenacea Munro — nervosa Nées. — agrostoides Trin. — Met^ii Hochst. — M. — villosa Arn. — brasiliensis Raddi. — M. — giganîea Dalz. — M. Setaria italica PB- — Cit. — glauca PB. Pennisetum borbonicum Kunth. — Ch. — cenchroides Rich. LE MONDE DES PLANTES 63 Cenchrus biflorus Roxb. Stenoîaphrum glabrum Trin. Ory^a sativa L. — Cit. P. — granulata Nées. — M. Trachys mucronata Pers. Tragiis t^acemosus Scop. Lopholepis ornithocephala Steud. Pet^otis latifolia Ait. Zoysiapungens Willd. Coix Lacrymu'Jobi L. Polytoca barbata Stapt. — punctata Stapf. Zea May s L. Dimeria pusilla Thw. — ornithopoda Trin. — gracilis Nées. — M. Imper ata arundinacea Cyrill. Spodiopogon albidus Benth. — M. Pollinia argetitea Trin. — fimbriata Hack. Saccharum spontaneum L. — arundinaceum Retz. — fuscum Roxb. — M. — officinariim L. — Cit. J. Jschaemum aristatum L . — semisagittatum Roxb. — M — muticum L. — M. — ciliare Retz. — M. — laxum Br. — sulcatiim Hack. Eremochloa muricata Hack. — K. Apocopis Wightii Nées. Thelepogon elegans Roth. — M? Aplîida varia Hack. Rotboellia compressa L. — Myuriis Benth. — acumiuata Hack. 64 LE MONDE DES PLANTES Rotboellia exaltata L. — perforata Roxb. Manisuris granularis L. Ophiurus corymbosus Gaërtn. [à suivre) H. Léveillé. Les (rrimmia de la flore d'Auvergne PAR [Suite). Grimmia montana Br.eur., t. 25o; Husnot, p. 129; Boul., p. 369. R. — Rochers siliceux et surtout schisteux; s'élève jusqu'à la zone alpine. — Printemps; fertile. Obs. — Espèce intermédiaire entre le Grimmia ovata et le Grim- mia alpestris;e\\e se distingue du premier par sa coiffe cuculliforme, et du second par sa coiffe plus grande. PuY-DE-DoME. — Sur rochers volcaniques à Randanne ; ro- chers granitiques à Valeyre , près d'Ambert ; hauteurs de la val- lée de Royat (F. Gasilien) ; chaire du puy de Côme ; rochers siliceux près de Durtol ; puy de la Piquette, près de Mouton ; Pierre-sur-Haute ; roche Sanadoire, près du lac Guéry (F. He'- ribaud) ; Monts Dores (Lamy) ; le Montoncel, Saint-Sandoux (du Buysson) . Cantal. — Puy Chavaroche (F. Gasilien) ; rochers près du pont de Garabit (Thériot) ; puy Mary, puy Bataillouze, pente nord du Plomb, puy Violent, Salers (F. Héribaud). Var. longifolia Cardot, tiov. — Feuilles plus étroites et plus longues que dans le type, les supérieures fragiles, souvent bri- sées ; poil plus court ; plante noirâtre ; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts du Forez : rochers siliceux découverts, près du sommet de Pierre-sur-Haute (F. Gasilien). Var. epilosa Grav. et Gard. — Forme ayant l'aspect de la va- riété longifolia^ dont elle se distingue par les feuilles dépour- vues de poil. LE MONDE DES PLANTES 65 PuY-DE-DoME. — Même station que la variété précédente (F. Gasilien), Grimmiasulcata Saut,, F/ora^ 1841» I,P- 39; Br.eur.^x. 252; Husnot, p. J 29 ; Boul., p. 369 ; Grimmia Jacquini Garov. RR. — Parois inclinées des rochers siliceux de la région alpine. — Eté ; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts Dores : sur les rochers découverts qui dominent la vallée dés Bains^ après avoir passé la Grande Cascade (Lamy, juillet 1867) ; rochers trachytiques du Sancy (Dumas) ; val d'enfer, sommet de Chaudefour et de la vallée de la Cour (F. Héribaud). — A rechercher sur les trachytes du massif cantalien. Obs. — La variété subimberbis Lindb., forme insignifiante, à feuilles dépourvues plus ou moins de poil hyalin, se trouve souvent mélangée au type, et souvent dans la même touffe. Grimmia alpestris Schleich, ; Br. eur., t. 25 1 ; Husnot, p. 129 ; Boul., p. 370. R. — Rochers et blocs siliceux des montagnes, très rarement dans la plaine. — Eté ; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts Dores : ravin de la Grande Cascade (Lamy) ; sommet du puy Ferrand et de Chaudefour (F. Héri- baud) ; rochers granitiques au-dessus de la pépinière de Royat, près de Clermont (F. Gasilien). La présence de cette espèce alpine dans la vallée de Royat est très remarquable au point de vue général de la géographie botanique. Cantal. — Rochers près du sommet du puy Violent ; pente nord du puy Mary (F. Hcribaud) ; rochers vers le sommet du Plomb (Biclawski). Grimmia Donniana Sm., H. brit. 111, p. 1 198; Br. eur., t. 249 , Husnot, p. 128 ; Boul., p. 372 ; Grimmia obiitsa Sch^vœgr. AR. — Rochers siliceux secs et découverts de la zone alpine. — Eté ; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts Dores : Croix-Morand ; rochers du sommet de Chaudefour (Lamy) ; rochers domitiqucs de la pente sud uu puy de Dôme (F. Héribaud, août i883) ; sur les scories du sommet du puy de Cômc (F. Gasilien). Ce Grimmia n'a pas été encore trouvé dans les moins du Forez. 66 LE MONDE DES PLANTES Cantal. — Plomb du Cantal, puy Bataillouze, sommet du puy Cantalon, puy Violent, roc des Ombres (F. Héribaud/, la Tombe du Père (Biélawski) ; puy Chavaroche (F. Gasilien); puy Mary (Thériot) . Yar. sudeticaSchimp; Grimmia sudetica Schyvxgr.^ Suppl. I, t. 24. — Touffes blanchâtres ; feuilles terminées par un poil dépassant longuement la capsule. PuY-DE-DoME, — Monts Dômes : surles scories du puy Chau- dron, les Goules près de la Fontaine-du-Berger (F. Gasilien) ; rochers domitiques de la pente sud-ouest du puy de Dôme (F. Heribaud.) Cantal. — Rochers de la pente nord du Plomb, puy Batail- louze (F. Heribaud). Grlmmia leucophsea Grev. ; Br. eur., t. 257 ; Husnot, p. 127; BouL, p. 373 ; Grimmia campestris Bruch. C. — Rochers siliceux secs exposés au soleil, principalement dans la zone inférieure ; nous Tavons cependant récolté sur des rochers trachytiques, près du puy Mary (Cantal), à une altitude voisine de i5oo mètres. — Printemps-Eté ; fertile. Obs. — Les variations que présente cette espèce sont sans impor- tance. Le poil qui termine la feuille atteint souvent la longueur du limbe ; il se dilate vers sa base, et son tissu hyalin se prolonge même plus ou moins le long des bords de la feuille. Groupe III. — GASTEROGRIMMIA Schimp. Capsule incluse ou émergeant à peine, ovale, bossue à la base en dessous, pédicelle diversement géniculé ; opercule court et obtus ; péristome nul ou formé de dents très divisées. Grimmia crinita Brid., Mant., p. 32; Br. eur., t. 237 ; Husnot, p. 125 ; Boul., p. 387. R. — Sur le mortier des vieux murs, plus rarement sur les rochers calcaires ; recherche de préférence les stations chaudes et abritées. — Printemps ; très fertile. PuY-DE-DoME. — Sur les murs, à Marsac et à Valeyre près d'Ambert, base du puy St-Romain, St-Amant-Tallende (F. Gasi- lien) ; vieux murs à Beaumont près de Clermont, à Montépeaux LE MONDE DES PLANTES 67 prèsdeSt-Saturnin, Mouton, Corent, Gergovia, Cournon (F. Hé- ribaud) ; Chamalières (R. du Buysson). Cantal. — Sur un vieux mur à Chaudesaigues, Maurs, Saint- Santin, Montmurat, Vieilevie, St-Projet,Mour)Ou(F. Héribaud)- Var. brevis Boul. — Tiges plus courtes à innovations renflées ; feuilles supérieures terminées par un long poil ; pédicelle plus long; capsule plus courte. Forme des stationschaudes et sèches. PuY-DE-DoME. — Sur les rochers calcaires et les murs, sous le village de Monton (F. Héribaud). Grimmia plagiopodia Hedw. Spec. Musc, p. y 6, XV, Br. eur. t. 236 ; Husnot, p. [25 ; Boul., p. 388 ; Bryoth, eur, n° 126. RRR. — Rochers de la région alpine. — Printemps — Eté ; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts Dores : sur un gros rocher, à mi-côte de l'escarpement qui domine la droite du val d'Enfer, associé à Mielichhoferia nitida (F. Héribaud, 26 août 1890). M. du Buys- son a aussi récolté cette espèce rare aux Monts Dores, mais nous ignorons si c'est à la même station où nous l'avons cueillie. — Cette Mousse n'a pas été constatée ailleurs en France, mais elle se retrouve sur plusieurs points en Allemagne. 0^5. — A la même date du 26 août 1800, nous avons récolté un Grimmia sur un rocher du ravin de la Grande Cascade qui appartient sans nul doute au groupe Gasterogrimmia par son pédicelle inséré obliquement, mais les dents du péristome sont finement et distincte- ment papilleuses, tandis que celles du Grimmia plagiopodia, auquel nous pensions pouvoir l'identifier, sont lisses ; cependant l'appareil végétatif concorde exactement avec celui de la plante d'Hedwige. L'échantillon que nous avons cueilli n'étant pas suffisant pour une étude complète de cette forme intéressante, nous nous bornons à la signaler à l'attention des bryologues. Var. arvernica (Philib.) ; Grimmia arvernica Philib., Rev. bryol., 1882, p. 24. — Ne se distingue du type que par les feuil- les supérieures terminées par un poil plus long et plus décur- rent, ce qui rend les touffes plus grisâtres ; par les dent^ du péristome plus courtes, ordinairement entières ou briè- vement divisées au sommet. Au total, le Grimmia de Philibert, dont nous avons suivi révolution avec le plus grand soin, n'est 68 LE MONDE DES PLANTES pour nous que la plante de la zone alpine descendue dans la plaine. PuY-DE-DoME. — Vieux murs au pied du mont Juzet, près de Clermont (Jacques Gautier, 1882) ; sur les murs, aux Salins et près du cimetière St-Jacques, près de Clermont, Gergovia (F. Gasilien) ; Montépeaux, près de St-Saturnin, Monton, Grave- noire, Beaumont, Aubière (F. Héribaud) ; route d'Issoire, Cha- malières (du Buysson). Cantal. — Vieux murs à Freyssinet, près de St-Flour (F. Ga- silien). La plante de St-Flour nous paraît être une forme inter- médiaire entre la plante des Monts Dores et celle des environs de Clermont. — Le F. Gasilien a aussi trouvé cette Mousse au Puy (Haute-Loire). Grimmia anodon Br. eur., t. 236 ; Husnot, p. 124 ; Boul., p. 389. RR. — Sur les rochers calcaires et les vieux murs crépis de chaux. — Eté ; fertile. — Se distingue du Grimmia plagiopodia^ auquel il ressemble beaucoup, par l'absence complète du péris- tome. PuY-DE-DoME. — Sur les murs des environs de Clermont, d'où cette espèce a été reconnue par M. Cardot, dans une récolte reçue du F. Gasilien ; sur de vieux murs au village de Gergovia, près de Clermont (F. Héribaud) ; Prost l'a aussi cueillie aux environs de Mende (Lozère). 0^5. — Cette espèce alpine ne serait-elle pas descendue du massif montdorien, en compagnie des Grimmia alpestris, Hartmani et pla- giopodia var. arvernica ? Il est à présumer que des recherches ulté- rieures nous permettront de l'y constater. Elle se trouve sur un grand nombre de points des Alpes et des Pyrénées. — A rechercher sur le massif cantalien. Groupe IV.— SCHISTIDIUM Schimp. Mousses monoïques, formant des gazonnements étendus; cap- sule incluse dans l'involucre, lisse et symétrique ; opercule sur- monté d'un bec court ; coiffe très petite, lobulée à la base. Grimmia apocarpa Hedw., Musc, frond. I, p. 104 ; Hus- not, p. 123 ; Boul., p. 391 ; Schistidium apocarpum Br. eur., t. 233 et 234. LE MONDE DES PLANTES 69 ce. — Sur les rochers et les murs, plus rarement sur le sol cail- louteux. — Printemps ; très fertile et extrêmement variable. — Nous nous bornerons à mentionner ici les formes les plus sail- lantes. Var. gracilis Nées et Hornsch. — Tiges grêles, longues de 4 à 6 centimètres, longuement dénudéesetnoiresà la base, formant des touffes lâches et étendues ; feuilles étalées en tous sens, ter- minées par un poil denticulé ; folioles périchétiales pilifères ; cap- sule subcylindrique. Forme fréquente sur les rochers humides. Yar.rivularis Nées et Hornsch. — Tiges longuesde 4 à 8 centi- mètres, très divisées, fasciculées, noduleuses, longuement dénu- dées,offrant l'aspect du Cinclidotus fontinaloides\ feuilles étalées en tous sens; folioles périchétiales dépourvues de poil ; capsule subglobuleuse, dilatée à l'orifice. Forme répandue sur les pier- res inondées dans les cours d'eau torrentiels des deux dépar- tements. Var. atrofusca (Schimp.) ; Grimmia atrofusca Schimp., Syn.^ 2'^ éd., p. 240. — Touffes noires, peu profondes, compactes; feuilles supérieures terminées par une pointe hyaline très courte ou nulle. Cette variété peut être considérée comme une forme de transition reliant le Grimmia conferta au Grimmia apocarpa. PuY-DE-DoME. — Monts Dores : rochers du val d'Enfer (Du- mas) ; Gergovia et sur les pépérites du puy de la Piquette, près de Monton (F. Héribaud). Cantal. — Sommet du puy Violent (F. Héribaud). Grimmia conferta (Funck. Moostaschb.^ p. 18) ; Boul., p. 3g2; Schistidiiim confertum Br. eur., t. 232 : Grimmia apo- carpavar. conferta G. Muell., Syn. I, p. 777 ; Husnot, p. 124. AR. — Rochers découverts de la région alpine, rarement dans la plaine. — Eté ; fertile. PuY-DE-DoME. — Monts Dores, sur un grand nombre de points , monts du Forez : sommet de Pierre-sur-Haute ; sur les basaltes du plateau de Chanturgues, près de Clermont et à Rou- ville, près d'Ambert (F. Gasilien). Cantal. — Rochers trachytiques au dessus de Prat-dc-Bouc (Biélawski) ; pente nord du Plomb, puy Bataillouzc, la Peyrade près de Salers, col de Néronne ; rocher de Bonnevic à Murât, 70 LE MONDE DES PLANTES rochers siliceux sous Tre'mouille, rochers de Chastel-sur-Murat, rochers basaltiques à St-Flour, Vic-sur-Cère; Ste-Anastasie, près de Neussargues (F. Héribaud). Obs. — Cette Mousse se rattache au Grimmia apocarpa, par tous les intermédiaires, c'est à peine si elle me'rite la valeur d'espèce de second ordre que nous lui conservons ; en réalite', elle ne diffère du type que par ses touffes moins étendues et plus compactes ; par ses feuilles terminées par un poil très court ou nul, par les dents du pé- ristome d'un jaune orangé, parfois décolorées vers le sommet, criblées de trous, et ordinairement divisées en 2 ou 3 branches inégales. Les caractères différentiels que nous venons d'énumérer s'effacent plus ou moins lorsque la plante descend de la région alpine, ainsi que nous l'avons vérifié sur des échantillons provenant des rochers de Sainte Anastasie, près de Nussargues ; peut être serait-il plus exact de ne considérer ce Grimmia, à l'exemple de M. Husnot, que comme une simple race stationnelle. Grimmia sphœrica Schimp., Stirp. norm. ; Syn. i""*^ éd., p. 198; Husnot, p. 124; BouL, p. BgS ; Schistidium pulvina- natum Brid. ; Br. eur., t. 23i ; Anictangiumflaccidum de Not. R. — Rochers siliceux des montagnes, plus rarement dans la plaine. — Printemps-Eté ; fertile. PuY-DE-DoME. — Sur basalte, à Gravenoire près de Clermont (Dumas) ; plateau de Gergovia (F. Gasilien) ; Monts Dores: Grande Cascade, Roche Sanadoire ; monts Dômes : rochers domitiques de la pente sud du puy de Dôme, puy Chopine ; la Roche-Noire (F. Héribaud) ; puy de la Vache (du Buysson). Cantal. — Plomb du Cantal (Thériot) ; vallée de'Fontanges (Biélawski) ; Salers, puy Mary, puy Bataillouze, puy Violent, Saint-Flour (F. Héribaud) ; sur le mur de la route de Chastel- sur-Murat à la Chevade (abbé Pomarat). — La plante de cette dernière localité est remarquable par le développement exagéré de l'appareil végétatif. Oès. — Diffère du Grzmmia con/^r^a par ses touffes plus molles, plus courtes et par le péristome habituellement nul ou presque nul ; par la capsule globuleuse, à parois pâles et plus minces, mais en réalité, le Grimmia sphœrica se rattache, lui aussi au Grimmia apo- carpa. « Il faut placer, dit l'abbé Boulay, le Grim. sphœrica à côté du Griyn. conferta, au nombre des formes aberrantes du Grim. apocarpa et les proposer à des études comparatives qui restent à faire. » LE MONDE DES PLANTES J \ X GrimmiacrinitaXleucophsea Cardot, Rev.bryol. 1890' n° 2, p. 18. PuY-DE-DoME. — Rochers siliceux plus ou moins injectés de carbonate de chaux, en amont du Pont-de-Longue, sur la rive gauche de l'Allier, près de la gare de Vic-le-Comte, altitude 35o mètres, à Texposition du midi (F. Gasilien, 3 avril 1888). Nous avons récolté plusieurs fois cette curieuse Mousse à la localité découverte par le F. Gasilien ; de plus, nous avons constaté la présence des Grim. crinita et leiicophœa sur les mêmes rochers ou sur les rochers siliceux voisins. Une étude minutieuse nous a donné la conviction que la Mousse du Pont-de-Longue est bien une production hybride entre le Grim. crinitaetle Grim. leiicophœa. — D'après M. Car- dot et des notes personnelles prises sur place, la physionomie de la plante, est celle du Grim. leucophœa ; la forme des feuilles est la même, mais le tissu basilaireest plus lâche, formé de cel- lules rectangulaires, jaunâtres, à bords hyalins ; le poil qui termine les feuilles estlisseou faiblement denticulé. La capsule qui est cachée dans les feuilles de l'involucre, est fortement bossue à la base; le pédicelle est extrêmement court, géniculé, à insertion très oblique ; l'opercule est conique, surmonté d'un bec assez long et obtus ; la capsule ressemble à celle des Gas- terogrimmia^ mais le bec de l'opercule est beaucoup plus long que dans toutes les espèces de ce groupe, quoique plus court cependant que celui du Grim. leucophœa ; la coiffe est mitri- forme, divisées en 4-5 lobes à la base, comme dans le Grim. leu- cophœa., et non cucullée comme celle du Grim. crinita. Le pé- ristome est d'un beau rouge, à anneau large ; les dents sont papilleuses, simplement lacuneuses, non divisées en branches, à traverses distantes et à peine saillantes. L'action du Grim. crinita se manifeste par la forme de la capsule, son mode d'insertion sur le pédicelle et le tissu basi- laire ; tandis que la forme des feuilles, l'opercule et la coiffe appartiennent au Grim. leucophœa. Quant au péristome, il par- ticipe à celui des deux espèces congénères : les dents, sont ^ en effet plus lacuneuses et moins lamellifères que dans le Grim. leucophœa., et d'autre part elles ne sont pas aussi nettement divi- 72 LE MONDE DES PLANTES sées, OU du moins les branches sont plus cohe'rentes que dans Grim. crinita. La plante est dioique ; nous avons constaté les fleurs à anihéridies sur des tiges formant des touffes distinctes et constamment dépourvues de capsules, tandis que sur les tiges fructifères nous n'avons jamais trouvé d'anthéridies. Enfin les spores nous ont paru en grande partie avortées. La découverte d'une Mousse hybride est d'autant plus inté- ressante que c'est la première fois que l'on constate, avec toutes les apparences delà certitude, l'existence d'un produit hybride dans la classe des Muscinées. Le D'' Chalubinski prétend avoir trouvé une hybride prove- nant du Grim. Donniana et du Grim. alpestris^ mais le fait est aujourd'hui contesté ; quant au Grimmia orbicularis X terges- tina^ découvert dans les environs d'Aix, par M. Philibert, ce n'est, d'après M. Cardot, qu'un Grim. tergestina ovd\n3i\vt., por- tant seulement des capsules hybrides, provenant de la féconda- tion des archégones du Grim. tergestiiia, par les anthéridies du Grim. orbicularis, l'appareil végétatif étant identique à celui du Grim. tergestina. D'après des laits observés dans le Valais, M. Philibert conclut aussi q\ie\e Bryum pallens., s'hybride avec le Brjnim pendulum., et que le péristome des formes cueillies au point de contact des deux espèces offre tous les passages entre les deux péristomes des Bryiim pallens et pendulum ; nous n'avons pas vu d'exem- plaires récoltés par M. Philibert, mais, quoi qu'il en soit, la capsule seule serait hybride, comme pour le Grim. orbicularisX tergestina du même bryologue. La plante d'Auvergne, au contraire, provient du développe- ment de spores fournies par des capsules hybrides ; le tissu basilaire des feuilles, qui est beaucoup plus lâche que dans le Grim. leucophœa. accuse, en effet, l'action du Grim. crinita., et par conséquent l'origine hybride du système végétatif. Le fait d'hybridation est donc ici plus évident que dans les Mousses d'Aix et du Valais. Si l'on n'admettait pas l'origine hybride de la plante du Pont- de-Longue, il faudrait y voir une espèce nouvelle [Grimmia- Cardoti F. Hérib.), intermédiaire entre les groupes Guembelia LE MONDE DES PLANTES jZ et Gasterogrimmia de Schimper, caractérisée par le port, les feuilles et le tissu basilaire des Guembelia et par la capsule et le pédicelle des Gasterogrimmia. CONCLUSION Le genre Grimmia de la flore française comprend trente-quatre espèces, en négligeant les variétés et les formes ; la flore d'Au- vergne en possède vingt-six, plus une hybride d'un très grand intérêt scientifique ; on voit que notre province est particulière- ment favorisée au point de vue de ce genre intéressant, puis- qu'elle comprend près des trois quarts des espèces françaises. Nous ferons encore observer que le Grimmia plagiopodia est tout à fait spéciale TAuvergne, cette Mousse rare n'ayant pas été trouvée ailleurs en France. Les espèces françaises qui manquent à notre flore sont: Grimmia atrata Mielich. et Hornsch. — Rochers siliceux humides vers la limite supérieure de la région alpine. Grimmia anceps Boul. — Rochers siliceux du massif du Mont- Blanc. Grimmia mollis Br. eur. — Rochers et blocs siliceux, au bord des filets d'eau qui naissent des glaciers dans la région alpine. Grimmia tergestina Tomm. — Rochers découverts de la ré- gion méditerranéenne. Grimmia apiculata Hopp. — Rochers siliceux humides du massif du Mont-Blanc. Grimmia arenaria Hamp. — Rochers siliceux, vieux murs, en Normandie, en Bretagne, etsur plusieurs points des vallées inférieures des Pyrénées. Grimmia triformis Car. et de Not. — Rochers schisteux dans le massif du Mont-Blanc. Grimmia maritima Turn. — Rochers maritimes des côtes de la Manche. Parmi ces huit espèces, il en est plusieurs qui doivent être recherchées en Auvergne, telles que : Grimmia tergestina.^ que l'on pourra trouver aux expositions chaudes de la Limagne et sur les coteaux calcaires de Montmu- rat et de Saint-Santin-de-xMaurs (Cantal). Le Grimmia arena- y^ LE MONDE DES PLANTES }~ia doit être recherché sur les rochers des vallées et des pentes du massif du Cantal, riches en espèces pyrénéennes, et aussi dans le sud-ouest du même département, dont la végétation présente des tendances occidentales très prononcées. Enfin, les bryolo- gues auront quelque chance de découvrir les Grimmia atrata^ mollis, apiculata et triformis sur les sommets élevés des Monts Dores et du Cantal, où croissent des espèces alpines ou boréales, comme Bryum arcticum, Barbula icmadophila, Zygodon lapfoniciis, Andreœa Blyttii et alpina, Asterella pilosa,Sarcos- cyphus alpinus et sphacelatus, etc., associées à plusieurs Pha- nérogames et Cryptogames vasculaires, telles que : Saxifraga hieracifolia et oppositifolia, Gnaphalium norvegicum, Jasione humilis, Salix lapponum et herbacea, Carex atrata, vaginata et curvula, Woodsia hyperborea, Aspidium Lonchitis, etc. Le département du Puy-de-Dôme ayant la plus grande ana- logie avec celui du Cantal, au point de vue des altitudes, de la constitution géologique et des conditions climatériques, on de- vait s'attendre à trouver une même flore bryologique pour cha- cun des deux départements, c'est en effet le résultat auquel nous sommes arrivé, après avoir consacré une quinzaine d'années à explorer les principaux points de notre beau pays d'Auvergne. Frère Héribaud Joseph. Pensionnat de Clermont-Ferrand, 4 novembre 1898. Contributions k la Flore de la Mayenne PAR TILIACÉES Tilia silvestris Desfontaines [T. parviflora Ehrard). — RR. — Aron : la Cour des Oyères et le Gravelier ; souches paraissant très vieilles [Rousseau) ; Cossé-en-Champagne : les Helberdières, bordduTreulon ! D.L. — S.:R.— O.: RR.— M.: o.— I.V.: AR.— L.I.: AR.— M.L : AR. LE MONDE DES PLANTES 7 5 GÉRANIACÉES Géranium purpureum Villars. — RRR. — Chemeré : chemin de la Haie [Jos. Daniel) v ! N'est probablement qu'une sous-espèce du G. Robertianum . Géranium pyrenaicum L. — R. — Pré-en-Pail : tranchée du chemin de fer non loin de La L.acelle ! L'Erodium moschatum L'He'ritier est à rechercher sur les sols siliceux si abondants dans la Mayenne et sur les Coëvrons, plus particulièrement dans les cantons de Bais, Villaines, Pré-en- Pail. Le R. P. Vaniot nous a dit qu'il avait un vague souvenir de l'avoir rencontré autour de Laval sur Changé. Oxalis stricta L. — May. Ch. -G. : AC. — Lav. : R. Oxalis corniculata L. — AR. — Mayenne : berges de la rive droite près du pont de la Grande Traverse [Chédeau, Savouré)', Hardanges (abbé i/ac/?ef) v! Landivy: champ du Bois-Bastard [Chenu) ; Montaudin : jardins du bourg ! RUTACÉES Ruta graveolens L. — Villiers-Charlemagne : route de Houssay,murs en sortant du bourg [L. Mercier et H. Léveillé) ; chemin de halage de Laval à Changé [Char tonneau). Sub-spon- tané en ces deux localités. HYPÉRICACÉES Androsaemum officinale Allioni. — AR. — St-Fraimbault- de-Prières: rochers qui bordent le chemin de St-Fraimbault au château de l'Isle ; Aron : entre Malabry et le Rocher [Savouré) ; St-Georges-Buttavent : bois de Fontaine-Daniel (abbé Nourry); Cossé-le-Vivien (abbé Carré); Juvigné : près le moulin de Ghatenais [L. Mercier et H. Léveillé). Revu en 1898 à Aves- nières, dans le chemin de la Roche à Montgreffier par M. Mer- cier. Je l'indiquais au premier supplément comme ayant pro- bablement disparu de cette localité. Hypericum humifusum L. — C. — var.linarifoliiimVahl. — AR. — Entrammcs : rochers près du château du Plcssis, très abondant [Mercier et Chenu) ; Changé : abondant sur les roches au sud-est du champ de course [Chenu). 76 LE MONDE DES PLANTES Hypericum hirsutum L. — AR. — Ruillé-Froid-Fonds ! Villiers-Charlemage ! Evron ! Châtres ! St-Ouen-des-Toits ! Houssay [H. Léveillé et L. Met'cier) ; St -Jean- sur-Erve [Savouré] . CÉLASTRACÉES Evonymus europaeus L. — PC. RHAMNACÉES Rhamnus catharticus L. — AR. — Aron: prairie de Tlsle [Rousseau). LÉGUMINACÉES Genista tinctoria L. — PC. Genista scoparia Lamark [Sarothamnus scoparius Wimme- ring ap. Koch.) — C. f. lactea Chenu. — Laval: sablonnière de Thévalles. Fleurs d'un blanc laiteux. Une forme introduite sous le nom de Genista AiidreiJna dansl'horticulture a ététrouvée spontanée dans la Mayenne, dans un champs de genêts, près d'Ernée, par un conducteur de tra- vaux de parcs et jardins, nomme' M. Pierre Erceau, au service de M. Edouard André, architecte-paysagiste, le botaniste- explorateur des Andes bien connu, rédacteur en chef de la Revue hot^ticole. Cette belle plante a été décrite dans cette publi- cation en 1886, p. 3/3, avec planche coloriée, par M. l'abbé Puissant,qui lui a donné le nom de Genista scoparia Andreana. Le pied-mère a été transporté à Paris et a servi de porte-greffe pour former les innombrables sujets qui ont été répandus dans les jardins depuis 10 ans. J'ai vu cette forme au Jardin des Plantes du Mans. Les ailes de la corolle sont largement lavéesde pourpre; le bord de la carène est taché de la même couleur. Ononis vulgaris Rouy. — C. Var. PRocuRRENs Wallr. — AC. — f. mitis Spenn. — PC. Var. CAMPESTRis Koch et Ziz. — C. Souche rampante ; stolonifère; tiges cou- chées O. prociirrens. Î Souche ni rampante, ni stolonifère ; tiges dressées O.campestris. Medicago minima Lamark. — RR.— Au lieu de: Thorigné : LE MONDE DES PLANTES ']'] buttes de la Cité, lire : Saulges : la Cite' et Montguyon (Jos. Daniel) . Medicago maculata Willdenow, — M. Aug. Chevalier estime cette espèce fort peu répandue dans l'arrondissement de Mayenne. Je ne m'en suis pas préoccupé jusqu'ici. M. Savouré l'y a observée à Mayenne: chemin de halage et champ de ma- nœuvre. Trifolium subterraneum L. — AR. — Chemeré; Saulges; Epineux-le-Séguin {Jos. Daniel); Houssay : bord de la Mayenne en face Gaudrée ! L'Huisserie: bord de la Mayenne au-dessus de Bonne et au-dessous de St. Pierre ! Mayenne : ancienne carrière près la ville [Savouré); Evron ! environs de la Miltière ! Aron : bords de l'Aron près la Tricotière et aire rocheuse de la ferme de Bruhant (abbé Nourry) ! Trifolium fragiferumL. — Ch.-G.;Lav. : AC. — May. R. Trifolium striatum L. — AR. — Laval : plateau de Bootz (L. Mercier) \\ Loigné: bords de la Mayenne près Neuville! Hous- say: bords de la Mayenne près Gaudrée! Nuillé-sur-Vicoin : bord de la Mayenne entre l'embouchure du Vicoin et le Tertre ! Trifolium scabrum L. — RR. — Origné : bord de la Mayenne en face Gaudrée ! [à suivre). Note sur l'Amanite rougeâtre et le Bolet jaune. Le bolet comestible n'étant pas abondant cet automne, je crois utile de signaler aux amateurs de champignons le bolet jaune qui peut le remplacer sans trop de désavantages. Il est commun dans le bois de l'Huisserie près de Laval, et probable- ment dans ceux qui renferment les mêmes essences forestières, châtaigniers, chênes et pins. On le reconnaît aisément, car il est le seul champignon com- mun possédant un anneau très développé, brun, parfois violacé Le chapeau brun aussi est typique par son enduit visqueux généralement entremêlé de terre ou de brindilles. Les tubes sont Jaunes, le pied jaunâtre avec des granulations, et la chair aussi d'un blanc jaunâtre. Je l'ai consommé ces jours, ainsi que M. Chenu et diverses personnes qui l'ont trouvé sensiblement égal au cèpe ordinaire. 78 LE MONDE DES PLANTES M. Jamin, dans son intéressant travail sur les champignons, ne parle pas de l'Amanite rougeâtre [Amanita rubescens Fries). Peut-être n'est-elle pas assez commune dans la Sarthe. C'est un excellent champignon, probablement méconnu dans tout l'Ouest de la France, tandis qu'il fait les délices des Lorrains. Je l'ai étudié et consommé il y a cinq ans, après l'avoir offert à ma chatte qui le mangea avec avidité et n'en fut nullement incom- modée. On le rencontre surtout dans les bois de pins. J'en ai recueilli, en octobre 1896, près de 3o kilog. en deux heures, dans un petit bois près de Changé (Mayenne). Il est d'ailleurs assez rare cette année. Son aspect ne diffère pas beaucoup, à première vue, de celui de l'Amanite panthère, champignon commun et bien connu comme dangereux. Elle en a le chapeau brun avec des écailles ; mais le brun est lavé de rougeâtre. En outre la chair ou bien est rouge vineux ou rougit peu à peu à l'air, caractère que ne présente pas l'Ama- nite panthère ; de plus l'anneau est simple et non doublecomme dans cette dernière espèce. J'engage vivement les amateurs de champignons à le rechercher et à le consommer. Ils peuvent d'ailleurs l'expérimenter sur les animaux. Beaucoup de chats aiment les champignons, et leur instinct leur fait repousser les mauvais. J'ai fait cuire ensemble des espèces vénéneuses et comestibles que je pouvais distinguer après la cuisson. Ma chatte a toujours su choisir les bonnes espèces et laisser soi- gneusement de côté les mauvaises. Il est probable que beau- coup de ses congénères ont les mêmes goûts et le même sens critique. Je ne saurais trop recommander aux amateurs de champi- gnons l'usage de la Petite flore des champignons comestibles' et vénéneux de MM. Costantin et Dufour, pour arrivera dis- tinguer facilement les espèces communes ; V Atlas de M. Dufour avec notices et recettes culinaires en est un utile complément ; on y trouve en particulier de très bonnes figures de VAmajiita 7'ubescens et du Boletus luteus. L. Mercier Professeur au Lycée de Laval LE MONDE DÈS PLANTES 7'9 GATALOaUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE PAR E3. lM[Ors(GHLJIlL.IL.OISr Instituteur à Sainte-Sabine {Sarthe) PREFACE L'étude des Lichens de la Sarthe a presque toujours été négli- gée par les botanistes sarthois. La première publication concer- nant le département, qui ait été faite sur ces végétaux, remontée l'apparition de la Flore du Maine de Desportes, en i838. Ce savant botaniste donne une liste des lichens connus dans le Maine, avec l'indication de quelques localités pour les plantes les plus rares. Cette énumération comprend environ 200 espèces, sans compter quelques variétés et formes notables, réparties dans les deux départements de la Sarthe et de la Mayenne, et encore plusieurs d'entre elles sont-elles indiquées comme incertaines dans ces limites. La plupart des plantes citées ont été signalées par l'auteurlui- meme et aussi par M. et Mme Calvin, qui avec lui, se sont occu- pés les premiers des cryptogames de la Sarthe. Mais, depuis cette époque, aucune publication spéciale, n'a, à ma connaissance, été faite sur les Lichens croissant dans le dé- partement de la Sarthe. M. l'abbé Olivier, dans sa Flore des Lichens de l'Orne^ éditée en 1882, cite comme bibliographie et comme synonymie, la plupart des espèces mentionnées dans la Flore de Desportes, avec quelques-unes des localités attribuées aux plantes rares, mais il n'ajoute rien de nouveau. En 1897, M. Olivier, a publié la première partie de sa Flore des Lichens de VOuest et du Nord-Ouest de la France^ dans laquelle il embrasse la Normandie, le Maine, la Bretagne, l'An- jou, la Vendée et les Deux-Sèvres. Le département de la Sarthe n'y est que faiblement représenté, car l'auteur n'a pas eu d'autres documents que ceux fournis par Desportes. Cependant il y ajoute quelques localités nouvelles, puis quelques nouvelles espèces 3 8o LE MONDE DES PLANTES que j'ai récoltées en 1893-94, au cours de mes excursions bryo- logiques, et que je lui ai signalées. La Flore lichénique de la Sarthe n'a donc pas été étudiée de- puis plus de 60 ans, et, sans être absolument ignorée, comme le prouve d'ailleurs la liste donnée par Desportes, elle a été com- plètement négligée. Depuis cette époque, beaucoup d'espèces nouvelles ont été re- connues ; les moyens de détermination, grâce à l'emploi de réactifs chimiques, sont devenus plus efficaces et permettent de différencier bien des espèces. D'un autre côté, les facilités actuel- les de communications qui existent dans le département de la Sarthe, donnent aux botanistes les moyens de porter leurs in- vestigations dans des localités ignorées ou à 'peine connues de leurs devanciers. D'après ces multiples raisons, il est à présumer que beaucoup de lichens ont été méconnus ou n'ont pas été trouvés par Des- portes et ses collègues de l'époque. Ce n'est pas précisément pour essayer de combler en partie cette lacune, que j'ai entrepris la recherche des Lichens dans la Sarthe : l'amour du nouveau, le plaisir de récolter et de collec- tionner des plantes si curieuses, délaissées par la grande majo- rité des botanistes, sont aussi des objectifs qui m'ont poussé à cette étude. J'ai eu la bonne fortune de rencontrer bien des nouveautés dans mes excursions, mais à mon grand regret, je n'ai pas pu visiter toutes les localités pouvant offrir quelque intérêt. Il reste donc bien des endroits inexplorés et probablement aussi beau- coup de bonnes espèces à découvrir. Avis aux amateurs ; le champ d'exploration et d'étude est très vaste et réserve toujours d'intéressantes découvertes. Malheureusement, l'étude des lichens n'a que très peu d'adep- tes ; beaucoup de botanistes redoutent les difficultés qu'elle pré- sente et ne cherchent pas à les surmonter. Cependant, quand on est familiarisé avec le maniement du microscope, on arrive peu à peu à vaincre ces obstacles, et bien- tôt, on est étonné de la facilité relative avec laquelle on parvient à débrouiller les espèces et les formes que présentent ces curieux végétaux. LE MONDE DES PLANTES 8l Mais, le débutantsera sujet à commettredenombreuses erreurs, s'il n'est pas dirigé dans ses études par un botaniste ayant une profonde connaissance des lichens. Aussi,c'est grâce au précieux concours d'un savant lichénologue, M. l'abbé Olivier dont j'ai déjà cité le nom, que j'ai pu entreprendre avec quelque succès mes recherches sur les Lichens de la Sarthe. Cet excellent bota- niste a pris la peine de visiter les doubles de toutes mes récoltes et de rectifier mes déterminations erronées ; c'est dire qu'il ne peut y avoir aucun doute sur l'identité des espèces qui seront citées. Je le prie d'accepter ici, avec mes plus sincères remercie- ments, l'expression de ma plus profonde gratitude. Distribution géographique des Lichens dans la Sarthe. Les lichens sont des plantes cryptogames qui affectent les for- mes les plus variées ; ils sont très abondants dans la nature ; on en trouve partout : sur les troncs et les branches d'arbres, sur les rochers de toute nature, sur la terre, dans les haies, les bois et les pâtis. Beaucoup d'espèces se fixent même sur les murs et les toitures de nos habitations, sur les vieux bois ouvragés, treillis, barrières, ete ; quelques-unes croissent sur les pierres humides ou parfois inondées dans les ruisseaux. Un bon nombre de ces plantes sont indifférentes au substra- tum et végètent tout aussi bien sur le bois que sur les rochers. Cependant, la plupart des lichens adoptent un support spécial ; les uns sont absolument corticicoles et marquent même une pré- dilection pour telle essence d'arbres plutôt que pour une autre ; d'autres croîtront uniquement sur les rochers siliceux et fuiront le calcaire, et vice versa. On peut donc s'attendre à rencontrer dans un rayon plus ou moins étendu un nombre d'espèces relativement important. Jus- qu'à présent, j'ai constaté dans la Sarthe la présence de plus de 5oo types et variétés, et ce nombre sera certainement augmenté de beaucoup par des recherches ultérieures. La constitution géologique du sol influe beaucoup sur la dis- tribution des lichens. Les espèces qui ont une tendance silicicole devront ctrc recherchées dans les parties ouest et nord-ouest du ^.2 LE MONDE DES PLANTES département, là où abondent les roches siliceuses et schisteuses (Chemiré-en-Charnie, Saint-Denis-d'Orques, Tennie, Sillé-le- Guillaume, Fyé, Saint-Victeur, Saint-Léonard-des-Bois, etc.). Ali contraire, c'est au sud et au sud-est dans la vallée du Loir, puis au nord-est dans les environs de Mamers, que l'on aura le plus de chance de récolter les lichens calcicoles. Le centre du département, c'est-à-dire les environs du Mans, puis en grande partie les vallées de l'Huisne et de l'Orne-Saos- noise, est constitué par des sables d'alluvions que recouvrent des prairies, des bois de sapins et des bruyères. Le sol y est très peu accidenté et n'offre ni rochers siliceux, ni rochers calcaires qui surgissent de sa surface. Il ne faut donc guère s'attendre à récolter par là les espèces spéciales aux autres terrains. Quelques Cladonia y sont très abon- dantes et l'une d'elles la C. Flœrkeana ne se rencontre guère ail- leurs. Quelques régions de l'ouest renferment aussi d'importantes assises de roches calcaires sur lesquelles j'ai constaté en grande partie la présence des espèces calcicoles du sud et du nord-est. Ce sont les calcairesdeFresnay-sur-Sarthe, les marbres deJoué- en-Charnie et de Sablé, et enfin Iqs tuffeaux de la Champagne du Maine, qui couvrent en majeure partie les cantons de Brûlon, Loué, Conlie, Sillé-le-Guillaume. On peut donc déduire de ce qui précède, que c'est la partie ouest du département de la Sarthe, limitrophe de celui de la Mayenne, qui doit offrir le plus grand nombre d'espèces liché- niques, puisque, non seulement elle renferme les grès siliceux qui lui sont propres, mais encore la plupart des terrains qui cons- tituent le reste du département. J'ai pu constater bien des fois l'exactitude de cette assertion, car c'est principalement cette portion de la Sarthe que j'ai par- courue le plus souvent. J'y ai à peu près récolté toutes les espèces que j'ai rencontrées jusqu'alors dans les autres parties du dépar- tement que j'ai explorées. Les questions d'altitude et de climat, pour la Sarthe, ne sont guère à considérer au point de vue des modifications qu'elles peuvent amener dans la dispersion des lichens ; le sol ne s'élève LE MONDE DES PLANTES , 83 pas au-dessus de 340 mètres (forêt de Perseigne), et la tempéra- ture moyenne est à peu de chose près la même partout. Cepen- dant, j'ai remarqué que plusieurs espèces abondantes au nord, deviennent bien plus rares ou même ne se rencontrent pas vers le sud. Ainsi, Gyrophora murina couvre généralement la plu- part des rochers élevés des buttes de Saint-Léonard-des-Bois ; je ne l'ai pas vue sur ceux de Chemiré ni de Saint-Denis-d'Or- ques. De même, Thelotrema lepadinurn^Sticta pulmonacea abon- dants dans la forêt de Perseigne, surtout sur les arbres de la Vallée d'Enter, se trouvent très rarement dans les autres contrées du département. Nous n'avons pas non plus, je pense, d'espèces spéciales aux montagnes élevées, ni aux rochers du littoral. Cependant il faut faire une exception pour Physcia aqiiila^ commune et fertile au bord delà mer, et qui croît à l'état stérile à Saint-Léonard-des- Bois sur les roches porphyriques de la Vigne. Les principales espèces typiques qui caractérisent les diffé- rents substratums dans la Sarthe, sont les suivantes: 1° LICHENS SILICICOLES croissant spécialement sur les roches siliceuses Spliœrophoron coralloides. Lecanora parella. Parmelia revoliita. Lecidea lithophila. — conspersa. — platj-carpa. — saxatilis. — rivulosa. — Mougeotti . — erratica. Physcia cœsia. Bacidia iimbrina. Umbilicaria pustulata. Buellia superans. Gyrophora murina. — œthalea. Squammaria saxicola. — geographica. Rinodina confragosa. — obscurata. Acarospora fuscata . Verrucaria hydrella. v LICHENS CALCICOLES croissant sur les roches calcaires Cladonia endiviœfolia Toninia cœruleonigricans . Pclligera rufcscens . Lecidea rupestris. 84 LE MONDt DES PLANTES Pannaria nigra. Sqiiammaria circinata. — candicans. — fui gens. Placodium callopismum. — heppianum. Caloplaca variabilis. Lecanora calcarea. Biatorella pruinosa. — immersa. Biiellia epipolia. Endocarpon rujescens. Collema pulposum. Verrucaria calciseda. — intégra. — rupestris. Collema fur vum. y LICHENS TERRICOLES croissant sur la terre Beaucoup de Cladonia. Cetraria aculeata. Les Peltigera. Quelques Collema. Pannaria nebulosa. Bœomyces roseus. Lecidea uliginosa. — decipiens. Endocarpon hepaticum , 4° LICHENS GORTICICOLES et LIGNICOLES croissant sur les écorces des arbres et sur le vieux bois La plupart des Usnea. — Ramalina. Quelques Parmelia. — Physcia. — Xanthoria. — Caloplaca. — Bacidia. Tous les Graphis. La plupart des Opegrapha. — Arthonia. — Arthopyrenia Les Cal idées. Lecanora albella. — subfusca. — Hageni. — coni\ea. Lecania cyrtella. — syringea . Pertusaria communis. — Wulfeni. — leioplaca. Phlyctis àgœlea. Lecidea quernea. — eleochroma. Catilaria grossa. Buellia myriocarpa. — dlboatrn. Polyblastia modesta. Accrocordia gemmata. — biformis. Melanotheca gelatinosa. LE MONDE DES PLANTES 85 Précis des localités explorées J'ai recherché les lichens dans presque toute l'étendue du dé- partement de la Sarthe, excepté dans les régions du sud et de Test où je n'ai fait que quelques hâtives excursions. Voici la nomenclature des principales localités où j'ai particulièrement porté mes investigations. 1° Au Nord. — Dans les cantons de La Fresnaye et de Ma- mers, la Forêt de Perseigne, les carrières calcaires autour de Villaines-la-Garelle, Le Val, Saint-Rémy-du-PIain, etc. — Dans le canton de Saint-Paterne, les terrains calcaires et les bois des environs de Bourg-le-Roi ; les rochers siliceux de Bethon, Chérisay, Fyé; les schistes de Saint-Evroult à Gesnes- le-Gandelain; les bois autour des étangs des Rabelais et du Mortier. — Dans le canton de Fresnay-sur-Sarthe, les rochers siliceux et schisteux de Saint-Léonard-des-Bois, de Saint- Vic- teur et de Moitron; les buttes calcaires autour de Fresnay et d'Assé-le-Boisne; les anciennes ardoisières de Saint-Georges-le- Gauliier. 2° A rOuEST. — Dans le canton de Sillé-le-Guillaume, la forêt de Sillé avec les grès du Saut~au-Cerf, du Gréez et de Rouessé-Vassé ; les ardoisières de Courtemanche, à Parennes; les calcaires de Neuvillette. — Dans le canton de Loué, les rochers siliceux de Saint-Denis d'Orques et de Chemiré-en- Charnie; les marbres du Pont-des-Claies à Joué-en-Charnie; la forêt de la Grande-Charnie ; les calcaires de la Champagne- du-Maine, les bois de Coulans, de Chassillé, etc. — Dans le canton de Conlie, les grès de Tennie et de Neuvy; les rous- sards et les bois de Mézières, de Sainte-Sabine et de la Cha- pelle-Saint-Fray; les calcaires de Neuvillalais, de 'l'ennie, de Domfront, etc ; la forêt de la Petite Charnie, — Dans le canton de Brûlon, les rochers calcaires de PissegrCle, les carrières des Courtoisières, à Brûlon; les rochers de Poillé, à la Tahinièrc. 3° Au Sud. — Dans le canton de Sablé, les marbres de Sablé, les rochers calcaires de Juigné-sur-Sarthe. — Dans le canton de la Flèche, les bois du Mélinais; dans le canton de Château- 86 LE MONDE DES PLANTES du-Loir, les rochers calcaires qui bordent la rive droite du Loir. 4" A l'Est. — La forêt de Bonnétable. 5° Au Centre. — Les environs du Mans, bois, landes, bruyè- res, sapinières; les bois de Montdoublerain à Montfort; ceux de la Bazoge, de Sainte-Jammes-sur-Sarthe et de Trangé. Eadiation Par décision, en date du 25 décembre 1898, M. J, Christian Bay, du Conseil sanitaire de TEtat d'Iowa et des Moines (Etats- Unis), débiteur de plusieurs années de cotisations impayées envers l'Académie et dûment averti, est rayé des listes de celle- ci, conformément aux statuts. (Décisions, art. 7.) Le Directeur^ F. Héribaud Jh. Par décision, en date du i" janvier,M. Rouy, membre d'hon- neur de l'Académie, ayant rempli les conditions prescrites par Tart. VI par. 3 des statuts, est proclamé Membre à vie de l'Aca- démie. Le Directeur^ Cas. DE Candolle. M. Cas. DE Candolle remercie les membres de V Académie de son élection au Directorat. Ceux-ci, ainsi que les titulaires de la Médaille scientifique, offrent respectueusement leurs meilleurs vœux d'heureuse an- née au nouveau Directeur ainsi qu'au Directeur sortant et remer- cient ce dernier de la façon dont il a rempli son office. Les Secrétariats de TAcadémie et de l'Association étant fermés dimanches et fêtes, prière de ne pas expédier la veille, mais de remettre au lundi l'expédition des colis-postaux ou autres colis de grande vitesse. Le Secrétaire perpétuel, gérant du « Monde des Plantes » : H. LÉVEILLÉ Le Mans. — Typographie Edmond Monnoyer. LE MONDE DES PLANTES Bulletin de l'Académie Internationale de Géographie Botanique Première Année Complète: 8 fr. Restent 1 3 exemplaires. Incomplète (manque n° i2\ 5 fr. 6 exempl. Deuxième Année Complète: lo fr. Restent 5 exemplaires. Troisième Année Complète: lO fr. Restent 14 exemplaires. Quatrième Année Complète: 10 fr. Restent 9 exemplaires. Cinquième Année Complète: 9 fr. Restent i3 exemplaires. Complète moins i planche: 8 fr. i9exemp. Sixième Année Complète : i5 fr. Restent 4 exemplaires. Septième Année Complète : 25 fr. Restent 2 exemplaires. Huitième Année En cours : 10 francs. Collection complète depuis l'origine : Franco : 80 francs. rifsr^ ^m ùûAOda Catalogué \ -_i ■- S»tCIM.ITé OC MATÉRIELS ^ir* SOIGNÉS et GARANT PHOTOGRâPHIE D'AMATEUR l)^-jr!îrr^t*ï:2K?i?BÉussiTE complète CHâS^ HÎENDELI ^B^-t^tif FOURNISSEUR DES MINISTERES J^ariSiiSet ilS»^. Rue d'Assas^^Mj fflJE DE P«»TOCaAPHIE. un Vol. broché, Xb m fou fn al (Jet Amataurt. UW PBAWC PAU Alfcl TRAITÉ PSAl TO-BEVUE. PUOTO-REVUEc^f^ll WmEnvoie à toute demande 2 N°* GrattSM GHt^ niENBEI.9 118, Rue d'Assas, Pana.| La Revue scientifique du Limousin JOURNAL MENSUEL Organe de la Société Botanique du Limousin (Société d'études scientifiques) Droil (l'enlrée, 2 fr. — Colisation annuelle, 3 fr. CH. LE GENDRE, DIREGTEDR ET PRESIDENT LIMOGES /d, Place du Champ de Foire Cette Société accorde son concours et son appui à tous ceux de ses membres, quel que soit leur domi- cile, qui travailleront à l'organisation de Comités et de Musées cantonaux, l'idéal des institutions d'éduca- tion et d'instruction populaire. A céder: la Grande Encyclopédie^ Inventaire raisonné des Sciences, Lettres et Arts, par une Société de savants et de gens de lettres Principaux collaborateurs: MM. Berthelot, Marion, Muntz. etc.. Honorée de la souscription des divers Ministères. Les 525 premières livraisons ayant coûté 525 francs, Prix : 100 Francs. BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS - 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE l OO A I . 5oO FOIS Prix : ae «O î\ €»<>0 ïi'aiics LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENHES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 tr. Demander le Catalogue g-énéral franco lIBEâlRlE SCIESTIFI0B8 ET MÉDICALE Jacques LECHEVALIER S3, Rue Racine, à Paris OUVRAGES D'OCCASION Clavaud. Flore de la Gironde, fasc. I,II (i'<: partie) Thaï ami flores et Cai'CiJlores.Bordeaux. 1882-S4, gr. in-8. 348 p. avec 12 pi. (tout publié).; 9 fr. Lecoq. Etudes sur ta géographie botanique de l'Europe. \S54.-58. g gT. \ii-8 35 fr. Blanchard. Zoologie agricole, liv. i à 1 5, (tout pu- blié) in-4, avec 21 pi. color 33 Ir. CooKE (.M. C.) Handbook of British Fuugi. London I872, 2 in-8 avec fi g. et pi. color. cart. 42fr. KvKT», Synopsis plantarum, etc., 1822-25, 4 in-8 {40 fr.) 20 fr. Blanche et .Malbranche, Catalogue des plantes cellulaires et vasculaires de la Seirie- Inférieure, 1864, I in-8 4 fr. CossoN et Germain, Flore descriptive et analy- tique des environs de "Paris, 184.5, i in-12, avec atlas de 5oo figures 18 fr. Saint-Amans(de). Flore Agenaisé avec le bouquet. Agen, 1821, 1 in-8 rel 9 fr. Masclef, Catalogue raisonné des plantes vascu- laires du département du Pas-de-Calais, 188G, 1 gr. in-8 4 fr. Mntel, Flore française 1834-37, 4 in-12 , avec atlas in-4. oblong de 95 pi. représ, 550 plantes criti- ques (20 fr.) 8 fr. (Occasion pour 6 exempl. seulement à partir du i." dêcembrei. BoNNiER ET Lavens. Florc du nord de la France et de la Belqique.i in-12 avec 2282 fig. 3 fr. 5o. Reuter (G. F.). Catal. plantes vasculaires envi- rons de Genève. 2' éd'n., Genève, i86i, I in-8, Boopag., rel 8 fr. Boreau. Flore du centre de la France, Z' éd., 1857, 2 tomes en 1 in-8 rel. (piqué) 30 fr. Ces prix sont spéciaux pour les abonnés d charge de ' Achat de Bibliothèques Bulletin de la Société botanique de France.T . I 1854 à T. XLIII, 1896, 43 vol.,in-8.avec pi. br. 550 fr. V.^co SUR LA PAR H'^ Marcailhou-d'Ayméric, Pharmacien de i" classe à Ax-les-Thermes (Ariège) '- Sous le titre de : Daï Nippon Futsu shokiibutsu-shi^ qui si- gnifie « la flore géne'rale du grand Japon », un botaniste japo- nais, M. Saïda Kotarô, ancien étudiant de l'université impé- riale de Tokio, publiait, il y a environ un an, un intéressant travail écrit en langue japonaise (caractères chinois) et daté du i5® jour du i^'' mois de la oo" année de l'ère de mei-dji (i) (i 5 janvier 1897). Vu notre incompétence pour la langue japonaise, nous avons dû recourir à l'obligeance du fils d'un de nos compatriotes, M. P. Fouque, professeur à l'^'co/e des Nobles de Tokio, afin d'obtenir la transcription en caractères latins de cet intéressant ouvrage dont nous publierons in-extenso^ la partie essentielle. Il nous a paru indispensable de faire précéder ce travail de notions générales sur le Japon et sur les diverses publications botaniques ayant déjà paru, concernant l'empire du Soleil Levant. Si l'on jette les yeux sur une carte générale de l'Asie, on dis- tingue nettement à l'Orient du vaste empire chinois et dans le grand Océan Pacifique, au sud de la mer d'Okhotsk, un vaste archipel qui, à vol d'oiseau, mesure 4000 kilomètres du N. au S. Il comprend 4 grandes îles : Nippon ou Hondo, la plus im- portante, Ezo (Yèso), Shikoku (Sikok) et Kiu-Shiu (Kiou-Siou) qui sont le noyau et la force politique de l'empire du Soleil Levant ou Japon (2), et deux autres archipels: celui des Kouriles (i) De même qu'en Chine, les périodes impériales («zeiz-Ziao), sont repré- sentées au Japon par àtsnengo ; ainsi l'empereur actuel, Mutsu-hito, né à Yeddo le 3 novembre i852 à la nengo du )?2e/-i.^ji(gouverner clairement) qui correspond au chinois ming-che ; il règne depuis 1867 et entre donc actuel- lement (janvier 189g) dans la Sa" année de l'ère du mei-dji. (2) Son nom français, corruption du mot :[ipangu employé par le naviga- teur vénitien Marco Polo, pour désigner ce pays, représente le chinois Je- peun-Kouo qui signifie « racine du jour» et par extension: empire du Levant. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE g5 (Chishima), au N. et des îles Riu-Kiu (Lu-tshuou Lou-Tchou), au S. sans compter un grand nombre d'îlots. Tout l'archipel japonais est compris entre les 23° et Si" de latitude N. et entre 1 20° et 15 5" de longitude E. La superficie est de 382.000 kilom. carrés et la population de'passe 40 millions d'habitants, soit plus de 100 habitants par kilomètre carré. Le sol est de constitution essentiellement volcanique. Les ro- ches schisteuses et granitiques dominent. Les plaines n'occu- pent que la 8* partie de la superficie totale ; aussi la plupart des cours d'eau ne sont que des torrents. Les montagnes sont en général orientées du N.-E. au S.-O.. Les cimes culminantes de l'île Yèso ne dépassent guère 25oo mètres. Dans la grande île du Nippon ou Japon proprement dit, les sommets princi- paux se trouvent surla chaîne médiane, formée elle-même d'un grand nombre de chaînes ; les chaînes latérales et la ligne de partage se réunissent dans le massif volcanique de Nikko dont la merveilleuse beauté a fait une région sacrée pour les Japonais. Plus au sud se trouve le Fouzi-Yama, la montagne sainte et la plus haute cime du Japon (dépassant 3700 mètres), couverte de neige persistante. Les îles de Sikoket de Kiou-Siou n'ont que des sommets de 1000 à 1400 mètres. Les conditions climatériques varient avec chacune des îles. L'automne etl'hiver sont les saisons privilégiées; le soleily brille dans un ciel d'une grande pureté ; le printemps amène des pluies qui durent quelquefois huit Jours de suite; en été, règne un air lourd chargé d'humidité tiède qui est énervante et débilitante au suprême degré. On comprend donc aisément que l'abondance des pluies la modération relative des hivers et les chaleurs humides des étés, donnent à la flore du Japon, une vigueur et une richesse extraordinaires. La flore Japonaise qui domine dans tout l'archipel formant ce royaume, se propage aussi sur la côte orientale de la Corée, sur le littoral de la Chine et même de l'Indo-Chine, sur celui de la Malaisie, etc., car les semences légères do nombreuses espèces qS ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE végétales sont transportées à de grandes distances par les oi- seaux, les vents, les navires, etc., dans les pays précédemment nommés et vice versa. Si l'on néglige les plantes adventices ou naturalisées, prove- nant du continent asiatique ou même de l'Europe et de l'Amé- rique, on peut évaluer à plus de 3ooo espèces, les plantes cons- tituant la végétation du Japon (i); mais si l'on considère seule- ment les plantes vasculaires connues grâce surtout aux intéres- santes publications de MM. Franchet et Savatier (2), on atteint le chiffre de 2743 espèces groupées en io35 genres et 154 famil- les. Il est vrai que 44 genres endémiques n'ont pas encore été retrouvés en dehors du territoire japonais ; ces genres se répar- tissent entre les 28 familles suivantes : Rosacées, Saxifrage'es, Ombellifères. Hamamelidées, Sapindacées^ Juglandées^ Celastri- nées^ Silejiées^ Tiliacées, Papavéracées, Berberidées^ Renoncu- lacées^ Magnoliacées^ Urticacées, Ericacées., Primidace'es^ Dia- pe7isiacées, Rubiacées^ Composées^ Cj-'rtandrées, Scrophulari- nées, Orobanchées.^ Labiées., Borraginées, Hydrophy liées, Or- chidées., Liliacées., Conifères (Franchet et Savatier). D'après M. J. Deniker, docteur ès-sciences et bibliothécaire en chef du Muséum d'histoire naturelle,» les genres endémiques appartiennent principalement à des régions basses et moyennes des îles (jusqu'à 1000 mètres d'altitude) caractérisées par l'a- bondance des Cryptomeria japonica, des Piniis densi/Iora, des Jiiniperus îittoralis, des Taxiis cuspidata. Dans les hautes montagnes, on retrouve de nombreux genres de la flore septen- trionale et même arctique, à côté des genres endémiques, comme Glaucidium (Renonculacées) et Tanakea (Saxifragées). « Cette flore des hautes régions est surtout caractérisée par, de nombreuses Ericacées, pour la plupart buissons rampants, dispersés au milieu de bouquets de bois formés par les pins, les sapins, les mélèzes et les hêtres d'espèces locales {Abiesjirma, (i) La Flore du Japon est aujourd'hui presque totalement connue, surtout grâce au P. Faurie, le zélé collecteur de plantes d'Hakodate (île d'Yèso). (2) Enumeratio plantarian in Japonid sponte crescentium, 1874-1879, 2 vol. in-8, Paris. ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 97 ^. bicolor, Pinus parvi/îora, Larix leptolepis^ Fagus Sieboldii etc. « Jusque sur les plus hautes cimes (3ooo m.), on rencontre encore quelques abrisseaux [Alnus viridis, Salix glabra^ etc.). En général on peut considérer que la flore du Japon, est un mé- lange d'un /o«<^ tertiaire avec les genres arctiques-alpins et les genres des tropiques qui y sont immigrés et qui continuent à immigrer encore de nos jours (Rein) (i). » D'après Elisée Reclus (2) «ce qui distingue la flore du Japon bien plus que le mélange des types appartenant à des zones di- verses, c'est l'extrême variété des espèces de la zone tempérée qui se groupent dans les forêts. Il n'y a guère de landes au Japon; on n'y voit pas non plus de prairies proprement dites: le hara ou « prairie de montagne » offre un mélange d'herbes, de plan- tes ligneuses et de fougères. Il n'est pas de jardin plus fleuri que ce jardin naturel des campagnes japonaises ; mais parmi ces innombrables fleurs au milieu desquelles brille la neige des ca- mellias, on ne voit pas les renoncules et les œillets d'Europe, et l'on cherche vainement mainte espèce de Papilionacées et de Composées que les Occidentaux remarquent dans toutes les prairies de la zone tempérée ; on n'y trouve pas non plus les plantes odoriférantes de l'Occident; les fleurs y ont plus d'éclat et moins de parfum (3). Dans la forêt, la variété des espèces est plus grande que dans tous les autres pays du monde, même en- tre les tropiques; dans une simple promenade, sans s'écarter d'un sentier, le botaniste peut rencontrer une centaine d'espèces d'arbres, car le Japon, comme la Chine, se distingue de l'Eu- rope, par la proportion considérable de ses espèces arborescen- tes. De toutes les aires de végétation, la contrée du Soleil Le- (i) La Grande Encyclopédie, Inventaire raisonné des Sciences, Lettres et Arts, par une Société de gens de lettres (principaux collaborateurs : MM. Berthelot, Marion, Muntz, etc.). Tome IV, p. 112 et ii3. article Asie § Flore. (2) Nouvelle Géographie Universelle, tome VII. L'Asie Orientale. Paris, 1882, p. 741. (3) Léon Mctchnikow: V Empire Japonais; Aimé Humbcrt : le Japon pittoresque. gS- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE vant est celle qui possède à la fois, pour une même surface, le plus d'arbres à feuilles caduques et le plus de Conifères. » Tous ces faits présentent le plus grand inte'rêt pour l'étude de la géographie botanique; aussi ces généralités préliminaires nous ont paru nécessaires pour bien comprendre le catalogue de la flore Japonaise de M. Saïda Kotarô, dont nous allons publier la traduction. Ce catalogue est très incomplet pour la partie cryptogamique, comprenant l'embranchement des Thallophytes avec rénumération de 9 ordres (familles) et 62 genres, et l'embranchement des Embryophytes Zoïdigames avec l'enumé- ration de 6 ordres (familles) et 5o genres. Le 3^ embranchement,celui àesEmbryophytes siphonogames^ est divisé en 6 classes comprenant 1054 espèces énumérées, cor- respondant aux Phanérogames de Linné, savoir: i espèce dans les Cycadées, 33 dans les Conifères, i dans les Gnetacées, 141 dans les Monocotyledonées, 629 dans les Dicotyledonées et 249 dans les Synpetalées. A côté de chaque genre, pour les Cryptogames, (sauf pour les Schizomycètes et les Cyanophycées), et de chaque espèce pour les Phanérogames se trouve indiqué entre parenthèses, le nom japonais correspondant transcrit-^ en caractères latins et accom- pagné, laplupart du temps, d'indications générales: sur l'habitat, la qualité, l'usage et les propriétés de la plante, sur son abon- dance ou sa rareté, etc. {à suivre). Ax-les-Thermes (Ariège), 5 janvier 1899. Nouvelles observations sur les Epilobes français Nous grouperons sous ce titre les nouvelles observations que nous avons pu faire au cours de nos récents voyages dans les Alpes, les Pyrénées et diverses parties de la France. Epilobium neriifolium Lévl. (E. angiistifolium L. p. p., E. spicatiim Lamk.) ]JE. neriifolium est très distinct de TE. rosmarinifolium. Les deux espèces coexistent en Suède aussi bien que sur les hauts sommets des Alpes où nous avons vu VE. neriifolium 3VX. Cîasimir d.e C: ^^V P^ IZ» O H^ H- iE! Né à (Jenève le 20 février i83d Directeur de r Académie Internationale de Géographie Botanique pour iSi/o, Ancien Président de hi Société de Physique et d'Histoire naturelle, et de la Société botcinique de Genève. Clichi: de MM. abbé Corhin cl Triconnct. Onothera polymorpha Lcvl., s.-csp. odorata .lac.j. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE QQ atteindre jusqu'à une altitude de i5ooà 1800 mètres, aussi bien que VE. rosmarinifolium var. Fleischeri. Toutefois le premier est plus rare. 11 se trouve par stations abondantes mais restrein- tes et espacées, Linné par une large et scientique conception de l'espèce réunissait, sous le nom d'angustifolium, E. neriifo- liumetE. rosmarinifolium. Nous ignorons ses raisons. Tou- tefois, dans le cas présent, la réunion de ces deux espèces ne nous paraît pas justifiée. Epilobium rosmarinifolium Haenke (E. Dodonaei Vill., E. angiistissimiim Weber). Nous avons vu cette espèce abondante dans le sud-est de la France. Depuis Lyon, nous l'avons personnellement observée jusqu'aux Alpes où, à l'altitude de 1200 à i5oo mètres, elle cède la place à sa variété fleischeri. La variété fleischeri Hochst., dont Hauscknecht s'est refusé avec raison à faire une espèce, est une superbe plante buisson- neuse qui se complaît dans les rocailles humides et le lit pierreux des torrents. Entre autres localités, nous l'avons observée abon- dante et bien caractérisée sur les rampes du mont Genèvre et du Gondran et au Lautaret et lieux voisins où elle était représentée par la forme platyphjrllum Hausskn. Epilobium hirsutum L. Nous avons pu constater que l'^". hirsutum est un ami des plaines et ne s'aventure guère sur les montagnes. Nous l'avons vu à Gap à i3oo mètres. Il en est de même de 1'^. molle. Dès qu'on parvient à une altitude de 11 00 à i3oo mètres ces espèces deviennent rares ou nulles et souvent n'atteignent même pas cette hauteur. On les retrouve dès qu'on redescend vers la plaine. Epilobium molle Lamk [E . parvi/îoriim Schreb.) h'E. molle se plaît dans les plaines, avons-nous dit, et ne s'é- lève guère au-dessus de 1000 mètres. Nous l'avons vu avec ses diverses formes. Toutefois le type est de beaucoup le plus fré- quent. lOO ACADEMIE" DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE • Nous n'avons pas rencontré la variété moUissimum Welw., et les sous-variétés menthoides et glabrum nous ont paru l'une peu commune et l'autre assez commune. La forme reptans été revue par nous persistante aux Sables d'Olonne non loin du Casino des Pins, malgré Textrême séche- resse de l'été. Epilobium montanum L . Cette espèce est plus orophile que les deux précédentes. .Nous l'avons vue aux Alpes, notamment à la Grave où elle se trouve en compagnie de ses deux sous-espèces : lanceolatum var. tra- mitum et collinum. Toutefois nous ne l'avons pas revue au-dessus de 1800 mètres. Seule la sous-espèce co//z«î»n atteint jusqu'à 2000 — 2200 mètres. Nos observations nouvelles n'ont fait que confirmer notre conception du montanum. Nous n'avons pas retrouvé la forme macrocatomischum . La sous-espèce Duriaei semble dépasser rarement i5oo mètres. Epilobium trigonum Schrank. Nous n'avons pas eu occasion de revoir cette espèce. Epilobium roseum Schreb. Abondant et presque commun autour de Gap cet Epilobe bien caractérisé se retrouve dans toute la région du Lautaret il croît à la Grave, au Villars d'Arène et au Monétier, c'est-à-dire sur les deux versants, de part et d'autre du Lautaret ou il donne naissance à d'intéressants hybrides, entre autres au gemmiferuni Boreau dont nous avons rencontré trois intéressantes stations : l'une au-dessous du Lautaret à environ i.5oo mètres, sur la route de Briançon, les deux autres sur la route de Bourg d'Oysans un peu avant le Villars d'Arène; et à 8 ou 9 kilomètres au-dessus du Bourg-d'Oysans. U'E. roseiimne nous a offert aucune varia- tion remarquable. C'est une des espèces d'Epilobes les moins polymorphes. Tel il est aux Alpes tel il est dans la Mayenne, la Sarthe, etc. Epilobium tetragonum L. Nous n'avons que peu de choses à ajouter sur cette espèce au contraire extrêmement polymorphe et qui, elle aussi, semble ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE lOI dérouter les hauteurs. Elle nous a paru en effet moins répan- dues dans les Hautes-Alpes qu'elle ne l'est dans les parages de l'Ouest. Nous ne l'avons trouvée ni aux environs de Gap ni aux environs de Briançon; encore moins dans les parages du Lautaret. Cette absence de l'E. tetragonum et de ses formes à une altitude relativement basse est significative et donne beau- coup à penser. Il serait intéressant de rechercher quelles sont les limites exactes en altitude de YE. tetragonum et des formes de VF . athelespermiim et de voir quelles sont sur ces limites les aspects respectifs de ces deux espèces. Nous avons fait cette étude pour YE. alpimim par rapporta YE. athelespermum (E. alsinifolium Vill., E. origanifolium Lamk.), et nous sommes arrivés à la certitude quant à notre conception d'une espèce unique comprenant E. alpinum, E. alsi- nifolium, etc. Il en sera question plus loin assez longuement. UE. tetragonum nous paraît le mois orophile des Epilobes. La forme virgatum Pries est bien, ainsi que l'affirmait notre excellent et distingué collègue le D"" X. Gillot, une forme éta- blissant la transition entre le tetragonum et le Gilloti {obs- curum p. p.) ou plus exactement entre le Parmentieri et le Gil- loti ; en effet les virgatum auct. plur. rentrent pour la plupart dans le Gilloti tandis que le virgatum Pries est la forme extrême du 'Parmentieri passant au Gilloti. Epilobium palustre L. Nous avons observé cette espèce au Gondran près Briançon, en particulier entre le mont Genévre et le fort des Trois-Têtes, dans les prairies alpines. Nous n'avons trouvé que la petite forme, la môme que un mois plus tard nous remarquions aussi abondante dans les prairies marécageuses de Pontmain et de Landivy (Mayenne). L'^". j'a/z^.ç^re compte d'innombrables va- riations dont pas une en Prance ne mérite d'être mentionnée. Les Epilobes sont en somme beaucoup plus rares dans les Alpes qu'on ne le supposerait et plusieurs d'entre eux sont bien localisés. Ainsi, dans nos excursions autour de Gap et de Briançon et I02 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE au Lautaret, nous n'avons remarqué que les espèces suivantes à Gap : Aurouse : E. montanum. E. neriifolium^ E. rosmarini- folium, E. athelespermum. Briançon: Mont Genèvre et Gondran : E. rosmarinifolium^ var. Fleischeri, E. montatium, E. collinum, E. palustre. La Grave : E. montanum et sous-espèces : collinum et lanceo- latum. Lautaret : E. athelespermum., E. rosmarînifolium var. Fleis- cheri. Le Galibier : E. athelespermum var. alpinum. Il va sans dire que ce n'est pas en dix jours d'herborisations que nous pouvons juger d'une région. Ce sont donc de simples impressions que nous transcrivons ici. Il faudrait pendant deS années parcourir ces magnifiques prairies que nous n'avons fait qu'entrevoir, en un mot résider dans le pays pour connaître exac- tement quels Epilobes on y rencontre et dans quelles stations précises. Toutefois notre impression générale demeure, à savoir que dans les parages de Briançon, de Gap et du Lautaret les Epilobes sont assez clairsemés et moins variés. Epilobium athelespermum Lévl. [E. alsinifolium Vill., E. origanifolium Lamk.) Cet épilobe, extraordinairement abondant au Lautaret et envi- rons, de 1700 à 2200 mètres d'altitude, cantonné sur le mont Aurouse, autour des sources, vers i8oo mètres d'altitude, est l'objet principal, le but même de ces nouvelles observations comme il était la raison de notre voyage, de même que la consta- tation faite, sans idée préconçue, de sa compréhension et de ses modifications observées sur le vif a été le couronnement de notre voyage. A l' Aurouse, autour des sources, nous avions déjà pu remar- quer le passage de Vh . athelespermum à l'^". alpinum dont nous faisions une race de VE. athelespermum spéciale aux hautes régions. Mais VE. alpinum typique manquait parce que l'altitude des sources et des ruisseaux n'était pas suffisante. Audessous du Galibier au contraire, nousavonsrencontré,vers 2 5oo mètres d'altitude, l'^". alpinum croissant le long des tor- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Io3 rents, non dans Veau ou sur la rive du torrent^ mais bien dans la partie sèche durant la belle saison, entre les cailloux roulés et dans les parties du torrent à peine légèrement humides. Au dessus du Galibier nous l'avons rencontré dans les prairies, non encore fleuri, près des ruisselets provenant des champs de neige et auprès de ceux-ci mais toujours hors de Veau. Redescendant du Galibier versle Lautaret nous avons au bord de la route nationale (iecoz/rerf et VM DES MILLIERS de pieds de passage au bord d'un petit torrent. Nous en avons recueilli. Tous les pieds placés dans l'eau étaient plus robustes et tendaient vers le type quoique beaucoup moindres comme taille et comme développement à raison de l'altitude (2400 mètres environ), tous ceux qui étaient hors de l'eau étaient des alpinum. D'où cette conclusion : Valpinum est une race montagarde et xérophile du type. On se souvient que dans notre travail sur les Onothéracées françaises^ nous avons adopté la dénomination d'jE". atheles- permum (Epilobe à graines lisses) et que nous avons réuni à cette espèce l'^". nutans qui n'est qu'un alpinum à graines très légè- rement papilleuses. C'est ce nom dont nous nous sommes servi jusqu'ici même. Depuis lors on a fait à ce vocable deux objec- tions : i°On l'a trouvé non seulement barbare, mais unpeucompliqué et ne traduisant pas la distribution géographique de cette forme par un nom simple. 2° On a dit (ceci avec raison) que du moment ou nous réunis- sions l'E. nutans à notre athelespermwn, ce dernier nom devenait impropre puisque l'^". nutans a certainement les graines papilleuses! Ces considérations sont pour nous d'un grand poids. Nous rétablirons donc pour l'espèce l'appellation d'alpinum qui indique bien sa vie montagnarde à des basses températures. Toutefois nous ferons observer que cet alpinum n'csi'p as à pro- prement parler celui de Linné tel que le comprenait ce grand naturaliste. Nous donnerons à son alpinum, race naine des hauts sommets, le nom d'iT. anagallidifolium qui est celui de la monographie de Haussknccht et nous appellerons Villarsii^ du 104- ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE nom de l'inventeur, la forme robuste à laquelle ont été donnés les appellations assez impropres d'E .alsinifolium et d^E .origa- nifolium, cette forme ayant encore moins les feuilles de VAlsine que celles de l'origan. Nous réserverons pour les formes de passage le nom d'alsinifolium. Voici donc comment nous établissons cette espèce ainsi révisée : E. alpinum Lévl., non L., comprend : E. ViLLARsii Lévl, [E . alsinifoliiim Haussk. an Vill. ? (i) E. origanifolium Lamk, E . athelespermum Lévl.) E. ALsiNiFOLiuM (Vill.) LévL, Hausskn, p. p. E. ANAGALLiDiFOLiUM Lamk [E . alpinum L. p. m. p.). E. NUTANS Schm. Prière pour les diagnoses de se reporter à nos travaux précé- dents sur les Onothéracées françaises et sur les Formes des Epilobes français . Quant à notre E .collinoides Lévl., c'est un hybride dont nous avons fait une forme du X gemmiferiim. Bor, dans notre travail sur les Epilobes hybrides de France. Nous l'avons rencontré vers 2.000 mètres entre le Lautaret et le Villars d'Arène; entre le Lautaret et le premier tunnel sur la route du Monestier, enfin vers 1000 mètres, route de la Grave à Bourg d'Oysans. Notre passage à la Grande-Chartreuse a été de trop courte durée pour nous permettre de voirTiT. nutans qui y a éié signalé et qui d'ailleurs fructifiant en septembre n'était pas en fruits au mois d'août lors de notre passage. Mais il nous est difficile de (i) Nous avons peine à croire qu'un botaniste de la valeur de Villars ait donné le nom à'alsiiifolium à une plante qui ne rappelle en rien VAlsine. (Nous parlons de la forme robuste, que nous désignons sous le nom de Vil- laisii.jCe nom a été par la suite certainement détourné de son sens premier sinon par Villars lui-même du moins par les botanistes et Haussknech': en particulier. II est présumable que Villars voulut entendre la forme de pas- sage que nous avons remarquée vers 2400 mètres et qui, elle en effet, rappel le vaguement les feuilles d'.4/si>je. De telle sorteque,si on voulait établir nette- ment la distinction et la synonymie de ces diverses formes, on devrait les comprendre ainsi : E. alpinum Lévl. non L. se divise ainsi : Villarsii Lévl. {E. origani- folium Lamk. p. p.) — alsinifolium Vill. (ii.a/sfwî/o/îMm Hausskn. p. p.) — ANAGALLIDIFOLIUM Lamk. {dlpinum L. p. p.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Io5 séparer cet Epilobe de Vanagallidifolitim dont il a (à l'exception des graines papilleuses) et le port et tous les autres caractères. Etant donné sa station et son altitude, nous ne voyons pas qu'il puisse être hybride de quelque autre espèce car il n'est pas facile de lui trouver des parents; d'ailleurs il faudrait avoir des données exactes sur sa fréquence et sur son abondance dans les diverses stations où il vit. Quand nous aurons ces données nous pour- rons conclure. Et alors si l'hybridité n'est réellement pas admis- sible il s'ensuivra que l'^", nutans à graines papilleuses est une variété ou sous-espèce de VE. alpinum à graines glabres. Ce jour-là tombera la barrière peut-être artificielle dressée entre les Epilobes et respectée jusqu'ici, et une conception nouvelle, fertile en conséquences encore difficiles à prévoir, tant au point de vue morphologique que géographique, succédera â la concep- tion actuelle du genre Epilobium. [à suivre) . CATALOaUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SAKTHE PAR E3. ivj:c3isrGHJ^ix-.ii-c:>isr Instituteur à Sainte-Sabine (Sartlie) (Suite) Principaux ouvrages consultés pour la détermination et l'étude des plantes gui font V objet du présent catalogue . AcLOQUE. — Les Lichens, étude sur l'anatomie, la physiolo- gie et la morphologie de l'organe lichénique. Arnold. — Lichenologischc ausfluge in Tirol. BoisTEL. — Nouvelle flore des Lichens" pout la détermination facile de ces plantes. Brisson. — Lichens du département de la Marne. — Examen de la Théorie de Schwendener. Decuillé. — Catalogue des Lichens récoltés aux environs d'Angers. Dksportes. — Flore du Maine (Sarthe et Mayenne). Dominique. — Catalogue des Lichens du littoral de la Baie de Bourgncuf. I06 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Flagey. — Flore des Lichens de la Franche-Comté. E. Fries. — Lichenographia europea reformata. Gasilien. — Lichens rares ou nouveaux de la Flore d'Au- vergne. Harmand. — Catalogue descriptif des Lichens observés dans la Lorraine. HouLBERT. — Catalogue des Cryptogames cellulaires de la Mayenne. Hy. — Essai sur les Lichens de l'Anjou (CoUémacées). Lamy de la Chapelle. — Lichens du Mont-Dore et de la Haute-Vienne. (Catalogue). Lamy de la Chapelle. — Exposition systématique des Li- chens de Cauterets, de Lourdes et de leurs environs. Malbranche. — Note sur les Placodium'a. thalle jaune obser- vés en Normandie. Ménier et Camus. — Fragments de Lichénologie bretonne. Mérat. — Flore cryptogamique des environs de Paris. Nylander. — Les Lichens des environs de Paris. Nylander. — Lichens pyreneorum orientalium observatis novis. Olivier. — Flore des Lichens de l'Orne et des départements voisins. Olivier. — Etude sur les Cladonia de la flore française. — Etude sur les Pertusaria de la flore française. — Etude sur les principaux Parmelia de la flore française. Richard. — Catalogue des Lichens des Deux-Sèvres. Viaud-Grand-Marais. — Note sur les Parmelia et Physcia de rOuest. I^ICHEIVS HEXEROÎHERES (Eulichens) L~ LICHENS A THALLE FRUTICULEUX i^« Tribu. — USNÉES Genre L — Usnea Dillen. Thalle fruticuleux, arrondi, pendant et dressé, à ramifica- tions plus ou moins nombreuses. Apothécies lécanorines, ci- ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE IO7 liées ; spores 8 par thèque, simples, hyalines, globuleuses ou ellipsoïdales. * U. HiRTA Ach., Oliv. — U. barbatav^ hirta E. Fr., Schœr ; Nyl., — Thalle dressé, court, à rameaux nombreux, fibrilleux, parsemés de grosses verrues pulvérulentes et à excroissances coralloïdes nombreuses. — AG. Sur les pommiers, poiriers, vieux palis ; sur les troncs dans les bois. Toujours vu stérile. Ste-Sabine; Chemiré-en-Charnie ; Perseigne; Sillé-le-Guil- laume, etc. — Var. soREDiELLA Am. — Type à rameaux supérieurs re- courbés et fortement sorédiés. Croît avec le type (i). • * U. FLORiDA Ach., Krbg., Oliv. — U. barbata v.floridaE. Fr. Scher. , Nyl. — Thalle moyen, ferme, dressé, à rameaux principaux divariqués et à fibrilles insérées à angle droit ; pas de granulations pulvérulentes, excroissances coralloïdes peu nombreuses. — Rare. Sur les arbres des hautes forêts : Forêt de Perseigne. (Desportes, F/ore du Maine). * U.plicata Ach., Kœrbg., Oliv.— t/. barbata v.plicataE.Fv. Schœr., Nyl. — Thalle allongé, pendant, gris-glauque, à ra- meaux dépourvus de fibrilles, et à excroissances coralloïdes peu nomhreuses. — AR. Troncs et rochers siliceux. — Chemiré- en-Charnie, rochers du Haut-Rocher; St-Léonard-des-Bois, à Roche-Moignon ; Rouessé-Vassé, forêt de Sillé, rochers : stérile. * — Var. ARTicuLATA Ach. — Rameaux principaux renflés et séparés en articulations par des étranglements irréguliers. (Des- portes, Flore du Maine ^ sans indications de localités). , U. CERATiNA Ach., Krbg., Arn., Oliv. — U. barbata v. ce- ratina Schœr., Nyl. — Thalle allongé, pendant, grisâtre, à ra- meaux principaux, couverts d'excroissantes coralloïdes nom- breuses et saillantes, fibrilleux. — PC. Sur les arbres des forêts. Ghemiré-en Charnic, forêts. Sillé-le-Guillaume, forêt; Neuf- châtel, forêt de Perseigne où il abonde sur les troncs de la vallée d'Enfer ; quelques spécimens y atteignent o'" 5o de long: fructifié dans cette localité. (i) Toutes les espèces sarthoises signalées dans la Flore de Desportes sont précédées d'un astériqué ('[ I08 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — Var. iNCURVESCENs Arn. — Plante trappue, plus courte, à rameaux couverts de pointes spiniformes courtes, serrées, nom- breuses, qui lui donnent une apparence pulvérulente ; Forêt de Perseigne, vallée d'Enfer; Coulans, bois de Beauregard et de Vendœuvre. Chemiré-en-Ch., forêt. — Stérile. — Var. scabrosa Ach. — Thalle petit, à rameaux recourbés, scabres, presque sans fibrilles. Chemiré-en-Charnie, troncs et branches d'arbres au bas de la Butte d'Enter. 2^ Tribu. — ALECTORIÉES Gen. il — Alectoria Ach. * A. iMPLEXA Nyl., Lamy., Oliv. — Thalle fructiculeux, lisse, pendant, allongé, rameux, très mince, de couleur brune ou blan- châtre. Stérile dans notre contrée. — Rochers parmi les mous- ses, sur les branches d'arbres. « Bois de la Houssière près Che- miré-en-Charnie. (Desp. FI. du Maine). J'ai vainement recher- ché cette plante sur les rochers et dans les bois de Chemiré-en- Charnie: d'autre part, les « bois de la Houssière » ainsi nom- més par Desportes, sont complètement inconnus dans cette com- mune. Près de Saint-Denis-d'Orques, se trouve un bois de la Houssière, du nom d'une ferme actuellement démolie; il ne ren- ferme pas de rochers et je n'ai pas vu d' Alectoria sur les troncs d'arbres. D'ailleurs, cette localité est à 8 kilomètres de Chemi- ré et à 2 kil. de St-Denis-d'Orques; Desportes aurait certaine- ment indiqué ce dernier bourg s'il avait récolté sa plante dans cette localité. J'ai tout lieu de croire que la station ainsi désignée dans la Flore du Maine, se trouve sur la commune de Viviers (Mayenne) dans les bois dépendant de la Grande-Charnie, qui s'étendent aussi sur Chemiré. D'après M. l'abbé Olivier [Flore des Lichens de V Ouest)., ce serait plutôt Alectoria jubata v. chalybei/onnis Ach., que Des- portés aurait voulu désigner, car cet auteur mélange les synonymes des deux espèces, dans sa citation. Jusqu'à présent, je n'ai pas constaté d' Alectoria dans la Sarthe. {à suivre) ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 1 09 Contributions à, la Flore de la Mayenne Par m. h. Léveillé (Suite) Trifolium glomeratum. L. — R. — Laval : plateau de Bootz 'L. Mercier) et çà et là autour de la ville [Chenu). Trifolium repens. L. — ce. Var. Meduanense Mercier et Léveillé. — Laval : Port du quai Paul-Boudet ! Plante rampante, radicante, fleurs d'un rose vio- lacé, plus petites que dans T. repens^ à pédicelles plus longs et fortement pubescents^ calice à dents parfois égales, atteignant à Fétat adulte de la fleur la moitié de la corolle ; étendard demeu- rant toujours étroitement plié. Cette plante, découverte par M . Mercier, se maintient depuis trois ans dans sa station par pla- ques, bien distincte du T. repens qui l'entoure. Serait-ce un hy- bride de T. repens et de T.fragiferum ? J'ai flni par voir dans les capitules i ou 2 fruits mal développés. En général elle semble ne pas fructifier ce qui ne permet pas de la rapporter à la variété rubescens Seringe à laquelle Je l'avais rattachée tout d'abord. Lotus angustissimus L.— AR. — Laval : plateau de Bootz (L. Mercier) v ! Saulges : la Croisnière [Jos. Daniel) v ! Har- danges (abbé Hachet) v ! Lotus corniculatus L.— CC. — Var. tenuis Kitaibel. — Bois de l'Huisserie (L. Mercier). Anthyllis vulnerariaL. — AR. — Saint-Fraimbault-de-Priè- res: Glaintin,bois et champs entre la Mare et Glaintin(5'd!voz^re); Chemeré : Thévalles;Thorigné: les Hallais {Jos. Daniel):, Saint- Pierre-sur-Orthe : route de Sillé, sur les calcaires magnésiens ! Dans notre dernier n" {Contributions à la Flore de la Mayenne) nous avons nommé X V'ola Murbeckii Lévl. un hybride d'Aron mais il existe déjà un X Viola Murbeckii Dôrfler (1897). Nous l'avons appris postérieu- rement par le Cataloque des hybrides de la Flore européenne de M. G. Camus in Journal de Botanique. Nous devons donc changer le nom donné et nous avons prié l'inventeur, M. Savouré, de le nommer. Ce sera le X Viola militaris Savouré. Elle a été en effet trouvée par un militaire et à quelques mètres d'un champ de tir. Erratum. A l'/l rena?-ja woHfanj, page46,retrouvéele26juin iSgSctnon iSgS. ilO ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Ornithopus perpusillus L.-AC. — Var. intermedius Roth. Gousse absolument glabre. — Azé [Evêqué). Hippocrepis comosa L. — RRR. — Argentré : four à chaux de la Mouette au bord de la Jouanne et la surplombant, route d'Argentre' à Louvigné [L. Mercier). Vicia sativa L. — PC. — Var. angustifolia Allioni. — C. — ï. Mercieri Lévl. AC. — Fleurs groupées par 3, l'une isole'e et les deux autres portées sur un pédoncule commun. Variât, albijlora. Laval : route de Forcé, carrière de sable voisine de la prairie marécageuse de la Chesnaye [L. Mercier). Chez le V .angustifolia.,(\uo\(\ue opposées entre elles, les stipu- les florales sont moins développées que les stipules foliaires. Lathyrus hirsutus. L. — R. — Tige glabre ou velue. Lathyrus silvestris. L. — AR. — Répandu dans toutes les vignes actuelles ou disparues des cantons de Château-Gontier et de Bierné [L. Daniel); Houssay : route de Villiers, à droite en sortant du bourg [H. Léveilléex L.Mercier)., et bord d'une mare près de la Mayenne et du pont ! Laval : bois de l'Huisserie [Mer- cier et Chenu] ; Landivy : route de Pontmain a 200 m. du bourg. [Léveillé et Chenu). ROSACÉES. Prunus insititia. L. — Signalé vaguement et sans indi- cation précise par M. l'abbé E. Mén Averton — . A recher- cher . D. L. S.: R. — O.: RR. —M.: RRR. — I.V.:R. — M. L.: AR. — L. T.: PC. Prunus Mahaleb . L. — RRR. — Chemeré : près la ferme deThévalles [Jos. Daniel.) v ! D.L. S.: R. - O.: o. — M.: o. — I. V.: o. — M. L.: o. — L. I.: o. Spiraea salicifolia L. FougeroUes : route de Désertines, bords de l'étang de Goué et des prairies entre l'étang et la route [Chenu] . Planté. Le Secrétaire perpétuel, gérant dit «Bulletini) : H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Typographie Charles Monnoyer. lIBRilRIB 8CifflTIFIÛU8 ET MKDlCiLE Jacques LECHEVALIER 23, Rue Racine, à Paris OUVRAGES D'OCCASION DucHAUssoY. Végétation comparée de la Somme et du Cher. Amiens, I896, 11 gr. iii-8, 71 p. 2 fr. 25 Favrf. (E.). Guide du botaniste sur le Simplon. Aigle 1875, I in-i2, 3i8 p . . 3 fr. Jordan (A.). Observations sur plusieurs plantes nouvelles, rares ou critiques de la France, 7 par- ties (compl). Lyon, 1846-47, gr. in-8, 29 pi. 3b fr. DuMORTiER. Observations sur les graminées de la flore de Belgique. Tournay, 1823, i in-8, i53p. 16 pi. n. cart 5 fr. 5o JouRDAN. Flore de Vichy, 1872, i iii-i2avec pi. 3 fr, Gavet. Développement de l'archégone che\ les Muscinées. i8q7, i gr. in-8, 94 p. 7 pi 9 fr. Pons. Et. critique des roses des Pyrénées-Orien- tales. Perpignan, 1893, in-8, 24 p i fr. 5o FocKEU (H.) Rech. ahatomiques sur les Galles. Etudes de quelques diptérocécidies et acarocé- cidies, 1896, I gr. in-8, 164 p. 12 pi 12 fr. CossoN. Le régne végétal en Algérie, sa végéta- tion spontanée et ses cultures, 1879, in-8, 75 p. 2 fr. 5o Beaufays. Flore verviétoise. 1857, i in-12, i5i p. 3 fr. DuCHESNE. Répertoire des plantes utiles et véné- neuses du globe. i836 i in-8 (Ouvrage très esti- mé et très utile) 3 fr. Berthoumier et Dubuisson Mousses et Hépathiques de l'Allier. Auch, i883, in-8, 3o pag.. 1 fr. 25 Ray. Variations des champignons inférieurs sous l'influence du milieu. 1897, i gr. in-8, 69 p. 6 pi 6 fr. Tinant. Flore Luxembourgeoise ou descript. des plantes phanérogames recueillies et observées dans le grand-duché de Luxembourg. i836, I gr. in-8, 5 12 p. rel 3fr.5o MiLDE (J.) Filices Europx et Atlantidis, Asiœ Mi~ noris et Sibiria:. Lipsia:. 1807, i gr. in-8, 3iip. 6 fr . DO TiLLET. Observations sur la florale du Laus et des environs de Gap. 1881 , in-4, 24 p i fr. 25 Vahl (M.). Enumeratio plantarum vel ab aliis, vel ab ipso obscrv ,Ha.\M\x, 1804-06,2 in-y. 864 p. 6 fr. 5o RozE. Histoire de la pomme de terre, traitée au point de vue historique, biologique, pathologique, cultural et utilitaire. 1898, i gr. in-8" avec i58 fig. et I pi. col i3 fr. 5o TissiÈRE. Guide du Botaniste sur le Grand Saint- Bernard. Aigle. 1S6S, I in-8 2 fr. Pierrot (Ph.). Additions à la flore de la Meuse. Verdun, 1877. in-8, 33 p i fr. 5o Roze et BescHERELLE. Muscinées des environs de Ptim. 25o écliantilions (complet), (très rare), en 10 cartons in-12 70 fr. Fauconnet (C). Excursions botaniques dans le Bas-Valais. Genève, 1872, i gr. in-S, 147 p. 2fr.5o. Les ouvrages annoncés ci-dessus sont tous d'occasion, mais en très bon état; ils ne sont qu'un faible aperçu des nombreuses flores, traités et bro- chures de Botanique que nous avons en magasin. Nous prions Messieurs les Botanistes qui ont quelques desiderata, de vouloir bien nous les faire connaître, et par retour du courrier, ils seront en possession de leur demande ; nous nous chargeons de fournir les livres de tous genres. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : .NOMBRE DE P.^GES i/4dc feuille — 4 pages ... i/'2 fouille — 8 pages 1 feuille cnlière — 16 pages. 23 Ex. i IV. 6 ir. 9 Ir. 7."i 50Ex. ofr. 7fr. 1 1 fr. 50 75 Ex. fifr. 8 l'r. 1:3 fr. -2o 100 Ex. 7 fr. 9 :r. lii Ir. loO Ex. 8fr. 50 10 Ir. 50 17 Ir. 50 200 Ex . 10 fr. 50 1-2 fr '20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés a raison de de o tr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression su la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 tr. Pour 100 — ... 4 tr. 5o Pour i5o — ■■■'?. '.•"• -^ Pour 200 — . . . 0 tr. LE IVIONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE M BlimOGHAPIIIE. PRÊTS, nE\SFIG\KME^TS & ECHANGES 4 francs poiij- les Membres de i^ Académie H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE MANS (Sarthe) LIBRAIRIE CH. MONNOYER, LE MANS (Sarthe) Par Ambr. GENTIL Un volume in-i8 : 3 tr. 50 (1898) HISTOIRE DES ROSES INDIGÈNES DE Lft SARTHE Par Ambr. GENTIL Grand in-8 de 1 19 pages : 2 fr. 50 (1897) PETIT GUIDE DU MANGEUR DE CHAMPIGNONS Par V. JAMIN Une brochure de 24 pages (1898), franco : 0 fr. 85 Bulle à grains pour herbier : 8 et 9 fr. la rame (port en sus) Gris sans colle et papier paille pour sécher les plantes BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 100 A 1.500 FOIS Prix : de ^O si OOO ïa-sinos LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 Ir. Demander le Catalogue général franco S"" Année (3^ Série) N»^ 113 i" Avril 1899 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanicjiie « LE MONDE DES PLANTES » JParaîssant le 1L^' cle ohacxwe mois SOMMAIRE DU No 113 Nominations. Séance de Février. Notice nécrologique sur M. Edin. Monnoyer. Catalogue des Lichens de la Sarllie (suite), E. Monc.uillon. Nouvelles observations sur les É|tilobes français {stdlc), H. Lbveillé. Contributions ii la Flore de la Mayenne (siiile), H. Lévkili.é. Aperçus généraux sur la Flore du Japon (.luile), H'« MARCAïuiotJ-o'ATMÉnie. Les Cyprî'S chauves de Vcrvaiiies, ii Condé-sur-Sartlie (Orne), abbé A. Lrtacq. Les plantes populaires de Normandie, D' Ed. Spalikowski. LE MANS TYPOGRAPHIE CHARLES MONNOVER 12, Place des Jacobins, 12 189 9 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur: M. Casimir jde CANDOLLE, Genève (Suisse). Secrétaire perpétuel : M. H. LÉVEILLÉ, Le Mans (Sarthe). Trésorier : M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. G. de Candolle, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, Tredb, R. a. Philippi, On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour V Académie au prix de 3 frayées Cotisation annuelle : 10 francs Secrétariat — Rédaction 56, rue de Flore^Le Mans [Sarthe), France A raison des nombreux travaux qui attendent leur tour, M. Léveillé se pro- pose de publier au Bulletin un synopsis de son Essai monographique sur le genre Onothera comprenant la description des espèces nouvelles, et de donner chaque mois une des planches de la future mono- graphie. Il se réserve de publier ultérieu- rement celle-ci en un volume séparé. Au moment de la mise en pages du n" de janvier-février, une erreur de pagination s'est produite. Nos collègues et lecteurs s'en seront sans doute aperçu. Les pages 47-56 se trouvent répétées deux fois ce qui fera au volume dix pages en plus bien que Ja pagination ne le laisse pas supposer. D EPOTS : Abonnement : 12 fr. — Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médicale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES, W. DuLAU and C°, Foreign booksellers, 37, Soho Square, William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S.W.46. Gebrûder Borntraeger, Schônebergers- trasse, 17 a. Dépositaire pour V Alle- magne et l'Autriche. NEW-YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. Ouvrages offerts à la Bibliothèque Du i5 Février au i5 Mars 1899 De la part de MM. Roscoe Pound(2 br.), L. Mercier (i vol.), D. Bois (i vol.), D'Otto Kuntze (I vol. et 6 br.), Ern. Malinvaud (i br.), R. Maire, (2 br.). H*" Marcailhou- d'Ayméric (i vol. et i br.), D'^ S*-Lager (i vol.), O. Debeaux (i br.). Mouvement de l'Herbier Du R. P. Sodiro de Quito, un lot important et des plus intéressants de Renoncu- lacées et de Pipéracées équatoriennes. De M. Bruno F, Carreiro de Ponta-Delgada (Açores), un lot de Ranunculus, Onothera et Epilobium. De M . G. AzEVEDO de Menezes de Funchal (Madère), un lot di Epilobium. De M. L. GiRAUDiAS (Association pyrénéenne), par échange, de nombreux échantillons de Renonculacées, Onothéracées et Géraniées. 8e Année (3' Série) N° 113 i-^^ Avril 1899 BUI.LETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Par décision, en date du 26 février 1899, sont nommés Associés libres : MM. Marc Micheli, rue de l'Athénée, à Genève, présenté par MM. de Candolle et Léveillé. Gaston Gautier, 6, rue de la Poste, à Narbonne (Aude) présenté par MM. Rouy et Léveillé. Sont nommés Membres auxiliaires : MM. Augustin de Candolle, 3, Cour de St-Pierre, à Genève, présenté par MM. C. de Candolle et Léveillé. Ménard, professeur à l'école supérieure, St-Calais (Sar- the), présenté par MM. Monguillon et Gentil. Chaudemanche, Instituteur adjoint, St-Calais (Sarthe), présenté par MM. Monguillon et Gentil. Le Directeur., C. DE Candolle. Séance du 7 février Présidence de M. Léveillé, Secrétaire perpétuel. On précède au dépouillement habituel de la Correspondance. MM. Klein, de Dickirch (Luxembourg) et Rousseau, d'Aron, (Mayenne), remercient de leur nomination. Lecture est ensuite donnée des lettres : de M. E. Gonod d'Ar- temare, annonçant la mort d'un botaniste du Cantal, Mgr Brun, qui a apporté son contingent d'observations à la Flore d'Auver- gne et faisant connaître la mise en vente, par son détenteur, du second herbier de Jean-Jacques Rousseau ; de M. Ch. Le Gendre demandant des renseignements sur les chênes porte- gui en vue de l'enquête qu'il poursuit sur ce sujet. Lecture est ensuite donnée des travaux suivants : Contributions de la Flore de la Mayenne, par M. Léveillé, qui présente de nombreux Viola et Rosa de ce département. 112 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Quatrième notice sur quelques plantes critiques ou peu con- nues de la France^ Tpar M. A. Lbgrand. Les formes rigidus de Ranunculus aquatilis et tomentosum de V Epilobiiim molle^ amè- nent des remarques de MM. Gentil et Léveillé, relativement à la priorité et à la synonymie de ces dénominations (i). M. Léveillé parle ensuite des Epilobes hybrides et en sou- met un certain nombre à ses collègues présents. 11 présente en outre le Collomia coccinea^ envoyé par M. Carbonel, et qui paraît en voie de naturalisation dans l'Aveyron. La séance est levée à lo h. 1/2. Notice nécrologique sur M. Ed. Monnoyer Imprimeur du Bulletin de V Académie. Nous ne pouvons laisser disparaître le chef de Tantique mai- son Monnoyer (1618), sans lui payer un légitime tribut d'hom- mage et de regrets. Il s'était trop vivement intéressé à notre œuvre botanique et à ce bulletin pour que nous ne consacrions pas quelques lignes émues à la mémoire de cet éditeur bien connu. M. Edm. Monnoyer prit la direction de l'imprimerie de ce nom en 1860. Depuis cette époque, il se consacra non seulement à son importante maison, mais, doué d'une extrême activité à laquelle la mort seule mit un terme, il s'intéressa à la classe ouvrière et encouragea efficacement toutes les œuvres de bien- faisance qui sollicitèrent son appui. Président de la Société générale de secours mutuels^ associa- tion très florissante, il fut aussi président du conseil d'admi- nistration de Isi Mutuelle générale française., membre du conseil d'administration de V Assurance mobilière et président, direc- teur, administrateur ou conseiller de plusieurs autres sociétés financières ou agricoles. La Société d'Agriculture Sciences et (i) De la correspondance échangée à ce sujet entre MM. Le Grand et Lé- veillé, il résulte que la priorité de l'appellation rigidus en ce qui concerne la iorrci&ànRanmiculus aquatilis, a.ppa.TX.'itn\. h M. Le Grand. Quant à la forme tomentosum de VEpilobium molle, elle paraît rentrer dans la forme apricum Hausskn. et non dans la forme tomentosum du même. KDITKUR, Imprimeur des Bulletins de V Académie internationale de Géographie botanique, de V Association Jrancaise de Botanique et du Monde des Plantes. 1829-1899 Souvenir oflcrt par son fils et successeur, M. Charles Monnoyer. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I I 3 Arts de la Sarthe le compta au nombre de ses membres ; il prit place au conseil municipal de la ville et au tribunal de commerce. Jaloux de la réputation de sa maison, il fut le type accompli de ces éditeurs d'autrefois qui faisaient passer avant tout l'amour de leur art et l'honneur de leur profession. Une simple piqûre de Prunus spinosa, compliquée par une affection dont il ignorait l'existence, ravit à 69 ans cet excellent chrétien et ce parfait citoyen à l'affection des siens et de ses amis. Nous offrons à sa famille, à son fils qui lui a succédé, nos sincères et respectueuses condoléances pour la perte de l'ami qui nous aida de ses conseils et qui fut un des inspirateurs du diplôme de notre académie. H. L. CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTBMENT DE LA SARTHE PAR e:. :ivxoiNrc5"tJiii-.ii-.oiv Instituteur à Sainte-Sabine (Sarthe) (Suite) ?e Tribu. — RAMALINÉES Gen. III. — Evernia Ach. Thalle fruticuleux, plan, dressé ou pendant, rameux. Apothé- cies lécanorines, latérales, rares. Spores 8 par thèque, hyalines simples, ellipsoidales. * E. prunastri Ach., Frics, Krbg. Nyl., Oliv. — Thalle apla- ni, mou, dressé ou pendant, dichotome, vert en dessus, blanc en dessous, à divisions toujours un peu sorédiées. — TC. Troncs et branches d'arbres, vieux bois, rochers siliceux. Générale- ment stérile. J'ai récolté quelques échantillons fertiles à Chc- miré-en-Charnie sur les peupliers au bord de l'étang de la Forge, Saxicole également à Chemiré, sur les rochers de la Butte d'Enfer et de la Forge. — F. munda Oliv. — Forme jeune du type sans sérodics. Avec le type mais plus rare. Chemiré, à la Forge. 114 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE — F. soredifera Ach. — Type à divisions sorédiées fortement et de couleur sale. Commun. — Var. GRACiLis Ach. — Laciniures grêles, courtes, étroites, concolores des deux côtés. Chemiré-en-Charnie, branches de chênes à la Forge. Réaction chimique (i). — Thalle K-j-Jaune surtout sur la face inférieure. Desportes indique dans la forêt de Perseigne une variété qu'il nomme maxima ; c'est le type plus âgé et dont les divisions primaires sont plus élargies et les branches plus allongées. Gen. IV. — Ramalina Ach. Thalle fruticuleux, glauque, brillant, aplati ou subarrondi, dressé, quelquefois pendant, rameux. Apothécies lécanorines, latérales ou terminales; spores 8, uniseptées, oblongues, droi- tes ou courbes. + R. CALicARis Krbg., Nyl., Ach., T. Fr., Oliv. — R. fraxi- nea v. calicaris Schœr. — R.fastigiata v. calicaris Ach., Du- by, Mérat. — Thalle plan, un peu brillant, à divisions linéai- res, non sorédiées, également élargies, dichotomes. Apothécies pédicellées, latérales et terminales, à spores droites. — Rare. Troncs et branches d'arbres dans les bois et les lieux cultivés. Chemiré-en-Charnie, troncs sur la Butte d'Enfer; fertile. Des- portes la mentionne sans indiquer de localités. R. Ch.— Thalle K — . -\- R. FARiNACEA Ach., Schr., Krbg., Nyl., Oliv. — R. cali- caris v.farinacea E. Fr. T. Fr. — Thalle dressé ou pendant, blanc glauque, à divisions linéaires, étroites, couvertes de so- (i) Les principaux réactifs employés pour l'analyse des lichens, sont : la potasse (K), le chlorure de chaux, avantageusement remplacé par la liqueur de Labarraque (C), et l'iode (1). Les signes + ou — placés après la lettre désignatrice de chaque réactif indiquent l'action positive ou négative de ce réactif sur la partie indiquée du lichen, et le signe > qu'une autre coloration succède à la première. Quand les deux signes + et — sont super- posés, le supérieur se rapporte à la couche corticale du thalle et l'inférieur à la couche médullaire. L'indication K (C) signifie que le chlorure de chaux a été appliqué après la potasse pour produire la réaction mentionnée. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Il5 rédies blanches, farineuses, nombreuses. — C. Troncs et bran- ches d'arbres, surtout sur les peupliers et les chênes. Généra- lement stérile. — Fertile à Chemiré-en-Charnie sur les troncs de peupliers qui bordent l'étang de la Forge. (Les spores sont droites dans cette espèce, comme dans C. calicaris). — Var. PENDULiNA Ach . — Thalle allongé, pendant, subli- néaire. Béru, sur des chênes autour de l'étang :;u Mortier; sté- rile. -1- R. FRAxiNEA Ach., Schr.,Nyl., Oliv. — R. calicaris v. fraxinea. E. et Th. Fries. — Thalle allongé, pendant, blanc jaunâtre, à divisions élargies, planes, bosselées, sans sorédies. Apothécies grandes, éparses et marginales; spores courbées. AC Sur les troncs et les branches des peupliers, pommiers, chênes; généralement fertile. * — Var. T.ENi^FORMis Ach. — Type à divisions presque sim- ples, atténuées aux extrémités et moins souvent fertile AC. * — Var. AMPLiATA Ach. — Divisions du thalle très longues et très élargies, plus ou moins rameuses. AC. et fertile. — ¥. liixurians DqX. — Variété précédente à rameaux cou- verts sur les bords de nombreuses subdivisions linéaires, cour- tes, insérées à angle droit. — Plus rare. Sainte-Sabine, sur des chênes à Fourriers^; La Hutte, peupliers, route de Fresnay. * R. FASTiGiATA Ach., Lamy., Oliv. — R. calicaris v. fasti- giata E. Fr., Krbg., Nyl. — Se distingue à première vue des espèces précédentes par son thalle, dressé, à rameaux subcylin- driques, fastigiés, nerviés, d'égale longueur et comprimés par endroits; apothécies terminales; spores courbées. — . TC. Sur les troncs et les branches d'arbres de toutes sortes. * R. puLLiNARiA Ach., E. Fr,, Krbg., Schr., Nyl., Oliv. — Thalle cendré-blanchâtre, lacuneux, à divisions nerviées longi- tudinalemcnt, membraneuses, laciniées-déchiquetées, couvertes supérieurement de sorédies blanches granulées. — AR. Vieux troncs; chênes, charmes, pommiers, cerisiers ; stérile. Conflans; (M""" Cauvin, in Desp.)\ Sainte-Sabine, cerisiers au Bignon ; Fay, bois de Vcndœuvrc; la Hutte, près la gare, pommiers. — Var. DiLACERATA Desp. FI. du Maine, sans description ni I l6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE indication de localité. C'est peut-être l'espèce suivante, plus re'pandue que R. pollinaria. R. EVERNioiDES Nyl., OHv., Decuil, — Espèce souvent con- fondue avec la préce'dente ; elle s'en distingue par son thalle très élargi à la base, très fortement réticulé sur les deux faces, à couche corticale entièrement celluleuse. — AC. Sur les troncs de peupliers, les branches de chênes, poiriers, pommiers. Sainte- Sabine ; Bourg-le-Roi ; Béru ; Sainte-Jammes; Crannes ; Fyé ; etc. Toujours vu stérile. R. Ch. — Thalle K.— 4« Tribu. — CLADONIÉES Gen. V. — Cladina Nyl. Podétions (thalle) dressés, fistuleux, arrondis, plus ou moins ramifiés. Apothécies lécidéines, terminales, brunes ou noires. Spores 8 par thèque, simples, hyalines, oblongues. * C. RANGIFERINA Nyl. — Oliv. Cludonia rangiferina DC, Flk. Schœr., Krbg. — Podétions grisâtres, fortement brunis au sommet, les stériles penchés au sommet, à aisselles ouvertes. — AC. Dans les bois, les bruyères et les landes, sur la terre ; fructifie quelquefois. Chemiré, Saint-Léonard, Le Mans, etc. — Var. GiGANTEA Ach. — V. major Flk. — Podétions robus- tes très longs, moins rameux à la base qu'au sommet. Rare. Saint-Léonard-des-Bois, ;butte de Narbonne, sur la terre dans les fissures des rochers. R. Ch. — Podétions K — jaunes. * C. SYLVATicA Nyl., Hoffm., Oliv. ~ Cladonia rangiferina v. sylvatica Flk., E. Fr., Malb. — Podétions plus ou moins robustes, entièrement blancs, pour le reste semblables à ceux de l'espèce précédente. — TC. Sur la terre dans les bois, bruyères, landes, terre des rochers ; souvent fertile. — F. nana Oliv. — Forme exiguë commune dans les bruyères rases et sur la terre des rochers dénudés. Chemiré, Sainte-Sabin Le Mans, etc. * — ¥ . portentosa Y)q\. — Podétions épais, difformes, cou- chés : bruvères fraîches. Chemiré; Saint-Léonard; Sillé; etc., R. Ch. — Podétions K — ; K (C) + jaunes. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I 1 7 * C. uNciALis Nyl., HofF., Oliv. — Cladonia uncialis E. Fr., T. Fr., Malb. — Podétions couleur de paille, glabres, brillants, ascyphés, terminés par plusieurs pointes spiniformes; aisselles perforées. C. Sur la terre dans les bois, bruyères, landes; rare- ment fertile. — F. turgescens Del. — Podétions robustes, allongés, gon" fiés. — Fyé, à Courtemiche ; Rouessé-Vassé, forêt; Saint-Léo- nard, buttes. — Y. pseudo-oxiceras Schr. — Podétions petits, décombants, à pointes spiniformes allongées. Sainte-Sabine, bois des Isles. * — F. biuncialis Schœr. — Type plus élevé, à aisselles et sommets très ouverts ; (Desp. FI. du Maine). — Sainte-Sabine, bois des Isles. * — F. adtinca Ach. — Desp, FI. du Maine. R. Ch. — Podétions K (C) -\- un peu Jaunis. (à suivre) . Nouvelles observations sur les Epilobes français Par m. h. Léveillé [Suite) Pour résumer nos travaux et donner sous une forme claire., succinte et tangible Tinventaire des Epilobes français, voici le tableau ou conspectus définitif de ce genre difficile tel qu'il est représenté en France : Epilobium neriifolium Lévl. [E. angustifoliwn L. p. p., E. spicatum Lamk. — AC. Deux formes : E. i:tenophyllumWQ.\xsskn. — AR. E. pubescens Hausskn. — R, Une variation : E. albiflorum Hausskn. — RRR. Epilobium rosmarinifolium Hacnke [E. Dodunaei Vill., E. angustissimum Wcbcij. — PC. Une forme : E. canescens Stev. — R. Une variété : Il8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE E. Fleischeri Hochstt. — AR. Une forme de celle-ci : E. ■platyphyllum Hausskn. — R. Epilobium hirsutum L . — C . Quatre formes : E. incanum Lévl. — PC. E. lanatum Lévl. — R. E. naniim Lévl. — R. E. subapetalum Hausskn. — R. Une variation : E. leucanthum Lévl. — AR. Epilobium molle Lamk. (E. parviflorum Schreb.) — CC, Une variété : E. MOLLissiMUM Welw. — RRR. Deux sous-variétés : E. subglabriim Koch. — AC. E. menthoides Hausskn. — PC. Quatre formes : E. alternifolium Lévl. — PC. E. t}~ifoliatiim Hausskn. — PC. E. maritimum Lévl. — PC. E. reptans Lévl. — PC. Une variation : E. albidian, Lévl. — C. Epilobium montanum L. — CC. Deux variétés du type : E. diibhim Lévl. — AC. E. Gentilianum hévl. — PC. Deux formes du type, des sous-espèces et des variétés. E. glaucescens Hausskn. — RRR. E. verticillatum Mert. et Koch. — PC. Une variation : E. lacteum Lévl. Trois sous-espèces : E. Duriaei Gay. — R. E. coUinum Gmel. — AR. E. lanceolatum Seb. et iMaur. — C. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE IIQ Trois variétés de celui-ci : E. MACROCATOMISCHUM Lévl. RR. E. RiGiDULUM Lévl. — ce. E. TRAMiTUM Lévl. AG. Une forme : E. ovatum Lévl. — PC. Epilobium trigonum Schrank. — R. Une forme : E. fallax Lévl. — R. E. tetrapJiylla Hausskn. — AR. Epilobium roseum Schreb. — PC. Epilobium tetragonum L. — C. Une variété du type : E. Parmentieri Lévl. — AC. Une forme du type : E. cenomanense Lévl. — AC. Trois sous-espèces : E. Tourneforti Michal. — RRR. E. Lamyi Schultz. — R. Une forme de celui-ci : E. Henriquesi Lévl. — RR. E. GillotiLévl. — C. Une variété de celui-ci : Var. LuciDUM Lévl. — PC. Epilobium palustre L. — R. Epilobium alpinum Lévl. non L. — R. Une forme : E. Fieki Lévl. — PC. Trois sous-espèces : E. Villarsii Lévl. [E. alsinifolium Hausskn. p.p. an Vill. ? E. origanifoliinn Lamk.j — R. Une variété de celui-ci : E. alsinifolium[N\\\.) Lévl.— R. E. anagallidifolium Lamk. — RR. Une forme de celui-ci : E. Hcribaiidi Lévl. — R. E. nutans Schm. — RRR. Hector Léveillé. I 20 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Contributions à, la Flore de la Mayenne [Suite] Spiraea cantoniensis Loureiro. — Origné : bords de la Mayenne près l'Ecluse ! Cigné : route de Melleray, bords de la Mayenne ! Planté. Spiraea hyper icifolia DC. — Evron (Houlbert) ; Château- Gonner (Luc Daniel] . Planté. Rubus idaeus. L. — RR. — Fougerolles : route de Déser- tines, talus en remblai à 5oo m. du bourg près la Filature [Ché- nu). Le R. idaeus me paraît échappé de jardin à Pontmain, Fou- gerolles et Ménil. C'est aussi l'avis de M. Luc. Da^iiel., Rubus caesius L. — C. Var. NEMOROsus Hayne. Rubus hirtus W. et N. f. radula W. et N. — Tiges anguleuses ; tiges et rameaux à feuilles supérieures blanchâtres ou grisâtres en dessous. f. adenoleucos Chab. — Tiges anguleuses] feuilles vertes sur les 2 faces, à foliole terminale prédominante. f. glandulosus auct. — Tiges arrondies ; feuilles vertes sur les 2 faces. Rubus vestitus W. et N . — AR. — Saint-Pierre-sur-Orthe: route de Vimarcé {A. Gentil) ! Rubus suberectus And. {R. affinis W. et N.) — Vimarcé U. Gentil) ! Var : Questieri Lef. et Mûll. Rubus discolor W. et N. f. )~usticanusMerc. — CC— Tiges stériles cireuses ; face infé- rieure des feuilles à tomentum court et ras ; fleurs roses. f, hedycarpus F ocke. — C. — Feuilles supérieures veloutées en dessous ; fleurs roses ou blanches, LtliyrsoideusV^^imm. — Tiges à faces canaliculées dès la base ; folioles inférieures des feuilles caulinaires subsessiles ; fleurs blanches en thyrses. f. Lijikianus Ser. — RRR. — Landivy : la Madeleine, route de Pont-Aubray [Chenu). Rubus tomentosus Borck. — A rechercher dans nos limites. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 121 Clef des RuIdus. Feuilles pinnées R. idaeus. Feuilles palmées 2. Tiges à aiguillons semblables .... 3. Tiges à aiguillons dissemblables ... 6. j Feuilles blanches tomenteuses en-dessous . 4. 'I Feuilles vertes ou grisâtres en-dessous. . 5. l Feuilles velues en dessus, veloute'es en- 4. s dessous R. tomentosus. { Feuillestomenteusesseulement en dessous. R. discolor. Sépales nettement bordés de blanc . . . R. suberectus. 5 ./ Sépales blancs ou grisâtres, peu ou pas bor- dés R. Questieri. Tige glabre ouglabrescente, souvent glau- 6.^ que 7. Tige velue, non glauque 8. 1 Feuilles ternées; fruits bleus R. caesius. ''\ Feuilles caulinaires quinées; fruits noirs . R. nemorosus. „ i Tiges à acicules nombreux R. hirîiis. 8. ^ / Tiges à acicules rares ou nuls R. vestitus. Fragaria elatior Ehrhard. — RR. — Hardanges (abbé Hachet) ! Le Fragaria elatior^ aussi bien dans la Mayenne que dans l'Orne, m'a tout l'air de provenir d'anciennes cultures. C'est le Fragaria cultivé retournant au type primitif. D. L. — S.: d. — U.: AR. — M.: RRR. — 1. V.: o. — M. L.: R. — L. I.: o. Potentilla comarum Scopoli. — May. AR. : Etang de Pontmain; Landivy : répandu dans toute la commune {Léveillé et Chenu ) ; Hardanges : sur plusieurs points ! Mayenne : fossés du Vallon au nord de la Caserne {Savouré). Se retrouve sur d'autres points de l'arrondissement ! — Lav. : R. — Etang de Gelin [Charbonneau]. — Ch.-G. : o. Potentilla supina L.— RR.— Saint-Laurent-des-Mortiers : bords des excavations formant mares d'où l'on a autrefois extrait le calcaire tertiaire ( Luc. Daniel). 122 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Potentilla mixta Nolte ( T. prociimbens X reptans Mur- beck).— RRR.— Melleray : landes de Malingue {Aug.Chevalier). Agrimonia odorata Miller. — RR. — Mayenne : haies de la route de Saint-Georges-Buttavent ( Chédeau non Savouré ) ; Montsûrs : Bois de la CafForie [Mercier et Chenu). [à suivre) . APERÇUS GENERAUX SUR LA Tsr PAR H'® Marcailhou-d'Ayméric, Pharmacien de i" classe à Ax-les-Thermes (Ariège) {Suite) THALLOPHYTA I. — Schizomycètes (i) Les plantes suivantes peuvent causer certaines maladies: 1 Streptococcus eurysipelatos. 2 Micrococcus gonorrhoeae. 3 Bacterium tuberculosis. 4 — leprae 5 — anthracis. 6 — diphteritidis. 7 — ureae, 8 — aceti. 9 Bacillus typhis. 10 — tetani. 1 1 — vulgaris. 12 — amylobacter. [i] Sous cette dénomination on comprend des Algues unicellulaires, ap- partenant aux derniers degrés des végétaux, et se multipliant par segmen- tation.— Ce sont des organismes microscopiques généralement parasites des animaux et des végétaux ou vivant aux dépens des matières organiques en décomposition et qui sont devenus célèbres sous le nom de microbes, par le rôle qu'on leur attribue dans les maladies contagieuses de l'homme et des animaux domestiques dont ils sont le facteur essentiel ou tout au moins l'agent de transmission. — [Note ajoutée pendant l'impression. H'^ Marc.-d'Aym.] ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 123 i3 Microspira comma. 14 Spirochaeta Obermeieri. IL — Cyanophyceae. i Oscillaria; croît dans les rivières, les rizières et les endroits marécageux. 2 Nostoc ; plantes aquatiques. Certaines espèces sont comes- bles. III. — Conjugatae. . Les plantes de cette famille croissent dans l'eau douce. Les quatre genres suivants sont les plus communs; 1 Closterium (Mikazukimoj. 2 Cosmarium (Tsuzumimo). 3 Zygnema (Hoshimidori). 4 Spirogyra (Aomidori). IV, — Ghlorophyceae . Plantes aquatiques (d'eau douce ou salée) croissant rarement sur la terre humide. Certaines espèces sont comestibles, i Hydrodictyon (Amimo), 2 Ulva (Ao sa). 3 Enteromorpha(Ao nori) ; très comestible au Japon. 4 Prasiola (Kaw^a nori). 5 Œdogonium (Kan sei so). 6 Cladophora (Komo so). 7 Vaucheria (Fushi nashi mo). 8 Codium (Mi-ru). V. — Characeae Plantes aquatiques (de Teau douce et salée), i Nitella (Furasu mo). 2 Chara (Shadji kumo). VI. — Phaeophyceae. Plantes aquatiques (eau salée) et médicinales (contiennent de riode). 1 Ulopteryx (Wakame);les Japonais en mangent dans la soupe. 2 Laminaria (Kombu) ; les Japonais en mangent dans la soupe. 124 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3 Ecklonia (Ara me), les Japonais en mangent dans la soupe. 4 Cystophyllum (Hidji-ki); comestible; on l'utilise aussi pour le fumier. 5 Sargassum (Houdawara) ; comestible; on l'utilise aussi pour le fumier; plante médicinale. Vil. — Rhodophyceae. Plantes aquatiques (eau salée) et médicinales, (fabrication de l'Iode); produisent aussi du fumier, de la colle, etc. 1 Porphyra (Asakusa noni); comestible. 2 Batrachospermum (Kawa mozuku); comestible, 3 Gélidium (Tenkusa); on en retire de la colle (gélatine). 4 Gloiopeltis (Fumori); on en retire de la colle (gélatine). VIII. — Phycomycètes. Plantes parasites : 1 Saprolegnia(Gyo sei kin). 2 Albugo (Hakusho). 3 Peronospora (Toshi kin). ? Mucor (Kabi). IX. — Eumycètes. Plantes parasites: 1 Saccharomyces (Shu bo). 2 Aspergillus (Koodji); très utile pour la fabrication du saké. 3 Pénicillium (Aokalu). 4 Claviceps (Bakkaku); plante médicinale. ; 5 Morchella (Amigasa Take); comestible au Japon. 6 Peziza (Chiawan Take). 7 Usnea (Saruno Okazé). 8 Gyrophora (Iwatake); comestible. 9 Ustilago (Kurombo). 10 Puccinia (Hashibu). 1 1 Hirneola (Kikurage); très comestible au Japon. 12 Clavaria (Hookitake); très comestible au Japon. i3 Hydnum (Kotake) ; comestible. 14 Polyporus (Saru nokashikaké). i5 Boletus (Ami Take); comestible. 16 Lactarius (Hatsu daké), comestible. ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 125 17 Lepiota (Shii také); champignon le plus recherché comme comestible. 18 Armillaria (Matsu daké); champig-non le plus recherché comme comestible. 16 Geaster (Tsuchi Gaki); plante médicinale. EMBRYOPHYTA ZOÏDIOGAMA 1. — Hepaticae 1 Riccia (Oukigoke). 2 Marchantia (Zenigoke). 3 Anthoceros (Tsuno goke). 11. -- Musci 1 Sphagnum (Mizu goke). 2 Polytrichum (Sughi goke). 3 Pogonatum (Kosughi goke). 4 Hypnum (Hai sughi goke). III. — Filices 1 Hymenophyllum (Kake shi nobu). 2 Trichomanes (Uchiwa goke). 3 Pteris (Warabi), plante recherchée pour l'ornementation. 5 Ceratopteris (Wizu warabi) ; les Japonais mangent les feuilles. 6 Onychium (Tachi shi nobu). 7 Cheilanthes (Hune ouragiro). 8 Adianthum (Hakoneso); plante d'agrément g Luidsaya (Hongu Shida). 10 Onoclea (Kusa sotestu); plante d'agrément. 1 1 Davallia (Shimo bu); plante d'agrément. 12 Dicksonia (Kobano Is hikaguma). i3 Cystopteris (Usutiime Warabi). 14 Woodsia (Iwadenba). i5 Aspidium (Yabusotetsu); plante d'agrément. 16 Nephrodium (Men ma); plante médicinale. 17 Ncphrolepis (Tamashidaj; plante d'agrément. 18 Asplenium (Tanivvatari); plante d'agrément. 19 Scolopendrium (Kotaniwatari) 120 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 20 Woodwardia (Komochi Shida). 21 Blechnum (Hirin Shida). 22 Polypodium (Noki Shinobu); plante d'agrément. 23 Gymnogramme (Iwagane So). 24 Vittaria (Shishiran). 25 Drymoglossum (Mamezuta). 26 Cyathea (Hego); plante d'agrément. 27 Alsophila (Maru Hachi); plante d'agrément. 28 Gleichenia (Ourajiro); plante d'agrément. 29 Lygodium (Kani gusa]; plante d'agrément. 30 Angiopteris (Ryu bintai) ; plante d'agrément. 3i Osmunda (Zen mai); les japonais mangent les frondes. 32 Ophioglossum (Hanayasuri); plante d'agrément. 33 Botrychium (Hana warabi); les Japonais mangent ses frondes. Les Cyprès chauves de Vervaines A Gondé-sur-Sarthe (Orne). Vervaines est avec Lonray le plus beau parc des environs d'Alençon. Si Lonray, situé dans une plainte verdoyante au pied des collines d'Ecouves, est garni de hautes et splendides futaies, ornementé d'arbres plusieurs fois séculaires, Vervaines, de plan- tation plus récente, oÊfre par son sol vallonné un coup-d'œil moins monotone, un aspect plus pittoresque, un ensemble plus varié. L'art a su profiter habilement des accidents de terrain pour en faire un véritable modèle de coquetterie et de bon goût. Les Conifères, les Chênes d'Amérique, les essences les plus diverses ont été groupés ou isolés pour ménager les points de vue entre les futaies, varier la forme des massifs, donner de l'élégance à leurs contours, faire ressortir la beauté du feuillage par l'oppo- sition des tons. Le granit présente de nombreux rochers cou- verts de fougères, de bruyères exotiques, d'Azalées, de Rhodo- dendrons du plus gracieux effet. Vervaines est arrosé par le ruisseau de Cuissai, qui coule sur un lit de cailloux, forme des cascades et alimente deux étangs bordés de ces Cyprès chauves, pourvus d'énormes exostoses, qui sont sans conteste une des curiosités végétales du pays. Ils furent plantés vers 1840. On sait que le cyprès Chauve [Taxodium distichum Rich.) ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 127 originaire des provinces atlantiques des Etats-Unis, introduit en Europe vers 1640 par Tradescant, se plaît sur les pelouses humides, le bord des cours d'eau et les marécages ; c'est un des rares Conifères à feuilles de consistance herbacée, caduques, ce qui lui a valu son nom ; il est très curieux surtout par les sin- gulières saillies coniques, imitant des rochers, formées de grosses loupes produites sur les racines superficielles, et qui avec les années dépassent le sol de o m. 70 à o m. 80 de hauteur, et quelquefois beaucoup plus (i). Les plus beaux spécimens de Vervaines se voient au bord de l'étang situé à peu de distance du château. C'est d'abord un très bel arbre ayant 3 mètres de circonférence, à tronc régulier gar- dant sa grosseur jusqu'à près de 4 mètres du sol, se bifurquant à i5 mètres, avec plus de 20 mètres de hauteur totale ; on ren- contre des exostoses jusqu'à 18 mètres du pied; elles affectent les formes les plus variées ; quelques-unes atteignent o m. 60 et o m. 70. Sur le côté opposé de la pièce d'eau, un autre cyprès a 2 m. 60 détour, 18 à 20 mètres d'élévation: ses exostoses s'avancent jusqu'à 16 mètres du tronc et dépassent le terrain de o m. 40 à o m. 60. D'autres exemplaires de dimensions plus modestes, mais tou- jours très beaux, soit isolés, soit en deux groupes de 3 et 4, atteignent i 5 à 18 mètres de hauteur, produisant d'énormes ver- rues jusqu'à une distance de l'arbre à peu près égale à sa hau- teur. Ce fait, constant sur presque tous les exemplaires du parc, m'a paru mériter l'attention. Au bord de l'étang des Vallées nous voyons un cyprès, dont la tête fut brisée par un coup de vent, ne s'élevant pas au dessus de 12 mètres, mais ayant une grosseur de 2 m, 3o et quelques exostoses de o m. 5o ; puis un petit groupe de cinq arbres parmi lesquels le plus fort mesure i m. 70 de circonférence et 20 mètres de hauteur, et un exemplaire dont les longs rameaux viennent balayer la terre, ayant i m. 80 de tour et 18 mètres de hauteur ; le spécimen le plus remarquable se trouve à la queue de l'étang; sa circonférence est de 2 m. 10 et son élévation de 20 mètres. (i) P. MouiLLEFERT : Traité des Arbres et arbrisseaux, p. i353. I28 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIfc; BOTANIQUE Il y a encore quelques autres cyprès plantés çà et là sur les bords du ruisseau de Cuissai, mais beaucoup plus petits et moins dignes d'observation. Il serait utile et facile de multiplier, sur nos terrains siliceux humides, ces arbres re'sistant aux grands froids, propres à décorer le bord des cours d'eau, dont le bois léger, rosé et d'un travail facile s'emploie pour la menuiserie et la charpente. Je ne puis terminer cet article sans signaler à l'attention des amateurs les belles essences du parc de Vervaines si intéressantes au point de vue de l'arboriculture ornementale et de l'acclima- tion : Abies grandis, lasiocarpa, nobilis^ excelsa, pinsapo^ Wel- lingtonia gigantea, Tsuga canadensis^ des Thuia de différentes espèces, des Quercus americana en groupe et isolés, un superbe Quercus Phellos. Que mon excellent ami, M. Jules Royer, jardinier en chef, qui a bien voulu m'accompagner dans mes visites à Vervaines, reçoive ici tous mes remerciements. A.-L. Letacq. Les plantes populaires de Normandie Par M. le D'' Ed. Spalikowski II faut voir dans la croyance populaire aux simples^ si répandue encore dans les campagnes, un vestige de la naïveté du bon vieux temps : mais il faut reconnaître que parfois le peuple a raison et qu'il tient tête en maintes occasions aux savants botanistes. Je ne voudrais pour rien au monde que l'on crût que je suis le protecteur né des bonnes femmes qui ramassent des herbes dans les champs pour en faire de la tisane, et quelle tisane ! Seulement je tiendrais à montrer qu'il y a dans le peuple cer- taines légendes assez curieuses sur les plantes, qui changent sui- "^ant les localités, et quelquefois suivant les gens. Rappelez-vous la Sorcière de Michelet aux temps troublés du Moyen-Age, employant beaucoup « pour les usages les plus divers, pour calmer, pour stimuler, une assez grande famille de plantes équivoques, fort dangereuses, qui rendirent les plus grands services. On les nomme avec raison : les consolantes (Solanées). » ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I 2g La sorcière aujourd'hui a disparu, mais le rebouteur a pris sa place, conservant intacte la science que lui a léguée le médecin- femme d'autrefois. Parcourons plutôt ensemble la Normandie, et voyons ces medicastres à l'œuvre. C'est ainsi que le lierre [Hederahelix] est employé contre les clous, les cors, les durillons. M. Jouan, un aimable érudit de Cherbourg, m'écrivait que le Cotylédon Veneris, qui croît en abondance sur les vieux murs, est employé pour le même usage. La joubarbe [Sempervivum tectorum) écarte le tonnerre. Dans l'Eure, des brins de buis préservent les nouveau-nés de la fièvre. Parmi les plantes le plus souvent employées, je dois citer les suivantes : Le pissenlit [Taraxaciim dens leonis) comme dépuratif. Le cresson (Nastiirtium officinale) également. Le plantain [Plantago major et lanceolata)csi\mQ les douleurs causées par les piqûres d'ortie. Le chiendent [Triticum repens) se rencontre dans toutes les armoires, ainsi que les queues de cerises comme diurétique. La bourrache (Borrag-o officinalis) et les feuilles de noyer sont sudorifiques. Les feuilles de sureau [Sambuciis nigra) sont efficaces pour les anthrax. La lavande {Lavandula spica) chasse la vermine. La bourse à pasteur [Thlaspi bursa pastoris) est apéritive. La violette [Viola tricolor, odorata) béchique. Le coquelicot [Papaver rhaeas) est le remède souverain de la coqueluche et de la bronchite. Le pulmonaire [Piilmonaria officinalis) est à recommander aux phthisiques (?) Le raifort [Cochlearia armoracia) est antiscorbutique. Le bouillon blanc [Verbascum thapsiis) est une quasi panacée. L'armoise [Artemisia vulgaris) ne reconnaît pas d'cmména- gogue supérieur à elle. Voilà donc un certain nombre de plantes qui pourraient servir à confectionner un petit formulaire. l3o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Or remarquons qu'à côté des plantes dont l'action est nulle ou imaginaire, il y en a d'autres auxquelles les médecins ont quelquefois recours ; ce sont en particulier le chiendent, les queues de cerise, le coquelicot, le raifort et l'armoise. Je pourrais mentionner encore la digitale, dont les paysans normands emploient les feuilles quelquefois trop à la légère. Mais en général, la cueillette des simples est basée sur l'obser- vation, quelquefois aussi sur la routine. Malgré les progrès de la science, l'homme des champs préfère mille fois l'usage des herbes à celui des médicaments fournis par la chimie. Il y a évidemment erreur profonde, mais le malade n'a pas toujours tout à fait tort. Il serait seulement à souhaiter que l'utilité des plantes ne fût pas exagérée, et que les doses massives ne fussent pas admi- nistrées sans l'avis du praticien. Mais vous savez, les rebouteurs sont si malins et si puissants ! Essayez donc de démolir ex- abriipto la réputation d'un de ces empiriques, vous perdriez votre temps ! Mieux vaudrait encore créer dans les campagnes des confé- rences élémentaires sur la botanique, qui tout en instruisant quelque peu le paysan, lui permettraient de se rendre compte par lui-même de la fausseté de certaines de ses idées et le met- traient en garde contre l'abus des médicaments parfois trop naturels ! Flore de France Parmi les nombreux ouvrages dont nous rendons compte à la Revue trimestrielle Le Monde des Plantes, figure le volume V de \3i Flore de France de y[. Rouy, ancien Directeur de notre Académie. Ce volume renferme la fin des Légumineuses La tendance synthétique, que nous approuvons hautement, y est nettement accusée. Les genres Ervuni e\ Oxytropis, par exemple, y sont i"espectivement réunis aux genres Vicia et Astragalus. Nous recevrons volontiers les souscriptions à ce volume ainsi qu'à ceux précédemment parus. Le Secrétaire perpétuel, gérant du «Bulletin-» : H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Typographie Charles Monnoyer. LIBMIRIE SCIENTIFIQUE ET MEDICALE Jacques LECHEVALIER S3, Rue Racine, à Paris OUVRAGES D'OCCASION DucHAussoy. Végétation comparée de la Somme et du Cher. Amiens, I896, 11 gr. in-8, 71 p. 2fr. 25 Favre (E.). Guide du botaniste sur le Simplon. Aigle 1875, I in-12, 3i8 p 3 fr. Jordan (A.). Observations sur plusieurs plantes nouvelles, rares ou critiques de la France, 7 par- ties (compl). Lyon. 1846-47, gr. in-S, 29 pl.3i l'r. DuMORTiER. Observations sur les graminées de la flore de Belgique. Tournay, 1823, i in-S, i53p. 16 pi. n. cart 5 fr. 5o JouRDAN. Flore de Vichy, 1872, i in-12 avec pi. 3fr. Gayet. Développement de l'archégone che^ les Muscinées. 1897, i gr. in-8, 94 p. 7 pi. . . . 9 fr. Pons. Et. critique des roses des Pyrénées-Orien- tales. Perpignan, 1S93, in-8, 24 p 1 fr. 5o FoCKEU (H.) Rech. anatomiques sur les Galles. Etudes de quelques diptérocécidies et acarocé- cidtès, 1896, I gr. in-8, 164 p. 12 pi 12 fr. CossoN. Le régne végétal en Algérie, sa végéta- tion spontanée et ses cultures, 1879, in-8, 75 p. 2 tr. 5o Beaufays. Flore verviétoise. i857, 1 in-12, i5i p. 3fr. DucHESNE. Répertoire des plantes utiles et véné- neuses du globe. i836 i in-8 (Ouvrage très esti- mé et très utile) .3 fr. Berthoumier et Dubuisson Mousses et Hépathique s de l'Allier. Auch, iS83, in-8, 3o pag.. i fr. 25 Les ouvrages annoncés ci-dessus sont tous d'occasion, mais en très bon état; ils ne sont qu'un faible aperçu des nombreuses flores, traités et bro- chures de Botanique que nous avons en magasin. Nous prions Messieurs les Botanistes qui ont quelques desiderata, de vouloir bien nous les faire connaître, et par retour du courrier, ils seront en possession de leur demande ; nous nous chargeons de fournir les livres de tous genres. Ray. Variations des champignons inférieurs sous l'influence du milieu. 1897, i gr, in-8, 69 P • 6 pi 6 fr. TiNANT. Flore Luxembourgeoise ou descript. des plantes phanérogames recueillies et observées dayis le grand-duché de Luxembourg. i836, I gr. in-8, 5 12 p. rel 3fr.5o MiLDE (J-. ) Filices Europœ et Atlantidis,Asiœ Mi- noris et Sibiriœ. Lipsiœ. 1807, i gr. in-8, 3ii p. 6 fr. 5o TiLLET. Observations sur la florale du Laus et des environs de Gap. 1881, in-4, 24 p i fr. 25 Vahl (M.). Enumeratio plantarum vel ab aliis, vel ab ipso observ.Hauuix, 1804-06,2 in-8. 864 p. 6 fr. 5o RozE. Histoire de la pomme de terre, traitée au point de vue historique, biologique, pathologique, cnltiiral et utilitaire. 189S, i gr. in-8 avec i58 fig. et I pi. col i3 fr. 5o TissiÈRE. Guide du Botaniste sur le Grand Saint- Bernard. Aigle. 1868, I in-8 2 fr. Pierrot (Ph.). .Additions à la flore de la Meuse. Verdun, 1877. in-8, 33 p i fr. 5o RozE et BescHERELLE. Muscinées des environs de Paris. 25o échantillons (complet), (très rare), en 70 fr. 10 cartons m-i 2. Fauconnet (C). Excursions botaniques d'ans le Bas-Valais. Genève, 1872, i gr. in-8. 147 p. 2fr.5o. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 25Ex. 50 Ex. 75 Ex. 100 Ex. 150 Ex. 200 Ex. 1/4 de feuille — i paries 1 /2 feuille — 8 Daifos i fr. G fr. 9 fr. 75 5fr. 7fr. ] l fr. 50 0 fr. S IV. 13 fr. -25 7fr. u;r. 15 fr. 8 fr. 50 10 fr. 50 17 fr. 50 10 fr. 50 12 fr. 1 feuille cnlière — IG pages CO fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés à raison de de o Ir. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 fr. 5o Pour i5o — . . . 5 fr. 25 Pour 200 — . . . 6 fr. LE MONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE DE BIBLIOGRAPHIE, PRÊTS, RE\SEIG\EMEXTS 4 ÉCHANGES 4 francs pour les Membres de ^Académie H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE. MANS :Sartlie) LIBRAIRIE CH. MONNOYER, LE MANS (Sarthe) Par Ambr. GENTIL Un volume in-i8 : 3 tr. 50 (1898; HISTOIRE DES ROSES INDIGÈNES DE LA SARTHE Par Ambr. GENTIL Grand in-8 de i 19 pages : 2 fr. 50 (1897) PETIT GUIDE DU MANGEUR DE CHAMPIGNONS Par V. JAMIN Une brochure de 24 pages (1898), franco : 0 fr. 85 Bulle à grains pour herbier : 8 et 9 fr. la rame (port en sus) Gris sans colle et papier paille pour sécher les plantes BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 1 00 A I . 500 FOIS Prix : cle SO îi OOO francs LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTAxNIQUE de 1 fr. 75 à 20 fr. Demander le Catalogue général franco S" Année (3* Série) N"' 114 i" Mai 1899 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » i*îii*aîssaiit le 'L^" de olxacjiie mofis» SOMMAIRE DU N° 114 Nomination de M. l'abbé A. Cassât. Séances de Mars et d'Avril. Les Hybrides en général et les Epilobes hybrides de la Francei H. LèvKrLLÉ. De la migration des substances reproductives dans la plante, Prof. D'Ed. J. Kkkin ot G. Renaudft. Un herbier de Jean-Jacqui^s Rousseau, E. Gonod d'Arteuare. Aperçus généraux sur la Flore du Japon (suite), Hte MAncAiLiiou-D'AvMÉnic. LE MANS TYPOGRAPHIE CHARLES MONNOVER 12, Place des Jacobins, 1-2 189 9 Académie internationale de G-éographie Botanique Directeur: M. Casimir ce CANDOLLE, Genève (Suisse). Secrétaire perpétuel : M. H. LÉVEILLÉ, Le Mans (Sarthe). Trésorier: M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. G. de Candolle, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, Treub, R. a. Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs Secrétariat — Rédaction 56, rue de Flore^Le Mans [Sarthe), France DEPOTS : Abonnement : 12 fr. — Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médicale et scientitique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES, W. DuLAu and C°, Foreign booksellers, 37, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W.46. Gebrûder Borntraeger, Schônebergers- trasse, 17 a. Dépositaire pour P Alle- magne et l'Autriche. NEW- YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. Ouvrages offerts à la Bibliothèque Du i5 Mars au i5 Avril 1899 De la part de MM. L. H. Pammel (i vol. et 6 br.), A. S. Hitchcock (i br.), Ch. Claire (i br.), Henri Gadeau de Kervlle (8 br.), Wm. Saunders (4 br.), Octave Meyran (4 br.), V. K. Chesnut (i br.), Aug. Le Jolis (i br.) Mouvement de l'Herbier De M. FoucAUD [Société Rochelaise) des Onothéracées, Renonculacées et Géraniées pour nos herbiers monographiques. 8e Année (3^ Série) N" 114 i"' Mai 1899 BUI.LETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nomination Par décision du 9 avril 1899, est nommé Membre Auxiliaire de l'Académie : M. l'abbé A. Cassât, 22, rue du Hamel, présenté par MM. Léveillé et Vabbé Lemée. Le Directeur, G. DE Candolle. Séance du 8 mars 1899 Présidence de M. Léveillé On procède au dépouillement de la correspondance. Lecture est donnée des lettres de MM. Micheli, Ménard et Chaudemanche remerciant de leur admission dans l'Académie ; de M. D. Prain accusant réception de la souscription de 20 fr. au médaillon commémioratif de M. G. Hing notre collègue; de M. A. Le Grand reconnaissant le bien fondé de l'opinion de M. Léveillé qui fait rentrer dans la synonymie sa variété tomen- tosum de VE. molle ; de M. Chenu relative à divers Salix de la Mayenne. Parmi les ouvrages déposés sur le bureau nous remarquons le Potager d'un Curieux, 3'' édition, de MM. Paillieux et Bois. Lecture est ensuite donnée des travaux suivants : Catalogue des Lichens du département de la Sarthe., par M. Monguillon ; Aperçus généraux sur la Flore du Japon.^ par M. Hte Marcailhou-d'Ayméric ; Les Cyprès chauves de Vervaines à Condé-sur-Sarthe (Orne), par M. l'abbé A. L. Letacq; Açores et Madère, par M. Léveillé; Flore rétrospective de la Sarthe, par M . BoNHOMET. A propos de la question de l'anguille traitée par le Naturaliste canadien, M. Gentil fait observer que c'est un fait dûment cons- l32 ACADÉMIE ÛE GEOGRAPHIE BOTANIQUE taté et bien connu que chaque année, après le frai, un long- cor- don grouillant d'anguilles remonte la Loire le long des rives, de la mer à Angers. A Nantes on en prend des milliers avec des paniers pour confectionner une sorte de gâteau. A mi-route d'Angers à Nantes, les petites anguilles ont déjà asse:{ grossi pour que l'on ne puisse plus leur faire subir la même préparation culi- naire. La séance est levée vers lo h. 1/2. Séance du 11 avril Présidence de M. Léveillé MM. AuG. DE Candolle, Izoard et Victor Claudel remercient de leur admission. On communique l'invitation à prendre part au Congrès de V Association française pour l'avancement des Sciences^ adressée par notre distingué et sympathique collègue M. Maxime Cornu, Président de la section de botanique. Ce Congrès se tiendra à Boulogne du 14 au 21 septembre et coïncidera avec celui de V Association brita7i7iique pour V avancement des Sciences qui se réunira à Douvres, ce qui permettra aux deux Sociétés de se réunir pour passer mutuellement une journée de chaque côté du détroit. M. Léveillé appelle l'attention sur la réponse décisive faite par M. le D'' St-Lager dans les Aiinales de la Société botanique tfe Lj^on aux objections formulées par M. Malinvaud contre la correction de la cacographie Œnothera. La cause est d'aillleurs aujourd'hui gagnée, caries botanistes les plus autorisés ont la plupart adopté la graphie Onothera qui finira par prévaloir entiè- rement. Lecture est ensuite donnée des travaux suivants : Un herbier de J.-J. Rousseau, par M. Gonod d'Artemare ; Delà migration des substances reproductives dans la plante, parle D"" Ed. J. Klein ; Les Epilobes hybrides, par M. H. Léveillé. Sont ensuite pré- sentés pour prendre date : Silaus virescens Gris., par M. Rouy ; Compte-rendu des excursions faites par l'Association française- de Botanique au Lautaret et dans les environs, par M. Alph. Faure. ACADÉMIE DK GEOGRAPHIE BOTANIQUE i3^ M. Léveillé communique ensuite un certain nombre de plan- tes rares et des Orchidées préparées par M. Girod qui a su leur conserver leurs couleurs, nuances et dessins. Au cours de cette communication, à propos d'hybrides et de variétés, M. Gentil proteste contre la dénomination (ïintermé- diaires appliquée aux hybrides; M. Déan a vu un même pied de Primula variabilis cultivé dans son jardin revenir au Primula grandijlora et a fait la même observation sur Viola liisitanica [V. lancifolia, V. lactea), qui a fait également retour au V. canina. Nous avons pu observer ces faits importants qui feront l'objet d'une note spéciale. La séance est levée à lo h. 1/2. Les Hybrides en général et les Epilobes hybrides de la France Par M. H. Léveillé. I. — Existence des hybrides. Il serait puéril aujourd'hui de nier l'existence des hybrides. Le règne végétal, aussi bien et mieux peut-être que le règne ani- mal en fournit de nombreux exemples. On a abusé de Thybridité comme on a abusé de tout d'ailleurs et Tabus comme toujours a engendré une réaction, de telle sorte que les uns voient des hybrides partout alors que les autres n'en voient nulle part. La vérité nous paraît être, comme toujours, dans un juste milieu, dans une opinion moyenne et modifiant l'axiome latin nous dirons : in medio stat veritas. 11 existe donc des hybrides. Ces hybrides n'existent pas en vain dans la nature. Ils doivent y jouer un certain rôle, car si tout effet suppose une cause, tout être a dans l'harmonie des choses, son rôle déterminé et si nous n'en avons pas la claire intuition c'est à notre propre ignorance que nous devons nous en prendre. C'est vers la recherche de ces inconnues que devront être orientés les progrès de la science. Nous avons donc à rechercher quel est le rôle des hybrides et quelle est la mesure de ce nouveau facteur, l'hybridité dans l'acte de la reproduction des espèces. I 34 ACADÉMIE DIC GEOGRAPHIE BOTANIQUE II. — Rôle et importance des hybrides. Le rôle etrimponance des hybrides dans la reproduction de l'espèce, dans sa fixitéeidans sa variabililé,est immense. Ils jouent en effet un rôle prépondérant dans la procréation des races. Mais avant d'exposer ce rôle, il importe de définir clairement ce que c'est qu'un hybride et de le distinguer nettement de ce qui n'est pas lui. Nous donnerons donc d'abord ces définitions. Importante distinction : Un hybride est le 7'ésultat du croisement de deux espèces ou de deux races d'espèces différentes. Un métis est le résultat du croisement de deux races de même espèce. Définition. L'Espèce est Tensemble des individus qui,variant à l'infini dans leurs caractères accidentels de taille ^coulei{r,villosité^etc., présen- tent les mêmes caractères d'ensemble [notamment dans la graine) qu'ils ont reçus de leurs parents et transmettront à leur tour à leurs descendants. Ce n'est pas le lieu de discuter ici les deux théories contraires de la fixité de l'espèce ou de l'évolutionisme, l'une plus Justifiée parles faits, l'autre plus séduisante pour l'imagination. Disons seulement que personnellement nous croyons à la fixité du STiRPE spécifique éminemment variable dans ses limites ; mais ce n'est ni l'espèce morphologique de l'un, ni l'espèce anatomique ■ de l'autre, ni l'espèce physiologique d'un troisième, c'est l'espèce naturelle et non accidentelle ou artificielle, espèce dont on ne connaît pas encore les limites ni la génération parce que aucune sérieuse recherche n'a été jusqu'ici faite dans ce sens. De même pour la variété, la fantaisie s'est donné libre cours. Race, forme, variété, variation, tout a été confondu en un pêle-mêle invraisem- blable, et au milieu de cet inextricable fouillis il n'est pas facile de se retrouver. On a atteint ce résultat de rebuter les jeunes ardeurs et de décourager les débutants. Une race est un groupe d'individus présentant tous les carac- tères de l'espèce, mais différenciés en outre par un ensemble de caractères particuliers se transmettant par hérédité. ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l35 Une variété est un groupement d'individus présentant avec tous les caractères de l'espèce, parfois combinés avec ceux d'une race, un caractère commun, distinctif et capable d'être transmis à des descendants. Tout autre caractère inconstant, accidentel et fugitif constitue une variation. Tel est l'albinisme fréquent chez les diverses espèces, notamment chez les plantes à fleurs bleues. L'hybridité, le métissage et la biologie. La fécondation croisée si répandue chez les plantes, où l'auto- fécondation paraît au contraire moins fréquente, amène, par l'action des agents extérieurs, vent, pluies, insectes, les phéno- mènes d'hybridité, de métissage et d'isogénie. Il peut en effet se présenter trois sortes de combinaisons ^rfncz/>a/e.s .• Ou deux espèces différentes se juxtaposent entre elles, soit directement, soit par deux de leurs races [hybrides) ; ou deux races d'une même espèce se combinent entre elles [métis) ; ou le type SE MÉLANGE avcc l'uue quelcouquc de ces races [isogènes)\ d'où il RÉSULTE DE NOMBREUSES VARIÉTÉS. Qu'on remarque les expressions dont nous nous sommes servi. S'il y a en effet mélange dans le dernier cas et combinaison dans le second, il y a dans le premier juxtaposition. Nous développerons plus amplement plus loin cette importante considération. Les hybrides ordinairement stériles n'apportent à la biologie végétale qu'un appoint assez négligeable ; les métis au contraire maintiennent au sein de l'espèce une grande variabilité encore accrue et centuplée par les isogènes qui, en outre, ont pour rôle d'assurer la perpétuité et la constance du stirpe spécihquejusque dans ses ultimes ramifications. Le stirpe lui-même est difficile à préciser et varie au gré des descripteurs, c'est ce qui explique que la plante type d'un auteur n'est pas celle d'un autre et que les types varient avec la concep- tion que s'en forment les botanistes. 11 arrive pourtant souvent que les données géographiques et l'aire qu'il occupe permettent d'en dégager la physionomie et d'en préciser le sens. Métis et iso- gènes rendent donc compte des variations multiples du stirpe spécifique, mais ne sauraient à aucun prix Oire chisscs parmi les l36 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE hybrides. Maintenir très nette cette distinction c'est mettre fin à une confusion fort grande qui a régné jusqu'ici dans le monde très bizarre mais très intéressant des formes groupées jusqu'à ce jour sous la dénomination d'hybrides . Nous appellerons enfin mictogames l'union d'un métis d'une espèce avec une forme quelconque d'une autre espèce. Les pro-, duits en sont inféconds. 111 — Caractères des hybrides. 1° L'unique caractère certain : c'est la juxtaposition chez l'hybride des caractères non fusionnés des parents. Il n'y a donc ni mélange, ni à plus forte raison combinaison, mais simple juxtaposition^de telle sorte que l'hybride empruntée l'un et à l'autre des parents certains de leurs caractères qui se trouvent réunis en lui. Prenons un exemple : Erica Watsoni. Cette Ericacée est le résultat du croisement d' Erica ciliaris et d'£". tetralix. Du pre- mier elle présente le port, la tige et les feuilles, mais elle a du second l'inflorescence, les anthères bicornes et l'ovaire pubes- cent. Au caractère essentiel que nous venons de signaler s'ajoutent les suivants qui, pris isolément, ne sauraient démontrer Thybri- dité et qui, dans leur ensemble, n'apportent, en l'absence du caractère primordial, que des probabilités et non des certitudes. 1° La fleur chez l'hybride rappelle par ses dimensions et sur- tout par sa coloration, la plante-père qui a donné le pollen ; l'aspect général, le port est plutôt celui de la mère. 3° Les hybrides ne se rencontrent jamais en grand nombre sur un même point, ils se trouvent par plaques, si nous pouvons nous exprimer ainsi; encore est-ce là l'exception. On les ren- contre le plus souvent isolés ou par groupes de deux ou trois. 4° On les rencontre presque toujours au milieu des parents ou à peu de distance de ceux-ci. (11 faut en excepter les espèces arborescentes par exemple les ^Salix, souvent plantés). 5° Les hybrides ont un pollen mélangé ou à grains inégaux. Toutefois ce caractère paraît être fort sujet à caution. 11 est plu- tôt négatif. De ce que le pollen d'une plante est mélangé on ne ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1^7 / saurait conclure à Thybridité. Il semble au contraire que le pollen uniforme permet de conclure à la non hybridite'. 6° Les hybrides sont généralement stériles ou donnent nais- sance à des formes chétives et malingres. Ordinairement leurs descendants, même bien constitués, font retour au type ances- tral de Tun ou de l'autre des parents qui leur ont donné nais- sance. Nous avons vu des hybrides d'Epilobes réunissant toutes ces conditions. Nous pouvons citer entre autres le produit de l'E. molle Lamk. par £". roseum Schveh. r IV. — Nomenclature des Hybrides. On désigna d'abord les hybrides en réunissant les deux espè- ces qui leur ont donné naissance et en plaçant entre elles le signe X- Plus tard on appliqua aux hybrides la nomenclature binaire en faisant précéder le nom binaire du même signe X . Cette dernière appellation n'eût pas été à dédaigner si on eût pu former un nom composé unique désignant clairement les procréateurs du produit adultérin. Malheureusement on a appli- qué aux hybrides des noms de personnes ou des dénominations tirées de la géographie tant et si bien que pour savoir à qui Ton doit faire remonter la paternité ou la maternité de l'hybride on a dû faire suivre le nom binaire des noms des deux parents pla- cés entre parenthèses, ce qui complique la classification au lieu de la simplifier. Nous inaugurons pour les Epilobes un nouveau système imité de la nomenclature chimique. Nous rattachons l'hybride à l'espèce mère comme forme, mais nous lui donnons le nom du père en donnant à ce nom la désinence oides, qui a l'avantage d'être indéclinable (i). Prenons un exemple: Soit l'-Ê". molle Lamk. hybride par E. roseum Schreb. Jusqu'ici on a écrit : E. molle X roseum^ ou E roseum x molle car un botaniste plaçant le premier, sans en rien dire, le nom du père et un autre le nom de la mère, il s'en est suivi que (i) Pour les plantes dont le nom spéciliquc est actiielldnent terminé en oidcs il suffira, contormcment à l'étymologie, do donner l.i désinence oïdcitx, oidca, oidcum. l38 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l'on a donné an même hybride deux noms diÊférents. On a écrit aussi : E.persicimim Rchb. [E. molle x roseum). Nous écrivons comme suit : Epilobhim molle Lamk. roseoides. Ce qui veut dire que notre roseoides est un molle fécondé par un roseum. Nous avons de même pour le montanum : Epilobium montanum L. roseoides. Mais, nous objectera-t-on, si c'est une race de montanum qui est fécondée par un roseum^ par exemple : collinum^ lanceola- tum, Duriaeil Il n'y a aucune difficulté. Nous écrirons : Epilobium montanum L. s. esp. collinwn Gmel. roseoides. ce qui indique que le collinum s'est croisé avec un roseum. Et de même pour toute autre combinaison. Supposons maintenant l'union de deux races entre elles, par exemple collinum se croi- sant avec lanceolatum, ce qui correspond à E. Tarni de Laram- bergue ; pour distinguer ce croisement de celui d'où résulte un hybride, nous ajouterons la désinence forme au fournisseur du pollen et nous aurons : E. montanum L. s. esp. collinum Gmel. lanceolatiforme. Nous distinguerons les isogènes résultant du mélange du type avec l'une de ses races par le préfixe simili appliqué à l'échan- tillon qui se rapportera par ses fleurs au porte-pollen. Ainsi entre E. collinum et E. montanum., il ne saurait y avoir, selon nous,nihybridité,ni même métissage, mais simple isogénie. Si le produit se rapproche davantage du montanum par ses fleurs (ce qui veut dire que c'est un collinum qui s'est croisé avec un montanum)., nous écrirons : E. montanum L. s. esp. collinum Gmel. similimontanum. ACADÉMIF, DK GEOGRAPHIE BOTANIQUE 139 Si le type était au contraire la mère, nous écririons directe- ment : E. montamim L. similicollininn. V. — Dispersion géographique des Hybrides Doit-on se préoccuper de rechercher la distribution géographi- que des hybrides ? Doit-on même les faire figurer dans les Flores ? Nous distinguons et nous répondons : pour les espèces herbacées annuelles : non. En effet, si nous signalons un ou plusieurs hybrides cette année dans une localité, il est possible que Tannée prochaine il n'y ait pas un seul hybride. Au contraire, les espèces frutescentes ou arborescentes peuvent se maintenir de longues années et alors il est intéressant pour une Flore de constater leur présence. Ceci s'applique aussi aux espèces herbacées vivaces. Doit-on décrire les hybrides ? Nous ferons encore une distinc- tion. Pour les espèces frutescentes ou arborescentes, oui, car le sujet demeure identique à lui même ; pour les espèces herbacées même vivaces, cette description doit être courte et précise car la plante hybride n'aura pas, l'année prochaine, l'aspect qu'elle a cette année, du moins ordinairement, et pour les espèces annuelles l'hybride entre deux espèces sera souvent tout autre avec les diverses années. Il faut considérer les hybrides de deux espèces chez les végé- taux herbacés comme un groupe extrêmement variable et présen- tant un grand polymorphisme de formée, de taille, de couleur dans toutes ses parties sans cependant perdre la juxtaposition des caractères ancestraux qui les caractérise. Dans ce travail nous ne donnons pas la répartition géogra- phique des hybrides épilobiens en France. Ceci pour trois motifs: i» Cette étude présenterait un médiocre intérêt; 2° la vie des espèces herbacées est déjà mobile et instable, étant sujette à de nombreux accidents ; celle de leurs hybrides es^ encore plus fugitive ; 3° nous ne possédons pas les cléments de ce travail, sauf quelques documents épars, les hybrides et métis chez les épilobes n'ayant encore fait l'objet d'aucune recherche 140 ACADÉMIE DE GEOGRAPMll-; BOTANIQUE sérieuse ni d'aucun travail spécial. La savante et volumineuse monographie de Haussknecht fournit sous ce rapport des indi- cations géographiques nécessairement très incomplètes (i)- Quant à la question de savoir dans quelles limites, c'est-à-dire à quelle distance des parents doivent se rencontrer les hybrides pour que l'on puisse affirmer leur hybridité d'une façon certaine (nous parlons des hybrides naturels et indigènes non plantés) la question devient presque oiseuse après les principes que nous avons posés. Il est d'ailleurs impossible d'y répondre d'une façon satisfaisante ; d'une part, en effet, les insectes ne sont pas les seuls agents de la fécondation, et ceux-ci, les abeilles notamment, étendent leurs incursions selon les saisons et l'abondance plus ou moins grande des fleurs qu'elles ont à butiner. Toutefois, comme nous avons donné la situation inter parentes des hybrides comme un signe ou caractère d'hybridité, on peut poser en principe qu'une plante rencontrée dans un département, à fortiori dans une région où ne croît pas l'un des parents, ne saurait guère être regardée comme un hybride. Bien entendu si la plante litigieuse se trouvait sur les confins du département et que l'espèce génératrice, manquant dans ce département, existât dans la région adjacente du département limitrophe, tout autre serait la conclusion. Bien que l'hybridité ne dépende pas d'une question de kilomètres, on peut poser en règle générale que^certaine quand elle est constatée inter parentes, dans les limi'es de quelques kilo- mètres (i -10) l'hybridité est possible et probable. Au-delà de 10 à 20 kilomètres elle devient douteuse et au-delà d'une quarantaine de kilomètres, dans lagénéralité des cas, improbable, sinon invrai- semblable. VI. — Les Epilobes hybrides, métis et isogènes Il ne nous reste plus qu'àdonner,avecla synonymie, les diverses unions constatées entre les Epilobes. Ce que nous allons faire sans délai. {à suivre) . (i) Nous prions qu'on veuille bien nous communiquer toutes les formes critiques et litigieuses rencontrées, promettant d'en donner au Bulletin de l'Académie les diagnoses et les localités. ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 141 De la migration des substances reproductrices dans la Plante Par le Professeur-Docteur Ed. J. Klein (de Diekirch-Luxembourg) Traduction et collaboration de M. GeorjO'Cs Renaudet, Etudiant en pharmacie La note présentée par M. Léveillé [Le Monde des Plantes nov. 1898, p. 39) à la suite de ladécouverte, par le R. P. Vaniot, d'un ophrys asexué, nous engage à développer aujourd'hui quelques idées personnelles sur le phénomène intéressant de la réduction des organes sexuels chez les Plantes à partie souter- raine tubériforme. Les bulbes, les rhizomes, les tubercules et autres organes ana- logues, servant à la multiplication, par voie végétative, de nom- breuses espèces, sont évidemment des formes secondaires et la véritable reproduction de toute plante Phanérogame doit s'ef- fectuer par voie sexuelle. Mais il semble que certaines espèces se soient, pour ainsi dire, habituées à la multiplication végétative et que leurs organes sexuels, en dépit même de leur développement, cessent de fonc- tionner sinon totalement, au moins en partie. A l'appui de cette opinion, Sachs nous relate qu'après de nombreuses pollinisations artificielles habilement conduites, il ne put parvenir à produire une seule graine fertile ou à modifier l'état ovarien sur les nombreuses fleurs du Lilium album mises en expérience. (Cette plante a pourtant un périanthe éclatant, attirant les insectes et facilitant ainsi la pollinisation des stig- mates normalement développés.) Ce curieux phénomène, Vapogamie, se retrouve, moinsaccen- tué toutefois, chez un certain nombre de plantes bulbeuses, notamment chez quelques Scitaminées et Dioscorées (Miillerj, de même que dans le Raifort [Coclilearia Annoracia)^ lesgcnrcs Ficaria et Dcntaria bulbifera (du Bary), enfin d'après Sachs, sur VAllium sativum. La culture même de nos Orchidées indigènes nous montre que, sur les milliers de graines produites par un slmiI pied, il 142 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE n'en reste qu'un nombre fort réduit susceptibles de donner une plante nouvelle. (Il ne saurait être question ici de la durée du pouvoir germinatif de ces graines toujours ensemence'es dans un laps de temps le plus favorable à la réussite, mais bien plutôt de V existence de ce pouvoir qui paraît alors absent et annuler ainsi l'énergie propre à la graine.) Cependant, dans ces derniers temps, M. Lindemiith, Inspec- teur des jardins à Berlin, est parvenu à récolter des graines fertiles du Lis récalcitrant de Sachs. Pour cela, au moment de l'éclosion des boutons, il coupait les tiges florifères au niveau du sol et les plaçait dans l'eau. Après pollinisation artificielle, la fécondation se produisit régulièrement et les graines obtenues donnèrent des sujets bien constitués. Lorsque l'opérateur sup- primait les boutons avant l'éclosion, des bulbilles venaient prendre la place des fleurs, comme cela s'observe ordinairement dans l'ombelle de certains représentants du genre Alliiim. Le zoologue Weismann, de Fribourg en Bade, et son prépa- rateur, le Japonais Ischikawa, ont étudié, sur certains polypiers, des cellules sexuelles qui cheminent à travers l'organisme et s'arrêtent à des points déterminés où se forment alors des orga- nes reproducteurs. N'en serait-il pas de même ou à peu près pour les plantes citées plus haut? Il existe — et c'est là notre hypothèse — ou il doit exister des substances qui peuvent changer de place dans la Plante, se fixer à certains endroits où elles entrent en action et déterminent ainsi, selon leur position, la reproduction par les organes végé- tatifs ou par l'appareil sexuel. L'expression « substances » est la seule peut-être qui puisse rendre notre pensée, car l'idée d'une migration de cellules ne saurait être émise en parlant des tissus végétaux. Quand ces substances restent dans la partie supérieure de la plante, elles y déterminent la fructification ; émigrées, au con- traire, pour des causes qui nous échappent, elles vont fortifier les organes souterrains en y accumulant des matériaux de réserve et les transforment en organes reproducteurs. C'est ainsi que dans l'exemple du Lis, qui s'épanouit, ces substances ont déjà ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ] ^3 quitté la région florale, mais n'ont pas atteint le bulbe. Coupez alors la tige, l'émigration sera arrêtée et la fructification normale deviendra possible, puisque, d'après l'expérience, la reproduc- tion souterraine est matériellement interdite. Détachez également les boutons : les substances formeront alors les éléments les plus simples, les bulbilles, bourgeons qui seraient restés sans cela rudimentaires et qui deviennent main- tenant des chambres de réserves nutritives. Quand revient la belle saison — nous renvoyons pour mé- moire au cas de VOphrys cité par le R. P. Vaniot — les substan- ces « sexuelles ««n'ont pas encore abandonné le tubercule ou ne l'ont quitté qu'en partie, de telle sorte que la production des fleurs sur l'axe coupé devient impossible; si ces organes naissent, ils restent nécessairement stériles. Le tubercule laissé en terre produit sans doute un organe ana- logue, et lui transmet, par approche, les substances envisagées comme pour lui céder l'énergie totale qu'il possédait. Nous avions toujours vu naître, sans production de partie assimi- lante, de nouveaux bulbes sur un bulbe de tulipe auquel nous avions enlevé le bourgeon terminal devant donner les feuilles et les fleurs. La réduction des organes reproducteurs, sous l'influence de l'émigration des substances sexuelles, a donc, chez le lis, pro- duit l'apogamie totale sans qu'aucun signe extérieur vienne modifier le port et la vigueur ordinaires du périanthe floral. Dans d'autres cas, le phénomène progresse davantage. Ainsi, le Muguet [Convallaria maialis L.) qui porte rarement des fruits et se niultiplie presque exclusivement par rhizomes, ne possède plus de nectaires, sauf dans les quelques observations faites par Ludwig sur des exemplaires des environs deGreiz (Thuringe) et par Kirchncr en Wurtemberg. Ces plantes exceptionnelles, à taches rouges, à périanthe plus grand et à étaminesd'un jaune plus vif que sur les réprésentants indigènes, auront encore moins subi l'influence du retrait des substances sexuelles dans les or- ganes souterrains. Les fleurs supérieures des Miiscari et surtout du Muscari co- mosiim Mill. (Ail à toupet.) ne s'ouvrent plus, les étamines ci 144 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE les pistils sont rudimentaires ; il est à croire que les graines qu'elles avaient produites sont remplacées par le bulbe formé sous terre. La « Couronne impériale » {Fritillaria imperialis) nous montre même toute une touffe de bractées stériles qui devraient cependant porter des fleurs. Nous voyons donc que des organes devenus superflus finissent par s'atrophier et disparaître tota- lement. Il convient pourtant de faire une remarque sur les deux der- niers cas. Les organes sexuels avortés par apogamie restent jusqu'à un certain point utiles à la reproductiop. Les fleurs réduites du Muscari, ainsi que les pédoncules et Taxe qui les porte, concourent, par leur couleur violette, à re- hausser l'éclat de l'inflorescence et à assurer la pollinisation par les insectes des fleurs normales insérées plus bas. Dans le Fri- tillaria , les bractées stériles arrêtent le vent et favorisent la dis- sémination des graines produites par les quelques fleurs formées à l'aisselle des bractées inférieures. En ce qui concerne la dissémination, il faut noter qu'elle de- vient difficile par la formation des organes souterrains; ceux-ci étant fixés sur place et ne pouvant se distribuer au loin, les plantes en question, le lis par exemple, sauraient à peine se propager. Mais l'observation permet cependant de voir diminuer cette impossibilité. Dans les tubercules de V Herminium Lind. le bulbe de l'année suivante est poussé en avant sur une espèce de stolon et écarté ainsi du tubercule-mère de cette année pour aller se développer dans un terrain non encore épuisé par l'es- pèce. Le même phénomène, mais moins frappant, se retrouve dans VOrchis militaris L. et doit être interprété de la même manière. Le mode de propagation des rhizomes rappelle encore mieux la dissémination. On sait en effet que, par exemple, les Muguets plantés dans les parterres émigrent pour ainsi dire et doivent, au moins tous les trois ans, être rassemblés de nouveau, parce que leurs rhizomes se sont écartés en sens centrifuge. Nous sommes donc en mesure de constater que les substances ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 143 hypoihéiiques dont nous venons de parler : i° impriment aux parties du végétal dans lesquelles elles immigrent, le caractère d'organes reproducteurs, et 2° ont le pouvoir d'adapter ces or- ganes à leurs fonctions. Cette adaptation peut aller tellement loin qu'il en reste encore des traces même après l'émigration des substances. Les organes, privés de ces substances, ne pou- vant plus alors servir directement à la reproduction perdent la plupart de leurs caractères spécifiques (nectaires), sans pourtant se soustraire complètement à la fonction de multiplication sexuelle (bractées de la « Couronne impériale », inflorescence terminale du Muscari.) Si, au point de vue téléologique, on voulait expliquer pour- quoi se sont faites toutes ces transformations dans la structure et les fonctions de ces végétaux, on pourrait dire que la reproduc- tion par organes souterrains est sans contredit la plus simple, la plus commode et la plus sûre. La formation de ces organes est en effet un fait d'observation commune sur. des espèces fleu- rissant au premier printemps [Galanthus ^ Narcissus, Leucoium) ou en arrière-automne [Colchicum]^ à des époques où les insec- tes sont rares et les chances de pollinisation bien douteuses. Les substances sexuelles, chassées pour ainsi dire des fleurs par ces circonstances défavorables à leur action, délogent et vont ailleurs développer leur énergie (car c'est plus qu'une in- fluence qu'elles exercent, c'est une force dont nous constatons seulement les manifestations) pour créer des organes reproduc- teurs supplémentaires et souvent imprévus. Le cas de « TOphrys asexué » révélé par le R. P. Vaniot vient particulièrement corroborer nos idées sur ce délicat sujet. Puis- sions-nous avoir jeté quelque lumière sur une question encore bien peu connue, mais qui méritait d'être soumise à l'apprécia- tion et aux recherches des Botanistes. Un Herbier de Jean-Jacques Rousseau par M. E. Gonod d'Artemare Il y a quelques années furent mis en vente, à Clermond-For- rand, des livres de littérature, sciences et voyages, provenant de 146 ACADKMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE la bibliothèque du château de Scorailles (Cantal). Dans cette vente se trouvait une collection de plantes contenues dans deux boîtes en bois presque carre'es, avec couvercle. Les plantes de ce vieil herbier étaient pour la plupart déte'riorées ; chacune d'elles disposée dans une feuille double de papier gris non collé, por- tait une étiquette d'une écriture ancienne et large. Cet herbier, sans aucun nom de celui qui l'avait formé, n'avait au point de vue botanique qu'un intérêt médiocre, et je donnai conseil au marchand de ne pas le conserver, cependant il ne méritait pas cette destinée; car j'ai su plus tard qu'il était attribué, non sans raison, au grand philosophe naturaliste du xviii^ siècle, Jean- Jacques Rousseau. M. l'abbé J. Pau, archéologue distingué, aumônier à l'usine delaCascadeprès de Bort(Corrèze),m'écritàcesujet: L'herbiermis en vente à Clermont était bien de Rousseau, grand ami du sei- gneur de Scorailles. Jean-Jacques affectionnait l'Auvergne et se complaisait à venir habiter le château de son ami. C'est à Sco- railles (ou Escorailles) qu'il avait formé cet herbier, et qu'il en avait fait don à son hôte et ami. Dernièrement, j'ai eu connaissance d'un autre herbier du phi- losophe Genevois. Son possesseur actuel ayant bien voulu me confier un volume de cette précieuse collection, il m'a paru intéressant de la faire connaître. A ce volume étaient joints quelques documents prouvant la parfaite authenticité de l'herbier. Nous puisons les renseigne- ments qui suivent dans un article publie en 1 894, par un journal d'Orléans (i). « On connaît plusieurs herbiers de Rousseau ; au moins trois. « Lepremier,le plus considérable et le plus connu est conservé au Musée botanique de Berlin. Rousseau en aurait fait don ou plutôt l'aurait vendu de son vivant au dit Musée. Il se compose de onze volumes ou cartons comprenant des plantes recueillies un peu partout : des environs de Paris, Alpes du Dauphiné, (i) Journal du Loiret, 23 juin 1894. Lettres Oi'léanaises. Signé : Auré- lien. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 147 Suisse. Savoie. Rousseau a consigné sur chaque plante des détails se rapportant à ses propriétés, ses vertus spécifiques, ses origines. « Un deuxième herbier de peu d'importance et sans grand inté- rêt, formé et glané çà et là a disparu, sans que jusqu'ici, il ait été possible d'en retrouver la trace (i). Enfin, un troisième her- bier a été, dit-on, formé par Jean-Jacques, à Ermenonville. Celui-là, son herbier personnel, celui qu'il a enrichi avec un soin pieux jusqu'à son dernier jour, se compose exclusivement de plantes recueillies dans ce charmant séjour d'Ermenonville, mis à sa disposition, en i778_, par un ami généreux, le marquis de Girardin ». C'est de ce troisième herbier, qui est comme le testament botanique de Rousseau, que nous allons parler. Il a dû être fait à Paris, où le philosophe a trouvé au jardin Royal de botanique nombre d'échantillons de plantes exotiques que l'herbier ren- ferme, mais il a été complété et terminé à Ermenonville. Après la mort de Rousseau, l'herbier fut donné par sa veuve Thérèse Levasseur à un ami du philosophe. En i823, il fut vendu à Paris par un sieur Charles Perroneau, ainsi que le prouve la note suivante placée en tête de la Botanique de Jean- Jacques Rousseau, éditée par M. Deville : « On a mis en vente cette année, au Musée Européen, à Paris, l'herbier que Rousseau avait recueilli pour son usage. La veuve en avait fait hommage à M. Le Bègue de Presle, médecin et ami particulier de Rousseau. Cet herbier se compose d'environ i.5oo feuillets, chaque feuille présente une plante fixée par une bandelette de papier et étiquetée. >; M. Perroneau, avant cette vente, avait sans doute proposé au comte de Girardin, pctit-fils du marquis, l'acquisition de l'her- bier; une lettre du comte à M. Peronneau, datée d'Ermenon- ville i5 décembre 1822, dit : « Je désire que l'herbier de Jean-Jacques réalise toutes les espérances que vous avez conçues; je l'apprendrai avec plaisir.» (i) Ce second herbier est probablement celui du château de Scorailles dont il est question plus haut. I4S ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE M. de Girardin est devenu plus tard acquéreur de l'herbier, attendu que M. de Bengy, son possesseur actuel, m'écrit que le comte en a fait don à son grand-père, à titre de services ren- dus (i). L'herbier comprend quinze volumes ou cartons in-4" fabri- qués probablement de la main de Jean-Jacques qui avait appris le métier de relieur. Les cartons, dont le fond se replie, sont attachés par des gances rouges ; un papier maroquin de même couleur les recouvre. Au milieu du dos, un cartouche, papier vert et or, porte ce titre : HERBIER DE JEAN-JACQUES ROUSSEAU Le numéro du volume est inscrit plus bas sur une étiquette ronde, papier vert, chiffres et ornements dorés, au-dessus, deux petites étiquettes rondes et blanches indiquent les numéros des Genres contenus dans le carton. A l'intérieur, une chemise en papier gris bleuâtre renferme chaque Genre avec nom et numéro d'ordre. Chaque chemise comprend une ou plusieurs espèces du même Genre ; les plantes sont collées ou le plus souvent fixées par des bandelettes sur un papier blanc, fort, dont le verso a servi à des inscriptions de rente en 1 760-1 761 (i). Au sommet de la feuille, à gauche, est collée une étiquette portant le nom de la plante, mais sans indi- cation d'origine ni de date de récolte, si ce n'est que quelques plantes sont désignées comme provenant du jardin Royal de botanique. L'écriture de ces étiquettes est large, bien fournie,' tracée par une plume d'oie et d'une encre pâlie; en voici un modèle : CLASSIS IV Pentandrya monogynia. ECHITES UMBELLATA L. Sp. 307. Jacq. Am. 3o. L 22. Les plantes sont en assez bon état de conservation, échantil- lons souvent peu fournis, arbustes représentés par une ou deux (i) M. de Bengy, d'Orléans, désirerait aujourd'hui vendre cet herbier. (i) Spécimen d'une de ces inscriptions : du 23 novembre i7.'io. Guil- laume de la Gaze, conseiller au Parlement de Toulouse, adroit de 14 tr. de rente sur la tête de Pétronille Thérèse de la Gaze sa fille, qui jouira après lui. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 14g feuilles, un petit rameau. L'herbier est classé d'après le système de Linné datant de ijSS, et qui avait pour base de ses 24 classes les caractères fournis par les étamines dans leurs rapports entre elles et avec le pistil. Le tome sept comprend la peniandrye monogynie, du numéro des genres 23o à 258 {254 et 256 manquent) avec 120 plantes. Voici le relevé des genres et espèces de ce septième volume : CLASSE IV Pentandrye Monogynie. Illecebrum : ûcoideum L; verniculatum L; verticillatum L ; sessile L ; angustifolium; paronichia L. Celosia : lanaia L; margaritacea L; coccinea L ; argentea L; cristata L ; Pacouria : guianensis; Raiiu'olfia : canescensL ; nitida L; Thesium : linophyllon L ; Glaux : maritima L ; Pœderia : fœtida ; Carissa : spinosum L; Pliimeria : laurifolia; rubra L; alba L; Cerberia : thevétia L; Echites i umbellata L;angustissimis et longissimis,fl.roseo; \ id. id. fl. albo ; id. id. fl. purpureo ; subrecta L; ) amplissimo folio glabro ; truticosum; villosum, \ fl. luteo maximo; trifida L; Achiranihus : aspera L ; Ambcllania : acida; Randia : mitis L; aculeata L; humilis ; minor ; oxyanthoides L; alpinum L; id. mas Jaq ; id. herma- , phrodites Jaq ; americanum ; pensylvanica ; nigrum Ribes {'.,... , , L • I j I- L ; id. virginiacum; rubrum L; cynosbati L; dccli- natuni L ; uva crispa L ; id. rubra; id, alpina. f5o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE acutifolia; lineatus; sarcomphalus L; micran- thus L; jamaicensis; frangulaL; hispanicus saxa- tilis; balearicus L; pumilus; alaternus L; id. vul- Igaris L ; id. hispanicus L; id. foliis ovatis L catharticus L; americana ; iguaneus L ; jujuba L id. sinensis L; napeca L, scandens ; oenoplia L alpinus L: bourgondiacus; canadensis ; alpina L sempervirens ; peruvianus ; saxatilis fœmina Jaq 1 oboides L; lycioides L ; Sideroxylon lycioides L; decandrum; spinosumL; Vitis arborea L ; virginiensis L ; vinifera L; labrusca L ; laci- niata L; Vinca major L ; minor L ; rosea L; _. . 1 americana L ; verrucosus Jaq; scabiosus; euro- Evonimus v ... ., .. ,,..,- t -j • ( pœus L; id. tenuirolius L; iatiiolius L; id niger; Gardénia flavida L ; Itea virginica L; ' Cestrum v\ocxuvn\jLm'L\ diurnum L; jamaicense L; vespe- rinum L ; venenatum L ; Ceanothiis americanus L ; africanus L; Cinchona corybaea L ; Petinia guianensis; Lysantlîus caerulescens; alaïus ; grandiflorus; purpureus. « Jean-Jacques Rousseau a été l'écrivain qui, au siècle dernier, a exercé la plus grande influence et a été l'inspirateur vigoureux de tant d'efforts. Comme littérateur, sa supériorité est incontes- table; comme philosophe il a été diversement apprécié ; loué par les uns, blâmé par les autres ; mais ses détracteurs ont toujours rendu hommage à ses talents d'écrivain, à son caractère, à ses vertus. L'historien anglais, Spenses Wilkinson, donnait récem- ment cette appréciation un peu sévère peut-être sur Rousseau : « Dans le Genevois Rousseau je ne vois rien du Français, sauf la langue. Son sentimentalisme morbide, son manque d'esprit et la fureur violente de ses théories dogmatiques me paraissent avoir apporté une note nouvelle et étrangère dans les masses françaises ». ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE i 5 i Quant à Rousseau naturaliste, nous ne pouvons, dans le cadre decette étude, exposer ses théories botaniques. Comme beaucoup de ses contemporains, notamment Bernardin de Saint-Pierre, qui croyait que la Providence avait créé tous les organes des végétaux en vue de l'utilité que l'homme et les animaux peu- vent en tirer, Jean-Jacques est aussi d'avis que lorsque ces organes présentent quelque ressemblance d'aspect avec les lésions produites par une maladie, la plante doit guérir la dite maladie. La Scabieuse, qui a des écailles entre ses fleurs, doit guérir les maladies de la peau ; la Pulmonaire, qui a les feuilles tache- tées, les affections du poumon; la Ficaire renoncule, dont les racines sont tuberculeuses, doit être souveraine contre les écrouelles. Mieux inspiré, le grand naturaliste Buffon, écrivait à la même époque • « Comme nous voulons toujours tout rapporter à un certain but, lorsque les parties n'ont pas d'usage apparent, nous leur supposons des rapports qui n'ont aucun fondement, qui n'exis- tent point dans la nature des choses et qui ne servent qu'à l'obs- curcir. » En mai 1778, Jean-Jacques Rousseau, âgé de 66 ans, qui menait à Paris une existence plus que modeste, accepta Toffre de M. le marquis de Girardin de lui donner un asile digne de son génie et une retraite pour le reste de ses jours au château d'Ermenonville, près de Senlis, à dix lieues de Paris. M. de Girardin avait fait d'Ermenonville une propriété magnifique; « Il l'avait embellie de jardins fameux où l'art secondait la nature, de monuments symboliques, de plantations rares. Des pièces d'eau, des lacs, une petite île, puis des grands bois sur les hau- teurs achevaient de donner à ce noble séjour un charme infini et en faisaient un cadre admirable pour les méditations d'un philosophe, d'un ami de la nature, d'un grand homme arrivé à la fin de ses travaux et de ses luttes » (i). La flore des environs d'Ermenonville est abondante et variée. (0 Pour CCS renseignements et ceux qui suivent voir : Le monde moderne décembre iUgO. Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville (H. BufVenoir). 152 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Jean-Jacques, à peine installé, explore le parc, la forêt, les alen- tours ; bientôt il eut des endroits préfére's pour ses promenades et ses rêveries; il fait des projets pour ses travaux de botanique, il prépare son nouvel herbier et se livre à la composition musi- cale. A Ermenonville, avec son magnifique horizon de forêts, de prairies et de lacs, dans ce ravissant séjour où les lettres, la phi- losophie et le culte de la nature étaient honorés, Rousseau se sentait heureux; l'apaisement se faisait dans son âme et sa fatale misanthropie se dissipait. « Le docteur Le Bègue de Presle, ami du philosophe, put constater qu'il consacrait une grande partie du jour à la recher- che des plantes et aux soins qu'elles exigent pour être mises en herbier. Il fit venir de Paris du papier pour continuer son her- bier, ainsi que plusieurs ouvrages sur les mousses, les chien- dents et les champignons, qu'il se proposait d'étudier pendant l'hiver. » Tous ces projets de travaux et d'études prouvent, qu'à la fin de juin, Jean-Jacques était en bonne santé, et qu'il avait l'espérance de vivre en paix dans sa retraite. Le 2 juillet suivant, au retour d'une promenade matinale, Rousseau tut frappé d'une congestion cérébrale et succomba quelques heures après. Le philosophe sentant que sa fin était venue, adressa à sa femme ces mémorables paroles : « Ma chère femme, rendez-moi le service d'ouvrir la fenêtre afin que j'aie le bonheur de voir encore une fois la verdure... Comme elle est belle! Que ce jour est pur et serein ! Oh! Que la nature est grande ! Voyez ce soleil dont il semble que l'aspect riant m'appelle! Voyez-vous même cette lumière immense! Voilà Dieu, oui Dieu lui-même, qui m'ouvre son sein, et qui m'invite à aller goûter cette paix éternelle et inaltérable que j'avais tant désirée ! » Sarsoux près Ussel, 8 mars 189g. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE l53 APERÇUS GÉNÉRAUX SUR LA PAR H'® Marcailhou-d'Ayméric, Pharmacien de i" classe à Ax-les-Thermes (Ariège) [Suite) IV. — Hydropterides Sont des plantes aquatiques ; il en existe seulement trois genres au Japon, peu utiles à l'homme. 1 Salvinia (Sanshomo). 2 Azolla (Akankikusa). 3 Marsilea (Teudji so). V. — Isosporeae 1 Equisetum (Tokusa);sstige séche'e remplace le papier-verre. 2 Lycopodium (Hykagenokazura); plante médicinale. 3 Psilotum (Matsuba ran) ; plante d'agrément. VI. — Hetorosporeae 1 Selaginella (Iwa hiba); plante d'agrément. 2 Isoetes (Mizu nira). EMBRYOPHYTA SIPHONOGAMA I. — Gycadinae I Cycas revoluta (Sotetsu); on mange ses graines; elle est aussi très recherchée comme plante d'agrément. II. — Coniferinae En général, les plantes de celte catégorie sont remarquables par leurs productions des bois de construction et sont résineuses. 1 Pinus densiflora (Akamatsu); très recherché comme bois de construction. 2 — Thunbergii (i) (Kuromatsu); existe dans le midi du Japon. (i) Une des espèces dédiées à Ch. P. Thunberg (1743-1828), naturaliste et voyageur suédois, (-lève de Linné, qui explora le Japon de 1773 à i7Soet publia, à son retour en Suède, le Flora Japoiiica i, Leipzig, in-8", 1784I et les Icônes plantarum Japonicarum (Upsal, 17^4-1803, in-fol. 5o tab.), ou- vrages ayant longtemps joui d'une réputation quelque peu surfaite. (IL Marc.-d'Aym.) 1^4 ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3 — pentaphylla (Goyonomatsu) ; plante d'agrément. 4 — parviflora (Himeko matsu); fournit du bois de cons- truction. 5 — coraiensis (Chyo sen matsu); graines très grandes que l'on mange au Japon; se trouve au Nord- est du Japon. 6 Larixleptolepis (Kara matsu); fournit du boisdeconstruction. 7 Picea polita (Hari momi); fournit du bois de construction. 8 — bicolor (Ira momi); fournit du bois de construction. 9 — chondoensis (To-hi); fournit du bois de construction. 10 Tsuga Sieboldii(i)(Tsuga); fournit du bois de construction. 11 — diversifolia (Kome tsuga); fournit du bois de cons- truction. 12 Abies firma (Momi); fournit du bois de construction. i3 — homolepis (Takemomi); existe seulement à Nikko (Japon central). J4 — umbellata (Uraziro momi): fournit du bois de cons- truction. i5 — Veitchii (Shirabe); fournit du boisdeconstruction. i6 — Mariesii (Aomori Todoro); fournit du bois de cons- truction. 17 Sciadopitys venicillata (Koya matsu); fournit du bois de construction. 18 Cryptomeria japonica (Sughi) ; fournit du bois de cons- truction. 19 Thujopsis dolabrata ,(Hiba) ; fournit du bois de cons- truction; on le plante pour agrément. {à suivre) . ( I ) Une des espèces dédiées à Ph. Fr. de Siebold (né à Wûrzburg en 1796), attaché comme médecin à la mission diplomatique envoyée au Japon en 1823 par !e gouvernement Néerlandais. De retour en Europe, en i83o, ce botaniste publia, avec la collaboration du professeur Zuccarini, de Munich, Florae japonicae familiae natwales, Leyde, i835-i853, in-fol.avec de nom- breuses planches. (H. Marc.-d'Aym.) Le Secrétaire perpétuel, gérant du u Bulletin)) : H. LÉVEILLÉ. Le Mans. — Typographie Charles Monnoyer. LlBRilRlB SCBNTiFIIJIJE ET MEDICALE Jacques LECHEVALIER S3, Rue Racine, à Paris OUVRAGES D'OCCASION Brun. Le botaniste et le coléoptérologue au Mont- Viso, 1868, in- 18, i3o p 1 fr. 5o Lamark et De Candolle. Flore française. 3° éd. i8o5-i8ib, avec suppl. pi. et cane col. 6 gr. 8. rel 32 fr. — La vieiue, 5 in-8, avec pi. et carte col. rel. 20 fr. Le Berr/ais. Tr. des jardins ou le nouveau de la Quintynie, 1785, 3 in 8, avec 1 1 pi 9 tr. Michel. Tr. du citronier, 1816, i in-folio avec 21 pi. col 35 fr . Blume. Muséum Botanicum Lugduno-Batavum. Lugduni-Batavorum . 1849-1856, 2 gr. 8, avec 120 pi. rel. n. r 35 fr. Noisette. Manuel complet du jardinier maraîcher pépiniériste, botaniste et paysagiste, 1825-26. 4 tomes en 8 vol. avec suppl • 12 fr. Desfontaines. Catalogus plantarum horti regii parisiensis. Ed. tertia. 1829. i in-8, 484 p. 4 fr. Girod-Chantras. /?ecA. chimiques et microscopi- ques sur les con/erves, bisses, tremelles, etc. 1802, 1 in-4, 240 p. 36 pi . col lo fr. Catalogue pour servir à la flore de la Charente- Inférieure par la Soc. des Se. Nat. La Rochelle. I840, iin-4, i59p 2 fr. ."io Desfontaines. Choix de plantes du corollaire des Instituts de Tournefort. 1808, i in-4, avec 70 pi... 18 fr. RouY. Flore de France, T. I à V. (I à III en colla- boration avec M. Foucaud), chaque volume franco 6 fr. Dictionnaire des Sciences naturelles, par plusieurs professeurs du jardin du roi et des principales écoles de Paris. i816-i830, 60 in-8, avec atlas de 12 in-8, contenant 1220 pi. coloriées (1.220 f.), net 100 fr. (Expl. rel très bon état) en tout 72 vol. DujARDiN. H/si. naturelle des ^oophytes. Infusoi- res. 1841, I in-8 avec atlas de 22 pi. col.. . 17 fr. Le même. pi. n lo fr. Bossu. Nouv. dictionnaire d'hist. naturelle. 1857- 5q. 3 gr. 8, avec 1370 fig. rel 12 fr. (Quelques pages du tome I sont piquéesj. Les ouvrages annoncés ci-dessus sont tous d'occasion, mais en très bon état; ils ne sont qu'un faible aperçu des nombreuses flores, traités et bro- chures de Botanique que nous avons en magasin. Nous prions Messieurs les Botanistes qui ont quelques desiderata, de vouloir bien nousles faire connaître, et par retour du courrier, ils seront en possession de leur demande ; nous nous chargeons de fournir les livres de tous genres. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES -25 Ex. 50Ex. 75 Ex. 100 Ex. loO Ex. ■200 Ex. 1 /4 de feuille — 4 pages 1 /-2 feuille — 8 pages 1 feuille ciilièrc — 16 pages i fr. () fr. 9 Ir. 75 5fr. 7fr. 1 1 fr. 50 fi fr. 8 tr. 13 fr. -25 7fr. 9 !r. 15 fr. 8 fr. 50 10 Ir. .50 17 fr. 50 10 fr. 50 1-2 fr. •20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le te.xte ayant passé dans la revue, ils seraient comptes à raison de de o Ir. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couvenure, il y aurait a ajouicr aux pri.x ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 tr. 5o Pour i5o — ■ ■ ■ \ '.■"• -^ Pour 200 — . . . 6 ir. LE MONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE M HNSLHKJUAIMIIE, l'IiÈTS, l{E\SKIG.\KMEi\TS 4 ECHANGES 4 francs pour les Membres de r Association H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE MANS (Sarthe) LIBRAIRIE CH. MONNOYER, LE MANS (Sarthe) Par Ambr. GENTIL Un volume in-i8 : 3 Ir. 50 (1898) HISTOIRE DES ROSES INDIGÈNES DE Lfl SARTHE Par Ambr. GENTIL Grand in-8 de 1 19 pages : 2 fr. 50 (1897) PETIT GUIDE DU MANGEUR DE CHAMPIGNONS Par V. JAMIN Une brochure de 24 pages (1898), franco : 0 fr. 85 Bulle à grains pour herbier : 8 et 9 fr. la rame (port en sus) Gris sans colle et papier paille pour sécher les plantes BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE I OO A I.5oO FOIS Prix : de ^O îi OOO £k>îiiio^ LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 tr. Demander le Catalogue géiiéral franco S" Année '?* Série! N°' 115 i""" Juin 1899 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » i^ai-aîssant le de oliacxiie mois» SOMMAIRE DU N» 115 Catalogue des Lichens du départcncnt de la Sarthe, t suite), E. Monouillon. Apcn;us généraux sur la Flore du Japon {sui(e), Hte MARCAiL[fOU-D'AYMÉni<:. Conliibutions à la Flore de la Mayenne {suile), H. Lévkili.é. Les Hybrides en gé:-.éral et les Epilobes hybrides de la France {suile), H. LÉVEiiLt. Contribulion à la Flore de l'Inde Française (.««7c), H. Lkveillé. Admission. LE MANS lYPOGRAPHIE CHARLKS MONNOVEU [•2, Place dks Jacoblns, 12 189 9 Académie internationale de G-éographie Botanique Directeu? : M. Casimir de CANDOLLE, Genève (Suisse). Secrétaire perpétuel : M. H. LÉVEILLÉ, Le Mans (Sarthe). Trésorier: M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. G. de Candolle, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, Treub, R. a. Philippi. On peut se procurer aie Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs Secrétariat — Rédaction 56, rue de Flore. Le Mans iSarthe], France En raison de Tabondance de la copie, nous prions les auteurs de vouloir bien excuser le retard apporté à l'insertion de leurs communications. DEPOTS : Abonnement : 12 fr. — Le numéro : 1 fr PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médicale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, ig, rue Haute- feuille. LONDRES, W. , DuLAU and C°, Foreign booksellers, dj. Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S.W.46. Gebrûder Borntraeger, Schônebergers- trasse, 17 a. Dépositaire pour FAlle- magfie et l'Autriche. NEW-YORK Ph. Heinsberger, I 5, First Avenue. Ouvrages offerts k la Bibliothèque Du i5 Avril au i5 1899 De la part de MM. Nisius Roux (i br.), G. Camus (i br.), Th. de Heldreich (i br.'i, E. Haffner (i br.), A. Kneucker (i br.)_, Th. Schube (i br,), B. Riomet, (1 br,), E. Préaubert et G, Bouvet (i br.), Frère Héribaud Jh. (i vol.). Mouvement de l'Herbier De M. Carlos E. Porter, de Valparaiso, un lot d'Algues du Chili. De M. Tabbé Cassât, un Anémone (forme nouvelle). De M. Ch. Claire, des espèces rares pour les herbiers monographiques. o 03 t-r I m- a D n o o tr p ci- I-" 05 C n cr n o ge Année (3' Série) N^ 115 i«f Juin 1899 BUI^LETIN DE L'ACADEMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIK BOTANIQUE CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTÏIE PAR e:. ]vi:oTsrGtTUii-.i-.c>nNr Instituteur à Sainte-Sabine (Sarthe) (Suite) Gen. VI. — Cladonia Hoffm. Thalle formé de squames basilaires vertes en dessus, blanches en-dessous, sur lesquelles les podétions prennent naissance. Ceux-ci sont dressés, fistuleux, arrondis, plus ou moins rameux, subulés ou terminés par un scyphus ; ils sont souvent aussi mu- nis de petites squames thallines. Apothécies lécidéines, rouges ou brunâtres, terminales ; spores du genre précédent. A. — [Erythrocarpœ). — Apothécies rouges ; K -\- violet foncé presque noir. * C. cocciFERA Ach., Oliv., Flag., — C.cornucopioides E. Fr., Nyl. — Scyphus très larges, granulés-verruqueux, ainsi que les podétions, — PC. Sur la terre des rochers siliceux et schisteux, bruyères et bois sablonneux. Fertile. — Chemiré-en-Ch., but- tes d^Enfer et de Calais ; Saint-Léonard-des-bois ; Fyé, à Cour- temiche; Montfort, bois de Montdoublerain; Le Mans, bruyères sur la route de Changé. — F. pedicellata Schœr. — Apothécies pédicellées sur les scyphus. — Chemiré-en-Ch., rochers de la Forge. — Var. cornucopioides Ach. — Scyphus totalement couverts de petites squames. — Fyé, à Courtemiche, mêlé au type. * — V. EXTENSA Ach. — (Desportes, FI. du Maine). * — V. ASOTEA Ach. — (Desp., FI. du AI.) * — V, POLYCEPHALA Ach. — (Dcsp., FI. du M.) R. Ch. — Pod. K (C) — un peu jaunis. l56 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE C. PLEUROTA Ach., Oliv., — C. coccifera v. pleurota T. Fr. Diffère de C. coccifera surtout par ses podétions simplement pulvérulents. — Rare. Sur la terre dans les bois et les bruyères. Sainte-Sabine, bois des Isles, près les Prairies ; fertile. R. Ch. — • Podétions K (C) — un peu jaunis. — C. DiGiTATA Ach., Flk., E. Fr., Nyl., Oliv. ; — Squames thallines pulvérulentes en dessous ; podétions jaunâtres à scy- phus étroits. — Semble peu commune dans la Sarthe. Dans les bois, sur la terre et les mousses en décomposition. — Ruaudin, sapinière près le cimetière; fertile. — F. brachytes Ach. — Squames grandes, podétions robustes. Ste-Sabine, forêt de Mézières aux Moulières, sur les mousses pourries ; fertile. — F. cerucha Ach. — Macrophylle, podétions simples, renflés, atténués au sommet, terminés par des scyphus étroits — • St-Léo- nard, rochers ; Chemiré-en-Ch., rochers de la Forge. * F. cephalotes Ach. — (Desp., FI. du Maine). R. Ch. — Podétions K -\- jaunes. * C. MACiLENTA Hffm., E. Fr., Schoer. — Krbg.^ Nyl., Oliv.,— Squames glabres, podétions pulvérulents, ascyphés. — PC. sur la terre dans les bois, les bruyères, pied des troncs de sapins ; sou- vent fertile. Ste-Sabine, forêt de Mézières. — F. subulata. Oliv. — Podétions subulés. Ste-Sabine, forêt de Mézières; Chemiré-en-Ch., butte d'Enfer; stérile. — Var. CLAVATA Ach. — Podétions simples, stériles en partie, un peu ventrus, Chemiré-en-Charnie, butte d'Enfer. * — V. STYRACELLA Desp. (Dcsportcs, FI. du Maine). R. Ch. — Podétions K -}- jaunes. C. POLYDACTYLA Flk., Nyl., OHv. ; — C. macilenta v. poly- dactyla E. Fr., Schœr., Krbg. — Podétions squameux à la base où ils sont granulés-verruqueux, pulvérulents au som- met. — PC. Sur la terre dans les bruyères, les bois, sur les rochers ; fertile. — Fyé, rochers de Courtemiche ; St-Léonard- des-Bois ; Sillé-le-Guillaume, Saut-au-Cerf . R. Ch. — Podétions K -|- jaunes. C. BACiLLARis Nyl., Oliv. — C. macilenta v. bacillaris Flagey. C. flœrkeana v. bacillaris E. Fr., Krbg. — Podétions pulvé- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE iSy' rulents, à scyphus étroits. — Rare. Chemiré-en-Charnie, sur les rochers moussus de la butte d'Enfer; fertile. R. Ch. — Podétions K — . C. Flœrkeana Flk., E. Fr., Nyl , Schœr., Oliv. — Podé- tions ascyphés, totalement granulés-verruqueux. AR. Bruyères et bois sablonneux, sur la terre. Ruaudin, sapinières; Le Mans, bois route de Changé ; Chemiré-en-Charnie, butte de Calais ; Ste-Sabine, foret de Mézières ; fertile. * — Var. Dilleniana Del. — (Desportes, FI. du Maine) . R. Ch. — Podétions K— . B. — [Phœocai'pœ). — Apoîhécies roussdh'es K — . \^^ Section. — Aisselles et scyphus ouverts *C. squamosa Hoffm., E. et T. Fr., Schr., Krbg., Nyl., Oliv. — Podétions scyphyphères ou ascyphés, plus ou moins rameux et squameux, granulés-pulvérulents. — TC. Sur la terre dans les bois, bruyères, landes, coteaux incultes ; généralement fertile. R. Ch. — Podétions K. — « Les échantillons dont les podé- « tions marquent K-|-)aune forment le Cl. subsquamosa Nyl., « quelle que soit la forme ou la variété à laquelle ils appartien- « nent » [Olivier, Flore des. Lichens de l'ouest p. 64). Cette espèce présente un grand nombre de formes ; voici celles que j'ai constatées jusqu'à présent. — ¥. proliféra Oliv. — Scyphus à prolifications marginales. AC. — Var. SQUAMOsissiMA E. Fr. — Podétions totalement et forte- ment squameux. St-Léonard-des-Bois, butte de Narbonne. — Var. MicROPHYLLA Sch. — asperella Krbg. — Podétions grêles à squames peu nombreuses. Ste-Sabine, forêt de Mé- zières, et bois des Isles ; Fyé, à Courtemiche ; Sillé, Saut-au- Cerf, etc. * — Var. ATTENUATA E. Fr. — Podétions ascyphés, grcles, ra- meux, pointus au sommet. AC. dans les bois, les bruyères; stérile. — Var. PASCHALis Del. — Podétions ascyphés, à squames grandes et nombreuses. Ste-Sabine, foret de Mézières. l58 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — Var. spECiosA Del. — Podétions blanchâtres_, ascyphés^ a squames petites. AC. fertile. Chemiré; Ste-Sabine, etc. — Var. RADiATA Del. — Rameaux fascicules prenant naissance sur des syphus avortés. AC. Chemiré; Ste-Sabine, etc. * — Var. FLABELLATA Del. — (Desportes, FI. du Maine). C. CŒSPiTiTiA Flk. , Nyl., T. Fr., Oliv.^ — Squames thal- lines dressées, incisées^ crénelées ; les apothécies naissent sur de courts podétions et le plus souvent directement sur les squames thallines. AC. Sur les talus des haies, des fossés argileux^ dans les bois; fertile. Ste-Sabine ; Chemiré-en-Ch.; Crannes, etc. R. Ch. — Podétions K — . * C. DELiCATA Flk., Nyl., Oliv. — C. squamosa v. delicata E. Fr.^ Desp. — Squames basilaires petites, bordées de granula- tions pulvérulentes ; podétions petits, ascyphés, squameux à la base. — PC. Dans les bois, sur la terre et plus souvent sur les vieilles souches pourries; fertile. Ste-Sabine; Chemiré-en-Ch., Sillé ; Crannes ; Le Mans ; etc. R. Ch. — Podétions K-f-jaunes. * C. FURCATA Ach., Flk.^ E. Fr., Schœr., Nyl., Oliv. — Po- détions plus ou moins cendrés, rameux, dichotomes, ascyphés, à aisselles simplement perforées. — TC. Sur la terre dans les bois, bruyères, landes, talus des haies, lieux incultes; souvent fertile. — Espèce très variable dans ses formes qui se relient toutes plus ou moins par des intermédiaires. Voici celles que j'ai cons- tatées : — Var. RACEMOSA Flk. — Podétions ascyphés, très rameux, peu ou pas squameux (c'est le type à rameaux très nombreux, enchevêtrés). — Ruaudin ; Ste-Sabine, etc. C. — F. stricta Ach. — Podétions grêles, dressés, avec quelques rameaux divariqués à la partie supérieure. Ste-Sabine, bois des Isles. — F. crymosa Flk. — Forme typique, à rameaux nombreux, en cyme au sommet: fertile. — Chemiré-en-Ch., butte d'Enfer. — F. corymbosa Flk. — Podétions longs, grêles, à rameaux supérieurs corymbiformes. — Ste-Sabine, forêt de Méziêres. * — Var. scABRiuscuLA. Del. y. squamiilosa Oliv. — Podétions ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE iSg courts, grêles, très squameux. — Ste-Sabine, forêt de Mézières. * Desportes indique encore dans sa flore, les formes spimdosa Del., spadicea Ach., recurva Del. R. Ch. — Podétions K — ou à peu près. * C. RANGiFORMis Hoffm., Am., Oliv. — C.furcata v.piingens Ach., Schœr., E. Fr., Nyl. — Ressemble beaucoup à l'espèce précédente, dont elle se distingue en premier lieu par la réaction chimique de la potasse, qui donne: Podétions K-f- fortement jaunis. — Commun dans les bois, les bruyères, les landes ; fruc- tifie. — Var. PUNGENS Ach. — Podétions subulés, lisses, ni squa- meux, ni sorédiés, à ramifications nombreuses, très enchevêtrés. — Ste-Sabine, forêt de Mézières et bois des Isles; Béru, bois du Mortier, etc. * — ¥ .foliosa. Flk. — Podétions plus ou moins squameux. AC. dans les sols calcaires. Villaines-la-Carelle ; Amné ; Conlie ; etc. * — V. NivEA Flk./. squamiilosa Oliv. — Podétions d'un beau blanc, divariqués, rameux, à squames épaisses. — Ruaudin, route de Changé. — F. portentosa Oliv. — Podétions épais, gonflés, couchés. Chemiré-en-Ch., butte d'Enfer, St-Léonard-des-Bois, bruyères. * — Var. MURiCATA Del. — (Desportes, FI. du Maine). C. CRisPATA Ach., Nyl., Malb., Oliv. — C fiircata v. crispata Flk., E. Fr., Shr., Krbg. — Podétions glabres, lisses, à aisselles béantes, lacérées ; scyphus plus ou moins réguliers. — Rare. Le Mans, bruyères de la route d'Arnage ; fertile. R. Ch. — Podétions K — . 2" Section. — Aisselles et scyphus fermés * C. ALCicoRNis Flk., E. Fr., Schœr., Nyl., Oliv. — Squames macrophylles, allongées, foliacées, vertes en dessus, blanches et munies de paquets de poils noirs en dessous. Podétions petits à scyphus étroit, naissant dans les sinus des squames. — AC. Sur la terre des rochers, bruyères, bois siliceux, schisteux et cal- caires. — St-Léonard-dcs-Bois ; Fyé ; Si-Victcur ; Brûlon ; Le Mans ; etc. R. Ch. — Squames et podétions K — . l60 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE * C. ENDivi^FOLiA E. Fr. , Schœr., Nyl.^ Oliv. — Squames divisées, longues, macrophylles, blanches en dessous, jaunâtres en dessus. Podétions petits, rares, prenant naissance dans les sinus des squames. — Rare. Sur la terre des coteaux calcaires secs. St-Calais (Mme Cauvin, in Desp.); Le Val, carrières de Chaumiton; Villaines-la-Carelle, talus des anciennes carrières; Crannes-en-Champagne, talus secs au-dessous du Grand-Béru. Toujours vu stérile. R. Ch. — Squames K — ou légèrement jaunies. * C. Gracilis Hoffm., Flk., Schr., E. Fr., Nyl., Oliv. — Po- détions brunis, cendrés, les uns subulés stériles, les autres scy- phyphères. — C. Sur la terre dans les bois, les bruyères, les landes ; assez souvent fertile. — F. chordalis Flk. — Podétions pâles verdâtres. Ste-Sabine, forêt de Mézières. — F. siibulata. — Podétions tous subulés, ascyphés. Ruaudin, bruyères ; Chemiré ; Ste-Sabine ; etc. — Var. ASPERA Flk. — Podétions rameux à scyphus proli- fères, plus ou moins squameux. — St-Léonard-des-Bois, route de Gesvres ; Chemiré-en-Ch., rochers de la Forge. R. Ch. — Podétions K — , ou un peu jaunis. * C. vERTiciLLATA Flk., Schœr., NyL, Oliv. — C cervicornis V. verticillata Krbg. — Podétions glabres, scyphus réguliers à prolification centrale pouvant se répéter plusieurs fois. — Rare. Sur la terre des rochers siliceux. St-Léonard-des-Bois, butte de Narbonne ; stérile. Ste-Sabine, bois des Isles. — F. aggregata Oliv. — Scyphus à prolification centrale et marginale. — Rare. Tennie, rochers du Bray. R. Ch. — Podétions K — . * C. CERVICORNIS Ach., Schœr., Kœrbg., Nyl., Oliv. — Squames thallines grandes, foliacées, vertes en dessus, d'un blanc un peu rosé en dessous. Podétions petits, scyphyphères, naissant sur les squames mêmes et non dans les sinus — AC. Sur la terre des rochers siliceux et calcaires, dans les bois, landes, bruyères ; fructifie quelquefois. Le Mans; St-Léonard, Gesnes-le-Gandelin ; St-Victeur ; Chemiré-en-Charnie ; Joué- en-Charnie, etc. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l6l — F. phyllocephala Kœrbg. — Scyphus munis de petites squames. Le Mans, bruyères sur la route de Changé. — Var. MEGAPHYLLiNAKrb. — Squamesbasilaires dressées et ser- rées ; podétions rares. St-Léonard-des-Bois, butte de Narbonne; Gesnes-le-Gandelin, butte de St-Evroult; St-Victeur, rochers. * — Var. CLADOMORPHA Ach., — (Desportes, FI. du M.). R. Ch. — Squames K + jaunes. * G. FiMBRiATA Ach., E. Fr., Schœr., Krbg., Nyl., Oliv. — Podétions entièrement pulvérulents, tous à scyphus larges et réguliers. — TC. Sur la terre dans les bois, bruyères, landes, talus des fossés, pied des arbres ; assez souvent fertile. — F. intégra Oliv, — Scyphus simples, non prolifères, assez courts. Gommun, avec le type. * — F. ■proliféra Schœr. — Scyphus prolifères. — Fyé, rochers de Haut-Eclair ; Ste-Sabine, talus à la Pouparderie ; Ghemiré-en-Gh., bois. * — Var. TUBEiFORMis Ach. — Podétions robustes, simples, longs. — G. Le Mans; Ste-Jammes ; Ste-Sabine ; etc. — V. TENUiPEs Del. Le même à podétions allongés et très grêles. G. Ste-Sabine ; Ghemiré-en-Gh. ; St-Léonard ; etc. R. Ch. — Podétions K. — * G. RADiATA Ach., Oliv. — C. cormita Ach., Duby, Hoffin. C fimbriata v. radiata E. Fr., Kœrb.,NyI. — Podétions pulvé- rulents, la plupart allongés, subulés, stériles ; les autres à scy- phus étroits. — G. Mêmes stations que le précédent ; plus rare- ment fertile. Ste-Sabine, Ghemiré; St-Léonard; Béru ; Crannes ; etc. — F. abortiva Flk. — Podétions tronqués au sommet, stériles. Ste-Sabine, bois des Isles. — Var, suBCORNUTA Nyl. — Podétions robustes, subulés, plus ou moins recourbés au sommet. Béru, chemin de l'étang du Mortier à celui des Rabelais. — F. dendroides Flk. — Le même, à podétions dendroïdes au sommet; Ste-Sabine ; Ruaudin ; Ghemiré, etc. — F. phyllostrotoides Oliv. — Podétions gros, subulés, cou- verts de squames thalines serrées. Le Mans, bruyères sur la route de Changé. 102 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — Var. CARNEOPALLiDA Nyl. — Podétions squameux, blancs à scyphus prolifères. Chemiré-en-Ch., Butte d'Enfer. ■ Var. TORTUOSADel. — (Desportes, FI. du Maine). * Var. RAMOSA Del. — (Desportes, FI. du Maine). R. Ch . — Podétions K — . * C. pixiDATA Ach., E. Fr., Schr , Krbg., Nyl., Oliv. — Podétions entièrementgranulés-verruqueux, à scyphusréguliers, larges. — TC. Sur la terre dans les lieux secs, talus des haies, terre des murs, etc. ; souvent fertile. * — F. staphyllea Ach. — Apothécies pédicellées sur les scyphus. Domfront, borddela route, à la Bretonnière. — F. denticulata Oliv. — Scyphus dentés. Souligné-sous- Vallon, route de Brains ; Béru, bord de l'étang du Mortier. * — Var. pociLLUM Ach. — Forme des terrains calcaires, à squames basilaires épaisses, entièrement appliquées; podétions courts à surface encroûtée, ainsi que les scyphus. Villaines-la- Carelle, Le Val, autour des anciennes carrières où il est com- mun sur la terre, les détritus de mousses et les pierres cal- caires. * — Var. MARGiNALis Hoffm. — synthea Ach. — {Desp., FI. du M.) ' — Var. siMPLEx Ach. — (Desportes, FI. du Maine). R. Ch. — Thalle et podétions K — . C.pityrea Flk., Krbg., Nyl., Oliv. — Podétions blancs, grêlés, granulés-pulvérulents, à scyphus petits, irréguliers, souvent fen- dus et prolifères. — AC- Sur la terre dans les bois, les bruyères; assez souvent tertile. Ste-Sabine ; Crannes; Chemiré; St-Léo- nard ; Sillé, etc. — Var. FASTiGiATA Dcl, — Podétions fastigiés, à scyphus prolifères. — Croît avec le type. R. Ch. — Podétions K — . C. LEPTOPHYLLA Ach., Flk., OHv. — Podétions n'atteignant pas un centimètre, légèrement pulvérulents, ascyphès, divisés au sommet. — Rare. Joué-en-Charnie, bois du Creux, sur la terre ; Ste-Sabine, bois des Isles ; fertile. R. Ch. — Podétions K -f légèrement jaunis. C. CARiosA Ach., Flk., Krbg., Nyl., Oliv. — Squames dressées. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l63 nombreuses, bien développées; podétions granuleux-verru- queux, fendus Iongitudinalement,à scyphus irréguliers, divise's. Semble rare ; Chemiré-en-Ch. sur les talus argileux de la route de St-Denis-d'Orques, à Rochereuil ; fertile. R. Ch. — Podétions K + jaunes. Gen. VII. ~ Pycnothelia Ach. * P. PAPiLLARiA Ach., Nyl., Oliv. — Cladotîia papillaria ¥lk.^ E. Pries, Schr., Kœrbg. — Squames thallines non foliacées, mais réduites à une couche crustacée adhérente, formée de simples granulations blanchâtres. Podétions courts, renflés, creux, cylindriques, ascyphés, fragiles. — P. C. Sur la terre sablonneuse dans les bois, bruyères, landes. Ste-Sabine, bois des Isles ; Le Mans, bruyères sablonneuses sur la route de Changé; Rouessé-Vassé, forêt de Sillé ; St-Léonard, aux Per- rières, sur les schistes ; stérile. — Var. STiPATA Flk. — Podétions plus longs, à nombreux rameaux fastigiés. — Rare. Ste-Sabine talus du chemin creux de Haut-Eclair à Landiron, dans la forêt ; fertile. R. Ch. — Podétions K + jaunes. Gen. VIII. — Stereocaulon Schreb. *S. CORÀLLOIDES Nyl., T. Fr., Oliv. — S. corallinum E. Fr. Schœr., Krbg. — Squames basilaires nulles. Podétions pleins, très rameux, munis de squames très nombreuses et fortement divisées. Apothécies noirâtres, terminales. Spores généralement à 3 cloisons, 3oX5. — TR. St-Léonard-des-Bois sur les débris schisteux, aux Perrières, et à gauche de la route de Gesvres en face la butte du Déluge ; fertile. « Le Mans, Pontlieue sur la terre sablonneuse. » (Desportes, FI. du Maine] R. Ch. — Podétions K -f- jaunes. [à suivre) . 164 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE APERÇUS GÉNÉRAUX SUR LA PAR H'* Marcailhou-d'Aymeric, Pharmacien de i" classe à Ax-les-Thermes (Ariège) [Suite] 20 Thuja japonica (Kurobe); fournit du bois de construc- tion. 21 — orientalis (Harighi); plante d'agrément. 22 Chamaecyparis pisifera (Sawara); fournit du bois de cons- truction. 23 — obtusa (Hinoki); fournit du bois de cons- truction. 24 Juniperus rigida (Nezu). 25 — littoralis (Hai Nezu); on le trouve exclusive- ment sur les côtes littorales. 26 — sinensis (Hai biaku sin); plante d'agrément. 27 Podocarpus Nageia (Naghi) ; plante d'agrément. 28 — sinensis (Maki) ; plante d'agrément. 29 Gincko biloba (Ichyo) ; on mange ses graines. (i) 30 Cephalotaxus drupacea (Inugaya) ; sa graine fournit .de l'huile. 3i — pedunculata (Chyosengaya) ; plante d'agré- ment. 32 Torreyanucifera(Kaya); on mangelesgraines oléagineuses. 33 Taxus cuspidata (Araraghi) ; fournit du bois de construc- tion. III. — Gnetales i Ephedra vulgaris (Ma O); plante médicinale. (r) Ses graines indiquées comme alimentaires sont cependant purgatives tumentetn ex cibo ventrem laxantes, d'après le voyageur Kaempfer. (H. Marc.-d'Aym.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l65 IV. — Monocotyledoneae 1 Typha Japonica (Gama); ses feuilles fournissent la natte; avec ses fleurs on fabrique des torches. 2 — angustifolia (Hime Gama); ses feuilles fournissent la natte, avec ses fleurs on fabrique des torches. 3 Sparganium longifolium (Mikuri); on fabrique de la corde avec les feuilles. 4 Zostera marina (Amamo); plante aquatique. 5 — nana (Koamamo); plante aquatique, croît dans l'eau salée. 6 Potarnogeton polygonifolius (Hiru Mushiro); plante aqua- tique. 7 — natans (Ohiru Mushiro); plante aquatique. 8 — perfoliatus (Hirohano Ebimo); plante aqua- tique, g — crispus (Ebimo); plante aquatique. 10 Ruppia maritima (Kawatsurumo); plante aquatique (spé- ciale à l'eau salée). 11 Naias minor (Ibaramo); plante aquatique. 12 — major (Toriguémo); plante aquatique, (i) i3 Alisma Plantago (Sagiomodaka]; plante médicinale. 14 — — var. reniforme (Maruba Omodaka). i5 Sagittaria sagittifolia (Kuwai); on mange ses tubercules. 16 Hydrilla verticillata (Kuro mo) ; plante aquatique. 17 Vallisneria spiralis (Sekisho mo); plante aquatique. 18 Ottelia japonica (Wizu Obako); plante aquatique. 19 Hydrocharis asiatica (Tochi Kagami); plante aquatique, 20 Zea Mays (Tomoro Koshi); les animaux mangent ses graines; par trituration on obtient la farine de mays, etc. 21 Avena fatua (Karasu Mughi); les animaux mangent les graines. 22 Phyllostachys Quiloi (Madake) ; le bétail mange les jeunes pousses. 23 Bambusa Veitchii (Kuma Sasa). (1) Employée contre la Icprc au Japon cl en Chine. (H. Mare-d".\} in.) l66 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 24 Miseanthus tinctorius (Kariyasu) ; utilisée pour la teinture. 25 Arthraxon ciliare (Kobunakusa); utilisée pour la teinture. 26 Cyperus Iria (Kaya Tsurigusa). 27 — rotundus (Hamasuge) ; plante médicinale. 28 — tegetiformis (Shichi Ao) ; sert à la fabrication des nattes. 29 Scirpus lacustris (Futoi); plante aquatique, employée au même usage. 30 Heleocharis plantaginea (Kurokuwai) ; on mange les tu- bercules. 3 1 Carex dispalatha (Kasa Suge); on fabrique, avec ses feuilles, des chapeaux. 32 Trachycarpus excelsa (Shuro); on fabrique de la corde, des brosses, etc., avec son écorce. 33 Acorus Calamus (Sho bu) ; plante médicinale. 34 — gramineus (Sekisho); plante d'agrément. 35 Lysichiton kamtchatkense (Mizubaseo); pousse aux en- droits humides. 36 Hydrosme Rivieri (Koumyaku); avec ses tubercules on fabrique une sorte de gélatine. 37 Arisaema ringens (Musashi Abumi) ; plante vénéneuse. 38 — sikokianum (Yukimochi so); plante vénéneuse. 39 — Thunbergii (Urashimaso); plante vénéneuse. 40 — japonicum (Un nauso); plante vénéneuse mais ' dont on mange les tubercules. 41 Pinellia tuberifera (Karasubishaku); plante médicinale. 42 — tripartita (Oo Hange); plante vénéneuse. 43 Spirodela polyrhiza (Uki gusa). 44 Lemna trisulca (Hindjimo). 45 Eriocaulon Sieboldianum(Hoshikusa); plante d'agrément. 46 Pollia japonica (Yabu Myoka). 47 Commelina communis (Tsuyu Kusa); utile à la teinture. 48 — benghalensis (Maruba Tsuyukusa) ; se trouve seulement au sud du Japon. 49 Aneilema Keisak (Ibo kusa). 50 Monocharia vaginalis (Mizu Aoi). 5i Juncus communis (J.). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 167 5-2 Juncus balticLis (Kohigé J.); sert à la fabrication des nattes, tapis, etc. 5 3 Luzula campestris (Suzemeno hie); on mange ses graines. 54 Tofieldia japonica (Iwa shobu); fleurs blanches. 55 Narthecium asiaticum (Kinkoka); se trouve seulement à l'état sauvage. 56 Heloniopsis breviscapa (Gomabana). 57 — japonica (Shirobana, Shodjio bakama). 58 Metonarthecium luteo-viride (Nogi lau). 59 Veratrum nigrum (Shuro so); plante médicinale et véné- neuse. 60 — album (Barkei so); plante vénéneuse. 61 — Maximowiczii (i)(Aoyaghi so); plante vénéneuse. 62 Tricyrtis hirta (Hototoghisu) ; plante d'agrément. 63 Hosta Sieboldiana(Toghi boshi). 64 — coerulea (Ghibo shi); plante d'agrément. 65 — lancifolia (Mizu Ghiboshi); plante d'agrément. 66 Hemerocallis fulva (Yabukivanso); on mange ses fleurs. 67 Allium scorodoprasum (Nin Niku); plante médicinale, dont on mange aussi les bulbes. 68 — nipponicum (Nobiru); alimentaire au Japon. 69 — Victorialis (Yamabiru); alimentaire au Japon. 70 — Bakeri (Rakkyo); on mange ses bulbes. 71 — japonicum (Yama Rakkyo). 72 — Ledebourianum (2)(Asakki); on mange ses bulbes. 73 Lilium cordifolium (Ubayuri);on mange ses bulbes. 74 — avenaceum (Kuruma yuri); plante d'agrément. 75 •. — japonicum (Sasa yuri); on mange ses bulbes. (i) C'est une des espèces dédiées à l'intrépide botaniste russe C.-J. Maxi- mowicz, qui a exploré des régions toutes nouvelles pour les voyageurs dans l'Asie orientale {région du fleuve Amour, sud de la Sibérie, etc.), de i833 à 1864, et a oflért ses riches récoltes au Musée de Saint-Pétersbourg. (II. Marc.-d'Ayni.) (2) 'Espèce dédiée par Schultes à Fr. Ledebours, qui entreprit, en 1S26, eu compagnie de Meyer et de Bunge, ses disciples, un voyage dans les montagnes de l'Altaï, etc., et publia à Rerlin (182^-1834, 4 vol. in-S") le Flom altaïca qu\ contient la description d'un grand nombre d'espèces nou- velles. (H. Marc.-d'Aym.) i68 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 76 Lilium longiflorum (Teppo yuri); plante d'agrément. "'] — tigrinum (Oni yuri); plante d'agrément. 78 — speciosum (Kanokoyuri); plante d'agrément. 79 — auratum (Yama yuri); on mange les bulbes; plante d'agrément. 80 — Maximowiczii (Ko Oni yuri); se trouve à l'état sau- vage. 81 — elegans (Hirato yuri); plante d'agrément. 82 Fritillaria verticillata (Bai mo); plante médicinale. 83 — japonica (Ko Bai mo); plante médicinale. 84 — kamtchatkensis (Kuro yuri); croît sur une mon- tagne élevée. 85 Tulipa edulis (Amana); on mange les bulbes. 86 Erythronium dens-canis (Katakuri); on mange les bulbes. 87 Scilla japonica (Esuruba); se trouve seulement à l'état sauvage. 88 Asparagus Schoberioides(Kidjikakushi); se trouve seule- ment à l'état sauvage. 89 — lucidus (Kusasughi Kazura); plante médici nale. 90 Clintonia udensis (Tsubana Omoto). 91 Smilacina japonica (Yuki zasa). 92 Mayanthemum bifolium (Maizuruso). 93 Disporum sessile(Hochyakuso). 94 — smilacinum (Chigo yuri). 95 Streptopus amplexifolius (Obano Takeshima ran). 96 — ajanensis (Takeshima rau). 97 Polygonatum involucratum (Waniguchi so). 98 — humile(Himeama dakoro). 99 — officinale (Amadokoro); on mange les tuber- cules. 100 — giganteum (Naruco yuri); on mange les tu- bercules. 10 1 — Lasiathum (Kgama Naruko yuri). 102 Convallaria majalis(Suzulan); plante d'agrément. io3 Reineckea carnea (Kîchijoso); plante d'agrément. 104 Rhodea japonica (Omoto); plante d'agrément. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1 69 05 Aspidistra lurida(Baran); plante d'agrément. 06 Paris tetraphylla(Tsukubaneso). 07 — quadrifolia (Kuruma Tsukubaneso). 08 Trillium Smallii(Tachi Aoi). og — Tschonoskii (Miyana Enreiso). 10 — obovatum (Shirobana cheureiso). 1 1 Liriope graminifolia (Yabulan); plante médicinale, 12 Ophiopogon japonicus (Djano hige); plante d'agrément. i3 — Jaburan (Nashiran); plante d'agrément. 14 Smilax stans (Maruba San kirai). i5 — biflora (Himekagara); plante d'agrément. 16 — China(Sarutoribara); n'existe qu'à l'état sauvage, (i) 17 — Sieboldii (Yamakashu). 18 — Higoensis (Hosoba Shiode). 19 — • herbacea (Shiode); on mange ses jeunes feuilles. 20 Crinam asiaticum (Hama omoto); plante d'agrément. 21 Narcissus Tazetta (Sui sen); plante médicinale. 22 Lycoris radiata (Shita magari); plante vénéneuse. 23 — sanguinea(Kitsuneno kamisori); plante vénéneuse. 24 — squamigera (Natsuzuisen); plante d'agrément. 25 Dioscorea japonica (Dji nen djo); plante médicinale. 26 Iris ensata (Fedji Ayamé); plante d'agrément. 27 — ruthenica (Kokakitsubata); plante d'agrément. 28 — sibirica (Ayame); n'existe qu'à l'état sauvage. 29 — laevigata (Kakitsubata); plante d'agrément. 30 — setosa (Hioghi ayame); plante d'agrément. 3i — japonica (Shaga); plante d'agrément. i2 Musa bajoo (bashoo); plante d'agrément. 33 Alpinia japonica (Hana myoga); plante médicinale. 34 — sinensis (Koumatakélau); plante d'agrément. 35 Zingiber Mioga (Mioga); on mange les jeunes feuilles. 36 Cypripedium japonicum (Kumagae so); plante d'agré- ment. (i^ Son rhizome est employé comme sudorifiquc au Japon, en Chine, en Cochinchine, etc., avec la salsepareille, le sassatras, etc.; ses propriétés ne sont pas bien manifestes. (H. Marc.-d'Aym.) 170 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIt; BOTANIQUE i37 Calanthe discolor (Ebine); plante d'agrément. i38 Bletilla hyacinthina (Shiran); plante d'agrément. iSg Dendrobium moniliforme (Sekikoku); plante d'agrément. 140 Cymbidium ensifolium (Surugalan); plante d'agrément. 141 C. virens (Shunran); on mange ses fleurs salées. V. — Dicotyledoneae. 1 Saururus Loureirii (Hange sho). (i) 2 Houttuynia cordata (Dokudami); plante médicinale. 3 Piper Futo-Kadsura (Futo-Kazura); sert de condiment. 4 Peperonia portulacoides (Sunago se); sert de condiment. 5 Chloranthus brachystachys (Seuryo); plante d'agrément. 6 — serratus (Futari Shizuka); n'existe qu'à l'état sauvage. 7 — japonicus (Hitori Shizuka); n'existe qu'à l'état sauvage. 8 Juglans regia (Chyochigurumi); on mange les graines. 9 — Sieboldiana (Oni gurumi); on mange les graines. 10 — cordiformis (Hime gurumi); on mange les graines. 1 1 Pterocarya rhoifolia (Sawa gurumi); fournit les tiges d'allumettes. 12 Platycarya strobilacea (No gurumi). i3 Myrica rubra (Yama momo); son écorce est utile à la tein- ture. 14 Populus Tremula (Yamanarashi); fournit les tiges d'allu- mettes. 1 5 Salix babylonica (Yanaghi); plante d'agrément, fournit aussi du bois de construction. * 16 — japonica (Shiba Yanaghi). 17 — nipponica (Tachi Yanaghi); fournit du bois de cons- truction. 18 — viminalis (Kinn Yanaghi); plante d'agrément. (i) Plante dédiée au P. Loureiro, jésuite portugais (mort en 17g >), auteur du Flora Cocliinchinensis (Lisbonne, 1790, -.: vol.in-4°, réimprimé à Berlin en 1793 avec notes de Willdenow). (H. Marc.-d'Aym.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I7I 19 Carpinus cordata (Sawa shiba); fournit du bois de toute sorte. 20 — japonica (Kuma shide); fournit du bois de toute sorte. 21 — laxiflora (Ko shide); fournit du bois de toute sorte. 22 — yedoensis (Inu shide); fournit du bois de toute sorte. 23 Corylus heterophylla (Hashibami); on mange le fruit (noi- sette). 24 — rostrata (Tsuno hashibami); on mange le fruit (noisette). 25 Betula alba (Shiro zakura); fournit du bois et du charbon. 26 Alnus firma (Yasha bushi); sert à la teinture. 27 — )aponica(Han no ki); sert à la teinture. 28 Fagus silvatica (Funanoki); on mange les fruits, (faînes). 29 — japonica (Inu buna); fournit du bois de toute sorte. 30 Castanea japonica (Kuri); on mange ses fruits (châtaignes) son écorce sert pour la teinture. 3i Pasania cuspidata (Shiinoki); on mange son fruit (châ- taigne); son écorce sert pour la teinture. 32 Quercus dentata (Kashiwa); son écorce est utilisée pour le tannage des peaux. 33 — glandulifera (Konara); son écorce est utilisée pour la teinture. 34 — serrata (Kunughi); son écorce est utilisée pour la teinture et le tannage des peaux. 35 — acuta (Akagashi); fournit du bois de toute sorte. 36 — Vibrayeana, (Kurogashi); fournit du bois de toute sorte. 3" — variabilis (Mekunughi); fournit les bouchons. 38 Ulmus parvifolia (Nire); fournit du bois de toute sorte. 39 Celiis sinensis (Enoki); fournit du bois de toute sorte. 40 Zelkowa acuminata, (Keyaki); fournit du bois de toute sorte. 41 Aphananthe aspcra (Mukunoki); fournit du bois de toute sorte. {d suivre"^. 172 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Contributions h. la Flore de la Mayenne Par m. h. Léveillé [Suite] GENRE ROSA Rosa arvensis Hudson. — AC. a FREQUENS. — A C. — Mayenne; route d'Ambrières, ancienne route d'Ambrière3 ; Parigné : hameau de Nozan et haies de la route allant à la Bretonnière [Savouré) [i] ; Chemeré (Jos. Da- niel). Cette forme est AC dans nos limites. Aussi ne citons- nous les localités précédentes qu'à tiire d'indication. p spLENDENs. — A j'ecliej'cher avec ses formes bibracteata Bast., conspicua Bor,, gallicoides Déségl. Rosa stylaris Gentil (i^. stylosa Crépin p. m. p. non Des- vaux). — PC. a GLABRA. — A rechercher . S LEucocHROA. — Mayenne : ancienne route d'Ambrières, [Savouré) ; Chemeré {Jos. Daniel). Y ROSEA. — Aron : la Touche, haies [Savouré) ; non revu à Ambrières, route de Céaucé où le signalait Desportes ; Saulges [Jos. Daniel). Rosa canina L. — C. (2) y. vuLGARis. — C. — Saintt-Fraimbault-de-Prières ; Mayenne : ancienne route d'Ambrières [Savouré) ; Chemeré {Jos. Daniel) ; Melleray [Aug. Chevalier). p DUMALis. — A c — Mayenne ; talus nord de la route d'Ernée, et ancienne route d'Ambrières ; Cigné : route allant au pont de Torcé ; Parigné : Nozan ; Saint Fraimbault-de-Prières : Glain- tin ; La Haie-Traversaine {Savouré) ; Chemeré {Jos. Daniel). Y HispiDA. — Saint-Fraimbault-de-Prières ; Saint-Georges-le- Fléchard: ferme de l'Hommée [Savouré \ ; Château-Gontier: en- virons de la ville, chemin près Greffier; Saint-Fort : Butte de (i ^ Les roses récoltées par M. Savouré ont été déterminées par M. Gentil. .(2) M. Gentil a rencontré à Vimarcé : chemin conduisant vers et du bourg au bois de Courtalièru, un R. canina à stigmates très velus et distincts mais en colonne allongée passant au R. stylaris ! ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE IjS VEnrouée {Catalogue de iSZS). (Ces deux localités rapporte'es à tort dans notre i" supplément au dumetorum). Epineux-le- Séguin : petit chemin près le bourg. {Jos. Daniel). Rosa subcinerea Gentil. — PC. — Cigné ! Melleray ! a DUMETORUM. — A C. — Mayenne : champ de manœuvre ; Aron : la Touche ; Cigné : route de Cigné au pont de Torcé ; Mayenne : talus Est delà route d'Ambrières ; Parigné : Nozan [Savoure') ; Chemeré (Jos. Daniel). p TOMENTELLA. — PC. — Maycniie : ancienne route dWm- brières [Savouré). Y HispiDULA. — R. — Chemeré : haie près le bourg [Jos. Da- niel) V ! Rosa rubiginosa L. — Ch.-G.; Lav. : P C. — May.: R. a GENuiNA. — Melleray : landes de Malingue [Savouré et Lé- veillé) ; Saint-Georges-le-Fléchard, ferme de THommée ; Mayenne [Savouré), p UMBELLATA. — A rechercher . Rosa micrantha Sm. — PC. — Parigné: Nozan [Savouré) ; Chemeré {Jos. Daniel) ; Melleray [Aug. Chevalier)\ f. permixta Déséglise. — A C. — Mayenne : ancienne route d'Ambrières ; Cigné : route de Torcé [Savouré) ! Saint-Pierre- sur-Orthe : route de Vimarcé (A. Gentil) ! Chemeré; Thorigné [Jos. Daniel.) Rosa sepium Thuillier. — Ch.-G.; Laval. — AC. sur les ter- rains calcaires; rare sur les terrains siliceux. — May.: A recher- cher. f. sphœrocarpa Cariot. — St-Georges-le-FIéchard [Coilliot) v ! Rosa tomentosa Smith. — A C. — Calice allongé ou globu- leux {R. subglobosa Smith, R. vz7/o.s« Desvaux). Ya.r.fœtida Basiard. — RR. — Mayenne : haies d'un chemin près de Montaigu [Savouré)v ! Laval : bois de THuisserie, che- min partant du bas des bois et se rendant à l'Huisserie à boo mètres sur la droite (L. Mercier qx Chenu), v ! Pyrus aucuparia L. — A R. — Rois de l'Huisserie (L. Mer- cier \)N\mAv ce '.ho'xs de Courtaliéru et forêt de Sillc ! Saint- Gcrmain-le-Fouilloux : lisière sud du bois de Brunard {Chéniï)\ Hardanges : bois au-dessus du ruisseau des Aulnais ! 174 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Pyrus torminalis Erhard. — A R. — L'Huisserie bord de la Mayenne près la Houssaie, probablement planté ! Pyrus Malus L. — A C. — Var. acerba D C. — Commune et spontanée dans la région de Mayenne {Aug. Chevalier). ONOTHÉRACÉES Epilobium neriifolium Léveillé [E. spicatum Lamark). — A R. — Saint-Berthevin : sur la route de Montjean, avant la ferme du Camp [Rousseau). Epilobium palustre L. — R. — Aron : bords tourbeux de l'étang d'Aron et de i'étang de la Forge (Rousseau) ; commun à Landivy, la Dorée et Pontmain, dans les prairies maréca- geuses [Chenu] ! Epilobium roseum Schreber. — A R. — Laval : bois de l'Huisserie, bords d'un ruisseau près Cumont ! Landivy : jar- dins ! Vimarcé : chemin montant du bourg au bois de Courta- liéru ! Avesnières : chemin de la Roche à Montgreffier au sud du bourg (L. Mercier) ; Entrammes : route de Nuillé, en face la Trappe ! et route de Parné en sortant du bourg [L. Mercier) ; Aron: bord des étangs d'Aron et du Vieil-Aulnay [Rousseau). Ludwigia palustris L. — A R. — Aron (Rousseau) : entre Malabry et le Rocher et étang de la Forge [Savouré). HALORAGACÉES Myriophyllum alterniflorum DC. — A R. — Fougerolles : étang de Goué ! Myriophyllum verticillatum L. — R R. — Melleray : landes de Malingue ! Myriophyllum spicatum L. — A R. — Houssay : mare au bord de la Mayenne près du pont ! L'Huisserie : mare au bord' de la Mayenne au-dessous de Bonne ! Hippuris vulgaris L. — R R R.— Aron : marais et ruisseau de Villettes [S. Savoure) v ! D. L.— S.: R.— O.: RR.— M : PC— L-V.: R.— M. L.: C — L. 1.: PC. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I7D PORTULACACÉES. Portulaca oleracea L. — Cette espèce, que Ai. Jos. Daniel n'a pas observée à l'état indigène, ne doit se rencontrer, d'après M. Aug. Chevalier, que tout au plus naturalisée. Elle se rencon- tre accidentellement sur les boues des villes. Pour ma part, je l'ai observée dans ces conditions àlaÇhesnaye près Laval. Ernée : jardins (Gougis] v ! PARONYCHIACÉES Illecebrum verticillatum L. — AR. — Aron: fossés près du Chêne-Planté en face Glaintin, le Ribay et mare près de ce hameau, champs entre Alger et les Rochers au sud de la route d'Alençon, hameau du Rocher [Savouré); Hardanges: landes de Bel-Air (abbé Hachet)\ ! Corrigiola littoralis L. — AR. — Melleray: sablonnière du gué de Loré à 5o m. du pont de Loré, au bord de la route {Aug. Chevalier) ; St-Cyr-le-Gravelais [Rousseau). Herniaria hirsuta L. — RR. — Feuilles parfois alternes. CRASSULACÉES. Sedum reflexum L. — AC. — S. esp. S. elegans Lejeune. — R. — St-Pierre-sur-Orthe : route de la Boissière ! Var. RUPESTRE L. — PC. F. albescens Hawi^e. — Tiges et feuilles d'un blanc glauque. — Laval : sables de la Croix-Gaudin, route de Forcé [L. Mer- cie)-) V ! Sedum acre L. — AC. — f. elatum Léveillé. — Tige assez longue ; feuilles et fleurs espacées. — Laval : sur un mur près le four à chaux de Rouessé, derrière l'hospice Saint-Louis (Chenu) V ! Sedum Fabaria Koch. — Brctignolles: rochers granitiques dans la vallée de la Varenne entre Ambrières et Soucé ; Melle- ray [Aug. Chevalier) ! M. Mercier a trouvé à Changé, naturalisé sur les schistes, dans le chemin de la carrière de St-Roch, le Sedum Sieboldii Swcct, échappé de cultures. 176 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SAXIFRAGACÉES. Ribes uva-crispa L. — Cigné ! La Poôté! Echappé de jardin. Ribes rubrum L. -- Ernée ; bords de la rivière {Gougis qui le considérait comme échappé d'un jardin de la Jarriais (?) ) v ! Chrysosplenium oppositifolium L. — AR. — Melleray : près les landes de Malingue [Rousseau] ; Brétignolles : étang du Boulay [Aug. Chevalier); Hardanges; Chantrigné; Niort: Bois- Froa ; Montreuil [Rousseau); Ernée [Gougis) v ! DROSÉRACÉES. Drosera rotundifolia L. — May. : AC. — Lav. : AR. — Juvigné ; bord de l'Etang-Neuf [Mercier et Léveillé) ; Ch.-G. : RR. Drosera intermedia Hayne. — May. : AC. — Lav. : AR. Juvigné: bord de l'Etang-Neuf (Merc/er et Léveillé) \ÇA\ .-G . :o. OMBELLACÉES. Eryiîgium campestre L. — May. : RR. — Courcité; Saint- Pierre-sur-Orthe : la Boissière [Hareau). — Lav.: St'Georges- le-Fléchard : fermes de l'Hommée et de Landelle [S. Savouré) ; Nuillé-sur-Vicoin : bord de la Mayenne! — Ch.-G.: Houssay : bord de la Mayenne ! Bazouges : le Moulin-à-Vent et la Motte ; Azé : route de Sablé [Luc. Daniel) ; Cf. i^r supplément. Bupleurum rotundifolium L. — RRR. — Château-Gontier : enclos des Ursulines où il est probablement accidentel {Ody et Evêque). Non revu en 1898 non plus que Iberis amara. Pastinaca sativa L. — R. — Bannes et Cossé-en-Champa- gne: chemin des Helberdières! Villiers-Charlemagne: pied des murs sur la route de Houssay [Léveillé et Mercier). La forme edulis DC. à Ruillé-Froid-Fonds ! Villiers-Charle- magne ! Houssay! St-Gault! Quelaines ! Mayenne! Neau ! dans les fossés ou sur les murs. Apium graveolens L. — La Chapelle- Anthenaise (Rous- seau). Echappé de jardins. Tordylium maximum L. — R. — Laval: Bootz et route du Mans(L. Mercier). Helosciadium inundatum Koch.— AR. — Aron: Etang ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I77 de la Forge et entre Malabry et le Rocher {Savouré); Hardan- ges (abbé Hachet) v ! Œnanthe fistulosa L. — AR. — Aron : hameau du Rocher [Savouré) ex étangs {Gougis)\. ! Hardanges [obbé Hachet) \ GAMOPÉTALES. CAPRIFOLIACÉES." Lonicera xylosteum L. — Mayenne: sur la route d'Ambriè- res, près de Rochefeuille. Spontanéité très douteuse [Savouré). Viburnum lantana L. — May. : AR. — Hardanges (abbé Hachet) v ! Symphoricarpus racemosus Mich. — Houssay: bord de la Mayenne, au dessous du Pont ! RUBIACÉES. Remanier ainsi la clef des Rubia ^ Feuilles mucronées R. uliginosa. / Feuiles non mucronées . R. palustris. Plusieurs botanistes éminents ont bien voulu me féliciter d'avoir réuni le genre Galium au genre Rubia .yoi/.? cette dernière dénomination. Ces félicitations me sont venues de morpholo- gistes et d'anatomistes qui m'ont rappelé que c'était aussi l'opi- nion de Bâillon. Rubia palustris Léveillé. — AC. — var. elongata Presl. — Aron {Desportes] ; étang de Coulanges au nord de Mayenne (Reverchon) ; Parné : étang des Hairies (L. Mercier) ; Laval : prairie de la Chesnaye, près Thévalles ! Melleray : landes de Malinguc [Aug. Chevalier)\ Var. constricta Chaub. [Galium débile Desvaux). RRR. — Melleray : landes de Malingue [Aug. Chevalier). Avait été indi- quée sans localité par Desvaux dans la Mayenne. Rubia uliginosa Léveillé. — R. — Changé : prairie maré- cageuse de la Petite-Fontaine et bois de l'Huisserie dans un pré (Chenu). Rubia riîollugo Léveillé. — CC. — var. elatum Thuillier. AC. — f. dumetorum Jordan . — AC— var. erectum Hudson. — AC. 178 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Riibia silvestris Léveillé, — R. — Vimarcé et St-Pierre- sur-Orthe : sur les buttes ! Laval : bois de l'Huisserie ! Asperula odorata L. — R. — Viviers : forêt de la Grande- Charnie [Aiig. Crié) v ! VALÉRIANACÉES. Centranthus ruber DC. — Ernée {Gongis) v ! Parne'; Force' IL. Mercier) ; Mayenne : route d'Aron ! St Ouen-des-Toits : non loin d'une mare près du bourg, sur la route de Louvigné (H. Léveillé et L. Mercier) ; Laval: murs du château près des Quais ! l'Huisserie : bords de la Mayenne, au dessous de Bonne! Dorénavant nous n'enregistrerons plus les localite's de cette plante que nous avons vue en d'autres endroits et que M. Luc. Daniel considère avec raison comme assez commune sur les vieux murs. Valeriana dioica L. — R. — St-Pierre-sur-Orthe : route de la Boissière à i kil. du bourg (Mercier et Chenu) v ! Lan- divy : prairie du Lattay [Léveillé et Chenu). DIPSACACÉES. Dipsacus silvestris Miller. — May. : St-Pierre-sur-Orthe : la Boissière {Hareau). COMPOSÉES. Gentrophyllum lanatum DC. — R. — St-Georges-le-Flé- chard {Coilliot). Girsium acaule Allioni. — May. : Saint-Pierre-sur-Orthe : calcaires magnésiens, route de Sillé ! et la P)oissière, carrières de pierre à chaux [Savouré) . Girsium eriophorum Scopoli. — R. — St-Pierre-sur-Orthe: carrières de pierre à chaux de la Boissière (Savouré) et four à chaux de ce hameau [Mercier et Chenu), route de Sillé à 2 kil. du bourg (Gentil et Léveillé). Onopordon acanthiutn L. — AR. — Château-Gontier : sur les sables [Luc. Daniel); Saint-Melaine: près du château (Z)"" Lambert). Garduus tenuiflorus Curtis. — M. J. Daniel n'a pas observé cette espèce dans la région de Saulges et Chemeré et M. Aug. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I79 Chevalier la considère comme fort rare au moins, sinon comme manquant, au nord de Mayenne. Erigeron acre L. — R. — Changé: prairie avec décombres à I kil. du bourg sur le ruisseau venant de TEst [Mercier] ; Saint- Pierre-sur-Orthe: route de Sillé à 2 kil. du bourg au haut de la côte sur les calcaires magnésiens et au pied de ceux-ci [Léveillé et Gentil); Jublains [Rousseau); Bazouges: terres siliceuses in- cultes et champs près du marais des Fouillais [Luc. Daniel). Clirysanthemum segetum L. — R. — Landivy: champs de la Touche (C/îe'nz/) ; Hardanges (abbé Hachet)v\ Ernée, pc. [Gougis ) v! Anthémis cotula L. et Matricaria Chamomilla doivent être l'objet de recherches dans l'arrondissement de Mayenne où jusqu'ici M. Aug. Chevalier n'a pu les rencontrer. Petasites fragrans Presl. — Grez-en-Bouère: abondante dans un jardin abandonné [L. Daniel) ; Ernée: boulevard de la Noé-Guédon [Gougis) v! — Provient toujours de cultures. Doronicum plantagineum L. — AR. — Houssay : bord de la Mayenne ! Se trouve d'après M. Luc. Daniel dans la plupart des bois qui bordent les hauteurs entre lesquelles coule la Ma- yenne! C'est \di ïorme scorpioideum Boreau (Koch, Willdenow) qui croît dans la Mayenne. Senecio aquaticus Hudson. — var. barbaraeifolius Krock. — Grez-en-Bouère: bords de l'étang de la Guenaudière [Luc. Daniel); Laval: abondant près de l'étang de Barbé {L. Mercier). Senecio silvaticus L. — PC. Centaurea calcitrapa L. — Houssay et Origné: bord de la Mayenne presque en face Gaudrée ! Centaurea variabilis Léveillé. — S. -esp. Jacea Léveillé. — RR, — S. -esp. Jaceoides Léveillé. — CC. — S. -esp. nigra L. — C. Gnaphalium dioicum L, — R. — Aron : en face Glaintin près du Chêne planté [Rousseau et Savouré) ; Hardanges : les Aulnais (abbé //flc/z{un. recon- naissable à sa capsule qui commence à se former sur l'échan- tillon qui nous a été soumis, et qui provient sans doute de cul- tures. Peut-être est-il même en voie de naturalisation. Le climat du Portugal, de l'Espagne et de la France, semble se prêter merveilleusement à l'implantation en Europe des Ono- thera si répandus et si variés dans la partie méridionale des Etats-Unis et au Mexique. H. Léveillé. Mercuriale tricotylédonée Le 8 mai 1899, notre Collègue M. A. Feret nous adressait une jeune plantule de Mercurialis annua, recueillie par lui à Mannevillesur-Risle (Eure), dans sa propriété de la Croix-du- Pin. Cette plantule était munie de trois cotylédons parfaitement réguliers et égaux. C'est là un fait accidentel, mais qui n'en a pas moins son inté- rêt en montrant une fois de plus qu'en sciences naturelles, il n'y a pas de loi invariable et en nous rappelant que les classifi- cations ne doivent être basées que sur ce qu'on observe dans la généralité des cas et ne sauraient atteindre dans les phénomènes physiques et naturels une précision mathématique. H. Léveillé. Les Anémones G-irondins DE LA SECTION PULSATILLA DC. PAR Les abbés J. Deysson et A. Cassât Au commencement d'avril, dans une herborisation aux envi- rons de Sarcignan (Gironde) nous avons récolté une forme ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Ipï curieuse de V Anémone Bogenhardtiana Pritz. Cette note a pour but de la faire connaître et de signaler et rectifier en même temps quelques erreurs qui se sont souvent produites au sujet des Anémone Girondins de la section Pulsatilla DC. ]J Anémone Pulsatilla L [Pulsatilla vulgaris Mill.) est repré- senté dans la Gironde par les deux sous espèces suivantes : A. rubra Lam. et A. Bogenhardtiana Pritz. Clavaud, dans son excellente Flore de la Gironde^ malheureusement inachevée, indique la première aux stations suivantes : Uzeste, Pompéjac, Cazeneuve et Léogeats — et la seconde à Castelnau et Saint- Laurent-de-Médoc, à Libourne et à Sarcignan (i). Ces deux sous-espèces, comme le fait remarquer Clavaud [Flore Gironde^ loc. c.) sont les seules que nous possédions : ni VA.PulsatillaL. (sensu stricto), ni 1'^ . montana Hop. ne croissent dans notre région, et s'ils y ont été indiqués^ c'est parce que ÏA. Bogen- hardtiana Pritz etl'^. rubra Lam. ont été confondus avec eux. Ouvrons en effet, pour nous en convaincre, la Flore de rOuest [2], et nous y verrons VA. jnontana [A. rubra Lam.) et VA. Pulsatilla L. mentionnés dans la Gironde, et qui plus est, aux stations mêmes où ne croissent que VA. rubra Lam. et 1'^. Bogenhardtiana Pritz. Rectifions donc. L'^. Pulsatilla L. que M. Fouçaud [loc. c.) signale seulement à Castelnau-de-Médoc (Motelay), n'est autre que VA. Bogenhardtiana Pritz, comme il l'a d'ailleurs indiqué dans la suite dans la Flore de France (3). C'est également cette dernière sous-espèce que Latterrade a décvïXQ dîxn'à la. Flore Bordelaise (4) sous le nom d'^. Pulsa- tilla L. et indiquée à Arlac, près Bordeaux (5). (i) Cf. Clavaud. Jlore de la Gironde, p. 8, — ciAct. Soc. Linn. Bord. Séance du 5 avril 1882. (2) Foucaud. Jlore de l'Ouest, éd. 4, p. 3. (3) Rouy et P'oucaud. Jlore de Jrance, vol. i, p. 40. (4) Latcrrade. Jlore bordelaise, éd. 4, p. 74. (5) Nous possédons en herbier un échantillon récolté à cette dernière localité, en avril 1810, par un collecteur inconnu et étiqueté i4. /'H/,s77////a L. L'élutle que nous en avons faite nous a prouvé que nous étions bien en présence de VA. Bu^euhardtiana Pritz. 192 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Quant à 1'^. montana Hop. indiqué seulement dans les Hautes-Alpes et dans la Savoie par MM. Rouy et Foucaud [Flore de France loc. c.) et avec lequel 1'^. rubra Lam, et VA . Bogenhardtiana Pritz ont été confondus, il est à rayer de la flore Girondine. Aussi pour être exact, on doit ainsi rectifier, au moins pour la Gironde, la flore de l'Ouest [loc. c.) A. rubra Lam. (i). Hab. Gir. Uzeste, Préchac, Léogeats, Villandraut. A. Bogenhardtiana Pritz (2). Hab. Gir. Léognan, Sarcignan, Castelnau-de-Médoc, Arlac, et très probablement Larus- cade (JF.) Ainsi donc nous ne possédons dans la Gironde quelM. Bogen- hardtiana Pritz et VA. rubra Lam (3). Reste maintenant à savoir auquel des deux appartient l'anémone que nous avons récolté à Sarcignan. A notre avis, et nous allons en exposer les raisons, les caractères de cet anémone ne s'appliquent exacte- ment à aucun des anémones mentionnés jusqu'ici dans la Gironde. En effet. 1° \J A. Bogenhardtiana Priiz a les fleurs légèrement inclinées sur la tige et les sépales presque pas réfractés. Dans l'anémone de Sarcignan au contraire, les fleurs sont fortement inclinées, souvent même, surtout à la fin, complèteme?ît tournées vers le sol., et les sépales très réfractés. En cela, c'est l'A, rubra Lamk, ou tout au moins un anémone qui en est très voisin. 2° UA. 7mbra Lamk. a les //t'z/r.s d'un rouge brun, parfois noirâtres, mais point violettes, toujours rouges, à contre-jour, tandis que celui de Sarcignan les a d'un violet foncé., violet pur à contre-jour (4). Et en cela, il se rapproche de VA. Bogenhard- (i) Au lieu de A. montana Hop. (.4. rubra Lam). (2) Au lieu de ^4, Pulsatilla L. (3) En raison des mêmes erreurs, il est très probable que ce ne sont ni r^. montana Hop., ni 1'^. Pulsatilla Lam. qui croissent dans les départe- ments des Deux-Sèvres, des Landes et de la Cliarente-Interieure [Jlove de l'Ouest 4e éd. loc. c.) mais bien VA. rubra Lam. et VA. Bogenhardtiana Pritz. Nous invitons les botanistes de ces régions à s'en assurer. (4) M. Çlavaud {Jlore de la Gironde, loc. c.) et M. Corbière {Jlore de Normandie p. 4) ont attribué des lieurs d'un violet-pâle, bleu-violet pâle à VH. Bogenhardtiana Prutz, et d'un violet foncé, violet noir à VH. rubra Lam. Le premier les a d'un violet foncé « atro-violaceo » ci le second d'un rouge brun et nullement violettes n fusco-rubro »! ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE IqS tiana Pritz, à fleurs également violet-foncé, mais lilas à contre- jour. 3" Enfin, dans VA. nibra Lam. les tiges sont au nombre de 2-7 sur la même souche, et dans 1'^. Bogenhardtiana de 1-4. Les tiges de l'anémone de Sarcignan sont au contraire presque toujours solitaires. Ainsi, pour résumer, si par ses fleurs fortement inclinées sur la tige et ses sépales très réfractés l'anémone de Sarcignan se rapproche de VA. rubra Lam., il en diffère par ses fleurs violet foncé et non rouge-brun comme dans ce dernier. D'autre part, s'il se rapproche de 1'^. Bogenhardtiana Pritz par ses fleurs violet-foncé, il s'en distingue par leur couleur violet pur à contre-jour et non lilas. Enfin si par les caractères que nous venons d'énumérer il tient à la fois de ces deux sous-espèces, il s'en différencie nettement par ses tiges presque toujours solitai- res sur la même souche (i). De cela (et ici il ne peut être question d'hybridité puisque l'/l. rubra Lam. ne croît pas à Sarcignan, nous concluons que notre anémone ne peut être o^nhiue forme intermédiaire entre les deux sous-espèces girondines^ ou pour être plus exact un A . Bogenhardtiana Pritz, forme se rapprochant de VA. rubra Lam. (2) et que nous appelons ^. Sarracenensis Nob. du nom de l'endroit où nous l'avons observé. Le tableau dichotomique suivant fera bien saisir les caractères qui le séparent de l'un et de l'autre, et en font une forme à part. Tauleau Dichotomique Des Anémones girondins de la section Pulsatilla DG. Heurs d'un violet foncé (lilas à contre jour) légère- ment inclinées sur la tige. Sépales peu réfractés au som- met. A. Bogenhardtiana Pritz Fleurs d'un violet foncé (violet pur à contre jour) ou d'un rouge brun, fortement penchées sur la tige. Sépales très réfractés. 2. (i) Sur une cinquantaine d'échantillons que nous avons récoltés, 2 ou S seulement avaient deux tiges sur la même souche. (2) Cf. Soc. Linn., liordcau.x. séance 5 avril 1^82. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE iq5 Fleurs violet foncé (violet pur à contre jour), parfois à teinte rosée. Tiges presque toujours solitaires sur la même souche, très rarement 2. A. Sarracejiensis Nob. Fleurs d'un rouge brun (rouge à contre jour), parfois noirâtres, mais point violettes. Tiges 2-7, très rarement solitaires. A. rubra Lam. Sect. Pulsatilla DC. Syst. i,p. i8g. A. Pulsatilla L. Spcc. 759 (sens, lat.) 2 sous-espèces (i) Subspec. I. — A. Bogenhardtiana Pritz. (pro specie) Anem. revis, p. 31. Pulsatilla média Bogenh. in Flora bot. \eit. vol, 23, p. 74. — Fleur d'un violet foncé., paraissant lilas quand on l'examine à contre jour, légèrement mcVinée sur la tige, à sépales ■peu réfractés au sommet. Tiges 1-4 sur une même souche, assez souvent solitaires (2) Hab. — Castelnau-de-Mcdoc, Saint-Laurent-de-Médoc, Li- bourne, Léognan, Sarcignan, Une forme: An. Sarracenensis Nob. — Tige presque toujours soli- taire (très rarement 2) couverte de longs poils soyeux, naissant d'une souche ligneuse, épaisse, plus ou moins rameuse. Feuil- les radicales tripinnatiséquées, à lobes linéaires acutiuscules. Involucre à feuilles cessiles, ordinairement d'un rouge lie de vin. Fleurs grandes, très penchées sur la tige, souvent même, surtout â la fin., presque complètement tournées vers le sol, d'un v/o/e^ybnce paraissant violet pur quand on les examine à contre jour, parfois à teinte rosée. Sépales velus soyeux sur la page extérieure, très recourbés (parfois 2 fois recourbés sur eux-mê- mes) en dehors à partir de leur moitié supérieure. Achaines velus-soyeux: 4 avril-juin. (i) Pour l'H. BogenJiavdtiana Pritz. et VA. rubra Lam. nous reprodui- sons en les corrigeant les diagnoses de Clavaud (Cf. Jlore Gironde p. 8.) (■2) Bogcnhard décrit ainsi son P. mcdia A. Bogenhardtiana Pritz.) « villosius- cula, flore ccrnuo atro violaceo, sepalis conniventibus apice rcctis, foliis coe- ta'ieis, laciniis lincaribus t — fin Jlora Bot. Zeit. vol. 23, p. 74). 196 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Hab. Clairières des bois de pins à Sarcignan (Gironde) R. Subspec. II. — A. riibra Lam. (pro specie). Encycl. i , p. i63. — Fleur d'un rouge-brun, paraissant rouge quand on Texamine à co7itre-jour^ asse:{ fortement penchée, à se'pales moins réfractés que dans la forme A. Sarracenensis Nob. Tiges 2-7 sur une môme souche, très rarement solitaires. Hab. — Uzeste, Pompéjac, Cazeneuve, Léogeats. APERÇUS GENERAUX SUR LA PAR H'*^ Marcailhou-d'Aymeric, Pharmacien de i^e classe à Ax-les-Thermes (Ariège) [Suite) 42 Fatona pilosa (Kuwakusa); fournit du bois de toute sorte. 43 Morus alba (Kuwa); plante médicinale, utilisée aussi pour rélevage des vers à soie. 44 Broussonetia papyrifera (Kadjinok); sert à fabriquer du papier doux, (i) 45 — Kasinoki (Kodji]; sert à fabriquer du papier doux. 46 Ficus Carica (Ichidjiku); comestible. 47 — erecta (Inubiwa). 48 — Sieboldii (Hosoba inubiwa). 49 — Wightiana (Akoo); plante d'agrément. 50 — leucatoma(Tokiwa Inubiwa); plante d'agrément. 5i — retusa (Gatsu maru); plante d'agrément. 52 — nipponica (Itabikazura); plante d'agrément. 53 — Thunbergii (Hyme itabi). (i) Cette plante a été introduite au Japon des îles du Pacifique et cultivée, avant les temps de Kaempfer (fin du xviie siècle), pour la fabrication du pupier. (H. Marc.-d'Aym.) ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I97 54 Ficus pumila (Ooytabi). 5 5 — repens, plante d'agrément. 56 Humulus japonicus (Kanamugura). 57 — Lupulus (Kara hanaso); son fruit remplace la levure. 58 Urtica Thunbergiana (Irakusa); son écorce produit du fil. 59 — dioica(Hosoba irakusa). 60 Laportea bulbifera (Mukago irakusa). 61 Sceptrocnide macrostachya (Miyama Irakusa). 62 Pilea peploides (Kokemizu). 63 Boehemeria nivea (Mao); on en fait du crépon. 64 — holosericea (Oni mao). 65 — biloba (Raceitaso). 66 — Sieboldiana (Nagabayabumao). 67 — japonica (Yabu mao). 68 — spicata (Kiakaso). 69 Debregeasia edulis (Yanaghi ichigo); on mange ses fruits 70 Viscum album (Yadorighi). 71 — japonicum (Hinokiba Yadorighi). 72 Buckleya quadriala (Tsukubane so); on mange ses fruits et feuilles. 73 Thesium sinense (Kanabiki so). 74 Asarum caulescens (Futaba Ao'ij. 75 — Sieboldii (Usuba saïsin); plante médicinale. 76 — parviflorum (Kobanano saïsin). ']'] — Thunbergii (Maruba Kau Aoï). 78 — Blumei (Kan Aoï); plante médicinale. 79 — albivenium (Rau o Avoï); racines sternutatoires. 80 — variegatum (Koba no Kau Aoï); plante d'agré- ment. 81 Aristolochiadebilis(Uma no suzukake); plante médicinale. 82 Rumex aquaticus (Ma dai wo). 83 — japonicus (Ghisi ghisi). 84 — Acetosa (Skampo); on mange les jeunes feuilles. 85 Polygonum aviculare (Niwa yanaghi); plante médicinale. 86 — filiforme (Mizu hiki); plante d'agrément. 198 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 87 Polygonum japonicum (Sakuratade). 88 — perfoliatum (Ishimikawa). 89 — senticosum (Mamakono shiri nukuï). 90 — Thunbergii (Mizo soba). 91 — sagittatum (Akino unaghizuru). 92 — multiflorum (Tsuru dokudami); plante médi- nale. 93 — cuspidatum (J. Tadori); on mange les jeunes feuilles. 94 Chenopodium album (Akaza); on mange les jeunes feuil- les. 95 Kochia scoparia(Hokigusa); on mange les jeunes feuilles, 96 Suaeda glauca (Matsuna); on mange les jeunes feuilles. 97 Salsola Soda (Okahigiki); autrefois, au Japon, on utilisait la cendre de cette plante pour la fabrication de la soude. 98 Celosia argentea (No keito); plante médicinale. 99 Amarantus Blitum (Nobiyu); on mange ses feuilles, 100 Achryanthes bidentata (Inokodzuchi); plante médici- nale, loi Phytolacca acinosa (Yamagobo); plante vénéneuse et médicinale. 102 Mollugo stricta (Zakuro so). io3 Tetragonia expansa (Tsuruna). Elle pousse sur les côtes de la mer. 104 Portulaca oleracea (Suberi hiyu); comestible au Japon. io5 Lychnis Miqueliana (Fushiguro sennc)). 106 Melandryum firmum (Fushiguro). 107 Cucubalus baccifer (Nanban Hakobe). 108 Dianthus japonicus (Hamanadeshiko); on la trouve près de la mer. 109 — superbus (Nadesiko); plante d'agrément. 1 10 Stellaria monosperma (Oyama hakobe). 111 — diandra (Tsuru hakobe). 112 — média (Hakobe); on mange ses feuilles, ii3 — nemorum (Maruba hakobe); elle produit une sorte du sel. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE IQQ 114 Stellaria aquatica (Ushi hakobe); elle produit une sorte du sel. i5 — uliginosa (Nomino Fusuma). 16 Cerastium vulgatum (Miminagusa); comestible auJapon. 17 Sagina Linnaei (Tsumekusa); plante médicinale. 18 Arenaria serpyllifolia (Nomino Tsuzuri). 19 Nelumbo nucifera (Hasu); on mange ses feuilles et ses racines. 20 Brasenia purpurea (Nunaha); on mange ses tiges. 21 Euryale ferox (Oni basu); on mange ses tiges, (i) 22 Nymphaea tetragona (Hitsuji Kusa); plante médicinale et agrément. 23 Nuphar japonicum (Kohone); plante d'agrément. 24 Magnolia Kobus (Kobushi); plante d'agrément. 25 — salicifolia (Tamushiba); plante d'agrément. 26 — parviflora (Oyama renghé); plante d'agré- ment. 27 — hypoleuca (Hoonoki); plante médicinale ; son bois est recherché. 28 Michelia compressa (Ogatamanoki); plante d'agrément. 29 Radsura japonica (Sanekazura); plante médicinale. 30 Schizandra nigra (Matsubusa); plante médicinale. 3i — sinensis (Tchosen Gomishi); plante médi- cinale, fruits pectoraux laxatifs. 32 Ilicium religiosum (Shikimi); plante_vénéncuse. [badiane du Japon). 33 Ccrcidiphyllum japonicum (Kazura); fournit du bois de construction. 34 Euptelea polyandra (Fusazukura). 35 Trochodendron aralioides (Yamaguruma); plante d'a- grément. (i) l.cs diverses parties de cette plante sont toniques et astrins^entes, mais ses racines contiennent une fécule abondante. — Le Nelumbiiim spe- ciosiim Wild. (Nymphicacces) introduit depuis quelques années dans les eaux de la Chine et du Japon est fort employé pour ses licurs orncmen- taies ses graines, ses rhizomes alimentaires et médicamenteux suivant M. G Planclion. (H. Makc.-u'Aym.) 20O ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE i36 Glaucidium palmatum (Shiro-mi Aoï); plante d'agré- ment. 137 Caltha palustris (Riu Kin Kiva); plante d'agrément. i38 Trollius patulus (Kin bai so); plante d'agrément. i39 — asiaticus (Ibuki kinbaïso); plante d'agrément. 140 Isopyrum adoxoides (Himenzu). 141 — dicarpon (Sabano o). 142 — stoloniferum (Tsuru shiro kaneso). 143 — Raddeanum (Shiro kaneso). 144 Coptis anemonefolia (Kikuba ôren); plante médicinale. 145 — quinquefolia (Kogane ôren); plante médicinale. 146 — trifolia (Mizuba ôren); plante médicinale. 147 Actaea spicata (Rui he fushoma); plante vénéneuse. 148 Cimicifuga foetida (Sarashina shoma); plante médicinale. 149 — biternata (Miyama shoma). i5o — japonica (Mizuba shoma). i5i Aquilegia Buergeriana (Yamao damaki. i52 Aconitum Fischeri (Tori kabuto); plante vénéneuse et médicinale, (i) i53 — Lycoctonum (Reidjin so); plante vénéneuse. 04 Anémone cernua (Okina gusa); plante médicinale. i55 — japonica (Shu mei ghiku); plante d'agrément. i56 — nikoensis (Ichr rin so). 157 — debilis (Hime ichige so). i58 — stolonifera (Chin rin so). 159 — flaccida (Ni rin so). 160 — narcissiflora (Ilaksa ichige so). 161 — Hepatica (Suhama so); plante médicinale. 162 Glematis florida (Tetsu sen); plante d'agrément. i63 — patens (Kazaguruma); plante d'agrément. 164 — paniculata (Seu nin so); plante vénéneuse. i65 — apiifolia (Botanzuru); plante vénéneuse. •(0 L'auteur de ce catalogue a oublié de mentionner VAco)iitnm japoni- cum Tlirunb., le Tsaoïi-voo, doué des mêmes propriétés acres et toxiques que 1'^. Fischeri Rchb. {A. Chincnse Sieb etZucc). (H. Marc.-d'Aym.) ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 201 66 Clematis tubulosa (Tsuriganeso); plante vénéneuse. ^'] — japonica (Hanshozuru); plante vénéneuse. 68 — alpina (Myamahaushozuru); plante vénéneuse. 69 Trautvetteria palmata (Momidji karamatsu). 70 Ranunculus Flammula (Tokikiupoghé); plante véné- neuse. 71 — aquatilis (bai kwa mo); plante vénéneuse. 72 — acris (Umano ashigata); plante vénéneuse. 73 — pensylvanicus (Kishu neno botan); plante vénéneuse. 74 — ternatus (Hikino kasa); plante vénéneuse. 75 — sceleratus (Tatarabi); plante vénéneuse. 76 Thalictrum, aquilegifolium (Kara matsu so) ; plante ir.édicinale. ']'] — Rochebrunianum (Shikin karamatsu). 78 — tuberiferum (Miyama karamatsu). 79 — simplex (Ikkara-matsu). 80 — minus (Aki karamatsu). 81 Adonis davurica (Fukudjuso); plante médicinale. 82 Stanntonia hexaphylla (Mube); on mange ses fruits. 83 Akebia quinata (Akebi); plante médicinale. 84 — lobata (Mizuba akébi); on mange ses fruits. 85 Diphylleia Grayi (i) (Sanka-o). 86 Naudina domestica(Nanten); plante d'agrément. 87 Epimedium sagittatum (Hosakino Ikariso) ; plante d'a- grément. 88 — macranthum (Ikari so); plante médicinale. 89 — diphyllum (Baika ikariso); plante médici- nale. 90 Leontice thalictroides (Rui o batau). 91 Berberis Thunbergii (Meghi) ; plante médicinale et utilisée pour la teinture. (i) Espèce licdico au botaniste américain Asa Gray, auteur tic divers mé- moires sur la llore japonaise : On tlw Bntany nf Japon. Proceeiiint^s of theamericanAcademy ot Arts ami Sciences, vol. V, VI et VU. (11. Marc.-d'Avm.) 202 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 192 Berberis vulgaris (Hebinoborazu); utilisée pour la tein- ture. 193 Menispermum davuricum (komori kazura). 194 — diversifolium (Tsutano Hakazura). 195 Cocculus Thunbergii (Tsuzura feedji). 196 — laurifolius (koshu uyaku); plante d'agre'ment. 197 Stephania hernandifolia (Inu tsuzura); plante d'agré- ment. ig8 Ginnamonium Camphora (Kusunoki); son bois est recherché ; plante médicinale qui pro- duit le camphre. 199 — Loureirii (Nikkei); plante médicinale. 200 — pedunculatum (Yabu nikkei) ; son fruit produit une sorte de cire ; plante médicinale. 201 Machilus kobu (Kobu-kashi); se trouve seulement dans rîle d'Ogasawara, au sud du Japon. 202 — Thunbergii (Inu gusu); son fruit fournit de rhuile, l'écorce est utilisée pour la teinture. 203 — Japonica (Aogashi). 204 Lindera sericea (Kuromodji); les Japonais fabriquent des cure-dents avec son bois. 205 — membranacea (Oba Kuromodji); les Japonais fabriquent des cure-dents avec son bois. 206 — praecox (Koyasu no Ki); ses graines produisent de rhuile. 207 — glauca (Shobu no Ki); ses graines produisent de rhuile. 208 — triloba (Ukonbana); ses graines produisent de rhuile. 209 — obtusiloba (Dauko-boï); plante d'agrément. 210 Hylomecon japonica (Yamabukiso); plante d'agrément. 2 1 1 Chelidonium majus ^Kusano 00); plante vénéneuse et mé- dicinale. 212 Maeleya cordata (Chianba ghiku); plante vénéneuse. 2i3 Papaver somniferum (Keshi); on mange les graines et feuilles. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2o3 214 Corydallis incisa (Yabukeman); comestible, au Japon. 21 5 — decumbens (Bitsu Ghiri). 216 — pallida( Kikeman); plante vénéneuse. 217 Thlaspi arvense (Gumbai nazuna). 218 Alliaria Wasabi (Wasabi); on mange ses feuilles. 219 Nasturtium officinale (Mizuta garashi); on mange ses feuilles. 220 — palustre (Sukaschitagobo). 221 — montanum (Arzedaïkon). 222 Cardamine lyrata (Komizu Karashi). 223 — africana (Mizuba Kouronso). 224 — impatiens (Dja mirdjin). 225 — Tanakae (Iwata garashi). 226 — hirsuta(Tanetsuke bana). 227 Capsella Bursa-pastoris (Nazuna); on mange ses feuilles. 228 Draba nemorosa (Inu nazuna). 229 Arabis perfoliata (Hatazawo) 230 — sagittata (Yamahatazawo). CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SAHTIIE PAR E2. :ivtc>isrGtTuir_iL.oisr Instituteur à Sainte-Sabine (Sarthe) (Suite) 5' Tribu. — CÉTRARIÉES Gen. IX. — Cetraria Ach. * G. ACULEATA Ach , , E. Fr . , Nyl., Oliv. — Cornicularia aculeata Krhg., Arn.^ E. Frics. — Thalle chàtain-rougcâtrc, très rameux, brillant ; rameaux comprimés aux aisselles et munis de pointes spiniformes, très fragile étant sec. — AR. Sur la terre des rochers siliceux, schisteux et calcaires ; landes arides. Stérile dans la Sarthe. Ghcmirc-en-Gh , Butte d'Enfer ; St-Vicieur, rochers ; Bcthon, rochers près le cimetière. — Var. spADic.EA Ach. — Rameaux robustes, très fortement 204 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE comprimés aux aisselles, munis de quelques pointes spiniformes seulement. Fye', rochers de Gourtemiche ; St-Léonard-des- Bois, aux Perrières. — Var. ACANTHELLA Ach. — Pointes spiniformes très nom- breuses sur toutes les parties de la plante. — Villaines-la-Carelle pâtis calcaires autour des anciennes carrières, à droite de la route de St-Rémy-du-Plain. R. Ch. —Thalle K— . II. — Lichens à thalle foliacé 6" Tribu. — Parméliées. Gen. X. — Platysma Nyl. P. Glaucum Ach., Nyl., Oliv., Cetraria glauca Flk., Kœrbg. Schœr. — Thalle foliacé, membraneux, d'un gris cendré, glauque ou verdâtre, à lobes sinués, crénelés, appli- qués. « Rochers parmi les mousses. — Bois de la Houssière près Chemiré en-Charnie« Desp.(F/. du Maine). — Jusqu'àpré- sent, je n'ai pas encore remarqué cette plante dans la Sarthe (Voir l'observation relative à la localité de Alectoria implexa.) Cette plante est commune dans les montagnes où elle croît sur les rochers moussus, sur les troncs et les branches d'arbres. La forme certicicole a les lobes franchement ascendants et n'ad- hère que par une surface peu étendue au support ; au contraire la forme saxicole est franchement appliquée, à thalle parméli- forme. Ce genre forme donc la transition entre les lichens fru- ticuleux et les lichens foliacés. Comme le P. glauca est signale dans la Sarthe et dans la Mayenne sur les rochers moussus et que son thalle est foliacé dans notre région, je l'ai alors placé dans les Lichens à thalle foliacé. Gen, XI. -- Parmelia Ach. Thalle foliacé, diversement coloré, horizontal par rapport au support, divisé. Apothécies lécanorines, éparses, spores sim- ples, ellipsoïdes, hyalines, 8 par thèque. * P. Caperata Ach., E. Fr., Nyl., Oliv., Flag., Harm. — ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 205 Imbricaria caperata DC, Arn. — Thalle très grand lâchement appliquée, à lobes larges, arrondis, de couleur jaune-soufré, noirâtre en dessous. — TC. Sur les troncs, les branches d'ar- bres de toutes sortes ; les rochers siliceux. Rarement fertile. — Trouvé fructifié à Ghemiré-en-Charnie sur les rochers ombra- gés au bas de la Butte d'Enfer ; au Mans, à l'Epau sur des troncs de châtaigniers, R. Ch. — Thalle K zp jaune. * P. CoNSPERSA Ach., E. Fr., Schœr., Nyl. Oliv., Harm. — Imbricaria conspersa Krbg., Arn. — Thalle jaune-luisant, très adhérent, àlobes allongés, crénelés, assez étroits, noir en dessus. Apothécies grandes à disque rougeâtre. — G. Sur les rochers siliceux et schisteux, sur les ardoises et les tuiles des toits ; fer- tile. — Ghemiré-en-Charnie. ; Tennie ; St-Léonard ; Fyé ; Ségrie ; Sillé, etc., etc, — Var. — IsiDiosANyl. — Thalle couvert d'une couche isi- dioïde abondante n'atteignant pas les extrémités des lobes. Saint- Victeur, rochers. — Var. — Stenophylla. Ach. — Laciniures très étroites linéaires, très abondantes dans la partie médiane du thalle. Fyé, rochers de Gourtemiche ; Ghemiré-en-Gharnie, rochers de la Forge. R. Gh. — Médulle K -\- jaune ^ rouge. * P. Incurva Schœr., E. Fr., Nyl., Oliv., Harm. — P. recurva Ach., Desp, — Imbr. incurva DG., Krbg. — « Thalle jaune-verdâtre, couvert de grosses sorédiés blanches-soufrées ; laciniures recourbées aux extrémités » (Olivier. Lich. de l'Ouest]. — St-Galais (Mme Gauvin) : P'yé (Desp. FI. du Maine). J'ai vainement recherché cette espèce autour de Fyé ; je ne l'ai pas non plus remarquée jusqu'à présent dans la Sarthe. P. MouGKOTii Schœr., Nyl., T. Fr., Oliv., Harm. — Imbr. Mougeotii Kœrbg. — Thalle jaune-luisant, en rosette, à laciniures linéaires très étroites, discrètes, très appliqué, plus ou moins sorédié. — AR. Sur les rochers siliceux et schisteux ; rarement fertile. — Ghcmiré-en-Gharnie, buiic de Galais et rochers de la Forge ; St-Dcnis-d'Orques, rochers ; Sillé-le- 206 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Guillaume, Saut-au-Cerf ; Rouessé-Vassé, rochers dans la forêt, où il est fructifié. R. Ch. Thalle K + 1^""^' + légèrement jauni ou — . * Perlata. — Ach., E. Fr., Schœr., Nyl., Oliv., Harm. — Imbr. perlata Kœrb. Arn. — Thalle gris-cendré glauque, noir en dessous, large, à lobes grands et plus ou moins sorédiés ascendants. — TC. Sur les troncs, les branches d'arbres et les rochers siliceux. — Presque toujours stérile dans notre région et même dans toute la France. J'ai trouvé quelques échantillons avec des apothécies bien développées, à Chemiré-en-Charnie sur les rochers ombragés au bas de la Butte d'Enfer (3 i octobre 1898). R. Ch. Thalle K T jaune. P. Perforata Ach., T. Fr., Schr.,Nyl., Oliv., Harm. — Imbr.pei-forata Kœrb. — Arn. — La thalle de cette plante res> semble à celui de l'espèce précédente ; elle n'en diffère extérieu- ment que par ses apothécies perforées. Mais comme le P. per- forata ne fructifie pas en Europe, il a été longtemps confondu avec P. perlata. Cependant, on distingue très bien les deux espèces à l'état stérile par laréaction de la potasse sur la médulle, qui est fortement rougie dans P. perforata et seulement jaunie dans l'autre plante. R. Ch. Thalle K + )^^^^"g|; Celte espèce paraît presque aussi commune que la précédente; elle croît dans les mêmes stations; cependant c'est sur les hautes branches des chênes que je l'ai constatée le plus souvent. * P.TiLiACEA Ach.,E. Fr.,T. Fr., Nyl.,01iv., Harm. — Imbr. tiliaceaKœrh. Arn. — I.quercina DC. — Thallecendré-glauquci àlobes assez larges, arrondis, complètement appliqué, adhérent, Apothécies grandes à disque roux. — PC. Sur les branches éle- vées des chênes ; fructifie bien. — Crannes-en-Champagne, aux Grimaux, taillis d'Onglée ; Chemiré-en-Charnie, à la Forge , Ste-Sabine, à Fourriers, Rouperroux, bois de la Durandière. — F. scortea Ach. — furfuracea Schœr. — Thalle couvert. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 20/ surtout au centre, de papilles isidioïdes brun noir. — Rare. Saint-Victeur, rochers moussus près le bourg: fertile. R. Gh. Thalle K + ^"^"^ 5 c " ^^^^^^ P. Revoluta Schœr., Nyl., Oliv. Harm. — Imbr. revohita Arn., Krbg. — Thalle cendré-glauque, cà lobes plus ou moins larges^ incisés, contigus, adhérents. — AC. Sur les rochers sili- ceux et la mousse qui les recouvre; plus rarement sur les troncs. — Toujours vu stérile, sous les formes suivantes. — Var. Latifolia Arn. — Lobes élargis, plus ou moins dis- tants. — Sur les rochers moussus. Tennie, au Bray ; Saint- Léonard, roche Moignon; Bethon, rochers; Le Val, sur des troncs à Chaumiton. — Var. Angustifolia Arn. — Lobes étroits connivents, fine- ment découpés. Sur les rochers. Tennie, au Bray; Chemiré-en- Charnie ; rochers de la Forge. — Var. RuGosA Arn. — Lobes assez larges, plus ou moins granulées-sorédiés. — Rochers. Chemiré-en-Ch. ; Fyé; Rouessé- Vassé; Sillé-le-G. ; Saint-Léonard ; etc. R. Ch. — Thalle K + J^""^ ' C 7 — -|- rouge ou rose. Desportes indique dans la Flore du Maine P. Lœvigata Ach., qu'il donne comme synonyme de P. simiosa E. Fr. ; il men- tionne deux localités, mais elles appartiennet au département de la Mayenne. Les P. lœvigata^ P. revoluta, P. sinuosa étaient confondus autrefois en une seule espèce sous le nom de P. lœvigata. Ce dernier a été divisé en trois espèces distinctes d'après l'action différente que produisent les réactifs sur le thalle. «P. lœvigata Ach. —Thalle K + ^^""^ ' K (C) 7 o — + rouge. « P. sinuosa Schr. —Thalle K '[ •'^""'^ ' C "" |- jaune > rouge ; — « P. revoluta Schœr. —'l'halle K + J'^""^ ' C 7 ^ _„ — -\- rouge. (Olivier. — Suppl. à la Flore des Lichens de l'Orne.) Je n'ai rencontré dans la Sarihe que les variétés sus-men lion- nées, appartenant au P. revoluta. 208 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE * P. Saxatilis Ach.,E. Fr., Schr., Nyl,, Oliv.^ Harm. — Imbr. saxatilisY^xhs,.^ Arn. — Thalle large, cendré, fortement réticulé, couvert en partie, excepté sur le bord des lobes, de granulations insidioïdes plus foncées, appliqué. — C. Sur les rochers siliceux: rarement fertile. Fructifié à Chemiré-en-Ch., sur les rochers de la Butte-d'Enfer, et à Saint-Léonard-des-Bois sur ceux de la Vigne: Saint-Denis-d'Orques ; Tennie; Fyé ; Sillé ; Saint- Victeur; etc. R. Ch. - Thalle K '\ J^""^^ + jaune > rouge P. SuLCATA Nyl., Oliv. Harm. — P. saxatilis v. sulcataT. Fr. Flag. — Thalle plus clair que le précédent, réticulé, sorédié, à lobes sinués. — TC. Sur les troncs, les branches d'arbres, les vieux bois ; très rarement fertile. — Récolté avec quelques apo- thécies sur les branches d'arbres de la Butte-d'Enfer à Chemiré- en-Charnie. — F. Mwida Oliv, — Sorédies nulles ou à peu près, lobes finement réticulés. — Sainte-Sabine, troncs dans le bois des Isles. F. albida Malb. — Thalle blanc, peu réticulé. Sur le vieux bois, palis, barrières : Sainte-Sabine; Chemiré. R. Ch.— Thalle K '\ i""^"^ ^ , , • . , -j- jaune > devenant rouge ainsi que les sorédies (Oliv.). * P. Omphalodes Ach. Nyl., Oliv., Harm. — P. saxatilis v. omphalodes E. Fr., Schr.,T. Fr. — Thalle brun foncé, brillant, fortement réticulé, à lobes étroits, imbriqués, divisés, laciniés. — PC. Sur les rochers siliceux; stérile. — Chemiré-en-Charnie; Saint-Léonard ; Sillé-le-G. ; Saint-Victeur. — Var. Panniformis Schr. — Lobes plus étroits et plus im- briqués, d'un brun noirâtre. Chemiré-en-Charnie, Buttes- d'Enfer. R. Ch. - Thalle K " ^^^^^ * P. BoRRERi Ach., E. Fr., Nyl., Oliv. — Imbr. Borreri Krbg. — Thalle blanc argenté ou un peu Jaunâtre, faiblement réticulé, à lobes arrondis, souvent un peu brunis au pourtour, surtout dans la forme saxicole, couvert de grosses sorédies plus ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 209 blanche que le thalle. — C. Sur les troncs et les branches d'ar- bres ; plus rarement sur les rochers siliceux; rarement fertile. Saxicoleà Chemiré-en-Charnie, Butte-d'Enfer;à Saint-Léonard- des-Bois, butte de Narbonne; récolté fertile à Sainte-Sabine sur un tronc d'orme; à Rouperroux. R. Gh. - Thalle K + jaune ; C ~ j-ose. (A suivre) Açores et Madère Par M . H . Léveillé Nous avons reçu de M. le D"" Bruno Silvano Tavares Carreiro de Ponta Delgada, San Miguel (Açores) un nouvel envoi de Renonculacées et Onothéracées dont il nous paraît utile de donner la liste en la faisant suivre de l'indication des localités. Ces plantes ont été recueillies en 1898. Ranunciilus parvijlorus L. — Abelheira, mai ; 232. Raminculus repens L. — Caldeiras, août ; 32 i . Ranunciilus muricatus L. — Abelheira, mai ; 233. Onotherarosea Sol. — Caldeiras, juillet; 325. — Vallagao, juin ; 326. Onothera tetraptera Cav. — Pico do Salômas, juin ; 324. Epilobium molle Lamk. — Lameiro, aoiàt ; 32o. Epilobium tetragonum L. s. esp. Lamyi Sch. — Furnas, juillet ; 319. — Lameiro, août ; 322. — Pico de Pédra, juillet ; 3i8. Epilobium tetragonum L. s. esp. Gilloti Lévl. — Lameiro, août; 321. — Caldeiras, juillet; 317. — Vallagao, juin 3 16. — Muro do Carvao, août ; 323. D'autre part M.C. Azevedo de Menezes de Funchal (Madère), nous adressait un lot d'Epilobes comprenant i5 pages. Treize de ces pages sont tributaires de l'^". molle Lamk. repré- senté par le type (2 pages plus un échantillon mêlé à la forme suivante), 'pa.rlixvixùéié subglabrum Koch. (4 pages), la variété Mcneiesi Lévl. (5 pages) et un molle de haute taille, robuste, à fleurs supérieures fastigiées rappelant une forme semblable, mais à dents des feuilles inférieures très accentuées et provenant de 2IO ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Corse, observée par nous dans la belle collection d'Epilobes de M. l'abbé Hervier. Cette forme de Corse mériterait l'appellation de corsicum. On ne saurait toutefois y faire rentrer la forme de Madère. Toutes les formes de molle proviennent de Levada de Sâo Roque. Deux pages, de même provenance, se rapportent à VE tetra- gonum L. s. esp. Lamyi 'Sch. L'une est la forme aprica de Hausskneck, l'autre fait soupçonner l'hybridité entre E . Lamyi et E. lanceolatiim. Elle provient de Levada dos Moinhos. Elle a en effet les lignes glabres de la tige et l'étroitesse des feuilles de E. Larnyi f. annua Hausskneck, mais elle a les fleurs blanchâtres, l'inflorescence et le port de la var. Maderense Hausskneck du lanceolatum. Une dernière page renferme un échantillon très bizarre et fort curieux qui mériterait d'être considéré comme une variété remarquable ou un hybride s'il n'était une forme broutée ou coupée et partant anormale. Tige courbée en arc et velue portant à sa base, de chaque côté, deux rosettes développées à feuilles opposées, lancéolées, obtuses au sommet, atténuées en pétiole à la base, à nervures rosées ou rougeâtres ; rameaux (l'axe man- quant) à feuilles huileuses, translucides ovales, suborbiculaires, dilatées-arrondies à la base, à dents nulles ou à peine visibles ; inflorescence pauvre et lâche ; capsules à pédicelles glabres ; gi aines de couleur marron finement papilleuses, obtuses aux deux extrémités, tel est le portrait fidèle de cet énigmatique échantillon que nous rapportons provisoirement à E. îetra- gomim L. s. esp. Gilloti auquel il se rattache comme forme où dont il tient comme hybride. Nous inclinerions à penser que c'est un hybride de VE. Gilloti [E . obscurum p. p.) x molle Lamk.. malheureusement brouté ou accidentellement coupé. Ce dernier échantillon a été recueilli sur un mur de la route de Notre-Dame du Montnard de Funchal. Le Secrétaire perpétuel, gérant du a Bulletin 11 .-H. LÉV£ILLÉ Imprimerie de l'Institut de l'ibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE S3, Rue Racine, à Paris OUVRAGES Thuillier. Flore des env. de Paris, 1799 1 in-8 55o pag. rel iîtr. 5o Plée. Types de chaque famille et des principaux genres de plantes de France, 1844-64, 2 iii-4 avec 160 pi. coior. rel. tr. dorées 190 fr. Annales de Flore et de Pomone ou Journal des jardins et des champs. Années i à 14 i832- 1846, 14 gr. in-8 avec pi. color. rel 85 fr. Chevalier. Flore générale des env. de Paris. 2° éd. i8j6,3 in-8 avec pi. coloriées rel.. . . 20 fr. — Le même 1820, 3 in-8 avec 18 pi. noires. 10 fr. CossoN ET Germain, Flore des environs de Paris, 2" éd. 186I I in-8 avec une carte rel. (rare) 2o fr. CouTiÈRE (H.) Les « Alpheidae « morphologie externe et interne^ formes larvaires, bionomie 18>.19. gr. in-8 3Go p. 6 pi. 405 fig 12 fr. Thèse doctorat ès-sc. naturelles. Desfontaines (R). HiUoire des arbres et arbris- seaux qui se cultivent en France, 180g, 2 in-S 9 fr. Graves. Catalogue des plantes observées dans l'étendue du dept. de l'Oise, 1867, i in-8. 3 fr. Grenier et Godron. Flore de France, 1848-56 3 in-8 rel. (ex. un peu piqué) 65 fr. — Le même broché bel exemp 75 fr. GuÉRiN (F.) Sur le développement du tégument sé- minal et du péricarpe des graminées, i899, gr. in-8, 59 pag. 70 fig 3 fr. Thèse doctorat ès-sc. naturelles. Harris (Th. - W.) A treatise on some of the In- sccts injurions to végétation, S» éd. Boston, 1862, in"-8, G40 pag. 8 pi. color. et 278 fig. cart. 5o fr. Jaume St-Hilaire. Plantes de France décrites et peintes d'après nature. Paris 1808-1822, 10 gr. in-8 avec 1.000 pi. color. rel 325 fr. quelques piqûres dans le papier. Jaume St-Hilaire. Exposition des familles nalu- D'OCCASION relies et de la germination des plantes. i8o5 2 in-4 avec 1 12 pi. col . rel i2 fr. — Le même 4 gr. in-8 rel 10 fr. Jordan (A). Observations sur plus, plantes noiiv. rares ou critiques delà France, 7 parties. Lyon, 1846-47, gr. in-8, 594 pag. 29 pi. (complet) 38 fr. Jordan (A.) Pugillus plantarum novarum. iS52, gr. in-8, 147 pag. (rare). .. .' 15 fr. Jordan [A). Sur l'aegilops triticoides et questions d'hybridité et de variabilité spécifique. i856 gr. in-8 67 pag 2 fr. — Nouveau mém. sur la question relative aux aegilops triticoides et speltœformii. 1857, gr. in-8, 82 pag. 1 pi 2 fr. 5o Jordan et Fourreau. Icônes ad Jloram Europae novo fundamento instaurandam spectantes, tome I 1866-68 in-folio 71 pag. 200 pi. ou fig. là 276 color ; 280 fr. Lamarck et De Candolle. Flore Française 3° éd. i8o5 avec le tome V ou f>« vol. 181 5 contenant i3oo espèces non décrites dans les 5 premiers volumes 6 in-8 br. ou rel. avec pi. et carte 32 fr. — Le même sans le 6° vol., 5 in-8 rel. avec pi. et carte 20 fr. iVIÉRAT (V.) Nouv. flore des environs de Paris, 40 éd. 1836, 2 in- 18 à deux colonnes 4 fr. MuTEL (A). Flore française destinée aux herborisa- tions. i83.\.-3-] 4 in- 12 avec atlas in-4 oblong '^^ 95 pi. représ. 55o plantes critiques (recherché) 12 fr. Rodin Esquisse de la végétation du dépt. de l'Oise, part. I (seule publiée). 1864, gr. in-8, 160 pag. 2 fr. RouY. Flore de France. Tome F à V (I à III en collaboration avec M. Foucaud) 1894-1899, in-8 chaque volume franco 6 fr. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous ^^vcsse., couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 1 /4 de feuille — -i pai^'es l/"2 feuille — 8 pages 1 feuille eiUière — 16 pages.. , "2oEx. ■i fr. () fr. 9 Ir. 75 50E.\. ri fr. 7fr. 1 1 IV. 50 îo Ex. 0 l'r. 8 IV. 13 IV. -25 100 Ex. / 11'. 9ir. 15 IV. 150 Ex. 8 Ir 50 10 fr. 50 17 tV 50 -200 Ex. 10 iV. jO 12 tV. •20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le te.xte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés à raison de de o fr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 fr. 5o Pour 1 5o — . . . 5 fr. 25 Pour 200 — . . . 6 fr. LE MONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE DE BIBLIOGRAPHIE, PRÊTS. REXSEIGXEMEXTS & ECHANGES 4 francs ■pour les Membres de V Association H. LÊVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE MANS (Sarthe) LIBRAIRIE CH. MONNOYER, LE MANS (Sarthe) Par Ambr. GENTIL Un volume in-i8 : 3 ir. 50 (1898) HISTOIRE DES ROSES INDIGÈNES DE LA SARTHE Par Ambr. GENTIL Grand in-8 de 119 pages : 2 fr. 50 (1897) PETIT GUIDE DU MANGEUR DE CHAMPIGNONS Par V. JAMIN Une brochure de 24 pages (1898), franco : 0 fr. 85 Bulle à grains pour herbier : 8 et 9 fr. la rame (port en sus) Gris sans colle et papier paille pour sécher les plantes BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 1 00 A I.5oO FOIS Prix : de ^O à OOO f i*îiiios LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 tr. Demander le Catalogue général fr^anco 8" Année '3* Skrie) NOS ii7_ii8 i""" Août-Septembre 1899 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNAT de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » JPai^aîsisaiit le de ohîmiie mois SOMMAIRE DES Nos 117-118 Nomination. Médaille scientifique internationale. Nouvelles. Séance de juillet. Catalogue des Lichens du département de la Sartlie isiiili'). E. M(iN(;(;iLi.r)N. Aperi;us généraux sur la Flore du Japon (suite), Htk MAUc.Air.nnu-DWvMKRic. Contributions à la Flore de la Mayenne (.<«//(;), M. H. Léveillé. Une nouvelle espèce de Trapu, M. H. Léveillk. UneCiraininécde l'Atlas retrouvée sur le mont Taygèteen Grèce, M. le D' Tii.hk HKLDRRiCH. Anémone nemorosa \ar. Nielii Corh., M. P. Izoaud. Cardamine pralensis anormal, M. J. liAitiiÉ. Lf clianipignon du mugiiot, M . A. Aci.oijrjK. Correspondance: M. Ato. Chevalikii, M. A. Feuet, Ablx'- (JnrovoN. Contribution a la Flore crvpto^ainuiuc de la Jlayenne, .Xblic II. ()t.rvrKn. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (ancienne maison monnoyer) 12, PlACF. DKS ÏACOlilNS, Il 189 9 Académie internationale de Gréographiè Botanique Directeur: M. Casimir ce CANDOLLE, Genève (Suisse). Secrétaire perpétuel : M. H. LÉVEILLÉ, Le Mans (Sarthe). Trésorier: M. Ch, LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. G. de Candolle, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, Treub, R. a. Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour V Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs Secrétariat — Rédaction 56, rue de Flore^Le Mans [Sarthe), France Nous recommandons très spécialement à nos collègues MM. de Boissieu, abbé Gave, E. Rivaux, Marcailhou-d'Ayméric. Guilhot, abbé Hervier, Flahault, la recherche de VEpi- lobium nutans en les priant de nous l'adresser à rétat Irais avec leur opinion motivée. UE. nuiajis a éx.é signalé kla grande Chartreuse, au mont Pilât, dans le marais de l'Aigual (Cé- vennes) et à la Roche de TAigle près de la Venteilliole (Ariège). A l'occasion des vacances nous réunissons en un seul fascicule les n°s d'Août et de Sep- tembre. Les bureaux du Secrétariat étant fermés durant les vacances à raison des fréquents déplacements du Secrétaire perpétuel de l'Académie, prière à tous ses collègues et cor- respondants de ne pas s'inquiéter si leurs lettres restent un certain temps sans réponse. DEPOTS : Abonnement : 12 fr. — Le numéro : 1 fr. PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médicale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES, W. DuLAU and C°, Foreign booksellers, 37, Soho Square. William Wesley and C, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S.W.46. Gebrûder Borntraeger, Schônebergers- trasse, 17 a. Dépositaire pour l'Alle- magne et l'Autriche. NEW-YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. Ouvrages offerts à la Bibliothèque Du i5 juin au i5 juilllet. De la part de M. E. de Willdeman (1 vol et 3 br.), de M. Boris et Mme Fedtschenko (6 br.), J. Clermont (i br.)^ Félix Sahut (2 br.); I. DôRFLER (4 br.), J. B. S. Norton (i voL) Mouvement de l'Herbier Par achat, un lot important de Renonculacées tant exotiques qu'euro- péennes. Phot. Belloti, St-Etienne. Cliché de MM. abbé Corbin et Triconnet. Onothera Drummondii Hook., var. Hulleriana Lévl. 8« Année (3^ Série) N" 117-118 i^'' Août-Septembre 1899 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nomination Par décision, en date du 2 juillet 1899, est nommé Mem- bre auxiliaire de TAcadémie : M. Carlos Pau, pharmacien à Segorbc, Valencia, prov. Castellon de la Plana (Espagne), présenté par MM. Léveillé et Trémols. Le DirecteriTy C. DE CaNDOLLE. Médaille scientifique internationale Par décision du i^"" juillet 1899, P^ise en conseil, est pro- mu à la 2^ classe de la Médaille scietitifique. M. le docteur professeur G. Radde de Tiflis (Géorgie), pour ses travaux sur la Flore du Caucase. Sont nommés à la S'' classe: MM. John. M. CouLTER, de Chicago, pour ses recherches sur les Gymnospermes. N. M. Glatfelter, de Saint- Louis (Missouri), pour ses travaux sur les Salix. RoscoE PouND, de Lincoln, pour ses recherches de géographie botanique, Comte H. de Boissieu, de Varambon (Ainj, pour ses travaux sur la Flore du Japon. Carlos Pau, de Segorbe, pour l'ensemble de ses tra- vaux botaniques. Abbé Toussaint, de Bois-Jérôme (Eure), pour sa Flore de Vernon et de la Roche-Guyon. Giovanni Briosi, de Pavie, pour ses recherches sur les maladies de la vigne. L. GiROD, de Gap, pour ses recherches sur la Flore des Hautes-Alpes. P. Sydow, de Berlin, pour son Deutscher botaniker Kalendcr. M. Capoduro, de Six-Fours (Var), pour ses recher- ches sur les noms patois des plantes. Flavien Brachet, d'Embrun, pour ses recherches sur la Flore des Hautes-Alpes. 212 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Docteur Al. Zahlbruckner, de Vienne (Autriche), pour ses travaux monographiques. F. Gagnepain, de Gercy-la-Tour (Nièvre), pour ses recherches sur les pollens. E. Château, de Bourg-le-Comte (Saône-et-Loire), pour ses recherches sur la flore de Saône-et-Loire . H. Noël, de Nîmes, pour ses florules du Midi. Ch. Quincy, de Chalon-sur-Saône, pour ses recher- ches sur les plantes aquatiques. J. Simon, de Vouneuil-sur-Vienne (Vienne), pour ses recherches sur la Flore de Corse. P. IzoARD, de Caen, pour l'ensemble de ses publica- tions botaniques. Pour le Conseil, Le Dv'ecteiir, Le Secrétaire-Chancelier ^ C. de Candolle. H. Léveillé. Nouvelles M. L. Corbière, notre sympathique et distingué collègue vient d'être promu Officier de l'Instruction publique. Notre éminent Collègue, M. G. Radde, Directeur du Muséum de Tiflis, vient d'être également nommé Officier de l'Instruction publique. Nous leur adressons nos meilleures félicitations. Séance du 5 juillet. Lecture est donnée des lettres de M. Th. de Heldreich, dAthènes, annonçant son retour d'un voyage botanique dans TElide jusqu'ici inexplorée ; de M. le D"" G. Radde annonçant son départ de Tiflis pour trois mois. Notre émi- nentconfrère, auquel le gouvernement français à décerné la rosette d'officier de l'Instruction publique, se rend à Karlsbad en attendant de prendre part en septembre au Congrès international géographique de Berlin. Parmi les ouvrages déposés sur le bureau, notons : La variation dans la Greffe et l'Hérédité des caractères acquis, par M. Luc. Daniel, de Rennes, notre collègue. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 21 3 Les mémoires et notes suivants sont ensuite lus ou ana- lysés : Une nouvelle espèce de Trapa, Trapa antetinifer par M. H. LÉVEILLÉ. Une Graminée de l'Atlas retrouvée sur le mont Taygète en Grèce, par le D"" Th. de Heldreich ; Contribution à la Flore cfyptogamique de la Mayenne pav M. l'abbé H. Oli- vier; les plantes utiles et médicinales de la Mayenne par MM. Castanet et Léveillé ; Anémone neinorosa Var Nielii Corbière et une forme de Plantago média par M. Izoard avec photographies à Tappui ; excursions bryologiques dans les Hautes-Alpes par MM. Réchin et Corbière. Dans l'excur- sion au Clôt des Cavales, M. Corbière a rencontré une mousse nouvelle qu'il nomme et décrit : BrjU7ii delphi- nense Corb. spec. nov. La séance est levée à 9 heures 3/4. Prochaine séance après les vacances, le mercredi 4 octo- bre à 8 heures 1/2. CATALOaUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SAKTHE PAR Instituteur à Sainte-Sabine (Sarthe) (Suite) -j- P. AcETABULUM Duby, E. et T. Fr., Nyl., Oliv., Harm. — Imbr. acetabulum Krbg., Arn. — Thalle grand, lisse, vert-olive, à lobes larges, plus ou moins ascendants aux extrémités. Apo- thécies très grandes à disque rougeâtre. — TG. Sur les troncs et les branches d'arbres, peupliers, pommiers, chênes, ormes, etc.; fertile. R. Ch. - Thalle [( + f^^l > rouge. P. SuBAURiFERA Nyl., OHv., Harm. — P. olivacea auct. mult. — Thalle brun olive, brillant, appliqué, quelquefois un peu 2 14 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ridé, couvert de sore'dies concolores ou jaunes d'or. — C. Sur les troncs et les branches d'arbres. Toujours vu stérile. L.e Mans; Bonnétable ; Château-du-Loir ; La Flèche ; Ghemiré ; Sainte- Sabine, Saint-Léonard ; etc. R.Ch. -Thalle K + )^""^' G " ^,^g^_ P. ExASPERATA Nyl., Flag., Oliv.. Harm Imb. asperaKrhg. — P. olivacea v. aspidota Ach., T. Fr. — Thalle un peu plus foncé que le précédent, appliqué, couvert de nombreuses papilles concolores saillantes, ainsi que le bord des apothécies. — R. Sur les branches élevées des chênes et des arbres fruitiers ; le plus souvent fertile. Crannes-en-Champagne, aux Guinaux et taillis d'Onglée; Ste-Sabine, à Fourriers, forêt de Mézières, Rouper- roux, etc ; Ghemiré-en-Gh., à la Forge. R. Ch. — Thalle tT _ un peu jauni ou — . P. FuLiGiNOSA Nyl., Oliv., Harm. — Imbr . fuliginosa. — Arn. — P. olivacea v fuliginosa^ T. Fr. — Thalle semblable à celui de P. siibaurifera^ mais presque complètement recouvert, excepté sur le bord des lobes, par une couche épaisse d'isidium plus foncé. — G. Sur les branches d'arbres, principalement des pommiers ; stérile. R. Gh. — Médulle K (G) -\- rouge. P. Prolixa Nyl., Oliv., Harm. — P. olivacea v. prolixa T. Fr. — Thalle brun-olive, brillant, appliqué, noir en dessous. — G. Sur les rochers siliceux et schisteux, assez souvent fertile. Ghemiré-en-Gh., St'Denis-d'Orques ; Sillé ; Ségrie ; Tennie ; St-Léonard ; Fyé ; St-Victeur ; etc. — Var. Pannariformis Nyl. — Thalle plus petit à lobes étroits, sublinéaires. — Ghemiré-en-Gh., butte de Galais. — Var. Delibei Duby. ~ Semblable au type ; n'en diffère que par la réaction de la médulle qui marque G -f- rouge. — Gesnes- le-Gandelin, rocs à gauche de la route de Fyé ; stérile. R. Gh. —Thalle K — ; G— . Sous le nom de P. olivacea Ach., on a pendant longtemps confondu les quatre espèces précédentes, que M. Nylander a séparées, le véritable P. olivacea ne croissant pas, ou du moins ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2x5 étant extrêmement rare en France. (Flagey, Lichens de Fran- che-Comté). C'est ce que Desportes a fait e'galement dans sa Flore du Maine, car il n'y mentionne que P. olivacea. Ach., « sur les rochers, pierres et troncs d'arbres. » -}- P. Physodes Ach., E. Fr., Nyl., Oliv., Harm. — Imbr. physodes DC, Kœrb., Arn. — Thalle blanc glauque, à divisions allongées, linéaires, rameuses, redressées et plus ou moins soré- diées aux extrémités, glabre en dessous et peu adhérent. — C. Sur les troncs de bouleaux, de sapins, sur les rochers siliceux; toujours vu stérile. Corticole à St-Sabine ; Sillé ; Le Mans ; La Flèche, etc. Saxicole à Chemiré-en-Charnie ; St-Léonard ; Tennie, etc. — Var. Labrosa Ach. — Laciniures ascendentes, plus élargies et fortement sorédiées aux extrémités. Tennie, rochers du Bray, Ste-Sabine, sur les sapins. R. Ch. — Thalle If '_ jaune ; l^ (C) ~ rose. P. Pertusa Sch. ; Nyl., Oliv,, Harm. — P. diatrypa Ach. Thalle semblable au précédent, mais plus appliqué, à extrémités non ascendentes, moins sorédié, et percé çà et là de trous arron- dis. — TR. Sur les rochers siliceux : St-Léonard-des-Bois, au sommet de Roche Maignon ; stérile. R. Gh. — Thalle K f ^^^"^ ; C 7 + ' + rouge. Desportes mentionne cette espèce comme « incertaine dans nos limites ». Il signale également le P. aleurites Ach., dans une ^RR^^^ station mayennaise, à Aron. — (A rechercher dans laSarthe). 7" Tribu. — STICTÈES Gen. XII. — Sticta Ach. Thalle foliacé, étendu, lobé, sorédié, tomenteux en-dessous ; renfermant des gonidies vert-pâle ou jaunâtres. Apoihéciesléca- norines. Spores 8 par thèque oblongues, cloisonnées. -|- S. PuLMONACEA Ach., E. Fr., Nyl., Flag., Oliv. — Lobaria pulmonacea Harm. — Thalle très grand, roux, foliacé, profon- dément lobe digité, à surface réticulée, bosselée, plus ou moins sorédiée, tomentueux en-dessous. Apothécies marginales. — 21 6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE TR. Sur les troncs d'arbres dans les hautes forêts : Forêt de Perseigne, dans la valllée d'Enfer où il est très bien de'veloppé et fertile. — « Le Mans, bois de Pannetière : forêts de Bonné- table et de Sillé, » (Desp. Flore du Maine). Gen. XII. — Stictina Nyl. Thalle plus petit que le précédent, muni de cyphelles à la surface inférieure, et renfermant des grains gonidiaux ou goni- mies bleuâtres. -j- S. ScROBicuLATA, Nyl. Am . , Flag., Oliv. — Sticta scro- biculata Ach., E. Fr., Schr., Kœrb. — Lobaria scrobiculaîa Desp. — Thalle grand, bosselé, blanc-jaunâtre, à lobes larges non réticulés, couvert de sorédies marginales bleuâtres ; tomen- teux en-dessous. — T R. Troncs et rochers moussus dans les forêts. Sillé-le-Guillaume, au Saut-au-Cerf, sur les rochers moussus ; stérile. — Desportes l'indique également dans la forêt de Sillé, bois de la Cure, puis dans les bois de Pannetièree près le Mans. S. LiMBATA Nyl., Flag,. Oliv., Harm. — Sticta limbata Ach., Schœr., Kœrb. — Thalle beaucoup plus petit que dans l'espèce précédente, brun-fauve, à lobes arrondis, infléchis et à bords couverts de sorédies cendrées ; tomenteux en dessous où il est parsemé de cyphelles blanches urcéolées. — TR. Sur les troncs et les rochers moussus, Chemiré-en-Charnie^ partie inférieure de la Butte-d'Enfer, sur un gros roc siliceux et sur les branches de lierre qui y adhèrent ; stérile. S. FuLiGiNOSA Nyl., Am.., 0\\\. — Sticta fuliginosa Ach., E. Fr., Schœr- — Thalle brunâtre, lobes larges arrondisà bords ascendants, parsemés de granulations isidioides noirâtres, nombreuses ; tomenteux et muni de cyphelles blanches en- dessous. — Rare. Sur les rochers moussus ; stérile. St-Léo- nard-des-Bois, au bas de Roche-Maignon ; Sillé-le-GuilIaume, au Saut-au-Cerf. Desportes cite cette espèce dans sa flore, mais il ne l'indique que dans une localité du département de la Mayenne. Var. Sylvatica Nyl., Oliv. — Diffère du type par son thalle ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 217 beaucoup moins isidié, plus irrégulièrement divisé. — Sur les rochers moussus. Saint-Léonard-des-Bois, buttes du Déluge, deRoche-Moignon, de Haut-Fourché, etc., Neufchâtel, route de Perseigne à la Vallée d'Enfer : Sillé-le-Guillaume, au Saut- au-Cerf. 8"' Tribu. — PELTIGÉRÉES Gen. XIV. — Nephromium Nyl. Thalle foliacé, membraneux, divisé, brun-cendré. Apothécies situées sur la face inférieure du thalle à l'extrémité des lobes qui se replient vers la lumière en dessus. Spores fusiformes, polyseptées. N. ToMENTOsuM Nyl., Flag.,01iv., Harm. — Nephroma resu- pinata Ach., Schr., Pries. — Thalle membraneux, brun-livide, à lobes sinués, crénelés, courts ; plus pâle et tomenteux en dessous. — TR. Sur les troncs et les rochers moussus. Saint- Léonard-des-Bois (Desp. FI. du Maine). Desportes en retrouve également le A^. lœvigatum Ach., mais dans des localités mayennaises. — Je n'ai pas constaté person- nellement ces deux espèces dans la Sarthe. Gen. XV. — Peltigera Hoffm. Thalle membraneux, foliacé, lobé, brun ou grisâtre en des- sus, plus pâle en dessous où il est muni de nervures ramifiées et de rhizines fasciculées. Apothécies lécideures, antica, rou- geâtres, marginales. Spores hyalines, fusiformes, polyseptées. P. Canina DC, E. Fr. Nyl. Oliv., Harm. — Thalle très grand, membraneux, à lobes larges, arrondis, de couleur glauque lisse couvert sur toute sa surface inférieure de veines blanches rami- fiées et de rhizines. Apothécies ascendantes, verticales. — TC. Sur la terre moussue des talus, haies, pâtis, bois ; communé- ment fertile. Var. Membranacea Ach. — Thalle plus ample, à lobes fertiles plus courts. — Egalement commun. — Var. ulorrhiza Schœw. — Thalle brun, à nervures et rhi- zines brunes ou noirâtres. Ruaudin, route de Changé, sur les talus sablonneux. 21 8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — Var. Tectorum Del. — Thalle jaunâtre, bord des lobes for- tement crispés. Chemiré-en-Ch., sur les scories de l'ancien fourneau ; Béru, chaussée de l'étang des Rabelais. — Var. Undulata Del. — Lobes crispés et couverts d'abon- dantes granulations insidioïdes, Chemiré-en-Ch., haies supé- rieures de la Butte d'Enfer, P. Spuria DC, Flag., Nyl., Oliv., Harm. — Thalle petit, (2 ou 3 centimètres) à lobes digités, veines de la surface infé- rieure épaisses. (Desportes, FI. du Maine., sans indication des localités). P. RuFESCENs Schr,, E., Fr., Nyl., Oliv., Harm. — Thalle brun, à surface supérieure couverte d'une légère pruine blanche; veines visibles au centre et nulles sur les bords. — PC. Sur la erre calcaire ; toujours vu stérile. Bourg-le-Roi, murs du Vieux-Fort ; ancienne carrière près le pont du chemin de fer ; Saint-Victeur, au pied des rochers; Joué-en-Charnie, au pont des Claies ; Crannes-en-Champagneà Villet; Villaine-la-Carelle, autour des carrières ; Juigné-sur-Sarthe ; Fresnay, etc. P. Scutata Duby, Nyl., Oliv. — P. polydactyla v. scutata E. Fr., Schœr. — Thalle roux plombé, mince, à lobes arrondis un peu réticulés ; veines visibles seulement au centre, nulles sur les bords. Je n'ai rencontré que la var. Propagulifea Krb., qui se dis- tingue du type par les bords des lobes couverts de sorédies bleuâtres. — Sur les rochers moussus de nature siliceuse et schisteuse. Saint-Léonard-des-Bois, route de Gesvres ; Che- miré-en-Charnie, rochers de la Butte-d'Enfer et de la Forge ; Gesnes-le-Gandelin, rochers à gauche de la route de Fyé. — Stérile partout. P. Polydactyla ce. E. Fr., Nyl., Oliv., Harm. — Diffère surtout du P . canina par ses lobes fertiles digités et par les veines de la surface inférieure visibles seulement au centre nulles à l'extrémité des lobes. — 6. Sur la terre moussue prin- cipalement dans les bois, au pied des troncs, dans les haies ; Yvré-l'Evêque ; Conlie ; Chemiré ; Saint-Léonard ; etc. P. HoRizoNTALis DC, E. Fr., Nyl; Oliv., Harm. Diffère à première vue du P. canina par ses apothécies horizontales, arron- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 21 9 dies, disposées sur des lobules très courts. — AR. Sur les rochers moussus, les talus des haies ; fertile. Chemiré-en-Ghar- nie, rochers de la Forge ; Saint-Léonard-des-Bois, à Roche- Moignon, au Moulin-Neuf, etc. ; Bourg-le-Roi, route de Fyé, au bord des taillis ; Sillé-le-Guillaunie, rochers à gauche de la route de Conlie. Desportes mentionne dans sa flore le P. malacea Duby à Aron (Mayenne). — A rechercher dans la Sarthe. Gen. XVI. — Peltidea Nyl. Thalle et apothécies semblables au précédent. Couche goni- déale formée de gonidies vraies, tandis qu'elle est formée de gonimies dans les espèces du genre Peltigera. P. Venosa Nyl,, Oliv., Harm. — Peltigeravenosa DC. Schœr, Kerb. — Thalle très petit ( 2 centimètres), à veines de la face inférieure fortes, s'avançant jusque sur les bords, et réunies en une ou deux branches à la partie inférieure. — TR. Talus des haies. — Vieux chemin d'Yvré (Gauvin) ; St Pavace, bois de Ghêne-de-Gœur (Mme Gauvin). (Desp.) FI. du M.). Je n'ai pas encore remarqué cette espèce dans le département. [à suivre) . APERÇUS GÉNÉRAUX SUR LA PAR H'*^ Marcailhou-d'Aymeric, Pharmacien de i'''' classe à Ax-les-Thermes (Ariège) [Suite) 23 1 Pedicellaria pentaphylla (Yokakuso); plante d'agrément 232 Crataeva religiosa (Amaki); plante d'agrément. 233 Aldrovanda vesiculosa (Mudjinamo); plante aquatique. 234 Drosera rotundifolia (Moisengoke) ; se trouve dans les endroits humides. 235 — Burmanni (Komosen goke). 236 — lunata (Ishimochi so). 237 — indica (Nagabano Ishimochi so). 220 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 238 Sedum Rhodiola (Iwa benkei); plante d'agrément. 239 — sordidum (Chichiisuba benkei); plante d'agré- ment. 240 — alboroseum (Yamabenkei so); plante d'agrément. 241 — Thelephium (Benkei so); plante d'agrément. 242 — Sieboldii (Tamano o); plante d'agrément. 243 — verticillatum (Mizuba benkei so); plante d'agré- ment. 244 — kamtchaticum (Kirin so); plante d'agrément, 245 — Aizoon (Hosoba nokirin so); plante d'agrément. 246 — lineare (Onoman nen-gusa); plante d'agrément. 247 — japonicum (Man nen-gusa); plante d'agrément. 248 — Alfredi (Komotchi man-nen-gusa); plante d'agré- ment. 249 — Makinoi (Maruba no man-nen-gusa); plante d'a- grément. 250 — subtile (Hime rengei); plante d'agrément. 25 1 Cotylédon malacophylla (Iwa rengei); plante d'agré- ment. 252 — japonica (Tsume rengei); plante d'agrément. 253 Penthorum sedoides (Takono ashi). 254 Astilbe japonica (Awamoriso); plantes d'agrément. 255 — Thunbergii (Tori ashi thoma) . 256 — sinensis (Chidake sashi). 257 Rodgersia podophylla (Yaguruma so); plante d'agrément. 258 Tanakaea radicans (Yama yukinoshita); plante d'agrément. 259 Saxifraga sendaica (Hari so); plante d'agrément. 260 — tellimoides (Otome so). 261 — sarmeniosa (Yukinoshita); on mangeses feuilles. 262 — cortusaefolia (Dai moudji so); on mange ses feuilles. 263 — fusca (Kiku buki). 226 Tiarella pollyphylla (Osu tayakushi); plante d'agrément. 265 Mitella japonica (Meyuki noshita); plante d'agrément. 266 Chrysosplenium alternifolium (Yamaneko no meso). 267 — Maximowiezii (Himeneko no meso). 268 — ' flagelliferum (Kobano neko no meso). ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 221 269 Chrysosplenium ramosum (Marubancko no meso). 270 — discolor (Shiro nekono meso). 271 - Grayanum (Nékono meso). 272 — Echinus (Iwanekono meso). 273 — album (Sawanekono meso). 274 — sphaerospermum (Kogane nokono meso) 275 Parnassia palustris (Umebachi so); plante d'agrément. 276 — nummularia (Shirahigeso); plante d'agrément. 277 Philadelphus coronarius (Satsuma Utsughi); plante d'a- grément. 278 Deutzia scabra (Utsughi); plante d'agrément. 279 — gracilis (Ko Utsughi); plante d'agrément. 280 — Sieboldiana (Maruba Utsughi); plante d'agrément. 281 — hypoleuca (Uradjiro Utsughi); plante d'agrémen t 282 Deinanthe bifida (Ghinbai so); plante d'agrément. 283 Cardiandra aliernifolia (Kusa gaku); plante d'agrément. 284 Platyerater arguta (Moku kobana). 285 Hydrangea Hortensia (Adji sai); plante médicinale. 286 — involucrata (TamaAdji sai). 287 — paniculata(Nori no ki); utilisée pour la fabri- brication du papier japonais. 288 — japonica, plante recherchée pour l'ornemen- tation. 289 — scandens (Tsuru Adji sai); on mange ses feuilles. 290 — hirta (Koadji sai); on mange ses feuilles. 291 — Thunbergii (Amachya noki); ses feuilles remplacent le thé. 292 Schizophragma hydrangeoides (Iwakazura). 293 Itea japonica (Yomenanoki); on mange ses feuilles. 294 Ribes ambiguum (Ten bai); plante d'agrément. 29 — grossularioides (Sugu ri); on mange ses fruits. 296 — japonicum (Komakatake suguri). 297 — fasciculatum (Yabu sauzashi); plante d'agrément. 298 — alpinum (Zari Komi). 299 Pittosporum Tobira (Tobera); plante d'agrément. 300 Disanihus cercidifolia (Maruba noki). 2 22 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 3oi Distylium racemosum (Isu); plante d'agrément. 302 Corylopsis spicata (Tosa mi zuki); plante d'agrément. 303 — pauciflora (lyo mi zuki); plante d'agrément. 304 Hamamelis japonica (Man saku); plante d'agrément. 305 Sthephanandra flexuosa (Kogomé Utsughi). 306 — Tanakae (Yamado shin). 307 Spiraea japonica (Shimotsuke); plante d'agrément. 308 — salicifolia (Hozaki schimotsuké); plante d'agré- ment. 309 — Thunbergii (Iwayanaghi). 3 10 Aruncus silvester (Yamabuki shoma). 3ii Sorbaria sorbifolia (Hozakina Nakamado); plante d'a- grément. 3 12 Cydonia vulgaris (Maru méro); plante médicinale. 3i3 — japonica (Boke); on mange ses fruits; plante médicinale. 314 Pirus sinensis (nashi); ses fruits sont recherchés. 3i5 — Malus (Ringo); ses fruits sont recherchés. 3 16 — Aria (Uradjiro noki); ses fruits sont recherchés. 3x7 — Miyabei (Azuki nashi); ses fruits sont recherchés, 3 18 — gracilis (Naukinna nakamado). 3 19 — sambucifolia (Nanaka mado). 320 — Aucuparia (Myama nanakamado). 321 Rhaphiolepis japonica (Sharimbai); plante d'agrément. 322 Eriobotrya japonica (Biwa); on mange ses fruits (i). 323 Photinia glabra (Kaname motelis); plante d'agrément. 324 Pourthiaea villosa (Ushikoroshi); fournit du bois de construction, 325 Amelanchier asiatica (Shide zakura); plante d'agrément- 326 Mespilus cuneata (Sauzashi); plante d'agrément. 327 Kerria japonica (Yamabuki); plante d'agrément (2). 328 Rubus pectinellus (Ichigo). 329 — japonicus (Goefu ichigo). (i) C'est le Bibassier ou néflier du Japon. (H. Marc.-d'Aym.) (2) Plante textile dont les fleurs desséchées sont astringentes. (H. Marc.-d'Aym.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2 23 330 Rubus Sieboldii (Horoku ichigo). 33 1 — Buergeri (Fuyou ichigo); on mange ses fruits. 332 — corchorotifolius (Birodo ichigo). 333 — incisus (Ki ichigo); on mange ses fruits. 334 — peltatus (Hasunohu ichigo). 335 — Lambertianus (Myama ichigo). 336 — trifidus (Kadji ichigo); on mange ses fruits, 337 — spectabilis (Béni bana ichigo); plante d'agré- ment. 338 — parvifolius (Ashikudashi). 339 — pungens (Sanaghi schigo). 340 — rosifolius (Bara ichigo); plante d'agrément. 341 — Thunbergii (Kusa Ichigo). 342 — phoenicolasius (Kudashi); on mange ses fruits. 343 — Idaeus(Hezo ichigo). 344 Fragaria elatior (Shiro bana no hebi ichigo). 345 Duchesnea fragarioides (Hebi Ichigo); plante astringente. 346 Potentilla fruticosa (Kiuro bai); plante d'agrément. 347 — Dickinsii (Iwa kin bai). 348 — multifida (Kidji mushiro). 349 — anserina (Tsuru kin bai). 350 — sinensis (Karvara zaïko). 35 1 — centigrana (Hime gebi ichigo). 352 — Kleiniana (Ohebii chigo). 353 — cryptotaeniae (Roghé); plante vénéneuse. 354 Geum japonicum (Daikon so); plante médicinale. 355 Ulmaria multijuga (Shimo tsukéso); plante d'agrément. 356 — kamtchatica (Natsu yukiso) ; plante d'agré- ment. 357 — purpurea (Kiogano ko); plante d'agrément. 358 Agrimonia pilosa(Kin mizuhiti); plante médecinale. 359 Sanguisorba canadensis (Usubeni waremoko). 360 — ofHcinalis (Waremoko); plante médicinale et d'agrément. 36i — obtusa (Tochiso). 362 — tenuifolia (Chiro waremoko). 224 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 363 Rosa rugosa (Hamanasu); plante médicinale et d'agré- ment; récorce de la racine utilisée pour la tein- ture. 364 — multiflora (Noibara); plante médicinale ; fleur à odeur exquise, utilisée à la fabrication de l'es- sence de roses. 365 — microphylla (Sansho ibara); plante d'agrément. 366 Prunus Persica (Momo); on mange ses fruits. 367 — Armeniaca (Auzu); on mange ses fruits; plante médicinale. 368 — Mume (Urne), on mange ses fruits acidulés. 369 — communis (Shumo mo); on mange ses fruits. 370 — japonica (Niwaume); plante d'agrément. 371 — pendula (Shidare zakura); plante d'agrément. 372 — Maximowiczii (Shiro zakura) ; plante d'agré- ment. 373 — pseudo-Gerasus (Yamazakura); plante d'agré- ment. 374 — Miqueliana (i) (Higanzakura) ; plante d'agré- ment. 375 — campanulata (Kanzakura); plante d'agrément. 376 — Buergeriana (Imzakura); son écorce est utilisée pour la teinture. 3^7 — Grayana (Uwanizu zakura); fournit du bois de construction. 3^8 — Padus (Hezouwamizu zakura); fournit du bois de construction, 37g _ Ssiori (Miyama inuzakura. 380 — spinulosa (Mehiraghi); son écorce est utilisée pour la teinture. 38 1 — macrophylla (Goïnoki); plante médicinale et d'agrément. 382 Albizzia Julibrissin (Nemunoki); plante d'agrément. 383 Mimosa pudica (Nemurigusa); plante d'agrément. (i) C'est une des espèces dédiées au botaniste Miquel, auteur du Prolusio ilorae Japonicae. Amsteledami 1866-67, 1 vol. in-fol. '^ (H. Marc.-d'Aym.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 22 5 384 Cassia mimosoides (Owari Ketsumei); plante d'agrément 385 Caesalpinia sepiaria (Qiaketsu Ibara). 386 Gleditschia )aponica(Saikachi). 387 Sophora japonica(Endju) (i). 388 — flavescens (Kusa endju). 389 Gladrastis amurensia (Kuro endju); fournit du bois de construction. 390 Thermopsis fabacea (Sendai haghi); plante d'agrément. 391 Crotalaria sessiliflora (Tamki marne); plante d'agrément. 392 Medicago denticulata (Uma goyashi); utilisée pour fumier. 393 — minima (Uma goyashi); utilisée pour fumier. 394 — Lupulina (Cometsubu Umagoyashi); utilisée pour fumier. 395 Melilotus suaveolens (Ebira haghi); fournit le foin. 396 Trifolium lupinaster (Shadjiku so); fournit le foin. 397 Lotus corniculatus (Ki Renge); fournit le foin. {à suivre} . Contributions à, la Flore de la Mayenne Par m. h. Léveillé {Suite) UArtemisia Verlotorum Lamotte, variété de VA. vulgaris plante croissant souvent par plaques, à stolons rampants, nom- breux, à divisions des feuilles supérieures allongées, étroites et entières, à fleurs rougeâtres, à floraison automnale (octobre- décembre) et à odeur forte pénétrante et agréable, est à recher- cher au voisinage des gares et des voies ferrées, sur la ligne de Laval au Mans, et plus spécialement auprès des casernes. Inula graveolens Desfontaines. — Ch.-G.: RR., Lav.: RR. — Cossé-en-Champagnc: carrière du Fourneau; a disparu de la station de Chemeré entre la Bluterie et la Navelière [Jos. (i) Plante cathartique, emplovcc aussi dans la teinture en jaune. (H. Marc.-d'Aym.) 226 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Daniel). — May.: RRR. — Hardanges (abbé Hachet) v! Sta- tion à rett^ouver . Inula Helenium L. — M. Luc. Daniel n'a jamais revu cette belle plante à Azé ni dans les autres stations indique'es par Du- claux. Arnoseris minima Link. — R. — Aron: le Gravelier et près la ferme de l'etang {Rousseau) ! Hardanges (abbé Hachet) v! Lactucaperennis L. — AR. — Evron : four à chaux, route de Châtres ! Argentré : coteaux de la Corhinlère {Mercier et Chenu). Lactuca saligna L. — R. — Château-Gontier: près la gare (Luc. Daniel). Lactuca muralis Fresenius. — R. — Loigné:la Françoisière {Luc. Daniel); Origné: rochers au bord de la Mayenne, au-des- sous de driasse! Lactuca scariola L. — Aron {Rousseau). Taraxaeum officinale Weber (T. dens-leonis Desf). — CC. — var. palustre DC. — AC. — f. udum Jordan, Commun au tour de Mayenne {Savouré). Ghondrilla juncea L. — M. Luc. Daniel n'a jamais revu cette espèce dans les environs immédiats de Château-Gontier. Barkhausia setosa DC. — R. — Château-Gontier: près la gare {Luc. Daniel). Barkhausia fœtida DC. — AR. — Assez commun dans les parages de Château-Gontier etde Grez-en-Bouère [Luc . Daniel) . Crépis nicaeensis Balbis. — RR. — Chemeré : pré de la ^eme-Hsàe {Jos. Daniel) \\ Sonchus arvensis L. — PC. Hieracium auricula L. — Aron: marais de la Mare et des Bas-Villettes. fossés de la route d'Alençon {Savouré). Hieracium murorum L. — AC. — s. esp. vulgatum Fries. — AC. Hieracium polymorphum Nobis. — var. boréale Fries. — Mayenne: chemin de la Beuvinière {Savouré). Var. sabaudum L. — PC. Var. tridentatum Fries. — R. — Landivy : route de Fouge- roUes! ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 227 f Feuilles super, atténuées à la base non embrassantes H. tridentatum. Feuilles super, non atténuées, au moins V sessiles 2 Feuilles semi-embrassantes H. boréale. I 2 . Feuilles nettemetit embrassantes H. sabaudum. CAMPANULACÉES Specularia spéculum DC. — AR. — Laval: champs au bord de la Mayenne au-dessous de la ville ! Entrammes [Mer- cier et Chenil). Campanula rotundifolia L. — Laval: rue de l'Ermitage. Adventice (L. Mercier). Campanula patula L. — AR. — Marcillé: près la gare et route du Ronceray [Rousseau, âbhé Nourry)\ Cigné; Brétignol- les ; Soucé [Aug. Chevalier). Campanula pyramidalis L. — Château-Gontier: sur les vieux murs naturalisé mais provient de cultures {Luc. Daniel) ; Laval : mur rue du Roquet, naturalisé (L. Mercier)! ' Phyteuma spicatum L. — May: AG. — Lav.: PG. — Gh.- G. :AG. ÉRIGAGÉES Oxycoccus palustris Persoon. — R. — Supprimer dans la Flore: Mayenne: prairie au dessous du polygone. Erica ciliaris L. — PG. X Erica "Watsoni DG. [E. tetralixXE. ciliaris). — RR. — Aron : landes des Bas-Villettes près du Lycopodium inunda- tum [Aug. Chevalier). Pyrola minor L. — RRR. — Préciser ainsi localité: Mont- sûrs : bois de laCafforie à 3 kil. à l'est du bourg, entre les routes de Montsûrs à Saint-Ghristophe et à Sainte-Suzanne, à droite du chemin de la Ghapelle-Rainsouin à Brée environ à la hauteur delà ferme de la Morinière, 1898 [Rocher fils) v! Pyrola rotundifolia L. — Nous rattachons provisoirement à cette espèce un PK^o/a rencontré vers 1867, au témoignage de M. le docteur Lambert dans le bois de Misedon par une per- sonne de Laval. — A rechercher . 2 228 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE MONOTROPACÉES Monotropa hypopitis L. — AR. — L'Huisserie: bois de l'Huisserie, grande allée, la plus à l'ouest (Dr Lambert); Saint- Pierre-sur-Orthe ; chemin allant de la Girardière à la route de la Boissière à Sillé^ à la limite du département [Mercier et Che- nu)\ Aron : landes de Glaintin [Rousseau). APOCYNACÉES Vinea major L. — Martigné : bords de la Mayenne, non loin du Tertre, parfaitement naturalisé ! GENTIANACÉES Menyanthes trifoliata L. — May . : AC. — Lav. AR. — Ju- vigné : étang de Chatenais {Mercier et Léveillé). ; Parné : [Mer- cier) — Ch.-G. : R. Gentiana pneumonanthe L. — AR, — Saint-Fraimbault- de-Prières: Glaintin et environs de la Mare {Savouré). Cillera perfoliata L. — Saint-Pierre-sur-Orthe: route de Sillé, sur les calcaires magnésiens! Thorigné: les Halais [Jos. Daniel) v! Erythraea eentaurium Persoon. — G. — var. pulchella Hornemann. — AR. — Parné: champs avoisinant le petit étang à l'est de la route de Parné à Maisoncelles [Chenu et Mercier)', Montigné: environs de la Petite-Taube; Maisoncelles: autour de la Galicherie (L. Mercier). Cicendia pusilla Grisebach. — AR. — Melleray: landes de Malingue {Savouré et Aug. Chevalier). — Nous ne connais- sons dans la Mayenne que la forme Candollei Bast. à fleurs d'un blanc rosé. BORAGINACÉES Sympliytum Tauricum Willd. — Feuilles non decurrentes. Naturalisé. — Laval: talus sec supportant le donjon du vieux château à côté de la librairie Goupil [L. Mercier); route d'Argen- tré, près de l'embranchement des routes du Mans et d'Argentré [Chenu); route d'Origné à l'Huisserie sur le talus [L. Mercier)., 1895. La forme Mt^rt'/erz (i''' suppl.) rentre dans cette espèce. ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 22q Myosotis silvatica Hoffmann. — AR. — Chemeré: les Châ- teaux {Jos. Damel)\ Laval: Barbé; le long de la ligne entre La- val et Louverné à mi-chemin (L. Mercier) ; Villiers-Charlema- gne: route de Houssay entre la Touche et la Valette et bois de Gaudrée! Houssay: route de Villiers [Léveillé et Mercier); bords de la Mayenne: au-dessous du pont de Houssay! entre les écluses de la Fosse et d'Origné! entre celles d'Origné et de Briasse! et entre le Vicoin et l'écluse de Persigand ! Lithospermum officinale L. — AR. — Saint-Berthevin {Mer- cier) : prairie près la gare [Chenu) ; Changé : sur les hauteurs [Mercier et Chenu). {à suivre) Une nouvelle espèce de Trapa par M. H. Léveillé. Parmi les nombreuses espèces d'Onothéracées, Halora- gacées et Renonculacées que le R. P. Urbain Faurie , d'Aomori (Japon) a bien voulu me recueillir et m'expédier figure un curieux Tî^apa absolument nouveau et différent des autres espèces connues jusqu'ici. Nous lui donnerons le nom de Trapa antennifer. En voici la diagnose : Gaule gracili ac reptante, passini rosulas emittente -, foliis oppositis, glabrescentibus, lucidis vix repandeque dentatis, nervis conspicuis prjeditis, in pe- tiolum manifestum abrupte contractis indeque subcordatis circiter ceque latis ac longis, mixtis cum longissimis ac capillaribus filamentis ex foliis evolutis oriundis ; floribus parvis sessilibus; calycis segmentis lanceolatis ac carinatis ; capsula cartilaginea, distinctaquinque costis iûaùs prodiictis in quinqiie mollia longissinia filamenta antenniformia^ api- ce revotuta-contorta ; floribus ac capsulis axillaribus tam e foliorum floribus ac capsulis axillaribus tam e foliorum multilidarum quam normalium angulis nascentibus. Nii- gata (Japon) : fossés, étangs, 24 septembre 1898. R. V.Ur- bain Faune legit. Le fruit de cette espèce dépourvu d'épines et muni de cinq longs filaments lisses et antenniformes la distingue nettement des autres espèces du genre Trapa et constitue dans ce genre une section à part, remarquable par son fruit cartilagineux plutôt que ligneux. 2 3o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE UM GRAMIEE DE L'ATLAS RETROUVÉE SLR LE ]\m TAVGÈTE EN GRÈCE Par le D'' Th. de Heldreich Un fait des plus intéressants pour la ge'ographie botani- que est la récente découverte du Haynaldia hordeacea Hack. au mont Ta3^gète en Laconie. Le Haynaldia hordeacea Hackel in Engler et Prantl na- turl. Pflanzenfam II, 2,80 (1887). Battand. et Trabut Flore de l'Algérie II, 242, (1895) ou Triticiim hordcaceiim Coss. et Dur. in Expl. Alg. II, 202, n'était connu jusqu'à présent que de l'Algérie et du Maroc, comme plante spéciale à la région. Cosson et Durieu indiquent comme localités : « in pascuiset herbosis regionis montanae usqiie ad 2000 m. Al- ger : m. Aiirasii etc., Marocco ad radiées Atlantis majoris {Bail) » MM. Battandier et Trabut disent : « Hauts-plateaux et région montagneuse : Sud-Oranais, Djebel Amour ^ Dréat^ Aurès. Spécial à l'Algérie ». Il est donc fort curieux et surprenant de constater que l'aire géographique de cette graminée comprend le mont Taygète en Laconie, ou elle croît dans la haute région à environ 2000-2400 m. Je l'ai reçu avec d'autres plantes, que j'ai fait cueillir au mont Taygète Tété 1898 par les soins de mon ami M. Henry Zahn. Quant à l'identité de l'espèce de l'Algérie et celle de Grèce, il ne peut 3^ avoir le moindre doute, la détermination ayant été faite par M. Ed. Hackel lui-même, d'après des échantillons que je lui ai communi- qués. De l'unique espèce congénère, le Haynaldia villosa Schur. [Secale villosum L.' Triticum villosum P. Beauv.), graminée annuelle et si répandue et abondante dans toute la région méditerranéenne et surtout en Grèce, le H. hor- deacea diffère essentiellement et de prime abord par sa racine vivace à souche subligneuse. Il s'en distingue en outre par ses feuilles glabres et rigides (non molles, pubes- centes ou velues), ses glumes moins longuement aristées sans poils en pinceau sur les nervures, etc. Reste à vérifier si le H. hordeacea ne se trouve pas sur d'autres hautes montagnes du Péloponnèse, resté inobservé par les collecteurs à cause de sa grande ressemblance avec l'espèce commune. Athènes, le 3o juin 1899. D'' Th. de Heldreich. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 23l Anémone nemorosa L. Var. p Nielii Corb. Par M. P. IzoARD Il y a quelques anne'es, un de mes confrères de la société Lin- néenne de Normandie, M. Niel, botaniste à Rouen, signalait à M. Corbière une anémone récoltée dans la Seine-Inférieure au Mesnil-Esnard (Bois de Neuvilette). Cette année, le 4 mai, j'ai eu la bonne fortune de rencontrer cette anémone dans le Bois de Maltot près Caen. N'ayant qu'un échantil- — ■ — Ion, je vais le décrire tel qu'il est, bien qu'il me paraisse un peu mon- strueux. Cette variété est plus robuste que l'Anémone nemorosa L. Les feuilles sont grandes, vert glauque, palmatiséquées à trois seg- ments. Le tiers inférieur du segment est dépourvu de dents, le second tiers est légèrement denticulé, le dernier tiers se trouve pro- fondément divisé d'une façon très irrégulière. Plus les dents se rapprochent du ' "' sommet du segment, plus elles sont accentuées. L'involucre se trouve à yS millimètres de la fleur. Il est formé de deux feuilles, la troisième me paraît avortée et se présente comme un petit rameau rabougri. La fleur est grande. Les sépales sont au nombre de six, d'une belle couleur blanc-crème, semi-linéaires. Ils n'ont aucun la même dimension; par curiosité je vais donner leur longueur en millimètres : 32, 28, 24, 19, 16, 29. H.F/zoAfr/j / r/,. /f*(rttt_ ritt»ti*f'^fJ .'. '■■/' IVhS, r..f.^..^ 1 . >/i.:, •Ik, Mt,//^ /, ' P/r ,}, ,. 0 tr* t*À. iH33 S 2?2 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE » Quant au rhizome, je n'en parle pas, car Je me suis bien gardé de le prendre. Les autres parties ne présentent rien de particulier. Cette plante a été déterminée par M. Corbière comme variété p Nielii de l'Anémone nemorosa L. M. Niel m'a appris cette année, que cette plante a été complè- tement détruite dans le bois de Neuvillette. Mon échantillon a été communiqué à notre savant maître, l'auteur de la Nouvelle Flore de Normandie, M. Corbière. Il a été également communiqué aux membres de la Société Lin- néenne de Normandie, dans la réunion du 5 juin. Tous ont été très heureux de le voir. Caen, le 8 juin 1899. Gardamine pratensis anomal Par M. J. Barré. J'ai trouvé ces jours derniers près la ferme de la Lande en la Chapelle-Anthenaise (Mayenne), une forme intéressante de Ca7~damine pratensis L. Toutes les fleurs sont doubles et portées sur de longs pédon- cules. Sur chaque pédoncule et du centre de la fleur inférieure part un pédicelle de ib mm. environ qui porte aussi une fleur double, de laquelle encore s'élève un autre pédicelle. Les péta- les semblent ainsi verticillés autour de l'axe floral prolongé. Le Champignon du Muguet Par M. A, Acloque La diversité d'aspect des filaments végétatifs du parasite du muguet avait empêché, jusqu'ici, de préciser ses réelles affini- tés; M. le D'' Paul Vuillemin. professeur à la Faculté de Nancy a tout récemment comblé cette lacune de la botanique médi- cale. L'appareil végétatif du champignon du muguet est constitué par des filaments tubuleux, cylindriques, allongés, droits ou incurvés. Ces filaments ont une largeur de 3 à 4 jx, et peu- vent atteindre une longueur de 600 p.; ils sont tormés de ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 233 cellules séparées par des cloisons les unes des autres, lon- gues le plus ordinairement de 20 [j., mais pouvant s'allonger au delà de cette limite vers l'extrémité du filament qui adhère à la muqueuse; en revanche, celles de l'extrémité libre rédui- sent leur longueur à 10 [JL. Les filaments portent des ramifica- tions également articulées, qui émanent généralement de Taxe Asques du champignon du muguet [Gross. : 2.3oo D.) [dessins obligeamment communiqués 2>^T' ^J ■ le D'' Paul Vuillemin) principal au niveau des étranglements formes par les cloisons. Quand les conditions sont favorables, ces filament produisent des kystes terminaux, ou chronispores, de formation exogène, et qui avaient été vus déjà par Robin. Ces chronispores affec- tent une forme sphérique, ont un diamètre plus grand que celui des globules du thalle (5 à 7 ix), une enveloppe plus épaisse. 234 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE et contiennent un protoplasme plus réfringent, plus granuleux. Elles peuvent être assez abondantes pour recouvrir et masquer les contours des cellules épithéliales de la muqueuse. En dehors de ces spores exogènes, le thalle donne naissance à des formations endogènes, représentées par des globules inter- nes qui sont une simple dépendance de l'appareil végétatif, et ne sont pas destinés à servir normalement la reproduction. Celle-ci, dans sa manifestation la plus parfaite, est assurée par des ascospores, dont M. Paul Vuillemin a pu, à la suite de recherches d'une importance de premier ordre, établir les cai ac- tères, l'origine et le monde de formation. Les cellules-mères, ou asques, au sein desquelles se différen- cient ces ascospores, se rencontrent quelquefois dans la bouche ou dans les bouillons de culture, mais plus fréquemment sur les supports de consistance solide, la carotte et surtout la bette- rave. Elles sont sphériques ou brièvement elliptiques, et me- surent 4 à 5 [X de large. Normalement tétraspores, elles peuvent exceptionnellement ne contenir que trois ou deux spores, par suite d'un arrêt de développement ou d'une insuffisance de pro- toplasme. Les spores formées au sein des asques présentent la forme d'une ellipse aplatie sur une face, et offrent par suite trois axes inégaux: le plus grand, longueur, mesure, 2,8 à 3,5 ;x , le moyen, largeur, 1,75 à 2 a; le plus petit, épaisseur, 1,1 à 1,4 a. Ces proportions sont aussi fixes que chez les autres champi- gnons à asques. La membrane enveloppante des ascospores offre une épaisseur considérable, 0,25 [j. qui différencie essentielle- ment, et à première vue, ces éléments des bourgeons, lesquels, lorsqu'ils sont réduits encore à une aussi faible taille, n'ont qu'une enveloppe à peine distincte. Les spores jeunes montrent avec ou sans réactif, un point central sombre; mais les réactifs n'y pénètrent que difficilement en raison de l'épaisseur de l'épis- pore. Les quatre spores que contient chaque asque se forment par une succession de deux bipartitions; leur formation n'utilise pas tout le protoplasme renfermé dans la cellule-mère, et la portion non employée subsiste sous la forme d'un épiplasme qui les agglutine et qui les maintient réunies pendant un cer- ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 235 tain temps encore après que la rupture delà paroi de l'asque les a mises en liberté. Au sein de leur cellule-mère, elles chevau- chent l'une sur l'autre, de manière à occuper le moins d'espace possible, et ne se disposent pas en série, comme cela arrive chez beaucoup d'ascomycètes. D'un type encore peu différencié, les asques demeurent isolés ou simplement groupés par deux. Leur membrane s'efface de bonne heure, soit en se rétractant sur les spores, soit en se déchirant en une ouverture irrégulière par laquelle les spores et Tépiplasme qui les relie viennent faire hernie. Ils ont pour point de départ soit des globules, soit des filaments, soit des chronispores qui n'ont pas complètement affermi leur mem- brane enveloppante. La présence des asques classe le champignon du muguet dans la grande famille des ascomycètes; le caractère spécial de ces asques, qui ne sont point groupés en réceptacle, le rattache aux ascomycés. M. P. Vuillemin le rapporte sans hésitation au genre Endomyces, et en fait VE. albicans. Correspondance Notre collègue, M. l'abbé Letacq nous communique la lettre suivante qu'il vient de recevoir de notre collègue M. Aug. Che- vallier attaché à la mission scientifique du Soudan. Sikasso (anciens Etats de Thiéba), ce 2 mai iSgg. Mon cher ami, Je suis heureux de me trouver dans un poste français à la veille du départ d'un courrier pour vous rassurer sur l'état de ma santé, et vous prier de rassurer nos amis communs avec lesquels vous aurez l'occasion de correspondre. Parvenu à Kaycs, sur le haut Sénégal, vers le milieu de décembre, la mission scientifique du Soudan, organisée par le général de Trentinian s'est dispersée, chaque membre se ren- dant au point où devaient commencer ses études. Pour moi, le but que je me proposais étant l'étude de la Hore dans ses diffé- 236 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE rentes zones, j'ai cherché à parcourir le pays dans sa plus grande étendue. J'ai d'abord gagné le Niger à Bamako où j'ar- rivais le 14 janvier; j'ai remonté ce fleuve jusqu'à 100 kilomè- tres environ de ses sources, sur les limites de la Guinée fran- çaise. Le 20 février, j'étais à Nono sur la frontière du Fouta- Djalou, où j'ai vu la puissante végétation équatoriale du Sud du Soudan. J'ai fait route ensuite vers le Nord-Ouest et, le 7 mars j'arrivais à Kankan, ville forte des anciens Etats de Samorv. Enfin depuis le 19 avril, je suis à Sikasso (dans la boucle du Niger), capitale du royaume de Thiéba et de son successeur Babemba^ qui nous appartient depuis un an seulement. Dans cette région comme dans la majeure partie de la colonie, c'est la végétation du Soudan, c'est-à-dire la brousse. Je vais encore m'enfoncer un peu plus vers l'Est en allant à Bobo-Dioulasso dans la région delaVolta, puis je remonterai vers le Nord et j'espère être à Tombouctou quand vous recevrez ma lettre. Là j'étudierai la flore des sables du Sahara et des grands lacs du Sahel. Enfin je remonterai le Niger jusqu'à Ba- mako pour atteindre Kayes ensuite, et rentrer en France en octobre ou novembre. Le pays que j'explore depuis Kankan n'a jamais été parcouru par aucun missionnaire ni aucun voyageur naturaliste. Seuls nos officiers, qui l'ont conquis, l'administrent maintenant et en font le levé topographique. A rheure actuelle, j'ai récolté environ 800 numéros de Pha- nérogames, une soixantaine de Cryptogames, des échantillons divers de graines, fruits, bois, fleurs et fragments de plantes conservés dans l'alcool pour l'étude anatomique. Accessoirement j'ai recueilli pour le Muséum des échantillons déroches, des insectes appartenant aux divers ordres, quelques petits Mam- mifères, Poissons, Reptiles_, Amphibiens conservés dans le for- mol; déplus, j'ai pris des notes sur l'ethnographie des peuplades noires que j'ai traversées. Quelques-unes des plantes que j'ai découvertes, en outre de leur intérêt scientifique, présentent une réelle importance au point de vue industriel et commercial ; je veux parler des lianes à caoutchouc, des plantes à matières tinctoriales, à graines oléa- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 237 gineuses ou à fibres textiles. J'ai pu préciser la véritable ori- gine du caoutchouc du Soudan français, qui rapporte déjà au commerce un demi-million de francs, chififre qui peut être faci- lement triplé, si l'on exploite la plante dans toute l'étendue de l'aire que j'ai relevée. Ce caoutchouc est produit par une seule espèce de liane, de la famille des Apocjmées et non par une Caprifoliacée^ comme le laissait croire un récent rapport offi- ciel. Cette liane est le Landolphia senegalensis ou une espèce très voisine. C'est grâce à l'aide effective que j'ai reçue du gouvernement de la colonie, que j'ai dû en grande partie de réussir jusqu'à présent. En m'assimilant au grade de capitaine, le général de Trentinian m'a permis de recevoir dans chaque poste français l'appui que comportait ma situation. On m'a donné en outre les porteurs dont j'avais besoin, et une petite escorte de tirail- leurs noirs en cas d'hostilité. Je n'ai d'ailleurs pas eu à m'en ser- vir, ayant plutôt reçu bon accueil de tous les indigènes, chez qui je suis passé. Il n'en a pas été de même, hélas! pour tous les membres tle la mission : j'ai appris à mon arrivée à Sikasso que le géologue M. Legeal, ingénieur-métallurgiste^, préparateur au Conserva- toire des Arts et Métiers, venait d'être massacré par les Toua- regs dans les Monts Hombou, au Sud-Est de Tombouctou Recevez, etc. A. Chevalier, Botaniste de la mission d^études du Soudan. Manneville-siw-Risle [Ein^é). Monsieur le Directeur, Permettez-moi de vous signaler un fait peu courant, sinon extraordinaire : Monsieur l'abbé Simon, professeur au Collège Diocésain de Pont-Audemer (Eure), possède une noix vraiment remarquable. Les valves constituant le fruit sont totalement déformées, l'ensemble a donné une physio- nomie inattendue (que je cherche à reproduire par la figure 238 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ci-contre que j'ai ombrée exprès). Ainsi, i , forme comme une cuvette dont les rebords, 2, 3, sont contournés comme ceux d'un chapeau ; ces re- bords donnent en coupe dans le sens de la flèche le tracé suivant : Les n°» 1, 2, 3, corres- pondant à ceux de la figure précédente. Mais en 5 se trouve en- dessous comme une ride longitudinale, indiquant le tracé osseux longitudinal de la quille du bateau du poulet ou d'un oiseau (cette indication est ombrée). En 4, dans la première figure se détache un cou, tête, bec, yeux, d'un petit oiseau, mais de couleur brun foncé natutel à l'épiderme de la noix, le reste du fruit est nuancé normalement; les yeux sont presque d'un brun noir, on les dirait peints, l'ensemble du fruit est vraiment saisissant. Monsieur l'Abbé Simon fit voir cette anomalie (qu'il m^a soumise) à plusieurs personnes. Les idées émises à ce sujet sont trop contradictoires, à tel point que le récit du fameux Ouiskiki-Ouiskaka, ou fils d'une carpe et d'un lapin serait considérablement dépassé, car là nous aurions affaire à deux animaux vivants ? tandis qu'ici on admettrait le croisement d'un animal et d'un végé- tal, le père Avis peregrina^ la mère Juglans regia. Je crois plus vraisemblable cette explication : déformation des valves obtenues lors de la maturation du fruit: les parties liquides s'étant éliminées, et les parties solides s'étant divisées et agglomérées aussi, les unes en s'affaissant pour former la cuvette (i) les autres (ou côté de la noix) s'abaissant et formant voûte et produisant les rebords {2, 3) ; puis un gromolot situé à l'une des extrémités aurait formé la tête et le cou (4), mais pourquoi plutôt cette forme qu'une autre ; Dieu l'a-t-il voulu ainsi pour faire marcher les imaginations et faire voir que le transformisme ne peut être qu'une hypothèse, car s'il est impossible d'obtenir le ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 239 Ouiskiki-Ouiskaka (/l/ma;z<3c/z du Pèlerin, 1895, p. 114), il serait bien plus difficile d'obtenir le fameux Jiiglavis^ (mot formé de Juglans et avis) ou oiseau provenant d'un noyer, soit le fils d'un être animé et d'un végétal quelconque, fût- il même régi a. [Juglans regia). Le résultat obtenu peut, me semble-t-il, s'être produit par la coulure du fruit, coulure ayant eu pour cause une fécondation insuffisante lors de la floraison ; tout le trans- formisme, dans le cas présent, se trouve ainsi expliqué, à mon idée du moins. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, mes respec- tueuses salutations. A. FÉRET. A la Croix-du-Pin, Manneville-sur-Risle (Eure)- Le Grui d'après les Observateurs (in Feuille des J. Naturalistes). Le Gui a été trouvé sur : Acer campestre — platanoides — rubrum saccharinum yEsculus hippocastanum Amelanchier vulgaris Amygdalus communis Carpinus betulus Carya porcina Geltis orientalis Pirus communis — malus Populus alba — angulata Cerasus virginiana — vulgaris Cornus florida — mas — sanguinea Grataegus crus-galli — oxyacantha Fraxinus excelsior Juglans nigra Mespilus germanica Morus alba — nigra Pavia lutea Cette liste est dressée à l'aide des 26 premières années de — canadensis — : nigra — pyramidalis — virginiana Quercus palustris — pedunculata — phellos Robinia pseudo-acacia Rosa canina Salix alba Sorbus domestica — torminalis Tilia argentea — mississipiensis — platyphylla — pulcscens — rubra Ulmus campestris i40 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE la dite Feuille des J. N. à laquelle il faudrait joindre d'après M. Rommé (M. des PI. viii, 189 .) Acer pseudo-platanus Cytisus laburnum Corylus avellana Populus tremula A Leiches, près d'Angers, en 1879, ^^ ^"^ Leme'e laissait croître une touffe de gui sur chêne dans sa propriété {F. des J. N. IX, i5i). Cette touffe a-t-elle prospéré ? Il serait peut-être intéres- sant de faire vérifier ce cas à vos correspondants du voi- sinage ? M. P. Tillet de Mongré (Rhône), a constaté deux touffes de gui de 0,80 de diamètre (environ) sur un vieux chêne, aux environs de Villefranche-sur-Saône en 1878. (F. des J. N. vin, 104.) N. B. — Ici, sur la route nationale (de Fontainebleau à Provins), il y avait deux rangées de Populus alba sur une longueur de [ 5oo m. distant de 10 en 10 m. Un hiver, je n'ai constaté l'absence de gui que sur 1 r arbres seulement, lesquels se trouvaient à Tintersection de divers chemins. Les arbres ombragés par le voisinage d'un bois étaient plus chargés que ceux de la plaine nue. Lors de l'abattage il y a 5 ou 6 ans, je me promettais de vérifier si ceux qui parais- saient indemnes n'en portaient point de traces. Malheureu- sement les arbres furent débités rapidement et il me fut trop difficile d'identifier les cimes et les branches, plus ou moins empêtrées dans les voisines. Ceci à litre de curiosité. A cette époque je m'intéressais moins à ces questions, sans quoi j'aurais mis plus de zèle à faire ma constatation et à la signaler. Il y a bien encore quelques-uns de ces arbres viscogères disséminés dans les propriétés particulières, mais aucun de ceux-ci n'a moins de 20 ans. L'ixopathie serait donc favorisée par l'avance- ment en âge. Dans la même plaine et le long d'un faible ru, j'ai remar- qué que tous les pommiers étaient également ixopathes. Je me propose d'en faire le relevé complet l'hiver prochain, puisque la question prend de l'intérêt. Abbé GuiGNOx, Curé de \'ulain(js-sur-Seinc par Avon, (Seine-et-Marne). ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 24 1 Contribution k la Flore Cryptogamique de la Mayene Une excursion de quelques heures faite sur les bords de la Sarthe dans les rochers de la Pôoté (Mayenne) en compagnie de M. l'Abbé A. Letaq d'Alençon et M. H. Leveillé, le savant Secrétaire perpétuel de notre Académie internationale, m'a per- mis de récolter les lichens suivants, dont plusieurs sont assez rares pour mériter d'être signalés. Je laisse de côté, à dessein, les espèces vulgaires que l'on rencontre partout. Parmelia fuliginosa Nyl Médulle K (C) 4- rose. Saxicole. Physeia pulverulenta Ach. sur les arbres au bord de la Sarthe. Physeia aipolia Ach. avec le précédent. Ses divisions planes et marquant K + jaune le distinguent du P. Stellaris, plus fréquent. Physeia Obscura var. ulothrix. Ach. avec les deux précé- dents. Laciniures thallines discrètes, et apothécies ciliées en dessous. Placodium murorum var. tegulare Nyl. f. silicola Wedd. Spores lo X 3,4. Thalle d'un jaune très vif, K+ rouge sang, ainsi que les apothécies. Pierres siliceuses d'un mur. Caloplaca aurantiaca Ach. sur les troncs. » ferruginea var. eongruens Grogn. Apothécies petites, entremêlées de quelques-unes trois fois plus grandes que les autres. Sur les troncs. Caloplaca ferruginea var. festiva. Ach. Fréquents sur les rochers, granits, schistes. Caloplaca vitellina var. xanthostigma Nyl. Dans cette forme l'aspect du thalle rappelle le Calopl. phlogina moins la réaction, mais les apothécies et les spores surtout sont bien de vitellina. Sur les troncs. Caloplaca lobulata Sommerf. Thalle et apothécies K -f- rouge sang. Rochers, Rinodina milvina Ach. Apoth. petites, noires, planes; spores brunes i-scptées i5, i8x 8, 11. Lecanora parella Ach. Type saxicole et sa forme cortici- cole C-}- colorant en rouge les apothécies, distingue aisément cette dernière du Lecanora pallescens son voisin. Lecanora atra f. saxicola. Ach. » subfusca var. campestris Ach. Sur les rochers. » glaucoma Ach, Apoihccies G f jaune. Saxicole. 242 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE » subcarnea Ach. Apothécies pruineuses, C — Saxicole. Ces deux dernières espèces sont très voisines, mais la réaction différente des apoih. permet facilement de les distin- guer de prime abord. Lecanora subdepressa Nyl. Saxicole. Apothécies urcéolées, spores 18, 20 X 8, i3. Phlyctis agelœa Krbg. Corticicole. Thalle K4-jaune> rouge assez commun, mais ses apothécies fort peu proéminentes le font souvent passer inaperçu. Fertusariacorallina. Ach. Thalle couvert de papilles épaisses allongées,, rameuses K+ jaune > rouge. Stérile. Il m'a paru assez abondant sur les rochers. Pertusaria velata Ach. Stérile. Sur les rochers. Thalle et sorédies C 4- rouge. Rencontré un seul échantillon. Cette rare espèce est généralement corticicole. Elle a cependant été déjà récoltée dans la Manche sur des schistes (abbé Hue). L'échan- tillon que j'ai rapporté de la Pôoté est absolument identique à celui publié par Loika dans ses Lichens de Hongrie : 1 173 b.) « Supra saxa granit ica. » (Toutes les espèces qui précèdent sont décrites dans mon : Exposé des Lichens de l'Ouest et du Nord-Ouest de la France 1er vol.) Bacidia rubella Krbg. Apoth. brun rougeâtre, spores aciculaires, mesurant jusqu'à 8ox3,4. Sur les troncs. Lecidea enteroleuca Nyl. goniophila Krbg. Apothécies noires, pâles à l'intérieur; spores simples 10,16X8,9. Rochers, Buellia ocellata Krbg. Thalle C + rouge ; formant de petites taches jaune pâle ou obscure au milieu des autres lichens. Sur les rochers. Opegrapha herpetica var. rubella Schœr. Sur les fresnes. La couleur rougeâtre du thalle fait facilement reconnaître cette Opégraphe au milieu des autres. Endocarpon fluviatile Oc. Assez abondant sur les pierres semi-immergées des deux rives de la Sarthe. Pannarla rubiginosa var. conoplea Ach. thalle absorbé par de nombreuses sorédies bleuâtres. Rochers moussus. Leproloma lanuginosum Nyl. Rochers moussus et ombra- gés. H. Olivier. Le Secrétaire perpétuel, gérant du a Bulletin)) : H. LÉVEILLÉ Imprimerie do l'Institut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET MEDICALE JetcqQiJLes '23, Rue Racine, à Paris OUVRAGES Bulletin de la Société botanique de France. Tome 1, année i854 à Tome 39, année 1892. 3qvo1. gr. in-8 avec pi. et en fasc. 430 fr. Plée. Types de chaque famille et des principaux genres de plantes de France, 1844-64, 2 in-4 avec 160 pi. color. rel. tr. dorées 190 fr. Antiales de Flore et de Potnone ou Journal des jardins et des champs. Années 1 à i ). t832- 1846, 14 gr. in-8 avec pi. color. rel 85 fr. Chevalier. Flore générale des env. de Paris. 2' éd. i836,3 iii-8 avec pi. coloriées rel.. . . 20 fr. — Le même 1826, 3 in-8 avec 18 pi. noires. 10 fr. CossoN et Germain, Flo7-e des environs de Paris, 2° éd. 186I i iii-8 avecune carte rel. (rare) 2o fr. RozE (E.) Charles de l'Esçluse d'.Vrras. le propa- gateur de la pomme de terre au 16' siècle. — Sa biographie et sa correspondance suivies d'un rapprochement historique entre Charles de l'Es- çluse et Parmentier. 1809 1 in-i2 carré iio pag. (Tiré à 23o ex.) '' 2 f r 50 Desfontaines (R). Histoire des arbres et arbris- seaux qui se cultivent en France, 1809, 2 in-8 9 fr. Graves. Catalogue des plantes observées dans l'étendue du dépt. de l'Oise, I857, i in-8. 5 fr. Grenier et Godron. Flore de France, 1848-56 3 in-8 rel. (ex. un peu piqué) 65 fr. Harris (Th. - W.) .4 treatise on some of the In- sects injurions la végétation, 'i^ éd. Boston, i862,in-8,640 pag.8 pi. color. et 378 fig.cart. 5o fr. Jaume St-Hilaire. Plantes de France décrites et peintes d'après nature. Paris 1808-1822, 10 gr. in-8 avec 1.000 pi. color. rel 325 fr. quelquespiqûres dans le papier. Jaume St-Hilaire. Exposition des familles natu- relles et de la germination des plantes. i8o5 2 in-4 avec 112 pi. col. rel 12 fr. — Le même 4 gr. in-8 rel lo fr. D'OCCASION Jordan (A). Observations sur plus, plantes nouv. rares ou critiques delà France, 7 parties. Lyon, i84r)-4 7, gr. in-8. 594 pag. 29 pi. (complet) 38 fr. Jordan iA.i Pugillus plantarum novaritm. i852, gr. in-8, 147 pag. (rare) 15 fr. Jordan iA). Sur l'aegilops triticoides et questions d'hybridité et de variabilité spécifique. i856 gr. "in-8 67 pag . 2 f r — Nouveau mém. sur la question relative aux aegilops triticoides et speltœformii. iS57,gr. in-8, 82 pag. 1 pi 2 fr. 5o Jordan et Fourreau. Icônes ad floram Europae novo fundamento instaurandam spectantes, tome I 1866-6S in-folio 71 pag. 200 pi. ou fig. i à 276 color 280 fr. Journal de Botanique. Fonde et dirigé par M. L. Morot, Docteur ès-sciences, paraissant le i»'' de chaque mois. Tome I, année i887 atome 11 année 1897. 11 gr. in-8 avec fig. et pi . (i32 f.) Abonn. unan France 12 fr. Etranger i5 fr. 90 fr. Lamarck et De Candolle. Flore Française 3' éd. i8o5 avec le tome V ou G« vol. 181 5 contenant i3oo espèces non décrites dans les 5 premiers volumes 6 in-8 br. ou rel. avec pi. et carte 32 fr. — Le même sans le 6» vol., 5 in-8 rel. avec pi. et carte 20 fr. Mérat (V.; Nouv. flore des environs de Paris, 4« éd. 1836. 2 in-18 à deux colonnes 4 fr. Mutel (Al. Flore française destinée aux herborisa- tions. \'è3j^-'i'] i \n-\2 avec atlas in-4 oblong '^^ 95 pi. représ. 55o plantes critiques (recherché) 1 2 f r . Perrot (E. Le tissu criblé 1899 i gr. iii-8 avec ii2flg. dont 22 originales (Thèse agrégation ès-sc. naturelles) 9 fr. Rony. Flore de France. Tome T à V (I à III en collaboration avec M. Foucaud) 1894-1899, in-8 chaque volume franco ô.fr. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : .NOMBRE DE PAGES 1 H do fouille — 4 paj^es . . . 1 1'2 l'ouille — 8 pages 1 feuillo entière — 16 pages, -25 Ex. ■i tv. (> Ir. 9 Ir. 75 50 Ex. 5 fr. 7fr. 1 1 Ir. 50 75 Ex . 6fr. 8 U: 13 IV. 100 Ex. Tfr. 9 If. 15 l'r. 150 Ex. 8tr 50 10 fr 50 17 fr . 50 -200 Ex . 10 fr. 50 1-2 Ir, ■20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptes à raison de de o fr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 fr. 5o Pour 1 5o — ... 5 fr. 25 Pour 200 — . . . 6 fr. LE MONDE DES PLANTES REVVE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE M niniJOGIIAIMIIE. IM5ÈTS. !;E\SKIG\KME\TS & ECIIAXGES 4 francs pour les Membres de la Société H. LBVEILLÉ, Directeur. 56. rue de Flore, LE MANS Sarthe) Vient cle paraître: \''\!\V- SDl'PLÉJIISÏÏ .\ L\ FLOliEDE L\ Grand in-S", 22 r pages: 4 fr. Franco : 3 fr. pour les lecteurs du Bulletin PETITE FLORE DE LA MAYENNE Un vol. in-i8 : 3 fr. 50(i8î)5) Franco : 2 fr. 50 pour les lecteurs du Bulletin LES mBRllIES E^' ÎJEIRAI ET LES EPllOBES nïMIDES l)E FRMCE Par M. H. LÉVEILLÉ Franco : 0 tr. 60. BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE I OO A 1.500 FOIS Prix : de f^O tt OOO fi*aiici* LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 a 20 tr. Demander le Catalogue généi^al franco 8^ Année '?* Série) N^ 119 i"^"" Octobre 1899 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » JPîn^aîssaiit le^ de à laciniures allongées, planes, divisées, contiguës, un peu imbri- quées et élargies aux extrémités, fibrilleuses. Apothéciesà disque noir, nu au pruineux. — TC. Sur les troncs et les branches d'arbres, surtout dans les avenues ; fertile. — Var. ALLOCHROAEhrh. — Thalle brun, non pruineux ; Apo- thécies nues. Sillé-le-Guillaume, route de Conlie ; fertile, Ste- Sabine, au Mélier ; stérile. — Var. Venusta Ach. — Thalle peu pruineux ; apothécies plus ou moins bordées de folioles thallines. — Le Mans, peu- pliers, route de Paris ; Bourg-le-Roi, peupliers à la Cour-de- Gesnes. — Var. MusciGENA Ach. — Lobes thallins élargis, ascendants au centre, fibrilleux et fortement pruineux. — Rare. Château- du-Loir, à Goémon, sur des rochers calcaires tendres ; stérile. R. Ch. Thalle K. — * P.PiTYREALamy, Oliv.^Harm. — P.pulverulenîa, v.pityrea Nyl., Desp. — Ressemble beaucoup au précédent ; en diffère par ses lobes imbriqués, plus larges et plus courts, ondulés-cré- nelés aux extrémités, couverts au centre d'une épaisse couche sorédifère qui les cache totalement. — G. Principalement vers la base des troncs de peupliers, d'ormes, plantés en avenues. Toujours vujstérile. — Var. Farrea Ûuby. — Thalle plus petit, à lobes redressés et pulvérulents. — Le Mans, peupliers à l'Epau. * P. Stellaris Ach., Nyl., Oliv., Flag., Harm. — Thalle blanc, un peu cendré, appliqué, en rosette, à divisions mAihifides, étroites, convexes, à fibrilles pâles en dessous. Apothécies nom- breuses, centrales, à disque noir. — AG. Sur les branches de pommiers, poiriers, chênes ; fertile. Le Mans ; Ghâteau-du- Loir ; La Flèche ; Ste-Sabine ; Ghemiré ; etc. R. Ch. - Thalle | ± J^""^' P. AiPOLiA Ach., Nyl., Lamy., Oliv., Harm. — P. stellaris^ V. aipoliaT. Fr., Flag. — Diffère du précédent par son thalle à divisions planes, ses rhizines plus foncée et surtout par la réac- tion chimique. — Mêmes stations que le précédent, mais plus ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 25 5 rare : Ste-Sabine, à Rouperroux, à Fourriers, eic ; Ghemiré-en- Ch., au Château, sur les pommiers, Bourg-Ie-Roi, peupliers. R rh — Thalle K + J^""e. * P. Leptalea Ach., Dc„ Oliv. — P. stellaris v. leptalea N)l., Malb., Flag. — P. adscendens Oliv. {FI. de VOrne). — Thalle blanc-glauque, à laciniures ascendantes, étroites, divi- sées ; à fibrilles nombreuses. — C. Sur les branches des arbres, pommiers, chênes, ormeaux, etc. ; fertile. Sainte-Sabine, Con- lie ; Crannes ; Saint-Léonard ; Mamers Le Mans ; etc, etc. « _ Var, Tenella Ach,— Thalle plus petit, à laciniures plus étroites, plus ascendantes, recourbées en capuchon au som- met plus ou moins sorédiées. — TC. Troncs, branches des arbres, aubépine, vieux bois, quelquefois sur les pierree ; rare- ment fertile. — Var. Albescens Oliv. — Thalle d'un beau blanc de lait. — Sur les rocs siliceux. — St Victeur ; Béthon ; St Léonard ; etc. T-> /^u T-u 11 K -|- jaune. R. Gh. — Thalle ,^ _ ' * P. Albinea Nyl., Malb., Oliv. — P. cœsia v. albinea. T. Fr, Harm. — Thalle;très blanc, concolore en dessous, à laciniures appliquées, élargies, sans sorédies. — TR. Sur les rochers. (Desp. (F/, du Maine., sans indication de localité). Je n'ai pas constaté cette espèce dans la Sarthe où elle peut cependant exister, car elle est indiquée dans l'Orne (Olivier) et à Angers (Decuillé), p rh — Th 11 ^ ^~ jaune. (Oliv. Lich. de l'Ouest.) P.Tribacea Ach. Nyl., Arn., Oliv., Harm. — P. cœsia v.triba- cia Decuillé. — Thalle blanc-glauque, étoile, à sorédies conco- lores, laciniures imbriquées, élargies, crénelées-érodées, un peu ascendantes aux extrémités. — PC. Sur les rochers silicieux et schisteux ; stérile. Chemiré-cn-Ch , Butte d'Enfer ; StLéonard- des-Bois, butte de la Vigne, schistes du Gasseau ; Si Victeur, rochers près le bourg. r> nu T-i 11 K -f- laune. R. Ch. — Thalle, i^^ __ ' * P. G^siA Ach. Nyl., Oliv., Flag., Harm. — Thalle très 2 56 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE appliqué, blanchâtre, en rosette ; divisions multifides, conti- guës, couvertes de sorédies blanches, abondantes au centre. — AC. — Rochers siliceux ; souvent fertile. — Chemiré, Butte d'Enfer ; St Léonard, rochers; Fyé, à Courtemiche ; St-Vic- teur, rochers; etc. — F. Teretiuscula Ach. — Laciniures plus étroites, convexes moins rapprochées, moins adhérentes. — TR. Sillé-le-Guil- laume, rochers à droite de la route de Gonlie ; stérile. * P. AsTROiDEA E. Fr., Nyl., Oliv., Harm., Flag. — Thalle blanc, étroitement appliqué, à laciniures planes, étroites, conti- guës, visibles seulement à la périphérie, le centre du thalle étant entièrement recouvert de sorédies pulvérulentes-granu- lées. Apothécies noires, pruineuses. — AG. Sur les troncs et les branches des pommiers, poiriers, noyers, peupliers, etc ; souvent stérile. — Fertile à Bourg-le-Roi, à la Gour de Gesnes ; à Grannes-en-Ghampagne, sur les pommiers, et sur les noyers , à la Ghapelle-St Fray sur les tilleuls. — Var. SiDERALis Ach. — Thalle beaucoup moins sorédié, à divisions thallines, linéaires, centrifuges, visibles par places à l'intérieur du thalle. — La Ghapelle-Saint-Fray, sur les tilleuls dans le bourg ; stérile. R. Ch.- Thalle. ^ + '•''''''^' Iv -\- jaune. *P. ObscuraE. Fr., Nyl., Flag., Oliv., Harm. — Thalle brun- cendré, obscur, noir et fibrilleux en dessous, à divisions appli- quées, divisées, étroites, couvertes de quelques sorédies ver- dâtres, — TG. Sur les écorces, le vieux bois ; quelquefois sur les rochers, les pierres ; généralement fertile. * Var. ULOTHRixAch. — Thalle plus foncé; apothécies ciliées en dessous. — AG. Avec le type, — Var. LiTHOTEA Ach. — Thalle foncé, à laciniures étroites, très appliquées ; saxicole. — AR. Joué-en-Gharnie, rochers cal- caires au Pont-des-Glaies, fertile ; St-Léonard-des-Bois, schistes au Gasseau, stérile. ■ — Var. ViRELLA Ach. — Laciniures courtes, tronquées, assez larges, ascendantes aux extrémités pulvérulentes. — Rare. — Le Mans, talus calcaires de la petite route de St-Georges, à droite de la ligne d'Angers ; stérile. ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2 5/ R. Gh. — Thalle. K = * P. Adglutinata NyL, Oliv., Flag., Harm. — Thalle foncé, très étroitement appliqué, à laciniures linéaires, très étroites, un peu pulvérulentes au centre du thalle. — C. Sur les écorces, mélangé au précédent ; généralement stérile, — Fertile àBourg- le-Roi sur les peupliers de l'allée à la Cour-de-Gesnes ; à Ste Sabine, à la Durandière à Chemire-en-Ch., peupliers à la Forge R. Ch. Thalle. ^~ io« Tribu. — GYROPHORÉES Gen. XIX. — Umbilicaria, Hofîm. Thalle foliacé, monophille, ombiliqué (fixé au substratum par un point de la partie centrab). Apothécies lécidéines ; spores brunes, murales. * U. PusTULATA DC, E. Fr., Nyl., Oliv., Malb., Harm. — Thalle brun-cendré, pustuleux, troué cà et là, assez étendu, à surface supérieure couverte de flocons isidioïdes noirâtres, à lobes incises-crénelés, dépourvus de rhizines. — C. Sur les rochers siliceux et schisteux; fuit le calcaire; toujours vu stérile dans notre région. Chemiré-en-Ch. ; Saint-Denis-d'Orques ; Sillé-le- Guillaume ; Saint-Léonard; Saint-Victeur ; Fyé ; Ségrie;etc. R. Ch. — Thalle C :+: rouge. Gen. XX. — Gyrophora Ach. Thalle ombiliqué, monophylle ou polyphylle, muni ou non de rhizines en dessous. Apothécies lécidéines à spores simples. * G. MuRiNA Ach., Nyl., Oliv., Harm. — G. hirsuta v. mu- rina Kœrb., Flag. — Umbilicaria murma DC., Malb. — Thalle monophylle, membraneux, glabre, gris de souris, noir en dessous où il est dépourvu de rhizines. — Rare. Rochers siliceux et schis- teux ; fuit le calcaire; stérile. Saint-Léonard-des-Bois, très abon- dant sur les rochers au sommet des Buttes de Narbonnc, du Dé- luge, de la Vigne, etc. ; Saint-Victeur, rochers près le bourg, peu abondant. R. Ch. — Thalle C ip rouge. * G. Hirsuta Ach., Nyl., 01iv.,\Harm. — Umbilicaria liir 258 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE. suta DC. Desp. — Diffère de l'espèce précédente principalement par son thalle à bords érodés, moins noir en dessous où il est muni de rhizines cendrées, courtes. — TR. — Rochers si- liceux. Saint-Léonard-des-Bois. (Desp. Flore du Maine.) R. Ch. Thalle C zp rouge. * G. PoLYPHYLLA Ach., Nyl. — G. glabrav. polyphylla Oliv. Thalle polyphylle, lisse, brun noir en dessus, très noir et très glabre en dessous. — TR. — Sur les rochers siliceux ; stérile. Saint-Léonard-des-Bois, sur quelques rochers de la butte de Narbonne près des Perrières ; Sillé-le-Guillaume, rochers du Saut-au-Cert; Chemiré-en-Charnie, rochers de la Butted'Enfer; très peu abondant dans toutes ces localités. * Var Deusta Ach. — Thalle à bords redressés, lacuneux, concolores en dessous. — « Forêt de la Grande-Charnie ; bois de la Houssière près Chemiré-en-Charnie ; Challes (Ledru). — (Desp. Flore du Maine). Je n'ai pas distingué cette variété. R. Ch. Thalle C zp rouge. APERÇUS GENERAUX > SUR LA par H''= Marcailhou-d'Aymeric, Pharmacien de i'''^ classe à Ax-les-Thermes (Ariège) [Suite] 398 Indigofera tinctoria (Komatsunaghi); plante d'agrément qui donne une matièrecolorante bleue Findigo. 399 — décora (Niwa fudji); plante d'agrément qui donne une matière colorante bleue Tindigo. 400 Kraunhia floribunda (Fudji); on mange ses graines et ses feuilles. 401 — )aponicaf(Natsu fudji);'plante d'agrément. 402 Astragalus sinicus (Renge so); fournit du fumier. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 259 403 — reflexistipulus (Momen zuru); plante médici- nale. 404 Hedysarum esculentum (Iwa Oghi). 405 iEschynomene indica (Kasamune). 406 Desmodium Oldhami (Fudji Kanso). 407 — laburnifolium (Udji Kusa) 408 — podocarpum (Nusubitohaghi). 409 — Gardneri (Obanusubitoso). 410 Lespedeza Buergeri (No haghi); plante d'agrément. 411 — bicolor (Haghi); fournit du foin; on mange ses feuilles. 412 — villosa (Shira haghi). 413 — virgata (Makie haghi), 414 — juncea (Médoki). 415 — striata (Yahazuso). 416 — pilosa (Nékohaghi), 417 Vicia unijuga (Nanten haghi); plante d'agrément. 418 — Faba (Soramame); comestible. 419 — venosa (hebirafudji); fournit du foin et du fumier. 420 — sativa (Noendo); fournit du foin et du fumier. 421 — pseudo-Orobus (Ooba Kusafudji); fournit du foin et du fumier. 423 — amœna (Tsuru fudji bakama); fournit du foin et du fumier. 424 — Cracca (Kasu fudji); fournit du foin et du fumier. 425 — tetrasperma (Kasu magusa); fournit du foin et du fumier, 426 — hirsuta (Suzumenoo Endo); fournit du foin et du fumier. 427 Lathyrus pratensis (Kibanano Reowi so); plante véné- neuse. 428 — mariiimus (Hama endo); plante d'agrément dont on mange les graines. 429 Apios Foriunei (Hodo); on mange ses tubercules, 430 Pueraria Thunbcrgiana (Kuzu); son tubercule fournit du tapioca. 200 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 43 1 Canavallia (Natamame); comestible. 432 Phaseolus Mungo(Azuki);onmangesesgraines (^haricots). 433 — vulgaris(Ingin);onmangesesgraines(hancots)* 434 Géranium Robertianum (Hime furo). 435 — nepalense (Furo so); plante me'dicinale (i). 436 — davuricum (Hakusan furo). 437 — Sieboldii (Tachi furo). 438 — eriostemon (Gun nai furo); plante d'agrément. 439 Oxalis corniculata(Suimone gusa); on mange ses feuilles. 440 Linum possarioides (Matsubarimijin). 441 Tribulus terrestris (Hamabishi). 442 Zanthoxylum ailanthoides (Karasu Zansho). 443 — alatum (Fuyuzansho);on mange lesgraines. 444 — piperitum (Sansho); plante médicinale (i). 445 — Schinwifolium (Im Zansho). 446 Orixa Japonica (Kokusaghi); plante médicinale. 447 Boenninghausenia albiflora (Matsukasé so); plante d'a- grément. 448 Phellodendron amurense (Kiwada); plante médicinale. 449 Skimmia Japonica (Miyama shikimi); plante vénéneuse. 450 Citrus trifoliata (Karatachi]; son fruit sert pour détacher. 45 I — nobilis (Kin Kan); on mange ses fruits. 452 — média (acida) (Yuzu); on mange ses fruits. 453 Pierasma quassioides (Nigaki); plante médicinale. 454 Melia japonica (Sendan). 455 Polygala japonica (Hime haghi). 456 — Tatarinowii (Hinano Kinchyaku). 457 — Reinii (Kakino hagusa). 458 Salomonia stricta (Hinano kauzashi). 459 Fluggea japonica (Hitotsu ba haghi). 460 Phyllanthusurinaria(KomiKan so); fe. et fr, diurétiques. 461 Daphniphyllum macropodum (Yuzuriha); plante d'agré- ment. 462 Mercurialis leiocarpa (Yama Ai); ses feuilles sont utilisées pour la teinture. (i) Les fruits sont stimulants et servent de condiment. (H.Marc d'Aym.) ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 26 1 463 Mallotus japonicus (Akame kashinra); fournit du bois de construction. 464 Acalypha australis (Henoki gusa). 465 Ricinus communis (To goma); plante médicinale. 466 Aleuritescordata (Abura ghiri); plante vénéneuse, ses graines produisent de Thuile, ( i ) l'écorce est uti- lisée pour la teinture japonaise. 467 Excoecaria japonica (Shiroki); sa graine produit de l'huile. 468 Euphorbia humifusa (Chi chi gusa). 469 — helioscopia (To day gusa); plante vénéneuse. 470 — pekinensis (Taka to day); plante vénéneuse. 47 1 — Sieboldiana (Natsu to day); plante vénéneuse. 472 Empetrum nigrum (Ganko ran); on mange ses fruits. 473 Coriaria japonica (Doku utsughi); plante vénéneuse. 474 Pachysandraterminalis (Kichi dji so); plante d'agrément. 475 Buxus sempervirens (Tsughé); son bois très fin utilisé pour les planches des gravures. 476 — sempervirens. var. microphylla (Hime Tsughe); plante d'agrément. 477 Rhus semi-alata (Nurude); produit une sorte de noix de galle; mêmes propriétés astringentes. 478 — succedanea (Hazénoki); au Japon,avec ses fruits, on fabrique une sorte de cire. 479 — vernicifera (Uru shi); la laque du Japon est faite avec la résine de'cet arbre; on fabrique aussi de la cire avec ses fruits. 480 — trichocarpa (Ya ma urushi); on fabrique de la cire avec ses fruits, il y a^deux sortes de Trichocarpa. 481 — Toxicodendron (Tsuta urushi); plante vénéneuse. 482 Ilex intégra (Mochi no ki); plante d'agrément; on fabri- que avec l'écorce de cet arbre une sorte de glu pour attraper des oiseaux. 483 — latifolia (Tara o), plante d'agrément; son bois est recherché pour la gravure. (i) Cette huile est émélo-cathartique ; elle sert à vernir certains objets. (H. Marc-d'Aym.) 202 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 484 — crenata (Inu tsugé), plante d'agrément; son bois est recherché pour la gravure. 485 — Sieboldii (Urne modoki); plante d'agrément. 486 Evonymus japonica (Masaki); plante d'agrément. 487 — europaea (Mayumi); plante d'agrément. 488 — alata (Nishiki ghi): plante d'agrément. 489 — oxyphylla (Tsuri bana); plante d'agrément. 490 Celastrus articulatus (Tsuru umemodoki); plante d'agré- ment. 491 — flagellaris (Iwa umezuru); plante d'agrément. 492 Tripterygium Wilfordi (Kuro zuru); plante d'agrément. 493 Cassine japonica (Mokurei shi); plante d'agrément. 494 Staphylea Bumalda (Mitsuba utsughi); on utilise son bois pour l'ébénisterie. 495 Turpinia'pomitera (Yama deki); on utilise son bois pour l'ébénisterie. 496 Euscaphis japonica (Gonzui); plante d'agrément. 497 Acer pycnanthum (Hano Kaede). 498 — diabolicum (Oni momidji). 499 — purpurascens (Kadji Kaede)- 500 — argutum' (Asanoha Kaede). Soi — aspicatum (Ogara bana). 502 — parviflorum (Tetsuba Kaede). 503 — distylum (Hitotsuba Kaede). 504 — carpinifolium (Yamashiba Kaede). 505 — crataegifolium(Urik-kaede); son bois sert pour l'ébé- nisterie et sa résine est utilisée pour la fabrication du papier. 506 — rufinerve (O ouri Kaede). 507 — cappillipes (Hime Ogara bana). 508 — micranthum (Komine Kaede). 509 — Tschonaskii (Mine Kaede). 5 10 — pictum (Tokiwa Kaede); bois très joli. 5ii — Ginnala (Kano Koghi); au Japon, on sert ses jeunes feuilles, à la place du thé. 5 12 — japonicum (Meiguetsu Kaede); plante d'agrément. A':AnÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 203 5i3 — Sielbobdianum (Ttaya Meighetsu). 5 14 — palmatum (Momid)i); plante d'agrément. 5i5 — nikkoense (Mégusuri no ki); dans certains endroits du japon, on l'utilise comme me'dicament pour les mauxdes yeux. 5i6 — cissifolium (Mitsude momidji); plante d'agrément. 517 ^sculus turbinata (Toehinoki);'fournit du bois de bonne qualité; on mange ses graines. 5 18 Sapindus Mukurosi (Mukurodji); fournit du bois pour la marqueterie et ses graines servent pour faire des chapelets, des jouets etc. 5ig Koelreuteria paniculata (Moku ghendju). 520 Sabia japonica (Aokadjura); plante d'agrément. 521 Meliosma pungens (Yamabiwa); bois recherché à cause de sa dureté. 522 — myriantha (Awa buki); bois recherché a cause de sa dureté. 523 — tennis (Miyama osa). 524 Impatiens Textori (Tsuri funeso); plante d'agrément. 525 — noli-tangere (Ki tsurifuneso); plante d'agré- ment. 526 Paliurus aubletia (Hamanatsume). 527 Zizyphusvulgaris(Natsume);plantemédicinale;onmange aussi ses fruits (Jujubes). 528 Berchemia racemosa (Kuma yanaghi), 529 Rhamnus virgata (Kuromne] modaki); plante médicinale. 53o'Hovenia dulcis (Keubo nashi); 'on mange ses'fruits. (i) 53 1 Vitis vinifera (Budoo); on mange ses ' fruits. 532 — Coignetiae (Yama budo); se rencontre beaucoup dans les montagnes, surtout'dans l'île d'Yeso; on mange ses fruits et l'on en fabrique du vin. 533. Vitis Thunbergii (Hebizuru) ; on mangeuses fruits et l'on peut fabriquer du vin. (i) Les pédoncules succulents et comestibles de cette plante qui existe dans presque toute'la jGliinc et jusqu'à l'Hiinalaya.et a! éiéiprobablcnient introduite au Japon, sont "employés contre l'ivresse d'après M. G. Plan- clion (H. Marc-d'.\ym.) 264 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 534 — flexuosa (Sankakuzuru) ; on mange ses fruits. 535 Quinaria tricuspidata (Tsuta) ; on la plante comme agre'ment ; on fait de la tisane avec ses tiges. 536 Ampélopsis heterophylla (Nobudo) ; non comestible. 537 Cissus japonica (Yabukarashi) ; plante médicinale, 538 Elaeocarpus photiniaefolia (Horutonoki). 539 Corchoropsis crenata (Karasunogoma). 540 Tilia cordata (Shina noki). 541 — Miqueliana (Boday dju) ; plante d'agrément. 542 Hibiscus tiliaceus (Hamabo) ; on fait de la corde avec récorce. 543 — syriacus (Hachisu) ; les Japonais mangent ses fleurs; elle est aussi médicinale. 544 — platanifolia (Aoghiri) ; on la plante beaucoup (à suivre.) Contributions à, la Flore de la Mayenne [Suite] SOLANACÉES Atropa Belladona L. — R. — Hardanges: La Rongère (abbé Hachet) v! Lycium vulgare Dunal. — R. — Mayenne: petit séminaire et murs au haut de la ville non loin de la caserne (abbé Nourr}r)\ Andouillé (abbé Menu] ! Naturalisé. Solanum Morella Desvaux. — C. — f. ochroleucum Bastard. — Melleray: landes de Malingue et dans l'ancien jardin de la Tuilerie; Soucé: dans le bourg [Aug. Chevalier]. Datura Stramonium L. — AR. — Entrammes [L. Mercier) Ernée: la Tubrie (Goz/^w) ! v! Landivy: jardins du bourg et environs de l'Eglise {Chenu). Le Nicandra physaloides Gaertner a été rencontré une fois adventice dans un champ des Ponts-Perrins à Ernée {in herb' Gougis) V ! SCROFULARIACÉES X Verbascum Schiedeanum Koch. (F. nigroXlychnitis Schiede). — Laval {Duclaux]. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 2 05 X Verbascum Schottianum Schrader (F. nigrum X pul- verulentum). — Laval [Duclaiix). X Verbascum blattario-nigrum Godron. — Laval {Du- claux). X Linaria ochroleuca Brébisson. — Mayenne : route d'A- lençon [Savouré). Erratum. — A la clef des Veronica^ accolade 3, renverser les nume'ros de renvoi. Veronica chamaedrys. — Fleurs parfois mauves. Veronica teucrium L. — RR. — Saint-Pierre-sur-Orthe : four à chaux de la Boissière [Mercier et Chenu). Veronica scutellata L. — AC. — var. parmularia Poit. et Turp. — Parné: bords du petit étang à l'Est de la route de Maisoncelles [Chenu et Mercier). Veronica agrestis L. — Fleurs d'un bleu pâle ou blanchâtres, d'un bleu vif dans la var. polita Fries et blanches, légèrement rosées dans la forme pulchelîa Bastard : Château-Gontier [Evêque). Limosella aquatica L. — R. — Hardanges (abbé Hachet) v!; la station de l'Huisserie semble détruite par suite du com- blement des mares. [à suivre.) H. Léveillé. Quelques glanes pour la Flore Sarthoise. Gerastium glutinosum Fries — Le Mans : Ange- vinière : près la ferme de Sablé ! Silène conoidea L. — Le Mans : nouveau chemin de l'Angevinière aux moulins de Saint-Georges ! Adventice. Lupinus reticulatus Desv. — Le Mans : Angcvi- nière, champ près la ferme de Sablé ! Route de Paris, voie militaire ! Vicia lathyroides L. — Yvré-rEvêque: Epau, champ près de l'Abbaye. Répandu dans tous les terrains sablonneux autour du Mans ! Sedum dasyphyllum L. — Saint-Calais (Ménard). Anthriscus silvestris Hodm. — Le Mans : avenue de Paris; petit chemin de Garillé ! parc de l'Asile Bonnière ! 266 4^CADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Saint-Rigomer-des-Bois : parc du château de Courtil- loles ! Champfleur: chemin de la gare en sortant du bourg, 23 mai ! Asperula galioides L. — Le Mans : parc de Sainte- Croix, probablement introduit, mais naturalisé sur quatre points ! Artemisia Verlotorum Lamotte — Le Mans : Pontlieue, foisonne dans les chemin compris entre la rue de Préau et THuisne ! Quai Ledru-RoUin ! et bords du canal des planches, rue Philippe-Lebon dans un lot de ter- rains vagues ! Amarantus deflexus L. — Assez répandu au Mans, spécialement quai Ledru-Rollin et dans ces parages ! Salix Seringeana Gaud. — Le Mans : Epau : petit chemin du moulin ! Yvré - l'Evêque : petit chemin en face le passage à niveau de Foucauges, abondant (C. Blin) ! Cephalanthera ensifolia Rich. — Yvré-l'Evêque; bois de la butte du Luart, 22 mai 1890 (abbé A. Briinet)\ Carex laevigata Sm. — Pruillé-le-Chétif : prairies marécageuses de la ferme d'Asnillé ; marécage du bois de la Gandie (C. Blin) ! Le Balsamina parviflora croît dans les jardins et chantiers, boulevard delà Petite-Vitesse, sans qu'on puisse s'en débarrasser. H. LÉ VEILLÉ. Hector SERRES Membre Auxiliaire de l'Académie Décédé à Dax à 92 ans Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉ VEILLÉ. Imprimerie de l'Institut de Bibliographie. — (Ancienne Maison Monnoyerj. LIBRAIUIE SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE 23, Rue Racine, à Paris OUVRAGES D'OCCASION Bulletin de la Société botanique de France. Tome 1, année 1834 à Tome 39, année 1893. 39 vol. gr. in-8 avec pi. et en fasc. 430" fr. Plee. Types de chaque famille et des principaux genres de plantes de France, 1844-64, 3 iii-4 avec 160 pi. color. rel.tr. dorées 190 fr. Annales de Flore et de Pomone ou Journal des jardins et des champs. Années i à 14 (S32- 1846, 14 gr. in-Savecpl. color. rel 85 fr. Chevalier. Flore générale des env. de Paris. 2" éd. 1836,3 in-8 avec pi. coloriées rel 20 fr. — Le même 1826, 3 in-8 avec 18 pi. noires. 10 fr. CossoN ET Germain, Flore des environs de Paris, 2= éd. 186I I iii-8 avec une carte rel. (rare) 2o fr. Ro2E (E.) Charles de l'Esçluse a'Arras. le propa- gateur de la pomme de terre au 16' siècle. — Sa biographie et sa correspondance suivies d'un rapprochement historique entre Charles de l'Es- çluse et Parmentier. 1809 iin-i2cairé 110 pag. (1 ire à 25o ex.) 2 fr ÔO Desfontaines (R). Histoire des arbres et arbris- seaux qui se cultivent en France, 1809, 2 iii-8 y fr. Graves. Catalogue des plantes observées dans l'étendue du dépt. de l'Oise, 185;, i in-8. 5 fr. Grenier et Godron. Flore de France, 1848-5G 3 in-8 rel. (e.\. un peu piqué) 6:1 fr. Harris (Th. - W.j .4 treatise on some of the In- sects injurions to végétation. 3" éd. Boston, i862,in-8,64opag.8 pi. color. et 278 fig.cart. 5o fr. Jau.me St-Hilaire. Plantes de France décrites et peintes d'après nature. Paris 1808-1822, 10 gr. in-8 avec 1.000 pi. color. rel 325 fr, quelquespiqùres dans le papier. Jau.me St-Hilaire. Exposition des familles natu- relles et de la germination des plantes. i8u5 2 in-4 avec 112 pi. cul. rel 12 fr. — Le même 4 gr. in-8 rel 10 fr. Jordan (A). Observations sur plus, plantes nouv. rares ou critiques delà France, 7 parties. Lyon, 1846-47,07-. in-8. 5Q4pag. 2q pi. (complet) 38 _fr. Jordan (A.) Pugillus plantarûm novarum. i_852, gr. iu-8, 147 pag. (rare; 15 fr. Jordan {A). Sur l'aegilops triticoides et questions d'/iybridité et de variabilité spécifique. i856 gr. in-8 67 pag • 2 f r — Nouveau mem. sur la question relative aux aegilops triticoides et speltœformii. 1857, gr. in-8, 82 pug. i pi 2 Ir. 5o Jordan et Fourreau, /cojîca- ad Jloram Europae novo fundamento instaurandam spectantes, tome 1 1866-68 in-folio 71 pag. 200 pi. ou fig. i à 276 color 280 fr. Journal de Botanique. Fondé et dirigé par M. L. Morot, Docteur ès-sciences, paraissant le i" de chaque mois. Tome L année i887 atome 11 année 1897. •! S"", in-8 avec fig. et pi. (i32 f.) Abonn. unanFrance I2fr. Etranger i5 fr. 90 fr. Lamarck et De Canuolle. Flore Française 3' éd. i8o5 avec le tome 'V ou 0' vol. i8i5 contenant i3oo espèces non décrites dans les 5 premiers volumes 6 in-8 br. ou rel. avec pi. et carte 32 fr. — Le même sans le 6» vol., 5 in-8 rel. avec pi. et carte 2ofr. I\Iéuat (V.) Nouv. flore des environs de Pans, 4'» éd. 1836. 2 in-18 à deux colonnes 4 fr. Mutel (A). Flore française destinée aux herborisa- tions. 1834-37 4 in-ri avec atlas in-4 oblong ^f- 95 pi. représ. 55o plantes critiques (recherche) 12 fr. Perrot (E.' Le tissu criblé 1899 i gr. in-8 avec ii2 1ig. dont 23 originales (Thèse agrégation ès-sc. naturelles) 9 '■'• RouY. Flore de France. Tome I à V (I à HI.'^" collaboration avec M. Foucaud) 1894-1899, in-8 chaque volume franco 6 fr. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES ;25Ex. 50 Ex. 75 Ex. 100 Ex. 150 Ex. -200 Ex. 1 /-i de feuille — 4 pai,^es \l-2 feuille — 8 paires 1 feuille entière — 16 pages \ fr. (i h. 9 fr. Tîj a fr. Tfr. 1 1 fr. 50 6 fr. 8 fr. l;i fr. -25 7 fr. y Ir. 15 fr. 8 fr. 50 10 fr. 50 17 fr. 50 10 fr. 50 1-2 fr. •20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptes a raison de o tr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 fr. 5o Pour 1 5o — ... 5 fr. 25 Pour 200 — . . . 6 fr. LE MONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE M DIBLIOGHAPIIIE, PRÊTS, REXSEIG.XEMEXTS & ECIIAXGES 4 francs pour les Membres de la Société H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE MANS (Sarthe) Vîeot Ue paraître: {'' ET 2^ SL'l'PLÉME^î A LA MU M LA MUM Grand in-8°, 221 pages: 4 fr. Franco : 3 fr. pour les lecteurs du Bulletin PETITE FLORE DE LA WlAYENNE Un vol. in-i8 : 3 fr. 50 (i 895) Franco : 2 fr. 50 pour les lecteurs du Bulletin LES HYBRIDES E^' GEIRAL Eî LES EPILOBES HYBRIDES BE FRMCE Par M. H. LÉVEILLÉ Franco : 0 tr. 60. BOUZKNDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques ' GROSSISSANT DE I OO A 1.500 FOIS Prix : «le ^O îV OOO fi*î^iics LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 fr. Dcriiander le Catalogue général franco 8* Année '3* "SérieI N° 120 l" NOVEMBBRE I 899 BULLE ^ DE L4C4DEMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » I^ai'aîssant le 4''' de clxîicj|tie mois I SOMMAIRE DU No 120 Admissions. Séance du 10 octobre 1S99. Séance extraordinaire du 23 octobre 1809. La Société niycologiqiie de France au Mans. Reinaniuc; sur les Sideritis scordioides, hirsuta, hyssopifolia. A. Revnier. Note sur le Gui, Cii. Lkckndre. Un coin de la Flore des Vosjçcs, (à suivre), Hh. Ci.AinE, Catalogue des Lichens, {Sui/e\, K. Munguillun. HcrbiirisalioMS Normandes 18'.)9, dans le Cjlvados et l'Orne, P. Izoah». Aperçus généraux sur la Flore du Japon, {Suite', H MAHr.AiLiiou-n'AvMEnn; LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12,' [Place ue^ Jacobins, 13 1899 Académie internationale de Géographie Botanique Directeur: M. Casimir jde CANDOLLE, Genève (Suisse). Secrétaire perpétuel : M. H. LEVEILLE, Le Mans (Sarthe). Trésorier : M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil di l'Académie : MM. G. de Candolle, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, Treub, R. a. Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôine spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs Conformément à Timportante note parue à cette place nous rappelons que les recouvrements postaux auront lieu dans la première quinzaine de ce mois et que les quittanees de recouvrement seront présentées à partir du I 5 courant. H. LÉVEILLÉ. Ouvrages offerts k la Bibliothèque Du i5 septembre au i5 octobre. De la part de MM. Auc. Le Jolis (i br.), J. Foucaud (i br.), D"" Otto KuNTZE (6 br.). Mouvement de l'Herbier De M. Carlos E. Porter de Valparaiso, quelques plantes du Chili. 8e Année (3" Série), N" 120 i" Novembre 1899. BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Admissions. Par décision, en date du 23 octobre sont nommés Membres Auxiliaires de l'Académie : MM. Mue Directeur des Contributions indirectes à Foix (Ariège), présenté par MM. H. Marcailhou cVAyméric et H. Léveillé. Lavergne (L.), Instituteur à Mourjou par Calvinet (Cantal), présenté par MM. F. Héribaudlh.. et H. Léveillé. BoNATi (G.), Pharmacien de i''^ classe à Vagney (Vosges), pré- senté par MM. Capoduro et Léveillé. Décision du 20 octobre 1899. A l'avenir, nul ne pourra être promu à un degré supérieur dans l'Académie sans avoir passé par le degré inférieur. Des listes d'avancement seront établies au i*'" janvier de cha- que année et basées sur l'ancienneté d'une part, et de l'autre, sur le mérite résultant d'une œuvre botanique importante et origi_ nale. Les botanistes remplissant cette dernière condition seront toujours proposés en premier rang pour les élections ou les nominations à intervenir. 268 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Séance du 10 octobre 1899 La séance est ouverte à 8 h. 1/2. On procède au dépouillement d'une très volumineuse corres- pondance. Bon nombre d'ouvrages de valeur telles les Illustrationes de M. ilouY déposées sur le Bureau. Lecture est ensuite donnée des travaux suivants : Remarques sur les Sideritis scùrdioides hirsuta, et hyssopifolia de M. Alf. Reyxier ; Un coiîi de la Flore des Vosges^ de M. Ch. Glaire ; Herborisations normandes de M. P. Izoard; la Genèse du règne végétal de M. l'abbé G. Etoc ; Note sur le Gui^ de M. Ch. Le Gendre. Au sujet de cette dernière note M. Gentil fait remarquer qu'il ne suffit pas de dire que le gui semble moins abondant ou rare dès que l'altitude augmente, mais étant donné que la grive et le merle sont les importateurs du gui dont ils se nourrissent, il faudrait d'abord savoir si ces oiseaux se rencontrent à de hautes altitudes ; si oui, l'altitude joue un rôle dans la végétation du gui, si non, c'est l'absence de la grive et du merle qui explique- rait le manque de gui sur les hauteurs; il se pourrait d'ailleurs que l'altitude expliquât l'absence ou la rareté des oiseaux eux- mêmes sur les montagnes. Quant à la question de la préexistence du gui, M. l'abbé Lemée fait remarquer que le gui a d'abord existé et qu'ensuite les oiseaux précités en ont été les désséminateurs. M. Gentil fait observer en outre que, dans les forêts, il y a peu d'oiseaux; aussi, par corrélation, trouve-t-on rarement le gui dans les futaies compactes des forêts, mais bien plutôt sur les pourtours des futaies et des forêts, ou parfois sur les bords des lignes ou voies qui les traversent. A propos de cette coïncidence M. Lemée rappelle qu'en outre l'écorce de chêne étant très dure, le gui a moins de chance d'y implanter ses suçoirs. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 269 Au cours de la séance M. Gentil fait d'intéressantes remar- ques, à propos des travaux sur les Rubus^ sur ces rosacées dont il poursuit l'étude dans la Sarthe. La séance est levée à lo h. 40. Prochaine séance le 7 novem- bre. Séance extraordinaire du 23 octobre 1899 A r occasion du passage an Mans de MM. BouDiER, D'' Gillot et Peltereau Présidence de M. Boudier. La séance est ouverte à 8 h. 1/2. Sont présents : MM. Bou DiER, D'' GiLLOT, Peltereau, Dupain, Gentil, Déan, Charbon- neau, Ragot, Rigal, Léveillé. MM. abbé Lemée et Beaufils se sont fait excuser. On procède au dépouillement de la correspondance. M. Lé- veillé, secrétaire perpétuel, donne lecture d'une importante déci. sion fixant l'avancement dansl'Académieetannoncelanomination de M. Bonati. Lecture est ensuite donnée des travaux suivants : Variation morphologique de la Ballota fœtida Lamk. par M. Alf. Reynier; de la concrescence en Tératologie végétale par M . Capoduro. Ce travail n'étant pas complet ne contient pas de conclusions. Il donne lieu à un long débat et à un échange de vues entre les membres présents. M. Boudier fait observer que la concrescence est un cas acci- dentel. M. le D"" Gillot distingue entre les concrescences normales et Ls concrescences relevant de la Tératologie. M. Boudier insiste sur cette idée que la concrescence n'cS[ qu'un état accidentel. M. Charbonneau appuyé cette manière de voir. Pour lui \:. concrescence est toujours consécutive à une lésion. Il émet en outre cette opinion qu'il n'y a pas chez les monocotylédones de véritables feuilles. 270 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE M. GiLLOT donne communication, en la résumant, d'une note sur une plante nouvelle : Vicia Marchandi hybride de V. lutea et de V. angustifolia. M. Charbonneau rappelle, à propos de la fécondation qu'elle a lieu avant l'anthèse. M. BouDiER fait observer que la fécondation ne s'opère pas toujours par les insectes. M. GiLLOT évoque les deux mémoires d'un botaniste beige sur les insectes et leur rôle dans la fécondation. Ce savant aboutit à des conclusions opposées aux idées de Darwin. M. BouDiER est absolument opposé à la théorie de l'attirance des pétales pour les insectes. Pour lui, l'odorat, Vétat naturel l'attrait du sexe est le seul attirant. M. Peltereau fait néanmoins remarquer que, à l'attrait du sexe, viennent se joindre certain appâts résultant des atours qui, sont concomitants à la fécondation et auxquel l'homme lui-même n'est pas insensible puisque, au jour de leur union les jeunes époux revêtent leur plus brillant costume. M. Charbonneau signale l'opinion de Vaucher, sur les écailles nectarifères et leur rôle. Toutes les plantes phanérogames ont, selon lui, des nectaires véritables, ou des organes faisant fonction de nectaires. M. BouDiER, sans nier le rôle des nectaires et des pétales, sou- tient que seul l'odorat guide l'insecte. A ses yeux, les spermaties chez les cryptogames, équivalent à l'évolution et au rôle des pétales, chez les phanérogames. Le créateur a voulu que les mêmes causses agissantes se retrouvent d'un bout à l'autre de l'échelle végétale, M. Gentil dit que, la fécondation par les insectes n'étant pas la seule, les hybrides ne sont pas si nombreux qu'on veut bien le dire, car on fait souvent à tort intervenir les insectes. M. Peltereau, rappelle que chez chez les cucurbitacées l'hy- bridité est facile. Après quelques observations fort intéressantes sur les relations des insectes avec les plantes, notamment avec les champignons, la séance est levée à 9 h. 3/4. % ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 27 1 La Société mycologiqne de France au Mans La Société mycologique à, par un temps superbe, trop sec même, tenu sa session au Mans. l.a session s'est ouverte à la Mairie dans une salle mise gra- cieusement à la disposition de la Société par la municipalité, le samedi 21, à 4 h. 1/2 sous, la présidence de M. Boudier ; plu- sieurs membres avaient déjà apporté et exposé leur cueillette de champignons. Plusieurs nouveaux membres étaient admis et le programme de la session fixé. Le dimanche 22 guidée par M. l'abbé Rechin, la Société au nombre d'une trentaine de membres, explorait la partie de la forêt de Perseigne comprise entre Villaines-la-Carelle et la vallée d'Enfer. Le lundi, M. Léveillé faisait visiter à la Société, les parcs des châteaux des Arches et du Gué-Bernisson, près du Mans, gra- cieusement ouverts par leurs châtelaines MMmes Bouriat et Gasselin. Le soir, il y avait réception des membres de la société appartenant à l'A. I. G. B. au secrétariat de cette Académie. Le mardi, une visite à la forêt de Bercé, dans la région d'Ecom- moy, permettait aux membres de la Société une abondante ré- colte. Dans cette môme forêt, M. Ch. Jamin, avait trouvé le 21, un Boletus impolitus de 2 k. 5oo, mesurant i mètre de circonfé- rence. Le mercredi, nos confères mycologues, préparaientl'exposition de champignons qui devait clôturer la session le jeudi et qui amena un grand concours du public intelligent du Mans. Le jeudi, à la suite de l'exposition, eut lieu la séance de clôture. 272 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE SUR LES SIDERITIS SCORDIOIDES, HIRSUTA, HYSSOPIFOLU (Linné.) Par m. Alf. Reynier. Plus d'un conservateur va jeter de hauts cris. S'attaquer à une espèce linncenne (la Crapaudine hirsute) admise par le Cons- pectiis de Nyman et que les grands herbiers contiennent tous dans une chemise différente de celle du Sideritis scordioides ! — L'audace est grande, j'en conviens. On sera libre de ne pas ctre de mon sentiment, mais je demande la parole. D'ancienne date, les deux labiées en question ont été assez mal connues. Jean Bauhin, sur ce chapitre, confondit les genres Sideritis et Stachys : pour lui le Sideritis vulgaris^ erecta, hir- suta de son frère Gaspard (lequel correspond sûrement au Sta- chys recta L.) n'était autre chose que le Sideritis hirsuta^ pro- cumbens (Pinax) dont Linné a fait son Sideritis hirsiita. En Pro- vence, Tournefort commit la môme faute, relevée par Gari- del (i)qui, mettante part, avec raison, le ^^^c/^x.srec^iz, enregistre trois plantes du Pinax : 1° Sideritis foliis hirsutis profunde crenatis; 2" Sideritis hirsuta^ procumbens; 3° Sideritis hirsuta procumbens^ altéra, minimum crenata. Le docte professeur de l'Université aixoise y voyait trois « espèces » ; nul ne l'ignore, à cette époque l'espèce était souvent une pure « variation » en com- paraison de laquelle les botanistes attachaient une importance médiocre au « type », tel que nous le comprenons de nos jours. Linné admit en Provence deux espèces seulement : Sideritis scordioides et S. hirsuta. La réduction devait-elle s'arrêter ? Ce ne fut point l'avis de Pyrame Decandolle (2) et de Mutel, par qui le S. hirsuta fut subordonné, à titre de variété, au S. scor- dioides. Entre temps, Gérard (3) avait lui aussi reconnu en Pro- vence le S. scordioides de Linné, mais pas Vhirsuta. Gouan (4) parle bien, pour le Languedoc, de Vhirsuta : erreur, il prenait pour tel une forme du scordioides. (i) Histoire des Plantes qui naissent aux environs d'Aix. (2) Flore Française. (3) Flora Galloprovincialis. (4) Hortus Monspeliensis et Flora Monspeliaca. ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 273 Plus modernement, des botanistes provençaux de mérite, Per- reymond (i). Robert (2), Hanry (3) ne savent ce qu'il faut entendre chez eux par S. hirsuta. La Flore Française de Mutel est la pre- mière à spécifier l'habitat de Nice pour cette plante linnéenne, qui apparaissait donc comme rare en Provence. Tout d'un coup Grenier et Godron changent de face le pro- blème : le 6*. scordioides n'est plus cité à l'est du Rhône; par contre ïhirsuta habite Avignon, Salon, les Alpines, Marseille, Toulon, etc. À la suite des auteurs de la Flore de France^ Ar- doino (4), Achintre et de Fonvert (5), Honoré Roux (6) rejet- tent de Provence le scordioides. — Protestation : Castagne (7), Huet et Shuttleworih (8) admettent hirsuta et scordioides \ ce dernier est indiqué notamment à Castellane, Gréoux, vallées du Verdon et de la Durance, Cucuron, Apt, par Saint-Lager (9). Je viens produire quelques observations sur les deux plantes de Linné et pense, en compagnie de P. DecandoUe et Mutel, qu'il n'existe pas une valeur spécifique d'égale importance pour les .S", scordioides et hirsuta. Vainement a-t-on élevé autour de chacun des fortifications d'où on les juge indélogeables et, pour mieux masquer la faiblesse de la défense, allègue-t-on des diffé- rences dans la structure anatomique, consolidées par un im- portant appareil morphologique de sous-espèces, formes, varié- tés, etc., dont les aires géographiques habilement limitrophes pénètrent l'une dans l'autre, ce qui, à en croire certains dialec- ticiens, donne la preuve convaincante de la séparation spécifi- que. Rien ébranlée pourtant, cette captieuse théorie, à savoir : Si deux espèces de prime abord douteuses se rencontrent dans un môme lieu, elles diffèrent à coup sûr quand on y remarque des intermédiaires, indices de croisement fqui est le critérium de l'autonomie). (i) Plantes phanérogames qui croissent aux environs de Fréjus. (2) Plantes pliancroiiaines des environs de Toulon. {'i) Prodrome de lîotanique du dcpartenicnt du Var. (4) flore des Alpes-Maritimes. (5) Catalogue des Plantes vascuiaircs d'Aix. (G) Catalogue des Plantes de Provence. (7j Catalogue des Plantes des environs de Marseille et Catalogue des i'Iantcs du département des Bouches-du-Rliône. (8) Catalogue des Plantes de Provence. (ciidrc lUi second, et le docteur Sainl-l.aijcr du premier. A mon sens, c'est la un détail sans intérêt majeur. r 276 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE mausensis Jordan et Fourreau; j'estime qu'au-dessus de cette confuse systématique, le nom de S. scordioides est préférable à celui de S. hirsuta pour désigner ,1a forme maîtresse, à cause de deux motifs : i" les pieds à lèvre supérieure corollaire d'un blanc non immaculé (c'est-à-dire d'un jaune plus ou moins blanchâtre) sont beaucoup plus nombreux, du moins en Pro- vence ; 2° un indumentum prononcé (i) des sommités de la plante, accompagnât-il d'habitude la décoloration ou l'albinisme de la lèvre d'en haut, ne saurait avoir la prééminence sur la forme des feuilles chez tous les exemplaires du type et de Yhir- suta, conformation rappelant, par l'épithète bien choisie scor- dioides, le feuillage de la Germandrée aquatique. Je n'ai jamais étudié sur le vif le Sideriiis kyssopifolia L. et, par conséquent, ne saurais asseoir qu'à titre provisoire mon opi- nion relative à la valeur spécifique de cette Crapaudine. 11 ne faudra pas s'étonner de la voir un jour déchue du rang d'espèce et considérée comme simple sous-espèce montagnarde, car qua- tre Sideritis[2] dépendent, d'après les uns, du stirpe scordioides et sont rattachés à Vhyssopifolia par les autres, je vise : S. incana Gouan non Linné, S. crenata Lapeyrouse, S. rtiscinonensis et S. Guillonii Timbal. Et puis, que de variations chez Vliysso- pifolia linnéen! Ne peut-on pas présumer la transition du 5. ^cor- dioidessLuS. hyssopifolia par plusieurs des formes suivantes: S.pyrenaica Poir.,\S'. alpinaN'iW., S. verticillata Gaud. S. re- moiiflora, S. longicaulis, S. stricta^ S. orophila, S. jurana^ S. integrifolia Jord. et Fourr. ? Tous ces démenbrements rendent le S. hyssopifolia L. bien peu invulnérable. (i)Le S. tomentosa Pourr. (à axe florifère, feuilles et spicastres tomen- teux-hérissés, blanchâtres) ne serait pas, pour les multiplicateurs, le S. hir- suta le mieux accusé. Loret etBarrandon (Flore de l'Hérault) disent : « No- tre S. ///rsziïiJ, intermédiaire entre le type et la forme plus laineuse des Corbières (5. tomentosa Pourr.) relie selon nous ces deux formes ». Je ne sais ce que Loret et Barrandon appellent le « type» ; il paraît correspondre, en Provence, patrie classique, au S. littoralis Timb.-Lagr. : c'est sous ce dernier nom que j'ai distribué, par l'intermédiaire de l'Association Pyré- néenne, le 5. hirsuta de Mazargues, près de Marseille. (2) Cf. Decandolle, Flore Française; jMutel, Flore Française; John Bri- quet, Labiées des Alpes-Maritimes ; Battandier et Trabut, Flore d'Algérie ; Saint-Lager, Catalogue de la Flore du bassin du Rhône; Camus, Catalogue des Plantes de la France, etc. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 2']'] Note sur le (xui. Par m. Ch. Le Gendre. Depuis bientôt un an, je poursuis sur le gui une enquête que je cherclie à rendre aussi complète que possible. Malgré les nom- breux travaux déjà publiés, il y a encore beaucoup à apprendre sur cette plante parasite qui semble se comporter différemment suivant le pays où croissent ses supports. Par exemple, M. l'abbé Guignon, dans le dernier numéro du Bulletin de notre Académie, cite sur la route de Fontainebleau à Provins, deux rangées de Populiis alba (3oo arbres environ) dont onze seulement ne portent pas de gui. Or, M. Gagnepain a fait part à la Société d'Histoire naturelle d'Auiim de l'existence, près de la Charité-sur-Loire, de 94 peu- pliers blancs sans trace de gui, bien que vivant à côté d'un grand nombre de peupliers noirs parasités. M. Gagnepain vou- lant expliquer cette anomalie, nous dit que l'écorce du peuplier blanc présente à sa surface une enveloppe de cellules blanches lacuneuses et pleines d'air comme les cellules homologues du bouleau. Mais les peupliers blancs de Fontainebleau ne peuvent avoir une écorce différente de celle des peupliers de la Charité. Donc, l'explication donnée par M. Gagnepain tombe en pré- sence de la manière différente dont les mêmes arbres se compor- tent dans les deux régions signalées. Ceci nousramène à la théorie de M.Emile Laurent qui pense que le gui se ressent de l'influence du sol. * On s'est beaucoup occupe du gui de chêne ; on Ta recherché avec passion et les renseignements qui m'ont été communiqués de divers points de la France, m'ont permis de dresser une liste de chênes porte-gui répartis dans 28 départements. Mais en dressant la liste des essences porte-gui et en éliminant les arbrisseaux tels que le rosier, où la présence du gui ne peut 278 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE être qu'un accident, les arbres exotiques cultivés, dont la situa- tion ne se prête pas à Tinvasion de la plante parasite, j'ai constaté que sur des essences très répandues le gui n'apparaissait que très rarement. Je cite : le marronnier d'Inde, le houx, le frêne, l'orme, le bouleau, le peuplier d'Italie, le hêtre, le châtaignier, le charme, le noyer. Il y aurait utilité pour mon enquête à ce que nos collègues de l'Académie voulussent bien me signaler tous les porte-gui appartenant aux espèces que je viens de citer. Je termine jcette note par une question qui offre encore un certain intérêt. Je crois, d'après mes remarques personnelles que le gui est plus abondant dans les plaines que dans les pays montagneux, ce qui me conduit à poser à mes confrères la question suivante en les priant d'y répondre: Quelle est l'influence de l'altitude sur le développement du gui et jusqu'à quelle altitude trouvera-t-on cette plante parasite? Il existe certainement beaucoup d'autres problèmes intéres- sants à résoudre, mais ce serait trop long de les énoncer ici et d'en indiquer les données. Toutefois, je serai toujours très heu- reux de recevoir toutes les notes qu'on voudra bien me trans- mettre, surtout des pays étrangers ; car, en étendant cette enquête au monde entier, on peut espérer arriver plus rapide- ment aux solutions que nous cherchons, M. Guérin et moi, sur les conditions de développement de cette curieuse plante dont de Candolle a pu dire « qu'elle semblait destinée à faire excep- tion à toutes les lois ordinaires delà végétation ». Limoges, i5, place du Champ de fo.re. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 279 Un coin de la Flore des Vosges PLANTES DES ENVIRONS DE RAMBERVILLERS IWOXES EX OBSEItVi%.XIOI%IS Par m. Ch., Claire Appartenant aux régions montagneuse et de la plaine, par la diversité des terrains dont il se compose, le canton de Rambervil- 1ers, arrosé par la Mortagne, sillonné en outre de nombreux cours d'eau ou ruisseaux inférieurs, offre au botaniste une Flore riche et variée, digne en tous points d'attirer son attention. Avec le grès vosgien qui s'étend à l'est et au sud-est, commence la région montagneuse proprement dite. Il forme des collines, toutes boisées, dont l'altitude moyenne, dans notre canton, est d'environ 400 mètres, tandis que la plus forte, 5oo mètres, est atteinte et même dépassée sur deux points seulement de notre territoire, au Haut-du-Bois et à Mon-Repos, à environ 14 ou i5 kilomètres de Rambervillers, limites extrêmes à l'est de nos her- borisations. Immédiatement après nous trouvons le grès bigarré. Il s'étend ordinairement en larges plateaux, boisés ou cultivés, dont la hauteur ne dépasse guère 35o mètres. Souvent, comme au bois de St-Gorgon, par exemple, il est recouvert en certains endroits par les alluvions anciennes. Sur ces deux formations géologiques, exclusivement siliceuses, nous trouvons la Flore spéciale aux basses montagnes, caracté- risée déjà par un nombre considérable d'espèces particulières. Entre le grès bigarré et le calcaire [Muschelkalk), avec lequel commence la région de la plaine, coule la Mortagne qui traverse notre canton du sud-est au nord-ouest et baigne la ville de Ram- bervillers. La vallée en est formée généralement par des allu- vions. On y trouve aussi quelques tourbières, notamment à la Rosière et aux Aulnées, qui contribuent par quelques bonnes spécialités à augmenter le nombre de nos plantes. Le Miischclkak ou calcaire conchylien, comprend la plus grande partie de notre canton ; c'est aussi la plus fertile et la mieux cultivée. Assez accidenté parfois, il dépasse souvent 3oo mètres d'altitude. Sa Flore, caractérisée par toute une série de 28o ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE plantes calcicoles. là surtout où l'élément calcaire domine ou est exclusif, diffère manifestement de celle des grès. En dehors de ses éléments calcaires, le Muschelkak présente aussi des acci- dents siliceux sur lesquels nous retrouvons un certain nombre d'espèces appartenant aux basses montagnes qu'avec plus de rai- son peut-être nous pourrions plutôt considérer comme plantes silicicoles. Tous ces terrains divers, l'orographie du sol, font de Ramber- villers et de ses environs, un coin privilégié des Vosges pour la multiplicité des espèces végétales. Aussi ne devons-nous pas nous étonner que dans un pays déjà bien exploré par d'aussi éminents botanistes que MM. Billot et Boulay, mes amis, MM. F. Gérard et J.-B. Adam, qui sont venus après eux, y aient encore fait tant et de si belles découvertes ! D'autre part, il nous était réservé à nous-même, pendant 14 ans d'herborisations dans notre pays natal, d'ajouter encore à notre Florule locale. De plus, depuis quelques années, notre ami commun, M. Perrin, instituteur en retraite, qui explorait antérieurement les environs de Portieux, étant venu se tixer à Housseras, près de Ramber- villers, est venu aussi continuer chez nous ses belles découvertes et signaler encore dans notre domaine floral quelques bonnes nouveautés. Les découvertes de MM. Billot et Boulay, dans nos environs, ainsi que la plupart de celles de nos amis, MM. F. Gérard et Adam, avec quelques-unes des nôtres, sont déjà signalées dans le Catalogue des Plantes du département des Vosges^ par M. le D"" Berher, ou ses suppléments, et aussi dans la savante publica- tion de M. F. Gérard, Notes sur quelques plantes des Vosges, dont M. le D"" Berher iSiippl. au Cat., 1891, p. 2), dit : « Travail où la critique la plus sûre s'appuie sur l'observation la plus exacte et l'érudition la plus étendue ». Ces deux ouvrages m'ont été particulièrement utiles et se recommandent tous deux, tant par l'exactitude de leurs citations que pour l'étude de la Flore des Vosges en général. L'importance de notre Florule locale, que je comprends sur- tout par lés environs immédiats de Rambervillers, mais que j'étends au rayon de mes herborisations, environ i5 kilomètres ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 28 1 autour de notre ville, soit à bon titre à peu près tout notre can- ton, m'engageait depuis quelques années à en réunir particuliè- rement les matériaux. A quelques découvertes nouvelles, j'ajoute souvent pour nos plantes, quelques petites annotations précé- dées de leur description lorsqu'il y a lieu, soit que la plante dont il s'agit fût peu connue ou n'ait pas encore été signalée dans notre région ou décrite, soit que je veuille en faire ressortir les différences d'avec ses congénères. Depuis quelques années, mes observations ayant porté spécia- lement sur les « plantes affines », dénomination sous laquelle Je comprends généralement tous les dérivés de l'espèce, je dirai à ce propos, pour leur classification, que je reconnais des espè- ces fixes^ nettement tranchées par des caractères généraux sûrs, immuables dans leur essence, c'est-à-dire que le Ranunculus acer^ par exemple, en dehors de l'hybridité, quelles que soient les conditions végétales dans lesquelles il se trouve, ne pourra jamais passer au Ranunculus bulbosus. Par suite de causes diverses, telles que l'influence de différents sols, calcaires ou siliceux, par exemple, d'un milieu fertile ou aride, sec ou humide, ensoleillé ou ombragé, ou tenant à l'altitude, à la température, enfin à ces mille autres causes qui nous sont inconnues, Vespèce^ avec ses caractères généraux sûrs, invariables dans ce qu'ils ont d'essen- tiel, peut en présenter d'autres de moins de valeur qui, en n'enle- vant rien à son caractère spécifique, la modifient cependant de manière à en former des subdivisions particulières. Est-ce à dire que ces subdivisions de l'espèce soient elles-mêmes invariables dans leurs caractères distinctifsPJe ne le crois pas, car entre tous les dérivés d'une même espèce on trouve toujours des transitions ou intermédiaires les reliant. Aussi, quoique les plantes affines aient leurs caractères héréditaires par leur semence, je suis per- suadé que cette hérédité n'est que temporaire et qu'une longue suite d'expériences consciencieusement faites, répétées sur de nom- breuses générations, finirait par les voir se modifier aussi ou retourner à un môme type. D'après la valeur de ces caractères de second ordre ou infé- rieurs que peuvent présenter les modilications de respccc, à l'exemple des savants auteurs de la Flore de France, MM. Rouy 282 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE et Foucaud, dont on ne saurait assez louer Theureuse initiative, je les grouperai ici en sous-espèces, formes, variétés et sous- variétés. Sans doute, ces dénominations ne sont pas toujours bien précisées ou plutôt limitées, puisque entre elles nous trou- vons des intermédiaires, mais elles sont surtout nécessaires en ce qu'elles ont le grand avantage de pouvoir grouper et subor- donner facilement dans leur ordre, d'une manière claire et pré- cise, les modifications d'une même espèce. Avec l'indication des plantes composant notre Florule locale et de leur habitat, c'est la classification et la dénomination de ces dérivés de l'espèce qui font particulièrement l'objet de ce petit travail. Puisse sa publication inspirer à d'autres le désir de con- tinuer avec nous l'étude d'une science qui en élevant notre esprit nous procure de si vives et nobles jouissances! Dans la connaissance de ces merveilles dont le divin Créateur s'est plu à émailler le sol que nous foulons aux pieds, puissent ils, avec l'amour du sol natal, de la Patrie, y trouver des motifs toujours nouveaux de louer et admirer sa Bonté et sa Sagesse infinies ! Rambervillers, le 27 mars 1898. [A suivre). CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE PAR E3. IS^OTSr GTLJIT .T .QIST Instituteur à Ste-Sabine [Sarthe) {Suite) IIL— Lichens à, Thalle crustacé. Il" Tribu. — LÉCANORÉES Apothécies lécanorines, c'est-à-dire munies d'un rebord thal- lin toujours visible, de même nature que le thalle et renfermant des gonidies. Spores hyalines ou brunes, simples ou diverse- ment cloisonnées. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 283 Gen. XXI: — Squamaria DC. Thalle de couleurs variées, ou totalement squameux, ou lobé- rayonnant au pourtour. Apthoécieslécanorines, à spores ovoïdes, 8 par thèque. * S. Crassa DC, Nyl., Oliv. — Psoroma crassa Krbg.. Flag. — Lecanora crassa Ach., Lamy., Harm. — Thalle jaune-pâle, quelquefois blanchâtre, lâchement adhérent_, squameux, à squa- mes grandes, crénelées, irrégulièrement imbriquées. Apothécies à disque roux. Spores ellipsoïdes, simples. — Rare. Sur la terre calcaire, à Villaines-la-CarelIe, anciennes carrières à droite de la route de Saint-Remy, fertile. — «Fresnay; la Ferté (M"* Cau- vin^ in Desp.). R. Ch. —Thalle K — ; G — . * S. Saxicola Ach., Nyl , Malb., Oliv. — Psoroma saxicolwn Flag. — Lecanora saxicola T. Fr., Lamy., Harm. — Thalle très adhérent, jaune-pâle, squameux au centre, lobé rayonnant à la circonférence, à lobes contigus. Apothécies centrales, nom- breuses, à disque roussâtre et à bord thallin crénelé ; spores ellipsoïdes, simples. — G. Sur les rochers siliceux et schisteux, parapetsdesponts, tuiles des toits; fertile. Chemiré; Slllé; Saint- Léonard ; Le Mans ; La Flèche ; Sablé; etc. R. Gh. — Rien de sensible. * S. Lentigera DG. Nyl. Malb. Oliv. — Psoroma lentige- riim Krbg. Flag. — Lecanora lentigera Ach., Harm. — Thalle squameux, petit, en rosette, appliqué, blanc-pâle, un peu prui- neux, à squames du pourtour plus ou moins relevées. Apo- thécies à bord entier et à disque roux ; spores oblongues, sim- ples. — TR. Sur les coteaux calcaires. Bazouges [Mahieii] ; Mamers [Chauvin). — (Desp. FI. du Maine]. S. Gelida Ach., Nyl., Malb., Oliv. — Lecanora gelida Krbg., T. Fr., Harm. — Thalle très appliqué, en rosette, blanc-cendré- ocracé, à lobes rayonnants contigus, plus ou moins sorédié et généralement muni au centre de une ou plusieurs céphaloïdes rayonnantes concolores, formant comme de grosses verrues. — TR. St-Léonard-des-Bois, sur les débris de schistes à gauche de la route de Gesvres, en face la butte du Déluge ; fertile. 284 Académie de Géographie botanique R. Ch. — Thalle K+ jaune ; G + rougeâtre. * S. G1RCINATA Ach., Oliv. — Psoroma radiosum Flag. — Lecanora circinata Nyl., Malb. Harm. — Placodium cir- cinatum DG., Krbg., Richard. — Thalle très adhérent, blanc-cendre' foncé au centre, un peu jaunâtre au pourtour ; aréole au centre, lobé rayonnant à la circonférence, à lobes petits contigus. Apothécies nombreuses, centrales, anguleuses, à bord entier et à disque brun noirâtre ; spores ellipsoïdes, simples. — AG. Sur les rochers calcaires, marbres; fertile. — Juigné- sur-Sarthe, rochers ; Joué-en-Gharnie, Pont-des-Glaies ; Brû- lon, à Pissegrêle; Fyé, à Haut-Eclair ; Ghemiré, pont du Vieux- Logis; Fresnay ; Villaines-la-Garelle ; Mamers ; etc. Dans toutes ces localités, ce n'est pas le type que j'ai constaté. mdi\s,\2i\3iV.subcircinata^y\.(\\ii ne s'en distingue que par l'ac- tion de la potasse sur le thalle. R. Gh. — Type. — Thalle K. — Var. subcircinata. — Thalle K -f- jaune \/ rouge. S. CANDiCANs Duby., Oliv. — Placodium candicans Nyl., Malb. — Lecanora candicans Lamy. — Thalle très adhérent, blanc farineux, aréole au centre, lobé à la circonférence, à lobes divisés. Apothécies centrales, à disque noir souvent recouvert d'une pruine blanche ; spores ellipsoïdes, simples ou unisep- tées. — Rare. Sur les rochers calcaires; fertile. Brûlon, rochers de Pissegrêle; Joué-en-Gharnie, au Pont-des-Glaies ; Villaine- la-Garelle, carrière de Ghaumiton. R. Gh. Thalle insensible aux réactifs. * S. FuLGENS Ach., Oliv. — Psoroma fulgens Flag., Kœrb., Arn. — Lecanora fulgens ^y\. y Lamy., Harm. — Placodium fulgens DG. Malb., Decuil. — Thalle jaune citrin, moins foncé au centre, en rosette, lâchement appliqué, à lobes centraux subimbriqués, contigus à la circonférence, un peu pulvérulents. Aphothécies centrales, à disques rouge-orangé ; spores simples, ellipsoïdes. — AR. Sur la terre et les rochers calcaires et sou- vent aussi sur les mousses qui les recouvrent ; fertile. Répandu à Villaine-la-Garelle, St-Rémy, autour des anciennes carrières : Juigné-sur-Sarthe, rochers de la route de Sablé ; Brûlon, à Pis- segrêle ; Fresnay, rochers calcaires. R. Gh. — Thalle et apothécies K -|- rouge. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 285 Gen. XXII. — Acarospora Massai. Thalle squameux ou are'ole' ; apothécies très petites, d'abord enfoncées dans le thalle. Spores hyalines, petites, très nom- breuses par thèque. A. FuscATA Ach., Arn., Oliv,, Decuil. — A. smaragdiila Flag. — Lecanora fuscata Nyl., Lamy, Harm. — Thalle à squames plus ou moins contiguës, de couleur brun-châtain, brillantes, noires en dessous. Plusieurs apothécies sur chaque squame. — PC. Sur les rochers siliceux; fertile. Chemiré-en- Ch., rochers de la Forge, de la Butte d'Enfer, du Haut-Rocher; Fyé, rochers de Courtemiche ; Saint-Léonard-des-Bois ; Saint- Victeur, rochers, etc. R. Ch. — Thalle K (C) + rouge. A. ciNERACEA Nyl., Lamy, Oliv. — Lecanora cineracea Malb., Harm. — Thalle semblable à celui de l'espèce précédente, mais à squames plus gonflées, concolores en dessous. — Rare; Rochers siliceux ; fertile. Tennie, rochers du Bray; Chemiré- en-Ch., rochers de la Butte-d'Enfer et de la Forge. R. Ch. — Thalle C + rose ; K (C) + rouge. [A Suivre). Herborisations Normandes 1899, dans le Calvados et l'Orne. Quelques stations nouvelles. Par M. P. IzoARD. Caen Coronilla varia L. Polygonum cuspidatum Sieb et Z. Polygonum nodosum Pers. Var. [i incanoprocumbens Dcsp. Amarantus speciosus Sims. (Introduit dans la gare des mar- chandises). Calendula arvensis L. Heliotropium europaeum L. Maltot. Anémone nemorosa L. var. Nielii Corb. Malva nicœcnsis AU. (La France près Maltot). 286 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Marais de Plainville. Samolus Valerandi L. Anagallis tenella L. Marais de Chicheboville. Arabis hirsuta Scop. Tetragonolobus siliquosus Roth. (Dans [les sapins situés du côté de la gare de Moult-Argences — en face le marais). Grimboscq (forêt de Cinglais). Lotus angustissimus L. Gorydalis claviculata DC. (Ligne de Fiers). Bois de Tourville près Caen. Pirola minor L. Dunes du Home. Orchis coriophora L. CourseuUes. Sisymbrium officinalis Scop. Var. p leiocarpum D C. H oui gâte. Lagurus ovatus L. Livarot. Reseda Phyteuma L. Saint-Michel de Livet. Galanthus nivalis L.* Hepatica triloba Chaix. Omphalodes verna Mœnch. Samolus Valerandi L. Aconitum Napellus L. Hypericum calycinum L. Androsaemum officinale Ail. Centranthus calcitrapa Duf. Allium oleraceum L. Fumaria speciosa Clav. var. p pallidiflora Jord. Hieracium anchusoides Arv.-Touv. Amarantus retroflexus L. Setaria germanica P. B. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 287 Laigle. Stachys alpina L. Erythraea ramosissima Pers, Saint-Ouen-sur-Iton. Solidago glabra Desf. APERÇUS GENERAUX > SUR LA PAR H'^ Marcailhou-d'Aymeric, Pharmacien de 1"^ classe à Ax-les-Thermes (Ariège) {Suite) 545 Actinidia polygama (Matatabi) ; on mange ses feuilles et ses graines. 546 — arguta (Saru nashi) ; on mangesesfeuilles et ses graines. 547 Thea faponica (Tsubaki) ; on la plante beaucoup comme agrément ; ses graines produisent de l'huile. 548 — sinensis (Chia) ; on la cultive beaucoup pour fabri- quer avec ses jeunes feuilles des infusions de thé. 549 Stewartia pseudo-Camellia (Notsutsubaki) ; renommée comme plante d'agrément. 550 Taonabo japonica (Moku koku) ; plante d'agrément qui fournit du joli bois et dont l'écorce est utilisée pour la teinture japonaise. 55 I Eurya ochnacea (Sakaki) ; plante utilisée au Japon pour les cérémonies, deuil, etc. 552 — japonica (Hisakaki) ; plante d'agrément. 553 — sinensis (Hama hisakaki). 554 Stachyurus praccox (Mame fudji) ; plante d'agrément. 555 Hypericum patulum (Kinshi bao) ; plante d'agrément. 556 — ascyron (Tomoeso) ; plante d'agrément. 557 — hakonense (Ottoghiri); plante d'agrément. 558 — erectum (Ottogiriso); plante médicinale. 288- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 559 — senanense (Miyama ottoghiri). 560 — ■ kamtchaticum (Iwaottoghiri). 56 1 — yezoense (Ezoottoghiri). 562 — japonicum (Hime ottoghiri). 563 — virginicum (Mizu ottogliiri). 564 Viola pinnata (Ezo sumire). 565 — Patrinii (Shiro bana sumire). 566 — phalacrocarpa (Akane sumi iré). 567 — japonica (Kosumire). 568 — Keiskei (Marubasumire)., 569 — hirta (Aohi sumire). 570 — silvestris (Tachi tsubo sumire). 571 — verecunda (Tsubo sumire). 572 — biflora (Kisumire), 573 — glabella (Oobakisumire). 574 — tricolor (Miiro sumire); plante d'agre'ment. 575 Myroxylon racemosum (Kusudoighe); plante d'agrément. 576 Idesia polycarpa (lighiri); plante d'agrément. 577 Bégonia Evansiana (Shukaido); au Japon, on mange ses feuilles et on la cultive comme agrément. 578 Wikstroemia sikokianum (Gampi); l'écorce est utilisée à la fabrication du papier. 579 — Gampi (Kogampi); Técorce est utilisée à la fabrication du papier. 580 Daphne odora (Djinchoge); plante d'agrément, mais véné- neuse; l'écorce est utilisée à la fabrication du papier. 58 1 — pseudo-Mezereum (Oni shibari), plante d'agré- ment, mais vénéneuse; l'écorce est utilisée à la fabrication du papier. 582 — Genkwa (Chyodjizakura); plante recherchée com- me agrément, mais vénéneuse. 583 Edgeworthia chrysantha (Mitsumata); l'écorce est utilisée à la fabrication du papier. 584 Elaeagnus umbellata (Akigusa); on mange ses fruits. 585 — longipes (Natsugumi); on mange ses fruits. 586 — pungens (Hanashirogumi); on la plante comme ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 289 agrément et on mange aussi ses fruits. 587 — glabra (Tsurugumi); on mange ses fruits. 588 Lythrum Salicaria (Miso haghi); plante d'agrément. 589 Lagerstroemia indica (Saru suberi); plante d'agrément. 590 Punica Granatum (Zakuro); plante médicinale et d'agré- ment, dont on mange les fruits, 391 Rodomyrtus tomentosa (Tennin kwa); plante d'agré- ment. 592 Melastoma candidum (Nobotan); plante d'agrément. 593 Osbeckia sinensis (Kusanobotan). 594 Bredia hirsuta (Hashi Kan); plante d'agrément. 595 Jussieua repens (Mizu Kimbai); plante d'agrément. 596 Ludwigiaprostrata (Chyodji tade); plante aquatique. 597 — ovalis (Mizuyukinosita); plante aquatique. 598 Epilobium pyrricholophum (Akabana). 599 — augustifolium (Yanaghi lan); plante d'agré- ment. 600 Circaea erubescens (Tanitade). 601 — quadrisulcata(Mizutamaso). 602 — cordata(Ushitakiso). 603 Trapa natans (Hishi); on mange ses graines. 604 Haloragis micrantha (Arinotau gûsa). 605 Myriophyllum verticillatum (Fusamo). 606 — spicatum (Hozakinofusamo). Ô07 — ussuriense (Tachino). 608 Hippuris vulgaris (Sughinamo). 609 Fatsia japonica (Yatsude); plante d'agrément. 610 Echinopana horridus (Kuma dara). (3 1 I Gilibertia japonica (Mitsude); plante d'agrément. 612 Hedcra Hélix (Kizuta); plante d'agrément. 61 3 Acanthopanax spinosum (Ukoghi); au Japon, on mange ses jeunes feuilles 614 — ricinifolium (Bodara); fournit du bois plusieurs sortes. 61 5 Aralia sinensis (Tara noki); on mange les jeunes feuil- les. 290 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 616 — cordata (Udo); les Japonais l'estiment comme salade. 617 — repens (Tochiba nindjin); plante médicinale. 618 — quinquefolia (Nindjin); on la cultive beaucoup comme potagère ; plante médicinale (i). 619 Helwingia rusciflora (Hanaikada); on mange communé- ment ses jeunes feuilles. 620 Œnanthe stolonifera (Seri); les Japonais la mangent, comme du cresson. 621 Cryptotaenia japonica (Mitsuba) ; se trouve dans les montagnes, à l'état sauvage; on la mange en salade, comme du céleri. 622 Fœniculum officinale (Uikyo); plante médicinale. 623 Phellopterus littoralis (Kiboho); les Japonais mangent ses jeunes feuilles. 624 Marlea platanifolia (Uri noki). 625 Cornus macrophylla (Mizuki); fournit du bois de plu- sieurs sortes. 626 — ignorata (Kumano Mizuki); fournit du bois de toutes sortes. 627 — Kousa (Yamaguwa); fournit du bois de plusieurs sortes; on mange aussi ses fruits. 628 — canadensis (Gozen tachibana); plante d'agrément dont on mange les fruits. 629 Aucuba japonica (Aoki); plante d'agrément. A suivre. (i) Cette plante, qui est le Tanax quinquefolium L., a été découverte au Canada en 1718 par le P. Lafiteau de la Compagnie de Jésus, missionnaire dans cette colonie alors française. Elle a été introduite au Japon et sa racine bifurquce est un succédané du Gin-seng [Tanax Ginseng Meyer.), indigène de la Mandchourie et considéré par les Chinois comme remède merveilleux pour réparer les forces du corps et de l'esprit. (H. MARC.-d'AvM.) Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉ VEILLÉ. I. de B. (Typ. Monnoyer). — Le Mans. = xi-99. LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE acc^TjLes So, Rue Racine, à Paris OUVRAGES D'OCCASION Bulletin de la Société botanique de France. Tome 1, année 1S.''4 à Tome Jg, année i^Hga. 3q vol. gr. in-Savec pi. et en fasc. 4.10 fr. PlÉe. Types Je chaque famille et des principaux genres de plantes de France, 1844-64, 2 iii-4 avec 160 pi. color. iel.tr. dorées 190 fr. Annales de Flore et de Pomone eu Journal des jarJins et des champs. Années 1 a 1+ (832- 1846, 14 gr. in-8avecpl. culor. rel 85 tr. Chevalier^ Flore générale des env. de Paris. 2" éd. i8j6, 3 in-8 avec pi. coloriées rel.. . . 20 fr. — Le même 1826, 3 in-8 avec 18 pi. noires. 10 fr. CossoN ET Germain, Flore des environs de Paris, 2" éd. 1S6I 1 in-8 avec une carte rel. (rare) 2ofr. RozE (li.) Charles de l'Esçluse d'.Vrras. le _ propa- gateur de la pomme de terre au 16' siècle. — Sa biographie et sa correspondance suivies d'un rapprochement historique entre (^harles de l'Es- çluse et Farnientier. 18Q9 1 in-i2cairé 110 pag. (Tiré à 25o ex.) ' 2 fr 50 Desfontaines (R). Histoire des arbres et arbris- seaux qui se cultivent en France, 1809, 2 iii-8 ^ y fr. Graves Catalogue des plantes observées dans l'étendue du dépt. de l'Oise. I857, i in-8. 5 tr. Grenier et Godron. Flore de France, 184806 3 in-8 rel. icx. un peu piqué). 6."> tr. Harris (Th. - W.) ,4 treatise un some of the In- sects injurious to végétation, 3= éd. Boston, 1862, in-8, 640 pag. 8 pi. color. et 278 fig.cart. 5o tr. Jaume St-Hilaire. Plantes de France décrites et peintes d'après nature. Paris 1808-1822, 10_ gr. in-8 avec 1.000 pi. color. rel 325 fr. quelquespiqùres dans le papier. Jaume St-Hilaire. Exposition des familles natu- relles et de la germination des plantes. i8o5 2 in 4 avec 1 12 pi. Col. rel 12 fr. — Le même 4 gr. in-8 rel 10 fr. Jordan (.\). Observations sur plus, plantes noiiv. rares ou critiques delà France, 7 parties. Lyon, i84'î-47, g'r. iii-8. 5Q4 pag. 29 pi. (complet) 38 fr. Jordan iA.; Pugillus plantarum novarum. i852, gr. in-8, lij pag. (rare» 15 fr. Jordan {A). Sur l'aegilops triticoides et questions d'hybridité et de variabilité spécifique. i856 gr. in-8 67 pag 2 f r — Nouveau mém. sur la question relative aux aegilops triticoidesetspellœformii. 1857, gr. in-8, ,•-12 pag. i pi 2 fr. 5o Jordan et Fourreau. Icônes ad fioram Europae novo fundamento instaurandam spectantes, tome 1 1866-68 in-folio 71 pag. 200 pi. ou fig. i à 276 color 280 fr. Journal de Botanique. Fondé et dirigé par M. L. .Morot, Docteur es- sciences, paraissant le 1" de chaque mois. Tome I, année i887 atome 11 année 1897.11 gr. iii-8 avec fig. et pi . (i32 f . ) Abonii. uiiaiiFrance i2fr. Eiranger i5 fr. 90 fr. Lamarck et De Candolle. Flore Française 3" éd. i8o5 avec le tome V ou (i* vol. i8i5 contenant i3oo espèces non décrites dans les 5 premiers volumes 6 in-8 br. ou rel. avec pi. et carte 32 fr. — Le même sans le 6° vol., 5 in-8 rel. avec pi. et carte 20 fr. '\\tn\T (V .; Nouv. flore des eiivirons de Pans, 4« éd. liS3ti, 2 in- 18 à deux colonnes 4 fr. Mutel (Al. Flore française destinée aux herborisa- tions. xWi^-'i-] i \n-\i avec atlas in-4 oblong de 95 pi. représ. 55o plantes critiques (recherché) 12 fr. Perrot (E.' Le tissu criblé 1899 i gr. in-8 avec ii2rtg. dont 22 originales (Thèse agrégation ès-sc. naturelles) 9 fr. Rouv. Flore de France. Tome I à V (I à III en collaboration avec M. Foucaud) 1894-1890, in-8 chaque volume franco 6 fr. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 25 Ex. 50 Ex. 75 Ex. 100 Ex. 150 Ex. 200 Ex. 1 H de feuille — 4 pajïes \ji feuille — 8 pat;es 1 feuille eulière — IG pages ■Ifr. 0 fr. 9 fr. 75 5 fr. 7fr. 1 1 II-. 50 6 fr. 8 Ir. \\\ fr. 25 7 fr. y ;r. 15 fr. 8 tr. 50 10 Ir. 50 17 fr. 50 10 fr. 50 I2fr. •:0 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés à raison de o Ir. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — ... 4 tr. 5o Pour i5o — • • • 5 tr. 2 5 Pour 200 — . . . 6 tr. LE MONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE M HIULIOGnAÏMIIE. PliÉTS. r5E\Si:iG\n!E\TS & ECIIAXGES ^ francs your les Membres de la Société H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE MANS .Sartlie) M. A. JouoN, rédacteur en chef du Tourangeau^ vient de faire paraître un Almanach agricole et viticole, actuellement en vente chez l'auteur, lo, rue Gambetta, Tours, au prix de o fr. 5o (franco o fr. 65) pour Fédition complète ; et de o fr. 25 (franco o fr. 3o) pour l'e'dition réduite. Ce petit volume contient, avec un très complet calendrier pour 1900, la liste scrupuleusement exacte de toutes les foires, classées par mois, des régions du Centre et de l'Ouest (Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Inférieure, Maine-et-Loire, Sarthe, Vienne) ; des études très complètes sur la vigne et ses produits: sol, plantation, cépages, greffages, porte-greffes, taille, soins, maladies et leurs traitements, etc. : tout ceci appliqué à la culture du Centre et de l'Ouest ; une foule de renseignements utiles, d'amusantes illustrations. Au point de vue vinicole et agricole nous n'avons rien lu de plus intéressant et de plus pratique. Cet Almanach est vraiment un Almanach d'élite qui s'adresse aux lecteurs intelligents et amis de l'initiative et du progrès en viticulture et en agriculture. BOUZKNDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 1 00 A I . 500 FOIS Prix : de SO il OOO f i*i\ii€3S LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 fr. Demander le Catalogue général franco S'' Anni:e '3* S'huE) N' 121 !'-''■ Décembre 1899 I XjLjXj X XIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botaiiifjiie c( LE MONDE DES PLANTES » JPai*aîssaiit le 'V' de cliî\cxiie lUOllS SOMMAIRE DU No 121 Nominations. Kieetioiis. Séaiici- (In 7 novcnibru 1800. Variation ni SUR LA F^IL^OFCE: I3TLJ J^^F^OTSr PAR H'" Marcailhou-d'Aymeric, Pharmacien de i^e classe à Ax-les-Thermes (Ariège) {Suite) VI. — Synpetalae. 1 Clethra barbinervis (Ryo-bu); on mange ses feuilles jeunes. 2 Chimaphila japonica (Urne gasa so); plante d'agrément. 3 — umbellata (Oumegasa so); plante médicinale. 4 Pirola elliptica (Ichyakuso); plante d'agrément. 5 Monotropa uniflora (Giurushe); plante parasite. 6 — Hypopitys (Shal^udjobana); id. 7 Tripetaleia paniculata (Yama wara). 8 — bracteata (Hako tsutsudji). 9 Rhododendron Metternichii (Shakunaki); plante d'agré- ment. 10 — Keiskei (HikagheTsutsce dji); plante véné- neuse. 1 1 — sinense (Onitsutsudji); plante vénéneuse. 12 — leditolium (Mochi Tsutsudji); plante d'a- grément. i3 — indicum (Tsutsudji), plante d'agrément. 14 — indicum, vczr. obtusum (Kiri shima); plante vénéneuse. i5 Menziesia multiflora (Uradjiro Yoraku). 16 Enkyanihus japonicus (Dodan Tsutsudji). 17 Andromcda japonica (Asebi) ; plante vénéneuse. 18 — nana (Komebattuka zakura). 19 — polifolia (Himc shaku nage) ; plante d'agré- ment. 20 — campanuiata (Furin tsutsudji). 21 — nikkocnsis (Abura tsutsudji). 22 — cernua (loraku tsutsudji). 302 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 23 Epigaea asiatica (Iwa nashi) ; on mange ses fruits. 24 Gaultheria adenothrix (Akamono) ; on mange ses fruits. 25 — pyroloides (Siiiromono) ; on mange ses fruits. 26 Vaccinium Oxycoccos (Tsuru kokemomoj ; on mange ses fruits. 27 — japonicum (Akushiba) ; on mange ses fruits. 28 — Vitis-idaea (Iwa momo) ; on mange ses fruits. 29 — bracteatum (Shashimbo); on mange ses fruits, 30 — uliginosum (Takegumi) ; on mange ses fruits. 3i — ovalifolium (Kuroushugo); on mange ses fruits. 32 — ciliatum (Natsu haze) ; on mange ses fruits. 33 — hirtum (Su no ki) ; on mange ses fruits. 34 — Buergeri (Obasunoki) ; on mange ses fruits. 35 Diapensia lapponica (Iwa ume) ; se trouve seulement dans les montagnes. 36 Shortia uniflora (Iwa uchiwa). 37 Schizocodon soldanelloides (Iwa Kagami). 38 — ilicifolius (Koiwa Kagami). 39 Ardisia japonica (Akatamanoki) ; plante d'agre'ment. 40 — crenata (Mauriu) ; plante d'agre'ment. 41 Primula cortusoides (Sakura sc>) ; plante d'agrément. 42 — japonica (Kurin so); plante d'agre'ment. 43 Lysimachia clethroides (Torano o) ; plante d'agrément dont on mange les feuilles. 44 — Fortunei (Numatoranôo) ; on mange ses feuilles. 45 — japonica (Ko nasubi) ; plante médicinale. 46 — vulgaris (Kusare dama) ; plante d'agrément. 47 Trientalis europaea (Tsumatori so). 48 Diospyros Lotus (Mamegaki) ; on mange ses fruits, et son jus est utilisé pour teindre les filets. 49 — Kaki (Kaki); on mange ses fruits. 50 Symplocos crataegoides (Yukinoki) ; fournit du bois de plusieurs sortes ; elle est aussi utilisée à la teinture japonaise. 5i Halesia corymbosa (Asagara). 52 — hispida (Oba asagara). ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 3o3 53 Styrax Obassia (Haku umboku) ; plante d'agrément; ses graines fournissent de l'huile. 54 _ japonica (Egonoki) ; fournit du bois de plusieurs sortes, ses graines produisent de l'huile. 55 Fraxinus longicuspis (Oshida) ; fournit du bois de plu- sieurs sortes. 56 Syringa amurensis (Hashidoï). 57 — vulgaris (Murasaki hashidoï) ; plante médicinale. 58 Osmanthus fragrans(MokuseiJ; plante d'agrément à odeur forte, dont les fleurs servent à parfumer le thé. 59 — aquifolium (Huraghi) ; plante d'agrément. 60 Ligustrum Ibota (Ibotanoki). 61 — médium (Oba ibotanoki). 62 — japonicum (Tamatsubaki) ; plante d'agrément. 63 Mitrasaerne alsinoides (Hime'nae). 64 — polymorpha (Ai nae). 65 Gardneria nutans (Horai Kazura); plante d'agrément. 66 Buddleiacurviflora (Fudji utsughi); plante vénéneuse. 67 — Lindleyana (Rui Kin fudji utsughi); plante véné- neuse. 68 Craw^furdia fasciculata (Tsuro rindo); plante d'agrément. 69 Gentiana scabra (Rindo); plante d'agrément. 70 — frigida (Toyakurindo); plante médicinale. 71 Swertia sinensis (Senburi); plante médicinale. 72 — bimaculata (Akebono se). 73 Halenia sibirica (Hana ikari). 74 Menyanthes trifoliata (Mizu gashiwa); plante médicinale. 75 Limnanthemum nymphoidcs (Asaza); on. mange ses feuilles. 76 — indicum (Kagabuta). 77 Amsonia elliptica (Chyoji se); plante d'agrément. 78 Lochnera rosea (Nichi Nichiso); plante d'agrément. 79 Anodendron laeve (Sakakikazura). 80 Trachelospermum divaricatum (Chyokokazura); plante d'agrément. 81 Ncrium odorum (Kyochiku to); plante d'agrément. 304 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 82 Pycnostelma sinensis (Suzusaiko). 83 Metaplexis Stauntoni (Kagaimo); on mange ses feuilles. 84 Cynanchum caudatum (Ikema); plante médicinale. 85 — amplexicaule (Rokuon so); plante me'dici" nale. 86 — atratum (Funabaraso); plante médicinale. 87 — macrophyllum (Tachi gashiwa). 88 — acuminatifolium (Kusa Tachibana); plante d'agrément. 89 — japonicum (lyo Kazura); plante d'agrément. 90 — ambiguum (Aokomomezuru). 91 — nikkoense (Kokamomezuru). 92 — sublanceolatum (Kamomezuru). 93 Hoya carnosa (Sakura ran); plante d'agrément. 94 Marsdenia tomentosa (Kidjo ran). 95 Ipomoea Batatas (Satsuma imo); on mange ses tuber- cules connus sous le nom de patates. 96 Calystegia sepium (Hiru gao); on mange ses racines. 97 — Soldanella (Hamahirugao). 98 Cuscuta japonica (Nenashi Kazura); on mange ses jeunes feuilles. 99 — sinensis (Mancedaoshi). 100 Cynoglossum furcatum (O ruri so); on mange ses feuillles. 10 1 Trigonotis peduncularis (Tabirako) ; on mange ses feuilles. 102 — brevipes (Mizutabiraco). io3 Lithospermum officinale (Marasaki); sa racine est utilisée pour la teinture japonaise. 104 — ZoUingeri (Luri so). io5 Phrymaleptostachya (Haedokuso). 106 Verbena officinalis (Kumatsuzura). 107 Callicarpa Japonica (Murasaki shikibu); plante d'agrément. 108 Vitex tritolia (Hamashikimi) ; plante médicinale. 109 — Negundo (Nindjin boku); plante d'agrément. MO Clerodendron trichotomum (Kusaghi) ; on mange ses jeunes feuilles. 1 1 1 Caryopteris mastacanthus (Danghike) ; plante d'agrément. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE . 3o5 12 — divaricata (Momochidori). i3 Perilla nankinensis (Shiso) ; plante médicinale. 14 — ocimoides (Egoma) ; sa graine produit de l'huile. i5 Mentha arvensis (Hakka) ; plante médicinale. 16 Brunella vulgaris (Utsubogusa) ; plante médicinale. 17 Salvia japonica (Comatodome). )8 — japonica, Thunb. l'ar. bipinnata (Comatodome). 19 — japonica, Thunb. Tt^r. ternata(Mizubano tamuraso) 20 — japonica, Thunb. vizr. integrifolia(Marubanotamu- raso). 21 — nipponica (Kotodjiso) ; plante d'agrément. 22 Lamium album (Odorikoso). 23 — amplexicaule (Hotokenoza), 24 Lycium sinense (Huko) ; on mange ses feuilles. 25 Physalis Alkekengi (Hoozuki) ; comestible. 26 — angulata (Sennari Hozuki). 27 Capsicum longum (Togarashi). 28 — annuum(Tendjikumamori); fruit condimentaire. 29 — anomalum (Hadaka Hozuki); plante vénéneuse. 30 Solanum tuberosum (Djagatara imo) ; tubercule comes- tible (pomme de terre). 3i — Melongena (Nasubi) ; on mange les fruits. 32 — nigrum (Inu hozuki) ; plante vénéneuse. 3-^ — lyratum (Tsutsuraco) ; plante vénéneuse. 34 — Dulcamara (Marubano hooroshi); plante véné- neuse. 35 Datura alba (Chyosen asagao) ; plante vénéneuse. 36 Nicotiana Tabacum (Tabaco) fournit le tabac. 37 Scrophularia Oldhami (Gomao magusa) ; plante médi- cinale. 38 — Patriniana (Hinano usutsubo). 39 Paulownia tomentosa (Kiri); fournit un bois très léger, 40 Mazus rugosus (Saghigoke) ; plante d'agrément. 41 Veronica virginica (Kugaiso; ; plante d'agrément. 42 — longifolia (Ruri toranoo) ; plante d'agrément. 43 — spicata (Hime toranoo); plante d'agrément. 44 — anagallis (Kawadjisa) ; on mange ses feuilles. 3o6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 145 — agrestis (Immo fuguri). 146 Pinguicula vulgaris (Muthitari sumire). 147 Utricularia vulgaris (Tanuki mo) ; plante aquatique. 148 ^ginetia indica (Kiseruso). 149 Boschniakia glabra (KimuraTake). i5o Conandron ramondioides (Ivvana) ; on mange ses feuilles. i5i Sesamum indicum (Goma); on mange ses graines, qui pro- duisent de rhuile. i52 Hygrophila lancea (Ognino tsume). i53 Strobilanthes japonicus (Ise hanabi) ; plante d'agrément. 154 — oliganthus (Suzumushi so) ; plante d'agré- ment. i55 — flaccidifolius (Rin Kiu ai); utilisée pour la teinture. i56 Dicliptera crinita (Haguro so). 157 Justicia procumbens(Hagura so). i58 Plantago major (Oobako); plante médicinale. i5g Gardénia florida (Kuchinashi); plante médicinale et dont le fruit est utilisé pour la teinture. 1 60 Paederia tomentosa (Hekusokazura). 161 Serissa foetida (Hakuchoboku); plante d'agrément. 162 Daumacanthus indiens (Ari dooshi); plante d'agrément. i63 Asperula odorata (Kurumabasho). 164 Galium boréale (Kinutaso). i65 — verum (Kibanano kawaramatsuba); sa racine est utilisée pour la teinture. 166 — paradoxum (Miyamà mugura). 167 — kamtchaiicum (Obano mugura). 168 — gracile (Yotsuba mugura). 169 — aparine (Yae mugura). 170 — triflorum (Kiku mugura). 171 — asprellum (Oobano Yaemugura). 172 Rubia cordifolia (Akane); ses racines sont utilisées pour la teinture. 173 Sambucus racemosa (Niwatoko); plante médicinale. 174 — javanica (Sokuzu); plante médicinale. 175 Viburnum erosum (Kobanogamazumi). ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE :)07 176 — urceolatum (Myama shigure). 177 — japonicum (Hakusamboku); fournit du bois de plusieurs sortes. 178 — odoratissinum (Sangodju); plante d'agrément. 179 — Wrightii (Miyamagamazumi). 180 — phlebotrichum (Koneko). 181 — Sieboldii (Gomaghi). 182 — dilatatum (Sozomi). i83 — opulus (Kamboku). 184 — furcatum (Moushikari); on mange les jeunes feuilles. i85 — tomentosum (Yabudemari) , plante d'agré- ment. 186 Linnaea spathulata (Tsukubane utsughi). 187 — serrata (Kotsukubane utsughi). 188 Lonicera japonica (Sui Kazura); plante médicinale. 189 — Morrowii (Hyotanghi); plante vénéneuse. 190 — gracilipes (Uguishu Kagura); plante d'agré- ment. 191 Diervilla grandiflora (Hakone utsughi); plante d'agré- ment. 192 — japonica (Béni utsughi); plante d'agrément. 193 Patrinia scabiosifolia (Omi naeshi); plante d'agrément. 194 — villosa (Ottocoeshi); on mange les feuilles. 195 — palmata (Kinrei ka). 196 Valcriana officinalis (Kano co so);pIante médicinale. 197 — flaccidissima (Tsuru kanokaso). 198 Dipsacus japonicus (Nabena). 199 Scabiosa japonica (Matsumushiso); plante d'agrément. 200 Cucumis sativus (Kinri); on mange ses fruits. 201 — Melo (Makuwa); on mange ses fruits. 202 Citrullus vulgaris (Sai kiwa); on mange ses fruits. 203 Lagenaria vulgaris (Hyotan). 204 Trichosanthes cucumeroides (Karasu uri). 205 — japonica (Kikarasu uri). 206 _— multiloba (iMomidji Karasuuri). 3o8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 207 Cucurbita maxima (Tonasu); on mange communément, au Japon, ses gros fruits. 208 Campanula punctata (Hotaru bukuro) ; plante d'agré- ment. 209 Adenophora remotiflora (Sobana); plante d'agrément. 210 — verticillata (Tsurigane nind Jin); plante d'agré- ment. 211 Phyteuma japonicum (Shide shudjin); plante d'agré- ment. 212 Codonopsis lanceolata (Tsuru nindjin). 2i3 Wahlenbergia gracilis (Hina ghikyo); plante d'agré- ment. 214 Platycodon grandiflorus (Kikyo); plante médicinale. 21 5 Lobelia sessilifolia^(Chiodji na); plante vénéneuse. 216 — radicans (Karakusa). 217 Compositae pendulum (Ma azami). 218 — spicatum (Yama azami). 219 — japonicum (No azami). 220 — brevicaule (Hama azami). 221 Artemisia vulgaris(Yomoghi); comestible, au Japon. 222 Ghrysanthemum Decaisneanum ('Shio ghiku); plante d'a- grément. 223 — marginatum (Iso ghiku); plante d'agré- ment. 224 — Pallasianum (Iwa ghiku), plante d'agré- ment. 225 — senticuspe (Kamome ghiku); plante d'agrément. 226 — indicum (Abura ghiku); plante d'agré- ment. 227 — sinense (nodji ghiku) ; plante d'agré- ment. 228 — nipponicum (Hama ghiku) ; plante d'a- grément. 229 — coronarium (Shun ghiku) ; comestible, au Japon. 230 Ligularia japonica (Hankai 'gaso) ; plante drément. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE SOQ 23i — Kaempferi (i)(Tsuwabuki) ; plante d'agrément. 232 — calhtifolia (Takara ko) ; plante d'agrément. 233 — clivorum (Toghébuki) ; plante d'agrément. 234 Senecio vulgaris (Nobora ghiku) ; plante d'agrément, 235 — flammeus (Korinka); plante d'agrément. •236 — campestris (Kuyo so); plante médicinale. 237 Taraxacum officinale (Tan popo) ; plante médicinale. 238 Lactuca Raddeana (Akinogeshi). 239 — soraria (Murasaki nigama). 240 — albiflora (Shino nigana.j. 241 — Thunbergiana (Nigana). 242 — versicolor (Takasago so). 243 — denticulata (Yakushiso). 244 — repens (Hama nigana). 245 — stolonifera (Iwa nigana). Les plantes suivantes sont utilisées pour la teinture Japonaise : 246 Arctium Lappa (Gobo) ; on mange ses racines. 247 Petasites japonicus (Fuki); on mange ses feuilles. 248 Asteromaca indica (Yomena) ; on mange ses feuilles. 249 Helianthus tubcrosus (Kikuimo) ; ses tubercules (topi~ nambours) sont comestibles. Que nos collègues et lecteurs veuillent bien considérer surtout dans cette litanie botanique, le but de vulgarisation scientifique que nous nous sommes proposé d'atteindre en la publiant ! H'« MARCAlLHOU-D'AYMÉRic. (i) Espèce dédiée à E. Kacmpfer, observateur de grand mérite qui lit en 1690 un séjour au Japon et a public, dans ses Amœnitatiim exoticarum fasciculi. [.ungoviœ typ. et imp. H. V. Meyer, 1712, et en particulier dans le V« fascicule, des renseignements sur les caractères des plantes du Japon, avec figures, etc. {H. Marc.-d'Aym.) y 3 10 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE PAR E3. Tv^r->Tvrr^TTTT .t .r-fcixj Instituteur à Ste-Sabine {Sarthe} [Suite) A. DiscRETA Ach., Decuil., Oliv. — Lecayiora discreta Harm. — L. admissa Nyl. — Thalle à squames très petites, contiguës, de couleur brun-verdâtre, Apothécies le plus souvent solitaires sur les squames. — TR. Rochers siliceux de la Butte-d'Enfer, à Ghemiré-en-Charnie. R. Ch. — Thalle K (G) un peu rougi. Gen. XXIII. — Placodium DG. Thalle généralement jaune, lobe' à la circonférence, granulé, aréole au centre. Apothécies lécanorines ; spores 8 par thèque, hyalines, ovales, polariloculaires. P. Gallopismum Ach., Nyl., Malb., Flag., Oliv. — Lecanora callopisma Ach., Lamy, Harm. — Thalle jaune, très adhérent, aréolé-fendillé au centre, lobé à la circonférence, à lobes plans, élargis, contigus. Apothécies centrales nombreuses, à disque orangé, gonflé ; spores subquadrangulaires. — AG. Sur les murs et les rochers calcaires ; fertile. Le Mans ; Grannes-en- Ghampagne ; Bourg-Ie-Roi ; Juigné ; Ste-Sabine ; etc. — F. leprosa Malb. — Thalle lépreux, à divisions à peine visibles au pourtour. — Villaines-la-Garelie, rocs calcaires à droite de la roule de St-Rémy ; Poillé, rochers calcaires de la Tahinière ; stérile. — F. leiicothalliim Malb. — Thalle blanc pruineux au centre, jaune orangé à la circonférence. — Rochers et murs calcaires. — Crannes ; Gonlie ; Bourg-le-Roi, etc. sur les murs ; fertile. R. Gh. — Thalle K -|- rouge, excepté sur les parties blanches de la variété ; G -|- rose. P. Sympageum Ach., Oliv. — P. heppianiim Flag. — Lecanora acadi:mie de géographie botanique 3ii sympagea Nyl., Lamy. — L. heppiana Harm. — Diffère surtout du précédent par son thalle moins étendu, moins appliqué, à lobes plus étroits et convexes en dessus. — C. — Sur les murs et les rochers calcaires, sur les tuiles et les ardoises des toits ; fertile. Plus répandu que le précédent. — F. centrifugum Mass. — Thalle étendu, détruit au centre ainsi que la plupart des apothécies, ne conservant plus que les lobes du pourtour. — Sur les pierres calcaires des murs et les rochers calcaires. — AC. Crannes-en-Champagne ; Mareil ; Ste-Sabine ; Villaines-la-Carelle, etc. R. Ch. — La même que dans l'espèce précédente. * P. MuRORUM D C, Nyl., Malb., Flag., Oliv. — Lecanora murorum Ach., Lamy., Harm. — Thalle jaune vitellin ou orangé, adhérent, à lobes linéaires, étroits, convexes. Apothécies à disque orangé ; spores ellipsoïdales. — R. Sur les pierres siliceuses. Conlie, pierres de granit du pont du chemin de fer sur la route de Neuvillalais ; fertile. — Var. Radiatum Hue. — Thalle plus pâle, granulé verru- queux, oblitéré par les apothécies, mais présentant toujours au pourtour quelques lobes appliqués très visibles. PC. Sur les murs. Ste-Sabine, sur les pierres des murs; Chérisay, mur sur la route de Bourg-le-Roi ; fertile. R. Ch. — Thalle K + rouge. P. Decipiens Arn., Oliv. — Lecanoradecipiens^yl. ^Harm. — Thalle jaune pâle, couvert entièrement au centre de sorédies concolores, rayons du pourtour gonflés, courts, adhérents. Apothécies rares, petites, à spores assez grandes, i5x8(i) Rare. Sur les rochers calcaires. Brùlon, rochers de Pissegrêle ; fertile. R. Ch. — Thalle K -f- rouge. P. Mkuians Nyl., Malb., Oliv. — Thalle jaune citron, en ro- sette, à lobes du pourtour un peu élargis, granulés et un peu obscurs au centre. — Rare. Bourg-le-Roi, à la Cour-de-Gesvres, sur les pierres de granit du perron; Crannes-cn-Champagne, (i) Lorsque les dimensions des spores sont données, elles sont toujours évaluées en millièmes de millimètres ; i5 X^ ^"^"^ ^^^^ '^ millièmes de inillim.dclong, sur8 de large. 3 12 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE murs du bourg, sur les revêtements inférieurs en ciment ; où il est fertile. R. Ch. — Thalle K— ; C— . P. Teicholitum DC, Nyl., Oliv. — Lecanorateicholyta Kch.^ Malh., Harm. — Thalle épais, blanc cendre, quelquefois rayon- nant à la circonférence, mais formant le plus souvent une croûte fendillée. Apothécies rouges, éparses, petites, concaves étant jeunes. — Rare sur les rochers calcaires et le mortier des murs; fertile. Le Mans, petite route de Saint-Georges, à droite de la ligne d'Angers; Mareil-en-Champagne, rocs calcaires, route de Loué; Sainte-Sabine, sur le mortier des murs, R.Ch. — Thalle K — ; C — ; Apothécies K + roses. P. Lallavei Schœr. — P. teicholytiim v. Lallavei Oliv., Leca- «ora La//oref Nyl., Malb. — Thalle blanc, aérolé, non lobé. Apothécies rouges, non saillantes, plus grandes que dans l'espèce précédente, à bord thallin entourant un rebord propre très visi- ble. — Rare. Sur les rochers calcaires durs. Brûlon, rochers de Pissegrèle; Juigné-sur-Sarthe, rochers près le bourg; fertile. R. Ch. — La même que pour l'espèce précédente. Gen. XXIV. — Caloplaca Th. Pries. Thalle non lobé (excepté dans C. laciniosa), crustacé, aréole^ granulé, ou quelquefois à peu près nul, de couleur jaune, cen- drée on noirâtre. Apothécies lécanorines, diversement colorées ; spores ordinairement 8 par thèque, hyalines, polariloculaires, uniseptées ou simples. * C. Cerina Ach.. T. Fr., Oliv., Flag. — Lecanora cerina Nyl., Lamy,, Malb,, Harm. — Thalle blanc cendré ou à peu près nul, quelquefois limité par un hypothalle noirâtre. Apothé" cies assez grandes, à bord persistant concolore au thalle ; à dis- que jaune-cire ; spores ellipsoïdales, polariloculaires. — TC. Sur les écorces, peupliers, ormes, etc., vieux bois ; fertile. * — Var. Cyanolepra E. Fr. — Thalle cendré bleuâtre, granu- leux. — Le Mans, peupliers sur la route de Paris. — Var. Dispersa Oliv. — Apothécies petites, éparses ; thalle indistinct. — Sainte-Sabine, sur les ormeaux. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 3l3 — Var. Albiseda Nyl. — Apothéciesà bord blanc, — Crannes- en-Champagne, vieilles barrières aux Rigaudières. R. Ch. — Thalle K -f- rosé ; Apothécies K -f- rouge, C. Hématites Chaub., Nyl., Lam. — C. cerina v. hœmatites Flag. — Lecanora ceriita v. hœmatites Malb., Harm, — Thalle cendré bleuâtre, foncé, exactement limité. Apothécies à bord entier de même couleur que le thalle, à disque rouge obscur ; spores polariloculaires. — C. Sur Tecorce du peuplier; fertile. Chemiré; Sillé ; Sainte-Sabine; La Flèche; Château-du-Loir ; Le Mans; etc. R. Ch. — Apothécies K -f- rouge. C. Pyracea Ach., Flag., Oliv. — Lecanora pyracea Nyl., Lamy, Harm. — L. liiteoalba v. pyracea Malb. — Thalle blanc cendré, très mince ou nul. Apothécies nombreuses, petites à disque jaune-orangé, à bord thallin plus clair, crénelé, refoulé; spores polariloculaires. — PC. Sur l'écorce des peupliers et sur le vieux bois. Sainte-Sabine, vieilles barrières à la Roche; peu- pliers, à l'étang ; Coulans, à Ribemont; fertile. — Var Holocarpa Ach. — Thalle nul. Apothécies plus gran- des, nombreuses, serrées et par suite anguleuses. — AC. Sur les vieilles clôtures, les vieilles barrières et le vieux bois ouvragé. — Var. Pyrithroma Ach. — Thalle blanchâtre, mince, con- tinu. — Brûlon, sur les rochers calcaires de Pissegrèle ; fertile. — Var. Lapicida Arn. — Thalle nul. Apothécies rougeâtres, très petites, rapprochées, formant tache sur le subsiratum. — AR. Sur les vieux tas de pierres et sur les rochers siliceux. Chemiré-en-Charnie, butte d'Enfer et chemin de l'Abbaye ; Crannes-en-Champagne, à Chandolin ; fertile. R. Ch. — Thalle K -|- rosé; Apothécies K -)- rouge. C. Phlogina Ach., Oliv. , Flag. — Lecanora phlogina Nyl., Malb., Lamy., Harm. — Thalle jaune pâle, mince, couvert de granulations pulvérulentes. Apothécies petites, à disque jaune d'or, à rebord thallin plus pâle, quelquefois pulvérulent; spores polariloculaires. — Rare. Crannes-en-Champagne, aux Gri- maux, sur l'écorce des troncs de pommiers où il est mélangé à Lecanora Hagcni, fertile. R, Ch. — Thalle K -f- un peu violet; Apothécies K -|- rouge. 3 14 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE * C. CiTRiNA Ach., Th., Fr., Oliv. — Lecanora citrina Lamy, Harm. — Placodhim citritium NyL, Flag. — Thalle jaune citrin, épais, formé de granulations lépreuses, continu ou fendillé. Apothécies peu nombreuses, plus foncées, jaune orangé, enfon- cées dans le thalle, à bord thallin granulé, souvent refoulé; spo- res polariloculaires. — PC. Sur le mortier et les pierres des murs; rochers calcaires; fertile, Chemiré-en-(Lharnie; Grannes- en-Champagne ; Le Mans; Yvré-l'Evêque ; Sainte-Jammes ;etc. — F. Pallens Oliv. — Thalle de couleur pâle, presque ver- dâtre. — Sainte-Sabine, à la base des murs, dans le bourg. R. Ch. — Thalle et Apothécies K -f- rouge. C. LoBULATA Sommerf., Oliv, — Lecanora lobiilata NyL, Harm. — Placodhim murorum v. lobulatum Malb., Flag. — Thalle peu développé, jaune vitellin plus ou moins foncé, formé de lobules très adhérents, comme coulés sur le substratum. Apothécies à disque rouge-orangé, à bord plus pâle ; spores po- lariloculaires. — Rare, Sur les calcaires et les schistes ; fertile. Saint-Léonard-des-Bois, schistes aux Perrières ; Juigné-sur- Sarthe, rochers calcaires. R. Gh. Thalle et Apothécies K -)- rouge. C. OcHRACEASchœr., Flag., Oliv. — Lecanora ochracea Lamy. — L. aiirantiaca v. ochracea NyL, Harm. — Thalle déterminé, jaune pâle, ochracé ou blanchâtre, mince, continu ou fendillé. Apothécies plus foncées, à disque jaune-orangé, à bord entier ; spores à 3 cloisons, assez grandes, i6 X lo. — Rare. Brûlon, rochers calcaires de Pissegréle ; Saint-Léonard-des-Bois, rocs siliceux au bord de la Sarthe; fertile. R. Ch. — Thalle et Apothécies K + rouge. * G. AuRANTiACA T. Fr., Oliv., Flag. —Lecanora aiirantiaca. NyL, Lamy, Malb., Harm. — Thalle jaune pâle, continu, plus ou moins granulé. Apothécies à disque orangé, munies d'un rebord propre, à rebord thallin mince et disparaissant bientôt ; spores polariloculaires. — PC. Sur l'écorce des peupliers, des chênes, des pommiers; fertile. Sainte-Sabine ; Bourg-Ie-Roi ; Le Mans ; Ghemiré; Crannes; etc. R. Gh. — Thalle K -f- violet. Apothécies K -|- rouges. *C. Ferruginea T.Fr. Oliv., Flag., Lecanoraferruginea^yl.^ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3 1 5 Lamy, Malb., Harm. — Thalle blanc cendré, verruqueux, par- fois à peu près nul. Apothécies rouge-orangé ou ferrugineux, de grandeur variable, à bord propre persistant, flexueux, luisant, à bord thallin très souvent indistinct ; spores polariloculaires. TC. Surl'écorce des peupliers, chênes, pommiers, ormes, etc., sur le vieux bois ; fertile. — F. CoNGRUENS Grogn. — Apothécies petites entremêlées de quelques-unes bien plus grandes. — Ecorces. Bourg-le-Roi, peupliers à la Cour-de-Gennes. * — Var. Festiva T. Fr.. — Thalle cendré, mince ou nul. Apo- thécies nombreuses, petites, rouges, convexes. — Saxicole Sur les grès et les schistes. AC. Chemiré-en-Charnie ; Fyé ; Saint- Léonard-des-Bois; Parennes; etc. — Var. FuscoATRA Nyl. — Obsciira T. Fr. — Thalle cendré obscur, noirâtre. Apothécies petites, nombreuses, ferrugineuses- AC. Sur les rochers siliceux et schisteux; fertile. Chemiré; Saint-Denis-d'Qrques ; Saint-Léonard; Saint-Victeur ; etc. — Var. C^siORUFA Ach. — Thalle blanc; Apothécies moyen- nes à hypothecium foncé. — Brûlon, rochers de Pissegrêle. R. Ch. — Thalle K -f- violet; Apothécies K + rouge foncé. G. LuTEOALBA T. Fr. Oliv. Flag. — Lecanora luteoalba Lamy, Malb. — Thalle cendré, blanchâtre, mince, souvent nul. Apo- thécies rouge-orangé, à bord thallin plus pâle, devenant con- vexes et immarginées. Spores ellipsoïdales, à deux cloisons très rapprochées du centre, iox6. — Le type croît sur les écorces et le vieux bois. Je ne l'ai pas, jusquà présent, constaté dans la Sarthe où il doit cependant exister. — Var. Galcicola. — G'est le type calcicole à thalle à peu près nul et à apothécies plus ou moins éparses. Sainte-Sabine, pierres calcaires des murs; Villaines-la-Garelle_, blocs calcaires autour des anciennes carrières; fertile. R. Gh. — Thalle K — ; Apothécies K + rouge. * G. viTELLiNA T. Fr., Oliv. Flag. — Lecanora vitellina Ach., Nyl., Lamy, Malb., Harm. — Thalle jaune vicllin, formé de granulations arrondies, lobulées. Apothécies concolores, deve- nant plus foncées, à bord thallin visible, entier ou granulé; spo- res simples, puis uniseptécs, au nombre de 12, 3-2 dans chaque 3l6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE thèque, lo, i2X5,6. — AG, Sur les écorces, le vieux bois, les rochers siliceux, les pierres ; fertile. Chemiré; Sainte-Sabine; Saint-Léonard; Fyé, etc. — Var. AURELLA Ach. — Granulations thallines éparses. Saint" Léonard-des-Bois, sur les schistes aux Perrières. — Var. ATHALLiNA Wedd. — Thalle presque nul, apothécies très petites, citrines. — Sainte-Sabine, pierres des murs. R. Ch. — Thalle et apothécies K — . G. EPixANTHA Oliv. — Lecanoi'a epixantha NyL, Lamy, Harm. Thalle ressemblant beaucoup au précédent, mais plus mince et plus souvent nul. Apothécies vitellines, à disque noircissant un peu avec l'âge; spores 8 par thèque, i6x6. — Rare sur les pier- res de roussard des murs, dans le bourg de Ste-Sabine; fertile. R. Gh. — Thalle et Apothécies K — . G. LACiMOSA NyL, Oliv. — Xanthoria concolor T. Fr.^ Flag. — Physcia candelaria Malb. — Lecanora concolor Lamy. — L. îaciniosa Harm. — Thalle non crustacé, jaune vitellin, fine- ment lacinié, divisé, à laciniures multifides, peu adhérentes, pulvérulentes, à extrémités ascendantes. Apothécies concolores ou moins foncées que le thalle; spores hyalines, simples, ou uniseptées, plus de 8 par thèque. — Ac. Sur les troncs de peu- pliers, pommiers, ormes, marronnier d'Inde; généralement stérile. — Fertile à Bourg-le-Roi, peupliers à la Gour-de-Gennes. R. Gh. — Thalle et apothécies K — . G. VARiABiLisT. Fr., Oliv., Flag., Decuil. — Lecanora va- riabilis Ach., NyL, Lamy., Harm. — Thalle noirâtre, fen- dillé, aréole. Apothécies noires, à disque et bord thallin recou- vert d'une pruine blanche bleuâtre; spores polariloculaires, 12X8. — Rare. Sur les^ rochers calcaires. Brûlon, rochers calcaires de Pissegrêle ; Ghemiré-en-Gharnie, parapets en mar- bre du pont du Vieux-Logis ; fertile, R. Gh. — Thalle K — ou un peu violet. Gen. XXV. — Rinodina Massai. Thalle de couleur cendrée, crustacé, aréole, verruqueux. Apothécies lécanorines, noires; spores 8 par thèque, ellipsoïda- les, brunes ou noirâtres, uniseptées. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2>\J R. SPHODES Ach., Oliv., Flag. — Lecanora sphodes Nyl., Malb., Lamy., Harm. — Thalle brun cendré. Apothécies ayant au plus un demi millim.de diam., à disque noir, abord entier, persistant, plus pâle; spores i8Xio. — AR. — Sur les écorces. Bourg-le-Roi, à la Cour-de-Gennes, branches de peupliers ; Sainte-Sabine, peupliers à la Piogerie; fertile. R. Ch. — Rien de sensible. R. ROBORisT. Fr., Arn., Oliv. — Lecanora roboris Nyl., Rich., Harm. — Thalle blanc-cendré, aréole, granuleux. Apo- thécies atteignant un millim. de diam. ou plus, à disque noir, à bord persistant, pâle; spores obtuses, 18,20X10,12. — PC. Sur les troncs de chênes et d'ormes. Sainte-Sabine, à Rouper- roux, la Cousinerie, etc ; Chemiré en-Charnie, à la Penderie; Coulans, bois; Mézières-sous-Lavardin, etc. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies K + Jaune. R. MiLviNA Th. Fr., Arn., Oliv. — R. sphodes v. milvina Decuil. — Lecanora milvina Ach., Nyl., Lamy, Harm. —Thalle brun ou noirâtre, aréole, assez épais. Apothécies ayant un demi mil- limètre de diam., planes, à bord entier persistant, à disque noir; spores un peu resserrés au milieu 1 5, 20X8, 12. — Rare. Sur les rochers siliceux ; fertile. Chemiré-en-Charnie, butte delà Grange et Butte d'Enfer; Sainte-Sabine, pierres de roussard des murs du bourg. R. Ch. — Rien de sensible. R. TEicHOPHYLA Nyl. — Thalle cendré obscur, aréole, vcrru- queux, subdéterminé. Apothécies larges d'un millim. ou plus, planes, à disque noir, à bord entier ou souvent un peu rugueux, foncé; spores plus grandes que le précédent, 25 X i5. — TR. Sur les parapets granitiques d'un petit pont, sur lasroute de la Hutte àFresnay; fertile. R Ch. — Thalle K — . R. coNFRAGOSA Krbg., Oliv. — Lecanora confragosa Nyl., Lamy, Harm. — L. sphodes v. confragosa Malb. — Thalle blanc cendré, aréolé-granuleux. Apothécies saillantes, petites, à disque noir, convexe, à bord entier, persistant, concolore au thalle; 20X 12. — C. Sur les rochers siliceux et ^schisteux ; fer- tile. Chemiré-en-Charnie; Saint-Denis-d'Orqucs ; Tennie; Se- 3l8 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE grie ; Saint-Léonard-des-Bois; Bethon ;Saint-Victeur ; Fyé; etc. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies K -\- jaune. R. LECANORiNA Massal., Flag. — Thalle blanc ou peu cendré, tartreux, aréolé-fendillé, à aréoles planes. Apothécies innées, larges d'environ i millim. de diam., à disque noir, à bord thal- lin concolore au thalle, peu élevé ; spores atténuées aux extré- mités et un peu resserrées au milieu. 16x8,9. — TR. Saint- Léonard-des-Bois, butte de Narbonne; fertile. R. Ch. — Rien de sensible. R. atrocinereaE. Fr., Krbg., Arn., Oliv. — Lecanora atro- cinerea Nyl., Lamy, Harm. — Thalle blanchâtre, granulé-verru- queux, à granulations non contiguës, dispersées. Apothécies petites, d'abord innées; à disque brun rougeâtre, à bord thallin refoulé à la fin ; spores 23 X 1 2 . — TR. Sur les rochers schisteux à Sillé-le-Guillaume, en haut de la grande côte sur la route de Conlie; fertile. R. Ch. — Thalle K -f jaune ; K (C) + rouge. R. MOUGEOTioiDES Nyl. — Thalle non crustacé, mais lobé, à lobes parméliformes, adhérents, étroits, allongés, non contigus de couleur jaunâtre brillant ou glauque, plus ou moins soré- diés. Cette plante ressemble extérieurement à Parmelia Moii- geotii; elle en diffère par ses apothécies opaques et par ses spo- res qui sont brunes et uniseptées comme dans les Rinodina Nyl. Lich. des env. de Paris). Cette espèce étant stérile dans la Sarthe, les organes essentiels nécessaires à une détermination exacte font donc défaut. Il n'y a que la réaction de la potasse sur le thalle qui permette de différencier cette plante de Parmelia Mougeotii Schœr. — TR. Sur les rochers schisteux; stérile. Saint-Léonard-des-Bois, schistes à sauche de la route de Gesvres en face de la butte du Déluge; Parennes, schistes à Courtemanche. R. Ch. -Thalle K :[:|aune' foncé. P. Mougeotii donne : Thalle K ± J^-^"^^ > "" l^l^""^^' ^ 4- un peu jaune ou — {A suivre). TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES. (p.d. s'applique aux chilTres suivants et indique une pagination double) Académie i, 25, 41, p. d. 47, 87, m, i3i, 18S, 211, 243, 267, 291 Açores et Madère. H. Léveillé 209 Anémones Girondins de la section Piilsatilla. (Les) abbés .1. Df.ysson et A. Cassât igo Ancmone nemorosaL,. Var. [î Nielii Corb. P. Izoard 23 1 Aperçus généraux sur la Flore du Japon. H. Marcailhou-d'Ayméric 94, 122, i53, 164, 196, 219, 258, 287, 3oi C Cardamine pratensis anomal . J. Barré 232 Catalogue des Lichens du département de la Sarthe. E. Monguillon 79, io5, ii3, i55, 2o3, 2i3, 25i, 282, 3io Champignons de la Mayenne. L. Daniel et abbé Nourry 20 Champignons du Muguet (Le). A. Acloque 232 Concrescence en botanique et en tératologie végétale. (De la) Mar. Capoduro 296 Contribution à la Flore cryptogamique de la Mayenne. Abbé PL Oli- vier 241 Contributions à la Flore de la Mayenne. H. Léveillé, 5, 43, 74, 109, 120 172, 225, 264 Contribution à la Flore de l'Inde Française. H. Léveillé 18, 62, i85 Cyprès chauves de Vervaines (Les). A. L. Letacq i 20 E Epilobium mttans (L') . H. Léveillé i > Essai sur les noms patois des plantes méridionales les plus vulgaires, M. Cai'oduro 248 F Flore des Vosges (Un coin de la). Cii. Claire 270 G Glanes pour la Flore sarlhoise (Quelques). M. Léveillé 2'>5 Gonod d'Artemare (Eug.) 187 Graminée de l'Atlas retrouvée sur le mont Taygcte en Grèce (Une). D. Th. de Heldreicu 23o (}tiin))tia do la l'Morc d'Auvergne (Les). F" Jii. IIériiiaud 47, 64 Gui d'après les Observateurs (Le). Abbé Guigno.n 23r) 320 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE H Herbier de Jean-Jacques Rousseau (Un). E. Gonod d'Artemare 143 Herborisations normandes, 1899. P. Izoard 285 Herborisations sartlioises. H. Léveillé 42 Hybrides en général et les Epilobes hybrides de la France (Les). H. Léveillé I 33, 180 L Lange (lohan) 22 Lecanora esculenta et la Manne des Hébreux (Le). Abbé G. Etoc. p. d. 49 M Mercuriale tricotylédonée. H. Léveillé 190 Migration des substances reproductives dans la Plante (De la). Ed. Klein et Renaudet 141 N Note sur l'Amanite rougeâtre et le Bolet jaune. L. Mercier 77 Note sur le Gui. Ch. Legendre 277 Notice nécrologique sur M. Ed. Mon noyer 112 Nouvelle espèce de Trapa (Une). H. Léveillé '. 229 Nouvelles observations sur les Epilobes français, H. Léveilli-'; 98, 117 o Observations sur les Centaurea de la France. H. Léveillé 36 Onothéracées, Haloragacées, Lythrariées, Droseracées, Apocynacées et Callitrichées Japonaises. H. Léveillé 3 Onothéracées du Kouy-Tcheou et du Yu-nan. H. Léveillé 4 Onothera muricata. H. Léveillé 2 Onothera speciosa en Espagne (L'). H. Léveillé 190 Ophrys asexué. H. Léveillé. 39 P Partitions chez le Bleclnutm spicant. H. Léveillé 3oo Petit Guide du Mangeur de Champignons. V. Jamin , -ib p. d.. 53 Plantes des terrains salés (Les) (suite). A. Feret 12 Plantes populaires de Normandie (Les). D' Ed. Spalikowski 128 Pseudo-Fascie capsulaire chez ÏEpilobiiim molle. H. Léveillé 39 Publications botaniques de M. Cas. de Candolle 92 R Radiation d'une fausse variété. Alf. Reynier 224 Remarques sur les Sideritis scordioides , liirsula, hyssopifolia L. Alf. Reynier 372 Société mycologique de France au Mans (La) 27 / ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 32 1 Variations morphologiques de la BallotafœtidaljRmk. Alf. Reynier. 298 Vilmorin (Henri Lévêque de) 248 TABLE DES GRAVURES. Anémone nemorosa L. Var p Nielii Corb 23 1 Anémone sarracenensis Cassât et Deysson 194 Asques du champignon du muguet 233 M. Casimir de Candolle. Héliogravure hors texte. M. Edmond Monnoyer. Héliogravure hors texte. Onothera Autrani Lévl. Héliogravure hors texte. Onothera Barbeyana Lévl. Héliogravure hors texte. Onothc>-a crassifolia Greene. Héliogravure hors texte. Onothera Drummondii Hook var. Helleriana Lévl. Héliogravure hors texte. Onothera Jonesi Lévl. Héliogravure hors texte. Onothera Mandoni Lévl. Héliogravure hors texte. Onothera pinnatijîda NuU. Héliogravure hors texte. Onothera polyniorplia, s.-esp. odorata Jacq. Héliogravure hors texte. TABLE ALPHABETIQUE DES NOMS D'AUTEURS AcLOQUE (A.). — Le Champignon du Muguet 232 Barré (G.). — Cardamine pratensis anomal 232 Capoduro (M.). — Essai sur les noms patois des plantes méridionales les plus vulgaires 248 Capoduro (M.). — De la Concrescence en Botanique et en Tératologie végétale 296 Claire (Ch.). — Un Coin de la Flore des Vosges 270 Daniel (L.) . — Champignons de la Mayenne 20 Devsson (J.) et Cassât (A.). — Les Anémones Girondins de la section Piilsatilla 190 Etoc (G.). — Le Lecanora esculenta et la Manne des Hébreux., p. d. 49 Féret (A.). — Les Plantes des Terrains salés 12 GoNOD (E.) d'AuTEMARE. — Un Herbier de Jean-Jacques Rousseau 143 GuiGNO.v. — Le Gui d'après les Observateurs 239 Heldreich (Df Th. de). — Une Graminée de l'Atlas retrouvée sur le mont Taygètc, en Grèce 23o 322 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE HÉRiBAUD (F^e Jli.). — Les Grimmia de la Flore d'Auvergne 47, 64 IzoARD (P.). — Ancmoite netnorosa L. var. {i Nielii Corb 23i — Herborisations normandes 285 Jamin (V.). — Petit Guide du Mangeur de Champignons... 26, p. d. 53 Klein (Prof. D' Ed.) et Renaudet (G.) — De la Migration des substances reproductrices dans la Plante 141 Le Gendre (Ch.). — Note sur le Gui 277 Letacq (A.-L.). — Les Cyprès chauves de Vervaines 126 LÉvEiLLÉ (H.). — Açores et Madère 209 — Contributions à la Flore de la Mayenne. 5, 43, 74, log, 120, 172, 225, 264 — Contributions à la Flore de l'Inde Française.. iS, 62, i85 — Epilobium mitans (L') j8 —- Glanes pour la Flore Sarthoise (Quelques) 265 — Herborisations Sarthoises 42 — Mercuriale tricotylédonée 190 — Notice nécrologique sur M. Ed. Monnover 112 — Nouvelle espèce de Trapa (Une) 229 — Nouvelles observations sur les Epilobcs français. 98, 117 — Observations sur les Centaurea de la France 36 — Onothéracées du Kouy-Tchéou et du Yun-Nan 4 — Onothéracées, Haloragacées, Lythracées, Droseracées. Apocynacées et Callitrichacces japonaises i — Onothera miiricata 2 — Onothera speciosa en Espagne (L') 1 90 — Ophrys asexué 39 — Partitions chez le Blechnum spicant 3 00 — Pseudo-Fasciecapsulaire chez V Epilobium molle 3g Marcailhou-d'Ayméric (H.). — Aperçus généraux sur la Flore du Japon 94, 122, i53, 164, 196, 219, 258. 287, 3oi Mercier (L.). — Note sur l'Amanite rougeàtre et le Bolet /aune 77 Monguillon (Iv), — Catalogue des Lichens du département de la Sarihe 79, io5, ii3, i55, 2o3, 2i3, 25i, 282, 3io NouRRY vabbé). — Champignons de la Mayenne 20 Olivier (H.). — Contribution à la Flore cryptogamique de la Mayenne. 241 Revnier (Alf.). — Radiation d'une fausse Variété 244 — Remarques sur les Sideritis scordioides hirsuta hyssopifolia 272 — Variation morphologique de la 5a//ofa /(J'^û^ij 293 Spalikowsky (D"" Ed.). — Les Plantes populaires de la Normandie 128 Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉVEILLÉ. I. de B. (Typ. Monnoyer). — Le Mans. — xi-gg. LIBIIAIRIE SCIEMIFIQUE ET MÉDICALE So, Rue Racine, à Paris 3. i. 5. 6. 7- 8. 9- 10. II. 12. i3. 14. FLORES D'OCCASION (1" Liste, iiM cà 24) GuÉpiN. Flore de Maine-et-Loire, 3«tid. avec siippl. Angers, 1845-50, in-12... 6 fr. 5o GuiLLAUD. P'iore de liordeauxet du Sud-Ouest. Piianérogames. Bordeaux, i883, t in-12. 4 fr. Angreville. Fl(jre Vallaisanne, Genève, i863, I in-! 2 2 fr. Babev. Flore jurassique. 1S46, 4 in-8(leT. I a quelques mouillures) 23 fr. Baichère. Flore des environs de Carcassonne, gr. in-8, 40 p 2 fr. 5o PoiRAULT. Catal. des plantes vase, du départ. de la Vienne, avec suppl., 1875-83.. . . 4 fr. Arrondeau. Flore Toulousaine. Toulouse, i855, I in-12 3 fr. Vallot. Flore du Sénégal, fuse, I (seul paru), i883, 80 p., I cane 4 fr. Verlot. Catal. raisonné des plantes du Dau- phin c, Grenoble, 1872, i gr. in -S i5 fr. Dui^AC. Flore du département des Htes-Pyré- nécs, 1867, I in-12 9 fr. AuBouY. Florule de Palavas (Hérault). Auch, 1884, gr. in-8, 36 pages i fr, 5o ViALLANNES et Arbaumont. Florc de la Côte- d'Or. Dijon, 1889,1 in-S ô fr. GiLiBERT. Histoire des plantes d'Europe. Lyon, 1798, 3 in-12 avec 656 il g., 2 pi 6 fr. Magnin. Végétation de la région lyonnaise et de la partie moyenne du bassin du Rhône. Lyon, 1.SS6, I gr. in-8, 7 pi. col i(j fr. i5. Chastaing. Catal. des plantes vase, des envir. de La Châtre (Indre), 1873. in-8, u_,5 pages. 4fr. 16. Serres. Flore abrégée de Toulouse, iS36, 1 in-8, 238 p 4 fr. 17. MORTHiER. Flore analyt. de la Suisse, 5" éd., 1880, I in-8 5 fr. 18. Laterrade. Flore bordelaise et du départ, de la Gironde, 3° éd. 1829, 1 in-12...... 3 fr. 19. Moreau. Flore du Sénonais et supplément à la Flore de l'Yonne, 1867, 46 p.... 1 fr. 5o 20. Seringe. Flore du pharmacien, du droguiste et de l'herboriste. i852, i in-8 5 fr. 21. Stolz. Flore des plantes qui croissent dans les départements du Haut et Bas-Rhin, formés par la ci-devant Alsace. Strasbourg, 1803, 1 in-«, 62 p 00 tr. 22. Tremeau de Rochebrune et Savatier. Cata- logue raisonné des phanérog. de la Charente, 1 801, in-8, 294 p 4 fr. 5o 23. PiERRor. Additions à la Flore de la .Meuse. Verdun, 1877, in-S, 33 pages i fr. 5o 24. Favre. Guide du botaniste sur le Simplon. Aigle, 1875, I in-8, 3i8 pages 3 fr. 5o (.4 suivre.) TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NO.MBRE DE PAGES "2oEx. ;iOEx. 75E.\. 100 Ex. 150 Ex. -200 Ex. i /4 do fouille — i paiïos 1 /2 l'oiiillo — 8 DHilCS ■i fr. 6 IV. i) U-. 'l'y ri ïv. 7 fr. 1 1 U: m () fr. 8 IV. l;i fr. -2o 7 fr. 9 :r. lo fr. 8 Ir. ;iO 10 fr. oO 17 fr. 50 10 fr. 50 1-2 fr. \ feuille enlière — 10 pai;os ■10 fr-. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la levue, ils seraient comptes à raison de o tr. 65 l'hetire. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 tr. Pour 100 — ... 4 {'v. 5o Pour 1 5o — ... 5 tr. 25 Pour 200 — ... 6 tV. I*oui* paraître en mai 1900 CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA GÉOGRAPHIE BOTANIQUE DE LA FRANCE TOPOGRAPHIE BOTANIQUE DES ENVIRONS DE COMPRENANT Orographie, hydrographie, géologie, stations principales, météorologie, colo- nies végétales hétérotopiques. — Statistique végétale. — Modifications de la Flore, — Flore spontanée . — Flore adventive. — Noms vulgaires. — Loca- lités dont le nom est tiré de la végétation. PAR Membre de la Société botanique de France, de la Société d'histoire naturelle d'Autun, de l'Association française de botanique, Lauréat de rAcadémie internationale de Géographie botanique. Ouvrage entrepris sous la direction de M. le Z)'' Gillot, Lauréat de l'Académie des sciences, — a obtenu une appréciation bienveillante de M. Ch. Flahault^ professeur à la faculté des sciences de Montpellier. - Indispensable à tous ceux, savants ou amateurs, qn intéresse la Flore française. Pour la région étudiée (800 kilom. carrés) c'est le complément de tout ouvrage descriptif ou analytique de botanique ; il facilitera aux instituteurs la création des herbiers scolaires, l'élaboration des monographies locales. Environ 1 1 5o espèces reparties dans un rayon de iG kilom. autour de Cercy- la-Tour ; 3o communes explorées en détail. — Grand in-8 de 200 pages environ. TIRAGE TRÈS LIMITÉ : Prix de souscription Zi fi*. ^O, de publication » fr. On souscrit che^ l'auteur à Cercy -la-Tour (Nièvre) BOUZKNDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 1 00 A I . 500 FOIS Prix : «le ^O îV OOO fi-aiic» LOUPES - BILOUPES — TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 tr. Deiiiandcr le Catalogue génci^al franco BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (Ancien MONDE DES PLANTES) BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE (Ancien MONDE DES PLANTES) Tome IX ANNÉE 1900 « J'ai vu Dieu; j'ai vu son passage et « ses traces, et je suis demeuré saisi « et muet d'admiration. Gloire, hon- « neur, louange infinie à Celui dont '< l'invisible bras balance l'univers et « en perpétue tous les êtres. « Linné. » LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (Typographie Monnoyer) 12 Place des Jacobins i 2 9"" Année [3* Série) N'' 122 i"" Janvier 1900 BULLETIN DE L'4C4DFJIE INTERMTIONA de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » i*ai*aîssaïit le 1" de olmcjue mois SOMMAIRE DU No 122 Election du Directeur. Nominations dans la Médaille scientifique. Admissions. Séance du 5 décembre. Etat de l'Académie au l"' janvier 1900. L'Ophrys urunifcra et ses diverses formes dans le midi des Deux-Sèvres, par M. l'Abbé J Grelet. Los Centaurées du nord-est de la France, par M. Ch. Claihe. Sur quelques plantes rares et adventices en Lorraine, par M. Marcel Petîtmengin. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, 12 1 9 00 Académie internationale de G-éographie Botanique Directeur: M. A.-S. HITCHCOCK, Manhattan (Kansas. —Etats-Unis). Secrétaire perpétuel: M. H. LEVEILLE, Le Mans (Sarthe). Trésorier: M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. A.-S. Hitchcock, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, Treub, R. a. Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs Secrétariat — Rédaction 56^ rue de Flore. Le Mans [Sarthe), France L'État de l'Académie occupant une large place dans ce numéro, nous ren- voyons au prochain Bulletin les Statuts et Constitutions de l'Académie et l'Etat de la Médaille scientifique, ainsi que le projet de Budget pour 1900, et un très important exposé de notre Secré- taire perpétuel. Nous avisons nos Collègues de l'Etran- ger que nous ferons recouvrer le montant des cotisations arriérées et de Tannée 1900 par les soins du ' Crédit Lyon- nais " dans le cours du premier trimes- tre de la présente année. Les frais de recouvrement seront por- tés à leur charge, à moins qu'ils pré- fèrent nous adresser le montant de leurs cotisations sitôt la réception du présent Bulletin. OEPOXS : Abonnement : 12 fr.; Le numéro : 1 fr. PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Bailliere et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAU and C°, Foreign booksellers, 3 7, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essej Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebriider Bontraeger, Schôneberger- strasse, 17 a. Dépositaire pour V Alle- magne et l'Autriche. NEW-YORK Ph. Heixsberger, t5, First Avenue. Ouvrages offerts à la Bibliothèque Du i5 novembre au i5 décembre De la part de MM. Alfr. Reynier (2 br.), F*"^ Sennen (i br.), C.-E. Por- ter (i br.;, R. Maire (i br.), I. Dorfler (i br.), L.-A. Martin (i br.), E. Williams Hervey (i vol.), H. Gadeau de Kerville (2 vol.), Abbé Hy (2 br.), Luc Daniel (1 br.). Mouvement de l'Herbier 1 Du T. H. F""^ Sennen, un envoi de plantes du Midi de la France •' spé- ■ cialement de l'Aude et de THérault 1 De M. l'Abbé A. Cassât, un notable envoi de plantes du Midi et du ■ littoral. 1 De M. Ambr. Gentil, des Riibus et des espèces rares de la Sarthe. EuG. GONOD d'ARTEMARE i83i — 1899 ge Année (3« Série), N° 122 i" Janvier 1900 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Election du Directeur pour 1900. Inscrits: i52. — Votants : 88 Majorité absolue : 45. Ont obtenu MM. A. S. Hitchcock 67 voix élu. R. A. Philippi 9 — G. KiNG 3 — F''*' Héribaud I — Bulletins nuls 7 — M. Cas. de Candolle, réélu par la majorité des suffrages, s'est désisté en faveur de M . A. S. Hitchcock qui a réuni le plus de suffrages. Outre qu'il sera en 1900, obligé à de fréquentes absences de Genève, il est d'avis que dans toute Société scien- tifique et notamment dans une Société internationale compre- nant de nombreuses célébrités ou notoriétés scientifiques,*le Directeur doit changer chaque année. Il n'en remercie pas moins l'Académie de la confiance et de l'estime qu'elle lui a témoignées et dont il est très profondément touché. En conséquence, M. A. S. Hitchcock est proclamé Directeur pour 1900. Nous donnerons prochainement, selon l'usage, le portrait et la liste des travaux du nouveau Directeur. M. A. S. Hitchcock remercie les membres de l'Académie de son élection au Directorat. Ceux-ci, ainsi que les titulaires de la Médaille scientifique, offrent respectueusement leurs meilleurs vœux d'heureuse année au nouveau Directeur ainsi qu'au Direc- teur sortant et remercient ce dernier de la façon dont il a rempli son office. I ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Rappelons que le Directorat de M, C. de Candolle a été particulièrement fécond : 3g nouveaux membres prenaient place dans nos rangs tandis qu'une décision importante fixait pour l'avenir l'ordre d'avancement dans l'Académie. Médaille scientifique internationale Par décision, prise en Conseil, en date du i^'' janvier 1900» sont nommés à la troisième classe : MM. Ch. Claire, pour ses recherches sur la Flore des Vosges. Alph. Faure, pour ses recherches sur la Flore des Hautes-Alpes. Abbé G. Etoc. pour ses recherches bryologiques, E. MoNGUiLLON, pour ses travaux sur les Muscinées et Lichens de la Sarthe, Pour le Conseil de rAcadémie Le Directeur^ A. S. Hitchcock. Nominations. Par décision, en date du 8 décembre 1899, sont nommés Membres Auxiliaires de l'Académie : MM. I. Thériot, Directeur de l'Ecole primaire supérieure, i, rue Dicquemare, Le Havre (Seine-Inférieure) présenté par MM . Gentil et Léveillé ; Briosi (Giovanni), Professeur de botanique à l'Université royale de Pavie (Italie) présenté par MM. Léveillé et Rony ; CoMAR (Louis-Ferdinand), Membre perpétuel de la société botanique de France, 20, rue de l'Estrapade, Paris, présenté par MM. Léveillé et Gentil. Le Directeur., C . de Candolle. Par décision du i'^'" janvier 1900, est nommé Membre Auxi- liaire de l'Académie : M. Sahut (Félix), 10 avenue du Pont Juvénal, Montpellier (Hérault), présenté par MM. Léveillé et C. de Candolle. Le Directeur, A. S. Hitchcock. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Séance du 5 décembre. Après le dépouillement d'une volumineuse correspondance on procède à l'élection du Directeur. Lecture est donnée des leitres de remerciements des nouveaux membres admis. M. Léveillé annonce les nouvelles nominations dans la Médaille scientifique. Les travaux suivants sont en outre lus ou analysés: Onothé- racées et Renonculacées japonaises par M. H. Léveillé; Con- tributions à la Flore de la Sarthe par M. V. Jamin; rOphrys aranifera dans les Deux-Sèvres par M. l'abbé Grelet ; Musci- nées de Tunisie par M. I. Thériot ; Sur quelques plantes rares de Lorraine par M. Petitmengin; De la croissance du Gui en Normandie, par M. le D"" Spalikowski. (M. Gentil fait remar- quer que dans la Sarthe le gui se rencontre au bord des eaux et que le merle est aussi bien que la grive importateur du gui). Excursion botanique de Briançon aux sources de la Clarée et de la Durance par M. FI. Brachet; à propos de VHeleocharis ovdta par Mlle Belèze. A propos de ce dernier travail, M. Gentil fait remarquer aue les explications de MM. l'abbé Letacq et Perceval fixant la ger- mination de VHeleocharis ovata^ l'un à la suite d'un été sec, l'autre à la suite d'un hiver pluvieux, ne sont nullement contradictoires et explique ainsi lui-même comment se produit le phénomène de la disparition et de la réapparition intermittente de cette cypéracée. Supposons toutd'abord VH.ovata extrêmementabondant;puis, que l'eau de l'étang vienne à baisser ou à demeurer stationnaire; les graminées et cypéracées des bords de l'étang produisent leurs graines qui, plus précoces que celles de VHeleocharis, ger- ment les premières avec une extrême vigueur, et lorsque les graines d'//e/eoc/7«r/5 veulent germer, elles en sont empêchées par l'absence des conditions requises ; les quelques graines qui par- viennent à germer sont étouffées par les herbes denses et plus précoces; les choses restent ainsi en état jusqu'à ce que vienne une année où l'eau de l'étang monte jusqu'aux bords extrêmes de la pièce d'eau par suite d'un hiver long et pluvieux. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Les Cypéracées et Graminées surprises par l'eau dépérissent et se décomposent sous l'action du liquide. Vienne un été extrê- mement sec ou que par suite de la pêche, triannuelle d'ordinaire dans nos régions, l'étang soit mis à sec ou notablement vidé, les bords sont à sec et l'Heleocharis , trouvant le champ libre par suite de la disparition des plantes concurrentes se remet à germer et forme un nouveau tapis à la grande joie des botanistes. Les explications de M. Gentil sont pleinement d'accord avec les observations faites par M. Léveillé sur cette plante dans la Mayenne et paraissent concluantes. La séance est levée à lo heures. Prochaine séance le 9 janvier 1900. Pour la deuxième fois, le Frère Héribaud Joseph, notre éminent collègue, a obtenu de l'Académie des Sciences de Paris le prix Montagne pour son magistral ouvrage : Les Muscinées d'Auvergne. Toutes nos plus sincères félicitations à notre sym- pathique collègue. M. Marcailhoii-d'Aymeric notre zélé et savant confrère, vient de publier la liste complète de ses titres et publications diverses précédée de sa photographie en miniature exécutée par M. J. CoNDAT, 91, rue Malbec, à Bordeaux. (Ces miniatures reviennent à 5 fr. le cent et 3 fr. 5o les 5o). ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE DE L'ACADlMIE INTERNATIONALE DE GEOftRAPHIE AU i'' JANVIER iOOO (Les noms imprimés en CAPITALES EGYPTIENNES indiquent les membres perpétuels; ceux en égyptiennes, les membres à vie, et ceux en CAPITALES italiques, les membres honoraires). Bureau. Directeur: M. A. S. HITCHCOCK. Secrétaire perpétuel: M. H. LÉVEILLÉ. Trésorier : M. Ch. LE GENDRE. Membres d'Honneur MM. KING (Georges), ancien directeur du Jardin royal de botanique de Calcutta, 5 5, Parliament Street, Londres PHILIPPI (Rudolf Amandus), ancien directeur du Musée National, Santiago, Chili. Systématique des Plantes vasculaires Rouy (Gjorges), ancien directeur de l'Académie, président de l'Association française de Botanique, secrétaire du Syndicat de la Presse parisienne, an- cien Vice-président de la société Botanique de France, membre correspondant de l'Académie royale des Sciences et Arts de Barcelone pour la section de botanique, membre de la Commission internationale des Cartes géo-botaniques, chevalier de la Légion d'honneur, officicier de l'Instruction publique, 41, rue Parmentier, Asnières (Seine). Jiotanirpic sustêmatiquc et Géographie botanique. Herbier (jénéral, phancrog. et crypt. vasculaires. . . . TREUB (Melchior 1)>), directeur des jardins bo- taniques, Buitenzorg, Java, Malaisie Dates d'admission dans l'Académie 1er juin 1892, IS juillet 1893 !'■'• avril 180>2. te septembre 180-2 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Membres perpétuels décédés. MM. Le Baron FERD. VON MUELLER Eug. GONOD d ARTEMARE Membres titulaires. MM. CANDOLLE (Casimir de), ancien directeur de rAcadémie, ancien président de la société de Phy- sique et d'Histoire naturelle, de la société botani- que de Genève, 3, Cour de Saint-Pierre, Genève, Suisse. Herbier de CandoUe HELDREICH (Dr Théodore de), ancien direc- teur de TAcadémie, directeur des jardins botani- ques, Athènes, Grèce. Phanérogames, Flore d'Eu- rope et d'Orient HENRIQUES (Julio A.), docteur ès-sciences naturelles, professeur de botanique à l'Université, directeur du Jardin botanique, directeur du Bull, de la soc. Broterienne, Jardin botanique, Coïmbre, Portugal. Botanique systématique HÉRIBAUD (T. H. F'e Joseph), ancien directeur de l'Académie, professeur au Pensionnat de Cler- mont-Ferrand, lauréat de l'Institut de France, mem- bre honoraire de la société botanique de France, de l'Académie de Clermont, membre honoraire de la société nationale de Mathémathiques et Sciences naturelles de Cherbourg, Pensionnat des Frères, rue Godefroy-de-Bouillon, Clermont-Ferrand, (Puy- de-Dôme). Phanérogames, Flore d'Auvergne, Diato- mées, Muscinées HISINGER (Baron Eduard), ancien président de la Diète de Finlande. Karis Fagervik, Finlande, Russie. Phanérogames, Champignons, Algues — HITCHCOCK (A. S.), professeur de botanique au Collège d'Agriculture du Kansas, Manhattan, Kan- sas, Etats-Unis. Géographie botanique LE GENDRE (Charles), inspecteur des Contri- butions indirectes, président de la Société botani- que du Limousin, i 5, place du Champ-de-Foire, Limoges (Haute-Viennei , Dates d'admission dans l'Académie 20 avril i893. 15 juillet 1893. le-- avril 1892 l'''' avril ^892. ï"- avril 1892. 6 juin 1893 . le'- avril 1892. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Dates d'admission dans l'Académie LÉVEILLÉ (Augustin-Abel-Hector), professeur, ancien directeur de l'Académie, secrétaire-chance- lier de la Médaille scientifique internationale, se- crétaire général de l'Association Française de Bo- tanique, membre correspondant de l'Académie royale des Sciences et Arts de Barcelone pour la sec- tion de botanique, directeur du Monde des plantes ancien professeur au Collège colonial de Pondi- chéry, 56, Rue de Flore. Le Mans. (Sarthe). Bota- nique systématique, Phanérogames, Onothéracées, Renonculdcées, Echanges PHILIPPI (Federico), professeur de botanique à l'Université, directeur du jardin botanique, San- tiago, (Chili). Botanique systématique PRAIN (David), botaniste du gouvernement, di- recteur du jardin royal de botanique de Calcutta. Shibpurprès Calcutta (Indes Anglaises) Systémati- ques, Phanérogames RENAULD (Ferdinand), ancien directeur de l'Académie, ancien commandant militaire du Palais du prince de Monaco. 12, Place de l'Eglise Vesoul, (Hte-Saône). Botanique systématique, Cryptogamie, Muscinées exotiques, Echanges TRELEASE (William), ancien directeur de l'Académie, professeur, directeur du jardin de St-Louis, Missouri (Etats-Unis) Biologie. Phané- rogames Membres Correspondants CLARKE (Charles), ancien président de la Société Linnéenne de Londres, i3, Kew Gardens Road. Kew près Londres. Botanique systéma- tique et Géographie GRECESCU (Demetrius), docteur en médecine de la Faculté de Paris, professeur de botanique à la Faculté de médecine, directeur du laboratoire de botanique médicale, médecin des hôpitaux de l'Ephorie, 3, Strada Vcrdc, Bucarest. (Roumanie .. MICHPILI (Marc), rue de l'Athénée, Genève, ou château du Crest, Jusscy par Genève (Suisse). Botanique systématique, Plantes vivantes, Collections ]"■'• décembre 1891. 22 mars 1894. 5 octobre 1892. le>- avril 1892. 1<^'- jnillet 1892. jer juillet 1898. !«'■ janvier 1899 26 février 1899 8 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE RADDE (Gustav F. R.), Dr phil. Conseiller impérial de l'Empire Russe, directeur du Mu- séum et de la Bibliothèque publique du Caucase, Officier de l'Instruction publique. Tiflis Géorgie, (Russie). Systématique, Phanérogames, Géographie botanique, Physiognomie botanique, Flore de la Sibérie occidentale, de l'Arménie et du Caucase Associés libres ACLOQUE (Alexandre), secrétaire de rédaction au Cosmos, 69, Avenue de Ségur, Paris. Plantes vasculaires de France, Organogénie florale, Biologie et morphogénie des Muscinées, Champignons et Lichens ARBOST (Joseph), pharmacien de ire classe? I. rue de Lyon, Thiers (Puy-de-Dôme). Flore d'Europe AUTRAN (Eugène), conservateur de l'Herbier- Boissier. Chambésy, près Genève. (Suisse) Botani- que systématique générale. Echanges BALLE (Emile), lauréat de diverses Sociétés d'histoire naturelle, 14, Place Saint-Thomas, Vire (Calvados). Phanérogames, Cryptogames. Cham- pignons inférieurs. Anatomie végétale, microgra- phie. Collections, Echanges ... BAZOT (Louis-Marie), officier de l'Instruction publique, professeur de l'Université en retraite, 5, rue des Marmusots, Dijon (Côte-d'Or). Géogra- phie botanique BECK (RiTTER VON MANNAGETTA, Dr Giin- ther), professeur de botanique, et directeur du Jardin botanique de l'Université allemande. Pra- gue, (Bohême-Autriche) BESSEY (Charles-Edwin) , professeur de bota- nique à l'Université de Nebraska. Lincoln. Nebraska Etats-Unis. Systématique, Phanérogames, Crypto- games BIELAWSKI (J. B. M.), naturaliste, chevalier de la Légion d'honneur, membre de l'Académie de Clermont-Ferrand, du Club-Alpin français, section d'Auvergne, percepteur des Contributions directes, Issoire (Puy-de-Dôme) Dates d'admission dans l'Académie 15 juillet 1893. 28 mars 1893. 15 octobre 1897. 25 décembre 1892. ler janvier 1894. Ie>- janvier 1898. 15 juillet 1893. le- janvier 1898. 9 février 1898. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE BOCQUILLON-LIMOUSIN, pharmacien de i'« classe, ancien interne des Hôpitaux de Paris, lau- re'at de l'Ecole de Pharmacie de Paris, expert-chi- miste honoraire de la ville de Paris, 2, bis^ rue Blanche, Paris. Matière médicale BODINIER (R. P. Emile), pro-vicaire apostolique du Kouy-Tchéou. Procure des missions étrangères Hong-Kong. Phanérogames de Chine BOISSIEU (Comte Henri de). Château de Va- rambon par Pont-d'Ain (Ain), ou 80, Avenue d'Iéna Paris. Géographie botanique BOUDIER (Emile), pharmacien honoraire, mem bre correspondant de l'Académie de médecine président honoraire de la société mycologique de France, 22, rue Grétry, Montmorency (Seine-et- Oise) . Champignons BUREAU ('Louis), directeur du Muséum d'his- toire naturelle, professeur à l'Ecole de médecine, correspondant du Muséum de Paris, secrétaire- général, trésorier de la Société des Sciences natu- relles de l'Ouest de la France. Nantes (Loire-Infé- rieure CAMBOUÉ (R. P. Paul), procureur de la mis- sion centrale de Madagascar, 35. Rue de Sèvres, Paris Dates d'admission dans l'Académie 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. CAPODURO (Marins), instituteur, Reynier-Six Fours . (Var) Phanérogames CARRIER (R. P. Joseph Célestin). Professeur de sciences au collège Saint-Laurent, près Mont- réal (Canada). Botanique systématique. Phanéroga mes., Collections, Echanges CHESNUT, botaniste assistant à la section d'agriculture du gouvernement. Washington D. C. (États-Unis) • CHEVALIER (Auguste), ancien préparateur à la Faculté des Sciences de Lille, naturaliste, attaché à la mission scientifique du Soudan. Muséum de Paris. Phanérogames^ Cryptogames, Systématique. Biologie CLOS (Dominique), président de la Société d'Horticulture de la Haute-Garonne, correspon- dant de l'Institut, professeur honoraire à la Faculté 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. 21 juin 1896. 15 novembre 1896. 15 mars 1897. 27 janvier 1899. 15 octobre 1S!)7. lO ACADEiMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Dates d'admission dans l'Académie lef janvier 1894. des sciences, directeur du Jardin des Plantes, che- valier de la Légion d'honneur, officier de l'Instruc- tion publique, 2, allée des Zéphyrs, Toulouse ( Haute-Garonne. Botanique systématique CORBIÈRE (Louis), professeur de Sciences naturelles au Lycée, vice-président de l'Associa- tion française de botanique, membre de plusieurs sociétés savantes, officier de l'Instruction publique 70, rue Asselin, Cherbourg ('Manche) DANIEL (Lucien-Louis), docteur ès-sciences, pro- fesseur au Lycée, 18, rue de la Palestine prolon- gée, Rennes (Ille-et-Vilaine). Greffes DAVY (Joseph Burtt), assistant botaniste à l'Uni versité de Californie. Berkeley, Californie(Etats-Unisj DEBEAUX (Odon), ancien pharmacien principal de l'armée en retraite; officier delà Légion d'hon- neur, 23, rue Auber, Toulouse (Haute-Garonne). Flore de France et d'Algérie. Collections DOUDEAUVILLE (Comte de la Rochefou- cauld, duc de), rue de Varenne, 47, Paris DRAKE DEL CASTILLO (Emmanuel), 2, rue de Balzac, Paris. Flores exotiques. Collections DUSS (R. P.), professeur au collège de Basse- Terre (Guadeloupe) ESTEVANNE (Alfred), notaire honoraire, 28, rue du Berry, Châtellerault (Vienne) FAURE (Armand), botaniste, représentant de la maison Vilmorin, rue d'Aubière, Clermont-Ferrand, (Puy-de-Dôme) FEDTSCHENKO (Boris) Olgino, Moskaisk, gou- vernement de Moscou (Russie). Flore de Russie. Morphologie : GAUTIER (Gaston), membre du conseil de l'Association française de botanique, 6, rue de la Poste, Narbonne (Aude). Hieracium, Collections... GAVE (R. P.), Rédemptoriste. Contaminé-sur- Arve (Haute-Savoie). Phanérogames GENTIL (Ambroise), président de la société d'Agriculture, sciences et arts de la Sarthe, profes- seur de physique au Lycée, officier de l'Instruction publique, 86, rue Flore, Le Mans (Sarthe). Pha- nérogames^ Rosa, Rubus, Flore de la Sarthe 6 juin 1893. 2o janvier 1895. 25 janvier 1895. 16 juillet 1898. 17 septembre 1892. 25 décembre 1898. 15 octobre 1897. 9 février 1898. 10 mars 1898. le'- janvier 1898. 1«'' janvier 1899. 26 février 1899. 15 octobre 1897. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I I GÉRARD (Claude Albert), conservateur des hypothèques, Rethel (Ardennes). Botanique systéma- tique, Phanérogames, Cryptogames, Micrographie. Collections, Echanges GILLOT (Xavier) docteur en me'decine, ancien interne des hôpitaux de Paris, lauréat de l'institut, vice-président de la société d'Histoire naturelle d'Autun, membre du conseil de l'Association fran- çaise de Botanique, 5, rue du Faubourg Saint-An diche, Autun (Saône-et- Loire). Flore d'Europe, Champignons, Collections GIRAUDIAS (Ludovic), receveur de l'enregistre- ment, directeur de l'Association pyrénéenne pour l'échange des plantes, 5, rue du Quai, Quimper (Finistère). Botanique [systématique, Phanérogames, Echanges GREENE (Edward Lee), professeur de botanique, à l'Université catholique d'Amérique. Washington D. G. (Etats-Unis) HAFFNER, directeur du jardin botanique de Sai- gon (Indo-Chine Française) IZOARD (P.), membre de l'Institut de Carthage, 49, place des Petites-Boucheries, Caen (Calvados). JOUVE, instituteur à Montrnurat par Montma- rault . (Cantal) JURISIC (Zivojin J.), professeur, directeur du jardin botanique, Beogradska ulica, 32, Belgrade (Serbie) . Systématique, Phanérogames KAMIENSKI (Franz Michailow von), docteur, professeur de botanique à l'université impériale. Odessa, (Russie) KLEIN (Edmond Joseph), docteur, professeur au Gymnase, Diekirch (Luxembourg). Pathologiejiégé- tale. Collections KUNTZE (Dr Otto), villa Girola, san Remo (Italie). Systématique, Toxinomie LEMÉE (Albert), curé de Foulletourte (Sarthe). Phanérogames • . LETACQ (A. L.), aumônier des Petites sœurs des Pauvres, i5i, route du Mans, Alençon (Orne). Pha- nérogames LLOYD (G. G.), droguiste, 224, Court and IMum Dates d'admission dans l'Académie 30 avril 1897. 14 juillet 1894. 28 février 1894, 15 juillet 1893. le'' novembre 1898. 27 juin 1899, 23 mars 1898, 21 mai 18i)9. 15 juillet 1893. 27 janvier 1899. 1 i juillet 1894, 24 juillet 1894. 15 octobre 1897. 12 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Dates d'admission dans l'Académie St. Cincinnati, Ohio (Etats-Unis). Muséum, Biblio- thèque MAILHO (abbé Jean-Baptiste), ancien profes- seur de Théologie au Grand-Séminaire de Pamiers, curé de Saint- Valier, Saint-Girons (Ariège) MAIRE (René), licencié ès-sciences naturelles, préparateur d'Histoire naturelle à la Faculté de Médecine, i, Grande-Rue, Nancy (Meurthe-et-Mo- selle) . Mycologie, Phanérogames MARCAILHOU-D'AYMERIG (Hippolyte), phar- macien de i'« classe, Ax-les-Thermes (Ariège). Pha- nérogames MENEZES ( Carlos Azevedo ), officier de la mu- cipalité de Funchal, 228, rua da Carreira, Funchal (Madère). Phanérogames et Cryptogames vasculaires. NATALE (abbé Oliva), i, via Borgogna, Milano, (Italie) NIEL (Eugène), ancien président de la société des amis des Sciences naturelles de Rouen, 28, rue Herbière, Rouen (Seine-Inférieure). Flore de Nor- mandie^ Phanérogames, Champignons OLIVIER (Ernest), directeur de la Revue scienti- fique du Bourbonnais et du centre de la France, membre du conseil de l'Association française de botanique, 10, Cours de la Préfecture, Moulins, ou château des Ramillons près Moulins (Allier). Bo- tanique systématique, Collections, Plantes d'Europe et de la flore circaméditerranéenne OLIVIER (abbé Henri), naturaliste, Bazoches au Houlme (Orne) . Lichens PAMMEL (Louis H.), professeur de botanique au collège d'Agriculture, Ames, lowa, (Etats-Unis). Phanérogames, Champignons, Echanges: PAQUE (R. P. Egide), professeur de botanique et de microscopie àla Faculté des Sciences, collège de la Paix, Namur (Belgique). Biologie, Phanéroga- mes, Cryptogames PARMENTIER (Paul), docteur ès-sciences, pro- fesseur à l'Université, chargé de Cours à la Faculté des Sciences, 14, avenue de Fontaine-Argent, Be- sançon (Doubs) PORTER (Carlos E.), directeur du laboratoire 13 août 1893. 15 octobre 1897. l"-- janvier 1898. lei- janvier 1894. 15 octobre 1897. 9 février 1898. 24 octobre 1894. 25 octobre 1892. 10 mai 1896. 12 mai 1894. le janvier 1898. 30 août 1890. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE l3 d'Histologie et de Microscopie de l'Institut chimi- que municipal et du Muse'e national, Casilla 1108, Valparaiso (Chili). Phanérogames. Zoologie, Algues. REYNIER (Alfred), La Gavotte, par les Pennes (Bouches du- Rhône). Phanérogames RUSUNAN (Joseph Le Rouge de), propriétaire, Guimilliau par Lampaul (Finistère), Anatomie et Physiologie végétales, Phanérogames, Cryptogames. Echanges Dates d'admission dans l'Académie SÉNART, membre de l'Institut, conseiller ge'né rai de la Sarthe, 18, rue François ler^ Paris SENNEN (T. H. F^e), directeur des Frères des écoles chrétiennes, La Nouvelle (Aude) SIMON (Eugène), receveur des domaines, Vou- neuil-sur- Vienne (Vienne) SODIRO (R. P. A.), professeur de botanique à l'Université. Quito (Equateur) TREMOLS (Federico), docteur en médecine, professeur à l'Université, directeur de la 4e section et membre de la commission de botanique à l'Aca- démie royale des Sciences et Arts de Barcelone Galle de la Princesa, i, 202" Barcelone, (Espagne) UZÈS (duchesse douairière d'), née de Mortemart 76, avenue des Champs-Elysées, Paris WESTERLUND fCarl Gustaf), Licencié ès-let- res et ès-sciences, Norrtelge (Suède). Phanérogames, Lichens Membres auxiliaires BATAILLE-BERTRAND, propriétaire, Djenan- Ners-ed-Deban, St-Eugène-Alger (Algérie) BONATI(G.), pharmacien de ir^ classe, à Vagney (Vosges) BONNAYMÉ, 26, rue Stractmann, Belfort (Haut-Rhin Français), Phanérogames, Cryptogames, Echanges BRIOSI (Giovanni), professeur de botanique et directeur du jardin botanique à l'Université royale Pavie (Italie) CADIX (Léon), secrétaire de la Société d'his- toire naturelle des Ardcnnes, 17, rue du Palais, Charleville, (Ardcnnes), Phanérogames, Echanges.. ii5 février 1896. 31 juillet 1899. IS octobre 1897. 18 octobre 1897. 9 février 1898. 31 juillet 1899. 8 décembre 1895. i 13 août 1895. 1er janvier 1899. 1er janvier 1898. 15 octobre 1897. -23 octobre 1899. 15 octobre 1897. 8 décembre 1809. 15 octobre 1897, 14 Académie de géographie botanique CANDOLLE (Augustin de), 3. cour St-Pierre, Genève, (Suisse) CARETTE (Ernest), avocat à la Cour d'Appel 20, boulevard St-Michel. Paris CASSAT (Abbé A.), 22, rue du Hamel, Bor- deaux, (Gironde) CASTANET (Paul), pharmacien de i'^^ classe, lauréat de la Faculté de médecine et de pharmacie de Lyon, 4, rue de Tours, Laval (Mayenne). Pha- nérogames, Plantes médicinales du Maine CHAMBERET (M™e Louise de), 10, rue Berbi- rey, Dijon, (Côte-d'Or) CHARBONNEAU (Athanase), pharmacien chi- miste de ire classe, lauréat et ex-préparateur des cours de l'Ecole de pharmacie de Rennes, 4. place St- Vincent, Le Mans (Sarthe) CHARBONNEL (abbé J. B.), vicaire à Molom- pize, (Cantal) CHAUDEMANCHE (E.), instituteur adjoint, La Bazoge, près le Mans (Sarthe). Phanérogames CHENU, répétiteur général au Lycée, 16, rue de Bretagne, Laval (Mayenne). Phanérogames CLAIRE (Charles^, employé de papeterie, rue du Vieux-Chemin de Romont, Rambervillers (Vosges). Phanérogames, Cryptogames vasculaires, Centaurées. CLAUDEL (Victor), directeur de la papeterie de Vraichamp, Docelles (Vosges). Lichens CLEMENT (Chanoine), licencié ès-lettres et ès- sciences, curé de St-Mammès (Seine-et-Marne) COMAR (Louis-Ferdinand), membre perpétuel de la Société botanique de France, 20, rue de l'Es- trapade, Paris DANIEL (Joseph), percepteur, Chemeré('Mayenne) Phanérogames DESCHAMPS (Emile Félix), homme de lettres, officier d'Académie, membre honoraire correspon- dant de la société de géographie de Marseille, chargé de mission scientifique par le Ministre de l'Instruction publique, i5, route de St-Germain, Houilles (Seine-et-Oise), Botanique générale DUPUY (abbé Jean), professeur à l'Ecole libre St- Joseph de Tivoli, rue Labottière, Bordeaux (Gironde] Dates d'admission dans l'Académie 26 février 1899. 15 octobre 1897. 9 avril 1899. l«=r novembre 1898. 1^'' janvier 1899. 27 janvier 1899. 19 juillet 1899. 26 février 1899. 25 octobre 1898. 1" juin 1899. 25 février 1899. 13 novembre 1899. 8 décembre 1899. 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE i5 DURAND (Eugène), conservateur et inspecteur des forêts en retraite, professeur honoraire à l'E- cole d'agriculture, 6, rue du Cheval-Blanc, Mont- pellier (He'rault) ETOC (abbé Gabriel Jean), cure' à la Fontenelle (Loir-et-Cher). Cryptogames, Collections, Échanges. FEDTSCHENk0(M°>e Olga), Olgino Moskaisk gouvernement de Moscou (Russie). Flore de Russie et du Turkestan FERET (A), proprie'taire à la Croix du Pin, Manneville-sur-Risle, (Eure) GALLE (Emile), industriel, 2, Avenue de la Garenne. Nancy. (Meurthe et Moselle). Horticul- ture GRELET (abbe' Louis Joseph), curé des Fosses par Chizé (Deux-Sèvres). Phanérogames, Muscinées, Champignons, Echanges GUFFROY (Charles), ingénieur agronome fLN. A) licencié ès-sciences naturelles, secrétaire de la So- ciété des Sylviculteurs de France et des colonies, secrétaire de la rédaction de la Revue générale d'A- griculture, membre du Comité d'installation du Congrès de sylviculture de 1900, rue Legendre, 108, Paris. Anatomie végétale GUIGNON, curé de Vulaines-sur-Seine par Avon (Seine-et-Marne) GUILUOT (Henri), instituteur, Dalou par Varil- les (Ariège) GUIRIMAND (Edmond), 3, rue Madeleine, Gre- noble (Isère) HEUZEY, député de la Mayenne, Palais-Bour- bon, Paris JAMIN (Victor), horticulteur à la Petite-Brosse, Thoiré-sur-Dinan par Château-du-Loir (Sarthe) LABORIE (Jules-Michel), expert-géomètre, maire d'Auterrive, fondateur, secrétaire-trésorier de la so- ciété botanique et entomologique. Auterrivc près Auch (Gers). Phanérogames, Ihibvs, Mentha, Orchi- dées, Rosa et Champignons du Gers, noms patois des plantes du département du Gers et des départements limitro])hes, échanges LANDE(Félicien),|Autheuil, par Tourouvre (Orne) Dates d'admission dans l'Académie 15 octobre 1897. 20 janvier 1897. l«i- janvier 1899. 29 septembre 1897. 15 octobre 1897. 20 janvier 1897. l^i- juin 1899. 15 octobre 1897. 27 octobre 1895. 15 octobre 1897. 19 juillet 1899. 13 novembre 1899. 15 octobre 1897. i;j août 1895. i6 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE LAVERGNE, instituteur, Mourjou par Calvinet, (Cantal) LECOINTE(Désiré-Honoré), professeur à l'Ecole normale d'instituteurs, Evreux (Eure). Phanéroga- mes, Echanges LEMAY fR. P.), missionnaire, Rivière-Pentecôte Comte' Saguenay. P. Q. (Canada) LEVEAU, curé de Livet par Neufchâtel (Sarthe). MADIOT(V.), pharmacien, Jussey (Haute-Saône). Phanérogames MARTY (Le'once), notaire Lanta (Haute-Ga- ronne) . Phanérogames MÉNARD, professeur à l'Ecole primaire supé- rieure, Saint-Calais (Sarthe). Phanérogames MENU (abbé Ernest), curé d'Andouillé (Mayen- ne) . Phanérogames MERCIER (L.) professeur de mathématiques élé- mentaires au Lycée, 20, rue d'Anvers, Laval (Ma- yenne). Phanérogames de la Mayenne MONGUILLON (E.), instituteur, Sainte-Sabine par Conlie (Sarthe). Lichens, Mousses, Phanérogames MOOG, Gj, rue Condorcet, Paris MUE (Henri), directeur des Contributions indi- rectes, Foix. (Ariège) NOURRY (abbé A.) professeur de Sciences au Petit Séminaire de Mayenne (Mayenne). Phanéro- games PAJOT (Denis), pharmacien, Saint-Jean-de-Monts (Vendée) PAU (Carlos), pharmacien, Segorbe (Valencia), province Castellon delà Plana (Espagne). Phanéro- games PETITMENGIN (Marcel), étudiant en pharmacie, I, rue des Michottes, Nancy (Meurthe-et-Moselle. Phanérogames RAGOT, jardinier-chef au jardin des Plantes, rue Prémartine, Le Mans (Sarthe). Horticulture RESPAUD (Auguste), instituteur à Fabrezan (Aude). Botanique systématique. Phanérogames RICHARD (abbé), vicaire, Loué (Sarthe) ROMMÉ, La Martinière, Sougé-le-Ganelon (Sar- the) . Phanérogames Dates d'admission dans l'Académie 23 octobre 1899. 13 août 1895. 12 juin 1899. 25 décembre 1897. 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. 26 février 1899. 15 octobre 1897. 25 octobre 1898. 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. 23 octobre 1899. 15 octobre 1897. 15 octobre 1897. 2 juillet 1899. 13 novembre 1899. 25 décembre 1897. 13 août 1895. 29 septembre 1897. 15 octobre 1897. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 17 ROUSSEAU, instituteur, Aron (Mayenne). Pha- nérogames SAHUT fFélix), chevalier de la Le'gion d'hon- neur, d'Isabelle la Catholique, de la Couronne d'Italie, du Me'rite Agricole, officier d'Acade'mie. i3, avenue du Pont-Juvénal, Montpellier (Hérault), Horticulture^ Pomologie, Géographie SINGHER (Adolphe), directeur d'assurances, 3j, rue Chanzy, Le Mans (Sarthe) SIROT, directeur de l'Ecole primaire supe'rieure, Chandernagor (Inde-Française) SOULIÉ (abbé J.)) professeur, Saint-Geniez (Aveyron) SPALIKOWSKI (D'- Ed.) rédacteur des Archives provinciales des Sciences, président de la société pour la diffusion des sciences physiques et naturel- les. Les Tuilettes, Petit Couronne près Rouen (Seine-Inférieure) TEILLARD, Grabels par Montpellier (Hérault). THÉRIOT, directeur de l'Ecole primaire supé- rieure, I, rue Dicquemare, Le Havre (Seine-Infé- rieure) • TOUSSAINT (abbé), curé de Bois-Jérôme par Vernon (Eure) VANIOT (R. P.), 7, rue du Sacre, Rouen (Seine- Inférieure) • VENDRELY (Xavier), pharmacien, de i^" classe, officier d'Académie, jVice-Président de la Société d'Etudes des Sciences naturelles de la Haute-Saône Champagney (Haute-Saône) Dates d'admission dans l'Académie 27 janvier 1899. ler janvierlQOO- 27 janvier 1899. 13 octobre 1897. lu octobre 1897. 13 août 1895. IS octobre 1897. 8 décembre 1899, 28 juin 1899. 15 octobre 1897. 13 août 1895. Nota. — Nos Collègues sont priés de bien vouloir indiquer les cor- rections qui seraient à faire dans leurs noms, qualités, adresses, titres, etc. Ceux qui auraient le désir de faire paraître dans la pro- chaine liste leurs titres, dignités ou spécialités sont priés de bien vouloir les faire connaître. « l8 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE L'OPHRYS ARANIFERi et ses diverses formes dans le midi des Deux-Sèvres. Par m. l'Abbé L. J. Grelet L'Ophrys aranifera Huds, depuis longtemps connu dans les Deux-Sèvres est répandu un peu partout sur les pelouses sèches et les friches du calcaire et de l'argilo-calcaire. Les flores locales le signalent, mais elles se bornent à la des- cription du type sans faire mention des formes ou variétés qui croissent aussi dans les limites de ce département. Des recherches suivies, et un examen minutieux fait sur le vif et sur place, aux environs des Fosses et de Chizé, où les Ophrys abondent, m'ont permis ces trois dernières années, d'en distinguer quelques-uns bien caractérisés, dont un surtout, VOphrys virescens Grenier mérite d'être signalé. Dans une herborisation printanière, au commencement d'avril 1897, j'aperçus sur les pelouses qui bordent la route des Fosses à Chizé, entre les Communes et le Bécassis, plusieurs pieds d'un ophrys dont les fleurs étaient déjà complètement épanouies. La couleur verte des divisions extérieures du péri- gone et l'aspect général de la plante me la firent rapporter à y Ophrys aranifera^ mais la saison peu avancée, la petitesse, la couleur pâle et la forme arrondie du labelle me permirent de la distinguer du type et me firent supposer que j'étais en présence d'une variété de l'O. aranifera à floraison précoce. Le bulletin de la Société Botanique des Deux-Sèvres publia l'année suivante la découverte de cette variété, nouvelle pour le département, sous le nom de var. lutescens que la couleur jau- nâtre de ses fleurs m'avait porté à lui donner. Monsieur E. G. Camus, le savant monographe des Orchidées de France, à qui j'ai communiqué depuis cette plante, la rap- porte à son Ophrj's litigiosa^ et cette dénomination doit être maintenue comme ayant la priorité. Trois semaines plus tard, je rencontrai au même lieu, très abondante, une autre variété de l'O. aranifera à labelle large, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE IQ brun foncé et à protubérances ordinairement très saillantes : c'était VOphj-ys atrata Lindl. Enfin le 21 juin 1898, en parcourant les friches de Chante- merle, aux environs de Chizé, presque sur les limites de la Charente-Inférieure, je fus fort étonné de rencontrer encore, en fleurs, un autre ophrys se rattachant aussi à ÏO. aranifera. Cette dernière variété m'intrigua beaucoup. Dans la contrée les autres variétés étaient déjà passées depuis longtemps. Tout d'abord je la rapportai à V Ophrys pseudo -spéculum DC. que Lloyd (fl. de l'Ouest, 5" édition), signalait à Saint-Christophe (Charente-Inférieure), mais cette année (1899) ayant trouvé, à la même date, aux environs d'Aififres (Deux-Sèvres), un ophrys à peu près semblable à celui de Chantemerle, en différant seule- ment par les divisions intérieures du périgone qui étaient pres- que toujours brunes ou bordées d'un liséré brun, j'adressai en- core à M. G. Camus des échantillons provenant de ces deux localités et lui demandai son avis sur ces ophrys. M. Camus, après examen, me répondit que les deux ophrys étaient identiques et que cette variété très intéressante n'était autre que VOphrys virescens Grenier, découvert aux environs de Toulon en 1859 par M. Philippe et non signalé ailleurs. La diagnose de Grenier (in Recherches sur qq. Orchidées de Toulon communiquées par M. Philippe), qui donne à cet ophrys des fleurs presque entièrement vertes, à labelle pâle et dépourvu de gibbosités, esî cependant à modifier: l'auteur n'ayant pas, sans doute, vu assez d'échantillons. Ces différents ophrys désormais bien reconnus, si on les com- pare à VO. aranifera Huds, pris pour type, on en verra mieux ressortir les caractères distinctifs en établissant le tableau sui- vant : Ophrys aranifera Huds. (Spec). — Périgone à divisions extérieures d'un vert-jaunâtre, ovales-oblongues, obtuses, rou- lées sur les bords, étalées; arquées, les deux intérieures plus courtes, d'un vert plus sombre, parfois teintées de brun et mar- quées d'une ligne verte longitudinale, oblongues-lancéolées, obtuses, finement pubérulentes et ondulées au bord. Labelle or- dinairement en forme de violon, bombé, à bords réfléchis, ordi- 20 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE nairement émarginé ou échancré en avant, parfois mucronulé dans l'échancrure, d'un pourpre-noir velouté, jaunâtre sur les bords, marqué au centre de deux taches ou de deux raies longi- tudinales, glabres, luisantes, livides et muni vers la base de deux protubérances peu saillantes. Mai. Pelouses et friches cal- caires. i""" var. O. atrata Lindl. — Diffère du type par le labelle ordi- nairement plus élargi, souvent entièrement pourpre-noir et surtout par les protubérances plus saillantes. Mai. Pelouses sèches de calcaire et de l'argilo-calcaire. Rom. (D. S.) à la Gues- sonnière et aux environs de Chabane; entre les Communes et le Bécassis, le long de la route des Fosses à Chizé (D.-S.) ; Aiffres (D.-S.), au Pavillon, etc. C. S. var. cruenta Grelet. — Diffère du précédent par les divi- sions intérieures du périgone entièrement brunes et "pdivXQs.ia.chQs du labelle qui sont rougedtres au lieu d'être livides. — Mai. Entre les Communes et le Bécassis, le long de la route des Fos- ses à Chizé. R. S. -var. subîriloba Grelet. — Diffère du type ou des précé- dents par le labelle obscurément trilobé'. — Mai. Entre les Com- munes et le Bécassis. R. 2^ var. O. litigiosa G. Camus [O . pseudo-specuhim de la plu- part des auteurs, non DC. ; O. lutescens Grelet, Bull. soc. Bot. des D.-S., an. 1898). — Diffère du type par le \ahé[\Q plus petit., suborbiculaire, brun, jaune-verdâtre sur les bords ou en- tièrement brun-jaunâtre, et par l'odeur de fourmis qu'il exhale quelquefois à l'état frais. Fleurit en avril, 1 5 jours au moins plus tôt que les précédents . Entre les Communes et le Bécassis, le long de la route des Fosses à Chizé. AC. S. -var. trilobata Grelet (O. Todaroana Macch.). — Diffère du précédent par le labelle ^/w5 allongé et obscurément trilobé. Même date et même lieu que le précédent. Est peut-être un hybride de VO. litigiosa et de VO. muscifera Huds., qui croît asssi en cet endroit. AR. 2)^ var. O. virescens Grenier. — Fleurs assez petites à divi- sions intérieures verdâtres ou brunes, ou seulement bordées d'un petit liséré brun. Labelle arrondi, convexe, d'abord brun, jau- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 21 nissant en vieillissant, pourvu ou non de gibbosités à la base. — Floraison p/M.s tardive de trois semaines que ÏO. aranifera et de six semaines quQ àsins, V O . litigiosa. (Diagnose de Grenier modifiée). — Friches argilo-calcaires de Chantemerle, aux envi- rons de Chizé et de la propriété du Pavillon, commune d'Aiffres. AC. LES CEiïïAURÉES DO NORD-EST DE Là FRANCE Par M. Ch. Claire Depuis plusieurs anne'es, j'observais dans les Vosges les diffé- rents Centaurea, lorsque parurent Tan dernier sur ce genre intéressant, les remarquables travaux de MM. G. Rouy et H. Léveillé. Après avoir pris connaissance de ces ouvrages qui ont de beaucoup facilité notre étude, il nous parut utile de faire connaître dans un travail d'ensemble sur les Centaurea de notre région, nos observations personnelles et les conclusions aux- quelles déjà elles nous avaient ultérieurement amené. Elles se rapprochaient trop en effet de celles de MM. H. Léveillé et R. Maire pour les passer sous silence, et surtout elles peuvent corroborer celles faites dans d'autres régions. Dans la Flore du Nord-Est, le genre Centaurea est repré- senté par quatre sections. Ce sont les sections Jacea, Cyanus, AcROLAPHus, Calcitrapa. Des trois dernières, que nous passons en revue de prime abord, nous dirons peu de chose, les espèces peu nombreuses dont elles se composent ne donnant générale- ment pas lieu à de sérieuses difficultés. Il n'en est pas de même pour la section Jacea représentée par de nombreuses formes variant elles-mêmes àl'infini. C'est la clas- sitication et l'étude particulière de ces formes dans le Nord-Est qui vont faire l'objet principal du présenttravail. Je le dédie aux Maîtres auxquels je suis heureux d'apporter plus particulière- ment un juste tribut d'hommage et de reconnaissance: à M. F. Gérard, aujourd'hui professeur à Dijon, qui a guidé mes pre- mières études d'une science que je chéris et à laquelle je me voue; à M. J. Foucaud, le savant et distingué Président de la société 2 2 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Rochelaise, auquel mon herbier est redevable d'espèces pré- cieuses ; enfin et surtout à M. H. Leveillé, qui par ses conscien- cieux travaux, ses judicieuses observations et une juste classifi- cation des Gentaurea, a si puissamment contribué au progrès de leur étude spécifique. Je remercie aussi l'Académie de Géographie Botanique qui a bien voulu accueillir et publier ce petit travail. Puisse-t-il con- tribuer à faire mieux connaître les formes litigieuses de ce genre ardu, à la suite des maîtres éminents qui en ont traité. . Ouvrages consultés. Berher (D"" E.) — Catalogue des Plantes du département des Vosges (1887) et Supplément (1890). Boreau — Flore du centre de la France. Cosson et Germain de St Pierre — Flore des environs de Paris. Claire — Notes sur quelques Centaureadela section Jacea. Gérard (abbé F.) — Notes sur quelques Plantes des Vosges. Gilletet Magne — Nouvelle Flore Française. Godron — Flore de Lorraine. Grenier — Flore de la chaîne jurassique. Kirschleger — Flore Vogéso-Rhénane. Leveillé (H.) — Les Centaurea de l'Ouest de la France. Lloyd et Foucaud — Flore de l'Ouest delà France. Maire (R.) — Notes manuscrites. Parmentier (P.) — Contribution à l'étudedes Centaurea. Rouy (G.) — Classification raisonnée des Centaurea de la sec- tion Jacea. Thuillier — Flore des environs de Paris. PREMIÈRE PARTIE Section Cyanus GENTAUREA CYANUS L. Tige dressée, striée, non ailée, rameuse. Feuilles noîi décur^ rentes^ plus ou moins blanchâtres-aranéeuses; les inf. pinnati- partites, à segment terminal lancéolé-allongé; les latéraux petits et sublinéaires ; les sup. linéaires. Péricline ovoïde, à folioles ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 23 entourées dans leur partie supérieure d'une large bordure sca- rieuse fauve, brune ounoire^ incisée-ciliée. Fleurs bleues^ rare- ment roses ou blanches, rayonnantes. Akènes pubescents, cou- ronnés par une aigrette égalant leur longueur. Plante annuelle ou bisannuelle. — Juin-sept. Hab. — Moissons et champs cuhivés, sur le calcaire, les grès, et l'alluvion. Commun dans le Nord-Est de la France. GENTAU.REA MONTANA L. T\s,Q fo7'tement ailée^ simple ou un peu rameuse. Feuilles un peu molles, entières^ velues en-dessus, plus ou moins ara- néeuses en-dessous et sur les bords ; les inf. lancéolées, pétio- lées ; les caulinaires oblongues-lancéolées, longuement décur- rentes. Péricline ovoïde, à folioles munies d'une large bordure noire mcise'e-ciliée, à cils égalant lalargeurdela bordure. Fleurs bleues, rayonnantes. Akènes pubescents, couronnés par une aigrette de quatre à cinq fois plus courte que l'akène. Plante vivace. — Juin-août. Une variété : G. Lugdunensis Jord. — Diffère principalement du type par ses feuilles plus étroitement lancéolées et plus blanchâtres- aranéeuses. Plante plus grêle. Hab. — Escarpements herbeux, rocailles, bois et prairies. Com- mun dansjla chaîne des vosges, sur le granit, le terrain de transition et le grès, surtout sur le versant alsacien : Hohneck où se trouve aussi la var., Rotabac, Ballons de Soultz et de St Maurice, Champ- du-Feu, Bitche. Moins commun sur le versant vosgien : Ballon de Servance, Gornimont, Saulxures, Ste Sabine. Se retrouve mais rare sur le calcaire jurassique en Meurthe-et-Moselle: Nancy; Meuse: Commercy. CENTAUREA SGABIOSA L. Tige non ailée^ rameuse supérieurement, scabre, presque gla- bre. Feuilles un peu rudes, d'un vert foncé ou plus clair, plus ou moins glabrcscentes ou poilues, pinnatipartites ou rarement entières, à segments lancéolés et incisés, dentés, ou linéaires et entiers, terminés par un mucron calleux ; les inf. pétiolécs les sup. sessiles, non décurrentes. Péricline ovoïde, à folioles 24 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE entourées d'une bordure'scarieuse noirâtre, incisée-ciliée. Fleurs purpurines^ rayonnantes. Akènes pubescents, couronnés par une aigrette égalant Takène. VIsluxq vivace. — Juin-septembre. Deux variétés. ê. tenuifolia Kirschleger. — Feuilles à segments très étroits, linéaires. 0. badensis Koch. — Bord et faces des feuilles glabres. Hab. — Lieux incultes, champs. Commun sur le calcaire dans le nord-est de la France. Les p et 5 dans les Vosges : Saint-Maurice- sur-Mortagne. Une forme : G. alpestris Hegetschweil. et Heer [pro specié). FI. der Schweitz p. 854; F. Gérard [pro. var.) Notes sur quelques plantes des Vosges, p. gS. — Tige ordinairement monocéphale, rarement très peu rameuse. Anthodes grands, à involucre noir, non complètement recouvert par les appendices. Distribution géographique. Alsace : Ballon de Soultz. Rare. Section Acrolaphus. CENTAURE A MAGULOSA Lam. Tige dressée, non ailée, très rameuse supérieurement, à rameaux étalés. Feuilles vertes ou d'un vert-blanchâtre, pubes- centes, rudes, ponctuées ; les inf. bipinnatipartites, les sup. pin- natipartites à segments écartés, linéaires ou oblongs, mucronés. Anthodes formant une grappe corymbiforme très rameuse. Péri- cline ovoïde-conique, à folioles nerviées en long sur le dos, munies d'un appendice acuminé, offrant au sommet une tache noire triangulaire, bordé de cils raides plus longs que la largeur de l'appendice. Fleurs purpurines, rayonnantes. Akènes finement pubescents, couronnés par une aigrette égalant l'akène. Plante bisannuelle. — Juillet-août. .Une forme : G. Rhenana Bor. FI. centre Fr. éd. 3, p. 355 (in obs.) — Diffère du type par son indûment moins blanchâtre, l'involucre à taches plus foncées, à cils plus courts, et surtout par l'aigrette égalant au moins la moitié du fruit. Hab. — Alsace : sur le grès vosgien de la vallée de la Zorn. Com- mune sur les bords du Rhin. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 25 Section Calcitrapa CENTAURE A CALCITRAPA L. Tige dressée, non ailée ^ très rameuse, à rameaux divariqués. Feuilles molles, vertes, velues ; les radicales pétiolées, lyrées, e'talées en rosette ; les caulinaires sessiles; pinnatipartites, non décurrentes^ à segments étroits, étalés, peu nombreux ; les supérieures linéaires, souvent entières. Anthodes latéraux, presque sessiles. Péricline ovoïde, glabre, à folioles armées d'une épine terminale, jaune, très longue, étalée; pinnatifide et canaliculée à sa base. Fleurs purpurines^ rarement blanches, non rayonnantes. Akènes lisses et luisants, non aigrettes. Plante bisannuelle. — Juillet-août. Hab. — Lieux stériles, bords des routes. Commun sur le calcaire jurassique. Rare ou adventice sur les autres terrains. CENTAUREA SOLSTITIALIS L. Tige dressée, munie d'ailes foliacées onduleuses., très rameuse, à rameaux étalés. Feuilles d'un vert-blanchâtre, aranéeuses, rudes sur les bords ; les inférieures pétiolées, lyrées-pinnatipar- tites ; les caulinaires et les sup. linéaires, entières, longuement décurrentes . Péricline ovoïde, à folioles un peu laineuses, ter- minées en appendice palmé, à S-j épines, dont la centrale est très longue, robuste et non canaliculée à sa base. Fleurs jawies, non rayonnantes. Akènes glabres, lisses et luisants, couronnés par une aigrette plus longue que Takène. Plante bisannuelle. — Août-octobre. Hab. — Exclusivement dans les luzernières où on le trouve quel- quefois, mais rare et fugace. Adventice dans la région du nord-est. DEUXIÈME PARTIE. Section Jacea Dès 1889, époque à laquelle je commençais l'étude des diver- ses modifications de l'espèce : formes ou variétés, le genre Cen- taurea et tout particulièrement les divisions de la section Jacf.a avaient fixé mon attention. En dehors des C. Jacea et nigra L. (C. nemoralis Jord.) que depuis 1884, année de mes 26 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE premières herborisations, je trouvais surtout bien distincts, certains types principaux tels que les C. Duboisii Bor. (amara Auct),, pratensis Thuill., serotina Bor,, microptilon Godr., et gradata Rouy {Kochii bot.), que je distinguais assez facilement dans leurs grandes lignes, me portaient assez, dans l'enthou- siasme des premières de'couvertes, à la suite de leurs auteurs et de l'opinion courante, à les considérer tout d'abord comme de vraies espèces^ ou tout au moins comme espèces « affines ». C'est qu'à cette e'poque, je ne m'arrêtais qu'aux types les mieux accusés de ces Centaurea sans tenir compte des modifications qu'ils présentaient et que du reste je ne recherchais guère, pré- cisément à cause de l'embarras que leur dénomination n'eût pas manqué de me causer. Depuis lors, ayant compris toute l'im- portance qu'il y avait à observer les transformations de ces Centaurea au point de vue de leur classification et de leur valeur spécifique, je me suis appliqué principalement à suivre les divers degrés de variation qu'ils pouvaient présenter. Par cette étude et l'ensemble d'une multitude de faits concluants, je suis arrivé peu à peu à me faire une idée bien arrêtée sur la valeur réelle de nos Centaurea delà section Jacea. L'observation des faits sur le vif, dans notre région, et aussi les matériaux d'herbier que j'avais à ma disposition ne tardèrent pas à me faire douter de la valeur spécifique des caractères de plusieurs types et finalement je ne les considérai plus que comme des divisions d'un degré plus ou moins élevé se rapportant à une ou deux espèces. L'an dernier, dans un petit travail intitulé: « Notes sur quel- ques Centaurea de la section jacea observés aux environs de Rambervillers » j'ai exposé les principaux faits à l'appui de mon opinion. Je dois dire néanmoinsquetouten étant en général du même avis que M. H. Léveillé, dont j'adoptais pour la plus grande partie la conception de l'espèce sous le nom de C. varia- bilisj ]Q faisais toutefois quelques réserves au sujetdu C. nigrah. (C. nemoralis Jord.). Non pas que je le considérasse précisé- ment comme stirpe bien défini, mais parce que comparative- ment aux autres divisions de l'espèce, je le trouvais bien plus fixe dans ses caractères. Sa classification n'était pas alors bien ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 27 précise pour moi, et j'eus plutôt été porté à en faire une seconde espèce parallèle à la première en y rapportant comme forme le C. obscura Jord. De nouvelles observations faites l'été dernier sur les Centau- rea, lant dans la haute région montagneuse des Vosges que dans la plaine, sont venues modifier cette hypothèse, et de l'exa- men de nouveaux faits, j'ai acquis la conviction bien établie que le C. }iigra L. de même que nos autres Centaurea doif faire partie d'une seule et même espèce. Dans la région du Nord-Est on a distingué dans la section Jacea, soit comme espèces, soit comme formes : C. amara L. , CJacea L., C.Duboisii Bov. ^C.decipiens Thuill. C serotinaEor., C. pratensîs Thuill., C. nigrescens Willd.,C. Berheri F. Gér., C. Kochii bot., C. microptilon Godr._, C. nigra L., C. obscura Jord., C. nemoralis Jord. Nous allons donner et analyser leurs diagnoses en les faisant suivre des observations que nous a suggérées l'étude attentive des faits. CENTAUREA AMARA L. « C.calycibus scariosis, caulibus decumbentibus^ foliis lanceo- latis integerrunis. Linn. sp. pi. 1292.— Feuilles éparses, lancéo- lées, quelquefois très entières; un peu cotonneuses et blanchâtres: celles de la racine ayant quelquefois une ou deux découpures. Tige anguleuse et rameuse. Fleurs rouges; en juillet et août. Se trouve sur les coteaux. » (Thuillier FI. Par. éd. 2, p. 445). « Tige de deux à huit décim. tombante ou dressée, ordinai- rement rameuse, à rameaux effilés, souples; feuilles étroites, presque blanchâtres aranceuses, les inférieures entières ou découpées, les supérieures lancéolées linéaires très entières, d'une saveur très amère; anthodes ovales globuleux; écailles de l'in- volucre à appendices larges scarieux, blanchâtres, concaves, subitement arrondis, plus grands que le reste de l'écaillé, entiers ou déchirés, mais non ciliés, élastiques et lâchement appliqués, mais contigus et couvrant tout l'involucre; corolles centrales à tube cylindracé; fruits pubérulents à limbe finement denticulé, sans aigrettes; fieurs rouges, les extérieures rayonnantes. Août- 2 8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE octobre. Lieux secs. RR. — A constater dans nos limites! » (Boreau FI, centr. Fr. éd. 3, p. 35o). « Souche vivace. Tiges de i-io déc, solitaires ou nombreuses, rameuses au sommet, à rameaux allongés, grêles, étalés, munis de quelques feuilles linéaires. Feuilles rudes, vertes ou blan- chàtres-aranéeuses; les inf. pétiolées, sinuées-dentées ou penna- tipartites; les sup. linéaires. Calathides solitaires au sommet des rameaux. Péricline ovoïde, à limbe des folioles caché par les appendices appliqués, concaves, orbiculaires, entiers ou fen- dus-laciniés. Fleurons purpurins, ceux de la circonférence ord' rayonnants. Akènes dépourvus d'aigrette. Août-septembre. — Plante bien plus tardive que le C. Jacea. — Lieux secs, coteaux, bois montueux de la plaine, du vignoble et du plateau qui le domine. Cette espèce est extrêmement variable. Sur nos pelouses sèches, elle atteint à peine 1-2 décimètres, et la tige monocé- phale est couchée-redressée au sommet ; puis à mesure qu'on s'approche d'un sol plus fertile, elle se redresse et s'allonge de manière à paraître constituer une espèce différente. » (Grenier FI. ch. Jur. p. 446.) Nous trouvons tout d'abord que d'après la courte diagnose latine de Linné, pouvant du reste s'adapter parfaitement à cer- taines variétés des C Jacea ex Duboisii,\\ n'est ^uère possible de bien préciser un type. Néanmoins, on s'est généralement mis d'accord au sujet du C amara linnéen par la plante de Monpel- lier, localité que Linné cite pour son C. amara, observée là par Grenier et Godron. A cette plante correspond assez exactement la description de Boreau. Par la diagnose de Grenier, il est bien évident que ce savant auteur comprend dans le C. amara les diverses variétés du C Duboisii Bor. Il réunit donc en une même espèce le vrai C. amara L. et le C. Duboisii Bor. La description du C. amara par Godron dans la 2''°* éi. de sa Flore de Lorraine, est à très peu près identique à celle de Gre- nier. Il comprenait donc de même, dans un sens large, le C. amara L. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 29 GENTAUREA JAGEA L. « C. calycibus scariosis laceris^ foliis lanceolatis ; radicalibus sinuato-dentatis ; ramis angiilatis Linn. sp.pl. 1293. — Calices raboteux et comme de'chiquetés. Feuilles lancéole'es; les radicales sinuées et dentées. Fleurs rouges; tout l'Eté'. Se trouve dans les prés secs. » (Thuillier FI. Par. éd. 2, p. 445.) « Tige dressée, à rameaux anguleux, courts, dressés; feuilles sessiles lancéolées entières ou sinuées pinnatifides ; pédoncules feuilles; anthodes obovales arrondis ; écailles de l'involucre ter- minées par un appendice scarieux ovale, concave, entier ou lacéré, non régulièrement cilié, et imbriquées de telle sorte que les appendices seuls sont apparents sur l'involucre ; fruit pubes- cent, tout à fait dépourvu d'aigrette. Fleurs terminales rouges, ou plus rarement blanches, les extérieures rayonnantes, corol- les centrales à tube ventru. Mai-sept. Prés. C. dans la région du Centre.» (Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. 35o.) « Souche vivace. Tiges de 2-8 décim.^ solitaires ou rappro- chées, rameuses au sommet, a.va.mediViJ.courts, épais ^ dressés,ord. munis de feuilles larges presque jusque sous la calathide. Feuilles rudes, vertes ou subaranéeuses ; les inf. pétiolées, lancéolées, entières ou sinuées-dentées et très rarement pennatipartites ; les sup. SQSs'ÛQs, oblongues-lancéolées^ eniièves on dentées à la base. Calathides solitaires ou géminées à l'extrémité des rameaux ou de la tige. Péricline globuleux déprimé, à limbe des folioles caché par les appendices appliqués, concaves, orbiculaires^ laci- niésy les inf. parfois pectines. Fleurons purpurins, ceux de la circonférence ord. rayonnants. Akènes dépourvus d^aigrette. Mai-juin. — Cette espèce varie comme le C.amara. » (Grenier FI. Ch. Jur. p. 446.) GENTAUREA DUBOISII BOR. « Plante grêle, glabrescenie ou blanchâtre subtomenteuse ; tige dressée ou inclinée, àrameauxdressés-étalés, feuilles ; feuil- les étroites, linéaires aiguës, dentées ou pinnatifides, surtout les inférieures ; anthodes ovoïdes-arrondis, plus petits que dans Jacca ; écailles de l'involucre à appendices contigus, scarieux, pâles ou bruns, arrondis entiers ou lacérés, les inférieurs seuls 3o ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ir és en forme de cils ; fruits pubérulents surmon- tés d'un bord entier un peu saillant mais tout à fait dépourvu d'aigrette. Fleurs rouges, les extérieures rayonnantes. Août- octobre. Lieux secs, bords des chemins. C. » (Boreau FI. centr. Fr. éd. 3, p. 35o.) Tel qu'il est décrit par Boreau, le C. Duboisii nous paraît devoir être compris dans un sens assez large et réunir différen- tes formes à appendices entiers ou plus ou moins lacérés que nous-même, à l'exemple de nos amis des Vosges, considérions d'abord comme étant le C. amara L. Dès 1884, n'étant que simple commençant, j'avais déjà bien en idée qu'elles n'étaient en somme que des variétés faisant partie, avec le C. Jacea L., d'une même espèce. GENTAUREA DEGIPIENS Thuill. « C. calycibus ciliatis setaceis lanceolatis; radicalibus sinuato- dentatis Centaurée variante. Feuilles très étroites et dentées. Galyceplus petit queceluide l'espèce précédente (C. amara], et dont les écailles sont plus arides et roussâtres. Tige anguleuse et chargée de plusieurs fleurs rouges. Fleurit en juillet et août. Se trouve sur les montagnes arides. » (Thuillier FI. Par. éd. 2, p. 445.) « Tige de 4 à 9 déc. dressée, anguleuse velue, àrameaux allon- gés, étalés; feuilles rudes à poils courts, les inférieures ovales lancéolées, sinuées ou pinnatifides, les supérieures lancéolées linéaires souvent entières ; anthodes médiocres ovoïdes arron- dis à écailles imbriquées, non recouvertes par les appendices, ceux-ci triangulaires lancéolés, noirâtres, étalés ou arqués en dehors, bordés de cils flexueux ascendants, finement plumeux égalant 3 à 4 fois la largeur de l'appendice ; fruit couronné par une aigrette de poils courts, raides, à hile oblong rhomboïdal ; fleurs rouges toutes égales ou à fleurons extérieurs rayonnants. Août-octobre. Bords des haies, lieux secs. R. » (Boreau FI. centr. Fr. éd. 3, p. 35o.) Au sujet du C. decipiens Thuill. il règne chez les botanistes, en général, la plus grande confusion. Les uns, après Boreau dont la description nous prouve que la plante qu'avait en vue ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3l cet auteur se rapporte au C. nigra^ en font une de'pendance de ce dernier, tandis que d'autres le rattachent au C^ra^ew^z'^. Godron le considère avec doute comme variété à fleurs non rayonnantes du C. nigrescens Willd. Plus récemment, M. G. Rouy, dans sa très intéressante « Classification raisonnée des Centaurea de la section Jacea « en fait une forme collective réu- nissant diverses variétés à. appendices plus ou moins ciliés du C. Diiboisii Bor. Deux faits principaux militent en laveur de l'opinion de M. Rouy en ce qui concerne l'interprétation du C. decipiens de Thuillier : i° Thuillier classe son C. decipiens dans la section des Centaurea à écailles du calice arides et raboteuses : acalycinis sqiiamis aridis scariosisi) section dans laquelle il comprend de même les C. Jacea et amara^ tandis qu'il classe avec raison dans la section à écailles du calice ciliées etdentéesenscie : «caljr- cinis squamis serrato-ciliatis» les C. Phrygia^ nigra^ pratensis^ Cyanus^ Scabiosa ; 2''il s'attache surtout àséparer le C. decipiens du C. amara, par son calice plus petit (Je crois qu'il s'agit ici de l'involucre en général) et ses écailles plus arides et roussâtres. Commentadmettre d'aprèscela que Thuillier, qui a nettement et justement différencié les deux sections, aurait placé son C. de- cipiens dans la dernière s'il se rapportait comme le pensent beau- coup de botanistes au C. nigral Rien du reste dans ladiagnose de l'auteur ne nous semble justifier cette opinion. Nous ne voyons pas que Thuillier parle de cils ascendants, de fleurs flos- culeuses, ni d'aigrette sur les akènes. Il est vrai que l'on peut nous objecter le texte latin: ^'-calycibus ciliatis», mais nous répondons qu'il peut s'appliquer parfaitement aux variétés du C. Duboisiioii les appendices inférieurs sont ciliés et souvent recourbés. C'est à ces variétés ciliées du C. Duboisii que nous croyons le plus vraisemblablement devoir s'appliquer le nom de Thuillier qui a très bien pu faire des autres formes ou variété s à anthodes plus gros, à feuilles et à écailles plus entières et plus pâles, son C.amara. Quant au C. decipiens de Boreau ce n'est à peine, croyons- nous, qu'une très infime variété du C. nigra L. (à suivre) . 32 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Sur quelques plantes rares et adventices en Lorraine Par M. Marcel Petitmengin. Je ne veux parler ici que des environs de Nancy. La pro- ximité d'une grande ville doublée d'un centre universitaire est une cause ajoutée à tant d'autres quant à la disparition des végé- taux ; et tout particulièrement des espèces rares. Certaines plan- tes introduites se sont développées en ces derniers temps avec une grande intensité^ quelques-unes même comme Aster bfu- malis se sont tout-à-fait naturalisées; d'autres sont en voie de le devenir, tel Polygonum Sieboldii et Aster leucanthemus Desf., comme si ce dernier genre avait plus de facilité d'adaptationjaux sols et aux climats que les autres. Mais pour pouvoir affirmer avec le moins de chance d'erreurpossible qu'une plante estnatu- ralisée, il faut une dizaine d'années au moins; des jugements pré- cipités sont quelquefois trop téméraires. C'est ainsi que M. le professeur Fliche me citait un trèfle qui était devenu commun dans nos environs ; Trifoliwn resiipinatwn et qui disparut tout à coup. Même appréciation pour VAmsinchia lycopsioides Lam. On se bornera à citer des stations neuves, afin de signaler des lieux inexplorés et de contribuer de la sorte à faire mieux connaître quelques-uns de ces recoins que Godron même dans sa Géographie botanique a laissés dans un si grand oubli, faute de chercheur pour y scruter. Puisse Celui qui a créé ces mer- veilles qui sont les fleurs m'aider lui-même et m'enlever toute présomption vaine et inutile. Eranthis hiemalis Salisb. Très rare. Naturalisée à la Pépi- nière de Nancy ; Bosquet en face la rue Jacquot. Nig^ellaDamascenaL, Subspontanée et fugace. Terrains vagues des villages environnants. Bordsde la Meurthe au Petit-Jéricho, à Malzéville. — Près le cimetière de Maxéville. Meconopsis cambrica DC. Très rare. Observé depuis trois ans au niveau de la 3* courbe faite par le chemin stratégique con- duisant au plateau de Malzéville. [A suivre). r''J 9** Année (S'' Série), N" 123 i^'" Février 1900. BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE coRiiECTioNs & mmm a la liste des memores de l'académie Membres titulaires. M. RENAULD (Ferdinand), Chevalier de la Le'gion d'honneur, Offi- cier de l'instruction publique, Lauréat del'Institut de France, avenue des Templiers, Vence (Alpes-Maritimes). Bryologie. Associés libres. MM. MAIRE (René'), Préparateur au Laboratoire de botanique de la Faculté des Sciences, 25, rue Sigisbert-Adam, Nancy (Meurthe-et- Moselle) . MARCAILHOU-D'AYMÉRIC (Hippolyte), Pharmacien de i^e classe, ancien Président de la Société de pharmacie du Sud-Ouest, Lauréat de l'Ecole de Médecine et de Pharmacie de Rennes, de l'Ecole supérieure de Pharmacie de Montpellier, Ax-les-Thermes (Ariège). WESTERLUND (Carl-Gustaf), Licencié ès-lettres et ès-sciences, Norrtelge (Suède), Phanérogames, Paeonia. Membres a uxiliaires. MM. COMAR (Ferdinand), Ex-Interne en pharmacie des Hôpitaux de Paris, Président honoraire de la Chambre syndicale des pharma- ciens de la Seine, Membre de la Société de Pharmacie de Paris, Membre de la Société Médico-Chirurgicale de Paris, Membre perpé- tuel de la Société Botanique de PVance, 20, rue des Fossés-Saint- Jacques, Paris. DURAND (Eugène), Conservateur des Forêts, en retraite, Profes- seur honoraire à l'Ecole nationale d'Agriculture de Montpellier, ruc' du Cheval-Blanc, (1, Montpellier (Hérault). 34 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE GUFFROY (Charles), io8, rue Legendre, Paris. Anatomie appli- quée à la classification. J'iore parisienne, 'botanique agricole. Mala- dies cryptogamiques des Plantes cultivées. HERVEY (E. Williams), New Bedford, Massachusetts (Etats- Unis). NAVAS (R. P. Longin), Apartado, loC, Madrid (Espagne). VILMORIN (Maurice Lëvêque de), Chevalier de la Légion d'hon- neur, Chevalier du Mérite agricole, i3, quai d'Orsay, Paris (Seine). VUYCK (Dr L.), Président de la Société Botanique néerlandaise, Leiden (Hollande). Nominations. Par décision, en date du 6 janvier, sont nommés Memh^es auxiliaires de l'Académie : R. P. Longin Navas S. J. Apartado, n" io6, Madrid, (Espagne), présenté par MM. B. Vicioso et H. Léveillé. M. Maurice de Vilmorin, chevalier de la Légion d'Hon- neur et du Mérite agricole, i3, quai d'Orsay, à Paris, pré- senté par MM. Léreillé ti Ann. Fauve. Par décision en date du 27 janvier est nommé Membre auxiliaire de l'Académie : M. Hervey (E. Williams), bota- niste, New Bedford, Massachusetts, présenté par MM. Léveillé et Trelease. Par décision, en date du 2 février, est nommé Membre auxiliaire de l'Académie : M. le D'' L. VuYCK, Président de la Société botanique néerlandaise, Leiden (Hollande), présenté par MM. Léreillé et Rony. Le Directeur., A.-S. HITCHCOCK. Séance du 9 janvier Il est procédé au dépouillement de la correspondance. Parmi les ouvrages déposés sur le bureau on remarque le fascicule XH des Illustrationes de M. Rouy, renfermant les planches 275-800 ; les Vieux arbres de la Normandie étude botanico-historique, superbe volume offert par l'auteur M. Henri Gadeau de Kerville. MM. Monguillon, Faure, Claire, et abbé Etoc remercient l'Académie de leur avoir ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 35 conféré la Médaille scientifique. M. C. de Gandolle exprime dans une lettre combien il a été touché du nombre de suf- frages qui se sont portés sur son nom et se félicite de l'élec- tion de M. Hitchcock. Parmi les communications reçues, figure celle relative au Congrès international de botanique qui doit se tenir à Paris en octobre. Elle sera adressée à tous nos collègues dans le Monde des Plantes trimestriel . M. Léveillé présente deux nouveaux membres. Lecture intégrale est ensuite donnée des travaux suivants qui provoquentà un échange d'observations entre MM. Gen- til, Déan, abbé Lemée et Ragot : Une nouvelle fougère hybride : Cysiopteris fragilisy<.As- plenium l^ichomanes par M. P. Parmentier. M . Gentil fait observer que l'hybridation entre deux genres prouve simple- ment que ces genres n'en font qu'un seul. Indinométre par M. P. Parmentier. Les Centaurea du Nord-Est de la France par M. Ch. Claire. Les ??teutlies hybrides d'après les travaux de M. Malin- VAUD, par le D"" X. Gillot. La séance est levée à jo h. 40. Prochaine séance le 6 février. CONSTITUTIONS IIE L'ACADÉJIIE ISTERNATIONALE DE (iÉOCRAPIIIE BOTANIOUE Statuts I. — Il est formé, sous le nom d'Académie internationale de Géo- graphie botanique^ une Société composée de 3oo membres, dont 20 portent seuls le titre d'Académiciens ; les autres se divisent en Asso- ciés libres et en Membres Auxiliaires. II. — Les Académiciens se divisent en membres titulaires, mem- bres d'honneur et membres correspondants. Les premiers sont au nombre de 12, les seconds au nombre de 4, et les troisièmes égale- ment au nombre de 4. III- — Les membres sont élus à la majorité des suffrages des 36 ACADÉMIE DK GEOGRAPHIE BOTANIQUE membres titulaires. Il appartient toutefois au Directeur nommé pour l'anne'e, de choisir les Membres d'Honneur. IV. — Les membres de l'Académie sont élus à vie. Il en est de même du Secrétaire qui prend le nom de Secrétaire perpétuel de la Société. V. — La Société a pour but : i° de publier un traité de Géogra phie botanique accompagné d'un atlas indiquant qu'elle est, à la sur- face du globe, la répartition des espèces ; 2° de promouvoir l'étude de la Géographie botanique au moyen d'herborisations et d'explora- tions méthodiques dans les parties du monde encore inexplorées ou insuffisamment connues au point de vue botanique ; 3°, de former sous le nom de Collectio plantariim totiiis orbis usquam rarissima- riim, édita sub auspiciis Académies internationalis phytogeographice cenomanensis une collection des plantes rarissimes du globe, en 5o parts pour chaque espèce. VL — L'Académie de Géographie botanique, présidée par chacun de ses membres titulaires ou d'honneur, élu Directeur à tour de rôle, admet les botanistes de toute nation et reçoit volontiers les dons et offrandes. Elle a son siège là où se trouve le Directeur en fonction. La seule cotisation exigée de ses membres est le montant du prix du Bulle- tin. Ilspeuvent aussi contribuer par des dons volontaires à la publica- tion des travaux de l'Académie. Le versement d'une somme de 1S0 francs effectué en une ou plu- sieurs fois, en dehors de la cotisation annuelle, dispense son auteur du versement ultérieur de toute cotisation et lui assure l'abonne- ment à vie à l'organe de l'Académie. Le donateur d'un capital de 5oo francs est non seulement dispensé du versement de la cotisation, mais a droit, en outre, au titre de Membre perpétuel et h la repro- duction à perpétuité de son nom sur la liste des membres de l'Aca- démie. VIL — Les membres de l'Académie doivent concourir de toutes leurs forces au but de la Société et être prêts à fournir, soit par eux-mêmes, soit indirectement, les renseignements nécessaires tou- chant la dispersion des espèces végétales. Règlement Art. I. — L'Académie internationale de Géographie botanique publie un Bulletin mensuel. Art. IL — Le Directeur de l'Académie est élu pour un an, par tous les membres de l'Académie, sur la présentation d'une liste de 3 noms choisis par les seuls Académiciens ; il est rééligible. Art. III. — Les membres de l'Académie correspondent entre eux et ACADEMIE DK GEOGRAPHIE BOTANIQUE 37 avec le Secrétaire perpétuel par la voie postale et par la voie du Bul- letin. Art. IV. — Le Bureau de la Société est composé du Directeur, du Secrétaire et du Trésorier, ce dernier nommé, pour dix ans, par le Directeur, sur la présentation du Secrétaire. Art. V. — Il sera tenu, s'il est nécessaire, des réunions à des temps et à des lieux désignés parle Directeur, d'après le vote des membres de la Société. Art. VI. — L'Académie a son herbier et sa bibliothèque qui lui sont propres. Art. VII. — Par décision du Directeur, il sera nommé, tous les cinq ans, des délégués, parmi les Académiciens. Art. VIII. — Parmi ces délégués, les uns seront chargés de la réu- nion des matériaux de travail, les autres de la consultation des her- biers, ceux-ci des expéditions scientifiques, ceux-là des relations avec les sociétés savantes et enfin d'autres des bibliothèques ou des muséums. Art. IX. — Le nombre des délégués, pour chacune de ces matiè- res, ne pourra dépasser deux. Il appartiendra au Directeur de don- ner des délégations temporaires, La durée maximum de ces déléga- tions sera d'un an. Les missions scientifiques ne seront accordées aux naturalistes explorateurs que d'après le vote de tous les mem- bres de l'Académie et sur la proposition du Bureau. Art. X. — L'Académie étant une société purement scientifique, ne s'occupe que de questions exclusivement scientifiques concernant la botanique. Elle s'etTorcera d'amener, au point de vue de la Géographie botani- que, une entente entre les muséums, les sociétés savantes et les bota- nistes du monde entier. De plus, elle établira de tous côtés des comités qui auront pour but l'étude de la botanique pure et appliquée. Art. XI. — Aucune modification ne pourra être apportée aux cons- titutions de l'Académie ^ Statuts et Règlements ) que sur la Proposi- tion de 3 membres titulaires et d'après le vote des deux tiers des Académiciens, à quelque titre d'ailleurs qu'ils appartiennent à l'Académie. Décisions I. — L'Académie accordera le titre d'Associé libre à tout botaniste qui offrira son concours ou sa collaboration. Le nombre des Associés libres est fixé a cent. C'est parmi les Associés libres que l'Académie choisira ses membres correspondants. Toutefois un Associé libie pourra demeurer tel toute sa vie s'il refuse de faire partie effectivement de l'Académie. 38 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 2. — Les Membres titulaires seront choisis parmi les Membres cor- respondants. Les membres d'honneur seront pris, soit parmi les membres titu- laires, soit parmi les botanistes e'minents jusque-là étrangers à la Société. 3. — Les Associés libres seront nommés par simple décision du Directeur, sur leur demande et sur la présentation de deux Acadé- miciens. 4. — L'Académie accordera le titre de Membre auxiliaire de l'Aca- démie à toutes personne qu'elle voudra honorer. Le nombre des Membres auxiliaires est fixé à cent-quatre-vingt. Les Membres auxiliaires seront nommés sur leur demande ou sur la présentation d'un Académicien ou d'un Associé libre, par simple décision du Directeur de l'Académie. 5. — Un diplôme spécial pour les seuls membres de l'Académie internationale de Géographie botanique est délivré à tous les membres de l'Académie qui en font la demande. Le prix de ce diplôme est fixé à trois francs. b. — Le Secrétaire perpétuel de l'Académie, assisté d'un secrétaire adjoint, choisi parmi les Associés libres, est chargé de la direction du Bulletin. 7. — La radiation d'un Membre de l'Académie est prononcée par le Directeur, quand le ditmembre n'a ni versé de cotisation, ni donné signe de vie depuis trois ans, ni répondu au triple avis, le dernier sous pli recommandé, lui signifiant sa radiation prochaine et moti- vée. Pour la radiation d'un Académicien le Directeur doit en outre consulter les collègues de celui-ci et prendre leur avis avant de rendre sa décision. 8. — En cas de mort du Directeur en exercice ou de refus du Directeur nouvellement élu d'accepter cette charge, le Directeur de l'année précédente exercera, en son lieu et place, les fonctions de Directeur, et jouira des prérogatives attachées à ce titre jusqu'à l'élec- tior. du nouveau titulaire. 9. — La dissolution de l'Académie ne pourra être prononcée que sur la proposition du Bureau en exercice, émettant à ce sujet un avis unanime et avec l'acquiescement écrit de tous les Académiciens titu- laires. En cas de dissolution, le Directeur et le Bureau en exercice ne pourront disposer des biens de l'Académie qu'en faveur d'un herbier ou d'un établissement botanique français ou étranger, et à la condition expresse que le dit herbier assure l'intégrité de la Bibliothèque eî de l'Herbier, et les mette à la disposition d'un public savant. Toutefois, il pourra être dérogé à cette dernière clause dans le ACADÉMIE DK GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 3g cas OÙ les frais et dettes existant au moment de la dissolution néces- siteraient la vente partielle des ouvrages ou des collections. 10. — Tous les membres sont obligés pour subvenir à la publica- tion du Bulletin et à l'entretien de l'Herbier de verser une cotisation annuelle de lo francs, uniforme pour tous les membres, qui leur assure le service régulier du Bulletin. 1 1 _ _ Tout membre de l'Académie a droit, sous sa propre respon- sabilité et à ses frais, au prêt des ouvrages de la bibliothèque pour trois mois et au nombre maximum de trois ouvrages à la fois. 12. — Chaque année un genre ou une section de genre sera mise à l'étude selon les diverses régions du globe. Les membres de ces régions en seront avisés à l'avance et devront, chacun en ce qui les concerne (autant que cela leur sera possible), fournir avec des échan- tillons de ces espèces, les renseignements sur leur dispersion, de telle sorte que la carte de distribution de ces espèces, puisse être donnée à la fin de l'année et paraisse dans le n" de décembre du Bulletin. i3. —On faciliiera aux Membres la détermination de leurs espèces qui seront soumises à des spécialistes ou à des botanistes qualifiés, nommés par le Directeur e t formant le Comité de détermination de l'Académie. 14. — Nul ne pourra être promu à un degré supérieur dans l'Académie sans avoir passé par le degré inférieur. Des listes d'avan- cement seront établies au i^r janvier de chaque année et basées sur l'ancienneté d'une part, et de l'autre sur le mérite résultant d'une œuvre botanique importante et originale. Les botanistes remplissant cette dernière condition seront toujours proposés en premier rang pour les élections ou les nominations à intervenir. Distinctions Honorifiques. I. — Un Conseil composé du Bureau et des Membres d'honneur de l'Académie confère gratuitement et par décision motivée des médail- les d'or (vermeil), d'argent ou de bronze réservées aux hommes de science, plus particulièrement aux botanistes qui se sont distingués, soit par des travaux scientifiques remarquables, soit par des institu- tions utiles à l'avancement des sciences. 11. — Ces médailles, dont la distribution a lieu le i*"" janvier et le ler juillet de chaque année, donnent à leurs titulaires droit au titre de Lauréats de iAcademie. III. — Le nombre des Lauréats est fixé à 200 pour le monde entier : dont 5 de la première classe, 20 de la seconde, lyS de la troisième, formant aux yeux de l'Académie un véritable Ordre scientifique international. 40 ACADÉiMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE IV. — En vertu de précédents et conformément à ce qui se prati- que dans diverses Académies, l'Académie peut conférer par décret de son directeur le titre de Docteur de l'Académie a l'auteur d'une œuvre botanique importante, sur la demande formelle de ce dernier, à la suite de l'examen du travail, par une commission de trois mem- bres et sur l'avis favorable de son Bureau. Une Nouvelle Fougère Hybride Cystopteris Blindi Parm. [Cystopteris fragilis Bernh. X Asplemnn Trichomanes L.) Par M. Paul Parm entier Mon obligeant ami, M. Blind, botaniste infatigable, m'a soumis, en août dernier, une curieuse fougère rencontrée par lui dans des poudingues près d'Azans (Jura) en com- pagnie de Cystopteris fragilis Bernh. et d'Aspteniim Tri- chomanes L. Un des échantillons est intimement lié à un pied d'A. Trichomanes . Les caractères de cette fougère ne répondent à aucune desdiagnoses des espèces et des formes de la Flore de France, et sa détermination morphologique est d'autant plus difficile à établir que les sporanges ne se sont développés sur aucun des individus découverts jusqu'à ce jour. Venant de publier un travail taxinomique de longue haleine sur l'ordre des Eii/îlicinées (i)^ pour la rédaction duquel l'anatomie a été mise largement à contribution, j'étais donc tout indiqué pour étudier la fougère précitée. Si l'on compare cette plante à ses congénères qui l'en- vironnent, on remarque qu'elle se rapproche i" de Cystop- teris fragilis par la teinte verte du rachis de la feuille ; par la tendance qu'ont les folioles inférieures à s'inciser profon- dément pour amener la feuille à devenir bi-pennatisséquée ; par l'existence d'écaillés basipétiolaires (fig. i, éc.) ; -1° d'As- plenum Trichomanes^ par sa petite taille (o™ o5,-o"'io) ; par la feuille dont l'ensemble rappelle la variété incisa Moore, décrite par M. C de Rey Pailhade dans son bel ouvrage sur les Fougères de France [2). En un mot, cette (i) P. Parmentier : Recherckcs sur la structure de la feuille des Fougè- res et sur leur classification. (In Ann. Se. nat ; ix 19.- 1899. (2) C. DE Rrv Pailhade : Les Fougères de France (Edit Paul Dupont Paris, p. 35 ; 1894). ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 4I fougère possède extérieurement des caractères des espè- ces précédentes, sans qu'il soit possible cependant de l'iden- tifier à l'une quelconque d'elles. L'anatomie de la feuille est beaucoup plus expressive dans le cas actuel ; elle nous permet de déterminer avec cer- titude la plante litigieuse. Si l'on pratique une coupe trans- versale à la base du pétiole, on constate : i°que les fais- ceaux ligneux, au nombre de deux, aftectent une forme qui rappelle celle de C.fragilis[^g. 3, b, faisceau de droite) ; leur configuration est celle d'un hippocampe dont les cro- chets terminaux se seraient atrophiés. On sait que cette for- me, crochets compris (fig. 7, flg.) est fréquente chez les Poly- podiacées ; tandis que le même appareil est très différent chez les Asplennm (fig. 8, flg.), où il est représenté ordinairement pardeux petits arcs, accolés ou distincts, à convexité tournée vers le plan de symétrie du pétiole. Le mésophylle homo- gène, sans palissades, n'est représenté que par quatre assi- ses de cellules, comme chez C. fragilis (fig. 6, m.). 2° On constate ensuite que la paroi interne de l'endoderme pro- pre à chaque faisceau libéroligneux, est brune et épaisse (fig. 4, end.), que le sclérenchyme brun sous-épidermique n'est ordinairement représenté que par 3-4 assises d'élé- ments (fig. 4, sel. br. ) ; que le pétiole seul porte des poils simples, i-cellul. et capités (fig. 2) ; enfin que les épider- mes foliaires sont onduleux et ont leurs cellules très larges, l'inférieur seul étant muni de grands stomatescomme chez les Asplennm (fig. G). Il y a donc lieu de reconnaître que les caractères de la Fougère en question résultent d'une juxtaposition de plu- sieurs caractères respectifs des C. fragilis et AspL Tricho- manes avec prédominance de ceux du premier, et que l'on est bien en présence d'un hybride non encore décrit, au- quel je donne le nom de Cystopteris Blindi (=C. fragilisX Aspl. Trichomanes) pour rappeler le nom du botaniste qui l'a découvert et recueilli. Parmi les quelques échantillons que M. Blind m'a en- voyés, il en est un qui m'a frappé par l'absence d'écaillés basi-pétiolaires et la moitié inférieure brune du pétiole, le reste de la plante étant conforme à l'hybride. J'en ai fait aussi l'étude anatomique et j'ai pu reconnaître que j'étais 42 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE simplement en présence d'une variété à'Aspl. Trichomaiies et non de C. Blindi, surtout à cause de la disposition des faisceaux libéro-iigneux (fig. 8, flg.) qui est celle propre aux Asplenum. Cette variété a été décrite par M. C. de Rey Pailhade sous le nom d'Aspl. Trichomaiies, var incisa Moore (i). Pour éviter toute confusion, j'insiste sur la présence des écailles basi-pétiolaires, sur la teinte verte du rachis foliaire et d'une partie du pétiole chez l'hybride C. Blindi, carac- tères qui échappent à un coup d'œil trop rapide et qui n'existent pas sur la variété incisa à' A. Trichoiuanes. [Institut botanique de Besançon, novembre 1899). Un Parasite d'Encelia Tomentosa Par M. R. Maire M. H. Léveillé, secrétaire de l'Académie internationale de géographie botanique a bien voulu me communiquer des feuilles d''Encelia tomentosa Walp. attaquées par une Urédinée, qui lui avaient été envoyées par M. Carlos E. Porter, de Valparaiso. Voici la description de cette Urédinée. Uredo Encelise tomentosse n. sp. Soris Limphigenis^ plerumque epiphyllis^ orbicularibus, minu- tis^ fusais, midis, piilveraceis^ per totam folii siiperjiciem inae- qualiter sparsis ; uredosporis ovoideis, ellipsoideis vel globosis^ So-'i'j X 2^-34 [JL, episporio ecliinulato, umb'rino, duobiis poris germinationis prœdito, contentu guttidis oleosis aurantiacis farcto, pedicello hyalino gracili^ valdc deciduo-suffiiltis. Hab. ad folia viva Enceliae tomentosse, ad Caldera et Val- paraiso (Chile), septembri. Cette espèce difTère de l'Uredo au Puccinia Enceliae Diet. et Holw., Bot. Gaz. 1897, par ses urédospores de taille plus con- sidérable, ses sores surtout épiphylles. Elle est plus voisine des formes urédosporifères de l'espèce coUecùwe Pucc.HieraciiMa.n. et doit en effet être l'Uredo d'un Puccinia de ce dernier groupe. Nancy, i5 janvier 1900. il) C. DE Rey Pailhade. Op. cit. p. 35. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ^3 m mmm iio iho-est de m nmi Par M. Ch. Claire {Suite) GENTAUREA SEROTINA Bor. «Tige grêle anguleuse, sillonnée, plus ou moins élancée, droite ou tombante^ rameuse ; feuilles étroites entières, ou plus souvent dentées ou pinnatifides, pubescentes ou blanchâtres floconneuses; pédoncules un peu renflés au sommet; anthodes ovoïdes, moitié plus petits que dans C. Jacea, écaillesde l'invo- lucre blanchâtres.' ou tachées de brun, presque toutes pectinées ciliées; aigrette nulle; corolles rouges, les extérieures rayon- nantes, les centrales à tube ovoide renflé. Août, octobre, col- lines, bois secs, C. » (Boreau FI. centr. Fr. éd. 3. p. 35o). GENTAUREA PRATENSIS Thuill. « C. calycibus ciliatis erectis et pappo nigricante terminatis ; foliis lanceolatis dentato lyratis. Vaill. Par. 107. — Paraîtn'être qu'une variété de la précédente ( C. nigraL. ). Feuilles lancéolées et garnies de dents anguleuses et distantes. Cette plante varie par le plus ou moins de longueur et de largeur de ses feuilles, par leur couleur, par leur circonférence, qui est tantôt entière et tantôt découpée. La couleur des écailles est aussi différente • Il y a des pieds où elles sont terminées par des plumes noires, d'autres par des brunes ou des rousses ; et d'autres enfin où les écailles sont dénuées de plumes. Fleurs rouges; en juillet et août. Se trouve dans les prés. « (Thuillier FI. Par. éd. 2, p. 444). «Tige de I à 5 déc. droite, anguleuse, rameuse; feuilles rudes lancéolées, larges et presque entières dans les lieux humides, plus étroites et découpées dans les lieux plus secs ; pédoncules fortement anguleux et renflés au sommet ; anthodes gros, cylin- dracés globuleux ; appendices des écailles de Finvolucre d'un brun noirâtre et fortement pectines ciliés ou Hmbriés, tous con- tigus; fruii sans aigrciic, mais parsemé de poils qui en dépas- sent le bord et en simulent une ; fleurs rouges, les extérieures rayonnantes, plus rarement toutes égales. Mai, août. Près et 44 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE bois. AR. dans la région centrale où le C. Jacea domine.» (Boreau, FI. centr. Fr. éd. 3, p. 35i). Ainsi qu'on peut s'en convaincre par la comparaison des deux diagnoses, Thuillier comprend certainement le C. pratensis dans un sens large, tandis que Boreau au contraire l'interprète dans un sens un peu strict en le réduisant exclusivement aux formes à involucre gros et d'un brun foncé dont il en sépare les autres variétés à involucre m.édiocre, pâle ou taché, sous le nom de C. serotina. CENTAURE A NIGRESGENS Willd. « Calathides solitaires au sommet de la tige et des rameaux. Péricline à folioles non complètement cachées par leurs appen- dices ; ceux-ci appliqués^ ovales ou lancéolés^ non acuminés, bordés de cils plus longs que la largeur de l'appendice. Fleurs de la circonférence rayonnantes, ou non rayonnantes iC. deci- piens Thuilll). Akènes dépourvus d'aigrette ou munis de quel- ques cils rudimentaires. Feuilles rudes au toucher; les inférieures sinuées dentées ou sinuées-pinnatifides ; les supérieures ses- siles, linéaires. Tiges dressées, fermes, rameuses dans leur moitié supérieure ; rameaux allongés., étalés. — Fleurs pur- purines. Prairies. » (Godron FI. de Lorraine, éd. 3, p. 398). Godron applique certainement ici le nom de Willdenow au C. pratensis Th.m\\. dont il ne parle pas. Boreau, de même que la plupart des auteurs, fait de C. nigrescens Willd. le synonyme de C. pratensis Thuill. On peut se demander toutefois si Willdenow comprenait, de même que Thuillier, son C. nigrescens dans un sens large ou bien s'il ne donnait pas exclusivement ce nom à une forme ou variété ? M. Rouy fait du C. nigrescens Willd. une espèce indé- pendante du C. pratensis Thuill. englobant plusieurs formes et variétés. Nous ne connaissons pas cette espèce, mais d'après sa description et son analyse dichotomique nous avouons ne pouvoir absolument la distinguer de la forme que M. Rouy classe dans le C. pratensis sous le nom de C. gradata. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 45 GENTAUREA KOGHII. « C. nigrescens Koch Syn., p. 410, non Willd. — Tige dres- sée ; rameaux étalés-dressés : feuilles vertes, ovales ou oblon- gues ; les inférieures entières ou sinuées-lyrées, les su- périeures entières^ linéaires-lancéolées ; involucre à folioles terminées par un appendice brun-noirdtre, petit, ovale^ pec- tine cilié, à cils non pliimeux^ à peu près de la même lon- gueur que la largeur des appendices : ceux-ci ne se tou- chant pas par leurs bords, et plus ou moins éloignés les uns des autres ; fleurs rouges ; fleurons extérieurs générale- ment rayonnants ; akènes dépourvus d'aigrette ; capitules plus petits que dans le C. pratensis, ovoïdes ou ovoides-globuleux . JuilletAoùt. )^ M. F. Gérard, dans ses « Notes sur quelques Plantes des Vosges », rapporte cette plante comme variété au C. pratensis. M. le D' Berher, dans son catalogue, la signale sous le nom de C. nigrescens Willd. D'ailleurs en 1890, lui avant communi- qué quelques plantes parmi lesquelles se trouvait un échan- tillon de ce Centaurea, M. Berher annota sur mon étiquette: «Je connais imparfaitement cette plante, d'ailleurs c'est la mer à boire que la détermination des Centaurées de ce groupe. M. l'abbé Richard et moi y avons renoncé». M. Rouy en fait une forme du C. pratensis sous le nom de C. gradata. Je considérais cette forme, d'après M. F. Gérard dont j'adop- tai la synonymie, comme étant le véritable C. Kochii F. Schultz. C'est sous ce nom que je l'ai distribuée à la Société Rochelaise et au Flora selecta de M"" Magnier. Aujourd'hui, tout en me référant à la nouvelle dénomination de M. Rouy, je dirai cependant que je ne trouve rien dans ses caractères qui la différencie du C. nigrescens que ce savant auteur sépare spécifiquement de C. pratensis. GENTAUREA BERHERI F Gérard. «Tige de 3-6 décimètres, rameuse; rameaux allongés, dres- sés ; feuilles d'un vert gai. un peu rudes, les inférieures lon- guement pétiolées, lanceolées-dentces, les caulinaires moyennes pinnatifides, les supérieures linéaires-lancéolées ou oblongues- 4^ ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE lancéolées, muer onées ; involucred'un/aî/ve roussdtreà folioles terminées par un appendice linéaire-lancéolé, blanchâtre, sur la face interne, recourbé en dehors au sommet, cilié-pectiné, à cils non plumeux ; akènes dépourvus d'aigrette ; fleurs rouge pâle ; fleurons de la circonférence rayonnants ; capitules globuleux solitaires au sommet de chaque rameau. Août-sept.» l'F. Gérard, Notes sur quelques Plantes des Vosges, p. 94). M. F. Gérard rapporte avec raison cette plante au C. praten- sis comme var. y- M. Rouy en fait une forme du C. micropti- lon Godr. qu'il maintient au rang d'espèce. GENTAUREA MIGROPTILON Godr. « Calathides solitaires au sommet de la tige et des rameaux. Péricline à folioles non cachées parleurs appendices; ceux-ci arqués en dehors, plans, lancéolés, acuminés, bordés de cils briè- vement plumeux et plus longs que la largeur de l'appendice. Fleurs de la circonférence rarement rayonnantes. Akènes dépourvus d'aigrette. Feuilles rudes au toucher, vertes ou blan- châtres-aranéeuses ; les inférieures pétiolées, plus ou moins profondément sinuées-lyrées ou sinuées ; les supérieures sessi- les, linéaires. Tiges dressées, élancées, très rameuses dans leur moitié supérieure; rameaux raides, allongés, étalés-dressés. — Fleurs purpurines. Bords des bois et des routes. » (Godron FL Lorr. éd. 3, p. 3gg.) La description du C. microptilon par Boreau, dans la Flore du Centre, est bien concordante à celle de Godron, Dans sa Flore de ja chaîne jurassique p. 446, in Obs. Grenier dit : Je n'ai point encore vu d'échantillon de C. microptilon provenant authentiquementde nos localités jurassiques. Ce qui a été donné pour tel me paraît appartenir aux formes du C. amara. » Le C. microptilon Godr. est une de nos formes les plus em- brouillées et des moins connues. On a souvent pris pour lui le C. decipiens Eor. nonThuill. dont il ne peut guère sedistinguer que par l'absence d'aigrette sur les akènes. Pour nous, c'est une simple variété némophile du C. pratensis [sensu lato) à appen- ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 4; dices plus ou moins arqués et à fleurs non rayonnantes, ayant plutôt l'aspect d'un C. nemoralis partant de là, du C. nigra. GENTAUREA NIGRA L. « C. calycibus ciliatis squamuld ovatd ciliis capillaribus erec- tis \foliis lyrato-angulatis^ floribus flosculosis. Linn. sp. pi. ,288. — Calyces garnis de cils capillaires et droits ; ayant leurs écailles ovales. Feuilles lyrées, garnies de dents anguleuses. Fleurs rouges, flosculeuses et sans couronne ; (ce qui la distin- gue de la Jacée des prés (Centaurea jacea), à laquelle elle res- semble par son port ). Fleurit en Juillet et Août. Se trouve dans les bois. » ( Thuillier FI. Par. éd. 2, p. 444.) Le C . nigra se compose de deux formes ou espèces jorda- niennes principales : C. obscura et C. nemoralis^ dont l'ensem- ble constitue, croyons-nous, l'espèce linnéenne. Les auteurs en font souvent deux espèces différentes en considérant l'une ou l'autre comme étant exclusivement le véritable C. nigra L. Pour Boreau, c'est au C. nemoralis Jord. qu'il maintient le nom de Linné. Grenier au contraire, surtout d'après des exemplaires de l'herbier normal de Fries, considère le C. obscu- ra Jovd. comme étant le vrai type linnéen. Godron ne parle, dans sa Flore de Lorraine, ni du C obscura, ni du C. nemoralis tous deux cependant répandus dans les Vosges ; il a donc confondu les deux formes sous le nom de C. nigra. GENTAUREA OBSGURA Jord. « C. nigra Jord. Pug. (i852) p. 104 — Tige de 4-8 déc. dressée, anguleuse, à rameaux courts, fastigiés ; feuilles par- semées de poils courts, un peu rudes, ovales-lancéolées, atté- nuées en pétiole, un peu sinuées ou irrégulièrement dentées, les supérieures oblongues, presque entières ; involucre noir foncé, presque globuleux, à écailles imbriquées très rappro- chées, entièrement cachées par leurs appendices, ceux-ci large- ment ovales, très profondément déchiquetés en cils sétacés, plumeux ; corolles rouges, ordinairement toutes égales ; fruit étroitement oblong, couronné par une aigrette de poils raides, 48 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQI'E beaucoup plus courte que lui. Juin, Août, Prairies. R. » ( Bu- reau FI. centr. Fr. éd. 3, p. 352.) « Tiges de 2-5 déc. Calathides souvent uniques à l'extrémité de la tige, sphériques ou même déprimées, à appendices des fol. plus larges que loijgs ; floraison plus précoce. Le reste comme dans le C. nemoralis . Port du C.Jacea. Juin-Juillet. Prairies des basses montagnes sur les sols argileux. » ( Grenier FI. ch. Jur. p. 447 ). Les appendices des folioles chez cette forme, sont générale- ment plus souvent étalés, surtout sur le vif et sur pied, que dans le C. nemoralis. Comme le fait remarquer Grenier, sa flo- raison est aussi plus précoce ; c'est ce que j'ai observé de même dans les Vosges. GENTAUREA NEMORALIS Jord. « Souche un peu traçante ; tige de 5 à 10 décim. droite, à rameaux nombreux, grêles, dressés-étalés ; feuilles d'un vert grisâtre, brièvement pubescentes, un peu rudes, les inférieures ovales ou lancéolées, rétrécies en pétiole, sinuées-dentées, les autres oblongues ou lancéolées, denticnlées ; involucre ovoide- arrondi, brun ou noirâtre, à écailles imbriquées serrées, rap- prochées, cachées par leurs appendices linéaires lancéolés, à cils plumeux, sétacés plumeux, 3 fois plus longs que la lar- geur des appendices ; corolles purpurines égales, non rayon- nantes au pourtour ; fruit grisâtre un peu hispide, oblong, à ombilic étroitement ovale, couronné par une aigrette de poils écailleux, au moins trois fois plus courts que lui. Juillet, sept. Bois, buissons, prés couverts. C. » (Bor. 1. c. p. 352). « Souche vivace. Tige de 3-8 déc. rameuse au sommet, à rameaux subétalés, munis de feuilles sublinéaires. Feuilles d'un vert foncé ; les inf. pétiolées, ovales ou lancéolées^ presque entières ou sinuées-dentées ; les sup. sessiles, oblongues-lan- céolées. Calathides solitaires ou géminées à l'extrémité des rameaux_, munies de feuilles florales étroites. Péricline ovoïde, à folioles entièrement cachées par leurs appendices dressés, appliqués, ovales-lancéolées., noirs ou bruns, bordés de cils trois fois plus longs que la largeur de l'appendice. Fleurons purpu- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 49 rins, tous tubuleux et fertiles, très rarem. rayonnants. Akènes piibesceiits surmontés d'une aigrette formée de soies courtes, égalant au plus le sixième de V akène. Juillet-Août. » (Grenier Fi. ch. Jur. p. 446-47). [A suivre). Les Plantes des Terrains salés Par M. A. Fer et [Suite] Trichonema columnse. Reich [Romulea Columnae); Ixia Biilbocodiimi pari'ijloriim Boit. p. 102. Trifolium. de (rpst; trois et cp-jUcv feuille). Trifoliiunmari- tiinuni Huds. (7". irregulare Pourr. ):,1. iin/rescensVw. Triglochin. (de rpet? trois et y)^w/.'î pointe (capsule à 3 poin- tes). Troscart. — T. Barrelicri Lo\s ..^ T. niaritimunih. Triplaris americana. L. Triplaris de la Guyane. — Sapalaka, Apolli des Galibis, 12 à i5 mètres. Cet arbre qui croît dans les environs de la crique des Gabilis aime les ter- rains submerge's. Les fourmis l'attaquent et se logent dans son bois qu'elles perforent en un tuyau de couleur blanche dont on pourrait se servir en guise de conduite d^eau. (F.A.) Tripolium vulgare Nées {Aster tripolium). Ulva, Ulva lactuca, U . intestinalis tubulosa L. Uncole palmieri. Utricularia vulgaris L. Vanda Batemanni [Stauropsis lissochiloides Pfitzer — Une des plus belles et plus grandes orchidées du genre Vanda doni les grappes florales comprennent près de 100 fleurs d'un pouprc vif à Tcxtérieur et d'un jaune d'or en de- dans avec de multiples macules d'un carmin pourpre. Indi- gène aux Moluques et Philippines surlesarbresetrochersau dire de Gaudichaud. Nous lisons dans Rumphius que cette belle espèce croît sur les mangliers au bord de la mer et que ses racines pendantes sont souvent, pendant le flux, bai- gnées par la mer. (Journ. de la Soc. imp. et cent. d'Hort. I 852, p. .^oO- Vanilla- Vanille. — Lianes dont le fruit renferme une énorme quantité dacidc benzoïque dont le parfum s'accen- 30 ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE tue en raison directe de la maturité'. L'importation de la vanille en France s'élève à plus de 6 millions de francs par an. On sait qu'en raison de la disposition des organes flo- raux, la fécondation chez la vanille est artificielle. La plus grande partie de la vanille importée provenait jadis du Mexi- que. De nos jours la Réunion et nos autres colonies four- nissent une large quote-part. Les principales espèces sont : Vauilla aromaiica Sw., V. Pompona Schiede. Un certain nombre de vanilles se complaisent dans les petits bois au bord de la mer. Bienque fixées dans le sol par leurs racines, elles participent largement de la vie des plantes épiphytes et peuvent braver jusqu'à4o" de chaleur. Veronica L. — En Thonneur de Ste Véronique, V.ana- galloides Guss,, V. maritima L. Vicia de êt/.tov vesce. V. lutea. Xanthium (de çavQoç jaune à raison de la couleur tirée de cette plante). Xanthium strumarium (strumarium de strumce écrouelles, qu'elle était réputée guérir). Zanniehellia en l'honneur de Gérôme Zannichelli phar- macien et botaniste de Vienne 1 662-1 729. Son fils Jacques cultiva aussi les sciences naturelles. On lui doit plusieurs ouvrages. — Z. palnslrisL. Zostera. Les Zostères qui, malgré leur aspect, ne sont pas des algues mais bien des phanérogames peuvent, bien lavées à l'eaudouce, servir à la nourriture du bétail ; séchées au soleil elles fournissent une matière propreà la confection des matelas et à l'emballage des objets fragiles. Elles servent dans certaines régions à couvrir les habitations, donnent de l'engrais et par incinération une soude de second choix. — Z. marina. Z . nana Roth.Les feuilles sèches de cette dernière espèce remplacent le crin dans les sommiers. Les zostéracées jouis- saient jadis de la réputation de guérir les affections scrofu- leuses. L'iode qu'elles contiennent ainsi que les autres plan- tes marines expliquerait leur efficacité. "Weissmannia Voir Sphagnitm. {A suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 5l Sur la croissance du gui en Normandie par le D"" Ed. Spalikowski. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt dans un des derniers Bulletins de FAcadémie internationale de Géographie botanique(i)la nofe sur le Gui de M. Ch. Le Gendre, et si je ne puis répondre entiè- rement aux desiderata de notre excellent et érudic collègue^ je me propose ne'anmoins de fournir dès maintenant quelques documents sur la croissance du gui en Normandie. J'ai déjà signalé plusieurs fois sa présence sur le chêne en Normandie, je n'ai donc pas à y revenir (2). Quant au Populus alba, cet arbre me paraît particulièrement prédisposé à héberger le Viscum album. Mais ceci dépend beaucoup de son exposition. Ceux placés aux bords d'un fleuve ou d'une rivière sont le plus souvent indemnes; ceux aux contraire qui poussent dans l'intérieur des terres présentent 20 fois sur 1 00 des touffes de gui. Même remarque pour les pommiers. Ceux-ci sont d'autant plus destinés à devenir porte-gui qu'ils sont plantés loin d'un cours d'eau. Je prie mes collègues de bien vouloir remarquer si le même fait se produit ailleurs qu'en Normandie. Ainsi, voulant me rendre compte de la justesse de mes obser- vations, j'ai longé les deux rives de la Seine, sur un parcours de plusieurs kilomètres, sans apercevoir de pommiers ou de peu- pliers porte-gui. Dans l'Eure, j'ai noté la même chose. Sur les bords de l'Eure et de riton, j'ai fort rarement rencontré le gui, tandis que dans les plaines d'Evreux et du Neubourg, celui-ci est fort commun. Enfin, pour la première fois depuis que je fais des excursions botaniques, j'ai trouvé il y a quelques jours un champ dont les (i) I" Nov. 1899 p. 120. (2) Ed. Spalikowski. — Remarques sur la croissance du gui dans la Seine-Inférieure et l'Eure. — Monde des Plantes 1896. — A propos d'une enquête sur le gui.— Archiv. prov. des Se. 1" mai 1899. — Paysages et paysans normands, Paris J, B. Baillière 1899, page 4'J. 3 2 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE pommiers étaient tous sans exception envahis par le gui . Ce champ est situé à Petit-Couronne, et, nouvelle preuve à l'appu i de ce que j'avançais plus haut, distant de la Seine d'environ 3 kilomètres. Je suis persuadé que les mêmes arbres placés à 200 mètres seulement de l'eau eussent été exempts. Je ne suis pas loin de partager également l'avis de M. Le Gen- dre sur l'influence de l'altitude. Ainsi, à une altitude de 200 mètres au-dessus du niveau de la Seine, j'ai très rarement vu le gui. — Autre fait aussi bizarre. En forêt, le gui est quasi introuvable dans ma région. — Pour- quoi? Je n'en sais rien au juste. J'ai pensé que lèvent ne se fai- sant que difficilement sentir dans les futaies, ce calme de l'air était un obstacle à la dispersion des graines, et ce qui me permet- trait de confirmer mon hypothèse, c'est que précisémentle champ de pommiers dont je parlais tout à l'heure est exposé en plein vent d'ouest. On accuse un peu trop à tort les grives; ainsi, dans la commune que j'habite, elles sont plutôt rares, et pourtant le gui foisonne! Peut-être encore le gui ne se plait-il pas en forêt, parce que les essences forestières, frênes, ormes, houx, bouleaux, hêtres, charmes, etc, sont précisément réfractaires au parasitisme, ainsi que l'a dit judicieusement M. Ch. Legendre. En tout cas, le fait curieux à retenir et à contrôler est le sui- vant; le gui n'aime pas le voisinage des lieux humides. Sur quelques plantes rares et adventices en Lorraine Par M. Marcel Petitmengin. [Suite). Lunaria annua L. Subspontanée, — Malzeville : Bois^ de M. Colin ; St Michel, où mon ami le botaniste Paul Durenne et moi, nous pûmesen recueillir en 1897 plusieurs échantillons splendides. — Se rraintie Liinai'ia rediviva L. Très rare en plaine ; Malzeville, aux Grands-Moulins, dans les saules. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 53 Erucastrum Pollichii L. Très rare. — Talus de la Meurthe en face l'usine Dranville, à ChampigneuUes. Berteroa incana E. ; Rare et fugace. — Je l'ai observée 2 ans aux bords du canal de la Marne au Rhin, près l'usine d'électri- cité en face Malzéville, puis elle a disparu entièrement depuis, Signalée par M. Brunotte comme commune près de Pont-à- Mousson sur la voie-ferrée. Cochlearia ojficinalis L. Bords des chemins dans les près humides à Malzâville. Introduit, mais se maintient. Hesperismatronalish. Vieuxchàteau àBlainville (P. Durenne). Haies dans la rue Courbet à Maxéville. Reseda phyteuma L. Moissons de la ferme Ste Catherine près du Champ-le-Bœuf àNancy. — Très rare. Dianthus superbus L. Vieux murs à Longwy-basl Géranium praterise L. Au pied dés anciennes fortifications à Li Verdun. — Talus près de la Meurthe au Pavillon. Impatiens noli-tangere L. Rare en plaine ; Bord de la vieille rivière à Viviers-sur-Chiers ! Colutea arborescens L. Lisière du bois entre Liverdun et Pom- pey ; au sentier des carrières. — Naturalisé depuis plus de vingt-ans et très rare. Atrolobnim scorpioides L. Champs à Caussey près de l'aque- duc. [A suivre). CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE PAR E2. ]vioisrGHLriiL-.3:_oisr Instituteur à Ste-Sabine (Sarthe) [Suite) Gen. XXVI. — LecanoraAch. Thalle entièrement crustacé, granuleux ou verruqueux, quel- quefois pulvérulent et mC'me nul. Apothécies lécanorines, ses- silcs, quelquefois immergées; spores simples, hyalines, ellipsoï- des, généralement 8 par thèque, quelquefois plus, quelquefois moins. 54 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I. — Apothécies non immergées dans le thalle L. TARTAREA Ach., Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv., Harm. — Thalle blanchâtre ou grisâtre, épais, verruqueux, plus ou moins sorédié. Apothécies très grandes, atteignant quelquefois jusqu'à un demi centimètre de diamètre, à disque roux, nu, à bord thallin épais, granuleux, infléchi, concolore au thalle ; spores S""" ellipsoïdes, grandes, 40,80 X 20, 3o. — TR. Rochers siliceux. Sillé-le-Guillaume, rochers du Saut-au-Cerf : fertile. — Var. suEPARTAREA Nyl. — Thalle lépreux, plus ou moins sorédié, noduleux, parsemé de protubérances vermiformes; sté- rile. — TR. Sillé-le-Guillaume, rochers du Saut-au-Cerf; Chemiré-enCharnie, rochers de la Butte d'Enfer. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies G + rouge. Thalle et disque des apothécies K + jaune. Desportes mentionne cette espèce dans sa flore, mais il ne l'indique que dans deux localités mayennaises. * L PARELLA Ach., Nyl., Malb.. Lamy, Oliv., Harm. — L. pallescens v. parella Schœr., Flag. — Thalle blanchâtre ou cendré, assez épais, granulé-verruqueux. Apothécies moyennes à disque plan ou concave, carné, couvert d'une pruine blanche, bord thallin élevé, entier, blanchâtre; spores 4 à 6 par thèque grandes, 5o X 35. — C. Sur les rochers siliceux et schisteux sur les tuiles des toits; fertile. Chemiré; Saint-Léonard; Ten- nie;Ségrie; Sillé;etc. — F. corticola Oliv. — Thalle plus blanc, granulé. C'est le type corticicole. Rare. Chemiré-en-Charnie, peupliers au bord de l'étang de la Forge. V. ALBOFLAVESCENS Schœr. — Thalle blanc, sorédié, à hypo- thalle distinct, souvent stérile. — AC. Sur les troncs et le vieux bois. Fertile à Sainte-Sabine sur des barrières, aux Tuileries à Bourg-le-Roi, à la Cour-de-Gesnes, également sur des bar- rières. R. Ch. — Disque des apothécies C + rouge. Thalle et bord des apothécies C — . * L. ATRA Ach., Nyl., Lamy, Flag., Oliv., Harm. — Thalle blanc ou cendré, granulé-verruqueux, déterminé; hypothalle noirâtre. Apothécies moyennes à disque noir, noires en dedans. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 55 ^ à bord proéminent concolore au thalle; spores ellipsoïdales 8"% 12X8. — TC. Sur les écorces et sur les rochers schisteux et siliceux; fertile. Cette espèce est indifféremment saxicole ou corticicole. — Var. GRUMOSA Ach. Thalle plus épais, plus rugueux-ver- ruqueux, pulvérulent. Apothécies à bord thallin irrégulier. Saxicole. — AC. Chemiré ; Saint-Denis-d'Orques; Saint-Léo- nard; Saint-Victeur ; Fyé; etc. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies K + Jaune. * L. suBFuscA Ach., Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv., Harm, — Thalle blanc, blanchâtre ou grisâtre, lisse ou fendillé, plus ou moins granuleux-verruqueux. Apothécies moyennes à bord thallin entier, à disque brun-roux ou roux-clair; spores 8"'' ellip- soïdales, i5 X 9- Spermogonies noires. — TC. Sur toute es- pèce d'écorces et sur le vieux bois; fertile. — Var. ARGENTEA Ach. — ■ Thalle très blanc, lisse, mince. AC. Sur le peuplier suisse, les vieux palis et les planches formant cloison de hangars. Chemiré; Crannes; Sainte-Sabine ; etc. — Var. CAMPESTRis Schr. — Forme saxicole à thalle cendré grisâtre. AC. Sur les grès, les roussards, les briques; fertile. Chemiré-en-Charnie; Le Mans;Sillé; etc. — Var. ARGiLLicoLA Malb. — Thalle cendre, ocracé, fen- dille; bord des apothécies très entier. — Rare. Sur Targile des murs. Crannes-en-Champagne, aux Grimaux; fertile. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies K (Cj-|- jaune. L. INTUMESCENS Kœrb., Lamy, Arn., Oliv., Harm. — L. siib- fusca V. intumescens Nyl., Malb. — Thalle blanchâtre, un peu brillant, lisse, très mince. Apothécies anguleuses, à bord épais et proéminent concolore au thalle, à disque roux pâle, pruineux; spores 8"* ellipsoïdales, 14 x 8. Spermogonies noires. — Rare. Sur les écorces lisses des hêtres. jSainte-Sabine à Tciang de la Chatterie et à la Durandière; Coulans, bois autour du château; Fay, bois de Vandœuvre; fertile. Forêt de Perseigne. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies K + jaune. L. GANGALEOiDEs Nyl., Lamy, Rich., Oliv, Harm. — Thalle blanchâtre ou grisâtre, à granulations grosses. Apothécies à disque noir mais pâle en dedans, à bord thallin concolore au 56 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE thalle; spores 8°*, i5 X lo. — Rare. Sur les rochers siliceux à Saint-Le'onard-des-Bois, buttes de la Vigne et de Roche-Moi- gnon ; Crissé^ rochers de la Roche ; fertile. Cette espèce ressemble beaucoup extérieurement à L.atra : mais elle s'en distingue facilement par ses apothécies pâles en dedans et ses spores un peu plus grandes. R. Gh. — Thalle et bord des apothécies K-f-j'aune. L. RuGOSA Nyl., Arn., Oliv. — L. subfusca v. rugosa Malo., Flag., Harm. — Thalle déterminé, blanc, épais rugueux, gra- nulé et crénelé; spores 8ne, i6 X 8. —G. Surles peupliers, chê- nes, charmes, etc ; fertile. R. Gh'. — Thalle et bord des apothécies K -f jaune : *L. Ghlarona Arch., Nyl.,Lamy, Oliv. — L. subfusca v. chla- rona Malb., Arn., Flag., Harm. — Thalle blanchâtre ou un peu cendré, mince, déterminé, un peu granuleux. Apothécies moyennes à disque carné ou rougeâtre, à bord entier ou sub- crénélé ; spores 8"® 12 X8. — G. Sur les écorces lisses, principa- lement depeupliers, chênes, sapins ; fertile. — F. minus Oliv. — Apothécies à peine visibles à l'œil nu. Sainte-Sabine, sur Técorce des saules dans la forêt de Mézières. — F. detrita Ach. — Disque des apothécies plus ou moins détruit par les insectes ou les champignons parasites. — AG. Avec le type. — Var. Geographica Massai. — Thalle déçusse par des lignes hypothallines noires, plus ou moins nombreuses. Ghemiré-en- Gharnie, taillis du Vieux-Logis ; Grannes-en-Ghampagne, aux Grimaux; fertile. R. Gh. Thalle et bord des apothécies. K + jaune. Dans la note relative aux publications de M. Marcailhou- d'Ayméric (p. 4 du dernier Bulletin), il a été imprimé par erreur que les photographies-miniatures coûtaient 3 fr. 5o les 5o. G'est 3 fr. les 5o et 5 fr. le cent qu'il faut lire. Si les membres de l'Académie imitaient l'exemple de notre Collègue, ils auraient l'inappréciable avantage de se connaître de figure et de savoir les publications ou ouvrages où ont paru les notes et mémoires de leurs Collègues. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉVEILLÉ. U. de B.) Typ. Monnoyer. — Le Mans. — ii-iqoo. LIBRAIRIE SCIEiMlFIQUE ET MÉDICALE S3, Rue Racine, à Raris FLORES D'OCCASION (2"^ Liste, n" ^o à 50) 25. 26. 27. 28. 29. 3o. 3i. 32. 33. 34- 35. 36. 37- Anderson. Plaina; Scandiiiaviac, descripl. et fig. aiialyt. adumbr. Cyperacefc et Grami- iieœ, Holmiœ. 1849-52, 2 fasc. in-8», 189 p. et atlas de 20 pi 14 fr. Anderson. Aperçu de la végélation et des plantes cultivées' de la Suèâe. Stockholm, 1867, gr. in-8., 96 pag., 2 cart 3 fr. Beaufays. Flore Verviétoise. Verviers, 1857, i n- 1 2 2 fr . 75 l'.ESNou. Flore de la Manche. Coutances, 1881, in-8, .■■'80 pag p. 6 fr. Bosch. Enumeratio plantarum , Zeelandiaa Belgicae indigenarum, part. I à III, in-8, 97 pag 3 fr. 5o BouRLET. Catalogue des plantes phanéroga- mes qui croissent naturellement dans les for- tifications de la ville de Douai. 1847, gr. in-8, 96 pag 3 fr. Briard. Catalogue raisonné des plantes du dép. de i'iVude,Troyes, 1881 gr., in-8. 7 fr. 5o Catalogue des plantes vasculaires du dép. de de la Charente-Inférieure. La Rochelle, 1878, gr. in-8, 83 pag i fr. yS Chantelat. Catalogue des plantes crypogt. et phanérog. qui - oissent spontanément aux environs de la Teste de Buch. Bordeaux, 1844, in-8, 84 pag 2 f 1 . Clairville. Manuel d'herborisations en Suisse et en Valais. Genève, 1819, in-8... 3 Ir. 25 CossoN et Germain. Supplément au Catalogue raisonné des environs de Paris. 1842, in-12, 94 pag I fr. 5o Dalibard. Flora; Parisiensis Prodromus, ou Catalogue des plantes qui naissent dans les environs de Paris. 1749, in-12, avec 4 pi . rel. 4 fr. Dalmon et Gras. Promenades botaniques dans la flore parisienne. 1877, in-8, 89 p. i fr. 75 38. GuiLLEMiN. Icônes lithographies plantarum australasifc rariorum. 1827, in-folio, i4 pag., 20 pi i3 fr. 39. Lesson. Flore Rochefortine. Rochefort, i835. in-8, 634 P^g 7 fr. 5o 40. Letourneux. Etude boianique sur la Kabylie du Jurjura avec Catalogue. 1871, gr. in-8, 90 pag 3 fr. 75 41 . Le TuRQtiiER DE LoNGCHAMP. Florc dcs cu vi rous de Rouen avec suppl. 1816. 3 in-12. 6 fr. 25 42. LoREY et DuRET. Flore de la Côte d'Or. Dijon, i83i, 2 in-S, avec pi 9 fr. 43. Mares et Vigineix. Catal. raisonné des plantes vasculaires des iles Baléares, 1880, gr. in-8, 9 pi 8 fr. 5o 44. Martins. 'Voyage botanique le long des côtes septentrionales de la Norwège, depuis Dron- theim jusqu'au Cap nord. in-S, i39 pag. Rare. 5 fr. 75 45. PÉRARD. Catal. raisonné des plantes de l'arron- dissement de Montluçon, 1869-71, gr. in-8 avec I pi..., ' 6 fr. 25 46. Pesneau. Catalog. des plantes recueillies dans le département de la Loire-Inférieure, Nantes, 1837, in-12 I fr. 75 47. Schlechtendal. Flora Berolinensis. Berolini, 1823, 2 tomes en 3 parties, in-4, (interfoliés de papier blanc) cart 4 fr. 75 48. Stoltz (J.-L.). Ampélographie rhénane, etc. i852, in-4, 266 pag., 33 pi. col 20 fr. 49. Weddell. Chloris Andina. Flore de la région alpine des Cordillières de l'Amérique du Sud. 1855-57, 2 in-4 avec 9" pl- (.Manq. livr. 9 ou feuilles 3 à 6 'pag. 17-48 ei planches 49, 5o", 52, 55, 56, 57) 100 fr. 50. WiLLEMET. Phytographie économique de la Lorraine ou rech. Botaniques sur les plantes utiles dans les arts. Nancy. 1780, in-8, 142 p. 2 fr. 2 5 (.4 suivre.) TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 1 H de feuille — 4 nages . . . 1/2 feuille — 8 pcij,v.s 1 feuille entière — 16 pages, 25 Ex. 4fr. 0 fr. 9 fr. 75 50Ex. 5fr. 7fr. 1 1 fr. 50 75 Ex. 6fr. 8fr. 13 fr. 100 Ex. 7 ir. 9lr. 15 fr, loO Ex. 8 fr. 50 10 fr. 50 17 fr. 50 200 Ex. 10 fr. 50 12 fr. '20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés à raison de o fr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 fr. 5o Pour 1 5o — . . . 5 fr. 25 Pour 200 — . . . 6 fr. Les auteurs voudront bien s'entendre directement avec l'imprimeur DANS LES QUINZE JOURS qui suivront 1 apparition du numéro où aura paru leur travail. LE MONDE DE-) .ftNTES REVUE INTERNA TIONATJ" irM .iz TRi ELLE DE BIBLIOGRAPHIE, PRETS, RENShiL-ii-. ^ FS 00 CONTRIBUTION A LA CC:u',aISSANGE DE LA. GÉOGRAPHIE BOTANIQu: p: i" FRANCE TOPOGRAPHIE BOTANIfU'-' '^^ ..;ONS DE CERC Y-L A-XOl TR . ■* tMMMimMM ""^^ Loupe Longue-Vue recommaiîdèe au.^ Botanistes. Création Nouvelle EN VENTE: 5, RUE BAYARD, PARIS — PRIX. ?'- ^ ANGS. B O U Z K N D P O F ^ li OPTICIEN Breveté . G. D. r PARIS — 130, Rue du Ba*. 130 *:j Microscopes composés à Crémaillère et p. Vis in ,s GROSSISSANT DE 1 00 A I . 500 FOIS Prix : de »0 à eOO tw^v . . LOUPES - BILOUPE^ - TRiL. JPES ET LOUPES DE TOUS GENRi^b POUR BOTArsJ' j^. de 1 fr. 75 à 20 fr. Demander le Catalogue g'énéral ^ anco 9* Année '3^ Série! N^ 124 i*"" Mars 1900 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » JPamîssant le JL*"^ cle cli.îic|iie inoîs SOMMAIRE DU N» 124 Nominations. Publications botaniques de M. A. -S. Hitchcock. Séance du d février. Exposé linancier et budiçct de 1900. lnclinomètr(! Parnicnlier, M. P. Parmentier. Les Centaurées du nord est de la France, par M. Cir. Claire. Les plantes dans la Bible, par M. l'Abbé G. Ktoc. Sur (|ue!ques plantes rares et adventices en I orraine. par M. Marcel Petitmengin. Catalogue des lichens du département de la Sartlic [Suite), par M. E. Monguillon. Les plantes utiles de la Mayenne, par MM. Castankt et Léviillé. Nouvelles : Mort de M. Francirtjt. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGR.\PHIE (typogr.\phie .monnoyer) 12,' Place des .Iacoblvs, 12 1 9 00 Académie internationale de Géographie Botanique Directew : M. A. -S. HITCHCOCK, Manhattan (Kansas. —Etats-Unis). Secrétaire perpétuel : M. H. LEVEILLE, Le Mans [Sarthe). Trésorier: M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. A. -S. Hitchcock, Le:veille, Le Gendre, Rouy, Kinc Treub, R. a. Philippi. On peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour V Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Secrétariat — Rédaction 56", rue de Flore ^ Le Mans [Sarthe), France M. MARCAiLHou-D'AyMÉRic, notrc col- lègue, publie en ce moment un Cata- logue raisonné des plantes indigènes du bassin de la Haute- Ariège. Les deux premiers fascicules sont en vente chez Fauteur à Ax-les-Thernies ou à la librairie J.-B. Baillière et fils, ig, riie Hautefeuile, à Paris, au prix de 2 fr. 5o l'un. Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit l*AYAiil.ES AU MA[\S, au CRÉDIT LYONNAIS, au COMPTOIR NATIONAL D ESCOMPTE ou à la SOCIÉTÉ GÉNÉRALE. DEI»OXH : Abonnement : 12 fr.; Le numéro : 1 fij PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et F^ils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. Dllau and C°, Foreign booksellers, Sy, Soho Square. William Wesley and C% 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebrûder Borntraeger, Schôneberger strasse, 17 a. Dépositaire pour l'Aile magne et l'Autriche. NEW-YORK Ph. Helxsberger, i5, F^irst Avenue. I Ouvrages offerts à la Bibliothèque Du i5 janvier au i5 février 1900 De la part de M"''^ L. de Chamberet (4 vol.) et de xMM. Abbé H. Oli- vier (i br.), D. E. Mascarenas (i br.), I. Thériot (2 br.), R. P. Merino (1 vol. et 2 br.), Carlos E. Porter (2 br.), R. P. L. Navas (2 br.) M. A. -S. HITCHCOCK Professeur au Collège d'Agriculture de l'Etat du Kansas Directeur de V Académie Internationale de Géographie Botanique pour looo. 9« Année (3*^ Série), N° 124 i" Mars 1900. BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Federico TREMOLS Y BORRELL A Barcelone, le 21 Janvier. Nominations. Par décision en date du 10 février sont nommés Membres Auxiliaires de l'Académie : MM. Gredilla (Federico), Professeur d'anatomie et de phy- siologie végétale au Jardin botanique et à la Faculté des Scien- ces de rUniversité centrale^ Correspondant du Musée d'His- toire naturelle de Madrid, Estrella, 7, Madrid (Espagne) pré- senté par MM. le R. P. Longin Navas et H. Léveillé. Barthélémy Bott, à l'Institut botanique de l'Université de Besançon (Doubs), présenté par MM. H. Léveillé et P. Par- mentier. Le Directeur^ A.-S. HITCHCOCK. PUBLICATIONS BOTANIQUES DE M. A. S. HITCHCOCK. Quelques unes sont de courtes notes. Les travaux parus dans les Revues agricoles ne sont pas compris dans cette liste). Notes on lowa Flora [Botanical Galette., i88q). Abnormal Anémone and Convolvulus (1. c. 1888). Some Dcpauperate Grasses (1. c. 1892). 58 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Another Hybrid Oak (1. c. 1893). Pollination of Onothera Missouriensis {Bulletin Torr. Club 1893). A Hybrid Baptisa [Botanical Galette, 1894). Notes on Buffalo Grass {Botanical Galette, iSgS)^ A Visit to the West Indies (Le. 1891). Variations in Spores of Corn Smut(5cience, 1893). Glandular Pubescence in Aster patens [Botanical Ga^ette^ 1890). Eragrostis Eragrostis (L.j Beauv. [Erythea, 1894). Botanical Library of a Station Botanist [Science^ 1892). Ecological Plant Geography [American Naturaliste '897). Studies on Subterranean Organs. I. Compositas of the vicinity of Manhattan, Kansas [Traits St. Louis Acad. Science, 1899). List of Plants in my Florida Herbarium [Trans. Kansas Acad . Sci.^ 1899). Additions to the Grasses of. Kansas (1. c. 1898). Relations of the Composite Flora of Kansas (1. c, 1893). Distribution of the Genus Vitis in Kansas (1. c. 1893). Flora of Kansas, 1899. Camping in Yloviddi [Industrialiste 1898). Cryptogams Collected in Bahamas, etc. [Report Missouri Bota- nica Gardens, 1898). Ecological Plant Geography of Kansas, {Trans. St. Louis. Acad. Sci., 1898). Plants of the Bahamas, Jamaica, and Grand Cayman [Report Missouri Botanical Gardens^ 1893). A Catalogue of Anthophyta and Pteridophyta of Ames, lowa [Trans. St. Louis Acad., Sci., 1891). Opening of Buds of Some Woody Plants (1. c. 1893). The Woody Plants of Manhattan in their Winter Condition, 1893). Key to Kansas Trees in their Winter Condition {Report Kansas Board of Agriculture, 1893). Additions to lowa Flora [Bulletin Torrey Club., 1889). Peronosporeae of lowa [Bulletin Lab. Nat. Hist. lojpa State Un., 1888). ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 5 9 Partial List of lowa Powdery Mildews [Bulletin Botanical Dept. lowa Agricultural Collège^ 1886). A Key to Gênera of Manhattan Plants based on fruit Charac- ters, 1894). A Key to the Spring Flora of Manhattan, 1894. Flora of Southwestern Kansas. [Contrib . U. S. Nat. Herb.^ 1896). Grasses of Kansas [Trans. Kansas Acad. Sc.^ 1894. Preliminary Report on Rusts of Grain, Hitchcock et Carleton, Bulletin Experiment Station, 1893). EfFect of fungicides on the Germination ofCorn (1. c. 1893). Rusts of Grain II. Hitchcock et Carleton (1. c. 1894). Kansas Weeds, Parts I-VI (1. c. 1 895-1 898). Corn Smut, Hitchcock et Norton (1. c. 1806). Native Agricultural Grasses of Kansas (1. c. 1899). Onograceaeae of Kansas (Le Mon^e des Plantes, 1898). Séance du 6 février. On procède, comme d'usage, au dépouillement de la correspondance. Lecture est donnée des remerciements de M. Hitchcock à l'occasion de son élection en qualité de Direc- teur de l'Académie. Le portrait du nouveau directeur est mon- tré aux membres présents. Parmi les ouvrages déposés sur le bureau, 4 flores offertes par Mme DE Chamberet. On lit ensuite les notes ou les travaux suivants : Le Gui de chêne par M. l'abbé Letacq. A ce propos M. Gen- til rappelle à nouveau que le gui est rare sur le chêne ; d'une part parce que merles et grives s'y posent rarement et que, d'au- tre part, dans les forêts il n'y a pas de grives. M. V. Jamin a vu germer du gui sur des poteaux morts de chêne ou de châtaignier. Naturellement il a péri après avoir atteint environ un centimètre de longueur; le fait n'en est pas moins intéressant. Le gui s'y était implanté avant que l'arbre dont on s'était servi pour façonner les poteaux ne fût abattu. M. Jamin a aussi observé le gui accidentellement sur V Epicéa. 6o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQL'E Les Noms patois des plantes de Vendée, par M. Th. Blan- chard. M. Gentil exprime le vœu que dans ces travaux on s'en tienne au nom vulgaire exprimé dans sa consonnance et non dans sa déformation orthographique évidemment variable. Sur Inadaptation des plantes silicicoles par M. Petitmen- GiN. Note qui donne un démenti à Godron qui, dans sa Flore de Lorraine, affirme que le Calluna vulgaris ne croît jamais en Lorraine sur le calcaire. A propos du Paspalum dilatatum, par M. Brachet. Delà concrescence en tératologie végétale par M. Marius Capoduro. Un échange d'observations est fait, au sujet de cette intéres- sante note, par les membres présents. M. Gentil a observé la fascie du chou; M. Léveillé celle de VHypochaeris radicata\ M. Jamin, celle de l'églantier. A propos de la concrescence des folioles du trèfle soudées entre elles, M. Gentil fait observer que ce cas se présente fré- quemment chez les Rubiis; M. Léveillé l'a observé chez les espèces du genre Heracleum . M. Jamin, au point de vue tératologique, a observé, des bifur- cations et partitions curieuses chez les Fougères, non seulement chez Blechnum spicans L., mais aussi chez Polypodiiim vulgare L. et Aspidium dilatatum Sw. Celles-ci sont plus rares et se produisent dès la base même du rachis. La séance est levée à lo h. 1/2. Prochaine séance, le mardi 6 mars. i ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 6l EXPOSÉ FINANCIER & BUDGET DE 1900 RECETTES Fr. Cotisations i .C)2o Vente d'années du Bulle- tin et de Diplômes.., 5o Annonces 5o Total des recettes: fr.. 1.720 DEPENSES Fr. Impression et port du Bulletin 1 . 000 Planches et gravures. . . 120 Tirages à part 100 Circulaires et bulletins de vote i5 Bibliothèque : achats d'ouvrages, reliures.. 85 Entretien de l'herbier,. 5o Médaille scientifique... 5o Correspondance 100 Amortissement 200 Total des dépenses : fr. 1.720 Messieurs, C'est la première fois que nous avons l'honneur et le plaisir de vous présenter un budget depuis que, créant, en 1 891, au sommet des monts Nilgiris, ce bulletin, nous avons un an plus tard fondé cette Académie devenue (gloire en soit rendue à Dieu) aujourd'hui florissante. Pour que cette société devînt prospère et pour que son organe devînt intéressant et que le texte en fût orné de gravures, malgré notre fortune plus que modeste, nous n'avons reculé devant au- cun sacrifice de temps, de travail et d'argent. Aimant la botanique avec passion, nous avons jeté 12.000 fr. dansle berceau de cette œuvre que Dieu a daigné faire prospérer et aujourd'hui elle peut enfin vivre par elle-même et avoir con- fiance dans l'avenir. Toutefois, en reportant au i*^' janvier de l'année le commen- cement normal de l'année du bulletin, nous avons grevé lourde- ment notre budget et été amené à prévoir au budget un onéreux et insuffisant amortissement. En outre, des crédits insuffisants sont ouverts à certains cha- pitres. C'est ainsi que la somme allouée à la correspondance, ce 02 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE grand agent de prospérité^ est absolument insuffisante et devrait être au moins doublée. Nous avons en outre en portefeuille de nombreux travaux qui attendent devoir le jour. Il faudrait normalement au bulle- tin 32 pages et le budget n'en prévoit que 24. D'autre part, bibliothèque et herbier n'ont d'affecté à leur en- tretien que des chiffres placés simplement au budget à titre d'indication. Enfin sans parler de 34 planches d'Onothera qui restent à faire paraître et dont la lenteur de publication explique le retard apporté à la publication de notre Monographie, d'autres plan- ches, cartes ou dessins, tant phanérogamiques que crypto- gamiques, sont en souffrance, en particulier les cartes géo-bota- niques. Nous fondant sur ce que plusieurs de nos Collègues ont bien voulu jadis nous venir en aide, et plus particulièrement sur l'article VI de nos Statuts, nous ouvrons une souscription, fai- sant remarquer à nos Collègues et lecteurs que nul n'est obligé de s'y inscrire et que ceux qui ne pourraient ou ne voudraient nous apporter leur contribution pécuniaire pourront, soit en nous faisant parvenir les adresses de leurs correspondants, soit par leur propre influence nous amener de nouveaux Collègues et espérant que même en dehors de l'Académie des botanistes répondront à notre appel. A cette souscription nous nous ins- crivons nous-même pour la somme de 100 francs. H. Léveillé. INCLINOMÈTRE PÂRMENTIER Par M. P. Parmentier Nous savons que la disposition des membres d'un degré quel- conque d'un végétal sur ceux du degré précédent dépend : « I* de la distance longitudinale de deux membres consécutifs : segment compris entre deux bifurcations s'il s'agit d'une dicho- tomie, entre-nœud si c'est une ramification latérale ; 2° de la distance transversale de deux membres consécutifs, qu'on appelle la divergence de ces membres ; 3° enfin de l'angle que ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 63 fait le membre avec la portion supérieure du tronc qui le porte, qu'on appelle Finclinaison (i). » Je n'ai en vue, dans cette courte note, que le dernier élément, c'est-à-dire V inclinaison qui offre toujours une valeur déter- minée propre à chaque espèce végétale. Cet élément, nous dit avec justesse M. Van Tieghem, contribue beaucoup à donner au corps ramifié de la plante la forme et l'aspect, le port en un mot, qui la caractérise. Il suffit d'examiner un peu attentivement les végétaux ligneux, surtout pendant l'hiver, alors qu'ils sont dépourvus de feuilles, pour se convaincre de l'importance de l'inclinaison dans la description complète d'une forme végé- tale. Le savant professeur du Muséum reconnaît lui-même « qu'il serait désirable qu'on pût déterminer avec précision la valeur de cette inclinaison dans des conditions extérieures cons- tantes, pour un certain nombre des cas les plus importants, ce qui n'a pas été fait jusqu'ici (2). ». J'estime que ce travail, pour pouvoir donner tous les résultats de comparaison désirables, doit être entrepris sur une plus vaste échelle, et que les mesures d'inclinaison doivent être prises sur des sujets croissant sponta- nément, en tenant compte de l'influence du milieu où on les rencontre, et ce sur le plus grand nombre possible d'individus de chaque espèce. C'est ce que j'ai entrepris, il y a environ un an. Mais on comprendra aussi qu'un semblable travail demande un temps considérable et des précautions opératoires assez déli- cates pour être mené à bonne fin. La question de temps a tou- jours été un écueil redoutable pour le travailleur qui commence une étude, et très heureux est celui qui peut en rapprocher les limites ! Dans le cas présent, je crois rendre un réel service, en faisant connaître le petit instrument que j'ai inventé pour con- tinuer mes mesures. Cet instrument, que j'appelle inclifiomètre, se recommande autant par sa précision et la rapidité de ses données que par sa simplicité. En voici la description : Il a la forme d'un compas ordinaire (fig. i) s'articulant en K ; la branche A K est percée en F d'un trou destiné à recevoir (i) Voy. Traité de botanique, par M. Van Tieghem, 2» cdit. p. 5i. (2) Voy. Traite de botanique, par M. Van Tiegiicm, 2° édit. p. 64. 64 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE exactement une petite cheville fixée à l'arc F G. L'autre branche B K est munie en H et H' de deux petites pièces avec rebord saillant, espacées l'une de l'autre d'une distance égale à la lar- geur de l'arc; elles forment en quelque sorte un glissoir, ouvert en haut, pour maintenir l'arc dans une position fixe. Deux tiges, D E et D' E', ayant la forme d'un prisme droit à base rectangu- laire, s'articulent en E et E', comme l'indique la fig. 2, pour s'appliquer sur leur branche respective lorsque l'on ne veut plus se servir de l'instrument. Une troisième tige G K, mobile, se visse en V (fig. 2) . Ges trois tiges, les deux premières ouvertes, la troisième vissée et l'arc, qui est aussi mobile, étant placées, voici com- ment on se sert de l'instrument, qui est basé sur la propriété des angles aux centres. Les lignes extérieures des deux branches du compas forment un angle dont le sommet est en K ; c'est donc du bord externe delà branche A K que partent les divisions de l'arc gradué, et c'est une division du même arc, marquée par [la ligne B K de l'autre branche, qui donne la valeur de l'inclinaison. Gomme il est impossible, à cause de cet arc, de placer l'ins- trument, d'une manière satisfaisante, entre les rameaux du végé- tal dont on veut déterminer l'angle d'inclinaison, j'ai remédié à cet inconvénient à l'aide des trois tiges précitées. La ligne R K de la tige mobile G K, correspondant exactement au centre d'ar- ticulation K, sera le lieu géométrique de tous les sommets des angles aux centres égaux, par exemple à l'angle A K B, formés successivement par des droites parallèles aux branches et menées de la face extérieure des tiges E D et E' D' à K R, car cette face se trouve dans le même plan que celle des branches de l'instrument. Il suffit donc d'appliquer la tige R K à l'aisselle du rameau de la plante et d'ouvrir le compas jusqu'à ce que les deux autres tiges soient en contact l'une avec ce rameau, l'autre avec celui du degré précédent, pour avoir immédiatement l'inclinaison cherchée. Ainsi l'instrument donne (fig. i) une inclinaison de Sô'S environ. Institut botanique de Besançon, décembre 1899. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 65 LES mmm m mwhïï e l\ fiiaie Par M. Ch. Claire (Suite) Les faits. D'après l'étude comparative des diagnoses précédentes, nous reconnaissons que les auteurs ont distingué leurs espèces prin- cipalement par les appendices entiers ou seulement fendus, plus ou moins larges et lacérés, pectinés-ciliés, appliqués ou étalés ovales ou lancéolés, contigus ou laissant à découvert les folioles ; les fleurs rayonnantes ouflosculeuses ; la couleur de l'involucre; la présence ou l'absence d'aigrette sur les akènes ; quelquefois enfin par les feuilles larges ou étroites, entières ou plus ou moins découpées. Sont-ce là des différences sérieuses sur lesquelles on peut vrai- ment établir des espèces dans le vrai sens du terme ? Pour que ces caractères puissent avoir quelque valeur spécifique il faudrait d'abord qu'ils fussent fixes : mais de l'observation que nous avons faite d'une très grande quantité d'échantillons de nos divers Centaurea, il est certes bien loin d'en être ainsi ! Si dans le C. amara L. (sens strict) les appendices sont en effet entiers ou à peu près, nous les voyons progressivement devenir plus ou moins lacérés dans les C. Duboisii et Jacea, puis de ceux-ci par toutes sortes de transitions, passer aux états nettement pecti- nes des différentes formes du C. pratensis et de là au C. nigra L. pour acquérir dans l'ensemble de ce dernier leur maximum de développement et de fixité. Que reste-t-il en fait pour distinguersûrement le C. pratensis (sens large) du C. 7iigra ? Les fleurs rayonnantes ? Nous trou- vons assez fréquemment le C. pratensis à fleurs toutes flosculeu- ses de même que dans le C . nigra ! Ce dernier état, par sa fré- quence, constitue même un des caractères principaux du C. mi- croptilon Godr. Il est vrai qu'en dehors de cela, il y a encore l'absence d'aigrette sur les akènes. C'est bien le cas le plus fré- quciu en général, mais on ne peut nier que raigreiie commence 66 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE à se montrer dans le C. pratensis parle C. serotina le plus sou- vent d'abord par quelques rudiments et s'y manifeste quelque- fois, ainsi que je l'ai vu sur de nombreux spécimens, tout aussi bien développée que dans les C- obscura et nemoralis sans qu'il soit raisonnable de l'attribuer à aucune action hybride de l'une ou l'autre de ces formes. Quant aux autres caractères tirés des appendices plans ou con- caves, contigus ou espacés, appliqués ou étalés, nous les trou- vons souvent communs à de multiples formes sans qu'il soit possible d'en tirer rien de fixe pour une délimitation spécifique. Il en va de même des distinctions tirées des feuilles et de la cou- leur de l'involucre. En fait, il n'existe donc pas de caractères stables qui permet- tent de distinguer' spécifiquement les Centaurea de la section Jacea ; qu'ils soient tirés des appendices plus ou moins grands, pâles ou foncés, entiers, frangés ou régulièrement pectines- ciliés, appliqués ou étalés, des akènes avec ou sans aigrette, des fleurs rayonnantes ou non, des feuilles plus ou moins larges, entières ou'découpées, nous les voyons passer des uns auxautres par d'innombrables intermédiaires. Sans doute nous avons des formes très bien caractérisées, cela est incontestable, mais quelque bien accusées soient-elles, il y a toujours la série des intermédiaires établissant leurs pas- sages des unes aux autres. La même forme passe souvent à plu- sieurs à la fois : talles par exemple les C.Duboisii et gradata, que je range cependant dans deux sous-espèces différentes. Nous avons vu le premier passer aux C. Jacea (sensu stricto) et serotina, ex d'autre part nous reconnaissons parfaitement ses affi- nités avec le C. amara L. auquel Grenier et Godron le réunis- sent ! Quant au C. gradata^ je l'ai vu dans une même station passer à la fois aux C. Duboisii^ serotina et Jacea par une foule de transitions. Fort de l'observation de ces faits, nous n'hésitons pas à réunir sous une même espèce nos différentes formes de la région du Nord-Est. Quoique je n'aie pas vu de cette région le vrai C. amara L. je le classe cependant ici en opposition avec le C. ni- gra L., parce que je les considère tous deux comme sous-es- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 67 peces extrêmes entre lesquelles se meut toute la série des formes et intermédiaires établissant les passages de l'un à l'autre. CLASSIFICATION DES CENTAUREA DE LA SECTION JaCEA ESPÈCE UNIQUE CENTAUREA VARIABILIS Lévl. Cent, de l'Ouest de la France, in « Monde des plantes n n° io5-io6 (1898), p. ig2ettirage à part, p. 14 — C. vulgaris Godron, Fl.de Lorraine, éd. i (1842 ; R. Maire Mss. — C. Jacea Coss. et Germ. de St-Pierre, non L. — Tiges dressées ou décombantes ordinairement anguleuses, plus ou moins glabres, velues, ou blanchâtres-aranéeuses, ainsi que les feuilles ; celles-ci plus ou moins larges, entières, den- tées, ou pinnatifides, les inférieures pétiolées, les moyennes et ultimes sessiles, non décurrentes ; périoline à folioles munies d'un appendice distinct^ plus ou moins grand, blanchâtre, fauve, brun, ou noir, non décurrent^ entier, fendu, lacinié ou cilié; ^Quvs purpurines rarement blanches, rayonnantes ou non; akè- nes avec ou sans aigrettes; ombilic non barbu. — Vivace. — Mai-octobre. Subspec. I. C. amara L. [pro specie), Sp. 1292; Rouy, Clas- sification raison, des Cent, de la sect. Jacea, in « Monde des Plantes » n" 10 1, p. 109. a. genuina Rouy 1. c. — Plante pubescente-blanchâtre; tiges de 2-8 décim., à rameaux grêles, allongés, étalés; feuilles cau- linaires moyennes assez courtes, étroites, lancéolées-linéaires, les ultimes, bractéales ou non, n'atteignant pas la moitié de la calathide ovale-subglobuleuse ; appendices larges., scarieux, entiers ou peu et largement fendus, blanchâtres (s.-var. Loise- leuriiRouy), fauves ou brunâtres (s.-var fulvescens Rouy), dres- sés, cachant entièrement les écailles; fleurs purpurines, celles delà circonférence raj-onnantes; akènes sans aigrette. Florai- son tardive. Hab. — France méridionale. Etranger à la région du Nord-Est. Subspec, II. C. Jacea L. {pro specie), Sp. 1293; Rouy 1. c; 68 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE F. Gérard, Notes sur quelq. PI. des Vosges; p. 92. — Appen- dices/j/î^^j'e/^zï.s, plans ou concaves, souvent cucullés au som- met, appliqués ou plus lâches, contigus ou espacés, plus ou moins entiers ou lacérés ; fleurs rayonna^ites ; akènes sans aigrette. Floraison de Juin à Octobre. 4 formes : I G. Linnoeana Rouy (jjro.var. a) l.c.p. iio\C.JaceaL. sensu stricto Thuill. FI. Par. éd. 2, p. 445; Bor. FI. centre. Fr. éd. 3, p. 35o; Grenier FI. ch. Jur. p. 446; Godr. FI. Lorr. éd. 3. t. i, p. 3q8. — Tiges de 2-7 décim., plus ou moins rameuses, à rameaux courts, épais, dressés; feuilles vertes, plus rarement pubescentes-blanchâtres (y tomentosa Aschers. sec. Rouy), entières, sinuées-dentées ou sinuées-pinnatifides, les caulinaires relativement courtes, oblongues-lancéolées ou lancéolées^ aiguës. Mai-octobre. s.-var. albicans Nobis — Involucre blanchâtre ou d'un fauve très pâle. s.-var. nigricans F. Gérard {jpro forma) 1. c. p. 93. — Invo- lucre d'un brun foncé- noir. ê. longifolia Schultz Bip.; Rouy 1. c. — Feuilles lancéolées- aiguës, allongées. Hab, — Très commun dans les prés sur tous les terrains ; les sous- variéte's albicans et nigricans assez rares. 2 C. majuscula Rouy 1. c. p. 1 1 1 — Plante robuste de 5-8 décim. ; tiges fortes, rameuses dans leur tiers supérieur, à rameaux assez courts; feuilles grandes, elliptiques-lancéolées, aiguës, plus ou moins dentées ; appendices des écailles noirâtres peu frangés. Juillet. s.-var. tubulosa Nob. — Fleurs tubuleuses, Hab. — Vosges: fond de la vallée de Longemer, en montant au lac de Lispach. 3 C. Schrankii Rouy 1. c. ; C. Jacea var. angustifolia Schrank — Plante de 4-7 décim., pubescente-grisâtre, souvent très rameuse, à rameaux grêles, allongés, simples, ou plus rare- ment bifurques; feuilles assez courtes, étroites, a iguës,e plus souvent entières, les ultimes bractéales; anthodes médiocres, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 69 ovoïdes-subconiques; appendices assez larges, d'un fauve bru- nâtre, souvent cucuUés, entiers ou peu frangés. Juillet-août. s.- var. pinnatifida Nob. — Feuilles largement pinnatifides, Hab. — Vosges : Rambervillers, champs incultes sur le Muschel- kalk. 4 C. Duboisii Bor. {pro specie), FI. centr. Fr. éd. 3, p. 35o — C. amara Gren. et Godr. [pro magna parte), non L. sensu stricto; Thuillier (ex parte], FI. Par. éd. 2, p. 445? — C deci- piens Rouy [pro forma) 1. c. — C. mictolepis Lévl. [pro forma p. 14 — C. Jacea var. gracilior Bor. l. c. éd. 2, p. 293 ; F. Gérard Notes, p. 93 — C. amara L. fi Duboisii R. Maire Mss. — Forme collective comprenant de nombreuses variétés. Rameaux allongés, grêles, dressés-étalés ; feuilles étroites, linéaires-aiguës, entières ou lâchement dentées, grisâtres, ver- tes ou blanchâtres ; anthodes généralement plus petits que dans les formes précédentes. Juillet-septembre. a. Borceana Nob. — Appendices presque tous entiers ou peu lacérés, contigus, ou cucullés et distants. s. -var. glabrescens Nob. — Plante verte, glabrescente. s. -var. canescens Nob. — ■ Plante plus grêle ; feuilles plus étroites, blanchâtres-floconneuses. 6. decipiens Thuill. [pro specie], 1. c. p. 445 — Appendi- ces des écailles inférieures de l'involucre régulièrement pecti- nés-ciliés. s. - var. conspicua Nob. ; C. serotina var. 6 F. Gérard 1. c. p. 92 — Péricline d'un fauve roussâtre ; appendices des folio- les inférieures et moyennes linéaires-lancéolés, étalés-recour- bés en dehors, bordés de cils d'un fauve pâle. Hab. — Lieux secs et incultes, bords des chemins. Les var. a et 6 communes ; les sous-variétés canescens et conspicua, moins commune et rare. Subspec. m. G. Jaceoides Lévl. 1. c. p. i5 — C. pratensis Vaill. in Thuill. [pro specie), FI. Par. éd. 2, p. 444 ; Rouy 1. c. p. I 12 ; F. Gérard, Notes p. 93 — C. nigrescens auct. plur. — C. 'riiuillicri R. Maire {pro subspec.) Mss. — Appendices appliqués ou étalés et arqués en dehors, orbiculaires-ovales ou lancéolés-linéaires, régulièrement pectinés-ciliés, les supérieurs 70 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE souvent entiers ou lacinie's; fleurs généralement i-ayonnantes ; akènes le plus souvent sans aigrette. 4 formes : 1 C. gradata Rouy [pro forma) . 1, c. p. 1 13 ; C pratensis 6 C. Kochii F. W. Schultz sec. F.Gérard Notes, p. 93 — C. nigrescens Koch Syn. , p. 410 ; Berher Cat. PI. du dép. des Vosges (1887) p. 140, an Willd ? — C.Renauldi ^ Kochii R. Maire. — Exsic. Soc. Rochelaise (1890), N° 2881 ; Ch . Magnier FI. selecta N° 3042. Forme très variable passant à la fois aux C. Diiboisii, sero- tina,.et linnœana par de très nombreux intermédiaires. Ra- meaux grêles, ordin. allongés^ étalés-dressés ; feuilles d'un beau vert, pubescentes, les inférieures généralement assez lar- ges, ovales ou oblongues, entières ou sinuées-lyrées, les ulti- mes entières, linéaires-lancéolées ; anthodes assez petits, ovoï- des ou globuleux ; appendices petits, ovales. Juillet-septembre. a genuina Nob. — Appendices ne se touchant pas par les bords et plus ou moins éloignés les uns des autres, d'un brun noirâtre ou un peu rougeâtre, à cils courts, le plus souvent arqués en dehors. s. - var. praticola Nob. — Port du C. Linnœana ; plante plus basse, à rameaux plus courts ; calathides souvent gémi- nées. s. - var. pallescens Rouy {pro var), 1. c. — Appendices d'un fauve brunâtre, munis de cils blonds. ê Maireana Lévl. in litt. — Involucres noirâtres ; appendices à cils plus longs, cachant les écailles. Hab. — Champs incultes et prés sur tous les terrains, mais peu commun. Vosges : Romont ! (Adam), Epinal (Berher), Granges, Rambervillers ! (F. Gérard) où se trouvent les deux variéte'set sous- variétés. 2 C. ClementisB R. Maire Mss. — C. pratensis (sensu stric- to) Bor. {pro specie) , FI. centr. Fr. éd. 3_, p. 35i ; Rouy [pro forma)., 1. c. p. 1 1 3 — C. nigrescens Willd. {sensu stricto) Lévl . I. c. p. I 5, et mult. auct. — Tiges de 5-6 décim. , peu rameu- ses à rameaux assez courts, épais, dressés ; feuilles larges, les ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 7I sup. lancéolées ; involucres assez gros, bruns, plus ou moins fauves ou noirâtres ; appendices cachant ordinairement les écailles. s.-var. recurvata R, Maire — Appendices recourbés en dehors. Hab. — Prés, bords des chemins. Assez commun dans la région montagneuse des Vosges ; rare dans la plaine. Moselle : Semécourt, prés sur le lias (R. Maire), 3 C. Berheri F, Gérard ap. Berher Cat. PL Vosges (1887), p. 140 ; C. pratensis y C. Berheri F. Gér. Notes, p. 94 (1890) — C. microptilon Godr. [pro specie) f. C. Berheri Rouy 1. c. p. 1 1 3 — C. Renauldi s. - var. Berheri R. Maire. — Port et feuilles du C. Linnœana. Rameaux allongés, dressés ; involu- cre d'un fauve roussâtre ; appendices linéaires-lancéolés, re- courbés en dehors au sommet. Août-septembre. Hab. — Prairies et lieux herbeux, sur le granité. Vosges : Gran- ges, dans la vallée de la Vologne (F. Gérard), Longemer près Gérardmer (Nob.). 4 G. serotina Bor. [pro specie), FI. centr. Fr. éd. 3, p. 35o ; F.Gérard Notes, p. 91 ; Ko\iy [pro forma) ^\. c. p. ii3,Lévl. 1. c. p. i5, — C. Renauldi ^( serotina R. Maire. — Plante plus ou moins grêle, à rameaux effilés; feuilles étroites; involucres médiocres, pâles, bruns ou roussâtres ; appendices appliqués ou plus rarement subétalés ; juillet-septembre. a..genuina Nob. — Fleurs rayonnantes ; akènes sans aigrette ou celle-ci très rudimentaire. ?■ microptilon Godr. et Gren. [pro specie)^ FI. de Fr. 2, p. 242 ; Godr. FI. Lorr. éd. 3, t. 2, p. 399 ; Rouy 1. c. p. i i3 — C. vulgaris Z microptiloji Godr. FI. Lorr. éd. i,t. 2, p. 54 — C. pratensisvSiV. 0 F. Gérard Notes, p. 94. — Exsicc.soc. Roche- laisc (1891), N" 3094. — Involucre d'un brun plus ou moins foncé ; appendices le plus souvent arqués en dehors ; fleurs toutes tubulcuses. Y- Claireana Lévl. in litt. — Akènes surmontés d'une aigrette paléacéc très bien accusée. Hab. — Champs incultes, bords des routes. La var « commune ur les terrains calcaires; la var. 6 rare quoique assez largement dis- 72 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE persée : Vosges ; Meurthe ; Moselle ; Meuse ; La var. y est éga- lement rare : Vosges, champs incultes au Pré Masson près Ram- bervillers, en société de la var a ; Si Gorgon. Subspec. IV. C. nigra L. [pro specie), sp. 1288 ; Godr. FI. Lorr. éd. 3, t. 2, p. 399 ; F. Gérard Notes, p. 94 ; Rouy 1. c. p. 114; Lévl. (pro subspec), \. c. p. 16; R. Maire Mss. — Feuilles intérieures ovales ou lancéolées, entières ou sinuées- dentées, rarement pinnatifides ; appendices noirsou bruns, plus ou moins appliqués ou étalés, ovales ou lancéolés, pectines, ciliés, à cils plumeux assez longs ; fleurs généralement toutes tubuleuses ; akènes le plus souvent aigrettes. 2 formes : I G. obscura Jord. (pro specie) ap, Bill. Arch. FI. Fr. et Ail. p. 320 ; Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. 352 ; Gren. FI. ch. Jur. p. 446 — C. 7îigra L. a C. obscura Jord. F. Gérard l.c. — C. nigra L. [sensu stricto) Jord. Pugill. (i852), p. 104 et plur. auct. — Appendices noirs, largement ovales-lancéolés le plus souvent étalés sur le vif, ou appliqués ; rameaux courts, dressés. Juillet-aôut. HABIT. — Lieux herbeux. Commun dans les Hautes-Vosges. G. nemoralis Jord. {pro specie) Pugill. p. 104; Gren. FL ch. Jur. p. 446 ; Rouy (pro /orma) 1. c. — C. nigra L. ê C nemoralis Jord., F. Gérard 1. c. — C. nigra L. (sensu stricto) sec. Bor. 1. c. — Appendices plus ou moins bruns, noirs ou roux, lancéolés-étroits ; rameaux assez longs, étalés-dressés. Août-octobre. a. genuina Nob. — Plante très rameuse; appendices bruns ou noirs, appliqués. s. -var. fallacina Nob ; C. decipiens Bor. [pro specie), 1. c. p. 35o, non Thuill. nec Rouy; Lévl. [pro forma)., 1. c. p. 16 — C. nigraL. 7 C. decipiens Thuill. ?F. Gérard 1. c. ; R. Maire Mss. — C. microptilon mult. bot. non Godron. — Plante souvent appauvrie ; appendices étalés ou recourbés en dehors. ê pallens Rouy 1. c ; C. consimilis Bor. {pro specie), I. c. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ^3 ^ - p. 35 I — Appendices un peu étale's, surtout les inférieurs, d'un fauve pâle ou blonds. Hab. — Très commun dans les bois et aux bords des haies sur tous les terrains siliceux. La var ê assez rare : Vosges, bois sur le grès rouge au-dessus deTaintrux, Vuillaume-Fontaine, prèsd'Autrey. Conclusion Fort de l'appui des faits ainsi que des observations de bota- nistes éminents, c'est avec confiance que nous exposons notre classification des formes du Nord-Est. Sans doute elle peut ne pas être parfaite, nous le reconnaissons volontiers, peut-être même peut-elle contenir quelque fausse interprétation concer- nant l'espèce d'un auteur ; que notre C decipiens, par exemple, ne soit pas celui de Thuillier, ou que notre interprétation du C. Duboisii fût plus ou moins réductible ? ou bien encore que les quatre sous-espèces que Je distingue se réduisent à deux ou trois ou s'étendent à un plus grand nombre? Si cela était, nous répondrions tout de suite que nous ne voyons pas l'importance qu'il pourrait y avoir dans un fait de ce genre, son intérêt ne serait, croyons-nous, que secondaire et rela- tif. La question importante en effet ne réside pas ici dans Tau- ihenticitéplusou moins probable d'une espèce d'un auteur oude tel autre, mais bien dans le fait de la distinction d'une espèce unique, telle que l'a très bien comprise M. H. Léveillé. Là est le véritable progrès dans la classification et l'étude des Cen- taurea. On nous objectera peut-être que les intermédiaires que nous avons vus sont à leur tour soit d'autres formes ou variétés à dis- tinguer, voire même des hybrides. Dans le premier cas, nous répondrons qu'il nous eût été facile en effet de créer d'autres variétés, voire môme des formes à aussi bon titre que certaines distinguées jusqu'à présent. Mais à ce compte-là où en serait-on et qu'adviendrait-il s'il fallait dénommer les différentes transi- tions d'une forme à une autre, et faut-il que les plantes soient faites comme à l'emporte pièce pour pouvoir les identifier com- plètement ? 74 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Quant aux hybrides, quoique rares, nous en avons observé entre diverses formes dans des conditions telles qu'il n'y a guère moyen de douter de leur origine. Eh bien, leur observation nous confirme aussi dans la croyance à une seule espèce par ce fait qu'ils retombent absolument dans des formes ou variétés identiques non hybrides. C'est ainsi que l'hybride des C. nemo- ralis et Duboisii représente exactement le C. micropiilon Godr. et ne peut s'en séparer! On pourra donc interpréter les formes ou variétés, voire même les sous-espèces, dans un sens plus ou moins large et leur donner la compréhension que l'on voudra ; on n'arrivera pas à infirmer le fait d'une seule espèce, prouvé par d'innombrables intermédiaires. I Les Plantes dans la Bible Par M. l'Abbé G. Etoc Les peuples de l'antiquité la plus reculée connaissaient un certain nombre de plantes utiles ou agréables. Un savant alle- mand, Sprengeld, s'est appliqué à rechercher dans les livres des Hébreux, la liste des plantes qui y sont signalées ; il en a trouvé soixante-dix qui ont pu être rapportées à des espèces aujourd'hui connues. La plus ancienne est incontestablement l'arbre de vie de l'Eden, et bien que les textes cunéiformes publiés jusqu'à ce jour n'en parlent pas expressément (i), il est difficile de ne pas le reconnaître dans l'arbre sacré qu'on voit très fréquemment représenté sur les bas-reliefs assyriens et sur les cylindres baby- loniens. Cet arbre mystérieux a pris sur les monuments une forme conventionnelle et hiératique, qui ne permet pas de le détermi- ner botaniquement avec une entière certitude, bien qu'on pense que c'est « VAsclepias acida », la même plante que le « soma » des anciens Aryas. Il n'est pas représenté partout de la même manière. Cepen- (i) Ancessi, Atlas Archéologique, 1876. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 7 5 dant, il est toujours de hauteur moyenne, au port pyramidal ; sa base porte un bouquet de larges feuilles ; ses rameaux sont nombreux, parfois terminés par un cône semblable à celui du pin. Les Hindous varient d'opinion sur la nature de l'arbre para- disiaque, mais dans les livres mazdéens, c'est presque toujours le « haôma » qui est la plante de vie (i). Les Aryas de l'Inde attachaient une idée analogue à leur « soma », car ils appelaient « amritam » ou « ambroisie », liqueur qui rend immortel, la liqueur enivrante qu'ils fabriquaient, en pilant dans un mortier les rameaux du « soma », et qu'ils offraient ensuite en libations aux dieux. Le « haoma » et son jus sacré est aussi appelé dans « le Yaçna », celui qui éloigne de la mort. Dans la Chaldée proprement dite, l'image symbolique adoptée plus tard par les Perses ne se retrouve pas. C'est le palmier qui semble avoir été considéré comme l'arbre sacré, l'arbre de vie. Il était le trésor des habitants qu'il nourrissait de ses fruits, et dont ils tiraient une liqueur fermentée et enivrante; aussi, dans leurs chants, au rapport de Strabon (XVI-742), ils lui attribuaient autant de bienfaits qu'ils comptaient de jours dans l'année (2). Ces arbres sont considérés comme des mythes, par les ratio- nalistes modernes, bien que leur existence soit attestée par les traditions des anciens peuples que nous venons de citer. Leur doute peut s'appliquer moins aisément aux autres plantes désignées d'une façon plus spéciale dans la Bible. Le Tamarin, le Coriandre, le Bdella, le Cèdre, les Astérophyllites de nos terrains houillers ne sont pas tenus en suspicion, et l'Acacia lui-même ou « Schittîm » passe sans conteste, même après avoir servi à la construction du Tabernacle (3). Ces énumérations de la Bible ne supposent pas évidemment chez son auteur, une connaissance scientifique approfondie des plantes qu'il nous signale, et même dans l'histoire de la création (i) Schradcr, lahrbûcher fur protest, Théologie, t. 1, p. 134. (2) Cf. Vigouroux, Bible et découvertes modernes, I, p. 197. (3) Cet acacia est « VAcacia Arabica » de la famille des Mimosées; il ne faut donc pas le confondre avec le « Pseudo-Acacia » que nous avons en France, et qui appartient à la famille des Papiiionacées. 76 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE / du règne végétal, ceux qui ont discuté « de omni re scibili >, auraient mauvaise grâce à demander à Moïse raison de tout ce qu'ils ont découvert ou cru découvrir. Ils ne peuvent exiger de lui qu'une chose, c'est que sa narra- tion ne donne pas de démenti à des faits avérés et incontestables. Or l'accord parfait existe sur ce point entre la Bible et la Science. L'étude de la paléontologie et de la physiologie comparée démontre pleinement cet accord. Dans les périodes primitives (système laurentien), les végétaux apparaissent : algues, fucoïdes de la flore sous-marine, lycopodes de la flore terrestre et tous les précurseurs de la flore houillère. La prédominance, dans cette origine d'êtres vivants, est donc aux végétaux, et aucune époque n'a laissé de traces d'une végé- tation comparable à celle-là (i). Nous ne connaissons qu'une partie très n^inime et très insuf- fisante de ces êtres disparus, et cette lacune est d'autant plus considérable, qu'elle remonte à des périodes plus anciennes. Le premier homme qui s'occupa de ces questions, et qu'on pourrait revendiquer comme le patron des botanistes, est Salo- mon. Il composa trois milles paraboles; il fit cinq mille canti- ques, il traita aussi de tous les arbres, depuis le cèdre du Liban, jusqu'à l'hyssope qui sort de la muraille « Disputavit super « ligna^ a cedro quœ est in Libano, usque ad hissopum (2), qiiœ « egreditur de pariete (3) » Il ne s'agit plus ici d'une énumération ; le sens du mot û?25j?MfavzV nous l'indique claire- ment. Par ailleurs, Salomon a dit de lui-même qu'il avait tout appris : « Naturam animalium, iras bestiarum, vim ventorum et « cogitationes hominum, differentias virgultorum et vit^tiites « radicum, et quœcumqiie sunt absconsa et improvisa (4) ». Il a donc étudié les plantes et leur organographie ; mais malheureu- sement nous ne possédons rien de ses œuvres. (i) Cf. Bible, Genèse, ch. I. (2) Hyssop. Hebrœum t Ezob », alii hyssopum, alii virganum, alii ros- marinum interpretantur. (Noies de Carrière et Ménochius). (3) III lib. Reg., ch. IV. ver. 33. {4; Sapient. VII, 20. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 77 Je ne suis pas entré dans les détails de cette étude qui aurait été trop étendue, s'il m'avait fallu analyser tous les passages de la Bible, et recueillir l'énumération des plantes que l'auteur sacré y signale. M. Santini de Riols a d'ailleurs publié sur ce sujet dans le Naturaliste^ une étude des plus intéressantes, en étendant le cercle de ses recherches à l'antiquité tout entière. Sur quelques plantes rares et adventices en Lorraine Par M. Marcel Petitmengin. [Suite). Epilobium Duriœi : Fonds de Toul ; tir du 69». Rare en plaine, Onothera muricata L. : Liverdun, dans les graviers du bord de la Moselle ainsi qu'à Messin, peu commun. Sedum oppositifolium : Tend à se naturaliser à Lay-Saini- Christophe dans les pierrailles (P. Durenne) et à Malzéville le long des murs de l'avenue Thiers ! — Cette plante, parla dureté de sonpoint d'attache, se développe d'une façon intense làoù on la rencontre, elle finit par couvrir d'assez grands espaces. Ses fleurs roses s'épanouissent dès juin. Ecballium elaterium Sw, Terrains vagues au bord de la Meurthe à Malzéville 1895-98. — Disparu. Rubia tinctorum L. Très rare. — Autrefois cultivée en grand en Lorraine. Se retrouve à Malzéville. Cicuta virosa L. Naturalisée sur les 2 rives du canal de la Marne au Rhin. — Cette plante se déplace facilement ; c'est ainsi qu'en 1896, je l'observai en face les hauts-fourneaux de Malzéville; en 1897, elle était disparue et ne se voyait plus qu'à Champigneullescn aval (venant de Nancy) du pont biais du che- min de fer (1899) ! Rare. Falcaria Rivini G. Rare. — Bord de la route qui longe le ruisseau alimentant la scierie de MM. Caste, à Bouxières-aux- Dames. Aster leucanthemus Desf. : Introduit et en voie de naturalisa- yS ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE tion : Malzéville (chemin stratégique au niveau de la troisième courbure ; bords de la Meurthe en face Clévent en compagnie du Stenactis annua ; Maxéville, carrière abandonnée au-dessus du cimetière) ! Aster brumalis L . 2 formes ici à envisager. L'une à grappes de fleurs compactes, feuilles serrées dans le haut de la tige, flétries dans le bas au moment de la floraison et qu'on pourrait dénom- mer Aster brumalis^ variété compactus . — Et l'autre, dont les fleurs forment un corymbe lâche, à feuilles plus longues, à tiges plus également garnies, formant buisson, caractère qui ne se rencontre pas dans le compactus . — Ces deux formes existent dans l'herbier de l'Ecole de Pharmacie à Nancy où je les ai observées. On trouvera la première sur les bords du canal de la Marne au Rhin, entre le pont tournant de Malzéville et la pas- serelle des Trois-Maisons, et àCoussey, sur le bord de la Meuse près du pont. La forme type du genre (Aster Novii-Belgii) se rencontre sur la route entre Lay-Saint-Christophe et Bouxières- aux-Dames, dans le fossé près la scierie Gosté. La variété compactus n'est guère en fleurs avant octobre ? l'autre est plus précoce. Leucanthemum parthenium G. Viviers-sur-Ghier ; Maxéville près les hauts-fourneaux ; Malzéville ! — Rare, Calendula viilgaris L. Rare : Malzéville et Maxéville (près le cimetière). Voie ferrée à Rehau (1898). Chamomilla nobilis G. Très rare, moissons de la ferme Saint- Jacques (1899) ! Centaurea solsticialis L. Luzernières et moissons ; plateaux au-dessus de Lay-saini-Ghristophe (1897). Plante fugace. Vinca major L. Subspontanée : Malzéville (près des peupliers en face la propriété de M. Golin Saint-Michel au Jéricho. — Laxou, en face l'asile Sainte-Anne. Gentiana cruciata L. Petits sapins au-dessus de Vandeuvre (M. G. Reutinger). Gôte Barrine, à Toul (P. Durenne). Anchusa italica D. Très rare. — Gare de Maxey. Domrémy sur le quai (1898). Physalis alkekengi L. Maxéville, près le chemin ^de fer ; ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 79 sur les décombres qui depuis furent transforme'es en champs de blé. — Disparue. Lycium barbarum L. Introduit et naturalisé, — Saules en face les hauts-fourneaux à Maxéville, au bord de la Meurthe. Haies sur la route du Pont-d'Essey à Malzéville. — Haies à Revemont et Bromont. Hyosciamus niger L. Taillis au-dessus de Viviers-sur- Chier. Nicotiana tabacum L. Echappé d'un jardin et en voie de naturalisation sur les bords d'une sablière, à côté la ferme de M. Henry à Malzéville. Polygonum Sieboldii Meisn. Naturalisé (carrière à Maxéville, Bouxières-aux-Dames, Malzéville, Donmartemont) ! Tulipa sylvestris L. Excessivement rare ; bord d'un ruis- seau près le Pavillon à Malzéville. — Station prospère en 1899, Belle-Fontaine (1898). [A suivre). CATALOaUE DES LICHENS DU DEPARTEMENT DE LA SARTHE PAR E2. JVtOISTCa-TLJIT .T .QIV Instituteur à Ste-Sabine [Sarthe) (Suite) L. Angulosa Ach., Nyl., Lamy, Harm., Oliv, — L. pallida V. angulosa Flag., Malb. — Thalle blanchâtre ou cendré, gra- nulé, quelquefois limité par une zone hypothalline blanche plus ou moins large. Apothécies centrales, pressées, anguleuses, à disque brun-carné, un peu convexe, recouvert d'une légère pruine blanche qui disparaît avec le temps ; bord thallin entier, mince, souvent refoulé ; spores 8 "" 14X8. Spermogonies noires. — G. Sur les écorces de peupliers, chênes, pommiers, bouleaux, etc; fertile. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies K -f- jaune. Disque des apothécies G -\- jaune. L. Glaucoma Ach., Nyl., Malb., Lamy, Oliv., Harm. — L. rimosa Flag. Schœr. — Thalle blanchâtre, cendré, formant une 8o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE croûte assez épaisse, verruqueuse, aréolée, fendillée. Apothécies carnées, à disque convexe, à bord mince et refoulé, recouvertes d'une épaisse pruine blanchâtre , spores 8 "e^ 12 x 8. Spermo- gonies noires. — Rare. Bethon, rochers près le cimetière ; Saint-Léonard-des-Bois, à Roche-Mignon, rochers en face le Moulin-Neuf, à gauche de la Sarthe; Crissé, rochers de la Roche ; fertile. R. Ch. Thalle K -f- jaune. Disque des apothécies C -f" jaune. L. Galactina Ach., Nyl., Lamy, Oliv., Harm. — Squamaria pruinosa v. galactina Malb. — Thalle blanchâtre, pruineux, souvent oblitéré par les apothécies, quelquefois un peu lobule crénelé au pourtour. Apothécies moyennes, confluentes, angu- leuses par pression, à disque brun pâle, nu ou pruineux, à bord thallin épais, élevé, crénelé, souvent refoulé ; spores ellipsoï- dales, 8 ï^' 10 X 6. — Sur les pierres, les briques, les murs. Je n'ai pas remarqué le type proprement dit, qui doit cepen- dant exister dans notre région, mais seulement les variétés sui- vantes : — Var. Crenulata Nyl. — cœsioalba Krbg. — /.. crenulata Harm. — Apothéciesà bord thallin gonflé, fortement crénelé. C. Sur les murs à Sainte-Sabine, Chemiré-en-Ch., Bourg-le-Roi, Crannes, Le Mans etc. : sur les rochers calcaires de la Tahi- nière à Poillé ; fertile. — Var. Deminuta T. Fr, — Thalles en petites plaques ; apo- thécies minces, petites, difformes — AC. Sur les murs. Sainte- Sabine ; Chemiré; Crannes, etc. R. Gh. —Thalle K. — L. Dispersa Ach., Nyl., Lamy., Oliv,, Harm. — L. flottoviana Krbg. — Squamaria pruinosa v. dispersa Malb. — Thalle mince, blanchâtre, granulé, dispersé. Apothécies éparses ou peu pressées, à disque brun-pâle, plan, non pruineux, à bord thallin pulvérulent, entier ou un peu crénelé, persistant ; spores 8 "% ellipsoïdales 12X6. — AR. — Sur les murs et sur les pierres ; fertile. Sainte-Sabine, sur les roussards dans la forêt Saint-Léonard-des-Bois, sur les schistes aux Perrières. — Var. Argillicola Oliv, — Forme à granulations petites. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 8l éparses ; apothécies petites. — Sur l'argile des murs. Sainte- Sabine, cloisons en terre glaise; Crannes, murs aux Grimeaux, R. Ch. — Thalle K — ; bord et disque des apothécies K + jauni légèrement ou — . *L. Hageni Ach., Nyl., Lamy., Flag., Oliv., Harm.— L. sub- fusca V. Hageni Malb. — Talle blanchâtre, verruqueux, mince ou presque nul. Apothécies très petites, à disque brun- pâle, nu ou très légèrement pruineux ; hord thallin entier, per- sistant, non pulvérulent ; spores 8 "« ellipsoïdes, lo, i5 X 5, 6. — AC. Sur les écorces des peupliers, pommiers, sur le vieux bois et quelquefois sur les pierres ; fertile. Bourg-le-Roi, peu- pliers à la Cour-de-Gesnes ; Crannes, pommiers aux Grimeaux ; Sainte-Sabine, Chemiré, Le Mans, Béru, etc. vieux bois. R. Ch. — Thalle K — ou très légèrement jauni. L. Sambuci Nyl., Lamy., Flag., Oliv., Harm. — Thalle cen- dré, blanchâtre, très mince ou nul. Apothécies très petites, à disque nu, brun jaunâtre, pâle ; bord thallin blanc, mince, en- tier ou crénelé, persistant; spores 12, 16 ou 24 par thèque ellipsoïdes, 10, 14 X 5, 6. — A. R. Sur les écorces des peupliers ; fertile. Bourg-le-Roi, à la Cour-de-Gesnes ; Sainte-Sabine, à la Piogerie. R. Ch. — Rien de sensible. L. PiNiPERDAKœrb., Nyl., Malb., Lamy., Flag., Oliv., Harm. — Thalle blanchâtre ou cendré, étalé, très mince, comme pul- vérulent. Apothécies petites, à disque convexe, brun pâle ou un peu rosé, couvert d'une légère pruine blanchâtre ; bord thallin entier ou un peu crénelé^ refoulé ; spores 8 "* petites, oblongues, 6, 8 X 3 — AR. — Sur les troncs de sapins. Sainte-Sabine, forêt de Mézières, Bois des Isles ; Le Tronch:t, forêt ; fertile. R. Ch. — Apothécies K -)- un peu jaunies. L. CoNKERTA Duby., Malb., Lamy., Rich., Oliv., Harm. — Thalle ocracé, jaunâtre, mince. Apothécies à disque convexe, nu, brun-pâle ou couleur de cire, bord thallin blanc, entier, refoulé ; spores 8"*" ellipsoïdes, 1 2, i 5 X 5,6. — TR. — Sillé-le- Guillaume, sur des rochers schisteux à gauche de la route de Conlie ; fertile. R. Ch. — Thalle et bord des apothécies C -y jaune safran. L. CoARCTATA Ach., Nyl., Flag., Oliv. — Lecidea coarctata 82 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Malb., Lamy. — Thalle blanchâtre ou verdâtre, mince, aréole ou continu. Àpothe'cies roux-noirâtre à l'état sec, roses ou carnées étant humides, disque convexe, bord thallin concolore au thalle, flexueux, persistant ; spores 8°e ellipsoïdes, 25 X lo — A.R. Sur les rochers siliceux, les pierres des talus ; fertile. Sainte-Sabine, sur les roussards. Chemiré-en-Ch., rochers de Ridar ; Grannes, route de Souligné à Brains ; Sillé-le-Guillaume, rocs, route de Villaines. — Var. Argilliseda Schœr, — Thalle fendillé, apothécies rouges à bord thallin refoulé. Chemiré-en-Charnie, sur la terre des rochers de la Forge, R. Ch. — Thalle G + rouge. L. Orosthea Ach., NyL, Lamy., Oliv., Harm. — L. siilphurea V. orosthea Flag. — L. varia v. orosthea Malb. — Thalle étendu, mince, jaune-soufré, pulvérulent. — Apothécies jaunes, sou- vent recouvertes d'une pruine concolore, à disque convexe et à bord thallin refoulé ; spores 8n« ellipsoïdes, 12, i5 X 6. AG. Sur les rochers de grès ; assez souvent fertile. Ghemiré, Sillé, Tennie, Saint-Léonard, Gherisay, etc. R. Gh. — Thalle K + Jaune plus foncé. L. PoLYTROPA Ach., Nyl , Lamy., Oliv., Harm. L. varia V. polytropa E. Fr., Malb., Elag. — Thalle Jaune, plus ou moins épais, aréole, granuleux. Apothécies jaune pâle, nues, à bord thallin refoulé à^la fin ; spores 12X2, ellipsoïda- les. — AG. Sur les rochers siliceux, fertile. Ghemiré, Saint- Denis-d'Orques; Sillé ; Tennie; Saint-Léonard; Saint-Victeur; etc. — F. acrustacea Schœr. — Thalle indistinct, apothécies pâles. — Sur les rocs au bord des chemins. Ghemiré-en-Gharnie, à la Forge ; Tennie, au Bray. * L. Varia Ach., Nyl., Malb., Flag., Oliv., Harm. — Thalle jaune paille ou soufré, verdâtre, mince, granulé. Apothécies jaunes à disque un peu brunâtre, bord thallin entier ou un peu crénelé, persistant ; spores 8"*, 12 X 8. — Rare. Sur le vieux bois ouvragé, les vieilles barrières. Mézières-sous-Lavardin, dans les vignes ; Sainte-Sabine près le bourg; fertile. R. Gh. — Thalle K -f- jaune. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 83 * L. LuTEscENs DC, Laniy, Oliv., L varia v. expallejis Flâg. — L. varia v. lutescens Nyl., Malb. — Thalle étendu, jaune-pâle, lépreux-pulvérulent. Apothécies concolores ou un peu plus foncées, convexes, plus ou moins immergées dans le thalle, à bord refoulé; spores 8"^, 14 X 6, oblongues. AR. A l'intérieur des souches creuses des chênes et surtout des saules ; souvent stérile. Bien fructifié à Bourg-le-Roi dans les saules creux à la Cour-de-Gesnes ; à Chemiré-en-Charnie sur des chênes dans les taillis du Vieux-Logis. R. Ch. — Thalle G -|- orangé. L. GoNiZEA Ach., Nyl., Lamy, Oliv. Harm. — L. varia v. cow/^ea Malb., Flag.. — Thalle jaunâtre, granulé, plus ou moins pulvérulent. Apothécies petites, nombreuses, jaune-pâle, à dis- que brun verdâtre, à bord thallin crénelé-granulé, généralement pulvérulent ; spores ellipsoïdales, 12 -|- 5. — G. Sur les écorces des sapins, des bouleaux, dans les bois ; sur les vieux bois. — F. strobilina Ach. — Type croissant sur les écailles des cô- nes de pin. — AG. Sainte-Sabine, forêt; Ghemiré, bois; etc. R. Gh. — Thalle K -f- jaune ; G — . L. Symmictera Nyl., Lamy, Oliv. Harm. — L. varia v. sym- mictera Flag. — Thalle jaunâtre, granulé, plus ou moins pul- vérulent. Apothécies plus foncées, pressées, irrégulières, à disque livide ou verdâtre, devenant convexe, à bord thallin refoulé. — AR. Sur les chênes et sur les vieilles clôtures; fertile. Sainte-Sabine, vieux palis, dans les taillis de la Motte ; Goulans, vieilles barrières à Ribemont. R. Gh. —Thalle G—. L. Ravida Nyl. — L. sarcopis v. ravida Oliv., Nyl. — Thalle à peu près nul ou présentant à peine quelques minces granula- tions jaunâtres. Apothécies nombreuses, petites, à disque roux ou même carné, à bord thallin persistant, finement crénelé, blanc-jaunâtre ; spores oblongues 14x8. — Rare. Sur le vieux bois ouvragé ; fertile. Ghemiré-en-Gharnie, au Vieux- Logis, poteaux de barrières ; Grannes-en-Ghampagne, barrière près la Maison-Neuve ; Sainte Sabine, taillis de la Motte. R. Gh. — Thalle et Apothécies K f jauni ou — . 84 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Je n'ai pas rencontré dans la Sarthe le L. sarcopis Ach. auquel le L. ravida est souvent rattaché comme variété. * L. Effusa Ach., Nyl., Lamy, Flag., Oliv., Harm. — Thalle mince, cendré-jaunâtre ou blanc-cendré granulé-verruqueux, quelquefois presque nul. Apoihécies très petites, nombreuses, planes à disque roux, à bord thallin persistant, crénelé, jaune- pâle, spores petites, ellipsoïdes, 10 X 5,6. — Rare. Sainte- Sabine, sur des barrières au bord de la route de Domfront, au delà de Poché; fertile. R. Ch. — Thalle K + jaune ou — . (A suivre). Les Plantes utiles de la Mayenne Par MM. Castanet et Léveillé. Plan de 1 Ouvrage. 1° Nécessité de connaître les plantes afin de pouvoir utiliser leurs propriétés, 2° Relations entre les caractères botaniques et les propriétés médicinales d'une môme famille. 3° Classement des plantes de la Mayenne d'après les familles. Exposé des caractères thérapeutiques présentés par chaque famille. Nomenclature des principales espèces médicinales. 4° Description de quelques espèces médicinales, leur utilisa- tion, leurs propriétés. Comment on en tire parti. Endroits où on les trouve. 5° Quelques notions utiles à connaître sur les différentes pré- parations dans lesquelles elles rentrent. La botanique, science naturelle par excellence, puisqu'elle embrasse l'immense catégorie des êtres vivants, végétaux, ne semble pas mériter le délaissement quelque peu dédaigneux dont elle paraît être l'objet. Pourquoi donc une science si utile, si propre à charmer les loisirs, si bien faite pour inspirer l'âme de ceux qui veulent aimer la nature, semble-t-elle passer inaperçue du plus grand nombre ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 85 qui préfèrent des distractions plus frivoles et moins solides que ces douces réflexions passées en tête à tête avec les fleurs. Cependant n'oublions pas que c'est aux plantes en grande partie que l'homme doit le bien-être dont il jouit. Les plantes sont particulièrement vénérées chez les peuplades primitives qui connaissent par instinct les multiples ressources que l'on peut en tirer. 11 existe tout un poème indien, écrit en langue tamoul, pour célébrer les 800 usages d'un Palmier, le Borassus f label liformis pouvant à lui seul servir à tous les besoins de l'existence. Son fruit très sucré fournit par expression un sucre analogue au miel. Sa pulpe, qui reste conservée dans des vases, sert de beurre aux indigènes. Desséché ce même fruit pulvérisé, fournit une farine très agréable dont on fait des galettes. Par incision dans l'arbre, on fait couler un suc donnant de l'alcool par fer- mentation. On tire encore de ce précieux végétal une huile et une cire. Ses feuilles très résistantes servent à couvrir les maisons, ses folioles flexibles et solides, sont employées à la confection des nattes, des chapeaux, etc. Enfin le stipe, procure aux indigènes leur bois de construc- tion qui en vaut bien d'autres par ses qualités très précieuses de résistance et de dureté. Comment donc ne pas être émerveillé de toutes ces richesses naturelles mises à notre disposition ? Comment ne pas chercher à nous expliquer ces phénomènes organiques, cellulaires, dont la manifestation produit des résul- tats si précieux pour l'existence et le maintien de la vie hu- maine? On se désintéresse malheureusement de plus en plus de la botanique ; aussi l'homme se trouve-t-il naturellement dé- pourvu de son ancienne faculté de pouvoir discerner, comme les populations primitives, les vertus des plantes par la seule puis- sance de cet instinct merveilleux que le créateur lui avait primi" tivement octroyé. Il est en effet remarquable de constater chez les animaux un discernement instinctif des plantes nuisibles et utiles ; je connais un botaniste, dont la modestie égale le savoir, 86 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE qui laisse à son chat le soin de discerner infailliblement les espèces utiles et nuisibles des champignons. Il affirme même que l'animal ne s'y est jamais trompé, choisissant dans le tas les espèces les plus succulentes et s'éloignant instinctivement des espèces toxiques auxquelles il n'a jamais touché. Que de personnes seraient heureuses de posséder cet instinct merveilleux qui leur permettrait en toute assurance de savourer les espèces cryptogamiques les plus succulentes !I! Les plantes sont des êtres mystérieux qui méritent d'être étu- diés. On leur découvre alors une foule de propriétés qui pas- saient inaperçues à des yeux inattentifs. Comme les animaux.ce sont des êtres vivants dont l'immobilité apparente masque ce- pendant une vie intime et cachée qui se révèle par cet échange secret des gaz organiques entre tout être vivant et Textérieur. Comme les animaux, les plantes respirent, se nourrissent, se reproduisent. Un savant anglais, peut-être un peu rêveur, M. Arthur Smith, va même jusqu'à prêter aux plantes une vague intelligence, une indéfinie notion des choses, une faculté impré- cise du moi philosophique, une sentimentalité non définie. Les plantes auraient-elles un cerveau ? Douce surprise pour vous, bonne lectrice, de penser que vous allez peut-être plus loin que vous ne supposez lorsque vous portez une rose à vos lèvres! Et cependant, n'allez pa.s crier shokmg-\ c'est l'avis d'une femme, Mme Avide Bazin qui s'exprime ainsi : « Un grand nombre de leurs mouvements et bien des cir- constances de leur vie n'en tendent pas moins à prouver qu'elles possèdent une faculté d'un ordre beaucoup plus élevé que l'ins- tinct et ayant l'air très proche voisine de cette capacité de rai- sonner qu'on rencontre chez les animaux, à tout le moins dans les espèces supérieures. » La sensitive nerveuse exprime ses sensations par le mouve- ment de ses feuilles, le mimosa est pris d'un grand sommeil dès la tombée du crépuscule, le drosera malin fait la queue aux mouches, l'arum maculatum emprisonne dans sa corolle les insectes qui lui assurent une heureuse fécondation par le pollen qu'ils apportent sur leur antenne. Mais... arrêtons-nous ici dans notre développement pour ne ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 87 pas être tenté de conclure, comme Smith, que les plantes ont un cerveau particulier ; et en priant nos lecteurs de nous par- donner cette légère digression. Revenons sérieusement à notre sujet en nous promettant fidèlement de ne plus nous laisser tenter par la douce philosophie botanique. N'oublions pas en effet, ami lecteur, que, malgré vous, nous voulons vous convaincre et vous forcer à reconnaître dans les plantes des amis méconnus qui ne demandent qu'à être bien étudiés. Les plantes sont donc des êtres intéressants à étudier. Voilà qui est admis. Mais il s'agit de se demander comment les étudier ? Puisqu'il est de mode de suivre dans toute étude, un ordre, une règle, une marche scientifique, nous allons en choisir une assez commode pour paraître la plus intelligible et la plus con- forme à nos simples notions de débutant. — Un mol d'abord sur la classification des végétaux. Vous savez que les plantes sont nombreuses, très nombreuses, on en compte à peu près 100.000 représentants. Si nous étions obligés de dresser une nomenclature de cette foule nombreuse de végétaux, vous voyez d'ici le travail énorme, impossible, gigantesque pour l'esprit le mieux doué, qu'il faudrait développer pour les retenir. Ce serait même de la folie et, me servant d'une comparaison banale, ce serait ressembler à ce général qui voudrait faire marcher une armée par la seule connaissance de la physionomie et du nom de chacun de ses roldats. Ce général en question trouve plus avantageux de grouper ses soldats en corps d'armée qui se subdi- visent en régiments, lesquels comprennent des bataillons, etc.. jusqu'à arriver finalement à l'individu qui forme la base essen- tielle de cet arrangement. Eh bien! il en est de même pour les végétaux. Ceux-ci sont groupés en corps d'armée aux embranchements : cryptogames, phanérogames^ ces embranchements en groupes, ces groupes en cohortes, ces cohortes en familles, ces familles en genres et ces genres en espèces qui se divisent en variétés. Mais après combien de tâtonnements, d'indécisions est-on arrivé à ce magnifique résultat ? — Il serait injuste ici de ne pas 88 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE parler des grands botanistes, les pères vénérés de la botanique moderne. Le premier est un grand génie qui, par la seule force de son intuition, classe les plantes d'après un ordre ressemblant à celui qui est suivi actuellement ; c'est Linné qui, par cette secrète sympathie et cette affinité mystérieuse qui le liait aux êtres vi- vants végétaux, écrivait à un de ses élèves: <( Vous me demandez les caractères de mes ordres, mon cher Gisèke; je vous avoue que je ne saurais les donner. » Il serait injuste de ne pas dire cependant que Linné venait après Tournefort, un Français qui avait commencé à débrouiller, avec l'art séduisant d'instruire et de plaire, tout le chaos dans lequel se trouvait plongé la botanique depuis Théophraste et Dioscorides. Mais Linné ne sut pas indiquer le pourquoi et le comment de sa classification. Sa conduite fut plutôt celle d'un bon père de famille qui classe ses enfants par la connaissance approfondie de leur caractère propre, que celle d'un botaniste scrupuleux d'observer les règles d'une déduction rationnelle, scientifique. i>ii:rbîj[e:re:s» BrouvELr^ES MM. Drake DEL Castillo et Em. Boudier, nos collègues de l'Académie, ont été élus le premier. Président, le second, Vice- Président de la Société botanique de France pour l'année 1900. Nous apprenons la mort subite et imprévue de M. Ad. Franchet à 66 ans. C'est pour la Botanique en général, et pour la Botani- que française en particulier, une perte difficilement répara- ble. M. Franchet, ancien Président de la Société botanique de France^ était titulaire de notre Médaille scientifique . Le Secrétaire perpétuel, gérant du a Bulletin)) .-H. LÉVEILLE. 1. de B. (Typ. Monnoyer.) — Le Mans. — 11-1900. LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE JctccjTJies i23, Rue Racine, à Paris FLORES D'OCCASION (S'' Liste, n° 25 à 50) 25. 26. 27. 28. 29. 3o. 3i . 32. 33. 34. 35. 36. 37- Anderson. Planta; Scandinavia;, descript. et fîg. aiialyt. adunibr. Cyperacea; et Granii- nex, riolmia;. 1849-52, 2 fasc. in-8«, 189 p. et atlas de 20 pi. ..' 14. fr. Anderson. Aperçu de la végéiation et des plantes cultivées' de la Suède. Stockholm, 1867, gr. in-8., 96 pag., 3 cart 3 fr. Beaufays. Flore Verviétoise. Verviers, 1857, in- 12 2 fr. 75 Hesnou. Flore de la Manche, (^outances, 1881, in-8, 38o pag p. 6 fr. Bosch. Enunieratio plantarum , Zeelandia; Belgica' indigenarum, part. I à 111, in-8, 97 pag ". 5 fr. 5o BouRLET. Catalogue des plantes phanéroga- ries qui croissent naturellement dans les lor- iifications de la ville de Douai. 1847, gr. in-8, 96 pag 3 fr. BRfARD. Catalogue raisonne des plantes du dép. de l'Aude, Troyes, 188 1 gr., in-8. 7 fr. 5o Catalogue des plantes vasculaires du dép. de de la Charente-Inférieure. La Rochelle, 1878, gr. in-8, 83 pag 1 fr. 75 Chantelat. Catalogue des plantes crypogt. et phanérog. qui croissent spontaiiéiiient aux environs de la Teste de Buch. Bordeaux, 1844, i n-8, 84 pag 2 f 1 . Clairville. Manuel d'herborisations en Suisse et en Valais. Genève, 1819, iu-8... 3 Ir. 25 CossoN et Germain, Supplément au Catalogue raisonné des environs de Paris. 1842, in- 12, 94 pag 1 fr. 5o Dalibard. Flora; Parisiensis Prodromus, ou Catalogue des plantes qui naissent dans les environs de Paris. 174O, in- 12, avec 4 pi. rel. 4 fr. Dal.mon et (jRAS. Promenades botaniques dans la Hore parisienne. 1877, in-S, 89 p. i fr. 75 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44, 45. 4b 47 48 49 GuiLLEMiN. Icone^ lithographiciu plantarum australasi* rariorum. 1827, in-folio, i4 pag., 20 pi i3 Ir. Lesson. Flore Rochefortine. Rochefort, i835, in-8, 634 pag 7 fr . 5o Letourneux. Etude botanique sur la Kabylie du Jurjura avec Catalogue. 1871, gr. in-8, 90 pag 3 fr. 75 Le Turquier de Longchamp. Flore des environs de Rouen avec suppl. 1816. 3in-i2. 6 fr. 25 I^orey et DuRET. Flore de la Côte d'Or. iJijon, i83i, 2 in-8, avec pi 9 fr. Mares et Vigineix. Catal. raisonné des plantes vasculaires des iles Baléares, 1880, gr. in-8, 9 pi 8 fr. 5o MARriNs. Voyage botanique le long des côtes septentrionales de la Norvvège, depuis Dron- theim jusqu'au Cap nord, in-8 i3g pag. Rare. 5 fr. 75 PÉRARD. Catnl. raisonné des plantes de l'arron- dissement de iMontluçon, 1869-71, gr. in-8 avec I pi 6 fr. 25 Pesneau. Catalog. des plantes recueillies dans le département de la Loire-Inférieure, Nantes, i837,in-i2 I fr. 75 Schlechtendal. Flora Berolinensis. Berolini, 1S23, 2 tomes en 3 parties, in-4, (interfoliés de papier blanc) cart 4 fr. yS Stoltz (J.-L.). Ampélographie rhénane, etc. i852, in-4, 266 pag., 'i'i pi. col 20 fr. Weddeli,. Chloris Andina. Flore de la régioii alpine des Cordillières de TAmérique du Sud. 1855-57, 2 in-4 avec 90 pi. (.\lanq. livr. 9 ou feuilles 3 à 6 /pag. 17-48 ei planches 49, 5o", "^2 -^5, 56, 57) 100 fr. WiLLE.MET. Phytographie économique de la Lorraine ou rech. Botaniques sur les plantes utiles dans les arts. Nancy. 1780, in-8, 142 p. 2 fr. 2 5 1.4 suivre.) TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvcrtui-es non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NO.Ml'.Rl': DE l'A CES 1/4 (lo feuille — i \Kiii(.'s 1 I'I l'euillo — 8 p;ij;'es , 1 feuille ciilicre — 16 pai;os — -2oEx. ■i IV. () fr. 0 fr. 7o .oOEx. H fr. 7 fr. 1 1 U: 50 75 Ex. () tr. S ïv. i;; fr. 100 Ex. 7 fr, !) r. 15 fr. 130 Ex. 8 tr. 50 10 fr. 50 17 fr. oO -200 Ex. 10 fr. ôO l'ifr. ■^0 fr. S'il était lait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés à raison de o tr. 65 l'heure. Si Ton demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — ... 4 tr. 5o Pour 1 5o — ... 3 fr. 25 Pour '^of) — ...(') tr. Les auteurs voudront bien s entendre directement avec rimprimeur DANS LES QUINZE JOURS qui suivront lapparition du numéro où aura paru leur travail LE MONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE DE DIBLIOCiliAi'HIE, PRETS, RENSEIGNEMENTS & ECHANGES ABOIVIVEÎIIEXX 25 FR. PAU A:V 4 francs pour les Membres de V Association H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE MANS (Sarthe) 1 franc par an à partir du 1er Janvier 1901. I*oui* pamîti'e en niai lOOO CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DE LA GÉOGRAPHIE BOTANIQUE OE LA FRANCE TOPOGRAPHIE BOTANIQUE DES ENVIRONS DE CERCY-LA-TOUR (!%îèvre) Loupe Longue- Vue recommandée aux Botanistes. Création Nouvelle EN VENTE : 5, RUE BAVARD, PARIS. — PRIX : 39 FRANCS. BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 100 A 1.500 FOIS Prix : de HO îi OOO ffîincs LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 tr. Demander le Catalosne srénéral franco 9* Année (3® Série! N^ 125-126 1" Avril- I*' Mai 1900 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » I*ai»aîssaiit le JL^' cle oliacftie nioîi§i SOMMAIRE DU No 125-126 Nominations de MM. Schixz, R. P. Mebino, Gidon, Gadeau de Kerville, Baudel et Saroent. — Souscription. — Séance du 6 mars. Onothéracies japonaises, M. H. Lévku.lb. Vieox arbres, M. Cu. Le Genurf. Sur les condiiions de végétation du Gui, H. Eug. Simon. Un coin di- la Flore de> Vosges (.S'îi(7c), M. Ch. Cuir». Contributions il la Flore de la Mayenne iSuilei, M. H. Lévbili.k. Sur quelijues plantes rares et adventic-'s en Lorraine (Sui/e), M. Peiitme.\gin . Les Fiantes utiles de la Mayenne, M. M. Gastankt et Lkvkillé. De la concreseence en botanique et en tératologie végétale (Suile), M. Capouuro. Catalogue des Lichens du département de la Sarlhe (Suile), M. E. Monguillon. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typograi>hie monnoyer) 12, Place des Jacobins, 1 9 OO 12 Académie internationale de Gréographie Botanique Directeii? : M. A. -S. HITCHCOCK, Manhattan (Kansas. — Etats-Unis). Secrétaire perpétuel : M. H. LEVEILLE, Le Mans (Sarthe). Trésorier : M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. A. -S. Hitchcock, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King, Treub, R. a. Philippi, 072 peut se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Secrétariat — Rédaction 56, rue de Flore, Le Mans [Sarthe] , France En réponse a divers collègues. — La somme de 25o francs acquittée en un, deux ou trois versements consécutifs, exemple de la cotisation annuelle et confère le titre de membre à vie. La collection complète du Bulletin n'existe plus. Deux années sont entière- ment épuisées et deux autres sont à la veille de l'être. I>EI»OXS : Abonnement : 12 fr.; Le numéro : 1 fr. Nos Collègues hors France peuvent nous adresser leurs cotisations soit par la poste, soit I*AYAI$LES AU M ACVS, au CRÉDIT LYONNAIS, au COMPTOIR NATIONAL D ESCOMPTE ou à la SOCIÉTÉ GÉNÉRALE. PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi- cale et scientifique, 23, rue Racine, Paris (Seine). J.-B. Baillière et Fils, 19, rue Haute- feuille. LONDRES W. DuLAu and C°, Foreign booksellers, Sy, Soho Square. William Wesley and C°, 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebriider Borntraeger, Schôneberger- strasse, 17 a. Dépositaire pour V Alle- magne et l'Autriche. NEW-YORK Ph. Heixsberger, i5, First Avenue. Ouvrages offerts k la Bibliothèque Du i5 février au i5 mars 1900 De la part de MM. D*" Gino Pollacci ( i br.), D' Ed. Spalikowski (2 vol. et 12 br.), Bazot (i vol. et 4 br.), Abbé H. Coste (i br.), F. von Kamienski (i br.), Lester F. Ward (i vol.), Ch. Guffroy (2 br.), F. Gidon (4 br.), F. Renauld (i vol.). Mouvement de l'Herbier De M. L. Giraudias [Association pyrénéenne)., par voie d'échanges, un bon nombre d'échantillons pour les herbiers monographiques. De M. L. RossET-BouLON,des Renonculacées et des Onothéracées. De M. H. BozoN, un lot d'espèces de sa région (Ain). Nos meilleurs remerciements aux donateurs. — \h^-1r- a £ I-, tu o o 2i 9^ Année (3« Série), N° 125-126 i" Avril- i" Mai 1900. BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nominations Par décision en date du 7 mars, sont nommés Membres auxi- liaires de l'Académie. MxM, ScmNz (Professeur D"* Hans), Directeur des Jardins botaniques et du Muséum botanique de l'Université, à Zurich (Suisse), présenté par MM. Léveillé et de Candolle. R. P. Merino (Baltasar) S. J. Colegio del Apostol Santiago, La Guardia (Pontevedra), Galicia (Espagne), présenté par MM. Léveillé et R. P. Longin Navas. Par décision en date du 10 mars, sont nommés Metiibres auxi- liaires de V Académie. MM. GiDON (Ferdinand), Docteur en médecine, Docteur ès- sciences naturelles, Chef des travaux de micrographie à l'Ecole de médecine, 118, rue Saint-Pierre, Caen (Calvados), présenté par MM. I^oard et Léveillé. Gadeau de Kerville (Henri) i| I,* Homme de sciences, Rouen (Seine-Inférieure), présenté par MM. D"" Ed. Spalikoii^sky et Léveillé. Baudel (Henri), Instituteur à Boisset (Cantal), présenté par MM. F'" Héribault Jh. et Léveillé. Sargent (S.) Direct, of Arnold Arboretum., Jamaica Plain Massachusetts (Etats-Unis), présenté par MM. Hitchcock et Léveillé. Le Directeur., A. -S. Hitchcock. Notre Souscription. M . H . Léveillé 1 00 f r . Un modeste amateur i » Abbé G. L 10 » R. S 5 » Abbé G. Etoc 25 » Total de la r* liste 141 fr. 3 go ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Séance du 6 mars. Après le dépouillement de la correspondance et l'annonce de la présentation de cinq nouveaux membres, les travaux suivants sont lus ou analysés : Vieux Arbres par M . Ch. Legendre; Onothéracées japonaises et les formes de V Epilobiiim palustre L. par M. Léveillé; Con- tribution à rétude des phénomènes de Tératologie végétale par MINI, les abbés Ca^^a? et Deysson. La séance est levéeàioh. lo. Onothéracées Japonaises. Collecteur: R. P. Urb. Faurie. Epilobium glandulosum Lehm. — Riishiri, 2 5 juillet 1899, sur la cendre volcanique — 2614 et 2624. Epilobium leiospermum Haussk. — Rebunshiri, i"^ août 1899 — 2622 — Sapporo, 7 août 1899 — 261 1 et 260 — Horo- betsu, 8 août 1899 — 2618 et 2619 — Riishiri, 25 et 27 juillet 1899 — 2601 et 2627. Epilobium laetum Wallich. — Morovan, 9 août 1899 — 2620. Epilobium calycinum Hausskn. — Riishiri, 25 juillet 1899 — 2609, 2621 et 2626 — Sapporo: ruisseaux, 7 août 1899 — 2613 — Sapporo: sources, 7 août 1899 — 2616 — Rebunshiri, i^r août 1899 — 2603 et 2621. Epilobium "Wallichianum Hausskn. — Riishiri, 25 juil- let 1899 — 2610. Epilobium cephalostigma Hausskn. — Rebunshiri, i'^^''août jggg — 2606 et 2608 — Riishiri, 25 et 27 juillet 1899 — 2604, 2605, 2607 et 2623. Epilobium leiophyllum Hausskn. — Sommet du Riishiri près des neiges, 25 juillet 1899 — 2612. Epilobium roseum Schreb. — Riishiri, 25 juillet 1899 — 2625. Epilobium montanum L. — f. glaucescens Hausskn. — Ho- robetsu, 8 août 1899 — 2617— Riishiri, 25 juillet 1899—2600. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE QI — Cette forme glaiicescens d'Horobetsu a déjà été signalée par nous au Japon dans les forêts d'Abashiri et au bord du lac de Toya. Gircaea lutetiana L. — var. intej'media Ehrh. — Horo- betsu^ 8 août 1899 — 263 1. Gircaea lutetiana L. — Sous-esp. alpinaL. — Rebunshiri, 25 juillet 1899 — 2629 — Riishiri, 25 juillet 1899 — 2632. Gircaea erubescens Franchet. — Horobetsu, 8 août 1899 — 2 63o. Gircaea mollis Sieb. et Zucc. — Rebunshiri, i*^'' août 1899 — 2628. H. Léveillé. Vieux arbres. Par M. Ch. Le Gendre Tout récemment, la Direction générale des eaux et forêts a pris une très heureuse initiative. Elle a prescrit à ses agents de rechercher les vieux arbres renommés par les souvenirs historiques qui s'y rattachent ou par leurs dimensions exceptionnelles, d'en dresser une nomenclature détaillée, de veiller — dans les forêts domaniales et communales — à ce qu'ils soient res- pectés tant qu'ils donneront quelques signes de vitalité. « De tels arbres, est-il dit, font partie de la richesse esthé- tique de la France. Ils ajoutent à la beauté de ses paysages ; ils amènent les visiteurs dans des régions qui, sans eux, resteraient en dehors de l'itinéraire des touristes. » « Ils font aimer et apprécier nos forêts. Les populations voisines ont un véritable attachement pour ces témoins d'un lointain passé et ne les voient jamais disparaître sans re- grets. » On ne peut mieux dire. Du reste, la Direction générale des eaux et forêts n'a pas été seule à avoir cette excellente idée. Un savant normand, M. Gadeau de Kerville, a élevé un monument^ aux vieuxarbres de sa province, par la publica- tion, en 4 fascicules, d'études botanico-historiques très re- ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE marquables^ accompagnées de planches en photocollogra- phie. Il est à désirer que ce mouvement se généralise. Aussi, dans le n" 85 de la Revue Scientifique du Limou- sin^ qïï date du 1 5 janvier dernier, avons-nous demandé aux membres de notre association de nous adresser des notes sur tous les arbres remarquables de la région. Mais il ne peut s'agir de réduire ces recherches aux limi- es — toujours étroites — dans lesquelles se meut une so- ciété. Il faut le concours de tous pour arriver à un résultat satisfaisant. C'est pourquoi nous estimons qu'avant que la hache du bijcheron ou que le temps ait fait son œuvre, nous devons étendre notre enquête. Nous faisons donc appel au concours de nos confrères et nous les prions de vouloirbien inciter leurs lecteurs ànous seconder dans cette oeuvre patriotique. Nous recevrons avec reconnaissance tous les renseigne- ments, photographies, etc., qu'on voudra bien nous trans- mettre et nous prenons l'engagement d'insérer — en analyse ou in-extenso — toutes les communications qui nousseront faites, qu'il s'agisse de notes manuscrites ou d'articles pu- bliés dans les journaux, bulletins, revues, etc. Sur les conditions de végétation du Gui Par M. EuG. Simon Notre excellent confrère, M. le D"" Spalikowski a donné, dans une récente notice de ce Bulletin, le résultat de ses observations personnelles sur la croissance du gui en Normandie, et il a sol- licité, pour le contrôle des faits observés, le concours de ses collègues dans différentes régions d'étude. Il est à croire que les conditions de végétation du gui sont loin d'être encore posi- tivement définies, et qu'il se comporte différemment selon les stations, comme l'a indiqué déjà le savant promoteur de l'enquête sur cette curieuse plante. En ce qui concerne la conclusion particulière de M . Spalikowski, on peut dire en effet, au moins pour les pays que j'ai pu parcourir ; vérité en deçà de l'Eure, erreur au delà. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 9 3 Le gui est très commun dans le département de la Vienne ; mon attention a été attirée sur ce point par sa fréquence dans la vallée de la Vienne et du Clain, dans les environs de ma résidence. Ces deux vallées sont étroites, dune largeur moyen- ne de loooà i5oo mètres et bordées de chaque côtépar une ran- gée de collines ou de hauteurs plus ou moins boisées. Les prairies sont nombreuses dans la partie basse, et les rives des deux cours d'eau sont plantées de vergues, de saules et sur- tout d'innombrables peupliers. Eh bien ! c'est presque exclu- sivement sur ces peupliers que le gui a élu domicile et la pro- portion des porte-gui disséminés dans les deux vallées ou sur les pentes est infime à côté du nombre des arbres riverains infestés du parasite. J'ai eu la curiosité de compter ces derniers dans mes parages les plus proches : sur un parcours de i5oo mètres j'en ai constaté 280, soit environ vingt-cinq pour cent ; il en est ainsi, sensiblement, depuis Chauvigny jusqu'à Châtel- lerault, le long de la Vienne, sur une distance d'environ 32 kilomètres. Un récent voyage m'a permis de constater que les conditions de croissance du gui étaient identiquement semblables dans la vallée du Clain : c'est sur ses rives mêmes ou dans les prairies par lui baignées que l'on rencontre les porte-gui. A Couhé- Vérac, dans les prés du Boulour affluent du Clain, et depuis Anché-Vaulon jusqu'au confluent du Clain et de la Vienne, soit sur 65 kilomètres de parcours, on peut suivre du chemin de fer une ligne presque discontinue de touffes vertes foisonnant surtout sur les peupliers noirs du bord des eaux. On ne saurait voir là un fait exceptionnel, étant donné l'éten- due de pays observée. Je ne pense pas non plus qu'on puisse invoquer une « morbidité » particulière du peuplier noir pour l'invasion du singulier végétal qui nous occupe, car dans les mêmes lieux j'ai pu reconnaître sa présence sur d'autres essen- ces. A Vivonne je l'ai vu au passage, parmi les peupliers, sur trois saules et de nombreux acacias. A Vouneuil je l'ai trouvé à moins de 200 mètres de la Vienne, sur une trentaine d'acacias, plusieurs pommiers ou cormiers, 3 néfliers, 2 aubépines, 1 saule blanc, I alizier. Mais en dehors de ce rayon, dans le reste de la 94 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE vallée, malgré les bois et les plantations nombreuses des collines qui la bordent, je ne l'ai noté, sur une grande étendue, que sur quelques pommiers ou poiriers, de rares acacias, i amandier et I abricotier (i). J'inclinerais à croire, avec M. Le Gendre, que Taltitude influe comme du reste sur la plupart des plantes, sur la dispersion du gui. Pour ma part, je l'ai recueilli sur l'aubépine, dans l'Avey- ron, à jSo mètres d'altitude — encore sur les bords mêmes du Viaur — et Je le sais commun aux environs de 600 mètres dans la partie inférieure des montagnes du Levezou ; on me Vy a signalé à gSo mètres à Viarouge , et M. l'abbé Soulié m'a écrit qu'il avait constaté sur un chêne à Vioulac, paroisse de Pra- des d'Aubrac, à une altitude d'environ 700 mètres. Le même correspondant m'indique que le gui est commun dans les vallées du Tarn et du Lot, ce qui viendrait à l'appui des observations qui précèdent ; enfin c'est toujours dans des prés humides, le long des ruisseaux, que je l'ai vu il y a quel- ques années, dans la Charente- Inférieure, à Grandjean près Sl-Jean-d'Angély, où sa présence m'a été confirmée depuis. Il résulte de cet ensemble de faits qu'en divers points de l'Ouest et du Centre de la France le gui se comporte d'une façon identique et affectionne de préférence les arbres qui bor- dent les cours d'eau, et qui sont plantés dans un sol humide, principalement dans les prairies basses. l'ai cru remarquer qu'il est plus abondant si dans le voisinage de ies prairies se trouvent des collines plantées de bois ou de taillis. Y aurait-il quelque relation entre cette proximité et la fréquentation plus ou moins active au bord des rivières des oiseaux propagateurs des grai- nes ? Je laisse à d'autres observateurs le soin d'apprécier la valeur de cette hypothèse. En définitive il suffît peut-être, pour déterminer les condi- tions de végétation du gui, d'observer celles de l'essence domi- nante d'une station, si cette essence est susceptible d'affinités (i) A Ghef-Boutonne (Deux-Sèvres), j'ai eu récemment l'occasion de voir plusieurs touffes de gui sur un érable, dans le parc de la mairie de cette localité. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 9 5 avec le parasite. Dans le Nord-Est, Holandre (A^"^"^ FI. Moselle) cite en première ligne comme porte-gui le poirier ; en Nor- mandie de Brébisson indique le pommier ; dans les vallées de la Vienne, c'est le peuplier noir; en Corse, de Marsilly [Catal. pi. vasciil. Cor^e) le signale tout d'abord sur les pins, dans les vallées du Tavignano et du Fiumorbo, et dans la forêt d'Ai- tone (i). Ne doit-on pas en conclure que le gui s'accommode de toutes les conditions ordinaires d'existence, dans leurs stations naturelles, de ses supports préférés ? Un coin de la Flore des Vosges PLANTES DES ENVIRONS DE RAMBERVILLIERS ilotes ex obsekv^%^xioi\is Par m . Ch. Claire Abréviations et signes. G. Commune. T. C. Très commune. A. C. Assez commune. P. G. Peu commune. A. R. Assez rare. R. Rare. T. R. Très rare. ! Signe de certitude. Placé après le nom d'une localité, il indique qu'après le botaniste dont le nom suit, la plante a été revue par nous à l'endroit cité. ? Signe de doute. X Placé devant le nom d'une plante indique que c'est un hybride. (i) Il y est vraisemblablement répandu : Burnoutra vu sur le P.Laricio près de Corté dans la vallée de la Restonica ; M. Gillot l'a indiqué dans la forêt lie Vizzavona {Souv.Voy. Bot.Corse, 4.) ; M. Flichc 1j signale d'une laçon générale sur le pin où il répond à la var. laxuiii Boiss. (Bull. soc. Bot. France 1882, p. 3(32.) 96 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE RENONCULACEES. Clematis Vitalba L. a integrata D. C. [pro specie], Prodr. i, p. 4 — Haies et buissons sur le muschelkalk, entre Roville-aux- Chênes et St-Maurice. 6 crenata Jord. [pro specie], ap. Billot Annot. FI. Fr. et Allem. p. 12 ; Diagn. p. 21 — Avec la var. précédenie. Anémone nemorosa L. — T. C. dans les bois sur tous les terrains. Cette plante se rencontre communément aussi dans nos prés où elle varie à feuilles plus ou moins découpées, d'un vert clair ou rembrunies, et à fleurs souvent plus petites. A. ranunculoides L. — R. Forêt de Romont (Adam). Adonis sestivalis L. a miniata Jacq. [pro specie],, FI. Austr. p. 354 — Moissons des terrains calcaires. P. C. Rambervillers ! Billot), Romont (Boulay). ê flava Vill. [pro specie),, Cat. Strasb. 274 ; A. œstivalis var. pallida Koch Syn. 10; F. Gérard Notes sur quelq. PI. des Vos- ges, p. 5 — A.C. dans les moissons sur lemuschelkalk. Romont Adam), Hardancourt ! (F. Gérard), Roville-aux-Chênes, Ram- bervillers. A. flammea Jacq. — R. Rambervillers (Boulay), Romont ; A. autumnalis L. — Se rencontre quelquefois échappée des jardins où souvent elle se ressème d'elle-même. Myosurus minimus L. — Roville-aux-Chênes (Billot). Ranunculus diversifolius Gilib. FI. Lithuan, 5 p. 262 non Schrank; Rouy etFoucaud, FI. de Fr. i, p. 63 — R. aquatilis L. et auct. plur. [expaj'té] — T. C. dans les ruisseaux et les fossés, sur tous les terrains. 6 submersus G. G. FI. de Fr. i, p. 23, R. et F., 1. c. — R. aquatilis a homoiophyllus Grenier Rev. FI. monts Jura, p. 22 — Toutes les feuilles à lanières capillaires,,plus courtes, divariquées ou flasques, se prenant en pinceau hors de l'eau. — A. G.]dans les ruisseaux entre Génavoid et Autrey. R. tricophyllus Chaix ap. Vill. Hist.pl. Dauph. i. p. 335 — a genuinus R. et F., 1. c. i, p. 68 [pro forma R. tricophyllus Chaix sensu stricto] — Feuilles toutes multiséquées, à lanières ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 97 plus OU moins divergentes hors de l'eau, les supérieures sub- sessiles ; pédoncules ^re/^^, allongés, j'/z/^ longsquela feuille. Ç capillaceiis Thuill. {pro specie)^ FI. Par. éd. 2, p. 278; R. et F. [pro forma), Le. i, p. 68 — Feuilles toutes multiséquées, à lanières divariquées hors de l'eau, les supérieures subsessiles ; pédoncules égalant la feuille ou plus courts qu'elle. Y tricophylloides Humnicki [pi'o specie) Cat.pl. Luxeuil, p. 7; R. et F. [pro forma), 1. c. i, p. 68 — Feuilles toutes multisé- quées, à lanières plus ou moins divergentes hors de l'eau, les supérieures subsessiles ; pédoncules épais, plus courts que la feuille. Ces trois variétés sont assez communes dans les fossés et les ruisseaux aux environs de RamberviJlers. Sous le nom spécifique de R. capillaceiis, Thuillier a sans doute voulu désigner l'espèce en général au même titre que Chaix. Il resterait donc à voir auquel des deux auteurs appar- tient la priorité. Forma (R. et F., 1. c. i. p. 68) R. paucistamineiis Tausch [pro specie), in Flora 1834, P' ^25 ; Gren. FI. Ch. Jur., p. i5 — Feuilles toutes multiséquées etpétiolées, à lanières flasquesybr- mant pinceau par Vémersion ; pédoncules ord. plus courts que la feuille. Pétales étroits, un peu plus longs que le calice. — A. C. Romont!(Adam), entre Deinvillers et St Maurice! (F. Gérard) Rambervillers. Forma (R. et F., 1. c, i, p. 67) R. radians Rével [pro specie). — Malgré d'activés recherches, je n'ai pu jusqu'ici trouver cette forme chez nous. La plante qui porte ce nom dans le Catalogue de M. Berher (1887, p. 26), trouvée à Romont par M. Adam, n'est qu'une variation très grêle, due à sa station exondée, du R. diversifolius. R. fœniculaceus Gilib ; R. et F., 1. c. i, 70 ; R. divaricatus Schrank. — Signalée à Rambervillers par M. Berher où, de même que dans nos environs, je l'ai recherchée en vain. R. fluitansLam, Fi. Fr. 3, p. \'&^\ R. peucedanifoliusThmW., FL Par., éd. 2, p. 27g, — T. C. dans les eaux courantes, surtout dans la Mortagne. o terrestris Godr. — Plante des lieux cxondés. A. C. 98 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. aconitifolius L. — C. sur les bords delà Mortagne et des ruisseaux entre Génavoid et Autrey. Varie à tiges glabres ou hérissées inférieurement. R. Flammula L. « dilatata Gren. Rev.Fl. monts Jura, p. 25. — Tiges dressées, la centrale au moins, feuilles lancéolées ou oblongues. — C. dans les lieux humides, sur tous les ter- rains. Les var. serratusD G., angustifolius Wallr., ovatus Pers., se rencontrent de même chez nous, mais moins abondantes toute- fois que la var. dilatata. Forma R. tenuifolius Wallr. (pro var.]., Sched crit. p. 289 ; R. et F., 1. c. I, p. 83. — R. reptaju Thuill. FI. Par. éd. 2, p. 2/3 et bot. plur. non L. ; R. Flammula var. radicans F. Gérard, Notes sur quelques PI. des Vosges, p. 5. — Tiges grê- les, i^ampantes., un peu radicantes aux nœuds; feuilles très étroites. — Mares des forêts. P. C. R.nemorosus DC.; -R. .çzVva^zcw.? Berher Cat. pi. Vosges 1887, p. 27 non Thuill. — T. C. dans les bois sur tous les terrains. Forma (R. et F., 1. c. i, p. 97) R. polyanthe-.noides Bor. [pro specie]., FI. centr. Fr. éd. 3, p. 16; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 29. — Tige dressée, fistuleuse, ord. longuement nue, rameuse au sommet ; feuilles radicales pentag07iales^ divisées presque jusqu'au pétiole en trois lobes trifides ou tripartits, incisés à segments aigus écartés et ne se recouvrant pas par leurs bords. — PC. Romont ! (Adam), entre Génavoid et Autrey. Forma (R. et F. 1. c. i, p. 98). R. mixtus Jord. {pro specie), Obs. frag. 7, p. i ; Diagn. p. 77, — Vlsinxe ascendante, à pubes- cence courte et souvent apprimée. Souche portant ordinairement plusieurs tiges rameuses, divergentes ; feuilles radicales orbicu- laires-cordées dans leur pourtour, palmatiséquées à segments plus ou moins pétiolulés^ à divisions incisées-dentées, à dents aiguës. — P. C. Prés sablonneux près d'Autrey! (Boulay). R. repens L. — T. C. partout, sur tous les terrains. p erectus D C, — Bords des fossés où l'eau séjourne. C. Forma (R. et F. 1. c. i, p. 100) R. reptabundus Jord. {pro specie). Diagn. p. 83; Exsicc. soc. Rochel. 1892. n° 3214. — Plante grêle; tige et pétioles couverts d'une villosité courte et ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 99 très molle. Feuilles d'un vert clair, un peu jaunâtre. — A. C. St-Gorgon, derrière Génavoid, Rambervillers. Cette forme se rencontre plutôt sur les terrains siliceux. R. auricomusL. — T. C. dans les pre's et les bois sur tous les terrains. Forma (R. etF.l. c. i, p. loi) R. pseiidopsis Jord. {pro spe- cie), Diagn. p. 68. — Plante ord. basse (20-25 cent.); feuilles d'un beau vert clair, les radicales de deux sortes, les unes cor- dées réniformes crénelées-dentées^ d'autres partagées en 3-5 lobes profonds assez larges, les supérieures divisées en lanières étroites. Fleurs à pétales presque toujours avortés. — Prés et bois des terrains calcaires, à Rambervillers, Romont. Dans les lieux frais et ombragés, cette plante est du double plus grande dans toutes ses parties. R. acer L., Rouy et Foucaud FI. de Fr. i p. 102. - Subspec. (R. et F. 1. c.) R. Borœanus Jord. {pro specie), Obs. fragm. 6, p. 19 et Diagn. p. 71 ; Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. 16; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 27. — R. acris var. multifidus D C. Syst. I, p. 278. — Souche courte, tige élancée. Feuilles à décou- pures profondes, très nombreuses et étroites. Plante à pubes- cence très médiocre, appliquée. — A. C. lieux humides, parti- culièrement aux bords des fossés. Forma (R. et F. 1. c.) R. rectus Bor. [pro specie), FI. centr. Fr. éd. 3, p. i5. — Souche épaisse, oblique; tige droite, rameuse, à poils appliqués. Feuilles velues en-dessous, à divisions cunéi- f ormes incisées-lobées^ à dents aiguës ne se recouviant pas par leurs bords. — Prés humides à Rambervillers! Romont ! (Adam). Subspec. (R. et F.,1. c. i, p. io3) R. Steveni Kndvz. {pro spe- cie), ap. Besser Plant. Volhyn. p. 22-2 3 ; Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. i5; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 28. — Souche allongée, très hérissée de longs poils roux ord. étalés. Tige dressée, à rameaux multiflores peu étalés; feuilles profondément divisées en 3-5 lobes cunéiformes trifides incisés-dentés, à dents aigiies, élargis dans leur partie supérieure, ne se recouvrant pas par les bords. Plante à villosité abondante longue et étalée au moins sur les pétioles. — P. C. Romont ! (Adam), Rambervillers. Forma R. silvaticus Thuill. {pro specie), FI. l\ir. éd. 2, 100 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE p. 276; Bor. FI. centr., éd. 3, p. 757. — Tige hérissée dans le bas ainsi que les pétioles de poils mous et étalés. Carpelles à bec jaunâtre un peu enroulé, longtemps persistant. — Chemins de la forêt de Romont (Adam). Subspec. (R. et F.,1. c.) R. Frieseamis Jord. (pro specie), Obs. frag. 6, p. 17; Bor. FI. centr. Fr.,ed. 3, p. 16; Gren. FI. chaîne Jur., p. 20 — Souche oblique, hérissée de poils fauves et de débris de pétioles. Tige dressée, couverte dans sa moitié inté- rieure de poils fauves très étalés. Feuilles larges^ couvertes en- dessous et sur les pétioles de poils étalés blanchâtres, divisées en lobes ovales-rhomboïdaux peu profondément incisés, très élargis et se recouvrant par les bords au sommet. Forma (R. et F. 1. c; R. vulgatus Jord. [pro specie]^ ap. Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. i5. — Feuilles à dents assez profondes, souchepeu épaisse, peu hérissée. — A. C. Présetbordsdeschemins. Forma (R. et F., 1. c.) R. nemorivagus Jord. [pro specie)^ Diagn.,p. 74. — Feuilles radicales à lobes se recouvrant complè- tement par les bords. — A. C. Avec la précédente. R. bulbosus L. Forma (R. et F., 1. ci, p. io5) R. biilbifer Jord. [pro specie)^ Diagn. p. 80 ; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 29 [pro var.) — Tiges robustes, élevées; feuilles assez gran- des, ternées et biternées. Souche grosse. ç brachiatiis Schleicher Cat. p. 28; Rouy et Foucaud 1. c. — Rameaux plus ouverts; souche produisant plusieurs tiges. — A. C. Bords des champs sur le calcaire, à Rambervillers. Forma (R. et F.,1. c.) R. sparsipilus Jord. [pro specie)^ Diagn. p. 80; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 29 [pro var.) — Tiges basses, étalées ou diffuses; feuilles petites à pubescence éparse, appliquée. — A. C. Pelouses sèches bords des bois. R. Sardous Crantz (1763) ; Gren. FI. Ch. Jur. p. 21 ; Rouy et Foucaud FI. de Fr. i, p. 107. — R. philonotis Retz (i 174); Ehrh. (1788). — Fossés où l'eau séjourne, sur l'alluvion. P. C. Rambervillers! (Billot), Roville-aux-Chênes, entre Rambervil- lers et Ménil (F. Gérard). a inermis Babey ; R. et F., 1. c. i, p. 108. — Plante plus ou moins poilue ; carpelles lisses. — A Rambervillers. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE lOI 6 parvuîus L. {pro specie) ; Mant. p. 79. — A Rambervillers dans une carrière de sable derrière la caserne. Plante naine des lieux asséchés. R. arvensis L. — C. dans les moissons sur tous les terrains. ê reticulatus Schmitz et Regel {pro specie); R. arvensis var. inermis Koch. — Assez abondante avec le type; principalement sur le muschelkalk. Rambervillers ! Romont (Boulay), Saint- Gorgon (F. Gérard). R. sceleratus L. — Lieux humides et marécageux. P. C. Rambervillers ! (Billot), Romont ! (Adam). Ficaria ranunculoides Mœnch. — T. C. aux bords des eaux et dans les lieux humides de tous les terrains. ë ambigua Bor. {pro specie]^ FI. centr. Fr.,éd. 3, p. 20. — Plante plus grande dans toutes ses parties ; feuilles inférieures à limbe entier ou à peine sinué-crénelé. — Forêt de Ramber- villers, au pré Philippe. Caltha palustris L. — T. C. aux bords des eaux et dans les lieux marécageux de tous les terrains. & Jlabellifolia Lamotte ; Bor. FI. centr., éd. 3, p. 21 {prospe- cie). — C. palustris var. parviflora F. Gérard, Notes sur quel- ques PL des Vosges, p. 6. — Rambervillers, à la Rosière. Y Guerangerii Lamotte ; Bor., 1. c. {pro specie] ; C. palustris var. stenopetala F. Gérard Le- — Avec la var. précédente. Aquilegia vulgaris L.— Haies rocailleuses sur le muschel- kalk entre Roville-aux-Chênes et Saint- Maurice, Rambervillers, forêt des Montaux sur le grès bigarré. Varie à fleurs blanches et rosées dans un pré à la Rosière, sur Talluvion tourbo-siliceuse. Delphinium consolida L. — A. C. dans les moissons sur le muschelkalk. BERBÉRIDÉES Berberis vulgaris L. — P.C. disséminé sur les terrains cal- caires aux environs de Rambervillers. NYMPHÉACÉES Nymphsea alba L. — Dans un étang de la papeterie de Badlieu où il a été introduit. 102 ACADEMIE DE GEOGRAPJIIE BOTANIQrE Nuphar luteum Sibth. — C.dans la Mortagne et les ruisseaux sur le calcaire. PAPAVERACÉES Papaver Rhseas L. — C. dans les moissons sur tous les ter- rains. Forma (R. et F., Le. i, p. 154) P. intermedium ^eck. [pro specié]\, ap. Rchb. FI. excurs., p. 601. — Plante à poils étalés; feuilles à lobe terminal sensiblement plus large et plus allongé que les latéraux ; capsule ovale ou obovée, faiblement atténuée à la base. — A. C. Forma (R. et F., 1. c. 1, p. i55) P. strigosum Bœnningh. [pro var.) — P. C. Romont (Adam). P. dubium L. — C. dans les moissons et lieux incultes sur tous les terrains. Forma (R. et F., L c. p. i 58) P. Lecoqii Lamotte {pro specie). - A. C. Cette forme se trouve le plus souvent à Rambervillers, Saint-Gorgon, Romont, dans le voisinage des carrières du mus- chelkalk. Jel'airencontréeégalement sur l'alluvion, mais plusrare. P. Argemone L. — C. sur le muschelkalk et l'alluvion. S. -var. glabratum Coss. et Germ. FI. Par., p. 94. — Capsules ne portant que quelques soies au sommet. — P. C. Rambervillers, derrière la caserne. P. Somniferum L. Forma (R. et F. 1. c. i, p. i53) P. offici- nale. Gmel. [pro specie)., FI. Bad. Als. 2, p. 479. — Subspontané dans les Jardins et lieux cultivés autour des habitations. Chelidonium majus L. — A. C. Au bas des vieux murs à Ram- bervillers, Romont au Château, etc. FUMARIACEES Fumaria officinalis L. — C. dans les lieux cultivés sur tous les terrains. 6 média Coutinho in Bolet Soc. Brot. 10, p. 59 : R. et F. 1. c. p. 177. — F. média Lois. Not. p. 10 1. — Haies et lieux ombra- gés. Forma F. Wirtgeni Koch [pro specie). Syn. éd. 2, p. 1018; F. Gérard. Notes, p. 309. — Exsicc. Soc. Rochel. N° 3409; ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I03 Ch. Magnier, FI. selecta, n" 2640 bis. — Mêmes stations que le type et presque aussi commune. F. Vaillantii Lois. — A. C. dans les moissons des terrains calcaires. 6 Schrammi Kschevs.; R. et F. 1. c. i, p. 180. — Plante ^re/e, à feuillage lâche; feuilles à divisions plus aZ/on^ee^, flabelli- formes. — R. Trouvée une fois dans une haie à Rambervillers. y Chavini Reuter [pro specié). Cat. pi. Genève^ p. 10; R.etF. I. c. p. 181. — Plante dressée ou étalée à feuillage p/z/.s .yerre que danslavar. précédente; feuilles à divisions plus courtes., sili- cules plus grosses, plus rugueuses, à apiculum peu visible à la maturité. — A. C. Rambervillers, Romont, Saint-Maurice. Corydallis solida Swartz a digitata F. Schultz,Fl. Gall.Germ. exsicc. n" 4; Arch. FI. Fr. et Allem., p. 53 ; R. et F., 1. c, p. 186. — Bractées profondément incisées, digitées. 6 crenata F. Schultz, 1. c; R. et F., 1. c. — Bractées simple- ment dentées dans leur moitié supérieure, segments ord. plus larges. Bord de la route de Saint-Gorgon, où se trouvent les deux variétés! (Perrey). [A suivre). Contributions à, la Flore de la Mayenne [Suite] Vandellia erecta Benth. [Lindernia pyxidaria Allioni). M. L. Mercier Ta vainement cherchée à Entrammes, au-dessous du Port-Ringeard. Les travaux de canalisation de la Mayenne ont pu l'y faire disparaître. Il serait d'autant plus important de retrouver cette plante que, si j'en crois la distribution géogra- phique des espèces, c'est le V. gratioloides [L. gratioloides Lloydj et non le V. erecta que nous devons posséder dans la Mayenne, bien que la présence du V. erecta n'y soit pas abso- lument invraisemblable. Gratiola officinalis L. — R. — Hardangcs? (abbé Hachet) v! Mcllcray: bords de la Mayenne [Aug. Chevalier); Ernée, I04 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE AC. [Goiigis] Y ! La Poôté: les Toyères, au bord de la Sarthe (abbé Letacq) . Le Digitalis lutea aurait été trouvé dans un bois au-dessus de Changé par le 9^. P. Yaniot ? Bartsia viscosa L. — AR. — Hardanges (abbé Hachet) v ! Laval: la Croix-Gaudin, chemin du Préfet [L. Mercier]\ hron'. chemin du Ronceray ! Juvigné : route d'Ernée et landes, champs entre le Poirier et les Vallées, spécialement abondant dans une lande, montée de Chatenais près de l'étang {Mercier et Léveillé): Alexain : route d'Andouillé [Geslin) ; Saint-Fraimbault-de- Prières: près bois etchampsentrela Mare et Glaintin [Savouré]\ Ernée, ac. {Gougis] v ! Andouillé (Frillon). Lathraea clandestina L. — AR. — Aron: petit chemin sur la droite de la route de Mayenne {Rousseau) ; Hardanges (abbé Hachet] v ! Ernée, c. [Gougis] v ! Landivy : vallée du Déron, depuis Mausson jusqu'au Pont-Dom-Guérin et bords de l'étang de Bois-Roux (Chenu). OROBANCHACÉES Orobanche cruenta Bertoloni. — AR. — Saint-Pierre-sur- Orthe: route de Sillé, sur les calcaires magnésiens {Afnbr. Gentiiy. Saint-Jean-sur-Mayenne: rive gauche de la Mayenne [Léveillé et abbé Menu) ; Argentré : coteaux de la Corbinière [Mercier et Chenu). f. citrina Coss. et Germ. — Argentré [Mercier et Chenu). Orobanche caerulea Villars . — R. — Laval: hauteurs de Bootz. dans une prairie iD"" Lambert). Orobanche amethystea Thuillier. — RR. — Thorigné : les Halais {Jos. Daniel) v! Orobanche minor Sutton. — AC. — var. flavescens Gre- nier et Godron. — Laval [Duclaux); Origné : bord de la Mayenne entre Briasse et Persigand! LABIACÉES Mentha piperita Hudson — (Fougerolles: route de Déser- tines après les Landes, subspontané ! ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Io5 Mentha viridis L. — RR. — Vimarcé: abondant dans les fossés aux environs du bourg ! f. maritima s. f. 7iivea Gadeceau et Malinvaud. — Brée: route de Neau! Scutellaria intennedia Bastard. — Environs de Laval [Du- claux)^ un hybride de S. galericiilata et de S. minora Melissa officinalis L. — AR. — Laval: bords du ruisseau allant de l'étang de Barbé à Thévalles à 400 m. en aval du mou- lin de Barbé, loin de toute habitation, et vieille route de Nantes à 2 kil. du Gué d'Orger, à l'embranchement de la vieille route de Nantes et de la route de Cossé {Chenu) ; Laval : vallée du Quar- tier à 5oo m. au dessous de l'étang de Barbé, à 480 m. de toute habitation (D"" Lambert, revu par M. L. Mercier) ; En- trammes : autour du monastère de la Trappe (L. Mercier), Vi- marcé: chemin de Rouessé-Vassé en sortant du bourg [H. Lé- veillé et A. Gentil); Landivy (C/îé/îw) ; Hardanges (abbé Ha- chet] V ! Calamintha Acinos Clairville. — Aron: champs près l'é- tang du Vieil-Aulnay [Rousseau) ! et Alger et la Durionnière {Savouré); Saint-Pierre-sur-Orthe: route de Sillé, sur les cal- caires magnésiens [Magaud) ! Calamintha officinalis Mœnch. — var. menthaefolia Host. — AR. — Revu à Laval psr MM. Mercier ei Chenu entre le Gué d'Orger et Avesnières et sur le chemin d'Avesnières ; Vimarcé: chemin de Rouessé-Vassé en sortant du Bourg (Le- veillé et Gentil) ; Hardanges (abbé Hachet) v ! Galeopsis ladanum L. — May.: PC. — Lav. ; Ch.-G.: AC. Stachys Germanica L. — AR. — Bonchamp-lès-Laval : route de Laval [Barré); Laval: talus à 800 mètres de l'étang de Barbé, route du Mans ; Argentré : fours à chaux à la Corbinière [Mercier et Chenu) v ! X Stachys ambigua Smith. — R. — Landivy : jardins {Lé- veillé et Chenu); Laval : fossé du chemin d'Avesnières au Bas- du-Bois [Chenu). Lamium amplexicaule L. — Hardanges (abbc Hachet) v ! C'csi la. ïorme clandestina Rcichenbach qui se trouve à Cigné. 4 Io6 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Nepeta cataria L. — AR. — Changé : le long du mur de Bel-Air et environs du h our g {Ché?iu). LENTIBULARIACÉES Utricularia minor L. — RR. — Melleray: landes de Ma- lingue [Aiig. Chevalier)\ Ponimain ; bords de l'étang de Pont- main ! Pinguicula lusitanica L. — AR. — Juvigné : bords de l'Etang-Neuf [Léreillé e.i Mercier). Je l'ai revu à Aron : bords de l'étang de Beaucoudray. PRIMULACÉES Centunculus minimus L. — R. — Melleray ; landes de Ma- lingue {Aug-, Chevalier). X Primula variabilis Goupil. — AR. — Bonchamps-lès- Laval : prairie du Grand-Guimault (abbé Nourry). Hottonia palustrisL. — Montsûrs : dans deux prés maré- cageux au bord de la route de Brée, côté de la voie ferrée, à i5oo mètres de la gare [Ern, Rocher). Lysimachia nemorum L. — AR. — Juvigné; près le mou- lin de Chatenais {Mercier et Léveillé) ; Laval : bord de la Mayenne, près Cumont et le bois de l'Huisserie ! Hardanges : abondant dans le pré marécageux de la Boussetrie route du Ribay et le long du ruisseau des Aulnais ! Landivy : bords du Greffe-Cheval et lisières de presque toutes les prairies maréca- geuses (Chenu) ! PLANTAGINACÉES Clef des Plantage . Remplacer l'accolade 3 par celle-ci. j Deux graines au plus par loge; épi court P. média, \ Plus de deux graines par loge; épi allongé. . P. major. Plantago laiiceolata L. — f. polystachya Nobis. — Epis rameux — Chemeré [Jos. Daniel) v ! f, capitellata Tenore. — Origné : bord de la Mayenne. Plantago major L. — f. Mercieri Nobis. — Plante très velue. — Laval [Mercier) v! ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I07 APETALES. AMARANTACÉES Amarantus deflexus L. — RR. — Répandu à Laval, surtout dans le sud de la ville [L. Mercier et Léveillé). Amarantus ascendens Lois. [A. blitum auct. plur. non L. A. viridis Moq.). — AR. — Changé : chemin remontant vers le bourg [L Mercier) \ Laval : Thévalles^ jardins sablonneux (L. Mercier); Mayenne : chemin privé conduisant aux rochers du bord delà Mayenne [H. Léveillé et S. Savouré). Amarantus silvestris Desfontaines [A. viridis L. A. Bli- tum L.). — R. — Laval: Thévalles, jardins sablonneux [L. Mer- cier) . Amarantus retroflexus L. — RR. — Laval: talus de la rue latérale à la gare (L. Mercier)., çà et là dans le sud de la ville, au bord des rues [Mercier ei Léveillé). CHENOPODIACÉES Chenopodium polyspermum L. — Plante à port dAma- rante. f. acutifolium Smith. — Ernée, c. [Gougis) v ! POLYGONACÉES. Polygonum lapathifolium L. — AC. — s. esp. nodosum Persoon. — Juvigné: bord des étangs! Le Polygonum minus Huds, rare pour le département, est à rechercher sur Viviers, du côté d'Etival-en-Charnie, où il existe aux étangs d'Etival et de la Forge en Chemiré-en-Charnie. URTICACÉES. Parietaria offlcinalis L. — Saulges : Saint-Ceneré [Mon- guillonl). CALLITRICHACÉES. Gallitriche aquatica L. (abbé Hy). — Var. pedunculata DC. — R. — t". verna L. — C. — I. stagnalis Corbière et auct. plurim. non Scopoli, nec Lebel, nec Babington. — C. I08 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE EUPHORBIACÉES. Euphorbiadulcis L. AR. — L'Huisserie : bord de la Mayenne au dessous de Bonne I Changé et Moulay: bord de la Mayenne! La Puôté : bords de la Sarthe et du Sarthon ! Euphorbia stricta L. — RR. — Chemin des Allumettes, près Laval {Chenu). Mercurialis perennis L. AR. — St-Fraimbault-de-Prières (abbé Nourry , Ernée : bord du ruisseau des Boissières Gou~ gis) v! Vimarcé: bois de Grilmont! La Poôté: bois au bord de la Sarthe ! Andouillé (Trillon); Changé ! Sacé : bord de la Mayenne, près la Nourrière ! AMENTACÉES. Quercus Ilex L. — R. — Laval : vallon de Bel-Air (revu par M. Mercier). Il existe encore au bout du jardin du château de Bel-Air un vieux chêne Yeuse {L. Mercier in litt.). Quercus sessiliflora Smith. — AR. — St-Pierre-sur-Orthe : bois d'Orthe ! Vimarcé : bois de Courtaliéru et forêt de Sillé ! forêt de Pail et alentours ! Quercus Tozza Bosc. — R. — Préciser ainsi les localités d'Aron; Aron: côté ouest de la route d'Aron à Alger, à environ loo m. de la route de Paris à Brest [Rousseau, Savouré) et : le Chêne planté en face de Glaintin et : la Durionnière et Alger [Savouré). Salix triandra L. — AR. — Château-Gontier : chemin de halage, près du ruisseau de Vaufaron ! Loigné : entre les écluses de la Roche et de Neuville ! Houssay: entre le pont et le ruis- seau en face Gaudrée ! Origné : entre les écluses de la Fosse et de Bénale ! Nuillé-sur-Vicoin : bord d'une mare près du Tertre et près du pont de Port-RingeardI L'Huisserie : près l'écluse de Bonne et presque en face St-Pierre et près l'écluse de Cu- mont! Bords de la Mayenne entre Laval et le pont de Changé [Chenu). Saint-Jean-sur-Mayenne : bords de l'Ernée et de la Mayenne ! Louverné ! — Spontané dans toutes ces localités ! ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1 09 X Salix undulata Ehrh (i). S. triandra X alba). — RRR. — Bords de la Mayenne entre Laval et Château-Gontier ! X Saiix rugosa Smith {S. viminalis X cinerea). — RR. — Laval : chemin de halage vers Changé, pieds mâles [Chenu) v ! Salix caprea L. — PC, — Souvent méconnu. Salix aurita LL. — C. — Souvent méconnu. Salix caprea X cinerea. Mayenne ; derrière la caserne {Savouré) v ! Salix fragilis L. — AR. — Château-Gontier : chemin de halage avant Mirvault ! Loigné: entre les écluses de Mirvault, de la Roche du Maine et de Neuville! Origné : chemin con- duisant à la Mayenne ! Aron : bords des étangs ! Laval : che- min de halage vers Changé ! X Salix viridis Pries [S . fragilis X alba). — P.C. [A suivre). (i) Dans le S. undulata, les capsules ne sont pas, comme le marquent certaines flores, «glabres ou un peu pubescentes», mais bien d'abord pubes- centes, puis devenant glabres ou glabrescentes, tandis que dans le S. alba les capsules sont toujours glabres. Si donc on observe le S. undulata en temps convenable, on doit trouver un mélangede capsules pubescentes et de capsules glabres ou glabrescentes, sur le même pied ou sur le même rameau, suivant l'état plus ou moins avancé de la floraison. Nonobstant, dans le S. undulata le pédicelle est bien plus long que la glande : il ne la dépasse pas, dans le S. alba, ou très peu. Dans le S. undulata le style est allongé ; dans le S. alba il est très court, presque nul. Dans le S. undulata, les écailles sont assez courtes et élargies dans la partie supérieures; elles sont étroites et allongées dans 1^; S. alba. Enfin dans le S. undulata les feuilles adultes sont glabres ; chez le S. alba les feuilles adultes sont velues. Tout cela réuni ne permet pas de faire confusion. Si l'un des caractères manque ou n'est pas suffisamment marqué, les autres se retrouvent. Il est certain que, pour déterminer sûrement un saule, il est souvent utile de le revoir vivant à plusieurs reprises.. A. Gentil. I 10 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Sur quelques plantes rares et adventices en Lorraine Par M. Marcel Petitmengin. [Suite). Hemerocallis fulvah. Introduite au petit Jéricho à Malzé- ville sur le bord de la Meurthe où elle se maintient depuis trois ans. Goodyera repens R. Br. Très rare. — Orchidée parasite sur les brindilles de pins et de sapins. Une des seules stations lorraines, se trouve sur le plateau de Malzéville, dans le bois de sapins au dessus de Daumantemant où M. C. Brunatte avec son obligeance habituelle me la fit cueillir le 14 juillet 1899. — La station e'tait très prospère après avoir été sur le point de disparaître. Le Goodyera vit en compagnie d'une autre rareté que la même station nous pousse à citer ici : Pyrola se- cunda L. Limodorum abortivum Sw. Egalement très rare et fugace. Maxéville (près du chemin stratégique 1895-96-97; non revue depuis) ; deux ans après, mon ami Paul Durenne la retrouvait environ 2 km. plus loin, dans le bois couvrant les pentes situées en face l'étang de Champigneulles. Aspidium aculeatum Roth. Rare en plaine. — Rocher bordant la Chier peu après sa sortie de Viviers-sur-Chier. Polystichum Thelypteris Roth. Etang de la Cartonnerie à Champigneulles où il se maintient en compagnie du Ranun- culus Lingua L. (partie marécageuse avant l'usine, en venant du village, au milieu des sphaignes). Rare. Scolopendriiinv officinale Sm. Peu commune. — Puits om- bragés à Clairlieu (peu abordable, M. G. Reutinger). Magni- fique station à Viviers-sur-Chier, dans les bois ombragés et humides au-dessus de la Vieille-Rivière) » ! Asplenium adiantum-nigrum L. Rare. La seule station que je connaisse aux environs de Nancy, fut découverte, il y a deux ans, par M, H. Hureau, dans le vallon humide allant du Champ- le-Bœuf aux Fonds-de-Taul. Elle croît là en compagnie d'^.s- plenium viride Huds. de même très rare. La première de ces plantes se maintient assez difficilement (1899). ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I I I Enfin pour terminer cette rapide nomenclature des plantes rares des environs de Nancy, nous citerons 7 plantes, qui méritent de fixer par le développement de leurs stations, un peu plus l'attention : 1°). Bunias orientalis L. Cette plante a été trouvée à la gare des marchandises, près le pont du Mont-Désert à Nancy ! Je la trouvai en Juin 1899 dans les moissons près de la Cartonnerie à ChampigneuUes. — En août j'ai pu, la même année, constater sa disparition. M. Maire la signale du reste entre cette dernière localité et Frouard ! Cardamine hirsuta L. Allées entre les tombes du cimetière de Préville à Nancy où je l'observai, pour la première fois, le jour de la Toussaint en 1 898 ! — S'est beaucoup développée cette année-ci. — Doit être introduite avec les granits ou les marbres des tombes ; très rare. Sambucus racemosa L. Carrière abandonnée à Maxéville au dessus des mines de fer. — Assez rare. Centhranthus ruber DC. A pris une grande extension en 1899; sur les amas de minerais de fer oolithique près le cimetière de Maxéville; on en ferait littéralement des gerbes. Rudbeckia laciniata L. Découverte par Paul Durenne à Aille- viller, près de Belfort, au bord de la Savoureuse. Cette plante de l'Amérique septentrionale a du être amenée là par la rivière; la station n'a pas été visitée depuis. Senecio salicetorum Godr. Plante sibérienne naturalisée de- puis une cinquantaine d'années au bord de la Moselle où elle est très prospère: saussaies depuis Frouard (Ile du Moulin Vil- grain), Pompey (par place sur les rives, de préférence du côté de cette dernière localité), Liverdun (Ile de la Flie où elle tapisse le sol), se retrouve près le pont du chemin de 1er (1899) ! Loroglossum hircinum ou Aceras hircina Lindl. Lisière des bois (bois de M. Colin, Saint-Michelà Malzéville ; coteaux dans lesboisdesapins; même localité). — Liverdun (M. G. Reutinger), — Ferme Saint-Jacques. — On trouve aux mêmes stations deux autres orchidées rares: Ophrys arachnites Hoff. ciapifera Huds. Le premier à Maxéville ainsi que le deuxième, mais celui-ci plus 112 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE nombreux à Malzéville (carrières au bord du chemin de Liver- dun)! Ainsi se. termine la liste de ce petit nombre d'espèces ; puis- sent leurs stations nouvelles, jeter quelques faibles lueurs dans l'étude de plus en plus complète de la géographie botanique de cette bien-aimée patrie, dont chaque repli de terrain est si cher au botaniste digne de ce nom ! Les Plantes utiles de la Mayenne Par MM. Castanet et Léveillé. Cette lacune fut bientôt comblée par Magnot d'abord, profes- seur de la Faculté de Montpellier, puis, avec un rare bonheur, par Bernard de Jussieu qui eut à suivre le plan scientifique qu'il avait conçu dans la disposition du Jardin Ecole du Trianon que Louis XIV lui avait confié. C'est son neveu, Laurent de Jus- sieu qui, dans un remarquable ouvrage, véritable monument de la botanique moderne, établit le principe de la subordination des caractères qui servent à grouper les plantes, non pas comme l'avait fait Michel Adanson, d'après la règle trop étroite de la totalité des caractères botaniques n'ayant pas tous la même valeur, mais surtout d'après l'importance de ces caractères et aussi sur leur subordination. Ex.: la graine fournit un caractère auquel tous les autres doivent être subordonnés, dépourvue de cotylédons, c'est-à- dire de feuilles germinatives dans sa masse, elle est acotylédotie, l'ensemble de tous les végétaux à graine semblable constitue les acotylédones. Un seul cotylédon donne les monocotylédones, deux cotylédons les dycotylédons. Et c'est tout simple, mais il fallait y penser et découvrir que la graine possédait des carac- tères ayant une telle valeur que tous les autres lui sont subor- donnés et en découlent naturellement. Voilà donc les végétaux classés en familles végétales. Oh! sur- prise. Non seulement nous nous apercevons que les végétaux possèdent des caractères botaniques analogues dans une même ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I I 3 famille, que, par exemple, dans les crucifères toutes lés fleurs ont un androcée tétradyname, quatre étamines plus grandes et deux plus petites, mais encore qu'il existe un lien sympathique entre ces plantes au point de vue des propriétés bienfaisantes ou malfaisantes qu'elles possèdent, hommage précieux rendu par la nature au génie humain qui sait en pénétrer les lois secrètes et divines ! douce consolation du philosophe et du penseur qui reconnaissent avec satisfaction que l'esprit humain possède assez d'envergure pour discerner ce qui ne tombe pas directement sous le coup des sens grossiers et trompeurs que la raison seule peut corriger. Ainsi donc, ami lecteur, non seulement si vous connaissez une famille vous pourrez parle seul aspect d'une plante en dé- duire ses caractères botaniques, physiologiques et anatomiques même, mais encore, chose plus essentielle, vous pourrez dire : cette plante possède telle propriété, fébrifuge^ narcotique^ anal- gésique^ antithermique, etc. En d'autres termes, il existe entre les plantes d'une même famille des analogies remarquables au point de vue de leurs propriétés médicinales. Il ne faut pas cependant être trop exclusif ; dans chaque fa- mille il existe des exceptions et toutes les espèces ne possèdent pas les propriétés caractéristiques de la famille, mais enfin, ces propriétés sont assez généralement répandues dans la plupart des espèces, pour qu'il nous soit permis, à côté de la nomen- clature des caractères, de faire la nomenclature des propriétés médicinales et de mettre, par exemple, en face de la famille des Convolvulacées : purgative drastique, en face de celles des Renonculacées : fébrifuge, irritante, vésicante, etc. N'oublions pas ici de mentionner que c'est Auguste Pyramus de Candolle qui fut le premier, dans un remarquable ouvrage, immense par son étendue et la précision de ses détails, à établir les rapports intimes qui existent entre les propriétés physiologi- ques et médicinales des plantes d'une même famille. Nous ne pouvions pas être mieux inspirés, en développant ces modestes notions de botanique médicale, sous le patronage I 14 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE si bienveillant et si hautement autorisé d'un descendant distinc- gué du célèbre botaniste. Ces notions servent de complément à la Flore de la Mayenne. Nous n'aborderons, par conséquent, aucun caractère bota- nique. Nous ne ferons que choisir parmi les richesses florales de la Mayenne, les plantes susceptibles d'une application quelconque, médicale ou industrielle. [A suivre). De la concrescence en botanique et en tératologie végétale. Par M. Marius Capoduro. [Suite) II En août 1893, au cours d'une de mes herborisations dans les environs de St Cyr-de-Provence (Var), j'eus l'occasion de cons- tater, sur un pied de Capparis spinosa., un cas de concrescence des plus curieux. Cette capparidée,assezcommune dans la loca- lité où elle est l'objet d'une culture spéciale, est un arbrisseau sous-frutescent dontles tiges sarmenteuses, étalées, cylindriques et glabres, munies çà et là, à l'aisselle des feuilles, de stipules épineuses subulées, émanent toutes d'un fort pivot souterrain. Elles s'étalent en divergeant et ont toutes une tendance bien accentuée à s'infléchir vers le sol. Elles sont souvent très nom- breuses et ordinairement assez espacées entre elles (l'intervalle qui les sépare, bien que fort variable, atteignant plusieurs centi- mètres, quelquefois moins, quelquefois davantage.) Malgré cette disposition qui semble ne favoriser en rien la con- crescence de quelques-unes de ces tiges, j'ai pu remarquer que trois d'entre elles s'étaient complètement soudées depuis la base pour n'en former qu'une seule : résultat inévitable, preuve ma- nifeste d'un rapprochement suffisant de chacune des trois tiges considérées. C'est ainsi qu'au lieu d'être cylindrique comme ses congénères, cette tige monstrueuse est absolument plate, ayant une épaisseur maximum de deux millimètres tandis qu'elle ne mesure pas moins de trois centimètres de largeur, alors que le diamètre d'une section transversale de tige normale dépasse ra- ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I O rementun centimètre. Quant à la concrescence de ces trois tiges, il ne saurait y avoir de doute. D'ailleurs un simple examen à l'œil permet de reconnaître sans erreur possible le nombre exact de tigesqui ont donné nais- sance à la tige monstrueuse. Effectivement, en considérant cette dernière avec un peu d'at- tention, on distingue aisément les lignes longitudinales, suffi- samment apparentes, suivant lesquelles s'est opérée la suture. On remarque également sur le trajet de ces lignes suiurales l'in- sertion des feuilles ainsi que celle des stipules épineuses qui occupent la base du pétiole. Cette tige monstrueuse com- prend donc quatre rangées de feuilles disposées dans le sens de la longueur de la tige : les deux rangées externes (i et 4) occu- pant les bords latéraux, dans un plan horizontal coïncidant assez approximativement avec celui de la tige concrescente; les rangées médianes (2 et 3) dans un plan vertical sensiblement perpendi- culaire à cette même tige et par conséquent au plan des rangées externes. Quant à l'extrémité de la tige monstrueuse, au lieu d'être sem- blable à celle des tiges normales, qui n'offrenl d'ailleurs aucune particularité remarquable, elle présente une disposition aussi singulière que caractéristique : elle s'enroule en crosse simulant ii6 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE une sorte de cyme scorpioide, ou pour être plus exact, — les tours de spire n'étant pas situés dans le même plan, — elle affecte la forme d'une volute de violon. Depuis ce jour, j'ai observé huit exemples de concrescence absolument semblables à celui que je viens de décrire sur d'au- tres pieds de Capparis spinosa. Dansiemêmeordre défaits, M. Léveillé, directeur du Monde des Plantes^ signalait, dans le n° 2 3 de cette Revue (i^' août 1893), parmi un grand nombre d'individus à tiges normalement conformées, une tige anormale de Chrysanthemum leucanthe- mum. « Cette tige se trouvait entièrement aplatie depuis la base et présentait la forme d'un ruban de trois millimètres de largeur jusqu'au capitule qui se trouvait lui-même déformé a)ant pris l'apparence d'un chapeau de gendarme et présentant une dépression centrale parallèle à la direction de l'aplatis- sement caulinaire. » Il est probable que cette déformation est le résultat de la concres- o cence de deux tiges normales et que la soudure ^ de chacune d'elles a dû se produire de la même manière que pour le Capparis spinosa. D'autre part, M. Charles Le Gendre, a récolté le 1 2 avril 1 893, aux environs de Bellac, un pied de pissenlit [Taraxacum offici- nale Wigg.) tout à fait anormal. « La hampe centrale a 34 milli- mètres de circonférence près du collet de la racine ; elle en a encore 22 au-dessous des trois anthodes nés à son extrémité. Cette hampe monstrueuse est fîstuleuse et ne renferme à l'intérieur aucune des cloisons qui devraient subsister si l'on admet la suture de trois hampes. Elle a 19 centimètres de longueur, tan- dis que le pied porte neuf autres hampes (à anthode simple) qui n'ont pas plus de 8 centimètres, qui ne dépassentpas la longueur des feuilles et dont la circonférence est seulement de 8 millimè- tres à la base et de 4 au-dessous de l'involucre. Le même auteur cite un fait analogue qu'il a décrit lui-même dans le n* 33 du Règne végétal et que je me permets de repro- duire ci-dessous. « Le Muséum s'est enrichi d'un pied de persil ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE II7 anormal, provenant d'un jardin de Chabaneur (Charente). C'est un remarquable exemple de déformation, par suite de la suture de deux tiges principales au départ du collet de la racine. Cette suture a persisté jusque près du sommet où la séparation s'est produite, chaque tige conservant la forme aplatie et se terminant par une ombelle La tige que nous signalons a pris en largeur la forme d'un arc de cercle et adonné naissance à un grand nom- bre de rameaux présentant tous la forme normale. » En ce qui me concerne, j'ai fait plus d'une fois la même re- marque sur quelques autres plantes, notamment sur un pied gi- gantesque de Cichoriiim intybus^ trouvé près du hameau des Michels, aux environs d'Aix (Bouches-du-Rhône) et dont la tige principale ne mesurait pas moins de 27 millimètres de lar- geur ; quelquefois aussi sur des pieds d'Oi/on^/Ye^ et en particu- lier sur Odontites lutea si abondant dans les collines de la région méditerranéenne. Mais la plante sur laquelle mes observations ont porté plus spécialement est la pâquerette vivace {Bellis peren- nis). Cette espèce, très commune et presque cosmopolite, se trouve être, en réalité, le siège d'une infinité d'anomalies plus ou moins bizarres, et en même temps fort intéressantes. J'ai souvent constaté sur la hampe florale, insérés, cà et là, quelques appendices foliacés, morphologiquement distincts des bractées del'anthode et des feuilles radicales; ou bien l'apparition de demi-fleurons quelque peu déformés, parmi les fleurons étroi- tement insérés sur le clinanthe ; ou bien encore la présence de tout petits boutons floraux non développés qui se montrent vers le centre du capitule ; mais ces différents exemples de tératologie sont absolument indépendants de ceux qu'engendre la concres. cence proprementdite et que je vais passer rapidement en revue. Ce qu'il y a de certain et ce que je puis établir d'une manière irréfutable, c'est que dans tous les cas qu'il m'a été donné d'ob- server et que je me propose de décrire avec le plus de clarté et de précision possible, les hampes demeurent invariablement con- crescentes dès la base, et cela sans exception. Je puis de même affirmer, qu'en règle générale on distingue nettement dès le col- let, la ligne suturale suivant laquelle s'est opérée la soudure. Quelquefois néanmoins elle est plus apparente vers le sommet. Il8 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE peut-être parce qu'à mesure que l'on avance vers l'extrémité des hampes, les capitules ont déjà une certaine tendance à se séparer et à conserverleur individualité propre. Enfin, dans certains cas, c'est seulement un peu au-dessous du sommet qu'on peut l'aper- cevoir distinctement. Premier cas. — J'ai dit tantôt que les hampes concrescentes de Bellis tendent à se séparer un peu avant leur extrémité où l'on remarque alors deux capitules bien distincts opposés l'un à l'autre par la base de l'involucre. Si la séparation s'effectue en des points différents et qu'il existe entre l'insertion de chaque involucre sur la hampe un espace de quelques millimètres, les capitules qui sont dès lors normalement conformés sont suscep- tibles de s'épanouir à peu près simultanément, comme il peut se faire aussi que l'épanouissement de l'un et de l'autre n'ait pas lieu à la même époque ; mais cela n'a pas grande importance dès l'instant qu'il se produit quand même. {A suivre). CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTKMENT DE LA SARTHE PAR Instituteur à Ste-Sabine (Sarthe) (Suite) II. — Apothécies enfoncées dans le thalle. * L. Calcarea Ach., Lamy, Flag., Oliv., Harm. — L. cine- rea v. calcarea Nyl., Malb. — Thalle blanc ou grisâtre, lisse ou fendillé ou aréole, souventdéterminé. Apothécies enfoncées dans le thalle, punctiformes, ou plus ou moins irrégulières planes, à disque noir, souvent recouvert d'une pruine blanche, bleuâtre 5 bord thallin épais, concolore au thalle ; spores ellipsoïdes ou arrondies, grosses, au nombre de 3 àôparthèque, souvent 4. ; 20, 3o X I 5, 25. — A C. Sur les pierres calcaires des murs et ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE II9 sur les rochers calcaires. Crannes, Conlie, St-Jean d'Assé, Le Val, Villaine-la-Carelle, Bourg-le-Roi, Château-du-Loir, Brû- lon, etc : fertile. — Var. CoNTORTA Ach. — Thalle aréole, blanc, aréoles con- vexes, séparées ; apothécies assez grandes, immergées, solitai- res sur chaque aréole. — PC. Joué-en-Charnie rochers du Pont des Claies ; routoir de Glatigny ; Crannes, à Chandolin ; Juigné-sur-Sarthe, rochers. * — Var. HoFFMANNii Ach. — Thalle verdâtre ; apothécies moyennes, peu enfoncées dans le thalle. — Crannes, Neuvilla- lais, Conlie, Villaines-la-Carelle, etc., sur les pierres calcaires au bord des chemins. — Var. CŒCULA Ach. — Apothécies éparses, proéminentes, fortement pruineuses, à bord élevé. — Rare. Loué, pierres cal- caires près le cimetière. R. Ch. — Thalle K. — L. FARiNOSA Ach., Nyl., Oliv., Harm. — L. calcareav. fari- no^a Malb., Lamy, Flag. — Thalle complètement blanc, fari- neux-pulvérulent. Apothécies innées, à bord presque connivent àpruine concolore au thalle ; spores plus petites que dans l'es- pèce précédente, 12,1 5 X 9, oblongues. — A R. Sur les pierres calcaires des murs et des talus des haies. Bourg-le-Roy, vieux murs d'enceinte , Neuvillalais, route de Ste-Sabine ; fertile. R. Ch. — Thalle K — ; Médulle I -f- bleu {in Harmand). L. GiBBOSA Ach. , Nyl., Lamy., Oliv., Harm. — L. cinerea V. gibbosayiaXh. — Thalle étendu, d'un gris cendré bleuâtre, aréole ; aréoles déprimées au pourtour, gibbeuses au sommet. Apothécies petites, d'abord urcéolées, pouvant devenir planes, solitaires sur chaque aréole ; à disque noir, nu ; à bord élevé crénelé ; spores subglobuleuses, quelquefois anguleuses dans les thèques par pression, de 4 à 6 par thèque 25 X i 5 . — C . Sur les rochers silicieux et schisteux, sur les tuiles, les ardoises ; fertile. Chemiré, Sillé, St-Léonard, Parennes, Fyé, etc. R. Ch. — Thalle K — ou un peu jauni. ¥\di^Qy [Flore de Franche-Comté) indique cette espèce com- me assez répandue sur les calcaires du Jura. Je ne l'ai jamais vue dans la Sarthe sur les roches de cette nature. I20 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE L, suBDEPRESSA Nyl., Oliv., Harm. — Thalle cendré-noirâtre, mince, à aréoles planes ou très peu gonflées. Apothécies sem- blables à celles de L. gibbosa mais à disque un peu plus élargi ; spores un peu plus petites 20 X 12. — AR — Sur les rochers siliceux; fertile, Chemiré-en-Ch., butted'Enfer; StDenis-d'Or- ques, rochers; Bethon,roc près le cimetière; Sillé-le-G., rochers, route de Conlie. R. Ch. — Rien de sensible. * L. ciNEREA Ach., Nyl.. Lamy, Malb., Flag., Oliv., Harm. — Thalle cendré ou un peu rougeâire, aréole, à aréoles planes. Apothécies urcéolées, nues, plus ou moins anguleuses, de i à 3 sur chaquearéole, àdisquenoir et à bord entier, un peu saillant, persistant; spores 8"*', ellipsoïdes, 20 X 12. — TR. Sur les ro- chers siliceux. Sillé le-Guillaume, rochers, du Mont Thabor. — Var. Intermutans Nyl. — Spores plus grandes que dans le type et spermaties plus courtes de moitié, 7,9X i. — Rare, Che- miré-en-Charnie, rocs auprès de Ridar. Fresnay, rochers du Guélian. R. Ch, Thalle K -|- jaune > rouge. L. cinereo-rufescens Th. Fr., Flag. — L. cinereav.cinereo- ru/escens^yl. — Thalle cendré, blanchâtre, peu étendu, aréolé- verruqueux; hypothalle noir. Apothécies petites, urcéolées, à bord entier persistant, à disque roussâtre, devenant rougeâtre au contact de la potasse et même de Teau; spores ellipsoïdes, 8"* I 5,20 X 6,8., renfermant une ou deux grosses gouttelettes oléa- gineuses. — TR. Sur les schistes; fertile. St Léonard-des-Bois, schistes des Perrières et de la route de Gesvres en face la butte du Déluge; Parennes, schistes de Courtemanche. R. Ch. — Thalle K — ; Disque des apothécies K^- rougi. L. CERACEA Arn., Flag., Oliv. — Lecidea ceracea Malb. — Thalle mince, continu, blanchâtre ou jaunâtre. Apothécies ur- céolées, à disque brun ou carné-rougeâtre, bord thallin entier, un peu proéminent ; spores 8"' ellipsoïdes, anguleuses dans les thèques par leur pression mutuelle ; i5 X 8. — TR. Saint-Léo- nard-des- Bois, sur les rochers schisteux à gauche de la route de Gesvres, en face la butte du Déluge; fertile. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE lit Gen. XXVII. — Lecania Massai. Thalle crustacé, uniforme, plus ou moins verruqueux, sou- vent peu distinct ou même presque nul. Apothécies le'canorines, petites ; spores hyalines, oblongues, cloisonnées. L. CYRTELLA Ach., Flag , Oliv. — LecideacyrtellaAch.^Nyl., Lamy, Malb., Harm. — Thalle très mince, cendré, granulé ou le plus souvent à peu près nul. Apothécies petites, d'abord pla- nes, à rebord thallin entier, puis devenant convexes et immar- ginées, disque roux-pâle ou noirâtre ; spores droites, à une cloi- son au milieu, io,i5 X 4,5 ; généralement au nombre de 8 par thèque. — AC. Sur les écorces des peupliers, saules, ormes, sa- pins, etc; fertile. Ste Sabine ; Crannes-en-Champ.,Béru, Bourg- le-Roi ; Chérisay ; etc. L. Erysibe Ach., T. Fr., Oliv. — Lecanora erjsibe Nyl., Malb., Lamy, Harm. — L. proteiformis Flag. — Thalle fen- dillé-aréolé ou lépreux, cendré, verdâtre ou blanchâtre. Apo- thécies petites, à disque brun rougeâtre, convexe, bord thallin blanc, mince, refoulé ; spores 8"% ellipsoïdes, droites, lo, i5 X 4,5, à une cloison. — Rare. Sur les pierres calcaires ; fertile. Sainte-Sabine pierres calcaires des murs ; Yvré-l'Evê- que, rocs calcaires dans la vallée Saint-Biaise. — Var. Rabenhorsti Krb. ; Nyl. — Thalle inégal, granulé, verruqueux. Apothécies à disque plus foncé, souvent couvert d'une légère pruine bleuâtre ; bord thallin plus visible, disque moins convexe, — A. Rare. Sainte-Sabine, sur l'argile des murs ; Joué-en-Charnie, sur les rochers calcaires au Pont-des- Claies ; Souligné-sous-Vallon, murs du parc ; fertile. L. Syringea Ach., T. Fr., Flag., Oliv. — Lecanora syringea Lamy, Harm. — L. athroocarpa Nyl ; Malb. — Thalle cendré ou bleuâtre, souvent presque nul. Apothécies petites, à disque brunâtre ou rougeâtre, quelquefois un peu pruineux, devenant convexe ; bord thallin refoulé à la tin ; spores 8 ou i6 par thè- que, triseptées, droites ou un peu courbées, i5 X 5. — AC. Sur les écorces des peupliers, érables, sureaux, genêts, etc, fertile. — Sainte-Sabine, Crannes, Bourg-le-Roi, Fyé, Saint-Léonard, Le Mans ; etc. 5 122 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Gen. XXVIII. — Hœmatomma Massai. H* CocciNEUM Kœrb., Flag., Oliv. — Lecanora hœma- tomma Ach., Nyl., Lamy, Malb.. Harm. — Thalle crustacé, épais, pulvérulent, jaune blanchâtre ou soufré. Apothécies léca- norines, enfoncées dans le thalle, assez grandes, à disque rouge vif, plan, à bord thallin épais, crénelé, à pulvérulence, conco- lore au thalle ; spores 8°« hyalines, ayant de 3 à 7 cloisons, aiguës, fusiformes et courbes ; 3o,6o x 6,7. — TR. Saint-Léo- nard-des Bois, sur les rochers siliceux ombragés de Roche- Moignon ; fertile. Crissé, rochers de la Roche. Ce n'est pas précisément le type que j'ai constaté dans ces localités, mais la forme ochroleuca T. Fr. qui s'en distingue par son thalle jaune-soufré pâle. R. Ch. — Thalle K -[- un peu jauni. Gen. XXIX. — Urceolaria Ach. Thalle crustacé, blanchâtre ou grisâtre, aréole ou verru- queux, généralement déterminé. Apothécies lécanorines, urcéo- lées, enfoncées dans le thalle, munies d'un rebord propre et d'un rebord thallin rugueux ; spores brunes et murales (à cloisons parallèles aux deux axes de la spore et disposées comme les jointures des briques d'un mur). *U scRUPOSA Ach., Nyl., Malb., Lamy, Oliv., Harm., — Thalle épais, blanchâtre ou grisâtre. Apothécies innées, assez larges, à disque noir, nu ou pruineux ; spores ellipsoïdes, gran- des, 4 à 6 par thèque où elles sont disposées sans ordre, 3o, 35 X i5, 20. — C. Sur les rochers siliceux, schisteux et calcai- res, sur les tuiles des toits, la terre, les écorces, les débris végé- taux ; fertile. Chemiré, St-Denis d'Orques, Sillé, Tennie, Fyé, St-Léonard, St-Victeur, etc., sur les rochers ; Chemiré, sur l'é- coirce de vieux chênes (c'est la var. xylophila Desp. (FI. du Maine) ; Souligné-sous-Vallon, Bourg-le-Roi, murs calcaires. * — Var BRYOPHiLA Ach. — Thalle mince, apothécies à bord élevé. — PC. Sur les mousses des rochers, sur les squames et les podétions des Cladojiia notamment de C. pixidata (dans ce cas, c'est la var. cladoniphila Desp. (F/, du Maine). Le Yal, à Chaumiton ; Loué, pied des rochers calcaires à côté du pont du ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 123 tramway sur la Vègre ; St Jean d'Assé, Ste-Sabîne, St-Victeur, sur les Cladonia des talus des haies, etc. — F. arenaria Schœr. — Forme terricole à apothe'cles larges et à bord e'pais. — Ste-Sabine, route de la Milesse ; St-Jean- d'Assé, talus sablonneux à Pau. R. Ch. — Thalle K -f jaune ; C. + """"^^ ' ' '4- rouge ; I T bleu ou — U. ACTiNOSTOMA Ach., Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv. — Thalle lisse, cendré ou plombé, aréolé-fendillé. * Apothécies immergées, à disque punctiforme, noir, à bord propre plissé, strié ; spores ellipsoïdes, unisériées dans les thèques, 20 X 14 — Rare. Juigné-sur-Sarthe, rochers ; Brûlon, rochers de Pisse- grêle ; fertile. — Var. TECTORUM Massai. — Thalle blanchâtre, formant des taches arrondies plus ou moins larges sur les tuiles des toits, mince, fendillé, lisse, limité apothécies, plus nombreuses au centre, noires, très petites, punctiformes ; spores plus petites que dans le type. TR. Chemiré-en-Charnie, sur les tuiles de vieux toits, sur la Butte d'Enfer ; fertile. R. Ch. - Thalle K+ jaune ; C. + '°"p . I -\- bleu ou = Gen. XXX. — PertusariaDC. Thalle crustacé, continu ou fendillé, granulé, verruqueux ou pulvérulent, très adhérent. Apothécies renfermées dans des ver- rues thallines saillantes, et ne présentant extérieurement que des ostioles plus ou moins punctiformes. Spores de i à 8 par thè- que, grandes, hyalines, ellipsoïdes, à paroi épaisse et à contenu oléagineux. P. AMARA Nyl., Lamy., Rich., Oliv., Harm. — P.multipuncta V. amara Flag. — Thalle blanchâtre, mince, couvert de sorédies pulvérulentes blanches, simulantdes apothécies avortées; saveur très amère. — Apothécies à thèques monospores. — AR. Sur récorce des bouleaux principalement; stérile dans la région ; Ste Sabine, la Bazoge, la Chapelle St Fray, sur les bouleaux 124 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE dans les bois; Le Mans, valle'e St Biaise sur les pommiers ; Coulans, Sillé-le-Guillaume, bois; etc. R. Ch. — Thalle K + jaune > rouge ; K (G) + violet. * P. coMMUNis DC, Nyl.jMalb., Lamy, Oliv., Harm. — Thalle blanchâtre ou grisâtre, fendillé, quelquefois exactement limité. Verrues grosses, inégales, élevées, concolores au thalle, renfer- mant chacune de 2 à 5 apothécies qui montrent extérieurement autant d'ostioles punctiformes noirâtres. Spores très grandes, i5o,20oX 50,70, au nombre de i ou 2 par thèque. — TC. Sur les écorces des troncs et des branches ; fertile. * — Var. DiscoiDEA DC. — variolosa Malb. — Thalle blanc ou cendré, stérile; toutes les verrues sont transformées en sorédies discoïdes farineuses blanches, planes. Aussi commun que le type, surtout sur les troncs des chênes. r, r>^ T^ -ru 11 jr +un peu iauni ou — . R. Ch. - Type Thalle K :f:j3^n^g ' V. discoidea : Thalle K ~ : P. coccoDES Ach., Nyl.jMalb., Lamy, Oliv., Harm. — Thalle blanc ou légèrement ocracé, pulvérulent, muni de granula- tions isidioïdes obscures. — Toujours stérile dans la région. — AC. Sur les écorces rugueuses des troncs, surtout du chêne. Ste Sabine, Crannes, Chemiré, Sillé, Bourg-le-Roi, etc. R. Ch. — Thalle K + jaune > rouge ferrugineux. Cette réaction est caractéristique pour la détermination de cette espèce à l'état stérile. Le thalle de cette plante supporte souvent deux espèces para- sites : Trachylia stigonella^ la plus fréquente, et Buellia para- sitica. * P. DEALBATA Ach., Nyl., Lamy, Oliv. — Thalle blanc ou un peu cendré, fendillé, couvert de papilles arrondies, minces, nom- breuses, de même couleur que \i thalle ; apothécies sublécano- rines, de i à 3 dans chaque verrue ; verrues grosses et pulvé- rulentes ; spores i ou 2 par thèque, 80, i 5o X 40,80. — R. Sur les rochers siliceux, mais très rarement fertile. Chemiré. Ten- nie, Sillé, Fyé, St Victeur, St Léonard. — Var. coRALLiNA Ach., Oliv. — Pertiisaria corallina Flag., Harm. — Diffère du type par ses papilles plus grosses, allongées, ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 125 rameuses, très fragiles à l'état sec ; ste'rile. — AG. Chemiré, butte du Haut-Rocher ; Sillé-le-G., Saut-au-Cerf ; St Léonard, butte de Narbonne, etc. R. Ch. — Thalle K + jaune ^ un peu ferrugineux, * P. MELANOCHLORA DC, Nyl., OHv. — Isidium stalactiticum Ach., Mérat, Desp. — I.dactylinumv. papillosum Ach. — Thalle épais, aréole, fendillé, verruqueux, vert-glauque en dessus, blanc en dedans, muni de papillesépaisses, cylindriques, courtes. Ver- rues arrondies, blanches, farineuses ; spores solitaires, i8o,25o X 75,100. (Oliv. Lich. de V Ouest) TR. — Rochers siliceux. St Léonard-des-Bois, rocher du Gué-Plard (Desp. — FI. du Maine — Le Mans (Duby, in Oliv. Lich. de VOuest). R. Ch. — Thalle K (C) Tviolet ou un peu rosé. P. MELALEUCA Duby, Nyl., Malb,, Oliv. — P, pustulata Lamy, Flag. — P. pustulata V. melaleuca Harm. — Thalle blanc-cen- dré ou glauque, uni ou un peu fendillé, granulé, mince. Verrues petites, nombreuses, renfermant plusieurs apothécies à ostioles confluents, ce qui leur donne un aspect lécanoroïde ; bord fle- xueux ; disque roussâtre; spores 2 par thèque, placées bouta bout, 60,80 X 25, 3o. — A. R. Troncs et branches des pommiers chênes, hêtres ; fertile. Ste Sabine, bois des Isles, forêt de Me- zières, la Cousinerie, etc. ; Chemiré dans la Charnie. — Var. GLABRATA Garov. — Thalle brillant, glauque, très lisse, continu; verrues à ostioles petits, à disque pâle. AR. Chemiré- en-Charnie à la Penderie, sur les cerisiers ; Crannes, taillis d'Onglée, cerisiers ; Ste Sabine, à l'étang Besnard, cerisiers et branches de chêne ; fertile. R. Ch. — Thalle K + jaune verdâtre ; K (C) jaune foncé. * P. LEioPLACA Ach., Nyl., Malb., Flag., Oliv., Harm. — Thalle cendré ou blanchâtre, glauque, mince, continu, lisse. Ver- rues saillantes, semi-globuleuses, lisses, renfermant plusieurs apothécies à ostioles punctiformes peu visibles; spores ellipsoï- des, unisériées, généralement 4 par thèque; quelquefois 6 (f. hexaspora Nyl.), ou 8 (f. octospora 'Hyl.) ; 5o,ioo X 20,40. — C. Sur les écorces lisses des chênes, des hêtres, des charmes, noyers, cerisiers, etc ; toujours fertile. I 20 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE R. Ch. — Thalle K + un peu jauni ou — . P. WuLFENii DC. Nyl., Malb,, Lamy, Flag., Oliv., Harm. — Thalle blanchâtre, cendre' ou jaunâtre, fendillé, rugueux. Verrues nombreuses, renfermant de 2 à 5 apothécies dont les ostioles deviennent confluents, ce qui rend chaque verrue sublé- canorine ; disque noirâtre, bord crénelé, roulé en dedans ; spo- res 8 par thèque, disposées sans ordre, ellipsoïdes, 80,120 X 35,45. — TC. Sur les écorces rugueuses, principalement sur le chêne ; fertile. — Var. LUTEscENsT. Fr., Oliv. — Pertiisaria lutescens Harm. — Thalle jaunâtre on jaune soufré, continu ou verruqueux-gra- nulé, pulvérulent, muni de sorédies concolores. Apothécies lécanorines, irès rares. — AC. Surl'écorce rugueuse deschênes, dans les bois ; stérile. Ste Sabine, Chemiré, Crannes, Coulans, Bourg-le-Roi, etc. R. Ch. Type : Thalle K (C) + jaune ; Apothécies C + rou- gies intérieurement. V. lutescens : Thalle K + jaune. Gen. XXXI. — Phlyctis Wallr. P. AGEL^A Krbg., Nyl., Lamy, Malb., Flag., Oliv.. Harm. — Thalle crustacé, blanc ou un peu cendré, mince, continu, plus ou moins pulvérulent. Apothécies enfoncées dans le thalle, irré- gulières, à disque pulvérulent, brunâtre ; spores grandes, mura- les, apiculées aux deux extrémités, 2 par thèque, 45,80 X i5,3o. — TC . Sur les écorces des chênes, peupliers, ormes, saules, etc. ; toujours fertile. — Var, DISPERSA Arn. — Apothécies éparses^ à disque sail- lant, moins pruineux, un peu carné. — Sur les saules et les aulnes ; Ste Sabine, Poillé, Chemiré, etc. R. Ch. — Thalle K + jaune ^ rouge. Gen. XXXII. — Thelotrema Ach. T. LEPADiNUM Ach.,Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv., Harm. — Thalle crustacé, blanchâtre, mince, lisse ou un peu rugueux. Apothécies urcéolées, d'abord immergées, puis devenant promp- tement saillantes, munies d'un bord propre intérieur qui enve- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I 27 loppe d'abord le disque et se déchire ensuite, puis d'un bord tiiallin extérieur un peu recourbé en dedans. Spores grandes, murales, 4 à 8 par thèque, fusiformes, 35,70 X 12, i 5. — Très rare. — Sur les troncs. Forêt de Perseigne où il abonde sur les troncs de chêne et de hêtre dans la vallée d'Enfer ; fertile. R. Ch. — Thalle K + jaune > un peu rougi ; Spores et thèques 1 -j- bleu. Desportes mentionne cette espèce dans sa flore, mais il ne l'in- dique pas dans le département de la Sarthe ; il la dit très rare dans nos limites et lui assigne deux localités : Falaise et Pon- tivy. 12e Tribu. — LÉCIDÉES. Thalle crustacé, granulé, verruqueux ou pulvérulent, quelque- fois squameux, quelquefois à peu près nul. Apothécies léci- déines, c'est-à-dire dépourvues de rebord thallin gonidifère, à disque diversement coloré ; spores simples ou pluriseptées. Gen. XXXIII. — Bœomyces DC. Thalle granulé, étalé, très adhérent, couvrant parfois de larges espaces sur ta terre. Apothécies sessilesou stipitées; spores hya- lines, simples, ou cloisonnées. * B. icMADOPHiLus Ach., Nyl., Malb., Lamy, Oliv., Harm. — Biatorina icmadophila Flag. — Thalle vert-glauque ou blanchâ- tre, granulé ou lépreux, très adhérent. Apothécies sessiles, ombiliquées, à disque carné, munies d'un rebord thallin refoulé à la fin; spores 8"^ ayant de i à 3 cloisons, fusiformes, i5,3o X 5,8. — TR. Sur la terre humide dans les bois et les bruyères, sur le boispourri. « Ardenay (Cauvin). — Desp. FI. du Maine». R. Ch . — Thalle K + jaune. Disque des apothécies K + rouge-sang. * B. RosEus Ach , E. Fr., Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv., Harm. — B. ericetoritm DC, Desp. — Thalle blanc ou un peu cendré, très étendu, formé de granulations de différentes gros- seurs et plus ou moins contiguës. Apothécies lécidéines, creuses intérieurement, à disque rose, supporté par un stipe de i à 3 millim. de long ; spores simples, fusiformes, souvent un peu 128 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE courbées, i5,25 X 2,3. — C. Sur la terre nue dans les sols ar- gileux et siliceux des bois, bruyères, talus des fossés ; fertile. — F. sessilis Oliv. — Apothécies normalement développées reposant directement sur le thalle ou à peine ombiliquées. — R. Avec le type; Ste Sabine, forêt de Mézières ; Le Mans, bois sablonneux. R. Ch. — Thalle K-f jaune; Disque des Apothécies K + rouge- sang. * B. RUFUS DC, Nyl., Malb.,Lamy, Flag., Oliv., Harm. — Thalle cendré verdâtre, lépreux ou finement granulé. Apothé- cies lécidéines, stipitées, planes, à disque roussàtre ou un peu carné, pleines intérieurement ; spores simples, fusiformes, 6,12 X 3,4. — G. Sur la terre dans les bois, bruyères, talus des fossés; fertile. — F. sessilis Nyl. — Apothécies sessiles. — Croît avec le type, mais plus rare. Ste Sabine; Le Mans ; etc. — F. riipestris Ach. — Forme saxicole. — AR. Répandu et bien développé sur les roussards, dans les bois autour de Sainte Sabine. R. Ch. — Thalle K + jaune. [à suivre) . Aux Botanistes de la Mayenne Nos collègues de la Mayenne sont priés de vouloir bien nous faire connaître dans le plus bref délai possible les points du département qui leur sembleraient appeler plus particulièrement l'attention, en vue des trois excursions annuelles en commun dans ce département et les dates qui leur sembleraient les plus favorables à ces excursions. Nous signalons à leur attention en ce moment : Myosurus minimus^ Helleborus, Corydalis solida, Cornus mas, Veronica prœcox, V. triphyllos^ Narcissus pseudo- narcissus^ Chamagrostis minima. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du a Bulletin » : H. LÉVEILLÉ. I. de B. (Typ. Monnoyer). — Le Mans. — iv-1900 LIBRAIRIE SCIE.NTIFIQUE ET MÉDICALE '23, Rue Racine, à Paris FLORES D'OCCASION (3« Liste, n° 51 à 73) 5i. Baron. Flore des départements méridionaux de la France et principalement de celui de Tarn-et-Garonne. Montauban i823, in-8 4 fr. 52. Barrelier. Planta; pcr Galliam, Hispaniam et Italiam, observ., iconibus œneis exhibitœ. Ea. Ant. de Jussieu. Paris, 1714, in-folio, 168 p. avec 1327 fig. rel. (Bel exempl.) 23 fr. 53. Bâtard. Essai sur la Hore dudépart. de Maine- et-Loire, Angers, 1809, in-12. rel. (un peu ta- ché) 2 fr. 5o 5.4. Belleval. Nomenclateur botanique Langue- docien, Montpellier, 1840, in-12 i tr.5o 55. Besnou et Lachenée. Catalogue des plantes vase, de l'arrondissement de Cherbourg, 1862, •in-8 3 fr. 5o 56. Billot. Annotations à la flore de France et d'Allemagne, Haguenau, i855, in-8, 207 p. 5pl. rel 5 fr. 57. Blanche et Malbranche. Catalogue des plan- tes cellulaires et vasculaires de la Seine-Infé- rieure. Rouen, 1864, in-8, 166 pag. . 3 fr. 75 58. Boerhave (H.). Index alter planiarum quœ in horto Academico Lugduno-Batavo aluntur, Lugduni-Batavorum, 1727, 2 tomes en i in-4 avec 40 pi. rel • 8 fr. 5q. Bonnet. Florule des îles Saint-Pierre et Mi- quclon, 1887, gr. in-8, 24 pag i fr 25 60. Michalet. Histoire Naturelle du Jura. Bo- tanique, 1864, in-8 4 fr, 5o ôi. MicHOT, Flore de Hainaut, Mons, 1845 i gr. 8. 7tr. 62. MiGOUT. Flore du départ, de l'Allier, Moulins, 1866, in-8 avec pi 5 fr. 5o 63. MoisAN (A.). Flore Nantaise, Nantes, iH'Sg, in-8, 723 pag. avec pi 7 fr. 5o 64. MoREAU. Carte botanique de l'Yonne, 1873, in-8, 40 pag i fr. 75 65. MoRiCAND (S.). Flora Veneta, seu enumeratio plantarum circa Venetiam nascentium, 1820, in-8 4 fr. 5o 66. MouGEOT. Végétation spontanée du départe- ment des Vosges. Epinal, 1845, in-8, cart. 5 fr. 5o 67. NiEL. Catal. des plantes phanérog. vascul. et cryptog. semi-vascul. du départ, de l'Eure. 1889, gr. in-8, i38 pag 3 fr. 68. NouLET. Flore analytique de Toulouse et de ses envir. Toulouse, 1861 2 fr. 69. Paris. Végétation des envir. de Constantine, i87i,g. in-8, iSpag i fr. 20 70. Panquv. Flore du départ. 'de la Somme et des envir. de Paris. Amiens, i83i, in-8.. 5 fr. 5o 71. PoiRAULT. Catal. des plantes vase, dudépart. de la Vienne, 1875, in-8, 127 pag. avec sup- plément. i883, 52 pag 4 fr. ■72. Saint-Amans. Flore agenaise, avec le bouquet Agen, :82i, in-8, rel S fr. 5o 73. SoyER-WiLLERMET. Observ. sur quelques plan- tes de France. suivies du Catalogue des plantes vascul. des environs de Nancy. Nancy, 1828, in-8, 195 pag 4 fr. 74. GoNSE. Catalogue des Muscinées de la Somme Amiens, i885, in-8, 65 pag 2 fr. 5o 75. Le Breton. Connib. à la flore mycologique de la Loire-lnférieuie, 1S79, in-8, avec 3 pi. col. 5 fr. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NO.MliKE DE PAGES "23 Ex. 50 Ex. 75 Ex. 100 Ex. 1.50 Ex. 200 Ex. 1/4 de feuille — 4 pages 1 1^ fpiiillp 8 na^es ■ifr. 6 fr. 9 fr. 75 5fr. 7fr. 1 1 fr. 50 6fr. 8 fr. 13 fr. 25 7fr. 9îr. 15 fr. 8 fr. 50 10 fr. .50 17 fr. 50 10 fr. 50 1-2 fr. 1 feuille entière — 16 pages. •20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptés à raison de o fr. 65 Thcure. Si l'on demandait une impression sui' la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... 4 fr. Pour 100 — . . . 4 fr. 5o Pour i5o — ■ •• \ f.'"- 25 Pour 200 — . . . 6 fr. Les auteurs voudront bien s'entendre directement avec l'imprimeur DANS LES QUINZE JOURS qui suivront lapparition du numéro où aura paru leur travail. LE MONDE DES PLANTES REVUE INTERNATIONALE TRIMESTRIELLE DE BIBLIOGIÎAPlilE, PHÉTS, RENSElGiNEM ENTS & ECHANGES aboi\i\eme:\x ^ fr. i»Aii. a^^ 4 francs pour les Membres de V Association H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, LE MANS Sarthe) 1 franc par an à partir du 1er Janvier 1901. En raison des Vacances de Pâques, nous réunissons en un seul fascicule les n°* d'avril et de mai. CHANGEMENT D'ADRESSE M. l'abbé G. Etoc, curé de La Ferté-Beauharnais par Neung-sur- Beuvron (Loir-et-Cher). A CEDER AU PLUS OFFRANT I* pièce de 40 fr. en or de 18 12, de Napoléon i*^'' portant de face: Napoleone imperalore e re^ 1812 et de pile : Regno d'Ilalia, 40 lire et sur la tranche : Dio protegge la Italia. •2° Pièce française de 20 fr. en or à l'effigie de Napoléon i", 18 10. BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE I OO A 1.500 FOIS Prix : de SO ù OOO îrancs LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 fr. Demander le Catalogue général franco 9*^ Année '?* Série; N° 127 l"' JriN IQOO BULLETIN DE LAC4DÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » lî*ai*ait§»isaiit le 1." cle oli.iic[iie looîis SOMMAIRE DU No 127 Séance du 3 avril. Nomination de M. Renaudet. Sur quelques Orchidées du plateau de Malzéville, M. Petithenoin. La digestion des Népenthes, M. Aglqijue. Un cas tératologique de Vinca minor, M. Izoard. De la concrescence en botani(|ue et en tératologie végétale (.Suite), M. Capouuuo. Observations fongiques dans la Sartlie, M. V. Jamin. Un coin de la Flore des Vosges (S«t7e), M. Ch. Claire. Contributions à la Flore de la Mayenne tFin\, M. H. LÉvEiLf.É. Catalogue des Lichens du département de la Sarthe (Suite), M. E. Monguillon. LE MANS IMPRIMERIE DE L'INSTITUT DE BIBLIOGRAPHIE (typographie monnoyer) 12, Place des Jacobins, 12 1 9 00 Académie internationale de Géographie Botanique Directeiu : M. A. -S. HITCHCOCK, Manhattan (Kansas. — Etats-Unis), Secrétaire perpétuel : M. H. LEVEILLE, Le Mans (Sarthej. Trésorier: M. Ch. LE GENDRE, Limoges (Haute-Vienne). Conseil de l'Académie : MM. A. -S. Hitchcock, Léveillé, Le Gendre, Rouy, King^ Treub, R. a. Philippi. On petit se procurer au Secrétariat le diplôme spécialement gravé pour l'Académie au prix de 3 francs Cotisation annuelle : 10 francs L'Académie laisse aux auteurs la responsabilité de leurs opinions. Adresser mandats et communications au Secrétariat. Vient de paraître : REVUE DES REVUES D'HISTOIRE NATURELLE Revue générale illustrée des Sciences naturelles pures et appliquées. BI-MEN SUELLE IMifcteiir : F'r. de Cotkdibau. — Rédiiflfiireooliff: H. CorpiN. LE NUMÉRO : 0 fr. 50 Abonnement pour un an : France, 10 tr. ; Etranger, 12 fr. ADMINISTRATION ET RÉDACTION : PARIS, Miter, Rue d'Alésia, PARIS C'est depuis le 1 5 mars dernier, que l'Argus de la Presse 114. rue Drouot), a inauguré son grand service spécial de l'Exposition ; la ponctualité et la rapidité en sont les deux caractères essentiels; c'est ce même Argus de la Presse qui a déjà rendu tant de services aux exposants de 1878 et de 1889. M. GiRAUDiAS, 5, rue du Quai, Quimpei (Finistère) échangerait 5 ou 6 centurie de plantes, à son choi.x, chacune conti 25 cartes postales illustrées, oblitérées o.| non. La Presse de tous les pays s'entretien en ce moment, de l'Exposition de 1900 1 Argus de la Presse, en efiet, qui est relations quotidiennes avec plus de dix mil publications, nous apprend que ses bu reaux envoient régulièrement au Secret riat général de l'Exposition, près de mill extraits de journaux différents par jour ! Ouvrages offerts à la Bibliothèque De la part de MM. D. Gbrcescu (9 br.), B. Riomet(i br.), D"" Otto Kuntze (2 br ], Abbé H. Olivier'! br.), Carl Gfrold (i vol.), C.-E. Porter (8 br.), Fil. Silvestri (i br ), C Martin (1 br.), F. T. Delfin (i br.), D. Bois (3 br.), Hans Schinz (i br.), Ant. Le Grand (i br ), Ambr. Gentil (i br.), P. Izoard (i br ), Lester F. Ward (2 br,). Hitchcock (i br.), D. Bois (i vol.), Em. Malinvaud(i br.), R. Maire (1 br.). Mouvement de l'Herbier De M . Mandon, Euphorbia heliocospia fi supina Heldreich. De M.X. Vendrely la 41" centurie de l'Herbier Billot et les fascicules 4-17 du Flora Sequuniœ^ ainsi que 18 espèces des fascicules i-3. De M. Bruno F. Carreiro de Ponia Delgada (Açores). un lot important de Cypéracées, Graminées et Fougères. De M . Gentil, des plantes rares de l'Anjou recueillies par M. Bouvet. Phot. liollotli, St-Iùicnnc Cliché de MM. l'abbc Corbin et Triconncl. ONOTHERA SIMSIANA Ser. (18281. lO. campylocalvx Koch et Bouché, i835. — O. Lwnpylocarpa. O. coccinea\ 9« Année (3" Série), N" 127 i^'Juin 1900. BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Séance du 3 avriL Dépouillement de la correspondance. Parmi les nombreux ouvrages offerts à l'Académie, à signaler : Prodrome de laflore hryologique de Madagascar de M. F. Renauld et The creta- ceous formation of the Black-hills as indicated bythefossil- plants de M. Lester F. Ward. MM. Gredilla, Schinz, R. P. Merino, Gidon, Gadeau de Ker- viLLE, Baudel, Sargent remercient de leur admission. M. Léveillé annonce une nouvelle présentation. Lecture est ensuite donnée des travaux suivants : De la parti- tion des Fougères [une classe tératologique) et Un cas tératologie que de Vinca minor par M. Izoard;(M, Gentil fait observer qu'il y a là un simple cas de régression comme il s'en produit parfois) ; Sur quelques Orchidées du plateau de Mal^éville par M . Petitmengin : La dispersion de VIsopyrum thalictroi- des par M. Léveillé. Cette plante est absolument indigène en Eure-et-Loir et probablement à Vélizy près Paris. Nomination Par décision, en date du' i5 avril, est nommé Membre Auxiliaire de l'Académie: M. Renaudet (Georges), Etudiant en pharmacie, Lauréat de l'École de médecine et de pharmacie de Poitiers, Membre de l'Association Française de Botanique, de la Société botanique des Deux-Sèvres, et de plusieurs Sociétés savantes françaises et étrangères, 42, rue des Trois-Rois, Poi- tiers (Vienne), présenté par MM. Léveillé et Klein. Le Directeur, A. -S. Hitchcock. 4 »>< ■"^h ■ i'*if l3o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Sur quelques Orchidées du plateau de Malzéville. Par M. M. Petitmengin i" Orchis (i) Sw. Orchis mascula L. Commun en mai dans tous les bois du plateau (Flavémont, etc.). Orchis maculata L. Prairies humides entre les pentes de Flavémont et Enlmont. — Mai. Orchis moriol . Bois humides : Flavémont. — Mai. Orchis viridi w. Bois de sapins au-dessus de Daumarte- mont. — Rare ! Orchis conopsea L. Coteaux herbeux à la lisière des bois. — Commun, juin-juillet. Orchis odoratissima L. Très rare. Découvert en 1898 par mon ami P. Durenne, entre la sapinière de Malzéville et le bois particulier ; disparu depuis (1899)! Juillet, Orchis pyramidalis L. En compagnie de VO. conopsea. — Peu commun. Juin. Orchis galeata Lam. Indiqué par Godron à Malzéville. Je ne l'ai pas encore retrouvé au cours de mes herborisations, pas plus qvi'Orchis militaris et/usca les plus beaux du genre. 2° Ophrys R. Brown. Ophrys aranifera Huds. Coteaux et pentes herbeuses à la li- sière du bois de M. Colin, Saint-Michel et dans les sapinières. Coteaux des sapinières [Mathieu). — Juin. Assez commun. Ophrys arachnites Reich. Rare. — Aux mêmes lieux que le précédent, mais bien plus clairsemé. — La forme flore albo se rencontre dans une sapinière de Pixérécourt appartenant à M. Chapuis. — Juin-juillet. Ophrys apifera Huds. Très rare en Lorraine; se rencontrp au milieu des sapinières, situées entre Malzéville et Pixérécourt sur les coteaux herbeux et desséchés. — Juillet. (i) La rareté des stations, sauf indications préalables, n'est établie dans cette note que pour le seul point de la Lorraine qui nous occupe actuel- lement. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE l3l Nota : Les stations de ces orchidées, comme celles de toutes les plantes bulbeuses, sont d'ailleurs très fugaces; un botaniste, M. Mathieu a été plus de six ans sans les observer et voilà trois ans consécutifs que je les y retrouve. 3° Epipactis Rich. Epipactis latifolia AU. Çà et là dans les pentes herbeuses. — Juillet-Août. Epipactis atrorubens Bluff. Sapinières au-dessus de Dau- martemont. — Juillet-août (i). 4° Loroglossum Reichb. Loroglossum hircinum Reichb. Lisière du bois de M. Colin, Saint-Michel et dans les sapinières. Assez rare. Croît en assez grande abondance dans le taillis en face Fusine de M. Xardel. — Juillet. S" Cephalantera Richard. Cephalantera pallens Rich. Assez commun dans la sapi- nière au-dessus de Daumartemont. — Juillet-août. 6° Neottia Richard. Neottia nidus avis Rich. Bois humides. — Pentes de Flavé- mont. — Mars. — Peu commun. 7° Listera R. Brown. Listera ovata R . Brown. Rare : Sapinières de Daumartemont. 8° Goodyera R. Brov^n. Goodyera repens R. Br. Excessivement rare. — Cette station est une des 3 ou 4, seules existant encore dans notre région. Sa rareté empêche d'en préciser les stations, ces orchidées épiphy- tes se détruisant trop facilement. — Tout ce que nous pouvons en dire, c'est qu'on la trouve dans les sapins de Daumartemont où M . Burnatte me la fit cueillir le 14 juillet 1899. — Juillet-août. 9° Cypripcdium L. Cypripediiim calceoîus L. — Sapins au-dessus de Malzéville (M"'^ de Tinceau et Jca7ïdeli\e). (i) Epipactis viridiHora Blufl". et Fug. Sapins de nauinartemont. R. l32 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE La digestion des Nepenthes. Par M, A. AcLOQUE. On a admis longtemps que le suc des urnes des Nepenthes jouissait de propriétés digestives, parce qu'il décompose en par- tielespetitsinsectesquiy tombent. En 1890(1) M. Raphaël Dubois a soutenu l'opinion contraire, et montré que si l'on recueille avec toutes les précautions aseptiques ce suc, il ne s'y produit aucune digestion; d'après lui, les phénomènes de pseudo-digestion de l'urne ouverte doivent être attribués à une intervention micro- bienne. Plus près de nous, à deux reprises (2). M. Vines a atta- qué la manière de voir de M. Dubois, en s'appuyant sur ce fait que les phénomènes digestifs se produisent lorsqu'on ajoute au liquide i/ioo d'acide cyanhydrique, bien que cet acide détruise les ferments figurés qui, dans l'autre hypothèse, seraient les uniques agents de la pseudo-digestion. Deux faits principaux sont à mettre en relief dans les expé- riences de M. Vines: d'abord, les phénomènes digestifs ne sont obtenus qu'avec des albuminoïdes crus, exclusivement, ici, avec de la fibrine; ensuite ces phénomènes ne sont pas arrêtés par une température de 80° C, et ils ne cèdent que si l'on porte, ^ ébullition pendant quelques instants. Or, en milieu acide, la fibrine crue est attaquée et dissoute en donnant naissance à un acide-albuminoïde, et ce phénomène est seulement entravé par l'ébuUition prolongée. M. Vines a probablement pris cette action pour une digestion réelle; et l'acide ajouté pour détruire les ferments figurés en serait l'agent. Un alcali tel que la soude donnerait des résultats analogues. En opérant avec du carbonate de soude dans les proportions de I à 5 0/0, M. Vines a vu se former non seulement des protéoses, mais de véritables peptones. M. E. Couvreur, (3) en traitant la (i) R. Dubois. Sur le prétendu pouvoir digestif du liquide de l'urne des Nepenthes {in Comptes-rendus, 1890). (2) Vines. The digestive ferment of nepenthes {in Ann. of Bot., X, 1896; The proteolytic en:{yme of nepenthes ni Ann. of. Bot., XI-XII, 1897-1898J. (3) Couvreur..^ propos des re'sultAts contradictoires de M.R.Dubois et de AI. Vines sur la prétendue digestion che^ les Nepenthes {in Comptes-rendus, 1 900). ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE l33 fibrine par du carbonate de soude seul, a trouvé dans le liquide obtenu les mêmes réactions que M. Vines. Les conclusions de ce dernier semblent donc erronées; le suc des Nepenthes ne contient aucun ferment protéolytique, puis- que sans aucun ferment on peut obtenir des protéoses et des peptones; et l'opinion de M. R. Dubois conserve sa valeur. Un cas tératologiqne de Vinoa minor par P. IzoARD Si jadis, lapervenche a fait tressaillir le cœur de Jean-Jacques Rousseau, elle m'a l'année dernière au mois de mai, causé une grande surprise. Dans le bois de Maltot, situé à 8 kilomètres en amont de Caen sur la rive gauche de l'Orne, j'ai récolté dans la partie voisine de FeugueroUes, un pied de Vinca minor, d'as- pect chétif qui portait une seule fleur. Cette fleur présentait un beau cas de tératologie. Les pétales étaient de longueur variable (sans cependant qu'il existât entre eux une grande différence) ondulés et peu dévelop- pés. Les étamines paraissaient absentes. A leur place on voyait une membrane pétaloïde légèrement veinée de jaune. Chaque veine était surmontée par un tout petit globule placé dans une échancrure. Ces globules jaunes étaient au nombre de 5, nom- bre correspondant aux étamines dans une fleur normale. .Ces pétales supplémentaires très chiffonnés et irréguliers s'inséraient sur le tube de la corolle. A première vue ils semblaient section- nés mais en réalité ces parties appartenaient à une même mem- brane plus ou moins profondément divisée. Le genouillement des étamines transformées était nul. Les plis de la gorge étaient très développés. Toutes ces dispositions donnaient l'aspect d'une fleur vulgairement appelée double. La partie principale de cette anomalie est certainement la transformation des étamines, les autres modifications sont secondaires et sans aucun doute occasionnées par cette métamor- phose. Pour des causes multiples, les éléments constituants ont pu se modifier, la chloranthie en est un exemple. 11 ne faut pas ï34 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE songer à rapprocher de ce phénomène le cas de tératologie qui nous occupe. Il est évident que dans cette fleur de Vinca minor, il y a tendance vers la transformation des organes en pétales. Au début de son évolution, l'étamine a l'aspect d'un petit mamelon formé d'un parenchyme homogène ou méristème. Les cellules de ce parenchyme prennent naissance sur le tube de la corolle. Il est probable qu'il y a eu fusion des cellules, mais comme les cellules du méristème se multiplient très vite, elles auront entraîné avec elles une partie des cellules constituantes de la corolle. Alors nous sommes dans le cas des fleurs doubles ; l'analogie qui existe entre les pétales et les étamines n'attend en quelque sorte qu'une occasion pour se révéler. Il arrive quel- quefois que l'on rencontre des fleurs doubles dans le genre Campanula qui n'a que 5 étamines, mais on observe une aug- mentation anormale dans leur nombre, ce qui n'existe pas dans cette fleur de Vinca minor. Il y a donc dans ce cas intéressant fusion des étamines avec la corolle, qui setraduit par laréduction decelle-ci et l'apparence pétaloïde de celles-là. De la concrescence en botanique et en tératologie végétale. Par M. Marius Capoduro. {Suite) Si par contre, les tiges demeurent concrescentes jusqu'à leur extrémité, les deux boutons floraux s'insèrent en quelque sorte sur un sommet commun et sont notoirement gênés dans leur croissance ; à tel point qu'un seul généralement est à même de se développer, au détriment de l'autre, dans les conditions ordinaires. Quant au second, il reste tantôt simplement à l'état de bouton floral, tantôt se transforme ou plutôt se déforme montrueusement. On voit alors les bractées de l'an- thode se développer très irrégulièrement, se recroqueviller ou s'allonger de façon exagérée ; les fleurons, et plus particuliè- rement les demi-fleurons qui devaient constituer le capitule ou bien s'atrophient visiblement, ou bien encore subissent des ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE i35 métamorphoses régressives et dégénèrent en bractées ; de telle sorte qu'en définitive le bouton, absolument monstrueux, ofiFre seulement l'apparence d'une touffe plus ou moins épaisse de bractéoles foliacées sensiblement différentes, et par la forme et quelquefois encore par la coloration plus foncée des bractées proprement dites. DEUXIÈME CAS. — Il arrive parfois, bien que le cas soit notablement plus rare, que les deux capitules se trouvent nettement confondus en un seul ; c'est qu'alors la concrescence s'est poursuivie au-delà de l'extrémité des hampes puisque les deux réceptacles se sont fusionnés en un seul dont la forme est ovale au lieu d'être circu- laire comme dans les capitules simples ou normaux. TROISIÈME CAS. — Mais la fusion des deux capitules ne s'opère pas sans transition. Dans certains cas si l'on considère attenti- vement le capitule terminal unique, on remarque transversalement, parmi les fleu- rons, quelques bractéoles à peine appa- rentes dont l'ensemble constitue une étroite zone verdâtre ou brune qui établit comme une ligne de démarcation entre chacun des capitules. Dans ce cas, ces derniers, bien qu'excessivement rapprochés ne sont pour- tant nullement concrescents puisqu'il est possible de les séparer nettement l'un de l'autre et de mettre à nu chacun d'eux. QUATRIÈME CAS. — Parfois la ligne suturale ou dépression qui décèle la présence de deux hampes concrescentes, au lieu d'être verticale, s'oriente suivant une direction spiralée ou hélicoïde par rapport à l'axe de la hampe commune. Cette dernière est alors entraînée dans ce mouvement et subit comme une espèce de torsion tout à fait caractéristique. I*' CAS i96 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE CINQUIÈME CAS. — Il arrive même assez fréquemment que la croissance et l'élongation des deux hampes se poursuivent de façon inégale, de telle manière qu'un des capitules s'insère quel- NVj^ 4' CAS. 5»'CAS. ques centimètres au-dessous du capitule le plus élevé terminant la hampe la plus longue. Dans ce cas il est bien rare que l'an- thèse du capitule inférieur ne s'effectue pas d'une manière nor- male et parfaite. {à suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE iSj Observations fongiques dans la Sarthe en 1899. Par M. V. Jamin. Lepiota pudica B. — Lépiote pudique. — Thoiré-sur-Dinan, 5 octobre. — Très bon, Clitocybe suaveolens- Sch^m. — Clitocybe à odeur douce, vulg. l'Anisé, le Parfumé. — Forêt de Bercé, i5 octobre. — Bon. C. infundibuliformis Sch. — C. en entonnoir. — Tlioiré-sur- Dinan. — Asse\ bon. Clitopilus prunulus Scop. — Clitopile petite prune ou des pruniers. — Var. Orcella B. — Vulg. Meunier, Mousseron d'automne. — Odeur forte de farine. — Délicieux. Psallioia cretacea Fr. — Psalliote blanc de craie. — Thoiré- sur-Dinan; i5 octobre. — Très bon. Boletus piperatus B. — Bolet poivré. — Forêt de Bercé: Croix-Gorgeas, i" octobre. B. calopus Fr. — B. à beau pied. — Forêt de Bercé : lande de la Croix-Gorgeas, 1 5 octobre, Elaphomyces granulatus ¥v. — Elaphomice granuleux. — Forêt de Bercé, sous la couche de terreau. Juin, Un coin de la Flore des Vosges PLANTES DES ENVIRONS DE RAMBERVILLERS ivoxes ex od8krva.xi01\i8 Par m, Ch. Claire {Suite). CRUCIFÈRES Barbarsea vulgaris R. Br. [sensu stricto); R. et F. Le. i, p. igj ; B. silvestris. Jord. Diagn. p. loo. — Fleurs grandes; siliques fortes un peu écartées, d'abord dressées, puis étalées- ascendantes à la maturité. — A. C. Rigoles des champs, fossés des routes des terrains calcaires ci argileux. Forma (R. et F. 1. c.) B. arcuata Rchb. [pro specie). — Fleurs I 38 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE grandes ; siliques écartées, d'abord arquées-étalées, puis étalées ascendantes à la maturité. — P. C. Romont ! (Adam), Ramber- villers. Forma (R. et F. 1. c.) B. rivularis Martr.-Don. [pro specie). FI. Tarn, p. 44; B.stricta Bor. non Andrz. nec Fries. — Fleurs petites, siliques grêles, rapprochées dressées. — A. G. Fossés et bords des chemins . Nasturtium officinale R. Br, — A. C. Fossés et sources. N. silvestre R. Br. — C. aux bords de la Mortagne et du Padouzel. Cardamine pratensis L, agenuina Rouy et Foucaud 1. c. i, p. 232. — T. G. dans les prés et les bois humides, surtout sur le calcaire. S.-var. reclinata Adam ap. R. et F. Le. — Pédicelles reflé- chis. G. o herbivaga Jord. [pro specie). Diagn. p. 129; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. ^o {pro var.)\ R. et F. 1. c, — Tige basse (20-3o cm.) ord. rameuse ; fleurs assez petites ; siliques étalées. — A. G. dans les prairies à Rambervillers, Romont (Adam). Y udicola Jord. [pro specie), Diagn. p. i3o; Gren. 1. c. p. 41. (pro var.), R. et F. 1. c. — Fleurs plus petites, plus pâles et à veines plus marquées ; s\\\q[iQs presque dressés ; tige rameuse au sommet. — P. G. Prés tourbeuxàla Rosière, près Rambervillers. Forma (R. et F. 1. c. p. 233) C. dentata Schultes {pro specie). Obs. n° 968; Bor. FI. centr. Fr. éd. 3, p. 43. — C. pratensis B. dentata. Rchb. F.Gérard, Notes, p. 8. — Bois de Romont où cette forme est assez abondante. C. amara L. — Abonde le long du ruisseau de Padaine,dans la forêt de Romont. p umbrosa D. G. Syst. 2, p. 256 ; R. et F. 1. c. p. 235. — Tige très feuillée ; feuilles rapprochées ; à segments plus larges et et moins anguleux que dans le type, parsemées de poils courts. — Avec le type. G. silvatica Link. — Forêt de Romont (Adam). Hesperis matronalis L. — Se rencontre quelquefois subspon- tanée dans les buissons de saules des bords de la Mortagne. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I 39 Sisymbrium officinale Scop. — Pied des murs et bords des chemins, dans le voisinage des habitations. Stenophragma Thalianum Celak ; R.etF. FI de Fr. t. 2, p. 23 ; Arabis Thaliana L. — C. dans les champs des terrains siliceux, plus rare sur le calcaire. Alliaria offlcinalis Andrz.; R. et F.l. c.2, p. 26; Erysimum Alliaria L. — Lieux frais et couverts, haies. A. C. Erysimum cheiranthoides L. — A. C. dans les cultures des terrains siliceux, paraît plus rare sur le calcaire. Coringia Orientalis Andrz. ap. D. C. Syst. 2, p. 5o8; R et F. 1. c. 2, p. 38. Brassica Orientalis L. — P. C. Champs sur le calcaire, à Rambervillers, Romont. Diplotaxis muralis DC. — Rambervillers (Billot). Sinapis arvensis L. — T. G. dans les champs et les moissons, sur tous les terrains. S.-var. pallidi/lora Nob. — Fleurs d'un jaune très pâle, plutôt d'un blanc sale. — A Moyemont. p Orientalis Goss. et Germ. ; S. Orientalis L. — Avec le type. Y villosa Merat {pro specie), FI. Par. éd. 4, p. 435. — Avec les autres var. Mais moins commune. ç Schkuhriana Rchb. {pro specie) ; S. arvensis var. torulosa F. Gérard. Notes, p. 9. — P. G. Rambervillers. Raphanus silvester Lamk. FI. Fr. 2, p. 495 ; R. F, 1. c. 2. p, 65 ; R. Raphanistrum L. ; Raphanistrum Lampsana Gaertn. ; F. Gérard. Notes, p. 7. — T. G. Ghamps sur tous les terrains. p ochrocyanea F. Gérard 1, c. — Presque aussi commune que le type. Coronopus procumbens Gilib. ; R. et F. l.c. 2, p. 77; Sene- biera coronopus Poir. — Bords des chemins, A. G. Ramber- villers I (Mougeot), Romont (Adam), St-Gorgon (F. Gérard), Roville-aux-Ghênes (Boulay). Lepidium campestre R. Br. oc campicolumiord./^pro specie), diagn. p. 329; R. et F. 1. c. 2, p. 82, (pro var.) — Feuilles radicales lyrées-dentées, les caulinaires appliquées^ très dentées. — G. Ghamps des terrains calcaires. p accedens Jord. [pro. specie), Diagn. p. 33 1 ; R. et F. I. c. 140 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE {pro. var.) — Feuilles radicales lyrées-dentées, les 'caulinaires plus larges, moins serrées contre la tige et un peu obtuses au sommet ; silicules à style un peu dépassé par les lobes de l'échancrure obtuse et plus ouverte. — A. C. Champs argileux. y errabundiim Jord. {jpro. specie], Diagn. p. 33o, R. et F.l. c. {pro [var.). — Feuilles d'un vert plus clair que dans les autres var., les radicales souvent entières ou à peine lyrées, les cauli- naires larges, étalées, moins dentées. — A. C. Champs siliceux. ç vagum Jord. {pro specie). Diagn. p. 33 1 ; R. et F. 1. c. [pro var.) — Tige assez courte, souvent violacée ; feuilles d'un vert plus foncé que dans la var. précédente, les radicales plus dentées. P. C. Rambervillers. L. Ruderale L. — Gare de Rambervillers ! (Adam). Capsella Bursa-pastoris Mœnch. — T. C. dans les lieux cultivés, sur tous les terrains. p gracilis Gren. (pro specie)., FI. ch. Jur, p. 68 (in adnot. — Tige simple, très grêle (4- 10 c.) ; silicules souvent avortées, mal conformées « état de souffrance physiologique ». — Bords des routes au premier printemps, à Rambervillers. Subspec. (R. et F.l. c. 2, p. 94). C. rubella Reuter {pro spe- cie). — Signalée à Rambervillers (F. Gérard) dans le Catalogue de M. Berher (1887, p. 43) où je l'ai vainement cherchée. Iberis amara L. — Forma (R. et F. 1. c. 2, p. 236)/. arvatica Jord. [pro specie), Diagn. p. 288 ; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 42 (pro var.) — Exsicc. Magnier FI. selecta, n° 2929 ; soc. Rochel n° 3875. — Tige souvent très rameuse, à rameaux éta- lés-dressés ; feuilles inférieures ovales, ou ovales-oblongues, obtuses, les autres oblongues, courtement crénelées-dentées. Fleurs petites, sépales souvent \iolaces., silicules suborbiculaires retrécies au sommet, disposées en grappes lâches et allongées ; échancrure triangulaire, à lobes courts, dépassés par le style. — Romont, Roville-aux-Chênes, etc. A. C. Champs et moissons sur le muschelkalk. Forma (R. et F. 1. c. 2, p. 139). /. ruficaulis Lej. {pro specie), FI. Spa 2, p. 58 ; /. decipiens Jord. Diagn, p. 289 ; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 42. — Exsicc. Magnier FI. selecta n° 2930. -^ Tige dressée, raide, plus ou moins rougeâtre, formant i ou 2 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 14» corymbes superposés ; feuilles assez petites, les inf. oblongues, les autres plus étroites, munies de chaque côté de 21-4 dents ob- tuses. Fleurs petites, sépales souvent violacés; silicules ovales, rétrécies au sommet, en grappes peu allongées à la maturité ; échancrure aiguë, peu profonde ; ailes à lobes subaigus, plus courts que le style. — Avec la forme précédente. Tesdalea nudicauliS R. Br. — AC. Sur le grès vosgien, à Fraispertuis, Mousseras, Autrey. Thlaspi arvense L. — Lieux cultivés. C. partout. T. perfoliatum L.— Forma (R. et F, 1. c. 2, p. 144) T. erra- ticum iovà,[pro specie], Diag. p. 25i ; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 44 [pro var.). — Exsicc. Soc. Rochel. n° 2806. — Plante glauque, d'un vert clair., feuilles entières ou presque entières, très obtuses 3i\isommex,koTQ\\\enes arrondies; calice vert-jaund- Ifg^ — Champs, bords des routes. C. surtout sur le calcaire. Forma (R. et F. 1. c. 2, p. 145). T. improperum Jord. {pro specie), Diagn. p. 25o ; Gren. 1. c. p. 43 {pro var.). — Exsicc. Soc. Rochel. n" 28o5. — Plante glauque, d'un vert sombre ou rougeâtre ; tiges assez basses, rameuses diffuses, plus rarement simples ; feuilles et oreillettes aiguës, denticulées dans leur pourtour ; pétales d'un blanc très pur ; calice constamment rou- geâtre.— Souvent avec la précédente mais moins commune. Rambervillers ! Romont (Adam), St-Gorgon. Neslea paniculata Desv. — Moissons sur le muschelkalk PC. Rambervillers (Billot), aux Aulnées, sur l'alluvion tourbo- siliceuse. Alyssum incanum L. — Romont, près de la gare (Adam). A. calycinum L. a ruderale Jord. {pro specie), Diagn. p. 198 ; Gren. Rev. FI. monts Jura, p. 41 {pro var.), R. et F. 1. c. 2, p, i85. — Feuilles vertes en dessus, cendrées en dessous, lan- céolées ou lancéolces-oblongues ; pétales profondément émargi- nés. — Rambervillers, sur la voie ferrée. [A suivre). .4 142 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Contributions à la Flore de la Mayenne (Suite) GENRE CAREX Les souches des Carex n'ont qu'une importance restreinte ainsi que j'ai pu m'en assurer et si elles concourent avec l'en- semble à différencier l'espèce, comme caractère isolé, elles expo- sent à de graves confusions. Carex pseudo-cyperus L. — May., Ch.-G. : PC. — Lav. : AR. — Laval [Brayer-Langlois) : Thévalles ; St-Berthevin {Mercier et Chenu) ; Mézangers ; le Gué-de-Selle ; Parné : étang des Hairies (L. Mercier) ; Saint-Pierre-sur-Orthe : route de Sillé, marécage vis-à-vis le chemin du Ponceau ! D. L. — S. : PC. — O. : AC. — M. : AC. — I. V. : AC. — M. L. : AC. — L. I. : AC. Carex riparia Curtis. — PC. Carex paludosa Goodnough. — PC. Carex vesicaria L. — CC. Carex ampullacea Goodnough. — AC. Carex filiformis L. — RR. — Parné : extrémité orientale de l'étang des Hairies à 100 m. à l'ouest delà route de Maison- celles {L. Mercier) v ! Melleray : landes de Malingue {Aug. Chevalier) . D. L.— S.: RR.— O.: R. — M.: RR. — L V. RR. — M. L. : RR. — L.I.:PC. Carex [hirta L. — PC, Carex maxima Scopoli. — A R. — Chemazé ; forêt de Vallès, vis-à-vis les Roncerais [Duclaux ïn herb. A. Crié) \ \ Changé: fossés près des fours à chaux et près la Petite-Fontaine (Mercier et Chenu) ; Evron ; Marcillé {Catalogue de Reverchon ; Saulges ; près le Pont-du-Gué [Jos. Daniel) ; Houssay : bord de la Mayenne en face Gaudrée ! Nuillé-sur-Vicoin : bord de la Mayenne au dessous de Persigand ! D. L. — S. : P C. — O. : AC. — M. : AC. — I. V. : AR. — M. L. ; — L. L: R. ( ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l^'S Carex silvatica Hudson. — AC. Carex strigosa Hudson. — RRR. — Pré-en-Pail {Raphaël Ménager). D. L. — S. : RR. — O. : RR. — M. : O. — I. V. : R. — M. L. : ?— L. I. : RR. Carex laevigata Smith (C è///^/ar/5 DC). — AR. — Laval: bords de la route de Château-Gontier ; forêt de Concise ; Bazouges : bois des Aulnais près Château-Gontier [Duclaux] ; Laval : ac. spécialement dans les bois de St-Berthevin, de l'Huisserie et Gamast [Chenu et Mercier) ! Mayenne [Rêver- chon) ; Juvigné : montée du bois de Chatenais vers l'étang [L. Mercier et H. Léveillé) ; Hardanges (abbé Hachet) abondant le long du ruisseau des Aulnais, au pied de la butte du Saule et pré marécageux de la Boussetrie ! Thévalles : prairies tour- beuses [Mercier et Chenu). Chemazé : forêt de Vallès, route de St-Gaudence [Duclaux in herb. A. Crié); Sacé ; bord de la Mayenne au-dessous de la Nourrière (C. Blin) ! D. L. — S. : R. — O. : PC — M. AC. — L V. : C. — M. L. r AC. — L. L : AC. Carex binervis Smith. — AR. — Loigné : bois des Roul- lières ; St-Berthevin : pré auprès et au pied du four à chaux, bords du Vicoin ; Changé : prairies près du bourg [Duclaux in herb. A. Crié) v ! Champéon : le Fresne ; Coulonges ; forêt de Mayenne ; Mézangers : le Gué-de-Selle ; Villaines ; Jublains [Catalogue de Reverchon) ; Juvigné ! Hardanges : ancien étang de Vaugon, au pied des buttes ! Laval : marais près des fours à chaux de St-Louis [Chenu et Mercier) v ! bois de l'Huisserie [L. Mer- cier) ; St-Cyr-en-Pail : landes de Pré-en-Pail à Villepail ! D. L. — S. : R. — O. : PC. - M. AC— L V. : C. — M. L. R. — L. L : AC. Carex distans L. — AR. — St-Berthevin : près les fours à chaux sur les bords du Vicoin [Catalogue de i838) ; Laval : prairies près Thévalles [Duclaux in herb. A. Crié) v ! et maré- cages près les fours à chaux de St-Louis [Chenu et Mercier) ; Hardanges : ancien étang de Vaugon, sur les buttes et au pied, Bel-Air vers la côte 3i 2! landes de Pré-en-Pail, Villepail et St-Cyr-en-Pail ! 144 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE D. L. — S. : PC. — O. : AC. — M. : AC. — I. V. : AC. — ■M. L. : AR. — L. I. : AC Carex punctata Gaudin. — RRR. — St-Martin-de-Con- née : pré voisin de la forge d'Orthe {Desportes) ; Pré-en-Pail [Raphaël Ménager) . D. L. - RRR. — O. : o. — M. : R. — I. V. : R. — M. L. : RR. — L. I. : R. Garex Hornschuchiana Hoppe. — AR. — Mayenne ; Champéon : le Fresne ; Grazay ; Marcillé [Catalogue de Rever- chon) ; Andouillé [Trillon) ; Aron : marais de Villettes [Sa- vouré) ; St-Martin-de-Connée [Desportes) ; Changé : marais au- dessous des fours à chaux ; Loigné : marais des Fouillais [Duclaux in herb. Aug, Crié) v ! Laval : Thévalles : prairie de la Chesnaye et de Pirnay [L. Mercier) ; Hardanges : pré maré- cageux au bord du ruisseau des Aulnais ! D. L. — S. : PC. — O. : R. — M. : RRR — I. V. : PC. — M. L. : o. — L. I. : C. X Carex fulva Goodnough (C. xanthocarpa Degl. in Lois). — AR. — Marais de Thévalles ; Loigné; marais des Fouillais près le bois du même nom ; Changé : pré humide près des fours à chaux [Duclaux in herb. Aug. Crié) v ! Aron [Des- portes); Champéon : le Fresne; forêt de Mayenne ; St-Martin- de-Connée [Desportes) ; Viviers ; forêt de la Grande-Charnie (Co/7/fo^) ! Aron : marais de Villettes (5avoMre). X Carex Leutzi Kneucker (C. Chevalieri Corbière, C. lepi- docarpa X Hornschuchiana). — Aron : marais de Villettes [Savouré) v ! Carex flava L. — C. f. lepidocarpa Tausch. (C. elongata Corbière). — A. R. — Aron : marais de Villettes ; St-Fraimbault-de-Prières : champ de tir de Glaintin [Savouré) ; Melleray : landes de Malingue [Aug. Chevalier) ; St-Cyr-en-Pail ; route de Pré-en-Pail à Villepail sur la gauche à 6 kil. (abbé Leiacq) ! Carex Œderi Ehrhard. — CC. Var. Chenui Léveillé. — Tous les épis (sauf un écarté) con- densés et agglomérés en tête au sommet et à la base de Tépi mâle, assez souvent au nombre de 6-8 ; bractées dépassant les épis. — ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 145 R, — St-Mars-sur-la-Futaie : étang de Chambresson ; Maison- celles : petit étang à l'est de la route de Parné à Maisoncelles (Chenu et Mercier) v ! X Carexmixta Corbière (C. flavaxC. Œierz). — Changé: marécage de la Petite-Fontaine {Chenu) v ! Carex Mairii Gosson ei Germain. — RRR. — Lignières-la- Doucelle : prairies à la limite du département [Manceau d'a- près M. A. Franchet)» D. L. — S. : o. — O. : RRR. —M. : c — I. V. :o. — M. L. G. — L. I. : o. Carex depauperata Goodnough. — RR. — Saint-Brice : forêt de Bellebranche [Duclaux] ; Chemeré : bois de Staouély [Jos. Daniel) v ! D. L. —S. : RR. — O. : o. — M.: o. — I.V.: o. — M. L. : R.— L. L: AR. Carex praecox Jacquin. — CC. Chemazé : forêt de Vallès, marais vis-à-vis du château des Ron- cerais(DMc/aMJ(rin herb. Aug-. Crié) v! Saint-Cyr-en-Pail : bords de la route de Pré-en-Pail à Villepail. D. L. — S. : AR. — O. : AG. — M. : AC. — I. V. : R. — M. L. : R. — L. I.: PC. Carex elongata L. — RRR. — Melleray : landes de Malingue, mai 1864 (D' PerWer in herb. Aug. Crié) v \ Sacé : bord de la Mayenne, près et au-dessus du Port ! S. : o. — O. : R. — M. : o — I. V. : R. — M. L. : O. — L. I. • RR. Carex leporinaL. — C. Carex stellulata Goodnough. — C. Carex remota L. — G. Carex canescens L. — R. — Laval ; prairies et marais tour- beux au-dessus de Thévalles, entre les routes de Ghâteau-Gon- tier et de Sablé à une demi-lieue de la ville, à gauche du grand chemin (Duclaux in herb. Aug. Crié revu par MM. Mercier et Chenu); Aron: pré marécageux autourdc l'étangdu Vieil-Aulnay {Desportes revu par M. Reverchon) ; Saint-Georges-Buttavent : Fontaine-Daniel; Ghampcon : le Fresne {Reverchon); Lignières- la-Doucelle : entre Lignières et Orgères (abbé Letacq) v ! Melle- 146 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE ray: landes de Malingue (D' Perrier) ; Laval : prairie maréca- geuse près de Bois-Gamast {Chenu et Mercier) v ! D. L. — S. : RR. — O.: R. — M. : R. — I. V. : A. R. — M. L. : ?. — L. I. : PC. Car ex vulpina L. — C. Garex muricata L. — G. f. nodosa Léveillé. — Laval : bois de l'Huisserie, ruisseau près Gumont [Mercier et Chenu). Gette forme caractérisée par sa racine noueuse et traçante rappelant celle de C. divisa., existe également dans la Sarthe : au Mans : parc de Sainte-Groix [R. P. Vaniot) ! et dans le parc du château d'Asnières ! Garex divulsa Goodnough. — AG. Var. REMOTA. f. lamprocarpa Desportes. — Hardanges [Reverchon], Garex paniculata L. — PG. f. syciocarpa Lebel. — Laval : marais en amont du Gué d'Orger {Chenu et Mercier). Garex pilulifera L. — C. Garex polyrhiza Wallr. (C. umbrosa Hoppe non Host.). — RRR. — Laval [Duclaux). A retrouver. D. L. — S. :o. — O. : o. — M.:o.— L V.: o. — M.L. : RR. — L. L : o. Garex glauca Murray. — CGC. Garex pallescens L. — PC. Garex panicea L. — AG. Garex limosa L. — RRR. — Melleray: landes de Malingue, 20 mai 1 858 et 25 mai 1860 [D^ Perrier ; revu par M. L. Crié in herb. Aug. Crié, 1872) v ! D L. — S. : o. — O. : o. — M . : RRR. — L V. : RRR. — M. L. : o. — L. I. : o. Garex stricta Goodnough. — AR. — Hardanges : route du Ribay fosse aux Sarrazins (abbé Hachet) ; Parné: étang des Hai- ries (L. Mercier) ; Saint-Berthevin : prairies aux environs des fours à chaux, sur le bord du Vicoin; Château-Gontier : prairies sur le bord de la Mayenne au dessus du moulin de Mirwault ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I47 [Duclaux] ; Laval [Brayer-Langloîs) ; Grez-en-Bouère {LuCé Daniel). Mayenne : bord de la Mayenne avant le pont de Saint- Baudel ! D.L. — S.;PC. — 0.:AG. M.: AC — I. V. PC. — M, L. : AR. — L. I. : ce. Carex acuta L. — CC. Carex caespitosa Goodnouhg(C. vulgaris ¥v\qs,). AR. — Laval : prairies marécageuses de la Chesnaye, près Thévalles à 2 kil . de la ville [Duclaux., revu par MM. Mercier et Chenu) ; Jublains : étang de Neuvillette; forêt de Mayenne ; Coulonges; Mézangers : le Gué-de-Selle [Catalogue de Reverchon) ; Hardan- ges: route du Ribay, fosse aux Sarrasins! Laval: Croix-Ba- taille( i) [Chenu QX Mer cier)\ Parne : étang des Hairies {L. Mercier); Carex disticha Hudson. — AR. — Epillets androgynes, les femelles au sommet et à la base de l'épi, les mâles au milieu. — On rencontre parfois une variation à epillets intermédiaires androgynes (mâles au sommet) rarement le terminal androgyne. Cette variation se présente chez les autres Carex de la section. Saint-Berthevin : prairie près la gare [Chenu) ; Laval : Thé- valles (C/je/zw et Mercier) v ! Saint- Pierre-sur-Orthe : route de Sillé en montant la côte !' Changé: chemin de halage dans les prairies marécageuses entre Laval et Changé [Chenu et Mercier); bords de la Mayenne : entre les écluses de la Roche-du-Maine et Neuville I La Poôté bords de la Sarthe ! Grez-en-Bouère [Luc. Daniel) ; Saint-Ceneré [Reverchon). Carex pulicaris L. — AC. Carex dioica L. — RRR. — Melleray : landes de Malingue; 1886 [L. Crié : la Végétation des Côtes et des Iles Bretonnes, in Annales des Sciences naturelles de Bordeaux et du Sud- Ouest, 5« année, Mémoire II, p. i6i). D. L. — S. : RRR. — O. : o. — M. : RRR. — I. V. : o. — M. L. : o. — L. I. : o. fi)Lcs landes classiques de la Croix-Bataille, ce rendez-vous des vieux botanistes mayennais sont a\i)0\xrd'hui entièrement livrées à la cultuie et totalement dctrichces. 148 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Les Carex suivants sont à rechercher dans nos limites (i). C. Davalliana Smith. — D. L. — S. : RRR. — O. : RRR. — M. : o. — I. V. : o. — M. L. : o. — L. I. : o. C. divisa Hudson (2). — D. L. — S. :o. — Q- PC — I. V.: RRR. — M. L. :o. — L. I : PC. C. teretiuscula Goodnough. — D. L. — S.: RRR. — 0.:o. — M. : R. — I. V. : RRR. — M. L. : o. — L. I. : o. C. paradoxaWilldenow. — D. L. — S. : o. — O. : RRR. — M.:o. — I.V. :o. — M.L.'.o. — L.I. : C. Schreberi Schrank. — D. L. — S. : o. — O. : o. — M.: o. — I.V. : o. — M. L. : ?. — L. I.: R. C.BuxbaumiiWahl.— D.L. — S.:o, — O. :o. — M.: RRR. — I.V. :o. — M.L. :o. — L. L: o. C. humilisLeyss. — D. L. — S. : o. — O. : RRR. —M. :o. — I. V. : o. — M. L. : RR. — L. I. : o. C. digitata L. — D. L. — S. : o. — O. : o. — M. : o. — I. V. : o. — M. L. : o. — L. I. : o. C. tomentosa L. — D. L. — S. : PC — O.: RRR. — M, :o. — I. V. : o. — M. L. : AR. — L. I. : o. G. Halleriana Asso (C. gynobasisWûL) — D. L. — S. : RRR. — O. : o. — M. : o. — I. V. : o — M. L. : R. — L. I. : o. C nutans Host. — D.L. — S. : o. — O. : o. — M. : o. — I. V. : o. — M. L. : RR. — L. I. : PC. (i) Pour la commodité des recherches, nous les comprendrons dans la clef des Carex que nous donnerons ultérieurement dans notre 3^ Supplé- ment à la Flore de la Mayenne. (2) Ce Carex pourrait se trouver à l'extrême nord-ouest du département. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I49 CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE PAR Instituteur à Ste-Sabine {Sarthe) (Suite) Gen. XXXIV. — Tonlnia Th. Pries. Thalle formé de squames dispersées ou coniiguës ou imbri- quées, quelquefois verruqueux au centre, rayonnant à la circon- férence. Apothécies lécidéines, à disque noir ; spores hyalines, cloisonnées. T. AROMATiCA Ach . , Flag., Oliv. — Lectdea aromalica Nyl., Malb. — Thalle formé de squames petites, gonflées, fragmen- tées, de couleur cendrée, verdâtre ou brunâtre. Apothécies pe- tites, fixées au thalle parle centre, noires, concolores en dedans, à disque plan devenant convexe; spores 8°'= fusiformes, droites ou un peu courbes, à 2 ou 3 cloisons, i5,3oX4,6. — Rare. Sur les pierres des murs; fertile. — Ste Sabine, mursdu bourg; Sou- ligné-sous-Vallon, murs du parc, près le bourg; Grannes, murs, aux Grimaux. — Var. CERVINA T. Fr. — Squames plus petites et couleur plus foncée; spores également plus petites que dans le type. — Rare. Le Val, carrières de Chaumiton, sur la terre calcaire parmi les mousses, fertile. R. Ch. — Thalle K — ; Epithecium K+ un peu violet. * T. vesicularis Ach., E. Fr., Nyl., Malb., Lamy, Desp., Oliv. — T. cœruleonigricans T. Fr., Flag. — Thalle brun-gri- sâtre, recouvert d'une pruine blanche ou bleuâtre, formé de squames vésiculeuses fragmentées. Apothécies pâles en dedans, à disque noir, nues ou pruineuses, assez grandes; spores fusi- formes 8°^ aune cloison, i8,25 X 3,4. — AR. Sur la terre des murs et des rochers calcaires; fertile. Fresnay-sur-Sarthe, butte de Rochâtre; Bourg-Ie-Roi, murs; Le Val, carrières de Chau- l5o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE mîton ; Conlie, talus calcaires sur la route de Tennîe ; Yvré- l'Evêque, butte du Luart(Desp) ; Château-du-Loir, calcaires. R. Ch, — Thalle K — ou un peu bruni : Epithecium K + violet. Genre XXXV. — Bacidia Krbg. Thalle crustacé, verruqueux, granulé, pulvérulent ou quel- quefois nul. Apothécies lécidéines, noires ou diversement colo- rées ; spores aciculaires, hyalines, longues et étroites, droites ou courbes, multiseptées. B. RUBELLA Krb., Flag., Oliv. — Lecidea luteola Ach., Nyl., Malb., Lamy. — Thalle verdâtre ou cendré, granulé ou lépreux. Apothécies moyennes, à disque carné ou rougeâtre, cupuliforme au début mais bientôt plan, puis convexe, muni d^un rebord propre ; spores 8"^ plus aiguës à une extrémité, multiseptées, très longues, 5o,8o X 2,3. — AC. Sur les écorces des chênes, ormes, peupliers ;Ste Sabine ; Chemiré-en-Ch. ; Crannes;Bourg- le-Roi ; Le Mans, etc. F. muscigena Oliv. — Granulations thallines éparses ; type croissant sur les mousses des troncs; Ste Sabine, au Bignon, et dans le Bois-des-Isles. B. ACERiNA Arn., Oliv. — Lecidea luteola v.fuscella Nyl., Malb. — Thalle blanc verdâtre, verruqueux granulé. Apothé- cies petites, foncées ou noirâtres, hyalines à l'intérieur, planes, à rebord propre entier ; spores S^e plus aiguës à une extrémité, courbes ou diversement contournées, multiseptées, longues, 5o,8o X 2,3. — Rare. Ste Sabine, coudraies au-dessous de la Motte, sur les troncs de chênes et de frênes. B. ENDOLEUCA Am., OHv., Flag. — Lecidea endoleuca Nyl., Lamy. — L. luteola v. endoleuca Malb. — Thalle cendré ou verdâtre, fendillé ou verruqueux. Apothécies moyennes, noires, brillantes, devenant convexes, munies d'un rebord propre élevé, foncées à l'intérieur; spores 8°^ aiguës à une extrémité, droites ou très peu courbées, multiseptées, longues, 35, 70 X 2,5. — AR. Sur les écorces des chênes, sapins, ifs, charmes, cerisiers, lierres. Crannes, taillis d'Onglée; Chemiré, au Fourneau ; Ste Sabine, à Fourriers, Bois des Iles, la Motte ; etc. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I 5 I B. ALBEScENsT. Ff., OHv. — Lccidea chlorotica Nyl., L. lu- teolav. chlorotica Malb. — Thalle cendré ou verdàtre, rugueux, inégal, quelquefois nul. Apothécies petites, à disque pâle, cou- leur cire ou un peu rosée; spores 8 °« multiseptées, très étroites, 25,40 X 1,2. — Rare. Sur les écorces, chênes, lierres ; charmes, Sainte Sabine, à laDurandière et à la Fosse; Crannes-en-Cham- pagne, aux Grimaux. B. ARCEUTiNA Ach., Am., Oliv. — Lecidea arceutina Nyl. — L. luteola v. arceutina Malb. — Thalle blanchâtre ou cendré, finement granulé, très mince, ou nul. Apothécies petites, rous- ses, devenant noirâtres, plus pâles en dedans, planes puis con- vexes ; spores 8°«. multiseptées, droites ou légèrement courbées, atténuées à une extrémité, 40,65 X 1,2. Je n'ai pas constaté le type de l'espèce, mais les deux variétés suivantes : — Var. EFFUSA Nyl. — Apothécies roux-pâle, — R. Ste Sa- bine, taillis de la Motte, sur les écorces lisses des frênes et des saules ; Bois des Isles, sur le lierre ; fertile. — Var. puNCTiFORMis Nob. — Thalle nul. Apothécies très petites, punctiformes, à peine distinctes à l'œil nu, faciles à con- fondre de prime abord avec celles de Arthopy renia punctiformis noirâtres ; spores aussi bien développées que dans le type. — Ste Sabine, assez fréquent sur l'écorce lisse des coudriers, autour de Sévilly et de l'Etang. B. ATROSANGUiNEA Schœr., Am., Flag., Oliv. — Lecidea subin- compta Nyl. — Thalle cendré obscur ou blanchâtre, granulé ver- ruqueux, quelquefois nul. Apothécies petites, d'abord rougeâ- tres, puis noires, rousses intérieurement, à bord propre entier ; spores droites, obtuses aux extrémités 25, 5oX 3,4; Thèques gon- flées au sommet. Je n'ai pas constaté le type de l'espèce, mais la var. muscorum Sw. dont les spores sont acuminées et plus étroites et qui croît sur les détritus de mousses sur les murs et les talus des haies. — R. Bourg-le-Roi, murs du vieux fort ; Conlie, vieux chemin de la Touche à Vinay ; B. Friesana Krbg., Arn., Flag., Oliv. — Lecidea Fricsana Malb. — L. Norlini Lamy., L. cœrulea Nyl., Rich. — Thalle I 52 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE à peu près nul, cendré verdâire lépreux quand il existe. Apothé- ciespetites, ayant moinsde i millim. dediam., de couleur bleuâ- tre, pâle carné ou noirâtres, hyalines en dedans; spores obtu- ses à une extrémité et atténuées à l'autre, droites, de 3o,6o X 2,3. — PC. Sur les écorces, peupliers, ormes, sureau, érable, genêts, etc. Ste Sabine ; Crannes ; Chemiré ; Bourg-le-Roî, etc. 4 — F. acrustacea Oliv. — Thalle nul; apothécies foncées. Ste Sabine, à la Coupelle. — F. carnea Oliv. — Thalle visible, verdâtre, granulé, apo- thécies pâle carné. — Ste Sabine, aux Rays sur des sureaux. B.BACiLLiFERA Am . , OHv. — Lccidea bacillifera Nyl., Lamy., Malb. — Bacidia propinqua Oliv. — Apothécies petites, noires, pâles ou Jaunâtres en dedans ; spores obtuses à 3-5 cloisons, 20,40 X 2,5. Je n'ai observé que la var. abbrevians Nyl., dont les spores sont plus petites, 1 5,20 X 2,3. — Ste Sabine, sur un pin dans la forêt de Mézières, près Semion. B. PRAsiNoiDES Nyl., Oliv. — Lecidea prasinoides Nyl., Rich — Thalle verdâtre. Apothécies petites, pâle-carné, hyalines en dedans, spores i 5,25 X 2,3. — TR. Poillé, sur les rochers cal- caires de la Tahinière ; saxicole, B. INCOMPTA Arn , Oliv. — B. bacillifera v. incompta Malb. — Thalle verdâtre obscur, granulé, assez épais, Apothécies peti- tes, nombreuses, agglomérées, semi-globuleuses, noires en des- sus, plus pâles en dedans; spores droites, obtuses aux extrémités 1 5,3o X 2. — R. Ste Sabine sur un tronc de frêne et dans une souche creuse à Fourriers ; Crannes-en-Champagne, souche creuse de chêne au bord du taillis d'Onglée. [A suivre). Le Secrétaire perpétuel. Gérant du n Bulletin » : H. LÉVEIIiLÉ. I. de B. (Typ. Monnoyer). — Le Mans. — v-1900 LlimAIlUE SCIEINTIFIQUE ET MÉDICALE 23, Rue Racine, à Paris FLORES D'OCCASION (3^Lisle, n° 51 à 7o 5i. Baron. Flore des départements méridionaux de la France et principalement de celui de Tarn-et-Garonne. Montauban iSaS, in-8 4 fr. 52. B/VRRELihR. PlaiitiC pcr Galliam, Hispaniam et Ilaliam, observ., icoiiibus œneis e.xhibitiC. I-^a. Ant. de Jussieu. Paris, 171-1, in-folio. t68 p. ^ avec 1327 fig. rel. (Bel excmpl.) 2 3 fr. 53. Bâtard. Fssai sur la flore dudépart. de Maine- et-Loire,, Angers, 1809, in-i2. rel. (un peu la- cliéi .... 2 fr. 5o 5.4. BEi.i.EvAr.. Nomcnclateur botanique Langue- docien, Montpellier, 1840, in-12 t lr.5o b?. Besnou et Lachenée. Catalogue des plantes vase, de l'arrondissement de Cherbourg, 1862, in-8 3 fr. 5o 56. ISiLLOT. Annotations à la flore de France et d'Allemagne, Hagueniiu, i855, in-8, 207 p. 5 pi. rel , 5 fi'. 57. Bt.ANCHE et Malbran'che. (Catalogue des plan- tes cellulaires et vasculaires de la Seine-Infé- rieure. Rouen, 1864, in-8, 166 pag. . 3 fi'. 75 58. BoERHAVE (H.). Index alter nlantarum qurc iii liorto Acàdemico Lugduno-Batavo aluniur. Lugduni-P.alavorum, 1727, 2 tomes en i iu-4. avec 40 pi. rel • 8 fr. 5q. Bonnet. Floiule des iles Saint-Pierre et Mi- quclon, i8Sy. gr. iii-8, 24 pag i fr 25 »)0. MicHAi.ET. Histoire Naturelle du Jura. Bo- tanique, 1864, iif^S 4 fr 5o <)i . MicHOT, Flore de Hainaut, Mous,- 1845 i gr. 8. .-.: 7fr.' 6i. Mioou'f. Flore du départ, de l'Allier, Moulins, ISfi'S, iii-S avec pi .' ? fr. 5o 64 65 66 68 6q 71 75 MoisAN (A.). F'Iore Nantaise. Nantes, 1839 in-8, 725 pag. avec pi 7 fr. bo MoREAU. Carte botanique de l'Yonne, 1873. in-8. 40 pag i fr. 75 MoRiCAND (S.). Flora Veneta, seu enumeratio plantarum circa Vcnetiam nascentium, 1820, in-8 4 fr. 5o MouGEOT. Végétation spontanée du départe- ment des Vosges. Epinal, 1845,- i.n-8, cart. \- 5 fr. 5o NiEL. Catal. des plantes phancrog. vascul. et cryptog. semi-vascul. du départ, de l'I^ure. 1889. gr. in-8. i38 pag 3 fr. NouLET. Flore analytique de Toulouse et de ses envir. Toulouse, 1861 ; 2 fr. Paris. Végétation des envir. de Constamiue, i87i,g.iu-8, i8pag i fr. 2-5 Panquv. Flore du départ, de la Somme et des envir. de Pari'^. A.niens. i83i, in-8.. 5 fr. 5o PoiRAui.T Catal. des plantes vase, du départ, de la Vienne. 1875, iu-8, T27 pag. avec sup- plément. i883. .52 pag. ^ fc. Saint-Amans. Floi'e agcnaise. avec le bouquet Agen, :82i, in-8, rel 8 fr. 5o SovER-WiLLERMET. Observ. sur quclq ucs plan- tes de France. suivies du (Jaialogue des plantes vascul. des environs de Nancy. Nancy, 1828, in-8, 195 pag .'... 4 fr. GoNSE. Catalogue des Muscinées de la Somme Amiens, I.S85, in-*^, 65 pag 2 fr. 5o Le Breton. Contrib. à la flore mvcologique de la Loire-luférieure, 1871). in-8, avec ' pi. col -> fr.' TARIF DES TIRAGES A PART avec chanijenient de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMC.RE [)K PAr.KS -23 Ex. riOKx. "oEx. 100 Ex . l.oO Ex. ■200 Ex . 1 /4 do feuille — 4 patçes 1 /^ feuille — 8 naiics 4fr. (5 fr. 0 fr. T6 ii fl'. 7fr. 1 1 fr. 50 (i fi'. 8fr. 7 fl'. 9 :r. l.-i U\ 8lr. m 10 fr. riO 17 fr. 50 10 fr. 50 1 i fl- 1 feuille entière — !(> pa;îe.s ■::o fr. " S'il était t'ait des changements et remaniements dans le le.xtc ayant passé dans la levue, ils seraient comptés à raison de o fr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression su: la couverture, il y aurait à ajouter au.x prix ci-déssus : Pour 5o exemplaires et au-dessous . . Pour loo — Pour I 5o — Pour '200 — Les auteurs voudront bien s'entendre directement avec rimprimeur DANS LES QUINZE JOURS qui suivront 1 apparition du numéro où aura paru leur travail. 4 fr. 4 tr. 5o 3 fr. ib 0 fr. LA GRANDE ROUE DE PARIS Le dix-neuvième siècle aura été le siècle de la Métallurgie. Par elle, les conceptions les plus audacieuses, les constructions les plus fantastiques ont été réalisées. L'Exposition de 1889 vit naître entr'autres ces deux colosses qui firent l'admi- ration du monde entier ; la Galerie des Machines et la Tour Eiffel. Mais pour beaucoup, il apparaîtra qu'avant l'achèvement du siècle, l'ExiJOsition de 1900 aura couronné ce triomphe de l'Art Métallurgique par une entreprise dont la hardiesse et les phénoménales proportions laisseront les foules en extase : la Grande Roue de Paris. ; La première impression que produit cette merveille est stupéfiante. On est tenté de crier au miracle, et pourtant, la Roue Géante n'est autre que l'applica- tion mathématique et, disons-le de suite, calculée pour produire des dizaines de fois l'effort qu'elle a à fournir, des lois fondamentales de la construction méca- nique. La Grande Roue de Paris emportant simultanément à 106 mètres dans les airs 1600 voyageurs, exploit qu'elle renouvelle d'ailleurs chaque quart d'heure, est construite de faço'ïi à fournir ce travail énorme comme un jeu d'enfant. Quelques chiffres que nous indiquons ci-après vont démontrer ce fait rigoureu- sement exact, bien qu'à première vue, l'esprit ait une tendance à ref'user de l'admettre. La Grande Roue est la reproduction textuelle d'une roue de bicyclette avec son axe, ses rayons, sa jante, ces organes ayant évidemment des proportions gigantesques. La Roue a 106 mètres de diamètre. Son axe, énorme bloc d'acier d'une seule pièce, a 1211,40 de long, om, 66 de diamètre et pèse 36. 000 kilogs ! La jante double est reliée à cet axe par 160 rayons en câble d'acier de 5 centi- mètres et dont la tension peut être variée exactement comme dans une roue de bicyclette. Cette jante elle-même dont le pourtour atteint 3i5 mètres, est com- posée de deux parties parallèles reliées par des entrecroissements. Quarante wagons, pouvant chacun contenir 40 voyageurs commodément installés, sont répartis sur la circonférence de la roue, suspendus à la jante par des axes pivotants. Cette masse énorme, axe, rayons, jante et wagons, pèse le chiffre formidable de 686.000 kilogs et l'axe repose sur deux pylônes de 53 mètres de hauteur, pesant ensemble 400.000 kilogs. Si l'on considère qu'une roue de bicyclette pesant 3 kilogs supporte conti- nuellement la moitié du poids de la bicyclette et du cavalier, soit à peu près 45 kilogs, et que l'on calcule que les 65o.ooo kilogs de la Grande Roue n'ont jamais à supporter que 1600 voyageurs, soit à peine 125.000 kilogs, ce qui fait pour la roue de bicyclette i5 fois son poids et pour la Grande Roue pas même la cinquième partie de son poids, on comprend quel formidable excédent de force la Grande Roue possède à son actif. Quant à l'ascension en elle-même, rien ne peut en décrire le charme. Douce- ment, sans secousse, sans la moindre sensation de vertige, la Roue Géante enlève le spectateur et lui permet de jouir du panorama le plus merveilleux que l'imagination puisse rêver. L'Exposition immense, Paris plus vaste encore, se détachent, tels de superbes joujoux aux pieds du voyageur émerveillé. Puis, c'est la descente infiniment douce et l'on croit, en retrouvant le sol, avoir vécu un beau rêve ! Voilà ce qu'est la Grande Roue de Paris. Elle s'imposera évidemment à l'attention, comme la Tour Eiffel en 1889, aux innombrables visiteurs de la Grande Exposition centenaire à laquelle son nom restera attaché. Les merveilleux palais qui l'entourent pourront lui faire un féerique piédestal : leur splendeur ne frappera jamais l'esprit comme cette sorte de fantastique aérostat aux quarante nacelles emportant des milliers de voyageurs à la fois dans les airs. A. de Chambure. 9'' Année [3* Série) N° 128 i""" Juillet iqoo BULLET DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique c( LE MONDE DES PLANTES » JPai*aîssaiit le 'V' clo oUîiEI»OXS : Abonnement : 12 fr.; Le numéro : 1 frj PARIS Jacques Lechevalier, Librairie médi| cale et scientifique, 23, rue Racine Paris (Seine). J.-B. Bailliere et Fils, 19, rue Hautej feuille. LONDRES W. Dllau and C°, Foreign booksellers, Sy, Soho Square. William Wesley and C% 28, Essex Street, Strand. BERLIN, S. W. 46 Gebriider Borntraeger, Schoneberger- strasse, 17 a. Dépositaire pour V Alle- magne et l'Autriche. NEW- YORK Ph. Heinsberger, i5, First Avenue. Ouvrages offerts à, la Bibliothèque De la part de MM. Th. Schube (2 br.), Basset (i br.), G. E. Porter (i br.), Jos. Chevalier (i br.). Luc Daniel (i br.), H"' Marcailhou-d'Ayméric (i br.), Maurice Langeron (i br.), Oscar Schepens (i vol.), R. P. Longin Navas (i br.). Mouvement de l'Herbier Du F"^ Héribaud Jh. nombreux échantillons d''Androsace elongata. De M. Fed. Philippi, Epilobium ramosum PhiL, Onothera Ibari Phil., O. magellanica Phil. De M. L. L.wergne, Asplenium Trichomanes var. ramosum Fr. Hérib. et Lavergne. Du R. P. Vaniot et de M. Jos. Chevalier, des plantes rares ou nouvelles pour la Flore des environs de Rouen. De M"e M'® Beleze, le Glaeosporium hedericolum Prillieux n. sp., de'couvert par elle. De M. N. M. Glatfelter, toute une collection de Salix américains. En Communication pour l'étude 1324, échantillons d'Onothera de Therbier de Sî-Louis (Miss ouri), gracieusement prêtés à M. Léveillé par M. W. Trelease. 9® Année (3^ Série) N"" 129-130 i'^'" Août-Septembre 1900 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Séance du 27 Juin. MM. Henry et Beaufils s'excusent de ne pouvoir assister à la séance. M. Léveillé procède au dépouillement de la corres- pondance et annonce que notre Directeur M. A. S. Hitchcock se propose d'explorer la Floride et d'y recueillir des plantes. — MM. Albert et Renaud remercient de leur admission dans l'Académie. M. Léveillé annonce la mort de M. l'abbé NouRRY à Mayenne. A propos de VAbies pectinata D G. infesté par un parasite dont il a été question à la dernière séance M. R. Maire écrit ceci : :< Les balais de sorcière [Hexenbesen] et les chaudrons dont vous parlez sont bien produits par le champignon dont les écidies se voient sur les feuilles des rameaux du balai, c'est l'yË"- cidium elatinwn Alb. et Schw. La forme à teleutospores de ce champignon est encore inconnue. Klebahn suppose, d'après ses dernières recherches, que c'est V Ochropsora Sorbi de S. aucu- paria. Je croirais plus volontiers que c'est le Thecopsora Vac- ciniorum des Vaccinium Myrtilliis^ uliginosum^ vitis idœa. M. A. Feret communique ses observations au sujet de la récolte des graines du lys de Sachs par Lindemiith et en donne une longue explication; absence de vent, arrosage seulement à la base étant nécessaires selon lui pour obtenir l'autofécondation de ce lys qui ne saurait fructifier en plein air. Il pense que les plantes qui d'ordinaire obéissent à la loi de fécondation croisée, par suite des époques différentes de maturité de leurs pistils et étamines pourraient ainsi subir l'autofécondation. M"" Beleze a trouvé un nouveau champignon parasite du lierre déterminé par M. Prillieux comme Glœosporium hede- riculum. 6 178 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE M. GuFFROY communique le vœu suivant émis par le Congrès international de Sylviculture à la suite de la lecture d'un travail de MM. LÉvEiLLÉ et Guffroy sur les cartes botanico-forestières: « le Congrès émet le vœu que les administrations forestières fas- sent dresser des cartes orographiques botanico-forestières, indi- quant les aires de dispersion des diverses essences forestières, afin de faciliter aux propriétaires le choix minutieux de ces der- nières lors des plantations et reboisements. Le mode de repré- sentation qui a paru le meilleur, est celui par teintes plates avec des points pour indiquer les localités où l'espèce n'est pas indigène. » Ce vœu a été voté à l'unanimité en séance générale. Parmi les ouvrages déposés sur le bureau, on remarque plus particulièrement les Plantœ Thonneriannœ Congolenses de MM. E. de WiLDEMAN et Th. Durand. Lecture et analyse est donnée des travaux suivants: Nouvelles localités de plantes sarthoises par M. Léveillé, dont le jeune secrétaire M. C. Blin a trouvé à Pruillé-le-Chétif de nouvelles localités de: Rhinanthiis hirsuta, Alliiim ursiniim, Carex lœvi- gata et C. cjœspitosa^ tandis que lui-même signale quelques loca- lités nouvelles et rappelle que VAsperula galioides se répand de plus en plus dans le parc de Sainte-Croix, au Mans. Il annonce que M. Jh, Daniel a observé la pélorie du Scro- fularia aquatica et que M. Luc Daniel a rencontré au Loroux (Ille-et-Vilaine) VOxalis acetosella à fleurs roses, probablement adventive. Quelques Cypéracées, Graminées et Fougères des Acores de M. Bruno T. S. Carreiro. — A propos du Gui, par M . l'abbé Guignon. M . Léveillé fait passer sousles yeux des mem- bres présents quatre belles photographies de l'auteur qui accom- pagnent ce travail. M. Gentil fait remarquer qu'on trouve le gui, notamment dans les pays où les pommiers abondent, tout aussi bien dans les terrains éloignés de l'eau que dans les terrains situés au bord de l'eau et précise ainsi sa pensée : Pas de grives^ ni de merles ^pas de gui. — Véritable nom de la plus remarquable Fougère provençale^ par M. Alf. Reynier. — Notes sur la Flore printanière de VOisans. par M. Offner. Cette Flore printanière se rapproche beaucoup de la Flore du nord-ouest de la France. Au cours de la séance, à propos d'une note de M. Al. Acloque ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE I 79 inihulée: A propos des plantes carnivores, et parue au Cosmos dui5 iuin,M.CHABONNEAufait observerqu'ilafait l'élude suivie et attentive du Drosera ainsi que l'analyse du suc de cette plante en vue de provoquer la digestion artificielle. Il affirme que le Drosera n'est nullement Carnivore. Bien plus, les poils de ses feuilles, en vertu de leur irritabilité, saisissent indifféremment les menus objets, et s'ils viennent à attraper une mouche ou un insecte et à le comprimer au point de provoquer une fausse digestion, la feuille meurt à la suite de cet acte mécanique. M. Gentil approuve absolument cette manière de voir. La séance est levée à lo h. 1/2 et suivie d'une réception qui se prolonge jusqu'à 11 h. 1/2 en l'honneur de la décoration de notre secrétaire perpétuel. Séance du 17 juillet. On procède au dépouillement de la correspondance. Remar- qué notamment dans Rhodora la curieuse variété americana à tige abondamment feuillée, du Drosera intermedia dont le port rappelle celui du D. peltata et les notes sur V Arceuthobium pusillum cause des balais de sorcières représentés en 3 planches qui figurent les mêmes cas que ceux dont il a été e|uestion à nos dernières séances. A propos d'un travail de Mlle Alice Rodrigue, M. Léveillé rappelle qu'il a observé la panachure chez un certain nombre d'espèces, notamment chez Mercurialis annua et chez Melampy- rum pratense. On passe ensuite à la lecture des travaux suivants qui don- nent lieu à quelques observations : Sur un nouvel hybride artificiel : Onothera suaveolens X O. biennis psLT M. Gagnepain. M. Léveillé fait observer que le travail de M. Gagnepain, en démontrant que le produit obtenu est un exogène à caractères fusionnés, mélangés, combinés, con- firme et la réunion qu'il a opérée du suaveolens comme sous- espèce du biennis et son opinion relative à la juxtaposition des caractères chez l'hybride. M. Gentil fait remarquer que la recherche de la paternité chez les hybrides est très difficile. Il l8o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE indique nettement en outre quels sont à son avis les caractères de la race ou variété : hérédité des caractères acquis^ que ces caractères soient nombreux ou non, n'y en eût-il même qu'un ; et ceux de la variation à caractères toujours accidentels quand bien même la variation se présenterait fréquemment. Il s'élève contre ceux qui classent mathématiquement les végétaux en subordonnant les races, formes, variétés ou variations entre elles. Toutes ces modifications de l'espèce ne dépendent pas en réalité les unes des autres et il arrive, dit-il, qu'une variation tout en rentrant dans une espèce peut ne se rapporter directe- ment ni au type ni à aucune de ses multiples races. M. Léveillé fait remarquer qu'il y a des variations qui sont directement tributaires du type sans se rattacher à aucune autre dérivation de l'espèce. Excursions botaniques de Briançon aux sources de la Clarée, par M . Flav. Brachet. De la concrescence en botanique et en tératologie végétale^ par M. Mar. Capoduro. Quelques Lichens saxicoles des Pyrénées-Orientales, récoltés par feu le D'' Goulard et déterminés par M. l'abbé H. Oli- vier. La séance est levée à lo h. Prochaine séance le mardi i6 octobre. Encore le gui ! Je m'empresse de remercier bien vivement ceux de mes col- lègues qui ont bien voulu s'occuper de l'étude de la croissance du gui, sur le bord des eaux, en particulier MM. Eug. Simon et abbé Guignon ; de plus_, je me fais un plaisir et un devoir de communiquer ici quelques nouveaux renseignements à ce sujet. Dès l'apparition delà note de M. Eug. Simon dans le Bulle- tin de l'Académie, je me suis mis en quête de nouveaux porte- gui, et après maintes et maintes excursions^ f ai découvert moi- même des porte-gui au bord des eaux ! Mes honorables contra- dicteurs avaient donc raison, et ce qui m'avait trompé, c'était cette absence complète de gui sur plusieurs kilomètres de rives ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l8l de la Seine, et il y a là certainement une bizarrerie à signaler, car en ces endroits le Populus alba est excessivement répandu. En revanche, il n'est pas tout-à-fait exact (du moins pour la Normandie) « que le gui ne prospère que sur les arbres du voi- sinage immédiat de l'eau ou des terrains humides», ainsi que l'avance M. l'abbé Guignon ; car je connais de nombreux pom- miers porte-gui dans les plaines arides du Neubourg (Eure), dans celle qui s'étend depuis Bans (de l'Eure) jusqu'au Boulay- Morin, et enfin dans celle qui domine Gaillon, où l'eau fait absolument défaut^ à l'exception de quelques mares de très petite étendue et souvent à sec. Estimant que confesser^^ses erreurs est le premier devoir d'un homme de sciences, je suis heureux de le faire ici-même, tout en me félicitant que ma première enquête en ait déterminé d'au- tres, entreprises par de zélés et scrupuleux botanistes, qui ont pu élucider ainsi nettement la question de la croissance du gui sur le bord des ruisseaux. Di" Ed. Spalikowski. De la concrescence en botanique et en tératologie végétale. Par M. Marius Capoduro. [Suite et Fin). Le plantain lancéolé [Plantago lanceolata), est une espèce qui se prête quelquefois à des phénomènes semblables à ceux que je viens de relater : mais les exemples de ce genre sont beaucoup plus rares; et je n'ai jamais observé, du moins jusqu'à ce jour, que la soudure des hampes et un commencement de soudure des épis terminaux. Ainsi donc, à l'inverse de ce qui se passe chez certaines hampes de pâquerettes considérées plus haut (2c cas) où l'adhérence se poursuit de la base au sommet des ca- pitules qui, dans ce cas tout particulier, demeurent eux-mêmes concrescents, dans le plantain chaque épi subsiste individuelle- ment et, s'ils se trouvent à peine réunis à leur base, ils s'étalent non plus verticalement comme cela a lieu chez les individus normaux, mais en divergeant. l82 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Il est facile de voir que ces divers exemples de tératologie que je viens de soumettre à l'attention des lec- teurs, ne diffèrent pas sensiblement entre eux. Ils ne sont guère que de simples ,,M modifications d'un seul et même type de 4^K'ih' concrescence, auquel en dernière analyse, 7 r' ' l ./ on peut tous les ramener. J'en arrive maintenant à l'examen d'un fait non moins curieux: à la description d'une feuille monstrueuse de trèfle des prés {Trifolium p-atensé] . Les trois folioles se réduisent à deux, ou, pour être plus exact, une seule foliole est normale, les deux autres s'étant soudées Tune à l'au- tre. Sous l'influence probable du rappro- chement résultant de l'entrecroisement des nombreuses touffes de la plante, on peut supposer que le pétiolule de la fo- liole a, dont le point d'insertion sur le pétiole commun devait se trouver en regard de celui de la foliole c, a cheminé, dans ces conditions, le long du pétiolule de la foliole médiane ^, circonstance acci- dentelle qui a pu en amener et en favo- riser la concrescence et que de cette concrescence est résultée celle du limbe des deux folioles qui ont alors fusionné leurs cellules. D'ailleurs, la nervure médiane de la foliole a qui se montre très apparente sur la feuille monstrueuse, semblerait confirmer cette manière d'envisager la question. Voilà donc encore une anomalie fort intéressante, assez fréquente chez les légumineuses à feuilles trifoliées ou même simplement pennées. Je l'ai constatée sur quelques autres papilionacées, à savoir, sur un pied de luzerne Fig- 7- Plantago lanceolata. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l83 tachetée [Medicago maculata) sur un pied de Psoralea bitumi- nosa, sur une feuille pennée de Robinia pseudo-acacia^ et en outre sur une feuille d'épinard. Enfin, pour clore la série des cas de monstruosités que je m'étais proposé de décrire, je citerai encore un exemple que je considère comme excessivement rare : celui de la concrescence de deux glands qui paraissent entourés à la base d'une seule cupule alors que, selon toute probabilité, cette cupule, unique en apparence, provient de la soudure de deux cupules respectives. Quant au gland, il atteint des propor- tions à peu près doubles de celle des glands non monstrueux; ce qui semble démontrer d'une manière évidente que la fusion de chacun d'eux en un seul s'est réellement opérée. D'ailleurs, l'échancrure du sommet indi- quant nettement la ligne de démarcation entre l'un et l'autre, de même que le mucron qui termine l'extrémité supérieure de chacun d'eux ne permet aucun doute à ce sujet. III Aux différents exemples que je viens de citer, résultant pour la plupart de mes observations personnelles, je tiens à ajouter tout particulièrement les observations intéressantes rapportées par quelques botanistes éminents ; ce qui m'amène forcément à parler d'un cas de synstigmatisme chez un épilobe du groupe des Schi^ostigma, signalé par M. Léveillé, dans le numéro 95 du Monde des 'P ladites, (1^" octobre 1897, p. ^7^)- Le phéno- mène est si curieux que je ne puis résister au désir d'en reproduire in extenso la description : « Au premier abord, écrit M. Léveillé, ce titre ne dit rien. En effet, comme on divise les épilobes en deux grands groupes, l'un caractérisé par le schi^ostigmatisme (épilobes à stigmate quadrifide) et l'autre, par le synstigmatisme {épilobes à stigmate indivis ou en tête), il n'y arien d'extraordinaire en soi à ce qu'un épilobe ail le stigmate indivis. Toutefois, où le cas devient 184 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE curieux, c'est quand il se rencontre chez les épilobes du groupe des Schi\ostigma. Nous l'avons observé chez YEpilobiwn hir- sutum. Ayant cuhivé cette espèce dans notre jardin, où elle s'était parfaitement naturalisée, nous avons vu dans la même année, sur le même pied, simultanément et dans des fleurs par- faitement développées, des fleurs à stigmate paraissant indivis et d'autres à stigmate nettement quadrifide. On trouvait égale- ment tous les intermédiaires sur le même pied. Il est toutefois juste d'ajouter que l'examen à la loupe montée, laissait soup- çonner la division réelle des stigmates malgré leur cohésion intime. Le fait n'en reste pas moins intéressant si l'on consi- dère que le caractère tiré de l'indivision ou de la division du stigmate est, chez les épilobes, un caractère de premier ordre auquel est subordonnée la division des espèces de ce genre en deux grandes classes. Il était en outre à signaler parce qu'il arrive souvent que, chez les épilobes à stigmate quadrifide, un examen superficiel, surtout au début de l'anthèse, peut laisser supposer une indivision du stigmate plus apparente que réelle. » Un autre cas de concrescence que l'on peut en quelque sorte rattacher au précédent vient d'être constaté tout récemment par notre distingué collègue M. Ambroise Gentil qui, a la séance d'Académie de mai dernier, a présenté un pied de Cheiranthus cheiri à fleurs monstreuses. Toutes les fleurs de l'épi sont anor- males. Les pétales sont sépaloïdes et forment un double calice. Les étamines, au moins les quatre plus grandes sont concres- centes avec le style et se terminent respectivement par un appen- dice analogue au stigmate. J'ai remarqué moi-même, il y a de cela quelques années, sur un pied de Diplotaxis tenuifolia s'il m'en souvient bien, un phénomène identique à celui que M. Gentil a signalé ; malheureusement j'ai dû n'y attacher qu'une importance secondaire et jeter l'échantillon en question puisque je ne le vois point figurer dans mon herbier des plantes mons- trueuses. D'autre part, la Revue scientifique du Limousin (février 1900) que dirige avec tant de compétence et de dévouement M. Char" les Le Gendre, trésorier de l'Académie, publie une note très ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE l85 intéressante de M. J.J. Crévelier, relative a l'aplatissement caulinaire d'un grand nombre de pieds de Ranunculus scelera- tus, dû à un genre de déformation, très voisin de la concres- cence avec lequel il pourrait être confondu, et qui est connu sous le terme de/asciation. « Les tiges de cette espèce de renon- cule, de i5 à 20 centimètres de hauteur, étaient simples, fermes et trapues, sans aucune ramification jusqu'aux fleurs presque sessiles qui les terminaient; elles présentaient cet aplatissement rubané et cannelé qui constitue bien la déviation organique à laquelle on a donné le nom de fasciation, et cet état était géné- ral : toutes les plantes d'un bout à l'autre de la bordure, la possédaient. » Le même auteur dit également avoir rencontré à Toulouse, pendant une de ses courses à la recherche des plantes de la région, dans un fossé desséché, au millieu d'ar- brisseaux épineux un Tordylium maximum dépassant un mètre de hauteur et offrant un magnifique spécimen de plante fasciée. Je signalerai encore les cas de concrescence que l'on remar- que, paraît-il, assez fréquemment chez les turions d'asperge cul- tivée. La concrescence s'opère surtout à la base et à la partie supérieure, la partie moyenne étant généralement libre ; la ligne suturale est aussi très apparente. En ce qui concerne l'as- perge, je n'ai jamais eu personnellement l'occasion, jusqu'à ce jour, de remarquer semblable anomalie ; en revanche j'ai fait, cette année même, plusieurs constatations analogues sur un assez grand nombre d'artichauts à involucres nettement concres- cents. C'est de nouveau à M. Léveillé que je dois celte intéres- sante communication. Je ne saurais trop le remercier de son extrême obligeance et de l'empressement qu'il a mis à me four- nir, en maintes circonstances, de très utiles indications et des renseignements précieux en vue de l'élaboration de mon modeste travail. Je ne multiplierai pas davantage ces exemples et j'en arrive- rai maintenant, avant de terminer, à quelques considérations générales qui me paraissent trouver leur place ici. Je disais tan- tôt que l'on pouvait indifféremment employer les termes de concrescence et de fasciation ; cela n'est peut-être pas rigou- reusement conforme à la vérité scientifique. Si l'aplatissement l86 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE caulinaire se montre dès le collet, comme je l'ai remarqué à propos des tiges de Capparis spinosa et surtout des hampes de Bellis^ il n'y a pas, à proprement parler soudure véritable ; les organes monstrueux issus du même point et excessivement rap- prochés l'un de l'autre ont continué à se développer simultané- ment a soulevés par une croissance intercalaire portant sur leur base commune. » Il y a alors entre ces différents organes appa- remment soudés, communauté de croissance, autrement dit concrescence, pour employer la judicieuse expression de M. Van Tieghem. Par contre si la soudure ne se produit qu'au-dessus du col- let, aune distance variable, par conséquent en un point quel- conque de la tige et que plusieurs rameaux croissant côte à côte comme cela a lieu assez souvent chez les espèces à rameaux fas- tigiés telles que Crépis taraxacifolia, Odontites liitea, viscosa^ etc., ce n'est plus à proprement parler d'un véritable phéno- mène de concrescence qu'il s'agit mais plutôt d'un phénomène de fasciation qui n'en est guère qu'un aspect différent, une forme spéciale. Il est à remarquer; en outre, que cette monstruosité est ordinairement accompagnée d'une végétation vigoureuse due à la surabondance de sève dans les organes fasciés. Enfin, dans les forêts vierges de la zone tropicale, où la flore est d'une exubérante végétation, on voit assez souvent les bran- ches d'un même arbre se rencontrer et se souder intimement. Nombreuses sont les lianes qui s'enchevêtrent en tous sens pour former d'impénétrables lacis, de véritables labyrinthes de bran- chages et de verdure à travers lesquels il est difficile de se frayer un passage. Il va sans dire qu'il n'est pas rare de constater parmi ces lianes, surtout parmi celles appartenant à la même espèce, de remarquables exemples d'adhérence naturelle ou de concrescence, les conditions de milieu étant très favorables et se prêtant merveilleusement à ces transformations ; mais à mesure que les plantes s'éloignent au point de vue botanique, il est bien certain que cette soudure s'opère plus difficilement et ne peut même plus s'effectuer. En résumé, pour que les parties se trouvant en contact puis- sent se souder ensemble, se greffer naturellement, si je puis ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 187 m'exprimer ainsi, est-il nécessaire que l'enveloppe externe des tissus (portions de tiges ou d'organes quelconques) imme'diate- ment en contact, se résorbe d'elle même, qu'il y ait oblitération et que, comme dans la greffe proprement dite, le cambium des deux tiges s'unisse étroitement pour devenir partie intégrante du corps de la tige monstrueuse ? Ou bien n'y a-t-il qu'une simple soudure avec fusion partielle des cercles ligneux et par suite simple collement, simple juxta- position permettant d'arriver plus ou moins aisément, en suivant la ligne de suture, à séparer distinctementles parties constituan tes apparemment indivises ? Autant de questions qui me paraissent intéressantes au plus haut degré et d'une importance capitale au point de vue de la phyllogénie. Mais ce n'est point à moi, profane que je suis, d'y répondre ni de me prononcer en faveur de l'une ou de l'autre de ces deux hypothèses. La parole est aux savants; et j'estime mon rôle terminé. J'ai voulu seulement, dans ces courtes notes, consi- gner quelques-unes de mes observations personnelles et signaler ces phénomènes bizarres sur lesquels, j'en conviens, je n'ai fait que de très superficielles recherches, mais qu'il ma paru néan- moins digne d'intérêt de soumettre à l'appréciation de mes col- lègues de l'Académie, parce qu'ils se trouvent en opposition fla- grante avec l'ordre universel, parce qu'ils rompent inéluctable- men l'harmonie qui règne dans le monde des êtres organises, parce qu'ils constituent, en définitive, comme autant de déroga- tions évidentes aux lois générales de la nature et de l'évolution. Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), juin 1900. Florule de Montmurat (Cantal), Par M. J. Jouve. Sous le titre de Florule de Montmurat^ je me propose de signaler à mes collègues de V Académie de Géographie botani- que^ les espèces les plus remarquables de l'intéressante région que j'explore activement depuis une dizaine d'années. i88 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Grâce à la douceur du climat et à la nature calcaire du sol, la population ve'gétale de Montmurat, comprend un assez grand nombre d'espèces caractéristiques de la re'gion méditerranéenne, ei tout à fait particulières à ce coin privilégié du beau départe- ment du Cantal. J'ai cru utile de comprendre, dans les limites de mon domaine floral, la partie de la commune voisine de Saint-Santin-de- Maurs, dont le sol et les conditions climatériques sont identiques à ceux de Montmurat. Il est à peine besoin de faire observer que je me suis borné à inscrire les Phanérogames et les Cryptogames vasculaires qui offrent un intérêt réel au point de vue botanique, négligeant à dessein les formes ubiquistes. Je suis à la disposition de mes collègues, pour leur procurer, à titre d'échanges, les espèces qui auront le mérite de les inté- resser. Thaliciriim minus L. R. Adonis flammea Jacq. AR. Ranunculus auricomus, L. var. grandiflorus L. AC Papaver Lecokii Lamot. AC. Fumaria Vaillantii Lois. C. Cheiranthus Cheiri var. fruticulosus L. R. Erysimum orientale Br. AC. S inapis nigra L. C. — incana L. RR. Bunias Erucago L. AR. Iberis amara L. C. Hutchinsia petrœa Br. R. Helianthemum procumbens Dunal. C. — pulverulentum DC. C. Polygala calcarea Schultz. C. Silène Otites Smith. AC. — Armer ia L. R. — Gallica L. R. Saponaria ocymoides L. AR. Lychnis coronaria Lamk. R. Buffonia macrosperma Gay. R. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1 89 Stellaria Borœana Jord. R. Holosteum lunbellatum L. C. Cerastium obscurum Chaub. C. Liniim tenuifolium L. R. — gallicum L. AC. — strie tum Huds. R. — angustifolium Huds. AC. Malva Alcea L. R. Althcea hirsuta L. AR. Androsœmum officinale Ail. R. Hypericum E Iodes Spach. C. Vitis vinifera L. C. Géranium sanguineum L, AR. — pheum L. C — nodosum L. AR. Oxalis corniculataL. C. Ulex nanus Smith. C. Ononis NatrixL. R. — Columnœ AU. AR. Medicago ambigua Jord. R. Melilotus altissima Thuill. AC. Trifoliumrubens L. AR. — subterraneum Iv. R. — médium L. AR. Lotus angustissimus L. R. — tenuifolius Rchb. AR. 'Astragalus monspessulanus L. AR. Vicia gracilis Lois. AR. Ervilia sativa Link. R. Lathyrus hirsutus L. AC. — Nissolia L. R. — sphœricus Retz. R. — tuberosus L. R. — latifolius L. AR. — neglectus Pucl. R. Coronilla scorpioides Koch. AC. Onobrychis supina DC. AR. igO ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Cerasus Mahaleb Mill. AR. Spirœa Filipendula L. AR. Rosa micrantha Smith. C. — Pou-{ini Tratt. R. Cydonia vulgaris Pers. C. Persica vulgaris L. AC. Armeniaca vulgaris Lamk. AC. Amygdalus communis L. AC. Lythrum hyssopifolia L. RR. Sedum anopetalum DC. R. — rubens L. R. Sempervivum tectorum L. AC. Umbilicus pendulinus DC. C. 'Bupleurum junceum L. R. — aristatum Bartl. AR. Œnarithe pimpinelloides L. R. Fœniculum officinale h\\. C. Seseli montanum L. AC. Peucedanum Cervaria Lap. AC. Pastinacapratensis 5 ovd. C. Tordylium maximum L. AR. Orlaya grandiflora HofFm. AC. Turgenia latifolia Hoffm. R, Cornus mas L. AR. Lonicera etrusca Sant. AC. Rubia peregrina L. C. Galium spurium L. AC . — anglicum Huds. R. Asperula galioides Bieb. AR. Cejitranthus CalcitrapaBuk. R. Valerianella coronata DC. RR. Linosyris vulgaris DC. C. Aster Amellus L. R. Senecio erucifolius L. AC. Inula graveolens Desf. C. Filago gallicaL. AR. Micropus erectusL. AC. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE IQI Calendula arvensis L. C. Silybum Mariamim Gaertn. R. Carduiisvivariensis iord. C. Carduncellus mitissimus DC. AR. Centaurea maculosa Lamk. AR. — Debeauxii G. G. AC. Leu\ea conifera DC. RR. Xeranthemum cylindraceiim Sibth. G. — inapertum Willd. G. Leontodon proteiformis var. crispatus G. G. R. Podospermum laciniatum DG. R. Tragopogon crocifolius L. R. Chondrilla juncea L. G. Lactuca perennis L. AR. — viminea Link. C. — saligna L. AG. Pterotheca sancta Loret. G. Crépis pulchra L. AG. Andryala integrifolia L. AG. Lobe lia urens L. AR. Wahlenbergia hederacea Rchb. Anagallis tenella L. AG. Vinca major L. AG. Chlora perfoliata L. AC. Gentiana ciliata L. R. Symphytum tuberosum L. AR. Lappida Myosotis Mœnch. AG. Phy salis Alkekengi L. AG. Linaria Cymbalaria Mill. AG. — spuria Mill. AC. — Elatiîie Mill. AR. Veronica Teucriiim L. AR. Odontites liitea Rchb. C. Orobanche amethystea Thuill. R. Origaniim vulgarc \\xr. prismaticiim. Gaud. AG. Me lissa ofjicinalis L. AR. Lamium hybridum Vill. R. 192 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Stachys germanica L. AG. Brunella alba Pall. R. Teucrium Botrys L. AR. Plantago graminea Lamk. AC Globulariavulgaris L. G. Chenopodium Botrys L. AG. Passerina annua Spreng. R. Thesium divaricatum Jan. AG. Aristolochia Clematitis L. G. Euphorbia exigua L. G. — falcata L. AG. QMercM^j7Z/&e5cen5 Willd. G. Lilium Martagon L. R. 5a7/a^(/b//aL.AG. Ornithogalum pyrenaicum L. AR. Allium panicidatum L. R. Phalangium Liliago Schreb. AR. — ramosum Lamk. R. Asphodelus albusV^xWd . AG. Ruscus aculealiis L. G. Gladiolus segetum Gavvl. AG. Epipactis riibra Ail. R. — ensifolia Sw. R, — palustris Grantz. R. — microphylla Sw. R. — /af//b/za Ail. GG. — viridiflora Hoffm. AR. Limodorum abortiviim Sw . R. * Serapias longipetala Poil. R. (mai igoo!) i — Lingua L. AG. Orchis hircina Craniz. AG. — purpurea Huds. G. — viridis Grantz. AR. Forme à étudier. — pyramidalis L. AG. (i) Les espèces précédées du signe * ne figurent pas dans la Flore d'Auvergne du Frère Héribaud. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE ig3 Orchis Idxiflora Lamk. C. — bifolia L. C. Ophrys muscifera Huds. AR. — aranifera Huds. AR. — pseiidospeculumDC. C. — api fera Huds. C. — Scolopax Cav. AR. * — funerea h2iv\a.. K. * — fuscaLâmk. R. *— lutea Cav. R. Arum italicum Mill. C. Cyperus/lavescensh. AC. Carex pulicularis L. AR. — Halleriana Asso. C. — lœvigata Sm. R. Phleum Bœhmeri Wibel. C. Andropogon Ischœmum L. C. Gastridium lendigerum Gaud. AR, Airaprœcoxh. KC — multicubnis Dum. AR. Kœleriavalesiaca Gaud. AC. Poa rigida L. AC. Bri\a minor L. R. Melica nebrodensis Parlât. AC. Bromus squarrosus L. R. ^gilops triuncialis L. AR. Agropyrum glaucum R. et S. AC. — campestre GG. C. Brachypodiwn distachyon R. et S. AC. Lolium rigidum Gaud. C. Gdiidinia fragilis P . B. AR. Nardiirus nnilateralis Godr. R. Polystichum Oreopteris DC. AC. Asplcnium Halleri DC. AC. — Brcynii Retz. R. Adiantum Capillus Vencris L. R. 194 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Telles sont les principales espèces qui s'épanouissent tour à tout sur les coteaux et les causses ensoleillées de Montmurat. Les Cryptogames cellulaires, notamment les Muscinées et les Lichens, feront l'objet d'une communication prochaine. Sur l'adaptation aux sols calcaires de plantes silicicoles. Par M. Marcel Petitmengin ,à Je ne veux parler ici que de la bruyère commune : Calluna vulgaris L. qui tapisse littéralement les pentes vosgiennes et les émaille de ses teintes roses si délicates. Godron, dans sa Flore de Lorraine, et avec lui plusieurs autres auteurs, citent Calluna comme une plante exclusivement silicicole. Or, on rencontre une station de cette plante sur un terrain formé totalement de calcaire jurassique, comme le prouvent i° la présence sur ses bords de minerais de fer oolithique (hématite brune, fer pysoo- lithique), 2° les nombreux fossiles qui en jonchent la surface (Discefone pecten, Phasianella, Pleurotemna, Ammonites diver- ses, Terebratula et des empreintes de nombreux coraux et poly- pes). Là, on ne trouvera aucun affleurement silicique, aucune couche de sable ; rien qui dénote la présence de ces terrains. — Je veux parler du plateau de Malzéville ! — Cette station est bien délimitée, dans un repli de terrain en forme de cuvette, fermée par des haies de prunelliers. — Le Calluna y est là plus rabou- gri, plus rampant mais néanmoins ne souffre en rien de ce sol puisqu'il y végète et que d'année en année la tache manifeste plutôt des tendances de développement que de disparition, comme on le remarque pour d'autres végétaux dépaysés. La variété à fleurs blanches s'y trouve également tantôt mêlée au tvpe, tantôt en tache distincte (M. Reutinger). C'est le seul endroit, où je l'ai vue vivre ainsi, toutes les autrcg stations sont sur des sols siliceux ; Tomblaine, Saulxures sont sur l'alluvion siliceuse. Enfin, M. Boisset, me la cite sur la côte entre Sommerviller et Haraucourt, dans un bois où le sol est calcaire. Un seul banc sablonneux s'y rencontre, mais il n'affleure pas ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE igS et se maintient dans ses endroits les plus rapprochés de la sur- face, à plus de trois mètres. Il semble donc qu'il y ait encore ici une station calcicole d'ail- leurs très vigoureuse de Calluna vulgaris L. Je ne veux ici citer que des faits, je ne prétends point faire de la bruyère une plante calcicole, mais je veux montrer qu'elle peut se développer également bien sur un sol calcaire. Ce sont de simples constatations qui ajouteront en même temps quel- ques nouvelles stations pour notre flore des environs de Nancy. Les Plantes utiles de la Mayenne Par MM. Castanet et Léveillé, {Suite) Renonculacées. La petite renoncule a été gracieusement baptisée du nom- poétique de bouton d'or. Elle a donné son nom à la famille tout entière, non pas à cause de sa séduisante appellation, mais bien à cause de ses caractères botaniques plus visibles et moins défigurés que dans d'autres genres, comme l'aconit, par exemple. Triste contraste des choses d'ici-bas, à côté de la poésie, la prose, le nom de renoncule, vient en effet de Rana (grenouille), probablement parce que, comme ces batraciens, les petites fleurs viennent dans les prairies humides. A l'état frais les Renoncules peuvent servir comme rubéfiant et vésicant. La renoncule tcte d'or ii5) est utilisée contre les fièvres inter- mittentes rebelles. — Gontuséc, elle est employée contre la gale, les dartres, etc.. L'eau distillée des renoncules est, dit-on, un très bon émétique. Toutes les renoncules sont remarquables par une tiès grande âcreté. — Entre parenthèse, se défier d'une façon par- ticulière de leurs propriétés vénériennes, surtout de celle qui porte heureusement un nom suggestif, R. scélérate. Le genre Clematis (19) ne donne guère que le C. vitalba (19), l'herbe aux gueux, à cause de sa bonne réputation de servir aux mendiants pour la production d'ulcères. 196 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Le Thalictrum flavum. — Pigamon jaune (20) est purgatif (racines). Rien de particulier sur l'Anémone nemorosa possédant le caractère de parenté de toute la famille : l'acreté. Le Caltha palustris, Populage des marais (22) est encore acre et vésicant. Toutes les hellébores sont purgatives — le bon La Fontaine n'ignorait pas cette propriété, sans doute autrefois plus en vogue qu'aujourd'hui. L'Hellébore fétide (23) est surtout employée par les vétérinaires comme purgative et vermifuge. — On a vanté les hellébores comme produisant de bons effets dans cer- taines maladies de la peau. La gentille Nigelle (26) possède des propriétés emménagogues très prononcées ; elle est encore connue sous le nom de fleur de Sainte-Catherine. Le Delphinium consolida est employé à l'extérieur en infusé et décocté comme excitant émétique et purgatif. — Détail curieux, cette plante possède des propriétés enivrantes... Mais seulement pour le poisson... Avis pêcheurs I Nous terminons cette famille par une plante qui se prête mal à nos conclusions. L'Ancolie fait en effet exception par ses propriétés diurétiques, diaphorétiques, antiscorbutiques. Néanmoins nous pouvons dire, par les diverses espèces étu- diées, que cette importante famille comprend des plantes aux propriétés âcres^ toxiques généralement irritantes, purgatives, drastiques et cunétiques. Nymphœacées. Cette famille ne rappelle par aucun de ses caractères théra- peutiques les nymphes antiques. — Les fleurs du nymphœa blanc jouissent d'une grande et juste réputation comme calmant et antiaphrodisiaque. Les racines mêlées à la farine ont servi pour faire du pain dans les temps de disette. Berberidacées Le Berberis vulgaris^ la commune épine vinette des haies et buissons possède un principe amer, la berbérine, d'une action ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1 97 salutaire sur les fonctions digestives. Mais si Tépine vinette est utile dans la me'decine, elle joue un rôle pernicieux, quelque- fois néfaste dans l'agriculture. Voici comment le docteur Lambert de Laval, expliqueles faits. L'e'pine vinette conserve précieusement sur ses feuilles les spores de l'œcidium berberis, qui tombant sur les feuilles de froment engendre cette désastreuse maladie : la rouille du blé. A son tour, cette rouille engendre des spores qui tombent sur le sol et forment des conidies, lesquelles, transportées par le vent sur les feuilles de l'épine vinette, engendrent à nouveau l'Œcidium berberis, dont l'évolution donne lieu à la même pério" dicité de phénomènes que nous avons indiqués. Papavéracées Importante famille végétale dont tous les représentants possè- dent plus ou moins des propriétés narcotiques. Le pavot donne par incision de ses fruits, le précieux opium d'une application thérapeutique si importante. On a essayé de le produire en France. Les travaux de M. Aubergier, de Cler- mont, ont montré qu'on pouvait cultiver des pavots en France, donnant un opium très riche en alcaloïdes, surtout en morphine. Cependant on continue de recevoir l'opium de ses anciens pays de productions, Asie Mineure^ Turquie, Perse, Inde et Egypte. L'huile d'œillette est extraite des graines du pavot. Le Papaver Rheas ou coquelicot ou ponceau, est un remède béchique popu- laire. Les Arabes dissipent l'insomnie en mangeant plusieurs fois dans la journée de la graine de coquelicot pilée dans du miel (Dorvaut). Tout le monde connaît les propriétés acres et corrosivcs du suc contenu dans le Chelidonium majus, dont le nom herbe aux verrues indique suffisamment les propriétés. Une application soir et matin, suffit en effet pour faire disparaître les verrues les plus rebelles. Fumariacées Le Fumeterre officinal jouit de propriétés dépurativesamères, employées dans les maladies de la peau. 198 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Crucifères Vaste famille naturelle, dont tous les individus ont d'étroites affinités, tant par leur caractère botanique que par leurs pro- priétés et leurs principes physiologiques. Les moutardes sont des plantes très curieuses. Tout le monde connaît leurs propriétés révulsives : ces propriétés sont dues à un principe, l'essence de moutarde ; mais ce principe ne préexiste pas dans la plante, il se développe spontanément au contact de l'eau par suite de la réaction chimique de deux principes: la myrosine (principe albuminoïde] et la sinigrine (principe cristal- lisable). Ces principes sont contenus dans la moutarde noire. La mou- tarde blanche ne contient ni myrosine ni sinigrine, mais elle contient à sa place un principe acre, la sinalbine. Eh bien, si on traite ce principe par la myrosine de la moutarde noire, aussitôt il se dédouble, formant un liquide huileux, vésicant, âcre^ qui est très proche voisin de l'essence de moutarde, affinité étroite des plantes qui possèdent des principes frères, aussi remarqua- bles par leurs analogies chimiques que par l'identité des carac- tères botaniques des végétaux qui les possèdent. La Barbarée est un bon antiscorbutique; employé également comme résolutifsur les contusions. Les semences sont apéritives. Le Sysimbrium officinale, l'herbe aux Chantres, est un excel- lent stimulant béchique et un bon antiscorbutique. Tout le monde connaît les bonnes propriétés du cresson, l'ami des bonnes maîtresses de maison, désireuses de fournir une bonne et saine alimentation dépurative. Le cresson est en effet un bon dépuratif qui rentre dans la composition du sirop de Raifort. Les diverses cardamines et l'alliaire sont également pourvues de propriétés stimulantes, béchiques et antiscorbutiques. lA suivre). ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 1 99 CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE PAR e:. 3vionNrc3^xjn-.i:^CDiv (Suite) L. TENEBRicosA. Nyl., Malb., Lamy. — L. erythrophea T. Fr., Oliv. — Thalle blanc, mince, lisse, ou nul. Apothécies petites, planes, brunes ou rouges-brunes, hyali- nes en dedans, à rebord entier plus foncé que le disque ; spores 8"* oblongues ou allonge'es, io,i6 X 3,5. — Rare. Sainte-Sabine, taillis de la Courtoiserie, sur les écorces.Ste-Jammes, bois d'Antoigne'. L. FuscoRUBENs Nyl., Oliv. — Biatora ochracea Flag. Thalle blanchâtre ou un peu cendré, mince, finement fendillé ou pres- que nul. Apothécies petites, brun rougeâtre ou noires, mais rougeâ- tres en dedans ; spores 8"^ ellipsoïdes, 8,12 X 4,5. — PC. — Sur les rochers calcaires. Neuvillalais, carrières de Montbault, Brû- lon, à Pissegrêle ; Joué-en-Charnie, au Pont-des-Claies ; Cran- nes-en-Champagne, à Chandolin ; Brains. • L. iMMERSA Krbg.,01iv. — L. calcivora Malb. Biatora immersa Flag. — Thalle blanc ou un peu cendré, mince, lisse, généralement confondu avec la pierre. Apothécies petites, planes, entièrement enfoncées dans la pierre, souvent un peu pruineuses, noires en dessus, obscures en dedans, spo- res 8"' ellipsoïdes ou globuleuses, 10, i5 X 6,8 — AR. Sur les rochefs calcaires. — Joué-en-Charnie, au Pont-des-Claies ; Juigné-sur-Sarthe, rochers ; Villaincs-la-Carelle, carrières de Chaumiton ; Bourg-lc-Roi ; Fresnay-sur-Sarthe. L. CHONDRODES Krbg., Malb., Nyl. — L. immersa v. chondro- des Oliv. — Biatora chondrodes Flag. — Thalle cendré, blan- châtre, OU nul. Apothécies moyennes, d'abord enfoncées dans la pierre, mais devenant bientôt en partie émergentes, à disque nu, convexicule, brun roux, devenant plus clair étant humecté ; 200 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE spores 8"*^ ovoides, i5,2o X 6,7. — Rare. Sur les rochers cal- caires. Bourg-le-Roi, sur les pierres calcaires des vieux murs d'enceinte. L. coNFLUENS E. Fr., Desp., Lamy, Flag., 01iv..L. contigua v.confliiens'Hyl., Malb, — Thalle blanchâtre ou grisâtre, épais, rugueux, are'olé, fendillé, à méduUe amyloide (bleuissant au contact de l'iode). Apothécies grandes, à rebord propre épais, devenant convexes, noires en dessus et en dedans, mais avec une ligne supérieure blanche cendrée facile à constater sur une coupe verticale de l'apothécie ; spores 8"* ellipsoïdes ou subglo- buleuses, petites, 7,9 X 5,7. — Rare. Sur les rochers siliceux. Chemiré-en-Charnie, Butte d'enfer ; Sillé(Desp.). R. Ch. — Médullel +bleu. * L. LiTHOPHiLA Ach., Nyl., Malb., Oliv. — L. albocœrules- cens E. Fr., Flag. — Thalle mince, blanchâtre, fendillé. Apo- hécies moyennes, adnées, noires en dessus, hyalines en dedans, à disque presque toujours recouvert d'une pruine bleuâtre, à bord propre persistant ; spores 8"«, ellipsoïdes 10, i 5 X 4, 7- — A R. Sur les rochers siliceux et schisteux. — Tennie, rochers du Bray ; Fyé, rochers de Courtemiche ; St-Denis-d'Orques, schistes dans la tranchée du Creux ; Gesnes-le-Gandelin, butte de St-Evroult ; — Sillé (Desp.). L. PLATYCARPA Ach., Lamy, Flag., Oliv. — L. contiguav. pla- tycarpa Nyl., Malb. — Thalle mince, cendré ou blanchâtre, fendillé, aréole, formant des taches blanches sur la pierre, quel- quefois nul aussi; non amyloide. Apothécies grandes ou moyennes, planes puis devenant convexes, à rebord propre épais, noires en-dessus et en dedans, mais avec une ligne supérieure blanche cendrée très visible sur une coupe verticale ; spores 8"' ellipsoïdes, i8,3o X 8, 12. — AC. Sur les pierres et les rochers siliceux. — Ste-Sabine; Chemiré; Tennie; Sillé; St Léonard; St-Victeur, etc. L. CRUSTULATA T. Fr ; Kœrbg; Flag; Oliv. — Diffère de L. platycmya par son thalle entouré d'un hypothalle noir distinct ; apothécies plus petites; thèques élargies au milieu ; spores ellipsoïdes, souvent un peu aiguës aux extrémités, plus petites; 12,18 X ^•,7- — AR. — Sillé-le-Guillaume, rochers ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 201 schisteux sur la route de Gonlie ; Béru, petites pierres au bord de l'étang des Rabelais; Ste-Sabine, roussards. — Var. MEiospoRA Nyl. — Apothe'cies moyennes souvent dispose'es en cercles concentriques ; spores petites io,i5 X 4,8. — Chemiré-en-Charnie route d'Etival, sur les pierres des talus ; Ste-Sabine, bois des Isles, sur des roussards ; Souligné-sous- Vallon, route de Brains. — Var. FLAVicuNDA Nyl. — Thalle ferrugineux, ochracé par la présence de l'oxyde de fer. — Ste-Sabine, commun sur les roussards delaforét de Mézières et du bois des Isles. — Var. STERiZA Nyi. — Thalle nul ; apothécies plus petites; promptement convexes. — Ste-Sabine, à Fourriers, roussards de la forêt. * L. FuscoATRA Ach . , Nyl., Malb., Oliv.. — L. fwnosa Lamy, Flag. — Thalle épais, brun foncé ou châtain, aréole ; aréoles anguleuses, planes, pressées, brillantes. — Apothécies, moyen- nes, noires en-dessus et en-dedans, anguleuses, à rebord propre entier, devenant convexes à la fin, nues ou légèrement pruineu- ses; spores ellipsoïdes ou oblongues, io,i5x5,7. — AC. Sur les rochers siliceux et schisteux ; Chemiré ; St-Denis-d'Orques, Tennie; Sillé; Fyé ; St Léonard ; St-Victeur, etc. — Var. iMMERSo-PRuiNOSA Flag. — Thalle pâle blanchâtre, presque continu, fendillé. Apothécies petites, innées, planes. — Ste-Sabine, sur les parapets du pont du Panorama; fertile. R. Ch. — Thalle G + rouge. * L. PARASKMA Ach., Nyl., Malb., Lamy. — L. cleochroma T. Fr., Flag., Oliv. — . R. Ch. — Thalle K-f jaune; G ou K (G) + rougi. Thalle blanchâtre ou cendré glauque, lisse ou verruqueux, souvent limité par un hypothalle noir, quelquefois aussi à peu près nul. Apothécies moyennes, noires, à rebord entier, planes, puis devenant convexes; spores 8"% ellipsoïdes, io,i8x6,io. — G. Sur les écorces des troncs et des branches d'arbres. Geite espèce présente un grand nombre de formes qui se relient plus ou moins entre elles par des intermédiaires ; j'ai surtout constaté les variétés suivantes: — Var. ACHRisTA T. Fr. — Thalle blanc ou cendré, lisse ou 202 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE fendillé, parfois limité de noir, mais non déçusse au travers. Apothécies noires, planes, un peu brunies à l'intérieur. — C. Sur les écorces; fertile. — Chemiré; Crannes, Ste-Sabine; le Mans; etc. — F. limitata Oliv. — Thalle déçusse ça et là par des lignes \ hypothallines noires, distinctes. — AC. Écorces lisses. — \ Crannes; Ste-Sabine; Montfort ; St-Léonard ; etc. — F. grandinosa Ach. — Apothécies à disque rugueux, mamelonné. — Le Mans; Ste-Sabine; Chemiré; etc. — F. euphorea Krbg. — L. lignaria Ach. — Thalle cendré^ verdâtre, mince, Apothécies convexes, difformes, noires en des- sus et en dedans. — AC. Sur le vieux bois, les vieilles barrières, les palis. — Var. ExiGUA Nyl. — L. exigua Malb. — Thalle cendré verdâtre, très mince. Apothécies très petites, roux-pâle. — Rare. Ste-Sabine, forêt de Mézières, sur les chênes à Landiron. * Var. OLiVACEA Krbg. — L. parasema v. eleochroma Malb. — Thalle cendré jaunâtre ou jaune verdâtre, mince, lisse ou gra- nuleux, limité de noir. Apothécies noirâtres. — AC. Sur les écorces des chênes et des cerisiers principalement. — Chemiré; Crannes ; Ste-Sabine ; etc. — F. flavicans Ach. — flavens Nyl. — Thalle jaune ver- dâtre, subpulvérulent, plus ou moins limité de noir. Apothécies noires, plus pâles en dedans. — AR. Bourg-le-Roi, à la Cour- de-Gesnes ; Montfort, bois de Montdoublerain ; Ste-Sabine, forêt. — Var. Laureri T. Fr. — L. parasema v. glomerulosa Malb. — Thalle rugueux, fragmenté, épais, non limité de noir. Apo- thécies convexes, petites, noires en dessus, brunes en dedans. — Ste-Sabine, à Rouperroux sur des ormeaux ; Crannes-en-Cham- pagne, sur des peupliers aux Grimaux. — Var. ZONATA Oliv. — Thalle blanc ou un peu cendré, limité par une zone hypothalline noire bleuâtre plus ou moins large. Apothécies rugueuses, noires en dessus, pâles en dedans. — AR. Sur Técorce lisse des peupliers. Bourg-le-Roi, à la Cour-de- Gesnes ; Crannes-en-Champagne,aux Grimaux ; Ste-Sabine, etc. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 203 L. LATYPEA T. Fr., Lamy, Nyl, — L. parasema v. coniops Malb. R. Ch. — Thalle K + jaune; K (C) + rouge-orangé. Thalle épais, formé de granulations verruqueuses blanches ou glau- ques. Apothécies à rebord propre entier, convexes, noires en dessus et en dedans; spores de L. parasema. — R. Crannes-en- Ghampagne, sur des rocs calcaires, à Chandolin. — Var. LATYPiZA Nyl. — Dififère du type par la réaction qui donne Thalle : K + jaune; G — ; K (G) — . Sillé-le-Guillaume, rochers schisteux sur la route de Gonlie. — F. latypi:[odes Nyl. — Réaction chimique de la var. latypi:{a, maXs spores plus petites, lo.ii X 6,7. — Sillé-le- Guillaume, route de Villaines, sur les ardoises des toits. L. ENTEROLEUCA Ach . , Lamy, Nyl. — L. goniophila Kœrb. — L. eleochroma v. goniophila Oliv. — Thalle blanc-cendré, bru- nâtre ou verdâtre, aréole, verruqueux, ou souvent nul. Apothé- cies noires, un peu rugueuses, convexes, hyalines ou pâles en dedans; spores ovoïdales, 10,12 X 5,7. — AR. Sur les rochers siliceux et calcaires. — Rouessé-Vassé, rochers dans la forêt de Sillé ; Yvré-l'Evêque, vallée St-Blaise ; Juigné-sur-Sarthe, rochers calcaires; Ghemiré-en-Gharnie, rocs siliceux. — F. œquata T. Fr. — Thalle cendré ou blanchâtre, lisse ou finement fendillé, ou nul. Apothécies petites, d'abord enfoncées, puis bientôt émergentes, planes et immarginées, noires en des- sus, pâles en dedans. — R. Ghemiré-en-Gharnie, Butte d'Enfer, sur les tuiles des toits. R. Gh. — Thalle K + jaune ; K (G) —. L. ERRATicA Krbg., Oliv. — L. dispansa 'Nyl. ^ Malb. — Thalle cendré, obscur ou noirâtre, mince, lisse ou fendillé, finement verruqueux, quelquefois nul. Apothécies petites, planes, noir- foncé en dessus, plus pâles en dedans ; spores 8"% ellipsoïdes ou oblongues, petites 6,9 X 3,4. — PG. Sur les pierres et les rochers siliceux. Ste-Sabine, répandu sur les pierres de rous- sards dans la forêt de Mézières et le bois des Isles ; Fyé, rocs sur la route de Bourg-le-Roi ; Joué-cn-Gharnic, Poni-des- Claies ; Rouessé-Vassé, rochers dans la foret de Sillé ; etc. 204 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Gen. XL. — Catilaria Th. Pries. Thalle crustacé, blanchâtre, cendre' ou verdâtre, granulé verruqueux, quelquefois nul. Apothécies le'cidéines, moyennes ou petites; spores hyalines, à une cloison. C. ATROPURPUREA T. Fr., OHv. — Lecidea intermixta Nyl., Malb. — Biatorina atropurpurea Mass., Flag. —Thalle mince, cendré ou nul. Apothécies petites, roussâtres ou noirâtres, pla- niuscules, pâles à l'intérieur ; spores 8"* ellipsoïdes, allongées, obtuses, 10,14 X 5,7- — R. Sur les troncs. Ste-Sabine, bran- ches de peupliers, aux Groies. C. PARASEMOiDEs Nyl. — Lecidca intermixta v. parasemoides Malb. — C. atropiirpiirea v. microspora Oliv. — Thalle mince, obscur. Apothécies très petites, noires, convexes, nombreuses, pâles en dedans ; spores petites, ellipsoïdes allongées, obtuses, mesurant 5, 10 X 3,5. — Rare, Crann,es-en-Champagne, aux Grimaux sur l'écorce de jeunes frênes. C. LENTicuLARis T. Fr., Oliv. — Lecidea lenticuïaris Ach., Nyl., Malb,, Lamy. — Biatoi'itia lenticuïaris Krbg., Flag. — Thalle mince, cendré ou brunâtre, aréole granuleux, souvent nul. Apothécies très petites, brunes ou noirâtres, planiuscules ou convexicules, à bord oropre entier, pâles à l'intérieur. Para- physes à sommets renflés et noirâtres ; spores 8°^ ellipsoïdes, 6,12X2,4. — AR. Sur les pierres et les rochers calcaires, Crannes-en-Champagne, aux Grimaux, pierres des murs ; Sou- ligné-sous-Vallon, murs du parc; Poillé, rochers calcaires à la Tahinière ; Bourg-le-Roi, murs. — F. corticolu Nob. — Thalle plus obscur ; corticole. — AR. Sur des peupliers. Bourg-le-Roi, à la Cour-de-Gesnes ; Fyé, à Courtemiche. — Var. CHALYBEiA Borr. — Catilaria chalybeia Flag. — Apo- thécies un peu plus grandes, adnées, noires en dessus et en dedans. — R. Rochers siliceux et calcaires ; fertile. — St-Victeur, rochers; Chemiré-en-Charnie, murs dans le bourg, et sur la Butte d'Enfer ; Bourg-le-Roi, murs; Bethon, rochers. C. GLOBULOSA T. Fr., Oliv, — Lecidea anomala Ach., Nyl, Malb. — Biatorina globulosa Flag. — Thalle mince, blanc ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 20 5 cendré, verdâtre étant humide, granulé, verruqueux, quelque- fois à peu près nul. Apothécies petites, noirâtres, convexes ou hémisphériques, pâles en dedans, spores 8"% oblongues ou fusi- formes, 9,1 5 X 2,4. — AC. Sur le vieux bois, barrières, palis et sur les vieux troncs. — Ste-Sabine ; Chemiré-en-Charnie, Bourg-le-Roi ; St-Léonard ; le Mans; etc. G. GROssA T. Fr., Flag. Oliv. — Lecz^e^ ^ro^^a Nyl., Malb., Lamy. — Thalle mince, blanc, cendré ou verdâtre, quelquefois nul. Apothécies grandes, noires foncé en dessus, brunes ou brun noir en dedans, à rebord propre épais, flexueux; spores 8"* ellip- soïdes, obtuses, souvent un peu resserrées au milieu, grandes, 20. 3o X 8,18. — A. R. Sur les écorces, ormes, chênes, pom- miers, etc.; Sainte-Sabine; Bourg-le-Roi; Chemiré ; Crannes ; Le Mans ; Château-du-Loir ; etc. * G. LiGTHFOOTHii Ach., Oliv. Lecidea Ligthfoothii Ach., Flag, Malb. L. rivulosa v. corticola Desp. Thalle cendré ou verdâtre, épais, granulé, subpulvérulent. Apothécies moyennes, planes, brun foncé ou noires en dessus^ plus pâles en dedans, enfoncées dans le thalle, à rebord souvent cou- vert de granulations thallines ; spores 8"^ ellipsoïdes et souvent un peu resserrées au milieu, 7,11 X 2,4. — A. G. Sur l'écorce des sapins, des hêtres, des charmes. Coulans ; bois du château : Fay, bois de Vendœuvre ; Saint-Léonard, sapins sur la Vigne : Le Mans, arbres des avenues, à la Groix d'Or; Ste-Sabine, sapins. ^ F. albicans Oliv. — Thalle blanc ou légèrement cendré. — Sillé-le-Guillaume, sapins, au Saut-au-Gerf. Gem XLI. — Buellia Kœrbg. Thalle crustacé, verruqueux, aréole, diversement coloré (Dans une espèce, B. canescens^ le thalle est lobé, rayonnant à la cir- conférence et rappelle un Placodium). Apothécies lécidéines, noires, disposées sur les aréoles ou entre les aréoles du thalle. Spores ayant de i à 3 cloisons, ou murales, hyalines au début, mais devenant bientôt brunes ou noirâtres. 206 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE i""" Section. — Btiellia Kœrb. Spores à i cloison, non entoure'es d'une membrane hyaline (halo), au nombre de 8 par thèque. * B. CANESCENS T. Fr., Oliv. — Lecidea canescens Ach. Nyl., Lamy, Malb. — Placodium canescejis D C. — Thalle placodi- forme, lobé rayonnant à la circonférence, sorédié; pulvérulent au centre, appliqué, blanc-glauque. Apothécies moyennes, I mill. de diam., rares, noires en dessus et en dedans, souvent un peu pruineuses et couronnées par le thalle; spores i septées_, obtuses, brunes ; 1 2, i 5 x 6,8. — PC . Sur les murs, les rochers calcaires, les vieux troncs; rarement fertile. — Sainte-Sabine, Saint-Jean-d'Assé, murs des écoles ; Juigné-sur-Sarthe : Bourg- le-Roi, rochers calcaires; Brûlon, troncs au moulin de l'Isle où elle est fertile. R. Ch. — Thalle K -f jaune. B. BADiA Flot., Oliv. — Lecidea badia Nyl. — Thalle brun cendré ou châtain, à aréoles formant une couche assez épaisse, granulée crénelée. Apothécies petites, o,5 à 0,8 mill. de diam., noires en dessus, brun noir en dedans, convexes et immarginées. spores brunes, i septées, obtuses, un peu resserrées au milieu ; 11,21 X 6, g. — TR. — Saint-Léonard-des-Bois, rochers schis- teux des Perrières. B. DisciFORMis Nyl., Flag.. Oliv. — Lecidea disciformis Nyl., Lamy, Malb. — Thalle blanc, mince, lisse ou fendillé, générale- ment limité par un hypothalle noir. Apothécies moyennes, 0,8 à 1,5 mill. de diam , noires en dessus et en dedans, planes, mais convexes avec l'âge ; spores brunes, allongées, souvent un peu courbées, i septées; 16, 32 X 6, 12. — AR. Sur les écorces des troncs. — Sainte-Sabine, -forêt de Mézières, Chemiré-en-Char- nie, Butte d'Enfer; Ste Jammes, bois d'Antoigné. — Var. MAJOR Massai. — Apothécies grandes, atteignant 2 mill. de diam., convexes à la fin. Sainte-Sabine, taillis de la Durandière. — Var. SAPROPHiLA Ach.. — Thalle très mince, cendré ou nul. Apothécies petites, planes, cendrées en dedans. — Sainte- Sabine, taillis de la Durandière. R. Ch. — Thalle K + jaune; C -f- rouge ou — . ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 2O7 * B. MYRiocARPA T. Fr., Flag., Oliv. — Lecidea myriocarpa Nyl., Lamy, Malb. — Thalle grisâtre ou obscur, mince, gra- nulé, quelquefois nul. Apothécies très petites, noires en dessus et en dedans, planes, puis devenant convexes; spores obtuses, brunes, souvent un peu resserrées au mileu, à i cloison. 8,16 X 4,8. — PC. Sur les écorces rugueuses des troncs. — Le Maus, arbres du Greffier; Sainte-Sabine, taillis de la Motte et delaDurandière ; Chemiré-en-Charnie; au Fourneau; Crannes, aux Grimaux, etc. — Var. STiGMATEA Krb. — Thalle mince, hypothalle noir, apothécies petites, immarginées, forme saxicole du type. — Rare, Chemiré-en-Ch., sur des rocs au Vieux-Logis ; Saint- Léonard, schistes de la route de Gesvres. B. ScHŒRERi Krb., Flag., Oliv. — Lecidea nigritula Nyl., Lamy, Malb, — Thalle blanc cendré, très mince, subgranulé, quelquefois nul. Apothécies très petites, nombreuses, noires en dessus et en dedans, de très bonne heure convexes et immar- ginées; spores petites, brunes, à une cloison, 6,9 X 3,4. — TR. Sur les troncs de pins. — Sainte-Jammes-sur-Sarthe, bois d'Antoigné, sur des pins; Chemiré-en-Ch., pins au bas de la Butte d'Enfer. B. suPERANS. Nyl., Oliv., lecidea leptocline v. superans Nyl., Malb. — Thalle blanc, sale, fendillé, déçusse par un hypothalle noir; couche médullaire, amyloïde, bleuissant au contact de de l'iode. Apothécies moyennes, noires en dessus et en dedans, planes, à bord peu proéminent, naissant sur les aréoles du thalle, spores ellipsoïdes, obtuses à une cloison, grandes, 12,18 X 6,9. — AC. Sur les rochers siliceux. — Chemiré-en-Ch., Saint-Denis- d'Orques ; Tennie ; Sillé; Saint-Léonard ; Fyé; Saint- Vic- teur, etc. Cette espèce est généralement considérée comme variété de B. leptocline Krbg. dont le rebord des apothécies est plus élevé et les spores plus petites; la réaction donne K(C) — ; hypo- thecium K -f- jaune. R. Ch. — Thalle K -f jaune; I -}- bleu; K (C) -f- un peu rougi; hypothecium K — . 208 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE B. ocELLATA Krb . , Flag. — B. verruculosa T. Er. Oliv. — Lecidea ocellata Malb., Lamy. — Thalle jaunâtre ou jaune obscur, fendillé, aréole, hypothalle noir. Apothécies très petites, planes, innées, noires en dessus et en dedans, bordées par le thalle ce qui forme comme une fausse bordure lécanorine : spores ellipsoïdes, brunes, obtuses, à i cloison, un peu resserrées au milieu, i2,i5 X 6,9. — AR. Sur les rochers siliceux et schis- teux, Chemiré. rochers de la Forge et de la Butte-d'Enfer ; Parennes, schistes de Courdemanche ; Fyc, rochers de Haut- Eclair; Saint-Léonard, schistes des Echameaux. R . Ch . — Thalle K — ; G + rouge orangé. [A suivre.) e: E=t n -A. T lU UVI Note de M. Izoard, Bulletin de juillet, page 167, première ligne : au lieu de c'est de leur union et de leur désunion que naît la vérité, lire : c'est de leur union et de leur discussion que naît la vérité. Le Secrétaire perpétuel, Gérant du a Bulletin » : H. L£ VEILLÉ. Imprimerie de l'iiislilut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — viu-19U0 LIBRAIKIE SCIENÏJFIQUE ET MÉDICALE 23, Rue Racine, à Paris FLORES D'OCCASION (3"= Liste, n° 51 à 75) 0 1 . 52. 53. 54. 55. 56. 57- 58. 5q. 60. ôi . 62. Baron. Flore des départements méridionaux de la France et principalement de celui de Tarn-et-Garonne. Montauban iS23, in-8 4 fr. Barrelier. Plantas pcr Galliam, Hispaniam et Iialiam, observ., iconibus aeneis exhibitae. Ea. Ant. de Jussieu. Paris, 1714, in-folio. i68 p. avec 1327 fig. rel . (Bel exempl.) 23 fr. Bâtard. Essai sur la flore dudépart. de Maine- et-Loire, Angers, 1809, in-12, rel. (un peu ta- ché) 2 fr. 5o Belleval. Nomenclateur botanique Langue- docien, Montpellier, 1S40, in-12 i fr.5o Besnou et Lachenée. Catalogue des plantes vase, de l'arrondissement de Cherbourg, 1862. in-8 3 fr. 5o BrLLOT. Annotations à la flore de France et d'Allemagne, Haguenau, i855, in-8, 2Q7 p. 5 pi. rel 5 -fr. Blanche et Malbranche. Catalogue des plan- tes cellulaires et vasculaires de la Seine-Infé- rieure. Rouen, 1864, in-8, iô6 pag. . 3 fr. 75 BoERHAVE (H.). Index alter planiarum quae in horto Academico Lugduno-Batavo aluntur, Lugduni-Batavorum, 1737, 2 tomes en i in-4 avec 40 pi. rel • 8 fr. Bonnet. Florule des îles Saint-Pierre et .Mi- quclon, 1887. gr. ir-8, 24 pag i fr 25 MiCHALET. Histoire Naturelle du Jura. Bo- tanique, 1864, in-8 4 f f 5o , MicHOT, Flore de Hainaut, Mons, 1845 i gr. 8. 7 fr. MiGOUT. Flore du départ, de l'Allier, Moulins, 186Ô, in-8 avec pi 5 fr. 5o 63. MoisAN (A.). Flore Nantaise, Nantes, 1839 in-8, 725 pag. avec pi 7 fr. 5b 64. MoREAU. Carte botanique de l'Yonne, 1873. in-8, 40 pag 1 fr. 75 65. Moricand(S.). Flora Veneta, seu enumeratio plantarum circa 'Venetiam nascentium, 1820. in-8 4 fr. 5o 66. MouGEOT. 'Végétation spontanée du départe- ment des 'Vosges. Epinal, 1845, in-8, cart. 5 fr. 5o 67. NiEL. Catal. des plantes phanérog. vascul. et crvptog. semi-vascul. du départ, de l'Eure. 1889, gr. in-8. i38 pag 3 fr. 68. NouLET. Flore analytique de Toulouse et de ses envir. Toulouse, i86i 2 fr. Ô9. Paris. Végétation des envir. de Constantine, 1871, g. in-8, 18 pag i fr. 2.0 70. Panquy. Flore du départ, delà Soinir.c- <;'. Jci envir. de Paris. Amiens. i83i, in-8.. 5 fr. 5o 71. PoiRAULT, Catal. des plantes vase, dudépart. de la Vienne, 1875, in-8, 127 pag. avec sup- plément, i883, 32 pag ". 4 fr. 72. Saint-Amans. Flore agenaise, avec le bouquet Agen, :82i, in-8, rel ... .- ' . 8 fr. 5o 73. SoYER-WiLLERMET. Observ. sur quelques plan- tes de France. suivies du Catalogue des plantes vascul. des environs de Nancy. Nancy, 1828, in-S, 195 pag 4 fr. 74. GoNSE. Catalogue des Muscinées de la Somme Amiens, i885, in-8, 65 pag 2 fr. 5o 7.1. Le Breton. Contrib. à la flore mycologique de la Loire-Inférieure, 1879, in^8, avec 3 pi. col. 5 fr. TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE P.\GES 1/4 de feuille — 4 pai,'cs.. .. i l'2 feuille — 8 pages \ feuille entière — 16 pages, 25 Ex. 4fr. 6 fr. U fr. "0 oOEx. o fr. 7fr. 1 1 fr. oO 73 Ex. (i fr. . 8 fr. 13 fr. 25 100 Ex. Tfr. 9 Ir. 15 fr. loO Ex. 8fr. 50 10 fr. 50 17 fr. 50 200 Ex . 10 fr. 50 1-2 fr 20 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptes à raison de o tr. 65 l'heure. Si Ton demandait une impression su:' la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous . . Pour 100 — Pour I 5o — Pour 200 — Les auteurs voudront bien s'entendre directement avec rimprimeui* DANS LES QUINZE JOURS qui suivront lapparition du numéro où aura paru leur travail. 4fr. 4tr. DO b tr. 20 bfr. LA GRANDE ROUE La Grande Roue est la plus originale et surtout la plus attrayante des '' Attractions de Paris " ; construite par les premiers ingénieurs du monde, elle offre toutes les garanties de sécurité que peut désirer •' l'Ascensionniste " ; chaque jour, elle est vérifiée en détail par deux ingénieurs et plusieurs mécani- ciens. La Grande Roue n'occasionne aucun vertige, aucune nausée, en raison de la montée lente et progressive des wagons, qui sont en outre, installés avec le plus grand confortable. La Grande Roue est la plus gigantesque des contructions de l'Exposition de 1900; c'est la Plus Grande Roue du Monde, on y contemple le premier Panorama du Globe, celui de Paris, et on peut y admirer en détail le coquet Village Suisse. Chose curieuse ! elle est là moins coûteuse de toutes les attrac- tions ; elle a résolu le problème du plaisir à bon marché, alors que dans toute l'Exposition, il faut avoir constamment son porte-monnaie à la main, à la Grande Roue au contraire, tous les spectacles, tous les divertissements que renferment ses jardins, sont abolument gratuits. La Grande Roue accepte en paiement les tickets de l'Exposition. Les distractions qu'offre la Grande Roue sont saines et honnêtes, les familles et les enfants peuvent y venir sans crainte de 8 heures du matin à minuit. En sortant de l'Exposition par les portes d.e l'Avenue de Suffren, pour entrer à la Grande Roue on ne perd pas droit à son Ticket d'Exposition, car la Grande Roue, toujours généreuse, le restitue à son visiteur. A. de G. ANNUAIRE DE L'ARGUS DE LA PRESSE L'Argus de la Presse prépare une publication des plus documentée qui portera le nom d'Annuaire de l'Argus de la Presse ; ce travail qui est commencé depuis 1895, renfermera plus de 25.000 journaux, de tous les points les plus reculés du globe. BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 1 00 A 1.500 FOIS Prix : de ^O ù OOO fi^anos LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 tr. Demander le Catalogue général franco ' ■ ^ Année '3* Série) N * 131-132 l""" OCTORRE-NOVEMBRE I OOO BULLETIN DE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » I*ai*aîss»aiit lo X'" de oSx£i II. — lidesan, 3o août 1898; i326. — Sorachi (Yezo), 12 juill. 1898; i32i. — Otaru (Yezo), 8 juill. 1898; i322. — Bandai, 7 sept. 1898 ; i328. Epilobium nervosum Boiss. et Buhse. — Wakamatsu, 4 sept. 1898; i3i5. Epilobium leiospermum Hausskn. — Wakamatsu, 26 août 1898 ; I 3i i. — Au pied de l'Iwagi, 18 août 1898 ; i3 i3. Epilobium japonicum Hausskn . — Bandai, dans la lave du volcan, 7 sept. 1898; 1324. Rare. — Iwagisan, tourbières; 18 août 1898; i323. Rare. Epilobium Rouyanum sp. nov. — Souche fibreuse, radicante, parfois d'allure pivotante ; tige droite ou légèrement arquée, très finement pubescente de la base au sommet, munie seulement à la base de quelques lignes de décurrence ; sans lignes quant au reste, portant à la base des rejets rampants rappelant ceux de ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 211 l'E. Gilloti; feuilles opposées rappelant celles de !'£■. hypericifo- Hum, régulièrement espacées, glabres, arrondies-subcordées à la base, à dents écartées, peu apparentes, les inférieures sub-en- tières, à nervures bien visibles, obovales, atténuées, sub-obtuses au sommet, glabres; fleurs moyennes, à stigmate indivis; capsule à pubescence espacée, insensiblement atténuée à la base, assez longuement pédicellce ; graines à aigrette blanche, cylindriques- anguleuses, obtuses aux deux extrémités, faiblement et partiel- lement papilleuses, parfois munies de rares poils allongés. Espèce affine à VE. japonicum dont elle se distingue par les quelques lignes de décurrence de la tige, l'aigrette blanche et les papilles faibles et irrégulières de ses graines. Au pied du Bandai, 7 sept. 1 898 ; 1 3 1 7 . — Wakamatsu, 26 août 1 898 ; i 3 1 2, mixtum cum E . pyrricholophum. Epilobium pyrricholophum Franch. et Savatier. — Waka- matsu, 26 août 1898; i3i2, mixtum cum E. Rouyanum. — Matsushima, i5 oct. 1898; i3i6 — Ile de Sado, 16 sept. 1898; i3i4, mixtum cum E. lœtum. Epilobium leiophyllum Hausskn. — Au pied du Ganju, 12 août 1898; i3iobis. — Iwagiran, i*^"" sept. 1897, i3. Epilobium alpinum Lévl. non L. — S.esp. Villarsii Lévl. [E. origanifolium Lamk. p. p.). — lidesan, 3i août 1898; 1328. — Sommet du Ganju, 12 août 1898; 1307. — Sommet de l'iide, 29 août 1898 ; i3o8. Epilobium alpinum Lévl. non L. — S. esp. nutans Sm. — Sommet de l'Iide, bord des neiges, 29 août 1898; i3o5 et i3o6. — Sommet du Ganju, 12 août 1898; 1304. Epilobium Fauriei Lévl. — Sommet du Ganju, dans le cra- tère même du volcan et toujours rare; 12 août 1898; i3o2. Epilobium Foucaudianum Lévl. — Souche fibreuse ; tige grêle, pubescente, munie de 4 lignes saillantes ; feuilles lancéo- lées-aiguës, longuement pétiolées, translucides ^o\)\iOséQs,\ fleurs petites; graines papilllcuscs à aigrette couleur de rouille. C'est un roseum à port d'il". Gilloti. Sommet du Guwassan, 28 sept. 1897; 12. — l'.vagisan, 18 août 1898; 1309. Epilobium Isetum Wallich. — Akita, in arenosis, 9 sept. 212 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 1897; i5. — Ile de Sado, 14 sept- 1898; i3i4, mixtum cum E. pyrricJiolophum. Epilobium glandulosum Lehm. — Sommet du Bandai, 6 sept. 1898; i325. — Iwagisan, 18 août 1898; 1329. — Waka- matsu, 4 sept. 1898 ; 1319. — Bandaisan, 6 sept. 1898; 1327. — Bandai, 6 sept. 1898 ; 1 33o et 1 33 1 . Ludwigia palustris L. var ovalis Miq. — Akita, 5 octobre 1897; 4. Jussieua Fauriei Le'vl. — Shinano, 1 5 sept. 1898; i334. — Wakamatsu, rizières et fossés, 26 août 1898; i332. — Shonai, fossés, 18 sept. 1897; '• Jussieua japonica Lévl. — Sendaï, 14 oct. 1898 ; i335; Sado, 26 sept. 1898; i336. Gircsea quadrisulcata Maxim. — Plaine de Numasaki, 17 juin. 1898; 8. — Sado, 26 sept. 1898; 1337. — Iwagisan, 18 août 1898; 1340. Circsea lutetiana L. — Hachinohe, 10 août 1898 ; i338. — Hakodate, 29 juill. 1898; i339. Circsea lutetiana L. — S. esp. alpina L. — Togakushi, 16 sept. 1898 ; i336. Trapa bispinosa Roxb. — Sado, 27 sept. 1898 ; 1341. Trapa antennifer Lévl. — Niigata : fossés, étangs, 24 sept. 1898; I 342. Drosera rotundifolia L. — Nasuzan, 3o juill. 1897. — 4^'- Var. longipetiolata var. nov. — Pétioles atteignant de 5 à 7 cen- timètres. — Hakkoda, 12 août 1897; 480. Drosera intermedia Hayne. — Tsu, 19 juin 1898. Rare. 2491. Drosera peltata Sm. — Tsu, 19 juin 1898. Rare. Mixtum cum jD. intermedia, 2491. Gorydaliscapillipes Franch. — Hirosaki, 4 mai 1898; 1291. AmsoniaellipticaRoem. etSch. — Aomori, 1 8 mai 1897; 2. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 21? Quelques Cypéracées, Graminées et Fougères des Açores. recueillies et déterminées Par M. Bruno T. -S. Carreiro. Carex flava L., var. Œderi Ehrh. — Pico do Carrao, août 1898. Carex macrostyla Less., var. peregrina. — Pico do Carrao, juillet 1899 et août 1894; Serra-Gorda, juin 1898. Carex punctata Gaud. — Serra Gorda; Lameiro, juin 1898. Carex Hochstetteriana Gây . — Candelaria, avril 1898; Lameiro, juin 1898. Carex Vulcani Hochst. — Sete-Cidades, juillet 1899. Cyperus rotundus L. — Ponta Delgada. Scirpus setaceus L. — Serra Gorda. Scirpus fluitans L. — Pico do Carrao. Scirpus mucronatus L. — ^ Sete-Cidades. Panicum Crus-Galli L. — Ponta-Delgada, Ribeira-Grande. Anthoxanthum odoratum L. — Chareo da Madeira. Agrostis castellayia Boiss. et Reut. b. Trelease. — Caldeiras ; Pico do Carrao. Agrostis verticillata Vill. — Rocha. Gastridium australe P. B. Pr. de Rosa ; Ponta-Delgada. Lagurus ovatus L. — Populo. Holcus rigidus Hochst. — Caldeiras ; Faja de Cima. Deschampsiafoliosa Hack. — Pico do Carrao; Caldeiras. Cynodon dactylon Pers. — Alminhas. Eleusine indica Gaertn. — Ponta-Delgada. Eleusine Barcinonensis Costa. — Ponta Delgada. Triodia decumbens P. B. — Serra Gorda. Kœleria phleoides Pers. — Ponta Delgada. Bri^a maxima L. — Pico dos Bodes. Cynosurus echinatus L. — Abelheira. Poatrivialis L. — Abelheira. Fcstuca rigida Kunth. — Abelheira. Festuca myuros L. — Ponta Delgada. 2 14 ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Festuca sciuroides Roth. — Pico do Salomad. Festiica jiibata Lowe. — Lameiro ; Pico do Garrao ; Rocha. Festuca petrœa Guttin. — Lameiro; Ginetes; Rasto de Caô. Lolium multiflorum Lamk. — Ponta Delgada. Bromiis madritensis L. — Ramalho. Lolium pereiine L. — Ponta Delgada. Nardus stricta L. — Pico do Garrao. Dicksonia culcita L'Hérit. — Galdeiras. Hymenophyllum tundbridgense Sm. — Pico do Garrao. Woodipordia radicans Sm. — Galdeiras. Asplenium lanceolatum Huds. — Relva. Asplenium Filix-fœmina Bernh. — Galdeiras. Asplenium umbrosum J. Sm. — Lameiro. Gymnogramma leptophylla Desv. Lycopodium cernuum L. — Sete-Gidades. Lycopodium Selago L. — Var. suberectum Bak. — Sete- Cidades. Contributions aux Renonculacées du Japon Par M. H. Léveillé. Clematis paniculata Thunb. — Niigata, 23 sept. 1898; i366. — Sado, 26 septemb. 1898 ; i368. — Akita, 6 oct. 1897; Clematis heracleifolia DG. — Aomori, 23 oct. 1897; 58. Asamayama, 14 sept. 1898; 1367. Clematis apiifolia DG. — Miyokosan, 2? juillet 1897; 59. — Iwagisan, 18 août 1898; 1369. Clematis japonica Thunb. — Sommet du Ganju, 12 août 1898; 137J. Clematis fusca Turcz. — Sorachi, i2Juill. 1898; 1370. Clematis florida Thunb. — Togakushi, cultivée. 16 sept. 1898; i365. — Jardin botanique de Tokyo, i" juin 1898; I 372. Thalictrum tuberiferum Max. — Montagnes de Onikobe, 1 3 juin. 1897 ; 61 . — Shiobara, forêts, 27 juin 1889 ; 4120. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2 I 5 Thalictrum kamisense Franch. — Sorachi, 12 juill. 1898 ; sans n". Thalictrum aquilegifolium L. — Sorachi, 12 juill. 1898; 1 374. — Aomori, 1 9 oct. 1 897 ; 62. — Hayachine,'24 août 1 894 ; i3535. — Iwagisan, 5 sept. 1889; 4709. Thalictrum akanense Huth. — Sorachi, 12 juill. 1898; 1377. — Asamayama, 20 juill. 1897; 60. Thalictrium minus L. — Togakushi, rochers, 16 sept. 1898; 1375. — Falaises de Shakotan, 9 juin 1893 ; 9920. — Falaises d'Otaru, 3 sept. 1888; 3904. — Otaru, 8 juill. 1898; i373. Trautvetteria palmata Fish. et Mey. — Miyokosan, 20 juill. 1897 ; 78. Anémone cernua Thunb. — Hirosaki, 2 juin 1897; 66. Anémone altaica Fish. — Aomori, mai 1897 ; 67. Anémone raddeana Rgl. — Aomori, 28 avril 1898; 1293. Anémone flaccida Fr. Schm. — Hirosaki, mai 1897; 65. Anémone dichotoma L. — Tomakomai (Yezo), 6 juill. 1898; 1378. Anémone narcissiflora L. — Sommet du Ganju, 28 sept. 1897; 64. Anémone cserulea DC. var. debilis Fish. — Miyokosan, 23 juill. 1897; 68. Anémone Soyensis de Boissieu. — Nikko, 27 mai 1898 j 3-y. — Rhizome à e'cailles roussâtres, imbriquées, engainantes fleurs blanchâtres à pétales entiers obovales-arrondis, obtus; à peu près de la grandeur de ceux de V Anémone nemorosa L. Anémone Hepatica L. — Nikko (cultivée), 27 mai 1898. Commune dans l'île de Sado ; i38o. Adonis ramosus Franch. — Aomori, 28 avr. 1898; 1295. Adonis amurensis Rgl. et Radd. — Ile de Azamushi, avr. 1898; 2587. Ranunculus tricophyllus Chaix. — Togakushi, 17 sept. 1898; i382. Ranunculus Drouetii Schuitz. — Guwassan, 28 sept. 1897 ; 49. Ranunculus sceleratus L. — Tokiyo, 20 juin 1887; 496. — Oginoshama, 8 juin 1888; 364. 2l6 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE Ranunculus acer L. — Aomori, lo juin 1897; 5i. Ranunculus propinquus C. A. Mey. — Nikko, 27 mai 1898; 2588. Ranunculus japonicus Thunb. iR. hirtelhis Mie].). — Mat- sushima, 3o juill. 1897; 52. — Fusiyama, 9 juin 1898; 1384, — Togakushi, 17 sept. 1898; i38i. — Sommet du Ganju, 28 sept. 1897; 56. — Akènes lisses comprimés, lenticulaires^ glabres, fortement bordés, en tête globuleuse, terminés en bec court à pointe arquée à son extrémité, caduc à la maturité. Nous sommes absolument de l'avis de M. H. de Boissieu dans sa remarquable note sur les Renonculacées du Japon; nous ne croyons pas que Ton puisse séparer spécifiquement le". R. propinquus ex japonicus du R. acer. Ranunculus ternatus Thunb. — a. glaber. — Sado, 27 sept. 1898; i383. — Plaine de Sapporo, 23 août 1886; i258. — fi. hirsutus. — Matsushima, 3o juill. 1897 ; 5o. Ranunculus chinensis Bunge. — Nasuzan, 3o juill, 1897 ; 48. — Aomori, 10 juin 1897 ; 47. Ranunculus repens L. — Hirosaki, 2 juin 1897; 53. — Sommet de l'Hakkodaà 2000 m., 1 3 août 1897; 55. — Aomori, 10 juin 1897; 54. — Ibuki, 16 juin 1898; i385. — Aomori, mai 1898; 2591. — Sommet de l'iide, 29 août 1898 ; 2590. — Togakushi, 16 sept. 1898; 2592. Ainsi qu'à notre savant collègue M. de Boissieu le R. repens nous semble distinct du R. chinensis, mais pour les diverses formes des R. ternatus, R. Tachirœi^ R. Sieboldii et R. chi- nensis nous proposerions volontiers la dénomination de Ranun- culus Huthianus . Caltha palustris L. — Shirakowa, 26 mai 1898; 1392. Trollius japonicus Miq. — Sommet de l'Hakkoda, i3 août 1897; 80. Isopyrum Raddeanum Maxim. — Fusiyama, 10 juin 1898; 1391. Isopyrum nipponicum Franch. — Guwassan, 28 sept. 1897; 81. — Montagnes de Kanazawa, rochers humides, 5 mars 1892; 5951. Isopyrum adoxoides DC. — Ibuki, i7Juin 1898; 1390. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 21 7 Coptis anemonifolia Sieb. et Zucc. - Onikobe, i3 juill. 1897; 75. Coptis trifolia Salisb. — Miyokosan, 2? Juill. 1897; 74. — Akan, i'"" août 1893; 10698. Aquilegia glandulosa Fish. var. egiandulosa \av. nov. — Sommet de rHakkoda, i3 août 1897 ; 71 . — Aomori, 10 juin 1897; 70. Aquilegia Buergeriana Sieb. et Zuc. — Asamayama, 20 juill. 1897; 69. Aconitum uncinatum L. — Shonai, 22 sept. 1897 ; 76. Aconitum Fischeri Rchb. — lida san, 3o août ) 898 ; 2593. Aconitum Lycoctonum L. — Togakushi, 17 sept. 1898; 1387. Actsea spicata L. — Aomori, 23 oct. 1897 ; 79. Cimicifuga japonica Spr. — Var. acerina Hth. — Asa- mayama, 14 sept. 1898; 1393. Botanique rurale Un Petit Coin de la Provence Par m. Alfred Reynier. Nul dessein ici de déprécier une foule de sites du littoral sud- est français dont la richesse au point de vue phytologique est incontestable, je ne veux qu'établir combien se trompent les débutants (Marseille, centre universitaire, voit de plus en plus naître des vocations botaniques) s'ils se modèlent sur quelques- uns de leurs anciens d'après qui les courses lointaines seraient seules productives. Sans doute, divers végétaux indigènes à habitat circonscrit, que la culture au Jardin ne met pas sous les yeux des étudiants, méritent d'être recherchés où ils croissent, dût-on franchir maints kilomètres; mais, en dehors de ce cas spécial, les heures prises par le chemin de fer et une longue marche empêchent d'observer avec soin la flore du pays. Un séjour extra-muros durant la belle saison convainc vite qu'il n'est pas nécessaire de faire quotidiennement semblables grandes 2l8 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE enjambées vers l'extrême horizon : des promenades dans un rayon moins élargi autour du toit qui vous abrite permettent de bien mieux voir les plantes mises à tort au second rang par les explorateurs fiers d'effectuer, à la recherche du rara avis, qua- rante kilomètres au cours d'une herborisation de douze heures ! Depuis deux ans il m'a été donné d'acquérir cette fructueuse expérience de l'examen attentif d'un territoire restreint. Le lec- teur daignant faire le tour du quadrilatèreà qui j'applique le sous- titre de Petit Coin de la Provence y reconnaîtra un nombre non méprisable de phanérogames pourvus d'intérêt; si l'énumération demeure aride faute de doctes remarques, j'aurai pour excuse d'être un humble botanophile n'écrivant point pour la posté- rité. La Gavotte, à3o minutes de la gare de Saint-Antoine (P.-L.-M., ligne des Alpes), à 3 lieues de Marseille, dépend delà commune des Pennes, arrondissement d'Aix. L'altitude est de 200 mètres, en moyenne, sur les collines courant à l'ouest jusqu'à la com- mune du Rove, lesquelles s'abaissent au midi vers le rivage de Séon et de LEstaque, commune de Marseille; au nord-est, la commune de Septêmes offre des exhaussements de 25o'»-569™ (cette dernière cote pour un des sommets de l'Etoile). Le sol est surtout calcaire, parfois dolomitique ou argileux. Aucune forêt: de simples bois taillis à essence prédominante de pin d'Alep. Rares sont les sources coulant douze mois, mais le canal de la Durance rend irrigables les bas-fonds où se montre une agréable verdure. Dans l'établissement de limites conventionnelles, la ligne de partage des eaux a été mon guide, de sorte que j'abandonne les pentes dont les torrents sont tributaires du Jarret, de l'Arc ; et retiens les vallons où la pluie s'écoule : 1° par le thalweg de la Gavotte-Septêmes-Saint-Antoine ; 2" par les versants à la mer de Séon-l'Estaque ; 3° par le ruisseau qui, du Plan de Campa- gne-l'Assassin-les-Pennes, dévale vers l'étang de Marignane. Les hauteurs qui signalent la Viste, les Aygalades, la Mûre, l'Etoile, Friguière, Fabregoules, Tubié, les Cadenaux, les Pennes, Jas-de-Rhodes, la Nerte, l'Estaque, butte de la Marga- rideto, Esquino de l'Aï, Moulin-du-Diable, Notre-Dame cons- ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 219 tituent l'ossature du Petit Coin ; deux heures suffisent, en par- tant de la Gavotte, pour atteindre pédestrement n'importe quel repli de terrain terminus. Ces reliefs topographiques étant esquissés, je dois faire l'aveu que je n'ai pas fait la trouvaille d'un pays vierge : Castagne (l'au- teur du Catalogue des Plantes des environs de Marseille^ 1845- i85i, et de celui des Plantes du département des Bouches-du- Rhône, 1862), Roux (à qui l'on doit le Catalogue des Plantes de Provence, 1 881-1893) ont inscrit nombre d'espèces que je cite- rai ou pourrais citer, cueillies soit par eux, soit par des con- frères ; en outre — singulière bonne fortune — une parcelle de mon Petit Coin a été l'objet, il y a un siècle et demi, de quelques pages dont je donnerai tout à l'heure l'analyse critique conscien- cieuse. Qu'on ne s'attende pas à un total considérable de plantes recensées : quel profit scientifique pourrait avoir l'ostentation (sans faire grâce du Mouron et du Chiendent) de son tapis floral ? Je me borne à la liste des phanérogames caractéristiques ; d'ailleurs, 1899 et 1900, par suite d'une excessive siccité l'hiver et le printemps (le manque d'arrosements célestes en été et en automne ne nuit pas de la même manière), ont été loin de favo- riser la germination des espèces annuelles, ralentissant sinon arrêtant, de concert avec le mistral, l'essor de celles vivaces ou ligneuses. Si intense a été le fléau, que j'aurais — exemple pri s parmi d'autres analogues — perdu ma journée en me rendant dans la région paludéenne de Raphèle près d'Arles, pour certaine Prêle des moins communes : Equisetum littorale Kiihl. ; depuis machanced'avoirretrouvé sa station découverte par Duval-Jouvc. je n'ai jamais vu cette équisétacée munie de beaux épis qu'en 1894 et 1895, années favorables sous le rapport de moyenne saturation hygrométrique hiberno-vcrnale, indispensable à la plante malgré son rhizome sous l'eau. Revienne donc une période moins désolée par la sécheresse actuelle des Bouches-du-Rhône, il est certain que chaque sortie me procurera le plaisir d'ac- croître de quelque glane la gerbe incomplète de la Gavotte. Dans un article de Botanique rurale (numéro du 16 avril 1881 du j(jurnal La Provence à travers champs] je causai de TEstaque 220 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE et fis naturellement mention d\i Florula Estaciensis sive Florula littoris Galliœ ad Estacpropè Massiliam. Ayant promis naguère de publier, un jour ou l'autre, Les Progrès de la Botanique rurale en Provence depuis le milieu du XVIIF siècle jusqu'à nos jours, j'y reviendrai, s'il y a lieu, sur la susdite Note de Fors- kael ; dès aujourd'hui, puisque l'occasion s'offre, je pre'viens que seule la curiosité trouve à se satisfaire par la lecture de ce Florula. Voici sa genèse. Une expédition scientifique en Orient ayant été organisée par Frédéric V, roi de Danemarck, le Suédois Forskael, âgé de 25 ans environ, fut désigné avec d'autres natu- ralistes moins jeunes. Le navire ayant touché à Marseille, le zélé professeur utilisa cette relâche pour faire une herborisa- tion au fond du golfe où, adossée à de pittoresques collines, s'étale la plage de l'Estaque. Vers 1763, Forskael mourut de la peste en Arabie. L'ingé- nieur hanovrien Niebuhr, membre de la mission, qui avait recueilli les papiers plus ou moins en ordre de son camarade, les publia quasi tels quels en 1776 : de là, annexe du Flora yEgyp- tiaco-Arabica, ce prétentieux Florula Estaciensis dont il faut prendre et laisser, n'en déplaise aux Danois, nation amie. Ce qu'on peut prendre d'un pareil catalogue énumératif (les plantes n'y sont pas décrites, sauf bribes de diagnose relatives à un nombre minime) se réduit, si l'on en pèse impartialement la valeur, à peu de chose (i), car Forskael ne mit chez nous la main sur rien de nouveau : il suffit d'ouvrir le Flora Gallopro- vincialis de Gérard, paru en 1761, pour voir que toutes les (i) L'impeccabilité du Floru/a n'a rien de hors ligne quand il cite à l'Es- taque : i° Nigella damascenci, Linum strictum, Cntcianclla angustifolia, Valeriana vubra, Cnicus benedictus. Anthémis arvensis, Hieracium muro- rum, Avena flavesccns, Bvomus tectorum,B. squarrosiis, etc.; — l'^Rutagra- veolens, Hippocrepis multisiliquosa, Polerium Sanguisorba, Ballota nigra, Gladiohts conununis, Melica ciliata, devant être traduits par Ruta chale- pensis L. (non R. montana Glus, manquant à cette zone), Hippocrepis ciliata WïUd., Poterium Magnolii Sp. ou P. miiricatum Sp., Gladiolus sege- tum Gawl., Melica Mag7iolii Gr. et Godr. et Melica nebrodensis Pari. ; presque toutes ces plantes croissant en Allemagne, où Forskael avait pu apprendre à les connaître sur le vif, la sagacité que nécessita leur détermi- nation à l'Kstaque ne sort vraiment pas de l'ordinaire. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 12 I espèces saillantes du Florula Estaciensis^ à part Mercurialis tomentosa (i), Anchiisa officinalis (2) Specularia hybrida (3), y figurent, notamment Chelidonium hybridum, Cisttis monspe- liensis^ C. salviœfolius^ Catananche cœriilœa, Phlomis Lych- nitis^ Teucrhimpseudo-Chamœpitjrs^ dont la constatation sur le littoral de la Provence est antérieure. Ce qu'il faut laisser enlève, hélas ! au Florula les trois quarts de son mérite ; au surplus, se livrant à l'étude de diverses bran- ches d'histoire naturelle, Forskael ne cultiva la botanique que d'une façon secondaire (4), aussi faut-il savoir gré à Vahl [Sym- bolœ botanicœ, sive plantarum quas in itinere orientali collegit Forskael exactiores descriptiones, Copenhague, 1790- 1794) d'avoir soumis les espèces d'Orient forskaeliennes à une sévère revision : que ne jeta-t-il un coup d'œil sur celles de l'Estaque ! Niebuhr, je le répète, a un droit médiocre à notre gratitude pour avoir fait cadeau à la France d'une relation indigeste où se coudoient le vrai et le faux, mélange des récoltes de Forskael en plusieurs localités du midi de l'Europe avec les exsiccata de Marseille. Il va de soi que si le naturaliste de Suède, revenu sain et sauf, eût, après appel à ses souvenirs, mis personnelle- ment au net ses notes hâtives, le Florula aurait été dépouillé de grossières inexactitudes et d'une nomenclature bariolée, mi- partie linnéenne, mi-partie puisée un peu partout: Ruta sylves- tris^ Lotus friiticulosus, Poafilicina^ etc. Cette sévérité de mon jugement se justifie auprès de quiconque a connaissance de la flore actuelle de Marseille. En effet, com- ment croire, d'abord, que Forskael, dans une course très pro- (1,2) Mercurialis tomentosa et Ancluis.i officinalis ont été cueillies de nouveau à l'Estaque par Blaize, en ce siècle : témoignage de la véridicité partielle du Florula. (3) « Campanula minor » de Forskael. Je ne suppose pas que ce fût la Specularia f al cat a A. DC, cette espèce ne se rencontrant nulle part aux environs de l'Estaque. Quant 'â S . hybrida, peut-être Garidel l'avait-il dési- gnée à Aix par son Campanula arvensis procumbcns . (4) Les l'rovençaux ne se souviennent guère de F'orskael qu'en voyant nos Lupinus tennis Forsk., Suœdafruticosa Forsk,,et Planta^ocrassifolia Forsk., trois plantes tju'il ne découvrit pas eu France, quoique celle dernière, d'après Castagne {liât, des B.-du-Rh., non Cat. de Marseille où il l'appelle P. ma- ritima) croisse à l'Estaque. 22 2 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE bablemènt non renouvelée, ait pu mettre en cartable des plantes dont la floraison-fructification a lieu chez les unes bien plus tôt, chez les autres bien plus tard qu'à la date du jour où il herbo- risa ? Qui ajoutera créance, ensuite, parmi les vieux botanisants des Bouches-du-Rhône, à la rencontre à TEstaque de Draba incana, Astrocat-pus sesamoides, Coriaria myrtifolia (prendre le Myrte pour la Corroyère n'aurait pas fait honneur au titulaire de la chaire botanique de l'Université de Copenhague !), Paliu- rius aculeatus, Cytisus nigricans^ Lupinus hirsutus. Ornithopus compressus. Seseli tortuoswn, Peucedanum officinale, Valantia Cruciata, Carduus serratiiloides, Scorionera hiimilis, Mulge- dium alpinum, Senecio Jacobœa, Crépis teciorum, Erica scopa- ria (i), Gratiola officinalis, Phlomis Herba-venti, Salix vimi- nalis. Rumex aciitus, Euphorbia spinosa^ Aristolochia rotunda, Theligonum Cynocrambe, Pinus sylvestris, etc. (j'en passe) : colonie invraisemblable de plantes linnéennes dont les unes n'ont jamais, de nos jours, été trouvées à l'Estaque, dont les autres sont étrangères soit au département, soit à la Provence, soit même à la France, dont telles autres enfin sont propres aux hautes montagnes ! En écartant comme hypothèse insoutenable la variabilité, d'un siècle à l'autre, de la flore de l'époque postdiluvienne, pour un lieu non soumis à de graves perturbations climatériques, admet- tons que plusieurs antiques stats aient été, à l'Estaque, détruits par l'homme — il y a toutefois dix probabilités contre une qu'on n'y voyait point de véritables marais — : une portion fort réduite des plantes figurant ci-dessus aura pu y venir en raris- simes pieds; mais, pour le reste, il est sage d'être aussi incrédule que saint Thomas ; or, Castagne s'est-il tenu en garde dans son indication à l'Estaque, apparemment sur la foi de Forskael (qui les y cite), de Bupleurum rigidum et Lithospermum fru- ticosum ? On les y cherche en vain. Sous bénéfice de toutes réserves, je n'élève aucune objection (i) Vainement prétendrait-on que si ce n'était pas Erica scoparia c'était E. multijlora. Pas plus ces deux espèces que V « Erica viridipurpurea », citée en outre par Niebuhr-Forskael, n'ont jamais existé à lEstaque. ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 223 contre Rapistrum perenne^ Scorpiurus sulcata (i), Medicago intertexta, Rubia tinctorum, Scor^onera orientalis, Antirrhi- num triphyllum, Marrubium supinum^ M. peregrinum, M.can- didissimum^ Hordeum jubatum^ la présence temporaire de ces espèces, au milieu du xviif siècle, à l'Estaque, pouvant s'expli- quer par les mille et une causes indirectes qui pre'sidentà Tad- venticité, par un saut hors des jardins, par la culture, etc. ; — ni contre Bupleurum rotundifolium^ Scrophularia canina : car, distinguant le B. protractum Link, j'ai, par deux fois, rencontré à l'Estaque le rotundifolium L. ; et, dans la région, il existe une autre plante non confondable avec la Scrophularia provincialis Rouy : je vise une scrophulaire que je présume être S. bicolor Sibth . , soit une forme de la canina. Irai-je, maintenant, faire une querelle à Forskael parce qu'il désigne, dans son Florula., de manière peu claire certaines espè- ces dont il est difficile de reconstituer l'état civil ? L'indulgence (qui n'en a pas besoin ?) revient de droit à notre jeune explora- teur pour sa Scor^onera hispida, mystérieuse synanthérée qu'il affirme avoir prise à Marseille. Selon moi, Forskael, ignorant ce que devait dire Linné, en 1767, dans le Mantissa, sur la S. hir- suta, n'avait osé reconnaître dans la Scorzonère velue de l'Es- taque le Geropogon hirsutum L., indiqué seulement à Naples par le Species plantarum, i"^ édition. Croyant avoir affaire à une espèce inédite et se fiant à ses spécimens fripés, notre Suédois l'aura décrite, à bord du navire, d'une façon provisoire, fantai- siste : en cela il est plus excusable que Garidel, dans son labora- toire, représentant le Tragopogon hirsutum Bauhin [Scor\o- nera hirsuta L.) avec de nombreux poils au calice ! Au reste, de même que la tigj de la 5. /z/r.SM?a est parfois glabre, le calice (i) Du fait de ma dccouvcrte à Toulon, au pied du Faron, du vrai Scor- piurus iulcata L. je ne conclurai certes point à l'impossibilité d'une erreur de Forskael. Dans les Alpes-Maritimes, on a dû prendre pour ce ii". sulcata la variété eriocarpa Gr. et Godr. non Moris du .S", subvillosa ; la même con- fusion serait donc admissible pour l'Estaque. D'ailleurs, n'y aurait-il pas eu, de la part de Forskael, détermination inexacte du S. sulcata, on est logiquement en droit de suspecter l'iiabital de Marseille, puisque le Flu- rula de Niebuhr, nous l'avons vu, n'otVre aucune garantie en matière de sûre provenance des plantes dont il parle. 224 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE montrerait normalement quelques poils, au dire de DeCandolle {Flore Française) : « folioles de l'involucre^re^^Me entièrement glabres » . Assez sur Forskael ; passons à l'inventaire moderne de mon Petit Coin. {A suivre.) Les principes chimiques des plantes de la Flore de France par M . Georges Renaudet. Grâce aux travaux considérables effectués pendant ces dernières années, la Botanique est devenue une véritable science, aux principes bien établis et aux applications toujours croissantes. Mais elle ne reste point pour cela complètement autonome ; comme toutes les sciences, elle se rattache à d'autres branches dont l'une des plus intéressantes est la chimie. Il est peu de grandes familles végétales, en effet, qui n'aient été l'objet d'ana- lyses chimiques et la thérapeutique s'enrichit chaque jour des résultats de ces laborieuses recherches. Tandis qu'anatomes et taxinomes unissent leurs efforts dans l'histologie et la classification des genres, alors que d'éminents esprits essaient de fixer l'idée d'espèce, le chimiste à son tour pénètre plus avant dans l'organisation intime des tissus végétaux et cherche à les réduire en leurs principaux éléments. On com- prendra combien cette tâche est délicate, mais les difficultés semblent s'atténuer avec les perfectionnements de la science où l'analyse et la synthèse ont déjà produit tant de merveilles. Notre but est de faire connaître aux botanistes, moins fami- liers avec les formules qu'avec les diagnoses, les plus impor- tantes découvertes de la Chimie moderne dans le règne végétal ; ils trouveront là l'occasion de compléter heureusement leurs connaissances et d'apprendre ou de se rappeler quelques noms et faits d'une véritable importance. Il y a longtemps déjà qu'on accuse les naturalistes de se désin- téresser des choses qui ne touchent pas immédiatement à leur ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 22 5 science. C'est un défi qu'il importe de relever et il n'y a pas d'ar- mes plus courtoises que celles que procurent le savoir et l'e'tude. Nous allons donc pouvoir nous réconcilier avec les Chimistes, — gens graves qui ne sauraient mêler à leurs conceptions le par- fum poétique que nous donnons aux fleurs — en apprenant d'eux les principes actifs contenus dans les plantes de la Flore française. Cette petite étude n'a pas d'autre but et, s'il est atteint, elle n'aura pas été inutile. Les renseignements que nous consigne- rons bientôt sont puisés aux sources les plus autorisées et les plus récentes ; on excusera l'imprécision de quelques détails et de certaines formules en pensant qu'ils sont de date toute nou- velle et que la chimie n'a pas encore dit, à leur égard, son der- nier mot. Mais il est bon néanmoins de les connaître pour que, l'occasion aidant, un tel nom chimique ou le symbole corres- pondant ne restent pas une énigme pour les botanistes qu'on aurait pu croire égarés dans d'inextricables théories ou retran- chés à tout jamais derrière leurs volumineuses et rarissimes col- lections ! Dans la revue d'ensemble qui va suivre, nous classerons, autant que possible, les principes actifs contenus dans les plantes par catégories ou espèces chimiques, indiquant pour chacun d'eux les principaux genres ou espèces où on les rencontre. La localisation de ces principes serait une question fort inté- ressante aussi à développer, mais elle sortirait de notre cadre et nous la mentionnerons seulement au fur et à mesure de ce mo- deste travail. Par contre, nous ajouterons à la suite des corps étudiés le nom des Chimistes qui les ont isolés ou qui en ont fait l'objet de tra- vaux importants ; de même nous indiquerons succinctementleurs propriétés physiologiques et les applications qu'on en fait ou qu'on veut préconiser en thérapeutique. L'analogie chimique de plusieurs de ces corps nous obligera parfois à en noter quel- uns que Ton extrait de plantes exotiques ; nous les mentionne- rons surtout lorsque ces principes se trouveront à la fois chez ces derniers végétaux et dans les espèces de notre Flore. 10 220 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE I. — GLUCOSIDES. On donne le nom générique de glucosides à de nombreux principes immédiats d'origine végétale, qui jouissent de la pro- priété commune de se dédoubler en un sucre spécial et en matières diverses. Glucosides naturels. SALICINE G" H** O'. — Principe amer cristallisé décou- vert par Leroux en i83o et étudié depuis par Piria. On le ren- contre dans l'écorce de saule (Salix hélix L., S. pentandra L., S. prsecox Willd,, S. fissa Ehrh.,S. amygdalina L.,etc.), de peuplier (Populus nigra L., P. pyramidalis Rosier, etc.), de tremble (Populus tremula L.), dans les boutons floraux de la Spiraea Ulmaria L. Notons encore sa présence dans le casto- reum. C'est un fébrifuge employé comme succédané de la qui- nine ; on l'a mélangé par fraude au sulfate. CONIFÉRINE C*^ H22 0% 2 H' O. — Trouvée dans le cam- bium du Larix europaea DC. par M. Hartig, étudiée ensuite par M. Tiemann. On la trouve dans la sève des conifères (pin, sapin, etc.. .), dans les asperges, le Scornozera hispanica L. C'est un corps intéressant au point de vue chimique, car il se dédouble en glycose et alcool coniféryllique; ce dernier corps donne, par oxydation, de la vanilline. POPULINE C H-^ O» ou G*' H*" {O H' O) 0\ — C'est Téther benzoïque de la salicine. Isolée par Braconnot et étudiée par Piria. Se rencontre dans l'écorce, les feuilles et les bourgeons du Populus tremula. JESGULINE G'^ H^fi O' + i ,5 H^ O. — Découvert par Minor dans l'écorce du Marronnier d'Inde (^sculus hypocasta- num L.). C'est un fébrifuge d'une énergie modérée, mais qui paraît bien toléré. On le trouve également dans la racine d'une Solanacée américaine, le Jasmin jaune Gelsemium semper- virens . La DAPHNINE, retirée du Daphnis, est un isomère de l'aes- culine. PHLORIDZINE G" H'^* O*" + 2 H^ O. — Découverte par Stas et de Koninck dans l'écorce des racines de pommier, poi- ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 22 7 rier_, cerisier et autres arbres de la famille des Rosacées. Fébri- fuge {De Konmck, Van Mons^ le prince L. Bonaparte). Possède la propriété de déterminer un diabète physiologique ou expéri- mental, diabète intense, quelquefois accompagné d'albuminerie: cet état disparaît peu de temps après la cessation de son emploi. ACIDE MYRONIQUE C" H'» Az S^ O'".— C"" H*« Az S O*». — Ce glucoside existe à l'état de sel de potasse dans la graine de Sinapis nigra L. Moutarde noire, et du Raifort, Cochlearia Armoracia L. Sous l'action d'un ferment spécial, la MYRO- SINE qui se trouve dans les mêmes graines, l'acide myronique se décompose en glycose, essence de moutarde et sulfate acide de potasse. SINALBINE G»" H** Az^ S^O'».— Isolée par Laubenheimer, de la graine de moutarde blanche, Sinapis alba L. ACIDE RUBÉRYTHRIQUE C^« W^ O''. — Se rencontre dans la Garance, Rubia tinctorum L. APIINE G" H^-^ O'^ — Dans le Persil. (L'APIOL C W O* qui forme en partie l'essence de persil est un composé se ratta- chant aux triphénols benzéniques.) AMYGDALINE G^» H-^ Azo" + 3 H^ O. — Glucoside azoté qui se rencontre dans les amandes amères et dans les graines de beaucoup d'amygdalées et de pomacées. Découvert par Robiquet et Boutron. Bouillie avec les solutions alcalines étendues, elle donne de l'ACIDE AMYGDALIQUE G'» W O'»?. (Liebig et Môh 1er) . SOLANINE G" H^^ Az 0»^•— Ce glucoside, qui joue le rôle d'une base faible, existe dans beaucoup de Solanées. On l'extrait généralement des pousses de pommes de terre germées (Kro- mayer). On la rencontre dans les tiges et les feuilles de ces der- nières, dans les baies de Verbascum verbascifolium ; elle a été découverte par Desfosses dans les baies du Solanum nigrum L. Elle possède des propriétés narcotiques et analgésiques. Nous en reparlerons plus loin. SAPONINE C^2 H-i'' O'». — Elle existe dans beaucoup de végétaux : Saponaria offlcinalis, dans la Saponaire d'Egypte (Gypsophila struthium), la nielle des blés, Agrostemma Gi- thago L., le Quillaja saponaria, et différenis Silènes. Elle 228 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE communique aux infusions de ces plantes la propriété de mous- ser. C'est un corps incristallisable, vénéneux {Malapert et Bott- net, de Poitiers, 1844, — Eugène Pelikan)^ provoquant l'éter- niiement ; il a été décrit par Bressy qui l'a trouvé dans les plantes ci-dessus, de même que dans l'arnica, le marron d'Inde, le poly- pode et beaucoup d'autres plantes de la famille des Rosacées, des Sapindacées, des Polygalacées. On lui donne encore les noms d'Agrostemmine, Githagine et Sénégine. La LAUROCÉRASINE qui se trouve dans le Laurier-Cerise est un amygdalate d'amygdaline. DAPHNINE C^^ H'^ O* + 2 H^O.— C'est le premier connu parmi les glucosides ; Vauquelin le retira du Daphne Gni- dium L. en 1 808. On le rencontre également dans les D. Meze- reum L. et alpina L. GONVOLVULINE C^' W^ 0'«? —Se rencontre dans les Con- volvulacées. On l'extrait des rhizomes de Jalap. La JALAPINE C^^ H^« O**' ? du Gonvolvulus orizabensis, se comporte comme la convolvuline. ARBUTINE C H'«0' et MÉTHYLARBUTINE C'^H'^'O'. — Ces deux substances se rencontrent dans les feuilles de l'Ar- butus uva-ursi L. Glucosides de la Digitale. De laDIGITALIS LUTEA L. on a retiré trois glucosides : la digitaline C^« H^« O'* (?) la digitoxine, digitaline française, digitaline cristal- lisée, C^8 H^« 0>» la digitonine, ou digitaléïne C^^H^»0'^- C^' W^ O'' -\- 5 H^ O (?) Les deux premiers sont insolubles dans l'eau, le troisième s'y dissout. La Digitale a été l'ojbet de nombreuses études chimi- ques et la lumière n'est pas encore faite sur tous les points ; après les travaux de Homolle et Quévenne, Houdas, Roucher, Nati- velle, Kosman, Merck, Schmiedeberg, une nouvelle étude sur la digitaléine vient d'être publiée par MM. Kiliani et Windaus (ij. (i) Ueber Digitalein. Archiv. de Pharmazie, [3], XXXVII, 189g, p. i58. ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 229 Ce travail conclut à l'existence, dans la digitale, d'un poison du cœur très soluble dans l'eau, c'est-à dire d'une « digitaléine au sens de Schmiedeberg. « D'autre part, il reste toujours établi que le produit désigné sous ce nom par Schmiedeberg ne constitue pas un individu chimique déterminé. On distingue généralement les deux variétés inscrites au Codex français : La Digitaline amorphe ou allemande, digitalinum verum C" H*« O'- la Digitaline cristallisable ou française, digitalina cris- taillis3itsi {Nativelle, 1868). La Digitaléine, digitonine, digitasoline a été obtenue par Homolle et Quévenne à l'état amorphe en 1843; c'est le plus abondant des glucosides contenus dans la plante. Houdas a pu la cristalliser. Son action thérapeutique, récemment mise en doute, est beaucoup plus faible que celle de la digitaline cristal- lisée. L'action cardiaque de la Digitale est trop connue pour qu'il soit nécessaire d'y insister ici. Notons seulement, pour mémoire, le nom des principaux expérimentateurs : Eulenburg, Ehrenhaus, E. Hardy, Legroux ; Dybkowski et Pelikan, Vul- pian, Blaquart, Andral et Lemaistre, Homolle et Quévenne, Sanders, Baydon, Baehr, Hietz, Pfaff, Constantin Paul, Bouley et Reynal, Paul Duroziez, Kaufmann, Bouillaud, Hutchinson, StrohI, Schiemann, Hervieux, Lelion, Kinglake, Bidauld de Villiers, Schwilgué, Beau, Briquet, Gubler, Siredey, Marey et Chauveau, Traube, Coblentz, Wunderlich, Oulmont, Smo- les, Lœderich, Withering, CuUen Jœrg, Mérat et de Leers, Bayle, Trousseau et Pidoux, Megevaud, Stadios, Siegnnend, Tardieu. Orfila, Claude Bernard, Hilton, Fagge, Stevenson, Stannius, Moleschott, Brunton, Giacomini, Germain Sée D"" Huchard, énumération qui semblera fastidieuse mais qui peut donner une idée des nombreux travaux faits sur ce sujet. L'action de la Digitaline a déterminé Buchheim à créer un groupe spécial, le groupe Digitaline, dans lequel figurent déjà une foule de substances. Nous citons les plus impor- tantes ; ce sont la NÉRINE et l'OLÉANDRINE (Schmiede- 2 30 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE berg) tirées du Nerium oleander, l'APOCYNINE et l'APO- GYNÉINE (Apocynum cannabinum) ; l'ANTIARINE, l'HELLÉBORINE, l'EVONYMINE, la THÉVÉTINE, la STROPHANTINE, la SGILLAINE, 1 ADONIDINE, la GAWALLAMAINE, etc., etc. Il faudrait encore y faire entrer la Caféine. (-4 suivre). Quelques Lichens saxicoles des Pyrénes-Orientales. Récoltés par feu le D"" Goulard, et déterminés par TAbbé H. Olivier (i). Néà Argentan (Orne), le i*"" septembre 1 845, Goulard (Charles- Prosper), terminait en i863 au Petit-Se'minaire de Séez, ses études précédemment commencées au Lycée de Caen. Ce fut surtout au contact de nos savants maîtres, MM. de Brébisson et Husnot, avec lesquels il était lié d'amitié, que se développa son amour pour les sciences naturelles. Il s'occupa d'abord, sous leur haute direction, de Phanéroga- mes, de Muscinées et d'Algoologie, (surtout Diatomées et Des- midiées). Notre flore locale lui doit vers cette époque (1869) la découverte à Campeaux près Vire (Calvados) du Fabronia pusilla Schw., limite septentrionale de cette espèce plus spé- ciale au Midi (2). Engagé dans la marine, il fit, en 1867 et 1868, le tour du monde et séjourna notamment dans l'Amérique du Sud. 1870 le retrouve prenant part active à la guerre Franco-Allemande ; il fit ensuite partie de l'armée de Versailles qui réprima Tinsur- rection de la Commune. Ce n'est qu'après la guerre qu'il commença ses études médi- cales à Montpellier, tout en soccupant spécialement d'histoire (i) C'est à mon savant ami et correspondant, M. l'Abbé A. L. Letacq d'Alençon, que je suis redevable de ces détails biographiques, comme aussi d'avoir eu à ma disposition et d'avoir pu étudier la précieuse collection dont il est question dans les pages suivantes. (2) Cfr. Husnot : Flore analytique et dichotomique des Mousses du Nord-Ouest . i" édition, p. 49. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 23 I naturelle avec le professeur Charles Martins et Duval-Jouves alors recteur de l'Académie. Quelques années passées à Mar- seille lui firent aussi connaître Derbès, professeur de botanique à la Faculté des Sciences de cette ville; l'abbé Boulay, professeur à Nîmes, et Philibert, professeur de philosophie à la Faculté des Sciences d'Aix-en-Provence, et également bryologue dis- tingué. ,En 1873, il entreprend avec son premier maître en bryologie, M. Husnot, plusieurs excursions dans les Pyré- nées (i). Son nom comme bryologue était alors bien connu. Nous voyons Schimper lui dédier le Hypnum Goulardi ratta- ché par l'abbé Boulay au Hypnum arcticum, et Husnot le Jungermannia Goulardi (2). En 1878, il herborisait en Corse, et c'est alors qu'il fournit à Venturi et Bottini une liste manus- crite de Muscinées sous le titre de Catalogo inedito de Muschi délia Corsica^ cité par ces auteurs âaxnslexxv Enumeraiione cri- tica dei Muschi italiani, (in 8% 1884). Reçu Docteur de la Faculté de Médecine de Paris le 6 février 1879, il vint habiter Tinchebrai pour y exercer sa profession. Mais sa santé délabrée réclamant un climat plus doux le torça au bout de quelques années à se fixer à Banyuls-sur-Mer dans les Pyrénées-Orientales. Là encore, il continua à suivre son attrait pour l'histoire naturelle en travaillant au laboratoire de zoologie maritime sous la direction de M. Lacaze-Duthiers. C'est dans les différentes excursions botanique qu'il fit à cette époque aux environs de Banyuls que furent récoltés les Lichens qui font l'objet de ce travail. Le Docteur Goulard est mort à St-Germain-en-Laye à la suite d'une longue et cruelle maladie, le i3 juillet 1894. Profon- dément pénétré des sentiments d'admiration que fait naître en tout esprit sérieux et réfléchi l'étude des plantes ; comprenant combien tout dans la nature, jusqu'aux êtres les plus infimes, porte l'empreinte de la sagesse infinie de son Auteur, il sut tou- (i) Cfr. Husnot : Guide du bryologue dans les Pyrénées. Revue Btyolo- gique, r' année, p. 7, Sy. 111° année p. 7.69. (•/) Cfr. Husnot. Hépatologia Gallica, p. 2g et fig. 40 ; et herbier des Hépatiques de France, Fascicule 111% n" 68. 232 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE jours voir et adorer Dieu dans ses œuvres. Aussi sa vie entière comme sa mort furent celles d'un fervent chrétien. Le rayon d'exploration où furent récoltés les lichens de cette étude n'est pas très étendu. 11 ne comprend que Collioure, Port-Vendres, Banyuls-sur-Mer, le Cap Béar, le Cap Cerbères et les localités environnantes. J'y ai cependant trouvé, on le verra, beaucoup de formes et d'espèces très intéressantes, et dont plusieurs jusqu'à présent n'ont pas encore été signalées dans d'autres localités. A deux reprises différentes, 1872 et 1884 le Docteur Nylander avait exploré et visité à fond toute cette contrée. Le résultat de ses recherches a paru dans deux opuscules latins : observata liche- nologica in Pyreiieis Orientalibus, Caen, 1872, devenu très rare aujourd'hui ; et : Lichenes Pyreneoriim Orientalhim observatis novis. Paris, 1891, tiré à un très petit nombre d'exemplaires. Il n'y avait donc pas à compter sur beaucoup de nouveautés, étant donné surtout que le regretté Docteur Goulard, bien que Pha- nérogamiste et Bryologue distingué, n'était nullement spécia- liste en lichénologie. Les espèces et variétés étudiées sont au nombre de 121 ou 129, si l'on compte quelques simples fermes et deux petits para- sites. J'ai pensé qu'au lieu d'une simple et sèche nomenclature, une brève diagnose française, faite sur le vif, des espèces les plus remarquables, pourrait être utile à qui n'est pas familiarisé avec le latin, ou ne possède pas sur ce sujet les ouvrages de plus en plus rares du Docteur Nylander. Toutes les localités sont exactement celles annotées par le Docteur Goulard à la suite de ses récoltes. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 2 33 Note sur le Catillaria supernula (Nyl.) Oliv. Lecidea supernula ISyl^ in Flora iSyô, p. 5j4. Cette intéressante espèce, qui n'a encore été rencontrée qu'en Angleterre par Grombie, vient d'être découverte chez nous par M. Fautrey sur un banc calcaire dans la Côte-d'Or. En voici la description faite sur les nombreux échantillons qui m'ont été adressés. Apothécies o,3 — o, 4 millim. de diam., noir foncé, conco- lores en dedans; d'abord planes et à bord propre mince, un peu proéminent, puis convexes et immarginées. Rarement solitaires, elles sont presque toujours groupées en petits ilôts de 3, 5, ou 6. — Paraphyses libres, assez épaisses, renflées au sommet qui est noir ou noir bleuâtre; spores ovoides ou oblongues, 8"*, hyalines, uniseptées et disposées sans ordre dans les thè- ques ; 10, 14 X 5, 6. L'Iode colore en rouge vineux la gélatine hyméniale et bleuit le sommet des thèques. Un point assez intéressant et qui mérite de fixer l'attention de l'observateur, c'est que le thalle du Lecanora calcarea sur lequel repose cette espèce est parcouru et comme déçusse de nombreuses lignes noires proéminentes, qui évidemment lui sont étrangères, puisque son hypothalle est blanc. Ces lignes hypothallines qu'on ne retrouve d'ailleurs sur aucun autre Lecanora calcarea du voisinage appartiendraient donc probablement au Catillaria superna dont elles formeraient l'hypothalle. Habit. Vit en parasite sur le Lecanora calcarea dans la mon- tagne de Bard (Côte-d'Or), altitude 38o m. sur des éboulis calcaires. On ne le trouve pas ailleurs dans la montagne, m'écrit M. Fautrey. H. Olivier. 2 34 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Un coin de la Flore des Vosges PLANTES DES ENVIRONS DE RAMBERVILLERS ]^OXES EX ODSE:i rouge. G. sMiTHii Nyl. — G. dendritica v. Smithii, Flag,, Oliv. — Diflfère de G. dendritica par ses lirelles pâles ou blanchâtres en dedans, simples ou très peu rameuses, non palmées, plus courtes et quelquefois obtuses. — AR. Sur l'écorce des jeunes chênes. Sainte-Sabine, bois des Isles et forêt de Mézières; Chemiré, bois. — F. simpliuscula Oliv. — Lirelles simples et distantes les unes des autres. — Sainte-Sabine, bois des Isles. F. maculans Oliv. — Thalle tartreux ; lirelles nombreuses et confluentes au centre, ovales, subarrondies, plus distantes au pourtour. — Sainte-Sabine, bois des Isles. R. Ch. — Thalle K + jaune ^ rouge. * G. ELEGANS Ach., Myl., Nalb., Lamy, Flag., Oliv. — Thalle hypophléode, mince, pâle-olive ou grisâtre. Lirelles munies de 3 à 4 sillons parallèles, planes, élevées, pruineuses, noires en dessus, brunes en dedans, simples, obtuses, à rebord blanchâtre et proéminent; spores 6-8 par thèque, hyalines, à 6 cloisons; 20,24 X 9,10. — TR. — Sur les écorces. — Chemiré-en- Charnie, sur un chêne dans la foret, à droite de la route d'Etival. Forêt de Perseigne, abondant sur les bouleaux et les chênes dans la Vallée d'Enfer. Gen. XLIII . — Opegrapha Ach. Thalle mince, diversement coloré, ou nul. Lirelles noires, superhcielles, ovales ou oblongues, simples ou ramifiées, à re- bord propre, plus ou moins canaliculées. Spores 8"<^, fusiformes, hyalines ou brunes, cloisonnées ; spermaties droites ou courbes. * O. LYNCEA Schœr., Nyl., Malb., Flag., Oliv. — Thalle blanc cendré, un peu farineux. Lirelles pressées, recouvertes d'une pruine bleuâtre qui disparaît avec l'âge, oblongues ou subarron- dies, planes, obtuses, d'abordinnées puis émergentes; spores 8"% hyalines,' fusiformes, .^-7 septées; 28, 3o X 3,4. — TR. — Sur l'écorce des vieux chênes; Saint-Calais. (Mme Cauvin). Desp. FI. du Maine. R. Ch. — ThuUc K -|- jaune. 248 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE * O. NOTHA Ach., Nyl., Lamy. — O. varia v. notha. Malb., Oliv. — Thalle blanchâtre ou nul, souvent hypophléode. Lirelles noires en dessus et en dedans, grosses, ovales ou subar- rondies, courtes, convexes, simples, à disque profondément cana- liculé et élargi au milieu, spores hyalines, devenant brunes avec l'âge, 2-5-septées, fusiformes, allongées ; i5,3o X 5,9. — TC. — Sur toutes les écorces plus ou moins rugueuses. Cette plante présente un certain nombre de variétés ; j'ai surtout remarqué les suivantes : * — Var. siGNATA Ach. — Lirelles plus allongées, lancéolées, planes, à bord propre persistant. — AC. Sainte-Sabine ; Che- miré; Crannes ; Bourg-le-Roi; etc. — F. chlorina Schœr. — Thalle et lirelles recouverts d'une pruine jjaune-verdâtre, constituée par une algue microscopique. — Sainte-Sabine, forêt. -- Var. popuLiNA Chev. — Lirelles petites, très courtes, presque arrondies, ce qui leur donne une apparence lécidéine. — AC. Sainte-Sabine; Bourg-le-Roi; Crannes; etc. — Var. DiAPHORA Ach. — Lirelles grosses, fortement élargies au milieu, allongées et atténuées aux extrémités. — Sainte- Sabine, à Fourriers, sur un noyer. * — Var. puLiCARisNyl. — Lirelles petites, linéaires, oblon- gues, lancéolées, rimiformes, lisses et simples. AC. Le Mans; Sainte-Sabine; Bonnétable, etc. — Var. ATRORiMALis Nyl. — Thalle épiphléode ; lirelles linéaires, droites, parallèles; spores 3-septées ; i8,23 X 5,7. — Coulans, à Ribemont, lignicole. {A suivre). Le Secrétaire perpétuel, Gera)it du a Bulletin » : H. LÉ VEILLÉ. Imprimerie Je l'Institut de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — ix-19U0 LIBRAIRIE SCIENTIFIQUE ET MÉDICALE S3, Rue Racine, à Paris FLORES D'OCCAS Baron. Flore des départements méridionaux de la France et principalement de celui de Tarn-et-Garoiine. Montauban i823, in-8 4 fr. Barrelier, Plantœ ptr Galliam, Hispaniam et Italiam, observ., icunibus a>neis exhibit». Ha. Ant. de Jussieu. Paris, 1714. in-folio. 168 p. avec 1327 fig. rel. {Bel excmpl.) 23 fr. 53. Bâtard. Essai sur la Hore dudépart. deMaine- et-Loire, Angers, i8o9,in-i2. rel. (un peu ta- ché).. 2 fr. 5o = 1. Belleval. Nomenclateur botanique Langue- docien, Montpellier, 1840, in-12 1 fr.5o 55. Besnou et Lachenée. Catalogue des plantes vase, de l'arrondissement de Cherbourg, 1862. jn-8 3fr. 5o 56. Billot. Annotations à la flore de France et d'Allemagne, Haguenau, i855, in-8, 207 p. 5 pi. rel 5 fr. ^7- Blanche et Malbranche. Catalogue aes plan- tes cellulaires et vasculaires ae la Seine-Infe- rieure. Rouen, 1864, in-8, 166 pag. . 3 fr. 75 58. Boerhave (H.). Index alter planiarum quae in horto Academico Lugduno-Batavo aluntur, Lugduni-Batavorum, 1737, 2 tomes en i iii-4 avec 40 pi. rel • 8 fr. 5q. Bonnet. Florule des iles Saint-Pierre et Mi- quclon, 1887, gr. in-8, 24 pag i fr 25 60. Michalet. Histoire Naturelle du Jura. Bo- tanique, 1864, in-8 4 f ■" 5o 61 . MiCHOT, Flore de Hainaut, Mons, 1845 i gr. 8. 7fr. 62. MiGOUT. Flore du départ, de l'Allier, Moulins, 1866, in-8 avee pi 5 fr. 5o ION (3-^ Liste, n-'ol à 73) (t'i . MoiSAN (A.). Flore N.aniaise. Nantes. i83q in-8, 725 pag. avec pi 7 fr. 5ô 64. MoREAu. Carte botanique de l'Yonne, 1873. in-8, 40 pag i fr. 75 65. MoRiCAND (S.). Flora Veneta, seu enumeratio plantarum circa Venetiam nascentium, 1820, in-8 4 fr. 5o 66. MouGEOT. Végétation spontanée du départe- ment des Vosges. Epinal, 1845. iTi-8. cart. 5 fr. 5o 67. NiEL. Catal. des plantes phanérog. vascul. et cryptog. senîi-vascul. du départ", de l'Eure. 1889. gr. in-8. i38 pag 3 fr. 68. NouLET. Flore analytique de Toulouse et de ses envir. Toulouse, 1861 2 fr. 69. Paris. Végétation des envir. de Constantine, 1871, g. in-f^. 18 pag I fr. 2.5 70. Panquy. Flore du départ, de la Somme c Jti envir. de Pari<. Amiens. i83i. in-S.. 5 fr. 5o 71. P01RAULT Catal. des plantes vase, du départ, de la Vienne, 1875, in-8, 127 pag. avec sup- plément, i883, 52 pag 4 fr. 72. Saint-Amans. Flore agenaise, avec Je bouquet Agei:, :S2i, in-8, rel S fr. 5o 73. SoYER-WiLLERMET. Observ. sur quelques plan- tes de Franco. suivies du ("atalogue des plantes vascul. des environs de Nancy. Nancy, 1828, in-S, 195 pag '. 4 fr. 74. GoNSE. Catalogue des Muscinées de la Somme Amiens, i885. in-8, 65 pag 2 fr. 5o 75. Le Breton. Contrib. à la flore mycologique de la Loire-Inférieure, iS-o. in-S, avec 3 pi. col. 5 fr. , TARIF DES TIRAGES A PART avec chan?ement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures noji imprimées^nr papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 1/4 de feuille — i paires ... i /2 feuille — 8 pages 1 feuille entière — 16 pages. '2oE.x. 4fr. (i fr. 0 fr. 7:; 50 Kx. Dfr. 7fr. 1 1 fr. 50 ;kx. fifr. 8 fr. VA fr. -2:i !()() Ex. 7 fr. 9;r. 15 fr. 150 Ex, 8 Ir. .50 10 fr. 50 17 IV. 50 200 Ex. H» fr. dO 1-2 fr. 20 U\ S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptes a raison de o fr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous ... s ir. Pour 100 — ••• 4^''- ^o Pour i5o — ... 3 fr. 25 Pour 200 — . . . 6 fr. Les auteurs voudront bien s entendre directement avec l'imprimeu DANS LES QUINZE JOURS qui suivront 1 apparition du numéro or aura paru leur travail . Demande. Docteur en Médecine et ès-sciences naturelles, chef des travaux d'Histoire naturelle d'une importante Ecole de Médecine et de Pharmacie en France accepterait situation scientifique à l'étranger (par exemple poste de botaniste micographe dans une université); particulièrement en pays de langue anglaise ou espagnole. Peut fournir de hautes références. S'adresser à la direction de la Revue. Changements d'adresse. M. L. Lavergne,, Instituteur au Cours complémentaire de Maurs (Cantal> R. P. Eug. Vaniot, Professeur de Rhétorique au Collège N.-D. de Sainte-Croix, Le Mans *Sarthe). M. E. MoNGUiLLON, Instituteur à Roëzé, par La Suze (Sarthe). VIENT DE PARAITRE : MANUEL DU MYCOLOGUE AMATEUR Par notre Collègue M. L.-J. GRELET. H. BouLORD, Editeur, i 3, place du Temple, Niort (Deux-Sèvres). Prix : Broché, 4 fr. ; avec Reliure anglaise, 4 fr. 50 Ouvrage portatif, remarquable par sa clarté et son élégance. BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques GROSSISSANT DE 1 00 A I.5oO FOIS Prix : de SO ù OOO francs LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTAxNIQUE de 1 fr. 75 à 20 fr. Donander le Catalogue général franco 9® Année (3' Série ) N-^ 133 i^' Décembbre 1900 BULLETIN DE L'ACADÉMIE INTERNATIONALE de Géographie Botanique « LE MONDE DES PLANTES » JParaîssant le Jl'" de oti£t([iie mois SOMMAIRE DU N» 133. Nominations de MM. D' Magnus, Vidal, Chevalier, Ducomet et F'" Paul. Séances des 17 octobre et 7 novembre. Lichens récoltés à Coonoor (Ghattcs) .Niigiris . en longueur et o,3 .. Hyphes de la médulle assez serrés et épais de 2-3 [x. Cortex inférieur noir ou brun, épais de i2-i5 . - a nobilis (aussi à la Gavotte). — . a plante de la basse Provence mi lium V. lanata Koch. — San ;a melitensis. — Picris pauciflora J. et F. — Mentha affinis Bor. — o- lius Mab. — Salvia officinalis v. nimw. m Scordium v. fallax (N). — Erythraea grandiflora Biv. — Tinnœa cylindracea Bieb. — Orchis olbiensis Reut. — Aceras hircina. — Phleum tenue. — Imperata cylindrica. — ■ ^gilops triti- coides Req. — Etc. Plan de Campagne. — Vinca acutiflora Bert. — Mentha Pulegium v. eriantha DC. — Quercus Ilex race ilico-coccifera De Sap. (aussi à la Gavotte). — Etc. Tubié. — Holosteum umbellatum. — Buffonia tenuifolia (aussi à la Gavotte) et v. subperennis (N). — Thymus Serpyllum vv. empetroides Wimm. et Grab. et nervosus (Gay.) — Allium vineale v. compactum (Thuil.) : cette plante n'est ni l'A. descendens L. ni l'A. eminens Gren. ; je suis de l'avis de M. Autheman qui, pour Fos-sur-Mer, avait déjà reconnu l'erreur d'H. Roux, — Orchis purpurea v. albida Cam. — Etc. Septêmes. — Ranunculus monspessulanus J. — Vicia pur- purascens DC v, minor Rouy. — Lathyrus latitolius v. linito- lius Rouy. — Sideritis provincialis J. et F. — Phlomis Herba- venti. — Mercurialis annua v. Huetii Boiss. — Quercus Ilex à glands doux (n'est point Q. ballota Desf.). — Colchicum longi- folium. — Allium paniculatum v. pseudo-flavum (N). — Cyno- surus elegans. — Etc. L'Etoile. — Genista Lobelii DC. — G. pilosa v. Jordan! (Schuttl.). Ononis reclinata. — Lavandula hybrida Rev. — Ar- temisia camphorata. — Armeria bupleuroides. — Allium flavum. — Etc. Plantes moins localisées dans la région de la Gavotte ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 27 I mais plusieurs y étant peu ou très peu abondantes. — Fu- maria officinalis v. pseudo-Wirtgeni (N). — F. parviflora vv. acuminata (Clav.) et unibrosa Hauskn. — Arabis verna. — Alyssum sublineare J. — A. maritimum v. violaceum (N). — Clypeola lapidicola J. et F. — Isatis tinctoria v, canescens (DC). — Biscutella pinnatifida J. — Iberis leptophylla J. — I. ciliata. — Rapistrum orientale v. microcarpum R. et F. — Cis- tus albidus V. platyphyllus (N), — Helianthemum hirtum vv, majoranaefolium(DC) et affine (R. et F.). — H. italicum v. peni- cillatum (Thib.). — Fumana thymifolia vv. viridis (Ten.) et juniperifolia (Lag.). — Silène muscipula v. angustifolia Costa. — S. italica v. tomentosa R. et F., que j'avais rencontre'e à Marseille, sablières de Mazargues. — Alsine tenuifolia v. arva- tica Guss. — A. conferta J. — Arenaria serpyllifolia v. minuti- flora (Losc). — Malva sylvestris v. ambigua (Guss). — Erodium provinciale et carneum J. — Pistacia Lentiscus v. massiliensis (Mill.). — Ulex parviflorus v. tenuior Rouy. — Medicago tri- buloides Der. v. vulgaris Rouy. — Melilotus sulcatavv. angus- tifolia W. et L. et mauritanica Rouy. — Trifolium tomento- sum V. minus Gib. et Belli. — Coronilla juncea. — Potentilla hirta v. média R. et G. — Lythrum Salicariav. gracile DC. — Herniaria cinerea et v. virescens Salzm. — Sedum acre v. sexangulare Godr. — Bupleurum Gerardi v. patens Rchb. — Galium setaceum. — G. verticillatum. — Crucianella latifolia v. monspeliaca. — Knautia hybrida v. integrifolia. — Scabiosa brevisetaJ. — Calendulaarvensis v. stellata (Cav.) — Onopor- don illyricum. — Picnomon Acarna. — Carduus australisJ. — Centaurea polycephala J. — C. aspera v. pseudo-sphœroce- phala (Shuitl.). C. praetermissa Martr. — Microlonchus salman- ticus. — Catananchecasruleav.albifloraAch.|et De F. — Hcdyp- nois cretica Willd. — Hyoseris radiata. — Thrincia tuberosa. — Urospermum picroidcs v. asperum Dub. — Podospermum laciniatumv. Tenorii Presl. — Tragopogon australis J. — Tara- xacum minimum Tod. — T. gymnanthum. — Lactuca Gre- nieri Lor. — Sonchus tcnerrimus. — Crépis erucifolia, — Campanula rotundifolia v. velutina. — Fraxinus Montagnci Nym. — Olca olcaster Link v. buxifolia Mut. — Piiilivrea an- 272 ACADEMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE gustifoliav. rosmarinifolia Ait. et Vahl. — Chlora perfoliata V. acuminata Rchb. — Cuscuta Godroni Desm. — Heliotropium europaeum V. fragrans Gaud. — Lycium mediterraneum. — Sro- phularia provincialis Rouy. — Linaria commutata Bernh. — L. Sieberi Rchb v. Prestandreae Ten. — Odontites lutea v. lini- folia (DC). — Mentha rotundifolia v. longispicata (N). — Ly- copus europœus v. laciniatus Rouy. — Satureia rigidula J. et F. — Rosmarinus officinalis vv, angustifolius et latifolius Mill. — R. rigidus J. et F. — Salvia horminoides Pourr. non Gr. et Godr. — Sideritis littoralis Timb. — Marrubium apulum. — Plantago lagopus v. lusitanica (L.). — Euxolus deflexus Raf. V. rufescens Godr. — Amarantus Delilei Richt. — Atriplex rosea — A. laciniata vv. integrata et parvifolia Mut. — A. patula v. macrodîra (Guss.). — Euphorbia pubescens. — E. flavicoma. — E. falcata v. obscura (Lois.) — Crozophora tinctoria. — Pa- rietaria diffusa v. fallax Lor. et Barr. — Juniperus Oxycedrus V. brachyphylla Lor. — J. phaenicea hétérophylle, à feuilles normales, et v, lycia (L.). — Orniihogalum paterfamilias. — AUium polyanthum. — A. paniculatum v. pallens. — Aspho- delus australis J. et F. — Orchis picta. — Ophrys aranifera vv. virescens Gr., litigiosa Cam. et atrata. — O. arachnites v. pseu- do-scolopax Moggr. — Cyperus badius vv. minor et elongatus Timb. — Carex Linkii. — G. glauca v. erythrostachys. — Seta- ria glauca v. elongata Rœm. et Sch. — S. ambigua. — Aristella bromoides. — Avena australis. — Festuca interrupta. — Bro- mus erectus v. macrostachys. — JEgilops virescens J. et F. — JE>. triaristata. — Etc. Je n'ai tenu aucun compte de quelques indications me parais- sant errone'es : à VEstague, Helianthemum guttatum, Lotus edulis, Statice bellidifolia, par Castagne, Rostand, Blaize ; à la Viste, Galium purpureum L. et, à St- Antoine, Cerinthe aspera, par Castagne ; etc. Et je range à part, à titre de: i* adventices, plus ou moins fugaces dans le périmètre du Petit Coin : Senebiera didyma Pers. (M. Dellac me Ta fait cueillir, en 1899, à la gare des Aygalades), Rapistrum diffusum Cr., Silène hispida Desf., Géranium tuberosum, Trifolium squarrosum DC v. majus ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 2/3 Rouy, Melilotus messanensis (gare des Aygalades d*après M.Dellac), Daucusaureus Desf., Kundmannia sicula DC, Ane- thum graveolens, Sideritis montana, Stachys italica Mill v. sal- Viaefolia (Ten.), Marrubium creticum Mill., etc. ; — 2° plus ou moins naturalisées, issues de cultures soit proches, soit loin- taines, par suite de dissémination due à maints agents : Luna- ria biennis, Punica granatum (i), Sedum boloniense, Fœnicu- lum dulce Baah., Erigeron mucronatus DC, Tanacetum vulgare Origanum humile Mill., Pennisetum villosum R. Br. , Citrus Aurantium et Chameerops humilis, ces deux dernières ayant levé de graines enfouies avec du fumier (si le climat était pro- pice, les cinq ou six jeunes pieds des Pennes acquerraient leur entier développement, comme, à Nice, les orangers en pleine terre ou, à la presqu'île de St-Hospice, les palmiers nains intro- duits qu'y vit Allioni), etc. Par cette Note on jugera quels matériaux nombreux d'obser- vation recèlent quelques mille mètres carrés négligeables aux yeux de certains botanistes. Puisse ma monographie floristique locale mettre en relief diverses plantes de basse Provence dignes pour un curieux d'être étudiées sous leurs multiples formes, sans aucun besoin de se convertir au néo-jordanisme. (i) Le Grenadier n'est pas davantage autochtone à la Gavotte que, par exemple, les nombreux vieux sujetsde cet arbre se maintenant le long d'un ravin sauvage entre la Ciotat (B.-du-Rh.) et St-Cyr (Var;. De même s'éta- blissent, avec simulacre d'indigcnat, dans le midi de la France, tantôt soli- taires, tantôt en colonies lorsfjue l'endroit est favorable au drageonnement cl au ressemis spontané : Capparis rupestris, Zizyphus vulgaris, Ailanthus glandulosa, Ceratonia siliqua, Cotoneaster Pyracantha, Cytisus Laburnum, Anagyris t'œtida, Cactus Opuntia, Mesembryanthcmum edule, Arteniisia arborescens A. Abrotanum, Santolina viridis, Cynara Cardunculus, Dios- pyros Lotus, Lilac vulgaris, Fraxinus Ornus, Gomphocarpus fruticosus, Lycium barbarum, L. sinense, Salvia Grahami, Fhlomis fruticosa, Statice sinuata, Ela.'agnus angustit'olius, Flatanus cuneata, l'inus pinea, Agave americana, Ruscus Hypoglossum, Gynerium argcnteum, etc., etc. 14' 274 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE Un nouveau classeur pour herbier Le Classeur extensible. Depuis longtemps j'étais loin d'être satisfait des classeurs dits cartons pour herbier que vend le commerce, recouverts de papier vert et à dos en toile de i3 cent, (modèle courant). Je leur reprochais : 1° De n'être pas propres à cause des éraflures qui ne manquent pas de se produire sur le papier et du dos en toile noire qui finit par devenir ±: verdâtre. 2° De n'être pas commodes, prote'geant mal les plantes lors- qu'ils ne sontpas pleins, nécessitant de continuels remaniements lorsqu'ils le sont, afin d'intercaler les nouvelles parts suivant l'ordre de la classification. 3° De briser parfois les plantes lorsque l'on serre inégalement les attaches de toile fixées en 4 points différents. Ayant pu m'assurer que bon nombre de botanistes partageaient mon opinion, j'ai fait confectionner un « classeur extensible » qui présente je crois des avantages assez importants. Il est constitué par 2 fortes plaques de carton très épais mesu- rant 29 cm. X 45 cm., unies entre elles par un dos souple, de grandeur variable entre o et 1 5 centimètres grâce à un système spécial de courroie, unique, en toile solide, s'attachant par une boucle genre « bretelle ». Le tout est recouvert en toile grise. L'extensibilité du dos permet, suivant le cas, de consacrer un carton à une tribu, une famille, ou un genre, quel que soit le nombre d'échantillons, puisqu'il suffit de serrer plus ou moins la courroie. Les plantes sont toujours exactement serrées et par suite protégées, avec une pression absolument uniforme. Il n'y a plus de changements de cartons à faire, mais seulement des intercalations dans le même carton. Enfin la couverture en toile grise donne à la fois élégance et propreté durables. Le maniementdu carton est des plus simples : il suffit de l'ou- vrir en plein, de mettre le paquet de plantes, puis de tirer sur la courroie mobile jusqu'à ce que le dos, rentrant dans ses gaines, se soit réduit à l'épaisseur convenable. On ferme alors la boucle ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 276 dont le genre évite la rouille, le perçage de la courroie, et les difficultés que les boucles à pointe ou crochets présentent par- fois à l'ouverture. Tels sont résumés les principaux avantages de ce nouveau classeur que j'ai vivement regretté de ne pouvoir présenter au dernier Congrès, où il me fut impossible de me rendre. Je suis persuadé que l'essayer sera l'adopter et qu'il est appelé dans un avenir plus ou moins proche à remplacer Tancien et mal com- mode modèle. Ch. GUFFROY. Licence ès-Sciences naturelles. On se procure le Classeur extensible en s'adressant par let- tre au Service Agricole et Scientifique^ io8, rueLegendre, Paris J'rix 3 fr. 5o, la pièce ; 3 fr. 2 5 par achat de 12 et plus. CATALOGUE DES LICHENS DU DÉPARTEMENT DE LA SARTHE PAR Instituteur à Roëzé (Sarthe) {Suite) O. RUPESTRis DC, Nyl., Oliv. — O. saxicola Kch.^ Nyl., Malb., Flag. ■ — Thalle mince, lépreux, blanc cendre ou gri- sâtre. Lirelles assez courtes, obtuses, difformes, simples ou ramifiées, non dilatées au milieu, à bord gonflé; spores 6 à 8 par thèquc, 3-septées, ovoïdes ou oblongues, obtuses, ayant une extrémité plus large que l'autre. — TR. — Poillé, sur les rochers calcaires frais de la Tahinière, au bord de la Vègre. * O. ATRA DC, Nyl., Malb., Lamy., Flag. Oliv. — Thalle généralement hypophléode, formant des taches blanchâtres sur le substratum. Lirelles linéaires, allongées, ramifiées, étroites, à disque rimiforme, non élargi au milieu ; spores 6 à 8 par thèque, 3-septées, obtuses, ovoïdes, oblongues ; i5,20 X 4, 6. Thèques pyriformes, caractéristiques pour l'espèce. — C. Sur les écorces lisses. — Sainte-Sabine; Crannes; Bourg-le-Roi ; etc. 276 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE — Var. CERASi Chev. — v.parallela Flag. — Lirelles simples, allongées, petites, parallèles. — Saint-Jean-d'Assé ; Chemiré- en-Charnie, sur l'écorce des cerisiers. — Var. RETicuLATA DC. Lirelles très nombreuses, enchevê- trées, anastomosées, imitant un réseau. — AC. Sur les écorces des pommiers, poiriers, frênes, coudriers, etc. * — Var. HAPALEA Ach. — Thalle un peu épais et rugueux ; lirelles à disque ouvert, un peu engagées dans le thalle, pressées, rapprochées, formant comme une tache noire sur l'écorce. — Sainte-Sabine, sur les frênes; Crannes, aux Rigaudières. — Var. CALCAREA Ach. — Thalle blanchâtre, tartareux; lirelles linéaires, un peu allongées, atténuées aux extrémités canalicu- lées^ quelquefois étoilées. — Rochers calcaires. Epineu-le- Chevreuil, rochers calcaires sur la route de Longues. — Var. cHEVALLiERi Leiglit. — Forme saxicole à thalle blanc, tartareux ou nul, lirelles ramifiées, courtes, ovales elliptiques, — TR. Bourg-le-Roi, sur les murs en ruines du vieux Château- fort. O.vuLGATA Ach., Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv. — Thalle minceouhypophléode,indiquépar unetache blanchâtre ou un peu cendrée. Lirelles étroites, proéminentes, oblongues, allongées, flexueuses, simples ou rameuses. Thèques fusiformes allongées et non pyriformes; spores acuminées, fusiformes, à 5 cloisons; i5,25X 3,4. — AC. — Sur les écorces lisses, frêne, lierre, prunier, etc. — Sainte-Sabine, Chemiré, Crannes, Saint- Léonard, etc. * — Var. STENOCARPA Ach. — Lirelles à disque fermé, les unes longues et flexueuses, les autres petites, oblongues, globu- leuses.— Ste-Sabine, sur des charmes; Crannes, sur des frênes. O. ciNEREA Cheval., Nyl, Lamy, Oliv, — O.vulgaiav. cine- rea Flag. — Thalle mince, blanc cendré. Lirelles noires, très petites, droites ou flexueuses, paraissant rameuses parie rappro- chement de leurs extrémités, Thèques cylindriques ; spores aciculaires très étroites, 6 à 8 par thèque, 3-5 septées ; 20,25 X 1,2. Spermaties courbes, — Rare. Chemiré-en-Charnie, au Château sur des frênes; Coulans . à Ribemont. Forêt de Perseigne . * O, HERPETicA DC, Nyl., Malb., Lamy, Flag,, Oliv. — Thalle ACADEMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE 277 hypophléode, cendré, roussâtre. Lirelles nombreuses, noires line'aires ou oblongues, elliptiques, saillantes, simples ou rami- fiées, canaliculées, spores 8"% hyalines ou un peu brunes, obtuses, fusiformes allongées, quelquefois un peu courbées, à 3 cloisons ; i6, 25 X4,5. Spermaties arquées. — AC. Sur les écorces, sur- tout sur le frêne. Changé ; Ste-Sabine ; Chemiré; Crannes; etc. — Var. — MACULANs Oliv. — Thalle formant de petites pla- ques déterminées, plus foncées. — Ste-Sabine. Var. FuscATA Schoer. — Thalle ferrugineux ou brun foncé ; lirelles rimifornies, ovales, allongées. Ste-Sabine. — F. ARTHONioiDES Oliv. — Lircllcs courtes, subarrondies. — Ste-Sabine. * — Var DisPARATA Ach. — Thalle rougeâtre ou brun olive, lirelles saillantes, simples ou peu divisées ovales. — Ste-Sabine. * O RUFESCENS NyL, Lamy. — O herpetica v. rufescens Leight Malb., Oliv. — Thalle épiphléode, déterminé, brun olivâtre foncé. Lirelles saillantes, noires, allongées, flexueuses, ramifiées; spores hyalines, fusiformes, 3-septées, 17, 22X4,5. Spermaties droites, caractère qui distingue nettement cette espèce de la précédente,' et de ses variétés. — R. Crannes-en-Champagne, taillis d'Onglée ; Ste-Sabine, à Fourriers. — Var. suBOCELLATA Ach. — Thalle un peu pulvérulent ; lirelles entourées d'un rebord blanc très visible. — AC. Sur Técorce des coudriers^ pruniers, cerisiers, frênes. Crannes ; Chemiré ; Ste-Sabine ; Bourg-le-Roi ; etc. O. viRiDis NyL, Malb., Flag., Oliv. — Thalle mince, cendré- verdâtre, fendillé déterminé. Lirelles linéaires, droites ou coiirbes, simples ou peu rameuses, courtes, rimiformes; spores hyalines 4-6 par thèque, fusiformes, très allongées, étroites à lo-i 3 cloisons ; 45, 70 X 3,6. Rare. Ste-Sabine, à Fourriers, sur l'écorce lisse des charmes. Gkn. XLIV. — Arthonia Ach. Thalle hypopléodc ou très mince. Apothécies planes, ovales allongées, déformées, linéaires ou plus ou moins étoilées, ini- marginées. Thèques pyriformes. Spores hyalines ou brunes, 4-8 par thèque, ovoidales, plus épaissies à une exirémité qu'à l'autre 278 ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE diversement cloisonnées, n'occupant que la partie inférieure et moyenne des thèques. Paraphyses nulles ou indistinctes. Sper- maties droites ou courbes, cylindriques. * A. ciNNABARiNA Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv. — Thalle blanchâtre ou rosé, mince, souvent déterminé. Apothécies rouge-vermillon, planes ou convexicules, difformes, solitaires ou confluentes, simples ou un peu ramifiées-radiées, nues ou le plus souvent pruineuses ; spores 6-8 par thèque, à 5 cloisons, ovoïdes-oblongues; 20, 24 X 6,8. — C. Sur les écorces des frênes, chênes, charmes, aubépines, etc. — Var. RUBRA Nyl. — Thalle et apothécies couverts d'une pruine rouge foncé. — AC. Ste-Sabine ; Chemiré; Crannes ; Bourg-le-Roi ; le Mans; etc. — Var. PRuiNATA Del. — Apothécies à pruine blanchâtre, con- colore au thalle. — PC. Crannes, taillis d'Onglée ; Ste-Sabine, taillis de la Motte ; etc. A. LURiDA Ach., Nyl., Malb., Flag., Oliv. — Thalle mince, brunâtre ou cendré verdâtre. Apothécies brunes ou brun-roux, planiuscules, subarrondies ou un peu allongées, difformes ; spo- res 6-8 par thèque, hyalines, ovoïdes, obtuses, à i cloison; 10, 12 X 4,5. — R. Sur les écorces des jeunes chênes dans les bois. Ste-Sabine, taillis des Prairies ; Fay, bois de Vendœuvre. — Var. Spadicea. Nyl. — Thalle blanc cendré ou nul. Apo- thécies nombreuses, pressées; spores plus petites. — Sainte Sabine, taillis de la Motte sur des souches d'aulnes. A. PRUiNOSA. Ach., Nyl., Malb, Lamy, Flag., Oliv. — Thalle blanc, fendillé, pruineux, à pruine concolore. Apothécies innées, oblongues, planes, difformes, brun pâle en dessus et en dedans, couvertes d'une pruine blanchâtre ; spores^°e^ ovoïdes, hyalines, 3-septées ; 12,16 X 5,6. — AC. Sur les écorces rugueuses des chênes. — Crannes, aux Grimaux ; Chemiré-en- Ch., au Fourneau ; Ste-Sabine ; Roëzé bois de St-Fraimbault. R. Ch. — Thalle C -)- rouge. A. ASTROiDEA Ach., Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv. — Thalle hypophléode ou nul, souvent indiqué par une tache blanche ou cendrée ordinairement limitée de noir. Apothécies subinnées, noires, difformes, planes, subarrondies, nues, à divisions plus ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 279 OU moins stellées, spores 8"^ ovoïdes, 3-septées ; i5,2o X 5,7- — C. Sur les écorces lisses. — Espèce très polymorphe. * — F. radiata Ach. — Thalle moins bordé, apothécies moins inne'es, à divisions régulièrement radiées, stellées. — Plus com- mun que le type. — F. sji'cirt^iana Nyl. — Apothécies saillantes, presque arron- dies; spores plus grandes que dans le type. — Sainte Sabine, sur des peupliers. — F. opegrapliina Ach. — Apothécies submarginées, les unes stellées difformes, les autres linéaires déprimées. — Sainte Sabine, sur des bouleaux. — F. tymnocarpa Ach. — Apothécies petites, grêles, irrégu- lièrement linéaires, un peu flexueuses et difformes. Sainte Sabine, sur des charmes. A. puNCTiFORMis. Ach., Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv. — Thalle nul ou à peine indiqué par une tache cendrée ou blan- châtre. Apothécies petites, simples, oblongues ou arrondies, noires ; spores 5-8 par thèque, obovées, pyriformes, à 3 cloi- sons ; i5,20 X 5,7. — P. C. Sur les écorces des peupliers, sapins, coudriers ; Sainte Sabine à Poché; Saint Jean d'Assé, à Landiron ; etc. A. FULiGiNOSA Krb., Nyl., Malb., Oliv. — Thalle blanc cen- dré. Apothécies noires, les unes petites, subarrondies, les autres linéaires allongées, couvertes d'une pruine cendrée ou concolore au thalle; spores hyalines, pyriformes, à 3 cloisons; 20,25 X 6^8. — TR.— Sur les chênes. Sainte Sabine, à l'étang Besnard. A. LAPiDicoLA Nyl., Oliv. — A. Kœrberi Malb. Thalle brun olivâtre. Apothécies très petites, noires, subarrondies, ressem- blant à celles des Verrucariées ; spores hyalines, ovoïdes ou oblongues, à i cloison; 12,18 X 4,7. — TR. Sur les rochers calcaires. Epineu-lc-Chevreuil, route de Longnes. A. GALACTiTES Nyl., Malb., Lamy, Flag., Oliv. — Thalle hypophléode, formant des taches-blanc de lait, déterminées, sur les écorces lisses. Apothécies noires, planes, simples, oblon- gues ou arrondies; spores ovoïdes, hyalines, i-scptées; 10, i5 X 4,5. — PC. Sur les écorces lisses des peupliers. Sainte Sabine ; Crannes ; Bourg-lc-Roi ; Gesncs-Ie-Gandclin; etc. 28o ACADÉMIE DE GÉOGRAPHIE BOTANIQUE A. piNETi Kœrb., Nyl., Malb., Flag., Oliv. — Thalle mince, sublépreux, un peu brunâtre ou verdàtre. Apothécies petites, noires en dessus, plus pâles en dedans, oblongues arrondies, simples ou lobe'es; spores ovoïdes, hyalines, brunissant un peu avec rage, à i cloison; 14, 18 X 6,7. — Rare. Sur les écorces lisses. Sainte Sabine, sur les charmes à Fourriers; Coulans, charmes dans les bois du château. (A suivre). Les Plantes des Terrains salés par M. A. Feret. Deuxième Zone(i). Abrus precatoriusL. — Réglisse, — Liane à réglisse. — Pois bedant. — Pois à chapelet. D. G. — Région tropicale. Cette liane croît dans les lieux sablonneux des tropiques. Ses feuilles permettent, grâce à leur suc de mâcher le sable auquel elles communiquent un goût sucré. La racine est un succédané du réglisse. Réduites en poudre les graines sont un poison extrêmement violent. (Bulletin de TA. I. G. B. . i"^^ année, p. 209.) Le principe auquel racine et feuilles doivent leurs propriétés est connu sous le nom de glycyrrhizine. Adianthum pedatum L. — Adianthe ou Capillaire du Canada. D. G. — Canada. Employée pour les emballages, cette plante, qui croît sur les murs, les rochers, dans les prés et les endroits humides, a un plus noble usage ; elle entre dans la composition de l'élixir de Garus. ^LUROPUS L.EvisTrin (J?. littoralis Pari). D. G.. — Sables maritimes de la Méditerranée. Plante de la Flore d'Orient. (i) Nous donnerons ultérieurement une table des diverses espèces citées dans les diverses zones pour faciliter les recherches. ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 28 1 Agropyrum scirpeum Presl. — A. acutum Rœm et Sch. — A. puNGENS Rœm. et Sch. Agrostis ALBA L. (A. maritima Lamk.). Dans les moissons, on considère les formes à tiges rigides comme plus fourragères. AiZOONCANARIENSE L. D. G. — lies Canaries, Afrique bore'ale, Orient. On en tire de la soude comme delà Ficoïde glaciale. Allium Cham.^moly L. [Alliiimàu. celtique : Ail=chaud.) D. G. — Région méditerranéenne. Allium nigrum L. — Ail noir, Ail musqué. D. G. — Europe-Orient. Allium odoratissimum Desf. D. G. — Afrique boréale, Amaryllis sarniensis L. = Nerine Sarniensis . — Guerné- sienne, Lis de Guernesey. D. G. — Afrique australe. Importée à Guernesey, dit-on, à la suite du naufrage d'un navire. Ammophylla arundinacea Host. [Calamagrostis arenaria Roth.) Calamagrostide des Sables. D. G. — Europe, Amérique boréale. Andromeda polifolia L. D. G. — Région boréale et arctique. Condamnée à vivre seule sur les rochers et à lutter contre la fureur des vents, cette plante a inspiré à Linné l'idée d'un rap- prochement avec Andromède, fille de Cassiope, enchaînéesur son rocher. D'où son nom. Cette Ericacée, ainsi que plusieurs espèce:; du môme genre, affectionne les plages ou rochers stériles. Angelica HETEROCARPA Lloyd. Nom générique faisant allusion aux propriétés surnaturelles attribuées à l'une des espèces. D. G. — Espagne. Anthémis MARITIMA L. (de Anthcmon : fleur). Camomille, San- guenitc. 1). G. — Région méditerranéenne. Anthémis secundiramea Biv. D. G. — Plages de la Sicile et de l'Egypte. [à suivre.) TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES Académie i, 33, 57, 5q, 89, i3o, i53, i56, 177, 209, 740 Adaptation aux sols calcaires de plantes silicicoles (Sur 1') jM. M. Petit- MENGIN 104 A propos du Gui. M. l'abbé Guignon 175 Aux botanistes de la Mayenne. M. H. Léveillé 128 B Botanique rurale. Un petit Coin de la Provence. M. Alf. Reynier. 217, 266 G Cas tératologique de Vinca mino7- . M. P. Izoard i33, Catalogue des Lichens du département de la Sarthe. M. Monguillon 53, 79, 92, 118, 149, 168, 199, 240, 273 Centaurées du Nord-Est delà France(les) M. Ch. Claire 21,42, 65 Classeur pour herbier (un nouveau), M. Ch. Guffroy 272 Coin de la Flore des Vosges (unj M. Ch. Claire 95, 137, 234 Concrescence en botanique eten tératologie végétale (de la) M. Mar.Capo- DURO 114, 134, 162, 181 Conditions de végétation du Gui (sur les). M. Eug. Simon 92 Congrès international de Botanique 1 55 Contributions à la Flore l'e la Mayenne (suite). M. H. Léveillé . io3, 142 Contributions aux Renonculacées du Japon. M. H. Léveillé 214 Croissance du Gui en Normandie (surla). M. le D"" Ed. Spalikowski 5i D Digestion des Nepenthes (la), M. A. Acloque. n. • i32 E Encore le Gui ! M. Ed. Spalikowski 180 F Florule de Montmurat. M. J. Joute ig-, I Inclinomètre Parmentier. M. Parmentier 62 L Lichens récoltés à Coonoor (Ghattes), Inde, M. Tabbé Hue 25i Loupe nouvelle 32 N Note sur le Catillaria siipenuda Nyl. M. l'abbé Olivier 233 Nouvelle Fougère hybride. M. P. Parmentier ^q ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE 28 3 o Observations fongiques dans la Sarthe en 1899. M. Vict. Jamin l'i-j Onotheracece japonenses . Collecteur R. P. Urb. Faurie M.H. Leveillé 90, 210 Opiirys aranifera et ses diverses formes dans le Midi des Deux-Sèvres (T) M. Grelet 18 Orchidées du plateau de Malzéville fsur quelques) M. Marcel Petit- MENGIN I 3o P Tarasite d'Encelia tomentosa (un) . M. R. Maire 42 Partition des fougères (de la^ Une classe tératologique. M. P. Izoard.. 164 Plantesdans la Bible (les) M. l'abbé G. Etoc 74 Plantes des terrains salés (les) (suite). M. A. Féret 49, 278 Plantes rares et adventices en Lorraine (sur quelques) M. M. Petitmen- GiN , 32, 52, 77, IIO Plantes utiles de la Mayenne (les) M. M. Castanet et Leveillé 84, 112, icjb Principes chimiques des plantes de la Flore de France. M. G. Renaudet 224 Publications botaniques de M. A. S. Hitchcock 37 Q Quelques Cypéracées Graminées et Fougères des Açores, M. Bruno T. S. Carreiro 21 3 Quelques Lichens saxicoles des Pyrénées-Orientales récoltés par feu le D^ Goulard et déterminés par M. l'abbé H. Olivier 2JÎ0 V Véritable nom de la plus remarquable fougèreprovençalc. M. A. Reynier 1^7 Vieux arbres. M. Gh. Le Gendre Oi TABLE DES GRAVURES. Cystopteris Blindi Parm. Gonod d'Artemare Héliogravure hors texte. M. Hitchcock. Héliogravure hors texte. Inclinomètrc. Onothera brachycarpa A. Gray. Héliogravure hors texte. dissectn A. Gray. Héliogravure hors texte. pyramidalis Lévi. Héliogravure hors texte. Simsiana Ser. Héliogravure hors texte. 284 ACADÉMIE DE GEOGRAPHIE BOTANIQUE TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS AcLOQUE (A). — La Digestion des Nepenthes i32 Capoduro (Marius) — (de la)Goncrescence en botanique et en tératologie végétale 114, i34, 162, iSi Carreiro (Bruno T. S.) — Quelques Cypéracées, Graminées et Fougères des A cor es 2 1 3 Claire. — Les Centaurées du Nord-Est de la France 21, 42, 05 — Un Coin de la Flore des Vosges gS, ijy, 214 Etoc (G.) — Les plantes dans la Bible 74 FÉRET (A.) — Les plantes des terrains salés (suite) 49, 278 Grelet (abbéJ.) — L'Ophrys araniferaet sesdivexses formes dans le Midi des Deux-Sèvres 18 GuFFROY (Ch). — Un nouveau Classeur pour herbier • 272 GutGNON. — A propos du Gui 17D Hue (abbé). — Lichens récoltés à Coonoor (Nilgiris-Ghattes), Inde, en 1893, par M. Ch. Gray 272 IzoARD (P.). — Cas tératologique de Vinca minor i33 — De la partition des fougères. Une classe tératologique.. 164 Jamin (V.). — Observations fongiques dans la Sarthe en 1899 1 37 Jouve ^J.). — Florule de Montmurat 187 Le Gendre (Ch . ) . — Vieux arbres 91 LÉVE1LLÉ etCASTANET. — Les plautcs utiles delà Mayenne 84, 112, i(j5 Léveillé (H.). — Aux Botanistes de la Mayenne j 28 — Contributions à la Flore de la Mayenne (suite). . io3, 142 — Contributions aux Rcnonculacées du Japon 214 — Onotheraceœ japonenses. Collecteur R. P. Urb. Fau- rie 90, 2I(- Maire (René). — Un parasite d'Encelia tomcntosa 42 MoNGUiLLON (Eug.). — Catalogue des Lichens du département de la Sarthe 53, 79, 92, 118, 149, 168, 19g, 240, 273 Olivier (abbé). — Note sur le Catillaria supcrnula Nyl 233 — Quelques lichens saxicoles des Pyrénées-Orientales récoltés par feu le D' Goulard et déterminés par M, l'abbé H. Olivier 23o Parmentier (Paul). — Inclinomètre Parmentier 62 — Nouvelle Fougère hybride 40 Petitmengin (Marcel). — Sur l'adaptation aux sols calcaires de plantes si 1 ici col es 194 •^ SurquelquesOrchidéesdu plateaudeMalzéville i3o — Sur quelques plantes rares et adventices en Lorraine 3i, 52, 77, iio Renaudet. — Principes chimiques des plantes de la Flore de France... 224 Reynier (Alf.). — Botanique rurale. Un petit coin de la Provence 217 — Véritable nom de la plus remarquable fougère pro- vençale i57 Simon (Eug.). — Sur les Conditions de Végétation du Gui 92 Spalikowski.) — Sur la croissancedu Gui en Normandie 5i — Encore le Gui 180 Le Secrétaire perpétuel, Gérant du « Bulletin » : H. LÉ'VEILIiÉ. Imprimerie de rinstitiit de Bibliographie (Ancienne Maison Monnoyer). — xi-1900 Poiii' paraître au BULLETIN, en 1901 : Synopsis monographique du genre Onothera. Géograpliie botanique de TOuest de la F"rance. Tableaux analytiques de la Flore de l'Ouest. Clef des Epilobes du Japon. Les Carex du Japon. Suite aux Onothéracées japonaises. Les formes des Ranunculus Flammula. Diagnoses des Carex européens. La Dispersion géographique de V Isopyrum thalictroïdes. Vade-mecum du Colon et de l'Explorateur. La Flore du Maine dans les temps anciens. Etat de la Médaille scientifique. Révision des Epilobes. Canes géo-botaniques de la Mayenne. Planches d'Onothera. Iconographie des Epilobes français. En oiitre^ fin des travaux en cours et notes originales sur les Flores des cinq parties du monde. L'Académie offi-e aux Auteufs des Tirages à part, à 9& e:xeiiiplaires,saiis réiuiposîtion ni changement de folios* TARIF DES TIRAGES A PART avec changement de pagination, nouvelle mise sous presse, couvertures non imprimées sur papier de couleur, pliage et couture : NOMBRE DE PAGES 1/4 de feuille — 4 paires 1/2 feuille — 8 pa^^es 1 feuille entière — 16 pages... 25 Ex. 4fr. G fr. 9 fr. 75 50 Ex. 75 Ex. 100 Ex. 150 Ex. 5 fr. 7fr. 1 1 fr. 50 r. fr. 8 fr. 13 fr. 25 7 fr. 9;r. 15 fr. 8 Ir. .50 10 fr. 50 17 fr. 50 200 Ex. 10 fr. 50 12 fr. •^0 fr. S'il était fait des changements et remaniements dans le texte ayant passé dans la revue, ils seraient comptes à raison de o tr. 65 l'heure. Si l'on demandait une impression sur la couverture, il y aurait à ajouter aux prix ci-dessus : Pour 5o exemplaires et au-dessous . . . 4 fr. Pour 100 — ... 4 fr. 5o Pour 1 5o — ... 5 fr. 23 Pour 200 — . . . 6 fr. Les auteurs voudront bien s'entendre directement avec l'imprimeur DANS LES QUINZE JOURS qui suivront lapparition du numéro où aura paru leur travail. INTERMÉDIAIRE DES BOTANISTES Bibliographie, Informations, Offres, Demandes, Echanges. Prix uniforme. France et Etranger : UN FRANC par an. Envoie à ses Lecteiii's un Questionnaire trimestriel indispensable aux monographes Société d'exsiccata. — Comité de détermination. — Sommaire des Périodiques- Publicatioji des espèces nouvelles. H. LÉVEILLÉ, Directeur, 56, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Traité élémentaire et pratique de Mycologie Par J, ]1I0YEI\\ Prêtre de Saint-Sulpice 20 Chromos et 334 Vignettes Prix : 12 Francs, Reliure anglaise souple. ROTSCHILD, Éditeur, 13, rue des Saints-Pères, 13, Paris A tous points de vue., Jious ne connaissons rien de meilleur que cet Ouvrage pour qui veut aborder avec succès r étude des Champignons . BOUZENDROFFER OPTICIEN Breveté S. G. D. G. PARIS — 130, Rue du Bac, 130 — PARIS Microscopes composés à Crémaillère et à Vis micrométriques grossissant de ioo a i.5oo fois Prix : cle SO il OOO francs LOUPES - BILOUPES - TRILOUPES ET LOUPES DE TOUS GENRES POUR BOTANIQUE de 1 fr. 75 à 20 fr. Demander le Catalogue généi'al franco ^ New York Botanical Garden Library 3 5185 00257 9470 ▼*^i«if!«4' cY r' *