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rond « en 1877. par Jean CHAURE ASE RE

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NE soctéré : DuoanouurEuRs, D'ARBORICULTEURS ET D’ AMATEURS DISTINGUÉS |

sous LA DIRECTION F:

NET PTE

M. Lucien CHAURÉ ES RS er d'Académie, Chevalier « de. l'ordre du Mérite agricole lent. de la Société départementale d’horticulture de la Seine

C étaire de la Société de Topographie de France, Président de la Sectio

Ë 4 LS >ade Géologie ét de Botanique

P sident de VUnion de la Presse parisienne illustrée. nee _ Me bre de la Société Nationale d’horticulture de France Ÿ 1onneur et Correspondant de Sociétés d’horticulture françaises et étrangères É

on

pe DE LA RÉDACTION. : L Se

2. OTTO BALLIF

Binièmé de école d'arboriculture de la Ville de Paris * ;

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LE MONITEUR

TICULTURE

SOMMAIRE

urs et à nos amis : La Rédaction. CHRONIQUE: Au Ministère de l'Agriculture. Distinctions hono- Cr

réation d’une école fruitière. Elections à la Société nationale d’horticulture

osition universelle de 1900. Lucien Chauré. Travaux du mois de Janvier, Jean-Ernest Chauré.

n, Osmunda regalis-Scolopendrium undulatum.

LECTEURS ET A NOS AMIS

Moniteur d'Horticulture entrant dans -huitième année est heureux, pour la =septième fois, d'adresser à ses fidèles bonnés, à ses dévoués collaborateurs et à es amis ses meilleurs remerciments

V4

renouvellerons aussi nos remer- à ceux qui ne nous ont pas mar- handé leurs sympathies pendant l'année Jüi vient de s'écouler, année nous é si douloureusement éprouvés par de notre Rédacteur en chef, Jean

omme par le passé, et pendant encore longues années, nous l’espérons, nous efforcerons de mériter les sympa- ës de nos lecteurs et de. nos amis en iquant tous nos soins à la rédaction iotre journal et en cher:hant à y ap- rer toutes les améliorations possibles. . Que de leur côté, nos abonnés ne nous quittent pas, qu'au contraire, ils nous ai- dent en nous procurant de nouveaux lec- S parmi leurs relations el qu'ils nous soumettent leurs idées au sujet des mo- difications et perfectionnements qu'ils dé- rent voir apporter. F& : Un journal comme-le nôtre doit être à _ disposition de tous. et l'organe de te la grande famille horticole, amateurs ticulteurs, jardiniers, Lhéoriciens, prati-

à A0 ranviën 4892,

S NOIRES: Chamæpence ‘Afra-Eschcholtzia maritima-Godelia tenuifolia. Verbascum, Wiedemania

Nous le voudrions : Tribune libre d’en- seignement mutuel horticole. C'est pourquoi nous ouvrons nos colon-

nes à tous; que nos lecteurs n'hésitent :

pas à y apporter le résultat de leurs tra- vaux, de leurs observations ainsi que les nouvelles intéressant l'horticulture ; qu'ils

tte PE ur ele AO à ET

ne craignent pas d'écrire ; qu'ils nous en-

voient leurs notes, si elles sont ‘intéres-

santes, nous les transcrirons au net,nous

les publierons et lout le monde en profi- tera. |

Apprendre et savoir est bien ! instruire est mieux encore ! La Rédaction.

vantes dans l'ordre de la Légion d'honneur : Chevaliers : M. Mussat (Emile-Victor), pro- fesseur à l'école de Grignon ; M. Fournat de Brézenaud, inspecteur de l'agriculture ; M. Duplessis (Joseph), professeur départe- mental d'agriculture du Loiret, à Orléans.

Création d'une fruitière école. Le Ministre de l’Agricultufe vient de décider la création d'une Fruitière-École à Grésy-sur-Aix (Sa- voie), dans les locaux mis à la disposition de l'Etat par l'Association fruitière.

A la Sociéténationale huit

de France. Les élections qui ont eu lieu à la fin de l’année, pourle renouvelle- | secrétaire du Congrès, Ke

ment d'une partie du Gonseil de la Société nationale d'Horticulture de France ont maintenu comme premier vice-président, : M. H. de Vilmorir; elles ont remis vicé- pré- sidents MM. Ch. Joly et Verdier, et secrélai- res, MM. Ernest Berg man el Chargueraud ; _ nommé M.E. Chouvet, secrétaire général adjoint ; secrétaire, M. J. Sullier ; trésorier adjoint, M. P. Lebœuf et bibtiothécaire M. D. Bois. _Ginq nouveaux membres sont éntres au Conseil, MM. P. Dallé, Thiébaut ainé, Besnard, J. Nanot et Chemin.

Congrès. notions de 1894. Le dixième Congrès organisé par la Société

d'horticulture de France se réunira à Pa- |

ris au siège de la Société pendant l'exposi- tion du mois de mai, à une date qui sera ültérieurement fixée.

Des médailles d'or, de vermeil, d'argent. -et de bronze pourront être attribuées aux auteurs des mémoires, traitant les ques- tions mises à l'étude, qui auront été adressés à la Société avant le 1°" avril 4894.

l'oute personne étrangère à la Société

peut se faire inscrire du Congrès, sans au- |

cune volisalion à payer.

Les questions à traiter PRE Le sui - :

varites :

Dela chlorophylle, considérée dans ses rapports avec la vigueur et la rusticité des plantes cultivées.

De la capillarité dans ses LARROE avec la préparation du sol. FE

Des moyens de hâter la népaton des substances renfermant de l'azote el par suite de le rendre plus promptement assimilable.

4 Etude sur les meilleurs procédés de

forcage des plantes fleuries (muguet, lilas, :

roses, etc.). ‘5° Economie du forçage des fruits (fraises, raisins, pèches, etc.). Culture potagère des primeurs rue cols, asperges, etc.).. De l'utilité d'une unité de comparai-

tions à satisfaction de

tes 2 France s 'est

“on à cette ranche me.

en Route et Pan

it igeà énbétadee Pour. tous renseignements

84, rue > de Foro

| de te ar verselle de 1900. nommée par la Sociét

général, ni ‘dans les | pro 3 mission supérieure ‘de ture des aulr es groupes. M

nationale. "SV ET MER Acceptons- on J augure,

fruits frais { me etc.

chain numéro, à ne culture des raisins en Fra _ Gonstatons mainteniar

ne au e décembre, soit 8

en 1898 | | en 189 Wagons 146. 346. Colis. FA90 1817 40. 464 Kilos 202. BUS 534. 923

Viendra-t-on, HR ces Fe L des droits d entrée? .Lucex

JARDIN FRUITIER uera la taille des arbres frui-

Der _. Te des _

à l'automne, pour les es-

l'on unis. arte Hi bou-

ons munis de plusieurs yeux (3,5 au puis après les avoir réunis en petites son 1e enfoncera ut au moment

; ie ie poireaux, . one. etc: 4% On labourera à la bêche mais seulement

s et des arbres d ornement.

s. On enlèvera avec soin les

SJ divisera espèce par espèce, en

| enfouira, à la bêche, de la chaux et autres _composts minéraux ou végétaux qu'on

(ture.

rosiers en buisson ; _| quand il gèle.

aura préparés l'année précédente, On

amoncellera le fumier destiné à faire des

couches, des réchauds, etc. À On ouvrira des fosses, pas trop profondes,

Et plantation en mars-avril des griffes

d'asperges. Vers la fin du mois, on sèmera

à l'air libre ou au pied d’un mur, au midi, des fèves et des oignons ; on sèmera aussi

sur couche liède la carotte courte hâtive, on visitera, tous les jours de soleil, lés pieds d’artichauts par crainte de la pourri- :

JARDIN D'AGRÉMENT | On préparera l'emplacement pour les

ta de terre de bruyère. On taillera les

rosiers grefés sur églantier et les grands n'y jamais toucher

On couvrira de paille sèche les ognons à fleurs qu'on à plantés en automne ; on plan- tera aussi, si on n'a pu le faire plus tôt, ja- cinthes, tulipes,anémones,renoncules,etc.

On mettra des paillassons ou des châssis sur les violettes pour en faciliter la florai-

: SON.

SERRES à ORANGERIE, CONSERVATOIRE

On donnera beaucoup d'air, on arrosera avec parcimonie, juste pour les empêcher de mourir, toutes les plantes d’orangerie et de serre froide.

On soignera la floraison des Cimellias des Azalées, des Kalmias, des Rhododen drons, Strelitzias, Azalées,etc., dansla serre tempérée.

On forcera les Lilas, les Jacinthes. les Tulipes Duc de Thol;'elcs

JEAN ERNEST CHAURÉ.

se

LES ORCHIDÉES

Les ORGHIDÉES MExXICAINES. Ces Orchidées sont généralement comprises dans les espèces de serre froide et vendues par la majeure partie des établissements horticoles comme réussissant parfaitement dans cette catégorie de serre. L'expérience nous montre depuis

| quelques années que c’est à tort qu’on les cul-

tive en serre froide, en hiver principatement ,

et surtout si c’est dans une serre réservée spé- | cialement à la culture des Odontoglossum de à Le

section des 0. crispun.

Nous nous souvenons qu’ily a environ noi six ans, nous fimes émerveillé de la me dide végétation d’un groupe d'Odontoglossum, | Rossi majus que M. Peeters, de Bruxelles, nous | < faisait admirer en visitant son magnifique éta- |

- blissement d’horticulture du faubourg de Saint. | « - Gilles. Ces plantes, aux bulbes énormes, d'une | santé et d’une vigueur surprenantes, qui étaient | «

couvertes de fleurs, avaient atteint un pareil ___ développement à _ serre à Cattleya que tous les Orchidophiles, lui

envient. Depuis cette époque, nous avons expé-

rimenté la culture des : différentes Orchidées’.

mexicaines dans plusieurs serres tempérées

que nous dirigeons et nous avons été de plus | « en plus satisfait des résullats que nous y ob-.

tenons. On peut, à la rigueur, les passer en serre froide pendant l'été, mais pour l'hiver, - si l’on ne veut pas risquer de voir avorter leurs

fleurs, il est préférable de les rentrer dans une . serre plus chaude de fin septembre au mois de mai; c’est du reste pendant cette période que

la majeure partie de ces Orchidées fleurissent. ds En outre la végétation des différents Lælia mexicains est bien plus belle, lorsqu'ils sont cultivés en étè dans les serres en fer peu om- brées, qui sont généralement brûlantes pen- dant les chaleurs de l'été et qui doivent sans doute rappeler à ces plantes le climat chaud et

sec auquel elles sont exposées le jour sur les

plateaux arides du Mexique, mais sur lesquels tombe une abondante rosée pendant la nuit, Nous faisons rentrer dans cette catégorie les espèces suivantes : CATTLEYA Citrèna;

Lzæcia albida, anceps, autumnalis, furfuracea, majalis, rubescens ou pedun- cularis ;

EpipenDruM vilellinum, nemorale et Lis

. um;

ONcrDrUu Barkeri, ornithorhynchum et tigri- num ; 3

PIE bractescens et luevis;

OvoxrocLossum bictoniense, maculatum, nebulosum, Insleayi, Cer- vantesi et Rossi,

D'autres Odontoglossum En Costa-Rica du

Guatémala, cultivés généralement en serre froide, réussissent mieux aussi avec plus de chaleur en hiver; de ce nombre sont Les Odon- toglossum Schleiperianum, Skinneri et pulchellum.

l'entrée de cette superbe | « eos se. soucient

4 leur offre ainsi Ha

ennemis, _& limaces, ete. qu on peut

_nale d'horticulture, qui Ar belles et riches

cordaltum, —.

-cription de chacune d'elles, c cite cipales Poee el dire le parti

grande, Uro-

_tels Ne les

< avec ce piège. » Du reste. un ne nombre

on nes l'O France. Elle cultivait elle- -même s les orchidophiles qui ont eu, com

ÉS LES PLANTES DE. : (Suite).

Après avoir “traité. successi emen l'installation des serres etdeleu modes de chauffage, des soins de mu’ calion à denner aux plant nous allons! passer mainten:

1. Voir du 10 août 1893.

ornementales et d’ une culture les. rendent de grands services lécoration, pour la fleur coupée, tent facilement au forçagè. Aussi, ix de variétés, peut-on avoir sion de fleurs RUE Noël jus-

Frs Spétialistés, de la aie pie sans leurs collections

- tées devront choisies pour Île Rés ! Se saison. D

iner au mois d’ avril dernier à l'exposition à De ue de Gand, elles faisaient

_m rbrées et tachetées violet mauve avec

nacules rouge vif.

Nous ne pouvons diresi elles seront

une bonne culture, mais nous pouvons af-

mer qu' elles sont d’un coloris admirable.

AZALEA : Alice. Fleur rose, double,

rge macule vermillon.

* Apollon. rPeür blanc pur, éclairé de rose.

“#5 A. Borsig. Fleur blanche, double, une

les meilleures.

Douai UR D ’HORTICULTURE

l'Inde sont de plantes vérita-

5

Baron Edouard Osy. Fleur semi

double, orange avec macule amarante. Belle Gantoise, Fleur rose saumon ét blanc. | # Bernard-Andrea.— Fleur violet pourpre foncé, semi-double. ** Bernard- Andrea alba. Fleurs blan- ches doubles. Bijou de Paris. Fleur blanc pur, rosée et bordée de jaune; très florifère. Cerès. Fleur blanche, macule rose.

Charles Leirens Fleur semi- one,

saumon foncé. Charmer. Fleur rose amarante. Comtesse Eugénie de Kerchove Fleur

- semi-double, striée de rouge carmin. il Crilerion. Fleur saumon clair, bordée de blanc, plante naine et compacte.

Daphné. Fleur semi-double, striée carmin, forte macule,

Dominique Vervaene. Fleur double, rouge éclairé orangé.

Dr Livingstone. Large fleur, rose foncé.

- D* Moore. Fleur double, rose à reflets

“blanes et violets. Duc de Nassau. Plante extra, rose pour-

pre.

Duchesse Alaids de Nassau. Fleur large, éclairée rouge, ombrée de violet et de rose. |

Duc de Connaught.— Fleur semi-double, éclairée rouge cramoisi, ombrée rose et violet. |

Eclatante Fleur cramoisi, rose. Empereur du Brésil. Fleur rose, bor- dée de blanc, extra-double.

Etoile de Gand. Fleur large, rose sau- mon, bordée blanc.

F'üscination.— Fleur demi-double, cou- leur chair.

ombrée

Ferdinand Kegeljan, Fleur saumon orangé clair. :

Flag of truce. Fleur double, blanc pur, variété extra.

Flambeau. Cramoïisi, la plus foncée des : variétés.

François Devos. Fleur semi-double-

d'un magnifique rouge. Gloire de Belgique. Fleur blanc pur, striée pourpre.

bordée Diane 1e 3 a. Imbricata. Fleur double Manche, p poin- tée rose. MS à . Jean de e - Fleur x rose saumon, 2: bordée de blanc. cs John Sould Veitch. Loue lilas rose, de bordée de blanc, macule safran, | Lady Musgrave. Fleur carmin clair. js La Superbe. Fieur rouge orangé. RC Dr 1 Grande fleur d'un rose |. ee -cdélieat. de Po . * M Camille Van Langenhove. - Belle |. Re fleur, blanc pur quel juefois striée, "M Charles Van Eckhaute. Grande | | fleur, blanc pur ayant les bords frangés. 4: © M" ris Lefèbvre. Fleur orangé | foncé, ombrée de violet clair, macule très | __ foncée, variété très double. 1 Au * Mne Van der Cruyssein. Variélé L florifère, d’un beau feuillage, fleurs rose __ amarante à macules bien accentuées. Es Madeleine. Fleur blanc pur, double. Me Léonie Van Houtte. Fleur large, blanc pur, panachée de rose et Er jaune soufre. M Louise de Kerchove. Fleur semi | double, couleur chair, marginée de blanc striée orange, macule marron, ombrée de carmin. k M'e Marie Van Houtte, Variété semi double, blanc pur, macule rose saumon clair. Marquis de Lorne. Ecarlate brillant. Miss Buist, excellente variété pour la fleur coupée, produisant de petites om- belles blanc pur.

brée de. rose. Prineenrest

nd Le de : orangé. FAR Reine. de Roses.

ac de. pe blanc pur. se

Roi de Hollande. foncé.

“n

moisie.

_ Sinensis. rte 0 jaune orangé. Souvenir du Pri ince Albert, |

bordée e de blanc: pur. Stella. Re

M Carmichael, Coloris riche, ma- | che striée et maculée rouge. genta ombré de cramoisi. William Carmichael. RE à ur Me Turner. Rose clair marginé brée de magenta

blanc pur, pointillé cramoisi. (Asa suivre, LE MES Wright. Fleur semi double, blanc 2 è pur. RE er + ve Président Ghellinck de Wall, Large host en ee fleur, double rose, macule carmin. PARMI LES NOUVEAUTÉS EN

Président Van der Hecke.— Fleur blanche | £* LÉGUMES ae . striée et piquetée de cramoisi clair : centre jaune.

Princesse Alice. Fleur blanc pur.

Princesse Béatrice. Grande fleur ronde, bien faite, mauve éclairé,

Aux déjà - _ nombreuses vari Reines- Marguerites ee

LE MONITEUR D HORTISQULTURE PARIS

AZALEA : 1 MAD. FRANÇOIS VERVAENE._ 2 MAD. RASPE

clair ont à la base des st des taches orange foncé.

Nous passons ensuite à une nouvelle plante demi-rustique ayant quelque analo- | gie avec les Pentstemons, le Gerardia Le- nuifola introduit du Mexique.

La plante forme des louffes érigées de 49 à 50 centimètres à feuillage vert clair,

= 5 + et veinées de blanc d' ivoire. | 2

Date

“= CHAMÆPENCE AFRA =

Les s tiges florales, qui atteignent 80 centi-

Hute hr longueur et donnent des capi- DAME de fle eurs pourpre clair. Cette FARE

GERARDIA TENUIFOLIA,

=

2 de large sont violet clair à gorge lilas blanchâtre, et en fleurs, la plante présente. l'aspect d’une Campanule.

Fe plaisir. SR Armenianum , Semée en février-mars, repiquée sur troduit de l'Asie Mineure, est plus com- | couche, cette plante fleurira de juillet à - pact de taille que le Pied d’Alouette dou- | l'automne.

bi : Nous terminerons la liste de ces nou-

veautés, mises au commerce par la maison

_ Une _ nouvelle espèce d'Eschscholltzia

LES ESCHSCHOLTZIA MARITIMA | VERBASCUM WIEDEMANIANUM.

es qui différencie de l'£Z. Californica par son | Haage et Schmidt, d'Erfurt, par le Verbas- feuillage blanc grisâtre et ses fleurs plus | cum. Wiedemanianum à port plus ramifié

. claires, c'est l'Æ. maritima, sesfleurs jaune | que celui de la Molène de Phénicie.

a -

les fleurs de 3 centimètres de long sur ES

*

if FF

coloris indigo et violet lilacé. : -: suivre). JEAN KATY.

ee

LES ROSIERS SARMENTEUX 4) Na 2

SÉRIE

Rosiers grimpants û planter à l'emposition | du Midi.

et

THÉS | ee

Asa Roux. Fleur grande, globu- _ leuse, bien faite, rose tendre.

Baronne de Hoffmann. Fleur grande | bien faile, bouton très allongé d’un beau coloris rouge cuivré à fond j jaune.

Clara Pries.— Fleur pleine, coloris blanc _crème à centre jaunâtre, une des. plus _ odorantes. Se

Ketten frères. Fleur grande, pleine, bien faite, coloris jaune.

Me Bérard. Fleur grande, pleine, jaune chamoïs, nuancé de jaune.

M®° Emile Dupuy.— Fleur grande,pleine, jaune légèrement saumon sur le bord des pétales. Es

Mr Rose Romarin. Bouton allongé de forme parfaite, fleur semi- -double, coloris rouge vif nuancé.

Riffaut. Fleur grande, pieine, imbri- quée, coloris rose vif.

Souvenir de M*° Métral. Fleur grande,

très double, imbriquée, coloris rouge ce- |

rise nuancCé.

ROSIERS NOISETTE

Chromatella. Fleur grande, larges pé- tales, jaune clair.

Comtesse de Bouchard. UE grande, pleine, jaune safran.

Lamarque. Fleur grande, ee che, centre jaune clair.

L'Idéal. Fleur demi- RARES coloris jaune lavé de teintes saumon et dorées.

Ophirie. Fleur moyenne, colorisÿjaune abricot ; mo I ER CPS EU

1. Voir le numéro du 25 décembre 1893.

LE MONITEUR D is

Les tiges fleurs qui alteignent une hau- 5 _ teur de 80 centimètres, sont ornées de | fleurs de 4 centimètres de diamètre, au 1

coloris jaune cuivré.. | blanc jaunâtre.

| blanc Re

de ice coloris j jaune c canari foncé

_loris blanc pur.

loris jaune foncé.

| pleine, coloris jaune clair nuaucé. 2 :

Rosiers grimpants. à pla 2 levant... PE. me See FA Sr “rés.

© Baronne. de ee g

Beauté de l'Europe. Hs |

MR - loris j a foncés ere Mne Thérèse Deschamps. doubles, coloris rouge à Papillon. Fleurs demi- rose, AUD es £

HR NOISETTE _ Comtesse Geor ras de Tr ]

Mes Jules Franke. nu moyen coloris blanc. ; Ë Zélia Pradel. Fleurs moyennes,

Climbing se Christy ybride).

SÉRIE NS

Rosiers grimpants à planter à l'exposi du couchant. à

THÉS.

es

Belle de Bordeaux. - Fleur gra de, %

due re —_ Fleur. jaune centre chrome.

coloris jaune LSer nan cé. Kaiserin Augusta. Fleur. grande

pre Deschamps. Fleur grande, pleine, ri rouge ceriseparfoisnwancé de blanc: bre Chrome Mas 1 tes coloré. Maria Husser. Fleur grande coloris beau rouge carminé. Paul Marmy. Fleur moyenne, jaune trés clair, nuancé de rose

} Noélie Merle. _ Fleur Émde, coloris 16 passant au saumon. Fe le ae. Fleur grande, très

coloris rose saumoné. FA Réve d'or. Fleur semi-double, pétales Jarges, coloris jaune cuivré.

À jaune soufre. * (4 suivre }+ F. Brassac, PÉÉRMERERE à Toulouse.

NC | LES FOUGÈRES

DANS LES APPARTEMENTS

K Les Fougères cultivées en pots en vue » de la décoration des appartements sont __ nombreuses. Nous citerons principale- À ment les Adiantum,

PA. gracillimus, les Asplenium, les Os-.

+ -sées, les Pleris, les Lomaria, les Gleiche-

Fe dus c que ets ads, Ces pots sont remplis jusqu'au tiers de tessons et de charbon de bois sur lesquels on place une couche de

< mousse que l’on recouvre de terre de

| bruyère ou de terreau de feuilles ou mieux encore d’une terre composée de 2/3 de

= munda, les Scolopendrium aux feuilles fri-

È |

Solfatare. - Fieur grande, pleine, coloris

dont les plus gra-

< Le MONITEUR D'HORTIQULTURE 9 terre de bruyère fibreuse additionnée d'un

1/3 de sable grossier et de charbon de bois pulvérisé; le tout bien mélangé.

En été, les Fougères recevront des az-

ae SZ

EE

OSMUNDA REGALIS (VILMORIN)

rosages à l'eau pure presque chaque jour, des aspersicons fréquentes et une fois par

semaine un arrosement à l'engrais (sang

_desséché, nitrate de. soude, etc.). Elles se-

ront tenues dans une situation aussi éclai- rée que possible, mais jamais placées au

soleil.

L'hiver, les arrosages seront donnés très modérément sans cependant laisser trop se dessécher la motte de terre.

Sion a l'emplacement voulu, on peut construire, soit sur une plaque de marbre ou dans un grand bac en zinc circulaire supporté par une table, dans un coin de l'appartement ou sous une véranda, un rocher artificiel avec du coke. On recouvre ce rocher d'une épaisseur de 20 à 25 cen- timètres de terreau de feuilles et de détri- tus de dépotage.

Dans le bas de la construction, on place

SCOLOPENDRUM UNDULATUM les Osmondes, les Asplenium, les Lomaria, très avides d'eau; au-dessus, les Polypo- dium, les Adiantum, les Cystopteris, etc.,

Orchidées, et que l'an garnit de sphaigne

LE MONITEUR.

enfin, dans les parties les moins éclairées, les Scolopendres, les Pteris, les À. capit | Veneris, les Aspidium, etc. LE e Si maintenant l'on peut recouvrir ce. généralement à Ja f rocher d’une cloche de verre, en y intro- | : commencement Dos déce duisant, lorsque la végétation est solide- | ment fixée, quelques petils animaux tels qu'orvets, rainettes, lézards, salamandres ; des insectes aux brillantes couleurs, scarabées, libellules, etc., elc., tout ce petit monde dans son incessante activité, communiquera son animation aux plantes et le rocher artificiel sera d'un bel ere décoratif. _ B2s Fougères peuvent encore être ne tivées avantageusement dans des paniers avalogues à ceux que l'onemploie pour les

d un “us me com ne l et ne pates Couvre

ou mousse de marais, fort commune. Ce |. sont surtout les Adiantum qui réussissent

le mieux dans ce genre de culture. Lo m. 12 de hauteur, soit er

les butte en fisantF ablat

- Em. POoIREr.

de la troisime ste à hâter Ja His Pa LS

CULTURE HIVERNALE

La grande production des cultures mé- ridionales a de beaucoup fait diminuer la culture du pois sous châssis. Aussi aujour- d'hui, est-elle totalement délaissée par -les maraichers, et elle ne se pratique plus guère que dans les jardins privés.

Les variétés à préférer pour cetle cul- ture sont celles qui sont les plus faciles à écosser et à grains ronds ou ridés. Les catalogues des diverses maisons de graines | de Paris, de Lyon elc., en énumèrent plusieurs variétés, c'est au praticien lui- même à faire son choix.

Pour cette culture forcée quise fait sans | couches, il faut prendre une costière bien exposée et abritée des vents du Nord et de l'Ouest ; on posera dessus, des coffres vitrés ayant 0 m. 55 par derrière, et 0 m.45 par par devant. Avoir soin de donner une assez bonne inclinaison à ces derniers, afin qu'ils

raître lors du ne Pour avoir une culture sot

jusqu'au moment ne ut ae. à la pleine terre sans

es. Am bIaDIEs à celles du noisetier

-# 24 as rouge plus clair que la

altivées et propagées en grand nombre : par (ÈS horticulteurs. JULES JARLOT.

_ ARBORICULTURE

« LA POIRE PASSE-COLMAR »

N:; Hardenpont qu'ils doivent cet exquis

tés bise prises dans leur en- le, la< Passe- Colmar» est la meilleure

D, be variété prospère ut sauf dans les sols acides et les vallées froides et hu- _mides elle donne, avec peu d’abondance ë _des fruits tavelés.

La Passe- Colmar» $ ‘accommode de tous _les sujets, aussi bien du cognassier que

_ cultiver sous toutes les formes, grandes et

le A. arborea à fleur rougeâtre, el le’

forme ‘une touffe très gjourée; ses

Enr brindille. . re > est Poire uni- :

du franc, c’est donc un arbre qui peut se |!

M.

Dans toutes les terres favorables au co- gnassier, on ne plantera, pour les formes à basse-tige, que des arbres greffés sur ce -dernier sujet ; le franc sera préféré pour les grandes formes, soit espaliers à haute

tige destinés à couvrir une grande surface

d'un mur, soit arbres de plein-vent pour les vergers.

La « Passe-Colmar » sur cognassier donne des fruits plus vite ; ils sont aussi plus gros et plus dorés.

Sur tous les sujets l'arbre est vigoureux et fertile. Il a un port érigé et développe _ beaucoup de bois. Ses rameaux sont très

longs proportionnellement à leur grosseur. _ | La jeune écorce est d'une couleur jaune fauve plus ou moins foncée. Les yeux sont

petits, obtus, presque sans console et comme appliqués contre l'écorce ; ils sont

“assez rapprochés les uns des autres et,

quelquefois, de en place, il s’en trouve d'opposés. | :

Les feuilles sont NROL petites, plates, étroites, fortement dentées et moyenne- ment pétiolées. À l'automne, avant la chute elles prennent souvent une nuance pourpre assez brillante.

Les boutons à fruits sont moyens,poin- tus et réunis par groupe de quatre ou cinq, surmontant ordinairement une courte

Les fleurs peu remarquables ont une corolle composée de pétales étroits, d'un blanc terne ; elles forment des bouquets

ref ‘que oi au grard semeur, à l'abbé ! moyens.

Le fruit assez gros, quelquefois gros, est d’une forme se rapprochant de celle de l’an- cien « Colmar » ; la peau est d'un jaune d'or superbe, et sur les fruits bien enso- leillés elle est richement pourprée du côté de l’insolation ; la chair fondante possède une eau abondante très rafraîchissante,. bien sucrée, et un arome particulier ayant de l’analogie avec le parfum de la fleur d'oranger. Maturité : Décembre et jan- vier.

U. auteur a pris la peine de rechercher les synonymes de la « Passe-Colmar »,et en a trouvé quarante-six! peut-être en exisle- ‘t-il d'autres encore.

Ce nom de « Passe-Colmar » est aussi

MPMRA SAN LE, & ec

7. LE MONITEUR D'HO on nee _

porté par diverses poires qui n ‘ont absolu- :

ment rien de commun avec la variété qui: nous occupe et de ce fait REUTERS naître la confusion et l’erreur.

Pour supprimer cel Re à il ae firait de faire suivre les mots Passe-Col- mar du nom de l’obtenteur et écrire : « Passe-Colmar d'Hardenpont ».

La chose étant facilement nb bte.

c'est une raison pour ne pas admettre, et

_ puis, d’aucuns objecteront, qu'en fin de

__ compte, c'est donner à la poire un qua-

_ rante-septième nom, alors que déjà elle est : suffisamment bien nommée. ALPHONSE DAcuy.

CULTURE. DE LA VIGNE - EN SERRES ET SOUS VERRE (1) (Suite).

D

GROS GUILLAUME

Pennington Hall Hamburgkh , Black, etc. Raisin vineux noir, rond, tar- dif, se conservant de Noël, jusqu'en mars. Beau raisin, en raison de la dimension de ses grappes, mais de deuxième qualité seulement, excepté lorsqu'il est bien mûr.

Vigne très vigoureuse et qui atteint très

vite un grand développement. Production

- très incertaine. Grappe énorme, atteignant

_ jusqu'à 60 centimètres de longueur et autant en largeur, du poids de 3 à 5 el par- fois de 10 kilos, épaules larges, grains serrés, compacts, nouant bien, mension moyenne, ronds ou légèrement

ovales parfois ; peau membraneuse, noir

foncé, avec une légère pruine. Chair ten- dre juteuse, ayant peu de saveur, sauf lorsque le raisin est complètement mûr. Quant à la fertilité de cette variété elle est

des plus incertaines, parfois une très forte

vigne produit une seule grappe et alors celte-ci est énorme,

Dans d’autres cas, les pieds de cette

1. Exirait de la Cullure de la vigne en serres el sous verre, par Archibald F, Barron, traduit en fran- çais par Ed. Pynaert, 4 vol. (25/15) 292 pages, 83 gra- vures. 7 fr. 50 franco au Bureau du journal.

| Fores, avan son poids était à Be

Seachiffe

de di-.

4

Frankenthal. La pie du . e ce l

12 AIRE Se Le 4

ao ea Ars “blan saison et de premier mérite

rale.

Grappe petite, compacte #

couleur es Lt: Es Pan ds nes

M. Edouard 2 se publie à sn ù ( Portugal. ) ce

ARLES MAROUNES

LE is riches en arbres SERRES fruitiers et d'ornement, en su-

jets de toutes forces,

D 19: du choix Doris

_seaux à feuillage persistant de TT toutes forces, Rosiers, Rhodo- re plantes à forcer, ete.

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_ D'HOR

r Cat

en serre et sous verre (suite). n

reçus.

’alouette de la Chine nain. Raisin :

DE on

Concours général agricole à ouvert ses es, pour l'exposition des machines, hier

janvier. Samedi 27, tout le Concours du

ais de l'Industrie sera accessible au pu-

C jusqu’au mercredi 34 janvier.

Les Concours régionaux agricoles : Les

es pour les Concours régionaux agrico-

ont été ainsi fixées :

rléans: du 5 au 14 mai:

aen : du 26 mai au 3 juin;

Lille : du 2 au 6 juin ;

ahors: du 9 au 17 juin ;

ancy : du 20 juin au juillet.

istinctions honorifiques. Félici- tons d’abord sincèrement M. Viger, Ministre de l'agriculture, qui vient de recevoir de l'Empereur de lurquiele collier de Comman- r de l'Ordre du Medjidié, ainsi que l'ai- able et sympathique chef adjoint à son cabinet, M. L. Dabat, el M. G. Couasnon ins- ecteur des ser vices phylloxériques,qui ont $u les palmes d'Officier d'Académie, M.Daubrée, Directeur des foréts,a été nom. - Officier de l'Instruction publique, .

en

25 JANVIER 1894,

de Franee. Les fruits et les légumes aux Halles centrales de Paris. Encore et tou chalinense. À la Société des Agriculteurs de France, avaux du mois de Février. Jean-Ernest Chauré. tleya labiata elegans. Off Ballif. Les Rosiers sarmenteux (suite et les nouveautés en fleurs, fruits et légumes mises au

AVURES NOIRES : Lunaire à feuilles panachées, Myosotis nain à feuill

TICULTURE

ÉRRRCRRRES SOMMAIRE. QUE : Au Ministère de l'Agriculture, Le Concours tinctions honorifiques. A la Société pour l’avancement de

général agricole. Dates des concours régionaux. es sciences. À la Société nationale d'Horticulture * jours le Polygonum Sac- Expositions de 1894, Nécrologie. Lucien Chauré, Les Orchidées : La :longévité des Phalænopsis.

fin). F, Brassac. Choix parmi commerce en 1894. Jean Katy. Culture de la Vigne

A. Barron et Ed. Pynaert. Les plantes de serre: Les Azalées PE . Jag: Culture maraichère : Les Fèves. Culture de primeur, C. Potrat. À

sulfureuse contre les maladies Parasitaires. Helcey. Bibliographie, Petite

rboriculture : La Mixture Poste. Les Catalogues

es dorées. Silène nain Bonnetii, Pied

Muscat d'Alexandrie. Fève naine hâtive,

Es

A la Société pour l'avancement des Sciences. Le samedi, 27 janvier, à 8 h. 1/2 du soir, M. Charles Baltet, de Troyes, fera à la Société pour l'avancement des sciences, à l'hôtel desSociétés savantes,

28, rue Serpente, à Paris, une conférence

qui promet d'être trèsintéressante sur: Les progrès de l'horticulture moderne (avec pro-

jections).

A la Société nationale d’Horticul- ture de France.—La date, pour l'exposi- tion horticole que tiendra la Société nationale d'Horticulture de France, à Paris, est fixée du 23 au 28 mai 1894.

Quant à l'emplacement, il est encore à déterminer, la Ville de Paris ne disposant plus du Pavillon des Champs-Elysées:eon- sacréà une exposition permanente de vieux plâtres; force est donc à la Société de cher- cher un refuge ailleurs.

Le projet proposé consisterait à s’instal- ler, après autorisation ministérielle, sur la terrasse des Tuileries, partant de la Place de la Concorde et longeant la Rue de Rivoli.

Malgré toutes les dépenses que cela

occasionnerait, cet emplacement qui, nous l'espérons, sera accordé, serait encore le

plus favorable, mais ne vaudra jamais l’an- cien.

Voici une belle occasion pour la Société

14 | LE MONITEUR D’ HORTIGULTURE

20

qui se trouve sur le pavé, de mettre à l'étude un vieux projet qui a été déjà

soumis et qui consisterait à se rendre propriétaire ou locataire à loug bail d'un

terrain, pour y installer son siège, un

jardin expérimental, et ses expositions,

sans être obligée d'être ballottée comme

elle l'est.

Quand on songe que des Sociétés de pro- vince, moins riches et moins puissantes

que la nôtre, possèdent un jardin d’expé- riences les plantes sont étudiées, un

jardinier chef capable, pour cultiver ef

renseigner les sociétaires, des professeurs häbiles pour les instruire, etc., et que Paris ne possède absolument rien de tout cela, si ce n'est un magnifique hôtel, construit dans des conditions qui nécessi-

tent un entretien très coûteux et dont le

principal but est de réunir diverses so- ciétés protectrices ou autres, de servir de dortoir à une quantité de pseudo-ama- teurs de musique de chambre et de ceindre de lauriers en papier les fronts de la jeunesse du quartier.

Qu'y a-t-il d'horticole en cela ?

C'est un projet sur lequel nous revien- drons, car il intéresse au plus haut point

l’Horticulture et il a un très grand nombre | de partisans, parmi les sociétaires, qui le

défendent en conversations particulières alors que c'est ouvertement et hautement qu'il faut le discuter.

Les fruits et leslégumes aux Halles centrales de Paris. D'après le rapport de M. Lamouroux, conseiller municipal;,il est arrivé aux Halles centrales de Paris, en 1892, douze millions de kilogr. de fruits et de légumes.

Encore et toujours le Polygonum Sacchalinense, -— A la Société nationale d'Agriculture on semble incrédule sur les fameux avantages du Polyqonum Saccha- linense qui a fait l'objet d’une discussion entre MM, André —- qui conteste à cette plante les mérites qu'on lui attribue comme fécondité et comme valeur alimen-

| taire: et MM. Vilmorin, Max.

Cers ét0 207 es, L'avis général st ‘an jh faut l'an prochain pour voir si cette Pe fera ses preuves et se montrera à. teur des u de: jam-isrn qu'en

cette plante cultivée 1a- -bas me nous « Comme en PeRARE, cette ur

luxuriante et rapide, pousse ‘comm: chiendent, sans fumier ni arrosage. Ve Fi Elle entre en végétation dès les premiers jours du printemps ; tiges atteignant à 3 mètres en trois semaines ; feu énormes, 20 à 40 cent. de long sur 1 18 de large; 300 tonnes de ne

vrier, à a 5 dou Un Age nombre de sociétaire

en nn les liens nn cette ra famille agronomique. -

Expositions pour 1804. Lille, au 10 juin: Exposition internationale d’ ticulture organisée par la Société

z— RE E ET

| MONITEUR D'HORTICULTURE en 15

ne de juin. “Exposition horticole. dresser pour les AERANES à dE Léon

RE

th tune vice-président, à Prayins.

“a 0 M. Adolphe Re

nes dance pour ee et les . coloniales, l'envoya, au mois

à Dabou (Côte k aujourd'hui par % de her camarade, le capitaine Binger qui succède à deux de nos bons amis, MM. Charles Bourre, actuellement percep- eur à Mauléon, et Treich- -Laplène, dé- édé à Grand Bassam d’Assinie (1). Au cours d'une excursion, Lebâcle, ac- - compagné de quelques hommes armés, fut attaqué par une bande de pirates, mas- sacré et horriblement mutilé ainsi qu'une partie de ses compagnons. Nous nous découvrons respectueusé- ment devant le corps de cette victime de l’horticulture scientifique tombée au champ d'honneur, sur le sol colonial, en & À a jeunesse, en plein avenir. Nous

avons une entière confiance en notre ami, | le capitaine Binger pour être certain que, FA il n'a pu lui rendre l'existence, il a su dignement la venger. On nous annonce la mort de M. Fran-

d'horticulture s. Nord de la France, ! cembre 1893, à l’âge de soixante- deux ans,

ainsi que celle de M. A. Goin, l'éditeur bien connu de publications horticoles, dé- cédé à Paris. LUCIEN CHAURÉ.

TRAVAUX DU MOIS DE FÉVRIER

= JARDIN FRUITIER

On continuera la plangation des arbres fruitiers s'il ne gèle pas ; on devra enter- rer plus profondément les Cerisiers et les. Abricotiers à haute tige que les autres espèces. 4,

On continuera aussi la taille des arbres, à fruits à noyau. Si on a des arbres lan- guissants, on pourra bêcher au pied et leur donner de l'engrais, mais bien con-

sommé, le fumier frais risque d'engendrer

le blanc.

On taillera la vigne avant que la sève soit montée,

On provignera et on plantera les bou- tures et les chevelées.

JARDIN POTAGER

Si on a des terres humides, on devra drainer:; on labourera et on fumera les

Carrés.

On sèmera en pleine terre : Laitue, Poi- reaux, Ciboule, Epinards, Cresson alénois, Chicorée sauvage, Cerfeuil, Persil, etc.

On piétinera les graines fines sans les enterrer, puis on répandra dessus un peu de bon terreau.

Les semis précoces se feront plus épais, on sèmera deux fois en ce mois, de quin- zaine en quinzaine, sur couche, les Haricots pour récoiter en vert.

On sèmera aussi des Pois hâtifs, des Fèves de marais et des Oignons blancs, mais ceux-ci dans la dernière quinzaine.

On sèmera, sur couche, des Radis tous les huit jours et on repiquera aussi tous les huit jours les Laïtues crêpe et gotte.

On découvrira les Artichauts le jour, pour les recouvrir la nuit.

_ On récoltera les Choux de Bruxelles.

JARDIN D'AGRÉMENT

On plantera en seconde bordure des Iris nains et des Pensées, et dans les plates-

16

bandes, dans la dernière quinzaine, des Campanules, des Myosotis, des OFillets de

poète, Héliantes vivaces, les Phlox, les

Aconits; on Couvrira les OEillets, crainte du dégel. |

Si le temps est très beau dans la der- nière quinzaine, on pourra déjà refaire les bordures de Buis, Pyrêthre gazonnant, Pâquerettes, Violettes, etc. * On commencera aussi à chauffer les pieds- mères pour faire les boutures des Anthé- mis, Fuchsias, Géraniums, Pélargoniums

_. Lantanas, Verveines, Véroniques, etc.

On commencerala plantation des bulbes, rhizomes, tubercules : Hémérocalles, Gly- cine tubéreuse, Lis (les variétés rusti- ques), les Renoncules, les Scilles, les Tu- béreuses (sur couche), les Tritoma uvaria,

le Dielytra, les Amorphophallus sas châs-

sis), les Anémones, etc.

- SERRES ORANGERIE, CONSERVATOIRE

On n'arrosera les plantes d’orangerie et deserre froide que juste ce qui leur faudra pour les empêcher de mourir, et au con- traire on arrosera amplement les plantes fleuries et celles qui seront prêtes à fleurir. On enlèvera les feuilles mortes, on recher- chera les cloportes et autres insectes.

_ On portera les Camellias fleuris dans les

appartements, on seringuera avec de l’eau dégourdie les Orchidées en fleurs, les Bro- méliacées et autres plantes de serre, On forcera les fraisiers.

| JEAN-ERNEST CHAURÉ.

S AREA ; ci La LONGÉVITÉ vxs PHaLæNopsis, L'Orchid

Review, de Londres, a publié dernièrement un article détaillé dans lequel ce journal vient d'émettre les opinions de divers orchidophiles anglais au sujet de la longévité des Phalænopsis

et de la difficulté qu’ils rencontrent à former de forts exemplaires.

Berkeley affirme au contraire. qu 1] a vu

z

milliers de plantes à l'état naturel dans

trouvé des spécimens de Ph, Letraspis q | vaient avoir plus d’un siècle d exisiéne

son de campagne, toute une Cotes Fe Orchidées en forts exemplaires et en parfait état de santé; il a collecté lui- même ces Die 8

ment à 1880, M. Holmes, de Pickering Led 5 ist priétaire de cette célèbre collection

plantes de Photos rates = ama i Schilleriana, Stuartiana et HAasee ;

chaque année et qu elles continuent de croître en dimensions. a

ainsi que ceux du jardin boat de Ro qui végètent d'une manière surprenante. Nou

D: Jagu, à ie qui a atteint aujourd'hui, dans sa serre, des dimensions peu communes et qui, en outre a présenté l’avantage d'être prolifère. On peut également voir chez M. Per- 3 noud, un orchidophile parisien, une série de = beaux es variés, avait ee |

antérieurement à 1882. En résumé, nous admettons volontiers que les PRÉ TEnObET sont des Orchidées capricieuses, qui dégénèrent rapidement dans les serres qui ne leur conviennent pas. Mais lorsqu’ on a la bonne fortune de pouvoir leur trouver une serre chaude et humide dans laquelle ils se plaisent, puis qu’on leur prodigue tous les soins. nécessaires, on peut être certain qu’ils fleuris- | sent régulièrement chaque année ,qu'ils acquiè- rent, de plus en plus, de grandes dimensions et qu'ils peuvent y vivre, sinon indéfiniment, mais au moins un très grand nombre d'années.

La

‘4 été donné 8 une des rares variétés à

5 à Chislehurst, en Angleterre, a les les et les sépales du blanc le plus pur;,tandis 'extrémité du labelle est admirablement

siers Banks. À petites fleurs blan-

siers Banks. À petites fleurs jaunes. _ osiers Banks épineux, A presses fleurs blanches.

tosiers de Fortune. Fleurs semi dou- les, jaune cuivré.

Rosier Anemonaæflora. De la Chine à etites fleurs blanches.

Rosiers des Ayrshire. Fleurs semi doubles, blanc nuancé.

Rosier Claire Jacquier. Coloris jaune ankin.

Rosier Daniel Lacombe. —Fleurs moyen- S, coloris chamois.

Rosier Wadan. Fleurs grandes, plei- S, coloris cramoisi.

Rosiers multiflores. De divers coloris. De tous les rosiers sarmenteux, servant , ornementation, ce sont les Rosiers Banks qui donnent la plus grande végétation ; ces Rosiers, après quelques années de planta- tion, couvrent, par leurs longues tiges de grandes surfaces ; de plus, ils donnent “aux variétés de roses, que l'on y greffe, une vigueur extraordinaire.

È Par nos divers essais de culture; nous

nous sommes attaché à connaîtreles meil- leures variétés de Roses Z'hé et Noiselle “qu'il convient le mieux à fixer sur les Ro- si iers Banks.

. Jusqu'ici, on greflait, sans se rendre

| 17 compte de l'effet que pouvait produire telle

ou telle variété. Dans quelques départe-

ments du midi, on voyait sur les Rosiers Banks quelques Roses Hybrides, mais de maigres résultats à la floraison ; ces va-. riétés de Roses hybrides remont antes étaient, la plupart du temps, étouffées par le grand nombre de pelites ramilles du Rosier Bank.

Sur une quinzaine de variétés de roses diverses, qui ont servi à faire nos essais, quatre seulement nous ont donné de très bons résultats comme végétation et sur- tout comme floraison. Ce sont : Maréchal

Niel, Gloire de Dijon, Reine Marie-Henriette,

Réve d'Or. Quand les Rosiers Banks, qu'on aura plantés, auront couvert une certaine éten-

due et qu'on tiendra à y greffer d'autres

variétés soit des Thé ou des Moisette, il sera important de suivre nos indications de culture afin d'obtenir de bons résultats.

Si on veut greffer sur les tiges de côté du Rosier Bank de un à deux mètres de longueur, selon la place que couvriront les jets de ces sujets on placera les greffes à cinquante centimètres au moins d'un greffon à l'autre. Si, au contraire, les tiges du Rosier Bank sont allongées sur une grande distance, il faudra placer les greffons à un mètre l’un de l’autre, de préférence à œil dormant plutôt qu'à œil poussant. Ces dernières greffes sont la plupart du temps détachées du porte- greffe, par les grands vents; avant la gelée, il sera même important de couvrir légère- ment ces greffons à œil dormant pour qu'ils ne soient pas détruits par lesgelées, soit avec du papier ou seulement même avec du raphia,ne pas oublier de retirer cette couverture avant l'ascension de la sève,cequinuirait à leur développement ; il faudra faire très souvent des pincements af de donner plus de force à la greffe qui sera bien soudée au porte-greffe.

Pour bien faire développer ces greffes, il faudra tailler court toutes les ramifica- tions des Rosiers Bank qui se trouveraient sur les tiges entre des greffes; sion greffe sur des tiges latérales, on commencera par la rose Maréchal Niel, puis par la

longitudinales, il faudra placer les pre-

haut possible pour que ses longs rameaux

Gloir e de Dijon, viendront ensuite Ja Reine

Marie-Henriette et Rêve d'or. ) Si, au contraire, on tient à greffer ces

quatre variétés de Roses, sur des tiges 4

le pincement se reporte à di ie mières greffes au moins à deux mètres du | tions. RE sol en commençant par la 2. Maréchal Miel, Après la troisième année de on placera les greffes de la Gloirede Dijon, | des Rosiers sarmenteux, la taille à cinquante centimètres dehauteur de celles nulle, on ne ‘retranche que ci, de manière que les rameaux se mélent secs, les ramilles latérales « ensemble. Si les tiges du Pank sont à une plus grande hauteur, greffer toujours à la même distance, la Rose Marie-Henriette, de manière que les rameaux pendent. sur ‘les deux premières ; enfin, s’il est possible, ‘la quatrième variété, /éve d'or, le plus

couvrent en se mêlant avec les rameaux | des trois autres variétés greffées plus bas. Pour se rendre compte de l'effet splen- dide que produisent les guirlandes de ces quatre variétés de roses, il faut l'avoir vu, et c'est à la deuxième année que ces grands Rosiers Bank produisent pendant tout l'été un très grand nombre de roses jaunes, saumon, rouges et cuivrées qui, par leur mélange, forment un effet quil est impossible d'obtenir avec n importe quelle autre plante grimpante.

L'époque la plus favorable pour la plan- tation des rosiers ornementaux est ser et février.

Si on les plante après cette époque, la végétation étant commencée, l'émission des nouvelles racines rend la reprise plus difficile.

Il faut avoir grand soin, en les plantant, de les enfoncer assez profondément, afin que la greffe (car la plupart du temps les rosiers Thé et Noisette grimpants sont li- vrés par le pépiniériste, greffés rez-terre) soit recouverte de deux centimètres de terre au plus, ce qui permettra à la greffe de s'affranchir. Après la plantation, il fau- dra les tailler à 10 ou 15 centimètres au plus sur terre.

Pour donner aux jets de l’année de plan- tation une prompte et belle végétation et les faire se ramifier, on ne taillera que quel- ques rameaux de distance en distance.

On aura grand soin de laisser le jet

erons " liste des nou commerce, cette année, par _morin et GC, 4, quai del ;

De cette précieuse :

rose me rouge. _ vif, roug | rouge brun, jaune se ete.

TRS ou anis. ainsi nommés ME que les fruits ressemblent àla Lune, sont cultivés en petits massifs ou en

Dix du terrain.

mue la Semelle du Pape, est bisan- ; On la sème en pépinière pendant on pq et on met en place au

MYOSOTIS NAIN À FEUILLE DORÉE

“feuille dorée diffère de l’autre Myosotis AL è pestris par le coloris jaune de ses feuilles. Pensée à grande fleur jaune d’or à ma- cules, d'un coloris jaune d'or, largement Maculée rouge brun velouté, vigoureuse, _trapue et fleurissant abondamment. A celui qui combat victorieusement sur - le Continent noir, contre les amazones de Béhanzin, au brave Général Dodds, ce n'est pas une Pensée, mais un Pétunia hybride

s isolées, et sont peu difficiles sur le

| Médaille de Judas, l'Herbe aux Ecus

19

qui lui est dédié, puisse ce filleul obtenir le mêine succès que son parrain,

Le coloris rouge velouté, presque noir, est donné comme remarquable, unique et tout à fait inconnu dans les Pétunias, et, ce qui ne gâte rien, il est très florifère.

Le Silène pendula nain compact Bon- nelii rose, forme des touffes compactes

SILÈNE NAIN BONNETII hautes de 8 à 10 cent, et larges de 12 à 15, il donne des fleurs roses émergeant d'un feuiliage vert foncé luisant. Le Pied d’alouette de la Chine à grande

PIED D ALOUETTE _DE LA CHINE NAIN LR fleur, nain, compact, bleu a été obtenu à Verrières.

20 LE MONITEUR D’HORTICULTURE La plante forme uné touffe basse arron- deux nouveaux coloris sont ‘annoncés. | die qui se couvre de grandes fleurs bleu | C. élégant double rose vif et le C. pulch

azuré. Semer en juillet, repiquer à l’au- double viclet. | + tomne et mettre en place en mars. Les Clarkias se sèment à l'automne

Dans lesClarkias, plantes si utiles pour la pépinière pour repiquer, sur place en formation des corbeilles et des bordures, mars-avril. (Aïsuivre). JEAN KATY.

LS

—— F

y

MUSCAT D'ALEXANDRIE : ne 422

CULTURE DE LA VIGNE sa maturité. C'est le meilleur et le plus EN SERRES ET SOUS VERRE beau des raisins. Parmi les noms Synony= u

(Suite et Fin) miques signalons ceux de : Archerfield

MUSCAT D’ALEXANDRIE Early Muscat, Chalesworthi, Tokay, Cabas à la Reine, Muscat Escholata,'Bowood Muscat, ©

Raisin muscat blanc, à grain ovale tar- difet se conservant très longtemps après | Muscat Lunel, Muscat romain, Passe Muscat,

LE MONITEUR D'HORTICULTURE Has on

Er Muscat, Tiningham Mus- | LES PLANTES DE SERRES

AZALÉES (Suite) ; Les centres les plus importants pour la fertile, Grappe ee de 0" 30 | culture des Azalées, sont Gand, Dresde et È compacte et souvent fortement | Versailles. Mais nos horticulteurs ont à À du UE de un à Le ou parfois | lutter avec des concurrents qui trouvent sur place, et à bon marché, les matériaux indispensables à la construction des serres ; . qui ont leurs frais généraux, réduits par bre pâle à la maturité parfaite et alors | suite du bas prix de la main-d'œuvre et du quéfois avec une teinte rougeâtre du | combustible, : éclairé, Chair ferme, croquante, très Pendant l'été, la culture des Azalées se ée aromatisée et musquée. . fait en pleine terre de bruyère; dans des Zette variété est très populaire en An- | carrés bien aérés, divisés en planches de “on la rencontre dans tous les | 4 m. 50 à 2 mètres, creusées de 15 à y nt une s serre. Il Y. a “quelques 20 centimètres, selon le volume des mottes & d'Azalées, les planches ou fosses sont rem- _plies de terre de bruyère qui peut servir plusieurs années, en ayant soin l'hiver, de la mettre en ados, el d'y ajouter chaque année un peu de terre neuve. A l'approche des gelées, les plantes sont rentrées dans des bâches ou des serres basses et enter- rées, qui conviennent le mieux pour ce génre de culture.

MULTIPLICATION. Le semis n’est guère employé, que par les spécialistes, pour obtenir des variétés. Il se fait en terrines bien tassées, afin qu'en arrosant les graines

tric ne se trouvent pas dérangées. On sème ü ne culture spéciale. Au contraire, elle ne | clair, sans recouvrir, mais on presse avec réussit pas lorsqu'elle se trouve dans une | le fond d’un pot. Puis on recouvre la ter- L bllection en mélange. Elle demande une | rine d’une feuille de verre, qu'il faut empérature plus élevée et une atmos- | essuyer de temps en temps. L’arrosage, par ère plus sèche que les autres variétés | absorption ou capillarité, en plaçant les Dour que sa fécondation s’accomplisse dans | terrines dans un vase d'eau, jusqu'à ce que é bonnes conditions. 11 faut donc la sur- | le sol paraisse humide, est le moyen qu'on iller pendant la floraison. Il faut aussi | peut employer pour tous les semis en gé- lui donner plus de chaleur pour obtenir | néral. Lorsque les plantes ont 4 à 5 centi- une maturilé parfaite. Contrairement aux | mètres de hauteur, on les repique en godets raisins noirs, le Muscat d'Alexandrie aug- | sous cloches; le pincement doit être n Lente de qualité lorsque ses grappes sont | employé pour diriger les plantes en bonne exposées directement au soleil (4). voie, suivant qu'elles sont destinées à for- : A. BARRON, mer des sujets pour être greffés, ou à for- (Traduit par Ed. Pynaert). mer des individus à fleurs. On propage les Azalées par le bouturage et le greffage. Bus us “verre, par Archibald F. Barron, traduit en fran- Le ROTEURARSE AUS es Ie Spar Ed. Pynaert, 1 vol. (25/15) 292 pages, 83 gra- | Courant d'août, sous cloche, en serre froide, ures. 7 fr. 50 franco au Bureau du journal, dans du sable mélangé de terre de bruyère.

22

La reprise demande deux ou trois mois, Ô pendant lesquels il faut ombrer du soleil | les jeunes boutures. On donne de l'air pro- : gressivement pour déclocher vers les DÉRRE

miers jours d'avril.

2 A chaud, en janvier-février, dans ie

serre à multiplication, chauffée à 13°, On

LE MONITEUR 1

choisit les boutures parmi les rameaux

grêles sans être cependant trop ligneux. .Le bouturage se fait en godets ou en caisses. La reprise est complète au bout

de deux mois, alors on aère progressive- | ment, puis on supprime RRRARRS les

cloches ou les châssis.

_ En avril, c’est le moment de sevrer toutes

ces boutures; alors, dans un endroit abrité, _on établitune couche munie de coffres dans

lesquels on met d'abord une couche de | sable, puis une couche de terre de bruyère 12

de 0.06 à 0.08 d’ épaisseur, et dans ce sol on procède au repiquage en distançant les boutures de 8 à 10 cent. en tous sens, puis on donne un bassinage et on ferme les châssis. On ombre pendant le soleil, puis on habitue progressivement les plantes à l'air et à La lumière; en juin, lorsque les gelées ne sont plus à craindre, on retire

complètement les châssis. À cette époque,

les boutures ont besoin de subir un pre- mier pincement à 15 ou 20 cent. du sol; ce pincement se fait au fur et à mesure que le développement des plantes le permet. Pendant l'été les boutures sont mises en place en pleine terre de bruyère elles sont soumises à des pincements suivis.

Les variétés propres à servir de porte- greffes sont peu nombreuses. Les Belges greffent surlesazalées Verschaffelli, macran- tha, concinna, phœnicea. Les boutures sont choisies parmi les pousses les plus tendres, qu'émettent constamment sur les tiges, les plantes d'un deux ans de greffe.

Les sujets qui ont été repiqués sur cou- che en avril, au fur et à mesure qu'ils sont assez forts, sont rempotés dans des godets de 6 à 8 centimètres de diamètre pour être grefféssdu 15 août au 15 septembre. Les plus faibles ne sont rempotés qu'en sep- tembre-octobre, pour être greffés au prin- temps.

(A suivre.) B. JaG,

sous les ue des le

sans couches, Prendre une bonne ti

le ee de ae

près identique à ie du pois, se fai a

ayant ü une bonne inclinaison au mi repor! er au Moniteur. d'Horticulture

12 centimèires. HA RS

généralement fin. décembre, com cement de janvier, à pleins rayons l'on recouvre de Dee cernes terre friable.

d'un accot, et on SEE) les “HR lassons pendant les nuits. Lorsque les

; 4 Hâter la croissance des gousses ervées, et 2 empêcher les pucerons re la plane, Ces derniers ne

“} aix faut pas seulement se contenter de cimage, il faut aussi faire l’ablation de

ÿ ne . litière tuer les nuits fraiches 3 levée : Le semis est fait comme

lerre, a ou 6 en plein sue et à rayons. Ce ode de semis est plus facile pour les but- tages et les binages.

Quelques amateurs prétendent que or 4. a récolté les nn si l'on rabat

on encore une assez bonne récolte. Nous vous dirons, chers lecteurs, que

ARBORICULTURE

LA MIXTURE: SULFUREUSE CONTRE LES MALA=

__ DIES PARASITAIRES

Les parasites végétaux et animaux qui attaquent les plantes, particulièrement les arbres fruitiers, leur font un tort considé- rable et peuvent souvent en déterminer la mort.

_ C'est par centaines qu'on Die ces ennemis, surtout dans la classe des infini- ment petits.

Il en est que tout le monde connaît, comme le Puceron lanigère, le Kermès coquille, qui attaquent surtout les Pommiers ; ils ont détruit des jardins et des vergers entiers. Le Aermès pyri, s'attache aux Poiriers, les rend stériles et les fait périr. Le Muldew, l'Oïdium se portent sur la vigne et anéan- tissent les récoltes.

IL est de toute nécessité de combattre ces fléaux contagieux qu’on voit ou qu'on ne voit pas,de les poursuivre surtout dans leurs origines, dans leurs œufs ou dans les spores qu'ils déposent enautomne sur les arbres et arbustes et qui éclosent par légions au prin- temps, Il faut recourir aux insecticides. C'est ainsi que la Fleur de soufre, la Bouillie bordelaise sont employées pour la vigne, les dissolutions de suhlimé, de chlorure de

chaux, de chlorure de zinc, le sulfate de

fer, les eaux phéniquées, le jus de tabac, le savon noir, le pétrole, etc,, rendent des services contre les parasites des arbres fruitiers. Le lait de chaux est souvent employé avec succès pour badigeonner en hiver les pommiers, Les poiriers, etc.

Ces diverses substances ont des avantages et des inconvénients : si on les emploie trop fortes, elles font mourir les arbres avec les insectes, si on s’en sert à dose trop faible, elles n’atteignent pas le but désiré et c’est toujours à recommencer. Elles ne sont pas : sans danger, elles peuvent parfois empoi- sonner les fruits et les gens, elles sont d’un maniement difficile et exigent une grande pratique pour bien réussir.

Un ancien médecin spécialiste, M, le Docteur Coutant, dans une de ses intéres= santes conférences, faite à la Mairie de Saint-Maur, aux membres de la Société dés

lébullition en ajoutant un peu d’eau, remuez souvent avec un bâton. En quelques minu- .

même une nuitentière. Le liquide clair sur-

94

partementale d horticulture de la Rae disait» qu'ayant eu si souvent à cet gale et autres maladies infectieuses de la : peau, au moyen des sulfures solubles bien | :

combinés, il avait pensé que, par analogie, les sulfures de calcium, pourraient rendre les mêmes services en horticulture et en

“arboriculture. Les résultats qu'il a obtenus depuis trente ans sur plus de deux mille. arbres fruitiers, vignes et arbustes, avaient | dépasséson attente; de nombreux voisins et

amis, qui avaient employé ses procédés ont

toujours obtenu les mêmes effets.

Dansleurreconnaissance, ils disaient : Nos arbres, one beaucoup des vôtres, étaient morts ou à peu près, nous les avons ressus- cités, ils ont maintenant une vigueur extra- ordinaire et sont tous en plein rapport. »

_ Les expériences faites depuis un an par

certains membres de la Société ont donné.

déjà les meilleurs résultats. |

La MixTURE SULFUREUSE. (C’est le nom donné par l'inventeur) est un polysulfure de calcium, elle revient à peine à cinq cen- times le litre; son emploi est très opie et sa préparation très facile.

Prenez un chaudron ou une marmite en

fonte d'environ vingt-cing litres, mettez de- |

dans dix litres d’eau environ,un kilo de fleur de soufre, faites bouillir, ajoutez ensuite peu à peu, un kilo de chaux vive, calmez

tes il ne restera plus ni soufre ni morceaux de chaux, achevez de remplirla marmite et laissez bouillir le tout environ un bon quart d'heure, la mixture prend alors une belle couleur jaune orangé.Si on laissaitbouillir trop longtemps, la ue passerait au vert

et le produit ne serait plus aussi bon. En-

levez done le feu en temps convenable et laissez refroidir pendant quelques heures et

nage et l'excès de chaux sulfurée se dépose. Avis IMPORTANT : L'opération doit être faite en plein air, parce que les vapeurs sulfhy- driques qui se dégagent, pourraient empoi- sonner, ou si elles se répandaient dans un appartement, elles noirciraient toutes les dorures, les objets d'argent ou de cuivre. Si la marmite est à trois pieds, on pose chaque

du journal. e É

his 4 on conserve pour suivre) Es | Membre He la Sociét d'horticulture de re

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te de ee pa

directeur du Laboratoire d'en Rouen (4 brochure, 31 p: figures, 0 fr. 75 chez l'auteur du one LL

ru le Het hor pertha horticola), la Saperde (Saperda scalaris) ; Les | L'Etoilée (Grgya antiqua); minée (Zeras contaminana) (C'emiostoma scitella); les Puceron du Poirier (Aphys ; p ri); du Poirier as pyrè): leTi

tp pi : je

io qui PR verle de ces parasites, et en font

chure indispensable aux arbor cul urs. £ LS

® ÈS PETITE POSTE

6.184 M. du T.à S. Etats-Uni de Mosaïcuture par S. Mottet étant

TE Dos brochure ETS pages : orÈe 0 fr. 50. Pour nos abonnés, 0 fr. ee 0

- D'HORTICULTURE

LS SOMMAIRE

NIQUE : Au Ministère de l'Agriculture. Distinctions honorifiques. Les vers de terre et leur rôle dans la culture. Un énorme radis. Derniers échos de l'exposition de Chicago. Proteclion aux oiseaux utiles à l'agri- culture. Expositions de 1894. Nécrologie. Lucien Chauré. Les Orchidées : Les Odontoglossum : L'Or- —.chid Album. Oéfo Ballif. Les plantes de serre : Les Azalées (suile et fin). B. Jag. Choix parmi les nou …veautés en fleurs, fruits et légumes mises au commerce en 1894. Jean Katy. Les Raisins de serre et

je Commerce des fruits entre la Belgique et la France.Luc Aurech. Arboriculture : La Mixture sulfu- …—. réuse contre les maladies parasifaires (suite et fin). Helcey. Le Bombyce moine. Æ Savard. Lettres orticoles : L'Horticulture au Concours général agricole. Lucio. Connaissances utiles. Emploi de la

À

_ Ministère de l'Agriculture. lions honorifiques. Parmi les nom- es nominations dans l'ordre du Mérite icole parues le 21 janvier,nous relevons es noms suivants : Au grade d'officier: Cuny, sous-chef de bureau au Ministère l'Agriculture. M. Foëx, directeur de le Nationale d'agriculture de Montpel- M. Dupanloup, horticulteur à Paris. M. Louet, industriel à Issoudun.

3 % .

exploitation horticole à Grenoble.

M. Aymard, horticulteur à Montpellier. M: Barbereau, jardinier, chef du palais de Fontainebleau. M. Bercy, chef de cul- ture à Pessicart, Nice. M. Bézy, horticul- teur à Melun. M. Boismain, horticulteur

potagère à Ferrières-en-Brie. M. Brassac, horticulteur à Toulouse. M. Brender,

culteur à Poitiers, M, Carpentier, cons- tructeur de matériel horticole à Doullens.

M. Couston, horticulteur à Marseille. | Crémont, horticulteur à Sarcelles. - 10 FÉVRIER 1894.

e contre le Puceron. 4. Lesouds, Bibliographie. Les catalogues reçus.

S NOIRES : Primula coniea Aca. Reine-Marguerite : Triomphe des Marchés. Solanum Texanum ovige- jégonia à fleur de Chrysanthème. Begonia Bertini.

M. Daguin, publiciste horticole à Aix. M. Dallemagne, orchidophile à Rambouillet, M. Decaux, entomologiste à Neuilly- sur-Seine. M. Denaiffe, grainier, horti- culteur à Carignan. M. Duneau, jardi- nier, chef du Jardin des Plantes d'Orléans. M. Gallien, arboriculteur et horticul- teur à Vigny. M. Gobin, dessinateur aux journaux agricoles à Paris. M. Gourdin, viticulteur à Saint-Hippolyte-lu-Fort. M. Gravier, pépiniériste à Vitry-sur-Seine M. Gueidan, grainier à Marseille. M. Guichard, horticulteur à Nantes. M. Houlet, bibliothécaire de la Société d’horticulture de Versailles. M. Huiard, arboriculteur à Pont-sur-Yonne.—M.Lam- bert, architecte-paysagiste à Saint-Cloud.

2

M. Landry, horticulteur à Paris.

M. Leconte, horticulteur à Compiègne.

M. Lemaille, secrétaire de la Société d’hor- ticulture de Valenciennes. M. Martine, horticulteur à Fontainebleau. M. Meyer, jardinier, maraicher à Laxon. M. Natu- relle, horticulteur à Cannes. M. Pageot, jardinier à Cannes. M. Perrault, horti- culteur à Angers. M. Richer, architecte paysagiste à Sedan. M. Rigault, viticul- teur à Thomery. M. Riffaud, horticul- teur à Châlons-sur-Marne. M. Rolland, viticulteur pépiniériste à Villefranche. M. Rouland, jardinier chef à l’école d'hor- ticulture de Versailles. M. Sabard, pépi- niériste à Romorantin. M. Sinet, chef de culture à l'hospice départemental de Montreuil-sur-Laon. M. Toussaint,

1

26 LE MONITEUR D'HORTICULTURE memes mie

jardinier à Bar-sur-Aube. M. Tréfaux, horticulteur à Auxerre. M. Trottereau, horticulteur au Perreux. M. Verchère, pépiniériste à Villié-Morgon. M. Voize, jardinier chef à l'asile départemental d'aliénés à Saint-Dizier. M. Chamblay, capitaine d'artillerie à Sousse (création de jardins potagers en Tunisie). M. Haffner, directeur du jardin botanique de Saïgon. M. Roger Marès, inspecteur de l’agriculture en Tunisie.

Nos félicitations sincères aux nouveaux

_ promus et en particulier à notre collabo-

rateur M. F, Brassac, de Toulouse, dont la réputation comme horticulteur et chrysan- thémiste est établie depuis longtemps. M. Dallemagne est un amateur fortuné, qui a consacré son temps et son argent à la Création, à Rambouillet, d'un établisse- ment modèle pour la culiure des Orchi- dées. Pour MM. Dupanloup, Denaiffe, Cré-

. mont, Gourdin, Landry, Riffaud, ils étaient tous désignés pour cette hauterécompense.

Quant à M. Bruant, on ne peut qu'être sur- pris qu’elle ait paru si tard.

Les vers de terre et leur rôle dans la culture. On se souvient du bruit qua soulevé, il y a quelques années, le livre de Darwin relatif au rôle joué par les vers dans la formation de {a terre vé- gétale. De nouvelles et patientes recher-

ches ont prouvé que les idées expri-

mées par l'illustre naturaliste, au lieu d'être exagérées, resteraient plutôt au- dessous de la vérité. Le ver de terre est un merveilleux agent de fertilisation en ra- menant à la surface du sol, par ses déjec- tions, le sous-sol; c’est un laboureur per- pétuel et inconscient. Tous les 37 ans environ, on peut estimer que chaque par- celle du sol jusqu'à 60 centimètres de pro- fondeur est de nouveau soumise aux in- fluences atmosphériques. D’une manière générale, on peut évaluer le nombre des vers de terre à 133.000 par hectare et le volume de leurs déjections fertilisantes à 62.000 tonnes par 1.500 mètres carrés.

La destruction d’un vef est presque un crime |!

Lfbaee que 2nt le monde apprécier, |

Et dire qu'il est des IE GS qu L le ver tous les matins!

Un énorme Radis. A une des

M. Max. Cornu a présenté des Radis prove > "3 venant de graines reçues du. Turkesta ES ;

une Bétsave et Svait: bec Le du Badis- 2 Re. A

été ce ui ‘en Rae CG on peut . ler un joli four pour les OR

eu fort à hibiee pour défendre les i int de nos nationaux.

Le Fe de cette ou a de poudu à ce qu'on en attendait. < Depuis, MM. H. Mesnier, commissair 7 adjoint,et Roger Martin commissaire arel tecte, sont rentrés aussi, après ue

désiré que ces témoignages de reconnais

ment fixée:

des services ot qui nous rendus là-bas par trois hommes ex- ment désintéressés, qu'on ne saurait mercier,et à envoyer le plus rapide-

agiste, trésorier du Comité, 30, rue Ï no rs Psy.

NT LR Un 7e + ' è Les LS

> +1 | otection aux oiseaux utiles à

V iission internationale en vue d’arrè- Deere CRARENnEr Poe la protec-

:XPO Mons. 4e 1894. _— one d), du 17 au 22 mai, grande exposition r ationale de tous les produits de

ue un de nos collaborateurs, M. Het l'habile architecte paysagiste, D de-son père M. Pascal Lus-

ancien RE d'horticulture et de

É de la fabrication des serres et appareils de chauffage.

_ Nous adressons nos sincères condoléan- à la famille de cet homme de bien dont caractère doux et affable avait su lui ncilier toutes les sympathies.

LUCIEN CHAURÉ.

e nt possible Jeursouscriptionà M.E.Deny, |

LES

“us eumbilN

LES ODONTOGLOSSUM

Les Odontoglossum de la section des crispum occupent le premier rang parmi les Orchidées qui intéressent Le plus les amateurs et les hor- ticulteurs fleuristes qui les cultivent pour la production des fleurs coupées, Ce sont d’abord des Orchidées ‘d’une culture facile, ne néces- sitant pas beaucoup de frais de chauffage en hiver et pouvant être acquises à l’état d’impor- tation pour des prix relativement modiques,

! Le point capital à observer, lorsqu'on veut faire cette culture en grand, est de leur réser- F À ver une serre spéciale, bien aérée, et dans la-

quelle les plantes puissent être placées près du vitrage, Le plus grand obstacle à vaincre dans les soins qu'on doit leur prodiguer, est de chercher à maintenir leur serre le plus frai- chement possible pendant les chaleurs de nos étés, résultat que l’on peut obtenir par de fré- quents bassinages et en ombrant fortement la serre qui les renferme.

Cette catégorie d’Orchidées froides réussit mieux en Bretagne, dans les Flandres et en Angleterre le climat est plus froid et plus brumeux que dans les autres parties de l’'Eu- rope continentale.

Les Orchidophiles qui s’adonnent à ce genre - de culture ont tout avantage à se procurer des plantes d'importation récente qu’ils trouveront facilement dans le commerce pour des prix variant entre trois et six cents francs le cent. Nous faisons rentrer dans cette série les Odon- toglossum Alezandræ Pescatorei triumphans gloriosum luteo-purpureum et Halli,- qui sont tous originaires des parties élevées et froides des Andes de l’Amérique du Sud.

En faisant l’acquisition d’un certain nombre de ces Orchidées, lors de leur introduction en Europe, on est à peu près certain de trouver

: à leur floraison, des variétés hors ligne ou

des hybrides naturels, qui à eux seuls repré- sentent souvent une valeur bien supérieure à celle qui a été dépensée pour l'achat d'un seul lot. La chromolithographie que nous publions dans ce numéro représente précisément deux

de si agréables surprises. Les Odontoglossum de la section des crispum

développement de leurs jeunes pousses et

28 LE MONITEUR D'HORTICULTURE

© variétés admirables qui ont fait leur apparition

parmi un lot d'Odontoglossum luteo-purpureum de la magnifique collection de M. Gh. Vivé, aux Mureaux (Seine-et-Oise).

4. L'On. WILKEANUM ALBENS, avec se5 macules |

d'une finesse indescriptible est un hybride

naturel issu probablement des 0. Alexandræ et

O. luteo- -DUrpUrEUM ; comme plante établie et dénommée, puis à cause de sa beauté et de sa rareté, sa valeur représente celle de quel-

ques centaines d’Odontoglossum à l’état d'intro-

po -

2, L'On. PRACINUM, sorti aussi Fe cette im- orties d'Od. luteo purpureum est une va- riété foncée et admirablement colorée de cette espèce, qui a aussi une grande valeur. Ces quelques résultats devraient engager les amateurs à se livrer plus généralement à ce genre de spéculation, qui peut leur réserver

doivent être cultivés exclusivement en terrines ou en pots plutôt petits que grands, bien

drainés et dans un mélange égal de fibres de |

polypode et de sphagnum vivant. La serre qui

les renferme doit être toujours aérée lorsque

la température extérieure le permet et bien abritée contre les rayons ardents du soleil, puis maintenue le plus possible entre + et 15° C. de chaleur. C’est dans cette tempéra- ture qu'ils végètent le mieux et que lon obtient les meilleurs résultats.

Dans les serres mal aérées et surchauffées

en hiver, ils ne tardent pas à se couvrir thrips et de pucerons, qui nuisent beaucoup

de leurs inflorescences. Pour les préserver de ces insectes, il faut les laver de temps en temps

avec une éponge, ainsi que leur faire quelques

fumigations de jus de tabac.

\

L’OrcmiD ALBUM. La onzième livraison du Xe volume de cette iconographie a publié les planches des Orchidées suivantes :

Lælia anceps Schræderiana, une magnifique variété à fleurs blanches ; Odontoglossum prio- nopetalum, une singulière Orchidée, dont les

fleurs irrégulièrement dentées sont jaunes et .

admirablement maculées de brun chocolat ; Vanda teres Andersoni, une variété bien colorée et plus florifère que le type; elle est aussi connue dans nos collections françaises sous le nom de var. Luddemanniana; puis le Pleuro- {hallis Roezli, une curiosité botanique de la Nouvelle-Grenade, Orto BALLIr.

mation des boutons. En octobre, on rem

LES PLANTES DE SERRI

AZALÉES

(Suite et Fin)

On se sert de la greffe en fente au | temps, en pu en toute saison,

sujet et le greffon, et ne ne 6 tours de gros fil. La. greffe en demi-

Les plantes opérées sont placées en ser sous cloches ou sous châssis bien. c pendant le soleil, on omb e, tou

Un mois ou un mois et &i mi su Sue la soudure 2 compl

doriner un peu d'air ; ‘alors: 1 eton réunit celles dont la a

Rnb, on enlève les éviter l'étranglement, puis on “on enlève les bourgeons qui : loppés sur le Vs Pour fav

plantés dohots en nn + terr l'écartement varie suivant la. eur têtes. Après en on donne I

pe

de même que la sécheresse. Les arro ge se font le soir de préférence; ils devront

Re

être fréquents pendant 1 fran ch

leur \ésétafion. SES FE : On les pincera successivement jusqu’ à

fin de juin, époque commence la f

pote les plantes, ou on les abrite au moy de toiles ou bien on les rentre de suite « en serre froide, avant l'approche des gelées. |

En hiver, on taille à la serpette celles >

les sont suffisamment développées. :: 25e cr être donnés avec

je il faut 71e a d'air; aérer LP u Re: le temps le permet. On ne _main-

ss

‘85e la force, on blanchit les vitres éviter la brûlure des feuilles, et on se de plus en plus abondamment, à sure que la végétation s'accentue.

ne suivant la er

| re motte de la terre, et la rempoter dans un nouveau pot bien drainé.

‘d'un certain âge ee sur l’Aza- inna qui ne vit qu'un nombre d'an- très D

gir préventivementet plusieurs fois par 438 à la sortie et à la rentrée des _plan-

CHOIX

PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1894 (1 ).

(Suite)

- Par MM. Vilmorin et Cie grainiers à Pa-

Ébipeut dans les serres trop chaudes, ’air est sec et peu renouvelé. Il est bon

MONITEUR D'HORTICULTURE 29

CE | Le Lobelia Cardinalis : Queen Victoria est aujourd’hui répandu dans presque toutes les cultures son beau coloris rouge vif le fait rechercher; marié à la nouvelle va- riété du Z. hybride à grande fleur marron, qui en est issue, l'effet sera encore plus curieux ; ou alors, si l’un.tuait l’autre, on n’aurait qu'à les séparer. |

Cette nouveauté atteint 50 à 60 cent. et donne, dès juin, de grandes fleurs rouge marron foncé; Son feuillage est brun mar- ron luisant.

Pour obtenir une belle floraison des Lobelias, on doit les planter dans une terre très substantielle, fraîche, et, si possible, à une exposition mi ombragée, el ne pas, oublier de les arroser; on sème en mai- juin en terre de bruyère, on repique, on abrite pour l'hiver et on met en’ place au printemps.

À plusieurs reprises déjà nous avons parlé du Primula obconica qui a tenu les

PRIMULA OBCONICA AMÉLIORÉ A GRANDE FLEUR

promesses qu'on attendait de lui,le champ était largement ouvert à la sélection, et c'est de que t sorties les Primevèresson

AT

e. Mis ee + : | me É Dr PE + 30 LE MONITEUR D'HORTICULTURE Ç és obconica améliorées à grandes”fleurs qui sont ovigerum môûrisse ses fruits à l'aut Xe beaucoup plus grandes que dans le type | ceux-ci,-qui ont la forme d'un œ æÆ Dans les Primevères de la Chine dont | t ÉTAT TERS # l'éloge n'est plus à faire, voici toute une | série de nouveautés dont le nom donne la description: Primevères de Chine, rouge. foncé à feuille jaune mordoré frangée, géante rose cuivré filicifolia mutabilis | double bleue carmin changeant ma- genta rose à tige brune filicifolia blanc 4 carné. 5 à Trois nouvelles Reines-Marguerites vien- £ nent s'ajouter à la collection déjà si nom- Le breuse : La À. M. Reine des Halles magenta, 4 hâtive comme les autres couleurs du même Le nom ; la À. M. demi-naine multiflore bleu # d'azur et la À. M. Triomphe des marchés.

rouge vif, eussent admirablement _joie des amateurs d'œufs de Pâqu

sont larges et sinueuses, : blanc verdâtre succèdentses fr

couleur rouge foncé, mais comme il: conservent très longtemps on pe il, cultivant cette Plante aux @ et en la rentrant en serre avant garder jusqu'à février-mars, et atteindre... Pâques... Merci mon D

Il manque au Chrysanth pourtant en possède beaucoup, la du Bégonia, aujourd'hui c’est le qui commence en empruntant au REINE-MARGUERITE ; TRIOMPHE DES MARCHÉS thème... sa forme res Da

Le Bégonia tuberculeux double à fleur race nouvelle, demi-naine, vigoureuse et | Chrysanthème produit de grandes fleurs à räâmifiée ; fleurs grandes et nombreuses | pétales longs et étroits légèrement écheve-_ sur grandes tiges, les pétales sont longs et | lés rappelant la fleur du Chrysanthème ; le. frisottés, le coloris est rouge à reflet cui- | coloris est rose saumoné.. en attendant. vré. d’autres ET

Quel dommage que le Solanum Texanum \ N'oublions pas pour terminer dans ces

2 _ODONTOGLOSSUM PRACINUM

?_ODONTOGLOSSUM WILKEANUM ALBENS

:

(ORCHIDEES ).

BÉGONIA BERTINI

LE “MONITEUR * HORTIGULTURE , | | FR

31

fleurs, une autre variété qui a bien son

_mérile, car elle rappelle le type ancien et si beau du 2. Worthiana: c’est le Bégonia tuberculeux simple Bertini; la différence ré-

side dans la grandeur des fleurs et dans

l'intensité du coloris.

NE

JEAN Karvy.

LES RAISINS DE SERRE ET LE COMMERCE DES FRUITS

ENTRE LA BELGIQUE ET LA FRANCE

Les chiffres suivants relatifs à l’imporla- tion et à l’exportalion des fruits frais et des raisins de serre de Belgique en France et

_par le Ministère de l'Agriculture. _ « Pendant les vingt dernières années en-

| réciproquement nous sont communiqués :

| viron, les fruits belges ont pu entrer li- l'brement en France, tandis que les fruits français étaient taxés de droits élevés.

_Sous ce régime éminemment protecteur

de la production belge; la culture fruitière a pris, en Belgique, un essor considérable.

L'exportation fruitière de la Belgique a

doublé depuis vingt ans, et l'entrée des

fruits belges en France a suivi une marche

le tableau suivant :

En 1877 pour. . ... En1$78 pour. . . , . Pod pores, En 1880 pour. . , .. Enr1881-pour. En 1882 pour. . . .. En 1883 pour. . . +, En 1884 pour... : ..

FhMASS pourrie En 1886 pour... . ... En 1887 pour. . ... En 1888 pour. . ... En 1889 pour: . . .. 1 En 1890 pour.. ..,. En 1891 pour. . . ..

en France en 1891.

La Belgique a exporté en France :

292.000 francs. !

292.000 :

“568.000. - 506.000

481.000. 294.000 680.000 311.000 397.000

182.000

.045.000

728.000 143.000

ascendante très marquée, comme le prouve

Il est à remarquer que presque tous ces | fruits sont des fruils verts, comme on peut | le voir dans le détail des fruits importés

AIRE LE

LE MONITEUR

Pommes fraîches pour, . . 157.973 francs.

Raiïsins frais (1) +... ... 123.684

Fruits autres, frais, : . «+ . , 431.592

Autres; SECSEN e manre ee 26.885 Totaz. . 740.134 francs.

Au contraire, la France qui avait exporté en Belgique, en 1882, pour 2.045.000 fr. en fruits secs et verts, es son exportation réduite en 1891 à 1.268.000 francs, soit une différence de 777.000 francs ou une dimi- nution de 30 p. 409.

Il est intéressant de décomposer le détail de l'exportation fruitière française en Bel- gique, en mettant en regard les chiffres des années 1882 et 1891, avec les droits que doivent payer ces fruits pour entrer en Belgique.

DÉS Se 2% AT FE Le 1882 189 3 5" 357.060 amändes. . .. 321.000 35 41.70 20 162.000 citrons -oranges 80.000 90.40 22 288,000 figues. . .. . 44.000 9 0.46 20 _ pommes (2) .. 417.000 » 025 : » 415.000 pruneaux. . . . 227.000 25 0.90 28 x raisins frais (2). 15.000- 10 0.90 40 : 62.000 raisins secs. . . 45.000 25 0,72 36 192.000 fruits secs div. 213.000 10 » 40 669 000 verts autres. . 206.000 10 0.40. 10 2.045.000 1.268.000

Ainsi les fruits français payent actuelle- ment pour entrer en Belgique des droits qui varient de 10 p. 100 à 36 p. 100 de leur valeur, ce sont tous fruits de consomma- tion. | Avec le nouveau tarif français de 1892 le minimum appliqué à la Belgique, les fruits belges payent seulement 3 francs les 100 kilogrammes. En leur donnant une va- leur moyenne de 40 centimes le kilo- gramme, cela ne fait que 7 1/2 p. 100 à la valeur. Ilest vrai que les fruits forcés payent 4 fr. 50 par kilogramme. C'est peu élevé,si on considère que les fruits forcés de Bel-

1. Ce chiffre est bien au-dessous de la réalité. 2. En 1882, les raisins frais et les pommes étaient compris dans les Vers autres.

D’HORTICULTURE

peuvent lutter comme prix. +. PET Dans les autres mois, c ’est- à -dire de cembre à juin, le cours de ces fruits vai de 3 à 10 francs le kilogramme. | Il était intéressant de publier ces rensei-. gnements pour le cas les Belges récla- meraient contre les droits dont sont frapp és actuellement les fruits belges à l'entrée en. France. » : AE On pourra aussi par ces données. se ren dre compte de la marche ascensionnell suivie par cette branche d'industrie ( 1877 à 1891, mais tout porte à croire la décroissance est sensible pour e années 1892 et 1893. PRE

Quand on songe à l'importance. qu’ av acquise cette culture ‘à + étranger, soit e

Cette infériorité frappa vivement un hommes les plus dévoués de notre époc à notre production du soi, source iné sable de richesses. Re

M. Eug. Tisserand, directeur ed ture, étudia à fond la’ question et se ren compte de l'impossibilité se trouv nos nationaux de produire des fruits luxe, il comprit que, seuls des droits d trée, modérés mais suffisants, pouvaie remédier à cet état de choses, et enga nosnationaux à entreprendre cette culture, cette industrie, dirons-nous avec plus juste raison. | -4

(A suivre) Luc AURECH.

à DIES PARASITAIRES - (Suite et fin)

e on “badigeonne les arbres fruitiers, ps de vigne, les-tiges ge rosiers, etc.

ec un petit racloir triangulaire, comme

on! it les peintres en bâtiments, on gratte nHcasses écorces, on enlève Is mousses,

on o he le bas

o les nodosités, à l’aide d’une serpaite et même d'un cr ces aspé-

| Ï, à guérison sera radicale. Pour les I on taille, on gratte les ceps, on

I aux, elle a l’ avantage d’être soluble et de «

Kermès conchiformis est la plus terrible ladie du pommier, il est utile de brosser

S qui recouvre les écorces.

On a remarqué, souvent, que même après opération parfaitement faite, la maladie svient au bout de quelques années, c’est

A]

; usqu ‘aux extrémités des brani: hes;

nétrer partout. Le Æermês coquille ou.

33

dans le courant du printemps et de l'été en aspersions, au moyen d'un injecteur, pour la vigne, les pêchers et tous les arbres

fruitiers et arbustes attaqués par les insee-.

tes. Il ne faut pas l’employer pure, un litre suffit dans trois à six litres d’eau, selon la susceptibilité des feuilles. Une dose trop forte brûlerait et une trop faible ne tucrait pas les parasites. Une personne intelli- gente, avec un peu de tâtonnement, réussit toujours très bien. Pour la vigne et quel- ques autres arbres, il faut parfois deux ou trois aspersions dans le courant de l’année. On les fait à quinze joue ou un mois d'in- tervalle. -

La mixture sulfureuse est un poison vio- lent, c’est pour cela qu'elle détruit tous Les parasites végétaux et animaux, mais trois

heures après son emploi, elle devient inof-

fensive, parce que le polysulfure de calcium

absorbe rapidement l’oxygène de l'air et se transforme en sulfate de chaux ou plâtre. Donc, une grappe de raisin imprégnée de mixture pourrait être mangée sans danger

le lendemain, même sans être lavée.

Règle générale, les arbres bien soignés, donnent en abondance de bons produits, si on les néglige, ils ne donnent aucune satis- faction. Il faut donc toujours travailler

avec soin, sans cela les meilleurs procédés ne réussissent pas et on les condamne in

justement. . C’est donc rendre un véritable PR Aras

aux amateurs et aux jardiniers que de leur

signaler ce procédé qui a fait ses preuves.

HELCEY, Membre de la Société départementale d'horticulture de la Seine.

= RAS TZ? Es >

= = === PA si = TS

LE BOMBYCE MOINE

(BOMBYX MONACHA)

Le BomByCE Moine est dangereux pour les pineraies, mais ne se contente pas de la feuille du Pin sylvestre exclusivement, car

PE Leu Te

34 LE MONITEUR Dee

il mange toute espèce de feuillage, celui de l'Epicéa, du Chêne, du Bouleau, celui même du Pommier, des Myrtilles, etc. Comme le feu, il détruit tout, partout il passe.

Ce Bombyce est d'un blanc sale avec l'abdomen roux; la chenille est verdâtre,

puis noire avec des points rouges, elle est poilue. Elle éclôt au mois de mai et se

tient réunie aux autres pendant cinq à six

jours à la place étaient les œufs, avant

de monter plus haut sur les arbres pour dévorer Les aiguilles, car les œufs ont été déposés en un seul tas oblong de cent cin- quante œufs environ, ou en petites pelotes de vingt à cinquante œufs, mais toujours près de terre, dans les gerçures de l'écorce, ou parmi les mousses et les lichens. Ce Lépidoptère, qui arrive à l'état parfait vers

la fin de juillet, vole quelquefois en plein

jour quand le soleil est vif, mais plus sou-

vent il reste collé le jour sur la surface |

des tiges et ne reprend son vol que vers le soir, pour la nuit.

Ces chenilles présentent un phénomène particulier assez curieux, pendant la pre- mière moitié de leur accroissement, elles

peuvent produire des fils de soie au moyen

desquels elles se suspendent, et, aidées du vent, passent ainsi de branche en branche et d’arbre en arbre. Elles ne mangent que la nuit et coupent les feuilles en deux parts, ne dévorant que la base et laissant tomber le reste sur le sol, ce qui manifeste immédiatement leur présence sur les arbres. |

En somme, cet animal passe huit mois à l'état d'œuf et deux mois et demi envi- ron à l'état de chenille.

Pour détruire cet insecte, on peut es- sayer de faire tuer en masse les chenilles vers le mois d'avril, parce quà peine écloses, elles demeurent assez longtemps réunies et immobiles sur la tige. Mais ce moyen est dispendieux dès qu'on veut lui

donner le degré d'importance et de simul-

tanéité qui peut seul en assurer le succès.

Quoique les Moines se métamorphosent sur les arbres, l’arrachage du sous-bois et de toute la garniture du sol que l'on brû- lera gênera singulièrement la multiplica-

- dire : Je l’ignore et le regrette!

k 7.57

visiteurs est tellémient compacte quil & cile à à un et ur d'étudier si

insignifiante te année. Le Potrquoi 1Vas- -tu me demander? ] | serait facile à faire, mais elle ch

bien des susceptibilités et le mieux st de RTK

Rien de bien saillant dans la flo des Jacinthes,quelques Cyclamens,de: des Narcisses, un très beau lot de. Cinéra grandes fleurs, deux variétés de Chrysanthè William Lincoln, jaune; Louis Lacroix, viol clair qui semblaient toutes dépaysées, des E mellias et des Lilas forcés, peu empoignants des Azalea amæna, des Andromeda Japoniea,

bagage floricultural à Dugourd.…. d'autant plus admiré qu’il était... mince. Les arbustes d'ornement à Croux et

sne font meilleure figure. Les Conifères, les oënes, les Houx de diverses variétés, etc, ont appréciés des amateurs,

fruit occupait une place très importante. di pas besoin de te citer Salomon de Tho- , le Roi du Raisin blanc,et A.Cordonnier, Bailleul, le Roi du Raisin noir, deux forts urs ! A quelque point de vue qu’on se place - s expositions sont splendides, le premier le nombre des variétés et la beauté des 8, le ‘second,avec deux variétés seulement, Alicante et le Gros Colman : mais quelle lendeur de grappe, grain énorme, coloris , et une pruine...qu’on croirait factice. prix d'honneur a été fort discuté, aux pa- erts,on donnait comme favori : Cordon- et c'est... Rothberg, pour ses fruits à re, qui a détenu le record ?

_ ne fais aucune réflexion. je constate tout RES È e t’ajouterai que Salomon était hors con- comme membre du jury.

poires et les pommes de table étaient, ur la saison, fort bien représentées, quant légumes, les Concours... se suivent et se c-tu la liste des récompenses ? Non, cela orte peu ! Passons à un autre sujet qui a

s; les vins, les cidres exposés par les pro- eurs. Les exposants étaient nombreux, et une véritable énergie pour s’arracher s mains ! Re mbien ai-je en goûter, depuis le Syndi- du Rhône, jusqu’à celui de Sannois et d'Ar- teuil.Je t’avouerai que si j'en ai dégusté du ide j'en ai savouré aussi de l’exquis; je n’ose citer, je passerais pour faire de la réclame risquerais fort de provoquer des récia- ns,car, à la fin, je n’y sentais plus rien du ….etdire que des membres du jury avaient lébrouiller dans 7 à 800 crus différents ! jombien jen ai entendu de plaintes et de criminations. Tu te figures, l’année ayant été favorable comme rendement,que les vigne- ns sont contents. Erreur! Grande erreur ! ! se plaint : de la mévente, de la maladie, de oncurrence des vins de raisins secs et des AS étrangers, de la rapacilé des intermé- es, des fraudes, des frais de régie, octroi urtout des frais de transport, etc. etc. effet, voici un petit décompte qui m’est re- per un exposant des Pyrénées-Orientales, éloigné de Paris c’est vrai, mais qui te

FES

à combien te reviendra en cave une

je

© LE MONITEUR D'RORTICULTURE

la place la plus importante de ce Con-.

35 |

pièce de vin achetée 20 fr. l’hectolitre chez

les vignerons de cette contrée :

235 litres à 0 fr. 20

rc dr Se 47 fr.

CUT RE PARENT CORRE DR 0 50 Transport à la gare... .. LA CE QT AR SANT HAE S NO PTE 13 » Chemin de fer du Midi, . , . .. 4 0b Enregistrement .,,,,,... 0 10 Compagnie correspondante , 9 70 LAC PP EE PRESS ; 0 70 Lettre d'avis, .,,,.... 0 45 Camionnage par la Compagnie, 2 25 Octroi- 2", Tara PNR A4 05 Descente en cave ..,,,,.. 1 50 Pourboire ., PAT een Ne UE OU Total, . ,,, 421fr.

Et c'est souvent vendu de 130 les intermédiaires, Tu vois même quelque chose à faire mède à apporter,

Mais malgré tout, le principe de mettre le producteur en rapport avec le consomm teur a du bon et je crois que le transactions a être énorme.

Gette année, le Ministre de l'Agriculture, M. Viger, a payé de sa Personne, car pendant plusieurs jours, je l'ai aperçu, accompagné de son chef de cabinet, M. Max, Boucard, qui étu- diait toutes les sections avec beaucoup d’in- térêt.

On dit même que pour Prouver cet intérêt à l'agriculture, M. Viger a fait échelonner la date des concours régionaux agricoles de ma- nière à lui permettre de présider À toutes les distributions de récompenses; voici au moins un ministre à qui on ne Pourra appliquer l'épithète de Ministre fainéant.

Certainement, on ne saurait trop l’approuver et le féliciter, la présence d’un représentant du Gouvernement est toujours une cause de satisfaction pour les Populations rurales si dignes d'intérêt, et c’est une belle en arrivant les mains pleines, d'encourager cette branche de notre production nationale.

Au milieu d’un brillant élat-major agricole, composé de M.E,.Tisserand, directeur de l’agricul- ture, M. Randoing, commissaire général du Con- cours (qui s’est surpassé et a eu bien des diffi- cultés à vaincre), MM. Vassilière, de Lapparent, Menault, inspecteurs généraux, M. Boucard, chef du cabinet, M. L. Tessier, secrétaire particu- lier, MM. Mesnier, Fiévet, Zedde, Gaillard, etc, commissaires ; d'un grand nombre de mem- bres du jury, M. le Président de la République,

à 160 fr, par qu'il y à tout de à cela et un re-

a- chiffre des

occasion,

36 LE MONITEUR D’ HORTICULTURE

oo accompagné de M. Viger, a accompli son pèle- rinage traditionnel, au milieu d’un enthou- siasme peu commun, on se serait Cru encore au bon Re he l'amiral Avellan

EUR aux vins, aux fruits, et même aux fro- mages, au point qu'il à fallu intervenir pour empêcher un brave exposant qui, dans son

enthousiasme, voulait fourrer à toute force un

fromage sous le bras présidentiel. ; L'alambic Estève, était en plein fonction- nement au passage du Président, M. Besnard, son intelligent fabricant s’est rappelé que M. Carnot était polytechnicien, et versé dans la mécanique, aussi en a-t-il profité pour lui

-expliquer en détail le mécanisme de cet ingé-

nieux appareil (le succès du jour comme on

dirait sur le boulevard), et pendant un quart d'heure, le Président de la République fran-

caise a pu, oubliant ses hautes fonctions, se reporter au temps il portait l’épée et le bicorne, puis, comme de causer cela assoiffe M. Besnard lui a offert un petit verre d’eau-de- vie de cidre (vulgo Calvados) aussi pure que pos-

sible puisqu'elle sortait del'Alambicdes familles,

J'ai voulu aussigoûter lamême et,commele vieux matelot qui s'était juré de ne plus se laver la main qui avait serré celle de l'Empereur, je me suis promis de ne plus boire d’eau-de-vie que celle que je ferais avec cet alambic.

Que veux-tu que je t’ajoute ? Te parler du matériel horticole ? c’est toujours le même! et pour terminer comme tu me réclames une étagère en fer pour ton antichambre, j’en aper- çois une très gentille en imitation de bambou, au milieu de l’importante exposition de Guil-

lot-Pelletier, d'Orléans, je vais le charger de te

l’adresser, tu en seras très contente.

Toi qui aimais tant, le dernier jour, à sui- vre la vente des produitset à chercher des émotions en assistant au départ de tous les animaux récalcitrants ou placides, tu m’auras manqué cette année, mais tout s’est bien passé. Les bouchers et les charcutiers ont trouvé l'occasion d'utiliser les drapeaux franco- russes en en pavoisant les chars triomphants menantàla Roche Tarpéienne de La Villetteles héros, primés de la veille et enrubannés du jour.

En sortant, j'entends prononcer le chiffre de 90.000 francs, je me retourne et vois le secré-

taire du commissariat M.A.Boitel, toujours très

aimable, je lui demande l'explication de ce chiffre et il me répond que c’est celui des re- cettes aux entrées. C’est un beau denier, comme tu vois, Ge

“ennuyeux, principalement se et les Calcec Rires DA veux RASE

Puis, comme épièrte: les soir, M. sait les honneurs des salons du : l'Agriculture et là, jurés, exposants et Î paires ont/ sablé à qui mieux mieux x les c - nos vieux coteaux champenois, que : ni les : mur, ni les autres vins champagn: ront jamais, Le

où? Dieu seul le sait! QE Bien à à

Ton.

petits récipients sur les pe IX jeles PRE de moitié nicoti

ment de cet ce > >, À. Les

HELOSSSS

pratique L'horoU el ie jardi

G. Nicholson et Mottet viennent de tre. (La livraison 1 fr. 50, 0. Doi E et au Aisne du Journal 22

On Æ è # 4

LE MONITEU

ALT

D'HORTICULTURE

ESS © | SOMMAIRE CHROMOLITHOGRAPHIE : REINES-MARGUERITES VARIÉES.

NIQUE : Au Ministère de VAgriculture. Les croix à l'occasion de l'exposition de Chicago. Rembourse- ntdes frais de trausport aux exposants. A la Soci‘té de Topographie. Elections du bureau. Moyen de con-

quees nouveautés : : ouis Mauler. Bibliographie.

a aurata.

150, le Gouvernement français a;.de- iandé aux Chambres : 25 croix d'officier de la Légion d'honneur, et 136 croix de che- ; pour sa part, le Ministère de l'Agri- réclame 1 croix d'officier et 42 croix

vec enthousiasme par tous les exposants; quand aux croix de chevalier, plusieurs noms s'imposent, mais nous attendrons pour les donner que le décret soit signé.

çons aux exposants du groupe de l'agricul. ture que le Ministre de l’agriculture vient

tous les exposants, les frais de transport des produits, tant à l'aller qu'au retour. _ On n'est pas plus

- France.— Le Conseil d'administration de la Société de Topographie de France vient de renouveler son bureau pour les années

.de décider de rembourser intégralement à

ver à l'état frais, pendant un cerlain temps, les raisins et les fruits. Emploi des feuiiles d'arbres dans ientation du bétail. Levée de la prohibition d'entrée en Algérie des fruits et des légumes frais. Expo-

de 1894 Lucien Chauré. Travanx du mois de Mars. Jean-Eugène Chauré. A propos de -Marguerites. Jean Katy. Les Orchidées : + Otto Ballif. Le Saintpaulia ionantha. Helcey. Les Ancolies. H. Correvon. Causerie sur Les Calla. Otto-Ballif. Correspondance : A propos du Polygonum Sachalinense.

Les CyYpripédiées. La culture belge et la culture

_Norres : Reine-Marguerite Arlequin R. M. couronnée. R.M. Lilliput.R. M. Comète. R. M.imbriquée. . M: Comète géante blanche. R. M. à fleur de Pivoine. R. M. imbriquée pompon. Saintpaulia ionantha.

Ont été nommés : Président, M. le Géné- ral Tricoche, ancien député des Vosges.

Vice-Présidents: MM. L., Triboulet ar-

chitecte, Lucien Chauré, capitaine d’infan- terié territoriale (service d'état-major) et

M. Sanguet géomètre.

Secrétaire général: M. Ludovic Drapey- _ron, directeur de la Revue de Géographie. capitaine au. -HI° régiment d'infanterie territoriale.

. Secrétaire : M. Guyot,

Secrétaire-adjoint : W. Perrin architecte.

| capitaine d'infanterie territoriale.

Trésorier M. Hurlimann. constructeur

d'appareils pour les sciences, officier de ré-

serve,

cier d'état-major de réserve.

Ont été renommés, à la Section de géo- logie et botanique : Président M. Lucien Chauré, directeur du Moniteur d'Horticul- ture ; vice-président M. Dupont, professeur libre ; secrétaire M. d’Avellar, étudiant en médecine.

Moyen de conserver à l’état frais, pendant uu certain temps, les raisins

et les fruits. M. Rossignol père, prési- dent de la Société horticole et botanique

de Melun, vient d'informer M. Viger, mi- nistre de l’agriculture, qu'il a terminé une expérience pratique démontrant qu'il est facile de conserver à l'état frais, pendant un certain temps, les raisins et les fruits.

Au moment de la dernière vendange

iblicthôcaire M: L. Thichemont om

38 2000 (septembre 1893), des raisins de chasselas récoltés sur des Sete et non cultivés en espalier out été déposés dans une caisse sur une couche de tourbe pulvérulente, puis recouverts d'une autre couche de tourbe; cinq couches de raisins et de pous- sier de tourbe ont été ainsi successivement disposées.

Cette tourbe provenait de balles de tourbe litière, émiettée et passée à travers un tamis.

La caisse est restée dans une pièce Pnhabitée, exposée aux froids qui ont sévi ces jours derniers, Lognmer du 1‘ au 6 janvier.

A.l'ouverture de la caisse, le raisin était ‘en parfait état de conservation, les grains ayant le volume double de ceux conservés sur des rayons, la pellicule nette et sans

aucune ride. Les membres de la Société

horticole et botanique de Melun ont pu

constater par eux-mêmes que le raisin

avait conservé un goût excellent.

. En outre de cetteexpérience personnelle:

à M. Rossignol, la Société, dont il est le président, la renouvellera au mois de sep- tembre de cette année, en la faisant porter

non seulement sur le raisin, mais sur d que ;

a tres fruits. à

Emploi des feuilles d'arbres dans l'alimentation du bétail. M. Boiret, professeur départemental d'agriculture de la Lozère, vient d'adresser au Ministre une note concernant l'emploi des feuilles d'ar- bres pour l'alimentation du bétail.

M. Boiret a recueilli sur un grand nom- bre de points de la région des indications sur les résultats produits par cette mé-

thode alimentaire. Il a procédé lui-même,

sur des animaux domestiques appartenant à plusieurs espèces, à des expériences d'alimentation avec les feuilles de diverses provenances, notamment avec les feuilles d'Acacia et de Cytise.

Voici les conclusions de ce travail :

Les feuilles d'Acacia consommées de- puis le mois d'août jusqu'aux premiers jours de novembre ne sont pas nuisibles à la santé des animaux, ainsi que le mon-

LE MONITEUR D’ "HORTIGOLTURE + ae

RRSQEL EIRE PARA POLE M CO VA NA EEE OERER S © S fr = Le © on [ob] Pl [qe] @ (æ) EE un [eh] = ua [ar ! Vo Q ns pee (Mare 2. à Lee

vont la pq, des. environs de | “et les essais précis auxquels nous somines livré; +:

Les feuilles de Cytise, très neuses dans à jeune âge, Re

vénient Abies à ce quele bétail en conson accidentellement de petites quantités re “80 10 les animaux ne

Algérie, | frais. nn vient de promuigu | le décret DETTE ie x

de toute te A Var décret du 17 juin 1884, est rap

. ART. 2, Sont maintenues Lo autres dispositions dudit décret du 1884, notamment la prohibition en here

Des ceps de vigne, sarments, 4

emballage, des raisins de table D ven- Fe dange, des marcs de raisin et de tous les débris de la vigne ; ‘TE - Des plants d'arbres, arbustes et - ee taux de toute nature ; 1 RE Des échalas et des tuteurs ad em ployés ; DELA Des engrais végétaux, (ertess terreaux et r fumiers. ; Expositions de 1894. Ca ee 8. au 42 mars. Mantes, Uu 12 au 14 mai Versailles, du 12 au 15 mai. Dijon, du à au 12 juin. j LUCIEN CauRé. cad

JARDIN FRUr CIER

st terminera aussi la PRE des es fruitiers.

) ontinuera à à planter la vigne: on la

CA

ins LU RS in séparera les touffes des Gutbbolsiers. In préparera les abris en toile ou en

ssés afin d'être prêt pour préserver s boutons etles fleurs des gelées tardives giboulées.

mis des arbres résineux.

On Sèmera aussi : Acacia, Alaterne, Ara- Arbousier, Aunes, Azalées. pontiques, uenaudier, Bégonias, Catalpa, Thuya, &ægus (Buisson ardent), Cèdres, Cléma- les, Erables, Daphné, Fusains, Genêt commun, Indigoféra, Kalmias, Laurier lande, Mahonias, Néfliers, Rhododen- ons, Rosiers, Spirées, etc.

JARDIN POTAGER

sèmera, en place, àlair libre : les chi- 3 pois mange- tout, belteraves, radis ; ail, échaiotes” pommes de

ère année, 1 m. 45, et 2

anches pour les pèchers et les abricotiers

t en ce mois qu'on commence les

m. 6, Ra

re LE MONITEUR D’ HORTICULTURE | 39

a) | fait à l'automne, on en fera des semis à une exposition ombrée ou sous cloche blanchie.

On mettra en place les plants repiqués le mois précédent.

On sèmera toutes les graines indiquées au mois de janvier.

On découvrira les artichauts, mais on aura soin de tenir la litière entre les lignes, pour les recouvrir en cas de froids tardifs. On arrosera largement pendant la période de sécheresse de ce mois (hâle de mars). On repiquera sur couche tiède, le plant de tomates semé sur couche en février.

Butter, biner, fumer les planches d’as- perges. On sèmera en pleine terre à l'air libre, les pois à rames, fèves de marais, carottes. On pincera les fèves semées en février; on mettra en place les porte- graines de toutes les plantes potagères pones TE

JARDIN D'AGRÉMENT

On refera les bordures usées: Buis, Ger- mandrée,Thym, Statice, et toutes les plan- tes qui Maurkéent à b automne.

On mettra en place les fleurettes du printemps, si ce n’est déjà fait.

Le Myosotis alpestris ou de pleine terre, qui fait de charmantes contre-bordures, occupera une grande place; il y en a trois variétés : bleu, blanc, rose.

On divisera les plantes vivaces à florai- son automnale : les Phlox, les Delphiniums, les Asters, les Pyrêthrums, etc.

On fera, sous châssis, les semis de plantes annuelles : Zinnias, OEillets de la Chive, Balsamines, Reines-Marguerites, Belles de nuit, Belles de jour, Agératums, Ama- rantes, Anthémis, Aubergine (plante aux

œufs), CGannas, Basilic, Bégonias, Chry-

santhèmes à carène, Capucines, Giroflées (toutes les variétés), Datura d'Egypte, Dahlias, Coréopsis, Coléus, Cobées, Vo- lubilis, Lantanas, Pervenches de Mada- gascar, Pentstemons, Mufliers (gueules de lion), Mimulus, Mauraudia de Barclay, Loasa, Lophospermum grimpant, Matri- caires. Pétunias, Phiox, Réséda, Ricins, sauge, Stévia, Verveines, etc.

On pourra déjà étendre un fin paillis sur les plates-bandes et les massifs aussitôt

ratissoire. - On visitera les Dahlias ; si le collet à de la tendance à pourrir, on supprimera tout

dore leur plantation dans lés terres gères, sèches, sableuses; mais dans les

terres franches ou fortes, pailier trop tôt |

c'est empêcher la terre de s’échauffer par

les premiers rayons du soleil et lui conser-

ver une trop grande humidité, ce qui pro-

voque souvent la pourriture des racines à :

cette époque de l’ Année. IL va sans dire que la plus grande pro-

preté doit régner dans le jardin d'agré- . ment, le coup de rateau doit être renou-.

velé souvent dans les allées; en faisant cette opération un jour par semaine, on n'aura jamais besoin de se servir de Îa

le bois et on mettra les plantes dans un endroit très sec.

Vers la fin. de ce mois, on devra songer au rempotage etau rencaissage des plantes, arbres, arbustes et arbrisseaux ; on com- mencera, bien entendu, par ceux dont la sève se lance de bonne heure, tels que les Lauriers roses pour finir par les Grena- diers, etc. e

SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE

On donnera de l'air chaque fois que : température s’améliorera, c'est un point essentiel; on lavera les feuilles des ar- bustes à feuilles persistantes et on supp mera celles qui sont gâtées.

On transportera, dans la serre impasse. .

les plantes faibles ou malades de la serre froide et de l'orangerie.

On fera bien de ne pas se laisser sur- prendre par les brusques changements de

température qui ont heu souvent en cette

saison.

On multipliera,de boutures, une provi- sion de Lantanas, Géraniums, Fuchsias, Calcéolaires, Verveinues, Anthémis, etc., pour, en mai, être plantés er pleine terre.

Dans la serre chaude les mêmes soins que le mois précédent.

JEAN ERNEST CHAURÉ.-

se lasse pas de les rappeler rager la culture. Fer

avec un soin tout particulier à Verriè

: lilas, ee

‘A PROPOS | É

DE nn

tant par des différentes

la description des nouiveaut

ce beau genre de péties qu ler la! eine de nos REhA

en noir et A sées pari es meirens

C’ Son g abord, Ja BR. cu - Ar sn

nom à la partolure de s rencontre six à ue co leurs

C'est le rs. qui s se > pro R.-M, L üliput figurée (3);1 rose et le tour blanc; la fl petite el les pétales ‘sont: aig

Ê e d’autres variétés dans le même type,

tredit la plus belle de toutes les Reïines Marguerites.

| /

REINE-MARGUERITE COMÈTE (4)

Une variété qui s’est vite répandue et à juste titre, car elle le mérite, c’est la À. M. imbriquée dont nous publions une fleur blanche et une fieur mauve (5) on ren- contre chez elle près d’une vingtaine de coloris différents. fe

Comme forme et comme effet décoratif

REINÉ-MARGUERITE LILLIPUT (3)

:(rès recommandable pour bouquets ture en pot. |

des dernières nouveautés, et assuré- e des plus belles, c’est la 2.-M. Co- je {4), chez laquelle chaque année, on couvre de nouveaux coloris, qui s'élèvent lement à plus d'une douzaine. La chiffonnée, ressemble à celle d'un REINE-MARGUERITE IMBRIQUÉE (9) anthème japonais.

variété violet pâle liséré blanc, que | c'est sans-contredit une des meilleures; il n s figurons, est très jolie, mais la variété | y en a de hautes, des demi-naines et des jante à fleur. blanche (yibs) est, sans con- | naines,

11°

LE MONITEUR D’HORTICULTURE

42

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ÉANTE BLANCHE (4 bis)

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UERITE COMÈTE

REINE-MARG

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LE

MONITEUR D HORTICULTURE, PARIS

REINES-MARGUERITES

1. ARLEQUIN 2. COURONNEÉE 3,0 ETELTPUTS 4, COMÈTE. 5. IMBRIQUÉE 6. À FLEUR DE PIVOINE. PERFECTION. 8 A FLEUR DE CHRYSANTHÊME 9. IMBRIQUÉE POMPON

mit

rt | Ve.

est très répandu, répond actuellement au

_ fois on l'appelait ia R.-W. race Truffaut. _ aussi, on trouve une grande per- fection dans la forme et une grande quan- _ lité de coloris.

Æ

À FLEUR DE PIVOINE (6) R.-M. IMBRIQUÉE poMPON (9). = Nous en dirons autant de la Æ. M. Per- fection (1), dont les belles fleurs bien ré-

_ en massifs, soit comme plantes isolées. C’est encore un geure qui a donné de nom- breux coloris et qu'on fera bien de ne pas

négliger. =. |

La AM. à fleur de Chrysanthème

3 “rose, (8) la plus en vue dans notre groupe,

ts Cor anti asia) Éd cit Ar dm At Me Va . D

TANT 1 ni} V 4} | PAC À

pot (rar lien

52

ve y

*

REINE*MARGUERITE A FLEUR DE CHRYSANTHÈME (8).

_ mérite aussi de l'être dans nos jardins; elle - appartient à unerace qu'on s’est appliqué à nanifier et on y est parvenu. La fleur est . bien régulière, les pétales sont longs et | larges, et par ses nombreux coloris, elle est

LE MONITEUR D’HORTICULTURE ee Un autre genre, aussi bon qu'ancien, qui

mom de X.-M. à fleur de Pivoine (6) autre-

_ gulières produisert le plus bel effet, soit.

43 em

, appelée à rendre les plus grands services

pour la formation de corbeilles ou de mas- sifs.

Nous terminerons par la Æ.-A1. imbriquée Pompon(9). Dans ce genre, les coloris ne se coraptent plus, on les y rencontre presque tous; la fleur petite, arrondie, bien régu- lière, abon dante, offre une grande ressource pour laconfection des petits bouquets et la culture en pot... donc... A elle le Pompon !

Parlerons-nous de la culture ? Elle est bien connue! La Reine-Marguerite étant une plante annuelle, comme dirait M. de La Palisse, on la sème tous les ans.

Voici mars avril qui approchent, une couche, des châssis froids ou des cloches voilà pour le semis ! Quand le plant a dé- veloppé trois ou quatre feuilles, on le repique en pépinière, quelque temps après on le repique encore, cela fait développer le chevelu, puis vienne l'époque de la mise en place, on plantera avec une bonne motte, par un temps couvert, le soir ou Ie matin, en espaçant plus pour les variétés hautes,

-Moias pour les naines, on arrosera ample-. men, On paillera et on attendra Îa florai- son.

Les Reines Marguerites, peu difficilessur le choix du terrain, préfèrent une terre franche. légère et substantielle, à une terre trop engraissée; avec une bonne hu- midité de pied, une bonne exposition en- soleillée de tête, vous obtiendrez de belles fleurs.

JEAN KarTy.

N us oCUDEE

LES CYPRIPÉDIÉES.— À la suite de rechercheset d’une nouvelle étude que nous avons entre- prise sur les Cÿpripédiées, pour la publier prochainement dans le Journal des Orchidées, nous sommes arrivé à trouver des renseigne- ments sur onze cents espèces, variétés et hy-

LD E Ti” ERA Et 1 mi de Lead FETE

. brides de Cypripèdes. Les métis deviennent de

nombre considérable de métis cultivés dans

. d'élever et de faire fleurir dans/un espace de

philes.

_prodiguer les soins dont elles ont besoin pour

Ar ni FRS GS 5 d > De = æ

Re LE MONITEUR D’ PAONTIQULTUN

ae 7

en. Angleterre et en Dares OUS p d'établir des po de re

plus en plus nombreux et nous avons surtout rédigé ce travail minutieux pour faire con- naître aux Orchidophiles quels sont les hybrides déjà issus de tel ou tel parent ; nous espérons éviter ainsi une confusion qui s'accentue tous _ les jours avec les nouvelles obtentions portait | des noms différents de ceux des gains déjà connus. Ê PRE

Pour donner une idée à nos lecteurs du |

: 5. Les s Ÿ y a à

nos collections, nous mentionnerons, par. exemple, que le seul Cypripedium Spicerianum. a servi jusqu’à présent de parent à 63 hybrides : Si les hybridations continuent dans de telles proportions, le genre Cypripedium, sera com- plètement modifié d'ici quelques années, grâce à, la facilité qu’il existe de féconder, de semer,

rablement cultivées et d'une r | ne peut que difficilement se mais, d’un autre côté, fa trouver le Par de ces étal

temps relativement restreint, les représentants | de ce beau genre, si apprécié des Orchido-

LA CULTURE BELGE ET LA CULTURE ANCLAISE, Depuis que la culture des Orchidées a pris une telle extension en Belgique et en Angleterre, les journaux horticoles de ces deux pays dis- cutent dans leurs colonnes pour savoir chez laquelle des deux nations elle est mieux comprise et celle qui possède les Orchilomanes les plus distingués.

Naturellement le climat, la position géogra- phique et l'altitude d’un pays aident plus ou moins à la parfaite réussite de la culture des Orchidées, mais avant tout, il faut savoir leur

néfices. ss

les conserver en bonne santé, les faire pros- pérer et fleurir régulièrement. À ce point de vue, il serait aussi intéressant de savoir ce que nous pensons en France de ces différentes méthodes et quelle est celle que nous préfé- rons, : £ Ti Depuis une dizaine d'années, c’est-à-dire Tr le début elle à commencé à faire de nom- breux adeptes, nous nous occupons en France de cette spécialité horticole; nous avons donc été à même’ de suivre de près le développement qu’elle y a pris. Après un stage de plusieurs années passé dans les grands établissements de Londres, nous étions rentré en France en- tiché de la culture anglaise ; il nous semblait à ce moment qu'elle était la seule pouvant donner de bons résultats. Au bout de quelques années de pratique, nous nous apercumes que nous faisions fausse route sur certains points Kilimadjaro, par le gouverneur Le et que les résultats n'avaient pas toujours ré- l d’ Usambara (certains écrivent (

2 (ee = Le] 28e ps Cr! © E. 41; @+ © m. AE _&. QUE pi NA ©) au UE

- 7 nd:

aintpaulia, Celui-ci l'envoya àM.Wend- de Herrenhausen, qui céda à un teur allemand qui, à son tour, la s le commerce, sous le nom de ’Usambara. Free ectivement, cette ravissante petite l'aspect et le coloris de la Violette. lieu de ses feuilles vert éme- e charnues et poilues, s'étalant en ro- mersent de petites tiges de 8 à timètres de long portant de petites {tes d'environ 3 centimètres de large,

Hunt + SAINTPAULIA IONANTHA

d’une belle couleur bleu violet (d'où son

Por tranchant très agréablement. = Un de ses grands mérites réside dans sa floraison qui est continue et, comme on ne ut avoir toutes les qualités sans quelque pour les faire apprécier, relevons uquel-il est facile de remédier Jour celui qui dispose d’une serre chaude; - ce nest malheureusement pas une plante

de terre, car elle demande l'abri dela aude ou tout aumoinsd'une bonné - serre ténipérée, mais il est{ant d'amateurs i en possèdent, qu'il y adéjàlà, pour elle, ju grand succés à espérer. . er

Re à HELCEY, = Membre de la Société départementale -_ d'horticulture de Ra Seine.

). M: Saint-Paul Illaire, d’où son nom

fi | 2 DT EE eat re a

LE MONITEUR. D'HORT

‘breuses variations de leurs teintes,

ICULTURE

LES ANCOLIES

Plantes gracieuses de la famille des. Renonculacées, élégantes par leur port et leur feuillage, leur riche floraison, Les nom- les formes bizarres de leurs étranges corolles

“et très précieuses pour l'ornementation des

plates-bandes,massifs d'arbres rocailles,etc. Elles ne sont pas difficiles sur le choix des terrains, croissent rapidement et facilement de semis, fleurissent abondamment dès la seconde année et n'exigent aucun soin. Elles viennent aussi bien à l'ombre qu'au soleil, et sont une précieuse ressource pour la garniture des sous-bois, des lieux ombreux et frais, des pentes de gazon tour- nées au nord, etc. Leur seul défaut qui n’en est pas un pour qui ne les considère que comme plantes décoratives, c’est. le fait qu'elles sont très polymorphes, variant avec la plus grande facilité et très sujettes à doubler leur corolle par la cul- ture. Ilest excessivement difficile de main- tenir purs, par le semis, les types euro- péensetasiatiques ; quant aux espèces amé- ricaives, elles sont tellement éloignées du type vulgaris, qu'il est rare qu'elles varient.

Pour récolter les graines d’Ancolies et en conserver le type, nous sommes obligés, au jardin alpin, d'isoler les pieds afin d'en empêcher la fécondation croisée.

Autrefois les Ancolies jouaient un grand rôle dans l’'ornementation des jardins el des plates-bandes, puis elles ont été abandon- nées, comme tant de bonnes plantes vivaces pour faire place aux brillantes nouveautés du jour. Maintenant elles rentrent en grâce avec la modification de nos goûts et de nos idées et c'est à qui leur accordera la meil- leure place de son jardin.

L'Ancolie, vulgairement appelée Clo- chette,ou Aiglantine,ouGolombine,ou Gant de bergère, ou bien encore Manteau royal, se nomme en anglais Columbine et en allemand : Akelei. Le nom Aquilegia vient d'Aguila (aigle) qui, lui-même, descend du mot celte ac, pointu, allusion aux éperons de l'Ancolie qui imitent les serres d'un aigle.

Les Ancolies sont des plantes: vivaces, otfrant généralement des tiges rameuses,

ch : ET Per ace Es D PS TE

SRE

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quelle il cherche

PL Ga LOT Dr

16 LE MONITEUR oui

des fleurs pendantes, plus ou moins grandes, à calice formé de cinq sépales

colorés, à corolle comptant cinq pétales | allongés en cornet ou en éperon plus ou

moins long, rejetés en arrière. Ces éperons

sont, chez les Ancolies, les réservoirs à

nectar dont le but est d'attirer les insectes. Ces nectaires forment, sur leur partie ter- minale, un renflement plus ou moins pro- noncé, et l'insecte, pour en avoir le miel, doit plonger sa trompe jusqu'au fond de

l'éperon. Ce faisant, on comprend que,

avec ses pattes ou ses ailes, qu'il se pose ou qu'il voltige parmi la gerbe d'étamines

qui occupe le centre de la fleur et à la- s'accrocher, l'insecte provoque la dissémination du pollen et

x

que par son petit corps tout saupoudré de poussière fécondante, il aide à la . fécondation de la plante voisine sur les fleurs de laquelle certaines Ancolies américaines, les éperons sont si prolongés qu'il n’est pas, dans nos contrées, d'insecte possédant une trompe assez longue pour aller jusqu'au fond.

Heureusement que certains hyménoptères , attirés par les parfums du nectsr, essayent

quand même de l’absorber et provoquent ainsi la fécondation croisée. J’aimême vu,

dans notre jardin, plus d’une fois, le bout des éperons de ces espèces à longs appen- dices, perforé comme on le voit souvent

chez les Aconits.

Aquilegia alpina L, Au fond des frais ravins fleurit l’Ancolie J'ai, dans les plis serrés de sa robe d'azur; Retrouvé bien souvent, dans ma mélancolie. Un rayon du soleil descendant d’un ciel pur. : H::C: Plante spéciale à notre chaine alpine et l’une des plus belles espèces de notre flore suisse. Imaginez une large étoile d'azur, avec un centre d'or qu'entoure une robe

bleu pâle, le tout gracieusement posé au. sein d’une tuuife de verdure gaie et. vous.

aurez à peu près notre Ancolie alpine.

« L'Ancolie de la plaine, a dit Rambert

est gracieuse, peut-être un peu triste; la couleur de petit deuil qu'elle affecte par-

fois, surtout dans la variété qui häbite les:

bois moniagneux, semble lui convenir

| ou re

il va s’abattre. Chez.

vent qu’il peut faire et exposer

en sont aussi moins. So 1 porte qu’une ou deux fleurs, mais Éran dos

*

$ allonge en éperon, tandis val trémité ils s’élargissent e es par les bords 0

» FS

Les L a

Une catégorie d’AToï déesse qui mentée de quelques nouveaul,

velles RP RES n’ont pas en, or concours et expositions de la Société : ! d’horticulture de France” I est à

“expositions; amateurs se core dans l’ obligation d alle:

à l'avenir, il ne ne plus” | ticulture qu'à prendre PV aussi des plantes nouvelles, et

récompenses qui lui ont. été pour ses présentations. On a beaucoup Rue sa

doré dont nous publions une De

ion. Nous avons remarqué, exhibé F sition quinquenuale de Gand, en 1893, malgré tout” notre bon véuloir. nous perçu le jaune d’or que sous la un blanc d'ivoire. Espérons, pour

LE MONITEUR. D’ HORTICULTURE

47 son nom spécifique d'aurata, celui d’eburnea. Le ltichardia Rehmanni (1) ou Calla rose a été

. découvert dans la colonie anglaise de Natalet in-

troduit primitivement en Angleterre par le jar- din botanique de Cambridge, il fut décritsous le nom de R. Æ thiopica a var. roseu. MM. Krelage, de Haarlem, qui en ont importé récenfment en Europe une certaine quantité de tubercules,

noyé cette nouvelle espèce aux Jardins niques royaux de Kew, à Londres, ce _été reconnu identique au À. Rehmunni, ans les flores de l'Afrique australe.

: de longueur et à peu près la forme de du À. Æthiopice; sa couleur est d’un et serait même d'un rose pourpre [ uelques variétés, avec quelques nervures l'extérieur ; É spadice est jaune et n’a ) D deloueteur. Quantaux feuilles, elles à é la incéolées, contrairement à celles des au- èces de Calla qui sont hastées, c'est-à-

|

RICHARDIA AURATA (CANNELL ET FILS HORT

alhe des fleurs de ce Calla a environ

SAWANLEY, ANGLETERRE)

dire qu’elles ont la forme d’un fer de lance,

Ces différentes nouveautés offrent, dans tous les cas, un vaste champ d'expériences à tenter pour les hybridations, et nul doute que nos habiles semeurs sauront tirer un bon parti de ces nouvelles Aroïdées dont la culture est des plus simple et des plus facile.

Orro BALL. 1. La Garlen Flora, de Régel a publié dans son

numéro de janvier une belle illustration de cette nouveauté dessinée par M. Kreclage.

NC

CORRESPONDANCE

A PROPOS DU POLYGONUM SACHALINENSE

Môtiers Travers (Suisse), février 1894,

-

Monsieur Otto Ballif, :

A propos de cette Grande Renouée de Sakhalin, qui a déjà fait verser tant d'encre et noircir tant de papier, nous sera-t-il

permis d'ajouter à ce qui a été publié,

quelques observations personnelles. Voilà tantôt quatorze ou quinze années que cette plante, alors nouvelle, nous fut envoyée par MM. Ballet frères, de Troyes. Nous la plaçämes dans un massif de fond, faisant rideau, au milieu d'autres arbustes, conifères, lilas, noisetiers, elle produit un contraste aussi heureux qu'original. | ri Ses hautes tiges de élégant avec des feuilles énormes, res- semblant à celles de l’Aristoloche, en font une plante ornementale de grand mérite. Nous voudrions en pouvoir dire autant au point de vue utilitaire, qu'on a cherché à prôner si hautement depuis l'été si sec de l’année passée. <

Ceite plante, comme toutes les autres,

demande, pour atteindre un pareil déve- |

loppement ,.… de l'eau :— lesec ne lui va pas et si elle le supporte, c'est après qu'elle a aîteint sa croissance et non pendant le temps de la pousse. Or, quand nous

possédons chaleur et humidité, tout pros-

le fourrage ne manque pas el noire

père, fort d'être reléguée à

protégée risquerait l'arrière-plan.

Puis, la tige, pour pouvoir atteindre une hauteur de 3 mètres, devient nécessaire- ment ligneuse ; pour la donner en fourrage il faudrait la couper jeune, au tiers de sa hauteur, autrement le bétail ny touche- rait plus.

Enfin, votre correspondant du Tonkin attribue à cette plante une résistance à un froid de 23° au-dessous de 0. E

Ceci est vrai pour la racine, qui résiste à n'importe quelle température basse. Il n'est pas de même de la tige et des feuilles, qui gèlent au contraire très facile-

_ LE MONITEUR !

3 mètres, son port

-et six semain niveau. x + Nous concluons de ce quel quesoit le mérite nu découvrir dans celle intro

Vs

- qu'on en retire jamais u “point de vue lou se pla mander comme plante four

Qu'on la préconise comm tique ornementale, c’ aller plus loin c'est saw

Veuillez agréer...

Pie TT 0) DESEN ES 2 Le Voici d'autre part les résuliats lyse qui a été faite de feuilles el et

Polygonum Sachalinense si

Ti

Matières grasses . . . Lieneur 7e Matières extractives Matières minérales diverses. Acide phosphorique. . . . . :

Les foins et les luzernes ne 01 ‘que 16 0/0 de matières azotée: matières grasses.

Une de nos abonnées nou Quelle est l'influence de ce-for laitage, et si des ob: faites à ce sujet.

Si cette question à été

communiquer ces rensei LÉ) à NS L

BIBLIOGRAP

OUVRAGES REÇUS = Reconstitution vignobles, par les plants améri Ve tion), par Etienne Courty, propric culteur à Saint-Georges (Hérau chure 200, pages 1 fr. 50.)

4. C'est incontestablement de la correspondant a voulu parler.

D

À

*

be

expos n universelle de 1900. Acte de

ærulea. Achiménès,

e: M“ Vve Loiseleur, à Bour- Pol-Fondeur, constructeur, à ureuil Fontaine-Souverain, cons- d'instruments horticoles à Dijon : iné, constructeur de serres à Groslay Oise); Merlin et Dubarry, publi-

TV

Pos ©

de cultures coloniales au de Paris. M. Maxime Cornu, rofesseur du Muséum, a com- - mencé son cours de cultures coloniales, le

vendredi 2 mars 1894, à 9 heures du matin, dans l'amphithéâtre de la galerie de miné- ralogie, et le continuera, à la même heure, les lundis, mercredis et vendredis sui-

RTE

tures des Européens en Océanie: princi- - palement de celles qui sont usitées dans les régions voisines de nos possessions

ui peuvent être entreprises par nos lons (café, caoutchouc, gutta-percha,

NITEUR

D'HORTICULTURE.

SOMMAIRE

- CHROMOLITHOGRAPHIE : AQUILEGIA (ANCOLIES DIVERSES).

: Au Ministère de l'Agriculture. Distinctions honorifiques. Cours de culture coloniale au Muséum. de terre nouvelle: La Marseïilaise. Congrès horticole. Expositions de 1894. Exposition universelle en 1894. Exposition internationale de eulture fruitière, à Saint-Pétersbourg, L'horticulture à générosilé. Lucien Chauré. Les k H. Correvon. Les plantes de serres (suite). nmerce des fruits entre la Belgique et la France (suite et lin). Luc Aurech. Les Orchidées ium Lindleyanum. Le parfum des fleurs d'Orchidées, fOrchid album. Otto Ballif, Arboriculture : : fondante Thivriot. A/p. Dachy. Les Roses de collection : Classification d’amateur (suite). Marcel . Causerie sur quelques nouveautés. Otto-Ballif. Connaissances utiles : Engrais pour ex. Bibliographie. Petite poste. Les catalogues reçus.

Es: Aquilegia flabellata. Aquilegia Canadensis. Aquilegia chrysantha, Aquilegia Californica. -Vue d’une serre à Raisin à Bailleul.

Ancolies (suite et Les Achiménés B. Jag. Les Raisins de serre et le

: Seleni-

épices, etc.) et des végétaux utilisables dans nos colonies. Les leçons du mercredi seront des leçons pratiques (études des végétaux et des pro- duits en relations avec le cours) ; ellesauront lieu au laboratoire de culture, 61, rue de Buffon, à 9 heures, pendant la durée

au cours. Pomme de terre nouvelle : « La Mar-

seillaise ». Cette nouvelle variété obte- nue par un cultivateur des Bouches-

-du-Rhône, M. Frédéric Maunier, a été

expérimentée l’an dernier dans les envi- rons de Marseille et aurait donné un rên-

: dement très rémunérateur; elle a produit

une moyenne, dans certains pays, de 8 à 12 kil. au mètre carré, de 2.800 à 3.200 kil. par 100 kil. de semence dans d’autres, et

à Ollioules plus de 60.000 kil. à l'hectare.

C'est une variété essentiellement culi- naire et donnée comme ayant une Chair d'une très grande finesse! Cela peut être yrai, malgré son origine !

Tentera-t-on la culture dans nos con- trées ? L'avenir nous fixera à ce sujet!

Congrès horticole. Nous avons tou- jours réclamé contre l'obligation, pour les membres du Congrès horticole de Paris, d'appartenir à la Société nationale d'Horti- culture de France, pour profiter de la réduction de 50 0/0, accordée par les Com- pagnies de chemins de fer.

Nous sommes heureux de constater qe” si les améliorations que demande jour-

_ neliement le Moniteur d'Horticulture, trou- vent toujours de l'opposition au début,

(Pensez donc, que deviendrait la sainte routine), il vient un moment fatale- ment et tout doucettement on y arrive.

. Cette année, les Sociétés correspon- dantes de la Société nationale d'Horticul- ture de France (c'est-à-dire, pour üre entre les lignes, toutes les Sociétés), pour- ront déléguer un de leurs membres au

_ Congrès.

Celui-ci jouira de la réduction de 50 0/0 sur le transport et aura, de plus, droit à une entrée gratuile et personnelle à HA position. =

Si invraisemblable que cela paraisse, c'est authentique. |

gxpositions de 1894. La Société d'horticullure d'Orléans et du Loiret orga-

“nise, pour la preinière quinzaine de mai prochain, et à l’occasion du Concours - régional, une grande Exposition nationale et internationale de tous les produits de

l'horticulture, sous le patronage du Gou- vernement, du Département ie de la ville d'Orléans. |

L'importance de cette Exposition, aux portes de la capitale et au milieu d'un

centre horticole comme Orléans, lui assure

un grand succès.

, Un jury spécial sera pris pari les nota-

bilités horticoles. La Société d'horticulture d'Orléans, pour

donner un attrait de plus à son Exposi-

tion, a ouvert des Concours spéciaux qui auront chacun un Jury spécial : un Concours d'appareils de chauffage ; un

Concours de-Pompes; un Concours de |

greffage de la vigne ; un Concours sco- laire. |

De hautes récompenses seront mises à la disposition du Jury par le Gouverne- ment, par le Département et par la Ville d'Orléans ; elles consisteront en Prix d'hon- neur, en Objets d'art, en Diplômes avec croix, en Diplômes d'honneur, Primes en

argent, Médailles d'or, de vermeil, d'ar-

gent, etc. :

t d’ Anvers.

Les Horticulteurs, Amateurs et triels devront adresser leurs demant e plus tard, le 20 avril, au Sz :crétariat ral, 11, rue d'Angleterre, à Orléans. se

Un Congrès d’ Hortisulture, de viticul ture et de Roanne aura lieu en mi

qui désireront en faire partie. 4

Ce Congrès, qui réunira à grand nombre d'horticulteur: t teurs, facilitera des transaction $ ciales utiles à tous. ne

Les Sociétés qui (désireraient des délégués à ce Congrès dev ser le Secrétaire général, M. | ugèn laire, avant le 10 avril, afin d'av Pan nécessaire pour transiett

viculture el viniculture. Fe

Nancy, du 28 juin au_ 14 Exposition générale d'horticul casion du Concours régional

Liège (Belgique), du15 a 39° exposition des produits. ture tenue, au Casino Grétr “aux membres seuls de la d' AC de Liège. é

brganisée par Ja Société des allemands. Se |

Exposition universelle à & 1894. Nous recevons le F prog général des expositions et concours classe 66 (horticulture), qui se tiendro chine Belgique, en 1894, et dont

d'horticullure d'Anvers, secondée les Roses, par le Cercle re 10:

| pu le transport est doit de 50 0/0 les Lt de fer ns

sition internationale de cul- ruitière à Reese

an manège Michel _ 10/22 T bre au 31 octobre/13 Haas

npésante exhibition, faite avec e, nous. se Lous des s rodue-

resserrer les liens d'amitié qui unis- les deux gone pays, la Russie et la

: orticulture à Exposition univer- Il de 1900.

Une demande d’un 5.000 mètres d’un seul

rue de Reuilly et qui a fait de uses victimes, MM. Due An-

Lucrex CauRE.

au doit. avoir ÉRétra sunt- Péters-

- É

LES ANCOLIES (1) (Suite et fin)

Une fleur pareille a beau être grande, elle ne peut être lourde ; toujours elle flotte légère, et de fortes dimensions en font mieux ressortir les formes rares, aussi harmonieuses qu'originales, brille Fa sa hardiesse le génie des belles fantaises. »

Cette fleur si belle, si fraiche, si us qu'on trouve sur les pentes ombreuses et fraiches de nos Alpes, entre 4,500 et 2.000 mètres d'altitude, peut être cultivée dans les jardins. Il lui faut la rocaille, la terre de bruyère tourbeusé avec sable et de mi- omhre. Mais elle n’est jamais aussi belle

que dans la nature.

Est-ce le type qui, descendu des hau- teurs, dans des époques lointaines, s'est modifié dans les Aguilegia vulgaris, Pyre- naïca, et autres, ou bien est-ce au con- traire un Aquilegia vulgaris transformé, purifié, anobli? C'est ce que je ne veux pas discuter ici, |

Qu'il vous suffise de savoir que nous avons en Europe et qu'il existe en Asie une assez grande quantité d'Ancolies, dif- férant entre elles par leur port, la forme et la jiongüeur des éperons, la forme des feuilles, la présence ou l'absence de poils glandulifères, la forme des carpelles, etc. L'Aq. vulgaris, est le plus répandu : c’est l'Ancolie de nos prairies fraîches et ombreuses ; sa variété à fleur blanche se rencontre ici et et sa forme, à corolle noirâtre, l'A.alrata, est commune dans les Alpes. C'est l'A. vulgaris qui a donné nais- sance à la plupart des variétés horticoles, à fleur doubles ou simples, qu'on cultivait dans les jardins de nos pères.

Citons encore, parmi les espèces euro- péennes,les À. Bertholoni. Schott, du Tyrol à fleurs bleu foncé, £'inseleana F. Schulez, des Alpes orientales, à fleurs bleues avec une grosse gerbe d’étamines d'or au cen- tre; nivea. D. J., des Alpes orientales, à fleurs blanches ; grala Meyer,d'Autriche et de Macédoine, à fleurs bleu foncé ; Æaen- keana, (Held),de l'Europe orientale, à fleurs

1. Gravures noires de la maison Vilmorin.

(RS x 2 L

52 LE MONITEUR D'HORTICULTURE

bleues: Æitaibelii, Schult., des Carpathes, à fleurs bleu foncé; nigricans, Brug,à fleurs violet noirâtre, des Alpes du Tyrol; Oltonis, Boissier, de Grèce, à fleurs bleues ; Pyrenaïca,D C., des Pyrénées, à fleurs bleu foncé ; thalictr Fes Schoti, des montignes d'Autriche, à fleurs bleues. :

L’Asie et suriout la Sibérie nous

fournit une jolie collection d'Ancolies parmi |

lesquelles citons : À. formosa, Fich, du Kamhchatka, l’une des plus belles es- pèces, fleurs d'un rouge vermillon, avec des taches vertes äu sommet des divisions florales, l'excellent À. flabellata, à fleurs

AQUILEGIA FLABELLATA

blanc pur, à port-nain, à floraison très pré-

coce, qui a été introduit, dit-on, du Japon par la maison Vilmorin ; lactiflora. Kar, à fleurs blanc pur; longicalcarata.Régel., très voisine de l’A/pina ; l’A. oxypetala: Trank. jolieespèce naine à floraison très précoce, à grandes fleurs blanc veiné de jaune; afro: purpurea. Willr., à fleurs grenat foncé ; glandulosa. Fich., \a plus belle de toutes, à grandes fleurs bleues et blanches ; jucunda Fich., à fleurs roses, viridiflora. Pall., à fleurs odorantes, d'un brun verdâtre avec une gerbe d'étamines d'un jaune vif, con- trastant avec la corolle foncée.

Mais c'est l'Amérique et particulièrement celle du Nord, qui nous donne les plus brillantes espèces dans les beaux types Californica.Hort,. , (truncata),Canadensis L., cœrulea, James et chrysantha. À. Gray.

Les deux premières offrent des fleurs d'un

rouge cinabre plus ou moins vif, avec des :

\

_nada, {rès probableient, “a al

glandulosa, assez semblable

pétales blancs sur les bords

AQUILEGIA CAN ADENSIS Her A. les Aquilegia Skinneri. Hook. Andes de l'Amérique du Sud,

AQUILEGIA CALIFORNICA |

au Chili, j'ignore par quelles cau qui se rapproche eee de LA densis. |

L’A. cœr ulea de Mont mérite une mention spéciale ; ; superbe ‘espèce, voisine un pe

notre À. nus à tige de 10à° bleu d' azur, de forme. très

nos SADAÈES" -PRTODSSRRES par

ment de cet Et et. qui particularité des ee

PE et

4 ‘éperons nent plus de 15 cen- # timètres long: L'A. chrysantha, est une spèce californienne bien curieuse et ab- Lu 4e Elle atteint un

s'horti culture s'est LEA sl Ancolies

hoses etena fabriqué une foule e variétés se a ‘ont, pas reçu de

Le

que ces formes qui me fut adressé lerre, un jour, et: ut me coop

: forme. He peuvent at- | absolument. De grandes fleurs à fond (ca-

Ps soit l’une plus fi ixes du genre. À

oublie Tn me souvient d'un certain bou-

lice) rose avaient des pétales jaunes; chez d'autres c'était le contraire; ici c'étaient des fleurs le bleu d'azur contrastait

avec le jaune canari, le bleu avec le.

rose, ailleurs le jaune avec ‘€ bleu marin, ou avéc le blanc, chose bien rare dans la gamme des couleurs. Nous:mêmes, au Jar- din alpin d’acclimatation, nous avons laisser libre cours aux tendances variables de nos Ancolies et avons obtenu, sans le

savoir et sans le vouloir, une foule de jolies

choses. Par contre, dans notre succursale de Lancy, nous les élevons pour la vente et l'expédition, nous cherchons à

tenir les espèces très éloignées les unes des :

autres de manière à éviter les croisements et nous les surveillons de très près. Dans

notre Jardin botanique de la Zinnaæ, qui + e est à 4.600 mètres d'altitude dans les Alpes

et les insectes sont moins nombreux qu'ici, nous avons beaucoup moins de

même nous avons fait cette expérience que des pieds de différente nature placés à

proximité l’un de l’autre, ont donné des

graines relativement pures.

-Lesfleurs représentées par notre planche sont des croisements obtenus dans les jardins si soignés, si bien surveillés, de

M. Mauler, à Môtiers (le père de notre Cham-

pagne suisse, car nous produisons aussi du Champagne en Suisse) et la Société d'hor- ticulture du Val de Travers. Qu'on me per- mette de féliciter ici cette vaillante petite Société qui a su faire ce que beaucoup, ce que la plupart de sès sœurs ainées n’ont pas encore réussi, à inventer un jardin d'expériences. Grâce à l'initiative de deux hommes que je voudrais que nous possé- dassions à Genève, M. le Pasteur Perrin et

M. Louis Mauler, celte pelite Société d'une

des vallées des montagnes d'un-de nos plus petits Cantons suisses, il faut ajouter pourtant de l'un des plus intelligents a

_ réussi à éveiller dans toute une population,

le goût et l'amour des fleurs, ce qui n'est pas peu de chose par le temps de réalisme qui court et en notre anémique.fin de siè- cle. H. CORREVON,

Jardin alpin d'acclimatation, Genève.

peine à les garantir contre l'hybridation et

d4

LES PLANTES DE SERRES SERRE CHAUDE (Suite)

ACHIMÈNES

Ce genre appartient à La famille des Ges- nériacées et se distingue par ses rhizômes écailleux, à tiges annuelles, à feuilles oppo- sées, à fleurs axillaires et solitaires, dont

la corolle présente généralement un long

tube étroit à la base. La culture des Achimènes (pron. Aki- ménés) est très simple. Le compost qui

ACHIMÈNES (VILMORIN)

leur convient doit être léger et formé en parties égales de terre de bruyère, de terreau de feuilles et de sable, auxquels

on ajoute un peu de fumier moulon

bien décomposé.

Dans le but d'avoir une succession de fleurs, de janvier à mai, on mettra succes- sivement en végétation une petite quantité de rhizômes. Bien drainer les pots, et les plantes n’ont besoin d'aucun rempotage : lorsque les tiges se sont développées de quelques centimètres, finir de remplir les pots avec le compost que nous venons d'indiquer. 3

Pendant leur végétation, les Achimènes aiment la chaleur, l'humidité et l'ombrage. Les tiges auront besoin d’être tu teurées, et pendant leur croissance, quelques arro- sages à l’engrais liquide aideront à leur

Suspensions.

: rhizômes attendront leur nouvelle végétation.

évitant les courants d'air - pour « pi ne se fanent-pas Le vite.

bles fe GE. Si on plante les rhone pauiers ou des vases, en laissant retc leurs tiges, on obtient de magñi Après la floraison, lorsque les commencent à tomber, supprime duellement les arrosages, et placer

aujourd'hui le plus ES Depuis, d nue PHONE

s’arrèlera dr en si bon ht 5 Les Cape de Puis

ques mois, ont été fade 14.000 mètres de ne fur

en 1892. 4

Les serres, d'un ie Ï d'un modèle uniforme et toutes entre elles ; a

long sur 82,50 de large eL ee eur au 1 age ax

MONITEUR D'HORTICULTURE PARIS.

AQUILEGIA.-( ANCOLIES VARIÉES ).

rés on" ( me Ê $ "ALI 1 624) | , . 4 . à i" FA ni s L e 7 li À [ni #0 HAUMIUILTHOHAT AUNTIAOMOBT #00 0 mn ee L : n = à EC + 5 de AUTRE) EAU UNE ES) | Tueds vu 1a4 2004 MIDENNOERES Hp ation aginre Bedbrer soiius #UNISUPEN EL AHONMTAUNETSNES angios it fo. Inamoætlinia. oo 0 aétigonc sf tune E 06710 de9 notera ef daon = LE | Er: DAS nr ai fiat ft. avt 5 410) T'AT HO | MITA h 204 tata POLINO TOO TMROMAINONT 0,7 IQ FLO IQ! | <5) 202197) 2911927200 en8h 8 ANG 9! ago le i | tAauily gti PAR 6 Le 94

LE MONITEUR D’HORTICULTURE DD D,

serres, elles sont surveillées par un chauf- feur qui soigne sans sortir, tous les fourneaux dont la combustion est activée -par quatre énormes cheminées d'usine. On cultive dans ces serres diverses va- riétés de vigne, et on y pratique divers modes de culture, ce qui permet de récol- ter toute l’année du raisin frais. - Pour la culture forcée proprement dite, nous avons noté le Ær'ankental, le Madres.

ASPECT D'UNE SERRE A RAISIN A BAILLEUL.

successivement de novembre à février, et donnent leurs fruits,à maturité, d'avril à juin.

Les mêmes variétés sont cultivées en _ culture hdlée, c'est-à-dire avec très peu

de chaleur artificielle pour échelonner la

maturité de juillet à octobre.

La Culture retardée est faite pour les raisinsquimürissent de novembre à mars, soit les lack Alicante, Lady Downe’s, Aln- wich, Gros Colman, Gros Guillaume et quel- ques autres variétés.

On fait partir la végétation le plus tard possible, on aère fortement pendant l'été, afin que le raisin commence seulement à + se colorer en septembre, octobre, novem-

VISITE DE M,

field Court, le Gros Maroc,le Black Lerot et quelques autres variétés à grains noirs qui sont la propriété de cel établissement, on fait du semis et de l'hybridation.

Comme raisins blancs,on fabrique surtout le Chasselasroyal,le Chasselas doré,le Foster's Seedling, le Muscat d'Alexandrie, le Gros Coulard, le Bowood Muscat, le Canon Hall, le Buckland Sweetwater, etc.

Il y à plusieurs Saisons, qui commencent

Sr A7

ae

VIGER, MINISTRE DE L'AGRICULTURE

bre; la culture étant bien menée,on arrive vers Noël avec des grappes complètement vertes qui se colorent en janvier-février. Ce sont ces fruits, les plus Lardifs, qui ac- quièrent le plus de valeur.

Les premières serres établies à Bailleul sont en pleine production et ce sont celles- que M. Viger, Ministre de l'agricul- ture, qui sait payer de sa personne pour encourager toutes les innovations sérieu- ses, a visitées, le 10 novembre dernier, en compagnie de M. E. Tisserand et de M.Max. Boucart, son chef de cabinet.

La gravure que nous publions est la re- production d'une photographie qui à été prise ce jour dans une serre, de celte

}

‘usine à fruits, pendaient une Re de

mille grappes de raisins de toute beauté dont on a pu admirer de splendides spéci-

, mens au dernier Conco ours général agricole de Paris.

D'ici quelques années, nd toutes les.

serres de cette importante manufacture seront en pleine production, on espère pouvoir fabriquer de 1400 à 120.000 grap-

pes deraisin atteignant le chiffre respec-

table de 40 à 45.000 kil. Le marché parisien se ressent déjà de la production française des fruits de serre,

Nous somumes loin des hauts prix obtenus

en 1888, 1889; ces années-là, le raisin de serre s'est vendu en hiver, de 8 à 45 fr. le ‘kilo à la criée ; il y à eu même au mois de mars 1888,des paniers de qualité extra qui - ont atteint le prix fabuleux de 42 fr. le KG gramme. Ke Aujourd’ hui, on vend couramment une bonne qualité de raisin de serre 2 fr. 50 le kilog., et quand les arrivages sont trop importants, il y à des paniers qui se ven- dent au-dessous de 2 fr., —- c'est à peine le tiers des prix payés en décembre des années précédentes.

Il est vrai d'ajouter que le consomma-

teur parisien accorde toujours la préfé- rence au Chasselas, mais peu à peu, le rai- sin de serre blanc et noir se répandént partout, considérablement. Malgré que la produc- tion ne livre pas encore le 1/4 de ce qui est planté, les arrivages seront assez nom- breux pour empêcher les prix de se relever et ce, à l’avantage du consommateur.

A ce prix, le Pro DES S'y retrouvera- t-il ?

Nous ne pouvons trancher cette ques- tion, c'est le secret des Dieux, mais pour le consommateur, la protection aeu du bon, puisque l’on trouve déjà partout, à des prix excessivement bas, bientôt encore davantage des produits qui ne pouvaient être achetés et appréciés que par les favorisés de la fortune.

Luc. AURECH.

assez rare que nous avons eu lo

la consommation augmentera

et l'on trouvera

ad (273 D'ÉLE Le

Re ea

M. Lemonier à Lille (Nord) est Lindleyanum, originaire de la Gi Ge: huis aure beau

5 ou 6 centimètres de Pa à d'un vert foncé luisant et margin brun. La tige florale, qui s'élève à pl mètre, se ramifie quelquetois ( -p plusieurs fleurs, dont une seule à la fois sur Chair ramificatio relativement petites, velues,

tre avec un reflet rougeâtre. |

plus rerotitn in dabte par son feu que par ses fleurs, qui ne Ps

es de Me crekaphlee

LE PARFUM DES. FLEURS D'ORCHIDÉES.

parfum tout différent répandent pendant la nuit. É Voici l'explication Le ce Le ène b

ae

les insectes diurnes, 1 c'était pour allécher LL

a F3 A Ë ee Lite SOCHÉTÉ NATIONALE HORTICULTURE E Fra NCE

À la séance du 2? février ‘était

Ca FA)

AS que Re tar tn dans les dufures M. le Baron Ed. de Rothschild; il est issu

mpe florale pluriflore et retombante à à fait le port de celle du C. Lowianum, s les fleurons ressemblent à ceux d’une onne ‘variété de C. eburneum avec un labelle en: raunn et admirablement maculé de

x . id de cette Fergie a publié lanches des Orchidées suivantes :

e dont es inflorescences volubiles des quantités - de jolis fleurons t bruns ; Phajus Cooksoni, un rare et hybride : issu des P. Wallichi et P. fu- Re Trichopilia hymenantha; une cu-

ourdes fleurs vertes sont maculées de pourpre. _ Ce fascicule termine le dixième volume de ce perbe ouvrage, dédié à la gracieuse Princesse alles. A cette occasion les éditeurs, MM. B. illiams et, fils à Londres ont publié un

En paru dans ces dix volumes. ARS TER) a Orro BaLuir,

ARBORICULTURE

De LA POIRE : FONDANTE THIRRIOT ) J'ai connu un vieux laboureur qui pré- tendait avoir fait ui placement de « bon père de famille » chaque fois qu'il avait planté un arbre fruitier dans de bonnes » conditions. Cet homme était un sage! En effet, une bonne plantation est sou- vent la source d'un revenu assuré, quel- _quefois assez important; nous entendons

Tous les arbres fruitiers ne sont pas à En à ce SHnpre de House et pêle nom-

“es re rangée au nombre des types 1e

um. sarcodes,. une ravissante Orchidée,

une plantation PURES en un mot,

‘40 ob pour la ces en haut vent,

LE MONITEUR p' HORTICULTURE : 57

+

Il ne faut pas soumettre ce poirier à nos formes symétriques, ni lui appliquer la taille fruilière employée pour ses congé- nères ; non, il y est rebelle et pour lui, la serpette et le sécateur sont des instruments de torture.

Ce qu'il lui faut, c’est la quasi-liberté du plein vent, il s'élance alors, formie un très bel arbre et donne ses beaux et bons fruits avec abondance.

La « Kondante Thirriot » est peut-être un rejeton de la « Duchesse d'Angoulême » et de la « Louise bonne d'Avranches »; son état civil n'existe pas, mais tout, dans sa nature, révèle son origine.

L'arbre est d'une grande vigueur, son port est pyramidal, très élancé. Son bois rappelle celui de ses parents présumés. Ses yeux sont petits, presque sans consoles et assez éloignés les uns des autres. Les bou-

tons à fruits, portés le plus souvent par

des brindilles, sont allongés, très pointus, et ressemblent à ceux de la « Duchesse ». Le feuillage est moyen, relativement peu adondant. Les fleurs, réunies en bouquets peu compacts, ont une Corolle sans am- pleur d'un blanc indécis. Les fruits, à leur complet développement, ont la grosseur et la forme de la « Duchesse » seulement un tantinet aminci à la naissance de la queue ; cette dernière est assez longue et toujours mamelonnée. La peau reste verte, quel- quefois, aux fruits les plus ensoleillés, elle est à peine pourprée. La chair demi-fon- dante contient une eau suffisante, agréa- blement aromatisée el bien sucrée. La maturité arrive en novembre.

La « Fondante Thirriot » est un fruit ferme, qui convient pour l'exportation. De plus, elle est d'une qualité extra pour fabri- quer des poires tapées et des confitures, en sorte qu'on peut jouir de la récolte pen- dant toute l'année. Par ces avantages, la « Fondante Thirriot » n’est pas seulement l'arbre par excellence des grands vergers,

mais il est aussi très convenable pour les

petits jardins l’on désire cultiver des arbres à haute tige, et parmi ces jardins, nous désignons plus spécialement ceux des presbytères et des maisons d'école; enfin, à toute personne qui n’a de la place que

CL

PE).

ee C2

pour planter un seul poirier en plein vent, nous dirons: plantez la « #ondante Thir-

riot »; jusqu'ici nous n'avons parlé que de |

ses bonnes qualilés; cependant, comme

nous voulons faire un portrait fidèle, nous.

avons à signaler une imperfection (qui

n’en a pas?), si toutefois nous pouvons ap- | peler de ce nom le temps un peu long que

met l'arbre pour entrer en pleine fructifi- cation. | #

Mais alors, quelle fertilité ! Fertilité si

grande qu'elle nous dédommage ample-

ment et fait oublier la période d'attente. ALPHONSE DACHY,

Jardinier chef.

LES ROSES DE COLLECTION CLASSIFICATION D AMATEUR

(Suite) -

DEUXIÈME DIVISION Rosiers des Indes.

Nous entrons dans la classe des Roses vraiment perpétuelles, dont la floraison n’est interrompue chez nous que par les

gelées et qui bravent l'hiver du climat

méditerranéen ; Roses aux parfums distincts, empruntés

aux aromes exotiques, notamment à celui. du Thé, aux coloris ravissamment nuan-

cés par le mélange du jaune, d'où ces tons.: cuivré, orangé, crème, nankin, rose de Chine. qui peuvent être aussi consi- dérés comme une marque d'origine. Comparés aux R. Galliques, les R. des Indes présentent d'autre part des carac- tères physiques absolument tranchés : Rameaux : peu près égaux,

sans soies ni glandes

x

Feuilles : à folioles glabres et très lisses, d'aspect vernissé, luisant, de même que l'écorce des jeunes rameaux.

Nous avons reconnu l’añtonomie spéci-

fique des divers Rosiers de ce groupe; nous |

© ——————_—_—_—_———" D | 1. Voir numéro du 10 novembre 1893 is

dès 1829

Bourbon, suivant D ts Je

groupes.

à aiguillons forts, épars, à ; | [ naturalisation. ou seulement parsemés, chez les Noiïisette

et Bourbon, de quelques soies ou poils , - glanduleux ;

Voici, en effet, ce mn à. - ae

rences sie 1 a. cette ar

NES

plus proches.

Nous nous proposons règle dans la composition

(R. Indica. D . rs

HApore en Angleterre a +

TEL le. n semper/ orens, vigoureux, à fleurs roses.

+.

2 M moyennes, plutôt ; que pleines, hâtives, pres ue sans Diane" du blanc carné au rouge

=

r yennes, minces, nventloitaes pre noir ; L 2 : plus ou moins forls, en buis- lo Ducs les Rosiers du Fe ent plus quun groupe très Toujours élevés francs de pied, is” atout estimés comme planes de eilles ou de bordures; leur végétation ur floraison les disposent, supérieure” à et emploi. : Archiduc C hifiée À bte Mio- Beau carin,— Blanc unique, Cra- ee rise re 1e Vésuve,

RE \

plus réc centes ou nouvelles : nor Pauvert 10)

AIRE ny (1887), (4890), . Bijou de REUGA -les-

nceana, semperflorens minima.) ; r du Bengale a aussi sa minia-

ei A de Lawrence, du nom de Miss À ce, auteur d'une ins belle publi-

e re qui est À reproduction en petit | du type Bengale, fut rapporté de [Le- ani en Angleterre par Swell, en

10e arietés : ne AR Double ou

. pon ancien, Pompon bijou, Pompon blanc.

-|_ de à peu d'exceptions près, elle n’a, pas donné

MARCEL FAUNEAU,

Vice-président de la Soei'té d'horticulture de la Sarthe.

CAUSERIE SUR QUELQUES NOUVEAUTÉS

Parmi les nouveautés qui ont obtenu le plus

. de succès en Angleterré pendant l’automne de

r

1893,nous mentionnerons les DanLias CaGrus à fleurs simples de MM. Lowe, de Chepstow, et Dobbie, de Rothesay, qui ont été exposés aux meetings de la Société royale d'horticulture de Londres. Les fleurs de ces nouvelles variétés présentaient une forme incurvée et leurs pé- tales allongés se retournaient en vrille à leur extrémité. Les gains les plus admirés ont été Guy Mannering (blanc crème), lvanhoe (rose), et Meg Merriliès (d'un beau jaune d’or); ces plantes présentaient en outre l'avantage de ne pas dépasser une hauteur de 0 m.70 à O m. 90.

Les CarvsantTaèmes de la section des duveteux ou à fleurs de plume d'autruche burbe comme les nomme Sautel) gagnent de plus en plus la faveur des amateurs de cette Reine des fleurs d'automne. La fameuse variété Mrs. Alpheus Hardy à assez fait parler d'elle lors son apparition, mais malheureusement,

les résultats qu'on en attendait, tandis que l'Enfant des deux mondes (blanc) qui en est issu et qui a été obtenu chez M.Crozy, à Lyon,

sonnes qui l’ont cultivé; mentionnons à cette occasion qu'un jardinier de Darmstadt (Alle- magne)a également obtenu, l’automne dernier, cette variété qui s’est développée accidentelle- ment sur un pied de Louis Béhmer, cette forme : rosée quiest très florifère. W. 4. Manda (jaune foncé) a été très admiré à l'exposition tenue au Pavillon de la Ville de Paris, ainsi que Hairy Wonder ou Merveille velue (bronzé) à celle du Royal aquarium de Londres. Sautel 1893 (aux fleurs poilues rouge carmin), Chrysan- thémiste Delauæ, roux eramoisi, Mireille (lilas) Belle Arlésienne (blanc saumoné), Souvenir de l'ami Coye (blane), Willium Falconer (rose pâle), que les Américains nous renvoient sous le nom de Patrick Barry avec une vingtaine d'autres variétés, forment à peu près le contin- gent, déjà trop nombrèux et qui va donner

| lieu à des confusions, des nouveautés de Chry-

santhèmes duveteux que les horticulteurs nous annoncent pour le printemps prochain. Orto BaL£ir.

a donné partout de la satisfaction aux per.

CONNAISSANCES UTILES

Pour

ENGRAIS POUR BÉGONIA REX. donner de la vigueur et du coloris mande l'emploi de l'engrais ainsi cOMposé :

Mélanger 17 0/0 de nitrate de potasse, 25 0/0 de nitrate de soude, 25 0/0 de sul- fate de chaux et 33 0/0 de super phosphate

de chaux, et l’employer à raison d’un

gramme à un gramme et demi Dar pot

d'un litre.

BIBLIOGRAPHIE

Les Cultures sur le littoral de la :

Méditerranée (Provence, Ligurie, Algé- rie), par le D' E. Sauvarco, directeur du

Muséum d'histoire naturelle et secrétaire : de la Société d'agriculture de Nice. Intro-

duction par M. Naupin, de l’Institut. 4 vo-

lume in-16 de 316 pages avec 115 figures, cartonné 4 francs. (J.-B. Baillière et fils, éditeurs, et au bureau du journal). (BE

bliothèque des connaissances utiles).

L'horticulture méditerranéenne a trouvé 2

dans M. E. Sauvaigo un interprète capable

d'en donner un fidèle tableau et de diriger

ceux qui, de plus en plus nombreux,

. viennent de toutes les parties de la France et même de l'étranger, simples amateurs

ou horticulteurs de profession, exercer l'art horticole sous le beau climat méditerra- néen.

. Ainsi que le dit M. Naudin (de l'Institul),

dans son introduction, ce livre sera le guide indispensable du botaniste, de l'amateur

de jardins et de l’horticulteur, dans cette région privilégiée du Midi.

Dans un premier chapitre, l’auteur décrit les plantes décoratives et commerciales des jardins du littoral méditerranéen, indique les types Les plus répandus, leur emploi et leur mode de culture ordinaire et intensive.

Le deuxième chapitre est consacré à l'étude des plantes à fruits exotiques, étude toute nouvelle qui mérite d'appeler l’at- tention des acclimateurs el des commer- çanis.

Le troisième chapitre iraite de la eul-

nr ;

au Bégonia Rex et à ses hybrides, on recom- chimique

férence faite per M. E. L la :

squamosa ou l'A. Cher imolia.

prendre une exte Algérie. PERTE #

Les plantes potagères e tiers indigènes font l'objet et cinquième chapitres 0 revue la constitution du les 0 culturales, les meilleures va plantes, les insectes nuisible s, À les plus TEGOUtn AE )

4 en A fr. 50. 0 bureau du journal, Culture pratique “ae Eric de Paris, par Albert Griess 16 pag. imp. Massart à Alnanach du is et d

pi Pans). Cet almanäch, : deuxième année, .

connue de : son de sa valeur. KT se z Quelques mots Sur L Chrysa

ble pre déterminer Fe variété, c'e

ières. L'emploi de la poussière de haux contre les gelées printanières a, insi que nous l'avons déjà dit, douné ‘excellents résultats. S'étant procuré de la chaux grasse en …. pierres, On la fait fuser à l'air en pous- sière fine; cette poussière est ensuite con- F ervée à sec dans l’appartement. Le soir, uand il y a lieu de craindre la gelée lanche, on répand, avec la soufreuse ou ivec un appareil quelconque, cette chaux réduite en poussière, sur les bourres et les jeunes bourgeons, ainsi que sur les arbres fruitiers, de manière à en blanchir t couvrir toute la surface. La chaux a la propriété d'absorber ‘humidité produite la nuit sur les jeunes bourgeons herbacés hâtifs et sur les boutons à fleurs des arbres frui- tiers. Ces boutons étant bien recouverts decelte chaux, ne sont ni atteints de Ja gelée ni brûlés par le soleil qui les frappe nsuite. La chaux, par sa blancheur et sa iccité, les protège contre l’action du froid

Pour les arbres, on pratique le chau- 25 Mars 1894.

URES NOIRES : Amaryllis vittata. Raisin Frankenthal.

lage avant l'épanouissement des fleurs et

après que la fécondation a eu lieu.

Destruction des petits oiseaux. Il est expressément défendu de prendre ou de détruire les nids d'oiseaux de pays, leurs œufs et leurs couvées, dans les bois domaniaux, communaux ou de particuliers, dans les haies, buissons, sur les arbres des promenades publiques et chemins, et sur toutes les autres propriétés publiques et privées, closes ou non closes, autres tou- tefois que celles attenant à une habitation et entourées de clôtures continues faisant obstacle à toute communication avec les héritages voisins. (Les délinquants sont pu- nis d’une amende de 16 à 100 francs.)

Ne sont pas compris dans la prohibition les oiseaux nuisibles désignés ci-après : le vautour, le faucon, l'épervier, le balbu- sard, la pie, le corbeau, le pigeon ramuer.

(Arrêté réglementaire du 31 juillet 1877.)

Sont interdits en tout temps, même lorsque la chasse est ouverte, la. destruc- tion, la capture, le colportäge et la vente des petits oiseaux dont la taille est infé- rieure à celle de la caille, de la grive ou äu merle. (Arrêté du 6 août 1893.)

L'Arboriculturé fruitière dans le Grand-Duché de Luxembourg. Il résulte des renseignements publiés dans un ouvrage : « L’Arboriculture fruitière dans le Grand-Duché de Luxembourg »,

=

par M. Wagner, professeur à l'Institut

LAN F4

RSR TE

FC LE MONITEUR D'HORTIGULTURE

EEE agricole d'Etelbruck, que la culture frui- tière a pris au Luxembourg une grande extension. Encouragée par l'Etat, qui a accordé environ 92.000 francs de subven- tions, la plantation des arbres fruitiers dans le Grand-Duché,qui ne possède que 250.000 hectares de territoire, s’est élevée pendant les huit dernières années à 237.000 sujets environ,sans compter la plantation privée, dont le nombre est supérieur.

Voici des faits qui devraient donner à réfléchir à tous nos propriétaires français.

Thérapeutique végétarienne.

Nous avons déjà entretenu nos lecteurs des expériences faites par un médecin

vétérinaire de Poitiers, M. Viaud, sur les végétaux médicamentés (l'absorption des médicaments par les plantes). Nous avons parlé des résultats obtenus par cette mé- thode nouvelle qui consiste à faire absor- ber à des légumes des principes utiles à l'organisme dans le but de faciliter leur assimilation par nos organes digestifs. C'est ainsi que M. Viaud a pu faire pé- nétrer du fer, de la chaux, de l’acide phos-

phorique, etc., dans les lissus de nos végé-

taux alimentaires, pensant avec juste raison que sous cette forme les principes médi- camenteux seraient sans doute plus assi- milables.

Cette méthode originale, absolument nouvelle,a eu beaucoup de retentissement au moment de son apparition; elle a été le point de départ de nombreux articles sur le végétarisme par les maîtres de la presse : Francisque Sarceÿ,Thomas Grimm, Jean Frollo, etc. Depuis, M. Viaud a cher- ché à consolider son œuvre, et il ressort de ses récemtes recherches un certain nombre de faits bien intéressants : les préparations ferrugineuses introduites dans l'estomac ne sont pas absorbées ; 2 s’il y a absorption, c'est que ces préparations ont commencé à irriter et à désorganiser la muqueuse stomacale ; Le fer dans l'œuf et le lait se trouve à l’état de combinaison organique analogue au fer des végétaux. Cette dernière constatation est très im- portante et Bunge, qui, le premier, a eu l’idée de chercher les combinaisons du fer

dans le lait et le jaune d'œuf, a eu u à trail de génie, car l'étude des combinaisons 6 du fer avec les éléments qui doivent cor s- tituer l’hémoglobine chez les enfants

vriers à la Hair et au mépris des pat S, il est toujours agréable de. signaler lors que ces doctrines subversives so 3 d'être mises en PE

fique croix E or ciselé. Inutile d'ajot que de nombreux toasts furent portés prospérité de la maison et à la santé son infatigable trinité, le tout terminé un concert improvisé, et : conséqu obligée : invitation, par le chef de la ù son, de tout son personnel à un 1 formidé 4 ble banquet. Se

Ceci prouve que les bons Rreur et es bons employés peuvent toujours arri s'entendre et à s'estimer.

et d'industrie s 1 rattachant, tenue au.

DIN DES TUILERIES. < LUCIEN CHAUR

ro

U MOIS D'AVRIL

VAUX D ee JARDIN FRUITIER

e la gretfe en fente et en cou- on commencera par les arbres dont sera la plus avancée, Lels que les risiers. On greffera aussi la vigne. terminera la plantation des arbres en les arrosant aussitôt après, on ndra une végétation plus grande. Si en plein champ et quon ne puisse oser, il faudra recouvrir les arbres d'un 1 paillis ; on ne soignera jamais trop une ation, car On en sera toujours ample- | dédommagé par une production ve. À es Figuiers exigent une certaine atten- on devra supprimer les boutons à de l'extrémité de chaque rameau en laissant que deux à la base qui seront ranches de remplacement (branches à fruit) pour l’année suivanle. On courbera les branches dès le premier -mouvement de la sève; on les rattachera à ligne de treillage soutenue par des iquets. ne es lers la fin du mois,on pourra déjà sup- rimer sur tous les arbres les bourgeons iles; cette opération ne peut jamais re trop tôt faite. On terminera les semis de pépins, d'a- landes, et de noyaux en pépinière. On nnera un échenillage minutieux avant développement des arbres à fruits, on onsolidera par de bons tuteurs les arbres uvellement plantés, on continuera à ter, en cas de gelées tardives et de gi- ulées, les arbres fruitiers en espalier

D 0

On arrosera le matin et dans la journée, ‘à moins que la température ne tourne au d: on continuera les semis du mois cédent en pleine terre. On sèmera, en ce,des Cornichons et des Cardons,on pro- era ces semis par des abris de pail- Jassons en prévision des gelées blanches. Cet hiver a été désastreux pour les frai-

rs ; si on ne les a pas rechaussés d'une :

# o 4

>HORTICULTURE

63

oo

bonne couche de terreau ou de terre fine, on devra s’empresser de le faire après les

avoir débarrassés des feuilles mortes, puis

on les arrosera amplement avant d'étendre le terreau. :

Si on veut récolter des haricots de bonne heure à l’air libre, on fera bien d'en faire une petite plantation à la fin de ce mois; ils courront le risque d’ètre gelés, mais la perte sera faible; on peut aussi les planter en godets qu'on tient sous châssis pour ne les mettre en place qu'au 15 mai.

On repiquera les poireaux; on replan- tera les bulbilles d'oignons (dits de Mul- house) pour en obtenir des gros aux mois d'août et d'octobre.

On plantera les pommes de terre en ayant soin de ne pas trop les enterrer, Car dans ce cas les tubercules qu'on récolte- rait seraient petits et la verdure très forte; si, au contraire,on enterre peu, les tuber- cules seront plus gros et la verdure plus faible. On ne doit recouvrir le plant que d'environ deux centimètres à peine ; dans les terres sableuses, on pourra le recou- yrir de trois.

Vers la fin du mois. on profitera d’une série de beau temps pour planter les œil- letons d’artichauts en ayant soin de ne pas trop les enterrer. Nous rappellerons à nos lecteurs qu'en plantant les œilletons dans des pots de 8 à 10 centimètres qu'on tiendra sous châssis ou sous cloche jusqu'à ce que les racines tapissent les parois du pot pour les livrer à la pleine terre, on obliendra une récolte plus abondante qu'en plantant immédiatement en pleine terre.

À JARDIN D'AGRÉMENT

On renouvellera le sable des allées. On continuera le semis des plantes annuelles citées le mois dernier. On soignera la pre- mière floraison des Rosiers précoces. On arrosera amplement en cas de sécheresse si la température est douce. On fauchera les gazons el les pelouses. On attirera par des vers de farine, déposés à l'écart, les oiseaut insectivores afin qu'ils détruisent les chenilles. k

On mettra en jauge les Dahlias et les Cannas sous châssis, on les aérera souvent

blics celte vieille couleur "selon ) CO 1 Le vert bronze se fait avec de J'oer

en ayant soin de ne les enterrer qu’en , partie Car si on enterrait le tout on risque- : rait la pourriture au collet. | et un atome de noir de fumée délayés

C'est pendant le courant de ce mois | de l’huile de lin; c'est RE

. Qu'on plante les arbres résineux ; vers le ! peu coûteux. commencement dans les contrées chaudes, et vers la fin dans le Nord; le mou.cnt opportun est quand les boutons commen- | cent à se gonfler. Un bon arrosage assure non seulement la reprise, mais encore une bonne végétation dès la première année, d'arbres même déjà forts.

On recouvrira d’un à deux centimètres de terreau ou de terre passée à la claie les vieux gazons et on sèmera les nouveaux ; pour les gazons en petites parties on fera bien quand la terre sera prête à être se- mée de l’arroser amplement, de semer en- suite et de recouvrir la graine de terreau ou Ge terre fine qu'on n'aura pas besoin répondrons à nos lecteurs : que c’est une. d’arroser, bien entendu, mais qu'on devra reuse espèce, originaire de Bornéo, qu choisir autant que possible exempts de atteindre en quelques années de gran graines étrangères. En opérant ainsi mensions, lorsqu elle est cultivée dans comme nous le faisons habiluellement le . Chaude et humide qui lui convient, terreau qui recouvre la graine n'étant pas Le principal mérite de cette curie

dée est de développer à la fois de no battu par un arrosage ne se fendille pas hampes florales, de trois à quatre par l'effet des hâles et du soleil et telle s

longueur, qui montrent invariablement sécheresse qu'il fasse sans autre arrosage sortes de fleurs, notablement différent les gazons lèvent en huit jours.

taille, de forme et de couleur. Les d re trois fleurs de la base sont les plus gran

leur couleur est jaune orangé et elles so: | gèrcment pointillées de rouge brun ; à On cessera complètement le feu : douze centimètres pius loin, comm

RENANTHERA VanDa Low. - Po faire à quelques demandes de rensei,

ORANGERIE CONSERVATOIRE

les orangeries et la serre froide, on don- | autre série de fleurs d’un jaune verd nera fréquemment de l'air quand il fera | tement maculées de pourpre, Un fait beau afin de préparer les plantes et les bizarre à constater, c’est que ces fleurs

rentes les unes des autres, ne se mélen mais nue sie Sale un Re Je PA Les Orchidologues regardent cet étrang, as de suivant. On modérera le feu même la nuit dimorphisme connie 65 hybridisme in RE dans la serre tempérée, on rapprochera des plet la dissociation des formes aur it un vitrages les plantes qui se disposent à constance inexplicable, # 2 fleurir. On fera la guerre aux pucerons Les Orchidophiles qui ses un. . par des fumigations de tabac. On soignera | plaire de Vunda Lowi, le placent de p: la fin de la floraison des Camellias.

dans l’endroit le plus chaud leur s Les rempotages et les rencaissages de- | dienne ; on le cultive en pot ouen panie vront être terminés pour la sortie des , fond rempli de tessons, mais ayant un plantes qui aura lieu vers le 10 mai sous Sn vivant, ee = quest le climat de Paris et vers le 15 dans l'Est ; Les thboriatun de Va Sréve nt de les caisses auront reçu une nouvelle cou- grandes difficultés, ce qui fait qu’ on parvient * che de peinture vert bronze, et non de ce vert criard qui ne s’harmonise nullement

rarement à les introduire vivants en Eurc avec les plantes. Laissons aux jardins PU+ rareset d'un prix élevé.

: c'est pour cette raison qu'ils sont tou,

YPRIPEDIUM GALGEOLUS X MAGRANTHOS, —- M, le D cateur de l’herbier Boissier à Genève à 3 l'obligeance de nous adresser un opuscule, : ccompagné d'une magnifique chromolithogra- hie du Cyp.calceolus X macranthos, Barbey. ui est à notre connaissance le premier hybride 3 de la section des Cypripèdes rustiques à feuil- ge caduc et annuel. Il yaune dizaine d'années un horticulteur de Sibérie expédia,. à feu Edmond Boissier,le célèbre botaniste suisse, de Cypripedium macranthum, qui fut ré- dans plusieurs cases des rocailles de son botanique alpin de Valleyres.Une fois que xenmiplaires furentbienrétablis on constata de leur floraison que certaines touffes ent bien des Cyp. macranthum, tandis que d’autres plantes avaient des fleurs plus petites | moins sphériques, plus pâles et enfin que cer- “ains pieds de la même importation étaient - identiques au C.calceolus.

] Es Fe

Après un examen attentif, M. Barbey est ar-

et distinct était bien intermédiaire entre les -C. macranthum et C. calceolus ; d’après les in- | rmations prises dans la localité de la Sibérie cidentale d’où proyenait cet envoi, il en est sulté que ces deux espèces croissent pêle- e dans les forêts de bouleaux et que par séquent elles DRASS se féconder facile- ent entre elles:

La superbe ouh de 0" 48 de ngueur sur 0" 32 delargeur, qui accompagne dre opuscule représente parfaitement les deux pèces avec leur hybride naturel, ainsi que s dessins, d'une rigoureuse exactitude, de tous urs caractères botaniques.

Si quelques orchidophiles français, belges, an- IS, américains ou autres, possèdent dans urs serres, les plus riches et les plus belles ollections d'Orchidées exotiques, deux mo- - destes amateurs suisses peuvent être fiers de cultiver dans les rocailles de leur jardin alpin la plus bellesérie de Cypripèdes rustiques à feuillage caduc et annuel. . Ces deux collections, composées en majeure partie de fortes touffes,se trouvent d'abord dans le jardin botanique de M. Barbey-Boissier A / à Valleyres (Canton de Vaud)et l’autre chez - Me veuve Clément à Fleurier, Val de Travers, ; re Neuchâtelois).

- M. Charles Clément, l’éminent critique du Journal des Débats, qui fut un de nos collabo- -rateurs et que nous avons eu le reuret de per- -dre il y à quelques années, était un botaniste

rivé à à la conviction que ce Cypripède étrange

22 mn

t CE Le SR : * > Un Le 5 A iiauLLe D'HORTICULTURE Le 65 a

ques en particulier. Quoique habitant Paris, il passait une partie de l'été dans son Age natal.

C'est là-bas, dans ces montagnes, qu'il tenait

à démontrer, que si la culture de certaines espèces d’Orchidées exige des serres spéciales et des soins minutieux, qu’il y avait toute une série de ces belles plantes qu’on pouvait cul- tiver à l'air libre, jusque dans les hautes et froides vallées des Alpes et du Jura. Il avait commencé, quelques années avant sa mort, à féconder entre elles quelques espèces de ces Cypripèdes qui ont donné naissance à des semis qui n’ont pas encore fleuri. Espérons que nous verrons sortir de cette collection quelques métis intéressants qui seront le point de départ d'une nouvelle série de ces charmants Sabots de Vénus.

L'Orcum ALBUM. La première livraison du XIe Vol. de cette iconographie a publié les planches des Orchidées suivantes :

Selenipedium Sedeni candidulum, un ravissant hybride de Cypripède, aux fleurs blanches et roses, qui est issu des S. Schlimi albiflorum et S. longifolium ; le ue lævis, une Orchidée mexicaine aux fleurs lourdes et d’un brun jau- nâtre ; le Cypripedium selligerum majus, un hy- bride pluriflore et très florifère, issu des C. barbatum et C. lævigatum, puis le charmant Tricocentrum tigrinum dont les jolies fleurs blanches sur fond verdâtre sont lavées et poin- tillées de rose. Orro BaLLIF.

UNE CHENILLE CARNIVORE:

Dans uneséance de l'Académie des Scien- ces de Paris, M. Edmond Perrier a analysé un opuscule de M.Réuzaud, maitre de con- férences à Montpellier,sur un lépideptère : l'£rastria scituta qui présente une sin- gularité remarquable. Sa chenille qui apparaît en grand nombre sur les Oliviers du Midi, loin de se nourrir des feuilles et de dépouiller l'arbre, le débarrasse de ses parasites, elle dévore les insectes qui s'y trouvent et même certains cryptogames tels que le fumago.

Comme elle est de couleur feuille morte, elle se confond, par sa teinte, avec les ex- créments des moineaux. Ainsi dissimulée elle échappe plus facilement à ses enne- mis et fait une guerre efficace aux rava- geurs de l'Olivier. À. WALES.

É 3 - 224 Er ca HE ES Es te =. À 66 LE MONITEUR ei re -

————

LES PLANTES DE SERRES SERRE CHAUDE (Suite)

AMARYLLIS

Les Amaryilis de serre sont le plus souvent désignées sous le nom de Æip- peastrum ; certains botanistes les considè- rent comme un genre distinct.Elles appar- tiennent à la famille des Amaryllidées, intermédiaire entre les Liliacées et les Iridées. Ce sont des plantes bulbeuses, originaires du sud de l'Amérique tropicale,

qui, chez nous, ne sont pas assez culti-

vées. , CULTURE, Comme presque toutes les plantes bulbeuses, les Amaryllis de serre ont besoin d’une période de repos. Les bulbes n'ayant, pendant cette dernière période, reçu aucune mouillure, seront dépotées, nettoyées et rempotées dans des. pots d'une largeur double de la bulbe

Pour obtenir un résultat convenable, il faut :

leur donner un compost bien préparé avec de la bonne terre franche ou préférable- ment de la terre de gazon fbreuse, du bon terreau de feuilles, de la térre de bruyère, concassée grossièrement, et du sable blanc ou de rivière, additionnés de bouse de vache bien desséchée. Les plantes se- ront ensuite placées sur couche ou en serre ; ce n’est qu'après l’apparition de la

tige florale qu'il faudra arroser. Plusieurs

fois par semaine les plantes seront ensuite arrosées à l’engrais liquide, le purin de ferme est le meilleur. Certains cultiva-

teurs anglais se servent aussi des princi-

pes fertilisants de la suie, et arrosent, pendant la végétation, quatre à cinq fois leurs plantes avec une solution ainsi pré- parée : Verser plein un godet de 0 m. 40 de suie dans 3 litres d’eau, remuer et bien mélanger, puis filtrer, ensuite se servir de cet engrais en ajoutant 95 litres d’eau. Selon que la température a été plus ou moins élevée, il faut de 60 à 75 jours entre la mise en végétation et le moment elles fleurissent. Après que la floraison est terminée on diminue graduellement les arrosements afin de ne pas laisser les

bulbes se dessécher complètement seul Coup.

Sous le climat de Paris on pour contenter de cultiver les APTE

HSE RES

châssis et des fouilles sèches qu’ on enlè à la fin de l’hiver.On peut aussi conserv

l'hiver les ognons en stratification de FEU

les planter au printemps. Mais si on crain de perdre des variétés, il est Pr A

l'hiver en serre tempérée, elles fe ront à la fin de l'hiver. XII

de 2/3 de terreau de feuilles, 13 pr t de bruyère, avec addition de sable saire à la porosité du sol. :

Les terrines recouvertes d'une ue

dans des pots de 0,10 c., dans un compost poreux et plus substantiel, additionné : bouse de vache desséchée. Pendant l'été on pourra arroser une ou deux fois pa semaine à l'engrais liquide. A l'automne les arrosages seront diminués graduelle= ment, pour être cessés SR en hiver. A Les Amaryllis de semis, jusqu’ au m . ment les plantes ont atteint leur troi-

67

LE MONITEUR D’HORTICULTURE

, 3 ho D hérede dore nié L » one GE) A RARE ES ETS pad ee ne iv

AMARYLLIS VITTATA (B. S. WILLIAMS A LONDRES)

*

3 re PER FÉTIE 7e : ae 4: | LPS PE NN EEE OR Fe 68 LE MONITEUR es RARE a

sième année, c’est-à-dire qu’elles sont aptes à fleurir, croissent pendant huit mois et se reposent pendant quatre (octo- bre, novembre, décembre et janvier).

Les variétés nommées d'Amaryllis. sont

nombreuses ; aussi ne saurions-nous trop encourager les amateurs à se livrer à la culture de ces belles plantes.

B, Jac.

DES VIOLETTES DE MARS

La Violette est dite Viola et en grec lv, d'éixy qui veut dire via qui signifie un che

min : cette fleur naissant ordinairement dans les chemins.

CULTURE Gette plante, qui naît en touffes,se mul-

tiplie ordinairement par le moyen de ses.

racines qu'on éclate; elle se plaît dans les lieux ombrageux, et c'est pourquoi on en met dans les endroits d'un jardin le soleil donne le moins, et celle qu'on cul- tive est pour l'ordinaire la double, car à l'égard de la simple on ne s'en met guère en peine.

La Violette croit en toute sorle de terre,

on en borde des plates-bandes dans les

petits jardins : dans le temps de sa fleur, elle forme un aspect et exale une odeur qui, l’un et l'autre, sont fort agréables.

Pour la faire croître, il faut la soigner et la replanter tous les trois ans, et la net- toyer des méchantes herbes, voilà toute la Culture que la Violétte demande,

DESCRIPTION

La Violette est une plante qui, de sa racine, jette des touffes de feuilles pres- que rondes, dentelées en leurs bords et d'un beau vert. Du milieu de ces feuilles paraissent des fleurs à plusieurs lèvres irrégulières à papillon, dont les deux supé- rieures ressemblent à un étendard, et les deux qui sont à côté, à des ailes, et la plus basse se termine en une queue, qui repré- sente une manière de petite barque. Du calice de cette fleur s'élève un pistil, qui dans la suite devient un fruit triangulaire,

tout d’un coup du Ru. et son

sieurs semences rondes.

HISTOIRE

Autrefois vivait une Nymphe nomi Janthis, qui passait pour la plus belle celles qui étaient à la suite de Diane, 0 dit que c'était elle qu avait conne d

bus en devint amoureux après ravo ss vue.

qui vous poursuit se plaît pa dans ce lieux. À ces mots, la voilà qui gagne le vallons, qui cherche les fontaines, et. qui. se cache dans les buissons ! Ah ! que cette. pudeur qui lui couvrait le visage donnait un srand relief àses charmes ! Qu'il y avai de plaisir de la voir ainsi cachée: Phœbu méditait déjà comment il pourrait la st prendre, lorsque Diane dit : .Quepériss plutôt la beauté s’il n’est pas permis d'é être

belle, et sage en même temps! A peine eut-celle achevé $on Re as

que Phœbus était prêt der aeinare: | dit- elle d’une voix forte,

Corps devenant une pPRAS

dc quels par urent des fleurs fort ag à la vue, d’une bonne odeur ‘et sa nomma la Violette. - ù

| APPLICATION

de perdre un trésor si précieux. Lours LIGER, : (d'Auxerre (4705). S'ER

_Bourg-la-Reine,et assurément notre ancien confrère serait émerveillé s’il pouvait voir > Amiral Avellan, à grosses fleurs rouge m._ violacé; Prince de Galles, grosse fleur 4 - bleu violet et Æxplorateur Dybowski, 41% larges fleur bleu violet rougeâtre.

A L. C.

LES ROSES DE COLLECTION ! CLASSIFICATION D'AMATEUR

(Suite)

Ars : Rosiers-Thé odeur de Thé).

(2. Indica fragrans).

| I Rosrer-Tné

“Le R. Thé, introduit de Chine en ee

un peu plus tard nous eûmes la Rose thé _ jaune. |

+ Par le jeu de ces deux iris. les va- _ riétés de cette série ont acquis une ri-

rouge et le jaune se trouvent le plus sou- _ vent engagés dans les plus harmonieuses combinaisons. . - Cette diversité de coloris est un des traits différentiels des Thé et des Bengale; les Thé se distinguent plus généralement : À leurs rameaux: plus forts, moins nom- reux, de végétation moins égale; . Parleurs feuilles: plus développées, plus fermes et particulièrement lisses et lui- santes; $ { À leurs fleurs : moins hâtives et moins . abondantes, mais grandes et très grandes, _ à larges pétales plus ou moins pressés, _ caractérisés chez la plupart des variétés _ par l’arome spécial dont elle porte le nom; le tube du calice gros, turbiné ou ovoïde, ordinairement court et brusquement dé- _ taché du pédoncule long, subarticulé, _épaissi, parfois contourné. _ Les R. Thé forment la première grande série de nos rosiers de collection. : Dans celle-ci,comme dans les suivantes, nous ne pourrons plus donner qu’une no-

Les fleurs étaient de couleur ru

chesse de nuances infinie, le blanc, le,

Souvenir du rosiériste Rambaux,

menclature abrégée des variétés si nom- breuses comprises dans les catalogues; les rattachements se feront facilement par comparaison.

Variétés : Adam,— Adèle de Bellabre, Adrienne Christophe, Alphonse Karr, André Nabonnand, —- Amabilis,— Amazone, Anna Olivier, Archiduchesse Maria-I1m- maculata,— Auguste Oger,— Bardou Job, Belle Lyonnaise, Bougère, Catherine

Mermet, Cécile Berthold, Comte de Paris, Comte d'Osmont, Comtesse de Caserta, Comtesse de Labarthe, Com- tesse de Nadaillac, Comtesse Riza du Pare, Curiace, Docteur Grill,

Duc de Magenta, Duchesse de Vallom- brosa, Ernest Metz, Etoile de Lyon, Eugénie Desgaches, Général Schabli- kine, Goubault, Grâce Darling, Helvetia, Homère, Jean Ducher, Louis Richard, Madame Angèle Jacquier, Madame Azélie Imbert, Madame Bravy,

- Madame Célina Noirey, Madame Char-

les, Madame Chédane-Guinoiseau, Madame Damaizin, Madame David, Madame Denis, Madame Ducher, Ma- dame Eugène Verdier, Madame Falcot, Madame Hippolyte Jamain, Madame John Taylor, Madame Margottin, Ma- dame Paul Marmy, Madame Pierre Guillot,— Madame Rose Romarin,— Madame de Vatry, Madame de Watteville, Marie Ducher, Marie Gagnière, Marie Guillot, Marie Van-Houtte, Marguerite de Fênelon, Niphetos, Pauline La-

bonté. Paul Nabonnand, —- Perle des Jardins. Perle de Lyon, Princesse Véra, = Rubens, —Safrano, Socrate, Souvenir de Germain de Saint-Pierre,

Souve- nir d’un ami, Sombreuil, Vicomtesse de Bernis.

IT. R. THÉ-SARMENTEUX

Nous établissons cette section sur un caractère qui n’a fait, jusqu'à présent l'objet que d’une simple mention de cata- logue.

Elle se justifie par son utilité pratique, et plus spécialement, par l'intérêt qu'il y a à réunir un certain nombre de variétés di-

70

versement classées, quoiqu'elles ne pré- sentent, en dehors du caractère sarmen- teux, aucune autre particularité typique qui permette de les distinguer.

En constatant chez les Thé l'existence de variétés sarmenteuses, M. Crépin (1) s’est demandé si l’un des ascendants du 2. Zn- dica fragrans. qu'il suppose hybride, ne pourrait pas être le À. gigantea ré- cemment découvert dans le royaume de Burma et la province de Munipur.

L'hypothèse est à retenir; mais on peut . invoquer, avec plus'de certitude, l'influence des croisements entre les Thé, Noiïsette et Bourbon.

La végétation à long bois n'est indiquée dans aucune des premières descriptions du R. Indica fragrans; Lindley, Prévost, Boi- tard (2), ledisent arbuste à rameaux courts. Le caractère sarmenteux est au contraire un des traits généraux des Noisette et nous verrons qu à l’origine il était aussi commun aux R. de Bourbon (3). Le rapprochement de ces rosiers dans les cultures explique très bien la formation de notre groupe, dans lequel nous comprendrons :

Les variétés sarmenteuses de la série | des Thé, 2

% Et plusieurs prétendues Noizette dont nous réservons la discussion pour le titre suivant.

Variétés: America *Y (4).— Antoine Castel, Beauté del' Europe, Belle de Bordeaux, Bouquet d'or * Chromatella *— Clim- bing Devoniensis, Elie Beauvilain, Emilie Dupuy,— Gloire de Dijon, Joseph Bernachi *, Madame Bérard, Madame Trifle, Mer échal Niel,— Marie Berton,— Mathilde Lenaerts, Montplaisir, Prin- cesse Stéphanie, Rêve d'or *, W. Allen Richardson *,

(A suivre)

MARCEL FAUNEAU, Vice-Président de la Société d'Horticulture de la Sarthe.

4. Journal des Roses, avril 1889.

2. Loc. cit.

3. Infra : description de L. Chaiïx.

4. Les nonis marqués d’un astérique indiquent

une variété déclassée.

1 NI PPS, 4 »

LE MONITEUR D'HORTICULTURE

CULTURE DE LA VIGNE

EN SERRES ET SOUS VERRE (1)

——

BLACK-HAMBURGH (Frankenthal.

Black Tripoli, Braddick's seedling, He 4 burgh, Chasselas de Jérusalem, Frankenthal, Garston black, Hamburgh, Gros bleu, Hampton Court, Black Hamburg, Kishmish 3 Ali, Knevett's black Hamburgh, Muscatellier noix, Pope Hamburgh, Red Hamburgh, Tri poli, Victoria Hamburgh, Warner's Ham- burgh et Trollinger, ce dernier le plusré- pandu des synonymes allemands. Ds

FRANKENTHAL ES

Raisin ovale, noir, sucré, de la section É des « Chasselas » (Sweetwater), excellent = comme raisin forcé hâtif, le meilleur de :S tous pour la culture générale, mais qui demande des soins attentifs pour se con-

1. Extrait de la culture de la Vigne en serres et sous verre par À. F. Barron, traduit en français ë par Ed. Pynaert, 1 vol. (25/15) 292 pages, 83 gra = vures, 7 fr. 50 franco au bureau du Journal.

ts de de et le raisin le meilleur et le

. Les feuilles Sont de dimensions 1oyennes à peu près glabres, de couleur

Les grappes sont de grosseur moyenne, Nr ovale à as épaules, générale

4 nouaison se fait éotent en tnt temps. Les grains sont gros de 25 à 38 mil- Jimètres de diamètre, arrondis, ovales, mais différant beaucoup sous ce rapport, ntôt parfaitement ronds, tantôt allongés t lisses, lorsque les grains sont petits, ou < résentant une surface martelée, quand ls sont gros.

: ne peau est noir bleuâtre, foncée et re-

une saveur sucrée, relevée, très agréable. _ Comme on le voit plus haut, cette va- riété si estimée en Angleterre porte un rand nombre de synonymes. Elle paraît ayoir été importée Ge la ville de Ham- bourg en Allemagne, il y a une centaine d'années, par un M. Warner d’où son nom de Warners black Hamburgh. M. Barron pense qu’elle est essentiellement d'ori- gine allemande, ce qui justifie son nom de Ærankenthaler. Les noms français de Gros - Bleu. Chasselas de Jérusalem et Muscatellier …. noir sont considérés comme de simples . dénominations jardiniques.

…_ Le nom de Frankenthal ou Frankenthaler s'est assez bien répandu en Angleterre dans ces dernières années, les uns l’accep- tant comme un synonyme de Black Hamn- burgh, d’autres en faisant une variété dis- tincte à grappes plus grosses, moins déli- Gates. La confusion qui s’est propagée à

plus utile parmi tous ceux actuellement

An MONITEUR D'HORTIGULTURE 2

-

À

a

de nielles qu'il est intéressant de rappeler. Lorsque l'on fit la première plantation de. vignes dans la grande serre de la Société Royale d'horticulture de Londres, on y employa des plantes provenant de divers côtés el elles furent mises alternativement au dedans et au dehors de la serre dans la plate-bande. Lors de la fractification, les pieds de Plack Hamburgh, plantésen dehors produisirent tous de grosses grappes à grains ronds à peau martelée, etc.,tandis que les autres donnèrent des grappes à grains al- longés à surface régulière et généralement de saveur plus sucrée. On donua alors le nom de frankenthaler aux premiers, réser- vant celui de Plack Hamburgh aux autres.

| Mais les boutures des deux soi-disant va-

|

riélés ayant été cultivées dans des condi- tions inverses, le résultat fut également modifié, de sorte que l'on peut affirnier qu'il n'existe pas de différence permanente entre les variétés de Zlack Hamburgh, sauf le Mill Hill et le Dutch Hamburgh, lesquels sont si parfaitement distincts qu'aucune erreur n'est possible. Parmi les nombreux pieds de Ærankenthal remarquables qui existent en Angleterre peut citer :

La vigne de Cumberland Lodge, au parc de Windsor. Elle remplit entièrement une serre de plus de 40 mètres de longueur sur 6 m. 1/2 de largeur ; son tronc à une circonférence de 4 m. 140. Celte superbe vigne est environ deux fois plus férte que le célèbre Black Hamburg de Hampton Courtet se maintient en excellent état de santé et de vigueur, sa ricolte étant tou- jours bonne. En 1879 «elle a donné deux mille grappes du poids moyen de 3/8 de kilog., soit 750 kilog.

La vigne de Hampton Court est sans doute la mieux connue des grosses vignes. Or à pu constater que son àge est de cent vingt ans. Elle couvre le treillis d’une serre de 21 mètres de long sur 10 mètres envi- ron de large, et son tronc est presque aussi gros que celui de la vigne de Cumberland Lodge. Elle est également en fort bonne santé et sa production est abondante, mais

| les grappes en sont petites. On en à compté

une année 4.700.

= NU:

7m :

La vigne plantée en 4856 par feu.

M. P. Kay, à Finchley. Six ans après, cette vigne remplissait entièrement une serre de

près de 30 mètres de long sur 6 mètres de

large et, depuis lors, produit annuellement des récoltes prodigieuses de magnifique grappes.

La vigne de Mauresa Lodge-Roe- Hampton, plantée en 1862 occupe en- tièrement une serre de plus de 40 mètres de long. Sa production est de huit cents grappes admirablement venues.

La vigne de Sillwood Park Sunning Hill est une multiplication de celle de Cumberland Lodge, elle remplit une

serre de 43 mètres de long sur 4 mètres

de large et est plantée au milieu de la serre. Le tronc, qui a un mètre de circun- férence, se ramifie en neuf ou dix cordons horizontaux supportant les coursonnes. La récolte annuelle est en moyenne de dix huit cents grappes de belle dimension.

La vigne de Kinnell House à Breadal- bane (Ecosse). Elle a été plantée en 1832 et couvre entièrement une serre de près de 60 mètres de long sur 8 mètres de large.

Le Frankenthal est considéré en Angle- terre comme le raisin national par excel- lence. Il est le plus généralement cultivé, et, pour l’ensemble de ses mérites, sur- passe de loin toutes les autres variétés. De plus, c’est la variété la plus facile à culti- ver. C’est, parmi les sortes de vignes, l'ami des jardiniers.

On peut citer également plusieurs ré- sultats remarquables comme culture. C’est un M. Hunter, de Lambton Castle qui a eu l'honneur d’avoir’ produit la plus grosse grappe de Frankenthal. Il l’a montrée à l'Exposition de Belfast en 1874 et elle pesait plus de 10 kilogr. 4/2.L’année suivante, le même cultivateur en fit, voir à l'Exposition de Manchester, une autre de plus de 6 kilogr. 1/2.M. Meredith,de Garston, près Liverpool, avaitobtenu, en 1865, unegrappe de près de 5 k:logr., et M. Rayne de Chel- nisford, en 1860, une autre de plus de 4 kiogr.

Enfin M. Davis, de Oakhill, a produit en 1858 une grappe de 4 kilogr. 250 mais dont les grains mesuraient plus de 0 m. 11

LE MONITEUR D'HORTICULTURE Si :

de circonférence, dépassant ainsi |

riétés reconnues pour fournir les | grains, telles que le Gros Colman, le Hall et le Muscat Champion, qui atteig dans de bonnes conditions de culture

(Traduit par Ed

CORRESPONDANCE

Je lis dans la chronique horl iec Moniteur d'Horticulture, 3 du vrier 1894, page 26,une note sur :

maraîcher.

demain meTe ses Oignons et Laitue qués avoir les racines en l'air.

Pour obvier à cet inconvénient, laissons à nos garçons le soin De labot

gnons de nos repiquages au. moyen * soufre précipité Schlæsing à la nicotine.

des Lombrics, qui nous a fort bien ré!

être utile à quelques-uns de vos lecteur. Veuillez agréer.

&

PETITE POSTE

procurer des sujets de la Poire à Champagne (Cham 3 pagner Bratbirne) chez M. A. Biehler horticulteur : Obersultz (Alsace).

No 1,550. M. D., à 0. No. Begonia florib 2. B. Ascotiensis. 3. (Inconnu) .4. B. Lucida. 5 light. 6. B. castanæfolia. ST

plantes de serres (suite) :

Au Ministère de l'Agriculture.

(produits maraichers), il pourra être é 1 médaille d'or, 1 d'argent G. M., ent, L de tronee el les RE de

4

e, qui comprend les produits de l'hor- Eu et de l arboriculture, les re

s Fais. sunt classés à la section, gme orie. V assillière commissaire général.

ee 10 AVRIL 1894.

LE MONITEUR

me 'HORTICULTURE

- SOMMAIRE

£ CHROMOLITHOGRAPHIE, CHRYSANTHÈME JAPONAIS: LA FAVORITE pu MiKaDo.

Au Ministère de l'Agriculture. Concours régionaux agricoles. Entrée des végétaux en Algérie. nctions honorifiques à l’occasion de Chicago. Conférence à la Sociité de Topogi raphie de France. a: Reine Charlotte. Chrysanthème : Gerbe d’ Or. Expositions de 1894. Cours d'apiculture.Lucien Chauré. Orchidées : Odontoglossum pulchellum var. id Album. L'Orchidéenne. Otte Ballif.— Chrysanthème japonais : La Favorite du Mikado. Helcey. Æschynanthus. Agalmyla. Amherstia. Ancylogine. B. Jaqg. Choix i les nouveautés en fleurs, fruits et légumes mises au commerce en 1894 (suite). Jean Katy. Plan- ns urbaines. Jules Jarlot. Culture maraichère, Le Fenouil. Classification d’amateur (suite). M. Fauneau. Culture et multiplication du Deutzia EiQgue Em. Bibliographie. L. C. Petite Poste. Les Catalogues reçus.

S NOIRES : Chrysan(hème : Gerbc d'or. Aubergine de Barbantane. Cardon bloc d'ivoire.Chou Brocôli . tardit Haou quintal d'Auvergne. Chou PANIER d'hiver. Potiron bronzé de Montlhéry. Fenouil de

nu 26 mai au 3 juin. À la 8me ca

du 9 au 10 juin. Pour la 5e caté-

Luddemanni. Lycaste Skinneri. Phalæaopsis fugax.

Polrat Les Roses de collec-

Cahors, du 9 au 17 juin. La catégorie comprendra les produits de pépinières (arboriculture et viticulture), la 5"° catégo- rie les fleurs et les plantes d'ornement, et elles auront droit chacune à 1 médaille d’or, 1 d'argent et 1 de bronze. La sec-

tion de la 8"° catégorie comprendra les

fruits et légumes frais. M. de Lapparent commissaire général.

Nancy, du 23 juin au juillet: ca- tégorie (produits de l'horticulture et de l'arboriculture) 1 médaille d’or, 4 d'argent grand module, 2 en argent, 4 de bronze. 9e catégorie. Expositions collectives faites

par les sociétés, comices, syndicats horti=

coles et agricoles. 2 médailles d’or, 3 d'ar- gent, 6 de bronze. M. Vassillière commissaire général. #

Entrée des végélaux en Algérie. Par décret du 10 mars, l'entrée,en Algérie, des plants d'arbres, arbustes et végétaux de toute nalure autres que la vigne cest auto- risée sous les conditions suivantes :

Les plants d'arbres, arbustes et végétaux

sont admis à pénétrer en Algérie s'ils sont

accompagués d'une déclaration de l'expédi- teur et d'une attestation de l'autorité com- pétente du pays d'origiue, porlant :

A.— Qu'ils provieunent d’un terrain

(plantation ou enclos) séparé de tout pied de vigne par un espace de 20 mètres au moins ou par un obstacle aux racines, jugé

suffisant par. l'autorité compétente, re un fossé ou un mur;

Un “ia do EL SPA : Lu > . , SE LEP TS sa 2 TR : À rent STD ENS #0 RE è . "2 F

tel.

Que terrain ne contient pas de vignes;

C. Qu'il n'y est Fa aucun dépôt de vignes et que, s’il y a eu des ceps phyllo- xérés, l'extraction radicale, dés opérations toxiques et pendant trois années des inves- tigations ont été faites qui assurent la des- truction complète de linsecte et des racines. | PEU

Sont maintenues les prohibitions rela- tives aux plants et ceps de vigne, sarments, crossettes, boutures avec ou sans racines,

marcottes, elc., des feuilles de vigne même | employées comme enveloppe, couverture

et emballage, des raisins de table ou de vendange, des marcs de raisins el de tous les débris de vigne; des échalas et- des tuteurs déjà employés; des engrais, végé-

taux, terres, Semences et fumicrs.

Les distinctions honorifiques à l’oc- casion ñe l'Exposition de Chicago. Par décret du 3 avril, la croix d'Officier de la Légion d'honneur a été accordée . à M. L. Vassillière, commissaire spécial de l'agriculture à Chicago, ainsi qu'à M. Fictor Lemoine, horticulteur à Nancy, exposant.

Ont été nommés Chevaliers du même

ordre : MM. Æenri Mesnier, commissaire adjoint à l'Exposition; Zelahaye, marchand grainier à Paris; Maurive de Vilmorin, se- crélaire du Comité ; Deroy, fabricant d’'ap- pareils à distiller, à Paris; Vermorel, cons- tructeur d'appareils viticoles à Ville- franche.

Nous ne pouvons qu'applaudir au choix qui a été fait et féliciter sincèrement les quelques heureux élus parmitant.… d’ap-

pelés, ie

A la Société de Topographie de France. Le 12 avril, à 8 h. 1/2,à la

mairie du VI° arrondissement de. Paris (Saint-Sulpice), M. Jean Hess, le savant explorateur africain, de retoûr d'une mis-

sion du Ministère de l'Instruclion publique,

fera une conférence à la section de géo- logie et de botanique de la Société de

Topographie de “France & sur : Les

les cullures au Congo el. au Dahom , à

projections à la lumière oxhydri ; On trouvera des cartes ue

reau (lu journal.

Canna : Reine Charlotte. abonnés nous adresse quelques

_Celte nouveauté, be se les nas ie SE: d'un je

feuilles Le aa quelque” avec celle du Musa. | Mise au

une variété : Gerbe d'Or qui jous à parti

LA

juÿ

SN RE d TE ait ÈS pe

SO Q e x

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; ni 0R 1

L ODONTOGLOSSUM PULCHELLUM, VAR. LUDDEMANNI. Feu Luddemann possédait de M. Pescatore, toute une série d'Orchidées composée de va- riétés de grand choix; elles sont dispersées aujourd’hui un peu partout et les Orchido- philes qui ont cu jadis la bonne fortune de s’en procurer quelques-unes, les regardent HAE comme les perles de leurs collec- : tions. | -

Nous avons retrouvé PARTS une. Orchidée qui était sortie de chez ce célèbre tentes mais qui était restée ignorée : c'est un Odontoylossum pu'chellum, var. Ludde - manni, qui diffère complèt ment des autres formes connues de cette charmante espèce, ur renseigiiements, s'adresser à M.Lu- | Cette Orchidée, dont le type est connu sous le n Bolut,sécrélaire générel à Chaumont. | 56m de Muguet mexicain, a des pseudo-bulbes ille, du 5 au 40 juin. | d'une grosseur phénoménale ; ils ont huitcen-

ontainebleau, du 26 au 27 août. timètres de hauteur sur quatre à cinq de lar- : 4 miens, du 29 septembre au 2 octobre. | geur et sont surmontés de feuilles longues de 5 Troyes du 7 au 15 juillet. Exposition | cinquante-cinq centimètres ; les tiges florales “AP

rale de tous les produits de l'horti- ont également AA Rend centimètres de 4

re, de a viticulture SL de la sylvi- hauteur et les fleurons d’un blanc pur avec un. labelle jaune foncé, sont aussi gran:s que # ceux d’un Odontoglossum Krumeri, PEL -

Cette variété remarquable fait maintenant partie de la belle collection de M. Ch. Vivé, : aux Muraux. (Seine-et-Oise.) 478

essemblat à une forte Azalée LE

HE A étalinre el. de tous les pro- _ es |

LYCASTE SKINNERI. M. Maron, l'habile"Orchi- RE donane de Saint Germain les Corbeil (Seine-et- op Oise‘, a présenté, le 8 mars, à la séance de la So- ciété nationale d’horticulture de l'rance, un spécimen de Lycaste Skinneri avec trente-neuf fleurs épanouies à la fois. On 5e peut que diffi- cilement se faire une idée de la beauté de cet exemplaire, entouré d’une pareille quantité

Ta: 2

[ei re - A'Apiealiure. —- L'ouverture | d'énormes fleurs roses et blanches, qui ont er A2 public et gratuit d' us provoqué la plus grande admiration de toutes * tiré des abeilles), professé par MM. £ les personnes présentes à cette séance. Se le et Saint-Pée, a eu lieu le samedi PHALÆNOPSIS FUGAX. —- Les exemplaires de | FT

vril, à 9 heures du matin, au M din du cette nouvelle espèce qui ont fleuri récemment PRÈS

dans la célèbre collection de Sir Trevor Lawrence à Dorking (Angleterre), ont développé des fleurs blanchâtres qui étaient très éphémères, con- trairement à celles des autres espèces de ce

3 ébiout conlinuées 1e mar- et ects suivanie.

mms if #4 ÿ. LE \

LUCIEN CHAURÉ.

2% i genre, qui se conservent pendant des semaines, . souvent même pendant des mois. Elles se sont

* nerdéjà vers deux ou trois heures de l’aprèsmidi,

corime l'indique son nom;

_épanouies le matin vers neuf heures,pour 8e fa.

Cette singulière particularité n'avait pas encore été observée dans le genre Phalænopsis dont quelques espèces sont le plus bel ornc-. ment des serres indiennes.

:

L'Orcuin ALBUM. La deuxième livraison du onzième volume de cette iconographie a publié les planches des Orchidées suivantes :

Oncidium macranthum, une remarquable espèce des régions froides de l’'Equateur qui développe de longues inflorescences volubiles, garnies de grandes fleurs jaunes ; le Cypripe- diuin superbiens de Java, admirable et superbe, le Lælia grandis

tenebrosa, une nouveauté brésilienne dont nous _ avons publié plusieurs fois des notes dans nos colonnes, puis le Dendrobium Devonianum, une,

| gracieuse Orchidée du Nord de l'Inde, très

floribonde, qui se couvre au printemps d'une multitude de fleurons rosés sur fond blanc avec un labelle maculé de jaune orange et très fine- _ ment cilié.

L'OrcHinÉeNNE. Cette Société internationale .des Orchidophiles, dont Le siège est à Bruxelles, avait orgauisé une fêle destinée à célébrer sa ciuquantième exposition mensuelle. Ce meeting a eu lieu le 11 mars et l’exposition ouverte à

. -cette occasion a remporté un granel succès. Un

banquet a également été offert à MM. Linden en remerciement des services éminents que ces m>ssieurs ont rendus pour répandrele goût de la culture des Orchidées. Orro Bauzir.

4 9 C

CHRYSANTHÈMES JAPONAIS

LA FAVORITE DU MIKADO

Parini les variétés de Chrysanthèmes seusationnelles que les amateurs ont eu l'occasion d'admirer, l'année qui vient de

s'écouler, il en est une, qui bien que n'é-

tant pas un gain nouveau, a, sans contre- dit, excité l'admiration et réuni tous les sufirages (ant en France qu'à l'étranger, c'est la Favorite du Mikado.

Nous avons, pour notre part,outre la bonne fortune d’avoir pu la contempler dans tous ses détails à l'Exposition de Paris l'automne dernier,celle de pouvoir en don- ner la chromolithographie dans ce numéro.

une Btaloitions qui a a été |

tement du Japon par M. Char rdoulioue BEI du au pays du sl

dirons- He impériaux, et Si on. était entore-au ms e

ANR re venir. pour satisfaire leur passion. DUR dans ses allures, la

Le de son genre, cette feu contourner ses ne avec un x

la da de sa TR du sur. rHet è ne dépasse la conservation fraiche & culée de ses capitules nacrés,SOit soit BOROSTE ns APRES

Elle est la préférée de l Impéra Japon et des dames de la Cour, qu GpEetE leur salon ou u comp le

LE MONITEUR D HORTICULTURE, PARIS

Rp:

- CHRYSANTHÈME JAPONAIS BA EAVORETE" DU MIkKADO

———

gréables surprises par ses semis na- turels ou croisés avec d’autres types; une importation reste rarement isolée.

‘introducteur M. Charles Ballet, sûr le-même, n'a pas hésité à soumettre la velle venue aux Jurys de Paris, de Chau- mont, de Montreuil, de Vienne, elc.,et par- ut la Favorite du Mikado a mérité les | hautes en attribuées aux

éco importation.

Aussi devons- “nous Da Re la bien-

HEL cEy.

| LES PLANTES DE SERRES _ SERRE CHAUDE (Suite)

ÆSCHYNANTHUS

t Ge pre de ja famille des Cyrtandracées qui diffère de la feuille des Gesnériacées e par l'ovaire supérieur à 2 ou 4 loges, touré à sa base d'un disque annulaire. Les Æschynanthus sont originaires des SI ides orientales, ils vivent dans les + bois, sur les vieux arbres en décomposi- pti on, leur culture par conséquent est ana- …logue à celle des Orchidées. On les culti- vera donc er serre chaude, dans des “suspensions, leurs rameaux pendants - jformeront un bel ornement. On peut aussi cl les cultiver sur des murailles préparées à

cetelfet, ce qui est préférable aux vieux *. troncs d'arbres qui servent de refuge x insectes.

Les Æschyÿnanthus seront donc rempotés dans des paniers à Orchidées dans un mé- lange composé de terre de bruyère fibreuse, de sphagnum, de charbon de bois en petits morceaux. Les inflorescences sont termi- nales, en conséquence, il ne faut pas sup- primer les extrémités des bourgeons.

La multiplication se fait ,en serre chaude, ous cloche, en prenant les jeunes pousses qui tendent à se développer sur la souche. - Æ,Javanicus (Java), aux feuilles vert foncé et aux fleurs rouges marquées à la gorges

_MONITEUR D'HORTICULTURE 7

EEE Æ. miniatus (Java). Les feuilles sont

larges, vert foncé; les fleurs d'un riche

vermillon, en ombelle terminale, appa- raissent en juin-juillet.

Æ. pulcher (Java). La plante à longs r'a- meaux garnis de. feuilles épaisses, ovales, lancéolées, vert foncé donne des fleurs écarlates en ombelles terminales.

Æ. speciosa (Java), fleurs à limbe rouge orangé, disposéesen fascicules terminaux qui s'ouvrent en mai, juin et juillet, selon le traitement.

Æ. splendens, variété hybride facile à

cultiver et dont la floraison est de longue durée. Les fleurs, rouge orangé, pointillé de noir sur les bords, sont en ombelle compacte et large.

Æ. lricolor, belle variété originaire de Bornéo, au feuillage vert foncé en dessus

et plus clair en dessous, dont les bords

sont légèrement duveteux comme la tige;

les fleurs réunies par paire sont de couleur

rouge sang; la gorge et la base des lobes sont orangé; fleurit en: été.

Æ. cordifolius (Bornéo) à fleur rouge, striée de noir, l’intérieur du tube de la fleur est orangé.

Æ. grandiflorus, trouvé dans les Indes otientales, fleurs larges, cramoisiet orangé.

Æ. Lobbianus (Java), fleur ésarlate for- mant un magnifique contraste avec les feuilles vert foncé de la plante.

L’'Æ. longiflorus produit en grande abon-

dance des fleurs rouges pendant trois mois de l'été. AGALMYLA

Ce genre de la famille des Cyrtandracées ne diffère des Æschynanthus que par le stigmate. C'est une plante qui croît aussi sur les arbres dans les forêts de Java. On la cultivera donc dans des paniers sus- pendus dans la serre chaude. De la terre de bruyère fibreuse, du sphagnum et de co- pieux arrosements pendant la végétation. Au moment de la période de repos, on di- minuera graduellement les arrosages, et au besoin on mettra les plantes en serre tem- pérée. Lamultiplication se fait de boutures.

A. starminea, Plante à rameaux lraçants, à feuilles oblongues, lancéolées. En juin

TU 27 AE

À FEU,

“et juillet, fleurs en bouquets axillaires,

rouge écarlate. AMHERSTIA

Cet arbre, dédié à la comtesse Amherst, a fleuri pour la première fois en Angle- terre en 4849, chez M. Lawrence, dans le Middlesex. On en voit aussi un magnifique spécimen à Chatsworth chez le duc de Devonshire.

L'Amherstia nobilis est le seul spécimen

de ce genre de la flore des Indes orientales.

C’est un arbre merveilleux de beauté, pou- vant atteindre de 10 à 15 mètres de hau- teur, dont les feuilles, melles, sont com-

posées de foiioles oblongues. Ses fleurs,

rouge vermillon, pointillées de jaune, dis- posées en longues grappes pendantes de près d'un mètre, font le plus bel ornement de la serre chaude.

Cette plante se plait en terre perméable, substantielle, composée de moltes de

gazon décomposé, additionnée de sable.

Après le rempotage, les plantes doivent être placées dans la bâche de la serre ii y a une chaleur de fond. Une forte chaleur humide, de l'ombrage cuntre les rayous ardents du soleil qui brûleraient facilement les folioles, de copieux arrosages pendant

‘Ja végétation sont les conditions indispen-

sables à une bonne culture.

La multiplication se fait de marcotte et

de bouture sous cloche, en serre chaude. = ANCYLOGYNE

Ce genre florifère, représente la grande famille des Acanthacées, qui renferme un grand nombre de plantes intéressantes. Mais peu sont utilisées pour la fleur cou- pée, car leurs fleurs tombent aussitôt qu’elles sont détachées de la plante, en revanche elles fleurissent en hiver, à un moment les serres chaudes sont le plus souvent privées de fleurs.

L’A, longiflora est un arbrisseau origi- paire de Guayaquil, aux feuilles oblon- gues, vert clair;les fleurs, disposées en pa- nicules terminales sont de couleur pourpre.

On cultive celte plante en serre chaude, en terre de bruyère mélangée de terre substantielle et additionnée de sable blanc. B. JG.

LE MONITEUR D’

offertes aux amateurs par la ma morin et Ci° de Paris.

Devons-nous pue cela nég gumes ? LE

Si les uns ont du er {6e du bon, et si les premiers parler yeux, les derniers satisfont aux de l'estomac, ce tyran de tous les

de Parbantane,

variétés.

Les Cardons à la moelle jouet a grande réputation dans le monde gas nomique. Si la sauce y entre pour be

1. Descriplions des obtenteurs.

LE MONITEUR D’HORTICULTURE 19

D: dres. La nouvelle variété : Cardon blanc |. que nous emprunterons les produits des- E.. d'ivoire est aux Cardons ce qu'est le Céleri | tinés à la confection de ce régal, ce sera 3 à la solide Auvergne, patrie de la-Choupe aux sous —en la personne du Chou quintal

CHOU BROCOLI BLANC EXTRA TARDIF

d'Auvergne, donné jusqu'à présent comme le plus volumineux ; en effet, les pommes de cette crucifère duresetserrées qui posent 4 doréaux autresCéleris, pourtant il n’en faut | presque à terre, alteignent, comme déve- —._ pas conclure par sa couleur qu'il ne doit | loppement, jusquà 1 m. 50 de circonfé- “. pas être soumis à l'étiolement, mais il | rence avec un poids de 145 à 20 kilos.

r Es CARDON BLANC D'IVOIRE

à Gi

Re ; CHOU QUINTAL D'AUVERGNE

subit cette opération facilement et plus C’est une variété lardive et rustique. rapidement, et il devient plus tendre que | Le nom bre des Brocolis est déjà grand, nn. les autres variétés ; les côtes sont pe- mais le Chou Brocoli. blanc extra tardif à _._ tites et dépourvues d'épines. grain fin et blanc, est recommandé à cause

Bientôt, ce ne sera plus à notre chère | de sa grande tardiveté; il peut se récolter Alsace, terre classique de la choucroute, | dès avril jusqu'à mai.

Lt: à Met

_Puisquenous sommes aux Choux, signa- _Jons aussi le Chou qaufré d'hiver, à pied court, à feuilles oudulées sur les bords,

CHOU GAUFRÉ D'HIVER

à pomme compacte, résistant aux pis

grands froids. . Le Potiron bronzé de Montlhéry est d'une forme spéciale, le fruit arrondi est très

côtelé, sa couleur est brun foncé verdâtre

comme le vieux bronze, il est tardif et

POTIRON BRONZÉ DE MONTLHÉRY

de bonne garde.

Au Pois g'ant de Saumur, faut de lon- gues rames, pour soutenir ses longues tiges donnant de longues cosses contenant plus de 8 à 10 grains des plus gros con- nus ; variété de demi-saison recommandée pour la grande culture: JEAN Kay:

à créer dans les grandes villes.

les conseils, aussi nous a- til semblé

M. W. Holmes, de Hackney, d il y a quelques années déjà fut Le teur des grands travaux de plantation cutés dans les différents quartiers de dres. C’est lui aussi qui laissa d’ exc enseignements concernant les pa

C'était un spécialiste dont on rca

de résumer dans. ces quelques lign moyens et l'emploi des sujets préc par M. Holmes dans les Does baines. Ë ; Me à On pourra alors comparer ce qui ici avec la méthode Holmes et mettre jour les avantages qui pourraient résull de la mise en pratique des observations au D célèbre planteurlondonien. LT PRISES L Dans les rues, il plaçait de préfére : des Platanes et des Peupliers. Il cons rait que le Populus Canadensis croissait dan É les rues plus facilement qu'aucun autre a arbre et il a constaté souvent que ce. Peu- plier prospérait durant delonguesannées “A le Platane n'aurait pu résister une Seule saison. Il cite, à l'appui, de cette ne les Platanes plantés sur la place opposée au London hospital, qu'il fallait remplacer: chajue année. C'est après plusieurs re- nouvéllementsinfractüucux que la pe silion de planter des Peupliers du Canada. en cet endroit fut acceptée. Cette planta- tion qui date de douze à treize ans. 21 réussi et prouve ce quon peut attendre de l'emploi du Populus CAnAQEs dans | les cultures urbaines. LFP # Quelques professionnels ont démontré.

que ces arbres étaient peut- être. ceux qui

poussaient le plus vite dans ce pays. ILen… a été trouvé quelques exemplaires de. : 12 à 13 mètres de hauteur après une Sn Æ sance de sept années. | A Silvertown, pays défavorable & la vé= ; gétation des arbres, une grande partie. de territoire a été comblée sur une profo > deur de 4 à 5 rmnèlres avec de la glaise de # Londres et de la boue; joignez à cela une atmosphère viciée parles A à ma.

LM

Abe ns : 2

2. poste Oil it DÉS. LS à

ue.

ton : ; re ob Bouleaux, Châtai- niers, Ormes, Tilleuls, Platanes, Peu- liers, Chênes, Sycomores, etc. | . Pour les plantations d'arbustes dans les ands centres, M. Holmes affirmait que le UCCès dépendait beaucoup plus du sol et je l'exposition, que du sujet.

aux abords ou fanbourgs d'une ville, te Pinus Haies iaca, ee excelsa,

Quand il fallait des arbres à l'emplace- au nord, il prélérail : les Frènes,

ner S, Dec: elc. Au midi, il plantait : Erables, Bouleaux, lleuls,Gatalpas,Pruniers,Pyrus,Platanes, lipiers, Salisburias, etc. LS ee dans se il

Murs, même te 5 MR Pprues 3 d'où de mauvaises Re se cpl el

> Nm A EN de Jia L f A, Ÿ Ent a!

4 à 24

ÿ pres

<

nécessaire ou non, le drainage aol vient en premier Do Quant au temps propice à la plantation,

M. Holmes préférait octobre à novembre à

toute autre saison; si, toutefois, quelque circonstance l'empêchait en automne, il remeltait ses travaux en iüars et avril, choisissant toujours un temps sombre et nuageux. | Il regardait aussi le Houx comme une plante exceptionnelle pour l'époque de sa plantation. Le meilleur moment (le l’année était, disait-il, août. Les probabi- lités de perte dans les plantations faites ce mois-là étaient bien rares d'après lui.

Voici, en résumé, les conseils préconisés par M. Holmes et suivis par un grand nom-

bre de ses collègues et compatriotes; puis- sent-ils être mis à profit chez nous! JULES JARLOT.

LE FENOUIL

Rien qu'au titre, quelques lecteurs du Moniteur d'Horticullure vont s’écrier: « Lé- gume d’amateur. Oui, en effet,le Fenouil est bien un légume d'amateur et ne se trouve pas ou presque pas dans les jardins maraichers ; si ce n’est toutefois que comme plante condimentaire.

La partie alimentaire réside dans les pé- tioles blanchis que l’on mange, soit cuits assaisonnés avec du jus de viande ou à la

sauce bianche; soit crus à la poivrade ou.

en salade.

La variété employée pour * cette culture est le Fenouil de Florence ou Fæniculum dulce.

Cette ombellifère indigène et vivace est considérée, au point. de vue alimentaire, comme plante annuelle.

Le premier semis a lieu sous châssis dans les saisons courantes des salades ou des melons, etc.,fin février, cominence-

ment de mars. Le semis de cette première

saison est repiqué sur couche tiède en

t terrain très substantiel et léger à raison

\24:

L'EST PAPE EU 1 tue

2 Ps

tdi, Fe "e

Jigé F/ g X

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2 Fe

dau

_ rang,

sentir;

être fait en rayons creux de 8 à 10 cent.

pour facililer le premier buttage. Il faut. _ombrer les premiers jours. pour en j aEsu- | rer la reprise. Les arrosages devront avoir : Jieu chaque fois que le beso'n sen

‘FENOUIL DE FLORENCE

donner de l'air autant don le peut.

Quand les pieds ont de 18 à 20 cent. de hauteur, on procède au premier bultage

qui a lieu en commençant à remplir les

rayons fails pour le repiquage el celte opé- ration se répète trois fois. Le troisième bul- tage fini,le pied de Fenouil doit être enfuui sur uue hauteur de 15 à 18 cent.

La deuxième saison peut être plantée à plein carré, mais cependant, qu'il nous soil permis de dire que si on veut en bâter le développement il est bon d'y déposer quelques coffres vitrés, 6 est ce qu'on peul appeler culture hâlée. Pour cela, on sème généralement du 15 au 20 mars.

Les saisons suivantes, qui sont failes à l'air libre de même que la deuxiè.ne saison ci-dessus décrite, réclament des soins de culture identique à ceux de la première saison pour le blanchiment.

Puisse cette culture plaire à quelques

amateurs. 7 C. POTRAT.

fera !

de A rangs par chässis et à Om. 25 sur le | Le ce qui en donne 20 pieds par pan- _ neau de 1m.30 carré. Ce repiquage doit

PL AE

| facteurs ;

{

ses pes Rose, N nue 2

de Pre à son ne bre. horticulteur. puits

le A. nn ES .Cetle origine à été confirin

: on pes citer es la /. N. Robert née directement musqué (L): et, comme cont ne avons ce fail a

le R. musqué. & Ils tiennent de ce der eu me allongés et plus spé ialement, rescence en pauicules corymbil orme fouraies, et leurs feuilles le 7 folioles ovales-lancéolées. Les caractères qui les disting part se réfèrent : Aux fleurs : moyennes, légèrement odorantes, | ches, carnées ou roses, à effilés et ovaires é:roitemen oblongs; ceux-ci ordinaire (ÉF glandüuleux; 2 RES à Et aux aiguillons : SE nomb chez le : Indica, entremélés çà

LL Lobeut, Seeds loc. ait. p… | 2. Prévost, loc. cit. p. 209; Boitard, loc: cit: p. 29

Er résultat d'effacer ou tou au ns d affaiblir RUES différences les su

car parsemis, l'abon-

lieu à derinre d'une He série l'hybrides ? Non! Ii s'agissait d'intermé- iaires entre types dés. très proches; ils nt classés nt leurs affinités les

non de deux groupes ie seè ce fut lle pr océdé de rare

+ “pe. lx e est venue la confusion qui menace envahir le groupe et que uous nous

D De rene mn dd ne à

* arbrisseau passe très bien l'hiver à l’air

. une terre ordinaire et se multiplie facile-

ramifiés ellouffus: il esl très propre aussi

sommes proposé de faire disparaîlre en

comme base de détermination. L'impor- tance qu'on lui a attachée a été, suivant nous, la cause de bien des erreurs; nous

originaire du Japon.

classant dans une section précédente des variétés comme l'ancienne Chromatella (de la N. Maréchal Lamarque, 184).

America (de la N. solfatare X 1. safruno, 1859). Réve d'Or (de la M Schultz, 1869). - Bouquet d'Or (4871), Joseph Bernachi et W. A. Richardson (1878).

Établissons d'abord la valeur de l’origine

nous expliquerons à ce sujet une fois pour. toutes. Les rosiers Chromatella, America, Rives d'Or, ont élé compris parmi les Noiselte parce qu'ils étaient issus de variétés légi- times de ce type. (A suivre) MARGEL FAUNEAU, Vice-Président de la Société d'Horticulture de la Sarthe,

CULTURE : ET MULTIPLICATION

DU DEUTZIA GRACILIS

——

Dédiée à Deutz, bourgmestre d’Amster- dam, ani des botanistes, cette charmante : plante appartient à la famille des Phila- delphées. Ses rameaux sont grêles, ses fleurs disosées en petites grappes axil- : u laires, pendantes, sont blanc de neige. . Le Elle af lee caduques et elle est

Le Deulzin gracilis fleurit abondamment en plein air vers les mois de mai et de juin. Il se force très bien en serre il fleurit l'hiver sans beaucoup de soin. Ce bel

libre; il se développe parfaitement dans

ment de boutures et d'éclaits. Il forme paturellement de jolis petits buissons à garnir le second rang des massifs. :

Pour obtenir de beaux Deutzias que l’on: veut forcer, on les fait de boutures au printemps. On détache ces boutures d'anciens pieds bien constitués, et n'ayant Æ pas fleuri pendant l'hiver. Ces tiges très

tendres et herbacées sont repiquées dans

une terrine remplie de terre de bruyère mê:ée d’un bon tiers de terreau réduit en humus. Une fois le repiquage terminé, on

arrose légèrement, puis on dépose la ter-.

rine sur une couche sourde dont la termpé-

_rature ne doit pas dépasser 12 à 15 degrés centigrades. Il suffit ensuite d'ombrer les

jeunes boutures, en répandant, sur les vitres du châssis qui les recouvre, un peu de grand fumier non consommé, afin de briser les rayons brüûlants. boutures reprises on multiplie les arrose- ments et on leur donne le plus d’air possi- ble.A ce moment, on pince l'extrémité des jeunes plantes afin de les faire ramifier. Quelques jours après, on les empote dans des godels et onles place en lignes dans le carré du jardin préparé pour les recevoir.

Quelques semaines plus tard, on empote les Deutzia dans des pots plus grands, on les

arrose et on les pince. Au mois de septem- bre, les plantes sont formées et propres à être forcées depuis le mois d'octobre jus- qu'en février. |

Pour avoir des fleurs pendant tout l'hiver, il est bien entendu que les Deulzia

n'entrent dans la serre chaude qu'après

avoir passé quelque temps dans la serre tempérée ou sous châssis à froid. Celte

plante produit un effei admirable dans .

appartements. Em. POoIRET,

BIBLIOGRAPHIE

Continuant la série de ses publications populaires, le Frère Henri, de Rennes nous a adressé : son Guide pratique pour la cul- ture des fleurs (1 broch. 12 cent. 1/2 sur 19,

120 pages, 1 fr. 50), pour faire suite à

DES VERGERS et de la culture des pommiers broch.12 cent. 1/2 sur 19,50 pages ornée de gravures, nal.

Nos lecteurs connaissent assez le Frère Henri, à qui on doit deux ouvrages hors ligne: Le Cours pratique d’arboriculture frui- lière(Â) et le Traité de culture maraichère (2),

1, 4 vol. 5 fr. a 2. 1 vol, 4 fr. au bureau du journal.

| jardin Saint-Vincent, qui a été

Une fois les

es

. comme cet et q d

1 franc), au bureau du jour-

Tous les éloges onl élé lails rites de cet éminent chef de

de la majeure partie. pe

ane te pour ous, débutants. < : Jun de ces derniers

sant par la Sn le 8 rs a il et les soins de culture el de F Op elé à È

Le l'autre, Guide pratique ] pour 1 ture des AEuEE on + reconnait Je

Fe aimer et à _ cite

trouver entre les mains de tuteurs. :

Vient DE PARAITRE : La <

temps de planter les Hellébores hybr liste en ce genre est Re

le doi nous avans tion dans les des 25 janvier et 40 févrie v us pouvez vous servir du Pulvérisaleur Besna e

nous sRpayene ot qui est reconnu comme

zinc au lieu de cuivre. 7 «No 877. Mwe de J. à M. la G. Nous po

jours vous faire adresser du Sulfale de (ee

les 109 kilos. |

LE MONITEUR

D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

RONIQUE : Au Ministère de l’Agricullure. Le Mérite agricole à Chicago. Primes pour la destruction du hanneton. Deutzia Lemoinei. L'Exhocorda Albertii. Pauvre Edelweiss. Destruction du ver blanc par le sulfate de fer. A Victor Lemoine : Témoignage de sympathie. L’horticulture de la région parisienne à l’ex- position de Lyon. Expositions de 1894. Nécrologie : M. Louis Lhérault. Lucien Chauré. Travaux du mois Fe Mai. Jean-Ernest Chauré. Les Orchidées : Les serres modèles de Rambouillet. Offo Ballif. Le

germoir horticole. Em. Poiret. Culture potagère : L'oignon blanc. C. Potrat. Les plantes de serres : …..Anthurium. Aphelandra. Jag. Les Roses de collection : Classiification d’amateur (suite). M. Fauneuu. Ribes auresum serotinum. Jules Jarlot. Connaissances utiles : Une suspension originale. Em. Poiret. L'exposition d'horticulture de Saint Maur.— Bibliographie.— Petite Poste.— Les Catalogues reçus.

7 _ SRE

S MT RS RER

Au Ministère de l'Agriculture : Le Mérite agricole à Chicago. Parmi les déco- ations du Mérite agricole, décernées à

Rothier (Léon), fabricant de matériel e jardinage à Troyes, et les croix de che- alier à MM. Marcel (Cyprien), architecte aysagiste à Paris, inventeur de différents instruments horticoles, lauréat à diverses expositions, etc. ; Lusseau (Henri), archi- cte paysagiste à Paris, nombreuses compenses en France et à l'étranger, lau- at pour le concours du Parc de la Liberté Lisbonne ; Martinet (Henri), architecte Jaysagiste, publiciste horticole, lauréat et - membre du jury à différentes expositions; Defresne (Camille), chef actuel de la

maison Honoré Defresne fils, pépiniériste à Vitry-sur-Seine, nombreuses récom- penses; Martin (Roger), commissaire pécial adjoint de la section agricole; Monthiers, commissaire général adjoint à l'exposition, Aubry (Emile), fabricant d'instruments de jardinage, à Paris; Baron-Veillard, horticulteur à Orléans; artichon (Léopold), horticulteur à Cannes ; Passy (P.-F), horticulteur au Désert de _ 25 avriL 1894,

AVURES Noires : Germoir horticole. Oignon blanc hâtif. Oignon blanc gros.

Retz; et Durand (Albert), fabricant de fruits confits à Carcassonne.

Félicitons sincèrement tous les nouveaux promus ! Et que toutsoit fini avec Chicago !.…

Primes pour la destruction du han- neton. —- Nous rappelons que, comme les années précédentes, la Préfecture de Police (1) accorde une prime de O fr. 10 par kilo de hannetons qui seront présentés à la mairie des communes du département de la Seine.

Il appartient aux municipalités, bien que ce ne soit pas l’année aux hannetons, de prendre les mesures nécessaires pour rece- voir, payer et détruire les insectes qui leur seront apportés, comme aussi, pour en encourager la destruction, d'augmenter sur les fonds communaux les primes accordées par la Préfecture de Police.

Deutzia Lemoinei. Continuant l’obtention de ses plantes méritantes, M. Victor Lemoine, de Nancy nous a pré-

senté un nouveau Deutzia qui est appelé à

détrôner complètement le D. gracilis. C’est un hybride du 2. gracilis X D. parviflora; il possède la vigueur du 2. par- viflora; ses tiges robustes sont couvertes de feuilles vert foncé et d’une grande quantité de belles et grosses fleurs blan- ches, formant le plus gracieux effet : d’une

1. Nous nous demandons pourquoi cette mesure n’'émane pas de la Préfecture de la Seine ?

»

86 | LE MONITEUR D'HORTICULTURE

culture bien plus facile que le 2. gracilis, qu'il est appelé à remplacer pour la culture

en pol. L'Exhocorda Albertii. Un genre de Spirée peu répandu et pourtant d'un

grand effet ornemental, c'est l'Exhocorda.

Cet arbuste, originaire de la Chine, atteint près de 2 mètres et donne,dès maintenant,

des rameaux de belles fleurs blanches

ayant quelque analogie avec celle du Seringa, mais il est beaucoup plus flori- fère.

La variété £. grandiflora, la plus connue est de beaucoup dépassée par l’Z. Albertu dont les fleurs sont plus compactes et for-

‘ment un ensemble admirable.

ie

Pauvre Edelweiss. Après les fleurs en navet, les truffes en rondelles de drap noir, la ravissante Edelweiss, la fleur favo- rite du tourisme suisse, ne pouvait échap- per à la rapacité de la contrefaçon.

Un de nos confrères anglais, le Garde- ner's Chronicle, nous apprend (Voile-toi la face, oh mon cher Correvon !) que les ado- rables Edelweiss que vous attachez à vos chapeaux ou que nous envoyons à nos femmes aimées, ne seraient plus arra- chées au flanc des montagnes alpiues mais sortiraient tout simplement des offi- cines de quelques fripiers viennois et se- raient découpées dansles vieilles défroques de l’armée autrichienne.

Ce drap feutre, blanc sale, artistement tailladé, imiterait, à s'y méprendre, la fleur nationale suisse.

Encore une de nos illusions qui s'enfuit.

RE :

Destruction du ver blanc par le sul- fate de fer. Le sulfate de fer n'est pas seulement un régénérateur et un fertili- sant des végétaux, c’est un destructeur des cryptogames, les nombreuses applications faites sur les mousses ont donné les meil- leurs résultats.

Aujourd'hui, leSyndicat du Calvados pu- blie Les succèsobtenus par M. Vergeon, de Saint-Martin, de Fontenay, qui, en répan- dant environ 600 kil. de sulfate de fer sur

nos bureaux, et recevrons, pour les trans:

bien nous adresser.Les noms des sou

ses champs de maïs, serait parvenu à ; truire, ou du moins à faire disparaître tous £; les vers, blancs dont ses cultures étaient infestées: il a ensuite fait des applications, sur des champs de pommesde terre, qui ont également réussi. S'appuyant sur ces bons résultats, le secrétaire du Comité, M. Thomine-Dema zure, a continué les expériences, mais les a appliquées à la petite culture et au jardi nage ; dans des carrés plantés en pomme de terre, en salades et diverses autres cu tures, le résultat a été aussi favorable tous les vers blancs ont disparu et les vé- gétaux ont acquis une vigueur nouve Le procédé est trop simple et rop pe coûteux à appliquer pour qu on n'en fas:

pas usage. FE

sympathie. A l'occasion desa nomina- tion au grade d’ Officier de la Légion d’° hon-

L

à Nancy. Nous nous associons de tout cœur 4 c grand témoignage de sympathie dont - M. Victor Lemoine est digne à tous égards, et nous demandons qu'à la grande ma- nifestation en faveur de cette haute dis:

a été l’objet, mais l'horticulture française toute entière, ce ne soit pas seulement le membres de la Société de Nancy et des So ciétés correspondantes qui s'y associent mais tous ceux qui de loin ou de près Se chent à notre horticulture LA

nimes quelles soient. A tous les amateurs, a né, les richesse

et soyez ie nous. ; Nous ouvrons une souscription dan

meltre,toutes les sommes qu'on voudra.

eront publiés dans le Moniteur d' NET pe. et dans le Bulletin de la Société de

fr. ni être inférieures à Lfr. nous est rarement donné pareile

nage d'intérêt qu'il porte à la cause us servons et aimons tous, comme

ational. | Le nom de Victor Lemoine, le fécond et ureux obtenteur de merveilles horti-

hicago, ont été trop te pour de S nous n’ayons pas à cœur de contri- r, pour une part, à l'acquisition de ce

ait encore apprécier les mérites et se rap- eler les services rendus à la cause horti-

e Moniteur d'Horticulture ouvre la liste s'inscrit pour 5 francs.

‘horticulture parisienne à l’Expo- ition de Lyon. Le Comité parisien nitiative de l'Exposition de Lyon avait, ce qui concerne l'horticulture, adressé e convocation à toutes les sociétés hor- oles de la région parisienne, ainsi qu'aux personnes susceptibles de prendre part à te Exposition. À cette réunion qui s’est tenue le 20 avril, à la Bourse du Commerce, : uit personnes seulement se sont rencon- trées et n’ont pu prendre de décision. Toutefois, elles ont exprimé les vœux aivants : Suppression du droit d'entrée de 25 fr. ; atuité des emplacements ; réduction de 50 0/0 sur le transport des produits à l'aller autant au retour; réduction de 50 0/0sur | voyage, pour les délégués officiels des Ociétés chargés de l'installation des expo-

tions collectives, etfixation à quinze jours, au lieu de six semaines, du délai pour de. ander à participer aux expositions tem- oraires.

Pour mémoire, nous rappelons que les récompenses consistent simplement en diplômes de médailles.

Une nouvelle réunion se tiendra le jeudi 10 mai dans une des salles de la Société d'horticulture, à l'issue de la réunion de la Société.

Espérons qu'il y aura un peu plus d’en-

thousiasme.

Expositions de 1894. Neuilly-sur- Seine, du 16 au 20 juin. Exposition de tous les produits de Es culture.

S'adresser à M. C. Robert, 11, boulevard d Inkermanp, à Sore

Epernay, du 14 au 18 juin. En outre des prix d'honneur, dix diplômes d'honneur avec primes variant de 500 à 300 francs, seront m's à la disposition des jurys.

Nécrologie : M. Louis Lhérault. Le 19 avril, au milieu d'une assistance nom- breuse, ont eu lieu Les obsèques de M. Louis Lhérault, chevalier du Mérite agricole, asparagiculteur et viticulteur à Argenteuil.

Le nom de Louis Lhérault, associé aux asperges d'Argenteuil, est connu du monde entier, et on peut sans crainte, dire de lui, comme des Alexis Lepère, des Rose Char- meux, elc., qu'il a développé une indus- trie locale, créé une source de richesses dont Argenteuil doit lui être reconnaissant.

Ses produits merveilleux ont paru à toutes les expositions et partout ils ont remporté les preiniers prix.

Viticulteur important, il récoltait de grandes quantités du jadis célèbre vin d'Argenteuil, dont la réputation a pu diminue, mais dont la vente s’est toujours maintenue pour les coupages.

Il a en outre créé, aux portes de Paris, une des plus importantes écoles de vignes que nous possédions en France; nous avons eu le plaisir de l'admirer et d'y remarquer presque toutes, sinon toutes les variétés connues.

Homme affable, actif et intelligent, il est mort en pleine force d'âge, et sa perte sera vivement ressentie par l'horticulture française. LUCIEN CHAURÉ.

88 * LE: MONITEUR

TRAVAUX DU MOIS DE MAI

———

FRUITIER

7

JARDIN

Nous voici arrivés à l’époque de j'ébour- geonnement de la vigne et des arbres frui- tiers formés; on devra, sans plus tarder, s'occuper de ce travail, car il est très im- portant. On supprimera, à mesure qu'elles se montreront sur les arbres fruitiers greffés à haute tige, les pousses inférieures à la greffe.

Pour la vigne, soit en espalier, soit en champ, on devra, aussitôt queles raisins se montreront, supprimer tous les bourgeons qui ne porteront pas de raisins,excepté,bien entendu, les bourgeons qui devront servir de remplacement pour produire l'année pro- chaine, quand même ils n'auraient pas de fruits.

Quant aux Pêchers, on a, quand les pêches seront bien formées, supprimer celles qui seraient en trop grand nombre; on aura, par ce moyen, des fruits plus gros et meilleurs, l'arbre ne sera pas faligué et pourra ainsi produire tous les ans.

On pincera l'extrémité des rameaux qui, trop vigoureux, menaçeraient d'accaparer ja sève au détriment des faibles, qu'on ne pincera jamais. On les ébourgeonnera aussi, c’est-à-dire qu'on supprimera les rameaux trop nombreux et mal placés.

On ôtera les feuilles attaquées de la clo- que jusqu au pétiole ou queue.

On pincera successivement, jamais tout le mème jour, sur les Poiriers, Pommiers et autres arbres formés, les rameaux laté- raux trop vigoureux ; on retardera ce pin- cement sur les branches charpentières.

Si on veut hâter la fructification de cer- tains fruits en espalier, Abricots, Pêches, on suspendra des châssis vitrés devant.

JARDIN POTAGER

D'HORTICULTURE |

oo

On pincera les tiges des Pois quand ils !

seront fleuris, pour arrêter la sève et faire former plus vite les Pois dans les cosses du bas. (On appelle pincer, supprimer avec les ongles l'extrémité des tiges.)

Vers la deuxième quinzaine du mois,on plantera, en pleine terre, à l'air libre, les Cornichons, les Potirons et les Tomates ;

mme) 06 2 mass

on pourra aussi plantér les Melons po deuxième récolte, on fera pour ceux-là trou de 50 à 60 centimètres carrés qu remplira de fumier et quon recou d'une bonne couche de LéRr ete puis arrosera amplement. | SHC

On binera et sarclera dans tout le po ger. On arrosera de plus en plus abonde ment moins que le temps se refroidisse), mais jamais le soir avant le mois de j époque il ne faut pas arroser, 4 que possible dans la journée, car si © arrose par le grand soleil on donne l'oïdiu à certaines plantes (Dep siers; etc), |

On continuera les semis des du mm précédents en pleine terre à l’air libre, 0 sèmera du Pourpier, des Brocolis à repi- quer, des Cardons, des Salsifisetdes Choux fleurs. On mettra en place les Choux ! toutes espèces, les Laitues et les Chicorées, les Choux-fleurs, etc. Vers la fin du mois ; on liera les Romaines et les Chicorées re-. + plantées dans les premiers jours de mai. : On ramera les Pois semés en avril. On. sèmera deux fois, de quinze en quinzejou des Pois et des Haricots à l'air libre. 0"

Onsacrifiera à la fin de mai les tiges 1 1650 rales des Fraisiers remontants si on dés avoir une récolte abondante à l’'automr

On plantera la Ciboule et le Poireau, , dédoublera les pieds de Civette et d'Estr gon. On mettra en place les pieds de mates élevés sur couche. à

on. C3n re

JARDIN D'AGRÉMENT

On continuera en pleine terre les sem: des mois précédents. On sèmera la graine s des Renoncules de l’année précédente.

On mettra en pleine terre, vers la fin du à mois, dans la région de Paris, et du 10. au 2 15 mai dans l'Est, toutes les plantes qui doivent orner le jardin pendant la bell saison, les Glaïeuls dont on ne plantera - que la moitié d'abord, l'autre moitié un” peu plus tard, afin d'en prolonger la 0-" raison, les Géraniums, les Cannas, les % PT CRES . ae les Mimulus à

leux, etc.

Es la fin d'avril, les Dahlias seront ns à livrer à la pleine terre ; on piquera abord un petit tuteur à la place qu'ils doivent occuper, on fera le trou devant ce eur, on y mettra plein une pelle de ‘reau ou de fumier consommé qu'on mé- ngera bien à la terre du fond, puis on plantera les Dahlias la tête inclinée sur le tuteur en ayant soin de laisser au pied des nies un bassin qu'onremplira de paillis " faciliter les arrosages ; quand le petit teur sera devenu insuffisant, il sera temps d'en ajouter un plus grand; si on "mettait un grand tuteur lors de la planta- “tion, cela ferait un vilain coup d'œil jus- “qu'à ce qu'il soit caché par les plantes.

SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE

Les serres ne demandent plus mainte- S nant que des arrosages, de l'air et de l'om- | brage en attendant la mise en pleine terre de toutes les magnifiques choses qu'elles _ contiennent. On y admirera les Pélargo- niums à grandes fleurs, les Achimènes, s Gloxinias, les Tydéas, les Gesnérias, etc. _ On sortira les plantes qui doivent passer à belle saison à l'air libre tels que Lau- ers, Orangers, Grenadiers, Myrtes, etc. JEAN-ERNEST CHAURÉ.

LES cuil)

Les SERRES MonèLes DE RAMBOUILLET. En réponse à notre article du 25 février, dans lequel nous faisions ressortir les excellents résultats obtenus par la culture belge, M. Dal- # - lemagne, horticulteur-amateur, à Rambouillet (Seine-et-Oise), nous a fait l'aimable invitation * de venir constater de visu, que d’après la 4 méthode suivie en. Belgique, on pouvait aussi | arriver en France à cultiver les Orchidées dans es mêmes conditions. M. Dallemagne est un orchidophile qui a fait

#3 %] NA

(LE MONITEUR D’HORTICULTURE

ar ni PTES ; ; È

89

installer, dans sa belle propriété de Rambouillet, une douzaine de grandes serres destinées spé- cialement à la culture des Orchidées pouvant donner un grand rapport pour la fleur coupée. En achetant des quantités de plantes à l’état d'importation, il espère ainsi joindre l’agréa- ble à l’utile et arriver à se former, au bout de quelques années, une collection d'élite avec les belles variétés qui y font leur apparition.

Ces constructions, établies sur le modèle des serres de l’Horticulture internationale, rappellent en plus petit, il est vrai, le superbe et célèbre établissement bruxellois. Fondée sur de si bons principes, cette entreprise doit sans nul doute prospérer dans d'excellentes conditions.

D'un petit jardin, qui se prolonge en un immense couloir réservé aux forts spécimens de Cattleya, on a accès aux serres de culture qui ont été aménagées de chaque côté. Cinq de ces serres sont réservées exclusivement aux diverses espèces d’Odontoglossum dont la végé- tation, ainsi que les superbes variétés, nous ont émerveillé; la série des hybrides naturels, ies formes de grand choix qui sont sorties de ces importations, surpassent tout ce que nous avions observé jusqu’à ce jour dans nos nom- breuses pérégrinations. M. Dallemagne a eu même l’amabilité de nous donner quelques fleurons des meilleures variétés de sa collec- tion. Nous nous sommes empressés de les faire peindre et nous en publierons prochainement les chromolithographies.

N'oublions pas de mentionner les fortes plantes de Cochlioda Nætzliana avec leurs 1on- gues inflorescences ramifiées de toute beauté ; le coloris rouge des fleurons de cette nou- veauté produisait un contraste très frappant au milieu des autres Odontoglossum aux fleurs blanches, rosées ou jaunes.

La nombreuse série des Cattleya du groupe des labiata assure une abondante moisson de fleurs pendant une grande partie de l’année; les variétés de grand choix qui en sont sorties sont difficiles à énumérer, elles sont trop nom- breuses ! des albinos même y ont fait leur appa- rition. Un Cattleya Mendeli alba était de toute beauté. Un énorme et vigoureux exemplaire de Cattleya amethystoglossa était ravissant, et un Cattleya Victoriu Reginæ (d'importation belge), aux pétales rosés, pointillés de pourpre avec un labelle amarante, ne ressemblait en rien aux variétés de l'importation anglo-ger- maine que nous avons Vues fleurir jusqu’à pré- sent et qui nous paraissaient simplement être des formes ordinaires du C. guttata. Les Cym- bidium eburneum, dont les grandes fleurs blan-

90

ches peuvent rivaliser avec celles des ee sont cultivés à Rambouillet par grandes quan- tités. La fleur de cette admirable espèce se conserve si longtemps fraîche etvoyage si bien, que nous sommes vraiment étonné de ne pas voir cultiver ailleurs cette Orchidée en plus grand nombre. Les Cypripedium insigne monta- num et C. eœul forment aussi un nombreux contingent qui promet pour l'hiver une riche floraison.

Comme tous les amateurs passionnés, M. Dallemagne s’est occupé de l’hybridation de certaines espèces avec lesquelles il à réussi à obtenir de jeunes semis, pleins d'avenir, et, pour ce qui concerne la section des Od. cris- pum, il nous réserve bien des surprises.

Maintenant que l'installation de la première série des serres est complètement terminée, cette collection modèle est ouverte gracieuse- ment aux Orchidophiles, et comme Rambouil- let n’est éloigné de Paris que d’une cinquan- taine de kilomètres, nous engageons beaucoup les personnes qui s'intéressent aux Orchidées à aller la visiter. Elles reviendront, comme

nous l'avons été, en compagnie de notre direc- |

teur, émerveillés de la bonne tenue de ces cultures et des magnifiques résultats que l’on peut obtenir en établissant avec de bons prin- cipes une pareille installation qui sera une des gloires de l'horticulture française,

Orro Bazrr,

LE GERMOIR HORTICOLE

Nous croyons rendre service aux ama- teurs qui s'occupent d'horticulture, en venant leur signaler un appareil dont nous nous ser vons depuis quelques années pour toutes les opérations horticoles concernant la reproduction ou la multiplication des plantes, quelles qu'elles soient, et dont nous apprécions chaque jour l'utilité incon- testable. C’est ainsi que nous y avons fait germer rapidement des graines de Palmiers, d'Araucarias, de Rhododendrons, de Cli- veias,etc.,et chaque fois nous avons obtenu des plants d'une belle venue; nous y avons soumis des greffes de Camellias, d'Azalées, d'Orangers dont la reprise s’est fort bien effectuée en moins d’un mois. La mise en végétation des bulbes s’y fait rapi- dement et d'une manière régulière; les boutures de toutes les plantes s’y enraci-

.

est confié donne des productions plus j'oserai dire et ce, de l'avis même « ticulteurs, que celles obtenues par moyens ordinaires, couches, châssis, etc: Cette année, nos semis de Bégonias tube )er- culeux y ontréussi admirablement : surun espace de 4 à 5 décim. carrés, il y en al d'un mille! et tous d’une belle végétatio Il s’agit d'un « germoir artificiel », do le principe est à M. Pagnoul, di de la station agronomique du P Calais, et que nous avons adapté aux b soins horticoles. DÉS - Voici la description de l'appareil : Une caisse en bois À, de forme dimensions variables, (celle dont

La caisse À, au lieu d’être en bois, à fo de zinc, pourrait être, elle aussi, tout zinc elle n’en serait que plus solide; m quelle que soit sa nature,son fond de zin est percé de 6 ouvertures de 2 centim diamètre sur lesquelles sont soudés tubes de fer blanc de 10 c/m de longu On introduit dans ces tubes de fortes mi ches de coton un peu serrées et préalab: ment mouillées qui plongent dans contenue dans la caisse inférieure B. étale ces mèches sur le fond de A et. étend au-dessus, une couche de terre bruyère,de sable ou de terreau selon l ration à faire, semis, bouts Fe quage, etc.

L'eau monte par capillarité à travers | mèches, et la terre quel'onaeusoindh mecter aussi au préalable se maïntie indéfiniment dans un état d'humidité conv nable et toujours le méme, chose fort impor- » tante. On introduit un thermomètre dans & le tube du milieu et l'on recouvre la caiss. à A d'une plaque de verre. 780

Ce « germoir » que l'on peut faire con

met de maintenir les graines ou les ntes à une température sensiblement sante (20 à 25°). Si en effet, la tempé- 1re de la salle est placé l'appareil, est érieure à 40 ou 45° ou si on redoute le froid d de la nuit, il suffit de placer au-des- _ sous s de la caisse B, supportée par deux appuis quelconques un petit bec de gaz ou défaut, une petite lampe à pétrole (les

GER MOIR

Nous le répétons, on ne saurait croire uels services de tout genre rend ce ger- Moir ainsi disposé, il est vrai qu on peut \ donner la forme d’une petite serre, le aïe plus grand ou plus petit, etc. Maïs le principe reste toujours le même. D'autre jart, son prix minime, la facilité avec quelle on peut le déplacer, tout cela fait que nous le considérons comme indispen- sable à tous ceux qui s'adonnent à l'horti- cullured’'appariement; et c'est dans le seul but de leur être utile, que nous avons cru devoir le leur signaler comme aussi de nous metire à leur entière disposition pour tous les renseignements qu'ils pourraient désirer à ce sujet.

; Em. POoIRET,

à Arras.

LE MONITEUR D’HORTICULTURE 9!

ELEC E

lampes dites « Pigeon » conviennent fort bien à cet usage), une veilleuse ou même une simple bougie dont le mince filet de lumière suffira amplement à maintenir une température moyenne de 25° et même plus dans l'appareil.

Si l'on veut encore, pour éviter une fai- ble dépense, on peut introduire dans la caisse B de l’eau chaude que l’on main- tiendra ensuite facilement au degré voulu par l'appareil de chauffage employé, et recouvrir la plaque de verre d'une couver- ture de laine, si l'on craignait une qe dition de calorique.

HORTICOLE.

L'OIGNON BLANC

SA CULTURE

Très cultivé, très estimé et d’une grande valeur pour les marchés printaniers, l'oi- gnon blanc donne ses produits au moment ceux conservés perdent beaucoup de leurs qualités, par suite de l'absorption âes sucs alimentaires emmagasinés dans leurs enveloppes par les jeunes pousses qu'ils émettent.

Laculture commerciale divise les oignons blancs en deux saisons.

saison : O. blanc hâtif.

2 saison : O. blanc gros.

Nombre de livres recommandent de semer en août pour repiquer en octobre et passer l'hiver en prenant le soin de cacher avec de la grande litière. Mais malgré tous lessoinsetles précautions voulus: l'oignon fond, c’est-à-dire qu'il en manque la moitié

FR SPE TA Æ

et quelque fois plus à la fin de l'hiver. Ce manque peut se décomposer comme il suit, une partie, mais faible, par les gel et dégel et la plus grande par les vers, si le

terrain est un tant soit peu humide pen-

dant l'hiver. Pour obvier à ces inconvénients, avoir moins d'occupation et le terrain libre !

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= ———

OIGNON BLANC HATIF DE PARIS pendant l'hiver, nous avons substitué, à cette culture, la suivante que nous allons décrire telle que nous l’entendons, libre aux intéressés de l'appliquer.

Le semis et la transplantation des pro- duits des deux saisons énoncées ci-dessus c'est-à-dire des Oionons blancs haätifs el O. blancs gros (voir les catalogues des mar- chands grainiers pour les variétés) se font

OIGNON BLANC GROS (VILMORIN) à la même époque. Le retard qui existe dans la vente de la seconde saison pro- vient uniquement de la lenteur de forma- tion de la bulbe. Les deux variétés les plus en renom sont: L’O. blanc hätif de Paris,et L'O. blancgros.

Semis. On sèmera, très dru, du 15 à fin avril dans un terrain de vieille fumure à raison de 8 à 10 grammes parmètre carré, on plombe et on arrose peu pendant la vé- gétation. Il importe d’avoir à l'automne des bulbes pas plus grosses qu'une noisette. Les soins de culture se bornent aux héserbages

pour tenir le terrain propre. Puis arrivé commencement d'août, s'ils tardaien müûrir, il faudrait les y amener en cou- : chant les tiges avec le dos du râteau où. encore avec un petit rouleau.

La récolte D ces petites DRE se |

au grenier. ; - Les soins à apporter à leur mers sont identiques à ceux donnés à tous oignons. J'AES Transplantation. Arrivé vers le milie de février, ces petites bulbes ou bulbille nous servent de graine. Sitôt que faire se. 2} peut ou plutôt dès que le temps le per- = met, on nivelle Les planches dans lesquelles ! on trace les rangs distants de 10 c/m l'un de l'autre, creusés de 2 à 3 c/m de pros fondeur au moyen de la pointe du rayon= neur. Puis on dépose dans le fond de ceux- # ci les bulbilles tous les 8 ou 10 c/m, sui- vant que l’on cultive l’Oignon blanc lât ou l’Oignon blanc gros. On recouvre ave le râteau et on plombe. À Les soins culturaux se bornent à quel. ques héserbages et arrosages chaque fois que le terrain et la plante les réclament. Quelques-uns erfoncent de force leu oignons le long d’un cordeau et leur fort dépasser de leur épaisseur le niveau eu sol. Cette manière d'opérer est très meu- vaise et à proscrire ; car la terre se trouve. foulée sous l'oignon, il émet les ra= cines, celles-ci, rencontrant ce foulage qui durcit et forme obstacle à leur entrée en terre, soulèvent la bulbe et il n'est pas = rare de trouver,une dizaine de jours après la plantation, un certain nombre debulbes sur terre. C'est pourquoi nous recom mandons d'ouvrir le rayon de 2 à 83 c/m de profondeur. Pre La récolte se fait fin avril, corn cement de mai, pour les variétés hâtives, et dans le courant de juin, pour les autres. nn Nous n'avons pas la prétention, chers. lecteurs d'empêcher les semis d'août pour « ceux qui ont des marais sains, Inais Cette 3 culture-ci la surpasse dans n'importe quel 3 terrain et est à préconiser pour les sols

humides. C. POTRAT.

» LES PLANTES DE SERRES SERRE CHAUDE (Suite)

Anthurium,.

_ Par leur feuillage et leur inflorescence, - les Anruurium sont des plantes d’un grand intérêt ornemental. Ce genre est un des _ plus intéressants de la famille des ARoïDÉES - les fleurs dépourvues d’enveloppes, “4 sont composées de pistils et d’étamines à rassemblés autour et à la base d'un axe - commun nommé SPADICE, le tout est enve- » loppé par une grande bractée nommée . SPATRE. Les Anthurium se cultivent comme les * Orchidées épiphytes, en terre de bruyère : _ fibreuse grossièrement concassée et dansdu 5% _ Sphagnum tenushumides, en serre chaude. La multiplication se fait par boutures de UNS sous cloches en serre chaude, | ou par le semis. nr Une des plus belles variétés est l'A. An- 6 dreanum, découvert par M. Edouard André “3 dans la Colombie. Ses longs pétioles cylin- driques sont surmontés de feuilles oblon- | 218 coriaces, d’un vert foncé. Sa longue tige florale est terminée par une belle spathe écarlate à surface irrégulière, en forme de cœur. Le spadice, cylindrique, blanc au début de la floraison, prend …. ensuite une teinte jaune verdâtre. “4 A. floribundum, originaire de la Nou- Ke: _velle Grenade, et introduit en Angleterre …. par M. Patin ; variété compacte à grandes À feuilles lancéolées, vert foncé ; spathe blanc pur, spadice vert olive. k, E. L’A. Dechardi, originaire de la Nouvelle- Grenade, est une variété robuste, sa spathe - blanc pur est légèrement teintée de vert _ en dessous. _ À, ornatum, originaire du Venezuela ; belle variété ornementale par son beau feuillage, la spathe est blanche, légèrement odorante, et le spadice presque noir. …. À.Lindenianum, belle variété aux feuilles 1 coriaces, profondément nervées, longues _ d'environ 45 c/m. et larges de 95. La tige _ florale, longue de 20 à 25 c/m.,est terminée - par une large spathe d'environ 7 à 8 c/m. he long, blanchâtre au début, et passant

LE MONITEUR D'HORTICULTURE

oo

spathe

93

RE

au rose; spadice rose, passant au brun.

A. Patinii, introduit de la Nouvelle-G:e- nade par M. Patin, voyageur de la maison Williams, de Londres. Plante naine et flo- rifère à feuilles lancéolées, spathe blan- che lancéolée, spadice vert et blane.

A. Scherzerianum, introduit de Costa- Rica. C'est certainement une plante que l'on devrait rencontrer dans toutes les serres chaudes. Elle est compacte, aux feuilles coriaces, lancéolées, d'un beau vert foncé, la tige rouge clair est terminée par une spathe oblongue, écarlate brillant ; le spadice est de couieur orangé. C’est une plante de culture facile qui l'été peut même se contenter de Ia serre froide. Comme presque toutes les Aroïdées, celte variété nécessite un bon drainage ; on la cultive dans de la terre de bruyère fibreuse et du sphagnum. Pendant la végétation, elle exige une température chaude et humide, etdemande des arrosements bien distri- bués. Au moment de la floraison, les ar- rosages sont moins fréquents et surtout si les plantes sont placées en serre tempérée ou froide.

A. Scherzerianum giganteum. Cette va- riété n'est pas décorative par son feuiliage, mais ses grandes et gigantesques fleurs, de longue durée, la rendent précieuse.

A.S Dixoni, Variété obtenue de semis par la maison Williams, elle a une ten- dance à donner des fleurs doubles. La large spathe est complétée par une plus petite opposée.

A. S. Rothschildianum, hybride entre l'A. Scherzerianum et l'A. Williamsii, obtenu par M. Bergman, de Ferrières, il a conservé les caractères de ses deux parents; la est blanc crème pointillé de rouge, avec Spadice jaune.

A. S. Williamsii, belle variété à spathe blanc d'ivoire, spadice jaune pâle, rustique et demandant le même traitement que l'A. Scherzerianum.

A. S. Wardii, belle variété dont la spathe mesure 15 c/m. de long.

Aphelandra.

nous trouvons Aphelandra, égale-

Parmi les acanthacées, encore le genre

94

ee ment utile pour la floraison hivernale. }

On cultivera ces plantes en serre chaude,

dans un mélange composé de deux parties

de terre de gazon légère, une partie de terre de bruyère et une partie de sable blanc, avec un bon drainage et de copieux arrosages jusqu'au moment de la floraison. Après quoi, on les passe en serre tem- pérée, en tenant les plantes un peu sèches, sans cependant que le bois puisse se rider. Au moment de les remettre en végétation, on taille les rameaux à 2 ou

3 yeux, sur le vieux bois. On veillera à la

cochenille qui souvent empêche le déve-

loppement des bourgeons et des fleurs. La multiplication se fait de boutures,sous cloches, en serre chaude.

A. aurantiaca (Mexique). Arbrisseau à feuilles opposées, ovales, vert foncé ; les fleurs en épi terminal sont de couleur ver- millon écarlate.

À. cristata (Indes). Cette variété est très utile pour la floraison automnale, les fleurs sont écarlates.

A. nitens. Variété récemment introduite de Guayaquil, elle fleurit dans cette contrée en mai; les fleurs sont grandes, de couleur écarlate.

A. Roezli (Mexique). C'est la plus belle variété de ce genre. Les feuilles, opposés, oblongues sont vert foncé et ombrées de blanc. Les fleurs sont en épis terminaux de couleur orangé écarlaté.

A. Liboniana (Brésil}.Sous-arbrisseau, à feuilles amples, lancéolées, vert foncé pa- naché de blanc au centre. Les longs, épis orangé clair, ont leur fleurs, d'un beau rouge écarlate,disposées sur quatre rangs Fleurit au printemps.

A.variegata (Brésil). Arbrisseau à feuilles ovales, lancéolées, vert foncé, veinées de blanc, long épi orangé avec fleurons jau- nes.

B. JAG.

tiellement variables ; qu'ils présentent

_pondérante,

EN fe

LES ROSES DE COLLECTION

CLASSIFICATION D'AMATEUR ss.

Ge F5

ROSIERS DE NOISETTE. À (Suite) JE Quelques catalogues ajoutent Maréchal Niel, probablement “où de Chr matella (1). D Il semblerait qu'on eût pu D plus ou moins d’hésitation, suivant que rose-mère avait été hybridée, ou non, ar ficiellement avec un Zhé. Mais l'exem d'America nous montre que la considé tion du fait de la naissance l'a em sur toute autre; et, aussi bien, nous | reconnaître de suite que les deux by thèses méritent à peine d'être distinguée . C'est une notion élémentaire, et : san cesse vérifiée par l'expérience, quel les pr pro- duits des générations croisées sont essen- | fréquemment en mélange les traits ticuliers de leurs auteurs; mais : souvent aussi, par suite d'influence p ils se rapportent pres( exclusivement à l’un d'eux. On sait également que les deco 1 des hybrides fertiles sont sous la dép dance des forces ataviques, c'est-à- peuvent être affectés, de même que les hybrides de première génération, par le fait du croisement ancien qui continue : agir. | | Un R. Moisette croisé avec un Thé donc, suivant les cas, donner naissan: des individus des deux types, ou moins si rapprochés, soit de l'un, soit l'autre, qu'il n’y a pas de raison suffisa de les en distinguer; et il en peut êtr

croisement, artificiel ou naturel, parce

comme nous l'avons äit, les R. oi

mêmes ou par leurs ten | Le caractère franchement sarmen

- séparation des Zhé et des Moisette n'est is principalement basée sur ce mode de étation. Par conséquent,les deux considérations, r lesquelles on s'appuie, ne sont pas à elles seules décisives. Elles peuvent fonder le présomption; mais celle-ci doit néces- airement être confirmée par la reconnais- ce des caractères qui constituent le faciès typique des MVoisette. Or, quel est celui de ces caractères que n ous retrouvons dans Chromatella, America, _ Réve d'Or et les autres ? L'inflorescence ? Ce n’est que trop excep- _tionnellement el par accident que ces ro- rs présentent la forme en panicule. lusieurs, comme Æéve d'Or et surtout. W. * A. Richardson fleurissent en abondance par » bouquets ordinairement de 3-5 fleurs, mais, sous ce rapport, ils ne se distinguent pas d'un grand nombre de 7'hé dont la posses- sion d'état est indiscutable. Le feuillage? Ils ne rappellent les Moi- ette ni par le nombre ni par la forme de leurs folioles, généralement par 5 et large- ment obovales ou vvales. Et en ce qui concerne les organes flo- aux qui s'imposent particulièrement à attention : les pédoncules et ovaires, ls nous paraissent beaucoup plus con- ormes à ceux des Thé qu'à ceux des isette. Cette analyse démontre suffisamment, ce ous semble, de quel côté est la ressem- blance la plus proche, et dès lors on com- _ prendra pourquoi nous avons rattaché ces - rosiers à la série des 7'hé. ._ Nous ajouterons cette observation : _ Plusieurs variétés comme fouquet d'or ont été attribuées aux Voisette par la seule considération de leur caractère sarmen- : peur. . La critique des assignations de cette : + pourrait être faite rien qu'en indi- quant les déclassements qu'elles appellent _ nécessairement. …_ En effet, si nous devons classer le rosier Bouquet d'or parmi les NVoisette, pourquoi ne Le lui adjoindre son similaire Gloire de jon, dont il serait d’ailleurs issu,

tifier leur classement? Non, car la .

LE MONITEUR D'HORTICULTURE nr

et à la suile: Beauté de l'Europe, Belle de Bordeaux, Emilie Dupuy, Madame Bérard, Madame Trifle, Marie Berton, Mathilde Lenaert et autres!

On est déjà entré dans cette voie: Gloire de Dijon figure maintenant aux Moisette, Sur certains catalogues.

Lorsque touté sa série y aura passé, il est bien clair que les vrais Moisette ne for- meront plus dans leur groupe qu'une petite minorité.

Nous voulons croire qu'on n'attendra pas jusque pour revenir à une appré- ciation plus exacte des caracières qui doi- vent être reconnus aux variétés de notre type, d'après lesquels nous inscrirons :

Aimée Vibert, Bougainville, Caroline Kus- ter, Caroline Marniesse, Caroline Schmidt, Céline Forestier, Claire Carnot, Desprez, Euphrosine, Fellemberg, Jeanne d'Arc (1), Labiche, M®° Deslonchamps, Me Eugène Mallet, 1 me Schultz, Maréchal ou Lamarque, Ophirie, Phaloé, Solfatare, Vicomtesse d'A- vesnes, Zélia Pradel.

(4 suivre.) MARCEL FAUNEAU,

Vice-Président de la Société d'Horticulture de la Sarthe.

SEX

RIBES AUREUM SEROTINUM

En plus des arbustes à floraison tardive faisant partie du genre Aibes aureum (Gro- seillièr doré), on peut placer le Æibes aureum serotinum.

Cette variété conserve ses feuilles plus longtemps qu'aucune autre. Cependant la différence entre les nombreuses sortes da Ribes aureum n'est pas aussi bien marquée que dans les À. sanquineum dont les fleurs varient entre le rouge et le cramoisi foncé, tandis que, dans les autres, elles sont de différentes teintes jaunes; mais la vraie variété surpasse de beaucoup toutes les autres.

Les groseilliers dorés sont rares et très recherchés; quant à la variété ordinaire

4. Varifté ancienne à fleurs blanches, excessive- ment florifère; il existe une rose du même nom (Du- cher, 1870) parmi les Thé,

nr ER RL ue > 1 + . \e ArrE Diet USA AE =D LE SERRE ee ne De EU Dour: * OR POLE N IS Tr CRE ao 2, k CPE 14 Te Abe me ue Le 6] FLEX Lez mr < L er à

EE R.sang, ellese trouve un peu partout; elles sont toutes deux également belles.

En ce qui touche au feuillage, le 2. aureum est supérieur, les feuilles forment distinc- tement cinq lobes et sont d'un beau vert brillant; les insectes s'y attaquent rare- ment.

Il existe une variété hybride entre le gro- seillier commun et le doré : le 2ibes Gordo nmianum, qui forme aussi une belle touffe d'ornement avec des fleurs, d’un rouge orangé, particulièrement remarquables.

JULES JARLOT. LCR

CONNAISSANCES UTILES

UNE SUSPENSION Prenez une betterave rouge bien faité

ORIGINALE

et de bonne grosseur; coupez-la aux deux

tiers de sa hauteur; puis sur la section horizontale, creusez un peu la partie res- tante de façon à ce que le creux puisse re- cevoir une petite quantité de mousse et un ognon de Jacinthe.Suspendez cette bet- terave la tête en bas et maintenezla mousse humide. Sousl'influence de cette humidité, la Jacinthe se développera, et aussi les feuilles de la betterave qui, cherchant à re- prendre leur direction de croissance natu- relle, entoureront la betterave de feuilles jaunes ou blanches garnies de filets rouges. Au moment de la floraison de la Jacinthe, les feuilles auront complètement caché la suspension, et du milieu de ce bouquet de feuilles bariolées ou panachées sortira la hampe de la Jacinthe, le tout formant une suspension du plus pittoresque effet. Pour bien réussir, il ne faut pas placer la suspension dans un appartement trop chauffé. Em. POoIRET.

L'Exposition de Saint-Maur. La Société départementale d’horticulture de la Seine organise, du 2 au .7 septembre pro- chain, une très importante Exposition de tous les produits Ge l’horticulture, de l'ar- boriculture, de la culture maraîchère, de la sylviculture, de la viticulture, de l'avicul- ture et de l’insectologie horticole.

96 LE MONITEUR D' HORTIGULTURE FAR ATES

Cette Exposition qui se tiendra place de la Mairie, à Saint-Maur-des (Seine) aura d'autant plus d’ impor qu'il n'y aura pas, cette année, d'autr AE dans la région. s è

tion riche augmenie tous les ans, c’est un centre d affaires horticoles de 3

Sn fête florale à laquelle n a tient à donner une énorme extersio Toute les demandes de renseigne: devront être adressées au Pré M. Lucien Chauré, à Saint-Maur, (Seine). A

Cr 74 BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages reçus : Zraité Drobet) L culture du Rosier, par Philbert. Boutig avec tete des 760 mei] PRES varik

bliéepar le Jardin ou d'acclinatitiot n Genève, renferme toute une série d'art ic

PETIT GUIDE PRATIQUE DE JARDINAGE, + 8: M (4 vol. cartoné toile 350 pages, 310 figures. Pri “+ 0. Doin, éditeur et au bureau du journal). à

PETITE POSTE

N°3768 M.T. à V.— Nous ne pouvons vous in le moyen de détruire des insectes que vous ne désignez pas; envoyez-nous-en et nous verrons déterminer.

doivent être considérés comme mn on ne saurait trop en encourager la chasse; du

os

Em. Poiret. Les Roses de collection :

’oste. Les Catalogues reçus.

r : floribunda, Musa ensete,

e = = | PES

TNT,

Les fruits du Cap de Bonne-Espé- - rance. Nous avons déjà parlé des importantes cultures fruitières qui se sont IStallées au Cap en vue d'alimenter l'Eu- pe de fruits frais müûrissant hors notre

Des renseignements, qui nous parvien- ent de Londres, il appert que les arrivages our 1894 ont commencé dans de bonnes nditions.

Les navires postaux, munis de chambres igorifiques, peuvent transporter de 45 à 0.000 kilog. de fruits en caisses, Pêches, Abricots, Raisins.

Pour effectuer un courant d'air froid dans chambre frigorifique et mettre les caisses,

onditions aussi favorables que celles des - côtés, l'expérience a démontré la nécessité _clouer de minces traverses de bois sur

ca

année, des résultats très supérieurs à ceux . de l’année précédente.

DA Tes 25

Pour éloigner les guëpes des fruits. Un horticulteur de Dijon, M. Magde- 10 mar 1894,

LE MONITEUR

D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

CHROMOLITHOGRAPHIE. STROBYLANTHES DYERIANUS.

BuroniIQuE : Les fruits du Cap de Bonne-Espérance. Pour éloigner les Guêpes des fruits. Les Chrysan ihèmes nouveaux. La cloque du Pêcher. Rose : Maman Cochet. Fumigations dans les serres. Souscription our offrir une Croix d'oflicier de la Légion d'honneur à M. Victor Lemoine. Lucien Chauré. Les Anec- chiles. Oudeis. Strobylanthes Dyerianus, Offo Ballif.— A la Société Nationale d'hortliculture de rance. O0. B. Les plantes de serre : Serre froide. Abutilon. Acacia, B. Jag. Le Musa ensete, ._ Em Classification d'amateur (suite). M. Fauneau. De la gelée et des effets qu'elle produit sur les végétaux. Jules Jarlot. Jurisprudence horticole : Des clôtures et des plantations longeant les voisins. 4. C. La chaleur et certains végétaux. Bibliographie. Petite

URES NOIRES : Anectochilus Dawsonianus. Strobilanthes Dycrianus. Acacia dealbata. Acacia retinoïdes

laine, préconise le procédé qui consiste à planter au pied des arbres fruitiers ou des treilles, du Lagenaria vulgaris plus connu sous le nom de Gourdes.

Ces plantes, répandant une odeur mus- quée plutôt désagréable, auraient la pro- priété d'éloigner les guêpes des arbres à fruits. Des expériences tentées par cet hor- ticulteur lui ont donné les meilleurs résul- tats.

Les Chrysanthèmes nouveaux. Parmi les nouveautés en Chrysanthèmes mises au commerce cette année par M. de Reydellet, l'habile obtenteur de Valence, nous signalerons : M®° Lucien Chauré (qui a obtenu un certificat de mérite à Cham- béry), fleur pleine, grande, pourtour vieux rose, cenlre sang dragon; Cousine Janie, fleur bombée, violet rose passant au rose argenté; Souvenir de Jean Chauré, fleur très double, rouge sang brûlé, revers plus clair, un des coloris les plus foncés ; Cousine Rosina, japonais, incurvé, longs pétales blanc chair, centre plus foncé: D. Pierre Cottant, fleur double, larges pétales blanc sablé et ligné carmin, pointes jaunes; M'° Jeanne de Bussière, grande fleur dou- ble, larges pétales lilas mauve, centre soufré ; M. Charles Vivé, grande fleur dou- ble, pourpre foncé, revers rouge argenté.

Une variété aussi très mérilante, et une des plus précoces, c’est Mc À. Gravereau, à large fleur violet rosé, pétales en spa-

tules, mise au commerce par M. À. Grave-

reau, de Neauphle-le-Château.

SEA

La cloque du Pêcher. Un de nos abonnés nous écrit : Tout le monde sait que la cloque du Pêcher est déterminée par un champignon qui se développe sous l'in-

_fluence des transitions brusques du chaud,

du froid et de l'humidité.

Sur ces feuilles cloquées, on voit appa- raître ensuite des insectes ; or, depuis quel- ques années, je suis parvenu à combattre

avec succès la cloque, par la fleur se

soufre.

Aussitôt les jeunes pousses bien parties, dès maintenant, et avant aucune trace de maladie, je saupoudre mes pêchers avec du soufre, et en les surveillant bien, si je vois apparaître la plus petite trace de clo- que, je recommence l'opération, ce qui est rare. Par ce procédé simple et neu coûteux, mes arbres ont toujours évité ceite ma- ladie.

Cette année, je recommence l'opération, mais j'ai envie d’essayer sur plusieurs le soufre à la nicotine de Schlæsing, je pense éviter ainsi et les maladies cryptogamiques et les insectes, me le conseillez- vous ?

Oui, assurément ! sur une partie, et vous verrez la différence qui se produira.

|

Rose : Maman Cochet. Parmi les Roses obtenues en 1892 et mises au com- merce en 4893, un de nos lecteurs nous en signale une de M. Scipion Cochet, appelée à une grande vogue, lorsqu'elle sera mieux connue, c’est une R. thé : Maman Cockhet,dont les fleurs ont la forine de Catherine Mermet ; elles sont rose pâle ombré de rose sau- mon jaunâtre, la plante est très vigoureuse, le feuillage est vert foncé et la floraison est très abondante.

Fumigation des serres.— Un procédé de fumigation économique que nous em- ployons depuis longtemps, el qui nous réussit à merveille, pour détruire les insectes, consiste à tremper des feuilles de papier et de vieux chiffons dans du jus de

autre, le soir d’un jour on n’a pas siné, d'allumer dans la serre un petit chaud de charbon de Hs on pie

ment sur ce réchaud : le de trouve une quantité d'insectes ue asphyxiés.

pour cette œuvre. Cine Les noms des souscripteurs ser

souscriptions ne peuvent être supétie à 5 fr. ou inférieures à 1 fr. 122

On doit à Victor Lemoine la création nombreux genres de fleurs, et d’une pli grande quantité de variétés, les Montbre tias, les Lilas, les Portulacas, les : gonias à fleurs doubles, les Glaïeu Nanceianus, des Pélargoniums, etc.

Avec M. Lévêque d'Ivry, c'est deuxième horticulteur praticien, à le gouvernement a accordé cette h distinction honorifique, aussi devons nous en réjouir.

110 LISTE À

Le Moniteur d'Horticulture, à Paris. . : . MM. Georges Bruant, horticulteur, à Poi- Lie PSE ST ESS EE . 3 TL ESIENSRSS Soupert et Notting, rosiéristes, à Luxembourg 1.7.0 ee

J.-H. Krelage, chef de la maison E.-H. Krelage ct fils, à Haarlem. : 3"

Ernst H. Krelage, membre du jury à l'Exposition de Chicago, Haarlem. 3 A.Lefebvre, jardinier chef à la Ville

de Paris... "6H SERRES Grout, jardinier au château de Tous. sacq (Seine-et-Marne) , , ... . .

+ on mtDËS

LES ANECTOCHILES

e genre Anæclochilus comprend une caté- d’Orchidées à feuillage ornemental et dmirablement coloré. Ces plantes sont for- nées de rhizomes charnus, rampants à la sur- e du sol et qui dévelopnent de larges feuilles éralement ovales, d'un beau vert ou brun onzé et velouté, avec des variations diffé- es et très remarquables, puis richement es de nervures dorées ou argentées,

Ces Orchidées qui réclament des soins assez tutieux doivent être cultivées en serre

coffres verts de châssis. On les rempote lans des terrines peu profondes et bien drai- ées, dans un mélange d’un tiers de fibres de olypode et de deux tiers de sphagnum propre t bien vivant, puis il faut avoir soin de les Ÿ peur dans la plus grande propreté. Ces mer- veilleuses Orchidées demandent beaucoup d'humidité et de chaleur pour bien prospérer; jrsque l’on veut obtenir le développement e belles feuilles, il est préférable de couper leurs inflorescences dès qu’elles apparais- sent, afin que toute la végétation se porte sur “leurs admirables feuilles; leurs fleurs ne pré- sentent du reste rien de particulier.

Les Anectochiles croissent à l’état naturel dans toutes les Indes orientales, mais princi- palement dans les îles de Ceylan, de Bornéo, : Java et de Sumatra.

M. Blume a donné des détails très intéres- ants sur l'état naturel de ces miniatures ‘Orchidées dans leur pays natal et raconte en es termes les naives légendes indiennes sur ces charmantes petites plantes.

- Le nom malais de Daun pelola, qu'on leur 7 onne dans ces pays, signifie plante herbacée, _ dont le feuillage, richement orné et Die ressemble à une étoffe de soie très précieuse appelée petola. On raconte que, dans lPantiquité, 1 apparut sur ces côtes, pour instruire le jeuple perverti, une des divinités de l'Olympe dien, revêtue d’une écharpe de cette étoffe, mais que bientôt, non seulement méconnue, mais même persécutée par les habitants de ces con-

LE MO ITEUR D'RORTICULTURE

trées, la divine messagère quitta ces parages pour se rendre dans les forêts presque inac- cessibles des montagnes; et que, soit pour se soustraire aux persécutions de ses antagonis- tes, soit selon tout autre dessein dont le sens échappa aux simples mortels, elle se dépouilla de son écharpe céleste, qu’elle cacha entre les rochers les plus couverts de mousse. Dès lors, plus heureuse à convertir les montagnards comme frappés de terreur sur l’éclat du signe splendide de sa haute mission, la divinité vou- lut perpétuer le souvenir de son séjour dans ces contrées. Les yeux et les esprits de la po- pulation étant disposés maintenant à la con- templer dans toute la majesté de sa gloire, la

ANÆTOCHILUS DAWSONIANUS (HAAGE ET SCHMIDT A ERFURT).

déesse lui accorda la faveur de se montrer à tous sous la petola, R tissu merveilleux em- prunté à l'Olympe. Cependant, le gage précieux devait retourner à son origine. Heureusement, il avait assez longtemps séjourné entre les ro- chers pour que, par la grâce de la divinité bienveillante, il en sortit quelques germes doués de la puissance d’en reproduire au moins l’image, témoin encore aujourd’hui le Daun petola.

Mais à peine la nouvelle de l’apparition de cette Orchidée miraculeuse s’était-elle ré- pandue, que les habitants des plaines les plus éloignées se portèrent en masse vers les mon- tagnes pour satisfaire leur curiosité. A l’aspect de ce chef-d'œuvre, non seulement c'était à qui pourrait l’acquérir, mais ils enviaient même aux habitants des montagnes jusqu’au souvenir que la divinité leur avait accordé en témoi- gnage d'affection. La convoitise de ces gens en vint au point qu'ils voulaient s'approprier et ne voir briller en aucun pays que le leur cette admirable production, dontils se crurent exclu- sivement en possession dès qu'ils eurent dé- truit jusqu'aux dernières traces de ce qu’ils n'avaient pu emporter des montagnes, Cette

joie impie pourtant, ajoute le narrateur, devait

née CA SRE PE EE SE Ter "'e me F4 y à PRRESEUE H,%59 Reg PR + ; s 5 EMA 7 Tuer ME. a ÿ. Bi ES dis 100 LE MONITEUR D'HORTIGULTURE

ee

être de courte durée. Malgré toutes les peines qu’ils se donnèrent pour conserver leur précieux butin, la plante divine dépérit de jour en jour, au point qu'il n’en resta bientôt plus la moindre trace ,etqu’en mêmetempsle souffle de la divinité rendit une nouvelle vigueurauxger- mes qu’elle avait déposés chez les montagnards reconnus dignes de la protection de l’Olyÿmpe.

Le sens de cette légende est qu’en vérité le dé- placement, l'introduction et la propagation des Anectochiles offre, même dans leur pays natal, certaines difficultés et de minutieuses précau- tions à prendre pour vaincre les obstacles qui s'opposent à l'importation de ces ravissantes Orchidées dans nos serres.

Les Le HE STROBILANTHES DYERIANUS

Le Strobilanthes Dyerianus, dont nous publions une belle chromolithographie est une nouvelle plante à feuillage ornemental,

STROBILANTHES DYERIANUS

quennale de Gand, ainsi qu'à celle: de la Société nationale d'horticulture de France du printemps dernier, et d'Orléans le 5 mai il en a été présenté de superbes exem- plaires.

Cette nouveauté est remarquable par ses charmantes feuilles colorées d'un rose

ornemental tels que les Dossinia, Goody

Les espèces d’Anectochiles les plus & geuses à cultiver et en même temps les plus” remarquables sont les suivantes + FL TR

Anæctochilus Duwsonianus, représenté par notre vignette ; A. Lobbi; A. Lowi; A. regales. A, Selaceus, connu à Ceylan sous le nom « Wana Rajah, ou Roi des foréts; A, Turneri:- A. Veitchi ou Macodes petola; A. zebrinum, et

Le autres genres d’Orchidées à feuill

Hæmaria, Macodes, Microstylis, Monochilus Physurus, réclament également les mêmes so de culture que ceux que nous avons indiq pour les Anectochiles,

appartenant à la famille des Acanthac

et originaire des Indes orientales. Elle à

20 TR F7

0 w

violacé ayant un admirable reflet argen avec des nervures plus foncées qui ra pellent un peu le feuillage de certai Bertolonia.

tempérée et dans de la terre de bruyère sablonneuse; elleestirès vigoureuse, forme

SNNVIHIAQ SIHINVIASONLS

Dumont de belles potées et se multiplie facilement au moyen de boutures ou de marcottes.

. Une fois qu’elle sera plus répandue dans | nos collections et mieux connue des ama- | teurs, elle ne tardera pas à devenir une | plante favorite qui rendra de précieux ser- vices pour l'ornementation des serres tempérées ainsi que pour les décorations florales, l’on utilisera avantageusement son gracieux et riche feuillage.

O. BALLIF. ne Cu

A la Société Daioualé d'horticulture ‘4 de France.

Grâce à de nombreux et intéressants apports, n0 séance du 26 avril 1894, réservée au Con- cours spécial des Orchidées, était transformée - en une charmante exposition de printemps Les primeurs de la saison, des collections très: complètes de Lilas à fleurs doubles de M. V. Lemoine de Nancy, parmi lesquels un 3 blanc pur: M"° Casimir Périer, et un violet lie de vin très foncé non nommé, puis des pivoines L et des calcéolaires, ainsi que différentes plan- - tes de serre, étaient représentées par des lots E\ remarquables. Le La plante la plus admirée a été de nouveau . Culla Elliottiana, exposée par M. Bergmann, _ ’habile directeur des cultures de M. le baron —… À. de Rothschild à Ferrières-en-Brie; cette su- Danone nouveauté, dont il a été plusieurs fois _ question dans nos colonnes, n’avait pas encore « été présentée à une séance de la société, où, heureusement cette fois, une prime Dion D ritée de première classe lui a été décernée À l'unanimité. La spathe de cette fleur, analo- ) . gue à celle du Richurdia ou Calla Æthiopica,

MONITEUR D'HORTICULTURE

|

% une plante connue de tout le monde, est d’un Î

—. beau jaune foncé; les feuilles sagittées sont maculées de blanc, caractères distincts qui en 4 font une acquisition des plus méritantes. _ Quant aux Orchidées, c'était une profusion “4 de Cattleya, d'Odontoglossum, de Cypripèdes, etc. —…. Nous avons vu avec plaisir un nouvel amateur, À M. 0. Doin,prendre part à ce concours en appor- tant de ses serres de Dourdan, des espèces que Jonne rencontre que rarement aux expositions. Fi je Citons un fort Lælia superbiens, avec une inflo- rescence de plus de 2 m. de longueur, ter- | minée par un superbe bouquet de fleurons roses, un Oncidium fuscatum de toute beauté, les rares Odontoglossum nævium et Cattleya

ce Es 124

101

RE Schilleriana, le Phalænopsis Luddemanniana rubra, le ravissant Odontoglossum Cervantesi morada aux fleurons roses, un Cochlioda Noetzliana avec d'énormes fleurs d’un rouge cerise, puis un spécimen de Masdevallia Hout- teana garni de 120 fleurs retombantes qui pro- duisaient un effet très bizarre.

Une intéressante communication de M. l’ex- plorateur Dyboowski sur la flore du Congo et spécialement sur Le modus vivendi des Orchidées qu’il y a rencontrées a terminé cette séance- exposition, à laquelle heureusement un grand nombre de personnes étaient présentes,

OR. ser

LES PLANTES DE SERRES (Suite)

SERRE FROIDE Abutilon.

Cette belle Malvacée est une plante des plus utiles pour la décoration des serres froides. En pleine terre en été, dans jar- din fleuriste, elle est rustique et forme de belles touffes qui se couvrent de nom- breuses fleurs.

La multiplication se fait :

De semis, en février-mars, en terrines remplies de terre légère. Repiquage en terrines, et lorsqueles plants commencent à se développer, on les rempote dans des pots de 8 cent.

20 De boutures en juin-juillet,er prenant de jeuxes tiges dont la base est déjà aoûtée; cette multiplication se fait sur couche chaude ou sous cloche.

A l'automne, on peut relever les plantes de la pleine terre pour les mettre en pots, en leur conservant le plus de racines pos- sible. Un peu de chaleur est nécessaire pour assurer la reprise.

L'Abutilon : Boule de neige est très utile pour la fleur coupée. L’A. Zhompsoni est curieux par son feuillage panaché de jaune, el l’A. vexillarium est une plante très florifère avec de nombreuses branches grêles portant des feuilles lancéolées : fleurs axillaires au calice rouge clair el à corolle jaune clair. Sa sous-variété À. vexillarium marmoratum est curieuse par son feuillage marbré de jaune et vert,

Citons aussi les À.violel He TR teintée de violet clair; jaune orangé ; Duc de Malakoff à grandes fleurs globuleuses orangé clair et striées; insigne à fleurs blanches veinées de cra- moisi; Lemoinei, jaune clair; Prince d'Orange; Prince de Galles, rose clair; Purity, blanc pur; Purple Emperor, rose pourpre; Aeine des jaunes. \

Parmi les variétés naines et compactes nous signalerons les À. charmer, à fleur rose carmin; Crimson Banner, cramoisi; Fire Kiag,écarlate oranger; miniatum cou- leur chamois; rosæflorum; striatum, vieille variété à fleur orangé clair, panaché de cramoisi.

Acacia.

Les espèces du genre Acacia ne diffèrent du Mimosa que par les étamines en nom-

22 (7 02 a LL,

ACACIA DEALBATA (VILMORIN)

bre indéfini, et par la gousse qui est à une seule loge s'ouvrant en deux valves.

Les espèces d'Australie produisent de nombreuses fleurs de janvier à mai, et rendent les orangeries el serres froides gaies et intéressantes pendant plusieurs mois. Ce sont des plantes rustiques qui poussent en pleine terre partout la

Darwin à fleur

température hivernale ne descend ] dessous o zéro. Ces plantes sont facile

tat. Ces plantes Re ee l'ail le manque d'air occasionne l'an des insectes ; il faut éviter aussi resse. LITE

Ces arbustes se multiplient de leur germination est très facile. Voici les principales espèces : | ee à feuilles simples ou phyllod Acacia oxycedrus, À. armata, À

cillata, À. Riceana, A: vestita, À. A. sr ‘À: patte

VARIÉTÉS HORTICOLES : _ À PROPOS DU MUSA ENSETE. La culture n Musa ensete n’est pas à la portée de tout le monde, et procédé genéralement - employé pour lui faire passer l'hiver, diffère - complètement du suivant qui est attribué à un amateur anouyme du département de l'Yonne.

ù Au commencement d' De toutes les - racines de la plante sont rasées, et la plu- part des feuilles supprimées. On rempote pen vase aussi petit que possible, et on

_ place la plante en serre tempérée, et, en mars, elleest transférée en serre froide,

Il paraît qu'on obtient d'excellents ré- _ sultats au moyen de ce procédé que nous donnons sous toutes réserves.

__ LA CHALEUR ET CERTAINS VÉGÉTAUX

On sait que la chaleur nécessaire à la végétation est très différente suivant les _ divers genres de plantes. Mais ce qu'on sait moins, c'est que certäins végétaux peuvent résister à des températures qui suffiraient à la cuisson des légumes. Dans des sources chaudes d'Islande, à 80° et 85° vit une scillaria etaussi une Chara qui y fructifie. Un œuf cuirait en quelques minutes.

LE MONITEUR D’HORTICULTURE

103

|

Dans une source à 75° de l’île de Luçon fleurissent des Vitex.Dans les eaux de Car- libad, à 55°, et dans celles des Neubad, à 60°, végète l’Oscillaria amphibia, ce qui d'après M. Schnetzler, proviendrait d'une subs- tance gélatineuse qui entourerail ses filaments.

Il est vrai que ce sont des végétaux d'ordre inférieur, et on peut constater que les autres ne peuvent supporter une

température de 54 degrés. E. D,

LES ROSES DE COLLECTION

CLASSIFICATION D'AMATEUR

(Suite)

IT. R. MuULTIFLORE-NOISETTE

Le À. moschata appartient à une section botanique, les Synstylées, qui a fourni à nos jardins plusieurs lypes, no- tamment les /?. semperviréns et Arvensis.

En raison des affinités très étroites qui existent entre ces rosiers, les anciens auteurs ont admis dans notre groupe plu- sieurs formes hybrides des deux derniers et des /?. Indica ou Moisettiana.

Nous conservons encore un de ces hybrides la 2. N. Aimée Vibert, née, au rapport de Loiseleur-Deslongchamps, d'un semis du sempervirens.

Ces précédents nous indiquent le clas- sement à adopter à l'égard d’une nouvelle série de rosiers très intéressants : Ma Pa- querelte, Marie de Montravel, Mignonnette, Perle d’or.

Et leurs analogues, issus du À. multiflora ou polyantha, autre type spécifique de la section des Synstylées, par croisement naturel ou artificiel avec l’{ndica.

M. Eugène Verdier, dans ses catalogues annuels des Rosiers nouveaux, les a déjà appelés « Noisetle à rameaux courts », en signalant leur désignation impropre de «R. Polyantha-Remontants ».

Nous leur donnons le nom de multiflores- Noiselte conformément à l’ancienne appel-

lation du R. de Noïsette : Bengale-Noisette.

L

Fe. PPT TE tt RS re à) de {

S LOS EE. Dr.

LTÉE ANS. ON PPS ON RE se 104 LE MONITEUR D'HORTICULTURE

2222 0 oo

8 IV Rosiers de l'Ile Bourbon. (R. Borbonica.)

Très voisins des Bengale et des Thé, les R. de Bourbon se distinguent par :

Leurs rameaux : à bois d'aspect plus dur et plus terne, à aiguillons plus nombreux ou moins régulièrement égaux, entremêlés de quelques acicules et pcils glanduleux, plus ou moins promptement caducs, sur- tout vers les pédoncules; |

Leurs feuilles : lisses, mais peu ou point luisantes, à texture plus marquée;

Leurs fleurs : à pétales plus pressés, fai- blement odorantes, à teintes franches; les sépales souvent moins réfléchis lors de la floraison, plus couverts de glandes et d'as-

pérités.

On a beaucoup écrit sur l'origine et l'in- troduction des /?. de Bourbon.

Il nous paraît intéressant de reproduire ici Les principaux documents de Ci ne ques- tion.

M. Louis Chaix, horticulteur provençal, dans une monographie publiée en 1851- 4852 par la « Flore des Jardins de l'Eu- rope (1) », nous donne les renseignements suivants :

« D'après Loiseleur-Deslongchamps (2), M. Jacques, jardinier du domaine de Neuilly, reçut, en 1819, de l'Ile-Bourbon, par M. Bréon, qui était à cette époque Directeur des jardins royaux de cette.île, des graines d’un rosier qu'il sema et qui lui produisirent une nouvelle variété re-

marquable. En raison des différences assez

prononcées qu’elle présentait avec le Ben- gale ordinaire, cette variété fut considérée par les horticulteurs comme une espèce particulière et reçut le nom de À. de l'Ile Bourbon.

« M. Bréon, ajoute Loiseleur-Deslong- champs, a trouvé pour la première fois en 1817, à Bourbon, ce rosier, venu naturel- lement au pied d’une haie, dans la pro- priété de M. Edouard Perrichon, et, comme il lui parut offrir quelques caractères par-

oo

4, Direction Louis Van-Houtte, Gand. 2. Loc: cit, p-. 199:

cultiver fins le jardin dont il était dire

ticuliers, il l’arracha et l'emporta pou teur. On est dans l'usage, à l’Ile Bourbor MES de former des palissades et des haies ave ( * le À. du Bengale et le X. bifère, qu'on S- nomme aussi « À, de tous les mois» et qu'on y taille l’un et l’autre aux ciseaux deux à trois fois par an. La première espèce fleu- 54 rit toute l’année, hors Le temps des ADS : sécheresses ; Fe seconde donne presq toujours des fleurs trois semaines à

rosier, celui-ci Dune des fleurs: a = x comme il l'avait trouvé au pied d'une hais # Hd des deux espèces susdites, il juges RE

que c'était un hybride de Bengale féconc par la rose Bifère. us « D’après M. Pirolle :

Loiseleur-Deslongchamps, on envoya s lement des graines, et, suivant ROIS, : rosier arriva tout formé.

« On adoptera l’une ou l'autre de ce versions, Quant à moi, je me range volon tiers à l'opinion de Pirolle. Je dois ajouter, pour être historien exact, que ce dernier - considérait le Æ. de Bourbon comme un simple variété du Bengale. Il pensait d même à l'égard des À. Thé et Noïisette.

« Quoi qu'il en soit,ce nouveau rosier attira l'attention par sa vigueur et la nou- > veauté de ses caractères; ses fleurs, » &

nous est offerte se trouve déterminée. En 1853, M. Neumann, jardinier

Muséum, écrivait dans les « Annales de la Société d'Horticulture de Paris » :

- « Combien d'amateurs et de cultiva- teurs de rosiers ne savent pas encore que

- nest nullement l'Ile Bourbon?

«L'Ile n'a aucune espèce de rosiers indi- ènes ; on en a introduit du Bengale et autres pays, et, parmi ces importations,

sous le

a

| figure celle, connue en France, ; » Bourbon même, ainsi qu'à Maurice, que sous le nom de X, Ædouard. _ « L'origine du premier nom n’a jamais É été basée que sur une supposition, et celle - de son véritable nom, la voici : « Un négociant fort riche de l'Ile Mau- ce étant mort, son épouse, grand ama- ur de plantes, voulant perpétuer sa mé- loire, chercha une fleur à laquelle elle ût attacher le nom de son mari. Elle

« Telle est l’histoire de cette rose, que . j'ai entendue raconter dans les colonies de Bourbon et de Maurice. « Lorsqu'elle fut introduite à Bourbon, elle y donna des graines que M. Bréon en- voya en France à M. Jacques; ces graines _ réussirent et donnèrent des fleurs un peu dégénérées, ce que l'on constata plus tard. Cette espèce ayant été semée comme ve- ant de l'Ile Bourbon, M. Jacques pensa bien ne pas lui donner d'autre nom, n’en sachant pas plus long. _ « Plus tard, lorsqu'en 1824 je revins en France, j'en apportai plusieurs individus - francs de pied, dont les fleurs étaient plus doubles et plus nombreuses que celles obtenues par M. Jacques. En passant à . Rouen, je remis une bouture à M. Du- - breuil, en lui donnant le nom d’£'douard; au bout de deux ans, on ne connaissait plus à Rouen cette rose que sous le nom de Dubreuil. MARCEL FAUNEAU, (A suivre.)

nom d'Ale Bourbon et qui n'est connue à

SRE

.

105 DE LA GELÉE

DES EFFETS QU'ELLE PRODUIT SUR LES VÉGÉTAUX

Les froids, il y a quelques mois, mena- çaient de persister, de devenir des plus ri- goureux et de nous rappeler les gelées les plus désastreuses dont nous ayons eu à subir les effets. Heureusement, après une quinzaine de jours d’un froid de10à15°cen- tigrades le thermomètre devenu clément s’est élevé à un niveau supportable : c'est pourquoi nous ne lui tiendrons pas ran- cune de ses manifestations froidureuses, puisqu’ila bien voulu ne pas lesrenouveler.

Rappelons succinctement les gelées mé- morables qui se sont produites aux XVI°, xvu*, xvirr siècles, dont les effets ont été si désastreux, etremarquons que les mêmes effets se sont produits dans les hivers ri- goureux du Siècle présent : les mêmes essences d'arbres et d’arbustes ont été atteintes par ces froids sévères (1879).

Les fortes gelées qui depuis 1683 pour

} ne pas remonter plus loin se sont telle-

ment montrées préjudiciables à la sylvi-

cultureet à l'horticulture en Europe, qu'on

est toujours dans la crainte de les voir se renouveler.

« Les Transactions philosophiques > nous rapportent que, dans le grand froid de 1683, des chênes, des ormes, des noyers, se fen- dirent à ce point qu'on voyait le jour à travers et que ces fentes en se formant faisaient autant de bruit que l'explosion d’une arme à feu; cet accident arrivait non seulement aux troncs mais encore aux branches principales et aux racines.

La gelée de 1709 à été remarquable dans toute l'Europe; c’est la plus forte et on peut dire que c’est la plus universelle dont il soit fait mention, disent les auteurs de l'époque ; elle s’étendait en France, en Angleterre, en Danemark, en Allemagne, en Italie, enfin presque partout en E £urope,

à l'exception de l'Ecosse et de l'Irlande on s’en est très peu ressenti. En Italie et en Provence, tous les orangerset les oliviers, en France, les noyers et un infinité d'autres

_arbres ont été détruits par ce froid.

« Ces arbres, dit Gouteron, détruits par la

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des plus gros arbres à

106 ET

gelée étaient gangrénés ; ce qui est l'effet d'un sel corrosif qui a altéré leur texture ; il ajoute : qu’il y a tant de ressemblance entre la gangrène que le froid occasionne aux végétaux et celle qui infeste les ani- maux que toutes deux doivent avoir des causes analogues. Des humeurs corrosives doivent brûler les parties des animaux, et le nitre aérien condensé produit les mêmes

effets sur les plantes. » (Mémoires de l'Aca-

démie des Sciences, année 1709.)

Le D' Derham a signalé en outre, que si les espèces du règne animal (oiseaux et insectes) avaient bien souffert cette année,

les végétaux avaient souffert davantage ;

peu d'espèces avaient échappé à la rigueur du froid, le Laurier, le Laurier Rose,les Romarin, Cyprès, Alaterne, Philly- rea, Arbulus, Laurier tin, et la plus grande partie des sous arbrisseaux ont été univer- sellement détruits. Il ajoute que la sève noyau a été si con- gelée qu'elle s'est arrêtée dans les branches et les tiges, et qu'elle y a engendré des ulcères semblables aux engelures. Ces ulcères paraissaient dans plusieurs parties des arbres ; les boutons même des feuilles

et des fleurs ont péri entièrement et se sont

changés en une matière farineuse. Il est à remarquer que les végétaux pendant l'hiver soutfrent beaucoup plus du soleil que du froid, parce que les rayons du soleil fon- dant la neige et ouvrant la terre, laissent les plantes plus exposées au froid de lanuit.

Le froid de 1728 à 1729 fut remarquable, il dura quelques mois et fit périr un grand nombre d'arbreset de plantes dans plusieurs parties de l'Europe. Le thermomètre a descendu à 20° au-dessous du point de congélation, alors un grand nombre de Lauriers tin, Phillyrea, Alaternes, Romarins, Arbousiers, et d'autresarbres et arbrisseaux persistants souffrirent beaucoup; les Poi- riers, les Plaianes, les Noyers, ainsi que plusieurs autres espèces perdirent leur écorce ; c'était principalement sur la partie exposée à l'Ouest que l'écorce tombait d'abord.

La rigueur du froid diminua vers le milieu de décembre jusqu’au 23 du même mois, alors un vent froid, pénétrant, souf-

LE MONITEUR D'HORTIC

qu'ils n'eussent point été ouverts.

cependant alteindre le degré d'int en d'auparavant; le temps resta à la & jusqu'au milieu du mois de mars, quelques intervalles d'un temps plus d ce qui avança les fleurs précoces, froid revenant ensuite, les fit périr r to fait tels que les Crocus, les Hépatiques, Îris de Perse, l'£llébore noir, les Dapl et d'autres Fou PHnaRIsERRs ee

en pleine 4 terre pendant ces interva doux, furent perdus en grande partie: fèves et les pois précoces périrent presqu tous, ainsi que des arbres truitiers noi

En Angieterre la gelée était plus te que dans les pays méridionaux . France les Oliviers, les re les Al

En Hollande. les pins et les sapins ru que d'autres espèces originaires des

gâts dans les jardins, les Re e . bois, les effets s’en sont rois er

sionnés dans les jardins et les campa il faudrait y consacrer un volume, notre but en insérant ici ces mere

1879), nous ne pouvons qu ‘engager à ployer des précautions qui, dans cer

JURISPRUDENCE RURALE

CLOTURES ET PLANTATIONS LONGEANT k LES VOISINS

our les agriculteurs, nous dit Zyon ticole, la distance à observer pour clô- er une propriété est importante à con- ue, afin d'éviter des froissements mour-propre toujours regrettables et le s souvent des procès.

ce qui concerne les clôtures sèches, les peuvent être placées sur la limite me de la propriété, de manière à n'em- piéter en rien sur les terres voisines. ‘ie les plantations, l'article 671 du

e ainsi:

Il n’est permis d’avoir des arbres, ar- - brisseaux et arbustes près de la propriété “voisine, qu'à la distance prescrite par les règlements particuliers actuellement exis- JE ants. ou par des usages constants ou re- connus, et, à défaut de règlements et usages, qu'à la distance de deux mètres “de la ligne séparative des deux héritages, pour les plantations dont la hauteur dé- passe deux mètres el à la distance d’un _demi-mètre pour les autres plantations. » La loi ne fait donc plus que deux dis- Étions, quelle que soit l'essence des “arbres employés aux plantations: ou ls L. auront moins de 2 mètres ou bien ils dépas- seront cette hauteur.

1 s'ensuit que les haies vives, qui atteignent généralement pas 2 mètres de - hauteur, seront plantées à 0" 50 du voi- sin, quant aux arbres fruitiers ou autres résentant un certain développement et épassant deux mètres en hauteur, leur pied sera planté à deux mètres de l’héri- age du voisin,

_ Avant 1881, il n’en élait pas ainsi; pour pe la distance à observer, on tenait compte de la nature de l'arbre sans se préoccuper que l'arbrisseau planté restait inoffensif pendant un certain nombre d'années.

Le texte nouveau, de l’article 671 est beaucoup plus clair et coupe court à tout commentaire.

LE MONITEUR D'HORTICULTURE

EEE

ode civil(modifié par la loi de 1881) s'ex- |

Cette règle ne doit pas s'appliquer aux espaliers. En effet, le deuxième alinéa de l'article 671 s'exprime ainsi :

« Les arbres, arbustes, et arbrisseaux de toutes espèces peuvent être plantés en es- paliers, de chaque côté du mur séparatif, sans que l'on soit tenu d'observer aucune distance, mais ils ne pourront dépasser la crête du mur.

« Si le mur n'est pas mitoyen, le pro- priétaire seul a le droit d'y appuyer ses espaliers. »

On pourrait se demander comment se

mesure la distance pour effectuer les plan-

tations.

La limite divisoire étant déterminée exactement, des distances de 0" 50 et 2 mètres seront prises à partir de cette limite jusqu'au centre du pied de l’arbuste ou de l'arbre.

Dans le cas les arbustes et arbris- seaux ne sont pas plantés à la distance lé- gale, l’article 672 (modifié par la loi du 20 août 1881) pose Les règles à suivre.

« Art. 672, Le voisin peut exiger que

les arbres, arbustes et arbrisseaux, plantés à une distance moindre que la distance légale soient arrachés ou réduits à la hau- teur déterminée dans l’article précédent, à moins qu'il n'y ait titre, destination de père de famille, ou prescription trente- paire.

« Si les arbres meurent, ou s'ils sont

coupés ou arrachés, le voisin ne peut les remplacer qu'en observant les distances légales. »

Ainsi, la loi actuelle n’exige pas l'arra- chage des arbres plantés à une distance moindre de 2 mètres, mais seulement leur réduction à une hauteur de 2 mètres : le propriétaire peut bien les arracher, mais il est des cas la réduction à la hauteur légale suffit pour les conserver.

La loi fixant une hauteur invariable de 2 mètres, doit-on, tous les ans, exécuter laréduction de la végétation annuelle à cette hauteur légale : il semble qu’en droit cela doit être exigé, bien que cela sem- ble un peu draconien; toutefois, comme la loi est muette, il y a lieu d'interpréta- tion dans chaque cas particulier, soit qu’il

108

s'agisse d'arbres fruitiers, forestiers ou d'agrément.

Le seul cas l'arbre doit être arraché c'est lorsqu'il à été planté à une distance moindre de 50 centimètres.

Enfin, nous complétons cette note par l'article 673 (modifié par la loi de 1881).

« Art. 673. Celui sur la propriété duquel avancent les branches du voisin, peut contraindre celui-ci à les couper. Les fruits tombés naturellement de ces bran- ches lui appartiennent.

« Si ce sont les racines qui avancent sur son héritage, il a le droit de les y couper lui-même.

« Le droil de couper les racines ou de faire couper les branches est imprescrip- tible. »

Tout propriétaire ne peut supporter la servitude de branches occupant son terrain même lorsque les arbres qui les portent sont placés à la distance légale ; il y a donc lieu de les couper à l’aplomb de la limite divisoire, et ce soin incombe au proprié- taire de l'arbre. Pour les fruits tombés naturellement de ces arbres, il n’y a pas de doute, s’il y a servitude, il doit y avoir profit.

Pour les racines, c’est le propriétaire lésé qui doit en faire la coupe, parce que le voisin ne peut venir faire des entreprises chez celui-là et qu'il ne peut savoir bien exactement quel est le dommage qu'il porte au voisin. Cette disposition nous paraît très sage pour éviter des tiraillements et des procès, d’ailleurs ce droit est réci- proque et peut être exercé par les deux voisins.

A. C. %

BIBLIOGRAPHIE

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Petite Poste. Les Catalogues reçus.

D PR S RE SEE D te: ARTS

| PL rl

3 ; SE = 7 Es TS mr >

: Au Ministére de l'Agriculture. Récompenses accordées à l'horticulture dans D Les Concours régionaux agricoles de’ 1894: - Orléans du 5 au 13 mai :

_ HonriouLTurE : Prime d'honneur : Objet d'art et 300 francs à M. A. Gouchault, à ._ Orléans.Médailles de bronze et 500francs __ à M. Foucard à Orléans, et 300 francs à M. Dutrop à Saint-Jean le Blanc, et 200 fr. à MM. Montigny père et fils à Orléans, et . 200 francs à M. Coutant à Orléans, et 100 fr. à M. Brochon à Orléans, et 100 francs à _ M. Beaulieu à Mardié.

_ ARBORICULTURE : Prime d'honneur : Objet _ d’artet 300 francs à M. Vigneron, rosiériste - à Olivet.Médailles de bronze et 250 francs à M. Soisson, horticulteur à Darvoy, et 200 francs à M. Sagot, horticulteur à Pithi- —. viers, et 450 francs à M. Dumas, fleuriste à Orléans, et 400 francs à M. Tabart, jardinier

ne à Orléans.

…. Les Primes d'honneur aux Concours géné- # _ rauæ.— Les Concours pour la prime d'hon. - neur à l'horticulture et à l’arboriculture, . dansles Concours régionaux pour les années _. 1895 à 1900 ont été arrêtés comme suit : 1895, pour les départements de Maine-et 25 Mal IS94.

- GRAVURES NorREs : Houblon du Japon à feuilles panachées. Tabac géant à feuilles panachées.

LE MONITEUR

D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

. CHRONIQUE : Au Ministère de l'Agriculture. Récompenses accordées dans les. Concours régionaux agricoles de …_ 4894. Les primes d'honneur aux Concours régionaux. Mérite agricole. Un Laboratoire d’entomologie à.

Paris. Les élèves de l'école d'Horticulture de Villepreux, Hymenocallis Deleuili, Il y a des Scolopen= - drium. A propos de décorations. Expositions pour 1894. Souscription Victor Lemoine. Lucien Chauré.— - Mravaux du mois de Juin. Jean-Ernest-Chauré. Les plantes de serre (suite). Serre froide : * Anopterus Acrophyllum. Aphelexis. Agapanthus, Jag. Plantes nouvelles. Jean Katy Un Aroïdée gi-

- gantesque : Amorphophallus titanum. 0. B. Entomologie horticole : Le Criocère du Lis. E. Savard. —- - Lettres horticoles: A l'exposition de Lyon, Jean de la Guille. À l'exposition d'Orléans. Lucio.

Adenandra.

Myosotis des

Loire, Marne, Puy-de-Dôme, Haute-Ga- ronne, Isère. |

1896, Eure-et-Loir, Aisne, Allier, Lot-et- Garonne, Hérault.

1897, Ille-et-Vilaine, Haute-Saône, Cher, Gironde, Drôme.

1898, Orne, Ardennes, Hautes-Pyrénées, Rhône.

1899, Vienne, Somme, Côte-d'Or, Aude, Bouches-du-Rhône.

1900, Loire-Inférieure, Vosges, Indre, Tarn-et-Garonne, Alpes-Maritimes.

Haute-Vienne,

Ces récompenses seront décernées à la distribution solennelle des prix du Con- cours régional qui aura lieu, l'année sui- vante, dans les mêmes départements.

Les demandes à concourir devront être adressées à la Préfecture, avant le mars, terme de rigueur, de l’année a lieu le Concours; passé ce délai, toute demande sera refusée. ;

Rappelons, à ce sujet, qu’au dernier Con- grès horticole d'Orléans, il a été émis le vœu: qu'aulieu des deux primes accordées à l’horticulture, et à l’arboriculture et à la culture maraichère réunies, il en fût créé trois : une pour l’horticulture, une pour l’arboriculture et une pour la culture maraîchère, el, pour ne pas augnienter les crédits, que la somme affectée à ces primes fût partagée en trois, ainsi que la valeur des objets d'art, et que, de plus, pour ne pas diminuer la valeur de cette haule récom- pense, chacune de ces primes fût accordée intégralement sans pouvoir être divisée.

nard, un laboratoire d'entomologie pour mission d'étudier les insectes qui lui

Le Congrès a émis aussi le vœu: a |

jury, chargé d'attribuer ces récompenses, fût composé de personnes eompétentes, el choisies, de préférence, parmi les lauréats des années précédentes.

Ces vœux sont si naturels, que nous sommes persuadé quil suffira de les transmettre à M. le Ministre de l'Agricul- ture pour que M. Viger, qui sait étudier à

fond les questions de son administration, AS y donne rapide satisfaction.

a

Mérite agricole : à Orléans, a remis la

MM.Menault inspecteur général de l’agri-

culture, Foucard, horticulteur à Orléans, Villain-Tournois, maire de Beaugency et

David, constracteur-mécanicien à Orléans, et celle de chevalier à :

MM. Delaygue, Fe er Te des forêts, Breton, pépiniériste à Orléans, Che- vallier, horticulteur à Beaugency, Devade, maire de Nevoy, Gésu, instituteur à Che-

_ villy, Martignon, cultivateur à Sully, Mas- cré, ferronnerie d’art à Orléans, G. Mantin, amateur à Olivet, Montigny père, horticul- teur à Orléans, Niez, agriculteur à Vernis- son et Rivierre, constructeur à Orléans.

Ex

Unlaboratoire d'en tomb ten Pare. l'Agriculture vient :

Le Ministère de d'organiser, à Paris, 16, rue Claude-Ber- à l'Institut national agronomique, qui aura

seront adressés, et de procurer gratuite- ment tous les renseignements concernant leur destruction.

Cette stalion sera dirigée par M. le D" Brocchi, professeur à l'Intitut, assisté de M. le D' Marchal, chef des travaux.

Cette école supérieure renferme déjà des laboratoires d'essais de semences, de fer- mentations et de pathologie végétale qui aident puissamment au progrès. de l'agri- culture et de l’horticulture.

SR

Les élèves de l'École d’horticulture de Villepreux viennent de partir pour

à travers les établissements, ho ico

teur, M. Guillaume, dix de ces apprer

RER É ETES

| M. Viger, Ministre de : _ l'Agriculture, qui présidait la distribution , des récompenses

croix d'’officier du Mérite agricole à :

fleurs furent préser vés. SE

dodanle le voyage » annuel réser meilleurs sujets. Voyage d'instruc

l'étranger. Sous la conduite de ie dévoué

jardiniers sont partis pour visiter la Suis

Lyon.

Aou Amaryllidée (troie kin par M. Mac-Owan et.

août. Cette plante, dite cure poussée à l'engrais, atteint un développ ment admirable.

Il y à des Scolopendrium. ot \c confrère, l'/ustration horticole, rap qu'un. cultivateur de l'ile de Je ‘sey le jardin était ravagé par les m ilyen a partout, parait-ill après épuisé tous les moyens d'avertissi possibles : 2! y a des pièges à l armes à feu, -probabl ement même des marmites à renversement, sans résultat, eut une idée géniale, il fit un tableau sur lequel se lisait : vous des Es L'effet fl -que, parait-il ! Epbuiasies par le no

D

n'osa plus s'aventurer, et les fruits et Pre

tra-t-on ?

Il est vrai que le répertaire: de culture, y compris celui des orchidées renferme encore d' autres noms aussi |

que l'embarras du cho

Se non è vero, ë bene trovato "2

6 ferme,ces jours passés, à l'occasion Run accordées Aeñus quelque

bord chez M. Dupanloup, grainier, arrosait sa croix d'officier du Mérite ole avec ses amis, ses fournisseurs et employés.

268 toasts à la prospérité de la maison n'ont t pas manqué, et à la suite d’un gentil speach, de M. Rabier, député du Loiret, qui dait cette réunion, et qui a bu à la de M. Viger, ministre de l’agriculture, I & relaté les mérites réels, un assis-

coup. Piennes et Larigaldie.Il a andé de plus à tirer une lettre de

tles employés de la maison Den. l'ar- te paysagiste de Passy, dont il dirige vec tant de soin les travaux,qui ont profité ë ce que la croix de chevalier du Mérite ole lui avait été accordée à l'occasion C hicago pour lui offrir un brenze d'art, témoignage de sympathie el, ce qui ne âte rien, un dîner, comme il n’y à encore chez Marguery qu'on sait les servir.

“encore toasts nombreux : au nouveau alier ; à la prospérité de la maison et loire de l'architecture paysagiste fran-

en passant, M. et M”° Ch. Baltet, et M Marsais, MM. M”° M! Deny, _ Croux, Lefebvre, Gatellier, Thuil- 4 etc., etc., On a dansé ferme,et en vertueux on a vu lever l’aurore.

EE

Expositions pour 1894. L'exposition

rticulture de Paris a ouvert ses portes

ine affluence nombreuse de visiteurs,

rcredi dernier; elle prendra fin le 28 mai eures du soir.

ppelons à nos lecteurs qu elle se tient,

)NITEUR D'HORTICULTURE au

cetle année, au Jardin des Tuileries, sur la terrasse qui longe la rue de Rivoli, entrée rue de Castiglione.

Tous les jours, de 3 à 5 heures, concert |

gratis.

Cette expérience nous montrera si ce nouvel emplacement est préférable au Pavillon de la Ville ; le dévoué secrétaire général, M. Abel Chatenay,et la commission d'organisation,y ontgrande confiance.Qu'il en soit ainsi!

Le plan du jardin, sous la grande tente, dessiné par M. P. Cottani, est très réussi, les exposants ont été si nombreux,qu'il n’a pu être satisfait à la quantité de places de- mandées; les produits sont admirables, et tout fait prévoir un grand succès et un bon résultat final.

Des conférences promenades auront lieu à 10 heures du matin : Le jeudi 24 mai : Sur la culture potagère par M. H. de Vil- morin ; Vendredi 25 : Plantes annuelles et vivaces par M. Max. Cornu ; Samedi 26 : Arboriculture d'ornement par M. Ch. Bal- tet ; Dimanche 27, Les orchidées par M. L. Duval; Lundi 28 : Arbustes de terre de bruyère par M. Chargueraud.

Gournay, Au 14 au 16 juillet, exposition organisée par la Société d'horticulture du Raincy. M. Le Chéruyer, secrétaire géné- ral, allée du Château-d'Eau, au Raincy (Seine-et-Oise).

Cherbourg, du 7 au 10 juillet.

Rennes, du 7 au 10 juin.

Gand (Belgique), du 11 au 13 novembre (Chrysanthèmes et Orchidées).

Milan (Italie), du 2 au 11 juin.

E

SOUSCRIPTION POUR OFFRIR UNE CROIX! D'OFFICIER DE LA LÉGION D'HONNEUR À M. VICTOR LEMOINE, HOR- TICULTEUR A NANCY.

fre Halo RS ri en NE LU MM. François Lemoine, horticulteur à Chà-

J0ns-sur- Marne. Are 1bera0 René Lemoine, horticulteur à Châlons-

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LUCIEN CHAURÉ,

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TRAVAUX DU M MOIS DE. JUIN.

On devra supprimer les ins superflus sur les abricotiers, cerisiers et sur les arbres à fruits à noyau en espalier.

On arrosera,en cas de sécheresse, le pied des arbres transplantés cette année.

On pincera l'extrémité des rameaux de la Vigne à deux feuilles au-dessus du rai- sin, mais on ne pincera pas les rameaux qui doivent servir à la production de l'an- née prochaine.

On visitera le jardin fruilier; si quelques rameaux s’emportent et menacent de dé- former soit les arbres formés, soit ceux à haute tige, on les pincera; si quelques rameaux gourmands apparaissent (ceux-là percent sur le vieux bois) on les suppri- mera complètement à moins qu'on n'ait besoin de remplir un vide; dans ce cas, quand le rameau aura atteint la longueur nécessaire, on le rognera d'environ un tiers pour recommencer pareille suppression, aussitôt qu'il sera repoussé; en le pinçant ainsi plusieurs fois pendant le cours de la saison végétative, on vieillira le bois et it pourra se mettre à fruil. Sans cette pré- caution on serait obligé d'attendre bien des années avant d'obtenir des résultats, ce qui est le fait des branches gourmandes.

JARDIN POTAGER

On plantera des Haricots flageolets nains, des H. Suisses à rames,et des H. mange- tout pour les récoltes tardives.

On ramera les Pois dix jours après qu'ils seront levés.

On renouvellera tous les semis du mois

précédent.

On terminera la récolte des Asperges fin juin.

On sèmera Epinards, Belle-Dame,

Navets (autant que possible quandletemps se mettra à la pluie, car alors, ils pousse- ront vite el ne seront pas attaqués par les altises), Céleri à couper, Carottes hâtives courtes, G. demi longues pour l'hiver, Pa- nais, Choux de Milan, Choux de Bruxelles, Choux pormmés de Vaugirard, Choux-fleurs brocolis, Cresson alénois, Radis noirs et les autres espèces, Raiponce, Chicorée, rjaitue et L.Romaine, etc.

LE | MONITEUR D'HORTI

. On sèmera les fleurs no Ile vivaces : _Benoîte, Pise Camp

el

A Alfese. Digitalé, unions, mocarpus, Gaillarde peinte, Gen toutes les Giroflées, Lobelia Lophospermum grimpant, Lupi chn Mauraudia, Matricaires, Mufliers, Myos OEillets de is ne (Sauge), etc.

tions aux serres, maintenant fe : grande. partie de leurs hôles sont à la pleine terre. à SAN Re nt

ne

(Suite. 7

SERRE FROIDE RE Adenandra. Ce sont des arbustes à feuilles p!

lorsqu'ils sont fleuris et rendent: de. tables services pour la décoration serre froide.

L'A. speciosa est aussi un atbrisste Die _vert foncé, obovales HPADRES

foncé, en ombelle terminälé. L’A. uniflora a les fleurs fsoli Le

breuse.

s vert à feuilles ovales, irrégulière- lentées, coriaces, vu vert foncé

nés de sable blanc Del jai con- a multiplication se fait plutôt de

t des feuilles d'un vert foncé, compo- sées de folioles dentelées, d'un effet très

qui driques 5 le calice a 5 sépales, 10 éta-

La multiplication se fait difficilement de juturage : ; le couchage ou marcottage ISSiÉ mieux. Le semis se fait en terrines * couche ; repiquer quand les plants sont peu forts, en ménageant les racines; la

à meilleure époque est la fin de février pour le rempotage des plantes, en terre de “bruyère fibreuse additionnée de sable fin. 1 bon drainage est indispensable pour la nté des plantes, car jamais il ne faut sser sécher la terre.

La position la plus aérée de la serre est meilleure. Lorsque les sujets sont forts, s on peut les mettre en pleine terre, en sol 1 peu plus substantiel, dans le jardin iver, en lieu frais, sain et éclairé.

Aphelexis.

. Los Aphelexis Helipterum, ne sont ju'ün démembrement du genre Helichri isum le la famille des Composées. Ge sont des lantes originaires du Cap de Bonne- Espé- nce à feuilles cylindriques, allongées et

4 oplerus bass est un arbrisseau

nemental. Les fleurs sont en grappes

Ces plantés passent pour être très diffi- ciles à cultiver; cependant on réussit bien

avec le compost suivant : terre de bruyère

fibreuse, terreau de feuilles, sable blanc auxquels on ajoute quelques morceaux de charbon de bois.

L’A.humilis grandiflora,aux capitulessoli-

taires à involucre formé d’écailles d’un

rose pourpre, produit uné abondante flo- raison.

L’A. Barnesii a les fleurs rose clair.

L’A.macrantha purpurea esila plus belle variété, feuillage lisse, luisant et donnant une profusion de fleurs d’un pourpre foncé.

La variété macrantha rosea est distincte par son port compact et ses fleurs d'un rose délicat, |

La multiplication se fait par le bouturage en serre froide. Lorsque la reprise est com- plète, donner beaucoup d'air et rempoter dans des pots propres et bien drainés. Les arrosages seront faits à l’eau de pluie au- tant que possible. |

Agapanthus.

Ces plantes, de la famille des Liliacées, oni, l'été, leur place toute trouvée près d'un rocher, à côté des plantes aquatiques. L'hiver on les remise dans la serre froide, lorangerie, et au besoin dans un cellier, le plus près possible de la lumière. On les cultive en pots, et lorsque les spécimens deviennent forts, on les met en caisse ou en bacs. Une terre substantielle, mé- langée de sable de rivière et additionnée d'engrais bien décomposés, avec un bon drainage, de l’eau en abondance pendant

ja ‘végétation, contribueront à une belle .

floraison. En revanche, en hiver, les arrosages seront restreints et les plantes placées dans un endroit sec et sain.La mul- tiplication, opérée de préférence après la floraison, se fait d'éclats.

L’'Agapanthus umbellatus est une vieille plante bien connue sous le nom de Z'ubé- reuse bleue; ses fleurs nombreuses, ino- dores, bleues, disposées en grappesumbel- liformes s'épanouissent de juillet à sep- tembre.

221 à. | «

114

L’'A. umbellatus albiflorus est une plante plus délicate qui demande moins d’eau et qui, lorsque les feuilles commencent à jau- nir après la floraison, exige une période de repos jusqu'au printemps. Cette plante, originaire du Cap de Bonne-Espérance,est plus vivace que la précédente et donne des fleurs en larges ombelles blanc pur.

A. umbellatus maximus, variété robuste, à fleur bleu d'azur, rayée ou ombrée plus foncé. |

L’A .umbellatus flore pleno, est une excel- lente acquisition, qui a sa place toute mar- quée à côté de l’ancienne variété ; magni- fiques ombelles aux fleurs doubles d'un

beau bleu azuré. : JAG.

PLANTES NOUVELLES La vogue qui s'attache aux plantes pa- nachées, soit pour la fleur, soit pour le feuillage, est loin de se ralentir, aussi ob- tiennent-elles toujours un certain succès. Signalons parmi les nouveautés annon- cées par la maison E. Forgeot et Ci° de - Paris, le HourLoN pu JAPON À FEUILLES PANACHÉES (Æumulus Japonicus variegatus). Issue de la variété à feuilles vertes qui,

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HOUBLON DU JAPON A FEUILLES PANACHÉES

comme nous l'avons déjà dit, est appelée à remplacer le Houblon vulgaire, pour sa vigueur et sa propriété de ne pas se dégar- nir du bas ; cettenouvelle variété, dont les

LE MONITEUR D'HORTICU

feuilles sont panachées de blanc, l'autre, garnira ep les ornant,les tre les vieux murs ou les troncs d'arb

_cette ravissante petite plante, con tous, qui est panachée de bleu su blanc; il en existe néanmoins une at variété dont les feuilles sont panaché

l'IMPATIENS AURICOMA ou PBalsamine

utiles pour l’ornementation des ! pendant l’hiver pour la ple ineter bon sol et en bonne exposition, l'été.

Le

MY0SOTIS DES ALPES, PANACHÉ, STR

ce n'est plus le feuillage, mais la f ur

ML 2 Di En

Signalons aussi comme bonne nouveau

IMPATIENS AURICOMA

sa teint de 60 à 80 centimètres et donne des | 4 fleurs jaune vif, absolument semblables : ; | comme forme à l’Zmpaliens Sultani; du reste la culture est la même. Semer sur uche dès mars, repiquer deux ou trois

sition mi- RES en sol très ler dès Fe qu' il fait chaud.

TABAC GÉANT À FEUILLES PANACHÉES

feuilles panachées de jaune, l’autre à feuilles panachées de blanc, possèdent les mêmes qualités en ajoutant celle de la panachure. La même panachure s’est aussi rencontrée sur le Tabac ordinaire. JEAN KarTy.

ITEUR D'HORTICULTURE

Crime

UNE AROIDÉE GIGANTESQUE

AMORPHOPHALLUS TITANUM

M. F. W. Burbidge,qui a exploré pendant 2

de longues années les îles de l'archipel malais pour le compte de {a maison Veitch de Londres, a publié dans The Garden sur l'Amorphophallus titanum un article très intéressant que nous traduisons en partie pour nos lecteurs.

Lorsque cette plante fleurit pour la pre- mière fois l’an dernier aux Jardins bota- niques royaux de Kew à Londres, ce fut tout un événement à cause de sa fleur co- lossale qui dégageait des parfums (!l) si fétides qu'il ne fut presque pas possible de pénétrer dans la serre chaude on la cultivait, tant cette odeur était nauséa- bonde et suffocante.

L’Amorphophallus titanum est une remar- quable plante vivace, bulbeuse, croissant à l'état naturel dans les endroits chauds et marécageux des forêts vierges des îles de Bornéo et de Sumatra; elle est connue des Malais sous les noms de sikaribut ou de grubué, suivant les pays.

Les énormes bulbes de cette Aroïdée atteignent un diamètre variant entre 0,25 et 0,40 cent. Cette fleur infecte,qui fait son apparition avant la feuille, se développe sur un pédoncule qui ne dépasse guère 0,25 à 0,30 cent. de hauteur, supportant une spathe très épaisse, presque dure comme du cuir et de la couleur d’un chou rouge; cette spathe entoure un spadice de 0,50 à 0,60 cent. de longueur sur 0,10 cent. de diamètre qui ressemble assez à un régime de maïs et qui, à sa maturité, se couvre de 409 à 450 baïes d’un beau rouge brillant. Cette bulbe colossale donne nais- sance à une feuille solitaire, croissant très rapidement,d’au moins 0,20 cent. par jour, et qui ne se ramifie que lorsqu'elle atteint une hauteur d'environ 2 mètres, pour se couvrir alors d’une quantité de fo!ioles. Le pétiole de cette feuille gigantesque, qui ressemble à un tronc d'arbre, est d’un beau vert clair et luisant, puis admirablement maculé de jaane et de blanc.

M. Burbidge termine son récit en affirmant qu'il a découvert à Ajer Mant-

eu | je 2

joer, des exemplaires atteignant de si grandes dimensions, qu'il lui à fallu jus- qu'à cinq porteurs indigènes pour en faire

transporter un spécimen depuis le fond

d'une forêt, jusqu'à la hutte il avait établi son campement. 5 L'Amorphophallus titanum, que nous ad- mirons chaque été dans les Jardins bota- nique royaux de Kew, est cultivé dans le grand aquarium, comme plante isolée sur Je bassin qui renferme la Reine des eaux

(Victoria Regia), il étonne tous les visi-

teurs par ses dimensions colossales et par son port majestueux. Maïs comme c’est le cas d'une grande partie des plantes bul- beuses, il entre au repos en automne, sa grande feuille jaunit, puis se dessèche et son tubercule ne se remet en végétation qu'au printemps suivant, pour atteindre le maximum de son développement pen-

dant le courant de l'été.

LE CRIOCÈRE DU LIS

(Crioceris merdigera).

Le Lis (Zilium candidum), que lon voit dans les jardins et dans les parterres, en fait l'ornement par l'éclat, la grandeur et l'odeur suave de ses fleurs. Charlemagne voulait qu'il partageât, avec la Rose, la gloire de parfumer ses jardins, et s’il faut en croire les antiques récits de nos aïeux, le vaillant Clovis reçut un Lys céleste le jour la victoire et la foi lui furent don- nées.

Cette belle plante est exposée aux ra- vages d'un petit insecte qui, lorsqu'il se multiplie, en dévore les feuilles, les salit et en fait un objet de dégoût ; lorsqu'on le prend, il fait entendre ure légère stridula- tion ; ilattaque aussi les fleurs : vers la fin

d'avril, et les premiers jours de mai, dans

certaines années, un peu plus tard, ordi- nairement on remarque sur les feuilles

LE MONITEUR D

du Lis des petits paquets dordure no humide qui grossissent peu à peu et q

place, mais qui se meuvent lente

sont pas entièrement fixés à la mu

laissant sous eux la plante rongée cée. Si on enlève ce petit tas d'ordu trouve dessous une larve d'un rougl nâtre qui broute la feuille et se ee de ses excréments. Son anus est si sement placé que les matières | qu

la larve se trouve, en: Lrès peu AE re d une épaisse couche de ses

qui dure au moins une heure, elle ses œufs, au nombre de sept ou huit, le. voisinage l’un de. d'autre «sur la feuille, puis elle va sur d'autres rs

oblongs, rougeâtres, enduits éün Fe visqueux qui les colle à la feuille à la so tie du corps. Au bout de quinze jours e

viron, selon la chaleur, les petites larve en sortent, se mettent à brouter les fe les et à se recouvrir de leurs excrét Elles arrivent au terme de leur erois à la fin de mai, et au commencemen

dâtre livide. Elles ont huit millimètres longueur. Elles sont un peu atténuées avant, c'est- -à-dire qu elles QE un :

] leur tête est Hide: a petite et ronde; on y distingue deux petites et sue petites antennes ee

aie peu saillant, intérrom pa à aque segment, sur lequel sont les stig- mates, marqués par un très petit point noir. Ts sont au nombre de peus paires

Cette larve est lourde et ne marchequ’en _ reculant pour chercher une nouvelle nour-

riture, lorsqu'elle a brouté celle qui est . sous sa bouche. Parvenue au dernier terme de sa croissance, elle se débarrasse de sa couverture protectrice et séchée, elle des- cend de la plante sur laquelle eile a vécu et s'enfonce dans la terre, elle s’en- _ ferme dans une coque formée de parcelles de terre liées ensemble par un liquide vis- queux qu'elle rend par la bouche ; la co- _ queest grossière à l'extérieur, mais lisse à l'intérieur. La larve s’y change en chry- Salide, et l’insecte parfait sort de terre en- viron trois semaines après, c'est-à-dire vers le commencement de juillet, pour

l'hiver en terre et se montre à la fin d'avril ou au commencement de mai, Ce petit Coléoptère fait partie de la fa-

et du genre crioceris. Son nom entomolo-

_ gique est CRIOCERIS MERDIGERA, el SON nom

vulgaire CRIOCÈRE DU LIS.

…_ CRIOCERIS MERDIGERA. Longueur :7 mil- —_ Jlimètres; largeur, 3 1/2 millimètres. Les _ antenuessont noires, filiformes, composées _ de onze articles, longues de la moitié du —. corps; la tête est noire, transverse, rétré- —_ cieen arrière en forme decou; les yeux - sont très saillants, échancrés ; le corselet est rouge, sub-cylindrique ; l’écusson est petit et noir ; les élytres sont deux fois aussi larges que le corselet à la base, qua- tre fois aussi longues que ce dernier, à - côtes parallèles, arrondies en arrière, d’un __ beau rouge, marquées de points enfon- - cés rangés en stries; les pattes et le des- sous sont noirs.

On ne connaît pas d'autre moyen de se

darnise,

. produire une seconde génération qui passe .

NT MEET

aq,

mille des Cycliques, de la tribu des Z'upodes

117

débarrasser de cet insecte que de le saisir sur les fleurs et de l'écraser, on peut aussi essayer de passer sur eux un pinceau

trempé avec de la térébenthine, des lotions

avec de l’eau de lessive ou de potasse sur les feuilles.

E. SAvaRT, Éÿ.

SEX.

LETTRES HORTICOLES

A L'EXPOSITION DE LYON

L'Exposition universelle de Lyon vient de |

s'ouvrir, inaugurée par le Président du Conseil des ministres. Sans la pluie qui a fort contrarié la fête, cette inauguration eût été splendide, car peu d'expositions universelles ont été aussi prêtes que celle-là pour le premier jour, et nulle exposition n’a eu un cadre aussi enchan- teur.

Les étrangers qui ont visité la bonne ville de

Lyon sont tous allés au Parc de la Tête-d'Or, le chef-d'œuvre de Buhler; ce pare immense, un des plus grands du monde, offre les plus belles perspectives, les sous-bois les plus om- breux ; et un lac de dix hectares, alimenté par le Rhône en égaie agréablement l’entrée.

C'est dans ce cadre mervoilleux qu'a été éle- . BEM

vée l'Exposition de Lyon. Tous les palais colo- niaux, les villages dahoméens, annamites, etc., tous les kiosques sont disséminés dans les pe- louses et souvent cachés par des arbres touf- fus. La visite de l’Exposition est donc une sur- prise continuelle, car, à chaque pas, on découvre une curiosité qu’on ne soupconnait pas.

Je ne parlerai pas de la grande Coupole, le | clou de l'Exposition, la plus grande salle du monde, tout en étant la plus légère. Ce n’est pas dans un journal horticole que vous vien- drez chercher ses dimensions, ni l'énuméra- tion des richesses qu’elle renferme.

Je parlerai donc de suite de l'Exposition d’horticulture, soit de la partie permanente, installée dans le jardin francais devant la Cou- pole, soit de la partie temporaire organisée dans un jardin paysager tracé spécialement dans le but de servir aux six périodes d’expo- sitions décidées.

Si je commence par le jardin de la Coupole, je ne puis m'empêcher de parler, tout d’abord, du plus grand et du plus beau lot qui y figure.

Il appartient à la maison Rivoire père et fils,

marchands grainiers à Lyon. Près de 4.200 plantes le composent, les coloris les plus divers sont disposés avec goût, et l'effet général, arra-

F1

AE CN de Er SR NOR ee ren à SES, TES Sen KA GC £ «T x Ra QE æ du: x

Lx 7,

Ê

che des cris d’admiration aux visiteurs,

l'Exposition. à Parmi les plantes exposées, signalons des A Pensées Cassier, bien connues des habitués des

expositions de Paris.

Au milieu trônele Canna nouveau: Reine Char- lotte qui mérite le bruit qu’on a fait à son su jet. Un coin du massif est formé par un Mimu.

_ lus tigré nouveau, obtenu de semis par les _ exposants : ilest de taille trapue et très com- _ pacte, les fleurs grandes et de coloris très riche . se détachent bien sur un feuillage d’un vert beaucoup plus intense que dans l'espèce connue. |

es annuelles, vivaces ou bulbeuses, garnissant ce __ lot.qui, àluiseul, justifierait l'honneur demem- bre du jury qui a été décerné à la maison Ri- _ voire père et fils.

_ En continuant notre promenade dans ce jar- din, nous trouvons un grand nombre de mas- es sifs de rosiers : il y a en effet dix mille rosiers dans l'Exposition.

Vous jugez de l'effet qui sera produit à la floraison : les rosiéristes lyonnais ne feront pas mentir la réputation de la ville a été découverte la greffe sur racine, et ont été obtenues les plus belles variétés de roses.

Nous aurons à en reparler, le moment venu. . Dans le même jardin, nous trouvons les OEil- lets remontants de MM. Carle, Beurrier, Cha- vaganon, etc. : encore un genre essentiellement lyonnais et amené à un point de perfectionne- ment remarquable.

Les Azalea mollis de M. Schmitt, les Coqueli- cots de M. Lille, les Giroflées de M. Molin, les Hoteïia de M. Morel; la belle collection de Géra-

. niums de M. Rozain charment les regards des visiteurs et donnent à l’entrée l’impression la plus agréable,

M. Jacquier et MM. Thibaut, père et fils, occu- pent un immense espace, et l’on a rarement eu l’occasion de voir réunis un plus grand nom- bre de Conifères et arbres verts de toutes es- pèces.La lutte, sur ce point comme sur les au- tres, sera intéressante.

Les Rhododendrons, en exemplaires d’une force extraordinaire, de M. Moser, de Versail- les, occupent différents points du jardin : leur floraison ne tardera pas.

Si nous passons maintenant à l'exposition temporaire qui dure du au 7 mai, nous trou- vons dans la grande tente les superbes Calcéo- laires herbacées et vivaces de la maison Vilmo- rin ; cemassifest bordé d’une jolie plante, le Nyc-

aux | yeux desquels ce massif s’offre à l'entrée de

Ex, Nous ne citerons pas les eu oes plantes

Primevères de las dite Cork amæna, da obconica, etc. F4 some

visiteurs : ‘un “ous Lawr -compte 14 fleurs épanouies : nr en

Te à ns © ES a es @ SA & e. "5 Es a TS Éarres pe: RS Et EE SE Se: Ë NE a SF ES È

occupera toute l'année, la ie mai isoI

joint ses Moguets Fortin. 5 M. joanon présente aussi des Pivo On ne peut guère se faire une idée de

éclatant que produit, à l'entrée de la tente

couleurs vives de toutes ces h

Calcéolaires et ces Azalées : JE

instant ébloui.

ne voyons pour le moment que Sr é + Asperges de MM. Marchand, Morin et as re,

la collection de Pommes de terre de M. F re et celle de Pois de M. Marchand... Rte

lanatum RER en pyramide. et d’un curieux,

long. Comme on peut le voir, l'horticul ture le cèdera en rien aux autres industrie

comme ailleurs, des br à admirer, JEAN DE LA Got. EE

FR DHL 8 mai 1894. 74 chère Janie,

Dons compter Len nombreuses dis-

. ns

eur gés pas à chômer; ee traversant ntle Concours je rencontre tous ants HE tant ARCennR grai-

ès ayoir traversé le jardin contenant plu- _ massifs renfermant une immense quan- plants forestiers et de semis de vignes, je

cette noue exhibition fiorale. ntrant, -0n “pie FOUS:: un énorme ro=

rléans est, tu le sais, un pays horticole et iériste par excellence: une des principales

Pbnt tééénent le Grand Prix d’ For du

sident îe la Repene, qui leur a du reste

-

léans,

été RATES attribué par le jury en atten- dant que M, Viger leur attache sur la poitrine le Mérite agricole.

Dans les Pélargoniums, une de mies plantes favorites, je te noterai d’ abord, toute d’actua- lité, Jeanne d'Arc, fleurs blanches piquetées rouge,et Héroïne d'Orléans, larges fleurs blanches, puis Président de Coniac, rose chair maculé rouge vif; Président Calvat, rouge vif, bicolore ;

Volonté nationale, blanc bordé rose: Mie Elisa-

beth de la Rocheterie, rouge groseille vif; Général Négrier, noir bordé violet; Sirde F. Lemarchand, saumon clair maculé pourpre; Merveille d'Or- blanc ; Gloire d'Orléans, rouge cerise ; Cybèle, rose saumoné centre blanc: Christophe Colomb, lilas ; Kortunia, blanc rosé maculé rouge et noir; Juvénal, rouge saumon; M. Bis- choffsheim, rose chair panaché rouge, et... je m'arrête, car il faudrait te citer tout.

Guérin-Gauguin, lauréat du Grand Prix d'hon- neur du Ministre de l'Instruction publique, exposail une aussi remarquable que nom- breuse collection de conifères, arbustes d'’or- nement, plants d'arbres, etc. Je ne te les décris pas, mais il y à pour les amateurs un beau choix à faire, on ne se doute guère de ce qu’il peut y avoir d’arbustes en dehors des genres connus, qui feraient bonne et même meil- leure féure que les autres pour orner les parcs et les jardins.

Les Sirobylanthes Dyerianus, dont je Lai adressé quelques pieds, sont assez communs, on en voit dans plusieurs lots, ce qui est d’un bon augure pour son avenir. ë

Voici un petit massif de diverses variétés du Primula obconica et de P. obconica grandiflora,

- dont le nom te dit assez la différence.

Les plantes à feuillages, Palmiers, Dracænas,

Aralias, Araucarias,etc.sont superbementrepré-

sentées par les énormes spécimens de M. Trif foriot, jardinier au château du duc de Broglie, à Chaumont, et largement par les nombreuses plantes de M. Poignard, de Malakoff, qui y joignait aussi un beau massif d’Azalées.

Si les Pélargoniums sont enfants d'Orléans, les Roses y ont aussi droit de cité, à en juger par les produits de Vigneron, l’habile rosié- riste, qui nous expose toute une lignée d’Elisa beth Vigneron, dont quelques nouveautés non nommées, voici, plusieurs noms puisés dans son lot, qui renferme, du reste, toutes les bonnes variétés courantes, mais quel mal j'ai eu à les distinguer, placées comme elles

étaient dans un endroit sombre, peut-être

recherché des amoureux, mais assurément convenant peu à la Reine des fleurs; Safrano,

120

jaune saumoné; Ali-Pacha Shérif, rouge noir; :

L'idéal, jaune et saumon foncé; OEillet panaché, rosé panaché rouge ; OEillet parfait, rose panaché violacé, etc., etc.

Les Géraniums les plus remarqués, par la raison que ce sont les plus beaux, apparte- _naient à Poirier, de Versailles. Il avait eu soin de réunir en un groupe ceux qui sont du plus bel effet ornemental et de la meilleure culture pour massifs. Ecoute et retiens: M®° de la Rocque, saumon, M. A. Poirier, rouge vif; Sou- venir d'Alfred Mame, simple, rouge violet vif; Météore, saumon ; Mn° Poirier, violacé; Constance, rose vif, Admiration, saumoné; Etincelle, rouge vif, etc. Du reste, si tu peux venir visiter l'Exposition de Paris,le 23 mai, il est probable que tu pourras les admirer à ton aise.

_ Que veux-tu que je te note de plus, toutes les plantes de saison, complément ordinaire d'une exposition, s’y trouvent ainsi que les variétés qu'on rencontre à peu près dans tous les lots, voici pourtant une collection type d’Ericas (Bruyères) de toutes couleurs, jaune, blanc, rose, rouge, lilas, des Pétunias doubles, semis du Superbissima X Gloire de Segré, en belles fleurs que je découvre par hasard et que leur propriétaire, M. de Rancourt, qui m’accompagne, omet de me faire remarquer, cachottier, val puis ici, ce sont les forts Streptocarpus à Nonin,un massif d'Anthurium Scherzerianum à Lange, des Boronia heterophilla aux petites fleurs,en boule,violettes ; les Lilas à

fleurs doubles, de Lemoine, font toujours florès

et les Calcéolaires sont toujours admirées,

Voici un petit Géranium nain que je te

signale spécialement pour bordure, la fleur est rouge vif, simple, mais son feuillage est pourpre noir, probablement le plus foncé du genre,il a nom Tombouctou! voici Jean Puteaux, double,rouge violacé, et Surpasse

Jean Paquet, double, saumon, il y a aussi une

collection de Clématites, de belles Cinéraires bleu lumière de Forgeot, je crois, qui expose aussi toute une collection de fleurs coupées, Anémones, Renoncules, Ixias, etc.

Je vois plusieurs personnes s’extasier devant quelques Chrysanthèmes fleuris, tels que Gus- tave Grunerwald, longs ligules rose violacé; Marchése EF. Malaspina Torello, rouge foncé revers bronze et se réjouir de cette précocité!

Y a-t-il de quoi?

Quels mérites peut-on trouver à ne pas laisser fleurir une plante à son époque nor- male, et qui sait si cette Reine de l’automne, qui doit une partie de son engouement à ce que ce sont les dernières que nous admirons,

Re à MONITEUR D'HORTICULTURE so

-bère qui pérmet de ne et de s.

encore

obtiendra é ni rl deces lorsqu raîtra alors que nous serons satisfai toutes celles qui fleurissent en été,

Le succès pour les fruits appa PLIDEGE à ton ami Salomon, de TI

de Pêches, et de Cerises, à tenter filles d'Éve, aussi a-t-on y attal

cher, sans cela? PER

tériel de nu y compris Son ap chauffage l' « Orléanais », à pensé,

partout, elle devait tite les « des durs dans sa localité, et elle

Ja féliciter. | Je retraverseleConcours, etj he il sition de la Société horticole du

(A suivre.) ne PETITE POSTE

à la M. = Pour ü

Ne 3552. M. J. H. à

sium, On Rte à la dose de. 1 gr. pou d'eau soit 60 gr. pour 20 litres. On ar cep au pied,après que l’on y a ménagé une vette de forme carrée ou rectangulaire. JE fai soin que le sol soit bien ressuyé pour que donne tout son effet. Ë

Les proportions que nous vous indiquons $ sont pour une vigne plantée de mètre en mètre e, à-dire de 10.000 ceps à l'hectare ; pour une de 5.000 ceps il faudrait doubler.

No 4815. M. L. G.d.B.à F. M. Les exp pour la destruction du ver blanc par le sulfate ont porté sur le chiff-e de 600 k. à l'hecta répand sur terre, on herse, on bine ou © s’infiltrer sous l'influence des eaux pluviak

LE MONITEUR

D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

(2). AMIRAL AVELLAN

orticulture dans les Concours régio- aux et bons fruits, La fertilisation des

Jules 6 s mises au commerce en 1894.Jean Kaly.

Oudeis. Culture pota-

> : Taille de la Tomate. CA. Potrat. -- Les Orchidées : Les ventes publiques. O0. B. La Môle : Mala-

FE EN, NS.

_ Au Ministère de l'Agriculture. Nous apprenons avec plaisir que la crise ministérielle n'a eu aucune influence au Ministère de l'Agriculture, M. Viger conserve

Pan =" - mn

_ ceux qui ont pu apprécier avec quelle . compétence le député du Loiret remplit le poste qui lui a été confié.

Récompenses décernées à lhorticulture _ dans les Concours régionaux agricoles de . 1894. Caen, le 3 juin:

. Horhculture : Prime d'honneur : objet - d'art de 300 francs et 2.000 francs à M. Piel (François), horticulieur à Deauville, Arbori- 00 francs et 300 francs à MM. Letellier et fils, orticulteurs à Caen. Médaille de bronze et - 400 francs à MM. Levavasseur et fils, pépi- -niéristes à Ussy. Médaille de bronze et 300fr. à M. Bricon, pépiniériste à Caen.

_ Mérileagricole. Ontété nommés: au grade d'officier du Mérite agricole : 4. Chatenay (Abel), pépinicriste à Vitry-sur-Seine, se- crétaire général de la Société nationale d'horticulture de France, lauréat de nom- breuxconcours et expositions horticoles au grade de chevalier : MM. Gabriel Debrie, 2 10 JuIN 1894. :

Fe

Son portefeuille à la grande satisfaction de -

culture : Prime d'honneur : objet d'art de

Les Orchiiées à l'exposition de Paris. O. Ballif. Lettres Lucio, Les

moteurs à pétrole, J, K, Bibliographie,

fleuriste à Paris ;Jutaut, horticulteur à ChA- tellerault; Pasquier, horticulteur à Poitiers F Tavernier, ancien horticulteur à Paris.

Pour obtenir de beaux et bons fruits. M. Vitry, de Montreuil, recom- mande pour obtenir de beaux et bons fruits, surtout des Pommes de Calville, de les mettre dans des sacs en papier dès qu'ils ont atteint la grosseur d'une noix. Une quinzaine de jours avant la maturité onretire ces sacs pour leur laisser prendre de la couleur et de cette façon ils sont pré- ser vés de la tavelure et des insectes.

La fertilisation des pots à fleurs. Dans une note publiée par le savant M. Duchartre, dans le Journal de la Société nationale d'Horticulture, celui-ci signale des expériences très intéressantes faites par un professeur allemand M. Sachs, sur un procédé de fertilisation de la paroi des pots à fleurs dans le but de nourrirles plantes qui y sont placées et de les sous- traire à l’action stérilisante des eaux ser- vant à les arroser.

Ge procédé consiste à enduire intérieu- renent les pots, sur une épaisseur de > millimètres environ, d'un composé de plâtre mouillé additionné de nitrate de potasse, de phosphate de chaux, de sulfate de mägnésie et de sulfate de fer.

Les pots fertilisés par ce procédé ont

| VAE A TRE US RS res re war LE MONITEUR D'HORTICULTURE

donné de très bons résultats pour la cul- ture des Palmiers et des Dracænas. : C’est une expérience à tenter pour d'au-

tres plantes.

Doit-on couper les Roses ou les . laisser faner sur les Rosiers ? nous de- mande un de nos abonnés.

Pourplusieurs raisons nous onto Il est préférable de couper les fleurs, d'abord,parce que c’est au moment de leur épanouissement qu'elles absorbent le plus de sève au détriment du rosier qu elles épuisent et nuisent ainsi à la production de nouveaux boutons à fleurs ensuite, parce

que les fleurs en se flétrissant laissent

tomber à terre leurs pétales et mettent le fruit à jour, cela n’est ni beau ni propre de plus, il a été observé que les Roses cou- pées aussitôt épanouies, durent plus long- temps dans l'eau que sur l'arbuste ; mais cela n'empêche pas ceux qui veulent pro- fiter de la floraison sur pied de les laisser, et de les couper au fur et à mesure qu'elles se fanent.

Le nitrate de soude inflammable. _ Le nitrate de soude employé comme en- grais est une substance très inflammable, aussi ne saurait-on recommander les plus grandes précautions dans ses manipula- tions :

On rapporte que, ces jours derniers, aux environs de Douai, un cultivateur qui en transportait commit limprudence de fumer, une étincelle tombée de sa pipe mit le feu au nitrate qui se mit à brûler comme du pétrole, le feu se communiqua à ses vêtements et, en un clin d'œil, le malheureux, ainsi que la cargaison et la voiture furent carbonisés.

Hi

Liste de tous les Cypripèdes connus. En 1887, le secrétaire de notre rédaction M. Otto Ballif, publiait, dans le Moniteur d'Horticulture, Va liste de 350 variétés de Cypripèdes connus.

Continuant son travail de patience et

avec les grandes connaissances que t qui comprend maintenant plus de

thèque de tous les orchidophiles, es

A6 ans;

les amateurs ont su lui reconnaitre, M. Ballif vient de publier une nouvelle 1

cents variétés décrites avec leur origi Cet ouvrage, indispensable à la bi

disposition des amateurs d'orchicull dans nos bureaux (1). qe

Nous aurions mauvaise grâce à fai l'éloge de ce travail consciencieux, , œ V d'un des nôtres, nos lecteurs on apprécier la haute compétence de. rédacteur sur la question des Orchi et, d'après ses écrits, ils peuvent juger de ne l'importance, de l'exactitude et du mériti f de ce nouvel opuscule. es

Nécrologie. Nous apprenons les d cès, à l'âge de 50 ans, de M. Jean Gagnai horticulteur à Bergerac, de M. Etit Devillat, chef des cultures des serres ct > des au Parc de la Tête d'Or, à Lyon, âgé de >. 108 de M. Iguace Oehlkern, chef de cultures à Verrières, décédé à 90 ans, après 66 ans de services dévoués dans la ma is Vilmorin. >

Expositions de 1894. Neuilly=s Seine du 15 au 20 juin. La Société d'hor. ticulture de Neuilly- -sur-Seine A

exposition horticole. Tous les horticulteurs et aheletiee invités à d: prendre BAIE Le ne

DIGULTEUR À Pas

Monte des deux premières listes se M. Bouillot, jardinier au château de l'heil-sur-Vance (Yonne), EVE

4. Prix : 4 fr. 90 franco.

<. anne DE LA NOUVELLE ZÉLANDE

1! -en posséder dans leurs serres tempé- ; a dans leur sis d'hiver. Le Clématis

Bien que cultivée habituellement dans serres, cette renonculacée vit parfaite- nt dans les jardins sous notre climat “tempéré. Elle y fleurit aisément et pro- t l'aspect le plus séduisant. Dans le

serres et elle donnera une belle végétation dans un mélange de terre tourbeuse et bon sable.

ette Clématite est une plante de valeur r la précocité de sa floraison qui a lieu s les premiers jours du printemps. On issémine au milieu de grimpants tels e l'Aibbertia d'une teinte jaunâtre et le ennedya Marryattiæ et elle fait un mer- illeux effet.

Le développement rapide de la Cléma- tite de la Nouvelle Zélande empêche de employer dans les petites serres l’es- e est trop restreint mais il y a beau- p de grands murs et de bâtiments pri- de tout grimpant on pourrait uti- r ces belles plantes.

Certains insectes lui sont très nuisibles | hiver, mais une bonne ventilation et des ulvérisations de soufre en auront facile- nent raison.

_Ilyaune variété bien connue appelée .indivisa lobata plus vigoureuse encore que celle du type dont il est question ci- dessus, mais autrement elles sont très res- . semblantes en tout.

Pour preuve de. la floraison extraordi- x naire du C. indivisa, on a compté en 1890 1.500 boutons à fleur sur une branche me- urant 5 mètres de longueur.

JULES JARLOT,

Nord sa place est naturellement dans les

CHOIX

PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1894(1).

Par MM. V. Lemoine et fils, horticul- teurs à Nancy.

. BOEA CLARKIANTA Plante de serrechaude ayant de l'analogie avec les Streptocarpus. Les fleurs campanulées à tube évasé sont bleu azuré avec macule blanche et s'épa- nouissent au nombre de trois ou quatre au bout de petits pédoncules : les feuilles arrondies, crénelées, sont vert bronze en dessus et marron rougeâtre en dessous.

© CANNA : GLOIRE DU MoNTET. Plante s'é- levant à 40 cent. de hauteur, longs épis, fleurs grandes, rouge sang, bordées d’une large raie jaune vif.

ANÉMONE JAPONICA ALBA SEMI-DUPLEX. Plante de 30 à 40 cent. de hauteur, fleurs blanches semi-doubles, formées de 18 à 20 pétales.

Beruca Maximowiczrr. Bouleau intro- duit des forêts de l'ile de Yeso au Japon, il atteint la hauteur de 25 mètres.

L’écorce est orange bronzé,et lesfeuilles, plus larges que dans n'importe quelle variété, atteignent jusqu'à 45 cent. de lon- gueur, elles sont vert foncé en dessus et vert jaunâtre en dessous. C’est un arbre remarquable pour l'ornementation des parcs ou des grands jardins.

JEAN KarTry.

LE CLEONUS ALBIDUS

FAMILLE DES CURCULIONIDES

Les insectes de cette famille, vulgaire- ment appelés Charançons, vivent aux dé- pens des végétaux, à l’état de larve, dévo- rant l'intérieur de leurs graines ou de leurs fruits, attaquant l'intérieur de leurs

4. Description des obtenteurs.

124

tiges, rongeant le parenchyme de leur feuillage ou, fléaux redoutables, sillonnent de leurs funestes galeries les couches cor-

ticales ou ligneuses superficielles des arbres de nos forêts.

Les Cleonus se trouvent pour la plupart le long des chemins, dans la terre, sous les pierres ou au pied des plantes ; ils ai- ment les lieux secs et arides. £

On prend le Cleonus albidus dans les sables au pied des plantes, les Coniciros- trisetles Brevirostrissous les Consoudes,les Sulcirostris sur la Bardane et les Cardua- cées, le Cleonus obliquus, dans le midi de la France, sous les touffes de Thym ou SE pierres voisines.

CARACTÈRES. COrps eee dur et convexe.— Tête plus ou moins distinc- tement prolongée en forme de bec anté- rieurement : bouche située au sommet de ce dernier; palpes et autres parties de la bouche le plus souvent très petites et ca- chées.— Antennes tantôt droites, plus sou- vent coudées, ordinairement en massue, parfois cependant filiformes, épaissies en dehors, dentées en scie ou même pec- tinées, variant beaucoup quand au nombre de leurs articles.— Abdomen de cinq seg- ments. Tarses de quatre articles (fort rare- ment de cinq), pénultième article le plus

souvent bilobé. E. SAVARD,

Officier d'Académie. 2 TS A

LE DAHLIA DES JARDINS

Introduite du Mexique, en France, au commencement du siècle et dédiée au bota- niste suédois André Dahl, cette Composée fut présentée d’abord comme plante comes- tible, mais la saveur aromatisée de ses tubercules l’ont fait repousser des hommes et des animaux. Les fleurs de l’espèce pri- mitive (Dahlia variabilis) élaient toutes simples, à disque jaune avec des pétales d’un rouge velouté; rnais entre les mains de nos habiles semeurs, ceux-ci n'ont pas tardé à obtenir des variétés de grandeurs et de couleurs différentes, les formes se sont successivement perfectionnées, puis

montré tantôt des fleurs bombées dont, les pétales étaient ligulés, tantôt des fl aux pétales roulés en cornet, avec. régularité admirable formant une ros parfaite, symétriquement imbriquée :q ques-unes de ces variétés ont aussi mo des fleurs bizarres, admirablement pa chées, comme par exemple une de cel que représente notre chromolithograp Cependant, depuis quelques années mode est revenue aux Dablias à fl simples, dont on à obtenu une infin superbes variétés, ainsi qu'à une no AVE race, tout à fait distincte comme et comme forme de fleur, qui est con aujourd’huisous le nom de Dahlias Ca lus Les Dahlias sont maintenant des plan trop connues pour qu'il soit nécessaire. s’appesantir sur leurs mérites ; ils cont buent, jusqu’à l’arrière-saison, à Pl or! mentation de nos jardins et de ne parcs, on les utilise avantageusement pour garniture desplates-bandes, pour la forn tion des corbeilles et des grands mass ou comme plantes isolées sur les pelo: Leurs fleurs se prêtent. admirableme à la confection des bouquets et des gerb de fleurs, ainsi que pour garnir ie AC d'appartement. 2 Les fleurs &e Dahlias présertent aujc d'hui toutes les nuances du blan du jaune, du rose, du rouge, du brut du violet avec des nuances veloutées s vent sombres et presque noires; ainsi q pour la Rose et leChrysanthème, la coule bleue est la seule qui ne soit pas réa sentée. Si l’on veut obtenir des fleurs de Dahli dès le commencement de l'été, les tube cules devront être mis en végétation bonne heure au printemps. Il suffira pour cela de les mettre en jauge sur une cou che tiède, ou bien de les rempoter dans de grands pots que l’on place penda nt quelques semaines dans une serre. tempé-. rée, puis, avant de les livrer à la. pleine terre, il faut avoir soin de les habituer un.

MONITEUR D'HORTICULTURE PARIS.

DAHLIAS DECORATIFS.-_ VAR: I.LE SIAM.- 2. AMIRAL AVELLAN

l'air. On peut aussi mettre leurs ercules directement en place dès la fin

wril ou en mai, mais leur floraison ne

imence guère, dans ce Cas, qu à l'ap-

] roche de l’automne.

La floraison des Dahlias n'est arrêtée

pres premières gelées d'automne et

Pise blanches ont détruit leurs tiges, ce qu ils achèvent encore de mûrir et

: D émbre nine coupe les tiges iron 0 m.20 du sol, puis on procède

leg Llüisse ensuite un peu ressuyer s l'air, ant de les rentrer dans une cave ou un us-s0l obscur, à l'abri des gelées, des cès d'humidité ou de sécheresse, ils wront passer l'hiver. Nous ferons encore server qu'il est très important de laisser morceau de tige adhérent aux tubercules de Dahlias, parce que c’est de son collet et “non d’ailleurs que naîtront les bourgeons l'année suivante. Tout tuberculé privé un morceau de collet ne repousse pluset - n’est bon qu à jeter. » C'est àune nouvelle race issue du Dahlia,

| Cactus, le Dahlia décoratif, que nous avons % Le mpruntéles sujets qui fontl'objet de no- ‘echromolithographie. LeSiam, estune va-

été panachée tout à fait inédite, remar-

Dahlia: Grand-duc Alexis de Russie. Son co- ris fond rosé est fortement chamarré de stries rouges et carminées comme celles de la curieuse variété Æarlequin von Mexico

Ces deux dernièresnouveautés, obtenues ar: un habile semeur du Nord de la France, M. Coutant, de Douai, ont été pré- ntées à Paris, en automne 1893, à une

LE MONITEUR D’HORTICULTURE

des séances de la Société nationale d’hor- ticulture elles ont été fort admirées.

C'est ce qui nous a engagé à les faire pein-

dre pour nos abonnés. OupEts.

DE LA TOMATE

LA TAILLE

Vous m'avez probablement devancé, lec- teurs, c’est-à-dire que vous avez presque tous planté vos tomates. Les froids de fin de mai en ont certainement arrêté quel- ques-uns; ces derniers, au lieu de planter cette solanée pendant la deuxième quin-

_zaine de mai, auront attendu le soleil de

juin pour la mettre en place.

Pour ceux chez qui cette opéralion reste à faire, voici quelques conseils sommaires sur sa culture et sa taille.

Le semis a eu lieu sous châssis, aux pre- miers jours d'avril et le repiquage à la fin du même mois. On aura utiliser à cet effet de vieilles couches ayant déjà servi aux premières saisons de Laitues, Hari- cots, etc., le semis, lui, peut être fait avec d’autres produits comme culture interca- laire dans les Melons.

Pourquoi, pour ces opérations, ne pas prendre le plein air ?

LaTomate ayant une origine méridionale (le Pérou) et étant très sensible aux froids, ne pourrait sous le climat parisien acqué- rir son complet développement si l’on n’abritait pas son jeune âge par le châssis,

C’est encore le motif qui a fait retar- der la mise en place dans tout le nord de la France.

Notre plantétant apte à subir la planta- tion, il nous faut faire choix de l’empla- cement du terrain.

Elle supporte volontiers le plein champ. Pour s’en rendre compte il n’y a qu’à par- courir les environs de Montlhéry sa cul- ture a lieu sur une très grande échelle pour les marchés de Paris.

Mais nous, toujours pour le même motif, « en activer le développement et en hâter la maturité », nous lui choisirons une costière

bien exposée, ou un mur sur lequel nous:

la palisserons tout comme un espalier.

Ce dernier mode devra être préféré pour les dernières saisons, permellant d'y cou- cher en oblique des châssis et de prolon- ger la récolte assez avant dans l'automne sans crainte des gelées. La tomate se

trouve, par cetleopération, comme dans une

TOMATE MIKADO

serre adossée portative si on a le soin de calfeutrer les extrémités et de couvrir, la nuit, avec des paillassons.

On peut aussi prolonger la récolte de celles qui se trouvent sur une costière ou en plein carré en les coiffant de coffres assez hauts garnis de leurs châssis, mais la main-d'œuvre en est plus grande.

Les variétés sont nombreuses, mais après bien des essais, nous en avons rejeté quan- tité, pour ne garder que la Tomate Mikado écarlate pour toutes saisons, soit de pri- meur, ou de plein air, celle-ci étant pour nous la plus rustique et la moins maladive.

La plantation (si elle a lieu sur plusieurs rangs) se fait en lignes distantes de 0 m. 80 et à Om. 50 sur rang. Si la mise en place a lieu contre un mur, on donnera la même distance que sur le rang.

Cependant, pour les variétés fortes en boiset vigoureuses, il est bon d'augmenter la distance sur lerang et la porter à Om. 60 ou O0 m. 70.

Notons simplement en passant que la

Tomate demande un sol riche et profo

énagerun hote ou vous bassin à cha

plantation jusques et % compris 1 mières feuilles afin de lui faire ém plus de racines adventives possible.

Le as se fait soit sur échalai

piquets préparés à cet effet. ; Taille. 11 a été en 2e

quantité de arnifcs rie qui do beaucoup d'inflorescences coulant : dans leur jeune âge; ce n’est que

les mieux aérées, parviennent à êtr dées. Le fruil n’a plus assez de sole müûrir avant les gelées. _ Ilen découle ceci : la Tomate al

d'être soumise non seulement à un mais encore aux pincements.

La principale taille et la plus suiv - celle que notre ee maitre, M. Ha

grappe de fleurs, élever 2 que l'on palisseraet que l’on n tailleta cs il troisième grappe, total 7 grappes de par pied. Puis maintenant supprime relâche, au fur et à mesure qu'ils se

que nous recommandons à l'amate pour lui donner des produits à intervalle

Ecimer sur la première grappe de: tirer deux bourgeons que l’on palis deux tuteurs, fil de fer ou ficelle pr j'

ann au-dessous de ces de gra ë 2bourgeons, un sur chaque bras, les arrêté encore une fois sur la première grappe Ô fleurs comme on l’a déjà fait pour les deu premiers; puis reprendre encore une sième fois deux bourgeons sur chacu ceux précités et les arrêter définitivemen sur la première grappe qui apparaîtra.

Il faut, après cette dernière taille,

he tout bourgeon qui voudrait naître ar n'importe quelle partie du pied tout mme on l'a fait pour l’autre taille, car x-ci accaparent la sève au détriment fruits.

. Ed. Viaud, dans un article, conseille upprimer toutes les feuilles à l’excep- de la dernière de la tige qui sert pel-sève.

l'empêche par ce procédé, dit-il, l’appa- 3 n de toute maladie. Ne layant pas à nus employé entièrement, nous ne pou- xons le confirmer ; toutefois ce pricédé nous- semble bon et utile à signaler ; la maladie se déclarant sur les feuilles en° - premier lieu, celles-ci étant supprimées, elle a donc plus difficilement prise.

Ceci dit, lecteurs, à vous de choisir votre de de taille et de culture soit avec euilles ou sans feuilles.

&: C. Porrar, Jardinier chef.

KE

LES ORCHIDÉES

Les VENTES ; PUBLIQUES. Deux importantes col- ctions d’Orchidées, l’une en Angleterre et autre en France, viennent d'être vendues aux

_meuse collection de M. Hardy, de Timperley près de Manchester; la vente de cette collection, réputée pour une des plus belles et des plus riches en Cuttleya, avait attiré non seulement es principaux orchidophiles anglais, mais ‘aussi ceux du Continent, Certaines plantes ont atteint des prix très élevés; ainsi un Cattleya _Mossiæ Reinekiana, une variété à fleurs blan- ches a été adjugée 4.240 fr., un C. Mendeli var. Firthi 1.855 fr.; un Lælia purpurata var. Har-

Lælia ont été adjugés pour des sommes variant entre 500 et,2.000 fr. et aucune enchère n’est descendue au-dessous de 125 fr. Ces chiffres nous prouvent qu’en Angleterre, une collection formée de variétés reconnues de grand choix . représente un grand capital lorsqu'elle est bien cultivée.

Les héritiers de feu M. Perrenoud, un Orchi- dophile parisien, ont également fait vendre aux ‘enchères publiques la collection de cet amateur qui était composée en grande partie de bonnes variétés, sorties jadis de chez Luddemann,

dyana 3.445 fr.; etc. Beaucoup de Cattleya et de.

Rougier, Thibaut et Keteleer. L'origine de la provenance était une garantie pour les Orchi- dées offertes, mais, à notre avis, on a abusé de ces dénominations, au grand détriment des Orchidées qui réellement étaient des variétés rares ou uniques, devant revendiquer ces an- ciennes origines. Le bruit qui a couru pendant la vente que les meilleures plantes avaient déjà été retirées pour aller s'échouer sur les bords de la Tamise, a considérablement entravé la confiance des acheteurs. C’est malheureusement presque toujours le cas, en France, de voir pas- ser la frontière à ces belles variétés, qui sur- tout de l’autre côté de la Manche trouvent des acquéreurs pour des prix souvent élevés.

Les Orchidées qui ont été adjugées aux prix les plus élevés sont les suivantes :

Cutleya guttata immaculata, 98 fr.;

Cattleya Schilleriana, 96 fr. et 150 fr.;

Lælia elegans, de Luddemann, petites plantes de 35 à 76 fr., sauf la superbe variété Turneri, adjugée 185 fr.;

Laælia praestans purpurea, 120 et 145 fr.;

Les gros Phalænopsis de 30 à 65 fr. ;

Les Renanthera matutina, pour lesquels cette collection était réputée, seulement de 27 à 36 fr.

Un Renanthera Storei, magnifique spécimen, bien garni de feuilles 38 fr.!11

Un fort et superbe Vanda cœrulea, 155 fr. ;

De forts Vanda suavis,25 et 29/fr.!!! etc., etc.

En résumé, on a vendu fort cher et au-dessus de leur valeur des plantes ordinaires, tandis que des Orchidées d'élite ont été adjugées à des prix très modiques, au grand bonheur de quelques Orchidophiles qui ont eu une excel- lente occasion de se procurer, dans de bonnes conditions, des variétés depuis longtemps in- trouvables dans le commerce.

0. B SSVRZ Pa LA MOLE MALADIE DU CHAMPIGNON DE COUCHE

Il n’est guère d’être vivant, animal ou végétal qui n'ait ses parasiles, animaux ou végétaux. Le parasite dont nous allons parler est une moisissure, ou champignon inférieur, qui se développe sur le Champi- gnon de couche, et cause des pertes sé- rieuses aux environs de Paris.

En effet, dans 26 communes, sur les 75 que comprend le département de la Seine, on soccupe plus ou moins de la culture

du champignon couche; il existe 296 champignonnières et la production journalière est d'environ 25.000 kilo- gramuies.

Une partie de la récolte ut envoyée et vendue aux Halles à Paris, mais une por- tion importante est soumise à la dessicca- tion par les producteurs eux-mêmes et expédiée dans toute l'Europe et même en Amérique. C’est, paraît-il, un régal à New- York, que de manger de nos champignons conservés.

Or, le parasite que nous allons étudier déforme et empêche de vendre les indi- vidus qu'il attaque. Ce parasite existe dans toutes les carrières des environs de Paris et, fort souvent, la proportion des cham- pignons malades représente le dixième de la récolte. Mais la perte peut êlre plus grande et s'élever au quart de la quantité recueillie, parfois davantage.

Dans quelques cas même, l'épidémie _ atteint des proportions beaucoup plus con- sidérables et la récolte est presque complè- tement détruite.

Un champignonniste a ramassé en un seul jour 48 paniers de champignons ma- lades ; comme un panier contient de 12 à 15 kilogrammes de champignons, le poids total était d'environ 600 kilogrammes. En prenant 1 fr. 50 pour le prix moyen du

kilogramme, voilà une perte de 900 francs

pour cet industriel. Si nous voulons nous faire une idée de la perte annuelle totale, admettons une perte moyenne de 1/10, ce qui fait par jour 2.500 kilogrammes soit 3.150 francs. En une année, la perte totale dépasse un million. Pour une industrie modeste, très localisée, ce n'est pas une perte négligeable, et cette maladie mérite d’être étudiée et combattue.

Les champignonnistes donnent le nom .

de Môle, tantôt à la maladie elle-même tantôt à l’échantillon malade. Celui-ci est facile à reconnaître. On sait que dans un champignon sain, les lames sont planes. Dans les môles, au contraire, les lames sont très irrégulièrement cndulées, et en outre on voit à leur surface un lacis de filaments blancs. Le plus souvent aussi, le pied est gros et court, et présente, au som-

LE MONITEUR (D'HORT FN

boat cr ln ets se dés d'un seul côté.

blanchâtres qui sont à la rte des lets. +.

(A suivre)

LES ORCHIDÉES

A L’EXPOSITION DE PARIS

lieu du 23 au 28 mai dans le Jardin des Tuil ries, à Paris, renfermait une grandiose : #'Oroti des en forts spécimens comme on £ n'avait pas encore eu l’occasion d’en admir Paris dans de pareilles circonstances. étaient groupées au fond de la grande tent une foule compacte de visiteurs paraissait contempler avec le plus grand intérêt; il fa lait même à certaines heures faire la quel pour parvenir à en approcher. L'empressemen que le public montrait pour ces Fleurs du P a dis, nous prouvait que les Orchidées avaient fait maintenant leur chemin en France et les Orchidophiles francais devenaient tous. jours plus nombreux. Ce succès a été si gra cette année, que le grand prix d'honneur, objet d’art de la manufacture de Sèvres, É.

à un Orchidophile pour l'ensemble de ses : gnifiques présentations. 4, KT PE des =

Donner un compte rendu de tous les expo- : sants et citer ina les merveilles ee

a ce et bien mérité le of prix d’h neur. Nous n’avons pas été surpris de sortir de ses cultures modèles de Ramboui des exemplaires dont la vigueur, la force et : choix des variétés ne pouvaient pas être sur- É passés. Sa nombreuse collection renfermait des. Odontoglossum très variés de la section. | crispum de toute beauté, qui ont causé bien de + regrets (disons-le en passant) à certains am teurs qui auraient désiré pouvoir en faire l'a quisition; c'était une preuve éclatante de la" supériorité de la méthode belge qui est appliqu L

La collection de M. Dallemagne installée comme no ss l'avons déjà demandé, sur un grand ro- er (construit à ses frais), frappait tout le onde par ses exemplaires bien fleuris et ne force sortant tout à fait de l'ordi- e. Son Cattleya Mendeli, var. Lindeni du é le plus pur avec un labelle d’un pour- e intense, ses Lælia purpurala en variétés s distinctes, ses Catlleya Mossiæ avec leurs res formes blanches et C. Schræderæ aux ntes d’un mauve si délicat, ses grands Vanda is, tricolor, teres, puis ses Oncidium serru- , Macranthum et undulatum avec leurs lon- s inflorescences volubiles étaient les Orchi- s qui attiraient le plus les regards des eurs, Il nous faut aussi mentionner les es- es que l’on ne rencontre guère aux exposi- t ons et qui sont toujours recherchées des col- lectionneurs ; de ce nombre étaient le charmant Stenia fimbriata, le grotesque Maxillaria Sande- “ana, les rares Trichopilia suavis var. alba et O4 ontoglossum cordatum var, aureum, le curieux Catasetum Bungerothi, les Cœlogyne Lowi et ndurata, ainsi que les nouveaux Cochlioda etzliana, dont les inflorescences d'un rouge rise différant les unes des autres faisaient ad- rablement bien ressortir les coloris clairs des

ient également représentés par la majeure rtie des espèces et hybrides recherchés des Ilectionneurs.

. Moser de Versailles et M. Piret d’Argen- t uil avaient présenté chacun de fort beaux lots de Cattleya Mossiæ, dont les variétés, à

es des amateurs, NA ME D tout particulier, Ce dernier surtout exhibait un

pécimen de C. Mossiæ vertalis, d'un beau blanc ec un labelle pourpre et marginé de veines _d rées sue lequel il y avait une quinzaine de

roue aux inflorescences roses et ses Sac- olabium miniatum avec leurs fleurs d'un rouge

mnée ne sortent pas de leurs Cattleya et Odon- oglossum.

M. Opoix, le nouveau jardinier en chef du Xembourg, a pris part cette année à ces JRcours en présentant une multitude de Cy- pus, parmi lesquels de fort beaux hybri-

es fieurs. Les Cypripèdes et les Sélénipèdes

fleurs blanches surtout, fort rares et très pri-.

des obtenus de semis dans cette collection.

Quant aux Orchidées nouvelles, elles bril- laient par leur absence, si nous en exceptons cependant le ravissant Cypripedium Dallema- gneanum, présenté par M. Dallemagne. Cette variété tout à fait nouvelle est une forme qui a fait son apparition dans une importation de

Cyp. insigne montanum ; elle est d’un jauneclair

uni, sauf le sépale dorsal supérieur qui est légèrement marginé de blanc; elle se rappro- che cependant un peu de la fameuse variété Sanderæ, qui fait partie de la superbe collec- tion du baron Schræder à The Dell, près de Windsor, en Angleterre. Cet amateur en avait fait l'acquisition à une vente de Londres pour 160 guinées ou 4.240 francs ; elle était aussi sortie, il y a quelques années, d’une importa- tion de cette même variété de Cyp. insigne. L'abstention de notre grand hybrideur fran- cais, M. Bleu, a été remarquée et regrettée des orchidophiles, auxquels il réservait chaque année quelques agréables surprises. Cette lacune a été quelque peu compensée par M. Legentil, d'Arras qui, sous une élégante vitrine, présentait toute une série d’Orchidées à feuillage ornemental, telles que les Anæcto- chilus, Dossinia, Goodyera et Microstylis, sur lesquelles nous avons publié un article détaillé dans le Moniteur d'Horticulture du 10 mai 1894. Parmi les industries serapportantaux Orchi- dées, nous ne saurions passer sous silence, les serres en pitch-pin de M.Cochu,de Saint-Denis, auxquelles il apporte chaque année des per-

fectionnements et qui sont construites d’après

ses derniers modèles. Son système de serre à double vitrage avec chaperon mobile est de- venu aujourd'hui indispensable à toute per- sonne qui s’adonne à la culture des Orchidées, si bien que dans nos fréquents voyages nous retrouvons ses serres construites dans toutes les parties de la France et même à l'étranger.

M. Anfroy, d’Andilly, lui aussi, exhibaït des paniers en pitch-pin, d'un travail très soigné qui sont utilisés avantageusement comme $us- pensions dans toutes les serres l’on cultive ces remarquables épiphytes dont nous venons de donner un compte rendu sommaire.

O. BALLIF.

ra

130. ÿ

LETTRES HORTICOLES

EXPOSITION DE PARIS EN 1894

Ma chère Rosina,

Bien que toutes les expositions se suivent et. se ressemblent, Janie, en compagnie de qui je visite celle de cette année, tient à toute force à ce que je t’en dise deux mots seule- ment, et comme ses désirs sont, pour moi, des ordres, je m'exécute volontiers.

Apprends donc d’abo:d, que le Conseil mu- nicipal de la bonne Ville de Paris,ne sachant quoi faire pour ennuyer ses administrés, a dé- cidé, de ne plus accorder le Pavillon de la Ville, aux Champs Elysées, d’où, obligation de cher- cher un nouvel emplacement et ce n'était pas chose facile ! Heureusement l'Administration des domaines nationaux a consenti à laisser installer cette fête florale au Jardin des Tuile- ries, du côté de la rue de Rivoli.

L'emplacement est-il préférable ou défavo- rable, telle était la question que le public était appelé à résoudre, il l’a résolue dans le sens de la faveur puisque, en comparant le chiffre des entrées de l’an dernier, douze mille visiteurs de plus ont pris le chemin des Tuileries. S'il y a eu augmentation dans les dépenses, il y a eu aussi augmentation dans les recettes qui se sont élevées au total, cette année, à 44.389 fr. contre 33.223 fr. l’an dernier.

Pour l’année prochaine, comme l'Exposition

. doit être internationale, on espère avoir jus- qu'à la grande allée du milieu du jardin et ce ne sera pas de trop.

Dans l'angle dela terrasse du jeu de paume, on avait dressé une immense tente mesurant 110 mètres de long, sur 28"50 de largeur et 14250 de de hauteur, très légère et d’un bon éclairage, bien ventilée pour le public, mais un peu trop pour les plantes.

Là, nous retrouvons tous les exposants habi- tuels sauf toutefois quelques-uns et des meil- leurs. Fourbiraient-ils leurs armes pour l’an prochain? C’est bien probable !

Je te présente d’abord le héros de la fête, le lauréat du grand prix d'honneur, qui a dé- croché le traditionnel vase de Sèvres du Pré- sident de la République, M. Dallemagne, de Rambouillet, un nouveau venu qui a débuté par un coup de maître.

Sa merveilleuse collection d'Orchidées appe- lait forcément cette haute récompense qui, fait assez rare, n’a été contestée par personne.

Pour la description deses plantes je te renvoie

de mariage de Camille Defresne, de J

à l'ami Ballif qui, avec sa grande comp orchidophile, te renseignera au mieux. Si

Le prix d'honneur du Ministre de 'Instr c tion publique est venu s ‘ajouter à la corb

Seine, - |

Bien que se ation le lendonae de sition, Defresne avait quand même troi moyen de nous exhiber une collectio ligne de Conifères, d’arbustes d'ornem nt de plantes diverses qui lui auraient ment conquis le Grand prix d’hon ces. diables d'orchidées, C'est aussi un Nas mais fils de son père, Defresne, qui du reste ne t'est pas é

A la RE exposition, je te naître la jeune Mre C. Defresne q , Si juge par ce qu'est, jeune fille, A La

grande transit je reviens à nos fleurs. A .

Cueillons d’abord parmi les Roses, qui sont belles et nombreuses chez Léa un pu RE six nouveautés en Thé répondant à des n démocratiques par excellence. D'abord, Pr Marie Dagmar, grande fleur soufre, int rose ; Comtesse d’Eu, jaune soufre, cent moné; Mme Martin Cahuzac, jaune vif, rose violacé; Mme Augustine Bardiauæ, ja soufre; Louis Lévéque, jaune rose, et M véque, RES beau jeune canari.

le Non Re d'un grand ee Des Roses passons aux Rhododendrons Azalées pontiques de Croux et de Moser

bien fatigués. Chez Moser, il y a beaucoup der nouv

jaune, 800 rose, 820 jaune, puis des a one 2.595, rose vif maculé jaune; A,.Chau-

eut te faire une idée à nom a servi de parrain. Voilà ce qu'on appeler être pratique.

+ Te % $ &e PE | « sers à Le LR ET re. Se

merveilleux massifs de Clématites, mal 1 est vrai car ils masquent la vue d'en- ble de l'exposition, mais on peut leur par- a largeur de leurs fleurs. Christen et

Alfred Grondard, mauve FAR dE Bicolor

dii, curieuse fleur blanche à étamines vio- tes; Duchesse d Edimbourg, fleur pleine, blanc r; Di ichesse de Cambacérès bleu pâle; Excelsior ur pleine, bleue; Daniel Deronda, double

; Mue Van Houtte, fleur bianche, très de; Me buiselos blanche, puis La France, “és et l'admirable Ville de Paris, fleur

violacé, rayure violette, puis chez Chris- une (sans nom), large EE (21 cent.) archi pur.

quoi te parlerais-je maintenant? Des nou- s? Elles sont peu nombreuses et insigni- s; si l’ensemble de l'exposition est beau, anque absolument de plantes sortant de

ns, voici

e vif maculé cramoisi; Souvenir de feu ormand, fond blanc maculé marron; Ten- sse, lilas pâle; Mme Gustave Henry, grande r blanc pur; Amiral Gervais, grosse fleur s rose; Queen Victoria, grande fleur écarlate culé marron ; Mwe Cosson, rose clair; Buffalo

lictoria, fleur double F0ée: Mie faq a: ur blanc pur oh! Comtesse de Cussy, blanc bordé carmin ; Haydée, rose clair

aculé rouge foncé ; M'!° Ber the Delaire, grande

ngrappillant fortement à hotte età gauche, trouve chez Régnier un OEillet à grosse fleur juge panaché pourpre Amiral Avellan, ainsi

Voici maintenant un

en faveur de la richesse de leur coloris.

24 MONITEUR D’ HORTICULTURE

131 EE ———

M. Coluche, ensuite M. Opoir, simple, rouge vif; M. Boizard, nain, double, rouge, feuillage vert foncé ; Amélie Croizard, nain, blanc ; Remy Chollet, double, rouge vif; Pauline Gaspard, simple, très grosse ombelle rouge vif; Prise de Tombouctou, nain, rouge à feuilles noires.

Dans les Géraniums à feuilles de lierre, je note: {loire du Trocadéro, double, violet foncé ; M. Vaury, violet rose; Mme Martin, vio- lacé.

Le Moniteur d'Horticulture, qui voulait exposer quelques plantes nouvelles de serre chaude, en présence de la recrudescence du froid s’est abstenu et n’a présenté qu’une forte potée du Strobylanthes Dryerianus, et des spécimens en petites plantes, du nouveau Ricin de Zanzibar (Ricinus Zanzibariensis) des variétés: type, niger, maculatus et cinarescens.

Cette nouveauté présentée pour la première fois en France promet d’être une plante très ornementale, mais dont on ne pourra bien ap- précier les mérites qu’en automne,

Le nouveau Canna Crozy, Reine Charlotte, à fleur rouge cramoisi bordée jaune a fait sen- sation dans le lot à Sallier qui exposait aussi des Sireplocarpus, des Justicia, un Senecio leucostachys, un Begonia Rex à collerelte, ainsi que le Nicoliana colossea à feuilles panachées Forgeot, de son côté, exposait aussi un Nico- liana macrophylla panaché et un magnifique massif de Pois de senteur ou les coloris les plus variés se trouvaient réunis —on ne cultive pas assez cette jolie plante grimpante si orne- mentale,

Parmi les Phyllocactus de Simon (collection. Courant), il y a quelques nouveautés qui sont : Alba perfecta, blanc sépale jaune ; Aurore, très grande fleur saumon ; M. Simon, blanc jaunâtre ; Rose perfection, rose carminé; Sarah Courant, sépale rose centre plus pâle; Rubra perfecta, rouge foncé centre violacé ; M. Moras, rouge, centre pourpre, Miss Hanna, rose; Miss Evans, rouge orangé bordé; Livingstone, rouge clair ; Etoile de Poissy,orange bordé violet ;M®°Edmond Courant, rose ; M" Simon, rose vif et Milius de Petetas, rouge vif centre violacé, «

Les splendides spécimens de plantes à feuil- lage font toujours honneur à la vieille maison Chantin, qui est cOTHRUCe par la veuve et ses enfants.

Je te parlerai bien des Caladium du Brésil, à Perrette, qui a réalisé, tant pour le coloris et la transparence, que pour la vigueur et la grandeur du feuillage, ce qu’on ne peut espé- rer dépasser, mais c’est une plante de culture spéciale et de serre chaude, qui à bien souf:

132 fert de cette exposition. es quelle splendide | culture ! Torcy-Vanier, lui aussi, nous en présente un beau lot, mais de bonne culture courante. Tout à toi,

(A suivre.) Lucio,

@

LES MOTEURS A PÉTROLE

À l'exposition d'horticulture de Paris, tous les visiteurs ont pu remarquer l’ap- plication du pétrole aux Moteurs pour pompes.

Ces moteurs nous paraissent devoir rem-

placer, dans un avenir prochain, lesmoteurs

à vapeur, dans toutes leurs applications horticoles.

Avec eux, plus de dangers d'incendie.

D'un autre côté, la surveillance des mo- teurs à pétrole est pius facile et nécessite moins de personnel que celle des machines à vapeur.

Ajoutons que les dangers d’explosion,

. qui sont toujours à craindre avec les ma-

chines à vapeur, conduites le plus souvent, dans nos cultures, par des gens que l’on embauche pour un court temps et qui n'ont aucunes connaissances spéciales, sont complètement évi!és.

Enfin, la mise en marche est presque instantanée, ce qui est extrêmement appré- ciable. D'un autre côté, ce système pro- care une économie sensible.

Nous croyons donc à l'avenir des ma- chines à pétrole et nous leur trouvons de sérieux avantages pour désirer voir l’em- ploi s'en généraliser dans nos campagnes.

Un des meilleurs moteurs est du sys- tême Grob, mis en vente par le Comptoir agricole de Paris, et qui vient après expé- riences comparatives faites sous le con- trôle de M. Ringelmann, directeur de la station d'essai des machines agricoles, de remporter à Meaux,la médaille d'or du Ministre de l'Agriculture.

>

BIBLIOGRAPHIE

OUVRAGES REÇUS : les Plantes d’apparte- ment, de fenêtres et de balcons, par A. Lar-

EPS

Dans ce petit ouvrage “re cherché à renseigner les petits : des villes, et ils sont nombr soins à donner aux plantes d'a oude fenêtres, soins général c nus, ou mal appliqués.

Qui ne l'achètera? Son prixe et les conseils quil donne, suivis, auront bientôt, par la des plantes, fait rentrer les leurs débours. S

PETITE POSTE |

No 5. pe Mne D,aà D. _ Notre Direc

Epernay, vous pourrez le rencontrer à pendant cette période, il vous donner: gnements de viv evoix.

6.157. M. D. à N. La NES avez envoyée est un Hemerocallis flava, (1 à fleurs jaunes), vivace et très rustique, ( vir à garnir des massifs d’arbustes. Il de bonne terre légère et de préférence u mi-ombragée. Il faut diviser ces ner to ou"quatre ans, à l'automne. £

No 1.108. M. G. à B. Nous vous. cr d'avoir bien voulu nous signaler le récent art l'emploi du Céleri pour guérir les Rhum qui est donné par son auteur M. de M. comme nouvelle découverte. ; - Mie note a déjà paru ie le Monite À

à nos confrères, que le Hontete 4 Hortie torise volontiers la reprit Ren de ses a

ajourner : Le compte rendu 4 1e l'Expos À d'Orléans, ainsi que les Plantes e les Roses de collection.

1. Nombre de nos lecteurs ne connaissant p termes qui sontemployés en D

4

ë

Les Orchidées : Lælia elegans var : d'Epernay. O. Ballif. Culture potagère

Poste. Les Catalogues reçus.

M. Dallemagne à l'exposition de Paris,

"

’OnCours régionaux de 189%. Lille, le 0 juin. Horrrouzrure : Prime d'honneur: - Objet d'art de 300 et 900 francs à M. Anatole Cordonnier, viticulteur à Bailleul. Mé- dailles de bronze et 800 francs à M. Bou- - dart,Désiré à Auby— et 300 francs à M. Del- roix, Henri, à Douai. ARBORICULTURE. Prime d'honneur : Objet d'art de 300 fr. et 200 fr. à M.Delattre, Narcisse,à Longpret.— Médailles de bronze et 230 fr. à M. Jules Gro- - Lez, à Ronchin,et 200fr. à M.Dubois, Zéphi- …rin,à Vendegies-aux-Bois,et 200 fr. à M.Le- . maire-Theuillaux, à Beaurain,et 150 fr. à . M. Secret, Florimond, à Lhomme-Canteleu.

. Cahors, le 17 juin 1894. Horrrcur- » IURE : Prime d'honneur : Objet d'art -de 300 francs et 600 francs, M. Bessières, Au- ustin, à Souillac, Médailles de bronze et 00francs, à M.Clary,Gaspard,à Cahors, et - 300 francs, à M. Pouzergues, Pierre, à Cahors, . et 200 francs, à M.Iches, Charles, à Cahors, . et 150 francs, à M. Bruno, Jean, à Gourdon. ARBORICULTURE : Prime d'honneur Objet d'art de 300 francs et une somme de - 300 francs, M. Vincens, pépiniériste à 25 Juin 1894.

aux agricoles de 1894. Distinctions honorifiques.

omologique à Saint Pétersbourg. Récompenses aux expositions.

: Taille raisonnée de l'Aubergine. coles : Exposition de Paris en 1894 (suite). Lucio. La Môle : Maladie du Champignon de couche (suite et fin). £. Dufour. Exposition universelle de Lyon. Jean

“GRAvUuRES NoIRES : Aubergine violette, naine très hâtive.

7 LE MONITEUR

D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

ONIQUE : Au Ministère de l'Agriculture. Récompenses décernées à l'horticulture dans les Concours régio-

Distribution des récompenses à la Société Nationale Horticulture de France. Congrès international de chimie appliquée à Bruxelles. Congrès international

Le Muguet est un poison. Conférences

corges Ville. Expositions pour 1894. Lucien Chauré. Travaux du mois de Juillet. Jean-Ernest Chauré. ] leucotata. Schomburgkia tibicinis.

Les Orchidées à l'Exposition C. Potrat. -- Lettres horti-

de la Guaille, Bibliographie. Petite

Aubergine violette longue. Les Orchidées de

Cahors.— Médailles de bronze et 200 francs, à M. Cubaynes, horticulteur à Cahors, et 180 francs,à M. Tardieu, horticulteur à Cahors, —et 150 francs, à M.Destruel,horti- culteur à Figeac, et 90 francs, à M.llbert, horticulteur à Cahors, et 80 francs, à M. Frécheville, horticulteur à Cahors.

eroix du Mérite agricole qui ontété accor- dées par M. le Ministre de l'Agriculture, lors : de ses récents voyages, nous relevons les norns de M. Violette, président de la So- ciété régionale d'horticulture de Lille et de M.Saint-Léger, directeur des jardins de la Villeet bibliothécaire du Cercle horticole du Nord. Quant au Président de cette dernière Société, M. Victor Druez, il s’est vu allacher à la boutonnière la croix de la Légion d'honneur, aussi l’enfélititons-nous

É

À la Société nationale d'Horticul- ture de France. La distribulion des récompenses, aux lauréats de l'Expo- sition de mai, du Congrès horticole, des concours trimestriels, des différents rap- poris et aux vieux serviteurs horticoles, aura lieu au siège de la Société, 84, rue de Grenelle, le jeudi 28 juin, à 2 heures

précises. Congrès international de chimie

appliquée, à Bruxelles. Par arrêté royal, un congrès international de chimie

F in pd 2 Lu HS LR ES Tr PTT ra tu TR : - ns u tS PCT A

V 224 ee : ; 4273

1

134

appliquée se tiendra à Bruxelles l’occa- sion de l'Exposition d'Anvers)le 4août 1894.

La Section B trailera : de la Chimie agri- cole.

Huit questions se rapportant aux engrais chimiques sont mises à l’ordre du jour.

S adresser pour tous renseignements à M. Sachs, 68, rue d'Allemagne à Bruxelles

Belgique. Re

Congrès pomologique international à Saint-Pétersbourg. A l'occasion de l'Exposition de culture fruilière qui se tiendra à Saint-Pétersbourg, un Congrès pomologique international, en langue fran- çaise, se réunira, du 27 octobre au 4 no- vembre, pour discuter des mesures à pren- dre pour favoriser le développement de la culture fruitière.

Des réductions sur les voyages en che- min de fer, prix des logements, nourri- ture, elc., seront accordées aux membres adhérents. S'adresser à M. Eugène Vimont, commissaire général de l'Exposition, 18,

rue Sauval (Bourse du commerce) à Paris.

Les sections auront à questions suivantes :

1. Culture fruitière : Culture d'arbres fruitiers, Pomologie, Culture de baies, Vins de baies, Culture forcée, Commerce des fruits.

Il. Viticulture : Culture de la vigne, Vinification.

IL. Culture potagère : Culture, Conser- vation, Commerce.

IV.— Plantes médicinales : Culture, Vente.

V.— Développement de la culture frui- tière : Propagation des connaissances po- mologiques, Moyens d'amélioration des plantes de pépinières, Mesures gouverne- mentales et publiques.

discuter sur les

Récompenses aux expositions. Nous enregistrons avec plaisir un grand succès de plus obtenu par M. Dallemagne pour sa belle collection d'Odotonglossum crispum, qu'il a présentée à l'Exposition gé- nérale d’'horticulture d'Epernay il lui a été décerné une médaille d'or. Cette ré- compense, bien méritée, prouve les beaux

LE MONITEUR D'HORTICÜLTURE

a ——

résultats qu’on obtient à Rambouillet avec cette série d'Orchidées monssR es

ticullure à été l'objet d'une rés sompens des plus flatteuses : il lui a été décern un Diplôme d'honneur pour les ser vice quil a rendus à l’horticullure.

au fond des bois, fe planes de a soleil et au grand air, celles qui adore . frais ombrages, inventent la Fe

même DÉboet les fleurs de print one celles d'automne comme cela arrive mêm

Muguetde mai (Convallaria majalis), par un de nos confrères de Saint-Mau:

heureux.) l’auteur nous dit: «

_les frais bosquets tout perlés de rosée, tot ES

remplis de chansons, cueillir le Mugu est un jeu. S’abandonnant sans défen se donnant sans regrets, tout entier, à. veut le saisir, il n’a point les épines meu trières de la Rose; i/ n'offre point le dan de ces fleurs brillantes et traîtresses don SUC EST UN POISON ET TUE. Aussi les amou- reux s'en vont par file, dans l'ombre mys- térieuse et prospère des bois, cuei : 5 l’humble Muguet et les baisers ardents, et | confectionner, sur la mousse hospitalièr de mystérieux bouquets tout parfumés d'amour, tout remplis de tendresses..…. ». Eh bien, mon cher confrère, vous ie dans la plus grande erreur, le Muguet est un toxique violent et retenez bien ceci, $ ainsi que vos lectrices qui auraient la ten 7. tation d'aller dans les bois cueillir cette » Liliacée et de la porter à la bouche.

s, mais les fleurs surtout sont plus reuses que les feuilles. En en faisant macération hydro-alcoolique, on en t un poison très violent. Les prin- vénéneux sont la majaline ou l'acide que ou majalique, et l'Extrail de mu- est tellement violent que après vin, il suffit de quatre gouttes en

on intra-veineuse pour tuer un

ne amoureux, qui allez sous bois, 3 à vos lèvres la main de vos ai- mais gardez-vous bien d’en faire

nférences. M. Georges Ville, pro- ur administrateur au Muséum d'His- ‘e naturelle, a cominencé, cette année, onférences agricoles au champ d’expé- ces de Vincennes, le 24 juin, à 3 heures ses.

les seront consacrées à l'exposition de ctrine des Engrais chimiques étendue cultures arbustives (vignes et arbres iers) à la sidération et au rationnement étail réglé par la nature des engrais | sont donnés à la prairie.

D rime vient d'être publié et est à la d position des intéressés qui peuvent resser au bureau du journal. Lagny (Seine-et-Marne), du 15 au 17 sep- Re Exposition horticole organisée par Société d'Horticulture de Meaux. «Le Perreux (Seine), du 24 juin au 2 juillet, Concours horticole au préau des écoles, a nue d’Antin. «Lyon. Exposition universelle jusqu'au octobre. Expositions temporaires du 12 18 juillet, du 4 au 10 août, du 11 au 17 tembre, du 20 au 26 octobre. oulommiers (Seine-et-Marne), du 22 au septembre, Exposition générale de tous produits de l’horticulture. S’adresser Camille Bernardin, secrétaire géné- Brie-comte-Robert (Seine-et-Marne). LUCIEN CHAURÉ,

D

PET

135

MOIS DE JUILLET

TRAVAUX DU

On commencera le cassement des ra- meaux troÿ vigoureux sur les poiriers ou sur les pommiers dressés. On pincera encore quelques rameaux de la vigne; mais rappelons bien que ces travaux ne s’exé- cutert jamais que partiellement,afin de ne pas arrêter court la sève dans tout le vé- gétal, ce qui risquerait d'attirer l'oidium et favoriserait la coulure du raisin.

Si quelques rameaux de pêchers sont trop vigoureux, on les palissera serré; ou même on les pincera; on laissera toujours en liberté les plus faibles, en leur donnant le plus de jour possible.

Vers la fin du mois on pourra commencer à greffer en écusson les arbres fruitiers.

On surveillera l’apparition des premiers symptômes de maladie sur la vigne afin d'y appliquer promplement la fleur de soufre ou la mixture sulfureuse (1) pour le mildew.

Si on veut du beau raisin pour la table, on éclaircira avec des ciseaux à lames pointues les grains trop serréssur les plus belles grappes.

On enlèvera avec prudence les feuilles qui masquent les pêches et les empêchent de prendre couleur. On soignera la récolte des poires en ménageant les boutons à fruit pour l’année suivante.

Les travaux pendant ce mois sont peu importants, les arrosages qui habituelle- ment occupent considérablement à cette époque seront peu fatigants si Saint Mé- dard continue sa tradition ; si les pluies per- sistaient, elles favoriseraiènt 14 naissance des pucerons qu'il sera bon de détruire au moyen de fumigations de tabac, de serin- guages à l'eau de tabac ou tout autre insec- ticide, ainsi que les maladies cryptoga- miques qu'on combattra par le sulfate de cuivre. |

JARDIN POTAGER

On continuera à planter encore des ha- ricots en vert ainsi que des petits pois.

4. Voir Le Monileur d'Horticulture des 25 janvier et 10 février 1894,

136

On sémera les radis noirs, les navets, les choux-fleurs d'automne, les salades, les poireaux pour consommer l'hiver.

On s’occupera de la récolte des graines qu'on mettra sécher à l'ombre dans un endroit abrité.

On repiquera le plant de choux pour mettre en place Je mois suivant. On ra- jeunira les vieux plants de fraisiers avec des coulants en les changeant de place. On tordra les tiges des oignons à conserver pendant l'hiver. On arrachera l'ail et les échalotes, on buttera les céleris. On arro- sera largement le céleri-rave, on liera les chicorées et les scaroles pour les faire blanchir. On arrosera deux fois par jour les citrouilles pour les faire grossir, on récoltera les premiers cornichons.

Les Dahlias vont avoir besoin d'un deuxième tuteur, on aura soin de ne pas serrer d'éviter qu'elles étranglent la tige.

Vers la fin du mois on sémera les Pen- sées.

On enlèvera aux rosiers, les Roses fanées, en ayant soin de ne couper que la rose sans aucune partie du rameau qui la porte pour ne pas nuîre à la deuxième floraison; on bouturera les Chrysanthèmes de l'Inde.

Les soins de propreté sont les plus importants; on enlèverales feuilles jaunies et les fleurs flétries.

SERRES, ORANGERIE, CONSERVATOIRE

On arrosera et on séringuera fréquem- ment les plantes de serre froide et de serre tempérée placées à l'air libre, on soignera les Cactus et on fera les boutures, on pré- servera attentivement des coups de soleil les Orchidées, les Broméliacées, les Glo- xinias, etc.

On fera les réparations aux serres et on en construira de nouvelles.

JEAN-ERNEST CHAURÉ.

LE MONITEUR D'HORTICULTURE

-eleyans est une Orchidéé assez rare qu

trop fortement les altaches afin

recherchée par tous les Orchidophiles

le crétois pourpré jusqu’au rose et aub ar existe une variété blanche, nommée alba, m si les pétales et les sépales sont blancs, I du labelle est, par contre, fortement mité d’ Mon pourpré. : -

Une nouvelle variété, nommée leucote

aussi toutes les parties du labelle, Elle è reste figurée dans le IX° vol., livr planche 413 de la Lindenia.

ScHomsureriA Tisionis, Cette rare Orch est actuellement en pleine floraison da

PHÉRONER d'EPERNAY. Jalouses du

province sollicitent Et nos prinel amateurset spécialistes pour venir prendre à leur concours et SE à leur tour,

elle aété si bien bai par la Société d ticulture et de viticulture d'Epernay, que S généreux président a fait construire une tente

MM. Chantrier frères de Mortefontaine leurs Cattleya, Odontoglossum et Grchidée

LE MONITEUR

ui ont assez d’analogie avec ceux du fameux Re-

| asse aujourd’hui fee des Nalrss amateurs qui en cultivent dans, 1e mêmes PRRtEnS

EE inquses variétés blanches, offertes à prix si élevés que les visiteurs en restaient péfaits, ainsi que Régnier avec ses Ærides és du Siam et de Cochinchine contribuaient la rgement avec d’autres horticulteurs à l’orne- L mentation de cette tente-salon. Les’serres de SM le président Gaston Chandon de Briailles ont * été aussi mises à contribution pourdes apports e Cypripèdes, d'Angræcum, d'Epidendrum, | etc.

En résumé, les expositions de province n'of- rent malheureusement pas assez de débou- chés aux horticulteurs spécialistes, et il est _fortà craindre, dans ces conditions, qu’à l’ave- , mir les exposants ne se dérangent qu'exception- nellement pour présenter des Orchidées à ces 3 fêtes horticoles. On est du reste assez mal or- - ganisé dans la plupart des maisons bourgeoises de la Champagne, pour faire la culture des Orchidées; l'absence des serres en pitch- -pin du système Cochu se fait sentir, aussi pour aire connaître ses serres dans cette contrée, ce - constructeur avait eu l'excellente idée d’ins- - taller dans l'enceinte de l'exposition une de ses serres spéciales, indispensables aujourd’hui à tout cultivateur d'Orchidées:

ser

CULTURE POTAGÈRE

DE L'AUBERGINE

Sa taille raisonnée.

1.

O, BALLE.

Nous ne voulons pas insister ni sur les - procédés de cultures, ni sur les modes de plantation de cette Solanée ; maisseulement sur la manière d'obtenir avecla plus grande promptitude possible de belles et grosses ubergines aptes à subir la vente. La taille de cette plante n'est pas une nouveauté, d'abord nous ne la donnons pas

thera ou Vanda Lowi. M. ee l'or-.

D HORTICULTURE 437 | comme telle. De tout temps, en tous lieux, encore bien plus sous le climat de Paris que sous celui du Midi, il a été démontré que, pour mener à bien cette culture, il ne fallait pas seulement se contenter d’une taille mais encore de pincements répétés. Taille. Dybowski, dans son traité de culture potagère, dit ceci 11 convient de

« taïller l'aubergine; cette taille a sur- tout pour but d'enlever les rameaux qui se développent à la base de la tige, parce qu'ils resteraient le plus souvent impro- ductifs et épuiseraient inutilement le plant. Puis, quand les aubergines on fleuri, on pince l'extrémité des rameaux pour favoriser le développement des fruits qu'on laisse au nombre de 6 à 10, « suivant la vigueur de la plante. »

Decaisne et Naudin, dans leur Manuel de l'Amatleur des Jardins recommandent : « d'enlever toutes les ramifications qui « parlent du collet des plantes pour ne « laisser qu'uneseule tige,qu'on pincelors- « qu'elle a cinq ou six feuilles,et cela pour < provoquer le développement de deux branches latérales qu'on pincera elle- mêmes un peu plus tard. Lorsque la fructification.a commencé et qu'on juge la plante assez garnie de jeunes fruits, on supprime tous les nouveaux bour- geons pour faire refluer la sève vers les fruits noués. »

Le Nouveau Jardinier illustré préconise de supprimer les bourgeons qui partent du collet de la plante aïin de ne laisser subsister qu'une seule tige que l’on pince

lorsqu'elle à acquis une certaine force,

de manière à obtenir deux branches

principales qu'on pince à leur Lour aussi

« plus tard pour favoriser le développe-

« ment d'un certain nombre de bourgeons,

< sur les branches mères;lors de la fructi-

« fication on supprime tous les nouveaux

bourgeons, afin de protéger le déve-

loppement des fruits. » | Voilà, lecteurs, des auteurs qui sont

bien en contradiction l’un avec l’autre.

Le premier obtient ses fruits probable- ment sur la tige principale et sur les bran- ches de premier ordre (oublide citation) ; il en énumère le nombre. L'ouvrier peut en- .

La

«

À

4138 LE MONITEUR

core se guider et ne pas aboutir à des dé- boires.

Chez le second,le procédé de taille est un peu diffus, cependant encore compréhen-

sible. Il aurait dû, en terminant, citer approximativement le nombre de fruits à récolter.

Et enfin le troisième, lui, obtient son fruit sur des branches de deuxième ordre, nous doutons qu'il puisse avoir des pri- | meurs sous le climat parisien. De plus, il n’en cite pas le nombre, ni la longueur à laquelle il faut pincer les deux branches mères ; le praticien n'est guère éclairé et ve peut tailler qu'en tremblant, ne sa- chant pas s’il pince trop tôt ou trop tard.

Ceci dit, nous allons examiner la taille raisonnée que nous pratiquons dans nos cultures, la démontrer aussi claire et précise que possible afin que celui qui la pratique puisse couper avec confiance et certitude.

D'abord, il faut vous dire que nous ie tivons l’Aubergine de deux façons :

AUBERGINE VIOLETTE NAINE TRÈS HATIVE

Sur couche à raison de 9 pieds par châssis de 4 m. 30 c. carrés.

Contre les murs en espalier.

Les variétés employées par nous sont :

L’Aubergine violette naine très hâ- tive (de préférence en tout temps);

90 L'Aubergine violette longue hâtive, (plus tôt pour l’arrière-saison que pour la primeur).

De là, deux modes de taille applicables chacune à leur culture.

Taille sous châssis.

Taille contre les murs.

Taille’'sous châssis. Pendant les re-

D’HORTICULTURE

|

piquages et à la plantation,on aura lever avec un instrument tranchant q conque tous les bourgeons qui tendent. se développer au collet et ne laisser qui

AUBERGINE VIOLETTE LONGUE (iron) | #.

>" tige principaié. Écimer cette tige sur deuxième fleur ; ne pas confondre deu

FRcUE avec DrEREAE double fleur

deuxième double fénr, Puis proie médiatement au-dessous de la taille tre branches, celles supplémentaires supprimées.On voit que c’est l'inverse la tomate on les prend à la pre

quoi nous les prenons au sommet. 1e quatre branches gardées sont taillées su.

qui apparaît, eue re nous donne fruits par pied, soit quatre- Mu pa châssis. L Les pieds jugés trop faibles par l'œil dd praticien ne devront porter que trois b ches ce qui en diminue la récolte deux fruits. | Des pincements sont donnés sans relà: che sur tout bourgeon qui voudrait naitr après celte dernière taille. .

bon de faire un petit elfeuillage, ou, si on L

ne veut supprimer les feuilles à moitié ou entièrement, les contourner sous les fruits. . Si le pied n'a pas assez de fermeté pour soutenir sa récolte, il est indispensable de lui adjoindre un tuteur. Taille contre les murs. Écimer sur la troisième fleur ou troisième double fleur (on aura pratiquer l'ébourgeon- 4 nage du collet comme on l'a fait pour la culture sous châssis). Prendre, au-dessous - de cette taille, deux branches non les deux premières mais la troisième et la quatrième en descendant. Supprimer les deux pre- ……mnières et toutes les autres supplémen- aires à l'exception des deux précitées. …Palisser ces deux branches ainsi que la . tige principale, puis arrêter les deux bras sur la troisième fleur. Comme pour l’autre taille, on supprime les fleurs faibles des doubles fleurs, on pratique les pincements (les bourgeons qui voudraient se dévelop- per après la dernière taille et l'effeuillage.

% LE MONITEUR D’RORTICULTURE EEE

139

Nous avons neuf fruits par pied, et quel- quefois aux pieds qui sont jugés faibles on en supprime trois, un sur chaque bran- che et un sur la tige principale, ce qui ne fait plus que six. En voici la raison : cette culture contre les murs est faite comme dernière saison, c’est pourquoi nous char- geons moins le pied.L'Aubergine est préser- vée des gelées d'automne au moyen de châssis tout comme on le fait pour la To- mate d'arrière saison. (Voir le Moniteur d'Horticulture Au 10 juin 1894.)

C. PorTrar, Jardinier chef,

LETTRES HORTICOLES

EXPOSITION DE PARIS EN 1894 (Suite) Une plante qui a aussi bien souffert, c’est un Musa à feuilles pourpres qui avait l'air de

» bien regretter les bords de l'Ogooué Dy- bowski est allé l’arracher.

>. Billard et Barré se sont adonnés à la culture du Canna Crozy, et leur lot attirait tous les

LES ORCHIDÉES DE M. DALLEMAGNE A L'EXPOSITION DE PARIS

regards ; plusieurs nouveautés non nommées, Comte H. de Choiseul, d'un beau rouge vif ; Ami Gillard rouge bordé jaune; Doleras, grande fleur rouge brique, en faisaient le plus

f Lx " 2%, 1% Ne : 1 F4 Dex 14 140 LE MONITEUR D'HORTICULTURE 4

ER

_ |

bel ornement, mais aucun coloris n'égale encore Reine Charlotte, issue de M"° Crozy et mise au commerce par une maison alle- mande. Un chauvin m'aflirme tout bas que cette magnifique nouveauté aurait été obtenue en France et vendue en Allemagne. Faut-il le croire ? -

Les Géraniums à Nonin sont toujours beaux. Mc Jules Chrétien surtout, avec sa large fleur à centre blanc bordé rouge vif.

Bizarre coïncidence, au moment ou j'admi- rais le lot à Croux, j'apercus s’étalant au pre- mier rang une magnifique Clématite à large fleur simple mauve, ancienne variété, mais toujours jolie. Dois-je te dire son nom?

Par le temps qui court c’est être hardi, mais bast! Elle se nomme: Impératrice Eugénie.Tour- nant à ce moment mon regard, je fus frappé de voir devant cette fleur, la contemplant, les larmes aux yeux, une femme en noir, le visage attristé,belle toujours, malgré son âge ; je pas- sai en me découvrant devant cette grande in- fortune.

Combien de visiteurs ont coudoyé, sans le savoir, cetteex-souveraine du mondeentier qui, il y a vingt cinq âns, eût pu, d’un geste, faire remuer ciel et terre, et que de souvenirs cette fête des fleurs aux Tuileries a du raviver chez Celle ‘qui, pendant une quinzaine d'années, a

servi de marraine aux plus iques fleurs res SOUS son règne.

Les plantes annuelles et de pleine terre qui forment toujours de ravissants massifs ont pour exposants Forgeot et Vilmorin; ces derniers y joignent plusieurs massifs de Cal- céolaires vivaces de trente six couleurs et de Calcéolaires herbacées aux coloris d'une grande vivacité.

Il doit y avoir longtemps que je ne t'ai parlé de Verveines ? Tu les aimes beaucoup et moi aussi, et on en rencontre si peu souvent à nos expositions, ce que c’est que la mode! Bou- treux en expose une belle collection, s’il t’en manque, choisis. Voici : Kaléidoscope, rouge pa- naché blanc; OEillet flamand, blanc panaché rose ; Miss Robinson, violet; Rosina, vieux rose; Ameya, rose ; Selika, panachée rose et blanc; Macbeth, pourpre; Memnon, rose; Roncevaux, violet foncé: Albaune, blanc et Zsola, violet avec grand œil blanc-

Une odeur pénétrante m’annonce un lot d’Hé- liotropes : M®° Barnsby, violet foncé; Beauté poilevine, violet; M®e Dubouché, mauve, Bou- quet blanc et Mireille, blancs. |

Dugourd, le spécialiste en Hellébores et en plantes à rocailles, présente une collection aussi

complète qu’ intéressante d'Orchie et d'Op puis un très curieux petit Sedum nain, à ler aureum Perfection; c'est comme le Centai ( cyanus Victoria, nain compact et bo

Les Iris font aussi très bonne recommande, Princesse Nathulie, jaune et vio pi pourpre; Virginie, violet et blanc: Nation al, violet foncé; Honorabis, jaune et marron A4

Une très belle Fougère nouvelle à larges les,issue du Tamnopteris X le Scolopendriun ficinalis,est exposée par Tabar,qui faitun potin tin formidable parce que le jury a oublié di juger, il a grandement raison, mais ce n'est pas au jury qu’il devrait s’en prendre, c'es | celui qui le conduisait, Assurément la Socié le récompensera, mais l'effet moral est ra

Les légumes sont toujours les mêmes; | fraises à Millet et à Lapierre sont A

mignonne hâtive à Parent, excitent au haut point la convoitise PAT à et... m tenant que veux-tu que je te dise de plus se J'oubliais de te parler d'une plante, cult spécialement pour le bouton, et qui : u maintenant chez presque tous les principau % exposants. Elle fut de prime abord verte deux rayures blanches imperceptibles, son surnom de Poireau, puis les raies blanch devinrent amarante et Ho hui, la sélec aidant, l’amarante s’est changé en rouge plus bee vif pendant que le vert disparai sait graduellement. ss Le succès du jour est de Le porter à la bot tonnière, tout rouge avec un impercept filet vert qui devra disparaître aussi. As ment, quand son obteuteur, l’aimable M. $ line, examine le chemin parcouru par le Mé-

Vanilas vanitutum !

Les visites officielles ont absolument tai défaut cette année, la faute en est à la ie ministérielle qui a éclaté la veille de l’ouver ture ;, M"eCarnot,toujours gracieuse,a parcouru seule et incognito l'exposition; ainsi que M. Vi- ger, ministre de l’agriculture, qui était accom pagné de M.E.Tisserand,néanmoins le Ministre a remis, à M, Abel Chatenay, secrétaire géné- ral de Société, la croix d’officier du mérite agricole, haute distinction qui a été acclamée re par tous ceux qui sont à même de juger du dévoüment que M. Chatenay déploie au ser: pe vice de la Société; il en a été de même de a.

LE MONITEUR D’HORTICULTURE ;

l'E"

14

À croix de chevalier remise à M. Debrie-La- à _ chaume, le fleuriste de la rue Royale, dont …. le goùt et l'élégance ont élevé l’art du fleu-

_ riste français au point suprême du beau.

Le comité des expositions a été aussi favo-

_ risé d’une croix de chevalier qui a été re- . mise à M. Tavernier.

On me dit, mais j'ai peine à le croire, que

cette récompense aurait été tirée au sort, car

| de patience.

m'ajoute-t-on, si c'était aux longs et dévoués

_ services rendus qu’elle était accordée, c’est

Delamarre qui devrait la porter, Espérons pour lui que c’est affaire d’un peu

Toujours à toi, NOR LA MÔLE

MALADIE DU CHAMPIGNON DE COUCHE

Lucio,

(Suile et fin)

Nous constatons qu'ils sont formés d’une tige principale qui porte des rameaux dis- posés en verticilles. A l'extrémité de ces rameaux naissent des spores qui ont une membrane mince, incolore, et mesurent

_de 8 à 20 millièmes de millimètre en lon-

gueur sur 3 à 3,5 en largeur. Cette forme de la fructification doit être rangée dans le genre Verticillium.

En faisant une mince couche transver- sale d’un champignon attaqué, on voit les filaments du parasite ramper dans la par- tie centrale du feuillet, puis se recourber perpendiculairement pour former au de- hors l’appareil fructifère.

Quand la maladie est plus avancée, il apparaît une autre forme de fructification.

Certains filamenis-portent des spores bru-

nâtres, constituées par deux celluies à

membrane hérissée de petites verrues.

Cette forme fructifère appartient au genre de moisissure appelé Mycogone.

_ Mais il ne faut pas croire que ces deux noms, Verticillium et Mycogone, corres-

pondent à deux espèces différentes de

moisissures.

Beaucoup d'espèces de champignons présentent ainsi plusieurs sortes de spores, et l'on ne sait pas toujours que deux formes que l’on rencontre isolément appar-

n tiennent àun même être vivant.Ilest donc

naturel de leur donner des noms différents pour qu'on puisse les reconnaître et en parler. Ë

Ici,il n'est pas douteux que ces deux fructifications appartiennent à un même champignon, car on les rencontre sur des filaments qui sont en continuité l’un avec l'autre.

Voilà la première forme sous laquelle se rencontre la maladie. Il en existe une seconde.

Souvent les champignons sont bien plus déformés que nous ne l'avons vu précé- demment. On n'y voit presque plus de lames; le pied court et très épais est sur- monté d'une masse beaucoup plus petite qui représente le chapeau. Parfois enfin il n'existe plus qu’une massé unique, irré- gulièrement bosselée, dans laquelle il est impossible de reconnaître des traces de pied, de chapeau, de feuillets. Ces échan- tillons, d'un blancsale au début, prennent bientôt çà et là, une teinte gris rosé. Dans toutes les régions de cette couleur, il existe un feutrage de filaments du parasite.

En étudiant les filaments au microscope, on voit une forme fructifère ressemblant beautoup à la première décrite plus haut, c'est-à-dire qu'ici encore nous avons à faire à un verticillium. |

Mais il y a des différences sensibles entre celui-ci et l’autre. Ce dernier a une tige principale, très grêle et les spores sont beaucoup plus petites; elles n’ont que 4 à 8 millièmes de millimètre sur 2 à 2, 5.

C'est sous cette seconde forme que la maladie est plus redoutable, car les spores sont beaucoup plus nombreuses et propa- gent rapidement l'épidémie.

Ce second Verticillium se rencontre le plus souvent isolé, mais le fait d'avoir pu constater quelquefois la coexistence du Mycogone et des deux Verticillium avec toutes les transitions, comme taille, de l’un à l’autre, sur des filaments en continuité, met hors de doute qu'il ne s’agit que d'une maladie unique produite par une seule espèce de moisissure qui peut pré- senter plusieurs sortes de fructifications.

Mais c'est faire peu que de se borner à examiner une maladie et de nommer le

champignon qui la cause. Le but à attein- dre est de combattre le mal victorieuse ment. Pour pouvoir dire que l'on a trou le remède, il ne suffit pas de conseiller l'essai de certaines substances souvent employées, comme le sulfate de cuivre el le carbonate de soude. Il est indispensable, si l'on veut obtenir un résultat sérieux, d’essayer, par exemple, un grand nombre

d’antiseptiques, de varier les doses aux-

quelles on les emploie, la manière dont on les applique, etc.

_ Les diverses formes fructifères du cham- pignon qui produit la môle sont faciles à obtenir en culture artificielle, à l’état pur, sur des fragments, stérilisés préalablement, de champignon de couche, de carotte, de pomme de terre, etc.

Quand on a de ces cultures, pour essayer un antiseptique on peut plonger une belle culture dans une dissolution, au titre essayé, de cet antiseptique, puis prendre des spores sur cette culture quand elle aura séjourné 4, 8, 15 heures, etc., dans la solution essayée. Quand les spores ne ger- - erontpas,-c’est que la durée d'immersion aura été suffisante pour les tuer.

On peut encore projeter en très fines gouttelettes,au moyen d'un pulvérisateur, l'antiseptique sur une culture, et voir si les spores prises sur cette culture ont perdu leur propriété germinative. Si une seule pulvérisation est insuffisante, on fait le même essai après deux pulvérisations.

* Les divers antiseptiques essayés ont été le sulfate de cuivre, l'acide borique, l'eau de chaux, le bisulfate de chaux, l'hypo- chlorite de soude, le thymol, le naphtol, le re

C'est le thymol et le lysol qui ont fourni les meilleurs résultats. L’in convénient du thymol, c'est qu'il est peu soluble dans l'eau qui n’en dissout que trois grammes par litre, et encore faut-il chauffer pour obtenir une dissolution complète.

Le lysol est une substance dont le crésol est l'agent actif, crésol rendu soluble par divers procédés tenus secrets par la Société qui fabrique ce produit. Dès lors on ne peut être sûr d’avoir affaire à unesubstance de composition absolument constante.

LE MONITEUR D'HORTICULTURE ! Le re TI

Néanmoins, en pratique, c'est au Lysol qu'on donnera la préférence. Une immer- sion de 3 heures dans le lysol à 2 pour 0/0 tue les spores de Mycogone et de voue cillium. \

-Une pulvérisation au lysol à 2 ou 2, B: vo

terre pion geant en partie darts l'an il faut deux pulvérisations.

Mais, en pratique, car c'est toujours à | cela qu’il faut en arriver, comment combat- ë on la maladie du champiguon de couche? On ne peut songer à immerger une meule.

mencer une culture purifier compile la carrière. Sur les parois, sur le sol, par- tout peuvent s'être logées des spores du parasite sur une culture antérieure, 0 pulvérisera du lysol à 2,5 pour 0/0. Si la carrière est fort humide, ou si la maladie était auparavant très répandue, on fera bien d'exécuter deux pulvérisations suc- cessives. Ce ne sont pas des conseils dictés par les seules expériences de labo-. ratoire. Les essais en grand ont été faits, et ont donné de bons résultats; la propor- tion de champignons malades rencontrés après ce traitemeni a été infime, et le lysol a nui non seulement au parasite lui-même, : mais à une foule d'insectes(le moucheron, | Sciara ‘ingenna ou d'Acariens (Gamasus fungorum) qui font également du bort Fa dans les champignonnières. RS

On peut donc dire qu'en purifiant de | carrières, les champignonnistes arrêteront le mal et verront leurs dépenses plus que couvertes par l'accroissement de leurs F récoltes (1). |

(La Nature.) E. Durour.

4. L'étude détaillée de la maladie et des remèdes a été faite par MM. Costantin et Dufour au Labora- toire de l'Ecole normale supérieure et au Laboratoire de hiologie végétale de Fontainebleau. :

DE LYON

(2%e concours temporaire).

deuxième session horticole vient de s’ou- lle est très brillante et ne constitue pas des moindres attractions de cette Exposi- nm universelle, qui en renferme cependant si grand nombre. a première place dans ce compte rendu tre donnée aux rosiéristes, car on sait le est la réputation que s'est acquise la ‘de Lyon sur ce point : la plupart des

é célèbre depuis longtemps et qu’elle a ob- le en 4867, Luciole, M°° Hoste, etc., puis, ane nouveauté inédite, M®° Charlotte Gillemot ‘qui ne fera pas moins de bruit.

£ . Pernet-llucher nous montre Mme Caroline Testout, d’un rose idéal, puis comme nouveautés Souvenir de Mc Verdier, La Perle, Mn° Abel Cha- may, etc. qui feront parler d'elles : le jury, t les visiteurs, ont été ravis de voir de si Iles productions réunies par un même expo-

- M. Dubreuil, le créateur de Vicomtesse de jgan, Perle d'Or, nous montre Francis Dubreuil velle variété de thé d’une couleur rouge moisi velouté.

Nous gravissons un petit chemin ombreux u milieu de conifères et de plantes alpines ou rocailles artistement disposées à travers les chers, pour arriver au sommet de la grotte li domine toute l'Exposition.

—. En Suivant ce frais et charmant sentier, ous notons au passage parmi les plantes de M: Morel, les Ramundia Pyrenaica, Silene quu- da, Glossocomia clematidea, Ranunculus ru- tœfolius, toutes sortes peu ordinaires comme vous le voyez.

Nous cntrons dans la tente que décorent à l'entrée les conifères, en exemplaires superbes, e M. Croux, du Val- -d'Aunay, et nous y trou- ons d’abord les orgueilleuses pivoines herba- Cées de M. Paillet, de Chatenay; nous remar- —quons parmi les nouveautés, Aza Gray, rose “sirié d’une délicatesse exirême, Ed. André, uge écarlate glacé, Charlemagne, rose Mal- aison: les tons les plus éclatants et les plus

j regard à

. ! . . $ icats sont réunis dans ce lot qui attire le ?

CDTI TT D HAS Le MONITEUR D'HORTICULTURE 18 L SR M

l'entrée et à la contemplation duque on ne peut s’arracher.

MM. Vilmorin ont envoyé un AT lot de plantes annuelles bien cultivées et bien pré- sentées : signalons l’Inula glandulosa, nouveau Soleil jaune simple, qui a une allure de Chry- santhème japonais, la Capucine M"° Gunter, le Pavot Tulipe ; les Pétunias forment de vraies boules compactes et couvertes de fleurs et les Lobelias qui bordent ce lot sont d’une vigueur remarquable. Le petit Pétunia nain compact multiflore étoilé est bien remarqué. Les mêmes exposants ont une collection de légumes aussi complète qu’on pourrait l'exposer en septembre, et tous les sujets présentés sont d’une culture parfaite que ne saurait dépasser le meilleur maraîcher.

Dans le jardin, on admire un Pelargonium pellatum: Louise Delaux,de 2 mètres de diamètre, couronné par une tête rouge, appartenant à la variété Em. Lemoine : des Kicoïdes tricolores cultivées en tête. sont très curieuses.

M. Fray présente un Canna nouveau, M. Cha- landon,supérieur, à notre avis, à Reine Charlotte, qui fait tant de bruit : les couleurs sont les mêmes, mais le jaune domine.

MM. Rivoire père et fils ont un massif de Campanules calycanthèmes, bordées de Giro- flée remontante de Dresde, nouveauté remar- -quable, et de leurs Péfunia superbissima dont le nom n’est pas exagéré, comme on peut le cons-

tater. Puisque nous en sommes à ces exposants,

disons que leur immense lot permanent du jar- din d'honneur a été complètement renouvelé : nous y noterons des Bégonias multiflores doubles, Iris d'Espagne el d'Angleterre fort variés, Verbas- cum pannosum nouveau, Lis de toutes sortes, Pa- vots Dannebrog,Mikado, Cardinal, umbrosum, ete. OŒillet Mignardise double français. L'effet est aussi heureux que la première fois : toutes ces couleurs s’harmonisent parfaitement.

C'est un vrai feu d'artifice, entendons-nous dire près de nous par un visiteur,

Parmi les nombreux et importants lots de la maison Thibaut à Tassin, nous signalerons comme peu communs des Abies: nobilis, glauca, Sibirica, subalpinu, nigra cœrulea, Engelmanni glauca, Gold Mexico, obovata. Cette maison ex- pose aussi des semis très remarquables : Picea pyramidalis conicu, Chamæcyparis Boursieri nana gracilis, ce dernier surtout est très distinct du type : son feuillage est fin et le sujet se forme en boule élégante.

* La surface occupée par la maison Thibaud en conifères, plantes vivaces et arbustes de toutes sortesest considérable pourlesamateurs,

144

ce n'est pas une des moindres attractions l'Exposition. |

Les Clématites de M. Jacquier, qui a aussi d'importantes collections d’arbres verts, sont très admirées : bien des visiteurs ne se dou- taient pas de la transformation qu'a subie ce beau genre depuis quelques années surtout. Citons Lady Caroline Newill, Gloire de Saint-Ju- lien, (fleur de 25 centim.),Lucie Lemoine et bien d’autres. Puisque nous en sommes aux cléma- tites, nous nous garderons d'oublier les semis exposés par M. Treyve, de Trévoux, qui nous ont absolument stupéfait. Les fleurs dépassent en grandeur tout ce que nous avons vu.

Bien que nous ayons l'intention de revenir plus tard aux serres, nous parlerons aujour- d’hui de celle de M. Devert qui est la plus vaste et renferme des sujets d’une force ex- traordinaire, notamment en Kentia Balmoreanu, Cocos Yataï, Latania Borbonica variegata, An- thurium Ferriense, etc. Cette serre, très élé- gante, est munie à sa partie supérieure d'un promenoir métallique qui permet d'admirer à l’aise les beaux exemplaires qui s’y trouvent. N'oublions pas de signaler aussi deux Lauriers de 5 mètres de haut qui décorent l’entrée.

Dans la serre voisine, appartenant à MM. Com- bet et Biessy, membres du jury,nous notons des Odontoglossum vexillarium, Cypripedium Veitchi, Latania rubra, d'une force étonnante, Cocos Maximiliana, Licuala grandis, Astrocarium Me:ci- canum. Il faudrait tout citer, car les plantes qui ne se distinguent pas par leur rareté se font remarquer par leur force et leur belle culture.

Les OEillets remontants, une des spécialités de Lyon, ne sont pas encore fleuris : nous les verrons à la prochaine session, ainsi que bien des massifs de Rosiers.

Pour terminer par l’utile, nous parlerons des

Asperges qui ont longtemps embarrassé le jury, car elles rivalisaient de beauté. M. Mirabel de Solaize (Isère) a enfin décroché la palme.

Les Fraisiers de MM. Valette et Marchand font venir l’eau à la bouche de tous les visi- teurs. C’est sous cette douce impression que nous tenons à laisser le lecteur.

JEAN DE LA GUILLE NO BIBLIOGRAPHIE

Les Papillons de France, Catalogue méthodique, synonymique et alphabéti- que des espèces et des genres, contenant plusieurs chapitres sur la classification et

la conservation des LP la d'élever les chenilles, les emplois des pap dans l'industrie et les travaux d'agr& la description des principaux genres, suivi d'un catalogue de 2.599 es: avec leur nom vulgaire. LES

L'ouvrage forme un Manuel cor du Lépidoptériste de 320 pages, 5 planches hors texte. Chez C Mendel, 118, rue d'Assas, Paris.

3 fr. 50. k 20 NÉCROLOGIE

Assassinat de M. Sadi Carno PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAIS

presse, la France est douloureuseme frappée de stupeur par l'assassinat du Président de la République, M. S. Car- à not. | s EE Bravant toutes les fatigues, ne à nageant ni son temps ni son arger M. S. Carnot avait su, par ses largess et ses fréquents voyages, s'attirer } sympathies des populations rurales comme le soldat qui trouve la m idéale sur le champ de bataille, il tombé en plein triomphe, sous le co du poignard d'un misérable assass italien, en plein Lyon, au milieu d acclamations sympathiques de tou une vaillante population, qui reme

aussi odieux attentat qui a choisi. po | victime un homme de bien. ES,

et sincères condoléances. ESS LUCIEN Cuauné. S

s de celui qui nous quitte à jamais dont le souvenir restera gravé dans cœur de ceux qui ont été à même de le

cr

SADI CARNOT

naître, de l’apprécier, nous ne voulons r que les sympathies universelles qui t accompagné au Temple reposent Grands hommes. Il aimait les fleurs ! et si celles dont on recouvert peuvent servir à porter un ement, nous pouvons dire qu'à aucune que, dans nimporte quelle nation, érémonie n'a été aussi grandiose, aussi solennelle, aussi fleurie! :eS couronnes déposées sur les marches 1 Panthéon, comme témoins éphémères hélas! du deuil national, sont pour donner la mesure des sentiments inspirés par l'honnête homme qui n’est plus et uver, plus que jamais,quesilesfleurs,en Sertaines circonstances, sont les confidentes nos joies, elles sont aussi l'expression

os douleurs ! 4 ET

M. CASIMIR-PERIER

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

M:Jean Casimir-Perier, député de l'Aube, SAR

qui succède à M. Sadi Carnot comme Prési dent de la République, est amateur de fleurs, fervent patriote et d’un caractère énergique, ce qui est d’un bon augure pour le Pays.

Français de cœur, Champenois, Soldat

JEAN CASIMIR PERIER

dans l'âme, d’une honnêteté parfaite, telest l'homme que les Pouvoirs publics ont appelé à présider aux destinées de la France ?

Nous sommes heureux de pouvoir lui adresser l'expression de nos respectueux sentiments de sympathie.

De son côté, Mr: Casimir-Perier, dont les serres de Pont-sur-Seine renferment une magnifique collection de plantes, adore les fleurs, elle préside elle-même, avec un goût tout particulier, à la décoration flo- rale de ses appartements, qui, en temps ordinaire, sont toujours garnis de fleurs et qui en regorgent aux jours de réception.

C'est aussi d’un bon espoir pour l’horti- culture qui doit se réjouir quand l’exem- ple part d’en haut.

L. C

25 é LE MONITEUR

D D'HORTICULTURE.

SOMMAIRE.

CHROMOLITHOGRAPHIE : SARRACENIA THomsoni. 2 S. Cneusont (Hye }.

M. Sadi Carnot. M. Casimir Perier. L. C. CuroniQue : Au Ministère de l'Agriculture: Récompenses décernées à |: Horticulture dans les Güces rs naux agricoles de 4894. Distinctions honorifiques. Les récompenses au Congrès d'Horticulture de 4894. fleurs à l'enterrement de M. Carnot. Les exportations horticoles de la Belgique. Les Prix d'ho Ÿ expositions de 1894. Expositions pour 1894. Lucien Chauré. Les Sarracenias. 0. Ballif. Les G Leur culture. Em. Poirel. Les Orchidées : Trichopilia crispa marginata. Les Sanbeens Album. 0. Ballif. Arboriculture : La Poire : Colorée de Juillet. Alphonse Dachy. Entom 184 ticole : Le Tephritis heraclei des feuilles du Céleri. Omnis. Les Roses de collection : CR d'amateur (suite). Marcel Fauneau. Lettres horticoles : Al'Exposition d'Epernay : Janie. S | * utiles : Conserve de pois verts. Omnis. Bibliographie. Petite Poste. Les Catalogues

Gravures NoIREs : M. Sadi Carnot. M. Jean Casimir-Perier. Sarracenia purpurca.

ticulture de 1894. Nous : som

d'accorder des récompenses 4 des meilleurs mémoires soumis grès horticole conte 8 PO ses

Au Ministère de l'Agriculture : /té- compenses décernées à l'horticulture dans les Concours régionaux agricoles de 1894. Nancy le 1% juillet. Arboriculture : Rap- pel de prime d'honneur à M. Muller An- toni, à Nancy. Prime d'honneur : Objet d'art, à MM. Lemoine et fils, à Nancy. Mé- dailles de bronze et 600 francs à M. Lau- rent Aimé, à Rosières aux Salines ; et 400 fr. à M. Gérardin Charles, à Thiaucourt.

Horticulture : Prime d'honneur : Un objet d’art et 800 francs à M.Utinel Eugène, à Lunéville. Médaille d'argent et 400 francs à M. Petiljean Nicolas, à Lunéville. Mé- dailles de bronze et 300 francs à M. Utinel Julien, à Lunéville ; et 200 francs à M.Gor- dier Nicolas, à Lunéville; et 200 francs à M. Lejaille Auguste, à Maidières ;et 400 fr. à M. Paillard Pierre, à Lunéville.

Dislinclions honorifiques. Ont été nommés Chevaliers du Mérite agricole : MM. Ch. Molin, horticulteur grainier à Lyon; Emile Pamart, professeur d'horti- culture à l'Ecole normale de Douai; Hien, instituteur et professeur d’horticulture à Bruay, M. Chanu, horticulteur à Oullins.

une médaille de bronze ei. Henri T lier fils. s

Troisième question (Des moyens d la nitrification des substances az

d'agriculture à Mende, : ED Quatrième question (Des meilleurs: cédés de forçage des plantes fleuries). daille de vermeil à M. Léon Mau Ferrières-en-Brie. _— Cinquième question (Du forçag fruits). Médaille de vermeil à M. Zachark wicz, professeur d'agriculture à Avign Sixième question (Du forçage des gumes). Médaille d'argent à M. €. Po jardinier chef de S. A. le prince Mura S. domaine de Chambly. Médaille de bron: à M. Pierre Large, à Lavillette, Lyon. Parmi les lauréats de ce Congrès 1 sommes heureux de signaler à nos teurs deux de nos collaborateurs M. Poiret, pour son intéressant Mémoire « Les moyens de hâter la nitrificatio:

or gs

10 gsuILLET 1894, |

l'enterrement de

s à

demandaient à ce que ces som- mes, soi-disant perdues, fussent versées es établissements de charité. L'idée peut avoir son bon côté, mais n'y a-t-il

D s est plaint que les couronnes étaient ères, mais les fleurs aussi avaient aug- menié dans une très grande proportion et, n scmme, tout cet argent dépensé est rti volontairement des poches de ceux i pouvaient le donner.

Un fait que nous avons constalé, c'est ue la majeure partie des couronnes ipportées par les étrangers étaient garnies orchidées, alors que celles offertes par es Français, y compris celle de M. Casimir- Perier, l'étaient de Roses, la fleur nationale rançaise par excellence. Celle qui nous a e plus frappé, comme idée nouvelle, était

4. Une brochure 20 pages 0 fr. 50 franco au bureau

envoyée par la ville de Monaco, elle était entièrement composée de larges spathes d'Anthurium Andreanum de coloris divers, garnies de feuilles de Crotons de variétés

différentes, elle était d'une grande valeur, ; mais FERRER était plutôt c:rieux que

joli.

AT

Les exportations horticoles de la Belgique. Dans son ouvrage : le Déve-

loppement commercial de la Belgique, l'au-

teur, M. H. Martel, donne des chiffres offi- ciels sur les relations commerciales de la

Belgique et déclare qu'elle exporte en “A moyenne pour 3.200.000 fr. de plantes et

de fleurs naturelles par an.

La France y entre pour 1.067.725 fr., alors que l'Angleterren’enimporte que pour 796.993 fr., Hollan ie pour 321.500 fr., les États-Unis pour 94.760 fr. elc. Les augmentations, ces dernières années, ont porté sur la France, les Pays-Bas et le Portugal.

Eh bien alors, puisque cette augmenta- tion est officielle, ce n’élait pas la peine de tant crier après les droits de douanes ?

Rs

Les prix d'honneur aux expositions horticoles de 1894. -— Provins, 14 juin : MM. Cochet et fils, horticulteurs à Grisy- Suisnes : prix d'honneur pour Roses et Orchidées.

Caen: Prix d'honneur :M. Rosette, horti- culteur à Caen, pour l’ensemble de son exposi:ion. :

Le Perreux : Prix d'honneur: M. Palin, horticulteur au Perreux (Seine), pour l’en- semble de son exposition.

NE PUS

Expositions pour 1894. Paris.

Exposition de fruits, Glaïeuls, OEillets, Canvas florifères, Cyclamens, Bégonias tuberculeux, du 4 au 7 octobre.

Exposition de Chrysanthèmes du 14 au

18 novembre. Ces deux expositions se tiendront au siège de la Société, 84, rue de Grenelle. Saint-Maur-des-Fossés (Seine), lu 2 au 9 septembre. LUCIEN CHAURÉ.

l'Allemagne pour 658.377 fr., la -

LES DEEE

a ———

Le genre Sarracenia appartient à cette

catégorie de végétaux remarquables à laquelle le savant et illustre naturaliste

anglais Darwin a donné le nom de Plantes

car nivores el inseclivores. _ Grâce à leur étrange beauté, ces plantes sont devenues très à la mode, et il s’en

fait même de grandes cultures chez quel-

ques amateurs. Elles croissent, pour la plu- part, dans les endroits marécageux de l’est de l'Amérique du Nord du Canada à la Géorgie, les Yankees les connaissent sous le nom étrange de Side saddle flowers ou Fleurs à selle de côté ou de dame. Leur | principale curiosité consiste dans leurs urnes creusées en tube ou en entonnoir

SARRACENIA PURPUREA (HAAGE ET SCHMIDT. ERFURT)

dans le pétiole de leurs feuilles, avec un petit limbe, simulant un couvercle, fxé à un côté de l’orifice de l’urne. Les fleurs, en forme de parasol, sont aussi des plus curieuses, surtout par leur bizarre struc- ture, plutôt que par leur coloris.

La culture de ces plantes singulières est très facile, et leur période de repos coïn- cide juste avec nos hivers; on les rempote

simplement dans des pots bien drainés et:

dans une terre tourbeuse et sablonneuse, mélangée de sphagnum. Lorsque les Sar- racenia entrent en végétation, il est préfé- rable de les mettre quelques semaines dans une serre tempérée, après quoi on les place définitivement dans une serre froide, humide et ombragée. On peut aussi les maintenir en végétation pendant tout l’hi- ver, si on les rentre dans une serre tem-

améliorer les variétés ; le nombre à 4

forêt de Montmorency, M. V. Faroul

pérée, mais il est préférable. de l au repos dans une serre froide

employée pour obtenir des ie

in Autre Visité elle est Aéee acclimatée aux environs de Paris, dans 130 #

d'Argenteuil a eu: l'ingénieuse idée d'en planter quelques pieds dans certain endroits marécageux végète le sphe gnum. t £ Les autres espèces dont nous recom mi

Sn Hd RE ee kb à qu trouvent les plus belles formes avec coloris admirables. De ce nombre sor S. Chelsoni, métis issu des S. et

née Fi S. Déiee soni, 5. re S$. Thomsoni, S. ali ae a S a niana, etc. SR

potre aquarelle étaient nées à re ee silion générale de la Société nationa d'horticulture de France au mois mai 1894, par M. Dallemagne, a

Re de plantes carnivores. ee Orro BaLur.

LES ci

A Cu VAN Et LAIN AR LEA ANR)

HORTICULTURE PA US.

1. SARRACGENIA THOMSONI_2 5. CHELSONIT (//,b)

LES CEANOTHUS

LEUR CULTURE

a De tous les arbustes rustiques à fleurs, es Ceanothus sont, à notre avis, les plus s par leur floraison abondante, pour nsi dire continuelle comme aussi par . l'élégance et la beauté de leur coloris. On - en rencontre à fleurs blanches, bleues et oses, mais ce sont encore ceux à fleurs eues qui sont les plus admirables. II est. seulement à regretter qu'ils ne soient pas répandus dans les jardins autant qu'ils le méritent, car ils sont très propres à garnir - le milieu des massifs ou à composer de harmants petits groupes.

C'est à Hartweg, le célèbre botaniste oyageur de la Société d'Horticulture de ondres, que nous devons les Céanothes;

. dans le commerce sont les gains de MM.Bertin et Simon-Louis frères. Leur culture peut être envisagée dans ses rapports avec la serre froide ou les appartements comme aussi avec l’art d’ob- tenir des fleurs forcées, et pour ce but, eu d'espèces conviennent autant, et enfin avec la pleine terre. Dans ces trois cas, la ature du sol reste la même; la terre doit tré riche pour obtenir de belles feuillai- son et floraison. Une terre franche, sablo- rgileuse pour deux parts, une part de ter- eau de feuilles consommé, une part de terre de bruyère un peu tourbeuse, le tout mélangé avec une partie de sable blanc, voilà le sol le plus convenable qu'on puisse leur donner. _ Sile pied est assez fort, on peut lui don- g ner£ pour la culture d'orangerie ou d’appar- tement, ou en vue du forçage, un pot de six à huit pouces de diamètre; et si on jeur en fournit un plus grand, il faut sur- véiller l’arrosement, car les Céanothes EP ennient rigueur à l’eau stagnante. Après l'empotage, on place le pied à l'ombre dans l’orangerie, dans un endroit Sans Courant d'oir; on maintient autour une atmosphère tranquille et on asperge la couronne une fois par jour à la seringue et avec de l’eau très propre. Ce traitement

LE MONITEUR D HORTIGULTURE

- etles jolies nouveautés mises aujourd'hui. +

commence en mars, et les pieds grandis- sent vigoureusement jusqu'en juillet,

A cette époque, il leur faut un plein soleil ; le bois müûrit et les boutons floraux naissent de suite. Durant toute la crois- sance, il ne faut permettre à aucune bran- che de s'emporter, il faut les pincer sans crainte pour teuir les rameaux en respect. et serrer la cime; car une tête compacte se couvre de fleurs en plus grand nombre qu'une tête claire, et le pincement engen- dre des boutons.

Un Céanothe en pyramide, haut de. 0

O0 m. 70 à 1 mètre doit avoir environ 70 centimètres en diamètre de cime, et quand celle-ci fleurit, cela est simplement ravissant. Une fois qu'on force et qu'on parvient, par ces moyens, à une floraison, celle-ci dure un temps considérable, et pour les bouquets d'hiver, les Céanothes sont des merveilles. Quand les plantes. forcées ont donné leur profusion de fleurs, on les taille court et on les laisse en repos pendant quelques semaines.

Pour la pleine terre, la protection d'un mur ou d'un bosquel n'est pas à dé- daigner dans un endroit exposé au soleil. Il faut choisir un sol poreux, meuble, et pourvu qu il ne soit ni trop froid, ni trop humide, les Céanothes y viennent parfai- tement. On fera bien, pour eux, d être très circonspect dans la distributiones engrais animaux qui emportent les branches et font tourner la végétation en feuilles plu- tôt qu'en fleurs (1).

Ex. Poirer,

LES CPE Tricot crisPa margivata. Une des plus jolies Orchidées, introduite autrefois de Costa-

4. La variété la plus rustique et la plus vigou- reuse est le Ceanothus : Gloire de Versailles, d'un

maguifique bleu azuré. cu N; D L.R,

Rica et dont l’abondante et éclatante floraison orne nos serres de mai à juillet est le Tricho- pilia crispa marginata. C'est malheureusement une espèce assez rare et que l’on ne rencontre

que dans nos vieilles collections françaises.

Sortie jadis de chez Luddemann, comme tant d’autres Orchidées de choix, cette forme est aussi connue sous le nom de variété de Cham- _ plâtreux. Ses fleurs, retombantes, d’un rouge cramoisi clair, largement bordé de blanc sur les divisions et étroitement sur le labelle qui est d’un cramoisi foncé, ondulé et déchiqueté, rappellent un peu, par leur forme, celles des Gloxinias.

Ce Trichopilia réussit le mieux, cultivé en panier, bien drainé, dans un mélange égal de fibres de polypode et de sphagnum; on le sus- pend dans une serre tempérée, à un endroit bien abrité des rayons solaires; il ne faut l’arroser que modérément, car cette Orchidée souffre beaucoup d’un excès d'humidité.

Nous avons eu récemment l’occasion d'en admirer de beaux exemplaires dans la collec. tion d'Orchidées que M°* la Duchesse d'Uzès

possède à son magnifique château de Bour-

sault en Champagne.

x

Les Sranopea. (C’est surtout à cette époque de l’année que ces Orchidées, aussi curieuses que bizarres, montrent leurs inflo- rescences souterraines; il faut avoir soin de modérer les arrosements jusqu’à la formation complète des boutons, car à ce moment les tiges à fleurs souffrent beaucoup d'un excès d'humidité et ne tarderaient pas à fondre.

L'Orcæin ALBum. La troisième livraison du onzième volume de cette iconographie a publié les planches des Orchidées suivantes : Odonto- glossum cordatum aureum, une rare variété de cette Orchidée mexicaine, dontles pétales et les sépales, jaunes, sont dépourvus de macules bru- nes; Palumbia candida, une miniature originaire du Guatémala, développant de charmantes fleurs blanches; Miltoniu spectabilis, une espèce brésilienne très répandue, florifère et d'une culture des plus faciles, dont les larges fleurs blanches et violettes durent très longtemps, puis le Maxilluria venusta, introduit de la Co- lombie depuis fort longtemps et que l’on trouve aujourd’hui dans presque toutesles col- lections, il se fait remarquer par ses nom- breuses fleurs blanches qu'il produit à diffé- rentes époques de l'année,

SSL

O. BALLIF,

la première paraît sur nos tables,

; chair dont le goût agréable a quelqu

ARBORICULTURE

LA POIRE : « COLORÉE DE JUI La Poire Colorée de juillet mais elle est jolie, et bonne ; c'e

qui nous donne, en quelque sorte, mices de l'été. Aussi est-elle tou bienvenue, et, bien que ses soient pas “RIrADIeS à. cell

quand même jugée déliéteuse respirer son léger parfum et à dé,

de “juillet est une de ces variétés vent figurer dans tous les jerdins,

ceux des jardiniers-marchands. F2 _ Évidemment les pieds y seront pe breux, car ce bon petit fruit a une trop limitée pour qu'on puisse tirer. e

CireE un Fi et unique suit et ce en suffisant.

greffé sur se cependant re | jamais un grand développement, tôt un arbre de dimension moyent rebelle à la taille proprement dite aussi à toute formation régulièr en la forme naturelle du plei

est la meilleure pour lui, ele À pour nous en ce sens que, non _s6 nous récoltons en plus grande : mais nous jouissons plus longtemps cette ne Sie queles fruits b

de l'intérieur moins favorisés par la

mière et la chaleur succèdent au: miers. Avec les formes symétric . branches étant disposées rénières

fluence bienfaisante du soleil et par S la maturité se produit pee en m

nf ra, Si on en plante plusieurs sujets, ch es distancer entre eux de huit mètres

Past: bien facile, à préritière vue, de re- aitre, parmi d'entses poirier-, la va-

ches, dans sa jeunesse, s'élancent vertica- nt, puis, avec l’âge, peu à peu, sous le ids des fruils, elles s'abaissent en s’ar- 5% quant vers le sol ce qui fait que les jeunes branches sont élancées, tandis que le vieux F ranchage est arqué. Le branchage est peu - fourni, et les élagages seraient inutiles s'il avait nécessité d’en opérer dans le ne âge pour donner à l'arbre une bonne direction. Les rameaux sont longs, forts, el ortent des yeux moyens, allongés et pointus, assez distancés les uns des autres, Les feuilles, plutôt petites, étroites et très ointues, sont peu abondantes. Les bou- tons à fruits sont gros, allongés et pointus. es fleurs ont une corolle sans ampleur, d'un blanc incertain et sont réunies en bouquets lâches. Le fruit est petit, en forme de Doyenné, à peau mince, colorée en jaune et fortement empourprée du côté de l'insolation, la chair demi-fine, assez fon- dante et juteuse, possède un arome déli- al qu ‘on goûte vraiment avec plaisir. La jaturité arrive fin juillel et commence- ent d'août, suivant les contrées. A cause de la forme de son fruit, la P. Colorée de juillet est aussi très souvent dé- gnée sous le nom de Doyenné de juillet; c'est une variété déjà ancienne et on ne

Du reste, cela importe peu; en pomologie la recherche de la paternité est absolu- ment inutile, vu qu'un fruit n'a de valeur qu'en raison directe de ses propres mé- “rites. De ALPHONSE DACuY, jardinier.

loppement étant sen DRE PRES il

Ee particulier et distinct. Ses bran- -

possède aucune certitude sur son origine.

LE TEPHRITIS HERACLEI

DES FEUILLES DU CÉLERI

M. Laboulbène, dans une communication faile à la Société nationale d'Agriculture de France dit: Que le Céleri cultivé dans les jardins aux environs d'Oraison, dans les Basses-Alpes, et aussi près d'Antibes, a été trouvé atteint, au mois d'octobre, par une larve d'insecte qui ruine les feuilles ou, en d’autres termes, qui vit entre les

deux lames supérieure et inférieure qu’elle

sépare. Notre confrère, M. Prilleux, a bien voulu me remettre des échantillons des insectes auteurs du dégât ainsi que des feuilles attaquées. Je les place sous les yeux de la Société.

On voit de suite que les feuilles de la plante offrent de larges plaques brunes ou jaunâtres produites par linsecte et celui-ci, au début, peut y être aperçu en regar- dant ces feuilles à contre-jour. Dans cet état, le Céleri devient impropre à l’alimenta- tion, de plus, sa végétation doit souffrir. Les larves, pour se transformer, sortent de la feuille, mais ne la quittent pas; elles ne se laissent pas tomber à terre, comme d'autres larves de la même famille. On trouve, collées aux feuilles, {es pupes qui ressemblent à de petits barillets, de qua- tre millimètres environ de longueur, de couleur jaunâtre avec les segments du corps très nettement séparés les uns des autres par de forts sillons transversaux. En avant on remarque les deux stigmates an- térieurs de la larve sous forme de deux pe- tites saillies latérales; en arrière, le dernier segmentest saillant, ayant l'aspect d'un petit mamelon et porte tout à fait à l'extrémité les deux stigmates postérieurs. Sur plusieurs pupes, en avant et en haut, un panneau, répondantaux trois premiers segments de la larve et de la pupe, s'est soulevé et détaché pour le passage de l'insecte parfait.

182

Ces derniers, dont on peut voir de beaux spécimens, sont des jolies mouches, leurs yeux d'un vert chatoyant, pendant la vie, deviennent bruns âaprès la mort; le corps est noir,luisant sur les côtés du corselet, la tête et les pattes jaunes, Les ailes sont transparentes, mais avec de nombreuses

bandes et des taches transversales brunes |

“et noires: ces taches varient d'étendue sui- vant les individus. L'espèce de ces mus- _cides est décrite depuis longtemps, c'est la - Musca heraclei Linné, appelée aussi Musca onopordinis par Fabricius. La larve a été

trouvée sur les Aeracleum sphonduylium, H, |

longifolium, H. asperum, sur l’angélique par divers observateurs, sur le Céleri par

Wesiwood, et encore sur d'autres plan-

tes. La Tephritis (Trypela ou Acidia) ML - a des larves phytophages mineuses; elles

attaquent les feuilles en produisant une

large galerie ou mine, qu'elles agrandis- sent, ou on les voit rongeant le pourtour et qu'elles souillent de leurs déjections noirâtres.

Aux environs d'Antibes et d'Oraison, le Céleri cultivé, qui n’est qu'une variété de l’Apium graveolens, aeu beaucoup à souffrir des attaques des larves de la Zephritis he- raclei. Dès le commencement d'octobre, sous ce climat, les mouches ont pondu sur les feuilles et les larves rapidement éclo-

ses de ces œufs ont pénétré dans le paren-

chyme. Leur séjour y est de deux à trois semaines, puis elles sortent, collent leur corps à la surface d'une feuille; leur peau se contracte, durcit et se dessèche. Elles ont pris la forme de pupes en barillet. Au bout de quinze jours, l'insecte parfait

prend son essor, il passe l'hiver sous cette.

forme et pond au printemps sur les plantes. Les Tephrilis heraclei ont ainsi deux géné- rations ou deux époques d'apparition, celle du printemps et celle d'automne, au moins dans le Midi de la France.

La Tephrilis heraclei doit se multiplier surtout dans les plantes types d'Apium gra- veolens, voisines des endroits l'on cultive le Céleri, qui n’est qu'une variété cultivée. Le mieux est d'arracher ces plantes sauva- ges et de les détruire; on doit aussi arra-

d'erreurs sur l'onaos des lande 3

< Anuales du Comice Horticole de Main

faudra couper avec soin, recueillir rer ou REUÈE les feuilles du Géler

CLA SSIFICATION D "AMATEUR

(Suite.)

« À Paris, les plants obtenus de $ par M. Jacques durent M

raison que ceux de M. Jéceiabé conse partout le nom de l’Lle Re

pas cru devoir passer celle-ci sous i- lence. » ;

Nous trouvons, d'autre part, tn >

et-Loire », cette lettre de M: Moi datée du 17 février 1841 : É

« Dans le dernier numéro que jai. | du résumé des travaux du Comice Hi ee de Maine: et- Loire, j'ai vu avec ph

encore beaucoup de belles et bonnes ros e et, puisque j'en trouve l occasion, 1e crois Fe.

+

nt, servit la même année de modèle à la anche de M.Redouté et fut multiplié dès rs SOUS le nom de =. de Bourbon; l’autre aussi multiplié, mais ne fut point des- né. J'en donnai avec plaisir des greffes des. boutures, ét bientôt ils furent assez pandus chez les amateurs, surtout la iété à fleurs d'un beau rose. Peu après, urnirent les graines qui, semées sur eurs points, donnèrent quelques va- celles-ci, de proche à proche, en sirent d' autres : elles ont toutes con-

mn

nn tue je ae en 1819 ne

la belle catégorie composant actuelle- en! le joli et nombreux groupe appelé ‘de Plle-Bourbon. »

+ autorise à conclure :

:) : - . MARCEL FAUNEAU; Vice-président de la Société d'Horticulture de la Sarthe,

Lai

rapprochement de ces trois documents

D'HURTICULTURE 7 an LE

LETTRES HORTICOLES

A L'EXPOSITION D'ÉPERNAY Épernay, le 19 juin 1894.

Cette fois, mon cher Lucio, c’est moi qui vais te renseigner sur les splendeurs florales qui viennent de s’étaler au cœur de notre vieille Champagne, dans notre belle cité sparnacienne. Comme tu le sais, quand nous voulons faire bien dans notre société d’Épernay, nous le pou- vons et ce, grâce à la bourse inépuisable de notre dévoué président, M. Gaston, comne les sociétaires l’appellent familièrement.

Les promenades du Jard offrent le cadre le plus merveilleux qu’on puisse rêver pour une exposition de ce genre, mais malheureusement ce cadre était un peu dédoré, il ne restait que le bois, il à fallu faire appel à l’art du paysa- giste : c'estJosem, de Châlons, qui s’est chargé, en étalant dessus nombre de louis d'or, de nous tracer un splendide jardin anglais avec rochers, cascade, kiosques à musique, mas- sifs, etc., ‘etc. |

Au milieu de tout cela, une tente de cent.

mètres au moins de longueur, et un pavillon artistement décoré réservé aux orchidées, Ballif a t’en parler avec extase, je l’ai apercu res- plendissant au milieu d’une collection magni- fique d'Odontoglossum crispum.

Traite-moi de profane, si tu veux, mais ce sont les Orchidées que j'aime le mieux, elles sont bizarres de formes autant que gracieuses de coloris. Le milieu de ce pavillon, un peu trop box de kermesse à mon avis, est occupé par une table admirablement bien prête à être servie et décorée dans le goût du jour, des guirlandes de fruits et de fleurs, des surtouts de roses, des menus garnis d'orchidées, etc.,ete., du luxe à profusion! Tout cela installé avec beaucoup de goût et d'idée par M* Ch. Bolut, de Reims. Une femme qui fait des compli- ments à une autre femme, faut-il qu’ils soient

mérités?Résultat : diplôme d'honneur et prime.

de 300 francs, Ici, mon cher, les primes de 500 francs et de 300 francs foisonnent,

Mais je babille avec un décousu inconce- vable, Reprenons sérieusement.mon récit avec ordre : grand prix d'honneur du Président de la République (récompense honorifique) à M. Dauvissal jardinier chef du Président de la

Société, M. Gaston Chandon de Briailles, pour.

collection de plantes ornementales : Latanias, Kentias, Thrinax, Pritchardias, Arecas, etc., en exemplaires énormes et superbes, puis une des plus belles collections qui existent en Cala-

diums du Brésil aux feuilles transparentes et.

veinées de coloris divers et de jolies Roses. Du reste on y trouve de tout chez un tel Prési- dent : belles plantes! bon vin!et...bon argent!

Diplôme d'honneur avec insigne et500 francs (récompense pratique) à René Lemoine, horti-

culteur à Châlons-sur-Marne.

bien que les concurrents fusse

Crois-tu qu'il l’ait volé, j'entends dire qu'il

s’est fait accompagner de dix wagons de plantes pour prendre part à vingt-sept con- cours; il faut être enragé! Comme bon sang ne peut mentir, et que Francois Lemoine enlevait toujours cette récompense, le fils a

l’en blämer.

Je te signalerai dans son exposition une nombreuse collection de Bromeliacées, belles plantes dont la mo le passe, mais auxquelles on reviendra un jour, puis une collection de Géra- niums et de Fuchsias dont la magnifique cul- ture a fait la réputation de l'établissement Châlonnais ; là, c’est une collection de Lauriers- Roses, de toutes couleurs, des Bégonias, des Œillets, des Rhododendrons, des Fougères, des Pétunias, des Héliotropes, etc., etc., enfin toutes

les herbes à lapin comme on traite aujourd'hui

nos bonnes plantes de pleine terre; un de ses beaux lots réunissait nombre de nouveautés, Strobylanthes Dyvrianus, Ricins de Zanzibar, Canna : Impératrice Charlotte, etc., il devait m'en remettre liste, je l'attends encore.

Ici ce n’est pas l’auteur qui fut embarrassé, mais bien le jury; une seule prime de 500 fr. indivisible dans la section des fleurs, les autres appartiennent aux autres sections, et pourtant les frères Chantrier, de Mortefoniaine, avec leur toujours magnifiques apports de plantes de serre chaude, en méritaient bien une, Que faire? Pendant que le jury se prend aux cheveux, un de ses membres, malin, un journaliste paraît-il?se défile et tire en douceur une carotte de 500 francs au président qui se la laisse arracher de bonne grâce, l’exposant est content et le jury aussi. Pense donc, on n’a pas, à Epernay, l'occasion d'admirer tous les jours, des Anthuriums : Baron Chandon de Briailles, rose chair; Chantini,rose; M. C. Joly, rouge ; Comtesse Rottermund, blanc, des Aloca- sias : Veitchi et Reginæ énormes; des Crotons : Eugène Cnantrier, Mme Bause, Mwe L. Linden,etc.; des Dracænas Bruanli, à feuilles rouges ; des Bé- gonias ümperialis maculita à feuilles vertes veloutées; des Bertolonia : Comte de Kerchove, rouge; Van Houtleï, rouge: argyroneura, vert; Rosea punctatissima, vert taché rose, etc., etc., sans compter nombre d'Orchidées.

voulu mar- cher sur les traces de son père; on ne peut

de l’arboriculture, Le jury a ex

des Phillyrea _Houx verts et panachés, Cryplom

| Voici encore un autre Diplôme mais avec 300 francs seulement p.

corder, il s’imposait pour Crouxe

mais aucun ne réunissait une te conifères, d'arbustes d’ornemen fruitiers, d'une aussi remarqu: les aurait crus nés au jard. ER

Ici ce sont des Burus semper rens ar cens (Buis en arbre), des Abies p pis Ligustrum, Evonyi

Lierres divers, Podocarpus Japon F, Lawsonia argentea nova, etc, 22 Les légumes ne sont Ress

aurait le droit de la sors aprés g Décoré sans l'être, tout en l’étant! on pré autour de moi que ce n’est ‘pas trop t

Lévêque finies comme un béna diable |

tre l'étiquetage défectueux de plus ( de lat ne des sujets exposés, surtout par M. <

Du reste, il n’est pas le seul expo ce cas, il est regrettable de le const chez les exposantslocaux, l'étiqueta, esttra d'une façon déplorable tant au point de v générique que spéeiique et Se

autant À lus I Miprahle que cela induit ie pu- ] ic n erreur et que ces erreurs Se perpétuent. ici un beau rosier grimpant, Roi des Aul- S qui est rose violacé, puis Souvenir de ood, violet foncé, Malton, rouge vif. Chez let, ce sont, produits de la saison, des Pi- s en fleurs coupées.

est à Henri Moreaux, le grand fleuriste de

tronnesses, n outre de ses corbeilles de table, il réu-

sait des bouquets de mariage et des cou- es: Harnaires, confondant et les fleurs de

ee à redouter ? exposant ! un beau massif de leur Réséda pyra- midal qui leur a conquis une réputation uni- selle, puis des Nicotiana colossea et une qi antité d'autres plantes diverses telles que séraniums, Pélargoniums, Liliums Harrisii qui ur ont valu une multitude de médailles. e crois avoir oublié Moser avec force Rho- dodendrons et une collection de Lierres de ormes et de couleurs différentes,on ne se dou- terait pas en voyant le vulgaire Lierre de nos murailles ce qu'il y en a de variétés. _ Puis voici Forgeot ayec ses plantes an- uelles qui font toujours bon effet aux expo- sitions et pour la vente des graines, mais aime moins son idée d'exposer des Chrysan- thèmes G. Grunerwald. Des Chrysanthèmes à cette époque, cela jette une note froide au mi- e lieu de notre resplendissante floraisonfestivale. François Hieulle, d’Ay a fait une heureuse sélection et a réuni une petite, mais bonne col- lection de Géraniums; ces plantes bien cultivées et bien présentées ont fait le meilleur effet - près du public, aussi en voici les noms : De _ Lacépède, fleur double saumoné et blanc; _ Jime Dodds f.s. large ombellesaumoné ; (ressem- …._ blant à Jeanne Hardy); Le Dante, f|. pl. rouge …—._ foncé; Léon Boyer, fl. pleine violacé; Charles Hovey, fl. pl. rose chair; Souvenir de M®° Chan- _ don; large fleur saumoné; Général Dodds, larg, omb, saumon foncé; Chancelier Faidherbe, rouge - vif; Amüral Avellan,saumon et blanc; Père Hyu- cinthe large plante, large feuille, large ombelle, 3 larges fleurons, rouge brique vif... et puis main- tenant, quand j'aurai butiné à droite et à gau- che, de gros Hortensias chez Laurent, des OŒillets de la Malmaison énormes chez Cadot et chez Bertin, des OEillets divers chez Régnier qui

PT ,

LE MONITEUR D'HORTICOULTURE

Je ne voudrais pas oublier Machet et Josem

n'assortit pas à vendre ses graines, des Fraises nouvelles : Président Chandon, Ville d'Epernay, Charles Durand, D' de Grissac, beaux fruits, donnés toujours comme supérieurs aux an- ciennes variétés, il est de fait que j’ai gouté à quelques-uns, ils m'ont paru très sucrés, c’est Faroult, d'Argenteuil qui les expose avec des Géraniums ; un autre exposant exhibe la Pomme de terre Arlequin à feuilles panachées, je te La recommande pour quand la mode sera venue de faire des garnitures florales avec des légu- mes, Voici un amateur, M. Jules Bernard, car beaucoup d'amateurs exposent à Epernay, qui est enchanté de ce que le Jury lui ait décerné deux médailles, une pour un fort Palmier, l’au- tre pour ses Roses coupées, puis tout unlot de Coleus de semis à Coconnier, jardinier du comte de Montebello, etc., etc.

Les herbiers sont nombreux ; parmi eux, il en est deux de la flore champenoise qui atti- rent au plus baut point l’attention du public amateur et instruit. Ils ont été collectés et classés avec un soin et une compétence hors ligne par l'abbé Briquet, de Baye, et l'abbé Sarrazin, de Moutmort, Aussi le jury a-til ajouté ses plus vives félicitations aux mé- dailles d’or qu’il leur a décernées. Aux indus- tries horticoles, c’est Beaume qui, avec ses pompes et ses appareils d'arrosage enlève le diplôme d'honneur; Grenthe avec ses serres en fer, Cochu avec ses serres en bois décrochent des médailles d’or, jusqu'à Lecardeur qui expose des bancs rustiques: avec inscription qui me laisse rèveuse : Prière ne pas s'asseoir (sic). A quoi peut donc servir un banc si ce n’est pour s'asseoir! Dans certaines villes du midi on écrit au contraire: Banc pour s'asseoir on donne comme raison que cela est pour empécher les lazzarone de s’y coucher. C’est une raison, Quant à l’autre, je la cherche.

Puis, pour finir, sais-tu combien l'exposition occupait de surface ? 24.171 mètres carrés.

Et sais-tu quelle recette on peut faire avec les entrées payantes ? 13.609 visiteurs ont versé la somme de 41,356 fr. Pour une ville de pro- vince c'est assez gentil, hein, mais les habi- tants et les habitantes y sont si charmants, l'hospitalité si cordiale et le vin si délicieux, demandes-en des nouvelles à tes amis X. Y.Z, Aussi ne dois-tu pas être surpris si on te ré- pète que, del’avis général, cette exposition était supérieure à celle de Paris.

Toujours actif et dévoué, Charles Bolut m'offre son bras et je vais écouter de l’excel- lente musique ; on n'a que l’embarras du choix, mais je donne la préférence à l'orchestre di-

rigé par M. Raoul Chandon de Briailles. un artiste émérite et je finis en t ‘embrassant. Ton affectionnée,

Æ

CONNAISSANCES UTILES

JANIE

Conserves de pois verts. Les con- serves de petits pois se font de préférence dans des bouteilles à large goulot, si on

_ peut être assuré de la bonne qualité des bouchons; mais on se contente souvent de bouteilles à vin. Choisissez des pois bien tendres et surtout très frais, vous en em-

plirez vos bouteilles que vous bouchez bien

‘hermétiquement, avec un bouchon de liège de très bonne qualité, et vous les ficellerez bien solidement. Cela fait, il ne reste plus qu à faire cuire au bain-marie. Pour éviter la casse dans cette opération, chaque bouteille est placée dans un sac de grosse toile à emballage, puis elles sont toutes mises au bain-marie froid; on les

range les unes à côté des autres dans un chaudron en les serrant assez pour qu'elles ne puissent remuer, on remplit les inter-

valles avec du foin ou de la paille, on verse de l'eau en quantité suffisante pour que toutes les bouteilles y baïgnent jusque au haut du goulot, on couvre d'une toile humide pour éviter une trop grande éva- poration, ont met sur le feu et on fait bouillir pendant quatre heures . Retirer ensuite du feu et n’enlever les bouteilles que lorsque l’eau est tiède. Aussitôt que le bouchon est bien sec, cacheter à la cire.

On peut encore préparer des conserves de pois verts en plaçant dans le four, après en avoir sorti le pain, les bouteilles prépa- rées comme nous le disons plus haut.

L’atre étant nettoyé, garni d’un peu de paille, en enferme les bouteilles, on les range de façon à ce qu’elles ne se touchent pas, on ferme le four, et on défourne au bout de douze heures.

OuvrAGes REÇUS: Vient de paraître la

26° livraison du Dictionnaire pratique d'hor- licullure et de jardinage, par Nicholson (1 livraison, 4 fr. 50, O. Doin, éditeur, et

au bureau du journal). Omnis.

MONITEUR D ‘A Qi os

Æ | ;

Avocat des notes s el des Vi par E. CoquEuextor, avocat. Co procès seraient évités, combien « et d'argent seraient économi,

que le dit un vieil adage : T°uE nc | naissait la loi. we

du métier, d' avoir ne peut intéresser chaque corpere (0

économiquement à même decor droits, et au besoin de les faire preuves à l'appui.

que en . volume 436 te in-8, ee c.sur 13 1/2, ) sous le 1e

règlements intéressant la nt avec modèles d'actes, procès- verb

les commentaires sont écrits simpl sans phrases,et à intelligences.

PETITE rs

No 6112, Mme de J. à D Si vos vigne son atteintes du mildew (mildiou). le moment est v les passer à la bouillie bordelaise. Nous avons donné la formule, la voici à nouveau : Faites étei 1kil. ou 1 kil. 50 de chaux grasse dans 5 litres et d’un autre côlé faites dissoudre 3 kil. de sulfa cuivre dans 100 litres d’eau, versez le lait de dans le sulfate de cuivre et non inversement et re muez bien le tout; laissez reposer quelque temps @ ei lorsque vous voudrez en remplir votre pul sateur 4 Besnard, remuez bien le liquide. Servez- jours pour la préparation, d' instruments en bois.

LE

Canu. Arboriculture :

Ecole d’arboriculture de la Ville de Paris. Les élèves, dont les noms sui- vent, ont obtenu, à la suite des examens de fin d'année, un certificat d'aptitude de l'Ecole d'arboriculture de la Ville de Paris: Guilloux (Alphonse), Bonsens (Nar- cisse), Ramillon (Louis), Collange (Sa- turnin), Juhel (Antoine), Marie (Au- _guste), Michelet (Auguste), Bouché (Charles), Nomblot (Joseph), 40° Bonnet _ (Etienne), 41° Douet (Gilbert), 12 Guélin - (Augustin), 43° Roynaud (Gabriel), 14° Ro- bin (Auguste), 15° Renard, 16° Nève, A7 Moreau (Léon), 18° Oger, 19° Guignard, 20° Chevalier, 21° Houreux, 22° Fossé, 23° Leriche, 24 Leproux, 25° Tétard, 26° Nicoulaud, 27° Aupetit, 28° Laspéros.

_ Calochortus nouveaux. Nous avons publié une note sur les Calochortus, en voici quelques variétés nouvelles qui sont _ données comme méritantes : l°le C. Ben- thami, à fleurs jaune serin avec macule _ rouge brunâtre à la base; le C. lilacinus à fleurs mauve pâle, maculées à la base; 3 le C. amænus de la section des Cyclo- bothra, fleurs teintées mauve avec cercle cramoisi à la base.

25 Juiccer 1894.

MONITEUR

D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

LONIQUE : A l'Ecole d’arboriculture de la Ville de Paris. Certificats d'aptitude. Calochortus nouveaux. Expo- tion fruitière à à Saint-Pétersbourg. Empoisonnement . par les graines de Ricin. Conservation des pommes e terre. Culture fantaisiste. Musa aurantiaca. Entrée des plantes en Hollande. Expositions pour 1894. ucien Chauré. Travaux du mois d'août. Jean Ernest Chauré. Les boutures. 4. Magnien. Les Orchi- dées : Les Orchidées exotiques et leur culture en Europe. 0. Ballif. La Chicorée : culture de primeur. C. Potrat. Les Roses de collection. Classification d’amateur (suite), M. Fauneau. Les Fuchsias. ( La Pêche : Précoce de Häâle. Alphonse Dachy. Connaissances utiles : r nes les courtilières. rss Petite Poste. Les GRAINS reçus.

_.

Exposition fruitière de Saint-Pé- tersbourg. L’exposilion fruitière qui doit se tenir à Saint-Pétersbourg le 22 sep- tembre prochain, est entrée dans une nou- velle phase qui va lui assurer un pleir succès.

Cédant à certaines sollicitations, M. E. Vimont, délégué par la Russie comme Commissaire officiel de cette exposition pour la France, a parfaitement compris que pour donner à cette fête horticole, un éclat tout particulier, le gouvernement français devait en prendre la direction, ce qu'il ne pouvait faire en présence d'un commissaire n'appartenant pas à l’'adminis- tration de l’agriculture, et non nommé par elle : aussi a-t-il résigné ses fonctions, ce dont on ne saurait trop le féliciter.

Il n'y a pas, dans cette exposition, de De commerciale à envisager, il faut

‘élever plus haut et embrasser la question aride

Il nous faut, pour l’horticulture, saisir cette occasion de manifester hautement tous nos sentiments de sympathie à l'égard de nos amis les horticulteurs et les amateurs de Russie et tout ce qui tou- che à l’arboriculture doit faire grand, afin de conquérir la première place à cette exhisition internationale,

Le temps presse, il faut faire vite, un cré- dit va être demandé aux Chambres(1), une commission officielle va être nommée par

4. Un crédit de 160.000 fr. a été voté,

le Ministère de l’agriculture.M. pee

a pris cette affaire en main et à cœur, il

nous montre le chemin : à ROME

française de le suivre.

f

Empoisonnement par les graines de

Ricin. M. Ed. Beauvisage, professeur de botanique à à la Faculté de Lyon, vient,

dans une note publiée récemment sur les graines de Ricin, de constater qu'elles sont

=

dangereuses à absorber et qu’elles peu-

vent provoquer des empoisonnements ou

même océasionner mort.

Conservation des Pommes de terre. _— Dans une note présentée à la Société ue nationale à ‘agriculture, M. Schribaux dé- clare qu’en détruisant les yeux des pommes de terre, on peut conserver les tubercules très sains pendant une année. Deux moyens peuvent être employés : _ dabord enlever chaque œil à l’aide d’un à ; couteau à lame pointue ou d’une petite gouge qu'on peut remplacer par un porte- plume dans lequel on à introduit une plume à l'envers. Une main non exercée peut traiter en 10 heures environ 150 kil. ou 2 hectolitres de pommes de terre : sitôt que les yeux se développent, on pratique cette opération qui est peu de chose, et peut rendre de grands services aux petits ménages, Car il ne faut pas l'ignorer, la pomme de terre, au furet à mesure que les germes se développent, perd de ses qualités nutritives, et les germes qui con- tisnnent de la soléine sont eux-mêmes un poison très violent, aussi faut-il éviter d’en donner aux animaux. L’autre procédé, applicable pour grandes quantités, con- siste à laisser tremper les tubercules pen- dant une dizaine d'heures dans de l’eau à laquelle on aura ajouté 1 litre d'acide sulfurique à 66°, pour les pommes de terre de culiure potagère et 2 litres pour celles de grande culture ; on les laisse ensuite bien sécher et on les conserve dans un endroit sain : l'épaisseur de la peau ayant une influence. on peut, si on veut faire des applications exactes, faire des expé- riences sur quelques tubercules pour con-

que lui signale un amateur et dont

nattre ls quantité d'acide à empl

Les pommes de terre ainsi traitées vent être consommées sans danger personnes et les animaux. :

Culture fantaisiste. Un denc nl frères s'extasie sur un procédé de cul

ne Ssaisissons pas bien les. avantage procédé consisterait à creuser une pom de terre sans abîmer les yeux, à intn dedans quelques. pois ou haricots el et ter le tout.

La végétation est, paraît- 8 reuse, les pois et les Lara

plantes ; Fe en et tous pre prod horticoles autres que la vigne mention dans l'article 3 de la convention intert tionale de Berne contre le phylloxera.

\

RepoBitione pour 1894. _ nn. (Somme) du 19 au 21 octobre. Expositic

dérivés, pommes et poires à couteau cree nisée par le syngion poses France. 122772 VERS Un Congrès pomologique se réunira en même temps. é TER S'adresser au Secrétaire du. Syndicat à Champloret en Sa Servan Lin. läine}:: +5 4 Arras, du 41 au 13 novembre. Exposili Ê de Chrysanthèmnes, fruits et légumes, OrTga- “4 nisée . par la Société artésienne d'hor : culture du Pas-de-Calais. * * - Douai, du 18 au 20 novembre. ‘val tion hbenatten ale de Chrysanthèimes, OEi lets et Cyclamens, sous les auspices de municipalité: RES

LUCIEN Caattée à

JARDIN FRUITIER

| rameaux trop vigoureux id de leur ire commencer la formation des boutons 1e + ue d'épamprer ie rameaux vigoureux de la vigne, mais jamais t à la fois sur un même cep comme 1S ne cessons de le recommander afin viter l’oïdium. On ne devra sous aucun prétexte efféuil- ler la vigne, l'effeuillage n'est pas seule- ment une perte, c’est un crime de lèse na- re: = On sèmera à mesure que les fruits seront - consommés, les noyaux de Cerises, de Pê- - ches, de Prunes et d'Abricots. _ Pendant le courant de ce mois on conti- uera à greffer les arbres fruitiers en usson à œil dormant. Les Amandiers ant généralement très vigoureux pour- -ront n'être grelfés que le mois prochain. | Onferaau pied des Pêchers, sans endom- mager leurs racines, un bassin, pouvant “ontenir un arrosoir d'eau, puis selon la osseur de l'arbre, on y versera successi- vement deux à trois arrosoirs d’eau et même davantage pour les vieux arbres, car faut bien se persuader que les spongioles i pompent l'humidité de la terre pour - la communiquer sous le nom de sève, aux racines et de aux branches de l'arbre ont fortéloignées du pied, et d'autant plus oignées que l'arbre à un plus grand déve- oppement, bien entendu. On attachera à la place qu'ils devront )ccuper les rameaux destinés à compléter a charpente de l’arbre, mais ce travail ne oit s'exécuter qu aux branches qui ont ac- uis toute la force qu'on exige d'elles; uant aux trop faibles encore on peut at- endre jusqu'à ce que la sève se soit ra- lentie, mais non qu'elle soit arrêtée com- plètement. ‘On soignera attentivement la récolte des ruits de la saison, Pêches, Brugnons, Abri_ ots, Prunes. On étendra de la paille ou on endra des toiles au pied des Pêchers en

oo oo, pu)

|espalier afin de ne pas perdre les Pêches qui tombent. ;

On veillera à la destruction des insectes qui attaquent les fruils mürs.

JARDIN POTAGER

On arrosera largement les Cornichons. On taillera les tiges des Citrouilles, Cour- ges et Giraumons au-dessus des fruits; on leur prodiguera l’eau matin et soir.

On devra visiter tous les jours les plants de Cornichons afin de ne pas laisser trop. grossir les fruits, ce qui épuiserait vite les pieds.

On repiquera les plants de Fraisiers, vers la fin du mois. On arrosera amplement les Fraisiers des Quatre Saisons, si on veut continuer à beaucoup récolter, on suppri- mera les coulants, sinon le plant serait à peu près improductif dès la troisième année.

On peut encore semer la graine des Frai- siers.

On ne pincera pas toutes les tiges des Tomates ainsi que toutes leurs ramifica- lions, comme on le fait trop communé- ment, ce qui provoque l’aïdium, on devra . au contraire exécuter ce travaii partielle- meut comme on le fait pour la Vigne.

À partir du 15 août jusqu'au 15 septem- bre, on sèmera les graines de Choux, et pour une bonne réussite, on choisira de préférence un temps pluvieux. (Revoir la

description que nous en avons faite à

notre article « Les bons légumes »,numéro du 10 novembre 1885.)

On sèmera les Laïitues pommées d'hiver et de printemps, L. à couper, L. vivace d'Egreville, Chicorée frisée de Rouen, C. frisée de Meaux, C. fine de Louviers, Mâches, Radis noirs, Navets, etc.

JARDIN D'AGRÉMENT

Vers la fin du mois, on pourra commen- cer à diviser les touffes de Pivoines herba- cées, si leurs feuilles sont flétries ; dans le cas elles seraient encore bien vertes, on attendrait au mois de septembre. On divisera aussi les Julienaes à fleurs dou- bles, les Primevères des jardins, les Auri- cules (oreille d'ours) les OEillets, les Mignardises et Les Violettes.

160

On bouturera en pleine terre les Géra-

niums pour les mettre par trois, en poils.

de sept à huit centimètres, aussitôt après la reprise. On continuera 18 marcottage des OŒillets.

. On plantera la Jacinthe romaine blanche

pour forcer. Les autres plantes bulbeuses

pour forcer ou pour la pleine terre, pour-

ront être plantées vers la fin du mois ou

aussi bien en septembre.

On sèmera les Phlox vivaces el les Del-.

phiniums (Pied d’Alouette vivace), aussitôt que les graines seront mûres, pour les voir fleurir à l'automne prochain, ainsi que les autres plantes vivaces pour fleurir à la “même époque.

On. greffera les Rosiers en écusson à œil dormant.

On récoltera les graines des plantes d'or-

nement annuelles et bisannuelles: ‘On arrosera fréquemment les Lantanas, Fuchsias, Pélargoniums, Verveines, dont

on a enterré les pots dans les per

bandes.

On repiquera du Réséda pyramidal par-

fout il en manque, car le jardin doit * en être garni avec profusion.

SERRES, ORANGERIE, CONSERVATOIRE

On continuera les rempotages, on soi- -gnera la taille des racines au moment du changement de pots.

_ On arrosera abondamment les Te les Grenadiers, les Nériums (Lauriers), ces derniers surtout.

On bouturera les plantes de serre tem-

pérée ; on seringuera fréquemment celles qui passent l'été à l'air libre, on rentrera dès la fin du mois les plus délicates. On tiendra tout le jour les toiles tendues sur la serre chaude. On fera des fumigations de tabac, afin de chasser les insectes des serres et d'empêcher leur multiplication.

On construira des serres nouvelles et on réparera les anciennes.

JEAN-ERNEST CHAURÉ.

LE MONITEUR D'HORT

_rêtà eur un | enracinement na

LES BOUTURES La mulliplication des plantes or tales, telles que Géraniums, Fuc tres qui entrent dans la. _composi massifs, se fait le plus souve turage à l'air Libre ou sous [ l'époque de l’année la. cir

sève se ralentit et que, daus

A ce point de vue, le tot e re que la Fee prete

nes pour donner Hi à une nou lle plante semblable à la première. Le pl souvent, dans les circonstances ordinaires

munies d'yeux. . Le HABRÈRE détaché devra sis

a Poe is les racines adventives

d'intersection des branches de l'anni celles de deux ans, près des yeux, voisinage du Dont d' attache des

“ont plus de chances de réussir de faites dans d'autres conditions. 25%

tre part, il faudra s'opposer dans ertaine mesure, à un dessèchement p rapide des sucs vivants que contient ture: nous disons « dans une cer-

pèche par un excès contraire, par le en d’une atmosphère saturée d'hu- dité aux abords des rameaux destinés à ratinement. D'un côté comme de l'autre,

se, et il est nécessaire, pour réussir, de ir compte du tempérament et des exi-

es. |

Ainsi, les plantes à tiges et à feuilles nues résistent très bien à l’évaporation pour cette raison, leurs boutures de- ont être placées en plein air pour ne s'exposer à les voir détruites: par la urriture. Les cactées, les bégoniacées, euphorbiacées, les liliacées, les géra ées, etc., sont du nombre de ces der- es.

en dehors de celles précédemment mmées, celles à bois sec et ligneux, à Iles minces ou coriaces, devront, à l'état “de boutures, être abritées de cloches, qui ront destinées à empêcher une trop grande évaporation.

La chaleur et la lumière, ces deux au-

la plus favorable à la reprise des boutures st celle qui est de quelques degrés supé- ure à la température moyenne du lieu ns lequel peut se faire la vie normale de plante à multiplier. Ainsi, l’'Aubépine bouturée en pleine terre sous le climat de Paris ne s’enracine point; elle le fait, au ontraire, avec facilité, si la bouture est lacée dans une serre à multiplication. La lumière influe également, beaucoup, la reprise des boutures, et, dans la plu- par! des circonstances, il est nécessaire de l'affaiblir et de préserver les rameaux des- nés à l’enracinement des rayons directs u soleil. L'influence de la nature du sol semble

LE MONITEUR D

a ————

-

a plus grande partie des plantes culti-

HORTICULTURE avoir moins d'importance quant à la reprise des boutures, que les causes précédentes; néanmoins, il est bon de savoir que les | terres riches, poreuses, légères, siliceuses, 1 sont les plus favorables. De l'emploi presque exclusif, dans la pratique horti- cole, de la terre de bruyère ou de sable si- liceux pour le bouturage des plantes des jardins. A. MAGNIEN, Chef des cultures horticoles à l'école de Grignon.

ARE

LES ORCHIDÉES

Bieciocrapnie. Les Orchidées exotiques et leur culture en Europe; la culture belge dévoilée (4). Voilà le titre d’un Traité complet, impatiemment attendu par tous les orchidophiles, qui est con- sacré à la culture des principales merveilles de la Flore tropicale, Cet ouvrage, composé de 1.020 pages de texte, format in-8° et accompa- gné de 141 gravures, dont l’auteur. M. Lucien Linden à Bruxelles est déjà avantageusement connu, aura certainement le grand succès qu'il mérite auprès des personnes qui s'occu- pent d'Orchidées, C'est un livre d'expérience et

de pratique qui est divisé en quatre parties ia

comprenant :

Les Orchidées au point de vue scientifique

20 Les Orchidées à l’état naturel;

30 Les Orchidées en Europe, leur culture;

4 La description des principales Orchidées cultivées dans les collections européennes.

A part nos publications périodiques qui trai- tent ce sujet suivant les actualités, nous n’avions pas, comme nos voisins d’outre-Manche, un de ces guides pratiques et complets en langue francaise; les rares amateurs, au courant de la langue anglaise, pouvaient seuls s'offrir cette satisfaction, Mais aujourd’hui, grâce au traité si complet de M. Linden, cette lacune est heu- reusement comblée. Nous devons donc lui sa- voir gré d’avoir entrepris ce grand travail, fruit d’une longue expérience et résultat de nombreuses recherches; il a par donné une grande satisfaction aux nombreux orchido- philes ne parlant que la langue francaise. Pour entreprendre un pareil ouvrage, il fallait. disposer de matériaux et de rensergnements

4: À Bruxelles chez l'auteur, 100, ruë Belliard, au bureau du Journal. Prix : broché 25 fr., riche ment relié 30 fr. le port par colis postal en plus,

162 LE MONITEUR D’HORTICULTURE RE"

établissements comme celui de l’Horticulture | de son père, M. Jean Linden, ce célèbre explo:=

Internationale que dirige avec tant d’habileté | rateur botaniste à qui la science des Orchidées

L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » A BRUXELLES

*

NUE D UNE SERRE À ORCHIDÉES A

doit, depuis un demi-siècle, ses plus nom- breuses et ses plus fécondes découvertes.

Ce volume est non seulement très instructif à consulter, mais il est également très intéres- sant à lire. Que de renseignements et que de faits ignorés jusqu’à ce jour sont dévoilés par sa publication; aussi nous sommes certains

qu'après sa lecture, les profanes mêmes de- viendront des amateurs enthousiastes de ces belles épiphytes qui ornent si bien nos serres et dont les étranges et éclatantes fleurs, ac-

dans toutes les cérémonies.

tuellement si à la mode, nous accompagnent

Ce Traité ne devra manquer dans aucune bi-

qui ne se trouvent guère que dans les grands | M. Lucien Linden d’après les savants conseils

2 ; . <#

tr à

ul ea MAS

FX RPC UE

Ro. er LE MONITEUR D’HORTICULTURE 163 . bliothèque horticole, ni chez aucune des per- { prête parfaitement à la culture forcée ou 1 sonnes qui s'occupent d'Orchidées. Tous les | de primeur. FL

_ renseignements, dont on peut avoir besoin, sont C'est justement sur cetie culture que nés d’une manière si complète, si claire et cise, que nous ferions preuve d’ingrati- le, sinous n’exprimions pas, au nom des orchidophiles français par la voie du Moniteur d'Horticulture, nos plus sincères remerciements 14 s } nr: à M. Lucien Linden pour le grand travail qu’il |: ER CNTA 5 vient de terminer pour l'honneur et la gloire | PNA) ILE de la science horticole,

#1 IE Otto BALLIF,

__ LA CHICORÉE

A

vous allons chercher à atlirer l'attention des lecteurs du Moniteur d'Horticulture. Sous le climat de Paris et pour faire

CULTURE DE PRIMEUR

_LaChicorée Scarole et la Chicorée Endive,

CHICORÉE FINE DE ROUEN.

suite aux semis du mois d'août conservés sous châssis froid ou sous une litière quel- conque on doit procéder à la culture à chaud.

Les meilleures variétés ou plutôt’celles

:

: Le Le: es £ = TAPIS _ CHICCRÉE FINE D'ITALIE RACE PARISIENNE. .

quoique jumelles, diffèrent toutes deux

CHICORÉE FINE DE LOUVIERS (VILMORIN).

quise prè ent le micux pour cet usage

Ch. frisée fine d'Italie (Race parisienne). Ch. frisée fine d'Italie (Race d'Anjou). Ch. de Rouen. —Ch. de Louviers.

Le premier semis a lieu à la mi-novem- bre sur couche chaude de 25 à 30 degrés centigrades. Emplir le coffre de terreau jusqu'à 5 centimètres du. verre, plomber, semer la graine à la volée, replomber à

4164

nouveau pour faire adhérer la graine se sol en la faisant entrer de son épaisseur,

bassiner et couvrir de châssis et paillassons. Point important : La levée doit avoir lieu dans les 48 heures, sinon, elle ne pomme pas et monte à graine peu de temps après le repiquage ; on s'assure que la levée s'est bien effectuée en retirant, après ce laps de temps, les paillassons qui re- couvraient le vitrage ; si elle n'a pas eu lieu, il n'y a nullement à hésiter, re- commencer le semis et ne pas attendre celui-ci, qui, repiqué, exposerait le produc- teur à des avaries dans ses cultures. Il en est de même du plant négligé, délaissé ou laissé en souffrance pendant un certain temps, ces pieds de Chicorée sont appelés plan durci comme on le dit dans le langage courant du métier. Les pieds les plus forts sont repiqués au bout d’une quinzaine de jours sur une couche à 25° préparée ad- hoc, le sol composé d'un mélange de 2/3 terreau 1/3 terre ordinaire de jardin se trouve à 6 ou 7 centimètres du verre. Cette mise en place s'effectue à 6 sur 6, soit 36

pieds par châssis. Faciliter la reprise en ombrageant les vitraux les premiers jours.

Comme soins culturaux! Donner de l'air toutes les fois que le temps le permet, bassiner et arroser quand les plantes le réclament. Inutile de dire de couvrir

toutes les nuits avec des paillassonset, par

les nuits très froides,doubler la couverture.

La récolle a lieu à peu près trois mois après le semis. Si l'on veut avoir de la chi- corée blanche, il faut procéder au liage ou laisser, pendant un certain temps, Re pail- lassons sur les châssis.

Les pieds faibles de notre semis auront être mis en pépinière sous châssis préparé comme pour la mise en place, et serviront

la seconde saison qui se fera suivant la consommation,15 joursou3semaines après.

Pour avoir une récolte soutenue jus- qu'au moment ou la pleine terre donne seule, sans aucun artifice, on devra procé- der à des semis successifs et espacés de o à 6 semaines l'un de l’autre. Repiquer sur Couche de moins en moins chaude au fur et à mesure qu’on approche de la bonne saison, C. Porrar,

plus ne que chez Jos Rothen

que des fleurs Lan ONE peu varié de coloris, et les autres des fleurs tro pence qui ayoriaient oujotres comme

rence en bouton.

L'attention des amateurs commen s'en détourner, lorsqu'en 1831, Despi obtint feu variétés qui eurent un uc

ia de l'Ile Bourhon, 1834, de Mgr d'Orléans, REA

Emile Courtier, 1837, de Portemer, Fe

_Hermosa, 1840, de Macheteau,

FT 1841, la première va à coloris foncé, Ê à

prez. e En 1843, Beluze tivrait à au

parmi lesquelles on remar guait Souchet et Charles Souchet, À Le plus brillant avenir En réservé aux R. de Bourbon. Is uniss aux qualités florifères des Bengale 6 Thé de riches coloris, dans les teinte et foncées: les fleurs étaient gr pleines el bien présentées. a Malgré ces mérites, atténués, il est v par un Arte assez souven

végétation plus rustique et plus ta ;

tants. UE Jusqu'à la formation complète de

Ee

rsuivirent encore activement dans niotre C'est de cette époque que datent, beaucoup d’autres, les variétés : 1 ime, Blanche Laffitte, Louise Odier, om ce de T'arn-et-Gar onne, Réveil, Paxton, is Hérincq, Laguintynie.. qui nous restées ; mais par la suile, en regard listes sans fin des Hybrides, on n ‘aura s à inscrire qu'un très petit nombre de <a: oses de Bourbon. ; Depuis une dizaine d'années, nous avons vu | se constituer un nouveau groupe, les “Hybrides de Thé. La grande faveur qui s'est attachée à ces rosiers accuse, Pour nous, rétour vers les R. de Bourbon ; car, à * notre avis, ils devraient leur être réunis, a ès certaines restitutions aux Thé et aux Hybrides Remontants.

Nous avons dit que le R. de Bourbon ait une forme du X. /ndica, Bengale Thé, peu importe, croisé très proba- ement avec le À. bifera.

Qu'entend-on par Hybride de Thé? Le roduit du croisement d'un Thé avec un lybride Remontant, c'est-à-dire un des- endant hybride du . bifera par sa va- é, le R. de Portland.

Nous devons done reconnaitre qu'au int de vue de l’origine, les Hybrides de » Thé sont intimement liés au R. de Bour- bon, si nous acceptons pour lui la ornption d'hybridité.

Cette présomption, principalement basée ur les particularités de l’armure, a été gé- néralement admise par les auteurs horti- coles, mais elle a rencontré plus de résis- ance de la part des Botauistes, qui se sont jccupés, par exception, des roses culti-

vées. 4 Nous savons l'opinion de Pirolle, briève- nent rapportée par M. Chaix. Voici n (1) : _ « Pour savoir ce qu'a pu être primitive- ment ce rosier, on ne peut s'appuyer sur l'étude de ses descendants, produits de nombreux croisements naturels et arti-

comment se prononce M. Cré-

TARN ESS MONITEUR D'HORTICULTURE

_

° 465 EEE EEE qu'une seule chose à faire, c'est d'étudier la première figure et la première descrip- tion qui ontété faites sur la plante née dans les jardins de Neuilly, des graines importées de l’Ile-Bourbon.

« Redouté a peint cette plante et Thory l’a décrite.

« Si je vois bien, la planche de Redouté représente exactement une simple variété du À. Indica Auct. (À. du Bengale)et ilest vraiment extraordinaire que Thory, quilui a appliqué le nom de 2. canina Borbonica, n’y ait pas vu une simple forme de la rose du Bengale.

« Jusqu'à preuve du contraire, je consi- dère donc la primitive Rose de l'Ile-Bourbon comme n'étant pas spécifiquement dis- tincte de la Rose du Bengale.

« Que le groupe actuel des Bourbon soit devenu distinct du groupe des Bengale, c'est possible ; mais s’il y a distinction, celle-ci me parait devoir être Le résultat de croisements naturels ou artificiels. »

MARCEL FAUNEAU, Vice-Président de la Société d'horticulture de la Sarthe.

Æ

‘LES FUCHSIAS

Le Fuchsia est très populaire. Sa vogue est grande. La floraison abondante et pro-. longée de l'espèce en est la cause.

Il se prête à un grand nombre de cul- tures diverses. Je ne puis les décrire toutes. Il me faudrait confectionner un gros vo- lume. Supposons simplement un jardinier amateur. Il possède un châssis et quelque local convenable servant d’orangerie. Je n'insiste d’ailleurs que sur les points tech- niques peu connus.

Le nombre d'espèces et de variétés de fuchsias est considérable.

Citons : Le Fuchsia fulgens, aux longs tubes amincis, qui est plus vigoureux et plus florifère en pleine terre.

Le Fuchsia Ricartoni, aux boules rouges,

qui fleurit aussi plus tôt et plus abon-

damment en pleine terre.

Les fleurs du Æuschsia Thompsoni sont minuscules, mais très abondantes. L’es- pèce résiste aux faibles hivers quand elle

est bien paillée,

166.

Les fleurs du Fuchsia erecta sont due le pistil en l'air. Il convient admirablement pour la culture en pots. Les variétés naines

sont employées à faire des bordures en

pleine terre.

Le Fuchsia à feuille de pêcher émet de longs rameaux terminés par une gerbe _ florale qui s'étale en artifice.

Les /'uchsias à feuilles panachées ne sont pas vigoureux. La panachure est une ané- mie chlorophyllienne. Ce sont des plantes de serre.

Le Fuchsia Pete est extraordinaire- ment varié. Il y a des variétés doubles et des variétés simples. Les coloris à grand ‘effet présentent des pétales ou des sépales blancs. Cilons :

Parmi les doubles : Æüill (le plus Ron About, Dominé, Molesworth, Michel, Monta- land, Hildegrin, etc.

Parmi les simples : Renan, Antigone, et une foule de variétés commerciales sans désignation.

Dans les autres variétés à sépales rou- ges, il en est de très jolis, mais d'un effet moins éclatant. Ils conviennent mieux *pour culture en pots. Citons :

Parmi les doubles : Phénoménal, Jupiter, (énormes), Prillieux, Chrétien, la France, -

Me Bruant, Cléopatre, Tolsloï, etc.

Parmi les simples : Général Roberts (le plus long), Thibault {le plus vigoureux), Clair-de-lune, Arc-en-ciel, elc.

_. l'est des variétés très hàâtives comime Mérope et M®° Aubin. Elles fleurissent au premier printemps.

La multiplication du fuchsia se fait sur-

tout par boutures. C’est très simple. Toute tige mise en terre s'enracine facilement. La reprise esl assurée si la plante est om- brée pendaut les quatre ou cinq premiers jours. Sous châssis, les boutures prennent et grandissent plus vite. Elles fleurissent aussi plus tôt. Les boutures tardives de tête graudissent moins vite. Elles sont toujours arrêtées par les bouquets termi- naux. Les boutures estivales sont donc toujours de préférence des fragments de tige. Les boutures printanières sont prises sur les pieds les plus vigoureux.

Pour la culture en pleiné terre, il faut

+

ensoleillées.

nent parfaitement. La terre de ja

È Le

éviter les exposilions brûlan La mi ombre,

à cette dernière exposition. seront toujours copieux. Le

serre re La cave est : souven faute de mieux, mais la floraisc n e mément retardée. re Pour la culture en pots, ei itio plus convepable est la mi-omb la bouture est faite en godet, un empc tage est donné en pot de moyenne gr Ti deur. Tasser la terre littéraleme éviter la formation des cavités. rempotage esl donné au prin vant. Tenir la surface de la terre pre par des binages. RS. Les spécialistes emploient née t verses pour la culture forcée. Le terreau et la terre des maraîchers

aussi très bonne si elle ne durcit pP sous l'influence de la chaleur. E tout le secret de la culture du fuc side dans ce principe : protég les radicelles qui sont © un extrême. 2 Le Fuchsia est sensible aux ( (

sent avec or et saontent

Nitrate de soude. . . . . . 8 Sulfate d'ammoniaque. . . . 5 Superphosphate de chaux. . rue Chlorure de potassium . . : Sulfate de chaux. . . . .

Sulfate de fer

l'eau multiplie la nor ë est répandu au moment ñl es | nauséabond. A l’automne, il faut tout le crottin qui recouvre les pots. une cause de moisissure pendant 11

a

Dans la culture forcée, l'engrais

1s compliqué. Il est suivant la sai-

ÉNSARENTE

CO1. 401 rin. | UE ES 28 1. 55 1. -50 k 4 rette :. 21 5L 401

éngrais Organo-chimiques sont les ui avancent la floraison. Ils sou- nent également bien la végétation. Ils ès recommandables. C’est plus*pro- e le jus de crottin (1).

e connais pas d'engrais pour faire s fleurs. Le suivant m'avait. été

RAR ME 6 6: à eh 1.000 gT. Bone. ; . . . .. 250 gr. de cuisine . . . . . 100 gr.

élangé est dilué dans 80 litrés u. Le pied des plantes est arrosé tous deux jours pendant deux semaines. s“périence ne m'a donné aucun ré- t. L'ai-je mal conduite? C’est possi- Vérifiez-la. Le sujet en vaut bien la ut jardinier amateur doit avoir une & colleétion de Fuchsias pour occuper parties ombrées. Ge sont les fleurs pré- s dés dames. Elles aiment la douce armonie des couleurs, le gracieux et réable. r E @ F. Canu,

__‘ ARBORICULTURE

éd | ———— À À PÈCHE : « PRÉCOCE DE HALE » z pêche « Précoce de Hale > appartient cette série de variétés dites américaines. appréciée il y a quelques années, elle puis de moins en moins cultivée, et , parcequ'on lui préfère les variétés “hâtives telles que « Amsden », zæander », etc. oubli est inexplicable, car il en te que, dans beaucoup de jardins, il une lacune dans la maturité des es. Entre la récolte terminée des a-hâtives dont nous venons de parler e commencement de celle des variétés

À. Of pêut émployer aussi l'engrais flamand qui ès bon. (N. D. L. R,)

167

de trois semaines à un mois, pendant laquelle on est privé de cet excellent fruit.

C'est donc une grave erreur qui a été commise par ceux qui ont pensé qu'il y avait avantage à remplacer complètement les vâriétés hâtives par les très hâtives, alors qué ces dérnières venaient tout natu- rellement compléter la série, prendre une place inoccupée et prolonger la produc= tion, mais non pour faire des remplace- ments.

La pêche « Précoce de Hale 5 est une bonne variété, intéressante sous bien des rapports.

L'arbre est vigouréux, peu sujet à con- tracter les diverses maladies habituelles à son espèce, notamment la chlorose : sa fer- tilité est satisfaisante et bien constante,

Il est peu exigeant sur la nature du sol ef il prospérera d'autres variétés ne feraient que végéter; mais s'il est planté dans un sol propice, comme sa végétation est exubérante, il est beau à voir, au moment de la maturité, alors que ses fruits pourprés émergent d'un feuillage abon- dant, d’un vert sombre! 5.4

Toutes les formes lui sont favorables, eb dans les contrées le climat permet la culture en plein vent, il n’est pas un autre pêcher qui puisse le surpasser.

Le bois est robuste et les jeunes rameaux sont presque tous mixtes, c'est-à-dire que la plupart de leurs yeux sont placés entre deux boutons à fleurs.

Les feuilles nombreuses, grandes, régu- lières, relativement larges, portent quel- ques glandes à l’extrémité du pétiole, qui est assez court. Les fleurs grandes, bien faites, d'un rose frais admirable, donnent à l'arbre une beauté sans pareille, mais qui ne dure que quelques jours.

À ces belles fleurs succèdent des fruits non moins beaux, d’un volume moyen; à peau fine bien colorée de pourpre-rosé à l'insolation ; à chair blanche, fine, fondante, et contenant un jus abondant, sucré et rafraichissant.

La maturité arrive fin juillet et commen- cement d'août. C'est, au reste, une pêché que tout jardin doit posséder et si quel- ques amateurs aïplifient ses mérites, si

168

d'autres, au contraire, les atténuent, la vérité est qu'elle est bonne, tout simple-

ment bonne; c’est notre opinion, mais il

va sans dire que nous laissons à chacun le droit d'apprécier diversement, suivant le trahit sua quemque voluptas de son palais. ALPHONSE DACHY, jardinier.

CONNAISSANCES UTILES

Pour ÉLOIGNER LES COURTILIÈRES : Un de

_ nos abonnés nous informe qu'il a réussi à

éloigner les courtilières, en répandant, aux endroits qui en étaient infestés, de la ra- clure de corne de cheval. OmNIs.

LUS BIBLIOGRAPHIE

Da inee REÇUS : 1 travaux du Jardin,

par Raymond Brunet, ingénieur agronome

(4 vol. 18 cent. 1/2 sur 12, 116 pages, bro- ché 1 fr. 50, Paul Dupont éditeur). Bien que nombreux, les ouvrages d'Hor-

ticulture ne répondent pas exactement aux

programmes de l'enseignement agricole primaire.

Ils renferment des notions trop tech- niques et ne donnent pas les renseigne- ments nécessaires pour l’enseignement ma- nuel. Telle est la raison qui doit avoir déterminé l’auteur à écrire ce livre.

M. Raymond Brunet a divisé sa brochure en quatre parties qui correspondent exac- tement à la division des programmes offi- ciels : Notions sommaires d'agriculture, le jardin fruitier, le jardin potager et notions sur la culture des fleurs.

Cet ouvrage donnera aux instituteurs les éléments qui leur seront nécessaires pour leurs leçons et leur permettra en outre,

grâce à son caractère éminemment pra-- tique, de cultiver à peu de frais un jardin

modèle qui leur procurera de DsES res- sources.

Des moyens de hâter la nitrification des substances renfermant de l'azote et par suite de le rendre-plus promptement assimilable, par Em. Poiret : Note récompensée au Congrès horticole de Paris 1894 ie bro-

du banquet amical oflert à (de la maison Deny) par ses a sion de sa nomination au til du Mérite agricole à la su

ion de Ps Fe broch, 1

en

DE

ment, mandats, lettres e

leurs déclarées, recouvrem

France, les Golonies et TE ger. es pri

server son droit et pour exercer cours contre les Compagnies. Da les cas Qi 18 ce sont

marchandises ee à. ou re pas divers réseaux, toutes les so pratiques y sont ra SET

que les décisions juiciires jurisprudence. Re. (4 broch. 135 pepe prix sh. a b

d’arroser vos plantes avec vos eaux | langées d'urine. Cela esttrès mauvais, sur les fumiers. .

_ Au Ministére de l'Agriculture, _ Distinctions honorifiques. À l'occasion du _ Ajuillet et par décret du 30 juillet, ont été - nommés Chevaliers dela Légion d'honneur: D M. Ausseur-Sertier, pépiniériste à Lieusaint + (Seine-et-Marne), lauréat aux expositions _ de France et de l'étranger et de la prime d'honneur du Concours régional de Melun . en 4887, nombreux prix et diplômes d’hon- _ neur, exposant à Chicago, trente-quatre ans de pratique horticole; M. L.-A. Magnien, - professeur d'agriculture de la Côte-d'Or. _ On ne peut qu'applaudir à ces justes récompenses.

. Ont été nommés dans l'ordre du Mérite » agricole : Orricrers : MM. Marchand, chef de bureau au Ministère: A. Clerc, jardinier principal à la Ville de Paris ; Parent, horti- _ Culteur à Rueil; Pilon, ancien jardinier - chef de l’école d'horticulture de Versailles. . Caevazrers : M. Oscar Arlet, secrétaire gé- néraldelaSociétéd'horticulture d'Épernay; Bauer, jardinier principal à la Ville de P Paris; Bergerot, constructeur de serres; Blanc, jardinier à Évian-les-Bains : Blan- . chet, horticulteur à Verdun: Jules Claine, . explorateur; Demarque, jardinier à Viro- » flay; Fillon (Michel), horticulteur à Pon- 10 AOUT 1894,

dore

nes

: LE MONITEUR D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

CHROMoLTTHOGRAPRIE : 10 OpoNToccossum HyBRIDuM PUNCTATISSIMUM, 30 Op. cRISPUM : TRIOMPHE De RAMBouILLET. 40 On. HARRYANUM SUPERBUM.

DALLEMAGNEANUM. 20 Op. crispum VIOLACEUM

lés anciennes? Ju 1 culture : La Framboise Falstoff.

toise ; Girardot, fabricant de serres à Paris; Govin, jardinier chef de la ville d'Abbe- ville; Henry, horticulteur à Dijon ; Héron, vice-président, de la Société d’horticulture de Rouen; Huré, arboriculteur à Melun ; Josse, horticulteur à Hyères ; Lamy, jardi- nier chef à la colonie de Vaucluse; La- vaud, serrurier horticole à Paris: Le Saoult, horticuiteur à Saint-Pol de Léon 3 Leveau, horticulteur à Fontainebleau ; Maïlhol, horticulteur à Albi; Marius Mar- tin, horticulteur à Mandelieu ; Pajard, hor- ticulteur à Versailles: Petitfrère, président de la Société d’horticulture de Neuilly; Quénat, architecte paysagiste à Paris : Félix Sahut, horticulteur à Montpel- lier; Sallier père, jardinier chef au ch4- teau du Val; Stanislas Meunier, professeur au Muséum ; Taillade fils, horticulteur à Perpignan ; Tareste, jardinier à Pierry ; Dominique Thiébaut, grainier à Paris; Treyre, horticulteur à Yzeure-les-Moulins : Valentin, horticulteur à Montélimar.

Résultats d'expériences sur l'emploi du jus de tabac Concentré. Sur l'in- vitation du Ministère de l'Agriculture, le Directeur de l’école nationale d'agriculture de Grignon et M. Magnien, jardinier-chef à l'école, ont fait exécuter des expériences sur l'emploi du jus de tabac concentré pour la destruction des insectes, avec deux extraits : l’un pâteux, provenant de la Ma- nufacture de Châteauroux, l’autre liquide, provenant de la Manufacture nationale.

1%

L'action de ces deux liquides a été éga- lement efficace contre les diverses espèces de pucerons vivant sur les plantes culti- vées; il a été constaté toutefois que l'effet n'est pas immédiat, mais complet après vingt-quatre heures environ.

La liqueur préparée avec l'extrait pâteux possède une action toxique un peu plus

énergique que la seconde. Dans tous les

cas, le feuillage des plantes traitées n'a aucunement eu à souffrir.

Ces substances présentent l'avantage très grand de pouvoir être conservées et expédiées dans les meilleures conditions,

ces Messieurs assurent aussi que le jus de

tabac est complètement efficace pour la destruction des insectes.

Il ne reste donc, pour le choix définitif à faire, qu'à comparer les conditions de très longue conservation et de prix de revient.

Une statue à M. Alphand. Un comité s’est formé pour élever une statue à M. Alphand, à Paris.

On ne peut qu'applaudir à cette idée, qui rappellera aux populations futures, le savant directeur des travaux de la Ville de Paris et nul doute que nous tous, qui pro- fitons des merveilles qu'il a créées dans la

Capitale, nous n’ayons à cœur de contri-

buer à l'érection, dans un square de Paris, d'un monument digne des services que M. Alphand a rendus à l'hygiène publique.

Les souscriptions sont reçues au siège de la Société nationale d’horticulture de France.

Les prix d'honneur aux expositions horticoles de 1894 : Nancy. Grand prix d'honneur : M. Crousse, horticulteur à Nancy. Prix d'honneur : M. Muller, pépiniériste à Nancy.

Troyes. Grand prix d'honneur : MM. Bulol, Jacob et Cornuel, horticul- teurs à Troyes.

Neuilly-sur-Seine. Grand prix d’hon- neur : M. Henri Theulier fils, horticulteur à Paris-Passy.

lon; M. Siguard, ronge cratnoisi;

Géraniums nouveaux. Parmi L nouveautés en (Géraniums exposées

part, rouge cerise ; M. pe Hoi Charles Raffard, carmin ; £ugène Theuli 6 rouge vermillon; Archimède, rouge er mil

doscope, rose clair, pauaché blanc. |

Fleurs doubles, fortes ombelles : 1 cretan, rouge vif ; Mlle Alice Delille, b Théodore Theulier, rouge vermillon.

G. à feuilles de Lierre: M. Dépi rouge vif; M. Vaury, rose maculé pour- pre ; Henri Theulier, rouge vif : Marie Theu- lier, rose pêche ; Julictte Pichard, argenté ; M. Maunier, rouge veiné b M. Barbier, rouge groseille.

Expositions de 1894 : Paris. au 12 novembre, Exposition internati d’aviculture organisée par la Société na nale d’aviculture de France, au Palais de Beaux-Arts, au Champ de Mars. ;

Argenteuil. Du 15 au 18 septem Exposition de tous les produits de l'ho culture, de l’arboricullure, de la viticu ture et des industries horticoles , organisé par la Société du canton d'Argenteuil.

Chalon-sur-Saône. Du 8 au 41 vembre, Exposition de Chrysanthèr Cyclamens et OEillets.

Corbeil. Du 15 au 47 septemb 15° exposition de tous les produits l'horticulture. e

Villemomble (Seine). Du 96 aoû 2 septembre.

Melun. Du 15 au 17 + tn

Nancy. Du 138 au 15 octobre.

LUCIEN CHAURÉ.

LE MONITEUR D’ HORTIC

CULTURE 171

LES

nine doi euux

SONT-ILS D'UN MÉRITE SUPÉRIEUR AUX VARIÉTÉS ANCIENNES?

_ Avec les nombreuses variétés de Rosiers que nous possédons aujourd'hui, il n’est pas surprenant que parmi elles quelques variétés d'élite sortent des cultures des spécialistes en renom et il n'est pas éton- nant davantage que les espèces même les _ plus méritantes et les plus en vogue, * spécialement parmi les grimpantes, soient en danger de disparaitre pour faire place = aux nouvelles venues.

Celles-là sont pour beaucoup d’entre elles des gains magnifiques bien dignes de fixer _ l'attention sur cette merveilleuse Reine _ des fleurs. Mais en admettant, par exem- ple, toutes les qualités que possèdent le * Thé Gloire de Dijon (Jacotot 1833): vigueur

serait encore bien dommage qu'il prit la

_belle et vieille sorte que la rose Lamarque (Maréchal, 1830) qui est malheureusement bien peuconnueaujourd'hui. Peut-être elle _ est plus délicate, se plaisant de préférence dans un sol léger et chaud.C’est bien la rose qui convient à bonne exposition contre la maison, contre un mur et dans beaucoup _ d’endroits favoris de nos jardins soit au sud soit à l'ouest. Sa croissance vigou- reuse, ses bouquets innombrables de fleurs sont en été et en automne du plus sédui- sant effet. Le plus beau spécimen de rosier > Lamarque que j'aie vu.c'était, je crois, dans . lesenvirons de Brighton en 1870, dans cette _ partie méridionale de l'Angleterre les êtres grimpants font merveille. La tige de …_ celteplante ne mesurait pas moins de 20cen- tim. de circonférence. Ses fleurs coupées sont très belles et de longue durée et lors- qu'elles sont cultivées sous verre elles sont - d'un blanc pur. Sa culture en plein air _ plaît mieux à sa vigoureuse végétation. C’est, à la vérité, une plante aussi belle . qu'on la peut désirer en son genre, mais il faut bien reconnaître que c’est un grand défaut d'avoir vu le jour en 1830. Elle n’est malheureusement pas la seule

_ fermeté, souplesse, fleurs à profusion; il

place et supprimât des cultures une aussi

aban louné: aujourd'hui. Æortune's Yellow (Fortune, 1845) est dans le même cas. La teinte jaune et la beauté de ses fleurs en font une espèce unique que seules les

gelées tardives peuvent atteindre en rai-

son de sa grande précocité.

Ses fleurs floconneuses, demi-doubles, lavées de rose carminé, changeantes, sont du plus bel effet et apparaissent plus altrayantes encore lorsqu'elles sont cul- tivées dans un terrain chaud et bien enso- leillé. Ses bouions sont superbes et très appréciés comme fleurs coupées.

Ce rosier garnit admirablement les ton- nelles, les portails, les colonnes, etc., on remarque Sa fraiche verdure fléchissant en juin sous le poids de ses fleurs. C’est une plante de premier mérite qui n’a pas trouvé grâce devant la mode impitoyable comme en fait foi actuellement sa rareté dans les jardins.

Boule de neige (Lacharme, 1868) est sorti des cultures de Lacharme, l'habile et heu- reux semeur lyonnais que tout le monde horticole a connu et qui a peuplé nos jar- dins de tant de gains merveilleux. Celui- ci est des plus méritants; sa croissance atteint quelquefois 1 m. 50.Ses fleurs sont d’un blanc pur, mais les pétales extérieurs sont parfois teintés de rose et forment de nombreuses grappes de fleurs.

Boule de neige n’est pas une rose d’expo- sition, mais dans les jardins elle mérite d'occuper le premier rang. Elle est aussi belle qu'elle est utile à la confection des bouquets; l'abondance de son feuillage d'un beau vert luisant est encore une qua- lité qui fait ressortir le blanc neigeux de ses fleurs.

C'est encore un grimpant célèbre qu'on abandonne.

Ophirie (Goubault, 18#1) est une vieille

espèce de rosier qui disparait également.

C'est un grimpant superbe, rare aujour- d'hui dans les jardins; c'est une des pre- mières roses comme elle est l’une des der- nières fleuries, les fleurs s'épanouissent de mai en octobre, elles sont larges et belles, d'une couleur jaune cuivré teinté de rose carminé donnant à la fleur un très joli aspect. Celte couleur est même plus bril-

172

lante quand elle est en bouton : ceux-ci sont très voyants et disposés en grap- pes. Ce rosier est vigoureux; il se plait dans les endroits bien exposés au soleil. Sa grande valeur consiste en ce qu'il est un des mieux fleuris à l'automne parmi Jes grimpants chez lesquels celte qua- lité est peu commune. Aimée Vibert (Vibert, 1828) est babe ment l'un des plus vieux rosiers grimpants que Vibert cultivait en 1828; il est très vigoureux, presque foujours vert, branches couvertes du plus riche et bril- lant feuillage et lorsqu'il est en fleurs il _ produit de véritables guirlandes d'un blanc neigeux d'un effet très gracieux. Sa floraison n’a lieu que tardivernent en juillet alors que celle des grimpants hâtifs est passée ou se trouve tout au moins à

son déclin. C'est un rosier de premier.

ordre pour garuir les piliers, les treillages, les arbres et c'est le meilleur usage auquel on le peut employer.

Céline Forestier (Trouillard,1858) est une

“espèce d'un joli jaune pâle, d'une odeur suave, d'une borne végétation et d’une abondante floraison.

Solfatare (Lamarque,1843)est une vieille espèce vigoureuse. Ses fleurs très ouvertes d'une couleur jaune soufre se plaisent contre un mur au Midi.

Je pourrais multiplier ces citations res-

‘treintes des espèces anciennes sacrifices

au profit des nouveautés dont je suis loin

de méconnaître le mérite, mais je ne les changerais pas pour de nouvelles dont la valeur supérieure ne me serait pas dé- montrée.

Ceci est mon humble avis et je le donne

pour ce qu'il vaut. JULES JARLOT.

LES ORCHIDÉES

LES ODONTOGLOSSUM MONTAGNARDS. Nous avons déjà, à maintes reprises, entretenu nos lecteurs sur les charmes et les agréments que procure la grande cullure des Odontoglossum de la section des crispum. Un des orchidophiles fran-

ses

(LE MONITEUR D'HORTICULTURE

d'Odontoglossum variés.

excessive floribondité ; ak Od.« cri

oo

çais qui la comprend le mieux el obtenu des résultats merveille)

qu'offrent ses serres Fe. le nouissent des milliers di

Sr -unes de ces variél

violaceum punctalissimum est aux fleurs admirablement poi

trer des CON HE sur sante admirer des coloris si vifs et si posés. Cette plante a, du reste, été tée à la séance du 28 juin 1894 de la natynale d'horticulture de France

des Co admirable, qui. ue reproduits sur notre chromolith

Voilà certes une preuve bien des msi Jues rue que a ne

CULTURE PARIS

Le >

1. ODONTOGLOSSUM HYBRIDUM DALLEMAGNEANUM

2,0D:CRISPUM,VAR VIOLACEUM PUNCTATISSIMUM.

3.0D: CRISPUM, VAR. TRIOMPHE DE RAMBOUILLET. 4,0D: HARRYANUM , VAR. SUPERBUM.

. température extérieure le permet et bien -abritée contre les rayons ardents du soleil,

puis maintenue le plus possible entre + à. et + 15° C. de, chaleur. C’est dans cette - température qu'ils végèlent le mieux et que l'on obtient les meilleurs résultats. Afin de ® maintenir les serres fraiches pendant les grandes chaleurs de nos étés, il faut fré- quemment mouiller les bâches et les che- . mins des serres, puis bassiner légèrement …. Je feuillage des plantes le soir et le matin. Dans les serres mal aérées et surchauf- _ fées en hiver, ces Orchidées ne tardent pas àse couvrir de thrips et de pucerons qui - nuisent beaucoup au développement des _ jeunes pousses et des inflorescences. Pour » les préserver de ces insectes, il faut les _ javer soigneusement de temps en temps br avec une éponge ou bien plonger leurs . feuilles dans du jus de tabac étendu d’eau aussi leur faire quelques fumigations

_ de nicotine.

Orro BALLIF.

LE

180 ARBORICULTURE

LA FRAMBOISE : « FALSTOFF » _ jiya près de soixante-dix-ans que le colonel anglais Lucas découvrait dans son jardin situé près de Yarmouth, un Fram- boisier inconnu, provenant d'un semis na- turel, dont la vigueur, l'abondante produc- tion, la grosseur et la qualité des fruits __ J'étonnèrent. En effet, ce Framboisier est à. un géant dans son espèce, il s’élève à une hauteur variant entre deux et trois mètres; _ ges tiges ont une grosseur proportionnée …_ à sataille et cependant elles ploient quand même sous le poids des fruits qui sont

toujours gros et abondants.

__ Les Framboïsiers, en général, aiment à + croître dans une situation un peu ombra- gée et dans une terre profonde et assez consistante ; la variété « Falstoff » ne fait _ pasexception, et, pour obtenir le maximum __ desondéveloppement, elle doitétrecultivée > dans les conditions que nous venons d'in- L diquer; néanmoins dans des terrains et des situations moins convenables il donne encore d'excellents résultals, et nous croyons pouvoir dire que de toutes les va-

LE MONITEUR D’AORTICULTURE 173

1 riétés à fruits rouges c’est la plus rustique et la plus volontaire. Il est indispensable de changer le plant de place, tous les quatre ans au Moins.

Sauf le grand développement de toutes ses parties, le Framboisier « Falstoff » n'offre pas de caractères différents de ceux de ses congénères; peut-être ses feuilles sont-elles un peu plus cloquées et plus glauques en dessous. DE

Les fruits, de première qualité, à grains gros, presque aussi gros que des raisins de Corinthe, mûrissent en juillet et août. Ils sont des fruits de desserlet servent aussi à parfumer toutes sortes de confi- tures, de gelées et de sirops.

La framboise « Falstoff » est sans rivale pour fabriquer un excellent Ratafia (1) au goût délicat, au parfum agréable et doux, en un mot, une liqueur si bonne, si bonne qu'elle serait capable de faire commettre des excès, même à un membre d'une S0-

ciété de tempérance |

Du reste, l'Ambroisie ce régal suprème

des Dieux de l’'Olympe, était produite par

le jus de la Framboise. ALPHONSE DACHY,

Jardinier.

LE PUCERON LANIGÈRE (Aphis laniger) Le Puceron lanigère (2) s'est rapide- ment propagé dans toute la Normandie et

a ———— 4. Manière de préparer le Rataña de framboises : Prendre deux livres de framboises bien fraîches, les faire macérer en y mélangeant une livre de sucre blanc en poudre, puis laisser reposer pendant cinq ou six heures. Après temps on verse dessus deux litres d’eau-de-vie de Montpellier, on agite bien le tout, puis on laisse reposer quelques heures. Enfin, on filtre et on met en bouteille que l'on bouche bien et qu'on dépose aussitôt à la cave. Quelques personnes y ajoutent de la cannelle ou des clous de girofle, c’est un tort, car ces substances dénaturent l’excellent goût naturel des framboises.

2. À été introduit en France à la fin du siècle der-

nier.

la Picardie, cet insecte a souvent compro- mis la récolte des pommes à cidre. Le Pu-

ceron lanigère (Aphis lanigère) est long de.

2 1/2 millimètres, d'un brun rougeûtre, tachant en rouge les doigts qui le pressent, recouverten dessus d’une sécrétion blanche

cotonneuse, qui le fait ressembler à un

petit flocon de neige, ere il se laisse em- porter par le vent.

ses antennes sont courtes, d’un jaune pâle, et sa trompe s'étend jusqu'aux pattes postérieures ; celles-ci sont jaunâtres. L'abdomen ne porte pas de cornes tubu- leuses. Il a des ailes dans l’arrière-saison etémigre souvent au loin. La femelle, d’un millimètre de long, est entièrement rem- plie par un œuf unique qu'elle pond en automne.

Cet insecte s’établit, par familles plus ou moins nombreuses, sur les branches, sur le tronc et les racines des pommiers.

Il y produit, par ses piqûres et par l’afflux de la sève qu'il attire, des loupes, des nodosités galeuses, des déformaticrs plus ou moins considérables, quientrainent la langueur et quelquefois la mort de l'arbre, et qui empêchent la production des fruits.

Pour détruire cet insecte, il faut em- ployer de la lessive, de l’eau de chaux ou encore une infusion de tabac, qu'on passe avec un pinceau sur les parties atteintes, on peut aussi pratiquer des lavages à

l'alcool, ou aux huiles lourdes de gou-

dron (1).

il se trouve des feuilles cloquées, il faut les enlever ainsi que les bourgeons malades.

Mais ne pouvant faire la même opéra- tion sur les racines, d’autres pucerons viennent remplacer ceux qui ont été dé- truits; alors sans se décourager, on doit recommencer le travail,

On peut encore déchausser l'arbre à l’au- tomne et remplir le trou avec de la chaux quelconque.

E. Savarn, &-

1. Ou la Mixture sulfureuse.

_odorant, qui donne de nombreux épis

LES PLECTRANTHUS |

Les Plectranthus sont de nouve plantes, introduites en Europe, par la son Dammann et C'° de San Giovani duccio (l'alie). =

La variété P. herbaceus est un ti arbuste à tiges droites, à En

fleurs lilas. 2 Le P. hardiensis est une espèce n in

PLECTRANTHUS SCHWENFURTHII

longues tiges raides, couvertes de feuill poilues vert clair, donnant à D ne les Éd re de fleurs bleues. |

notre gravure, est tout introduit de l'Arabie. La plante est naine et ‘ramifite. elle trouvera son emploi pour former des ma sifs tapis, ou pour faire des potées pour. appartement, ses fleurs, très nombreuses : sont lilas. Poussant à une très haute altitude, elle se conserve parfaitement en serre froide, : ou en appartement. Ces plantes peuvent se tailler sans aucun inconvénient, elles repoussenp Fe faitement bien.

% RXPOSITION FRUITIÈRE 5 ET CONGRÈS DE POMOLOGIE A SAINT-PÉTERSBOURG

* L'Ambassadeur de Russie à Paris, M. de

ntré en rapports avec les administrations les personnes que l’entreprise qu'il re-

le contrat par lequel la Société avait titué un représentant et fondé de pou- voir général pour la France. Le baron de Mohrenheim, en portant ces faits à la connaissance du Ministre des aires étrangères, a exprimé l'espoir que Æ e gouvernement de la République fran- aise voudrait bien faciliter la mission du jouveau délégué de la Société de culture ruitière et en même temps assurer la re- présentation de la France au Congrès de _pomologie qui se tiendra à lamême époque à Saint-Pétersbourg. = En conséquence, un projet de loi ayant pour objet l'ouverture, sur l'exercice 1894, d'un crédit extraordinaire de 160.000 fr., pour les dépenses de l'exposition ee - tionale de culture fruitière de Saint-Péters- Le | bourg a été présenté au nom de M. Casi- _ mir-Perier, Président de la République

Heu

Ê culture, et par M. Poincaré, ministre des _ Finances, - Voici l'exposé des motifs et le texte du projet de loi, devenu définitif à la suite des . votes émis par la Chambre des députés et _ le Sénat : & QE EXPOSÉ DES MOTIFS Une exposition internationale de culture _ fruitière et de ses dérivés, organisée par la æ e nnciste de culture fruilière de Russie, sous Eu présidence honoraire du Grand-Duc Nicolas Michaïlovitch et avec l’autorisation

D:

UE MONITEUR D’HORTICULTURE

D dise, par M. Viger, ministre de l'Agri- :

175

de Sa Majesté l'Empereur, doit avoir lieu à Saint-Pétersbourg, au cours de l'automne prochain.

A cetteexposition sera annexé un Congrès international de pomologie ayant pour objet l'examen des mesures à prendre pour favoriser le développement de la culture fruitière et de ses dérivés, de la culture potagère, de la viticulture, etc.

L'Allemagne et l’Autriche-Hongrie ont répondu à l'invitation qui leur avait été adressée par le bureau d'organisation et les Gouvernements de ces deux États ont déjà désigné leurs représentants.

La France ne saurait non plus se désin- téresser d’une entreprise à laquelle elle semble avoir été plus particulièrement conviée par le choix de la langue française comme langue officielle dans les débats du Congrès. Il y a pour elle un intérêt de premier ordre, à la fois politique et écono- mique. Notre pays ne saurait se refuser à saisir l'ocsasion qui lui est offerte, une fois de plus, de resserrer les liens qui l’unissent à une nation amie et d'offrir en même temps à nos agriculteurs et à nos commer- çants la perspective de nouveaux débou- chés sur cet immense marché.

L'adhésion du gouvernement français à l’Exposilion de Saint-Pétersbourg s'impose surtout en ce qui concerne les vins. La Russie n’a pas cessé d’être une de nos plus fidèles clientes. Mais, depuis quelque temps, des concurrents redoutables ont surgi, nous disputant le marché russe en présentant des produits plus ou moins authentiques. Dans de telles conditions, notre abstention risquerait non seulèément d'entamer notre suprématie en la matière, mais encore de léser gravement, irré- médiablement peut-être, les intérêts de nos nalionaux.

L'observation qui précède peut s’appli- querégalement à nos fruits et à nos pri- meurs très recherchés partout en Russie. Aussi nos horticulteurs ont-ils parfaite- ment compris les avantages qui peuvent résulter, pour cette branche de la produc- tion agricole, de la participation officielle de la France à l'exposition de Saint-Péters-

bourg, et afin de demander le concours du

176

nationale d’horticulture de France s’est fait, dans une demande officielle récente, l'in- terprète des vœux unanimnes émis en ce sens par ses collègues.

Il est bien évident qu'abandonnés à eux- mêmes, sans subsides de l’Etat, nos horti- culteurs reculeraient devant les frais con- sidérables de toutes sortes qu’entraînera l’organisation de la section française. Comme il y a un intérêt de premier ordre à seconder l'initiative individuelle, nous avons pensé que le Parlement ne refuse- rait pas le faible crédit que nous avons Jhonneur de solliciter et qui peut être estimé à 160.000 francs, se décomposant de la manière suivante :

Arbres et arbustes (emplacement à couvrir en dehors de l’Exposition)1.000 mè- tres à 60 fr. le mètre carré. 60.000 fr.

Participation de l’Etat à raison de 20 francs par mètre carré pour la décoration de 1.000 mètres dans le palais de l'Exposition, à savoir :

Fruits, légumes,

Mers, 74 rx : Vins et cidres. , . 200 m.

TO. AND ET:

Soit 1.000 mètres à 30 fr. . Transports et frais géné- ROUX 7 M ARS Re

et pri- 800 m.

30.000 »

70.000 160.000 »

Ce crédit de 160.000 francs n’entraînera en réalité pour l'Etat qu'un sacrifice de 60.000 francs, puisque l'Exposition de Chi- caso a laissé un reliquat de plus de 100.000 francs sur les crédits accordés à la section de l'Agriculture.

PROJET DE LOI

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE, Décrète :

ARTICLE UNIQUE. [l est ouvert au Mi- nistère de l'Agriculture, au litre du budget ordinaire de l'exercice 1894, en addition aux crédits alloués par la loi des finances du 26 juillet 1893, un crédit extraofdinaire

sion qui s'est réunie la première À

LE MONITEUR D'HORTIQULTÜRE 14

Gouvernement, le président de la Société

de cent soixanté mille francs (160 0 000 f qui fera l'objet d'un chapitre disti libellé : « Exposition de. culture fruit de Saint- -Pétersbourg. »

rales du budget ordinaire de l'ex r 1894, Fait à Paris, le 21 juillet 1894,

Aussitôt le vote du rite M.E. serand, Directeur de l'agriculture, pressa de faire constituer une Comi 1 pour organiser la participation culteurs et des HANRIMEES fra exposition. 1

Cette nil présidée ne Miuistre de l'Agriculture, a pour vi sidents, MM. Léon Say, et HUE an ministres. RS

Les membres sont : en couteau

ea d’ hortetiie de ia Si Max Cornu, PEQNeESe EE au Muséum ;

er ro: Home Defresne, pépini Lechartier, Président de l'Asso pomologique de l'Ouest ; A. Leroy. niériste; Lévèque, rosiériste; Loiszau, sident de la Société d’horticultur Montreuil ; ; Fontaine, président du

Martinet, paysagiste: Nanëb M l'école nationale d'hortess de

président du Svdid des cultivateurs

Montreuil. 2 M. Gentils, du Ministère de l'Agricul

a été nommé secrétaire de cette

. membres de cette Commission offi- > ont été Se ainsi qu'il suit dans neuf sections : re section. Fruits frais et section. Légumes frais : MM. Lechartier, Fon- ne, Vitry, Loiseau, Duval. section. Fruits desséchés et con- vés : MM. Nanot, Fontaine et Grenthe. is section. Vins, cidres, poirés, eaux- ie: MM. Bignon, Lechartier, Nanot, riell et Bouchard. > section. Houblon et plantes médi- inales et section. Graines, semences pépins: MM. H. de Vilmorin, Duval, Mar- Tr: aies Matériel, _outils et ma- ch: te. r section. Littérature, plans, des- ‘Sins, etc. : MM. H. de Vilmorin, Lucien \Chauré, Max. Cornu, Martinet. 5 section. Arboriculture fruitière : M. Moser, H. Defresne, Barbier, Vitry, roy, Léon Simon, Boucart. M. Vassilière a été nommé commissaire 6 énéräl et M. Martinet commissaire adjoint. 4 L'exposition ‘est maintenant d’une façon officielle entre les mains du Gouvernement français. La compétence et l'honorabilité “des membres qui composent la Commis- n sont un sûr garant de sa réussite. Le temps presse, rien n'arrêtant plus l'élan, il faut faire bien et vite. + Nous engageons lous n6s nationaux pro- cieurs et industriels à adresser dès nn aintehant leur demande directement au

Ministre de l'Agriculture.

Le programme (1) est très large et “embrasse toute la culture fruitière et ses dérivés, arbres, fruits frais et conservés, fruits de table, à vin (2), à cidre et à poiré, vins, Cidres, poirés, eaux-de- vie, aines et semences de toutes sories,plantes 1 médicinales, légumes frais, secs et con- » servés, tout le matériel servant à la culture % et à la transformation des fruits et des lé- . gumes ainsique toutes les publications tou-

Le programme détaillé a été publié dans le Moni- d'Horticullure du 10 juin dernier. 2 es raisins seront admis, mais la vigne est aisé

= LE MONITEUR D)HORTIGULTURE in

chant à l'arboriculture, à l'horticulture, à

Ja viticulture, etc.

De 4.000 à 1.500 mètres seront réservés

“pour les fruits dans le manège Michel, et le gouvernement français va faire construire un pavillon annexe d'environ 2.000 mètres; .

l'emplacement est donc assuré.

Plusieurs agences de transports propo- sent des tarifs réduits; la durée de ces transports, selon qu'on emprunte la voie de terre ou de mer, varie de 3 à 20 jours.

Quelques nations étrangères s'agitent pour occuper une large place à cette exhi-

bition!

- Au nom du vieux renom de l'Horticul- ture française nous faisons un pressant appel à nos nationaux. Il faut que la pre- mière place nous appartienne ;le mérite en seräa d'autant plus grand qu'il aura été plus rapidement obtenu.

LuctEN CHAURÉ.

LS LES ROSES DE COLLECTION

CLASSIFICATION D'AMATEUR (Suite)

Ainsi, d’après l'observation scientifique, le premier R. de Bourbon ne paraît pas devoir être distingué du 2. Indica, mais ses descendants, actuellement répandus dans les cultures, et les seuls qui nous intéressent, sont à considérer comme hybrides.

Avec quels rosiers les croisements se sont-ils opérés? On ne l’a pas constaté ; mais il n'y en a pas de plus sûrement indi- qués que les Hybrides-Remontants. C’est de leur apparition que datent les premières belles variétés de notre groupe ; et, depuis fort longtemps, il ne peui même pas être question d'autres facteurs, puisque nos rosiers de collection ne se partagent plus réellement qu'en deux grandes classes : les Rosiers des Indes et les Hybrides-Re- montants.

Dans l'opinion la plus rigoureuse on est donc amené à reconnaître aux Hybrides de Thé et aux variétés horticoles du R. de Bourbon une identité d’origine absolue.

Mais cette constatation n’est pas à elle

178

©" ©

seule décisive ; ce sont les caractères que nous devons consulter en dernière analyse. La réunion des Hybrides de Thé aux R. de- Bourbon ne peut se faire que sur la recon- naissance de leurs rapports communs; voyons dorc ce qu'ils sont!

1l est à remarquer qu'on ne les a encore définis que par l'origine : « Rosiers issus des Thé croisés avec les Hybrides-Remon- tants », et, suivant ce criterium, dont nous avons apprécié la valeur au titre de Noisette, on ainscrit dans les Hybrides de Thé de véritables Thé comme Grâce Dar- ling et d'aussi véritables Hybrides-Remon- tants comme : Aer Majesty et Comte Henri Rignon. Nous avons bien lu dans le Journal des Roses (1), à propos de ces mêmes va- riétés, l'observation suivante d'un corres-

. pondant, rosiériste praticien émérite : «Il

n'est pas admissible de classer une rose, issue du croisement d'un Thé et dun Hybride, dans les Hybrides-Remontants, sous prétexte que cette variété se rappro- che davantage du type Hybride, pas plus qu’on ne pourrait la classer dans les Thé, si elle possédait les principaux carac- tères de ces derniers », mais il nous paraît inutile de réfuter cette asser tion qui renverse toutes les idées reçues en matière de classement.

Revenant à notre question : Que sont donc les Hybrides de Thé ?

Quoiqu'on n’en ait guère tenu compte jusqu'ici, il faut pourtant admettre que ces rosiers ont eu une forme type qui à ouvert la série et fixé ses caractères.

Cette forme-type nous l'avons déjà nommée : elle s’appelle la France.

Eh bien ! si nous recherchons les parti- cularités qui distinguent la France du R. Indica, nous trouverons qu’elles sont exactement celles indiquées pour les 2. de Bourbon : des feuilles peu ou point lui- santes, -des aiguillons plus nombreux, entremélés, surtout vers les pédoncules, d'acicules, de soies et de poils glanduleux ; de même encore que chez les À. de Bour- bon, nous observerons que ces acicules, soies et glandes, sont plus ou moins persis - oo

4, Avril 1892.

François Dugommier, François

tantes et qu'elles se montrent pr ment sur les jeunes rameaux avant nouissement de la fleur. ; Concluons donc : LCR Les vrais Hybrides de Thé, c'est

AS TARE du BR. Indica: Les uns et les autres ont mêm mêmes DAPAUIeseE }

être différemment re Variétés :

Weidmann, La F rance, Lars Margoltin, Louise Odier, Madame A Madame Chevalier, Madame Isaac Madame Pierre Oger, Mistress Bosan( Duchess of Albany, Duchess of Conna

Gloire d'Olivet, Hermosa, Paxton d'Angers, Princesse Impériale ! Robusta, Réveil, Reine de l'Ile-B Souvenir de la Malmaison, Folkestone, W. Fr. Bennett.

Sarmentieux : Cheshunt-Hybride, Marie-Henriette (4).

(4 suivre.) A LA SOCIÉTÉ NATIONALE

D'HORTICULTURE DE FRANCE

Un des apports les plus intéressants

séance du 16 juillet 1894 était celui

tes nouvelles introduites en Europe pa la Hugh Low et Cie de Clapton Londres et pr

1. Ce rosier qu'on a appelé aussi Gloire de fleurs rouges ne ressemble à la vraie Gloire jon : ni par son bois, très chargé d’aiguillon: tout dans la partie inférieure des rameaux, av acicules et soies entremélées, par places, ses feuilles longuement ovales-aiguës, moin | santes, ni par sa floraison très peu remontante | NL est classé dans les catalogues : tantôt aux Thé gré son origine (Madame Bérard X Général J minot), et tantôt aux Hybrides de Thé. Le tions que nous signalons marquent sa pl notre liste,

ar le Moniteur d'Horticulture, comme ;

épale ral supérieur admirablement blanc et de pourpre, nous à donné Gcasion de faire connaître aux orchidophiles mérites de cette grande nouveauté pour elle il nous a été accordé à l'unanimité prime de PREMIÈRE casse. Cette Orchidée nous avions déjà figurée dans le Moniteur ticulture du 25 novembre 1893 (page 258), nt il a été question à différentes reprises sie colonnes, vient d'être importée du en Europe, dans de wlles quantités, ' elle “est maintenant, par son prix modique, Ja portée de toutes les bourses. C'est même espèce à recommander pour la grande cul- eau. point de vue de la fleur coupée, étant it à fait ronneie des autres Cypripèdes

iétés dont nous venons de faire peindre une arelle. | es autres apports étaient le Lilium Low dernière nouveauté, introduite du Népaul, dont la tige érigée, haute de 0 m. 60, sup- portait une charmante fleur blanche hou lre de pourpre à l'intérieur et retombante; le Lilium Nepalense, une autre espèce très flori- fière, dont les fleurs d’un vert jaunâtre sont admirablement tigrées au centre, puis le 3 Lilium Wallichianum superbum ou Syn. L. ulphureum, aux énormes fleurs d’un jaune

£ Ces plantes bulbeuses ne semblent pas être | appréciées en France, comme elles le sont en . Angleterre et bien des amateurs français ont été fort étonnés de se trouver en présence » d’un Lilium Lowi, dont la valeur marchande _ était de 5 guinées ou 132 fr. 50.

. Tandis que ces nouveautés de Lis ont rem- porté à la Société royale d’horticulture de ndres des Certificats de mérite de première asse, il ne leur a été accordé à la Société ationale d’horticulture de France qu’un vote de REMERCIEMENTS, On ne peut pas moins !

Dans un de nos prochains numéros, nous aurons l’occasion de revenir sur ce sujet en publiant les chromolithographies de ces nou- veaux Lis, qui sont d'excellentes acquisitions. our l'ornementation des serres froides et des ardins d'hiver pendant une partie de l'été et e l'automne. OupEts,

= LES ÉPINARDS ET L’ALTISE J'avais remarqué, il y a déjà deux ans, que l’Altise ne se portait pas sur les épi- nards, aussi ai-je essayé d'en semer en rayons entre les rangs destinés aux choux. Il était un peu tard en saison pour juger de l’effet produit, car quelques jours après l’altise disparaissait naturellement. L'année dernière, c’est-à-dire en 1893, j'ai recommencé mon expérience et jai parfaitement réussi. Voici comment je pratique. Dans une

| planche de 4 m. 30 de large, je trace trois

rayons peu profonds qui servent aux choux- fleurs; les deux rayons de côté à0 m. 25 du bord. Entre chacun de ces rangs, je retrace un autre rayon de même entre la bordure et le premier rang. Dans ces nouveaux rayons, je sème un peu de graine d’épi- nards et je jette en même temps une pin- cée de grainé de radis. Quinze à vingt jours après, je mets les choux en place. Depuis que j'emploie ce procédé, l’Altise a disparu complètement, tandis que dans une planche à côté, je n ’avais pas semé de graines d'épinards, les nRte étaient dé- vorés jusqu'au coton et je n ’ai pas eu de Radis.

Cette année, je suis allé plus loin; lors- que je désirais faire mes semis de choux, je divisais mon terrain en petits carrés et les rayons étaient semés en épinards.

Avant d'employer ce procédé, je me débarrassais de l’altise par des bassinages d'eau additionnée de nicotine. Je préfère le procédé que j'emploie, étant moins coû- teux et plus lucratif,

J'engage mes confrères à en faire l'essai.

A. LESOUDS. 4

CONNAISSANCES UTILES

CULTURE RAPIDE DES RADIS. Comme tout le monde le sait, les graines de Radis germent très vile et par conséquent la ré- colte des radis se fait en peu de temps. Voici un procédé qui nous est communi- qué pour en rendre la végétation encore plus rapide, et que nous livrons sans aucune garantie.

Dern

180

On met de la graine de radis dans un petit sac de toile, on le trempe dans de l'eau légèrement tiède et on le laisse sé- vingt-quatre heures dans cette eau qui aura refroidi ; on retire en- suite le sac qu’on expose au soleil ou dans un endroit très sec; le lendemain de cette opération la graine sera germée, il n'y aura plus qu'à la semer dans du bon ter- reau et en peu de Lemps on récoiltera de

journer vingt à

beaux et bons Radis.

CONTRE LES PUCERONS : Faire dissoudre 300 grammes de savon noir dans un litre d’eau chaude, y ajouter 200 grammes de

poudre de Pyrèthre, et asperger les puce- rons avec ce composé.

POUR ÉPOUVANTER LES MOINEAUX : On fixe en terre, une perche de 3 à 4 mètres de longueur, au bout de laquelle on attache en travers une barre formant double po-

tence, on suspend par des ficelles à ces.

bras de potence, des plaques de fer-blanc brillant, descendant vers la terre, selon la hauteur des objets que l'on désire proté- ger; par leur miiroitement, ces épouvan- tails font fuir les moineaux.

POUR EMPÊCHER L'HERBE DE POUSSER DANS LES COURS : On fait dissoudre 10 kil. de chaux vive dans 100 litres d'eau, on y ajoute 1 kil. de fleur de soufre et on ré- pand ce liquide, en y mêlant moitié eau.

Omnis.

a a BIBLIOGRAPHIE

ÉLECTRICITÉ AGRICOLE, par Camille Fabst, (1 vol., 376 p., 5 fr., Berger-Levrault, édi- teur, Paris).

Comme le fait remarquer M. Fabst : En ce siècle de l'électricité, comment se fait-il que la question de l'électricité, au point de vue agricole, ne soit pas plus avancée? C'est une lacune qu'il convient de combler et c'est le but de l’auteur!

Il commence par nous expliquer les di- vers phénomènes électriques de l’atmos- phère : l’orage, la foudre, la grêle, la séche- resse, etc., les moyens de les prévenir et les divers appareils appelés à nous pré-

LE MONITEUR D'HORTIGULTURE ms

*?: G ÿ u é _ CES PE Ut fs à 2iR

server de leurs terribles eff passe aux applications de l' l'économie rurale : Pompes cent scie électrique, marteau-pilon, a électrique, appareils électriques ( rage, conservation du bois, etc; maux pour : le ferrage des che: dressage, la chasse électriques 1 électrique, etc. 12€

Le chapitre VII est consacré à chimie : Désinfection des alcool électrique, purification de l'hu lage des outils, analyse du lait métallurgie, galvanoplastie.

Les appareils de sûreté et les -seurs font l'objet du chapitre IX.

L’électro-culture qui nous intére ment y est tout au long expliq expériences de MM. Berthelot, Deletrez d'Oulnez, l'abbé Bertholo tier, 2 ie le frère rues

y sont rie Enfin la dernière pires est | con

applications, son action sur ra végéts démontrée par MM. Hervé-Mangon, P lieux, Dehérain et Bonnie. _

En un mot, ce livre est le résumé complet de l'état de la question de . tricité agricole, il est utile, instru intéressant. JG:

La vingt-septième livraison du Di naire pratique d’Horticulture et de . nage, par Nicholson, vient de paraître,

La livraison, 4 fr. 50. O0. Doin, édi- teur, et au bureau du journal.

PETITE POSTE Le

No 3678. M. T à V.— Le A Sabine Fa Sabine provoquele Ræstellia cancellata,;ou. Rouille les feuilles des Poiriers. Il faut donc éviter d'e tiver dans les jardins ; mais de là, à l'interdire à : voisins ou à le faire détruire c'est une autre > affa e, Chacun est maître chez soi.

Pour le combattre, on peut employer le sulfat cuivre ou mieux encore enlever les RASE et brûler. >

2734. Mne D. à St-V. L'incision annulaire est très efficace pour avancer la maturité des frui - peut aussi serrer la queue du fruit avec un fil de

+

onnaissances utiles : Pour purifier l'eau. Omnis.

= a LUS AN

_ Au Ministère de l'Agriculture. Exposition fruitière de Saint-Pétersbourg. Sous la présidence de M. E. Tisserant, la Commission de l'exposition fruitière de _Saint-Pétersbourg s'est réunie le 20 août, _ au Ministère de l'Agriculture, pour classer, - admettre ou rejeter les demandes des _ exposants. ns - Elle a décidé, comme les expéditions - pouvaient se faire jusque dans les premiers jours de septembre, de proroger le délai . pour les demandes jusqu’au 30 août. Cela était utile, car cette organisation, menée __ rapidement, avait laissé quelques retar- dataires.. 5 Nous pouvons dès à présent, par les noms des importantes maisons qui ont demandé - à exposer,dire que, bien qu'ayant eu nom- bre de choses contre elle, cette exposition Sera un succès de plus pour notre produc- tion nationale, mais nous aurons fort à lutter contre de solides ad versaires ; la Bel- - pique, l'Allemagne, la Hongrie, l'Autriche » et le Tyrol se retuent; tant mieux, nous …. naurons que plus de plaisir à le constater! 1e Nous ne saurions trop engager nos pro: ducieurs champenois, avec leurs vins, ainsi que nos horticulteurs méridionaux à faire pi. 25 AouT 1894.

LE MONITEUR

_ D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

JHRONIQUE : Au Ministère de l'Agriculture : Exposition fruitière de Saint-Pétersbourg. OEillets nouveaux. - Les falsifications des produits américains. A l'Exposition de Saint-Maur. Expositions de 1894. Exposition universelle de Lyon. Nécrologie. Lucien Chauré.— Travaux du mois de seplembre. Jean-Ernest Chauré.— Horticulture : Les Hortensias. E. Poirel. Les Orc e Les plantes de serre (serre froide), (suite). B. Jag. Entomologie horticole : Le Puceron des racines. _ E. Savard. Du Puceron lanigère. C. Potrat. Le greffage du Chrysanthème et la taille de la branche _ fruitière du Poirier d’après le système Pécheux à la réunion des anciens élèves de Versailles. C. Potral. + Horticulture à l'Exposition universelle de Lyon. Jean de la Guille. Bibliographie, Of{o Ballif.

hidées : Une vente publique. Nécrologie. Otto Ballif.

GRAVURES NOIRES : Aralia Sieboldi. Aralia papyrifera. Araucaria excelsa. Arum Italicum.

œuvre de patriotisme, tout en saisissant cette occasion de se créer des débouchés commerciaux en Russie. Qu'ils s'entendent avec le commissaire général M. Vassillière, qu'ils exposent tous, que le Midi, en renou- velant par des envois postaux repétés ses ravissantes fleurs hivernales, aille, ainsi que nos vignerons champenois, porter au Cœur de nos amis les Russes, de nos amies les femmes de Russie, quelques parcelles de notre beau soleil de France.

LE

Œillets nouveaux. M. Hochard, le spécialiste en OEillets, nous a adressé, de Pierrefitte, toute une série de ses nou- veaux gains, parmi lesquels, nous signa- lons les variétés suivantes : Zenry Hochard, rose vineux, nuancé jaune; M®° Ballon, blanc strié rose ; Eugène Fasquille, ardoisé ; Duchesse de Vino, blanc strié vermillon ; Chirac, ardoisé lamé et ligné feu ; Guy d'Ar-

nolles, jaune ardoisé, et un, d’un coloris

| absolument nouveau, jaune orange manda-

rine, unicolore, nommé Lucienne Chauré ; parmiles OË. Mignardises : Me Viger, blanc, centre pourpre; Princesse Mathilde, rose violacé; Maurice Lavollay, blanc centre marron; M°° Hochard, blanc virginal (sic); M'e Wilhelmine, blanc, centre et couronne rouge marron; M®° Jouvenault, violet

rose et Abel Carrière, vioiet clair.

La falsification des produits améri- cains. On a beaucoup vanté les con-

tiennent par la dessiccation et qu'ils expé-

dient en Europe par grandes quantités. Nous recommandons ces produits à l’at-

tention du Laboratoire municipal de Paris.

En les examinant bien, M. Girard décou-

vrira que leur belle couleur blanche leur est donnée à l’aide de sels de zinc, produit excessivement dangereux pour la santé publique.

Nous engageons aussi nos lecteurs à se méfier demême du saindoux américain COm- posé d'huile de coton et de saindoux.

_ Des poursuites rigoureuses équivalant à

une prohibition viennent d'être ordonnées,

par le gouvernement... allemand, contre

tous les détenteurs de ces produits falsifiés. SEA

A l'Exposition deSaint-Maur.— Soli- darité entre les Suciétés d'Horticullure. À l'occasion de l'Exposition qu'elle doit tenir à Saint-Maur, le 2 septembre, et qui s'an- nonce sous les plus brillantes couleurs, la Sociélé Départementale d'Horticulture de la Seine a eu une idée heureuse, croyons- nous.

Elle s’est adressée à toutes les Sociétés d'Horticulture de France et leur a demandé de vouloir bien lui offrir une médaille pour être remise, en leur nom, à l’un de ses lau- réats. : ;

En agissant ainsi, elle a eu pour but d'affirmer la solidarité qui doit exister entre toutes les associations scientifiques, vouées à la même œuvre et surtout à la défense de la grande cause horticole. De son côté, ne demandant rien pour rien, elle sera heureuse, à l'occasion, de rendre la gracieuseté qui lui aura été faite.

Nous devons constater que, si certaines Sociétés ont refusé net, il en est d’autres, dont nous publierons les noms, qui ont répondu avec le plus grand empressement, nous ne pouvons que les en féliciter.

Expositions de 1894. Cannes, les 15 et 16 septembre, Exposition de Raïisins et fruits de table, entre sociétaires, s'adres- ser à M. Demoles, président de la Société d'horticulture de Cannes.

serves de pommes que les Américains ob-

Mirecourt ae du 8 au te bre, Exposition horticole régionale, s’ac ser à M. sn Evrard, à Mireco

; ? Haute-Marne, s'adresser à M. ui ke vance, à Wassy, 4 CNRS

poraire ï horticulture et du PR logique qui se tiendra à la même ép le Syndicat des horticulteurs de la lyonnaise organise une grande réu qui aura lieu le 411 ChÈes è 8h du soir.

gers sont in vités à assister à cell qui débutera par une conférenc M. Charles Baltet, de Troyes. Des car d'entrée seront mises à leur _disposi iti

importa nombre d’ Orchidées et d'Am lidées. Victime d

+

un accident, ï du L subir

,

l’autre. ous adressons à

ECS

sa famille, l'ex res<

JARDIN. FRUITIER

oignera la récolte des Pêches tar- Fe derniers Abricots. On détour-

: de: ra a songer, en ce mois, à Drotiger se des Pres contre la rapacité des

Ï naire, on évitera le papier goudron qui donnerait un mauvais goût.

FH POTAGER

n récoltera les graines aussitôt qu’elles ont mûres; ne plus tarder à cause des ts humides, les haricots surtout pour as les laisser se tacher.

n fera blanchir les Céleris ; en effeuil- le tour du Céleri Rave, cela le nettoie aide à grossir.

n sèmera clair, pour rester en place, les

la fin de juin; ceux-là ne monteront omme ceux semés précédemment et aura repiqués.

n pincera l'extrémité des Choux de xelles pour arrêter la sève dans les tits choux qui sont en formation à l'ais- e des feuilles.

n peut utiliser les vieilles couches à ons pour une plantation de Laitue le qu'on recouvrira du châssis aussitôt

x

e les gelées apparaicront.

Poireaux qu'on consommera l'hiver et jus-

JARDIN D'AGRÉMENT

On plantera sous châssis : les Cypripe- diums, les Cyclamens de Perse, les Ixias, les Tritleïas, les Sparaxis, etc.

Pendant le courant et out la fin de ce mois, on mettra en pleine terre les plantes bulbeuses, Crocus, Jacinthes, Tulipes, Anémones, Renoncules, Colchi- ques, Couronne impériale (Fritillaire), Nar- cisses, Jonquilles, Scilles, Lis, Mus- cari, etc...

On sèmera toutes les plantes vivaces de pleine terre; on pourra aussi semer bon nombre de plantes annuelles si on veut obtenir de forts sujets.

On rentrera, avant la fin du mois, les plantes de serre froide et tempérée dont les pots ont étéenterrés dans le jardin : on

remplacera ces pots par des touffes de

Chrysanthèmes de l'Inde, de la Sauge écar- late (Salvia), etc.

On enlèvera avec soin les plantes dont la floraison est épuisée.

SERRES, ORANGERIE CONSERVATOIRE

On devra au plus tôt terminer tous les travaux de réparation des serres,.car il faudra bientôt songer à la rentrée des plantes qui va avoir lieu incessamment.

JEAN-ERNEST CHAURÉ.

Ce A HORTICULTURE

LES HORTENSIAS

Durant la plus grande partie de l'été, l’Hortensia concourt à l'embellissement de nos parterres. On le place autour des jets d'eau, le long des plates-bandes, sur les terrasses, etc., et partout il produit un agréable effet. Malheureusement, ses fleurs n’ont aucun parfum ; mais ici-bas, pour les plantes comme pour les hommes, la perfection est impossible. La Rose réunit tous les avantages, mais elle passe vite; l'Horteusia reste cinq mois en fleurs.

Avant leur apparition dans les cultures

européennes, dit M. Alf. Mohr, ces plantes

«128

étaient regardées comme un mythe nt à

au cerveau fécond des peintres chinois. En voyant, sur les papiers importés à grands frais et à grand péril de l'Extrèême Orient,

ces larges ombelles d'un rose vif et tendre,

on était tenté d'assimiler ces fleurs aux dragons surnaturels, enfantés par la fan- tastique imagination des habitants du Céleste-Empire. Aussi la plante introduiteen France, vers la fin du siècle précédent, eut- elle une vogue considérable. Le nom de Æor°- tensia qui lui a été donné par Commerson,

en l'honneur de‘sa fiancée Hortense Barté,

et non comme on le pense généralement en l'honneur de la belle-fille de Napo- léon I‘, Hortense, reine de Hollande, ou de l'épouse du célèbre horloger Lepaute,

s’est rapidement substitué au nom botani- que Aydrangea.

Quoi qu'il en soit, les Hortensias sont de facile culture: ils résistent parfaitement à nos hivers, et peuvent même braver les plus rigoureux si l'on a soin de garnir leur pied de feuilles avant les premières gelées. Pour les préserver des grands froids comme aussi et surtout pour éviter Ja pourriture, au lieu de garnir le pied direc- tement de feuilles ou de fumier pailleux, on peut placer, sur chaque touffe, un vieux panier, un vieux mannequin ou même simplement un pot à fleurs retourné que l'on recouvre alors de la litière protectrice.

Les Hortensias demandent une terre riche, un peu fraiche, une exposition ombragée, et s'ils sont en pots, des arrose- ments abondants. Quand on veut obtenir de belles plantes, on coupe les tiges rez de terre à l'automne, et à la pousse du printemps, on leur laisse de 2 à 12 rejets selon la force des touifes.

Quant à la reproduction des Hortensias, elle se fait de différentes façons, suivant les espèces. Ceux de l'Orient, les H. Japo- nica, otaxa, involucrata, paniculata, Thun- bérgi, se multiplient de préférence par éclats, tandis que ceux de l’Amérique, les H, vulgaris, cordata, nivea, quercifolia, se multiplient également de boutures et de marcottes. La division des touffes se fait avantageusement au printemps.

Les Hortensias présentent une particula-

te Dion Cbrieuse; celle de don fleurs revêtant une teinte de |

tion fe cette rule M. Le comte de Medigi sr La

dont on Mr fi pois. mois de mars, avant que les mettent en végétation. On règle suivant le PE de as

ja ere à son maximum i On arrive encore au métes

or péro verte) au 00: ee 1 sage serait insuffisant, mais Cin * suffisent; soit encore en mélange certaine quantité déroore puise 6e terre des pois. + On peut aussi rendre les blancs à volonté, mais alors, c'e craie que l’on devra mettre dans l’ei vant à les arroser. | | Cultivés en pots, les Hortensias Ê sent fort bien dans un sol. compos ( deux tiers de terre de bruyère et d'u de terre franche, et ce sol artifc el être renouvelé tous les ans. Par la culture, en terre Siobe facilement que les fleurs de l'intéric corymbes deviennent. stériles et semi bles en tout, à celles de la périph dans ce cas, on dit. que l'Horien double.

Ex. Poii

FES all)

UNE venrePuBLIQUE n'orcHIDÉES. A laseconde vente aux enchères publiques de la célèbre ollection d'Orchidées de feu M. Hardy, à Pic- ering Lodge, près de Manchester, quelques Or- dées de choix ont encore été adjugées à des rix élevés, RUE Un Cattleya Mendeli, var. Blunti, à été payé 2.650 fr ; un Sobralia æantholeuca 1.166 fr ; un Sobralia Lucasiana, 1.219fr; un Cuttleya Gas- © Kelliana alba, 1.070 fr; un Dendrobium Statteriu- num, 521 fr; un spécimen de Cypripedium Veitchi, 400 fr. ; etc., etc.

LT P

9e FLoRraisons REMARQUABLES. Les visiteurs pri- vilégiés de lasuperbe collection d'Orchidées de M. le duc de Massa, au château de Francon- ville (Seine-et-Oise), ont pu admirer la flo- - raison de cinq spécimens de Lissochilus gigan- eus, offrant un coup d’œil unique en son genre dans son grandiose aquarium, l’on se. croirait transporté sur une des rives de 5 l'Amazone, bordant une forêt vierge et dans _ un Paradis terrestre enjolivé par la main de _ l'homme. ca | _ Cette espèce majestueuse, qui est originaire _ des marécages de l'embouchure du fleuve _ Quillo au Congo, a un peu le port d’un Glaïeul _ colossal. Ses feuilles ont une longueur de - 1 m.20 à 2 m, sur 10 à 12 centimètres de largeur ; les inflorescences érigées atteignent jusqu’à 2 m. 50 de hauteur et supportent une _ trentaine de magnifiques fleurons dont la - forme rappelle assez celle d'un grand papillon _ aux ailes étalées ; leurs sépales et pétales sont dun rose violacé et leur labelle est rouge strié de pourpre et de blanc. Cette Orchidée est une des merveilles du règne végétal, mais sa cul- _ ture, malheureusement assez coûteuse, ne peut être entreprise avec succès que par les grands amateurs qui disposent d'un aquarium Fe, Chaud, comme ceux l’on cultive la Victoria Forepto, cette Reine des eaux, Ps: Dans un des grands jardins d’hiver de la . même collection, un Renanthera coccinea de _ 4 mètres de hauteur est cultivé en plein soleil et fixé sur un tronc de bouleau; il a développé une inflorescence d’un mètre de longueur avec

D'HORTICULTURE

h

T

= nn une dizaine de ramifications, couvertes de fleur” extrêmement gracieuses d’un beau rouge ver- millon. Cette Orchidée qui est une proche alliée des Vanda est assez difficile à faire fleurir : elle est cultivée à Franconville, avec un succès remarquable et tout à fait surprenant.

Les exemplaires quisont cultivés de la même manière dans l'immense Palais de cristal qui abrite la forêt vierge de palmiers du Duc de Devonshire, à Chatsworth dans le Derbyshire (Angleterre), sont connus des principaux Or- chidophiles et cités dans tous les ouvrages hor- ticoles, mais leur végétation est loin d’être aussi luxuriante que celle de l’exemplaire de- vant lequel nous venons de nous extasier dans la grandiose collection de M. le Duc de Massa. Cela tient probablement à la différence de climat, cette espèce préférant être exposée à une vive lumière, au lieu d’être soumise à l'influence d’un ciel brumeux, comme c’est gé- néralement le cas dans le Nord de l'Angleterre,

Chez M. Dallemagne, l’'Orchidophile bien connu de Rambouillet, une vingtaine de fleurs du Roi des Cattleya,de ce fameux Cattleya Rex ont égayé pendant quelques semaines une de | sesserres, quisont devenues aujourd’hui une des promenades de prédilection des Orchidophiles des environs de Paris. Il a assez été écrit sur cette nouvelle espèce, pour qu'il soit néces-

x

, Saire d'y revenir, mais nous ne pouvons nous

empêcher de mentionner que l’ensemble d’une pareille floraison présentait un coup d'œil grandiose et ravissant, tant les différents co- loris des fleurs de ce Cattleya diffèrent de ceux” des autres espèces connues et introduites jus- qu’à ce jour dans nos collections.

NÉCROLOGIE

L’horticulture anglaise vient de perdre un de ses doyens dans la personne de M. W. Hugh Gower, décédé le 30 juillet à Tooting, près de Londres, à l’âge de 60 ans.

Ce grand écrivain horticole était un homme modeste et simple, qui, grâce à ses connais- Sances approfondies de l’horticulture avait ac- quis une renommée universelle, Fils d’un chef de culture de la maison Jackson, il se youadès son enfance à la culture des plantes de serre et particulièrement à celle des Orchidées et des Fougères qu'il connaissait à fond. Son ac- tivité et son intelligence hors ligne l'avaient fait appeler, jeune encore, aux fonctions de jar- dinier en chef desserres des jardins botaniques royaux de Kew, à Londres, un poste important qu'il quitta pour diriger le jadis célèbre et flo- rissant établissement d’horticulture de MM. Rol-

186 LE MONITEUR

lisson et fils de Tooting. Après la dissolution de cette grande firme qu’il avait administrée pendant de longues années, M. Gower se retira des affaires commerciales pour se vouer en- tièrement à la presse horticole.

Rédacteur de l’Orchid Albumet du Garden. il venait justement de publier avec M. Henry Williams, The Orchid Grower’s manual dont nous publions le compte-rendu dans ce numéro du Moniteur d'Horticulture. Ses nombreux amis de tous pays avaient décidé récemment de lui offrir prochainement un témoignage de leur estime pour les grands services qu'il avait rendus à l’Horticulture ; malheureusement il n’a pas eu la satisfaction bien méritée de re- cevoir encore de son vivant cette Sincère marque de reconnaissance qui s’organisait en son honneur. Etant personnellement lié avec lui depuis notre séjour en Angleterre, il fut notre maître et c’est lui le premier qui nous fit aimer et connaître cette belle famille des Or- chidées, sur laquelle il a publié tant d'articles utiles et intéressants. ;

Observateur sagace et profond, cœurexcellent et homme très affable, M. Hugh Gower em- porte l’estime et les regrets de toutes les per- sonnes qui ont été en relations avec lui, tant en Angleterre quesur le Continent 1l comp- tait partout des amis qui lui conserveront le meilleur gouvenir. O, Barr.

LES PLANTES DE SERRES (Suite.)

ASPIDISTRA

L'Aspidistra rend bien des services pour l'ornementation,à cause de sa robusticité extraordinaire; on le rencontre dans pres- que tous les appartements.

Ces plantes se cultivent en serre froide, en sol substantiel; on peut même les livrer à la pleine terre dans la belle saison.

L'Aspidistra elatior est la variété la plus rustique ; les variétés : Jolüs argenteis, an- gustifolia, albo maculatis, sont presque aussi robustes.

La multiplication se fait par division des pieds.

ARALIA

Les Aralias sont des plantes à feuillage ornemental de culture facile.

L'Aralia crassifolia est un arbre à tige droite, à feuilles persistantes, de couleur bronzée, en forme de lame.

D’HORTICULTURE

L'Aralia Sieboldi est une variété rusti-…

que à végétation constante pour l'orne="

ARALIA SIEBOLDI (YILMORIN)

mentation des jardins, serre froide et appartements. |

L'Aralia papyrifera est un arbuste qui. atteint de grandes dimensions; les tiges

ARALIA PAPYRIFERA

laquelle les Chinois font du papier. Cette

espèce précieuse sert à l’ornementation des jardins en été et,en hiver,se cultive en bonne serre tempérée.

Les Aralin Guilfoylei, elegantissima

Veitchii, capitata, sont aussi des plantes »

de serre tempérée.

Les Aralias doivent être, autant que

possible privés des rayons du soleil, et arrosés souvent. La multiplication. se fait par le bouturage des tiges, à l'étoufée. On

En LA

it Eos sectionner la racine en frag-

ARAUCARIA

s Araucaria sont des pre qui attei- gnent dans leur pays des proportions gigantesques et qu'on cultive chez nous jus forme de miniatures.

n élé, ils servent à orner les pelouses; es cultive en orangerie, serre froide, re tempérée, jardin d'hiver, apparte-

leur faut une terre substantielle addi- inée de terreau; ils demandent de ieux arrosements en été, tandis qu’en

AGE ñ LIT ES

IT

ARAUCARIA EXCELSA (VILMORIN)

ver, sans les laisser avoir soif, on doit “éviter de trop les arroser. En appartement, on les met dans un milieu la lempé- ture est peu élevée, car ils craignent la chaleur, comme la gelée et la sécheresse de l'air. Pour les débarrasser de la pous- Sière qui se dépose sur leurs branches et le eurs feuilles, il suffit de projeter douce- n ment}sur;eux de l’eau ou de les exposer à

e pluie douce.

| LE MONITEUR D'RORTICULTURE

487

La multiplication se fait de graines et de boutures: il faut cependant laisser aux spécialistes le soin de multiplier ces plantes qui sont assez difficiles.

Les espèces de serre sont: les À. Brasi- liensis, excelsa, Cunninghami, Cooki, Bidwili.

ARUM

Parmi les plantes de serre froide fort employées pour garnitures d'appartement, citons les Arum ou Æichardia,

Ce sont des plantes aquatiques, et,si on possède un aquarium, on les placera de manière que le pot soit couvert de quel-

ARUM ITALICUM

ques centimètres d’eau, sinon on obtien- dra le même résultat en entretenant rem- plie d'eau une assielle ou terrine placée

sous le pot.

L’A. ltalicum à les feuilles cordiformes, longuement petiolés ; en avril-mai apparait une spathe blanc verdâtre avec spadice doré.

L’Arum nouveau, nain, Little Gem, est une charmante petite plante réduite dans toutes ses parties et très utile pour la décoration des serres, appartemenis, gar- nitures de jardinières.

L’A. pictum, à spathe violet foncé, aime une terre légère sablonneuse et bien drai- née ; peut se cultiver sous châssis ou en serre froide.

La multiplication des Arum ou ARichardia se fait par la division des souches, en août.

(A suivre) B. Jac.

Sex

ave

, À, EFLA ne ETF

LE PUCERON DE RACINES (Aphis radicum.)

(Insecte nuisible à la Chicorée.)

Nous avons traité précédemment la question des pucerons qui vivent sur les feuilles des arbres fruitiers et dont plu- sieurs espèces sont fort nuisibles. On s’aperçoit immédiatement du mal qu ‘ils

produisent, et on n'hésite pas à leur en attribuer la cause en les voyant eux-mêmes au milieu du désordre qui s’augmente à mesure qu'ils se multiplient.

Il existe une espèce du même genre qui est fort dangereuse pour la Chicorée (1) et pour certaines autres plantes, mais dont on ne s’aperçoit pas immédiatement de la pré- sence, parce qu'elle se tient sur les racines de ces végétaux. Ces insectes vivent dans la terre en familles nombreuses, compo- sées de sujets de toutes les tailles. Ils se fixent un peu au-dessous du collet de la plante et sur les plus grosses racines, dans leurs enfourchures et dans les cavités qui s’y rencontrent. Ils enfoncent leur bec dans ces racines, les blessent, en sucent la sève pour se nourrir et l’empêchent de monter dans les feuilies qui jaunissent, languissent et meurent.

Lorsque l’on s'aperçoit, pendant l'été et l’automne, que les pieds de Chicorée pré- sentent ces symptômes maladifs, on est presque sûr de trouver les racines en-

vahies par ces pucerons. On y rencontre aussi (les fourmis qui se promènent sur les racines au milieu d'eux; leur agitation contraste avec l’immobilité des premiers, et si l'on détache quelques-uns de ces puce- rons pour les laisser tomber à terre, les fourmis les emportent en les prenant déli- catement entre leurs dents. C’est ordinaire-

SR M EN EE

1. Cuiconées. Chicorée sauvage ou Chicorée amère (Cichorium ilybus). Familles des Composées Liguliflores ou Chicoracées.

=

ment la Fourmi j oc (Formica f h vit au milieu d'eux. Elle n'attaque plante, ne la biesseen aucune manjè est pour sucer la liqueur sucrée crètent les pucerons, pour s’en s’en nourrir el nourrir es larves élèvent.

de ses Do Il est Edo ces fourmis nuisent indirectem plantes en creusant des sentie des racines qui leur r permettent 6

l'air D. He ces sentiers a c à la dessivation de la plante. ee

couvrir; © est par oe organes qu liqueur . sucrée que nee fourmis. Les pucerons étant Sxcensie nr breux en espèces, on y a établi. sions génériques afin d'en facilit Celui dont il est ici question se le genre Forpa. Je le désigne sous de Forda radicum et en fe pal de PUCERON DES RACINES.

taille. Il est ovoïde, deb en 1 d'œuf dont le petit bout est: occupé p: tête; sa couleur générale est d'un verdâtre; les yeux et les tarses des qu premières pattes sont noirâtres. À Pour détruire ces Mn ne

bien des arrosages avec de lea dans : quelle on aura fait infuser de substanc:

1. Cornicules. Petites cornes cylindriques,

braneuses, creuses qui se voient, au nombre de deux ux |

à l'extrémité de l'abdomen des pucerons. 6) = si 2. Verruqgueux. Qui a des élévations on a

à des verrues.

. td: Horticulture de Versailles (formule que . nous avons continué à employer toujours _ avec la plus grande efficacité.)

= vaux du mois de septembre (jardin fruitier), _que nous publions dans les Annales de la _ Société horticole vigneronne et forestière _de 1% Aube > !

la chasse au Puceron lanigère du Pommier, c’est l'époque la plus favorable avant qu'il soit descendu dans les racines ou dans les a ps profondes cavités de l'écorce.

_* Pour préparer cet insecticide, - goutte à goutte le pétrole dans le savon en remuant continuellement, de façon à avoir

un mélange aussi homogène que possible.

_ Puis ajouter l’eau en pratiquant de même

seulement pour les premiers litres. Ce

nous ne voulons pas mettre en doute l’effi-

‘empêcher nos lecteurs de les mettre à

nous avons voulu tout simplement ajouter

SEEN

propres à les tuer sans altérer les végétaux que l’on veut préserver. Il faut en même temps détruire les nids

&: de la Fourmi jaune qui existent dans le jardin, en employant les mêmes moyens.

E. SAVARD, ÉŸ.

DU PUCERON LANIGÈRE

2 Pour continuer la série d'insecticides énoncés par notre dévoué collaborateur,

M.®f. Savard, contre le Puceron lanigère du Pommier (son plus terrible ennemi), nous jugeons propice de faire connaître _ ét de mettre sous les yeux des lecteurs du * Moniteur d'Horticulture la formule em- tas par

notre vénéré maitre, feu M. Hardy, directeur de l'École Nationale

Voici ce que nous relevons dans les Tra-

Tara En parlant d' Heociee il est bon de faire

4 kilogramme. 1 litre. 10 litres.

Savon noir. rate Pétrole. . . L] L2 . DRAM LL So

verser

liquide s’emploie au pinceau. » En donnant cette formule après l’article publié dans le numéro du 10 août 1894,

cacité des insecticides préconisés par M. E. Savard (ne les ayant jamais employés), ni

l'essai, ce que nous les engageons à faire,

‘une maille à la chaine de ces insecticides.

oo,

Si nos lecteurs emploient d'autres for- mules efficaces, nous les prions instam- ment de ne pas craindre de les mettre à jour et d'allonger la chaine commencée.

En agissant ainsi ils seront les émula- teurs du proverbe suivant : Une bonne - science n’est jamais trop répandue.

C. PorrarT. Æ

RÉUNION

EN ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

DES ANCIENS ÉLÈVES DE L'ÉCOLE NATIONALE

D'HORTICULTURE DE VERSAILLES

Le 15 juillet dernier, a eu lieu cetteréu- nionamicale qui à pour but de joindre, au

noyau déjà formé, la promotion sortante # des élèves de l'École nationale d'Horticul- ture de Versailles et de discuter en séance

même les procédés nouveaux et perfec- tionnés de toutes cultures ou plutôt en. un mot toute innovation quelconque ayant trait à l’horticulture générale.

Deux questions ont été discutées dans

cette réunion, nous croyons utile de les

ler aux lecteurs du Moniteur d'Horticulture. Ce sont : { lo Le greffage du Chrysanthème, par M. Grosdemange. La taille de la branche fruitière du Poi- rier, d’après le système Pécheux, par M. L. Bonnet.

À1° GREFFAGE DU CHRYSANTHÈME

Ce mode de greffage, qui a été ébruité par différents journaux est, croyons-nous, aujourd’hui une question purement fan- tastique et non pratique. S'il eût été très pratique, à la grande exposition de Chry- santhèmes de Paris, en 1893, on aurait en remarquer tout au moins quelques exemplaires ; mais pas un seul n'a paru. Eh bien ! remarquez, lecteurs, que tout ce, qui est pratique, expéditif et rémunérateur, l'horticulteur érudit ne le laisse jamais tomber dans le sac aux oublis.

Le porte-greffe ou sujet préférable à employer jusqu'à ce jourest la variété Com-

tesse de Chambord, de l’Anthemis frutescens.

La greffe, nous dit M. Grosdemange, se

fait soit en couronne perfectionnée en. _ demi-fente.

Inutile de décrire ces deux greffes qui sont connues de tous; mais qu'il soit sim- plement dit en passant qu'il faut prendre la précaution de ligaturer, d'engluer et de priver d'air pendant quelques jours pour

_en assurer la reprise. La réussite a lieu et même dans de fortes

proportions; mais la soudure ne nous pa-

_ rait pas très franche en ce que le greffon

cherche à puiser sa nourriture dans l'air ambiant.

Voici ce que nous avons remarqué : à la base de ces greffons, la soudure existe puisque le Chrysanthème croit, mais il

- émet aussi une grande quantité de racines _ adventives sur tout le pourtour du bourre-

let et même dans le mastic sur toute la

à longueur du greffon qui est enchâssé dans le sujet. | Ce sujet, pour nous, ne lui donne pas

suffisamment de nourriture, d'où cette

émission de racines. #0 Il est fort probable que ces expériences

de greffage en resteront là; si elles sont

reprises ce sera plus tard, quand on aura découvert un autre sujet très vigoureux

donnant une soudure parfaite sans racines adventives, ou une autre greffe présentant les mêmes avantages et permettant cette fois le moyen très pratique de grouper sur

le même pied des quantités énormes de

fleurs. Que donnerait J'écusson sur le même sujet? Aux amateurs de l'essayer.

90 TAILLE DE LA BRANCHE FRUITIÈRE DU POIRIER D'APRÈS LE SYSTÈME PÉCHEUX

La taille que nous a démontrée M. L. Bon- net est celle usitée par M. Pécheux, arbori- culteur à Reims, et voici en quoi elle con- sistes"

La branche fruitière ou courson, au lieu d’être taillée à trois yeux comme on le fait habituellement, l’est à cinq.

Sur ces cinq yeux on garde les deux de la base pour produire le fruit et celui de

l'extrémité pour appeler la sève; les deux. autres supplémentaires sont supprimés to-

talement avec le greffoir ou la serpette.

sont pour ch des es à e moins sujets à s ‘emporter à bois LE"

Le pincement a lieu comme al'o La deuxième re il taille J

brindilles qui portent le fruit à Na. ex! milé en bonnes couronnes fruitières.

prime les autres à oc de celui l'extrémité qu'il laisse développer à bo Le traitement pendant l'été, la deu: ème

lui précité pour la branche ariiairee S

aa G. PorraT. RCE

15 HORTICULTURE

A L’EXPOSITION PNVERSERSS DE LYON

Le concours temporaire tn de d’avoir lieu, et je suis obligé de constater qu'il ne brille pas par l'abondance des 1018

celui de septembre, époque pus Hub ÿ tuelle d'exposition à Lyon.

important. Le syndicat des horhichlieues. ie pour cela une large publicité, et QFes

rendront encore plus attrayante la

tte nouvelle, c’est presque encore :) l'indiscrétion donnée, revenons au sent concours. es roses ne sont représentées, cettefois, e par MM. Bernaix et Veysset. Ce dernier montre des roses à feuilles pana- es. Cette panachure de certaines variétés les qu'Ophirie, Perle d'or, etc, est tenue, dit-il, par une culture spéciale, ais naturelle. C’est curieux, mais quel sera le sort de cette création? Je l'ignore. Les Glaïeuls Gandavensis de la maison morin occupent nombre de tablettes. Je nale ceux qui m'ont le plus frappé par ouveauté ou la richesse de leur coloris. sont: Bicolore, Carmen, Pollux, Juliette, ricolore, Prof. Max, Cornu, Mahomet, Her- ule, et bien d’autres.

M. Dupanloup, de Paris, présente des semis inédits de Glaïeuls hybrides de Gan-

avensis et hybrides de rustiques à grandes acules. Je vous dirai bien que j'ai remar- - qué les 420, 438, 620, etc., mais cela

vous apprendra peu de chose. Pourquoi ne as présenter des fleurs après leur bap- ême? _ MM. Rivoire père et fils, de Lyon, expo- sent un massif de Zobelia Gerardi, le nou- 4 vel et intéressant hybride, créé au parc de a Tête-d’ Or, l'an dernier, et qu'ils ont mis, - celte année, au commerce. Cette plante produit un remarquable effet par l'abon- _ dance de sa floraison et la riche couleur s _ violet évêque de ses fleurs. Le / ET ai noté, pour mon propre comple, une quinzaine de variétés de Cannas dans les ots de M. Crozy, le maitre du genre : ce ont, à mon avis, les belles d’entre les | belles. Cette liste peut être utile à beau- : coup d'amateurs ; je la donne ci-dessous. J'ai laissé de côté les nouveautés ne por- tant encore que des numéros, et dont - cependant beaucoup sont remarquables : % Comte de Bouchaud. Papa Canna. | Général de Miribel. Théophile Viard. 4 LP, J. Berckman. Souvenir d'A. Crozy. 4 Paolo Radaelli, M®° Abel Chatenay.

3

_ MONITEUR D'HURTICULTURE

arles Baltet : de nombreuses projec-

191

Ferdinand

Léon Pépin-Lehalleur. Cayeux. H. Martinet. Alph. Bouvier. Mn A. Blanc. L. E. Bally. Profes- seur Gérard. Sénateur Montefiore,

MM. Carle, Beurrier et Chàvagnon repré- sentent les cultures d'œillets remontants si en faveur à Lyon. Je note dans les mas- sifs de M. Carle : Æspérance, Alex. Berg- gren, A. Pitrat, la petite A, Rose Rivoire, Clém. Maillet, D' Reymond. Toutes les variétés présentées sont d'une tenue par=+

faite, sans tuteurs; ce sont bien de vraies

tiges de fer. Dans les lots de M. Beurrier, je signalerai : W. Harwey, J. Richard, Folies-Bergères, Lutrin, Touchebœuf et le traditionnel Jean Sisley, qui est toujours une des bonnes variétés de la collection, si nombreuse qu’elle soit devenue.

M. Molin a fait deux massifs de Reines- Marguerites et de Lilium lancifolium, aura- tum, etc... M. Lille montre une nouveauté, l'Aster ptarmicoïdes, ainsi nommé sans doute à cause de sa ressemblance avec l’Achillea ptarmica,

Le grand massif permanent de MM. Ri- voire père et fils est toujours renouvelé. Parmi les nombreuses nouveautés qui concourent au bel effet d'ensemble obtenu, signalons la Æeine-Marquerite à fleur jaune, le Houblon du Japon panaché, la Gaillarde de Lorenz Perfection, V'Impatiens auricoma chevelure d’or), le Lobelia Gerardi, et enfin un Cosmos blanc qui est d’une pré- cocité extraordinaire, puisque la variété connue ne fleurit, dans notre région, qu’en octobre; c’est une précieuse obtention, car cette plante est belle, et l'unique défaut

qu'elle avait va disparaitre.

Je ne voudrais pas terminer sans parler une fois des nombreux plans de jardins exposés : tous sont remarquables, et les noms comme Barriot, Luizet, Thibaut, Morel, du Sert sont bien connus, Mais il m'est impossible de ne pas accorder une mention spéciale à M. Thibaut, de Tassin, età M. Barriot. La perfection de l’exécu- tion se dispute chez eux à la justesse du

tracé. JEAN DE LA GUILLE,

EL

192

BIBLIOGRAPHIE à

POUR PURIFIER L’ EAU: Le sava du Laboratoire municipal de Pa is, noire des ones Me i

Ts Orcxin GrowEr’s MAnuAL(1)eu le Traité des cultivateurs d’orchidées est déjà avantageuse- ment connu de tous les Orchidophiles au cou- rant de la langue anglaise; six éditions avaient déjà paru, dont la dernière datait de 1885. A la suite des progrès réalisés dans cette partie et de toutes les nombreuses introductions nouvelles qui ont enrichi nos serres depuis cette époque, M. Henry Williams fils, horticul- teur à Londres, avec la précieuse collaboration de M, Rolfe, l’orchidographe des jardins bota- niques royaux de Kew, et de M. W. H, Gower, un publiciste anglais des plus compétents, a entrepris de reviser complètement cet ouvrage, édité jadis par feu B.S. Williams.

Ce beau volume de 800 pages grand format, richement relié et orné de nombreuses illus- trations, comprend l'existence des Orchidées à l’état naturel, l’étude de leur structurt, leur classification botanique, la description des espèces qui figurent dans nos collections, accompagnée de DoRERS renseignements sur leur culture.

La compétence spéciale de M. Williams, comme cultivateur d’Orchidées, est reconnue en Angleterre de tout le monde horticole ; c'est, du reste, lui-même qui édite et rédige l’Orchid Album, cette superbe iconographie dont nous entretenons souvent nos lecteurs, et il dirige également un des plus beaux et des plus importants établissements horticoles de Londres. Depuis de longues années, il consacre toute son activité à répandre le goût des Orchi- dées, aussi bien en Angleterre que sur le Con- tinent, à les faire connaître et à rendre leur culture à la portée de tous les amateurs. Aucun auteur anglais n’était mieux qualifié que lui pour entreprendre cet important tra- vail qu'il vient de terminer pour l’honneur et la gloire de la science horticole. C’est un traité qui a sa place marquée dans toutes les biblio- thèques horticoles, ainsi que chez toutes les

personnes qui s'occupent d’Orchidées et au courant de la langue anglaise, car il donne

d'excellents renseignements et des conseils pratiques sous une forme très facile à con- sulter,

les microbes ne Sa pas vivre milieux acides.

spécialement sur les bacilles du cholére de la fièvre typhoïde me permette confirmer ces données géné gramme d'acide chlorhydriq ou citrique, mélangé à un litre taminée, suffit à tuer tous les mier s'y trouveraient contenus. C’est désormais un fait acquis dont peut affirmer la réalité absolue. L'acide ae semble ee p

Si, par hasard, le eee est gèx petit goût one à pere pere

Orro BALLE.

7%

1. The Orchid Growerr's Manuai,septième édition, chez les éditeurs, B. $S. Williams et Son, Victoria and Paradise nurseries, Upper Holloway, Londres, N, Prix 25 schellings ou 31 fr. 50.

fruitiers des routes de la S

æ . douzième congrès pomologique de l'Association _ Chauré.— Les Orchidées : Exposition de la

GRAVURE NOIRE : Anthurium Andreanum.

ee Exposition fruitière de Saint-Pétersbourg. La prolongation pour le délai à exposer à l'exposition fruitière de Saint-Pétersbourg, _ 8 porté ses fruits (sans jeu de mots), le nombre des retardataires a augmenté; une soixantaine de nouveaux exposants se sont _ fait inscrire, venant apporter un nouvel - élément de succès à cette œuvre intéreé- _ sante.

_ Le commissaire général, M. Vassillière,

_ à quitté Paris pour aller diriger sur place, _ cette organisation qui fera honneur une _ foisde plus à l'Horticulture française.

_ L'encouragement financier apporté par notre Gouvernement a provoqué dans la _ Presse belge une campagne énergique, et _ elle demande que le Gouvernement suive _ cet exemple pour permettre à l’horticulture belge de lutter contre la nôtre.

_ Nous ne pouvons qu'approuver cette demande : plus la luite sera chaude, plus le succès sera grand pour le vainqueur.

EE

S Produit des arbres fruitiers des _ routes de la Saxe, Le tableau sui- vant, publié par l’{ustrite Landwirth Zei- 10 SEPTEMBRE 1894,

MONITEUR

_ D'HORTICULTURE

Au Ministère de l'Agriculture.

SOMMAIRE

5 CHROMoLIrHOGRAPHIE : Pensée : Coguerre pr Poissy JHRONIQUE : Au Ministère de l'Agriculture : Exposition fruitière

de Saint-Pélersbourg. Produits des arbres

axe. Roses nouvelles mises au commerce le {°° novembre 1894. La culture __ française sous verre à l’exposition internationale d'Anvers, Pêche : Henry Adenot. Les vins du Midi. Au . Comité de floriculture de la Société nationale d'Horticulture de Fr

ance. Le onzième concours général et.

pomologique de l'Ouest. Expositions de 1894. Lucien

Société départementale d’Horticulture de la Seine. L'Orchid Album. Un conseil utile. Ofto Ballif. Pensée : Coquette de Poissy. J

- fleurs. Helcey. Anthurium Andreanum. 0. LB. Variétés : Les Femm _ celay. Entomologie horticole : Mélitée Cinxia. E. Savard. = teur (suite). M. Fauneau. Lettres horticoles : A l'exposition de Saint graphie. Petite Poste. Les Catalogues reçus.

ag. La coloration artificielle des es et les Fleurs. Baude de Maur- Les Roses de collection. Classification d'ama- -Maur. Lucien Chauré. Biblio-

lung de Berlin, fait connaître le produit des arbres fruitiers plantés le long des rues, routes et voies de communication de la Saxe royale, savoir :

Marcs (1). Années 1880. .., 33.491 = 1881, 94.135 RARE Lelor ST ÉMS TE 90,095 Fee + 889... 112.439 T8". 7-40. 021 ms 1008: 114.914 —"#, 1886. 87.784 et NET ere 88.805 a TMS 85.140 Nu 108 CE At 9e "4890... 150.698 D AO eue © 102-408 pes AE 10 PEUR 164.603 1893, 165.456

On voit que l'idée de planter des arbres fruitiers le long des routes, est bonne. Outre l'ombre qu'ils distribuent aux pas- sants, ils donnent un profit qui n’est pas à dédaigner.

Roses nouvelles mises au com- merce le 1‘ novembre 1894 (2). Par M. Vigneron fils, rosiériste à Olivet, près Orléans (Loiret) : Ame Ja Duchesse de Lorge (hybr. rem.); fleur grande, pleine en

Coupe, rose carmin; issue de Élisabeth Vi-

gneron. M. Clerc (île Bourbon); fleur nn

1. Le marc vaut 1 fr, 25, 2. Descriplion des obtenteurs,

194

grande, pleine, en coupe, rouge velouté, éblouissant; donnée comme très florifère, le bouton très allongé, sera recherché par les fleuristes ; issue de Mistress Basan- quet X Général Jacqueminot.

La culture française sous verre à l'exposition internationale d'Anvers. On sait que la culture sous verre a pris une importance extraordinaire en Belgique, aussi un concours spécial a-t-il été orga- nisé à l'exposition internationale d'Anvers.

Un seul premier prix consistant en une _ grande médaille de vermeil encadrée, était

inscrit au programme; il a été décerné à

notre compatriote M. Anatole Cordonnier,

de Bailleul, dont la supériorité des produils frauçais à battu les produits belges sur leur propre terrain. C’est un succès de plus à l'actif des cul- _ tures françaises.

É.

Pêche : Henry Adenot. Une nou- velle pêche mise au commerce sous le nom Henry Adenot, par M. Ch. Adenot, de Montceau-les-Mines, est donnée comme issue du Brugnôn Stanville X la pêche Amsdem (sic).

Cela peut sembler drôle au preinier abord, mais en horticulture il ne faut s'étonner de rien! |

Le fruit, très hâtif, rentre dans la série des variétés américaines, il est d’une belle grosseur, juteux, très coloré, mais... la chair adhère au noyau !

À l'œuvre, messieurs les semeurs, obte- nez-nous donc une amsden précoce se détachant bien du noyau.

BEA

Les vins dans le Midi. Au grand marché des vins qui s’est tenu le 3 sep- tembre à Nimes, il s'est traité de grosses affaires atteignant plus de 100.000 hecto- litres,

Certaines caves de 30.000 et 20.000 hec- tolitres d'Aramon ont été vendues à 9 fr. 30 l'hectolitre.

Une cave de 20,000 hectolitres d'Alicante

MONITEUR D’'HORTICULTURE

.Bayoune :

et de Bouschet a été vendue à ë l'hectolitre.

Les Un ces battent leur pin

‘an Comité de florieulture de

Société nationale d'Hortic u France. M. À. Gravereau Me.

variétés de Glaïeuls, parmi les squ Multipliant, blancstriérose ayant À à la duplicature; Colibri, rose chair rouge, macule blanche; M. Chantrie: : un Coleus à feuilles énorm nommé l'Or des Pyrénées, se

sous. le nom de Marie Bocher. Au sujet de cette présentation, avons entendu une bonne. à naivoté

seur (sic). : »

De votre aveu, Monsieur le Président, ne le serait- ni Re pour le reste? a ad un jour Moncieure Dallé. .p! sente trois plantes, dont deux Orchidées ab = un Cypripedium. (Textuel.} » 008

FE

Le onzième Concours général et douzième Congres pomologique, or ga- LE nisés par l'Association pomologique de La l'Ouest se tiendront à Laigle (Orne), du 9 au 14 octobre 1894. S'adresser pour le = programine à M. HecharMeEs préaiens à : Rennes. Lucon (Vendée), les 16 et 17 septembre Exposition générale de tous les produits | de l’horticulture. S’adresser à M. Bordelais, secrétaire de la Société à Luçon. | HUCIEN CHauné.

TV A

exposition d'automne, qui vient d’avoir lieu à Saint-Maur, était les deux rochers érigés sous la tente, par MM. Butel et Lacombe, rocailleurs à Saint-Maur.

Grâce aux apports de M. Dallemagne, de Rambouillet, ils étaient de plus très gracieu- sement ornés par ses superbes Odontoglossum Alexandræ, qu'il cultive avec un succès tout à fait surprenant. |

_ Tous les visiteurs ont été aussi émerveillés

‘exemplaires par la maison Hugh Low et Cie de Londres ; nous avons compté jusqu’à dix fleurs

qui sera un des plus beaux ornements de nos serres tempérées et qui va rendre de grands _ services aux personnes qui cultivent les Orchi- _ dées au point de vue de la fleur coupée.

- Le Jury a décerné des Diplômes de mérite à ce _ Cypripède, ainsi qu’au fameux Roi des Cattleya, _ le Cattleya Rex, exposé par M. Dallemagne, qui _ était le clou des apports dans la section de floriculture.

Nous sommes heureux de constater à cette

sie } EU

0 ee floriculture de la Société nationale d’horticul-

Le -G 42

ccasion que s’il ne se trouve pas au Comité de

_ ture de France, des personnes aptes à juger les nouvelles Orchidées suivant leurs mérites, il y a au moins dansla région parisienne des connaisseurs qui ont su apprécier la valeur de _ces grandes nouveautés. | L'emplacement réservé aux Orchidées sur _ ces rocailles à été très bien compris, grâce à la _ direction donnée par M. Lucien Chauré, le _ dévoué président de cette Société, qui a su par _ son empressement et son zèle, organiser une _ exposition qui aura sa place marquée dans les _ annales de l’Horticulture française.

L'Orcain ALBUM, La quatrième livraison du _ onzième volume de cette iconographie a publié les planches des Orchidées suivantes :

= LE MONITEUR D'HORTICULTURE D

| LES Cm |

195

L'Odontoglossum crispum, var. Wrigleyanum est une forme rosée, admirablement maculée qui ne peut être comparée qu’au fameux Triomphe de Rambouillet, dont nous avons publié récem- ment la chromolithographie: elle fait partie

de la collection choisie de M, Hardy, un orchi- :

ciosa, une charmante espèce à floraison pour ainsi dire perpétuelle, dont les grandes fleurs brunes, avec leur labelle noirâtre et bordé de blanc, sont très ornementales: Ærides quin- quevulnerum, une de ces Filles de l'air, très ré- pandu dans les îles Philippines; sès grandes grappes de fleurs blanches, pointillées de vio- let et maculées de pourpre, sont un des beaux ornements de nos serres chaudes pendant les mois d'automne ; puis ce fameux Cypripedium Slonei, var. platytænium, de la collection du Ba ron Schroeder, plante connue dans tout Je monde horticole pour l’Orchidée qui a atteint le prix le plus élevé en vente publique, car une petite plante avait été payée, en mai 1887, un peu plus de 8.200 francs par ce richissime amateur des environs de Londres. Qu'est-ce que cette variété avait de si merveil- leux?se demanderont beaucoup de nos lecteurs pour avoir atteint un prix si exorbitant: nous voulons donc leur en dire quelques mots :

Le Cypripedium Slonei, type, originaire de la montagne de Sarawak dans l’île de Bornéo, a été introduit en Europe par la maison Hugh

dophile anglais de Tyntesfeld; Cœlogyne spe-

Low et Cie de Londres, (est une charmante

espèce de la section des pluriflores, dont un

joli pied vaut environ de dix à vingt francs

Parmi les plantes d'importation que M. Low vendit jadis à feu M. Day, de Tottenham, il sortit une variété ayant des fleurs énormes, Leur sépale dorsal était blanc et strié de pour- pre ;les pétales mesuraient douze centimètres de longueur sur près de deux centimètres de largeur, Dans l'espèce type, les pétales ne dé- passent guère huit à dix centimètres de lon- gueur sur cinq à six millimètres de largeur ; leur couleur était d’un blanc jaunâtre et pour- pre à leur base; ce fut la prodigieuse dimen- sion de ces pétales qui le rendit si remar- quable. Cette forme si extraordinaire fut alors soumise à l'examen du savant Orchidographe, feu le professeur Reichenbach, qui la décrivit sous le nom de Cypripedium Stonei platytænium. Quoique ayant un port vigoureux, ce Cypripède pousse lentement et on n'arrivera que difficile- ment à le multiplier au moyen d’éclats. C’est ce qui explique la difficulté de le propager et son prix si élevé.

a

| LE MÔô

la floraison est moins belle, les fleurs sont surtout moins grandes, arrivant au MO- ment des grandes chaleurs, et les coloris ne sont pas très bien caractérisés. Souvent, en voyant les deux floraisons provenant des mêmes graines, on se demande si elles sont bien issues des mêmes porte-graines. …_ On doit semer à bonne exposition dans - une terre bien saine, légère et substan- » tielle, de préférence sur une vieille cou- che. On recouvre les graines d'une légère 3 _ couche de terreau que l'on appuie ensuite. …_ Pour avoir une bonne levée il faut tenir constamment le sol humide, répéter les …. bassinages aussi souvent que cela es né- cessaire. Si on veut, pour éviter du trayail quand le soleil est ardent, on recouvre le sol de paillassons ou toiles qu'on retire le > soir ou pendant les journées sombres. La …. Jévée s'effectue en dix à douze jours, quel- _ quefois plus. Lorsque les graines sont He levées, toujours des bassinages que l'on De continue jusqu'à la mise en pépinière ou _ en place. Quelques désherbages on sar- . clages sont aussi indispensables.

Dès que le plant a quelques feuilles on _ Je repique en pépinière en distançant les . plants de 0 m. 15.

_ A l'automne, de préférence, lorsque les corbeïlles sont dégarnies de leurs plants, - onle met en place. Onsoulève bienlamotle pour laisser le plus de racines possible, eten plantant,on a soin de bien colleter le _ pied pouréviter le déchaussage pendant » l'hiver, Si on laisse passer les plants en - pépinière, il faut alors les mettre en place …. de très bonne heure, en février-mars, plus tard ce serait au détriment de la floraison. De JAG.

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À LA COLORATION ARTIFICIELLE D DFS FLEURS

FRS

_ Jusqu'ici la Rose avait échappé à la fan- à taisie de mauvais goût, qui eut un certain

= succès, éphémère heureusement, et qui …._ consistait à colorer artificiellement di- verses fleurs, telles qu OEïllets, Narcisses, 5 Jacinthes, Lilas, elc., etc,’

Cela ne pouvait durer, car il était ré-

NITEUR D’HORTICULTURE

ser à la Reine des fleurs de subir aussi cette profanation.

Un de nos correspondants nous écrit, d'un ton triomphateur, qu'il esi parvenu à obtenir des Roses mauves, des bleues et des vertes! !

Plaignons les Roses, et félicitons molle- ment ce profanateur.

Nous ignorons sile procédé est nouveau ou est semblable à l’ancien, mais voici ce que M.de Parville en disait dans le Journal des Débats :

« Les fleurs ne peuvent se teindre par contact; on a beau les plonger dans une solution colorante, on perd son temps, il faut une blessure à la plante, une porte d'entrée pour que la solution colorante puisse pénétrer. On ne les teint Lien que par imbibition de la tige. La matière colo- rante monte lentement par capillarité et s'en va peu à peu colorer les pétales. Au bout de quelques heures, ie bord extrême des pétales commence à changer de teinte ; puis la coloration s'étend de la périphérie au centre et couvre entièrement les par- ties exposées à l'air. Chez d'autres espèces, la coloration marche du centre à la circon- férence.

C’est avec la fuchsine qu'on obtient le lilas rose. Ra |

La coloration verte est obtenue avec le vert brillant qui porte un nem chimique qui

mérite la peine d'être écrit.Ce vert s’ap”

pelle tétraéthyldiamidotriphénylcarbinol,mot composé de 34 lettres. On fabrique ce vert

‘enfaisantréagir l'essence d'amandes amères

eur la diéthylaniline.

Pour le violet, on a recours au violet de méthyle ou chlorhydrate de pentamé- thylparasosaniline; pour lerose, à la fuch- sine ou chlorhydrate de rosaniline ; pour les rouges, à l'éosine et la sulfo-fuchsine ; pour les jaunes, à l'acide picrique, etc. Ces matières colorantes sont dissoutes dans de l’eau légèrement additionnée d'al- cool.

La rapidité avec laquelle les différen- tes matières tinctoriales pénètrent jus- qu'à la fleur est très variable ; tout dépend aussi de la nature de la fleur. Tandis que l’éosine et la sulfo-fuchsine montent vite,

198

les bleus montent très lentement. Les cou- leurs basiques ne teignent pas les fleurs par mouvement ascensionnel ; au con- traire, les couleurs acides donnent des fleurs fortement colorées. En général, on hâte la coloration en trempant préalable- ment les tiges dans de l'eau à 50 degrés. »

Un autre procédé, préconisé par un journal allemand consisterait à mélanger 10 grammes d’éther sulfurique à 2 gram- mes d'alcool ammoniacal; on passe ce liquide sur les fleurs à l’aide d’un pinceau ou on les trempe dans de l’eau contenant. un peu de cette composition, ou même on en met aussi un peu dans l’eau contenant ces fleurs, et celles-ci prennent alors diffé- rentes teintes.

Maïs rien ne vaudra encore les couleurs naturelles.

HELCEY.

SR

ANTHURIUM ANDREANUM

L’Anthurium Andreanum, originaire de la Nouvelle-Grenade, est répandu actuellement dans toutes les serres des amateurs qui culti- vent des plantes de collection. C’est en effet une excellente espèce, possédant toutes les qualités possibles, culture facile, beau feuil- lage, belle et abondante floraison. Ses tiges florales se terminent par une Superbe spathe écarlate, d’une consistance coriace, à surface irrégulière et en forme de cœur: le Spadice blanc rehausse encore la beauté de cette fleur, qui présente le grand avantage de se maintenir fraiche des semaines et même souvent des mois.

Sa culture est des plus facile et donne de bons résultats à toutes les personnes qui dis- posent d’une serre chaude ou tempérée main- tenue suffisamment humide, C’est une Aroïdée assez vorace que l’on rempote dans des pots bien drainés, dans un compost formé de terre de bruyère, grossièrement concassée ou de fibres de polypodes non épluchés, d’un quart de sphagnum et d’un peu de gros sable blanc. Pendant la belle saison, ainsi que chaque fois que le chauffage dessèche trop la serre, il faut souvent bassiner ses feuilles, afin de les pré- server des attaques des insectes.

L’Anthurium Andreanum étant presque con- tinuellement en fleur est pour ainsi dire à flo-

LE MONITEUR D'HORTICULTURE SR mens =

raison perpétuelle; sa multiplication se fai facilement de semis ou par boutures de bou geons sous cloche, / à Il en existe deux variétés qui diffèrent entre elles par leur port; l’une reste trapue, tandis que l’autre a le défaut de s’allonger et de n

ANTHURIUM ANDREANUM

pas se prêter à la formation de beaux spéci” mens, C’est surtout cette première variété qu est la plus prisée et la plus recherchée. :

Les amateurs peuvent se le procurer chez M. Bruant à Poitiers. = =

VARIÉT É

——

+

tent dés rèveries RU

Bouquets homogènes, ou gerbes multi-

blores, elles éclatent de fraîcheur, opu- x les et He accrochant, muettes cour-

usé du passant, lui offrant corolles se ouvertes comme des lè-

, nt un baiser.

aôme fétries, elles ont un HaTED ee Te du souvenir. à

ou! ba D 1 0 des fleurs pour les millionnaîres, telles les Orchi lées ; il

els roses ou rouges vers nos femmes, et elles pleurent avec nous sur nos morts . chéris, tressées en couronnes Immor- _ telles ou Scabieuses! _ En politique aussi, les fleurs nous sui- vent. Le Lis exalte la royauté légitime; la Violette évoque l'empire; l'OEillet chantait - Je boulangisme. Et toute la grande famille . fleurie se souvient, daus la petite et sym- _bolique personne du Myosotis, qui mur- _ mure aux cœurs fidèles comme aux cœurs distraits, sa touchante prière : « Ne m'ou- _bliez pas! » Les femmes les adorent pour leur par- - fum, pour leur fraicheur, et surtout pour leur fragilité. Leur cœur compatissant s’aittendrit sur la destinée des Roses,sur la mièvrerie et la grâce de leur charme indo-

À LE MONITEUR D HORTICULTURE

199

lent et pur. Elles lisent sur leurs pétales, teints de pourpre. ou nuancés d'aurore, une phrase de jeunesse et d'amour, et elles les caressent de soins délicats et précieux, comme si elles leur avaient donné le jour.

J'imagine mais on peut me contre- dire que les femmes ont, selon leur caractère ou plutôt selon leur état d'âme, une fleur de prédilection, une fleur amie dont elles raffolent et avec laquelle elles s’entretiennent tout bas, adaptant leur pensée avec la symphonie de ses couleurs.

J'imagine donc qu'une jeune femme, heureuse et vaillante, le cœur robuste et d'esprit sain, lectrice des classiques auteurs choisira, pour orner la vie de ses yeux, les roses roses et les roses rouges, charnues et galbées images odorantes de l'amour

- tranquille et glorieux.

Une lectrice de Pierre Loti, plus subtile en ses goûts, moins en chair que l’autre, pas encore dépravée, maïs déjà vaguement maladive, accordera la préférence aux mer- veilleuses Orchidées, à ces fleurs du rêve, venues de la zone tropicale, frêles, inquié- tantes, et paradisiaques aussi, avec leurs dessins variés, leurs dentelures et leurs broderies, et cette songerie morose qui les berce, portant peut-être avec elles le sou- venir lointain de 1 Éden perdu.

Les Iris mauves et particulièrement les ris noirs, séduiront, faute de fleurs de lotus, les névropathes, les admiratrices de la prose du Sâr Péladan.

Les fidèles de Maurice Barrès aimeront les fleurs rares, pourvu qu'elles soient embellies par un feuillage habilement tour- menté.

Le paradoxe bleu du fol Hortensia fera toujours pâmer d’aise les belles compagnes de M. de Montesquiou-Fézensac.

Les « trottins »se pareront de Violettes, de Roses-pompon, de Réséda, de je ne sais quelle herbe fleurie, pourvu que leur hum- ble corsage y gagne un jour de fête, un air de jardin qui leur rappelle les parties de campagne racontées dans les feuilletons à Un SOU.

Les religieuses, en leur oratoire, s'age- nouilleront devant la blancheur immaculée des grands Lis, rêve de pureté,

200 m EU

Les folles se jetteront sur les Coquelicots comme sur des papillons rouges pour en orner leur chevelure.

Les femmes-peintres brosseront plus vo- lontiers les Pivoines, les Pavots et les Roses, parce que l'abondance de leur couleur attire et flatte le pinceau.

J'allais oublier les Chrysanthèmes! ces

fleurs qui consolent du départ des Roses et de l'absence des autres fleurs, puisqu'elles leur survivent jusqu'aux automnes ex- trêmes.…

Fleurs de piété, qui restez plus longlemps . sur la terre pour être offertes aux tom- beaux, quand tinte, en novembre glacé, la cloche de la fête des Morts, vous êtes ai- mées de toutes les femmes dont le cœur sait se souvenir et prier. Vous valez ainsi les plus belles fleurs de la vie. Vous êtes les élues des plus purs sentiments.

C'est la saison des belles fleurs.

BAUDE DE MAURCELEY,

MÉLITÉE CINXIA

(Melitæa cinvia.)

La chenille de cette Mélitée dans son jeune âge paraît couleur marron; mais elle devienten grandissant d’un beau noir, avec trois ou quatre rangées transversales de points sur chaque anneau, entre les in- cisions ; la tête et les dix pattes membra- neuses sont fauves; sont noires ainsi que les épines, c'est-à- dire les mamelons pyramidaux charnus et couverts de poils qui les remplacent.

La chrysalide est courte et obtuse, d’un brun viclâtre, mouchetée de noir, avec six rangées de tubercules fauves sur l’abdo- men, et deux tubercules isolés de la même couleur sur le corselet. La plupart de ces tubercules sont entourés de noir à leur base.

Cette chenille vit sur le Plantain lancéolé

les pattes écailleuses

société sous une toile qu ls ont

de tentes au-dessous desquelles nos che-

chenilles.

commun, et qui leur sert d'abri contre intempéries de l'air. Quoique leurs e

de chenilles, les endroits elles se établies sont aisés à reconnaître ; on dans des prairies certaines touffes d' her qui sont recouvertes de toiles se

FRpe d’autres usages. Ce sont des pu

nilles mangent, se reposent et Chang: de peau toutes les fois qu'elles ont à changer. La CRE a ces tentes.

divers sens et Diacées les unes sur le tres; la figure de la louffe Le la di à

dou les feuilles qui s'élèvent us jusqu’à celles qui sont les plus proch la surface de la terre. Le Fra se

eue qui Re en s' ap) chant de la base. Ce qui À: été rente

sieurs jets eh DIE les ra: des autres, est destiné à la pee 3e n

Quand elles ont rongé toutes ces feu ou ce qu'elles avaient chacune de mei et de plus tendre, elles abandonnent c premier camp pour aller en établir un tre sur une touffe d'herbe plus fraîc elles n'y transportent pas leurs t mais elles en font de nouvelles. L différents campements sont aisés à retr ver ; souvent On voit quatre à cinq touff d'herbe éloignées les unes des autres d' pied ou deux; encore couvertes de toiles.

nelle sa préparent à RARES de et surtout lorsqu'elles sentent les ches de ent plus solidé dans l'intérieur de la pale tente. Les toiles de la tente minces et souvent assez trans- ntes pour laisser voir les feu.iles -dessus desquelles elles sont tendues; ais le logement intérieur que les che- les se font, soit pour y changer de peau pour y passer l'hiver, est composé le toile plus forte, pius épaisse, et Z opaque pour ne laisser aucunement ce qu'elle couvre. Cette dernière toile e une espèce de bourse, c’est-à-dire 1e sa figure est arrondie, et que l’inté- ur de sa cavité n'est partagé par aucune

as raies. ns +-stfté 4 = -. F1 1 ie na » ® ee. ® æ @- : ® a [er CS («y na 2 = à ©

, volontiers. Pendant le temps elles nt occupées à manger, si on veut en endre une, et qu'on touche, avant de

prendre, les feuilies non elle est pro-

nortes. -

| Lorsque ces chenilles ont subileur der- ière mue, c'est-à-dire vers le milieu wril, elles abandonnent leur tente et se ‘dispersent de droite et de gauche. Il n'est ‘pas rare alors d'en rencontrer de petits

même d'isolés. sur les touffes de piloselle et de plantain qui bordent les allées des is. Elles sont d'autant plus aisées à ju ver à cette époque, que les plantes dont elles se nourrissent sont encore peu é vées de terre. Mais bientôt, chacune cherchant un abri elle puisse se trans- mer avec sécurilé, elles disparaissent utes. Nous avons décrit plus haut la chrysalide; l’insecte parfait en sort au bout LE de trois semaines ou d'un mois, suivant la : saison et commence à voler dans Le pre- 4. “miers jours de mai.

- Des œufs pondus par lui, naît une se- “4 cande No de chenilles qui donnent

US | MONITEUR D'HORTICULTURE

l'hiver, elles se font un

oupes de trois ou quatre individus, et

201 a leurs papillons en août; mais cette seconde génération est ordinairement beaucoup moins nombreuse que la première, Ainsi cette espèce est du nombre de celles qui paraissent deux fois par an. C’est au reste une des plus communes du genre,du moins autour de Paris, et particulièrement au bois de Boulogne.

E. SavarD, &ÿ.

(ER) LES ROSES DE COLLECTION | CLASSIFICATION D'AMATEUR (Suite)

TROISIÈME DIVISION Rosiers Hybrides-Remontants.

M. Viviand-Morel écrivait un jour plai- samment dans le Zyon Horticole :

« Si j'étais Américain, j'offrirais cent dollars à celui qui m’apporterait une des- cription claire, en trois lignes, des Rosiers qu'on désigne, dans les cultures et dans

_les catalogues, sous l'appellation bi-nomi-

nale d'Hybrides-Remontants. »

La vérité est que ces deux qualificatifs ne font pas connaître les Rosiers auxquels ils se réfèrent.

Dans leur acception propre, ils désigne- raient : tous les rosiers hybrides fleuris- sant plusieurs fois.

En fait, on les entend seulement d’un groupe particulier de rosiers issus, dans les conditions que nous savons, des croise- ments entre R. Galliques et Indiens.

Il y a un abus de langage qui s’expli- que historiquement.

_ Ayant leur croisement avec les R. des Indes, nos anciennes races, les Provins, Damas et Cent feuilles, avaient déjà produit de nombreux métis auxquels on avait donné le nom d’ « Hybrides de Provins, de Damas et de Centfeuilles », suivant leurs rapports les plus proches.

Les hybrides indo-galliques furent dési- gnés de même : « Hybrides de Bengale, de Thé, de Noisette et de Bourbon » mais on les qualifia en même temps de « non- remontants », pour bien indiquer la diffé- rence qui les pen de leurs types res- pectifs.

Cette qualification leur étant exclusive- ment appliquée, on arriva à les compren- dre tous, dans le langage horticole, sous le titre général d’Aybrides non remontants.

Plus tard, lorsque ces hybrides, d’abord stériles, donnèrent enfin des graines et que de ces graines sortirent les premiers sujets à floraison renouvelée, ceux-ci se trouvèrent, pour ainsi dire, tout nommés;

on les appela /Æybrides-Remontants, par

opposition aux précédents, et aussi incerlains, pour réserver provisoirement leur titre spécifique.

Ces rosiers s'étant multipliés on put entreprendre leur classement.

En 1847, MM. Jacques et Hérincq, dans leur Manuel général des Plantes les divi- sent en deux sections :

Variétés se rapportant aux Hybrides de Bengale (non remontants) par leur bois et leur feuillage et aux Portland par leur ovaire ;

2 Variétés se rapportant aux R. de

Bourborf.

Quelques années après, M. Eugène Ver- dier, fils aîné, dans une « Revue des roses mises au commerce de 1848 à 1858 » (1), partageait plus nettement ces hybrides en :

Hybrides de Portland,

Et Hybrides de Bourbon.

Les hybrides de Noïisette n'avaient pas de liste spéciale, mais ils éteient aussi indiqués sous ces trois noms : Société d’'Horticulture de Melun (Guillot, 1853), Madame Lacroix (Guillot, 1853), Madame Récamier (Lacharme, 1853). |

On remarque quil n’est mention ni d'Hybrides-Remontants de Bengale, d'Hybrides-Remontants de Thé, ce qui | se comprend parfaitement, ces rosiers de- vant se confondre avec les Bourbon, comme nous l'avons établi ci-dessus.

Les Hybrides de Portland compre- prenaient : les formes se rapportant plus particulièrement au type gallique;

Les Hybrides de Bourbon : les intermé- diaires entre les précédents et les R. de Bourbon, se rapprochant davantage du iype indien;

Les Hybrides de Noisetle, dont on ins- crivait alors les premiers noms, étaient

ni

- _

caractérisés surtout par ur r infor es

Cette classification, basée sur la p: minance des caractères galliqu diens présentait un intérêt d'or

Elle fut sms en principe

n’en tinrent aucun compte dans ment de leurs GHOERE

ne seront pas ets non} ne hybrides du type Noisette. Les rosiers de cette dernière

séparer, à la longue, ae los a cialement ou les rattacher aux eux-mêmes. 2 st La création des Hybrides de” aussi de déclasser quelques comme C heshunt et la Fraises qui

Éénoiente Quant aux Hybrides de Bourbon,

1856), ne de Joinville {W. P et Victoire Fontaine (Fontaine, 1883 », car tous les autres sont depuis longtem

disparus des cultures et ie

fondus.

5 we Eu ÉNEAU, Président de la Société d’horticulture de la Sarthe.

,

DE L EXPOSITION D'HORTICULTURE DE SAINT-MAUR

s qui, avec une bienveillance ct une grâce ; avez bien voulu /accepier de me au

a Seine offrait aux membres du jury de la exposition qu’elle tenait à Saint-Maur le ep embre, je viens, au nom de la Société, expri-

os plus sincères remerciments.

Au cours de notre conversation, vous m'avez é votre grand amour pour les fleurs, preuve de

ût, puis vos faibles connaissances techniques,

out votre grand désir de connaître à fond

re exposition dans tous ses détails :

LAN EE qui ont bien voulu nine à FO appel et dre sur la tête des exposants la manne céleste, orme de médailles.

que récente de fondation et par cela même fortunée, notre jeune Société a voulu, comme

LE MONITEUR D’HORTICULTURE

notre gralilude et vous adresser l’expres-

203 EEE

Répond-on ! Néanmoïns, nous pouvons inscrire, et

nous ne saurions leur en savoir trop de gré : M.le Mi- nistre de l'Agriculture qui, au nom du Gouvernement de la République, nous a offert six médailles ; M. le président du Conseil général de la Seine ; le Con;cil municipal de Saint-Maur ; M. le D' Lafont, président d'honneur ; M. le Dr. Pietire, conseiller général ; MM. Briaumont, adjoint au maire; Hoddé, vice-pré- sident de la Société ; Pouvereau, trésorier; Leroy-Du- pré, Frœlich, Ernest Chauré, Ledon, MM. C. et PR. qui ont désiré garder l'anonyme, ainsi qu'un anonyme qui à offert une médaille en souvenir de Jean Chauré, puis Mme Chénard, Mie Lucienne Chauré, y compris M. Maxant, maire de Saint-Maur, votre mari.

Dans un but de solidarité horticole, et pour resserrer les liens d'amitié qui doivent unir toutes les associa- tions poursuivant le même but, notre Sociité a eu l'idée de s'adresser à toutes les Sociétés d’horticul- ture de France et leur à dit en substance : Uneexpc- sition coûte cher, vous le savez, aidez-nous cette annte nous avons de lourdes charges, offrez-nous une médaille, et l'an prochain... dans deux ans, lorsqu'à votre tour vous ferez une exhibition, nous serons heureux de vous rendre la pareille ; la dépense sera moins lourde, puisqu'elle sera échelonnée, et nous aurons tous deux fait acte de bonne camaraderie. »

Cet appel a-t-il été mal entendu ? Mal compris ? Je ne sais! Mais je crois que cela ae peut qu'ajouter à la valeur des offres gracieuses qui ont été faites par les Sociétés : d'Épernay, d'Orléans et du Loiret,

de Vincennes, de Montreuil-aux-Pêches, de Douai, du

Perreux, de Dammartin, de Cannes.

Je vous citerai également la Société des Ares teurs de France, la Société d'encouragement à l'Agriculture, coutumières, du fait, ainsi que la Société nationale d'aviculture de France, car toutes ont droit à nos sincères remerciments. Mais j'aban- donne un peu mon sujet et reviens à notre jury pour vous présenter d'abord son président : M7 Camille Bernardin, secrétaire général de la Sociité de Cou- lommiers, qui pourrait porter comme devise : une Rose : car c’est au milieu d'elles, à Brie, la terre classique de la fleur française qu’il réside et qu'il col labore au Journal des Roses; puis comme secré taire ; M. Grenthe, de Pontoise,;un de nos principaux constructeurs de matériel horticole; voici MM. Vitry, président du Syndicat des Horticulteurs de Montreuil dont le nom est synonyme de : Pêches merveilleuses, ainsi que vous pourrez en jüger par la splendide cor- beille qu'il a bien voulu nous présenter ; M.L, Henry, le savant chef de cultures du Muséum, un des meil leurs élèves de l’école de Versailles; M. Hébrard Laurent, si dévoué aux Expositions de Paris : Poiret- Delan, jardinier-chef à Puteaux, d’une modestie éga- lant les connaissances ; M. E, Deny, un de nos prin- cipaux architectes, paysagistes de Passy, dont la ré- putation n'est plus à faire, et dont vous pourrez ju- ger du talent per les œuvres qu'il nous éxpose; comme représentant la Société nationale d’avi cul ture de France, voici son secrétaire général, M. H, Mesnier, qui a défendu avec le plus grand dévoue- ment, comme Commissaire du gouvernement, les

204

meer nee

intérêts horticoles français aux Expositions univer- selles d’Anvers, de Moscou, de Vienne, et même de Chicago; puis un de nos compatriotes, M. Bertaux, ancien industriel.

J'aurais encore voulu vous présenter MM. Max. Cornu; professeur au Muséum, Honoré Defresne, président de la Société de Vitry-sur-Seine ; Nanot, directeur de l'Ecole d'horticulture de Versailles ; Abel Chatenay, secrétaire général de la Société na- tionale d’horticulture de France ; Besnard, construc- teur d’appareïls horticoles, mais j'accuserais les dou- ceurs de la villégiature qui lesont retenus loin denous, ce que pour ma part je regrette énormément.

Et maintenant, Madame, si vous le voulez bien, nous allons passer à la présentation des exposants et des produits exposés.

A tout seigneur tout honueur.

C'estun pépiniériste, chose assez rare, M. Gravier, de Vitry-sur-Seine qui remporte le grand prix d'hon- neur. Objet d’art offert par. la Société... j'allais presque, par habitude dire, Vase de Sèvres offert par M. Carnot, Président de la République!

Notre demande n'ayant pas trouvé accueil favo- rable par la Présidence actuelle, par suite d’un grand nombre de demandes, nous a-t-on répondu, force à donc été à notre société d'en acquérir un que je vous présente aussi. C'est un bronze RE un fau- cheur, vidant sa gourde.

Voici toute une collection d'arbres fruitiers irrépro- chables de forme et de végétation, toutes les meil- leures variétés s’y rencontrent comme aussi toutes les formes, hautes tiges, fuseaux, palmettes, elc., puis un massif d’arbustes d'ornement,

Ces arbustes sont d’un précieux secors pour l'or- nementation des petits jardins, car presque tous Con- servent leurs feuilles l'hiver. Ils leur donnent toujours un air de gaieté et sont un repos pour la vue, les principaux que nous avons à noter sont des Troènes de plusieurs variétés, aux feuilles plus ou moins lar- ges, coriaces, vertes, dorées ou argentées, un Osman- thus illicifolius et un Osmanthe à feuilles de Houx

doré, Qui s'y frotte s’y pique, des Aucubas, vert,

panaché, doré, des Buis de toutes sortes ; On ne peut se faire une idée du nombre de variétés qui existent en dehors du Buis commun, voici encore le Burus longifolia argentea à feuilles allongées, pointées blanc sur vert très curieux. ;

Les Skimmis, qui sont de fort bonnes plantes orne- mentales, donnent des fruits rouges ou rosés, voici le S. ovata, le S. Japonica et le S. Japonica varie- gata, c'est-à-dire à feuilles panachées, les Andro- meda Japonica sont d’adorables plantes de terre de bruyère et d’exposition nord qui,au printemps, donnent de ravissantes grappes de fleurs blanches, mais le meil- leur de tous ces arbustes est le Ceanothe chez lequel vous rencontrez différents coloris, roses, blancs, bleus ; la variété Gloire de Versailles estlaplusflorifère.

De ti, de notons encore dans ce massif le Rhyncospermum jasminoides aux fleurs de Jas- min, blanches et odorantes, trop peu connu ; des Myrtes, vieille plante ridiculisée par les vaudevil- listes, des Romarins dont le nom rappelle la chan-

Fontenelle, Phinecsse Camille de Roha

son de Malborough | puis de Choi ia. losporum argenté, Escalonia floribu un lifolia, des Fusains pulchellus, à pe verts, des dorés, des argentés ;différents

ycompris celui d'Alexandrie, tou une tϾqus dont les baies ornementales font le

Coneris le Beali à larges feuilles, to de Mahonias, plante si précieuse pou: | les feuilles presque éternelles sci elles rendent de grands services

Des ns primitifs dessinés | ass paysagiste à Paris, M. Guitel, avec : cations, a su tirer un “os

tracé les deux En le style anglais : style français préférable pour exposition tion devant être un enseignement. po le meilleur moyen de bien faire appré genres est de les lui soumettre comparat

même horticulteur, ce sont des bautes ! variétés, que tout amateur ne er se posséder. #

Parmi les coloris rouge vif, remarquon le baud, Abel Carrière, Deuil de Dunois; Ulrich

foncé et rose: Duchesse de Caron

l'énorme Paul Non dédiée à M. P.1 Len à ere eur Néron, comme on le «

C est mon caprice et la ac core l’universelle Gloire de Dijon et parn ches: Niphelos, Jeanne d'Arc # 2 de. carné. >

(A suivre).

PETITE re

No1117, M. de J. La chaux en pierr l'humidité, il faut en ner dans votre. est humide, ;

Les Orchidées :

Poste. Les Catalogues reçus.

RAVURES -NOIRES ! : l'Exposition de Saint-Maur,

, Au Ministère de l'Agriculture. £x- silion fruitière de Saint-Pétersbourg. en 22: hennre l'Exposition ue

saire is ilappert que le succès pour la France sera très grand.

he A la Société nationale d'Horticul- ture de France. La séance du 13 sep- _tembre était consacrée à un concours de Dahlias et de Glaïeuls.

Peu de monde. Du reste, ces Concours sont le plus souvent ignorés.

Parmi les Dahlias exposés par la maison Vilmorin, nous avons remarqué : fleurs simples, ae blanc et pourpre; Æglée, - blanc barré rose; Ariane, blanc rayé rose; _ Phénix, violet foncé pointillé et marbré _ blanc; Lucien Chauré couronne), centre > pourpre, tour saumon, bordé saumon vio- - lacé; Van Dyck, jaune barré rouge (impos- _ sible à décrire) : Clématite, violet mauve; - Enchanteresse, large fleur blanc et rouge _ violacé entremêlés, très curieuse; puis le Daklia Chrysanthemiflora rosé, très bizarre. 25 SEPTEMBRE 1894,

LE MO NITEUR

D HORTICULTURE

Vanda Batemani. Renoncule à fleur pleine. Renoncule à DRE ee

SOMMAIRE

RQUE : Au Ministère de l'Agriculturo : Exposition fruitière de Saint-Pétersbourg. À la Société Natio- pale d'Horticuliure de France. Exposition interoationale d'Horticulture à Paris en 1895. Exposilions der 41894. Nécrologie : M. Charles Bolut. Lucien Chauré.— Travaux du mois d'Octobre. Jean-Ernest Chauré. Vanda Batemani. Oflo Ballif. Le la nécessité des conférences horticoles pour les femmes des cultivateurs et autres. J. - A. Turner. Les Renoncules. Em. Poiret. Exposition universelle de Lyon. Jean de la Guille. Connaissances utiles : Pour éloigner les courtilières. Lettres horticoles : A propos de l'Exposition d'Horticullure de Saint-Maur (suife). Lucien Chauré. Bibliographie. Petite

Vue de

Dans les Pompons : Ædouard Morick, saumon panaché rouge; Jungker, café’ au lait; Æ£rnest Schleicher, violet; M. Kaiser, blanc et rouge ; Pompon changeant, rose chair; M. Tripet, jaune canari; Louise Bar-

bier, blanc, à fleurs pleines; Prince de

Danemark, voir sur pourpre; Picta formo-

_sissima, jaune bordé rouge.

De cide là, chez Forgeot, chez Monin,chez

Paillet : Gulielma, simple, blanc rayé vieil

or; Angèle couronne), rose vineux, centre jaunâtre ; Le Fantasque, blanc barré rouge ; Chilwell Beauty, jaune orange barré rouge, elc.. |

Dahlias dort | ou Cactus : Maurice Paillet, jaune lavé carmin : Apollo, carmin ; Se Catherine jaune orange; Delicala, rose mêlé jaune; Lady Shkelmersdale, rose

lilacé ; Grand-duc Alexis, blanc légèrement

pointé lilas pâle; Étoile de Lyon, large fleur rouge violacé, centre et bord blancs ; Perle de la Tête d'Or, blanc pur ; Le Co- losse, énorme fleur rouge cuivré ; Baron Schræder, rouge violet foncé, bord plus clair ; Pie IX, violet; Malvina, rose vio- lacé, etc. 1

A la réunion du Comité, M. Barbier, d'Or- léans, a présenté une Anémone du Japon: Honorine Joubert, à fleurs blanches dou- bles, très méritante.

À la précédente séance, M. Opcix, du Luxembourg, avait fait présenter deux

Coleus obtenus par M. Chantrier, de Bayonne : l’Or des Pyrénées, amélioration, de Marie Bocher.

e

culture à Paris, en 1895. Le pro- | avec M'° Moreau Lambin, établi :

eee

Le Comité qui, de l’ avis de son président, - pe MAS 2. DRE M. Savoye, est connaisseur pour les Coleus, 55 a voté simplement des remerciments, jugeant qu'il n'y avait pas de différence.

Avec une persistance qu'on ne peut trop bn prend un bob onet qu'on

nter ces! louer, M. Opoix a tenu à représenter ce fleurs en bas, c on AALESR bien pa ies deux plantes absolument distinctes, et a Fe

développé les mérites réels de: l’Or des. Pyrénées, dont une grande quantité de | sujets sont plantés au jardin du Luxem-

bourg.

La variété nouvelle est beaucoup plus vigoureuse, très jaune et très rustique, parait l, as longiemps. du reste, à en juger BE les sujets présentés, cela saute aux yeux. RS ONE 8 0

Aussi le ie a-t-il obtenu gain Nécrologie. = M Chartes de cause, et c’est la mort dans l'âme que culteur-fleuriste. à Reims, le président Savoye est venu annoncer à | Mérite agricole, vice-président de \ séance que le Comité, qui n'avait pas alta- ciété d'horticuliure d' Epernay, ancie: ché d'importance à la première présenta- crétaire général de 12 Société d'horti lion (absolument textuel), venait d'accor- de la Haute-Marne, est décédé der une: prime de deuxième classe à ce _tembre dans sa trente- neuvième

Coleus. ; . Charles Bolut qui part, enlevé e en Pas heureux, ce pauvre président, dans force d'âge, était une figure très

ses réflexions ; du reste, lors de la présen- | ans le monde horticole ; on. ler co tation d'un Catileya Rex ne disait-il pas : toujours aux divers congrès et expos « Cest beau, j'en conviens, mais ça ne fera D'un dévouement absolu à jamais une plante de marché » (sic). cole, il avait, élant horticultèun ee ; | donné une large impulsion à la So

rs la Haute- Marne dont il était secr

Exposition internationale d'horti- | néral: s ‘élant, par suite de son

communique le procédé : suivant, _donnon; sans l'avoir expérimenté

l'eau de: savon : tous les jours, on re | bouquet, on le passe à d'eau Fe

tous les trois ou quatre jours. - Ainsi traitées, les fleurs restent

gramme de l'Exposition internationale | il avait consacré le même dév l d'horticulture, que la Société nationale | société d'Epernay, oRE il ‘sta %

d'horticulture de France doit tenir à Paris, sident, d ;

aux Tuileries, du 22 au 28 mai 1895, vient Bon organisateur, a a contr

de paraître ; il est à la disposition des large part,au HÈTEE de la dern

intéressés, au siège de la Société. sition. ë e Une grande extension doit être donnée à |. Bienveillant et alfable, il sera 'egre

cette fête internationale, dont le pro- de tous ceux qui l'ont connu et a: gramme ue comporte pas moins de trois | même d'apprécier les. services qu cent redte- -Quatre concours, sans comp- rendus. = à ter les imprévus. | Nous adressons à sa famille Teprel

Un congrès d'horticulture aura lieu le de nossincères sentiments sde cond 24 mai. | Nous apprenons aussi le décès

Pr renne, Officier du Mérite agricole, dir

des jardins de la ville de Rouen

Expositions de 1894. Paris : du Inférieure); de M®° Guillot-Pelletie 4 au T octobre, exposilion fruitière. léans et de M. Charles Vigneau, de? .

Du 14% au 18 novembre, exposition spé- | morency. - ciale de Chrysanthèmes. | DY Lutiex Caithe

is D'OCTOBRE JARDIN FRUITIER

ne. qu'on désire ses Un modèle eet pratique de sac en crin, ést le

ent le sac ouvert et empêche le ee DR avec la EC le raisin,

er le plus ne soin. . RAS les “récolter ae un _temps

dans le Éditions sur le plan- afin de faire Cr

S zail de jours, er ue sur des claies,

s nr à être es _ On commencera, dès la fin d'octobre, la plantation …. arbres à fruits qui perdent

au même emplacement, ou alors on met- “trait à cette place de la nouvelle terre ou une bonne fumure, un arbre remplaçant $ un autre dans une terre épuisée ne pour- _ rail jamais y végéler convenablement.

- On con mencera aussi les défoncements _ pour les plantations des autres arbres, on . fera les trous d'avance, afin que les terres soient amendées par les pluies et les gaz à - l’époque propice.

JARDIN POTAGER

On coupera les tiges des Asperges à = centimètres de ne auseue e les

re. Un fil de fer passant par le mi-

puis on ne s’en occupera plus qu au prin=

temps.

légumes à conserver pour l'hiver.

On plantera des Pommes de terre à.

35 centimètres au moins de profondeur. On plantera les griffes d’Asperges dans les terrains légers et secs et on leur don-

nera une bonne couverture de fumier long.

On posera des châssis ou des cloches sur les Fraisiers des Quatre saisons, afin

d’en prolonger la récolte jusqu'à la fin de

l'année, On sèmera à bonne exposition, sur ados

ou abritées, les salades dont les noms sui-

vent :- Laitue gofle, Laïtue palaline, Laitue petite noire et la L. romaine blonde. Un mois environ après 30 sous cloche; quand le plant sera repris, on soulèvera les clochès de quelques cen-

timètres pour ne les baisser que quand il gèlera à 2 ou 3 degrés; cela servira pour les plantations à faire sous cloche ou sous châssis pendant tout le courant de l'hiver. .. On buttera les derniers Céleris. On sèmera en pleine terre, les Mâches comme

salade d'hiver. On buttera les Artichauts. on tiendra de

_la litière prête entre les lignes pour les

couvrir en cas de gelée. On continuera les labours et les fumures des carrés vacants, etc...

JARDIN D'AGRÉMENT

On plantera en pleine terre, dans le cou- :

rant de ce mois : les Ixias, les Tulipes, les Jacinthes, les Crocus, . Glaïeuls com- muns, les Alstræmères, les Anémones, les Renoncules, et sur carafes ou en vases rem- plis de sable blanc ou de mousse toujours mouillés, les Jacinthes et les Tulipes hâtives, les Narcisses, les Crocus, etc.

On empotera les Chrysanthèmes de l'Inde.

On sèmera les Pavots doubles, les Del- phiniums {pied d'alouette), la Centaurée

(barbeau), les Pois de senteur, les Soucis,

les Mimulus, les Cupréus, etc.

On devra marquer les Dahlias que l'on:

On plantera en pleine terre des Pois de Clamart. On soïgnera l'approvisionnement ER

, On les repiquera par 93 ou.

5

208

voudra conserver et les arracher tous dès qu'ils auront subi la première petite gelée ; on les mettra dans un endroit bien aéré afin de les faire sécher le plus complète- ment possible, car ils périssént par la pour- riture el jamais par la sécheresse.

On mettra les Pensées en pépinière pour les relever plus tard et les mettre en place. Vers la fin du mois, on rentrera toutes les plantes susceptibles de geler : les Glaïeuls qu'on mettra sécher sur des tablettes ainsi que toutes les plantes à bulbes et à rhi- z0meês qu'on mettra également sécher pour les conserver.

SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE

On laissera autant d'air que possible à l'orangerie ou à tout autre endroit on conservera des plantes, afin d’empèêcher qu'elles se ramollissent ; on arrosera peu, car les plantes qui ne végètent pas pendant l'hiver pourriraient donneraient lieu à une humidité qui engendrerait la moisis- sure, si nuisible aux plantes.

On devra visiter avec beaucoup d'atten- tion les arbres à feuilles persistantes : Orangers, Lauriers, elc.,avant leur rentrée dans les serres, car leur feuillage pourrait abriter des kermès et aulres insectes qu'il est indispensable de détruire afin d'éviter qu'ils pullulent au printemps prochain.

JEAN-ERNEST CHAURÉ.

VaxDa Baremanr, Cette magnifique Orchidée, qui est un des plus heaux Vanda, peut atteindre une grande élévation, puisque nous avons eu récemment l'occasion d’en admirer dans la grandiose collection de M, le Duc de Massa, au Château de Franconwille (Seine-et-Oise), un spécimen fleuri qui dépassait trois mètres de hauteur,

Bien que connu depuis fort longtemps, ce

LE MONITEUR D "HORTICULTURE CRE —————————_—

introduit par quantités en aa par 48 ps Aug. Linden, ce collecteur dont nous avons eu dernièrement le regret d'apprendre la mort Le Voici du reste un extrait de ses souvenirs de " Yoyage au sujet de cette Orchidée, qui a été publié dans l'excellent ouvrage que vient de faire paraitre son frère M. Lucien Linden sur les Orchidées exotiques : LE Ls « Les nombreux groupes d’iles qui compo o sent la Malaisie présentent un vaste ane aux explorateurs botaniques. Malheureusement

VANDA BATEMANI Ce INDIENNE DE M. LE D" pr

un grand nombre de ces îles sont entourées de Fe bancs de corail blanc qui en rendent ‘Re va très difficile.

« Lorsque je fis l'exploration de cet rise à je m'efforçai en général de passer le plus près possible des bancs de corail et je cherchai à découvrir ce que contenait chaque île à l'aide de mes jumelles de voyage, surtout lorsqu'elle était trop petite pour y entreprendre une 4 descente, ce qui, comme je le disais plus haut," est loujours fort difficile.

—« Ce fut de cette manière que je fis la rencontre du Vanda Batemuni, Il croissait, presqu’à fleur d’eau à la marée haute, sur Îles rochers qui affleurent fréquemment à une cer- taine distance dans la mer. Dans la petite île | je le vis pour la première fois, il se trou- fait en grandes quantités et en beaux spéct:

Æ s. ochers isolés ; j’én vis plusieurs qui en “s de deux eus et Re ot

4

fes sous le nouveau nom de Stau-

grandes dimensions. Son inflores- qui dépasse souvent un mètre de porte une vingtaine de fleurons

i ent de l'ancienne et teu ee collection 1 Fomiesse de Nadaillac à es aris,

re: ux (Sèine- -et- _Oise), puis un duplieata de à du un h; :

du D] née de superbes inflorescences, dont les

J arqus rer partout les mêmes formes et

O. BALLIF,

ere contes a arbrisseaux ét”

> {1 es ES est maintenant connue

our ent chez M. le

se LA NÉCESSITÉ DES CONFÉRENCES HORTICOLES (POUR LES FEMMES DES CULTIVATEURS 5 EPANE

AUTRES.

Dans sa sollicitude toujours croissante en vue d'améliorer le sort des cultivateurs ledépartement del’agricul ture belge a établi

des cours spéciaux de laiterie et d'agricul-

-ture pour les femmes et les filles de cul-

tivateurs. Les bons résullals que ces cours

“obtiennent partout ils sont institués,

suffisent pos, faire apprécier 128 impor - tance.

Ce que l'on a fait pour l agriculture pro prement dite, nous nous permetlions de

- venir le réclameren faveur de l'horticulture

en général et de la culture maraichère en particulier. ve

Sans doute, les nombreuses conférences sur l'horticulture, établies un peu dans

tout le pays, sous les auspices du Gouverr

nement, ont largement contribué au ‘déve- loppement de cel! Le branche à la fois utile et agréable.

. Cependant, il faut bien le Se cunbatu

: ces conférences sont loin de produire tou- jours « tous les bons’ellels que l'on serait en

droit d'attendre d'elles. | | Nous ne voulons pe ici incriminér les hrofesseurs charazés «0 donner cés cour, en général, ils funl-leur poste pouf exposer leurs théories clairement el prati- quement, mais, Cest aux auditeurs eCux- mêmes que nous voulons adresser quelques reproches. Généralement, l'auditoire des confé- rences horticoles est uniquement composé

d'hommes, mariés pour la plupart : cul.

tivateurs, artisans, rentiers, etc.

De ces auditeurs, combien en est- il qui pourront mettre cux- -mêmes en pratique les enseignements qu ‘ils reçoivent? Bien peu sans doute

__ Les cultivateurs, les journaliers, re-

prennent le lendemain leurs occupations

principales, sans mène penser à COMMU- niquer à la ménagère les renseignements si utiles que l'on avait reçus la veille con- cernänt les soins à donner au jardin légu- mier, Dans ces Conditions; il est évident que le conférencier a perdu son temps ef

ses peines pour le plus grand nombre. de

ces auditeurs.

Ne pourrait-on pas combler cette note

en instituant aussi des cours publics d'hor- ticulture (culture maraîichère, notions de floriculture, des soins à donner au verger;

cueillette et conservation des fruits, etc: spécialement pour les femmes de cultiva- |

teurs et autres, dont les jardins, ceux de la ferme surtout, ne produisent jamais la quan- tité nécessaire de beaux et de bonslégumes-

En effet, dans bien peu die |

rurales on rencontre un jardin potager suffisant pour la consommation du ménage; presque partout un petit carré de terrain est à peine consacré à la culture des légumes les plus ordinaires et encore, cette culture est-elle si mal soignée qu'on ne retire de ce misérable jardin qu'une faible partie des produits qu'on pourrait en attendre; des

arbres à fruits en petit nombre, lorsqu'il

y en a, et presque toujours représentant des variétés les moins recommandables.

Rien, cependant. ne contribue davantage au bien-être des familles et à l'entretien de la santé dans tout le personnel de la ferme que cette abondance de légumes frais qu'il est facile de se procurer Ltrone presque toute l'année.

La grande difficulté qui se er sou- vent pour la culture du jardin potager dans une ferme, c'est de trouver la per- sonne qui en dirigera ou en exécutera les travaux. Les jardiniers de profession sont rares à la campagne ; et, du reste, leur sa- laire serait trop coûteux pour la ferme. Le chef de l'exploitation est souvent trop oc- cupé pour pouvoir s'intéresser lui-même à la besogne du jardin. C’est donc à la fer- mière ou à ses filles qu'incombe la direc- tion de la culture du potager.

Il est du reste bien naturel que cette branche de l'économie rurale, entre dans

les attributions des personnes à qui les oc- -

cupations sédentaires permettent d'avoir toujours l'œil sur le jardin potager.

On n’obtiendra ce résultat que lorsque les ménagères pourront recevoir directement les notions élémentaires de jardinage.

Et pourquoine le ferait-on pas en France ?

JA, TURNER,

devant Vienne avec une fo qui mil les Renoncules à de

die, de Chypre, de Rhodes, d' Damas, firent mieux leur cour autres; les graines qu'ils -envoyèri vizir et celles que les particuliers éle produisirent beaucoup de varié de que sont venues ces espèces bles de Renoncules que l'on F dans les plus beaux jardins de Con

nople et de Paris. A

on qui les entourent. Ce sont SE î

el

d'un beau vert ne: s Renoncules aiment une terre ne

che dont on prend 3 à 6 pouces isseur avec le gazon; on ia met en

is be Cette terre est Rs dans les * planches à une épaisseur de 35 à 50 centi- mètres pour y recevoir les griffes.

On plante les griffes soit en novembre, Le soit de mars en avril, par un temps sec; on les espace de 7 à 8 centi- D oies et on les enterre à 4 ou 5 centi- mètres de profondeur. L'exposition qui _leur convient le mieux est le levant; on - s'appliquera pendant toute leur végétation à maintenir, par un paillis, une certaine _ fraicheur dans le sol.

Si elles ont été plantées en novembre, les Renoncules seront en hiver préservées _des fortes gelées par une légère couche de _ feuilles placée sur les touffes.

_ Au printemps, on donne un léger labour 1 entre les plantes, sans les blesser ; on les garantit à l'aide de nattes des froids de la nuit et des ardeurs du soleil dans la jour=

née. £lles riscent fin avril ou ep mai.

Quand les fleurs sont fanées, on enlève 5.2 les racines, on les hettoie avec soin, on les: Q étend à l'ombre sur une natle pour les’ ss faire sécher; on les tient au sec jusqu enrE

octobre, époque de leur piantation.

On multiplie les Renoncules par division

de leurs racines ou de semences récoltées 3 à tiges fortes et hautes, à belles fleurs, et que l'on fait sécher à l'ombre. Dans la dernière quinzaine d'octobre ou la première de janvier, on sème les graines une à une à quelques millimètres de distance dans des caisses peu profondes et remplies de bonne terre grasse, on les recouvre et on

leur dénne un peu d'eau; ces caisses sont placées dans un endroit bien éclairé et F5

sur des plantes semi-doubles,

il ne gèle pas. Au bout de six à septsemai-

nes, les jeunes plantes apparaissent. En

mars, on les place au dehors avec la caisse que l'on enterre dans le jardin et on les arrose chaque jour. En juillet, on relèveles

plantes une à une, on les met dans des sacs jusqu'en février suivant, époque elles seront mises en terre comme à l'or

dinaire. Au mois de juillet suivant, elles

| donneront de belles fleurs bien doubles. Voici quelques types de Renoncules à

fleurs bien doubles : Montblanc, Mufti, Séraphique d'Alger, Grandiflora Merveil- leuse, Prince de Galitsin, Viridiflora, Romano, etc. Les plus estimées sont les noires, les brunes, et celles de nuances rouge-feu, pourpre, violette et gris de lin.

EM. POïRErT.

GO

EXPOSITION UNIVERSELLE DE LYON

L’Exposition bat son plein : nous sommes dans la période la plus active des concours temporaires : les fêtes se succèdent, et les horticulteurs étrangers arrivent en foule. Plus de deux cents assistaient, avec autant de Lyonnais, à la brillante soirée qu'offrait

Syndicat des horticulteurs, mardi 11

septembre dans les riches salons du restau- rant Monnier. M. Charles Baltet a fait une conférence

sur les Conquêtes de Phorticullüre à trabers le monde. Le conférencier a traité d'une façon hors ligne ce vaste sujet. Cinquante : projections électriques illustraient les dé- veloppements de l’orateur. Les assistants ne lui ont pas marchandé les applaudisse- ments non plus qu'à M. Rivoire, le dévoué

président du Syndicat, qui a remercié en |

excellents termes les étrangers venus à _cette fête,et qui a fait constater à tous les pas de géant faits depuis vingt ans par _ l’horticulture lyonnaise. 1 Le lendemain, déjeuner offert par le. _ Congrès pomologique ei, le soir, banquet,

a après réception des autorités el. visite en

- ‘commun de l'Exposition. /

- Onne s ennuie pas en ce moment à Lyon, . et ceux qui ne sont pas venus lEBTSELErUL

leur abstention (4).

Le concours temporaire de septembre était digne de l'affluence des visiteurs qui la envahi. Les lots étaient si nombreux que nous ne citerons guère, dans cet arti-

cle, que les nouveautés ou curiosités trou-

vées au passage, sans parler des collections

générales et des massifs, fort beaux ce-

EN pendant, mais ne présentant que des sortes connues. ;

» . Commençons par la Reine des fleurs

. tout seigneur, tout honneur), et parlons

de deux semis absolument ‘hors de pair.

Le premier, hybride de thé, présenté par

M. Pernet-Ducher et dédié à M. Antoine

Bivoire, le sympathique président du Syn-

dicat, est rose cuivré au centre; les bords

x

HE

des pétales sont crème; l’ensemble est d'une fraicheur extrême. L'autre, baptisé

Ms Charrin et obtenu par M. Perrier, rappelle le coloris de Catherine Mermet, mais plus clair. C'est dire le charme de celte nouvelle rose (hé.

M. Treyve a obtenu une poire quil appelle Mère Perrier. Ses précédentes

:

1. Mon cher collaborateur, Merci de votreallusion; je prends ma grande part de ces regrets et aurais voulu être des vôlres, comme je vous l'avais promis;

des circonstances inlépendanies de ma vo'onté m'ont.

relenu le jour je devais partir, J'exprime mes plus sincères remerciments à toutes les personnes

qui ont bien voulu m'adresser différentes invitations à cette occasion,

à Pablente lions s son un garantie

néanmoins la De EneeE de ( carmin,

PAR :

Aie potes

nain RAT

Hate.” =

de celle-ci. ar SJ -M. Crory et M. Comte. présen

portant encore que des nu

sa L

Comte de Bouche ‘jaune

Papa Canna, rouge cocciné. 4 Général de Miribel, abricot. Ingegnoli Fe ratelli, j Fe sa

Paolo Rädaëllts rouge vif P.-T. Berckman, capucine ti Léon Pépin-Lehalleur, rouge

Souvenir d' Antonin Cro rouge inte liséré d'or... "TASER .-Alph. Bouvier, rouge pone # Mme A: Blanc, jaune d' or LES Bailly, ca ni pi

P; ofesseur Gérard, rouge $ sa

Sénateur Montefiore, orange : :

Souvenir de Jean ur FE

Paysagiste Pezeux, rouge sanmoné, l pourpre. | Am Pichon, cramoisi. Me a —. d’ or *

faite. Le Dans le grand massif de st. à

aiguiiles, l'/mpatiens auricoma, eZ 0 (Jueen Victoria rose et cent autres pl d'une culture remarquable... M. Plumeré, de Belfort, re de clamens en si beaux exemplaires doute,à les voir, de leur jeune age an d’après l'étiquette.

) isement du Z. PE pas ia et. philitica. Cette plante aura tous (2 tes du Lobelia Gerardi violet qu'a D. sominerce la maison Rivoire ne

e cn ps de Cani has et de Dahlias de MM. Mo- pie. Gi ions, bien que a ue e soit

Les 5 -

one ae Rex de M. Beurrier jeune. si a LS de M. ee ne

Le

ju Hart, Ars ien Sehhite: dans les se- nds, l'Automne, Me Van Geert : il fau- [rait she citer.

Fa involucrata, à fleurs rose _violacé ;

Cotillon- -Boucharlat, des Véroniques, ime des Blanches. _ Nous avons parlé déjà des maguifiques lantes grasses de Rebut, au milieu des- ielles trône un gigantesque Ephorbia grandicornis.

Les légumes sont représentés par

UE Rousset, Molin et Vimorin- Andrleux:

Eos nouveautés relevées : Courge aleine, Laitue de Trianon, erosa, ‘Céleri-rave à feuille panachée,

es trois dernières sortes sont d'ailleurs plus curieuses qu'utiles et ne remplacé-

Tomate Pan- |

ront pas les anciennes variétés qu’ expose, en si beaux exemplaires, la même maison.

Nous abrégeons, pour pouvoir dire Rp ques mots de l’exposition de fruits qui

doit son importance extraordinaire à la .

coïncidence du Congrès pomologique. M. Morel expose une collection des meil- leurs fruits choisie avec une rare sagacité. M. Luizet, par contre, montre la collec- tion complète : c'est certainement la plus belle exposition de fruits que nous ayons

vue: Nous avons compté 300 variétés envi-

ron de poires, 200 de pommes, 70 de fruits à cidre, 40 de pèches, 150 de raisins el jus- qu'à 20 variétés de kakis (Dyospyros). Joi- gnez-y encore les Noïsettes, les Sorbiers, les Nèfles, etc., et vous aurez une idée de ce beau lot cértceterient étiqueté.

M. Lagrange a un nombre considérable

de raisins de table et de cuve. Une variété

japonaise, très bonne d'ailleurs, s'appelle Kudarkafeketlo : nous conseillons de chan- ger son nom si on lient à ce quelle se répande. Un nouveau Gamay nommé PBou-

charlat es certainement le clou de ce lot.

L'École d'Ecully expose une grande col- lection avec un étiquetage parfait, indi- quant tous les synonymes connus. Mais la palme de l'étiquetage est remportée, pour les raisins, par M. Pardoux,de Bergerac,qui, outre le nom et les synonymes, indique la qualité, l'époque de maturité, les mala-.

dies,et jusqu à la taille la meilleure. Pour. l'instruction de tous,

c'est une excellente méthode qui devrait toujours être suivie. = MM. Bréchon, Aumyot, Ruilton et Ri- vière, Palandre etbien d’autres, concourent à l'éclat de cette exhibilion unique qu'il faudrait pouvoir étudier avec toute l’atten- tion qu'elle mérite. JEAN DE LA GUILLE,

CONNAISSANCES UTILES

POUR ÉLOIGNER LES COURTILIÈRES : Un de nos abonnés nous informe qu'il a réussi à éloigner les Courtilières, en répandant aux endroits qui en étaient infestés de la

raclure de corne de cheval. OMùIs.

3 18 italie s et.

De OP) sr CRE: ET SUR

LETTRES HORTICOLES

A PROPOS DE L'EXPOSITION D HORTICULTURE DE SAINT-MAUR

(Suite.)

Voulez-vous maintenant, madame, que nous examinions ce massif de Conifères, plus connus sous le nom d’Arbres verts.

Gravier nous a fait une petite carte d’échan- tillons très réussie, Dans les Abies (Sapin) voici les variétés: polita (du Japon à port compact), Nordmanniana, pinsapo, Douylasü, ex-

VUE DE L'EXPOSITION DE SAINT-MAUR

celsa, nobilis, Orientalis, glauca, pendula, des Biota: filiformis, elecgantissima, aurea varicgata, des Thuya : Lobbii,variegata, gracilis; des Taæus : (If) erecta, elegantissima, pendula, foliis varie- gatis et squarrosa, des Retinospora : plumosa, ar- gentea ; Cryptomeria elegans, compacta ; Prumno- pytis elegans ; Torreya nucifera, grandis, myris- tica; Cephalotazus - Fortunei;, Pinus : laricio, sylvestris, Beuvrcnensis, des Cèdres : Deodora, At- lantica glauca, le magnifique Wellingtonia gi- gantea compacta, jusqu’au Juniperus Sabina, la bête noire des amateurs de Poires : Ce pelé, ce galeux, comme dit la fable! qui a le triste pri- vilège de provoquer sur tous les poiriers du voisinage, l'Æcidium cancellatum, maladie très dangereuse qui se manifeste par des taches rougeûtres sur les feuilles. Si vous aimez les poires, il faut le proscrire d'une facon absolue, de vos cultures.

Un diplôme d'honneur avec croix de Mérite, bien mérité, a été attribué à la maison E. For- geot, de Paris.

Cet important établissement horticole, qui

Dlantés nanelles nouvelles.

Ce sont toutes ces plantes qui plus à l’ornementation nos jardins; aussi comme vous pouvez en juger, elles sont for st regardées et appréciées par le public; po vous les citer particulièrement toutes, ilfau drait prendre un catalogue, et le temps nous manque. Néanmoins, voici {a Fleur du Souve 112 et de l'Espérance, le Myosotis des Alpes à fleur panachée de blane et de bleu. Parmi. les Tagetces, plantes dédiées à un petits fils de Jupiter, je remarque la variété signata primula, : plante naine très ramifié à fleur jaune clair, taché jaune orange, puis la Tagete rose d'Inde naine à fleu double jaunecitron, ete. et

Toute une série de Coréop=# sis dont le fruit ressem àune punaise, d’oùson nom, bonne plante, d’ane cultur. très facile, venant parto et se ressemant d’elle-mêé me ; on rencontre différentes. dispositions dans le dessin, , de la fleur, les unes sont “4 à. couronne, d'autres mar 3 brées avec un mélange. de. coloris allant du jaune au | pourpre marron; Sur feu | tiges grèles, émergeant au-dessus des bou quets, ces fleurs les ornent très délicatement."

Des Clarkia elegans à fleurs doubles; ceux à fleurs simples ont été délaissés dans les cultu= res; nous rencontrons là, dans les coloris, de roses, des violets et des blancs, 4

La Clarkie élégante, dédiée à un botaniste; le capitaine Clark,est très précieuse pourla for" mation des Dates -bandes et des bordures. On. la sème à l'automne et on l’abrite l'hiver; on peut aussi semer au printemps et repiquer en place en mai. |

Voici des Phlox Drummondii, variant ape les types anciens jusqu'aux nouveaux, le P. us" pidata dont les fleurs ressemblent à ur étoile à cinq rayons d’où son nom Etoile Quedlimbourg.

C’est le Moniteur d'Horticulture qui, le pre mier en France, a annoncé son apparition et 1887 ; la plante a fait son chemin‘depuis et tenu ce qu’elle promettait, x

Parmi tous ces Phlox, il en existe de tiès à curieux: celui-ci est à fleurs frangées, ceux-là.

x

es; ; quant ue coloris, on ne les compte puis le blanc pur jusqu'au pourpre passant par les roses, les chamois, ets, on les rencontre tous.

ici maintenant des Immortelles à bractées, ; ne ppellent en rien l'Immortelle à bou- ts Helichrysum Orientale, dont il se fait imp ortantes cultures sur nos côtes méditer- :, ae qui sert à la confection des cou-

nn en Due aux premiers beaux Rent: aussi semer en février-mars

Le ot ou ‘mer Brôme nche, Fétuque, etc., conservées par le même procéd sa ni nn de très jolis bouquets

us mènerait trop Join de do de : .

Æ ‘absolument droites, pour ma

let es eur serre, ie à avoir leurs

autre massif qui attirera bien des regards ) posé de Coleus à feuilles de Laitue ; la

cuivré, sau-

FO

LE MONITEUR D HOUTICULTURE DE I ME

A

Une colleetion voisine, qui appartient à Schilling, provoquera moins d'exclamations, mais si les plantes sont moins fortes, les feuilles moins larges, les coloris moins bariolés, elles peuvent supporter plus facile-

ment la pleine terre l'été, mais l'été seulement.

Cest tout ce qu'il faut demander aux Coleus qui, rentrés en serre chaude ou tempérée, sont vivaces.

Cette plante dont la fleur est insignifiante est cultivée pour son feuillage qui ressemble à celui de l’ortié.

Nous voici maintenant en face de deux mas- sifs de Reines-Marguerites, type Comte domine avec avantage, car c’est un des meil- leurs obtenus depuis peu. Les pétales rubanés, depuis la couleur blanc pur au rose mauve unicolore ou liseré,en rehaussent tout à faitla fleur. Æ

Remarquons encore la Reine-Marguerite pyra- midale : Lx Superbe rose, ainsi qu'unenouveauté, violacée, dont le bout des pétales fendu en forme d’éperon lui donne une grande ressem- blance avec une fleur de Chrysanthème dont

voici aussi quelques spécimens en Ho

précoces.” Je ne m'explique pas bien pourquoi on recherche la précocité chez le Chrysanthème :

c'est une plante d'automne par excellence, qui

doit à cela une grande engoûment,

Qu'on vise à obtenir des variétés de sus en plus tardives et rustiques cela se comprend, puisqu'elles donneront des fleurs alors que les froids auront détruit toutes celles à floraison estivale, mais, assurément, elles perdront de leurs charmes si elles arrivent alors que tous

partie de son

nos jardins en regorgent.

Si vous êtes amateur d’OEillets, Dianthus ! comme disent les botanistes, Mie M. Régnier, de Fontenay, peut satisfaire votre goût; comme nouveautés, elle vous présente : Impéralrice de Russie, rose bordé blanc: Christophe Colomb, jaune ; Désiré, ardoise ; puis, comme belles et bonnes plantes, mais anciennes: Baron de Rothschild, grosse fleur panachée rouge et jaune; Amiral Avellun, rouge ; Bouton d’or, jaune soufre ; Comte Henri de Greffulhe, grosse fleur blanche striée ; Jean Sisley, rose panaché rouge ; Roi des Violets, violet vif; Francis Buch- ner, rose chair; Thérèse Levet, rose panaché carmin ; Martin Cahuzac, pourpre foncé ; Geor- ges Builey, pourpre, très florifère; Mile Marie Régnier, blanc pur, et un Malmaison rose à larges feuilles. C'est à ces plantes popu- laires par excellence que le jury a décerné la

grande médaille offerte en souvenir de Jean Chauré, un des fondateurs de la Société.

Voulez-vous, en passant, effeuiller la blanche

Marguerite ? Cela vous sera facile et vivement fait ! Car nous allons cueillir une énorme fleur

de l'illusion chez Schenchbecker, qui expose

tout un lot du Chrysanthemum maæimum, ou Leu- canthemum macranthum Chrysanthème Mar- guerite des prés à très grandes fleurs blanches dont certaines ligules atteignent près de 3 cen- timètres de longueur et dont le cœur d'or fait si admirablement ressortir le mérite vrnemental. Quant au résultat que vous en obtiendrez?

Je tourne la tête, par discrétion, et vous attends en face les Cannas Crozy exposés par Levieil et

Desmée ; belle et bonne culture chez les deux,

mais variétés plus nombreuses chez Desmée. Nous retrouvons la mère des meilleures variétés, Mme Crozy, vermillon bordé jaune, puis Amiral Courbet, jaune piqueté rouge; Francisque. Morel, rouge ; Perfection, jaune, pointillé rouge; Camille Bernardin, saumon rougeâtre ; Michel Coulondra, rouge orangé ; Kettlerei, rouge ; Duc de Mortemart, jaune pi-

queté rouge ; J.-D, Cabos, jaune orangé ; Isaac

Casati, feuille rougeâtre, fleur rouge... et... en me découvrant respectueusement, Madame,

je vous signale cette variété au feuillage rouge.

noir, à la fleur rouge sang.

Fatale coïncidence !

C’est à Lyon qu'est tombé mortellement frappé et couvert de sang, le regretté chef de

l'Etat français, c’est à Lyon qu'est le Canna

Président Çarnot.

Abandonnons au plus vite ce douloureux souvenir et passons aux Cyclamen Persicum, plante d'hiver par excellence et bien en avance pour des semis de l’année. C'est encore Levieil et Raclet qui nous les présentent.

Depuis quelques années, la culture de cette

plante du plus haut mérite a pris un grand développement,les fleuristes s’en sont emparés et nos horticulteurs sont arrivés, par le semis, à obtenir des fleurs, dont la forme si bizarre, comme vous pouvez en juger, commence au blanc le plus pur pour aller au pourpre presque noir, avec des coloris unicolores,rosés, violacés, rouges, comme aussi des marbrés et des striés.

On commence à obtenir déjà quelques sujets à fleurs doubles; ces fleurs seront-elles plus jolies que les simples, That is the question?

Le feuillage est aussi très ornemental, il se distingue par des marbrures vert clair ou blan- châtres sur fond vert foncé. |

C’est une très bonne plante d'appartement

les moyens possibles ; il a été re les sont Rire etu' attaque

Il A a loin ds ce ne à Fa rope, connu vulgaireient sous Le

_pagnes. Son nom de Re. cercle, par allusion à la panachur

N'importe qui a raison, paraît-il, les cyclistes, bi Cyclamen comme leur fleur (A suivre). ï

Ce petit livre. est un guider pour tous ceux qui chasse tous les renseignemenis es trouver, lever et prendre le | seille le choix de l'arme

ployer de PE la

de et décrit avec une gr nde net et un sens pratique qui dénote de de l'auteur une profonde cor

sujet qu'il a ee

que ce so los oies qui sont les guêpes qu'il faut cherch

No 5590: M. V: J. à Di = Lavoh d'Épernay ei les Lanions le 3

?id Pine

%e

Ministère de l'Agriculture. cations apportées dans les conditions ion du grade d'Officier du Mérite le.

e Ministre vient d'adresser au Prési- de la République, qui l'a approuvé, le

MonstEur LE PRÉSIDENT, suite de la faveur qui s'attache à la

atures s’est multiplié, dans ces der- ‘années, d’une manière considérable, le Gouvernement a dû, à plusieurs re- ses, augmenter le contingent des croix chevalier et d’officier. C’est ainsi que, r les premières, le chiffre primitif .000 à été porté successivement à 000 et à 6.000, quant aux croix d'officier, réées seulement en 1887, leur nombre a

£

être également porté de 360 (chiffre tif) à 460. tuellement, le contingent des croix

_ y aura des décès dans les titulaires _ 40 ocToBrE 1894,

SOMMAIRE

ROMOLITHOGRAPHIE : CYPRIPEDIUM CHARLES WORTHI. CYPRIPEDIUM CHARLESwWORTHL VAR. LOwI

C NIQUE : Au Ministère de l'Agriculture : Modifications apportées à l'obtention du grade d’Officier du Mérite agricole. Exposition fruitière de Saint-Pétersbourg. Circulation de la vigne dans l'Yonne. Les Roses nouvelles mises au commerce en 1894. Les fruits aux Etats-Unis. Les prix d'honneur aux

tions de province. Le transport des fleurs du midi. —Les Pommes et la diphtérie. Lucien Chauré.

es Orchidées : Cypripedium Charlesworthi. Oflo Ballif. Conservation des raisins pour l'hiver. nis.— Les plantes de serres (suile). B. Jag. Types de perfection dans les Poires. Alp. Dachy.

.Crotons : Leur culture. Jules Rudolph. Les Roses de collection. Classification d'amateur (suile). launeau. Les fruits et les fleurs à la £cciété nationale d'Horticulture de France. Jean Katy.

URES NORES : Ataccia cristata. Aristolochia grandiflora. Aloe aristata. Aloe arborescens. Aloe variegata. Jet ee

de ce grade. Mais l'expérience démontre qu'en l'état actuel de la législation les croix qui deviendraient disponibles par suite de décès seraient absolument insuffisantes pour faire face aux besoins, et l'on se trouve amené, ou à augmenier le contin- gent fixé, ou à modifier la législation exis- tante de manière à restreindre les candi- datures. Le premier de ces moyens, s’il offre de grandes commodités, aurait, selon moi, le grave inconvénient de dépré- cier une distinction qui jusqu'ici, a joui dans le monde agricole, d'une haute es- time. Je n’hésile donc pas, pour ma part, à recourir au second moyen, c’est-à-dire à vous proposer, Monsieur le Président, d'apporter un changement aux conditions requises pour être promu officier.

Le décret du 18 juin 1887, qui a institué la croix d'’officier, stipule que pour être élevé à cette dignité il faut compter deux ans au moins de grade de chevalier.

Ce délai pouvait paraître suffisant à cette époque, car le nombre des candidats était alors restreint et, dans tous les cas, il était difficile d'exiger un temps beaucoup plus long, le décret qui instituait des croix d’officier ayant été rendu seulement trois ans environ après la création de l’ordre.

Mais la situation n’est plus aujourd’hui la même. Le nombre des chevaliers dé- passe 5.000, qui sont presque tous candi- dats à la dignité d’officier; et si leurs mé- rites respectifs n'ont pas la même valeur, il en est cependant un très grand nombre

218

dont les titres sont des plus ÉeUEr

La difficulté de procéder, dans ces con- ditions, à des éliminations nécessaires, rend indispensable l'adoption d'une me- sure ayant pour effet de restreindre les candidatures.

-& ai, en conséquence, l'honneur de vous proposer, À Monsieur le Président, de dé- cider qu’à l'exemple de ce qui se fait pour

l'attribution des palmes de l'instruction.

publique, le choix pour le grade d'officier du Mérite agricole ne pourra porter, en principe, que sur des candidats Litulaires de la croix de chevalier depuis au moins cing ans. Il ne pourrait être passé outre à cette règle que pour les cas tout à fait ex- ceptionnels de services extraordinaires rendus à l’agriculture, ou pour les lauréats de la prime d'honneur dans les concours régionaux.

Si vous approuvez la proposition que j ’ai l'honneur de vous soumettre, je Vous serai reconnaissant de vouloir bien revêtir de votre signature le projet de décret ci- joint, préparé en conformité des vues que je viens de vous exposer.

Veuillez agréer, Monsieur le Président, l'assurance de mon respectueux dévoue- ment.

Le Ministre de l'Agriculture.

VIGER.

Exposition fruitière de Saint- Péters- bourg. Le Commissaire général de la section française de l'Exposition frui- tière de Saint-Pétersbourg a l’honneur d'informer MM. les exposants que le jury des fruits d'automne et des légumes frais fonctionne en ce moment, et que le jury des autres produits commencera ses opérations à partir du 22 octobre.

Circulation des sarments (t plants de vigne autorisés dans l'Yonne. Par ar- rêté préfectoral en date du. 17 septem- la circulation des sarments et plants de vigne de toute provenance est autorisée dans toute l'étendue du départe-

bre 1894,

ment de l'Yonne.

grande, ere, “bouton al jaune cuivre rose nuancé rougé

Re cuivre jaune ‘métal 1 orange et pêche au centre, reflet s etombré rose; Louis Lévéq Île pleine, bouton allongé, jau geâtre clair nuancé chamoi 4 doré ; M ne Héloïse Mantin,

incarnat ; M Georges Bo grande, pleine, coloris jaune s jaune orangé; Me Françoi. fleur très srañde. pleine, colori ombrérose, odorante; Ali: Der i saux, fleur pleine, blanche 0 paille; Marquise de Pontoi-P | rose clair, nuancé rose vif et coté: Général Annekoff (hybr. rem) pleine,rouge vermillon foncé nuaï et ponceau. LR Par M. Bruant, horticulteur à. (Vienne) Belle Poitevine, fleurs di bouquets, coloris rose, très odora du Rosa rugosa Regeliana Rosa « ca l a1 hybr. du Rosa rugosa X Bengale rose grande, simple, coloris rose, pl des baies rouges très ornementalk

F5

Les fruits aux États- Unis. partement de l'Agriculture vient de la so de la proies de

dérée comme ayant été ati d06 0 moyenne en ce genre de récolte. Les! font ressortir une PRES a D

avec l'Illinois, le à Ken le li l'Indiuna, New-York et la Virginie. buent pour plus d'un tiers dan:

totale. ut

4. Descriptions des obtenteurs. * °°:

oisseaux de pêches, les États du Texas et e la Géorgie figurant en tête avec un ; _ chifre moyen de 5 millions de boisseaux _ chaque. Les poires ont produit un peu plus de millions de boisseaux, New-York et la alifornie ayant donné le meilleur rende- ment. Les prunes diverses ont rapporté plus de 500.000 boisseaux dont plus de moitié proviennent de la Californie. Dans cet État, on a récolté environ un million de bois- seaux d’abricots. Les cerises ont été obtenues principale- ment dans l'Indiana, la Californie, le Mi- chigan, pans le Kansas et la Virginie. Les prix d' lt aux expositions de province. Coulommiers, le 22 sep- tembre : Exposition très réussie, mais _ contrariée par un temps affreux. _ Les fruits en splendides exemplaires dominent et,si nous enregistrons comme grand prix d'honneur M. Cochet, horti- :4 4 culteur à Suisnes, nous devons une men- _ tion spéciale à l'Ecole Fénelon, de Vaujours, 4 a qui avait probablement la plus importante 4 collection de légumes qui ait été exposée, . 900 variétés différentes,ainsi que 400 varié- _ tés de Pommes de terre et 400 variétés de fruits d'un choix parfait. à _ Cochet exhibait, outre une collection d'Orchidées Odontoglossum Alexandræ, | Harryaum hastilabium, Vanda cœrulea et . Kimballiana (blanc labelle violet), Cattleya Alexandræ Miltonia Moreliana, Stanhopea . oculata, etc., de beaux fruits, et, cela va à sans dire, 318 variétés de roses. Un lot de la variété Maman Cochet a été surtout re- _ marqué; c'est une rose d'avenir. * Sile beau temps s'était mis de la partie, Eug. Delamarre qui, en l'absence, pour - cause de maladie, du dévoué Camille Ber- s à | nardin, s'est donné un mal de diable pour-

_ organiser cette exhibition, eût été aux + anges. Ce que nous n'avons pu admirer, _ par exemple, c'est la collection de trente sé- ries de Jacinthes (sic) signalée par un de nos confrères.

Des Jacinthes en septembre ! Sont-elles hàtives ou tardives?

72 2 F4 DR PEUT

EUR D'RORTICULTURE

219

Le transport des fleurs du Midi. Le Conseil général du Var a émis un vœu très important et qui intéresse au plus haut point le commerce des fleurs.

Dans la séance qui a clos sa session, il a formulé le vœu quele Ministre des Tra- vaux publics obtienne de la Compagnie de Paris-Lyon-Méditerranée qu'elle accorde au transport des fleurs un régime qui as- sure l'existence de l’industrie florale du Var.

Es

Les pommes et la diphtérie. Les journaux médicaux des États-Unis publient une nouvelle qui, si l'expérience la con- firme, sera extrêmement grave.

Un célèbre médecin de Philadelphie prétend être arrivé, à la suite de longues et minutieuses recherches, à découvrir que la diphtérie est occasionnée par une sorte de champignon. Or, il croit avoir retrouvé ce même champignon à la surface de la peau de différents fruits, et surtout des pommes, sous formes de petites taches diversement colorées.

Il cite, entre autres cas, celui d'une famille dans laquelle un certain nombre

de personnes furent atteintes d'angines

diphtéritiques, après avoir mangé des pommes tombées dans un verger, et cela sans les peler ni les essuyer.

Il est vrai, dit-il, qu'il y a beaucoup d'individus qui mangent des pommes dans les mêmes conditions, sans être malades, mais cela vient de ce qu'ils sont plus ou moins réfractaires à la diphtérie.

Il recommande donc de ne manger les fruits, et principalement les pommes, que pelés ou tout au moins parfaitement essuyés. Ce sont là, du reste, de simples règles de propreté que l'on doit toujours suivre, quelle que soit l'opinion que l’on ait de la théorie du docteur.

Musa aurantiàca. Fananier orangé. On vient d'introduire en Angleterre un nouveau Musa, qui croît à l'état spontané dans les forêts du Haut Assam, les bractées sont jaune orangé, et les feuilles d’un beau vert sont minces et allongées.

LUCIEN CHAURÉ.

<

‘signalé la découverte d’une nouvelle espèce remarquable de ce genre si recherché des

séance de la Société royale d’horticulture de . Londres, un vrai bijou qui causa une grande sensation parmi les membres présents à ce e meeting. Cette nouveauté, qui était une vérita-

CRAN NE PS PRET Neue PONTS

.son Hugh Low et Cie de Londres,connue dans

‘avec l'ordre d'en rechercher le plus possible. ‘Une caravane d’indigènes fut organisée et la SR ‘dans un mélange de deux tier

mais la doubs supportéesur un pédona viron 10 centimètres, diffère complète

nos serres. Le sépale dorsal supérieur est orb b culaire eta de 5 à 8 centimètres de lar,

“plus o ou moins foncé suivant les En un fond ne les pétales, qui ressem ETS CYPRIPEDIUM CHARLES WORTHI |

De tout temps, les Cypripèdes ont été nos ‘Orchidées favorites. Depuis un grand nombre d'années nous avons suivi attentivement la «marche ascendante des introductions nouvelles et surtout celle des obtentions hybrides, de plus en plus nombreuses, qui ont pris naissance dans nos serres.

Après l'introduction, en 1892, du magnifique Cypripedium Chamberlainianum, il < s'était écoulé ‘un certain laps de temps sans que l'on eût

notre lt UE et dontle pavillon admirablement veiné de rose pourpré; pu variété maximum, remarquable par l'amp du Ho dorsal supérieur.

Orchidophiles, lorsqu’en septembre 1893, l'an- cienne-: firme Charlesworth, Shuttleworth et Cie vhiles, de Bradford, Angleterre, présentait, à une | qu'aux amateurs de plantes ; elle HÉES

représentée par plusieurs exemplaires k toutes les collections. Mentionnons égaler que les journaux horticoles detous pays en publié des descriptions pleines d’éloges et c partout ce nouveau Cypripède a été ‘senté, il a remporté les plus hautes dis tions. La Société royale d’horticulture d dres lui a décernéun certificat de mérite 41e classe; la Société nationale d’horticulture France, une prime de 1"° classe; la Société partementale d'horticulture de la Seine diplôme d'honneur pour toutun lot, etc., et

Cypr ipedium Charlesworthi nous al

ble surprise, était le ravissant Cypripedium Charlesworthi dont nous publions aujourd’hui la chromolithographie.

Introduit primitivement en Europe d’abord par un petit nombre d'exemplaires, la mai-

le monde entier par les quantités d'Orchidées qu’elle importe continuellement, donna à M. Boxall, un collecteur très expérimenté des Indes orientales, tous les renseignements né- cessaires pour découvrir la localité reculée du royaume de Siam croissait ce Cypripède, !

maison Low ne tarda pas à en recevoir une si | terre fibreuse ou polypode et d’un tiers de sphs grande quantité en parfait état, que ce Cypri- | 8num vivant, le tout reposant sur un bon d pède est maintenant, par son prix modique, àla | nage. Il prospère également bien en serr portée de toutes les bourses, et qu’il pourra pérée ou en serre chaude humide, mais rendre de grands services aux personnes qui | endroit abrité des rayons solaires. L'épog ‘cultivent les Orchidées pour la fleur coupée. de sa floraison est de juillet à novembre et Le mérite essentiel de cette grande et su- { fleurs ont le grand avantage de se con perbe nouveauté consiste dans la forme et la | fraiches pendant plusieurs semaines, + couleur du sépale dorsal supérieur, tout à fait : différentes de celles des autres Cypripèdes

connus et qui, pour cette raison, le rendra fade AQU 2

particulièrement propre aux hybridations:

LE MONITEUR D'HORTICULTURE PARIS

1 & 2,CYPRIPEDIUM CHARLESWORTHI {SiAm). : 3,CYP. CHARLESWORTHI, VAR.LOWI.

Ly a a une dnquantstne d'années, lorsque o os vignes étaient splendides, on avait la récaution de cueillir avec soin les raisics que l'on voulait garder, puis on les expo- sait pendant quelque temps, au soleil sur des claies pour les faire bien sécher; cela fait, on préparait une armoire ou des éta- _gères, sut lesquelles on plaçait une couche e paille bien sèche; chaque grappe de raisin était visitée, on enlevait tous les . grains maculés et on déposait les grappes sur la paille en ayant le soin de les espacer de telle facon, que les grappes fussent isolées. Inutile de dire qu'il fallait choisir un en- droit parfaitement sec et à l'abri dela lu- …. ière. Rangés de cette manière, on puisait _ à pleines mains dans ce Rive jusqu'en _ mars. e- Un autre moyen consistait après avoir

_ cueilli les grappes, à les placer sur des ; ficelles, en les disposant de telle façon, HS fût bien séparée de la sui-

vante : on suspendait ces lianes, comme on

les appelait, au plafond de l'appartement, 4 le plus haut possible. 2% D'autres procédés étaient employés. De- 1 puis quelques années, on conserve le raisin » frais en coupant les sarments porteurs, en » bouchant avec de la cire à greffer ou au- . tre engluement, la partie supérieure et en _ faisant plonger sa partie inférieure dans . une bouteille contenant de l’eau dans la- quelle on a placé du charbon, le tout à - l'abri de l'humidité, de l'air el du jour. s Quelques personnes conservent les rai- * Sins dans le blé, d’autres dans le son: ces : procédés, surtout le dernier, ont du bon; L mais nous préférerions celui qui est usité en Russie depuis longues années et dont . M. Emile Kimpslin, de Moscou, nous donne à la recette.

® On prend des grappes bien saines en

À | ayant soin d'enlever avec les ciseaux tous - les mauvais grains; on les dispose sur un

RTE CP

H AR aULT Ur ;

lit de liège en poudre, dans des tonnelets

légers, un peu plus gros que ceux à bière.

Après chaque couche de raisin, oh doit saupoudrer, avec la poudre de liège, de manière à remplir parfaitement tous les intersticés, ce qui empêche tout contact frottement avec les grappes.

Le raisin, ainsi conservé, dure un an; on l'expédie dans toute la Russie, jusqu'au fond de la Sibérié, par milliers de tonneaux.

Veut-on prendre les raisins ainsi con- servés, on ouvre les tonnelets par la partie supérieure, on écarte la poussière de liège, puis on retire les grappes; il suffit de les secouer, ou de les plonger dans l’eau pouf

les débarrasser de la poussière de liègé

qui adhère aux grains.

Ce procédé nous semble excellent, c'est pourquoi nous engageons à l'essayer : ce qui réussit dans d’autres contrées devrait être utile chez nous.

Quelques esprits grincheux pourraient objecter que la température de la Russie n’est pas égale à celle du midi de la France; mais les vignobles sud de la Russie sont placés dans les mêmes conditions que les nôtres et nous devons ôbserver, que poudre de liège a le grand avantage d'ab- sorber le peu d'humidité qui pourrait ré- sulter de quelques grains avariés, s’il s'en trouvait. Omnis.

LES PLANTES DE SERRE (Suite)

ALOCASIA

Le genre Alocasia est à peine distinct des genres Colocasia et Caladium, avec les- quels il est souvent confondu. Ce sont des plantes ornementales par leur feuillage.

L’Alocasia illustris est remarquable par ses grandes feuilles, puis ce sont tés

A. Jenningsü, aux feuilles vert a mar quées de brun noir. 1

A. Lowii, au feuillage vert foncé à ner- vures blanc d'ivoire et d'un beau violet en dessous.

A. macrorrhisa variegata, feuilles larges, vert pâle, tachées de blanc; 4)

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A. zebrina, à feuilles sagittées d’un beau 4 vert foncé en dessus et luisantes : vert, et zébrées plus foncé. en dessous. Les fleurs, couleur A. Veitchii, rappelle un peu le Lowïü par | - PTTTEN ses nervures saillantes blanc d'ivoire. z à Les Alocasia demandent une serre chaude, humide, et de l'ombrage, au moment du soleil. On les cultive en terre de bruyère tourbeuse. La multiplication se fait par division de la couronne, drageons, boutures de tiges avec racines adventives.

ALPINIA

Arbrisseau à racines tubéreuses, émet- tant des tiges auxquelles sont fixées de grandes feuilles vert foncé. Les fleurs, dis- posées en grappe au sommet, sont irrégu- lières avec un pétale très grand.

Ces plantes, de la famille des Zingibé- racées, se cultivent en bonne serre tem- pérée ou chaude. Dans les grandes serres, on peut les mettre en pleine terre, en sol substantiel et riche en terreau.

La multiplication se fait par division des souches.

Il y a plusieurs variétés : À lpinia nutans, A tricolor, musaïca, macafeana. ARISTOLOCHIA

Les Aristoloches de serre so

ARTOCARPUS plantes grimpantes à tiges sarme

volubiles, produisant des rame bacés qu'on rabat après la floraiso fleurs, énormes, rappellent un peu cc forme, celle des Nepenthès.

Les Aristolochia grandiflora, aux fl solitaires,sont larges de 25 à 30centimèt

ATACCIA CRISTATA [1] © très curieuses, apparaissent en juillet. nr 400

On cultive cette plante comme ll dées de serre chaude, et on la n de rejetons. ve

L’Artocarpus ou Arbre à pain, est un arbre des plus beaux qu'on puisse culti- ver; mais il est si délicat qu’on ne le ren- contre guère que dans les jardins botani- ques et chez les collectionneurs de plantes exotiques. C’est un arbre de serre chaude, aimant une chaleur humide pendant sa végétation de copieux arrosemenis, et un sol perméable.

La multiplication se fait de boutures de branches aoûtées.

L’Arlocarpus integrifolia est originaire des Antilles, son fruit colossal contient aussi des graines alimentaires.

L’A. Cannonü, au fruit également comes- tible, est très ornemental par sa vigoureuse végétation et son beau feuillage pourpre.

x 76

RE 2 et

+ ét ARISTOLOCHIA GRANDIFLORA + C+-

< * , CE TRE —. RAUTEN et longues de 30 à 35; L A. gigas,à gr fleur blanc crème, fleurit en juin; 3 : ce : . —— L’Ataccia cristata est une herbe à feuilles | 5 Guvures de la maison Haage et !

ovales, oblongues, entières, {très veinées, | à Erfurt. se

Ze

tre de

E MONITEUR D'HORTICULTURE

“x ui hocephala à fleur brun pourpre, ornent , convient pour garuir les colonnes des jar- de leur beau feuillage, les treillis des | dins d'hiver.

res chaudes. Les Aloe : Africana, ferox, Cæsia, supra- Pendant la végétation, elle aiment un lœvis, arborescens, atteignent de grandes frais, mais, durant la période de repos, : dimensions. | s craignent l'excès d'humidité. On les Comme variétés de moyenne végétation ultive de préférence en pleine terre. La iltiplication se fait sous cloche en serre

ALOE

Les Aloe sont originaires de l'Afrique; ri

ON Le

ALUË VARIEGATA (1)

signalons : les A. saponaria, mülræfornis, spinulosa, albo cineta, lineata, vulgaris, Soc- cotrina,

Parmi les plantes naines, citons : À. serra, prolifera, variegata, humilis, echinata ser-

ALUEZARISTATA (1)

è plantes qui peuvent vivre à l’air libre. Sous rulata.

notre climat ils se contentent de la serre (4 suivre) à B. Jac. SE froide. Es Es ornementales TYPES DE PERFECTION

LES POIRIERS

Nous n’entendons pas parler ici de la per- fection du fruit seulement, nous voulons examiner dans leur ensemble toutes les qualités des arbres.

Une poire peut être parfaite sous le dou- ble rapport de la beauté et de la bonté, et cependant l'arbre qui le porte ne doit pas se ranger parmi les types de perfection.

Ainsi la poire Doyenné d'hiver bien déve- loppée, arrivée à maturité parfaite est pro- bablement une des meilleures, sinon la meilleure de toutes les poires, eh bien!le Le | Doyenné d'hiver n'est pas un type parfait 3 peuvent être avantageusement placées dans parce que l'arbre est frileux, parce qu'it ne le conservatoire. L'Aloe ciliaris, aux jolies | Lrospère pas dans tous les sols et sur tous De roue brillant, qui croitrapidement, | es sujets ni sous toutes les formes. En tel. endroit, dans des conditions propices, il produit avec'abondance ses incomparables

ALΠARBORESCENS (i)

5 1. Gravures de la maison Haage et Schmidt d'Er- ° furt,

Ce Maine :

EU

ne donne que des poires petites, tavelées fendues, impropres à la conscmmation. Et

le Passe-Colmar, cette autre poire hors-ligne

lorsque l'arbre est cultivé en terrain argilo- calcaire,ne devient-elle pas presque insipide si la terre est un tant soit peu froide et acide ?

Nous pourrions multiplier ces citations, nous pourrions citer le Peurré Rance (Har- denpont) qui est certainement une poire égale aux deux premièressi elle est récoi- tée sur un vieil arbre désévé, tandis qu’elle vaut peu de chose si elle a été produite par un jeune arbre vigoureux; le Peurré d'Hardenpont, cette poire exquise qui a été surnommée le Glout-morceau mérite ce ti- tre si Le fruit provient d’un arbre franc,sur un cognassier il n’en est plus ainsi.

Contentons-nous de ces exemples et con- venons que parmi les centaines et les cen- taines de: variétés de poires, il y en a bon nombre d’exquises, mais que,malgré cela, les types de perfection ne sont pas com- muns.

-1l en existe, en effet, mais ils sont rares vraiment, car de toutes les observations que nous avons faites depuis plus de vingt- cinq ans, tant dans nos propres cultures que dans celles d’autres personnes, nous n'avons pu accorder le titre de {ype de toute perfection qu'aux variétés que nous allons nommer ! Dans toutes les situations, dans tous les sols, sous tous les climats (où peut se cultiver le poirier, naturellement), sur franc ou sur cognassier, sous toutes les formes à haute ou basse tige, en plein air ou contre le mur, toujours et partout, ces poiriers donnent des fruits de première qualité, d'une bonté capable de satisfaire le palais du plus délicat gourmet.

Nous en donnons la liste par ordre de maturité :

Beurré Giffart, maturité juillet-août.

2 Bon-Chrétien William's, maturité août- septembre.

Beurré Hardy, maturité SepEnUrEE octobre.

4 Louise Bonne d'Avranches, maturité septembre-octobre,

, Dates ailleurs, il en est tout Otis b 114

Re NE RE A T2

Beurré Dune, maturité novembre.

Do fr. du ce maturité ee novembre. 5,4

mars.

10° Den d'Alençon, mars- avril. _I'importe donc de faire figurer c variétés dans tous les jardins; et t heur

a fruits, et en grande Ron qui ne nuit pas, au contraire. | ALPTHONSE DacnY,

Jardinier. Nu

LES CROTONS

LEUR CULTURE

Il serait bien difficile de s pli D pourquoi aujourd'hui l'on voit si. per dans nos serres, ces euphorbiacées su er- bes, dignes rivales des Caladiums et de Bégonias, et comme eux l’une des pl belles œuvres de l'horticulture contempo= raine. Qu'on se représente des arbust è vigoureux et élégants, aux feuitles rev tant toutes les nuances possibles du ve du blanc, du jaune et du rouge, ces nua ces elles-mêmes se disposant tou les manières possibles sur le limbe, po former un contraste d'autant plus frappe que lesfeuilles présentent aussi une inf nité de formes ; tantôt larges, amples tôt, au contraire, longues comme des bans, toujours remarquables à quelqu titre que ce soit : originalité ou beauté.

Une des raisons qui fit peut-être | ber dans l'oubli injuste sont de nos jo ces admirables végétaux,résidédans la d culté de mener à bien leur culturé et d tenir un résultat répondant aux espérant

MULTIPLICATION

On multiplie les Crotons. pa bouturage et le semis. Le premier. m de reproduction est seul mis en

eur pour perpétuer et propager les èces ou variétés ; la multiplication par a

a

se mis n'a lieu que très rarement. Ces

me individu, l'époque de la floraison de chacun des sexes n'étant pas très régu- lière, il résulte qu'il est difficile d'obtenir

ee Disons en passant que cette qualité de * plante monoïque est cause du nombre < ‘incroyable d'espèces ou variétés connues x de. nos jours, parce que la fécondation # croisée est rendué par ce fait extrêmement _ facile.

…_ Nous nous abstiendrons donc de parler lu semis, qui ne peut avoir aucun intérêt aux yeux des amateurs, pour commencer la description de lamultiplication par bou- ures.Le bouturage des Crotons sepratique néralement, et avec le plus desuccès,du ois de novembre en mars. Nous préférons encore ne bouturer que vers la fin de jan- wier, les journées étant plus claires ; or, la mière est indispensable à la vie et à la nté de toutes les boutures.

Les boutures doivent être prises sur des rameaux de l’année, vigoureux et bien ains, non étiolés, maisau contraire garnis feuilles. On les coupe à 4-5 centimètres, au point le bois commence à s’aoûter gèrement, sous un nœud. Elles doivent être d'une propreté exemplaire, pour ne - donner aucune prise aux insectes nuisibles i abondants sur ces plantes. La section doit être bien nette. Ilest inutile de retran- cher des feuilles aux boutures; celles-ci contiennent assez de sève pour pourvoir à eur nourriture jusqu'au moment elles »mmencent à former des racines.

_ Ilest indifférent de bouturer en godets ou en pleine terre en serre, dans de la

“de bois, ou même du sphagnum vivant; ces différents moyens, si l’on a une col- lection entière àreproduire ou une grande quantité à multiplier, nous recommandons celui qui consiste à opérer dans le gravier

de bruyère rendue très sableuse, ow du

es étant des végétaux monoïques, t-à-dire à fleurs unisexuées sur le

- terre de bruyère, du gravier, de la sciure

sphagnum, est obligatoire pour les espèces à grand feuillage, qui ne peuvent tenir sous un châssis dont la hauteur est res- treinte. De toute manière, ces boutures doivent être tenues à l'étouffée. On doit lier Les feuilles ensemble. Sitôt les boutu- res faites et placées, toujours en pleine lu- mière à cette époque de l’année les rayons solaires étant extrêmement rares leur influence n’est pas à craindre on les bassine fortement, de manière à bien mouiller le sol dans lequel elles sont pla- cées. ;

Les soins à venir consistent en une grande quantité de bassinages, légers il est vrai, mais souténus régulièrement tous les jours, aussi nécessaires pour pré- server les boutures des insectes que pour conserver un air ambiant humide. Les boutures en pots ne doivent pas être si souvent arrosées que celles faites dans le DU l'eau des bassinages descendant jusqu’au sol qu'elle abreuve COnHAUSISS ment. C'est ici que semontre l'utilité d’un bon drainage qui laisse écouler le trop plein d'humidité préjudiciable: aux boutures: Le gravier doit être arrosé tous les jours de manière à entretenir une humidité suf- fisante au développement des racines.

Celles-ci apparaissent ordinairement au bout de quinze jours ou trois semaines, quelquefois davantage, selon je plus ou moins de chaleur de fond donnée aux bou- tures, et qui, chez nous, atteint 28 ou 30° à l'intérieur des châssis ou des cloches.

1l résulte de ces faits, que pour bien réussir il. faut octroyer aux boutures ces trois agents: chaleur, humidité, lumière ; l'un est aussi indispensable que l’autre.

Sitôt les boutures reprises ôn doit délier leurs feuilles et empoter en godets de 5 centimètres celles faites dans le gravier, cendre, sciure, sphagnum. On laisse ces dernières quelques jours à l’étouffée, de manière à ce qu'elles forment de nouvelles racines pour s'établir dans le godet.

Juzes Rupozpr, Au jardin botanique de Lilles

(A suivre).

ue

LUTTER OPEN Mont trie + 226 LE MONITEUR ee _

LES ROSES DE COLLECTION

CLASSIFICATION D’'AMATEUR (Suite.)

Mais il en est tout autrement.

En effet, si nous comparons entre eux les rosiers que nous avons nommés tout à l'heure, en les opposant, nous voyons que s'ils se rapprochent plus ou moins par le port, le feuillage ou les organes de Ia fleur, ils se distinguent absolumeni par l’armure :

Les uns hétéracanthes,

Les autres à aiguillons plus ou moins nombreux mais sensiblement égaux.

Or, nous l'avons vu, les R. Galliques et R. Indiens sont séparés, au premier chef, par les mêmes différences, à tel point que la seule vue de l'armure permet de les re- connaître, sans aucune chance d'erreur, en tout état de végétation :

Chez les R. Galliques : des rameaux généralement très chargés d'aiguillons dissemblables, de soies et de glandes;

Chez les R. des Indes : des rameaux à aiguillons forts, distants, égaux, sans soies ni glandes.

La division de nos Hybrides n'est-elle pas dès lors parfaitement justifiée?

Nous la reprendrons donc, en substi- tuant seulement à la désignation « Hybri- des de Portland » celle de « Hybrides Galliques », en raison de la pluralité des rosiers de ce type qui ont pu concourir à leur production.

SI Hybrides Galliques.

Caractères généraux : _ Rameaux : érigés, en buisson touffu, régulier, plus ou moins chargés d'ai- guillons de force variable, entremêlés de soies et de glandes pédicellées ;

Feuilles : par 5-7 folioles, d'un beau vert, fermes, souvent un peu gaufrées, glabres en dessus, mais d'aspect ridé, chagriné;

Fleurs : grandes, pleines, très bien faites, variant du blanc nuancé au rouge sombre

pales foliacés, glanduleux. Malgré leur séparation des Bourbon et de Noisette, les rosiers de

rences plus marquées que dans les groupes. ;

C'est ainsi qu’au point Ge vue de l'armure, on observe : |

soyeuses, ou également gland Rhin et mn AS L

Rs parfois rares; les an verses dimensions et formes : gr

comprimés ‘et dilatés à la base, arqués ou crochus. _Ges particularités pourraient servi

dont la dernière formerait le passage Hybrides Galliques aux Hybrides de! bon. Mais ces subdivisions compli raient très inutilement notre classe Il sera beaucoup plus pratique d'ir un certain nombre de formes qui pi être prises comme types. Nous les rons, suivant la force de l'armure. les variétés les plus anciennes et e temps les mieux connues:

Duchesse d'Orléans, Madame Jacques Laffitte, La Reine, Président

Cardinal Patrizzi, Soiteniet de la Be d'Angleterre, Baronne de Rothschild

néral Jacqueminot, Maréchal Vailla Eugène se Baronne Pie , Ju

André Leroy. 3 L'observation de ces variétés just le rattachement de toutes les suivantes Abbé Bramerel, Abel Carrière, 4 von Humboldt, Alphonse Soupert sace-Lorraine, Ali Pacha Chérif, 2

exiel, , Anna Be Diesbach, Antoine Du-

Die de Lyon, Auguste Mie, Belle Fille du Printemps, Belle Normande, pe

1er Gloire de Ducher, RS de Bourg- la-Reine, Glory of Cheshunt, Glory of Wal- tham, Heinrich Schultheis, Aer Majesty, -Hortense Mignard, Jacob Péreire, James . Dikson, Jean-Baptiste Casäti, Jean Goujon, k - Jean Liabaud,-John Bright, John Laing, Julia Dymonier, Juliette Halphen, La- motte Sanguin, l’Aurore, l'Éclair, Léon Say. Léon Renault, l'Espérance, Louis XIV, . Louis Spath, Mabel Morisson, Madame - Bernutz, Madame Boutin, Madame Cé- sar Brunier, Madame Charles Crapelet, . Madame Charles Meurice, Madame Char- les Verdier, Madame Chirard, Madame . Coulombier, Madame Desbordeaux, Ma- dame Domage, Madame Eug. Frémy, Madame Furtado-Heine, Madame Gabriel - Luizet, Madame Georges Vibert, Madame Hélène de Luesemans, Madame Laurent, _ Madame Louis Lévêque, Madame Mantin, Madame Marie Cirodde, Madame Marie _ Closon, Madame Marie Manissier, Madame

Marie Rœderer, Madame Marius Cote, TES Madame Montet, Madame Prosper Lau- gier, Madame Renard, Madame Rival- …_ Vèrne, Madame Rivers, Magna Charta, ._ Marguerite Jamain, Marquise de Boccella, Mère-üe saint Louis, Merveille de Lyon, Mistress Jowitt, Mohrenkünig, M. Bon- cenne, M. Loriol de Barny, Palais de _ Cristal, Panachée d'Angers, Paul Ney-

ron (1), Perle de Spont, Pierre Notting, : Prince Camille de Rohan, Princesse de Galles, Princesse Marguerite d'Orléans, 2 Professeur Chevreul, Prudence Besson, Queen Victoria, Reine Mathilde, Rep es des Violettes, Rembrandt, René Daniel Richard Smith, Rosa Bonheur, Sœur des 4 anges, Souvenir d'Auguste Rivière, Sou= * venir de Charles Montault, Souvenir de David d'Angers, Souvenir de Julie Gonod, Souvenir de Laffay, Souvenir de Victor: Emmanuel, Théodore Liberton, Thérèse

Levet, Triomphe d'Alençon, Triomphe de l'Exposition, Ville de Saint-Denis, Violette

Bouyer, W. Griffith, White Baroness, Xavier Olibo. 1144 (A suivre). MARCEL FAUNEAU, à Vice-président de la Société d'horticulture

de la Sarthe. . 36

(820) +

LES FRUITS ET LES FLEURS

A L'EXPOSITION DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE D'HORTICULTEURE DE FRANCE

Le 4 octobre, par un temps déplorable, s'est ouverte l'Exposition que la Société nationale d’horticulture de France a tenu en son hôtel, rue de Grenelle, pour donner satisfaction aux arboriculteurs.

L'ensemble, au point de vue des fruits, était admirable, rarement, croyons-nous, il a été donné de voir des fruits aussi gros et aussi beaux. d

Malheureusement, et nous ne cesserons de le répéter, l'emplacement est toujours . de plus en plus défavorable ; les produits : sont serrés, disséminés dans trente-six salles, couloirs obscurs, etc., et faute, de place, on est obligé de restreindre les de- mandes des exposants; il faut absolument que la Commission avise à trouver un autre emplacement pour les Expositions partielles etsurtout pour celle des Chrysan-

F

1. Cette variété paraît assez incertaine au premier abord ; en l'examinant attentivement, on verra qu'elle se FU par son bois soyeux-glanduleux, parsemé de quelques gros aïiguillons à Duchesse d'Orléans, aussi directement que Ant. Mouton et autres simi laires,

298

thèmes qu'il sera fée de tenir + |

Le public aussi se lasse des Expositions au Siège de la Société.

Il y a des membres actifs et intelligents dans la Commission (ce n’est pas pour M.S... que nous disons cela) qui sont désireux de voir cet état de choses changer, il n’y a qu’à chercher et à trouver.

Le prix d'honneur, objet d'art du Mi- nistre de l'Agriculture, a été accordé cette année à un amateur, M. Panhard, proprié- taire au château de Grignon près Choisy- le-Roi.

On ne peut rien rêver de plus beau et de mieux soigné que ses Reinettes du Canada, Callevilles, Duchesses, Beurrés, etc.

Nous avons eu occasion de visiter, à son début, le magnifique jardin fruitier que M. Fauquet de Corbeil, créait pour

M. Panhard et la suite a répondu à ce que nous en attendions.

C’est une grande satisfaction pour un amateur qu'un semblable résultat et cela devrait engager d’autres propriétaires à imiter cet exemple.

Puis viennent MM. Baltet de Troyes avec de remarquables collections de Poires, Pommes et Fruits à cidre.

Assurément le jury devait être composé

de maliculteurs et non de piryculteurs, car la collection de pommes a été plus récom- pensée que la collection de poires et pour- tant!!! il est vrai qu'il y avait de gros fruits parmi les Pommes (pour la salle à manger), Grand Alexandre, Calleville Saint- Sauveur, Belle de Pontoise, Reinette du Ca- nada, Sans pareille de Peasgood et pour- la cuisine Pomme d'Eve et Belle Dubois. Voici encore Affriston et une nouveauté Baron de Trauttenberg puis,recommandées par l’exposant P. de Sermoise, gros fruit rouge strié, P. de Geai, grosse rouge, Pomme ananas, petit fruit rougeâtre et en Pommes russes Candile sinuple, petite al- longée, rouge vif sur jaune,et Antonowska, petit fruit jaune, etc.

Une chose nous chiffonne : Pourquoi le programme de l'Exposition ouvre-t-il un concours pour les fruits inédits provenant du semis de l’exposant, et à juste raisonil ajoute que ces fruits seront examinés,

LE Mont! Eur D

[| pliqué. Un exposant, M. Ernest :

"

Cà, c’est bien Mais RUE cela n’a-t-il pas été

obtentions nouvelles, on lui déc oche. Fe grande médaille A CA UeSS base

pas qui peuvent mériter une médu e d’or.

Daliéts pour les semis de feu Tobraeie l posant en est tellement surpris lui-mê que pour un rien, ilprierait notre directe de protester en son nom; excès de tit dité quoi!! >

Comme poires nouvelles, dont le mêr exposant nous dit le plus grand bien, gualons : pour maturité actuelle : Di teur Hardy, fruit assez gros, rond, jau Docteur Déporte,rond,jaune ; comme frui tardifs : Dr Joubert, Le Lectier, Marie B noist, Me Dupuis, Doyenné Boisselot. Puis

de cide là, Doyenné du Comice panaché, Du=

chesse d'Angoulême panachée, Enfant nan tais, ainsi qu’une toute nouveauté, semis de Tourasse, nommée Zva Baltet, gros fru presque rond, à peau jaune carminé: sans oublier une Marguerite Marillat, provenant de la greffre d’un bouton fruit et pesant 1.080 grammes. Las Après les fruits, ce sont les Bégonias qui font un effet merveilleux comme coloris et largeur de fleurs, beaucou de fleurs simples, striées et panachées, puis une nouveauté, à fleurs pue commençant à panacher. Une autre curiosité s'est produite sur les 5 fleurs d'un Bégonia rouge simple, qui +, porte sur le milieu des pétales des excrois- sances découpées, formant comme u petite houppe.

(A suivre) JEAN KATY.

(Le

L * n DR “SET

Los

Au Ministère de l'Agriculture. Le oncours général agricole pour 1895 se tien-

au Palais de l'Industrie, à Paris, du lundi 11 au mercredi 20 février.

lture fruitière et d'ornement, aux fruits et aux légumes frais.

Pxposition fruitière de Saint-Pétersbourg.

Les membres français qui composent le

mencé ses trayaux le 22 octobre, ont été

- désignés comme sui :

Fruirs Frais : MM.Honoré Defresne, pé-

iériste, à Vitry (Seine): Martinet, com- missaire adjoint. Lécumes Frais: M. Pail-

ture de Montreuil; Fontaine, négo- Giant à Paris. Vins, CIDRES ET PoIRÉs : MM. Jouinon, négociant à Paris: Surcouf,

neuf. HOUBLONS ET PLANTES MÉDICINALES : M. Albert Duval, à Boisminard. GRAINS, RAINES, etc. : M. H, de Vilmorin, à Paris. ARBRES DRESSÉS DE TOUTES FORMES

D 25 OCTOBRE 1894.

LE MONITEUR

__ D'HORTICULTURE

È résident du comice agricole de Château-

SOMMAIRE

NIQUE : Au Ministère de l'Agriculture : Le Concours général agricole pour 1895. Jury de l'Exposition uitière de Saint-Pétersbourg. Ecole nationale d'Horticulture de Versailles. Admission des élèves.Céanothe fleurs blanches doubles. Congrès international d’Horticulture en 1895. Exposition universelle de 1900. oses nouvelles mises au commerce en 1894. Expositions pour 1894 et 1895. Lucien Chauré. Travaux du mois de Novembre. Jean-Ernest Chauré. Les Roses de collection : Classification d'amateur (suite it fin). Marcel Fauneau. Les plantes de serres (suite). B. Jag.— Horticulture : De l'hivernage des Camel- s. Em. Poiret. Les Crotons (suile et fin). Jules Rudolph.— Les Orchidées: Les Cypripèdes. 0. Ballif. Les fruits et les fleurs à l'exposilion de 11 Ecciété nationale d'Horticulture de France (suie et fin). an Katy. Arboriculture : La plantation des a-bres fruitiers en butte. À. Desprez, I 'istribution des récompenses à la Société départementale d'horticulture de la Seine. Oflo Ballif. Bibliographie. onnaissances utiles. —Petite Poste. Les Catalogues reçus.

GRAVURES Noires : Agave Verschaffelli. Agave Victoria Reginæ. Agave Sihotti.

MM. Vitry, vice-président de la Société nationale d'Horticulture de France, à Mon- treuil ; Abel Chatenay, secrétaire général de la Société nationale d'Horticulture de France, à Vitry; Barbier, à Orléans.—Ourirs ET MACHINES : M. Forgeot, négociant à Paris. —. LITTÉRATURE ET LIVRES TECHNIQUES M. Maxime Cornu, professeur au Muséum d'histoire naturelle.

Ce

Ecole nationale d’horticulture de Versailles :

Les examens d'admission à l'École natio=:

uale d'horticulture, ainsi que le concours pour l'obtention des bourses, ont eu lieu à Versailles les 1% et 2 octobre devant un jury nommé par le Ministre de l'Agricul- ture et composé de M. Nanot, directeur à l'Ecole, président; M. Truffaut, vice-prési- dent de la Société nationale d'horticulture ; M. À. Chatenay, secrétaire général de la même Société et MM. Lafosse et Petit, professeurs à l’école. 91 candidats s'étaient fait inscrire dont 59 demandaient des bourses. 56 de ces jeunes gens, originaires de 40 départements, ont été admis en année. Le nombre des élèves de 2 an- née étant de 41 et celui des élèves de année de 27, l'effectif comprend actuel- lement 124 élèves qui suivent les cours. Ce brillant résultat s'explique par les situalions très honorables et lucratives

qui ont été obtenues par les anciens élèves.

Parmi ceux-ci, en effet, 11 sont actuelle-

ment chefs et sous-chefs de culture au .

Muséum de Paris; 3, directeurs d'école

230

——_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—————— d'horticulture en Italie et en Autriche; 12, directeurs de jardins botaniques ; 5, di- recteurs de jardins d'essais dans les colo- nies françaises ; 5, architectes paysagistes; 4, directeur de journal horticole; 8, chefs- jardiniers pour les promenades et planta- tions de nos principales villes de France; 11, professeurs d'horticulture; 15, chefs de pratique dans nos écoles nationales ou pratiques d'agriculture; les autres sont

_ horticulteurs, pépiniéristes, marchands grainiers, etc.

Malheureusement la marche progressive de l'Ecole va, malgré tous les efforts de la direction, se trouver forcément arrêtée par l’exiguité des locaux. Dans les jardins, dans les serres, la place ne manque pas pour donner l'instruction pratique horti- cole. Mais il faudra songer à agrandir les salles d'étude, les salles de cours, et con- struire un amphithéâtre dans lequel la to- talité des élèves puisse être réunie pour entendre les cours et les conférences.

Une grande question que nous voudrions aussi voir discuter, au Ministère de l'Agri- culture, c’est la création d'un internat pour les élèves n'habitant pas la localité

ou n'y ayant pas de relations. Pour les

boursiers peu aisés cela aurait un grand intérêt et aussi pour les familles qui, de loin, envoient teurs enfants.

On pourrait, en tous Cas, essayer par l'internat facultatif, et on jugerait si on doit lerendre obiigatoire.

Candidats qui ont subi l'examen :

4, Mathiaud (Allier); 2. Nomblot (Saône-et-Loire); 3. Molland (Seine-et- Oise); 4. Behagnon (Ardennes); 5. Meigne (Yonne); 6. Ranvier (Cher); 1. Lesourd (Yonne); 8. Ravet (Seine); 9. Cajon (Seine-et-Marne); 10. Rouillaux (Seine-et-Oise); 11. Sani- tas (Puy-de-Dôme); 12. Duval (Seine); 13. Puyjarinet (Gironde) ; 14. Laya- doux (Puy-de-Dôme); —15. Celié (Dordo-

gne); 46. Lemoine (Seine-Inférieure); 17. Dupau (Ardèche); 18. Chasset (Cher); 19. Cavalier (Sarihe) ; 20. Petit (Somine); 21. Lamotte (Orne);

22, Pinet (Seine-et-Oise); 23. Dieu-

LE MONITEUR D'HORTIGULTURE

donné (Ardennes); 94. Paquet : 4 Marne); 925. Lemaire RL = Biétry (Meurthe-et-Moselle); - 27, tiste (Meurthe-et-Muselle) ; 28. (Sarthe); 29. Cartier (Côte- -d' r); == 30. Laumonnier (Seine-et-Oise); Pomès (Hautes-Pyrénées) ; 2 boulet (Doubs); 33. Marchal) (\ losge 34. Leloutre (Manche); di neau ue 36. Mauriceau (

non JA. Gaschcreau (Indre-e a LOUE Roger (Aube); 43. Bourget 44, Jacques Kohn (Turquie); = ! Eckert (Seine); 46. Nicolas (Oise 47. Monnier (Seine-Inférieure); Faure (Haute-Vienne); 49. Jacqu (Vaucluse); 50. Genest (Rhône); 4 Gaislin (Ille-et-Vilaine); 52. Chou (Seine-et Oise); 53. Lassias (Sein 54. Carlot (Cher); 55. Ducharlat (Al 56. Bernard (Meuse); 57. Giraud lier); 58. Subira (Haute-Garonn 59. Galopin (Cher); 60. Cinquin (! et-Loire); —- 61. Santelli (Seine); —62 ziot (Cher); 63. Peltier (Loire rieure); 64. Durieux (Haute-Vi 65. Cierq (Yonne). re

RTS

AR

Candidats admis en vertu de leurs

66. Alazraki (Turquie); 67 : (Aube); 68. Bruis-Lavergne (Rh 69. Despinoy (Nord); 70. Gourre dre-et-Loire); 71. Guichard (Meur Moselle); 72. Lalaurie (Lot-et-Gar —_ 73, Lefort (Sarthe); 74. Luc (| et-Moselle); 75. Moser Marcel (S Oise) ; 76. Moser René (Seine: 77. Potage (Seine-et- Oise) Roux (Seine); 19 Verneuil H

Vienne).

présentés.

_ Céanothe à fleurs blanches bles. Les journaux américains signalent la floraison, à l'Arnold Arbo tum, de Boston, d'un Géanothe à de

| es d'un res bel effete et très

<S

-D à rôle de la ne - dans les t des remèdes à apporter à la

Du greffage de la pomme de terre. es appareils à employer pour le

age à eau onde: 5 À quoi attribuer la diversité du

Des récompenses, consistant en mé- rs mémoires. | personne peut se faire inscrire e du Congrès, en s'adressant au ent. Il n’est perçu aucune cotisation.

osition universelle de 1900. gramme de l'Exposition universelle doit se tenir à Paris en 1900, a classé culture et l’arboriculture au huitième

HUITIÈME GROUPE Horticulture et Arboriculture.

CLASSE 43 Matériel et procédés de l'horticulture et de l'arboricullure.

Outils de culture du jardinier ei du pépi- niériste : bêches, pioches, houes, tondeuses de gazons, rouleaux. Outils pour la taille, la greffe, la cueillette, l'emballage et le transport des produits ; serpettes, greffoirs, échelles, etc. Tuteurs. Appareils d’arro- sage.

Appareils et objets pour l’ornementation des jardins; vases, pots, chaises, bancs, jets d'eau, étiquettes, etc.

Serres avec les accessoires; appareils de chauffage ; paillassons, etc.

Serres d'appartement.

Aquariums pour plantes aquatiques.

Architecture des jardins : plans, dessins, modèles, livres, tableaux, etc.

CLASSE 44 : Plantes potagères.

Plantes potagères de grande culture, légumes des jardins maraîchers : pommes de terre, choux, carottes, raves, radis, piments, artichauts, champignons de cou- che, cresson, etc. Spécimens à l’état frais.

CLASSE 45 Arbres fruitiers et fruits.

Espèces et variétés. Arbres de plein vent; arbres en espalier.

Spécimens des produits de la grande culture (vergers, orangeries) : pommes et paires à cidre; cerises; prunes; oranges; citrons ; amandes; noix; etc.

Spécimens des produits de la culture des jardins : fruits de plein vent ; fruits d'espa- lier. Espèces et variétés nouvelles.

CLASSE 46 Arbres, arbustes, plantes et fleurs d'ornement.

Arbres d'ornement en francs de pied. Arbres tiges, greffés.

Arbustes et arbrisseaux d'ornement à feuilles caduques ou à feuilles persistantes.

Plantes de parc; plantes de jardin.

tiges, élevés d'ornement en

a ————————_———————pZEaEEE

LE MON

Végétaux herbacés de pleine terre; dahlias, chrysanthèmes, etc.

Massifs et corbeilles de fleurs. Bouquets de fleurs naturelles.

CLASSE 47 Plantes de serre.

Spécimens de culture usités dans les divers pays en vue de l'utilité ou de l'agrément.

Cultures forcées de légumes et de fruits : spécimens de produits obtenus.

Espèces et variétés cultivées pour l’orne- ment : plantes de serre tempérée,; plantes de serre chaude.

CLASSE 48 Graines, semences et plants de l'horticullure el des pépinières. Coliections de graines et semences de légumes. Plants d'arbres francs ou ot.

REA

Roses nouvelles mises au commerce en 1894 (1). Par Me Vve Jh, Schwartz, rosiériste, 7, Route de Vienne, à Lyon : Me J.-F. Triévoz (thé), fleur pleine, jaune saumoné nuancé aurore etnankin;=—=/Æaron de Saint-Albe (hybr. rem.), fleur imbriquée autour, chiffonnée au centre, rouge cra- moisi velouté nuancé pourpre et groseille, très odorante ; M. de Syras, fleur grande, solitaire, rose vif carminé éclairé rose nacré. .

Exposition pour 1894 et 1895. Orléans, novembre. Exposition spéciale de Chrysanthèmes. Pordeaux, de mai à novembre, treizième exposition univer- selle, organisée par la Société philomati- que de Bordeaux. Section IV : Agricul- ture. division : Horticulture. Groupe 16, classe 51 : serres et matériel horticole. CI. 2 : flore ornementale; Cl. 53 : graines et plantes potagères; CI. 54: fruits et ver- gers; pépinières. S'adresser au secré- tariat général, 2, cours du XXX Juillet, à Bordeaux.

LUCIEN CHAURÉ,

1. Descriptions des obtenteurs,

et lestrous pour les nel aussi attendre pour planter, ls F beaux jours de février, dans 118 sableuses et jusqu’en mu I terres fortes et froides; si on plan tôt le chevelu pourrirait, ce qui : rait toujours un retard dans On peut déjà commencer à arbres très faibles, mais il n’est] de se presser, on commencera ( é plus âgés et par ceux qui. a leurs feuilles. | NS Dès que les premières gel | apparaîtront, on devraenterrer on liera toutes les branches, avec « on les couchera et on les fixe ou dans de petites tranchées av chets, puis on les recouvrira de ne les relever qu'au printemps. JARDIN POTAGER On terminera la plantation et des asperges, on buttera les : céleris. On sémera en pleine ter” mâches comme salade d'hiver. On coupera les Choux- fleurs du mois, on choisira un temp on les conservera dans une,serre une cave aérée et sèche. Les mortes sont ce qu'il y a de mi conserver les pieds des AFUCRUS plantes gelables. # Aux premières gelées, on pose ches sur quelques toufles d d'Oseille et sur la Chicorée fine. On commencera les plantes

lise avec les Less en les ui est d’une culture très facile; on dans une terre ordinaire si bêchée comme on le fait pour gros légumes. #

On labourera à la bêche les ter nées à la plantation des choux, ce se ue à la fin de ce Mois ES les

étiolée (Barbe de capucin), on ‘es LV | a

ee

TA

s bordures d'Oseille, on montera des coucl 1es. à primeurs pour forcer des Radis roses el L'des blancs et des Laitues hs et 8 te. ÿ ; JARDIN D'AGRÉMENT

fr 4 F4 “Tee et on arrachera les tu Dproules avant les grands froids pour les

ë pe in Déners la fin de la floraison des 2 _ Chrysanthèmes en pleine terre. “ÿ On dédoublera les touffes anciennes des

# n Scrachiora les tubercules 1e Bégo- n as, on les laissera bien sécher dans un

Dent la pourriture plus que (one les autres tubercules.

_ Les Glaïeuls, bien que craignant peu la jourriture, devront aussi être conservés ans un endroit très sec et très sain.

_ On arrachera, à racine nue, les Fuchsias ui sont en pleine terre, en supprimant

ne es empotera dans des pots relativement tits, ils attendront dans un endroit

terre aux racines et on les laissera bien goutter avant de les rentrer, puis on ne es arrosera pendant F a que uns

. On empotera un pied de chaque variété des Chrysanthèmes qu'on voudra multi- | prier au PRE: on marquera sur l’éti-

quette, la couleur et la taille : on le fera aussi pour les Dahlias,

On débarrassera les Lauriers et les Oran- gers des Kermès qui sont attachés sous et même parfois sur les feuilles ; on emploiera pour cela un pinceau en poils de sanglier coupés très courts.

SERRES ORANGERIE CONSERVATOIRE

On arrosera très peu et on donnera de

l'air tant que la température ne descendra

pas au dessous de zéro. JEAN-ERNEST CHAURÉ.

se

LES ROSES DE COLLECTION

CLASSIFICATION D'AMATEUR (Suite et fin.)

SI

Hybrides de Bourbon.

Intermédiaires entre les Hybrides Galli- ques et les R. de Bourbon, ces rosiers se distinguent des précédents par :

Leurs rameaux, armés d'aiguillons plus ou moins forts et nombreux, mais sensiblement égaux;

Leurs feuilles largement développées, plus lisses ;

Leurs fleurs, ordinairement plus remon- tantes, à pédoncules allongés et ovaires plus détachés.

Variétés :

Albert La Blotais (1), Alexandre Dupont, André Leroy, Anicet Bourgeois, Anny Wood, Appoline Foulon, Baron Gonella, Benoît Comte, Bernard Verlot, Calliope, Captain Christy, Colonel Félix Breton, Colonel Foissy, Comte Bobrinsky, Céline Touvais, Charles Lefebvre, Docteur Andry, Docteur Jamain, Docteur Pasteur, Duc d'Aumale, Duc de Beaujolais, Duc d'Édim- bourg, Duchesse d'Ossuna, Dupuy-Jamain, Émile Jourdan, François Arago, Hip. Ja- main, Général Washington, Georges Simon, Gloire des Rosomanes, Gloire Lyonnaise, Henriette Mathieu, Jean Leliè-

2

4, Variété de Pernet 1887,

vre, Jules Barigny, John Hopper, Lord Raglan, Lyonnais, M°° James Hennesy, M”° Victor Verdier, M": Marcel Fauneau, M: Normand Neruda, Maurice L. de Vil- morin, M. Fillion, Orgueil de Lyon, Prince de Waldemar, Æévérend D'Ombrain, Sou- venir d'Adolphe Thiers, Souvenir du doc- teur Jamain, Victor Hugo, Victor Verdier.

$ IIL Hybrides de Noisette.

Ces hybrides ont pour forme ancestrale la jolie rose Prudence Rœser, obtenue par M. Rœser en 1840.

Ils <e rapprochent des R. Noïsette par leurs fleurs, à tube calicinal étroitement ovoïde, duveteux, sur pédoncules effilés, réunies en bouquets souvent très fouruis :

Feuilles, par dies, lisses;

ane plus ou moins aiguillonnés, soyeux et glanduleux.

La pubescence des ovaires est un trait particulier qui permet de distinguer plu- sieurs variétés de cette série de certaines roses de Bourbon qui fleurissent aussi en corymbes comme : « Acidale, Desprez, Reine de l'Ile Bourbon. »

d-7 folioles, ovales arron-

Madame

Variétés :

s Baronne de Maynard, Boule de Neige Coquette des Blanches, Elisa Boëlle, Louise Darzens, M°° Alfred Carrière, Me Auguste Perrin, M"* François Pittet, Me Récamier Marie Boissée.

Nous terminerons par cette observation : Nous avons vérifié, autant que nous l'avons pu, l'identité de toutes les variétés citées dans cette étude; néanmoins il se- rail possible que quelques-unes fussent sujettes à rectification ; nous pensons avoir appuyé suffisamment nos diagnoses et dis- cussions pour que les erreurs que nous prévoyons puissent être considérées comine négligeables. M. FAUNEAU, Vice-Président de la Société d'Horticulture de la Sarthe.

CE)

à

LES Ne DE SERR (Suite)

AGAVE

Les Agave, de la famille des " dées, sont originaires du Mexique, atteignent des dimensions coloss: sont des plantes rustiques qui p conserver dans les crane

châssisrecouverts de feuilles où. au moment des trop grands froi

Ces plantes craignent moins que les paetées etn ‘ont pes besoin |

mois de mai; elles saccommodent de t les sols légers.

une forte épine. La hampe, floralep atteindre 8 à 10 mètres de hauteur, fleurs vert jaunâtre.

ee

1. Gravures de la maison , Haage]et] ie - Erfurt,

2" aers: e väriétés de moyenne dimension :

AGAVE SIHOTTI,

Verschaffelti, Regeli,

ti, schidigera, Sihotti. alons parmi les variétés naines et, pactes : À. AÆichardsi, horrida, Victo- ia Reginæ, Bessereriana, Beaucarnei. Agave geminiflora, plus souvent connu ous le nom de Zonapartea juncea, est une plante très ornementale pour la décoration erres froides et tempérées.

filifera, Ghies-

se?

s (A suivre) B. Jac.

= HORTICULTURE

DE L'HIVERNAGE DES CAMELLIAS

L'époque de la rentrée des Camellias ns la serre est aussi variable que celle leur sortie. Dans le nord de la France n Belgique, la seconde moitié de sep-

us faibles, laissant les plus vigoureux ielques jours de plus à l'air libre. Ce

MONITEUR D'HORTICULTURE

les gelées blanches que les longues pluies froides d'automne, car l'excès d'humidité nuit énormément aux racines du Camellia et, par suite, fait tomber les boutons. Sile temps était sec, il y aurait avantage à gar- der les Camellias dehors le plus longtemps possible, même au risque de les voir atteints par quelques légères gelées blan- ches, dont on ferait disparaître l'inconvé- nient en les aspergeant d’eau froide avant que les rayons du soleil ne les aient louchés. « Pluson laisse longtemps le Camellia à l'air libre pendant l’arrière-saison, dit M. de Jonghe, mieux il conserve ses boutons à fleurs; sa santé devient plus robuste, sa floraison est plus uniforme, ses fleurs plus grandes et plus vivement colorées. »

Quoi quil en soit, avant de rentrer les Camellias, il est nécessaire de procéder à leur toilette et de laver soigneusement la tige, les branches etles feuilles ; les pots,eux aussi, doivent être très proprement lavés. Sitôt rentrés, les Cameilias doivent être rangés par ordre de taille et espacés le plus possible ; il faut aérer fréquemment,donner libre accès à l'air tant que la gelée ne se fait

pas sentir, et même, dans les plus 8 grands

froids, l'atmosphère doit être renouvelée, mais avec précaution. Si le soleil était trop ardent, il faudrait bassiner les plantes et mouiller les chemins de la serre, et c'est de préférence le matin qu'auront lieu ces opérations. Une humidité constante dans le lieu d'hivernage, sans êlre excessive, est très utile aux Camellias pendant les froids de décembre et janvier, et, dans ce but, il est excellent, et même à recommander, de jeter de l'eau sur les tuyaux du thermo- siphon ou près du foyer.

C’est surtout dans le courant de l'été que les Camellias forment leurs boutons; or, si l'on veut les faire boutonner plus sûre- ment, il faut les conserver en serre, au moins un mois après l'achèvement de leurs pousses.

En hiver, on doit donner aux Camellias le moins de chaleur possible ; 4 à 5 degrés dans les grands froids, quand la serre est bien fermée, peuvent faire tomber les bou- tons. Il faut donc éviter de chauffer le Camellia; mais maintenir le thermomètre

4 Se 14 Fe 236 LE MO

à 4 ou 2 degrés au-dessus de zéro quand il gèle. Quand la température est douce à l'extérieur, le thermomètre peut, sans chauffage artificiel, s'élever sans aucun in- convénient à 40, 45 et même 20 degrés; dans ce cas, il faut ventiler. Le Camellia endure facilement 4 à 8 degrés de froid

- dans une serre, sans en souffrir. Cependant,

par ce régime, il faut le dire, sa floraison est retardée.

La floraison normale du GCamellia a lieu ordinairement en février-mars, mais si on veut les forcer, il faut agir avec beau- coup de prudence ; avec le thermosiphon qui convient le mieux, élever progressive- ment la température jusqu à 18 degrés, bassiner au moins deux fois par jour, tenir la serre très fraîche et donner le plus de lumière possible.

Cette question du forçage est une des plus délicates et une des plus importantes en horticulture, et tous les jardiniers qui forcent des arbustes à fleurs ou à fruits, savent de combien de ménagements il faut user pour ne pas tuer ces arbres du pre- mier coup, et avec quelle promptitude ils sont épuisés, même en les ménageant. Cela résulte d’un principe qu'on ne doit jamais oublier en horticulture, c'est que les plantes vivaces ont besoin de sommeil, et que l'hiver est l'époque qui leur est assignée par la nature pour se reposer. Or, si l'on chauffe l’air qui les environne, c’est exciter leur végétation avant le temps, porter le trouble dans leurs fonctions et, par cela même, quelquefois amener des altérations profondes dans leur vitalité.

Quant aux amateurs qui veulent élever des Camellias dans leurs appartements, ils réussiront : si la pièce est peu chauffée ; 2 si elle est bien éclairée et bien aérée; enfin et surtout si l'éclairage au gaz n'y est point pratiqué; le gaz est le grand ennemi du Camellia ainsi que de tous les ligneux.

Quant à la terre dans laquelle ils doi- vent végéter, nous croyons rendre service en en donnant quelques types ou compo- silions.

Terreau de feuilles. . , .... 2 parties.

Terre nushe: ou bonne terre a be Charbon de bois DÉITCREeSe

purin, d'engrais humain, puis Fe remanié deux ou trois fois, et te ombragé. + NS

En Belgique, on emploie la feuilles appelée vulgairement te bruyère; à Paris et dans le centre sert de la véritable terre de bruy Fontainebleau, ou d’autres forêts; ajoute un tiers de terreau de fu de feuilles; en Angleterre, on don Camellias de la terre compacte dt mélangée de tourbe et bien drainée;. Italie, on les plante dans un sol argil et marneux, en y mélangeant du de bois pourri; dans tous les cas, mellià demande une terre ere etun b drainage.

De temps à autre, il PS Dons à aux Camellias des distributions « ou bouillons; voici la formule d'un qu recommandé par un célèbre cultiv: de Camellias :

\

Feuilles mortes . . .. 3 kilo Fumier de mouton . . 20 litre Poudrette: :. . ... 20

Colombine .: ::, 7400 6 Vin ou lie de vin, . . Eau.

Ce mélange, bien brassé, est aban à lui-même pendant quarante à cinq: jours, et distribué une fois par ser aux arbustes bien portants,seulemen: dant le temps qu'ils passent en plein

Em. PoiRET. | LC

LES CROTONS (Suite et fin) ë

pourvues de nouvelles racines, ce tu lo voit lorsque ces dernières embras en leur motte, il faut procéder à leurr remp

= tage. Celui-ci ne doit pas être fait dans de trop grands pots, quelle que soit la vigueur _ des jeunes plantes. On les rempote en _ godets de 10 à 15 centimètres de diamètre.

Le compost doit être formé de 2/5 de terre . de bruyère, 2/5 de terreau de couche, 1/5 terre à blé ; le tout bien mélangé.

_ Jci encore un bon drainage est indispen- . sable, car ces plantes recevront plus tard une grande quantité d’arrosements et de __ bassinages qui mouilleront abondamment Jesol. On laisse en serre les boutures rempo- | tées, jusqu'au moment les racines ta- à _pissent les parois du pot; à cet instant on _ peut les placer sur couche chaude, On en- _ terre les pots jusqu’au-dessus du bord, . On doit laisser aux Crotons cultivés sur _ couche la plus grande somme de lumière possible; l'aération doit être très mo- dérée, et seulement pratiquée les jours ._ la température extérieure est clé- mrrmente,

_ Lorsque le soleil, commençant à deve- nir fort, fait augmenter la chaleur ir.té- _rieure des châssis, on doit lui laisser ac-

cès Jibre, même en plein été. A cette

| époque nous conseillons toutefois d'om- brer de 411 heures à 2 heures. L’aération peut marcher de pair avec l'ombrage.

Si certaines plantes demandent un se- cond rempotage, il ne faut pas hésiter à le leur donner, mais il faut toujours opérer

D. petitement. Dès que les Crorons sont placés sur cou-

che, etsitôt l'apparition des rayons solai- _ res, on doit bassiner le feuillage des plan- …._ Les, au printemps; vers le milieu du jour, À en été, à six heures du matin et à 2 heures. FE Ces seringuages doivent êlre abondanis, —_ de manière à provoquer et à conserver

une humidité continue à l'intérieur de la couche, humidité encore augmentée par l'évaporation produite par les rayons so- . laires. Il va de soi que les arrosements ne …_ doivent pas être parcimonieux. On doit ‘4 aussi le soir couvrir, et ce, pendant toutes les saisons, les couches de paillassons ou de nattes, de manière à empêcher une trop grande déperdition de chaleur.

Tous les soins consistent donc à donner

NL = bi

aux plantes traitées sur couche : de l'hu- midité, de la chaleur et de la lumière. La culture des Crotons esi analogue en cela à celle des Caladiums ; ce sont les mêmes soins à leur prodiguer. | -On sait que les engrais puissantsinfluent beaucoup sur la vigueur et la beauté des

plantes dites à feuillage ; tion, tout en devant être raisonnée, peut être constante.

Chez les Crotons, l'application des en- grais est très favorable à la beauté future des plantes ; nous conseillons donc de les employer. |

On les administre, tout en augmentant

la dose, deux, puis trois fois par semaine. Nous avons à recommander l'emploi du purin et de la bouse de vache.

leur administra-

Si on ne dispose pas de couches pour y

mettre ces plantes, ou que l’on désire les cultiver en serre, il faut tâcher de satis- faire à leurs besoins en suivant les mêmes

indications que pour la culture sur couche.

C'est donc à l'endroit le plus éclairé de la serre chaude 22-25° C. que l’on doit leur donner place, le plus près possi- ble du verre et à l'exposition la DR en- soleillée.

On ne ide donner, aux Crotons traités de

cette manière, toute la somme de lumière et de soleil qu'ils demandent, car il est impossible de sacrifier à leurs besoins [a vie de plantes voisin®s réclamant l'ombre; c'est le mauvais côté de la culture en serre, à moins que celle-ci ne soit entière- ment disposée pour eux. Néanmoins on peut encore obtenir un bon résultat. L'hu- midité doit être provoguée constamment par de l’eau jetée dans les sentiers de ja serre, sur les tuyaux de chauffage, et par des bassinages répétés trois fois par jour, selon le degré de sécheresse de l’air de la serre.

On peut appliquer à ces plantes, en les parodiant, ces paroles jadis célèbres: De l’eau! Encore de l'eau! Et toujours de l'eau !

C’est cette abondante distribution (’ nl

midité qui préserve ordinairement les

Crotons des atteintes de la grise; un en- nemi qui les tue en tachant la face infé-

: 7%

238 LE MONITEUR D'HORTICULTURE RAS

rieure de leurs feuilles, qui bientôt per- dent leurs belles couleurs.

Il est donc indispensable et urgent, sitôt la venue de cet insecte, de pratiquer un nettoyage général sur toutes les feuilles. On opère avec une solution d’eau savon- neuse mélangée de soufre et de nicotine. On frotte les parties atteintes avec ce li- quide. Maïs le meilleur préservatif est en- core les bassinages souvent répétés sur le revers et la face supérieure des feuilles.

Les fumigations de fleur de soufre ou de nicotine sont très recommandables pour la destruction des insectes: cochenilles, pucerons, elc.

Les Crotons cultivés sur couche doivent être rendus propres avant leur mise en place sous châssis. On doit les rentrer en

serre vers le commencement d'octobre, alors que les nuits deviennent fraîches. En serre ils doivent être placés à la grande lumière et on continuera à leur prodiguer les soins donnés lorsqu'ils étaient sur cou- che, maïs avec une sensible diminution pendant la saison hivernale novembre- mars,

Pendant ce laps de tenips il faut, tout } en entretenant une propreté rigoureuse, | diminuer les bassinages sur les feuilles, { ainsi que les arrosements. C’est aussi le moment février-mars de leur appli- quer une taille qui aura pour bui de les faire ramifier,

Des bassinages sur le bois aident gran- dement au eFopPel ment des nouveaux bourgeons.

JULES RUDOLPH, du Jardin Botanique de Lille.

Les CypriPèbes. Un cypripède des plus re- marquables a été présenté à une des dernières séances de la Société royale d’horticulture de Londres. Cette grande nouveauté était le Cypri-

: désiré se procurer cette nouvelle espèce sont

| on réussit à en découvrir encore des Sa z

pedium James H. Veitch, un magnifique hybride issu des C.Curtisi et C. Stonei platytænium, " e cette fameuse variété dont nous avons longue- ment entretenu nos lecteurs dans le Moniteur | d’Horticulture du 10 septembre 1894. .

Le sépale dorsal supérieur est vert pâle rayé de brun chocolat; les pétales sont très larges et retombants ; ils ont 10 centimètres de lon- gueur et sont complètement recouverts de pe- tites macules pourpres, puis le Jlabelle ou sc} bot d’un brun rougeâtre est énorme.

Ce Cypripède, auquel il a été décerné un certificat de mérite de première classe surpasse même en beauté le si recherché C. Morganiæ à avec lequel il a un peu d’analogie.

La serre aux Orchidées des jardins du Luxembourg à Paris, présente en ce moment : un coup d'œil unique en son genre comme flo- raison de Cypripèdes. Ce n’est pas par cen- taines, mais par milliers que l’on pourrait compter toutes les fleurs qui y sont épanouies; le rarissime et mignon Cypripedium Fañrieanum « a développé cette année trois fleurs etles nom=… breux métis, obtenus d'abord par feuF.Jolibois, puis continués par M. Opoix, le jardinier-chef actuel, nous montrent toute une série de nou- velles formes aux coloris très variés. Quel- ques-uns de ces hybrides sont vraiment d’une grande beauté et d’une vigueur surprenante.

Le Cypripedium Charlesworthi dont nous ve-

, nons de publier la chromolithographie, fait son ie”

x

chemin à grands pas. Les personnes qui ont très nombreuses, et les transactions commer-. ciales occasionnées par cette JE sont énormes. | Un des principaux fleuristes des grands boulevards de Paris nous disait dernièrement que les quelques fleurs que nous avions pu lui. procurer n’avaient pas séjourné longtemps dans sa vitrine. Ce ravissant Cypripède plaisait à tout le monde; ces quelques fleurs ont été très demandées et vendues à un bon prix. Voilà une des meilleures preuves de tous les. mérites que nous avons énumérés sur les. grands services que cette Orchidée est appelée à à nous rendre; nous sommes persuadé que, si

dans son pays natal, on n'en n'importera ja-… mais de trop en Europe, du moment que son premier prix d'achat sera modique.

O. BALL,

Le

RARE j

FRUITS ET LES FLEURS OSITION DE LA SOCIÉTÉ NATIONALE _ D'HORTICULTURE DE FRANCE

| (Suile et fin)

Begonia Boliviensis sulphurea à très fleurs jaune souf'e, ainsi que, du e exposant, M. Forgeot, un Pegouia

,: Me Charrat, d'un beau rouge

s encore : Abondance de Boissy, ppetite fleur ape. rouge foncé, très >; un blanc à fleurs doubles, ates, Docteur Feltz, rouge vif; Mis- re, jaune soufré ; Comtesse O’Gor- lune foncé; La France, rose chair; » Hoper, rose, bordé rougeûtre; Bou- , petite fleur jaune d'or; 7riomphe ou, petile fleur rouge vif; Oclavie , petite fleur jaune verdâtre; Paptiste lat, rose saumon, et /eanne T'isserand, | e petite fleur blanche. es Cyclamens, bien qu'en avance, abon- il s’en trouve : du blanc absolument jusqu au foi des Noirs, pourpre foncé. nouveau genre que nous avons noté Nonin et chez Jobert, c’est le Gyclamen age ornemental; d'ici peu, nous ns cette plante cultivée pour l'origi- é du coloris de ses feuilles avec ara- es, stries, rayures et zones argentées nd vert. e bonne mention en passant à Nonin, la eulture et la floraison de $es OEil- puis viennent Régnier, Lévêque, etc. omon a fait défeclion pour ses rai- < c'est Lhérault qui tient la corde, s Moser qui se met à faire la culture en avec des Frankenthal, Black Alicante, Colman, etc. uant aux pêches, impossible de rêver s beäu que ies Salway de Parent. ans les Cannas, pas de nouveautés sauf Impératrice Charlotte, baptisée Reine Char- : lotte ou Princesse Charlotte, et, chez Billard “et Barré, M. £. Doyen, large fleur rouge que légèrement bordée jaune. Je beaux Glaïeuls à Torcy-Vanier : lugereau, lilas, macule violette, Mme Æ1. lomon, saumon rose, macule violette ;

LE MONITEUR D’HORTICULTURE | 939

RPC NON UUT RES R—

Lamartine, ete., etc. :des À ægelias hybrides améliorés roses, blancs, rouges, jaunes, etc. Puis,lorsque nous aurons Cité,en parlant, la magnifique collection de fruits de toutes sortes à D, Bruneau, nous donuerons rendez-vous aux amateurs de Chrysan- thèmes pour le 44 novembre prochain.

JEAN KATY.

ARBORICULTURE

La plantation des arbres fruitiers en butte. M. À. Desprez, de Douai pré- conise en ces termes la plantalion en butte des arbres fruitiers. « Les arbres les plus vigoureux, donnant les meilleurs fruits, résistant le mieux aux gelées,sont généra- lement ceux qui sont plantés en butte. C'est la meilleure manière de planter; la plantation peut être faite par des gens peu exercés, et la main-d'œuvre coûte très peu.

« Voici comment on opère, c’est très simple : on dépose les racines des sujets sur le gazon, et on les couvre de terre, en faisant glisser de la terre fine entre les

racines et les radicelles. Par un lien, le

plus souple possible, on attache l'arbre à un tuteur planté dans le sol, du côté sud de l'arbre, de manière que ce tuteur pro- tège l'arbre contre le vent et ombrage la tige pendant sa jeunesse. On couvre la butte de fumier, qui entretiendra l'humi- dilé nécessaire.

« Mais on ne peut pas toujours planter ainsi : il faut planter en fosses ou en tran- chées : lorsque le terrain est en pente, lorsqu'il est très léger; dans les jar- dins et les terres qui doivent subir pério- diquement des labours.

< Un de mes amis planta,il y a une dizaine d'années, trente pominiers dans son verger, la moitié en fosses, l’autre muilié en buttes. Le terrain est sablo-argileux. On peut voir la différence aujourd'hui; les quinze plantés en fosses sont généralement beaucoup moins vigoureux, moins pro- ductifs, plus chancreux que les quinze plantés en butte, toutes choses ayant été égales d'ailleurs, sol, fumier, soins, in-

fluences atmosphériques, etc,

DISTRIBUTION DES RÉCOMPENSES DE L'EXPOSITION |

pe Saixr-Maur.— Le Dimanche 7 octobre, sous la Présidence de M. Baulard, député de la Seine, a eu lieu, au Parc Saint-Maur, la distribution des récompenses accordées à l’occasion de l'Exposition de la Société départementale d’hor- ticulture de la Seine.

Après les discours du Président de la réunion et du Président de la Société, M. Lucien Chauré, dans lesquels ont été rappelées les étapessuivies par laSociété depuis 1890 pour en arriverau degré de prospérité elle se trouve, aujourd'hui: comme membres, comme relations etcommesituation financière, Le succès incontes- table, incontesté et inconnu dans la région, obtenu par son exposition, M. le Député a

remis au lauréat du Grand Prix d'honneur,

M. Gravier, de Vitry, le Vase de Sèvres offert par M. le Ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts, et M. Marchand, chef de bureau au Ministère de l'Agriculture a remis les Mé- dailles offertes par M. le Ministre de l’Agricul- ture au nom du Gouvernement de la Répu- blique, puis M. Lucien Chauré a annoncé que le Conseil de la Société en témoignage de reconnaissance envers son savant conférencier, M. le Dr Coutant, lui offrait un objet d'art à titre de souvenir.

M. Hoddé, Vice-Président, a pris alors la parole et après avoir énuméré les services ren lus à la Société, depuis sa fondation, par son dévoué président M. Lucien Chauré, le dévouement qu'il a apporté pour la faire prospérer, le succès et la réussite de lexposi- tion dus à ses soins et à son activité, lui a remis au nom de la Société un magnifique bronze d'art aux applaudissements unanimes de toute l’Assemblée, et, pour notre part, nous qui avons vu à l’œuvre notre cher Président, nous y joignons nos plus sincères félicitations, car ce Souvenir est bien mérité.

Les récompenses distribuées, M. Jean Dybowski, professeur de cultures coloniales à l’Institut agronomique, a pris la parole et, dans une conférence-causerie sur Les cultures au Congo, a charmé ses auditeurs pendant plus d'une heure.

Après avoir passé en revue les principaux incidents de ses explorations, il a donné d'utiles enseignements sur les cultures qui se font et pourraient se faire dans nos colonies africaines, et a engagé ceux qui trouvent difficilement à se faire une situation ici à tenter de la colonisation qui est l’avenir

de la France, Orro BALLIF,

journal).

Le D enE À ANcbore à mairie de eut cr à

rit, Pate les piqûres Se sectes : : mouches ee

avec un SR coupé, ( ce fe fait disparai re l’enflure ainsi que ad

POUR AUGMENTER LA DURÉE DU R: tremper pendant vingt-qua une dissolution au centième cuivre.

Che 0. Doin, éditeur, et au OUVRAGES RECUS. Le 1

Éue ou Monticula, ou. Ph ne 4 Æ Berlartiens, par. EC

chez r au ee A

tu UE

comine pour 1 Maires on don! en latin, la règle est de commence fique par une majuscule lorsqu'il s’ d'homme, de pays, de ville ; et par lorsque c'est ua nom de chose ou une forme ou de couleur. Exemple : Odont catorei Saccolabium Cambodgeanum, étant —l'une dédiée à M. Pescator

nant du Cambodge,= Oncidium crisp rulea : crispé et bleu étant deux forme et de couleur.

&

fascelina. E. Savard. Lettres horticoles : À propos de l'Expositio ] é. Bibliographie : Jardins et parcs publics. Je (1890-1894). Oo Ballif. Petite Poste. Les Catalogues reçus.

AVURES NOIRES : M. P. Duchartre. Maxillaria Lindeniæ.

Orangerie ou jardin de la Reine à Fontainebleau.

2

2 D ss Re, z D | SE

lu Ministère de l'Agriculture, Dis- in clions honorifiques. Ont été nommés : officier du Mérite agricote : M. André

hrysanthème : Directeur Tisse- . M. Henry Fatzer, le chrysanthé- bien connu, actuellement directeur forceries de l'Aisne, à Tergnier, a pré- à la séance du 25 octobre de la ciété Nationale d’Horticulture de France, nouveau Chrysanthème à grandes urs, d’un coloris vert clair. Cette curieuse me, qui est maintenant bien fixée, t développée accidentellement sur un d du Chrysanthème Viviand-Morel et ère de la variété japonaise Hekiundai, nt nous avions déjà publié la chromoli- raphie dans le Moniteur d’'Horticulture u 10 septembre 1890; elle est dédiée à Eugène Tisserand, le sympathique cteur de l'Agriculture. |

!— Voilà qui va réjouir les... fabri- 10 NOVEMBRE 1894.

du nom, mais pas trop n'en faut. À la Société de Topographie de Fr

Faut du nom, mais pas trop n’en

LE MONITEUR

D'HORTICULTURE

SOMMAIRE

: CHROMOLITHOGRAPHIR : ZINNIAS A GRANDES FLEURS. QUE: Au Ministère de l'Agriculture : Distinctions honorifi

gie horticole. Le Bombyx à brosse : Dasichyra n d’horticulture de Saint-Maur an Kaly. Les Chrysanthèmes

Exposition de Saint-Maur. Vue de

cants d'étiquettes. Du Luxembourg, on NOUS à annoncé la mise au commerce de la Rose : Grande Duchesse héritière Anna- Marie de Luxembourg, et de Boskoop, en Hollande, c’est un pépiniériste qui a trouvé le Prunus Pissardi diversifolius tricoloribus marginatus ! ouf! De grâce, Messieurs les obtenteurs, il en est des noms comme des

discours, les plus courts sont les meil-

leurs.

compenses, le dimanche 18 novembre, à la Sorbonne, à Paris, sous la présidence de M. Levasseur, membre de l'Institut.

Une conférence, toute d'actualité, sur le Japon, la Corée, la Chine, sera faite par M. N. Marumo, qui a occupé une situa- tion diplomatique au Japon.

Des cartes d'entrée sont à la dis position de nos lecteurs au bureau du journal.

É

Le jus de tabac. En présence des résullats obtenus par l'emploi du jus de tabac en horticulture, pour la des truction des insectes, et des nombreuses demandes, l'administration des tabacs fait installer, dans plusieurs manufactures, des distille- ries qui devront produire des jus clairs, dénaturés ensuite par des produits chi- miques.

APE

Ces jus seront livrés au public dans des récipients cachetés au timbre de l'adminis- tration, pour éviter les fraudes.

Des dépôts seront établis chez les entre- poseurs des tabacs et les prix, qui pourront varier, seront fixés officiellement par l’ad- ministration.

LS

® Cours horticoles. == M. Chargueraud a commencé son cours public théorique d'arboriculture d’alignement et d'orne- ment, le vendredi, 9 novembre, à 8 heures du soir, 84, rue de Grenelle (salle de la Société d'horticulture) pour ie continuer tous les vendredis suivants, mêmes lieu et heure.

Les cours pratiques auront lieu les dimanches à partir du 11 novembre, de 8 heures à 11 h. du matin, au lieu indiqué à la réunion du vendredi.

M. Gérôme, jardinier chef au Muséum, professe Lous les lundis de 8 à 9 heures du soir, au nom de l'Union Française de la Jeunesse, un cours public de botanique à l'École communale, 66, boulevard Saint- Marcel, à Paris.

Expositions de 1894. Paris, du 14 au 20 novembre : Exposition de Chrysan- thèmes, 84, rue de Grenelle.

Orléans, äu 16 au 20 novembre : Expo-

sition spéciale de Chrysanthèmes, orga-_

nisée par la Société d'horticulture d'Or- léans et du Loiret. S'adresser à M. Eugène Delaire, secré-

taire général.

Nécrologie. M. Pierre Duchartre: La science botauique en général et la Société nationale d'Horticulture de France en particulier viennent de faire une perte irréparable en la personne de M.Duchartre (Pierre-Etienne-Simon), décédé subite- ment, dans son fauteuil, le à novem- bre 1894, à 10 heures 1/2 du soir.

à Forneranges (Hérault), le 27 octo- bre 1811, M. P. Duchartre s'était adonné à l'étude de la botanique et on peut dire qu'il la connaissait à fond. Docteur ès sciences, agrégé de la Faculté de Paris, il

professa avec la plus grande cla une érudition hors ligne, d’abor Faculté des sciences, puis à l’Ac des sciences; et il sut toujours ch autant qu'intéresser son nombreux : toire. / : LYS

Officier de la Légion d'honneur, me de l'Académie des sciences, ancien pré dent de la Société de botanique de Fran il élail, en outre, secrétaire rédacte

journal de la Société nationale d culture de France, depuis 4856, à dait les plus grands services. D'un caractère doux el affable, obligeance extrême, il meltait avec la leure grâce à la disposition de tou connaissances absolues en botaniq horticulture ; aussi tous ceux qui le naissaient, et ils sont nombreux, l'aima et l'estimaient et tous sans exceptioni vu partir, hier, pour reposer au cim de Meudon, avec douleur et sine

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regrets. re

Ÿ 2 À

| LES nemDil

PHIELLA ELISABETHÆ, Il a été déjà plu- s fois question, dans nos colonnes, de cette splendide Orchidée, dédiée à S. M. la Reine de oumanie et que nous avons figurée dans le

Me.

elle sera sans doute un des plus beaux orne- ments de la serre indienne. L'inflorescence _ sort de la base des pseudo-bulbes de l’année _ précédente et supporte jusqu’à une vingtaine “de fleurons de la plus grande beauté. Ils sont à substance charnue, rappellent un peu ar leur forme arrondie ceux de l’Odontoglos- sum Pescatorei, sont d’un blanc légèrement

1 osé et exhalent un parfum délicieux.

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MAXILLARIA LINDENIÆ,

Moniteur d'Horticulture du 10 décembre 1892, page 261. La localité de Madagascar elle croît à l’état naturel a heureusement été dé- voilée et on est maintenant parvenu à en intro- duire en Europe un certain nombre de plantes en| parfait état.

Contrairement à ce que les orchidomanes pensaient à première vue, que cette nouvelle espèce serait d’une culture difficile, l’Eulophiella Elisabethæ pousse très vigoureusement dans les serres chaudes et humides, La floraison d’une partie de ces plantes introduites en 1893 se produira probablement au printemps pro chain

MaxiLLaRIA LINDENTAE.— Ce beau Maxillaria originaire de l’Amérique méridionale et que représente notre illustration, est une des der- nières introductions de l’Horticullture interna- tionale, dont nous avons admiré la première floraison dans les magnifiques serres de cette grande Société bruxelloise.

Ses fleurs sont très grandes, à sépales un peu charnus, d’un blanc laiteux; les pétales, de

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pores: à

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er même couleur, sont légèrement lignés de rose pâle, puis le labelle d’un jaune clair est bordé de quelques bandes rougeûtres. |

Cette splendide espèce, qui est de serre tem- pérée, mérite d’être répandue dans toutes les collections; elle est vigoureuse et d’une cul- ture facile ; elle réussit parfaitement en pots bien drainés, dans un mélange égal de fibres de polypode et de sphagnum vivant; les arro- sages doivent être abondants pendant la sai- son de végétation active, mais diminués gra- duellement après la formation des jeunes pseudo-bulbes. Sa floraison a lieu en hiver et au printemps et les fleurs se maintiennent fraiches pendant plusieurs semaines.

CATTLEYA ManTiINI. Ce Catileya est un nou vel hybride de grand mérite que M. Georges Mantin, d'Orléans, a présenté à Paris, à la séance du 25 octobre de la Société nationale d’horticulture de France, pour lequel il lui a été décerné, à l'unanimité, un certificat de mérite avec une prime de première classe.

Le Catileya Mantini, obtenu à Olivet, près d'Orléans, est issu d’un croisement entre les C. aureu et C. Bowringiana; il a plus ou moins conservé le port de ce dernier.

L’inflorescence érigée supporte plusieurs fleurons d’un magnifique rouge violacé, analo- gue au coloris foncé d’un Cattleya Lawrenceana splendens, tandis que le large labelle d’un vio- let velouté est strié de jaune d’or comme celui du C, aurea.

Les pseudo-bulbes allongés se terminent par deux feuilles, comme c’est le cas de ceux du C. Bowringiana.

Nons avons constaté avec plaisir que ce superbe hybride avait spécialement impres- sionné les Orchidophiles et qu'il avait égale- ment excité l’admiration générale des mem- bres présents à cette séance. Un pareil cas est trop rare au Comité de floriculture de la Société nationale d’horticulture de France pour omettre de le signaler.

.

L'OrcHin ALBUM, La cinquième livraison du onzième volume de cette iconographie a publié les planches des Orchidées suivantes :

Cattleya labiata autumnalis, var. Foleyana est le nom donné à la variété à fleur blanche de ce fameux Caltleya Warocqueana, dont il a été si souvent question lors de sa récente décou- verte au Brésil et de sa réintroduction en Eu- rope.Les albinos sont excessivement rares dans cette espèce, car malgré les immenses impor-

tations de ces dernières années, le nombre des :

rm rt

Ménariuahle issu des C. Spicerianum

LE MONITEUR D'HoRT DL

pourpre a la gorge d’un jaune oran noncé. 3

Le Cypripedium Lawrebel, issu L renceanum. et C. bellatulum est un beaux ne connus ; il a été Qu

il paraïtrait même qu “la hs France, mais dans une ÉNE E pas être nommée. Pour un si beau gain fort regrettable que le nom de ce mo meur français soit ignoré; du reste, le semis a dès lors été obtenu dans la f: collection de Sir Trevor LR D: en Angleterre.

Broughtonia sanguinea, Orchidée es de la Jamaïque, ayant de charmante roses, puis le Cypripedium Adonis, un

cum et C. Harrisianum superbum. as

Le Zinnia élégant double Ne. 1 apparition vers 1860, a donné naïssat de nombreuses variétés, mais la: ra

lement, est la plus employée pou ration des jardins. Les ne rappellent réellement celles des L aux coloris très variés et dont a paux bien fixés, sere Be |

Wiolét.

Une variété récente, à 0e S panachées, est bien curieuse. Comi toutes les plantes à fleurs striées, | pas rare de rencontrer sur le-même des fleurs complètement unicol d'autres parfaitement striées ; aussi faut-il pas trop se hâter de. me pieds de nuance coccinée qui n'ont pe

si

ZINNIAS A

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_ plates-bandes; on y rencontre les mêmes _ coloris que dans la race élevée. # Le Moniteur d'Horticulture, dans le nu- - méro du 10 décembre 1892, a montré à ses lecteurs la récente race: pompon lilliput qui rend de grands services pour la fleur coupée. Les variétés qui font l'ohjet de …. cettechromolithographie ont été également _ peintes dans la belle collection de notre - collaborateur M. Gravereau, horticulteur à

la grandeur des fleurs et la sévère sélec- - tion dans les variétés par couleurs. Les Zinnias se sèment de mars en avril

#

&

- sur couche chaude; les bonnes variétés de À Zinnias lèvent difficilement, et souvent en plusieurs fois, aujourd'hui, on reçoit, à - bon marché, du Midi, des graines de Zin- nias dont la levée est certaine, mais de mé- sis î . . La

_ diocre qualité.

D On peut aussi semer en avril-mai, sous chassis ou sous cloche à froid, et mème - en pleine terre, à une exposition chaude | et abritée.

; On repique en pépinière, et on met en - place en mai, lorsque les gelées ne sont 4

plus à craindre.

La floraison des Zinnias, commence en juin et n’est arrêtée que par les fraicheurs automnales et les premières gelées.

Les Zinnias aiment une bonne terre substantielle, saine, meuble. Pendant l'été unpaillis et des arrosages sont quelque- __ fois nécessaires.

À AQU $ LE CHRYSANTHÈME

GULTIVÉ A GROSSE FLEUR ET A BASSE TIGE

ER”

ne

| Ad A.

L. GENTY.

ë En général, le Chrysanthème cultivé pour la grosse fleur est à tige unique et Le _très allongée. É. Lorsqu'on cueille la fleur cela n'a qu'une « importance relative, mais si on veut la conserver sur pied, cela est d’un effet - disgracieux et il faut le plus souvent - tuteurer le pied.

Un jardinier du Parc de la Tête d'Or, à Lyon, M. A. Chaoulet, plus connu sous le nom d'Auguste et dont on nous dit le plus

4 MONITEUR D |

HORTICULTURE

grand bien, s'est adonné à la culture spé-

ciale de cette plante et a cherché à obtenir,

sans marcottage, de grosses fleurs sur des pieds à plusieurs tiges naines.

A notre voyage à Lyon, le 30 octobre dernier, nous avons lenu à visiter sa collection qui commençait à s'épanouir, et nous avons pu apprécier tous les mérites de son genre culture, sur lequel il a bien voulu nous communiquer une note que nous reproduisons ci-dessous.

| FE à

En 1893, au mois de novembre, j'ai publié une note (1) sur la culture intensive des Chrysanthèmes d'automne que j'avais réussie d’une façon parfaite quant à la grosseur des fleurs, mais dont les’ sujets laissaient à désirer, pour la tenue, comme du reste la grande majorité des Chrysan- thèmes cultivés pour la grosse fleur dont la tige bien souvent solitaire, atteint par- fois plus de 2 m. 50, contre toutes les règles du beau. Je terminais en disant que quelques observations faites pendant le cours de cette culture me permettaient d'espérer l'obtention de plantes plus naines, ne dépassant pas un mètre, aussi ai-je repris la question de cette année en dirigeant spécialement mes efforts sur le raccourcissement des tiges florales, et c'est le résultat de ces recherches, cou- ronnées de succès, que je viens faire con- naître aujourd'hui.

Grâce aux conseils et au bon vouloir de M. J. Chrétien, mon chef de culture, j'ai pu, sous ses auspices, faire des essais en grand et opérer sur quatre cents plantes environ, représentant au moins frois cents variétés différentes.

Une grande partie d'entre elles ont été cultivées en pots; j'ai cependant placé cinquante variétés en pleine terre pour faire une étude comparative.

Aujourd'hui, une bonne partie de ces plantes ont épanoui leurs fleurs, les autres sont én boutons; aucun des sujets, soit en pot, soit en pleine terre ne dépasse 1 m. 20; quelques-uns portent quatre fleurs et celles-ci sont aussi grosses que celles que

j'avais obtenues l'année précédente. 4. Bulletin de la Société d'Horticultüre du Rhône

SR A oo ed nu u À

Ces Chrysanthèmes ont été cultivés ne;

la façon suivante :

Les boutures ont été faites de bonne heure, en avril, et ont ensuite subi les deux _pincements nécessaires pour obtenir les

tiges qui doivent constituer la charpente et supporter chacune une fleur. Le nombre de ces tiges peut varier de deux à quatre

suivant la vigueur des variétés.

Du deuxième au troisième rempotage (qu'on opère dans les premiers jours d'août), les plantes n’ont subi aucun trai- tement spécial si ce n’est celui de l’'ébour-

Seonnement, qui ne doit jamais être

négligé, car c’est de lui que dépend la réus-

site au point de vue de la grosseur des - fleurs. Cet ébourgeonnement doit être fait très délicatement, surtout près du som- . met; les boutons latéraux supérieurs ne doivent pas être pincés trop près de la tige principale, car la moindre blessure faite à cette dernière entrainerait fatale- ment la perte de la fleur terminale qui doit être obligatoirement conservée. _ Cen’est qu'à l'époque du dernier rem- potage que les cinquante variétés choisies ont été livrées à la pleine terre, car il est indispensable d'élever les sujets en. pots Jusqu'äcette époque pour obtenir les plan- tes de petite taille: placés en pleine terre -au début de la végétation ils alieindraient infailliblement de grandes proportions.

Jusqu'au troisième rempotage, aucun engrais spécial n'a été donné aux plantes, si ce n’est qu'elles ont été arrosées une fois ou deux avec une solution de sulfate de fer à la dose d’un gramme par litre, dans le but d'obtenir un beau feuillage d’un vert très foncé. Maïs, à ce moment, les plantes, soit en pots, soit en pleine terre, ont été arrosées à l’engrais humain et aux mêmes doses que l’année dernière. J'ai cependant essayé, Sur quelques pieds, l'engrais préconisé par M. Gérard pour les plantes herbacées, engrais que j'ai employé, mélangé au compost, au dernier rempo-

tage. Get essai m'a donné des résultats

aussi beaux que ceux obtenus avec la ma- tière fécale, et son emploi est d'un usage

beaucoup plus NPA on le compren- dra aisément.

d

Sous le Coup de tt 7 es Chiysanthènies ont és entités de LS copieuse, la végétation assez lente ; prend de l'essor ; le de <e

aussi grosse vers son point d'a la fleur qu’à la base. Sur quatre cents pieds trait cent, parmi lesquels trente de Mistress C. Harman Payne, ne dép: 65 centimètres, et portent cha« ou quatre fleurs énormes; de atteignent 0, 80 centimètres et le : dépasse pas 1 m. 20. | * A cette hauteur, la Fleur du Japo 1 Cul- tivée pour la grosse fleur devient ui plante nu plus vif intérêt et dont Lot L

de nombreuses - collections : er nt ainsi et je suis certain qu'elles obtien nn { le plus légitime succès. £'

AU Cours de ces CXDÉREOES j Le r

variété livrées à la pleine Er se a En résumé, pour obtenir des C] thèmes d'automne à grande fleur dépassant pas un mètre, on doit ment : Ÿ Ne pousser les sujets a l'a qu'après le dernier rempotage, les premiers jours d'août;

sence, arrête totalement le M de Li tige qui, tout au contraire, con

rien à celles obtenues par les modes de culture donnés jusqu'ici.

A. CHOULET, Jardinier au Parc de la Tête-d'Or.

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1e : 5 | Fe Ÿ +

ARBORICULTURE

_ LE BRUGNON DE FELLIGNIES »

Le Les arbres ont une longue vie et c’est ort heureux, pour nous, car, s’il en était _ autrement, quantité de bonnes variétés | fuïtires disparaitraient sans avoir jamais connues.

é Il est rare qu'une variété ait été appréciée u après sa naissance, plus souvent, ce À uen bout d’un ee d’un Mar

* _ xvIn* siècle, il commence à peine à se . répandre, alors que déjà nous sommes PAS de la fin du xx°! Il fut obtenu par _ M. Pressin de Fellignies dans un jardin . que cet amateur possédait à Tournai (Bel- | gique), et ce n’est que tout récemment que ses fruits ont été soumis à l’apprécia- tion du Comité de pomologie de la Société É nationale d'horticulture de France. Les || membres du dit comité qui ont eu la & oran de déguster ces bons fruits ont Sté unanimes à déclarer qu'ils étaient _ vraiment remarquables.

._ Remarquables? Soit, mais pourquoi ne > us dire : délicieux, ce qualificatif, nous

_des fruits.

Eh oui! ils sont vraiment délicieux ces | fruits, et, ajoutons qu'ils sont aussi les _ plus gros des Brugnons connus; il n'y a

a

_ guère que le « Brugnon Galopin », dont le =

volume soit approchant.

_ Le « Brugnon de Fellignies », dans la 2 région du Nord, donnant des fruits exquis dans ces contrées relativement froides, _ fera certainement merveille, lorsqu'il sera - cultivé dans des pays plus méridionaux, à car le généreux soleil de ces climats per- S.

ER MONITEUR D'HORTICULTURE

semble-t-il, convient infiniment mieux à |

.les jardins ainsi que le papillon qu'elle pro-

eq e

247

fectionnera encore ses produits cependant déjà si parfaits.

L'arbre est vigoureux, robuste et fer- tile; son jeune bois est fortement coloré du côté de l’insolation; ses feuilles sont amples et bien vertes; ses fleurs relative- ment petites sont peu brillantes.

Le fruit très gros, richement coloré de pourpre-vineux, lorsqu'il est bien enso- leillé, est à chair fondante, juteuse, d’un goût très agréable, mais elle adhère un tant soit peu au noyau.

La maturité se produit dans le courant du mois d'août.

Comme tous les Brugnons, celui-ci n’est vraiment exquis qu'à la condition d'être absolument mûr, plus que mûr même.

Quand il est arrivé à point pour pouvoir figurer sur la table, sa peau est complète- ment ridée et ses couleurs assombries mais sous cetle enveloppe aux apparences ternies, les sucs se sont développés, la chair est plus beurrée, le jus plus sucré et l’arome plus délicat. En cet état, ce fruit n’est plus un Brugnon, c’est une Nectarine, c'est-à-dire un morceau de

nectar! ALPHONSE DACHY,

jardinier.

LE BOMBYX A BROSSE (DASYCHIRA FASCELINA)

La chenille de ce Lépidoptère vit sur le Groseillier, le Framboisier et sur le Trèfle

et le Pissenlit, etc. On la rencontre dans duit. Élle vit isolée et ne cause de dégâts sensibles que lorsqu'elle se trouve en nombre sur le même arbre ou la même plante. Elle a le fond du corps noirâtre,

avec des tubercules également noirâtires, d'où partent des poils gris ou jaunâtres, placésien étoiles par verticilles. Les brosses

de son dos, constamment au nombre de cinq, sont blanches avec le milieu noir, mais les trois dernières n'ont du noir que dans l'âge elles sont près de leur méta- morphose; les deux vésicules de l'arrière du dos sont jaunâtres et suivies d'une

aigrette noirâtre qui penche du côté de

l'anus; il y a sur le cou deux aigrettes colorées de même, disposées en forme de cornes. Cette chenille est remarquable par les cinq brosses qu’elle porte sur le dos, par ses deux cornes ou oreilles et par sa queue.

Elle passe l'hiver engourdie dans une cachette qu'elle a choisie, se ranime au printemps et se métamorphose en chrysa- lide à la fin de mai ou dans la première quinzaine de juin, elle se renferme, pour cette opération, dans un cocon de soie simple, dont la couleur est ordinairement gris cendré et qu'elle place dans le pli d'une feuille.

La chrysalide est cylindrico-conique, d'un noir brun, avec les incisions ferrugi- neuses, les derniers anneaux de l'abdomen velus et l'anus terminé par une large pointe garnie de deux bouquets divergents de poils roux. Le papillon en sort trois semaines après, et se classe dans le genre Dasychira. Son nom entomologique est Dasychira fascelina et son nom vulgaire Bombyx à brosses, Patte-étendue Agathe.

Dasychira fascelina, ailes 30 à 38 milli-

mètres. Les antennes ont la tige grise et.

les barbes brunes; celles-ci plus longues chez le mâle que chez la femelle; palpes sont courts, très velus; le dessus des ailes supérieures est d'un gris blan- châtre le long de la côte, d’un gris cendré sur le reste de la surface, avec trois lignes transverses et flexueuses d’atomes noirs, entremêlées d'atomes orange; la frange du bord postérieur est, en outre, précédée d’une série de petits traits noirs éclairés

de blanc à leur côté interne ;.le dessus des

inférieures est d’un gris cendré pâle, avec un point central et une bande postérieure légèrement obscure ; le dessous des quatre ailes est à peu près de la couleur du dessus des inférieures, avec des tâches noires sur le disque: le corps est d'un gris cendré

antennes sont beaucoup moins pec |

les

et son anus est garni d’un -bourrel neux un peu plus que le Corps. Lorsque ce papillon est pose

sent notablement la tête, d'où lui est 1 le nom vulgaire de Patte-étendue Age

On ne connaît pas d'autre moyen détruire cet insecte que de che chenille sur les arbres, elle es apparente, et de la tuer et de reche également le papillon qui reste immot ol pendant le jour. Ses parasites Re

encore été signalés. ee LETTRES pr x

DE SAINT-MAUR (Suite)

Si vous le voulez bien, madame, nous donner un rapide coup d'œil aux Bégoiiia berculeux, ainsi qu'aux Pélargoniums z zona! plus connus sous le nom de Géraniums, que nous leur maintenons.

Quand je dis : rapide coup d’ œil, tele n'ir que pas que la besogne est courte à faire contraire; on croirait à en juger par les breux lots de Bouvet, de Chardin, de R de Traffouret, de Marion, de Touret, de Me reau, de Fumard, etc., que Saint-Maur est leu pays de prédiléction, la végétation y est bonne et les variétés sont assez bien choisi

Voici même une variété, donnée comme veauté, obtenue par l’exposant, M. Raclet, 1 nommée Gloire de Sèvres, elle fait très bo: en massif comme vous pouvez en juger.

En ce moment ce que vous remarq un exposant qui,possédant dans son L Poitevine, une autre variété mise au coin par Bruant, l'horticulteur de Poitiers, es train de les comparer, et en nous approc nous pourrons nous-mêmes juger qu’elle identiques. A qui doit en revenir la pri Chi lo sa! ;

Si cela ne vous dérange pas trop, nou 3

nous retirer quelques instants sous la tente, car voici ce qu'on pourrait appeler un géneur avec son objectif, mais c'est un gêneur agréable, “pour nous, puisqu'il va nous laisser un souvenir É que nous pourrons contempler toujours lors- que notre exposition aura disparu, En ce mo- men t M. P. Sauvanaud, un de nos plus habiles tographes de Paris, prend en enfilade la rie des magnifiques Palmiers de M. Galoffre. Bien qu’absente du Parc, la charmante Mm° Ga- ffre, aussi obligeante qu'aimable, a bien voulu

us autoriser à puiser dans sa forêt de Cha-

po

LS «

Fe |

_jour et sur lesquelles notre ami O. Ballif, nous rs une conférence à une des prochaines réu- 1 nions de notre Société ;

_ L'autre rocher a été construit par Lacombe, “un très bon rocailleur aussi, ce sont les Cypri- #0 Charlesworthi encore des Orchidées qui, 4 associées à des Fougères, à des Adiantum cu- _ pillus Veneris (chevelure de Vénus) et à des

Asparagus plumosus, en font la décoration.

_ Deux magnifiques lots de plantes à feuillage ei se disputent la palme. C'est Traffouret qui 3 l'emporte avec ses Palmiers divers: Araucarias, _ Aralias, Dracænas, Ficus, Fougères, etc., et _ même des Strobylanthes De ianus, jolie petite _ plante à feuillage vert et violet.

Si elle vous séduit, il en a été de même pour d’autres amateurs, car je m'aperçois que des _ personnes peu schupulenses s'en sont appro- prié quelques tiges. Il y a des honnêtes gens _partout !

Guénez vient ensuite avec des plantes de serre et à feuillage; voici des Bégonias Rex,

+ rt. Fr Les |

nous en avons abusé ce n’est pas la partie la moins ornementale de notre exhibition. Les

vases et les supports sont aussi très jolis, ils

sont en terre d’Anduze, curieusement marbrée de couleurs qui charment la vue et bien que je ne veuille pas vous faire l’article, je vous les recommande, car outre leur élégance, ils re- viennent à bon marché.

Nous voici maintenant en plein dans les cas- cades,.… deux magnifiques rochers de genre absolument différent ornent la grande tente, un à Butel est garni par les Odontoglossum à M. Dal- lemagae qui appartiennent à la série des Or- chidées, les Fleurs du Paradis, les Reines du

VUE DE L'EXPOSITION DE SAINT-MAUR .

des Phyllodendrons, Palmiers, Aroïdées, etc. Guitel fils réveille la vue avec ses Pétunias à fleurs doubles, de divers coloris, et Bachimont avec ses Bégonias Rex nous exhibe un très joli massif, Voici encore toute une série de plantes nou- velles à René Lemoine, de Châlons-sur-Marne: Strobylanthes, Capudinés diverses, Calcéolaires rustiques à fleurs jaunes: M. Simon-Ricinus Zanzibariensis, nouveau Ricin de Zanzibar dont on ne peut apprécier le mérite ornemental par la culture en pot ou en bac, mais que je vous recommande d’une facon toute spéciale comme plante à grand effet pour la pleine terre, c’est sans conteste de toutes les plantes celle qui donne le plus grand développement. J'en pos- sède actuellement, des quatre variétés, et j'ai des sujets qui ont jusqu'à dix mètres de tour avec des feuilles mesurant { m.07 de diamètre, soit plus de 3 mètres de circonférence. C’est une plante mise au commerce seulement ce printemps; lorsqu'elle sera connue, on la cul-

<

280 LE MONITEUR D'HOR TICULTURE

oo

tivera partout ; elle ne demande aucun soin: bonne terre bien fumée, de l’eau et de la cha- leur pour fructifier.

Maintenant que notre photographe nous rend la liberté. Qui ne voudrait être prisonnier plus longtemps dans une aussi agréable prison, nous allons, passant aux galeries adjacentes,

admirer les bouquets et les couronnes à Miny_

et à Lecocq, les Roses, les Glaïeuls, les Mont- bretias, Les fleurs coupées à Fumard, à Gravier, à Pacotto, à Forgeot, les Dahlias Cactus à de Reydellet et les Roses nouvelles à Rougemont. Un amateur expose toute une série de Dablias, à fleurs simples sélectionnés parmi ses semis,

Voici: Souvenir de Jean Chauré, bord des pé- tales laque, large disque blanc, étamines jau- nes ; Souvenir de maman Thiéblemont, grenat très foncé strié noir ; Souvenir d’Ernest Chauré, grenat très large disque citron, pétales bordés laque; Souvenir de l’Oncle Charles, grenat très foncé, disque oreille d’ours ; M'Ie Louise Treille, fond blanc strié carmin ; Mlle Germaine Pouve- reau, terre de sienne, large disque jaune, éta- mines orange; Me Cécile Pouvereau, jaune bordé vieux rose, très joli; Henry Pouvereau, grenat foncé, étamines orange, nervures plus clair, fleur très large : Mlle Laure Degay, orange strié et pointillé grenat, étamines jaune; Mie Marthe Degay, rose cuivré; Mme Sauva- naud, grenat clair, strié plus foncé ; M!le Marie Sauvanaud, abricoté, auréole grenat clair, éta- mines jaune ; Me Lucie Marin, blanc, strié rose; Robert Beauvillain, rose, large disque citron strié grenat, etc., etc.

Maintenant passons aux fruits.

((A suivre.) LUCIEN CHAURÉ.

#

BIBLIOGRAPHIE

JARDINS ET PARCS PUBLICS

Histoire générale des jardins par Euc. Dev. Tel est le titre d'un ouvrage paru récemment, dans lequel son auteur M. E. Deny, un de nos principaux archi- tectes paysagistes de Paris, expose claire- ment l'histoire des Jardins anciens et mo- dernes. Par les documents intéressants quil contient, c’est un livre précieux et utile.

Après avoir passé en revue les jardins depuis l’époque la plus reculée, en suivant leur marche progressive ou rétrograde jusqu’à nos jours, l’auteur arrive aux créa-

tions “e l'Ecole Voderné, pour 8 en donner une description détaillée des publics de la Ville de Paris qui sont œuvres des grands maîtres de cette écol L'exposé en est clair et précis et d'u grande recherche, il prouve Juti jardins à toutes les époques. ne Au point de vue de l'hygiène et d sainissement des Villes, les parcs deviennent une nécessité, un besoin en sont en un mot, les poumons ; qu'on vient respirer la santé. | Nous reproduisons un aperçu som du livre de M. Deny, qui n’est, nou rons, que la première partie de l'ouv il devra être continué par la théori l'Art des Jardins, l’auteur pourra gner loutes ses connaissances prati et son talent d'architecte paysagiste. Résumé. De même que toutes 1 productions de la haute antiquité, l'Ar jardins, dans sa marche à travers les se Éd régulièrement à one

tour à tour Re. ou mu depuis les temps les plus reculés : : il fau

Jésus-Christ, pour constater la de étape de l'Art des Jardins, et c'est

vement chez les Hébreux, les Balyiéni Û les Perses, les Grecs et les Romains. Après la chute de l'Empire Romain,

son luxe dans tout son épanouissement, et lui-même, en donne une description taillée, permettant une l’ensemble. L'Occident suivit les tradi romaines, les chefs mérovingiens, p geaient leur vie entre des maisons de pla sance telles que Compièens et les Therme de Julien. 5

A cette époque, l'utilité ble domin dans la culture des vergers, sans aucu préoccupation de style.

Au moyen âge, l'Art des Jardins re

F4

15 Fe assez ne étendue, n'étaient A plantés que d'arbres fruitiers, légumes et quelques plantes médicinales ou aro- atiques.

Au xur° siècle, Paris possédait quelques éourtils ou jardins champètres, c'était la promenade classique des bourgeois, des templiers et des religieux.

_ Par. ni les Aus des domaines TOyaux,

LE MONITEUR D’HORTICULTURE

251

créés par Enguerrand de Marigny qui fut pendu au gibet de Montfaucon, ceux de l'hôtel des Tournelles à Isabeau de Ba- vière, nous voyons ensuite Charles V, le sage, qui, en collaboration avec un reli- gieux arboriculteur, se passionne pour ses jardins.

Vers la fin du moyen âge, apparut enfin un novateur, le Roi René, duc d'Anjou, qui dessina un parc aux environs d'An- gers, Il fit aussi reconstruire un château à

. Beaujeu, et quatre jardins avoisinants, _ furent annexés et transformés. Aux Ponts de Gé, il créa encore en 1454, un grand et un petit jardin, on voyait des tourelles, des pavillons, des préaux, des _ plantes variées et notamment des rosiers. - Le roi René, en véritable artiste, sans bien saisir les merveilleuses beautés du pay- _ sage, visait aux effets pittoresques dans _ ses créations variées. 34 Il fallait la Renaissance pour que l'Art des Jardins prit une plus vive impulsion. - Son influence se fit d'abord sentir en Italie, qui devint le foyer des arts au xv° siècle, _ puis gagna ensuite la France, l’architec- ture des jardins trouva un milieu prospère _ et y resta florissant pendant plus de deux siècles et demi. _ Cette époque, nous montre aussi l'ori-

gine des serres et des jardins botaniques, c'est une date à enregistrer dans l’his- toire. François 1°", un artiste raffiné, se pas- sionna pour ses jardins, il fit créer ceux de Chambord, Fontainebleau, Saint-Ger- main-en-Laye.

Fontainebleau, qui représente la natu- ralisation de l'Art italien, semble avoir été le lieu de prédilection de François I‘. Des allées symétriques, des ornements de toutes sortes, sont l'attraction du parc planté de cyprès, d’ifs, de buis taillés, de pins, de berceaux et de parterres.

Au jardin des Pins, on cite une fontaine remarquable, une pièce d'eau de 4 hec- tares peuplée des fameuses carpes, qui, paraît-il, vivent encore aujourd'hui.

Sous les règnes suivants, ce parc subit des embellissements successifs ; l'ingé-

252

nieur Francini, sous Henri IV, peser le jardin de buis, enfin Le Nôtre, sous Louis XIV, embellit le parterre et le jar- din des Pins. Le jardin de l'Orangerie fut agrandi sous Louis-Philippe.

Il faut encore mentionner sous Fran- cois Ie, l'embellissement des châteaux de Villers-Cotterets, Blois, Madrid et quelques manoirs : Montargis, Chenonceaux, Azay- le-Rideau. Comme châteaux dignes de remarque, nous voyons le château d'Anet, les Tuileries, le Cours-la-Reine, le Luxem- bourg. |

Le château d'Anet, dans le département de l'Eure, fut donné à Diane de Poitiers par Henri II et embelli d'après le style de la Renaissance.

suivre) JEAN KATY.

@

LES CHRYSANTHÈMES (1890-1894)

Le Conseil d'administration de la Société royale d'agriculture et de botanique de Gand à

chargé un de ses membres effectifs, M. O. de-

Meulenaere, à Gendbrugge (Belgique), un écri- vain horticole avantageusement connu, de com- poser un code déterminant d’une façon exacte et précise la place que doivent occuper les va- riétés dans la classification générale des Chry- santhèmes, Cette excellente brochure a exigé un travail de revision excessivement long et nous devons savoir gré à son auteur d’avoir su, par son classement judicieux, mettre un terme à l’inextricable confusion qui existait; la clas- sification rationnelle en facilite les recherches et permet de retrouver toujours à coup sûr un nom dont on ne connaît que la partie essen- tielle. C’est un guide sûr et très précieux pour les jurés, lors des expositions; il va leur el mettre de contrôler consciencieusement la nomenclature et de se retrouver dans le dédale des noms et des variétés.

Parmi les milliers de noms que renferme cette liste descriptive, nous donnerons un exemple de cette nouvelle classification :

SPAULDING (Ada). Jap. fl. gr. pét. du tour rose, passant au blanc de perle, Indispensable. Une des plus belles variétés incurvées exis- tantes; peu estimée en Angleterre. (H. Payne.)

SPAULDING (H, F). Spaulding, 1892. die jaune abricot, centre jaune clair,

ie (Master Bates). E. G. Hill, 1892. Jap.

_cette liste très complète, fort bien

jaune citron foncé. Pét, incurv. et en B. de cour. Gr. fl. pl. & REC SPAULDING (Mrs F.) Syn. de DiBsEn: SPAULDING (Mrs H. F.). Spaulding, nc, Rose tendre passant au b

i crème, fl. moy. Haut. 4 à 5 pieds.

SPAULDING (Mrs T. H. Thorpe. Jap. ‘st L

description et comme références, tainement appelée à rendre Je

Ouvrages reçus : 6

Les Chrysanthèmes, description, : culture, emploi, par G. Bellair, jardi en chef du parc et de l'Orangerie de. sailles, et V. Bérat, ancien jardin chef de la ville de Roubaix. HRRene édition, revue, ei

PETITE POSTE &

167. M. V. D., à O. Nous pouvons vous adresser de la Des e de liège spécialement prép: à pour la conservation des fruits à raison de 75 les 100 kilogr. par balle de 40 ee eh Fou balle prise à DRE

dans le dessin de la airomoithogralie que vous nous signalez.

exprimé par plusieurs de nos abonnés nous comm TEE à partir de Dee c puPReAsS d'une

due En de es tracer de et faire exécuter leurs travaux de jardinage. Un de plans et de gravures, viendront appuyer criptions qui sont l’œuvre de deux de nos ] dans l’art paysagiste.

95. Le transport des engrais.

alozues reçus.

a Du ee Pêche : ;— Brugnon: Précace de Croncels;

üe pressoir : re de Cirol; re de + Fe

ons. ar. Médaille re

aurent ; ne Biessling.

es rayés sout : Abricots: Corot,

es Pêche : Done Joséphine; : Bergamote de Jodoigne;

es : D Arcy, ne Lawer, Pearmain

à 1 uitière, F la séance on commencée par De prières solennelles en l'honneur de l'Em- pirenr Alexandre III, a été très suivie ; la

è 25 NOVEMBRE 1K94

SOMMAIRE

IQUE :, Eve pomologique de 1894. Réunion du Congrès pomologique à Saint-Pélersbourg. de chute de feuilles. Les Pélargoniums odorants. Le Phylloxera ailé. Travaux du mois de Décembre. Jean-Ernest Chauré. Les Orchidées : Bilrenaria (Lycaste) Dallemagneï. Oflo Balli ne à Rnositon de Paris. Helcey. "Bibliographie : Jardins et parcs publics (suite). Jean Kaly.

Les Roies nouvelles mises au commerce en Les vins italiens. Exposition de 1895. Une vente publique f. Le Crambé. Ch. Potral. Les Chrysan-

ES NOtREs : Vue de la Section française à l'Exposition fruitière de Saint- -Pétersbourg. Bifrenaria Liens) Damme Plan du Palais et du Jardin des Tuileries. Le parterre d’eau ct le canal ne 1l | |

=

salle était pleine. M. le professeur Orsio- nikow, de l’Académie des sciences, était président, et les débats ont été dirigés par M. Maxime Cornu, délégué du gouverne- ment français.

Toutes les propositions ont été votées à l'unanimité.

Le Congrès avait connaissance de toutes

les propositions en langue russe, par la.

voix de M. Bazarow, secrétaire général; en français, par celle de M. Maxime Cornu. La mort impitoyable qui est venue en

pleine force d'âge, en pleine gloire, enlever à l’affection de deux peuplesfrères, l'homme de bien qui présidait aux destinées de la

Russie, cet ami sincère de la France, arbi- tre de la paix européenne, l'Empereur

Alexandre III, a été la cause que cette exposition a clos ses portes plus lôt qu'elle

n'aurait le faire. Déjà contrariée à son

début par la maladie du souverain, elle

n’en aura pas moins élé un succès incon-

teslable qui aura fait faire un grand pas à

l'arboriculture en Russie. | Cette nalion, comme importance, occu-

paille premier rang à l’exposition, la France

le deuxième; venaient ensuite l’Autriche- Hongrie, l'Allemagne, la Belgique.

Trois pavillons avaient été annexés au manège Michel qui, à lui seul, occupe déjà 6.000 mètres carrés; les arbres, les légumes et l'industrie de France occu- paient un bâtiment spécial contigu.

Les fruits français étaient exposés au manège Michel et, grâce à l’obligeance de

Lucien

h.: nas L'URSS D, | Let" À 2

254 LE MONITEUR D'HORTICULTURE

notre confrère, M. Martinet, commissaire- adjoint à l’exposition, qui a pris des pho- tographies et qui a bien voulu nous prêter ses clichés, nous pouvons donner une vue de l'effet produit par l'exposition française.

Nous espérons que l'avenir répondra aux sacrifices que nos nationaux ont faits, mais n’en serait-il pas ainsi, qu'ils auront toujours la satisfaction d'avoir pu faire

dire d'eux, qu'ils ort tenu la plus bélle place à cette exhibition, car, de l'avis de tous, l'exposition française a été la plus réussie, la plus admirée.

Au moment de mettre sous presse, nous n'avons pas encore reçu la liste officielle des récompenses, mais nous pouvons (commettant une indiscrétion) dire que la grande Médaille d'or (Grand Prix d'hon-

VUE DE LA SECTION FRANÇAISE A L'EXPOSITION FRUITIÈRE DE SAINT-PÉTERSBOURG

neur) offerte par le regretté Tsar a été attribuée à l'exposition française.

Plus de chute des feuilles. M. Henry Demarest, dans l'{vénement, traite une question assez curieuse : sur la chute des feuilles.

« Le célèbre astronome Camille Flam- marion, dit-il, recherche en ce moment la possibilité de conserver aux arbres de nos climats un feuillage perpétuel.

« M.Flammarionse base sur ce fait qu’au temps, très lointain, de l'époque tertiaire,

les arbres ne perdaient pas leurs feuilles, et que, s’ils les perdent aujourd'hui, cela provient du climat variable de notre épo= que, car autrefois, aux temps préhistori= ques, une saison uniforme régnait sur chaque zone de la terre.

« Donc, en se basant sur ce fait ecli matologique, au lieu de provenir d'un phénomène physiologique propre à la vie végétale, la chute des feuilles serait sim= plement due aux changements de tempé- ralure que subissent les arbres de nos ré= gions.

« Partant de là, M.Flammarion a penséà

FAR un petit chène bete de pc N'ayant pas en ce moment, à une serre suffisante et installée, il nié le Muséum de garder son élève. Naturellement, on a acceptéie chêne ot com me une simple pee mais

re et d’une lumière égale, il ne perd . s une seule feuille.

cette méthode aux arbres de nos pro- nenades, nous aurions ainsi l'illusion du temps perpétuel.

Et si cela arrivait un jour, que pense-

3 De Ja dépouille de nos bois L'automne avait jonché la terre.

; « Alors, certainement, ce paysage-là serait considéré comme l'invention-charge un cerveau de poète. »

Les Pélargoniums odorants. À moi faut-il attribuer la défaveur du public

qui semble s'altacher depuis quelque Lemps |

aux Pélargoniums qui sont des fleurs absolument remarquables et qui ont joui pendant longtemps d'un véritable succès?

Tout,dans eux,devraït les faire se popu- lariser, la richesse de leurs coloris, l'abon- dance de leur floraison, la simplicité de leur culture et surtout leurs mérites comme plantes d'appartement, qu'ils égaient l'été, par une longue floraison en dépit des mau- vais soins qu'on leur donne.

Il est vrai qu'on peut leur reprocher leur manque d’odeur, car il est un mou- vement instinctif chez l’homme ou chez la femme qui admirent une fleur, ce premier mouvement est de la sentir; si

ile est inodore,sans tenir de prime abord compie de ses qualités, on jette avec un air de dédain cette apostrophe : Oh! elle ne sent rien! Voilà la moitié de ses charmes retirés.

Eh bien, s’il en est ainsi du Pélargo- nium, voici une nouvelle qui pourra lu- rendre une partie de la faveur du public, c'est qu'il en existe des variétés à fleurs parfumées, telles sont les ?P. fragrans qui sentent la muscade, le ?P. capitatum em- pruntant le parfum de la Rose, le P, cris- pum à odeur de citron, le P. filicifolium odoratum, etc. Puissent ces variétés présentées en admi- rable culture à un meeting de la Société royale d’horticulture de Londres par M. J.

Hudson, jardinier chef,chezM.deRotschild,

à Acton elles ont reçu une médaille d'or, être le point de départ d’une série à odeur pouvant satisfaireet l'œilet l’odorat du public.

Les fleurs aux halles centrales de Earis. La deuxième Commission du Conseil municipal vient de s'occuper de la question de la translation du marché aux fleurs coupées. M. A. Lamouroux a fait l'historique de l'affaire et rappelé les diffé- rents projets présentés et qui tendent soit à l'améuagement du square des Innocents, soit au transfert au marché de la Cité, au marché du Temple et au marché Saint- Germain ; le conseiller municipal a montré

256

l'urgence qu'il y avait, aussi bien"pour les commerçants en fleurs coupées que pour les horticulteurs de la Seine, à ce que les demandes des intéressés reçoivent une prompte solution. |

Conformément à sa proposition, la Com- mission a autorisé son rapporteur à ren- voyer à l'Administration les différents pro- jets, pour obtenir d'urgence un mémoire indiquant les observations sur les empla- cements proposés et les devis concernant particulièrement la couverture de la rue Baltard et la transformation du square des Innocents.

Les Roses nouvelles mises au com- merce en 1894-95 (1), par MM. Soupert et Notting à Luxembourg (Grand-Duché). Thés Grande-Duchesse héritière Anne- Marie de Luxembourg (sic), fleur grande, pleine, coloris jaune de Naples nuancé rose, odorante, issue de Maréchal Robert >< Rubens; Princesse Oroussoff, fleur grande, pleine, rose de Chine nuancé chair melon jaune, issue de Paul Nabonnand S Mr: Falcot ; Souvenir de Ferike d'An- tunovics, fleur moyenne, très pleine, blanc lacté, issue de M Maurin Marie Lambert; Eduard von Lade, fleur très grande, rose aurore, Centre ocre, revers rose carmin, issue de Comte de Sambui > Socrate; Princesse Marie de Rouma- nie, fleur grande, pleine, blanc crème nuancé rose laque, centre vermillon clair, issue de M*° Nabonnand X Souvenir d’un ami ; Harry Laing, fleur grande. pleine, rose orangé clair, centre aurore, revers car- né, issue de EarlofEldon X La Florifère ; Comte Chandon, fleur grande pleine, pour- tour jaunelaqueclair, centre jaune chrome citron luisant, issue de Lutea flora >< Co- quelte de Lyon ; Marie Harimann (hybr. rem.) fleur grande,pleine,imbriquée, rougé sang velouté nuancé vermillon.

La culture des Rosiers a pris une énorme extension dans les environs de la ville de Luxembourg, le sol et le climatdu Grand- Duché étant très favorables au développe-

1. Descriptions des obtenteurs.

LE MONITEUR D’

HORTIGULTURE

ment et à la croissance des plus : variétés de celte fleur. Trois grand blissements et une douzaine de _ s’y consacrent, employant 100 persa pendant toute l'année, et 400 penc ou quatre mois de l’étéet de l'aute La superficie totale plantée en , est d'environ 80 hectares; le sol arg est préféré. L'engrais employé est mier de cheval. Les plants sont en plein champ ou dans des serr ; il sont, peadant l'hiver, mis à l'abri dans s. caves ou courbés sur le sol et entière- ment couverts de terre. On obtient de nouvelles variétés artificiellement. On tive les Roses hybrides et les roses mais on donne la préférence aux premi dans le Nord, aux autres dans le Sud

Par M. Cochet, rosiériste, à Goube (Seine-et-Marne) : Souvenir de Christoph Cochet, variété issue du Æosa Kamitschatkan alba simplex X Comte d'E spréménil; arbu: très vigoureux et très rustique, atteignan en trois d 7 mètres de circonférence sur À m. 75 de haut. Floraison très abon- dante, les Fa en corymbes de 15 sc

lui dE un nouveau charme mental. |

Le transport des engrais. = excellente mesure vient d'être prise

répandre la consommation des ‘on commerciaux pour la culture. ET

gueur pour ce transport, un tarif sp commun de « petite vitesse » appli able _dès à présent. LE. Les matières fertilisantes et les p 0! chimiques utilisés par les cultivateurs (e) au nombre de 38, répartis en trois caté, ries, dont chacune a fait l’objet d'un rême calculé pour des parcours de 30 1.500 kilomètres, et déposé dans les 8 et les bureaux de chemins de fer, le intéressés feront bien de les consulter

d’en demander l'application.

LE MONITEUR D’HORTICULTURE ce e87

M hoxcra ailé,— Au Congrès viti- autrichien qui s’est tenu à Vienne au imencement de septembre, le profes- Rathay a exposé la biologie du phyl- ten particulier du phylloxera ailé, vant lui, et contrairement à ce cru jusqu à présent, contribue fort à la propagation du mal, parce qu'il t que quatre jours et seulement pen- | pes très grandes chaleurs, de il

“1

vins italiens. M. Léonard

on Ajextrait de tamarin, d'acide sulfu- ele. ce qui contribue à les discré- à les faire remplacer par des vins

24 4 au 28 janvier.

ne Exposition horticole

inisée par la Société d’horticulture de nes, ouverte à tous les horticulteurs et

14

LUCIEN CHAURÉ.

. JARDIN FRUITIER

es travaux dans les jardins pour le s de décembre sont à peu de chose ès les mêmes que ceux du mois précé- nt, seulement s'il survenait de la gelée, qui est probable, on ferait bien de s'abstenir.

is le temps le permet,

de xposition de 1895. Cannes, du

Sion n'a pas planté les noyaux aussitôt la récolte, on les mettra stratifier (1).

On recherchera avec soin les nids de chenilles et les chapelets d'œufs.

Il est encore temps d'ouvrir au pied des figuiers, des tranchées dans lesquelles on couchera leurs branches qu’on recouvrira de terre, si on ne l'a pas fait le mois dernier.

Dans le commencement de ce mois, on enveloppera tous les Rosiers qui sont sus- ceptibles de geler, tels que les Rosiers thé, etc...

JARDIN POTAGER

. On fera un second repiquage de Choux- fleurs sur couche sourde.

On recouvrira de feuilles ou de paille les légumes qui restent en pleine terre, Carottes, Épinards, Cerfeuil, etc.

On découvrira pendant le jour, les Arti- chauts, quand le temps sera beau; on les recouvrira avant le coucher du soleil.

On plantera, en ados très incliné en regard du midi, les Choux précoces.

On sèmera, sous châssis, les Carottes hâtives, mélangées de Radis roses.

On repiquera les Laitues et les Romaines par quatre, sous chaque cloche.

Si on n’a pas encore coupé les tiges des Asperges, on devra le faire au plus tôt, car les vents qui les ballottent lorsqu'elles sont chargées de gelée, peuvent abimer les griffes.

On renouvellera les semis de Pois et de Haricots forcés.

On recueillera avec soin les feuilles mortes et on les utilisera pour construire les couches sourdes et pour couvrir les plantes qui craignent le froid.

1. La stratification consiste à mettre provisoirement, des graines entre des couches de terre ou de sable assez maigre, quelque peu humide, et à une basse température, jusqu'à ce que l'époque des semis soit arrivée, On pratique cette opération pour conserver les graines en bon état et les préparer à germer en temps normal; sans cela elles se détérioreraient ou ne germeraient que longtemps après avoir été semées,

cela se fait à l'automne et en hiver principalement pour

les noyaux, noix et autres graines à enveloppe dure; on peut faire stratifier les graines aussi bien en pleine terre, qu'en lieu abrité, cave, caisse, pot, etc.

JARDIN D'AGRÉMENT On plantera en abondance des Galanthus nivalis (Perce-neige), des Crocus, des S'illes de Sibérie, des Hépatiques, etc.

On surveillera les planches de Jacinthes

et de Tulipes à cause des limaces el des insectes.

On enlèvera favec soin les Zinnias, les pieds de Réséda, les Ricins, Les Tabacs, elc. On coupera au niveau du sol, les tiges de Chrysanthèmes qui auront achevé de fleurir.

Si on n’a pas encore arraché les Dahlias, il faudra se hâter ainsi que pour les Glaïeuls.

On entretiendra les jardins avec une grande propreté; on balaiera les dernières feuilles tombées, car elles sont désagréa- bles à l'œil et étouffent les petites plantes qu'elles recouvrent (Violettes, Primevères, Myosotis), elc..

On devra Préparer des tuteurs pour le printemps prochain et les faire tremper dans une dissolution d’eau et de sulfate de cuivre (vitriol bleu), afin d'en prolonger la durée.

On commencera à forcer les Jacinthes, les Tulipes, les Crocus qu'on aura mis en pot au mois de septembre.

SERRES, ORANGERIE CONSERVATOIRE

On soignera la floraison des plantes de serre froide. -

On rapprochera des vitrages les OEillets remontants, les Primevères de Chine, etc.

On arrosera très modérément et on aérera quand le temps le permettra.

Si les pucerons envahissent les plantes délicates, ce qui est provoqué par le man- que d’air, on les arrosera à la seringue avec des insecticides, puis on fumera complètement les serres avec de la fumée de tabac : JEeAN-ERNEST CuAURÉ.

9258 LE OURS D'HORTICULTURE FRE

ET PE AE NON A Nu RE NS EE LE

chidées dépendant de la succession M. Delahogue-Moreau, à Passy-Paris, a les 6 et 7 novembre 1894. DÉS tan

les ventes de ce genre, nous n’avion jamais vu, à Paris, des Orchidées ad, des prix si exorbitants, atteignant so double ou le triple de la valeur pour Ja aqu on aurait pu se les procurer cliez les p paux horticulteurs. Prenons par exem Catasetum Bungerothi, de force ordinai jugé 42 francs, alors que l'on en trot jourd'hui de très beaux dans le com pour des prix variant de 15 à 25 fra bien un petit Vanda cœrulea tout orc valant tout au plus 40 à 12 francs qui adjugé 60 francs! Cela provenait sans de ce qu'un certain nombre d’acq Wavaient aucune idée de la valeur, act réelle de ces Orchidées. ES à

Il ne nous serait pas facile de donner“ compte rendu détaillé sur cette vente, bonne raison qu'une grande partie de chidées ont été adjugées par groupes de réunir un certain nombre de pla

qui, si l’on avait détaillé, auraient pou 1: des GUN REE à des prix plus élevés. ce

de fortes plantes, bien établies, mais cela, à peu d’exceptions près, un certai bre de ces Orchidées ont été adjugées bi dessus de leur valeur réelle.

Parmi les plantes vendues “pr e

Core ARR 490 fr. ; *, Cattleya Skinneri, 490 et 200 fr. - Cypripedium Veitchi, 70 fr. ; Ç Cypripedium Rothschildianum, 135 frs Cypripedium Morganiz, cet RS cherché- 350 fr. ;

MONITEUR D'HORTICULTURE

11% ÉCS COREL et]

A ne de UT = À

4 Cypripedium Lucie, hybride la collection Lælia elegans, 135 fr. ; ie oreau, issu, des C. ciliolare X C. Lawren- Lælia Stelzneriana, 100 fr. ; ne

| | céanum, 350 fr. : à Lycaste Skinneri alba, seulement 80 fr. : | e a: » Selenipedium cardinale, hybride 80 fr.; Miltonia Schræderiana, 200 fr, : LTÉE

RE” BIFRENARIA DALLEMAGNEÏ

_ Vanda insignis vera, 135 fr, ; Des godets renfermant de petits semis

Vanda Sanderiana, 215 fr. ; d'Odontoglossum crispum hybridum, pour 140 et ER. - Warscewiczellu Gibeziana, 175 fr. ; 205 fr., etc , etc. ;

e La somme totale réalisée par cette vente

En. ‘Un petit semis avec quatre feuilles de comprenant à peu près neuf cents plantes a Cattleya Mendeli fécondé par le Læliu purpu- | atteint approximativement environ 16.006 fr., - rata, 130 fr. un résultat tout à fait inattendu.

2020 en

BIFRENARIA (LYCASTE) DALLEMAGNEÏ. Cette

Orchidée brésilienne, représentée par notre :

illustration, est une des dernières iniroductions de l’Horticulture internationale de Bruxelles, qui est dédiée à M. A. Dallemagne, l’Orchi- dophile si avantageusement connu de Ram- bouillet.

Cette nouvelle espèce est une Orchidée de serre tempérée, à rhizomes traçants, qu’il est préférable de cultiver en terrines peu profon- des et bien drainées, dans un mélange égal de fibres de polypode et de sphagnum vivant, A la base des pseudo-bulbes se développent, de juin en août, des tiges florales érigées de 0 m.25 à O0 m.30 de longueur, supportant deux à trois fleurs d’un beau rose pourpré avec un labelle richement cramoisi velouté et recouvert de poils blancs.

Grâce à son prix modique, cette nouveauté qui est très ornementale, devrait figurer chez tous les amateurs auxquels elle rappellerait

nom d’un Orchidophile qui possède mainte- |

nant une des plus importantes collections et surtout une des mieux cultivées de toute la France. OTtro Bazrie.

LE CRAMBÉ

Jusqu'à quand serons-nous tributaires des Anglais pour la production de ce pré- cieux et bon légume ?

Jusqu'au jour nos maraîchers fran- çais en produiront en quantité suffisante pour enrayer ou bien anéantir, si faire se peut, l'importation qui a lieu chaque année!

On va peut-être nous dire : Que le jeu n'en vaut pas la chandelle ?

Si! La chose en est certaine et prouvée depuis longtemps par le prix qu'atteint le kilogramme de pétioles blanchis pendant une grande partie de l'hiver, prix raison- nable et rémunérateur variant entre 3,4et même 5 francs pour le surchoix. Fin mars et avril, moment il abonde en culture ordinaire et son prix devient le plus modique, il est encore vendu 1 franc et

4 fr. 50 Le kilog.

C'ést pour encourager le primeuriste à

EE RE ee = .

LE MONITEUR D'HORTICULTURE |

Dldtber is renier ml mur Rae ee ee ee ee Se ©

donner A description dans le “on d Horticulture.

La partie comestible réside

l'instar des asperges ou Fe cardons, constitue un mets très fin et très reche des amateurs. LE 4

Sa multiplication a lieu par semi par boutures de racines, et non par

émettent facilement des bourgeois 60 tif tandis que les A CRONELS

qu'à préconiser.

SEMIS. La courte durée germinat des graines a rendu le semis assez cile. - Cependant on peut tourner cet

friande; on s’en débarrasse soit en ie lors du semis, quete graines

rosée, Bouturage des racines. Ta mul tion par le D des racines !

4 que le produit fourni par ces pieds

1 passeront un an en de à le : 10 en tous sens avant d'occuper leur cement définitif.

ê le Doi du Crambé. at à e premier procédé est la culture forcée

À he chaude par ES rantation en cave à la méthode des pissenlits. Et enfin le troisième, la culture ordinaire sur place sans recours d’aucun artifice.

DUDe découlent deux modes de planta- 1°la plantation pour la culture forcée place et 2 la plantation ordinaire ser- pour les deux dernières cultures. ns l’un comme dans l’autre, la terre qui doit les recevoir devra préalablement bien fumée et bien préparée par un fond labour, our la culture forcée sur place, le ter- ain sera divisé en planches de 1 m. 30 de rgeur et autant que possible dirigées de ’est à l’ouest, de cette façon exposées au midi. Les sentiers auront 0 m. 50 à O m. 60 e largeur, suivant que l’on sera plus | moins restreint par l'emplacement ; on acera cinq rangs par planche, les deux

) la multiplication par semis, étant

pl CS

premiers à 0 m. 18 du bord, les autres à 0 m.25 entre eux, profonds de 0 m. 10 environ. Les tronçons de racines, pieds provenant de semis ou de pépinière seront repiqués dans le fond de ces rayons à 0 m. 25

environ; cette plantation donne 95 pieds de

Crambé par châssis de 1 m.30 carré, Arro- ser copieusement pour faciliter la reprise et l'émission des bourgeons.

Il va sans dire, que si les châssis ont moins de 1 m. 30 de longueur, on dimi- nuera les planches d'autant de centimètres que ceux-ci seront plus courts. En un mot, la planche doit être tracée d’après la lon- gueur du châssis puisque l’un doit recou- vrir. l’autre. Les rangs des bords devront

toujours être à 18 centimètres pour ne pas _

se trouver brûlés par les réchauds du for- çage et les autres seront distancés approxi- mativement. Si la longueur du châssis devenait trop courte et qu'elle mette les rangs à moins de 20 centimètres d'inter- valle entre eux, il faudrait en supprimer un et n’en faire que quatre.

Les arrosages entraînent petit à petit la terre dans le fond des rayons, c’est là, le seul moyen employé pour les combler, Par la suite, le pied de Crambé se trouve enterré de quelques centimètres.

Dans la culture ordinaire, la mise en

place est faite moins serrée, les planches n’ont plus que quatre rangs au lieu de cinq. La distance entre les pieds est aug- mentée de 5 centimètres, ce qui la porte à 30 centimètres en tous sens; les deux pre- miers rangs à 20 centimètres du sentier. Le sentier ne comporte plus 60 centim. de largeur, il devient le petit sentier ordi- naire du marais, soit de 25 à 30 centim. La plantation, et les soins qui la suivent sont les mêmes que ceux déjà précités. _ Arrivé en juin ou commencement de juillet, on peut diminuer les arrosages,car tout doit être repris et les planches devront être couvertes d'un épais feuillage vert, Laisser les choses ainsi jusqu'au moment de pratiquer l'étiolement.

Chaque châssis peut produire en moyenne près de trois kilogrammes de rosettes.

Pendant le forçage, si le terrain devenait

thèmes va toujours croissant, à prendre

par trop sec, il serait urgent de donner une petite mouillure ou simplement quel- ques bons bassinages.

Les soins après la récolte consistent à laisser tomber les réchauds; retirer le fumier, les coffres et les châssis et remplir

lies sentiers de leur terre, puis laisser les

pieds de Crambé croître à leur volonté pendant tout le cours de l'été. (A suivre) C. POoTRAT.

LES CHRYSANTHÈMES

A L’EXPOSITION DE PARIS

Le succès des Expositions de Chrysan-

pour preuve l’affluence du publie qui a visité celle que vient de tenir la Société nationale d'Horticulture de France, du 16 au 20 novembre. Nous ne reviendrons pas sur le local trop exigu de l'hôtel de la Société, nous espé- rons que l'expérience qui en a été faite est définitive et qu'on trouvera pour l'avenir un autre emplacement qui satisfera et le public et les exposants, qui ont été abso- lument mécontents cette année. L'an prochain, l'exposition du mois de mai étant internationale, nous comptons aussi que la Société prendra ses disposi- tions pour nous donner, au mois de novem- bre, une exposition aussi internationale de Chrysanthèmes, avec un programme des plus larges; ce sera la première fois, et au moins nous pourrons juger et comparer les cultures étrangères _qui à LDe. . sonti] pas de moindre importance q que les nôtres: Une simple question aussi, à ls Commis- sion des expositions ? Pourquoi la Société, qui possède une re- marquable collection de fruits moulés, couverte de toiles, ne profite-t-elie pas de ce que l’hôtel est ouveri au public pour lui donner l'accès de la salle elle se trouve, et la lui faire admirer : elle est assez méritante pour ne pas être cachée aux amateurs ? Revenons à nos Chrysanthèmes et cons- tatons avec plaisir que l’ensemble est

remarquable, bi trop massées et les cliente trop Les RAS ne sont pes Me:

nombre des variétés existantes, ver d'absolument nouvelles ? L Nonin est le lauréat du: Gran

nent les exposants habituels : Forgeot, Lévêque, Yvon, Rosette,. Citons aussi les spécialistes tions, Calvat de Mare

trier (de diras êtc;?

ruugedtre jaune, revers or; Lucien C fleur énorme, pétales recurvés en coloris jaune foncé, ligné et sablé revers des pétales jaune dor J. Allemand, rose, ligules tr R. Ballantine, rose à pétales r Blanche, blanc pur; Mistress boule, vidd; revers argentés; jaune vieil or; puis trois autres jaune d’or, violet foncé revers: marron revers Or, Sans DOM;

d'en enlever les étiquettes. Forgeot expose £. Forgeot, pk trapue, pétales en spirale, vi revers blanc _de ÈS d'un ef

ils pas se “montrer surpris, lorsqu'ils un choix dans une collection de gr

1e qUe ces plantes sont livrées à la culture ordinaire.

Ka

AU Dents japonaise, curieuse mais. pe rer M. Fou Kou Ba, dei

HELCEY

BIBLIOGRAPHIE

È Les JARDINS ET PARCS PUBLICS

| (Suite)

Qine du jardin des Tuileries furent s par Philibert Delorme, qui mou-

" ï ' LE & Î Ki = e ET” Qu AN: EL \ (fe } ER + | RER RRRREREEEEESS MMA ! red) RES D SE ED + CES 12 F

tinua les travaux pour Catherine de Mé- dicis; le jardin conçu dans le goûtitalien, fut orné de plates-bandes historiées et de végétaux en usage, il ne faut pas oublier le fameux labyrinthe planté de Cyprès, duquel Sauval disait : « Si ces Cyprès pou- vaient parler, ils nous apprendraient de jolies aventures que l’on ne sait pas. » L'in- tendance de ce jardin fut confiée à André Mallet.

Le Cours-la-Reine, planté par Marie de Médicis en 1616, ne devint public que quelques années plus tard.

Plon du Polos ofdn Fardin des Tailbnbs par Sereul Flvesre, 1671 CRT M _.

reine avait conçu le projet d'agrandir uiléries par une vaste avenue plantée Ë d' rbres et ornée de fleurs; mais son exil n empêcha ; l'emplacement qu’elle rêvait t les Chimp:-Élysées ; elle fit cons- aussi les jardins du Luxembourg en Dans ces jardins, beaucoup plus spa- que ceux actuels, elle fit créer deux sses plantées d’ifs et de buis taillés. e moment, Richelieu fit construire un âteau avec jardins, au village qui porte n nom ; malheureusement, il disparut

LES TUILERIES|

pendant la Renaissance; c'est ainsi que nous voyons Claude Mollet, Boyceau de la

_ Baraudière, Bernard de Palissy, puis nous

arrivons à l’époque de Le Nôtre.

Ce seul nom représente, à lui seul, toute une époque remarquable dans l’histoire des jardins; ce fut un grand dessinateur de parcs et de jardins, s'il ne fut pas un novateur dans toute l’acception du mot.

Il naquit à Paris en 1613 et mourut en 1700. Il fut couronné de succès tant en France qu'à l'étranger, et il put jouir, pendant sa vie, dune réputation bien méritée. En dehors de ses qualités gé-

264

niales, ce fut un homme d'une extrême bonté de caractère, aimé et estimé de tous.

Il débuta par apprendre ia peinture, et passa par l'atelier du peintre Simon Vouet, mais il y renonça pour se lancer dans l'horticulture. L’emploi de son père, surintendant des jardins du roi Louis XIV, le prédestinait à sa nouvelle profession, il

LE MONITEUR D'HORTICULTURE

sut aussi gagner les bonnes grâc

ce roi. Il fit plusieurs voyages à l'

ger, notamment en Italie, il futr

par le pape, et il créa les ue

phili et Ludovisi. suivre)

Lyon. (Brochure 125 pages, 0 fr. 75., chez les auteurs, 16, rue d'Algérie, à Lyon.)

Notes succinctes pour servir à l'élude des origines des médicaments végétaux, depuis les Lemps bibliques jusqu'au xvY° siècle, par Em. Gilbert, lauréat de l'Institut. (Brochure 143 pages, chez l'auteur, rue Paul-Bert, à Moulins, Allier.) À

Les travaux du Jardin, notions sommai- res d'agriculture, de culture potagère et fruitière, conformes au programme de l’en- seignement primaire et à l'usage desécoles, parRaymond Brunet.(1 vol. broché 115 p., À fr. 50, Paul Dupont, éditeur,à Paris.)

Culture et emploi des levures pures pour l'amélioration des Vins, par Schloesing

Le ne de Aline 2 hot

frères. (1 broch. 16 p., chez les autou Marseille.) à Maladies des arbres fruitiers, par E* dot, préparateur adjoint au Mapa toire naturelle. L Un volume in-12 de 165 pages, « Les Engrais en horticulture. gre Théorie générale des engrais,par M. pharmacien en chef de la Mere cipale de santé. partie : Emploi pratique des en horticulture, par M. Maxime Desb attaché au fleuriste. de Ferrières. Un volume in-12 de 200 pages,

. Chaque volume 2? fr. chez O: Doin, L dre À et au Bureau du Journal. =:

SOMMAIRE

CHROMOLITHOGRAPHIE : 1.Dapané MezerEeum 2, D, GENKWA.

ee Ministère de l'Agriculture. Inauguration du buste de P.Joigneaux. L'horticulture en Tunisie. i les rosés mises au commerce en 1894. De l'influence du parfum des fleurs sur le caractère. Min arbre mort. Nécrologie. Lucien Chauré. Les Daphnés. H. Correvon. Choix M téautés en fleurs, fruits ét légumes mises au commerce en 1894.Jean Katy. Les Orchidées : tas que Les ventes publiques. 4 la Société nationale d'horticulture de France. Floraisons Oflo Ballif. Culture potagère : Le Crambé (suite et fin). Ch. Potrat. Lettres % Na opos de l'exposition Saint-Maur (suite et fin). Lucien Chauré. Bibliographie : et parcs publics (suite). Jean Katy. Petite Poste. Les Catalogues reçus. \

: NOIRES : Violette Wellsiaua. Support à soucoupe. L'industrie horticole à l'Exposition de Saint- in de Mary |

d'un projet relatif à cette création et, un 3 an après, il eut le bonheur de voir fonder, dans le célèbre Potager de Louis XIV, notre grande Ecole Nationale d'Horticul ture. ÿ à

D

L’horticulture en Tunisie. Du Jour. nal officiel, qui publie le rapport du Minis. tre des Affaires étrangères sur la situation :

{ de l’agriculture en Tunisie, pour 1892, nous

extrayons le passage suivant: \

« Le jardin d'essais créé en vertu du dé-

Dein 1 du de Saint-Pétersbourg, | Cret du 29 janvier 1892, dans les conditions

Ÿ: ssilière, inspecteur général rie et par les moyens exposés au précédent

are, v nt d'être chargé,à titre de com- rapport, a commencé à fonctionner.

saire général d'organiser le Concours Une collection de touies les bonnes es-

gricole de Paris, qui doit se tenir | pèces d'arbres à fruits a été formée. Des

20 expériences ont été entreprises afin de

Êae déterminer les variétés qui conviennent le mieux au climat tunisien pour chacune

des plantes que l'on cultive ou que l'on peut cultiver dans la Régence. \ Ces expériences ont fait ressortir, dès la première année, la supériorité d'un fourrage connu depuis un temps immémorial dans l'île de Malte sousle nom de sullaou sainfoin d'Espagne, dont la culture paraît pouvoir être utilement entreprise dans les parties de la Régence qui ne sont soumises qu'à

de faibles gelées.

Le jardin d'essais a livré au public, pen- dant l’année, 15.804 arbres à planter. Les arbres sont vendus à très bas prix afin

ame s plantations. ameau, il saisit l'Assemblée Nationale | d'encourager les pla

; _ 10 DÉCEMBRE 1894, -

Re _®œ. er Lt} © © LE Œ: = [ab] => = œ [ær © mn Lx D (

: nauguration du buste de P. Joi- M. Viger, Ministre de l’Agri- Léa le dimanche 16 dé-

a rie Sons

D un Dour sénateur de la -d'Or et ‘agronoine éminent, est le teur de la 4e de 16 décembre 1874,

266 TT | Par un décret de S. A. le Bey, en date du 7 septembre 1893, un laboratoire de. vinification a été créé pour rechercher les

meilleurs procédés de faire le vin et pour

mettre à la portée des viticulteurs les découvertes scientifiques les plus récentes. Un projet est à l'étude pour transformer cet établissement, à la tête duquel a été placé un bactériologiste, en laboratoire de vinification et de bactériologie, qui étudie- rait, en même temps que les questions relatives au vin, les maladies contagieuses

des animaux, et tiendrait des vaccins à la

disposition des éleveurs. » Onladiteton ne saurait trop le répéter; l'avenir est aux Colonies! Aussi doit-on engager tous les cultivateurs qui éprou- vent des difficultés à se créer une situation en France, à émigrer sur la terre africaire si riche en productions de toute nature.

Choix parmi les roses mises au com- merce en 1894 {1).Par M.Scipion Cochet, rosiériste à Grisy-Suisnes : | Raud (thé) fleur grande, pleine, blanc crème centre plus foncé issue de Cha- mois >< Lamarque.

Par M. F. Dubreuil, rosiériste à Lyon- Montplaisir : Francis Dubreuil (thé), fleur très pleine,en coupe, rouge cramoisi pour- pré velouté avec reflets cerise vif.

Magdeleine de Chatellier (polyantha nain), fleur jaune soufre centre plus foncé.

De l'influence du parfum floral sur ie caractère. Quand on s’éprend d’ino- ulation, on ne saurait trop s’en éprendre.

Un chimiste vient, paraît-il, de trouver le moyen de procurer de rares et variées émotions à ceux qui consentiront à subir l'inoculation de parfums pour la plupart

tirés des fleurs.

Voici quels en seraient les effets :

Le géranium donne le caractère aventu- reux; le muse vous fait aimable; la rose engendre l’avarice et la violetle la dévo- tion. La menthe est réservée aux commer-

1. Description des obtenteurs.

ee qu’à mettre l'arbre en | vent >

M'e Germaine :

préparent aux idées artistique 0 fi

confère le génie! SET Sinon e vero... d

de relever les formalités que l i tion (que l'Europe nous ns dant nous la prendre) fit sut arbre renversé, par un orage, sur nationale. | « Le matin, en venant à r

nee

Il n’en est rien, et voici Ti filière par laquelle dut passer avant d'arriver à simple :

Aussitôt prévenu, le conducteur

et le US hÉconb du C'était le arbre à : après le He

L’ingénieur transmit le api mis d'ordre, qui le rendit au chi après vérification des assertion u ducteur relatives à l'état RUE a GE mort. Vas *

L'ingénieur signa un af expédition, dont une pour l'ingé chef et l’autre pour le er du

envoyé à l'ingénieur en chef, et. au directeur des domaines.

n n pe ut croire que, cette fois, l'identité de > mort. ayant été administrativement lie, il ne restait plus qu'à procéder vente ordonnée par arrêté préfectoral. \ ! bien oui! nous sommes encore loin » De. Aux termes de l'instruction érale de l'enregistrement, il ne restait A MS que les formalités sui- 6 daction d'un inventaire en double dition.…

Li sur cat.

ude d'autorisation de vendre

ce adressée par le directeur au et. DAur que celui-ci fixe le jour de I&

\u receveur.

rocès-verbal de vente est enregistré, con- sur un sommier spécial, la recette est

ais sont passés définitivement en écri-

‘ance d'une quittance à souche, enfin

ss

fantaisie de chroniqueur, c'est que, Jorsqu'on voulut procéder à la vente, après avoir soigneusement fait toutes les écri-

tures, jusqu'à la lettre d'invitation pour le

maire, ou SARA que l'arbre avait dis- paru.

Il n'y avait plus qu'à saisir le parquet et recommencer les paperasseries, mettre en mouvement le garde champêtre, les gen- darmes, le commissaire, le substitut.

Par crainte du ridicule, on aima mieux étouffer l'affaire que &e risquer de révéler au public, dans un procès correctionnel, ce qu'il en coûte pour vendre administrative-

ment, en France, un arbre d’une valeur

de trois francs cinquante. Pour un bel exemple de chinoiserie

administrative, en voilà un bel exemple ! :

ER

Nécrologie. Au moment de mettre sous presse, nous apprenons une doulou- reuse nouvelle qui va mettre les Roses en deuil.

Leur historien, notre vieil ami Camille Bernardin, n'est plus. Il succombe à soixante-trois ans emporté par la maladie qui le minait depuis longtemps et qu'il a trop négligé de soigner.

Conseiller générai de Brie- Comte- Robert, ancien maire, fondateur du Journal des Roses, secrétaire général de la Société d’horticulture de Coulommiers, dont il était l'âme, M. Camille, comme on l’appelait familièrement, était une des figures les plus populaires de l'horticulture. Très intel- ligemment doué, il avait étudié à fond la Reine des fleurs ; d'un langage absolument libre etindépendant, d'une loyale franchise poussée à l'extrême, il a pu par sa parole et par sa plume déplaire à bien des gens, mais

_ila su se créer des amitiés dévouées parmi

les plus intelligents et les plus honnêtes. Aimé et estimé de tous ses administrés. ils ont tenu, en grand nombre, à assister à ses obsèques quiont eu lieu le8 décembre. Et maintenant! Que les fleurs qu'il ai- mait tant, et sous lesquelles il repose. lui soient légères ! :

LUCIEN CHAURÉ.

F "1 , de =, à A \ f n LA 4 Lin CP ra y . = L ji î Fr . ME. Ds PATTES ui à “+ RE na + | : nl TZ L [a À , De . 24 L Fr L 4 , + An ss à j + ns. " '

. toutes re fois que nous pouvons en enir des graines, mais c'est chose rare. 2} cet arbuste charmant est presque sté- ë ri le! On ie multiplie. aussi par marcottes, nas ce système n’est pas employé chez i, le bouturage réussissant mieux. J'en ai, un jour, découvert une touffe à rs blanc pur, sur les pâturages ie mais la chose est fort rare. s autres Daphnés qu'on cultive sont les Ipina L., arbuste élevé et rameux, à s caduques, à petites fleurs blän- res; Altaïca Pall., assez voisin de l'és- précédente mais moins rameux; u tralis Cyr., arbuste de 1 mètre de 1, à fleurs très odorantes, lilas foncé; Igayana Freyer, gracieux arbuste court, ixrameaux couchés sur le sol, aux grandes uilles persistantes, ovales-lancéolées, aux ands capitules de fleurs d'un blanc jaunâ- e, très odorantes ; Buxifolia Vahl., qui se T pproche un peu de l’Alpina; Caurasiès | ‘#2 arbuste qu'on place souvent pit

FE

, qui ésl un hybride à Hebrs exLré: ou Free Gnidium PL, Las Garou

| Olsoides Fa à belles feuilles lui- santes, à fleurs odoténtes: Phillipii G. et . God., assez voisin du Laur Eole Pontica L.,

» bel arbuste toujours vert, à fleurs Vordée tres, odorantes, à beau feuillage luisant; D une Val. Pi Tatre rose clair, loue

. Tratt de Verloti Gren., assez voisins du

Cneorum. Il en est plusieurs espèces ou variétés horticoles tels que 9. Mazeli, D. hy-

brida, etc., qui offrent également une

grande valeur au point de vue ornemen- tal et pour la fleur coupée. Tous les Daphnés, sans exception, sont des plantes de valeur qu'on devrait introduire dans chäque jardin. Notre Jardin alpin d’accli- matation à Genève fait son possible pour lés répandre partout et notre catalogue que nous adressons à tous les amateurs

qui le désirent, n’en contient pas moins de douze espèces auxquelles if faut ajouter . d'autres reçuës depuis sa publication.

Néanmoins les plantes de ce genre, si gra- cieuses ét si délicieusement odorantes, sont d’une grande rareté dans les jardins de France et de Navarre. Pourquoi?

H. CORREVON, Jardin alpin d’acclimatation de Genève. .

R

CHOIX PARMI LES NOUVEAUTÉS EN FLEURS, FRUITS ET LÉGUMES MISES AU COMMERCE EN 1894 (1)

Par M. Bruänt, horticulteur à Poitiers : PotRiEn : Doyenné Martin Clavier, fruit très gros, rond, peau jaune doré, maturité de fin novembre à février, chair blanche, fine, fondante, . jutéüse, sucrée, aromatisée,

atbré vigoureux et fertile. P. Doyenné

Mn Cornuau, fruit très gros, peau verdâ- tre, passant au jaune, chair fine, blanche, juteuse, sucrée, maturité novembre à février, arbre vigoureux et fertile.

Pommier pleureur Æ£lise Rathke, fruit jaune, moyenne grosseur, se conservant jusqu'en mars-avril. L'intérêt de cette variété réside dans ses longs rameaux, retombant chargés de fleurs et de fruits, qui en font un arbre d'ornement en même temps qu'un arbre de produit.

4. Descriptions des obtenteurs.

270

VioLeTTE : Wellsiina. Nouveauté an- glaise donnée comme produisant les feurs les plus grandes et les plus odorantes connues à ce jour; d'un coloris bleu indigo foncé, elles sont supportées par de longs pédoncules et jouissent d’une abondante floraison.

KA

LE MONITEUR D'HORTICULTURE

TU QU COCO, OO

|

L

PRUNIER : Burbank, originaire de la Cali

fornie, issu de P. Japonais et Américaine fruit rouge à la maturité, bonne qualité,"

arbre très rustique et, très ornemental:

FRAISIERS : Guton Park, fruit monstrueux semblant être formé de plusieurs réunis, chair rose, très parfumée, tardive. =%0hm

VIOLETTE WELLSIANA

Ruskin, variété anglaise, très hâtive et très fertile, fruit régulier, rouge vif, chair blan- che. Childs, introduite de l’Amérique, très productive et très vigoureuse, fruit régulier, rouge écarlate, chair blanc sau- moné. parfumée, très hâtive, très recom- mandée pour le forçage. M1. Marie de Volder : Fraise des quatre saisons,d’origine belge, piante vigoureuse, très productive, fruits gros et allongés, forme régulière, chair parfumée, donnant jusqu'aux gelées.

Licas JaponIcA. Très belle espèce de

Lilas qui fut découverte au Japon dans l'île de Yéso, par le botaniste russes Maximowicz.

Par sa végétation et son feuillage, il diffère absolument des Lilas ‘cultivés jusqu'ici; c'est un grand arbre rustique,

de végétation rapide, atteignant dans On

pays jusqu'à 10 mètres de hauteur:

Les fleurs blanches sont réunies “en énormes pauicules de 40 à 70 centimètres de longueur sur près de 50 centimètres de largeur, elles s'épanouissent en juilletet 4

MN AE TARA ENIT EE &lon que les autres Lilas sont passés, un fade avantage ; enfin il

TAN PARA

Co 7

c Lis par les limaces. Que da mateurs sc sde è | HE de voir des tiges flo-

| gées dès leur apparition à la base des pseudo:

bulbes, Ces petites limaces étant généralement introduites dans les serres avec le sphagnum, il est assez difficile d'en être tout àfaitin. demne, mais on peut préserver en partieles

plantes boutonnées en les plaçant sur des} sh supports à soucoupe dont le récipient rempli

d'eau empêche les limaces, les cloportes autres insectes nuisibles dechercher un refuge dans leurs pots. |

Notre illustration représente le ‘modèle des supports à soucoupe qui sont employés dans les serres de l’Horticullure Internationale de

|: SUPPORT

Bruxelles, ils sont utilisés non seulement Ex

pour une grande quantité d'Orchidées

Von veut mettre à l'abri des ravages que

raient leur occasionner toules ces espèces

ÿ MM. Protheroe et . commissaires-priseurs de Londres, ont À u récemment à Timperley, près de Manches- “ter, | la dernière partie de la fameuse collection

oi rchidées feu M. Hardy, de Pickering

RE

A SOUUCOUPE

S plantes boutonnées ou fleuries, mais

hybride naturel de C. gigas.et C. aurea, dédié. à M. le duc de Massa, qui possède, au château de Franconville, La collection française la plus 1 importante. D Cat!leya Reineckiana, 1.938 francs, une va-

® riété de C. Mossiæ blanc à labelle richement

coloré, Læliocattleya belia (hybr.), 3.867 francs. Cattleya Schroderæ alba, 4.100 francs. Cattleya Bowringiana, 1.300 francs, une su- .

perbe variété foncée. Læliu elegans Turneri, 813 francs. Cypripediun insigne Sanderæ, 260 guinées ER 6.890 francs!!! C’est une magnifique et rare : Yariété tout à fait jaune appartenant au type pe

des C. montanum, etc. etc.

Ce n’est pas en France que nous verrons, pour le moment, des Orchidées adjugées à des prix aussi élevés,

. Spécialement aux Orchidées.

À propos de ventes publiques d’Orchidées, nous regreltons infiniment d'être obligé de

f

faire une rectification au sujet des résultats

obtenus par celle de la succession de feu M. Delahogue-Moreau, à Passy:Paris, dont nous

avons donné un compte rendu détaillé dans le

dernier numéro du Moniteur d'Horticulture. Ce n'était pas sans raison que nous manifes- tions notre surprise de voir des Orchidées ordinaires adjugées à des prix beaucoup trop élevés. Un certain nombre de lois ont été pous- sés et adjugés à des acheteurs fictifs ; dans ces conditions déplorables, cette vente a été loin de rapporter la somme indiquée d'après les chiffres que nous avions relevés. Des plantes déclarées adjugées aux prix mentionnés dans notre dernier numéro, telles que les Cypripedium Luciæ et C. Morganiæ, Vanda Sanderiana et V. insignis, etc., n’ont, en réalité, pas été ache- _ tées, et un bontiers de cette collection est resté

à céder à l'amiable à des prix qui ne sont plus

des occasions !!

_ Cette facon d'agir à toujours fait beaucoup de tort aux ventes qui se sont faites en France et c’est un.abus qui contribue, pour une large part, au peu de confiance que témoigtient nos Orchidophiles français dans ces occasions,

Dans de pareilles conditions, nous n’aftiverons jamais à des résultats sérieux, met ceux Le

rieuses qui ont lieu en Angleterre.

SOCIÉTÉ NATIONALE D'HORTICULTURE DE FRANGE,

La séance du 22 novembre était remarquable

par ses apports d’Orchidées, les seules présen- tations de ce jour au Comité de floriculture. C'était du reste le concours trimestriel réservé Les. Cattleya Warocqueana avec les différents Lælia et Onci- dium brésiliens dominaient dans tous les Lots, à côté d’une grande partie des Orchidées à floraison automnale qui étaient bien repré- sentées,

Parmi les plantes Le plus admirées, men- tionnons un spécimen de Vunda cœrulea de 1 m. 50 de hauteur, avec deux tiges flo- rales de 75 centimètres de longueur, bien gar- nies de grands fleurons d’un bleu de ciel, puis le ravissant Saccolabium bellinum avec ses char- mantes fleurettes aux divisions d’un vert jau- nâtre, maculées de brun, dont le labelle blanc rosé est en forme de sabot, M. Rémy Chollet, jardinier chef chez M. Doin, à Dourdan, a pré- senté, dans son lot très varié d'Orchidées de choix, son superbe spécimen du si rare et re-

ANS Cymbidium Hoôkeränum qu

Sum Crispum sont toujours a de

l'admiration de toutes les personne à ce meeting, Nous avons du rest une de ces inflorescences, ce qui no l’occasion de revenir en détai chidée d’élite, lorsque nous en P chainement la chrotnolithograp

Le nt

bes inflo rescences dont Ja Peer

de jour parmi ces relie P plus vif EN et la révélation

dañs ce Curieux genté est un plus heureux pour Thorticulture.

ER

tout comme on le fait des cites qu 4

nent l'asperge verte. Glisser, La

oi Mes aprés leur con: seuls, se UE RH saisons sont gardés

k arr au nus. hou Jul soins de one À a l'été

CULTURES FORCÉES

ous place. Les produits sont bien plus beaux que ceux ontenus par trans- |

\ dépose les coffres sur les planches de

rambé, auquel on aura préalablement

Le de 45 degrés centigrades. Les châs- s resteront couverts par les paillassons

L . à : D D EE Pr,

LE MONITEUR | D’ HORTIGULTURE

_. La sa

. petit nombre de pieds font une seconde récolte en laissant les pots en place et en

_ adventifs qui vont se développer sur collet

- ont sous la main peuvent les employer, la

Étiolement. Fin février commen- cement de mars (suivant ja saison), On donne un binage à la planche en ayant soin de butter légèrement les rangs. Un: #4 petit tuteur est mis à chaque pied Dour US en marquer l'emplacement. c

On recouvre alors les pieds avec des grands pots de 25 à 30 centimètres de dia mètre, ayant le oules trous du fondbouchés par un moyen quelconque. Quelques culti- vateurs emploient des clochesen terre cuite spéciales pour cette culture, ceux qui en:

main-d'œuvre est moins grande;ilne reste plus qu'à altendre la récolte. On visitera souvent les pots et quand les pétioles des rosettes auront atteint 12 à 15 centimètres de longueur, on les détachera en les cou pant à l'aide d’un couteau à environ un centimètre au-dessous du collet. M7,

Quelques propriétaires qui ont un très

attendant le blanchiment des bourgeons

laissé après la première récolte. AR La première année et à la première coupe, | LVL on peut récolter de une à quatre roseltes mn". par pied. | La production maxima ne commence guère que la troisième année; et une plan- tation bien entretenue peut durer une di- zaine d'années. Elle pourrait certainement aller plus loin maïs il vaut mieux la dé- truire et replanter à nouveau d'après les moyens ci-dessus indiqués. it - En cave ou en cellier. Préparer pour cette culture dans la cave ou le cellier les mêmes couches que celles qu'on a l’habi- tude de faire pour le Pissenlit, la Wit- à loof, etc., on les chargera de 2 à 3 centimè- tres de terreau. L’habillage est le même que celui pratiqué à la plantation sur cou- che. Les pieds sont plantés à 12 ou 15 centi- mètres de distance. Une petite mouillure suffit pour aller jusqu'à la récolte après | avoir fini de mettre le terreau sur et entre 7 les pieds. Si le local est très sec, quelques bassinages deviennent alors nécessaires pour activer végétation. La récolte à lieu au bout de 20 à 25 jours

suivant la température ambiante du dit loca!.

De même que sur couche, il n’y à que ceux des dernières saisons qui soient gardés pour le bouturage.

C. POTRAT. LETTRES HORTICOLES

A PROPOS DE L'ÉXPOSITION DE SAINT-MAUR (Suile et fin)

Pour les fruits d'hiver, la saison n’est pas très avancée; néanmoins voici deux impor- tantes collections à Gravier et à Enfer, pro- fesseurs d’arboriculture, qui peuvent compter parmi les bonnes. Nous y pouvons faire tout un choix. Voici d'énormes pommes à tenter toutes les filles d'Ëve, comme aussi toutes les meilleures variétés de poires à cultiver dans nos contrées,

Continuons notre promenade et donnons, si toutefois cela peut vous intéresser, un coup d'œil aux plaus de jardins et de parcs qui sont signés Deny et Marcel, très bonne marque ; voici aussi ceux de Touret, qui sont de même fort remarquables, puis des aquarelles d’Or- chidées très bien touchées par Duquenne,etc.

Nous allons, si vous le voulez bien, terminer notre promenade, peut-être un peu longue... pour vous, mais trop courte pour moi, par une visite à l'industrie horticole.

Nous avons tenu à donner à cette branche du commerce horticole une place aussi large que possible.

En général, aux expositions, l'industrie est le plus souvent sacrifiée ; c’est un grand tort, car elle est indispensable à nos belles ir qui ne pourraient rien sans elle et on ne sau- rait trop encourager les efforts de nos indus- triels qui cherchent chaque jour à apporter des perfectionnements aux procédés de fabri- cation et aux moyens d'améliorer les cultures.

Voici un industriel local, Dutourleau, chez qui vous pouvez vous procurer tout ce qui a rapport à l'usage et à l'ornementation d'un jardin,depuis les outils de jardinage jusqu'aux kiosques; puis ce sont les serres et les châssis à Bergerot, à Girardot, à Cocnu, à PBer- nard, etc.

Les appareils d'arrosage de tous genres, depuis le tramway hydraulique jusqu'au moulin à vent «l'Eclipse », en passant par les

de Beaume, de Buzelin, de Débra pe etc.”

Les ouvrages en rustique sont très re quables, surtout les kiosques à Lozet e Dubois, qui seront fort admirés, Ma

L'INDUSTRIE HORTICOLE A L'EXPOSITION DE SAINT-MAUR

expose ses OR de chauffage de serre 4 pétrole ; Vernet, des poteries ; Lhomme-Lefc G (a son mastic; Ravois, outre son mastic,, son Ê ER insecticide foudroyant : Plancon, Siry, Four nier, des claies, des paillassons ; Nivière, d rents objets d'ornement ; Favérial, un appa r à projeter les poudresinsecticides! eticz7er Hu un amateur, va nous donner la description dt banc très ingénieux qui sert à LE bois. IL y a encore bien des choses à “del I le temps nous presse, et... il ne me reste P Madame, qu'à vous remercier de la bienve: lance que vous avez mise à m'écouter.

Æ

BIBLIOGRAPHIE

Lucien CHAURÉ.

LES JARDINS ET LES PARCS PUBLICS d (Suite) |

Pendant son voyage à Rome, il s'é lié avec le Bernin, il ne put s'empêcl en audience du pape Innocent XI, de parler longuement du Parc de Versaill dont il lui montra les plans en détail Saint-Père l'écouta avec intérêf. Le N fut si touché, qu il s’écria enthousiasm Ah! Saint-Père, je n'ai plus rien à dési rer, j'ai vu les deux plus grands hommes, du monde, Votre Sainteté et le Roi mp maître. |

Le pape pour ne point être en reste avec lui, répondit : Il y a une grande différence entre le

…. Ah bah! répondit Le Nôtre, vous vous “portez bien, et vous enterrerez le Sacré Collège, et il ne put s'empêcher d'embras-

ser le pape; il s’empressa de l'écrire à Versailles.

y

£ ue pes

PÉPPETE

Par de vastes terrasses avec escaliers et balustrades, bassins, etc., ilsut mettre les - jardins en harmonie complète avec les …_ édifices gigantesques et les fêtes qui se donnaient alors.

Le brusque changement qui s’opéra vers le xvm siècle, prit simplement l'empreinte de nos idées modernes et de nos mœurs démocratiques; le jardin paysager répon- dait beaucoup mieux aux besoins de notre société; cependant, les créations de Le Nôtre, nombreuses en France, eurent un grand retentissement à l’étranger. Il re- mania les Tuileries, Saint-Germain et Fon- tainebleau, il créa Vaux pour l'intendant Fouquet, Sceaux pour Colbert, Meudon,

MONITEUR D'HORTICULTURE

2175

Le duc de Créqui entendant ce récit, ne put y croire. Ne gagez pas, lui dit le Roi, quand je reviens de campagne, Le Nôtre m’embrasse, il a bien pu embrasser le pape.

Sous l'impulsion de Le Nôtre et avec une justesse de coup d'œil extraordinaire, le jardin classique se transforma par des conceptions beaucoup plus larges, l’art devint plus raffiné dans ses manifes- tations.

co

JARDIN DE MARLY

Chantilly pour le grand Condé ainsi que Clagny et l’ermitage de Marly d'un genre tout différent.

En 14675, Louis. XIV l'anoblit. Le Nôtre choisit pour armoiries trois colimaçons couronnés d’une pomme de chou et une bêche au milieu (historique).

Il eut pour successeurs : Druzi, Desgo- dets, Leblond qui fit le jardin de Péterhof en Russie.

Mais bientôt le genre de Le Nôtre devint ridicule parsuite de l'abus qui en fut fait; c'est alors que naquit rapidement le style paysager.

L'honneur de cette nouvelle composi- tion, revient à Dufresny. Charles Rivière-

Dufresny, à Paris en 1648, entra tout | jeune comrae valet de chambre, au service de Louis XIV, il fut un fervent adorateur des beautés de la nature. En 1690, il fil le jardin de Mignaux près Poissy; d'autres à Vincennes et à Paris.

Il dessina des plans pour Versailles, ce qui lui valut le brevet de Contrôleur ro jardins royaux.

Si Dufresny fut le créateur du genre, les Anglais en furent les vulgarisateurs et ce, grâce à Addison, Pope, William Kent, Brid- gemann ainsi que Brown.

- Bridgemann fut le premier, en Angle

5 terre, qui réagit contre les puérilités orne-

.… mentales de Londres.

| Kent, en artiste consommé, règla savamment la distribution des eaux; il laissa daus la Grande-Bretagne, un nom

presqu'aussi illustre que Le Nôtre chez ;

_ pous. Bleinheim, dans le goût français,

fut remanié par Brown, successeur de W.

Kent. Il en fut de même de Long-Peate et du fieeu parc de Kew, qui suivirent. l’évolu-

Pour revenir aux ban de Dufresny, aucune trace digne de remarque n'apparait ! avant 1760. Certains ouvrages furent pu- : Latapie traduit ouvrage anglais publié en 17741 par Wa-

en français

En 1777, R. L. de Gérardin, vicomte : d'Ermenonville, publia un opuscule dans Jequel il concilia ses études avec le senti- ment du beau. Ce livre fait encore autorité parmi les architectes paysagistes.

C'est à partir de cette époque que pri- rent naissance un grand nombre de jardins paysagers dont quelques-uns sont encore très remarquables. Parmi eux, nous voyons Maupertuis, Limours, Bagatelle, le petit Trianon, la la Malmaison.

En peu de lemps, toutes les nations se dotèrent de jardins paysagers. Nous entrons alors dans l'École Moderne.

le Rainecy,

JARDINS PUBLICS ET SCIENTIFIQUES

Pendant toute la période de la Révolu- tion, la marche prospère jusqu'alors des

naire. Il fallait aussi établir

quelles il n'aurait certes pas ner à l'excès et de là, au ridi. reste ce qui avait déjà lie: présidait pas aux jardins.

Après la révolution a Thouin, André et Gabriel, ( cent à donner une note pers à Thouin que l'on doit l’allé. dans les parcs. Enfin, il faut a pour trouver de grands ‘intéressants. N'oublions

continuateurs de Thouin, à DATE la die Tes

| jardinage par L Nicholson vi , (La livraison 4 fr. 50; O. poisse é au bureau du jouant ÿ = Bibliografia de la Rosa, Ir Vergara, (A vol. 320 pages, . | 5, plaza de Santa-Barbara, M Culture des Racines fourragère Choux fourragers, par Clém . He Denaiffe, grainiers à Carig: (A broch. 80 pages ornées « 4 fr. 50 chez les auteurs.)

Fete EPS

choisies en bois plulôt purs un pe L fa bacé, On les pique dans du sable et on les rec d’une cloche, avec chaleur de fond. 4936. M. A.L., àM.— Votre Géranium

au commerce en 1881 par Lacroix et une autr au commeree par Sautel en 1893 os Ft teux et duveteux.

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_ D'HORTICULTURE

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- SOMMAIRE

Au Ministère de l'Agriculture. Le transport des fruits. Le buste de P. Joigneaux. Primevère, œil noir. Les récompenses à l'Exposition internationale de Lyon. Un monument à M. Varenne. 6 l'Exposition de Chicago. Expositions de 1894 et 1895. Une tromperie horticole. Le Lathyrus Lucien Chauré. Les Orchidées : Une heureuse réintroduction. Oo Ballif. Le Lierre lix. Oudeis. Les Chrysanthèmes à l’Exposition de Paris (suite et fin) Helcey. Biblio- : Les jardins et parcs publics (suite et fin). Jean Katy. Petite Poste. Les Catalogues reçus. s matières de l’année 1894. :

est celui de P. Joigneaux qui, pour la troi- sième fois, devait être inauguré le 16 dé- cembre à l'écoie d’horticulture de Ver- ’sailles et qui, pour nouvelle cause de décès, est encore ajourné à une époque indéter- minée.

inistère de l'Agriculture. Le Primevères de Chine à œil noir. D les cantons de Melun | Un nouveau type de Primevère de Chine D ié-Comte- Robert (Seine-et- | obtenu par M. Bredemeier à Pallanza él les communes de Montigny et de | (Italie) nous est signalé comme très inté-. -au-Chemin (Aube), le canton de | ressant et devant servir de point de départ ee à toute une nouveile série. La fleur est rouge pourpre foncé et les pétales portent à a. à la base une large macule noire. inistre de l'Agriculture a demandé | ue) mbre des députés une croix d'offi- ux croix de chevalier de la Légion ur pour être décernées à l'occasion

Les grandes récompenses à l'Expo- sition internationale de Lyon. —Con- COURS PERMANENT : Aloricullure : Grands prix : MM. Perraud, Devert, Ch. Mon, Beur- rier, Pernet-Ducher, de Lyon, Lagrange à Oullins.

Médailles d’or. MM. Morel, Carle, conclu à la prise en considération | Crozy ainé, Preslier, Chavagnon fils, Grif- proposition de M. Gendre, qui fixe à | fon, Gamon, Beurrier jeune à Lyon ; Ginet, rs le maximum de délai en grande | à Grenoble: Rebut à Chazay-d'Azergues, our un parcours de 1,100 kilomè- CONCOURS PERMANENT. Arboriculture. : trois jours pour un parcours SU- | Grands prix : MM. Jacquier fils à-Lyon. Thibaut père et fils à Tassin; Croux et fils au Val-d'Aulnay ; Moser à Versailles.

CONCOURS TEMPORAIRES. Cullure marai- TE chère. Grand prix : MM. Vilmorin et Cie e buste de P. Joigneaux. Il est | à Paris. Floriculture. Grand prix :

stes qui n’ont pas de chance, tel | M. Crozy aîné à Lyon pour Cannas. 25 DÉCEMBRE 1894.

Un monument à M. Varenne. : Société centrale d'Horticulture de la Sa nbe Inférieure ouvre une souscription pour | élever un monument à la mémoire de M. Varenne, directeur des jardins publics | de Rouen. À

Les souscriptions sont reçues chez M. Teinturier, trésorier, 2, rue de la Grosse-. Horloge, à Rouen.

teurs qui ont été à eee d #16: Canna rs Charlotte, É

Epilogue de l'Exposition de Chicago. __ En souvenir des sacrifices faits par les Français à l'Exposition de Chicago, le Gom- missariat général français vient d'adresser à {ous les exposants une médaille en bronze argenté ainsi qu'un diplôme commémora- {ifs de leur participation à cette exhibition. La forme de la médaille est particulière : carrée, avec le côté du haut cintré. Le sujet représente la Patrie française accueit- lant le génie à son retour ; elle porte, comme devise : Genio reduci patria grala. Le diplôme, d'un grand effet, est signé L. Blanc et M. Yvon et la médaille, Roty

Gr

Expositions de 1894 et 1895. Paris, du 25 décembre 1894 au 25 jan- vier 1895, Exposition internationale d'éco- nomie domestique au Palais des Arts libé- raux (Champ-de- HER Concours vinicole et agricole.

Angers. À l'occasion du concours ré- gional agricole qui se tiendra à Angers,

en 1895, une Exposition nationale d'horti- - culture aura lieu dans cette ville.

Elle sera divisée en deux parties :

Exposition temporaire du 41 au 19 mai, place de Lorraine (emplacement gratuil).

Exposition permanente du 11 mai au 4er octobre dans le palais de l'Exposition industrielle, place du Champ-de-Mars, (droit de 20 francs par exposant.)

Les récompenses consisteront en objets d'art et médailles d'or, décernés comme Grands prix d'honneur et en Diplômes de médailles d'or, vermeil, argent, bronze.

S'adresser à M.de la Devansaye, président.

Gand (Belgique), du 21 au 231 avril, 161° exposition organisée par la Société royale d'agriculture et de botanique :

protestations), celui -ci, à gran réclame,annonceque cette vari des Grands prix aux Exposition: ture de Londres (Hort. Societ Leipzig, Liège, Anvers. Par nationale es | Lyon (Sic), ete. |

émettre un doute! Quant aux expositions de Lyon, notre devoir est d'affirmer

Le Lathyrus clym enum. mer la DERUE de foutre

susceptibles de. remplacer les fe chacun se mit alors en devoir le mander chaudement son ours, e jusqu'à de la graine de Lathyrus L'idée était moins qu'heureuse. [ mier emballement passé ,on s'ap cette Gesse qui pouvait avoir qu rite comme eugrais vert n’était qui gaire poison très préjudiciable au: qui en mangèrent au commen

Aussi ne saurait-t-on se mon prudent pour tous les produits mandés comme comestibles. ' LUCIEN Cu

; ù n 1. Qu’entend-on par: les étrangers au! les étrangers à Gand ou à la Belgique?

JSE RÉINTRODUGTION. Une des plus ses Orchidées qui avait eu jadis une ébrité, le Cattleya maxima gigantea, des plus splendides espèces du genre, fin d’être réintroduite en Europe par ecteur de l’Horticulture internationale de Iles. Cette espèce, restée depuis si nps introuvable, était presque oubliée chidophiles, et comme c'est le cas d’un nombre de nos Orchidées rarissimes, vait perdu les traces et Le lieu d’origine. vert primitivement en 1844 par Hartweg s Andes de l’Équateur, il ne fut importé fois vivant en Europe et cela en 1864, soins de Gustave Wallis, qui voyageait cette époque pour l’ancien établissement de Linden, à Bruxelles. Cattleya en question, diffère tout à fait spèce connue dans nos collections sous m de C. maxima Peruviensis, qui mérite- plutôt le qualificatif de minima que celui

“4

(es

s avons eu sous les yeux des plantes de ette nouvelle importation dont les pseudo- es mesuraient de 40 à 50 centimètres de ur avec des tiges florales desséchées sur Îles on apercevait les traces de dix à s. D’après la description du collec- ir, les fleurs du Catéleya maxima gigantea sont

| coloris tantôt rouge vif, tantôt rose tendre de pourpre foncé, suivant Les variétés - nous à paru très intéressant de comparer cette nouvelle introduction avec une plante que nous avions remarquée dernièrement parmi les meu es reliques de l’ancienne collection Rou- elle figurait sous le nom de C. marima a. Elle nous a paru avoir beaucoup logie comme port avec ce nouveau, C.

pourrait y avoir entre les plantes introduites I 1864 par Wallis et celles qui figurent depuis juelques semaines dans les collections de ) que toutes les personnes qui cultivent des

Orro BALLIF.

a ——_— —_—_—— ——

LE LIERRE.

Hedera var. helix.

Une collection de variétés de choix de Lierre estun des plusbeaux ornementsd'un jardin d'agrément. Les formes sontnom- breuses, peu connues et rarement cultivées dans les établissements horticoles. Nous les avons souvent admirées en Angleterre

te Le ;

LIERRE PANACHÉ

elles sont généralement utilisées pour garnir les balcons et les murs des cot- tages elles produisent pendant toute l'année un effet ravissant.

Les plus belles variétés à feuillage pa- naché de jaune d'or sont les Æ. chryso- phylla palmata aurea aurea margi- nata— et aurea speclabilis ; parmi celles qui sont panachées de blanc argenté, les plus remarquables sont les /. Crippsi Made- riensis variegala et marginata elegantis- sima. Mais une des formes les plus dis- tinctes et en même temps des plus déco-

mais malheureusement encore

ratives est le À. helix relate dont nous publions une illustration et que les horti- culteurs devraient chercher à propager.

variétés de lierre au moyen de houtures faites avec des rameaux bien aoûtés que l'on place sous cloche à froid, ou simple- ment en les repiquant dans une terre lé- gère et sablonneuse, dans un endroil frais et humide qui soit bien abrité des rayons solaires

Oupeis.

gs _ LES CHRYSANTHÈMES A L'EXPOSITION DE PARIS

C4 (Suite et fin).

_ A droite et à gauche citons les plus jolies fleurs parmi les moins connues et les nou- velles :

Lemaille (nouveauté), cramoisi velouté, re- vers vieil or; Fleur Lyonnaise, rouge pourpre, revers bronze, duveté; D" Allard (n.), cramoisi, revers or ; Gloriosum, orangé ; Bellem, blanc chair; de Mortillet, vieil or et cramoisi; Flori- dor (n.), rouge brun, strié vieil or; La Castel- lane (n.), crème chair ; Jean Pissot (n.), carmin, revers chamois; Etoile de Lyon (j.), rose ar- genté; Florence Davis (j.), blanc, centre verdä - tre; Joanny Molin (n.) (j.), écarlate foncé ; ME. Labat(j), blanc pur ; Source Japonaise (]. ) violet carminé bordé cendré; M°° Kendull (j. ) rouge, revers cuivrés; Préfet Robert, crème’ strié mauve; Rafaello Mercatelli, pourpre noir, centre argenté; Val d'Andorre, rouge orangé; Mie Jeanne de Bussière (n.) (j.), lilas, centre sou fre; Souvenir de Jean Chauré (j.), rouge sang

noir, revers rouge bronzé; Comte Pierre Chan!

don (j.), jaune d’or, strié orangé; Me P. Cla- ret (j.), rose pointé blanc; M. W. E. Boyce(in-

curvé), jaune mordoré ; Raoul Rosière(].), violacé

pointé or; Cousine Rosina (n.) (j.) (inc.), blanc chair centre plus foncé; Miss L. C. Madeira, orangé; Samuel Gross (n.) (d.), jaune d’or; Hilda (j.), lilas; Le Grand Serre (et non « La grande serre » comme le portaient certaines étiquettes) (refl.), rouge capucine, revers jaune ; Charles Albert (j.), rouge orangé; Mn° Félix Per- rin (n.)(refl.), rose; Toffa (inc.), rouge brûlé; Feu de l'Aurore (n.)(j.), saumon feu; Général Dodds (j.), grenat revers or; M®° de Mohrenheim (n.) (j.), lilas ombré pourpre ; Sadi Carnot n.) (j.), rose refletslilas. M. Catros-Gérand (inc.),

On multiplie très facilement toutes ces | d'or;

nankin et rouge “orangé, Ge . À (ji), jaune vif; Charles es

argenté RNA Me A. Roux (j.) (Re hi vers jaune pâle; R. C. Kingston (j mr foncé ; Père Deleaux(j.) (rfl.),rougeâtre ; (j.), jaune orangé; L'Ebouriffée (j.), j brun ; Albéric Lunden (j.), cramoisi ; Ma FRE (j.), lilacé; Beauty of the Castle (inc.), jaune d’or, revers rose saumoné . Ro (inc.), rose argenté; Mme Auban- -Moët (poi lilas pointé or; Gabrielle Pouyaud (n.) (j. rosé, revers violacé; Fleur de Marie (j.), pur; Viviand-Morel(j.), mauve: Comte F. rani (j.), rose pâle; William Tricker (j.) re Col. W. B. Smith, bronze et rouge br M'° Harman Payne (j.) (inc.), mauve, reve argenté; La Bidassoa; (j.), jaune vif: Henst (n.) (j.) (inc.), grenat foncé, revers Baronne de Buffière (n.) (j.), mauve, blanc; Le colosse Grenoblois (n.) (j.), bla lilas ; Louis Voraz (n.), carminé, revers a Mme Étienne Salomon (n.)(j,), las clair, « 4 foncé ; Baronne Berge (j.), mauve et Mme Carnot (n.) (j.), blanc pur, fleur Me Abel Chatenay (n.) (j.), rose mauve,reve argenté; Marie Boutreux (n.), carmin la fre; Phæbus (n.) (j.), jaune clair; Rose W (ac, cost Walter Surman(j.), orangé: . (j.) (inc), blanc lilacé; Robert Whytache blanc ponctué violacé; Primerose Leagu primevère; Charles Bonstedt (j.) (ine. lavé lilas; Jules Chrétien (j.), pourpre, rexe argenté; Globe d'Or (j.) (inc.), jaune d’or bronze; Mme Lucien Chauré (n.) (j.), rouge dragon, pourtour vieux rose, pointé or Pour cette dernière variété, nouy sauté

les tiges sont très riidés: la fleur absolum régulière et le coloris entièrement nouv

Nous avons donné une liste un peu L de belles variétés, mais aujourd’hui le nc

diootée. | : ande Re de nouveautés mises-au

s ne et il appartient aux Sociétés luire, dans les ‘programmes des exposi- pires, des concours pour le choix des

ge Hard

| ALIOGRAPATE

tion parisienne comprit ie émbellissements DEDIPES ayant pour

16 vers la création de jardins publics. est de que commence la période de

2

an formalion de la ne C'est l'entrée

Ts,

champs.

près le bois de Boulogne, se succé- it un grand nombre de jardins pu- les Arts et Métiers, le Temple, les

S mont et Fee Une ‘fois donné, les villes de province suivirent 1 uvement en créant des parcs et des

connaître leur utilité incontestable.Ces ins publics sont en ellet presque indis sables pour les grande villes; Qu'on se

figure en effet ces ag £ sons l' one viciée n'est renou des) "

APR de mai=

qu'imparfaitement etne l’est que par un air e és à empesté par les fumées d'usines et autres

gaz délétères.

l’état souffreteux qui caractérise si bien la plupart des familles des grandes villes, on comprendra bien ensuite de quelle impor- tance ressort la nécessité d'ouvrirdes voies spacieuses plantées d'arbres, de créer des jardins remplis d'arbres et de fleurs les

promeneurs, toutenrespirant à pleins pou-

mons un air salubre, peuvent jouir libre-

ment de l'ombre bienfaisante des REATRE

arbres,

Par ces créations, on ne fait que suivre les règles de l'hygiène ; en même temps qu'elles symbolisent le goût de l'époque, elles montrent à tous, grands et petits, de- puis le millionnaire jusqu'au plus pauvre hère, les beautés de la nature, réunies, groupées sur une surface restreinte pour leur procurer l’utile et l’agréable.

A cetle époque de la seconde renais- sance, ces Créations se multiplièrent à l’in- fini sous l'impulsion donnée par les grands Maîtres de l'École moderne, qui faisaient entrer avec un talent consommé l'Art des jardins, dans ses plus pures manifesta- tions. Il suffira d'en décrire seulement quelques-unes que tout le monde connaît, au moins de nom.

Ces définitions que l'on trouvera admira- blement faites, avec amples détails dans le livre de M. Deny, montrent clairement les règles suivies de cet art si intimement lié aux lois de la nature, dont il n’est que la re- production justifiée dans son idéale beauté.

Bois de Boulogne. Certes, nous n'avons pas à entrer dans de bien grands détails pour que Vous puissiez, chers lecteurs, faire connaissance avec ce Magnifique chef- d'œuvre que,probablement vous connaissez tous. Cet immense bois ne nous permet pas, même par le souvenir, un retour mo- mentané vers cette vieille forêt de Rou- vray le roi Dägobert chassait les fauves.

Nous ne parlerons même pas de toutes les

phases par le-«uelles il dut passer pour arriver à 1852, époque l'État le céda à

Qu'on s'étonne ensuite du _grandnombre demaladies contagieuses, de

RL Le En Ne

| 282

(2 LP à

la Ville de Paris et commencèrent ses grandes transformations. Aussitôt en pos- session de ce magnifique domaine, la Ville le métamorphosa avec une étonnante acti- vité, merveilleusement secondée par de vaillants novateurs qui, en domptant une nature rebelle, arrivèrent à créer le plus beau parc de l'Europe. Deux millions furent dépensés pour les travaux.

LE MONITEUR D'HORTICULTURE

rection de M. Alphand, ingénieur

# LAS

; 770 Le paysagiste Varé dont les idée adoptées, dessina les plans. Il fil les lacs qui constituent la scène. riante et la plus grandiose du bois Son successeur à la Ville de Pa rillet-Deschamps, homme d’un tal fait supérieur, doublé d'un cherch finé, continua l'œuvre de Varé sou:

et directeur des travaux. C'est à ce der- nier, que nous devons l'Ecole moderne des architectes paysagistes d'aujourd'hui.

M. Haussmann qui voyait grand,imprima aussi une impulsion considérable aux em- bellissements de ce Bois. La tâche était difficile, à cause de sa dispositionet de sa composition, cependant ils surent tirer un emploi judicieux de toutes les parties et créer des sites d’une beauté remarquable.

Bois de Vincennes. Si le bois de Vin- cennes et le bois de Boulogne, se trouvent

aux deux extrémités de Paris, les prome-

neurs qui les fréquentent sont aussi très différents. Situé à l’est de la ville, près d'un grand

PONT RÜSTIQUE ENTRE LES DEUX ILES (BOIS DE BOULOGNE)

_Faisanderie.En 1838, le polygonefut che

centre ouvrier,en touréde plateaux dénu ou couverts d'usines, le bois de Vincenni est peut-être la plus belle promenade

dilection des rois; on connaît le lége chêne de Saint Louis:

souffrit d'un grand froid, et fut repla sous Louis XI, par Olivier le Daim. La Restauration créa quelques forts

’accomplissent e su prenante rie C'est que

> cette renaissance, nous pourrions

ci ter le Pare Monceau qui fut es

+ son Siscomeat car les Hpsements ne 7 RARE pas

marq ble beauté.

En l'ouvrage de M. Deny nous mon- encore une foule d'autres merveilles

nehes et détails à l'appui. Nous

exemple le Parc Montsouris qui,

Bois de des Vincennes et

M. Laforcade, et ful exécuté sous sa ion. Dans cette œuvre magistrale,

sommé, merveilleusement doué du itable sentiment du beau.

Le Parc du Champ de Mars ancien

champ de manœuvres militaires, fut aussi

transformé pour l'Exposition de 1889, ilest

depuis une promenade attrayante. Citons encore le Parc des Buttes Montmartre, d’un caractère essentiellement pittoresque qui sera pour les habitants du quartier

un lieu de prédilection.

L’utilité indiscutable des parcs publics au point de vue de l'hygiène et de l’assai- nissement des villes est d’un intérêt ca- pilal et forme une œuvre d'art intime- ment liée à nos mœurs actuelles. ;

De tout cet exposé, on peut conclure que

dans tous les temps et chez tous les peu-

. ples, on s’est attaché à s’entourer de jar-

dins en harmonie avec le bien-être et

l'état de la société dans lequel on se

trouve. JEAN KATY.

Annuaire général horticole (1° année, AOL PEL A IT)

L'Avenir horticole, 18, rue Paul-Bert, à Lyon, vient de publier sous forme d’an- nuäire, la liste de 9.327 adresses de grai- niers, horticulteurs, pépiniéristes de la France, classés par ordre alphabétique de départements, de localités et de noms. C'est un ouvrage indispensable, surtout

aux personnes en relations avec l'horticul-

Rôle et an des ne Hs en

horticulture, par E. Forgeot et Ci° à Paris

(1 broch. 40 p., O0 fr.50, chez les auteurs.) Trailé expérimental de magnétisme par

H:Durville (1 vol. relié toile 14 1/2X9 cent.

324 pages, 3 fr. à la librairie magnétique, 23, rue Saint-Merri, Paris.) PETITE POSTE

No 6114, M. D. à V.— Le moment est venu de trailer vos pommiers atteints du Puccron lanigère par la Mixlure sulfureuse,dont vous trouverez la formule dans le Moniteur d'Horlicullure des 25 janvier et 10 février 1894, Les résultats obtenus par cet insec- ticide sont surprenants.

No 3140. M. M., à O. Aucun avis officiel des récompenses obtenues à l'Exposition fruitière de Saint-Pétersbourg n'étant encore parvenu au Minis- tère de l’Agriculture, mettez vous en garde contre tous les racontars et... patientez.

08

ARS ADS

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F2 A (CE Acte de générosité (Un). . .. . . .. VON Pa à k Amorphophallus titanum . . . . . . . . . . . . 4 Ehenlies (l2eS)te Nan Te ant DE TEE 45, M nettochiles (Lies). f.4. 44.0 Ma Lie % Anémone Japonica alba semi-duplex. . . . . . _ Anthurium Andreanum . .: 2 45: +. « ex Arborivulture fruitière dans le Grand-Duché de Buxemboure (Tr) LA CRAMENNS. SERRE.

a #1]

Arbres fruitiers (Plantation en buties des). . Arbres fruiliers des routes de la Saxe (Produit TS Re PE AS AMEN MERS ÿ Aubergine (De l’). Ve très hâtre de Barbantane. . . . . . Modes (Les). . PACE aies SCT a

Bégonia tuberculeux à fleur de Chrysanthème . Pégona:Derinieitee. lea tre Beluta Maximowiezii . . .. . . . . .. se Bibliographie : De l’Absorption des médica= ments par les plantes. Jornal de Agricul- tura et Orticultura, 42. Les ennemis du ‘Poirier. 24. l'ictionnaire d'Horticulture et de Jardinage, 36. Reconstitution des vi- gnobles par les plants américains, 48. Les cultures sur le littoral de la Médilerranée. Culture pratique des Ericas. Almanach du Cidre et du Poiré. Quelques mots sur le Chrysanthème, 60. Guide pratique pour la culture des fleurs. Des vergers et de la culture des Pommiers, 84. Traité prati- que de la culture du Rosier, 95. Bulletin de l'Associalion pour la protection des plantes (Année 1894). Petit guide de Jardinage, 96. Guide pratique du jardinage, 108. Les plantes d'appartements, de fenêtres et de balcons, 132. Les papillons de France 4144. L'avocat des agriculteurs et des viti- culteurs, 156. Les Orchidées exotiques et leur culture en Europe, 161. Les travaux du Jardin. Des moyéns de hâler la nitri-

515 MM. Lucien CHauré Y} &, Directeur; Otto Barr, Secrétaire de la Rédaction: Luc. RON, Baupe pe MaurceLey, F. BRAssac, E. CANU, Jean-Ernest CHAURÉ, A. CaouLer. H. Cornevon, Dany, E. Durour, Marcel FauNEAU, L. GENTY, Jean DE LA GuILLE, HeLGEY, B. JAG, Jane, _ Jean Kary “à, A. Lesoups, Louis Liëer, Lucio, Louis M AULER, À. MAGNIEN , OMNIS, E …._ C:. Porrar, Jules Ruvorpn, E. Savanr &}, A. VALLÈS CA : |

1

fication des substances renfermant de! L'architecture des Jardins. Le G cata pour les transports, EL

wer's Manual, 492. Traité praliqu chasse à ue "216. Les. La

rie 252. Srciers æ Lace : Traité de culture potagère. Le

tiers. Les engrais en Horticulture, : Bibliografa de la Rosa. a

“Hbortiliee des engrais RS en

culture. Traité exnérimental de mai Bifrenaria Dallemagneï . . . Bœa Ciarkiana. ... 412 Bombyce Moine (Le) . . Bombyx à Brosse (Le). . . . . Boutures: (Les) 24 ERREUR des Brugnon de Fellignies (Le) FRERES

ES RER EME 2 Calochortus nouveaux . . . . ..

Camellias (Hivernage des) Canna : Gloire du Montet . . : ... ..

Canna : Reine Charlotte . , .. .. +4 Capucine : Mne Gunier . ..... Et Cardon blanc d'ivoire . . . .. .. TERR Carnot (ME SIA RENE ESS Cattleya (Conseils à propos des) . . . Catt'eya maxima gigantea Cattleya Maniini. Ceanothe à fleurs blanches doubles. Ceanothus (Les): 2 4% Chamæpenca'afta ere se Chaux contre les gelées Re (Li). Chenille carnivore (Une) .

RSR din AO ER NT SR ONE A EE Japonais : La Favorite du Mi-

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Ë Directeur Tisserand .

‘et. RTS es tiges HER Htel ess s (Plus GA GO ERREUR APE

la double violet. . .',..... Nouvelle Zélande." : . 5.

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ture de France CA) Ce Ro tse réral agricole de 189% ee te k

e Ja Hépansité de). Très ne de 1894 .

. 134,175,

(ra éloigner les). . HE A) à ouh.

224,

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homarions ie Ven sriete le:,.urs

__ connus (Liste de tous les). . .. .. de Charlesworthi.

SCT TOO AE TT ET EM ET eat re mea SN etrel-le in ner TIbr ets ets les atie Te La daxtial ie Run Cahiers tee DES gere ee leere nie ets 18

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mere buis alta Latin jose) Te :8

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16 241 280

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107 197

194 13 229 73

_— Mérite agricole . , . .. Droits d'entrée sur les raisins (Les résultats

JS AA Ts D EU As La RTS RO

École d’arboriculture la Ville de Paris (AT); École fruitière (Création d’une), . . . .. École nationale d'Horticulture de Versailles

(ADR ete ADR ES LOT no TE ; Édelweiss (RAUNER TES RARE ME AE Élèves de l’École d'Horticulture de Vérsailles (Réunion des anciens)... +... ...... Élèves de l’École d’'Horticulture de Villepreux. Engrais (Transport des). ..... SAME Engrais pour Bégonias Rex. ,.....,.... Entomologie à Paris (Un laboratoire d’) . .. Entrée des plantes en Hollande. . . .. AE 20 Entrée des vérétaux en Algérie. . . ... . .. . Hpidande" et, l'AS (Des) es TRE Re Eschscholtzia maritima..; 4.0 0, 204 Exhocorda Alberlii. . . .. SCT MN Ce

Exportations horticoles de la Belgique (Les). Expositions pour 1894, 14, 27, 38,50, 62, 75, 87 1117422 135, 147, 158, 10, 182, 206, 232, pour 1895, , . « 257,

L'AVICUMUTE RS ES RPM AN de Chicago (Derniers échos de l’ )26.

(Epilogue de l').

internationale de culture fruitiers { à D mr MAS 184. 194, 206, 218, banale d hortieultureà Paris CRAPINES APE NE PS TRES

uuiverselle d'Anvers en 1894. . universelle de 1900 (l'Horticulture

EI

3

/ AR LITAS LAN TE Foi Pan 51, de Lyon (L’Horticulture parisienne DA) a eat FR Er

universelle de Lyon (A |) .,... = d'Horticulture à Saint-Maur. . 96, Eulophiella Elisabethæ.. . . .. NE Mare Dre

Falsification des produits américains . . . , ., Faut du nom, mais pas trop n’en faut . . Femmes et les fleurs (Les). Pedouil (Le) Arte LUE. CNET Fertilisation des Pots à fleurs (La).°. . . . .. Feuilles d'arbres dans l’alimentation du bétail (Émplo des ERA ANR AE Put Fèves en çulture de primeur (Les) . . . .... Fleurs à l’enterrement de M. S. Carnot (Les), Fleurs aux Halles centrales de Paris (Les). . . Fougères dans les appartements (Les) . . . .. Fraisiers : Guton Park, John Ruskin, Childs, Mie Marie de Volder SARA IAE LEZ EHramboisettilstoft (A) Me ETS ER en Fruits (Pour obtenir de bons et beaux) . : Rentsaurkebtats=Unis (Les) tu pee Fruits du Cap de Bonne-Espérance (Les) . . . Fruits et les légumes aux Halles centrales de ARTS OR SR ARE RE AIRE Pa EN SE RHChBies (OS) AS RR ES CL R EE Fumigation des serres, . 4 : , . . , .. ACER

_ position de Chicago : Légion d'honneur ...

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LA * A F > mn Re FRERE D pee) 127 286 D” EE 2

G à Gelée (Des effets qu'elle produit sur les végé-

ÉD) MUR ES ne une es Le es L'or DT PR Géraniums noOuvVeAUX. . , . «+ « . . . . + So 170 Gerardia tenuifolia..2.".:... 4 +:,.20% : 7 Germoir horticole (Le). . . . 45% . . : : +. ." 90 Guêpes des fruits (Pour éloigner RE 97

H Hamamelis Virginic4: 222 + + V2. srl ë 10 Hanneton (Prime pour la destruction du). . . . 85 Herbe dans les cours (Pour empêcher de pous-

ETS A PS M A res el, eat) Hortensids {L0S); nes 2 MORT = 183 Horticulture en Tunisie (L’) : . . ... . . . .. 265 Humulus Japonicus variegatus. . . . . . . . . . 114 Hymenocallis Deleuili. . . . . . . .... eue

: | Impatiens auricoma. .............. 114

* Influence du parfum floral sur le caractère |

(De RSS PERS . TPE RO

J Joigneaux (Inauguration du buste de P.). 265, 277 Jus de tabac. (De). is een ae 241 —— (Résultats d'expériences sur l'em- plordu)e sen re « 169 L Lathyrus clymenum (le). . «.. . .. . . . .. 218 L'elhd'elépanse AN ER TPE AN en re 136 Lettres horticoles : L'Horticulture au concours

général agricole, 34 L'Horticulture à l'Ex-

position de Lyon, 417, 145, 190, 211.

L'Horticulture à xposthos d'Orléans, 119.

L'Horticulture à l'Exposition de Paris en

mai, 430, 139. L'Horticulture à l’Exposi-

tion d'Epernay, 1453. L’Horticulture à

l'Exposition de Saint-Maur-des-Fossés, 203,

214, 248,214. L'Hortieulture à ten

tion de Paris en octobre . . . . . . . . 21; 209 Lierre à feuilles panachées (Le) . ....... 219 Kilas-Japonica RSR ne 210 Lobelia hybride à grandes fleurs marron ... 29 Lunaria à feuillage panaché. . . .. .. . . .. 19 Lunaria à feuilles pourpre violacé. . . . . . . . 19 Lycaste Skinneri: 27: Sent 75

M Manifestation sympathique (Une)... . . . . .. 62 Maxillaria Lindeniæ.=. . 243 Méhitée:CINAA SL een se ner li en ce Re 209 Mérite agricole (Modifications apportées pour

l'obtention du grade d'oflicier) . . . . . . . . 217 Ministère de l'Agriculture (Au). . 1,121, 265, 277 Mixture sulfureuse contre les maladies parasi-

taires (La) a RE Eee RDS 33 Moineaux (Pour épouvanter les) . . . . . . . 180 Môle du Champignon (La). . . . . . . .. 127, 141 Moniteur d'Horticulture à ses lecteurs et à ses

AMIS (LE). CURE PR Aro PoEcitee 1 Monument à M. Varenne (un). . .”. . . . . .. 2178 Moteurs à pétrole (Les): : ..7 -. . 1... 132 Muguet est un poison (Le). . . .. STE te AD

A Li. ao Me HORTICULT

Musa aurentiaca.

tés

Musa ensete se propos du) ed

dorées. . Myosotis des Alpes panaché, strié.

N

Nécrologie : Mme E. Gibez, 4. M, Adolpi 1 bâcle. M. François Cardinaux, 15.M, Pa:

Gagnaire. M. Étienne Devillat. M. se Oehlk 422, M. Sadi Carnot, 144. M. Auguste 1

les Bolut, 207. M. Pierre Duchartre, : M. Camille Bernardin. . . . ,. . . Nicotiana colossea variegata. . . . . , Nicotine contre les pucerons (Un ce Nitrate de soude inflammable-(Le) .

Nouveautés SÉRRÈSER sur quelques) .

o

Odontoglossum (Les). . ........ montagnards(Les) . . . .. pulchellum var. Luddeman Odyssée d'un arbre mort (L'). . .. OEïllets nouveaux Oignon blanc (Sa ra Orchid-Album Fe Orchidéenne (L’).

Orchidées (Flor sison remarquable d°.

+ e's.c'et miel

.

(Ventes publiques d'}"427, 185; 258,

_— mexicaines-. à la Société nationale d'Hortie de France (Les). . . . : =.

à l'Exposition de Paris à l'Exposition d'Epérnay. . . . à l'Exposition dela Société déve

mentale d'Horticulture pe la D

P Parfum des fleurs d'Orchidées (Le) . . . Pêche: Henri Adenot:-.. eee > Précoce de Hal

Pélargoniums odorants ( (Les) . Pensée à grandes fleurs see d'or à. macules Pensée : Coquette de Poissy. . + M. Perier (Jean-Casimir) . . . . .. : . Petite Poste : 24, 60, 72, 84, 96, 108, 120, 1 156, 168, 180, 204, 216, 240, 252, 27 Pétunia hybride : Géaéral Dodés messe Phalænopsis (La longévité des). . . . . : «

RE

Pbalænopsis fugax. . . . . Sr

Phyllorera alé. :

Pied d'’alouette de la Chine à grandes n nain compact bleu. . . . . . RE

Piqüres d'insectes (Contre les) .

Piantations urbaines...

Plantes de serre (Les) : Azalées, 5, 3. 28. Achimenes, 54. Amaryllis, 66, Æsch

gine, 78. Antharium, PR 93 Abutilon, 101.— Acacia, 102. Adenan dra, 112. Anopterus, Acrophyllum, Aphe lexis, 113. Agapanthus, Aspidistra, A lia, 186. Araucaria, Arum, 187. A casia, 221. Alpinia, Arlocarpus, Ataccia Aristolochia, 222. Alæ, 223.— Agave

PUBS TU. Lg : Colorée de juillet . ...,.... HPhondante Thiniot:. 0.1. 1, , 42 RS AT. eee apte 4 Us Doyenné Martin Clavier. . . .., . . +

s (Types de perfection dans les). . . . . ‘en culture hivernale (Les). . ... . . . ..

CANCER

éant de Saumur . .. . . .- erts (Conserves de)... ... gonum Sacchalinense (A propos du). . . . “LE (Encore et toujours qi ES ÉCAERNS SEE e terre nouvelle : La Marseillaise . . nes de terre (Conservation des). . . . . . mmes et la diphtérie (Les) . . . . . imier pleureur: Elise Rathke. . . . . . .. bronzé de Montihéry . . . . .. nes d'honneur aux Concours généraux. Je NE EE vère de Chine à œil noir. ..... nula obconica à grandes fleurs. . . . . 5e d'honneur aux Expositions horticoles de 2 ENRRRES 147, 170, hibition d'entrée en Algérie des fruits et es légumes frais (Levée de la) . . .

e Mer 64 pi 4 .

À

CAT CE

- Puce ons (Contre : LIRE res sie

D uceron desracities (Le). . . . . : . .. . . .

Houcerondlanipère (Le). . . . .*. ... . . 113,

flenleau (Pour) . . . 4... :....... LCR R

dis (Culture rapide des) .........:.

ïtre la Belgique et la France (Les) . . 31, scompenses accordées à l Horticulture dans cs. Concours régionaux agricoles. 109,

RIET 121, 153, npenses à l'Exposition internationale de HmiPer Brandes): . . 4%. ..L 4, écompenses aux expositions, . . . . . . ... + a. au Congrès d’Horticulture de 4894. e-Marguerite de Reid à tuyau jaune soufre

: Reine des Halles magenta, : demi-naine multiflore bleu 1 (REP TP ER EME + : Triomphe des marchés . . ne-Marguerite (A propos des) . . . . . ste Renanthera ou Vanda Lowi. . . . .. . . . .. en es). or Hi -aureum serotinum,. . . . . . 1 om loe (Empoisonnement par les graines de). .

66: Maman Cochet. . . . . . . ... £

Roses de collection (Classification d'amateur) 58, 00, 82, 94, 103, 152, 164, 177, 201, 226, ses nouvelles mises au commerce en 1894

LSTRINNNNNEE .. 194, 248, 232, 256, ses ou les laisser faner sur les rosiers (Doit-on couper les). . ..... RME osiers grimpanis nouveaux sont-ils supérieurs Dutanciens.[Les; : : ... ., Rene miersesarmenteux (Les). . :-.,,.. te de æ S ; no ionantha. er on 4 es mpraetnias-(Les). : .:. . :... CRIS ENS Se

Scolopendrium ([l y a des). . . .

ns de serres et le commerce des fruits

Schomburgkia tibicinis. . . .,. . . . . . ; ? Use

Selenipedium Lindleyanum Me te ae A PRE Serres modèles de Rambouillet (Les}i sit Silène penduia nain compact Bonnetii rose . .

Société des Agriculteurs de France (A 1a)sas {ER

Société Nationale d'Horticulture de France

GRAVURES NOIRES DANS LE TEXTE

phisto Le rs pese ere 1e

Verbascum Wiedemanianum, . . Osmunda regalis AE Scolopendrium undulatum. . . . . . .. RES Lunaire à feuilles panachées . . .. .. . ... Myosotis nain à feuille dorée. . . . . .

Silène nain Bonnetii

Féve naine Rave Er 2 ere. Ponte Primula obconica amélioré à grande fleur. . . aeine-Marguerite : Triomphe des marchés .. Solanum texanum ovigerum, . . ... .,. . Bégonia à fleur de Chrysanthème, . , , , .”

(A la) NET +... . 2, 13, 104, 433. 178, 206. Société pour l'avancement des sciences (A la). 14-4 Société de Topographie de France (A la) | Solanum texanum DVISÉEUM 0 22: 2! ne Li 7 Souscriplion pour offrir une croix à M. Victor

Lemoine SARNIA VS Later A SEAT 98, 111, 1422 Stanhopea (Les). . . . .. Pie OUR CR Statue à M. Alphand (Une). .....,.... 170 Slrobilanthes Dyerianus, , ........... 100 Support à soucoupe , , .. . dns net 214 Suspension Opiginale #95" CRU UNE 96

T

Témoignage de sympathie à Victor Lemoine . 86 Thephritis heraclei du Céleri (Dee ER 151 Thérapeutique végétarienne. , . , ....... 62 AA DU 0 PS VASE NE UT RM: 125 Transport dés fruiisfit. 47.2 00" AU SeMAL7 7 Travaux du mois : janvier ; 3 février ; 15,

mars ; 39, avril; 63, mai; 88, juin; 112, juil-

let; 135, août; 159, septembre; 183, oc-

tobre ; 207, novembre ;/232, décembre j ! 05 Tricopilia erispa marginata. . .. .. SE NI Tromperie horticole (une) . ,.,.... 121086

V Vanda Batemani, . . .. MT et LH, AS 208 Verbascum Wiedemanianum. , , . . . ... k % "si pr (Destruction par le sulfate de cuivre OAI PEN DRE DA ae A VAN EC TIRE ES Ver de terre (A propos UMA Et ES à. ! Vers de terre et leur rôle dans la culture (Les). 26 Vigne en serre et sous verre (Culture de Ja)12,20, T0 Vigne (circulation autorisée dans l'Yonne de la) 218 Miolettes ide Mars (Destin SE ER N 68 Naoléires nonyellos 2 eu vs: 07 het LT 69 RER AV CANAL EN AS PRE ANNIER 270 Vins. danse Midi (Les) 4 NN 154 Vins taliens:(Les) rs en Sara RON Z Zinnias à grandes fleurs (Les) . . , . . é 244

+ È AT GRAS NE QT ER PUF ET

pe.

+ 28-14. eh”

Bégonia Bertini . . . . Reine-Marguerite Arlequin Reine-Marguerite couronnée. . , . . . . . . . Reine-Marguerite Lilliput. . . .. Reine-Marguerite Comète ÿ Reine Marguerite imbriquée. . . . . . . . AE Reine-Marguerite Comète géante blanche. . . Reine-Marguerite à fleur de Pivoie 450

Reine Marguerite imbriquée pompon. . . . ..

Reine-Marguerite à fleur de Chrysanthème . . Saintpaulia ionantha. . , . . .. Richardia aurata. . . . Aquilegia flabellata. . . . . . . . : Aquilegia Camadensis . , . ... ....... ; Aquilegia Chrysanta. . . ... .. Aquilegia Californica Aquilegia cœrulea. . . . . . . . . . . . . . .. Achimenes. . Aspect d’une serre à raisins à Bailleul.— Visite

de M. Viger, Ministre de SAS Se Amaryllis vittata . . Rein prankenthal.. Hem rene. Chrysanthème : Gerbe d'Or. . .. Aübergine très hâtivé de Barbantane

CC D CE LC

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RTE TR" Tor se mets Éollro die NS (ele Tee

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L'Cardon blanc d'ivoire . . - . . - . . …... ne

Chou brocoli blanc extra tardif. . . . . . . . . Chou Quintal d'Auvergne Chou gaufré d'hiver . . .. & Potiron bronzé de Montlhéry. ee a le ie D ee Fenouil de Florence. . . . :., ..... nee Germoir horticole . . . Oignon blanc hâtif de Paris. . . Oignon blanc gros . Anæctochilus Dawsonianus : : . . Strobilanthes Dyerianus. . . . + . . Acacia dealbata. , Acacia retinoïdes var, floribunda. . . . . . . . Musa ensete . . . . . . Houblon du Japon à feuilles panachées . . .. Myosotis des Alpes panaché Impatiens auricoma. . . Tabac géant à feuilles panachées. . . . . SEE Tomate Mikado . . . .. 5 Aubergine violette naine très hâtive . . , . .. Aubergine violette . . Les Orchidées de M. Dallemagne à l'exposition deParis 2 e M. Sadi Carnot Mean Casumir-Perier Ne chier. ces Sarracenia purpured, +... + à + 2e o + 2e Vue d’une serre à Orchidées à l'Horliculture internationale à Bruxelles®.. .1 =... Chicorée fine d'Italie race parisienne. . . . . .

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| Renoncule à fleurs pleines . . Po

TABAVÉMSINOMI MATE SE ae

Renoncule à fleurs demi-plein Vue de l'Exposition de Saint-Maur, . re Atacciacristatas nee | Aristolochia grandiflora . . . Aloe aristata.. . Aloe arborescens. . . . . .. AIDE VatesAtA rente Cale Agave Victoria reginæ. . . .

M. Pierre Duchartre. . . . .. SAT Lindeniæ . 5: UE

Vue de l'Orangerie ou Jardin de. 1 Fontainebleau. . .. . .. Vue dela Section française à l'air Saint-Pétersbourg. . Bifrenaria Dallemagneï. . . . Plan LE PUReneE

5 Te” -oulis Lis VERT

ee à-SOUCOUDE. ete l’industrie horticole à l' So Maur , Le jardin de Marly . Ru Lierre à feuilles panachées STE Pont rustique entre les deux îles du

Boulogne Ex Gien

» ss pale te a Pire arte ve

tante de Dresde. Begonia Bijou. Melon prolifique Azalées : 1. M2° François Mne Raspé. Février. Orchidées : 41. Odontoglossum num albens. 2.0. pracinum guerite var. : 4. Arlequin 3. Lilliput, 4. Comète, 5. im fleur de pivoine. 1. Perfect de Chrysanthème. 9. imb Mars. Ancolies variées (Aquilegia). Avril, Chrysanthème japounis”e : La Mikado. £ Mai. Strobylanthes Dyerianus. Juin. Dahlias décoratifs var. 1. Le Siam. ral Avellan, :

Août, OHonidEloene hybridum Dalk û

Chicorée frisée d'Italie. . . . . . Chicorée fine de Rouen : 4.00 2. Od. crispum var. violaceum, Chicorée fine de Louviers +. . . . 17... . simum. 3. Od. crispum var. Plectranthus Schwenfurthii . . . . . .. . . . Rambouillet. 4. Od. Harryanhm- Aralia Sieboldi: . . , 7. .. RO PROPRETÉ AE É perbum. MERE Aralia papytiféra.: À rte AR 186 | Septembre. Pensée : Coquette de ATauCaria exc6IS2 ve na me de 487 | Octobre. Cypripedium Charlesworthi x Arum Italicum, ,,,.4.:.....4...... 187 | Novembre. Zinnias à grandes fleurs, Vanda Batemani, ,............... 208 | Décembre. Daphnés. 1. Mezereum:

Rss AE; 24

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il York Botanical Garden Libra