%± 'i''?' 1 ' /■/ ^' x<. ^;. '^^-' / ' v/:; ^^:3:i ;^^C;l -■'■ft '"\(-\ >~m m^ COLLECTION OF WILLIAM SCHAUS ® PRESENTED TOTHE National MUSEUM MCMV LE NATURALISTE REVUE ILLUSTREE DES SCIENCES NATURELLES AVEC LA COLLABORATION DE AXCEY, membre de la Société malacologique de Franc?. ANDRÉ, Ed., membre de la Société entomologique de France. BOCOURT, conservateur des galeries de zoologie au Muséum de Pans D- BONNET, attaché au laboratoire de botanique au Muséum de Paris. BONNIER, professeur à la Faculté des sciences de Paris. BRONGNIART. attache au lalioralnirc d'enlc.niolngie du Muséum de Pai BOULE, agrégé des sciences naturelles, attaché au laboratoire de paléc Muséum de Paris. BOUUSAULT, géologue. BOUVIER, agrégr ,1e l'Université, docteur (•s sciences. CHRÉTIEN, membre de la société entomologique de Frunce. COSTANTIN, professeur i l'École normale supérieure. DOULIOT (H.;, préparateur au Muséum de Pans. FABRE-DOMERGUE, docteur es sciences naturelles. F.XIUMAIRE, ei-présidenl delà Société entomologique de France. GADEAU DE KERVILLE (Henri), membre de la Société zoologique GIARD, professeur à l'Ecole normale supérieure. D- GIRARD, du "Washington. Marquis DE FOLIN, membre de la mission scient, du Travailleur et di IIAKIOT P AI.lUiRT GKANGI IIUGKEL (ED.), |ir HOULBERT (C.\ 1 D' JOUSSEAU.ME LATASTE, ei-presiilent de MABILLE, membre de la S MAGAUD D'AUBUSSON, MAbARD, attache au Muséu .MAI.LOIZKL, sous-bibliolh .MAruI-, v.-a 1,. ,,u ;4l.urat. .MÉXKi. M \ , r, , !,. ru niveisilé. ' srAM~.l \^\|| I Ml u aide-naturaliste au Muséum .MOt;i.M Mil I . . Il le-iiaturaliste au Muséum de Paris OUS'I'.VLKI, aide. naturaliste au .Muséum de Paris. PLATEAU, proiesseur u l'Université de Gand. ROL"\', ancien, vice-président de la Société botanique de V D' TROUESSART, ex-directeur du Musée d'histoire n. gers. :nt de la Société zoologique de France. ociété zoologique de France. été entomologique de France. mbre de la Société zoologique de France de Paris. ire au A£uséum de Paris. 12' Anne 2' Série. .\|{(>N-m:.mi:.m' .vnmel PARIS BUREAUX DU JOURNAL 4ti. 4(i 1-2 ANNÉE 2» SÉRiK — .X" es 1" JANVIER 1890 LE NATURALISTE HKVUK ILU STIÎÉK DES SCIENCES NATURELLES L'Eshiv: f/roiqn' ili- pres.inf r LESTURGKON ■~l 1 iiiii([ue represi^nl^iiil l'inii] iii> aulrefois prHj)oiiil<'i.iiil i-l ;ii au museau, le squelelte cartilagineux et la corde dorsale |iersistante, des rangées de valvules dans le bulbe aor- tique, une valvule spirale dans l'intestin, deux pores abdominaux qui ocrtipent les côtés de l'anus et font communiquer la cavité du corps avec l'extéiieur, enfin un cliiasma des nerl's o|iliques et deux évenis en arrière des ^ / animaux de ce groupe, il présente des ( aiaci qui rappelent les Sélaciens d'un cùlc il d [wiissons osseux. Il a comme les Sélaciins la chf-ment hék'rocerquc. (1)^ la bouclie vi-nlrali- ill On dit que la colonne vertébrale so prolonge clans la nioilié supéricLiic ' la nageoire caudale; cette moitié prend alors un plus grai développement que l'autre et la nageoire devient asymétriciii LE NATURALISTE, Paris, 46, rue du Bac. yeux. 11 se rapproche des poissons osseux parla présence d'une vessie nalatoirc et par la structuie de l'apiiareil branchial, encore qu'il n'ait pas de rayons braiicbios- léges pour fermer les ouïes et qu'on puisse observer luu' branchie accessoire à la racine do l'opercule. n'ailb'iirs l'Esturgeon a ses caractères propres qui per- Miotli'ul do lo niconnaître avec la plus grande facilité. ijii(ii(|iio (laniiide, son corps n'est pas revêtu des écailles LE NATURALISTE |lsl,U.,.M, |M,ss, ,1, Ul„ |,lnM,„ „ |,ln,„, I, ,n,|,s , s, lis, 1,1, ni. m h l„nii, ,1 un, Imi^u. |,M.uui,k d oiii,i |,>iiis (l,,iil I 11 uiii, diif,'!, ( si piolif,, ],di une rangée il, ;.i,,s , I uss,iiis (issi ii\ 1, , I ini^ t si c.iilil.igineux, mais I I II I, isipinli.i, |i II ,1, puiss iiifes pldiiups o'.seiises, 1,11 hniii, ,l( ~ fiihn-. It sui le lioid anteiipui de la isislp liml pnliui sdus dtveloppei do caililagfs dans son Lii\, Inpp, itsduss, SI ;,n)pn .1' n-lM liM,„^|,l ,1 lins 1, ,,„.,„ h pins l.-Hl, .1 /n,M , . ,s| p,„„,,,i.„ ,1s ,l,„n,l,nl pi.ll- , iili, I, m, ni , Il I UHipt ddiis Id mei Caspn un, ,1 iiis li nie I ,1 \/,,\\ ,1 ,1 iiis la mei \oiie On eu tnniM iiissi m Ils , Il iii.,iiis _i 111,1 n,iml,i, sni l,s , ,,1, s , m ,p s d, 1 1 \l,,lil, 11 III, , ,1, I Mlinlhin, , ,1. Il M, i ,liA,,i,l , I ,1. Il l!illi,|u, , .11 \ „iu, ils s,l,n.l,iil il, si ,l,pnis I. Mississipi pis, ,11 m lin, m ,ln I i, W iiiiiip, !■ i 1 ,,u, si sa fluste (son boutoii) Aussi ne lui touve-t-ou iamais imacli, ains telle chose qui ics ,onr IV, u,'illir l,-'s viMs, 1,-s in,,llusqii.'S .■;.'tMan.\ iiiit- vase, mais ii rei-iaïue une non ilielle; la musculature puissante de sa bouche tile lui permet de retenir et de happer au passage loissons de moyenne taille, les inaqin'ieaux, les s, les gades et, quand il vit dans l'i'au (l,iu,,\ l,'s saumons et les cyiirins. r(»( ,-aii Atla Canada. Il remonte le lili, Douhs, il est plus commun dans la Garonnr, contre aussi dans la Loire et on l'a trouvé dan jns,|u'Ji Paris et dans la Moselle jusqu'à Si, lions il p, liait avoir ,'l,' pins aliondant aniret lUn'ine et dans la (jaronne eton le vendait un : en Provence vers le milieu du xvi= siècle. L i-onimun remonte les- ileuvcs du mois de mars ioulalivn; Esturgeon au mois de "l'iilrtie de Cm qii. ,[■: N.VÏURAI.ISTI' (ini'fnis iiis.|i\.'s;i avilir trois aulnes de long, comme iadis (•Il lui |iiV'M'iiir> un au l'eu roy François, restauraleur des lellie^, ijui avail ilixliuicl pieds de long, estant icelui à Montargis. » Les Esturgeons de cette taille smit ass<'z communs, mais on en trouve en iVorwège, jiaïaîlil, nui attei^îiienl le poids énorme de 1000 livres. Le i/niinl Esliii'ni'nn {Accipenser huso), désigné aussi sous Ir I iricliIhyocoUe, de Ilausen, de Brluga res- semble assez à l'Eslurgeon commun mais ses scutelles sont disposées sans ordre et ses écussons présentent des dimensions moindres outombentmème dans la vieillesse. VA:hiiio de Hi.M-re Brl,,n (ll^'. :^ ' nVsl lié- |.n.lialdrnienl qu'un Huso à-r. !..■ fiiand IMiii i;c(.ii liahi ii ;;raii.i pèche surtout dans le Volga, dans le Don et ilans le Danube, il s'avance parfois dans l'Adriatique et on a pu en capturer quelques-uns jusque dans le Pu. 11 remonte les fleuves avant la fin de l'hiver quand ils sont recouveri s de glace, et il parait redescendre dans la mer aussiléi qu'il a frayé. Pendant la saison des grands froids, les individus se réunissent par troupes et se cachent à demi dans la vase du fond. C'est un poisson plus grand encore que l'Esturgeon commun, ou en a péché qui mesuraient 9 mèlres et pesaient 2.800 livres. Comme les Saunions, les .Vn>;uilles et les Aloses, l'Es- turgeon quitte la mer à l'époque du frai etremont.' dans les fleuves. C'est au printemps et parfois mi'-uif un jien avant cette époque qu'il commence ses migiali(Uis ; il se trouve alors en légions nombreuses dans les cours d'eau de la Russie et notamment dans ceux qui versent leurs eaux dans la Spienne i>t dans la mer Noire. Ces migra- tions ne siinl ]ia- niTf--aiivs .'i l'r\islrihc des indivi- dus, mais rll.'- paiai^-riil l'Iic nhl i-|i''n-alilrs a la repro- duction (le l'c-pécc. .. Vcisla liiidcxdi iéi;nc,(lil, M. Sau- vage, Frédéric-le-Crand lit transporter de ces animaux dans un lac d'eau douce de Poméranie, le (;orIand-See;en 1880 les Esturgeons vivaient encore, mais ne s'étaient pas reproduits, la vie alternative dans l'eau salée cl dans l'can douce étant indispensable à ces animaux. » .Mais il u'.-n est pas loiijiiurs ainsi : « En Amérique, fait oliserver Du- méiil, le-. :;riii(N lacs du Canada sont également habités parées |i.ii>~,.iis qui n'y sont pas aussi nombreux que dans la Russie méridionale et offrent cette particularité que, laissant les lacs pour les rivières à la saison du frai, ils ne fréquentent jamais les eaux salées. » D'où l'on peut conclure que les migrations dans un cours d'eau S(uit nécessaires à la reproduction des individus, (jii'elles s'ef- fectuent à partir de la mer ou d'un lac d'eau douce. Les œufs de l'Esturgeon sont très petits et forment des mas.ses énormes à l'intérieur de la femelle; un seul indi- vidu, d'après Clinther, peut en donner jusqu'<à troi« mil- lions par an. De là une multiplication très rapide et une grande abondance de ces poissons dans les eaux de la Russie méridionale, qu'ils paraissent habiter de prête rence à toute autre. Les jeunes descendent iinincdiali- nient dans la mer et ne remontent dans les eaux douco que pour frayer; leur croissance est peut-être moins ra- pide qu'on ne le suppose ordinairement, car il faut tenir compte de la très grande longévité de l'animal. Quoiqu'il en soit, l'Esturgeon finit par atteindre des proportions considérables et par devenir le plus grand poisson des fleuves d'Europe; Pallas rapporte que certains Estur- geons huso peuvent atteindre 40 pieds de longueur et un poids de 2,800 livres. Le Slei-trl (Aœipenser riUhenus) a le boutoir très allongé '■'".-; ,1 se rc|.an,l an ,1 dans l'iiccan |,„la,r,., et pc„l-é|,v(laiisla mer Hall,,, ne, mais,.,, I- |„VI,(. surh.nl dans le V(,|-a II (Lpass,. laivmcnl (i p,,,!- d ne |.ése guère plus (le m kilo^iainiucs. (■.•,.-! 1,. |,!ns lin d le plusdélical ,1e I(,I1S les p.as.nlls de la IScsMc. \:E^lNrs hitmide.s au lac de Melo, vers 1.800 m. (I»'rh. P. Bumouf), prés uiair- çageiix au lar irAri^miii [Iirrh. II., Levier); moi^t Brno.-:„/ '/'s rr im rr,/,-- /■^///.y. VII, p. ?:'i;' IImIss. Vo,,. h.,t . F.si,.. p :;(l;>, lah.S!), Willk. el L-r /',,./,-. //. ///.rr„l,,}i,n.^ Va r ///.nllrs picsipie lonl<'S radi- //v.v olif,i.-rrs >r^^\\v.^ r.'hirs. ,ainv,,lrr>; 1,.> Miprnenir^ iiie.oi.^. („la li.ue. ['rrirliur Non ' qla ,J „l rn r . /ns l,,n,r„,-. à lolio'es peu iné-a'es, lancéolées, aiLiiie^. nniiâlres au sommet. Ilcccplacle nn. rimi'^ ,1,' In ri,ronj\'- ri'iire II hiiiiiih'tU' hiriji-, d'un vioUH vit, mu- fiii^ plus loi, que ijiio A .s- //ours i/ii ooiitro, jaunes; fl-urs fcnu'l- los foiifos Ini.il os. Aolninios cnipiimcs, couverts .le polis apprîmes, sonnooLs ,l' ano oi,,r,tfe les combats de coqs soiil luni à f.iii |iin Belges et leurs combjill.nil'. l'oriin'iil l;i cliaqur diiM,-in('lir.,l,u.s Imis jr^ vill;i;;rs , (lu .Nnia, > (lilî.'initescrllules sont, suivant les espèces, isolées uu réunies en masses ou alignées bout à bout comme les grains d'un chapelet. Au point de vue du sujet qui nous occupe, un des faits les plus importants sont leurs différents modes de repro- duction et la rapidité vertigineuse de leur développe- ment. Lamarck, l'immortel Lamarck, qui a si magistralement jalonné le domaine des sciences naturelles, en appuyant sur l'observation ses déductions philosophiques, a dit à propos de ces cellules vivantes : <( La vie dans chaque point du corps d'un vibrion est indépendante des autres points, de sorte qu'une partie du corps détachée continue de vivre et reproduit un corps entier semblable à celui dont elle provient. » Je ne crois pas que l'on puisse donner d'une manière générale une idée aussi juste et aussi concise de la cellule vitale, de laquelle découlent les différents modes de reproduction que l'on a observés. Le mode de reproduction par bourgeonnement, dans lequel on voit sortir de la cellule sur un ou plusieurs points de petites masses à peine visibles au début, mais qui vont eu grossissant jusqu'à ce qu'elles aii'ul alli-int le volume de la cellule qui leur a donné naissau.r, ,( d,- laquelle elles se détachent alors pour former uu iudiviihi isolé ou qui lui reste adhérente, ce qui constitue une colonie composée d'individus de nombre variable, placée sans régularité ou disposée avec .symétrie. La reproduction par scissiparité ou division d'une cellule en deu.v parties par une cloison médiane au niveau di' laquelle se produit un étranglement circu- laire qui finit par la diviser. De cette division s'isolent deux cellules qui ne lardent pas à ressembler à la cellule (|ui les a formée^;. Kniin la reproduction qui se fait par les corpuscules qui apparaissent dans l'intérieur de la cellule dans des points variables. Les corpuscules, auxquels on a impro- prement donné le nom de spores, qui sont les organes reproducteurs d'êtres plus compliqués, ne se développent que si la cellule est complètement privée de nourriture. Or dans ce cas ce n'est pas une spore que secrète la cellule, mais un ou plusieurs points de cette cellule qui résiste à la mort alors que la vie cesse dans les points environnants, ou pour mieux expliquer ma pensée, la vie répandue dans toutes les parties constituantes d'une cellule se concentre dans un ou plusieurs points. Ces points qui sont plutôt des stigmobies (stigmobiœ) que des spores trouvent dans les parties mortes de la cellule qui les contient des éléments qui leur permettent de se développer et prolonger une existence qui allait s'éteindre. Jamais fait n'a mis au plus graml jour la lutte pour la vie. Il résulte de ce fait que ce> stigmobies, malgré leur développement piogressif, ne peuvent vivre que jusqu'à épuisement des aliments fournis par les cellules dans lesquelles elles ont pris naissance et qu'elles leur seront toujours de beaucoup inférieures en taille. Ne dirait-on pas que ces cellules de nouvelle formation pressentent que bientôt se fera sentir le manque de nourriture, en les voyant pour ainsi dire s'enkyster en s'entourant d'une enveloppe plus solide qui leur permettra de résister aux agents destructeurs qui les entourent et d'attendre qu'une occasion les transporte dans un milieu favorable où elles pourront vivre et se développer. Je passerai rapidement sur la place que doivent occuper en histoire naturelle ces organismes. Partageant l'opinion émise par que ques naturalistes, je les consi- dère comme appartenant à un règne distinct du règne animal et du règne végétal. Le savant Hœckel, un des hommes les plus compétents sur l'organisation de ces êtres microscopiques, a créé pour eux le règne des pro- tistes. Je crois ce nom bien moins heureux que celui de cellularia sous lequel ils étaient désignés par les auteurs anciens. Aussi, dans un travail d'ensemble que je me propose de publier ai-je divisé en trois règnes, animalia, planta et cellularia tous les organismes depuis l'homme jusqu'à la plus simple des cellules que la vie qui les anime sépare nettement des autres corps de la nature. (-1 suivre.) B' J,ils>e\lme. DESCRIPTIONS DE MOLLUSQUES .XOUYE.VUX Uinplialutropis aiii;iil«sa. (iili. ^iiimi iiii|iii~^,i -.; iijii: _'-:! pniiii lœvigati, inferiorcs |iii> -iiii,ililjiL> niiiiii ! i'M, I piilrniKais sub vali(i.i lente minu- li.-.Miia' i-saiMii, i. ;iul,ii ihi' .icciusccntes ; ultinuis supra aii- gulum v;Uiduni postmedianum lantisper convcxus, inl'ra depi-essus, fore plaiiiusculus, antire non vol vix lontenque sul)ilesceiul('ns. .\periui-a suljubliiju.i, suljovalis, supcrnc olituse, exlus indisiiiK n-, nitrriir iii>iiiMi,' :i(l cai-inam basaleni) aiigidiisa ; niar.L'iliiliii- ii-in. xim n i,. ,m1|.i minuto junctis. Peiist.mia siiM|ilr\, iiiiiinii. .,..iil msiMis. rii;.:a^'c-, dan cavités à contours cirrulanrs, ri un ,(.iip d'(nl pour amener la conviclinij ipi,. 1rs iiiullus(|urs soid doute, les auteurs des Imus (|irils haliilrul. CVsl l'opinion que M. Bretonniére émet lui-même : .< Si remarque, dit-il, que la pierre est formée de cari.. de chaux comme la coquille de limaçon, on in. I penser que l'animal a pu avoir un autre inh'ii'l a rr. les alvéoles que celui de se créer un alir i prndan sommeil hibernal. Pourquoi la Nature m' lui aurai (1) Compte -rendu de f Académie dfs Science.i , t. CVII, p. i»' octobre 1888. Iar,„,mllr, ,ln,l la baldr,,, lin Zu ipinpilrr - <'bj''''lio h:\u- est ealcai vaut Ir suppos and, : ,1 r,| p, '- 'll .Mrpa,.,|urrrnv-r,.nnnru„lpa.,lr,|urllr„l,|,trpru| rrrlénonar M,pplrn,r„t. Kniin, unr rxpr, ,rnrr dr. is siniplrs nh.nh ir la ba\r du lima. m, n.^ .1.-m-,,ml- ■"■ 1'''" ''■ '''l''iii,-, .-1 in.an.. .pi'.'!!.' n.' ,l.-..-.ujip..s.' pas isiM,. uu.nl !.• uaïu.a .1.- I.uu n..>ul sui l.'.iu.d on la,s>e .pi.., .'ar il laisail parlu- .!.■ 1'. .•11 Ali:,Ti.'au 1- .r.Ml.du. ilal..j;n.. au Mn^' [S. lu I..I.' ma laisailMiii .T.Hii AvanI l.uil, il I;, •- i'rlnrul.,^ I..S Ijlhn.lnm,,^^ h- i:„slrnrh:n„l. V.Wr llll ru \)r l.a Taill.- .■! ,uv..|,h.,. par uI.im.mu-, lll.'S ,n,r pnHlu,.,a,l l.-s nu.l- 11' li~. I l'ail .1.' . avoir 11 li.iud a sur les i.-u .!.• l'a.li.m ilr la cuquiUi' u été F. Cailliaud nies). II a commencé par prouver qu'avec la ■ seule dn Pholas, on peut creuser un trou dans ;iiir et le f;neiss, à la condition d'opérer sous linsi. il a siilli .l'un.' luiire et demie pour prati- n.' .x. a\ali..n .1.' Is millimètres de profondeur le Pliolide leuue à la main. D'autre part, après xé des valves de laret aubout d'unebaguette, Cail- pu percer le bois sans difficulté. Ses expériences animaux sont très intéressantes : après avoir pra- ^1) Manuel de Conchyliologie, -ç. 917. LIi NATURALISTE tiqué quelques trous dans le gneiss, il y a introduit des Pholades qui les ont approfondis. Les mollusques, durant leur travail, contractent leur siphon et écartent leurs valves ; le pied se fixe comme une ventouse au fond du trou et attire les valves de son côté, suivant qu'il est placé à droite ou à ttauche; ou bien le muscle adduc- teur dés valves, en se contractant, détermine un frotte- ment des épines des valves sur les parois. Gailliaud, après avoir fourni les arguments en faveur de la perforation mécanique par les valves, n'admet ce procédé que pour lestarets et les pholades dont la partie antérieure du test peut être comparée à une lime; il recon- naît qu"il est impos- sible d'expliquer ain- si la perforatinu jiar les PHrimla, Li/hudo- mus, GaslrorhxiKi.eU:., dont la coquille est, lisse ou sira|ilenienf, rugueuse, parfois re- vêtue d'un épidémie épais; dans ce cas, il invoque une action chimique. . Roherlson a obser- vé (lirectenirnt des pholades dans des blocs de craie : il les a vues tourner d'un côté et de l'autre, mais ne faisant ja- mais plus d'un demi- tour et cessant de travailler dès que la cavité est assez pro- fonde pour les abri ter-. La craie en pou- un ile^ si|iin)ns, l'es- païc coni]iiis entre la coquille et les pa- rois des trous étant rempli de cette boue. Pour ce qui con- cerne les Hélix de Cunstanline, il est bien clair que la co- quille ne creuse pas directement le ro- cher : Cailliauil, on nécessité du travail .s'ohs l'ean [Minv qui' cette peiluialion mécanique soit possible, et le liuiil de la iiMiuille des escargots n'a lieii de iu;;nciix ijui piiis>c .'ire çnniiiaré à une lime. 11 reste donc, pour ces animaux terrestres, à voir si la .théorie ingénieuse proposée par Hancock en 184S est applicable, et c'est ce qui me reste à faire. On sait que ce naturaliste a découvert à la surface du pied des tarets et des pholades une quantité de petits points brillants, réfractant la lumière, cristallins, réunis par groupes, résistant à l'action de l'acide acétique et de l'acide azo- tique qui ne les attaquent que partiellement et coiisi dérées comme siliceuses. Les mêmes particules solides se retrouvent à la partie antérieure du manteau chez les gastrochènes et à la surface du pied et des bords du manteau, des patelles qui f>ratiquent sur les rochers des excavations particulières. Hancock conclut de ses obser- vations que le pied et la partie antérieure du manteau des pélécypodes perforants sont armés d'un instru- ment d'une puissance remarquable. On peut, en effet, comparer ces parties à du papier verre. Les résidus de la perforation du bois que l'on trouve dans le tube diges- tif des tarets montrent une certaine quantité des corps cristallins des téguments, qui ont été détachés durant le Hoche lient de des environs de Consl intiiic (Algérie, perforée Éch:iiitiIlon du Muséun p,-rfn xaininaut au p..iul de vue de sa lli.M.ri,. les de quel.iue> mollusques ;'i cuipiille liss,-. comme les saxicaves et les gastrochènes, Hancock a trouvé au fond de leurs trous un fia sédiment calcaire ijui se dépose aussi sur leurs valves comme sur celles des lithodomes. Ce sédiment fait efl'ervesceuce avec les acides; ils n'auraient donc pas dû échappera l'action chimique qui est invociuée comme agent de la perfo- ration de la roche; par conséquent, ce sédiment provient de la friction mécanique par le pied ou le manteau. Ceci posé, voici l'expérience à laquellej'ai soumis l'un lies.siaigots envoyés à Paris parM. Brotonnièrc avec le ral.aiiv e.xcavé des environs de Constantine : après avoir tui' l'aninial par l'ébullition dans l'eau, je l'ai extrait de LE NATURALISTE sa coquille et immergé dans de l'acide sulfiiriiiue ordi- naire. Toute la substance animale a été ia]iidei]irnl car- bonisée et dissoute. Des lavages à l'eau, répélés à plu- sieurs re|nisi's, ont ]ii'rniis d'isoler un rendu insoluble .iida inime au microscope. 11 s'est montré constitué par des grains irréguliers, très durs, évidemment corrodés en partie, dont beau- coup sont très actifs sur la lumière polarisée et oii l'analyse n'a décelé que de la silice, lîien que je ne puisse dire actuellemeul dans (|ue||e i-e^inn du corps de l'animal ces grains ]iieirvii\ el livalin- avaient leur sié^e, ilesl penuisdes,,,,,,,,.,.,, ,|-,,|„.,., | , . „ | ,.e , va I , nUS '!'■ I' --Lm'mI^ rou.hluaienl ,l,,„s le ,1 nu :m„a- COKGRES lïïERïATIOML DE ZOOLOGIE Après le^communicalinus diverses, qui suivirent l'es isédu rniiporl de M. l'en ier, M. 11 Fill,„l a i,i >r :,u l;i /n ^ie ;■, I;, l',,| ed-alM,r,l^à"rands I l.e sa rillslel' 'Utliiedau>le|,,isve. A. Étant données les cell,l,,i-a^ee^ le.heinies de son époque sur ces faunes aneiemie., Cniei ne voulait pas De no furent es laiiiii'S (lUt été exIuHuées depuis. Elles •s (1 alinr-d au ]ioint de vue de leur compo- sition prnpie. puis lorsque le nombre en fut assez consi- dérable, on cbercha à les comparer avec les faunes qui avaient précédé, avec celles qui snivirent, etavecla faune actuelle. M. Filhol examine ensuite les résultats obtenus par cette méthode. Autorisent-ils à considérer la Paléonto- logie comme nous ayant révélé une succession d'orga- nismes dé plus en plus perfectionnés, succession qui ne serait que le développement embryogénique, ou l'évo- lution du règne animal? Adopter une telle manière de voir, ainsi que le dit M. Filhol, « serait peut-être ac- croître outre mesure l'importance des découvertes ac- complies, comme cela serait également mal servir la science, que d'escompter les découvertes futures, d'après celles qui sont acquises ». M. Filhol amène ainsi très habilement les membres du Congrès à laisser de côté les questions théoriques, dont la discussion ne saurait donner lieu qu'à des échanges de vues personnelles, qui ne pourraient être consa'Tées jiar aucune -^anclinn, pour n'envisager que les pnddénies siisee|ililile> d'i'ii c i,'--(i- lus détiuitivement par la certitude des décuiiveites ac- complies. D'autre part, considérer la Paléontologie comme com- plètement indé|ien(lanle de la zoologie, serait tomber dans un excès r,,nlraire, car, en réalité, la zoologie ne commence ]ias avec h's animaux aeliiels, niais a pris son origine avec le |ireniier animal qui |i.iriil suc la terre. La continuité d'existence d'un organisnii' .'i travers la série des ,l;;es génbigiqnes n'eNl-elle p,i> Mil r.iil des plus intéreNsjiiiis ri .rmie iiii|w.iiaMce capilale |,(mr le zoologiste.' i:.\anii i-, ,ive,- M. l'illud, les (Ijvi'is exem- ples de celle p.lili.'lllaiile (|lli se piV'-, n I eut daUS les dlIVerenles el;|.se-,de j;, si'lie animale. (lie/, le-,l!,,,rliiop,,desiinus Irouvnns les l.ingiiles. Ces aiiiiiMiix -oui de ceux dont on relieiiM' |,' |dii-. ancien- ne ni les ii.ires et ils existent em nrv île nos jmirs sur les |,|;,^,.s liopicales de l'Asie et de rAiiiéMique. .Mais, t.iil dil'lle de rem,,,, pies, le llll.e di^eslif des hall dans Mi. lin de nus jouis, les l!i n. M. lilhol lait rem iloiiodes priin Mit la plus en passant d'élucider la i|iies|ion du siphon chez les .Nautiles. Passons aux Ecliinodi'inies. Nous y trouvons un pro- blème encore irrésolu: (Juelle est l'originedes Crinoïdes? I.a Zoologie reste muette, tandis que la Paléontologie nous fournit les Cystiili'x et les lilaslnhlr^, comme premiers jalons d'une voie sine pour arriver à la solulion. Dans un autre groiipi'. les L,'j,i,l,-s. Autre fait curicux. Les récents dragages sous mai ins ont ramené des gran- des profondeurs des Cruslaci's nveuyles presque iden- tiques;! certains C.riist aci's.i massiques powr!(sd',(/C!(a;. Ces animaux vivaient donc autrefois dans des eaux peu pro- fondes et bien éclairées. J'ar suite de circonstances in- connues de nous, ils quittèrent les rivages pour s'enfon- cer dans les abysses, où l'obscurité leur lit perdre les organes visuels devenus inutiles. Si on aborde les Vertébrés, on se trouve arrêté dès les premiers pas, dans la classe des Poissons par une énigme encore mal déchifl'rée, qui intéiesse également le zoologiste et le paléontologiste, et dont la solulion prolilerait à l'un comme à l'autre. Est-on d'accord sur la véritable nature des Placodermes? Sont-ce des Poissons, sont-ce des ('rustacés? LE NATURALISTE I/étude des- Reptiles ne saurait, à moins d'cUrf indi- gnement tronquée, èln- restreinte aux représentants ac- tuels de cette classe. Leur antiquité, qui remonte aux temps primaires, leur formidable développement durant certaines périodes gécdogiques, sont des faits dont les zoologistes ne sauraient méconnaître Timportance. Qu'ils n'oublient pas la découverte de l'Arrhxopti'ryj: de Solcnhofeii, et les superbes travaux de M. Marsh sur les couches crétacées de l'Amérique du Nui il, ipii mirent en lumière les liens qui rattachaient autrefois les Reptiles aux Oiseaux. En terminant par la classe des Mammifères, M. Filhol, avec une compétence que nul ne saurait méconnaiire, a soumis à l'examen des membres du Congrès une foule de questions soulevées par les découvertes géologiques récente-. Quels sont, par exemple, les rapports existant entre les diverses faunes de Mammifères qui se sont suc- cédé tant sur le nouveau que sur l'ancien conlinent? Cette question en appelle une autre, celle des migralions animales, dont la connaissance précise pourrait nous éclairer sur le point d'origine de certaines formes ac- tuelles. On arriverait ainsi à connaiire si le cheval esl d'origine américaine ou européeriue. cl >! les chiens soni issus d'une source uni(|ue. Zoologie ; un mulue toire de 1; ACADEMIE DES SCIENCES Séance du 25 noveiiibr ne Unie sur li-méc;inisNi -'l'sl d'aboi-d M.R. Dubois .nh-fsso ;irAca. NIC du réveil cbc/Acf aiiiiiiaiiï liilicri que les conditions phvsiquos de l';i k.n conséquence et après avoir constaté fahsence de réveil sur des niannolles à fistules vésicales permanentes, M.R. l)u- liois pense pouvoir attribuer la faculté du réveil chez les ani- maux hibernants à l'action d'un réflexe respiratoire vésieo-rec- M. E. Couvreur adresse également du laboratoire deph.vsiul,,- t'ie comparée de la faculté des sciences de Lyon une note sur l'influence de l'excitalion du pneumogastrique sur la circulaiiou l>ulmonairede la Grenouille. Ayant sectionné la branche car- diaque du pneumogastrique, l'auteur a constaté que l'excita- tion du )ineumogastrlc[ue n'en produit pas moins sans arrêt .lu cœur, d'abord ralentissement puis arrél complctdc la circula- tion pulmonaire. M. S. Montez adresse à l'Académie une noie sur un c-\siieer- que parasite du Dauphin présentant le caraclére ]iariieulier de posséder dans l'intérieur de la vésictUe (pi'il forme une sorte de long tube, phisou moins contourné, mesurant quelques cen- timètres de long sur un millimètre de large et qui correspond au rudiment du corps du futur Tîenia, eonsidérablemcnl allongé! Cet animal provenant de l'expédition de V Uirondelte . M. Meniez dédie le Titinia de ce cysticerque à S. A. S. Albert Grimaldi, prince de Monaco, (Tienia Grimaldi). M)r.E. A.MartdetG. GnupiUat font part à l'Académie du ■ ulial de leiii's études sur la formation des sources dans itéri.Mir des plateaux ealraires des Causses. A. E. Mai.ard. BIBLIOGRAPHIE Alcook-Alf. On gai and neigliouri l,S5a-89. Paracenlrosct/Ui lieiUœa coccinea rembo nigripinnii. — Pycnocraspedum \. G. — PnraiHcrohiie N. G. muUlfilis. — Saccogaater If. G. marulatu.1.— Ghjplophidium N. G. argenleum. — Macrurut inrestiffalori. — .1/. brevU-uslrts. — M mm-rolophu». M. hphotes. — M polyUpis. — M. héteroleph. — M. kls- Anu. Mag. Xat. Uist. 1889, pp. 376-399. Bâtes H. W. On ncwgenera and .species of Coleopte- rons Insects fn.m Mount Kinibalu, Xorth-liorneo. Iihii.j.flmii X 11. — Xtnninha X. G. GbjpViihuea X. G — K:nih„l„a X. G. Gauresthfs X. G Eusi/nlliela X.' 0. Froc. Zocl Soc ZoHdoii. 1889, pp. 3,S:i-:i!l2 Bâtes, H. "W. Xe«- speries of Afrlcan Cdeoplera (Cara- atshxl,lallMshes,,f iheKay of Bcn- iters, olilaineil duriiig ilic Seasons latum. — Raja mamillideti.i. — Ba- repkosloma X. G. Carpenteri. — Si- squamipenne. hidae> eyden Mus,Mmi rice/is. — IaIiii kumpatei.sis. — A'it/ila oop- tera. -- .1. virek-uicla. — Xetroda trelhi. — Aulacilliis X. C. Liberianus. —Stomoiiaxm lotiguhn — S. complanatus. — Chlœcniiis Velhi. — Aiiiso'Iaclj/lus abaculus. Mer/alo- i}f/cbus e.rphmatus. .Vo/,,.- /■,..,« !!„■ Le;/deu Muséum. 1889, pp. 201-208. Beddard. F. E. Ou the oligocha-tous Fauna of New Zealand, willi prelimiuary Descriptions of new Spe- Acantholrilus rosœ. — Perirhecla inlermedi, dribus X. G. minutus. Proc. y.iml. Soc.LonJou ISSU, pp. :j77-;i82. Beddard, P. E. On a ncw Sporozoon fr,,: <■„].,■ se,,, maies of Perichieta, pi. XXII. Z..„/. Jahrbiirher. 1889, pi>. 181-792. Beddard, F. s N,,ies ,,|„.n ih,- An: Amei-icau Taiiir. (Ta|,na,. l.arrMiis i\.'. P,oc Zonl. <„,: /,„„,;„„, iNs:,. ,,,,. :;,,2.j:is. Boas. J.E. V. Kl,_-iiiere caremologische Millh /„„!. Jahrbih-her 1889, p],. 793-8U3. Boulenger, G. A. Descriptions o{ new Tvphlopidœ in the lirilish Mus,nim. Ilelmiiilhophis Petcrsii — H. Guiilheri. — Typhlops leuco- proctiis. — T. comorensis — T. locotranus. — T. tùrre.- sianus — T. Reginœ. — T. B/an/vrdii. — T. ajinù. Jnn. \rna. \„t Hht. 1889, pp. 360-363. Buss.r. M l: .'.achtungen idier das Yerhalten des Rhodo- lungen,hg. Biittikofer, J. Al.-ira. pp. Il 3f Birds from South A\-, Xotes/rum the Leyden Muieum . 1889, pp. 193-200. Btittikofer, J. On a new species of Gallinule. Porphi/rio beinmeîeni, \utes from tlie Leyden Muséum. 18l!9. l)p. 191-192. Cambridge, O. P. On a ncw Tree Trap-door Spider fr.m, lî,'a/,il, lig. Den.IrU'un raslratum, Prnc. /.uni. Soc. Lrndnn. 1889, pp. 2;ill-2;i2. Clark, J. W. Ou the Skeleton of Rhytina gigas lately .'iripiired for the Muséum of Zoology and Comparative Anatomy ; with some accouut of the History and Extinc- tion of the Animal. Proc. Cambridqe PMI. Soc. 1889, jip. 340-342. Clarke, Eagle W. Ou the Ornithology of the Valleys tious to the Avif.iuna of the Kastern l'vrénées. The Ibis. 1889. pp. :;20-:i52. Cooke, A. H. On the Relations hips and Geographical Distribution of the Land and Fresh-Water Mollusca of the Pahearetic and Nearctic Rendons. LE NATURALISTE 16. Dobson.G- E. A„„. Miui. Snt. \-i Crosse. H. N"ir 18. Driesch. Hans ■ ,/,„„;,-■. /.:t,ri. i». Fauv.a. A, \> .. 334 -33.5. «• Spcdcs .,r \Vi 80. FiecUer. Karl. i,i. XXV. /,„,/. ./„/,,/.«, 7, c. 21. Feilden, H W, i Th.' Il,',,-, iss'i. |,| •i'i Fewkes Walter. l:,i., MrJu-;r. A un Mii.i. .^ aa. Fischer. P. «I. Frieclku'u ,i und X ■ ■ Ilifi. ISS'.), pp. 342-3;iO. u,\ .\unrlMlr,,. 1,1, VIII «.■;. Gadow. Haus, n,, il.r 'r..\nMnini- \ .hic ,if tlic Ir lin;il Cniivoluiini.s M, |;,,.l-. |.l. .\X\II. ««. Gahan, C J. N" \' . ... A.r Mm\,VM, lll,- M;,lrs ;,ll(l hr-. , , . 1 . ..[ Ilic Pi'l «!». Godwm-Aust.jn. H H On ;i i \illr, r,,,,, ,,f|.„,„l-Sliulls l..;..lr 1,1 llwr l,^ Mr .\ , Isv-r.Ml, «.Ih I)rsrn|.linns of snpiMis,.,! ucw Siir, ir. |M, \\X\.\XXIX (,N oi 1 il u-ciises •A». Ogilvie-Grant W. R. On ihr (imus ïui-nix lig. 1.1, XIV. T,.n.iv ...■.ll.l,.. :H. Hamann. Otto, lu i;:.li.m:.liis pillcx Irlirmlc Cvsliiri- ./.•,M,S. Z,',lseh ISS',1. I.l.,'l-Ill ;t2. Héron-Royer et Ch. Van Bambeke. L.- v.>iilml.- .1.- rr.s. I'I. XII-XXIV. aa. Hofer, Bruno'. Km...'. m. 'Il- riiiri-Mi.-lmii-ni nlin- .l.'ii Kiiilli.>^ .1.- K.Tii. ,.i,l .1..- l'n.i Jeimis. /..■ii:h. 1.sn;i, ,.|,. ki:, i:i,. 34. HorSt, R. (■..iilnlHiIi..ii^ i..«;.)'.1,-. AiinclLilii I'mI',. h:,. I,, ri. \"ll \ 111. NertU „l\,;n„ - \. ,„„l„„,n„i. .- Xnl,.frn,m Ihc Le;/le„ .Vns.nu,. l.S.S. as. Jacobj'. Martin. I.l^l ••{ \\u- i... ..|.i..Mii;,. ri. v-vi Ih.' kii..«lc.li;i' "I'I 11. 'Il .M,.'.-ivs, 1.1. XX /llrl,-, Ik m. S1M1..11, Wllll \)rsr I'I. XXX. /',-.,.■, /oi.l. S„r Lon.h,,,. ISS' a(S. Keller, G. [11.' Si,.,i,^i,-iii',iiiii: XX\-, 2li^'. Zeihdi. \V„^,;is. Z-jol 1889, ]ip. 311- 40,-). •AI Kirby, W. F. D.'scùiilifms uf nçw (inicni .iii.l Spi'cirs ..f OilouMta in thc CoUnclion of Ihe Bi'ilisU Muséum, chifrt.v fi-(,m AlViciL fig. Oi'tretrum caina-rense. — OCthriamauia rezia. — Pseudo- gomphus N. G. hisignis. — Anax N. G. ttriatus — Saplw r,;-,,:. Z,.,.l. ,s.,r, l...,i •i-% Koch, G. V. \hr ,\i Anlip.ilhs qrn.'di: - Mitlh,.;! /.,..,! ^hil. 3». Koehler. R. I;. . !..■ p.M.'^ l,.i.;..ii.|.'- .•! I Ai::h .I: lin. I. ..::.. H 40 Lacaze-Dntlii'is . niiqui'- n /,!. , Aich. Z,.,.i I 41. Lampert Kr.it " 11. ...■!...,.., ;,, ' :,,:,. - r„h.,hn.,„ 27»/., i/i' ,■-,,<'„,„„, - /■, sin.lerl. . Zooi. 7«7(/V,.,r/„T. ISS'I. |,]. Nll(,-> 48 Lendenfeld, R. K v|...imi.mii.>11 du-l'l,XM,.l,,....l..rN,.,,„.i..n. |,1, Z,.;,..-h W, ..:,.,. Z...,l IN,S9. J,,.. 43. Maupas, E !,.• i-;.i.-iiiiiv^.iii.Mi ..•ill.s M, il. . |.l IX-\XI1I. An-h. /.,./. E:i..: . INS'I, |.|.. :;,'l 4 1. Ming-azziiii. P l;... ni..' -ni . liii'lli...n.i ,.ui li.^.-l!i ,.. II. I M,ll}„:;l Z,;J. M',1 :n X. ./..l | .S 45. Meade-Waldo. E. G, Funlii X (■;lll:„•^ M,,n.U. ,.i X\-\\l. y,,,.--. ', .'.■ -■ . il. \\ , . /■< J/„'^„.«;cV). — PnilOilicl. ...- [.1, XX\".XX\1 ï•)'..\:^.■.^ Yves, Kl ;. 1.1. XVI. I«. Me,;4i,:ii P ./ ■■. .■ 4-î. Montict'lli. 48. M. M 50. Ritsema, Cz. '\'hr >[:,., 51 . Ritsema, Cz ton. us --■nus II ;,.■.;/,•„ Miiseinn. ISSO. -I!10. sa. Rojeoki F n i,l,,li..ii..rl.'Ti.-ll.-,h.v, Ir M;u-,irus Sii,,.', ,,i,;l,r,.| ...rplLK ,.| ,lr l'I ini.v ].l, X\'1-XVII. ■'"'" ' ■■' ■" '^'"' '^^*'- !'!'■ ..I--'.I.I. 53. Romaues, J. G. Hu ih.' M.mh.I F,.,-iiliirs ..f iIr. Bald <_'llilll|.,-.ri/,..' A,,//,,, .,„,,. ifl,er,l, ,.nl,u-, l'n.r. z,.,.i. s„c. /..„,/,.». iss'i. pp, :;ii;-::ji. 34. Schletterer. Aui;'ust. N... liir;.Ji. hrs iil..n- .U.- Ilyme- Zv„l. J„!irh.„.l,:f. ISS'i, |.|., ST.I-',III4, 35. Sclater. P. L. li.-.'n|iii..ii ..f lluiu.iV Am..'l..p,-, pl. XI,il,.| :; n. ,/)„,„.//,. ///,.,/.•,,. Pr,.: /.....I s..r. I ..n,h,i, ISSU, pp. 37i-37". 5«. Sclater, P. L, l.i-i ..f lUrds coUeclcd by Mr. Hauuij.'.,- in D.niiinir,., \\.-l li..li.-s, /',«■. Z,..,/. .s... /, /..». ISSïl, pp. 3i6-3i7. 5-î. Sharpe, R B, Hi. ih.' oniiiliology of Xorlhorn Hui-uco. I'I. XII. (h..„ihM,,hla Wlilteheadi — Pl. XIU. Alloco- The Ibis. ISN9, pp. 40:-W3. Le Gérant: Emile DEYKOLLE. F. LcviS rue fasselto, 11 12' ANNÉE 15 JAXVIKII 1890 LA LARVE ET LA NYMPHE > l"IIOl01>S Stl'lil-tl A l'état parfait, l'Hclups stiiatus se rencontre à peu près toute l'année, mais principalement pendant l'automne, soit sur les arbres, soit sous leurs écorces. Je l'ai recueilli fréquemment sous l'écorce des jeunes chênes où j'en ai même pris des individus accouplés; cependant la femelle paraît pondre de préférence dans les souches de pins: c'est du moins là que j'en liuuvai i|uelnues laive^ el quelques nymphes. La larvk. — La larve (jui est longue lriii riiiic les nerfs îles oreilles et ceux des yeux ii:ir le ciMiiicriirs iiiii les relient entre eux dans la masse grise VArtiste a inséré deux articles dans les- rapjiorts harmoniques qui existent entre : nuisicale et les couleurs du prisnir su- T l i.M- Niis-lLiiniicr de l,lrs,ird,Mlrlll-LaU- couleurs dilïérenles l'on ne pouvait se essions. iiislruments montés ii\, ou est obligé de in de pouvoir lien est de même ih.ui Ir^ >rn-,iii..iis i|u-.iuvées, chaque systt^me nerveux étani ni' -nr un (li,(|.:isini particulier pour chaque individu ; il en nsulin ([u'nu s.ui jinui se rapporter à uuc couleur pour l'un et à un autre couleur pour une autre. rrii.iiurs lihrllles de l'orcille pouvant correspondre à certaines liluilln^ cin l'o'il et de manières ditîércnlcs pour chaque indi- Lc système iieryeux peut-être comparé à un piano dont les cordes sont plus ou moins étendues ou ont plus ou moins d'ac- cord entre elles, et monté sur \m diapason ou sur un autre, etc. lance ; il en résulte que chacun reproduit dans ses ■ nuance générale qui constitue son individualité et i :inli'n< |"'iniiT-<, rinnnin d'eux croit donc re- !■•■ \rllr .|n'r|lr r\i,|.- rn, 'Il ruieut. le ihiU.niisnin rsi |.liis nu uioins accentué, mais lal ; il y a nu-me des individus- qui he peuvent ouleurs entre elles et d'autres qui ne voient que int de cette espèce de daltonisme le système mille sur un certain diapason ; en I soit majeur, soit mineur, qui do- lonique est le point de départ de qui se ressemblent, il n'y a pas de la même façon, les goûts, les niiilre compte des effets r (In guide pour aborder I n n'est qu'un jalon pour qui en sont la consé- Suites à la Flore de France DE GRE.MEK ET GODHON Evnx Cavaiiîllosii [iou'j Diafpioses (/'fspr- ces nouvelles pour la ^fiore (fe la Péninsule ibérique. in le Naturaliste, 6' année, n° 70, p. 557; E. exi- gua D G. Profh-. V. p. -i58 (p.p.). Gutanda FI. Ma- drit., p. 402; Willk. et Lange P/W/../. Ilisp., II, p. 64 ; Filago pygmœa. Cav. ! Icon.. I, p. 23, tab. 36, non L. — Plante annuelle, simple ou rameuse dès la base, à tige centrale dressée, de 1-4 ceniim., à rameaux étalés-ascendants, ou couchés et alors ascendants au sommet. Feuilles alternes, rappro- chées, tomenteiises-blanchàtrcs ou grisâtres, spa- tulées ou lancéolées, parfois pliées, aigul's ou murro- nées; les_/lorales presque scmblalilesaux cauliiuiires, mais plus allongées, aigui's, imbritiuées, inégales, à peine de moitié plus longues que le glomé-rule Ûorifcre. Galalhides plongées jusqu'au delà de leur milieu dans un tomentum très l'ourni, rapprochées en glomérules terminaux. Péricline à écailles ovales, concaves, largement scarieuses sur les bords, à nervure dorsale d'un vert foncé ou brune, toutes contractées en un acumen à peine plus court qu'' elles, généralement arqué en de/tors ou réfléchi .^ rare- ment presque droit. Fleurs centrales hermaphro- dites, à corolle quadripartite, à anthères apiculées. sagittées à la base ; ileurs extérieures femelles à corolle lubuleuse- filiforme ; style ordinairement exsert, bifide. Achaines ovales, allongés et compri- més, densément puhescents ou hispides. — Mai- juin. NATUliALlST Var Gallica. — Feuilles florales lancéolées, aiffuè's, un peu fermes; calathides à écailles glabres extérieurement, si ce n'est au sommet légèrement pubesccnt, à aciimen argenté ou blanclifitre ; plante grêle, naine. — K. Garpetana Lloyd et Fouc. FI. df V Ouest, éd. 4, non Lge. (1). Hab. — CiiARENTE-lNFÉniEURE : fhiDimi'.t de Scche-Bec entre JJords et Saint-Sannien {/,crb. R., Foncaud). VE. Car/inilli'sii doit prendre place entre les E. pijjfma-ii. Pers. et E. anteriscifiom Pers. — 11 se distingue du premier par ses feuilles (;blongues ou lancéolées, moins tomenteuses, aiguës même les florales, celles-ci moins longues relativement aux g-lomérules florifères, les acbaines hispides. — Il diffère du second par ses feuilles florales bien moins allongées, non beaucoup plus longues que les glo- mérules florifères, ceux-ci presque une fois plus petits, el les acbaines poilus sur toute leur surface. Oi!s. — A. -P. de Condolle a réuni, dans le Pro- dromusiy, p. 458) sous la dénomination nouvelle de Evax exigua, deux plantes tout à fait distinctes et de régions différentes, en en donnant une très brève diagnose. L'une eiiTiic>). L' Fra.r ( 'af'i///7lesii' e&là. chercheren Algérie, au Maroc et en Tunisie. Nous ne le connaissons pour- tant pas jus({u'à présent dans ces régions où ont été rencontrés, outre ['E. asteriscijlora, diverses formes de \'E. pygmœa que M. Pomel a distinguées (in Bullct. Soc. bot. (le France.XXXY (1888), p. 333) sous les noms de FJ. ii/ieari/'olia, p.vhmtha . muero- nafa . (.1 suii-re.) G. ROLY. 1.1) Voici les caiMi lùres ties deux autres vuriL-lés de celle espèce : Var. Caatellmm. — Feuilles floi-ales ol)longucs,oblusiusculcs- mucronèes ou aiguës, molles; calathides à écailles velues estc- rieurenient, à acuinen blanc jaunâtre. — Kspagiio : Castille, Andalousie. Var. Carpetana. — E. Carjietana Lange rugW.ug.W, \,. ll'J; DIAGNOSES DK LKPIDOPTÈKKS NOUVEAUX Fi est uniformément distribuée. Unis l'usemble, chaque point participe et concours à la vie commune ; séparés, ils reproduisent, lorsqu'ils trouvent des conditions favorables, une cellule semblable à celle dont ils proviennent sans pour cela en compromettre Si les plantes puisent directement dans le sol les sucs cliargés des éléments qui sont nécessaires pour leur développement, ce n'est que par un mécanisme compliqué et en traversant un réseau de petits canaux que les sucs abandonnent à chaque organe ses éléments constitutifs. Les êtres cellulaires avec leur simplicité d'organisation doivent puiser directement dans les milieux qui les entourent, les éléments divers qui leur sont nécessaires, et comme il n'existe chez euxaucun organe d'élaboration,, ils ne peuvent s'approprier que les parties qui entrent dans leur composition. Si la chaux leur est nécessaire, se trouvant en contact avec du carbonate de chaux, ils prendront directement la chaux, et l'acide carbonique rendu libre se répandra dans l'atmosphère nu ifulrera dans la composition d'un produit de nouv. Ile luiiiMlinn, si elle se trouve en présence de corps avrc li'S(|ucN elle puisse se combiner. Le phosphore esfil uu des éléments de leur organisation ? S'ils ne trouvent autour d'eux que du phosphate de chaux, ils puiseront le phosphore direc- tement, laissant à la chaux et l'oxygène la faculté de produire des combinaisons nouvelles. Si dans un liquide, ils trouvent dissous des sels ou autres corps composés qui leur soient nécessaires, ils iidurruut les prendre sans leur faire subir aucune di'i iini|iusiliiin mais, d'après les observations que j'ai pu faire, les cas d'absorption directe des corps composés me paraît rare, et l'on peut dire d'une façon générale que les substances qui sont néces- saires à leur développement et dont ils ne puisent que quelques-unes des parties constituantes sont transformées ou décomposées. La composition des éléments consti- tutifs variant d'une espèce à l'autre, chacune d'elles puisera pour se développer des éléments différents; ce qui explique les divers modes d'actions que ces petits êtres produisent sur les corps organiques ou imirga- niques qu'ils attaquent pour se nourrir. Si le môme organe, poumon, foie, rate, intestin, etc. possède dans sa constitution les éléments nécessaires au développement de deux espèces différentes, chacune de ces espèces prendra aux tissus une ou plusieurs parties des éléments dont ils sont formés. Les parties absorbées pour chaque espèce étant différentes, on doit s'attendre à une manifestation différente dans les désordres produits. Aussi deux espèces différentes se développant dans le même organe produiront presque toujours deux maladies distinctes, je dis presque toujours, parce qu'il n'est pas impossible que deux espèces voisines ne puisent pour leur nourriture les mêmes divers qu'il faut atlriliuer les uuuiifeslatinus si dilVé- rentes qui sont déterminées par chacune des espèces qui ont attaqué un des points du corps. Pour expliciuer dans certains cas l'action de microbes sur l'organisruc, ou Irura alliilim' uu pouvoir srci-i'lant. Eh bien, lual^jré l'aulniil,. ,lcs Inuuuirs les plus .lis- LE NATURALISTE tingués et les plus coin[)éteiits devant lesquels je me suis toujours incliné, malgré ce que l'on voit dans cer- taines familles de ces micro organismes et qui nous semble inexplicable, si on ne leur accorde pas la faculté de sécréter, je dirai brutalement qu'il m'est impossiblf d'admettre que les êtres cellulaires dmil l'uigaiiisa- tiou est si simple puissent sécréter : allirulii qur cln'z tous les êtres vivants qu'il nous a élé |.ii>Mlih' d'ob- server, cbez tous, sans exception, les sécrélions, de quelque nature qu'elles soient, sont élaborées par des organes spéciaux qui sont, en général, les plus com- pliqués de l'organisme. Il est bien entendu que je ne parle ici que des sécrétions naturelles, faisant abs- traction des excrétions morbides que l'on a souvent désignées >.(ius riiii|ii(i|iii' nom de sécrétions. Aussi li-> ilia^la-r-j Ic^ pldUiaïnes, etc., cor|is doiil on n'a pas i-iicoiv |,u <■ ailu' exactement la coiiipnsilion. ne sont pour moi qnr ilrs n'^idu-; ilf< ]iailii's non absur- bées par l'animal on i|u'iiiii' |iailif innstilMaiilr de l'animal même. Nous avons dans 1rs r>|irics ili' la famille des Noato- oac-x'cs- ou Nostochinéc.t i[m. dans ii' règne des Ccllularia, renferme des espèces dont la laiUe atteint relativement au microbe des dimensions colossales, un exemple frap- pant de ce que l'on a observé cbez certains miciolies englobés dans une masse gélatineuse. Tout le monde a pu voir, en automne, soitir des pe- louses arides, après une forte pluie, des mucosités ver- dâtres, de forme irrégulière et indéterminée, qui atteignent quelquefois la grosseur d'un œuf. Ces amas de consistance gélatineuse ont un aspect tellement inat- tendu, qu'ils deviennent une énigme pour celui qui les voit. Demandez à un paysan ce que c'est. Il vous répondra : « Je n'en sais rien. » Dites-lui que c'est un champignon ou une plante quelconque, il vous rira au nez ou partira convaincu que vous avez voulu abuser de son ignorance. Cette intuition personnelle qui guide le discernement de l'homme illettré se trouve bien souvent plus en harmonie avec les lois de la nature que les documents qui nous sont fournis par les écrits scien- tifiques. J'avoue que si, pour les êtres cellulaires, on n'avait pas créé un règne nouveau, je serais encore paysan malgré les études de hotanitiue auxquelles je me suis livré avec passion ]dusieurs années consécutives. (A SUivri-.j I)' JofSSEAUME. LE PALMIER DU CHILI (JUBAA SPECTABILIS H.B.K. On a cerlainenienl nniaïqué dan> le pavillon ilu Chili à rExiio>ition nnivei>e|le, un très int|■■Ie^^ant pan- neau où se trouvaient réunies toutes les parties thiJubxa spectabilis avec les produits que chacune d'elles fournit à l'industrie ainsi qu'un beau tableau de M. Onofre Jar- pa représentant un spécimen du palmier, d'après nature. Le Jiibxa npcrtabilis H. B. K., seule espè(;e du genre et seul Palmier (]ui croisse au Chili, a déjà été décrit ,1; liiBLionu, : Moliiia, JIi.it. iiat. de Ckile, ij" cdit., p. ttji; — Marlius, Hist. nat. Palm., p. i'Ji, etlttl; Palmet. Orbign., p. 107; — Jonston, Dendni., èdit. HliS, 1, p. l:;6 cl II, p. :i ; — Huiu- qu'il ait été introduit dan- nos serres et qu'il soit cul- tivé en plein air .i Li-honne et dans la région méditer- ranéenne, les matérian\ nécissaires pour son étude com- lili'te ont été rares jusqu'il ce jour puisque Benthara et IlookiT avouent n'avoir pas vu son inflorescence. Quant à l'utilisation de ses dilTérenles [larties, elle parait fort peu connue en Kurope. Dans le pavillon du Chili rien n'a niancpié pour faire une étude et une description complète de la [jlante et la série de tous les échantillons exposés ayant été don- née au Muséum d'Histoire naturelle (1), il est actuelle- ment facile de fournir des renseignements précis sur ce Palmier si intéressant. Le Jubœa spatabili^, que les Chiliens appellent Lilht, ou Caucan, ou Palma de Chile, est absolument limité. entre le 32« et le 3;;' degré de latitute Sud, -ur |e\eiv.iiil occidental de la Cordillère des .\ndes, dans de- tVlm.ui- d'environ 1200 mètres d'altitude et soumises parfois à des températures assez basses (plusieurs degrés au-des- sous de zélo pwmettant à la neige' de persister pendant quelques mois de l'année) au.xquelles il résiste parfai- tement. C'est uniquement dans les terrains granitiques de la Cordillère maritime qu'on le rencontre et notam- ment aux haciendas de Ocoa, dans la province deQuilInta, deCocalan, dans celle de Santiago, près de Rancagua,de Colchagua, enfin de Tapihue aux environs du Rio Maule. .Mais tandis ((u'autrefois, comme nous l'apprend Molina, il formait en ces endroits de vastes forêts, actuellement on ne trouve plus que des individus isol feuilles raides, pinnatiseqiiées comme celles des Dat- tiers, relativement courtes. Kntre ces feuilles se déve- loppe la spathe longue de 1 mètre à 1"" oO, fusiforme, recouverte d'un 'duvet roux, chatoyant; elle s'ouvre à la face antérieure pour laisser passer les régimes |)uis se fend en deux valves. Le régime ou spadice est très ra- mifié et chacune de ces ramifications est inonoïi|ue portant les Heurs mâles à sa partie supérieure, 1rs lleuis femelles à sa base. Toutes les fleurs sont à peine pedi cellées, les unes, les mâles renfermant près de M éta- mines sans trace d'ovaire, les autres, les femelles, à corolle et calice plus larges contenant un ovaire trilocu- culaire surmonté de li-oi- stiemates pres(iue sc^ssile-. ti.iMl, H.aii.t.iii.t cl Kimlli, Xov. Gen. et Spec, 1, p. 308, t. itli; — Cl. i;.iv, flûr. C/iil., ^■|, p. l.'iT; — Pœppig, 7îe«se m Chile, l,p.:iuU;' — Guiuticli.iLi.t, B,)«i-te, .-Vllas, pi. 51 ; le port (!<■ l'arbre cntici' parait peu exact; — Bci-terù, ex Mercurio Cliileno. in Silliman. Americ. ./i Ik celle de 11 noi\ de coco , il est tits oléagineux, mais pour I obtenu, il faut, a cause du peiicaipe fibicux et de r(ndtLnpo trts dur, faire subii au iruit une detortica II III I ni is pLnible I es cultnateuis cliiliens ont tourne Il lilli ili 11 donnant 1( s fiiiits i mangera leurs bœufs I II [11 s I ins un (.on a/ ( es miinaux sont friands de cette iiounilurL et iK suent lies bien depouiUei de son peri ciipe le no> lu qu ils rejeltent paît iitement nettove On jicut alors ramasseï ces no> iu\ et les biisii pour en exliaiiela giaine C est enooie i i u qut 1 1 geimiiiation est ties difficil et que les Jubxa se lepioduisenl i peine lorsque cependant elle p( ni s'( fleetuer, la ndieule de lenibi\oii i lit s iilhe ili i\ is l( poi on t 11 ( (lu m I (Il s ti lu ni I s Imils lu /(// ( / IIUIl^ s Us I nom ilL toqitito\ (le ( liiU ont toujouis i^ti exportes en giande quantité lu Pli ou et en Bolivie ou on les man^ eonlits et on en e\li ul I Iniil ] m les usiges culinaires ('est la lune des uhll■^lll iis lu Juh% I sptitafth^ mais toutes les ji ii lies (I eette plante sont employées poui im eliose ou poui une autie I \| ! ililion commeiiee chaqu ami \ 1 s le mois d août et des een- 1 un >d l' ilraieis sont ib ittus Aus- sitôt on sectionne le bourgeon teiiiii nal qui est eomestibb eimmeedui de b( m .ni l'iiili slMIiiii r t | ii la ri H I 1 11 1 1 I m s \ ti"^^ -^ I ' pu I 1 I "I bain III I 11 I / / Pib, I I ( 1 I imf I ml ( I I I I I I II I I II dm fruits. On emploie les feuilles entières pour couvrir les hangards ou ranchos et les casas, maisons des gens pau- vres. Ces couvertures résistent aux pluies et aux vents pendant plusieurs années. On peut encore extraire les libres que contiennent le lacbis et les folioles de la feuille pour faire des cordes plus fines que celles qui proviennent du trône Enfin on enlève parfois toutes les folioles du laelus qui devient ainsi un bâton, ôasJone, servant de canne ou empIov(' pour une grande variété d Ustensiles dans certains points où le bois est rare. On tibiique encore avec les feuilles des paniers, des nattes, on divise les tolioles en fines l.init'ivs fifinr la confection de ebapeaux de paille, etc. I.'s lua.iii's ou ( e ulles qui reeouvient b bourgeon cl riiill'ircsii'iico iiiisi que les s| iili I mm s nt d'excellentes libres et servent a des us i_ i li\ is que nombreux, l.e ré- gime enfin esl lui m m iililis pour ses fibres. Nous nous mi i liisi m lissus i ii fibre de Jakca, des èW'^'^'i W' lesque cil iqil la plaie et on U I lli 1 s suites d étoffes iilii I 1 l( ttes, des sacs ou i liapeaux et enfin 1 II de lleurs ou de < I I 1 lUUKCs e(pics(|llc iil I I II iil (In lui I I 1 II I I n I I II |ii lilrs 1,. .;„/„•,•„ spcrta- I I m I s ( 1 ih II |ii I llallir, |,ar exemple \ il un liait m lis] ( usiihle ; aussi pcul-on I I iiiipievovaneo avec la(|uelle chaque année II I un SI grande quantité de ce-i arbres que I il n si ilain diiis mi lemps plus ou 1 I lil I I II I liiii 1 iccllrincnt dans une iili |ii eell( ouileioit u tuelleineiit. Son port t 11 ll(s lobusles, son tronc gorgé de sucs I lin I I iiite (jui aim( les k gioiis sèches, balayées \ ni II x I III i_ I II mer et les terrains II I il ]liils ni II rc des conditions très s p. .M.Vl.'RY. LE NATURALISTE LES POISSONS VIVIPARES DE LA COTE AMÉRICAINE DE L'OCÉAN PACIFIQUE Les poissons, généralement, so ponilonl li'urs (ciifs. Lorsque ce du monde. Parmi le exception. Nous avons examiné la gaine en queslion, qu'elle ne dépassait pas en dimension le tuyau d'une stent en deux sper part, ;. restes 1 111:1 lll|i. niri' IS A pi ■UUL n'ont ri en i Ul allir.- |i,,iln est cch i du coiuiiiiin .II'- 1 regarda ntd rr ri .|i.i,.Mirr été créé par allii leuse des autres Les lUTU.irlr. mode de irpioil bre 18:i:t n i>[;i avons di-iiil |ili qu'en lH:i:) ipir | Comme w>\\s \r aie. Le genre Holconottis I qui sépare la gaine écai baie de San Diégu, Californie. Yuici comment le fait est rel •dans le journal du D' Webb : << Le 3 mai, par un temps orageux et froid, le capila ■Ottingcr fit jeter s.i seine à travers lo port. Entre autres \n sons, on en eapluiM un .cTCiiii ii.nidjrc de petite taillc,r tic huit 4 dix ceiiliniriivs m |iinf.'ueur, chacun d'eux contena dix ou âoitze petit'i virante. >' paumes , les ,u;un^ jetés à un,.. Us, :,„ ''" .!'■""';" -Il~-'il''"l. "" l'l"l"' '■I.HriiI |,1-..^ récipient '1 l'^m. iK et de g:.n, llr r„ |i .,,„. |n,l.-.|l|0. ,|r |,.,.,-.ImI. ,H|U,ill.in.-.. „ « Jelis^..>. .Ir •■n.' IM'".,'. . . MM- wM, .„■,■.„, , ,l,.|., C-,n„. mission, ainsi .pi „ |,|i.,i,.„i-. o,ii.|„iiii.in-. .,.a s,.^,n,i,yi,„.nt alors à San Dn'i.' dans ma chamhr.- « Dans la nn-iv, ,|. „-,.|.,nni |,,,.'. rniunie qui dirait péle-inéle les uns ;,vr,- Ir. .HUIT., mu. iiM'ilMMlninement répHHis en juXlailosIlLHI, .ir """,'' ''"h"ir'"!'i ,r 'mir^'!!'|'|u''r,hs'!Ms's .. 1 ,,.-.. ■ la tète dr l'ini , .. iiir'la queue de son voisin ^i-l ainsi de suile en sueersMnii nli n-niilive) pour la plus grande coinnindiie dr toute la r.i.iillr. . Les ,.li^rr>;.lln décrili- liin A_:.- is .ini in-érédent se rapportent à l"espi''ce ,/ s. .us ].• 11. un de Bdconotus rhodoterus, coni- mune sni' iMnir 1 , .,,!.■, .Lpiii-. .San Diego jusqu'au détroit il.- Puget.iN...,sn, , L'appareil géni ■|i:ill.-i..ns |.lus loin. al de la femelle se compose d'une gaine mus- ill Journal de SiUiman, vol. XVI, 380 et vol. XVII, 36;i. (2) Proc. Acad. Nat. Se. Phila.l, vol. VII, lOr., 123 et i:il. (3) U. S. Pacific R. R. Kxpl. an.l Snrwe.vs, v..l. X. uinent et légèrement en sailli, ifermés dans une gaine eoini coudalion a néces l'és jeunes (flg. 2), péle- If W.lili. M.i. est niauu feuillet v; chez les : rompre le pli .lu f.Miill.-l .[iii l.'s i-.-ii.'ni Mai- .'i. .l.ia.liaui l.'s feuillets di> la L'aine ..11 ..-u lelila- a la Lus l,,ll> l.'s iiiil ,l■v.■|^- ; d.'s IVuill.-ls sur l.s.piels .m n'observe ni poches, ni solution de N'..ns av.ins ■■.i.iijiin.- l.'s .ivaires de deux espèces de la baie de San Fraii. is.ii, \'Eiiiiu}ith;/i llcrmaiini .•! l' Embiotoca argi/Tosonui, à lin m m ..il la i.'ain.' .pu \'-- . ..iii.naii ne dépassait pas la i;i-..ssi-nr .l'un Imau .!.■ |.liiiii.' ..laliiia uv. Les feuillets Ovariens nu y ilislin^'iiail il.'jà une ipiaiilil.' de ])etits points opaques L'a, lo 1" quatr. '-.JT Fig. 1. — Knnielithys lleenuauni. Fig. 2 et 3. — Eubiotoca perspicalis. . Sous le microscope on reconnaissait disliuclrnienl ans lesquels aiq.araissait la vésicule gcrmiualive, ,,pi.'ll.' la siili-i III,-,- \iii-ll;dre commençait à se cou- li-iii,- 1 I.-- i.-|.i,--.'iii.- enchâssés dans un fragment ,,Miii.-ii. lu.- iiuiu.-i--i.ni prolongée dans l'alcool ili,-!-,- ra-|..-.i -.-n.-i-al d'organes aussi délicats. ,- .riiii,- l.-iii.-ll.- lie Emliiotoca perspicabilis, capturée -I- l(<;r, ilaii- I.- déir.ùt de Pugel, nous a procuré ,s alevins d'une longueur de 13 inilUmètres (tig. 2), iiiie les feuillets 0 "ariens. Le corps tout entier ne lu'nn amas cellulaire. La région céphaliquo arrondie, LU NATURALISTE ne montrait aucun inilico de la fci par une tache do piment noir. Dr la ijrcmière manifestation des iia st indiqué indiquent anale. La membra- DepiM- I- liii'ii .1.- i.iiiii-. . -^ l'iiil.rMiiis etaient-ils sor l'o'uf, cVsi I .■ (|ii'il iir nous ri leur suppoil qm I mi iniiuuiia a légers i niips di m ii ■au dans le cas on I. m Milnun 'lait trop gênant mi Imp i niisnli - aussitôt et dans laquelle apparaît l'animal ; mais il faut avoir soin de ne jamais implanter la pioche entre les deux trous; le coup doil être donné en avant du trou d'entrée ou de sortie, autrement on couriait risque de briser ou d'écraser l'animal. Dans les points du rivage où la niei ne déiouvie [las, les troubleaux seront proiinin's de laion à rarlei |o soi ou les algues, afin d'y l'aile lipinlier loul le p.iii nionde (|ui habite à ce niveau. Lorsque l'exploraleur visilera des ruisseaux, des rouis d'eau, des maiéiages, il emploiera le troubleau de la même façon ; à certaines places il le remplira de \ase en l'agitant dans 1 eau, afin de laiie disparaître à travers les mailles du lilet tous les coips étiangers et de mettre d nu les oiganismes; li s luain lu s moiles les liges de plantes, les pierres Im louriiiionl li i oinnn sur les plages, de piecieuv docunn iiN En fouillant le sol a peu de profondeur il lem outrera les Lombnuen^. il devra étudier leurs galeries, noter les. plantes a l'aide desipielles iK eu bouchent l'entrée, recueillii aussi des échantillons de leuis Cns^)l(/^ piesentant un certain intéièt, sui lout depuis les deinièies publica- tions de Darwin sui les Lombnrs. (Juand le natuialisie voudi.i se li\iei a des recheii In s |ilns i li n- diies et que les i m oiislain i s lui s, loul faMiidbles il de\i.i s adon- 111 I aux diagages en mer. Tout d',i- hoid les tilets des pêcheurs seront 1 xaminés, c ar ils contiennent sou M nt un grand nombie d'esjii'tes dis inofoiideuis mo\ennes ondes I.iil 11 s m, ls \liis le dia:.'ige 1 I lul. il iiislin I. appiopiiis .si unlispi lis ,1,1, p,,„i lis giandis piolondeuis. (De Hocliebiune.) On emploie, dans ce cas, la dia gue ; nous en avons expliqui le lonctionnemeiit a l'ai ticle coiisacié aux Mollusques Vers chétopodes — Les Aphiodtte^, connues sous les noms vulgaires de Sohks et de Chewlle'^di' me), sont communes sui nos côtis ou elles, vivent paimi les Fucus. Liii|ili:ii-.>|>is Gnrretti. — Dillei-t ,-,l> Ompli-d. fi-M'.'iti, l'ancscciitilnis ; aiigalo pres- sa, aspice aciitinscula; anfr. ..ing. G, lat. 4, ah. ajio a et les Samoa. Les disse ■ fraf/ilh ress,ii-l.ent assez ilr. ,1e l-A,, l,ii„.l Marshall, C. F. Ancev. CHRONIQUE Le Furet aux pieds noirs, — M. W. Hornaday a présente nu Furet aux pieds noirs, vivant (Putorius niffripes), à la Société biologique de AVashington, lors de sa dernière assemblée. Cette espèce étant excessivement rare, aucun échantillon vivant n','n avait encore pu être examiné par des naturalistes. Au- LE NATURALISTE ilulxin la décrivit le i)reiiiicr en 1852, mais d'ainrs un indivirlu mon qu'il lui fut impossible de conserver, et on était assez enclin à admettre qu'il avait été induit en eriTur. En 18"4, le Muséum national des Ktit^-Tui^ -i- ]n ihm ilnix .!.■].. milles de ce petit carnassier, ai-|i.iiiillr~ 4. .m n '-t.m iiir,,iii|.|ri,', et depuis il a pu acquérir dix .niiiv^ c. lijiiiiIlHii^ , l.' ])r M,.i.narn en possède .'■p-nleiiirnl dis. La plujiart de ces ]ieaux ont été achetées .Iiik Ir K in-.is, où les F.urets aux pieds noirs se nourriss.Mii il.- c lihn^ .Ic-s prairies, qu'ils poursuivent dans leiU'S j.M|iiie^. S„r;/i, iracclimatation.) Missiun Fourneau. — M. Alfred Fourneau est chargé d'une exploration de la contrée comprise entre l'Ogôoué et la côte, dans le nord-ouest du Gabon. M. Paul Dolisie lui est adjoinl emnme -iecond. La mission se propose de remonter l'O'jMOué iii-i|iir ehr/ 1rs Okaudas, de détermiii.i- 1,, li^-nr ,1,- f,,ii,- qm limih- l.-s l,;,--.iiis du Gabon et de I., nvi.n' M-. un, .Ir rrlrver avrr ...m I, ,,mt,. suivie, de recurillir des ,rns,.ir,„:.menls ex.ici> -r : ir.. iih mmus du pavs, les mœurs, les coutumes el les I, , , h-énes. Missi,ir,iiil!.|i!.s. — M. Chudean est chargé d'une missimi r„ i-^|ri.,r , l'rilrt ,!-ri,„|irr. rui |,ni,it .le vne i:r,,- logiqne, les terlMlll^ ^ilm . . . . '. r! r li,.-. .. .tnirn ,-\ miocène des pr.'VMi..'^ .Ir ^ r rl:r ^,ir .i l.r.'ji ...i" — M. Dereins ...I .■!,;.,_ , r:, l.:,|r,r„r ;, i-ril.., lell.ni. vàleneia, Cuen.-:.. ..,,,, i s,,ria. — M. J.I)yl..,wski, mriiv , I ,. es ;, l'Ecole nationale d'agriculture de Origiimi, r~; .h.u^r d'une mission à Kl- Goleah et dans le Saharah algérien, à l'eflot de rechercher la limite nord des acacias gommifères et d'en étudier les condi- tions de culture. Snatenances de thèses | • ],■ dueii.i'ar es sciemis natu- relles. — M. I,:ii ■ . I ■ . |il.'- mentaire à la F... r I . r.lni l.iotanique de Lyri . .n , .[. \ .mi i. j'.r.uhr ., . ., jru.-r- de Paris, deux thèses a>ain pour titre: U' thèse. — Contri- butions à l'histoire naturelle de la racine des fougères; 2« THÈSE. — Propositions données par la Faculté : Zooi.oi^n:, des tuniciers. — Gkolooie, de Vinfra-lias en france. M. Laeh- mann a été déclaré, à l'unanimité, digne d'obtenir le grade il.' docteur es sciences. I/hnjle de ninïs. — Les olives n'ont qu'à bien se tenir! l'huile de maïs est imi pass.- .!,■ la siipplanler. Vn hectoliln- ,1.. douze litres d'une liml.' limpid.', a-irabl.' .au g.. in ,>| d,' c.d..- ration ambrée. Les Etats-Unis exportent chaque année le maïs en immense qtiantité; la ])roduction de l'huile a donc toutes les chances d'être amplement rémunératrice. [Jardin.) Un noavean café. — Les journaux poliiiqu.'s inèm-ni ..'lan.l bruit depuis quelques semaines au sujet d'un u.. nv.au |.r...luM appelé, dit-on, à remplacer le café dans nii Laiips .l..uu.-,.. a l'ile de la Réunion, du moins. L'oran^jer sain ai;.' .-...' |...-.s,.l.. un arôme qui ne le céderait, parail-il, .n li.n a . .Im ,lu , at.'; de plus, le Muscaensla (sic!) — c'esi aui^i i|.r..ii 1.. n nr — di; Ré le ehillVi' .!.■ :'. niilli..M^ .!.■ kil.iLT,.ninir~ |iai- an. Il nous semble i|u'il y a .l.'ja i|ii.'lnu.'^ auii.-i'-., lui | .lia rmaciéri (te la marine avait piaipiis.' c.Ue suiistUul i.iii, el l'.u.iuger sauvage ne serait- il pas tout simplement une Rubiacée, un J/iwsrenda ? (P.-ffijrio<, Jardin.) Les CHsttirs de l'Elbe. — Les Castors - nombr.'iix suv l.'s riv.'- .1.- rKll..\ ..ù ils encore assc alus di'b.mrliani s. .us l'oau. Une galerie latérale à courl.' e..urlmr.. s.- .Ii'iai 11.- oivlinaircment de la galerie princiijale, .-i i..uies .leu\ al...uli-siMit au dmijon, chambre voûtée, garnie d'Ieu-bi-s rai. 'la. '^ IJuall.l s. ,11 ,1. ,1111. il., .■sl ^iil.iii.-i-r,. |,:i|. |,.< rrUCS hivCP- iial.s, |,- C, si., r ~"a[ii.-M !■_'.■ un r.'iii.j.' .1 .M^ iiir' Il .1.- .m un taillis v..iMll, ru di^pusalil a iili ni.'lrr .'iivii-.ju all-.lrs.Mis de la nappe d'eau une sorte de plate-forme faite île branches coupées. 11 s'y installe alors avec ses jeunes, au nombre de deux généra- lement, et attend tranquillement que l'inondation se soit Distii leur, s. — M. G. Rony, noire collaboi ; de la Presse, vient de- recevoir lion d'honneur. Suciété botanique de France. — Ou ISilO : Président, M. Gaston Bonnier: pr M. Roze : vice-présidents, MM. Michel secrétaire général, M. Maliuvaiid, nomm. péri.ide de 5 années. limes pour ■président, .). Vall.it; ACADEMIE DES SCIENCES l'as pins qu'l fait à la paiiv nibre 1S89. — .1/. /'. FI,c/„- adresse ;i f.Xea- II- l.- M. .Vlbert Gaudry, une note sur I r 1, , échantillons étudiés par M. Fliche ' . iiiirn- Arawarioxylon cpgyptiacHm, qui m L-i aii.l ia-,1,. ,lans la végétation foreslière à Il de prime abord reia.iiiiailce qu'un la.nilère e, alors que M. Siliruk .l.aiivii .■asuite ,les ■mbrcux, M. Fiiehe n'a .•iii-.,i,. ti-,,uv.- avec M. Fli.li.. 11.- pense pouvoir conclure de ce .lus L-r au.l.' .!.• la flore algérienne mais bien I ( ..niiiiiiii.' .lu .l.|..'.i .1,. bois silieifiés sur toute la liiiiilrij lui .,l.-..i\. r .|iie l'existence de ces forêts, .!. ■■.■uv.-ii.- .riu-.iiuui.iiis dus à l'industrie humaine ■avriiiu- .i-Il.l-lla.M. pr.iuvent que dans les temps .■ riiuiii nul.. !,■ S.ihara algérien n'était pas desséché ill. lus Mrii.ii,. ,.n Afrique l'existence d'autres forêts ; iLivingstiiue au Zambèse, Wahvitsch jirès d'An- en existe également en Amérique comme le montrent silicifics de l'Arizona exposés dernièrement au Champ- M. Rtanklns Meunier adresse une note sur la m •liu-Hong appartenant au type Limerickite. Séance du 9 décembre 1889. — M. Arnaud adic- lémie une note sur la Caroline et son rôle phvsinln dans la feuille . M. A. Giard et J. Bonnier ont dernièrement rencoi bal thèi r.a.rile de e à l'.Vca- ique pro- tré sur un lu sait des 11.1. 1111 lias nettement, .laus !.■ sexe femelle, par la furnie de la première lance incuba- III, . . î .le l'ovaire; dans le sexe mâle, par la dis]iosition des ri nih.'ts médians ventraux. Le Pinnotherion vermifurme semble auteurs n'ont observé qu'un couiile unique de Pinui.llieii..ii. M. Ed. Uobert ayant eu l'occasion d'étudier ra|)]iareil ie|.i,.. ducteur des Aplysies donne la description anatomique et l'ex- plication physiologique des fonctions des diverses parties de cet aiilJareil . L'aïqiareil cnm])rend les organes suivants: 1° la glande géni- -H'érent ; 3" un organe complexe lasse génitale annexe : Iroite el en avant de la le no; Suivant M. R..b,Tl .lali- la uia-s,. .-,.., ,i,,l, ,„,rr,r -•,,,,,,,1- et d'es ovules: i" Ir. ..„, I,. i ,..„ .Ir. ,,>„],, , , . ;, r ', r'.',,,,' (Hufs de l'albumine; i" i.,i iijaii..ii .|... , ...qu.rv ..M-.ir-, . ..uiru.uu chacune quelques dizaines d'u-ufs reliées les unes aux autres, el constituant un cha]ielet continu enroulé suivant une hélice à tours très rappr.. elles ; .')" formation, autour de celle hélice d'un.' raiu.. r.'I .liir .i-r , ^ Il U . 1 li . p 1. ■ . ,!/■. /,. Vanricr présente une !.■ 1/ /■'.'-.■ r I, ...liMlluh..n .1.-. -,r,rr, .l,.sM.VXOS- [...rulir,, , r , -[,,r - ' : M.i.aii un.. [..-liii- uiav.r ,i,. piMtopl.asma NATURALISTE substance parlicuUèrc qui n'sislc an\ iiiMinivv plus dans le plasma se trouvent, .les ii..>:ni\ division d-un noyau in''--' ' ■' '■" rUllV.e.-llles fon.M's .le ' |.„,i,>-, ,i;. Jl,;:,„'„l ., |ir..|...s .le de l-oasis de F.Tkan Al'"i>- l-' deb..u.:li.- .1.- I t'n.-o l'je.-., ..ans le Sahara, jusqu'en Tunisie!. ^ „. . . Séance du 16 décembre 1889.- M. G. Pouchet et E. B,elr,x adressent à l'-Vcadc^Mnie une note sur IVuf et les premiers deve- iuppèment's .1 VaL.s... S„„s l'a.-,!..,. '^'^^^I-^,'' ^"'^Zu^Zl i^vinrie ',V,h' l,,,',!!',in ','h,'/' l..^ l.d.-ostécus. Le développement est rapide, !.■ M;,-0"l. i ;...• iv, ...ivre le vitellus en vingt-six ou T^i,rf_s,.i,i 1., .iivs l'ii . oa.svixxiiiient du bord de la calotte ri-s redu uents so A. E. >L\i..uiD. BIBLIOGRAPHIE 5S Shelley, Capt. G. E. On ilie Bir.ls coUecled by Mr Huni.'i-, H- I'. \ m Iv.si.'in Alia.a, pi. XL-XLl. 5». Stielley.G. E. Un .s..n..-u.'« ( Faniilv Capitonid». Midanvhucco y. G. œquatoriaUs. — Eri/thnJmcco iV. G. — IhU'ibueco N. G. — Mezohucco N. 0. — Barhalida chrtjso- The Uns. 1889, pp. 4":o-471. 60. Shipley, A. E. On Lethrus coplialotcs, Rhyncliites betu- leti and Cluetocnema basalis, tlirée species of destructive Beetlcs, pi. III. Prvc. Cambridge Phil. Soc. 1889, pp. .335-340. 61 Snellen, P. C. T. Papilio (Ornithoplera) Ritsem.e. y^tesfrom thiLeyden Muséum. ISS9, pp. 15:M:n. 68 Styan, F. W. Some Notes .m, aii.l .Ul.liti..ns to, thc Chinese .Vvifanna. Thc Ibis. 1889, pp. 443-440. 63. Thomas, O. Descriptionof a ncw (l.'iuis ..f Muii.Ue al- lied to Htjdromys pi. XXIX. Heromys myoides. Pr,.c, Zool. Soc.Londo,,. 18S9, pp. 2t7-2an. 64. Trautzsch. Hermann. Beitiat: zur Kruiilnis .1er Poly- HOï.VMQUE 60. Beyerinck, M. W. Les Ijactéries lumineuse: Arch. X.ril. S,-;'. 'i:x„ct. 1889, pp. 416-427. 70. Beyerinck, W. M l..' photobacterium lumii tih-ie lumineuse de la mer ,lu Nord. Arch. Néeii. Sel. Exact. |SS!i. \,y. '.tll-U.i. ■71. Bo-wer. F. O. The compar.niv.' .■x:.u,inali.,r ristems of Ferns as a l'In |..l-. ii.-ii,- Siudv. pi .IfiH. ùfBoimiij. isx!t, |.|i. :;(i:,:iy2. t'Z. Farmer, J. B. i-.i.iini.uii...i- lo ihe M..r Pliysi.do-yon'iil|..\ Finil- |.l, XXV-XXVl. .\nn. (,f Botany. isfiH, pp. y'Jo-414. 73. Franchet, A. Un nouveau type de Musa: Mma Jasio- carpa, lig. Journ. de Buta». 1889, pp. 329-333. 74. Scott. D. H. Brebner, G. On thc .Vnatomv and His- t..-,.uy ..tSln.Lii.is, |.l. XVIII-XIX. Ann. ,./' Itviiin,/. IXN!I, |,|.. :^7.i.304. 75. Spruce, Richard. l..\i.'un.'a R.issettiana Massai. Thciourn. „/■. Ju.i. ISSU, pp. 3:n-:i:)s. 76. Wakker, J. H. t'.ininl.iii..iiis ,-, U i,aili,.lo-ie vé-étale. ->gy and Harmothor rillara. Jeuais. Zeitsch. ISS!), ].p. Cl-104. 65. Tristram, H.B.On a sn.all CoUecti.jn ofBirds from the Louisiade and .rFntrecasl.'aux Islands. Manucodia Thomsonl. — Cracticus Louis iadensis. — Dicmm nitidum. — Cinnyris christianœ. — Chibla propinqua. — Tanysiptera Rossdiana. — Ninox Rosselmna. — Macro- pyqia cinereiceps. The Ibis. issn. |.|,. :.:,:; :.:.s. 66. Waterhouse. O C. I>. s.nptionjs of two ncw Rhynclio- phorous ('..I.M|ii. la 11 -.111 ilic Louisiade Archipelago. Rhinoscaphn Thumsfitl. — Apirocalus Thomsoni. Aiou -May. .Vat. Iliit. 1889, pp. 363-365. 67. Wielowiejski, v. Beitrage zur Kennlniss iler Leu- cht..rgane .1er Insecten. Zool. Anzciyer. n. 321, 1889, pp. 594-601. 68. Youug, C. G. On cggs of Somc British Guyana Birds. Notes from the Leyden Muséum. 1889, pp. 145-152. rch. ilie Foriiis of the 77. Williams, F. N. K.-visiuu ..f tienus Gypsophyla. The Journ. of Bot. 1889, pp. 321-329. (IKOLOGIE 78. Butler, Arthur, G, Description of a new Genus of fos- sil M..1I1S l..|..iiLjiiiu i.i the Geometrid Fainilv Euschemidie, id.XXXI, Ly,,l.r..,.-I,e.,.l„i,.„. Pror. /„„/ .s-,,,-. I..„„l,.„. ISS9. pp. 202-97. 7». Cope. E. D. Ou ih.- l'r..:...s, i.i,.a ,s li-. pi. xur. (U'ol. .U,i,/„:. ISS'I, ],|,. 'i:tS-l',S. 80. Chapman, E. Sherborn, D. F..iaminifer.i l'rom tlie m t'I Geoi M(i,/a.:. 1889, pp. 498-499. 81. Foord, A.' H. Crick. G. C. On tho Shcll-muscles of Ca-lonanlibmcnriiiifVnia, I'il-. 82. Hinde, G. J. "" . un.' I..u.onid Calcispongc, from the Middle Lias ..f N..I ili:iiM|.ioiisliire, and on detached Cal- cispongc Spicul.'s in llii' Uppcr Chalk of Surrev, pi. XVIL Leucandra Walfo^di. Ann. May Nat. Bist. ISS'.t. py,. :!:;2-:i.-iS. 83. Hope, Robert. On Iw.i n.» lliiti-h -^]. .-.•,. s ..rSponges, with short notices of au (Upj'M.ai^ Sp. , jimii ..i Ilymenia- cidou Du jardina, B..wk. ,.ii.l ..1 :. l'.is-U 'l^iv:!.-, pi. XVI. Microciana slrrp.-^iKm — Traeliyled.inia .' erhinata. 84. Mayer-Eymar. 1».>. ■ Juurn. de Covchyliui. I 85. Nicholson, H. A. i: Oenl. Maynz. 1SS9, pp 86. Woodward, Smith. f..ssiles des Notes on New l!i- Kurycornus grandis. — Strubilodus suchoides. — Ilypsocor- mns Leedl. — //. tenuirostris. — Leedsichtys N. G. probie- maticus. — Browneichthj/s ornatus. Ceol. Magas. 1889, pp. '418-156. 87. Woodward, Smith. On thc so-callcd Crctaceous Lizar.l, Hhaphi..saurus. ,1)1». Maa. Nul. Ilist. 1889, pp. 350-351. 88. Woodward, A. S. The Dcvonian Ganoid Onycho.lus in Geol. Magaz. 1889, pp. 499-500. Le Gérant: Emile DEYROLLE. 12» ANNÉE 2= Série 1" FEVRIER 1890 LE D" ERNEST COSSON La bofaiin[un haiiraisp vipiiI d l'prcuivrr nw pfrlc cruelle: le D' Eiii.sl l'.n.suii. ih-iiiIm.- <]r rir.-litul. un des fondaleui's il' la Snrii'-li- Iml. \\\r clr Kiam;'-, esl mort le 31 déceml.ir \i^H'.K a l'ai.'.- dr 70 ans. Né à Paris, le 22 juillet 1819, Eniost-Saint-Charles Cosson se voua de bonne heure à l'étude de la bota- nique et produisit des travaux estimés sur cette science à un âge ou d'autres sont encore sur les bancs de l'école. Son père qui jouis- sait d'une certaine fortune ne voyait pas d'un bon u' i.'oùtde jour en plus développé ( nest Cosson | riiistûire nalur Il aurait désiré" I son fils une administrative industrielle. Ces Acuités n'arrêté I pas le zèle d'En Cosson et nous avons entendu IPpUls I. la Fhjn la sv les mains de tous les botanistes pari-i D' E. Cosson a donné une seconde é'Iil ilca environs de ParU, Uvs augmenté.- i If- bien le succès mérité de ce livre. Ee^ ib-^i l't exactes qu'il renferme, les indiialiiii liicalilé^. l'impression en lettres italique r.ii.ici.Tes de chaque espèce, enfin la rij; iiymie en sont les plus importantes qualitc---. Vivement encouragé dans ses travaux par ses illustres maîtres Adr. de Jussieu, Ach. Richard et AJ. Bron- gniart, secondé dans ses pnijels par des amis dévoués, le docteur Cosson organisa et dirigea presque l'Associa- tion française d'cîx- ploration botanitjue quivenaitdese fon- du (1847) Sous l'impulsion de cette \>sociation , dont les membies pai- inuiuient i)ie>.r|ui" Inlll. Il Imih, MM l!]lmsi lloiir fut r. luéd.. Au- En effet, d delTans, il cultivait cette science et dé^ 1840, à 21 ans, il publiait son pre- mier mémoire eu collaboration avec Germain de Saint- Pierre : Obserrationx fiur (jiu'lques fjlnntex critiques des envii'on'i de Paris. La flon- pai isiein sujets des études du Ir t.'. tard, il fit paraître en uh-i boralion de Germain de S attirèrent sur les jeunes ; savant, ce sont : 1° la Flor 2° r.-l(/«s'/ç la Flore des c .lia iiui-rierre, iruis ouvrages qui iteurs l'altentiou du monde des environs de Paris (184j), wirons de Paris (184j), 3° le Synopsis analytique dr la Flore des environs de Paris (184;i). Ces ouvrages, modèles du genre, furent bien vite entre LE NATURALISTE, Paris, i!), rue du Bue. Halll^-I'lah En 18.j2, le fesseursdu et, de 18:12 lin,, ,, lil I, Ml I, ,1 1 -iiagne, lePoitu il les Baléares, la I -I Ml ( de 'liinis \1- 10 b-^ Cana- Hs \lel. I. et, I le-nrl„..enlio-- mua. I.e\,i„„.ndes 'laiile. rée„l|,-.,.. 'ar M.\l. de .s,„ib-y •t Miel,,,,, en ."^vrie. dure du bassin mé- diterranéen et le préparaient aux re- cherches qu'il allait entreprendre sur la Flore algérienne. le niiiii-leie de |;i ;;iiei.re avuit Confié au y de Niiiii-\neei,i 1,1 présidence de la com- eiililiqiie .-xpluLiiiiee dc l'Algérie et Durieu .■ii\e, .Imi-.- de la partie botanique, explora sil pie-qiie i.mt le Tell jusqu'à la limite des • iu\. non .iiei.ie soumis à l'autorité française, docleui- E. Cosson fut, à la demande des pro- Miiséum, adjoint à la commission scientifique à 1880, il exécuta <'n .Mgérie huit vovayes nui 1S89. LE NATURALISTE lui permirent Je rêilnir sur la flore de cette région des documents nombreux et importants. Le docteur E. Cos- son ne s'en tint pas, dans ses explorations, aux contrées pacifiées ou soumises de notre colonie, il poussa de har- dies reconnaissances sur les Hauts-Plateaux et dans le Sahara, au milieu des tribus insoumises ou révoltées, le plus souvent faiblement escorté, parfois obligé de garder auprès de lui, comme otage, un proche parent d'un chef suspect. Les lettres si intéressantes qu'il adressait pen- dant ses voyages à la Société botanique de France nous le montrent herborisant avec une ardeur toujours excitée par les richesses botaniques qu'il rencontrait à chaque pas, au milieu de difficultés et de dangers que savaient écarter sa patience, sa fermeté et aussi sa grande bonté qui se manifestait sous forme d'utiles conseils aux malades qu'on lui amenait en foule et de dons aux i)lus pauvres. Grâce aux collections ainsi acquises et aussi à celles qu'il dut à de dévoués compagnons de voyage : MM. Ba- lansa, Bourgeau, L. Kralik, A. Letourneux, P. Mares, V. Reboud, H. de la Perraudière, le docteur E. Cosson put bientôt entreprendre la rédaction d'une flore d'Algérie. Il y préluda par la publication eu collabnralion avec Durieu de Maisonneuve, d'un imporlaiil ni.'nn.iiv inséré dans l'Exploraiion •tcicntifirjue de rM^rrir '•! iiililulé Flore d'Algà'ie, Phaïu'rogamie, groupe «/-s r,liiiinir,rs ^ru Descriptio Glumacearum in Algeria nusmiinnii I vul. gr. in-4°, 18o4-)867) et aussi par une -.'ri.' imn iulcr- rompue de récil> ilr v(i\Mgcs, dr li^lrs .Ir^iirces récol- tées, dedescripliMii^ .1 ,!,• n s, <|ohI 1rs principales se trouvent dans 1rs Amnilr-. r/,s .sv,V//r, s iiiihuellfi et dans le BuUrtind.hSn.nl. I..,hn,,.i„r.lr Fnnirr {[). Dès SIS |ii .iiiiirs \ci\,i-i-s. \r (liicli'ur E. Cosson songea à réunir 111 un (■;il;ilii;jur nji'l lindique tous les rensei- gnements concernant la llore de l'Algérie, de la Tunisie, du Maroc dont la préparation et la publication a été la préoccupation constanlede sa vie scientifique. En 1881, parut le premier volume de cet ouvrage qui restera comme un monument impérissable de méthode, de savoir, de perspicacité élevé à la botanique du Nord de l'Afrique; c'est le Compendium Florx atlanticx seu Expo- sitio methodica plantarum omnium in Algeria, nec non in regno Tunetano et imperio Maroccano hucusque notarum, ou Flore des Etats barbaresques, Algérie, Tunisie et Maroc (gr. in-8">. Imprimerie nationale, I, 1881 ; II, 1887). Le premier volume est tout entier consacré à l'histoire des explorations qui ont le plus contribué à faire connaître la llore du Nord de l'Afrique, à la géographie de l'Al- gérie, à la division en régions botaniques de cette con- trée, à rénumération des localités, termes arabes, ouvrages, publications, citées dans le Compendium. Le second volume, paru en 1887, renferme un exposé histo- rique des recherches effectuées depuis la publication du premier volume et le commencement de. la flore propre- ment dite depuis les Renonculacées jusques et y compris les Crucifères. La mort est venue surprendre le docteur E. Cosson dans la préparalion du troisième volume. Comme complément indispensable à celle iniporlanle (1) Pour la liste di^s travaux du doctoui- K. Cosson, trop loiifîiie pour que nous puissions l'insérer ici, on pourra con- sullor la Notice qu'il fil paraître en 1873, à l'appui de sa caudi- (la'.\U'e à rinslilut, l'introduction des deux volumes parus de son Compendium Florai atlanticw (1881 et 1887) cl aussi laNoliir nue iiréparo M. le professeur Bureau à la demande de la Société botanique de France et qui sera insérée dans son Bulletin. publication, le D' E. Cosson préparait un atlas des plantes les plus intéressantes de la Flore, objet de ses travaux, et trois fascicules de cet atlas ont déjà paru sous le titre de Illustrationes Florx Atlanticse, etc., le premier en 1882, le second en 1884, le troisième en 1889, comprenant chacun 2;i planches avec un texte explicatif. En 1882, le ministre de l'instruction publique chargea le D' E. Cosson de réunir et d'organiser une Commission scientifique de la Tunisie. Du 3 mai au 13 juillet 1883, avec les collaborateurs qu'il s'était adjoint, il fit dans cette région, jusqu'à cette époque peu ouverte aux recherches scientifiques, un premier voyage d'explora- tion dont les résultats ont été consignés dans un rap- [loil adiessr .111 nii riisii r il,' l'insl I ml lou publiquc, en IXSi. I ne src \r . ■ \ | d n r.l I I . . 1 1 , .1 l,h|llr||e il Ue pUt à SOU j;r;ind ivi:irl pirinlir p.iil, lui elle I ii.-c en 1884 et per- niil de coniidi'lei- 1rs uonibieux documents réunis par la diniinissiim d.ins toutes les branches de l'histoire na lu relie. Enfui en avril 1888, le D' E. Cosson fil, malgré son âge avancé, un dernier voyage d'Alger à Tunis et sur le littoral nord de la régence. En 1854, entre deux voyages en Algérie, le D'E. Cosson fut, avec A. Passy, Brongniart, Germain de Saint-Pierre, Ducharlre, etc., un des fondateurs de la Société bota- nique de France à laquelle il n'a cessé d'appartenir et dont il a été, à deux reprises différentes, le président. La Société zooingique d'acclimatation. In Sn.irté philoma- tique, la Société de géofii-apliii', la Snri(-|e royale de botanique de Belgique, etc., le coniplaieiil au nombre de leurs nicnilMos. |.,. .11 mais ls7:t. il lui ejn mine libre de l'Acadéiiiir .les siicnrrs en ivnqdaeriuml du marécJial Vaillant. Clievalui de la !.. ;:H.n d'I neur en ISO.'i, il avait été, depuis, clev,'' au ;:raile dnliirier. Le D' E. Cosson n'est pas seiileiuent connu des bota- nistes par ses excellenis lra\an\, mais encore par l'herbier considérable que sa fortune lui avait permis de former, herbier qui renferme, avec les matériaux de la flore d'Algérie, de riches documents sur diverses autres parties du globe et qu'il se faisait un plaisir de mettre à la disposition de tous les savants. Cet herbier, auquel est joint une bibliothèque également fort riche, comprend surtout des piailles ,lu Niiid de l'.ifrique séparées d'un herbier géni'i.il i enlermaiit, entre autres collections, des doubles de rherbiei ,ln .Muséum de Paris, ,],■ rherbier royal de Kew et des heihieis ,1e .M.\|. I,. r de Fraii- queville, de Teliiliahlirr, ,.|,-., 1rs linLieis mrmes de AL de Uniiiiie. ,\l,»|Uin-Tandun, llunanl, .Maire, etc. r\ de nomliieiix exsieeala de |danti's de r.Uneiiciue du Nord, d'Abyssinie, du Cap, .le. Lamortquiasi liriisi|iie ni fiappéle D"' E. Cosson au milieu de tant de lia\an\ n'en inleimmpra cependant pas le cours. L'immiiie iidléilii, prévoyant qu'il était, avait, en vieillissant, songé à assurer après lui la conti- nuation de son œuvre et la conservation de ses belles collections. Dans les dernières années de sa vie, il s'en- tretenait volontiers de ce sujet avec quelques botanistes de ses amis et dès 1887, dans une séance de l'Académie des sciences, il fil connaître les grandes lignes des dis- positions qu'il avait cru ilevoir pi emliv. « Les travaux variés, disait il, an.\.|iiels M. Cosson a dû se dévduer de]niis ib' longues années pour la bonne c^xéeutiun île l'nuivie qu'il a entreprise en ont nécessai- renienl relarib' la publication; mais malgré son âge LK NATURALISTE déjà avancé, il n'a pas à regretter ce relard avant cons- cience que ses efTorts persévérant I les le lei 1 dont il a été le promoteur ont cont il i i i une 1 if,e part, à la connaissance de la floie de contr s obj l le ses études spéciales et que, s il ne 1 u c t ] i d i i d'achever lui-nii''iii(' ses ouvra_es en our 1 e\e u( aip il aura rendu |ilus larili; la tâche des botan te à les continticr. « En leur assurant la conseï al on de on be b ei t de sa bibliotlièque, la commun cat on ie s nanus i I et de ses notes, la propriété de rlancles dej j bl ees ou inédites, ainsi que les resso i ce» ne essaies [o i faire face aux frais d'impression il cro t a\o i 1 1 toutes les dispositions qui permettiont lemplo I jli utile des matériaux réunis et classes pendant plu le cinquante ans dans un but scient tique (I) Le monde savant peut donc etie sans in ju étude u le sort des travaux entrepris et des collections réunies par le D' Cosson. Les lignes précédentes tout en mani- festant ses désirs à leur sujet, témoignent encore de l'élévation de son esprit, de son désintéressement et de son dévouement pour la science ; elles renferment son plus bel éloge. P. Maurv. LES LARVES DE 3IALACHIUS Colcopicre de lu fawlUr d,'s Mulam.lcrwr^ ,[,■ M.ilii.hiiis ii^tiiil iilil.' d.' :■ ^ .■■ï ll/y -:/^-J \ ' J ^. ^ Au ^^J ■ 1 ^ I 1 .-.„ Larvo de Malachi i (1) Comptes rendus de. l'Académie des Scieu 1.S.S7, p. Il [ I i H e ] 1 11 ment pe e Perr i 1 i 1 le gnale i i 1 elles du M £ i 18o' et du V V / ell ei 186 T U se ressemblent beau- coup et pourraient faci- lement être confon- dues. Ces larves sont car- iiiui;e vuii'ux plus Mil moins foncé ; elirs mil |)Ourcaractèrecon m de porter sur li;s s,>:; iiients thoraciqucs dr. taches obscures lU- Im-- ines caractérislii|iirs. OjUeque je figure a il.' trouvée, en plein lii\i'r . tapie et sans doute en- gourdie dans l'intérieur d'une tige creuse d'JE- cliiwn vulgarc. La tête est plate, d'un brun très foncé, penchée en avant, munie de deu le dernier étant double ; front en trois parties ; quatre ocelles plaii's un II' thorax compri'inl imis sri^iii.-nN liicn disliiirls; [,■ premier, qui est h; plus grand, porti: sur le dus deu.\ taches noires, rapprochées de façon à simuler une bou- tonnière et deux autres taches latérales en forme de virgule. Les deux autres serments luirhMit rlia,-nii deux taches semblables affeclaiil ,iu--i la Ininie .rime vimiil.-. Les hanches s'enchâssent dan> de-, ea\ih'- Kiliiali-^ : les tibias, allongéset très velus, sont terminés parmi seulongle îccourbé assez grand. L'abdomen un peu oblong, vu en dessus, est aplati et porte latéralement des bourrelets aii-.le>>us desquels sont situés les stigmates. Le dernier -e-meiii est muni d'une pièce dure, brune, olîrant deux ennies recourbées à leur extrémité et un peu rele- vées. La longueur totale atteint 6 ""' 1/2, mais je ne pourrais assurer que c'est la dimension de la larve adulte. Tout le corps est garni de poils dont quelques- uns |,|us longs se trouvent sur les cùtés de chaque sei;- iiieiii alidoniinal. es de quatre article U sillons partagent ~'Mit remplacés [k LE NATURALISTE INFLUENCE DES MICEOBES SUR L'ORGAiSISME HUMAIN (î^uile.) Qu'a-l-oii découvert dans la composilion de ces éton- nnnles produclions de la nature auxquelles on a assigné le iir.ni <\i- ^'u^^oc?De petites cellules arrondies, réunies 'Il ' Ii.i|mI, I, ,|iii se trouvent noyées dans une masse de ri.ii-isi;iiM ,■ _i'l,ilineuse ne présentant aucune trace d'or- ijaiiii^alioii tl, dont la composition nous est inconnue. Dans quelques espèces, on a cependant Irouvé de minces cloisons divisant la masse totale en plusieurs parties. En faisant abstraction de crlir m.issr p'I.ili- neuse qu'un rayon de soleil (Irhil tl l.iil |.ii"m|iic .uih- plètement disparaître, mais que l'Iiiiiiiidih' des imils rcvivilie cl larnène en sa forme primitive, le A"o.<i nu n'avait |ias encore découvert le cliaiii|ii^iii)ii ,,ar mais raii^inns alors tous les micro-orgaiiisiiii's |iaiiiii !.■> rliaiii|iij:iiiHis et les conferves) qui la (b'Iei minail. c'e-l (pie sa laille (■•norme déroutait les obseï \aieiii s d,iiis hm ^ i eelier. Iie> 1 liiiiive un streptococcus entouré d'une masse d'un l)lanc laileux, de consistance flbrineuse. Il n'y a donc entre ces deux productions d'autre différence que la consis- tance et la couleur de la matière enveloppant des mi- crobes qu'elle renferme, et je ne serai nullement étonné que de nouvelles recherches ne couduiseni à ]ilacer dans valut (|ue dev des.il.lies ,[uer,,i,|,enl c, i 11 si d eiei' couinie de peu .l'inipuilanc.., mais en se piopaiicanl dans le larynx el la liachée, il ne tarde pas à anieniT l'asphyxie en iiMuianI plus ou moins complètemeid le-, voies respl- raldires. «Jnelipiefois cependant, mais bien lai-emiiil, le Diphterium agitcomme septiquo, les ganglions du cou se tuméfient et le malade présente tous les symptômes d'un véritable empoisonnement putride, dont les con- séi[uences sont généralement funestes. Dans ce cas, on peut dire que le microbe de la diph- téi'ie agit d'une façon mécanique, sauf les cas tiès raies d'empoisonin^nient. Un arriverait au même résultat en iniroduisant dans la liacliee du le larynx un bouchon dont le volume augnientanl d'IuMii-e en heure linirait ]iar en obturer complètement bs e luils. A ce .cas particulier, on |ieul, dans i'i'dat acdnd de la science, diviser en deux modes distincts l'action des microbes sur l'organisme; les uns agissent en désorga- nisant les organes dans lesquels ils trouvent les élé- nieiils nécessaires à leur existence, les autres, au con- tiaii-e, ]iroduisent, lorsqu'ils sont introduits dans l'orga- nisme, les l'ffets d'un véritalile agent toxique. Dans le Iiremier cas, leur action sera progressive cl lente; dans le second, rapide et foudroyante. Il est probable que pour chaque affection due à la présence ou au développement d'un microbe, on arri- vera par l'observation à constater des différences, mais malgré l'emportement de ceux qui veulent voir des mi- crobes dans toutes les maladies, on ne peut sérieu- sement accepter une telle cause que pour celles dont les recherches et les expériences ont permis d'en constater la présence et étudier les effets. MICROBES CONSIDÉRÉS COMME AGENTS DESTRUCTEUHS Les microbes agissent dans ce cas par propagation ou multiplication, c'cst-à-ilire qu'ayant nniconlré un organe propre à leur dévelnppenienl. ils s'y ninlliplienl si rapi- dement et en nomlue si e.nishli'ialile ,pi,' inal,i:iV- leur extrême petitesse, ils linissenl iiac l'rqiuiser et le détruire. Si c'est un organe comme le poumon, ]iar exemple, il se produit un phénomène d'un autre ordre, c'est-à-dire l'inflammation des parties environnantes qui. dans certains cas, peut devenir une cause de sahil pour les personnes atteintes. Supposons ce qui, du resie, arrive quelquefois, que les bacilles n'envahissent qu'un [loint limité du piiiiiiinn, un lobule, par exemple; lorsque, par multi|ilicalioii, ils ont détruit ou plutôt absorbé une partie de ce lobule et anéanti sa vitalité, cette partie ainsi désorganisée, mortifiée et farcie de bacilles, agit dans le poumon comme un corps élranyei- qui détermine^ l'inflammation des |iai lies em inmuantes, avec production d'une sécrétion alininlanle (|iii entoure d'une barrière infranchissable ce iciIcmlaMe ennemi; ainsi eni|iiisnniii'e la partie alleiiile, une l'i.is décom- qu'uiie cavcine qui linit par se cicatriser uu se combler par l'apport d'un corps gras ; mais ces cas sont rares et, en général, les bacilles se propagent de proche en proche en délerndnant des inflammations souvent mortelles. Ceux qui résistent à ces poussées inflammatoires n'ont pas un meilleur sort, car les bacilles, dans leur marche progressive, finissent par abolir et détruire complètement l'action physiologique de cet organe si important de la vie. Dans ce cas et dans les maladies analojjues, les ba- cilles n'agissent que . (iniiiie a-enl i|es| i n, leur, el p.air bien faire saisir ma iiensee, l'apnileiai par coniparaisnn qu'ils se comportent dans nos organes comme un trou- [lean de mouton dans uu chaiiip de luzerne. (A suirre.) D' Jousseaume. RECHERCHE ET PREPARATIOI DES VERS (Saite et fin) Itotifèi-es. — Presque tous les Rotifcrcs habitent les eaux douces; les eaux stagnantes, les flaques d'eau qui se dessèchent. On peut recueillir la vase desséchée et, en la délayant dans l'eau, ou verra n-vinv ces p, animaux. l'tlts LE NATURALISTE ilcius les fossés et les ornières; ■s aux herbes aquatiques. 'i. 13. - Klus.-ulaiiv Fig. 14. - Rotifore (Flosciilaria ..fiiala). (Rotifer vulyaris). ■Vers rond"*. — Los yriimfoile^ comproiinont dos animaux h-ès pi^liK et lucsiiur uiii. rosi-oiii(|ucs, cuniino les Anijuilltllrs ri |,s h'jihulnr^ .|Uo l'un pout ircurillir dans le viiiaij;ir «Ir vm ..u ,l,iu^ la colle de furino aigrie. D'aulros os|ièiTs \i\riil llall^ Ir^ [iMumons des Batraciens ganes de l'Homme et des Animaux. Les Céphalotes vivent 1 1 I t t I 1 K 1 I 1 l 1 I r I 1 // rm i>< Il >■ Il «4 I / I lia i b 01 i 1 ai l \ \ l I 1 1 foi 1 \ v I 1 zo l I e I r \ 0 < / 1 1 te le 1 I \.i^ pl .t« Fis:, la. - As,:ai-l.l. (Ascaris niargi A m:Jl<-, lî 1(M c'Ilr. Iiiru Fi,-. lî. — Sta'..n-lo. ou sur certaini-^ planl >nime le blé, auxquelles el'es occasionnent lii'x mal, dh- l(dle que la Nielle. Les Ascarides se Ir, lUo. 1 généralement [dans les or LE NATURALISTE Cœnures du Mouton sont de dangereux parasites qui ne sont que trop faciles à recueillir, mais dont l'étude pré- sente un grand intérêt. M. Boitard a indiqué, dans son Manue', le procédé suiv.int pour leur recherche. Les Helminthes ou i-,/s iiit.'sliiinii.r se rencontrent dans tous les viscères, daii^ U'> iiilrsiins, le foie, le cer- veau, etc., des homnii'^. ili ^ luiimniifères, des oiseaux, des poissons et autres. Ci' n'. ^I dniic qu'en ouvrant ces animaux, à la manière i!<'s aïKildiiiiNlcs, qu'on parviendra à les trouver. Quelques-uns de ces vers sont assez gros pour être aisément vus et saisis; d'autres pourraient échapper aux recherches si on n'employait pas le moyen que voici : on prend dans l'animal que .'on a ouvert les organes ou les parties d'organe que l'on veut explorer, et on les place sur une planche un peu creusée au milieu et parfaitement vernie en noir. On jette dessus de l'eau qui entraîne les vers et l'on aperçoit aisément ceux-ci. parce que leur couleur blanche Iraiichc sur le noir du vernis. Quand l'animal est jii'lit, on .ji'llr ses intestins 'dans un verre que l'on a préalalilrnirnl print eu noir en dehors, et l'on agit de la même manière. Plusieurs espèces affectent une autre couleur que le blanc par exemple les douves du foie, et habitent des tuyaux ou des cavités qu'elles se sont creusées dans divers organes. Il faut ouvrir ces cavités avec la pointe fihe d'un scalpel, ou tout simplement avec une épingle, et les en tirer avec beaucoup de précaution. Les espèces les plus difficiles à trouver sont celles qui habitent les membranes, les tissus graisseux, sous la peau, les aponévroses, etc. Avant de placer les Helminthes dans la liqueur spiri- tueuse où l'on doit les conserver, il est essentiel de les laver dans de l'eau pour les débarrasser des flegmes et autres matières qui les entourent. Du reste ils n'exigent aucune autre préparation. Plusieurs espèces se :assenl aisément, par exemp'e les Tœnia ou vers sollldirea. Il faudra prendre garde à n'en avoir que des écliunlilKnis très complets. Parmi les vers, beaucoup peuvent rire faeilenn-nl observés dans un aquarium marin un d'eau douce ; (■e> animaux demandent peu de soins; nous donnerons des indications à ce sujet dans un article spécial consacré à VAijuarium. Préparation et conservation ties vers. — Les procédés pour la conservation des vers varient selon les groupes. En général on emploie l'alcool ou la glycé- rine. La liqueur de Kleinenherg est préconisée pour les Annélides marins ; elle se compose de : 100 parties d'une solution satin 2 parties d'acide sulfuriquo, 200 partie d'eau. ; d'acide picriquc à fn On plonge les vers ! iiii';;alriiiiail ii'iiartie dans leui ma-ie.J'j d) Nusiuloiil (lr> iMlardrr>; ([Uflqui^s-uns païaissent sui les sections être des cubo-octaèdres. (A suivre.) Stanislas Melmer. LE CHRYSANTHÈME Il y a quelques temps, c'était à Lillr Paris, qu'on fêtait une mo- deste fleur que la vogue est allée rechercher dans l'obscurité où elle reposait depuis longtemps. Lechry- suiilhèiue,.- puisqu'il faut l'appeler |.ai s"U imuii. — •,nir !.• IHll.Jir ai.pi'llr i;é- Si le chrysanthème primitif ne brillait pas par les dimensions de ses fleurs, il n'en fut bient('it plus ainsi. Au chétif chrysanthème pompon ou de l'Inde, succédè- rent les foMih's à lai^rs llniis (le la Chine et du Japon : ce sont ci^ ,l..| iii,i-, ivp.s .pu iniiii,.|it actuellement le fond des colle! iMn>. I..' M'uiis accriilua de plus en plus les caractères différentiels, et à ces divisions primitives, consacrées par les botanistes, il fut bientôt de toute nécessité, pour se reconnaître dans le dédale des formes, de créer de nouvelles sections. Aujourd'hui, on trouve dans les catalogues des spécialistes, les chrysanthèmes à fleurs de pivoine, à fleurs de renoncule, les alvéoli- formes, les laciniés et d'autres encore qu^l n'est pas tou- jours facile de distinguer sans une forte dose de bonne volonté. Revenons pour un moment à la partie botanique du sujet : le Chrysanthème n'est pas un Chrysanthemum comme on serait logiquement tenté de le croire, mais il appar- tient au genre Pyrethimn. C'est un de ses proches parents, le Pyrèthre du Caucase, qui a préféré l'utile à l'agréable et s'est contenté, non pas de charmer la vue par le brillant des nuances, mais de rendre service aux humains en exterminant les .. punaises. Tous les chrysanthèmes de nos cultures appai tiennent à trois espèces, les Pyrethrum iwlii uni ^(tien^c et japaniuim, qui pouraient probablement ètn ii'Uiiies ( 11 une seule. l'extraordinaire faveur que notre époque lui a réser Leclinialdu.Mi.liaidanl, la fleuulli cliiiiin .Us graines cjui a b'Ui tmii produisiieiil assez lapide ment (Il s \diiations suf lisantes ]Hiui 11 s I III e remaupii i rm ili ii,( ni c'est ToiiliJiisi qui de\iiil le quaitiei gène i al de 1 e tat major des semeuis de chrysanthème, (_'est encoie là qu'on 11 slioiue iiiainli nanl. fa^.'jMtjyjfnjfçl LE NATURALISTE coiinaissuiciit le chrysanthème cl en avaient oblenu dans leurs jardins de nonibrenses variétés, qu'on retrouve figurées sur leurs objets d'art, dans leurs recueils bota- niques, parfois intéressants à feuilleter, toujours prodi- gieusement naïfs. Le Japonais, tout Français qu'il est... de l'Extrême Orient, est en effet un grand enfant! Les nuances que peut revêtir la fleur du chrysanthème sont extrêmement varii-os : c'est quelquefois un véritable conlenter de ce ([u'on a sons la main; on recherclic tou- jours la diffleulté; on veut toujours arriver ou plutôt chercher à atteindre ]n pcTiecilicjn. Les .-Vnglais, qui piHre<~.Mil nu amour jiassionné pour cette plante, ont inHii:iii.' un ]irocédé cultural tout spé- cial, qui l(>ur perinci d'idilciiiL ilrs Heurs de dimensions rxliai.i.liiiaiio ri \. rilal.lciiiriil |,Im' lo-nales. C'est là qu'il taiil laiiv iiil.Tvriiii hail,. Iliahih'l.- .In spécialiste. Il s'aL'il.lr .MIIM-IVCI- llllr <,-u\.- llrlU MU cliailUf li^'C, CH niaiulenanl 1.' liouh.ii iHiniinal. à l-eN.;lii>ion d.' tous les A^/,:^-^ Fi-. ■>. — Le Cliry inl trouvé le chi ithème bleu : l'un d eux .M. Kasaliwara, qui dirigeait le jardinet du Trocadéro, l'affirme tout au moins. Quant à nous Européens, nous ne l'avons pas encore vu, il est encore pour nous à l'état de lettre morte. L'exposition spéciale qui avait attiré au siège de laSoeiété d'horticulture le tout Paris élégant ou curieux faisait voir, outre les nombreuses variétés qui prennent nais- sance chaque jour, les différents modes de culture. La culture ordinaire est à la portée de tous les amateurs : le chrysanthème n'est d'ailleurs pas difficile, il n'est pas exigeant ; on lui donne le sol qu'on veut ; il se laisse multiplier avec une incroyable docilité. Sous le ciel du Midi particulièrement, on peut obtenir de lui à profu- sion de belles et larges fleurs. Mais on ne sait pas se l-i;.'. :;. — l^c Chi'vsantliéme dr ( lim.-. aulies ijui devront être supprimés. Mais souvent ce bou- lon terminal avorte ou se développe mal : c'est à l'un des boutons latéraux les plus voisins de celui qui termine la tige qu'il a fallu s'adresser. Les difficultés à surmonter sont considérables, mais on est amplement récompensé de ses peines, quand on voit paraître une de ces admi- rables fleurs qui mesurent jusqu'à vingt centimètres de diamètre. Une seule fleur suffit pour garnir un cornet. Ce mode de culture intéressant n'est pas à la portée do tous ; il faut savoir se contenter du modeste Iniisson, de la toufi"e de chrysanthèmes tels qu'on les rencontre dans tous les jardins. Autrefois, c'était la fleur destinée ail cimetière; on la réservait pour orner les tombes, pour fleurir encore une fois et de teinfis à autre ceux ([ui nous sont chers ; aujourd'hui c'est une plante aris- LE NATURALISTE tocrati(ine. Ses bouquets sont acceples dans (ous les salons, les jardins d'hiver en regorgent. Le mort encore une fois est dépouillé par le vivant. Le chrysanthème a été introduit en Europe à fleurs plus ou moins pleines. Il eût été bien étonnant, que l'esprit humain cjui se lasse si vite de tout et de tous, ne se fût pas rapidement rebuté de cet excès de perfection. Aussi, — c'est l'Amérique qui a commencé, — s'est-on mis à prôner le chrysanthème à fleurs sim- ples. Il n'a encore fait chez nous que de timides appari- tions ; — puisse-t-il rester où il a pris naissance ! Si nous considérons, sans parti pris d'engouement, la plante dont nous nous occupons, nous devons recon- naître que son mérite n'a pas été trop surfait : elle donne des fleurs variées et abondantes, et de plus elle les pro- duit à une époque ovi la nature avare et épuisée ne vent plus rien nous donner. Réservons-lui donc une place d'honneur dans un petit coin du jardin ! 1>. Hahiot. DIAGNOSES DE LÉPIDOTPÈRES NOUVEAUX Aoidnli.t Adela n. si,. 2il niillinirliv.. Dr.Mi- .!.■■: qii Cabri>< jaune dni'i deux OUI 11» lirlil p.iihl .■rlIlil.iilT li-r. le troisirli.r ll-rl, ;, ^, ,„•„„. Urssnns r,,„ T\.-'.uJ^[-'Z.fd^ teinte ukhhs vive el 1rs lij:iies [Kirluis | ,vs,|,„. ,.|r.„;rrs. Supé- neures à apex carré, inférieures arniiii ies. Trois cf dont un a'Anialuza, août 1886, et deux des cnvir >n.s de Loja. P. DOC.NIN. Suites à la Flore de France DE GRENIER ET GODRON (Si/i7e.) i%.\'- li liiir Francisco, ou 1 ts]i ce ])\iait commune, \iii' -.nxiiiinii bryons, répirti!, p lo mèlc entre les divers i.tiill.;- ,, Ils mesuraient 1t i lo miUimeties de lon^'uiur tuiale , La vésicule ombilicale forme une hernie très ajjparc tête est arrrndic et 1 emplacement de la bouche indiqui trait opaque Inc titlic de panent noir occupe la \\\ 7^-,'0 de même que i.i sont jias encore \ beaucoup plus lo une forme lancée, les rayons posté; 'm ili-. 'Iiiui Ifs rayons cpineus ne I IN MUS IIP (li.ins de la caudale sont 1 i: r.fus. 4"iiaant à cette nageoire jiii ulc caudal est très développé: dorsale, comme ceux de l'anale. n'atteijjuent pas la base de la caudale, bien que proportionnelle ment jdus développés que chez ' La liiTure 3 nous les monlir I Une vingtaine d'embrvi.u-, ^1 environ (Fig. CI ont été rxuaii- de San Francisco. Le cor). s es et la bcjuche légèrement Iracée ■i|ilr -randcur. Mil.' Inii-urur de 20 millimétré; ,V VF.mhh.toca lineata, de la bai( .-.uljùisiùirme, la tète arrondie La vésicule omliilicale est di Fig. 6 ot7. — Embiotoca lineata. moyenne grandeur. Une couche de piment indique la place qu'occupe les yeux. Les nageoires pectorale et ventrale en sont encore à naître. La dorsale épineuse ne montre encore que sept épines très ■ i -- 1.- : i%Miis iimu- il.' celle nageoire. comme ceux d^■ quoique leurs r^ de l'insrni.n .\- déjà à r, " - ,; paSOIP-:. • dians Ct.n;' Im i: aie, de ccll il' ut très longs, di Ht pas au delà iir^ ressemblent • ■ l'anale ne sont . l's rayons mé- .u^: elle diffère l'adulte, riui est ainsi grancb-meiit, iian fourchue. La figure 1 les représente triple gi-andeur. h'Hokonotus rlimln'cr'i-. .In-it il a été fait lacnliou plus comme étant resi" jv I ; iv le D'^ AVchb, dans la liai San Diego, nous ■ i. m . -mou d'en éuidicr les embr dans le corps Iii'ii; ■ ^':, .> i ■ Ir de la bail- de Saa Fi-aiic Bien que moins avaacr- 'i ,' M- \ .ImIim an.' n >|i; ■ . - un le D' Webb avujaillirdu . ! ; ; dans la gaine la posili.in ■! , ^ 1' ^ ' ■ ■ - ' . i Leur longueur était de lu ai.L.an ;il . il i^. .^ . Le i..ip; allongé, plus fusiforme que chci l'adulte. La teie, arro antérieurement, ne montre qu'une faible trace île ce qui dc\ dra la bouche. La vésicule ombilicale est arrondie, La poi épineuse de la nageoire dorsale est très basse, et ses rayons, au nombre de huit, augmentent légèrement en hauteur d'avant en arrière; le neuvième rayon (l'antérieur) n'est pas encore visible. La portion molle de cette même nageoire esl proportion- Ho ihodotcrus. nellement plus élevée que chez l'adulte et augmente de hauteur d'avant en arrière ; l'extrémité de ses rayons i)ostéricurs s'étend quelque peu au delà de_J,a base de la caudale. Celle-ci est arrondie sur son bord postérieur, au lieu d'être fourchue comme chez l'adulte. L'anale, pareillement plus haute en pro- portion que chez l'adulle, est convexe sur son bord extérieur, et l'extrémité de ses rav—,. p,,st/.,.i,.nrs s'étendent au delà de la base de la caudajiv ^ ^ 'pineux ne sont pas encore visibles. Les pcclni 1 l. uales sont dans le même cas. La (ii;ure 9 les ir,,: i;ia -randeur. D'' Girard (de Washington). BIBLIOGRAPHIE t»9 AUard Ernest C n r on U F une n lo cl o e c Cale c le^ et Alt des 13 Esp in ^ c L ta oloq de France 1880 ) ÎOÎ 31 90 Bâtes H "W la F u 1 91 Bel M I I L 92 Blachier Ch l 1 1 0 93 Bonnier J 1 t 3 94 Bourgeois Jules D An Se E tomolog de F ance ISS" j] î 95 Bourgeois Jules \ 1 M ( h \.ll il r o I V lie I 1 (U 1 no 11 in S E onol de F anc 1 S i p J7 -iC 96 Braun I V. ^ r 1 xcr t n p d c i I T atol n /o i ege ISSJ n OO 6 ^ 9Ï Ficalbi Eugenio N t i e n ull 1 n Alh. Accad. di buaa. 1889. pp. .)67-.jSl. 98. Giard, A. et Bonnier, J. Sur l'.Vs|)idiecia Xormaai la famille des Choniostomatid;e. Ihdl. Scient, de la France et de la Belgique. 1889. pp. 3 373. 99. Giard, A. Lo Laboratoire du Portel, les grandes et pctiles stations maritimes. Bull. Scient, delà France et de la Belgique. 1889. pp. :!'.! LE NATURALISTE m H'i. 115 lift lao Giard, A. Sur le Pcroderma cylinJi-icura HcUer, copc- ])i)flo parasite de la Sardine. Bull Scient, de la France et de la Belgique. 1889. pp. .312-31i. Giard, A et Bonner, J. Sur les Eplcarides de la faïuillr de Dajid;e. li-. pi. VI. Bull. Scient, de la Franceet de la Belgique. 1889. pp. 2B2- Jentlnk, F. A. Some observations relating two Sem- iiupitliecus-spccies from the Malayan Archipelago. PI. IX. li- !i-7. \ot..rr. Leydenilm. 1889. pp. 215-218. Jentink. F. A. On a new Shrew from Ihc InJian Pacln/ura semmelinVi. Xot fr. Leydcn Mus 1889. pp. 21.3-214. Jentink, F. A On a new genus and a new spccies iii ilii- Maeroglossine-group of Bats. PI. IX, fig. 1-4. Cnllinticti'ris N. G , Rosenhergii. Kvl./rum. Leyden Jfuseum, 1889. pp. 209-212. Jackson. Studies in the Morpholbgy of tbc Lepidup- /•«J. Anzeiger. 1889. pp. 622-620. Kunstler. J. Recherches sur la morplmlogic des Fla- ^.elhs. PI. XIV-XXIl. Bidl. Scient, de la France et de la Bd,/ique. 1889. pp. 399- 51.;. Kunstler , J. et A. de Lustrac. Sur Dumontia lilH'r:i. nov. sp. PI. IX. Hnll Scient, de la France H de la Belgique. 1889, Lefèvre, Edouard, (.'onlribution.s à la Faune iudo- eliinoise, ; Siena. 1889, pp. 479-oOi. Nansen, F. Un hermaphrodite protandrique (Myxine glutinosa L.) parmi les Vertébrés^ pi. X-XI. , Bull. Scient, de la France et de la Belgique. 1889. • pp. :iir.-34n. Neervoortvan de Poil. Description of .-i new species ni llir Lnii-icin -eou^ Pachvteria Serv. Pi. X. lîg. 1. Facluiterin apirali... ■ A:.t./-r !:y,l.„ Mn,. ISSU. pp. il!l-22:. Neervoort van de Poil. A.hliii..ii,il rcmarks on l)olichopru.,,p,- ,„;,, ul.ill.s l;,l^. - Not.fr. Leiidem Mus. ISS'J, p 222. Neervoort van de Poil. Rcmarks on Gvumelis Ker- rrman.si.-pi. X. fig. ,').' N,.f fr. Lej/den Mus. 1889, pp. 223-224. Ncei vourt van de Poil. On : 1 ,. ,^ i)d..ntolabis Hopc ':.,;, , , .r,„f. 22S Neervorrt, van de Poil. Descr species of llic genus Physodera (Carabid:e). Physodera parncollis. — P. cyanijiennis . — P. Ampli- collis . .\ot. fr. Leyden Mus. 1889, pp. 2,';i-2!i6. . Neervoort van de Poil. New species of Hcxagonla (Carabidie) from the Malay-Islands. Thxagonia nigrita. — H. Lucassenii. A'ot fr. Leyden Mus. 1889, pp. 2't''-2."iO. , Du Plessls. Sur le Monotus setosus sp. nov. ;Cnnl. Anzeiger, 1889, p|i. 626-630. . Rég'imt)art D' Maurice. Voyage de M. Ch. Alluaud d.iiis \r irrriioire d'Assinie : Dytiscidte et Gyrinidîe. lli/j/tii/Jruf! Allandi, — II. assinicus. — Derovalellus assi- species of the geographical distri- species of Nigidius. of threc ncv nicus. — Ilydaticus platamboidei. — Orectogyrus dimi- Ann. Soc. Entomolog. de France. 1889, pp. 247-250. ISS. Ritsema, Cz. On .Egus capitatus AVcstcw. Not.fr. Leyden Muséum. 1889, pp. 229-231. 183. Ritsema, Cz. The species ot Lucanoid Coleoptera hitherlho known as inhabiting the island of Sumatra. Nvt. fr. Le;,den Mu. 1889. pp. 233-236. 181. Ritsema, Cz. .\ new Javanese species of the Buprcstid genus Aphaiii^llrus Latr. Aphanhticus-Krilgeri. Not.fr. Leyden Mu. 1889, pp. 237-238. 185. Ritsema, Cz. On some Sumatran Coleoptera, with description of a new genus and species of Longicorn. Psendanhamm-is N. G. Keili. Not fr. Leyden Mus. 1889,241-246. 186. Schepman, M. M. Description of a new species of Drillia. Tig. Drillia aîbotuberaclata. Not.fr. Leyden Mu. 1889. pp. 239-240. ISÏ. Simon, Eugène. Voyage de M. E. Simon au Véné- zuél.i, 4' mémoire : Arachnides, famille des Avicularidte (suite el fin) et addenda. Psalistops N. G. Zonatus-, -^ P. tigrinus. '— Stothio N. G. cenobita. — S astuta. — Enthycœlus N. G. colo- nica. — E. Steini. — Epipedesis N. G. solitarius. — E. Opifex. — E. Montigena. — AdranocheUa N. G. ru- fohirta. — Stichoplastus JV. G. ravidus. — Hopalopus cervinus. — H. inflatus. — U. elegans. — Crypsidromm familiaris. — Ozopactus N. G. Trusti. — Aricula-ia velu- tina. — Paratropis N. G. scruposa. — Pseudidiops opifex. ■ — Diplura bicolor. — Idiopkthalma amazonica. — Cos- mopelma N. G. decoratum. — Eapalopus modestus. — IL flavo. — Hirtus. PI. 1-3. Ann. Soc. Entomolog. de France. 1889, pp. 193-220. 188. Trouessart, E. Revue synopticpie de la famille des Il;d;,c;,rid;<'. Ccluhiiceras N. G. longiusculus. — Ilalacarus parvirostris. - y/. Ilarioti. — n. Lohmanni. — H. gracilipes. — II. glbljus. — Agane cryptoryncha. — Scaptognatkïis tri- dens. Bull. Scient, de la France et de la Belgique. 1889, pji. 22.J- BOTAXIQUE Arcang'eli, G. Sopr.i .rlcune Epatiche 13». 131. 13S 133 134 135 136 .Y,/,,,-. Ciorn. Bot. llr.lian. 1889. pp. ;33;i-."i37. Armitag'e, E. .\ppiuiii sulla flora dcll'isola di Malta. Nuoc. i.loru. Bot. Italian. 1SS9, pp, 493-300. Berlese, A. N. Xote inlorno al Polyporus hispidus del Pries ed all'Agaricum gelsis seu moris, etc. Mich, Nuor. Giorn. Bot. Italian. 1889, pp. 326-332. Cooko C X"v Uriiish fungi. Cookr C N Cuboni, G. tn fungi. ratologic fioi Diplo Nuor. Gioru. Bol. Italian. 1889. pp. r;07-51i. Hillh-ouse, The Disappearanco of British Plants. Journ. ofBotany. 1889. pp. 339-365. Giard, A. Sur quelques types remarquables de cham- liignons entomophytes. fig. PI. Ill-V. Entomophthora forjlculœ. — Chromostylium N. G. chry- sorrheœ. — Epichloea N. G. divisa. — Ealisaria N. G. ijracilis. — Polyrhizium leptophyei. 'BuU. Scient, de la France et de la Belgique. 1889, pp. 197- I3Î. Martelll, U. Sulla Taphrina deformans. Nuov. Giorn. Bot. Italian. 1889, pp. 532-535. 138. MassalongO, C. lUustrazione di una nuova varieta dt Frullania dUitala [L.) Dnn1. Nuor Gioru. Bot. Italian. 1889. pp. 518-522. 13». Micheletti, L. Sulla presenza dcllo Smyrnium perfo- liatum L. c dell'Osyris alba L. ncl monte MurcUo. Nuor. Giorn. Bot. Italian. 1889. pp. 524-526. Le Gérant: Emile DEYROLLE. Impr. F. Levé, rue Cassette, 12' ANNfiE FKVIIIKR ISIMI FOSSILES NOUVEAUX DES (lOCCBES BOLOXIEMES 1)1 PORTEL (Pas-de-Calais) I.c-s h'oirurs ,lii yiiliiroUM,' .ouriaiss.'iil riiiln ,■^^,•llll(• question des eni|in'iiites problémuliijin's ilésigiiécs sous le nom général de bilobites. Ces fossiles ont été et sont encore l'objet de grandes discussions. Les uns n'y voient que de simples pistes d'animaux inférieurs ou même de vulgaires traînées produite> sm !,■ s.ihlr par des algues agitées par les vagues; rr\u- o|iiiilon r-,:, soutenue par M. Nalhorsl ([ui a même lait de uomlireusrs |ilaee : dans les falaises Kiruméi idiiiniii.--, ,-l Poillan- diennes du Pas-de-Calais .-t dari> l.s i..,,-^ vihirirn- de Hagnoles de l'Orne. .le crois bonde rappeler, avant de pailerdes nouvelles esjièces qui font l'objet de celte note, que dans la dis- cussion sur l'origine de ces empreintes, il est très important de voir si elles sont en relief ou en creux sur la face supérieure des bancs de rocliesqui les supportent. \'.n effet, une algue ou un corps quelconque fossilisé entre deux lits a pu laisser une empreinte en relief dans toutes les positions, suivant que la fossilisation lui a donné une adhérence plus parfaite sur une face ou sur l'autre; mais cependant, le contact par la base sur une surface supérieure étant le cas le plus ordinaire, c'est sur celle-ci que l'on retrouve les fossiles !.■ |diis souvent , ->» ' i. SitJ-a» expériences pour reproduire artific-iellemenl il(>slra analogues. D'autres partagent l'opinion de .\I, il>' Sapi et considèrentles bilobites comme des fossiles végéta Les bilobites existent d'ailleurs dans des terrains t variés, depuis les grès armoricains jusqu'au miocè mais ])endant longtemps on ne connaissait que ce ,1e silnii.'U. I)ep\ns ipiebiués années, leur pié>i'ii,i- ilans couches supérieures du jurassique du Houlonnais a signalée par M. Stanislas Meunier (1). C'est sous savante direction que j'ai eu la bonne fortune de vi dans plusieurs excursions géologiques, des bilobid's Il Comptes rendus de l'Académie des sei li'JU, 1886. Bull, de la Soc. i/mlogique de Fm Xaturaliste N» 5, p. 58 — 29, p. 1 13 nidessous des ent des 'artisans LE N AT Un.i LISTE, III ■•, les reliefs sont li'iii'' des bancs. Cela il"'id par .M. Stanislas 5, ii; LE NATURALISTE Meunier qui non seulement l'a constaté à Equihen, mais qui encore a décrit des échantillons présentant des particularités ne laissant aucun doute à cet égard, et ensuite par M. Derennes qui a relevé une coupe très complète delà partie supérieure delafalaise deChàtillon, au sud de Boulogne où les Crossochorda existent en grand nombre sur le sol même de la grande carrière ouverte pour les travaux du port. Je viens de revoir cette c6teavecattention : les bilobites qui ne se montrent à Equihen que sur une longueur de ■200 à 300 mètres et qui, d'autre part, ne dépassent pas ChiVtillon du côté de Boulogne, reparaissent au Portel au- dessous des maisons du village et principalement dans les environs immédiats de la digue sud de ce petit port. Pour maintenir l'escalier, on s'est même contenté de cimenter des blocs éboulés ipii lims sont hés riches en bilobites. M. Stanislas M, .,11, in- : V;,,/7/,/,:s nnrmir.is: Cn^^urhur.!,, Burcau^inu ; Crus^orhonln l!o„rs.inlli: l^opln/lni, n„„;i„!/:,, 1,1,1,: et .j'ai en outre reiuaiqué deux tn-^Mlo iinuvcaux. L'un deux, qui ne laisse voir <|ui' son cinpiciiilr uc^alive, parfaitement nette d'ailleurs, à la sur lare snp( riiiue des bancs, est extrêmement abondant à un niveau bien déter- miné, ainsi qu'on le verra plus loin. Il appartient au genre Taonurus, Je l'ai désigné sous le nom de T. Boloniensh ; l'empreinte a la forme d'un fer à cheval plus ou moins allongé à ouverture légèrement évasée ; l'axe est quehiuefois rectiligne mais le plus souvent recourbé ; le bord est formé par un sillon profond à section circidaire: cette partie est importante à consi- dérer, c'est la trace du bourrelet marginal qui caractérise le i;cii[ !■. \.r~- deux bords do ce sillon sont réunis par des ii|ih-. cdUiJH's présentant leur concavité du côté de l'uuveituir. La première description que j'en ai donnée se rappiirlail à un petit nombre d'échantillons dont la longueur nioyeuiie était de 0"H ; ceux que j'ai vus depuis ont des dimensions très variées; il y en a qui atteignent 0'"20 de longueur, mais la largeur est beaucoup plus constante, elle dépasse rarement la moyemic de O^Oô même chez les individus les plus longs. Si ces empreintes étaient mieux conservées, on trouverait certainement là plusieurs espèces. La figure 2 représente en demi-grandeur la seconde empreinte qui est beaucoup plus rare, mais très ancienne ; elle se présente sous un aspect et avec des formes qui ne peuvent pas s'accorder avec la théorie des pistes. J'ai donné à ce fossile le nom de Portelia Mevnùn; c'est une tige ^^ — „^^„-^ — -„_ . — -j- :îa n ino>tn ili • OU) encas 11 dans un mal creuse \ la surface upéneui e 1. s blocs (, le bord visible en plan, une suite presque continue de crans en dents de scie. Quand on regarde une section perpendiculaire à l'axe des tiges, on voit que le canal est criblé tout autour du noyau de petites cavités gros- sièrement hémisphériques de 2 à :! niillinn'li rs de dia- mètre. Dans certaines parties, les ]i(iii(s cupules sont si rapprochées les unes des autres, que la tige est à peine maintenue, il est facile alors de la faire sauter d'un léger coup de marteau. Ouant à la disposition de ces empreintes sur les blocs, elle est très variée ; elles se croisent dans tous les sens sans se déformer et présentent de nombreuses rami- fications. J'ai pensé qu'il était intéressant de déterminer exacte- ment la position de ces diverses empreintes. Je suis rel(uiriii' au l'ortol pour relever la coupe de la falaise repi'éscuirT liiiure I. l.a hauli'ui t.ilali' est ici d'environ 20 mètres et com- pii'iiil 1rs iMuiclirs supérieures du Jurassicjue ou plus A kl base, à deux ou trois mètres seulement du niveau moyen delà mer, on marche sur une large terrasse formée par la ■surface supérieure d'un banc de calcaire gréseux très compact débité en blocs de 10 à 20 mètres cubes. Lors de mon premier voyage au Portel, la mer était haute et recouvrait ce niveau; je n'avais pas pu voir l'innombrable quantité d'empreintes de Taonurus qu'il contient. Dans certaines parties, on peut en compter jusqu'à loO par mètre carré. L'enchevêtrement est parfois tellement conipli([ue qu'il est impossible de distinguer les détails. Cette ciuit lie mériterait certainement une étude spéciale. Les cinq premiers mètres de la falaise sont formés de couches de calcaire à grain grossier avec trigonies; l'examen en est rendu assez difficile par les éboulements qui ont apporté dans le bas des fragments des couches supérieures. Au-dessus viennent 3"'50 d'une argile bleue compacte, puis, presque au niveau du parapet de l'escalier de la digue, on voit des blocs qui forment corniche, ils appar- tiennent à une couche de l"oO formée de lits alternatifs d'un calcaire tantôt compact et tantôt gréseux à gros grains séparés par des feuillets de lumachelle à ostrea virgula. C'est à ce niveau que l'on trouve les empreintes de Portelia Meunieri: la surface présente de larges ondu- lations de plages fossiles et les blocs sont traversés par des TigUliles 'très abondants; les CroKSOchoi-da sont beaucoup moins nombreux ({u'à Equihen. Tiois mèties de sables quartzeux jaunes soulicuru'iil un lit de 0"°30 foime de fragments arrondis d'un calraiir bl< uàtre tris compact, piesque lithographique. Eniin, le haut de l mèties de couches calternativeiiient giéseuses et sibleuses, les derniers bancs sont remaniés et coiitu nui ul <1( uonilueux cailloux ferrugineux sui o\-s dt s l'iusinilli ili lis lu mations est assez perméable; 1 ( m \ |i mil II il un nt et va former des sources iIh ml mil s lu iiiM 111 (Il l'aigile qui recouvre la couche I 1 , uiiniis ( s smnli im nls soûl une ilrs |,nniipales 111s s il II ilisl, 1 la lalaiso, ils ruli,iim-ul les h s s, 1,1, us s ,|, I sM^urs i.s| alors loul préparé. Lh NATURALISTE fi'Uf partie de la cote commis iim il explorer de près, des blocs cori'^ placés comme des pierres branlantes que le moiiidic <-oup de marteau pourrait déplacer. La lîfîure 3 est la ropm- duLlKin au \inptièmc d un ma^rniliqup blo, . l»,nl, de deuv nu In ^ ( ni» s PUMion, pTiiM 11 ml lit 1 i cnudw 1 l'nit.ln ( ,sl dans un musée 'niilT pl.lll pr'>virlll lie la llgUl: nidlbeuieusement monsions et son poids *^a natuie .ai ai (en-. s (Il opposenl netlomeu il est fonné detiuis i i i-iies distinctes; les di i>\lièmes constituées le ralcaiie gréseux d cité sont séparées pai lit giobsier très iicbe O'itrea urgula. Ce lossile, que l'on peut \oii aussi, ti^' j — iil.Ms,i, , ,Il m t.. 1 n bien qu'en moins giande ' ' (juanlité, sur la face su- périeure, fixe d'une façon ceilaine l'âge de celle nu-lie c'boiili'e. ("e sont ces pr-tites cociuilles qui lUit produit sur la photographie des points Iduius i|ue le d.ssiu iv- présente vers le haut à gauche. Les em.preintes de Portelia Mcmiirri y muiI al laiifes, principalement dans la partie à droite du marteau, près duiiuel renchevètrement est remarquable. On retrouve encore quelques liges isolées à gauche du bloc. Les ï'/(////)7cs |ilairs perpriidiiiiUiirement aux surfaces de la ro.lir |iM'Miilciii Iruis extrémités des deux côtés. Eiitiii, iiiiiriiKirque à eût.' de ces fossiles, de grosses empreintes tuberculeuses irrégulières de deux ou trois centiiuélns Je largeur; elles sont ramifiées et distribuées en amas à côté des autres. Deux de ces groupes se trouvent : l'un au centre, près du marteau, et l'autre vers la gauche. Des reliefs identiques existent également sur fautre face du bloc. Ces corps sont trop informes pour mériter une description, mais il m'a semblé bon de les signaler à cause de leur présence au milieu des bilobites. Parmi les particularités intéressantes de cet échantil- lon, il faut remarquer sa surface qui présente les uiidu- lations d'une plage fossile. Les fractures de la roclif laissent voir sur les divers lits qui la constituent des plissements analogues. Cette observation écarte toute espèce de doute au sujet de la position qu'occupait le bloc avant l'éboulement. Les sillons fonnés ^iii l.' saldr par le ruisellement de l'eau smii en rUri, i nnuiii' rcii\ ci, toujours concaves et sépari's l.> uns dr- aiili.spa] des arêtes vives ; il est impossil,lr d.' rniilmnli .■ la pl,i;.'e elle-même avec sa contre-enipnintr. Ce fait seul suflirait à prouver que les iiilulillrs du Hdiiloniiais siiiil lurii sur la face supérieure des bancs. Itaiis ir lias lie la figure 3, on peut voir à gauche un petit ecliaiitillon séparé, provenant du même niveau i|ue le principal, il contient en alHUulaiice des eiiipi ejute-^ de O'ussoc/i()r(f((. h. M, mil, nsis, H B DE L'ATTRACTION PASSIONNELLE cortam (li.ip.i'-nii. ou moins il'.nci.i'i. Je poun-;,is ey;dr,„enl e. cliine plus ou moins cluLr;.'e L'altraction et la répulsii II- les rappni'ts hariietniques qui t les sons, que la plupart des savai iipussiblos, quand de nomljreux phéi ont venus les conlivmci-. ■;ysli'iiie nerveux à un piano inonti i.iiii plus ou moins d'étendue, e( éi humain LE NATURALISTE cncs doive donc ' des vilalili' ifr.TMir: i^.us . .•-; rapi.i.rls l,,,nn..,u.|,h.s ,.„i,r rnx. Nous iir |iuii\ oiis (|ii'(''i;ililii- (1rs rapports et des comparaisons approxiiiialils, cl drv.uu Ir .l.illonismc ;rcnrrnl plus ou moins accentué, qui peut se flatter de v..iijnslr. Cnniiii. ou Va vu précédemment, l'infiniment jietit comnie riiilinuiirui -r.iiid est et l'ivs,:!. r TU lie l;i maiiére, ni de la force, nous ne voyons '1'"' ''''^ c Miiiliiii.,j'.iuis .|ui font et donnent le caractère des pro- p-H'li's (Ir .iMipir ^M^|,^ en particulier. Lr coriis huuiaui rciuésentant la synthèse ile loule la vila- lité, j'ai pris pour point de départ à mes Ml.^rr\ iih.n- rii.i- monie musicale, parce qu'elle peut le mieu\ liur jujci l'.n- semble des phénomènes qui se passent dans l,i luiuiv linmaiiir. •le friMi d'iliord remarquer que la gamme en harmonique esl ""''■' ■liilri.]iinu>nt par les physiciens et les musiciens; les l'i'ii"'! ~ pi " 'iil le bémol plus haut que le diéze et notent ut, \lt Air/.r, l-r l.ruiol, ré, CtC. C'est le coutcaire pour les musiciens qui placent le bémol plus bas que le dièze et notent ut, ré liémol, ut diéze, ré, etc., et ainsi de suite des autres intervalles. Le viol..,, |„.„, ,v„,I,v ,.es ii,i..,-vall,-s ,,,.,. 1, sliion du doigt son p.. li ].uis>.' aiLuuidre le dernier ,1-ession qui convient à chaque ■lU il faut pour cela un organe ii.unent juste. l'i.i,,, ii,i.,,i.'i- -11,' nu diapason iiii- >.' ,iii'ii ,v il';Hi..ril avec un d,,-,|.:,..„, :„h,,„. elle mlil les sou s d'ul. sent l'accord d'u Mais la corde produisant .l.-s entivs .1.' 1;., ajoure 1..^ iii, 1. ii.i,,^ l'I les répulsions s'établiront en raison de ces priiii i|..s, ill.s s. u-ont d'autant plus vives qu'elles se rappro- cheront ou s'éloigneront le plus des rapports harmoniques. Les contrastes viennent encore renforcer cette attraction. Ainsi : 1° Un homme grand, d'un tempérament sanguin, d'un carac- tère aventureux, cheveux bruns, yeux noirs, harmonie ut ma- jeur, couleur rouge. Aura eu attraction. l'iie t>i,u,ie petit.', .Tnii l-ini . ' '■ i iit.^nt Ivmphalique, d'un ca- ■■-l'i.' i->.-iif .1 . ■ : ' 1.. bl,,nds, veux bleu clair. . I. ti^ I .■|iiési'ntairut le .lieu Mars avec des yeux et ii\ ih.iis i-i Vénus avec des cheveux blonds et des L.iiuiiu; de moyenne taille, tempérament bilieux, carac ncolique, cheveux noirs, yotix bl.'u l'.uicé, harmonie , couleur violet. Ces .l,.-ux sujets IV|,,' de la mineur et mi 111:1 haute puissance. L.s former sur Ions 1.'- ,,. i.le, tempérament sanguin lympha- veux châtains, yeux bruns, harmo- anormalcs, comme e faire qu'à l'aeconl de n,.,,M..ii,.-, .Vins, : Ut, mi, sol, si, ré, fa, la, ul, .■! ams, .1,- s Le mode majeur esl m..iiis 1 i.h. ,|n.. !.■ Le 11, ...I.. 11,1,' ■ '.uiuiirend'.'^ '. Acc.i.U ,,„,i,„„i,. ,,ux deux modes.... Accord d-uiussuu Total On emploie aussi des accords disrm-dant' II etïels est .!.■ 'S et les trans un ton majeui Les ae,.,r.ls s,.iii .1.- .rin.',-,.„f' plus 0\1 !11.,|||S l,I'|||:illl.'^ : . r sont ton miueui- .|m s. .m 1,'s ph,. ..hhI .. _ Chaque mo.le, chaqu.- h.iialii.- a s. .11 .Api-ession el ■ fication. Le ton d'ut majeur convi.nt aux . Ii.iiits jii.ii i.T^ : 1 mi majeur exprime la j.ii.-. < .-lui .l.^ s..l maj.'ur ]<• i-; mineur la rêverie, la mineur la mélancidie, la mineur lation, etc. Tous les corps qui s'échauffent et bri'dent comme vibrent dans le mode majeur, el cpwk qui s'i'tei._'neut c dissent comme la terre viln-i'iit .lans 1.- in.i.l.' min. ■m-. Le soleil étant plus chai-.- .r. l..iiii.ii.- .|ii.- I.i i.u-i sente le pôle positif, et la t.i r.- I.- |. .',!.■ n..j,.lit. shalo une odeur qui lui est lie suivre la piste de son du tempérament, les liabi- ni laide, chaque lus humaines qui nps lie Périclès nous rep aut.'Uf, tandis qu'il n'en jii LE NATURALISTK Quel que soit le degré de iici'fcctihilité que le genre huimiii puisse atteindre, il y aura toujours des beautés physiques e dos intelligences qui primeront les autres : c'est la conséqucne de la hiérarchie établie dans la nature et qui peut s'étendre tout l'univers jusqu'à la haute puissance qui dirige les mondes Clc Gustave df. i.\ Moussaye. LE DIDINIUM (1) {Infmoirc) I.'Iiil'usniro quo je veu\ présenter injimid liui in\ lei leurs du XatirmHate ofl're un inten t tout sjicual a pU sieurs points de vue. Il a i'honneui d'etie un de i-t types sur lesquels s'exerce la sagacité des obser\ateui fl sent ces divers ' Le Didinium a terminé [)ostérienr antérieurement [lar nu |il,' petit cône pené il un.' bouche, complètement Ar tile, est suivie d'une soi accolées contre elles-mè de repos que par la pr [letits hàtonnets ténus el verre. Le proloplasma di [larenl ; \\ contient un j^ro: trausp; ■entre duquel, s'élève un lure, la bouche. Cette e de tout appareil vibra- [diarynx dont les parois, !■ SI ml décelées à l'état il.iris li'ur épaisseur de n fé'^HV . ^ ""-<. )Y'A û^ A D F tig V, Didiniuni c ipuu uit uM l'nnni i /) ii \ ii tudmale de son phsnn — tig h, mdiTi\idu < iint< n Petit de vie active Les fltches indiquent U duccUon tile — Fig H, Didinuiin enk>sli, e memliruii il'en\ H M. HMl.ia.i lIl-l'éCMli .- Kig. Uet C, numli-ant (VMiii une rétraction loni;i- .11. - l-'ig. a. Didinium à les plus compétents ont donné lieu à mai Découvert en 1780 Ch!Hri,ln,w Slrinli. |„ Waijnrrrlhi n/lhnirnr, riqne dr IH'Hiiimn, r 1,1 hrlli a été II travail de M. Balbiani. .iliinii F. .Mil Vnrlirrlh, „„<„l. su, un il. 'S I .Mrs |„, .■zl,. /»;./„M-,(m,.dles si. IK' i{ui. Il aiit Ir I.il Le système locomo ■onuiose de deux cour 11! ;iil-si , mieux. 11 se |s. 1,1 iiiriiiièie, insérée LK NATURALISTE sur le jiourtoiir antérieur, l;i secoude, vers le liers pus- térieur ilu corps. Cette disposition îles cils peinul h Vm- fiiiiiisme d'effectuer les séries des mouvements les plus variées; en effet, si les cils des deux couronnes se meuvent d'avant en arrière, le corps avance rapidemenl ; si, au contraire, celles-ri se meuvent huiles les deux d'arrière en avant, on voit le [lelil (iij;.iiii>-nie reculer avec la même rapidilé. .Mui> le ((u'il y a peut-être de plus intéressant, c'est la combinaison simullanée des deux mouvements; la couronne antérieure se meul d'avant en arrière, la postérieure se meut d'arrière en avant, et les deux fdK e-, se neutralisant ainsi, on voit le LHdinium tourner \er haineusement sur son axe, tout en restant à la nièiri.' pi, ne. Il y ,i dans celle simple obser- vation, due à M. it.illiiain, Inul un clianip d'hypothèses et toute une séiie de |iri. Mêmes sur la l'irnscience et la volonté des êlres uiiirellnlair es. Le Dhibinui, r,,ml d ■ ainsi e irnanl sur s,,n axe, s'élançaiil eninnie une llrel u aNaul. Ii.unliss.nil brus- quemenl en anièie et ehanf,'eaul uiille leis i|e dir-ecliuii. C'est sa manière de chasser les pinies ibuil il se nourril, proies dont les Paramœcies for ni la plus ;;russe pari, bien qu'à l'occasion il ne dédai;;ue pas d'autres espèces de Ciliés. A peine le Iiidiiiiiini. i\:\\\^ sa enurse désnt- donnée, a-t-il renconlré une l'aïauiu'iie. (pi'il dt'coche contre elle les flèches dont est ji;arni son pharynx, et ins- tantanément, la victime semble frappée de paralysie. C'est une véritable décharge de trichocystes de part et d'autre, car, à peine touchée, la Paramœcie lance aussi ceux dont son corps est uniformément recouvert. A ce moment sortirait de la bouche du Didinium une sorte de tifje Irauspaienle, adhésive, qui retiendrait la proie et l'allii eiait viis l'euverture buccale, mais Maupas, qui a de niuneau r.uislali' ce curieux détail, considère cette baguette coninu; un lambeau de sarcode qui s'étire sous la traction de l'organisme. Quoi qu'il en soit, la bouche s'ouvre béante et la Paramœcie est engloutie par le chas- seur qui repart à la recherche d'une nouvelle proie. Le point le plus intéressant de l'organisation de ce petit être est certainement celui de la digestion des ali- ments. iNous avons vu plus haut que le mouvement de cyclose du plasma convergeait vers un axe idéal corres- pondant à l'axe du coips; or, l'on observe également qu'au moment de la déglutition, la masse avalée ne s'écarte pas de cet axe et qu'elle avance lentement de la bouche vers Tanus. Bien mieux, M. Balbiani a souvent observé soit sur le vivant, soit après l'action des réactifs, un canal axial traversant tout le corps et représentant eu quelque sorte la ligne le long de laquelle s'effectue la cyclose. On peut donc admettre que chez cet être il y a un conimenceiuent de différenciation du tube digestif sans structure, mais ui'Kenieul iudiqui' ]iar ces divers caractères. Nous avons Irop souvent décrit la division des Infu- soires pour nous étendre ici sur celle du Didinium; elle s'effecluc transversalement; le noyau s'allonge, il se divise eu diurx parlies qui vont se loger dans le corps des deu\ iioincaux iudi\i.lus. lui iiu'iu.' Ii'iups appa- raisseni deux UiUivelles eom .unies eili, lires ,||. smle iiiie 1 iienieul l'occasion de l'observer, et ('eux ipii mil unie l.iilune de le rencontrer l'ont toujonis vu p dans les Tuacérations d'algues et de feuilles nuul Il nidieu des(iuelles vivent des myriades d'Infusoircs nul il se nourrit. I.'eiikystement et la conjugaison ont lé observés chez cet être, mais le dernier phénomène été jusqu'ici imparfaitement étudié, précisément à nise de la rareté de cette espèce. Faihuo-Domeiigie. INFLUENCE DES MICKOBES SUR L'ORGANISME HUMAIN (SiiiU:) -\mi;hiuîes r.oNsiiiEHKs comme AUE.NTS ÏOXIoUES. Celle ailion serait due, d'apiès les théories admises, non pas au microbe même, mais à une substance parti- culière sécrétéo'par'hii,' à laquelle on adonné le nom de diastase et ptomaïne. Je regrette de me trouver en- core sur ce point en désaccord avec les princes de la science; invoquer, pour expliciuer l'intoxication des microbes, l'exsudation ou la sécrétinn d'une substance toxique, me semble compliiiiui une .(uestion déjà bien délicate et difficile à résiimlie. el qu'on devrait s'en tenir, dans cette circonstance, à l'ordre naturel des faits, c'est-à-dire envisager le microbe comme toxique, ou à le considérer, comme je l'ai indiqué il y a quelques années dans mon opuscule sur le choléra, comme un agent qui, en modifiant une des parties composantes du corps humain, détruirait l'harmonie du jeu des organes et amènerait dans l'économie de ces peilurbalions ef- frayantes qui précèdent la morl. Pour la première de ces questions, il est évident que si la sécrétion dont on parle est inhérente à la vie même du microbe, il doit la produire en tous lieux et en tout temps. Dans ce cas comme tous les champignons et en général toutes les substances vénéneuses, il est toxique par lui-même. Si au contraire cette sécrétion ne se pro- duit que dans des cas particuliers, il est très certaine- ment permis de considérer ces sécrétions comme un véritable virus, et alors, nous nous trouvons en contra- dictions formelles avec tout ce que nous avons appris depuis quelques années, car si je ne nie trompe, les liquides virulents ne doivent cette propriété qu'à l'exis- tance d'un microbe. Il faudrait donc, pour expliquer celte théorie, admettre dans cette sécrétion microbique l'exis- tence d'un autre microbe. Je ne m'étendrai pus davan- tage sur une semblable hypothèse qui ferait rétrograder la science d'un quart de siècle si elle était généralisée. La seconde question ouvre un champ plus vaste aux ob- servations, recherches et investigations, car il s'agil d'expliquer comment un microbe introduit dans l'éco- nomie peut arriver à intoxiquer l'individu alors que les parties constituantes de ce même microbe sont inoffen- sives. Ce fait pour" lequel on a invoqué la sécrétion mor- bide dont je viens de parler, apparaîtra au grand jour en serapportant au genre dévie de ces myriades d'animaux cellulaires, et à la façon dont ils puisent autour d'eux lis alimenls nécessaires à leur existence. Les données aehielles île la sçieiii e appuyées, malgré l'oppositiou de linéiques destiiicliuiis aux abois, par do savantes re- cliei'clies et des expérienees inciuileslaliles nous per- luettenl de donner une expliialiiui plausilile des eiiipoi- sonnenients déterminés iiar les uiii-miIhs. LE NATURALISTE M. l>:is|cii[-, qui (l.iii-^ les temps futurs si'ia rnusiaéré roinnie le Clirislophe Colomb d'un des coiiliiients du inonde scientilique, nous a appris que certaines espèces (lo microbes modiliuient complètement la composition iliimi(iue des milieux qui devaient leur fournir les moyens d'exister et de se multiplier. De là l'explication tangible de ces transformations, inexjilicaliles Jusqu a- lors, d'un grand nombre de substances. Ainsi imiir re savant observateur la fermentation alcooliqui' u'r^f i/id- /' rrsitltat d'une rupture d'é'jmlibre dam les mulrrule^ du surre rau^re par la reqnrution de la leure qui a pu lui Kuuslraire de roxyyéne. On se demande comment après de semblables révéla- lions et la connaissance des pbénomènes vitaux observés jusqu'à ce jour sur les microbes on a pu, pour expliquer les pbénomènes d'iiiloxicalioii qu'ils produisent in- voquer la présenc' il'uiir xi [.■lion particulière. N'est-il pas plus rationnel il'ailiiirtlif .|ue ces animaux, se coa-i (luisent dans l'économie animale comme dans un milieu de substance inorganique que de faire apjiel à un in- iiuHiu ((ui jette le désordre dans les découvertes scien- liliqiiis et fait douter des faits acquis : ce que l'on peut iiiliiniir d'une telle découverte, c'est que, si cette pré- Ituiliie sécrétion est sans effet sur l'économie, c'est pour le pri)f.'iès de la science un des plus terribles poisons. Dans (nus !(■> êtres organisés depuis la plus simple des cellules jus(|u'à l'homme, on trouve les deux actes qui [irésident à la vie, l'absorption et la respiration. L'absorp- tion ne se produit en général qu'après une décomposi- tion des liquides ou des solides dont une paitie est alisorbiM'. el l'antre abandonnée ou rejeter ; abanilunnée lius(|ue l'être vivant puisera directement 'e^ surs i|ui lui sont nécessaires; rrjelec au niuliairr, si l'imliviilii iulid- duit dans des ur;:aiii'- ^jm. i,iii\ ilr- snli-iaihi^ .lunt une partie seulement sria alisui ln-e. Pour la nsiiiralinn r'esl. le même phénomène qui se produit, seuleuieni au lieu d'une décomposition des solides et des liquiile-., ce sont des gn/. ([ui se trouvent décomposés. L'expérience n'a-t-elle pas appris que nlte (li'cc.nipo- silion des gaz peut devenir mortelle |iimii un animal renfermé la nuit avec des plantes dans u i eudinil i lus? L'homme lui-même n'est-il pas un enu'iin n il.mlalile pour son semblable s'ils se trouvent ensenihle .1 au- une pièce trop petite et hermétiquement iins,-v |..> expé- riences de M. Pasteur ne prouvent-elles pas ipie Ir ba- cille du charbon asphyxie les globules (lu san;; eu leur enlevant l'oxygène, et que c'est à cette asplivAir (pic Idu doit rapporter les lésions que l'on observe dan- les (lillc rents organes des animaux atteints de iciic maladie. Ces exemples en nous montrant que la d( ( .iiii|(.(sili(ui des gaz par un être vivant les rend toxi(pi('- .ai, si l'on préfère, impropres à la vie, nous donnent ui xplica- tion plausible et rationnelle des accidents que dans certains cas les microbes produisent dans l'organisme. (A suivre.) [)' Joisse.vimk. flispositions physiologiques spécialement destinés à détendre l'animal contre ses ennemis du dehors. Les dispositions propres à l'attaciue sont peu variées, car elles sont iorcément proportionnées à la taille de l'ani- mal et par suite à la proie dont il se nourrit, tandis que les moyens de défense doivent servir contre tous les ennemis qu'il peut avoir à redouter; ils sont tellement variés, que pour les bien définir, il faut avoir recours à lies (diservations prolongées ou à des expériences sou- \ent (lilticiles. Je vais passer en revue quelques-uns des pro((-(lês défensifs mis en usage chez les .\rthropodes, groupe particulièrement intéressant à ce point de vue. En première ligne, l'épaisse carapace chitiueuse ou calcaire qui revêt les Crustacés et beaucoup d'Insectes constitue une cuirasse des plus résistantes : on sait le poids formidable que peuvent supporter sans être écrasés, nombre de Coléoptères, jusqu'à 200 fois leur propre pesanteur. Lorsque l'animal n'a plus à craindre les attaques du dehors, son corps redevient mou; un bon exemple est fourni par les larvés de Coléoptères vivant dans des endroits où ils ne redoutent ni Oiseaux ni Mammifères, comme la larve du Hanneton gitée dans la terre, celle de VOryctcf! nasicornis dans la tannée des serres; il en est de même pour une Chenille, celle du Cossus gàte-bois, cachée dans le bois des Ormes; on en pourrait multiplier facilement les exemples. Pourtant il est quelques Arthropodes, qui ne mènent pas une vie souterraine et auxquels le revêtement chitineux fait cependant défaut; ils auront recours alors à des abris artificiels : l'exemple le plus connu est celui du Pagure, le Bernard l'Hermite de nos côtes; on sait que son abdomen est entièrement mou, le thorax même est sim- plement revêtu d'une mince tunique, la partie céphalique seule et les pattes sont suffisamment calcifiées; je n'ai pas l'intention de revenir sur des faits très connus : on sait que VEupagurus Bernardus se sert comme abri d'une coquille vide, dont il change chaque fois qu'il en trouve une plus favorable, moins lourde ou convenant mieux à sa taille ; mais cette espèce et quelques autres sont en réalité peu favorisées par la nature ; elles sont toujours forcées de quitter leur gite lorsque leur taille augmente, ce qui amène de nombreux combats. Le Pnywus striatus de la Méditerranée, plus heureux, conserve toujours le même abri; voici comment il arrive à ses fins : tout jeune, il choisit une petite coquille, sur laquelle se développe une Éponge assez coniparte. la Suherites diimuniiila; cette éponge croit en même temps que le SUR LES MOYENS DE DÉFENSE DES ARTHROPODES Dans les études d'anatomie comparée, ou conimeiice à faire entrer en ligne de compte, au même titre que les appareils digestif, vasculaire, etc., les organes ou l(>s i3'^T''-Ji l''i-. iiKPiitrant un Hern.irJ rHerniitc (t:ins l'iiit(M'ienr. l'agure, se moule sur lui (fig. I), de sorte que son logis ■st tmijours appr(>pri(' à sa taille; lieii n'est plus sur- LE NATURALISTE prenant, pour le naturaliste nouvellement arrivé à la mer, que de voir ces grosses masses arrondies, de couleur blanche ou orangée, qui se déplacent assez rapidement; si on en prend une, on aperçoit en dessous un orifice au fond duquel se voient les extrémités des pattes du Pagure rétracté. Pour l'avoir, il faut déchiqueter l'Eponge, qui est assez résistante, et on finit par arriver au frag- ment de coquille central sur lequel s'accroche énergi- quement le Pagure avec ses pattes préhensiles de l'abdomen. C'est un cas de symbiose des plus intéres- sants : l'Eponge est assurée d'un renouvellement d'eau actif et d'une nutrition abondante, par suite du mou- vement qui lui est imprimé ; le Pagure est admirablement protégé par cette énorme masse, d'un poids assez minime, il est de beaucoup le plus favorisé de tous les Pagures. Un autre cas de symbiose ayant aussi pour but la protection du Pagure, nous est fourni par VEiipayiiriis Prideauxn et une Actinie, l'Adamda palliata- ce Pagure a de longues pattes marcheuses et ne saurait s'accom- moder d'une éponge ou d'une coquille ordinaire. Son lesquels s'attachent les deux dernières pattes thora- i-iques et leurs muscles; tous les autres segments sont entièrement mous, et l'abdomen est replié sur lui-même à la façon d'une queue d'Ecrevisse. Cette larve vit dans les bois, à l'air libre, il lui faut donc de toute nécessité un abri comme celui des Pagures; mais plus honnête ou plus industrieuse que ces derniers, elle le construit elle- même, au moyen de ses excréments, parait-il, ce qui prouve qu'on peut tirer parti de tout: elle se fabrique une petite coque, arrondie à l'extrémité, à orifice circu- laire, et qui va un peu en s'élargissant pour loger l'abdomen replié. Lorsque la larve veut se déplacer, elle sort la tète, le premier segment et les pattes et se met en mouvement traînant sa coque après elle ; à la moindre alerte, elle rentre dans son logis, qu'elle bouche presque hermétiquement avec sa tète élargie; il est impossible de l'en extraire, par suite du reploiement de l'abdomen et de l'étroitesse de l'orifice; elle est donc fort bien garantie. Une forme alliée aux Cryptorcphalua, les Chjthra, ne Fig. :> lirv-; 3. - ChcnUlr abdomen est enferme^ d.iiis lun' pelite cniinille, (|ui le ■couvre très incompléleiiieni, et sur laquelle se fixe une Actinie, en arrière des pattes mâchoires et des pinces ; elle s'aplatit, son pied s'étend à droite et à gauche, et ces deux lobes finissent par se rejoindre au-dessus du Pagure, en se moulant sur le contour de ce dernier, très efficacement protégé ; d'autre part, X'Adamsia a la nour- riture assurée, sa bouche étant placée en arrière et en dessous de celle du Pagure et recueillant toutes les bribes alimentaires qui s'en échappent; si on la détache de la coquille et qu'elle se fixe ,'i iKniveau sur les pieiies, elle reprend une forme un |"'ii plus lé'^uliéic, mais seinlile languir; la symbiose Idi esi eviiliMiiMieiil nécessaire. Une larve de (',(ili-f.|,i,'Te, IrCiinitoccphaluf, (Tétramères- Chrysomélines (.lilMiiui de i.alieille) est vérilablenienl le Bernard ni.iinile des Inse.les; elle mesure i i\ ;! .■enliiiiélies de lnn;j. Va l.'le el le nnillnnax sont Enfin les lai'ves de Phryganes, si communes dans nos ruisseaux, ne construisent un tube que pour abriter leur abdomen dépourvu de toute cuirasse chitineuse ; elles empruntent au dehors les éléments de leur abri, petits cailloux, coquilles, lentilles d'eau, fétus de bois, mais elles les relient au moyen d'un mucus qu'elles sécrèteul. Il y a déjà longtemps qu'elles construisent des inbes, puisqu'on en trouve dans le miocène moyen, dans niu_> couche correspondant au calcaire de lieauce (calcaire à Phryganes de Limagne). Je ne puis qu'énumérer fous les moyens de ilélense ulilisés par les Insectes; il faudrait un volume pour les elndieren détail : les aiguillons des Abeilles, des (inèpes; les |i(dls venimeux de certaines Chenilles (("lienilles pi-o beaucoup d'entre idies (Cln^nille Chilniiid piiilifn^: les LE NATURALISTE lilandes oJoraii (■fficacité, doive illl Brarhillll-: rr Vlhn-p!,,ju, rnu,l |iir sécirlr par 1rs j;l,ni(lrs aiiali'S , parles Fourmis; la Chenille de ;ai rement Queue-fourchue, assez alioiiilaiih' .laii^ Idsiri h a.\\c {Salix «imj'na/îs) présente imr ^'lande (|ui il. Ii lie à la partie dorsale du pro- llioiax il inii ~~,-r\r\r (!,■ l'acide formique presque pur il'uulLori) ; l'cideiir ili-sa-réable des Carabes, des Punaises des bois est également un très bon moyen de défense ; si nu chat s'approche d'un B/rtps moHimga, il se recule bien vile m .■•tiM-nuant, en renâclant, et jamais il ne se d.'eidna à Imulier ce Coléoptère, dont l'ideur est pour- laiil à peiiir sensible pour l'homme; si l'on irrite une clieiiilii' de l'iipiliu, à la partie supérieure du cou sort une riirne ukiIIo et fourchue qui répand une odeur péni'-- Iranli' et désaijréable; on pourrait en citer bien d'autres ■nijdes L. Cvv. LES LANGUES ETRANGERES Dans sa s,' 111. e ,lll II .lérelelile de entomolo^'i(|i ■ de Kianee a pn. une d. saurait trop : Sollicitée ,1 ■ VMlll,.ll lu. 'Il |HTlll..|tlV mémoire en refus,.. ■AWjnr .■liaii;;eiv dans s.^ cédenK rai'.. .M'i.{iii's, .'lai.'iil (l.'s III. ili sanis luiii [' 1 1 si j lin- .■.■ M'Iiis, Mai., en ,, niél,„Mle ,,d :je .laiis une l.in-u.' eh; auiail ele dl éeril ilaii.. un li.ile de no pas l'accord. ■ autre langue étrangère s,, Il exleli.ini .•1 au prix que l'on attae anieiix .■..IIS. ■il supérieur de guerre où il y avait de tout, nèm.' des uiililaires, que les Annales de la Société ento- nologique de France contenaient des mémoires en toute angue, même en français. Cette question de langues étrangères m'a remis en mépris F.ssa de mots, veulent, mémoire our titr.;: ■herche et ■s la les Aiin.ales delà Sociét.' .1.- 1^ Milhduseri a été surnoiiiiii.'.' gend (sic). Fn se reportanl an m voir au bas de la [lage 20 .|ii.- pyia « apparaît si menai;,inl.' .p terrifica par Wiennerge^.'ii.l, .■ Fngraniell.'... >. Fvideniin.-iil, par ■■ W i.iin.'i i. le i-alalogne attribué à S.-liill'.T lulé Sij^ti-matwches Vcrzi-lchni- ■\V/.')(iT Geijend herautgciji'lnii r lu, |i. \1, que la Harpy iTi-ifini par Wiennerge ■riiiiii .• lui-même on peu la .li.'nill.' d.' .-etle Har Urai/on UN OISEAU DISPAR Le Fregilupus varius Boddi U :\ert nuels i ii,ingements. I, indivnlu gian.l ceilaiu temps de la plénitude de s. LE natuhalisth: loiitp une série d'aniiiuiux ont disparu, el il semble que les jours de beaucoup d"aulres soient comptés. Dans notre siècle même, le grand Pingouin (Alca im- pennis) habitait les rcMes el les îles de l'Atlantique nord, mais de ce qu'il ne |ioii\,iii vhIit et échapper ainsi à la poursuite de l'honii]]!', il lui rayé du nombre des vivants. I,a vache de mer, habilant phytophage de la mer, (]ui l'ut Iniuvé sur la côte du Kamchatka et des îles du déiroil de Behring, a complètement disparu pendant ces vingt-cinq dernières années. Différentes espèces d'oi- seaux Brachyptères existaient autrefois sur les deux îles de la Nouvelle-Zélande; ils régnaient en maîtres sur ces terres qui ne nourrissaient aucun animal de proie, et dès lors, n'avaient-ils pas besoin d'ailes. L'homme apparut sur la scène, et d'un seul coup changea toutes les choses. Contre lui, la gent emplumée ne put lutter et la race fut éteinte. Il en fut de môme avec les grands oiseaux, dans d'autres îles ; une espèce de l'île de Rodri- guez s'éteignit après l'importation des porcs qui man- gèrent leurs œufs qu'ils avaient simplement déposés sur le sol. Sur ces lies, non seulement,- les oiseaux qui ne pouvaient voler furent exterminés, mais encore beaucoup ■de ceux qui étaient bien disposés pour le vol. Cinq ou six espèces de perroquets y vivaient lors de la venue des Européens, mais ont disparu depuis. Il en fut de même de l'oiseau représenté par notre gravure, le Fregilupiis varius, qui fut déjà décrit par Flacourt en 1658 sous le nom de Tinowh, mais depuis 1838, aucun spécimen vivant ne fut observé. Nous ne connaissons pas l'histo- rique de sa disparition, mais il est certain que l'homme en est la cause. L'oiseau a environ 30 centimètres de long, sa couleur est blanc et bistre avec du rouge rouille sur le dos et la queue; le bec est long et courbe, les ailes et la queue de longueur moyenne et la tète est ornée d'un capuchon avec aigrette de plumes blanches. C'est princi- palement à cause de ce capuchon que l'oiseau a été classé parmi les Huppés, mais selon Mûrie, il eût dii l'être parmi les Etourneaux. Notre image est la repré- sentation exacte du spécimen empaillé que possède le Musée de Kensington. (Texte et figure d'après Scientific Amcrioan.) DESCRIPTION D'UN LÉPIDOPTÈRE NOUVEAU Oxytenis'J Eeuadorpiisis suiiériciires légèrement fnlriuéej Dessus, l.nm rniipr fii hv.is ]i;i lignos lr;n]-vrr^;,lrs ;', ivIlrK l.lrl silairr) r~ Ii,|,-,. n ;,rr In- peu ). L'es,.: flets 1 Entrr subiii; et le I pointe, 1-és aiguë. s |iar deux |■.•^tI•ab.a- n.'liL Li -.•.o„dc il ..li.i llcl-> rxli-ricur. ué de deux points noirs bien distincts, et le bord extérieur se voit une série ordées par un fi cf des environs CHRONIQUE Le Syrrhapte iiaradoxal. — Les Si/rrJmptes qii'o ™eorc quelques représentants dans l'ouest île \'\\ le ces oiseaux ont été vus récemment dans les (C Les citrons. — La Floride expédie en i(n;iniii plusieurs in'^.iifiii [ilii^ reste ne s-ini Imus ,^\,\, \ récoltés dans les plus m:i Une pupnlatiun anéaut les nouveaux ms sont ;ilh ils deviennent incapaljles ques heures par des conv Idei action spéciale qui, inotl'ensive pour les adultes, est toujours fatale aux enfants nés de parents qid se sont trop longtemps imbibés do cette chair huileuse. Un nouveau café. — « Pans un .les ileruiris niiiiK-i'o .lu Xaïu- raliste vous posez la quesiimi ,li- x,i\ ..ir cr ,|ii'rsi Ir i,iiiirN> suc- cédané duen/e dont les jin)in.iii\ |" bruit, comme valant le priHlnii .h prés le journal que vous .iiiv., I vantée et si peu connue eue, m- M. Lapcyrère, pharmacien de l;i m graine se récolte. Cette d.Mi(.i]ii M. Lapeyrère est inexacte, l.i l'iui Mussœnda Borhonica , mais l>irii [ vaginata, très commune à i'ile Uni Le papier de proprement parler. ml u\ r:ilV' il.' la Réunion H' I.- nnii l'auteur du Sii'.Mhuée (Uertnem > X>' E. Heckel. iiousse n'avait pas, à els. Voici en faljriquer des meuljl'-s, Mis ].,,Mrs, des même des roues de locmi \ ■, A llii-hiu. i des fourneaux, des baiguuiirs ri dis usim Étant donné le bon marché cnusidi-ralde de ci on verra bientôt doubler le nombre do ceux noircir. (.Iaruin.) Animaux diiniestiqnes redevenus sauvages. — Do nombre; d.srrliil:illls dr l;i ]iiiide dollirslique vivent à l'état sauvag il.iijs lis iiinis di- l'il.' S:iiiii-'l'liiiMi:is. il.ius le golfe de Guiné( iveau papier, aspirent à. le i^t thorax brun, base des quatre ies quatre ailes lij-'iii' qui n'est en fait •uies d.uis leur milieu et iiures. Cette ligne no s'a- ■oté et non de face. Télc Is ainsi d'ailleurs que la es et plumaciies. Dessous aussi des chiens bas, l'un ainsi que des chats. De les plantations en mange souris domestique vil an Tnbereulese, iiuérisdn le MvtiM, r,.;„/,.l,„ , apparûc-Ml j la li-d>u drs Ll<: NAÏURALISTK Si.iitei _ Mil.' sccfétaii j.iurie rougeùtre, hin'iiiaphi-ixlites, ii corolli- bilubioc, s en capitules, entourros de bi-actces très développées, ■es et coriaces. Les graines contiennent 2 0/0 d'un aciif au()uel il faut probablement attribuer les jiniprié- lance de thèses ponr le doctorat es sciences naturelles. lii^-n ,phi vant la Faculté des science- l l'u titre : 1" thèse. — Contrihui,.,., ./ / . les oiseaux; 2^ thèse — Prijp..MliMii B.a.iniipie, les Characèes. — Géolojjii radi'i-fs r/énéravx; sa composition el Mllr lli-iion a été déclarée digne d'u ulugie. h Terrain j)é7téen ; ses son extension en Eure tenir le grade de doct( Avis. —M. M. Spiess, de Porentruy (.Suisse) prie, ses nom- breux amis et correspondants en entomologie, de vouloir bien adresser les lettres el envois d'insectes à M. F. Kcnnel-Beurret, ACADÉMIE DES SCIENCES Séance du 23 décembre 1889. — M. A. Milne-Edwmds pi sente une note de ^1/. Ch. Contejean sur la circulation sangui des maïuiiiitércs au moment de la n.ii-s.iirf. Siiiv.mt cerlai auteurs, Preyer, KoUiker, Schult/.c, n, , 1 , n ,,„-!. .nnatinu tiére el iiistautanémenl au nioinrnl .1-- !,i ii,u.s,u,re, et sec; e,iii,-.l .irlrn.'l toiic- ain de 'cause à la ences, M. Ch. Côn- es en série, mon- n),i-ession des deux .1/. Albcri i:^'nlr,i ],iV veille une notc de M. Ch. Depéret sur un nouveau siii;.'e Im^-iIc du plidcéne du Roussillon. Ce type fos- sile SI' i-:ipiir^" heiMii .lu Mi>so|)ilhi-eiis Pentelici du gisement ,1e l'ikeniii, iMiiieii.iv, .les . I ilIV-r.-ii.'i's -i.'nslbles autorisent [iiiur .■.■ siii;-'.', 1:. .■!■.■;. II. .11 .l'un ii..uv.mii L'i'.iupo générique Do- lirhvi,>n,.r^,.^ .'i.iii .l.Miii.-.' l;i |.,i-iiie .,l|..ii..'.'e de la face, Rnsci- S, ;iii . .In :;ii .lecembre 1889. — Après une alloruii..ii Ar M. U.riti:!. .!< [.|..cant les deuils qui ont frappé l'Acaili-iiii.' durant l'année ISS'J, le secrétaire per]i.Mii.d jnvielani.' l.-s lau- réats des prix décernés par l'Académie. Pour ce qui concerne les Sciences Naliiivll.-s, ii..iis citer.. us l,i-iéveui.-iill.-s .liir.'n-uls l,,mv;.ls. Giiûi.u.iii:. I..- i.ii\ /'.'.•-.-■.■ .--1 .!.■•. ■.•rué à M. Michel Lévy, di- l'.-el.iir .1.1 s.iv 1. .' .!.- !.. ,.iii,- géologique de la France, roches ophitiques, el sur la cu^ Botanique. 1° Le prix Desmaziéres . pour son travail sur les tubercul. U)ppent sur les racines des \i--^ M. de Ferry de la Bi-Uou.'; Le premier avait exposé ses r et variétés de chênes aptes à la pi M. Ml MM. Uieli..ii r\. Km. IN .hampigiiuus, el sur ■s A/,olla, exposés sue- Le second donnait d'int. de la truffe et de son niyi- AiiRicuLTUiiR. Le prix Vaillant •.sus. La /auteur ■s diffé- redoutables, caus.'.'s par T; soit végétaux. .'ATOMIE ET ZOOLOOIE. Le 'gl est partagé entre M. L. Roule. La question propos complète de rembryologii- ch.iix du candi. lat. M- Henueguv avait choi. M. Roule s'était attaché Iles ont ete accordées à M. Maupas, à luteur anonyme. ux.le prix à'Ormny (sciences naturelles) Fabre, le célèbre entomologiste du irquables travaux sur les insectes. .\.-K. .Mai.ap.o. BIBLIOGRAPHIE .■pane. lO. MiCheletti, L. .\ue.,r,, sulla .liuMi vii-L-iiucuni L. in liai,.-,. Nu(jv. Gioni. Bol. Ilalinn. I.S) 41 . Pearson, "W. H. A n.'w liiiii Lejeunea Hosseltiana. PI. JllJ Journ. of ISolan;/. ISSU, pp. :i:,:i-:i:i ',, 4S. Terracciano, A. La rtm-.i .i.'iia liasiiirata. c.iuii-i- Nw.i'. Ginrn. Bol. Italmn. ISSU, iiii. :iM-:il3. 13. Terracciano, A. La flora délia Basilieata. Contri- buzi.iiii. Xiior. Gioin. But. Italian. 1889, pp. 500-507. 14. 'Whitwell, William. Areaaria gothic.i Pries, in Bri- Journ. of Bolany. ISSit, pii. :«4-3:;!). GKOLOUIK 45. FeistmanteL O. Ueb.'r .li.^ bi^ y-\,\ i.','.,i,,..iscli ,,ii,...ieri l)ik..lyled..u.'ii. Xeiisch. Dfiitsch. Ceol. Gesells. ISSU, j.p. J7-:il. 46. Finkelstein, Heinrich. \'r\u-v ,•„> \ ..ik.iiiun.Mi .i.-i- Tiol. PI. Vil. Zeilsch. Ittutsch. Geul. desells. IS8II, jjp. H1-7S. 4Î. Frech, Fritz. Ueber Mecvnodon uu.l .Mv.ii.h,,,! i PI. XI. " . . • • Zeitsch. Deul.-ch. Geol. Gesells. ISSi), IK. HatCh, H. L.iwer Sihu-i.,.. FeKil.- 7-i:i and. 7«.7. IcSSl) Johnston-Lavis. \,.i.. /.sol. XI.IX, ISSU, iiii. Ilii-KN. n liber Mermis. Nacli geschichte und die .\r V. Linstow. Rri.i „ Ueber. I,.' 1/m-. von Gonliii ' IM 22. Arch.lur 1 I ■. IS89. pp. .390-396. List.J.H. I'.. -_;...- i...-iiodelphis, .jlig. etpl. IV-VII. y.eitsch. Wisscns.h. /vol. XLIX, 1889, pp. 71-146. Lukjanow, S. M. Eini^-e Bemerkungen liber sexuelle Kle„„.|>tr brini Spulwunue drs Hundes. PI. XXIII-XXIV. .■),,/,. /■»,■ .l/,7.r,-s/. A„at. ISSO, pp. 397-408. Nagel. w. r.l,,., ,|,r K„i«irk..hHig des Urogenitalsvs- le.ns .les M. n^. Ii.n. PI. XVll-XX. .•Ircfc. /«r .!/,7,c.,la- g.'rung.Mi ini Hyalinknorpel. PI. XXV. Archir.fiir \iikrosh Anat. 1889. pp. 408-428. Thomas Oldfield. Note on the Nomenclature of the shnri-cared Xew-Zealand Bot. .4(17!. Mag. Xat. Ilist. 1889, p. 462. C. Vogt. Sur un nouveau genre de mcdusoirc scssile L.'pkeaR;ispoUana. PI. X-Xl. /Upm. In>t. Xat. Ce.ierois, XVII, 1889, p. 33. Waldeyer, W. K.nM.kinesis and ils Relations to thc Pn.eess..!- Feitiliz.iii.iii. PI. XIV. liiinrt. J,.,nu. Ht,rn.-c. Sci. XXX, 1889, pp. 213-282. Weismann A. et Ischlkava. Ueber die Paracopula- li.>n nu .iil.i|iliniii.l.n. .s.iwie iiber Rcifung undBefruch- 187, 188. /„. J„l, Williams. J. W. N. UJ.is ili ll.-ll\ M;,.ul;, The Midland Xatural Zschokke, F. K.'rliei Ihe Go Bachmann, E. V t. .Ile, ein Heitrag ; t.Ml. PI. I. .lahrhuclierf. ]Vis 1.S89, l.p. l-(il. G. M.\1.I.01ZF.L. Lfi (j'éranf: Emile DEYROLLE. P.,r,s. - In.pr. F. L, V.S rue Cassette, 17. 12» ANNÉE l" MARS 1890 LA RAMIE »Wlt^ /. r La Ramie, dont on parle tant depuis quelque temps, appartient à la grande famille des Urticées qui possède des représentants si nombreux sur tout le globe. Le véritable domaine de cette famille est la zone intertro- picale ; l'Europe est la plus pauvre en Urticées, mais ce qu'elle perd sous le rapport de la variété et du nombre des espèces, elle le compense en partie par l,i multitude des individus, de sorte que les 'o ou 6 V^hta ou Pai if- taria qui pullu- lent autour de ^^ï^„^ nos habitations j "■"^- couvrent pres- que autant de terrain que les nombreuses es- pèces répandu! s dans les climats équatoriaiix L( - plantes du geiiM Urtica sont les Ortiesindigcnes, elles sont confi nées dans les lé- gions tempciLc s ou froides. Di - les temps les plus reculées les na turalistes sVn sont occupés tant à cause dclapio fusion a\ ec la quelle ceitaines espèces sont il pandues autour des lieux habites de notre conti- nent, qu'a cause de la singulière propriété des poils dont elles sont hérissées. Mais pourtant la plupart des voyageurs ont négligé les plantes de cette famille, et après la publication du Species plantarum de Linné, le nombre des espèces n'était que de 40; actuellement on y distingue 108 genres comprenant l,oOO espèces; le seul genre Fii:us en ayant à lui seul plus de 600. La Raraie, rangée jadis par Linné dans le genre Urlica, est appelée maintenant Boehmcria Jacq., du nom du bota- niste allemand Boehmer. Dans ce genre, on compte envi- ron 4o espèces répandues dans les régions chaudes des deux mondes; en Amérique, du Chili à IWmérique du Nord, en Asie jusqu'au Japon. Un grand nombre d'es- pèces peuvent fournir des libres textiles, mais celles utilisées et cultivées se réduisent à deux : B. nivea Hook et Arn. et B. tenacissima Gaud. Cette dernière espèce est maintenant regardée comme une variété de la première. B. nivea var. p. candimm Wedd. Les différences porlinl surtout sur la forme de la base des feuilles; elles sonl certainement très seroiidaires dans des plantes aussi LE NATURALISTE, Paris, 46, rue du Bac. M Fig. 1. pnlyraorplies que les Urticées, où la diagnose est sou- vent si difficile. L'espèce B. nivea ou Ortie de Chine est la Rnmie blanche car ses feuilles sont en dessous d'un blanc tomenteux; tandis que la B. candkam ou Ramie de Java est appelée aussi Bnmie verte à cause de la couleur de ses feuilles. Le nom de ramie, par lequel nous dési- gnons ces plantes en France, vient du nom sous lequel elles sont connues à Java et dans les îles de la Sonde. Les Boehmeria sont des ahrisseaux ou sous-arbrisseaux, a teuilles opposées finement dentées (fig. 1). C'est une plante sans dards, c'est-à-dire sans poils urticants, dont les tiges minces et droites s'élè- vent à 2 mètres environ quand le sol et les con- ditions climaté- riques leur sont favorables. Elle est vivace com- me la luzerne et produit de nou- veaux jets quand on la coupe, car un pied peut du- rer 20 ans au moins, en don- nant par an 5 à 6 coupes dans les pays chauds, 4 en Algérie, 2 en France. Elles doivent être fai- tes quand les tiges vont entrer dans la période de floraison, c'est-à-dire en juillet et à la fin de septembre en France. EUeréus- sit très bien dans un sol léger , profond, sablon- neux et frais. Elle se multiplie par bouture aussi facilement que le Saule. Ces plantes sont monoïques, mais les fleurs sont unisexuées, en glomérules quelquefois solitaires ou réunis en sphère (fig. 2). Les fleurs miles sont analo- gues à celles des Orties avec leur périanthe valvaire à quatre divisions plus ou moins profondes. Les quatre étamines sont superposées aux pétales et insérées sur un rudiment de gynécée en sphère (fig. 3). Dans le bou- ton, le filet est involute et enroulé autour de l'aiitlièro dont la face est appliquée dans la coinavilé dn >. |i,ili- correspondant. Lors dt^ répanouissenniil. il (lc\i''nl lirus,|uement rectiligne, en môme temps que les ln;;r> (1.- j'aiillière s'ouvrent pour lancer le pollen. !..-, Heurs femelles (fig. 4) ont un périanthe en sae eu ■ n Inlie rétréci vers son orifice supérieur et (léet)n|M- en ilen\ eu trois dents. I,"e\,iire est inclus dans ce sac, il ne iviifemie iiu'nii evule (Irnil, disposition peu fréquente (li^'. ;>;. Le sli;.- 'Y LE NATURALISTE mate filifornip uVst velu (|ue d'un cùlé et persiste à la maturité du fruit, ainsi que le calice. Le fruit qui est un achaine est ainsi enfermé dans une enveloppe protec- trice. La structure de la tige diffère peu de celle des autres Dicotylédones. Les fibres ligneuses sont remarquables par la finesse de leurs parois, par la régularité de leur forme prismatico-quadrangulaire, et par Fégalité de leur grosseur qui ne s'éloigne pas de — t^ de millimètre. Mais c'est dans l'organisation de leurs fibres corticales que les Boehmeria se distinguent de la majorité des autres Dicotylédones par des caractères frappants, ce qui en fait des plantes textiles. L'écorce est limitée extérieurement par un épidémie 18 % d'eau. Celte membrane contient des substances minérales qui forment les cendres après rincinératiou et qui sont dans la proportion de 1.7 % de la matière sèche. Mais si l'on fait abstraction de ces parties résiduelles, la substance solide est constituée par un hydrate de carbone offrant la même composition que l'amidon, mais fortement condensé, c'est-à-dire dont l'équivalent de carbone, d'hydrogène et d'oxygène est plus élevé. C'est la cellulose dont on connaît d'ailleurs plusieurs variétés sans qu'on ait pu préciser leur degré de con- densation par des réactions bien tranchées. Ces fibres se dissolvent dans la solution ammoniacale d'oxyde de cuivre, et se colorent en bleu ou en rouge cuivré par l'action de l'iode et de l'acide sulfurique. ,jr: W^ ^\J' 3. Fleur mile de Ramie. Fig. 4. — Ovaire e stigmate de Ramic. très résistant, adhérent solidement aux tissus soiis-ja- cents. C'est ce que les ingénieurs appellent le bruyi et ce qui ne peut être enlevé que difficilement par grattage, même après une macération prolongée. Plus à l'inté- rieur on trouve une couche de coUenchyme, puis des cellules parenchymateuses vertes et chargées de sphé- rules échinées d''oxalate de chaux. Enfin, touchant cette dernière, se trouve la couche fibreuse formée d'éléments 1res allongés terminés en pointe aux deux bouts, super- posés en files et intimement unis latéralement. Elle n'est plus séparée du bois que par le liber peu épais et par l'assise génératrice peu résistante. Ces fibres sont textiles ; elles font partie du stérêome de la plante, car bien que n'étant pas lignifiées, elles sont fortement épaissies jusqu'à oblitérer la cavité de la fibre également dans toute la longueur, tandis que dans le jute elles sont lignifiées et la cavité est oblitérée plus ou moins suivant la hauteur. Elles ont une grande souplesse jointe à une remar- quable solidité età une blancheur éclatante, qualih's qui en font un précieux textile. La membrane de ces fibres est formée de substance solide et d'une certaine quantité d'eau d'imbibition, en- viron 6.!i0 %, tandis que si on les conserve dans l'air hu- mide pendant vingt-quatre heures, elle peut prendre Cette cellulose est blanche et translucide, très réfrin- gente au microscope, car elle n'est pas imprégnée de lignine. Aussi ces fibres ne se cohui'ul illi'-. |ias en rouge après une immersion dans la fiulisinr auiinouiacale. En général, la qualité d'une fibre est d'aiilant plus grande que la fibre est moins lignifiée; celles de Ramie doivent donc être de qualité supérieure. On sait que dans le chanvre les fibres textiles sont isolées des autres parties de la tige par le rouissage, c'est-à-dire par la macération dans l'eau stagnante. Pen- dant ce temps, les membranes cellulains du parenchyme sont détruites par le Bacillus aiu\ Inliarln. ainsi que la cellulose qui unifies fibres entre cllis. Mai'- la libre elle- même, tout en n'étant pas attaquée, soufl're un peu pen- dant cette opération, en sorte que M. Frémy a préconisé un rouissage chimique par les carbonates alcalins sous pression, qui produit le même résultat sans avoir les mêmes inconvénients. Le premier mode de rouissage est tout à fait inappli- cable aux tiges de Ramie, car elles pourrissent rapide- ment, puisque la maturité n'est pas la même dans tous les points de la tige. Aucune fibre, si on ^n exemiiii; celle de V Asdepim tenacissima n'atteint la ténacité de la liluo de la Ramie. Ces fibres isolées par la macération soûl simples et ont LE NATURALISTE uiip longueur considérable ; ainsi dans le B. nivca, elles atteignent 22 centimètres, tan['■ pii'iluiK iiu'clh' liMv à l'homme. Sans parlrr (1rs lioi> ih' cni^li ucliun (!>■ l'Oiuie et du Mico- coulier, elle fouinit la Lupuline (du Houblon) qui contient une huile essentielle servant à aromatiser la bière; le haschich des populations arabes (extrait des feuilles de LE NATURALISTE chanvre); une écorce dont on fait du papier Uexible au Japon et en Chine (Mûrier à papier) ; certains fruits (Maclura aurantiaca) dont les Indiens de rAmérique se servent pour se teindre la figure ; des feuilles pour la nourriture des vers à soie (Mûrier blanc) ; des fruits ali- mentaires (différents figuiers, baies de mûiier, fruits de l'arbre àpain ou Jaquier) ; des graines comestibles (arbre à vache, chanvre) ; une huile grasse comestible (chanvre cultivé) ; un latex, qui, tantôt est un liquide blanchâtre que les habitants de la Colombie consomment à l'instar du lait de vache (arbre à vache ou Galactodendron utile), tantôt est un lait (Antiaris toxicaria) servant aux Java- nais à empoisonner leurs llèches, ou tantôt fournit le caoutchouc (Castilloaelastica en Amérique; divers Ficus en Australie, en Asie, en Afrique, entre autres les F. elasliva ou ijnmiiiiiT des appartemenls). A. Menkgaux. L'HISTOIRE NATURELLE M ESPAGNE Les sciences naturelles ne sont pas aussi cultivées en Espagne que dans les autres régions de l'Europe, mais elles commencent à acquérir dans ce pays un développement qui fait prévoir des progrès très prochains. Nous ferons ci-après une courte histoire du mouvement en Espagne de tout ce qui con- cerne l'histoire naturelle. L'Espagne a été, dans le siècle passé, un des pays qui ont le plus cultivé les sciences naturelles et tout particulièrement la botanique, à l'âge des fameux Lavanilles, Mutis, Lagasca, Gomez Ortega et plusieurs autres. A cette époque on proposa à Linné d'aller enseigner la botanique à Madrid, mais ne pouvant accepter alors cette proposition, il désigna son cher élève et compatriote LinlIliiiL', .pil . ..nliibii:. :'i la fondation du premier jardin botaninur .1. MimIh,!, Ce mouvement scientifique continua encir .m .,,„,,,, i,,.iMri,i .hi siècle soutenu par Gomez Ortega, I':ii,iii, I'jv.mi lli'iiicnle. Malheureusement il resta stationnairc de sorte qu'il n'y a on Espagne que trois jardins botaniques. Ces jardins sont ceux de Madrid, de Valence et un jardin de fondation particulière à l'Orotava (Ténéritî'e) qui reçoit une très faible subvention. La vie de ces étaldisscinents se réduit à donner un catalogue annuel de L'enseignement des sciences naturelles se donne spécialement à Madrid : sans compter les cours de minéralogie et de géologie, professés à l'école des Mines et ceux de botanique à l'école des ingénieurs forestiers de l'Escurial, il y aune faculté des avec une section des Sciences Naturelles. Dans cette on donne les cours suivants : Minéralogie, Géologie, Paléon- tologie, Organographie et Physique végétales, Phytographie, Cœlentérés, Mollusques, Arthropodes, Vertébrés, Anatomic comparée, etc. Chacune de ces chaires possède un professeur spécial. En province, il y a un professeur d'Histoire Naturelle dans les Universtés de Barcelone, Valence, Séville, Grenade, Saragossô, Valladolid et Santiago. Ces cuirs snnt, suivis |,:ii- les élèves des facultés des sciences de nn'.l. , inr, ,1 .1.- |,li,ii . macie, mais ces derniers suivent encon- il. ^ mhk ^ mui^ ,1, botanique et minéralogie médicales dans lis irulcs lU- M.hIimI, Barcelone, Grenade et Santiago. Toutes ces universités, écoles spéciales et lycées (instituto) possèdent des coller paileion s seu ement mt let irticuher 1 L C mis jndel pai 1 1 os dans c 11 Ctl 1 1 oches Ces coll clions ofliei ( les tra\ lux de cette que I 1 1 1 des in M COU] 1 Nou-, 1 1 n seule 1 ns pour renseignement ^Iqi, ce ainsi que it a regiettei 1 corps celui 1 1 1 1 (s I 1 M 1 e 1 histoiie naturelle commence avec tint d ai leur pai Chailos III, qui d^ ait l'intention de créer l'établissement le plus important du monde ,lrs Clans son genre. Il |Hi>Miic ,],• , logiques espagnole^ .1 niiiuir.iiiii's il.- 1,1 [ilus ._'i:ni.!c iiii]i.iii:ince enfermées, les aulrrs nuil iiisi;il|,'M;s ri cLissiliècs au cmiiuien- cement du siècle on ne peut pas étudier. Le respect de la tradition empêche de toucher aux anciennes collections, et mémo de corriger les erreurs, comme celles qu'on a commises dans le montage de son fam(Mi\ .l/.;/.,'',/ .'',«, c, |m h! m; Ir-. . 'Irlu-rs professeurs Bolivar, Marin * i 1 1, , .ih.ns espagnoles d'après les «In ,1 , ,1,1 à lutter avec bon nombre ilc n il. ;i,i Mali. nr.n-. m. m il ,\ 1. un défaut d'adminisiraii |iii .1111" .h.' . ..iiiiil.'irmi-iii la li'tni-uie du Musée: SOnbudi;.'! r^l clrjl.ili,'. avr.. relui (lu janiiu hulalliquC et ce dernier le d/'iiru^r luisipir i.uii rnil'U- dans la culliirc des fleurs et dans la l'aluir iHmu .|..s li,.u(iuets pour les dames de la cour, iilui.'ii ijnr dm^ r.uirrinii des écoles pratiques et des herbiers l.uii à lail n.'LdiL"'^. L'état vi. lit d"ar lirin- I,- Mnsi-c anthropologique, fondé et bâti par le D' Velasco à côté du jardin botanique, dans le but de développer l'étude de l'homme jusqu'ici trop négligé en Espagne; mais probablement il ne fera pas de grands progrès, puisqu'il tombera aussi sous la direction du Musée d'histoire naturelle. On vient d'établir une station zoologique à Santandor sous la direction d'un savant professeur, le D'' Linarcs, qui a déjà obtenu du gouvernement quelques bourses de naturalistes et officiers de l'armée pour étudier à Naples les progrès de la nouvelle branche de la zoologie marine. faibles ressources, les collmi.uis i.-.ji.uial.'s d.' rriiiv.Tsilr do Séville sous la direction du |u ..l.-^-.ur Cal.i. i.ui -.un 1rs seules de l'Espagne qui possrdiuii iiu \.uiialilr hiIiu.i l.nal .-i ijui is di: IKU d'après les spécialisti importance à ces colle Nous mentionncron actuel dr riiisi..iic u, plus iiniHuiani.- .|ui ligne doivriil liL'iirn' i d'Europe, ce qui donne une grande enfin pour finir cette esquisse de l'état urelle en Espagne, les jiuliliiali.uis les |i|iaraissent dans ce |ia\s Kn |.i. uiièrc ■s travaux de la cuuuuis-i.ui .l.- la rtm-e forestière, sous la ilireclion du modeste et savant M. Laguna; ces travaux sont publiés par le Ministère avec un luxe et une richesse de détails qui dépassent tout ce qu'on a fait jusqu'ici en Europe sur ce sujet. Nous avons pafl.' des Ifavaiix de la CMunuissiciu de la carte quelques travaux d.- Llups a autre el elle a Lui. le 1111 prix annuel sur une questi.ui .riii^i.ui-e naïucdl... mais la imMiealion la plus importante- d'Espa^jaie .si eell.. des annale-, |uilili.a. avec grand luxe par la Socii'-t.. es|iau'u.ile iriii-i..ii .■ u.iinvlle, le volume XVIII est sous pivsse, plus de 211II travaux ..lieinaux sur les produits naturels de l'Espagne el de ses possessions ont été publiés par des naturalistes renommés, tels que Macphesson, Vitanova, Quivoga, Caldcron, Ferez Lara., Lazaro, Cuni, Bolivar, Ferez Arcas, Gundlach, Kobelt, Simon, Fair- maire de •s, li n d'autres, vaux et le grand noui irites dans les Annales lilicntion. Cette sociét I lueinbres et a deux vill.-, donne le meilleur témoignage que l'.tu.le d.s s. unces un lies commence à prendre un nouvel 1 lau eu Espagne, utant plus important qu'il est dii à l'enthousiasme des ateurs et non à la protection des éléments officiels. Un abonné de Séville (Espagne). INFLUENCE DES MICROBES SUR L'ORGANISME HUMAIN Sur la décompositio duite par l'absorliou. ment pas appuyer \i: phénomènes qui piuv LE NATURALISTE pril iiiiiinil, (|uel désordre peut produire une ei'llnli' vilali', nui afiirait comme ferment dans les li<|ui(les de réeoiiomie, qu'elle rendrait impropres à la vie, ou, si attaquant l'un des différents organes elle lui soustrait pour se nourrir un ou plusieurs de ses éléments cons- titutifs, les déchets ou parties non absorbées, au lieu de rester un produit inerte que la nature tend à éliminer, ne devienrieul nu violent toxique qui entraîna la mort avant (jur >nii ilimiuation ne se produi--''. C'est à 1111 plii'iiniuèue de cette natuiv, que \i- rap- porte dans 11- clioléra l'action des microln-s ipii, mal;;n- les découvertes peu concluantes du D' Koch, me sem- ble encore avoir échappé aux recherches. Il est de par le monde deux catégories de gens qui passent leur temps, les uns à rechercher un inconnu dont la découverte leur ouvrira les portes de la posté- rité, les autres à la recherche de quelque chose qui leur permettra de tuer le temps. Parmi ces derniers, je me rappelle avoir vu dans une des rues de Paris, un quidam s'arrêter, lever le nez en l'air et regarder attentivement sur le faite de la maison voisine; immédiatement un, deux, trois, puis quatre et ainsi de suite lèvent la tête, un groupe se forme, et une heure après, pendant que notre facé- tieux désœuvré fumait tranquillement son cigare dans un café des environs, on pouvait encore voir dans la rue un attroupement la face en l'air, dont chaque individu, après avoir vainement cherché, se retirait pour faire place à d'autres. Le . monde savant nous présente assez souvent des exemples de ce iii'inr. Oufl(|u'uii s'écrie-t-il : Eurêka! voilà de tous i-Tiii'^ iiii(in-rii|M's , ii-lescopcs, cornues, creusets et tout r.iiM'inl ^.i.niiiiquf en mouvement; on va, on vieni, peudaiil dr-. m.iis, des années et presque toujours, conuiir !'■ rli,i-seur qui a suivi une mauvaise piste, on renln- liMilnuille au foyer. Si la nature ingrate m'avait accordé le sérieux d'un savant, j'aurais tracé ma roule et poursuivi mes recherches sans me préoccuper de celles de mon voisin, bien per- suadé que celui qui veut atteindre un but a tout intérêt à faire prendre une fausse pisle à celui qui s'engage dans la même arène. L'étude des microbes a conduit à tant de déceptions et d'exagérations, que le lecteur voudra bien me pardon- ner cette petite digression. Le microbe est-il la cause déterminante di' la maladii' ou son développement dans l'économie n'est-il qu'une conséquence de lamaladie? Je ne m'étendrai pas sur les nombreuses discussions qui se sont élevées à ce sujet et qui ont laissé en présence les deux camps sans avoir pu arriver à s'entendre. Sur ces questions je suis tout sui[uis dr lur Iniuvi'i- contre mon habitude dans les deux camps adverses, i-ar dans un très grand nombre d'affections, tel (jue la rage, le chaibon,la phtisie, hi diphtérie, la blennorrhagie, etc. no pas attribuer leur cause à la présence d'un microbe spécial pour chacune d'elles me semble nier l'évidence, et ce n'est que de parti pris et sans contrôle, que l'on peut contester les observations et les expériences aussi nombreuses que concluantes qui ont été faites à ce sujet. Pour la seconde question, une maladie peut-elle favo- riser le développement des microbes, qui au lieu d'en être la cause n'en serait que la conséquence. Je ne pour- rais être aussi affirmatif, ne pouvant appuyer mon opi- nion que sur mes observations cliniques. Dans le courant de cetic élude, j'ai ditquo dans des cas di' croup il se produisait une véritable septicémie. Voici, indépendamment de l'étal général et de l'engorgement des pauglions du cou, ce que j'ai pu constater sur les malades que j'ai observés. Les fausses membranes, à contour moins bien limité, étaient moins consistantes, de couleur blafarde et comme boueuses à la surface ; il y avait certainement là uun ibr. imposition des membranes produite par une auliv ,-.p,.,r de microbe qui avait trouvé en elles un milini la\.irable à son développe- ment. C'est à cette nouvelh' espèce qu'il faut attribuer, ,je crois, les cas d'intoxication dans la diphtérie. Il est évident que dans ces cas, sans l'affection diphté- rique qui les précède, le microbe septique n'aurait pu s'introduire dans l'économie, n'ayant pas trouvé sans les fausses membranes un terrain favorable à son dévelop- jiement. Dans d'autres affections, t(dles que la fièvre puerpérale et II' diabète, est-ce que l'él-îit puerpéral ne précède pas le développement des microbes qui détermine les diffé- rentes septicémies que l'on observe à la suite des accou- chements. Les phlegmons et les érysipèles phlegmbneux si fréquents et si dangereux qui se développent chez les diabétiques à la suite de la plus légère des lésions, ne doivent-ils pas leur fréquence et leur gravité à l'état général de la personne atteinte : et ne doit-on pas admettre que les microbes de ces inflammations trouvent chez le diabéliiiuo un élément des plus favorables pour le développement, et que la mort arrive avec une telle ra- pidité, qu'elle surprend aussi souvent le médecin que le malade; mais si l'un peut revenir de sa surprise, il n'en est malheureusement pas ainsi de l'autre. On pourra développer toutes les Ihéoines possibles pour démontrer que l'état diabétique a été sans influence dans le développement des microbes de l'érysipèle et autres phlegmons, etc.; comme saint Thomas, je resterai incrédule. En résumé je dirai que les microbes agissent géné- ralement sur l'organisme de deux façons distinctes, les uns par destruction, les autres par intoxication, que dans certains cas ils sont la cause directe de la maladie, et que dans d'autres ils ne sont que la con- séquence d'une maladie sans laquelle il ne pourraient se développer; enfin, qu'il m'est impossible de suivre ilans leur vélocité ceux qui attribuent aux microbes la cause de toutes les maladies, étant persuadé que les iniluences atmosphériques et la privation de nourriture ou de certains des éléments qui rentrent dans la conipo- sitiou du corps humain, peuvent déterminer dans l'or- ;;anisme des perturbations aussi grandes que celles pro- duites parle développement d'un microbe. Aussi par trop de faits accumulés, comme l'avaianche détachée de la monlagne s'anéantit au fond du préci- pice après avoir fait lant de bruit sur son passage, est- il à craindre que la microbiologie sur laquelle tombent chaque jour des matériaux sans consistance, ne soit D' JoUSSEALME. i^e; GiA^j^ii: Un jour du mois de décembre, vers deux heures de l'après-midi, je chassais dans un bois, lorsque mes regards furent attirés vers la terre, à quelques pas, dans LE NATURALISTE le taillis, par un objet d'une éblouissante blancheur. 11 faisait un beau soleil ; le thermomètre marquait un peu plus d'un degré au-dessus de zéro, mais un brouillard assez épais avait couvert le ciel pendant toute la matinée, le thermomètre étant alors à environ deux degrés au- dessous de zéro. L'objet qui m'avait frappé était à peine de la dimen- sion de la main : il avait l'aspect soyeux, on aurait dit une peau d'hermine ou un morceau de peau de cygne. Je le ramassai avec précaution et je m'aperçus alors que c'était une petite brandie morte et en partie pourrie, Branche de Boul givre (décembre 1889). très imprégnée d'humidité, autour de laquelle s'était formé un givre d'apparence fibreuse, dont les aiguilles, réunies comme de longs poils, avaient de 25 à 30 milli- mètres de long. Cela ressemblait beaucoup à une de ces houppettes au moyen desquelles les coiffeurs répandent la pondre de riz. Mais le tout était si délicat et si tendre que mon haleine suffisait à faire fondre les parties qui en étaient effleurées. Je me hâtai d'en faire un petit cro- quis, et je cheminais ensuite, tenant à la main ma petite branche garnie de son givre, quand je rencontrai des bûcherons qui me dirent que le matin, ils avaient vu dans une autre partie du bois le même phénomène, mais sur une plus vaste échelle, sur deux ou trois branches également à terre, et qu'ils avaient été très surpris de voir cette sorle de poil fondre au contact de leur haleine et de leurs mains. E. PissuT. DIAGNOSES DE LEPIDOPTERES NOUVEAUX Uleliuodes Bobaria n. fauve orangé, envahi en gr; violet i);ile, savoir: aux ;■ l'iipcx, enfin le l.nii,' du Im.iv aux inféri.'uivs .,i,. imiir I anal. LVxl ,-:.1k,mI,,ii- Jrs s ligne fcrriiL'inrnM'. viii\ ii- d tenues cl l"ii |"'ii iiiiinjui' borde inh'iniiirMii.-ii l.i m. es. Dessus des ailes les taches d'un gris long de la côte, à lui;; en outre il im ilouMi- Dessous i.invr |,,,l,. uni ;ivrr iii.r .1, Mil, le ligne arrondie et sinueuse n nu |h.iiiI i-rlIuLiur >ui- cii,ii|iir ailç. Una'dcsriiv,ro,.s.lcl,Mj;i. A coté de Helinodes Delri^ui:! llm-, Srli, ipic j'u .nissi i-ccu de Loja. Le dessus des deux ''-|H','r^ -!■ iv^scnililc iiour l.i cul.i- ration mais les dessins en smil ùn-i .lilfrirui^, (|u:iui ;iu-(lrssous des ailes ils n'ont aucune analogie mur > n\. Hyperetis Pullsiria n.- sp. 2;i niiilnuru f> Supérieures, grises, traversées dans leur premién/ mon le- ]i,ii- une large bande noire fortement anguleuse exiciicuceuicut. Daus le creux formé par l'angle et à sa partie supérieure se voit le point cel- lulaire noir. Milieu du bord terminal marqué d'une ombre noire. Ailes inférieures grises mais de teinte plus pâle, traversées dans leur milieu par une fine ligne sinuée, suivie d'une ombre submarginalc noirâtre. Dessous des ailes gris, strié de brun plus pai'ticulièrement aux inférieures, et possédant un petit point cellulaire à chaque aile. Aux supérieures une partie de la bande noire du dessus se voit par transparence. Une Ç de San Francisco près Loja. P. DOGNIN. SUR LES MOYENS DE DÉFENSE DES ARTHROPODES {Suite et fin.) Quelques Insectes échappent à leurs ennemis en s'iden- tifiant tellement par leur teinte aux plantes sur lesquelles ils vivent, qu'il faut une grande attention pour les en distinguer. La chenille du Pieris rapse, qui vit sur les Crucifères des potagers, le Chou-fleur, le Chou, est d'un vert clair tout à fait identique à celui des feuilles dont elle se nourrit et il faut souvent y regarder de très près pour l'apercevoir. J'ai fait à cet égard une remarque assez curieuse : une chenille très voisine, celle du Pierh bi-asdcse, qui vit sur le Chou, peut être vue d'assez loin, grâce aux taches noires qui tranchent vivement sur le fond jaune et vert de l'animal; dans un jardin des environs de Paris, j'ai trouvé une très grande quantité de ces dernières attaquées par les Ichneumons, tandis que les premières étaient en grande partie indemnes. Ces deux chenilles sont trop semblables pour que l'ichneu- mon préfère l'une ou l'autre espèce; ne faudra;it-il pas attribuer cette immunité relative au fait que celui-ci ne peut trouver que très difficilement les chenilles dw Picri.s rapx, leur teinte se confondant parfaitement avec la plante nourricière? Ce phénomène i'isochromie, qu'il ne faut pas confondre avec le mimMsme, se présente chez beaucoup d'insocte« : la SautoroHe verte (Lociisia viridUsima) a exactemeat la même teinte vert tendre que les prés où elle habiter- les- Criquets et les OEdipodes des prairies sèches ou âe* LE NATURALISTE S de façon routes sont le plus suu passer inaper- çus. Enfin nonilui d'Insectes adup tent pour se i\r fendre le nujyei le plus cûuipli que qu'on pui>-. imaginer, en un mant par Im forme, leur 1011 leur, les ol.jr|. au milieu de- quels ils vivfiil ou les aninuiin plus redoutaliie; qu'eux mêmes L'exemple de la Phyllie feuille- l'i^'. 1. — ba. lu sèche, véritable- ment identique aux feuilles sèches par sa teinte, les ner- vures de ses ailes et de ses pattes antérieures, est l'un des plus parfaits (la femelle seulement, car le mâle est moins feuille sèche, si je puis dire). Les Bacilles (fig.4) et les Phasmes (Orthoptères) sont allongés, l'igides et \'.',sp; tre ,[W c est dans un but La,ui„sJCu..u,. défensif. Les Crustacés, confiants dans leur carapace, n'ont pas recours si sou- vent à tous ces subterfuges; pourtant ils présentent en grand nombre le phénomène de l'isochromie en s'harmo- nisant plus ou moins avec le fond sur lequel ils vivenl (Porcetlanus, Palœi ratuti). Laiiidrus Fig. 0. — ChoniUp d'arpenteuse, l'Ennomos illustre (Eiinomos Ulustraria), a, 6, chenille; e, chrysalide. noirâtres comme de petites branches de bois; les Chenilles arpenteuses des Phalénides (fig. S, 6), au repos sont tixées aux rameaux de divers végétaux par leurs pattes postérieures et restent rigides et allongées; si l'on joint à cela leur couleur et leur forme, on ne s'étonnera pas que le jardinier les coupe consciencieusement, croyant avoir affaire à des brindilles de bois mort; liim d'autres ennemis que les jardfniers y sont pris, Irè- probablement. Les Volucelles, Diptères 'dr|iiiui vus (!<■ Ions moyrus défensifs, miment les Bourdons, 1rs Cuè|ies, doul fai- guillon est si redoutable ; pour ma part, j'ai souvent hésité à capturer des Volucelles, tant la ressemblance est parfaite; l'jlsiiws crabroniformis, un Diptère aussi, imite à Fig. fi. — t'henilli' d'arpenteuse, l'Urapteryx de bui-eau [Urapteryx aamhucata] I, chenille, 2, chrysalide. contrarius, qui vit dans le sable (Méditerranée) est en- tièrement recouvert de petits tubercules, blancs ou jau- nes, qui le rendent parfaitement semblable aux grains quartzeux; il est difficile à voir sur un pareil fond pour l'observateur non prévenu. Mais si la cuirasse est pleine d'avantages), elle n'est pas >aiis inconvénients; quand un ennemi a saisi une patte d'Ailhropode, celui-ci est bien pris; l'appendice, à cause de sa rigidité même, ne peut glisser comme un tentacule de Poulpe; aussi l'Arthropode a-t-il un nioile de défense supplémentaire, qui est l'autotomie (Krcdericq). Saisisse/, brusquement un Crabe bien vivant par une patte; elle se brisera à la base et vous restera dans les mains; saisissez- en une seconde, elle se brisera de même, et ainsi de LE NATURALISTE suite : la rupture de la patte se fait au deuxième article à la soudure du basipodite et de l'iscliiopodite, et est d'origine réflexe, c'est-à-dire que la patte se casse d'elle- mriiie dès que le nerf est suffisamment irrité par la com- pression, et encore bien plus, lorsqu'il est mis à nu. A la ]irocliaine mue, si le Crabe n'est pas trop endommagé, il reparaîtra avec ses pattes au complet. Bien des Arthro- podes brisent d'eux-mêmes leurs membres pour échapper àleurs ennemis (Tipules, Criquets, Araignées). Lorsqu'on prend un Criquet par sa grande patte sauteuse, celle-ci se brise immanquablement à la base, et l'animal s'é- loigne en vous laissant ce trophée dans les mains. Enfin un dernier procédé défensif pour finir : il est évident que les Arthropodes, s'ils sont bien organisés pour la lutte, ont beaucoup à craindre les blessures : en effet, si on attaque un Mollusque, un Ver, il se con- tracte, la plaie que l'on a faite se referme'par rapproclie- mciil ilrs lèvifs, et il n'y a pas la moindre hémorrliagic; clh'z ini Arlliinpode, au contraire, les tissus soni cil- caiiis iiii cliilinoux, et les plaies doivent latalcmrut roiri- liéantes; la moindre blessure amènerait donc une Ininorrliagie mortelle. Aussi le sang renferme-t-il un héiiKislatique naturel, la. fibrme, préalablement dissoute, qui se coagule dès iiu'elle arrive au contact du monde extérieur, et ferme loutes les blessures quelque éten- dues (|u'elles soieni, comme le ferait un bouchon de collodion. lirisez lapatte d'une Écreviïse, il coulera quel- ques gouttes de sang, puis l'hémorrhagie s'arrêterapresque immédiatement par suite de la coagulation de la fibrine. Paiiui les Invertébrés, on ne trouve |a fibrine que chez les Arthropodes, et surtout chez ceux dont les téguments sont les plus durs. Crustacés, Limule, Scorpions, Araignées, Myriapodes et quelques Insectes. Tous ceux qui n'ont aucun des moyens défensifs que je viens d'énumérer échappent à la destruction par leur féciinditc considiTalde, ou par leur petite taille et leur habitat. 11 y a certainement des espèces en voie de dis- parition, celles qui ne peuvent arriver à soutenir le strwjgle for life. L. CuÉiNOT. SUR QUELQUES SYIfTHÈSES MIIÉRALOGIQUES {Suite rt fin.) Hercytiite. — Je me suisproposé de produire le spinelle de fer et j'ai tout d'abord opéré sur un mélange de col- cotliar et de chlorure d'aluminium. La facile production du corindon me faisait espérer aussi la cristallisation de Toligiste. Mais mon attente fut complètement trompée. Sous l'influence réductrice du graphite dans lequel avait lieu l'expérience, le fer se réduisit à l'état d'une couche métallique malléable. Le culot était sensiblement réduit à de la cryolithe dépourvue de fer. Des sels de fer furent alors substitués au colcothar et après plusieurs tentatives, le phosphate ferreux donna, mais avec de faibles dimensions, des octaèdres verdàtres avec, inclusions centrales rougeàtres qu'il parait tout à l'ail léi;iliiue de considérer comme étant le composé cherche. Aluminate de mnmjaniHi'. — J'ai soumis à une tempéra- rature très élevé(^ un mélange de hioxyde de magnanèse et de cryolithe. Le culot très compact était éminemment cristallin. La cryolithe ayant été en excès, elle abonde dans la masse sans altération. Mais avec elle se mon- trent plusieurs substances intéressantes qui ont pu cris- talliser, soit dans la pâte, soit en géodes dans des cavités tuUeuses provoquées sans doute par un dégagement d'oxygène. C'est donc à l'intlnei ne tXi'rv gaz qu'il faut attri- buer la production de grandi-^ I, Ile> de corindon sur- toutreconnaissablesenlumièic|i(i|,irisi'e par l'examen des coupes minces. Vers le milieu du culni, uni' ^.'lode con- tient des cristaux relativement grande d'un lilnnd assez foncé, et l'analyse y montre rexistence simultanée du manganèse et de l'alumine. Us ne sont cependant pas constitués par l'aluminate décrit par Ebelmen et qui est cubique, car il agit très énergiquement sur la lumière polarisée. Enfin, dans l'intérieur du magma se mon- trent des cristaux tout à fait opaques, presque noirs et de forme octaédrique. Leur |Hin>>ièic n"e>l ji.is tiiut à fait noire mais brunâtre, el le-, e-,s,ii^ :iii\i|uels l'ai pu les. soumettre me portent à les emiMiliTei ( iHiime constitués par de la baunine (Mn- (i') dniil |,i ie| lue- tion artificielle n'a pas, je ei..is, ele nlilemie ius(|iriei. L'oxyde vert de chrome cn^lalllse en .niaèdres s'olilienl très aisément et en abondance en calcinant un mélange de carbonate de manganèse et de magnésie dans une brasque de cryolithe, mais il ne se fait pas ainsi d'alumi- natede manganèse. Chromocrc et chruinilc [fri- chroiiu'). — La reproduction artificielle du fer chromé est un problème qui a déjà occupé plusieurs expérimentateurs, et l'on peut voir le résumé de leurs travaux soit dans le volume de MM. Fouqué et Lévy sur la synthèse des mindraux et des roches {p. 249) soit dans le mémoire si complet que M. Moissan a récemment consacré au chrome et à ses composés dans l'Encyclopédie chimique de nnin illustre maître, M. Frémy (p. 2u4). Après Vauquelin i|in avait obtenu le fer chromé à l'état amorphe en ..ilenianl un mélange récemment précipili'' île sesquiexyde de elirome el de proloxyde de fer,Ebeliiien ;i vu . ri>lallisei le nnné- lal qui nous occupe par l'évaiimalidn il'une solution dans l'acide borique fondu de ses éléments constituants. Plus récemment Gerber a refait la même synthèse en chauf- fant au rouge un mélange de bichromate de potasse et de protochlorure de fer. De mon côté j'ai été amené à traiter la même question comme suite aux recherches ijui viennent d'être résumées sur la reproduction artifi- cielle du rubis spinelle et de plusieurs autres aluminates do la nature. Un creuset brasqué de cryolithe étant lerapli d'un mélange de sesquioxyde de chrome et de protochlorure de fer, on le maintient plusieurs heures à la température d'un bon feu de coke. Le produit extrê- mement dur est presque entièrement cristallin ; il est noirâtre ou verdàtre suivant les points. Dans sa masse principale, il est formé de paillettes extrêmement bril- lantes, verdàtres et à surface fréquemment irisée. Les lamelles acquièrent une plus grande dimension dans certaines géodes où on les trouve parfaitement transpa- rentes ; elles consistent en sesquioxyde de chrome cris- tallisé et sontbien connues depuis longtemps. Avec ces paillettes sont de petits grains noirs brillants très durs et qui, d'après plusieurs [essais, euMM^ieiii en fer chromé. Il est très remarquable du reste (|ue i e idiu posé ne [ii-enne naissance (s'il s'agit réell ni de hm iiu'i'u pioportion relativement si faible. Eiilin mi licuve dans maints endroits des aiguilles à l'écLil niiMallique LE NATURALISTE dfs [lias singulières et qui consistent exclusivement en un oxyde de chrome. J'ai reproduit ce dernier composé en quantité indéfinie en supprimant le chlorure de fer dans l'expérience pré- cédente, c'est-à-dire en chauffant tout simplement le sesquioxyde de chrome amorphe dans une brasque de cryolithe. Après le refroidissement on trouve le creuset rempli des aiguilles en question, et on peut les examiner au microscope et chimiquement : elles sont parfaitement insolubles dans l'acide azotique et même dans l'eau régale à l'ébuUition. On voit en somme que ce procédé ne peut donner qu'une très petite quantité de fer chromé en mélange avec un énorme excès de chromocre cristallisé. Mais le résultat a été tout autre par une modification conve- nable de mode opératoire, et actuellement, le succès de la tentative est complet. Le procédé que j'ai à faire connaître consiste à com- biner le sesquioxyde de chrome, obtenu par la réduc- tion du bichromate de potasse, avec le protoxydc de fer tiré du carbonate de fer: il faut, par conséquent, pour que le mélange de ces deux sels réagisse dans le sens voulu, ajouter un élément réducteur dont le meilleur est évi- demment la limaille de fer. Ceci posé, et tout le prin- cipe de la méthode étant dans ce qui précède, on chauffe, dans un creuset de terre et très fortement dans un bon feu de coke entretenu plusieurs heures, un mé- lange intime composé de : Bichromate de potasse 147.71) Carbonate de fer .';8 . >. Limaille de fer j6. » La réaction suivante s'établit : K0,2 CrO» + FeO,CO-'-i- 2 Fe =FeO,Cr203+ KO C0-'+ Fe'O' et l'on retire du creuset une masse noire qui donne par l'eau chaude une lessive très alcaline et où les acides très concentrés dissolvent du protoxyde de fer en laissant un résidu noir et non magnétique. Toutefois celte masse est sensiblement amorphe, mais pour obtenir à l'état cristallisé les produits de l'ex- périence, il suffit, conformément au fait sur lequel M. Frémy a récemment insisté, de brasquer le creuset avec une très petite quantité de cryolithe finement pulvérisée et de recouvrir le mélange d'une mince couche de la même substance. Alors le sel entièrement cristallin montre des zones bien distinctes dont la plus visible est remplie de grandes lamelles brillantes d'oli- giste spéculaire ; ailleurs, la masse finement grenue et d'un gris d'acier se montre sous la loupe entière- ment composée de petits octaèdres réguliers passant parfois au cubo-octaèdreetmême au cube et où l'analyse retrouve tous les éléments du fer chromé. J'ai dès main- tenant préparé de grandes quantités de ce composé : quand on chauffe très fort, une partie devient compacte et les autres forment des géodes dans les cavités et des druses à l'extérieur. Les prévisions de la théorie sont donc pleinement confirmées : il y a cependant à men- tionner comme non prévue la production d'une quantité d'ailleurs extrêmement faible d'un chromate ihmUc., d, ces nageoires se développent d'abord dans i\r< |uo|i"Tihiiix extraordinaires, pour diminuer ensuite graduellrnirui, iii.'iai' après que le jeune poisson aura quitté l'abri maternel. La por- tion épineuse de ces mêmes nageoires, en revanche, se déve- loppe et n'atteint sa hauteur définitive que tardivement. La caudale commence par une expansion eollnlo-nn-mbrinic^nsi^ du pédoncule; d'abord de forme l:iMri..lf'c' , rllr ^',ni mulii |hii fi peu, perd sa convexité poui- d^Miui' .(iii.:i\.', |iui^ iMiiirlnic. L'apparition des pectorales el ilos Moili;ilrs a heu taîdivrimnl aussi. Le corps se recouvre d'écaillés et les mâchoires acquièrent leurs dents durant le séjour dans le corps maternel, de façon qu'en le quittant, les jeunes poissons so trouvent en possession de tous les organes nécessaires à la vie libre et indépendante. D' Ch. GiR.VRD (de Washington). DESCRIPTION D'UN NOUVEAU MARTIN PÊCHEUR DES ILES PHILIPPINES Dms les LcU L lions envoyées des Philippines par M Alfred Marche en 1885, j'ai trouvé trois Martins- Pecheurs tuLS sui 1 ilc Bongao, dans l'archipel de Tawi- 1 iw 1 [HP ] i\ us proMsoirement attribués à l'espèce lut I lif,iii ] Ti mon ami R. B. Sharpe sous le nom \Hil j n Vi in h lli {Tuins. Linn. Soc. Lond., 1876, 2" sé- né Zool t I p 318 n° 2d et pi. XLVii), mais que je me 1 tide ipres un extmen plus attentif, ;i rapporter à une espace nouvelle . Halcyon Alfredi. En effet, si les Marlins-Pècheurs de l'île Bongao, tous mâles et parfai- tement adultes, ont les parties supérieures du corps colorées exactement de la même façon que chez la femelle de l'île Basilan, qui a servi de type à la des- cription de M. Sharpe, ils n'offrent pas sur les parties inférieures du corps la couleur fauve-chamois qui est indiquée dans la description de VHalcyon Winchelli et qui, sur la planche, représentant cet oiseau, vient se fondre latéralement avec le demicollier roux-marron de la région postérieure du cou. Chez YHakyon Alfredi, le menton, la gorge, la poitrine et l'abdomen sont d'un blanc pur; les couvertures inférieures des ailes, au lieu d'être fauves, sont d'un blanc à peine lavé de jaunâtre et légèrement maculé de bleu foncé et le bord interne des rémiges est à peine nuancé de fauve. En outre, chez VHalcyon Alfredi, les dimensions ne sont pas tout à. fait les mêmes que chez VHalcyon Winchelli, et le bec, notamment, est sensiblement plus court. Somme toute, je crois que nous nous trouvons ici en présence de deux formes dérivées d'un même type primitif et dont les dif- férences sont dues à leur localisalion d.iiis dos iles dif- férentes d'une même région. Ces Iniiucs, i:iccs ou es- pèces, ofl'rent l'une par rapport à l'autre des différences de même valeur que celles que l'on constate entre VHal- cyon dryas et VHalcyon maUmbica ou cinerelfrons, entre VH. senegalensis et VH. cyanoleuca, entre VH. setnicwriilea et VH. erylhrogaslra. Comme l'archipel de Tawi-Tawi est séparé de l'île Basilon par le groupe des îles Soulou, il serait très intéressant de savoir s'il existe dans ce groupe intermédiaire une forme établissant la connexion entre VHalcyon Winchelli et VHalcyon Alfredi. Malheureu- sement, nous ne possédons encore que très peu de docu- ments sur la faune des îles Soulou : dans le catalogue des oiseaux récoltés dans ce polit archipel par M. Burbridge (11. B. Sharpe, A ronlrilndion to Ihr Avifaunaof llic Soolou LK NATURALISTE hla I P 0 i Z l S auc n M t n Pe h u M. 1 D Montano et qup 1 Hal /on Ho D fie B 0 nt mé no e n giq d Lo de Ma t n P 18 J 1 n IJ i 1 oll t on fo née p \I e je d re ont te ôte I d n 1 o e ux p M SI aq Id 1 fT r t 1 P 0 i «9 d 1 S t cl m 1 V au u I ppro h t 1 1 if / (/CI TV 7) / H onde IH l jo -ilf l \ e t pa 1 nt la nie 1 M n I 1 t lie o t que e t> p 1 Hal para t p 11 la d 1 qu e p olon^ enl Min lan o t 1 t o dest le Bor eo et qu e t o titu I 1 1 Ba lan le 'loulou 1 o pe d T j o 1 1 l'ar 1 p 1 1 Taw Taw L t d \Hnl / n Alf ed pe t et e u e le 1 I Hal yon Alf d p Hal jo ^ I II II sed o p 1 t 1 lo 1 t t Louo tôt 0" 0 Ion 1 10 I 0 rost ( 1 )0"0*3 tar 0>»01( PI up d G p 1 1 I t f le son n t d 1 t t et u 1 1 \ j 1 no n somb e 1 i p nt bl u 1 o t en r le sou 1 et a bl 1 ol ait f 1 s a i 1 cette te nte ble e ta t e o p la uq e p den oll 1 on o lo L la o 1 et répet u 1 ta 1 tu le b ( te du f o I près de d p t fe e 1 orp du n to aux 0 a lai 1 bl p o e tu e nf rieures bl 1 a e quelq e f h 1 bleu o b face te de 1 d n no rat e a e de bo dur s d un fd e pal sur 1 1 o d 1 des e Bec no la b 1 1 n d I 1 f | nàtr P ttes o e Le t 0 pe p qu I I ' 1 It 1 crijt t te tu a n 1 d 1 188 E 0 T E D n d tu 1 t au Mu u I P ACADEMIE DES SCIENCES e d b j nv IbJO —MIL II l "T nd u t) c da 13 janv ep / / I 7 I U L \ail u 1 0 I p U B h q n d t 11 ISS p, U un d -M V M I 1 P , R u 1 M ^; fl lu 0 1 q le e ) d ux t l a s i ment n ap xpl quee hc 1 L ) d plu 1 ! b n n 1 n 1 P u d é d la V n d b f ! d la I n n 1 I L 1 \ 1 ni n \ D a ph a a n 1 d 1 1 p ob n 1 1 ni ju 1 h e 1 p n n L h 1 1 D a d n 1 up 1 M i [U 1 nt un \ M L d L 1 d 1 1 M In an n L I L 1 " SI ph 1 c da 27 janv er 1: 1 t j 1 b an n n d Ma n f n ande d hx I n n 9 1 M I tcen I raies group group oper ul (ncrt I 1 d 1 B ud plu pi qu on dr t nt 1 1 n I dcdxne ndu3H Che 1 1 nsd p géni X n s n au n sopl f 1 d intër u d 1 nd t tpl • l' nd e L nn 1 ml u d LE NATURALISTE sur le sélontU-oplsmc. La lumière lunaire influe sur les mou- vements d'un grand nombre de plantes, et fait varier l'orien- tation do leurs axes floraux. Séance dn 3 février 1890. — M. do Lacaze-Duthiers pré- sente une note de M. Fa a deux cm trois cotylédons à la existe un nombre égal de faisceaux à la racine, nombre des cotylédons est plus élevé, le nombre IX de 11 raiiue devient moitié moindre; toutefois, .1.. ,,.i,,il.i : Il . - I \i l'iitions. L'axe hypocotylé étant i„ Mitercalaire considérable, il ne cana CopeiM.ili- U..1M l:i r vant les milieux. Elles peuvent ein incolores ou bleu verdàtre. Les .'!.- ont porte sur le D bacillifer. Les p celles lie !:i e-n-.iiin.'. ei cette subs nuuie ;iii ,111 ,1 .. ' .lus végétaus une n..i i " ' Manyin sur 1 Chez 1. - I' I ■■ ■■! ' ■- et un grar 1 .s 'J 0 . — M. Gautier présente une note une matière colorante des Diaptomm, les végétaux. Les Diaptomus sont des ■ur, pour une même espèce, varie sui- iL'es, r:ii-uun, blanches, 1 lis ,1.. M. Blanchard 1. hs ilu jiigment sont — M. substii serait con tielleeii i.e.i .le. - brane ei I i l'.irni . les OMIe Ill~ .|lll 1 _ M. Ilmlr-Mr.. y locahsalioii des m.i naux On ne peut ] ces pigments dans colorantes ne se f pcuveut épaissie La po.-i l'ainaud suit les inclut que la substance interceUulaire ites insolubles. Sa transformation par- ■s explique le dédoublement de la niem- ,er de règles pour la localisation de léme groupe végétal; les matières ; que dans des cellules vivantes et ne .1, !..- BIBLIOGRAPHIE BOTANIQUE 19«. Baumler, J A. Mycolbgische Notizcn. DkhimMa llchmtana. — Sporonema Ptutani. Oslerr. Botan. Zeitsch. 1890, pp. 17-19. 499. Berlese, A. N. Ancora sul Polyporus hispidus del Frics c suU'Agaricum Gclsis seu Moris, etc., PI. XU. Malpiffhia, 1889, pp. 367-371. 198 Brésadola, G. et Rourneguère, C. Nouvelles con- tributions à la Flore mycologique des lies San Thomc' ot des Princes. PI. XI.X. Philona ac-eleala. — Naucoria fusco-olivacea — lhr,ln- lea Neu'toiii. — Cortieum quinladanum. — Lœchnocla- 205. 306. 207. 208 909 «lO SU a 12 S13 SI 5. 216. d'mm Mollerinmm. — Pterula suh aqimtica. — Clararia Henriquesii. — Clathrus parvuliis. — Tylostoma Malh- Bevue Mycolcg. 1890, pp. 25-38. Celakowskl, L. Ueber die Cupula von Fagus und Cas- lanea. PI. V. Jahrb.f. Wissensch. Botan. XXI. 1889, pp. 128-162. V. Degen, A. Zwei noue Arten der Gattung Aspe- rula L. Asp. Herzagovina. — Asp. pilosa. Onterr. Botan. Zeitsch. 1890, pp. 13-17. Delpino, F. Osservazioni e note botaniche. I. Anemqfilia a scatto délie antere pressa il Ricinus com- II. Ascidii temporaiii di Sterculia platanifolia e dialtre m. Nettarii e.'itramiziali nelle Bliantee. IV. Nuova pianta a nettarii esiramtziali. nelle squame involucrali di Centaurea VI. Anemqfilia deifori di Phyllis Nobla. VII. Galle quercine mirme cojile. VIII. Acacie afrirane a spine mirmecodiate. IX. SuU'affini'ta délie Cordaitee. X. Singolare fenomeno d'irritabilita nelle specie di Lac- Mal,>lglna, ISSU, pp. 337-358. PI. XII. Freyn, J. Phmlie Karoame. 0.TE [lie I des I 1 leuil Bac. V \/"i ~-^ m- cui'ilr |),is l'Iiei' ;i acquérir et celle médiocrité lui en- lévr uni' L'iaiidr parfio de sa valeur. Si par une trnnsniu- l.ili [iii'li iiMqiu' on [MUivait en faire une Orchidée, de I .Miihi. n --,1 Mil.'iii piTuiiiaire' ne s'accroîtrail-elle pas? Il \ .1 .iiiflqih'^ .niii.'cs déjà, un jardinier de Fonlai- nebleaii, (ibéissani à je ne sais quelle poussée de bon sens, s'est fait le champion des Hellébores. X la vieille lii}i liliiiiclirs, (luelquefois agréa- blement tigrées, commeii''iil A s'iiilrodiiire dans les cul- tures, mais malgré cela Inif^cmi-iiiciil, n'y est pas encore, et ce n'est que dans le jardin des vrais amateurs qu'on a quelque chance de les rencontrer. La Hongrie nous a donné les espèces à fleurs pourpres, les Hellcborus atrorubens et purpurascens qui ont varié à l'infini et ont fourni bon nombre de formes horticoles. Les espèces dont nous venons de parler appartiennent au point de vue de la classification à deux groupes net- tement distincts : le premier constitué par VHelleborux iiiger est parfaitement caractérisé par ses fleurs solitaires naissant à l'extrémité d'un pédoncule radical; dans le second, les fleurs forment des influescences plus ou moins fournies naissant sur des rameaux feuilles. A ce dernier groupe, appartiennent quelques autres espèces, peu intéiessantes au poigt de vue horticole, mais qu'on ne s.iiii:iit passer SOUS silence, en raison de Iriir oiiiiiuc. (,.' s, Mil (les plantes originaires de l'rance, 1rs llftlrliiirii-, i iriilis et fœtidus. La dernière se rencontre dans tous les lieux secs et rocailleux des terrains cal- caires, que ses fleurs vertes émaillent dès les premiers jours de l'hiver. C'est le pied de oriffun des habitants de la campagne. VHelleborus viridis est [dus dirticile sur son lieu (l'é- lection : il recherche les bois ombreux, le fond des val- lées fraîches, au bord des ruisseaux. La Corse a l'apanage d'une charmante espèce, VHelle- borus lividus, qui ne se retrouve pas ailleurs sur la Fiance continentale. Ses feuilles coriaces, à dents épineuses, le fond sombre du coloris en font une plante ornemen- tale au premier chef, peut-élie un peu diflicile à cultiver et à conserver sous noire cliin.U du .Nord el de l'Est dr la France. N'a-t-on pas aussi longtemps rajiporlé, 111 t^.mr //,//, /.n,r unpetit végétal qui,dès le début de riiiN' I,' Minir l,i i.,,,. de ses fleurs jaunes dorées : VEranthis In/riiKili-. [i'ii:. i On ne le rencontre plus guère qu'au voisinage .les vieux châteaux où nos pères le cultivaient, le tenant en haute estime. D'ailleurs laissez-lui prendre un pied,<4l en aura bientôt pris quatre. Il se propage avec une incroyable rapidité, grâce à ses tubercules souterrains, gros comme des noisettes et qui ne sauraient manquer de le repro- duire envers et contre tous. Donc, si vous aimez les fleurs d'hiver, dans le vrai sens du mot, plantez des Hellébores et que cela ne vous em- pêche pas de cultiver les autres Reines du jour, par exemple, les Orchidées. Ayez pitié seulement des pauvres abandonnées et jetez sur elles un tout petit legard coii- ^oUlleur. LES PREMIERS ÉTATS DE LA PENTHINA ARCUELLA, Cl. !\Urn,l,'pidnpteir). (Juelle pelite merveille que celte Penthiii": Imaginez-vous un élégant petit morceau de velours mi-partie noir, mi-partie jaune empourpré, avec bandes et taches brillantes à reflet métallique, animez ce rien et voyez avec quel prestesse il vollige, semblant céder au moindre caprice. Cette penthine fréquente VAdela Degeerella non moins richement vêtue qu'elle. Que de fois je les ai vues jouer ensemble, se poursuivre et, pareilles à deux escarboucles bariolées, se repo- ser sur les feuilles nouvellement poussées, d'un vert tendre, dont le fond s'harmonisait admirablement avec leur habit chamarré d'or, étincelant aux ravons du so- leil. Pure coquetterie de leur part, sans doute. Mais d'oii vient cette jolie tordeuse? Il m'est arrivé plusieurs fois de trouver sa chenille en secouant au printemps les feuilles sèches des bois; mais comme ces chenilles étaient parvenues à toute leur grosseur, elles se chrysalidaient presque aussitôt et ne m'apprenaient rien sur leurs premiers états. Ds touli^ nécessité, il fallait donc m'adresser au papillon lui- même. Quelques femelles capturées, emprisonnées dans des tubes, me donnèrent un nombre d'œufs suffisant pour l'expérience. Les œufs sont pondus en juin par plaques ou petils amas d'une dizaine environ et imbriqués les uns sur les autres. Vu de face, l'œuf affecte la l'orme d'un ovale assez n'- gulier, mais presque sans épaisseur et à peine renllé au centre, la surface est chilTonnée, la couleur blan châtre. Il éclôt sept à huit jours après. La petite che- nille est d'un gris vitreux, sa tête est cordifornie, bru- nâtre foncé, luisante sur le sommet, à épistome plus clair; écusson brun, mais moins foncé que la tète,clapel de même. Le corps est allongé, mince, un peu plus épais antérieurement, les trapézoïdaux indistincts. Cette petite chenille est douée d'une extrême vivacité et d'une sen- sibilité extraordinaire. Quelques-unes placées dans- h- creux de la main pour être examinées, sont mortes en peu d'instants. Convaincu que ces chenifles ne vivaient pas sur les arbres, je les plaçai sur les feuilles de plusieurs plantes basses, telles que lumium, ortie, oseille, etc.; mais, au lieu de les voir attaquer ces feuilles et en plier un coin pour s'y cacher, comme je m'y attendais de la part d'une tordeuse, je les vis courir assez vite sur la surface des feuilles, en atteindre les bords et, de là, presque sans hésitation, se lancer dans le vide, retenues cependant par un fil de soie au bout de la feuille, et se laisser glis- ser jusqu'à terre, preuve incontestable que cette espèce ne peut vivre sur les aibres (I). Une fois à terr3, parmi les feuilles mortes et les délri lus de végétaux, elles ont lilé de nombreuses toiles pour s'abriter el se sont mises à dévorer ces feuilles, liii- uK'i-léfs de lc'ni|is à .nitie, ne leur laissant que les nei- vures. Non seulement des feuilles mortes de plantes basses, mais encore des feuilles mortes d'arbres : chêne, til- leul, orme, leur furent données à manger; ces feuilles subirent pareil Irailemcnt, déchiquetées el mises -ijour de la même façon. Les chenilles d'arruella grossissent lentement; cci)en- dant au mois J'oclobre, quelques-unes subissent leur dernière mue, et toutes, dès que la température éprouve un notable abaissement, cherchent alors à établir leurs nuarliers d'hiver : un ro|di .le feuille bien tapissé ,1,. (OJ'aiconsU.ic J '., Favillacmna Hli, ,ic l'ail cil .'l, Penthina oVu LK NATURALISTE 07 •s cUenilles 1^ l'engour- ■ retour du soie liluihiii- .1 1 iiili'i inii imi^lil iH' (lisseiiicnl d riiiiiiiiiliilili'-, .■Iles allri printomps. Le lony jeune qu'elles ont été (ililif;ér> ilc sii|i|ioiter a modifié la couleur de leur corps, i|ni r>l al.us inuf.'càlre, mais ne tarde pas à redevenir ci' (iiTrlI.' rLilt. d.'s i|ui', dans le courant de mars, les chenillfs se si.ni i VM'ill/'cs et ont mangé de nouveau. Elles acquièrent bientôt tout leur dévelo|)pemeiit. En voici la description: longueur 18 à 20 millimètres ; corps fusiforiiie. c'esl-à-dire atténué aux di'ux l'xfréniités et un pru r.Mill,-. .111 niili.'ii: Irl,.. jauii.' ,!.■ niirl ,iv.t ,|nrl,iues urhrluivs 1,111110 -ml,>,ùlé- ri Ir ilrvaiil, 1111 Ipail les noirs; écusson brun noir très finement divisi', suivi latéralement de deux gros points verruqueiix saillants, de même cduleur; trapézoïdaux et pninls vriiiii|uoiix ordinaires pdils, ur se distinguant .Ir la .lailrin du fond que [lai- leur aspect brillant, (>l imitaiil iiii |iuil court et roux; clapet et pattes écailleuses luuii unir La caractéristique de cette chenille réside d uis les trois premiers segments dont la partie anttrieuii i >-t claire, blanchâtre, tranchant aiii^-i mm nu ni im i I i i du leur brun rougeùtre du fond. La forme de cette chenille rappi lli i ■ Il ili h l'm- thina lantnana, Dup., la plus ccnimiun du _i un Fin avril et commencement de mai li li mlli d \/- cuella se fait une légère coque jiiiini lis l.iull.s mortes ri I s .li'liilus ou à la surface de la tein lI se tiansloiiiir dans Ir .ourant de mai en une chr>sdlidi d'un brun i ouycàtir dont les pterotheques dessinent en relief les. nervures principales des ailes, les segments abdominaux portent sur le dos une double rangée tiaiis versale de pointes et le mucron mil est aplati et ,.'11111 de soies raides. Enfin, au comnieiicemeiil de jiiiii 1 .si a dm on/e mois après l'éclosion des petites Lhenilles les papillons qui en proviennent brisent les entraxes qui les lete naient immobiles, s'élèvent de terre et se luient 1 de joyeux ébats, contents de vivre d repoqui h |ilns |i, II, de l'année, alors que les insectes bouni uik ni I l.nis côtés, que les oiseaux font éclater km- ihinU |n\.u\ dans les bois et que le soleil fiuci lis lUms a s ( |ia- nouir. Heureuses bestioles 1 REMAEQUES SUR L'ACME CRIPTOMLNA n Acme crjptoilieilil, -li n:>\ /esla vumli, il< ilutliiitt elonf/ataj apice ûlitusa, iuhumhihuUa yiisco 1 ubta, /(pms iiUidiwima anfiaUibus Vl, lente creacentibtis sutma haua pi 0/ un la seil pe> ■.- piciia, separatis, apeituta lata subpyrifoi me ,mai gme ertti uo i iIli iii^ rejkxo, siipeine Jiaaui a lemicti culaiis detecio; maigtiie coUunellarL prominentL ad uînbtlicum super /assulam extenso Penstomate conti- nua, ad angulum superwtem mtii> tncranato , fonnsecus cucullo la tii^imo, ciassisBimo, III umlihio liimmato, matginalo. Long J Il ' Il (libido, elongato,gtacUt, capite /' iiqato, Supeint a sulco loiii/itu ' ' , apici subidati^^ f/1 i^eo cieiuleUf Il I /• i i I i / I ^ , , , ^iii.umcinctis, punctulis occulaiibus lalidii,, iiigns, mtus /aiciem nlii, , diseo albescenle, a siilto longitudi- nale^ subtile pei medtum divïso. Operculo subpyriforme, tenuissimo, hyalino, nucleo fer!' margînato; itrigas radiantes, subspirales monslrante. Coquille subcylindriquo, obtuse à sonsoinuic-l. lirs lissr, irrs bfillante, vivement colorée en brun carminé, l'illr sr lonni.isr . tours de spiie pnn apparente sans êtic profj apparente sans eue proijii 1 1 forme, son bord extLim | seulement vers le bas hn s li I forme arrondie, il prend l'ippiunci. 1res nettement de la paroi ap ituralc Plrnrotomes une fissmc s mi luu 1 milieu continu ubpMi- 1 1 courb 1 sous une dctiL ujais Il se détache pour foi m i la façon des me tandis qu ?, 111 nt p issi II premiei inf soude en faisant un angle très aif;u ^(if;. l), à la suite duquel la saillie de la callosité qui recouvre la paroi aperturale subsiste si nie L'isjneo (ompus riitre ces drux eonloiis est rempli par ( omiiu une den' (o lig 1). Au deliors le périslomc est bordé d'abord par un polit iiUoii demi-rond (6 fit;. 3) à la suite duquel un épaississemcnt très large, très proéminent simulant assez- bien un capuchon [c, d, fig. 3 et 4), s'élend sur les deux tiers l'uviron du côte gauche du dernier tour vu de profil. Il s'en détache nettement par une sorte de suture et sa plus forte LE NATURALISTE saillie se trouve à peu près vers son milieu. Sur le coté droit il se ressert assez rapidement (fig 4) pour venir se terminer suivant un angle aigu sur le cordon traversant l'ombilic. Animal d'un gris roussâtre si pâle qu'on pourrait le dire presque blanc, assez grêle, allongé. Mufflc proboscidiforme, s'allongeant parfois considérablement, divise en dessus par un sillon se prolongeant assez loin sur le col. Tentacules d'une teinte gris bleuâtre tranchant sur celle du corps, effilés subulés à, leur extrémité, cerclés à leur base par ime bande noire en arrière de laquelle se trouvent les points oculaires, noirs et relativement gros. Pas de tentacules inférieurs. Dessous du pied plus pâle que le corps, divisé en son mUieu par un sillon très fin qui se prolonge jusqu'à l'extrémité de la queue. Opercule très mince, diaphane, subpyriforme, ànucleus sul)- marginal, à stries rayonnantes subspirales; porté en travers de la queue qu'il dépasse légèrement de chaque côté. h'Jcme cryptomena, se rencontre dans les lieux ombragés et humides, surtout s'il y a de l'eau aux environs. Elle semble vivre sous les pierres, dans les mousses, on la rencontre souvent pendant la saison convenable sur les œufs du Zonites divetorum, se repaissant de la mucosité qui les enveloppe. Ce fut à Bramepan que nous la découTrîmes pour la première fois, elle y est abnndnntr. S,, r,„|iiill,' rsi un vimI iiciii bijou iir ],• ,èd;inl eh rien ii.iiir 1".m , , / .. , , ,1,. .i.n.i i|,|-,,i] |H,iniMil l':iire encliàsseï- r..ii]i,i,' ;,;,,., i;,,,, ,|^ ^,,,1, i,, iILuik. On P'HilTail l;i r i,,,ivr , IM . ■„,,.• ^,„/;/„, mii> hiiiiirll,' on trouve un bourrelet fort prononcé el assez large bordant l'ouverture, surtout sur le bord externe, il se termine si bas sur le Ijord columella ,qu'i presque pas apparent lorsqu'f le seul côté droit de la coquille. Ce bourrelet dont l'épaisseur s'atténue insensiblement ne peut être confondu avec le large capuchon de l'.-Icme cryptomena, occupant un espace au moins trois lois plus large, se détachant de la spire par une suture sur toute son étendue et venant se terminer d'une façon toute particulière sur la bifurcation du bord columellaii-e. ColW bifurcation qui semble destinée à border en le rruforçanl le recouvrement de l'ombilic parait être également un caractère particulier à resjiéce. M.-,nniis i.E FouN. Suites à la Flore de France DE GIÎEMEH ET GODHON Cii-siuiii inoiitantiiii Sprengel S>jstema rc- getabUiam, t. III, p. 376 ; DC. Prodr., VI, p. 6S0 ; Treuinfels Cirs. TiroL, p. 54; Ces., Pass. e Gib. Comp. il. Ital., p. 484 ; Burnal in Ballet. Soc. Daupk., ann. 1881, p. 320-321 ; C. Pyrenaicim. AU. FI. Pcclem, I. p, 1.51, tab. XII, non DC. FI. Fr.; C. rivtdare. h\\. Auct. f. Palem., p. 10, {excl. st/n. Jacq.) • Ambrosi FI. TiroL, II, p. 500, non Link; C. Allionii Thuret ap. Ardoino FI. Alp. Marit., p. 198; ('. orophilum Arv.-Touv. Essai pi. Bauph., p. 37; C. acanthifolium Arv.- Touv. Suite Monogr. Hieracium, p. 52 ; Cnica.< montanus AVaidst. et Kit. ap. Willd. Spec. \\\. p. 1676 ; Baibis Miscell. botan., p. 29 ; Bertol. FI. Ital., IX, p. 18 ; C. alsophilus Pollini FI. Veron. II, p. 620 ; lab. V, fig. 9 ; C. rimlarisVoW. Viayg. Gard., p. 166, non Willd.; Carduus montanm Pèrs. Synopsis plant., Il, p. 388; Serratula montinw , Poir. Encyd., Bol., VI, p. 564, sec. DC. — Exsicc. : Soc. Daupk. n" 838 et 838 bis; Beverciion Plantes de France, ann. 1886, w" 87. — Plante de l à 2 mè- tres ; tige dressée, sillonnée, anguleuse, pubes- cenleou subpranéeuse,ra?;,!«//67', />/«.'? ou moins fcuil- lée jusque sous les calatkides. Feuilles d'un vert foncé en dessus, plus pâles, glabres ou glabrescentes, lâchement et brièvement ciliées, pinnatifides « s^^- ments elliptiques-lancéolés relativement larges, trinervès, irrégulièrement dentés et denticulés ; feuilles basilaires atténuées en pétiole ailé; cilié, spinuleux ; les supérieures sessiles el élargies à la base en deux oreillettes embrassantes, palmatifides et spinuleuses ; bractée foliacée. Calatbides ordinai- rement agrégées, au nombre de 1-5; les latérales un peu plus petites. Péricline globuleux, déprimé à la base, à folioles glabres sur le dos, finement ciliées, peuou point ylutineu&es. peu inégales, les extérieures étalées dès le milieu, lelalivement longues, linéaires- lancéolées, lonyuement atténuées en une subule pi- quante, les intérieures linéaires, carénées, acumi- nées, brunes au sommet. Corolle purpurine, à limbe plus long que le tube. Achaines oblongs, bru- nâtres, glabres. — Juillet. Hab. — Basses-Alpes: vallée de Parassac et du Lauzannier près Larcke (Arvet-Touvel). — Alpes- Maritimes • vallée de la Gordolasca (Canut) ; Saint- Martin de Lantosque à la Trinité, dans le vallon du Bore on (Bornet) ; entre Palanfré et Vernante (herb. R., Burnal); mon^ayne des Muntis sur Fon- tan {herb. R., ViGX&vchon); fréquent dans les vallées des deux versants de la chaîne depuis VEnchas- traye (sec. Burnal). Aire Géographique. — Italie : Piémont, Vé- nétie; .\utriclie : Tyrol, Croatie, Dalmatie, Tran- sylvanie : Bosnie. Le C. montanum diffère du C. rivulare par sa lige plus élevée, plus rameuse, plus feuillée supé- rieurement, les feuilles non pubescentes, plus larges, à cils bien moins nombreux et plus courts, les basilaires à segments Irinervés, la supé- rieure (bracléale) réellement foliacée et non ré- duite à une bractée sublinéaire, les calathides à fo- lioles du péricline bien moins inégales et plus lon- guement subulées, les externes plus étalées. Obs. — Le C. monta num ^'Ivjhriûe avec le C. eri- sithules Scop., (x G. digeneum Burn., X G. Slonum Porta, X C. Fabium Porta), el avec le C. spino- sissimum Scop., (x G. variegatum Arv.-Touv., y G. capitatumJ/7-.-J'(9«r., x G. Thureti Burnnt, X G. aleutrcnse Porta). G. RouY. SINGULIERS mODES D'ACCOUPLEmENTS CHEZ LES ARACHNIDES Les procédés employés par la nature pour assuror ruiiion des sexes et la fécondation qui doit en être la conséquence sont aussi cuiietix que variés, et le dimor- plmme sexuel, qui est si ri'|ianiln dans certains groupi's (les Arthropodes, i-st cviiiciiniiciil lii' aux exigences do (llir/. liiMMc.ou|i do Cl nslacôs i^Copi'poili'S, Cirrhiprch'-t, LE NATURALISTE /so^ode.s mariitë) dont les iomelles sont parasili's d'autres animaux et atteignent une assez grande taille, le mAIn reste nain et vit lui-même en parasite sur le corps de sa femelle (Chondracantnus gibbosus, Leitisea branchialis. An- chorella uncinata, Alcippe lampas, Gyge branchialis, etc.). On trouve souvent deux ou plusieurs mâles fixés sur le coips d'une seule femelle, et l'animal se trouve ainsi réiluit an rôle de simple phallus ou de sperniatophore, vivant, il est vrai, d'une vie propre, mais dont l'exis- tence est étroitement dépendante de celle de la femelle. (Jliez les Arachnides, le mode et la durée de l'accou- piemont varient considérablement suivant le ^.Toupe au.s, Los fyi lops (tif? 7) ot les Calanhlex h-s Ln-nrhh-if (lig 8) otlos B; ««■/«!« es 'fig. 9) Poissons tn\i ("te lon«temps ( onsidérés Fig. 3. — Diplinii puloi. Fig. 4. — Daplmia brachiata. nombre dans l'eau douco, pnniipalement dans les marcs etles^étangs, ((uolquf", unos dans les lacs, l'eau sauinàtn' et l'eau de mei, elles nagent avec agilité et progressent par bonds. On lecueiUe ces Crustacés au moyen d'un troubleau ). qui vivent dms I s ( iu\ ilouees, se nounissenl tic matières animales i t pu tu uln lemi nt de tadavn sd mi- mau.x aquatuiues On pi ut les utiiei a\ec un ipp il l'i les caplurer Lomme les piec i di nls Parmi l( s Coppuli^ i|U( bim s uns \i\ ni n lih ilr. d'Mulivs s h 1111 ni d ins I - , imUs lu ir - I - iiii- - LP[ias .uiaufiTa. Fi-. II.- Sualiii'lliuu viik-ai-e. : Les Polliripes: et Lrpas (lig. 10 et [l]{AwU>fc^) -par leurs pédonculesaux rochers, aux pilotis, aux fragments de bois apportés par les marées; on en trouve fréquemment eu parcourant les ci'ites, surtout à marée basse. Les Balanes (fig. 12) sont encore plus faciles à recueillir, car elles couMenl les rochers et les pieries en grand nombre sur certaines p u lies de nos côtes; il suffit d un bon couteau pour les detachii, mais on fera bien de les i uIpm i — - - avec leur support, lorsqu il n ( si j ^^ ^, — 13 ,1 nuis mi- [las trop Mduinineux, atiii lii h- iiim ilmlimi conserver en cet étal d uis laiolleLtion Msaacosti-acés. — Les imphpode\ vivent dans les eaux douces et salées. Les CieietUm', habitent les boids de la mer, dans le sable, où elles se meuveni par bonds; les Covophirs ({]■:. li). très nombreuses ;i l'autoninc, --^C^; (imdquesrsp, suJiator (L.), (lig. l:!) curantes. Les Hi/pr LE NATUKALISTE rjnes (fi g. 15) vivent dans les animaux marins ù lissus transparents, surtout les Méduses. Enfin, les Isopodes (fîg. 10) so composent de Crustacés d'eau douce ou ter- icstros ; parmi ces derniers, les Oniscides ou Cloportes so rencontrent partout en France; presque tous ces petits animaux peuvent (-Ire capturés comme les Insectes. (A suivre). A. (Iranger. LA MOUTURE DU BLE iNe perdons jamais de vue que le but du meunier doit être de tirer du grain de blé la plus grande quantité pos- sible de farine blanche ; mais ce n'est pas tout, car la qualité de la farine ne dépend pas uniquement de sa blancheur, elle dépend aussi de sa valeur alimentaire, c'est-à-dire de sa teneur en matière azotée et aussi de la facilité avec laquelle le boulanger la transformera en pain léger et digestif. Une bonne farine de première qualité doit être blanche, riche en i.'luten, facile à pa- nifier, facile à digérer. Le grain de blé est fendu, privé de son embryon, brossé sur toutes ses faces, il faut séparer le son de la farine et faire qu'aucune parcelle de son ne soit mélangée à la farine. Il faut faire mieux encore ; toutes les parties de l'albumen farineux ne sont pas identiques, ce n'est pas une masse homogène qu'on doit réduire en poudre; l'albumen farineux est une portion d'être vivant, il est divisé en cellules par des cloisons de cellulose et toutes les cellules ne sont pas identiques, toutes ne sont ]ias aptes à fournir de belles et bonnes farines. Les cellules du centre sont pauvres en matières azotées, riches en amidon et ne donnent qu'une farine sèche où le gluten est rare ; les cellules superficielles en contact avec le tégument sont très riches en matières azotées, très pauvres en amidon, mais elles renferment des albumi- noïdes solubles parmi lesquels une diastase lacéréaline, qui altère l'amidon et donne au pain une couleur bise, comme l'ont démontré les expériences de Mège Mouriès. Entre ces deux extrêmes, se trouve la masse Ici plus apte <à fournir la bonne farine, la plus riche en gluten insoluble dans l'eau. Si on attaque violemment un grain de hlé, on ]H'ut réduire le tout en poudre et mélanger le bon et le mauvais. Au contraire si on tâche de dérouler le tégu- ment et de mettre en liberté la masse farineuse sans la broyer, on voit la séparation se faire d'elle-même. La partie centrale se réduit très facilement en poudre et constitue la farine de premier jet, pauwe en gluten ; fa- rine de seconde qualité; la masse superficielle reste adhérente au son, la partie moyenne se brise en frag- ments plus ou moins volumineux, semoules et gruaux. Quand au lieu de broyer violemment le grain on le transforme d'abord en gruaux et semoules puis ceux-ci en farine de première qualité, on fait de la mouture gra- duelle, dont la supériorité est aujourd'hui universelle- ment reconnue. Elle se compose de deux opérations ; 1° la réduction graduelle, et 2'' le convertissage : réduire graduellement l'amande farineuse en semoules et en gruaux, la tamiseï- et la sasser, puis la convertir en farine. .La meule en pierre dont la surface est rugueuse et irrégulièrement poreuse, dont la masse est corisidéi;il)le et agit par son poids combiné avec le mouvement de rotation est incapable d'accomplir les opérations succes- sives de la mouture graduelle, on ne la considère plus aujourd'hui, malgré le degré de perfection qu'elle a pu atteindre à la Ferté-sous-Jouarre, que comme un instru ment barbare et primitif et l'on voit s'accroître de jour en jour le nombre des meuniers qui l'abandonnent pour y substituer les appareils nouveaux. La France qui par la supériorité incontestée de ses [lierres meulières a tenu pendant de longues années le liremicr rang en meunerie parmi toute l'Europe, s'est vue supplantée peu à peu parles mécaniciens de Hongrie ei d'Allemagne ; depuis l'Exposition universelle de 1878, les moulins à cylindres ont pris une grande extension et nous sommes victimes d'une véritable invasion indus- trielle. Un seul système, né en France il y a trois ans, lutte aujourd'hui avec avantage contre ces appareils en réalisant avec plus de perfection les opérations suc- cessives de la mouture, je veux parler des moulins la- tionnels français, système Schweitzer, dont tous les appareils se composent essentiellement de meules mé- talliques convenablement taillées et dont nous avons déjà décrit le fendeui-. Je n'entreprendrai pas ici une campagne contre les moulins à cylindres, voulant m'en tenir aux principes généraux de la mouture ; toutefois on peut dire que les cylindres cannelés entre lesquels on fait passer le blé, déchiquettent le son et quand ils opèrent sur les blés de nos pays qui sont généralement tendres et humides, ils aplatissent l'amande farineuse contre l'enveloppe et la désagrègent difficilement. Qu'en est-il résulté '? c'est qu'à lu suite de l'invasion des moulins hongrois, la France a été victime d'une deuxième invasion désas- treuse pour notre agriculture, l'invasion des blés étran- gers qui sont plus durs que les nôtres et se prêtent mieux à la mouture hongroise; malgré le droit d'entrée (jui pèse sur eux et leur plus-value considérable, ces blés font aujourd'hui prime sur le marché de Paris. De plus, les moulins à cylindres sont en contradiction avec le principe même de la mouture ; il ne se peut pas i[ue l'humanité se soit trompée pendant des centaines de siècles en employant des meules plates pour moudre, des pilons pour concasser, des cylindres pour laminer, 1 ^ progrès ne consiste pas à transporter les procédés il'un art à un autre art; les meules en silex de la Ferté- sous-Jouarre ont été modifiées et perfectionnées par un grand nombre de générations de rhabilleurs qui ont ap- pris quelle inclinaison il fallait donner aux rayons de la nieule, quelle pente aux cannelures et dans quel sens la rotation devait se faire. Dans les meules en silex, la meule Mipérieiire seuli^ tourne et agit par son poids, mais si l'on emploie des meules métalliques, rien n'empêche de leur donner la légèreté, la vitesse, le i-approcheraent que l'on veut. L'acier dur et homogène peut prendre toutes les canne- lures appropriées au travail de la mouture graduelle et l'on peut réaliser de véritables progrès sans commettre d'erreur de principe. Le système de réduction graduelb^ |i;n intules métal- liques comporte trois moulins réducteuiN su|ierposés, dont le rôle est de dérouler le hlé l'endu en produisant (les sons larges et plats avec la plus grande quantité possible de gruaux et de semoules et la moindre quan- lité de farine de premier jel. \ chaque passage du blé entre les meuhîs, les se- i.h: naturaliste moules e( l^s sruaiix produits sonl criblés et niisùiiarl. Ce sont ces semoules qui. plus tard, converties eu farine dans le convertisseur, donneront les farines de première qualité que la France a pendant quelque temps envié aux étrangers. La transformation des semoules en farine r^sl l"iui des problèmes les plus difficiles de la meunerie. Faute d'avoir connu ou approfondi la structure intime de Fal- buraen farineux du blé, on a commis les plus grandes erreurs à ce sujet. Examinons donc cette structure au microscope, puisque nous voulons convertir les gruaux en parcelles microscopiques. L'amande farineuse est divisée intérieurement par un grand nombre de cloi- sons en cellules closes de toutes parts, et c'est dans l'intérieur même des cellules que sont logés les grains d'amidon et les substances albuminoïdes qui forment le gluten. Il faut, pour que l'amidon et le gluten soient mis en liberté, que les cellules soient ouvertes. Quand une cellule est ouverte, le gluten et l'amidon se gonflent dans l'eau avec en grande facilité, et le gluten de chaque cellule pouvant se mélanger avec celui des cel- lules voisines, donne une pAte liante dont toutes les qualités se montrent à la panification. La membrane des cellules qui contiennent l'amidon et le gluten est une cellulose insoluble dans les sucs digestifs ; si un bon système de mouture n'a pas mis le gluten et l'amidon en liberté en ouvrant ces membranes, on n'aura que de mauvaise farine à panifier, difficile à digérer. On peut dire que la qualité de farine dépend du nombre des cellules ouvertes (1). Si on essaie d'isoler l'amidon des farines de cy- lindres, on éprouve des difficultés considérables et l'on n'en relire qu'une très petite quantité, relativement à cr qu'elles en possèdent réellement; c'est que les grains d'amidon inclus dans les cellules ne peuvent être en- traînés par les eaux de lavage. Dans les farines des cylindres, quelques cellules écla- tées sous une forte pression ont mis en liberté leur contenu, qui joue un râle dans la panification, mais celles-ci sont en très petit nombre, la majorité des cel- lules est aplatie sans être brisée. Le gluten, mis en liberté, donne seul du liant à la pâte ; les farines de cylindre ont donc moins de liant que les autres et donnent un pain pulvérulent rassis en moins de douze heures. Les grains d'amidon et le gluten enfermés encore dans les cellules n'absorbent pas plus d'eau que la cellule gonflée ne peut en contenir, il en résulte que ces farines absorbent peu d'eau à la panification et que les pains sont rapidement secs. Si, au contraire, on se rend compte de la structure di- l'amande farineuse, on voit qu'au lieu de comprimer les gruaux et les semoules, on doit continuellement désa- gréger les cellules et mettre en liberté leur contenu, il faut, pour que cette désagrégation soit complète, que le gruau ne soit jamais aplati : on l'a l.diemeiit bien corn- (1) Les cylindres que Vi-n rniploio inmi- l.( imiiiei- la uiou- ime, pour convoriir les gruaux en farine, sonl des cylindres lisses : des cylindres cannelés laisscr.-iicnl passer les gruaux sans les attaquer. Ces cylindres exercent sur le gruau une action de laminage qui le transforme en une petite galette d<- plus en plus mince, celle-ci se brise et se pulvérise dans les l)lutcries cl ses particules les plus fines sonl tamisées, le reste repasse de nouveau entre les cylindres et subit une nouvelle compression; il faut répéter cette opération 4 ou 5 fois, souvcni davantage, pour convertir les gruaux en farine. pris, qu'après l'action du cylindre, on interpose souvent l'action d'un disque détacheur qui roule le gruau aplati pour désagréger la périphérie de la petite galette qu'on a faite avec lui : le mieux est de ne jamais aplatir les gruaux et de les convertir en farine en les roulant conti- nuellement sur des surfaces tranchantes destinées <à ouvrir successivement toutes les cellules : telle est l'ac- tion des meules métalliques rationnelles. Dans la meule, le gruau est constamment roulé, puis déchiré; jamais il ne subit de compression, la désa>;régation se fait avec le moindre effort. Les principes généraux de la moulure ilu blé -e résument ainsi : La première partie des opérations doit être un net- toyage du blé extérieurement (action des trieurs, des épierreurs, des brosses); la seconde, l'extraction de la poussière de la fente et du germe (action du moulin fen- deur et de la brosse); la troisième, la réduction gra- duelle du grain en semoules, gruaux, farine de preiuier jet et sons (moulins réducteurs avec leurs tamis); la quatrième, la transformation des semoules et gruaux en farine première (moulin convertisseur). D'autres appareils peuvent s'ajouter à ceux-ci, nous pourrions traiter la question du tamisage, du sassage, le mode de fonctionnement des brosses, cela nous entraînerait trop loin, nous avons voulu montrer seu- lement que l'anatomie végétale pouvait trouver une application en meunerie et aurait dû diriger les méca- niciens hongrois dans la création de leurs nouveaux appareils. H. DoLLlOT. DIAGNOSES DE LÉPIDOPTÈRES XOEVEAUX Eapithecia IdaUan. sp. 21 millimèues. Dessus des supé- rieures roux tachet<5 de noir avec un grand nombre de lignes blanches, transvcrscs et ondulées. Plusieurs de ces lignes sonl réunies côte à côte, la ligne centrale,' plus large, contient le point cellulaire noir. Dessus des inférieures gris, plus pâle vers la base avec le point cellulaire faiblement marqué. Franges alternées de blanc et de noir. Dessous des iuférieures gris foncé, coupé de petits poinis blancs le long de la côte cl marqué de lignes plus sombres mal délimitées et qui se perdent dans la couleur du fond. Un point cellulaire noir. Dessous des ihfcricures également gris foncé avec le point cellulaire noir et les nervures marquées de traits blanchâtres formant dessortesde lignes transverses. Uu spécimen piis à Loja en août 1886. Acidalia Gerana n. sp. 21 millimétrés. Dessus des quatre ailes couleur cendre faiblement teintée de rose. Trois lignes ténues plus foncées et une ombre marginale le long du boni externe forment le dessin des quatre ailes qui sont eu outre marquées d'un point cellulaire. Do ces trois lignes les deux premières (roxtral)asilaire cl la ligne du milieu) sont arrondie^, la troisième (subtcrminale) est assez fortement sinuée. Toutes ces lignes ainsi que les points cellulaires sont faiblement dessi- nés et se confondent ])resque avec le fond. Franges concolores. Dessous gris Ijlanchàtre uniforme. Deux a* de la vallée de la Zamora, mai 188G. Carama Jaromiilo n. sp. cf 28 millimètres. Dessus des supérieures blanc laiteux semé d'atomes brunâtres avec les nervulations ressortant en teinte claire et une ligne centrale droite, plus foncée partant de la base et se perdant un peu au delà du milieu de l'aile. Dessus des inférieures d'un Ijlanc laiteux, uniforme. Franges concolores. LE NATURALISTE Dessous rlos (jualre aili's hlano sale, cote el i.arlie supérieure des preiiii.'Tf^ -liles l.rnnâliT.;. Antfi.ir - .1 ,-,,r|,. ,Mi,lrnr,,,|V. au lait clair. Dcssii- li' l.i i.h , |i;il|,, ~, ilrvant de la poitrine et intérieur de la premin,- |i,i,ic ,lr |,,,ih., I)runâtre, le reste des pattes café au lait clair coiumc l'abiloinen. $ 28 millimètres. La description du (y' s'ajjplique à la Ç mais dans l'exemplaire que je possède la teinte générale du fond des ailes (dessus et dessous; et de la frange est plus claire, plus blanche elle dessus de la tète esta peineleintée. Uiio'etune Ç de Loja, 1886. P. DOGNIN. LA LARVE DU MELANOTUS RUFIPES iCoIropl,;;' ,lr la f.imiJIe îles Elatn-i,lcf.) S'il est un fait qui étonne ceux qui étudient l'entomo- logie et encore bien davantage ceux qui ne connaissent les insectes que pour en avoir vu dans les vitrines des marchands ou des amateurs, c'est à coup si^r ce fait que ces êtres, dont la vie à l'état de larve ou de nymphe a été, le plus souvent, longue et pénible, ne vivent que si peu de temps à l'état parfail. Voyez, en effet, pour nous en tenir aux insectes fran- çais, voyez, dis-je, nos Vanesses aux couleurs de feu, nos Cétoines aux reflets d'or, nos Capricornes à l'odeur de musc et de rose! Que vivent-ils? A peine un été. Ces insectes superbes, pour lesquels la nature a dépensé tant de richesses, volent quelques jours, s'accouplent et meurent épuisés. Encore si on les laissait vivre! Mais plus ils sont beaux, plus ils brillent et plus l'oiseau qui passe, plus l'enfant qui joue et l'entomologiste, aux yeux de lynx, sont ardents à le poursuivre, sans compter le peintre que ces merveilles de la nature ne peuvent laisser indifférent. On fait de si beaux éventails avec les papillons ! Cependant pour beaucoup d'insectes, l;i vie. à l'état parfait n'est pas si courte qu'elle le paraît. Sans compter ceux qui, comme beaucoup de Carabes et quelques papillons, passent l'hiver, il en est un grand nombre, des Coléoptères notamment, qui restent souvent fort longtemps, soit sous terre, soit dans rarinc in\ ils ont vécu à l'état de larve, n'attendiuit ([u'nn nuuneiit ]iio- pice pour sortir au grand air. C'est ainsi qu'au mois de fcvii.i'. m lir'cli.uit lu leiif, on trouve des hannetons à réi.il .idullr d je ne serais même pas surpris que beaucoup d'individus fussent éclos bien avant cette époque, car, il y a trois ans, un de mes amis m'apporta deux melolontha hippocastani (hanneton du châtaignier) qu'il avait trouvés en plein mois d'octobre, dans la forél de Sainldcruiain, enfouis au pied d'un arbre. Ces 'deux hannetons, l'un mâle el l'autre femelle, étaient dans un parfait état de fraîcheur (jui indiquait qu'ils étaieri|t fraîchement éclos. J'ai déjà signalé (dans Le Naturaliste n° 60 du 1" sep- tembre 1889) le fait de Cétoines dorées trouvées dans leur coque, sous la neige, en plein mois de mars. jVI. Bellier de la Chavignerie raconte avoir trouvé, en plein cœur d'hiver, au pied d'un frêne, plusieurs coques en terre contenant chacune un Lucanus capreolus à l'état parfait. J'ai eu moi-même l'occasion de contrôler ce fait il y a deux ans. Désirant étudier la larve du Lucanus cervus, je déracinai, au mois de novembre, une souche de l'héne el, en même Iriiips ijue plusieurs larves, je trouvai trois individus mâles de Lucanus capra et deux t'cnielles. Deux de ces insectes élaienl encore d;ins leur roque que je ne pus, d'ailleurs, retirer intacte ; qu.ir.t aux autres, leur état de fraîcheur indiquait surabondammeni que c'étaient des insectes nouvellement éclos. De ces faits beaucoup plus nombreux qu'on ne le sup- pose généralement, faut-il conclure que les insectes se Iransforment toujours longtemps avant l'époque de leur sortie? Je crois que l'on ne saurait, dans l'état actuel de la science, se prononcer en pareille matière et que des recherches, des observations très suivies pourraient seules résoudre cette question. S'il estvrai, en effet, que je trouvai des Lucanes tout transformés au mois de no- vembre, il est vrai également que j'en trouvai en mars et avril qui avaient à peine acquis leur coloration el qu'en plein mois de juin j'en vis éclore dont les tégu- ments étaient encore incomplètement durcis. J'ai suivi, d'assez près, les transformations de l'Aromiii moschata (Capricorne musi|ué) .•( je dois dire que jamais, dans les saules où je i'éludi.ii, je ne trouvai de nymphes ou de capricornes à rél;il |i,ni,iil avant le mois de juin. De même pour rilrlni^ s// i,;//,s, dont j'ai décrit les trans- formations dans \r \,ihii',il,sir II» 69 du \-6 janvier 1890; c'est en août que je lininni larve et nymphes et c'est fin août et en septembre que cet insecte apparaît en grand nombre, du moins aux environs de Paris. Cependant certains insectes paraissent se transformer réellement très longtemps k l'avance et je serais très tenté de croire que cela, du moins, est vrai pour le Me- lanotus nifipcs. ' En effet, au mois de novembre dernier, je trouvai dans un morceau de souche de chêne, trois Melanotus nou- vellement éclos, dont un même avait encore l'abdomen incomplètement durci, et une larve prête à se tranformer. Or, étant donnée la petitesse de cette souche, il me semble assez admissible que la présence de trois in- sectes semblables à peine débarrassés de leur dépouille, el d'une larve en passe de transformation puissent per- mettre de croire que c'est bien là l'époque des métamor- phoses du Melanotus. S'il en est ainsi, cet insecte vivrait .'i mois sous terre, de décembre à mai, car c'est au plu> lôt en mai que ji' Melanolus niTipes commence à appa- raître aux environs île Paii-^. ^a larve (double de grandeur naturell I, je vais dire quelques mots de ii u l'occasion de la trouver el de pi LE NATURALISTE voir la déterminer d'une façon précise. Elle se rapporte à celui des deux types .le larves d'Elatérides, déterminés par le docteur Candèze et par Chapuis, qui piésente un corps cylindrique en dessus, aplati en dessous, et dont le dernier anneau, très déprimé, offre des bords déniés et épineux. (Voir la fig. ci-jointe.) ('ette larve ({ui, arrivée à toute sa taille, mesure environ 20 millinièlres, est de consistance très dure, recouverte qu'elle est par des anneaux de chitine d'une grande dureté, ceux du dessus beaucoup plus larges que ceux ilu dessous. Le premier segment est plus long que les autres. Les deux autres segments du corselet et le pre- mier de l'abdomen sont légèrement plus courts que le-- huit autres. Disons enfin que chacun des douze arceaux (|ui composent le corps de la larve porte latéralemeni quelques poils très fins. Le dernier, un peu plus long el 'pineux, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, porte un prolon- gement anal . Les pattes de celte larve sont courtes, robustes, com- posées de trois pièces, dont la dernière porte un crochi-l simple, et donnent à l'animal une démarche spéciale, analogue à une sorte de glissement, démarche que l'on retrouve chez beaucoup de larves qui, pour appartenir h des insectes assez dissemblables, n'en paraissent pas moins avoir été conformées d'après un même plan. (Voir larve de l'Helops striatus.) La tète est cornée, munie de mandibules courtes mais d'apparence robuste ; les mâchoires et le menton, soudés ensemble, sont allongés et les antennes sont fort petites. Terminons en disant que cette larve est d'un beau rouge orangé, sauf à la jointure des arceaux, cette partie étant beaucoup plus claire. La tète est d'un brun foncé; 1rs '^ .nveaux (|ui lui loiil suite, ainsi que les deux derniers sont également plus sombres que le restant du corps; enfin le tout est ver- nissé et je ne saurais mieux exprimer ma pensée qu'en disant que cette larve a, comnu' c ouleur, l'aspect d'un morceau lie Imis verni el ]iassé au l'en, d'apparence laquée en un mol. Signalons, enfin, une gouttière Uès fine un plutôt une espèce de strie qui commence au premier arceau de la larve pour s'arrêter au dernier, et neuf paires de stig- mates répartis depuis le .3" arceau du corselet jusqu'au dernier segment abdominal lequel n'eii porte pas. Le passage de l'état de larve à l'état de nymphe l ,lan^ ee, snrie. ,1e l,,i,e. ,|ue je |,„„va, la larve dont .).■ vieu^ de dnnue, la de>eriplioi, aiuM ,|ue Imis Melanofu- a l'elal a.lulle. Au r„„d ,1e , l,a, uu.' ,1e ,-es petites ea-,-, ,|,' lr,iu\ai la ,l,'|MHiill,> ,ruri,' laiv,' ana- |„'runl de ,,uiseiv,'i aucun , bulle >ur l'aiiiiual l'U ,iues- linn. Quant à l'insecte à l'éLal ii.ul'ail, il l'sl 1res connu iH si^ trouve communément eu uiai ,1 juin sous lt>s écorces 4'arbres. Nous dirons, , l'api e~ M. l'arraaire {Faune t'dé- mcnlairc. îles Cûlcoptéir:^ de France) que c'est un Coléoptère •< de iO à 13 millimètres, d'un brun noir assez brillant, à « pubescence grise, à paltcsd'un roux testacé, à corselet « à peine rétréci en avaTit, les angles postérieurs dirigés 'i en arrière, non divergents, surface très ponctuée, a élylres assez convexes. » Ajoutons, comme caractères de genre, que : « La tète est oblique avec le bord antérieur t'oruiaiil « un rebord tranchant au-dessous du labre, que les i' el " '-i' arlicles des antennes sont petits et que les taises " sont .issez robiisli's, ayant leur ])remier article presque « aussi biii;; (lu,' les deux suivants réunis. » Louis Planet. LIVRES NOUVEAUX INÏHODUCTIOX A la première série du „ BOTANISTE i Recwil de travaux de Butaid'jiie Il csi d'usage, aux débuts d'une pubUcation périodiqu,', d'un journal, d'indiquer avant toute autre chose In programme qui sera suivi, les idées ipii sercnt smileiiue-i, le l)ui rnie l',,ii s,; propoêe ; nous avoii- .i ■!.._•,"■ , , n,' li,i;,ii i,|,-. .\i, 1.^;, .'ii- nonccr ce que nou> - : - '. n. i , m-, , l, , |_ de prendre des eiii;. -/';;■' - [.u: - ., i,,.: , ;, ,,.,_ ,,,, avons pubUé tout ,l'.ili'i|-! l--~ -iv Li-ciluIl^ ilc la p;; n... i.' série ; de la sorte, nous aurons sculemcnl à parler de l'ails ^ic- complis. Le but que nous nous sommes propose, en commcueani ,■,■ Recueil, est ~iiiiiilr : iieiis avons voulu tenter de faire une col- lection de lrav:.ii\ ]M 1 -^niiiirlsjplus facilcsà consulter sous oeii,- forme que -i'iU ii.u m ,l]-<,'ijiinés dans diverses publicuions • nous av., lis xmuIu -iiiii,I,-ci- à un enseignement qui nous a uiani|iii' jiisiiu'ici ; nous avons voulu avoir sous la main un ,,r|=.'ani' ,|iii nous permette de soutenir nos idées, de les défen- ili-e ; leiiis avons voulu enfin avoir une action directe contre toute ili,'(,ii,' ,|ui ihiii-iiaiaitia f.i u--;,', après un Contrôle sérieux c'esi-iilii',' ,iiie l'.iii ii-iiivriM i.iiijoiii-s dans le BotanUte une très LjLMii.lr lili.Tie > I ' , | > ] ■ H ■. M 1 1 - 1 1 : l'e dont iK'rsonne, J'en suis Nous avons choisi le mode de publication par série ; chaou,- fascictdc in-8° contient un mémoire de iO à ûO pages ave,- deux ou trois planches : rcnscmblc des six fascicuJes coinii,,. sant une série forme un volume de 250 à 300 pages et ,l,.ii/.' planches environ. Les fascicules panùsscnt saccessivean-ni à dates indéterminées; la première série a été publiée ilan-; l'espace de quatorze mois ; mais fùl-il nécessaire d'ciiijil,i\,'i' deux ans à chacune des séries que nous n'y verrions aucun in- convénient. Nous n'aVons pas l'intention de résumer ici le contenu de la !''• série, IVnuméraii.i-i ,1,-. mu-, -■ .1rs mémoires publiés a sulli à montrer la vari,''!,- ' - i .niés. \<" Fascicules. U' : ■ - Cryjitomonadinœ el les 4.V ffUnœ, avec 1 PI. 2' I - M ni,iire sur les Chytridin,'-es avec 2 PI. 3* F.ascicule. Le moil,- d'union de la Tige el de la Ka- cine chez les Dicotylédones, avec 2 PI. i» Fascicule. JXémoir,, sur les Algues, avi-c 2 PI. 5" Fascicide. Ilecherchcs de Mor- jihologie et d'Anaioniie vé-élales avec 2 PI. ; o' Elude du iioyan dans ipu-lipir-; -imu|"-- iilVi-ieurs. 6'' Fascicule. Kssai surranalomie des Ci-> |i|..LMiiir- \ ,i-iulaii-es avec 3 PI. Alin d'éviti'C l,,ut,' ,,|ia\ ..i|,i,\ il nous reste à donnei- un,- simple explication : il imus anivera fréquemment dans ce Re- cueil de paiii-i- d'affinités élr,>it,'s entre les êtres ; nous essaie- rons de les compren,Ace par l'hypothise d'une filiation ; celte niélliode appliquée en /.o,.logie el en botanique est féconde en résultats ; quant à dire si celte filiation csl réelle ou seulemcni apparente, cela n'est pas de notre compétence. Un fait indé- niable domine poiu- nous tout l'ensemble ; une création ,lunt l'action première est lointaine el dont les effets actuels s„iu aussi merveifieux que leur manifestation initiale. P.-A. Da.sge.vrd. il) Pour recevoir voycr un m;>ndat-p des travaux de Bot; remiere série du Botaniste, il suffit d'en- de 16 francs à M. P.-A Dangcurd, chef LE NATURALISTE Les insectes vesicants /„„■ //. /;,.„,„■,.,„„■,/ Les Insectes Vcsicaiil s mmI iiii I.h-h's iiv^ .flVcnt, au poiiilile vue ,im,.Imi,iii|iii'. ,lrs |i:irli lcsqufllL.,.J.-ll.l tique les classr depuis lestemii- enfin a forcé l':i Un iivre sur un divers lir lirul qui l'a ,■.-,.,. V M .'i;iphique 1rs pays. Miiregard [■■■ludcs ; M ion. On cup d'œil iisidérant ■ pi'enncs, "fique. A IV ^nr , nue 1,(101) ;ins plus liilh- A r. des tortures qu'on a infligées au malheureux genre rosier ; cii sachant choisir les échantillons, on peut — avec un peu de bonne volonté — distinguer une douzaine d'espèces sur une même touffe. [Le Jardin.) Disparition des ours. — Les ours d'Europe disparaissent, cela est un fait reconnu des chasseurs. Mais voici que les Amé- ricains joignent aussi leurs vois aux lamentations de tous ceux qui ne iieuvent se CMii^nlri' dr l.i lin de ees ]»laniiLM';ides. Les grizzly se font y;iyr^ .Im-li l.ir.n jim-riciinir. 1rs i;inn:iiii,)ns trailr dn M-,r ,!,• 1, r,,, dans t. .n- 1rs ,<.,,rr. 1„, r..,snanr p, logie el a rnndr ,lr- nouveaux rclalilsau ,1- \ 1- "■'•ni permis à l'aulen, .1 m plet. La quatri.-nic |iann un Catalogue des /..-/„.■,,, v figurent avccir- iu.Ik i les plus COUipIrlr,. \ ., rrli^acer le ■r ralaln-n d.ltedu d.Tnir,. ,,,l,,l,,r. Harold, r'rM-.V.lMV ,1,| ■ |i,irii ra prises )r noud.rcux faits ici]iaux genres ont le tableau à peu prés coni- e un Gênera raisonné et CHRONIQUE — tacite publication, spécia- iidogie, aux protophytcs et aux 1 monde savant un grand succès; llr répondait à un besoin. Cette liscicule S du tome second, dont ic de ce numéro : Contributions à M. P. Thelohau; Sur la produc- NOUS .M|V' l.r, ,|.,, . 1 ^ :... , , 20 do tiia.iur liua; p. Il la.i.cul, bout dcraiiuéc un beau volume MDsénm d'histoire natarello de Paris. — M. Morui, docteur es scirnrcs naturrlles, préparateur de botanique à l'E- cole praiiqnr il>- Il - landes, est nommé aide-naturaliste préslarliHi ii I ( r a uographie et physiologie végé- tale^ au Mil- Il ,, .: iiiuadle. Congrès des s,Hlrii> savantes. — M. Alphonse Milne- Edwards, membre de l'Institut, vice-président de la section des sciences du comité des travaux historiques et scientifiques, professeur administrateur au Muséum d'histoire naturelle et à l'Ecole supérieurs de pharmacie, elc. prrsidiia la séance d'ou- verture du Congrès des sociétés savaiilcs, Ir mardi il mai jirochain. Le nombre des roses connnrs. — Il esi peu de plantes qui (1) Un volume de SÎIO pages (pies, hors texte el 444 figure» (Félix Alcan, éditeur, lOS, boul (2) 0. Carré, éditeur, !i8, rue I de quelques journaux, Toi BIBLIOGRAPHIE 217. Beddard, F. E. Th! Iln>:. IS Berlepsch degau. ■ rs Ve m». Bigot, J- M. ■X,- parue : XL! Aun. ,S.»-. Eiilc •Z'iO. Daniel. F. It'M giqnr l,TlV-|ir, Jonru. .1. I' ■ 2«I. Dubois, liwj;. 222. Eckstein. Karl. ( > i , n- . ;,,i,.,n- 1,. vnn Trichopli, /on!. Anzeirjer. IS'.IO. pp. 411-il. «83. Fischer, P. Note sur rhabiiai anormal de ipicb Mollusques aquatiqiU'S de l.i vall,-.' de Cauleirts liai P'\rénées . Jonin.de ConchtjUol. 188'.), pp- :;17-21'.I. 224. Fleutiaux, Ed., et Salle, A. Lisic des Culé.qu Ann.Suc. Eutomohtj de France. 18SU. pp. 331-424. 223. Furbringer, Max. Kiniur Reinn-kniirru nber Slrllnnr x.iu ,S7,-;.v,v,., ""'I 'I'" "^'■" H'" H'''''! Knl-lrlMin..ldrH'a|Ki;.T,in.s..«n. idirrdni .xsIrniallM l'ial/. von Jyiu. Jourii.fiir Omithol. 188'J, l'p. -l'M'-iV.^ . 22«. HenSOlds, H. A Naturalisrs Kamldes in Ce.Nlon. Amène. Naturalul. 1889, pp. i;;iO-7U7. 227. Heude, M. IViarm.srs Mollus, ,u-um novorum in > coll''Cl..rn,n v'N piuvimaa Kouanii-Si, . Ildi.r S,-r,ijihinica. — 11. Remdtiana. — H. Sanata II. Secura. — Jl. Vorlifelliita. — JI. nebalina II. ostreala. — Cyclophorm Iranducens. — Clan Baziniana. — C. circinnata. — C. communita. Journ. de Conclu/Uol. 1889, pp. 223-229. G. M.M.I.OIZEI.. Le Gérant: Emile DEYROLLE. 12' ANNÉE SÉRIE — X" T4! I" AVRIL 1890 LE PECTEN MAXIMÏÏS ET SES PARASITES 1 "''i'" ou dt! la 7.iui\iiLi\r s.iris . — 12° N" 3. — 13° N° 4. ~ 19° N-3. ■2U" N- i. hois écorco, nœud — bourgeon. Préparations microscopiques doiiiiaiit l'Iiistoire d développement des Sapotacies dans le Palachium hypi Icucum. L. P. r Epidémies stomates. •l" Limbe longitudinal. 3" Limbe et cùto au milieu li-ansversal. i° <.'ara( t,risiM|i]r et liasc du liuilio transversal. 5° Péhnlr !■'■ |,,,,.,,r l.al-iUifl. 6" Pelmlr ;,n rrniiT — 7° P(HiuIc ;,u uulicu transversal. 8° Pétiole à l'initial — 9» Jeune bois 1" partie longitudinal. 10° Jeune bnis au centre — H° Xo 1. _ .i,,„no hois méi'itlialle de :i "/"' à sa base. il" X» -2. — — — — i 4 "/" 1/2 sou .'j "V" a i /n sous ] ;j a,/n. à 3 "./m sous '"/■" sous le ucpud. 13» X» 3. — Jeune bois mérithalle ,1 nœud, les faisceaux en mouveiiicnl. 14° N° 4. — Jeune bois mérithallc nœud, le l"' faisceau dans l'écorce. 15° N° 0. — Jeune bois mérithallc i 2'"= faisceau entre dans l'écorce. 16° N° 6. — Jeune bois mérithalle, no-ud en montant. n" N° 1. — — — Ijourgeon montant à l'c: tréme base du mérithallc. 18" Vieux bois écorce f* partie longitudinale. 19" — — passant par le centre longitudinal. 20° N" 1. —Vieux bois ccorce mérithallc de 10 °'/°' .ï 2 ■"/ sous le nœud, faisceaux en mouvement. 21» N" 2. — Vieux bois morithallc de 10 "■/"' à 1 "T 1/2, 1'"' faisceau entre dans l'écorce. 22° N» 3. — Vieux bois mérithallc de 10 ""/'" à 1 "'/'° sous : ncpud, le 2'>'« faisceau entre dans l'écorce. 23" X" 4. — Vieux bois méi-itlialle do 10 «/"' à 1/2 »/■" soi le nœud, les deux faisceaux d;iii> Tii .)i.i'. 24° N" 5. — Vieux bois m/i nli.ill-' .Ir m "V™, no^ud en mui tant, les faisceaux se dirii^nii mi- Ir |n n.ilr. 2o° N" 6. — Vieux bois nerilh.illr -1. 10 '"/m, bourgeon e montant. eiMiiner, que ces prepar; rhez f.mile Deyrolle, na |iulilieia environ tous h iiiee>. L'auteur pense fait UÉCOLTE ET PHÉP A H ATION (SHitc\ 'a'l«oi-i»oosti-ï»cés. — Cette ili\i>inii riiiil[ijeii(l i \:iur dans les liiiids iMiiirbeux el salduuueux; parmi l'inl>l,hhtllllilil-c^. les ll,',;lj,nJr>. s. ml les plus COnUUS; rivières; les Cntilyons (lig. 18) ou l' |iir. in lui. cales noirâtres, souvent l'anus présente aussi uin' liinlr fnnree lors- qu'un excrément est près de s'écha|ipii . La pupe d'un brun rougeAtre est li^i^êirimnl a]datie. I-:nfin l'insecte parfait est un niinusculr nHunhcron de deux millimètres environ de loiigueur.eiitiêremenl noir, avec les ailes assez longues. Ici, se soulève une question difficile et qui parait sup- poser que plusieurs espèces ont un genre de vie semblable. En efl'et le colonel Goureau et le D'' Laboulbène ont vu un insecte de deux millimètres et demi de longueur avec des ailes un peu enfoncées et le nomment Phytomiyi aquifolii Goureau. D'autre part, Kaltenbach qui donne une longue description de la mouche lui assigne seule- ment de trois quarts de millimètre à un millimètre de longueur et des ailes hyalines. Il lui donne le nom de Phytomiza ilicis. Celles que j'ai élevées moi-même ont bien deux millimètres au moins de longueur et les ailes sont légèrement noircies. C'est évidemment le même insecte que celui dont ont parlé Goureau et le D' Laboul- bène. Tous les autres caractères coïncident parfaitement aussi bien avec la description donnée par les auteurs français qu'avec celle de Kaltenbach. Mais cet insecte, soumis à un diptérologiste spécial m'est revenu avec le nom de. Phytomiza obscurella Fall. Si je ne craignais d'obs- curcir encore une question que je suis incapable moi- même d'élucider, je pourrais ajouter qu'un autre dipté- rologiste éminent y a reconnu une Phytomiza atra Mg... En résumé, en raison du genre de vie identique, je crois qu'il s'agit d'un seul et même insecte mal décrit par quelques-uns. L'habitat seul suffirait pour le désigner et en attendant des informations plus complètes, je l'ap- pellerai, Phytomiza obscurella Fall. = P. aquifolii Gour. et Lab. = P. ilicis Kalt. VA. Andbé. CHRONIQUE Le Plomb. — Nous .•.npnmtMns j renseignemcnls suiv.ini- -n' ! , i- ■ duction.Lcs Egvptirii- i ^ déjà le plomb; mais Ir- l - 1 un plus gi'and usagr. A !' .n!,] i, .l. iloilèrcnt plus tard des mines de pi ,al de chinnc les .lon.b el sa pro- iiHix travaillaient ru firent encore is, les Gei-mains dilî'érenls points. De nos jours, le district de Linares, en Espagne, exploité déj,\ par les Ph(*niriens, les Carthaginois et les Romains, est un .1. I r .jin :•'. i.r.iiliiiseiil, le plus. I.'lsspagnc fournit le qu;M- , :,Mi,Mi,..;i 1.. !,,!-■ .ir 1,1 i.n-e. En 1885, elle a rxii -il .1. . ■■• - ^\r iiiiii ■! H 4111 i.ni .l-inié 106,000 tonnes de IIP I il. 1 •■ I ' 1 I iijil .nissi e, mais elles suiil ù peine exploiuk'S. Les Etats-Unis tiennent la tète avec une production annuelle d'environ 18o,000 tonnes. Le centre principal est Leadville, dans le Colorado. Le Mexique et le Brésil sont pauvres en mines ainsi que l'.Vustralie. 1/ Alle- magne possède de nombreuses mines assez riches qui four- nirent, en 1887, 99,491 tonnes. L'Autriche ne produit en moyenne que 10 à 1.2U0 lonnes; l'Italie est plus riche; la Suède aussi, mais ici on retire très peu de plomb, la France ne possède que fort peu do mines; clic fond des minerais importes de Sardaigne, d'Espagne el d'Algérie. La Grande Bretagne no produit guère que le quart de l'énorme quantité qu'elle consomme. Depuis 1862, la production totale de la terre a plus que doublé et elle a atteint, (^n 1882, le chiftVe rond de 430,000 lonnes. LE NATURALISTE Le liuablun du Japon.— Le houljloii du Japon (Humulus Ja- ponicus) s'accommode parfaitement de notre climat, et il est appelé à prendre sa place parmi nos plantes d'ornement. Il se recommande d'autant plus que sa culture n'exige que peu de soins. On le sème au printemps, et ses rameaux grimpants atteignent en très peu de temps jusque 7 et 8 mètres de haut. Son feuillage élégant est très fourni jusqu'au sommet et reste constamment vni'l s.ms n.Inuii'i- Ir^ iiiifiii|M'i ii s ni les insectes destructeurs. Viniiir l'nr ri I'mu v,mI ,i|i|i.h mIi iv .le nombreuses grappes, sembl.il.lr-, ,, . rllrs .le ih.hv 1 M. in : elles tombent de tous côtés comni.' tir jiniii-s ( [...liniis ri i fjiiindent au loin un parfum très agréable. Au Jajion on l'ulilise comme plante médicinale. Une noavelle espèce de Spirille. — Le professeur Sorokin .■I découvert une nouvelle espèce de Spirille dans le tronc creusé d'un vieux peuplier où croupissait de l'eau de pluie. A l'état parfait, ces spirilles sont formés de trois spires. Vus au mi- croscope ils se meuvent avec une étonnante agilité. 11 en existe cependant qui sont privés de tout mouvement. On trouve chez ces derniers des spores qui germent et se transforment dans la cellule mère en jeunes spirilles qui se détachent de leur mère iiprès un quart d'heure. Parfois ils y restent .nttachés plus lunL;li-iiips ; et alors il se produil Jis foinirs r.uiiifiées tandis i|ui' 1rs spoi-rs se changent dans 1:. rrllulr m/nir en un amas ilr .iéiritus. Ce mode de.génér;ilirn .i l'^iii iloniier à ces êtres ]r nnm do Spirillum endoparagogicum (de ivSov, à l'in- lérieur, et Tiapay^, engendrer). Dent fussile d'éléphant. — Des paysans italiens ont retiré (les sables jaunes du pliocène Une dent monstre d'éléphant, qu'ils brisèrent pour en distribuer les débris comme un remède infaillible contre les maux de dents Un morceau, que l'on put sauver, mesurait environ deux pieds de circonférence ; la dent entière pouvait être longue dr ilix i.n.ls. Kllr |rii,.ii unir .-ip- partenu à Elephas meri.liwiulis Mil l';ir|,lii^ ,iiii,|iiu, (,■ n'est ])as la première fois que l'on iinnvr (ir^ n nr. i,,-,ilis d'élé- jihants dans les sables du pli.Hiur i-u iLihr, nuis Ir fuii est assez rare. Les rats en Angleterre. — l.e eomié de Lincolnshire est actuellement dévuslé ]iar une ti-llr i di 1 rat |LIS Il é , malgré j.ossible r luulti- s el des le expé- u a il emu re l'his- où les rats s'étaient de sch ts en Angle- (liés en Nouvelle-Zélande. Ceci vc loire des habitants de l'Ile de l'A multipliés an point que l'on dut se p; terre pom' 1rs d.'lniiiv. }.[.,[. rr,,N-, quipeuplmrni l'ilr n Irm- lirnM i,„r blaieni im r,,„lr,nrr MV, „ |,,,i,nlr nilrllirrnrr ,,vrr les ratS dont ils iir i„-rii,u,>i,i mirun s..„r, l,',lr nu il'iin roir ;, déplorer la perte de ses admirables chanteurs et d'autre part les habi- tants ont dû entreprendre contre les chats une véritable guerre d'extermination. Le Squelette da plus grand éléphant. — I.r mus.'.' de Ma- dras croyait posséder le squelette du ]iliis l'i-jimI .1, jili.irit tué d.'ins l'Inde et qui mesure 10 pirds (. jb.nrrs ,lr huii. Mais voici que le conservateur lui-même du iniis/c .lliiinc ipie Jan- ilerson en a vu un plus grand mesurant 10 ]>oures et qu'enfin le musée indien de Calent exemplaire plus grand encore. Dèconvertes en Bosnie. — Des fouilles , o nmsée régional de Scrajcwo, à la suite dr lu ,\i'- de l'âge de bronze, ont amené ,\r^ rr^uU.n-. Une nécropole renfermant plus .Ir Jii.imil lom à jour, puis on a trouvr .livn . ^rvnrrs de notamment des bijoux, .liilri des armes enfer. A colr dr on a remarqué des restes d'nu ils sem- s T et demi possède un brn ACADEMIE DES SCIENCES Séance du 17 février. — M. Bureau fait à l'A. .nliuiiie nue oMununication sur une fougère de l'Arkansas le Pvifi/ioilhcm in Timm (Pluck), douée de la propriété de revivisi cru ,■. Cnir siièee de fougère se propage dans les bas fonds et puisse plus artieulièrement sur les écorees du Ixmleau jaune en déeom- ositiou. Après huit heures d'immersion dans l'eau, cette fou- ère, remarquable et bizarre, reprend s,-i verdeur. Si on la retire matique eu j reprend égale iiis uu lieu sec; il est facile d<' 1' iHT avec le même succès, des- ■riis la cloche de la machine pneu- .sulfurique concentré, la fougère r après quelques lieiu-es d'iumier- On peut donc joindre le Pohjpodium incanum aux autres cryp- togames vaseulaires reviviscent.es connues qui comme on li- sait sont encore peu nombreuses, Selaginella lepidophylla Sping.) Ceterach offic'marum (Willd.), Asplenium Ruta-murarin (L.j, Polypodium. vulgare (L.), Cheilantes odora (Sw.l, Asplenium lancecîatum (Sw.), Adianthiim capillus-Veneris (L.), qui sup- portent jusqu'à 66°. On ne connaît pas jusqu'ici de phanérogames douées de la in-nprl.'-lc'- dr rrviviscence. -- M A. I liiiuveau présente une note de M. DwJois sur la prirrpihiii ,lrv radiatlous lumineuses par la peau chez les pr..ti'i's iivrnrirs des grottes de laCarniole. En plaçant un protée dans un cristallisoir entouré de papier noir et posé sur une table à l'abri des ébranlements du sol, on établit au-dessus du cristallisoir, où l'eau lale rs. K toptiqii deux fuis au fond du cristallisoir. On verture de la lanterne, des . lies solutions athermnies ..i rudimentaires du ]ir.in'r m tine et de noir de liiin. r ..,, 1° Que le proli r .Ii^ihilh yeux et par la pean. I,;i ^iii moindre que la sriisilnlii.' nriiliniT. 2" On peut clussn l,i prriricnce de l'éclairage pour les protées de la manière suivante en série décroissante: noir, rouge, jaune, vert, violet, bleu, Idanc. — il.Ranvier présente ime notede M.G.Carlet .sur les organes sécréteurs et la sr-erétion de la cire chez l'abeille. 1° La cirr suiviini r.iiiiiiiî- rsi ]iroduite parles quatre derniers 2° Elle 'vi M, r.i.r non p.n- lu couche cuticulaire de ces arceaux ni |i.ir des glamlrs inliM-abdoTuinalcs ainsi qu'on l'a supposé, mais bien par les rrllnlrs d'iinr membrane épithéliali- que nous appelons membranr mirrr. 3° Celte membrane est siin.-r nitie dnix leuiUets dont l'un extérieur est la couche cullinluirr, tiimlis ipir r.mlre, intérieur, forme le revêtement inteinr ilr lu ji.nlir nnn'rM-liilêruIr dr l'arceau ventral. 4° La substance cireuse Iriivn-sr lu r.iiielir ruticulaire pour venir s'accumuler au delmrs onitrr lu fiiee externe de cette i-ouche où elle constitue inn' liuiiellr i\r cire recouverte par l'arceau ventral précédent 5° Ce piiss.irr ilr 1;, rin- ;', llvnr,'. I;, ruiiriilr il.lniis i.iir les auteurs qui n^X ,,riil ;, |-rM,|riirr Jr r!;,irlr. rinrrr, inlril- abdominillr-, r-l .luj.mi-.ri Irin-Ull rr r\prr IlI.iIrMiirnl. — M. DurJi.irllr pn-,rnlr unr ,1 Ir M. ,,_ J!o:,„!.r sur les cultures expérimentales dans les hautes jiltitudes. Il l'ésulte de ces observations que, la formation de réserves relativement abondantes dans les parties souterraines des pliinlrs iilpllir- p.iil --rNpll.pnr, srnir ni par la diffé- -1.1. I.rs fleurs sont plus colorrrs, Ir, innll.'s plu; I il un vert plus foncé. Les tissu- pr rirurs_,dei ].liis il.'veloppés. Grâce, à l'épaissmr plu- LUMiule di par les feuilles est beaucoup plus considérable ; éanee du 24 février. — M. Jùiiih Blanchard ï-m — M. Ml,.' Ihecus dont Saint-Gaud. •Académie LE NATURALISTK Ce qu'on remarque tout il'aboi'd dans la nouvelle mâchoiri' inférieure, du Dryopithccus c'est son allongement qui, néces- sairement, coïncidait avec rallonf;emcnt de la mâchoire sujié- i-ieur.- el par rliimi,.n clii- (|iirii[(iii ; ainsi le penjs, le . .1 l'ni ilice rénal quittent le . tainlU iine la liranchie, la ■rpur, qui sont normalement ;ont ici rejetés à droite. On le donc une disposition absolu- ■s et des Meladomvis oti tous les I même position que dans les ">logique. irmes dcxtrcs du — W. S. Chatin faible noyeudc la solution de Dahliaet de lacide acéliqii H. Oriffits adresse à l'Académie Une note sur une nouvelle iiaïne di- piiln'laçli.in, obtenue par la culture du Bacteriuni ■ M !.. -- iiM - Il I h.sse une autre sur les fonctions chro- I |i II ■ une note de M. yl./jse? sur des Radio- I' ~ ' iiii- 1 insdes cristaux d'albite d'un calcaire 10 de llovcgno. On peut conclure de la présence de ires dans cette roche. 1° Qu'une roche sédimentairc a pu éminemment cristalline ei ns que la stratification ait cr changement a pu se pro- Lc phénomène semble être — M. : l'i'ijii' l'une observation qu'il a faite sur la staminationdcs pétales et le renforcement de la se.\ualité chez un hybride d'ophrys (Ophrys Tenthoredinifera et 0. sco- lopax). — M. F./,emo!se adresse à l'Académieune note sur les rapports qui paraissent exister entre les mammifères crétacés d'Amé- rique et les mammifères de la faune cernaysienne des environs de Reims. — Tyl.A.Gaudry fait à proposdc cette note une ob.servation sur la divergence qui existe entre les géologues américains et français pour l'interprétation de ces terrains crétacés ou ter- tiaires. A. K. M.M.AKU. BIBLIOGRAPHIE ■47. Tenlf 5Î3-Î «:ts. «3». aïo. 211. «48. «13. /OOL Jackson, H. "W. Xme Lepidopicran clirysalis. Xoul. An-eiger. 1890, p| Konlg, A. Vorbemerkung iibcr c cheiilende uiid neuc Vogclarten luselii. Jourii./ûr Ornithol. 188!), p. :>fi3. Kœnikê, F. Ein neues Hvaraclini PI. V. Te'iltmia jiremaria. Archiv./iir Naturgesch. 1890, pp. 73-80. Lefèvre, Edouard. Voyage de M. E. Simon an Ve- nezuela, S' mémoire : Clytrides, Lamprosomidcs ci Eumolpides. Chrysodina tibiaJù. — C. cribicollis. — H'odonoto Simoui. X. Sinyulnri.--. — Efihyram N. 0 castanea. — £. /i,/,t„- melas. — Rhdbdopterus cprinus. A,,n. Soc. Entowoloff. -1, Fnn,ce. 1890. pp. 329-330. Lefèvre, Edouard. D..,i,|, lions d'un genre nouveau et de iilusienis ,vrll,.. rs|„.res de Coléoptères phyto- phages de 1.1 l'annlli- des Euniulpides. Tahuus y. G. picitarsis. - T. fulgem. ~ Alethaxim tuhercuhfer. — Ahthaxius brevis. — Chalcophana cya- uissennU. — Corysthea ruJicaUia. -■ C, urgtdosa. — Eiidocejilialus fasciatus. Ann. Soc. Entomolog. de France. 1890. pp. 337-340. Léveillé, Albert. L'EntomoloL'ie à rExp..siiinn liniver- .selle de 1889. Aun. Sot: Entomolog . nis- Cenlralbl. fiir Bakteriol. 1890, pp. 123-124. 872. Wager, H. W. T. Observations on the Structure of the Nuclci in Pcronospora parasitica, and un their behaviour during the formation of the Oo.spore. PI. Vl. Ann. of Botany. 1889, pp. 127-146. GÉOLOGIE «73. Van Calker. Die zerquetschten Geschiebc und die nâ- hore Bestimmung der Groninger Morânen-Ablagerung. Zeitsch. Beutsch. geol. Gesells. 1889, pp. 343-358. 874. Corpi, F. M. On the Catastrosphe of Kantzorik, Arme- nia. Quart. Journ. ofthe Geol. Soc. 1889, pp. 32-36. 275. H. Credner. Die Stegocephalen und Saurier aus dcni Kolhlicgenden des Plauen' schen Grundes bei Dresden. Achlcr Theil. Kadaliosaurus priscus Cred. pl. XV. (ig. Zeilseh. Deutsch. geol. Gesells. 1889, pp. 319-342. «76. Filhol, H. Description d'une tète de Paloeoprionodon Lamaii.lini. Bull. Soc. Philom. 1888-89, pp. 115-118. 877. F. Frech. Ueber das rheisnichc Unterdevon und die Siellungdes « Hcrcyn ». Zeitsch. Beustch. geol. Gesells. 1889, pp. 175-28S. 878. Goller, Erwin. Die Lamprophyrgàngc dos siidlichen V,„-.,,ess:,rt. .W Jahrb fur Min. 1889, pp. 485-.569. «7». Hinde, G. J. On a new Genus of Siliccons Spi.iii;es from Ihe Lower Galcareous Grit of Yorshire. Raxella peiforata. N G. a. Sp. Quart. Journ.oftlie Geol. Soc. 1889, pp. 54-Pl . 380. Rupert, T. Jones. On some Paheozoie. Osiracodi from North America, Walcs , and Ireland. Nomb. Bsp. nouvelles, pl. I-IV. Quart. Journ. of the Geol. Soc. 1889, pp. 1-31. «&.4.Koken, E. T'rii.r dir Entwickelung der Gaslropoden 28«. Lydekker, R. On \\u- Occurrence ofthe Striped Hv:en:i, in the lerliary of llie Val d'Arno. fig. Quart Journ. ofthe Geol Soc. 1889, pp. 62-65. «83. Lydekker, R. On Dinosaurs from the Wealden and S,imM|,i,ivLi.ni-; fiom the Purbeck and Oxford Clav. (l'r,o..M,n,. IVrov ,,1. V.)fig. : n„:ni. ./,./,;„. ,;/•//,<• Geol. Soc."1889, pp. 36-53. «84. A.Osaan. Liriuagc zur Kcnntniss der Eruptivgesteinr desCabo de Gâta (Prov. Almcria). Zeitsch. Deutsch. geol. Gesells. 1889, pp. 297-?ll. 885. Penfleld, S. L. Lansfordite, Nesquehonitc, a new Mi- nerai, and Pseudomorphs of Nesquehonitc ofter Xaiis- fordite. Americ. Journ. of Sci. 1890. pp.. 121-137. 8S6. Selwyn, A. R. Tracks of organic origin in rocks of the .\nimikie group. Americ. Journ. of Sci. 1S90. pp.M45-147. 887. E. Sickenberger. NatUrlicho Camentbildung l)ei Cair... Egypten. Zeitsch. Deutsch. geol. Gesells. 1889. pp. 312-318. 888. Stiffe, A. W. On the Glaciation of Parts of the Val- leys of the Jhelam and Sind Rivcrs in the Hiuiah.ya Mountains of Kashmir. Quart Journ. of the Geol. Soc. 1880, p|>. (iO-liS. 889. Tesseyre, Laurentius. Ueber die systinnuiiscli.- lir- deutungder Sog. Parabcln der Perispliinclen. N. Jahrb. fiir Min. 1889, pp. 570-643. 890. Waloott, C. D. Review of D. R. W. Ello's Secon.l Report on the Gcology of a Portion of the Province of Québec. • Americ. Journ. of Sci. 1890, pp. 101-1 i:i. «91. J. Vfalther. Ueber Graphitgange In Zer/.eiztem Gneiss (Laterit) von Ceylon. fig. Zeitsch. Deutsch. geol. Gessells. 1889, pp. :i59-:i(;i. G. Mai.i.oizei.. Le Gérant: Emile DEYROLLE. Impr. F. Levé, rue Cassette, 12» ANNÉE l.-i xWRlL 1890 Sur le (i.ERïNERA YAGINAÏA Poir SKS GRAINES CUXSIIIKKEES HOMME T.X VIIAI CAFE i|iii'|i|u.'^ JDiiriKUix l'ait, quoique ûlran- >lirci;iux, auloui' d'uni; giuinc qi iiirc.iu «fiirc Coffea, toutes les apparences, la composi- liiiii cliiniiqui! el les propriétés, du vrai café. On adonné i-ouHiit' (irif.'iiir Ijotanique à cette graine, vantée outre nii'smc i-l (|ui a même figuré à l'Exposition universelle (section des colonies) en 1889, le acnre MiKsœnda et l'au- teur de tout ce . bruit a même, dans un long nombreuses et grossières er- O'Ili' iTicnr riail par -;i iialure assez grossière, si on lirnl cniiiplr de ccl'.iil qiir lc> l.oganiacécs et ics Ru- liiai-ées se disliniiUPiit nrl I .nii.iil, par leur ovaire supère dans la piviniérr faniilli', iidrre dans la seconde, et de cet autre que les graines de Mussœnda sont toutes très |ietltes, jaunâtres et rappelant du café moulu mal grillé, tandis que celles des Gserdicni sonl dr diMii'n^ii>n> nor- males et moyennes. Cette première inexactiludi' nrau('ui>ail en oiiti-e à concevoirsur la valeur du n-lr .li' ce liiivail des doutes d'autant plus justifiés que b- prnfisMin- Dunslan après une analyse sommaire (P/tarm. Juuiii. nov. 1889) avait déjà nié l'exis- ^^ ^- tence de la m- féinect de tout autre alcaloïde dans les grai- nes : aussi, je résolus de re- prendre ànoù- .•cspèc,. J/l,S- ■a Lapeyrè - ■e(l).Lemème luteur avant, (0'°,:tO à oliO/O),! science sur ce point impor- tant, à savoir, s'il existe réel- lement de la caféine dans une Stryclinée comme "l'a af- tiriu.' M. I.a- l.e GyERTNERA VAGIXATA, doiif les graines ont été con.sidi:réps comme un vrai Cafë (dessin fait d'après un échantillon desséclic). 1, Rameau fructifère et florifère (1/2 f;r. nat.) ; 2, graine dépouillée de son enveloppe ; a, face supérieure bombée ; 6, face iiifé^ ricure plane; 3, fruit mùr. La, Uéuii Il ijr iiii' procurer par mes iibilimi^ ■ ■ili.nililbiiis botaniques de bi plaulf |inidiiclricr iiin^i (|iii- -r-. liiiils.je n'ai pas tardé' à ivcm- iiail ir •■!■ (pir lis ;issi.|li,iiis r.iiilenues dans ce Ir.ivail mil d'iuexaii à cli\ri> poiiils (b- vue, et à consl.iliT tout d'aliord que ces semences, rappelant parleur l'orme un L'iain de café en miniature, ne sont pas fournies par une liubiacéemais bien par une Strychnée commune dans les îles Mascareignes, à Madagascar, à la Réunion et coiiiiue ^1) Le Mussœnda Borbonica Xobis, la Réunion par M. Lapeyrèi-c, pha agricole destinée spccialeinenl à f/ascar, avriH888). LE NATURALISTE, Paris succédané d i-macien do 1 Toute la par- e chimique de ces rechei- cliosaét.Mailc \r pr,drss,.||r Srbla:;.b'iibaiilb'ii éhMMT sp,Tiab' nr saurait être ICI- b' 1. si, liai d,s nvberches il, il paraii iihlispmsable les ,• plnueiils cl l.s rectifi- •. la .lesciiplioll b.ilailiqile de en > jeiulialll. ee qui ll'a pas li:;iiie sur un l'cbanlillon des- I es| d'aulaiil plus nécessaire l'iiis ont soineiil, sous ce nom, ■es dilléreiiles. Il existe en effet Poir et {Siippl. .">, p. 68.'i) et un aiiritianiis p. 216). La confusion séché). Cette deseiiplin t|ue, pour nous, les aiil eonfondu deux plantes li un (ixrlnera vtujinala de autre de Bojer {Ilortus m entre ces deux espèces fort différentes peut s'établir d'autant plus facilement qu'elle croissent loutes deux dans la même région (îles de la côte orientales du Sud LE NATURALISTE Afrique), et que l'une et l'autre se trouvent certainement à l'île Maurice et très probablement aussi <à La Réunion. La première seule a conservé son nom, l'autre est de- venue G. quadriseta A. D. C. (Priitlrniinis si/^lniiulls natu- ra/î'sT.IXp.34).Elles se distin^-'umi ,isx, / iMiiniHui l'une de l'autre. G. vaginata Poir. esl ciiiicli ri^ic ilillVMi'utiel- lementparsesfeuillosacuminées etlongucmcnt atténuées à la base ; par sa gaine stipulaire couronw'e de 12 soies et enfin par son fruit ovoïde allongé. La seconde se sépare de la précédente par ses feuilles subcunéiformes courte- ment acuminées et par sa gaine stipulaire foriw'e de 4 soies. Oxrtnera vaginata Poir. Arbrisseau de l^.SO à .'(".OO de haut, de port élégant, non cultivé, à rameaux multiples, bois dur. Tiges et rameaux cylindriques ; écorce grisâtre sur la tige, verte à l'extrémité des rameaux; épiderme nudlg. 1). Feuilles opposées, glabres, coriaces, entières, penninerviées acuminées et longuement atténuées à la hase, pétiole très court, limbe vert et lustré sur les deux faces (1) Stipules intrafoliaires, engainantes, coiu'onnées de 12 dents et formantune collerette. — Fleurs inodores réunies en capitules lâches (2) à l'extrémité des rameaux accompagnées de bractées lancéolées à la base, calice campanule à 3,5 dents étalées, inégales, persistant. Corolle hypocratérilorme à cinq lobes aigus lancéolés et à long tube égalant deux ou trois fois les dimensions du calice; de couleur blanche, estivation valvaire. Étamines b, à filets courts adnés au milieu du tube de la corolle ; anthères oblongues linéaires, ovaire supère, ovale, ter- miné par un style simple, bifide au sommet; stigmates acuminés : deux ou trois loges dans l'ovaire. Le fruit est ovoïde, bleuâtre à maturité, il forme une baie ovale- arrondie (fig. 3) légèrement comprimée au sommet, à style persistant sous forme d'une pointe mousse, de la grosseur d'une petite cerise ayant une pulpe douceâtre, peu épaisse appliquée sur un endocarpe osseux et dur extérieurement, parcheminé sur la cloison de séparation des deux loges. Chaque loge renferme une graine dressée, entourée d'un tegmen membraneux (enveloppe unique) qui est pourvue d'une riche nervation traçant des sillons dans l'endosperme sous jacent et y sculptant, tant à la face supérieure qu'inférieure de cet organe (fig. 2 a et h), un réseau très apparent. Cette enveloppe séminale rou- geàlre est parsemée de cellules allongées, grandes et ver- dâlres, remplies de raphides (biforines). L'albumen ou endosperme est corné verdàtre, rappelant celui du café (1) 11 existe do la cliloropliylle dans les cellules épidernùqufs des deux faces inférieure et supérieure delà leuille. Cette ma- nière d'être remarquable par sa constance est assez caractéris- tique : elle permet d'ajouter une espèce de plus à celles qui sont indiquées par Adolf Stolir comme présentant cette anoma- lie (Vher Vorkommen van Chlorophyll in der Epidermis der Phane- rogamen-LaubUatter. Arbciten des Pflanzenphysiologischen Ins- titus der K. K. "Wiener TJnivcrsitat). Il se peut qur-1,1 piV'^cnrr .le l:i rhlorophylle dans les feuilles decevégétal s..i, 1. ,.„, .r-"" 'I' -' station connue dans les hauteurs desil.N ir..,„. .1 ^ ,|u-il li, -, auscm d'une humidité .soutenue et d-iuv tm,,,, , ,,n,,r ,„..,l.-ivc de 14i24°. Userait dès lors très intéressant de voir si les plantes qni partagent avec lui les avantages ou les inconvénients de cette station spéciale, sont comme lui, pourvues de chlorophylle épidermique dans les feuilles. (2) Un grand nombre de ces fleurs, comme jo l'ai constate souvent dans les ensembles floraux très ramassés, sont uni- sexuées par avortement : les mâles s'y trouvent en plus grand nombre que les femelles. Il en résulte que les fruits sont tou- jours assez peu nombreux aux extrémités des rameaux alors que les fleurs y étaient abondantes. Coffea arabica, m.a.\.& deproportionsplus réduites, sillonné aux deux faces, et formé de cellules allongées et étroites perpendiculaires à la surface externe de la graine et con- tenant des globules huileux, comme le café. L'embryon infère et dressé est en forme de poignard. Cette plante habite les hauteurs des îles de Maurice, La Réunion, Madagascar. On la trouve particulièrement, en abondance d'après M. Lapeyrère (1), assez discrète- ment d'après le Consul d'Angleterre (2), Saint-John, à La Réunion, et dans cette île, aux lieux dits Grand etpetit Brûk', le Bois Blanc. Les créoles le nomment suivant les localités, Oranger sauvage, Mangé-Merle, Mangé-Cochon, Gros-lingue, Bois-d'.Aosie d'après Lapeyrère. Ce même auteur déclare que, en vue de conserver les plantations de café menacées par des maladies parasi- taires, il a greffé avec succès le Coffea arabica L.sur Gsert- nera vaginata : ce que nous savons de la structure spé- ciale de la tige des Strychnées comparés à celle des Ru- biacées rend cette assertion plus que suspecte pour tous ceux qui savent que le greffage entre espèces même voisines appartenant à deux familles affines ne donne que des déceptions. La graine du Gwrtnera vaginata a été analysée avec le désir évident d'y trouver les éléments composants du café, par M. Lapeyrère qui y a signalé 0/0 : Cellulose ; Eau hygrométrique 9 ; substances grasses o.70 ; Glucose dextrine, acide végétal indéterminé 9. 2S;Légumine, caséine, (glutine ?) Vo ; Acide chlorogénique 2, acide chlororubrique, 4,30; Raphides traces; substances albuminoïdes azotées; CaféineO,30 à 0,oo ; Huile essentielle concrète 0,OOOo ; Es- sence aromatique fluide, appréciable ; substances minérales (potasse, cliaux, iiiii^in'sii', aride |ili(.-~[ioiiqu<\ sulfiiiique et trace .|r chlnic. ; nriJr hiiniuiiir, liarr-. a|ipii'.-i;i lilrs. — Ce sont ('■vhliMiiiiiriil l,i 1rs iinii.i|,,'s .[iii riilreiil dans la composition du café et ils n'ont pas été retrouvés par les chimistesquiontreprislaquestion. Leprofesseur Dunstan a nié la présence de quelque alcaloïde que ce soit dans cette semence : il admet l'existence de la choline, de beaucoup de matières albuminoïdes, d'un peu de sucre, d'une matière grasse analogue à celle de Nux vomica. Plus heureux que M. Dunstan, le professeur Schlag- denhaufîen a pu opérer sur une quantité suffisante de graines et est arrivé aux résultats suivants qui sont plus complets, définitifs et jugent la question en dernier res- 1) Partie soluble dans i'éther de pétrole. (Huile. 1.20. Corps gras l.o6 Glucose 0.39 Matières colorantes de dédou- 1) Partie soluble ? blement... l.":i dans l'idcool , Sucres de dédoublement.... 2.25 0.39 l'hydratation 1.31 indéterminées. ... 1.03 / Sels fix f Eau d'I [ Matière (1) Cette plante, dit cetauteur (loc.cit. p. 87), habite les hau- teurs de La Réunion depuis 500 jusqu'à 1.000 mètres d'altitude Kllr pinsurrr sur Irs iTT-rnins Tnlcnniques au sein d'une humi- j^i,, ,,,iiir ■! criiiH' i.in]Hr,iiinT iii.i.ic'Tée, c'est-à-dire va- 1, ,1,1 riiwr \\ .1 J'i" 1'. l'-ll'' l'si n'|ianduc sur plus des 1 21111 hrri.iiTS i\r iniMiii^ >|iMr.,ii-iiiuriii l.'s hauteurs boisées do ccItc colonie... Eu adHininii :..(Hiii |.ir ,N à l'hectare et 1 kilo de fruits par pied, nous ,s m.- ... M. ~.ous de la vérité. (2) Dunstan (loc. cit.) dii ; .l'..!-. .■. I. . ..i.,sul d'Angleterre i l.a Réunion, Saint-John, « faibustc u'.-.si, |ias très répandu dans cette ilc, et donne moins de fruits que le caféier, parce qu'il n'en porte qu'à l'extrémité des branches. » LE NATURALISTE iMatiores albuminoïdcs 1.23.'i Matières gommcusesetrauci- lagineuses 0.-404 Sels fixes.... 1.666 9.;j;;0 l Matières albuminoïdcs ;t4.043 4) Partie insolu- ) Matières gommcuses et li- ble dans IVau ) gneuses IS.oSci f Sels fixes 2.;i87 SO.Siri Total illO.OOO M. SclihigJeiih.uiflV'ii n pu (wlruire de ces graines une très belle matière colorante gris tourterelle "qu'il a fixée sur la soie et sur la laine ; mais, comme M. Dunstan, il n'a pu en isoler aucun alcaloïde. Nous pouvons donc, après cet examen affirmer : 1" Que les semences de Gsertnera vaginata n'ont avec celles du café que de grossières apparences extérieures; et là se borne, comme on pouvait le prévoir, le rappro- chement qu'il est permis de faire entre leproduitde celte Strychnée et celui des Coffea. 2° Que la valeur, exagérée à plaisir, de ce prétendu café se trouve réduite à ses proportions approchées en disant qu'elle se confond avec celle de notre chicorée indigène dont la racine renferme cependant un peu moins de ma- tières albuminoïdes, maisquicoùte 30 fr. les 100 kilos uu lieu de 16U fr. prix actuel des graines de Ganlnera chez M. Béer, à Paris, 34-, rue Saint-Sulpice. 3° Que la seule originalité présentée par ces graines est celle de fournir une matière colorante gris tourterrlle qui pourrait peut-être avoir quelque emploi dans l'industrie de la teinture des soies, si le prix de la matière pre- mière n'était pas aussi élevé et s'il était prouvé que cotte tonalité de coloris s'obtient difficilement ]iar les procédés artificiels. 4° Que ces graines ne sauraient désormais être vendues, sous le couvert d'une analyse inexacte, comme un suc- cédané du vrai café, sans tromperie sur la nature de la marchandises, car qui dit succédané, dit aussi équivalent qu'on peut substituer à un autre en dehors de foute idée de fraude, ce qui ne serait plus ici le cas. W Edouard Heckel. DIAGNOSES DE LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX Chloropsinus Elongatus n. s)i. — :!4 milliiiièlfes. Dessus îles supérieures gris teri-eux, éclairé à l'angle interne par une bande transverse jaunâtre à son début mais qui se fond aus- sitôt dans la teinte du fond. .\ilrs iiif.'-rii'iiros noir Virun avec le contre transparent. Dessous loMiiiir !-■ .li-ssus sauf que la bande des supérieures se réiluii t iiin' -niiiilr lâche jaunâtre à l'angle interne et ijui' les ci'jii's .i.s i|ii,,iiv ,iil,-s sont teintées de rouge à la base. Téti' iiuiri' à retiels bleus et garnie de quelques poils blancs , ptérygodes avec de longs poils bruns ; thorax et abdomen rouge brique, ce dernier martiué par-dessus d'une série centrale de points blancs. Dessous du corps et cuisses rouge lirique, reste des jiattes brun clair. Une ? drPalnndafprèsLoja). Pseudcii li:iris Tr.uisliicida n. sp. — 20 millimètres. Les qua- tre aili II. Mites avec les nervures noires. Une bande II, icailles noires, agglomérées principa- lement .1 1' .11 I ,- d ■ la cellule, traverse les supérieures et la verte. Franges noires. Tète, corselet et abdomen noirs au-dessus, ce dernier avec qurhpies rellets Ideuàtrcs. Dessous du corps noir mais semi'' de jiuils blancs sous l'abdomen. Pattes noires. Un o' 'b- l.nja. 1'. DOCNIN. ORGAXES SÉCRÉTECRS DANS LA SÉRIE Affl.AlE Si'nrtiun cl excrétion Dans la nomenclature scientifique, nous avons les termes de sécrc-tion et d'excrrHion, qui impliquent l'exis- tence d'organes st'cn'lcurs et exa-dteurs. Ces organes, d'ailleurs assez multiples, se trouvent dispersés différemment dans le corps des animaux, et parmi eux, il y en a un certain nombre, sur la nature desquels les naturalistes ne sont point d'accord. Dans ce cas, se trouvent par exemple les Organes segmentaires . Pour mieux préciser les contradictions auxquels je fais allusion, voyons ce que disent les naluralistes, par exemple sur les organes excréteurs des Trématodes : M. E. Blanchard {Ann. des sdences nat., t. VU, 3» série, p. HO, 1847), décrit chez les Tn'matodes et Cestoides, comme un appareil circulatoire, ce que M. Van Beneden {Ann. des sciences nat., t. XVII. 3» série, p. 23, 1832), décrit comme un appareil excréteur. M. Huxley (Eléments d'anatomie comparée des invertébrés, p. 113, 1877) considère ces mômes organes, comme faisant partie d'un appareil aqiio-vascuhire. MM. C. Vogt et Yung (Traité d'anatomie comparée, p. 234, 1877), décrivent ces mêmes organes, comme faisant partie d'un système excréteur et homologues aux canaux aquiféres des Cestoides, sans avoir décrit (p. 2H), chez ces derniers vers, autre chose qu'un système excréteur. Laurer (Disquisitiones analomicx de Amphistomo conico, p. 10, 1830), décrit ce même système de canaux chez les Trématodes comme un système rhylifcre et .V. de La- nessan {Manuel d'histoire naturelle médicale, p. 219, 1881), tout en le décrivant chez les Trématodes, comme aqui- fère, il lui trouve une grande analogie avec l'appareil lymphatique des vertébrés. Il ne faut donc pas s'arrêter ;i ces considérations, tant à la difficulté des observa- tions, qu'au sens qu'ils donnent aux termes de sécrétion et excrétion. S'il n'y a pas d'entente sur les fonctions des organes, comment y en aurait-il sur les homologies et leurs analogies? Rien de plus facile, pour nous en con- vaincre, que d'analyser les définitions données aux organes sécréteurs et excréteurs, on conséquence, à leur fonction. Littré et liobin (Dictionnaire), nous disent pour la srrrrtion quc « malgré l'étymologie, cette action no con- .1 sislo pas en une simple séparation, puisque les .. Iiuniriirs produites n'existent pas foutes formées dans ■< le sang, puisqu'elles sont produites, avec choix et avec « production de principes immédiats, par les parois et « cellules, tubes et vésicules qui sécrètent. C'est ce choix n qui caractérise la sécrétion et la rend très distincte de « l'excrétion, et il n'y a de sécrétés que des liciuides. » K Pourtant en parlant d'excrétion, ils disent que c'est <. un acte consécutif à la sécrétion, consistant dans le .. Iransport avec ou sans effusion au dehors dos liiiuidos i. sécrétés. » En lisant l'article sécrétion en totalité, on arrive à la conclusion, que l'urine est sécrétée tout comme la salive, le suc gastrique, le lait, et son Iransport serait une excrétion. Bien plus, Littré et Robin ont été forcés d'admettre deux sortes de liquides sécrétés, par consé- quent deux sortes de sécrétions : les lignes régulières de navigation entre l'Eu- rope, les deux Amériques, l'Inde et l'Australie, ou la lecture du tableau des départs dans un grand port, montrent immédiatement que des masses énormes de matières organiques animales et végétales sont transpor- tées sans trêve tout autour de la planète. Ces matières récoltées à la hâte, emmagasinées dans des entrepôts que la rapidité des transactions ne permet pas d'entretenir dans un état propreté suffisant, entassées ensuite dans la cale d'un steamer, contiennent inévita- blement quelques animaux vivants, tantôt parasites nor- maux, tantôt hôtes accidentels. Celles d'entre ces formes qui ne peuvent vivre que dans des conditions spéciales propres à des stations déterminées meurent rapidement dans le pays nouveau où le hasard les conduit; mais celles qui sont véritablement plastiques, qui s'accommo- dents de climats et de nourritures très divers, s'implan- tent et prospèrent à peu près partout et, grâce au com- merce, voient leur ère géographique s'étemlrr' Ions les jours. Quelles sont ces espèces que l'homme sème ainsi sur son chemin? On en connaît quelques-unes ; cependant beaucoup d'autres faciles à découvrir restent à signaler. C'est pour appeler l'attention sur ce sujet que j'ai cher- LE NATURALISTE ché à dresser une liste évidemment fort incomplète des animaux que l'on a chance de capturer sur un navire. Laissons naturellement de côté les animaux domesti- ([ues, tels que porcs, lapins, poules, etc., destinés à l'exportation ou à la nourriture du personnel du bord, et occupons-nous seulement des êtres qui font la traver- sée soit malgré l'équipage, soit à son insu. La classe des Mammifères est à peu près exclusive- ment représentée par le Kat-surniulot, Mus dwiiinanit» l'ail., qui pullulait surtout autrefois dans les vaisseaux en bois. Originaire de l'Inde ou de la Perse, il a été dissé- miné un peu partout dans le courant du xvni= siècle. Ce désagréable commensal de l'homme a certainement été importé par la navigation en Angleterre, en Australie et en .-Vmérique. Des oiseaux, ordinairement de petite laille, entraînés au large par des coups de vent et épuisés de fatigue se posent parfois sur les agrès; mais bien que le fait ne soit pas rare et qu'il permette d'expliquer, par exemple, l'apparition en Angleterre et à l'île d'HelgoIand d'un pe- tit nombre d'oiseaux terrestres américains (1) , nous manquons de données positives et il est probable qu'elles feront longtemps défaut, car un ornithologiste con- sommé peut seul reconnaître à distance, avec certitude, l'espèce exacte d'un petit oiseau perché sur une vergue. Le vaisseau loge de temps en temps des Reptiles de faibles dimensions. J'ai eu ainsi entre les mains de petits Ophidiens et un Saurien de la famille des Platydactylides transportés avec des plantes vivantes provenant de Java. Les cargaisons de nature végétale doivent aussi conte- nir des Mollusques Gastéropodes. M. le D' Joussaume a signalé la présence de VHelix aspersa en assez grande abondance à Chapultepec (Mexique), en émettant l'opi- nion que cette forme avait peut-être été introduite par des fourrages lors de l'expédition militaire française (2). Le groupe zoologique toujours le plus largement repré- senté à bord est celui des Arthropodes. Le chargement ou les matières alimentaires destinées aux marins peuvent ren- fermer, comme Coléoptères, la Bruche des pois, Bruchus pisi L, puis la Galéruque commune, Galtruca cratœgi. Forster, et le Criocère de l'asperge Crioceris Asparayi L, que le commerce a importés d'Europe aux États-Unis, le Calosoma homriense Dejean à odeur fétide et la Silpha erythrura Blanchard, tous deux existant à l'état larvaire dans la viande séchée, carne seca, provenant de la Répu- blique argentine, enfin, des Longicornes et des Bupres- tiens dont les larves vivent dans les bois exotiques et qui éclosent souvent dans les docks et les entrepôts des ports. L'ordre des Orthoptères est malheureusement toujours présent; le navire étant infesté soit de Blattes ordinaires Periplaneta orientalis L., soit de Blattes américaines, Periplaneta amencana L., beaucoup plus grandes. La P. orientalis nous viendrait de l'Asie mineure el a été introduite par les colons dans l'.^mérique du .Nord, au Chili, à Buenos-Ayres et en Australie. La P. americana que les matelots appellent Kakerlac, Cancrelat, etc., pro- vient de l'Amérique méridionale; le commerce des pro- duits des tropiques l'a disséminée dans toutes les villes maritimes du monde. Une troisième espèce, la P. Austrn- (1) Neuf espèces terrestres américaines dont les captures se réduisent à des exemplaires uniques ont été prises i Hclgotand (E. de Selys-Longchamps. Excursion à Vite d' Helffoland, Bulletin ilelasociàé zoologique de France, t. Vil. 1882. (2) Bulletin de la Société Zoologique de France, n» 9, p. 204, 1888. lastx Fabr., moins commune ([iie b> précédentes, tend graduellement à devenir . osnKqiolile jiour les mêmes causes. Les Hémiptères sont souvent représenté sur les vais- seaux par la dégoiMante punaise des lits, Cimex lectuea- riiis L. Un l'ail de Diptères, je signalerai quel(|ues .Muscides et Ii-s ,MiMisti(iui's qui, à en croire le récit suivant, pourraient de temps en temps être transportés par les embarcations. D'après Van der Osten Sacken « il n'y avait pas eu encore en 1823 un seul .Moustique aux îles Sandwich; en 1828 ou 1830, un vieux bateau venu du Mexique fut abandonné sur la côte d'unede ces îles; les habitants signalèrent hienlcM aux alentours de cette place l'apparition d'un insecte par- ticulier inconnu d'eux et avide de sang Depuis lors les Moustiques sesont répandus sur les îles où ils sont deve- nus des sujets de plaintes » (1). Les Lépidoptères se montrent à bord en très grande quantité, lorsque le chargement se compose de végétaux et de fruits. M. Froment, mon savant confrère de la société entomologique de Belgique, cite à ce sujet, le fait ci-dessous dont il a été témoin oculaire : Sous le 29« degré de latitude sud, en face de Santa-Maria-Grande (Brésil), le steamer se trouvant à près de 80 lieues de la côte et le vent soufflant d'une direction tout oppo- sée, de forts nombreux Lépidoptères (Phalènes , Noc- tuelles, Bombycides, Sphinx) apparurent sur le vaisseau et purent être aisément capturés. Descendant à fond de cale, M. Fromont y constata que beaucoup de débris de chrysalides et des chrysalides prêtes à éclore se trou- vaient au milieu des régimes de bananes et d'autres fruits dont le navire portait un approvisionnement con- sidérable. Coninio tous les vaisseaux quittant les ports de l'Amérique du Sud en emportent des provisions de ce genre. M, Fromont pense que, dans la plupart des cas, les Lépidoptères qui se prennent en mer sont le résultat de semblables éclosions et n'ont pas été aiqiortés par le vent (2). Des Myriopodes sont transportés avec la terre entou- rant les racines des plantes des régions tropicales expé- diées par chargements complets aux grands horticul- teurs d'Europe. C'est ainsi que j'ai pu faire, il y a quel- ques annéfes, des observations intéressantes sur une magnifique Scolopendra subspiuipes Kohlrausch, de 14 cen- timètres de longueur. L'animal avait voyagé au milieu d'Orchidées venant de Bornéo. Presque tous les vaisseaux qui arrivent des régions chaudes renferment des exemplaires plus ou moins nom- breux d'une grande araignée chasseuse le Sarotes vcna- turius L, cosmopolite comme la plupart des animaux dont nous parlons dans cet article (3) et habitant, suivant .Max Cook, toutes les contrées comprises entre les deux tropiques. A bord, les Sai-otes se nourrissent de Blattes. Les femelles traînent sons leur abdomen un grand cocon (1) liroliui. Les lnsevt<'s. Traituclinn ilc Kunctii'l .l'ilci-cu- lais, t. n, p. 556. (::) Comptes rendus des séances de lil Société entomologique de Bel- ffù/ue. Année 1884. Séance du 2 février, page LXXXV. '■;0 11 (".l iiiil- ifi'viterles équivoques : Bien des animaux pos- ..,■,1 ni I li-i I ii union fort étendue n'ont aucunement été trans- |H,i r |>ii ,1. ,i--i'auxet tous les élrcs habitant un navire no ^,,uI i.i- ,1. -i;:ii^ .V devenir cosnio])oliles, mais il est hors do a.iule qii.' le (■..iiunerco marîtimc iloil oonlribuer pour une ■rrande part à étendre l'ère gcograiihiquc d'un certain nombre d'espèces. NATURALISTE plat ayant parfois près de deux centimètres de dia- mètre. D'autres fois, mais beaucoup plus rarement, les navires logent des Mygales. On a capturé des Mygales vivantes à Anvers dans les cargaisons de Lois de teinture prove- nant de FAmérique méridionale et j'ai essayé, mais sans succès, d'élever un individu arrivé de cette façon. En cherchant dans la paille d'emballage, d le fo r rage embarqué pour la nourriture de cheva \ etc on trouverait fort probablement des Crustacés I opode Porcellions, Philoscies, Cloportes, que les gr Is trans ports tendent à disperser sur le globe entier On t en effet d'une façon à peu près certaine que le Po II lœvis Latr. a suivi l'homme, partout, excepte dan 1 s régions très froides des deux hémisphères (1) L exten sion géographique d'autres formes appartenant groupe des Isopodes a vraisemblablement, po r plu eur d'entre elles, une origine semblable. Enfin si le vaisseau a tenu la mer pendant queli mois, la surface extérieure de la coque est re f e d couche plus ou moins épaisse d'organismes e t u t animaux parmi lesquels des Cirrhipèdes. Ch. D w t comme observés dans ces conditions: Balani t t bulum, B. amphiiiiii\ II. iuipivvisus, B. trigom I t II radiala (2), /..'/-/s ,n„ihirr,:. L. Hillii, L. an f a {i) toutes espèces iv|i,iiiiliir> sur le globe entie et |usqu ; contrant depuis les mers d'Euro] Diemen. Ce qui précède prouve que l'étudi' dr K I 1 navires mérite un examen sérieux et per ettra t 1 réunir des documents pour écrire un chapitrée tee t neuf de géographie zoologique. Les jeunes medec ns q font partie de l'équipage des transatlantiques ou d aut e vaisseaux desservant de grandes lignes pourra ent rendre des services à cet égard. Tous en raison de leu s et de sont un peu naturalistes. Ils diminueraient les enn des longues traversées en se livrant à bord a des tigations suivies et en conservant dans l'alcool o autre ment les produits de leurs chasses. Ils voud ont b en e rappeler que rien n'est à négliger et que les n m x le plus communs étant les mieux armés dans la lutte f l'existence sont précisément ceux sur lesquel 1 t 1 plus intéressant d'avoir des renseignements pr s F. Platf Notice surCOLIAS ERSCHOFII et sur sa nouvelle variété Tauuei (AiistautV Le Colias Ersclinlli li-mr , m, ,,,i, lunr ,,, I espèces les plii-~ r-m ,i ,|': M. ;.■ ... .■ m - .sur le premier r:ii IL' |ii; 1 I . I! >i, :.;, sont caractévisi'.'s |,,ii- N jn -'in r .L- i i, !,,■- m.i. I j dans les iKunlr-s iiiivjiiules chez Je sexe mile. C'est rii \s'ri i|iir , e rare et intéressant lépidoi t a été (lécoiivni (iif.M. Sri U'.' Alpheraky, dans les Alpes du di td Koulilja, (pu suiil, siUiées entre le Turkcstan et 1 Ch n tout ce que nous connaissons de son histoire se t ou .srné dans l'ouvrage que ce naturaliste a publia I (1) A. Dollfus, Isopodes terrestres du Challeng ( d'études scientifiques de Paris, xir' année 1890. (2) Ch. Darwin, A Manograpk on the subclass Cm p daWl d..n 18-;/.. ,'3) Id., il.id. 1. tsrii. l'exploration qu'd avait entreprise dans cette partie de l'Asie centrale. (Serge Alpheraky. Lépidoptères du district île Kouldja, pages 29 à 32, pi. 1-4, fig. 1 et 2.i C'est ainsi que nous savons que les quelques exemplaires qui furent recueillis dans le cours de ce lointain voyage, ont été capturés isolément, en mai et juin, dans la vallée du Kuon- guesse, ainsi que sur les bonis de la rivière Archane, à une altitude qui varie entre 1800 et 2uOO mètres. Depuis cette première découverte, le superbe Colias dont il tnfttu nindelunm 1 q n lu n 1 1 A. 1 q M R Id If T n d An kl I I 1 1 1 1 1 ni dons n t e qu p i i i i cdtqln I III 11 1 e b n qu 1 n q 1 ^ "^ ns fort b n X ut du e le 1 o a pr l Pa m 1 t 0 e mpl es q e nous a o sou 1 y 'ux n a 1 qu nt t>] ju t d ssez o ns de I M Ali h k 1 t I 1 1 n he 14 fig e 1 1 [ni 1 lllln^ee figure I ,1 , r 11 n in 1 J il L 1 I 1 t 1 e n nd que ell s d t h n d f nd 00 un e 1 rep nt du 1 n t 11 d nll t I n n al n bl r j i ocl 1,1 ,u M Aljl 1 J u ul 11 1 I 1 1 1 n d ond 1 1 1 U 1 onfluent 1 lu 1 1 bl 1 i 1 nt d 1 fi u d la 1 1 1 1 l té qu i ] f 11 \ 1 jo n oui 1 1 1 I t I lut t d n J un f i 1 h n qu uj nt de c s ont n X n qu es ut 1 1 d n n Oi ulud dsenlln qEhfi tr ] 1 dndsz ndjp nEli ni J q t n n 1 1 bl n 1 M T d nf u ell ssem nt du s 1 1 L LE NATURALISTE DIAGNOSES DE MOLLI SOIES NOl VEAl X • sa. ~ Trsl:i .lr|iiTma incrassatum, cxpansum, allmm, marginc ba- I. 'Il, Lin paulatiia strictiusciilorciduiii li'^lacoum, Iles Pelew (Ml... .1 „ i. i ih - milcc à tort à IV/ ; . I vient de l'ile ^V 1 .. . nom dan'i les cnllc 1 unu^ Lilr a .t p mais elle est d'une taille bien infcrie rente, possède plus d'un tour de moiii coup plus Une. Helieina rugosiuseiila. — Test; solida, haud nitens, undique eonren obliquis inerementi nolata, rut'osiu grisco-albida, plus minu-ve xn-rseens apice subacuto, minutn, Iim Vuli sccntes, sutura lineari •-(imi .11, | in ram acute carinati, 2 ultimi .iiii..ii/irr, qui pro- 11 1-1 n |i indue sous ce .1 pl<■^ le même galbe, re, d'une couleur difl'é- et une sculpture beau- •hiCor mellari simplici, brcv unicolor griscum. Diam. maj. !), min. 8 Ile d'Eua.— Celle b. une espèce des ile^ s , de la même série, m 1 sculiihire est plu-- I.h i haud dent Op, 1/4. ait. 6 mill. Ili- Hr-lieine n'a (le ressemblance qu'avec .111' m Vlhlicina Sophiœ, Brasier; elle est - Il (-1 lii'aucoup moins déprimèe,_sa -( ^piie plus élevée et plus conique; n-lessus de la carène est plus arcen- iiiient la suture des derniers tours. I..1 I rugosiuscula est fort éloignée de relie r. F. Anci-,v. LES PRODUITS AIIME.\T.URES DES COLO.\IES Depuis ,,ue le bes, l,l,|ee,d,„ nos mœurs, now- iivi lis enlillilell téresser autanl île-. les régions exolii|ue- Le .soleil clos Inipi. lies semble dosqualih's e;ip,ililes ,1e les r.iu-e la m(5lri|inle, re .po llnMs pnllV. à la rapidile des li,i acclimal.ilh.Ms. M:,|^ V- hiiil. il vue celle \,Til(' biiil. le, les |,r.M colonies ne e,,n-lili 'l'uni pi'nli; ;.'rai-e le des de réussir, comme le slaihi/\, le joli tubercule japonais que M. Pailleux a rendu populaiie et (jue la facilite do sa culture a mis à la porli I ili toutes Ifs lioui ses. .\os fruits d'Europe suni itlIiniMil liiis ipie nous ne luanfjue, la lian:ine , 1 lieureu.xdesavouiei suiis ^ -j /=^^fc ^ ■•louffanidesp.ixs m&^ ■ /r^Hi, ■hi .\Iaiiine,leCliouear,iilM, le Chou palmiste, l,i Chayotte, le Pipengaille, TEmbre- vade, etc. Dans une petite brochure pa- rue récemment, il nous indique la manière de préparer ces différents légumes. Passons -en quelques-uns en revue. Et tout d'abord le Ciomhu (Hibiscus escu- lenlusi qui répond sui- \,inl s,i provenance aux h iininiiieuses dénomi- iidtinus siiivnnles : r,nm bo fevy, ll.il.i, (jiieiie li Bamia, MoulmiU,, 1., Quiabo, Ocra... j'en p.iss, et des meilleuies. \ (]uelle sauce ne la m. m ge-t-on pas cette Lf'té, en IS88, 608402 visiteurs contre 562898 seulement en 1887. A la lin de 188S, il ne renfermait pas moins de 2290 animaux, parmi lesquels 666 mammifères, 1280 oi- seaux et 314 reptiles. Les espèces qui se sont reproduites dans le courant de l'été 1888 sont réparties comme suit : 2 reptiles, n oiseaux et SI mammifère. Mnsée de botanique de Berlin. — Le Musée royal de bota- nique de Berlin vient de s'enrichir d'une précieuse collection d'Arabii serves il chilia ei byssini. ent de Ile ?t do fruits con- is Tr cet iis:iL'i' ' ~i \1 ;i; .|.^ ^. liiniperi. Une ■e :, rh' \i..ns.' ■ ■'. .i- l-, r.iiilHMUX de Dra- '■•<■: 1 iniJU avant Jésus-Christ. Elle ;iinO ans. liai h. lin a constaté la présence du Il ; •- ili' l'ile d'Elbe. En Toscane, où ion, ou a cherché à enrayer le fléau, en irge zone, les vignobles avoisinant les en- La Calabre a vu également une certaine quantité de pieds malades. La commune de Cervi est le foyer contagieux en Ligurie. Aux environs de San Remo, la dévas- tation va en augmentant ; enfin, quelques traces de phylloxéra ont été vues en Lombardie. De l'influence de l'infasion de café sar les bactéries. — L'iti- t'usion de café est d'un eûet très actif sur les bactéries patho- géniques ou autres. Ainsi, en additionnant d'une légère quan- tité de cette infusion la gélatine dans laquelle on entretenait des bactéries, ils furent aussitôt arrêtés dans leur développe- ment; dans l'infusion pure ils n'arrivaient même pas à se dé- en tressaient des ci plante qui servait guirlande dr cr i:ei Abul-XiL- .. :■ I- date pal Le pIniliiM la .a phyllox.iM -11 ,!i:l, sacrifiant, sur une droits déjà atteints velopper empyreuDi r .~y, que le 'Il bactéri' - i ' La plii~ m- ail de Loml. I dérée i " : longueur 11 |i ■ Moséuiii d'his — M. des Cloi. sciences, comm quatre heures I de minéralogie, une série de substances Miji I - iiVan, qui se produisent pendant I ! I , au contraire, n'exerce sur les ''. i,> I . j I iiH- sensible. rfrii^e il'elfiiliant. — La Société zoologique I ilc'fense d'éléphant qui peut être consi- aiide connue; elle mesure 2 m. 83 de iT iiaiiin'llc (Ir l'.iii-, — Cours de minéralogie. Il- de l'Académio des ndi 16 avril 1890 à 1^ .iaa:L-, .la;,., .'a.iii.iiiihéàtrc de la galerie le continuera les mercredi et vendredi de chaque semaine, à la même heure. Après avoir exposé les pro- priétés générales des minéraux et les principes qui servent de base à leur classification, le professeur fera l'histoire des es- pèces comprises dans la classe des pierres. Des conférences auront lieu le jeudi dans la galerie, ou 61, rue de BuÛbn. Cours de physique appliquée aux sciences naturelles. — M. Ed. Becquerel, professeur, membre de l'Académie des sciences, ouvrira ce cours le lundi 21 avril 1890, à une heure, dans le grand aniphithi'àlre, et le continuera les mercredi, vendredi et luiili ilr iiiii|ui -I 11! liiie, à la même heure. Le professeur iriiii I I ' iaiis ses rapports avec les phénomènes |ili}Mi|ii' I ; I naturels et s'occupera notamment de i'i loiiiii I a mil iiii ! nui- des actions physiologiques de l'êiec- tricite. Cours de zoologie {n lards, professeur, mmi/eres et oiseaux). — M. A. Milne-Ed- iibre de l'Académie des sciences, com- mencera ce cours le mercredi 16 aviil ISnO, à iliux heures. Le professeur traitera de l'histoire dr, m niiinii a .', au point de vue de leur organisation, de leur rli,,iiir aiian .i ,\c leur dis- tribution géographique. Les leçons aniMiu h. a, Irs lundis et vendredis, à 2 heures, dans la salle des cours de zoologie, et elles seront complétées par des conférences faites dans le la- boi'atoire, dans les galeries ou dans la ménagerie, à des jours et heures qui seront indii|ni's par fl,-s alll. lirs s, ,aa ri,,. Cours d'anthropologie. — M. l' i.iii i irn i _•! ., im iiiln.i ili' l'Ins- titut, professeur, commenri la , ,r~ |. mu li l'i avril 18110, dans l'amphithéâtre d'anaïuiiii.- .mimiiii. ■. ,, ;j h, lu-r-. ,-i Ir continuera les mardis et s.amedis suivants à la même heure. 11 exposera d'abord très sommairement ce que sont l'espèce, la race et la variété chez tous les êtres vivants. Puis il passera en revue les principales théories transformistes, en insistant spécialement sur celles de Charles Darwin et de ses principaux vrinlirili la !,■ iMiiiiiai a. .iiiiinr semaine, à la même heure. Il fera riii^iuire des .■li-es qui .jiu vécu dans les temps géolo- giques. 11 traitera des fossiles des terrains secondaires. Les leçons auront lieu dans l'amphithéâtre d'anatomie comparée les lundis, à 2 heures, le professeur fera une conférence pra- tique soit dans le labiiralnire il,' Paléontologie, soit dans les galeries publiques. ACADEMIE DES SCIENCES Séance do 10 mars. — M. L. Ranvier communique à l'Aca- démio le résultat de ses recherches sur les éléments muscu- laires et les éléments élastiques de la membrane rétrolinguale de la grenouille. M. Ranvier a étudié le mode de fixation des arborisations terminales des fibres musculaires ramifiées sur la membrane ri'Mr.iiinairila. Après action de l'alcool au 1 (48 heures! et traiteniriii i | , ,, m iiair débarrasser la membrane de son épithéliunii 1 i 'niium, oncolore dans unesolution éten- due de viol, i I 1; J'i II' aires), onlaveet on monteàlaglycérine. On observe alors grâce à des accidents de préparations, par suite desquels la substance musculaire s'est détachée du sarcoléme et grâce à la transparence de ce dernier, que le sarcoléme se termine In-usquenient et se soude avec la substance des fibres conjonc- tives: ees fibres forment un réseau élégant coloré en bleu à mailles relativement étroites. Par une autre méthode [fixation au bichromate de potasse à ^ ; coloration double à l'hématoxy- line nouvelle et à l'éosine à l'alcool), M. Ranvier a pu recon- naître que la terminaison des fibrilles musculaires n'a lieu, ni par les disques minces, ni par les espaces clairs, mais seule- ment par des disques épais qui prennent dans ce cas une forme hémisphérique. — M. A. Lahoulbènt adresse à l'Académie une note sur un insecte coléoptère attaquant les vignes de Tuni- sie (Ligniperda francisca. Fabr.). Ce Xylophage, vivant sur plusieurs arbustes, parait n'être devenu parasite de la vigne, que par suite d'une adoption momentanément préférée. M. La- boulbène recommande de brûler les sarments atteints par la larve de l'insecte comme le meilleur moyen d'empêcher la pro- pagation du fléau. Séance dn 17 mars. — M. L. Guignard adresse à l'Acadé- mie une note sur la formation et la dilîérenciation des élé- ments sexuels qui interviennent dans la fécondation, l" La division du noyau primitif grain de pollen, donne naissance comme on le sait à une division du cytoplasme qui produit deux cellules l'une génératrice l'autre végétative. Grâce à des réactions microchimiques particulières, M. Guignard a pu .suivre le développement ultérieur de la cellule génératrice, il l'a vu se diviser en deux autres cellules dont la plus antérieure seule dans la plupart des cas pénétrera dans l'oosphère pour opérer la fécondation. Le noyau mâle seul, c'est-à-dire celui de cette cellule antérieure parait intervenir dans la fécondation. De l'i-tii.|| ili , iiIvMi.ns nucléaires qui se succèdent par Karioki- II' ~ a II il , -ultc cette conclusion générale, que dans une r^l ' L : . "IIS les noyaux ont le même nombre de seg- nirjii, rliii'iiiai ajiirs. 2° On Sait que dans le suc embr_ la division du cytoplasme n'a lieu qu'après les dernière sions nucléaires, cette division ayant lieu dans une eellule, ce qtii fait entre le grain de pollen et le suc emli final tr et pi''iiiri.'li's n.'i'i'iinairi',, an a. .nuire iii-irrnunr ne segments chromatiques jiropre à une espèce donnée. Il semble résulter des observations de M. Strassburger et de celles de M. Gui- gnard que le nombre des segments chromatiques serait égal dans le noyau màlc et femelle; ce nombre ne serait li\e que dans les noyaux sexuels, il en résulterait que .lan, I i i ' . ahl ,- tion, l'union de ces noyaux aurait lieu à noniKi'a >'- il i. v^m ments chromatiques. Ce fait tout au moins très l-ih rai a .i'- remarqué aussi chez les animaux. — M.Prunet adresse une noie sur la structure comiiarée des nœuds et des cnti-e-nœuds dans la tige des Dicotylédones, d'une manière générale on peut dire LE NATURALISTE quP toutes les modifications des nœuds de lu ligo aérienne sont liées à la transpiration qui s'exerce par les feuilles, aussi ne les trouve-t-on pas dans les liges souterraines dont les feuilles se réduisent à des écailles, on ne li-s tmiiv.' ]ias ikui plus à l'insertion des cotylédons hypogés Ir -«jh. N . ..ii-tmirnl des feuilles bien développées, mais qui n pis. — Jlf. ,1. jj/t/îie £d!H. Uiick. Microsc Club. 1890, pp. 62-64. L. Bruner. Xi'w North. American Acridid;i» found nur- lorh ni ilii' Mr^iian Boundary. 1 pi. (33 espèces nouv.l Pr„c. r. 3. .Va«. il/as. 1889, pp. 47-82. Carrière, JustUS. Zur Embryonalentwicklung dci- Maueiliicne (Chahcodoma muraria Fabr.i. Zoolog. Anzeiger. 1890, pp. 69-71. Clarke.W. E. The Birds of Jan Mayen Island iconi- uiiinicaied with Annotations. The Zmiloqist. 1890, pp. 41-jl. CoUaud, Aug. Etude sur le ligament alvéolo-dcnUiire. Journ. Internai, â! Anat. 1890, pp. 32-40. Cope, E. D. Report ou the batrachians and reptiles collccled in 1887-88. PahuUcola frenata. Proc. ir. S.Nat. Mw. 1889, pp. 141-147, vol. XII. Cunningham. D. J. ïhe Part which it has i.laye.l in Ihi- Hislory of Anatomy. Journ. Internat d'Anat. 1890, pp. 1-11. Delitzin, S. Ueber die Verschiebungcn der Graiiula zum Foltansatz. pi. XUl. .irchh'. fur Anat. und Physiol. (Anath. .ihth.) 1890, pp. 72-Sl. ,'llules 3or. Demarbaix H. Division et dégénérescence t géantes de la moelle des os. 2 pi. La Celhde. 1889, pp. 27-j7. 3«C Denys, J. Quohiues remarques à iil-m|.,is d travail d'Arnold sur la fragm.-ntation ludirccb La Cellule. 1889, pp. 1:19-171. S07 Duval, M. Le placeulades Rongeurs (suite), i Journ. deVAnat. 18'.I0, pp. 1-48. SOM Fajerzstajn J. Reciicrchcs sur les termina nerfs dans 1rs disques terminaux chez la ^ jil. XXXIII-XKXIV. Arch. Je Z„.,l. Expérim. 1889, pp. 705-752. «09 Feilden, H. W. Notes on the Tcrrestrial M Barbados. The Zoologist. 1890, p]). 52-5o. 3«;{ 384 385. 386. 387 Feist B. Boil rage zur Kennlniss des vilalen Molhylen- bhuifarbung des Nervengcwebes. pi. Vll-Vlll. Archiv. fur Anat. und Phydol {.inat. Ablh). 1890. pp. 116-184. Flemming, W. Amitotische KerntheUung im Blasene- |iilhel des Salamanders. pi. 27. Archir. fur Mikrmk. Anat. 1889. pp. 437-431. Garman, Samuel. Cave Animais from Southwestcrn Missouri. Bull. Mus. comp. Zool. 1889. pp. 225-339. Giacomini, C. Tératogénio expérimentale chez les mammifères. .irch. Ital. de Biol. 1889. pp. 305-325. Gedoelst, L. Nouvelles recherches sur la constitution cellulaire de la libre nerveuse. 1 pi. I^ Cellule. 1889. pp. 127-151. Gilson, G. Les glandes odorifères du Blaps mortisaga et de quelques autres espèces. 1 pi. La Cellule. 1839. pp. 1-20. Guignard, Léon. A M. van Beneden fils, au sujet de ses découvertes sur les division nucléaire. Zuol. Anzeiger. 1890. pp. 64-69. Gurney, J. H. Ornilhological Notes from Norfolk. The Zooln.ilst. 1890. pp. 55-58. Hermann, Friedrich. Die postfactale Histiogencsc des Hudens der Maus bis zur Pubertât. pi. 26. Archiv. fiir yikrosk. Anat. 1889. pp. 429-436. Howard, L O. .\nnotated Catalogue of the Insects Collected in-1887-88. ( Commission Steamer Albatros.) G. Marx. Arachnida. — Bollmann. Myriapoda Spiro- bolas Santa Luciie, — Pectiniunguis G. A'', americanus. — Scolopandra macracanthus. Proc. U. S. Nat. Mus. 1889. pp. 185-216. vol. XII.' Hunter, W. A Method of raising the Spécifie Gravity of llie Blood. Journ. ofPhi/siol. 1890. jip. 115-120. Hérouard. Edgard. Rcdio'chcs sur les holothuries des lûtes .le France, pi. XXV-XXXII. ,lrch. de Zool. Expa-im. 1SS9. pp. 535-704. Jordan & C. H. BoUman. Descriptions of New Spe- cics of Fishes collected at the Golapagos Irlands and along the Coast of the United States of Columbia. 1887- 88. 27 nouv. Esp. et 4 genr. nouv. Xenocys. — Bollamnia. — Ranula. — Engyophrys. Proc. U. S. Nat. Mus. 12. 1889. pp. 149-183. Krelil, Ludolf. Ein Beitrag zur Fettrcsorption. pi. IV. Archiv. fur Anat. und Physiol. {.inath. Abih). 1890. pp. 97-112. Lacaze-Dufhiers et Delage, Yves. Etudes anato- .,/. E. 334. péritonites . Lamelle, L. Etude Ijactcnologique par perforation. 2. pi. La Cellule. 1889. pp. 61-119. Maass, Fr. Zur Kenntniss des kornigen Pigmentes im menschlichen Kûrper. .■irchiv fur Mikrosk. .4na«. 1889. pp. 452-510. Ménégaux. A. Sur la Branchie de Lamellibranches et sur sa comparaison avec celle des Scutibranehes. Bull. Soc. Philom. de Paris. 1889. pp. 137-144. Ménégaux, A. Sur les rapports de l'appareil circula- toire avec le tube digestif chez les animaux du genre Ostira. Bull. .?«c-. Philom. 1888-89. pp. 121-126. Ménégaux, A. De la turgescence et de la branchie dans les lucines. Bull. Soc. Phll. 1888-89. pp. 130-132. Ménégaux, A. Sur le cœur et la branchie de la Nu Bull. Soc. Philom. 1888-89. pp. 133-13 ;{3-l . Mocquard, M. F. Sur une coUectio (liidionolus Brusi Bull. Soc. Philo 1889. pp. 143-150. G. MaI.L017.EL. Le Gérant: Emile DEYROLLE. 12- ANNËI 1- MAI 1890 LA GRANDE SERRE NEUVE DU fflUSEUBI D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS Milp'ic -I ■> iiii|'il ili 11- Il -1 mil - II' Il 11* 'I' Mus( uni umililf util 1 k unt luipoil.iutt (Im-unlic 1 1 1- lili-st int nt uatidMcil ou, .uaiit sa i oii^tiuttiou jI u i \i- liil |ia^ lit -iiii MdiniPiit accossihh au publn , i(llt> ijui LXistait ni m [iitsintant que des alh es tn s t tioili ■ tlaiis 11 siiuelles la iiiLulatioii i l.iil foil dillu ili Les aïK 11 unt s m m •-, i onstiuiles di puis plu-, ilc ipi i lanlt mu - In iit d ulleui- diMuii ^ I ul i In insuflis ml - I II 1 u 1 ---ili cm 1 on s i --1 \u d \ ni i^-i i iiii^^i (riiislruirc 11' [mlilic, en s(: siTvant, pour cela, des iidiiilu i-ux élémeuls dunl il dispose et qui, nulle autre pari, ne se trouvent réunis en aussi grand nombre. I oisqu'on acon>.tiuil I i ^'i.mde sene ({ui fait le sujet d< i( Ite note, le but ( lait ( Mileinment >aiil poui reunii d( s ]d mh s i ii.k ti ii^lnpies liu n dt \e lopjii I s ^'[ou[)ees de niannii a donner une idi e de la \ .t I ilinn liopii lie, assutict sau\ espèces utiles iloiit les in iilniU soni 1' plus on u^af-'e et planlrs, i\c ni.inirri' ,i in.iiutenir les collections aussi coin|ilèli-s qur piissiMc, l'u y ajoutant les espèn-s inli'- ressantes, utiles ou curieuses qui ont été introduites pendant cette longue période, cette nécessité, disons- nous, a forcément déterminé un encombrement nuisible au bon développement des plantes et peu agréable aux yeux des promeneurs. Des collections telles que celles-là sont d'ailleurs peu attrayantes pour le public, car l'on est obligé d'y faire figurer un grand nombre d'espèces qui n'ont qu'un intérêt purement scientifique : aussi la comparaison avec les collections d'amateurs rxclusivi'- ment formées de plantes ornementales leur est-illi' peu avantageuse. Mais, si le Muséum est avant tout un établissement scientifique et si sa principale mission est de tenir des i-ollections à la disposition des savants, son r61e doit être LE NATURALISTE, Paris, 40, rue du Hac. ri la ilis|Hisili,ni de la srrn\ (irs l'Iinilr par rapporta sa Icuigiirur iJH niélivs i\i- ImiLMi^ur sur 14 de largeur) est loin d'être salisfaisaiilr iiuur l'arrangement des plantes en groupes dont l'idlet divrait se rapprocher des tableaux que présente la nature. Néanmoins, telle qu'elle est, avec ses allées qui per- mettent la circulation de nombreux visiteurs (1), cette serre est appelée à rendre de grands services, d'autant jilus qu'elle permet la culture d'un bon nombre de plantes intéressantes des régions intcrtropicalcs; la Icnipéralure pouvant y ètn^ maiiilenue à + 12" par les plus grands froids. Kn entrant dans la serre, la vue iilunge à travers le (1) La serre est actuclloinont ouverte ;._ ,, Je 1 heure à 5 heures, les lundi et samedi exceptés. ; au public tous les j( LE NATURALISTE feuillage, jusqu'à l'exlrémité opposée, sur un énorme rocher du sommet duquel une nappe d'eau tombe eu cascade dans une rivière qui aboutit à un petit bassin. Ce rocher comprend une grotte dans sa partie infé- rieure puis deux étages qui sont accessibles au public cl d'où l'on a une vue d'ensemble sur les plantes. Le dessin de la serre est extrêmement simple : il est l'orme par une grande allée qui limite un large massif central rectangulaire correspondant à la partie la plus élevée du vitrage, divisé en 5 parties par d'autres allées transversales sinueuses. Une plate-bande étroite règne dans les bas cotés, tout le long des murs. C'est principalement dans la partie centrale qu'ont élé mises en pleine terre les plantes destinées à constituer le fond de l'ornementation, car c'est là qu'elles trouve- ront le plus d'espace pour se développer librement jusqu'à ce qu'elles atteignent le toit de la serre malheu- reusement beaucoup trop bas. Dans les massifs compris enire la porte d'entrée et l'allée qui se trouve en avant du bassin (fig. 1). M. Maxime Cornu, professeur de culture, qui a dirigé lui-même les travaux de plantation, a fait disposer une série de plantes intéressantes. Parmi les plus remarquables nous citerons : Un exemplaire énorme d'Encephalartos Ahtenstcini, belle Cycadée dont le tronc mesure plus de 1°'. 50 de hauteur, 1". 60 de circonférence et est couronné de 8o feuilles. Un beau Dasylirion longifolium, liliacée arborescente dont le tronc subéreux, d'abord simple, porte à 2 mètres du sol 4 ramifications du sommet desquelles retombent élégamment de longues feuilles. Cette belle plante a été offerte au Muséum par M. Naudin, membre de rinstitut, dii'ecteur de la Villa Thuret, à Antibes. La famille des Palmiers est largement représentée par VAcanthorrhiza acukata (Chamœrops stauracantha), du Mexique, dont le tronc est couvert depuis la base jus- qu'au sommet des racines adventives spinescentes lon- gues et ramifiées ; les Arem Baueri et sàpida originaires : le premier de l'ile Norfolk, le second de la Nouvelle- Zélande, superbes plantes fréquemment cultivées pour l'ornement dos serres; le Brahea Rfvzli, du Mexique, espèce encore rare, remarquable par son beau feuillage très glauque ; divers Chamsidorea au tronc grêle arundi- nacé ; le Cocos jlexuosa dont le feuillage plumeux est d'une élégance incomparable; les Cocus insignis et Wed- delliana, du Brésil, charmants petits palmiers brésiliens dont le tronc ne dépasse pas deux mètres de hauteur dans leur pays d'origine et dont les feuilles légères ont une grâce indescriptible. En Angleterre bien plus qu'en France, le C. Weddelliana, principalement lorsqu'il est jeune, est employé pour orner les potiches, les surtouts de table et les jardinières : ce palmier en miniature est une plante d'appartement par excellence ; citons encore le Uiplothemium caiflescens jle l'Amérique tropicale, au longues feuilles pennées , blanches à la face infé- rieure; l'Euleipe edulis, au tronc droit et lisse couronné par des feuilles très élégantes; cette plante produit un Chou palmiste très apprécié au Brésil ; ses fruits servent à préparer r.4ss((«, breuvage crémeux qui, dit-on, a un goût de noix; le Jubxa spectabilis, cocotier du Chili, le palmier américaiûi qui atteint la latitude la plus aus- trale (:13 degrés 55) et dont M. Maury a indiqué les nombreuses et précieuses qualités dans le numéro du 1.") janvier de ce recueil, page 21 et suivantes ; le Licisluiia c/i/iiriisis connu aussi sous le nom de Latania borbonica, espèce do la Chine méridionale, l'un des palmiers les ]iliis répandus pour l'ornement des serres et des appar- ''■I ils; les Pritchardla fiJifem et robustn, de la Gali- l'uiriii', dont les feuilles très amples, en forme d'éventail, iles(|iielles pendent de nombreux filaments blaachàlrcs, sont [lortées sur des pétioles robustes armés de grosses épines crochues : ces deux palmiers sont peu distincts, néanmoins le dernier se différencie de son congénère par la rapidité de sa croissance et la vigueur extraordi- naire de sa végétation; les Plychosperma elegans et Veitchi, espèces extrêmement élégantes, originaires de r.\ustra- lie; le Rhapis flabelliformis, du Japon, palmier do pelite taille, croissant en touffe, très résistant pour la culture en appartement; le Subal Palmetto de la Floride, où sou bois est très recherché parce que c'est celui do la r(''giou qui est le moins attaqué par les tarets; le Thrinn.c argeiUea des Antilles; etc. Dans cette même partie de la serre se trouvent diverses espèces de Dazylirion, une belle touffe de Bambou {Phyl- lostwhys Mazeli) dont les chaumes atteignent presque Iv sommot de la serre, de grands Bananiers, un Pandanus uHlis, des Cycas etc. D. Bois. {A suivre.) PREMIERS ÉTATS DU THECLA ROBORIS i:., (jiini,|iie Mai uniii sciiilile iiMli(|ner le roiih-aire, ce Tkrrhi n',L|.|i,nlH'nl |ia> à la Udnibreuse armée des rava- geais (lu cliène, ou, pour mieux dire, — cet-insecte no pouvant pas passer pour un grand destructeur, — -ne compte pas parmi la multitude des hôtes qu'héberge, entretient et nourrit de sa substance le roi de nos forêts. Auraient-elles à discrétion les feuilles de chêne les plus fraîches, les plus appétissantes, telles en un mot que le soleil des derniers jours d'avril les fait sortir de leurs bourgeons, les jeunes chenilles de Thecla Boboris n'y toucheraient pas et se laisseraienl mourir d'inanilion au sein de cette abondance. Mais, déniiez leur les feuilles de frêne, offrez-leur du troëne, ou iieùne des lenilles de lilas, et vous les verrez s'en noimii ^ivec la salisfaetiuu d'appétits qui ont enfin liduvé des aliments à leur con- venance . Voici, du reste, des détails précis sur le ^ premiers états de cette espèce de Thecla que j'ai élevée a6 ovo. Œuf. — Les œufs de Lycénides sont certainement les plus intéressants et les plus curieux à étudier des œufs de Diurnes. Leur forme et les excroissances de leur coquille sont tellement particulières que les œufs de cotte famille semblent former un groupe isolé n'ayant aucun lien qui les rattache aux antres familles voisines dans la classification généralement adoptée. Peut-être si l'on passait par-dessus les Piérides, leur trouverait-on quelque analogie avec les œufs des Parnas- siens, les Apollo, les Uelius, par exemple. D'après les œufs de Lycénides que j'ai examim's, il semblerait possible d'assigner une forme spéciale aux genres qui composent cette famille. C'est ainsi (|ne b's œufs du genre Lyninn aile. -lent l.i felliie d'un ilisi|He ,i bords arrondis diuil le eeiiiri' se iieiis,. (|iiel(|iler(iis en cuvelto. LE NATURALISTE Enfin, le sommet des œufs du genre Thecla acquieii plus de relief et se hausse en forme de mamelon. Tel est l'œuf du Thecla roboris, sur lequel celte sorte de ma- melon est plus saillante encore que sur les œufs de ses congénères. La surface supérieure de ce mamelon est sillonnée de rides et au centre se trouve une assez large cavité ronde, le micropyle. La surface du reste de l'œuf est couverte de rugosités qui s'élèvent en pointes muti- ques, dont les plus grandes se trouvent à la périphérie, et font ressembler cet œuf à un petit oursin. La couleur est d'un brun rougeâtre, mais d'une teinte beaucoup plus claire au sommet du mami'hm. Diamètre : 3/4 de millimètre. Pondu ordinairement dans le courant de iiiillel cet (Euf grossi !.\) ot Clienilles iB) du Tliecla i-oljoris. œuf n'éclùt qu'au iiini-; il'nviil suivant, iiuaml le Irène commence à ouvrir ses linin'^ecius. La cheuille, cepen- dant, est toute formée dès le mois de septembre, mais elle reste engourdie tout l'hiver et attend le retour du printemps avant de i|uitter l'abri naturel qu'elle trouve dans la coquille de -..n leiil'. C/ie«i//c. — La |..'llle , llenille, au uinmeul d'è.-inre, d.'- coupe le sommet du iiMiiieli.n de l'imt' .[u'elle soulève comme un couvercle , |iiii- sml leiileuient.il e>l rare qu'elle mange la coquille enliere. Au sortir de l'œuf, la petite ciieuiUe est assez allongée pour ce genre de chenilles cloportes, le corps est gris sur le dos et le dessous avec une bande brune latérale; la tète est d'un noir luisant, l'écusson écailleux du pre- mier segment est relativement gros et noir, les huit segments suivants portent sur le dos deux tubercules blanchâtres assez gros avec poil long chalain : le 10'' les a noirs et lui-même est brun; enfin le clai»! est luuu- noircàtre et les pattes sont blondes. Un mois à peine après sa naissance, cette chenille est à taille. Elle atteint alors 20 millimètres de longueur sur fi, 7 de largeur. Elle est d'un gris maculé de brun roux, ferrugineux, sur toute la partie dorsale où l'on aperçoit une multitude de petites aspérités noires portant un poil; ces poils sont de grandeurs diverses, les plus longs sont noirs; les plus courts, placés surtout sm- le Imrd des incisions segmentaircs, ceux du veulie ei c .hx ipii entourent les pattes membraneuses sont ld..ihN. Les mouchetures d'un brun ferrnf.'iiieu\, doni fai parlé, ne sont pas disposées au hasard : ell,> Minulenl d'abord, sur le dos, une sorte de ligne dorsale géminée, puis, latéralement, les branches obliques de chevrons incomplets, enfin les sous-dorsales et stigmatales. Les stigmates très haut placés, comme surtoutesles chenilles de lycénides, sont noirs. La tête est d'un noir brillant; l'écusson est gris foncé couvert de petits poils noirs et séparé en denx par une ligne claire. Le clapet est aussi gris foncé, mais les poils sont tout à fait ras. Pattes écailleuses, annelées de gris verdàtre et de noir intérieurement; cerclées do noir à la base, 1'' et 2' arti- lies noirs, 3* roux; pattes membraneuses, de la couleur du vulre. ;.'auei|ue l'on lemanjue sur li' sonnuet du 10" segment et (|ue (Juenée avait signalé au sujet de la chenille clu Liji irna b(Hica lorsqu'il disait: « .\u sommetdu 10" anneau se liou\e encore une autre ouverture, placée horizontale- uieul et entourée d'un bourrelet saillant... » organe sé- I H tant une sorte de sérosité qui, au dire de Zeller, servi- uiit a guider les fourmis dans leur chasse aux chenilles, tandis que selon H.-W. Edwards, lelle li(|ueur serait utilisée par le Lyc. pseudoargiolun, imnisf im^server des attaques d'une espèce d'Anomalon. Le 10" segment de lacli. de Thedaivboris est très sensi- blement mamelonné, et présente, non une ouverture, I cimme le dit Guenée, mais plutôt, comme s'exprime le 1)'' Hagen au sujet des chenilles des Lycœna argus et Coiyihn, l'aspect d'une bouche fermée. Ce dernier auteur n'a pas constaté l'émission d'une sérosité quelconque par cette fente, ni moi non plus. J'ajouterai que la chenille souftlée de ce Thfda fait voir ouvertes « les lèvres de cette bouelie l.inire .., montre clairement qu'il n'y a aucune soin lion d. i (inimuilé de la ]ieau, et révèle la présence de deux \. Mcule, uiierosco- pii(iies semblables à celle (|iii se Ikuivi' déjà sur le liiu-d supi'iieur de la lèvre antériiMui'. ('hri/H'ilide. — Enfin, dans la dernière quinzaine de mai, la chenille de Thfria roboris tapisse de soie le des- sous d'une feuille ou autre chose à sa convenance, se passe un cordon auloiir ilu corps et attend la métamor- phose. La chrysalidea la l'oiiiie habituelle des chrysalides de Lycénides : elle l'^l iriiii îoiiu café et toute maculée de brun sépia. sent et s'en voiil liuliiiersiu les II.miis. P. f'.llHKTIE.N. OBSERVATIONS SÏÏR YALVATA CRISTATA ET V. l'ISC.INALIS Valvata criMata, vai: oniata. — Parmi do fort beaux échantillons de Valvata cristata, que nous obtînmes en Iraguant dans la pièce d'eau de Rramepan, nous en ivons séparé un certain nombre «[ui présentent de no- ables différences avec le type. Ils sont plus déprimés, "ombilic est plus ouvert, un peu moins profond; le der- ijer ii.ur de spire est orné de cordons spiraux assez -aillaiiis et assez rapprochés les uns des autres. Ces u.loiis, dont la saillie apparaît de couleur blanchâtre, -..ni .■i,.isès par l.^s >liies lra[iv..i~es qui, seules, se LE NATUflALlSTE vions comparé que ceux-ci à des échanlillons sur les- quels le caractère din'érentiel eût été le plus prononcé, nous aurions pu trouver la séparation si positive que nous aurions sans doute songé à les établir en une nouvelle espèce. Mais, comme il est facile de suivre les nuances par lesquelles les sujets extrêmes peuvent se rattacher au type, et que l'habitat commun est fort res- treint, nous n'avons vu eu eux qu'une éléganle et jolie variété. Valvata piscinalis, var. major. — Nous avons également à signaler une autre variété assez curieuse de Valvata piscinalis, que nous avons draguée dans le Grancste, petit ruisseau qui se jette dans la iMvc, un peu eu amont de Rayonne, sur la rive droite. Elle est de très grande taille, et Ircillisséc couime la variété elaihrata, Baudon. .Mais, sur la nôtre, l'orne- mentation est moins prononcée, c'est-à-dire que les cor- dons spiraux sont plus minces bien qu'aussi saillants ; en outre, elle n'existe, rornemontatiou, que sur la partie supérieure de la coquille. Maniuis i.h Fuun. LE 3?»OI^^rMEFt TSOIR OU LE PCIIVHE COMESTIlil.E Le Poivrier noir (Piper nigrum L.) est une liane qui atteint une dizaine de mètres de haut; à ses vieilles tiges ligneuses et sur sesjeunes branches herbacées se déve- loppent desracines adventivesqui se fixent au sol ou aux arbres voisins. Le fruit est employé comme poivre noir, c'est une baie sphérique d'un brun nuir à l'extérieur. Eu enlevant par des procédés parliiiilici s l.-i cnurlii' imiic extérieure du péricarpe, onobtient le [inivir lil.nu- (|ui ,i une saveur moins brûlante. Le plus beau poivre blanc vient de Tellicherry, sur la côte de Malabar, mais en petite quantité. Les points les plus importants pour sa préparation sont les établissements des Détroits qui en exportent chaque année de 2.000.000 de livres à 2.000.000 et demi de livres. La plus grande partie de cette épice est dirigée vers la Chine, où elle est très estimée; en Europe, on préfère avec raison le poivre à l'état naturel. Le poivrier noir est indigène des forêts de Travancore et du .Malabar, d'où il a été introduit à Sumatra, <à Java, à lîoruéo, aux Philippines, dans la péninsule Malaise, à Siam, dans les Indes occidentales, eu ("ochiucliine, fie. Le j)oivre noir est une des épices lc> plus .inçiciinc- ment employées par l'homme ; aujouid'lini. Il ii.' ccms titue qu'un article de trafic de faible importance, en comparaison du sucre, du café et du coton, mais il a élé pendant longtemps le principal objet du commerce de l'Europe avec l'imli'. Au IV siècle .n.inl t(''sns-(;iirisl, 'riK'oph imsIc ri()l;i l'existence de deux sm les de puivre qui répiiml.iii'ut |ii-o- bablemeut au poivre noir et au poivre long des temps modernes. Dioscoride dit que le poivre est un produit de l'Inde ; il connaissait aussi le poivre blanc. Pline a donni' suile mèmesujetdes détails très curieux; il dit qu'à sou époque une livre de poivre long coûtait to deniers, une livre de poivre blanc? deniers et une livre de poivre noir siilérée comme iéi>oinlant à la partie de la côte de Malabai' située entre Mangalore et Calicul. Le poivre noir figure parmi les épices indiennes sur lesquelles les Romains levaient unimpôtà.\Iexandrievers 617 après Jésus-Christ. Cosmasindicospleustes, commerçantqui se fitmoine vers la fin de savieet qui écrivaitvers 540, parait avoirvisité la côte de Malabar, ou du moins il connaissait la plante au l)oivre pour l'avoir vue lui-même. C'est lui qui donna sui elle les premiers détails; il dit que c'est une plante cl, il es NelkuU. l'^iion. ('. aiabes du moyen âge, notamme SCp'.i SSi.;), Edrisi au milieu du su' \iv" siècle, en parlèrent à peu Par-mi les auteurs européens ipi poivre avec quelque exai lilnde (leTudela qui visita la lôle \l,il,,l n Ib 1 Khi rdadbali pei " ièc e et Ibn Ra ula a 1" es ( même fac.u LE NATURALISTE iiis civilisatiic lile qu'on pour ■t pai re les suite comme éléiiirni .1. nations fut lelleiiH'iii im l'exagérer. Onlmnil i\r-. irii|niN do jinivri'. nn ru faisai (les donations, el il -civail mhim-uI [imw Ic^ iTliaii;;i' dans les époqul■^ mi la iii.iiniaii' rlail lai.-. l'ciidanl, I siège de RomepaïAlarii-, roi des Gollis, en 4(W, la ranco: réclamée à la ville conij)renait parmi d'autres objets o.OOO livres d'or, 30,000 livres d'argent el 3,000 livres d poivr,., ,-... la,ls,ndi.|H,.,.lMdlisan,menl riropoHanee d poivn. |.,„da„l I.. Minv.n à... saih-.' ri dr pr.Mheli..,,, d laiil ,i r.-li,- pi; imn .,-nh Ml.'lll nn -d IhdLr ,1 l'allll d'.lilr.-. , Irv.-s ,|ni lun^-rll eux, el a>^ [dus chaud- 'U Cocliim: ad\ l*'^tV irie> du Cambodge, à Halieii .1 dans l'il.- de l'liU(|uni-, i-n (;ocliin(;liine,Ie poivrier se nomnie Tieobo, Holieo. Celui qui provient d'IIatien est grisàln;, mais loi-teslimé, celui desaulres provinces du Cambodge est plus n(jir. De rind(\ ou cxiinrli' annuellement 80 à 10(1 loiiiiraiix (!.■ .rllf .■|,i •■• L,- poivrier est cultivé de- puis pirs d'un -ircl,. dall^ !,.,„. nos chaudes mais il n"a pasonoorollouii ,„.,p,V. ropoii. l,.-> diver^.s vanol,.> dp l""^"-MH.'l onooMllodan. lo ,o,m,„o,,;o po,lo„llos Siaiir, CocliiiLcIiiiio, Sumatra. ORGAES SÉCIiÉTEllIS UU Lk SÉRIE AMM.VIE S:'-■ sol. Collo ]d,Milalioti Dan-- mon lia\ail -m lo~ oi:;aiirs >ogmenlaires et ijland.N ivpio.lii. lii,;o. ,|o, \iiih li.Irs p.dychètes, j'ai dit, (pii' toul, organe segnienlaiio p|c| m- compose d'une partie, comme annexe aux i;l audo^ npioduclrices, ana- logue aux ouiducles et sprnni'hi'i,-^ d.-. autres animaux. ri iVnuo mili-c pfirlii\t\iù rs| .■,/r,v/,;),^', c'est-à-dire mw/e. i:oiii piriiM-: non srul.'riiriil Inir siructnre histolo- i;ii|ur. l'ii II. ni ho I(.;;iii- a rrllr drs organes rénaux ili's Mo|lu-~ipir-- r.ops di' l'ioj, > , ri i|iir j'ai ilcssinée rhrz l'Airiii.-alr ri la :ji,iii,Ii> ■IVrrhrIlr: iioii -m enient lr> ry/s/i/».)- qu'on icc iiri | |r. r n pmr.'daiil -iluaid la mé- thode indiquée par mon niallir llmii ilr l.acaze-Dulhiers, mais aussi la préx-iirr ^rnlr ,|r |,i parlie glandulaire, dans les régions du r.np> dr ( r~ \ri> (n'i le sang afllue en grande quantité, r( on 1rs ;;landrv ir|n oducliices ne se développent jamais. N da d(da d une certaine cette plante sur des eux. Dans un sol bii produire dès la [ur deux ou trois air^. I duellement juscpi'a peut produire JM-qn moyeinir coutinnr des épis se fait (|nai se colorent en ion; avec la main jniis o sur drs nalles on panirrs.h- hamhon le iioiviierlleuiil ri t'ait le mois suivanl cerises arrondies ri culecommunpenila nent rouges el euli plètemenl, maison et par la dessiccalii gris noirâtre. Lorsi| à peu de leur savm hauleiu-, on l'ait courir les liiies de perches f|ui relient les arbres entre PU fumé le poivrier peut commencera iiiiérc anniT, parfois il faut attendre .a rpianiiir des fruits augmente gra- la cinquième année. Chaque pied a i à :. kilorijimnies et cette récolte liisqn'.i r.'irc de quinze à vingt ans, riisiiili' aloisà diminuer. La récolle id 1rs ilriix ou (rois baies inférieures jr. (In lail lomber les baies ensuite n h's laîl srcher pendant trois jours sur nn sol dniri on Inrn dans ,\r^ drvani nn Ini ,loii\. Ilaiis Ir Malal.ai . I.rs tiiiiis ressemblent à de petites sdiii ii\. s de 20 à 30 sur un pédon- nl. Ils s,, ni d'aboid verts, puis devicn- II laiiiirs si ou 1rs laisse mûrir coni- Irsrinillr a\aiil la uuiturité complète m ils ilrM.nnrnt bruns ou sont d'un (ii'oii 1rs l.iissr nnirir ils perdiuil peu r bnilanlr ri liniilieul les uns aiirésles ■ni jan. it senar. resie de la chambre viscérale, par un diaphragme? Kt lujtons qu'ils sont dépourvus de pavillon. (In dira, comme on l'a dit d'ailh'urs. ([u'il y a eu afnqihie des glandes reproductrirrs ri impliiilement, l'enlonnoir de ces organes seginrnl.iiirs dr\ail aussi s'aliophiri. (iraiidrnirnl raison, ri , rsi justement là unr jti-iiiir ipir la //.(;7/r ijlnif! iiliil If a nu tout autre rôle, la sriilr m- s'alrophianl pas. ri ipir^ par conséquent, je Si vrai oiir nié MM. V'nil '"' l'""./ anivrni aux mr ni des organes segnien- ils disent que \6\ir portion niux vaisseaux sanguins, 1rs jiroduits de la désassi- nx de la région moyenne suiloul à l'expulsion des (lUindnlaiif, mlouirr d dilharraxsi: If inpiiilf tim milation, mai. dans \, du corps, ils srivrlll . produits génitaux. Que veut-iui dr pins , lair et de plus .illirmalif? .\"ai-je pas à mon tour le dioil de leur drmanilrr sur qu(d fait séiieux ils s'appuiriil pour ariirmri- ,r qu'ils ont réfuté (pielques pages avant'.' LE NATURALISTli Chez lo.s RoU/eres, on décrit les organes en question, sons le titre de système excréteur ou aquifére. Il est à se demander si le système puise de l'mu dans le liquide périviscéval, pour jnstiflor enroro le qualifi- catif d'a^iui/'éJT, sans ]iailfr de la sii,'ni(iialion tVr.irrrtcur donné. Chez les Gèphyriens (p. 410), MM. C. Vogt et Yung dé- crivent, sous le nom fout simple d'onjancs segmeyitaires, les deux poches de même structures que celles des Annélides polychètes, situées à l'intérieur du corps et de chaque côté de la région cépbalique, poches qui ont en plus la même conformation que celles des si'denlaires. Car sur leur extrémité antérieure arrondie, se trouve, non une seule fente, mais un entonnoir que j'ai men- tionné bien avant, dans une communication à l'Aca- démie des Sciences de Paris (26 mai 1879). Cette erreur réparée, arrivons (p. 413) aux fonctions qu'on leur attribue : « On trouve quelquefois, disent-ils, •■ segnii^nlaires seuiblable a rdle. des reins. En tous cas " ils sont chargés de cette autre fonction importante des " organes segmentaires, qui consiste dans la conduite « des produits génésiques an dehors. » Donc ces mêmes naturalistes atti-ibiu'iil aux nr-;.:aiM's segmentaires, une double fonction, doni une ri'jinir. Fal- lail il ruriMi' nui' luis réfuter mon opinion, dans leur ui.i-u]ii.|iir iriiii.' d'analomie comparée? Et la dénonii- ualiKU (Ir )ii'j,hi-iiliitm, des organes segmentaires des Hi- ludinés, n'iiuli((uel-i'lle pas encore une fonction rémili'.' Conriii Il esl lions acconiphcs par les djIlVuents vr^:inr-^ ,,u systèmes d'organes de l'économie animale et de leur ibiuniT un seul et toujours le même qualificatif. Chez, les invertébrés, tout comme chez les vertébrés, il y a des organes d'une conformation et structure parti- culière, que nous nommons glaniœs. Au point de vue dclcuif.incli,ui : l"l.,i |.lu|iarl cuiiuniilcul au liquide u.Mirriçier Tcoh et (■(■rtainsy)/'i>)(//jr,s (|ui s'y ti.uivfnl eu dissolulion et lesdé- versent au dehors, en y njoutnn' '1rs nnihriini.r qui n'exis- taient pas auparavant et qui soui rdiriqués, par leurs éléments cellulaires, sous l'in/liienrr du sninj et du système nerveux. Ces glandes ont droit à la dénomination de glandes sécrétoires et sécrètent de la manière indiquée, des produits plus on moins liquides, destinés à l'accom- plissement des actes physiologiques de plus ou moins grande importance. Ainsi celles qui se trouvent tout autour de l'appareil digestif sécrètent des liquides qui servent à la prépara- tion des aliments et à les rendre dans un état tel, qu'ils puissent être absorbés. D'autres servent aux animaux, \y.\v b>s produits ib- leur sécrétion, à faciliter le saisisscnnuit de la pioii' (|u'ils envient (venin des scorpions) ou à |uovn(|ucr une aflluence du liquide, dont l'animal se uounil ^piqùies des punaises et autres hémiptères). D'autres glandes sécrétoires servent au bnu l'uliriicu des organes (glandes lacrymales). D'autres servent aux animaux à la pn.icciiou de leur progéniture (cire des abeilles, soie des arachnides). Et si nous arrivons aux glandes i\\\\<\\ uoniuie oraires ou leslieides, nous pouvons, suivant notre définition, les considérer comme des glandes sécrétoires. Toujours par les conduits d'écoulement [Oviductes et spermidiicles), coule une matière plus ou moins liquide, qui maintient, non plus en dissolution, comme la géné- ralité des liquides sécrétés, mais en suspension, les principes nouvellement formés el (pii la caiaeh'Li^eul. Et si nous cherchons l'essence luèiue de i.niie -n-n-- tion, quelle qu'elle soit, nous hniiveinus leiiinuis le même procédé. L'épithélium du lube on de raeiiii de la glande gonfle ses cellules superlieieHes, pai- uu surcroît de leur contenu et l'apparition de liues ;;rauulalicuis. Cénéralement ces cellules fondeul eu lol.ilih-, (ui laisseul sortir leur contenu, et le liquiile (|ui icsulle eulin esl conduit dans l'organe ou à la suilace de riiij;ane qui porte les glandes. Dans les glandes n'pioduclrices, le ccuilenn des cellules épilbéliab's, apiv> uu suirroil, se sej;uu-nle el d.uiiie uaissanee à uu reilaii ulue ,1e eoipuseules fonte, soil pai- le |ii ii-e ni lie celle-ci, et les corpus- cules llolli'Ul au inilieu du peu de liquide du contenu cellulaire qui n'a pas été pris dans leur lugauisalion et i|ui leur sert de véhicule de trau^|iorl. s'eni;a;;eul dans les conduits d'écoulements ctarrivi^ul au ilelmis, suivant leur destinée. Il y a identité et dans un cas et dans l'aulreet les sirrr lions soûl di's actes biologiques de la ]ilus haule iiuportance. i" l.es iililildrs EXCBÉTOIHES, Uioius ncuubleusi - l'I (riiue liés ;;rarule ul ili té pour la vie aniiuale, Mi\eul a puiilier le liquiile uoiiiricier, en le filliaul des priueipes non iililiNaliles il uiiMue nuisibles à l'iirganisnie. Et, pour qu'elles piiisseul aiiiveià l'e ri'sullal, elles empruntent au sang une jiartie de son eau, qui servira encore comme véhicule de transport aux matériaux filtrés. Dans les liquides excrétés, on ne trouve jamais quelque chose qui n'ait été auparavant dans le sang. Donc une différence essentielle entre ces derniers et les liquides sécrétés. Comme exeuqde d'un liquide exeiélé, nous avons Vurine. canaux en communication a\ee les lubes ou lesaeiui des glandes secrétaires et ej-cnlni.rs, des eoMnns h'ie.oi i.e- MENTS, et point des condnils r.j-rrrl,-iirs. rar i:\i iii:rioN est une fonction d'une glande, comme il a éle iiiilii|ué plus haut, et point une fonction de ces conduils qui leioivent et livrent seulement passage aux liquides sieiélés ou excrétés. Donc, les spermiductes ou oviducles ne sont point des organes excréteurs et pareilles dénominalions doi- vent être rayées de l'auatomie des invertébrés. 4° Toute glande sécrétoire peut, à un moment donné, emprunter au sang un principe médicinal ou d'une autre iialuie et cela, avec choix, donc jouer juscju'à un certain [loinl d'ailleurs assez limité, un rôle excréteur. Il n'arrive jamais à une glande excrétoire de jouer un rôle sécré- Inire aussi restreint qu'il soit. :;■> Je soutiens que les organes segmentaires des vers, ont une double fonction : une rénale excrétante et une autre f iiiruiiiiir des pioduils génésiques. Et On a tort d'appeler ces organes, lantôl (/(/((//Vrcs, tantôt e.rcn'/(!M)'s, etc. D^ Léon C. C.osMovicT, lie .iMSsy (K,.,l,„:u,io). LE NATURALISTE LE CANARD CASARCA {Anns rnlila, l'alla-) Le Canard Casarca, un de nos jolis canar a.l.i. . rivux -nnt ,111. si |„„i une reli.iile |M>iir nidili.r ; il aeeuiimle la ,les 1, d'herbes, la Iruiellr M' .l.'|H,ll Ile du dinel qui sr | r, cala bas.' de> phirnr-, el ,l,|„ se dans ,e lil 1 •Il, 'in huit à dix ,eu|. (flll, Malir |.. Ce charmant cauanl, qui i ■|.nuliiil liés laeii ,.11 tivité, est de la grosseui- il nu ,'aiiai,l ,u,liiiair,'. i plus court et le cou lUduis lllnll-r; l,,l,l,- la l,'!,. , UKlilié' du 1(111, elle/, le mal ■, .'sl ,riiii L'iis i,ai\: 111, T naissain-, • à sa petite famille. Vcts |,- cnnun'ii- il , l'avril nu à la lin de la saison, en a suiii île ■ ,laiis la laliane un petit tas de roseau.v ,le>sécliés, 1,'l'aiil ,li' .-e ve^'ilal, nii p'iurra mettre du foin, de i|in' la lenii'll,' lr,ni\,' là tout préparé, ce qu'elle Wls II! ■ lr,.lle la Mal.iiniui.'l.'. all,-i et veiiii-daus 1,' l,'iii|is sa rnl,,', ,111 peut le dire, s'aria,'lie I,' ,lii\el , pour préparer lenls; |niis, un .|.iur, on no la voit 1,' ,|iiilli' plus la labane, tournant iiiiine ;,'anl,- el ihassaiit impito.va- i,'s velaliles qui M-uiieiil auprès, ,. pas un-un' l.-s nn-rles ,'t les moi- LE NATURALISTE iieaux. L'iiicul U j._ Suites à la Flore de France DE GlilvMEH ET GODHON Xai'«xaciiiii leptoeeplialuiii Reichen- bach Flora Germanicaexcvrsoria. p. 570; LamoUe in Ballet. Sor. hot. de Frinire. XXII, p. 251, var. occidf-ntaJe Rony; 7'. .'^"!.^//,/;//,'>/m Lamotte iu Bul- let. Soc. hot. de Fnnur. XXI, p. l'?3. — Souche épaisse, plus ou moins iciillrc. I)iliit(|nr(' A l^ranches munies de quelques lilji-illch. Sr.iprs de longueui- variable mais égalant au moins la moilié des feuilles et alteignani souvent le double de leur longueur après l'anthèse, d'abord lanugineux puis glabres. Feidlles naissant avant les llcui-s, rtalres-dressées, d'un vci-i gai jiius ou moins lavé d" rouge, à limbe oIIdjkj on oliocale, oljlusiuscule ou largement obtus, loniiurmcnl atténué à la base en pétiole ailé, les exté- /■icKi-e» di iifces ou sinuées, celles du. centre de la rosette plus ou moins lobées, à lobes courts, trian- gulaires, larges, très étalés, entiers ou déniés. Cala- thides petites (12-15 miUim. de long),7)a«(7'//o'(vs-. élroiles (ô-6 millim. de large), cylindrique-^ obco ■ niques, subbmbiliquées à la base. Pericline à/olioh'ti rougeâtres et même purpurines au sommet, les externes peu nombreuses, scarieuses aux bords et souvent un peu lomenteuses, lancéolres, obttisius- cules, dressées, appliquées avant cl pendant Van- thèse, ensuite légèrement étalées, une fois plus courtes que les internes linéaires étroitement sca- rieuses aux bords, dépourvues de nernn-e médiane, peu ou point Ciiileuses. Fleurs extériimc^ ù liijule jaune en dessus, violacée en dessous dépassant peu les écailles internes du pericline. Achaines gri- sâtres, linéaires-obîongs, /fwcwew)! striés, peu et briè- vement muriqués seulement au sommet, longuement atténués en un bec égalant au plus leur longueur ; aigrette roussài ri' (uf\[v\wn[. noii blanche-soyeuse), à peu près de la loiitincnr de l'achaïue (non compris le bec). Flo/viso// tardire: de (in juillet à mi- octobre. Hab. — PijV-DE-l)(i>rK : marais salés de Cteur près Gerzat. entre la hntt, |iiiils naturels sont. I nliji'l > ■-. \\> mil l'tr parfois contbniiii^ av MillViriils 1,-ls ,|u,- !,.< iiianiiilrs , J'ai eu l'occasion de 1rs .AiniiiM,. diverses assises des tei lam- iiili.m. meut (lansle calcaire f-'ios^Mi, les v,il,| lUIvKiIrs , puil rencontre ctTriel, el,'. i:,. >,,i,l lnii|oui> cavi cylindriques, très protondes et dont l'ii de gravier mélangé de sable et d'arg marque conslamnienl que la paroi cal( des puits profonds celte argile existe seul''. SoumiiI les puits se continuent dans la profondeur sous lurnir de conduits diversement contournés, et parlui> foit clmils. Dans ce cas, il n'rsl |ias larr d'y Irouver l'argile si abso- luiueul pure, ipi'illi' iap|irltf la litliomarge proprement Il est licauriMip niiiiiis fréquent de voir- dis |iuiK nalu- rels au liavii s d.s cnurties sableuses que ilaiis |r-.>lrali's calcaires, et cela |u'uL provenir de leur structure nièuie qui ne conserve pas la trace du forage et qui d'aulne part, peut ne pas fournir un giiide à la direction suivie par les agents de corrosion. Tdulcfois j''ai été .assez lieureux pour en observer iiii r\iiii|ili' dis plus remarquables dans les sables moyens Ai- l-tmi Inès, déparlement de l'Oise. On le reuconirail an licii dit : les Frièges, et il consis- tait en uiir riiliiniii' i \ lindrii)iie de six mètres environ de dianièlre, (|ul, d'iiric luaiiièir très imposante, s'élevait depuis le fond delà carrière jusqu'à la surface du sol an travers dr tonte l'assise du sable exploité. On aurait dil la tour- iiiinée d'un ancien cliAteau-forl. Son caiaclère iqiarail masse LE NATURALISTE de sable ou elle est noyée. Cette enveloppe d'une grande élégance consistait en grès botryoïde, variant suivant les points du blancpur au gris foncé, et dont les sphéroïdes, dans les échantillons que j'ai conservés, varient de la grosseur d'un grain de chènevis à celle d'un oeuf de pigeon qu'ils dépassent même quelquefois. L'ensemble donnait l'idée d'un vaste ruissellement le lunp de ce curieux monument naturel. Dans beaucoup de localités le travertin de S.iiutOiirn est traversé par des puits 7iaturels dont l'allure et les caractères sont analogues à ceux présentés dans le cal- caire grossier. Je signalerai seulement ici les puits inté- ressants des environs de Varreddes près de Meaux (Seine-et-Marne,) qui sont diversement ramifiés, et avec un diamètre moyen de lo centimètres, sont remplis d'une argile rouge remarquablement pure et compacte. Après ce qui vient d'être dit, la uiil'liui. Cependant telle n'est pas la nianièri' lie vdli i\r tuu-. les observateurs qui ont étudié I 'S acci.h'iiN qui muis occupent. D'Archiac, de SénaruKuil. ri lu anc,.u|i il.' ^avants anglais, admettent an contruiir. i|ac les [uiits ont été creusés par les eaux ruisselant à la surface du sol. J'ai pensé que l'observation pure et siiuple n'est pas suffisante pour résoudre \ni pndilènie de eelli' nalure et que la forme même des cavités, Imil iin'^uliére qu'elle soit, doit dépendre en partie du sens suivanl le((uel a eu u l'adaqué de la roclie calcaire. — Dispositif adu| ig. 1 ui, ::. — jjisposuii aaupiepour réaliser 1 imitnliDii svi tliétique des puits naturels, tantôt par des eaux desceinlant (fit;. 1) tantiit par des eaux ascendantes ftifc. ■>'. et arrivant sous des pressions inégales, tantôt par-dessus et tantôt par-dessous : les figures 1 et 2 montrent le dis- positif adopté dans ces essais. Des puits furent toujours creusés ainsi, mais de forme essentiellement différente selon les cas, et se rappor- tant à deux types principaux tellement nets, qu'on recoiiiiait à première vue s'ils ont été forés par un jet ascendant ou par un jet descendant. Fig. :!. — l'\iniie des perfoi-uUmis ui.leuue., au lia blocs de calcaire grossier par un jet ascendant dulée. •.■,>, d'un •eau aci- on obtient une cavité conoiile dnut la piuMle es dirigée en haut et qui conserve celle l'uciui' Im s uu-iue q foration des blocs est complète. 1 e laper- Avec un jet descendant (flg. 4) ain (Uitiaiie. le beaucoup plus étroit en bas qu'en liant et |uesi puits e>t iite dans ses iriegulaiiles les analogies les plus iiiliiues axec les CaMtés u.ltlllelles. W En présence do ne paraît p; Iieiiser enc( possible ' iiiie les LE NATURALISTE Il faut rappeler d'ailleurs qu'on a la prouve que le forase a été progressif et lent. La disposition des lits de cailloux du diluvium superposé au calcaire, horizontaux avant le forage et maintenant plus ou moins inclinés sui- vant l'axe du puits, ne peut s'expliquer autrement. Cette conséquence s'applique au travertin de Saint-Ouen et au gypse exactement comme au calcaire grossier. Poui- ce qui concerne le puits naturel signalé à Fleurines dans les sables moyens, il faut remarquer que son mode de formation, quoique rentrant dans le mécanisme général, a cependant exigé certaines conditions particulières. Tout d'abord on peut reconnaître que la colonne est plus ancienne que le relief actuel de la contrée et qu'elle date d'une époque où le sable moyen, aujourd'hui à fleur du sol, était recouvert, comme il l'est encore dans la butte voisine de Saint-Christophe par les couches du calcaire de Saint-Ouen. C'est en effet à cette formation qu'appartiennent les blocs calcaires renfermés dans la tour naturelle de Fri(''i.'c-, ci]' un pciil y observer dos Lymnxa longistnta, Phnuuhis i-.^liiinhitm, etc. Cela posé, nous devins .nliNi'llrc que les eaux super- ficielles ont exercé sur le travertin inférieur une action coi- rosive analogue à celle qui nous occupait tout à l'houn'. Le carbonate de chaux dissous était entraîné au travers des sables sous-.jacents, et c'est à sa précipitation qu'il faut attribuer la production des grès en grappes d'un si remarquable effet. Il se forma donc un cylindre creux de grès dont le iliamètre alla toujours engrandissant au fur et à mesure de la corrosion supérieure. En mémo temps, les blocs calcaires et gréseux venant d'en haut péné- traient plus profondément dans le puits et contribuaient à sa solidité toujours menacée par la poussée dos sables, l/absonce de grès concrétionné à l'intérieur du cylindre s'explique aussi très aisément en remarquaul que c'est exclusivement parlaparoi en contact avec le sabir poreux et aéré que l'acide carbonique contenu dans l'eau pouvait se dégager; dans l'intérieur circulaient toujoui-s des eaux capables de dissoudre le calcaire elles grèsfor- mos d'abord étaient désagrégés puis entraînés sous forme do sablo. Stanislas Meu,mek. {A kuiv CHRONIQUE Missions scientifiques. — M. Erringtonde la Croix estcliargé d'une mission en Malaisie en vue d'y recueillir des collections scientifiques destinées à l'Etat. — M. Geoffroy, pharmacien de la marine, est cliargé d'une mission à la Guyane, à l'cfl'et d'y recueillir des collections scien- tifiques destinées à l'Etat. Une nonvelle jilante à papier. — M. Balansa a rapporté du Tonkin une nouvelle espace de Thyméleacée à laquelle M. Drakc du Castillo a donnr ly non] do WicUrœmia Balansœ. L'i^corcc do cette plante est il'''i:ii iir . il, i , i|._.,. s^mis iMi-mr di- l.ini.''iT<, n'-iliiiic en pâte ; on reiii- !■ i -.mm d'uii iihLuil:.' rdir.' .lu Ik.i- deVActinodaphiie . ■■ n,,i]^ Ir n ,|r r„, ,/;„. ,-|lr r-i cultivée dans les n-i.. 11- ;i, ii-iini^r^. ,,h mi h r.|,rM,liiii ],;ir semis. Les fruits mùrisMin rn ,i\iil ri .m h - -, ,, r.il.ii ,u, soleil. La germination :i lim \ ,'r^ l,, (|ii;iiih'ni,' |,,ur rn\ ir. m n un repique à 1 mètre de ilisl.iiirr ,, 1,, lin ,lii .|ii m n, m., nims. I.:i récolte se fait au Imut dr I, l r.ji^KMiir iiunci' |..iilr l.i in-nnlrn' fois puis SUCCCSsivriiirlil l.,i|. Ii's ,li'U\ .ili<. ("r^l .'l'Ii Imicut nnr Thymeléc, VEdgm.r/l,:,, j,,,/,,,, ,/■,,., ,|ni fnnrinl Ir innllrni' inpir], de Chine et du J.iiion; un IVirlsi,;, min oiilro ■' r:ilriiirnl danf- hi confection des vêtements chez certaines peupUnlis do l'Inde ol de l'Océanie. (Jardin.) L'Echojine. — Boelmi a examiné deux poisons de floches, ■apportées par le D' Schinz d'un voyage dans le Sud-Ouest de 'Afrique. L'un deux est le suc d'une apoignéc, Adenium Bœhmia- lum, arljrisseau nommé par les indigènes Echvja. Son principe """■'■'■'" '''■ '' dirii.il , On n a pas su conuaitre l'origine bota- "''!'"' ''" ^'''' I |i,ii^,iii. mais il parait provenir soit de la même Congrès iuteruational de zuologie. — Le compte-rendu des séances du Congrès international de zoologie, qui a eu lieu à Paris en 1889, vient de paraître; c'est un superbe volume qui n'a été tiré qu'à un nombre restreint d'exemplaires. ,\v:inl do sr si'-|iaror, le Congres a un.iniinmirnt r.'s.du ilo so r.Miniidr iiran en 1892. Le choix dr I,, mII i d,,ii m- iniii- oi'ilc si,r,.ndr ^i'ssion est laissé au C.iini'' d',.ri;,ini~,i;iou du ('..iiL'irv ,|r |,s,S!i ,|ui, à cet effet, cou;L'r\r kos l'uncUuus ol est oliaiL'i' dr |ii,i\.M|ner et de centraliser les propositions, comme an^^i dr inrndn- lolles mesures qui seraient nécessaires pour a>vuirr Trirr nii^aii.in ot le succès de ce nouveau Congrès. Le '''iniii,' ^i> rriiiur I ]ii ,,, l;i;;i, hr m | M .ur examiner les propositions liiiiiid sur l'ildiirii-ia 1, jinlins du château de Pillniiz pi.--rdriii un jiird d 1 1 , , rh' 1 , - 1 ,, ,|ui mesuro 2 m. 50 de haut, y oiuji|uis la caisse qui le renferme, et 9 m. 50 de circonférence. \ uiri 00 qu'on raconte sur cette plante extraordinaire. ïcrs- olir. k, Tancien jardinier de la cour, était emplové, nus la lin du siècle dernier, o.-,iii ,,,],, m P.mt MMii,-rau\. à l'aiis. Un horloger, nommé d : ■ , I ,iiiairur dr jd, ^, lui lit don un jour de qnrl,|,r , ,runr|d,ii lu .l,i |.ou ipril cultiva avec grands -i,Mi-. l'.u nuiiouii l'aii^^, il 1rs lauilia à mui père qui demeurait aux onviroiis do Leipzig. C'était un Hor- lonsia dont les fleurs, à peine connues, excitèrent radmiratimi générale. En 1830 la plante fut transportée à Berlin où elle resta peu de temps. ïerscheck, qui en était resté le propriétaire, la donna en 1868 à son neveu; et, ce dernier étant mon qnaiililédi- lloui-s; n Tn-rlurk nain num a r.uir ,'|hh|u.> un put ou placer un Ijouquol dans ^a Iji^ro. iJopuis coUe plante vient à merveille et se couvre chaque année d'une riche collec- tion de jolies fleui'S. On croit généralement que l'Hortensia est ainsi nommé d'après la belle-lille de Napoléon I", Hortense, reine de Hol- lande. Torscheok lui, disait volontiers que l'horloger dont il tenait les boutures avait donné à cette fleur le nom de sa fonnne. 11 n'en est rien pourtant. L'Hortensia fut découvert en Chine en 1787 par Philibert Commerson qui l'appela ainsi du nom de sa fiancée, Hortense Barté. Joseph Banks l'introduisit en Europe trois ans plus tard. Le Hamster en Saxe. — Dans Ir r.uuMui d'nur sndr anio-rnn a didruit dans les environs d'A^rlirr^Irlau, u";,r|'.i llaui-irrs. Cos oliili'rcs, de date réconlr, r.uidiiurni \,- \.,i\ i.[|i|i,uir |iar Brclun qui évalue à un quart do nuUi-ui l,i i|uaiiiiir dr rri, o..n- torrain de 12,000 acres appartenant .i I i \illr dr (d.ilior. La glace et les bactérie». — La Ljlair uaiurrllr o.mtiont une fovde de germes capables de se dévelo)ipor, et l'on rencontre même dans la glace artificielle uu quantité de bactéries prove- nant de l'eau qui a servi à la produire et qui n'était pas sutlisammoni ]Mn-o. Des maladirv . ,iiii,ioi(uiscs, le typhus entre autres, peu- vent parlai!, iiiriii -, |ii..|iager par l'emploi de la glace et l'on no saurai! iiup r, r nidor de veiller à ce que celle qui sert ru iruips drpulriiur ail iHo produitc avoc dc l'cau blcu puri- i;iii|i(iisiiniieinrnt général par les bnitres. — Une épidémie Miii -•ahallro il ,v a ipu Iquo temps au Japon sur la popnlaliou dr Miuragun, qui se nourrit presque exclusivnurni d,- |a,issi>u, l.a uhuialité eut bientôt atteint un chiffre lidli nu m .d,\r .|ui- Ir rriuri-noment ordonna une enquête minniim-r a l,i -niir.li' dr Mirar LK NATURALISTE Eu 1885, un fait analogue s'élanl pi'oduil à Wilhohiish.-ivon, on acquis la conviction que des mollusques qui dans les circons- enipuisonnés et que ci's niènies animaux i-edi tihles en séjournant dans des endroits non Soutenance de thèses poar le ductorat es sciences natu- relles. - M. Perrier (Re,,,;. ., ~-ii •;n,, .1,-, . ,1 :- I--,n ul,.-' .h^- seicnccs de Paris, deux tli' - i : - :"" I — Recherches sur l'aiiatomie ■ : ' ' ■ , ■ prosobranches. 2<^ thkse. — l'r ii.'-ii ; .■!- i. ■.. - i ■ : ^ 1' !■ i! - Bot X'SIQVK. La germination delà t/mine. — UiioLuoiK. Structure ffi'olvffique de ta vallée de la Meuse de ' harleville à la frontière belge. M. Pcri'ier a été déclaré digne d'obtenir le grade de docteur es sciences naturelles. Cungrès des Sociétés savantes. — Le mardi 27 mai, à une licure. aura lien à Paris, à la Sorbonne l'ouverture du Congrès des sociétés savantes dont les travaux se poursuivront les 28,29 ri 30 mai. Le samedi 31 m;ii s'i i ir.nxni,. ;, la séance générale présidi-e par le ministre de 1 in^i i n. i h l'i ]iiililiquc et des beaux- aris. dans le grand amphiilp ,iii r ,[,■ l,, S.irli.jnne. La carie du poirier. — Um- le.uv.Ur maladie très répandue aux États-Unis, mais qui fort heureusement n'est pas encore connue eu France. Elle y cause de très grands dégâts sur le lioirier et le |iommier; on ne s'en est cerupé cpi.. r'Teiimn-nt, ,|ii,,i,jii', li.- i!j r.innuc depuis l'aTiri.-.' is,:,, ,|,,,.|i,,- ,, l:n|iirl|.' r,,. ,;.;■,- - .,' ' 'HKtaté que des arlnr, ;.,i. , !. . ,;, ni -n-. -liH 1,,. . .,. . •:.: i:i,i!iri- des arbres sain-, ]; .:'.... : .;■;•"::•■ I,i iij.d.-i- ilic .ii- !.. .iiM .1 la présence du Mia o. •jixa, am,f,,ii„ us. jiuti-olje qui présente çi-ili- partirularité de pouvoir vivre, dans les tissus vivMiiis. au coniai-l de sucs acides qui n'exercent sur lui aucune Muséum d'histoire naturelle de Paris. — Cours de zoo- logie. Annélidts, mollusques el znop'njte^. — M. Edmond Perrier, professeur, commencera recours le jeudi l''' mai 1890, à deux ),,.,, ....s- .l-.n* Il .^ille de.: r..urs des nouvelles galeries de zoolo- ^•1, -1- I _ ' ' 'iii-ra à la même heure chaque jeudi. Le pi.e - - i iiripalement les résultats des travaux e\e, Ml. - I -:!i I (iiM! ii,,iie, en vuc il'unc classi (ica 1 io u des iiml. tées par lies visites aux nouvel! ■- _ile.; ,,,.; mollusques ga.stéropodes a ■■' , i ,,.,,.,i- ,],,,. , , - . , ,; ,-, j ., conférences pratiques qui ont lieu au laljur.d.<:i e cpuuie i>,i- par semaine depuis le commeucement de l'année, continueront sans changement. (Mus lie Chimie a/tpliqiice aux corps organiques. — M. Arnaud, ]if..lV..-eiii-. eiiviira .e e.,ui~ le luioli .'i jiini daus le grand amphi- th.Mire ,lii Mii-uin rriu-i-iiv iiaiiiielle. ,, 't lieures, et le conti- nuels le- jeieli- et luiiili- -iiiv.iin-, ,1 1,1 iMeine heure. Des con- fereiM r- |ie:iiM|tir.- uuroiit lieu les samedis à 5 heures, dans le ji e; I iiiii,!! i; ,iiii>; ellcs seroutaunoncées par dcs affiches par- ti 1 ' - 1 tisseur traitera des méthodes d'analyse orga- iiii|ie , i !i 11-!-' Mil surtoutsur les procédés d'.inalyse immédiate. se propose d'établir passe par l'axe des libres musculaires sur lesquels on veut observer la contraction. Cette contraction est produite par un petit appareil d'induc- tion à chariot muni d'un interrupteur cl d'un Irembleur. Le contact des électrodes avec les feuilles d'étain est établi au moyen de niasses de idomb percées d'un fil de platine. L'observation de la contraction musculaire conduit à recon- naître que le stade homogène et l'inversion imaginés par Merkel n'existent pas. D.iiis un muscle tétanisé tendu, les disques épais ont une le 11- eriiide longueur tandis que les espaces clairs et les dis- 1 liée, sont agrandis. Les disques épais parais.sent donc ■ nies parties cenlractiles des fibres striées. Leur dimi. i-iii ei ,1,, l„iigueurest encore beaucoup jilus considérable, cela ... e..,.,j,i.^,nj (ia„5 „„ muscle tétanisé qu'on laisse revenir sur lui-même On 1 ingénieuse exjH Phys. 187:>.) Les libres lisses liomogénei luscles prennent donc une forme nouvelle, cor- Mirface plus petite, ils tendent en un mot à 1-^ d'un muscle qui se contracte se compor- les petites masses de mercure électrisées dans rience de M. Lippmann. (.inn. Ckim. et lient se contracter égale- ésenlent donc un seul dis- llelee|i|iii- I ,i-Ii||,,l fsp. UOV. . biplopi.dia Malbosi Agass . Salenia prcstensis (Gras . Lanieria lanieri(d'Orbigny;. Cette dernière espèce seule sem- ble être supercrétacée, les autres sont albiennes ou aptiennes, les 3 premières sont particulières au Mexique. — M. ilaugin adresse i l'Académie une note sur une nouvelle substance fondamentale existant dans la membrane des cellules végétales. — M. Michel Ury et Manier Chalmas présentent à l'Académie par l'entremise de M. Fouqué une note sur une nouvelle forme de silice eiistallisée provenant du calcaire grossier supérieur de — 1/ /'. './ve présente une note sur le développement des épon- _' - -;..e i-e.; et l'homologation des feuillets chez les spongiaires. — M. de Ucaze-Duthiers donne comme nouvelles les e.,nc1usion<^ que Jl. Delagetiredese. „l,.e,.v;„i.,„. .,„.|,..,:,„„„„_i|i,,„3,,_ ■'"■'■ "nl:,ll-eex,enie.,„.,ialochez De l'existence d'une Esperella Reniera, ele,, e 2" De l'existence de V. ciliées, cellules qui rentre — M.J Kunctel d'Hrrcu pliysiologi(pie de l'ieli.si chez les insectes orihi.i.i.;- depuis Réaumur, n:iK. ip for luqu fércnts organes des végétaux. La seconde partie du cours por- tera sur les principes immédiats spécifiques : .-Vlcaloides et glu- cosides. ACADEMIE DES SCIEiNCES Séance du 24 mars 1H90. — .M. L. Kauvier commu- nique à l'Académie le résultat de ses i-echerches sur la contrac- tion des fibres musculaires lisses et striées qu'il est parvenu à observer pendant la contraction dans la membrane n'iro-lin- guale de la grenoiùUe et dans le mésentère du Triton crété : la membrane est préalablement tendue sur le disque de la chambre humide au moyen de l'annc^au de platine, elle y est baignée dans un liquide physiologique, tel que le sérum du sang ou la solution de chlorure de sodium à 7, r; pour 1000 ; avant de fermer la préparation à la paraffine il faut disposer des électrodes de papier d'étain de telle sorte que le courant électrique que l'on ■r reelnden,,,.. leprésenlé par les cellides •iir et tapissent les canaux. une note sur le mécanisme ■s l'i de la métamorphose "illedes Aeridides. On sait ili's ont la faculté de Iran.s- npoule qu'elles font saillir 111 moyen de celle ampoule iil.iis l'a lui-même observé te bri.se sa pupe et se fait fn est de p.elle il lu gypse Dans le .Stauionotus maroccanus Humberg =me, seulement ici l'ampoule est devenue cervi — M. Roland a intercalé dans le calcairc'deSaint- Ouen. 4" Les couches du gypse propement dites ^30 métrcstdébutant jiar des marnes à trémies cubiques de sel marin. Décrites par LE NATURALISTK Dcsmarrls comme ducs au retrait de la marne à Pholadoiuja ludensis. 5" Dans le Miocène inférieur à Massy, les marnes à cyrènes renferment plusieurs minces lits de gypse, il en est de même dans les marnes vertes, à Sannois il existe un banc de gypse de 1 mètre dans les couches équivalentes marines du calcaire de Brie. 6° Enfin le Tongrien débute aux environs de Paris par des marnes gypsifères et à empreintes de trémies cubiques de sel marin. Il résulte de ces observations. 1° Qu'il existe depuis le calcaire grossier supérieur jusqu'à la base des sables de Fontainebleau, des masses plus ou moins jiuissantes de gypse. 2" Que les nombreux bassins d'cvaporation qui se sont succes- simcnt formés pendant la période tertiaire correspondaient tou- jours à des périodes où le régime lagunaire s'était substitué au régime marin. 3° Que l'évaporation a l'ii- |hhis plusieurs époques, la criscilh-.iiiM 4" Que les dépots lacusiii- hj^i formations luiiriiifs r.n -.niiii mr loin pour amener, marin. :'nt synchroniqucs de M. Min.n, rl,.,hna-^ :: .1I1--I rliHlir h- r,,|,|i.>r1 >l.- . 11. -s ,1,_. gypse :ivr, le- ,l--l^''- "Il vr liMinrnl ;i--.H !.■. 1,1 , ,, In I .', Il' quart/,, l.i (lll,irl/ll|r. rM|i:.lr, l,l .jlr.Mlninr. la hllr.llc <■! la lilln- rine. Séance du 31 mars.— M. L. Ranvier .fait une communi- cation sur nno méthode nouvelle pour étudier au microscope les éléiiii !il - I '. - ii-siis des animaux à sang chaud à leur lem- disseï a peri —M. phatiqii phane ciireffard font une communication sur 1 '■ihouéil'ile de Ré.Cette dissection Icii |iirs i|uestions encore douteuses de sn ,lrs ns rn V est de 14 — abcucheiiin s cl, I lis le canal cholédoque, eli-.j • uLie note sur le sang et la glande lym uiant la série de ses beaux travaux su ■s qui qu-U a niMirr. ,1 , j.m„-, sexuels, la lusion dis u.nilrs variable parait nécessaire poui> mettre en jeu le développement ultérieur de l'œuf. Auctme soudure ne se produit entre les segments chromatiques uiàles e( femelles; la copulation se réduit àun mélaiiL;.- d.' siil.slaii. ,s solnblrs .l.-riv.'es de l'activité nucléaire et quel qiir -•■ii !.■ iihniKiii mu .llr ,i lieu, le noyau de l'œuf n'entre en .Iimmmu .iir^iirs „,,, inn.un.n-phose spéciale du corps n-in'..,liirlriir maie. M . ./.■ die^e une note sur un nouveau parasite , l'Uredo Yialae (de l'île de la Jamaïque). sse une note 1" sur les séries d'éruptions al V.lay . et 2° sur l'existence de l'œgy- du niezeuc et dii un \ j rine dans les pli"ii"liiliis ihi \ clay. — M.Boursaiilt ailir^-r inininic surlacomposilion de quelques Roches du Nord de la France (craie ordinaire et dolomitique). — M. J. Julien adresse une note sur les résultats généraux d'une étude d'ensemble du carbonifère marin du plateau central. A. E. Malard. BIBLIOGRAPHIE ZOOLOGl 3'3'i. Mondino, C et Sala, L. Etudes sur le sang. 1 j ,1,-7,. Ital. ;,«■ r. if .V«( 1/ ' ■ H\ ,,il. XII. Ridgway, Robert i i 1 ..n ihe Island oi S.iiil.i Lu. I,., W. si in h \l .Ml.., Islands. Brazil, ami ,1 ih..SliMiis .,1 M..Ln.lI,,i. m 1SS7-.SS. /',«,■. r ,s y,it Mus. -889. pp. 129-139. vol. XII. Ridgway, Robert. Birds coUected on Ihe Galapagos Islands in 18SS. Nesomicus personatm. — Camarhynchus pauper. — Fmci- îonctta Galapagensis. Proc. U. S. yat. Mus. 1889. pp. 101-128. vol. XII. Roche, Georges. Xute sur un ligament rclevcur du B«ll. Soc. Philnm. 1888-89. ].p. 119-120. Roy, C. S. and Slierrington, C. S. On ihe Régula- tion of Ihe m sii|i|.lv ..llhe. Journ. o{l'h,if,..L IS'Mi. |,|,. S.5-10S. Sansoni, L. Km.l.'s sm- l.'s réactions enqil.iyées ]iiiur établir la ]irésence d'acide chlorhydrique libre dans le su.; ;;aslriqiie. Arch. Ital.deBiol. 1889. pji. 326-332. Schletterer, AugUSt. Beitrag zur Kenntniss der Hymcnopleren-Gattung Cerceris Latr. Cerceris onoplwra. Zooloq. Jahrhuch. 1889. pp. H24-H3I. Smith, Fred. The Chemistry .if R..s|.iration in th.. ^\". Jvinn. uf Physiol. 18911. pp. (,:i- Schwalbe. G. Ueber den Geh, pi. I. Archiv. fur .Inat. und Physiol. 42-63. Abth.). 18Î vo Xe Speei. Spencer, T '>:. . \. « Pol'iartl,j,- . : 1 Jvnru. (,'- 1/ -, ' L. Stejneger i».-. i ii'i kes from Caliloriiia. fig. Lachimera Orcutti. — L. simplex. Proc. U. S. Nat. Mus. 1889. pp. 95-99. Stejneger, L. and Lucas, A. Contribution to the Hisl..rv.,fPallas' C..nn..i-ant. plIl-V. Proc. r. S. Aal. Mus. IS89. pp. 84-94. vol. XII. Walcott, C D. Descriptive notes of new Gênera and Specics from the Lower Cambrian or Olenellus zone of North America. Canieralla minor. — Coleoides N. G. typicalis. — Byolithes terranovicus. — ffyolithes similis. — Belenia bella. — Agnos- lus desideratus. — Microdiscus kelena. — Avalonia manuelen- sis. — Solcnopleura Haroeyi. Proc. U. S. Nat. Mus. 1889. pp. 33-46. vol. XII. Walter, A. Transkaspiche Galeodiden. pi. XXIX. Galeodesfumigatus. — Rhax plumbescens. — R. Eylandti. — n. Mclanopyga. — Karschia. N. G. Cornifera. Zool. Jahrhuch. 1889. pp. 109."-U09. G. Mai.loizei.. Le Gérant: Emile DEYKOLLE. Paris. — Impr. F. Levé, rue Cassette, 17. 12» ANNÉE 2° Série — .X» rr »o MAI 1890 LE FILET PÉLAG-IQÏÏE A RIDEAU Parmi les insfriuinnts ii ml i u\ uns le fj'racicux jiavilldii I li piu AU ferai que signaler surface. Je veux en effc s exposés explorer 1rs prol e Monaco .'•lablir la dislnlm alut à étriers et le chalut de ici un inslrumeiit desliné à ■SCJF.SS-ilA/y Le Fi (.■rlrui à rEsposition universelle de 1889, cerl.i dignes d'attirer l'attention des nonilu-i 'Saiuralhle. Passant rapidement sur les dragues el l.s cliahil^ dont les types sont tous pins ou moins aiialiig\ies à ci'ux employés dans les explorations sous-marines du UUh' et du Challenger, du Travailleur et du Talisman, je ne LE NATURALISTE, Paris, 4C, rue du Bac. I..- lil.'t l'ahuulM.. !■■ lilrt à Urhrr d.- M. l'riersen iiu|iioyc par le pint'osrur (".linii, l'appan'il invciilé par M. J. de Guerne et celui construit par M. Dumaiyi' étaient lous destinés à obtenir ce résultat. I.o filet à rideau est destiné à remplacer tous ces autres instruments. iMieux encore qCie ces appareils, le filet à rideau pcrmet^de recueillir les organismes jusqu'à LE NATURALISTE 2,400 mètres sans craindre les mélanges des divers zones bathyniétriques. Un poids ou heurtoir (variable suivant la profondeur à laquelle on doit travailler), est d'abord descendu fixé au bout d'un cable à cette profondeur. L'appareil ou filet à cadres dont je donne ci-joint la figure ouverte et fermée, est enfilé préalablement clos sur ce câble, glissant le long de la corde il vient buter contre le heurtoir et s'ouvre dans le choc produit par l'arrivée de la tige T' sur le poids. La fermeture du rideau s'obtient ensuite par la chute d'un poids suivant le système si ingénieusement mis en pratique par MilneEdwards dans l'expédition du Tnlh- man (1). Ce poids produit par l'abaissement du cadre T la fermeture du rideau ; l'axe en tambour autour duquel s'en- roule le rideau porte à chaque extrémité une roue folle pour chaîne Vaucanson, avec chacune de ces roues fait corps un petit pignon P en acier, deux autres pignons P' également en acier, sont calés sur l'arbre du tam- bour. Chaque pignon engrène avec une crémaillère en acier. Les deux crémaillères extrêmes G engrenant avec les pignons fixes P' de l'arbre sont reliés par une barre ho. rizontale sur laquelle est fixée la tige T 'verticale. Les deux crémaillères intérieures C sont reliées également par une traverse horizontale la barre T, ces deux crémaillères sont d'ailleurs maintenues levées par le frottement d'un ressort sur leur face postérieure légèrement cannelée ; cela étant on conçoit facilement que l'un des maillons de la chaîne Vaucanson étant fixé à la traverse inférieure du rideau, à toute rotation des pignons P ou P' corres- pondra un mouvement de montée ou de descente du rideau Cet instrument essayé à Madère jusqu'à une profon- deur de 500 mètres semble devoir donner d'excellents résultats, c'est ce qui m'a engagé à en recommander l'emploi non seulement à ceux qui se livrent aux études de zoologie sous-marine, mais même à ceux qui étudient les faunes lacustres et d'eau douce, pourvu qu'une pro- fondeur assez considérable permette de penser à une localisation batliyniétriciue des espèces qui la compo- sent. EXPÉRIENCES TÉKATOGllMOUES SUR DIFFÉRENTES ESPÈCES D'INSECTES Intéressé au plus haut point par les recherches remar- quables de Camille Dareste sur la production artificielle de monstruosités chez la Poule, j'ai fait sur différentes espèces d'Insectes, en 1883, 1884 et 188.5, de nombreuses expériences tératogéniques, que d'autres travaux m'ont empêché de continuer, et dont je désire faire connaître, dans cet article, les résultats principaux, et seulement ces résultats. Mes recherches ont porté tout particulièrement sur les deux cas tératologiques suivants, que l'on rencontre de temps à autre chez les Insectes à l'état sauvage : i» E.\istence de ]ialtcs et d'antennes ayant des diinen- ,1) Je .lois à l'ubligeance de S. \. le pi-iiicc de Muu.-.co la communication des clichés propres à éclaircir le texte qu'il a bien voulu mettre à ma disposition pour cet article. Qu'il en reçoive ici tous mes remerciements. A. M. sions moindres que celles de leurs symétriques, et dont le nombre des parties constituantes est égal ou inférieur à celui de ces dernières ; et 2°, existence d'ailes ayant des dimensions moindres que celles de leurs symé- triques, et une configuration plus ou moins semblable à celle de ces dernières ou plus ou moins différente. J'ajouterai que ces deux cas sont, je crois, ceux que l'on observe le plus souvent dans la classe des Insectes. I E.iiisli'iici' de piiltn et il'iinteiiiies mjunt des ilimensionf: inuindres que celles de leurs symL'triqucs, et dont le nombre des parties constituantes est égal ou inférieur à celui de ces dernières. Chacun sait que, par un phénomène d'amputation spon- tanée, par un phénomène d'autotomie, pour employer l'expression scientifique, des Articulés, qui doivent être extrêmement nombreux en espèces, ont la faculté d'a- bandonner subitement, dans certaines circonstances, une ou plusieurs de leurs pattes. C'est à un phénomène autotomique suivi d'un phénomène de reformation qu'est due cette asymétrie de dimensions que l'on voit si fré- quemment dans la première paire de pattes du Homard vulgaire et du Crabe tourteau, pour ne citer que deux exemples de ce fait.si commun dans l'ordre des Crustacés Décapodes. Si, chez un grand nombre d'espèces de Crustacés, une patte, détachée autotomiqueraeiil, peut se reformer d'une façon complète, mais avec des dimensions moindres que celles de sa symétrique, il est permis de supposer que chez un grand nombre d'espèces d'Insectes, une patte peut, dans certaines conditions, se reformer complète- ment, mais avec des dimensions moindres que celles de sa symétrique, lorsqu'elle aura été coupée artificielle- ment. Ce fait a été prouvé pour les pattes elles antennes de différentes espèces d'Insectes, et, presque certaine ment, il est très général dans le monde de ces animaux. Parmi les documents publiés sur cette dernière ques- tion, je mentionnerai, entre autres, le mémoire fort intéressant de George Newport, indiqué ci-dessous (t). (Juoi qu'il en soit, la reproduction des pattes et des antennes, chez les Insectes, est un fait généralement peu connu, qu'il est bon, ce me semble, de rappeler, en y ajoutant de nouvelles confirmations. Dans le cours de mes expériences, j'ai obtenu des cas de reformation complète et incomplète de pattes et d'antennes, coupées ou écrasées, chez les espèces sui- vantes : LÉPIDOPTÈRES : Yponomeuta malinella Zell., Noctua xan- Ihographa, S. V., Arclia urticx Esp., ùi-gyia antiqua L., Sriturnia pamnia L., Vancssa la L. et Papilio po'lali- rlus L. Coléoptères : Corrinetln srjitempiinctufa L., Gatcrwa. tanaceti L., Tenebrio molitor L. et Diapcris boleti L. De mes recherches expérimentales sur le sujet en question, il résulte, en généralisant, que si l'on coupe (lu écrase les pattes et les antennes à un grand nombre d espèces d'Insectes, — je n'ose dire à toutes les espèces d'insectes, — il se produit les trois cas suivants : i" Les pattes et les antennes se reforment complète- Micnl, les parties constituantes des pattes et antennes (1) George Newport. — On the reproduction of lost parts in Mijriapoda and Insecta, in Philosopli. Transact. of iho royal Soc. of London, 1844, p. 283, ot pi. XIV LE NATURALISTE reformées étant de mèm'; configuration que leurs symé- triques ou d'une configuration différente, mais toujours plus petites ; 2° Les pattes et les antennes se reforment incomplète- ment, les parties constituantes des pattes et antennes reformées étant inférieures en nombre à leurs symé- triques, et d'une configuration semblable ou différente, mais toujours plus petites ; Et S-, les pattes et les antennes ne se reforment pas. On comprend facilement que ces trois cas dépendent de diverses conditions, mais il faut au moins une mue pour qu'il y ait un commencement de reformation de patte et d'antenne, et encore est-il nécessaire que l'on opère l'individu quelque temps avant qu'il mue, ce qui, d'ailleurs, est tout naturel. Quant aux reformations com- plètes de pattes et d'antennes, je n'en ai obtenu qu'après une métamorphose, mais je suis très porté à croire qu'en opérant dans la première période du développe- ment de larves ayant une existence assez longue, on peut obtenir des reformations complètes de pattes et d'antennes, — toujours, bien entendu, avec des dimen- sions moindres que celles de leurs symétriques, — avant la transformation en nymphe. Ce que je viens de dire des pattes et des antennes des Insectes, peut, je crois, s'appliquer aussi à leurs palpes. Je donne ici les figures de quatre cas de reformation (une antenne et trois pattes) pris parmi les nombreux exemples similaires que je possède. r:-\ âi\ Fig. ^. — Antennes d'un Tenebrio molilor L. atlulte, éclos le 9 juillet 1884. L'antenne gauche (droite sur la figure), com- plètement reformée, avait été coupée chez la larve, le 28 mai 1884. (Triple de grandeur naturelle.) (Voir l'observation à la fin de cet article.) Fig. 2. — Pattes postérieures d'un Tenebrio molilor L. adulte, cclos dans la seconde quinzaine de juin 1885. La patte droite 'gauche sur la figure), incomplètement reformée, avait été coupée chez la larve, le 2 mai 1883. (Triple de grandeur natu- relle.) (Voir l'observation à la fin de cet article.) Fig. 3. — Pattes postérieures d'un Tembrio molitor L. adulte, éclos dans la seconde quinzaine de juin 188.5. La patte droite (gauche sur la figure), complètement reformée, avait été coupée chez la larve, le 1^'' mai 1885. (Triple de grandeur naturelle.) Fig. 4. — Pattes médianes d'un PapUio porlaliritit L. adulte, éclos à la fin de mai 1884. La patte droite, incomplètement reformée, avait été coupée chez la chenille au quatrième ou cinquième âge, le 13 août 1883. (Triple de grandeur naturelle.) II Existence (Tailes ayant des dimensions moindres que celles de leurs symétriques, et une configuration plus ou moins semblable à celle de ces dernières ou plus ou moins diffi- rente. On sait qu'après être sorties de l'enveloppe nymphaire, les ailes de l'Insecte se défroncent, grâce à un afflux de sang dans leurs vaisseaux, qui maintient les ailes rigides jusqu'à leur siccité, causée par le contact de l'air. Si donc, par un moyen quelconque, on vient à empêcher, totalement ou partiellement, le sang d'affluer dans les vaisseaux alaires, les ailes seront encore une fois séchées, soit plus ou moins froncées, plus ou moins recroque- villées, soit à peu près planes ou planes, mais, dans ces deux cas, de dimensions plus petites que celles de leurs symétriques. J'ai obtenu expérimentalement ce second cas, — le premier est des plus faciles à déterminer, — représenté par les deux figures suivantes : Fig. 5. Ailes d'un Pierit bratsicœ L., éclos le 6 avril 1884. La chrysalide avait été serrée dans la partie médiane du thorax, au moyen d'un bout de ficelle, le 4 février 1884. (Grandeur natu- reUe.) Fig. 6. — Yponomeuta malintUa Zell., éclos le 14 juillet 1884. Les ailes droites avaient été légèrement coupées i leur base chez la chrvsaUde, le 8 juillet 1884. (Double de grandeur natu- relle.) Tels sont les résultats principaux de mes nombreuses expériences tératogéniques faites sur différentes espèces d'Insectes. La tératogénie entomologique expérimentale ofl're un très vaste champ d'études, et je ne saurais trop vivement engager des naturalistes à entreprendre des recherches très variées et très nombreuses dans cette voie, qui les conduirait, j'en suis convaincu, à de fort intéressants résultats, amplement capables de les dédom- mager de tous leurs essais infructueux, absolument iné- vitables dans un tel genre de recherches. Observation. — Les six figures de cet article n'ont malheureusement pas été reproduites fidèlement par le graveur, et les proportions ne sont pas toutes exactes. Voici les corrections principales à iaire à ces figures : Fig. 1. — Il faut onze articles Fig. 2. — Il faut quatre articl figure). Henri Gadeau dk Kerville. chaque antenne. au Urse droit (gauche sur la RECHERCHE ET PUÉPAK.VTlO.N DES MYRIAPODES Les Myriapodes ou Mille-pieds sont peu recherchés des naturalistes, à cause de la répugnance instinctive que causent chez l'homme certaines espèces. Ces animaux sont cependant très intéressants à étudier et ne méritent pas l'abandon dans lequel on les laisse généralement. Recherche ties .Myi-IapodeB. — Ceux qui vou- dront se livrer à la recherche de ces animaux devront se munir : l- de pinces à pointes fines pour saisir les espèces très fragiles ou dont la morsure peut être dangereuse. 2° De boites de chasse pour renfermer les grandes espèces qui peuvent être desséchées pour être conser- vées. LE NATURALISTE 3» De tubes ou de fl.acons remplis d'alcool pour y plonger toutes les petites espèces. Chilopodes. — Ces animaux ne doivent être recueillis qu'avec précaution : ils ont un venin dangereux et leur morsure provoque chez l'homme une inflammation dou- loureuse; ils se nourrissent d'Araignées et des petits insectes qu'ils peuvent saisir. Les Scutigérides se tiennent dans les vieilles boiseries ; elles sont d'une grande fragi- lité et ne doivent pas être desséchées, leurs pattes se détachent facilement; on les place dans l'alcool. —Les LithoUes se rencontrent partout dans les endroits hu- mides et sombres des maisons, dans les troncs d'arbres pourris, parmi les feuilles mortes et sous les pierres dans les jardins. — Les Scolopendres vivent sous les pierres. / — Lithobie (Lithobius Fig. forcipatus. Scolopcndra nu sitans. sous la mousse; certaines espèces exotiques atteignent de grandes dimensione, mais la morsure de toutes est dangereuse; la Scolopendre mordante est commune en Provence et sur fout notre littoral méditerranéen. — T,es Gc'ophiles se rencontrent sur les racines et les tubercules de diverses plantes, telles que les Pommes de terre, les Panais, les Carottes, dans lesquelles ils perforent des galeries. Chilognathes. — Ces Myriapodes ne sont pas dangereux comme les précédents; ils se nourrissent principalement de matières végélales. Les Iules sont communs en France : " On les rencontre sous les pierres, à la fin du printemps; on les l'ait tomber quelquefois en secouant des branches de chêne; ils restent immobiles tant qu'ils se croient en danger, la tète repliée au centre du corps roulé en spi- rale ainsi qu'un ressort de montre. Lor.-qu'on les laisse en paix, ils se remettent peu à peu de leur frayeur et se détendent à moitié en s'arcboutant sur leur centaine de pattes (1). » Les Blaniulef. vivent dans nos jardins et nos champs où (1) Brehm, Merveilles de la nature : les Insectes, M;/ria Arachnides, édition française par Kunckel d'Hcrcula'is, ; Fig. 4. — Gloméride (Glo- meris marginatus). ils dévorent les semences, les racines charnues de divers légumes et rongent les fruits tombés à terre ; on les trouve souvent sous les frai- ses qu'ils dévorent. — Les Polydemes s'attaquent aussi aux racines des légumes, prin- cipalement aux carottes. — Les Glomérides sont faciles à capturer : ils vivent sous les pierres, sous les feuilles sè- ches dans les endroits incul- tes; lorsqu'on soulève une pierre qui leur sert d'abri, on les voit s'enrouler comme des Hérissons. Pi-épai-atiun des Myriapodes. — Les grandes espèces, telles que les Scolopendres, se piquent sur le second et le troisième anneau près de la tête et se dessèchent comme les Insectes. Les espèces plus petites ou fragiles se placent dans des flacons d'alcool, mais pour q\i'elles ne se désorganisent pas et ne tombent pas en pourriture, il faut éviter d'employer de l'alcool trop faible ou affaibli par l'eau que rendent ces animaux. On doit aussi avoir soin de les disposer dans le flacon, de façon que les pattes soient bien étalées; on doit leur donner en même temps une attitude naturelle. Colleetion de Myriapodes. — Cette collection peut se placer dans un meuble à tiroir; les animaux des- séchés devront être visités fréquemment afin qu'ils ne soient pas attaqués par les insectes destructeurs ; ou pourra les préserver par tous les procédés indiqués à l'article des Coléoptères. Les sujets placés dans l'alcool ne demandent d'autre soin que le renouvellement du liquide, s'il venait à s'évaporer ou à s'altérer. Le nombre d'espèces connues est peu considérable; on pourra, pour leur détermination et leur classement, consulter l'ouvrage de H. Lucas : Histoire naturelle des Crtistac'Js, Arachnides et Myriapodes (1), et de Paul Groult, Acariens, Crustacés, Myriapodes de l'Histoire naturelle de la France (2). .\lbert (iR.iNUER. LA GRANDE SERRE NEUVE DU mUSEUm D'HISTOIRE NATURELLE DE PARIS [Suite etfn.) Iiiird'iit les allées et dans lion de plantes utiles telles nuhicr, Caf'dier, Ai-hreàsuif, s espèces de Quinquina. le Bibacier ou W('flier du ■drela Enfin, dans les parties (|ii les bas côtés, figure unecolli que : Aeoeatier, Camphrier. Ci Euealypliis ,jl"l'iiliis, plusici VAralia painjnfeni , l Aru'iii .Japon, la Coca, le Caualekuue (Ficus elasticn), odorata (acajou femelle), le Leitcki, le Kalii. Ir l'hunnium ou Lin de In Nouvelle-Zt'lande, le Goyavier, Ir Jahunindi, le Manioc, le Papayer, le QuiHaja Saponana, qui produit l'écorcede panama, le Rocouier, le Savonnier; puis, grim- pant autour des colonnes, diverses sortes A'Jgnames, les Passi/lora edulis et quadrangularis, etc. On leur a associé une série de plantes le plus rrc(|ui'ui- ment em])loyées pour l'ornement des jardins d'hiver et des appartements, recherchées les unes pour leur feuil- lage, les autres pour leurs fleurs : ces dernières ne figu- ntomologique de France, Duincnil (1) Annales de la . leur. (2) Emile DovimiUc, 46, rue du Bac, rdiu-ur LE NATURALISTE ri'iil. (hius la serre qu'au moment de li'ui' llni.nM.n ri scuit remplacées de ^manière à ce qu'un ail n-nnie^, à eliaque époque de l'année, les espèces les plus intéressantes, correctement étiquetées, afin que les amateurs puissent prendre les notes nécessaires pour se les yuncurcr chez les horticulteurs ou ilem ni ■>l ilion en forme de t près de 1 mètre cirli', liauie deuviKui ii'" iH ri ri de largeur. Des exemplaires de cette taille sont très rares dans le collections, aussi ces deux cactées mexicaines consti trouver fii les noms d 11 (ju ils I us 1 m Cestli(-^il m ut que sont plantes un certuu nombie 1 lepit sentants dt 1 1 llore austrilienn lemaïquables i ii leur poit smf,uli i ou p-li leuislleui-- tels bontdiveis l I a las dont 1 s tl ui sont il iiliiiim lit sous 1 ri m 1 1/ mo!, Js A I II ili longifilu ill t mis eti 1 s Cl zrma, des Eucal /) tHSjdesGîcu// a 1 HaK I \ ^V hl i etc I itiii 1 I lu t s ifl 1 1 11 I 11 1 I I I II I I lui I Il I \1 I 1 le iiu I II I SI-, 1 ; ejiihii du lu il le Pc lygalu spetjosd du Cap de Bonne Esperan e I Hl jn iho^pc II ( Il 7ioidc\ lu 1 l[ I 1 Roijiu ( uni II i 1 (jU item lia, It /! sc/w juriLca du \1 xique, le T i phlva speitahli li (- ip de Bonn I pcrince etc Litonsencoi | n mi les plant i maïquablcs qui i nent les bas i ud ; de la serre, dmx _ ^ ^ , i,. di \i énormes Cack'es ([ui figuraient dans la cullriiiuu de plantes prassrs plarér autour du palais de la liépubliqur Mrxicaiiir, au ('.Imiii|i- de-Mars, et que le Muséum a arlirliM^s ,iii iiiiiiiirni ,lr la clôture de l'Exposition, quoiqii'rllrs riiN>riil iL-ja hraii- coup souffert par suite des abaisserueiils de trinprialiiir et des pluies survenues à la fin de leurséjouren [drin air. L'une d'elles, le Pilocercus columna trajani lursiirr a^âo de hauteur et O^ÎO de circonférence. L'autre, le Pilocercus senilis var. irhtatua présrritr un tronc, cylindrii(ue jusqu'à eiivii'on 1"'T0 de hauteur, ri à peu prés dr nrémr grosseur (jur celui de rrs]iécr prérr- •s l'ur [.rincipales curiosités de la serre. I.a liumr ir|ii.'^riilr |r l'orid de la serre : le rocher, la iiuéir lra\i-is('r |,ai un |ii.iil ni^liqiir. rt le petit bassin, p.iilir daii> laipirllr a • Ir niiiiir iiiir iidlection de Fou- ./(/•is arbiircsccntcs aussi reniai-iiuablr par le nombre des espèces que par la beauté des exemplaires qui la com- liosont et qui en font certainement l'une des plus impor- lautes parmi celles ([ui existent en Europe. La majeure partie de ces Fougères comprend des troncs dont la taille varie entre 2 et 4 mètres de hauteur, appar- Iriiant iKuir la idiipar-t à des espèces brésiliennes offertes 118 LE NATURALISTE gracieusement au Muséum par notre excellent compa- triote, M. Glaziou, dont le nom est bien connu de tous ceux qui s'occupent de botanique et d'horticulture. Rien n'est pittoresque comme cette partie de la serre f;arnie de troncs noirs portant des cicatrices qui se déta- chent en dessins plus ou moins bizarres ou revêtus d'une épaisse couche de racines ténues; rien d'élégant aussi comme ces frondes légères, si finement et si diversement découpées et qui retombent avec tant de grflce. Les principales espèces qui composent celte Fougeraie sont : Les Ahiijihihi aniiata, du Brésil, australis, d'Australie, hirta, /e»». ,/,/,/>. Mlrr^ii vi proccra, du Brésil. Les Ciljitlimii pniirrps, regale et Schicdei, du Mexique. Les Cyalhea arboira, du Brésil, dealbata, de la Nouvelle- Zélande, espèce à laquelle appartient le plus grand tronc qui figure dans la serre : il mesure près de 7 mètres de hauteur et porte une couronne composée d'une quaran- taine de frondes superbes, à face inférieure blanche ; les C. 7nedullaris, de la Nouvelle-Zélande, à pétioles noirs, Gardneri, Schanschin et serra, du Brésil. Les Dicksonia antarctica (Balantium), d'Australie, p.brosa, de la Tasmanie, Selloiriana, du Brésil, et sqitarrosa, de la Nouvelle Zélande. L'Hemitelia setosa, du Brésil. Les Lomaria imperialis du Brésil et discolor, d'.\ustralie. Les Trichopteris elegans et exceha, du Brésil. Enfin, un énorme exemplaire de Todea harhara offert par le baron F. de Millier, de Melbourne, savant émi- nent auquel le Muséum est redevable d'un grand nombre de plantes intéressantes de l'Australie. Le tronc de cette curieuse Osmoudacée, le plus gros qui existe actuelle- ment dans les serres d'Europe, est de forme très irrégu- lière et complètement revêtu de racines; il mesure 1"'30 de hauteur, l"oO dans son plus grand diamètre et 4 mètres de contour; il porte près de 300 frondes dressées. Ainsi qu'on vient de le voir, la grande serre neuve du Muséum renferme d'intéressants sujets d'étude pour le public. Espérons que des constructions nouvelles donne- ront plus d'espace pour les collections et permettront surtout de mettre les plantes dans les conditions spéciales d'éclairage, de chaleur et d'humidité qui sont nécessaires à chacune d'elles. D. Bois. EXPÉRIEICES SÏÏR LES PUITS NATURELS {Suite et fin.) En résumé, les puits naturels offrent cette circons- tance, qui paraît constante, de venir tous déboucher dans les couches actuellement les plus superficielles, ce qui résulte de leur mode de forage que nous avons vu avoir eu lieu de haut en bas. En Angleterre, ils s'ouvrent sous le pliocène, en France sous le diluviura ; mais ils sont pos- térieurs à ces terrains puisque ceux-ci ont pénétré len- tement, au fur et à mesure du forage, dans leur cavité sans cesse plus profonde. Je ne puisabandonnercc sujet sansmentionner une note de M. de Grossouvre publiée dans le Bulletin de la Société géologique (3« série, t. XVI, p. 294), où ce savant distin- gué en arrive à mettre en doute la signification des expé- riences résumées tout à l'heure et que j'ai consacrées comme on vient do le voir à la reproduction synthé- tique des puits naturels. « Je ne puis, dit-il, contester les résultats des expé- riences du Muséum et je dois reconnaître qu'ils me paraissent facilement explicables : on comprend qu'un courant d'eau acide, traversant une roche calcaire, agira plus énergiquement dans la première partie de son par- cours, mais que son action corrosive ira en diminuant, au fur et. à mesure que son degré d'acidité s'abaissera, et enfin qu'elle deviendra nulle à partir du point où elle sera neutralisée : une forme en entonnoir évasé du côté de l'arrivée du courant, résultera nécessairement de ce mode d'action, du moins tant que le phénomène n'aura pas acquis une certaine ampleur. 11 s'agit seulement de savoir si les conditions ne changeront pas au fur et à mesure que les effets de la corrosion se développeront : c'est en effet ce qui me paraît devoir arriver. On com- prend très bien que, sous l'action du filet d'eau acidulée dirigée de bas en haut, le courant ascendant entraîne dans son mouvement le liquide qui remplit la cavité de corrosion, tant que celle-ci n'auTa pas atteint certaines dimensions; de cette manière, l'eau acidulée sera renou- velée constamment sur les parois et déterminera l'agran- dissement progressif de la cavité par le bas comme nous l'indiquions tout à l'heure : mais il arrivera un moment, variable suivant les conditions de l'expérience, oîi l'en- traînement dont nous parlons ne se produira plus parce que les dimensions de la cavité de corrosion seront trop grandes. A partir de cet instant, le liquide qui la remplit, n'étant plus entraîné dans le mouvement ascendant, ne se renouvellera plus sur la partie inférieure des parois ; cet état tendra d'autant mieux à s'établir que le liquide saturé de sel calcaire ayant une densité plus grande qlie l'eau acidulée, gagnera naturellement le fond de la ca- vité, tandis que cette dernière, plus légère, montera directement de la surface. A partir de ce moment, les conditions d'action de l'eau acidulée seront complè- tement modifiées et la cavité de corrosion commencera à s'élargir plus vite par la partie supérieure que par le bas, de sorte que la forme finale qu'elle prendra sera évasée par le haut. » Je ferai observer tout d'abord le vague et la complexité de cette explication : on ne voit pas quelles sont les dimensions à partir desquelles le changement d'allure sera réalisé ; mais ce que tout le monde a constaté, c'est que dans les gisements siderolithiques, toute-; les poches, même les plus petites, sont pointues par en bas. On n'en connaît pas non plus qui intéresse seulemeijit la por- tion inférieure d'un banc calcaire et ne parvienne pas à sa surface, abstraction faite, bien entendu, des ramifi- cations plus ou moins obliques des puits naturels venant d'en haut. En second lieu, il est très difficile de supposer dans les parties inférieures du liquide de corrosion, et néces- sairement jaillissant, le repos nécessaire à la théorie de M. de Grossouvre, et l'on ne conçoit pas aisément l'eau carboniquée ascendante traversant une nappe stagnante d'eau chargée de bicarbonate de chaux : on devrait retrouver, semble-t-il, dans la forme des poches quelques particularités en rapport avec un mécanisme si spécial. Mais il est, je crois, un argument plus fort que toutes les suppositions et qui donnera absolument gain de cause à l'opinion que je soutiens; il est fourni par l'ob- servation directe des corrosions produites naturellement en dehors, il est vrai, de tout terrain siderolithique, par LE NATUR;VLISTE les eaux métallifères dans les deux directions verticales opposées (de haut en bas et vice vei'sa). A cet égard, nous avons des témoignages particuliè- rement précieux dans les belles études consacrées par M. Alfred Huet aux gisements plombifères et piscifères du Laurium (Mémoires de la Société des inr/énieurs civils, année 188G). Les minerais remplissent de vraies pociies excavées dans des calcaires sur les surfaces de contact de ceux-ci avec des schistes imperméables. Or, deux cas se présentent suivant les points. Tantôt les eaux métallifères ascendantes ont été bar- rées par la rencontre d'un banc de schiste qui les a refoulées, et alors elles ont coulé sous le schiste à la sur- face supérieure du calcaire, suivant le joint de stratili- cation. Les conditions générales sont, dans ce cas, com- parables à celles des puits naturels ordinaires. Aussi les cavités coniques' produites ont-elles leurs pointes dirigées en bas. Mais il est arrivé aussi que les eaux corrosives ont coulé sur la surface supérieure du schiste et sous les bancs du calcaire que la pression de bas en haut les sollicitait de traverser : dans ces conditions, comme le montrent très nettement les figures publiées par M. Huet pour le puits Saint-Hilarion, par exemple, les cavités coniques, malgré leurs gigantesques dimensions et en dépit des considérations développées par M. de Gros- souvre, ont leur pointes dirigées en haut. En passant, il est intéressant de mentionner ici les belles érosions à forme de cône, avecles pointes en haut, qui présentent, dans le parc de l'établissement thermal de Bourbonne-les-Bains, les blocs de calcaire soumis depuis l'époque romaine à l'érosion ascendante des eaux minérales. Du reste, les faits signalés au Laurium montrent en outre un autre fait : c'est que l'incompatibilité à laquelle mon contradicteur s'est arrêté peut fort bien n'être qu'apparente entre la forme des poches qui suppose nécessairement une corrosion de haut en bas et l'origine première du liquide minéralisateur qu'il juge devoir être profonde. On voit nettement, en effet, aux environs de Caressa, des eaux profondes se déversant sur les calcaires et mon- trant des poches coniques à pointes inférieures. Pour- quoi les eaux sidérolithiques n'auraient-elles point de même émergé des entrailles du sol avant que leur ruissellement sur des assises calcaires n'ait creusé les poches que le minerai remplit aujourd'hui? Ce sont là, à mon sens, des idées qui se peuvent aisé- ment concilier. Stanislas Meumeh. Suites à la Flore de France DE GHEMER ET GODUON (Suite:) Sonchus aquntilis Pourret in Histoire et mcmoires de l'Académie royale des sciences, inscrip- tions et belles-lettres de Toulouse, [" série, III, p. 330; Ileichb. Icônes/?. Germ., XIX, 1113; Willk, el Lgc Prodr. fi. [lisp.. II, p. 240; Timbal-Lagr. Excurs. bot. env. Saint-Paul-de-Fenouillet, p. 23-, /S', maritimus nab. Icon. tav. 51 , Con L. , S. mariti- mus var. aquatilis^OK?,. Voy. bot., p. 391 ; S. mari- timus var. '? micrayithos Gr. el Godr. FI. de France, II, p. 326. — Pl-inte de 2-5 décim., tn's(ihib'-eàa.n% toutes ses parties. Racine rimce. rampante; tige ascendante ou dressée, fisluleuse, plus ou moins llexueuse, rameuse dés le milieu ou vers le sommet, (luolquefois même terminée par une simple cyme ombellil'orme. Feuilles vertes ou peu glaacescentes, denticulées-spinuleuses, mollc.'i, oblongues-lancéo- lées, ordinairement obtuses, les caulinairesauricu- lées± ample.xioaules. Conjmbe poh/céphale; pédon- cules grêles, très faiblement épaissis au sommet, glabres ainsi que les calathides petites (de moitié plus petites que celles du S. mariiimus L.); écailles externes du péricline lancéolées. Achaînes ovales- oblongs, ailés, comprimés, pourvus sur le dos de deux côtes longitudinales et (T une seule sur l'autre face, non rugueux transversalement, à aigrette blanche trois l'ois plus longue qu'eux. Var. genuinus. — Feuilles la plupart rapprochées à la base des tiges, relativement courtes (lU-15 cen- lim. de long), entières ou dentées mais non ronci- nées, les supérieures plus élroiies, linéaires, légère- ment auriculées-amplexicaules. Hab. — Pyrenéks-Orientales -.pont de la Fou à Saint-Paul-de-FenGuillet H^ourret; herh. H., Timbal-Lagrave). — Aude : Narbonne (Delort), Sigean (Gouget sec. Gr. et Godr.). Var. longi/oli us Rouy. — Feuilles plus également réparties sur les tiges, longues (15-2.") ceulim. de longueur), sinuées-lobées ou subroncinées, les supé- rieures lancéolées largement auriculées-amplexi- caules. Hab. — Adde: Rigole d'irrigation entre Mar- seillette et Aiguës- Vives ; bords des ruisseaux à Car- cassonnc {/lerb. R., Baichère). Aire géographique. — Espagne (mult. loc.) ; Portugal: Beira {lierb. U., Schmitz). — La var. longijolius en Andalousie. Diffère du S. 7naritimus L., et de sa forme S. Ittto- ralis Reichb., par les feuilles molles moins glauces- centes, les calathides nombreuses de moitié plus p !tites, les écailles externes du péricline lancéolées (l'tnonlargement ovales), lesachainesovales-oblongs (l't non-linéaires), ailés, différemment striés. G. RocY. (.1 suivre.) LES COLOnES DE BOTRTLLES Tous ceux qui sont allés recueillir des animaux à marée basse connaissent ces magnifiques petites étoiles aux couleurs parfois très vives, qui s'étendent sur les al- gues, les zostères ou les rochers ; serrées les unes contre les autres, elles forment des croûtes qui atteignent sou- vent vingt ou vingt-cinq centimètres de longueur et recou- 120 LE NATURALISTE vrent quelquefois complètement les deux faces de l'algue. Chacune des étoiles est constituée par un nombre va- riable d'individus : le Botrylle violacé n'en a que cinq ou six formant un cercle régulier, tandis que le Botrylle vert en compte parfois près d'une vingtaine, disposés selon une ellipse allongée. Leur corps globuleux dépasse rarement (rois millimètres chez les espèces de plus grande taille : néanmoins, malgré leurs faibles dimensions les colonies qu'ils forment frappent toujours les regards par leurs colorations souvent très vives tranchant sur un fond plus sombre; ces colorations sont d'ailleurs très variées et les spécificateurs les font servir de cai-actères dans leurs classifications. Un sac à double paroi renfeiniant une cliamluc lii;iii- du corps, se bifurquent et vont se terminer, sur les bords du cormus, par de petites ampoules parfaitement visibles à la loupe ; ces tubes servent au transport des corpuscules sanguins dans les différentes régions de la lunique, d'où le nom de tubes vasculaires qui leur est encore donné. Les Botrylles, par la disposition si"singulière qu'affec- tent leurs colonies , devaient nécessairement appeler l'attention des premiers naturalistes qui se sont occupés d'animaux marins. Rondelet les figuie en effet dans ses Zoophytes marins qui datent de looo. Mais ce ne fut que bien plus tard que l'on connut leurs véritables affinités cl qu'on leur assigna leur place réelle dans les i l.issiti m chiale qui se conlinue par l'u'sopliagi', l'estomac et Tin- iestin, telle est en deux mots l'organisation générale d'un Botrylle. Une ouverture conduisant à la chambre branchiale se trouve à une extrémité du corps; à l'autre extrémité débouche l'anus; il s'ouvre dans un cloaque situé au centre de la colonie et commun à tous les indi- vidus qui la composent. Les Botrylles n'ont pas le coriis nii; ils sont enfouis dans une substance d'ajqiarc'iice caililafiiiieuse et que l'on regarde comme de nature cellulosique; toutes les étoiles qui se sont juxtaposées pour former un ensemble unique sont ainsi recouvertes par cette tunique com- mune, le tout formant ce (ju'on appelle quelquefois un lormus; seuls, le cloaque et la bouche s'ouvrent à l'exté- rieur. La tunique est d'ailleurs une substance parfaite- ment vivante ; elle renferme un grand nombre de cellules disséminées dans son sein ; en outre elle est sillonnée de nombreux tubes ectodermiques qui partent des parois avance que cliaqne ('■Idile est un animal « beaueniip plus beau qu'aiiriiii imlypr ■>, il l;iiii;ière, dans VEncyclopnlif méthodiqw ili' t7S'i, iihisii,. pas à dire que « les polypes des Botrylli's oui un lajipoil 1res marqué avec ceux de la Madrépore << arborescente ■>. « Pourquoi, ajoute-t-il plus loin, ne pas considérer chaque organe des Botrylles comme autant de trompes tubulées destinées à saisir ralinient et le transmettre ei la cavité centrale où est vraiseniblabli'nient la bouche? » Ce que Brugnière appelait << une trompe» est en réalité un Botrylle tout entier avec ses deux ouvertures oppo- sées l'une <à l'autre, et c'est le cloaque commun qu'il prenait pour la bouche ! L'erreur de Brugnière est d'autant plus inexplicable que quelques années auparavant, un anglais, John Ellis, à la suite d'une élude très minu- tieuse, avait fdiiiiiilc " que cliaqiic rayon de l'iMoili' est un animal ilistind !•! si'|ian'- •>. Enfin ce fut Laïuairk qui sortant les Botrylles des LE NATURALISTE « Polypiers » les mit à leur place véritable, dans le groupe des Tuniciers, où avec les genres Amaroucium, Astelliuni, Didemnum, etc., ils constituent l'ordre des Ascidies composées. Il y aurait encore long à dire sur l'organisation des lîotrylles, mais je n'entrerai pas dans plus de détails à ce sujet; mon intention est de rappeler aux lecteurs du Saluraliste quelques faits vraiment curieux concernant la reproduction et la multiplication de ces animaux, et pour l'intelligence desquels l'aperçu succinct qui précède était nécessaire. Comment s,, forme une étoile de Bnlr\lles? liésulle- Boli-\ m U) fuis. telle de la jonction d'individus primitivement dislincts Provient-elle du bourgeonnement d'un seul et ou biei existe-t-elle toute formée dans l'œuf? Cette dernière opinion était celle de Sars; il avait ob- servé huit embryons dans le germe de la jeune colonie et KoUiker leur avait décrit un tube digestif. On sait aujourd'hui que les choses ne se passent pas ainsi. De l'œuf sort une seule larve, un oozoïte, commp on l'appelle encore pour rappeler qu'elle est issue de l'œuf; cette larve nage quelques heures, se fixe à une plante ou à une pierre et perd sa queue qui lui est désormais inu- tile. C'est rrtir. lai'v ainsi fix.'e qui va jeter les fonde- ments lie 1,1 inlmiir. Il'apit'-s Knilni, .rllc eolonie se forme d.- la l.icun -uivaulr : A pciiir lixé.-, la larve de Botrylle produit un bourgeon {hliis/uzoUe) et meurt avant que ce dernier ait atteint son complet développement. Le second individu donne à son tour deux bourgeons latéraux et symétriques, et à peine sont-ils développés qu'il s'atrophie lui-même. — Quant aux deux individus nouveaux, ils se comportent à leur tour comme leur pa- rent; ils donnent chacun deux bourgeons qui consliluent la troisième génération et disparaissent. Les quatre indi- vidus restants se groupent en croix et forment b' premier système à cloaque commun. La jeune lobniir coulinuc de s'accroître par le même processus, la iii>uvillr gi né- ration formée délerminanl la mort de cidli' qui la précède. De jeunes animaux ne |Hiuvant se dévelo|q)er (pi'eii amenant fatalenii'ut la mort do leurs parents, voilà certes des faits étranges ! Tel est cependant, d'après Krohn, le processus de la formai ion d'une étoile de Bo- trylle dont le point de départ est une larve (jui a bour- geonné. Mais les centaines de colonies qui recouvrent parfois une algue n'ont pas une semblable origine, chacune d'elle ne dérive pas d'une larve qui s'est fixée à la place qu'occupe cette colonie. Un Italien, Della Valle, a observé que très souvent un nouveau bourgeon, au lieu de rester à côté de son parent pour contribuer à l'accroissement de la co- lonie, s'en éloigne, émigré parfois à ime assez grande distance, tout en conservant cependant ses connexions avec l'individu générateur par l'intermédiaire d'un tube vasculaire ectodermique, et, ainsi isolé, il devient à son tour le point de départ d'une colonie nouvelle. Plus lard, celle-ci à son tour envoie au loin des blastozoïtes qui se comportent comme le précédent et le cormus s'ac- croît ainsi peu à peu. (A suim-e.) A. PlZON. Explications relatives à la note lue à l'Académie des sciences par M. .MiLNE-l'jnv.' i: mars IS'iO. Eu poursuivant l'étude des Rhizopodes réticulaires, un se trouve parfois forcément entraîné à considérer quelques-unes de leurs espèces fossiles. C'est ainsi que nous avons dû rechercher si les tests de Nummuliles, prodigieusement abondants dans la plupart des roches de Biarritz, contenaient encore quelques restes des ani- maux qui les avaient construits et habités. Mais pour traiter les demeures il fallut en même temps que le milieu dans lequel elles étaient enveloppées fût soumis au réactif et c'est par suite de ses effets qu'il nous fut l)ermis de reconnaître que la partie enveloppante était bien autrement riche en matière animale que les .Num- mulites. Nous découvrions en effet chacune de celles-ci et chaque grain de sable cimentés par des fiocons, parfois excessivement minimes, d'autres fois de dimension fort noiable. de maliéro organi(iue, de sarcode rhizopodique. La matière animale fossile... Ce fait des plus curieux était plus particulièrement inléressant pour nous, car il vient corroborer les obser- vations déjà publiées sur la formation de toutes les en- veloppes appartenant aux Rhizopodes réticulaires. Les roches nummulitiques et nous nous sommes assu- rés de la chose, les grès actuellement en formation dans la fosse de cap Breton et en d'autres lieux, sont compo- sés exactement comme une enveloppe soit vaseuse, soit arenacée, ou comme celle porcelanée des Foraminifères. Le sarcode répandu à profusion sur tous les fonds des mers, puise dans leurs eaux les éléments de la sécrétion (pi'il unit à quelques parties de sa substance pour former un ciment au moyen duquel il réunit les matériaux qui doivent concourir à le protéger. Des colonies innombra- bles d'organismes travaillent sans relâche à l'édification des masses en lesquelles, Nummulites, grains de sable, spicules, débris végétaux, etc., entrent au même titre et s(ml solidement cimentés enfermant l'animal sarcodique. Lis rouches se superposent, sur celles qui, caduques, ne oeuvi'nt ()lus servir que comme bases, succèdent les LE NATURALISTE vivantes et peu à peu la masse prend de formidables proportions. Et cet immense travail s'accomplit exacte- ment comme celui qui produit ces formes élégantes et si parfaitement entendues que nous admirons chez les Arénacés, les Spiculacés, les Vitreux et autres. Ce qui frappe surtout en songeant à cette constatation et en contemplant ces hautes falaises nummulitiques et leur étendue, c'est la pensée que ces rochers ont vécu ! Marquis de Folin. LES I*OISSOIVS Recueillis dans les expéditions scientifiqvies du TRAVAILLEUR et du XALISAIAIV Les savants zoologistes attachés aux expéditions scien- tiaques du Travailleur et du Talisman ont fait connaître la plupart des résultats généraux émanés do leurs recherches: M. A. Milne-Edwards dans un rapport connu de tous, MM. Filhol et Edmond Perrier dans des ouvrages devenus classiques ont donné une idée lumineuse, mais forcément très restreinte, des merveilles recueilhes dans les deux expéditions. Nous entrons dans la période des travaux de longue haleine et patiemment élaborés qui décrivent en détail tous les matériaux recueUIis : cet article a pour but de résumer sommaire- ment l'intéressant et très volumineux travail pubhé par M. Vaillant, professeur au Muséum, sur les poissons recueillis dans les deux expéditions (t). Comme le savant ichthyologise, nous nous attacherons surtout à mettre en relief les riches trouvailles faites dans les grandes profondeurs, les poissons de surface et les poissons côtiers étant bien étudiés et en général peu différents des espèces déjà connues des zoologistes. « La faune des grandes profondeurs, pour ce qui concerne les Poissons, dit M. Vaillant, a pris aujourd'hui une importance qu'on était loin de soupçonner il y a encore peu de temps, car ces animaux vertébrés, en raison de leur élévation organique relative, ne paraissaient guère, à priori, susceptibles de s'accom- moder aux conditions biologiques anormales que nous suppo- sons exister dans ces abîmes. Un fait, il est vrai, la pêche tradi- tionnelle des squalesi Sétubal, aurait pu éclairer sur ce point, mais il était resté ignoré du monde savant et, pour les ichthyo- logistes, les seules connaissances positives se bornaient aux indi- cations vagues données par Tes pêcheurs sur certaines espèces exceptionnellement prises et recueillies d'ordinaire à la suite de grandes tourmentes, circonstances qui faisaient légitime- ment regarder ces animaux comme habitant des points inacces- sibles aux moyens habituels de capture. » Ouvrons d'abord une parenthèse et disons quelques mots de la pèche des Squales sur les côtes portugaises, la plupart de nos lecteurs se trouvant sans doute peu éclairés sur la nature de cette pêche. La petite ville de Sétubal se trouve sur les côtes portugaises, au fond d'une baie située un peu au sud de Lisbonne. La pêche des Squales s'y fait depuis des temps fort anciens et n'oc- ciipe d'ailleurs qu'un nombre très restreint de bateaux. Les pêcheurs emploient comme amorce des sardines fraîches, ils les fixent à de gros hameçons empilés sur des cordelettes qui sont réunies en grand nombre à l'extrémité d'une maîtresse corde longue de 1200 à 130O mètres. On atteint vite les abîmes au large de Sétubal et après une heure trois quarts de repos, la ligne est remontée à bord couverte de vase dans les parties in- férieures, ce qui prouve qu'elle a touché le fond; elle est chargée parfois de Squales plus ou moins gros qui sont égorgés dès qu'ils sont hissés à bord. Les Squales péchés à Sétubal sont voisins des Acantkias, appartiennent à la famille des Spinaci- nés ; ce sont surtout des Centropkorus, des Centroscymmus et on n'apprendra pas sans intérêt qu'ils ont été recueillis par le dragage du Talisman à des cuveaux à peu près semblables à ceux explorés par les pécheurs de Sétubal (2). (1) Expéditions scientifiques du Travailleur clàuTalismai Poissons par L. VaiUant. — Paris, Masson. (2) On confectionne un galuchat avec la peau de ces maux. Les Poissons des profondeurs appartiennent pour la plupart à des espèces inconnues ou au moins très rares. Ils présentent d'ailleurs un ensemble de caractères qui leur donne un faciès tout particulier : « Sans parler du faible développement habituel des nageoires, surtout de la caudale, ils présentent souvent des couleurs ternes ou sombres, allant jusqu'au noir le plus profond, et n'offrent que par exception une coloration vive un peu brillante. D'autres fois ils présentent certains appa- reils lumineux, organes oculiformes, ou mieux photodotiques, dont l'utilité biologique peut s'expliquer en raison de l'obscu- rité naturelle qui régnerait dans ces profondeurs, et de l'ab- sence de lumière solaire; la présence de ces appareils semble- rait donc devoir complètement caractériser les animaux qui les possèdent, comme animaux bathyoïkèsites (1). Il est vrai que des Scopelidœ abondamment pourvus de ces organes sont par- fois capturés dans les filets de surface (2), mais ces poissons sont également connus des eaux profondes, et comme c'est habituellement la nuit qu'on les pêche en des points plus élevés, il est supposable qu'ils remontent à ce moment pour redes- cendre dans les fonds pendant le jour. Un autre caractère, dont la valeur n'est pas moindre, se tire de la couleur de la pupille, laquelle dans certaines espèces, Spinax, Cenlroscymmus, Centro- pkorus, Malacosteus, Aulopus, etc., au lieu de présenter sa teinte noire ordinaire, est d'un magnifique vert émeraude, ce qui donne à l'œil un aspect très singulier. Cette particularité, dont la raison physiologique nous est encore inconnue, se relie certainement à l'habitat spécial de ces êtres, et n'a jamais été observée sur des poissons appartenant aux régions supé- rieures, malheureusement on ne la signale que sur un petit nombre d'animaux, de plus elle ne peut être reconnue que sur le frais. » Ajoutons que les poissons des grandes profondeurs, quand ils sont pourvus d'une vessie natatoire, — et c'est le cas de presque tous les Téléostéens — ne subissent pas sans souflrir la décompression brutale qui se produit quand on les amène à la surface. La vessie natatoire se dilate considérablement, gonfle le poisson, projette l'estomac dans la bouche et finit le plus souvent par éclater avant que l'animal ait pu atteindre les eaux supérieures de la mer. « Au point de vue de la répartition des animaux marins, ajoute M. Vaillant, on peut, dans l'état actuel de nos connaissances, admettre trois grandes régions bathyraétriques. La preniière soumise à l'action des marées, et connue depuis longtemps sous le nom de région littorale. Une seconde, qui, toujours submergée, participe cependant des conditions que présente la précédente, en ce qui concerne la température, la lumière, et dans laquelle la pression est faible, renferme des végétaux en grande abondance, c'est la région côtière. La troisième, ou région abyssale, diffère de la précédente par les conditions de température, celle-ci, tendant à s'égaliser sur de vastes espaces, s'abaisse progressivement; par les conditions de lumière, laquelle s'affaibUt avec la profondeur et finirait par disparaître ; enfin la hauteur de la masse liquide y exagère la pression dans des proportions énormes; les végétaux y font défaut. « Si théoriquement cette division se présente avec une cer- taine netteté, lorsqu'il s'agit de la réaliser dans la pratique, on éprouve un embarras sérieux, qui résulte du fait d'une grada- tion suivie dans les circonstances diverses énoncées plus haut, aussi l'on ne peut établir ces régions en grande partie que d'une façon arbitraire. Lorsqu'on connaîtra mieux le point précis où s'arrêterait la pénétration des rayons lumineux, estimé vers 400 mètres par MM. Fol et Sarrasin, celui où cesse la végétation, 230 à 300 mètres, peut-être trouvera-t-on là une base pour déterminer la limite qui sépare les régions côtières et abyssales. >> M. Vaillant observe à juste titre que la région côtière n'existe réellement pas pour les Poissons, car les espètes'qu'on y trouve appartiennent, sinon tous, au moins pour la plus grande partie, à la région côtière. Il signale en passant les poissons qui habitent cette dernière région (Raies, Apodes du genre Synaphobranchus, Salmonidés, certaines Aulopus, nombreux Anacanthiniens, Myxine) et il insiste particulièrement sur la faune ichthyologique abyssale. Trois sous-classes des Poissons manqueraient complètement dans cette faune; les Ganoïdes très nombreux dans les mers anciennes vraisemblablement peu profondes, les Dipnées localisés (1) Des grandes profondeurs. (2) C'est ce que prouvent notamment les pèches faite 'Hirondelle sous la direction du prince de Monaco. LE NATURALISTE dans les eaux douces et les Leptocardins représentés de nos jours par une petite forme dégradée, l'Amphioxus. Les trois autres sous-classes sont plus ou moins représentées dans les grandes profondeurs, mais les Téléostenes gardent dans ces régions leur énorme supériorité numérique, tandis que les Cyclostomes forment à peu près 1 p. luO du total et les Klaamo- branchet 6 p. 100. Les Elasmobranches sont vraisemblablement beaucoup plus nombreux, comme on peut s'en convaincre du reste par la ]iérlir nl).inil:iiiti- des pécheurs de Sctubal. Ce sont de rapides ii.iiriui-s, i.ihu-.!. <, u^'< iigiles qui doivent échapper aisément .1 la di-.itrur; iilu^iriii-, .■■ipéces capturées adultes par le hame- roii .lu !•. rliiiii- i.niiuL'.iis n'oHt été prises qu'en petit nombre .1 ,1 1 .M 11 j. uiir, par les dragues du Talisman. Les Elasmo- luMiic li'< 'lu LT.iupe des Raies ne descendent pas au-dessous de S.U uu irr~; les squalcs du groupe des Roussettes {Pristiurus, SciiUiumj, aiicigiicnt presque la profondeur de i,000 mètres et les Chimères jusqu'à 2,330. ^'-'-'■^ K.L.Bo,.v.,.. CHRONIQUE Muséum d'Histoire naturelle — Coms de grologie. -M. Dau- luci., ])! ikssiui luimijii de 1' \cademic des sciences commen- H.I ICI LOUIS, 1 simcdi 17 mal 1890, i quatre heures et quart )in.iisis, d ms r imi hiihc itrc de Id galène de géologie et le con- tmuei i 1( s m n lis lI s mitdib suivants i K même heure. Li ]ii()f(ssoui tiaitera parmi les faits tondamentaux de la . "li^ii, tt c c lume exemple de l'intervention des actions inl(in s lins lit i mation des teriains stratifiés, des gisements d I 1 1 I 1 t lu phosphore Il 1 tibleiu des raaniftsl liions géologicpies do I I 1 sLH remplacé par M. Sta- I 1 ttui ts sciences à qui est jlogiques que des allichcs M (jLuij,c» \iUl, piulcbstui administrateur au Muséum d'histoire mtuiellc, t ouvert son cours, sur les conditions fon- duiicntiles li li producti m agricole, le mardi 6 mai, à trois h ui s i I un lins 1 ^land amphithéâtre; il le continuera 1 s s I 1 h, I ui 1 lis I h ique semaine, a H même heure. Li KiiiiH — /f \ a irahste a publie dans le numéro du 1" luiislMl) un al 1 I M Menegaud sur la Ramie ; la flecue s sur los éléments anatomi- I.i]uu, du Ratetdu Chat. On qucs de la sérosité périto y rencontre d'abord des existant normalement da indqu s iin'iiu |Muit regarder comme Tiisih- |i.i-itonéalc, car on en il les précautions prises pour ■1er avec les autres humeurs ''S, (in rencontre des cellules •lume est généralement plus ithiqucs normales. Leur struc- ables, certaines d'entre elles des , "•/'"•' 18Gj,. — M. J. Kunckd d'Hcrculais adresse à l'.^cadémie une note ;r le rôle de l'air dans le mécanisme physiologique de l'éclo- in des iiiii^^ 'I ■]'■] I iii.'iiiiiorphose chez les insectes Orthopié- s lie la II \ idides. Des observations qu'il a pu ire sui- 1. \ ,'|iuis la naissance jusqu'à la transfor- alioneu m i i ■ [i u i m ■- dégagent ces conclusions : 1° Les acridiens rompent la coque de l'œuf et successivement à chaque mue, jusqu'à la métamorphose, l'enveloppe tégumen- taire dont ils doivent se débarrasser, par la pression exercée à l'aide de la membrane unissant dorsalement la tête au protho- rax qui se transforme par afflux de sang et une ampoule cervi- cale. 2° X tous les stades du développement, les acridiens dimi- nuent la capacité de leur cavité générale par l'introduction di- recte de l'air par déglutition dans le tube digestif, principale- ment dans le jabot, afin de poiivnii- refiiuli'i- 1,. saiiL.', soit dans un appareil spécial (ampoule i-irviral.), régions du corps notamment dius les — M. £.i2tna«(( adresse une imicsin un houillère (£yco/«)(ito/)si» Derbyi) ])ruvenai: Non seulement l'espèce est nouvelle, former pour elle un genre nouveau. — M. Daxtbrée présente à l'Académie tejean sur le mode de formation dos cailloux impressionnés. Ces impressions auraient en général pour origine une érosion par l'eau acidulée agissant sur des galets amoncelés. Séance du 21 avril. — M. Stanislas Meunier adresse à l'Aca- mie le résultat d'une étude géologique et lithologique qu'il a faite de la météorite de Jelica (Serbie) dont le Muséum a reçu un exemplaire de M. Zujovic de Belglade. Ce qui caractérise cette météorite, et lui donne un intérêt particulier, c'est sa struc- ture bréchiforme en fragments de Erxlebénite dans une pâte de Miintréjite ; cette structure bréchiforme semble prouver une action de concassement, de charriage et de cinientation ; con- clusion défavorable à l'assimilation des météorites aux étoiles filantes et auxcométes (masses formées d'un seul jet) . .\. Eug. Malaru. Il cl iM- l.'^ dillérentes (iiivrll.- L>i:opodiacée e Piracicaba (Brésil), ds M. Renault a du ! note de M. Ch. Con- BIBLIOGRAPHIE ZOOLOGIE 35». 357. 358. 359. "Walter, A. Transkaspische Binnencrustaceon. Zooloff. Jahrbuch. 1889. pp. 1110-112:1. Western, G. On Asplanchna amphora. pi. VI. Journ. Quek. Microsc. Club. 1890. pp. e.'S-Ge. WMte, W. Tho Effect upon the Bodily Température of Lésions of the Corpus Strialum and Optic Thalamus. Journ. of. Physiol. 1890. ])p. 1-2't. Zellnka, C. Die Gasirotrichen. Eine monographischo Darstellung ihrer Analomie, Biologie und Svstématik. pi. XI-XY. Chœtimutus similis. Zeitsch. fur Wissensch. Zool. 1889. pp. 209-:i84. 3eo. Baccarini, P. Sullo sviluppo dei picnidii. Siiov. Giurn. Bot. Ital. 1890. |)p. i50-l."j2. 301. Bauer, Karl. Untersuchungen Uber gerbstolf fiihrende Prtauzen. Œslerr. Bot. Zeitsch. 1890. pp. ;i3-57. 364. Camus, G. Orchidées hybrides. Orcliis Regelii. Journ. de Bot. 1890. pp. 1-2. 363. Caruel, T. Délie nuove usanze riguardo ai nomi speci- fici dcUe plante. Nnov. Giorn. Bot. Ital. 1890. pp. 144-150. 364. Dammer, U . Zur Morphulugie der Eriogonecn. Btr. der lleuls. Bot. (ie,ells. 1889. pp. 383-387. 365. Druce, C. Notes. .u Scleh Plants. Journ. of Bot. 1890. ii|i. ;i9-47. 366. Fischer- Benzon. L'iuersuchungeniiber die Torfmoore der Proviii?. Schleswig-llolstein. Ber. der Deuts. Bot. (lesells. 1889. pp. 378-382. 367. Garcke, A. Uber Cassine domingensis Spr. ft.(o>i. Jahrbuch. 1S89. pp. 410-411. 36S. Giesenhagen, C Das \Vachsthum der Cystolithen vuii licuselaslica. pi. 1. Flora. 1890. pp. 1-30. 369. Guignard, Léon. Sur la localisation dans les .amandes et le laurier-cerise des principes qui fournissent l'acide cvanliydrique. lig. ' Journ. de Bot. 1890. pp. 3-12. 370. Halacsy, E. Bcitrage zur Flora der Balkanhalbinsel. Osterr. Bot. Zeiltch. 1890. pp. 37-'il. LE NATURALISTE ohlia Martius 371. HariOt, Paul. Note sur lo genre Tt (suite.) J,.urii. Bot. 1889. pp. 393-40.5. :{78. Hegler, R. Histochemische Untersuchungen verholzter Mciiln'anen. pi. 2. Flora. 1890. pp. 31-61. a^S. Hesse, Rudolf. Zur Entwickclungsgeschichlc dcr Hy- pogacen. Bolan. Centralb. 1890. pp. 196-198. 374. Ivanitzky, N. A. Verzeichnis der im Gouvernement Wologdâ wildwachsendcn Pflanzen. Botan. JahrUch. 1889. pp. 339-346. 375 Jankô, Johann. Abstammung der Platancn. Botan. Jahrbûch. 1899. pp. 412-458. 376. Janse, J. M. Die Bewegungen des Protoplasma von Caulerpa proliféra, pi. Vl-VllI. Jahrbûch. fur wissensch. Bot. 1889. pp. 163-284. 377.Jatta, A. Seconda contribuzionc ai licheni raccolti ncUo Sciva dal marcliese Antinori. Nuov. Giorn. Bot. Ital. 1890. pp. 51-52. 378 Jatta, A. Licheni patagonici raccolti nel 1882. dalla nave Italiana Caracciolo. Nmi\Gi'ivn But. liai. 1800. pp. 48-51. 379 Kiihn, R. Url.cr d.-n anatomischcn Bau von Danaca. ri: . in-i: 380. Kuhn, M nau. l'I.ii Hackel, E. Bockeler und Buclie- . Marlolhianœ Nachtrag : Polyp^idiaccie. vpei'aei';e und Juncaccre. 'Sotan. Jahrbûch. 1889. pp. 390-409. 381 MaccMati, !.. Ricerche preliminari sullo sostanze coloranll dollc gemme fogUfcre dcl castagno mdiano (Aesculus Iliiiii."asl:.iiuml. Nuov. Ci::,,. B<,i. Uni. 1890. pp. 76-19. 3Sa. Macchiati, L, Snll i Lyngbya Borziana sp. nov. c suUa oppi'iiiiiuti cli I lunire le specio dei generi. Oscilla- ria 0 Lyngbya in un unico génère. Nuov. Giorn. Bot. Ital. 1K90. pp. 4"-46. 383. Malinvaud, E. Variétés : Ranunculus Stevcni Andrz. elR.acrisL. Jour,,. Bot. 1889. pp. 405-408. 384. Marshall, E. S. On Festuca hetomphylla, etc., Lam. Journ. of. Bot. 1890. pp. 47-51. 385. Massée," Geo. A Monograph of tho Gcnus Podaxis Dcsv. (Podaxon Fr.) Podaxis Farlowi-Mass. Journ. of. Bot. 1S90. pp. 33-39. 386. Passerini, G. Sopra alcuni Phoma. Nuov. Giorn Bot. Ital. 1880. pp. 46-48. 387. Petit, Paul. Diatomées nouvelles des lignitcs do Sen- daï (Japon). StiilobibliumJaj>onicum. — Gaillonellagranulata. fig. 'journ. de Micrograph. 1890. pp. 47-49. 388. Reinsch, Adolf. Uber die anatomischcn Vcrhiiltnisse dcr Hambmelidaceîe mit Rucksicht auf ihre systema- tischc Gruppierung. pi. 8. Bntan. Jahrbûch. 1889. pp. 347-395. 389 Rosenthal. O. Zur Kenntniss von Macrocystis und Thalassiophyllum. pi VII-XVIII. Floi-a, 1890. pp. 105-147. 390. Scliaefer, B. Bcitrag zur Entwioldungs geschichte des Fruchtkni.tens und der Placenten. pi. III-VL Flora. 1S9II. pp. 62-104. 3»! Schumann, Z. Beitrag zur Anatomie des CoraposUons tengels. Botan. Centralb. 1890. pp. 193-190. 39a. Szyszylowiez, Ign. Zwei neue Weinmannien ans Sii- damcrika. ir. Karsteniana. — W. Mariquilœ. Osterr. Bot. Zeitsch. 1890. pp. 41-42. 393. Vochting, Hermann. Ucber denEinfluss dcr Warme auf die Bliithenbewcgungcn der Anémone stellata. Jahrlûch. f,ir wissensch. Bot. 1889. pp. 235-297. GÉOLOGIE 394. Bellardi, L. I Molluschi dei Terroni terziarii del l'ic monte e délia Liguria. pi. V-VI. Me,n. R. Accad. Sci. Torim. XXXIX, 1889, pp. 145-194. 395. Brauns, R. Mineralicn und Gcstcino aus dem hcssischen ' Hintcrlaud H. pi. XXI. Zeitsch. Deutsch. Geol. Gesells. 1890, pp. 491-544. 396. Calker, F. van. Bcitrage zur Hcimaths Bestimmung der Groninger Geschiebe. Zeitsch. Deutsch. Geol. Gesells. 1890, pp. 385-393. 397. Dana, James. Sedgwick and Murchison : Cambrian and Silurian. A,„er. Jour,,, of Sci. 1890, pp. 167-180. 3»i. Dawson, George. Cretaceous of the British Columbian Région. — The Nanaimo Group. Amer. Journ. of Sci. 1890, pp. 180-183. 399. GoUiez, H. Nouveaux Chéloniens de la molasse langhienne de Lausanne. 13 pi. Cistudo Portisi. — Cisludo Kanzi. — Ptychogaster rotun- diformis. Abhandl. Schveiz. paldont. Gesells. 1889, pp. 1-24. 400. Gottsehe, C. Krcide und Tertiarboi Hemmoor in Nord- Hannover. y Juhib. der Hamburrj. Wissensch. Anst. 1889, pp. 141-152. 401. Haas, H. Beitrage zur Kenntniss der jurassischen Bra- chinpodenfauna. 2 pi. Itliyiichouella Douiullei. — Dictyothyris Rollieri. — Rhyn- chonella Rothplelzi. — Zeilleria Delmvntana. — Rhyn- chonella Bertschingerl. .ibhandl. Schweiz. palâoiit. Gesells. 4&Sd, pp. 1-35. 102. Koby. Monographie des polypiers de la Suisse. (9« part ) 10 pi. .ibhandl. Schuviz pnl.ioi,t. (!,-m-IIs. ISS9, pp. 457-582. .J03. De Loriol P. Etudes sm- les mollusques des couches J/:','". -, >. . '- i-alâont. Gesells. 1889, pp. 1-79. 40 1. Maure]' l-'i- 1 ' il:ioontologischo Studicn im Gebiet des iw-n ,11. Insel ■105. Milch, L. Dic Diabas-Schirt, ,■ ,le< Zeitsch. Deutsch. geol. Ges.-lls. IMKL 406. Oppenheim, Paul, Bcitrage mr r,,;.i.,.^u- th Capi-i und der Halbinsel Sorrcnt. Carte, pi. XVIII-XXI. Itierabiconus. — TrijiloporeUa capriotica. — Werineabipli- cata. — Cerithiuni sirena. Zeitsch. Deutsch. geol. Gesells. 1890. pp. 442-490. 407. 'Williams, George. Celestite from Minerai Counlv, West Virginia; fig. Amer. Journ. of Sci. 1890, pp. 183-188. ZOOLOGIE 408. Boulenger, G.-A. On the Chelydoid Chclonians of Ncnv Guuica. E,n,/dura albertisii. — Chelidona novœ. — Ucllandiœ. .ivn. del Museo Civico di Stor. Nat. di Genova. 1888. pp. 449-t.ï2. 409. Bourne, Gilbert. Notes on the Gcnus Monstrilla, Dana. Monstrilla langispinosa N. S. pi- XXXVII. Quart. Journ. Microsc. Sci. 1890. pp. 56.5-578. 410. Boveri, Th. Uel>er Entwicklung und Verwandtschafts- beziehungen dcr Aklinien. pi. XXI-XXIII. Zeitsch. fur iVissensc Zuol. 1889. pp. 401-502. 41 1 . Camerano, L. Descrizione di una nuova specic del Kcncrc Goi-dius raccolta in Birinania dal Signor Leonardo Fca. fig. Gordius Feœ. Ann. del Mui,eo Civico di Stor. Nat. di Genova. 1888, pp. 168-17!!. 418. Czapski, S.(Jena). On an Objective with an Aperturc ut l.UO N. .V. (Monohromide of Naphthalinc Immersion) made .ircoidiug to the Formula of Prof. Abbe in the Opliral Facloiy of Cari. Zciss. Journ. a. .Mici-osc.Soc. 1890, pp. ll-!4. 413. Distant, "W.-L. Viaggio di Leonardo Fea in Birmania e regioui vicine, VIII. — Enumeralion of the Cicadid:e coilected Ijy M. L. Fca in Burma and Tenasscrim. pi. IV Plattjpleura bàdia. — Gœna tenebricosa. — IIuech,/s hœnia- tica. — Pomponia scitula. — ■ Cicada gerinana. — Karei.ia N. G. ravida. — Bmturia sandaracata. .Ann. del Museo Civico di Stor. Nat. di Genova. 1888, pp. 453-159. G . Malloizel. Le Gérant: Éimile UEYROLLE F. Levé, rue Cassette, 12» ANNÉE 1" .iriN 1890 OlîSKHVATIONS SI l{ l\\ (iHIMI'KIU'Al ni;s Ai.PKS Il m'ist iiHM ( onlrei un oisc m iiRiit Ips solitu Jpsdlpesties, et plus (1 une fois je me suis aiieti pouroontemploi ( e^iatieuv petit être, a\ant qu ne dispaïut dei 1 leie quelque pi Kii de lOLhei c u on entend plus sou\entbou i iiiLi PLI, qu on I (iiinip lem .1. s Vl|.s ou Tl^llndl 111 KlnUtle, m suie 18 Lenlime tus de taille Son plumage est d un «rib unitoi me, plus (lui su: les pailifs inierieuies, sui s( s Ji mdes ail( s Idiii a du ]iu- lu ,( n outre pen (hnt 1 ete, l'oi- scau adulte por- h' sur la gorf,'e un rabat d'un noir loncé. Cetle espèce a une aire d'habi- tat très considé- rable, mais, dans iliaque contrée ne se rencontre f^uère ou du moins ne se re- pioduitquedans Irsii-^ionsmon- lafiiii'uses. On la Irouve dans les AlpesdelaSavoie de la Suisse et du isse semblent moins lui convenir que d'autres. Ainsi lis la vallée de liinn (en Valais) à une altitude de )0 à 2200 mètres, où j'ai observé les oiseaux durant isieurs semaines, je n'ai jamais remarqué de Ticho- iine Pouitantces i ndioits roLailleux et bien arrosés, . ^i andesp trois d( i m In r \erticales, sembleraient de- 1 lui Uni 11 s (, udil 11 Ils de\istencc qu'il recherche. , le f.nmpereau des Alpes pji 11 ut dms les régions inférieures, t de janviei jusqu'en mars, il fréquente s lochers esiaipesdu versant N.-O. e (1 no mètres) dans la Haute- Ji lai \u quelquefois alors I sur d( s arbres dont il explo- 1 iil I lioiib tl li-s laciues, et récem- 'II ni un iiiilli 1 ,isi,. a surpris un de s is iii\ qui 111 niait sur un pin, de I I m hi I n bi uu he Lorsque le Salèvo s i( \ I d un epuis tapis de neige, c'est la montagne, dans les car- ies nombreux éboulis qu'il olieiclier notre (irimpereau. s les mêmes localités, et à la lit t poque, se montre l'Ac- ui \lpin {Accentor Alpinus, I..) qui accom- lit des déplace- ti'iitsanalogues vil il hodio ■^ '^ lu s lul lut tous It s coins, toutes les anfiactuosi- fes des io( In is ^. 1 II 1 11 1 h .V*.- 1 s llls 1 - , p u I (S nuls (1 les hnsdlides sut isi nt i ses be- oins Qiioiquil dans les Pyrénées, les Apennins, les Balkans, les montagnes de la Grèce, les Carpathes, les montagnes du Thibet, duCachemir et do l'Afghanistan. Elle est assez abondante dans les Alpes suisses, au Collern, à la Gemmi, au massif du Saentis, etc. dans les gorges de la Tamina. II. 1$. de Saussure a même vu un Tichodrome sur le glacier du col du géant (alti- tude : 10,078 pieds) chassant les rares insectes de ces hautes régions. Néanmoins certaines contrées de la LE NATURALISTE, Paris, 4G, ni.; du Bac. s. I I l ghu il e c 0 u \ I nouriitui arrive, b la ii.'i-e ,■ se trouver dans la détresse. Il périt alors sur la niou- tagne ; un de mes amis ramassa un Tichodrome, mort évidemment d'inanition, dans une grotte du Salève. I.e manque de nourriture, dans les hivers très froids, est la raison qui amène fréquemment le Grimpereau des Alpes jusque dans l'intérieur des villes. On l'a vu au .lardin des plantes, et sur la butte .Montmartre, à Paris. On l'a capturé à Meudon, et dans les serres du château de Fontainebleau. Un de ces oiseaux fut tué sur les murs LE NATURALISTK des anciennes fortifications de (ienève; on en vit yrimper contre les tours de la cathédrale, et l'année dernière en- core, un Tichodrome escaladait le mur d'une maison située dans un des quartiers les plus populeux de cette ville. lia été signalé également sur les tours de Chillon, dans l'intérieur des villes de Lausanne, de Zurich et de Saint-Gall. Comme je traversais la Haute-Autriche, j'eus la satisfaction d'apercevoir un Grimpernau des Alpes se promenant le long des assises rocheuses qui dominent Salzbourg; et il n'était pas seul, car j'en enli'ndis un autre répondre à ses cris répétés. Ayant eu l'occasion de visiter, à Vienne, la helle volière du prince de Bulgarie, j'y remarquai deux cages, dans chacune desquelles se trouvait un Tichodrome. Elles ne possédaient pas de perchoirs. Sur les deux côtés, à mi-hauteur, étaient fixées d'épaisses écorces un peu inclinées qui simulaient les rochers à ces habitants des Alpes, et c'est là qu'ils s'accrochaient et grimpaient de préférence, quoiqu'ils se tinssent aussi contre les barreaux en fil de fer de la cage. L'un d'eux était captif depuis trois ans, l'autre avait été pris récemment; tous deux se montraient fort sauvages et s'effaroucliaient dès qu'on s'approchait. On leur donnait comme nourriture de la mie de pain et de l'œuf cuit dnr haché, quelques œufs de fourmis et de temps à autre un ver de farine. Les Tichodromes paraissent d'ailleurs s'apprivoiser difficile- ment; peut-être réussirait-on mieux avec des jeunes pris au nid, mais il n'est pas aisé de s'en procurer, car l'es- pèce s'établit ordinairement dans les crevasses des pré- cipices. En captivité, le (Wiinprreau regrette évidemment les Alpes et leurs solitudes. Il lui faut le grand air et l'es- pace, et la société de l'homme ne saurait remplacer pour lui la perte de la liberté. F. DE ScilAECK. NOTE SUU I.A CIII^IMATOBIA BRILMATA I.. ET SUR UNE MONSTRUOSITÉ FEMELLE Après avoir dormi toute la saison chaude, dans sa chry- salide, placée dans une légère coque, enterrée près de la surface du sol, la Cheimatohia brumata, dont la larve est si malfaisante, se réveille en automne et éclôtle plus généralement pendant ces journées de douce tempéra- ture auxquelles on a donné le nom d'Eté de la Saint- Martin. Durant le jour, les mâles se tiennent habituellement cachés dans les herbes sèches ou sous les feuilles ; puis, le soir venu, ils volent aux troncs des arbres, en quête d'une femelle fraîchement éclose. C'est, en effet, le moment propice : les Bniiimla $ , dès leur sortie de leurs chrysalides, gagnent l'arbre le plus voisin. Comme elles ne possèdent que de ridicules moi- gnons d'ailes, elles ne volent pas, mais, grâce à leurs pattes relativement longues, elles marchent encore assez vite et grimpent sur le tronc avec une agilité qu'on était loin de soupçonner. Aussitôt, elles sont environnées, assaillies, chacune, d'une demi-douzaine de BrumaUt ô • Les ailes fermées et relevées oonuiir un diurne au repos, ceux-ci marchent parallèlement aux llruinaUi Ç, contournant leur abdomen vers celui des Ç. Ardenls, ils se pressent, se bousculent, se frappent, se repoussent de l'aile, et, pendant la lutle, la Brumata Ç, tranquille et dédaigneuse, monte, monte toujours, jusqu'à ce que, à un moment donné et sans motif apparent, elle se livre au premier mâle venu. Mais le bonheur d'avoir été choisi tourne littéralement la tête à ce dernier. Comme tous ses congénères, qu'ils fussent en marche ou qu'ils fussent fixés, immobiles, aux troncs ou aux branches d'arbre, il portait la tête en haut; maintenant. accouplé, il a la tête en bas, et tant que durera l'accou- plement, il conservera la môme posture. La femelle, pqr son manque d'ailes, par sa petitesse, par la couleur de sa robe, se confondant avec celle de l'écorce, échappe aisément aux recherches, et il faut un œil très exercé pour la découvrir; le mâle, par sa posi- tion renversée, par ses ailes fermées et relevées, se cons- titue le dénonciateur de la femelle; de sorte que, à ren- contre d'un dicton fameux, pour avoir des Brumala $ , cherchez le ô • C'est là une particularité, sur laquelle il convient, je crois, d'attirer l'attention. J'y voisun moyenprécieux pour faciliter la destruction de cette espèce si nuisible aux arbres fruitiers et forestiers. A propos des hyponomeutes, j'ai déjà fait ressortir l'inconvénient que présentait la destruction des che- nilles, opérée, la plupart du temps, quand les chenilles avaient commis tous leurs dégâts et quand le plus grand nombre portaient en elles les larves d'une mul- titude de parasites. Pour quelques ennemis que l'on écrasait, on faisait périr des myriades d'auxiliaires. Comme la chenille de Brumata ne vit pas en famille, il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impos- sible, d'arrêter ses ravages : on a bien conseillé l'écrase- ment entre les doigts de tous les paquets de feuilles liées par des soies, mais combien en est-il qu'on ne peut atteindre et quel temps cette opération n'exige-t-elle pas ? Eh bien! la difficulté me semble aplanie. Une inspection rapide des arbres, le soir, à l'aide d'une lanterne, permettra de les débarrasser de cet hôte incommode et dangereux. Tous les 5 qui ont la tête en haut sont seuls et peuvent être épargnés ; tous ceux qui ont la tête en bas sont accouplés : le couple doit être pris et détruit immédiatement. J'ai fait plusieurs années de suite, au liois de Bou- logne, de ces chasses nocturnes pendant l'été de la Saint-Martin, mais elles avaient pour but autre chose que la destruction de ces bestioles, — ce qui n'est pas mon affaire. La légriule nous montrait les Bnimulu 5, par une tiède soirée d'automne, à la pàl(^ luuiirre de la lune ou à la faible clarté des étoiles, emportant dans les airs leurs $ accouplées, parcourant l'espace et atteignant jusqu'à la cime des plus hauts arbres. Cette légende, qui laissait entrevoir, dans ces prome- nades aéi-iennes, des plaisirs inconnus, des jouissances éthérées, ne manquait ni de saveur ni de piquant, mais me trouvait parfaitement incrédule. Je me refusais à admettre que la Bniimila ô, au corps si grêle, d'il la force d'enlever et d'emporter à tin- d'ailes la Brumala ? au corps massif, lourd et i>csant trois à quatre fois plus que celui du mâle. LE NATURALISTE Eh bien, malgré des observations multiples, nialf;ré lies expériences répétées, malgré tout, je u"ai pu réussir à voir un seul 5 emporter la $ au vol. Très souvent, surpris par un jet de lumière dirigé vive- ment sur eux, des couples se détachaient bruyamment de 1 arbre. D'autres fois, je me plaisais à les pousser, à les déranger à laide d'une petite baguette, la Ç montait plus haut, ou bien se lais.-ait rouler au pied de l'arbre, tirant le ô après elle. Enfin, quand raccouplement me paraissait sur le point de se terminer, que le mâle repnv nait ses sens, je lançais le couple en l'air pour forcer le mâle à déployer ses ailes ; mais, le poids de la femelle entraînant (oui, Ô et î tombaient lourdement à terre. Ainsi donc, au lieu d'un essor hardi, une dégringolade piteuse; au li»u d'un vol audacieux, des chutes humi- liantes, voilà Ce i)iie ni'onl Inujours moulrr des couples de Bruimild. Mais si je u'ai pu constater le Irausporl aérien îles linimata accouplés, j'ai fait une trouvaille fort intéres- sante. Le 9 novembre 1888, à 7 heures du soir, j'ai capturé une monstruosité de limmata Ô étrange. Le dessin ci- dessous, qui en reproduit la forme, me dispense de toute description. Je dirai seulement que cette Ç, si ses ailes étaient également développées des deux côtés, aurait l'envergure d'un J de taille moyenne : car, de la pointe de l'aile supérieure gauche à celle de l'aile inférieure droite, elle mesure près de 20 niilliini'-li-es. La UriiiDiilii Ç, coninie je l'ai dit plus haut, est presque aptère ; elle ap|)artient à cette catégorie de lépidoptères dont les ailes sont absentes ou rudimen- laires, mais dont les ptéropthèques de la chrysalide sont conformées de la même façon que celles des mâles par- faitement ailés. Or, voici une Brumata $ — je n'ai pas la prétention de croire que ce soit la seule, parmi les milliards et les mil- liards de Brumata que produisent les arbres de nos forêts ou de nos vergers, — voici, dis-je, une Brumata Ç qui a des ailes tendant à égaler celles du mâle. Est-ce que par hasard, dans un avenir phis ou moins éloigné, les Bru- mata Ç sont appelées à avoir des ailes comme les miles? ou bien, avant de devenir complètement aptères, ont-elles parfois des rudiments, des tronçons d'ailes, en souvenir des ailes entièresqu'elles possédaient autrefois "? On pourrait longuement disserter sur ces questions, mais leur trouver une solution satisfaisante serail|moins Au sui plus, ipirl f.iiids peut-on bien faire suruii in^-cclc qur l'on piriid là, lout près de soi, à sa pcpitc. Ali I > il venait d'un pays lointain, d'une île inabordable, d'iiiie montagne inaccessible, ce serait autre chose. Mais là, rraiichement, il'un papillon trouvé au nois-de-Boulofiiic, • lUe puis-jedire de plus'.' 1'. Cinuiru-N. LA CARTE (;EOLO(;iOlE Dl BEAIJOLAIS La diffusion des carier géologiques est si utile que, dans tous les pays, la confection de ces cartes a été con- fiée à un service public. En France le service de la carte ijcologique détaillde est assuré par le ministère des tra- vaux publics. L'œuvre dont il s'agil est indispensable aux savants et aux touristes qui trouvent réunies, sur une seule carte, les indications topographiques des feuilles au 80.01)0""" (Carte du dépôt de la Guerre, dite d'Etat-Major) et les données géologiques les plus complètes. I-'usage journalier de ces cartes s'impose, par ses appli cations pratiques, aux ingénieurs, aux architectes, aux industriels, aux agriculteurs et aux hygiénistes, à toutes les personnes qui veulent connaître la nature du sol et du sous sol en un point donné, ou rechercher les pro- duits utiles : combustibles, minerais, eaux minérales, matériaux de construction, marbres, marnes et phos- phates. Aussi, ne saurait-on trop recommander la feuille géo- logique de Bourg (n" i:i9 de la carte au 80,000'), quia paru récemment. Les explorations sur le ten-ain ont été faites de 1882 à 1885, par deux ingénieurs en chef des mines, M. Michel- hévy, aujourd'hui directeur du Service de la Carte et .Vï. Dclafond, ingénieur en chef à Chalon-sur-Saône. La feuille de Bourg s'étend sur le Beaujolais et sur les Domlies : la région Est forme un plateau incliné vers le nord ; l;i ié;..i(iii iKiest est montagneuse et accidentée (1012 111. au Sailli liigaud). La ligne de partage des bas- sins de l'Océan et de la Méditerranée traverse la feuille ]irès de sa limite occidentale. L Description géologioue. 1° Terrains cristallophylliexs. — Le plus ancien est lo gneiss loriufl, h Snint-Cicrmain-au-Mont d'Or, forme le prolon- •j-cmcnt -r|,ir:iiTi..n il dos gneiss granulitiques, qui s'ctendeni sur 1:. I' i:' ■:■ I '). Lr-. . -, , /iite .ipparaissent, en un point 1res dislo- qué .m s ti. ,1, 1, II, III, l,a bande de micaschistes chloriteux de la Brcvonuc monlre son prolongement vers Pommiers, oùl'am- phibolUe domine. 2° Terrains skdimentaires. — On a rapporté au Cambrien ou au pré-Camhrien une longue série de roches élastiques, sans fossiles, se sut)divisant en i' schiste/ chloriteux développés entre Saint-Vcrand et Chessy, fortement injectés de granités et pas- sant localement â do pseudo-gneiss; 2° schistes i/iii ^:llilll■•s et gau- frés avec intercalation do marbres ros.-, IiiimuiI ; \" .dter- , nance de juartst^es grisâtres, de scAisÉc» " ■ l'il/éres et de cornes vertes (Lantigné, Vaux, M:ni li i ,i, ^ Kigaud et Morgon). De Rivolet i Salles et jus(iu',i N. l».ii Li-liiias) se présente une traînée de schistes fframtlitique^ , très gncissiquc qui parait se relier aux schistes de Ternand. Schistes f/raiiwach's et calcaires carbonifères ensemble puissant ,111 X. dr IViipirivi rt :iii\ rnvirons de Tarare composé aux dé- |Mii^ ili'^ SI lii-iiv rhli.riiiii\ iMiLihriens. A la partie supérieure, I :,|, ;,ii,- ,nr, ,1,1. il-. ,li- |iiil\|,irrs se reliant au calcaire i faune Schistes et poudinyues du Ctdm, avec tufs OTthophijriques (Est de Letra X. de Tarare). Entre Beaujeu et Chénelelte, schistes intcrcali'S à empreintes végétales isqihenopteris dîssecta). Terrain houill.'r ffi/h'ririir, ImssIii di- S;iinli^-Paule : poudin- ...u.-.'i L'.-,- iiviv iii-iiir. r.iii,iii-,l.Tl,:,rl iiii ri-cdéos. Trainéc N.-ll-'li- l:iiiilir,ni\ hi'iiill, r^, j,Mii,-iii:i IfimMii ,!;ins la microgra- Hiditi- Il ,iv.iii\ ,|p i-,-,liri rlii-s, S,-K. Saiiil-Ni/,ici-d'.\zei'gues). Grh Iligarrc et vuischel/caii-, grés durs, reiil'cniiant au sommet lies dolomies (30 à 40 m., ; éboulis sur les penlcs. LE NATURALISTE Marnes iinnées (liO ni.) ^^rês, calcaires m;t<_niésicns ot niai'ni's versicolores. Rhétien (10 m.) grùs, calcaires dolomiUques cl marnes bario- lées à AviciUa conforta et dents de poisson. In/ralias et lias inférieur. L'infralias (IK à 20 m.) débute par des calcaires (choix bâtard) à Ammonites planorbis et se termine par des assises calcaréo-gréseuses à Jmm. angulatus. Le lias inférieur (20 m.) ou calcaires à gryphées est constitué par des bancs minces bien lités {giyphea arcuata, Am. Buc- Uanâi) ; nodules phosphatés au sommet. Lias moyen (80-100 m.) calcaire ferrugineux à Beléinnites et nodules de phosphates de chaux, puis marnes grises et, enfin, calcaires jaunâtres à Pecten œqtiivalvis. Marnes supraliasiques (10 m.) marnes et calcaires ferrugineux {A. hifrons). Calcaire à entroques, calcaires jaunes avec nombreuses chail- les : fucoides à la base et lit ferrugineux [A. Blagdeni), au Fvllers ou Ciret (60 m.) calcaire marneux, rosé, à A. Parlcinsoni. Grande oolite, ou oolite de Lucenay (60 à 80 m.) calcaire blanc, à chailles, vers le haut. Cornbrash paraît exister sous les 2 lambeaux calloviens cités jjIus bas. Callovien. Forme 2 petils lambeaux à l'Ouest de la Chassagne ot Pommiers {Am. anceps]. Oxfordien. Reconnu seulement à Lancié et à La Chassagne. Kimméridien. Affleure près de Charentay. Conglomérat calcaire ferruffineiix (oligocène) 2 dépôts à Cha- rentay et à la Chassagne. Marnes bleues de la Dombes (pliocènel alternant avec des sables fins, d'aspect molassique , fossiles terrestres et d'eau douce ; l>lanorbes à la partie inférieure cl paludines vers le sommet. Sables de Trévoux, graveleux, ferrugineux. Restes de mastodon Arvernensis à Trévoux et Montmerle. Cailloutis des plateaux avec sables argiles, et généralement très altérés, succédant normalement aux sables de Trévoux dans la Dombes, ou provenant des anciens apports des affluents venant du massif beaujolais. D'autres cailloutis constituent des ter- rasses horizontales, reposant soit sur les marnes de la Dombes, soit sur les formations du Beaujolais. Alluvions préplncinirrs. Anli'rieures à l'arrivée des glaciers à Lyon, très dévrlMi,],. rs ,l,,„s 1rs vallées du Rhône (Béligncux) et de la Saône (X.iu illf , sr ^.ini déposées à de grandes hauteurs au-dessus dcsvjllrrs artnriirs. Mm-aines glaciaires. La Dombes a été ri-( .mv.Mir |in-si|ue to- talement par le glacier des Alpes j des UMiiilinn^is imiirs émer- gent au-dessous du limon qui recouvrrir |il:iir,ii ; il existe, en outre au-dessus du limon des :im:is .|r. Imm méable, origine des noniliniix ii . - ,i |i Alluvions postglaciains. Sr s ,i.i ,i,,s que le glacier avait ab.-.nd.inné lu Don.hr. ,1 t..i,,ini ,l,n,~ !.■ Daupliiné une gi''>ii'l'' "1"' ;i"iii.il''. '1 un l,-unlH\ui .-ipparait au château de Loi,! \ I- 'iii simples lambeaux, que l'on observe rc iiaper :ux des plaines submersibles de AUuri,^n: ,.ui„nc., luu la Saône. Dépots meubles sur les pentes. Limon. Un limon ou lehm. do lessi- vage ou d'altération de la boue glaciaire est développé dans l.i Dombes [Elephas in(crmedi«s). ASaint-Germain-Mont-d'Or, lehiii de ruissellement [El. primigenius) . Le lehm contient sur les pentes des mollusques terrestres. 3" Terr.mns éruptifs.— Diorites et Diahases. Intercalées en gi'andes masses dans la partie supérieure du cambrien. Va- riétés ophitiques entre Saint-Sorlin et Saint-Bonnet. La por- phyritc arapibolique de Saint-Lager (cote 555) se rattache à celte série basique. Granité. Type à grands cristaux à Odenas et Fleurie. Type segmentaire, injecté de quartz de corrosion à Saint- Vcrand. Granulite, greisen. Nombreux filons dans .e granité de Fleurie et le Cambrien. Orthopkyres et tufs orthophyriques. Les tufs ditsgrès métaiiii>i'- phiques anlracifères sont composés de nombreux débris di's minéraux ronslilnan! l'orthopliM^- .lit.' l'..i |il)-, rr imlr niiliniii sans aucillli' ll-ac- il'lisMir (.11 Je |.| |. i I' ' , . Micr..:„a.,.,n,,.. N,,n,l,r,-n.,.. >M,.:, , ,, ,! |,Vs. Les faisreaux liln.ams sw„ X -d T,.,,, :,,hM^ A Saint-Jusl d'Avr:i\, 1rs l'IMIuIi^s r.,llli'>rv s irllrlu-'lll SlllIPr- posées aux tuls ..iili,,i,liMH|iir,. Porphyres petri,sili,;iix. lin < .mli'rs .'1 l;i ].;ii'lii' su]ii'rii'urr des épanchements d.- miii'ori .mulilr rt eu liions li-rs raniilir-s À Beaujeu. Kersantites , porphyrites micacées et ausphiboliques. Innombrables filons minces de couleur funere N.-S. rt N. N.-E. dans le gra- nité de Fleurie-Odenas, coiiiniii l.i miriogranulite. 4° Filons concrétion m - -/■;/..„,< ,/,.■ quaHs de l'âge des arkosés triasliques et jiir:issi,|urs, N.-O. jalonnant les lignes de fractures de même direction. Filons de plomb argentifèri' (Les Ardillats, La Nuiserie), de manganèse (Romanèche), de pyrite (Valloste, Arbuissonas) ; barytine et fluorine très abon- dantes. Filon d'antimoine sulfuré h Xuisiere (Grandris . La pyrile di- Chessy imprègne les schistes cambriens. {A suivre.) Louis DE SaRRAN d'ALLAHIl. DIAGNOSES DE LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX Heterocampa Gainarra 11. 49 niillimèlres. Sup'rieures traversées d' reste de l'.iilr rsi yris , cn.li-è .ivri- qu.'lqurs ,,iiilii-rs vriii's, indé- cises. Une ligne noire en zigzag court le long du Ijonl terminal. Frange grise coupée de points plus clairs. Dessous des supérieures gris brun uniforme. Dessus et dessous des inférieures également gris brun mai^ plus pâle au centre et à la base. Front, thorax, pattes et dessus de l'abdomen couverts de poils gi'is cendrés, dessous du eorjjs gris brun. Se place à côté d'Hetei'" ,!ii|i,, \l uirilmsa Druce. Une Ç ■'' 1 -I • 1 1S86. J'ai reçu de San-Frur I ij.i, également pris en août ISSfi, un Helevoe;iiii|i.i o' i|ii" jr rn.is pouvoir rapportera cette es]H'vr., li,,,,s m iiiilivrlu, moins r,Mis,|nrla ? décrite ci-dessus, li inplr liL-iir r-i :i priiir iiiilnim' 1 plus sinueuse, reflets verdàtres sauf à la base le long de la côte où la teinte est gris cendré. Il semble donc probable que cette espèce doit varier dans une assez forte proportion. Areva Anioareli n. sp. .37 à 40 millimètres. Dessus des supérieures d'un beau jaune clair doré, dessus des inférieures également jaune mais de teinte plus p.'ile. Kranires rnnrolores. DeSSuHS ,|rs ,,,|es e,i,„„,e le desSUS. Tête, lli.ir,i\ rt |.,iiies, iriiii,- des ailes supérieures; abdomen J'ai reçu cette cspèeo tant O'"' que ? en grande quantité des difl'érents environs de Loja ; elle se place tout à côté d'Areva Leptalina Druce (Biologia Centr. Am. Beterocera, pi. 13, flg. 5). Lirimiris Vcltini n. sp. 38 millimètres. Cette espèce très voisine de Lirimiris Albo- lineata Druce {B!ol. Centr. Am. Beterocera, pi. 2.1, 'fi g. 10) s'en Albolineala mais l'cxtiabasilaire plus Une, jilus irrégulière el bien marquée, de teinte brune comme la tache en V qui lui sert de point dcîdépart. Au delà de la tache blanche cellulaire se trouve une lienebiiinr )iliis dislincte que dans Albolineata, enfin la ligne rxi.ie iiir |i:iri: le la seconde tache brune en \' n'est blam lie ([ne ,l.,n-. I . |Kiiiie inférieure de l'aile. V. D.iOMN. LES PALMIERS MOISTRES DE L'INDE sait que la lige des Moiioeotyléchuirs wr pn'sriili liiemenl point de ramifications. Parmi ces véf,'i' es Palmiers élèvent, indivis vers le ciel, leur sliiir it et élancé. Cepciidant, pour ces derniers, il exisli 'liiile un assez Imui noiiilii-(> d'exceptions à la règli' LE NATURALISTE f^éu,'l;ilc. J-.-li cil l'...T,l>i..u .l'rlu.lirr |,ll|s|,.|Us ly|„.s ,\r |i;iliiii.'is r;miili.-s. .Ir ii'ni (l.-,iiiai .lu.- >l.n\ .pu paraissent nK-rilerune description spéeiale ri ilmil p- ihus le dessin au crayon exercé de M. Duchainp, |ii..|.-sriii au collèpe colonial île Pondichéry. Le preniici' c-l un Cm-d- xaiilivs : .Miliii, ii.uiwll,. HilidiMM.iii ,ruii decesdrr- IV. ]),. la v.ulr. laliiau.liL. Iniillu.' ,.|Vi v .pialiv tètes, a donc quatre dicliiilniiiii'S successives. Les fruits de cocotier sont f;énéraleinent petits et sur deux un est inairement atropliié; proliablenienl, [larce que la c ne peutsuflire à iiouriir à la fois quatre lèles IViiil- j/n' './^' iifi'>, ftkk ^^ *f^"f'^ ,,,,>,#! Fig. L — Cocotier (Cocos nucifera) de Pondichér.Y, d'après un dessin de iL^K f;are. Cet arbre qui aune trentaine d'années (rixislcucç présente à une hauteur de a mètresau-des^u^ du snl un.. première hifurcation. Une des deux braucius rcsullaiil de la bifurcation est aujourd'hui morte et terminée à sa partie supérieure parunc espèce de moignon : elle a une buij-'ueur d'environ o mètres. Jadis elle se divisait à son extiéinité en 3 branches ou li'dcs [inrlaul l'cuillcs el triiils. C'est après la mortdecellc luaiiclic que s'c-l produite la première bifurcation. La branche actuellement en vie, après une longueur de 4 mètres se bifurque à son tour; puis, un des rameaux issus de cette nouvelle bifurcation se divise encore en lées et fructifères. C'est d'ailleurs une remarque ;.'éné- rale, que, dans les palmiers ramifiés, plusieurs branches ne lardent pas à périr d'inanition. Ihi second type de ramification se rencontre près de Maduré. C'est un Uondier (Uorassus llabelliformis) qui nous l'offre. Ce monocotylédone, qui est situéà trois mil- les environ de l'église catholique de Maduré, sort de lerrt^ très droit. Or, les arbres de cette espèce sont un peu comme les cocotiers dont le proverbe dit : on n'a .jamais vu un Aréquier tordu ni un cocotier droit. A près de l'°,70 au-dessus du sol, notre rondier s'élargit en éventail donnant naissance à une série de branches dont i;5() LE NATURALISTE deux très vigoureuses ont la hauteur dos palmiers ordi- naires et proviennent d'une bifurcation bien apparente du stipe. Le moignon enferme d'évenlail s'abaisse à son extrémité inférieure et supporte dix branches mortes : son extrémité supérieure présente également dix bran- ches dont neuf également mortes, la dixième étant pour- vue de feuilles au-dessous de l'évenlail quatres branches s'offrent au regard dont une vivante et ayant une hauteur origine et offrent à leur naissance du stipe commun des racines adventives. Faut-il attribuer cette disposition bizarre à un abaissement du sol par suite de dénudations amenées par les pluies ou plutôt par la main des hom- mes? Je ne le crois pas. C'est une hypothèse qui a été mise en avant, mais qui rencontre une grave objection. Car outre que le support commun, la base de l'arbre, présente tous les caractères d'une tige et présente une f 1/ '^ ' J^ 1 l-'iL'. i. - Roi)d orassus flabclliformis) de Madiu'é (Inde), d'après un dessin de M. K. Ducha moyenne. Le iialmic]' coiupte donc vi dont quatre aclu(dlenient vivantes. Il nombre de ces dernières s'élevait ;i Sur ces vingt-sept branches, deux, .irliicllciiient pour vues de feuilles et les plus élevées résultent, nous l'avon dit., d'une bifurcation évidente. Plusieurs autres, aujour d'hui desséchés, peuvent également être considérée comme des ramitications du tronc primordial. Mais h plus grand nombre des autres en y comprenant ilcu: des ramifications encore vivantes paraissent résulter de I; juxtaposition et delà soudure d'un second rondier sui' 1( premier. Ces branches en effet sont recourbées à l.u direction rigoureusement verUcale, celle même liase n'offre pas à son pied ces nombreuses racines adventives i[ue l'on est habitué à rencontrer au pied des autres ron- diers. Dans le cas qui nous occupe, ces racines disparais- sent en effet presque totalement dans le sol. Je pourrais m'arrêtera d'autres palmiers ramifiés. Je citerai seulement pour mémoire un cocotier qui se Iniuve non loin de la léproserie de Pondichéry et un pal iMJer il sept tètes, toutes vivantes, et disposées en éven- i.iil (|Me l'on rencontre à Bahour. 11 y a vraiment i)eau- ( iin|i il eliiilirr ici pour le naturaliste. Jesuis absolument euiiviiiiieii iiiie l'Inde est destinée à ménager bien des LE NATURALISTE surprises aux s;i conipenseraienl explorateur. LÀ IAKVi: ni PLVTYPSVLI.rs M. C. V. llilrv imlilir .l.ins f/zisr,/ /,,/,• ;.lr \V,isln,,^lnu) uni' noir SUL- la l.nvr du Plulijpyii/lhis, imlr i|iir imus tra- duisons, ci-après L'a'ul' et la clirysaliJe du l'kdi/iJsyUus sont encore inconnus. L'auteur a pendant quelque temps essayé de les nbteniret des spécimens, réceniinent découverts coiiu.iii' Iris, doniiainil l'cspcraihi' ilc voir combler la lacunr cxi-^laiil ilaii~- i'lii-.hiirc iialinrllc du genre. La seule ludiealmn relaliM'.i I'umiT e^l .niileiuie dans l'arlhle ,lu giquc, v^l. W, p été observés <'l (|i aplatis, comme (1 la peau parmi \r- ('ette descri|ili de toute auti( lu crone qu'il s uil insecte tout dill obseives dans l'ovaiie de 1 0.4"'°' de long sur 0 •2"™ delai.i dnishui plus ^i md diamètre : il ne sont pas sculples, laigemenl oNuides, foit aplatis des deux cotes Leui stiuclure indique qu iK peu\enl ilii' sinl inlnuluils siius l,i pe-\ Ihi- hs 1im(s il. i mI. jusqu'à ce joui ii i\ ii ni p i^ illi ml li m li m-l iinatio detimlne U i.iuu luihl. iiss, ml.lin. I siipiih iilli I M-liii avec les poux et c'est seiilement quand la structure, particulièrement celle de la .jambe et des parties de la bouche est étudiée qu'apparaît la nature du Phttypsyllus. On est en droit d'admeltre, d'après les aftinilés qu'il possède, comme d'après la position de la tète, qu'il ia[ipelle la pseudo-larve loutraclée des Méloîdes et de renielll rejuoduire les slif..|M.Lles : Mil ne p.Mll que Clin- Jecturer si la chrysalide propre est formée partiellement ou entièrement dans l'intérieur de la peau de cette larve élarftie et si la iieau est complètement dépouillée dans la trausforinalinn. M. Kiley espère que ceux qui aurnlil roera-imi de i-a]iturer des caslois essaiemnl irnbleiiir b-s insei:le- tunt désirés et il serait heureux de . .,i ics|miiii1i e a\ei' les jiersonnes qui se sont occu]M'es de la i|ue-lioiL. Iu- les crustacés parasites des ascidies I II imer-, a signale, / iiiii zf patk), dans le I I d Cntomostiaces s Phdllusies Depuis I mit III Ul des V-cldli s .1 (I, iiKliqu pu b - iiiluralistes Sd\i.;ii\ un ib • I 11 IMii re\istencp de Lui 1 1 s » / |iii uni I \entiiculc des I'oIm liim n- (jiii (H peuplaient l'iiititiew chez le cette époque, le nombie des espei es qui \i\ent, soit en parasitisme, soit en commensalisme chez les \scidies, a été sans cesse en augmentant, et actuellement on en 1 onnait une quaranldine, dont les unes, les plus nom- breuses elles plusinleiessanles, r.ppailienuentau gioupe des Copepodes parasites, et doul b s auties smil des Vmphipodes ou des Décapodes M. V- idn l'i, 11 lace de nombieuses tubeiosilt - i ( ulula qu on rencontre fréqufiii lei basse, fixée aux lochers el qu il d la couleur ro-e ib -- i Ininqui un des Ascidies, ou leiiM iili ii{ Il il il ms de Id tunique ou il m- b -m brdnchial,deb Am- hipi b sdegrande taille appaitt uant au genre Lewothoe, Il 1 II II des êtres d'aspect tout d fait etiange, soi tes lin m nix dile- ne ussi mbl int .i aiu une foi me animale nini -i.nl I - \i,l ijit kijiIi n it- lu' 1, 2 et .1). Ces .midîl laci I OUMC, dis d coup sur. lliuiusiopi , l.lllllll II I Ib t que l'on puisse imaginer Le li'te portant un œil unique d' I Idi ii\ pane- iranleime- dm loi lin Id plus etonndute oijis, Ltioit, présente une I rouge pouipie éclatant, II dei un le -I I ( i l'animal ini ib -on lii.l un thoi ix III uni pane de ( io( bel- Mais ce qui happe suitoul I uis ce singulier animal, c'est la pie-ence d'appendices ips elt gants au nombre de six, inseies le- un«> ileiiière es auties sui la f.u e dorsale du i orps. et con-i-ldul en xpdu-ions membidueuses, délicates de couleui bldin lie es expansions -oui ulatuemenl giaiide-, elle- -ont lei iiiui I - pu di iiimi I - Idini II - leiii lidu-pdieiii-e et .H NATURALISTE rappellent les ailes des papillons, et c'est pour indiquer cette ressemblance que le nom de iV. papilio a été donné à ce curieux parasite. Mais qui se fût jamais attendu ;'i Noioplerophorus papilio, femelle, viip dorsale et grossie 12 fois. rencontrer chez un petit Crustacc vivant enfernu' dans le sac branchial d'une Ascidie, et incapable d'ali.iinldniiir sa retraite, des organes comparables aux ailes délicalrs et élégantes des Insectes qui volent dans l'air? Les Notopterophoriif^ appartiennent à une fa- mille fort intéressante de Copépodes parasites, les Notodelphides, qui vivent tous en parasites dans la cavité branchiale des Ascidies. Cette com- munauté d'habitat est tout à fait caractéristi- que de la famille : nous ne connaissons pas un seul de ses représen- tants qui puisse vivre, non pas seulement en liberté, mais même ail- leurs que dans l'inté- rieur d'une Ascidie. Au contraire, les autres ■Muis iniir,,,- vur ,„■ cuie a ^''"^'■^'^*^s. Amphipodes un ^n'iiu.li^sinî.'iii ilr iS (lia- ^^ Décapodes, que l'on iiirtros. or, (.\,iiic; <•/,, cii.iinhre trouve parfois avec eux, iiiriili.itiicr; ■/ lui,,' ili-,-siif'. pcuveut étrc rencontrés en dehors de leurs hô- tes habituels, et vivant en liberté ; de plus, ilsontun genre de vie tout à lait exceptionnel que n'adoptent jamais les autres genres de familles auxquels ils appartiennent. Ces derniers n'ont subi aucune modification spéciale en rap- port avec leur genre de vie particulier; ils viennent s'éta- blir dans l'intérieur des Asridies parce qu'ils trouvent là : elon- traire, sont adaptés à ce genre de pouiraient trouver la nouriiti leurs que chez une Ascidie : vivre. Lesunssontde simples commensaux, les autres soiil de vrais parasites. Etudions d'un peu plus près l'organisation, la ma- nière de vivre et les nueurs de ces Crustacés. Tandis que, chez les Copé- podes qui vivent en liberté, la forme du corps, la dispo- sition des pattes et des an- tennes, etc., varient fort peu d'un type à l'autre, chez bs foimes parasites, onobsem , au contraire, les vaualious les plus consider.ibles et les [ilus étonnantes Le i orps se déforme, les p.iltes s'.ilio- |)hient ou se transformcnl en .ippareils de fixation, la bii\i elle se tiansformeen un long suçoir. Ces modifications sdiil de l'ordre de celles qu'un observe chez tous les |i,u,i- sites, qui s'adapli ni, i;i u > i elles à leur milieu ( I ,1 1( m li L( ■s N( (ides \i\anl dans les Ascidies sont aussi adaptés a la \ie païasitaire, I I puisqu'ils se (rouvent tous dans les mêmes conditions biologiques, on conçoit qu'ils doivent constituer un t:inii|M iss. / liiiiii(._i iLi les formes extérieures pourront \ 1111 I (I MIS ,1 is^ / I ii_, s limites, ce qui arrive chez tous bs ]iii isii.s, III 11^ I X ii.iils essentiels de leur organi- sation n si 11. s ne mis ( i st, en effet, ce qui anive. Quelques i ~~\,< , , s , , | I ml i.umant un groupe un peu à part, les Li, linmuliji'l, '.,i\\ni k iit des Nofodelphides : ils rappellent, par la tonne de leur corjis, les Copépodes libres On peut conclure de ce fait que ces Lichomol- gides ont commencé à vivre en parasites dans les Asci- dies à une époque plus récente que les autres, et qu'ils n'ont pas encore eu le temps de subir les modifications et les adaptations que les Notodelphides ont définiti- vement acquises à l'époque actuelle. Les Notodelphides ont un corps allongé, comprenant : la tète, cinq anneaux thoraciques et six anneaux abdo- Miinanx. La tète porte une paire id'aiitejdnes, une paire de mandibules, une paire de mâchoires et deux paires de pattes-niàchoires. Chaque anneau thoracique porte une paire de jiattes natatoires birainées, c'est-à-dire comprenant une partie basilaire sur laquelle s'insèrent deux appendices , oui une supérioritc iiiin,riH|,ir iv^ u'iMiuIr, crdent notahlem nt le pas aux Anacan- s.ius-urdre Bérvcid.'S, d-A,nKles, ^ ,Miirv qiir 1rs Apodesjles Anacan- • |i''ii |nrs l,> ni.iiirs JMiids, mais certaines I jusqu'à .jjUUO liiclrcs tandis que les poissons ■sj ail'cclionnent les zones de 500 mètres el .as au delà de 1,200. Quant aux Acantluqi- surtout les profondeurs moyennes, quoique ■ux (Bèrycidcs du genre PUclromus) se dra- s les abîmes de 5,400 mètres. Les Cyclostomes (lies) ont été recueillis sur des fonds variant ipii peuvent être aujourd'hui Il ristiqucs de la faune abyssale. itiilis du sous-ordre des Anacan- ScopeliJi's, les Alepocephalidés, du , eiitin les Notacanthidés et les s Acanlhupterygiens, quelques espèces acides parmi les Elasmobranches. ■onsidérations; ajoute M. Vaillant, que la qui concerne les Poissons, n'est pas sans iiiports avec les faunes iiolaires. Cette •noptyclildé rs l.ii.fdida; des Maciuridœ, .\f^/ri!il l,r, pour ne parler que .■i:ililii riiii-e les deux faunes I iHui :iviiîr s.i laison d'être élu, -,,,->. I,v y;,,//,,/»,,»,»,-, ]/„ ConllTIll ;, 1,1 Inls ,I;,I|S l'Ail:, :iii"M ,1,' ■■'■ fait que les pi-u\; la tuiiii|ui> de cellulose, ils étaient réduits à leur cavil.' [iriiiiili\i- el, à leurs organes sexuels, tandis que les lllu^ aiiiiriis, les premiers « à entrer en ligne », avaient tous leurs organes développés, mais ne s'ouvraient pas encore à l'extérieur. Il faut donc reconnaître que si une colonie dr lio- Irylles persiste longtemps, chacun des individu-, qui la composent n'a cependant qu'une existeurr iir> liiuii'.-; chacun d'eux, une fois son évolution teiniiiur, ^'lutiuiif peu à peu au sein de la tunique cellulosique, et sa place dans la coloni»' est prise par l'un des bourgeons qu'il a produits. Les colonies de Botrylles sont donc constam- ment en voie de rajeunissement. Ici se pose une nouvelle que>li(iii. (Jur divifimeul les individus morts? Sont-ils éliiuinés de la colonie ou entrent-ils en putréfaction dans le connus "? Des observations ont été faites à ce sujet. On a vu les corps morts se désagréger, les cellules perdre leurs contours, les noyaux se fondre à leur tour et finalement l'individu Iciut entier faire place à une masse informe et sans noyaux; cette masse allait peu à peu en diminuant de volume et enfin disparaissait complètement du cornais. Quant au processus intime de cette disparition, il n'est pas iiinnu. Peut-être se passe-t-il chez les Botrylles ce (|ue Maurice a observé chez une autre Ascidie composée, le Fraj-'aroïdes, où les individus tombés en dégénéres- cence sont absorbés parles cellules amœboides de la tu- nique et ili^érés par elles pour le plus grand prolit de tous les individus survivants. Ces corps morts, en se [jutré- liant dans la colonie, ne pourraient que lui èiic niii-ildes: elle s'en débarrasse en les absorbant ! ('."e>l i.i un phé- nomène assurément curieux, mais ijui, hàluiis-iious de le dire, n'a pas été nlisen.' ~eulenieiil chez cette Ascidie composée. .\ujourcl'liui vu -ail 'lu'il n'y a pas que les Protozoaires qui jouissent de la faculté d'absorber direc- tement des corps étrangers dans leur intérieur et de les y digérer; les cellules ectodermiques des Plumulaires (Hydroïdes)jouent le même rôle que celles de la tunique des Fragaroïdes dans la disparition des individus morts; les cellules du tube digestif des Cœlentérés, de certaines Turbellariées et même de quelques Mollusques sont éga- lement douées d'une digestion intracellulaire, méritant comme les précédentes le nom de Phagocytes que leur a donné Metsnikoff; quand le têtard se transforme en gre- nouille, ce sont des Phagocytes qui font disparaître la queue et les branchies de la larve; il en est de même i(uand la Bipinnaria se transforme en Etoile de mer. Enlin, pour ne citer qu'un deruier exemple intéres- sant entre tous, Metsnikoff n'a-t-il pas démontré que les leucocytes détruisent en les digérant tous les corps (pi'ils peuvent absorber, notamment les bacilles de la plupart des maladies infectieuses ? L'hypothèse que la dispariliiui des iiiriivi(lu> inoits dans les colonies do Botrylles se lait parmi pruce.-^us identique n'a donc rien d'invraiseiiihlalile. A. PiZON. CHRONIQUE La protection «les plantes. — Le système preieeteiiraiipli,,,,,-. elle/. 1-'^ ,llllV-rrnl,'~ limitions. Voici venir Ir Inu,' ,1e I,, ^,.,,i,.|i". (ienii ue' <•. l'i',:i\, si fort usitée en ne'.leeine ]hiiHil.-iii-i. ei Dan ' Z ZZTslu^] \i e:l"';;;!!;.!;; ''.r,!:;;!:!;::;: ,;|;';;;x "'■■^'1'" W--"";"' '"•"": '!•■ ■; e,.„u.n..,n.- .1.. ,l,,uuè,rc. Les oi-irane>..,,T,v,- ., ,e||.. ,lii,.eaM.,i, ...1,1 ,,_.,. s .1,. ir.as ;ins. Le M nu- n.iuim j..iuiia iiunc se I.ui-e .-.ui> eiieumlji-c pendant den\ années. Il y a encure de beaux juui-s pour les amateurs (feaii-d.'-vie de Gentiane. .^Jardin.) Ecole iiratique des haates études. — M. de Lacaze-Dutliicrs li.e.ni.i. .1. 1-1:, -mut, professeur à la Faculté des sciences dé ''" ■ l'i'sident de la section des sciences naturelles -1- i I : : I ) des hautes études, en remplacement de Apocyunm Canuabinnni, médicament cardiaqae. — La racine du chanvre canadien, qui figure dans la Pharmacopée des Etats. Unis, esl la seule p.uiie eiuployée ; .-lie pré.s.aUe une lo.imieur /•„,, /,or^„„„, el / „y„„v/,„ „«•, .JUL pre.eiUeuL dvs lilopiaelùs analo- gues i celle de la digitale cl du slrophaiitus. sussions scientifiques. — M. Paul B. Saint-Hilaire avocat à la Cour d'appel de Paris, e.l chargé d'une mission dans le Y.'-'"-" '''"''" "' '' '"■''■"■"'■'-■'"'•'■'''■- '•■>""^ -'■■■■-•■il'liiipies et d> 1-^... il..' . , . ' ^,,- -r|rni,li,|m.~ .lr.l,„rr. ,, l'Htat. Le Ki-ae \ri:,a,il - . : .Lui- ]' i|ij, ,i'ui,,i, u'unr n.iuvclle revu.': /. A'.;,,. ■ :,''''^ ,,.;,.. lueUMielle 1,1,1,1,/.,. p. a- la Société botanique du Iaiu,.usiii. Tous nus mciUcurs souhaits i cette publication. (M. Ch. Le Gendre, directem-, 3, place des Car- mes, Linuiges.) Le \Vapiti en Europe. — Près de Luckeinvald, un industriel de Berlin possède une chasse importante sur laquelle le wapiti a été acclimaté, et du 20 janvier 1889 au 20 janvier 1890 il y a été tué sept de ces animaux, dont l'un avait un bois de (lu'atorz'e andouillers. L'invasion des lapins en Anstralic. — L'.Vustralie renonce décidément à lutter roiilre les lapins. Les >;.iuveriieuieu|s d,- la Nouvelle-Galles du Sud et de l'Kiai ,|,. ^'i,",., i,, >i,. ,,,,,.„, ,i,. décider que les millions déj).!,-, s |i,,,|,,- ,, --,-;,■ n.,:,, abouti à aucun résultat, il ne s.'imh plu. i ,,i .,i,, i,,, . ..;.,| :,.,,, . lant qu'on n'aurait pas découv.i i i,,i j,, .. , ,| ,i', \i, i inuiaU'ju dont l'efficacité serait préalaideiueui ei netieiueui établie. LE NATURALISTE BIBLIOGRAPHIE ZOOLOGIE 414. Eckstein, Karl. Zur Biologie dci- Galtunii Chermes Zoolog. ÂKzeîger. 1890, pp. 86-90. 415 Fowler, Herbert. The Anatomy ûf Madreporariï V. pl. XXVIII. Qnar . Jour MU- . Sci. 405-41! 416 Fowler, Herbert. Notes on Ihe Hjdroid Pliaso of Li „oc.Hl,un,S,.wrrln-i.pI. XXXII. Quart. Jn mhi - Platgp, ilbopilvm. Genor 1888, digitata. — li'tsp"- singularis. — II. H. delicalula. — H. Feœ. Ann. del ihiseo Civico di Stor. Nat . c m,. \7\-l8J. 480. Grosse. H. et Fischer, P. Note sur lu Faune ,„n- clivliulo'ncjue marine d(; l'Annam. Jouru^Je Conchyl. 1S89, pp. 281-290. 4*1 Hickson, Sydney. Cantab. A., Lond. D., etc. On ihe M:,Uuation of the Ovuni and the Eaj-ly Sta-es m Ihe D,.vrl.Mmieut of Allop..i-a. pl. XXXVIII. Qnnrl.J.,urn. .Vienne. Sri. 1890. pp. 5-9-598. A'i'i Hidalgo, J.-G. Klr.p.-.rs ,„.„v,llrs ou peu e.niuuesde Cu.iuill.-s in-n'M.r^ des ilrs l'Iiilippiues. J„un,. de Cunchyl. 1889, pp. 2;)e-:ill6. 483. Ischikawa, C. Trenibley's Umkehrungsveesuche au Hv.l.a uacli ncuen Vci-suchcn erkUli-t. pl. XVIII-XXI. 'Zeltsch. fur Wissensch. Zool. 1889, pp. 433-460. Lataste, F. Analyse zoologique de pelotes de n'-jeelious de Rapaces nocl urnes. i,,„. del .Uusro Civico di Stor. 4«' 1888, 11-518. 485. Ludwig, F. Ni Bio/og. Centralh. 486. Michselsen, W. naeh der Ausl.rni rhasevlvma anhn Jainh. der lla:nl. 187. P-C. Mitchell Beitrage zui 1890, pp. 44 nie Gephy Pflanzenbiologie, \\\\ I. 1 von Siid-Georgicn, .Station von 1882-83. «m. — P. georgianum. iH. 1889, pp. 71-84. [ihorfe, n.g. et sp., an 551-563. 1888, ■ Tisa Quart.Journ.M.er.. .S - . 488. Morelet, A. X-i'' ..-l.liii-.iii. ■■,!.■ .sur la lUsIn .-raldilfiue du Steuog.ira oelmia. Jour,,. Je Conchyl. 1889, pp. 363-361. 48». Olivier, E. Nouvelle espèce de Lainpyride i M. L. Fea. Luciola hirticeps. Ann. del Museo Civico di Stor. Nat. di G. pp. 429-430. 430. Parona C. Res Liguslicœ. VI. - CoUeuibol linora riscontrate in Liguria. pl. 1-2. Smynthurus Doderii. — Seira Ferrarii. A7in. del Museo Civico di Stor. Nat. di Genova. 188: ' pp. 133-154. 431. Pfeffer, G. Zur Faunavon Sùd-Gcorgien. y.onurusfrenatus. — Gerrhosamus zamibaricus . — Sy» dontis eurystomus. — Anoplopterus N.G. uranoscopus. - Barbus macrvlepis. — B. oxyrhynchus. — B. nigroline B. laticeps. — Telphusa HUgendorf. — Gonodactyl spinosissimus. — Ligia malleata. Jahrb. der Hamburg. Wisseiifeh. Anst.V. 438. G.-C. Purvis. Note on C.mI;iiii Tmiiu^ bling Touch-corpuscles or Ijid Im.II.s ii Conncctivo-tissue of the Skal^-. pl. XXX Quart. Journ. Microsc. Sei. 1890, pp. 51 433. Rolleston, H.-D. On the Conditions Process of in Ncrvcs (I) during Aclivity, ;II) du Dying. Journ. of Physiol. 1890, pp. 208-225. 434. Rosa. D. Viaggio di Leonardo Fea in Birmania c rcgioni vicine. V. — Perichetidi. pl. 3. Perichœta Feœ. — P. birmanica. Ann. del Museo Civico di Stor. Nat. di Genova. 1888, pp. 155-167. -135. Ruffer, Armand. On llie Phagocvles of the .Vlimcntarv Canal, pl. XXXI. Quart. Journ. Microsc. Sci. 1890, pp. 481-505. 436. Salvadori, T. Catalogo di una coUezione di ucccli dello Seiva fatta dal Dott. Vincenzo Ragazzi ncgli anni 1884, 18S5 e 1886. Cyp.vhi:< Slielteyi. — C. myoptilus. Cisticola cinereold. — Fringlllaria polinpleura. — Serinus fiavigula. — S. Rei- ehrui.iri. — Kiirelda nigrimentum. — Urobrachia tra- .inn. del Mnseo Civico di Stor. Nat. di Genova. 1888. pp. lS:;-326. 437. Sewall, H. and Pollard. M. Oji the Relations of Diaiihragnialie aud Coslal Respiration, with particular Ji.ui-N. „r Phi/siul. l,s:ill. pp. 1.-19-178. 138. Sewall. H. and Sanford, E. Plcthysmographie Studies 'if ilii ■llniii.iii \'..so-motor Mechanisni when excited bv KI.tIm.mI Slnnul.Ulnn. J..«,<,. du Oac. Lorsqu'on vient à les loucher avec un corps étranger, ou les voit immédiatement se rabattre sur le corps, et ce mouvement a pour but de protéger la chambre incu- bafrice, remplie d'œufs, contre les attaques du dehors. Les changements de place, toujours fort peu étendus, sont réalisés, grâce aux mouvements des 2», 3" et 4= paires de pattes thoraciques. Celles-ci se portent en avant, puis les antennes postérieures se dégagent, le corps avance un peu, et enfin les antennes postérieures se fixent de nouveau. Quelquefois l'abdomen intervient à son tour, et l'animal, prenant un point d'appui sur les crochets postérieurs, avance un peu plus rapidement. C'est donc un véritable mouvement de reptation. Les antennes postérieures constituent le seul appareil 138 LE NATURALISTE de fixation des iNotodelphides ; on les voit très souvent fixés par ces antennes et le corps ballotté en tous sens par le courant d'eau qui traverse la branchie de l'Ascidie, sans qu'ils cherchent à s'accrocher par les pattes ou par les crochets abdominaux. Les mouvements sont un peu plus actifs chez les mâles, qui doivent aller à la recherche des femelles au moment de l'accouplement. Les antennes postérieures jouent encore, dans cette circonstance, un rôle impor- tant, car c'est par elles que le niàle s'accroche à la face ventrale de la femelle en fixant solidement ses cro- chets entre le troisième et le quatrième anneau thora- cique; cette fixation est si solide qu'il est impossible de désunir les deux conjoints, même en les plongeant dans les liquides les plus caustiques. Cet accouplement dure trois ou quatre jours chez les Notopterophorus. Les Notodelphides renferment six genres diflérents qui vivent dans la cavité branchiale des Ascidies. Le premier genre, le g. Notodelphys se distingue de tous les autres par lalougueurdesantennes antérieures qui comprennent jusqu'à quinze articles, et par la présence de soies sur les antennes postérieures. Une espèce, le IV. Allmanni, se rencontre communément danslaP/i. mentula. Le g. Notopterophorus est caractérisé principalement par la présence d'appendices en forme d'ailes et ter- minés par des lanières, développés sur la face dorsale du corps des femelles ; nous en avons déjà indiqué l'ap- parence. La première lame (flg. 1 et 2) est triangulaire et fixée sur le céphalothorax. Les quatre suivantes sont disposées par paires, dont la première est fixée sur le deuxième anneau et la deuxième sur le troisième anneau thoracique ; elles sont beaucoup plus grandes que la première, la dernière paire surtout, et sont terminées chacune par deux lanières. Enfin, la dernière lame, offrant, comme la première, trois lanières, s'insère à la base do l'abdomen. On a beaucoup discuté sur la signification et le rôle physiologique de ces singuliers appendices; tout ce que l'on sait de positif, c'est qu'ils renferment une grande quantité de tissu adipeux, mais nous ignorons absolu- ment en quoi ils peuvent bien servir aux Notoptero- phorus. Les espèces de ce genre vivent dans les Phallusia men- tula {N. papilio et ehmgnlii^ v.ii. rlnlas) et Ph. mandllala {N. elongalus) et dans VAsn,li,i ,„iitiin {N. auritus). Les genres Botachus, Ihin'piiun^. cl Goniodelphys, sont moins répandus et moins riches en espèces que les autres. Nous avons déjà parlé des Botachus dont le corps est allongé (fig. 9) ; les Doropygus (fig. 10) ont le corps com- primé latéralement, tandis qu'il est triangulaire dans le dernier genre. Les Gunentopherus (flg. 11) diffèrent des autres genres par l'atrophie de la branche interne des patte-; thora- ciques et par le développement énorme de la chambre incubatrice qui donne au corps une forme globuleuse que rappelle le nom de G. tjlobularis donné à la seule espèce connue ; celle-ci vit dans les Cynthia. Le genre Ascidicola dont la seule espèce connue, l'A. roses, vit dans les Phallusies, rappelle par sa forme les Notodelphys, mais il diffère des vrais Notodelphides par l'absence de l'œil et de la chambre incubatrice, et par la présence de sacs ovigères externes. Les Lichontolyits (flg. 12) s'écartent notablement des types précédents ; ils appartiennent à un tout autre groupe de Copépodes, les Ergasilides, qui renferme des formes jiarasites, mais capables cependant de nager, et dont les mâles mènent temporairement une vie libre. Nous retrouvons dans ce genre des antennes postérieures terminées par un crochet, et servant d'appareils de fixa- tion, mais la forme du corps est tout à fait comparable à celle des Copépodes libres. On connaît plusieurs espèces de ce genre vivant dans différentes Ascidies. Les Lichomolgus ne vivent pas d'ailleurs dans la même région du corps des .\scidies que les Notodelphides ; on les trouve en effet entre le sac branchial et la tunique l'xtenir ; c'est aussi le lieu d'habitat choisi par les Am- phipodes. Ces Amphipodes, avons-nous dit, ne sont pas à propre- ment parler des parasites ; ils ne diffèrent pas des formes libres de leurs genres respectifs, et ils paraissent même pouvoir mener une vie indépendante. Ce sont simplement des commensaux qui trouvent dans l'Ascidie un logement tout prêt et une nourriture abondante. On rencontre très fréquemment le Leucolhoë spinicarpa dans les Phallusies, et le CapreUa sequilibra dans les Cio7ia. Des Anonys et des Stegocephalus vivent également dans les Ascidies des mers boréales. Disons encore quelques mots, pour terminer, des Crustacés Décapodes qui habitent dans les Ascidies. La Pontonia Phallusix et le Pinnotheres veterum se rencontrent assez fréquemment dans les Phallusies de la Méditerra- née. Ils se tiennent dans la partie antérieure de la chambre branchiale, au voisinage de l'ouverture sipho- nale, tout prêts à abandonner leur hôte dès qu'il vient à mourir pour aller à la recherche d'un autre. Ces deux espèces peuvent d'ailleurs vivre indépendantes. Ainsi les Pontonia ont été souvent capturées en complète liberté ; mais recouverts de téguments peu résistants, et embarrassés de leurs grandes pinces, ces Crustacés sont mal armés pour les hasards d'une vie aventureuse, et ils demandent volontiers abri à une Ascidie. Les Pin- notheres (1) renferment plusieurs espèces qui toutes aiment à s'abriterdans d'autres animaux; on connaît bien le P. pisum. qui vit entre les valves des moules et qu'on a accusé, bien à tort, des accidents causés parfois par l'ingestion de ces mollusques. Le P. veterum peu diffé- rent du précédent choisit les Ascidies ; une troisième espèce, le P. Marioni, a été découverte récemment dans les Phallusies du golfe de Marseille. Il faudrait encore pour être complet, signaler la pré- sence des Copépodes qui vivent dans les Ascidies com- posées ; ces parasites appartienni'ut ;i piusiiuirs genres distincts : Botrytlophilus, Enteniml,!. .\.//. n(/rs, etc., et constituent une famille de Copépodes as-^z différents des formes vivant dans les Ascidies simples. Mais ces Crustacés sont encore fort peu connus ; ils paraissent encore plus dégénérés par le parasitisme que ceux que nous venons de passer en revue, et eu égard à leur genre de vie particulier, leur étude fournirait certaine- ment à celui qui voudrait l'entreprendre les résultats les plus intéressants. Kœiilkr. LÀ FLORE DES COQUILLES ' Depuis longtemps déjà on s'était aperçu que les co- quilles des mollusques étaient fréquemment parcourues (t) Voir le Naturaliste du 1" avril 1890, p. 83. (2) Cfr Barnet et Flahanlt, sur quolipii-s phmtos vivant dans le tesl calcaire dos Mollusques. LE NATURALISTE ,,n.|, par (riiinoiiibrables canaux raiiiilirs. Si l'on \i'- (Ir ces canalicules, par contre un n'avait . nu'.liocre attention aux êtres qui les pro- s iialùtent. C'est à les déterminer avec cxac- lilude que se sont appliqués MM. Bornet et Flaliault. Dans un très intéressant mémoire, les deux alf;oloi;urs, après avoir tracé riiistorique de la question, ont passr ,.n rrvnc (li\ r-pèces actuellement connues ,|ui r.m-h- liinit 1,1 lloii' ilu test des mollusques. De rr> pi .Mliirli.m- liiiil sMiil Iniiiires par des Algues : Gomaiitin. Si/Jinim- cln'lii^, Xi/i/iiniitiis, Ostreobium, MaMigocoleu^, Ptcrtimnun, l'hijnni'liiiiii et Uijella; les deux autres, qui manquent île <'liliiriipliylle, sont incontestablement des chaniiiij.'non>; ai)p,iileii;inl .\\\\ deux ;;(Mires nouveaux : OMnirohlnUf et Litliniil/lhilllli. C'est en t seulement qu'un botaniste suédois, M. de l.agerlieim (actuellement professeur à l'Université de Ouito), a appelé l'attention, dans le cours d'un voyage Mir la cùle sud-ouest de la Suède, sur des coquilles niar.|uees de lâches grises ou vertes qui s'étendaient ilans le lest même jusqu'à une certaine profondeur. Examinées au microscope ces déformations ont nioulre la présence de deux algues, l'une placée provisoireriienl dans le genre Codiolnm, l'autre qui devint le type d'un nouveau genre sous le nom de Mastigorolem. MM. Hornet et Flahault retrouvèrent bientôt ces deux plantes en dif- férents points des côtes de France et les étudièrent plus atteulivenienl ; la première doit même constilui'r le genre Coiwmlia. En 188:i nous avions reucoiitié dans la réi;ion ilu Cap Horn, à la baie Orange, une aulre akiie qui lialeUnl les coquilles rejetées à la plaiie de la Vuliiln iiiiiiji'lhiiiirn. .Nous l'avons publiée et figurée en 1887 sous le ii de SiplunKirl'iiliis mluticola. Oiilie les deux espèces déjà signalées en Suède par M. de Lagerheim, MM. Bornet et Flahault découvrirent en France d'autres plantes qui ne pouvaient rentrer dans aucun des genres connus jusqu'alors. La plupart de ces productions se rencontrent en effet en abondance sur les coquilles mortes, dans les rigoles et les petites llaques des grèves sablonneuses. La matière ne manque donc pas à l'étude mais la difficulté de l'extraction est souvent considérable et les espèces sont fré([uemnieTit mélangées entre elles. Les taches qui bariolent ces coquilles sonl .irliiciilaires ou sans limites définies, les unes d'un ^ins anloise, les autres d'un vert d'herbe. On pourrait croire, à lueiuière vue, à la |ur'seuce d'algues vertes en voie de germination mais un simple examen permet d'être fixé à cet égard. Les germinations sont superficielles et se détachent faci- lement tandis que le grattage à l'ongle ne fait pas dispa- raître les lâches colorées produites par les algues qui vivent dans la profondeur même du test des mollusques. Coiiiiiient iieul-on étudier ces singuliers végétaux et mener à bonne fin leur détermination? En détachant un éclat perpendiculaire à la coquille et suffisaiiiuieiil transparent, ou bien encore en usant un fragment sur une pierre à repasser. Ces deux procédés ne suffisent [las pour faire connaître la structure intime de ces algues, ils ne donnent qu'un aperçu de la disposition générale. 11 faut alors avoir recours à un dissolvanl du carbonate de chaux. Le meilleur paraît èlre le i.'n/ni.lr dr Pcrem/i ainsi composé : ./O. voluniei don. •>l II lue pour izonlale- .\cide azotiqui Alcool — Acidechromiqueào,:; i En même temps qu'il y a tion du protoplasma : on meilleures conditions voulue l.e mode général de dévef toutes ces plantes : elles s'étalent d'abon ment dans la couche épidermiquo, en rayonnant ou bien en formant un réseau irrégulier. Des rameaux prennent naissance sur ce premier thalle, s'enfoncent verticale- ment ou s'étalent parallèlement. Par suite de la raulti- pliration prodigieuse des ramifications, le calcaire inter- |H.si' Unit par disparaître en même temps que le test devient rugueux et inégal. Il n'est pas douteux que ce parasitisme ne joue un rôle considérable dans la désor- ganisation lente et conlinuc el dans la ili'stnielion dehni- tive des coquilles dans les lieux aluilés du choc des vagues. Les coquilles d'eau douce sont aussi, quoique plus rarement, habitées par des algues perforantes. On en a rencontré dans les (lastéropodes d'eau douce, dans les valves des Unio. Il est probable que ces espèces iden- tiques ou analogues se retrouveront dans les roches calcaires. Iles jdanches excellentes ajoutent encore à l'attrail de ..• remarquable travail, en donnant l'analyse minutieuse des espèces qui y sont mentionnées. Nous ne saurions mieux faire que de reproduire, d'après MM. Bornet et Flahault, le tableau suivant dans lequel sont renfermés les caractères distinctifs les plus saillants : I. Plantffi incolorc^i (Champipuioiis). Filaments très fins, droits, non cloisonnés. (Mmcoblabe. Fil. UTL-guliers, renfiés-globuloux. Lithopythium. H. Plantes colonies. (Algues). — Algues vertes. (r///ij/-ospojv't'.s.) mes. Oalreobh astomosés produisant des expansions paienchyma- tciiscs. Zygomitus. 3. FU. Monosiphonics, confervoïdi-s. réguliers; rameaux séparés à la Ijasc ]iar une cloison. Gomontia. L-gulièrement cylindriques; rameaux dépourvus Ai'. cloison basilairc. Siphonocladm. Alf;ues bleues (P hyeoc hromac.ée vo- X. slocaci'es — Fil. très ramilié.s, pi urvus de lions et d'hélé- rocvstes latéraux . Alas igocokus. jl hal)ituellcmcat simples, sa is hé erocystcs el sans poils : fins, rameaux épa s de [1. Plect onema. simpk s, épais de -i-G y. ;e m do .ce). Pho ■midium. ri amœsiph mées. — Trlchomes iscs de cellules distinctes do pi: tenu se divise final ..■IViiigente. Ilyella. en ccUu es secondaires ; llMUor. SUR LES ri&URES DE WIDMANNST^TTEN .Nos lecteurs savent bien que les fers météoi iiiucs ou lombes du ciel se distinguent en'géiiéral des fers d'origine terrestre par la complexité et la régularité de leur struc- ture. Celle-ci devient immédiatementvisible par l'attaque LE NATURALISTE aux acides d'une i>urface préalablenienl polie et se tra- duit par l'apparition de réseaux géométriques qu'on appelle figures de Widmannstœtten, du nom du savant allemand qui le premier lésa observées. Ces figures sont dues à une double cause, savoir : l'état cristallisé de toute la masse et l'existence, dans celle-ci, de lamelles régulièrement orientées d'alliages inégalement solubles dans les acides. Tous les fers ne se comportent pas de même dans l'ex- périence de Widmannstfptten : quelques-uns, quoique météoriques à n'en pas douter, ne présentent pas ces dessins caractéristiques : du nombre est le fer trouvé à Scriba, Etats-Unis, en 1814; d'autres ne les donnent que d'une manière décousue, rà et là, comme si une figure primitivement régulière avait été dérangée et brisée : c'est le cas du fer découvert à Dacotah, aux Etats-Unis, en 1863. Il y en a qui les offrent au contraire avec une netteté i-emarquable, comme le fer de Caille. Chez cer- tains comme celui trouvé en lt92à Zacarecas,au Mexique, elles sont largement dessinées ; chez d'autres, au con- traire, comme Braunau, elles sont très fines. Quelque- fois, elles sont formées par l'entrecroisement de lignes très serrées et ailleurs, comme dans le fer trouvé en 1801 au cap de Bonne-Espérance, ce sont de larges bandes qui les constituent. L'étude de ces différences a servi quelquefois de base à la classification des fers météoritiques. Mais je veux appeler aujourd'hui l'attention des lec- teurs du Naturaliste sur les résultats qu'on obtient en substituant aux acides, comme corps corrosif, des disso- lutions salines convenablement choisies. Il faut remarquer tout d'abord qu'une lame polie de fer météoritique, plongée dans un acide, peut être con- sidérée, vu sa nature complexe indiquée tout à l'heure, comme constituant un véritable couple voltaïque. Le contact du liquide avec des substances métalliques iné- galement attaquables et en relation entre elles, déve- loppe un courant dirigé du métal attaquable au métal moins attaquable. C'est par une cause semblable que les plaques de blindage qui proviennent du fer corroyé forment une multitude de couples en raison de l'hétéro- généité de leurs parties. Dans la disposition ordinaire de l'expérience de Wid- mannsta?tten, l'existence de ce courant a simplement pour effet de hâter la dissolution du métal attaquable, mais sans que cette inlluence soit manifeste aux yeux. Or, le résultat est tout différent si le liquide simplement acide est remplacé par la dissolution d'un métal pré- cipitable. Le sulfate de cuivre en solution chaude a paru d'abord particulièrement convenable à cause de la cou- leur du cuivre qui tranche sur celle du fer et rend sen- sibles les moindres dépots. A peine une plaque polie est- elle plongée dans la solution, que le réseau formé par les lamelles de trenite apparaît en rouge de cuivre sur le fond encore blanc. Un instant après, autour de chaque lamelle cuivrée, il se trouve un petit anneau ou plutôt une aun'ole de cuivre limitée nettement du côté externe. Enfin, à peine les auréoles sont-elles dessinées qu'un dépôt instantané de cuivre couvre tous les points de la surface qui, jusqu'alors, étaient restés à nu. L'ordre de succession de ces divers dépôts, localisés d'une manière à la fois si régulière et si constante tient, comme je m'en suis assuré directement, à l'existence de différentes substances métalliques en contact. On peut en avoir une idée première en se débarrassant, par un lavage à l'ammoniaque, du cuivre déposé. Le fer présente alors une surface intéressante à étudier et essentiel- lement différente des figures de Widmannstaetten. On y voit d'abord la tœnite sous forme de très longues la- melles parallèles que l'on distingue au vif éclat qu'elles ont conservé. Il est même à remarquer, au moins en ce qui concerne le fer de Charcas, que les figures ainsi produites sont incomparablement plus nettes que celles qu'on rend visibles au moyen du procédé ordinaire par la simple action de l'acide. Dans l'alignement de la plu- part des baguettes de ta;nite reparaît l'auréole déjà signalée et qui se montre alors comme un métal plus blanc (plessite) que le reste de la niasse et plus profon- dément attaqué. Qnantàla masse générale ou kamacite, elle a pris un grain plus fin qui lui donne une teinte grisâtre. Poussant plus loin, je me suis aperçu que les auréoles dont il s'agit constituent réellement le premier temps des figures de Widmannsta'tten. On sait, et c'est un fait très remarquable, que dans la formation de ces figurer par la méthode ordinaire, dès qu'elles se dessinent, elles sont complètes, quels que soient d'ailleurs l'état de faiblesse de l'acide employé et le peu de temps de son action : elles ne peuvent rien gagner par l'emploi d'un acide plus fort ou par une plus loiij-'uc i\\\yvt- (le l'expérience, si ce n'est de la netteté. Or, la IVirniiiliou successive des auréoles et des lignes droites me parut indiquer la possibilité, à l'aide de solutions métalliques, de suivre le développement des figures. Pour cela je cherchai, avant tout, à remplacer la solution cuivreuse par un liquide plus commode. En effet, outre les perturbations apportées dans la précipi- tation par la passivitt' de beaucoup de fers, ce qui rend nécessaire de chaufl'er le sulfate, le lavage du cuivre est extrêmement long et entraîne l'emploi de corps d'un maniement pénible, tels que l'ammoniaque ou la potasse. Ces considérations tournèrent mon attention vers les chlorures et je ne tardai pas à m'arrêter au sublimé corrosif qui m'avait déjà rendu plusieurs services dans le cours d'études sur les fers météoritiques. Quand on plonge une lame polie du fer de Charcas, par exemple, dans une dissolution aqueuse, froide et peu concentrée de bichlorure de mercure, on observe presque instantanément la production des auréoles indi- quées plus haut. En lav.iul l'.'chaiilillon, on reconnaît que les auréoles sont (lé|iriiiii'fs rn creux et corres- pondent par conséquent à un inétal plus attaquable que le reste de la masse dans les conditions de l'expérience. Elles sont formées de plessite, comme je l'ai reconnu par les irisations provoquées par la chaleur et appa- raissent avant l'attaque de la kamacite, cependant un peu plus soluble, et sans doute à cause de leur situation entre deux amas de tœnite, ce qui doit développer des courants électriques intenses. Ces figures, consistant exclusivement en petites auréoles placées sans ordre apparent, correspondent donc à lii péiiode d'atlaiiui' de la |dessite et constituent le premier trnips de la loniKi- lion des figures complètes. Si la dissolution mercurique est concentrée, on voit aux auréoles s'ajouter des baguettes qui dessiiunt, des alignements dont l'analogie avec les figures de \\ id- mannstta;ten est déjà très nette (fig. d); c'est le simmuuI temps de développement des figures, il corresiximl à la période d'attaque de la kamacite. LE NATURALISTE Enliii, en employant une dissolution saturée et chaude de liic'hloiure de mercure, le fer de Charcas donne les Fij,'. i Cl 2. — 1. Figure produiie sur le fer ■Ir ( h:iir:i-; |.;ii- le bichloruro de mercure en solution froide 2 f. ii< I : L'r^in.l.nir naturelle). — • 2. Figure produite sur le IV r iih b -n nju'' île Charcas parla solution concentrée et bouillaulc du cliituure niercurique (grandeur naturelle). plus belles figures qu'il soit possible de voir fi^'. 2), et ce résultat est d'autant plus remarquable que le fer dont il s'agit ne donne par les acides que des figures bien inférieures à celles de beaucoup dautres masses de même origine. C'est le troisième et dernier temps de la production des figures ; il répond à l'attaque de la tajnite qui prend alors le même grain qne la plessite, ce qui rend celle-ci indiscernable. Les mêmes résultats m'ont été donnés par les fers de Caille, de San Francisco del Mezquital (Mexique), de See- lasgeii (Prusse), de Zacatecas (Mexique), de Union County (Géorgie), de Tuczon (Mexique) et de Sarepta (Russie), traités par une goutte de bichlorure de mercure. Tou- jours, sur la surface d'un centimètre carré environ que j'ai étudiée, j'ai vu la succession dont il vient d'être question, presque toujours, le résultat final a été plus net que par remidoi des acides. Slaiiislas Mf.umer. LA GRACILAIRE DU LILAS (ivwHaria Si/rinyella Fab : Orc (Papillons) famille d ce des Lépidoptères s Ténéites. I,e lilas est un de nos plus cliarmants arbustes d'orne- ment, ses fleurs groupées en thirses gracieux et abon- dants, qui répandent une si agréable odeur, son magni- fique feuillage, la facilité de sa culture, l'ont rendu populaire, et l'ont fait l'arbuste peut-être le plus ré- pandu. Pas un parc où on ne le trouve, pas un jardin si petit qu'il soit, dont il ne fasse l'ornement, et lorsqu'au mois de mai, il ouvre ses corolles embaumées, pas une iiiaisnii d,ni~ la([uelle on ne trouve quelque bouquet de lila-.. Mais sa lloraison n'est pas de longue durée, et bieiilot les fleurs se fanent et se dessèchent; les thirses si riches et si brillants se penchent et prennent une couleur jaunâtre qui fait tache sur le splendide feuillage de l'arbuste. Celui-ci lui-même perd de sa pureté et vers la fin du mois de mai, on voit un grand nombre de feuilles portant de petites taches d'abord d'un vert gri- scàlre ou blanchâtre, puis roussâtre. Ces taches vont en s'éfendant et envahissent une partie de la feuille. Un peu plus tard d'autres feuilles se tordent, se roulent et se recroquevillent, et le feuillage si brillant, si riche, si uni, prend un aspect désolé, et misérable. La cause de ce changement presque subit, de ce désastre du char- mant arbuste, est un (bs plu- pelil- |.a|iilli>iis de notre région et en même li'mjis di's plus beaux i-r des plus brillants. Si vers les derniers jours de mai, nous cueillons une de ces feuilles tachées, si nous soulevons l'épiderrae jauni et desséché de la partie souillée, nous découvrirons plusieurs petits vers, blanchâtres, translucides, rangés l'un auprès de l'autre, et occupées à dévorer le paren- chyme. La tache d'abord à peine perceptible s'élend assez vite et parvient à occuper un espace d'un à deux cenfimèlres de long, sur huit à dix millimèlres de large. Elle prend rarement des dimensions plus grandes, et lorsque ces taches ont cessé de grandir, nous voyons se produire un autre accident : un grand nombre de feuilles se courbent sur elles-mêmes et se roulent en cornet, en commençant par la pointe : peu à peu la plus grande partie de la feuille se trouve roulée en dessous, et elle paraît comme coupée vers le milieu ou les deux tiers de sa longueur. Plus tard cette partie roulée se dessèche, prend une couleur de rouille et augmente l'aspect misérable de l'arbuste. Déroulons avec soin une de ces feuilles : nous voyons ces circonvolutions rete- nues par des fils de soie blanche, et lorsque nous parve- nons au dernier tour de la spire, nous apercevons de petites chenilles d'un vert blanchâtre, plus ou moins nombreuses depuis deux ou trois jusqu'à vingt-cinq ran- gées en groupes de six,'douze ou quinze, placées généra- lement côte à cote, comme les chevaux attachés à un râtelier commun, attablées et rongeant le parenchyme de la feuille : leurs excréments sont réunis dans la partie supérieure de la feuille sous forme de petits grains noirs reliés et attachés entre eux par de petits fils de soie. Ces petites chenilles qui ne dépassent pas la taille de huit à dix millimètres, sont celles-là même que nous avons vues dans les taches, ou mines que nous avons obser- vées d'abord. Quand et comment ont-elles quitté ces mines? Il n'est pas aisé de lépondre à cette question : ce qui est certain, c'est qu'- bs piiils vers que nous avons aperçus dans les miii's il qui uusiiraieut à peine un ou deux millimètres, ont liiii par s'y trouvera l'étroit : ils se sont entendus pour aller chercher une autre de- meure ; ils sont partis tous ensemble, sont allés s'établir sur une autre feuille non minée, et se mettant tous à l'œuvre, ils ont attaché à son extrémité supérieure des lils de soie, qu'ils ont, en les tendant, fixés sur un autre point de la feuille : celle-ci s'est alors courbée en for- mant une tente au-dessus de nos travailleuses, qui ont commencé à ronger le parenchyme de la partie pliée : puis elles ont recommencé leur travail, en attachant leurs fils plus loin, et la feuille s'est roulée en cornet, donnant ainsi un abri à la colonie, qui y trouve la table et le couvert. Si les chenilles abritées dans cette tente sont peu nombreuses, cinq, six, dix, la feuille ne sera roulée ([ue dans une partie de sa longueur : si elles sont de vingt à vingt-cinq, la feuille sera bientôt réduite à un cornet qui ne s'arrêtera qu'an pétiole. Il m'est pourtant arrivé de ne trouver qu'une chenille dans une feuille ainsi complèlenient roulée : mais peut-être les autres étaient-elles déjà sorties pour aller se chrysalider. Cer- taines années et 1889 s'est trouvée être de celles-là, une grande partie des feuilles de lilas sont envahies par les chenilles et les colonies sont jiarliciilièrement nom- breuses : on les voit souvent de vinj-'t à ving-ciiu] indi- vidus. Dans ce cas le feuillage du lilas est absolument souillé : il a perdu toute fraiclieur. LE NATURALISTE Les Lliiiiillr> raii>L's Je ce désastre sont celles de la Gradluiiii >//M//;/,7/./ F:ili. Sorties d'œufs pondus vers le commeiiiiiiii'ul ilr mai, sur la feuille ou sous son épi- derme, elles la minent et creusent entre ses deux faces une sorte de cellule, plus ou moins ovale dans laquelle elles vivent en famille. Il est probable que la ponte a lieu sur un point très restreint et que tous les œufs sont réunis en un petit las, car pendant les premiers jours qui suivent l'éclosion, la mine est à peine perceptible et cependant elle renferme souvent plus de douze chenilles. La mine est toujours formée sur la face supérieure de la feuille, l'œuf est donc pondu ou sur cette face ou sous son épiderme. Quelques jours après l'éclosion, la che- nille atteint de un à deux millimètres de long ; elle se présente alors sous la forme d'un petit ver incolore et si on la regarde sous un fort grossissement, on la voit com- posée de treize articles non compris la tête : celle-ci très petite est enfoncée dans le premier segment, qu'elle dépasse très peu, et au travers duquel on voit les man- dibules : ce premier segment est un peu trapézoïdal ; les deuxième et troisième sont transversaux, un peu plus larges que le premier, et arrondis sur les côtés; le qua- trième est un peu moins large que les précédents, mais un peu plus long; les suivants jusqu'au neuvième dé- croissent graduellement en largeur: les neuvième, dixième et onzième sont un peu élargis, et les douzième et treizième un peu moins larges, le treizième surtout qui est cylindroconiqne. Tant que les mines sont habi- tées, l'épiderme entretenu humide, ne se dessèche pas : mais lorsque les chenilles, abandonnant leur berceau, t, Gracilaria syringcila (dessus et dessous) très grossie. — 2, Chenille très grossie, quelques jours après l'éclosion. — 3, Feuille de lilas roulée renfermant les chenilles. vont rouler les feuilles, la mine se dessèche prompte- ment et prend une couleur rousse ou brune. 11 est assez rare de voir plusieurs mines sur la même feuille. Elles apparaissent vers le i;i mai, ou un peu plus tard si le printemps est tardif, et vers le io juin on trouve déjià des mines abandonnées : celles-ci se reconnaissent aisé- ment à leur couleur brune, et à leur aspect recroque- villé tant que les chenilles les habitent, l'épiderme restant tendu et un peu verdàtre. Vers les premiers jours de juin, on iDiuiiniirc à voir des feuilles roulées et veis le 2.ï on eu Imiivr qui sont roulées jusqu'au péticde, ri dans leur jili vin;^! à vingt cinq chenilles. Ces coliinii'> >i iiomlircnsrs >.iaiiMil -elles formées par les habitantes de plusieurs mines qui se seraient réunies? Je serais assez porté à le croire, n'ayant jamais trouvé plus de douze à quinze chenilles dans les mines. En tous cas, il est fort rare de voir rouler les feuilles sur lesquelles existait une mine, à moins que celle-ci n'ait pris aucun développement par suite de la mort de ses habitantes. Lorsqu'elles sont dans les feuilles roulées, les chenilles sont d'un vert blanchâtre, assez transparentes pour que l'on aperçoive le tube intestinal vert foncé ; la tète est un peu jaunâtre ; elles ont quatorze pattes, dont six écailleuses et huit mammelonnées; elles sont longues de 3 à 8 millimètres selon l'époque à laqnrlle (Ui le> examine. Dans la feuille roulée les chenilles sont généralement rangées par groupes, quelquefois on en trouve d'isolées ; mais elles sont toujours auprès de la partie du paren- chyme qui n'est pas encore mangée, et leurs excréments sont rejetés dans la partie de la feuille la plus ancien- nement roulée. L'enroulement se fait toujours sur la face inférieure de la feuille. Vers le 10 juillet, il devient fort rare de rencontrer encore des chenilles dans les feuilles roulées : je n'en ai jamais plus trouvé après le 18. Elles les ont quittées pour aller filer leur cocon et se métamorphoser. Elles ne paraissent pas se retirer dans la terre pour cette opéra- ration; elles fixent très probablement leur cocon, soit aux branches des lilas, soit même aux feuilles, ou bien elles se placent dans les gerçures de l'écorce ou aux bifur- cations des branches. Lorsqu'on les élèves en captivité, elles filent leur cocon dans un coin de la boîte ou du ilacon où elles ont été placées, ou même entre les feuilles qui s'y trouvent avec elles. Si elles sont plusieurs dans le même Ilacon, il n'est pas rare de les voir filer en se groupant l'une auprès de l'autre. Le cocon affecte un peu la forme du coin ou du pli oii il est placé; il est généra- lement ovale, a de C à 8 millimètres de long, il est d'un tissu serré, comme parcheminé et gommé extérieurement, plus soyeux du côté de l'objet contre lequel il est ap- pliqué et collé. Les premiers jours on aperçoit la chrysa- lide, par la transparence du tissu, celle-ci est de couleur (A E. PissoT. LES PARASITES DES ANIMAÏÏX DOMESTIQUES AU JAPOÎf La section vétérinaire de l'École agricole et forestière de Komaba avait exposé l'an dernier, au Champ-de-Mars, une très intéressante collection des principaux parasites des animaux domestiques du Japon. 11 ne sera peut-être pas inutile de passer en revue la liste de ces para- sites, d'autant que le Japon semble être un pays très riche à ce point de vue, capable de rivaliser avec l'Egypte même, et que plusieurs espèces sont communes à l'homme et aux animaux. D'ailleurs, il ne faut pas ou- blier qu'une telle liste constituera un document précieux pour les naturalistes i(ui auront à s'occuper de la répar- lilidii ;;éngrapliique des parasites. 1. Keliinocoques du foie du bcenf. 2. 'r:n,i<, pn-faUnln, du gros infcsliii du .lirval. :i. T:viii'i r.rpfiD^ii, iiileslin du niuulmi. ■i. T:ninniir,i„iriii,.i, inleslin -n'Ie du cliicn. LE NATURALISTE Ces (juatre formes se rencontrent égalenienl en Eu- rope ; elles sonl probablement cosmopolites. Le T. cucu- merina doit porter en réalité le nom de T. niitina. o, 6 et 7. Trois ténias iiidélerniinés, l'un de l'intestin grêle du chien, b; second de rintestin du elial, le dernier de l'intestin de la volaille (?). 8. Bothriocephalus lalux, intestin grêle du cliien. C'est en même temps un parasite de l'homme, vivant à l'état de larve, comme on le sait depuis quelques an- nées, dans diverses espèces de poissons, tels que le Brochet, la Lotte, la Perche, la Truite, l'Ombre-Cheva- lier, etc. Au Japon, où le Brochet est fort rare,rhote inter- médiaire du Bothriocéphale est VOnclwrhynrhu.-i Pcmji, Salmonidé qu'on mange cru avec une sauce piquante. 9. Distoma hepaticum, des conduits biliaires du Bœuf. A peu près cosmopolite. 10. Disloma pnw-mitiriim, du miiduit pancréatique du mouton. il. Distoma pnncrcaticum, var., du pancréas du mouton. C'est la première fois que je vois mentionnés ces Dis- tomes pancréatiques. Autant qu'il m'a été possible d'en juger, ils ont l'aspect général de notre Disloma lani'co- lattim, mais sont cependant un peu plus longs et un peu plus larges. 12. Distoma piilmonale, des bronches du chien. Nous rangeons ce ver dans le genre Mesoynnimux Mon- licelli, à cause de la situation du pore génital en arrière de la ventouse ventrale. Ce genre comprend déjà : Mcso- (jo)iimiis helcrophyes, de l'homme, .V. dimoi'pfnis, de la poule, etc. L'espèce dont il est question ici doit donc prendre le nom de .1/. pidmo»ali.< ou mieux .1/. Rinijt'ri, ou mieux encore.!/. Wcslermanni. Découvert en 1878, par Kerbert, dans le poumon d'un tigre royal mort à Ams- terdam, ce parasite a été retrouvé chez l'homme, à For- mose, par le D' Ringer, puis au Japon, par le D' Baelz. Il détermine une maladie diic héinoptijsie parasitaire. — •Nous ne le connaissions pas encore comme parasite du chien. 13. Distoma cndcmicum, du foie du chat. C'est le D.sincnse Gobbold,leD. spathuhttum Leuck.,elc.; il est commun en Chine, et plus encore au Japon, dans le foie de l'homme et du chat. 14. Amphistoma cotiirum, rumen du bicuf. la. Ascaris sp . , intestin du porc. 10. Asniris mf(j(doecphala, intestin grêle du cheval. 17. Asi-iu-is sp., intestin du cheval. 15. Ascaris mi/sta-r, intestin grêle du chien. 19. Asraris myslax, intestin du chat. 20. Eustrongyliis (jiijas, rc'm du chien. 21. Strongylus armatus, colon du cheval. •22. StroïKjylifi Fiinria, bronches du mouton. 2.3. Strongyliis contortiis, caillette du mouton. 24. SiroïKjylus paradoxiis, bronches du porc. 2b. SIrojKjylus arinalus (///it.t), artère a iléo-ca-co-co- lique » du cheval. 26. Dochmius sp., intestin du chien. 27. Filaria papillosa, cavité abdominale du cheval. 28. Filarin immitis, cœur du chien. 29. Spiroptera sangiiinolrnta, tunique musculaire de l'œsophage du chien. 30. Spiroplei'a mierostoma, estoniac il inleslin grêle du cheval. 31. Spiroptei'a mcgastoma. r>li)ni,ic du cheval. 32. Spiroptcra sp., aorir du chien. 33. Trirhoirphahis nriialKs, cêlon du cochon. Toute cette série (n'>' 14 à 33) n<' comprend que des espèces qui se rencontrent aussi bien en Lurope, à l'ex- ception peut-être de quelques formes indéterminées. Mais une des pièces exposées présentait un intérêt con- sidérable : il s'agissait d'un thorax de chien ouvert et montrant le cœur, êgalenuMit ouvert, dont l'oreillette droite et partie du ventricule droit étaient remplis de Filaria immilis. Ce Ver e-t, en effet, des plus répandus au Japon, puisque les 4 o au moins des chiens en sont porteurs. Ce sont les gros chiens ou ceux de taille moyenne, vivant en dehors de la maison, qui sont prin- cipalement infestés, et en première ligne les chiens de chasse. Les chiens d'appartement sont rarement envahis, et il est probable, en effet, que l'infestation s'accomplit par l'intermédiaire de quelque Crustacé d'eau douce. Nous aurons, du reste, à revenir sur cette Filaire. Relativement aux .arthropodes parasites, nous n'avons rien d'intéressant à relever. 3i. Acariix foUicidorum du chien le Démodex). 3."). Sarcoptes du porc. 36 et 37. Ixodes du cheval et du chien. 38 et 39. Pédiculiés de la chèvre et du porc. 40. GaMrtis equi, de l'estomac du cheval. Ce simple aperçu nous semble suffisant pour donner une idée de l'importance du parasitisme dans le déve- loppement des maladies qui atteignent les animaux, aussi bien que l'homme, au Japon. .\. Raillikt. .E XOlVRAr I.AnoRATOIRK DK Blol.Olili: VKliKTALK 1)1- I.V SORIKINM' .V i^"o>»'T^virNEBiLiii: vu Le laborat-oire de Biologie végétale de Fontainebleau, dirigé par M. Gaston Bonnier, professeur à la Faculté des sciences de Paris, vient d'être ouvert aux travailleurs. Tandis que de nombreux laboratoires spéciaux étaient consacrés à l'étude de la vie des animaux, il n'en exis- tait pas pour la biologie végétale. C'est ainsi que la Sor- bonne possédait déjà les laboratoires zoologiques de Roscoff, de Banyuls et de Wimereux; elle aura mainte- nant le laboratoire de Fontainebleau destiné aux recher- ches sur les végétaux. On sait combien les poussières de Paris et l'air de la capitale rempli de germes nuisibles empêchent d'y éta- blir des cultures normales; d'ailleurs, aucun emplace- ment n'était prévu pour les terrains destinés à la bota- nique expérimentale dans la nouvelle Sorbonne. C'est pour cela que la création d'un laboratoire de biologie végétale en dehors de Paris a été décidée en principe. Aucune localité pour l'établir ne pouvait être plus favo- rable que le voisinage de la forêt dont la flore est si remarquable aussi bien pour les plantes supérieures que pour les végétaux cryptogames, .\ussi est-ce Fontaine- bleau (|ui a été choisi par M. G. Bonnier, pour l'emplace- ment de la noiivelle création du ministère de l'Iustruc- tion publi(pu\ t; race à l'initiative de M. Liard. Directeur de l'Knsei- gnement supérieur, les fonds nécessaires ont été votés par les Chambres pour la construction du laboratoire, taudis que de son côté, l'.^dministration des forêts a mis le [dus grand empressement à faciliter raffoclation de LE NATURALISTE deux hectares et demi au service de la nouvelle station botanique. L'emplacement adopté, à 300 mètres de la gare, près du commencement de la route de la Tour- Denecourt, a été choisi, d'accord avec M. Bonnier, par M. de Gayffier, alors conservateur des forêts à Melun. Dès que le terrain, aflecté à ce service par le décret du 22 février 1889, s'est trouvé disponible, on a commencé la construction aujourd'hui terminée et qui représente la moitié du laboratoire total. Cette partie déjà construite est aménagée pour permettre d'utiliser les ressources que l'anatomie, la chimie et la physiologie peuvent offrir aux études de Biologie végétale. Elle renferme en outre le logement du chef de culture, du sous-directeur et un certain nombre de chambres pour les travailleurs qui demeureront au laboratoire. Les terrains annexés au laboratoire etla serre, dont la construction est commencée, permettront d'établir les expériences de culture nécessaires. On sait que toutes les questions scientifiques, même celles qui sont les plus abstraites, sont susceptibles de fournir d'importantes applications pratiques. C'est là un point de vue qui ne doit pas être négligé au laboratoire de Fontainebleau et l'on y étudiera spé- cialement les questions scientifiques qui se rapportent à la culture agricole et forestière ainsi qu'à l'horticul- ture (1). DIA&NOSES D'ESPÈCES NOUVELLES DE REPTILES ET DE BATRACIENS DI^S ILES BOKXÉO ET P ALA\VA.\ La faune herpétologique de Bornéo compte actuelle- ment plus de deux cents espèces, et bien que ce nombre soit déjà fort élevé, cependant, si l'on considère le peu d'étendue des régions explorées jusqu'ici, on reste con- vaincu qu'il n'en représente encore qu'une faible partie. Cette faune est vraiment d'une richesse exceptionnelle, et tous les naturalistes voyageurs qui ont visité Bornéo en ont rapporté d'abondantes récoltes. C'est ainsi qu'en 1883, un voyageur anglais, M. Whitehead, a recueilli dans le .Nord de l'île, principalement au mont Kina Balu, ainsi qu'à File Palawan,une importante collection de Reptiles et de Batraciens comprenant soixante-dix espèces, qui a été acquise par le Muséum d'Histoire naturelle de Paris. La description de cette collection paraîtra prochainement dans lesNouvelles Archives du Musmm; mais nous croyons être agréable aux lecteurs du Katuralhte, en même temps que ce sera pour nous une prise de date, en insérant dans les colonnes de cette intéressante publication les diagnoses des espèces nouvelles qu'elle renferme. LACERTIENS 1. Gymiwâactt/lm Baluemh. 'S, Dum. Bibr., qu'en ce que les li''iciilcs dont elles sont entremê- la! l'ace ventrale de la queue est Ne diffère de G. « granulations dorsalrs lées sont plus jniih -; garnie d'une sérir 1 transversalement. Six spécimens pro\ médiane d'écaillés dilatées Kina Iî:i 2. Hemidaclylm craspedotm. Corps 1res déprimé, recouvert en dessus de g-rauidaiinns très petites, parsemées de tubercules inégaux, \ iiiuit (|iie Ir fU:iiiièiri' de l'orbite; narine ouverte l.ilii ilriiinii cl.iTis iiiir snilr ]il,iiiiie; tympan caché. Ecailles de l.i i.MC -n]i.i HUIT .1.- I;i tcic iiii-rales et carénées, excepté sur le iiiiiMMu, les Mis-ci(iil:iii(s )j1us grandes; un tubercule arrondi au-ilc^ssiis dr l'aii-l'' ]ii.sliTieur de l'œil. Rostrale semblable aux sii|ic)o-]:iliialis, i|ni sniii au nombre de onze ou douze. Crête nu. Iialr r..iii|Misr:- .1.' six à huit écailles coniques, fortement (.1) Les botanistes qui auraient à faire faire des cultures expé- rimentales ou qui voudraient travailler au laboratoire n'ont qu'à adresser une demande à M. le professeur Bonnier, à la Sorbonne. gés; le postérieur dirigé en ;iv:nii iii.'iiii l'n-il: (|u,iliième dciigt un peu plus long que le Ir.n-i. m.-, tjn. u.' Lurjur. comprimée, élargie en dessus à sa base ,1, di- / h- lualc^, u'aniie en ce point, le longdes aréles laici m-vu|m 1 inn .- , 1 I.M.'iM-inférienres, d'une rangée longitu.liri:ilr .le li..ii.li..|-- |..ri..in.'iii c.nvii.'^. Régions supériciLi-..- l.n,-,-^ .!.■ I.l.u. ;i\.t .1.- I.in.i.^ 11. .ires transversales irrèguh.'.ivs : e,,,.^,,. I,l:inc hliuiàiic, v.-iiii-.- hianc jaunâtre, l'un et l'autre tachetés ou marlirés de noir. Deux mâles et cinq femelles originaires de Kina Balu. Espèce voisine de L. tenue, Imj\, -- |ilu. i.M,r,',-s, roiitimics cl, iinr.ilir-li-s, |i:irlic siipi-rioui' c< rt.nirv ;nr( une bande sombre lon^'iliitlinMle, p:irlii' infi' eiiliale d'un t,'iis clair uniforme. Kspèce voisine de L. /luuctalum. Un seul spécimen ilu n..iil de B..111,.,. (A '-„!,, DIIIOHMITI (111/ l\ (lUM III I \IM\ mi nt Laliç,ui( iLpit sente li ci ml 1 11 I | n lue d'une bdlle au front (lins un li iiii| I \| I ( tte croiss mce extraoïdinairr fsi 1 / iiii| I Il >uve souvent chez les animiux 1 n^t urs tt s Itsquatii niandes indbnes deux en bas, deux sontformeesd Ob durs (dentine)miis la surface e lilueepai des couches d email excessivement di I s conditions oïdinaires, ces dents sont euopp s usent l'un conti ■" ! infie en ini-einl 1 p lire supeiieuit b ise, lais- li hnie 1 m III 1 , ! haut ( oris LA CARTE (;f:OLO(;i(}lE Dl BEUJIILAIS H. HeMAHOUES STRATIiUiAl'IlllJlKS, OHOlJllAPlIK.il l> ET GKOGRAl'HIQLES — HÉdlME DES EAI \ nslcurensemblc, les terrains anciens de la feuille df lin lituent un grand pli synclinal, parallèle aux plis si < du Morvan II correspond, comme eux, à h phase d'éi oontemporaine du Culm et 1 i^t de ce momemenl p-) I en 1 u\ h 1 n^ue p 11 1 iruitn 1 •- ithnph) isuitt Il I I) 1 l \ dont I lus I II des souic ^LNscrien- 1 I i\ fluorts niin^an(sifties , 2" Les i" I T Croiv Ro/ici (cpiaPlzo- 1 ces fdill(s permo tm- I I lulcvcmcnl carbonitcre , 11 1 \ 1 lois du de pot du ^rcs I Les lailks \ tj -U" L c| Il iUcctent le juiassique et m nent une denn ell lU 311 de G")0 m entre les 1 inibeaux ituix 1 ^i s bigarii d Vven is et k jur issique disloqui 1 ni postérieures et probablement di l'igede I I ui i ces iccidents et iu\ Cl 3si )ns ( nsccu ,1 1 11 son model ictuel -. bjiil inc^ilement 1 parties d-ins les terrains cris histeuK , dins le lurissuiuc elles sjnt puncipal II s sur desfulles un ni\eau dV-iu existe dans li Us lu cont ict des caïUoutis tt des m unes tcLTUPEs Dans la rc^nnmonligneusi , les coines et les sont infiitilcs ju b isés Le giinite li micio ^'ranulite f rment les teires iribles miuies de- nnndint i etie ibondimmcnt cluulees Les beiiix vwniblesdu Be-uijilus s )nt plan es dtns dis u nés ^lanitiqucs, nu léi débris de ^lanulite et de por]lnnte I es ji s bimanes elles nie ares i (lues sont en lorels elle pinssiquc imp iltnte dans 1 iclc de lon^ 1 I 1 u m itiii is> / i sistmlf duioPp'eur Si poui qu l| il il I 1 m 1 li u inférieure est déplacée, les dénis imi^iM^ u,- >r renrnu trentpluset ne s'usant plus l'une ciiulif r.nilie . mili nueront à croître comme le montre le dc^sni. 1..-- ilinl inférieures qui forment l'arc d'un grand ci'irlr s,,, liiun de la bouche en avant jusqu'à ce que quelque :ic(iiliiil le brise, les supérieures dont la courbe est plus iirniiiiiiri- croîtront dans la bnucheel en plusieurs cas (connue daii le nôtre) traverseront l'os du palais et pénétreront dan la cavité nasale. Le déplacement des dents conduisant une croissance monstrueuse est dii ordinairement à un fracture de la mâchoire inférieure. La manière dont I hète déformée s'adapte à sa nouvelle ciuulition est mci veilleuse, elle s'arrange généralemenl [innr nteltre I nourriture dans la bouche el l'avaler. \.f l.ipin ni .iiie^ tion était gras autour des reins ri par eoiisi-,|iirnl mai geait bien. Les D(mil)es fnuii it 1 1 des e 1 s ]iiluiag( s Lesbuttis inoiaiiiiii 1 ilin (sii vignes Les ( tings sont lis m s)ussi fl icniie impermi ible n Oi\P\eFS \ rONsoLTHi Tri\iuxd< MM Dl 1 t r lunet Drian, Joiudm, Gii ( 1, „u I il lent mues Dcptret f d 13 ,nt 1S42 qua Les iilérieiiies indiquaient les terrains de Iran- silioii ilu licuijolaiseii l.Migues bandes N.-S. alors qu'en r.-alilé, leur diiceliou diuiiinante el leurs plissomenls Dans un lia\ail paru en \SS1 {linumn-nlimi ,1,'^ plnntes ,,ni rnùssml lication spéciale de ce genre devenait nécessaire eu égard au nombre croissant des amateurs de Dia- tomées. (Bureaux du journal, Paris, 168, rue Saint-Antoine.) Exposition agricole et forestière de Vienne. — Cette cxposi tion a été ouverte, le 14 mai, par l'empereur d'Autriche. Quoique encore incomiiléte, elle parait fort bien organisée et très réussie. ?:ile couvre 8 hectares et réunit 1800 exposants. La section française occupe un pavillon de liOO mètres carrés. C'est une des plus remarquées, bien qu'en dehors des exposi- tions offieielles de la ville de Paris et des écoles d'agrictdturc, Ecnli- prrp;ir:ii"ir>> ilr iiirileiii t (le pharmacie de Toqps. — lu li.re 189U, â l'Ecole pré- pai'.ii'iii '■ 1 ■ :iril. . r: il .]'■ i.i:,;:i, le Tours, pour l'emploi de chet des traviius anateuiiques et physiologicpies à ladite Ecole. Le registre d'inscription sera clos un mois avant l'.iuveiiure dudit concours. Mission scientifique. — M. le D' J. Jullien, oflicier de l'Ins- truction publique, est chargé d'une mission en Australie, dans la Tasmnnie et la Xeuvellc-Zélandc à l'effet d'y poursuivre des reclii r< ■, -i , ■ ; _■ iImim-s à la classification et i l'ana- toiiur ■ ' ' :-s. Exii"-ii l'iii ■riirriihi- ii;i annonce, pour le premier lundi d'eii..!.'. Il';- '\|. ..'!.. I .ilifi-biers organisée par la Société d'iinitii uliuir de .Sens. Chaque herbier devra être muni d'un catalogue dont le double restera aux archives de la Société. Les qualités du moineau. — On ne tarit pas en plaintes et en ré<-lai„ali..ns rM„t,v 1rs vi,r- ri l'.ilV. .ni .ai,. ,|u nM.iii.au. On le détruisaiii. Maiv, l,,!,, Américains viennent é dérable faite en mars 1888 a été s maie de chenilles et de larves qui torts aux arl.iv- ,],. i,„,t,., ...vt,-., I crit en Améri.| Excursion j;e.,|..^h|ii.' ■ "I ^ est nue excursion genl. _ gnon, Thiverval et Beyncs. Il suflil pour prendre part rendez-vous : Gare Montparnasse, eour 7 heures moins 111 minutes Grignon. apercevoir. La destruction consi- d'une pullulation anor- eausé les plus grands (Jardin.) ' i ^ ^1 inier, docteur es : \1 .- !)■ ; l'.i-i ;!.■ naturelle, fera ublique le ,lin,ane],.. V.i juin, à Gri- ACADÉMIE DES SCIENCES Séance da 28 avril ISllI). — M. A. F. Marion communique i l'Académie une note sur le Gomphostrobus heterophylla, conifére prolotypique du permicn de Lodéve. Cette nouvelle espèce de conifére avait déjà revêtu le système végétatif normal de la tamille, celui des W.al.hi.i ).i iniiiii- que nous retrouvons dans des genres aciii.N ii.s .Iim-i, Ai unaria, Cryptomeria, Clyp- t.istrobus ete. nin- pu muIi. -Vwx phi'noméno de retour ata- vique, les appenJice> Je s._,n .-iiubiL- reproduisaient la struc- ture des feuilles randliécs de certaines Salisburiées anciennes, par exemple des Dicranophyllum et aussi du Trichopitys hetero- morpha . "Si .1' ■- .!/■■/ .'v .liesse une note sur la castration parasitaire (le IM .', I' 'J'jïdes par l'œcidium leucospermum , tandis qn.' I !.• provoquer du côté de l'appareil végéta- tif ^11-, l'iiilii- ■ '' ^ non pas l'atrophie, mais une excitation physiologique très nette, du C()té de l'appareil reproducteur au contraire il exerce son action atrophiante sur les sépales el le pédicellc, puis sur les carpelles et enfin sur les étamines. C'est un nouvel exemple de castration gonotome, surtout The- lytomc, se manifestant avec cette variabilité caractéristique signalée dans d'autres cas, chez les animaux comme dans les M. Ch. Depéret professeur à la faculté des sciences de Lyon fait une intéressante communication sur la découverte d'une tortue géante au mont Lébcron. Le plastron de cette tortue est LE NATURALISTE les .liii-. i\c ,,iiivl (|ur les bords de la carapace et uue .If^ MX ,lii x(|inlrito interne, tels que les humérus Il 11-, tr I iliiii, |r |.Cl'OnC. La luuyuLui- luialr ilc la boite osscusc en ligne droite ost'de jm 50; sa largeur maximum de 1" 13. Elle dépasse donc par ses dimensions toutes les tortues de terre vivantes et fossiles connues, à l'exception de la Colosaochelys de l'Hymalaya. La tor- tue éléphanline n'a guère plus de l" 10 et la carapace de la Testuda perpiniana, du Muséum de Paris ne mesure que 1™ 20. Par ses caractères zoologiques la tortue du Lëberon est extrê- mement voisine de cette dernière espèce. M. Depéret a même rencontré à l'intérieur do la tortue du Lébcron un grand nombre de plaques osseuses dermiques ana- logues à celle de la Testudo perpiniana et qui chez cette espèce ont une forme si spéciale. Il semble donc certain que la tortue géante qui vivait au mont Léberon à la fin du miocène supérieur est bien l'ancêtre direct de la tortue pliocène du Roussillon, et même il semble que dans l'intervalle de temps assez long qui a séparé l'exis- tence de ces deux types il ne s'est produit dans l'organisation do ces tortues de terre géantes aucune modification impor- tante. M. Dr]Mirl f:iil ilniii- de la Testudo Leberouensii Vino simple variéli'iiu mui ml.ii .i-irmlantr de la T . perpiniana. — M. Apos- toli cl I.:m|u. I ririv ili. >>riii une uoto sur l'action polaire posi- tive du I iiiir.Mii ;j.ilv,nii(|U(' r. instant sur les microbes et en particulier sur la bactéridie charbonneuse. Séance du 5 mai. — M. Arloing fait à l'Académie une comnui- nication sur la perte de la virulence dans les cuhures de Bacil- lus anthracis et sur l'insuffisance de l'inoculation comme moyeu de l'apprécier. M. Daubrik présente à l'Académie une note de M. Er. Mal- lard, sur l:i tvirlviniii' o\ 1.1 clirlstobnlite. La christobalite est certaiuPiiirMi nn" 'r.'t- -M- <-.y:-.-r ri'i^iallisée de silice. M. A l„,rioi II ■ I, M II -ir -nr les Zéolithes des Gneiss de Caiulii'. I r- /..iii - .iii|i miriinrui aux espèces suivantes chabasic-slilbile, ln'ul.milito, uiialcimc; on les rencontre asso- ciés à la calcite et à la pyrite. Séance dn 12 mai. — M. Paubrée fait part à l'Académie du résultat de srs rxp.'rii'uces sur les déformations que subit l'en- velopiK' -liliilr il'iin >|iliéroïde fluide, soumis à deseflets de con- traclinu '1 ilr Miii .iinilication possible à l'étude des dislnc.i- tions du ylnlii' i.i-rrsUT. M. Michel Levy con>l:ih' l'^xi-iiiiri' ilu Péridot microlithique dans les andésites et lr> IiIumiIm, n,-, ,lr la chaîne des Puys. M. A. ia.-coix adresse i r \r,,,l, i.nr une note sur les phéno- mènes de contact ilc la Smimn- elculiLliiquo de Pouzac (Haute- Pyrénées) et sui- la 1 1 an^lMi uiation en dipyre de la Roche ophitique du un'iiu- ^im nimi, M. Ch. L. Fruffiiiil ailir^-c une note sur les roches méta- morphiques de Pouzac ^Hautes-Pyrénées) ; ces roches ont été principalement modifiées par les éruptions de syénite. A. E. Mai..\ud. LIVRE NOUVEAU M. J. Pizzetta vient de publier, chez M. Hennuyer, éditeur, un dictionnaire populaire illustré d'histoire naturelle (1). C'est avec plaisii- que nous enregistrons l'apparition de ce nouveau dictionnaire, car un semblable ouvrage n'existait pas encore ; il y a bien, certes, des dictionnaires d'histoire naturelle, dont le modèle sera toujours celui de d'Orbigny, mais nous n'avions pas encore de dictionnaire populaire. On peut donc prédire un grand succès à cette publication qui s'adresse non seule- ment au naturaliste spécialiste, mais à tout le monde. Les des- criptions sont eliiirrs, préoises, et rédigées de telle sorte qu'elles pourriimi .in , ,iii,|irises par tous ceux même pour qui les sciences uaimilir^ suut encore un mystère ! c'est de la bonne vulgari-aii.ai, pour le grand bien de tous et de la (1) Un volume in-4'' a deux colouae 1.750 gravures dans le texte, prix 30 francs, chez A. Hennuyer, iniprim fite et aux Bureaux du journal. BIBLIOGRAPHIE 455. 456. 457. 458. 45» 4«0. 4ei. 463. 464. 465. 466. 46-1. 468. BOTANIQUE Brick, C. Bcitrag zur Kcnntniss und Unterscheidung oiuiger Kothûlzer, insbcsondorc derjenigcn von Bahia nitiila Afz., Pterocarpus santahnoides L'Her. und Pt. sanlalinus L. f. Jnhrb. der Hambiag. Wissensch. Antt. 1889, pp. 103-111. Cooke, M.-C. Australian fungi. GrevUlea. 1890, p. 49. Cooke, M.-C. New Brilish fungi. Grevillea. 1890, pp. !;i-54. Cooke, M.-C. Fungi ol Java. Grerillea. 1890. pp. •;4-a6. H. et J. Groves, J. N'ot lor 1S87-S9. lie Brilish Characeœ yUflla Xordstedtiana. pi. 296. Journ. „f Bot. 1890, pp. 65-69. Karsten, P. -A. Fragmenta mycologica XXVIIl. llr Mosses. l'p. a- 6. uomvcctes. Lett, W.-H. Tl.e l'elN . l'ust.. Mie, use. ,\e,. IS'.H Massée, G. Bnusii isr Grevillea. 1890, pp. 'il- . Massée, G. A Monograph of the Genus Podaxis Dcsv. (Podaxon Fr.) Podaxis Farlowii. pi. 294-295. Journ. i.f Bot. 1890, pp. G9-77. Mikosch, Cari. Ueber ein neues Vorkouunen geforui- ten Eiweisses. pi. 3. Ber. Lkutsc. Bot. Gesells. 1890, pp. 33-38. Nawasollill, S. Atrichum fertile n. sp. Jfediriffia. 1889, pp. 3.59-361. Oudemans. C. A. Trich.iphila n. gen. T. Myrmecuphaijœ. iif.hrUiia . 1SS9, p. :u;i. Schutt, Franz. Ueber Beridinecnfarbstolie. j.l. 1, i. Ber. Deutsc. Bot. Gesells. 1890, ]i]). 9-32. Warnstorf, C. Ulota nuirchica. ein noues Laubmoos lledwiiila. 1889, pp. 372-374. Warnstorf, C. Wclchc Stellung in der Cymbifolium- gruppe nimmt das Sphagnum affine Ren. et Card. in Hev. bivol. Jahrg. '.885, p. 44 ein? Ikdu-i,r.a. 1889, ])p. 367-372. ZOOLOGIE 46». Altken, Diedrich. Hymenopterologischc Beobach- tuu-en. Zwci ncue Farbenvariciaten von Bombus sorueuMs Fabr. Abhaiidl. natur. Ver. Bermen. 1889, pp. 333-556. 470. Balbiani, E. G. Sur la ; L..x..ph\llummeleagris. fig. Zo„l. Anzeiger. 1890, pp. 110- 471. Barrois, Théod. Le stylet cris in des Lamellibranches Rer. Biul. du Nord. 1890, pp. 299-311. 472. Bizzozero. Nuove ricerche suUa strullura del r délie oss.i iiegli uccelli. At. .Uvad. Sci. Torino. 1889-90, pp. 156-192. 473. Borcherding, Fr. Dritter Nachtrag zm' Moll Faura der nordwestdculschen Tiefebene. Ahhandl. natur. le.-. Bremen. 1889. pp. 335-367. 474. Bourne. On Chœtobranchus, a New Genus of chœtous Chœtopoda. pi. Xll. Quart. Journ. Microsc. Sci. 1890, li]i. 83-89. 475. Boveri. Théodore. Zi'lleu-Siudien. UbcrdasVer ,1er eluvimauscheu Krinsulislau/, l.ei Bildung der tuilgsk..iper und b.u .lee lieli uehl uug. pi. Xl-XlII. Jenai. Zeitsch. 1890, pp. 314-101. 476. Brown. Arthur. Uescripliun of ,a news spoc Eutaenia. Nat. Sci. ofPhiladel. 1889, pp. 421-422. G. M.H.I.01ZEL. Le Gérant: Emile DEYROLLE. Oligo- 12» ANNÉE 2° SÉRIE 1" JUIILLET 1890 LA CIRE ET SES ORGANES SÉCRÉTEURS L'Abeille a toujours été, cii raison luèiiie de sou uti- lité, l'objet (le nombreux travaux. L'étude de ses mœurs et les soins à lui prodiguer, en vue de la récolte du miel et de la cire, ont cependant plus attiré l'altenlion que son organisation même. Ainsi, il peut paraître surpre- nant que l'on soit arrivé jusqu'à nos jours, sans avoir aucune idée précise sur la nature des organes sécréteurs de la cire. .\^ part le fait, signalé par un paysan de la Lusace, de la présence de la cire à la face ventrale de quelques anneaux de l'abdomen, on ne trouve, dans les auteurs, que des renseignements vagues ou erronés et manquant par conséquent de concordance sur les or- ganes producteurs de cette précieuse substance. Les uns ont cru que la cuticule ou partie superficielle du tégu- ment des arceaux ventraux était capable de produire la cire; les autres ont imaginé des glandes renfermées à rintérieur de l'abdomen et iliarf.'ées de sécréter cette ment hexagonales, séparées l'une de l'autre par une bande sternale et entourées d'un cadre chitineux : nous les appellerons plaques diièi-ea. C'est dans celles-ci que se fait la production de la cire qui s'accumule sur leur face externe où elle prend la forme d'une lamelle blan-" châtre que recouvre l'étage inférieur de l'arceau précé- dent : aussi allons-nous faire des plaques cirières l'objet d'un examen spécial. Plaque cirière. — Elle se compose de trois couches superposées dont l'une seulement, celle du milieu, que nous nommerons membrane cirière, sécrète la cire, ainsi que nous le démontrerons dans un instîint. Nous donne- rons à la couche superficielle le nom à' écaille supérieure. Quant à la couche profonde, que nous appellerons membrane interne, elle n'est qu'une partie du revêtement interne du squelette cutané et n'offre d'autre intérêt, au point de vue qui nous occupe, que comme organe pro- tecteur de la membrane cirière. Cette dernière se trouve ainsi entourée d'un cadre, celui de la plaque cirière, sur lequel elle est tendue entre deux lames résistantes, c-yti avec une partie ( 1 . '\ ■ . • ■ , _ . , : . i , i . ; , , ,:: ^ , , ;r,-, contre laquelle : !■ ;.. I p !!■ l'-':. I '■ . I.i; ' _•;■..--;--. IIP'! Il I , ii:r >.-,, u ,.■>;•■;.■,■■. • | ,:■■-.■. 1 i ■ i i ..- 1 ;:-■. .i 1 1 .,, ■^CS IlacléolcS n'n ■ fiir /; (/ 'laiis Ir pi'otoplasiiKi. H, un li('\a;_'()iLi- |ioiiiul|r, loi-irii- par un clcpnl ili^ ^'fariulations de ciro, le claire, simulant un noyau. Les divers hoxa^'ones sont séparés les uns des autres par le réseau hexagonal r. matière grasse. Tout cela est inexact; le seul point .sur lequel on semblait d'accord, à savoir que tous les arceaux ventraux de l'abdomen, à l'exception du premier '; du dernier, donnaient de la cire, est lui- même contraire à la vérité. C'est, enefTet, dans tous les arceaux ventraux de l'abdomen, à l'exception des deux premiers, que se fait la sécrétion cireuse et le der- nier, qu'on supposait dépourvu de cette sécrétion, est celui qui fournit au contraire le plus de cire. Comme l'abdomen de l'Abeille est formé de six anneaux, b>s quatre derniers arceaux ventraux méritent donc le nom à'areeaux cirierx, que nous leur donnerons. Un arceau cirier est divisé en deux parties par un sillon courbe que nous appellerons aillon vcnlral. En supposant r.\beille orientée la tète en haut et la fac:i' ventrale en avant, le sillon ventral est concave inféricu- remcnt et renferme dans sa concavité une surface velue extérieurement que nous appellerons Vètaye inférieur de l'arceau. Au-dessus du sillon ventral, l'arceau est glabre sur ses deux faces : ce sera, pour nous, Vétage supérieur de l'arceau, le seul qui doive nous occuper ici, puisque c'est à sa surface externe que s'accumule la cire. L'étage supérieur présente deux plaques irrégulière- LE NATURALISTE, Paris, 46, rue du Bac. me interne, à la façon iiiuirui^i- i-nire deux rotège l'écailte supérieure et la me d'un gravure encadrée, qui lames, l'une de veric. l'aiilrr sur ses deux faces. A. Ecaille supérieure. — Elle est très mince et forme la face externe ou' superficielle de la plaque cirière. Con- cave en avant, sur des coupes verticales, convexe au contraire, sur des coupes horizontales, elle est excavée à la façon de la gorge d'une poulie dont le plan serait horizontal. C'est dans cette excavation très peu accentuée ([ue s'accumule la cire, après qu'elle a, comme nous le démontrerons plus loin, traversé l'épaisseur de l'écaillé su(iéricui-c. Examiné.- au iiiirr i.s,-,i|ir, j'écaille supérieure paiail ilériu]i]ioM'i' un un n'si-au peu a[q)arent de cellules, pour la plupart hexagonales, dont nous désignerons l'ensemble sous le nom de réseau hexagonal. Pour étudier convena- blement ce réseau, nous avons soumis l'écaillé à l'action des réactifs colorants. Celui qui nous a le mieux réussi est l'encre ordinaire dont on n'a pas jusqu'ici, que nous sachions, essayé l'emploi en histologie. Cette encre pos- sède un mordant spécial Tixanl parfaitement la couleur sur la cire, matière grasse qui ne se laisse pas facile- LE NATURALISTE ment imprégner par tous les réactifs. Avec l'encre qu'on trouve dans le commerce sous le nom (Vencre Gardot, nous avons obtenu des préparations d'un violet très doux et en même temps très tenace. -. Après avoir fait macérer, pendani, quelques heures, l'écaillé supérieure dans l'encre, nous la sortons de ce liquide et l'agitons quelques instants dans l'eau, pour enlever la couche superficielle d'encre qui pourrait faire tache et enlever de la transparence au tissu. L'é- caille ainsi traitée est ensuite montée dans la glycérine; elle présente alors très nettement le réseau hexagonal qui n'était que peu apparent avant la coloration. Chacun des hexagones se montre constitué par un amas de petites granulations violacées formant un pointillé très délicat. Celles-ci n'existent qu'à la face postérieure de récaille et sont plus abondantes vers la périphérie des hexagones qu'à leur centre qui, restant relativement clair et dépourvu de ponctuations, prend l'apparence d'un noyau. Enfin les divers polygones sont séparés les uns des autres par un lacis que l'encre ne colore pas et qui conserve la leinle légèrement jaunâtre de l'écaillé supérieure. On pourrait, d'après cela, supposer l'écaillé composée de deux couches dont l'antérieure serait cuticulaire et anhiste, tandis que la postérieure présenterait la struc- ture d'une membrane épithèliale à cellules hexagonales. .Mais si l'on fait glisser la pointe d'une aiguille sur la face postérieure d'une écaille ainsi colorée, on tracera à sa surface une ligne qui laissera voir le tissu de l'écaillé intact et non réticulé. Le réseau coloré n'est, par suite, qu'un dessin qui disparaît sur le parcours d'une pointe, comme le fusain déposé sur une feuille de papier est enlevé sur le passage de la mie de pain. Ce sont, en efTet, comme nous le montrerons dans un instant, des granu- lations de cire qui constituent les ponctuations du réseau hexagonal; elles se colorent par l'encre et sont enlevées par la pointe de l'aiguille. Les hexagones poin- tillés ne sont donc pas des cellules; d'ailleurs, la partie centrale de ces hexagones n'offre avec un noyau qu'une ressemblance grossière qui ne résiste pas à l'examen d'un œil exercé. Il résulte de là que l'écaillé supérieure est tout entière cuticulaire et anhiste; elle ne présente nullement la structure cellulaire qu'on serait tenté de lui attribuer et qu'on lui a attribuée en effet, à Fexamen superficiel du réseau hexagonal (jumelle offre au micros- cope. Quelques naturalistes ont même regardé ces pré- tendues cellules, munies de soi-disant noyaux, comme les organes sécréteurs de la cire. Du reste, si l'on fait macérer, pendant quelque temps, l'écaillé supérieure dans l'essence de térébenthine, puis dans la benzine, elle devient d'une transparence parfaite après sa sortie de ces deux dissolvants de la cire et l'encre n'y révèle plus aucune trace du réseau hexagonal. Les hexagones ponctués sont donc bien formés, ainsi que nous l'avons annoncé, par de la cire qui est déposée sous forme île granulations. Ainsi l'écaillé supérieure est anhiste et hyaline; elle ne joue donc, contrairement à ce qu'on a supposé, aucun rôle dans la sécrétion de la cire, mais, comme nous le démontrerons, elle se laisse traverser par cette substance grasse. Pour comprendre la formation du réseau hexagonal, il est indispensable d'étudier la membrane cirière. B. Membrane ciiiére. — Ai.plifiuée directement contre la face postérieure di- f,'. Mille .sii|j,'neure, elle a poiii- limites le cadre même di' la |dai|ii(' cirière sur les cotes duquel elle vient se fixer, ('"est une iiieiiilirano épithè- liale formée par une siiM|il lelie d, . .IImIi-. molles et plates, pour la plupart lex.i^j'Hi.ile,. ,i\,iiii l.s mêmes dimensions que les mailles du resoaa de ICcaille supé- rieure. En effet, on peut facilement s'assurer que chacun des polygones de l'écaillé corespond à une cellule de la membrane cirière. Pour cela, on n'a qu'à enlever un lambeau de celte membrane et l'on apercevra, sur les bords de la déchirure, un certain nombre de cellules isolées qui sont restées adhérentes à l'écaillé. Or, cha- cune de ces cellules occupe exactement l'un des hexa- gones du réseau, d'où résulte, comme nous l'avons annoncé, la superposition parfaite des cellules de la membrane cirière et des polygones du réseau hexagonal. Les cellules de la membrane cirière présentent un noyau central muni de nucléoles et entouré d'un proto- plasma chargé de granulations. Le noyau, les nucléoles et les granulations se colorent vivement par l'encre: mais si on laisse séjourner, un. certain temps, l'arceau cirier dans l'essence de térébenthine, puis dans la benzine, avant de le plonger dans l'encre, celle-ci ne colorera plus que le noyau et les nucléoles. Les granu- lations du protoplasma ont donc disparu, et cela suffit pour affirmer qu'elles sont constituées par de la cire. On peut donc appeler cellules ciiières les cellules de la membrane cirière : ce sont elles qui sécrètent la cire et non de prétendues glandes intra-abdominales admises par quelques auteurs qui ne les ont d'ailleurs ni décrites ni figurées. Dans la région du noyau, c'est-à-dire là où la couche de protoplasma est la moins épaisse, il y a un dépôt moins considérable de granulations et l'on com- prend alors qu'après la coloration par l'encre, le centre de chaque polygone du réseau hexagonal de l'éiaille supérieure reste à peu près incolore ; enfin, on s'explique aussi qu'après cette coloration les hexagones pointillés soient séparés les uns des autres par un réseau incolore, car celui-ci correspond à l'intervalle des cellules cirières, c'est-à-dire au ciment intercellulaire, qui ne sécrète pas de cire. Pour démontrer le dernier point qui reste à élucidei- dans cette question des organes sécréteurs et de la sécrétion de la cire, à savoir que l'écaillé supérieure se laisse traverser par cette substance, montons rapide- ment la plaque cirière dans la glycérine, à la sortie des bains dissolvants, nous verrons, au bout de quelques heures, un grand nombre de globules graisseux appa- raître entre la lamelle de verre et la face externe de l'écaillé. C'est la cire, encore renfermée dans l'épais- seur de l'écaillé, qui vient sourdre au dehors, sous la forme de fines gouttelettes présentant tous les carac- tèi-es optiques des globules de graisse. Au bout de quelques jours, ces gouttelettes se rapprochent les unes des autres et viennent former, sur un point de la |iri'|ia- ration, un agrégat graisseux plus ou moins coiisidi'ialile. Eu résumé, nous avons démontré les points ^iiivaiiK : t" La cire s'accumule sur les parties latérahs de la moilié supérieure des quatre derniers arcoau.\ veiiliaii\ de l'abdomen {aixemuv ciriers). 2° Elle n'est produite ni parla couche superlieielle ou cuticulaire de ces arceaux (l'caille fiipcrinur), ni par de-, glandes intra-abdominales, comme on l'a supposé à tort; elle est sécrétée par des cellules glandulaires (f-i'lliilcx cirii'res) étalées en surface et formant une nirni- LE NATURALISTE ]\m, extérieur (ccaille supéiietire) et l'autre intérieur {membrane interne) la protègent à la façon des lames, l'une de verre, l'autre de carton, qui recouvrent les deux faces d'une gra\Tire encadrée. i" La substance cireuse traverse la couche cuticulMÎre {('■niitlc fiipcriciire) des quatre derniers arceaux ventraux, pour venir s'accumuler au-dehors, contre la face externe de cette couche, où elle constitue une lamelle recou- verte par la moitié inféi-ioure de l'arceau ventral pré- cédent. o" Le passage dr hi ciie :'i travers la cuticule, ivliiti^ par les auteurs (|ui eroyaioiit à l'existence de glamles cirières infra-abdominales, est aujourd'hui dvmotilic expérimentalement par nos recherches. D' G. Carlkt, srn (ji f':Lori':s (iOM.Mi:s dacacia M. Ch. Nauilin (de l'Institul) l'éniinent directeur du labora- loire de la villa Thuret à Antibes, a bien voulu nous adresser pour en connaître la valeur et la nature quelques produits d'exsudation de divers végétaux exotiques qui croissent et prospèrent dans le superbe jardin de cette villa ; ce sont : 1° un échantillon de gomme A' Acacia dealbala Link ; 2° un exu- dal A'Eucalyptus Uucoxylon, F. MuU ; 3° un exsudât d'Eucalyptus inminalis, Labill. Le premier produit se présente sous les apparences d'une gomme duSn dufl da dp très sembla pnnu uuug a rence de bran h u Ln nmdd trois produi f d n n n à l'étuve à 0 nd n 4 h différence d d 2 ne n naître le po d L pesées font d n nique, celui d nous prélevon tons dans un p 90°. La poud e d n culte. Au bou d 3 h u s n u évaporons le 1 u d nn f (I gr. 230 0/0 Lap n u n u par de la gom n n a su e p divers réactifs nn c ) On a opé d une m s d x produits, qui 1 an s n pas d s n Kinos, puisqu d n n s s ance e pu ainsi dire un qu n n n d nn n Nous feron d n l'appareil à n C ainsi que p E a fi/ptus leucoxtf h u 8 heures de 0 0 0 au bout d'un m 3 p u u lemcnt. Cet du ann n | n'est pas tre p d matière ana u u d eu s'empâte et n s p fa em n pén p e cule. Il reste à a n u n d dm insoluble que n u pour sépare 5 0/0 d 1i passe est m s a n porc à sicci La on par l'alcool on n ns d p H qui n'est qu r d Le produit f paJEumnauen u par du tann n an^ céd n d olo Les exsudais des deux espèces d'Eucalyptus soumis à la distil- lation sèche fournissent de la pyrocatéchine. Il est facile de s'en convaincre en opérant de la manière suivante. Les extraits aUdiiliqucs de tannin rejiris jiar l'eau sont abandonnés pendant 2 à 3 jours jusqu'à formation d'un précipité blanc. On décante et l'on reconnaît que le dépôt est formé par un amas de petites aiguilles fines qui ont les caractères chimiques de la eatrcliine. Voiri la composition de ces gommes et Kinos : liOMME d'acacia DEALRATA Eau hygrométrique 13.711) Sels fixes i.nc Tannin 0.230 Gomme 83.S81 100.000 K I X O S li'Ki rALveirs eEiiowios n'K. viMlNAi.ts Kau hygroscopique 18.94 Eau hyg ". . . 7.083 Sels fixes 1.32 Cendres 0.250 Tannin et catéchine 74.95 Tan. et cat 92.667 Gomme 2.74 100.000 Débris cellulaires I .-ïl Perte 0.5i 1U0.O0O U résulte de ces recherches que la gomme d'Acacia dealbata, cemme il fallait le prévoir, a bien les caractères dos vraies gommes, mais que les produits d'exsudation provenant des deux Eucalyptus viminalis et Uucoxylon, quoiqu'' '-i' .îi-^^thiL-iiini l'un de l'autre, par la présence dans le d.riii. I' i li' quantité de gomme, ne sont pas autre cho^. ■ A ^' astringents analogues aux ATirîe» d'Afrique, di' I'ImIi f ■!■ I V^s- tralie, ces derniers étant fournis par les EHi-ali/ptus rusinUa, cftrymbosa, citriodora. (Voir Fluckiger et Hambury, ff^ïoire natu- relle des drogues simples d'oriyine i-éyélale, t. I, p. 360 et Cauvet. Elément de matière vuâirnh-. t. II. ji. oS".) Cet examen et ces i -i.^ h. m. m- . unlirment l'homogénéité chi- mique des produits l'.iuiiu- |i.ii 'l'uv genres botaniques {Acacia et Eucalyptus) eux-m.Mu.'s iMuiiiliMlugiquemeiit très homogènes. La quantité de tannin renfermée dan.s le Kino d'E. viminalis est cxtraordinaircnient considérable et semble en promettre un emploi industriel assuré. D' K. Hei KEl, ET Fr. ScnLAGDENnACFFEN. i.i'S .MA>niii'i:iu:s fossilks m: LA Ki: n I5LI0I i; aisck.xtï.m: D'. 3s M. Fluuenti: M. FI. Ameghino vient de publier une magnifique .Mo- nographie des Mammifères tertiaires de l'Amérique mé- ridionale (1). On se fera une id'ée de l'importance de ce travail lorsque nous aurons dit que le volume de texte, grand in-4° à deux colonnes, a plus de 1000 pages, et l'atlas du même format qui l'accompagne 98 planches représentant un très grand nombre de pièces osseuses (plus de mille). Ces planches ont été reproduites par la phototypie sur pla(|ues gélatinées, ce qui garantit leur parfaite concordance av.,- les dessins exécutés, sous les yeux de l'auteur, d'.ii.i.'s !.- tossiles ayant servi de types h ses descriptions. l'ai viiilr de eireimslanees indépendantes de la volonté df l'aittem. nn liés p'iil nombre d'exemplaires de ce volumiiieu.K oiivraj.;e mil pu parvenir en Europe. On nous saura donc gré d'en donner ici une analyse assez détail- lée et de reproduire les figures les plus caractéristiques des types nouveaux potir la science, i[ue M. Ameghino l'ail connaître. Les points les plus imporlauts mis en lumière dans (■>■ travail peuvent, il'apiès l'auteur, être résumés de la ma- nière suivante: 1) Contriliucion al Conocii oxiblica Ar>/entina. Buenos fosiles de .a Se- 132 LE NATURALISTE l-II existait dans l'Amérique austral,', au déluit de la période éocène, des re|„VM.,ilauls de la famille des Pla- Qiauladdœ présentant dr, rai arlrrrs plus primitifs que ceux d'Europe et de l'Aiurriqu.' du Noi-d. Ces Didelphes sud-américains relient 1.^ /•/,/,,„,»/„,„/,,■ ,1,. rii,'inisplière septentrional aux Kanuonr.uis .irhuls d■All^l^,ilie, de lelle sorte que la prorh,' parrnh' de l.ms ce', iMres se trouve mise hors de doute. 2° Dans les mômes couches (Éocène inférieur) on trouve des Carnassiers du groupe des Créodontcsi inter- médiaires entre ceux d'Europe et de l'Amérique du Nord et les Dasyures actuels d'Australie. 3° Parmi les Ongulés, la nouvelle famille des Prohro- thendœ représente un type de Périssodactyles propre à l'Amérique méridionale et qui, tout en appartenant au groupe des imparidigités, avait un tarse assez semblable à celui des paridigités. 4° Les Toxodontfs ont eu un grand développement dans les couches les plus anciennes. Cet ordre était repré- senté par de nombreuses espèces, notamment de petite taille, qui présentent de remarquables affinités avec des groupes aujourd'hui très distincts. ■>" Enfln, les Edentés, cuirassés ou non, se montrent liés l'Éocène inférieur, tandis que l'on considérait jus- qu'ici ces animaux comme caractéristiques d'une époque plus récente. La grande abondance des Rongeurs, dont quelques-uns d'une taille colossale (un Megamys de la taille del'Hippo- potame), est un autre caractère propre à cette faune tertiaire de l'Amérique du Sud. Nous passerons successivement en revue ces difTérents groupes de la classe des Mammifères. l. Les Didelphes. Les Mammifères, les plus inférieurs que l'on connaisse dans le tertiaire de l'Amérique du Sud, constituent pour l'auteur une famille à part, propre à cette région, et qu'il désigne sous le nom de MicroUothcridx . Par leurs dents, seule partie connue, ces animaux avaient îles affi- nités, d'une part avec les Chiroptères et les Insectivores monodelphes, de l'autre avec les Plar/imdacidœ et leurs ilescendants, ainsi qu'avec les genres Dklelphys et l'era- therium. Ils paraissent représenter le tronc ancestral des Alloïeda (Ameghino), groupe qui réunit tous les Mam- mifères insectivores (Didelphes et Monodelphes). Ils étaient de petite taille, comparables sous ce rapport à nos Musaraignes et à nos Souris. Le Genre Migrobiotherium (Ameghino, 1887), avait la dentition suivante : de chaque côté une grande incisive, ou canine incisiforme, puis sept molaires en série conti- nue, augmentant de taille de la première à la cinquième et diminuant de la sixième à la septième, toutes pour- vues de pointes surtout sur leur bord externe. On en connaît deux espèces : Microh. putwjonimm el .1/. lehuekhum (Ameghino), (fig. 1), toutes deux de l'Eo- cène inférieur du Rio Santa-Cruz il.ms l.i l'atagonie aus- trale [Elwje Saniacruzénien), et jiiii\rnanl iIit- b(irrancas{[) même du fleuve. Le Genre Stilotherium (Ameghino, 1888), ayant pour type Stil. dmiinUe, ne diffère du précédent que par les proportions relatives des dents. Il est du même gisement. ). On sait que ce terme, très usité par les géologues surl- américains (littéralemcnt/ondricre en langue espagnole), désigne a la fois les bords d'une vallée d'érosion, les falaises d'un iivaj;e iuai'iUme, les parois d'une carrière, etc., clc (j'est non loin des Kangourous (Mdnvpodu), actuelle- ment confinés à la Région australienne, et plus ])rts ^ncore des genres fossiles nord-américain, Catopsali» et iMg. 1. — Mierobiollieriuni leliuelclium, fragment de branche droite de la mandibule inférieure, vu par son côté externe et ])ortant deux molaires : a, de grandeur naturelle ; i !>' grossi, vu des deux côtés ; c, grossi, vu par le bord alvéolaire. Polymastodon, qu'il faut placer le genre suivant, qui n'est malheureusement connu que par un spécimen très frustre et très difficile à étudier par suite de la du- reté de la roche qui lui sert de gangue et dont il a été impossible de l'isoler. Ce genre (Macropristis Ameghino, 1889), avait été dési- gné en 1882, par M. Moreno, sous le nom de Mexothcrhim qui ne peut lui être conservé, étant préoccupé par Ser- res. La pièce qui sert de type à ce genre montre le palais qui ressemble vaguement à celui d'un Éléphanl, ce qui l'avait fait considérer par Moreno comme appar- tenant « à un Éléphant nain ou à un Cabiai »; mais les molaires ressemblent beaucoup plus à celles des Kan- gourous. Ces molaires supérieures ont leur couronne plane garnie de fortes crêtes transversales (12 à 14) occu- pant une longueur de 7 centimètres, mais sans qu'on puisse dire, en raison du mauvais état de conservation de ce fossile, si elles appartiennent à une seule dent ou à plusieurs. Le crâne devait avoir 23 centimètres de lon^s .sur 9 de large, ce qui indique un animal d'assez grande taille. Le Macroprhiis Mar^hii est du même gisement du Rio Santa-Cruz. (.A suivre.) D' E. Trouessart. \0l VELLE ESPÈCE Di: (ÎEMIE ROSALTA En 1887, M. Auguste Lameere (1) fit paraître une mono- graphie du genre Rosalia, faisant rentrer dans ce genre les espèce du genre Euryhatus Thomson qu'il ne con- sidère plus, avec raison, que comme un sous-genre. Il montre que tous les caractères distinctifs des Eurybatiis l't des Rosalia, sur lesquels Lacordaire insiste dans son tiemra ne subsistent pas. Les espèces du sous-genre Rosalia sont peu répandues, on rencontre en Europe une espèce, R. alpina L. qui si' trouve aussi au nord de l'Afrique. Le Muséum possède un échantillon recueilli en Tunisie. Une autre espèce R. Batesi Harold, a le Japon pour patrie; Jî. funebris Motschulsky, est américaine. Enfln toutes les espèces du sous-genre Enryhalus sont asiatiques. (Il A. I.aiiicciv. Le -cniv Rosalia (séance du 2 jiiillel 1887 Annales de la Svcii'tc entomoloiji(jUf de liel'/itj/ie, tome XXXI IG pages, 1 pi. LE NATURALISTE Nous signalons aujounl'liui une Ix'lli^ e^prce ra|iporl(k' trriium bleu veil vif; le metas- ternum est noir en avani il en arrière; le mesosternum est noir. Cuisses et jambes noires, légèrement bleues au Coté interne. Extrémité desjambes postérieures chez la 2 L'amie d'une touffe de poils noirs. l'atrie. Laos. M. Pavie 1888. cr' et $ Collection , m.ijs n'rsi ji;is (llUV'i vm-i,.,. m ]dateau. Ces cellnli-s ,,,, |,,.„i,,||i ,,,ri.,'.|,,|. ,|,,,, |,,,,. ,,sin..sr. Toutefois une pai-lir ilr, |i|,,„linis .r..xci.|'.il..n i.cul irsln. i.mi- niagasinée d.ms l,i ., Uni,, sous forme de gi-anulations èpar.ses au sein du ]ir..i,, pli, 1,1,1 .1 s,, ment fort abondantes. Une dillV-niinaii,,,, plus grande se manifeste chez les Mono- locardes. 11 y existe deux sortes de cellules : 1" des cellules ciliées, non sécrétantes, à plateau très net et .'i novuu superli- liel. Ces premiers éléments n'existent (lu'ii la inirtie snpei-li- cielle de la masse glandulaire, c'est-à-dire aux points mêmes où elles sont le plus utiles pour balayer vers l'extérieur le mu- cus urinaire. 2» Des cellules glandulaires. Celles-ci sont bien plus diffé- renciées que celles du premier type. Ce sont des éléments allongés à noyau basilaire. Le liquide d'excrétion se rassemble en une gouttelette hyaline, à limite très nette, située à la par- ijMii, s,,||,|,,,. l.',,\, r,', 1 ,1,, r.,ii., v,'.,i,nlr .'Si fort remarquable. l'^ll'' S'' 1,111 JMT iiip' iiiiipiii,iri,Mi spi.iiiiiii.'e de la cellule, au lunyrn .l'un èti-anglciiirniiiui sepi'oduii :iii-ilrss,-,ns.1ela vésicule. Il va eu s'accentuant dejilus enj^lus. n |, inin.r p.dirule qui se forme ainsi finit par se rompre poui- ln^sn I,, |„,iii,in supé- rieure de la cellule tomber dans la rhiiniu,, r, n.il,.. Elle est alors splii'.riqur ^[ renferme à son inlèri.iir la priiir vésicule d'e\. 1, ii,.ii. (, s,,nt ces cprps sphériqnrs .pii ,.ni .-lé pris en gi'iii Til iM.ui I, s erllules rénales. Il u'i-ii rsl i-icn. La cellule restr m |.I.h ,■ ri recommence a foncliuuner de la uiénie ma- A. E. Malari.. IIAGNOSES D'ESPÈCES NOUVELLES DE REPTILES ET DE BATRACIENS DES ILES BORAÉÔ Eï l'ALAWAN (SuUe.) rante-six gastrostcges ; OPHIDIENS 6. Calamaria latera Une préoculaire; postoculaire nulle: troisième et la quatrième en contact .ivi labiales, celles de la première paire en 1 tonnière. Pas d'écaillé impaire entre Us séries longitudinales d'éeailles ; cent qui vingt et une urostègcs doubles; anale simple. D'un brun noirâtre uniforme, un peu moins foncé sous le ventre, avec deux bandes blanches latérales, une de chaque côté, allant de l'œil à l'extrémité de la queue. Un seul spécimen provenant de Kina Balu. 7. Ahlabet periops, Gunther, var. prefrontalis. Se distingue à' A. periops parles préfrontales fusionnées; jiar une nasale simple ou indistinctement divisée ; par le nombre moindre des séries longitudinales d'éeailles (l.'i au lieu de 17) et le nombre également plus faible des gastrostègcs (180 au lieu de 209) ; enfin par sa coloration qui, en dessus, est d'un brun olive, avec deux paires de raies longitudinales noirâtres, dont l'externe est formée de petits traits séparés. Deux spécimens de Kina Balu. Belicopsoides, n. g. [Homalopsinarum) . Genre voisin des Helicops, caractérisé par une tète déprimée, un museau large et arrondi, deux internasales, une frênaie simple ou divisée, un cercle complet d'écaillés autour de l'œil, dont la pupille est arrondie : par des supéro-labialcs nom- breuses, élevées, les piisir'rii.m-rs sulidivisées ; parles écailles du tronc carénées et siii/r,, unr anale simple, les urostègcs 'liHibles, et par une diMiiiii,.ii isn.l,, mienne. 8. Ilelicojisoîdes typicus^ Tronc court et cylindrique, un peu atténué à ses deux extré- mités ; queue courte. Rostrale pcntagonale, près de deux fois plus largo que haute ; nasales incomplètement divisées, en con- tact derrière la rostrale, qu'elles séparent de deux petites intcr- nasales triangulaires, et percées d'une narine en fente dirigée on haut; deux prèfrontalos plus larges que longues; frontale )iriiiaL'.iii,ilr 1res j:i'aii-lo: sns-c.ridairos irès petites; frênaie all,.ii,_,|,c. ,,|i |i.iinr ..iM ,iiiipl,,|,.iMriii ,li\i-.,M. pal' uuc suturc vcr- 11, il,. : ,11 1 pnu, I pu I il II,, Il r, 111, 11,., oui 1' par un cercle com- pila ,r.,, aill,,, ,|,.iii ,lrii\ priaii ulaii-os ol cloux postoculaii'es. Oii/o ,ii|i, |,,. lal.ialis, l.'s ,i\ proniioros deux fois plus hautes que l,.ii;_'ii,'-. |r- ipiaiio ,1,. 1111;, IV, ,iili.n\lsées, la septième et la hui- tli oi.iioslii.nilaiil a l'nil; Iriiipoialcs 1 -|- 1 -f 2. KcaiUeS du tronc losangiques, non imbriquées, carénées et Striées, rangées suivant 19 séries longitudinales. Gastrostègcs 176; doubles uro- sièges 82; anale divisée. LE NATURALISTE Faccrlorsale d'un brun olivâlre uniforme ; face vi'iiti'alc jauni' sale. Un seul spécimen de Klna Balu. BATRACIENS !). llana decorata. Tète modérément lai-.'.- el déi>i-imée; museau obtus; canlhus rostralis peu disliufi; c-i.a. r inlci-ni-liilaijr j.Ins larjre ([ue la paupière supéi-imrr ; i\iii|.,,!i in-s :i|i|i,ri-iMii. il'iiii diaiat-tre presque é[ 1,,-uu oll^■■ bord libre de la paupirrr .np nrnn-; tlanr. ri rolés de la tri,- blanche part d,- I ,-|..,iil,- .-i .,- iriinn- •-uin- r,Kil et la lèvre supérieure. Les mh-iuKi--- |,.i-[i i h-m-^ ,-iani i-,-]diés sur eux- mêmes, toutes li>^ la, ,-> ,-n ,<.iiina -,.ni jiar,-,uu-ues par des bandes transversales noires assez régulières, séparées par des intervalles blanc jaunâtre plus étroits. Trois spécimens, dont deux jeunes, proviennent de Kina Balu. 10. H.iua „h>nlet,i. Tête assez étroite, déiu-iiiH-r : nin-,-,u allongé et arrondi à son extrémité; cantlius rosii-ali- ,li^iiii, a : ré^don frênaie presque verticale, concave; narin,- li,-au, aaip plus rappi-ochée de l'extré- mité du museau que de l'u-il ; espace interorbitaire plus large que la paupière supérieure; tympan apparent, égal aux deux tiers du diamètre de l'oul; dents vomériennes entre les narines internes. Premier doigt ,l,-|ii^vant à ii,-iii,- 1,- 4,,-..n,l; iii-t.-ils un peu moins qu'aux deux li-i- iialm--, 1- l-,-i > nn-m ,lil ^l.■^ ,, leur extrémité, comme les ,l.,i'ji^; ,l'-ii\ iiilM-i-,-nl,-.. iii.-Lii,ii--.ieiis. l'interne allongé, l'exterii,- laaii-l, ai-nnidi i-t in-., sullani. I.'.-ir- ticulation tibio-tarsienune atteint l'exlrémilé du nuiseau. p'ai-c dorsale granuleuse; un repli latéral glandideux bien distinct. Dos brun marron, avec quelques petites taches plus claires ; l'u s,-id -.p.'-i-imen de Kina Balu. C-tt,- i'-.],,-,-,- est très voisine de Rana signala, Glinlher, dont ell,- ue iJiHère guère que par son repli latéral glanduleux, la plus grande largeur de l'espace interorl)itaire, une brièveté plus grande du premier doigt et quelques détaUs de coloration. 11. Mana paradera. Tête dcpriiu,'-,-, a--,-/ .■ii-,]ii,' .-li,-/ la !r-iii,'ll,-. tr,-- l,,i-L-i-. trian- gulaire, avec Ariw i-,-i}tl, iin-nis sm- |, - , ,a.-- ,i,- r,„ , ipni ,|ii-z le mâle, museau plii^ imiiiI ,pi,- li- ,Imiii.-ii ■ ,l,- l-iilm--, r-ciurbé en bas à son cxtréiailé, surtout, vhri le, inâl,--, a l,, m mi,-!-,- il'un bec de tortue. Canthus rostrali> uni: i, _-imi, tV^u il,- I, _->-T,-ment concave ; tympan caché; narine plu- i ippimli,, ,1,- I ,-\i i-i-inité du museau que de l'ieil : dents v,iini i i, inn - ,1, p ,-- mi - n .u-rière le bord ].,isi,-i-i,-iir ,1,-- nai-iii,-- nii- ■ n- - l 'i . i,, ;. i li- -, un peu Pl"^'--»»'-! ip.-l,-- l-l:ii,-l-:l-- --: . - ■ -minés tubercule iiiéiata]--i- n ini-i-n-- 1: ::-::_ . .ai- uilicreule externe; cinquiri m- ini-Lii.,i -h-n ,-i , in,pii,-iii,- ,,ri,-il bordés par un re])li cutan,-. I ,ii n, ui i-i ilai-in -;, nu,- iin-iut I'cbU ou un peu au delà. Fa,-,-- ,!,,r-,il,- ii v,-iiii-,i],- h--,--, -.ms repli distinct sur les tibias. Kari- il,.,--,!-- linn In-un -,,inl,i-i-: ipn-iipi,-- i.,,li,-^ plus foncées sur |,-- |,-\ i-,-- ,-l p-n-l.n- ■ i- m- 1,1.1111 11,- ini-illin,- dorsale; face vrllll-.ilr -'l-ls jannfuri-, .i\,-,- 1111 r,--,,;ui i|,- l:ii;h,_-s Kiua Balu UNE YARIKTi: iriIIUONDELIi: Les albinos se relhoilltelll ri-e,|l||,„llllrlll iliez les Hirondelles, mais les v.irii-tes |iliis on nioiiis nuirrs ou niélaniennes sont au contraire très rares. Je signalerai donc ici un cas de mélanisme qui m'a paru inléressant. M. Brocher de Genève possède dans sa collection l'exemplaire que je décris. Cette liirondelle appartient ,i l'espèce des fenêtres {Hinindo urbicâ, L.),- c'est une jeune trouvée au mois d'octobre, morte d'inanition, sur une route aux environs de la ville. Des froids précoces avaient fait de nombreuses victimes chez ces migrateurs, avant qu'ils eussent eu le temps de gagner li-uis sUilions d'hivernage. Parties supérieures : Front, vertex, occipiil. niique, lo- rums, sourcils et régions parotiques d'un linin noirtMie foncé. Dos, épaules, d"un brun noir lustré à rellets. Croupion blanc grisâtre mélangé de brun. Parties inférieures : Gorge grise noirâtre. Devant du cou gris. Poitrine grise brunâtre. Abdomen et flancs d'un blanc sale tirant sur le gris. Ailes avec pennes secon- daires terminées de blanc sale (caractère des jeunes). Queue normale; sous-caudales d'un gris noirâtre avec une ou deux taches brunes à la base des plumes. Tarses bruns gris, couverts ainsi que les doigts de petites plumes grisâtres. Ce qui distingue donc le plumage de cette variété du plumage normal, ce sont : {° le croupion blanc sale bru- nâtre, au lieu de blanc pur; 2° toutesles parties inférieures, noirâtres au cou, brunâtres à lapoilrine, et grisâtres à l'ab- domen et aux sous-caudales, au lieu de blanches ; 3° les tarses d'un brun clair au lieu de couleur chair, et couverts (le petites plumes grisâtres au lieu de plumes blanches. ¥. DE ScilAECK. DIAGNOSES DE LÉPIDOPTÈRES NOUVEAUX Thjalira Staphyla n. sp. 38 millimètres. A première vue cette espèce pourrait être confondue avec notre Bâtis européenne mais elle s'en distinguo certainement. J'ai sous les yeux sept individus qui ne varient aucunement de l'un à l'autre et qui dilfèrent de Bâtis par les points suivants. 1" La taille est toujours plus grande. 2° Les deux taches de l'apex, jaunes (lavées ou non de brun) sont plus oblongues et non arrondies, plus éloignées l'une de l'autre mais réunies à leur sommet par un ou plusieurs traits 3° La tache de l'angle interne arrondie intérieurement a une rentrée extérieure, bien marquée, faisant vis-à-vis à deux taches terminales plus petites. 4" Enfin dans cette espèce la petite tache située dans Bâtis au bord interne, entre les taches de la base et de l'angle interne, se transforme en une ligne qui occupe taute la partie dudit bord interne entre les deux taches citées ci-dessus. L'aspect de l'esp,'-,-,' l'-ipiatoricuno diffère d'une manière gêné- 11],- ,1,-,-,-lni ,1,' n,'ii-- ll.iiis en ce que les taches ne .sont point 1, iiii, , - ,1,- !■..-,■ mil- -, ni, -ment de brun plus ou moins foncé; en ,,i.ii,- ,1,- liais iiL-a,'- iniii-i's en zigzag se voient dans le fond brun liistn'- des siipr-iieures. ,\ili-s inférieures brun cendre, frange plus claire. Loia (Kcpi.ileur) six exemplaires, Merida (Venezuela) un rallopi^tria C'arrioni n. sp. :il lailliiaètres. Forme d'ailes et port de Floridensis Gn. dont ,-,ti,- r-spère est fort voisine. Elle s'en distingue aisément ainsi que ,li(l.iMga Gn. par l'absence de lignes et la simpUcité de ses dcs- Siipérieures noir violacé à la base. Côte marquée avant l'apex de deux petits points jaunes, et d'une ombre jaunâtre; l'ne courte ligne également jaunâtre part de l'apex formant avec la précédente une sorte de V évasé; tout le reste des supérieures gris lilas tmis ; au centre de l'aile une teinte plus foncée forme une sorte de double ligne indistincte et comme fondue dans le fond. Dessus des inférieures brun uni, frange jaunâtre. LE NATURALISTE Dessous des supérieures brun à reflets brillants et avec la cote jaunâtre ; dessous des inférieures gris brun semé d'atomes plus foncés, franges jaunâtres. Pattes grises, les intetmédiaires gar- nies à la jonction du tarse de lonjçs poils jaunâtres. Un (f pris ;V Palanda le :i juillet 1886. P. DOGNIN. La Larve et la Nymphe du Dorcus I)arallel ii)iped us Ayant eu l'année dernière l'occasion d'observer les Iransformations du Dorcus liaraUelipipedui, je n'ai pas voulu noter mes observations sans les compléter par celles que M. Léon Dufour a faites en 1841 sur ce même insecte. Tout en racontant les différents faits que j'ai pu constater par moi-même, j'aurai donc soin de relater dans cet article une partie des recherches faites par cet entomologiste et qu'il a consignées dans une brochure intitulée « Histoire comparative des métamorphoses et de l'anatomie des Cetonia aurata et Dorcus paralMipi- jicdus ». Il est peu de personnes, parmi celles qui habitent la campagne, qui ne connaissent de vue ce petit Lucanide noir auquel sa ressemblance avec la femelle du Cerf- volant a fait donner par les paysans le nom de Petite- Biche. Aussi est-il superflu d'en donner la description, la figure ci-jointe donnant une idée fort nette du Horcus mâle. Disons seulement que la femelle diffère en ce que sa tête présente deux p(!tits tubercules lisses, et que les élytres sont rugueusement ponctuées et offrent même parfois, surtout chez les individus de grande taille, quelques côtes plus ou moins visibles. De plus, la femelle est généralement d'un noir moins soyeux et plus bril- lant. Le Dorcus parallelipipedus, qui habite l'Europe, l'Al- gérie et une partie de l'Asie, n'est pas rare en France, ainsi que nous l'avons dit au début de cet article, et se trouve assez communément aux environs de Paris, oi'i il apparaît en mai et en juin. Comme choix d'essences il n'est pas difficile. C'est ainsi que M. Léon Dufour dit avoir trouvé sa larve dans le chêne et dans le peuplier, que le Muséum de Paris possède un tronc de noyer perforé par le Dorcus et que, pour ma part, je l'ai trouvé à Fontainebleau dans le chêne et dans le hêtre, mais surtout dans ce dernier arbre. Certains naturalistes le citent comme vivant éga- lement dans les vieux saules. — Quoiqu'il en soit, il est à noter qu'il ne s'attaque presque jamais qu'aux arbres déjà fortement mangés ou pourris. C'est une remarque que j'ai d'ailleurs faite bien des fois pour notre beau Lucamis cervus dont je n'ai jamais trouvé ou vu la larve que dans des souches ou des troncs terriblement ma- lades. C'est pourquoi, je l'avoue, mon cœur d'entomo- logiste a douloureusement tressailli maintes fois en voyant des personnes, fort bien intentionnées d'ailleurs, mais n'ayant jamais fait d'entomologie que dans des livres, prendre plaisir à écraser de malheureux Lucanes sous prétexte que ces coléoptères font d'horribles dégâts aux arbres de nos forêts. Je crois qu'il y a bien assez de destructeurs sérieux de nos arbres forestiers sans char- ger de méfaits graves ceux qui n'en commettent pas. C'est ainsi que quelle que soit mon admiration pour VAromia moschata, dont j'ai dècril la larve et la nymphe dans le Naturaliste n° ':> du i;; .imII 1800, je dois avouer que ce beau longicorne abîme énormément les saules, dont il ne dédaigne nullement les parties les plus saines,. Mais quant au Lucane et au Dorcus, pauvres bêtes, je crois qu'en fait de fautes à l'égard des forêts, elles n'ont jamais commis que des péchés véniels! Maintenant que nous avons vu de quelle façon vit la Larve du Dorcus qui n'est, en somme, que le moule ré- duit de celle du Lucane, dont elle semble, d'ailleurs, avoir entièrement les mœurs, voyons comment elle est constituée. La lai-ve. — Celte larve dont MM. Léon Dufour et Mul- sant ont donné la description est longue d'environ 22 à 24 millimètres ; elle est arquée, non pas en arc de cercle à peu près régulier, comme la Larve de la Cétoine dorée, mais seulement vers l'extrémité du corps, ainsi qu'il est aisé de s'en rendre compte par la lii-'iiiv ci joiiilc. La tète est convexe, jaunâtre, li^M■ 'l lui^.mlc. L'épis- tome est transversal, trapézoïdal; h' labie, unilobé, en forme de demi-cercle, mais légèrement rétréci d'avant en arrière est cilié à sa partie antérieure. Ces deux par- lies sont un peu plus rougeàlres que le restant de la Larve du Dorcus parallelipipedus a, larve grand, nat.; b, détail d'une patte; c, serre et palpes labraux ; d, mâclioire et palpes maxillaires. tête. Les antennes, d'un fauve clair et portant quelques poils rares, ont quatre articles bien nettement détermi- nés : le premier fort court et plus gros que les autres, le deuxième allongé, environ quatre fois plus long, le troi- sième un peu plus court que le précédent, le quatrième ou terminal fort petit et inséré hors de l'axe des autres. Les mandibules, robustes, sont rouges à la base et jusqu'à leur milieu, noires sur les bords latéraux et à l'extrémité; elles ne sont pas exactement semblables. L'une, celle de droite, possède à la base une forte mo- laire, au-dessus une toute petite saillie, puis, à l'extré- mité, deux dents, non pas |ilai re-- bil'Talement mais su- perposées, disposition qui ]iriiihiii un léger sillon sur le rebord latéral externe. La inénii- disposition se repré- sente dans la mandibule de gauche, seulement la mo- laire est plus nettement composée de deux parties et Fextrémité de la mandibule possède trois dents au lieu de deux. MM. Dufour et Mulsant disent que le menton porte deux palpes labiaux; il n'y en a bien, en effet, que deux qui soient apparents, mais il me paraît que l'on doit en admettre un troisième. Si, en effet, on examine cette ])artie de la bouche avec une forte loupe, on aperçoit, soudé avec la lèvre, un véritable troisième palpe, et cela me paraît tellement vrai que la texture de la pièce que j'indique est différente de celle du menton. Elle est, en effet, beaucoup plus rougeâtre que la lèvre proprement dite, c'est dire qu'elle a exactement l'apparence des deux palpes non soudés qui la surmontent. Le dernier de ces palpes est conique. Les mâchoires sont divisées en deux branches termi- nées chacune |iai' un ciochet corné, et présentent latéra- lement un •rir.[tu\ Miinibro de poils assez épais ; également LE NATURALISTE 157 quelques poils rudes à l'entour du crochet supérieur. — Les palpes maxillaires, soudés aux mâchoires, sont com- jiosés de quatre articles subégaux de forme conir(ue et munis de quelques poils rares. Le corps de la larve est à peu près de la même largeur que la tête; il est subcylindrique et composé de 13 seg- ments, dont 3 pour le corselet et 10 pour l'abdomen. Les trois arceaux thoraciques portent les pattes. Ils sont plus courts ([ue les autres, d'un beau blanc d'ivoire et paraissent riches en matières graisseuses. Ou y re- marque quelques poils courts. — Les pattes sont d'un jaune clair, composées de trois articles : le premier légè- rement conique, le deuxième un peu plus long, fortement échancré au delà du milieu, le troisième plus court, plus arrondi et portant un ongle terminal assez fort. Les deux derniers articles sont munis de poils rougeàtres assez rudes, notamment sur les bords de l'échancrure, chez le second, et près de l'ongle terminal chez le troisième. Les segments abdominaux, au contraire de ce qui se passe chez les larves de Lamellicornes, ne présentent pas de plis transversaux. « Les six premiers, dit M. Dufour, ont au bord posté- " rieur une série de poils fort courts et sont, outre cela, 'I couverts d'un sablé pilifère qui y forme un velouté ou " une pubescence roussàtre. Les quatre qui viennent i( après manquent de ce sablé : il n'y a que quelques « poils fort petits disséminés à leur surface. » Les stigmates, qui ont la forme d'un C renversé, sont distribués comme suit : le premier sur le premier seg- ment du corselet; les autres, au nombre de huit, sur les huit premiers arceaux de l'abdomen. Le treizième arceau mérite une mention particulière. Plus petit que ceux qui le précèdent, il est obtus et bifide; il présente, en dessus, deux éminences ovales, blanches « modérément convexes et d'aspect vésicu- laire ». — En dessous, un peu en arrière de l'anus, une plaque de poils rougeàtres, très courts, très serrés, qui paraissent être des organes de tact utiles à la larve lors- qu'elle se construit une coque où s'apprête à quitter sa dépouille. L'anus est longitudinal, ce qui est un second caractère distinctif des larves de Pectinicornes, celles des Lamellicornes ayant l'anus transversal. (A s,i!vr<'.) " Louis Pi.a.nkt. ACADÉMIE DES SCIENCES Séance da 27 mai 1890. — M. .1. F. Murion luli-essc i l'Académie une note sur l:i flore turoniennc de l;i Mèdc (Bijuchcs- du-Rlionoi, découverte par M. Vasseur, il énumére les diverses espèces vé^'éCilcs rencontrées jusqu'à présent dans ce dsement situé prés , les Minii-n.-. r,,,iiui.- diiiis Ir .■éiiMiuanini ,lr 1,, Bohélnr rt rn, Mil,.; ,1,1,1- 1-s ,-,,,,rhr. ,!,■ 1 l,, .j , |, .N . I . ■- ,,1 V- les t nondn-eux, provonai sédiments charbonnc l do piailles ax d'une a 11- déi nontpe ri une manière irrécusal.li ';f Wi: de crétacée, qu'un vast., elui .ie Mar- .les la Mède montre toute l'importance de la découverte !'ur qui permet de se faire une idée île la véj.'étalion !■ encore peu connue (di-'-s iie :i Trir/onia is récente que les H"r ■ n-v,, . ,; ■,•,'-. rni,. iu)u- "ssile semble d'un ilr_' >li- ■ . : ■ ipi.- i .Ile de Hs le C.ard. —M. lui. rari.r i ,,. y ,v< . PA.M.lémie du résultat qu'il a olitenu dans l'emploi de l'eau de nier arti- ficielle pour la conservation des animaux marins, et en parti- iidier des huîtres, dans do grands aquariums. Déjà expérimenté ]i;ir lui .'i ]'.■■. .ili' .If S:iiiii l'I.u.l. .-ctte eau de mer avait donné li's illiius 1 .-uliiis. .1 ,i. - lui r.iii'cs, des littoriues et diverses .'-.|., . I V .l'iiiiiios \ :.\ li-iii \.iii pondant plusieurs mois. La S..I11U..11 .■iiiiil._.\or ;iv:ni et.' siiiij.liliée autant que possible, la coniposiiion du mélange sec était la suivante : Chlorure de sodium. . Sulfate de magnésie . . Chlorure de magnésiui Chlorure de potassium ..mr 3 à 4 Htres d'eau; Employé en grand l'Expo toutes provenances. Misuito les liuitres s'aroomm.idèrent ]iartailoinont irlilicicUe, la mortalité des premiers jours cessa venue de leur vie fut d'environ cinq scniainos. — ,1,,'/. I. I,\iiii-i'll:i et les autres ]" . ' : n .piiii.dii.-s ,'i ijl.iii.l.-- -.■|i.ir.-..'s, connus jusqu'i.i - '••i > '/....,/.■. .luiiiu- iiiiiuo ,. l'Ao.i.luiuie le résuUat de r,i:...l;..-..; , ;.;uii.iiu: lailo par lui d'eaux minérales provenant de Malaisie et rapiiortées par M. Errington de La Croix. 11 y a constaté la présence de ndnerai net.' des couches à végétaux de La Mèdc, qu'il vient de couvrir près des Martigues et dont M. Marion a entrepris tudi' au point cl.' vue iialéonlologique. Ces couches corres- .!.■ r. u.'s ,|,„. M K.|;l:,,i,-i,ai d a tirées 1;, I1..I-.. i...iir .l.-ni..iitro ■ que les avaient cte séparées do la pénin- e moderne de la terre e t apporte Otto tliéorio. . r.Miiii.' .!,•-. i„.i,ii.M-'i.!. ~, . ,I|.1U- Séance du 2 jii popolani.'s l..ssil, pivsonté on Al^o ... J ll/,jmpotamits'Hp.n.ï-, 1 I ' .:ii.'l). .Sur ces quatre „n. M.., .:!.-. une troisième proba- 1 oii.-..ro pr.-sque inconnue. — M. do idcniie une note de M. Dareste sur mslres omphalocéphales et sur la ans les embrvons de l'embrancho- rs V. M. l-'.ilini.iiil rfi-rier adresse à l'Académie une note sur l'orga- nis,ih..ii .l.'s .-..llociions do Malacologie au Muséum d'histoire nalurollo, fil.'.IJa coquilles de prosobranches ont été classées d'après une classificatiou plus naturelle que celles proposées jusiiu'à ce jour cl due aux recherches anatomiqnes entrc- Iji-ises, dans le laboratoire de Malacologie du Musémn sur le groiqie des mollusques gastéropodes par MM. Bouvier, Heiny Pcrricr, F. Bernard. Los lamellibranclies seront de même classées suivant le résultat des recherches entreprises par M. Me- LE NATURALISTE ni'pux. La cdlIccUc.n ilos pi'osobr.uiclicsdu Muséum, ainsi rema- uiiT rnli.MTiririii, ixiiuséf pour la première fois, permet de "" "««'•■•^'■"'■«'>-'ii riiévidcnce les rapports naturels des di- vci- -inM|h s ,1,. Mnllnsipics tols quB conduit;'! les concevoir I'cnhrnil,l,',lr CCS li-a vaux. — M. .t. ,W,7w. CT«■a,v^■ prrspnic ;'i l'.\. cadémic une note de M. Lum- l;,,ii|c siii |r (h'i r[,i|,|,,'iii,.|ii ,|cs feuillets blastodermiqucs cil. / les L'.|.hvchn- mluclrs //,„,!, ^ nis abatieri nov. sp.), il i:,|i| ,,l Ir c-lm nii'nn rsi iiil.iiii.' à icu :iili-cssc une nni,' -tii' 1., c^iraiion parasitaire andiv.j^cnc .lu '""'■"■' '■"i""Miiii iiiiiU |.,i|. \ l'stHago FoiHanïn ;Tiii) cl sur Huclijuc.s |. lien. .m. 11. s r.iiuiinualilcs accompagnant la castra- tion parasitaire des Euphorbes. — M. A. Lacroix adresse une note sur la syénite éléolithiquc de Montréal Canada et sur les modifications de contact endomorplies et exomorphes de cette roche. .\. K. M A LA RI,. CHRONIOUE Chasse ans grives à bord dan navire. — On signale une chasse curieuse et facile, faite la nuit à bord du Calédonien, alor.« que le paquebot se trouvait sur le travers de la Sar- daigne. Un vol de grives l'in.ini nu l-imIh s'iluiiii mm. i,, ,,,;•,,. ture, la cheminée et les i-.mihV, .nur.. ..m^ .i,,,,],. ,, ,, r,.,|,,| ,|es feux de position. Ccspauvc.-. M.l.ni.^ ^'..-^ iii.riiii . n "caud nombre caron en releva jilus .l.' i:,ii sur !.■ ihuu , i jusiiuc dans la mature. Inutile d'ajouter qu'on les a utilisés à bord. Sontenance-< de thèses pour le doctorat es sciences natu relies. — Ont soutenu devant la Faculté des sciences de Paris les Ihé.es ci apccs : V H.'i-. .ua r.l 'K .1 .,a i-.Il. !'■■= thèse. J"'''"'" '""^ sur I."- M..I..1I1.1M. ^ .1,.^ ..a.- ,1e France. ■" ll"'^''^ ri..|i-.^ll V ij.iiinr..^ |.ar la r.i.i.h.. : Zoologic, llU l\|..-('cusla, .'■. — [H.lanniH. la- K. 1111. alac. a s. — Géologie, Mouvements oscill.itnircs du s,d à la (in de la période crétacée et au commencement de la période tertiaire. M. Plot (Léon). 1" thèse. Recherches sur la structure ■d. 1" thèse. Recherches sur les organes pal- [lodes proBobranches. S' thèse. Propositi.ms leulté: Boi.iniqnc, Ovnin..^ ,,., m. . r,..il...; (11 iTii|il.ii du tabac. — On a employé le tabac comme : iici.l. .-.la- .liil. lantcs formes : en dernier lien, c'est ;\ la ' nsalii.u que l'on a eu recours. Dans 1rs se. ces .IcM^L dcrson de Nevv-Vork, le tabac est . iii|.l..\r. .run,' iniiii.'i. sitée chez nous : on réunit toutes l.s . ..le^ .a |,.x ,1, . h. i '''■|"''~ ■-'""■"■"'-'■-' I ' --.a-la:, - . I I luiuidcs : OU a lai.' .|iir r...|rair .|M . .1. ,.' ,: ;,i! Il largement pour Types lussiles de I cucciie du bassiu de Paris, récemment dé- conve.'ts en Aniéritine. — M. W. H. Dali annonce que les couches de l'éocène le plus inférieur des Etats de l'Alabama et du Mississipi, rejiosant en stratificali.m e.uirordante avec de M. W. H. Dali, vient également de trouver un TereMlum, genre non représenté dans le tertiaire d'Amérique. [Sociéii zooloffigue.) Pu serpent bliè|ihale. D.uis le parc de Windsor, un cold- Miiaiii^,.|.lai .1.. Il .11.1, I I a. .1» a trouvé un serpent à deux li'i.>. I '. -1 lin. \i|.ri, ,]. r, !,.,,■ commune, ses deux têtes siuii Incn l.nun as, . ail,' .1. ;;auclie est moins large et moins vigoureuse que l'autre qui parait être la tête normale; le nez de la gauche était comme aplati et peu visible, celui de la droite partagé par un pli creux. Le médecin du réginu-nl, qui a pavé la béte 10 .shellings au biccjihale ne sont pas rares, mais ne vivent pas longtemps; celui-ci était mort Iraichement quand on l'a trouvé et parait avoir vécu trois sem.aines. Cniigrès international de zoologie. — Le Rurcau du Con- '-''''"- iiil.aai.ili.inal .l.^ /,.> ,],,-j\,- s'r-^l la'aiiii .Ici n i.' laanent SOUS la l'.'i ' '■ •\"i .a.ii, . I II,. Ir |,i ,,,li 11,1 ( ^.ii.jci's, I, , la, a a l'ié donnée ''■"'" '■■""' '!'■ \l I- |a,.|,.-., I,,- \ l:,,,_al,,,„,v , n,-ant qu'un '' '■'■-'■■-' c,.,,.,,,,,,. ;, M,..,,.,,, I,. aa^,,,,,| ,,,.nv .ul,.),envue iy'>rv.n,,<^r,- .Ir. (',,,i,,è. iiil.analci.mN ,1,. Z,...|,.alr et d'An- ""'"r"l"-"' |ii .'Iii^Ili i.|ii.'. .|ni M' ir ■aj,aji iiaiis(a'tte viUeen auul IS'Ji. la.:;ii ,,iiil, la s.aa.a.'. ,l,.s Anus de la Nature s'est prononcée a rniianinni, ,11 lav-iii .1,' la i. union des Congrès susdits; ell,' a .i|i|,r,,in,. I,.. si, unis ,ln Cnuilé d'organisation et a délé-u,. \I l;,,-,l;ii„.v p.. ne s-.„aaii„.c ,les démarches olli- cicll.s. L'.i|,|aii .In gouverneur général prince Dnl.j. il ..uki il.iil ''II''' ""lia II,. 111, a-samment et M. Bogdanov d.ni .,11. r |.i ...li.ai- '"'"""' ' ^' l',l,'rsbourg, pour conférer av.a I,- ininisii-,- ,1e ''"'^l' la I h,n |,iil.li,|n,\ II V a lieu dcpenserque l'initiative prise par 1rs siviiiis iin.s, ,,v ii,.s .sera approuvée et encouragée en li'iui lira ,1 ,(11,' I,' s.,, .11,1 Congres international de Zoologic se réunira a M,,s,a,n, ,ai a, ait 1S92. Anémonine. — L'anémonine est le piaiiii|i.- a. iil.l.' V,ni.'w,.ue l'Ulsalilla. Elle se présente sous foriii,' .1 '.ijnill. ■ m, ,.|,.i . -. , ns- tallines, fondant à 152» C, ce dissnlvam 1,,, al, m, m ,lai>s I ,,1, ,„,1 .surtout à chaud, insoluliles ,lans Tran ,| ,l,iiis l',alna'. li'a]irés M. P. A. BrondgeesM'ila na.iiin,-. Imn ,|i.-,l|,. n-a|.|.arl„ nn,. pas aux poisons d'un,' ,111,,,, air r..ii,ir.n ini,, .l,.ii .ic ,.,iisi- dérée comme poison ,ln sis|,ni,- ma^Maix. ,l,.nl l'aclian l.i\ique lue reeilte |:o»r (ilitciiir des fraits non vérenx. — Il parait iiui- p.iur .lia. iiir ,1. s liinis non véreux, il existe un procédé qui se trouve.; la pnii,,,!,- i,,iis II snlTil, assure-t-on, d'asperger les arbres av, a ,1,' r,an Mn,ii_-r,,. III -_ r pai' litre d'eau). On opèreà deux I, piis.s sii.,,ssn,s .,,1 „ „t de l'épanouisse- ment des fliairs .r.,l...i.l. pin-: ipi.an.l li's p, taies commencent il tomber. L'o.l, 11 r ,ln v nrujiv jouirait du privilège d'éloigner les mouches ci l,s p.ipilj,.,,, ,|iu viennent déposer leurs œufs dans les jeunes l'i mis. s, , ., n. lait pas de bien, ça no fera certaine- LIVRES NOUVEAUX Les Insectes au point de rut Ij'Entonwphagie semble un .lu Nord. 11 est pourtant ai i-elles (quand elles sont bic 1,-s r.iaai.iiiill,- L'.inl.an- ,1,' bleues, dans les rues peu promenade de Blossac. Sa par goût a, comme on voit, L'opuscule que publie an des araignées m M. 1 la guin est le résumé IV-r, n. ,' qwi ,l,\;iil ,li, l.nli' par l'auteur à l'Exposition i,s. ,,1 isss, ,1 ipi,. I,s (iiTonstances l'ont forcé de ,, lin,. ..nir. as Le plaisir que nous avons la hr,' iiiMis laii |.|'ar,'il,-r do n'avoir pu entendre ui-méiue, qui ilaus un style plein d'humour prêche •elle nouvelle croisade culinaire conti'o nos ennemis huit pattes. .4près avoir rappelé que les anciens, de mangeaicn revue les les sauterelles qui sont si nuisibles par leur grand que les Arabes tl'Algérie ont mangé de tout temps. (ISDO). Pi LE NATURALISTE 139 r,i! meilleur iiiovi'ii de ili'Iri .•IVcl de le maiitcei-, el n..„. , les conserves de sautcrdle.i ei tdul, aussi bien que les couse: M. Daguiu piissi^de l'oi-t. beaucoup 'de chan,u>. Sa eoi < de cra •si I. L'Esprit de nos. BHes (I), par K. Alix, v/h>i-iii:iii Paris, 1890, I beau vol. |,'r. iu-8 de (;;;r, pa-rs av t Les Huîtres et les Mollusques eomestihles. Moules, l'i uisses, Escargots (2), etc., histoire naturelle, culture i hygiène alimentaire, par .\rnould Locard, vicc-pr'v- société malacologique do France. Paris, 1890, 1 vol. bibliothèque scienlilique contemporaine, de 380 y. 97 figures. L'Amaleur d'Insectes (3). Organisation. Chasse. Ré cription des espèces. Rangement et (-(ni-^ri \ m i..i Icctions, par LouLs Montiilol, membre de I- -^ i logique de France, préface par le penlV , m I, Paris, 1890, 1 vol. in-18 delà bibliothè(|ur li - . .,, utiles, do c"12 pages avec 197 ligures. - Etude des fpècncuanhas (i), de leurs falsilic liions ri îétal' peut . •Jacquemet. Paris, 189(1, 19 planches hors lexie. La Géographie ztioU'f/i'pti' lait CeiJeiiil.dil , jn-(|ii ,1 r.' j..iir, -un li\ iT ir.iiM.iis ou Iw-^.' exposés Ir, |irilli 1|" '■! Ir, rliliicill- i\r rrll, -., im, r, ni IrMI.I ont coasatiV's drpiiis [ucs d'uu deim-.siécii:. il. le D' l'iMiir^s; vient de combler cette lacune. Los divisions zoogéographiques établies par Sclaler el \V; lace sont devenues elassi(iues parce qu'elles sont ii.iliirrlli le la science. L'admission des deu.x ique, la délimitation différente dei LceU:iiiilr.- les moyens de Laile laus, base de loi. Caractères fauniijn d'iiiii'iii |i:ir \'~ naturalistes. Apn - ■ i i-Uidr ,i|i]iriil' lie du sujet, que l^ d-, pruvr.il v-apidiquer qu'aux type. -n,. moins bii'U déjà aux Oiseaux et aux Ri cadrent plus du tout avec In. distribution [u'elles n inférieurs (1) Un volume broché, prix bureaux du Journal. (2) 1 vol. broché, i)rix :i fr. du Journal. Journal. (4) 1vol. broché, i.rix 12 Irai du Journal. (a) I vol. broché de .•«S p., a leur cl aux bureaux du Journa l'auteur on indique la cai d'établir pour chaque gr polir chaque ordre, une i rlien lier les éléments da jii.iipi-s zoologiques, eu lorniiiiilinn et de leurs en est mdispen.sable rhaque classe ou Hère doni il faut ,l!r dr M\ iil. - .111 ,iéi-iens, les animau r-, l:h iisiir. el soulerraines, eu 1(1 rdre l'imporlancc qu'ils i [H-rialisles bien connus douiii '■ qui s'occupe du groupe des ■-I consacré aux relations de la |i;ili''ontologie, à l'origine cl ai viies zoologiquos, et n'est pa; des Les figures no sont pas banales et leurs légendes les rattachent ien au texte qu'elles sont destinées k illustrer, ce que l'on ne •Mi-ontre pas toujours dans les ouvrages analogues. Tel ii'd i-;i, 1-0 polit volume renferme, condensé en 300 Jiages, la I Ile II- di- deux volumes in-8°, et son prix modique le met à iMiii- de tous les naturalistes. Ecrit d'un slylo simple et sans i-i'ieiiiinii qui le iviid .irrrvsdilr ,1 loules los intelligences, sans (iirn- d'i-iiidis s|,. n d. ,i |d II '■ i-il indiquée d'avance dans lid.li.illir-i|ii,- d.- Iiii-iiiiii.iir iiriinairc et les bibliolhèques X... lUBLIOGRAPIIIE 177. Buck, Emil. /.oui. (Jarteii. 1890, Carlet, G. Sur les ./„iirn. deMicrogr. 1890, pp. 152-i;ii. 17!». Czerny, Adalbert. Ueber Rilckbildungsvorgange an .l,r/,/c. .\t,ln„sl.-. .\i„lt. 1890, pp. 87-103. IH«. Delplanque, P. Tue famille d'Ilvpo.spades. AV,v /)■,„/. ,//, .V.„,/. 1890, pp. 327-328. IHI. Dreyer, Friedrich. Die Tripoli vou Cali.iiii.i-ii,, Jeimi. /.eilsch. IS'.MI, |,|i. 171 .mS. iSa. FaSOla, G. I>'' ilii.di|iir. : ,„,i!ieM de I;, li^r,,,. priiniliM. dans le pniilel. ( 'i .m ni ml mm p.,i,,- >„„ iiilri'pndaii.Mi Arch. Ital. de /llvl. IS'.IO, )ip. 8J.,SS. IH3. Focke, W. O. Ox.dis Ihelv.x.x. ,1. sp, pi. Mil. .\Iihaiidl. natur. Ver. JJremen. 1889, p. .-iie. IH 1. Fockeu, H. Observations sur la galle du Siuapi^ .■,,•. v.iisis, déienninée par le Ceulhorhvnchus coutraeiu- M:irs,h. /,•(•/•. Blol. du Nord. 1890, pp. 2G1-2C9. 4.HT,. Giacomini, C. Sur le cerveau d'un Chimiianzi^. .1/-./,. liai. de.Biol. 1890, PII. 2:i-2B. ISO. Hœcker, V. Ueber .lie Farben der Vo-elfedern pi. IV. Archiv. Mihrosk. Anat. 1890, pp. 68-87. 1H7. Hallez, P. Catalogue des Turliellariés l;iiabdoe..dide< et Deudmc.elides) du Nord de la Fr.anee el de la eoie bniiloiiuais,., i-éç., liés jusqu'à ce jour (suite;. lier. liiul. du \ord. 1890, pp. 312-320. •IHH. Herdman, W. A. Ou ihe structure and Funclious .d il,e Ce.ai.i i.i' |).M-,il Papill.'e lu some Nudibraiichiiie Mnllusra. pi. lV-\. Uiunl. .Iulirn. Microsr. Sci. 1890, p]). .41-03. IH». Hertwig, Oscar. Kx])erimentcile Siudicn aui lirjjs- eheu Ki vor, wahreud und naeh iler Heli-m hum- pi. Vlll-.\. ./ruai, y.eitsch. 1890, \>\i. 268-313, l!M>. Janosik. J. Berichtiguug zu Nagel's Arbeit : Ueber du- Kuiwielilimg des Urogenitalsystciiis des Menschcn Archir. Mihrosk. .Ivul. 1890, pp. 104-106. LE NATURALISTE 491. Leege, Otto. Die Mucrolcpidoptcren dor Inscl Juist. Ahhandl. uatur. Ver. Bremen. {8S9, pp. 556-565. •192. V. Lendenfeld, R. Einc Bemerkung tiber Synonymie un.l Nnmcnclatur. Zuol. Aiizelger. 1890, pp. H5-U6. 493. Lilljeborg, "Wilh. Di.ignosen zweiei- Pli.vllopodcn- Arten ans Sud-Brasilien. Ahhandl. natur. Ver. Bremen. 1889, p. 424. 494. MalacLUin, A. Les Annélides polychètes des côtes du Boulonnais (première liste), (suite). Rev. Biol. du Nord. 1890, pp. 275-285. 495. Mayer, Sigmund. Bcitrag zur Lchre vom Bau dcr Sinushaai-o. pi. III. Archiv. Mikrosl: Anat. 1890, pp. 52-67. 496. Meniez, R. Acariens et Insectes marins des côtes du Boulonnais (suite). Rer. Biol. du Nord. 1890, pp. 270-274. 497. Meniez, R. Acariens et Insectes marins des côtes du Boulonnais (suite), Reo. Biol. du Nord. 1890, pp. 321-326. 498. Mosso, A. Los lois de la fatigue étudiées dans les mus- Arch. Itid. ,1c Biol. IS'.II 499. Nag-el. W. li.-mcikun-r Ardilr. .Mikrosk. .ImU. 500. Nussbaum, M. l>i'- l'i ehcndoi- Bcrichtigung un- 110. ' der Polypcn. Erkla M:/.-i:,d\ At, ■s V.TSUChi s'.m. Pi,. 11 IV-mbr 501. Paladino, G. l'es premiers rapports ont et l'utérus chez quelques mammifères. 1 pi. Arch. Uni. de Biol. 1890, pp. 59-70. 502. Poppe, S. A. Berichtigung zu der Abhandlung : « dio lVcil(>lirndcn Cdjiop.Mlen des Jadcbuseus ». Ahhandl. Notiir. Ver. Bremen. 1889, p. 552. 503. Porter. Thr l'rrsmcc of Ranvier's Constrictions in tlu- Spinal Cord ot Verlcbrates. pi. XII bis. Quar,. Jour,,. Microsc. Sci. 1890, pp. 91-98. 504. Rankin, Walter. Uber das Bojanus'sche Organ dci Tciiluuuschel (.-Vnodonta Cygnea Lam.). pi. VI-VII. Jeuais. Zeitsch. 1890, pp. 227-267. 505. Saint-Remy. Recherches sur la structure des organe- g('nitaux du Carvophyllaens mutabilis Rud. "' Re,K Biol. du Nord. 1890, pp. 249-260. 506. Sh.a£F, Ernst. Beschreibung einer neuen Antilope Damalis hunteri Sclat. Zool. Girten. 1890, pp. 53-34. 50Î. Schurmayer, C.B. Uber den Einflufs aufserer Agcu tien aul' einzcllige Wesen. pi. XIV. Jemii. Zeitsch. 1890, pp. 402-470. 508. SeitZ, A. Zoogeographische Beobachtumgcn. Zool. CV„/<«. 1890, pp. 39-45. 509. Shipley, Arthur. On Phymosoma varians. pi. I-IV. a«<"'. J«,irn. Microsc. Sci. 1890, pp. 1-27. 5«0. Topsent, E. Etude de Spongiaires. lier. Biol. du Nord. 1890, pp. 289-298. 511. Waldeyer, W. Bemorkungen uber den Bau dcr Mens ehen-nnd Alïen-Placenta. pi. T-II. Aicliir. Mikrosk: Anat. 1890, pp. 1-31. Warburton, Ceeil. The Spinning Apparatus ^piders. pi. V. Quart. Journ. Microsc. Sci. 1890, pp. 29-39. 513. Wanderlich, L. Die Seelowen im zoologischen Gi zu K(dn. Zool. Garten. 1890, pp. 33-39. BOTANIQUE 514. Baker, J. Gr. Vascular Cryptoganda of New Guinea coUccted by Sir "W. Macgregor. J,.u,-n. of Bot. 1890, pp. 103-110. 515. Bokorny, Th. Die Wcgc des Transpirationsstronics in SIS. 3fG( dcr Pflanze. Jahrh.fiir msseusch. ;16. Bonnier, Gaston. , l'Ail i(. 1890, pp. 469-503. ide sur la végétation do ! s). lil une e.impa- raison curieuse et assez inaflen. lue eniie les ,|ii,ues lep tocerques et stéréocerques die/, f^ (ii>e,iu\ el hv-, l'ui-,- sons. Le fait le plus important à signaler à propos des .Mam- mifères secondaires est la ressemblance t'rappaule qui existe entre la faune du Groupe de Laramie, dans l'Amé- rique du Nord, et la faune cernaysienne de .M. Lemoine. Un llcsumr lermine les Fo.s-s/fe srruwlaircs. Dans ce STELLARIA MEDIA le sav ■-Il ucl ldll> . ou de la survivance, ils auraient dû pei les autres. » Ce qui est certain, c'est qu'il y a eu développement progressif; « à une nature merveilleuse a succédé une nature plus merveilleuse encore. » Evidemment, le pro- grès ne saurait s'arrêter. C'est sur cette parole fortilianto que se termine ce beau et bon livre. M, ItoULK. V a I" I é 1 6 g 1 A la date du .30 mai M. .\znavour de Constantinople nous envoyait deux échantillons de mouron accompagnés de la notice suivante : « Je vous adresse par cemème courrier un paquet con- tenant deux échantillons d'une variété de Stcllaria média Vill. accompagnés d'une diagnose. « J'ai recueilli le premier spécimen de cette variété en juin 1888, dans le quartier de Pera. Depuis j'en ai re- cueilli dans diverses localités, aux environs de la ville notamment sur le littoral de la mer de Marmara. c( Cette variété offre le même aspectqUe le type de l'es- pèce, dont elle diffère par le manque absolu de poils dans toutes ses parties. J'ai observé une variation du type à calice glabre, mais je n'ai pu encore trouver d'autres formes intermédiaires reliant la variété au tv|ie..le pense qu'il y a lieu de considérer cette forme eomiiie une va- l'iété bien définie et nouvelle de l'espèce, d'aiitaiil [dus qu'elle n'est pas décrite dans les ouvrages concernant la ilore de cette région. (lioissier, Flo7-a orientalis: ; Grise- bach, Spicilr(jitan Jlorw Hiiiurlix el IiUhijinc;r, etc.). » Pour donner satisfaction à notre correspondant nous avons soumis les échantillons botaniques en question et la notice à un savant, plus que tout autre apte à élucider cette question scientifique. M. Rouy a bien voulu étudier les spécimens et après les avoir soigneusement examinés à la loupe a ainsi formulé son opinion : (M peut considérer cette varicii' comme réelle cl valahle, bien que ces échaniUlons comportent des poils, mais ils ne sont iiiis sdiiis. .Nous publions donc la diagnose, laissant à l'aiiieiii el au luaitre qui adonné son avis toute la res- |ionsabilili- dans cette (luestion botanique. !^tell»i-ia inecii» Vill. var. ghibenimn .Nouv. var. — Herbe annuelle, verte, tendre, très glabre de l.'>-60cm.; Racine fibreuse; Tiges diffuses ou ascen- dantes, rondes, non parcourues par une ligne de poils, dicholoma-rameuses ; feuilles opposées : les inférieures pétiolées, ovales ou ov-subcordées aiguës, à pétiole non cilié; les supérieures sessiles ovales ou ov-oblongues, tr svl. pi. grandes que les autres; les florales diminuées, atténuées au sommet; Cyme lâche, feuillée; PédicoUes axillaires et terminaux, allongés, 2-o fois plus longs que la eajiMile, glabres, finalement réfléchis; Sépales .ï, iiIiImiil:n,(.1iIiis, jiresque sans nervure, étroit, bordés d'une inaïque xaiieuse, glabres; Pétales il, blancs, profondé- ment bipartils, pin- eouils iiué le calice; Etamines svt.o; Styles 3: Ovaire uinliu ul m e, à placenta mulliovulé; cap- sule oblongue, plu-. Iiuit^ue i|iie le calice, s'ouvrant par 0 valves jusqu'aii-ile--iiii- (lu milieu, polysperme, àcolu- nielle très cunii; i;raine- i l'iiiloi lues-orbiculaires, com- primées, granuleii-e- Mil les (leu\ faces, nuiriculeuses sur le bord; lleuiil en.LMil. mai. Hab. : Bords de- rliemins et lieux humides, entre Saint-Stefano et MakriUeny, (irès Constantinople, égale- ment entre Cadikusy et Kizil-Toprak. Ressemble au type de l'espèce ; mais s'en distingue par l'absence totale de poils dans toutes ses parties. 168 LE NATURALISTE LES CORNES Constituent-elles un avantage ou un désavantage dans la lutte pour l'existence ? Tout récemment, dans une réunion scientifique, un entomologiste expert nous présentait quelques cas cu- rieux de Mimétisme ; à ce propos, il disait que « la Provi- dence a donné à chaque type d'insectes des moyens propres de défense : aux uns, le mimétisme, aux autres, des cornes, etc.. >> L'idée ne nous est pas venue d'exa- miner quel rôle peuvent bien jouer au point de vue phy- siologique les éminences chitineuses souvent très déve- loppées qui ornent les téguments des Insectes. Les données d'une pareille question, éparses dans des travaux nombreux, incomplètes très souvent, exigeraient pour être recueillies et assemblées avec fruit une compé- tence particulière. C'est une association d'idées des plus simples qui nous conduit à examiner le cas des cornes proprement dites, telles qu'on les observe chez certains vertébrés supérieurs. Ruminants et quelques Pachydermes. Nous commencerons par une description rapide des cornes de quelques espèces qui à ce point de vue parti- culier peuvent être regardées comme des types. 11 n'y a pas lieu évidemment de donner ici des détails précis sur la formation delà substance cornée, sur la par- ticipation de l'éléidine à cette formation, etc.. ; il suffit de savoir que la corne proprement dite est d'origine épi- thélialc, qu'elle se développe aux dépens des couches superficielles de la peau qui s'amoncellent en s'aplatis- saiit ou en s'étirant suivant l'axe et en prenant à la suite de modifications histo-chimiques complexes la consis- tance que l'on sait. Dans quelques cas aussi rares que curieux comme les Rhinocéros, les cornes sont constituées uniquement par la substance cornée. Mais chez les Ruminants, qui com- prennent la grande majorité des cas, l'axe est formé par un prolongement osseux supporté par les frontaux ou fixé sur la ligne fronto-pariétale. Cet axe, dans lequel les sinus frontaux peuvent se développer en alvéoles plus ou moins étendues, est revêtu de l'étui corné ; ce dernier présente un développement variable et peut être réduit à la couche normale de la peau qui s'exfolie en se dessé- chant dans des conditions spéciales et après une exis- tence transitoire. On peut dire dans ces cas que la corne est exclusivement osseuse. Les animaux à étui corné, les plus nombreux et les plus connus puisqu'ils com- prennent la plupart des Ruminants domestiques (Bovi- dés, Ovidés, Capridés, Antilopidés), constituent le groupe des Cavicornes de Huxley : premier type suffisamment défini par ce qui a été dit précédemment. Les Ruminants à cornes osseuses ou à bois présentent deux types : un type à cornes caduques et un type à cornes persistantes. Le premier nous est fourni par le chevreuil, le deuxième par la girafe. Chez la girafe, les bois ne sont pas ramifiés; ce sont de simples prolongements osseux revêtus toute la vie de peau et de poils. Il existe même sur la ligne médiane, entre les deux appendices précédents, une éminence osseuse également revêtue par la peau et qui, au même titre, pourrait être regardée comme une corne. Les bois de la girafe, qui sont persistants, constituent une excep- tion unique. Le chevreuil va nous donner avec tous les traits essentiels le type des Ruminants à bois. Chez le chevreuil, les bois tombent après le rut et re- poussent rapidement après cicatrisation du point de rupture. Le volume des bois de chaque formation va croissant, quoique le nombre des prolongements [de la ramure ou andouillers, qui croît pendant les premières années, atteigne une limite à laquelle il n'est plus pos- , l/G de sible de se servir de ce caractère pour la détermination approximative de l'âge. Le chevrillard d'un an pousse sur la tige de son bois une première branche dirigée en avant au-dessus de chaque œil : c'est l'andouiller d'oeil. Puis, d'une façon assez régulière, le bois de chaque année présentera un andouillerde plusjusqu'àS, qui est le chiffre maximum pour le chevreuil. La présence de chacun de ces prolongements, dirigés alternativement en avant et en arrière dans la règle, n'est pourtant pas absolument constante. Blasius a cons- taté plusieurs fois l'absence de l'andouiller d'œil chez des broquarts de 4 cors et de 6 cors ; et a basé sur ces observations la loi dite de Blasius d'après laquelle c'est moins le nombre des andouillers que la forme générale des bois qui peut donner l'âge. C'est pourquoi nous avons tout à l'Iieure qualifié d'approximative cette déter- mination de l'âge par les andouillers. Les traits généraux de cette description s'appliquent à tous les cas. 11 en est de même du mécanisme de la chute que l'on peut suivre trèsbien chez de jeunesdaims. La tige ronde ne présente la première année qu'un an- douiller apointi, le tout recouvert par la peau. A l'approche de l'automne, apparaît à la base un bour- relet qui porte le nom de lobe et qui divise le bois en une partie basilaire ou pédicelle, et une partie terminale ou bourgeon. Ce lobe devient très vasculaire en même temps que la circulation se ralentit dans le bourgeon, dont la peau se détache et s'exfolie ; finalement l'inllammation de la base aboutit à la séparation du lobe et du bour- geon. Une couche cicatricielle apparaît, et le nouveau bois pousse rapidement toujours revêtu de la peau. On a vu de vieux daims reproduire de la sorte en dix semaines une ramure de 3o kilogr. Finissons celte courte descrip- tion générale en indiquant que chez tous les ruminants à bois, les cornes sont l'apanage exclusif des mâles. Il n'y a d'exception que les Rennes, chez lesquels mâles et femelles sont pourvus de bois assez développés. Les andouillers aplatis et échancrés à l'extrémité donnent à ces ornements un aspect particulier: VandouiUer d'œil est rabattu en avant et étalé sur l'œil ; la portion moyenne de la tige porte en avant randoitillei- de fer ; l'andouiller moyen et l'extrémité de l'axe sont également étalés et découpés. D'après ces données, il est possible d'établir cliez les LE NATURALISTE ruminants munis de cornes une distini'tion tn'-s nette entre le type à étui corné bien développé et le type à Lois caducs. Premier groupe. Cavicornes de Huxley, comprend Bovi- dés, Ovidés, Capridés, etc.. Cornes persistantes, non ra- mifiées, existant très souvent dans les deux sexes. Deuxième groupe. Ruminants à bois, cbez le mâle seu- lement, ramifiés plus ou moins, caducs, le renouvelle- ment étant en rapport avec la reproduction. Ces groupes comprennent des passages de l'un à l'au- tre. Dans le premier, ce sont lesesiièces où les niùb-s sfuU sont munis de cornes. Dans le deuxième, ce sont : 1° Les Rennes, cbez lesquels la femelle aussi bien iiue le mâle porte des bois. 2° Les Girafes, cbez lesquelles les cornes non ramifiées sont persistantes. Cberclions dans les divers groupes des Ruminants à cornes quelle peut bien être la signification physiolo- gique de ces appendices. Nous éliminerons d'abord le cas des Pachydermes que Ton peut regarder comme très simples, puisqu'ici, les cornes n'ont pas d'axe osseux, quoiqu'elles puissent at- teindre une longueur de 60 centimètres et une circonfé- rence de 35 centimètres à la base. Ce sont, en somme, de simples éminences cutanées creuses, à la base desquelles on n'observe qu'une rugosité des os frontaux et nasaux. Il existe, en Abyssinie, des Rhinocéros à deux cornes, l'antérieure plus longue que la postérieure. Chez un type bicorne fossile bien connu, le Rhinoeeros Tichorrihinua elles avaient jusqu'à 1 mètre de long. Le Rhinocéros de l'Inde n^en a qu'une sur les os nasaux. Enfin on connaît en France et en Allemagne un type fossile sans cornes. Ici, le rôle physiologique est facile à déterminer. L'A- rabe respecte l'éléphant; c'est un « animal juste qui tient en honneur les paroles du prophète Mahomet » ; il a au contraire horreur du Rhinocéros (c qui ne s'inquiète aucu- nement des amulettes des prêtres et montre (ju'il mé- prise la voix du Tdut-l'nissanl ; le vrai musulman doit s'iMi éloigner tranquillement pour ne pas souiller 11 suffit en effet d'éviter l'arme du monstre ; mais mal- heur à celui qui se trouverait faire obstacle à son pas- sage. Le Rhinocéros ne se détourne jamais ; il laboure son ennemi avec sa corne, et, plutôt que de faire un dé- lunr, déracine sur son passage des troncs d'arbres même volumineux. Quoique ce cas soit en quelque sorte aberrant, tant par la position des appendices que par leur structure anatomique, on trouve là, nettement accusée déjà, une si^inification physiologique que nous allons retrouver plus nette chez les Ruminants. Le Rhinocéros, animal re- poussant, dangereux du reste si on le provoque ou si on lui fait obstacle, n'attaque pas l'homme, et ses cornes ne lui servent à rien contre les Insectes ses ennemis natu- rels; mais elles rendent terribles les combats que se li- vrent les mâles à l'époque du rut. Les rapports des appendices dont nous nous occupons avec les fonctions reproductrices sont des plus marquées (■liez les Ruminants à bois. En effet, ces derniers, dans la règle, ne présentent de cornes que dans le sexe mâle. Ce sont des animaux très doux ; or, on sait qu'à l'époque du rut, ils luttent avec acharnement. Les cerfs qui se trouvent en présence à ce moment s'élancent violemment l'un contre l'autre en baissant la tète, ramure contre ra- mure ; il arrive souvent que les bois engagés l'un dans l'autre deviennent inséparables et que les deux animaux tombent et meurent de faim surplace. 11 faut ajouter que son adversaire, une fois vaincu, le cerf fait même souffrir de son humeur belliqueuse les femelles qu'il M^ /lO de -i- contientdans un espace bien limité, p/ace rf(i )■!/;. Il com- mence par chasser les jeunes et ne tolère pas qu'une seule de ses femelles s'écarte des limites ivacées. VEIan de la Baltique, animal pacifique, considéré comme une divinité |iar les anciens Prussiens, lutte également à l'époque du rut. On peuten dire autantiles Daims dontl'andouiller basilaire apointi constitue en pareil cas une arme dan- gereuse. Lorsqu'on les élève en captivité, on est obligé de les séparer au bout de trois ou quatre ans parce ([u'ils deviennent trop batailleurs, E. Hataillon. (.4 suivre). 170 LE NATURALISTE THESES DE BOTANIQUE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE PARIS Influence du bord de la mer sur la structure des feuilles P R M P ERRE Le e r f n r n com n ne i 1 cula n 0 d de la mer d ft n d n or 1 re en est r 1 un T rt 1 1 1 lie 1 e en un no p se I nt qu p en A 1 fl II 1 il 0 in ne e 1 us 0 mo ns sa 1 chc ou spec al souvent e a p r d 1 . A bcn les dtcs a lôcos (1) 1 u Clic t d e luels f te s très o nb c x je cache ce ermc 1 i 1 r X 1 pi n Uc lie ni non e r to fo s la s 1 a 1 ce C's e eur e 1 ns 1 r ctu o les fc 1 le 1 c ons qu 1 e ve t et e g OUI '' 'o s 4 chef p p.u\. 1" Lrs pliiiirs i|iii \I^,Mll -,iir 1.' bord de la mer y prennent i-rnmpnjni'O d'un prmnd '!'■ ■! I - '■- '!■ "^ r[[,i.^',l.,nir„i ijnssilayo far/ara, Aster tri- l" !" il"i- iiiiv'i .t rfcc i..i. , iii.i> i.ilr .1 l'iiiirnria- destcrrcs par suite de la l.jc.iliN.ili.iii a,-,s palissades au-dessous de la l'ace supérieure, devic-uue ceiitrique au voisinage de la mer par le fait de leur extension. 3° Les laeiincs et les méats inlcrcellulaircs tendent à se réduire d;in^ 1rs 1,'uill.s du littoral. 4" La I 11! .1 M|iln ||r i,.:i,l à être moins abondante sur le liord de la MUT. i|,i. rr -,,[1 ]i,,i- réduction de volume ou par réduc- ticmdu n..\,:.v .1- , ■,,,■!, s rl,lf,rophvlli,.ns. Ce deriiiir l'^.sulid csi p.niirnlirrinn'iil iiil /'ressant, ainsi qUCl'at.lil lrln:,l.|nrr, a I;, s, m I r i , , nrr Mrl:, ll,rs,.,M. le profcS- seur Boniii'M'. V.n |. !■.■-. 'n.r ilii ;_'r:iihl (l-\ cliipiiriiirnl pris, au voismafre di- l:i ]iiri\ pnlr hs^u m |,.(lis^,„|r ],■ lissu « assimi- lateur »), un obsn-v.ilmr imlni ,lrs u\r,-^ m ^l^^m■ auprès de certaine école allriii;n..lr mi |irui .i rr \/.,l,. ., h, tentation de conclure n jjriori à une jilus giaiulc aclivii, drs louctions chloro- phylliennes. M.Lesageasuse garder de cet ecueil, et ses obser- vations montrent au contraire qu'à l'accroissement du tissu palissadiformc doit corresijondrc ici une diminution dans l'in- l-iisllé des pilé iiéiirs ,,sMniil:,li-iirs, ';■' '^'■' !'■ |i M-iir ,|ii II :, , ,il .Ir M I.r^iij,. n'est pas la moins ;iii\iiiitjliis iMi ]irul iiltnliurr Irs iiiodiliralions de la structure des feuilles au voisinage de la mer (composition chimique du sol, de l'eau qui baigne les plantes ou leur est "apportée par les embruns et les brumes, etc.) on rencontre partout le sel marin un facteur prépondérant. Il s'est donc proposé de repro- ipérimentalcment les altérations qu'il avait observées • Gostantin, 1 18R7, Paris. Flore du , Journal de Botan; dans la nature en fournissant à des plantes de semis des quan- tite.s de chlorure de sodium variables, soit par la composilinn iniliiilo du sol, soit par des arrosages convenablement n'-iilcs. D'une part il a cultivé sur un sol constant (terreau) une série d'individus de même espèce soumis à des arrosages de richesse graduée, soit en chlorure de sodium, soit en eau de er D' re 1 ar la cul ve dans des cond t ons égales d'ar- r e(leaue ilojée at ell de la "V 1 ne) me série d'in- d d de men e espèce se développant sur n sol variable ( errea mélangé de chlorure de sod u n ou de tangue recueillie a Mo Irev près du Mont S nt M ch 1) Les espèces soumises aux exi r ences ont ete Pisum ativum L um grandi/lorum , Lep d m saitvum La lern ère u to a fourn des résultats très fr i p nts et d une concord nco i a f te avec les données de 1 observât on 1 L feu lie cl un sol salé, sur- 0 t q and a sal e osage. Les pal ss d s terrains salés, tou che les ech s préparées. 3° Le méats nter 1 ni s qu'augmen- t t la salure du sol •t° La 1 lorophyl e est red e 1 ns 1 s ch ntiUons arrosés lues lucide un point pporté par le nstitution ana- LA GRACILAIRE DU LILAS Gel a i>j i gella Tab Ode des I f idoptères (Pap lions) f m lie deb Tene tes (^ te t r ) I p 1 11 1 t ) t 1 1 izo 1 p jours, quel- quefui.s uu peu plus tard. J'en ai vu rester pourtant en chrysalide cinq à'six semaines, depuis le niilieude juillet jusqu'à la fin d'août. Vers le 20 juillet on commence ordinairement à voir des Papillons dans les bosquets et dans les jardins où l'on cultive dos Lilas; mais c'est, au mois d'août surtout qu'ils sont communs et, qu'on les voit voler d'un vol sinueux et enroulé. L'accouplement se fait très peu de temps après l'éclosion, et la ponte recommence immédiatement. De nouvelles mines se forment sur les feuilles demeurées intactes lors de la première ponte; ces mines sont abandonnées vers le mois de septembre et ahns ,i|ip;it:iissent de nouvelles feuilles roulées, dans leM|M'llrs vn.ni les chenilles de cette nouvelle génération. Cilbs n p.iraissent se déve- lopper moins vite que celles t\f l,i luruiiére. On en trouve encore dans les feuilles rouléis, ,\ |.i lin d'octobre, et j'en ai même observé en 1889, le (i unveiiilii.\ dans des feuilles non encore tombées. (îénéralemeiil. j'.ii (idiivé les colonies moins nombreuses en septenilnr cl (nidlne qu'en mai et juin. Les chenilles de cette seconde génération passent l'hiver dans leur cocon à l'état de chrysalides et n'éclo- sent que vers la fin d'avril ou le commencement de mai, selon le plus ou moins de précocité du printemps. La construction des cocons pendant l'arrière-saisor semble se faire d'une manière assez peu régulière : j'en ai obtenu dès le 10 octobre, et ainsi que je le dis ci-dessus, on trouve en novembre des chenilles qui n'ont pas encore lllé. L'éclosion du Papillon au prin- temps paraît aussi se prolonger assez, longtemps. On en trouve dès la fin d'avril, pendant tout le mois do mai, et pendant uni* iiartie de juin. J'en ai pris accouplés LE NATURALISTb: le 8 Juin; d (l'un autre côté j'ai eu des éclosions de l'ôducation du printemps, dès le 21 juin. On peut donc considérer qn'on trouve le papillon presque pendant toute la belle saison, depuis la fin d'avril jusque pendant le mois de septembre; mais il y a toutefois une époque, depuis le milieu de juin, jusqu'au 20 juillet, pendant laquelle il serait rare. Le Papillon est très vif et vole assez rapidenieiit pen- dant le jour dans les bosquets, les jardins et les bois, notamment autour des Lilas. Il se pose volontiers sur les feuilles, ou dessous celles-ci s'il se voit observé, et il s'y tient en repos, les ailes moulées autour du corps, les antennes couchées le long du corps : les quatre pattes antérieures et intermédiaires réunies deux à deux, de façon qu'on croirait qu'il n'y en a qu'une, sont étendues sur le côté, de manière à constituer un point d'appui solide; elles sont accolées dans presque toute leur longueur, le bas des tibias seul un peu écarté : ces tibias ainsi que les cuisses étant garnis d'écaillés paraissent alors très épais. Dans cette position les ailes étant réunies et comme roulées autour du corps et relevées à leur extrémité, les bandes qui les traversent se réunis- sent et paraissent plus complètes que lorsque les ailes sont étalées. La base des ailes, d'un jaune brunâtre doré, est marbrée de blanc, et à partir du milieu on voit trois bandes transverses blanches, la première formant un croissant, la seconde droite se recourbant un peu en avant, la troisième plus large etmoins longue. Lorsque le Papillon est ainsi au repos sur les feuilles, il est très facile de l'observer avec un peu de précaution, et il se tient longtemps immobile. D'autres fois, les antennes au lieu d'être allongées le long du corps, sont dirigées en avant et animées d'un mouvement vibratile fréquent, dans ce cas le Papillon prend facilement son vol, ou se retire sous la feuille, s'il se voit observé. La chenille de la Gracilaria Syringella vit généralement sur le Lilas, cependant elle se trouve aussi sur le Troëne, Liyustrum mclgare, dont elle mine la feuille. Elle aurait aussi été trouvée sur le frêne, Fraximis excehior. Il n'est donc pas étonnant qu'on trouve le Papillon dans les bois où il n'y a pas de Lilas; mais on ne l'y rencontre pas abondamment. Au contraire dans les jardins où se trou- vent des massifs de Lilas, on le voit très communément voler pendant les mois de mai, juin et août ; il décrit dans les bosquets des évolutions rapides, dans son vol con- tourné et en spirales. Il n'est pas rare alors de le ti'ouver accouplé se reposant sur les feuilles de Lilas ou d'autres arbustes; mais dès qu'il s'aperçoit qu'il est vu, le couple se laisse glisser entre les feuilles et disparaît. On le voit aussi voler le soir, et comme presque tous les Papillons de nuit, il pénètre dans les appartements qui donnent sur les jardins, attiré par les lumières, autour desquelles il vient décrire ses capricieuses évolutions. Le Papillon de la Gracilaria Syringella a de 10 à 12 mil- limètres d'envergure, ses antennes sont presque aussi longues que les ailes, annelées de blanc et de noirâtre, la tète est blanchâtre, lisse sur le devant et garnie d'écaillés en dessus, les palpes inférieurs sont longs, peu garnis d'écaillés, grêles, courbés au-dessus de la tête, à a[ihl'^ .li-.lincts, blancs, avec deux anneaux noirs; le |]Mi-ii' iiiiile assez long et pointu, les palpes supé- rii iir> >oni ;jièles, bien visibles et courts. La trompe est assez longue. Les ailes supérieures sont étroites, ar- rondies à l'extrémité, où une large frange les fait paraître très élargies, elles sont d'un jaune d'or foncé brillant, nuancées de blanc à la base. A la côte cinq taches blanches forment ordinairement autant de petites bandes qui traversent l'aile, la première assez krge souvent tachetée de brun; la seconde triangulaire, n'atteignant pas tou- jours le bord interne; la troisième souvent à peine visible à la côte, mais très élargie au bord interne; la quatrième souvent oblitérée avant d'atteindre celui-ci, et la cin- quième très courte à l'extrémité de l'aile, formant avec une petite bande circulaire noirâtre qui est à l'extrémité de l'aile une sorte d'oeil à prunelle fauve doré : Toutes ces taches ou bandes sont bordées de lignes noires plus ou moins larges qui les oblitèrent souvent en partie et qui donnent à l'aile un aspect plus ou moins foncé ou noirâtre ; le bord interne porte une largo frange gris noirâtre plus courte au sommet, nuancée de blanc. Les ailes inférieures sont très étroites, cultriformes, d'un gris noirâtre ainsi que leurs franges qui sont très larges. Corselet blanc nuancé de doré ; l'abdomen noirâtre à extrémité fauve, portant dans le mâle un pinceau de poils fauves au bout, et pointu dans la femelle. Ventre blanc annelé de noir. Les pattes sont noirâtres variées de blanc. Le dessous des ailes supérieures est noir avec la côte et l'extrémité taché de jaunâtre. Je crois devoir signaler un fait singulier qui m'est arrivé au sujet de ce petit papillon. En ayant pris un dans le jardin, je le piquai au moyen d'une épingle sur une feuille de sureau et m'éloignai quelques instants. Lors(iue je revins, j'aperçus une petite araignée auprès de mon papillon; elle s'éloigna rapidement et je re- marquai alors qu'il était comme momifié : il était enve- loppé de toutes part d'une sorte de lange, composé de fils serrés tout autour de lui comme les bandelettes d'une momie. Je parvins à le débarasser de cette sorte de fourreau, et mon papillon reparut très frais, bien vivant et n'ayant pas souffert de cette aventure. La chenille de la Gracilaria Sijringella a [lour ennemi un petit hymônoptère parasite, qui la dévore dans les feuilles roulées où elle habite. Cette larve est apode, d'un blanc verdàtre, à peu près fusiforme, plus large en arrière qu'en avant, la bouche indiquée par des lignes ou taches noires. Arrivée à son entier développement, elle a en- viron deux millimètres de long, sur près d'un millimètre de large; elle construit alors un petit cocon de soie blanche dans lequel elle se transforme. C'est pendant la fin de juin et pendant le mois de juillet, qu'on trouve ces parasites dans les feuilles roulées, où ils dévorent les chenilles, ils y sont quelquefois très nombreux, j'en ai vu jusqu'à, douze ou quinze, se repaissant de la même victime. Us filent leur cocon dans l'endroit où ils ont vécu et souvent lorsque l'on déroule une feuille on trouve au lieu do chenilles les cocons de ces larves. L'insecte parfait éclot vers la fin ilr juillcl; c'est un hyniénoptère de très petite taille, d'environ (mis milli- mètres de long, entièrement noir; les aniennos biunes, non coudées, filiformes, sont environ de la'longueurde la moitié du corps, à premier article gros, les autres nom- breux, serrés, grenus et peu distincts; les cuisses sont noires à extrémités quelquefois un peu jaunâtres; les tibias jaunâtres à extrémité noire; les tarses noirs diez les nulles, jaunâtres chez les femelles dont l'abdomen est terminé par un oviductc saillant. Les ailes sont un peu noirâtres et irisées, les inférieures sans nervures; les supérieures trè» peu nerviées et à nervures peu visibles, ont à la côte un gros point noirâtre, épais, triangulaire, do l'angle interne duquel descend une ner- 17-2 LE NATURALISTE vure vers le disque de l'aile où elle se rencontre avec une autre descendant de la côte. Ce parasite est quelquefois assez abondant pour que au moins moitié des chenilles que l'on recueille ne donne pas de Papillon ; en revanche on fait une bonne récolle d'hyménoptères. Il me semble que la seconde génération G. Syringella est moins infestée de parasites, qu'on ren- contre moins fréquemment dans les feuilles roulées en septembre et en octobre, qu'en juin et juillet. ^- Le genre Gnudlaria renferme plusieurs es- pèces qui vivent dans nos contrées de l'Est de la France; la plus remarquable et la'plus brillante est la G. Swe- derella Fab. {Hilaripen- nrlh nnpnnchcl). Elle — Gracilaria SwcderoUa dessus très grossie. blancs, ceux-ci avec un anneau noir à l'extrémité; les antennes blanchâtres, la trompe longue. Les ailes antérieures sont d'un beau rouge cuivreux vif; à la base, le bord interne es jaune d'or; sur le disque une grande tache triangu- laire jaune d'or un peu vert et très brillant occupe la plus grande partie de la côte, la frange est couleur d'or un peu brunâtre. Le dessous de ces ailes et les ailes in- férieures sont noir un peu jaunâtre. Les pattes sont d'un noir métallique peu foncé et comme argentées ; les tarses blancs. Le thorax est jaune d'or comme les taches des ailes supérieures, l'abdomen noirâtre en dessus, jaune bril- lant en dessous. Ce charmant microlépidoptère volo pendant le mois de mai dans le voisinage des bois et dans les bois peu couverts, surtout vers le milieu du mois, il n'est pas très commun. La chenille blanchâtre, presque transparente, vit en juillet et septembre dans un pli de feuille de chêne contournée. E. Pissor. LIVRE NOUVEAU •H/,'---. Tjiroisier, ouvrage (1) suivi de notices cl - , iiirdils de laboratoire de Lavoisier, pnr -. LUI-, Secrétaire perpétuel de l'Acadénde . ,; -,ri[L'au Collège de France. Il, !■ M. Bertlielot est toujours un événement. ir,iiiirri' fallrention des gens du monde comme , ,1 ar> savants. La date de 1789 qui estle point de^déparl de la société politique nouvelle coïncide à peu près avec les grandes découvertes de Lavoisier qid sont la base de la science contemporaine, delà physiologie comme de la chimie. A côté de la Révolution politique de 1789, il y a donc eu une révo- lution chimique personnifiée par Lavoisier, et qui sépare deux mondes scientifiques entièrement diflérents par leurs méthodes, leur esprit et leurs principes. C'est cette révolution que M. Bcrthclol raconte dans i La Rcroh extra il M. lii I des s,. Unn-u Cclui-.i des pi BIBLIOGRAPHIE ZOOLOGIE 543. J. A. Allen. On Cyclorhis viridis (vieill.) and its ncar iVUies, with Rcmarks on other specics of the Genus Cy- clorhis. lig. Bull. Amer. Mus. Nat. Hisl. New-York. II. 1889, pp. 123- 13:;. (1) 1 vol. in-8", de 328 pages, cart. anc Alcan, cdiloiir, cl aux bureaux du Journal s, 0 , chez FéU5 54». J. A. Allen. Descriptions of New Specics of South america Birds. Thryothcirus macrtirui. — T. longipes. — Phtyrhynclms bifasciatus, — PI. iusularis. — Euscanhinus ochrojHerus. — • Sublegatus virescens. Bull. Amer. Mus. Bisi. Nat. New-York. II, 1889, pp. 137- 1.51. 545. J. A. Allen. On the Maximilian types of South ameri- can Birds in the Amer. Muséum of Nat. History. Bull. Amer. Mus. Nat. Eut. New-York. II. 1889, pp. 209- 272. 546. J. A. Allen. Remarks on Individual and Seasonal varia- lion in a large séries of Elainea from Chapada, ÎVIatto Grosso, Brazil, wilh a Revision of the spccies of the rcs- tricled genus a Elainea. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. New-Yorl; II, 1889, pp. 133- 208. 547. J. A. Allen. Notes on a Collection of Mammals from .Soulhen Mexico. Sciurus Atstoni. — Tamias asiaticus Bulleri. — T. asiaticvs Merriami. — Sigmodonfulviventer. Bull. Amer. Mm. Nat. Hist. Neio- York. U, 1889, pp. 16o- 181. 548. E. Gr. Balbiani. Etudes anatomiqucs et histologiqucs sur le tube ili!,'eslif des cryplops. Archie. ZooL E.rprr. ISoil, pp. 1-82, pi. I-VI. 549. F. Bernard, l;.. hrrdi.s mu' les organes palléaux des gastéiopodcs [iriis.-lir.iiiclirs. Ann. Sci. N<,t. /<.,J. . IX, 1S90, pp. 89-192, pi. VI-VII. 550. T. Barrois. Le stylet cristallin des lamclUbranches (fini. Bev. Biol. du Nvrd de la France. 1890, pp. 351-356, pi. IIl-V. 551. G. Carlet. Mi'm. sur le venin et l'.tiguillon de l'abeille. .Iri». Se;. Nat. {ZooL). IX. 1890, pp. 1-16, pi. 1. 552. J. Carrière. Die Entwicklung der Maucrbicnc (Chali- codoma muraria Fab.). Archii: of Mikrosk. Anat. 35, 1890. pp. Ul-264, pi. VIII, VllI a. 553. F. M. Chapman. Description of a New Species of Hunimingbird of Ihe Genus Amazilea. A. rrueobrunnea. Bull. Amer. Mus. Nat Hist. New-York. II, 1889, pp. 163- 164. 554. F. M. Chapman A Revision ofthe Genus Xiphorhyn- chus Swainson, wilh Descriptions of two a New Spc- cies. -Y. doi'soimmaculatus. — X. rufodorsalis. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. New-York. II, 1889, pp. 153- 162. 555. F. M. Chapman. On the habits ofthe Round-tailcd Muski-at (Ncliliei- allcni Truei. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. New-York. II, 1889, p. 120. 556. F. M. Chapman. Description of a new Subspecics of the Genus Sigmodon from Southern Florida. Sigmodon hispidus littoralis. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. New- York. II. 1880, ]>. 118. 557. F. M. Chapman. Preliminary Descriptions of twu ap- parently New Specics of the Genus Hesporomys from Florida. Eesperomys Horidanus. — H', nireiventris. Bull. Amer. Mus. Nat. Hist. New-York. II. 1889, p. 117. 558. R. V. Erlanger. Zur Kenntnis ciniger Infusoricn. Zeitsch. of. Wissensch. Zool. 49, Tsgo, pp. 849-862. pi. XXIX. 559. A. H. Everett. A List of the Birds of the Borncan Group, of Islands. Journ. n. Br. R. Asiat. Soc. 1889, pp. 91-212. 560. F. Houssay. Etudes d'embryogénie sur les vertèbres. (Axol.itl.). Archir. Zool. Exper. 1890, pp. 143-144. 561. O. E. Imhol. Nolizen Ubor die pelagischc ThicrwcU der Scen in Karnlhcn und in der Krain. Zool. Anzeiger. 335, 1890, pp. 261-263. G. Malloizei.. Le Gérant: Emile DEYROLLE. Paris. — Impr. F. Levé, rue 0; 120 ANN'ÉK 1" AOUT 1890 EXCURSION &ÉOLOGIQÏÏE AUX ENVIRONS DE BAVAI Le départemftilt du Nord comprend, d'une manière générale, deux régions bien distinctes; tandis que toute la partie Nord-Ouest, depuis la mer jusqu'à l'Escaut, est basse et peu accidentée; l'extrémité Sud-Ouest est au contraire beaucoup plus élevée. La première, qui coni- id les quatre cinquièmes du département, a une alti- tude moveiiue iiiférieure à i',> mètres; ce sont les vastes conséquence de la structure géologique du sol. Cette ]iartie du Nord, coupée en deux par la Sambre, constitue l'extrémité occidentale de r.\rdenne. L'antique petite ville de Havai est située sur le plateau entre la Sambre et l'Escaut, sur le bord d'une petite rivière, le ruisseau de Havai, qui va se jeter à six kilo- mètres de là dans l'Hongneau. J'ai eu récemment l'occasion de parcourir les vallées de ces deux cours d'eau ainsi que les régions voisines. J'ai été guidé dans cette excursion par les nombreux et intéressants travaux de M. Ladrière , auquel on doit •tude très complète de ce [iays{l). plaines des Flandres, au milieu desquelles s'élèvent seu- lement quelques collines, véritables outliers, tels que Cassel, le mont Noir, Mons-en-Pévèle, etc. La partie orientale a une altitude moyenne d'environ liiO mètres; c'est un vaste plateau légèrement incliné vers le iNord-Ouest, relié à la plaine par une pente assez brusque. La ligne du cbemin de fer de Valenciennes à Maubeuge joint précisément ces deux régions et s'élève rapidement de la cote 23, dans la vallée de l'Escaut, à la cote loO qu'elle atteint au delà de Bavai. Le point de la ligne d'où l'on peut le mieux se rendre compte de la physionomie générale du pays est Curgies. Le contraste est frappant : d'un cùlé, les Flandres avec ses puissantes agglomérations industrielles et ses grandes cultures ; de l'autre un pays relativement pittoresque avec de nom- breux pâturages qui lui donnent un peu l'aspect nor- mand. Curgies est d'aUleurs sur la crête militaire do la •région; c'est un point statégique important. Ces diiîérences topographiques sont naturellement la LE SATDRALISTE, Paris, 41), rue du Bac. Les terrains primaires de l'Ardenne ont été fortement redressés et plissés antérieurement à la période secon- daire ; ils sont restés émergés jusqu'à l'époque des pre- miers dépôts crétacés (2). Les couches jurassiques, si développées au sud de l'.Vrdenne dans le département (le ce nom , manquent complètement dans celui du -Nord. Les terrains primaires ne sont ici représentés que par le dévonien dont on peut voir les assises suivantes, de bas en haut : 1° Le poiidinr/uc du liurnot^ et te gmuwacke de Hierges. 2° Les sr/i)\7,s ,1 r.ll,-, ,./,'S. 'i" Le cnlr.iirr.h i;nri ou dévonicii moyen, dans lequel M. Ladrièi-.- ii i-ludp- .'t décrit huit séries subdivisées elles-mêmes en un grand nombre de couches distinctes. C'est dans cet étage que sont ouvertes les importantes (1) Annales delà Sociiti} géologique du Xord. lS7i à ISS2 {i) M. Gossflet. L'Ardenne. LE NATURALISTE carrières de marbre noir qui fait la richesse du pays (1). 4° Les schistes de Famcnne. 5° Les psammites dit Condroz. Immédiatement sur ces diverses assises, on trouve les dépôts crétacés qui sont venus combler, soit les parties concaves résultant du plissement des couches, comme à Angres au sommet de la grande carrière (fig. 1); soit des cavités à fond dentelé résultant de la rupture des diffé- rents lits de la roche à proximité des plis anticlinaux; ils se sont ensuite effondrés dans les poches de dissolution qui existent à la surface de tous les terrains calcaires. Les couches dévoniennes ont subi les phénomènes ordinaires d'altération et de dénudatiou pendant la période d'émersiou; les produits de leur désagrégation, généralement argileux par suite de la décomposition plus rapide des lits schisteux interposés dans les cal- caires se sont accumulés dans les fonds et les fragments de roches dures, plus ou moins roulés ou brisés, ont formé des poudingues ou des brèches. Les premiers dépôts crétacés sont donc ici formés d'éléments emprun- tés aux terrains anciens; ils sont en général argileux ou argilo-sableux et leur âge est souvent bien indétermi- nable. Quelques fossiles viennent heureusement guider le géologue. On admet généralement que les argiles foncées qui ta- pissent le fond des poches appartiennent à l'étage aachi!- nien de Dumont, c'est-à-dire au système infracrétacé de même âge que les argiles wealdiennes, dans lesquelles on a trouvé, à Beruissart, ces gigantesques ossements d'Iguanodon qui font l'admiration des visiteurs au musée d'histoire naturelle de Bruxelles. Les dépôts suivants appartiennent aux époques céno- iii.iiiii'iiiii"^ cl lunuiiennes. Ce sont, de bas en haut : Le sur, ami ilr Itrll i,iiiir< ; les sables à Pecten aspir; les marnes à Hrli'iiiiiiii's pli'iiiis et les marnes à Terehratulina gracAlis. Mais les diverses couches rapportées à ces étages sont généralement peu épaisses et la division est parfois dif- ficile à établir. On passe immédiatement ensuite aux premières cou- ches tertiaires ; argiles et conglomérat à silex contempo- rains des sables de Bracheux du bassin de Paris; puis aux sables duQuesnoy. Ces formations sont enfin recouvertes par le limon quaternaire dont l'épaisseur très variable est en certains points considérable. La gare de Bavai est située à la base des sables du Que snoij qui ont été entaillés sur une hauteur de ii mètres dans la cour môme de la station. La route de la ville passe entre deux exploitations ouvertes dans le niême étage. Dans la carrière de gauche, on voit 7 à 8 mètres de sables quartzeux à grains fins blancs, avec quelques veines jaunes, recouverts par 2 mètres de limon argilo- sableux jaunâtre ou rouge, dans lequel on trouve un lit discontinu de volumineux blocs de grès. Le tout est sur- monté par une faible couche de limon quaternaire. Le sable de Bavai est très employé dans le Nord pour le sciage du marbre. De la ville, on se dirige sur la vallée de l'Hongneau que l'on atteint à Taisnière-sur-Hon. Dans tonte la plaine traversée, le limon superficiel recouvre les sables du Quesnoy, comme à la gare. Le village de Taisnière est entièrement construit sur les assises peu inclinées de la gramvach: de Hierges que Ton peut examiner dans un pré situé sur la rive droite (1) Auna/>j8 ih ta Société f/éoloffique du Xord, II. de la rivière ; il y avait là une carrière aujourd'hui aban- donnée. Certaines maisons sont construites avec cette roche, mais elle est beaucoup trop dure pour la cons- truction et se prête très mal à la taille ; elle ne peut être utilisée que pour l'empierrement des routes. Le chemin qui descend do l'église de Taisnière à la chaussée romaine de Bavai à Mons est entaillé dans les schistes à calcéoles surmontés par un banc de calcaire argileux. Les schistes sont fossilifères, mais la surface (le l'affleurement est trèsaélitée; il faudrait creuser pour trouver la roche et les fossiles en bon état. On peut cependant distinguer les genres : Spinfer, Orthis, Lep- twna, etc. Quant à la Calceola sandalina qui a donné son nom à cette zone, j'ai été assez heureux pour en trouver plusieurs empreintes dans le chemin creux qui conduit de Bon à Butiaux. Les schistes contiennent là VOrthis striatula et de nombreux polypiers. Bedescendant vers l'Hongneau, on arrive au calcaire de (iivet dont la partie moyenne est exploitée à Hergies dans la carrière Blondeau, ouverte, dit-on, depuis plus d'un siècle ; elle a actuellement un développement de 150 mètres et une profondeur de 3o à 40 mètres. Parmi les couches exploitées, on cite : à la base, le banc Saint-Vincent, beau marbre noir à polypiers, et au centre, une coucha à lucines que les ouvriers nomment lit à amandes, à cause de la forme que présentent les sec- tions de ces coquilles après le polissage. Ces couches ont une épaisseur totale de 20 à 23 mètres ; au-dessus, vient une succession de lits de calcaire bréchiforme à surface corrodée d'une dizaine de mètres de puissance. Le plongement des lits est ici d'environ 20° vers le S,-0. Le calcaire dévonien est recouvert par 3 ou 4 mètres de conglomérats à silex brisés à patine verte empâté dans une argile noire ou verdâtre contenant à la base des rognons de limonite ; à la partie supérieure, l'argile devient franchement rouge et passe insensiblement au limon sableux superficiel. En suivant la vallée depuis Hergies jusqu'à la frontière, à Autreppe, on voit un grand nombre de carrières ou- vertes dans les différentes zones du givetien, mais ce qui est intéressant dans celte partie, ce sont les couches secondaires qui les surmontent et particulièrement une formation spéciale de la base du cénomanien, connue sous le nom local de Sarrazin de Bellignies. C'est un agrégat de grains de quartz et de limonite avec de nom- breux débris de coquilles. La roche est tantôt friable, tantôt fortement durcie par un ciment calcaire plus ou moins ferrugineux; cette modification est visible à Belli- gnies où le sarrazin a été exploité comme pierre de construction. Devant la scierie de marbre de Houdain, j'ai relevé la coupe suivante : Limon sableux rouge Il™ 41) Sarrazin très friable passant à l'argile sableuse rou<;o. 0 'M Sarrazin tendre panaché rouge et vert Il Ull — - glauconieux 0 80 Argile feuillcléo 0 10 Sarrazin tendre " 1 " Argile feuilletée 0 1» Sarrazin tendre U 2j Blocs de sarrazin très dur dans une couche de même na- ture plus sableuse et très glauconieuse avec veinules d'argile verte U 30 Calcaire dévonien. Devant le village de Bellignies, une carrière partiel- lement abandonnée montre au-dessus des couches redres- sées du givetien moyen, 1°',50 de sarrazin meuble recou- LE NATURALISTI vprt directement par les marnes blanches à Terebratulina fjracilis. Plus loin, les marnes blanches pénètrent en poche dans le sarrazin sous-jacent et reposent parfois ilirectement sur le givetien. L'Hongneau, après avoir reçu le ruisseau de Bavai, passe devant Gussignies et traverse la frontière belge entre ce village et la gare d'Autreppe. On voit là de nom- breuses carrières ouvertes dans les couches moyennes et inférieures du calcaire de fiivet. Les dépôts crétacés sont assez développés et présentent des dispositions intéressantes. La figure 2 montre au-dessus des lits brisés du cal- caire compact (A) et des scliistes (R), une couche iné- gulière(() (l"iiMi' .Huiie panachée bleue et jaune; au- , — Limon i\iidl ches inclinées nairo et argiles ci'étacées sur les i calcaire de Givct à Autreppe . dessus, on voit, en D, 2 mètres d'argile glauconieuse, un peu sableuse avec lits interposés de sile\ brisés Le tout est enfin sui monte jiar 2", jO de limon sableux rou\ Dins 11 c^niiie -^oisuie ] ai leleve H coujn (li^, I) =r^ Fi-. :!. — Porlie dans le calcaire de Givi'l, à Aulirppc. d'une maf,'niti([ue juirhe de dissolulimi : A est un riiarlire compact et C un lit de calcaire bréchil'orme eflondié sur les bords de la poche ; deux mètres d'argile panachée (C) ferrugineuse avec tubercules de limonite à la base, gar- nissent le fond; au-dessus, viennent trois mètres d'ar- gile blanchâtre (D) et une couche assez régulière (E) de fragments de schistes dévoniens empâtés dans l'argile précédente; puis 0"',80 d'argile glauconieuse et enfin le limon superficiel. Plus loin, en descendani, le calcaire est recouvert jiai- un lit régulier de 1 mètre d'épaisseur de sable glau- conicux à l'ciim a^pcr, avec nodules de phosphate de chaux, au-dessus duquel on trouve li mètres de marne à lielcmnilen plenm et I mètre d'argile brune à silex. Les couches inférieures du givetien sont exploitées à Angre; la figure 1 représente une belle carrière de cette localité. Au delà, on recoupe de nouveau les schistes à cal- céoles, puis les divers étages de l'assise de Burnot, dont la plus récente, un poudingue très dur à gros éléments, forme, sur la rive droite de la rivière, un rocher en cor- niche, connu dans le pays sous le nom de Caillou-qui- bique. Il a, au point de vue pittoresque, une grande répu- tation dans le Nord, justenient à cause du contraste qui existe entre celle ré;ji,.ii piimaire et les plaines fla- mandes. Pour les l.illiM^^, nue excursion au Caillou-qui- bii(ue est l'équivalent d'une course en montagne. Il faut revenir sur nos pas jusqu'à la frontière, puis leiiiuiiter le ruisseau de Bavai. On s'élève alors dans la série dévonienne dont les couches plongent vers le Sud : après avoir revu toutes les assises du givelien, on trouve à Saint-Waast le calcaire de Frame et les srhistrs de Famome. A Bavai, on exploite, pour rempieneiiieiil des routes, les psammites du Condroz. Le long de la ligne du chemin de fer, on peut voir, dans une tranchée près de Bettrechies, une petite grotte naturelle dans le calcaire. C'est une cavité triangulaire comprise entre deux lits superposés inégalement cour- bés; l'inférieur étant seulement légèrement bombé et le supérieur formant au contraire un pli anticlinal pro- noncé M Ladrière explique (1) la formation de cette ( iMt( pu l't fil iidiement des couches inférieures sous 1 II lion ilesliiRlni relativement récente des eaux mé- ttoïKiues J( (lois cette grotte beaucoup plus ancienne, (lie résulte du plissement iiitgal et du glissement des dneis lits calcaires II suffit de presser un peu nbli- quenunt les ti anches d un livie pour voiries feuillels se séparer et former entie les deux points d'aïqmi une ou\eituiL tinii„ul me absolument semblable. Unis 1 ^ iiiMi Ils de Bavai, il n'existe pas de iiapp(! m ut 11 lin iiii]iiiitante L ensemble des formations nous \ 11 ll-^ il ximiiur est peu perméable, les ( iu\ tiaverstnt bitn le limon argilo-sableux super- ticiel poui formel sur les argiles à Tcrebvatutim unieilis une nappe à peine suffisante pour alimenter quelques puits de ménages; mais la plus grande partie de l'eau glisse à la surface du sol, pénètre un peu dans les fis- sures du terrain primaire et se rend finalement dans les rivières qui coulent sur un lit imperméable d'argiles délacées entraînées et de schistes dévoniens décom- force motrice aux nombreuses scieries de marine éclie- lonnées sur ces deux cours d'eau. Malheureusement, l'eau potable est inconnue dan- cette région; les puits sont alimentés par une nappe peu abondante et surtout peu profonde. Quant aux eaux de rivières, elles entraînent une grande quantité de, ma- tières organiiiiies pinveiiaiil de villages d'une inoprete très douteuse, i|ui m'hI bâtis sur h- rives. 11. BOIRSALLT. (1) Annales de la Société (/éotoijirjve du \or,l, t. VllI, p. Ilil. LE NATURALISTE DIAGNOSES DE LEPIDOPTERES NOUVEAUX Prometopuo Egnigiireni n. sji. 33 millini'ii'.-;. H.inl liT- iiml des superienips anondi au-dessus -1 I nud' inirii.c uis rejoignant l'apex en ligne droite, très l< i' i,(!i|in'. Dessus des superieui es blanc jaunâtre avec ; . [.n i .^ r\i, nriin^ uni-isetiii u^c Les taches orbiculaircs ei niiii.Jiiiies , peu I r I -.i parées par une ombre plus foncée. Les ailes ^ I II rextral>asilairc, la médiane et la coudée, Il I 1 m mdiquees, puis par une double ligne de points I Iles sont bordées par une série de petits poinis liiiement cercles de jaunâtre. I 11 J.iunâtro à la base et au centre, bordexti- Dlssou d^s supérieures noir* tre lu centre jaun'tre 'ilic't t a I ord terminal avec un reflet sul ter nal os D ssou les fer eurcb 1 lanc aie vec la cote ctl ri r jaunat c et le reflet rose d ns la part c suj 1 su 1 s iu tre a les est trave se au secon 1 t „ e le 1 0 nts no r qui s arr te a x nf r cures avan anj.le anal elles sont également bordées d une s 1 j o nt no rs tcrm naux D ux exemph rcsde Za ora pr s Loja n ars 18S6 Opii-i Tn utie 1 al Ion en est 1 or 1 de cl aque c t e sept t p1 es ] nés 1 en j s le le P o n Dcss s le pr s L ja LES CORNES Constituent-elles un avantage ou nn désavantage dans la lutte i)Our l'existence ? (Suite et fin.) Nous ne dirons que quelques mots du cas très parti- culier des AnUlocapres de l'Amérique du Nord. C'est un type à étui et à cornes caduques. L'étui corné présente deux branches. Mais la branche qui se détache de Taxe en avantne sauraitêtre considérée comme un andouiller véritable : car l'axe osseux n'y envoie i)a> île prolonge- ment. Fig. 4. — L'Antilope à fourches (.Antilocapra americana 11 est difficile néanmoins de ne pas voir là un inter- médiaire intéressant entre les Ruminants à bois caducs et les Ruminants cavicornes que nous allons aborder. Les Antilopidi's sont des Ruminants Cavicornes. Il arrive fort souvent que le mille seul porte des ornements ciirnés. Les mœurs de ces animaux sont douces. Les sruls il.llli^rli'lix xilll le-- SV/cyis/rrccs OU CoudoUS du Sud .Xfiiriiii ri |., i:^;h ri r^ ili' l;i iiirmc régloH. Eucore ne les,ini-iK,|ir,ir,iii~r ,lr 1,1 |(iii::iiriirdeleurs cornes quiat- li — I \n 1 1 il I (M 1 K lu teignent Im 50 de lon^, (munies d une crête spiralée chez les premier^, d anneaux chez les seconds) Mais tous, à la reproduction, se livrent des combats terribles. Les ChamoU se percent ou se précipitent en bas des rochers. Les Gazelles qui ont les cornes plus fragiles se les cassent. Parmi les cas intéressants à signaler dans le groupe, citons les Tétracères chez lesquels le mâle seul La Gazelle {GazoUa dorcas). LE NATURALISTE porte cornes dont les anciens ornaient la tête de leurs dieux. Nous avons rencontré, il y a quelques années, dans le Laocoon de Lessing de longues disserta- tions sur la question de savoir si tous les Bacchus ont des cornes, et si, dans les cas où elles sont invisibles, elles ne seraient point eacliées par le lierre dont on or- nait la tête du dieu. Nous avons eu l'occasion de voir plus haut que la tête des rois, des dieux et des prêtres égyptiens était ornée de cornes d'Addax. Certaines divi- nités de l'Inde en portent également. Ici, comme toujours lorsqu'il s'agitd'unfaitbiologique, c'est à l'espèce sauvage qu'il faut s'adresser pour trouver l'explication la plus directe et la plus simple; et alors, on n'a que l'embarras du choix pour trouver des cas où cet emblème a gardé exactement la signilication physio- logique de l'organe qu'il représente. Personne n'ignore que la coiffure guerrière de nos an- cêtres était ornée de cornes; et, sans remonter si loin, on peut citer, comme une actualité, l'exemple d'un peuple qui nous a fait faire depuis peu une pénible expérience de sa férocité, les Dahoméens, dont les généraux portent à la tête deux petites cornes d'argent comme signe de leur autorité, E. Hat.ullo.^. Suites à la Flore de France DE GRENIER ET GODRON Hicracium calyeînuin Arvet-Touvet SupiAêrnent à la Monographie des Pilosella et des Ilieracium du DaupJnnê, p. 6; les Hierachim des Alpes françaises, p. 20; Burnat et Giemli Cata- logue raisotmé des Hieracium des Alpes-Mari- times, p. 8. — Sect. Aurella Koch, s.-secl. Glauca Fries Epicrisis. p. GG. — Plante phyllopode de 2-4 àècim., glauque , glabre ou à feuilles inférieures munies à la base seulement de quelques cils laides; tige d-îi-flores à pédoncules allongés, dressés, plus rarement étalés-ascendants, parlois un peu arqués au sommet et à lleur penchée. Feuilles lan- céolées, lancéolées-linéaires ou même linéaires, entières ou lâcliemenl et faiblement dcnticulées. les caulinaires peu nombreuses (2-4), régulièrement décroissantes, sessiles et atténuées à la, base. Péri- cline ovoïde, de grandeur moyenne (relativement aux autres espèces de la section « Glauca «), à écailles extérieures±étalées , courtes, égalant en- viron la moitié de la longueur du jiéricline, les intérieures une fois plus longues, toutes, et surtout les intérieures, atténuées-aiguës et munies de longs poils simples peu abondants, mêlés ou non de quel- ques poils glanduleux. i)eM<5 des ligules glabres. Styles jaunes. Ac/iaines d'un brun jauiiûtre pâle à la maturité. — Juillet-août. Hab. — Hautes-Alpbs : Massif du Pelvoux : le Valbonnais au Désert, parmi des blocs de rochers éboulés, sur la rive gauche de la Bonne, en allant vers le mont Olan (Arvet-Touvel). Aire géographique. — Italie : Liguric (Yal Sabbione, près Entraque; herb. U., lîurual) ; Au- iricbo : Croatie {sec. Arvet-Touvel). Sous-espèce de VH. glaucum AU. (//. porrifo- lium Vili. p. p. non L.) dont elle se distingue par les pédoncules plus dressés, non divariqués, les écailles du péricline aiguës et plus atténuées, les extérieures étalées, toutes munies de quelques poils allongés, et par les acbaînes toujours d'un brun jau- nâtre à la maturité (d'un brun rougeâtre foncé dans ÏH. glaucum). — \j H. calycinum diffère aussi des autres sous-espèces de l'//. glaucum : i° de \'II. bu- pleuroides Gmel. par ses feuilles généralement plus étroites, le péricline à écailles plus inégales, plus aiguës, les acbaînes jaunâtres; 2" de VU. /a Icaium Arv.-Touv. (//. penninum Nœgeli et Peter), plante bypopbyllopode, par sa glaucescence plus prononcée, les feuilles plus étroites, les caulinaires plus nom- breuses et les supérieures arrondies à la base ; 3° de VH. ^Irre^/ Verlot (II. politum Gren. et Godr. non Fries; H. glaucum Vill. non AU.), par ses feuilles non tachées de violet, le péricline à écailles aiguës (et non la plupart obtuses), les acbaînes jaunâtres ; 4° ontiu de VH. Neyrœanum Arv.-Touv , plante phyllopode ou bypopbyllopode, par ses feuilles plus étroites, plus épaisses, non ciliées sur les nervures en dessous, les caulinaires n'embrassant pas h lige, les pédoncules plus allongés, les écailles du péricline plus aiguës, les ligules à dents ciliolées et les acbaînes jaunâtres. H. cliloi-îEfolîiiiii Arvet-Touvet Essai sur les pilantes du Dauphiné, p. 44; Supplém. à Mo- nogr., p. 7 {in obs.), Hieracium Alpes françaises, p. 29; Burnat et Gremli Catal. Hiei-aciicm Alpes- Marit., p. 11, 59 et G3. — Secl. Aurella Koch, s. -sect. Villosa Fries Epicrisis, p. 61 {p. p.). — Exsicc. Soc. Dauph., n° 1720. — Plante phyllo- pode ou hypophyllopode de 2-5 décim., glauces- cente, glabre ou plus rarement parsemée de quel- ques longs poils raides à la page inférieure des LE NATURALISTE ieiiilles. Tige ascendante ou dressée flexueuse, ordinairement rameuse et 2-4-flores, quelquefois simple et unillore. Feuilles fermes, denticuli-es, rarement entich-es, les radicales ohlongues-lanci''o- lées, les caulinaires relativernent nombreuses i^^-^) et régulièrement décroissantes, plus larges, parlois môme ovales lancéolées, a/rowf&.s à la base,acu- minées au sommet. Pédoncules allongés, bractéolés, Uûillores, dressés, llexueux, munis de poils fari- neux étoiles abondants et, vers le sommet, de longs poils denticulés qui existent aussi sur le péricliiie, sans poils glanduleux. Péricline incliné avant l'an- tlièse, assez grand, ovoïde, à écailles conformes, hérissées ou velues, obtusiuscules ou les intérieures aiguës, les plus extérieures un peu étalées. Dents des ligules glabres ou peu ciliées. Styles jaunes. Ackaînes d'un brun rougeâtre clair à la uiaturité. non noirâtres. — Juillet-août. Var. genuinum Arv. Tuuv. — Plante p-labre à péricline hérissé. Var. intermedinm NoI). — riante glahre à péri- cline ± velu. Nav. pilosnm Arv.-Touv. — Plante parsemée de longs poils siuiplcs sur la tige et sur les feuilles, à péricline veiu. Hab. — Ain : Sommet du Colombier de Gex. aux liocailles. — Isère : Saint-Nizier, la Moucherolle. le Grand Veymont, etc. — Hautes-Alpes : Alpes du Viso : vallée du Guil, chCdet de Ruines et pied des jj rai ri es sous la Traversette {herb. R., Arvet- Touvel); Volante {herb. R., Arvet-Touvel). —Sa- voie : lu M(idelcine-en-Maurienne. Aire g'éographique. — Italie : Ligarie (Vallée de l'Ellero, au-dessous du mont Grosso, vers 1,500 m.; herb.^., Burnat). Sous-espèce de 1'//. scorzoniirafoliam Yill. (1) (//. glabratum G. et G.), dont elle se distingue par les (euilles plus larges, les caulinaires moyennes, notauiment, ovales ou largement lancéolées, les calalhides plus petites, à écailles du péricline obtu- siuscules, les achaines non noirâtres. 1^1 suivre.) G. RoLV. Li:S INSECTES DE LA VIGNE .l';ii sous les yeux uu connus sur les insecte; destruction que nous |ii quatre-vingt quinze es très intéressant où M. V. Mayel ci-dessus, tous L^s iloeuuients i|ili,iL.T< i-t sur les iirocédés do ii|il"}rr .outre eux. 11 en compte Ml .l'HiMi'» et, en y ajoutant celles Il -iir II pn-ririise ])lante, ceux :■ il. s .i-L'H^ piopi-ement dits, counne ■ rii\, p:ii- r\.'iiiplr. i|in li,iliil-'iii |i'^ v,inii"iils sccs, enfin les uiiiiilirrux |i;n'a-iiic> :iii:ii!ii-< .'i t.iiiii's rr-i l■^|l|■■cos, on arrive aussi, eu tenant compte encore des tcrrililes cryptogames, qu'il faut combattre, n'est-on plus étonné que le vigneron soit sou- vent sur les dents. (1) L'H. scorzoncrœfolium doit comiircridre aussi connue variété, selon nous, \'II. callianthum Arv.-Touv. Malgré cotte abondance d'ennemis déjà signalés, je puis, iiar suite d'observations toutes récentes, en accroître encore le nombre, et je n'ose espérer que la liste sera définitivement close. .l'ai reçu, il y a quelques mois, d'un de nos grands viticulteurs bourguignons, une boulcilli- nlriue ,1e larves semblables à celles is. L'i '- !'■ tubi niais je m- dois jias l;iiri- erreur eu la rapportant a la Cefoma hirtella qui se voit IVrqueinmont dans nos vignes à roxchision d'autres; il n'y avait donc rien d'extraordinaire à cette trou- vaille. M. V. Mayet consacre un long article à ccUe Cétoine qn'il accuse avec raison de s'attaquer aux fleurs de la vigne. .Mais voici ([u'un nouveau fait vient ici s'.ajoutor à son histoire. l.épinièrc de jeunes plants grefl'és. On sait que cette grefl'c est liée par des baudcletlos de rapliia et de plus que, jusqu'à sa pli- -iHii.Miii. -'i Mi\ Lail rt [>, .urn^., uL. L';- ^['> Pentodon i-ni:ii dr, 1111 l'ail, aiialo,4Ues dans les régions méridionales. 'jniiii iMiri' iii-r-, i. lies climats plus tempérés trouve dans .livrant |iruir-il-, ,1c reconstitution des conditions spé- lic vie et devient par suite un ennemi d'autant plus re- e, un autre viticulteur m'a soumis des lour^reous voisins de la partie taillée se dhyiuiaiopicrc vivaiii Mucrophja strl.ios,, i-la .lepuslieureusemcm me furent confié..^ ,- PV«., c,-n,-.„,. (••,.., ,1, li- une csp.a-i; a aj.illt.T a , :• , li,,:ail.' vit sur les rosiers doui les feuilles sont ces larves ; dans le cas présent, elle ne a règle, mais attaque les églantiers qui mi'ttent en qu,'Ii- ,1 un l'm ji-an y subir en paix leurs mé- tamorphoses dccm.ri s . ( "rvi ordinairement l'extrémité il'unc tige séelie qu",!! , , luiilociit pour cela. Dans nos pays viii.-.i!,'<, !.■< =u'!ii -iii, i uU.-s semblent tout préparés pour elles I ! ■ Il - a I !ii ni ]Hiiii- les percer à l'endroit do la moelle i-l - ' ,,- :■ I,.- h iliil.ilion. ■^ ' ': lac II' iiia,|iriii que la partie déjà séchée, le dom- 111 iL'i' sriait nul ; malheureusement cette portion morte du sariiieiit l'st trop courte au gré de la larve et celle-ci continue sa t;al-Tie même dans les tissus vivants situi''s plus bas; elle de pr ides M. E. Olivier me communique un insecte qui vit dans les mêmes conditions; c'est VEnijilii/lus «ener Fall. — Rien ne s'op- pose d'ailleurs à c,' ,|ii,' iraiiin s espèces encore .appartenant au même genre m- -...hmu iriic. mirées dans nos ceps, car l'églantier en nouriii pln-c m^ i i sa disparition de nos , ciupera court à ii's iuv.c,mii> 1 icheuscs. Kl. Andu LE r»IIOnAXIlLJM TETN.V^: Tout le monde a oiilciKin parler Ju l'Itonniiim Umax et ^pendant la filasse proJtiite par cette plante ne se ren- jiitre quVxceptionnelIeinent sur les marcliés d'Europe. LE NATURALISTE A nne certaine époque l'Angleterre en a utilisé une quantité notable; mais les importations ont rapidement diminué car l'industrie a besoin de recevoir régulière- ment les produits qu'elle manufacture et la culture du Phormium n'est ni assez étendue ni assez bien entendue pour se soumettre à ces exigences. On a fait des essais d'acclimatation en Irlande; malheureusement les hivers rigoureux sont trop souvent funestes à cette plante et il en a fallu abandonner la cul- ture tout d'abord accueillie avec enthousiasme. Les essais tentés en France et en Dalmatie (1) pour la culture du Phormium n'ont pas mieux réussi qu'en Irlande; mais ils ont donné de fort bons résultats dans la Nouvelle-Galles du Sud (2), dans les Indes Anglaises et à Natal. Aujourd'liui on ne rencontre plus guère cette plante en Eu- rope que dans les jardins, où ses grandes feuille'. l'ont fait adopter comme plante d'ornement. Le Phormium a été découvert a la Nouvelle Zélande par Banks qui accompagnait le capi- taine Cook dans son premier voNage au monde. «Elle donne, dit Cook, des pro- duits sembla- bles à ceux du lin et du chanvre, mais d'une qualité supé- rieure ; les indigènes en font des tis- sus pour se vêtir, des li- gnes à pê- cher, des fi- le I.S, etc. (3).» Les habitants du pays la nomment Ko- rodi ou Koi-e- re ; en raison de sa prove- nance elle est souvent dési- gnée chez nous sous le nom de Lin de la Nou- velle-Zélande [New Zealimd /lax des Anglais). La plus grande partie de la filasse considérée chez nous comme provenant du Phormium <('n«œ n'est autre chose que du jule (filasse de CorchorKS capstilmifi et C. oiiinrius de la famille dos Tiliacées). Ciiniiicrts holiiiiiqucs. — Culture. I.c l'hnniiinmVoiM (Clihniii/dia, Banks) apparti. -ni à l,i famille des Liliacérs, tiilui \rd ,igé de 3 ans donne en moyenne 36 feuilles diiiil iharnne peut produire 5 grammes de filasse sèche, toillée et peignée. Henri Lecomte. (A suivre). l\ 15ATAILI.E DES XOTIOPniLCS Monsieur le Direoleur, La diagnose de la variété nouvelle de Mouron pour les petits oiseaux, que vous avez publiée dans le dernier numéro du journal, me remet en mémoire un fait ana- logue qui a eu pour sujet de petits Carabiques trouvés dans le Nord de l'Europe. On oublie trop vite à mon avis les études savantes de certaines personnes, dont le nom mériterait de passera la postérité; j'avais toujours espén' voir le nom de ces champions, que j'ai admirés disculaui pendant des heures, donné à une rue au moins et pluh',1 même à un carrefour pour le rappeler aux générations suivantes; mais, ô destinée humaine, moi-même, qui fus spectateur, c'est à peine si je puis me rappeler les dé- tails de cette lutte scientitîque qui montre bien ce que la science, envisagée dans toute sa pureté, peut renfermer de passion et engendrer de colère. Cette histoire avait pour théâtre la séance d'aiir so- ciété entomologique que je ne nommerai pas, pour ne pas être accusé de lui faire de la réclame. A cotte séance, un membre demande, comme c'esl l'usage, à faire passer sous les yeux do ses collègues deux Notiophiles qu'il considérait comme devant consti- tuer une espèce nouvelle parce que les élytres présen- taient quatre points enfoncés au lieu de six. 11 n'en dit pas plus long, et comme pour bien s'assurer de la véra- cité de l'assertion, après avoir ouvert sa boîte il regardait attentivement les insectes avant de les laisser passer entre les mains de ses voisins; tous reluquèrent avec soin ces deux microscopiques coléoptères. Pendant que notre présentateur insistait sur l'importance de sa décou- verle, qui allait doter la faune de son pays d'une espèce sauvage do plus et augmenter sa richesse dans une pro- portion iiiilablo, un c-(jll('-;.'ae '^riiirhoux, et jaloux |ii'nl- être, loii|iail avoi- un slanliopi' [..^ |mMc> .'ii ipu-slion ri s'écria : « Mais ils ont six points vos .\otiopliilr> ! ! ! .. Et il lui remettait la boîte d'assez mauvaise liunieur lui disant : regardez-y vous-même. Soil i|ui' le mouvement ait été brusque, ou mal com- |ui>, >oil (|iio l'interpellé n'ait pas suconfenii- la mau- vaise humour qu'il éprouvait, en voyant sa t'aMioiiso découverte contestée et tous ses rêve^ i\r i.'|oiir s'éva- nouir sur cette parole, bref après ([ui|,|ur-< mois de oolèio échangés, il adressa à son interlocuteur une de ces maîlresses giffles qui résonna et à laquelle il lui fut répondu par deux vigoureux coups de poings. Il s'en- suivit un brouhaha général, chacun des membres pré- sents s'empressa pour séparer les combattants et ce ne fut pas sans peine que les rires furent conjurés et que l'ordre put enfin être rétabli par le Président, homme sage et grave, qui avait fait beaucoup de politique et était habitué aux luttes parlementaires. Enfin la séance put reprendre son cours, il fut alors décidé qu'il serait nommé un tribunal d'honneur, com- posé de trois membres, qui aurait à donner son avis sur le litige, après un mùr e-xamen des insectes en question, qui, par bonheur, pendant la bataille, étaient restés sur la table, ne se doutant guère de la discorde dont ils étaient les auteurs inconscients; le rapport devait être déposé à la séance suivante. Ce triumvirat se réunit en effet quelques jours après et lors de la réunion il put donner un avis motivé. Je ne me rappelle plus les termes exacts, mais je puis vous certifier l'esprit du verdict. Le plus âgé, après s'être bien posé sur sa i-liaise el nii- à l'aise pour s'exprimer librement, tenant dans la main gauche la boîte, véritable boite de Pandore, ouverte et contenant encore les corps du débat, de la droite une loupe, s'exprima solennellement: .. .\le>-ieiii < el chers Collègues, « Après avoir examuié, avec le soin que comporlail la giavilé du débat soulevé, ces deux Notiophiles, nous |iou\(iiis affirmer on notre àme et conscience qu'ils pré- -eiileut à la vérité six points sur les élytres. Mais... — lîravo, bravo, s'écrièrent les parlisans dos^ six Iioinls, — AI tondez, atlende/,, — Mais..., conliiiue \o ne peut voir!! ! » Ça rappelle joliiueiil h .e Préside Is du Mouron. MiaiOSES D'ESPÈCES lOïïVELLES DE REPTILES ET DE lUTRACIENS l)i:S ILI'SBOUXKO ETPALAWAN {Suite rt fm.) i:;. Bii/o spimdi/er. Formes élancées, tête petite; membres grêles et allongé.-;; museau subangulcux, égal eu longueur au grand diamètre de l'œil ; eauthus rosti-alis relevé d'une aréto qui fait saillie sur la rés;ion frênaie;, sans autre crèle crânienne; espace intcrorbitairo Iiresiiucdeiix fois aussi large qun la paupière supérieure; tympan (lislincl, égal au dcnii-diamètre (le l'œil. L'articulation tibio- i-irlev, Ir | .ivinlrr L-L'ri r Mh M 1 1 ],ln< r..uri <\w le Second ; orteils |,;,lin.>^ ,1 1,1 1.1-,. ,.i 1111 li.'ii ihLil.s rMiiinie les doigts, à Icur .•\ii',-iiiii.-: liil).-i-,-nlr- -,Mis-,ir:i. ni iiri- iinU: uu tubercule nié- el un peu plus saillant (pie r • • ni' - I ' -ml-- niilln-: ile-i-us du corps couvert de tuborenin , i,, m ,, , |,iin ii\ nu \ ni i uiiunux, i-i'U\-ri ;. orHicesexrréleni- lu - w-iMn, m ,lnul unn inrio forme sur nlnn-un .In- l.mvU l.i.-n.ux il.- I.i f.ir.' .lorsalttun épais bour- r,-|.n l..nLniu.liu.il : fnn- vniiinal.- i/i-.. n.ilniis.'. Presque noir en .l.'>-ii- : l.iMiii -..11- I.- v.-mi-,', iivi'.- qii.l.iu.'S marbrures blanc jaunàlre; (piehiuos taches ou des liarres étroites irrégulitrcs d'un rouge cerise très pâle sur les membres. Trois spécimens de Kina Balu. J82 LE NATURALISTE 16. Nactophryne misera. Taille très réduite, formes assez lourdes; tète petite; museau court, de la longueur de l'œil et subangulcux ; canthus rostralis distinct; région frênaie presque verticale; narine près de l'ex- trémité du museau; espace interorbitaire un peu [plus large que la paupière supérieure ; tympan distinct, environ les deux tiers de l'œil en diamètre. Doigts très courts, fortement déprimés, complètement palmés, excepté le troisième; arti- culation tibio-tarsiennc atteignant le tympan; orteils très courts, les trois internes complètement palmés; doigts et orteils terminég parun petit disque sans dilatation sensible; pas de tubercules sous-arliculaires; un tubercule métatarsien cxtriii^' assez saiDant. Pas de repli le long du tarse. Corps recouvert dr tubercules verruqueux inégaux, rangés, sur les bords lat. r:ni\ de la face dorsale, en deux lignes (|iii ( n sui\riii los . oniom-: les trois quarts antérieurs de la l'.n ,■ vcniiilr |,<^,-s .in l,'^-,.|c- ment granuleux. Brun olive unifu mr |iln- ..n iii,,iiis |.,iir,. m dessus; ventre brun clair, plus souvint ik.ii-, piqticlc uu vciiic de blanc grisâtre. Trois spécimens du nord de Bornéo. 17. Nectophryne macidata. Corps svelte, membres très allongés; tète courte, à musri tronqué et coupé obliquement en bas et en arrière, égal à I longueur de l'œil; canthus rostralis anguleux; région frén:il verticale; narine ouverte tout près de l'extrémité du musi'au espace interorbitaire de la largeur de la paupière supérietiir tympan caché. Orteils aux doux tiers palmés, les doigts à la Ij.i^ seulement; ceux-ci dépruii.'s n lomini-s par un élargisscmrn tronqué, qui est beaucoup y\\\<. i:,ililc .mx orteils; tubercule sous-articulairespeu distincts .l.iix lul.i.rules métatarsiens dm, l'externe est le plus saillant. L'.aticulaiion tibio-tarsicnne d/ passe notablement l'extréndlé du museau. Faces dorsale et vfn traie recouvertes de grosses granulations, la première d'un pu brunâtre, parsemée de petites taches noires irrégulières, isolée, ou conflueutes, réunies en bandes transversales plus ou moin: distinctes sur les membres; ventre gris, lave do brun. Trois spécimens de Kina Balu. F. MOCQUARD. SUR UN CAS D'AMITIÉ RÉCIPROQUE CHEZ DEUX OISEAUX (PERIIUCIIE ET STUHMDÉ) de dire que ce sentiment existe à un degré beaucoup plus haut chez la Perruche, qui recherche avec insis- tance son compagnon, le suit où il va se percher, se presse contre lui, l'épluche, en un mot lui témoigne une amitié constante. Quant au Gracupic, s'il ne recherche pas la Perruche, du moins il a pour elle un peu d'amitié. Chacun sait combien est répandu, dans le monde orni- thologique, Tinstinct de la sociabilité, qui pousse les in- dividus d'une même espèce, chez un certain nombre d'Oiseaux, non seulement à émigrer en bandes, mais à vivre en compagnie pendant toute l'année et à nicher ainsi. Par contre, il doit arriver rarement, surtout à l'éttit libre, que deux Oiseaux (mâle et femelle) appartenant à des ordres différents, se recherchent et se prodiguent des caresses sans chercher à s'accoupler, physiologique- ment parlant, en un mot s'aiment d'amitié. J'ai eu l'occasion d'observer un grand nombre de fois un tel fait, chez deux Oiseaux que ma mère conserve de- puis plusieurs années dans l'une de ses volières, à Rouen. L'un est une femelle du Conurejendaya (Conun/.sycm/aya Gm.) et l'autre un mâle du (iracupic à cou noir {Gracupka nigricollis Payk.). Le Conure jendaya est une Perruche qui habite le Brésil, et le Gracupic à cou noir, de la fa- mille des Sturnidés, a pour patrie la Chine et l'Inde. 11 est curieux de voir, vivant au milieu d'un certain nombre d'Oiseaux d'espèces bien différentes, et dans une volière spacieuse, ces deux êlres que la classification ornithologique tient notablement éloignés l'un de l'autre mais que l'amitié a réunis depuis des années. Il convient or,- tuteur). contre lui, mais il l'épluche aussi. On ne l'a jamais vu chercher à faire avec elle l'acte intime de la reproduc- tion. J'ajouterai que le Gracupic, par son chant varié, cu- rieux, et par les altitudes bizarres qu'il prend en exécu- tant certains passages de son répertoire musical, iwrite à juste titre le rire chez les personnes qui le regardent. Cette paire d'amis vaut la peine qu'on parle d'elle dans une publication, et je pense que ces lignes ne seront pas sans intéresser ceux qui s'occupent, soit au point de vue scientifique, soit uniquement au point de vue distraclif, de psychologie ornithologique. Le dessin ci-joint représente, au quart environ de leur grandeur naturelle, et dans une position qui leur est familière, les deux Oiseaux en question, que j'avais fait mettre dans une cage afin de pouvoir les photographier aisément. Henri Gadeau de Kekmlle. LE NATURALISTE STKI CTl KK l\r li Kniinliir D'après l'examen histologique, la ;.'!:iiiili' iii|iliriiliinii. .In Mnr.rlnandaris-AU con- traire ne lui seuil. lo pa- I Irr un i.ri;;iui- Ivuiphaliiiue mais seu- lement un organe de réserve, âiUàenciation particulière du tissu conjonctif accumulant dans ses cellules des matières protéiques. On le voit, M. Cuénot est donc d'un avis différent de celui de M. R. Perrier qui a décrit ces organes et les homologues sous le nom do Glande hématique. Suivant M. William Russel les bourgeons multiples, naissant les uns des autres et étant reliés vasculalrement les uns avec les autres, doivent être considérés comme des ramifications normales. Séance dn 23 juin 1890. — M. de Lacaze Duthiers entre- tient l'Académie des travaux et des progrés du laboratoire Arago en 1890. MM. -4. F.Marion et F. Guitel ont constaté que, dans les der- niers jours de mai 1890, de petits saumons quinat (saumon de Californie) se sont dispersés du Nord au .Sud jusqu'à 45 milles environ de l'embouchure de l'Aude. Ces poissons provenaient probablement des élevages entrepris en 1888-1889 dans l'Aude aux laboratoires do Quillan et de Gesse. M. Prouho par d'ingénieuses expériences est arrivé à prouver l'inutilité de l'organe de la vision des astéries dans la recherche de leur proie. Leur odorat seul semble les guider dans la recherche de leur nouriiin.r, rr m us sn.il.Io être localisé chez les astéries dans los mlir- ini'.ul n r m - ■■ iii;i|iics à la locomotion situés en arriére ilr li |il,ii|ii- >„ill,,iiv. M. C. rimiriase/comxnunique à l'A. .i.I.'mih' Ir iisullM .IVxi.é- riences qu'il a entreprises dans le but de faire enregistrer photographiquement la fonction chlorojihyllienne par la plante vivante elle-même. Les résultats ainsi obtenus concordent en tous points avec ceux plus précis que procure l'analyse gazométrique. M. A.Lacroix attire l'attention de l'Académie sur les andésites et labradorilrs à hyporslênc de la Guadeloupe et leur analogie M. A. Miliio l'.ilw iriTs jii-ésente une note de M. J. Thoulet sur la circul.ili.iii voiiiial.. profonde océanique; suivant l'au- teur, la non-cxislence d'une circulation verticale profonde n'aurait pas pour conséquence l'absence de vie dans les pro- fondeurs et celles-ci même supposées immobiles ne sauraient en aucune façon être comparées à un espace hermétiquement clos. Suivant les expériences de M. Thoulet, l'air pénétrerait avec une grande facilité rien que par dissolution et par la précipitation des cendres volcaniques ou des carapaces de globigérines qui entraînent avec elles une gaine d'air ou d'eau aérée. Séance du 30 juin. — M. de Laca:e nuthiem atlir,- l'nifonlion de l'Académie sur un essai d'ostréii-nltin r imii' duis Ir \ivior du laboratoire de Roscoff. M. A, Milnr Kilu ;ii .l's p. . s,ute une note de M. Louis Hcmle sur le ili.vrli.pprioriii .lu lllisl.i- tlonui' cli'V, l-'s , ru. II. IV isopodcs (porcoUio scalieri. M- -\. Il mil :■■! I ||i Mue note de M. G. Sn,,n sur la f.-iune 'Il l'.rrêmicnnos du Djebel Oiiach, pro- di: E. M.i BIBLIOGRAPHIE ZOOLOGIE 565. A. KoUiker.Zur feineren anatomie des ccntralen Nor- vonsysteuis. (Das Klcinhirn). Zellsch. f. n'isseiis. Zovl. 49, 1889, pp. 663-689. pi XXX- xxx'iii. 5183. Martin Heidenhain. Bcitragc zur Kenntniss der To- p.iu'o.iphio uud Histologie der Kloake und ihrer driisigen aduesa bci den einheimischcn Tritonen. ArcMv. f. Mikroslc. Anat. m, 1890, pp. 17.3-271. pi: X- XllI. SIM. R. Meniez. Acariens et Insectes marins des côtes du Boulonnais (II. Insectes) flg. 7,Vr. likil. du Xord de la France. 1890, pp. 338-350. 5«5. R. Meniez. Noie sur une pontarachne de Banyuls-sur- Mer. lig. lier. Biul. du Nord de la France. 1S90, pp. 338-361. 566. W. V. Nathuslus. Untersuchungeu iiiier Harting'sclio K.uporcheu. /..'llsch.f. Wissens. Zool.i9. 1890, pp. 602-648. pi. XXIX. 5 vers 1180. In siè- cle plus tard en- viron, Kawzini, aufrnrarabe,eile l's Moluques comme le pays adicr Iv.iiiieau) . d'origine des é- pices citées ci- drssus. l.r ]dns ancien renseignement que l'on possède siii Pusai-r d.s Muscades, en Europe, se trouve dans un poèi rril vers 119:» par Petrus d'Ébulo. En dé- crivant l'enlrée à Home de l'empereur Henri VI avant son couronnement, en avril H91, il dit que les rues étaient parfumées avec des aromates qu'il énumère dans le vers suivant Balsaiiia, llius, al../-, iii.vi'istica cynaiiia, naniiis. A la lin du xn' siècle, les Muscades et le Macis se trou- vaiiMit dans le .Nord de l'Europe, même en Danemark, ainsi qu'on peut le conclure des allusions qui y sont faites dans les écrits de Harpenstreg. En .\nglelerre, le Macis était bien connu, mais coûtait fort cher; de 1284 à 1377, son prix fut en moyenne de i sh. 7 ailfs, n-lali- vement courtes, diqiassaii-nl au repo- rixln'iaité de la queue. Les caractères essentiels du TrorhaloptcritiK ninijpncns,' peuvent être résumés de la façon suivante : Tinrhdlopti'vrim ningpoeme, n. sp. m-ti'-r fincrfo, f)ip,020. Le type de cette espèce est un mâle. Il a i M. A. David au .Muséum d'iiistnirc naturcllf oUran (ili alhi IVVLEO.MOLOCn: OlATEH.NVlin Dans une récente excursion ai iHi l'occasion de rencontn ■poque quaternaire. Il luniaine et d'um^ réunion d'os d'animaux, -a si-pulture iMait très«ijoisine de Saint- carriers l'avaient renconl paver : c'est sous une lin et sexes Bi. 1 I I I I I il 1 I I I I II I iiiniiii I II ni II Il IN I i iil mil I m ut iil I I lui- lu ippailen^ient a une diziini diuli\ilus h ■- et de tous iges u que 1 s ou\rieis aient detiuit 11 plusf,rand | nous avons pu leoueillir une abond un lusieurs ont d( 1 intérêt 1 ai dt posL tte Lianienue bien consen e un tibi II ) I l\ n un (st tips t it m nt i u de I nt 1 LE NATURALISTE usées sans qn'auruno soit gâtée, des rolules, des ver- tèbres, un sacrum et des pièces appartenant à la plu- part des régions du squelette. Comme objet travaillé, on n'a guère à. noter que des éclats d'une poitrine, mais extrêmement grossiers et peu résislanis. Le gisement d'animaux a été lenconlu i ])fu de dis- I uKe du point piérédeni, au lieu dit des liciutaids, par d( s ouMiers qui cieusaient des fondations iioui Hiblir "Il pont. Les os étaient enfouis dans une tourbe très compacte et en ont conservé une teinte noinltre très ca- ractéristique. On distingue parmi les principaux : Un grand maxillaire inférieur de bœuf (fig. 1) d'une constitution et d'une dimension remarquable. Il mesure 40 centimètres de long et 7o millimètres de hauteur au condyle. Un maxillaire inférieur de cochon (fig. 2). Un maxillaire inférieur de Castoi- fihfiv (fig. :t}, doiil les caractères sont intéressants. Slaiiisias Mkl'.meii. ERREURS COMMISES PAR DES GUÊPES ET RÉSULTAIT DE LEUR YISION COIEUSE Dans mes Rccherchcx c.vpérimcnlales sur lu rision chez les nrthropodcs (i), j'ai démontré par les résultats de nom- hreuses expériences de laboratoire et par des observa- tions non moins nombreuses sur des insectes en liberté i|iie ces animaux, tout en percevant fort bien les mouve- iiieiits, distinguent mal ou ne distinguent pas les formes di's objets. Il résulte de cette vision confuse que, chaque fois que des insectes ne pourront être renseignés sur la naturedes corps, ni par l'odorat, ni par le toucher, on leur verra commettre les erreurs les plus étranges. J'ai décrit dans les recherches citées plus haut quel- (lues-unes des bévues dont j'avais été témoin, mais mes lonclusions rencontrant encore de l'incrédulité chez cer- tains naturalistes, j'appelle l'attention du lecteur sur des faits constatés chez des Guêpes par des observateurs d'une valeur incontestable. L'éminent myrmécologue suisse A. Forel, auxquel on doit des travaux importants sur la vision des articulés, relate l'observation suivante : une Vespi germanica chas- sait sur le paroi d'un péristyle et se jetait au vol sur les mouches posées qui, du reste, lui échappaient la (1) Bulletin di! Ui'inoiiTs in-8", 1 1881- I plupart du temps. En un point do la paroi était planté I un clou noir ayant par hasard la grosseur d'une mouche ; j or Forel vit fort souvent (ce sont ses termes) " la Guêpe, I trompée par ce clou, se jeter dessus, puis l'abandonner aussitôt après avoir reconnu son erreur par l'attouche- ment. Cependant elle était de nouveau induite en erreur par le même clou peu de temps après (1) ». L'immobilité des mouches posées et du clou, constitue probablement ici la cause première des bévues répétées de la Guêpe. Distinguant mal les formes des corps, elle confondait entre eux deux objets noirs de même dimen- sion. On peut supposer qn'elle n'eût pas hésité entre le clou fixe et une mouche se promenant à côté. L'observation de Forel date de quelques années ; en voici d'autres plus récentes dues au savant entomolo- giste américain Samuel H. Scudder. Leur auteur a eu l'obligeance de m'adresser une lettre à ce sujet et a pu- blié peu de temps après, dans Psyché, un article assez détaillé intitulé : Power of vision in Vespidac 12) . Scudder arrivé en juillet 1889 au sommet des Hoan Mountains (Colorado), au cours d'une expédition à la re- cherche d'insectes fossiles, se sentit indisposé et fut forcé de se retirer sous sa tente. Cette tente, en toile, éclairée extérieurement par le so- leil, mesurait environ trois mètres de large et trois mètres soixante-cinqde long. L'observateur étant couché, le sommet de la tente n'était pas à plus d'un mètre et demi au-dessus de sa tête, de sorte qu'il lui était facile de suivre tous les mouvements des insectes circulant dans la partie supérieure. Ces insectes se composaient d'une douzaine de mouches et de deux Guêpes chassant aux Diptères. Quand les mouches ne volaient pas, elles se posaient presque tou- jours sur une corde soutenant le sommet de la tente. Bien que la chasse des Guêpes dur;\t toute une matinée, elles ne parvinrent à capturer que trois ou quatre vic- times; les mouches, comme celles dont parle Forel, réussissant presque toujours à échapper aux Hyménop- tères en se jetant de côté au moment de l'attaque. Les (iuêpes passaient même souvent à moins de cinq ou sept centimètres des Diptères sans essayer de les prendre. Mais ce qui excitasurtout l'intérêt de l'entomologiste ce furent les innombrables erreurs commises. Tousles défauts delatoile de la tente, toutes lespetites ombres portées sur celle-ci étaient attaquées par les Guê- pes comme des proies véritables. Elles paraissaient inca- pables de faire la différence entre une petite tache co- lorée sans épaisseur et un objet réel appliqué contre le tissu. Il arriva même que l'ombre d'une mouche mar- chant sur la. surface extérieure de la tente fut poursuivie par une guêpe à la face inlcrieure. Des ombres analogues et des taches furent attaquées un grand nombre de fois par le même Hyménoptère à une demi-minute d'intervalle. La proportion des ei-reurs aux jugements corrects Hait au moins de vingt ou trente pour un ! Scudder continua ses observations pendant plusieurs heures et les répéta les jours suivants, toujours avec les mêmes résultats. Il termine son article dans Psi/che en faisant remarquer combien ces faits intéressants (1) Forel. Expériences et remarques critiques sur les sensatio des insectes. (Recueil -^oologiquc suisse, t. IV. n' 1, l'"' noveinbi 1886. {■D Psyché ajournai of Entouwlogy vol. V. n° tCn-lfii pa-f 2;! .\umist-Deccnil)er. Camlii-id-e, 18S9. LK NATURALISTE confirment la façon dont j'interprète les sensations vi- suelles chez les Arthropodes munis d'yeux à farettes. Voici ce que je disais dans un travail antérieur : « La perception des mouvements joue un grand rôle comme cause déterminante des manifestations extérieures des insectes. Elle explique, en effet, sans vision nette des formes, pourquoi les espèces à allures un peu rapides échappent à leurs ennemis, pourquoi les individus de sexes diffé- rents parviennent à se poursuivre dans les airs, com- ment les Odonates chassent leur proie au vol, enfin comment ces divers animaux circulent au milieu du feuillage agité par le vent. « D'un autre côté, les erreurs nombreuses commises par les insectes qui se laissent toucher ou capturer quand les déplacement du chasseur sont suffisamment lents, qui après avoir fui, reviennent se poser à proxi- mité d'un ennemi devenu immobile, où nu'me qui pow- .> F. Pl..\TEAU. ÏÏNEPOÏÏLE ETMIî&E Une poule à face humaine! Tel est le |)hénomèn<' étrange, invraisemblable, qui nous est révélé par un de nos plus autorisés confrères de la presse spéciale, qui en donne la description suivante d'après le savant pro- fesseur Fischer : Cette poule est de taille moyenne, ses plumes sont gris perle lâchées de brun vers les extrémités ; le corps est celui des autres gallinacés, la tète exceptée : celle-ci présente l'aspect du faciès d'une vieille femme. Le bec manque absolument et les os de la mâchoire sont rac- courcis et élargis de manière qu'ils se terminent là où sont les narines chez les autres poules; ils sont cou- verts de chairs formant les deux lèvres. Elle n'a pas de crête et à la place se trouve un nez osseux avec deux trous au bas comme des narines humaines. A la mâ- choire inférieure est attachée une excroissance charnue en forme de menton, nue, à part quelques poils follets, la chair nue se prolonge jusqu'aux oreilles. Les yeux sont ronds et noirs entourés d'un iris couleur rouge- cinabre, les parties de la tête sous les yeux sont couleur cliair avec des tons bleuâtres par endroits et quelques poils follets plus nombreux vers le haut des joues où ils fornienl une paire de favoris oreilles. La ressemblance de Tète vue de proBl, le bec fermé. une vieille femme est surtout frappante de profil; il ré- sulte de sa conformation qu'elle ne peut prendre sa LE NATURALISTE nourriture comme ses congénères et le grand avance- ment des narines l'enipêche également, de boire; en conséquence on la nourrit de pain mouillé avec du lait, de l'eau ou de la crème; quand on lui présente de la viande hachée ou du chènevis, elle l'avale avec une grande avidité, le fromage aussi lui pl.iiL. Elle préfère manger dans la main, d'autant ijIus que lorsqu'elle prend sa nourriture sur un corps dur, le menton est vite écorché, elle connaît fort bien son maître, habite ordinairement sa chainlire et demande sa pitance par un cri faible et parti.ulii'i . (Jiiaiid <>ii l;i met "u pré sence d'une autre poulr, elle si' héiissc et combat a la manière] du coq; quant à ce dernier, elle en a une grande frayeur et se cache dès qu'elle le voit. En plein soleil elle est timide et court se cacher dans l'herbe ou à la cuisine; cette hèle aime beaucoup la société des personnes humaines. Ses pieds sont très gros, très forts et recouveris d'écailles dures et serrées, il lui manque les ergots, mais son maître ignore si c'est par accidenl ou de naissance, car il l'a reçue à quatre mois. A celte époque, elle commençait à muer, ce qui n'est pas encon- Uni; sa santé d'ailleurs est bonne, mais sa nourriture forcément insuffisante donne moins de vigueur aux plumes pour repousser. Derniers détails, sa langue esl épaisse à la base et se termine en pointe, il lui manque un ongle au pied gauche et deux au pied droit. Nous dirons qu'en résumé cette singulière physiono- mie lui vient de l'atrophie du bec. Ajoutez au dessin que nous en donnons d'après le Fancier's gazette, un bec ordi- naire, et vous aurez une lèle de poule normale. Mai: Ceorge. celte nouvo.'iu nommer, on prcnniTo Ui sans dilliiii clic est d'abord bcancou]! jilu^ sexes, varie entre !I2 et 103 millii lilaircs moyens du Smcrinlluis li'inii' dciiiiiiaiil.' au-dessus des s|icccs que je viens dn iirérpnces suivantes : ^a taille, suivant les .miup relie des pxem- quc celle .l-Ocell.-.la. I/evIe:,!.;, projelte, comme chez l'espèce is qui est Iteaucoup plus allô d'un bord frise pas ■autre. Il es tache ceUul: ut dos caractère che on œil, situé LL'uleuse, est loi NOTICE SUE, DEUX SMERINTHUS NOUVEAUX DE LA COTE SEPTENTRIONALE DE L'AFRIQUE {Smeriuthis Atlanticus Ausiaut et Variitc .Esthnlh Ausiaut. 1 SmERINTHUS atlanticus An>l:nil ImKMK rVPIyUEj. Vers la fin du mois de juillet de l'iiinr-r insu, mu Arabe habi- tant l'extrême frontière du Man.c mui ,i|i|i..rie:- à l'un de mes frères, M. Arthur Austaut, qui résid.iil à celte i-iiuquc dans la ville de Scbdon, en qualité d'ollicier comptable dos hôpitaux militaires, une grosse chenille de Sphnigido verte, à tétc d'un beau bleu éclatant et dont les lignes subdorsales ordinaires été CaplUlVr ,,rr|,lrn|r|leii,r||| Mil \r ,m[ , , Ù -:,I|S ,|nll|e lUl CUip de veill |-.r.;,ll iii..|rlèe, U ■■!,.. -/■.■ -iir ,1e I;, lei-re huuilde dans la métam. vers le: parfait, Ocellal; paru di cette :i ju^ exemplaires .h, , pleine cniinu-s,! et de ]i,ilien|r, , rinthus d-.iii il mois de iji.ii ilri (Maroc, :i IJIMI différents p..i' li question, ;,|i|,;ii seule el lljriiir r semble pins pee Ils soni M.isihs lie notre Ocellata Linné, mais ils resseml peut-être davantage à l'Argus Ménélriès, de la Sibérie or talc, ainsi que je le ferai remarquer plus loin. En conqia I- l'> I ii.i^nes de la province d'Oudja l'iliiinile iininiu. Ces sujets, bien que • L'iiiiTiie lie eelui dont il vient d'être cependant incontestablement à une r la validité de laquelle le doute ne me lour ajouter snr ce point lire d'autres laisse tout le bord antérieur d'un blanc ■ le représente Ménétriès pour son Ai I/exauien de la face iulVi leuie met do reconnaître que le lim- v partie du disque des ailes :iiiii i ni de la forme voisine; il se peid transverses qui olfrent de ce côté ne parvient pas non plus jusqu': teinté de gris cendré. Quant aux blable cIkV. le Smeillillius Ki,i,l,.n„,,lim I.e.lelee 1 1 e J .'i lilé lie iKipiUon dont il s'agit est étroite, d'un brun marron pe 111111 !■, ipic les dentelures des antennes sont d'un jaune paille e i|iie les palpes sont lavés de fauve à la base ainsi que sur le Si Atlanticus s'éloigne nettement, comme on vient de le voi parles caractères ditrérentiels qui in-écédent, do l'Ocellata d'Eu U a l'entourage immédiat do l'Ocel ris rose comme chez l'espèce décr es. Mais à cause de ces disseiiilil.ine. es, on ne saurait .Mm' Ir - ,].■ lent des formes sp. . .i:.| ,. i 'n , ir de parenté. On -m lui i , '■s ''i-aude entre ceii, 1111- i.ii.i' l-.i - ,: •Asii lin LE NATURALISTE iiin du Sm rinthns \ubUuti Si^,! fiuil n'en dithie i m insi lue ([ne pai un sml cinclcic miis bien cssenliel i \ IrpptuuntdcUt icholiuniic b isdiiicdcs iil( s p >sU iic>uil>. ' si qut k Noiddt 1 Uii u\ blindes fiuues tuiopecnac et isnti i i SMLRIsrHls \TL\NTICLs irnviis \us f tte MU tt n st icpn-scnltc jusiji | | | i i i scnl e\rmpliiic qui est celui d )nt il a t | i i M i 1 cet uticlc LUe est un piu plus pclitc q 1 II pi i sideit comme t\pique piobiblenicnt pui. ([u I I i 11 I cet unique sptcimon s était mise en chi^sdidt 1 \ acquis son cMliti dt\tlopprmcnt LIk st distins? i i i aboid di rvthnlicus iioiniil pu H teinte du fon 1 ( u t d u i Dn feuille moite clan et n in biun olne c'est i lue pitsqu jaunUie uusi que pai la c luleui d li lu hn ou 1 ims bisiUuc du dessus des stCLudes ulc», 1 iqui lie a pisse au i )sc 1 Ikiiant pile quelle se delaelie i piiiie lu f n ' j, neial Mus i farl ces dcu\ modifie lions qui eoinuiuiuquent eet e\empliire un aspect railuului ucn n i st cliinsi- dms li iisj osilion des dessins tai icti risti pies AtlaïUicus eoniiucnee i volei dis 1 mois di mu I-stnalis ucjnlime n cl t -iinsi que )e 1 u dit plus huU, pu d uis le coui inl du m is d i ut ti n >u\eiu Splun^idi flli 111 -Ils pioni 1 ix eu i ili us lisliu tes ibl en ce qu cfk Liiale de 1 Vliiqui Iules L n Vi«i\ {S„il,' CI lin.) :>,.v:s: Une erreur de mise en pagjs nous a fait omettre dans le dernier numéro les figures ci-contre de périaiithe, d'étamines, de fruits, etc.. Nous nous empressons de réparer cet oubli en donnant ciapivs les figures en question. SIructure de lu fi-tiille Los reuilles du l'h. it'na» sont glauiiues et ruiomeiit striées, surtout à la face inférieure, chaque buiiiin sail- lante correspoiulaul à un faisceau de fibres. La face supé- rieure est dépourvu.' <{>■ sl.uuali'^ ; l.i l'.irv iulViimn' ,iu contraire eu rsl ( rihb'r ciiln' b-s iifiviiics: ,.u •■!] pcul Compler jusqui' I lOO à liiiio p.u' uiilliniélr.' . ,irii'. L'nesecljou li,ius\.'r s.ilr ,|,- !,, Ii'iiill.- dau- -.;i ri'i;iou moyenne nmiihv .|ir.lh' .--l i nu^liluc'.' par uu paira divine liouioi^éiic ^.ms li^su^ eu p.ili^^.nli' c|,in> lei|iii'| d'aux lil"'ni-lii;nru\ rorrespond'^nl di'U\ ::i.Mipr^ ,\r lilurs rl.'udu.-s p.Tp.-u.lirulairrui.'i.l a la sui la. ,• dr la r.'Uill.-; . uliu .'Ulr.- .vs laïu.-s ^- li..uv.'Ul ,|.'s ||„|sd.' par.-ii.liyni,Ml,.ul |.- , . Ilul.- s,,ul .l.^ p'u-.-u plus ^.'raudes .■iiallauldu .|..|i..rsv.i. !.■ , I. ^la n-J/a^s,.,. dr cellulesijui eouliue aux libi.-s ,-.1 i ,■,■ ,V.-\r uls allongés sui- vaul l'axede la l.uilh'.l liés pauvi,-. .ai .■.■nlenn, Oulre les f^r.nip.'s ,1c li|.i.-~a.T.impa:;Haiil l.'~ lai-..MU\ liliéro-ii.yneux il .u .'m-I.' .fauli.'s |„'au.-..iip plus p.lil-. sans aucune connexion avec des faisceaux, et siliu's (Mitre les autres surtout à la face inférieure de la feuille. La ligure montre très nettement que les fibres de l.i LE NATURALISTE face supérieure ont une section notablement plus grande que celles de la face inférieure. Caractères des fibres — Action des 'réactifs Les fibres de l'h. tenax ont déjà été étudiées par Schacht (i*), Vétillart (2), Schlesinger (3) et Wiesner (4). Schacht dit qu'elles sont longues, brillantes, blanches avec un diamètre de 10 k 17 u.. Vétillart accorde une longueur de 8 à 10 millimètres (longueurs extrêmes ;i et 15 millimètres) avec un diamètre de 10 à 20 (»• Il faut croire que ces deux observateurs n'ont pas su isoler complètement les fibres, car les nombreuses mesures que j'ai eu l'occasion d'effectuer contredisent leurs résultats et les nombres que j'ai trouvés se rappor- tent assez exactement avec les dimensions signalées par Wiesner et Rob. Schlesinger. L.i longueur des fibres varie de 1 mm. 8 à b millimètres; la moyenne est de 2 millimètres. On voit- que ces nombres sont très éloi- gnés de ceux fournis par Vétillart. Le diamètre des fibres au milieu de leur longueur varie de 10 à 17 pi (moyenne 14 [i) pour les fibres de la face supérieure de la feuille et de 6 à 11 ja (moyenne 8 (i) pour celles de la face inférieure et aussi pour celles des petits faisceaux intercalés entre les autres. Les fibres de Ph. tenax ont une section polygonale avec une cavité centrale très apparente occupant géné- ralement le 1/3 du diamètre total de la libre. Chacune d'elles affecte la forme d'un fuseau régulièrement atté- nué à partir du milieu de la longueur pour se terminer en deux pointes fines. L'oxyde de cuivre ammoniacal ne dissout que la sur- face des fibres; dans une coupe il les iode; le sulfate d'aniline les colore en jaune faible, l'iode et l'acide sul- furique en jaune intense, le chlorure de zinc iodé en jaune brun avec un réseau violacé entre les fibres ; lechlo- rure de calcium en jaune, la fuchsine ammoniacale en rouge. Les fibres du Phormium se montrent, par tous ces caractères, constituées par de la cellulose lignifiée. Mais cette lignification n'est pas poussée aussi loin qu'elle pourrait l'être car les colorations indiquées sontbeaucoup moins intenses que pour le bois des faisceaux. En outre si avant de faire agir ces réactifs colorants on soumet la coupe à l'action de l'hypochlorite de soude ou de la potasse, on voit que les colorations changeront de carac- tère; on découvrira entre les fibres un fin réseau de cel- lulose non lignifiée, ce qui explique leur dissociation par l'oxyde de cuivre ammoniacal. Cette lignification incom- plète des fibres du Ph. tenax nous donne la raison de la supériorité indiscutable qu'elles présententsur les autres fibres lignifiées. Enfin Barreswil a trouvé que les fibres de Pit. tenax soumises à l'action de l'acide azotique fumant prennent une coloration rouge ; ce caractère a souvent servi à la recherche du Phormium dans les tissus falsifiés ou dans les cordages . Préparation des filires; usayes; recherche dans un tissu. .Nous insisterons peu sur les préparations que doivent il) Schacht, Prûfung der im Uandel vorkommenden Geioebe, Ber- lin \ 853. (2) Vétillart, Études iur les fibres végétale» textites. Paris 1876. (3) Schlosinger,M4rosiopJscAe Untenuchung der Gespinnstfasern. Zurich 1873. (4) J. Wiesner, die Rohstoffe des Ptliitnenrtirhes. Leipzig 1873. subir les feuilles pour isoler les fibres car notre industrie utilisant très peu la filasse de Phormium a cessé de s'in- téresser à son traitement. Les habitants de la Nouvelle- Zélande font avec une large coquille une incision de chaque côté de la feuille, ce qui leur permet d'enlever l'épiderme; puis ils déchirent ensuite la feuille en fines lanières, qu'ils débarrassent en partie du parenchyme en les raclant avec la même coquille ; ils achèvent de les nettoyer en les battant longuement dans un courant d'eau et en les tordant entre les mains. Elles sont enfin séchées au soleil et peignées. Cette série d'opérations peut s'effectuer très rapidement et on a dit avec raison que i< les feuilles peuvent être coupées le matin et les filaments tissés avant le coucher du soleil ». En Europe on a surtout employé les dissolutions alca- lines et les eaux savonneuses pour isoler les fibres. Les filaments de Phormium tels qu'on les utilise sont blancs et brillants; ce sont toujours des faisceaux com- prenant plusieurs fibres et non pas des fibres isolées. Les tissus fabriqués avec ce textile prennent fort bien la teinture. La rési>l,in(c (1rs filaments de Phormium l'emporte sur celle du lin ri. du chanvre; malheureusement les cor- dages se brisent facilement aux nœuds comme d'ailleurs tous ceux qui sont fabriqués avec des fibres lignifiés. Les fibres du Phormium étant moins lignifiées que celles du Jute conviennent beaucoup mieux que ces der- nières pour la préparation des pâtes à papier. Enfin on les utiliserait facilement pour la fabrication des tissus mixtes tels que les tissus d'ameublement. Il n'est pas bien difficile de distinguer le Phormium du lin et du chanvre dans un tissu, car les fibres de ces deux dernières plantes ne sont pas lignifiées et la crllu- lose qui les constitue prend des colorations tout à fait différentes de celles d\i Phormium tenax sous l'action des réactifs signalés plus haut. Mais le Jute étant parfois désigné sous le nom de Ph. tenax, il est bon de savoir distinguer ces deux sortes de fibres. Au point de vue purement histologique, les caractères suivants pour- ront être utilisés : Phormium tenax l" En section transversale les fibres ont un contour vague- ment polygonal avec des an- gles un peu arrondis; l;i substance qui les sépare est liien visible. 2" Les libres atteignent rare- ment 20 u. de diamètre. 3° Étudice.s dans leur longueur elles ont la forme de fuseaux régulièrement atténués du milieu vers les deux pointes. 4" La longueur moyenne est de 3 mm. 0" La cavité centrale est très régulière, l'épaisseur de la membrane étant la même sur toute la longueur de la fibre. 1" Les fibres sont nettement polygonales et intimement juxtaposées. " Les fibres ont presque tou- jours plus de 20 (j, de diamè- tre, surtout celles de Corcho- rus olitorius. o Les fibres n'ont pas de pointes aiguës mais des extré- mités irrégulières. 4" La longueur u ins,. Knfin nous signalerons un prcrédi- dû à M. \ inri'iil <■[. ilaiis lequel on fait successivenu'ul a;jii Ir clilon- i-l l'aiii- inoniac|iii'. En prenant certaines précautions sur lesijuel- Il ^ il l'.i iimliU- d'insister ici, les fibres prennent une loloraliiiii riiiliirre qui vire bientôt au brun. La teinte violacée est caractéristique pour les fibres du Phorinium. Le Phormium Umax se développe bien dans nos climats et surtout sur le littoral; la plupart île nos colonies pour- I aient l'aeileinent on produire et à ce lilre il inérile j'al- lenliiin (le liius ceux qu'intéresseni li's (|neslioiis de cd- lunisation. Nous ne terminerons pas cet article sans énumérer les autres plantes textiles, moins importantes que le Phor- mium tenax, fournies par la famille des Liliacées. Les |u-incipales sont les Xloi^, les Yinrn el li'- Smm'vicra ; nous leur consacrerons un article spécial. Henri I.kcumtk. DIAGNOSES DE LEPIDOPTERES NOUVE.VUX Ortliosoiua A'aldivicsoi a. sjj. — ."j.'i luilliiiiélres. 'r.iiUc I port à'Orthosoma difasum, Feld. à coté duquel vient se placer • Valdiviesoi. Dessus des supérieures blanc laiteux traversé dans tout leur ir. r.r. coude, extérieure, en zigzag, aljouti.s.s.mi non luiu <\r r:i|ic\. Au centre, une ligne médiane peu ili-iiuric, puis .'i la cAïc, i|uatre petits traits noirs dans la partie supéi-ieun-. I.'esp.ice basilaire est traversé par une ligne luiire, simple, ea fnniic lie V évase; enfin, une rangée subterminale de traits iiar,L.'ulieis noirs, termine le dessin des supérieures. Franges bl.inc l.ilteux. Dessus des inférieures jaune pile à la partie Iiasilaire, noi- râtre sur le reste des ailes, franges jaunâtres. Tète, thorax garni de longs pods, base des antennes el anus ail- l'n spécimen de Sau-Fraucisco, prés Loja, août 1886. Azcliiia Jinicner.aria n. sp. — 45 millimètres. Port de Stolidata Cm. dont cette espèce est voisine. Dessus des supé- rieures 1,'ris terreux avec imo large bande médiane à bords irrcL'iilici X (l'wii lu-un violacé, nettement délimitée sur ses deux iM.nls par inn- li;_'ne noire. Extérieurement, cette bande mé- ili iMc (Si i.iririiieiit concave dans son centre et s'élargit à la rôle. Kllr ciHhiii nii )i.iint blanc cellulaire. Extrémité apicale (lis .•ii|r> il, Ir plus r.incée. Deux petits points noirs termi- naux au-ilcssiis ,|r l'air_'li- interne. Ues^ns lies iiif.iiiiiiis l.run uni avec une fine ligne médiane; à l'iiiu'l' iiLil, iiiii- lu lu- isns terreux, puii un point blanc et Dissi.iis ilo ipiaiie ailes Ijrun Carné, traversé par une ligne Une, claire, irréguliére, derrière laquelle se trouve au-dessus de l'angle interne des supérieures une tache blanchâtre. Bord inlerne des supérieures également blanchâtre. Un point cellu- laire blanc aux supérieures, noir ponctué de lilaiu- aux infé- Un o' des env as de U MŒVWS i:t .MKTVMoiîniosKS m: timaijciia IMI'liSTlTI VI.IS lairniani. ni de la ponte, pre devenir rougcàtrcs r;^,;/i.- Longueur 2 laiUi.Méires 1/2,1, nrme ovoide, entièrement lisses, un pi rsliiiuts; d'un jaune pâle ai isuile une teinte plus jaun Pnndus en automne, ils écloseiu quinze jours ei : les jeunes larves aussitôt sorties de terre se iirte lie la piaule nourricière. L-aCri,„pl,.„,en, ili-s ilcuv scx,-. a liel. île la reuucrsji.ur. il'a.ili.nini-, la n ,,,ul m ,.ei ..rnine- lin d'été aux j,..,,,! iiii lr-i|iiiU ,'./',,„; ,,;;/.r. Lcs ciuq premiers identiques de forme, sont d'un bleu vi-rdàtre luisant, diminuant de volume vers l'extrémité, formés de deux bourrelets transverses ; le sixième beaucoup plus court est légèrement rougcàtre, les parties supé- LE NATURALISTE rieurps des deux bourrelets sont seules vcrdàlres, septième et huitirnie bien plus réduits encore, ont perdu leur premier bourrelet et sont rougciUres à l'exception de leur extrémité qui est légèrement verdàtre, le neuvième constitué par une masse luents abdo- idcs divisées IX latérales à sse charnue. charnue, rougeâtre rctractile, bifide, av.' dont la larve se sert comme pseud.iiMMlr qui est lente, comme au reste ccllr dr l':i Dessous concave, entièrement roiiL.'.rii,< minaux sont séparés entre eux p:ir •[•■-, -. en trois parties, la médiane à doulil'^ nd rides simples: entre chaque ride rsi un Pattes r,-;,r\r< nMiç-'Uroc nn di-sM,,.. ,\..nr. ru di-ssus, ,Tvec dcgrnsr;! ■,..],. ,.:, i -,■ n,r< snV [ Iriir |, , , i ;_- , irii |- ; IkiIhIicS grosses /; li .^ ■ |i > Jiihln.|l|rv, l rurli.iiilrrs r..ur\^. r\u<^r< geâtrc, eu t.injie di^ iauce, lortruieut cilié: tarses courts, extré- mités noires cornées et acérées en façon de crochet dont la pointe est recourbée en dedans. Stigmates noirs, cornés, à pourtour rond, au nombre do huit paires, la premicro. cachée par le repli du deuxième anneau se trouve dans la jointure formée par les deux premiers segments Ihoraciqucs, les sept autres sur les sept premiers :iiinrMu\ ,dMl.,iiiiii:ni\, |ii/'s du rcl.urd latéral du segment pré- siii- l.j |i|,iiiic qui devra lui servir de tir le caille Lut, galium verum, Linné, ,3 de son existence, c'est la nuit qu'elle rongeant les feuilles du caille lait et jour elle se dissimule sous la plante, y passe les premiers i prend sa subsistance l'extrémité des tiges; uie par les froids. C'est rarement qu'on ■Il avril, et en mai alors qu'arrivée aux l'extrémité des élytres dépasse la 3'" paire de pattes ; les jambes font saillie, l'extrémité des cuisses dépassant de beaucoup les bords latéraux des anneaux; les pattes rassemblées sont con- tractées vers le corps, la 3" paire atteignant presque l'extrémité caudale ; sous le neuvième anneau est une légère fente transver- sale noirâtre. Stigmates très apparents, noirs, à péritrème flavc, la pre- mière paire se trouve dans la jointure qui sépare les deux piTinicis sfL'iiiriits ili..iMcii|iii's : 1rs six suivants sont disposés an iiiiliiii .Ir^ M\ |,i'riiiH'i> -(■L'iiHMii- :i I li 1 1 luiinaux, ils sont bien plii^ ,ic. itiiih'- ijii,' Ir hiiiiiriiic <■[ drniirr lequel sis sur le sep- iiruir sri:iiieiii abilumiiial est de moitié plus petit que les pré- I.'rMiViuité des derniers segments est mobile, la nymphe |"'iil l's l'aire mouvoir latéralement. C'est dans cette situation dVxpoclative apparente, enveloppée dans ses Im-is. ,|nf se produit dans la nymphe ce changement si iiiMiMnl .[in doit l'amener de l'état de momie à l'âge .adulte ; le im,,,-. ,,,11 ser.-i ans de a ponctuation est un peu plus serrée et le bord posté- plus visiblement marginé; écusson un peu convexe lié à l'extrémité, l'dytres densi'iiient ponctuées à rides .■s nulles itreforts traces de son enfouissement; ainsi la place. u'i ■0 est indiquée par un léger exhaussement du 1 deux centimètres de profondeur, elle se creuse lie dont elle lisse les parois intérieures et e un travail d'élaboration, à. la suite duquel niple.se. La larve dégorge, lorsqu'on la prend, Nymphe. — Longueur 10 milUmètres, 1 Corps bombé, roiigcâtro avec teinte segments abdominaux. et se termine . bifide, noire, 1 5, détachés du corps MHS lrM|,h.|- L'..l-nirlil haiivvrr.r.s, je deniicT I en 1,, nue, le Inaii-le ., M, Il exireniih' lat.n-ale ; t.nis et quelques macules noirâtres sur un fond rou- geâtre. Segments abilominattx : les six prcmiei's sont parcourus par une ligne longitudinale médiane de couleur plus pâle que le fond, chacun de ces six segments formés p.ar un double bourrelet r do lance par une extrémité ruguleuse. Quelques légères les Annale» de la eiiieut, elle rend par sa humeur acre et rouge I a été décrit par M. Fairmaire dans entomologiqiK de France, année 18CI, lies et la Couleur sont les mêmes. nue auteurs qui se soient occupés des premiers états des du genre Timarcha, lieu de mentionner, à notre Chapuis et Candèze, qui ont donné des généralités sur les arvcs du genre dans les Mémoires de la société de Liège, année 1833, p. 608. Kaltenbach, qui a décrit en quelques mots la larve de la r. lievigata ; Linné a exposé sa iiianiére de vivre dans son invi-aL'e sur les ennemis îles iilantes. ainna- tS7i, p. 307. r. Tcnebricosa, Fab.dans son introilintion sur la 1 lassilication les insectes en 18.59, p. 388, lig. 18. ACADEMIE DES SCIENCES èancedii 7 .jiiillet. —M. de ■ ,1e M. P,,u;.l sur le |i|-,'.|ei LE NATURALISTE prétendu coeur, il est très variable dans sa forme et dans sa constitution ; sa cavité est souvent mal délimitée et il est tou« jours dépourvu d'éléments musculaires ; quant au péricarde il n'a aucune relation avec la cavité générale, et ne renferme jamais un seul globule sanguin. Le prétendu cœur n'est qu'un raphé dorsal, séparant les glandes générales. Physiologi- quement; il contrilme, avec les replis du péricarde, à former une gouttière, destinée à opérer la séparation des éléments mâles et femelles, jusque-la confondus. Le prétendu péricarde de vient donc une porlie ne de l'appareil génital ; quant M. ,1.' présent •'■ iiil.-il- ,M . ;:<.-/;". -lir h- ro|.' m.-, ir.u'ii- iaires. gemniifurmcs des Oursin^, l.'.mi.ni ^'in-ii- .1 1m seule hypothèse vraisemblable, ijm r,,iivi,i, isnlivrles Pédicellaires comme des organes di- ilil< n^r \.r, |m ih. . llaiirs gcmmiformes présrntnnt iIps mJi'liiiirrv L-uinr- 1 li.i. mir d'um- poche glandulaire, 'l<.lil \>- |ir<.clinl <'■ .i.'\ r^^c |, ;!■ Imr rxlivlnll.- au crochet. La t.'ir .|r-s |H-, 11, ■. ■Il, liie^ .'vi moliili- sur IrviiTinii.- d'une tige calcaire, ,irliriil.-c sur I.' Irsi, ni.iis n,- |irul |H.iiii;ml pas se rapprocher de sa base. Ces pédicellaires longs de 0 m. 01 au maximum, sont disséminés au milieu de piquants longs de 3 â 4 millimètres. Quand un oursin se trouve attaqué par une M, us I de tabac à la bouillie cuprique employée co vigne du même coup différent. M. Knnd chez les Budjaéli. — M. dans les forêts vierges, qui, comme u 220 kilomètres, occupent li's possession: roun, vit une race d'hommes de taillis '-s pourtant, les Bodjaéli. Ils sont très .idiM la foret vierge, où ils viven! m nom il isc ou à toute autre solution mildiou. On préserve ain.si la rcdoutaljlcs ennemis d'ordre que, fonde de lu Kame- ' Repue géograph ïque.) Donation Michel-Paclia. — Le dovi eubi's (le rlever sur ce terrain. Mission scientifique. — M. Dutreuil de Rhins esl chargé d'une iiijar suite, les frais de rec- les routes. — A la demande d'i grand es seuls a trouvé clic/, lui quatre spécimens de 1'//. ho: qu'il ait vus). C'est la localité la plus méridionale, jusqu'i ce jour, où l'on ail trouvé cette espèce. On ne peut pas être porté -, rr.iii.- 'inMle est native ann'rii-.nne. romme le pense M C.k.M.H. ,„;us on peut la regarder |.l.,i.M ..mnae émigrante vrniir, r,„„ii. ■ \r rests dcî Américain., 1: inir r|HM,ue compara- liveiurnt r.-. iMiie et qui a graduelleu.nil ,,Ui;iiirnlé par repro- duction. Deux des spécimens sont jaunes, l'un avec quatre, l'autre avec cinq bandes brunes; une coquille est d'un jaune uniforme (forme lutea moq.); une est jaune avec cinq bandes transparentes presque incolores. Les deux plus peiiles sont (rts larges, presque coalcscentes. (The Nautilus.] LIVRES NOUVEAUX «?'»,.< ■illrurs Guide Je Va, division en ordres, l'indicalimi procédés pour leur faire 1m i-1i:i-<.(', I'-< e|i..i|iii's rt 1rs lonclilinns les plus favor.ables à celte cIi.ism-, Li ui.iiiirn- de 1rs piéparer .•! de 1rs , ..iisrivrr ,1, , ..llection, par AUiert (iranger, avec une i,,,i,„lnrih.ii .\r I,, !■ :iir ire, Huitième édition, revue, corrigée ,.| , ,,i,s,d i,.lilri,M Ml ii.L'nii'ntée. Prix 1 franc (Emile Deyrolle, Les Facultés mentales des animaux, p:ir le 1>' l'oveau de ( n nielles, lauréat de 1' .académie de méderinr, I v.dimic in- 18 352 pages avec 31 figures, prix 3,50. (Librairie J. B. Baillii 19, rue Hautefeuille, et aux bureaux du Journal.) liATCM Dans notre numéro du 1" juillet dernier nous avons publié une note de M. Charles Brongniart sur une nouvelle espèce do Rusalia du Laos recueillie par M, Pavie. Par une erreur regrettable les figures jointes à cette note n'ont pas été réduites de moitié. De sorte que la mention (( Grandeur naturelle » qui suit la légende, est inexacte. Sur ces figures les insectes sont grossis deux fois. BIBLIOGRAPHIE ZOOLOGIE S-ï-l. A. VaySSière. Monog. zool. et nnatom. du g sopistoma, Latr. Ann. Sci Nal. (Zoo/,), IX. 1S!l(), pj.. ll)-87. p! C. Viguier. Eludes sur le; d'Aigri'. Anh. /.oui. K.rp,-r 1S90. | R. Wiedersheim. Britra; i.kl 5-78. .■;t9. .ISS. 58«. 587. S88. 58». 590. 591. 598. 593 591. 595. 59(i. 597, 598, 599. Arch. f Milwk. Anat. 35. 1890, pp. 121-140. pi. Vl-Vl C V. Wisting'hausen. Ueber ïracheenendigungen i dru Seiiclei-ieu d.-r Haupen. Zeitsch. f. U'i.«, y.iol. 49-1890, pp. 365-382. pi. XXVI "W. Wolterstorff. Ueber Rana agilis in Bôhmen. ZnJ. Auzeiffer, 335, 1890, pp, 260-261, E. Zeller, ileber de Befruchtung bel den Urodelei ■/.,;lscli. f. M'issens. Zool. 49, 1890, pp. 3S3-601. BOTANIQUE G-. F. Atkinson, Monographof the Lcmaneaeoie of United Stales. pi, Vll-lX. Anuals uf Bolar,;/. 1890, \t\>. 177-230. Baccarini Pasquale. Inlrrno agli elemeuli siirej drlia GIveine sinen.sis. j.l. XVll. Malpir/hin, 111. IS90, pp. 451-U;7. L. H. Bailey. Carex i-igida Gondeii. .Vnd isl vai J;urn. nfBotany. 1S90, pp. 171-172. E- G. Baker. New Plants fro,,, the Andes. y/,7™;< ]V,,,lml,eri. I\,n!h.,r< '/". Inimpcri. \A. 2S7. S. Belll. l'ir^ r.,s,, -, , M , •: ^,l.,,u,luin I.illll II, S,-,l,;,w, , .MliMiM -hrlii . ri!,. , ri XIV-XVI. .1 /«//.;,,/,;« III. 1890, pp. -i3:!-4;iii. M. Bvisgen. Unlersucliungen uber iiormalr und ■■ iinrnir M.nsilienfruehte. Flura. 1890, jip. 109-183. pi. X. F. Delpiao. Kiori inonoceulrici e policenlriei. li^-. Mal,ji,ihin m. 1890, pi>. 479-492. E. de Toni Xrir snll,, Kl.r.-a Friulana. Mali„,,r,a\[\. IS9II, p|r :,iiS.:il2, W. O. Focke Slioiir .Irsrriplive notes on three Ridii Journ. „r ISnIului l.S!lll, ,,|,. 16.5-166. A. Fryer. Sn|ip.isr,l IMumIIiv in Polamogeton. J.mvH.of ll,.i„,ui 1N911, PI. n:MV,l, G. nabertaïuU In,. Klrl,,. ,.„.],, ,irs r,r:,s-lM)d.>spri als Diasiasr .■,„ssrl,rr,lr„drs |ln,sr„p.Hrli,'. lig. Ber. Deutsch. Bot. Gesells. 1890, pp. 40-47. Kronfeld. Zur Praparation der Agrumen-Friiclile. Flora. 1890, p. 183. R. H. Lamborn. The Knees of the Taxodium di: A, „(,;,■. X„n,nilift. 189". pp, 333-340. A. Lister. Xuirs on Chondrioderma difforme and ollu: Mneto/.na. pi. XVI. AnnaUof Botany. 1890, pp, 281-297. P. Magnus. Die .systamatische Siellung. von Hydn. ev.stis Tul. llehfi.iia, 1890, pp, 64-66, O. Mattirolo, Sul valore sistematico délia Saussure driii-rssa Greii., nuova pcr la Flora Ilaliana. Malpiyhia. 111, 1890, pp. 468-478. J. Muiler. Lichenologische Beitrage XXXllI. N"> I.M); 1579, Flora. 1890, pp. 197-202, V, A. Richter. Zwei fiir die Flora von Ungarii neii Soldanellen ; Soldanella minima Hoppe und, S. iiusill BauuLg. X. S. moiilana WiUd. hybr. nov. fig. Bvtaii. J'ihrbiuher. 1890, pp. 459-466, H. Ross. Coiiiiilm/ioui alla eoiioscenza del periderm: Malpir/liii,. 111. 1S9II, pp. 514-539. s. Rostowzew. Brilrage zur Kenntniss der Gefass Flor,!^. 1890, pp. 153-168. pi. IX. J. Scliroeter. PiUe Serbiens. Sphœrella Tliesii. — .Veta.^pliœria n Leplosplw G. M.\1,L01ZEI,. Le Gérant: Emile DEYROLLE. Paris. — Impr. F. Levé, rue Cassette, 17. 12» ANNÉE 2" Série — IV° 84 1" SEPTEMHRR 1890 LE PERROQUET CEM)RE Condillac prétend que les hommes ne sont si diflë- rents les uns des autres que parce que ce sont de tous les animaux ceux qui sont le plus portés à l'imitation. 11 y aurait alors dans riiomme pas mal du singe et pas mal du perroquet. Pour le singe, la cause est plaidée, mais pour le perroquet, la ressemblance étant moins frappante, Jes avocats sont plus timides. C'est peut-être pour encourager les plaideurs que Brehm appelle les perroquets des singes ailés ; de là à faire de l'homme un singe ailé que les progrès d'évolution ont privé de ses ailes, il n'y a qu'un pas. La fiction de l'ange qui, parait-il, avait des organes disposés pour le vol, pourrait aussi fournir un appoint à cette fusion transformiste, mais pour chercher des preuves sur ce terrain, il faudrait une érudition supérieure encore à celle de Renan. Quoi que l'on puisse prouver, il nous reste encore celte distance que si- gnale heureusement Condillac, celle du talent d'imitation. Le talent d'imitation duper- roquet n'a pas été examiné d'aussi près qu'il le mérite, son aptitude à bavarder nous distrait ou nous agace plus qu'elle ne nous intéresse, abso- lument comme s'il s'agissait (Mn^ii-iu-tions navales et la menuiserie, l'arlii'' « se plait sur les colhncrs sèches et rocailleuses. » L'Araucaria exceha R. Brown est désigné plus communé- ment sous le nom de Pin de Norfolk. C'est assurément l'espèce la plus répandue soit dans les parcs du midi de la France, soit chez les horticulteurs à titre de plante ornementale. C'est un arbre magnilique qui arrive jusqu'à 70 mètres de hauteur et 3 mètres de diamètre à sa base. Ses branches, régu- lièrement verticillées par étages successifs et ses rameaux cou- verts d'un épais feuillage hnéaire, en font un des plus majes- tueux ornements de nos parcs méridionaux où on le rencontre fréquemment. Aux environs de Marseille il n'est pas rare et on en rencontre de magnifiques spécimens. Il est rustique dans toute la région des orangers et y réussit pleinement à la condi- tion qu'on le tienne à l'abri du mistral. Son bois, dans les pays d'origine, est surtout employé pour la charpente et les cons- tructions navales. Inutile d'insister sur le parti que tirent les horticulteurs français de la culture en serre de ce végétal pour l'ornemen- tation des salons. C'est do connaissance vulgaire. Les Araucaria Brasiliensis en billes que nous avons vus à l'Exposition du Brésil, à Paris (1889), sous le nom de M. Barao, de Serro-Azul, province de Parana, nous ont donné la juste mesure de ce que, dans leur pays d'origine, on pouvait at- tendre de ces bois représentés là par trente superbes échantil- lons, mais ces végétaux ne peuvent pas prendre sur le sol français la moindre part à la grande culture en plein air, si ce n'est dans une région très limitée de la basse Provence. L'Araucaria Brasiliensis H. Rich. est du Brésil méridional; il abonde sur les bords du Parana; c'est un arbre de 50 à 60 mètres de haut, rappelant 1'^. Bidwillii Hook, dont il a le port, le feuillage et la rusticité. Ses graines sont comestibles et son bois est très estimé pour la grande charpente ; à lui seul, il forme des forêts entières dans l'Ami-rinue du Sud. Il a été introduit avec succès il, l'Europe et on en trouve mëuir les parcs et jardins de la basse Pn bien m'écrire qu'il en existe un si Thuret, à .\nlibes : il est femelle, < du midi de V pieds dans Naudin veut (1) Une variété du Fraisier du Chili, connue à Brest sous le nom de Fraisier de Piougastel, réussit admirablement en Bre- tagne et y donne un fruit très apprécié. nage, ce qui rend les graines stériles. Ses cônes sont de la grosseur dos deux jioings. Dans le sud de l'Italie et en Grèce, il réussit et pourrait être facilement cultivé avec quelque succès. En Algérie, il prospé- rerait certainement dans les terres un peu humides, car les forêts de cette essence recherchent le voisinage des grands cours d'eau. L'Araucaria Bidwillii Hook rappelle, avons-nous dit, le précédent; il est à l'Australie Cf^ que l'A. BrasiUensis est au Brésil. Il occupe la région orientale tempérée de la Nouvelle- Hollande où les indigènes le nomment Bunya-Bunya; sa hauteur est de 40 à 50 mètres; il est garni, comme r.4. Cookii, son voisin et son congénère de l'Océan Pacifique, de branches étalées depuis le pied jusqu'au sommet; il s'en ilisiin^ue cependant, comme as|M-.i. |.ai' sa f.niii,- pvi ui,ii n, riiVi nnr ,,arii 1 ,,,,■, il s,. |i.ir .(■- ilrn\ ,,nL-l''s pivsquc- droits qui cependant servrnt 'iiiiii'- Il 'sl, lie |ilus bien détaché de la paroi aperturalr. rd ( \hiiir (l.-rriid à peu près en ligne droite mais il 1- a pariir de l'un des angles et va rejoindre assez bas, la ; qui lo réunit au bord coluniollaire, celui-ci à la suite de angle descend également en une ligne droite très oblique et rencontre un peu au delà de la columelle la même courbe se détachant lui aussi d'une façon très nette. On voit par là que le péristome est bien continu et entièrement détaché, il est toujours légèrement épaissi et vivement teinté en brun. L'opercule est très ténu, transparent, strié par des lignes concentriques qui suivent d'abord le sens spiral du nucleus, puis qui s'en écartent à mesure qu'elles s'clr,i._'nenl du centre. On séparera facilrmfiil notre r,pr,-c ,\r YIlt:.h,J,'ni crnuihita de Drouet, par l'ali-iii^ ■' .l'iUiiliilM mi dr i. m, ■ • llr- ci en ayant une Ir/- |,i n. ,-,'. iir pi;,- -, - , ...ms vigoureuses, ses carrn,-s -,,iii plus proiiniir.'.-, j.h; i,,imI.-s, elle n'en possède que deux tandis que l'autre eu uiuntn; trois ou quatre sous forme de cordons spiraux assez peu saillants. Puis 111. ■Il; en ce qu'il n'existe sur 1'//. carinulata aucun smus sur le dernier tour, que les carènes de celles-ci forment comme un canal arrondi sur le bord externe de l'ouverture, laquelle n'est pas élargie par le bas, mais au contraire resserrée, presque angu- leuse, que sou péristome n'est point aussi saillant sur la paroi aperturale qu'il n'est pas teinté de brun, enfin qu'elle a toujours un tour do spire de plus que la nôtre. Du Pyrgula Pyrenaica Bourquignat, par sa forme moins allongée, plus obtuse,qu'eIle a un tour et demi de moins, qu'elle montre doux carènes tandis que l'autre n'en a qu'une. De VBydrobia bicarinata, des Moulins, celle-ci étant moins obtuse, ses carènes étant infiniment plus saillantes, moins larges, moins arrondies, que son ouverture est beaucoup plus étroite, surtout beaucoup moins élargie par le bas, que son bord externe se trouve crénelé par les carènes, ce qui n'existe pas sur notre espèce; enfin que son péristome n'est pas teinté. Nous avions d'abord eu l'idée de ranger cette coquille dans le genre Pyrgula. Mais ayant considéré qu'il a été repris pour être appliqué à une espèce indûment rangée parmi les Mclania, M. ffelvetica, et de plus que rien de la diagnose du genre Pyrgula ne pouvait être applique à nos spécimens, que si quelques Hydrobia de la faune française, ayant quelque analogie avec notre espèce ont été introduites dans le genre Pyrgtda, il est pas démontré que ce rapprochement soit justifié définitive il nous a paru que Cet qu'elle devait être rangée. Nous avons dédié cette espèce ai Saint-Jean-Pied-de-Port, d'abord p recueillit lo premier échantillon au i nous fit faire aux environs d'Arneguy, puis afin de lui exprimer toute notre reconnaissance pour son gracieux accueil et l'aimable empressement qu'il mit à organiser et à guider nos courses, favorisant ainsi nos recherches en son pays. Marquis de Folin. parmi les Paludinelles 1 Dr Darrieux, médecin à irce que c'est lui qui en qu'i' HISTOIRE DE LA LANGOUSTE De tous les Crustacés rrchercliés clans l'aliinoiitation un des plus Justement estimés est la Langouste {(jc.nri Palinurus). LE NATURALISTE Les naturalistes le placent dans l'ordre des Crustacés décapodes, section des Macroures, avec les Homards, les Ecrevisses, les Calatliées, etc..., dont il a les carac- tères généraux. Le thorax des l'aliuurus porte en effet cinq paires démembres ambulatoires (fig. l,p, P5). La première paire est plus robuste; à part cette différence, toutes ont la môme forme, toutes se terminent en pointe, tandis que chez les Homards, les Ecrevisses et nombre d'autres, la paire antérieure prend un très fort développement, sa taille dépasse de beaucoup celle des autres et elle se termine par une pince didactyle d'une grande puissance. Des deux paires d'an- tennes, les internes (fig. I, fl)sont courtes et por- tent un petit appendice plumeux à la base de leur dernier article. Les latérales (fig. 1, a')];sont très longues, elles attei- gnent généralement une fois et demie la longueur du corps, elles sont fines et hérissées de piquants. Ce n'est d'ailleurs pas la seule partie du corps qui soit pourvue d'épi- nes ; le test de la Lan- gouste commune, celle qui est le plus pêchée sur nos côtes, en porte de très dures sur toute sa surface, et deux d'en- tre elles en particulier, placées au-dessous des yeux, prennent un ac- croissement tout à fait considérable. Les antennes consti- tuent les deuxpromières paires d'appendices, cor- respondant aux deux premiers anneaux pri- mitifs du corps. Nous ne comptons pas les pédon- i cules oculaires (fig. l.o) \ comme une paire d'ap- pendices au même titre n|, pnij, pattes mâchoires: ^j, i p,,, pattes thoraciques ; ab, abdomen. celle de la figure 2 ; elle a tous ses membres thoraciques et son abdomen est complet. Si ces métamorphoses de la larve de la Langouste sont importantes, il faut rappeler qu'elles le sont cependant beaucoup moins que celles que subissent nombre d'autres larves de Crustacés: les Penœus, forme de Décapodes ma- croures,éclosent avec trois paires de membres seulement (litrve Nauplius) ; les Décapodes brachiures (Dromie, Porcellane, Maja, etc...), au sortir de l'œuf, ne portent encore aucun membre thoracique ou bien ils sont à peine indiqués (larvf Zoé), etc.. Comparativement à ces derniers, la Langouste naît donc à un état bien plus avancé. On trouve les Langoustes dans toutes les mers des ré- gions tempérées et intertropicales. En hiver, elles se retirent à lahaute mer, à de grandes profondeurs ; mais quand vient le printemps elles se rapprochent des riva- ges et viennent habiter les fonds rocailleux. Ce change- ment de résidence coïnciile avec l'époque de la ponte, et c'est aussi à ce moment qu'on les pèche. La chair des Langoustes est en efl'et un mets recherché, les femelles chargées d'œufs sont particulièrement délicates. Aussi leur fait-on une chasse active dans la saison où elles se rapprochent de;^ ç^les, en avril, mai et juin ; l'odeur du poulpe brûlé lea^ ^^i\re particulièrement, paraît-il, et c'est l'amorce de prédilection dont les pêcheurs garnissent leurs nasses. Malheureusement dans les régions habituelles de pêche, on a constaté que ces Crustacés sont en bien moins Jurande quantité qu'il y aune vingtaine d'années ; ils de- viennent de plus en plus rares et aujourd'hui ce .sont surtout les Homards ([ui aflluent sur nos marchés, bien que leur chair n'ait pas la finesse de celle île la Lan- gouste. La Langouste commune (Palinurus quadricornis), que l'on pêche sur les côtes de l'Ouest et surtout dans la .Méditerranée, atteint facilement bO ou 60 centimètres de longueur. Cuvier en cite un exemplaire de deux mètres de longueur y compris les antennes I LI'S MAMMIFÈIIKS l-OSSII.KS UE LA KÉPLBLIULE AUGENTI \E D'Apniis M. Flore.mi.nu A.mi-x,iiino. (Suilei Le groupe des PL\i;iALLACoiDEA (Anieghino) renferme des mammifères secondaires, tertiaires et d'autres en- core vivant en Australie (fig. 2). Les types fossiles n'étaient encore connus que dans le Jurassique et l'Eocène inférieur d'Europe et d'Amérique du Nord. Des types très voisins se trouvent dans l'Eocène inférieur de la Patagonie où ils sont représentés par des pièces plus caractéristiques que les précédents. — Le tableau suivant indique les caractères des 4 familles que l'auteur admet dans ce groupe : 'i^'. i. — [Types de comjiaraùon). a, Plai/iaulax minor Juras- sifiuc) ; — h. Neophf/iaulax eoctenus (de rEncènc inf. de Reims); — c, Plilodus mediœvus (de l'Eocène inf. du Nouveau-Mexique) ; — d, Ctenacodon serratus (Jurassique de l'.\ménque du Nord); « , Hypnprymnus cuniciiliu (vivant en .-Vustralie ; — /, Cuscus gymnolU (vivant à la Nouvelle Guinée) ; — mâchoires infé- rieures comme termes de comparaison. 204 LE NATURALISTE Tableau des \giai;lacoidea I, Prémolaires à couronne rayée ou sillonnée perpendiculai- rement ou obliquement : o) 2 vraies molaires infér. ; 1 ou plusieurs prémolaires : Plagîaulacidœ. b) 3 vraies molaires infér.; 1 seule prémolaire : Hypsiprym- c) 3 vraies molaires infér.; 4 prémolaires : Abderiiesida. II. Prémolaires sans raies ni sillons latéraux : a) 3 vraies molaires infér. ; 4 prémolaires : Epamrthldœ. La famille des Abdei-ilesidœ, jusqu'ici propre à rAnié- rique australe, ne comprend qu'un seul genre : Abderites (Amegh., 1887) qui présente la formule dentaire sui- vante : Mandibule infer. : I. _, C. _, Pm. _, M. _. 10 4 3 La forme de la mandibule (fig. 3, a) rappelle celle du genre australien Hypsipi-ymmis ou Bettongia (fig. 2, e). L'incisive et la quatrième prémolaire ressemblent à cel- les du Plagiaxilao) (fig. 2, a) de Purbeck, du Ptilodiis (flg. 2, c) de l'Eocène inf. de l'Amérique du Nord et du Neoplagiaulax (flg. 2, b) de l'Eccène inf. des environs de Reims. Les prémolaires 1 et 2 ne sont indiquées que par leurs alvéoles; elles étaient à deux racines. La troisième est conique, très petite, accolée à la quatrième comme chez Plilodm. La quatrième est grande, comprimée, à arête dentelée, à côtés rayés, en avant, de S à 6 sillons; la partie moyenne lisse et la partie postérieure, en forme de talon, à deux tubercules (interne et externe). Les molaires sont à couronne large et multicuspide et diminuent de taille de la première à la troisième : elles sont un peu obliques par rapporta l'axe de la mandibule. La seule espèce connue {Abdefiles meridionalis, Am., fig. 3), était à peine plus grande que le Plaginuinx Beckic- Fig. 3. — Abderites meridionalis. — a, partie antérieure mandibule inférieure restaurée (grand, nat.) ; — b, partie moyenne (grossie) ; b', partie antérieure, moins l'incisive (grossie) ; c, la partie moyenne {b) vue par son bord alvéo- laire ; c la partie antérieure [b") vue par son bord alvéolaire (grossies). — Les pièces 6 et i' proviennent de deux individus difiérents. sii, avec une mandibule un peu plus grêle. Les prémolai- res I et 2, biradiculées, devaient être plus grandes que la troisième d'après les dimensions de leurs alvéoles et probablement caduques : elles manquent sur tous les spécimens. La troisième était très petite. La quatrième également biradiculée, présente les caractères du genre. Les tubercules des nudaires rappellent le genre Micro- lesles. Ce type est de l'Eocène infér. {Stmtacruzmien) des bar- rancas du Rio Santa-Cruz (Patagonie australe). La famille des Èparmothidx comprend deux genres : .,j l rudimentaire, styliforme Acdeatis, °" ) bien développée, biradiculée Epanorthus. AcDESTis (Am., 1887), a la même formule dentaire (\vi Abderitea, mais la symphyse du maxillaire est plus courte, la troisième prémolaire est un peu plus grande et la quatrième un peu plus petite, sans trace de sillons verticaux, ressemblant ainsi au Ctenacodon jurassique (flg. 2. (/). — Dans la faune actuelle, certains Phalangers de la Nouvelle-Guinée (genre Citseus) ont une prémolaire qui présente encore des traces de cette structure (flg. 2, /■). Il en est de même du Thylacoleo quaternaire. VAcdestis Owcni (Amegh.) est caractérisé d'après une mandibule inférieure présentant la partie antérieure de la branche droite de cet os, avec l'incisive brisée à la base, les alvéoles des deux premières prémolaires vides. Fig. 4. — Acdestis Ouienii, Ameghino. Fragment antér. de mâ- choire infér. du côté gauche : a, grandeur nat. (avec l'incisive restaurée); b, le même fragment grossi; c, le même fragment vu par-dessus, grossi, montrant le bord alvéolaire (dirigé dans le sens opposé). la troisième petite prémolaire, la grande prémolaire (4=) et la partie antérieure de la première molaire en place. Fig. S. — a, «', Epanorthus Arata, crâne incomplet vu du dessus et de prulll (grand, nat.); A, Epanorthus intermedius, portion antér. de la branche droite de la mandibule inférieure (gros- sie) ; b', la même, vue par son bord alvéolaire (gross e) LE NATURALISTE lulai Les deux pieniiiTes cadiuiiies ((if;. 4, n, h, c). C.i'dc espace est, de rKocène infér. du Rio Santa-Cruz. Ei-ANORTiius (Ameghino) est synonyme de Palœotenihes (Moreno, 1882), dénommé sans description. —La formule dentaire est celle du genre précédent, mais la troisième prémolaire est bien développée, plus grande que rhez AnlestU et a deux rarines bien distinctes. La (luatrième re rsl la plus ^niuh- ilr l-mtes, bien qu'elle ,iro|M.,l,n„, plu. pHih- M'i. llr aMcv>s«/.v. Elle st d'ailleuis dépourvue de sillons. On connaît six espèces de ce génie. premol; 1. Epanorthiis Aratœ (fi^^ ■>. — Lnnniuci. 3. - i,n,:h:,,n.„ .ntlfi;;..-;,/ Ces 0 espèces sont du gisement éocène du Uio Sa Cruz dans la Palagonie australe. {A Miivir.) \y !•".. TnouF.ssAnï. M-: M.\HTI\ HOSI'LIX V^ lULliAUll-: La lievue Dir .iffu'.lrrtr T^'.'//, du iC juin, lepinduil la lettre suivanir sur l'apparition .lu .Martin loscliii (Pastor roseau, L.) en Bulgarie. Les observations qu'elle renferme ont été adressées de Sofia, en date du Lt juin, par M. P. Fleischmann à M. le D' Meyer, directeur du Musée royal de Dresile. « Par ordre supi'rieur ilc S. A. li. le priiin' l'erdiiiaïul « de Bulgarie, .j'ai l'honneur de vous informer que les (' Martins roselins ont apparu cette année aux environs " de la ville, le 4 juin, c'est-à-diie le même jour qu'on « les a signalés l'année dernière. Au retour d'une ex- « cursion où j'accompagnais le prince, nous pûmes '■ observer les oiseaux de très près, ce qui m'intéressa " vivement, ne les ayant encore jamais vus en si grand H nombre. Ces Etourneaux arrivèrent de Test et furent ' remarqués à leur passage à Philippopoli. La station on i< ils ont élu domicile est la même que l'année préré- « dente ; elle est située à environ 8 kilomètres au sud de «■ Sofia, près de Kujachewo, entre le Witosch et le Lun- .. Planina. " Au nombre d'environ 3'', 000, ces Oiseaux, parmi les- « quels se' trouvaient des adultes et des jeunes d'un an, " se sont abattus sur un ravin rempli de pierres arron- <■ dies, de la grosseur de la tête, et de couleur brun- " rouge. 11 semble cependant que les Martins roselins >• n'ont élu que depuis peu de temps domicile dans la " contrée, à en juger par les couvées qui sont à peine << entreprises. Ainsi, aujourd'hui on ne trouva qu'un seul " œuf, il est vrai, après peu de recherches. Mais il y a " un an, ces Oiseaux en pondirent une telle quantité que « les habitants des bourgs voisins les rassemblaient pour t< en préparer des omelettes. Pour le moment, ils se <> tiennent sur les pierres, ou bien ils volètent de bloc en « bloc, d'arbrisseau en arbrisseau, sans jamais se taire i( ni s'arrêter. Parfois de grands vols s'élèvent dans les >< airs, pour descendre cent pas plus loin, sur la pente « voisine, pour regagner bientôt la place préférée. « Ces Martins roselins sont si peu sauvages, que l'on " peut les approcher à cinq pas, sans qu'ils songent à .. partir. Aujourd'liui .pie l'on a tiré maintes fois sur eux, .. cl ipie plusieurs ont él.- atteints, ils sont devenus cir- « conspects et nidins 1 1 iinpiilles : ils tournoient autour .. des collines ]...ur s- p.-rr Lirutôl sur les pierres. Imi- • ■ tant les habitudes dr l'illoui ii<-au commun, les Martins i< roselins se liaiyin'iil ii'- Mdnutiers, et le ruisseau qui .. coule à |"'u ib- disl.iiee Ar leur domicile semble .. exister tout rxprè- |.nni b-ur convenance. C'est un .. charmant spectacle ,pi.> dr les suivre lorsqu'ils .. prennent un bain, el Jf \(iii avec quel soin ils font o leur toilette; dans l'eau, la r.uileur éclatante de leur u plumage ressort admirablement. Leur nourriture se ■ compose de Sauterelles ; les Martins ro.selins vont à l.i . chasse de ces insectes dans les champs dits de Sotia, .. si> (b-plar:inl ainsi jusqu'à 40 kilomètres à l'est. „ A la viir i\i- leur multitude, de leurs mouvements ■■ (jui uiaiiib'strnl une grande gaieté, les amis de la na- .. ture ne peuvent qu'être ravi- du siir.lacb- (ju'ils leur .. donnent. On a remarqué i.anui .un un individu iuàb> .. se distinguant par sa tète et sa huppe d'un rn.., Gandoger), Baus-Roux [herb. R.. Thuret), Monaco et Nice (Ardoino) ; se rencontre aussi à Saint- Vallier. le Bar, Caussols, Gourdon, la Gorge-du- Loup [herb. R., Mouillefarine^ — Var -.fissures des rochers dans les escarpements d'Artubg prés Aiguines {herb. R . Albert). — Basses-Alpes: rochers entre Uigneet Barréme (Rony). — Etc.? Aire géographique. — Italie : Piémont méri- dional, Ligurie {herb. R., Groves). — lispagne: Andalousie, Murcie, Jaen, Alicante (Bouy') — Algérie : Aurès et Djurdjura (G. Jurjurcnsis Pomel). Obs. — Nous avons établi la diagnose ci-dessus du C. ?«acro;7«'rœ d'après des exemplaires provenant du littoral des Alpes-Marilimes, région où cette plante se montre avec les caractères différeniiels plus tranchés : racine très épaisse, traçante sur le roc, gloucescence accentuée, lobes du calice réfléchis^ allongés, capsule dressée. Mais il n'en est pas toujours ainsi et, en examinant des C. macrorhiza de nombreuses provenances et même des échantillons recueillis à une seule localité, il est aisé de se rendre compte qu'on ne se trouve nullement en présence d'une espèce, mais seulement d'une forme rupicole (très variable selon l'altitude) du C. rotundifolia L,, type spécifique excessivement polymorphe comme chacun le sait. Efteclivement, le C. macrorhiza yaiVie dans sa racine qui parlois est à peine incrassée, ses feuilles caulinaires qui sont souvent peu dentées et à peine plus larges que dans le C. rotundifolia, ses fleurs à divisions calicinales étalées ou même nette- ment dressées, les capsules pendantes, enfin par la panicule ordinairement courte, large et panciflore qui est quelquefois étroite, allongée, multiflore. Nous estimons doue (]ue le C. macrorhiza ne doit pas être conservé comme espèce et que l'on doit seulement le considérer comme variété saxicole des C. rotundifolia L. (1). il) Vai'. saxicola Rouy in Excursions botaniques en Espagne en 83, p. 13. [Buttet. Suc. bot. de France, XXXI, p. 54.) PYROLAGÉES Lindl. Pyi-ola mcilin Swartz in Acta Jlolmicn- sia (Kongl. Vetemkaps Academiens Handiingar), ann. 1804, p. 257, tab. 7; Svensk Botanik, t. 311 ; Gurl. FI. Lond., IV. f. "9; Smith et Sow. Engl. Bot.,XXYm, L 1945; Radius Dissert, de Pyr'ola et Chimophila, p. 21, tab. 3, f. 1; G. F. W. Meyer Chloris Hannov. tab 14; G. Don Gen. syst, oj. gard. and bot., III (1834), t. 864; D(;. Frodr., VU, p. 774 ; Koch Synopsis fl. germ. etllelv., éd. 2, p. 550; Reichh. Ico7ies fl. germ.., XVII, 1155; Godet Fl. Jura., p. 80 ; Reut. Catal. pi. vase. env. Genève, éd. 2, p. 142; Gren. Fl Jurass., p. 94, et Revue, p. 46; Boiss. Fl. Orient., III, p. 973; Babingt. Manual of Brit. bot., 8<^ éd., p. 236; Gremli Fl. analyt. Suisse (irad. Vetter), p. 371 ; Cariot el Saint-Lager Etude des fleurs, 8" éd., II, p. 559; non Hayne; P. convallariœûora Genty //; Bull. Soc. bot. de France. XXXVII, p. 28. — Plante vivace : rhizome allongé, grêle, horizontal, rameux. Tiges de 1-3 décim., solitaires ou plus rarement géminées, contournées en spirales, angu- leuses, munies à la base de feuilles très rapprochées, coriaces, persistantes, d'un beau vert, à pétiole élargi vers le sommet et tantôt plus court tantôt plus loniJ que le limbe suborbiculaire entier ou à peine crénelé, puis portant également, au-dessus des feuilles, quelques écailles, les inférieures presque imbriquées, les autres (1-4) très écoMées sur le restant de la lige devenue scapiforme. Fleurs globu- leuses, odorantes, penchées, en grappe lâche ; bractées scarieuses^ plurinervées, VAyncxonéfi, égalant environ les pédicelles réfléchis, un peu épaissis au sommet et de même longueur que les fleurs. CaVfe éi lobes lancéolés, aigus, égalant la inoitié de la, corolle, étalés après l'anthèse puis devenant pircsque réfléchis. Pétales blancs bordés de rose, obovales, connivents. Etamines toutes conniventes sur l'ovaire, « anthères allongées; style droit, à la fin plus long que les pétales, inséré obliquement sur l'ovaire et terminé par un dlique ^xmxxhévcft dépassant le stig- mate à cinq lobes obtus, capités et dressés. Capsule sphérique, à cinq côtes et plus courte que le style. — Juillet-août. Hab. — Ain : région des sapins autour du col de la Faucillo, au haut des escarpements sur Mijoux, {herb. R., Genty). — Haute-Savoie: Mont Salcve, au-dessus d'Ar.hamp (Renier); Flanc de l'Aiguille éi, Bochard dans le massif du mont Blanc (V. Payol). — Savoie : Col de Lelia, commune de Saint-Cassin. et mont de l'Epine, route d' Aiguebellette près de Chambén/ (Songeon). — Isère: Montagnes de Saint- Nizier{L-^. Verlot}. Aire géographique. — Islande: Péninsule Scandinave (y compris la Norvège arctique, .sec. Norman); Danemark : ilc Bornholm, Sjelland, Jutland; Grande-Bretagne ; Hollande; Allemagne: Silésie. Saxe-Weimar, Bavière, etc.; Suisse: LE NATURALISTE Grisons, Berne, Unterwalden, Appenzell, Neu- châtel {herb. R.. Genty!), Vaud; Italie: Piémont (col de Tende; vallées vaudoises he7-b. R., Rostan !). Toscane? {sec. Caruel) (1), Vénétie ; Autriche : Haute- Autriche, Tyrol, Galicir, Hongrie; Russie centrale et méridionale-occidentale, Pologne ; Rou- manie {herb. R., Greccscu !) ; Bulgarie. — Arménie, Abkhasie, Ossétie, Daghestan. — (Dahurie sec. Patrinet DC). Le P. média présente le faciès du P. rotundifolia L. mais il s'en sépare à première vue par le style droit très dilaté au sommet, les étaminesconni ventes sur l'ovaire, les pétales connivents. W diffère du P. minor h. par les Heurs plus grandes, les lobes du calice plus long, les pétales obovales, les anthères oblongues, le style relativement plus long oblique- ment inséré sur l'ovaire, enlin les stigmates dressés dépassés par le sommet discoïde du style. Il est encore plus éloigné du P. chlorantha S\v. par la tige munie de plusieurs écailles, les sépales lancéolés- aigus, sensiblement plus longs que larges, les pétales d'un blanc de lait bordés de rose, les étamines con- niventes, le style droit, etc. (,-1 suirre.) G. RouY. ACADÉMIE DES SCIENCES Svaiice du 21 jaillet. — M. Milne- Edwards présenle uno ncUe de Mil. P. Fischer et E. L. Bouvier sur le niécanisme de lit respiration chez les AmpuUaridés. Ces auteurs ont pu observer ce mécanisme dans deux espèces, l'une dextre Ampullaria insu- larum.V:mn-o ^'-nestre Lanistes Bolteniana. L'ampullaria intidarum )i.,^~i'.l. ,lrii\ >i)ihons, celui de droite rudimentaire, celui de -Mirlii' i[i^ iliviliippp.. Quand l'animal veut respirer l'air en iKiinn-. il ■■■m. HIV vers la surface de l'eaujusqu'à faire alUcurçr rcxlrénii\r 'l'' ■i"ii miiIhhi. piii- rentrant et sortant allernalive- nicnt la t'ir, il iciMmrll. ,iiii~i l'air du poumon. Mais l'animal peut reslri- l.ii^n iii|i- imiiii i _■. . .'est alors la respiration liran- chialc qui s'iUcclue. L'eau inaén-e dans la cavité branchiale par la droite de la fente palléale et après huit secondes ressort par l'extrémité du siphon droit. Quand l'animal est k terre, la respiration devient exclusivemcnl ]niliiiniiain', l'air pénétrant non par le siphon gauche, mais pji- l'i.rili' •• l'ulincinairc qui s'ouvre et se ferme sans f.'rande rc.'ulani'- , l.'-'^iièce sénestrc est beaucoup mtiins adaptèi' à l.i \ie aiiirnnc et son siphon gauche moins dévcluppè. — M. Milne-Edwards jirésente une note de M. Moi/nier de Villepoix sur la réfection du test chez Anodonta ponderosa. bes fra^rments as^ez cimsidèrablos sont enlevés sur les b.irds ri 1rs caii-es sécrétés par les cellules épithélialcs en regard. Dans l'eau privée de chaux, le drap marin se reproduit mais sans cristaux. La couche de nacre se reconstitue également formée par la superposition de plii^i'Mii^ i]i.-ii,I,i-,,,i.-s ..i-j.'anU.-.s, rpii prennent naissance à quel(iui'~ uniruiièiiTs ,lii Imm-,! .\r |,, |,|,.s- surc sur toute la périphi-rir, ,1 rminin mi ,|i, , il( fur ,ir formes diverses. Ces crisiaus iiian.iu.i,! ,1,,./ I.s .iiiii,i,,u\ ,-,,u- servés dans l'eau privée de chaux. Ij.i coiiuiUe est donc un pro- duit de sécrétion du manteau, et le calcaire destiné à la con- s»)lidation est em|)runtc au milieu ambiant. — M. Chauveau il) La plante de Toscane, que nous n'avons pas vue, scj'ail, pour MM. ("esati, Passerini et Gihelli Comp. rf. Jial., p. 418 le P. intermedia Schleich. =r /'. rosea Bm. présente une note de M. Raphaël Dubois sur la sécrétion de la soie chez le Bombyx mori. La fibroine de la glande séricigène, diffère de celle du fil ; la première est visqueuse, la seconde est devenue résistante. Pour expliquer ce phénomène on a in- viKiué l'oxydation, ou la dessiccation, ou une coagulation ana- logue à celle du blanc d'muf. Les hypothèses de la dessiccation et de l'oxydation doiv. m ' '.niées. Reste la coagulation, mais celle-ci n'est ]ia- I .lie du blanc d'oeuf, mais se produit par le ni' n. [ne lacoagulation du sang ou du suc musculairr. M \' n n-ire présente une note dé MM. Prillieux et G. Velarn^ix sur la gangrène de la tige de la pomme de terre. Cette gangrène constatée aussi sur des tiges de pélargonium doit être attribuée à des bacilles que les au- teurs nomment provisoirement Bacillus caulivotus. Séance do 28 jaillet. — Note de M. P. Pelseneer sur l'iden- tité de composition du système nerveux central des Pélécypodes el des autres Mollusques. On donnait comme caractère dislinc- lit des Pélécypodes, l'absence du connectif pleuro-pédieui et du ganglion pleural, mais en comparant le système nerveux dos Pélécypodes avec celui de formes primitives telles que Nucula Solenomya, on les trouve construites sur le même plan. La seule différence est que, chez les pélécypodes, les ganglions pleural et cérébral sont fusionnés en une masse ganglionnaire unique, et les connectifs cérébro-pédieux et pleuro-pédieux soudéssur toute leur longueur. — M. Gaudry présente une note de MU. P. Fischer et D. P. Ahlert sur la répartition stratigi-a- phique des Brachiopodes de mer profonde, recueillis durant l'expédition du Travailleur et du Talisman, Des seize espèces recueillies, les gisements pliocènes marins de la Sicile et de la Calabre en renferment treize. Trois de ces espèces sont éteintes dans la Méditerranée, et trois .autres en voie de disparition. L'extinction des fonm - il. n ~~.1~ s'accentue donc encore el parait liée au réchan 1 , . ssif des eaux de la Médi- terranée.—M. Ducliu i' noie àe M. Léon G uignard sur la localisation .1.- (.i iu.:i|i..ï .jui fournissent les essences siilliu-.'-.-^ .l.s .•iihilVres.Ccs essences n'y préexistent pas toutes foinir.-x Kil,^ |.iriinent naissance par le dédoublement d'un gliiia M.l. ^. h.l. , Tuyronate de potasse, sous l'action d'un fer- ni.iii -.iliil.l.. iim.isine. Ces deux corps sont contenus dans des f.llul. - .li-i;iii:i. ^ .[ui se reconnaissent facilement par leur ma- iii. I'- .1.' ... .i.Miii..rter devant les réactifs; on Irouvede ces cel- lules ,l.,n> l.s i:i unes, les tiges, les racines, les feuilles et les fleurs. A, K. Malaru. BIBLIOGRAPHIE BOTANIQUE ««H . Scott-Elliot G. F. Oriiithophilous Flowers in South .Urica. pi. XV. Aii'ialsofBotany. 1S90, \\\\. 26.'i-280. «««. Scott-Elliot. L'eber einige in Madagascar gcfundeiic Pilze. Cyphella fulvodisca. lil. 1. Uedwigia. 1890, pp. 66-67. «03. Scott-Elliot G. F. Note on the Fertilisation of Mus... Strelitzia reginœ, and Ravcnala Madagascariensis pi. XIV. Aimais of. Botany. 1890, pp. 239-263. BOl. F. Stephani. Die Galtung Lejeunea im Hcrbarium Liiid.-nherg. UUwiyla. 1890, pp. 68-99. «03. E. Stizenberger. Die I.lchenen .1 .Vscens Fl„ 184- «06. E. L. Sturtevant. The Historv of (iarden v ta- bles. Americ. XaluraliM. 1890, pp. :)I3-332. «07. F. Townsend. Notes on a new subs|)ecies of Kuidirasi i ..«iciiialis. Fuphrasia capitulata. Joiirn. of Botany. 1890, pp. 162- 16a. «OH. A. Tsohirch. ijeber durch Astegopteryx, eine iieue Aphidiu Gattung, erzeugte zoocecidien aùf Styrax Ileu- /.oi„ Dryau.l. pi. XIV. Ber. Deulsch. Bot. Gesells. 1890, pp. 48-j3. BO». J. "Wilson. The Mucilage and othe Glands of the Plum- bagine;e. jd. X-XIII. Annals vf Botany. 1890, pp. 231-258. LE NATURALISTE «10 un eis HiS «14 615 «18 «19 Balfour, H. The Oiù-iu of Docoi-ative Art as Ulustra- le.l by tlK- Art of M<>(1iiment of thc Shell in the gciius Tornoccras Hyatl, pi. 1. Americ. Journ. of. ."ci., 1890, pp. 11-75. Bergh, R. Die cladohepatsichen Nudibranchen. Zool. Jahrbûcher, 1890, pp. 1-75. R. Bergll. Die Titiscaiiien, eine Famille fier rhipidog- lossen Gasteropodon, pi. Mil. Morphel. Jarlib.. XVI, 1890, pp. 1-26. Berffh, R. S. Kecliei-rlies sur les noyaux do l'Urostyla grandis et d,' rUn.'styl.-, inlern.rdia, pi. XXXV. Archiv. de Bioloyie, ISSU, pp. '.'.17-513. V. Berlepschund, H. Leverkuhn, P. Studien uber einiu-r siid.iiiiri-lkanisehe Vcigel nel)st Beschreibungen Dendruntis lineadocapeUa. — Myrmotherula Bilini. — Ho- morns Oalotheœ. Omis, IS'.in, pp. l-:i2. F. Bernard Kcchei-ches sur les organes palléaux des .^HSIé^,.po,l^s prns„l„.,.„rhes, pi. XV. '' .inn. Sci. \al. (Zvnl.) IX, 1890, pp. 89-404. Bonsdorflf, A. Ulier die Ableitung der Sculpturvcrhalt- nisse bel den Di'ikrtiigelu der Coleopteren. Zool .\«:eia., ISOtl, pp. 342-346. G. A. Boulenger. N"ie on Python curtus, pl. XLV. Proc Zool. Soc- Lon,lon, 1889, pp. 432-433. O. Burger. Untersuchungen liber die Anatomie und lllsl..l(.-i'' der Nrmer-inen ncbst Beitrage zur Systenia iik. |il I-X, u. 12 lig. /,,'m/,. /■, Wu^^ens. zool., L-189n, pp. 1-277. CoUett, R- On llio immigration of Syrrhapt para- doxus, PMI.. .1.1" Nnrxvay in 1888. Omis, ISIMI. 11]) , Cope, E. D. Tl pl. XlV-XVll el Fishe ii'i'i «23. «24 «25 626. 687. '< 01-123. ologique terrestri de C, rh,,l., IS 3rj-65. H. Crosse & P. Fiscter. Mollusques marins de h baie d'Halnug ^Tonkill■i. .fourn ,i<. C<™e%i., 1890, pp. I.'i-l!-. Driescll, Hans. Heliolmidsinus bel Hydroidpolypeii. Zool. Jahrbitcher, 1890, l.p. H7-I.jG. Fewkes, J. W. A. Z.Mdogic.d Reconnoissance in Graml Manan. Americ. Naturalist., 1890, pp. 423-438. P. Fischer. Obscrv. sur les genres Mycetopus et Sole Journ.de Conch;/!., 1S90, pp. :\-Vt. F. Fischer & P. ^hlert. Diaguoses de nouveau? . - Eu calalhis, N. G. — Crynotica la. ,//., 1890, pp. 71-74. [Tebc.r. ie Theilnng von Pigmentze d/rllr,,. rn-lr,rh/eili..'k,' 1 der Ke . |d Xl\", A,\A r. I89tl, Pl 27.-;-286. ite sur a Galle de TH. rmomyia «2N. w Flummiiit «2». Fockeu, H. N' H:.ll , liï. I!,r. Biol. du Nord de la France, 189U, pp. 369-379 (S:tO Gourret, Paul. Note sur les Entomos tracés du golle de Marseille, pl. XXXIIl-XXXIV. Archiv. de Biologie, 1889, pp. 473-483. «:U. Haddon, A. C Rei...rt on snnu- Aeii„i;e Dredged oll ,U,- South-wr.tr r Ir.l.n.l In M,, ISSS. Proce..}. i;. /- • I i ■ :■ ■" ' •■''''. «32. Hallez, F, <■'■ '!■ l V. n,, Kliabdoeodides l„„,|,„i„aisr, rrr.dles jusipj-.:. ee jour [mite], (ig. AVr. Biol. d„ Nord de la France, 1890, pp. 393-402. «:t:j. H. von Ihering. Revision der von Spix Brasilien ge- samuieifen Najaden, pl. IX. Columha Spixil. - .Utuilonla tr(ipe:.e(i Arch.f. Naturçjesch, lA'l, is9n, |ip. 117-1. 634. Imhof, O. Km. Xniizen uber di.' pelagische Thierwelt y.ool. Aii:eig, IS9(I. |i|., :;'m-:;;;i. 635. H. Klaatsch. Znr MM,|il„il. .;..„■ ,1. r Fisehschuppon und ZUr Gesellic-hlr .1er ll.,iiM,li.l,-,n/-r«rlH-, pl. Vl-X. Morphol. jalnh. XVI, IS'.Kl. p|i, \K-1W.\. 636. Koehler, R K.'.'l.n.hr. .ur r..r,i..:,ius;,lion «les Cirrlu- pédes (Lépadides et Balanes), pl. XXV.XXVIII. Archiv. de Biologie, 1889. pp. 313-402. 637. Koch. G. von. Die systcmatische stoUung von Sympo- dium Coralloides Pallas. Zool. .rahrbiicher, 1890, pp. 76-92. 63S. Kohi, F. F. Dii' Hymenoptereugruppe der Sphecinen. i. MMUuL'raphio der nattirlichen Gattung Sphex Linné, ].l. Vlll-Xll. Ann. K. K. Naturh. Hofmuseums, 1890, pp. 77-191. 639. R. Krause. Entwicklungsgeschichte der hautigen Bo- genganç;e,i, pl. XV, 6 fig. Arch. fur. MUrosk. Anat. XXXV. 1890, pp. 2S7-304. . «40. Leboucq. H. Reeherchos sur la morphologie de la main s on thcHistorv oflhe Irish Woll- O'Reilly, J. B. X Do^'. j'roceed. h. Trisch. .icad. 1890, pp. 333-339. G. MALLOrzKl. Le Gérant: Emile DEYROLLK. Paris. — Impr. F. Levé, rue Cassette, 17. ANNËE lo SKPTKMBRR 1890 SUR UNE MÉTÉORITE REMARQUABLE TOMBEE RECEMMENT EN SERBIE juxlaposilioiidi; tragmeiils (lilléi-euts et qu'elle témoigne par conséquent d( ■.'laphique antérieure des masse (l('bris la consLilucnt. il) Annali^s gcolo(/iqites de la peu (2) CompUi rendus du 14 février 18SI. (li) Gtdde de la collection des météorites du ^Mmium i\ I.K NATURALISTE, Paris, 46, rue du Bac. Eu cUét sur ses cassures la météorite de Jelica montre, ans une masse d'un gris clair à structure un peu lâche I lob 1 fere d pet t blo s anguleux beaucoup plus l ristallisés. a tillons séparés de ces deux 1 leur aspect différent et, ce rive sans peine à identifier chacun d'eux à un type particulier de roches cosmiques représenté par des météorites dis- masse générale àlre est de la Moiilirjitc, type auquej appailiennent entre .Luirr les météorites de MoiiUejeau (d8o8), de Hessle (1«C9;, deSears- mont (18tl), d'Assis! 1880), etc. Les frag- ments foncés sont du lype Erxlehr:iiite dont dépendent les pierres tombées à F^nsisheini ( li92 ), à Erxleben ( 1812 ), à Kernouve (ISfiy), à Djati Pengi- on (1884). Tout le monde ap - précie du l'oup d'oeil la ditîérence de ces deux ty- pes: dans la collection de Vienne, ils sont distin- i;iiés comme au Muséum, i esp oc ti ve- ulent sous le nom de Kid- i/i:lrhcn(:hon - (liiteldeKris- la II hrisrlic- f-himdrit. l.-identiii - cilion de la fragments de la météorite de Jelica aux ty|ies Moniréjite et Krxlebénite résulte pourmoi yses chimiques et microscopiques que je viens de itoire de géologie du Muséum : il n'y a as lieu d'en donner ici le détail que reproduisent, jusque ans ses particularités intimes, les données fournies ntérieurement par la météorite de Soko-Banja. Il faut ment noier un caractère si)écialjle la structure des les rjui m'occupent. C'est le peu d'adhérence des LE NATURALISTE fragments anguleux avec les matières dans lesquelles ils sont noyés. Sous le choc du marteau, ils tombent faci- lement et laissent en creux une empreinte de leur forme. C'est ce qu'on observe pour bien des brèches terrestres et par exemple pour les trachytes conglo- mérés auxquels on donne le nom de trass. En résumé, par l'ensemble de ces caractères, la météo- rite de Jelica nous contraint à voir dans le milieu d'où elle dérive en ensemble géologique où, à la suite de la constitution normale de roches distinctes, se sont exer- cées successivement des actions de concassement,puis de charriage, de mélange, et de cimentation des débris pro- duits. Cette conclusion tout à fait défavorable à l'opinion, d'ailleurs gratuite, d'une assimilation des météorites aux étoiles filantes et aux comètes a, au point de vue de l'his- toire générale des météorites, une importance trop grande pour que je n'y insiste pas un peu. Tout le monde est d'avis qu'elle résulte nécessaire- ment de la constatation de véritables brèches parmi les météorites, aussi les opposants, d'ailleurs de moins en moins nombreux, s'attachent-ils à contester qu'il y ait autre chose parmi les roches cosmiques que des masses constituées d'un seul jet. Parmi les plus fidèles partisans de cette manière do voir, il est intéressant de citer ici M. Brezina, conserva- teur de la collectionminéralogique de Vienne. Dans son catalogue daté de 1885 11 n'hésite pas à faire entrer la météorite de Soko Banja dans son 22" groupe lithologi- que qu'il qualifie de KMjelchenchondril et où l'on trouve pèle mêle avec des MonlvéjUex parfaitement caractéri- sées des roches absolument diflerenles comme celles d'Eichstdàt, de la Bafl'e, de Lancé, de Tiescliitz, elc. Un coup d'œil sur notre figure 1 montre qu'il s'agit réellement d'un roche hétérogène et il a paru très inté- ressant d'en rapprocher dans la figure 2 un type déroche clastiqueterrestre.il est formée par du basalte de la Haute- Loire où si souvent sont empâtés des éclats de dunite. La météorite de .lelica restera parmi les masses les plus éloquentes au point de vue de l'histoire des roches extra-terrestres. Stanislas Melnier. DE I.A IMKlSI'HOHfiSCENCE EN CENEHAL ET CELLE DES MEES EN PARTICULIER Il nous reste beaucoup à apprendre sur la phospho- rescence des mers. Les manifestations en sont multiples et variées, autant que les êtres qui la produisent; mais la fonction photogénique est une, que partagent les ani- maux terrestres à l'égal des animaux marins. Les animaux photogènes terrestres sont peu nombreux comparativement aux animaux photogènes marins. Si les phénomènes terrestres, auxquels les premiers donnent lieu, ont une attrayante beauté, dans l'aire restreinte où ils se produisent, les phénomènes maritimes ont pour eux une imposante grandeur, dans l'immensité de leur élément. Les animaux photogènes ont la propriété d'émettre, pendant la vie, un lluide lumineux qu'ils créent et ré- pandent autour d'eux, à la façon des phares. Dès que la vie chez eux disparaît, la production lumineuse cesse avec elle. Leurs cadavres, plus ou moins imprégnés du fluide, phosphorescent, conservent pendant quelque temps une luminosité qui diminue insensiblement, et puis disparait. Il est facile de se rendre compte de ce phénomène, en observant ce qui se passe chez le ver luisant de nos climats. Durant la vie, l'animal émet un jet lumineux intermittent, indice d'une relation intime entre cette émission et une fonction organique quelconque (respi- ration, circulation ou innervation). Que la mort survienne soudainement, par l'action du chloroforme ou autre anes- thésique ; ou lentement, empalé d'une épingle ou par inenition, le fluide lumineux perd son mode actif, son rayonnement; mais une lueur terne, diffuse, persiste plusieurs jours consécutifs. La môme obervation pourra être faite sur les Lampyrk des États-Unis, et les Elater noctilcucus de Cuba. Chez les premiers, le foyer lumineux occupe la région postérieure de l'abdomen; chez les seconds, la région thoracique; chez d'autres encore, tous les segments du corps. Il en est de même des animaux marins ; les cadavres des Méduses, échouées sur la plage, nous en fournissent des exemples patents. C'est ainsi que les phénomènes de la phosphorescence se présentent, sur la terre, comme sur les mers, sous deux aspects généraux, l'un actif, l'autre passif. 1° A Vrlat actif, sous la dépendance d'animaux plioto- gènes, qui émettent le fluide lumineux dans les circons- tances normales de leur existence. Il n'est par consé- quent pas exact de dire que « l'animal photogène ne .< devient phosphorescent que sous l'influence d'une « cause anormale qui viendrait troubler la quiétude de « son existence, et ne sécréterait la matière lumineuse doivent un certain reflet de phosphores- cence [lassivi' e| (|ui> des conditions particulières, étran- d'un animal non photogène, peuvent s ou moins. Parmi les animaux photo- gènes, les Méduses (Ml sont entourées d'une couche plus ou moins épaisse. Leur corps est en outre littéra- lement imbibé d'eau de mer comme une éponge. Elle en remplit toutes les cavités et baiiiue tous ses organes. 1, L,k: cU . h. :;o;), luriiiii-re culuin.c. gères a i développe 212 LE NATURALISTE Cela contriLue à les dilater cousidéiablenient, eu sorte qu'elles paraissent beaucoup plus grandes dans leur élément qu'en dehors. Dès qu'on les en relire, elles perdent instantanément leur eau de pénétration et leur taille diminue dans les mêmes proportions. Cette eau entraîne avec elle la couche enveloppante de mucus, imprégnée du fluide lumineux, que l'animal émettait au moment de sa capture. Ce flux phosphorescent a seul pu suggérer l'idée que la phosphorescence était le produit d'une sécrétion de l'animal (l). Quanta la matière organisée, répandue en profusion dans les mers, sa phosphorescence latente ou diffuse ne se développe et ne se manifeste que sous l'influence de l'agitation. Elle donne toute sa puissance lorsqu'elle est sillonnée par un navire. Rien d'étonnant non plus à ce que cette phosphores- cence passive ne se révèle semhlalilemnnf sons l'in- fluence de rayons luraineu.v. (Jela reiiiliail ciuiiii).- <1.-, recherches et expériences du D' JuussiNiiiinr ;'i ,rl égard (2). A cette matière organisée, si abondante dans les mers, s'ajoutent les infusoires qui s'en repaisseni, les Noclilu- ques entre autres, qui iiulluleul dans 1rs cuux tropicales. pour donuer renc !•' C. ti[RARD (de Washington). LES REPTILES DE FRANCE DE LA FAMILLE DES SCINCOIDIENS Celte famifle est caractérisée par les écailles du tronc qui sont disposées comme des tuiles et sont générale- ment élargies et arrondies à leur bord externe, par la tête qui est recouverte en dessus par des plaques cor- nées, minces et anguleuses, par la langue qui est libre, plate, sans fourreau et légèrement échancrée en avant! Quelques Scincoïdiens ont des pattes plus ou moins développées comme les Lézards, d'autres sont dépourvus de membres et allongés en forme de serpents. Cette famille établit une transition naturelle entre les Sauriens et les Ophidiens. Genre Seps (Daud.j, Seps « Narines laté^-ales s'ouvrant entre deux plaques. — Langue plate, squammeuse, en At de flèche, échancrée àsa pointe. — Mus, an roinqn,.. - (jualr.' pattes ayant chacuneleur rxi,, nul,. ,|,u..,. ,,, imis doigts inégaux, onguiculés, suh. yliiidriqurs, sius dr I„re. — Flancs arrondis. — Queue conique, pointue. — Ecailles lisses. » (Dum. etBibr.) Ce genre ne comprend qu'une seule espèce : Seps chalcide {Seps Chakis. Dum. et Bibr ). Le Seps est facile à reconnaître grâce à sa forme par- ticulière : ses quatre pattes sont très courtes et parais- sent appliquées contre le corps; sa tète fait suite au corps sans en être séparée par un cou distinct; ses yeux sont petits, elliptiques; sa queue est terminée par une pointe aiguë et flexible. (i) Loc. cit., p. 269, preniién: coluniic. (2) Loc. cit., p. 284. J'ai pu me convaincre, dit Lataste, (|ue cet animal se sert de ses petites pattes pour la marche paisible, tandis qu'il progresse à l'aide des ondulations du tronc et de la queue quand une frayeur ou une émotion lui fait accélérer sa course. Il se sert également de ses pattes antérieures pour assurer son équilibre quand il s'arrête, la tête et le cou légèrement soulevés, un objet quelconque ayant attiré son attention. Sa tête est d'un brun olivâtre, lavé de bandes longitudi- nales grises effacées. Tout le dessus du dos et de laqueue, et une partie des flancs, sont agréablement rayés de brun noir sur un fond jaune roux. Le dessous de la gorge, du ventre et de la queue est d'un blanc grisâtre uniforme. C'est un des reptiles qui ont donné naissance aux fables et aux préjugés les plus invraisemblables : les paysans l'accusent de faire mourir les bœufs qui l'ava- lent en paissant; on a prétendu qu'ils s'iniroduisait dans de dire que ces fables iir i r|M,-,iii mm aiu-nu rondi'iurul et que le Seps est un auimal uLolVcn^ir. Il a environ 0 ui. 4(i d,' Inn-nrin ,A est vivipare. Le nombre des |"-lils i\s| de i|iiiii/i' l'iiviion. Le Seps Chaliidi' mI .i'iii-i-.ir-.. d'araignées, de vers, de petits iniiIhiM]iios; il icilicichc les prairies, les endroits chauds et herbeux. Les petits Mammifères, les Oiseaux de proie, les Corbeaux et même les Poules lui font une guerre acharnée. Il habite nos départements méridionaux où il est assez commun, mais il ne semble pas remonter au delà de la Charente-Inférieure. Geni-e A.ng;uis (f.in.), Oi'vet Le genre Anijuu a pour caractère des narines laté- rales s'ouvrant chacune dans une seule plaque, un corps cylindrique, dépourvu de pattes et ayant la forme des Serpents, un museau conique, une queue cylindrique, des écailles lisses. Ce genre n'est composé que d'une seule espèce. Or-vet fragile {Anrjuh fragilis. Dum. et fîibr.). On ne peut se faire une idée plus exacte de l'Orvet qu'en le comparant par la pensée au Seps Chalcide que nous venons de décrire, en supprimant les pattes que l'Orvet ne possède pas. Ce Saurien ressemble beaucoup à un petit Serpent et est, en résumé, un Lézard sans pattes. Sa tète est conique, arrondie en avant; sa queue, courte et obtuse, se termine en une pointe conique et d'une telle fragilité qu'elle a fait donner à cet animal les noms d'Orvet fragile et de Serpent de verre. Ses yeux sont petits, peu saillants ; le cou est à peu près de la grosseur de la tète. Sa taille, toujours plus grande chez le mâle que chez la femelle, varie de 0 m. 2u à 0 m. '60. Sa coloration est assez variable selon l'âge des individus : le dos est gris blanchâtre ou roussàtre; sur le ventre qui est d'un blanc gris on aperçoit des rangées de points brun-noir; ses flancs sont mouchetés de points d'un roux foncé. Lorsque les Orvets sont vieux, ils ont une coloration d'un gris-cendré à peu près uniforme. Ce reptile, très répandu dans toute la France, y est connu sous des dénominations nombreuses : Anviti, Anvronais, Lanveaii, Sourd, Borgne, Serpent aveugle, Nielle, etc... Il est le sujet de fables et de préjugés ridi- cules; on le rend responsable d'une foule d'accidents : LK iNATUHALlSTE il cause l'onllure des bestiaux, mord ltihI ses dents et produit avec sa queue des |iii| reuses. Hàtons-nous de dire que c'est, au c animal inofTensif qu'on peut manier sans danger. « 11 fuit timidement lorsqu'on l'atlaiiue .a Irinflli- met au monde, sous terre, en août ou même rulrnient en septembre, di' 8 à 14 jietils qui déchirent ■ur enveloppe au moment même où ils viennent d'être .uidus. .1 (Fatio.) L'Orvet est donc ovuririjunr. Il est tr«'S sociable e(, à enlrée de l'hiver, il se renferme en compagnie de Fif,'. 1. — Li- JScps , quand il est fortement irrité, il se redresse et se donne un air de serpent dangereux, mais il cherche peu à se défendre de ses dents, elles sont trop faibles et sa Fig. 2. — I,'Oi-vct fi-a-ilo (Antruis fivi-ilisi. bouche est trop petite pour qu'il puisse blesser. » (Viand-tlrandmarais.l 1,(1. vri rrrlicn-li,- l-'^ l.M-alil.'s M^lir.. Inili.ML.rs ,,n ],iciiviiM',s; ,,ii le irnCM.ilir ,,u^>i ilaris I 'S l.iiis m,u> la mousse cl dans les près ou il cherche sa nournliin' <|in se compose d'insectes, de vers et do limaçons; il boit souvent et de la même manière que les Lézards, « Quoique dépourvu de pattes, il se creuse des galeries souterraines assez profondes, forant tant(M, avec la tête, làntôt avec la queue, toutes deux égale- ment coniques. 1,'accouplement a lieu quelques juni- après le réveil, et à une époque variabh ditions, do la fin de mars au commencci ilcide \.Si'ps ohalcis;, plusieurs de ses congénères dans des fialeries qu'il ferme avec de la terre ou de la mousse. Dépourvu de pattes, il progresse difficilement sur un sol uni; il est obligé de ramper à la façon des Serpents, mais il est moins agile qu'eux à cause du peu de relief de ses ecadles et est forcé de s'accrocher aux moindres isperite»! en j appuyant l'extrémité de sa queue pour se pousser en avant. ( et animal mue dans le coiuaul ib- Jiiilb'l '■\ sa mue I II seule cettf parliciilaiilr (|iir la (leaii sr (b-lacbr jiar I imbedux comme celle des Lézards, et mm d'uiir seule puce, comme cela a lieu chez les Serpents, l 'oivel fragile habite toute l'Rurope ; il est tréscomiiiun ,11 hmi. ,1 on l'a lemunliv dans b's .Up.'s de la s,„ss, , un illihid,. d.. MIIM) Miétivs au .lessus de la ,\lb.M( (;h.sn.;ki.. le avec l.s ,.,„,- iccment iir mai, | m: Li:s .M.\ii.MiFi:iii:s kossilks ,V UI'Pl IIMOl M AUGIvXTl.NE U'.MMIKS M. l'i.nllKNTLMJ .X.MKCIl I NO. Suite H A'».) ConsidlTlllioils i/rll^rillf^ :illf /es PLAGI,\L'L,\CÛÏnES. — .Vinsi que nous raviuis inonlré, ces types sud-américains SI' rapprochent des IvaiigourousHats (Hjipaipvijmnids;) et des Couscous (;Via/a;(.(/ida;) de la Hégion australienne. On admet généralement que les types à dents nombreuses LE NATURALISTR sont les plus anciens et représentent un dej;ié d'évolu- tion moins avancé; de même les dents les plus simples sont d'un type plus primitif. D'après cela on doit admet- tre que le Plagiaulax, du Jurassique d'Europe, à molaires compliquées, est un type plus avancé que le Cienacodon, également jurassique, mais à molaires plus simples. Piilodus et Neoplagiaulax qui ont perdu les prémolaires antérieures et n'ont plus qu'un rudiment de la troisième (dans Ptilodus), sont des types avancés. Les genres de l'Amérique du Sud représentent des types moins avancés que ces derniers. Abderites, avec sa formule dentaire complète (4 pm. et 3 mol.) et sa qua- trième prémolaire à peine striée en avant, est plus pri- mitif que Ctenacodon. — Acdcatift avec la même formule, sa troisième prémolaire très petite et la quatrième sans stries, est encore plus primitif. Enfin Epanorûius, à qua- trième prémolaire, encore plus petite et sans sillons, à troi- sième prémolaire de même forme que les deux prémo- laires autérieures, est le vrai type ancestral d'Acdectlx. — D'après ces considérations, on peut dresser l'arbre généalogique suivant : Epanortluis Les Plagiaulacoïdes ne semblent pas avoir survécu à l'Eocène inférieur dans l'Amérique du Sud, car les Didel- phes font complètement défaut dans l'Oligocène (forma- lion Patagonienne). Ils reparaissent dans le Miocène (formation Araucanienne) ; mais les Marsupiaux de cette époque plus moderne sont d'un type très différent de celui des Plagiaulacidx. Ils appartiennent à la famille des Didetphydx qui vit encore actuellement en Amérique et qui n'a pas cessé d'y avoir des représentants depuis le Miocène. La constatation de ce fait présente un haut intérêt. Si l'on se rappelle, en effet, que des Didelphes de ce type moderne (Peratherium) vivaient en Europe et dans l'Amé- rique du Nord aux époques Oligocène et Miocène infé- rieure, on est conduit à admettre que ce type est venu du Nord et a envahi l'Amérique du Sud après la dispari- tion des Plagiaulacoïdes plus anciens. Cette migration a été contemporaine de celle des Mastodontes, des Péris- todactytes et des Ruminants qui ne se montrent pas dans l'Amérique du Sud avant le Miocène. La plupart des Marsupiaux Miocènes de cette région appartiennent wx genre Didelphys encore vivant. Un petit genre pliocène {Dimerodon) ne diffère de Didelphys que par la position delà troisième vraie molaire insérée sur le côté interne delà branche ascendante de la mandibule (et non en avant de cette branche). Le type est Dimero- ion mutilatus (Am.). — Quant au genre Thylacolherium de Lund, il ne peut être admis dans la famille dos /)w?c/- phydx sans un nouvel examen. D'- E. Trouessaiit. LA PULMONAIRE Aux temps passés ou la médecine des simples brillait d'un incomparable éclat, la Pulmonaire parait avoir joué un rôle considérable dans la thérapeutique. Mais ... qui' les liiiips sont changes. Qui connail aujnmiriiui la Pulmonaire, en dehors du botaniste qui la ncui-ille à chaque nouveau printemps. Le médecin n'en a cure! c'est même pour lui une incon- nue. Au XVI' siècle, Matthiole, de Sienne, le docte commen- tateur de Dioscoride, en parlait dans les termes suivants : « Plusieurs sauans modernes dient ceste herbe astre fort singulière aux ulcères du poulmon. M. Julien de Ma- rostica, homme fort doctr ol cxp'Tinipnté en médecine, m'a dit souuentes fois avoii l.iii ilr ?jr:n ides cures de ceste herbe, es ulcères du pouhuon, el es crachemens de sang. » Suit la manière de l'accommoder et d'en faire un sirop. Les phtisiques d'alors avaient probablement la foi! Si nous parlons de la Pulmonaire, ce n'est certes pas pour discuter la valeur des différentes espèces du genre Pulmonariii, mais bien plutôt pour en conseiller vivement la culture dans les jardins. Mais nous écoutera-t-on? — Aux environs de Paris, où abonde la Pulmonaire à feuilles étroites [Pidmonaria atigustifolia L.), on voit, dès les premiers jours du printemps, apparaître ses fleurs aux teintes changeantes, le long des sentiers des bois ombreux. Ses Iriiillcs ne pifimcnt loutes leurs dimen- sions que (fins Ir i.iiiiaiil dr l'rlr ri siint alors fréquem- ment marqucrs lie larges lâches Manches arrondies, qui lui ont valu dans certaines régions le nom d''hcrbe au lait de ISotrc-Damc. En 1698, dans son Hiatoire des Plantai qui naissent aux environs de Paris, Tournefort signalait la Pulmonaire comme commune dans les bois et en indi- quait une variété à fleurs' blanches dans les bois de Saint- Germain, proche Poissy. Il y a quelques années nous avions rencontré cette plante dans le département de l'Aube ou elle paraît fort rare : placée au jardin, nous avons été étonné de la rapidité avec laquelle elle se propageait et du mérite ornemental qu'elle possède à un haut degré. Ses touffes fournies se tiennent bien dressées, sont floribondes et garnies de feuilles d'un beau vert. Notons à l'avantage de la Pulmonaire, qu'elle donne ses fleurs à une époque de l'année ou nos Jaidiiis ((iniuieiicent seulement à se réveiller, en ce nhimcni mi i.i \iiiei;ilion se relève seu- lement de sa torpeur hivemnle. Pendant plus d'un mois elle garde ses fleurs. A l'automne il sera temps de la propager, d'une manière fort simple, en tronçonnant les touffes. Point n'est besoin dans ce cas de l'art raffiné du jardinier. Le Pulmonaria angustif'olia forme donc une excellenle plante vivace qui trouvera sa place toute marquée au sein d'une corbeille. Une autre espèce du même genre, le Pulmonaria offîcinaUs, fout en étant aussi fort orne- mentale, conviendra plutôt pour la formation des bor- dures. Les touffes sont plus étendues, les tiges moins élevées, les feuilles radicales plus abondantes, arrondies ou en cœur à la base et plus lar^^cs. i;ile esl aussi plus fréquemment marquée de ces lart^es l,h hr, liliniclies (lue nous avons déjà signalées. La culliue ri> (leni.iiKle ([uel- ques soins : la plante se pi'opaf;e en ellel, avec inu> telle rapidité, les racines s'enlriM-roisenl ieilenienl, qu'elles LE NATURALISTE linisseiit par so firuoi iinilupUrnienl l'I qu'elles sont snjetles ;'i pourrir. Il faul. donc de temps à autre (léLMiiiii iiiiii:u|upnieut les toufi'es, ce qu'on ne saurait re:;i,liir ,iu |".iiil île vue de la multiplication. M;ii- cniiiiiniil reconnaît-onces plantes; donnons-eu lin sif^ualenient succinct : l'uhnoiiarin iinijuMifoliaL. — Tige de 23 à 30 centimètres, feuilles radicales longues, rudes, fréquemment mar- quées de taches blanches, hérissées; les caulinaires alternes lancéolées, oblongues, sessiles, aiguës, nom- breuses; fleurs en cyme scorpioïde, rapprochées; corolle multicolore, rouge-violacé, bleu-azuré, dépassant le tube du calice, à 5 divisions libres à la partie supérieure, à gorge dépourvue d'appendice, mais présentant cinq fais- ceaux de poils blancs. Pulmonaria officinalis L. — Comme nous l'avons dit plus haut, la Pulmonaire officinale se distingue surtout par ses feuilles radicales coidifornies, ovales-ohlongues. P. Hariot. LA LAKVi: i:t l\ MM\n\E \)l Œ\ VOLANT C'est un bel insecte que le Lucanus cervtts, le géant de nos forêts de France ; lorsque pendant les chaudes soi- rées du mois de juin, on le voit monter le long du tronc des vieux chênes, il semble que ce soit un survivant des antiques forêts des Caules, un des génies de l'arbre des Druides, tant sa grande taille, son apparence étrange, tant les énormes mandibules dont sa tête est ornée, tant aussi l'heure mystérieuse à laquelle il commence à sor- tir contribuent à faire de cet insecte un être à part, extraordinaire et fantastique. Aussi ne faut-il pas s'étonner si la légende s'en est emparé et lui a prêté des attributs touchant au mer- veilleux; c'est ainsi, pour n'en citer qu'un exemple, que l'on croit en Allemagne que les mâles de Lucanes pren- nent entre leurs mandibules des charbons ardenis et vont mettre le feu dans les campagnes. Il serait superflu de dire qu'un pareil fait est absolu- ment fantaisiste; bien plus, il n'est pas besoin d'avoir longtemps entre les mains quelques Lucanes pour voir (ju'ils sont tout à fait inofîensifs et qu'ils ne cherchent à se servir de leurs pinces que lorsqu'on les irrite. Non seulement ils sont d'un naturel assez doux, et viennent facilement happer, avec leur languette, le miel qu'on leur donne, mais encore ils présentent à l'teil, lorsqu'on les examine de près, une apparence fort agréable car toutes les parties de leur corps sont en par- faite harmonie les unes avec les autres. Plus les man- dibules sont fortes et grandes, plus la tête est puis- sante; le corselet d'un beau noir soyeux, ainsi que la tête, est beaucoup moins large que cette dernière, ce (jui contribue à donner de l'élégance à l'insecte ; quant aux pattes, elles sont d'un noir luisant qui tranche avec la couliui linin carminé des mandibules et des élytres. Au bord auli rieur et au bord postérieur du corselet, il existe une rangée de poils soyeux, jaunes, i\n\ agrémen- tenl l'aspect général de l'insecte. Kn résumé, comme je l'ai dit jdus haut, le Lucane esl un de nos plus beaux Coléoptères français; aussi est-ce avec un vif plaisir qu'après avoir donné dans le Nalii- ndhte (n"" HO et 81) la description de la larve et de la nyuiphe de l'un des Lucanidesde France, le Borcîfspara/- li'lipipi'dux, je me Irouve à même aujourd'hui de dire quebiues mots de celles du Lucane, le tyiie de la belle famille des Pectinicornes. Ce n'est pas chosi; aisée d'oblenir en captivité la nymphe de ce dernier insecte et ce n'est qu'au bout de cinq années d'élevages successifs que j'ai réussi à obte- nir un seul exemplaire; non que la larve du Lucanns cervus no soit résistante; elle est, tout au contraire, d'une vitalité très grande, mais il est fort malaisé d'en- tretenir avec tout le soin voulu le terreau dans lequel elle est appelée à vivre; puis il est assez difficile de saisir le moment exact auxquel elle va former sa coque et comme, à ce moment, il lui faut de la terre, soit argi- leuse, soit sablonneuse, mais toujours résistante et compacte, il arrive souvent qu'elle s'épuise inutilement à vouloir pétrir le terreau dans lequelle elle se trouve ; ne se trouvant pas alors dans les conditions normales pour effectuer sa transformation, elle finit pai se dessé- cher et se ratatiner cnlièrenient jusiiu'à c-e cprelle meure. La Lm-i-e Je lie m'étendrai pas sur cette Larve qui est facile à trouver dans toutes les souches de chênes d'où l'on voit sortir des Lucanes à l'état parfait et qui a été décrite par beaucoup d'auteurs, au nombre desquels liœsel, Herbst, Erichson et Westwood. Je me contenterai de rappeler ce que je disais dans l'article dont j'ai parlé ci-dessus pour mémoire, savoir que cette Larve a tout à fait l'aspect de celle du Dorcus, avec cette différence qu'elle est beaucoup plus grande. Comme elle, et comme d'ailleurs toutes les Larves de Lucanides, elle a l'anus longitudinal et le sac beaucoup moins développé que les Larves de Lamellicornes ; de plus les anneaux du corps ne présentent pas les replis transversaux que l'on observe chez ces dernières. Je n'ai jamais trouvé cette Larve que dans le chêne, mais elle paraît s'accommoder d'autres essences car le .Muséum de Paris possède un tronc de pommier absolu- ment perforé par des Lucaiius cervus (var. ca|wa) et, pour ma pail, j'ai cIi'm' une larv<' de Lucane, celle nièiiie (|iii m'a diiinié une nymplir. dan> un mélange de terreau de chêne et de bois de hêtre. Dans la souche où elle vit, elle se présente le plus souvent dans une loge qu'elle se construit au milieu du bois et où elle est siiflisamment à l'élroit pour qu'il soit assez dillcile de l'on faire sortir. Parfois même, surtout pendant le jeune âge, elle se tient simplement au pied LE NATURALISTE (les arbres, dans un mélange sans nom de feuilles plus ou moins pourries et de sciure de bois. Ce sont évidemment de semblables conditions d'exis- lence, tout autant que le manque de chaleur et la mau- vaise exposition des souches qui font que le Lucanua rcrvïts se trouve si souvent représenté par ces individus incomplètement développés dont les entomologistes ont fait des variétés sous les noms de Lmanua caprn et Lu- caniis capreolus. . Combien de temps ces Larves vivent-elles dans ce premier état? C'est, je crois, ce qui n'est pas encore bien déterminé ; les uns disent trois ans, les autres quatre ; ce qui est certain, c'est qu'elles ne se transforment pas au milieu même du bois où elles ont vécu. Elles s'en- foncent dans la ferre qui avoisine la souche et c'est là i|ue, ninsi (|ue Je l'ai dit plus haut, elles se construisent une coque i)Our se chaiifier eu nymphe. Cette coque n'est pn- lonjours is, ,!,■,■ ((niiuic i'csl celle de la Céteine dorée, nuis ,ii h.u-, r;,^. ,■11,' ,'xi f,,ri épaisse. I/intérieur i-ii i--! \yrs lisse, ,ii' IVunn- omihI,^ ; voici, autant que j'ai pu m'en rendre compte, comment la larve du Lucane procède pour construire sa demeure. Elle fait mouvoir son corps de haut en bas, puis se couche, tantôt à droite, tantôt à gauche, de façon à former l'ébauche de sa loge ; cette ébauche faite, elle prend entre ses mandibules de la terre qu'elle humecte, je ne sais par quel procédé, et en tapisse les parois de sa loge; autant qu'il m'a paru, elle se sert peu de ses pattes, mais beaucoup de la tète et du dernier arceau Le sommet de la coque, qu'elle n'achève .[u'en der- nier, est beaucoup moins épais que le reste ; c'est par Ità que l'insecte sortira en faisant éclater le sol avec ses mandibules. Toutes les coques que j'ai trouvées faisaient corps avec le sol et étaient, d'ailleurs, trop peu dures pour pouvoir être conservées; cependant, il n'en est pas tou- jours de même ; c'est ainsi que le Muséum possède une très belle coque de Lucane, provenant des environs de Paris, qui a pu être parfaitement isolée et qui paraît être de consistance très dure. La construction de cette coque varie de 10 à la jours ; lorsqu'elle est achevée, la larve s'y prépare à passer à l'état de nymphe, transition qui suppose un travail orga- uique considérable. Je ne m'étendrai pas sur ce travail dont j'ai parlé en décrivant la nymphe de Dorcus ; je me contenterai de dire qu'il est beaucoup plus long chez la larve du Lucane; la période intermédiaire pendant laquelle s'effeclue la modification nymphale dure, en effet, de 1 mois t/2 à 2 mois chez ce dernier insecte. Pendant ce laps de temps, la larve se couche souvent sur le côté ; ce n'est que vers les trois ou quatre derniers jours qu'elle reste définitivement sur le dos. A ce mo- ment, elle est ratatinée et toute boursouflée; on voit que la peau, qui est déjà jaune, est desséchée et qu'elle est toute prête à se fendre; enfin, la tête perd son appa- rence rougeâtre et devient couleur feuille morte; elle éclate en trois parties, la peau se fend sur le dos le long des trois premiers arceaux et la nymphe sort, entière- ment blanche et diaphane, sauf les anneaux de l'ab- domen qui sont d'un beau blanc d'ivoiie et les yeux in Mu. Gorlclï 1884 n _ r 1 I ul ' uiumum suboiosd '": l ' , \nt^^< lus l con Il iiUmiu> supia ,1,1, 1 mf, 1 ,lqiu s, (Din \u 1 M 1 tlitUL 110 , 1 „. ,1,11 M. < ill.ii" 1. tiiic te fin u 11 (upliiiii nitidu uni, parum m i > 1 ^ "" \l„llHl 1 II. u vaklo obluiua i i " ■"" ' P 11 1 Ml II orlivi ,\toiii 1 luii-lil lu 'Il ,„ 11 ,, 1,1, M piium cuiMl '-" 1 1 1 ui^iiiii 1.1, Ml, r (parle supei 1 ,„i ( II, 1 1 |. Il uni nitcns — tdiUc, cl qu lu promu,! abord sa londic avec telle Cl lie s en dislui ■îon peiibtome d^]l()Ul^u de li t.il ,lu boi d di oïl chez b i ( nn^, n i . , li icslc, sinipk, tr\nchanl et niill m u LES POISSONS EMPLOYES COMME ENGRAIS AUX ETATS-UNIS l 11 Je nos coufn u s ainciicuu, le '>< ttiUifn ami m an donutiit dernièrement la description d un nouvel ele\ateni (kbUne m deohirgement du charbon Ce mémo ippau il Ment de trouvei une nouvelle applit itioii lu dicliu-i- ment de poissons destines a faire de 1 entrais le poisson utilise estl'A/aica Wen/«i(itH, di li familJt iles( lupeidx Cette espèce est extiemenn nt commune au\ rtdts-Unis c est un pois^ontres huileux dont on se sert surtout comme engrais ou comme amorce dans la pèche des grands poissons. VAlaiim Menhaden a le dos verdàlre; tout le reste de l'animal brille d'un vif éclat d'argent. Nous empruntons à notm confrère américain les ren- seignements qui suivent, ainsi que l.i ligure qu'accom- pagne cette note. Bon nombre de nos lecteurs ne sont pas au courant de l'importance qu'a prise l'industrie de l'engrais fertili- sateur de menhadens. La maison « Chusch et Cie « de Tiverton fut la première à se servir de steamers spécia- lement appropriés à cette pêche; cette maison a étéaussi la premièn- à introduire l'Elévateur-Chase, cité plus haut, dans son industrie pour le déchargement de leurs n,ivii,s de pèche vA, à notre connaissance, c'est la seule (|iii s'en sert aujourd'hui pour cet objet. Notre dessin montre un de ces élévateurs montant le poisson de la cale d'un bateau de pèche ; grâce à l'emploi (le cette machine, une flotte entière de steamers peut èlre dècliargée en même temps sans être forcée d'at- teuilii' ,|ii'un bateau aitfinipourencommencerun autre; tandis qu'avec l'ancien système de déchargement par iiiains d'hommes un navire avait quelquefois à attendre deux ou trois jours. Avec le nouveau procédé, les vais- seaux peuvent rester continuellement sur le li,ii île pèche pendant la saison et souvent ils amèiitnt à la fabrique deux chargements par jour. Le plus grand bateau de la compagnie a pris )00 tonnes de poissons en 12 heuies, y tonip chargement Ce fait est mentionne poui moiitie tince que prend cette industiie La saison de tend de mu inovembie ( Il iqiK innée les poi- is I, di - 1 I impoi uch. se sons sont (f) JouriK Conch., IV, i;i6, pi. XI Poissons destines pris le long des côtes du cap Hatteras, à East port. Le Comité d'Etat des pêcheries américaines mentionne qu'en 1881, dans un endroit peu propice, 70,000 tonnes de ce guano de poissson, comme 284,000 tonnes do matières ammoniacales, firent lever et pousser 2, 2';2, 000 balles de colon. Cela donne une idée de ce ' qui est fait dans cette branche de l'agriculture, sans parler des services rendus par cet engrais à la culture de l'avoine, du blé et autres céréales. Mac (iEORGic. UNE NOUVELLE EOÏÏRMI je profilai de l'obligeante invitation de 11. II. (iaiibert, mon aimable amphitryon, pour faire avec lui et mou beau-frère, .M. le professeur Hugnion, dans la matinée du 2;> mai, une promenade en voiture à environ 12 kilo- mètres de la ville, vers une colline couverte de brous- sailles et de bouquets de pins. J'espérais y trouver le VI ai Camponolus »!/lviili(iis Olivier et je réussis au dernier 111, .ment à en découvrir un nid sous des pierres. Diverses aulies espèces de fourmis : Cainponoliis cruent .l..ur,. ,.fH:l . !^ «■:i Berlese, A. N. i .'l.l- Malpiyhia. 1S9II, \, . 40-j 6-ïîî E Bescherelle. N uvell , 1890, pp. 334-341. BOTANIQUE la Flore bryo- tonkincnsis. — LE NATURALISTE de la corolle dans 673. Th. Bokorny. Mcilei-e Miltheilimgon iilior die wasser- Icitenden Gewcbn. Jah: f. Wissem. Bot., 1890, pp. 305-519. 6?4. Gr. Bonnler. Eludo sur la végétation de la vallée d'.\iu-e (^Hautes Pvirnéi's), 1 carte. Eco. gén de Bot., 1890, pp. 241-144. 675. Gr. Bonnier. Observations sur les BerberidiTs, Nviii- phcacées, Popavéracécs et Fuiuariées do la Flore de France, fig. Rev. gén. de Bot., 1890, pp. 276-279. 676. Briërgs, A. T. R. Rubus crythrinus Genev. Journ.cf Bot., 1890, pp. 204-206. 6Î'Î. F. Buchenau. Monographia Juncaccarum, pi. 1-111. Englcr. Bot. Jalirh., 1890, pp. 1-192. 678. Cavara, F. Pi nna i:,im -i.ccic di Brassica dell'Appen- niiio ennlinii.i ,1; K.Jn i n mi, pi. VI. ^falpi(|hia. 1^'.H|, |i|i 679. J. C. Costerus. .Si.i tolralix, pi. 111. Arch. Xeerl. Sci. £xactesXXlY, 1890, l^p. 147-1.-;C. 680. J. C. Costerus. Pelorics du Viola tricolor, pi. II. Arck. Necrl. Sci. Exactes XXIV, 1890, pp. 142-116. 681 . Daiguillon. Recherches morphologiriues sur les feuilles des conifères, fig. Rer. gén. de Bot., 1890, pp. 245-275. «82. H. Douliot. Sur le développculenl, do la tige des Coni- Irres, fig. .louni. de Bot., 1890, pp. 206-212. 683. Druce, G. C. .\ Tour ihn.uLd. S|,;,ii, : wilh siK-cial Re- fei-eni'e to Ihe Flora nt ihr Cuiiili-x. Midi. Xaturalisl., KS:UI, pj.. Vr^-VA. 684. E. C. Hansen. Nouvolh.s reclici-chi>s sur la circulation des Sacchuromvccs aiùculatus dans la nature. Ann. Soc. Nat. {Bot.), XI, 1890, pp. 184-192. 685. Hue (l'abbé). Lichens de Canisy (Manche) et de ses Jo,nu.'de Bot., 1890, pp. 212-220. 686. G. Krabbe. Uutersuchungen iiber das DiastaseformenI uiiler speciellcr Beriicksichtigung seiner Wirkung auf Si.a-k( k.iruci- innerhalb der Pflanze, pi. XIII-XV. Jahrl,./-. Wissens.Bot, 1890, pp. 520-608. 687. Kruch, O. Istologia ed istogenia del fascio coudiitti.rc délie lo-lie ,li Isnetes, pi. 1-IV. ilalpighia, IS!IO, pp. 56-82. 688. Lett, H. W. Rrpurt on tho Mosscs, Hepatics, and Li- chens of ihc Mourne Mountain District. Proceed. R. Irish Acad., 1890, pp. 265-325. 689. Magnua, P. Ucber die in Europa auf der Gattung Ve- ronica aufircteuden Puccinia-Arten, pi. XII. Ber. Deuh-ch. Bot. Gesello, 1S98, pp. 167-174. «90. Cb. MassalongO. Uelu'i- Eini:.-..' Xme Mici'Oinvceles. Pinipi. a Ballo ^.jnospora Iridis . " Bot. Centrabb., 42, 1890, pp. 2S 69-1. Mathe-wç, Wm. Hislory of tht R. Lamiui Sl;i Botan\ 162-163. Keni; Midi. Naturalist. 1890, pp. 698. Muller, C. Ein Bcii Gollenchvnis, pi. XI. Ber. Deutsch. Bot. Gesells. 1890, pp. 150-166. 693. H. Nadelmann. Uelier die Schichncndosperrac dcrLe- ..'uminosen, pi. XVI-XVIIL ■ Jah.b.f. Wissem. Bot. 1890, pp. 609-691. «94. Paoletti, G. Nota prcliniinare Sui moviuieuli délie fo- u'iie nella Porlieria hygrometrica. Malpiglna. 1890, pp. -34-40. 695. Polrault, Georges. Les Urédinées et leurs phmles Jimr.de Bot. 1890, pp. 229-234. 696. N. W. P. Rauwenboff. La génération sexuée des (Ueicheniaeeos, pi. IV-X. Archiv. Ncerl. Sci. Exactes, XXIV, 1890, pp. 157-231. 697. Ross, H. Contribu/.inni alla conoscenza del poriderma. Malpigkia. 1890, pp. 83-123. 698. Sauvageau, C. Oljservations sur la structure des feuilles des plantes aciualitiues (suite), lig. Journ. de Bot. 1890, pp. 221-229. 699. Scully, R. W. Hepaticœ fund in Kerry, 1889. Journ. of Bot. 1890, pp. 200-203. 700 701. Soppitt. H. T. Puccinia digraphidis, n. sp. Journ. of Bot. 1890, pp. 213-216. Stewart, S. A. Report on thc Botanv of .South Clare and the Shaunou. Proceed. R. Jrisdi. Acad 1890, pp. 343-369. Warming. Eug. Cm. Skudbygning, Overvintring og Foryngelse, 23 fig. Fest. Nat. Foren. Best. Kjobenharn :i83-3-1883), 1890, pp. 1-103. ■Williams, F. U. Synopsis of the genus Tunica. Journ. of Bot. 1 890,'pp. 193-199. lÉOLOGIE MINÉRALOGIE. PALÉONTOLOGIE. Bergeron, J. Sur la présence, dans le Languedoc, de certaines espèces de l'étage E, du Silurien supérieur de B..héme. Bull. Soc Géol. de France. 1890, pp. 171-174. Bonney, T. G. On the Crystallino Schists and their Re- lation to thc Mesozoic Rocks, in the Lcpontine AIps. Quart. Journ. Géol. Soc. 1890, pp. 187-240. Caziot. Etude stratigraphique et nouvelles recherches sur les Mnlhisriues du terrain lacustre inférieur de Pro- 707. Cundall 708. M!, pp. ind Telhir 7IO. 711. Dana. E. S. Wells, H. L. Selenii H.inerais fn.m Ib.ndiiras. .■Imerk: lunrn. of .<,•!. 1890, pp. 78-82. Doelter, C. V:-'\'rr dir kiinstliche Darstellung und do eheniisrhr C,,,,.! ,1 uii-i,, ru,\',rv Zeolithe. X.Jnhrh. f„rM!n.,„l. IS'Hl. |. p. 1 18-139. Fletcber, L. Tli.- Mru:,r,r lr..n ot Tucson. Miueralog. Magaz. 1890, pp. 16-36. Gaudry, A. Remarques sur le nom générique d'Hippa Bull. Soc. Géol. de France. 1890, pp. 189-191. Glirieh., G. Goologisch-mineralogische Mitthcilungei aus sUd-west-.\frika. N. Jahrb.fiir Minerai. 1890, pp. 103-117. Hautefeuille, P. et Perrey, A. Si dlisali^ Bull. Mn, -149. Hautefeuille P et Perrey, A. Sur diverses condji- naisnii^ 'i II ; iixydes de cobalt et de zinc, de la 3ull. HiU, R. T. Or.nrn-nrr uf Gn Séries of thc Tcxa^ ('iria.iiuiis. Iddings, J. P. Penfield, S. L. Fayalite in the Obsi- dianofLipari. Amiric. Journ. of Sci. 1890, pp. 75-78. Jobnstrop, F. bm. de sulkanske Udbrud og Solfata- rernc i den nordostlige Del af Island : Med. 3 cartes. Fest. W'at. For. Best. Kjobenhavn (1833-1883) 1890, pp. 147- 718. Lambert, J. Obseri quelqu He 719. 720. Bull. Soc. Géol. de France, 1890, pp. 101-164. Le Mesle. Noie sur la Géologie de la Tunisie (coupes). Bull, sv Lemoiii. eu Eiir- Bull. nnce. 1890, pp. 209-219. ■latif des Mammifères de Cernay, ircs du même groupe, découverts liol. de France. 1890, pp. 219-223. Léveillé. Note sur les mines de Colar (Inde). Bull. Soc. Géol. de France. 1890, pp. 228-330. Lydekker, R. On two new Species of Labyriullio- Quàrt. Journ. Geol. Soc. 1890, pp. 289-294. Lydekker, R. On Remains of small Sauropodous Di- nosaurs IVom the Vealdcn, pi. IX. Quart. Journ. Geol. Soc. 1890, pp. 182-181. Michel, L. Sur les propriétés optiques du fer oligislc artificiel. Bull. Soc. Franc. Minéral. 1890, p. 139. G. Malloizel. Le Gérant: Emile DEYROLLE. 12' ANNÉE 1-' OCTOBRE 1890 L,^4l Tonr»iLiL.i: Le nom de torpille s'aiiplitiiie à à la fois à un poisson électrique etàunexplosif sous-marin des plus meurtriers ; c'est du poisson que je parlerai dans cet article. Les propriétés électriques de la torpille sont connues de toute antiquité et lui ont valu le nom qu'elle porte dans les difl'érents pays. Comme elle produit, quand on la touche, une espèce de secousse suivie d'enf^ourdisse- ment, les anciens l'appelaient Torpédo et les naturalistes I La Torpille est un poisson cartilagineux du groupe des Raies. Comme ces dernières elle est fortement com- primée dans le sens dorso-ventral et présente des nageoires pectorales très développées, ce qui donne à la moitié antérieure de son corps une étendue considérable. La queue grêle s'atténue régulièrement d'avant en arrière, et présente des nageoires peu développées ; sur la l'ace ventrale se voient en avant les narines, un peu plus en arrière l'orifice buccal formé par une fente trans- i-ersale, plus en arrière encore cinq paires de fentes pii fici (lorsa du^^uib d le\.Mn|)Ie de Dumcril, lui ont (Oii-eivt re nom, les ^nglaii 1 appellent \uinlilf^h poui la niùne raison, les Allemands ÏMcrfiach (poisson qui provoijue des tremblements), les marins de nos côtes ti-cuiblnir et les pêcheurs de .Nice Tremoulini. Quand vous saisissez une torpille avec la main, vous éprouvez une commotion semblable à celle produite par une batterie électrique médiocrement puissante ou par une bouteille de Leyde. Une secousse interne se produit, les articulations sont ébranlées comme par un choc et une espèce de torpeur ou d'engourdissement est la suite de la décharge que l'animal a envoyée dans le corps. Cette décharge offre tous les caractères de phénomènes électriques ordinaires ; elle présente avec eux une iden- tité complète. La torpille est un poisson qui produit volontairement de l'électricité; c'est une pile naturelle et vivante qui a promené dans les mers, bien avant qu'on soupçonnât son existence, l'agent naturel dont nous nous sommes emparés depuis pour construire les télé- graphes, les téléphones et les moteurs électriques. LE NATURALISTE, Paris, 46, rue du Bac. bi iiK In lies hituces sjmctuquement à droite et à gauche de l.i ligne mi diane, enfin, i la naissance de la queue, l'oritice destiné à l'évacuation des excréments, et des produits génito-urinaires. Sur la face supérieure se trouvent les deux yeux à peu près dépourvus de paupière et, en arrière de ceux-ci, les deux évenls désignés parfois sous le nom de spirnrnli-^. Les <- pond au prolongement de Deiters de Tune des mmi- breuses cellules ([ui composent le lobe électrique, se poursuit sans se diviser jusqu'à la gaine intime de l'un des prismes électriques; en ce point, tout d'un coup, au niveau d''un étranglement annulaire, il donne'naissance à la fois à 12 ou 20 tubes nerveux. Cliacnn de ces nou- veaux tubes possède un cylindre-axe qui résulte de la division du cylindre-axe du tube nerveux primitif. Sui- vons maintenant un seul des tubes nerveux secondaires, caries autres ont un trajet et une terminaison abso- lument semblables. A une faible distance de son lieu d'origine, il s'insinue entre deux lames électriques, che- mine dans le tissu muqueux qui les sépare, se divise et se subdivise; puis ses ramifications, perdant leur myé- line, se divisent encore, abandonnent leur gaine secon- daire et, toujours accompagnées de leur gaine de Scbwann, viennent se fixer à la face ventrale de la lame électrique supérieure. Dans leur trajet tiltérieur, les ramifications nerveuses ne sont plus accompagnées par la gaine de Schwann; celle-ci, très probablement, les quitte au moment où elles entrent dans la lame élec- trique et s'épanouit sur la face inférieure de cette der- nière en se confondant avec une membrane limitante qui la recouvre. -Vu delà, les fibres nerveuses, constituées par des cylindres-axes nus, se divisant et se subdivisant encore, forment une élégante arborisation dont les der- nières branches se terminent par des boutons. De la face supérieure de ces branches se dégagent des filaments nerveux extrêmement grêles, légèrement renflés à leurs extrémités. Ces filaments électriques paraissent être la (i) Pour l'intelligence de ce qui suit, il est bon de rappeler ([ue les cléments essentiels dos nerfs sont formés par un prolon- gement principal (pioloiif/ement de Deiters) des cellules des centres nerveux. Ce prolongeuient o» lul)0 nerveux occupe toute la lougueur du nerf; il est entouré d'une gaine de myéline seg- mentée par des disques annulaires qu'émet vers l'intérieur uue gaine plus externe encore, la gaine de Scluvann. ICuUn, eu dehors de cette dernière se trouve une gaine externe qui occupe la position de la gaine .secondaire dont il sera parlé plus loin. en bois de cerf. u de la couche intcriucdiaire; b ramilication la couche intermédiaire de la lame électrique. » Ajou- tons que des artères et des veines accomiuignent les ^^ k, Fig. 1. — Ramilication terminale des tubes lu'rveux dans la lame : E branche issue de la rannfication d'un tube nerveux secondaire: B une branche de la ramification en bois de cerf; D réseau terminal; E intervalles entre les mailles. nerfs et donnent naissance à des capillaires qui s'insi nuent entre les lames, dans le tissu muqueux. D'après les recherches récentes du professeur Fritsch, les organes électriques de la Torpille dériveraient de la musculature de 5 arcs branchiaux, et comme ces arcs li- mitent4 espaces iuterbranchiaux, il n'y aurait, de chaque côté, que 4 nerfs électriques au lieu de ;)(on en a repré- senté 3 sur la figure). Les prismes électriques, d'après le même savant, sont formés par la fusion des cellules musculaires embryonnaires, et les |)laques électriques par la multiplication et la disliibulion en rangées trans- versales des noyaux i\f ces ccllide^ embryonnaires. (A suivre.) ' i;. L. IJouvieii. 224 LE NATURALISTE LIEU DE PROVENANCE DU FUCUS NATANS Lorsque le Talismoji fut arrivé dans celte partie de rOcéan que l'on nomme la mer des Sargasses, entre le le 2o°" elle 3b°" degrés de latitude nord, des amas con- sidérables de ces Fucus l'entouraient souvent et bien que cette algue fût parfaitement connue, on la soumit à une étude scrupuleuse. II fallait par l'observation voir si l'on ne trouverait pas quelques indices qui auraient pu permettre de supposer qu'elle était originaire des parages où on^la trouvait en abondance. Cette question d'origine a donné lieu à quelques discussions, les uns veulent que cette plante prenne naissance au fond de cette mer des Sargasses et que ce ne sont que celles qui en sont détacbées dont la surface des eaux est recouverte. Mais si cette opinion avait eu quelque crédit à bord du Talisman, avant son arrivée sur les lieux, bientôt elle le perdit, les sondages et les dragages, qui étaient exécutés plusieurs fois chaque jour, annonçaient invariablement des profondeurs de 3000, 4000, 5000, et 6000 mètres. Les fonds recouverts par cette énorme masse d'eau, de nature volcanique, étaient surtout impro- pres à la vie végétale, puisqu'il est à peu prés reconnu que faute de lumière, toute végétation est impossible au-dessous de 200 mètres. Il fut donc admis, à bord, que les Raisins des tropiques ne montaient pas de ces fonds aux surfaces, mais devaient provenir de parages moins profonds et s'accumuler tiges à tiges sous les efforts de vents et de courants dont les actions combinées devaient leur faire parcourir un chemin déterminé, pour les amener à recouvrir un espace ne variant pas. Cependant il fut en même temps bien établi que si les parties basilaires de ces Algues sont en ces lieux presque toujours nétries et décolorées de leur teinte naturelle, les feuilles terminales sont au contraire constamment fraîches et vertes, ce qui prouve qu'elles végètent. Et en effet on voit bien qu'elles croissent et se succèdent. Mais en même temps il est facile de constater qu'elles ne se reproduisent plus aussitôt qu'elles sont livrées à la vie pélagique. Malgré tous les soins avec lesquels M. G. Poirault a cherché sur ces plantes, vivant ainsi, les organes de la reproduction, il n'a pu parvenir à en dé- couviir sur aucune. C'est donc à l'avis de ceux qui pensent que les Sar- gasses proviennent de prairies sous marines, situées sous d'autres latitudes que celles où on les rencontre, qu'il faut se ranger. Elles doivent y croître en très grande abondance, et en sont détachées par diverses causes, d'abord par les bouleversements résultant des fortes tem- pêtes, puis par la maturité du pied qui le rend caduque et impropre à maintenir les tiges et leurs rameaux. Le fond les expulse en quelque sorte bien qu'elles vivent encore, mais il faut bien que la place devienne libre et se fasse pour la végétation qui va naître, et n'y a-t-il pas lieu de voir en ces évolutions quelque chose qui res- semble à un effet de la lutte pour l'existence. Enfin les animaux de bien des sortes qui pâturent en ces her- bages ne sont point économes, de leurs dents sans pitié ils tranchent, coupent, broient les rameaux sur lesquels ils broutent et ce qui en reste s'en vient flotter pour être, ainsi que tous ceux devenus libres, cliariés sur la vague au gré des forces qui les mènent vers ce point de l'Atlantique où elles se rallient toutes. En ces parages l'eau est certainement soumise à un grand remous, co qui devient la cause florale de leur rassemblement. Mais d'où viennent-elles ces Sargasses? C'est ici que l'obscurité règne encore. Alors qu'on s'occupait des Sargasses à bord ilu Talis- man, les lieux de provenance de ces Algues étaient donc inconnus, ils demeuraient en quelque sorte mys- térieux et il en résultait que ces Algues jouissaient de quelque prestige qui répandait sur elles une sorte de distinction, favorisée en outre par l'élégance qu'elles montrent et dans l'ensemble de leurs tiges et dans leurs détails. Enfin par l'analogie si l'on veut, que présentent leurs capsules rondes, qui pourraient être prises pour des fruits, avec celui de la vigne. C'est cette prétendue ressemblance qui leur a fait donner par les marins le nom de Raisins des tropiques. On a cru que ces Cap- sules étaient destinées à servir de flotteurs aux Sar- gasses, nous ne le pensons pas et nous dirons tout à l'heure pourquoi. Donc, lors de la campagne du Tali: laiii r^ liivnrables :i,000 kilos de fleurs. Chaque cueillense dépose ses llriu> daii^ un |i.iinci' ([u'elle porte au bras ^jauclie; à la lin di' la j'iui jh'i' srs doigts sont inipi-i'^^urs d'une sulislaiii-r ic>iiicii> In- rante que Ton inidc an lahui' pour lui c niiniiiiuiiinii' odeur agréable. La distillation se fait do la manière la plus simple dans des alambics abrités sous des hangars ou installés sous un abri provisoire recouvert de chaume. L'appareil dis- lillatoire est i'ornié d'un fourneau de pierre qu'on ali- mente au moyen de longues branches d'arbres uUuméi-s par un bout et d'un alambic de cuivre qui peut contenir environ IlOlitrrs. On .lisllllr cliaquefois 10 kilos de (leurs en 7;; litres d'eau ri cm arn-lr l'opération quand on a recueilli 10 liln^s d'eau de Hoses. On redistille cette eau de roses en retirant .'i litres seulement de 40 litres em- ployés. En refroidissant l'essence vient surnager dans le col des' ballons de verre qui servent de récipients, sous forme d'une couche huileuse qu'on enlève au moyeu d'un petit entonnoir d'étain. 11 faut en moyenne 3,000 kilos de (leurs, c'est-à-dire la récolte d'un hectare, pour produire 1 kilo d'essence. Celte essence est achetée sur place par les commerçants qui se livrent de suite à un essai préalable. L'acheteur fait un mélange d'eau chaude et d'eau froide à la tempé- raturede loà 16° et yplonge un llaconde 15 grammes de l'essence préparée. Au bout de 3 minutes doivent appa- raître des aiguilles cristallisées; après 10 minutes l'es- sence doit être prise en une masse concrète. Le prix de l'essence pure varie de 800 à 900 francs le kilo. En 1889 la production a été de 3,000 kilos, elle peut tomber à 1,.')00 kilos dans les mauvaises années. Aux Indes existent encore quelques distilleries qui pioduisent une essence consommée sur place. En Pki- vence, à Grasse tout particulièrement, l'essence obtenue est de qualilé absolument supérieure. Mais il faut 100,000 kilos de fleurs pour en donner un gramme ce qui en met le prix à 1800 francs le litre au bas mot. L'essence de roses est fréquemment adultérée dans lo conimerce : le distillateury ajoute lepremier de l'essence de Pelargonium rosat; aux Indes c'est l'essence d'Amlro- ijof/on qu'on y mêle. La fraude avait atteint de telles pro- ]iortions en Bulgarie que le gouverneur de ce pays avait interdit l'entrée de l'essence de géranium sur le terri- toire bulgare. Sortie pure de Bulgarie, l'essence est envoyée quelquefois à Constantinople où on la dénature. L'essence à'Andropogun se fabrique dans l'Inde, dans la vallée de Kaschmyr jadis renommée pour ses roses, riestinée à frauder l'essence de roses, elle est elle- Mu'me falsifiée habituellement par adjonction d'huiles di' cèdre, de baume de Gurpus et même d'essence de li'rébenthine. (^'esl ce mélange affreux qui est en bonne liarlie rectifié à Paris et de là réexpédié en Tui(|uie. Elle coûte, après rectification de 30 à 40 francs le kilo. C/e.st en .\lgérie (pie se fabrique l'essence de Pelargo- nium, à Blidah. Bouffarik, dans la plaine de la Mitidja, au couvent des Trappistes de Staouéli, etc. L'essence obtenue vaut en moyenne de 4.'i à 60 francs le kilo. Trois <'ents kilos de feuilles donnent un kilo d'essence. EnPro- venci' et à l'île Bourbon la production tend à prendre un»' vérilnlde importance. Nous renvoyt sujet intéresse à l'excellent travail publié par .VI. U. Blondel (I), on nous avons puisé une bonne partie des détails que nous ve- nons de donner. P. Hariot. LES INSECTES YÉSICANTS ET LE ROLE BIOLOGIOOE DE LÀ CANTHARIOINE Lrs (;..bV.|,lèn- ^.•si,■an^ ,■,„,. lihirnl un ,!.•. ;..,oupr< l,.s luicux ,léli,ns, lanl par Iru.s p.npnél..> physiolo- giques que jiar leur conslilulioii auatomique l'I b'urs mœurs. Tout le monde connaît les Canlharides, ave<-. leurs magiiifii|n(s élylres vert doré, à éclat métallique, les Méloés d'un Idni d'acier, etc.; les autres types, S!- Fig.l.-.Sit laiis, Cerocoma, Mylnliris c-iiiiipii'niient un ;.n lis; ils ren- ferment un produit particulier, la cdiillinniliiK', qui csl un vésicant ou épispastique très aclil, (■ni|il(iy(' par l'homme depuis une haute antiquité [loui- proiluiie des nffets révulsifs. Tous les Vésicants ne le sont pas au même degré, il est vrai, mais on ne trouve de la cantba- I idine que dans ce groupe ; il est reconnu maintenant que les autres Insectes (Cigales de Chine, Tegenaria mei.li- rinalin) que certains peuples emploient à la place des Cantliarides ne doivent pas leurs ]-,ropriétés épispas- liques (si tant est qu'elles soient réelles) ;'i la cantliari- dine. Il y a lieu de rechercher si, chez l'animal vivant, la caii- tharidine n'est pas localisée dans certains organes plus spécialerhent quedans d'autres; c'estce qu'afaitiM. Beau- regard (1) en enlevant successivement les diverses par- ties du tégument et des organes internes et en étudiant sé- parément leur pouvoir vésicant. Chez tous, le sang ren- ferme une grande quantité de cantharidine; comme il baigne tous les organes, il leur communique naturelle- ment ses propriétés; il est donc de toute nécessité, pour étudier à ce point de vue les autres parties, d'en enlever soigneusement le sang, soit par lavage, soit par tout autre procédé. Outre le sang, certaines parties des organes génitaux mâles et femelles renferment une grande quantité de cantharidine, et il est très possible que ce soit là le point où elle est fabriquée par l'animal. Chez la femelle, ce sont les ovaires et la poche copulatrice qui en contien- nent le plus ; chez le mâle, seulement la troisième paire de vésicules séminales. Les œufs pondus sont aussi for- tement vésicants, comme on peut le démontrer en en écrasant quelques-uns sur la peau; il ne tarde pas à se produire une rulM'r.irlion plus ou moins intense, à laquelle succèdent des bouisdullui es remplies de sérum. Maintenant que nous connaissons les propriétés physio- logiques de la cantharidine, sa localisation dans l'orga- nisme, il est naturel de se demander quel est son rôle dans la biologie des Vésicants, si elle est utile ou inutile à l'animal, et enfin si sa présence n'entraîne pas quelque modification corrélative, par rapport aux Coléoptères normaux. Nous ]iuuviius lépondre avec (pielque certitude, je l'es- père du moins, àces divers points d'interrogation, en nous basant sur les résultats fournis par l'observation des faits et Texpérience : la cantharidine est, pour nous, unique- iiirut une sécrelidii délVusivi', iililisrc pour la prolertioii ,lrr;niini;il. v 1,-s ( iolc.plrics .■;nn;issii'i s, les Oiseaux ri les lî<'|]|ili>s inseclivorcs. M. I!cauiei;,ird, (Unis son excellente monographie des Vésicants, n'a peulrlre pas appuyé suffisamment sur le rôle défensif de la canthari- dine; on sent bien, en le lisant, qu'il en a pail'aitemenl compris la portée, mais euliii un peu plusib^ détails à ce sujet n'auraient peut-êl If pas éli' supnllus. •is, Alcan, 1890. LK NATURALISTE Pour prouver ce que nous avançons, il suffit d'observer ce qui se passe quand un Vésicant est attaqué ou simple- ment inquiété. La plupart d'entre eux font le mort (Mylabre, Cerocome, Sitaris, Zonitis, Meloe) : ils baissent la tète, ramènent leurs pattes au-dessous du ttiorax, roulent sur le flanc et prennent tout à fait l'aspect iriiisectes morts : ce moyen de défense leur est d'ailleurs rommun avec beaucoup d'autres Insecles, et parait témoigner d'une complète tranquillité sur l'issue de la lutte. Parfois, lorsqu'on les taquine trop longtemps, ils se réveillent subitement de leur torpeur apparente et [irennent la fuile le plus rapidement possible, voyant que leur ruse ne décide pas l'ennemi à s'éloigner. Jusqu'ici rien de bien particulier. Ce qui est plus inté- ressant, c'est qu'au monvent où ils font le mort, on voit sourdre des articulations des pattes, le plus souvent entre la jambe et la tarse, parfois entre la cuisse et la J.-uiibe, de grosses gouttelettes d'un liquide jaune d'or, un pfMi visqueux, qui renferme de la cantharidine, comme Leidy et Bretonneau l'ont reconnu chez Lijtta rittafa et Meloe, et qui met en fuite aussitôt Insectes, Oiseaux ou Lézards, ayant attaqué les Insectes en ques- tion. M. Beauregard rapporte à ce sujet une observation des plus instructives (p. 224). « ... J'ai eu l'occasion il y ,1 deux ou trois ans d'en faire l'expérience sur des Mrinr proscamhœus que j'avais dans une cage depuis quelquis jours déjà, .\yant reçu sur ces entrefaites deux l.i'z.nds verts de moyenne taille, je les avais placés dans la inriiie cage que les Meloe, afin de vdiicuniiiient ils se cnmiiorleraient. .\u bout de peu d.' i''iii|i>, l'un des Lézaiils, avec certaines précautions d'ailli'ui s, s'approcha d'un ^iiis Mi'ldi' femelle à l'abdomen rebondi et après l'iivnii' Unir quelques instants s'éloigna sans paraître vciulnii- ciilanier la lutte. J'attendis encore quelque peu et bien m'en prit, car le Lézard, probablement mal renseigné par son premier examen, revint au .Meloe et cette fois l'attaqua brusquement d'un coup de mâchoire |Kii II- cn[r (lu ihorax. Mais à peine sa gueule se refer- mai l-dlr sm l'insecte, que celui-ci laissa sourdre une liiite guutle de liquide jaune par l'articulation fémoro- libiale de ses pattes et aussitôt je vis le Lézard lâcher prise et faire un bond en arrière en tournant la tète de coté et d'autre, puis frotter ses mâchoires contre l'herbe pour se débarrasser du liquide brûlant dont elles étaient enduites. Dès lors je pus laisser Lézards et Meloe ensemble, jamais plus le reptile ne s'atta((ua à l'Insecte. » Les auteurs ne s'accordent pas sur la nature de ce liquide ; Leydig (18o9) pensait que c'était du sang, venu directement des espaces sanguins de la patte, que l'animal pouvait laisser écouler à volonté ; Magretti (1881) et .VI. Beauregard (1890) se sont récemment élevés contre cette interprétation; ils attribuent ce liquide à la sécré- lion de glandes hypodermiques unicellulaires, groupées en grand nombre au niveau des articulations. J'ai montré récemment (I) que l'opinion de Leydig était la seule admissible, et que le liquide jaune était bien -(':ili'donio trois autres Arau- carias ': A. Mulleri, Balansœ et montana, encore pou connus. Lu Nouvelle-Guinée possède aussi, en dehors de l'.l. Cwinin- ghaml. fiuelqucs espèces qui lui sont propres et qui ne Tellr-^ -il ml lit i,i(e..nrei Ir^ ij.. lions sommaires que nous oss,il>.ii-i .irturll.-iii.-iii i,,u, liant l:i distribution de ce genre niianiu.iMe de C.niil'éi-es sut- la siii-l'aec du globe. .lustiu'ici les Araucarias, dans les tUvcrs p.ays qu'ils habitent, 'ont été utilisés que comme plantes ornementales ou pour •uv bois IriVs rerherrhé; leur résine a été employée ompirique- leiil <'..iiiiiie iMicrii^, l'I (.11 a .-TU ill^i|il'.'i e.' i.(iif(iiie les Aratt- 'iriiis. eMiiiii,.- li'^ l'ili-. jMiiiii 11! j.ir i'i' - 'I "Il 1 ii--ent exsu- ei- Jl.illirellrni.-iil nii ^ nr . \i m i ■. .11 1 ■ il i rn'uv. Il ll'cilesl ouler un suc très coiiiiilexe dans lequel .m ti-ouvc une forte iroportion do gomme lartibique), un peu d'olco-résino et fort leu de glucosj. 'Voici dans quels tonnes, dans un travail fait LE NATURALISTE 1889 que vision que les Araïuaiias lui'ui exception saisissante par la nati leurs sécrétions à base d'arabine. rechercher : 1° l'orijiinr cllnl^iir mation au soin il.' I i i i^r ini .1 inique de TolrM i : ; . , , , , , vr tien avec la sen .,i, : ,, , ^m,. n (16 août 1887), nous n dehors de toute pré- ■iiii ]rt Cniiiteres unc ■ -L'iilillllo r, -iiiruse de I |i ini iiii( rrss.'int de le .,'e,V.r,nn ei sa for- aux; i" la nature chi- exotiques, par opposi- autrcs Conifères ; 3° si identique adultes :i dlvr|-,rs IHWhi.l A. Rich, A. Coo/cii R. (/kami Ait., A. excelsa R. les faits suivants : " Les canaux séeréleni MIS les rameaux jeunes et \es, d'Araucaria Brasillensis BidwilUi Hook, A. Cunnin- us ont permis de constater uird normaux et pnraisscnt sur unc longueur donnée de son ]i;Me,>urs. A partir do ce mo- ment, les cellules bordantes cesseul, de sien'ier de la résine, se gélifient et se transforment en j.'niiiiiir (u jKinr, liquide qui se mêle à la résim- |iT-/-;il:ilileiiienl |ilns ou uuun- il I.mlr d'un produit lnil|ilili'. ijUl il.■^l,■||| M. nie l.illru\ ,1 I', lie ri il 111^ de l'aiini'i' ou mIou Tr^in i .■ d'Araucaria envisagée. « Sur i|ieli|ues .sih ns, nous avons constaté que la première foncliondes eilliili - lionl.Miiis esl tout à fait éphémère, et qu'a- prés .•ivoij- srei/'ii' iir'-^ |iiii ili' I l'sinr ou nirnir s.ins en avoir pro- duit, ellr^ sr IlMU-loi iiiriil m |i,,|,||!r. 'i -oiniur. D'aUtrCS folS, lapreuM.iv |ili,i-.r .r m II, ,,i ,1 1rs , ri Iule, hordantes du ca- nal ne ilojlliriii ,|Ur ilr |;i rr^i),r, ,|||i \ |r||| sr UirliT il la gOmmC sécréli'r |,liis h nu ou iiliis II, s iliii- Ir lur , Mii.il. Ce iihéno- mèii e d'un e con- phénomèue de gomniosc qui n'exisle pas aiHeur naissance, et qui n'a rien de comparable à ce qui se passe dan; les Cycadées, où les canaux sécréteurs donnent une gomme in soluble. « Knétudiani ]r do l'A. Coolcii, t par dislilla- que cette es- re 2o0o et 290», vie la lumière tlOn de la nUllirrr linUr .m ,r||| ilr I;, Sence, Soumisr .i ; i nrl ilir.iHou, n.' |i;is~ etqu-e.l oulir Ir |iio,|i„i o im' J m, r, polarisi-r ,1 r;,„rl,r. K i, o|HUM„i II rrriilir.iiiou daus le vide, nous avons leeouuu i|ur l,' )in,iluil .l.sillle eiilrc 80° et 150» et qu'il est également lévogyre. L'examen de l'essence brute, avant la rectification, donne au contraire une déviation droite ; c'est donc à la chaleur qu'est due la différence d'action sur la lu- mière iiolavisiV, propriété que l'essence d'Araucaria partage avec les iiiirrs Coiiirrres. « La luoiionioii ilr gomme n'est pas la même dans tous les échantillous d'une i l'sino brute de même espèce (1). C'est ainsi qu'en opérant sur 10 grammes de résine d'Araucaria Cookii, nous avons trouvé comme produits solubles : Dans l'iSthcr de pétrole Dans l'alcool Dans l'eau 1 1 gr. 165 0 gr. 243 8 gr. 592 2 2 835 1 301 5 864 « En étudiant des ré nous avons obtenu pou produits solubles : A. Cunninghami A. Excelsa les d'autres provenances botaniques, 10 grammes de matière brute, comme ther do pétrole Dans l'alcool Dans l'eau gr. 530 0 gr. 220 9 sr. 250 105 1 575 7 ~ 35" 930 2 195 2 875 501 166 (1) Ce résultat est la cousi't formation de la gomme, tel qu naître dans les rameaux ei dan même 92 ]iiiue IIHI. n Le peoduil ,1e séeriUii.n d formé de ,;o)iMue^ Celle-ei y es d'un peu de rlmo-r, ,|nr l'on alcooliqnr dr l,i -oiimio-ri sim dans la solni um ,onirn-r ,|ii m n Les pi-o.lnils ,|r l'r\lr:irll, cool avec les diverses résines tasse caustique à chaud. La précipite abondamment par I d'un blane de nrie-e. qui n'es pure, eNrliipIr dr hoilr liM, r lavée et dr-si-rh-'r -r l.iis.r |,n « Les ,|IM!,-e r.prrr. ,lr ,-- examim-es i' -iiissmi doue ,\. mais dans drs i,i-o|io,i,o,,s l,,. d'A. Bidu-tlUi sreoin|,osr d'un, cerne sa partie solulilr ilausl' sidu amorphe, eoinuir lisnm, cristallin. Ces ei-is,;iii\ ^r diss, peu près les caeaeiiirs dr la p gyres, leurs essences le soni procurer, pour en détermine redissoutes dans ul d. sant la quantité de matière en solution et en tion dans chaque cas, nous avons obtenu h vanls : Longueur du tube Qua Araucaria BidwiUii . . . . 15° — Cunninghami 24» » ^ Cookii .. 36' — excelsa 2(1° pagneni, par eiinséquent, le produit d'extraction aqueus (gomme et glucose). « Les cendres, dans ces divers cas, sont blanches; elle fournissent une solution aqueuse alcaline, qui contient du chlo rare de sodium en assez grainlr i|ii:iniiii', ]ioiul dr rlinux, lrrs]iei de sulfates alcalins. Dans la irnur insoluhlr, on inuive du siilfatu Ainsi qu'on v.rnt dr Ir Noir, Ir, Àraui ari.is olhrul dans leur canaux M'ri-rtnirs unr sleiielui-r s|„-,i, dr i|iu roiieordr ave leur doulilr rolr ,lr , iroil lir 1 ru rs dr ^onill.r n ,lr i/-iur. D'aulr part, sauf Ir.s |,eo|,oii io,,s, 1;, r iiosniou du Mir r uio-rési^ neux des Araueai I is rsi idnii iipir dans loui Ir -nnr ; mlln, i résulte do ce fait ipir ,rs m'^iLui'. iiouiTaieui, n'ii m l,i dislanc qui les sépare de rivui-o|ir ludiisliirllr. ni' favor serdansla ]M,-||r de la 1'^. im/<)-(r„^,, laïunllii.li bes végétaux en vue de pas douteux qu'en ii|iau tion en Bretagne ei n nous arriverions s.eis |ir suprême satisfac-lio 11 dr sol, on s'affranehissaiii Je fais donc un aiunl ^ lute sa gomme sur son propre ribut qu'elle paie annuclle- éclairé (2) ( flj Comptes-Rendus, .\cadémie des sciences, 1855. (2) M. Bompard, agent général des cultures en Nouvelle- Calédonie, pense comme moi que ces diverses espèces encore peu connues occupant surtout le massif central de cette île, (versant de Kanala du coté de Fonvary) leur acclimatement dans le Mid la France serait possible. — (u-àce au con- eours de M. Honu.anl nous essayerons de le le.der. LE .NATURALISTE tériH bien cntcmlu des horticulteurs bretons, normands et pro- vençaux. ~v Il y .-luv.ait, en cftel, également lieu d'introduire en Provence, et m Aif;('ri<' surtout où elles prospéreront sûrement, quelques r^pri rs coium'' A. BrasilUnsis^ A. CooHî, A. Bidwillii et peut- Si (.11 iMi' driiiande comment on pourra ensuite obtenir la ■xommi- do ces .irljres, je répondrai de suite après une expé- rience de (luelqucs années, qu'on doit s'adresser au proci'dé du geinmage, mais à un gemmage pratiqué d'après des régies s]iécialcs que je ferai connaître, et qui, dans ces conditions, cnnstituent une opération absolument inoffensive par les Arau- iitiias à la condition qu'ils aient acquis au Ironc de O^SO à 0'"30 de diamètre. A cet lU'e, le gemmage permet N TAl KMU .V DiaX WIUCIIKS " l'u lioui-licr (lé la cité lie Xew-York lit lécemmeiil réinplinc il II lemarquable animal que représente notre dessin, et ijni est tin bteiif adulte avec deux bouciies dis- La linurlie proprement dite de l'animal lui snit iiniiine- ment pour manger, tandis que l'autre organe sert uni- quement à boire. Le taureau est âgé d'environ 18 mois et pèse 1200 livres, il est gris pommelé, et lecor|is est bien / / / y ■ ' ^ v.int. L.i bouche normale est de grandeui uidiimi l 1 iiiilieiil deux rangées de dents, mais aucune goutte de li |uidé ii\i jamais passé entre elles. L'autre bouche dont uuf vué .ii.'i,iiidie est ilunnér ,iu bas du dessin, .si ,ri.n\ii.ii |iiiii/i' I . iiliîiii II. s ,!,■ ili.imètre au bout d'un.' jnnliihi- i.ini'o dr buil I eiiliiiit lies d'épaisseur ri, .si siliii'i- .li- lectement snus le rou, environ .'i égale ilisiaïur i\r 1,- (Il D'après Scientijk American. tète et des épaules. Il n'y a ni oreilles ni yeux en rap- port avec cette bouche; mais il y a des narines par les- quelles l'animal respire aussi bien que par les autres narines et une rangée partielle de dents quoique cette bouche ne lui sert jamais que pour boire. L'animal a aussi doubles genoux et doubles jointures du saliot. Son i-araclère, dit-on, est doux et tranquille. ACADÉMIE DES SCIENCES Séance du 18 août 1890. — M. Tixcul présente le résultat de s.'s observations sur l'ordre d'apparition des premiers vais- seaux dans les fleurs de quelques Tragopogon et Scorzonera. Séance du 25 août. — ^f. Gaudry présente une note sur une mâchoire de Phoque du Groenland trouvée dans la grotte de Raymonden, prés de Périgueux; la présence des restes de ce Phoque et d'ossements appartenant à divers animaux propres aux régions arctiques ou aux montagnes couvertes de neige, tels que le Renne, le Chamois, le Renard bleii, le Harfang,''\e Tétras hinrr, :tttest.. qtl'M l'i-poqiir qu:.lfrn:iil-.-, il f,i-,,i|, presque M. Mil ration due à réaction des 'v!:: n":'r,!::: est active et dure plus luu.'l. jamais maxin chées. L'aute aet i IV exa y a toujoii raine cnsui //. ' viile/ean sur .11./, le Decticiiê .lires. L'inspi- externe et à la , au contraire, ition, elle n'est el dans les tra- vstéme nerveux I .lii luimere p,ir l'autour ont la Pholade du II....'. ' - hiix |.i-„cédés I'' ' I ' "li ' 'l'i.iue. — -:.:■ I • ;•!■ -l:,' ■ ...jl de la .ui.v. L,„ ,_.l...,„iwiiionsde ur le mucus lumineux de salée et placé sous l'in- 'eaus,.iit, ii,',;essaires à la mil,. ,, ,|rw-v,l ;,.;ide, la !•:■ .'.; !lu.-nce de 11- • . ■ _..lement - , 1. iiii. ...._.; j).a l'hydro- .iix aux deux pôles avec .silif, et une insufflation 1.' lumière n'est donc pas '■'1 ■-'i.iiml.-i - .■iiH.,ll..i,l,.I..s >Mns l'intlii.. .le :,, r-,, nation. — M. liaii.li-y i.n-s.-iil,. in,._- n..!..' ,}■■ M. J'. LJ„ ,conlc sur la présence du Carbonifère en Bretagne. D'après l'ordre de stra- tification el les espèces fossiles qu'on rencontre dans le cal- caire de Quen.m ;llIe-ct-Vilaine), cette as.sise se riipprochcrail du ("d. i' ■'■' \' ' ' . mais serait plus anciennes que le Calcaire de s..,,. . M , ,.„,„.0. Séaii.' ■ .lu I I -iii.mbre. — M. Duchartro présente une note 17 fé- II .■! la tiaiis].iralion chlorophylli.iiii.s ^ .iiL-m.-ntées, i[ii.' la respiration et la iranspirali.. 11 a l'ol.-, mil,'- sont odiliées ou même dimiiuiées. — M. Ducharlre présente te de M. II. Jumelle sur l'assimilation chlorophyllienne des . Certains arbres, comme le Hêtre, aibr.-s à feuilles l'Orme, le Chaiiii sentent des varièi de ce pigment sj. -s 1.1 ■ll.v le Syc lourpre il -i\ I 1^ m-. iiis que le Hêtre et le Sycomore ordinaires. ■, . '.si, un lait bien connu que les arbres à feuilles .iiit uu aioruissemcnl m..ins i-api.lp que les mêmes feuilles vertes. — M. Du. lin-n .■ in.s.'iile une note de . Dangeard sur les 0..s|.>iiv^ l.iijin .s par le concours Ils sexuels plurinucléès. I.'aiii.ur a .(u.lié principa- LE NATURALISTE noyaux do l'anthcridic. 11 n'y a pas non plus lusiaii il un imy^ni mâle avec un noyau femelle, comme le prétend ('Iniinlrnsky. Ce prétendu noyau n'est qu'un {^lobule oléagiuniK iiu.iuiv d'une couche de protoiil:ih,L IS'IO, |.|.. iSl-48a. Muthmann, W 1m v -iill-ji :i|.liische Untcrsuchung ei- ,uj;rr Dorival.' ^In Trrr,,l,l ,,U Mire. /cii^ch. /;„■ Kn,~i.,!. IS'JII, pp. 460-483. Neumayr, M. Kriliseho Bi-merkung iiber die Vcrbrei- lung des .lura. A^. Ja!nh. fiir Minera!. 1890, pp. 140-160 PreStwich, J. n,l Ihe RrhitiôH nf Ihr AVr.llrl,.n Heds. ,,r l'rl.blv sall.K ■■( SiiUmIK. !.. Ilnisr ..( N,,rr,,|k. iiid mi mes Valley, pi. Vil. Quart. Jcurn. Géol. Soc. 1890, pp. 120-154. Prior, G. T. On zinc Sulphide replacing stibnil Orpiment: An;ilv^rs nf Sleph.inile and Polybasitr. f.t'i. De RouvlUe. N' Pleurorlict l.l™ 7»:t 7:t4 735 736 7;tH 73» nouvel horizon de Graptotites dans le Silurien de Ca- brières. Bull. Soc. Géol. de France. 1890, pp. 116-177. Sacco Fr. Sur la position stratigraphique des charbons fossiles du Piémont. Bull. Soc. Géol. de France. 1890. pp. 23.5-240. De Sarrau d'Allard. Relations des calcaires neoco- uiiens et aptiens de Cruas, du ïcil et de Lafarge. Bull. Soc. Géol. de France. 1890, pp. 200-207. Sayn, G. Note sur le Barromion de Cobonne (Drôme). Bull. Soc. Géol. de France. 1890, pp. 230-234. Schlumberger. Seconde note sur les Holothuridées fossiles du Calcaire Grossier, 11-. Bail. Soc. Géol. de France. ISIIO, p)i. 191-200. Seyfriedsberger, G. lîljer Quecksilborsulfatc ausdem Mauei-werke einrs Idiianer Ofens. Zrihfli. fiir Kr;,stnl. 1890, p]i. 433-.444. Tarr. R. S. Erosive Agents in thc Arid Régions. Anu-ric. Naturalht. 1890, pp. 455-4K9. Wetliered, E. Ou Ihe Occurrence of Ihe (lenus Girva- 7«0. 7H. 742 713. 744. 74.-; nella in Oolitir Rocks, and Remarks on Ooliti einre, pi. XI. tliairt. Jf.urn. G,'ol. Soc. 1890, pp. 270-283. Wiilfing', E A. Uber einen .Apparat zur Hei von Kr\slalls. hlillrn in oriontirtcr Lage.' Z-:isch./,,r Kr,i,i„L iN'.lll. pp. 445-459. Wyrouboff, G. -Snr la forme cristalline de 1 ll>|.osidliles. liidl. .Soc. Franc. Minéral. 1890, pp. 152-1^8. Wyrouboff, G. Sur la forme cristalline de nitrate de cadmium. Bidl. Soc. Franc Minéral. 1890, pp. 149-l.'i2. ZOOLOGIE Ambronn, H. MMheil. /..,„!. Ambronn, H. Mullnsken. Millln-il. /...vl. Baur. G. Hn 1 7I«. Beddard, F -E. < m;., istin, |,|,. 2;.:;-::i)l. 7 17. Boilleng-er. G. -A. Description of ,nriiii-ii der Saphirinen. ^<>vl. 1S90, pp. 479-482. tiMction bel Arthropodcn \-apel. 1890, pp. 475-478. alion of the Tesludinata. lip. 530-536. ndilus badins, with Reniiirk? 748. 74». 7S». 7Sf. 753. 754. 75« 757 ('..■nus <:laurni,ia. The .liin. Mai/az. Nat. Biat. 1890. pp. 91;93. Bouvier, E.-L. Note sur l'Eupagurus anachoretns. Bull. Soc. Philomat. de Paris. '.890-91, pp. 120. Bouvier, E.-L. Observations préliminaires sur l'an tomic des'i;al,athées. Bull. Soc. Philomat. de Paris. 1S90-91, p. 56. Bouvier, E. L. Sm- l'or- ,nis,,iion de la Gebia deltura. Bull. ,s'of. Phihmai. ,lr r.n-is. 1890-91. p. 46. Bouvier. E.-L. itli^ r\aii")(^ . onnilémentaires sur l'i ISnIl. S,,,-. Phi Butler, A -G. Canon Normans. Kr The .[un. .Ma.i„-_. .\al. Carpenter, P. -H. On yil-1891, j)p, 4/1-45, lus Lyschorista. Le r/hosia. I, i.]i, 9i;-97, liritisli Mollnsca. I, pp. fill-91. nnts in tlie Anatoi Cliiarugi, G Claus, C. On the I Th,- Ann. .Uai/a:. Daniel, K, u. J, rkominenden im Alp. ig. pi, 13-141. Deuisch. Entomol. Zeitsch. Uesells. 1890, ; Devaux, Méthode nouvelle pour l'étude des atmosphères inlerins des végétaux. Bull. Soc. Philomat. de Paris. 1890-91, pp, 110-113. G. Dilling. H. G. Rcichenbach. Eine Skizze seines Jahrb. Ilambur,/. Wiss. Anstalt. Vil. 1889. pp. xci-cvii Dohrn, A, Studien /m- Urgcschichte dos Wirbelthier- korpeis, X\'. Neiie tlinudlagen zur Bcurthcilung dei- Metanierie des Kopfes. pi, 14, 15. Miltheil. Zool. Stat. Zu Neapel. 1890, pp. 330-434, Driesch, Hans. ïcktonische Studien an llydroidpo- lypen, « iig, Jcnaisc. Zeitsch. 1890, pp. 657-688. , Dresser, H.-E. Notes on somo Birds collceled hy Dr. (.1. Radde in the Transcaspian Région. fOis. 1890, pp. 342-344. G. Malloizel. Le Gérant: Emile DEYROLLE. IMlnt. F. LEVE, 12= ANNÉE SÉRIE — I%-° 8T 15 OCTOBRE 1890 LA RHUBARBE La Rhubarbe (Rheum) est une herbe vivace à rhizome volumineux ordinairement souterrain et parfois déve- loppé en épaisse tige aérienne conique. Leurs feuilles sont ordinairement sinuées ou dentées ou palmatilobées. Après avoir produit dès le commencement du printemps ses feuilles, la souche fournit à l'été un certain nombre de rameaux dressés hauts de 1 m. oO à 2 mètres sui- vant les espè- 'i'], ces ou varié- ' ,; tés, portant un petit nom- i , bre de feuil- les beaucoup plus petites que telles de la base dans laisselle des quelles se développent •. des lameaux lloiileics id ^ milles La i.uim de cette plan te est plo\ee me pui , idn lie par Ammianus MarccUinus. Il dit qu'elle tire son iKim de la rivière Rha (le moderne Volga) sur les bords de laquelle elle croit. Pline décrit une racine nommée Rhacoma qui, étant pulvérisée, prend une couleur sem- blable à celle du vin, ou plutôt h celle du safran ; il dit qu'elle est apportée des environs de Pont. La drogue, ainsi décrite, est ordinairement considérée comme la Rhubarbe ou au moins comme la racine d'une autre espèce de Rheum ; jus([u'à ce jour il 1res mets Outre ces pi u pi le tes la Rhubarbe est susceptible de rendre des services a 1 Imiin uKun lu point de \ue ornemental; placée isolnnu nt sm h ^ po louses ou sur les bords des luières ou des pie(_es d'eau, ces plantes sont très décoratives et produisent un] rflet très pittoresque par leurs larges feuilles qui atteignent jusquaiiO à 00 centimètres de diamètre. Les Chinois paraissent avoir eu connaissance dis luo- priétés de la Rhubarbe, dès une époque très antérieure à l'ère chrétienne; il est question de cette drogue dans le traité botanique nommé Pen-King, qui est attribué à rempeieur Shen-Nung, le père de l'agriculture et de la médecine chinoise qui régnait 2700 ans environ avant Jésus-Christ. En ce qui concerne l'Asie occidentale et l'Europe, on trouve une racine nommée fi ou prjov mentionnée par Dioscoride comme apportée des rives du Bosphore. La même drogue est mentionnée au iv» siè- LE NATURALISTE, P;ins, 4G, vue du Bac. LV RHUBARBE ■té impossible de savoir si elle venait réellement du Pont ou si elle était apportée de contrées plus éloignées. Il est certain que le nom deRadixpoii- tica ou Rha jionticum , employés par '^cribonius, L argus et Celse, fut don- né à cotte matière par allusion à la légion d'oii on la rece- vait. Lassena montré que les caravanes ( oramercia - Us venaient .le Shensi , ,liiis IcNi.nl d ■ la Chine, i liokli.ua, dès l'année tli- avant Jé- sus - Christ . Les marchan- dises , ainsi transportées, pouvaient ga- gner l'Euro- pe, soit par la \(ui (Il 1 i mei Noue, soit en desrend mt rindus jusqu'à l'iiK II u |Hiit de Haibauke Vincent su[)pose que le Rha iinpoitc pai la piemiere loiite a dû lecevoir le nom de Rha ponticum, tandis que le Rha tianspoilé par la se- conde reçut celui de Rha barbaruni. On n'est pas en mesure de corroborer cette hypothèse, quoiqu'elle pa- raisse très plausible. Elle n'est pas appuyée par l'auteur du Periplus de la mer Erythrée (vers 64 après Jésus- Christ) dont la liste des produits exportés de Barbarike ne renferme pas la Rhubarbe ; cette matière n'est pas nommée non plus parmi les articles sur lesquels un impôt était levé iiar la douane romaine d'.Vlexandrie (170-180). Les termes Rheum barbarum ou barbaricum, ou Reu barbarum se trouvent dans les écrits d'Alexander Tral- lianus vers le xi" siècle, dans ceux de Benedictus (Iris- LE NATURALISTE pus, archevêque de Milan, et d'Isidore de Séville qui vivaient au vu" siècle. Parmi les écrivains arabes qui ont écrit sur la médecine, Mésué le Jeune, dans la première partie du xi" siècle, mentionne la Rhubarbe de Chine comme supérieure à celle de Barbarie ou de Turquie. Vers la même époque, Constantinus Africanus parle du Rheum indien et du Rheum ponlique, et déclare que le premier est préférable. Au xii" siècle, la Rhubarbe fut probablement importée de l'Inde ainsi que le prouve le tarif des impôts levés à Acre, en Syrie. Dans ce docu- ment, elle est énumérée parmi plusieurs drogues de l'Inde. Une liste semblable datée de 1271, relative à Bar- celone, mentionne leRuibarbo. Dans un statut de la cité de Pise, désigné sous le nom de Brève Fundacariorum, daté de 1305,1a Rhubarbe est classée parmi les marchan- dises du Levant et de l'Inde. La Rhubarbe a été apportée en Europe des provinces occidentales de l'empire chinois par diverses routes, ce qui a donné naissance aux dénominations vulgaires de Rhubarbe de Russie, de Turquie et de Chine. La première route traverse les steppes de l'Asie cen traie en passant par Yarkand, Kashgar, le Turkestan et la mer Caspienne jusqu'en Russie. La seconde passe parl'Indus ou le golfe Persique jus- qu'à la mer Rouge et Alexandrie, ou à travers la Perse, jusqu'à la Syrie et l'Asie Mineure. La troisième passe par Canton, seul port de l'empire chinois qui, avant l'année 1842, est en communications directes avec l'Europe. Les risques et la dépense par terre à travers l'Asie presque entière furent cause qu'autrefois la Rhubarbe était une des drogues les plus coûteuses. Ainsi à Alexan- drie, en 1497, elle valait douze fois plus que le benjoin. En France, en 1342, elle coûtait dix fois plus que la cannelle ou plus de quatre fois le prix du safran. A Ulm, en 1S96, son prix était plus élevé que celui de l'opium. Les parties de l'empire chinois qui produisent la Rhu- barbe sont très vastes, ce sont: les quatre provinces de la Chine propre, connues sous les noms de Chihli, Shansi, Shensi et Honan: l'immense province Nord-Ouest de Kan- suh, autrefois comprise dans celle de Shensi, mais étendue aujourd'hui jusqu'au désert de Gobi et aux frontières du Thibet; la province de Tsing-hai habitée par les Mongols et renfermant le grand lac salé de Kcko-nor; les districts de Tangut, Sifan et Turfan; enfin les montagnes delà province de Szechuen. La plante croît dans les pâturages des hauts plateaux et particulièrement dans les en- droits dont le sol a été enrichi par les campements. La récolte de la rhubarbe a lieu au commencement de l'au tomne lorsque la végétation de la plante est au repos on arrache alors la racine que l'on conserve pendant quel- ques mois ou même dans quelques districts pendant tout l'hiver. Onnettoie la racine, on enlève sa portion corli- cale et on la coupe en morceaux pour la faire sécher. La dessiccation est effectuée soit àl'aide de la chaleur artifi- cielle, soit par simple exposition au soleil et à l'air, ou bien on fait d'abord sécher en partie les morceaux de racine sur des pierres chaudes, puis on les enfile avec une corde et on les suspend jusqu'à ce que la dessiccation soit complète. La Rhubarbe destiné au marché européen est aujourd'hui achetée en grande partie à Hankow sur le Yangtze supérieur où elle est apportée des provinces de Shensi, Kansuch et Szechuen. De Hankow, on la trans- porte à Shanghaï et là on embarque pour l'Europe. Les principales Rhubarbes cultivées dans les jardins senties Rh. australe Don, Rh. Emodi M'all. ; Rh.undula- tum Lin.; Rh. palmatum L., Lin.; Rh. hybridum Murr; Rh. compactum L.; Rh. rhaponticum L. ; Rh. spiciforme Royle; Rh. Mooreraftianum Wall.; Rh. crassinervum Fisch. ; Rh. ribes Gran. et Rh. officinale H. Bn. Cette dernière espèce est, dit-on, originaire du Thibet oriental et des portions occidentales et méridionales de la Chine. Elle fut trouvée vers 1867 par des missionnaires français et donnée à Dabry, consul français à Hankôw,qui en trans- mit des échantillons à Soubeiran, de Paris. M. le D"' Bail- lan, savant professeur de botanique, décrivit cette plante d'après un de ces échantillons qui fleurit à Montmo- rency en 1871. Cette Rhubarbe a été introduite en 1869 dans le jardin de la Faculté de Médecine de Paris où elle fleurit tous les ans. Les Rhubarbes croissent dans tous les terrains, mais pour obtenir de ces plantes une végétation luxuriante, il est nécessaire qu'elles soient plantées dans un sol subs- tantiel, profond et frais de manière que les racines puis- sent pénétrer facilement dans le sol; elles aiment aussi une exposition ensoleillée et réclament aussi des arrosa- ges fréquents pendant leur végétation au moment des grandes chaleurs. Ces plantes se multiplient de graines, mais le plus communément au moyen d'éclats munis d'un œil que l'on détache des touffes à l'automne ou mieux encore au printemps. Les Rhubarbes connues jusqu'à ce jour sont originaires de diverses contrées de l'Asie. La Rhubarbe appartient à la famille des Polygona- cées. Henri Joret. LE MARTINET ALPIN ("rsi (iiiis Ic^ i'r-_)'.\]~ l'Irv.'rs, ausuddcs AIpcs, quc nou ; rciirMiiii'iiti^ 11- |ilii- s, ,111, 1,1 ,-,,| ,,iseau, durant la belle saisons il 11,' >,, Il i-;,r,li' i|ir,'\, ,'|>ii,,iiii,>ll,'iiient au nord. Le Mai-tincl aliiiii, iiM^iirani :il à 22 centimètres, est de taille supérieure au Mai m Ct/p^elits aptis, L.) qui habite en nombre les villes. I.', -],,■, ,' ,1.- Al|irs, nommée aussi " Martinet à ventre blanc », se ,lisiiii,jii,' |, ar le gris-brun des parties su- périeures; cette couleur ]ilus claire s'étend en tme large bande sur la poitrine. La gorge et le ventre sont d'un blanc pur; chez les jeunes oiseaux, les plumes brunes du dos en sont bordées. A ses ides élancées et ■n^ uicuscs en icconntit un oise tu de haut \ol Orlin iirement icunis en j etitcs compigme de dix a Mn t mlMli 1 M it net nliin franchi";-^ nt ^er une c 1 ut ti.,n dcb senti i ] il i 1 11 il J 11 uin i U tPte de crainte de f xire un faux pas, il m'est arrive dVtre piesquc étourdi par les sifflements de ces oiseaux qui m'effleuraient de leurs ailes. Au vol, ils passent continuellement ,ivrr leur largo bec ouvert, et gobent à la course les inscclr- i|Mi 1,-, ii,,Miais- scnt; souvent, ils se tiennent parleurs grill,- ,, la m, h,,, et semblent boire l'eau qui suinte. Mais je n'ai m. .,rr iani.ii- ob- servé le fait curieux rapporté par Spallangani, que les Martinets alpins s'arrêtent parfois dans leurs ébats et s'accrochent aux blocs de pierre, d'autres s'attachant aux premiers, pour former ainsi une vcrital)le eh.iîne animée. De même que le Mniin,-! ii,,ir, celui des Alpes, à cause de la brièveté de ses iiaii,-, -,■ ir,,nve dans une position critique, lursqu-a tombe ao M, ni.ll, in.i.t sur le sol. Il est alors obligé le Saléve (1,379 m. eu Savoie) : quatre œul's d'un blanc d'ivoire, et de forme ovalairo-eUiptique, gisaient 'sur un lit do brins LE NATURALISTE d"herbcs et do paille entrelacées, de débris de racines et de quel- ques plumes que je reconnus appartenir au Martinet. La ponte a lieu en juin, quelquefois seulement dans les premiers jours de juillet. Dans la mémo région, prés du sommet du Môle (1,869 m.), et jusqu'à la fin de septembre, j'ai suivi les ébats de cet oiseau qui s'y reproduit, et j'ai entendu ses cris s'y prolonger, alors que le jour avait disparu. Il a été signalé dans les montagnes de la Maurienne et de la Tarentaise, sur la face du mont Gre- nier, de l'Arpétaz, d'Hautcrand et du mont Tréloz, enfin à la Tournctte (2,357 m.) près du lac d'Annecy. Ce Martinet attein- drait même des altitudes supérieures. En .Suisse, je l'ai vu en Valais, et suivant do Tschudi,il fréquente l'Oberhasli, la Gemmi, le Pletschbcrg, l'Entlibuch et la chaîne d'Appcnzcll. A part quelques endroits où il s'établit en plaine, il ne fait qu'y passer. Ainsi on chassant en automne, je l'ai aperçu plus d'une fois volant au-dessus des marais. Mais le Martinet alpin n'est pas fisé exclusivement aux Alpes, bien qu'elles paraissent être son habitat préféré elle plus con- forme à sa nature. Il arrive au commencement de mai, iiour nicher dans le haut de la cathédrale de Berne (500 m.), où je l'ai TU tournoyer en grand nombre autour des clochers; il en repart à la fin d'août. A Fribourg (640 ra.), il s'établit de même dans les anfractuosités de l'église. Il se reproduit encore à Louéche, en Valais (795 m.). Bien qu'il descende là au-dessous de sa région habituelle, il est à remarquer que ces villes sont d'entre les plus élevées de la Suisse. Nous voyons par contre le Martinet noir s'élever et nicher, à Spliigen, dans les Grisons (1,450 m.). Un autre fait rend encore liétéroclyte l'habitat de l'espèce alpine. Celle-ci ne craint pas de s'établir à proximité de la mer, dans les rochers de Gibraltar, de la Sardaigne et de la Corse. Le prince Rodolphe d'Autriche remarqua le Martinet alpin en Dalmatie, à Raguse, à Lacroma. Ici, ces oiseaux, au nombre d'une vingtaine de paires, avaient élu domicile dans une grotte au bord de la mer. Récemment encore M. do Washington ohiorva cos st. liions maritimes dans plusieurs localités de la I olr tl'Knic. Il parait que l'entrée de ces grottes est parfois très pi"i 11'- 'I'' 1' :iu; pour peu que la mer soit haute, les vagues viruniMii N'y j.'ier. L'oiseau doit donc choisir le moment favo- rable pour pénétrer et apporter la nourriture à ses petits. Si j'insiste sur ces deux points, c'est pour montrer la diversité des cantonnements du Martinet alpin. Los conditions d'existence et do nourrilurc qu'il v trouve lui convirniieiit p.irfiileiiirnt. Son ail-r .Ir ,lislli'lMlll,,ll S'/Irl,,l alIX rlllillr- .\r l'|-^ | la L'îl.-, do l'Italie .'lar I;, Cvr.r. (V. ,„vr;,l,rM -Urh.lll . Ir | .,..,, LT ^lllS lo Tyrol, la Sl>i-i,- .■( la Ti'ansvivaiiir. Ki, ( 'aniitliir, r'.'si a un ni- veau de l,06u mètres qu'il élève sa petite famille. L'espèce est rare en Bidgaric et ne visite qu'accidentellement l'Angleterre. En hiver, elle se montre sur les côtes de Malabar pour les quitter au printemps, et, dans ses migrations qui s'eB'ectucnt toujours en troupes nombreuses, elle traverse l'Afrique, gagne le Sénégal et le Cap. F. DE SOUAECK. STULCTLRI^ D'UNE RACINE NAGEANTE E MACHE ulll Cftte racine commp toutes les rt'fiioiis à considi5rcr, une écorce et un (yliiiilic ccnIraL Occupons-nous d'abord île l'écorce. Écorne. — Elle possède une quinzaine d'assises de cellules ; petites à la périphérie, ces cellules vont en grandissant jusqu'en son milieu, puis elles sont de plus en plus petites et l'assise la plus interne est formée de cellules caractéristiques plus carrées que les autres. La première assise est l'assise pilif'tre, ainsi nommée parce que dans la grande majorité des cas chacune de ses cellules se prolonge en un poil qui sert à l'absorption des liquides que la plante puise dans le sol ou dans l'eau pour sa nourriture. Dans la Màcrc, plante aquatique, les racines ne portent point de poils ; les racines des Jacynthes qu'on cultive dans l'eau en sont également dé- pourvues, mais cultivées dans l'air humide ou dans la terre ces racines no tarderaient pas à se couvrir de poils dont la présence a pour résultat d'accroître la surface d'absorption. La deuxième assise porte le nom d'assîSi Im hiaent unie aux voisines, sans que les faces perpendiculaires aux rayon subissent de modi- fications. Le plissement caractéristique de l'endoderme se colore en rouge par la fuschine ammoniacale et en vert par le vert d'iode. CijHndre central. — Immédiatement en contact avec l'endoderme est une assise dont les cellules alternent régu- lièrement avec les précédentes ; ce qui nous fait pres- sentir que ces deux tissus ont une origine distincte, comme nous le verrons plus tard. Cette assise est inté- ressante à plus d'un titre, c'est de là que partent les ramifications de la racine: donnons-lui son nom en passant: c'est le pt;'i''i/ij/t'. Ici les choses se compliquent. Parmi les cellules du cylindre central nous eu apercevons que la fuschine a fortement colorées en rouge, et que le vert d'iode colore en vert beaucoup plus nettement encore; ce sont les vaisseaux du bois; longues cellules ornées d'épaissis- sements spirales ou annelés imprégnés de lignine et qui servent à conduire dans la plante les liquides absorbés par la racine. Il y en a quatre dans la racine que nous obser- vons ; ils touchent immédiatement au péricyclo. Souvent les vaisseaux du bois plus nombreux sont disposés par faisceaux. Chaque faisceau en contient quatre ou cinq dont les plus gros sont les jilus voisins du centre de la plante. Entre les faisceaux du bois, mais contre le péricycle également, on voit les amas de liber dont les éléments caractéristiques sont de longs tubes dont les parois hori- zontales sont criblées de petits trous. Ces tubea criblés conduisent vers l'extrémité de la racine les substances nutritives élaborées dans le reste de la plante et qui servent à son accroissement. Le reste du cylindre central est occupé par des cellules de tissu conjonctif, la moelle, au centre de laquelle on voit quelquefois un gros vais- LE NATURALISTE seau. Une coupe longiUuiinale nous fait voir les diffé- rences d'allongement des divers éléments de l'écorce et du cylindre central ainsi que les ornemenis des vais- seaux du bois. Cette constitution de la racine maintenant connue nous allons examiner comment et où les différentes régions prennent naissance. Il faut aller pour cela jusqu'à son extrémité et y pratiquer une section longi- tudinale passant exactement par l'axe du cylindre central. Mais à mesure qu'on approche du sommet de la racine les cellules ont des parois de plus en plus minces et im contenu de plus en plus dense et opaque ; il faut, pour faciliter l'observation, pour la rendre possible même, vider complètement les cellules et ne conserver que leurs membranes, le lavage à l'hypochlorite de soude et à la potasse, déjà préconisé, conduit à ce résultat. Il faut, en outre, colorer fortement les membranes sans pour cela leur faire perdre leur transparence, la coupe, en effet, quelque mince qu'elle soit, contient trois ou quatre épaisseurs de cellules au milieu desquelles il faut aper- cevoir la bonne. Nous allons colorer toutes les membranes, soit en brun soit en noir. Pour le brun on emploie le brun d'aniline connu sous le nom de brun-Bismarck. On immerge les coupes bien lavées dans une solution aqueuse de cette couleur, on la lave à l'alcool pour enlever l'excès de ma- tière colorante et on monte les coupes dans le baume de Canada. On peut également employer un excellent pro- cédé de coloration en noir que je dois à l'extrême obli- geance de M. Flot. Ce procédé consiste à tremper les coupes d'abord dans une solution très étendue de tan- nin, puis à les plonger dans une solution très étendue de perchlorure de fer. La coupe se colore immédiate- ment en noir dans le perchlorure de fer, on la laisse là une ou deux secondes et on la lave dans l'eau. Il n'y a plus qu'à la monter dans le baume pour avoir une pré- paration parfaite. Si la coupe est bien axiale, bien blan- chie, bien lavée, bien colorée et bien montée» et si l'on arme son œil d'un bon microscope en mettant bien au point l'assise du milieu de la racine, on verra nettement le méristème terminal. Meristéme terminal. — Le cylindre central, dont les di- verses cellules ne sont pas encore différenciées en vais- seaux criblés ni en tubes, se termine en pointe mousse par une eule cellule . L'écorce, depuis l'endoderme jusqu'à l'assise subéreuse, possède également un contour très net et vient se ter- miner par une seule cellule, au-dessous de celle qui ter- mine le cylindre 'central. Mais à l'extrémité de la racine, nous apercevons, au lieu de l'assise pilifère, un massif de cellules assez volu- mineux dont cette dernière n'est que l'assise interne. Ce massif, qui revêt la pointe de la racine et qui est plus épais à l'extrémité que sur les flancs, c'est la coiffe. Toutes les racines possèdent une coiffe. L'assise la plus interne de la coiffe se sépare latéralement de celle qui la recouvre et reste adhérente à l'écorce pour constituer l'assise pilifère. Il en est de môme dans la majorité des Dicotylédones. (Les Nymphéas et les Nénuphars font seuls exception à cette règle.) La cellule terminale du cylindre central s'allonge et se cloisonne horizontalement puis s'élargit et se cloi- sonne verticalement, s'allonge de nouveau pour se cloi- sonner encore ; les cellules qui en dérivent se différen- cient plus tard et deviennent du péricycle, du bois, du liber, A\ y' m 11-' 1s — Balisic, Bahslcs ciputtu^ vation facile : on peut avoir par l'intermédiaire des pècliciu- 1rs ///>,/, o/7/(;,/„s et \''s Si/iiii)ialhi's-aiihr^ ivutri MU' ilrs Poissons égale- ment d'une conservation facile : les Moles ou Poissons-lune, les Balistes, les Coffres. A. (;r.\N(jer. {A suivre.) CONSIDÉRATIONS SUR L'INULACONYZÂDC Plante de la famille des Composées, On est viiiiiiif.nl éionné d'entendre les anciens lépi- doptrii-lr, ,'iniiN.rfr avec complaisance une foule d'es- pèces il. ■ |(]iiiliiiiirii's prises autrefois à Paris au Bois de Boulogne et que l'on y chercherait vainement aujourd'hui. A la réflexion, cependant, on s'explique sans difficulté la disparition de ces espèces. Aux clairières isolées, aux allées herbues, ont succédé des bosquets touffus, des routes sablonneuses, empier- rées, et de véritables escouades d'ouvriers — • alors que, comme la Vé/ius de Milo, l'agriculture manque de bras - sont continuellement occupées à donner la chasse aux herbes folles jusque dans les allées les plus retirées. Adieu donc les argynnes, les hespérides et nombre de satyres ! Et quand on pense qu'à la belle saison des centaines de mille de Parisiens envahissent ce magnifique parc, on peut se faire une idée du pillage auquel il est livré. La moindre fleur blanche, rose ou bleue, n'est pas plus tôt aperçue qu'elle est arrachée ; chacun veut avoir son bouquet, afin d'emporter un souvenir de son « ex- cursion à la campagne » ! Certes, je suis loin de blâmer ce goût, que je trouve bien naturel; mais j'ai vu les bords des allées si souvent jonchés de ces bouquets rejetés quelques instants à peine après avoir été cueillis, que je ne puis m'empêcher de croire qu'il eût certainement mieux valu laisser ces lleius sur leurs tiL'i-s, conime on doit laisser les roses au Parmi Içsplantes du liois, il en est une qui,semble-t-il, devrait échapper à de pareilles mutilations, que com- mandent seules l'irréflexion et le caprice. N'ayant rien de particulièrement attrayant, fleurissant tard, à une époque où le goût pour les fleurs s'est singulièrement affaibli, sa fleur, dû reste, étant presque insignifiante, VInulacomjsa pourrait se flatter de vivre en paix, de pros- pérer sans inquiétude au milieu des autres plantes con- tinuellement torturées, déchirées, arrachées. Dans son jeune âge, elle n'a rien à redouter; mais quand le mois de juillet est arrivé, quand le soleil a rôti les herbes parmi lesquelles pousse l'/nu/a coj2i/;a, commen- çant alors à développer ses cônes floraux et à s'élever au- dessusdesplantes qui l'environnent, survient un prome- neur aux sentiments égalitaires, qui, d'un coup de canne bien appliqué, vous casse en deux la pauvre plante, la prenant, parce qu'elle dépasse les autres, pour un pavot à Tarquin ! Il est plus que probable qu'ainsi traitée celte Inula est destinée à aller rejoindre les autres plantes disparues de la localité ; mais avant que pareil accident lui arrive, il m'a paru intéressant de signaler succinctement les es- pèces de chenilles que j'ai trouvées sur elle au Bois. Je ne parlerai pas, bien entendu, des espèces essen- tiellement polyphages, telles que celles des genres Tvij- phwna et Tioeiua ou des Botijsferrugalis et SeiaphilaWnhl- liomiaun : }!• nientinniuTai simplement celles qui vivent d'une facdii |ilus -~|H'(i,ib' ou presque exclusive ib- Vlnula coni/s'i . En avril, sous les feuilles radicales, dans une galerie soyeux courant à terre, on peut trouver la chenille en- core jeune do \a Pleurota Sehli]'geriellaZ,chon\lle. qui n'a 242 LE NATURALISTE été décrite nulle part, et à laquelle je consacrerai un article particulier. A la même époqu3, dans les feuilles radicales bour- souflées et rembrunies, vivent en mineuses et en so- ciété des chenilles de rAcrolepiaperlepHkllaStt.,io\\ees- pèce d'Angleterre et dont la chenille a été décrite par M. Barrelt dans YEhtom. M. Mag. juillet 1879. Cette es- pèce est très localisée dans les fossés des fortifications entre Passy et Auteuil. Plus tard, dans une feuille repliée, se cache le Botys crocealis Hb., chenille décrite par Guenée et par Von Nol- ken ; espèce rare au Bois. La femelle dépose à la face inférieure des feuilles, près des nervures, de petits œufs très plats et par groupe de deux ou trois. En mai, le collet de la racine est rongé par la chenille blanchâtre de la Cochylis alcella Sch. Cette manière de vivre de cette chenille est assez conforme aux renseigne- ments fournis par Merrin, mais diffère totalement do ceux de Gartner. Dans les pousses de l'Jmda conyza qui ne se dévelop- pent pas, on est presque sur de rencontrer la curieuse chenille du Lcioptilus carphodactylus Hb„ décrite par Schmidt Berl. E. Z. 1863. En juin, toujours dans les feuilles radicales, en mi- neuses et en société, les chenilles de VEnnychia albofas- datis Tr. ne sont pas très rares sur les hiula des fossés des fortifications près de la Muette. J'ai vu assez souvent les œufs de cette espèce sous les feuilles. Chenille trou- vée par le D"- Steudel, et figurée par Hoffmann. En juillet, nouvelle apparition de l'Acrokpia perlepi- della donnant le papillon en août. — Je ne crois pas qu'une seconde génération ait été signalée pour cette es- pèce. En août et en septembre, deuxième génération de VEnnychia albofascialis dans les feuilles caulinaires,et du Leioptilus caiphodactyhts daiiis les cônes ou anthodes.où sa présence est signalée par l'élévation d'une petite touffe de fleurons ou d'aigrettes au centre de l'authode. Enfin, en octobre, dans les graines fortement soudées ensemble et transpercées, gîte un tout petit ver blan- châtre sans patte aucune, c'est la chenille de VApodia bifractella Dgl., destinée à rester emprisonnée ainsi jus- qu'au mois d'août suivant. Tous les pieds A'Inula qui ont pu parvenir à la floraison portent cette chenille dé- crite et figurée par Stainton, Nat.hist.,\. Ainsi donc, de cette plante, rien n'est épargné : ni la jeune tige, ni les feuilles radicales, ni les caulinaires, ni les anthodes, ni les graines, et cependant VInula conyza résistait à ces destructeurs inconscients, se trouvant assez forte pour les entretenir eux et leurs gé- nérations. Résistera-t-elle toujours aux coups de canne intelli- gents? On sait que les hyménoptères et les diptères paru- sites sont là pour s'opposer à la trop grande multipli- cation des chenilles et, partant, à leurs ravages. Mais contre cette manie de couper les fleurs pour les jeter ensuite, de briser les plantes à tort et à travers, rien à faire : c'est incurable ! P. CHRÉTIKN. THESES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE PARIS Recherclies sur la structure comparée de la tige des arbres (1) . Par m. Léon Flot M. Flot s'est surtout proposé, dans ce travail, do rechercher s'il n'existe pas quelques différences anatomiques entre la por- tion de tige que développe un arbre d'espèce déterminée dans l'année de sa germination, et une pousse verticale d'un an, née sur un individu adulte de la même espèce. Pour ne comparer que dos objets comparables, l'auteur a toujours eu la précaution d'attendre que l'organe étudié eût achevé sa différenciation secondaire. D'autre part, les données les plus élémentaires de la morpho- logie externe lui imposaient la nécessité df distinguer avec tous les botanistes deux parties très différentes dans l'axe d'une plante d'un an : la partie hypocotylée ou tigelle, et la partie épicotylée. Or, un premier fait que M. Flot établit au début de son mé- moire et qui, pour être mis en lumière, n'exige même pas l'emploi du microscope, est l'insuffisance évidente de cette distinction, qui présente un caractère trop absolu. Au point de vue de l'aspect extérieur, la brauchr d'iiii an d'un arbre âgé et la région su- périeure de l'arlu'' 'l'un :m iirêsentent peu de différences, à part celle de rintnisiii- du développement, moindre dans la plante d'un an. La tigelle, au contraire, est presque toujours écailleuse et renflée; elle est toujours glabre, même quand la région supérieure de l'axe est très velue. Mais ces caractères de la tigelle s'étendent, dans bien des espèces, au-dessus du point d'insertion des cotylédons : c'est, par exemple, ce qui se produit dans le Chêne et le Châtaignier, où les cotylédons hypo- gés sont séparés des véritables feuilles par une série curieuse d'écaillés rudimentaires. Telles sont les considérations qui con- duisent l'auteur à distinguer dans la plante d'un an : 1° la ré- gion tigellaire, qui, chez certains arbres, se développe seule dans la première année, qui peut s'arrêter au point d'insertion des cotylédons (alors elle s'identifie avec la tigelle) ou s'étendre bien au delà de ce point, mais qui ne porte jamais de. feuilles normales et prend fin un peu avant l'apparition de celles-ci ; — 2° la région cavlinaire, pourvue de vraies feuilles. Cette distinction est d'ailleurs pleinement justifiée par l'étude de la morphologie interne. En effet, si la région caulinaire dif- fère peu d'une pousse verticale de l'arbre adulte, la région ti- gellaire a, au contraire, une structure très spéciale. On sait, par exemple, qu'une des formations secondaires les plus importantes dans les pousses annuelles des arbres est le liège, qui peut se rlêveloppfr, suivant les espèces, à des pro- fondeurs très variaMis, clrjuiis l'épiderme (Pommier) jusqu'au péricycle (Clêii.ai commune étant i gion tigellaire, précoce ; de plus sa structure le Pommier Charme, TO sa zone d'apparition la plus iiiciliairnirnl sous-épidermique. Dans la ré- pparilion du liège est généralement plus se distingue souvent du liège caulinaire par situation plus profonde : chez xemple, il est épidermique dans la région il'i-iiiHiui' dans la région tigellaire ; chez le Hrin, liypodermiquo dans la première, il lue clans la seconde. M, Flot a réuni sur ce devient cndudermique sujet une ample moisson de renseignements dont l'énumération détaillée nous entraînerait trop loin, mais qui fournissent à l'é- tude des différences morphologiques existant entre les membres comparés dans son travail, les données les plus positives. La r>''.'Hin li;_"-llairr j.ïc^rni'-, pai- rapport au cylindre central, un graiiil d.'vrlM|,]irniriii dr r.aa.i'.-r , m^ pour parler plus cxac- lemonl, d.' la /.„w |.ariuih\ nialniM- .■xlerne (qu'elle soit four- nie par rèciircc ou le péricycle) ; cotte zone est d'ailleurs le siège d'une importante accumulation de réserves. Les assises coUenchymateuses qui caractérisent souvent la partie externe de l'écorce dans la région caulinaire, n'existent pas dans la région tigellaire ou se difïérencient très tardive- ment, comme il arrive dans le Bouleau. Les assises internes de l'écorce peuvent d'ailleurs elles-mêmes disparaître, exfoliées par le liège profond. Le sclércnchyme péricycliquc qui forme fréquemment, en de- hors de l'anneau lihéro-ligneux de la région caulinaircj soit uno série discontinue d'arcs fibreux (Vigne, Lierre, Epinc-vinette), M. Ga 1 Publi •es dans la Revue gêné Bonnier, 1890. aie de Botaniijue, oc p LE NATURALISTE soit une gaine continue (Noyer, Frêne), se rùduit beaucoup dans la région tigellaire ou disparait complètement, soit qu'il lie s'y développe aucunement (Lierre, Frêne), soit qu'il subisse une oxfoliation précoce (Vigne). Dans les cas où il persiste, il n'est ]ias rare que les fibres qui le constituent présentent une lignification incomplète ou mémo donnent les réactions de la cellulose pure. Le bois tigellaire est très développé en volume, mais se fait remarquer souvent par la faible lignification do ses éléments et la crrande abondance du parenchyme ligneux (Noisetier) ; l'an- neau lifincux secondaire ne porte pas vers la moelle les pointes pi-iijKiii'os si caractéristiques de la structure caulinaire : Enlin 1.1 moelle subit dans la région tigellaire une réduction L'autfiu-conclui qur- dans la plante d'un an, pourvue de tige, 1.1 i"ii-ii()ii raulinaiie ]i<-ut .'■tre considérée comme l'équivalent d'uni' Ijraiiclie verlicali- d'arbre âgé ; mais elle se développe dans le prolongement d'un axe intermédiaire entre la racine et la tige (région tigellaire), dont la structure diffère profondé- ment de la sienne : les caractères propres de la région tigel- laire peuvent s'expliquer si l'on considère qu'elle provient du développement des organes préfo'rmés et des réserves accumu- lées dans l'embryon. La figure 1, empruntée au travail de M. Flot, montrera au lecteur, mieux que toute description, la netteté des diflerences que peuvent manifester, dans leurs structures, les régions ti- ire et caulinaire d'un même arbre. Fii;. 1. — Ligustrum ovalifolium. — A droite la région tigellaire; à gauche, la tige, E, écorce; L, liber; B, bois; M, moelle; ép, épiderme; su, liège; id, sclérenchyme. Fig. 2. — Montrant le passage de la structure tigellaire à la structure caulinaire chez le Cytisus Laburnum. — sa, assise tubéreuse; r, raccordement des deux lièges. <'>! j"'1ii'im;i " <1". II'.' ' "iiiiii-M ^'l'Il'ri'iur Ir p:i ssage cntrc ff^ 'I' i,-'!'i. ','•■. \| 1 .' |.': ..-III ilr j'i'i Irr ,'i. la queS- IL..II ,, ■ . .; I !.|:i .1 , 11., ^. llli.lil.-lll i|l|r r,- paSSagC Ipriil . U'.. l.;!ii, ._.jiuiii.. ..l..:i- 1.. I il. 11.;, .ju bi'u.-,qu.-, cummc dans le Cytise : la figure :; muntrc couuncnt, dans ce dernier cas, sur une longueur correspondant à quelques coupes transver- sales, le liège cortical de la tigellc se raccorde au liège sous- éiiidermicpie de la région caulinaire inlV-ri.'ur.'. .\. 1). ACADEMIE DES SCIENCES Séance du 15 septembre. — M. Ducha 0 M. SèvuUas sur VIsonandra Percha c n un trouvait encore en Ibiii des représentai apore. Cette espèce n'est adulte et ne fleuri .'arbre mesure nlnrs 1^ à I '. mètres du pied ; m-. Cependant adultes à Sin- l'après 30 ans. naissance des rges boutures, mais à la condition qu'il n'y us, ce qu'on évite en n'attaquant pas i-corçage agit en facilitant la pé- cilite l'enracinement di ait jias formation de c; l'assise libéro-ligneuse. C notration de l'eau dans les tissus de la bouture. Séance da 22 septembre. — M. Lacaze-Duthiers présente une note de M. P. Marchai sur l'appareil excréteur de quelques Crustacés Décapodes. Chez le IJomanis vvlgaris la glande an- tennaire est large, et cordiformc. A la face supérieure se trouve le saccule. Un orifice situé en arrière de l'encoche qui donne à la glande sa lonne rurdée fait communiquer le saccule avec le labyriiillie s. iun-j.m mi . Dans lequel il se trouve enchâssé. L'un desilrii\ ImIii- (lu I, il. \ rinthe communique avec l'extrémité ter- minale .liir.in.il v'^i.mI |iai- plusieurs petits pores. Chez le Pa- lemon srrrutiis, le saci ule . i [. i':, :. informe. Le labyrinthe ■'.n avant de l'estomac, Ht une vessie sus-sto- ritiis, le saccule est ra- conteurs. Les vessies di- communique en avanl ,. . . les deux vessies se réuni macale impaire. Chez le /'././.. mifîé, et le labyrinthe épouse t ont de nombreux prolongements anastomosés. Un de verticules descend le long de l'intestin, et se réunit à son con- génère pour former uiu' ves^ie ,,; .■..mli, ,1 lu, j, aire. Chez la Oalathea strigosa \c sa.c.ç\ilr [,\r~, .iiibre de rami- fications revêtues d'une -une lI .1. il iiie par le laby- rinthe; parmi les Brachyures ( li.v I. ■ .s.- i lindun'phàlangium, on trouve encore le saccule et le labyrinihe, mais ce dernier ne présente plus sa structure de fins canalicules anastomosés, ce n'est plus qu'un simple sac. Chez le Mata sguinado, le Pla- tycarcinus pagurus, le CarclnuB mœnas, le saccule présente do riches arborisations qui pénètrent à l'intérieur du labyrinthe. Enfin chez la plupart des Brachyures la vessie est très déve- loppée et pourvue d'une arrière-vessie. M. Duchartrc présente une note de M. H. Jumelle sur l'influence comparée des anes- thésiques sur l'assimilation et la transpiration chlorophyl- liennes. Ces deux fonctions sont dans une relation étroite, et si on entrave l'assimilation, la transpirafn.n ^'en trouve aug- iiienlc'e. M. Jumelle a étudié l'ellei i|.., mn-ili-sinues sur des feuilles de chêne, de charme, de le ne, .1. |ir,iuiiie de terre, et .le fougère, et il conclut de ses ex|..ie-iM e, ,|iie les ancslhé- siques augmentent II. irans|iiii. lion, si la dose suspend l'assi- milation et que i eih- i r.iii-.|,,r.,ii.,n est due à l'action dcl'éther sur les grains d..- (■lil..r.ipln Ile. Séance du 29 septembre. — M. B...ielv.ivl [leêsente une note àa M. Raphaël Blanchardiav un ti'\ m: i. ' .lermatomycose. Cette dermatose, trouvée sur la .i I ...id vert sous forme de verrues grisâtres, étaii .. i-i eue [i,..- le mycélium et les conidies d'une Mucédinêe .lu g.-iue Sehiw.^porium. L'au- teur a pu obtenir des cultures de ce Champignon, et attire l'attention sur ce fait qu'on peut rencontrer des Miicédinées essentiellement sa).ni|.iivi.-s .-i ].utriçoIes, s'.i.lapler à la vie parasitaire. —M l'Ii mi .■ m lu .'-^eni.' mie n-iie de ,1/. /;„/,/inrl Du- bois sur les pre|ii i. i. - 1 ■ i.. u. i|...^ (■.i|.,raiit, naiiinK .1.- la soie L'aut.-nr I I .1.- e.'ll.' s. m; cinq principes c.il.irants, jaun.' ri. ' mil et jaune citron, présentant les jilus gran.l. ~ e l.i matière colorante extraite (la Diap- tumus ^Ic:,',., , :: , [. ,' M. R. Blanchard et considéré.' par cet auteur coiuiuc une carotine d'origine animale. A.. K. M.u..Mu>. BIBLIOGRAPHIE ZOOLOGIE •S«:J. Fano, G. Etu.le physiologique des lu-emiers sta.les de développement du cœur embryonnaire de pouli't. Arch. Ital. de Biolog. 1890, pp. 387-422. ïOt. Filhol, H. Description d'un nouveau genre de Mammi- fère. Bull. Soc. Philomal. de Paris. 18'.Tt>-91, pp. 34-38. 705. FillloL H. Description d'un cas de monstruosité observé sur un Jthombiis vulgaris (Cuv.). Bull. Suc. l'hUomat. de Paris. 1890-91, pp. 54-!Jo. 766. Flach, H. l'eber zwei fossile Silphiden iColeoptera) aus den Phosiihoriten von Caylux. pi. I. fig. 1-6. J'tomascjpus. — Avetjronensis. Palteosilpha Fraasii. DeuUch. Kutomol. Y.ciUch. Ûesells. 1891), pp. lO.'i-lOO. 7«7. Fockeu, H. D.'uxièm..' liste des Galles observée^. dinS^"!; liev. Bivlog. Ju Sord de la France. 18911, p|i-. 4i0.'t'f6. 244 LE NATURALISTE ■îGi. Gaglio, G. Sur la propriété qu'ont certains sols de fer et certains sels métalliques pesants d'empêcher la coagu- lation du sang. Arcf.. Ital. de Biolog. 1890, pp. 487.48t). 7G9. Gahan, C.-J. Notes on some AA'est-Indian Longicorn Colcoptera, wilh Descriptions of ncw Gênera and Species. The Ann. Afagaz. Nat. Ilist. 1890, pp. 23-34. 770. Gaubert, Paul. Note sur les organe.^ lyriformes des Arachnides. Bull. Soc. Philomat. de Paris. 1890-91, pp. 47-53. 771. Gaubert, Paul. Note sur la structure anatomique du peigne des Scorpions et des raquettes coxales des Ga- léodes. Bull. Soc. Pkilomat.de Paris. 1890-91, pp. ",1-nS. 772. Gaubert, Paul. Noie sur lo mouvement des membres et des poils articulés chez k-s .-Vrllivoiiodes. Bull. Soc. Philomat. de Paris. ISilO-Hl, pp. 118-119. 773.GiaC0Sa, P. Surraclio,, |,l.\>iul,,L_'i(|iie de l'artarino. ■Irc/i. Ital. de Biolog. IS'.Ml, yy- ili-i'H- 774. V. Grafif, Ludwig. EiiaiiiKi spiuUtia, der Reprascn- tant einer neuen PolycUidqn-Familic. 1 pi. Enantia spinifera. Mittheil. XaturtvU. Ver. fiir Stheiermarl. 1890, pp. 3-16. 775 O. Grant. On some new and rare Francohus. pi. X, XI. Francolinus Granti. — F. Gariepensis. — F. Griseo. — Slrialus. — F. CastaneicoUis. Ibis. 1890, pp. 34.'i-350. 776. O. Grant. Note on Tumix beccarii Salvadori. Ibis. 1890, pp. 344-343. 777. Henneguy, L.-F. Note sur la Faune péhigique des lais d'Auvergne. /{(.,-. S,:i. Nat. Appliq. 1890, pp. 799-802. 775. Hinde, G.-J. Notes on Radiolaria from the Lowcr Palreo/.oic Rocks (Llandeilo-Caradoc) of the South of Scotland. pi. 3-4. 21 espèces nouvelles. 6 genres nouveaux : DijdopUgma, Stauroplegma, Dorysphœra, Doryplegma, Dorydictyum, Triposphœra. The Ann. Magaz. Nat. Bist. 1890, pp. 40-59. 779. Hoffer, Edaard. Skiz/.cn ans dem Lcbcn unserer hei- mischen Amcisen. Mittheil. Naturwis. Ver. fiir Steiermarl-. 1890, pp. 119- 171. 780. Holt, E.-W.-L. On the Ova of Gobius. pi. 2. The Ann. Magaz. Nat. Hist. 1890, pp. 34-40. 781. F. Houssay. Etudes d'embryologie sur les vertébrés (fin), pi. XXIV. Arch. Zool. Exper. 1890, pp. 145-244. 78* bis. Dr, H. von Ibering. Revision der von Spix in Bra- silicn gesannnelten Niijaden. pi. Vl-VllI. Archiv. fiir Naturgesch. 1890, pp. 117-170. 78S. J. Joyeux-Laffuie. Etude monographique du chetop- tère (Chatoptenus variopcdatus. Rénier) suivie d'une revision des espèces du genre chatoptcnis. pi. XV-XX. Arch. Zool. Exper. 1890, pp. 245-320. 783. Joubin, L. Recherches sur l'appareil respiratoire des Nautiles, fig. Rev. Biol. du Nord. 1890, pp. 409-428. 784 Killian, G. Die Ohrmuskcln des Krokodilcs. pi. XXV. J.naisc. Zeitsch. 1890, pp. 632-656. 785. KraatZ, G. Urei neuc Lomapteridœ [Cetonidœ). Lomoptera marginata. — L. soror. — Ischiop Sopha hici DeiUsch. Enlomol. Zeitsch. Gesells. 1890, pp. 31-32. 786. Ku-wert, A. Einige neue PassaUdcn. Deutsch. Entomol. Zeitsch. Gesells. 1890, pp. 97-104. 787. Le Bianco, S. Metodi usati nella Stazionc zoologica per la conservazionc degli animali marini. Mittheil. Zool. Stat. Za Neapel. 1890, pp. 435-474. 788. Malaquin, A. Les Annélidcs polychètes des côtes du Boulonnais (l" liste) (suite). ■ Rec. Biolog. du Nord de la France. 1890, pp. 435-439. 789. Malard, A.-E. Catalogue des poissons des cotes de la ' Manche dans les environs de Saint-Vaast. Bnll. Soc. Philomat. de Paris. 1890-91, pp. 60-101. 790. Ménégaux, A. Sur l'endothélium dans les branchies des Pidocypodes. Bull. Soc. Philomat. de Parti. 1890-91, p. 47. 791. Michalsen, 'W. 01igoch;eten des Naturhistorischcn Musrums iii ll.imburg. III. Jahrb. riamlmrg. Wiss. Anstalt. VII. 1889, pp. 51-62. 79S. Miohselsen, "VV. Besrhreibung der von Herrn Dr. Franz Stuhlmann ini MilndunL'-;_'.'liiri des Sambesi gesammelten Tcnicilni. .ViiIluii; ; 1. Hiaguosticierung einiger Terricolen ans S.iiisihar iiiid ilcm gegeniibcr- licgenden Festlande. 2. Chvlustaschcn bei Eudriliden. 4 pi. Jahrb. llamburq. Wiss. Anstalt. VU. 1889, pp. 21-50. 793. Micbselsen, 'W. Die Lumbriciden Nord-deutschlands. Jahrb Ilamhurg. VKiss. -lji«taft. VII 1889, pp. 1-19. 794. Minot. C.-S. The Concrescence Theory of the Verte- hrate Embr>o. Americ. Naturalist. 1800, pp. ;;01-:il6. 795. Mœbius, K. Verzcichnis der Rhizopoden dor Kielcr Bucht. Archiv. fiir. Naturgesch. 1890, pp. 113-UG. 796. Moniez, R. Limnicythcre et Cytheridea, réponse _ à M. (liard. Rcr. Biolog. du Nord de la France, 1890, pp. 433-434. 797. Moniez. R. X..les sur les Thysanoures : III. Sur quel- i|Uis rspi rrs, iM.iivelles ou peu connues, réciiltées au Rif. Bi„hy. du Nord de la France. 1890, pp. 429-433. 798. Mosso, U. La doctrine de la fièvre et les centres ther- miques cérébraux. — Etude sur l'action des antipyré- tiques. Ar.-h. liai. '!.■ ninin.j. ison, |ip. i:;i-.isr;. 799. Nestler. Karl. nmi-jL'.' mv Aii,,i..,,,ir imd Entwic- kli.l,L-.--Hl|.'lll,' ^^■n l'rl, w 'I.nirn. pi. IX. Anh.r '■„,■ Xalurgc.ch. IN'.lll, p],. .Sl-ll... 800. Nonfried, A -F. Einige neue Lamellicornier aus Kash.uir und China. Eupatoyus .-itl-insoni. Deutsch. Entomol. Zeitsch. Gesells. 1890, pp. 89-91. 801. Parker, JefEery. Observations on Ihe Anatomy and Development of Aptéryx. Proc. Royal. Soc. 1890, pp. 454-459. 802. Pfeffer, G. Ueber eincn Dimorphismus bel de Weihchen de. (;„r,unia,.n. 2 pi. J.trhh. Ilamhurg. Wiss. Anstalt. VII. 1SR9. pp. 123-130. 803. Pfeffer, Georg. Dl.- llr/- ;, liiiiniv.n fin- die hùlicren svsl.'uiMischen K;,lr,,„,. : ! ,,■. ' .lahrb. Ilamlmr,,. ir-V- I- \M ' ^'i i.)i. 97-106. 804. Pfeffer, Georg. I>m' Win-ini. ï. i; .lim.se der Shale von Planorhis. 1 pi. Jarb. Ilamburg. Wiss. Anstalt. VII. 1889. pp. 107-122. 805. Pfeffer, Georg. Die Fauna der Insel Jerotik. Port AVladi..iii', an der Murman-Kiiste. Xarh drn Sammlun- s II l-rk JahriK llamhnra. 11',,.., .\nstah. VU. 1889, pp. 63-96. 806. Pocock, R.-I. On i:bal,a uu.e. Milne-Edwards. The A)u,. .Maqa.. Nat. H,st. 18yO, pp. 101-103. H07. Pocock, RI l'i-rripiions of two new species of Scor- )ii(ms liriiUL-'lit lu Knnu Pasha from the inland parts of East AlVira. pi. 1. li.;. 1,2. ^ Buthus Eminïi. — Scorpio viatoris, The Ann. Magaz. Nat. Hist. 1890, pp. 98-101. 808. Queloh, J.- J. On the Habits of llie Hoatzin iOpistho- comus cristatus). Ibis. 1890, pp. 327-335. 809. Raffsele, F- S»llo spostamento postembrionale délia cavilà addominale nei Teleostci. pi. 12, 13. Mittheil. Zool. Stat. Zu Neapel. 1890, pp. 305-329. 810. RawitZ, B. Der Mantebrand der Acephalen. pi. XXI- XXIV. Jenai.ic. Zeitsch. 1890, pp. 549-631. 811. Reitter, Edm. .Vnalytischc Revesion der Colcoptercn- gatlung Amphicoma. Deutsch Entomol. Zeitsch. Gesells. 1890, pp. 53-64. G. M/ Le Gérant: Emile DEYRÛLLE. KUE CASSETTE, 17. 12» ANNÉE Série — IV »» !"• .NOVKMHIIK 18!)n LA TOHTKIX DES B0UU;K0>S Si:ill(;olilS IfLOLIA.NA, Wicn. {(inlir i/i's Lépidoptères, Fiiiiiill'' i/cN l'iatijomides, Duponcliel.) l'.iiiui l''s iusocles quo la culture assoz n'cciitc ilu l'iii sylvolir .1 introduits dans nos réf^ions de l'Kst, (111 doit citer la Tortrix des Bourgeons, qui y était jus- qu'alors inconnue. Ce petit papillon, qui, si on en juge par le nombre de ses chenilles devrait être commun, ne se rencontre pourtant qu'assez peu IVécjueniMuuil. l,c meil- leur moyen de se le procurer est de rechercher la chenille ou la chrysalide pendant les semaines qui précèdent l'é- rlosion du papillon. Cette recherche n'est du reste pas dilïicile, la moindre attention y suffit. Si vous parcourez une jeune plantation de Pins syl- vestres n'ayant encore que deux ou trois mètres de hau- teur, vous ne serez certaine- ment pas bien longtemps à dé- couvrir quelques bourgeons, qui ne se sont pas dévelop- |jés, qui paraissent dessé- chés, et ^tranchent par leur couleur brun feuille morle, sur le vert clair et gai di's liourgeons, qui les envinm- iient, et qui se sont alloiigi's en devenant des rameaux. K la base de ces bourgeons avortés, vous remarquerez un amas de résine dessérhéf, qui entoure l'origine du hum - geon et s'élève plus ou moins haut. Si vous enlevez avec précaution le bouton au ni- veau de cet épanchement de résine, vous découvrirez une pelite galerie intérieure, oc- cupant une partie de la bran- p;., i__ i.'i,-.pi„, ,i,, j-j,, j;vl\ che de l'année précédente et arréto dans .son déveioj se prolongeant dans un bour- chenille de la Toi-trix des geon prêt à se développer. Cette galerie, selon l'époque de votre olisiM-valinn, c im- liendra une chenille plus ou moins grandi, ([ui, (lan> Ir courant de mai, atteindra de 12 à i:j millimètres. Vous la verrez se retirer précipitamment à l'une des extré- mités de la galerie qui est garnie d'une légère soie blanche. Cette chenille très vive, et qui s'agite violem- ment lorsqu'on la met à l'air, est brune avec la tète >-i le premier segment (écu.sson) d'un noir brillant. Elle liorte quelques poils. On la trouve dans l'intérieur des lidurgeons, dès le mois de décembre, et peut-être même plus tôt. Elle est alors fort petite etrien encore au dehors ne décèle sa présence. Mais aux mois de mars, avril, mai. c lie a dévoré une partie du bourgeon intérieurement et s'y est creusé une galerie: la sève s'est répandue en dehors à la base du bourgeon qui s'est desséché, iiciiilant LE NATURALISTE, Paris, 46, rue du Bac. ([uc ses voisins se dcvelo[)paient, et il est alors très facile de reconnaître ceux qui sont habités par la che- nille. Ce sont généralement les bourgeous centraux, ceux qui sont destinés à continuer la branche, de sorte que si c'est précisément le bourgeon de prolongement de la flèche qui est ainsi attaqué, l'arbre sera décapité. 11 se reformera bien une autre (lèche, mais elle aura toujours un petit coude au point où une branche latérale s(! sera redressée pour constituer une nouvelle flèche, et même comme très souvent trois ou quatre branches latérales se seront redressées pour remplacer la branche centrale détr meaux et ne te, l'arbre aura une tête à plusieurs ra- mcera plus, ;\ moins que l'on ne coupe toutes ces branches, sauf une qui donnera une llèche. La Tortrix huoUana doit donc être rangée parmi les insectes iniisibles, puisi|ue c'est à elle qu'on doit tous ces arbres déformés que l'on rencontre dans les bois de Pins. .\ssez fréquemment le bour- geon de prolongement ou central n'est i)as seul détruit, mais la chenille en donnant plus de développement à sa !.;.i!ri !,■. ,iii,M|iic la base de l'IiiMiMir^ I r;.'eons qui se dessèchent : quel([uefois mê- me tous sont détruits et le I)rolongement de la branche V.i , l, lin ,!.■ mai, la che- nilli' a aMciiil \nn\ sou déve- loppement et (dl(! se chrysa- lide dans la galerie même où elle a vécu. La chrysalide a de 8 à 10 milliin.'lrps .le longueur : dlr csl il'iiii luun fauve et nue cl rfpu>'' dans une espèce de petit étui ou léger cocon de soie blanche. Elle demeure de vingt à trente jours il l'élal de chrysalide; parfois môme seulement dix jours : quebiuefois aussi le papillon n'éclôt qu'après plus d'un mois. L'éclosion com- mence vers le 20 juin. Le pa- liilliiii soil, l'ii laissant la chrysalide en partie engagée dans le Irnu ili' surlii^ pratiqué à la base du bour- geon, par lequel il s'est échappé. 11 est probable qu'il vole peu et se lient irrunuliile sur les branches du Pin sylvestre où il esl difli.-ile de l'a- percevoir à cause de sa couleur qui se confond facile- ment avec celle des jeunes rameaux. Le papillon a 10 à 12 ™/'" de long et 22 d'envergure. Les ailes supérieures snnl il lin rouge orangé vif, avec plusieurs lignes trans- versales il'nn blanc d'argent brillant dont deux forment sur le dernier tiers de l'aile un X ou un K : quelques taches dentaires du même blanc à la cote. Le dessous de ces ailes est d'un gris noirilre à l'eflet rouge, avec le hiird [lostérii'ur el la cête fauves, cette dernière portant quelques lâches dentaires noirâtres. Les franges sont )pement bourgeo ^t renfermant une 1 (Sericoris buoliana). 246 LE NATURALISTE blanches traversées par un liseré noirâtre. Les secondes ailes sont d'un gris foncé en dessus avec les franges blanches; le dessous est un peu plus clair à reflet rouge. Les palpes sont longs et dirigés en avant; le second article est triangulaire, très garni d'écaillés : le troisième est court, petit, nu et se voit à peine au milieu des poils ou écailles du second. Les palpes, le dessus de la tète et Fig. 2. — La loi-U-ix de» bourgeons, Sericoris huoliana. (Double de grand, nat.) du corselet, la poitrine et les pattes sont d'un rouf;e orangé à peu près de même teinte que les ailes supé- rieures : l'abdomen est gris en dessus, à reflet rouge en dessous. Les antennes, de la longueur d'environ les deux tiers du corps, sont d'un gris un peu rougeàtre : la trompe courte, grêle et peu visible. Les individus qu'on prend dans les bois de Pins sont en général très défraî- chis, et quelquefois même presque méconnaissables. E. PiSSOT. PHOSPHATES SABLEUX DES ENVIRONS DU GATEAU (NOUD) (Suite et fin.) Tout le monde est aujourd'hui à peu près d'accord pour admettre que les sables phosphatés du Cambrésis sentie résidu de la dissolution, parles eaux météoriques, de la couche plus ou moins épaisse de craie grise phos- phatée sous-jacente, mais on est loin de s'entendre sur l'âge de ce phénomène. Quelques géologues s'appuyant sur la présence entre les phosphates et les sables landé- niens de la couche de conglomérat à silex avec lit argi- leux à la base, admettent que la craie, émergée à la fin de l'époque secondaire, a subi à la surface tous les phéno- mènes d'altération et de dissolution superficielles, anté- rieurement à l'époque tertiaire et que les dépôts de cet âge sont venus après coup recouvrir la couche phsspha- tée enrichie. La dissolution a bien pu, selon eux. se pro- longer, mais ils ne regardent cette action que comme accessoire. M. Ladrière considère la couche phosphatée et l'argile supérieure de Quiévy comme prdteriiaircH. Il y a là, je crois, deux objections à faire. Si pour faci- liter l'étude et surtout l'enseignement de la géologie, on a été conduit à établir des limites dans la succession des dépôts, il n'y a pas lieu d'attacher à ces divisions une importance capitale qui a le tort de laisser malgré soi dans l'esprit l'idée de phénomènes discontinus ayant déterminé la formation d'une série complète de terrains se présentant toujours avec les mêmes caractères. Or, tout le monde sait qu'il n'en est pas ainsi. Si la succes- sion des dépôts est presque complète en certains points, il est loin d'en être de même partout, et une seule for- mation sèdimentaire peut quchiuefois représenter toute une période géolnt;iqne dont les différents dépôts sont distincts dans une .lulrr i.'-ion. Les lecteurs du ISnim-'ilisii: ont vu à ce sujet, avec une note des plus intéressantes de M. Stanislas Meunier, un tableau montrant, pour le bassin parisien, le balance- ment des phénomènes marins et lacustres, et l'entrecroi- sement qui en résulte dans la succession des dépôts. Ce tableau est à avoir sous les yeux, toutes les fois qu'on s'occupe de stratigraphie d'une façon un peu géné- rale, pour ne pas se laisser entraîner dans la théorie très séduisante mais souvent fausse de délimitation absolue des périodes géologiques. L'expression prétertiaires a donc , il me semble , le défaut d'exagérer encore l'importance de la limite théo- rique établie entre les dépôts secondaires et tertiaires, .le sais bien que ce mot ajustement été créé faute de pouvoir préciser l'âge des couches en question; on a seu- lement voulu indiquer qu'elles existaient dans l'état où nous la voyons, antérieurement à la formation des sables landéniens. Or, c'est à cela que je ferai une seconde objection. Quel que soit, d'ailleurs, le nom donné à la période pendant laquelle s'est effectuée la dissolution de la craie pliosphatée du Cateau, elle doit probablement être con- sidérée comme beaucoup plus récente, ou plutôt comme bien plus longue. On peut dire, en général, qu'une for- mation commence à se modifier et à se détruire dès que son dépôt est terminé. La dissolution de la craie grise qui nous occupe, a donc certainement dû commencer avant la sédimentation du sable landénien; mais cette destruction n'était qu'ébauchée à ce moment : commen- cée avant, elle a continué à se produire pendant les époques tertiaires et quaternaires pour s'effectuer encore sous nos yeux. Les sables phosphatés, l'argile et le conglomérat à silex, sont les éléments insolubles de la craie grise dis- soute au-desaouii des lits sableux plus ou moins épais qui la recouvraient et qui sont descendus lentement par effondrement dans les vides laissés par le départ des couches sous-jacentes dont les éléments, quoique très réduits, conservaient leurs positions relatives. C'est seu- lement vers la surface et au-dessus des poches un pou profondes qu'il peut se produire quelques phénomènes de bascule qui permettent à un lit inférieur de se refer- mer au-dessus d'un lambeau d'une couche supérieure, surtout si celle-ci est sableuse. Les sables quartzeux landéniens du Cateau, se sont comportés au-dessus des calcaires crétacés, comme un filtre laissant passer les eaux météoriques. Dans les expériences faites pour la production artifi- cielle des puits naturels, M. Stanislas Meunier (I) faisait couler de l'eau acidulée directement sur des blocs cal- caires. L'essai aurait réussi de la même façon en plaçant au-dessus de la roche à dissoudre, soit une couche de sable, soit un simple cahier de papier à filtrer. J'aurai d'ailleurs bientôt à revenir sur les différences de perméabilité des terrains superficiels et sur les consé- quences qu'on peut en tirer au point de vue de la qualité des eaux souterraines. Heii (1,1 VwnpUs , ndus tk l'Académie de. LE NATURALISTE LE SCYLLARE ■si, m de la irin, ;i pou luilli' de l'Écrcvisse de rivière, cl que Ton pèche assez abondamment dans la Méditerranée. On le trouve aussi bien dans les fonds que près de la côte, il se prend dans les filets et les dragues comme aussi dans ces paniers qui servent à pêcher la Girèle. Sa couleur est d'un luiin f-'ris relevé d'arabesques rouge et bleu du plus joli fllri. Sa forme diffère assez notablement de celle de la (iala- thèe et de la Langouste qui cependant appartiiMinrnt comme lui à la famille des Palinurides. Le caractère extérieur le plus remarquable et qui donne au Scyllare son aspect spécial est dû à la transfor- mation des antennes externes en lamelles très larges, très puissan- dans une cavité spéciale, quant aux antennes internes, grêles et flexibles, qui sont surmontées d'une collerette de cils délicats, elles ne peuvent disparaître et se re[)lient seulement sur elles-mêmes en cas de danger. Ces organes constituent certainement un appareil sensoriel imjjortant; tantôt allongées, tantôt brusquement rétractées, dirigeant soit vers la droite, soit vers la gaiiche, la couronne ciliée qui est sans cesse animée d'un mouvement vibratoire, hIIps doivent transmettre à l'animal les impressions du milieu extérieur. S'agit-il d'organes du tact ou de l'odorat, risi l'e que nous ne pouvons décider; on peut présumer que des crustacés comme le Scyllare, et bien d'autres, ]H'noivent des sensations d'un ordre très différent de cillc-s que nous classons en les rapportant à nos propres sensations, et si les animaux supérieurs sont conformés pour voir, sentir, toucher et goûter, rien ne dit qu'un rrnstacé soit incapable de faire d'autres comparaisons tes et qui rappellent les pattes massives d.' lu eourli- lière ou de la taupe. Il va sans diiv que les ana • logies sont s e u 1 e m p 1 1 1 dans 1 i p U ( f H tennt s pi m tdciiie I aplati et di Mse a st n Krl lil le n hmelks d i g i t é e s ; l'article suivant a la forme d'un triangle attaché sous la région frontale du céphalo-thorax par des muscles épais, et dont les côtés et l'angle antérieur sont garnis de sail- lies épineuses. Ces organes sont disposés pour servir d'appareils de défense, peut-être aussi d'appareils de préhension, mais ils servent à coup sûr à la locomotion du crustacé. Leur détente qui se fait en même temps que celle de l'abdomen donne encore plus de puissance au mouvement produit par l'action des rames de la nageoire caudale. Par leur forme et leur position, les antennes externes contribuent à élargir encore l'extrémité antérieure de l'animal dont le céphalothorax, au lieu de s'atténuer en lioinle comme chez l'Écrevisse, est tronqué carrément un peu en avant des pédoncules oculaires. La carapace est épaisse, aplatie légèrement, et garnie d'une crête médiane et de deux crêtes latérales de pi- ijuants, de telle sorte que toute cette région est formée d'une armure solide et respectable. Des organes délicats existent qui ne sont qu'à demi protégés par la cuirasse, ce sont les yeux et les antennes internes. Les yeux portés sur des pédoncules mobiles peuvenf cependant s'abriter (]ualit(! liiants. Silesjiar- ti cularilés de structure du céphalo- tliorax, des antennes, des iiattes niYchoiiLs , font leitai- I im SI ] iiti n- lirites sont urieusesau point d( vue 70olo,.ique , ■"'•"<^'' '" "" 1 examen de l'abdomen n'est pas moins intéressant, même si on néglige la description anatomique des voûtes calcaires qui abri- tent sa face dorsale. Il existe, en effet, sous ces voûtes une musculature puissante qui permet à l'animal d'o- pérer de fortes détentes des lames membraneuses qui constituent la nageoire caudale, et cette musculature si précieuse pour les évolutions nautiques du Scyllare est aussi très estimable quand le crustacé a évolué au milieu des victimes sacrifiées pour la bouillabaisse. Les Scyllares sont, en effet, très appréciés dans ce domaine de la zoologie expérimentale où le palais sert d'appareil d'observation ; leur chair délicate ne le cède en rien à celle de l'Écrevisse, et les expérimentateurs payent les Scyllares de dix à vingt centimes la pièce. Il y aurait donc un certain intérêt à réaliser la culture indus- tritdle d'un crustacé qui consolerait un peu les personnes qui i)leurent la disparition , Au Jardin botanique do la Marine, à Rochcl'nrt-sur-iMer (Charentc-InféricMn-c). Contribution à l'ttude de la Faune de la Roumanie Nous n'avons sruoi-e ncn en ce qui concorno la Faune de la Ilomnanie, et comme il faut beaucoup de temps pour recueillir et déterminer, rien que les Invertébrés dont je m'occupe depuis huit ans, je me suis décidé à publier au lur et à mesure tout ce qui me paraîtrait plus important, soit sur quelques groupes, soit sur certains types choisis dans les dilio- rentos classes d'animaux. Présentoment, j'ai choisi les Crustacés d'eau douce, de l'ordre des l'IIYLLOl'ODKS, du sous-ordre des Cladocéres et rlu ffcire li.|.|.iii, F. MuU). Ces c rii-i;o r~. iiiiii comme en Franco, i)ull«Iont assez sou- vent d.ih^ le^ i.iiiiiiiies, bassins, marcs, étangs et toujours ils vieuiieui ,lu < > le la himiére et au niveau de l'eau, do sorte ([u'on peut les . iK illir r,ieiliiiiont, mémo en y promenant dans En luUii us ;i\ous Baphnia pulex et D. magna, que surtout cette année-ci, dans les bassins du jardin public (Copou). \D. magna) atteint ])arfois les dimensions cueilli deux espèces di' A la fin du mois d'août 1889, j'a Daphnie. L'une ressemble à Daphnia sima (Lier\ :iyaut la (.arapaco ohlunrjue et non rhoniIjoi.Jale, .li-|ioiii-vue .le i,,iii |ir..li.iiL'emeul postérieur, et de toute ,lct:f,:hire, iii,ir.|ui r .lim r,-r,iii ii-ès lin sur toute son étenilue. S.i i. le .illoiiL-ie ., I, |M,i, meule dos grandes antennes long ut .i;rele, et les soies liuenu m barbelées. L'abilomon, toujours terminé jiar deux ongles et garni latéra- lement do sept soies en forme de piquants, porte au talon deux pelitos soies. Dilïère de D. sima dos auteurs, par la forme des valves, non vérilablomenl rhoinlioi.l.ile, p,ii- r,ib-enee des den- 'dures à leur bord postérieur ei par le, iKÉiKeliires ,iux soies •e chez toutes les Da|ihuies, ei e'esi une erreur de dire, que les soies des grandes anlennes sont sans bai-be. Les barbclurcs se voient difficilement et pour les apercevoir, il faut se servir d'un fort grossissement (au moins 260 fois) et observer attentivement. Reste comme différent, l'absence des dente- lures au bord postérieur des valves, al)sence pcut-étr la manière dont les individus furent couiiiriiués par la de sorte que je ne me trom e ji.is nouvelle, mais tout au plu- mu \ 11 n'en est pas de imine de l recueilli dans le ruisseau Ciiic. Il mettant de le considérer comme u ci-joint (fig. 1), fait à la chambre claire, sous un grossissement de cent diamètres, nous montre (l'animal étant représente avec la tête en haut), u)ie serte depi nés, tout le long du bord do chaque valve, se prolongeant presque jusqu'à la moitié du dos de l'animal. A la suiface dts valves, se voient dcs^n« slna- tions, allant de leur bord \eis le dos parallèlement Enhn K carapace est dépourvue dt tout prolongement caudiforme L'ai domen, vu sur le dessin par tr ins parcnce, étant cacht cntie les valves, garni comme d'habitudi de sept épines de chaque cote de la pince unguiale du bout, porte à son talon deux soies tus courtes. Les grandes antennes ont le pédoncule long et grolo, et leurs soies sont finement barbelées. Je lui propose le nom spécifi([ue de spinata. Je dois mentionner que l'espèce a un petit bec, qu'au point de la première courbure que fait en bas le tube digestif se trouve une paire decœcums; qu'entre le tergum de l'abdomen et la voiUe des valves et en arrière du cœur, se trouve un sac, dans lequel tombent les œufs, organisés tout autour du vaisseau sanguin dorso-abdominai, lequel sorti de la face antérieure du cœur, s'enfonce dans la région tergalc do l'abdomen. Les o>ufs subissent la segmentation et les embryons mémos s'organisent dans le sac dorsal, véritable sac incubateur, d'oii les embryons s'échappent par un orifice situé à son extrémité inférieure. \^ (n -Dq sp , Gr I spin u fois ) '^ ■^i'^ "'g ■ Daphnia brachiata (n. sp. Gross, 60 fois Los embryons (fig. 2) s'accumulant dans le sac incubateur, le distendent, et, d'une p.art Iq, corps devient voiité, comme se voit sur la figure .'}, du Daphnia brachiata (dessiné à la chambre claire sous un grossissement de 100 diamètres), d'autre part, le sac s'étale tout autour de l'abdomen, sous la v otite de la cara- A cette occasion, je rappellerai les caractères du Daphnia brachiata, que j'ai trouvé dans un seul étang, en amont des trois qui se suivent à la file, de la ferme Babiceni du déparlement LE NATURALISTE dr J:, ) etda , étang près de la I, iiiiinil 11 ,1 ).,i , ,1.- bec. Les grandes antennes ont le pédoncule très iMi-f^L-, L-i ^.iri:* contredit, leurs soies sont barbelées. Les antennules, que l'animal vibre assez souvent, portent au bout terminal une houppe de petites soies en bâtonnets. Les valves, sans prolongement caudiforme à bords unis, portent des ponctuations sur toute leur surface, h'abdomen plus large que chez les autres espèces (voyez la figure) porto à son talon une paire de longues soies. Point de ccecums sur les cotés du bout supérieur de l'in- testin (l'animal avec la tètf en haiif\ et l'espèce Cfil vivipare. J'ai compté, cIhv un ludivhln, jusqu'à dix cmbryons. Comme longueur, ntr- -|.i . nnr n^ oni |ii^(|ii i neuf dixièmes de milli- mètre (O"""!»). \\< ilillViriii ,lr IV^|,èci! dos auteurs, par les ponctuations de l.i. surface des valves, que je ne trouve pas indiquées. Jh-siime. .lusqu'à présent j'ai trouvé : r Dans les eaux douces stagnantes : Vaphnia pulex. Daphnia magna. 2" Dans les eaux douces courantes : Daphnia sima (var.). Daphnia spinata (n. sp.). 3» Dans les eaux des étangs. Daphnia hrachiata. Dr Léon C. CosMOvicr. LA TOniF»ILLE [Suitaetf,,.) Les prismes des organes électriques ressemblent merveilleusement, par leur structure et par leur rôle, à la pile à colonne qui fut inventée par Voila. Les disques zinc-cuivre sont représentés par les lames électriques et les rondelles de drap imprégnées d'eau acidulée par les portions interlamellaires de tissu muqueux. Tous les points de la partie dorsale des organes sont positifs et tous ceux de la partie ventrale négatifs, si bien que, quaiul on saisit l'animal avec les mains, on ferme le cir- cuit électrique et on reçoit la décharge dans le corps, si l'animal fait fonctionner ces organes, car ces derniers sont placés sous la dépendance stricte de la volonté. La commotion électrique est assez violente et correspond à celle d'une pile à colonnes de 100 à lîiO couples, elle se répète à toutes les décharges, et celles-ci peuvent se suc- céder rapidement, mais elles diminuent alors peu à peu d'intensité. Il est inutile de relever ici les opinions plus ou moins bizarres qu'on a émises au sujet des remarquables pro- priétés de la Torpille; il est tout naturel qu'à des époques où les phénomènes électriques étaient inconnus ou à peine connus, on n'ait pu arriver à se faire une idée exacte de la nature de ces phénomènes. C'est Walsh, savant anglais, qui démontra, en 1775, l'identité absolue qui existe entre les phénomènes produits par la Torpille et les phénomènes électriques. Il fit à ce sujet plusieurs expériences célèbres, et notamment la sui- vante à l'île de Ré et à la Rochelle, en présence des membres de l'Académie de cette ville. « On posa, dit Cloquet, une torpille vivantiv sur une serviette mouillée ; on suspendit au plafond de la chambre où elle était placée, deux fils de laiton, à l'aide de cor- dons de soie qui devaient les isoler; auprès de la Tor- pille étaient huit personnes, isolées aussi par le moyen de tabourets montés sur des pieds de cristal. Tout étant ainsi disposé, un bout d'un des fils de laiton fut appliqué sur la serviette mouillée qui contenait l'animal, et l'autre bout fut plongé dans un premier bassin plein d'eau. Une des personnes présentes plongea un doigt d'une main dans ce bassin, et un doigt de l'autre main dans un second bassin également rempli d'eau; une seconde personne plaça de même un doigt d'une main dans celui-ci, et un doigt de l'autre main dans un troisième, et ainsi de suite, les huit personnes présentes communiquèrent l'une avec l'autre par le moyen de l'eau contenue dans neuf bassins. Alors Walsh plongea dans le dernier bassin un bout du second fil métallique, et ayant fait toucher l'autre bout au dos de la torpille, il établit ainsi à l'instant un conducteur de plusieurs pieds de contour, et formé sans interruption par le ventre de l'animal, la serviette mouillée, le pre- mier fil de laiton, les huit observateurs, le second fil de laiton et le dos de la torpille. Les portions animées de ce cercle conducteur, c'est-à- dire les huit individus qui avaient eu le courage de mettre les doigts dans l'eau des bassins, ressentirent sou- dain une commotion, qui ne différait de celle que fait éprouver la décharge d'une batterie électrique, que par sa moindre force, et cependant Walsh, qui ne faisait point partie de la chaîne conductrice, ne reçut aucun coup, quoiqu'il fût beaucoup plus près du centre du danger que les huit autres personnes. » Cette expérience rap- pelle, sauf quelques détails de disposition, l'expérience plus célèbre dans laquelle l'abbé Nollet, au moyen d'une bouteille de Leyde, fit éprouver la commotion électrique à une chaîne de trois cents gardes françaises qui se tenaient par la main. Depuis Walsh, l'étude des propriétés électriques de la Torpille a fait de grands progrès. On a vu que la décharge avait la propriété de dévier l'aiguille aimantée, de pro- voquer l'aimantation, qu'elle produisait des étin.celles électriques, enfin qu'ellejouissaitde toutes les propriétés des décharges électriques proprement dites. Malgré les découvertes récentes, on ignore quelle est l'origine de l'électricité qui se dégage dans les organes électriques. On sait que l'excitation des lobes ou des nerfs électriques produit la décharge, mais Armand Mo- reau a démontré que l'électricité ne provient pas du centre nerveux, en séparant le nerf de ceux-ci et en pro- voquant la décharge par excitation des bouts périphé- riques. Le même savant a retenu captive dans un conden- sateur l'électricité des organes, enfin il a montré que dans les Torpilles empoisonnées parle curare, « les nerfs électriques conservent leurs propriétés physiologiques longtemps après que les nerfs musculaires ont perdu la propriété d'exciter le tissu musculaire ». On compte sur nos côtes trois espèces de Torpilles plus communes dans la Méditerranée que dans l'Océan et surtout que dans la Manche. La plus répandue est la Tor- pille marbrée. (Torpédo marmorata, Risso) dont la face dor- sale, variant du gris clair au jaune rougeàtre, présente fréquemment des marbrures sinueuses brunes ; les deux autres espèces sont la Torpille à taches (Torpédo ocu- lata, Belon) et la Torpille de Nobili (Torpédo Nobiliana, Bonaparte). Cette dernière, de beaucoup la plus rare, est généralement d'un rouge noirâtre en dessus ; quant à l'autre, elle se fait remarquer parla teinte générale jau- nâtre ou brun rougeàtre de la face dorsale, et par les taches plus colorées, ordinairement au nombre do cinq à sept, qui ornent cette face. On trouve d'ailleurs d'au- tres poissons électriques de la nièmc famille dans la plu- part des mers du globe. Les Torpilles de nos côtes ont eu moyeiiuc île :' '' LK NATURALISTE jO cRiilimètres de lonj^ueuri la Torpille à taches peut [itteindro 00 centimètres et les deux autres 1 mètre. Klles sont ovipares comme tous les poissons, mais les œufs '•(■Insent (l.uis |i^ rniiiliiit irènital et sont ilin'.-lriiii-iil i-n- Is sont généralemi (".iiimrii' li'^ Itaies, les Torpilles se tiennent au fond (IrsiMux |ilii> nu moins éloignées du rivage ; elles sont partnis ,i ili'iiii l'iifnni-i'c's dans la vase ou dans le sable et ne Ini^^riii s.iillii :ilii]> i|iii' Iriiis èvents destinés, roiiiiiH' nii \':i \ i\ plus haiil à .iiiifiiir Ir liquide respirable dans les brancliies. (iesont desanimaux carnassiers dont la seule arm(^ défensive est l'organe électrique dont ils se servent sans doute pour foudroyer les proies qui pas- vvA coMMi \i:s i;\ ruwc lays voisin ne possède une lauiie s. 11 n'est donc pas surprenant i|uc )(•> 11. lii F> y soient excessivement nombreuses et (|ue le Concliyliologiste puisse y rencontrer les espèces les plus diverses. Mais si certaines espèces sont com- munes sur toute retendue de notre territoire, il n'en est pas de même pour quelques autres qui sont cantonnées dans des localités spéciales où il n'est pas toujours Tari le de les trouver. Nous avons pensé être utile aux aiiKilciirs de Conchyliologie en leur donnant les rensei- gminenls les plus précis sur l'habitat et les stations de quelques espèces peu i-nnnnunes, renseignements qui leur permellront di- (liri;;fi- plus mhi-iui'hI Irais recherches. Ilclix Alpinn (l'aure-Biguel). Coquille oiul.ili.iu.'-e, striée, de la grosseur de notre H. variahUh: ((du- ration grise. Elle vit dans les haies, sous les pierres, dans les fissures des rochers et sous les gazons hu- mides. Elle habite les Alpes de la Savoie et du Dau- jiliiné, à une altitude variant de HOO et 2100 mètres : on la trouve dans l'Isère, depuis la chapelle Saint-Bruno Jusqu'aux sommets d'AIiénard et du Crand-Son et à la Crande Chartreuse, le Bourg d'Oisans, le pic de Cha- mecaude, le chemin de Sapey à (Jrenoble (Bourguignat); dans la Savoie, vers les monts Joigny, le trou du .Midi, Otheran, Cherche- Vache, Graniers, la Crotte, Saint- J'-an-de-Belleville, Saint-Sorlin d'Arves (Dumont et .Mor- lillel); dans la Drôme : dans les montagnes au-dessus de Die (Férussac); dans les Hautes-Alpes : col du Lan- taret, entre Lagrave et Briançon. Hclix hidcnlala ((îmel) H. liidena (Chemn.). Coquille fauve, transparente et luisante, pèristome lélléchi et armé de deux dents obtuses blanchâtres. Dia- mètre : 8 millimètres. — Cette Hélice habite l'Alsace et les Alpes où elle est assez rare : elle vit dans les bois, sous les feuilles mortes, sous la mousse, au pied des vieux troncs d'arbres. Hdlc €ani(jonensis (Boubée). Cette espèce, qui peut être considérée comme une variété de VH. m-biislorum, est cantonnée dans les Pyrénées-Orientales, au-dessus de la Preste, à la limite des neiges et sur la niont (^ini- gou à 2,000 mètres d'altitude. On la tmuvi' sous les broussailles, sous les pierres (Fagol). Ilfli.r ('/irnscalcnsin (Fer.). Cette hélice voisine de y II. M/iin'i, mais plus petite, de coloration grise, habiti! la chaîne des Pyrénées à plus de 1,000 mètres d'altitude : port de Venasque, environs du lac d'Oo, Esquierry, pic d'Eretlitz près Barèges, cirque de Ca- varnie près Saint-Sauveur, Saint-Jean-de-Luz, montagne des Sjiriières, port d'Urdos, bords des lacs de (iaube, de Viguiunale, de Bleu, pies de Cabidos, du Cers, de Terez, etc. ICIIf vit sur les pirrii's, les plantes, les ar- brisseaux, dans li's liTiain^ f.Maiiitii|nrs et les rochers non calcaiiis. Ilrlir liliiilii \i u.i. Coquille mince, fragile, déprimée, de rnlnr.ilinii liiunc et à carèue garnie de poils. Crilr liijirc habile tout le long de la chaîne des Alpes, ehvirons do Nice (Uisso), route de Fontan à Saint- Dalmas, environs de Crasse, la Sainte-Beaume (Michaud); dans le Var : environs de Draguignan et de Rians (Lo- lanl); dans le Vaui:liisi' : environs d'.\vignon et de Vau- clusc (l)u|iuy): dans les Pyrénées-Orientales: à Col- linure; en Savnic-, ,iii-ilcssiis de Bramans et de Lans le Villars (l)utn. d Mmlilldj. On l;i trouve dans les haies et li's Ixiis, prinripaliMui'iLl Ir Inii;; des ruisseaux. //,■/;./• CiiiHiiiiin/di (.Vleroii). Celte espèce, voisine de Vil. srrpiiiiiii'i, n"a été trouvée que dans les Pyrénées Oririiial.~ : il.nis les broussailles et les fentes des roili''^ i\>- l.i il,('','), ^ été longtemps considérée comme l'une des plus rares de France ; mais, grâce aux recherches qui ont été faites, on connaît aujourd'hui très exactement un grand nombre de localités où on est certain de la rencontrer; le journal le ISnturalistu a publié deux notices (1), rela- tives à l'habitat de cette espèce qui n'a été trouvée que dans les départements des Hautes et Basses-Pyrénées : à Lourdes, aux Eaux-Chaudes, à Saint-Martin d'Arberoue [)rès Hasparren, à Cambo, sur la côte de .Mouguerre et de .Mousserolles près Bayonne, sur les bords de l'Adour et du lac de la Négresse, à Itassou, à Saint-JeanPied-de- Port, à Sare, à Olhette, à Saint Jean (b-l,uz, au Monda- rain et à Espeletle. Nous l'avons trouvée à Ib-ndayi', sur 1rs hauteurs si- tuées à droite du chemirL qui conduit du village à la plage et sur les élévations qui dominent la mer près du château d'Arragoria, enfin à Béhobie, dans les bois der- rière le cimetière. Elle vit généralement sous les pierres et les détritus recouverts de mousses et de feuilles mortes, ombragés par des orties, des ronces et des fougères formant un fourré épais. Dans les bois de Béhobie nous l'avons trou- vée dans la mousse sous les fougères qui croissent au liied des vieux chênes. Ihli.r Ucamoulinsi (Farines). Cette hélice, très voisine de l'H. Cornea dont elle n'est peut-être qu'une variété, habite une partie du département des Pyrénées-Orien- tales. : Notre-Dame-du-Casteil près Sorède, Banyuls-sur- Mer, la Preste, Collioure, la montagne des Albères, la vallée du Tech, Saint-Martin du Canigou; dans l'Ariège : les environs d'Ax (Noulet) ; dans les Hautes-Pyrénées : (1) Journal Le Xaturaliite, n" 1.!, jiiillrl 1883, p:.gc 100, et n" 39, octobre )8S8, page 2-40. LE NATURALISTE les environs de Cauterets (Diipuy) On la trouve sous les pierres, dans les bois et les taillis, sous les buissons, dans les fentes des rochers et des vieux murs. Hélix Fonlenilli (Mich.). Espèce voisine de \'H. alpina, mais plus grande, plus déprimée, à péristome réfléchi, de coloration grise, avec des lignes en forme de zigzags peu visibles. Elle habite les Alpes du Dauphiné à une altitude variant de 800 à 1,300 mètres : la Grande- Chartreuse depuis les portés de Fourvoirie et du Sapey jusqu'à la chapelle de Saint-Bruno (Michaud), à Pont- en-Royans, à Villard de Lans ; dans la Drùmc ; sur la montagne de Touland (Locard). On la trouve dans les endroits frais et ombragés, sous les pierres, dans les anfractuosités des rochers. Albert Granger. (A suivre.) LA MIGRATION DU SAUMON 11 n'est personne qui n'ait entendu parler des migra- tions du Saumon, qui ont été décrites depuis longtemps. A en juger par Taccord qui régnait entre les naturalistes sur ce sujet, la question pouvait passer pour être par- faitement connue. Si nous ouvrons n'importe quel ouvrage d'histoire naturelle parlant des mœurs du Saumon, nous y lirons en substance ceci : vers le com- mencement du printemps, les Saumons, qui avaient passé l'hiver en mer, s'approchent des embouchures des fleuves, et, après s'y être arrêtés un certain temps comme pour s'habituer à l'eau douce, pénètrent dans le fleuve et remontent le cours d'eau plus ou moins haut pour aller pondre. On a donné à ce phénomène le nom de montée des Saumons, et l'on dit qu'à cette époque les niflles présentent des couleurs vives et éclatantes, qu'ils ont revêtu leur parure do noces : c'est aussi l'époque où leur chair est la plus savoureuse. Puis la ponte ter- minée, les poissons redescendent les cours d'eau pour retourner à la mer; ils sont alors épuisés, offrent des couleurs ternes, et leur chair n'est plus comestible; ce sont ces individus qu'on désignait sous le nom de Sau- mons Bécards. Telles sont les idées classiques, adoptées par tout le monde, reproduites dans tous les ouvrages, consacrées par les descriptions d'auteurs qui ont vu les Saumons faire leur nid, pondre leurs œufs, etc.; telle est l'his- toire officielle de la reproduction du Saumon, sur laquelle, en particulier, est basée l'ordonnance qui interdit la pêche de ces animaux pendant l'époque du frai, c'est- à-dire du 20 octobre au 1" février. Or, toute cette his- toire est absolument fausse : jamais on ne trouve, parmi les Saumons qui remontent une rivière, d'individus reproducteurs, pour la bonne raison qu'à cette époque leurs organes génitaux sont à peine développés. La cons tatation de ce fait paraît des plus simples, et cependant il n'était jamais venu à l'idée d'aucun des naturalistes qui se sont occupés du Saumon de rechercher à quel état se trouvaient les organes génitaux des animaux qu'ils disaient revêtus de leur parure de noces. L'his- toire de la reproduction du Saumon est tout autre qu'on le croyait jusqu'à maintenant, et c'est grâce aux recherches d'un savant zoologiste de Bordeaux, J. Kiinstler, qui a étudié les mœurs des Saumons de la Dordogne, que la lumière a eniin été faite sur une ques- tion qui intéresse à un aussi haut degré l'induslrie de la pêche. Rappelons d'abord brièvement comment évolue le Saumon. Pendant la première année de leur existence, les Saumons ressemblent à déjeunes truites; ils offrent une couleur grisâtre terne, avec quinze à dix-huit bandes Principale$ phases du développement du. Saumon. . — Œuf ovarien avant la déhiscenco du follicule; au-dessus de la cicatricule se voit le micropyle.' — 2. Commencement de la concentration du germe. — 3. Apparition du premier sillon do segmentation. — 4. Segmentation en quatre parties. — 11. Apparition do l'embryon consistant dans un épaissis- scment en un point du bourrelet marginal. — ti. Le blasto- derme recouvre la moitié du vitellus. — 7. Les yeux, les vésicules auditives sont formées; lo blastoderme est sur le point de recouvrir complètement le vitellus. — 8. Embryon peu de temps avant l'éclosion. (D'après une série de pièces anatomiqucs de la maison Deyrollc.) LE NATURALISTE noirâtres sur les flancs : à cet état, ils sont désignés par les Anglais sous le nom de /'orrs. Au bout d'un an, ils deviennent Smolts, ou Saumonneaux, c'est-à-dire que le corps prend un éclat métallique sur le dos, oflre huit ou dix grandes taches bleu brillant sur les flancs, tandis que le ventre est d'un beau blanc nacré. Connue les Parrs, les Smolts vivent dans l'eau douce ; mais pour terminer leur évolution, ils ont besoin d'un séjour dans la mer. A cet effet, ils se réunissent par groupes, des- cendent le cours d'eau et pénètrent dans la mer, où ils disparaissent pendant sept ou huit semaines. Mais au bout de ce temps, ils reparaissent sous forme de Gri^lea ou jeunes Saumons, et la différence entre les Grisles et les Smolts est telle qu'on n'aurait jamais pu supposer qu'ils représentaient deux stades du développement du même poisson, si l'on n'avait eu l'idée d'attaclier une marque à un certain nombre d'individus. En effet, le Smolt n'avait que douze à vingt centimètres de idii^'iicm-, tandis que, devenu Crisle après deux mois di> si'jour dans l'océan, il pèse deux kilogrammes. Ce sont ces jeunes Saumons et d'autres plus âgés qui, à partir d'une certaine époque, remontent les cours d'eau; on avait cru jusqu'à maintenant ([ue c'était pour aller frayer, mais il n'en est rien. Lorsqu'on étudie la manière dont s'effectue la montée, du moins dans la mineux et se colorent pn transforme ainsi en Bécanl est frappante et ifu! c effectuer cette métanu)r ( h •iiiriil. |,e Saumon se I II.', diint la maigreur /( irpioducteur. Pour Saumons s'enfoncent dans les régions profondes de la rivière ; ils se cachent dans les trous, dans les grands fonds, à l'abri des cha- leurs trop intenses de l'été, et ils y restent cachés pen- dant plusieurs mois, période nécessaire à leur transfor- mation complète en liécard et à la maturation des pro- duits sexuels. Quelle (jue soit leur taille au moment de leur migration, tous les Saumons vont gîter ainsi dans les dépressions profondes de la rivière; les montées successives se comportent toutes de la même manière, de telle sorte que les pêcheurs, étant donné leur pro- cédé particulier de pêche, ne prennent que des poissons fraîchement arrivés, c'est-à-dire de plus en plus petits. Mais lorsqu'on explore les grands fonds de la rivière, le résultat est tout différent : c'est ainsi que Kunstler, en explorant la DordOpUe au mois di juillet cpoque a huiuelle la pec he en pleine mu re ne donnait exclusne- ment que de-~ poissons de diiti a tiotb kdogiamme-^ a pu fane la capture suipienmte d individus de toutes tailles mais modifies et d ispect plus ou moins si mblahle a celui des Becaid Oi le Smm u n II i" ul I iid ne st rcncout nt r^n pi ■nunt J'eclore cl po son sac vitellin. rtordogiie, on remarque que les Saumons les plus gros montent les premiers, puis viennent graduellement, et toujours en série, des Saumons de plus en plus petits. Les premiers remontent la rivière en novembre ou décembre et pèsent de 10 à lo kilogrammes; puis en janvier et février arrivent des poissons de 8 à 9 kilo- grammes, et ainsi de suite jusqu'en juillet, où les Sau- mons pèsent seulement de 2 k. oOO à 3 kilogrammes. Or, tous ces Saumons, qui viennent de la mer, ont la chair tendre et savoureuse, leurs couleurs sont vives; ils ont revêtu la parure de noces pour aller frayer, disaient les anciens auteurs, hypothèse que la dissection la plus élémentaire suffit à renverser, puisque, comme l'a montré Kunstler, les œufs, à l'époque de la montée, et quelle que soit la taille du Saumon, ne sont pas plus gros qu'une tête d'épingle et sont tout à fait incolores. Or, à mesure que le Saumon remonte le fleuve, sa chair perd progressivement sa saveur; c'est un fait qui était connu depuis longtemps, mais c'est aussi — et cela, personne ne l'avait jamais soupçonné — le com- mencement d'une métamorphose dont le dernier terme est l'état de Bécard. En effet, arrivé au terme de sa course, le Saumon perd de son poids, voit ses couleurs brillantes disparaître, se couvre de taches vordàtres ; concurremment avec ces transformations, les jiroihiils sexuels se développent; les œufs deviennent plus vcdii- m itie dottobie et la piemure qniiuaini di novembie On peut donc en conclure que le Saumon fraye de la fin du mois de septembre au lo novembre. A cette époque, ponte est terminée, et c'est après avoir déposé leurs œufs que les Bécards redescendent à la mer pour y reprendre des forces et acquérir de nouveau les ciirac- lères des Saumons proprement dits. En résumé, la reproduction du Saumon est biennale et non pas annuelle, comme on l'a toujours cru et enseigné. Des montées progressivement plus petites se pèchent depuis l'automne jusqu'à l'été suivant; les gros Saumons remontent dès l'automne, passent tout l'été dans la rivière, mais ils ne sont pas plus vite en état de frayer que les petits individus, arrivés plusieurs mois après eux : les jeunes possèdent donc en eux la faculté d'acquérir plus rapidement la maturité sexuelle. Les Saumons passent alors tout l'été dans la rivière, cachés dans les dépressions profondes de son lit, et ils s'y transforment en Saumons reproducteurs ou Bécards, qui ne sont plus comestibles. .\près avoir frayé, ils redes- cendent à la mer pour y passer l'hiver et l'été suivant. Voyons maintenant quelles sont les conclusions pra- ti(|ues à tirer des faits ((ue nous venons d'indiquer. La réglementation actuellement en vigueur en France prohibe la pêche du Saumon du 20 octobre au 1" fé- vrier, et cela dans le but de protéger la reproduction de ces animaux. Celte réglementation était fondée sur les renseignements fournis par les anciens naturalistes sur l'époque de la ponte du Saumon. Mais les habitudes de ces poissons n'étant pas du tout celles que l'on croyait jus.iii'à maintenant, cette réglementation manque abso- liiMK ul lo but visé. Une réforme de cette législation. LE NATURALISTI bast'p sur les connaissances exactes que nous possédons aujourd'hui des mœurs des Saumons s'impose donc absolument. Ce n'est pas à partir du 20 octobre que la pèelie devrait être interdite, mais à partir du l""' sep- tembre, quand le Saumon a subi en partie sa métamor- phose sexuelle; en revanche, la pêche devrait être per- mise à partir du IS novembre, époque à laquelle les Bécards ont terminé leur ponte, et où les beaux Sau- mons commencent à remonter les rivières. D'ailleurs, ces limites, indiquées par Kiinstler pour la Dordof;ne, devraient varier avec le climat, la température, c(c. Malheureusement, nous sommes habitués en France à voir les réformes rationnelles s'effectuer si lentement qu'on ne peut guère espérer voir cet état de chcises changer avant longtemps. Ce sont surtout les intérêts des pêcheurs qui sont lésés par cette législation surannée, car le Saumon se protège en quelque sorte lui-même, puisque le Bécard, c'est-à-dire le Saumon reproducteur, n'est pas comes- tible; les pêcheurs indigents, eux-mêmes n'en veulenl point, et la pèclio se trouve suspendue par ce fait à partir du mois d'août. KdillLER. NOVITATES LEPIDOPTEROLOiilC E MM. P. Maijillo et Vuillot nous adressent la note suivante sur la prochaine publication d'un recueil de descriptions et figures d'espèces nouvelles de papUlons que ces auteurs vont entreprendre. Nous nous empressons d'en informer nos lec- teurs : « En publiant sous ce titre les descriptions et les figures d'espi'ces nouvelles ou peu connues, notre but est do combler une lacune qui existe acUiellciucnt dans la bibliograijhie cnto- molcjgique. ii"iivrll('s, ilécritcs cluuiue jouf dans 1rs rs ,lr reçoivent de leurs corrcsi-iondants. n Aussi croyons -nous rendre service Ji l'entomologie ainsi qu'à tous ceux qui se passionnent pour cette science si inté- ressante, en publiant un iTiu.il ,l,,iis l.-quel, avec le temps, viendra figurer un noniluc illmiih .1 .■spèces nouvelles peu connues, et souvent d'uur .!< ir i niin; i .louteuse. « Toutes les t,'randes ilivishiiis .Ir l.|.i.liqitères seront repré- sentées il.iiis Ti..ii-.> .in\i-;ij,'o ; diurnes ou nocturnes, niarro ,iu microlé|ihlii|iirir^. i,,iis nous paraissent mériter à un ilegr('' sera ]i.-i- ■ , :, ,1,,,,,. Nmi,. „•' v.hiIm,,s ,,ffrir que d.- , .,^ .Miiiiiir rxi, iiiu.lr, r.nnma finesse n r, M ,,i,ui^.. N,,. i,l,,n,ln.s pnui-i-oui, ,TH:,iiicment étPO comparées. à ce qui a .'t.' fait de meilleur jusqu'à ce jour, et nous espérons ainsi contenter l'amateur aussi bien que le savant. » LA MALADIE DU BARBEAU {Barbus vutuaris. L.) Les pêcheurs et les riverains de la Seine ont été té- moins, durant l'été, d'un phénomène que plusieurs jour- naux ont mentionné sans qu'aucun d'eux en ait indiqué la cause, nous voulons parler des nombreux barbeaux morts, Ilottant à la dérive à la surface du lleuve. Une maladie seule, disait-on, pouvait en rendre compte, d'autant que ces poissons présentaient des ampoules plus ou moins volumineuses, faisant saillie à la surface de leur corps, à l'instar d'abcès ou d'anthrax. Lu pêcheur de nos amis, M. Alex. Clienevée, deNeuilly, ayant bien voulu, à notre requête, nous fournir l'occasion d'en faire une étude directe, nous avons eu en notre possession un spécimen d'une trentaine de centimètres de longueur totale, fraîchement péché, n'ayant pas encore succombé à la maladie dont il s'agit. A la palpation, ces ampoules étaient molles, très compressibles, ne conservant pas l'empreinte des doigts; sans fluctuation, mais donnant néanmoins l'idée d'un a lires, d'il II s'écuuleiail uiir ni.il iéi e. siimn fluide du moins de I illls|s|;i||,c inillle nu Ms,|l|el|se, SdllS UU COUp dC bis- louri. Ajiiuliiiis que In siiif.iri' exii'iieure ne présentait rien d'anormal ; la peau et les écailles étaient intactes, ne différant en rien de la peau et des écailles du reste du corps et que le bistouri se refusait à pénétrer. Nous dûmes par conséquent disséquer préalablement la peau sous laquelle on rencontrait un tissu cellulaire iibro-adipeux très 'épais. Le bistouri pénétra dès lors facilement l'ampoule, mais cette opération ne fut suivie d'aucun écoulement de matière, fluide ou visqueuse. L'ensemble se composait d'une masse homogène, d'un blanc jaunâtre, légère et de nature adipeuse. Elle était logée dans l'épaisseur des muscles dorsaux et se laissa énucléer comme un kyste, eiiluun'c d'un sac re|Hisaut sur l'aponévrose de la colmnie v.-iiriuale, sans inlei csser les muscles ni les organes s|il,nirhniiiues, ipii lnus avaii'ut conservé, dans la cavité abdominale, leur position rela- tive et leur aspect normal. L'intérieur de la poche, d'où l'ampoule fut extraite, était uni et parfaitement sain comme les organes abdominaux eux-mêmes. Lasubstance constituant l'ampoule n'était pas née au détriment des muscles ; elle avait été déposée sous la peau, et en augmentant de volume elle s'était fait une place dans le tissu musculaire jusqu'à atteindre la colonne vertébrale. L'axe longitudinal de l'ampoule correspondait à la « ligne latérale » ; en disséquant celle-ci depuis son ori- f^ine à la ceinture thoracique, jusqu'à sa terminaison à la base de la nageoire caudale, on pouvait se convaincre que la substance ampoulaireavaitété déposée par la série des pores aquifères et muqueux qui constituent cette lifiiie. L'.iru|Hiule ciicu|iait la région moyenne du dos, au- des-Mius lie l;i na-eniie dorsale ; mais une traînée de la même sulisl.iiire eMsiait sur tout son trajet, en avant de l'ampoule jusqu'à la ceinture thoracique, et en arrière jusqu'à la naissance de la nageoire caudale. En l'absence de toute trace de désorganisation, soit dans le tissu musculaire, soit dans les organes vitaux, pouvant rendre compte d'une maladie capable d'occa- sionner la mort de ces poissons, il fallait chercher ail- leurs la cause de cette mort. Voici comment les choses doivent se passer : lorsque l'ampoule, qui affecte l'undes côtés du poisson, a atteint une certaine proportion, la natation de l'animal devient difficile en raison du déplacement du centre de gravité concomitant à la légèreté du dépôt adipeux de l'ampoule. L'animal ne pouvant se maintenir en équilibre entre deux eaux, arrive ainsi forcément à la surface de l'élé- ment qu'il habite, où se produit une asphyxie f^raduelle qui se termine par la mort. Resterait à savoir sous l'inlluence de ciuelle cause a lieu la formation de celle substance graisseuse, qui pro- cédant de la région 1 éjilialique, suit le trajet de la ligne latérale. \V C. (;Mt.\nn (,1e Washinglou). LE NATURALISTE DEVELOPPEMENT D'UNE CHENILLE DE BOIS Titre bizarre, dira-t-on... c'est le titre d'un article récemment paru dans le ScUntific american. Nous donnons ci-apr^s la tra- durli.iii litt.-i-:ili- ']<' l':ii-lirlf ^n qn.-^linn, :,.r,,lrnr, M. 1 '., lM,,,il,,r.l , ,,;ihii.| i,,,n, .,m.,iis « L(; plus étrange insecte qui -"ii , m i'ii di,..' lu.iih' .|iii' |ii- - u'à ce que son existence im iiilpilili' -i -M.'iiiiii.|iiciii. m rouvée, on le considérait cuniiui- mir m;. ~i iii- ii h.n, , ,m mvr, i, st Vaireto. Il n'est pas facile de dcUiuumr m uu le iJ.ul classci arnii la faune nu la flore de la Nouvelle-Zélande, car c'est utarit un vé<.'étal qu'un animal et dans son état final c'est tout rst la isirs//,., qu'aux alentours du rata, un myrte à grandes tlours rouges, . qu'il s'enterre ordinairement à quelques pouces sous terr Alors, quand il a atteint sa croissance parfaite, Taweto subit u changement merveilleux ; pour une raison inexplicable que conque, le corps reproductif d'un champignon, le Spliœn Robertsii, se fixe directement sur son cou, prend racine ni cru comme un jonc en diminutif de six à dix pouces de haut, sai feuilles et avec une tétc d'un brun fi>ncé. Cette tige iiénéti par dessus la chenille et dépasse le sol de qiiclqu h'ii meurent en même temps et s sr décomposer du tout. La iiilli- de bnis pour ainsi dire (|ii|.iPT'm:irli,- ivnrlrait peut- in.l la |i,^,hliv rnûrn; du sol i-lil : MU ^r I I ,,u\ -■ l'aweto on II-, il ''Si , aiiim..iiiau,il. — M. Stanislas Meunier rnle du fluiirdansles synthèses mim des fluorures supprime la nécessité d( et des longs recuits, et rend facile et brador, de la Nèphéline, et de la Leu Sèame dn V:, nrt.ibre. — M. nu,- M. A',v,. ;, , , u:' la ,uv-uui. , . u ■ I " I r. I ,1 li-.ihimcnt I 'lui. sus de •.|| .: ,,■ - lu M, Maupas .1- |".lliiui..u Ir.iirll,- est '" '■ ''' ' luuir.uliiru plus ,• „l.. i-i . . , i,,„i des !'■''•■ I' M /',',;;,,,«/ sur 1- u:i -.lMi- ,-.L. u... ^lérile. phosphates, surtout à l'état la suppression de l'acide la plante. La présence ou iinuiii ].as lie grandes diftë- i.i u ,1 au- lis engrais à azote ulru-su .mu note sur le ■ial..gi.i.i,'s. L'intervention ^ très hautes températures, rapide la synthèse du La- cite. convenablemu on en extrait i mannitc. Le i dessiccation ii tient à ce que pendant un c l ■ I ' U! ' lu.i.'. En traitant ' / ,i / '.,,, jeune et frais, u il II il, I-, ui très peu de "Il ,|uuiju i-t traité après i|i.u de la mannite, ce qui s iViadté continue à végéter I pour faire disparaître le >n du tréhalose jicut être — M. de Lacaze-Duthiers sur le nerf latéral des Cy- l.atéral et son rameau supé- iir.le somatique qui com- l'uiii' ligne est formée de uu i.i\ ; rime aiui'-rieure et de neuf à dix organites terminaux qui reiiresentent la hgno latérale somatique. Chez le Liparis comme clicz le Cycloptcrus, les organites soniatiques sont libres à la surface de la peau, et non al)rités dans des sysièi.ius ,!.■ r.ii.iiix comme les Cépha- liques. -»• M. Ducharliu u.i -uuU' iiiiu note de M. Oenrges Cartel sur la Physiologie- '1' - ■ .. . ul(ii,|ius florales. La fleur pos- sède des fonctions res|iiiMl ui u ui liMu-iiiraliiire supérieures à LE NATURALISTE celles des feuilles de la même i>l.iiiir .lu i i- la lumière diffuse L'assimilai i. m ,i--., m, nuée par la respiration beaui^mii |ilii- volume de l'acide carbonique émis à ci lui de I ■ est faible et toujours inférieur à l'unité. — JI. 1 une note de M. A. de Lapparent sur les éru ques de l'île de Jersey. Les porphyres de c. rhyolithes anciennes, relevés cl di^lmuii'.- :iv.'( caissants, et les conglomérats l'.nMi-^^. ni .iir ( dingues pourprés de Normandir. I)r l'i indi' M. de Lapparent conclut q dépend moins de leur ;'i,L':e spéciales de leur sortie, m.i pondérante, non aux t.irulilii turc, mais bien à la façon don solvants minéralisateurs. [Ui - jv.c les schistes eu- m . iir (le l'âge des pou- l'i iihir de ces roches, ic ■lis roches éruptives L', que des circonstances corder une influence pré- ifondeur et de tempéra effectué le départ des di; A. E. Malard. BIBLIOGRAPHIE 813 811. 815 8ie 817 ZOOLOGIE Reitter, Edm. N'eue Coleoptcren aus Eiiropa, rien angrenzenden Landern und Sibirien, mit Bemcrkungen liber bckanntc Arton. Nombreuses csiioees nouvelles. rieuuc!,. Eut ' 7.;.,/, n,,,iis. 1890, pp. i/t^-ne. Roche. G. App: i.sRallidés. Bull. Soc. J'y,! ,- - / . . 1S90-91,pp. 107-109. Salvador!, C.T «lu lii M. ulity oî Ch.rysotis cœligena with Psiltacns du/resniauiu. Ihis. 1890, p)!. 3(;7-371. Schmidt, Joh. Neuu neuc Saprinus aus der Gruppc ries metallescens und rufipes. Deuisch. Entomol. Zeitidt. Gesells. 1890, pp. 81-87. Sclater, P.-L. On the Range of the Guacharo {Steator- nis caripensis) in soutli .\mcrica. Ibis. 18PU, pp. 33.Ï-339. Sharpe, E.-M. On some new Species of African Ltjcœ- nidœ in the Collection of Philip Crowloy. Esq. l'seudaletis Irifasciata. — Zeritis leonhia. — Zeritisfallax. — Z. Cattjimbriata. — Aphnoevs clali/beatus. — Lycœ- nenes Voltœ. — Epitola Cmdeyi. The Ann. itegaz. Nat. Hisl. 1890, pp. 103-106. 1. Sliarpe, R.-B. Onthe Ornithology of Northern Bornéo. ' pi. VllI. ms. 1890, pp. 273-292. » Sharpe. R -B. On a small Collection of Birds fi-om Mounl l-r„n-.nS;,r:,wak. Jbh. is'iii, pp. :i(;i.-:u;7. 1. Smith, E.-A. Hn ;i now Genus and some new .Species of ShcUs froni Lake Tanganyika. Nasopis nassa. — Hyrnolopsis Giratidi. — Turbonilla 1ère- briformx!. — Streptoslele Horei. — S. simplex. The Ann. Maya:. Nat. Hist. 1890, pp. 93-96. l. Tegetmeier, W.-B. On the Principal Modem Brecds of the Domcstic Fowl. 20 figures. Ibis. 1890, pp. 304-327. !. Tschudi zu Schmidhofifen . Bas Steppenhuhn [Syrr- ' haptes paradoxus rail.) in Osterreich-Ungarn. Eine orni- thologisclic .Studie. Millheil. Natm-wis. Ver. fiir. Stheiermanlc. 1890, pp. 29. i. Wasinanil, S.-J. Vergleichcnde Studien liber Amei- sengilste und Tcrmitengàste. Deutsch. Entomol. Zeitsch. Gesells. 1890, pp. 219-221. l. Waterhouse, C.-O. On some Eastern Equalorial .Vfrican ' Coleoptera collected by Emin Pasha, with Descriptions of two new Longicornia. Plocœderus Emiiii. fl. 1. fig. 3. Ceroplesis signala. The Ann. Maya:. Nat. Nist. 18911, pp. 1117-108. :. Weise, J- Ueber einige Chrysomemeiiiien aus Sieben- biirgen. C. Lichenis. Deutsch. Kntomol. Zeitsch. Gesells. 1890, p. 30, i. Weldon, "W.-F -R- The Variations occurring in cer- tain Dccapod Criistacea. — Crangon vulgaris. Proc. Royal. Soc. 1890, pp. 445-453. Wilson, S.-B. On a new Finch from Midv Xorth Pacific, pi. IX. Telespyza cantons. Gen. et csp. nouv. Ibis. 1891, pp. 339-341. BOTANIQUE 888. Arcangeli, G. acqualiche ' del Nuphar eW Atriplex 889. Arcangeli, G. nmmmdaria Lin.l. in relaziuiie all.i assimilazionc. Nuov. Giorn. Bot. Italiano. 1890, pj.. 426-430. 830. Baccarini, P. Primo cal.Uogo di Funghi dell' AvelJi- iiese. Nuov. Giorn. Bot. Italiano. 1890, pp. 3i7-.37;i. 831. Baker, E.-G. .Synopsis of Gênera and Species of MalvtŒ. Journ. or Bot. 1890, pp. 239-243. 838. Beeby, W.-H. On Sparganium. Journ. ofBot. 1890, jip. 234-237. 833. Brandza, M. Recherches anatomiques sur la structure de l'hybiide entre l'/Esculus rubicunda et le Pavia flava. lig. ''Rev. Gen. de Bot. 1890, pp. 301-305. 834. Brésadola, G. Idiamiiignons de la Hongrie récoltés Rei'iie My.ul,.i. 181)11. y\u 101-126. 835. Briard. Champignons nouveaux du département de l'Aube. lleeue Mycolog. 1890, pp. 83«. Daguillon, Aug. Recherches morphologiques sur le feuilles des Conifères, pi. 13-17. RexK Gen. de Biol. 1890, pp. 307-320. 83Ï. Dangeard, P. Indication sur la récolte des algues infé- rienrrs : moilcs A,- ndlnre e1 Ir'.dinique. 16 fig. \,.l„r;si,,. IS'M, pp. Illlll-llllh,. 838. Ferry, René. I;. rh, r, lus -m- les matières sucrées 83» 840. tti. 848. 843. 844. 846 847, 848. 849 Renie Mi/coloy. 1890, jjp. 136-140. Franchet. Diagnoses d'espèces nouvelles du genre Chrysosplenium . Bull. Soc. Philomat. de Paris. 1890-91, pp. 102-106. Hariot, P. Le genre Bulbotrichia. Notarisia. 1890, pp. 993-996. L'abbé Hue. Lichens de Canisy ^Manche) et des envi- rons (suite). Journ. de Bot. 1890, pp. 203-268. Imhof, O.-JS. Notizie suUe diatomee pelagichc dci laghi in générale e su quelle dci laghi di Ginevra e di Zurigo in spécial modo Notarisia. 1890, pp. 996-1001. Jumelle, H. Le laboratoire de Biologie de Fontai- nebleau. Rev. Gen. de Bot. 1890, pp. 289-299. Jumelle, H. Revue des travaux de physiologie et de cliin.ie vp^.r(;,l.-s, prirus de juillet 1889 à avril 1890. fisr. |di Sclielhammer Johann Botanikcr des 17. bcz Knuth. Paul imiuiIum Clinsh.ni l.isrliHil/. ,\u des 18 .hdiiiiuudrri.. Bot. O-i.iinll,. IN'.iil. p|i. 97-100. Kny, L. Km, IV,i,,,, /m- Kenniniss der Markstrahlen dieotyler llul/.Kewachsc. pi. XIII. Ber. Beulsc. Bot. Gessells. 1890, pp. 176-188. Kruch, O. Sulla struttura o lo sviltippo del fusto délia Dahlia imperialis. Nuov. Giorn. Bot. Ualiano. 1890, pp. 410- ili. Kruch, O. Istologia ed istogenia del faseio eoiid\Utoic nelle foglie di hâtes. Nuov. Giorn. Bot. Italiano. 1890, pp. 390-403. Lanzy, M. Diatomacearum naturalis et metliodic;e dis Irilmtionis spécimen. Notarisia. 1890, pp. 1017-1019. Le Gérant: Emile DEYHOLLE. 12» ANNÉE Série — IX'" SO i:\ NOVEMBRE 1890 LES BANIANS DE LINDE Le Ficus bcngalensis est très répandu dans l'Inde. On lo rencontre à peu près dans toutes les plaines de la péninsule et jusque sur les premières rampes des mon- lagnes du Décan. Il est connu dans le pays par les Euro- péens sous le nom de Banian ou sous celui de Multi- idiant. C'est un arbre de 10 à 23 mètres de haut. Ses liranches donnent naissance à des racines advcntives (jui, en s'enracinant dans le sol, forment des troncs ac- cessoires qui augmentent indéfiniment l'étendue de cet arbre imposant. Ces racines forment souvent même d'é- légandes colonnades, des piliers nombreux et élancés. !.!■ Multipliant peut non seulement transformer les routes .Nous avons pu constater co fait au pied des montagnes de Travancore. Citons parmi les lianians célèbres de l'Inde un Ficus situé près du Fort Saint-David qui ne couvre pas moins de i;iOO mètres carrés. Un autre, situé près de Mhow, est, dit-on, capable d'a- briter près de vingt mille hommes. Nous n'avons pas vu par nous-mêmes ces deux Multi- pliants, mais nous avons contemplé à loisir celui de liar- rackpore près de Calcutta. Cet arbre, qui croît dans le parc même de la résidence d'été du vice-roi des Indes, couvre une immense surface. Cependant, il est loin d'égaler celui dont nous don- nons ici la gravure d'après photographie et que nous avons examiné en ibHail lors de notre visite au niaiini- Lî B.WI.VN (Ficus bcngalensis) du jardin b., PU superbes charmilles mais encore couvrir de vastes superficies. C'est ainsi que, à quatre milles et demi de Mandjacou- pam (Cuddalore), sur la route qui conduit de cette ville à .Nellicoupam, il existe un Banian aux troncs nombreux dont plusieurs sont de légères et gracieuses colonnes. Nous avons mesuré le branchage total de l'arbre dans sa longueur, suivant les deux plus grands diamètres per- pendiculaires l'un à l'autre et nous avons trouvé les chilTres suivants : 47 mètres et 50 m. 70. A environ deux milles de distance se trouve un autre Ficus moins touffu, mais de dimensions à peu près égales. En dehors des racines adventives qui atteignent la terre, il en est d'autres qui forment de véritables festons ou qui s'enroulent autour du tronc principal comme au- tant de serpents. On rencontre parfois des graines de Banian germant sur des palmiers. Grâce à ces racines vivaces, le Banian ne tarde pas à emprisonner le mal- heureux monocotylédone qui lui a d'abord servi d'appui. NATORALISTE, Paris, 4G, rue du Bac. ni(iuc de CalcuUa, d*api-i''s une phutugraiihii'. Ce roi des Banians n'a pas plus d'un siècle d'existence. Son troc primordial a environ 14 mètres de circonfé- rence. La circonférence de son feuillage, disposé en forme de couronne, offre un développement de plus de 300 mètres. On compte plus de 250 racines adventives devenues avec le temps et aussi avec l'aide de l'homme autant de troncs accessoires. Malheureusement le bois des Banians n'a pas de valeur à cause de sa légèreté et de son extrême porosité. En revanche les graines cl les fruits du Ficus Bengalensis sont considérés comme toniques et rafraîchissants, et le suc filuant qui coule de ses tiges sert de remède contre l>'s maux de dents. H. LÉVEILLÉ. LE BAIN CHEZ LES OISEAUX Nous rencontrons cliez la idujiart des animaux un islinct qui les poite à ne point négliger les soins de LE NATURALISTE propreté. Les Oiseaux, à qui leur heureux organisme permet de se transporter dans l'air, ou dans l'eau, par- fois dans les deux éléments, nous fournissent des exemples particulièrement intéressants des divers modes qu'ils ont de se baigner. De prime abord, on distingue, dans leur façon d'agir, une relation évidente avec le développement des pattes ou celui des ailes. Ceux, en effet, chez lesquels les pattes s'ont très réduites, comme les Martinets (Gypsefas), les Guêpiers {Merops) etc.. ne font que passer dans l'eau sans s'y arrêter. Au contraire les Flammants (Phœnicopterm), les Falcinelles {Fakmellm), les Bécassines {Gallinago), et bien d'autres, prennent des bains prolongés. Chez ceux-ci, qui possèdent pourtant de grandes ailes, les pieds sont l'instrument de locomotion le plus usité et le plus apte à leur nature. Ils s'en servent pour se poser dans l'eau. Les Oiseaux de proie, les Gallinacés, enfin la plupart de nos Passereaux ont ces deux organes sinon proportion- nés, du moins en relation active; aussi les voyons-nous se baigner de même en place. Qui n'a remarqué à la campagne, le Pinson ou le Chardonneret choisir le bord d'un ruisseau, de quelque flaque même alimentée par une fontaine? Si le soleil est plein d'ardeur, cela plaît à l'oiseau; car notre monde ailé se baigne plus volontiers vers le milieu du jour. Le Pinson entre dans l'eau jus- qu'aux cuisses, puis il se baisse, agite les ailes, la queue, pour que son plumage se mouille entièrement. Par moments il s'arrête, se retourne, pour s'assurer que rien ne vient le troubler, puis il continue et va se sécher au soleil. On voit souvent la Corneille, l'Etourneau, choi- sir pour cela le sommet d'un arbre. M'avancant un jour dans des taillis, sur les rives de l'Arve, — comme je me rendais à la chasse des Gui- „nettes, — je surpris, à dix pas de moi, deux Cincles Icinclus aquaticus) ou « Merles d'eau » en train de faire leur toilette. Là, dans une baie à eau basse, ou surgis- saient quelques pierres, les Cincles s'agitaient à tour de rôle. C'est seulement dans cet exercice que leur plumage s'écarte et se mouille jusqu'à l'épiderme. Car lorsque le Cincle plonge, parcourant un grand espace sous l'eau, en quête de sa nourriture, ou pour fuir un danger, son duvet et ses plumes serrées, huileuses, le garantissent entièrement. C'est le cas pour le Martin-pêcheur (Alccdo ispida}; les Canards, les Grèbes {Podiceps), les Harles (Mergus), les Plongeons (Colymbus) jouissent du même avantage. Les Rapaces, comme les Milans {Milvus), abandonnent les montagnes, et viennent durant la belle saison et à des heures régulières, pêcher sur le bord des fleuves ou des lacs, sovivent à une grande distance. Ils en profitent aussi pour se tremper dans l'onde. Si le Moineau, comme le Pinson, nous donne fréquem- ment un spectacle semblable, il n'est pas rare de le voir prendre un bain assez particulier. Près des fermes, sur nos routes, il se vautre dans la terre fine, et la sou- lève pour qu'elle retombe sur lui. Et ne voyons-nous pas, dans nos basses-cours, la Poule s'administrer ces singu- liers bains de poussière? Les conditions dans lesquelles se trouvent ces oiseaux les engagent à recourir à ce mode que l'on peut rapprocher, à certains égards, de celui des Musulmans, qui faute d'eau pour les ablutions, s'autorisent du Coran pour la remplacer par du sable. Ainsi, nous voyons les Oiseaux prendre leurs bains dans des milieux très différents. En effet, si nous gravissons les montagnes, en atteignant les régions neigeuses où les sources sont ufirr^ duraiil pros(iue toute l'année, nous pouvons sui |u viitli r luPfidrix des Alpes {Tetrao lagopus), quand cil'' yiallc la noig.', se couche dans le trou qu'elle a pratiqué et s'y couvre de poudre étince- lante! La Niverolle (fnn(7i/to nivaiis) agit de môme sur les hauts sommets. Une foule de Passereaux ont pour le bain les façons de ceux que j'ai cités. Mais je ne puis passer sous silence un fait recueilli par J.B. Bailly : « La Fauvette orphée » rapporte l'ornithologiste savoyard, « se met au centre « d'une touffe de feuilles et la secoue à plusieurs repri- « ses, en s'y débattant avec les ailes entr'ouvertes, afin ic de faire tomber sur son corps l'eau qu'elles retieii- « nent encore. « C'est à une véritable douche en pluie ou douche de rosée que ce Bec-fin se livre. Il y a parfois des exceptions dans les habitudes de certaines espèces. Ainsi M. Marchand a vu, dans le département d'Eure- et-Loir, les Loriots (Oriolus galhula) se baigner à la manière des Hirondelles. « Ils choisissent une branche de « laquelle ils se précipitent à la surface de l'eau, y « entrent assez pour s'en couvrir entièrement et en res- « sortent en secouant les ailes. Ils retournent alors sur « leurs branches et recommencent ce manège, à plu- « sieurs reprises, si rien ne les dérange. »Mais en géné- ral le Loriot a les allures de l'Etourneau, du Merle, lorsqu'il se baigne. Ceci m'amène à parler de l'Hirondelle ; on l'aperçoit souvent au bord d'une rigole, entrer et sortir de l'eau à la manière du Pinson. Un fil de télégraphe lui servira de préférence à se reposer; là elle lissera ses plumes dérangées. Mais elle est plus prudente que le « Pieri-ot » et ne se mouille jamais au point de ne plus pouvoir prendre son essor. J'ai vu maintes fois l'Hirondelle des fenêtres voleter près des marais, disparaître tout au plus deux secondes sous l'eau, puis s'enlever laissant der- rière elle mille sillons circulaires. On l'observe plus fréquemment, quand évidemment elle ne se baigne pas, mais effleure la nappe d'eau, en capturant les Insectes. Rien n'est plus gracieux que de voir le Martinet alpin {Cypselus alpinus) s'abattre sur les torrents, boire à la surface, et plonger ensuite plusieurs fois, pour se rafraîchir. Si de ces flèches de l'air, nous passons aux Échassiers, à tenue élancée, en général bons coureurs, nous rencon- trons un mode de bain assez différent. Je dois dire ici, que la grande volière du Jardin des Plantes, à Paris, offre un vif intérêt, par le fait qu'elle réunit une quan- tité de représentants de cette division. L'aménagement en est si heureux, que tous ces oiseaux jouissent d'une liberté presque égale à celle qu'ils ont en pleine nature. J'y ai vu, au printemps dernier, les Combattants {Tringa pugnax)hérisser leurs collerettes aux couleurs variées, et se livrer à leurs joutes favorites pour la possession des femelles. Là aussi, la Cigogne blanche tenta d'élever sa famille ; elle nicha sur le grand Acacia. Mais les Goé- lands avides détruisirent ses œufs. Cette collection animée m'a permis de réunir quelques faits, voire par exemplecommcntleFlaniiiiaul V /'/'/, r;ï""/'/'/'rs(((i(;(^((()nH)i,l se comporte en se baignaul. (Vr-l l'i:. Ii,is,ht curopéeu muni assurément des plus longues pattes ; le cou propor- tionné rend sa tournure des plus nobles. Il s'avance dans l'eau jusqu'aux tarses, de manière que l'extrémité de ses ailes puisse l'atteindre. Car il utilise ses rémiges pour jeter l'eau sur son corps, et il plonge son cou qui LE NATURALISTE somhle vh-f un balancinr l'aidant dans cet exercice; après, il s'en va sur la rive, pour lustrer son plumage. Le Flamniant, dans sa vie habituelle, se met quelquefois entièrement à l'eau, et s'y soutient. Mais il n'est qu'un faible nageur. Car autrement qu'à l'époque de la mue où les grandes plumes des ailes tombent toutes, rendant son vul impossible, on ne pouvait s'emparer de cet oiseau,' aussi facilement que le raconte Crespon. En effet, cet auteur captura en un jour une trentaine de Flammants, au moyen de longs bâtons munis de crochets. f'.liez les Palmipèdes (Goélands, Mouettes, Sternes) nous avons des baigneurs qui se baignent au vol. D'au- tres grands voiliers comme les Frégates, les Phaétons voyagent souvent durant plusieurs jours, en pleine mer, sans trouver où se poser, et il est à croire qu'ils se bai- gnent parfois durant ces grandes pérégrinations. Quant aux Oiseaux essentiellement aquatiques, les Plongeons, les Pingouins {AIca), leur vie est si intimement liée à l'è'lément liquide, qu'il est difficile de distinguer leurs mœurs, lors du bain. Pourtant les Canards et les Sar- celles, les Grébions (l'odiceps fn'inor) que j'ai eu l'occa- siou de reconnaître en automne, s'adonnaient au bain, de bon malin. Distribués en petites bandes, chacun bar- liotaità son tour. D'ordinaire ces oiseaux placent une sentinelle chargée d'avertir la troupe à l'approche du moindre danger. Nos plus gais chanirurs ail's se rafraîchissent ainsi, surtout aux é[ioques ,li. f.ilisoiire des pluies. Peut-être ces soins favorisent-ils eu une certaine façon le déve- loppement du jdumage. F. DE SclIAECK. ij:s plantes on disi'A haïssent s.igace {ibsoi-v.itf'Ui- iTni.cii|U,iit l;i disparition do Ijon numbiT de papillons, sii:ii:ili'-^ j^idis :in Hois de Boulogne. Le. temps n'est pas Ijicn èloiu'ii'-, mi l'iii ir.nivait encore, en fait d'insectes, des Lucanes Cerl'b-Vulants, :!ii Vdisinngr des vieux Chênes subsis- tant du côté de la ni;ii-.' d'Aui. uil. 11 m'a paru intcrcs^Mii d.- mjh il r d'autres disparitions, mais seulement dans le d.nii liur du iL'ue végétal, survenues sons l'influence d'une eivili-^.ii.ni '.> .hiumim;!'. Du ti-nips .le TouiiicImi i, ,|u,(iid les Champs-Elysées actuels n'étaient (ju^une juMirir iiijnT:i ^.■usc, ornée de bouquets d'arlu-cs, ou y Irouvail iiéiiuminuat l'ophioglosse. Cette petite fougère, si curieuse, était alors commune, si l'on en juge par son nom : Opliioglossum vulgatum. Mais, sans remonter à Tournefort, qui vivait au commcncc- nr.-iii il -:■ 1 <: riiiri-,il n'y a qu'à consulter les ouvrages des li'iiii |i ^ il y a un demi-siècle, et même en 18G0, pour d'il : ■ I : liir.-s disparitions. liii ■: II' iii I s y'aris, sur les murs : Coryd.alis lutca, Sina- pis nigia, Si.vwiibrium murale...; sur la place tl xus, I unies pulrhcr; dijul 1 1 1 II 1 1 1 Lnescens, pohpodium 1 1 1 1 1 , s ms comptLi tout le Citons enfin a Longchtmps, sur les lioids de li S<_mi le Sa- lix vitcUina, vaiiete hippophtelohi Que duo des bois de \inccnnos, de baint-ll uir, du 'S csi- not, etc., ù cette heureuse époque? Evidemment, on peut encore retrouver ci et là quelques spé- cimens de ces plantes disparues ; mais que do portes au point de vue liolaniqu. , la i iiiiisturmation du Bois de Boulogne a Auj.uird'hui, Mil 1" m dii' 4111' si le Bois do Boulogne a licau- eoup perdu sous l.' rapport des plantes sauvages, il a, on re- vanche, beaucoup gagné au point do vue des plantes cultivées, cx.ilii|ues surtout.De sorte qu'on définitive, le botaniste a, dans celle localité, les yeux charim's par la vue d'une foule d'cs- jiècos, amenées à grauil- i'imI- 'b- 'l"'- « -nnn'ailsi, depuis le Japon jusqu'aux painpii- . i 1: 1 ' 1- \ niiii''. 11 n'en est malheun-u-. 1, ■ , n - '"'is drs envi- rons de Paris, où la pluiMii 1 - !■ n" - li nii- -ni disparu, sans qu'il y ait compensation, du colé des nouveautés, qui ont pu aceideniellemont y être introduites. D' BoeooN. 8UP le rôle du Fluor dans les S|nthù8es minépalogiques Aux faits déjà si nombreux iini léinoigneiit éI.u|uoin- ment des propriétés minéralisatrices du lluor dans les expériences de minéralogie synthétique, je demande à ajouter quelques résultats que j'ai tout récemment obte- nus en un temps très court et à l'aido de louipèrattiros peu élevées, au laboratoire de géologii' au Mnsèuiii d'Iiis- toire naturelle. Préoccupé avant tout d'obtenir une imitation des mi- néraux feldspalhiques, j'ai soumis à la température d'un simple feu de coke un petit creuset de graphite renfer- mant un mélange intime di> : Silice calcinée 32 Potasse fondue H Fluorure d'aluminium. . . 4'ir Le combustible ne fut pas renouvelé et le produit laissé' à refroidir avec le fourneau fut retiré seulement le len- demain. Contrairement à ce que fournit la fusiondu feld- siiath ou de ses éléments, ce n'était pas une matière LE NATURALISTE tout à fait vitreuse et laUcassure montrait déjà un reflet soyeux signe certain d'une structure cristalline. En lame mince en effet on voit dans la masse une foule do grains très actifs sur la lumière polarisée qui les co- lore de couleurs très vives. Ce sont (fig. i) des cristaux aciculaires ayant toutes les propriétés de la sillimanite 1. — Produit obtenu par la fusion d'un mélanyo de fluorure d'aluminium, de silice et de potasse : matière vitreuse renfermant des cristaux aciculaires, de sillimanite et de tables hexagonales de tridymitc. — Grossissement de 200 diamètres. OU silicate d'alumine. Leurs dimensions très variables atteignent fréquemment 0"™, 11 en longueur et 0'"'",014 en largeur. Avec ces cristaux se présentent en extrême abondance des lamelles pseudo-hexagonales fréquemment empilées et qui sont d'une très grande minceur : il en résulte qu'entre les niçois ces cristaux restent éteints dans toutes les situations et il faut les considérer comme constitués par de la tridymite ou quartz rhombique dont la synthèse dans les conditions de l'expérience est in- intéressante. En effet dans l'opinion courante, il paraît naturel de supposer que cette silice cristallisée provient d'une dé- composition, sous l'inlluence des émanations fluorées, d'un minéral antérieur qui devait être de nature feldspa- thique. I1',iillriii , ,1,111,1. , lames minces on voit comme des v^^li---- ,!,■ _i,iiii, . I i-i,iliins plus ou moins corrodés et qui iMiuriii s,. i,i|.|ioiirr au minéral dont il s'agit. Ajoutons que dans la masse vitreuse générale se mon- trent aux très forts grossissements comme des embryons de cristaux et qu'on y observe de toutes parts des inclu- sions variées et des amas globuliformes de matières pres- que opaques dont la détermination très difficile demande de nouvelles observations. Une seconde série d'expériences a consisté à tenter la reproduction de l'anorthits en substituant dans le mé- lange précédent la chaux à la potasse. Les proportions employées furent : Silice calcinée 43 Chaux vive pulvérisée. . . 20 Fluoi'ure d'aluminium.. 00(1) Le produit eut à peu près le même aspect que celui dé- crit précédemment; vitreux en masse il avait encore un (1) C'est le double de la quantité tliéoriciuc. reflet chatoyant sur les cassures. La ressemblance se poursuit en lames minces comme le montre la figure 2 Fig. 2. — Produit obtenu jjar la fusion du mélange de fluorure d'aluminium, de silice et de chaux : matière vitreuse renfer- mant des cristaux aciculaires do sillimanite et de tables hexa- gonales do ti-idymite. — Grossissement de 200 diamètres. où l'on reconnaît les aiguilles de sillimanite et les la- melles de tridymite. Il semble que la matière alcaline ou alcalino-terreuse, potasse ou chaux, n'intervienne pas dans la production des éléments cristalisés et se res- treigne exclusivement à la gangue vitreuse générale. Mais son rôle est cependant beaucoup plus actif, car on peut croire que la cristallisation de la tridymite si abon- dante ici et si remarquable est comme un contre-coup de sa présence. Ou rappellera en effet que Henri Sainte- Claire Deville en soumettant à une haute température un mélange de silice et de fluorure d'aluminium a olttenu exclusivement de la sillimanite ou un composé voisin. Un point très remarquable à ajouter c'est que le ré- sultat de l'expérience est tout autre si, sans rien chan- ger au mode opératoire on fait intervenir à la fois la potasse et la chaux. Un mélange composé de ; Silice calcinée 26 Chaux 12 Potasse 2 Fluorure d'aluminium .. 2b a donné une matière éminemment cristalline où abon- dent en lames minces les formes caractéristiques du feldspath labrador (fig. 3). Ces cristaux observés dans le sens de l'allongement donnent avec précision l'angle de 30 degrés pour l'extinction maxima. Beaucoup sont maclés suivant la loi de l'albite et ceux qui ont do grandes dimensions renferment souvent des inclusions sphéroïdales. Parmi les plus grands on en voit heaucouii qui affectent les dispositions en ti-émie et renferme des vides polyédriques de la catégorie des cristaux négatifs. Le venc interposé entre les cristaux renferme des fila- ments cristallins qui se rattachent peut-être à la série de la sillimanite. Par place sont des aiguilles fines et limpides rayonnant autour de certains centres : il est permis de supposer qu'elles ont une composition analo- gue à celle de la sillimanite et de l'andalousiie. On peut faire intervenir le fluor autrement qu'à l'état LE NATURALISTE Je iluoi'ure d'aluminium intimement mélangé aux élé- ments du minéral à reproduire. J'ai vu des cristallisa- tions très nettes avoir lieu comme conséquence de la Fig. 3. — Produit obtenu parla fusion du mélange do fluorure d'aluminium, de silice, de potasse et de chaux : maliérc vitreuse peu abondante renfermant de très gros, grands et très nets cristaux de feldspath Labrador. — Grossissement de 200 diamètres. l'usion des éléments dont il s'agit au sein d'une brusque de cryolithe ou lluorure double d'alutuinium et de so- dium. C'est un procédé qu'on peut recommander dans une foule de cas et qui ne trouble pas, comme on pour- rait le craindre, la composition du produit dérivé. Envoie! deux exemples qui semblent intéressants puis- iju'ils concernent deux minéraux très importants la né- phéline et la leucite. Fig. i. — Produit obtenu par la fusion dans une brasque de cryolithe, du mélange des éléments constitutifs de la néphé- lino : matière vitreuse renfermant des cristaux très limpides de néphéline et des aiguilles fines de sillimanite. — Grossis- sement de oO diamètres. Pour la néphéline j'ai fait fondre dans un creuset bras- que de cryolithe un mélange composé de : Silice calcinée 22 Alumine pure 17 Scsquiûxydc de fer 0.2 Soude 8 Potasse 2 Chaux i le mthnge bien tassé a été recouvert d'un lit peu tpais de cryolithe en poudre très fine; le creuset a été ieinu et porté au centre d'un grand fourneau à réverbère 1 mplt de coke et où le combustible n'est pas renouvelé. I résultat est un culot d'un gris foncé évidem- ment grenu et cristallin surfout si on examine ses cas- sures 1 la loupe : alors se montrent d'innombrables fa- cettes ties brillantes. La figure 4 montre la structure mitroscopique d'une lame mince. On y voit nettement d ms une masse générale vitreuse pleine d'inclusions et ienf(_imant les-aiguilles de sillimanite citées dans les Lxpeiiences précédentes, un grand nombre de prismes lies limj ides à section de rectangles ou d'hexagones et pi sentmt toutes les propriétés de la néphéline. L'éclat vitreux ou résineux, les indices de clivage suivant les faces m et p se joignent à la forme extérieure pour rendre la ressemblance complète. Bien souvent au milieu des cristaux se présentent des granulations plus ou moins spiroïdales autour desquelles la substance cris- talline affecte une disposition rayonnée. Les prismes mesurent souvent O™""!.") de longueur et 0°"°09 de lar- geur. Une section transversale bien hexagonale avait 0"""i2 de diamètre. Enfin pour la leucite ou amphigène le succès a été également satisfaisant. Le creuset brasqué de cryolithe a reçu un mélange f..rmé' de : Silice calcinée 27 .Mumine 12 Potassse dO 1)( 1 i ( ivulilhe t I I pKici e sut 1( nicl m_'e ti^'-c 1 1 le X Fig. iJ. — Produit obtenu par la fusion dans une brasque de cryolithe d'tm mélange convenable de silice d'aluminium et de potasse : matière vitreuse renfermant des aiguilles de sillima- nite et des cristaux si3héroïdaux de leucite. — Grossissement de 300 diamètres. LE NATURALISTE creuset fermé a été chauffé comme précédemment. Le culot produit, vitreux et bulleux en partie, est à première vue tout plein de grains cristallins. Au microscope en lame mince il présente l'aspect reproduit par notre figure '6. On y voit dans la matrice vitreuse de longues aiguilles incolores du genre de celles que renferment les échantillons précédemment décrits; mais ce qui carac- térise l'échantillon actuel, c'est la multitude de corps presque globulaires qui se montrent de toutes parts. Ceux-ci reproduisent jusque dans les détails les plus intimes les cristaux de leucite renfermés dans les laves et spécialement dans les leucitites de Capo di liove. Il est d'ailleurs facile de constater que comme les cristaux naturels les grains artificiels ne sont globulaires qu'en apparence : on voit sur leur contour les angles corres- pondant aux faces d'un polyèdre à faces courbes. Ils sont remplis d'inclusions. Avec eux sont des bulles sphéroï- dales vitreuses dont l'abondance varie d'une place à l'autre. Stanislas Meunier. MŒURS ET METAMORPHOSES DU lARINUS URSUS Fab. pubc cxtr..- ri/ :.ongueur QmOOO à 0"010, largeur O^OOlI. icylindrique, épais, charnu, d'un brun tcrno, rugueux, forlrmcnt mamelonné, légèrement atténué à son Milic, lisse, avec de longs poils roux épars sur It : rsi-R par une ligne médiane pâle, qui se bifuniii ■ m iiiili M (lu disque pour aller se perdre à la base antcniiairr, une .uitro ligne paie plus large borde la médiane, les côtés de la tolo sont longes par une autre ligne qui en suit le pourtour : toutes ces lignes, qui sont des points de division très caractéristiques lorsque la larvf ^r .l,'|,,,iiill ■ m moment do sa transformation, ont leur raison d i: ,! .| , i dus le relatons plus loin; région frontale f^. ,i i ,\/o, cliagrinée; cpistômc court, ferrugineux, irn l'rjuliiii -mi- légère carène médiane ; labre en demi-ovale, ferrugineux, pubcscent, incliné, légèrement verruqueux ; mandibules massives, fortes, cornées, à base ferrugineuse, à extrémité noire, siibtriangulaires, le des- sus emprunt de trois fossettes obliques, bidcntées à l'extrémité chez, les jeunes larves; mâchoires en lolje arrondi, brim, à pièce hasilaire grosse, subcjlindrique, légèrement courbe à la base, l'extrémité de la mâchoire affleurant la base du deuxième article des palpes maxillaires qui sont bruns, biarticulés, les deux articles de même longueur, le premier plus volumineux, à base et à extrémité lestaeèes; menton grand, testacé, eordi- formr- r- b r tv,.l n , •, ,.i -',],,,„,,. 1, h^^r ,\, , |,,1|„ -l,bi M,., obtu . ' I 11 1 m i-iM , Il m' iiii, premier nititle des pjlj.cs labiaux ; antennes courtes, émer- geant du fond d'une fossette sise en arrière du milieu de la base des mandibules, do deux articles testaccs avec soies à l'ex- trémité ; en arrière est un point corné noir que l'on pourrait prendre pour un ocelle et que l'on n'aperçoit que chez les larves bien développées. Serments thoracirptes convexes, mamelonnés, d'un blanc sale, à longue pubescencc brune sur le sommet des mamelons, chaque segment à l'exception du premier formé d'un double bourrelet transversal , le bourrelet supérieur moins large et en ovale un peu allongé, le seul bourrelet dont se compose le premier seg- ment est une fois plus large que la tète, il est recouvert d'une plaque écaillcuse brun-jaunàtre, fortement ciliée, à extrémité triangulaircment cxcavée ; les deuxième et troisième segments thoraciques, de la même longueur que le précédent, sont formés d'un double bourrelet et n'ont pas do plaque. Segments abdominaux fortement convexes, lo premier de la inèmc largeur que les précédents, les suivant diminuant insensiblement de volume; les huit premiers sont formés d'un double bourrelet, le premier bourrelet est d'autant plus petit et d'autant plus pubescent que les segments se rapprochent de l'extrémité, les cinq derniers un peu plus bruns que les trois autres ; neuvième court, d'un seul bourrelet tronqué ; à l'extré- mité est l'anus, à lento longitudinale, placé au bas d'un tuber- cule quiiili i-i!i iiiiil<'ii:H'. Dessuii I : iL'oâtre mi-brune; segments thoraciques blane m i . i ii i ' in un cinq mamelons surmontés de cils roux au l'..■ iniuv-- m Miuiiirm de no pas en avoir Ih'-Miii, eluiil donu,- le milieu .laiis lequel se passe scui cxisleiiee: i.iut au plus lui est-il nécessaire de se mouvoir il, iiis le sens fcti'ral lorsque la nourriture lui fait défaut sur un ].'.iiii, e'est re qui expliquc lo gifànd dévcloi>pement des uat il péritrémc roux et corné, le pn'- des autres, est placé sur le repli de •êiniers segments thoraciques et dans d.'l C'est sur le Curi,n„r des Calathides de mi lo réceptacle des r.ipii recourbi'e en l'iTme il'r parois de l,i In.je, le ,lr: appuyés e,,„iie ■ I paroi; dans celle iiosù ascendants et desccnda .m, i|iL'nii iruuve la larve, c'est i|irelle \ii, elle ^e l'açonuedans ■ le-e iliiii-; l,M|iir|le eilc so tient 1 |ii'eii.Mii .ipiiiii eiuilre les deux 1 ,11! ri le, iii,iniel"iis thocaciques i.'"_'e>u ili.r-.ile centre l'autre peut exécuter des mouvements t en mai que corainence son exis- tence larvaire, elle ronge les capitules de la plante nourricière, en so ménageant dans lo milieu même de sa table une loge, grande, ovale, dans Lmuelle se i iisser:i s;i deuxième .■v.ilutiiin: dès qu'arrive fiiu s.ms ,,,, |,,: , ne. elle lis-e les parois de sa loge el - ■ ih-ini-e j eliniji-r >!-• l'enui' : j eet elVel, elle cesse de prendi-e iiiiimi ciiue les jjji'uts, et se mei eu ilevoii- de subir ce changement qui n'est pas sans danger pour quelques- unes. Transformation. Lorsque la larve a termine la période transi- toire qui doit lui donner sa forme plastique, elle so contracte fortement; les lignes de divisions du disque de la tête se dis- tendent, de nouveaux mouvements les font éclater, elles se fendent en trois parties, la ju-emière reste trianirulaire et corres- pond àla région frontale, !i s il. ux .min s iu\ leLrions latérales, en mémo temps la phupu i . nlli nsi du pu lun i jrceau se sub- divise, de nouvelles e.nili i. imus n.iii l1is-i i les parties déta- iin I 1 I I II- Il s ni I I 11 lei ne \ 1 i suite de con- iinii I p il tn s . ,11 ni I s _li-si.nl luicore, entraî- n ini i\', h 11 I I -Ile iieUieuIe qui p ir des mouvements contractiles .iscendants et descendants la larve accule au fond do sa loge ; de la pellicule sèche et chiffonnée il n'en reste presque rien lorsque le nnsque est complètement tombé, seules îespartn- i i" u ni I l'es au fond du licrceau. JVjm/i' I I i" 1110, largeur OmOOG. Coriis ipie, fortement verruqueux, très peu ail 1 I 1 -. Lo dessus est lil inr s de, j uinâtre, garni 1 i -- - |iiiul. s courtes et pointues; thorax convexe, conli' t u- tement hérissé d'épines noires courtes, a\i I , i u-si , interposées entre ces épim --, nue lijm ne i | il i i\ i-i ce segment, prothorax et un -et 11 iixIihi-mi s snii li puni s, comme le thorax forteiin II I -pm -nli-, I - - pi [n uu is s, _- monts abdominaux transM isiliinini ,ili silmsliui iiulnu.lis cinquième, sixième et septième avec trait brun trins\erse, pré- cédant la rangée de spinules, trait précédé lui-même d'une ran- gée de cils; huitième et neuvième convexes, irrégulièrement parsemés do spinules de consistance plus forte que les précé- dents. Lo dessous est d'un blanc mat, tète infléchie, lo rostre cou- vert do quelques poils spinosules longe la région médiane et se LE NATURALISTE prolonge jusqu'à la base de la troisième paire de pattes; les antennes en dessous dépassent le rostre, s'allongent jusqu'au bord extrême des ailes dont les stries si ntapparentei ; o der- nier anneau se termine par deux fortes spinules i pointe_ très aiguë, ferrugineuses à la base, noires à l'extrémité et dont la direction est divergente : entre ces deux spinules, apparaît la place de l'anus dont la fente est indiquée par un trait sur- moulé de quatre petits mamelons comme dans la larve. Les téguments de la nymphe sont coriaces, durs, consistants, son abdomen est très mobile, les deux appendices caudaux fixés au plan de position do la loge, la maintiennent adhérente contre les paroii et la mettent ainsi à l'abri des ballottements imprimés par les fortes pluies et par les vents à la plante qui fut le berceau de la larve. La durée do la phase nymphale de un mois environ peut se prolonger si la température devient froide ou humide. Adulte. Dans les environs de Ria, Pyrénées-Orientales, l'in- secte parfait commence son apparition des la fin de septembre ; ce sont alors les sujets qui se sont les premiers transformés, ceux-là hivernent soit au pied de la plante nourricière, soit dans leur loge même : la grande partie ne se montre qu'au printemps. Cet insecte lent dans ses mouvements quitte rarement sa plante de prédilectioa .sur laquelle il s'accouple; le rapproche- ment des deux sexes se renouvelle plusieurs fois et toujours avec la lenteur qui caractérise si bien l'adulte en tout ce qui touche à son existence entière. .•\u nionieni de la ponte, la femelle perfore le bas du calice de l:i fleur fh.,ivi,., ],,,ii,l ,|;,ns ce trou un premier œuf, passe à une :iulie lli IN-, in,:i,l cir la même manière un autre œuf, sa jinnte se conniiuaut aiiKi jusqu'à comiilet épuisement de l'o- Capiomont, dans sa monographie du genre Larinus {Ann. soc. ent. fr. 187i, p. "0), a donné la description de l'adulle. I-.C genre Larinus fait partie du groupe des cléonidcs, de la grande famille des Curculionides, les nombreuses espèces dont il se compose .sont peu connues au point de vue biologique. Des auteurs qui s'en soient occupés : Chapuis et Caudèze dans leur catalogue do larves (1833 p. 322, pi. 7, fi g. 7), ont donné la description et le dessin de la larve du L. Maurus, oliv. De Frauenfeld, dans ses métamorphoses (1863, p. 1223 de 1,1 Soc. 7.00I. et bot. de Vienne), a dit quelques mots sur les jihases biologiques, mais sans les décrire des L. Jaceo», lab. et Turlùnatus, sch. Ln.w a donné une courte notice sur le L. planus, f.il). Lalinulliène Ann. soc. eut. />. I,s:,8, ],. 227, pi. II, (II-. 1-9) a décrit et donné I,- .le^siu dr la lai-v,. ,lu L. Carlin;.', oUv. Kraatz idans le Berl. ent. /eincli. 1S62, p. S mots sur le L. Brcvis, herbst. Perris, dans son travail sur les larves (1S77, p. 388), indiqu( les plantes sur lesquelles vivent certaines espèces. Capi plan- tarum, éd. 1, 227; éd. 5, 329; Frœlicli De Gen- tiana llbellus, p. 18; DC. FI. Franc., IIP, p. 652 ; Griseb. Gent.,^. 297 ctap.DG. Prodr., IX, p. 116; Koch Synopsis Jl. Germ. et Ilch., éd. 2, p. 560; Reichb. Icon. fl. Germ., XXVII, lab. 1051; Ces. Pass. c Gib. Comp.Ji. Ital, p. 390; Grcmli FI. anahjt. de la Suisse, éd. 5 (irad. Vetler). p. 87i ; Gariot et Saint-Lager Etude des fl., éd. 8, II, p. 584. — Plante vlvace. glabre. Tifje de 1Ô-2-5 centim.. simple, dressée, fistiileuse. Feuilles radi- cales ovales ou lancéolées, à 3-7 nervures, atténuées en pétiole, les caulinaires inférieures plus étroite- ment lancéolées, sessiles ou très brièvement pélio- lées, les supérieures acuminées, arrondies à la base. Fleurs subsessiles ou sessiles,/ascicul<'es au sommet de la tige, souvent aussi 1-2 à l'aisselle des 2 feuilles supérieures. Calice membraneux, ovale, entier, ordi- nairement tronqué ou rétus et mncronk, fendu d'un seul côté jusqula hase en forme de spafke. Corolle cawpanidée, à tube jaunâtre, divisée dans son quart supérieur en six lobes purpurins ovales-arrondis, veinés, trois fois plus courts que le tube. Anthères fagillées, connées sur l'ovaire. — Août-septembre. Varie à fleurs complètement jaunes (var. lutea, Gaud.) et se rencontre parfois naine et à 1-3 fleurs (var. Kawa Griseb.). Hab. — Assez abondant par places cà et là dans les pâturages des .\lpes de la S.vvoie et de la Haute- Savoie, entre 1.300 et 2.400 mètres. — La var. lutea au mont Méry et la var. nana au mont Vergy (Saint-Lager). Aire géograpliique. — Norvège méridionale ocddeiif'dr: Allemagne : Bavière; Suisse {mult. loc); Italie : Piémont, Lombardie, Emilie; Au- triche, Tijrol, Styrie, Hongrie. Diffère du G. Burseri Lapeyr. par sa taille moins élevée, ses fleurs moins nombreuses, non fasciculées à l'aisselle des feuilles supérieures, la corolle plus courte, à lobes ovales-arrondis (et non ovales- oblongs, aigus). Obs. I. — Le G. purpurea L. s'bybride avec le G. lutea L. (X G. Thomasii Ilall.f. non GiUahog, hybrida Schleich. ap. DC, campanniata Reyn., Thomasiana G^awr/., purpurco-lutea Griseb.) et avec le G. punctata L. (X G. Pannonica Guiltcmin et Dumas et auct.Gall. non Scop., rubra Claire. ,(jd.\.\- diniana Thomas, spuria Lebert. purpureo-punctata Saint-Lager). — Le X G. Charpentieri Thomas, considéré quelquefois comme hybride des G.pur- purea q\. functata, est hybride des G. lutea c\. punc- tata (sec. Focke, Nyman, Gremli, Huter, etc.). Les noms de G. Thomasii Gillabog non Hall, f., biloba DG. s'appliquent aussi à ce dernier hybride. Les liybrides du G. purpurea et des G. lutea et punctata ont déjà été trouvés dans la Haute-Savoie, notamment au Môle, à la glacière de Brizon, au Ueposûir, au mont Méry. L'hybride du G. punctata et du G. lutea a été récolté au mont Méry {Haute- Savoie), à Lanccy, Uriage, AUevard {Isère), à Valbelle au-dessus de Guillestrc {fia aies- Alpe.s), à Seynes {Basses- Alpes). L'hybride du G. Burseri cl G. puMctata {\inrscvi- punclata Griseb.. x G. Griscbachiana Eouy) a été recueilli jadis dans les Basses-Alpes. L'hybride du G. lutea et du G. Burseri (xG. Marcailborraiia Rony) a été indiqué à Esquierry [Haute- Garonne) par Planchon et Timbal-Lagravc et trouvé par nous au Port-de-Paillères {Ariège), en compagnie des parents. LE NATURALISTE Erythrsea littoralîs Frics -Xovitiœ Florœ Suecicœ, éd. I, p. 29, 101, éd. 2, p. 72; FL Dan., XI, t. 1814; Sv'. Bot., t. 579; Rœin. et Schultes Systema, IV, p. 168; Hook. Scot. p. 79; Grew., Ed., p. 54; Hartm. Scand., p. 101; Spreng. Syst., I, p. 579 ; Babingt. Manmd. Brit. bot., éd. 8, p. 240; Lloyd et Foucaud FI. de l'ouest, éd. 4, p. 229 ; E. Vnarifolia Reichb. Icon., I, p. 72, t. 88 ; E. U- nariœjolia Kocli Synopsis, éd. 2, p. 566, non E. li- narifoUa Pers. Synopsis, I, p. 283 ; E. vulyaris W'ittrock. — Exsicc; Pue! et Maille, Herh.Jî. lo- cales de France, \\° 212. — Plante axmneWe, glabre ou finement pubescente, scabre supérieurement. Ra- cine fibreuse, simple ou raîuause, jaunâtre, émet- tant une ou plusieurs tiges dressées, de 8-25 cen- tim., tétragones, plus épaisses ou aussi épaisses à la base que vers le liant, simjiles, non Iricholomes et dépourvues de rameau central réduit à un faisceau de feuilles et à des fleurs avortées. Feuilles sessiles, atténuées à la base, un peu charnues, les inférieures laneéolées-oblongues , les moyennes et les supérieures linéaires, obtuses, raides, entières, dressées, souvent ciliées, à 3 nervures peu visibles; les radicales per- sistantes, lors de la floraison. Fleurs terminales, ses- siles, peu nombreuses (3-1 Oj, munies de deux brac- tées à la base, en corymbe d'abord fastigié puis décomposé en une panicule dichotome lâche par l'allongement des ramuscules qui rend \es Jicurs latérales comme pcdonculées, celle de la dichotomie toujours sessile. Galice égalant le tube de la corolle à l'antbèse. Corolle concave, à lobes ovales, obtus, à peine plus courts que le tube. Capsule allongée (10 à 12 millim. de long sur 2 à 2 li2 de large), dépassant un peu le calice; graines sphériques, réticulées. — Juillet-août. Hab. Manche : dunes de Surrille (Corbière). — Somme : dunes de Saint-Qucntin-en-Tourmont {herb. R., Tillett>! de Clermont, Rouy) et de Queiid (de Vicq). — Pas-de-Calais : dunes d'Etaples (Masclel),r/'Jff2We^«fôâ (de Brutelette), de Tardin- ghen (de Lamarlière). — Nord : dmies de Dun- kerque (Boulay). Aire géographique- — Norvège 7néridionale\ Suède méridionale et centrale; Finlande; Alle- magne {mult. loc); Hollande; Belgique; Autriche : Bohême. — Et pour la var. uliginosa Wittr. = E. uliginosa Waldst. et Kit. : Moravie, Hongrie, Transylvanie, Escluvonie ; Russie centrale. VE. littoralis se distingue de YE. conferta Pers. [E. chloodes Gr. et Godr.) par sa végétation et son port différents, les tigcsdressées,plusélevées, simples, les feuilles plus longues et plus étroites, la panicule plus fournie, la corolle à lobes plus larges et plus • obtus, la capsule moins grosse. Il se sépare de VE. tenuifolia Griseb. par sa glabréité ou sa pubes- cence presque nulle, les feuilles sensiblement plus larges relativement à leur longueur, bien moins •ténues, la capsule dépassant le calice, le port plus robuste. Ods. — Cette plante ne doit point prendre le nom de E. linarifolia Pers. — En effet, Pcrsoon {Synopsis, I, p. 288) dit de son E. linarifolia : «. Cor. iiifundibuliformi, stylo loiigo simplice, fol. linearibussubuninerviis. Lam. enc. 2. p. 641. sub Gentiana. Bocc. Mas. 2; t. 43. Barrell. ic. 423. Hab. in Europa austraii, Hispania, etc. Rad. fusi- lormis. Flor. purpurasc. Lam. » Par l'habitat indiqué, la diagnose brève et les sy- nonymes cités, on peut attribuer le nom à'E. lina- rifolia Pers. à trois espèces du midi de la France ou de l'Espagne » : tenuifolia Griseb. (Chironia linarifolia DC. tl. Franc.), gypsicola Boiss. et Reut, Barrclieri Duf. (Barrelicr Icônes, n°423), mais en aucune façon à VE. littoralis Fi'ies, plante du nord et du centre de l'Europe qui ne correspond nullement 'a. la figure 423 des Icflnes de Barrelier. Pries, d'ailleurs, a mentionné dans la synonymie de son espèce l'E. linarifolia de Reichenbach mais non celui de Pcrsoon, indiquant bien ainsi la différence qu'il établissait entre sa plante et celles de la région méditerranéenne auxquelles pouvait s'appliquer le nom de E. linarifolia Pers. G. RouY. (A suirrc) de la corne d'une chp|salide de DEILEPHILA Euphorbiœ Quoique le fait se présente rarement, il arrive que certains organes externes d'une larve se reproduisent ou persistent jusque sur l'insecte parfait en passant par l'état intermédiaire de la nymphe. Plusieurs exemples en ont été rapportés, ayant trait plus spécialement à la tète des chenilles. Pour une cause ou pour une aulie, (|ui re^-fe encore à connaître, cette enveloppe écuill'U-t'. , .iiii|His('e de deux lobes unis supérieurement et séparés inIVrirurement par une plaque triangulaire au bas de laquelle prennent nais- sance les organes tranchants, broyeurs ou masticateurs, au lieu de se fendre en deux au sommet et de suivre l'en- veloppe pelliculaire de la chenille qui est repoussée jus- qu'à l'anus au moment delà clvrysalidation, cette plaque écailleuse, dis-je, demeure attachée au front de la chry- salide comme partie intégrante, et remplace à cet en- droit le tégument ordinaire de la chrysalide. Au moment de son éclosion, le papillon, n'ayant pu se débarrasser de cet appendice inusité, s'échappe de la chrysalide coiffée de la tète de sa chenille, et n'ayant le plus souvent ni yeux, ni anleinns. ui |ial|)rs, rien en un mot de ce qui constitue la léli' iruii [m|iiIIoii. Tel est, du moins, le cas d'une Incuvvmin iiiiisr,iirlhi \\ qui m'est écloso, il n'y a pas bien longtemps. Je ne m'étendrai pas davantage sur cette anomalie. La question a donné naissance à une quantité incroyable de dissertations, il y a une cinquantaine d'années, et le sujet paraît épuisi'. Je signalerai aujourd'liui une autre anomalie que je viens de remarquer sur une de mes chrysalides de sphingides, le Dcilephila euphorbiw L. Mais ce n'est pas LE NATURALISTE par la tèto que je la préseiUerai à mes lecteurs c'est... par l'autre bout. On ne sait pas au juste à quoi peut bien servir la (c corne » que portent les clienilles de spliinj^idcs sur le onzième segment. Ce n'est pas que de multiples raisons n'aient été données pour justifier sa présence. Cette corne qui, aux yeux du vulgaire, semble être un appendice comme un autre placé là plutnt comme un ornement que [lour Parmi les différentes « fonctions » qu'on assigne à cette corne, il me convient d'en rappeler une qui ne manque peut-être pas de piquant. A l'intérieur du onzième segment, les chenilles de Si>liinx possèdent des glandes, — ça ne leur est pas dé- fendu, je suppose; — or, comme celte corne est par- dessus, c'est évidemment pour b-s protéger. C'est clair, c'est limpide ! Ah! comme elle Cbt donc mal partai.'ée, la pauvre '^ aulre cliose, qui pourrait se trouver (uni aussi liicii sur- un autre segment 'que sur le onzième, — le Ci'i\ fjuwh-i- coniis, par exemple, en a quatre sur les premiers seg- ments ; d'autres Sphinx exotiques en ont tout le long du corps, — cette corne, qui faisait croire a un natu- raliste que la partie sur laquelle elle était placée cons- ituait la tête de la chenille, par cette raison mirifique et péremptoire que le front seul est susceptible de porter des cornes, cette corne, dis-je, a reçu une « mis- sion »... de protection, naturellement. cIicMilb' du Deilephila n-spci-tilio Esp., qui n'a pas la plus pctiti' ciirnicule à porter sur son onzième segment, pas même la plus petite plaque, le plus petit rond d"écaill& comme celui du Pterogon wnothcrx Schiff. ! Est-ce que ses « glandes urinaires » n'auraient pas besoin d'être protégées comme celles des autres che- nilles? La chenille du DeUephila vesperlilio devrait-elle compter parmi les déshérités de la nature, qui existent là comme ailleurs? Quelle que soit l'importanco accordée à la " corne » LE NATURALISTE des chenilles de Sphinx, on'^ ne doit cependant pas perdre de vue qu'elle est sujette à de cruels accidents. Que Ton élève ensemble plusieurs chenilles de Deile- phila euphorbix, par exemple, si on n'a pas l'attention de leur donner une nourriture suflîsamment abondante, elles ne tardent pas à s'attaquer par la corne et à se la dévorer bel et bien réciproquement. Et voilà les pauvres « glandes uriiiaires » sans protection ! Mon Dieu! que cela tire peu à conséquence : la che- nille sans corne ou avec corne, si elle est saine et bien constituée par ailleurs, donnera parfaitement son pa- pillon. La croyance à une attribution particulière affectée à la corne des chenilles de Sphingides puisait, sans doute, une nouvelle force dans l'opération même de la chrysa- lidation. La chenille changeant d'état, ses fonctions nutritives, digestives, excrémentitielles devant cesser, les « glandes urinaires » désormais sans fonctions, deve- naient inutiles, partant, leur protection prenait fin, et la corne était rejetée, emportée avec la peau elle-même de la chenille. La chrysalide apparaissait alors nue, dépourvue de corne. Mais il faut croire qu'il n'en est pas toujours ainsi, car j'ai obtenu récemment une chrysalide de Deilephila euphorbiœ, qui porte sur le onzième segment, non pas la trace de la corne de la chenille, comme cela a lieu pour les pattes membraneuses, mais une véritable corne, longue de 2 millimètres, excroissance de même nature que l'enveloppe de la ciirv»alide et faisant corps avec elle. Celte corne n'est pas pointue, mais mutique, avec un large sinus au sommet; elle est de couleur brun-noir, et beaucoup plus finement chagrinée que la partie de la chrysalide qu'elle surmonte et qui est d'un brun-roux. Ce n'est peut-être pas là un fait isolé. Rien n'empêche de supposer que, parmi les chrysalides qui restent en- fouies dans leurs coques souterraines, il s'en trouve beaucoup de semblables. J'ai examiné de près le papillon qui est sorti de ma chrysalide ainsi encornée, mais je n'ai rien remarqué de particulier sur son pénultième segment abdominal. La corne n'a pas poussé jusqu'à l'insecte parfait pour " protéger les glandes urinaires » ou autres du papillon. Elle s'est arrêtée à la chrysalide, ce qu'il m'a paru suffisant de constater, sans me prononcer sur le rôle qui pourrait bien être attribué à la corne des chenilles de Sphingides; car, à mon humble avis, il conviendrait avant tout d'avoir là-dessus l'opinion des intéressées elles-mêmes : seules, en effet, elles pourraient nous dire à quoi un semblable appendice leur est utile. Malheu- reusement, nous ne sommes plus « au temps où les bêtes parlaient » ; du moins, nous n'entendons plus leur lan- gage ! P. CllIîÉTIEX. NOUVELLE FLORE DE FRANCE on Bonnicr la note Xous recevons de M. le professeur Ga suivante que nous nous empressons de poi de nos lecteurs : « La préparation de la nouvelle Flore de la France, avec toutes hs espèces Jigurées, a été commenc(''e depuis plusieurs années. Je la poursuis avec l'aide de M. de Layons. 'I Nous avons déjà reçu de précieux renseignements ainsi que la communication d'c'rliantillons nomtoreux de nos confrères qui ont bien voulu collaborer ainsi à cet ouvrage. JVIM : MM : Abzac de l.\ Douze (Mis d'). Gonod d'Artemare. Amblard. Gonse. Arbost. Guillon. Arnaud (Charles). Héribaud (Joseph). AviCE. Hervier. Aymeric (d'). Hy. Baicdère. Lan'Nes. Barnsby. Lecœur. Barrandon. Le Grand. Bazot. Letacq. BiLLIET. MaLINVAUD, BouDiER. Malvezin. Boula Y. Martin (Emile). BouRDETTE. Martin (Bernardin). Bruyas. Masclef. BuRNAT (Emile). Miégeville. Chevalier (Louis). Xiel. CopiN'EAU (Charles). Olivier (Ernest). Corbière. Ozan'on. CosTE (Hippolyte). Pellat (.\doIphe). DuFEORT (L). Pons (Al ). Flahault. Pons (Camille). Garnier. (Gustave). Rouy. Garrouïe. Saint-Lager. Gautier (Léon). Tourlet. Gave. Vallot. Genty (Paul). Vidal. Gillot (Xavier). « Une longue maladie, puis l'organisation du Laboratoire de Biologie végétale de Fontainebleau, ne m'ont pas i>ermis de poursuivre aussi rapidement, cette année, l'achèvement de la Flore de la France. u Le travail du Synopsis, des figures 'et des descriptions est actuellement préparj, depuis les Renoncidacées jusqu'aux Lilia- cées, mais le texte peut encore être modifié, à partir du com- mencement. ;iii\ exemplaires de ces Poissons : Esturgeons, /(o//>m7/c,v, Ani/rs de mer. Les Raies, les Torpilles et les Lamproies sont beaucoup plus com- munes sur nos marchés. Le Naturaliste peut aussi étudier les Poissons vivants non seulement dans les aquariums de nos stations zoolo- giques, mais chez soi; nous donnerons des indications spéciales à ce sujet dans un article consacré à l'Ac/ua- rium. Préparation «les Poissons. — La préparation des Poissons présente des difficultés qui ont fait renoncer beaucoup de naturalistes à l'élude de ces animaux. Deux moyens sont généralement employés : i" La conservation par voie humide ; 2° l'empaillage. Conservation par voie humide. — Ce procédé s'emploie LE NATURALISTE buucléc. de préférence pour les pelites espèces; il a Tinconvé- niont (le produire souvent l'altération ou la décoloration des couleurs naturelles du Poisson, mais il permet d'étudier le sujet beaucoup mieux que l'empaillage. La seule précaution à prendre avant de raeUre le poisson dans la liqueur préservatrice, c'est de le laver plusieurs fois dans l'eau très fraîche et de le frotter avec une brosse douce jusqu'à ce qu'on ait enlevé toutes les mucosités. C'est particulièrement pour les espèces marines que l'on doit faire cette opération avec grand soin. On se gardera bien d'enlever les intestins par les ouies, comme le recommandent linéiques ouvra- ges, car ces par- ties peuvent être très utiles pour l'étude. On se con- tente de les bien l'ssuyer avec des linges secs, afin d'absorber laplus firande partie de leur humidité. On emploie pour la conservaion des Poissons l'alcool, la t;lycérine ou la liqueur indiquée pour les Aealè- phrs ; [[uel que soit le liquide employé, il ne doit pas iltpasxr 16à 22 degrés de l'aréomètre de Baume; plus fort, il détruit les couleurs des animaux. En prévision de l'altération des couleurs par le liquide, il est prudent de prendre des notes sur la livrée du sujet et sur le sys- tème de coloration pendant la vie ou peu de temps après la mort. (< Dans certains cas on est obligé de suspendre les Poissons dans le bocal ; on emploie pour cela des crins blancs et des fils de soie trempés dans de la cire fondue, dont on fixe les e.xtrémités sur les bords du bocal au moyen d'une traînée de mastic. Les fils de soie doivent être passés à la cire, parce que, sans cela, ils feraient office de tubes capillaires et permettraient à'I'alcool de lillrer en dehors. On emploie aussi des boules de verre creuses à parois très minces et terminées par un anneau; mais ces boules n'étant jamais bien fermées, l'air de la boule peut sortir pendant les temps chauds, puis il est remplacé par l'alcool, en sorte que ces boules se remplissent peu à peu de liquide et ne peuvent plus soutenir les préparations. Les pièces légères et peu épaisses seront maintenues en position en les assujettis- sant sur des plaques de cire fondues. On ne doit pas fixer les préparations avec des épinglesqui se chargeraient de vert-de-gris et coloreraient l'alcool en vert. >> (Lauth.) .\lbert (Iranger. CHRONIQUE Vente pabliqae de livres d'histoire naturelle et de méde- cine. — Les 8, 9, 10 décembre prochain aura lieu à Paris, maison Sylvestre, 28, rue des Bons Enfants, à 8 heures du soir^ la vente publique de livres composant la remarquable biblio- Ihoquo derfeu le D' Ripart. Cette importante bibUothèquc com- logi prend lu-incipalcment des ouvrages de Botanique dont un grand nombre sont très rares ; nous citerons seulement ; Buucu et ScuiMpni. — Bryologia europea (6 vol.) BuLi.iAUD. — (2 e.wmplaires.) Tui.ASNK. — Selccta fmigoi-um. KuKTZiNG. — ■ Tabuhe phycolngicfc. Grkvili.k. — Flore cryptogamique d'Ecosse. CuA.MPiGX0NS de Corda. Champignons de Gilez. séries des ^Vnnalcs des sciences natueclles (Botanique et Zoo- HuUetin completdc la Société Iiotanique de Franre de 1S.54 à 18"" inclus. Prod..MUisdnCand..lIe. h\ iH.n.i.i- 11- .. 1.1.- J, - l,-,,ncs de Jordon. l''- ' ' ■ . '•'■■- ■■' ' iu"-s de médecine, des instruments de rliii i.rji'- - -i^'u: ^ _,.lriiiiiit vendus. Le II il...]iil.i lia a lieu la vente publique, à la même mai- sou SUv< >irr ri a 1.1 même heure, d'une bibliothèque et des coll.-clioiis L'^Mlo-i.jues de M. X... Ces ouvrages et collections concernent particulièrement les terrains jurassiques inférieurs du Bone-Bcd à l'Oxford-Clay. Ces deux ventes seront faites par le ministère de M. Delestrc, conmdss^iirepriseur, assisté de M. Emile DeyroUe, natui-ahste,' arlMtre-f\|Hn-t prés le Tribunal de Commerce de la Seine, li;, [ur.lu lînc, Paris, chez lesquels se distribue le catalogue. Station biologique ii Sébastoiiol. — Il est question d'établir à Srbastopoluiir M.Hi.ii :,; ,1 ,::i,|ii, . i::\ r,,:,ij.;radra un bâtiment à trois étages iii.des et les FissurcUides. De plus, les glandes génitales s'ouvrent dans les reins, aussi bien chez les Nuculcs que chez les Fissurelles et les Haliotis. A. E. Malard. BIBLIOGRAPHIE BOTANIQUE 850. Leist, K. Bcitrilge zm- vergleichcnden Anatoinic der Saxifragen. Bot. Centralb. 1S90, pp. 100-103. 85-1 . Levi Morenos, D. Quelques idées sur l'évolution dé- feiisivi's .1rs HiaiiniH-os on rapport avec la diatomophagic Notarisia. IS'JO, jip. 1007-1014. 85S. Me Ardle, David. Additions to tho Irish Moss Flora. Journ. de Bot. 1890, pp. 237-239. 853. Magnus, P. Sulla diûusionc gcografica dclla Sphaero- plea aiinulina (Rolh) Ag. Notarisia. 1890, pp. 1014-1017. 834. Niedenzu, F. Ueber cine neue Einthcil ung dcr Malpi- ghiace;e. Ber. Deutsc. Bot. Gesells. 1890, pp. 190-194. 855. PatoulUard, N. Quelques champignons de la Chine récoltés par l'ahl..- Pelavay. Revue M;icol„.i . IWHl, pn. 133-136. 856. PatoulUard, N. FraLn.i.ins raycologiqucs. Journ. de But. l.S'.H), pp. J ili-iôS. 857. Poirault, Georges. Les Urédinées et leurs plantes nourricières (suite). Journ. ,h Bot. 1890, pp. 245-251. 858. Prunet, A. Sm- les bourgeons dormants des plantes lil,'ilrllsrs ilinilxlèili.nrs, '^ Journ. .;, is,j. iS'Hi, |i|i. :i:;s-263. 859. Rodham. O. /ni Kanniniss der Gefassquernetzc. Ber. Deutsck. Bot. Gesells. 1890, pp. 188-190. 860. Rossetti, C. Epaticologia délia Toscana nord-ovcst. Nuov. Giorn. Bot. Italiano. 1890, pp. 305-346., 861. Sauvageau, C. Observations sur la structure des feuilles des plantes aquatiques. Journ. de Bot. 1890, pp. 237-24-5. 86%. Sommier, S. Nuove Stazioni di plante in Toscana. Nuor. Giorn. Bot. Jtaliano. 1890, pp. 3^6-380. GÉOLOGIE, MINÉRALOGIE, PALÉONTOLOGIE 86» 864. 865. 866. 86'î. 868. 869. Blanckenhoni, Max. Ptcropodenreste aus der Obcren Krcide Nord-Syriens und aus dem hessischen Oligociln, pi. XXII. Zeitsch. Dcutsch. ffeol. Gesells. 1890, pp. 593-602. Carazzi, Davide. I.a Ineccia ossifera dcl Monte Roc- lOnlf, 7,',(/ l.silU, pp. 199-202. lipii.'s échinides du terrain i froii R. Comit. (.Va/. ./ Cotteau. Note > du Mexique, pi. 1. 2. BuH. .Soc. Géoî. de France. 1890, pp. 292-299. Dodge, W.-W. Some Lower Silurian Graptolii Northern Maine. Americ. Journ. of Soi. 1890, pp. 153-155. Douvillé, H. Sur la classification des Cératites do la Craie. Bull. Soc. Geol. de France. 1890, pp. 275-291. Ficheur. Note sur l'extension des atterrisscments mio- cènes de Bordj-Bouïra (Alger). Bull. Soc. Géol. de France. 1890, pp. 302-318. Filhol, H. Description d'une nouvelle espèce do Lèmu- rien fossile (Necrolemus parvulus). Bull. Soc. Philomat. de Paris. 1890-91, pp. 39-40. G. Malloizel. Le Gérant: Emile DEYROLLE. l'ARIS. IMI'R. V. LEVÉ, HL'E CASSETTE, 17., 1" DECRMF5UE 1890 L'EXTERMINATION OU BISON ANIERICÂIN Hiicoie un f;r;iiul Mammil'èri' qui va di^paraili-e, du Mioiiis à IV'Iat sauvafze, et qui sera bieiitùt uu animal de ( uiiosité relégué dans quelques parcs à l'état domes- lii(iie ! Le Bison américain {Buffalo pour les chasseurs, Hison américain -çonr les savants), après avoir abondé plus (|ue tout autre animal dans les vastes territoires de l'A- mérique du Nord, se trouve actuellement relégué, en bien petit nombre, dans quelques districts des Monta- gnes rocheuses; il succombe devant la lutte sans merci, et quelquefois sans but, que l'homme lui a faite, victime de la rapacité des trappeurs et des engins meurtriers produits par la civilisation. M. William Hornaday vient gées, se trouvaient les Lions ('?), les Tigres, les Ours, et tous les autres animaux sauvages que produisait la Nouvelle-Espagne. Parmi cu-x, l'espèce la plus rare était sans contredit le Bœuf me.vicain, amalgame bizarre de divers animaux. Il a des épaules dilTormes avec une bosse dorsale comme le chameau ; ses lianes sont étroits, sa ijueue est grande et sa nuque est armée d'une crinière comme celle du Lion. Il a les pieds fourchus, le front armé comme le bœuf auquel il ressemble par ses accès de violence, de même que par sa force et son agilité. " Comme le fait observer M. Hornaday, les Bisons de Montézuma n'étaient pas naturels au pays et devaient provenir des régions les plus septentrionales du Mexique, de la province de Coaliuila qui est séparée de l'Etat du Texas par le Kio Grande. D'après les renseignements que nous possédons le Bison américain ne paraît pas s'être iîraad Ruminant (1), et cet article n'est ([u'un résumé très succinct et forcément un peu aride des remarqua- bles observations du savant américain. « C'est en l'année lo2l, dit l'auteur, ([uand Cortez attei- gnit Anahuac, que le Bison américain fut aperça pour la première fois par les Européens civilisés, si l'on peut appeler ainsi la horde de pillards sanguinaires qui péné- tra dans la capitale des Aztèques. Avec un esprit d'ini- tiative qui nous le fait entrevoir comme un monarque éclairé, Montézuma entretenait, pour l'instruction du |H u|de, une ménagerie bien tenue, dont l'historien de Snlis aécrit ce qui suit: « Dans la seconde partie du b.'i liment se trouvaient des animaux sauvages offerts par Montézuma ou capturés par ses chasseurs. Rangés en bnu ordre dans de fortes cages en charpente bien proté- (1) W.T. Hornaday.— Tho extermination of the ainerican Bison wilh a sketch of its discovery and lifo history. — Annual Re- port of ihe Boord of régents of the Smitlisonian Institution Part II, ISSn. LE XATURALISTE, Paris, 4G, il ^'(■•tendait tiès loin dans foules les parlii's des Etats- Unis d'Amérique. La région comprise entre les Montagrio Rocheuses à l'Ouest, les .\lleghaiiys à l'Est, et une ligne allant au nord du lac de l'Esclave Jusqu'à bipartie méri- dionale des lacs Winnipeg, Michigau et Erié, tel est l'immense espace dans lequel se répandaicnl, il n'y a pas très longtemps, les troupes de Bisons américains. Encore faut-il ajouter que cette zone s'avançait à l'ouest jusqui' dans le Nevada et à l'est dans la Caroline du Sud et la Géorgie, atteignant presque, dans ce dernier Elat, l'em- bouchure de la Savuunali. <;'est-à-dire la ioli> de l'Oc'an Atlantique. (( De tous les (luadrupèdcs (jui ont vécu sur la terre, dil M. Hornaday, il n'est probablement aucune espèce qui ait jamais eu autant de représent;uits que le Bison améric:iin. Il cAl été aussi difficile de compter ou d'rslinici Ir nombre de .feuilles, d'une forêt que de cali'ul'i 11- nombre des Bisons à une période quelconque avant Tannée 1870. Ménn> dans le sud de l'Afriiiue, quia Bac. LE NATURALISTE toujours été excessivement riche en grands troupeaux, la totalité des quadrupèdes pris ensemble sur une égale surface n'aurait jamais dépassé le nombre total des Bisons de notre contrée il y a quarante ans. » C'est par bandes innombrables que les Bisons voya- geaient, il y a peu de temps encore, dans les plaines de l'Amérique du Nord. Le colonel Dodge, auquel on doit de curieux renseignements sur ces animaux, rapporte ainsi quelle était l'étendue d'une bande qui interrompit son voyage dans l'Arkansas, en 1871. <■ Le grand troupeau dans lequel je passai, dit-il, nr pouvait pas être estimé à moins de io à 20 individus par acre (40 ares). D'après mes propres olsenations il n'avait pas moins de 23 milles (le mille vaut 1 k 009) d largeur, et, d'après les récits de chasseur t 1 iti personnes, il passait depuis linq j()\ns i i ii m point donné; c'est dire qu'il n'avaitpasmoins de 50 milles de longueur! Tout ce vaste espaci' était couvert d'' bisons, senibl.i- bles à distance àunemassecnrii- pacte, l'angle vi- suel ne pernicl- tant pas de dis- tinguer la terre » Cela fait à pe\i près une surface de3,236,100ares, ce qui donne, à raison d'un bi- son par deux ares, un troupeau de 1,618,050 in- dividus! D'autres voyageurs rap- portent que des trains ont été arrêtés par le que, dans plusieurs rencontres, il a fallu armes à feu pour se frayer un passage ! Il nous reste à dire comment un animal aussi abon- damment représenté a pu disparaître, en moins d'un demi-siècle, àpeu près complètement du>'ouveau-Monde Le Bison américain, assez bien décrit par De Solis et représenté d'ailleurs dans les gravures ci-jointes, est un des géants du groupe des Ruminants. Il n'est guère surpassé en dimension que parle Caur ou Bison de l'Inde (Bos gaiirus) et par l'Aurochs européen (/ios nrui) actuel- lement relégué dans un étroit canton de la Lithuanic. Encore certains exemplaires peuvent-ils rivaliser de taille, sinon de force, avec les deux espèces précédentes. Un grand mâle, capturé en 1866 dans les stcp]ies dn Montana, et actuellement conservé dans la colliition du Musée national de Washington, mesure 5 pieds 8 poii(f> de hauteur aux épaules et plus de 10 pieds de longueur, depuis la tête jusqu'à l'insertion de la queue (en mesures françaises : l'"~2 de hauteur et près de 6 mètres de longueur). Le train de devant, le cou el la tête sont beaucoup plus puissants que la partie postérieure du corps et donnent à l'animal une puissance exirème, qui se manifeste surtout à l'époipie du nil, r'i'sl-à-dirr pendant les mois d'août et de sc'pt(Mnliiv. A cette époque, dit le narrateur, le troupeau tout entier change complètement d'aspect; les petits groupes qui le constituent se rassemblent en masses compactes et l'étendue occupée par la bande entière se restreint en conséquence. Toute cette masse devient bruyante et pleine d'activité : « Les Taureaux passent une moitié du temps à chasser les Génisses et l'autre à lutter entre eux. Ces combats, qui sont toujours de courte durée, sont précédés par .des manifestations agressives, dans les- quelles le Taureau baisse la tête jusqu'à ce que son mufle touche presque le sol, beugle comme une sirène et fait presque trembler la terre de ses vibrations; il darde furieusement sur son adversaiie ses prunelles à demi blanches et avec ses pieds de devant, frappe le sol les ch et en fui soihi un „rinl nunge de poussière Vn L B Buffalos f s'aider de ■nfr dans un petit end me lemps les beugle- ments réunis d'un grand nom- bre de Taureaux forment unbruil. puissant . seni- Mablr nu grou- ilemonl lointain du tonnerre , qu'on peut en- li'udre à une distance do 2 à li kilomètres. » Le fait suivani donnera une idée de la puis- sance énorme de ces animaux. Il \ a quelques mois àpeine,auJardin des Plantes de Paris, on éloigna de sa femelle un grand Bison a- méricain mâle )s situé à faillir et on le distance. Dans un parc contigu au nouveau domicile du Bisuu se trouvait un Taureau de la même espèce, très jeune encore, mais non assez pour ne pas exciter la jalousie du grand mâle. La cbjture qui séparait les deux animaux était-elle rompue en un point ou un passage se trouvait -il ouvert entre les deux espaces? c'est ce quejen'aipusavoii . Toujours est-il que le grand mâle, bien qu'isolé dans sa clôture, se précipita en furie sur son jeune voisin, l'accula contre la barrière et d'un coup violent lui enfonça une corne dans la tète. Le choc fut tel que la mâchoire inférieure se rompit traversée par la corne. Après quoi, l'agresseur laboura la poitrine de son adversaire ; lui enfonça plusieurs côtes et le lança expirant de l'autre côté de la barrière. Or, la victime dépassait de beaucoup, en dimension, la plupart de nos jeunes Taureaux indi- gènes ! Si la puissance iulellectu.'lle du liisun avait été en raison de sa force, il aurait bravé longtemps les elTorls des chasseurs américains; malheureusement pour snii espèce il n'en est nullement ainsi : « Le Buffalo, dit justement M. Hornaday, est un anijn.il d'intelligence presque inférieure et sa stupidité intellec tuelle a été l'un des facteurs les plus importants de siui LE NATURALISTE exlorniination exlmordinairement rai)iilc. Il csl ridicule- iiicnl long à comprendre l'existence et la nature des dangers qui menacent sa vie, et comme la brute la' plus stupide, on l'a vu souvent, tranquille et sans inquiétude, ne manifester aucun autre sentiment qu'une curiosité et un étonnemenl bestiaux devant deux ou trois, et par- fois même devant une centaine de cadavres de ses com- pagnons. Ni la détonation, ni la fumée de l'arme des ihasseurs, ni la chute, ni les convulsions, ni la mort finale lies individus de son espèce n'apportent à son esprit l'idée d'un danger qui le menace; et c'ostainsi que le troupeau demeure tranquille et permet au chasseur de innlinuer le massacre en pleine sécurité. " Comme l'Indien, et comme l)eaucùU|i (l'Iicunnies hlancs aussi, les Bufl'alos semblent croire que leur nombre est si grand qu'il ne peut être sensiblement di- minué. La présence d'une si grande multitude donne à c liacun des individus un semblant de sécurité qu'on re- trouve généralement chez tous les animaux qxii ^e réu- nissent en grandes Iroupes. » Craintif vis-à-vis de l'homme, incapable de curiosité en ce qui concerne sa défense, plus incapable encore de courage, sauf du courage qui naît d'une situation déses- pérée et que possèdent môme les lâches; tels sont les caractères dominants du Buffalo au point de vue intel- lectuel. Tous les Parisiens connaissent les faibles dé- lurés qui servent de barrière aux Bisons américains dans les étroits parcs où ils sont enfermés au Jardin des Plantes; le moindre effort suffirait pour détruire ces minces clôtures; mais ils sont incapables de cet effort rt ils restent immobiles dans leur parc ou se promè- nent nonchalamment contre les barrières qu'ils auraient en un clin-d'œil renversées. 11 est utile d'ajouter, pour être complètement véri- ili(|ue, que les vaches et les taureaux déployent un cou- rage admirable pour la défense des jeunes. «Dans chaque petit groupe du grand troupeau, dit M. Hornaday, les Taureaux ont l'habitude bien connue de former la circon- férence d'un cercle, au centre duquel ils gardent les jeunes veaux, les protégeant ainsi contre les loups qui les considèrent comme une proie de premier ordre. » Mais ces précautions toutes particulières n'ont pu em- pèchiM- 1.1 (leslnirlion de l'espèce. Pour le chasseur, le liiMiii aiihi ir.iin (-Liil une victime facile et de trop grand lappMil, au^~l .i-l-il rniployé pour le combattre tous les moyens à sou usage : « Quand les grands troupeaux de l'.nfTalos existaient encore, en 1870, 500,000 animaux, vieux etjeunes étaient détruits chaque année sans dimi- nuer sensiblement l'importance des troupeaux. A une faible atténuation, on peut tixer à 5 livres sterling, (12;; francs) la valeur des produits tirés de chaque ani- mal : peau, 2 livres iiO; langue, 2a cents (1,2.")); viande du train de derrière, 2 livres; os, cornes et sabots, 2.) cents ; lolal ii livres. De sorte que le rendement annuel, pour tuule l'étendue des États-Unis, était de 2,."i00,000 livres sterling, soit :i0.7;;o,000 francs. » Il serait trop long de relater ici les différents usages qu'on a i)u lirer de la lobe et des autres parties de ces animaux. Nous comprenons maintenant, du reste, la raison et le succès de la guerre qu'on a faite au Bison arin'ricain. lin (.t ,uinr.) DE LA KÉI'UIJLIQIK AlUiENTlNE l>;,pr,s M. Am.y!,i„o. I. DiuixrnES (Ajipendwc] . Au niomcnl mémo où paraissait, dans le Natuiàlhte, la lin de noire arliclc sur les Diddphos éocènes de l'Amérique du Sud '(Voyez n» 83, l.'l scptcniliro 1890, p. 2i:J), nous recevions de M. .\mcghino une luttro contenant de nouveaux renseigne- ments sur ces nianiniifèrcs primitifs. Tic nouvelles pièces plus complotes, recueillies par M. Carlos Aiiir-liiiio (frore de M. Florontino Auioghino) dans la Patago- uio australe, au Cours d'un récent voyage (octobre 1889 à m.ù ls;iU), permettent de donner une description plus exacte dos types dont nous nous sonmies occupés dans le travail sus- indiquo. Nous laisserons la parole à M. Amcghino : .< J'ai donné la formule dentaire des Plagiauhtcidœ comme étaiU, à la mâchoire inforienro 1. , C._, Vm., M._. jo \\n dit dans le texte, je ne connaissais pas en na doux promioros prémolaires )>, mais soulemont les al Fii;. 1. — 1. Abderites meridlonalis (.Vmeghinoi, màclioiro infér.. grossie deux fois et demie. — 2. Acdastis Oweni (Amegliino , partie antér. de la mâchoire infér., grossie trois fois environ. — Éoccnc infér. delà Patagonic australe. véoles qui sont au nombre de quatre. Ces quatre alvéoles tou- jours vides, placées derrière l'incisive, m'avaient paru correspondre à ■< d ■ux prémr aires lîiradiculées >, surtout ei jugeant par :,ii„l../ _. MI. ~ riagiauhx t Ctenacvdon En réalité, or. i, :, i.i'i'.u.ses. « Les éch, : hl . - ■ ivoc toutes les dents ci place que jevim- .1 ,M,,:,,],i que dans ces quatre al véoles s'implantaicn les délits a une se manière que le nomt s dents à la maoho ro inférieur ^^S&^^ ■^■ ^..r^cfï^ Kig. :;. — 1. K/m)ioriluis Ilulmhergi (Amcghino,, partie antér . de la màclKjire iufé^r., grossie trois fois. — 2. Dipilus Spe- i/uzzinii, gen. et sp. nov. (Amegliino), mâchoire inl'é'r., grossie trois fois. — Éocéne infér. de la Patagonio australe. était de dix, — trois de plus que chez le Plagiaulax [Plioprion) et le Ctenacodon, qui n'en ont que sept. — C'est le chilVre le plus élovo qui ait été observé jusqu'ici dans ce groupe. (( La formule dentaire hil'éricure des genres Abderiles, Acdes- tiSf Epanorthits^ peut donc s'exprimer ainsi : 1.., C._, Pm._, .M._. quelques genres {Dipili< •exemple , LE NATURALISTE ont une pclite dent, de moins en afant, et, la troisième vraie molaire est ehez eux tout à l'ait rudimcntairc, ce qui les rap- proche davantage des genres européens et nord-américains de la même éjjoque. » Les incisives supérieures, en nombre encore indéterminé, étaient très petites. Les prémolaires supérieures sont inconnues. Les vraies molaires étaient au nombre de quatre, toutes à quatre tubercules et diminuant do grandeur de la première à la dernière. <( D'après ces nouveaux documents, il n'est plus permis de mettre en doute la proche parenté des Plagiaulacidés et des Marsupiaux diprotodontes d'Australie, seulement, au lieu de les rapprocher dos Kangourous, on devra plutôt les considérer comme proches alliés des Phalangers. » Nous sommes d'autant plus satisfait des conclusions aux- quelles nrrive iri M. Ameghino, que nous avions déjà prévu ce rcsull.ii il'iiir.'s r/tude des types décrits et figurés précédem- ment ]i,u- Ini, MU- ili's documents incomplets. On en pourra ju- ger en ^^ r.']M)ii:iiii ;iux pages 203 et suivantes, où nous avons comparé les types en question aux Phalangers (genre Cuscus) et au Thylacoleo, type quaternaire australien, qui se rattache également au groupe des Phalangers. Les figures inédites que nous donnons iri sont 1,t rrpr.idnetirin exacte des croquis dessinés par M. AmcL'Iii i i|i:i ^ r,.ni|i:i- gnaiont sa lettre. Elles montrent les hm^ Immvs ,iiiv,h mc^ i\> ■ genres Ahderites, Acdestis et Jipanorthus imm Icui- drniiii,.)) complète, et déplus celle du genre nouveau DipUm (Ameghino , dont il est question plus haut, et qui est du même gisomeiu éocène de laPatagonie australe. E. TnOUESSAKT. LES MOUTONS SAUVAGES [Le Moujlon KascliMr ou Ovis Polii) Les moulons ont été dès la plus haute antiquité sou- mis à la domestication et, sous; l'influence de l'homme, des variétés de formes et d'aptitudes ont été produites, de manière si profonde, que les races nombreuses qui existent aujourd'hui présentent des caractères fixes et très divergents. Lorsqu'on dit que les caractères qui déterminent une race sont fixes, on entend que les con- ditions extérieures restant les mêmes, la race se perpé- tue avec ses caractères propres ; il s'agit donc d'une fixité relative, celle de l'espèce pouvant être considérée comme plus absolue. On comprend par suite les difficultés que l'on ren- contre lorsqu'on cherche à démêler, parmi les races de moutons actuels, celles qui peuvent se rapprocher le plus de la forme type ancestrale, et pourquoi il semble plus logique de rechercher cette forme type parmi les espèces sauvages. Il est vrai que quelquefois les espèces sauvages proviennent d'ascendants autrefois domestiqués et ren- dus à la liberté, mais encore y at-il bien des chances pour que l'existence libre ait restitué aux animaux des caractères plus naturels. On pourrait disserter long- temps sur ce sujet, en considérant l'influence de l'hommo comme une cause aussi naturelle que celle, par exemple, du refroidissement d'un climat, mais ces discussions nous entraîneraient en dehors du sujet actuel. On a donc considéré les espèces sauvages qui habitent encore aujourd'hui les hautes montagnes de la Corse, et mieux encore les moutons sauvages de l'.^sie centrale, comme les représentants actuels des moutons préhisto- riques. Tels sont : le Mouflon d'une part (Om Umimon), et d'autre part, le mouton d'Asie (Ouis Argali). Ces ani- maux ont entre eux bien des points de ressemblance ; sont-ils très comparables aux moutons contemporains de l'âge de pierre, ce n'est pas absolument certain. A coup si'ir ces espèces diffèrent des races domestiques étranges dont parle Hérodote, et dont des auteurs moins anciens nous ont décrit la singularité : « Moutons grands comme âne, qui ont la queue si grande et si grosse que poise bien trente livres. » II semble donc que dès longtemps le mouton sauvage, et par là nous entendrons un animal du type mouflon, a pu être distingué des races domestiques. Mais les dis- tinctions sont moins nettes entre les différentes espèces elles-mêmes et pourtant l'éclaircissement de cette partie de la question deviendra facile quand les documents seront plus abondants. Déjà la confusion qui a existé entre TOvis Argali et l'Ovis Poli a disparu, déjà on dis- tingue en Asie centrale plusieurs espèces sauvages nette- ment définies et dont les principales sont : Ovis Poli ou Polii. Ovis Argali. Ovis Ammon. Ovis Heinsii. Ovis Karclini. Les caractères spécifiques de ces moutons sont en rap- port avec la forme et le volume des cornes et des diffé- rentes parties dti crâne, les dimensions de la tète, l'ab- sence d'une sorte de crinière figurée par des laines plus longues et dont le cou et les épaules sont quelquefois ornés. La toison est d'ailleurs toujours très courte dans la partie postérieure du corps et le long des jambes. En outre il faut, mais d'une manière plus secondaire, tenir compte des particularités que l'on peut observer dans la couleur du pelage, comme aussi dans l'attitude géné- rale de l'animal. Ces caractères sont aisément saisis par l'œil exercé du chasseur, mais ils n'ont pu avoir jusqu'ici qu'une faible valeur au point de vue scientifique. La forme générale et les proportions du corps sont en effet assez semblables dans la plupart des espèces et, d'autre part, la couleur du pelage varie un peu suivant l'âge de l'animal et suivant la saison. L'Ovis Polii habite spécialement la frontière nord-est du Turkestan, il est répandu sur de vastes territoires de la Dzoungarie du pays des Khirgis, de celui des Khalkhas. Dans la langue du pays on le nomme Bagh-Kiik qui signifie bête sauvage de montagne et plus spécialement mouton sauvage. On le désigne encore sous le nom de Kachkar et dans la Haute-Tartarie le mâle s'appelle Arkar et la femelle Goolja. Toutes ces désignations, comme on pense, ne s'appliquent pas au seul Ovis Polii, et ceci pourrait expliquer la confusion qui a été faite avec Ovis Ammon et aussi .ivr-c «Jvis Argali. La détermination d'Ovis i',,lii .-i ii,' établie après l'exa- men d'un fragment de ( n'nic pdurvu de cornes et trouvé aux sources de l'Amu-Darja dans les hautes plaines ([tii bordent le lac Serikul à une altitude d'environ cinq mille mètres. Les cornes sont fortement comprimées, latérale- ment et dans toute la portion convexe de leur surface un léger sillon sépare les deux bords delà corne. D'autres dépressions se reniarqtieni eliez l'adulte dans la portion frontale du crâne, mais liin ili s(ri[ilion serait très s|)é- ciale et ne s'accorderail plus aMM-idle qu'il faudrait faire des échantillons provenant d'animaux d'âge différent. La spirale décrite par les cornes est aussi plus ou moins prolongée à mesure que l'animal vieillit. A l'âge de deux ans et demi la courbure se projette de manière à figuiej un demi-cercle. Plus tard le cercle se complète. La couleur de l'Ovis Polii varie du brun gris au brun foncé. La robe n'csl pas teintée d'une manière uniforme; certaines portions du roips sont pâles, d'autres ciins- LE NATURALISTE laiinnent plus foncées. On pourrait en dire ;iulanf du |"d.ige de rOvis Karclini, cependant les chasseurs cxim'- liruentés reconnaissent des différences qui sont sui'lniit si'iisibles en hiver oi'i la robe de l'Ovis Polii |irrad i\r- iniauces plus claires. <;omme chez les animaux du même genre l'atlitudi' ^(■•iiérale est beaucoup plus élégante et plus légère que liiez le mouton domestique qui a cessé de recourir aux allures rapides et qui manque de l'agilité uéres'^aiie à son frère sauvage. Les formes rapp'dh'nl ,,■]],■-. ilii Daim nu du Cerf hirn plutôt que celles d'un M.iiiios nu d'un Sull'olk. Certaines espèces, comme nous l'aynii- dil, pii'- •-.■ntent une véritable crinière, mais l'Ovis l'nlii im la |inrle pas en toutes saisons. En hiver les indixidus les inrlii'i-, prêt à donner le signal d'alarme. A la moindre ilrrle les moutons sauvages se rassemblent puis tout à . nup s'élancent et fuient à toute vitesse. On les chasse pourtant dans les rochers abrupts plus facilement que dans la plaine. Peu traqués dans les hauteurs de l'.iksay ils sont moins défiants et se laissent approcher à portée du fusil. Dans les plaines de Han-tengri au contraire, mis en éveil par les fréquentes incursions des tribus des Kiig.'es, ces Mouflons sont d'une chasse extrêmement I.cs Kirgees ou Kirghis sont les représentants d'une race nomade des plus nombreuses fort répandue dans |i- plaines du versant aralo-caspien. Ceux qui poursui- \i-iit le Mouflon dans les vallées de l'Aksaï, dans celles du l'amir, sont surtout des Kirghis noirs appelés aussi Houres ou Bou- ^--"^X - routes. D'après elhnologis- ces Bou- «^- liMine di h ti te i st b( 1U( oup idus lom . i , 1 iiidis qm inut le leste du corps a des nuances plus cl nus (pu cclh s di- la seconde espèce. L'Ovis Polii n'habite pas seulement les rochers élevés des montagnes du Han-Tengri. On l'a rencontré aux snurces des rivières Karkara, Tekes, Sari-Jaws, à la fron- lière du Turkcstan dans les régions du Syr-Dai ja ei du Kashgar-Darja. Parfois il abandonne les limiics d, s iii'iges éternelles, les altitudes de cinq mille uu'ires, imur- descendre dans les vastes plaines situées un peu plus lias, à trois ou quatre mille mètres d'élévation, cherchant ainsi des pâturages moins arides. Ou le rencontre alors par troupeaux de six à dix individus dans les hautes plaines d'Aksay. L'aspect même du troupeau renseigne le chasseur sur l'espèce qu'il découvre. Tandis que les 0. Polii se dispersent à quelque distance les uns des autres, les 0. Karclini réunis par centaines gardent un oiilre plus dense et s'éparpillent rarement. Ordinairement un vieux mâle se place en sentinelle à ([uelque distance de ses compagnons, sur une pointe du bfcles du troupeau. Poui la pouisuite de l'Ovis Polii les armes à l'eu sont indispensables et encore faut-il les manier avec adresse. \. moms d être fiappés par la balle dans les organes es- sentiels, les Moulions ne tombent pas. On en a vu, atteints par trois ou quatre coups de feu, qui fournis- saient encore une fuite de longue durée. Si le terrain le permet, les Kirghis à cheval poursuivent les blessés, mais les chevaux, mal à l'aise dans l'air raréfié de ces hau- teurs sont souvent vaincus dans la course, si bien que (les légendes se sont faites sur la vitesse prodigieuse et les ruses des Mouflons. La manière de courir' et de Imudir de ces aniiiKuix n'a ]iourtant rien de ]iartieiilier. Les (■,osa(lues inélendent (pie pnur franchir une suite de pointes rocheuses les iiinullons s'élancent, retombent sur leurs cornes, puis liniidisscnl encore par une série de culbutes, mais il faut se d('lier de ces récits qui transporteraient la Suisse de Tailarin par delà la grande Tuniuie. On comprend, si la chasse de ces animaux exige beau- coup de patience et d'habileté, combien do difficultés plus grandes se [irésenlent quand il s'agit d'en obtenir LE NATURALISTE en France des écliantillons. Aussi ne connaît-on a | d'hui que trois individus de l'espèce Ovis l'olii. 1 trouve au Muséum d'Iiistoire naturelle de Paris, ui I appartient à une collection particulière, le trois "m existe chez M. Emile Deyiolle, naturaliste à Paris c e t d'après cet exemplaire que la figure ci-contre a et exécutée. Ces trois individus sont des mâles ; ou ignore ei co (juels caractères spéciaux, soit dans la l'orme et la d m n sion des cornes, soit dans la nuance du pelage pe el Iraient de distinguer les femelles, les relations 1 voyageurs n'en font pas mention. Kn résumé nous savons qu'il existe dans les montagne du Turkestan plusieurs espèces de Moulons sa aj,e dont quelques-unes ont les aptitudes d'animaux àlo iç, le laine; ces espèces sont nombreuses et la connaissaïc de quelques-unes d'entre elles se dégage peu i pe malgré toutes les difficultés d'une pareille étude Ce animaux sont habitués aux montagnes élevées et fio des leurs qualités se modifieraient sans doute dans des pâturages plus plantureux; il serait intéressant, si 1 o i parvenait à capturer vivants quelques-uns de ce mi maux, de suivre les modifications entraînées pai 1 1 daptatiou et de reproduire ainsi, sans faire interven i les croisemculs, des races semblables à nos moutons do mestiques. La question de l'origine des races don es tiques serait ainsi éclaircie, mais malheureusemei t les matériaux de l'expérience sont bien loin. Et à cinq m II mètres d'altitude, c'est bien haut. Remy Saint-Loc nKSClUPTION m IIELV \m VKLLIvS KSI'I'CI-S irOFSI Ul\ DK L'AFUIQl E OUIENTALE \C/iœlum Gkrrœ cl l'iisser ,i,.uqi„icmis .|nel, . , le Mllsr, :K-qili de M. r,u it:. iiiie p( (l'Ois.: lUx rrriiril velles et ((uc je ])ropuseL'ai d'appeler Chœlura Gierrœ cl P e nitlius i/oitffonensis, cette dernière constituant le type d Ch.O'- . \i partie d\r., „.^i seule d'un blanc a. Bœ/mi (Sch.; d'un blanc s;ilc, VJeiucI i,ln. r. disliuguc, d'autre part, de la Afrique orientale) par sa gorge blani- les rcciriccs, cuinnic clic/, la Chœluia Sabiid. La poitrine partie supérieure de l'abdonien sont de la mémo teinte e dos, niais In ■ror^'c est d'un blanr sale, maculé de noi- SUC l:i IKirlir illlViirUir ■]:■ Pj I h .11 1 1 ■ 1 1 , ujl ITMi ,1 Cl |Ue UUC S-C,llcl;ili's. I,:i ,|llrllc ri 1rs ;iilrs Snlll .liill m UC 1 11 ilLJinOUX, s:iiii "I 1m lin iirr sur les barbes iniernes des rénii^'es et dos iirs srroiidiii (S et f;lacéc.s de vcrdàtrc sur les couvertures iiaiirs. l'iir |iriiic tache blanclic se montre entre l'œil elle qui est, non-, de même :pic les pattes. -a diagnosc de cette espèce peut être résumée ou ces termes : aura Ckrrir, n. sp , Ch. Caislnî, Sabini et livehmi, coloribus el eUI i co ] 0 e q o j la alh da acul s gr s c sq a a abdom ne post o et opyg o alb s u ncst représenté que ] n au mo s de j Uet 188 Passer d ffu, us pa 1 1 auco p plus ol Il 1 nt ce q on ol se Il t 11 ont tr roi stcs et é 1 on les s z j u sa t Le 1 ext ne t p p cl d t nt n Le I 1 I 11 1 e ne il i 11 1 exactement Imel I | eeta]enpl co rt et 1 n 1 I II ns long c q 1 1 é 1 I ] 1 I 11 s ont toutes \ il 1 I 11 q e la queue I 1 1 I 1 1 I 1 c go a ec des t 1 le 1 1 c t t is ex f la Ploc da o t , l u P e d s I jon/o e o o pec e» Pa.se d ff sa colo b n l sed ro o ko c ass o e a q e la g 0 bus ald d e La g 0 0 18 long alœ 0 10 ca le 0 078 ost (In 0\i ) t U ) U }g el s g ) i U[ LE PAVOT, L'OPIUM Le Pa\nl (l>,rpairr s„i,nufrriiw L.) est une planle Elle est connue depuis une époque très éloignée, dtiiis toutes les régions situées à l'est de la Méditerranée, en .\sie mineure et dans l'.^sie centrale où on la cultive depuis fort longtemps. On en connaît plusieurs varièlès qui sont cultivées dans les jardins au point de vue orne- mental, et, dans certaines régions, pour la médecine. Le suc laiteux qui s'écoule à la suite des incisions faites sur les fruits verts, rassemblé en masse, concrète el desséché, constitue l'opium dont les vertus médicinales LE NATURALISTE A W Jésus-Christ con-naissait cette substance, sous le nom (le meconion. Scribonius Largus (vers 40 ans après Jésus-Christ), dans ses Compositionett Mcdicamentomm, indique le moyen de se procurer l'opium; il dit que cette substance est fournie par les capsules, et non par le feuillage de la plante. Vers l'année 77 du même siècle, Dioscorido distin- fiuait avec soin le suc des capsules nommé opos, d'un extrait de la plante entière, meconeiou, qu'il iei.'ardail comme beaucoup moins actif, et décrivit exacte- ment la façon dont on doit inciser les capsules. On peut déduire des faits ex- posés par Dioscoride que la récolte de l'opium con- slituait à cette époque re- culée une branche de l'in- dustrie de l'Asie mineure. Cet auteur fait allusion à la falsification de l'opium à l'aide des sucs laiteux de <;iaucium, de Lactuca et de la Gomme. Dans son article sur l'opium, Pline en expose ses usages en médecine ; cette drogue est de nou- veau mentionnée, sous le nom de Lacrijwa papavcri^, par Cclse, pendant le pre- mier siècle, et plus ou moins particulièrement, par de nombreux auteurs latins plus récents. Pendant la période clas- sique de l'empire romain et la première partie du moyen âge, la seule suilc> d'opium en usage, était celle do l'Asie mineure. Ce furent les Arabes qui transmirent l'usage de l'opium aux peuples orien- taux, et d'abord aux Per- sans. Du mot grec opos, suc, dériva le mot arabe Afyum qui s'est glissé dans plusieurs langues de l'A- sie. On suppose que l'o- pium fut apporlé en Chine par les Arabes, dont les relations commerciales a- vec les ports du Sud do cet empire remontent au iv siècle, jusqu'au xvi" siècle, les Chinois iniportèivnl .■u\-iiirii].'s cette matière dans leurs jonques, comme marcliandise de retour de l'Iude, mais la ((uantité importée était très faible; en 17G7, son importation atteignit mille caisses et, se maintint à ce chiffre pendant plusieurs années; une grande partie de ce commerce était entre les mains des Portugais. En 1773, la Compagnie des Indes orien- tales fit un petit essai, et sept années plus tani, un dépôt d'opium fut établi sur deux navires parles Anglais, dans la baie de Lark, au sud de Macao. En 1793, les autorités ï i chinoises se plaignirent de la présence de ces deux na- vires, mais leur trafic augmenta encore sans de sérieux obstacles, jusqu'en 1820, où un édit interdit l'entrée de tout navire chargé d'opium, dans la rivière de Canton, ce qui occasionna la production d'un commerce de con- trebande très actir,qui s'effectuait avec la connivence des employés chinois et qui avait pris au moment de l'expi- ration du traité de la (Compagnie des Indes, en '834, un caractère i-égulier. Les dilliruliés poliiiijues survenues à l.'i >iiili-ar le traité de .Nanicing (1842) par lequel cinq |)orts de la Chine furent ouverts au commerce é- I ranger, et l'opium fut admis comme acticle légal de commerce. L'introducliou de l'o- pium dans riiide parai I avoir coïncidé avec la pro- pagation de l'islamisme dans ce pays et avoir été favorisée par la prohibi- tion du vin faite par Ma- homet. C'est dans le voyage que iîarbosa fit, en 11)1 i, à Calicut, sur la ente du Malabar, qu'on drcoiivril ipu' l'opium élail mil' |ii (Mluction de riiule qui était impor- lée d'.\den ou de Cam- hay: celui de cette der- iiièic loralilé était le nieil- 'lilii % // ■ni nu Caiiibay et du royaume i\<' iiiiiiuclres proportions, '"""'"'''''• à i-ause de son prix élevé. C.Mcia il'Drta dit que, vers !'■ milieu du xvi" si.'-,!,', ropiuiii <]•• C.inibay était parti- rulièiciiiciil iccuiilli.'i Al.iina ,1 .lu'il .'• lait mou ct jau- iiàlre. Celui qui proveuail il'Aihri ri drs autres parties voisines de la mer Hougr élail imir it dur. Une sorte supérieure était imporli'c du Ciiir et ressemblait, d'après Garcia, à l'opiimi dr rauri..iiu,. Tli(-baïdc. disirict de laHautc-EgypIr, voisinr des villr. Irrii.-. ,!,. Kar- nak et de Luqsiu-. l'rosper Alpinus,qui visita l'HgypIe de 1580 à liiSS, dit ((ue, de son temps, l'opium ou méconium était iiréparé dans la Thébaide à l'aide du suc exprimé des tètes de LE NATURALISTE pavot. L'opium thébaïcum [avait été mentionné long- temps auparavant par Simon Januensis, médecin du pape Nicolas IV (1288-1292), il avait aussi parlé du méco- iiium comme du suc desséché des capsules et de feuilles broyées. D'après les recherches d'Unger (1857), l'opium de la Thébaïde n'était pas inconnu des anciens habitants de l'Egypte. Kempfer, qui visita la Perse vers 1687, décrit diverses sortes d'opium préparées dans ce pays. Les meilleures étaient parfumées avec la muscade, le cardamoup, la cannelle ou le macis ou simplement le safran et l'ambre gris. Ces compositions, connues sous le nom de Theriœka, étaient très estimées pendant le moyen âge et probablement substituées en grande partie à l'opium pur: il n'était pas rare que les sultans d'Egypte, au xV siècle, eiivoyassent In Tlieriaka comme présent aux doges de Venise et aux souverains de Chypre. L'habitude vicieuse de fumer l'opium rnninifiiia à dominer en Chine vers la seconde moilii' du wiii' >ièile et pendant le siècle suivant; elle s'éliMiilil louinio une plaie sur ce vaste empire. Depuis celle époque, on a publié un grand nombre d'ordonnances et d'arrêtés, mais tout a été impuissant contre ce vice qui s'accroît dans des proportions alarmantes. La récolte de l'opium est possible dans tous les pays où croît le Pupaver somnifenim et sur toutes ses variétés et formes. Le Pavot noir lui-même peut servir à l'extrac- tion d'un opium très actif et plus riche en alcaloïdes que les opiums exotiques extraits du Pavot blanc Le P. pourpre, cultivé aux environs de Cleimont-Ferrand par M. Aubergier et qui est une foiine du P nmi , donne un opium indigène, dit iiffîwit, qu'on assure lenfcrniei 10 0/0 de morphine, i-.'esl-à-dire plus que leilains ^: T opiums d'Orient. L'opium indigène extrait près d'Amiens par M. Decharme renfermait jusqu'à 20 0/0 et plus de morphine. Un des grands obstacles à la récolte des opiums indigènes sur les pavots blancs et pourpres esl et sera le prix élevé de la main d'œuvre. Aujourd'hui, l'opium est produit sur une large échelle en Asie Mim'mv. eu l'.Tse, dans l'Inde et en Chine, eu faible quaulilr in i;u\ ]ilo; on le récolte aussi en Algérie, dans l'Amiiiiinc du Nnrd et en Australie. Les opiums d'Asie Mineuie, ,lo Turipiie, de Smyrne ou de Constantinople sont iir.Mlmls p,ir lo Papavcr somni- ferum y ar. glabruin : les IVuils veils sont incisés en tra- vers ou en spirale au mois de mai, juin ou juillet, sui- vant les altitudes; il est produit par les districts nord- ouest de Karahinau Sahilé, Balahissar, Kutaya et Geiveh, ce dernier situé sur la rivière de Sakarajed qui se jette dans la mer Noire. Ces centres de grande production envoient une qualité supérieure d'opium à Constanti- nople, par la voie d'Izmid. Angora et Amana dans le Nord de l'Asie-Mineure four- nissent une certaine quantité d'opium. Dans le centre de la Péninsule, Afuim Karakissar el Ushak sont d'importantes localités à opium; il en est de même à Isbarta, Buldur et Hamid plus au sud. Les pro- duits de ces districts sont portés à Smyrne. L'opium d'Egypte se récolte en mars et avril, sur un pavot à fleur blanche dont le gouvernement dirige la culture et presque uniquement pour les besoins des établissements sanitaires du pays. Il est pauvre en mor- phine (3, 4 pour 100), à cause des mauvaises conditions dans lesquelles se fait la récolte, mais il poui-rait en ren- fermer jusqu'à 12 pour 100. L'opium de Perse s'extrait d'un pavot blanc à fruits arrondis ou ovoïdes à semences blanches; cet opium très énergique désigné en Perse sous le nom de Tériake ara- bistani, est récolté dans les environs de Dizful et de Shuster, à l'est du bas Tigre. Un bon opium est aussi produit dans le voisinage de Sari el de Balfarush dans la province de Mazanderan et dans la province sud de Kerman. La qualité la i)lus inférieure qui est mélangée de grains d'amidon et d'autres ma- tières est vendue en bâtons d'un brun brillant, elle est récoltée à Shahabdulazim, Kasham et Kim. L'opium de l'Inde se récolte sui- te pavot blanc, ordinairement en février et mars, notamment à Agra, Behar, Benares, Stolkar, au Pun- jab, au Népaul. Les incisions soûl faites verticalement ou plus rare- ment dans d'autres directions avec- un petit couteau spécial à trois ou quatre lames parallèles, le nuhstar. Les 9/10 de cet opium est consom- mé par les Chinois qui en tirent aussi beaucoup (environ pour une somme annuelle de 25à30 millions environ) de l'Asie Mineure, de la Perse, etc., etc. L'opium de Chine est extrait d'un pavol à Heurs Man- ches avec un canif à trois branches et par des inci- sions verticales; il est cultivé dans les provinces de Kweichow, de Yunnam, de Sheni et le nord-est de la pro- vince de Shantung. Les Chinois convertisseul l'iipiuiii jinur liMir usage en un extrait aqueux qu'ils liiment; ils u'esliuieut pas la ig. 3. — Camis ; trois branches scr vaut à inciser le: capsules. LE NATURALISTE valeur de la drogue d'après sa richesse en morphine, mais d'après les particularités de son arôme et de son degré de soluhilité. En Chine, la préparation de l'opium destiné à être fumé est un besoin particulier qui n'est pas au-dessous de l'attention des Européens eux-mêmes. Toutes les sortes d'opium ont une odeur narcotique particulière et un goût très amor. Celle malière est su- ii'lte à de nombreuses falsifications. i.iioMMi: I ossiu: m: cii wciiai l.'i'xislence de nos ancêtres à l'époque quaternaire est surtout dévoilée par les produits de leur industrie. La science ne connaît pas les ossements de l'homme qui taillait les silex delà forme deSaint-.\cheul etqui vivait, en compagnie de l'Elephns mitirimis, du Rhlnoceroa merckii , de l'hippopotame, sur l'emplacement du Paris actuel, alors que croissaient, aux bords de la Seine, le laurier des Canaries et l'arbre de Judée. Ce n'est qu'à l'époque suivante, caractérisée par d'aulres animaux et d'autres objets que les découvertes soni relaliveiin'ut iionilir.Misns et siires. Le squelette dont Je veux enli-eli'iiii- li'^ li'cleurs du Naturaliste est nu ]>n''cieux docuineni pnur l'iiislnire de l'homme fossile. II a été découvert par .M.M. Féaux et Hardy à Ray- riionden près Chancelade (Dordogne). Là se trouvent des abi'is sous roche qui, fouillés avec soin, ont livré une faune quaternaire assez riche ainsi qu'un grand nombre d'objets travaillés. Le T' octobre 1888, un ou- vrier brisait avec son outil une calotte crânienne et M. Hardy pouvait reconnaître que ce crâne était accom- pagné des autres parties du squelette. Voici, à partir du roc solide, la coupe des terrains meubles en ce point (1). 1. Foyer de 0°"37 d'épaisseur, sablonneux et très noir. 2. Terre jaune avec débris de calcaire, constituée en grande partie par des limons d'inondations, 0"'32. 3. Foyer grisâtre, riche en silex et ossements ouvrés, 4. Nouvelle couche di- iiiu riiKiiidalinii île 0™;>"), dans laquelle était interiab- un lovri pi-ii ilrveloppé sur i-e point, et très riche latéralement en ossements fossiles '^t objets travaillés. M. Caudry a publié récemment (2) une liste des ani- maux Ins^ilrs ilf ce niveau. Ce sont les espèces caracté- risih|n^ , •]•■ r i-r du Renne, parmi lesquelles le Renne, le SuLM, !'■ i.liaiiiois, le Bison pn'sMW, VUrsus prisnis, le Renard bleu, etc. .M. Caudry a également ibMerminé une mâchoire de phoque du Groenland. C'est à la base du foyer n" 1 et à 1"G4 i.voimir Ir. ,,-,., .„irnts humains. Le nombre des s,|u,.k.tlrs ainsi disposes dans les grottes ou abris sous roche est déjà assez considérable. On les a signalés en Italie, près de Menton, à Laugeiie-Basse et à Cro-Magnon (Dordogne), à Sordes (Landes), à Bruniquel (Tarn-et-Garonue), à Gourdan (Haute-Garonne), à Spy (Belgique), enfin à Chancelade et plus récemment encore au Mas d'Azil (Ariège). M. Emile Cartailhac a groupé tous ces faits et mis en évidence les conclusions que je viens de résumer.. Je renvoie à son ouvrage, La France préhistorique, les lecteurs curieux de connaître ces inté- ressantes coutumes de nos lointains ancêtres. M. le D'Pigorinia constaté en Italie des faits absolument analogues, mais dans des sépulcres de l'àg.' de la ])ieiTe polie, c'est-à-dire bien postérieurs à nos ;;iseineiits de Chancelade et autres. M. Hoi i.i:. LE STRONGLE CONTOURNÉ [Strnnui/liis confort vs\ Le tube digestif du Mouton donne asile à plusieurs espèces do Vers de la famille des Strongylidés, qu'on peut actuellement rapporter à sept, réparties entre quatre !;enres : Strongylus contortus Riiil. — MicoUis Rud. — ventricosus Rud. Œsophagostoma vsnulosum Rud. — columbianum Curticc. Sclerostoma hypostomum Rud. Uncinaria cernua Riid. Un crii.iiii iimiiiImi' lie ces espèces, en dehors de l'intérél qu'elles |.i.'Miiiriii ;iii point de vue zoologique, sont encore utiles à coiiiLulu' |niiii le rôle qu'elles jouent dans le dévelop- pement de cei-l:!!!!!'^ ni llacliev. Parmi elles, ii'ni- ih> .e- ( ni en première ligne le Stronr/yliis con,iijl; ; d'anémie, connue depuis louyti de Magenwurmseuche ou rote Magenwurm-Seuche, et que non avons le premier observée en France (strongylose de la cail lette). Au moment où on le rernnlle .l.m^ l,i i nlleii,'. .e Sir..ii;.'le si montre le plus souvent iriim t ■ i ..nj. m ; ■ ; (|!ii l(|Hri, ,is, ce- pendant, il est d'unblaiH i |i m. i i e- ,],■ i .:,_,■ , ,■ (|iii lien évidemment à ee qu'il n'ii |i,i~ -.le !■ .I.' ^.m- (lr|,iii^ nu,' ,'|i,,qiii plus ou moins êldijn.,- Il r-^i riliiMinii', ill-Mur, .iMeuui. au: exirémités. A iiiir l'.iilili' di-i.nKr .k l'e\i nimli' ;iiilirir,irc, i 1^' es eu ,111 MIT. Le légumenl est finement strié en travers, le -11!- ei.iiii ilisuinles de 2à 3 (i; en outr5,il est rayé longitudi- ii,ileuii ni |i,ir Itl à, 50 arêtes qui se montrent crénelées par le: lette du Mouton, de la is, nous l'avons récem- lette d'une Génisse, line une forme grave Allemagne sous le nom Kig. \. — Extrémité céphaliquc du Sticngylus con/oi/iis $ . F'g- 2. — Slrongylus contortm $, région d( h \uh( — ua, utérus antérieur; up. utéi-us jiostérieui tv, \\.\\\i op, ovaire 60, offre d'abord une partie grêle, presque cylindrique, puis il devient fortomcnl iiiusciilfux et, s'épaissit graduellemeni en arriére, en ne hii-s;uii i * mi i^nlrc qu'une lu- rniére capiUaire. L'intestin, d';ib"iM jln- .11.1,1 rpie la partie postérieure de l'œsophage, ne t.ucl à devenir deux ou trois I'mis iilu-i serve ce diamètre jusqu'^iu vnivm.i rétrécissement considérubl.;. L'^mi quelque distance de l'cxtroiiuU: taudalr. Le mâle est long de 10 à 20 iiiiUinuHrcs et large de 0" V""°2ô ; il possède un testicule tubuleux simple, blanchàti prend naissance en ca-cum à 3-.J milliairlres rie la b. grossit rapidfnient et s.- .lu ,_•.■ ' il rent druil, ne se rétréci-- i ' ' la portion terminale de ccl .ii,ii.ii',;;i .-- iiL-m spicules et une pièce accessoire impaire. Le: teiiile fauve roussâtre; ils sont (îi'oits, plu a l'origine; il con- inus, où il subit un a femelle, est situé à "20 il h '!"' uche, 1 Ivant quelques ■îiii canal défé- : ,m cloaque. A il annexés deux picules sont de larges en avant moins large, oft'rant à son origine un renflement globuleux, sorte de bulbe musculeux. Ces deux tubes se réunissent cnlin en un très court vagin, qui vient déboucher dans une vulve fort étroite, dirigée en arrière. La vulve est située en moyenne vers le l/'i postérieur du corps; elle occupe le fond d'une baie li- mitée par un puissant appendice linguiforme dirigé vers l'extré- mité caudale; de plus, il existe à ce niveau, du côté gauche, un autre appendice arrondi et transparent, marqué de stries rayonnantes, et atteignant presque le diamètre du corps. Chez les femelles très jeunes, la languette se réduit à un simple tu- bercule et le second appendice fait défaut. Les œufs sont clhp- soïdcs, longs de 70 à 97 ^., larges de 43 à 5i (i. 11 s.-],ibl,. lésiiltrr des recherches de C. Baillet que le Stron- iji)I„ ,.,.,'.,,0,. , -I ., , .,., ;\ ;|.;ii-i', en ce sens que les «?ufs, au ino- ni . - - parla vulve, doivent renfermer un Ci,. . il.veloppé. Tous ceux, en elïct, qui 11'. ji il :, Il il;!' 1,1 1,,-. ,!i. r.'nt dans l'eau, tandis que les autres la face ventrale. ([u'eii arriére, où ils se terminent en bouton; un jjeu avant leur •■xtrémité, ils présentent une sorte de petit crochet dirige en avant et en dehors, im peu moins fort et situé plus en arrière dans le spicule droit. I>a pièce accessoire, granuleuse, est de forme ovalaire. Les spicules sont longs de 0'°"'3 à 0m"5. La l)ourse caudale qui termine le corps du màlc, — caractère qui se rencontre chez tous les Strongylidés, — est divisée en deux lobes allongés, spatules ; en outre, le lobe droit porte un lobule accessoire, qui répond au lobe moyen des types à bourse trilo- bée. Ce lobule porte les deux côtes postérieures réunies en un Ironc commun et légèrement divisées à leur extrémité. Les deux lobes latéraux portent chacun quatre côtes (postérieure interne, moyenne, antérieure externe et antériem-e du système de Schneider), dont la moyenne et l'antérieure sont dédoublées. Cette bourse est marquée de stries fines, formant un dessin très élégant. Ln/emelh est longue de 20 à 30 millimètres, large de 0"'"30 à 0'°"iO;ellea le corps sensiblement de même diamètre depuis l'extrémité de l'œsophage jusqu'au niveau de la vulve, où sur- vient un rétrécissement bienmarciué; puis le diamètre augmente de nouveau, jusqu'en avanl de l'anus, pour s'atténuer ensuile jusqu'à l'extrémité caudale, de telle sorte que celle-ci se ter- mine en une pointe droite, allongée, très aiguë. Il existe deux ovaires, le premier naissant à 3-3 millimètres de la bouche, le second à l'"""o-2 millimètres en arrière du premier : on peut donc les distinguer en antérieur et postérieur. Ce sont deux tubes blanchâtres, qui se transforment pi-ogi-essivcmenl en oviductes, et s'enroulent autour de l'intestin en formant des anses assez régulières : particularité qui a valu à l'espèce la qualification de coutortat. L'oviducie antériem-, un peu avant d'arriver au niveau de la vulve, se dilate en un utérus fusiformc ; le postérieur con- tinue son trajet et descend jusqu'à une petite distance en avant de l'anus; il se replie alurs, remonte quelque peu et se dilate comme le premier en un utérus fusifoi-me. Ces deux utérus marchent donc à la rencontre l'un de l'autre ; après avoir subi marqué, ils se continuent chacun p.ir un tiib.- rdeii A. la naissance, les embryons sont cylindroïdes et un peu at- ténués en avant; l'extrémité céphalique est un peu obtuse; l'.xi! ■liiii ■ . I I liile forme une pointe très aiguë. Ils mesurent ;j(iii , 1,11 I . 1 nu' sur 17 à 21 (i de large. Ils possèdent un ,,■ _ . ir.ide, étroit cl assez long, terminé i>ar un ren- fi.iii.nl ..I, il,::,.- (i-sopliàgien à trois dents chitineuscs, et un intestin à paidis très épaisses et à canal grêle, faiblement si- Dans l'eau pure, ces embryons rhabditiformcs périssent au bout de quelques semaines, sans s'élre accrus ni modifiés d'une façon sensible. Mais dans re;iii fangeuse, ils évoluent ra- pidement, comme l'a vu Lcuckart, subissent diverses mues cl parviennent enfin à un état de développement sous lequel ils sont aptes à réintégrer l'organisme des Ruminants. C'est donc en buvant de l'eau souillée par les excréments des Moutons atteints d(' strongylosc de la caillette que les animaux sains doivent s'infester. M petites facettes brunes; les antennes reposent sur les genoux des deux premières paires de pattes, leur extrémité rentre ensuite sous la réiîiou thoracique. ifs Adulte : Dans nos le son réduit, puis e la plante nourri à l'état parfait être rare, sa recherche, il est vrai, est muiulieiisr, mais est un uioycu de se le procurer facilement; ce moyen consi: à battre au parapluie 1 une partie des tiges isi accompli son cycle bin ^ di' la grande Euphorbe dont r r. innée précédente et où il a ■ nc> piciicuv s m d iiis un ' I ti 1 \ 1 1 iiK un de II PS cjuipa^non-., M H iiii B luisiult _L 1 , 1 bien (. imu dts Iccttuis du Na«a lahate cil i i)iib de < phol >gi iphio qui luioiit un giand inteitt LU cuiiNciviiil un tcinci^naç.edui iljlc de dchucaments foitdeli cals et pu c Us ([uent les pi i li i_'il a La fi^uit, 1 tst Ui piodu ti 11 liin d s 1 11 1 11 t.^'iiphiis Cl. (ulees dMt ,1 mil 1 m p 1 M l'i 1 lull en ^ el 1^ C'esi iciiution dans I cs| lUs mais cett inconstance ii'ctni ) isde mtuic i int) lilieiiiotrej u ,1 un me I'i\aiaeulabonii 1 ituiie poui la pie Mil ic pailiedu-sov i ,c de pumou en pirti^'cr la direction i,\tc l'un des géol j,ucb a qui 11 cou naissance des tei 1 uns houillers d il le ilus de prcgi s M Grand Eurj , coi lespondant de 1 In stitut, piofesseui l'Lcîle des Mme me soit pcimis de lui idresscr ici on m jii nom ce mnie en celui de tous mes compagnons, le\ picssioii de notie M\eieconn iissince A la poite d b iint-Lliennc ci sp cialement dans le fauboui fT 1 iieuil et dans le 1 uiboui j du Soleil, s ni de tics piofon de» c•^^^lelesou^el- tes dans dos gies 1 I mes plusou moins m Imgcs de schistes n iialres. Le but du travail est d'obtenir des matériau galeries des mines pour prendre cl prévenir ainsi les tassemenls ci qucrait certainement le délicil de substance. Kn entaillant de gi'andcs dimensions les assises dont il s'agit, on a mis au jour quantité de choses très intéressantes; l'une de celles qui frappent le plus est l'existence d'arbres fossiles dont les dimen- sions sont souvent considérables et qui sont enfouis dans la roche dure perpendiculairement à ses couches. Nous en avons rencontré des séries entières appartenant à des fougères, comme les Psaronnius, ou à des Calamodeudrons, ou i des Sigillaires. L'étude de leur manière d'être peut avoir un grand intérêt au point de vue de l'origine même de la houille en pennetlant de juger si l'accumulation des plantes d'où dérive le précieux combustible résulte du charriage de débris arrachés ou de la superposition de végétations développées sm- place. C'est à cette LI-: NATURALISTE, Paris, iG, rue du Bac. Muc qu( lU dtss pi une 1 c Ihn se diesseni is de 1 1 il 1' Vilhiopicus pouiv Sailli 1 tu une D'ipie ision publique du Muséum de Pa qui sont descendus dans l la place du charbon extra les éboulemeius que provi siliceuses ce mille sont les ge\seis de ! époque actuelle el dont 1 effet a cte de liansfitiTici t utc Il i( d quditz Cette quelle ont paiticipc les fossiles tout com nie le s éléments inoi iniques aassuic li conseï ration des dans des conditions exceptionnelles de peifection Vu piemier i m^ de CCS mmei ilis i tons ilfautciteides urnes lont M In mil l" un i le ( 5m Cl lie plusgi ind nonibic et (pu ont te e\amintes aussi pai VI Iphe Bun niiU.tpaiM B.i nii 1 H îuult Ulcs \ I s qui 1 étude lus tologKjue on peut aisément etie laite au mieioscope Li plupait piOMcnnenl de pi mies qm de- Cvcadei'squi vivent aujourd'hui des analogies très intimes. En les observant après les avoir réduites eu lames assez minces peut être U'ttiisparentes on y a découvert une particularité ana- tomique et physiologique dont les botanistes ne se doutaient pas. C'est une r:iviir ereiisrc dans l:i jrraine elle-mêiiie, où les conjiigiirr li'iir pn.ii.|il;isiiir eu jn ..lopl.isme du nucelle. Il est inléress;iiil J.- mmi,]- ,|u.' i 'est si'ulciiienl après avoir observé la Chamhi. ,..■;,„;,'-. .i.ii- les grailles silifiées de Saint-Klicnnc qu'on I i ;, !. :; iiis les graines de Cycadécs vivantes : le su.-. - i . ; I lui i I ri le fait sullil pour montrer les sccovu'S que la i.,ilruhi..l,.^jie .si capable de rendre à l'élude de la flore contemporaine.. 11 me parait indiqué de faire remarquer ici que l'ensemble des gymnospermes se présente comme un premier essai de la flore Miigiospermique qui fait le fond |iriiii-ipal de la b.ilanique con- ide une photo. M lIcniiBjuisiult hehelh 1/28 LE NATURALISTE court 1 sans d"Ul m inimifi donnoiil terreuse ms i„„nts, rllc passe e tallin cl le microscope y retrouve les i trapps si abondants dans les mines de C'est ce dont nous avons pu ju^'Ci' irhis liouiUéres d'une :'i l.n|nelle les mineurs Tk's fine et presque TAi ww 7f\ •e par le mot andre; se trouve avoir à peu près le même nom qu'en An gle- terre où un l'appelle toadstone, c'est-à-dire pierre crapaud. Tes exprrs-.lu,,>iln:i^;Ts donnent ;i l.i une apparcnc peut rappelé que certains géolo- gues y voient un produit d'éruption ignée plus ou moins comparable aux fi- lons de porphyre,, d'autres pensent qu'elle représente r;i.runnilalinn dans ipus une photog Ji publique du il' iphtc lise pdi M Ilenii lioui 3 Puis lithcllo 1/100 Il I I 11 illl lue lune dis mciUcuiv couilics di combus- iilili 11 I m 1 II sm, celle dilc des Littes Elle caracteiisc Il ]i m II I I I In 11 1er cl pii c insrquent H plus iccente du svstLuii I ^ Il I II II t III I une douziine de metits de pnissince ] nent le charbon legorgcnt lie belles I iii| n us faison'5 une trcs impie moisson L i u^ i i i i m I il nt, appartenant aux génies Odontoptei is et IhlAoplei i Une partie des mines de Montrainbert est en feu depuis un temps très reculé : la chaleur a détermine des distillations sou- terraines do matériaux très divers qui viennent se condenser à la surface en concrétions bariolées. Il y en a de blanches, de jaunes, de vertes, de rouges : M. Wayençon en a dressé la liste qui est très longue. En même temps des roches se sont fondues et le refroidissement très lent a parfois favorisé la cristallisation do leurs cléments; aussi peut-on recueillir une nombreuse série iréchanlillons fort intéressants. Il faut d'ailleurs explorer la gi dînes sihciheesdu gcnic de celles di L p ilh baint-Piiest mais e excur- micu\ conseiAecs Les piencs noyées dins Uteiie \ege- t lie dos ch mips et de» MbUCs sont souxuit lumiue i ni L^aid et d'impoi tîntes découvei tes > ont i ii fuli pn li nu ciQscopo Au letoui, nous ei i ii 1 i U| I nnn m qui ^ ni di seendro dans les iiuii il m ii m m I I >ii| i "' 'l'n nue quon vient di 1 m i m iii ! 1 n'i ' i 'i "" ' Il ippe de leur expies i n i in ii uni nu qui i nu i li si complètement avec celle du luiim toute contcmplitiM et on dehois, leui piopretc o\licme attiie aussi 1 ittcntion, elle re- met en mémoire la scène scrupuleusement exacte où, dans Germinal, U. Zola décrit la toilette du mineur qui sort du puits. En quelques heures, lo chemin de fer nous transporte de Saint-Etienne au Puy et c'est vraiment un changement à vue qiie la substitution des montagnes volcaniques aux champs houillers précédemment étudiés. L'arrivée dans la capitale du ■Velay est féerique et le jianorama de la région est tout ' '"-"' fail. LE NATURALISTE incompai'ablo. Entouroo de liautcs montagiics qui l'ijnl un grand cercle autour d'elle, la ville en a rcleini iiueli|ues-uiies dans SCS murs : la roche Corneille et la roche S.-iinl-Michel qui dominent de I)eaucoup les plus hautes consiructions. Ces roches sont constituées par une agglomération de petits frag- iTients basaltiques dont les Italiens ont bien rendu l'aspect par rlir :\r wiu- ;ilii-i :V\vr . \r iiir< .nii-iiip iinr lequel la dénuda s jrriclnii^ i.i|..i:.r,i|iliii|ii.~ .ni iirl^. Le pcperino a, ' 111'', de lHlll^s■■ '!■'- prnf liMir^ souterraines par ilcaniquê dans la lissure bé.inlc d'une longue l'aUle ! ilus ou moins large suivant les points. Les inteni|ié- j 'sagrégeant ens' les masses encaissantes. ■11.- r..;j. sait autour de Paris le lorrain dit île la pierre à plâtre ; terrain célèbre enti-c tous, puisc[u'il a fourni à notre immortel Cuvier les malériaux dont furent édifiés les fondements de deux sciences entières, lu p.-il.-.ini.ilngie cl l'analondc comparée. N.His ;fv,i]i< vi-ii-' 11-- iii;iriif< .lu l'ii;, .'ii plusieurs points et siiéi'i.-il.-iiii-iil iiii III. .111 ilr l;..ii/.Mi .ii'i A\)u:ird a l'ait naguère de si iiiipnruiiilc^ li-..in .lill.'s : ici les i-oiirliçs ,(,• marnes, blanches et friables, smit l'i'couvertes d'une nappe de basalte activement cxploiti'e pour l'empierrement des routes et dont l'étude est Au I i.'.l du Tti.inl de Rouzon, coule le Riou Pczzouliou, petit ruis-.iii |.r .-.[II. -ins eau, mais dont le sable qui résulte dti la- vag.' .1. - 1 ..Il - ^ .l.-aniques renferme, entre autres éléments rc- mariiii.ilil.'-, .liv. r^es espèces de pierres précieuses; la jJus fréquente est le zircon rouge de rubis; on y recueille aussi des saphirs bleus. A cet égard, les excursionnistes eurent la satis- faction de ramasser en très grand nombre de fort jolis spéci- Devant nous se dresse la roche de Ccssac couronnée d'une ruine pittoresque : c'est encore un exemple do dyko de pepcrino tout semblable à ceux que fournissaient tout à riienre les roches Corueillr ,-\ .SaiiU-Michrl. 1.1.' I.iutrs pi.ns, s, .s H. mes temps préhisiMrii|ii.-- .'i .|..iii !..■ ....| ,i. t.iiiriii iniv .iiiu.iii.iii-çs nombre de ir...r. . .11..- , .iii.nli'' liolaiiisle voyageur Kaenipfer que nous devons Vci-~ l.i lin du \\ II' >iè,|r ICiSO iri'.il,., Kaeinijfer, poussé par l.i pa--iMii d.'^ \nv.i:;r-, .'.xiiliu ail une partie de l'Asie ri liiialcnieiil, avrc \r liiiv ,\r iih'dcrin de l'ambassade (|ue 1,1 Hiillaiidi' iiivoyait aniiuelleinent au Japon, il se niettail cii devoir de visiter ri'^.xtféine-Orient. Rentré dans sa pallie, chargé, comme il le dit lui-même, non pas de liuLins et de richesses, mais de papiers et de notes (1), il se mit eu devoir de faire connaître ses découvertes et ses observations. Le cinquième fascicule de son curieux ouvrage Ama>nil lKici.il.'']cs, ii,,ii> inu-m le FasiNoki. >\r l-i r,imillr ,1,.. Tr,, végétaux qu'ainiailiciiiinil le /(/n/s Vernix qui étaient à cette époque I. riirnie I,. SitzeX Ilm' -r., r;'estàces lupurtaiit objet de commerce au Japon. La figure du Tobira nous permettra de reconnaître facilement le Pittosporiiin Tobira cultivé actuellement dans la plupart des janlins. ircsl, dil Kaenipl'er, un arbrisseau de grande taille, (■loi^j.^inl partout dans les bois et qui répand l'odeur du iiayapciauii. Parmi les végétaux caractérisés par leurs fruits en pommes ou en noix, il n'est pas sans intérêtde citerleA'a- ratals banna « flure riirspiH,fniflit iiuili Aiiniulii >■ qui \\'r>l autre que le Citru^ hiplmi. Il ni-~.\ |.,i~ l.rsmii ,r,i||,.i an Japon pour le voir lleuiir, une siin|i|e vi>ite ,in.\ jardins du Muséum permettra de le contempler en Heurs et en fruits. Mais prenez garde d'y enfoncer une dent impru- dente? Une saveur peu agréable et persistante de Téré- benthine vous en ferait pour longtemps souvenir. Les Japonais de l'époque de Kaempfer préparaient, avec l'écorce sèche des fruits, un médicament célèbre connu sous le nom de Kl Ko'Ku. Etl'affreuxKaki, qu'en dirons-iKuis? il est aciuellement à la mode et les arboriculteurs du Midi de la France s'acharnent à le cultiver; à notre avis il est presque aussi bon qu'une poire blette ou qu'une nèlle; bienheureux encore quand parmégarde ou n'a pas dégusté un fragment de péricarpe. Autant dans ce dernier cas se gargariser avec une solution de Tannin ! Pour Kaempfer, le Kaki était caractérisé par fruiiit iliilrissimu. Des goûts et des couleurs on ne saurail ili>|iulrr, ■-inhuil à deux siècles de distance. Quelques conifèrt-s d'aspect bizarre et inaccoutumé viennent à la suite: d'abord le Ginh/o t arhor nucifem folio adiantino », ce survivant d'un autre âge, dont la sponta- néité n"a pu être réellement constatée. C'est l'arbre sacré qui ne se rencontre qu'au voisinage des temples. Son fruit de la grosseur et de la forme d'une prune de Damas, charnu, ne se détache du noyau que par la putréfaction ou le séjour prolongé dans l'eau. Le Taxus nucifera est également recherché par les Japonais qui en font usage à chacun de leurs repas : le fruit, malgré son astringence, passe pour être purgatif et est usité dans cette intention. Il y a quelques années, MM. Paillieux et Bois ont tenté d'introduire dans l'alimentation une zingibéracée japo- naise, VAmoumm Mios f.l42 liuffalos! .. ;,,,/ l.u/p,lo), his lala .Mic.iii' à la la.'.:' .■! la plus universellement pratiqui'O. " I..' .laii^'.T di' .-.II.' chasse, dit le colonel Dodge, vient h.,iucoiiii moins ilii liuffalo i(ui l'ail rai-.Miiont un eflorl pour attaijuer son adversaire, qii.' .lu l'ail .pi.- ni l'li..inme, ni le clieval, ne jienvent voir I.' s.il, .pu [..iil .'■li.- a.'.'i- .l.'iili' ..Il fia. ■lui.', ..Il in.'ine .reiis.'- .1.- pu'', ipi.es par h- liuf- falos tient sa vie entre ses mains. >, Lâchasse en cLMure (Impoiiinliiu), a l'i.' siiil.iul prali- .pUM' par les In.liens. Lue |iaiti.- .I.'s .hassenis de la Irihii .-nfiMmail b- ti.mp.'aii ilaiis les .Icux côtés d'un aiiL'I.' .lont |.' s..iiiiiii'l s'.iiniail ilaiis une clôture circu- laiiv. A rouverliiiv .l.' l'aiiirle, d.'s idiasseurs à cheval p. mi suivaient les liisons à coups de flèches et les refon lai. -ni ilans l'enclos où avait lieu le massacre nnal. La .'basse en cernant {Surrmtn4), se prathiuait à p.-u pr.''s il.' la nii''iiie niani.'-r.' .nie. .laiis nos iiavs, la chasse lit I 1 I fsi t Itu i proci 1 Ml nnssn([( fi poui iin-.i dire i 1 1 destruction mathi mafique de ces mim ui\ I pro( des en usa^e taieut Inei-, mais le- pi m i I m\ ont t( 1 ![ I -M lloinadij h dusse il a(li"it li h isse iclie\ il 1 1 ( h isseen ( 1 tiuo 1 iclnss( pn c iinnl I i clnssi ^1 iflùt (^lilUnitil 1 et( teinlle ]ioui I lii 11 un 1 1 MU 1 h I III I I fil iiit 1 1 1 vliii I lit 1 lU 11 ,.li 1 Viif nu lu liou[ m lilfi n nt f li i .eui- oïdiiniiement i ( he\ il pu se lappio huent le lu II I lu I luhnl le cerrle plus tlioit et il ulani , I I nli II lîi n rfli i\ i ar h 1 f iinti n d lui -286 LE NATURALISTE début de cet article, le bison ann-n. ,iiii a ...cupe, en troupes considérables, la plus grande i i. mliii ,!.■< Etats- Unis. En 1830, époque 'où commema la ili-li ii.i ion sys- tématique, l'aire occupée par rauiiii al (■iiiliras>ait sur une grande largeur la plus grande ('irinliir 'li^ li-nes si- tuées au voisinage et à l'Est des Monlagin's llorhcusfs, mais elle s'était déjà restreinte dans des proportions con- sidérables. Toutefois les individus élaient encore e.\ces- Carte montrant les ;iirL's l>ccul■^c^ jjai- k's bisuns de 1S30 à 1883 (d'aprf.s l'ouYi-age de M. W. T. Hornaday, loc. cit.). sivenient nombreux; ils avaient changé de ]ilace sans cesser de former de gigantesques troupeaux. En 1870 la zone des Bisons se rapprocliail déjà lirau- coup plus des Montagnes Rocheuses et n'atti'igiiait niènie pas à l'Est la latitude du lac Winnipeg. En 1880, après une série de massacres sans exemple, il n'y avait plus qu'une grande zone autour des sources du Missouri, et quelques autres plus petites et peu étendues en divers points de la région montagneuse ; enfin en 1884, après les grands massacres de 1880-1883, le Bison américain n'occu- pait plus que quatre aires tiès étroites l'une de ."100 ani- maux vers le lac des Esclaves et trois'autres moins im- portantes encore un peu a>i >uddes soiuresdu Missiiiiri, La chasse aux r.iirialn-, ci in,,iic .1 liicn ninili', .■! les Américains du .Nor/i in' |iniirroiil jilus se livrer an mas- sacre favori qui leur a donné tant de millions. Après avoir erré en bandes innombrables au milieu des steppes du Nouveau-Monde, le Bison américain a succombé, le Uniggle f'orlife,U est devenu une curiosité de ménagerie et disparaiti-a complètement avant peu si des lois tuté- laires (fréquemment trompées, il est vrai), et la domi-s- ticité ne lui assuraient un restant de mI.iIiI.'. On ne peut prévoir les résullals i\r la doiiieslicaliiui très récente de cette espèri- ; piiiliipire sur leauemip de points dans les Etats-Unis, en s,iil lnuii leis ipTelIr s'efl'ectue assez vite, mais que lanlnial ]ier(l lapidi'nnnil son aspect sauvage et surtoul la ])lus ijiande parlie de la longue ci-inière qui orne sa nui|ii.-, ,. l| si.mlili' probable, dit M. Horna les Bull, l'ab- sence du cheval, auraient fourni des animaux beaucoup plus rapides et plus résistants que le Bœuf, encore qu'on puisse douter qu'ils eussent été aussi foris. Sa peau faible et la moimhe piii- rière auraient à coup les à cet animal en livers usages sarapi- 'nt robuste auraient UNE ESPÈCE NOUVELLE DE SAUTERELLE DU GENRE MEGALODON 11 exisie à Java et à Bornéo de grandes sauterelles dont Brullé a, le premier, en 1838, fait connaître une espèce qu'il a désignée sous le nom de Megalodnn ,:'ii: Tcliilatchef, membre correspondant, depuis 1861, de r.\, :,.|i ihh a, - -, i,>nces, a légué à ce corps une somme de 100,0011 IV ,i- 1 1- - iiiUTéts doivent être employés à récompenser le ii.ii 111 il;- . i|iii -,■ sera le plus distingué dans l'exploration des r,:';.'i,.ii.s ;,m,ii,|Mi -. Destrnction d'insectes miisililes. — X..ns extrayons au Fiel d deux recettes pour se di'-li.,, i .i--,'r ,!'ms,ites ntiisibles. Bien qu'elle.s viennent un pe\i l,ir,l, .II, n ,'m -i.iiI pas moins intéres- santes. Le pi-i'ini,'!- i,r,i,<'il l i-,-l,,iil ,i l;i ,l,-s| imi.M i,,ii ,les guêpes et t:r,, s-, s n, h,-. A |)r,i\iniii,'' i!,--, ,,rlii-,'v ii'in, j,.i .,, ,,n forte) et r.,11 badi^v.am.' i,ii,Ti,iiiv,,hui !,■ -,,1.1, a :n,;- ,1„ ,„,cl commun que l'on renouvell,' i - |,.s li,-nr,s. l.r< Mn,'],,^^ attirées par le miel vienn,'iii -,■ |i, ,-,■!■ -ur !,■ lj,,uI,,i ,■! >',mi fourrent jusque là, mais !,■- ,iii.,,i;iii,,iis .■.■i|,iiiMi<,^< ,li-' lu lii,'.i-o les grisent, elles loniluaii <-i Budapest, au Mnsi-e na- tional. Extrait du programme. — Le 1" mai : Ouverture solennelle du Congrès et de l'exposition. Le 18 mai : l-'.U'Uiation des sections et des comités. Le 19 mai : Entrée en fcuielioiis des sei-iions et des comités. Le 20 mai : Séance solennelli- de eintiiee. A partir du SI mai : Excursions. Les eniniminieati..ns. avee l'indication exaeie du litre et de 1,, .relion doivelil elee alllloneécs, au plus l:,,-d, jusqu'au BIBI.IOGRAPHIE OÉOLOdlK, MINÉRALOUIE, PALÉONTOLOGIE ;. Hatle Eduard. Vîcrler Beilrag 7,ur mineralogischen ^'uaiais l'uxistciicc da inches appartenant Aujourd'hui en attendant de pnuvnii lir le dessin, je iim : IT 1 ' 11. Lkvkii.i. .Mii-i mil •! iii-ii.ire naturelle.— Coius de botanique, oriji l,h.. ../'-(o/e. — M. Ph. Van Tiegheiu, pi-ol a r. mil,. '!. . ,, .oiirsle samedi 6 décembre 189tl, à huit et demie du malin, il le continuera les mardi, jeudi et de chaque semaine, à la même heure. Après avoir retracé les grands traits de la physiologir Topographie der Sleierinark : Mittheilungen naturhistorischeu Muséum am .loannemn. Mittheil. Xnliiriris. Ver. fiir Stheiermarl: 189( 148. 877 HutchingS, W.-M. On tlie Probable Origii Suites. Ceoi. Maoa-.. 18911, pp. 316-322. 878 JaekeL Otto. T'elier das Aller des Socren. ,h,.„.,i,,M,.;:i- mil 1„-,,.H..|. 1 I^■,leI-i,^li.ll demsel'i- 1, , \\\ Zeil^.h /.. ■.. V -■ '•• '- ' 87» Lucas, R.-N. \- - -i 'ii-'i- .; ,.i i-vii Geul. Mayar. hS'.HI, pp. 2!i:i 2!l'i. 880 Kimball. J.-P. Siderite-basins of tlie Hud Kpoeh. pi. VI. Americ. Jauni, of Sci. 1890, pp. i;i.'i-16ll. %%\ Lotti, B. Sul giacimento cuprifero di Montai. d'Eisa iprov. di Firenze), R Comit. Geol. d'Halia. 1890. pp. 197-199. 889 Marsh, O.-C. Notice of soine Kxtiiirl T. pi. VII-VIU. Americ. Jouni. nf M. 1890. pp. 177-I7'.i. 883 Parran. Obsel-vaVio,,. -nr le. dune. i,l|o,-al.-s , Cours de zoologie liard, professeur, ire 1S90, à une heure Mie de Bulfon, (11, I articulés. — .M. Emile Blan- ce cours le mercredi :i décem le continuera les lundis, mercredis e i II'-, 'le. \l.irliniiles il .|i . l'ilKlaCés. .\u iisiitiiee la science. — Dans la dernière ii's.niera des considérations louchant les iie naturelle à l'économie rurale. lO'ptiLes^ batraciens et poissons. — M. Léon 1 ouvert ce cours le jeudi i décembre 1890, 88« 887, 888, 889. s»o. linll. Soc. r,V„/. ./.. Fn, ,..;■. ISMII, pp. J,.,. Picard, K. l'eliel' eim-e ..■ll.-n.nv l'ell-ef.aeleii ails ehelkalk, pi. XXVI. /.eitsc.h. Deut>ch. geol. Gesclh. 1890, pp. (Nia-CiO. Remelé, Ad. Ueher einicre niossi.phoren ans Unlers (leschiebeu des ,, n 1 1. ir , V i IV.luviums. pi. XXX. Zeitsch. neuls.;^ . . - - INIKI, pji. 7(i2-77n. Ristori, C. la v, - -- : ,i,,ii.ine. Dend TrautSChold, H. lelier yn-uv pi. XXIII-XXV. Zeitsch.Deutsch.geol. Geselh. IS90, pp. 621-G3i. ■Venable, F. -P. 'i'wo new Meleorie Irons. .■lm.o;e. Jonrn. of Sci. 1890, pp. 161-lti:i. ■Woodward, A. S. On Eunjcormus. pi. X. (ig. l-> Ceol. M,i;i,n. 1890, pp. 289-292. ■Woodward, A. S. Du Leedsia prolilemntica. \i\. \ denti ■„/. .\f.i 292-293. Le Gérant: K.milk DEYHOLLE. LE NATURALISTE. REVUE ILLUSTRÉE DES SCIENCES NATURELLES TABLE DES MATIÈRES DU QUATRIÈME VOLUME DE LA DEUXIÈME SÉRIE 1890 Maininit'ôreM, Oiseaux, Keptîles, I*oiH»<»ii!- vcUo rrOisea Afr Des(ri|iii l'iiiir iiMivi'llc ospocp du genre Troeluil'Hi pn-v.ii.iiii au IVh.liiang, David et Oustalct. Doscriplii.n d'un nuuvcau Martin pécheur des iles Pliilip] E. Ouslalet. DiaLmosei; d'espèees nouvelles de Reptiles et de B.ili-.i des ilr^ Hornéo ri P:dMW.-ni, F. M..eiMi:,nl. Le M;,rhii- Le M.Mi.i. Le ]'.-iTM,| Leprlil I' Les M..urlles en .Suis.-.', F. .le .SclKi.'ek. Les M.jiUuns sauvages (lig.,, U. Sainl-Li.iip. Les Poissons employés connue engrais ans Ktats-I Marc George. Les Poissons recueillis dans les expéditions scienti Travailleur et du Talisman, E.-L. Bouvier. Les Poissons vivipar.. s de la côte américaine de TOe (ique ffig.\ tellalus. laculatus fig. . I Hal.v.in AUVedi - Winch. Lara.s canus. Lvgosoma tenui. Ovis Argali. - Aninioi - Heinsii - Kairlin - l'.,lii (t \ .Strepsiccros kud u lig Thymnus vi Igai s ni- Tichodroma mu aria li Torpédo (fit. ■)■ Traehinus v per (h g. Tl'igla aspei a 1 Trochulople on arieg " Wapiti. .n,|i Xema rihih udl m. D.-vel Dia-r llig-)- Balistes capriscus Ui: Barbus canlnus (lig." Barbus vulgaris. li.sonffig.^. Bufo fulisineus. l'l,-.ii.-i. LE NATURALISTE La Toi'trix des Bourgeons (fig.), E- Pissul. Les insectes de la vigne, Ed, Andre. Les insectes Tésicants et le rùlc Ijiologiciuf de la (fig.), L. Ciienot. Les larves de Malachius (fig.;, VA. \m\v-. Les premiers états de la rcnthiiia Arcufll.i, njici' P. Chrétien. Les Crustacés parasites des Asciili.-~ lii,'.., KnO Le Sevllarc ;fig.), Réniy Saint-l.^.ui.. Mœurs et métamorphoses du Lariiius uisii-, X.m Mœurs et mélamorphoses de l'Ilrl..],- pM.ii.iu- Mœurs et métamorphoses do Tiiii,ii'ili,i iniri-iii Notice sur Colias Erscholli et ^iii' >:• ii.iiivrli.' L. J. Austaut. Notice sur deux Smerinlhus nou\cMu.\ di' la cni nale de lAfrique, J. L. Austaul. Nuuvell.' c>i,écc du -enre Rnsalia fk'.', CI.. Hr. j Phytomyza ilicis. Pieris rapie. Pinnotheres voter Pli.npsvllii. ca^l. Pioi.n-lo],us Kguif;! Pseudocharis trans Pterogr.u o-nolhei-;. Pterolichus. Pteronyssus fuscus Rosalia Lameerei li Sarotcs venatiu'ius. Scalpellum vulgarc Scolopcndra um (As-)- Scolopcndra sulisjù D'- Trouossart ot Cl. Ncuiua.in. Note sur la Cheiuialol.ia Ijruuiala !.. c femelle !lig., P. Clirétieu. .Sur les moveus de défense des Artlirop Sur (pic|(|\ies tvpes remarquables de phytes (lig.;. " Lue esiiécc' nouvelle de sauterelle du ^ Uj. , P. Chrcti ..des lig. , . I-. .\iachnides ■s ,li-.l, L. Ct die fouriui, Aug. Fore LISTE m-:s rr.iNiii'.iLE.^ Abeille (fig.). Acidalia adola. — concoloraria. — Gerana. nii:romargiiiat^i Ajius cancrifurmi^ 'lit:. . Areva Amoureli. Argulus foliaceu- rti,'.i. Aromia nioschala [fvj. . Astacus fluviatili- :iii.'.). Aulomeris Jivaros.' Azolina jimcnezaria. BacdhisRossu aig.i. Balanus tiutinnabuliuu I Bernard l'hei 'lile fig.). Blaps murtisaga. Branchipus sta-ualis ffii Bruchus pisi. Calieiodrs Miellenal-la. Cantharis dives IIl'. . Caraïaajar.uHilIn, Cerocnin:, Srhrelieci li; CheimaluUm liruiuala I Cloropsil.US elnnu.,!,,.. Carcinus "neuas {le.'. . Cimex lec' u,-arius. Colias Erscholli. Corophium longiccjnic Crangon vidgarls ilig. . Crioceris asparagi. Cryptocephalus. Cyclops quadricornis 1 Cycnus gracilis (lig.'. Cypridiiiiiniedi terrai (fig '• Cypris nionacha 'fig.;. Cysmopolia Caronii (fig Daphnia pulex (fig.). - spmata fi.-.r KCES DECRITES OC CITEES Deilephila vespertilia (li^ Dorcus parallolipi]ie.l (fig.)- Emphylus lener. Eumiuios illustraria fi;:. Eupagurus Prideauxii. Eupithccia Idalia. Fidonia viuo^^a. Galeruea crato.-gi. Glomeris marginatns fi^ C.racilaria syringella (fi- lulus lerrestris ;Hg. .'" ' Larinus ursus. Lepas analifera (fig. . LiriiuirisVeUini. Lithobius forcipatus (fig. Mac,-,,].l,v:i stl-i-.-". Mai,, X,. nu. ■..-,, lij. . Mal.i. liin- l.i|.i.-liilahls li Mcl:, ,]."!..,, l;l,.;,.!,acdi li' Jl.-.'liiuia. Melan.>li.> rufipos IW.). Mcl.ieerylhrocneuius lig Jlylalu-is bimaculata (fig. — Fucssiini lis. . Notiophile. Opharusgigas. Orlliosoma Valdiviesoi. ' Ci?-,' fig-)- Scyllarus ardus (fig.). Sericoris buoliana (fig.^ Sesia. Silpha erythrura. Sitaris rufipenuis (fig. . - Guerinii (fisr.V Sinorinlhus atlanlieus. Timar dl.a ulei sliti ili<. Tliocb ro oris fiç' ). Thvali •as aph la. \espa era )rû. X.dalg es a nais nus (lig.) Zouito s m ilica ("g ). — li- iiac llau («g-. Descri Descri Espcct E.'cplicationsrelaiives ,, |;, ,„,ir |,„ par M. MilneK.I«:i.d- le H ii.,,i Le Didinium intii^-iiie lij , l'iln-. Le Pecten Maximum ei -e^ pniMl. Les colouiosde BonWli- (lie.). A. Les parasites dos auimaux domesiii Le Strongle contourné (fig.), A. R Oliservations sur Valvala cristal: de Folin. Recherche et préparation des vei- Rechorchos sur la uiorphologie i urinaire des (iaslcropodes Prcis. Aphro.li BalaïK.L- Bonellia Bolachu Bnirvilu Clepsiiia Clvmeni Didiuiui Doropy, Floseuh, Guiiem. (lig- • lU-Ki', 112 ! He asporsa. al|,iua. bidcntata. canigonensis. carascaleusis. i> He rdus (t ^lla. N.iis ] Nephi NMl„|,leropl Paliidinella Darieiisi li-. . Peclei, niasin.us n-.\ Sertularia abietina lig.). Siiliilliini eiidoparag.)gicuii Strougle (lig.). Sirongvlus contorlus Jig.) Svllis maculala (fig.-. T.euia serrata fig.). Tcrobella conchilega 'lig. . Triehina spiralis (lig. . \alvata crislata. Periplaucia orientalis — americana. Phylloxéra. Pbytomiza obscurella. NATrUALISTK La flore des coquilles, P. Haiùot. La flore japonaise au temps de Kaom|ifc La grande serre neuve du Muséum il' Paris ;fig.), D. Bois. La moulure du blé, H. Douliot. L;i. Pulmonaire, P. Hariot. La Rmair (ig.,, A. lléneiraux. il);ea s]iectal)i P. Hariot. .1, H. Joret. ii;.), Henri Lr L'Hellélioiv (ii:. Los Araii.-ai-i:is Les r!;i,,,:,i,> .lr Les [il.Hilr, ,|ia Les prudiuL, ali. Recherches sui' (fig-). .Stellaria média, .Structure d'une r.acine de Macre nageante, H. Dou Structure et développement des racines des Ans H. Douliot. .Suites à la Flore de France, G. Rouy. Scorzonera coronopifolia . Sonehus aciuatilis. Spirillum. Stellaria média var. gl.-i lierrima. Kxcursion geologirpie au\ ciivu-i Kxpériences sur les puits nniniv Fossiles nouveaux des cunclu's de-faliiis fi..'.\ Henri B..ursai La cari.- ,.-. J. .-i.|ii-- .In Beaujola Ladenn/r-'.^vrniv,,,,, v^ologique Taraxacum leptocephalu Uredo vialfe. Urtica canuahinum. Urtica di.iica. Wicktrrpuiia Balans;p. Mr i .structure conipa ariété glaberrii i, 158, SI, 108- !:i8, 2i8, 26:î. Sur le (jfertnera vagmata et sur ses grames consii comme un vrai café .flg.;,, lY VA. Heckcl. Sur quelques gommes d'Acacia et d'Kucalyptus, D^ Hei Schlagdenhaufl'en. Un lieu de provenance du Fucus Natans, marquis de Fo Un nouveau polypore conidift-re ffig.l, N. Patouillard. LISTE DES PRINC tPAl.ES E PlicBS DlîlCRITES OU CITKKS Acacia dealbata. 151 Ficus bengalcnsis (liï.'.). "jI LISÏK DES PP.IN IP.M.ES ES •KCES nÉCRITES OU CITÉES .\ctinodaphne cochinchi l'u.us natans. 224 Abderites meridionali Hercyiiite. nensis. 1 III IJenliana purpurea. 203 (fig-)- 20 4 Hypsipryniu,,. lunicuh ffig.). Adenium Bœhmianum. (un.flier(fig.). 79 Acdestis owenii (flg.1. 204 Adenostyles Pyrenaïca. .18 Clu-rtncra vaginata (fig.). sn Archîeopteryx lithoirrapli Lepidcchiuus. Lepidesthos. Lingules. Macropristis Marsliii. MagcUaniaquadrifidai'fig. Météorite (fig.). Microbiotlu-riiini tehuel Anémone pulsalilla. 1.S8 Gombo (flg.). 90 ca(fig.). Blastoides. i:i-io:i Apocynum cannabinum. 13o Helleborus niger (fig.). fi:; 14 Araucaria. 198-229 — orientalis. i)."i Bœuf (maxillaire) fig.}. 187 Banane (fig.). 9.-; — guttatus. e:; 188 Bacillum 1 1 — abschasicu.s. G.-; Cendre (flg). 22.-; Bacterium. H — ponticus. Ou Cerithiimi giganteum. I.'IS Bellis Bornardi. 7 Hibiscus esculcntus. 90 Chroniile. 00 chum (fig.). Ikehmeria nivoa (lig.). ;';| Hieracium calycinuni. Hortensia. 178 lUI Chromoere. Coch..n nu.xillairol (fig.i. 00 187 Neoplagiaulax eoeo-uu (fig.). - c.indicaus. Borassus flabelliformis. i:!ii Hortus mauritianus. Huu.nlus ,j:,pn,„ru.. 89 Corindon. Crossochorda Boursaulti. 3.'i 12 Pholidophorus Bechei ,fig PLagiaulax minor ifitr.^ Café. 89 Iliul.i .v,,,^/,,. 2',1 42 Plomb. Campanula macrorhi/.a. CarvophvUusaromaticu 2U.J Lap,„-tea .-anadensis." 21 Ctenacodon serrniu's {i\'.1. Cocos nucifera (lig.). Cordyccps Hugelii. Edgworthia papyrifern . 129 Myristic.a fragans (fig.). Papaver somniferum (fig.1 183 271 Fluor. Galets. 2:i9 78 Spiirelle. Taonurus bolonicnsis 110 Phormium tenax (fig.). 180-191 Givre (fig.'i. .18 Tigillites Deronnensis. Entomophlhora calliphora Piper nigrum (fig.). 104 Hélix aspersa (fig.). 1.3 (figO- 81 Pipturus argenteus. ;;;; Entomophtora saccliai-in; Poivrier (fig.). lut I>iv< ?fs. (fig-)- 81 Poria moUusca (flg.). 140 Erica carnea. 2:i8 Primula pedemonlana . Cniicrè-^ inlein Tmii I 1 • onlngie, 1 . de Pimsaigiie-*. Erigeron frigiduni. S — latifolia. ])■■ K,.,i,..i i- 1 ii,', ,-mI Erythrœa lilloralis. 2(11 — Tisc(.sa 2:i8-2:i'.i T),^ 1-, 1,1, Il Eucalyptus leucoxvlon. l.'.l l'ulmonariaaugustifnli.,. 211 I)L 1.1 |,l|,, . . ,' ,111 ^''"'''''' '' relies lies uii-i-s en |i.-u-li- - vinimalis. Eugenia caryophvllat.'i (M g. l.il . 19 — olli.-inalis. Pyrola média. 200 De l'Mir. Il 11,1.- ,„-l de?^on; le lu Mouss.iye. Kvax CavaniUesii. 18 Rhubarbe (fig.). 23!! Cte C. de la Moussaye. Mamiiiif D' Tr (Ihservii lu. Nord (fig.- Phospliates sableux des environs i Henri Boursault. Sur les figures de ■\VidmannstnPtten (fig.), Stanislas Meunier. Sur les galets produits sans chari.-ige pi sur les roches perfu- rées parles escargots, marquis Aiiinni.i di- i Iri-L'nrin. Sur quelques synthèses minéral.. Liii|ii.-. Si.misljs Meuuiei-. Sur une météorite remarquable inmlnr ii-irniniini en Serbie (fig.), StaniiSlas Meunier. LK N.M TRALISTI-; Influence des mi •robes sur 1% r.LMuiMne h La faune d'un na\ ire, F. Phile; A. K. M;d; Lcsl,,!,.,, ~ , ■ , tiou, Dr Lé.jn t . (■...-llH.Mri. '-■ - fZU ■•unique. Atî'i jljinus. rdevenus sauvages. , médicament cardiuqu Annii:Mi\ ,1 ^i,,|ii' Annal, — i ■ Apf"-- ■ Caslur^ ,J,. l'El!,'.'. Champignons pura,-i Chasse aux grives à Citrons. ConKr.V .Ir- S,„-i,-ir. Cont.Mrs uii.Tiiiii.Hi.i de zo..l..-ir. Contre le vri- IiI.imc Découvertes en Busnie . Dent fossile d'éléphant. Destruction d'insectes nuisible-. Distinciton honorilltiue. Disparition des ours. Donation Michcl-Paclui. Echujine. École préparatoire de médecine et do plia École pratique des Hautes-Etudes. Empoisonnement général par les huîtres. Excur-i,, , , i,|,> ExpuMl,,. , , : |,,rrsllérr.|r Vi.MlU, Expo.-ili,,'; a'i, il,i, 1-. Furet aux pi.'.U wnv^. Hamster en Saxe. Hélix Hortcnsis à Nantuckel, États-Unis. Herbier de plantes du Michigan. Houblon du Japon. Huile de Maïs. Influence de l'infusion de café sur les Bacl Jardin zoologique de Londres. M. Kund chez les Bodjaéli. La carie du poirier. La cochylis de la vigne. La glace et les bacti'ries. Lapins et moineaux. La plus grande défense d'elephaïu. La sériciculture en Kui-oi.e. Le diatouiistc. Le régne végétal. Les deruier-i ,iiii-..(li<. Les pahiii.'i- i,„,n-i,,s ,lr riiide. L'inva.si.iii d.;- I,,|iiii- m Australie. Missu.ii ,[.■ M. .1. luli.nvskv dans le Sah.ir, Hirlii Isccrologie. Nombre des roses conmn's. Papier de mousse. Phylloxéra en Champagne. Phylloxéra en Italie. Plantations sur les route-. Plomb. Production du pétrole. Protection des plantes. Qualités du moineau. Ramie. Rats en Angletci're. Société allemande de zoologie. Société botanique do France. Société entomologique de France Soutenances de Thèses pour le relies. ■m Squelette du plus graiu Station biologique à Se Une nouvelle espèce de Spirille Une nouvelle maladie de la vig Une nriuvellr plante à papier. Un piège élcrtrique. Un trait d'intelligenc Vente publique de liv Wapiti en Europe. l'able alphabétique par iiouis fi'auteui*. AufCJ r.-i'-.,. De-, Andiv (Ed.). La un — Les in — Les la All^.tnllt (.I.X). Nu uchi ngii de Malaehuis (lig.). ^ur colias Erscholli et sur sa nouvell variété Tancrei. — N'ntire sur deux smerinthus nouveaux de 1 cote septentrionale de r.Vfrique. Balsiilloii E. •. Les cornes constituent-elles un avantage o un .désavantage dans la lutte pour l'exis B«is ,D.). La -nmd.' s.'i-n^neuve du mu-éiiiu d'histoire natu relie ,!,■ I',,n- li-, , iCougou (D';. Les |,!,,iii,~ ,|iji ai-|i,irais-,-iil. Boule (n.). L'honaiir K,s,silc de fh:uir,.l:.,lr. — Les enchainenients du jiuhuI.' juiuul li^'. . BoHi-saiilt (H.). Excursion géoluLriqui- hu.\ einii..ii- de Bava (fig-). — Fo t ailet (!>' (;.;. Chiétieu P.). . ix des couches. boloniennes -de-Calais (fig.). eux des environs du Caleau, elle de sauterelle du es sécréteurs (lig.). d'une chrysalide de épidoptèi :• la Chei de Penthiua ArcucUa ( u\i itobia bruinata L. et sur une i,i,,nstru-silé femelle (dg.). l'roiHiri,- r-tats du Theda Roboris Esp. (fig.). P' L.,. (■..uiiil.uii.ui à l'étude de la Faune de la — Organes si'crétcurs dans la série anim.ile. sécrétion cl excrétion. Ciiéiiot ^L.). Les insectes vésicants et le rôle biologique de la eautharidim. tlig.). Sur le- moyens de défense des arthropodes ^(ig.). iliiguilloii (.l.j. Thèses île botanique de la Faculté dos sciences Dangeard (P.-.V.). Introduction à la première série du bota- niste. Da\id el Ousiaict. Description d'une nouvelle espèce du genre Trochalopleron provenant du Tchékiang. ' UoKiiin (H.) Diagnoses de lépidjptéres nt uveaux. lO-rJ-38-: ■!3-'.ti-ii8-i;i;i-ni;-i LE NATURALISTE noiiliot H . La moulure du blé. _ SiructuiT d'une racine de Macre nageanlc. — Sli-urlure et développement des racines de>- Angiospermes. nomersiie (Fabi-ei. Le Didiniuni, infnsniro ((iir.'. Foliii :Mar«niis :ni (fig-)- Explicalions ci'lilivi's ;< la uuh' lue :i rAcadémie des sciences par M. Milue Edwards, le 11 mars 1890. _ Ol.sevvalii.ns sur ■Vidvata Crislai.-i et V. Piscinalis. — Un lieu de provenaner du Fucus Xa- Ueniarqu. l'Ai' Forci (.Vng.). Vnc u-uvelle fourmi. i;adeaii «le Kei-ville H Expériences leratogeniques sur diflércntes espèces d'insecles (r.i-'-)- — Sur un cas d'amitié chez deux oi- seaux : perruche et strurnidé. Girard (!>' C'.'. l>r b iih,.spl.u,v>,v,irr m général et celle (iraii$;er .V. . * _ Installation d'un.' e..llr,ll le , i-n.|;né^. _ Les reptiles eu Fivn.re ,\r la laimlle drs Seii coïdirn- liu' ^ _ Rech.i , \u- - I |,,, ,,,naiion des iMyriapodcs ilig. _ Uecli''!-' Il'' '1 l'i. Il nation des Poissons ((ig.i. Rei-liiM'i lir n pr-ii iration des vers (fig-). fiirôgori" (Marquis A. de . Sur les galets produits sai chariage et sur les rochi lierl'orées par les escargot? Ilariot (P... La llnrrdrs c La tlo.r jap.., La pulnu.nair - Le Clirvsanlln L'Hellrl.M.v li Mo<-licl !>'■ EdV Les Araucarias et leur utilité. — Sur le Gœtnora vaginata et sur ses graines considérées comme \in vrai café Ileckel n^) et SclilagdenhaiilTen. Sur rpielipies goinmes d'Acacia et d'Eucalv]!- ,I.>ret Heur .Iniisseaiinie (!>' lutin Itia-liler. La niiL-rai i. .i. d Leeointe Henri LéveiUê (H). Les Meunier t^lanislas) Observations nouvelles sur le rôle d fluor dans les synthèses minérale giques. Observations sur une roche perfore par des escarL'ots fiL'.'. Paléonlo|,.L-lr,|,ialrrnaln. (lig.l. — Particulanh' .■.■,ii;,|.,|„;,l,lr de la eendi Kralcatau(lig.>. — Sur les figures de Wiilmannstnile (flgO- — Sur quelques synthèses minéral. giques. — Sur une météorite remarquable loiulii récemment en Serbie (fig.). Mocqaard (F.). Uiagnoses d'espèces nouvelles de reptiles de Batraciens des iles Bornéo et IV lawan. Mi Houssaye (Comte ti. de la). De l'attraction passionnelle — Influence des couleurs et di sons sur le svstèiuc ne: Onstalet E Patoiiillard (\. Pissot (E.L La g velles espèces d'id- Marliu pécheur des .;..uidifére fig. . 131-137 n9-191 tiporgc 'HaC;. Lrs p.Mss.nis .'niplnN.-- ronnne caigrai- au\ Une poule étrange ^fig.'. Uagaud d'.lubusson. Le petit Pingouin (fig.;. .Ualard (A.-E.). Le lilei p,Maui.|n.- à rideau (fig.)._ l.^> l 'i . ' I : ' ins et ses parasites. Tlh . I 1 i 11 lié des sciences. iUaury (P.). Le H' l-.m. -i ( .---a, ,,lig.). Le paliiiier du Chili, .lubœa spectabilis (fig.). IHcuegaux (A.). La Ramio (fig.). Meunier (Staulslas). Expéiicnces sur les puits naturels (fig.). — la dernière excursion gé(dogi(pie pu- blique du Mu.séum d'hist./uv u.ilu- relle de Paris iTig.'i. ?.l S3 KiS-llg Vi7.on A. . Ili-i Planet Louis ileau (F ). PoHsargues E. de, Railliet (A.). Les p: Rouy <;.-. Suites à la fl. Sai»t-Luu|i (Rcuiy). L( Les I Sarrau d'Allard X. de . langouste fig-). \r P.otrylles (fig.). la Moschata, sa larve et sa i du Melanotus ruiipes (fig.). > et la nymphe de l'Helops s :.r.t (fig.). paralleli- ■7-lS, 3S, OS, 81, 108, 119, 178-205-238-248-263 ■roquet cei vllare (fig. Scliaeck F", de). Le bain chez les oiseaux. Le martin Roselin en Bulgarie. — Le martinet Alpin. Trouessart (If E, . Las iikuihii Troiicssart ■>' et Aeumann. Ilie Field. DillV \... La bataille d X... L'histoire iKi Xamiien. Moiii ic. f .ssiles de la Képii- iiline ili-.-i. lai 203-21 iignliers modes d'acccou- des ((ig.). Mr JVcacléiilie des sci' LE NATURALISTE Boulur;igfi dp l:i vi^'ne. Cai-otiae et son i-ùle physiologuiue. Cercle circul:itoire de la carapace cli.v. I Circulation .'ianguinc des Mammifères ;\ sancc. Circulation verticale profonde ociMiiiiiur Crustacés tli's M i' \ I Culture du lil.' .1 . . ' ihr.'iiN. Cysticcrque ]i.iri-i'i' .i;, |iiii|.liiii Dcrmatomycose. Développement de l'Halcampa chrysantellum. Développement du Pourridié de la virrno. Dévelop]ienient du rein de l'Aunnciei-le. l)is]i..siii,,ii ili's cloisons mésenterniilc< clir/ l.i I Uivisic.n ..Ihd.-iire chez le? Spvr..;j\ ,•,,, KlVet des .-nn-lh.M.iue. .ur Ir. tniillr.. ElltoMisrirll ,HHnr;,,ls,UMU, ,,1,11 l.MT . Érupli,l..r.r,i.' •!. . 1> ,:, ..:„,,-. Matière i-- . . ,i|„^i,M„.. Mècaili^ .!.■ Il I. -: :::.),,:, , l,.v I.-. .\,„pulla M.v.iiiiMi,.' Jn rrvil rli,v 1-- .■iniin^iuv IdlMM-nal M.M.uiilr ,lr l'hu-lli.n-. M. Mcd X.'rf latéral des Cycloptèridès. Œuf et premiers dévcloiipemen Oospores formées par des éléni Orfranes irénéraus des Neoniéni Gstréienllnrc. l'èeliede la Bicllirpie à l'ilr dr l'hospliates du massif du Drkn l'li>si,.los;ie comparée de Inir;,, l'iiysiologie des enveloppes flor Pourpre du Purpura lapillus. Présence du carbonifère en Hr Principe-- C'dor.inls iKiluvrls d' l'roduCli'.Il dr I;, llin.irir |i.,|- [r Pro?oi.i-|M,n;, virr^L'.nni, ,|r M Hccherel.r< r,,ire|.ri->s -nr I;, .nde de Réfection ilu test cliez Anodonta ponderosa. Répartition stratigraphiqne des Brachiopodes. Respiration pulmonaire. Rôle des pédicellaires gemmiformes des Oursins. Rôle du fluor dans les synthèses minéralogiques. Siiumon de Californie. Sécrétion de la soie chez le B. Mori. Sclcnotropismc. Singe fossile du pliocène du lloussillon. Structure drs plnnirs aquatiques. Subst.anrr .nirrrrllnl.iirr. Sur les Cl.is.ir.irrMr.. ■^ dr •s dr nii'res. Tréhalose dans les ehampigiions. 2m Venin de la Salamandre terrestre. Ki HIHI.IOIIUAPIIIK Les nitmiios r/ai luii-ent lei noms d'auteur reportent aux numéros de dassemeni des articles bibliographiques.) Zoologie. /oologir, (>éuëi-nlil<'-s, FaniieN, cU*. — Baltour 1! . iilii. — Huek !•:,, 177. — Biisgm M.. :i. — Cnll,.i IL, tiiîll. — Dilliii- <;., 7:,;i. _ Duhuis K,. '■>i\. — Frukes .1 -W.. 112:;. — Garman S., lil:!. — (iiard A.. ;i!i. — i-.vr.-u, sp..isn I, K.i;. - iir„.,,ids H., i2ii.— indiof O.-E., ;;hi. — I.r liijlico s., 1S7. — \ . I.r,|,|rlllrld \i . , 192. — Pfeffer G., -Wl, «(Ki. — S, 'II/, .\.. .Mis. — .Spi.is W . ■, IJ, W'.u-dcrman \.(\., l'-d. .Vnatoiiiie. Pliysiologie. ICiologir, etc. — .\lberloni P., 291. — Aiiilu 1 II.. 7i:i. — Auld R.-C., 2I.7-2ir.. Balbiani K.-G., .'iiS. 170. — ISergli K.-S., i;il. — Bietrix, 29.1. — liourne G.. 1U9. — Boveri Th., 17.;. — Hi-auii, tic. - Un. «M K.-T.. 297. -- Carrière .1., 299. — Chapman CM.. :;:.:.. — «Iiiaiu,:, r,.. r... _ cinik .l,-\V . l:l- - Coiigi A., Iliii. — (.dl.,u.l .\...;ill. - iniiiiinrli.in, Il .1. .;ii.;. - C/apski s.. .',12. — (■/..■riiv A , 17'.i. - Ih.vi,-. Il, l;., h.l. - li.lii/i„ S.. 301. — Dernarbaix H..:iii:.. - l),.,,v..l :;iH,. - l),.|,rn A.. 7(iu. - Fajerzstajn .1.. 3UK. - Fan.. . — Rulier A. l.-i.-l. - - Kl se .;., 182. - - Sainl-Ri my, 3113. .Sandmann G.. 661. - - S ansoni L.. 317 — Schneider C. 662. — S.. huniiaver C.-B.. 307. — Si. eliger 0.. S6. — Seller H.. 661. - Se«al Il . 1:17. lliS. — Sheridan , 1.39. - -SI Ult.' eton. .Sm th, ',10. - Shiplev .\ . :,(I9. — .Smith F.. :)19. V. So liera isk W.' 66.3 — Solgei B., 188. 11 . - Strahl 11.. f.l.ll. - S\ ainso, G,. Ci-c :U F., .373 668. — V. vssièiv A.. :i71. - V.M- Vr \v.. lai. :iii. — w un F.. 2:; \.. 1 1M~ V..<.'t C - Wieb. . 190, lis. rsheim R — AVal- , 376. _ Protozoaire>i, C'oelenlérôs. Kfliiiiudcriiies. Vers. — Allen J.-.\., .113. — Beddard F.. 11.3. - Bourne. 171. — Boveri T., 110. — Biirgcr 0.. 1119. - Camerano, 160. — ('arpenter P.-H.. 731. — Clans C, 736. ■■• Dri.'seUH., 18, 621. 761. — Erlanger R.-V.. .338. — Fewkes. AV. 22. — Fie.ll..'rK.. 20. — F,.ek.'n H.. 629. 767. — F..h1.t IL, 113. 416. — Giard A.. 27. 98, 1011, 101, — G„urret P.. (i30. - V. Graff L., 774.— lladdon. 631. — ILillez P.. 6:;2. — llaiiiann 0.. 31. — Ilerouard E., 321. — Ilinde G,J.. 778. — Hi.rsl I!.. 31. — Ischikava C. 423. - Joveux Latinie, 782. Keller C, 36. — Koeli G.-V.. 38. 170. — Kcrdiler R ." 636, 39. — Ko- nik.- F.. 230. — Kunsil.M- .1.. 106, 107. — I.ampert, 41. — Laruclle L., 323. — I..-ii,l.Milrld 1:., 12. — l.ill.j.'b, ,!■•_' W.. 193. — Linstnw, 174. — Malaquin A,. l:ii, 111:1, 7S.S. — M;.ikl;.iiiirr. Tiini.T.-tsclier. 644. — Maupas E., 13. — M. ■•.111.1 IV. m. - Mi.|i,,,-I~,ii W,. 1211. 791, 792, 793. — Mitchell P. C,. 127. — M..l,nis K. dlti. 7',i:.. -- Montez R., 796, 797. — Monti- e.dli S,. 17, - \,',i-«,.,,rt van de P..11. 19. — Xussbaum M., 300. — Ortinaiin A,, 2.l'i, il .il, _ P,-n;ird E., 6.39. — Plate L.-M., 178. — Pocock R. 1,. 179. isii. _ Miubrrg A., 187. — Sluiter C.-P., 247. — Spencer T.. 331. — ïupseiii E.. :,I0. — Traulzseh IL, 6i. — Viguier C, 373. — Weismann .A. et Ischikava, 192.— Zschokkc F., 194. .Vrlifiilés. — Allard E., 89. — AltkenD., 469. — Bâtes II.-AV., 2, 3, 90. — Belon M.-.I., 91. — Bigot J.-M,. 219. — Blachier A., 92. — Boas J -E.-V., 7. — Bonnicr J., 93. — Bonsdorff A., 617. — Bourgeois .!•, 94, 93. — Brown A., 476. — Bruner L., 298. — Butler A. -G.. i:i9, 7:i2. — Butlikofer .L. 71. — Camerano L., 411. — Carlet G., 478, 3:il. — Carrière J., 3.32. - Chapman F. -M., 336, 337. — Daniel K.-J., 737. — Dreyer F.. 4.80. - Du Plessis. |20. — Eckstcin K.. 414. — Fauvcl A.. 19. — Flack K.. 71.1. - Fl.uti.uv Ed. et Salle A., 224. — Fockc AV.-O., 4.S3. — F'..ckeu IL. 181. — (l;,hau C.-.L. 26. 769. — Gaubert P., 770, 771. .K .NATIKAI.I; — {lerche C . ilS. - OosU-o R., ll'.l. — tiuicoii.iiii C, :ji:j, 183. — Hoftbr E., -ITd. — Howard L.-O., 319. — Jackson, lOo, 228. — Jacoby M., Il.j - Kirbv W.-F., 37. — KoM F., 038. — KvaaU G., 78a. — Kuvcrl \ 780 — "Lcp^c 0 , 491. — LpfiS'i-c Y.., 108, 109, 231, 232. — Lcvcillé a',' Ml), J:i:;. -Munirz I; . W, V.n. :\M. :;(;■;. - N.■^,■^ n van de Poil Iv!;' k'i; I ""sml'so; - Pm|!|!!: s, \'^'ln2. - Kr^nnl' n'I^l'',' I2l' - l;,.,lw. Kd.. SI I. SI2. - Hii.n,,:. C, :.il. :>l, 122. 12:i. Ul. 12 .. - Sche,,- i.iau K., 12G. — !Schl(-M,croi' .\., 'il, 348. — Schiiiidt J., 81;;. — Sliiplcv A.-E.,'60. — Simon E., 127. — Snollnu P., 61. — «winlia- C, 667. — Thorel T.. 44a. - ïroue.ssart E. 128. — Walcott C.-D., 3al. - Wallcr A.. 3a:;. - Warburlon C, al2. — Wnssm.-mn S.-.I., 823. — Waterhousc C.-O., (ili, 821. - Wcisc .1., 823. - ^Vrld..u AV.-P.. «icjski, 07. Mollusques. — Aiubroiin H., 744. — Bam.is T.. 4 1 1 . .ail. - B lier C.-E., on. — Bcrgh R., 612, 613. — LVniaid K.. '.l'i. lilO, — Boi ding F., 473. — Bouvier, 748, 749, 730, 731. — ( 'aiijl.nd-.' 0,-P., 1 Canon Norman's, 763. — Cooke A. -H., 13. — r,-,.ss,. 11.. 17. 02 (■1-..SSC ol Fischer P.. 422, 023. — Panic-I F., 220. — Fi-^. lin- P., 23 Wicli hci-- Aii>l. Miiiu;i — M. ,„„v 1,,-F., m. — llrnln.aii \V,-A , .l.-i;., 422. — V. llicrinr, li-:. — •! M.'MK-aux A., 327, 328, 321), 3311, 4111) 12S, 1131. — MorletL., 48. — Pl.-riri' il , sii',, Sii3. — Uanil/. 1!., SU). ^ .Sar.a, F., 183. — SnùUi K. .\., 3211 - TliMdr ,1 , 141 — Vajssièrc A., 230.— \VatWbled U., 449. - W illianis .l.-W . \'X\. E*oi'ssunK. — Alcook A., 1, 138. — i;i;.:U..li 11,. 2S - Ib.li K.AW. 780. —Jordan et Bollman, 322. — Jui,:jiisiu 1I.-F.-K., li.'i. — M.il.nd A.-E., 789. Reptiles. — BaurG.. 743. — BncUarr 0.. 290, — Boulcugiu- (l.-A,. S, 408, 018, 747. — Camcrano L., 101. — ('.>iie E,d).. 302, 021. - Flcm- mingW.,311. — GulzeitE,, 107. — Hùiv.n-Kuver cl vuu Buubidcc C, 32. — Hoiissav F., 300, 781. — KiUian G., 784. — Martin Hcidcnliain, 363. — M.iiirer P., 047. — Mocquarl M., 331. — Mullier S., 030. — Ovarzun A,, 038. — Sacco, 184. — Slejnc-er L., 332. — VilK F., 447. — WoUer.stulV W.. 378. — Zellcr E., 379. Oiseaux. — Allen J.-A., 344, 343, 340. — Bcddard P. E., 217, 740. Bcrlcpscb, 218, 613. - Bizzozcro, 472. — Biitlikoror, 7, 10. — Chap- niann F.-M., 353, 554. - Clarke E.-W., 14, 94, 162, 300.— Dresser H.-E., 762. - Evcrclt A., 539. — Fcildcn H.-W., 21. — Ftirbringcr M., 223. — Grant O,,30, 773, 776. — Gurney J.-H., 317. — Hœcker V., 486. — Konig A., 229. — Lalaste F., 424. — Mcadc-Waldo E.-G., 43. — Meyer A.-B., 230. — NolirkomA..238. — O'Rcilly J.-P-, 633. — Onstalcl E., 368. — Parker J., 801. — Quelcli J. 808. — R.irliniuw A., 240, 41. — Riedgway R., 341, 342, 343, 344. — Ridlcv H.-N., .72 - l;..ili.'' G., 813. — Salvadori T., 183, 436, 814. - Salvin 0., 242. — S. I,«all,a G. 330. — Sclater P.-L., 56, 243, 663, 816.— Secbohm H., 24i. 213.— .Sl.arpo R.-B. 37, 246, 817, 818, 819. — Shelley G. B., 58, 39. — Siuiili ^V-^V., 248. — StejnegerL. et Lucas A., 3.53. — Styan F.-W,, 02,— T.'K<'liiicicr AV-B., 821. — Tristram, 63, 249. - Tschudi zu Scbniidli..llVH. S22. — AVesl- h..ir F., 233. — Whitehead J. 2.34. — Wickniann, 2.33. — AVils.jn .J-B., 827. — YoungC.-G., 08. lUanunifères. — Allen J.-A,. .347, — Beddart. F,, 6, - Dobs..n G,-K,, 10. — Dnval M., 307. — Eckstcin C, 222. - Feddeii. 309. — Filh.il 11.. 704. — Giacomini C, 483. — Grassi B., 103. — Herinann F., 318. — .lenliuk F. -A., 102, 103, 104. — Lcuiliardt F., 041. — Nansen F., 1 12.— Kadde G. et Waltcr A., 339. — Bojecki T., 52. — Romanes J.-G., .33. — Sclator P.-C, 33. — Shaff E., 300. — Thonjas G,, 03, 180. — Wunderlicli L., 313. Itot»ni<|iio. Anatoniie. — Arcangeli, 828. — Bi.ecanni I'. 3SI. — Baeii- lann E., 193. — Bokorny Th., 073. — Bower F.-D. 71. — Br.andza, 833, - Brick C, 434. — Biisgen M. 385. — Coslerns J.-C., 079,680. — Cuboni I., 134.— Dagiiiilon A., 681, 830. — ndpino F., 201, 380. — Farmer . B„ 72. — Ferry R., 818. — Frycr A., 389. — Gibelli et Beily S., 203. - Ilaherlandl G., 590. — Hansen E.-C, 684. — Kcrner A., 203. — Ju- i.lle 11.. 813. 844. — KnuthP., 845. — Kny L., 846. — ICi-abbc G., SO. — Cn.nrcld, 391. — Kruch 0., 200, 687, 847, 848.'— Lamborn R.- [., 392. — Lcist H., 830. — Liidtke F., 207. — Morot S., 208. - Mill- ier (.'., 092. — X.a W.-P., 690. — U. 098-801. — Selin Brebncr G., T.. M.-H,, 214.- W )3. — Prunet A., 838. — Raeweidi...tf N. . — i;..ss M., 597-398. — Sauvagcau ('..- Seuil l-:iliotG.-P., 603. ~ Scott D.-H,, . i.ns. — Wakkcr J.-H., 76. — Ward . — Wilson J., 609. UotanUitie systéinatî