vm- m^m :/Nro^ .mrtn M'^^f •Af^Ai > '^^ 'W '"X /~\\ /^ /^''/^ /^^^f^'/^V/P^'h ■»,'/S':^"«.>^'./^' "Va««Rp,:.<^-a'^ f^AAAW^ Maa&Q^^SiPeS5?i \f\f\fS \ r A p\r ^ ^^ ^ A o ^^. rN '^, '^" v^ ■^' mrs^^mm'^ ^Pif^ &,mf^f^&^fSf\f^r^^ mnM\ LIBRARY OF 1885-1056 f^f^^^'S W5fSfs^ aWJ'^rNK^ H&W^l PROPEFJTY OF z. p. metcalf pr. Z. P. LE REGME ANIMAL D'APRES SON ORGANISATION, POIIU SEUVIR l)E BASE A L'lllSTOlUE XATIUELLE DES A^IMAIX, KT n'lNTRODliCTION A I.ANATOiMIR COiMPAIlKI' GEORGES CUV lER. EOMTMOar ACCOMPAGNEE DE PLANCHES GRAVEES LES TYPES DE TOUS LES GENRES, LES CARACTERES niSTINCTIFS DES DIVERS GROUPES ET LES MODIKICATIUNS DE SIRUCTUKE SUR I.ESQUELI.ES REPOSE CETTE CLASSIFICATION; ii\E mmm m disciples de cuviEfi , ltd, Dcsliayes. Aliiile l>'Orljl(;nj, Dojcre, Uiiuis , Itinernoy, I-aurillaril , Milne Eilwar.ls, Roulin el Valenciennes. PARIS FORTIN, MASSON ET C", LIBRAIRES, PLACE DE l'eCOLK-DE-MEDECINE. N. I. ImDrime ckz Paul Renouarii. L E liiaili; AHIMA distribue ifxm s« mjiiisatwi, ^^"^^^^^^^^^^-^^ ^' LES IIMSEn ES. AVEC UN ATLAS, AUDOUIN, BLAISCHARD, DOYI^Ki:, ET MILNE EDWARDS. MYRIAPODES, THYSANOUHES, PARASITES, SUCEURS ET COLEOPTERES. i?aa.^a. LE RteNE ANIMAL UISTRIBUE D'APRES SON ORGANISATION. LES INSECTES, TROISIEME CLASSE DES ANIMAUX ARTICULES ET POURVUS DE PIEDS ARTICULfiS. LES INSECTES (insecta). Ont des pieds articules, un vaisseau dorsal (") tenant lieu de vestige de coeur, mais sans aucune branche pour (a) PI. I. fig. I. a. 3. 4. 5. /, DES INSECTES la circulation (i), respirent par deux trach^es principa- les C) s'etendant, parallelement Tune a I'autre, dans (i) Les analomislessonl tii'sparlagesa I'egarJ de la nature de cet orgaiie : pUi- sieurs y voienl un veritable coeur; d'aulres, el telle est I'opiuion de M.Cuvier, et qui nous parail avoir ete pleinemeni coufirmee par les belles recherchcs de M. Marcel de Serves (Memoire sur le vaisseau dorsal des insectes.inseiedansle Recueil desMemoi- res du Museum d'bist. natur. ), lui refuseiit cetle qualite. Suivant ce dernier, il secrete- rait la graisse, qui serait ensuite elaboree dans le tissu adipeux qui I'enveloppe. Lyo- net dit qu'il reiifernie une substance gom- nieuse de couleur orangee. Quelques ob- servations Ires recentes paraissent etablir I'exislence de quelques pelils vaisseaux; mais, outre que celle circulation serait tres partielle, les insecles differeraient toujours beaucoupsousce rapport des crustaces, en cequele sang nerevieiidrail point au coeur. M. Straus, en rendant comple ( Bulletin univ. de M. le baron deFerussac) d'un Me- moire de M. Ilerold sur ce sujet, nous a fail connailreropinion qu'il s'est formee a cet egard , d'apres ses recberches anatomi- qucs sur le hannelon. « Le vaisseau dorsal, dit-il, est le veritable coeur des insecles , elant , comme chez les animaux superieurs, Torgane locouioteur du sang , qui, au lieu d'etre conteuu dans des vaisseaux, est rc- paududans lacavile generate du corps. Ce roeur occiipe toute la longueur du dos de I'abdo par u se termine anterieuremenl iique. ailiee, qu transporle le sang dans la tele, oil ellel'e- panihe, etd'ou il revient dans I'abdomen, par I'effet meme de son accumulation dans la tete , pour rentrer de nouveau dans le coeur; et c'est a quoi se reduiltoute la cir- culation sanguine cliez les insectes , qui n'ont ainsi qu'une seule arlere sans bran- ches, el point de veines. Les ailes du coeur ne sont pas musculeuses, comme le preleud Hsrold; ce sonlde simples ligaraens fibreux qui maintiennent le vaisseau dorsal en place. Le coeur, c'est-a-dire la partie abdominale du vaisseau, est divise inlerieurement en hull chambres {melolonlha mdgaris), se- parees lesunes des aulres par deux valvules convergentes, qui permettent au sang de se porter d'arriere en avant d'une chambre dans I'autre, jusque dans I'artere qui le conduit dans la tete, mais qui s'opposent a son mouvement retrograde. Cbaque cham- bre porte lateralement , a sa parlie ante- rieure , deux ouvertures en forme de fentes Iransiersales, qui communiquent avec la cavile abdominale, et par lesquelles le sang contenu dans cette derniere pcut entrer dans le coeur. Chacune de ces ouvertures est munie iulerieurement d'une petite valvule eu forme de demi-cercle, qui s'applique sur elles lors du mouvement de systole." D'apres cetle courte description, on conqoit EN GtNliRAL. 5 toute la longueur du Corps, ayant par ijitervalles des centres d'oii partent beaucouji de rameaux, et qui repon- dent a des ouvertures exterieures ou des stigmates (°) pour I'entree de Fair (i). lis ont tons deux antennas et C|iie, loisque la chambre posleiieure vient a se dilater , !e sang coulenu dans la ravile abdominale y penetre par les deux ouvertu- res doni nous venonsde pailer, et que nous noniraons auriculo-veutriculaires, Quaod ■la cliambre se comrade , le sang qu'elle coiitient ne pouvant pas relourner dans la cavite abdominale, pousse la valvule inter- ventriculaire , passe dans la seconde diam- bre, qui se dilate pour le recevoir, et qui re9oiten meme temps unecertaiiiequantile de saug par les propres ouverluresauriculo- ventriculaires. Lors du mouvemenl de sys- tole de celte seconde chambre , le sang passe de meme dans la Iroisieme, qui en re- oit egalement par les ouvertures laterales , et c'est ainsi que le sang est pousse d'uue chambre dans I'autre jusque dans I'artere. Ce sont ces contractions successives des chambres du aper^oit t ra- vers de la peau des chenilles. » Le cceur des crustaces decapodes, des squilles, des limu- les, des araignees, etc., offre aussi, d'apres ce que m'a assure ce profond observateur, des valvules semblables. II est renfermedans une espece de sac ou pericarde, qui, suivant lui, lient lieu d'oreillette. Ces divisions ou chambres du vaisseau dorsal sont ce que Lyonet nommeailes,etil a pareillement vu le vaisseau dorsal se prolonger jusqu'a la tete, et s'y terminer do la meme maniere ; mais il n'a point apercu les ouvertures et les valvules dont parle M. Straus. La defi- nition du vaisseau dorsal donnee par cena- turaliste, quelle que soit la composition in- terieure de cet organe, prouve evidemmeul que ce n'est point un veritable coeur. Ces observaliuus, d'ailleur.s, uenous apprennent point quelle est la nature de ce liquide, ni comment il se repaud dans les autres parties du corps pour operer leur nutrition. Tou- jours est-il certain, d'apres les observations de Lyonet, que toules les parties du corps communiquenl avec le corps graisseux au moyen de Cbrilles. Les trachees jettent des rameaux qui s'elendent jusque dans les ex- Iremites des divers appendices du corps. L'aclion del'air peut determiner I'ascension des sues nutrilifs dans les interstices , for- mant des sorles de tubes capillaires. (i) Lenombre des segmens du corps des myriapodesetantindelermine,celiiideleurs stigmates Test aussi, et va souvent au-dela de \ingl. Dans lesinsecleshe.\apodes, il est souvent de dixhuit , neuf de chaque cote. Cetle evaluation , neanmoins, est plutot fondee sur Tanlmal enelatde larve que dans son ctat parfait. Les chenilles, leslarves de W PL ,. fig. 6 DES INSFCTES une tete distiiicte ("). Le systeme iierveux de la plupai't des insectes (les hexapodes) ('), est generalement com- pose d'un cerveau forme de deux ganglions opposes, reunis par leurs bases, donnant huit paires de nerfs et deux nerfs solitaires, et de douze ganglions (i), tons in- coleopteres et celles d'un grand nombre de divers autres insectes, out iiue paire destig- males sur le premier segment, ou celui qui porte la premiere paire de pieds; le second el !e troisieme en son! depourvus , parre que, je presume, le dcveloppemeut des ailes qui a lieu dans ces anneaux, rend ici inu- tile la presence d'ouvertures respiratoires. Le qualrieme auneau et les sept suivans en offrentchacun une paire; mais dans les co- Icopteres enetat parfait,outre les deux siig- males anterieurs, caches dans la cavite du prothorax ou corselet, et qu'on n'avail pas aper(;us, on en voit deux autres, situesentre I'origine des eljires et celle des ailes; ce scut ceux du mesothorax. II n'y en a point au metatborax, a moins qu'on ne considere les deux du premier segment abdominal comme supplemenlaires du thorax, en se fondantsur ce qui a lieu dans les hymeuop- teres a abdomen pedicule et lesdipteres, oil ces deux stigmales , avec le demi-segment dont ils dependent, font partie du thorax. Ainsi, en general, tous les insectes hexapo- des onl huit paires de stigmales a Tabdomen, mais dont les deux dernieres souvent obli- terees. Dans les criquets, les truxales, les libellules, les coles du mesothorax offreut ohacuu unstigmaie.ceux queM. Marcel de Serres nomme tremaires. Dans cesderniers insectes, ainsi que dans les autres ii ailes niiL's ou sans eljtres, les deux premiers stig- mates thoraciques sont places en dessus, en- tre le prothorax et le mesothorax. Les libel- lules exceptees, le thorax proprement dit ne presentepUisensuite de stigmales distincls; je dis le thorax proprement dit, parce que, comme uousl'avons remarque plus haut, les deux premiers de I'abdonien sont reportes, dans plusieurs, a I'extremile posterieure du thorax. Le melathorax des pentatomes, des sculelleres, offre inferieurement une paire de stigmates. Dans les spectres apteres , le second segment ou mesothorax en est de- pourvu ; mais le segment suivant ou le me- tatborax en a deux paires, Tune anlerieure, et qui etant situee pres de Tarticulalion de ce segment avec le precedent, pent etrecen- see appartenir acelui-ci, et I'autre plus pe- tite et plocee tres pres de celle du premier segment abdominal. (i) Divers coleopleres lamellicornes, en etal parfait, font exception. EN GENKRAL. 7 ferieurs. Les deux premiers sont situes pres de la jouc- tion de la tete avec le thorax, et contigus loiigitudinale- ment; I'anterieur donne des nerf's a la levre inferieure et aux parties adjacentes; le second et les deux suivans sont propres a chacun des trois premiers segmens ou ceux qui, dans les insectes hexapodes, coniposent le thorax; les autres ganglions appartiennent a Tabdomen , de ma- niere que le dernier ou le douzieme correspond a son septieme anneau , suivi immediatement de ceux qui com- posent les organes sexuels; chacun de ces ganglions donne des nerfs aux jDarties de leurs segmens resjjectifs. Les deux derniers, tres rapproches, en donnent aussi aux derniers anneaux du corps. La region frontale offre trois ganglions particuliers, designes par Lyonet sous le nom defrontaux, etdont le premier produit posterieu- rement un gros nerf ayant des renflemens, le plus long de tons, et qu'il nomme recurrent. Le premier ganglion oi'dinaire ou le sous-oesojjhagien pousse, selon lui, quatre paires de nerfs, et les suivans deux paires chacun, de sorte qu'en y comptant les huit paires du cerveau, les dix brides epinieres que Ion pent considerer comme au- tant de paires de nerfs, on en a, en tout, quarante-cinq paires, independamment des deux nerfs solitaires, ou douze a quatorze de plus que n'en offre le corps humain. Les deux cordons nerveux, qui forment par leur reu- nion les ganglions, sont tubulaires et composes de deux 8 DES INSECTES tiiniques, dont rexterieure offre des trachees; une sub- stance meduUaire remplit le canal central. Le bel ou- vrage de M. Herold, sur I'anatomie de la chenille du grand papillon du chou, etudiee dans sa croissance pro- gressive et jusqu a sa transformation en chrysalide , nous montre que le systeme uerveux et celui des or- ganes digestifs eprouvent des changemens notables; que les cordons nerveux sont dans I'origine plus longs et plusecartes, observation qui favorise I'opinion de I'un des plus grands zootomistes de notre epoque, le docteur Serres, sur Torigine et le developpement du systeme nerveux. Nous avons expose dans les generalites com- munes aux trois classes des animaux articules et pour- vus de pieds articules, les divers sentimens des physio- logistes sur le siege des sens de I'ouie et de I'odorat. Nous nous bornerons a ajouter qua I'egard du premier, les petits ganglions nerveux situes sur le front, dont nous avons parle, semblent confirmer I'opinion de ceux qui, tels que Scarpa , placent ce sens pres de la naissance des antennes. Quelques lepidopteres m'ont offert deux petits trous situes pres des yeux, et qui sont peut-etre des con- duits auditifs. Si, dans plusieurs insectes, notamment ceux qui ont les antennes filiformes, on setacees et lon- gues, cesorganes servent an tact, il nous parait difficile de rendre raison du developpement extraordinaire qu'ils arquierent dans certaines families, et plus particulierc- UN GKNIiliAL. i) ineiit dans les iiialt's, si I'ont n'achnet point (jiuls soiit alors le siege de Todorat. Peut-etre aussi que, i^elative- ment au gout, les palpes jouent, dans quelques cas, comme lorsqu'ils sont ties dilates a leur extremite, le principal rule; la languette encore pent n'etre pas etran- gere a eette fonction. Un appareil preparateur on buccal, le canal intesti- nal, les vaisseaux biliaires, nomnies aussi hepatiques, ceux cju on appelle salw aires, niais cjui sont moins gene- raux, ces vaisseaux libres ou flottans qui ont recu la de- nomination d'excrenientiels, lepiploon oule corps grais- seux, et probablement encore le vaisseau dorsal, telles sont les considerations qu'embrasse le systenie digestif". 11 est singulierement modi fie selon la diversite des ali- mens, ou forme un grand nombre de types particuliers, dont nous ferons I'exposition, en traitant des families. Nous dirons seulement un mot de I'appareil buccal, et des divisions principales du canal intestinal, en com- mencant par celui-ci. Dans ceux, tels que les coleoptcres carnassiers '"', ou il est le plus compose, on y distingue le pharynx, I'oesophage, le jabot, le gesier, I'estomac ou ventricule chilifique, et des intestins c]ue Ton divise en intestins greles, en gros intestin ou coecum, et en rec- 10 DES INSECTtS tuin. Dans les insectes ou la langue propreinent elite est appliquee sur la face anterieure ou interne de la levre, ou n'est pas degagee, le pharynx est situe sur cette meme face: c'est cequi a generalement lieu (i). Nous ajouterons encore qua I'egard des vaisseaux biliaires '"', un natu- raliste qui nous avait donne le premier de bonnes ob- servations sur les organes respiratoires des my gales, M. Gaede, professeur d'histoire naturelle a Liege, ne con- sidere point ces vaisseaux comme secreteurs, ainsi quon le pense communement; mais cette opinion ne parait pas suffisamment motivee, et les observations de M. Leon Dufour (a) semblent meme la detruire. Des insectes, en petit nombre et toujours sans ailes, tels que les Myriapodes ou les Mille-pieds ^ se rap- prochent de plusieurs crustaces, soit par la quantite des anneaux du corps et de leurs pieds, soit par quelques traits d'analogie dans la conformation des parties de la bouche; mais tons les autres n'ont constamment que six (i) rojesceque nous avons (lit, dans les sysleme digestif des insectes, dans une suite generaliles des Irois classes, a I'occasionde la de beaux Memoires , qui ont conti'ibue a languetle. enrichir les Annales des Sciences uaturelles. (2) Ce dernier naturalisle , que j'auiai M. Victor Audouin en a offert uu resume soiivent occasion de citer, a expose avec le tres bien fait, a son article iksectes, du Die- plus grand detail tout re qui a rapporl au liunnaire classique d'histoire naturelle. I.N GliNliRAI,. 1 I pieds, et leur corps, doiit le nombre des segmeiis iie surpasse jamais celui de douze, est toujours partage eii trois portions principales, hxte'te, le tronc et\ abdomen^'\ Parmi ces deniiers, (juelques-uiisn'ont point d'ailes,con- servent toute leur vie la forme qu'ils avaient en naissant, et ne font que croitre et clianger de peau ( i ). Us ont, a cet egard, des rapports avec les animaux des classes prece- dentes, Les autres insectes a six pieds ont presque tons des ailes; mais ces dernier s organes, et souvent meme les pieds, ne pai\iissent pas d'abord, et ne se developpent qua la suite de changemens plus ou moins remarquables, nommes metamorphoses, et que nous ferons bientotcon- naitre. La tete(2) porte les antennes, \(i?>yeux etla bouche'~''\ La composition et la forme des antennes varient beau- coup plus que dans les crustaces, et sont souvent plus developpees ou plus longues dans les males que dans les femelles. (i) Ce sont ceux que je nomme homoti- peron [nez, KiiLy) , la /ace, le /runt , le nes (semblables jusqu'a la fin), ou les ameio- 'vertex ou sommet, les joues. La dcnomina- iolia de M. Leach. lion de chaperon etant equivoque , je I'ai remplacee par celle A'epistome ou sur-bou- (2) Sa surface est divisee en plusieurs che. Celle partie sert d'insertion au labre petites regions ou aires, qu'on nomme cha- ou levre superieure. [a) PI. 6. fig. I. (/') PI. 5. fig. I'J fiES INSECTES Les yeux sont composes ou lisses '■"'': les premiers ''\ d'apres les recherches de M. le Ijaron Cuvier, Marcel de Serres etautres, sont formes : i "d'une cornee, divisee en une multitude de petites faceltes, d'autantplus convexes que I'insecte est plus carnassier, enduite a sa face interne d'une substance peu liquide, opaque, diversement colo- ree, mais ordinairement noire, ou d'un violet sombre; 2° d'une choroide, fixee dans son contour et par ses bords,ala cornee, recouverte d'un vernis noir, offrant une multitude de vaisseaux aeriens, provenant de troncs assez gros de trachees situecs dans la tete, et dont les rameaux forment autonr de I'ceil une trachee circu- laire: elle manque, ainsi que la choroide, dans divers insectes lucifuges; 3° de nerfs qui naissent dun gros tronc, partant inmiediatement du cerveau, s'epanouis- sant ensuite en forme de cone renverse, et dont la base est du cote de la cornee, et dont les rayons ou filets tra- versant la choroide et I'enduit de la cornee, aboutissent chacun a Tune de ces facettes; il n'y a ni cristallin, ui humeur vitree. . Plusieurs out, outre les yeux composes, des yeux lisses ''\ ou dont la cornee est tout unie. lis sont ordi- (,) PI. ■,. fig. 6. EN GENERAL. 1' nairement au nonibrede trois, et disposes en triangle sur le sommet de la tete. Dans la plupart des insectes apteres etdeslarves de ceux qui sont ailes, ils remplaeent les precedens, et sont souvent rennis en groupe; a en jnger par ceux des Arachnides, ils devraient etrepropres a la vision. La bouche des insectes a six pieds ^''' est, en general, coniposee de six pieces principales, dont qua^ie latera- les, disposees par paires, et se mouvant transversale- inent; les deux autres, opposees I'une a I'autre, dans un sens contraire a celui des precedentes, remplissent les vides compris entre elles: I'lme est situee au-dessus de la paire superieure, et I'autre au-dessous de I'inferienre. Dans les insectes broyeurs, ou qui se nourrissent de ma- tieres solides, les quatre pieces laterales font I'office de machoires, et les deux autres sont considerees comme des levres; mais, comme nous I'avonsdeja observe, les deux machoires superieures ont ete distinguees par la denomination particuliere de inandihules ^'V les deux autres ont seules conserve celle de machoires '■'\- elles ont d'ailleurs un ou deux fdets articules, qu'on apelle palpes ou antennules , caractere que n'offrent jamais, dans cette [a] PI. 4. 5. fig. r 2. 3. ',. 5. ti. 7. 8. g. lo. ii. 12. i3 . 14- (b) PI. 5. fig. 7. II. 12. (<•) PI. 5. fig. 2. 4- 8. I 14 DES INSECTES classe, les mandibules. Leur extremite se termine sou- vent par deux divisions ou lobes, dont I'exterieure est nommee, dans I'ordre des orthopteres, galete ^°\ Nous avons encore dit qu'on etait convenu d'appeler labre la levre superieure'*'. L'autre, ou la ^'t^reproprementdite''^, est formee de deux parties : I'une plus solide et infe- rieure est le menton; la superieure, et qui porte le plus souvent j^ux palpes, est la languette. (i) Dans les insectes suceurs, ou ceux qui ne prennent que des alimens fluides, ces divers organes de la mandu- cation se presentent sous deux sortes de modifications generales : dans la premiere ''^, les mandibules et les ma- choires sont remplacees par de petites lames en forme de (x) Voyez ce que nous avons dit a eel egard dans les general! tes qui piecedeut I'exposition pailiculiere de c.haque classe. La levre inferieure ne nous paiait etre qu'une modification des secondes machoiies des cruslacesdecapodes,comlnneeavec leur lan- guette. Les changemens qu'eprouvent gra- duellement ces parlies dans les crustaces , les arachnides et myriapodes, nous donuefit lieu de le presiimer. Dans celte hypotliese, les six pieds Ihoraciques seraient les analo- gues despieds-machoiies, et cela a deja cle reconnu par rapport aux crustaces du genre apm. Des-lors les cinq premiers segmens de I'abdomen des insectes liexapodes represeu- leraient ceux qui, dans les crustaces deca- podes, porlent les pieds proprement dils, ou bien les troisiemes et lesquatresuivans des crustaces araphipodes et isopodes. Tous les travaux qu'on a publics sur le thorax des insectes, quoique tres utiles et tres recom- mandables d'ailleurs , subiront necessaire- ment des changemens essenliels , lorsqu'on comparera cetle parlie du corps dans les trois classes des animauxarticules eta pieds articules. La nomenclature est loin d'etre fixee a cet egard. (a) PI. 5. fig. U<) PI. 5. fig. 6 {,i)V\.',. fig. 8. y. KN flKNliRAL. 15 soies Oil de lancettes, composant, par leur reunion, iine sorte de sucoir, qui est recu dans une gaine tenant lieu de levre, soit cylindrique on conique et articulee en forme de bee ( le rostre ) <°\ soit menibraneuse ou char- ftue, inarticulee et terminee par deux levres (la trompe) <''. Le labre est triangulaire, voute, et recouvre la base du sucoir. Dans la seconde sorte d'organisation ^'\ le labre et les mandibules sont presque obliteres ou extremement petits: la levre n'est plus un corps libi^e et ne se distingue que par la presence de deux palpes, dont elle est le sup- port; les machoires ont acquis une longueur extraor- dinaire, sont transformees en deux filets tubuleiix, qui, se reunissant par leurs bords, forment une espece de trompe, se roulant en spirale, et qu'on nomme langue, mais que, pour eviter toute equivoque, il serait preferable d'appeler spiritrompe ( spirignatha ) ; son interieur presente trois canaux, dont celui du milieu est le con- duit des sues nutritifs. A la base de chacun de ces filets est un palpe, ordinairement tres petit et peu apparent. Les Myriapodes ou mille-pieds sont les seuls dont la bouche offre un autre type d'organisation, que j'expo- serai en traitant de ces insectes. (.) PI. 4. fig. to. {!') I'l f<:)Pl. 4. fig. I. '.. 3. 16 DKS INSECIIlS Le trouc (i) des iiisectes "', on cetle portion iiiternie- diaire de leur corps portant les jiieds , est geuerale- ment designe sous le iioni latin de thorax , qu'on a rendu dans notre langue par celui de corselet. II est compose de trois segmens, qu'oji n'avait pas d'abord bien dis- lingues, et dont les proportions relatives varient. Tan- tot, comme dans les coleopteres, I'anterieur beaucoup plus grand, separe du suivant par une articulation, mobile et seul decouvert, parait au premier coup-d'oeil composer a lui seul le tronc , et jjorte le Jiom de thorax ou corselet; tantot, comme dans les hymenopteres, les lepidopteres, etc., beaucoup plus court que le suivant, il a la forme d'un collier ou d'un rebord, et ii constitue avec les deux autres un corps commun, tenant a I'ab- domen par un pedicule, ou intimement uni avec lui. (i) Cetle denomination est ici sjnonyme de celle de thorax. Je pensequ'aOnd'eviter tout embarras, il ne faudrait appliquer la premiere qu'aux insectes apleres de Lin- neeus, ayant plus de six pieds, et oil ces or- ganes seraient portes sur des segmens pro- pres, c'est-a-dire oil la tete seiait distiiicle du tronc. A I'egard des crustaces oii ces parties du corps se confondent , le thorax prendrait le nom de tlioraclde (thovacida ), et celui de ceplialolhorax [cephalotliorax), quant aux aiachnides, animaux prcscnlant le nieme caiactere, mais oil le tronc ou tho- rax est plus simple et muni d'appendices moins nombreux. Les enlomostiaces se rap- prodientm^ine, sous ce rapport, decesder- iiiers animaux; mais comme ils appartien- uent a une autre classe, I'ou conserverait encore pour eux I'expression de thoracule ; celle de Mora^ serait exclusivementreservee aux insectes hexapodes. KN GENERAL. 17 dans toute sa largeur posterieure, et qu'ou appelle encore tliorax. Ces distinctions etablies a cet egard etaient insuffisantes et souvent anibigues, attendu qii'ellesne re- posaient point sur une division ternaire, que j'ai nette- ment annoncee dans la premiere edition de cet ouvrage, comme un caractere propre aiix insectes hexapodes. M. Kirby ayant deja employe la denomination de me- tathoraxif), pour distinguer rarriere-t]Lorax{i),Q.e\\e de protJwrax (*) et de mesolhorax ('), la division ternaire une (i) Ce segment lie doit pas clre reslieint, dans les lijmenoptercs, a celte division su- pericure , lies courte et transverse dii tho- rax, sur les coles de laquelle soul inserees les secoiides ailes. II est encore forme de cette portion llioracique qui s'clenJ eu ar- riere jusqu'a I'originede Tabdomen, el c'est cc que prouve evidemment la position des deux derniei's sligmalesdu tronc, puisqu'ils sont places sur les coles de cetle extieiiiite, deriiere les ailes, et au-dessus des deiix der- niercs paltes. Je pense m^me que cetle ob- servation doit s'appliquer a tons le^ insectes ailes. Leur melatborax seradivise,du moins superieurement , en deux parlies ou demi- segmciis , I'une portani, dans les telraple- res. les secoiides ailes et sans sligniales , et I'autre en elant pourvue; celle-ei tanlot pa- rait dependre de Tabdomen, comiiie dans presque tons les iiisecles. a I'exceplion des lijineuoptcres a abdomen pedicule, les rUi- pipleres et les dipteres ; tanlot elle est iii- corporee avec le tronc ou le Iboiax, et le ferme poslerieurement, comme dans ces dei- uiers insectes : c'est pour cela que j'ai nouinie telle secoiide division du melalhorax seg- ment mediaire. Ainsi , tons les segmeus dn thorax aurontchaciin une paire de slignia- les, mais doni ceux du mesolhorax pen sen- sibles, ou oblilcres, dans les hymeuoplcres et les diplcres; et dont les deux posterieurs ou melalhoraciques soat silues sur le seg- ment qui vient immedialenient i > celu qui porle les secoudes ailes. Uans les oi- Ihopleres, les hj meuopteres, les lepidopte- res et les dipteres , les deux anterieurs ou prolhoraciques sont places eiitrele piotho- rax et le mesolhorax. L'abdomeii sera com- pose de neuf segraens complels , dont les trois deiniers compusaut les orgaiirs de la generation. {b) PI. r,. lig. (c) PI. 0. Cg. «. IS BES INSECTES fois etablie, se presentaient naturellement a la pensee, et c'est le celebre professeur Nitzscli , qui en a le premiei- fait usage. Quelques naturalistes out depuis noninie col- lier, collars, le prothorax (°) ou le segment anterieur, celui qui porte les deux premiers pieds. Voulant conser- ver la denomination de corselet, mais en restreindre I'application dans de justes limites, nous nous en servi- rons dans tons les cas oil ce segment surpasse de beau- coup les autres en grandeur, et oil ceux-ci sont reunis av^c I'abdomen et semblent en faire partie integrante; c'est ce qui est propre aux coleop teres, aux orthop- teres, et a plusieurs hemip teres. Lorsque le prothorax etant court, formera avec les suivans une masse commune et a decouvert, le tronc, compose des trois segmens reunis, conservera la denomination de thorax. Nous con- tinuerons encore d'appeler poitrine la surface inferieure du tronc, en la divisant suivant les segmens, en trois aires, I'avant-poitrine, la demi-poi trine et I'arriere-poi- tinne. La ligne mediane sera aussi le sternum, que nous partagerons encore en trois: lavant-sternum, le medi- sternum et I'arriere-sternimi. (*) Les tegumens des segmens thoraciques, ainsi que ceux des segmens abdominaux, sont generalement di- (a) PI. fi. fig II. 12. (A) PI. 6. fig. 9. EN GtNKRAL. 19 vises en deux anneaux on demi-anneaux, I'uu dorsal ou superieur, I'autre infeiieur, et reunis lateralement au moyen dune membrane molle et flexible, qui n'est, au surplus, qu'une portion des memes tegumens, mais moins solide dans beaucoup d'insectes, notamment les coleopteres. L'on voit a la jonction de ces anneaux un petit espace plus ferme, ou de la consistance de ceux-ci, et portant chacun un stigniate ("), de sorte que les cotes de I'abdomen presentent une serie longitudinale de pe- tites pieces, ou que chaque segment est comme partage en quatre. D'autres pieces, pareillement cornees(''), occu- pent les cotes inferieurs du mesotborax, et du metatborax et immediatement au-dessous de I'origine des elytres et des ailes , qui sont appuyees elles-memes sur une autre piece disposee longitudinalement. Les relations de ces parties, la grandeur et la forme du premier article des bancbes, la maniere dont elles s'articulent avec le demi- anneau dont elles dependent, I'etendue et la direction de ce demi-anneau variant, le tborax considere sous ce point de vue, presente une combinaison de caracteres, qui est tres avantageuse pour la metbode. Quelques natu- ralistes, notamment Knocb, en avaient deja fait usage, mais sans aucun principe fixe, et avec des denominations arbitraires. II aurait fallu, au prealable, etudier soigneuse- W PI. 7. fig. 8. (i) PI. 6. fig. 3. 5. to DES INSECTES ineiit la composition dii tliorax, et la siiivre coniparati- vement dans tons les ordres de la classe des insectes. Feu Lachat, d'apres nion invitation, avait commence un tel travail. Sou ami, M. Victor Audouin, a poursuivi ces recherches et a presente a 1' Academic des Sciences, uu Memoire sur ce sujet, qui a obtenu ses suffrages. Mais il ne nous est encore counu que par I'esquisse generale qu'en a donnee M. le baron Cuvier, dans son Rapport (i), et par I'extrait qu'en a presente I'auteur a I'article ( i) r' expose des parties du thorax et une nomeiiclalurefixecreeepour elles, dit M. le Iiaron Cuvier dans sou Rappurl , detaieiit nalurellemeiit se placer en lete de I'oiivrage. Letronc del'inseclese laisse loujuurs divi- ser en truisanneaux, donl chacuu porle une paire de palles,et que M. Audouin nomme, d'apres leur posiliun, \e protlwrux , \eme- snlhomx el le melathorax (a). Ouire ces patles , le nicsolliorax porle la premiere paire d'ailes, et le melatliorax la seconde. Cliacun de ces Irois segmens esl compose de (pialrc parlies : nne inrerieure, deux la- Icrales (formanl a elles Irois la poilrine), et uue supcrienre, qui forme le dos ; I'iiife- ricure preml le nom de sternum ; la parlie lalcrale ou ley/a/?cscdivise en Irois pieces principales, une qui lien! au sternum el se nomme cpislcrnum, I'aiilre, placee en ar- ricredecelle-ci, eta laquelle la handle s'ar- ticule, est uommie e/iimere. On nomme ti-ochanlin, par opposilio'i alrochanler, nne petite pieoe mohile, jn«qu'i ken a I'union de I'epimere cl de la haoche. La troisieme piece du flanc, qui , dans le mcsoihorax et le metathorax, est placee en avant de I'epislernum el sous I'aile, est ap- pelee Uypoplcre. Quelquefois il y a encoie autour du sligmale une petite piece cornee qui se nomme perilreme. La parlie supe- lienre de chaque segment , que I'aulcur nomme lergum , se divise en quaire pieces nonimees, d'apres leur position dans chaque aimvau,pricscu!um, scutum, tcittelliim, post- fCH/c'//Hm. La premiere est souvent,et laqua- triemeprcsque loujuurs, racheedaus I'inle- rieur. Les naluralisles n'outgueredislingue que lesc«/('//«mdunicsothorax qui est sou- venlremarquablepar sa grandeur etsa con- figuration , mais ou retrouve sou analogue dans les Irois segmens. Aiusi , le Ironc des insectes pent sesubdiviscr en trcnie-trois pie- ces principales , et , si Ton comple les hy- popleies, le nomhie de ces pieces peul aller a qnarautelrois, plus ou moins visihies a I'exlcricur. Une parlie de ces pieces donne, i)lioatjon dc In nIaDche VI EN OKNKRAL. 21 iNSECTEs, du Dictioiiiiaire classique d'histoire iiaturelle. Pour adopter cette nomenclature, et en faire une appli- cation generale, nous attendrons que son travail et les figures qui doivent I'acconipagner aientvu le jour; dans la pratique, d'ailleurs, les denominations deja intro- duites peuvent suffire. Un autre travail se rattachant au meme sujet, et que la justice ainsi que I'amitie nous en outre, an dedans, diverges piodnclions qni mcriteut anssi des noms, a eause de leur imporlance el de leiirs usages; ainsi, de la panic posterieure du sternum de chaqiie segment, s'eleve en dedans line apophyse «ertirale , qiiehpiefois fignree en Y, el que M. Andonin nomme entollwrax. Elle four- nit des altaclies aux muscles, et protege le cordon medullaire; son analogue se monlre ilans la tele, el quelquefois dans les premiers anneanx de I'abdomen. D'aiitres proemi- neuoes interieures resullent du prolonge- nient des pieces externes voisines soudees ensemble, M. Audouin les nomme apodi- mes. Les unes donnent allaehe anx mnscies, d'autresaux ailesjenfin, il ya encore depe- lites pieces mobiles, soil a I'inlerieur enire les muscles, soil a la base des ailes, que I'au- teur Domme e'/)!demes. Nous avons dit que Ton retrouve lonjours les pieces principales ou leurs vestiges; mais il s'en fant bien qu'ellesselaissenttoujoursseparer.Plusieurs d'cntre elles soni meme lonjours unies dans certains genres ou dans certains ordres, et lie se dis:inguenl que par des traces de su- tures. "M. Audouin a depuis change, dans son article msECTEsdu Di.liounaire classi- que des sciences nalnrelles, la denomination d'hypopleres en celie de jmraplere. Celle d'entotliorax cliangera aussi dans quelques circonslances , et s'appellera entocepliale (relalivement a la Icle )et enlogastre (par rapport a I'abdomen ). Il reniarqiie que la tele des insectes est composce de plusicurs scgniens. Nous avons aussi observe que le bee de la cigale, represenlant la levrc in- ferieiire, ne lient pas a la lete, mais a la membrane qui I'unit avec le iborax. Aussi les deux cordons mediillaires forment-ils, sous la bouche , deux ganglions contigus. U'apres ces motifs, nous considerons le premier segment du corps des scolopendres, celiii qui purfe les deux crochets, comme une division de la tele analogue. II parait que Knnch avail distingue les epimeres sous les denominations de scapulw et de parapleurce; rarriere-poitrine par celle i' acetabulum , landis que la medi-poilrine est \e perislathiu-n . Le premier article des qnatre hanchcs posteiieures forme, dans la plupart des coleopleres, une lame trans- verse, s'eiiiboilanl dans les Danes, et c'esi, a ce qu'il me semble, la piece qu'il nomme 2-2 DES INSE(.TES commandent de signaler aiix iiaturalistes, est celui de M. Chabrier, ancieii officier superieur d'artillerie, surle vol des iiisectes. II fait partie des Memoires du Museum d'histoire naturelle, niais se vend aussi separement. Les figures sont executees sur une tres grande echelle, ainsi que celles dun Memoire de Jurine pere, sur les ailesdes hymejiopteres, ouvrage dune admirajjle patience, de nienie que le precedent. IjCS insectes ayant toutes sortes de sejours, ont aussi toutes sortes d'organes du mouvement, de?,ailes et des pieds, lesquels servent, dans plusieurs, de nageoires. Les ailes(°) sont des pieces membraneuses, seches,elas- tiques, ordinairement transparentes et attachees sur les cotes du dos du thorax: les premieres, lorsqu'il y en a quatre ou qu'elles sont uniques, sur ceux de son second segment, eties secondes sur ceux du suivant ou du me- tathorax. EUes sont composees de deux membranes appli- quees I'une sur I'autre et parcourues en divers sens par des nervures plus ou moins nombreuses, qui sont autant de tubes tracheens, et formant tantot un reseau (') tantot de simples veines ('). Un celebre naturaliste, Jurine pere, a tire, pour la methode, un parti avautageux de la dispo- («) PI. 8. Eg. I. 2. 3. 4. 5. G. (/') PI. 8. lig. i. (c) PI. S. fig EN GI^INHIAL. 23 sition et dii croisement cle ces nervures(i). Les demoi- selles, les abeilles, les giiepes, les papillons, etc., out qiiatre ailes; mais celles des papillons sent couvertes de petites eeailles ("), qui, au premier coup-d'oeil, ressemblent a de la poussiere, et leur donnent les couleurs dont elles sont ornees. On les enleve aisement avec le doigt, et la portion de I'aile qui les a perdues est transparente. On voit au microscope, que ces eeailles, de figures tres va- rices, y sont imp]antees(*), par le moyen d'un pedicule, et disposees graduellement et par series , ainsi que des tuiles sur un toil. Au devant des ailes superieures de ces insectes, sont deux especes d'epau\ettes(pterygodes), qui se prolongent en arriei'e, le long d'une partie du dos, sur lequel elles s'appliquent. Dans certains insectes, les ailes restent droites, ou se replient sur elles-memes. Dans d'autres, elles sont doublees ou plissees longitudinale- ment en eventail. Tantot elles sont horizontales , tantot elles sont inclinees ou en toit; dans plusieurs, elles se croisent sur le dos, ailleurs elles sont ecartees(2). Les in- (i) Foycz les geueraliles des hymeiiop- parail elie I'une des principales causes du teres. bourdounemeut de divers animaux de celle (2) L'insecte est suppose en repos. La ra- classe. Les explicatlous que Ton en a don- piditc des vibrations de ces orgaues nous necs iie sont pas encore satisraisanlcs. (*) PI 8. tig. 24 DES INbECTES. sectesadeux ailes, de I'ordre des dipteres, ont au-des- sous d'elles deux petits filets mobiles, terminesen massue, et qui , selon I'opinion la plus commune ( i ), semblent rem- placer les deux ailes qui manquent. On les nomme halan- ciers {'). D'autres insectes a deux ailes, et des plus extra- ordinaires, ont aussi deuxbalanciers, mais situes a I'ex- tremite anterieure du thorax , et que nous nommerons, pour les distinguer des autres, des prehalanciers. Au- dessus des balanciers est une petite ecaille membraneuse, formee de deux pieces reunies j^ar I'un des bords , et semblables a deux battans de coquille bivalve; c'est \ ai- leron oule cueilleroni^). Quelques coleopteres aquatiques en offrent aussi au-dessous de leurs elytres, et inseres a leur base. Beaucoup d'insectes, tels que les hannetons, les can- tharides, etc. , ont, au lieu des deux ailes superieures ou anterieures , deux especes decailles plus ou moins epaisses et plus ou moins solides, opaques, qui s'ouvrent et se (i) Appendices, selon moi, des tiacbees lieur, que Ton voil , de chaqiie cole, au du premier segment abdominal el corres- meme segment , dans plusieurs criquels on poudaut a cet espace perced'un petit Irou, acrydiums. ( Fayez niou Menioire sur les adjacent au cole anierieur d'une ouverlure, appendices arlicules des insecles, dans le avec un diapiiragme membraneux et inte- Recueil des Menioires du Mus. d'hisl.nal.) ElV GENF.UAI.. 2M ferment, et sous lesquelles les ailes se replient transver- salement dans le repos. Ces especes d'etuis ont recu h nom cVe'fytres (i) (°). Les insectes qui en sont munis sont appeles cole'opteres, ou insectes a etuis. Ces pieces ne leur manquent jamais; mais il n'en est pas toujours ainsi des ailes. Dans d autres insectes, I'extremite de ces ecailles est tout-a-fait membraneuse, comme les ailes, on les nomme des demi-ctiiis ou licmelytres ('). L'ecusson (') est une piece ordinairement triangulaire, situee sur le dos du mesothorax , entre les attaches des elytres ou des ailes. Elle est quelquefois tres grande, et recouATC alors la plus grande partie du dessus de I'abdo- men. Divers hymenopteres offrent en arriere d'elle, sur le metathorax, un petit espace qu'on nomme arriere- ecusson ou faux-ecusson. Les pieds ('') sont composes d'une hanche de deux ar- ticles, d'une cuisse, d'une jambe d'un seul article, et d'un doigt, qu'on nomme habituellement tarse(^), et qui est divise en plusieurs phalanges. Le nombre de ces articu- lations varie de trois a cinq , ce qui depend beaucoup des (i) Vojez, pour leiir composition chi- Societe d'liistoire iialuielle de Paris, et mique, un Mcmoiie prerile de JM. Odier, railicle imsectes du Diclionnaire classlqiie insere dans le rccueil des Metnoires de la d'liisloire nalurelle. («) PI. S. fig. I. (i) PI. 8. fig. 6. (r) PI. 8. fig. I. (^)Pl. 8. fig. lo. II. (^)Pl. 8. fig. 12. 2(i DKS IKSECTKS changemens queprouvent, dans leurs proportions, la premiere et Tavant-derniere. Quoique leur supputation puisse quelquefois emljarrasser , et que cette serie nume- rique ne soit pas toujours en rapport avec I'ordre natu- re!, elle fournit neanmoins un bon caractere pour la dis- tinction des genres : la derniere articulation est ordinai- rement terminee par deux crochets. La forme des tarses est sujette a quelques modifications, suivant les habitudes des insectes. Ceux des especes aquatiques sont ordinaire- ment aplatis, tres cilies et en forme de rames. (i) L'abdomen (°), qui forme la troisieme et derniere partie du corps, se confond avec le corselet dans les myria- podes; mais il en est distinct dans tons les autres insectes, ou ceux qui n'ont que six pieds. II renferme les visceres, les organes sexuels, et jiresente neufadix segmens, mais dont quelques-UHS sont souvent caches ou tres rapetisses. Les parties de la generation sont situees a son extremite posterieure, et sortent par fanus. Les iules et les libel- lules font seuls exception. Les derniers anneaux de I'ab- (i) M. Kirby, dans sa Monogiajjliie joinlerneiit avec M. Spenre, il a public des des abeilles d'Anglelerie, dtsigne les deiix cleniens d'eiilomologie tres ditailles el des larses anterieiirs sous le nom de mn/n. le pliiscomple premier article est la paume (palma). Con- («) IM. 7. Hg. f.. :. S 9. EN GIiNERAL. 27 domen forment, dans plusieurs fenielles, un oviducte {pviscapte , Marcel de Serres) retractile ou toujours sall- lant ("), plus ou moinsconiplique, et leur servant de ta- riere. II est reniplace par un aiguillon dans les fenielles de beaucoup d'hymenopteres. Des crochets ou des pinces accompagnent presque toujours I'organe fecondateur dii male (i) ('). Les deux sexes ne se reunissent ordinairement qu'une seule Ibis, et cet accouplenient suftit meme, dans quelques genres, pour la fecondation de plusieurs gene- rations successives. Le male se place sur le dos 'de sa fe- melle, et leur jonction dure quelque temps. Celle-ci ne tarde pas a faire sa ponte i^i)^ et depose ses oeufs de la ma- (i)Les organes gcueiateuis males (c) se composeni d'liii appareil preparaleur de la semence et de pieces propres a la copula- tion. L'appaieil preparaleur est forme de lesticules, de canaiix deferens et de vesicu- les semiuales. L'organe copnlateur {d) nous presente le peuis etune armure constiluee par des pieces environnautes, de diverses formes, faisant I'ufQce de pinces, et avec lesqnelles ces iudividus saisissent I'exlre- niile posterienre du corps de la femelle. L'organe generateur de ces derniers indivi- dus(e) a pour elemens I'ovalre, le receptacle uu calice forme piir sa base, et I'oviducle. (Consullcz, pour plus amples details, les Memoires de M. Diifour, faisant partie des Annales des sciences nalurelles, et une dis- sertation latiue de M. Hegetschweiler, Zu- rich, 1820.) (2) M. Andouin suppose qu'a I'egard d'un grand nombre d'insecles, les oeufs sont fe- coudes, a leur passage, dans une poche si- luee pres de I'anus; mais cette opinion a besoin d'elreconCrmeepardes experiences; et I'un des naturalisles qui a le plus eludie I'anatomie de ces animaux, M. Leon Uu four, ne la partage point. (■') PI. 9- fig «■ (/,) PI. 9. (.) PI. 9. (c) PI. y. flg. 'J 8 UES INSECTES iiiere la plus favorable a leur conservation, do sorte que les petits venant a eclore, trouvent a leur portee les ali- mens convenables. Souvent iiieme elle les approvisionne. Ces soins maternels excitent frequemment notre sur- prise, et nous devoilent plus particulierement riustinct des insectes. Dans des societes tres nombreuses de plu- sieurs de ces animaux, tels que les fourmis, les termes, les guepes, les abeilles, etc., les individus composant la majeure pai^tle de la population, et qui, par leur s tra- vaux et leur vigilance, niaintiennent ces societes, out ete consideres comme des individus neutres ou sans sexes. On les a aussi designes sous les noms cVouv/^ier-s et de niu- lets. II est reconnu aujourd'hui que ce sont des fenielles dont les organes sexuels ou les ovaires n'ont pas recu une parfaite elaboration, et qui peuvent devenir fecondes, si une amelioration dans leur nourriture developpe, a une certaine epoque de leur jeune age, ces memes organes. Les oeufs eclosent quelquefois dans le ventre de la mere; elle est alors vwipare. Le nombre des generations annuelles d'une espece depend de la duree de chacune d'elles. Le plus souvent il n'y en a qu'une ou deux par annee. Une espece, toutes choses egales, est d'autant plus commune, que les generations se succedent avec plus de rapidite, et que lafemelle est plus feconde. Un papilloa femelle^ apres setre accouple, pond des oeufs, desquels il nait, non pas des papillons^ mais des EN GHiNliKAL. 29 aniniaux a corps tres allonge, partage en anneaux, a tete pourvue de niachoires et tie plusieurs petits yeux, ayant des pieds tres courts, dont six ecailleux et pointus, places en avant, et d'autres en nombre variable, meni- braneux, attaches aux derniers anneaux. Ces aniniaux, connus sous le nom de chenilles ("), vivent un certain temps dans cet etat, et changent plusieurs fois de peau. Enfin il arrive une epoque oil , de cette peau de chenille, sort lui etre tout different, de forme oblongue, sans membres distincts, et qui cesse bientot de se mouvoir, pour rester long-temps avec I'apparence de mort et de dessechement, sous le nom de cli?'ysalide{^). En y regardant de trespres, on voit en relief, sur la surface exterieure de cette chry- salide, des lineamens qui representent toutes les parties du papillon, mais dans des proportions differentes de celles que ces parties auront un jour. Apresiui temps plus ou moins long, la peau de la chiysalide se fend, et le pa- pillon en sort humide, mou, avec des ailes flasques et courtes; mais en peu d'instans il se desseche, ses ailes croissent, se raffermissent , et il est en etat de voler. II a six longs pieds, des antennes, une trompe en spirale, des yeux composes; en un mot, il ne ressemble en rien a la chenille dont il est sorti, car on averifie que les chan- 30 0ES INSECTES gemens d'etat ne sont autre chose que des developpe- mens successifs des parties contenues les unes dans les autres. Voila ee qu'on appelle les metamorphoses des insectes. Leur premier etat se nomme larve; le second, nymphe; le dernier, etat parf ait. Ge n'est que dans celui-ci qu'ils sont en etat de produire. Tons les insectes ne passent point par ces trois etats. Geux qui n'ont pas d'ailes sortent de I'ceuf avec la forme qu'ils doivent toujours garder ( i ) : on les appelle insectes sans metamorphose. Parmi ceux qui ont des ailes, un grand nombre ne subit d'autre changement que de les recevoir: on les nomme insectes a demi-metamorphose. Leur larve ressemble a I'insecte parfait, a I'exception seulement des ailes, qui lui manquent tout-a-foit ("). La nymphe ne differe de la larve que par des moignons ou rudimens d'ailes ('), qui se developpent a sa derniere nme pour mettre I'insecte dans son etat parfait. Telles sont les punaises, les sauterelles, etc. Enfin le I'este des insectes pourvus d'ailes, nommes a metamorphose complete, est (i) La PHfe, les femelles des Muliltes, insectes, mais en petit nombre, exceptes. Fuurniis oiwricies, et qiielqiies autres F.N GENERAL. 31 d'abord une larve (") de la forme d une chenille ou d'un ver, devient ensuite une nymphe immobile ('), mais pre- sentant toutes les parties de I'insecte parfait, contrac- tees et comme emmaillottees. Ces parties sont libres, quoique tres rapprochees et appliquees contre le corps, dans les nymphes des cole- opteresQ, des nevi^opteres ('') , des hymenopteres , etc.; mais elles ne le sont pas dans celles des lepidopteres('), et de beaucoiip d'insectes a deux ailes. Une peau elastique ou d'une consistance assez ferme se moule sur le corps et ses parties exterieures, ou lui forme une sorte d'etui. Celle des nymphes ou chi^ysalides des lepidopteres, ne consistant qu'en une simple pellicule, appliquee sur les organes exterieurs, suivant tons leurs contours, et formant, pour chacund'eux, autantde monies speciaux, comme I'enveloppe dune momie, pei'met de les recon- naitre et de les distinguer (i ) (^) ; mais celle des mouches, des syrphes(°°),formee de la peau dessechee de la larve, n'a que Tapparence d'une coque en forme d'reuf. C'est une espece de capsule ou d'etui, oil I'animal est renferme(a). Beaucoup de larves, avant de passer a I'etat de nymphe. (i) Puj)aobtec(a,Un. (2) Pupa coarcla!. {a) PI. 10. lig. I. (A) PI. 10. fig. a. (<•) PI. 10. fig. [e) PI. .0. fig. 9. (/) PI. 10. fig. 9. (g) PI. 10. fig. :^2 nns inskctfs se jireparent, avec de la sole qu'elles tirent de leur inte- rieiir , et au moyen des filieres de leur levre , ou avec d'autres materiaux qu'elles reunissent, une coque ou elles se renferment. L'insecte parfait sort de la nymphe par une fente ou une scission qui se fait sur le dos du corse- let. Dans les nymplies desniouches, une de ses extremites se detache, en forme de calotte, pour le passage de l'in- secte. Les larves et les nymjDhes des insectes a demi-meta- morphose ne different de ces memes insectes en etat par- fait, qua raison des ailes. Les autres organes exterieurs sont identiques. Mais dans la metamorphose complete , la forme du corps des larves n'a point de rapport con- stant avec celle qu'auront ces insectes dans leur dernier etat. II est ordinairement plus allonge; la tete est sou- vent tres differente, tant par sa consistance que par sa figure, n'a que des rudimens d'antennes ou en manque absolument, et n'offre jamais d'yeux composes. Les organes de la manducation sont encore tres dis- parates, ainsi qu'on pent le voir en comparant la bouche d'une chenille avec celle d'un papillon , la bouche de la larve d'une mouche avec celle de l'insecte entierement developpe. Plusieurs de ces larves n'ont pas de pieds; d'auti'es, telles que les chenilles, en ont beaucoup, mais qui, a I'exception des six premiers, sont tous membraneux et EN GENERAL. n out point d'oiigles au bout ("). Quelques insectes, tels que les ephenieres, nous presentent, dans leur meta- morphose, una exception singuliere. Parvenus a letat parfait, ils se depouillent encore une fois de leurs ailes. Les insectes qui composent nos trois premiers ordres conservent toute leur vie la forme qu'ils out en naissant. Les my riapodes , neanmoins , nous montrent une ebauche de metamorphose. Ils n'ont d'abord que six pieds, ou en sont menie, suivant M. Savi, tout-a-faitprives;les autres, ainsi que les segmens dont ils dependent , se developpent avee I'age. II est bien peu de substances vegetales qui soient a I'abri de la voracite des insectes ; et comme celles qui sont necessaires ou utiles a nos besoins ne sont pas plus epar- gnees que les autres , ils nous causent de grands dommages , surtout dans les annees favorables a leur multiplication. Leur destruction depend beaucoupde la connaissance de leurs habitudes et de notre vigilance. II en est d'omni- vores, et tels sont les termes, les fourmis, etc., dont les ravages ne sont que trop connus. Plusieurs de ceux qui sont carnassiers, et les especes qui se nourrissent de matieres soit cadavereuses , soit excrementielles, sont un (a) PI. u,, fig. 8. INSECT PS. 34 DES INSECTES bienfait de I'auteur de la nature , et compensent uu peu les pertes et les incommodites que les autres nous font eprouver. Quelques-uns sont employes dans la medecine, dans les arts et dans 1 economie domestique. lis ont aussi beaucoup d'ennemis: les poissons de- iruisent une grande quantite d'especes aqua tiques; beau- coup d'oiseaux , de chauves-souris , de lezards , etc. , nous delivrent d'une partie de celles qui font leur sejour sur terre ou dans les airs. La plupart des insectes essaient de se soustraire, par la fuite ou par le vol, aux dangers qui menacent leur existence ; mais il en est qui emploient, a cette fin, des ruses parliculitres ou des armes naturelles. Parvenus a leur derniere transformation, ou jouissant de toutes leurs facultes, ils se liatent de propager leur race , et ce but etant rempli , ils cessent bientot d'exister. Aussi , dans nos climats , chacune des trois belles saisons de I'annee nous offre-t-elle plusieurs especes qui lui sont propres. 11 parait cependant que les femelles et les indivi- dus neutres de celles qui vivent en societe , ont une car- riere plus longue. Plusieurs individus, nes en automne, se derobent aux rigueurs del'hiver, et reparaissent au printemps de I'annee suivante. Ainsi que les vegetaux, les especessont soumises a des circonscriptions geographiques. Celles, par exemple, du Nouveau-Monde, a Texception dun petit nombre, et toutes boreales, lui sont essentiellement propres; il offre EN GENliRAL. .-.5 aussi plusieurs genres particuliers. L'ancien continent en possede a son tom^ qui sont inoonnus dans I'autie. Les insectes du midi de I'Enrope, de rAfrique septentrionale et descontreesoccidentales et meridionales de I'Asie ont de grands rapports entre eux. II en est de meme de ceux des Moluques et des iles plus orientales, celles de la mer du Sud oomprises. Plusieurs especes dn nord se re- trouvent dans les montagnes des pays meridionaux. Celles d'Afrique different beaucoup de celles des con- trees opposees de I'Amerique. Les insectes de I'Asie me- ridionale, a. partir de I'lndus on du Sind, et en allant a Test, jusqu'aux confins de la Chine, ont de grands traits de ressemblance. Les regions intertropicales, couvertes de tres grandes forets et tres arrosees, sont les plus riches en insectes ; et , sous ce rapport , le Bresil et la Guyane sont le plus favorises. Toutes les methodes generales relatives aux insectes se reduisent essentiellement a trois. Swammerdam a pris pour base les metamorphoses; Linnaeus s'est fbnde sur la presence et I'absence des a iles, leur uombre, leur con- sistance, leur superposition, la nature de leur surface, et sur I'existence ou I'absence dun aiguillon; Fabricius n'a employe que les parties de la bouche. Les crustaces et les arachnides, dans toutes ces distributions, font partie des insectes, et ils en sont meme les derniers dans celle de Linnaeus, qn'on a generalement adoptee. Brissou 3G DES INSECTES cependant les en avail distraits, et sa classe des crus- taces , qu'il place avant celle des insectes , renferme tous ceux de ces animaux qui ont plus de six pieds, c'est-a- dire les crustaces et les arachnides de M. de Lamarck , ou les insectes apiropodes de M. Savigny. Quoique cet ordre fut plus naturel que celui de Linnreus , il n'avait pas ete suivi , et ce n'est que dans ces derniers temps que les observations anatomiques et I'exactitude rigoureuse des applications qu'on en a faites, nous ont ramenes a la methode natui^elle. (i) Je partage cette classe en douze ordres, dont les trois premiers , composes d'insectes prives d'ailes , ne chan- geant point essentiellement de formes et d'habitudes, sujets seulement, soit a de simples mues, soit a une ebauche de metamorphose, cjui accroit le nombre des pieds et des anneaux du corps, repondent a I'ordre des arachnides antennistes de M. de Lamarck. L'organe de la vision n'est ordinairement, dans ces animaux, qu'un assemblage plus ou moins considerable d'yeux (i) Cuvier, TabU elem. de I'Hist. nat. secies, et Gener. crust, et insectorum. Con- des anim., el Le(;ons d'anat. comparce; La- siiltez pour plus de details, rexcellentc in- Riarck , Systeme des anim. sans ■verlebres ; troduclion a I'Entomologie de MM. Kirby Lalrcille, Precis des caract gencr. des in- el Spcncc, deja cilee, p. Sao. EN G^NIiRAL. ."57 lisses, SOUS la forme de petits grains. Les ordres suivans composent la classe des insectes dumeme iiaturaliste. Par ses rapports naturels, celui des suceurs, qui ne comprend que le geure puce, semble devoir terminer la classe. Mais comme je mets en tete les insectes qui n'ont point d'ailes, cet ordre, pour la regularite de la methode, doit succeder immediatement a celui des parasites. Quelques naturalistes anglais ont etabli, d'apres la consideration des ailes, de nouveaux ordres; mais je ne vois pas la necessite de les admettre , a I'exception ce- pendant de celui de stresipteres(i), dont la denomination me parait vicieuse , et que j'appellerai rhipipteres. (2) Le premier ordre, les myriapodes, a plus de sixpieds ( 24 et au-dela), disposes dans toute la longueur du corps, sur une suite d'anneaux, qui en portent chacun une on deuxpaires, et dont la premiere, et meme dans plusieursla seconde, semblent faire partie de la Louche, lis sont apteres. (3) Le second ordre, les shysanoures, a six pieds, et (i) Ailes torses. Les parlies que I'on (2) Ailes en evenlail. piend pour des clytrcs u'en sont pas. I'oyez (3) Prives d'ailes et d'ecussoii. eel ordre. 58 DES INSECTES rabdomen garni sur les cotes de pieces mobiles, en for- me de fausses pattes, ou termine par des appendices propres pour le saut. Le troisieme ordre, les parasites, a six pieds, manque d'ailes, n'offre pour organes de la vue que des yeux lisses; leur bouche est, en grande partie, interieure, et ne consiste que dans un museau renfermant un sucoir retractile, ou dans une fente situee entre deux levres, avec deux mandibules en crochet. Lequatrieme ordre, les suceurs, a six pieds, manque d'ailes ( i ) ; leur bouche est composee d'un sucoir renf erme dans une gaine cylindrique, de deux pieces articule'es. Le cinquieme ordre, les coleopteres, a six pieds; quatre ailes, dont les deux superieures en forme d'etuis; des mandibules et des machoires pour la mastication ; les ailes inferieures pliees simplement en travers, et les etuis crustaces ( toujours horizontaux ). lis subissent ime metamorphose complete. (i) lis subissent des melamorphoses , et est conimun aux ordres suivans , mais dans acquierent des organes locomotiles, qu'ils roux-ci la metamorphose developpe une aii- n'avaient pas a leur naissauce. Ce caraclorc Ire sorlc d'organes locomotiles , les ailes. EN GENERAL. 39 Le sixieme ordre, les orthopteres (i), a six pieds; quatre ailes, dont les deux superieures en forme d'etuis; des mandibules et des maclioires pour la mastication (recouvertes a leur extremite par une galete); les ailes inferieures, pliees en deux sens, ou simplement dans leur longueur , et les etuis ordinairement coriaces , le plus souvent croises au bord interne; ils ne subissent que des demi-metamorphoses. Le septieme ordre , les hemipteres, a six pieds ; quatre ailes, dont les deux superieures en forme d'etuis crusta- ces, avec I'extremite membraneuse, ou semblables aux inferieures, mais plus grandes et plus fortes ; les mandi- bules et les machoires remplacees par des soies formant un sucoir , renferme dans une gaine d'une seule piece , articule, cylindrique ou conique, en forme de bee. Le huitieme ordre , les nevropteres , a six pieds ; qua- tre ailes membraneuses et nues ; des mandibules et des machoires pour la mastication ; leurs ailes sont iineraent (l) De Geer avail etabli cet ordre et lui tires. Nous conservons rependant ce der- avail donne le nom de ', etc. Toates les (i) PI. ii, fig. pieces dc l.-i bouche. (c) PI. ii.lig. ■. FAMILLE DES CHILOGNATHES. 40 apres la septieme paire de pieds, et ceux de I'autre sexe derriere les seconds. Les stigmates soiit places alter- nativement, en dehors de I'origine de chaque paire de pieds, et tres petits. Les chilognathes marchent tres lentement ou se glis- sent, pour ainsi dire, sur le plan de position, et se rou- lent en spirale ou en boule. Le premier segment du corps, et dans quelques-uns le suivant, est plus grand, et presente la forme d'un corselet ou d'un petit bouclier. Ce n'est guere qu'au quatrieme dans les uns , qu'au cin- quieme ou au sixieme dans les autres, que la dupli- cature des paires de pieds commence; les deux ou quatre premiers pieds sont meme entierement libres jusqu'a leur naissance , ou ils n'adherent a leurs segmens res- pectif's, que par une ligne mediane ou sternale. Les deux ou trois derniers anneaux sont apodes. On voit de cha- que cote du corps une serie de pores , qu'on avait pris pour des stigmates , mais qui , d'apres M. Savi sont sim- plement destines a la sortie d'une liqueur acide et d'une odeur desagreable, qui pa rait servir a la defense de ces animaux; les ouvertures propres a la respiration i^"' , et dont on lui doit la decouverte, sont placees sur la piece ^0 INSF.CTES MYKIAPODES. sternale de chaque segment, et communiquent interieu- reinent avec une double serie de poches pneumatiques disposees en chapelet , tout le long du corps , et d'ou partent des branches tracheennes qui vont se repandre sur les autres organes. Suivant une observation de M. Straus , les poches ou trachees vesiculeuses ne sont point liees les unes aux autres , ainsi que de coutume, par une trachee principale. Aux environs de Pise , oil M. Savi a recueilli les ob- servations precitees, les amours de I'iule commun com- mencent vers la fin de decembre et finissent vers la mi- mai. Les organes copulateurs du male sont places dans cette espece sous le sixieme segment, mais ils ne se mon- trent sous cette forme que lorsque I'individu est parvenu environ au tiers de sa taille ordinaire; jusqu'alors cette place est occupeepar une paire de pattes , la quinzieme, qui existe toujours dans les femelles; ici, I'orifice des parties sexuelles est place entre le premier et deuxieme segment. Des glomeris et des iules femelles m'ont offert par derriei"e la naissance de la seconde paire de pattes, deux petits mamelons convexes qui paraissent caracte- riser ce sexe; celui des males consiste aussi en deux mamelons , mais termines chacun par un crochet ecail- leux et contourne. Dans I'accouplement , ces insectes re- dressent et appliquent I'une contre I'autre , face a face , les extremites anterieures de leurs corps, et s'entrelacent FAMILLE DES CHILOGNATHES. St inferieurenient. Le corps des indiviclus venaiit de naitre est en forme de rein , parfaiteraent uni et sans appeii- dices. Dix-huit jours apres, ils subissent une premiere mue,et ils prennentseulementalors la forme des adultes; mais ils n'ont encore que vingt-deux segmens, et le nom- bre total de leurs pattes est de vingt-six paires. M. Savi parait contredire I'assertion de De Geer, qui dit n'en avoir compte que trois paires et que huit anneaux dans les j'eunes individus ; mais est-il bien certain que la mue dont parle M. Savi soit reellement la premiere , et ne doit-on pas, aucontraire, presumer que ces jeunes indi- vidus ne passent pas subitement d'un etat oil ils n'offrent aucun appendice locomotile, a celui oil ils en montrent jusqua vingt-six paires , ou qu'en un mot d'autres chan- gemens de peau, mais qui ontpu echapper a M. Savi , ont eu lieu et ont developpe successivement ce nombre de pattes? Les observations du Reaumur suedois ne confirment-elles pas ces transitions graduelles? Quoi qu'il en soit , selon M. Savi , les dix-huit premieres paires de pattes servent seules a la locomotion; a la seconde mue I'animal en offre trente-six paires et a la troisieme quarante-trois; le corps alors se compose de trente seg- mens. Enfin dans letatadulte, le male en a trente-neuf et la femellesoixante-quatre; deux aus apres, ilsmuenten- core, et c'est alors Seulement qu'apparaissentles organes de la generation. Depuis la naissance, qui a lieu en mars B2 INSECTES MYRIAPODES. jusqu'en novembre , epoque oil M. Savi a cesse ses ob- servations , ces changemens de peau se renouvellent a- peu-pres de mois en mois. On decouvre dans la depouille jusqu'a la membrane qui tapisse interieurement le canal alimentaire et les trachees. Les organes de la bouche sont les seules parties que M. Savi n'a pu retrouver. (i) Ces insectes se nourrissent de substances soit vege- tales , soit animales , mais mortes et decomposees , et pondent dans la terre un grand nombre d'oeufs. lis ne forment dans Linnaeus, qu'un genre : LES lULES (lULUS. L.) Que nous divisons comme il suit : Les uiis ont le corps crustacd, sans appendices au bout, et les antennes renflfies vers leur sommet. (i) ^0)-ez le Bulletin general et universe! servire alia storia di una specie di jutus dcM. le barondeFerussac, decembre iSaS. communissima , Bologna, 1817. Lemime Les observations de M. Savi, dont ce savant en a publie un autre , en i8i9,sur journal off re un extrail, sont consignees le Julus faetidissimus. dans le memoire suivant ; Osservazioni per FAMIU.E DF.S CHILOGNATHES. LES GLOMERIS, (GLOMERIS. Latr.) (PI. II, fig. I, I a, etc.) Semblables h des cloporles, ovales, el se roulant en boule. Leur corps convexe en dessus et concave en dessous, a, le longde cha- cun de ses c6tt5s inferieurs , une rang^e de petites ecailles , analogues aux divisions lat^rales des trilobites. II n'est compost, la l6te non com- prise, que de douze segmens ou tablettes, dont le premier, plus elroit, forme unesortede collier en demi-cercle transversal, etdontlesuivant et le dernier seniles plus grands detous; celui-ciestvoiUi5et arrondiaubout. Le nombre dcs paltes est de trenle-qualre dans les femelles , et de trente- deux dans les mftles, les organes sexuels rempla(;ant la paire qui manque. Ces animaux sonl terrestres et vivent sous les pierres dans les terrains montueux. (i) LES lULESpropres (lULUS. Lin.) (PI.,.,fig. 2, 2,2, etc.) Qui onl le corps cylindrique et fort long, se roulant en spirale, et sans saillie en forme d'arfite ou de bord tranchant sur les c6tes des anneaux. (i) lulus ovalis, Lin.; Gronov. , Zooph., f;erm. , IX , xxiii ; Glomeris marginata , pi. xvir, 4,5; Leacli.ZooI. miscell., cxxxii; Oniscus zonntus, Paiiz. , Faun., Insecl. Oniscus puatulatus,l'3\i.;Vmi.,ibid,,\\ii ♦ mSECTES MTRIAPODES. Les plus grandes espgces vivent h terre, parliculiereinent dans les lieux sablonneux, lesbois, et r^pandent une odeur desagreable. Les plus pctites se nourrissentde fruits, de racines ou de feuillesde plantes potagferes. On en trouve quelques autres sous les decrees d'arbres, dans la mousse, etc. VJule tres grand{I. maximtis. Lin.) Marcg., Bras., p. 255. Propre i I'Amerique meridionale , a jusqu'^ sept pouces de long. Li'Iiiledes sables{I. sahulosuSjhia.)SQ\idiii., Elcm., entom., LXXIII. — /- fascialns, De G., Insect., VII, xxxvi, 9, 10; Leach., Zool., mis- cell., cxxxiii ; long d'environ seize lignes, d'un brun noirAtre, avec deux lignes roussatres le long du dos : cinquante-qualre segmens, dont I'avant-dernier termini par une pointe forte, velue et cornce au bout.— En Europe. Vlule tcrrcslrc (I. Icrrestris. Lin.) Geoff., Insect., II, xxii, 5; d'un quart plus petit, cendre bleuitre, entrecoupe de jaunAtre clair; qua- rante-deux h quarante-sept segmens. — Avec le precedent, (i) LES POLYDEMES, (POLYDESMUS. Lai.) (PI. . I, fig. 5 ) Semblables aux iules par la forme lin^aire de leur corps et I'habitude de se rouler en spirale, mais dont les segmens sont comprimes sur les cdt^s inf^rieurs, avec une saillle en forme de rebord ou d'arc^le au- dessus. (i) royez les deux Mcnioires precilos ilr lulus Indus, Lin. ; Du ( M.Savi, et leZoolog. misccl ; .He M . Leaili, Seb., Mus. II, .xxiv, ' torn. Ill, a regard de ces deux espcccs Seb., Mus. I, lxxxi, 5. cl de quelques autres d'AnglcIerre. Ajouttz; Schra.'!., Abliandl., I, i F4.MILLE DES CHILOONATHHS. US On les trouve sui- lespierres, et le plus souvent dans les lieux hu- niitlcs. (0 Les especes qui ont des yeux apparens forment le genre Crt,speJosome{a) de M. Leach. (2) Les autres onl le corps niembraneux, tres niou, el termine par des pin- ceaux de pelites dcaiiles. Leurs anlennes sont de la m6me grosseur. Tols sont : LES POLLYXENES, tPOLLYXENUS. Lair.) Qui ne comprennenl encore qu'une seule espfece, rang^e avec les Sco- lopendres (,Sc. laijura. L.) par Linnaeus , Geoffroy el Fabricius. C'eslle/i//c« queue en pinceau deDe Gcer, Insect., VII, xxxvi, 1, 2, 3; Zool. iniscell., cxxxv, B. Cel insecle est Irtis petit, oblong, avec des ai- grettes de peliles ficailles sur les c6l6s, et un pinceau blanc J I'extre- miteposterieure du corps. II a douze paires de pieds, plac^es surautant de demi-anneaux. II se lient dans les fentes des murs c sous les vieilles ecorces. (i) Les lu\ef. complanatus (Zool. raisce/., c.\.\xv, A) depressm, stigma y tridentatus de Fabr.cius ; ses Scolopendres ? dorsalis, clypeata. (2) Les especes, inconniiesavanl M. Learli paraissent propres a la Grande ISrelagnc. Voyez la planclie cxxxiv de son Zoolo- gicnl miscellany, lom. IJI. INSECTES MYRUPODES. La seconde famille de myriapodes, LES CHILOPODES (cHiLOPODA. Ivatr.), oil le genre des scolopendres (Scolopendra) de liinnaeus, etc. Ont les antennas plus greles vers leur extremite , de quatorze articles et au-dela ; une bouche '•'^ composee de deux mandibules , munies d'un petit appendice en forme de palpe , offrant dans leur milieu I'apparence d'une sou- dure, et terminees en maniere de cuilleron dentele sur ses bords; d'une levre (i) quadrifide , dont les deux di- visions laterales plus grandes , annelees transversale- ment, semblables aux pattesmembraneuses des chenilles, de deux palpes ou petits pieds reimis a leur base, an- (i) piece analogue a la levre inferieure aiissi faire I'ofGce de niachoiies; c'cst ce des ChilogDalcs, represealant , seloD moi , que M. Savigny nonmie premiere levre la langue des cruslaces , mais pouvani auxilialre. (a) PI. 12, fig. 3 c, 3 <■', ctr. Toutcs Us piicfs Jc 1.1 liuuciie. FAMILLE DE3 CHILOPODES. 57 guicules au bout ; et d'line secojide levre (i) formce par line seconde paire de pieds dilates et joints a leur nais- sance , et termines pai' un fort crochet, mobile et pcrce sous son extremite dun trou, pour la sortie d'une li- queur veneneuse, Le corps est deprime et membraneux. Chacun de ses anneaux'"^ est reconvert d'une plaque coriace on carti- lagineuse, et ne porte , le plus souvent, qu'une paiie de pieds (2); la derniere est ordinairement rejetee en ar- riere, et s'allonge en forme de queue. Les organes de la respiration sont composes en totalite ou en partie de tra- chees tubulaires. (1) Seconde levre auxiliaire du m^me. Elle n'est point annexce avec la tete , mais avec rextrcmile anterieure du pre- mier demi-segmeut. Les deux pieds a cro- cliets I'ornient, par la reunion el la dila- tation de leur premier article, une plaque en forme de menton el de levre. Le m^me demi-segment porle les deux premiers pieds ordinaires. Daus les Scolopentlres propres de M. Leach, les deux premiers sligmales sont silues sur le Iroisieme demi- segment, abstraction faile du premier; le second et le suivant composeront le pre- mier anneau complel, ct alors les deux premiers sligmales se (rouveronl places , comme dans les autres insectes , sur tin espace correspondant au prothorax. Cetle seconde Icvre auxiliaire pourra ninsi re- presenter la levre iuferieure des insectes hexapodes broyeurs. Mais iei le pharynx est avant de celte levi que dans les myriapodes, il est place au-devant de la premiere levre auxiliaire. C'est d'a- pres ces rapporls et plusieurs autres, four- nis par les entomostraces et les arachnides, que jeconsidere les pieds des insectes hexa- podes comme les analogues des six pieds- machoires des cruslaces deeapodcs. (2) lis ne sont, dans ce cas,que des demi- anneaux. T'ojez les geucralites de I'ordre. (a) PI. V2, fig. i , INSECTES. S3 INSECTES MTRUPODES. Ces animaux courent tres vite, sont carnassiers , fuient la lumiere , et se cachent sous les pierres , les vieilles poutres, les ecorces des arbres, dans laterre, le fumier, etc. Les habitans des pays chauds les redoutent beau- coup , les especes qu'on y trouve etant fort grandes , et leiir venin pouvant etre plus actif. La scolopendre mor- dante est designee aux Antilles par I'epithete de malfai- sante. On en connait qui out une propriete phospho- rique. Les organes sexuels sont interieurs et situes a I'extre- mite posterieure du corps , comme dans la plupart des insectes suivans. Les stigmates sont plus sensibles que dans la famille precedente, et lateraux ou dorsaux. Cette famille, qui, dans la methode de M. Leach, forme son ordre des Sjtignathes , peut , d'apres ces der- niers caracteres, la nature des organes respiratoires et les pieds, se diviser ainsi: Les unes n'ont que quinze paires de pattes (i), et leur corps vu en dessus presente moins de segmens qu'en dessous. (i) Le doclciirLeacli comple deux paires nombreles palpes et les pieds en fornic de de plus, parce qu'il comprend dans ce crochets de la tele. FAMILLE DES CHILOPODIS. LES SCUTlGfiRES , (SCUTIGEKA. Ldim. — Cerm>itia. Ilig.) (I'lanibc la, tig. i.) Qui onl le corps recouvertde huil plaques en forme d'^cussons, sous chacune desquelles M. Marcel de Serres a observe deux poches pneuma- liques ou trachfies v6siculaires, recevant I'air, el couimuniquant avec des trachSes tubulaires laterales et inferieures. Le dessous du corps est divis6 en quinze demi-anneaux, porlant chacun une paire de pieds terminus par un tarse fort long, grfile et tr6s arlicul6 ; les derni^res paires sont plus allongees ; les yeux (a) sont grands et h facettes. EUes ont des antenues gr61es et assez longues; les deux palpes saillans et garnis de petites epines. Le corps est plus court que dans les autres genres de la m6me famille, avec les articles des pieds proportionnelle- ment plus longs. Les Scutig^res , qui , d'aprfes ces caractfires , font le passage de la famille pr6c6dente k celle-ci, sont fort agiles , et perdent souvent une parlie de leurs pieds lorsqu'on les saisit. L'espfice de notre pays (1) se cache entre les poutres ou les solives des charpentes des maisons. (i)La Scolopcndve a vingt-huil /miles iu Geoffrey, qui parait diffeier de la S. co- teoptrata de Panzer, Faun, insect. Gerui. , L., xu, el de celle de Linnajus; lulus aianeoides, Pall.; S|>icil.Ziol.,IX, IV, .6; Scolopendra lor^gicornis, Fab.j de Tian- quebar. royez aussi Leach, Zool. miscel. , Cermatia livida , cxxxvi, et le 14' vo- lume des tiaDsaclions linneeuuef. WPl.<2.1ig. INSRCTES MTRIAPODES. LES LITHOBIES, (LITHOBIUS. Leach.) (Plauclic la.fig. 2.) Qui ont les stigmates lateraux, le corps divise, tant en dessus qu'en dessous, en un pareil nombre de segmens, portant chacun une paire de pieds, et les plaques sup6rieures alternativement plus longues et plus couites, en recouvrement jusque pr6s de I'extremite post^rieure. Le Lithohic fovrchu {Scolopcndra forficaia, Lin.) Fabr., De G.; Geoff., Hist, des insect. II, xxii, 3; Panz., Faun., insect. Germ. L., xiii; Leach., Zool., miscell., cxxxvii (1). Lesautres ont au inoins vingt-et-une paires de pattes et les segmens sont, tant en dessus qu'en dessous, de grandeur ^gale et en mfime quantite. LES SCOLOPENDRES propres. {SCOLOPENDRA. Lin.) ( Planche 12 , fig. 3, etc. ) Celles qui h partir des deux pieds venant imm^diatement aprSs les deux crochets formanlla Ifivre exterieure^ n'en offrent que vingl-et-une paires , (i) L. vnriegatiis , lavUabmm , Learh.'j sieme volume dc son Zoological 'trails, liiiii. Soc, XI fojcs aussi le Iroi- !any. FAMILLE DE8 CHIIOPODES. ei et dont les antennes (n) ont dix-sept articles , composent les genres Scolo- pendre et Crylops de M. Leacli. Lcs yeux (ft) sont dislincts, au nombrede huit, quatre de chaque cdtC, dans le premier et celui qui comprend les plus grandes espJees ; ils sont nuls ou trfis peu visibles dans le second. les dfipartemens les plus m^ridionaux de la France et d'autres contr^es du sud de I'Europe nous offrent une espfice ( Scolopendra cingulata, Latr.; Sc. morsilans, Vill., entom., torn. IV, xi, 17, 18) pres- que aussi grande quelquefois que I'espfice ordinaire des Antilles, mais ayant le corps plus aplati. (i) Les Crytops (e) ont leurs antennes plus grenues que les scolopendres et les deux pieds posterieurs plus grfiles. Le docteur Leach en mentionne deux esp6ces trouv^es dans les environs de Londres. (2) Dans les Scolopendres composant le genre Geophile {d) ( Geophilus ) du m6me, le nombre des pieds est au-dessus de quarante-deux et souvent tr6s considerable. Les antennes n'ont que quatorze articles et leur extre- mite est moins amincie; le corps est proportionnellement plus 6troit et plus long. Les yeux sont peu distincts. Quelques espfeces sont^lectriques. (3) (i) Scolopendra mersitans , Lio. ; De Geer, Insect., VII , xnii , i. Voyez, pour d'autres especes, Ic Iroisieme vol, du Zoo- log, miscellany du docteur Leach ; la Scolopendra gigantea de Linnieus (BrowQ., Jam., xui, 4), et d'autres gran- des especes, mais incompletement de- criles. (2) Crytops tiortensis, Zool'. misc., cxxxix ejusd,, ib. ; Crytops Savignii. (3)*. electrica, Lin.; Frisch., Insect., XI, VIII, I; S. occidentalis, Lin.; List, itin.,vi; S. phosphorea , Lin, Tombee du ciel sur un vaisseau, a 100 milles du continent. Foyez le tome troisieme du Zool, miscel- lan. de M. Leach. Geophilus maritimus , G. longk autres espi , Tab. ead., 3-6, et quelques (a) PI. 12, fig. 3 t (r) PI. 12, fig. 4 (i)PI. (1. l3, r.H. FAMIIXE DKS LEPISMENES. Gii tre, line rangee de petits appendices portes sur un court ar- ticle, et termines en pointes soyeuses; les derniers sont plus longs; de I'anussort une espece de stylet ecailleux, compi-ime et de deux pieces ; viennent ensuite les trois soies articulees, qui se prolongent au-del^ du corps. Les pieds sont courts, et ont souvent des handles tres grandes, forlement comprimees et en forme d'ecailles. Plusieurs especes se cachent dans les fentes des chassis qui restent fermes , on qu'on n'ouvre que rarement , sous des planches un peu humides, dans les armoires. D'autres vivent retirees sous les pierres. Ces insectes courent tres vite ; quelques-uns sautent par le moyen des filets de leur queue. On en fait deux sous-genres. LES MACHILES. (MACHILIS. Latr. — Pctrohius. Leach. ) (l'1..3,fig. ,.) Dont les yeux(«) sont tres composes , presqiie contigus, et occupenl la majeure parlie de la t6te ; qui ont le corps convexe et arqu^ en dessus , et I'abdomen termine par des petits filets propres pour le saut, et dont celui du milieu , place au-dessus des autres , est beaucoup plus long. Les palpes maxillaires(/') sont tr6s grands et en forme de petits pieds. (/.) I'l. i3, fig. , A. 66 INSECTES THTSANOURES. Le thorax est ^tranglfi , avec son premier segment plus petit que le second et en vodle. Ces insectes sautent trfis bien et frequentent les lieux pierreux et con- verts. Toutes les especes connues sont d'Europe. (i) LES LEPISMES, {LEPISMA. Linn. — Forbicina. Geoff. Leach.) (a) (PI. t3, fig. 2.) Qui ont les yeux tr6s petits, fort 6cart^s, composes d'un petit nombre de grains ; le corps aplati, et termini par trois filets de la m^me longueur, inserts sur la m6me ligne , et ne servant point d sauter. Leurs hanches sont tres grandes. La plupart des espfices se trouvent dans I'interieur des maisons. Le Lepisme du Sucre ( L. saccharina, Lin.) , — la Forhicine plate., Geoff. , Insect., II. xx, 3; Schoeff. Elem. entom. , Lxxv; long de qua- tre lignes , d'une couleur argentic et un pen plomb^e , sans taches, est, dit-on , originaire de I'Amerique , et devenu commun dans nos mai- sons. On trouve souvent avec lui et dans les mfimes lieux le Lepisme ruhanne {vMata , Fab.J, qui a le corps cendre, pointing de noirAtre, avec qua- tre raies de cette demiere couleur le long du dos de I'abdomen. II y en a d'autres espfeces sous les pierres. (i) Lepisma polypoda, Lin.; L. saccha- Lepisma tliezeana, Fab.; rina, Vill. Eulom., Lin., IV, Xf, i; Roem., Petroiius marilimiis. Leach, Zoolog, mis- Gener., insect., xxix, i; Forbicine cyimdri- cellan., cxlv. que, Geoff.; W Pi. .3, fig. 2 a. FAMILLE DES L^PISMfeNES. 67 La seconde famille des thysanoures, celle DES PODURELLES, (PODURELL^. L.) (Planche i3, fig. 3 et 4.) {") Dont les antennes sont de quatre pieces, dont la bou- che n'offre point de palpes distincts et saillans , et qui a I'abdomen termine par une queue fourchue, appli- quee, dans I'inaction, sous le ventre, et servant a sauter, ne forme aussi dans Linnaeus qu'un genre , DES PODURES. (PODURA. L.) Oes insectes sont tres petits , fort mous , allonges , avec la tete ovale et deux yeux formes chacun de halt petits grains. Leurs pieds n'ont que quatre articles distincts. La queue est moUe, flexible et compos6e d'une piece inferieure , mobile a (a) ConsuUez I'exiiUcalion des )ilaiicbcs. (58 HVSliCTESTHYSAMOURhS. sa base, a I'extremite de laquelle s'articulent deux tiges, sus- ceptibles de se rapprocher , de s'ecarter oii de se croiser , et qui sont les dents de la fourche. Ces insectes peuvent redres- ser leur queue , la pousser avec force centre le plan de po- sition, commc s'ils debandaient un ressort, et s'elever ainsi en Fair, et sauter, de meme que les puces , mais en une hauteur inoindre. lis retombent oidinairement sur le dos , la queue etendue en arriere. Le nailieu de leur ventre offre une partie relevee, ovale et divisee par une fente. Les uns se tiennent sur les arbres, les plantes, sous les ecorces ou sous lespierres; d'autres, a la surface des eaux dormantes, quelquefois sur la neige meme , au temps du de- gel. Plusieurs se reunissent en societes nombreuses , sur la terre, les chemins sablonneux, et ressemblent de loin a un petit tas de poudre a canon. La multiplication de quelques especes parait se faire en hiver. LES PODURES proprement dites (PODURA. Latr.) (PI. i3, fig. 3.) Onl les anleiines de la mime grosseur et sans anneaux ou petits articles h la dernieie piece. Leur corps est presque lineaire ou cylindrique ; avec le Ironc disliucteinenl articule , et Tabdomen 6tioit el oblong. (1) ( 0 Poilura aiboica, Lin.; De Geei-, In- P. plumhea, Liu.; De G., ibid., iii, i-4 ; cl., VU, u, 1-7; • P.ambutans, Liu.; De G., ibid., 5-6; P. iiimlts, Lin.; De G. ibid, 8-10. P. aquatica grisea, DeG.,W., 1 1,18,21 . P. nquntica, Lin.; DeG., ibid., ti-17 ; Les podurcs vaga, villosn , ciiicta, an- FAMILLE DKS LfiPISMJlNES. LES SMYNTHURES (SMYNTHURUS. Latr.) (PI. i3, fig. 4) Ont les antennes plus grfiles vers leur extremity, et lerniin^es par une pifice aniiel^e ou composSe de petits articles. Le tronc et rabdomen sont reunis en une masse globuleuse ou ovalaire. (i) nulata , piuilla , lignorum , fimctaria , de in, 7-14; les Podures viridis, polypoda , Fabricius. minuta, signata, de Fab. {i)Pocluraaira, LiD.;De Geer, ibid,, LE TROISlfeME ORDRE DES INSECTES, LES PARASITES, ( PARAsiTA. Latr, — Anoplura. Leach. ) (PlancUe l4, fig- i, 2, 3 et 40 Ainsi nommes de leurs habitudes (Voyez plus has), n'ont que six pieds , et sont apteres de meme que lea thysanoures ; mais leur abdomen n'a point d'appendices articules et mobiles. lis n'ont , pour organes de la vue , que quatre ou deux, petits yeux lisses ; leur bouche est en grande partie interieure , et presente au dehors soit un museau ou un mamelon avance renfermant un sucoir retractile '''^, soit deux levres raembraneuses et rappro- (a) PI. 14. fig. 72 INSECTES PARASITES. chees, avec deux mandibules en crochets'"'. lis ne for- ment dans Linnaeus que le genre des POUX. (PEDICULUS. L. ) Leur corps est aplati, presque transparent , divise en douze ou onze segmens distincts, dont trois pour le tronc , portant chacun une paire de pieds. Le premier de ces segmens for- me souvent une espece de corselet. Les stigmates sont tres distincts. Les antennes sont courtes , de la meme grosseur , composees de cinq articles et souvent inserees dans une echancrure. Chaque c6t6 de la tete offre un ou deux petits yeux lisses. Les pieds sont courts et termines par un ongle tres fort ou par deux crochets, diriges I'un vers 1' autre '*'. Ces animaux s'accrochent ainsi facilement, soit aux poils des qua- drupedes, soit aux plumes des oiseaux , dont ils sucent le sang, et sur le corps desquels ils passent leur vie et se multi- plient. Ils attachent leurs oeufs a ces appendices cutanes. Leurs generations sont nombreuses et se succedent tres rapi- dement. Quelques causes particulieres, et qui nous sont in- connues, les favorisent d'une maniere extraordinaire , et c'est ce qui a lieu, par rapport au pou de I'homme , dans la maladie pediculaire ou phtiriase , et meme dans notre enfance. Ces {a) Planchc 1 4, fig. 3 a. (Aj PI. 1 4 6g. i i, et 3 b. liNSECTES PARASITES. 7."? insectes vivent constamment sur les memes quadriipedes et sur les memes oiseaux , ou dii moins sur des animaux de ces classes qui ont des caracteres et des habitudes analogues. Un oiseau en nourrit souvent de deux sortes. Leur demarche est, en general , assez lente. Les uns {Pediculca, Leach.), tels que LES POUX proprement dits (PEDICULUS. Deg.) (PI. 14, fig. let 2.) Ont pour bouche un mamelon Ires petit , tubulaire , situe a rextremite antgrieure de la I6te, en forme de museau, et renfermant , dans I'inaction, un su(;oir. Leurs tarses sont composes d'un article dont la grosseur egale presque celle de la jambe , termini par un ongle trfes fort , se re- pliant sur une saillie, en forme de dent de la jambe, et faisantavec celle pointe I'office de pince. Ceux que j'ai observes ne m'ont offert que deux yeux lisses , un de chaque cdtd. L'homme en nourrit de trois sortes ; leurs oeufs sont connus sous le nom de lenles. Dans les deux especes suivantes , le thorax est bien distinct de I'abdo- men , de sa largeur et de longueur moyenne. Elles forment le genre pedi- e?/i«j, proprement dit, du docteur Leach. (1) Le Pou humain du corps {P. hiimanus corporis, De G., Insect., VII, 1,7). D'un blanc sale sans laches , avec les decoupures de I'abdomen moins saillantes que dans la suivante. EUe vient uniquement sur le corps de (i) Zoolog. miscel'an.. III. INSECTES. 4 INSECTES PARASITES. I'homme , et pullule d'une manifire effrayante dans la maladie pedicu- laire. Le Pou httmain de la tele [P. humanus capitis , De G., Insect. , VII , 1,6). Cendi<5 , avec les espaces oii sont situ6s les stigmates bruns ou noir4tres ; lobes ou decoupures de I'abdomen arrondis. — Sur la tfite de rhomme, et particulierement des enfans. Les males de cette espuce et de la pr^cedente ont , h I'exlreinite pos- t^rieure de leur abdomen , une petite piice ^cailleuse et conique en forme d'aiguillon , probablemenl I'organe sexuel. Les Hottentots , les Nfigres, difKrens singes mangent les poux, ou sont phthirophages. Oviedo pretend avoir observe que cette vermine abandonne , h la hauteur des Tropiques , les nautonniers espagnols qui vont aux Indes , et qu'elle les reprend au mSrae point , lorsqu'ils re- viennent en Europe. On dit encore que dans I'Inde, quelque sale que Ton soil, Ton n'en a jamais qu'a la tfite- II fut un temps ou la mfidecine employait le pou de I'homme pour les suppressions d'urine , en I'introduisant dans le canal de I'urfetre. Le docteur Leach forme un genre propre , phthirus , avec le Pou du pubis {P. pubis, Lin.), Red., Exp., xix, 1; qui a le corps arrondi et large le thorax tr6s court, se confondant presque avec I'abdomen, et les quatrepieds post^rieurs tr6s forts. On le d^signe vulgairement sous le nom de Morpion. II s'attache aux polls des parties sexuelles et des sourcils. Sa piqAre est trfis forte. Consultez , pour ces espfeces vivant sur I'homme , le beau trait6 des maladies de la peau du docteur Alibert, m^decin du roi. Redi a figurfi , mais grossifirement , plusieurs autres espfeces , qui se trouvent sur divers quadruples. Celle qui vit sur le pore a le thorax tres ^troit, avec I'abdomen fort large. Elle est le type du genre tfoemato- pinus de M. Leach(i). Le Pou du bufflc, figure? par De G(5er (Insect., VII, 1 , 12) , pr^sente des caractferes plus importans. (i) Zoolog. iniscellan. , cxlvi ; P. suis , tienl au genre Melophage , de I'ordre des Panz. , Faun, insect. Germ., I.I, xvi. Diplires. Le Pou da rerf, Panz, ihid., : mSECTES PARASITES. Les aulies {l^irmidea, Leach) , tels que LES RICINS (RICINUS. DeG.; — Nlrmus , Herni., Leach), (Planche 14, fig. 3 et 4 ) Ont la bouche inKrieure, et composfie h I'ext^rieur de deux levies el de deux mandibules en crochet(a). Leurs tarses sont ties distincts, articules et terminus par deux crochets 6gaux. (J) A I'exception d'une seule espece , celle du chieii , toutes les aulres se trouvent exclusivement sur les oiseaux. Leur tfile est ordinairement grande, tant6t triangulaire, tant6t en deiiii-cercle ou en croissant, et a souvent des saillies angulaires. Elle differe quelquefois dans les deux sexes , de mfime que les antennes. J'ai aperqii , dans plusieurs , deux yeux lisses Mpproches de chaque c6l6 de la t6te. Suivant des observations que m'a communiqu^es M. Savigny, ces insectes ont des m^choires avec un palpe trfes petit sur chacune d'elles , et cachfies par la levre inferieure, qui a aussi deux organes de la m^me sorte. Us ont encore une espfice de langue. M. Leclerc de Laval m'a dit avoir vu, dans leur eslomac, des parcelles de plumes d'oiseau, et croit que c'est leur seule nourriture. De Geer assure cependant avoir trouv6 I'estomac du ricin du pimon remplide sang, dont il venait de segorger. L'on sait aussi que ces insectes ne peuvenl vivre long-temps sur les oiseaux morts. On les voit alors se promener avec in- quietude sur leurs plumes , particulierement sur celle de la Ifile et des en- virons du bee. Rfidi en a aussi repr^sente un grand nombre d'esp6ces. 7G INSECTKS PARASITES. Les unes ont la bouche situ^e prfes de rextr^mite ant^rieure de la tfite. Les antennes sont inserees h c6te , loin des yeux, et trfis petites. (1) Dans les autres, la bouche est presque centrale ; les antennes sont pla- cees tres pies des yeux, et leur longueur 6gale presque la moitie de celle de la t6te. (2) Un celebre naturaliste allemand , le docteur Nitzsch , professeur i Halle, a fait une iluAc trfes approfondie de rorganisation lant int^rieure qu'ext6- rieure de ces anioiaux, ainsi que I'atteste son Mfimoire sur les insectes ^pizo'iques, insert dans leMagazin entomologiquedeM. Germar. Le genre pediculus proprement dit, on celui dont les especes sont munies d'un su- Qoir, estrange, par lui , avec les h^mipteres epizoiques. Les ricins de De Geeret d'autres , ou les nirmes d'Hermann fils, c'est-i-dire les espfices pourvuesdemandibules , de mSchoires, sont rapportees h I'ordre des or- Ihopteres, et designcs collectivement parla denomination demallophagcs. Deux genres de cette division se rapprochent des prec^dens , en ce que cesanimaux -vivent aussi surdes maramiferes, tels sont ceux de tricuo- DECTE {TricAodecles) et de gtrope (.Gi/ropus). Tians le premier, les palpes maxillaires sont nuls ou indistincts , et les antennes sont filiformes et de trois articles. Les especes se trouvent surle chien, le blaireau, la belelte la fouine, etc. Dans le second, les palpes maxillaires sont apparens, les antennes son! plus grosses vers le bout , et de qualre articles. Ses mandi- bules n'ont point de dents , les palpes labiaux sont nuls et les quatre tar- ses posterieurs n'ont qu'un seul crochet au bout. Ces derniers caracteres le distinguentd'un autregenre ayant aussi des palpes maxillaires visibles, des antennes de quatre articles et plus grosses vers le bout , et la bouche anterieure, celui de i,iOTni.E[Liothe7im). Ici les mandibules sont bidenlees les palpes labiaux sont distincts ,et tousles tarses sont termines par deux (t) Pediculus steniwhinmtlmis, Lin.; De R. emieriza', DcG. iiiJ , g; C, Insect., YII, iv, n ; B. mergi, De G., ibiH., 1 3, i4; Pediculus coni coracis, Lin.; DeO.ihtd., B. canis, De G., ibid., i6; 1 1 ; Pediculus paiionis,Pauz., Hid., xix ; Lair fiicinusfringilltr, De G. , ibid. , 5, 6, 7 . Hist. nat. des Fourm., SSg, xii, 5. Toj-e Pediiuliis liununculi, Vani., ibid., XMi, eucore Panzei- ibid., pi. .\x-xxiv. Son Pediculus ardeie, xviii, paiait eire le meme (2) Riciuus gallina, De G.,ibid., i5 sur que le Ricin du plongeou de De G. , iv, |)oule, les perdm et les faisans; i?. INSECIES PARASITES. 77 crochets, lesespfecessetrouventsur divers oiseaux , au lieu que les gy- ropes vivent sur les quadruples nommfis vulgairement Cochons d'Inde. Un quatrifeme et dernier genre , donl les especes sont exclusivement pro- presaux oiseaux , est celui derHiLOPTERE {PhilopUrus). Lesantennes ont cinq articles , dont le troisieme offre souvent, dans les miles , un rameau , formant avec le premier une pince; ces organes sont filiformes. Les pal- pes maxillaires sont invisibles. Les tarses ont deux crochets h leur extre- mity, mais non divergens , comme le sont ceux des liothees. Ici, d'ail- leurs,les miles ont six testicules, trois de chaque c6t6, et leurs quatre vaisseaux biliaires sont epaissis vers le milieu de leur longueur. Ceux des trichodectes et des phi lopteres n'offrent point ce renflemen t et leurs testicu- les ne sont qu'au nombre de quatre, deux de chaque cdt^. Dans ces deux genres , encore , il y a dix ovaires , cinq de chaque c6t6 ; dans les liothees femellcs , ouce savant a pu les observer, il n'en a vu que six, Irois de chaque c6l6. II n'a point de connaissauce positive sur le nombre de ceux des gyropes femelles et celui des testicules de I'autrc sexe. Dans tons ces genres , le thorax est biparti, c'est-a-dire que le prolhorax et le mi- sothorax composeni le tronc apparent, et que sa troisieme division ou le m^tathorax serdunit etse confond avec I'abdomen. M.Kirby avaitle pre- mier, ice que jecrois, design^ ainsi ce segment; mais M. Nilzscli meparait avoir aussi employ^, le premier les deux autres denominations (yoyez les genfiralit^s de la classe desinsectes). Les limites de ce-louvragenousinter- disent I'exposition des sous-genres qu'il a ^tablis. Nous remarquerons seu- lement que celui qu'il nomme Goniodcs , le quatrifime du genre philoptdre , est uniquement propre aux gallinac^s. Dans le recueil de memoires qui termine notre histoire des fourmis, nousavons decrit avec detail une es- pece de ricin {Philoptcrc). M. Ldon Dufour a forme avec le pou dc la melilte de M. Kirby deji tres bien observe par De Geer, qui leprend pour la larve du m6lotJ proscara- bee , ainsi que par ce c^lebre entomologiste anglais, un nouveau genre {Triongulin des andre7icttrs) , dont il a public et represent^ les caracteres dans le tome treizieme (9, B.) des Annates des sciences naturellcs. Si cet insecte n'etait point la larve de ce meloij, ainsi que le pense M. Kirby , nul doute qu'il ne formit , dans I'ordre des parasites , un sous-genre propre : mais, d'apres les recherches de MM. Lepellelier et Serville, le sentiment de De Geer est confii mi". .^ LE OUATRIEIME ORDRE DES TNSECTES, LES SUCEURS, (sucTORiA. De G.; — Siphonaptera. Latr.) (PI. 14, fig. Set 6.) Qui composent le dernier des insectes apteres , ont pour bouche^"^ un sucoir de trois (i) pieces, renfermees (i) Roesel n'en represeiite que deux ; ecailles, recouvrant la ba«e du bee, sont mais MM. K.irby et Straus en out observe des palpes. line de plus. Suivant celui-ci, les deux 80 INSECTES SUCEURS. entre deux lames articulees , fbrmaiit , reunies , una trompe ou un bee, soit cylindrique, soit conique, et dont la base est recouverte par deux ecailles. Ces caracteres distinguent exclusivement cet ordre de tous les autres , et meme de celui des hemipteres , dont il se rapproche le plus sous ces rapports, et dans lequel Fabrieius a place ces insectes. Les suceurs subissent en outre de verita- bles metamorphoses , analogues a celles de plusieurs in- sectes a deux ailes , comma les tipulaires. Cet ordre n'est compose que dun seul genre, celui DES PUCES. (PULEX. L.) Leur corps est ovale, comprime , revetu d'une peau assez ferme, et divise en douze segmens , dont trois composent le tronc, qui est court, et les autres I'abdomen. Latete'°'est petite, tres comprimee , arrondie en dessus, tronquee et ciliee en devant ; elle a , de chaque cote , un oeil petit et arrondi , derriere lequel est une fossette ou Ton decouvre un petit corps mobile, garni de petites epines. Au bord anterieur, pres (a)V\. I4,fig-5a INSECTES SUCEIIRS. {Ie I'origine ilu bee , sont inserees les pieces que Ton preiul pour les aiitennes, qui sont a peine de la longueur de la tete et composees de qualre articles presque cylindriques. La gaiue ou bee est divisee en trois arlieles. L'abdomen est fort grand, et chacun de ses anneaux est divise en deux ou forme de deux lames, I'une superieure et I'autre inferieuie. Les pieds sont forts, partieulierement les derniers, propres pour Ie saut, epineux, avec les handles et les ciiisses grandes, et les taises composes de einq articles, dontle dernier se termine par deux crochets allonges; les deux pieds anterieurs sont presque inse- res sous la tete, et Ie bee se trouve dans leur eiitre-deux. Le male est place , dans raceouplement , sous sa femelle , de maniere que leurs tetes sont en regard. La femelle pond luie douzaines d'oeufs, blancs et un peu visqueux; il en sort de petites larves sans pieds, tres allongees, semblables a de petits vers, tres vives, se roulant en cercle ou en spirale , serpentant dans leur marche; d'abord blanches et ensuite rougeatres.Leur corps est compose d'une tete eeailleuse, sans yeux, portant deux tres petites antennes, et de treize segmens, ayantde pe- tites toufles de polls , avec deux espeees de crochets au bout du dernier. Leur bouche offre quelques petites pieces mobiles , dont ces larves font usage pour se pousser en avant. Apres avoir demeure une douzaine de jours sous cette forme , les larves se renferment dans une petite coque soyeuse , ou elles deviennent nymphes, et dont elles sortent en etat parfaitau bout d'un espace de temps de la meme duree. Chacuii connailla Puce commune [Puler irnla?is , L.), Koes. , Ins., ii, iv(n),nuisenouriitdusaiig de rhoinine,du chidii, du chat; sa larve lia- bite panni les ordures , sous les ongles des homines malpropres , dans 82 INSECIES SUCEIJRS. It's nidsdesoiseaux, surloultles pigeons , s'altachanl an cou de leuis petits , el les suqant au point de devenir toute rouge. La Puce penclrante (Piil. penclrans, L.), Calesb., Carol., HI, x, 3 (1) (a), forme probablement un genre parliculier. Son bee est de la longueur (lu corps. Ella est connue en Amerique sous le nom de Chiqne- Elle s'in- troduit sous les onglis des pieds et sous la pcau du talon , et y acquiert bienl6t le volume d'un petit pois par le prompt accroissement des oeufs quVlle porle dans un sac membraneux sous le ventre. La famille nombrense S laquelle elle donne naissance occasionne , par son sejour dans la plaie, un ulcCremalin difficileS d^truire , et quelque- iois mortel. On est peu expose h celle incommodite fAcheuse si on a soin de selaver souvent , el surlout si I'on se frolte les pieds avec des feuilles de tabac broyees, avec le roucou et d'autres planles dcres et aradres- Les Negres savent exlraire avec adresse I'animal de la panic du corps oiiii s'eslelabli. Divers quatrupedeset oiseaux nourrissent des puces qui paraissent dif- ferersputiiiquemenl des deux precedenles. (i) M. Dnmeril a donnu une excellenli' olasse des inseclcs; el da (Iguiede cet animal, dans son ouvrage in- des sciences naiuielles. lilnle : Considcialions geiieralee sni- la LE CINOUIEME ORDRE DES INSECTES, LES COLEOPTERES, ( coi,EOPTERA ; — Eleutherata. Fab. ) Ont quatre ailes, dont les deux superieures crustacees, en forme d'ecailles, horizontales, et se joignant au bord interne par une ligne droite; des mandibules et des machoires; et les ailes inferieures pliees seulement en travers et recouvertes par les deux autres, qui leiir fer- ment des sortes d'etuis, et que Jon designe sous ct; nom ou par celui d'elytre. (i) (i) Voyez, pour les caracteres anatomi- des sciences iiaturelles, tome VIII, pag. 36, ques des insectes de cet ordie, les Aniiales oil M. Dufour en presente uii resume. 8-i INSECTFS COLKOl'TEIlf S. lis sont, cle tous les insectes, les plus nonibrenx et les niieux conniis. Les formes singulieres , les coiileurs Inillantes on agreables que presentent plusieurs de leurs especes, le volume de leur corps, la coiisistance plus solide de leurs teguinens, (|ui rend leur conserva- tion plus facile, les avantages nombreux que 1 etude retire de la variete de formes de leurs organes exte- rieurs, etc., leur ont inerite I'attention particuliere des naturalistes. Leur tete offre deux anteniies de formes varices, et dont le nombre des articles est presque toujours de onze; deux yenx a facettes, point d'yeux lisses (i); et nne bouche (") composee d'nn labre, de deux niandi- bules, le plus sou vent de consistance eeailleuse, de deux niachoires, portant chacune un ou deux palpes, et d'une levre formee de deux pieces, le menton et la languette, et acconipagnee de deux palpes, ordinaire- ment inseres sur celte derniere piece. Ceux des ma- choires, ou leurs exterieurs, lorsqu'elles en portent (i) On a a|>eicu dans quelcjiies Kiaclie- d'aulanl plus que les forficules, genie d'or- l>lres deux petils points jdunalres , que ihopleres lu plus voisin des coleopleies, I'ou a pris pour des yeux lissps, mais, a ce n'en ofl'nni point. que je pense, sans examen approfondi, («) PI. 1(1, fig. I , INSECTES COLEOPTERhS. 8N deux, n'ont jamais au-dela de quatre articles; ceux de la levre n'ea out ordinairement que trois. Le segment anterieur du tronc (°), ou celui qui est au-devant des ailes, et qu'on nomnie habituellement'Ie corselet, porte la premiere paire de pieds, et surpasse de beaucoup, en etendue, les deux autres segmens (i). Ceux-ci s'utiissent etroitement avec la base de Tabdomen, et leur partie inferieure, ou la poitrine, sert d'attache aux deux autres paires de pieds (2). Le second, sur le- quel est place I'ecusson , se retrecit en devant, et forme un court pedicule qui s'emboite dans la cavite interieure du premier, et lui sert de pivot dans ses mouvemens. Les elytres et les ailes preunent naissance sur les bords lateraux et superieurs de I'arriere- tronc. Les elytres sont crustacees, et, dans le repos, s'appliquent I'une contre I'autre, par une ligne droite, le long de leur bord interne, ou a la suture, et toujours dans une position horizontale. Presque toujours elles cachent les ailes, qui sont larges et pliees transversalement.Plusieurs (1) La membrane iulerieure olfre, de (2) Le luesuthorax es* lonjoiirs court ei chaque cole, par derilere, iin sliyinale, elroit, et le nielathorax, sou\ent spacieux caraclere qu'ou u'avait pas encore, a ce que est silloune lougiludinalenienl dans son mi je crois , remaiqne, inais dout ['existence lieu, elait presumable. (a) IM. .;,, lit;. .. 86 INSECTES COLEOPTERES. especes sontapteres, mais les elytres existent tou jours. L'abdomen (°) est sessile ou uni au tronc par sa plus grande largeur. II est compose, a I'exterieur, de six a sept anneaiix, membraneux en dessus, ou d'une con- sistance moins solide qu'en dessous. Le nombre des articles des tarses varie depuis trois (i) jusqua cinq. Les coleopteres subissent une metamorphose com- plete. La larve ressemble a un ver, ay ant une tete ecail- leuse, une bouche analogue, par le nombre et les fonc- tions de ses parties, a celle de I'insecte parfait, et ordinairement six pieds. Quelques especes, en petit nombre, en sont depourvues, on n'ont que de simples mamelons. La nymphe est inactive, et ne prend pas de nourri- ture. r^'habitation , la maniere de vivre et les autres habitudes de ces insectes, soit dans leur premier age, soit dans le dernier , varient beaucoup. Je divise cet ordre en quatre sections, d'apres le nombre des articles des tarses. La premiere comprend Xespentamei^es, ou ceux dont (i) A en juger par analogic, les coleop- mieis s'echappenl a la vue; celle section el teres dils oionomeres onl probablemenl trois celle des dimeres out etc supprimees, articles aux tarses, mais donl les deux pre- (a) 1>I. .5,r,g. ,, FAMILLE DES CARNASSIERS. 87 tous les tarses ont cinq articles, et se compose cle six families , dont les deux premieres distinguees des autres par I'existence d'un appareil excrementiel double, (i) La premiere famille des coleopteres pentameres , LES CARNASSIERS, Cuv. (cARNivoRA. — ^dephages. Clairv.) (a) A deux palpes a chaque machoire ("), ou six en tout. Les antennes sont presque toujours en forme de fil ou de soie, et simples. (') Les machoires se terminent par une piece ecailleuse, en griffe, ou crochue, et le cote interieur est garni de cils ou de petites epines ("). La languette est enchassee dans une echancrnre du nienton ('). Les deux pieds an- (i) D'apres M. Dufour, Irs boiicliers ou Silpha, genre de la qualrieme famille, en otfient aiissi un, mais unique, ou sur uii scul cole. (s) Cette famille, I'une des plus conside- rables des coleopteres, deja illustree, quant a la melliode, par les travaux de MM. We- .<;, fig. 4<-:( Ik T, Cliiliville et Eoiielli , soiliia eiiGndn tliaos, sous le rapport des especes, si M. le coriilf Dejean continue !e5/. d'Eur., I, 1,1: '«) {a) PI. .6, fig. I. («) PI. ,0, fig. 3ii 4/. (0 PI. ifi.fig 2,3,4; pi. .7,%... INSECTES COLEOPTERES. LES mii:gacephales , (MEGACEPHALA. Lai.) (I'l. .<■>, fig. ^) Qui ont le labre Irfes co\irt , Iransversal , el le premier ailicle dis palpes labiaux beaucoup plus long que le suivanl, el saillanl au-delft du menlon (i). LES OXYCHEILES; (OXYCHEILA. Dej.) (iM. 16, eg. 3.) Dont le labre est en forme de triangle allonge [i], et dont le premi'ir ar- ticle des palpes labiaux n'eslpas beaucoup plus long que le suivant, et ne depasse point I'echancrure du menlon (2). {i) Cicindelamegalacepl,ala,¥a\x;0\iv:, (2) Cicindela Irislis, Fab., Oliv. Ci II, 33,11, n; C. Carolina, Oliv., IbUI. Iropt., II, 33, iii, 35; Oxjcheila Ir XTj 21; (a) lis ^ Dej., Species geni-r, des coleopt., Magacephala eiipliratica , Hist, naliir. pag. i<';(t) des eoleopl. d'Eur., I, I, 2. /^'ojcc, pour Cicindela liipiislidala , I.atr. ; Voya les autres especes, le Species general des de MM. HumI). el r.onpl. ; Observ. d'aiu coleopl. de M. le comte Dejean , torn. I, el de zool. , 11" i3, xvr, i. 2. pag. 6 el siiiv. («) PI. ifi, f.g. 2. (/,) I'l. .'•>, fig. 3 a. {c) PI. ,6, Cg. 3. FAMILLE DES CARNASSIERS. Dans les especes suivanles, les palpes labiaux sonl toul an plus ile la longueur ties niaxillaires externes, avec le dernier arlicle plus long que le precedent. Ellescomposentaussi deux sous-genres. LES EUPROSOPES, (EUPROSOPUS. Lat., Dej.) (I'l. >7. fig- <•) Oil le Iroisi^me arlicle des palpes labiaux est phis epais que le dernier (a), et donl les Irois premiers articles des larses anterieurs des ingles sent pen allonges, aplatis, carenes en dessous, et egalcment cilies des deux c6tes. Lf s yeux sont Ires gros, ces insecles se tiennent sur les aibres(i). LES CICINDELES propres , (CICINDELA. Lat.) (I'l. 16 fig. 4.) Ne s'eloignant gu6re des euprosopes qu'en ce que le troisieme arlicle di s palpes labiaux n'estpas notablement plus ^pais que le suivant(t); et par leurs tarses anterieurs, dont les Irols premiers articles sont, dans les ma- les, fortallonges, plus fortemenl cilies au c6le inleinequ'i I'oppose, et sans carene en dessous. (J) (i) Cicint/e/a /,-nolala , Hist iialur. di'S Inlm , Dij., Spec, gener. des colcO|il. , I, jlcopl. d'Eur., I, I, 6; Eiiyroiofius 4-«o- jiag. lii, (i . (a) !>:. 17, f,s. t/.. (/:) PI. .7, fig. (c) I'l. .6, (g. 4./. (./) I'l. iC, lig. yC INSECTES COLEOI'lERES. ' Leur corps est ordinairemenld'un vert plus ou moins fonce, melange de couleurs metalliques el brillanles, avec des laclies blanches sur les etuis. EUes frequenlent les lieux sees , exposes au soleil , courent tres vile, s'envolent d6s qii'on les approche, et prennenl terre h pen de distance. Si on continue de les inquieter, elles ont recours aux memes moyens. Les larves (n) des deux especes indigenes, les seiiles qu'on ait ob'^ervees, se creusent dans la terre un trou cylindrique assez profond, en employant leurs mandibules et leurs pieds. Pour le deblayer, elles cliargent le dessus de leur t6le de molecules de terre qu'elles ont delachees, serelournenl, grimpentpeu-a peu, se reposent par intervalles, en se cramponnant aux parois interieures de leur habitation, h I'aide des deux mamelons de leur dos, et arrivees h I'orifice du trou, rejettentleur fardeau. Dans le moment qu'elles sont en embuscade, la plaque de leur tete ferme exaclement et au niveau du sol I'entree de leur cellule. Elles saisissenl leur proie avec leurs mandibules, s'elancent m6me sur elle, el la precipitenl au fond du trou, en inclinant brusquenient et par un mouvement de bascule, leur t6le. Elles y descendent aussi trfs promplement, au moindre danger. Si elles se trouvent trop h relroil ou que la nature du terrain ne leur soil point favorable, elles se font un nouveau domicile. Leur voracite s'etend jusqu'aux autres larves de leurpropre espece qui se sonl elablies dans les m6mes lieux. Elles bouchent I'ouverture de leur demeure, lorsqu'elles doivent changer de peau ou se metamorphoser en nymphe. Une partie de ces observations m'a 6te comniuniqiiee par feu M. Miger, qui a elndie avec beaucoup de soinun grand nonibre de larves de coleopt6res, el en a de- couvert plusieurs qui a^aient echappe aux recherches des naturalistes. La C. chnmiietre ( C. campcslris , Lin.), Panz., Faun. Insect., Germ., LXXXV, ui (/')• Longue d'environ six lignes, d'un verl-pre en dessus, avec le labre blanc, faiblement unidenleau milieu. Cinq points blancs sur chaque elytre. Tres conmiune en Europe, an printemps. La C. hyhride ( C. hyhridn, Lin.), Panz., ibid., iv, qui a sur chaque elytre deux laches en croissant et nne bande blanche ; une de ces laches situee h. la base exterieure el I'autre au bout ; suture cuivreuse. — Dans les sablonnieres, ne se m^laiil point avec la precedente (1). (0 kj.Cicli,dclasrh'(,i;ca,Un.;C\i:\f\., C. simmla , l'.il). , Claii'V. , ih'nl . I! , Enlom. lielv., II, xxiv. A; C. gevmni,i,a , Lin., Panz., Faun. {n) PI. ,0, fig. .', g. HC. (A) PI .0, r, .. 4. lAMlLLli Ui:S CAUNASSIIiUS. 97 Unc autre espece dc noire pays, la Cicindelc germanique [Cicindela ger- mnnicfi, Lin.), et quelqiics aiilres, ont line forme plus eiroile et plus allongec, et semblent former une coupe particuli6re. Elle ne s'envole pas, ainsi que les precrdenles, dfes qu'on veut la saisir, mais s'ecliappe, en courant Ires vile. M. Gotlh. Fischer, dans sonEnlomog. de la Rus- sie, en a plac6 une esp6ce du Br(5sil dans le sous-genre Therate ( J. marginaliis). Toules ces especes onl des ailcs ; mais on en connait d'apteres, donl I'abdomen est d'ailleurs plus etroil et ovalaire, el dans lesquelli-s la dent l. .7, fig. 3.) Ce sous-genre paralt 6lre jusqu'ici particulicr aux contrees inlra-tropi- cales de I'Amerique meridiouale. La t6le est grosse , avec les antennes seel. Germ., VI, v. Foyez aimi . pour ccs lani pour les metnes que pour un grand especes et les aulres d'Europe, I'Hisl. nalur. noinbre d'exoliques, leSpeclesgener.de des coleopl. d'Eur. par MM. Lalreille et le ce dernier savanl. comie Dejean. fasc. I, pag. 37 el suiv. ; el » I'l. .:.lig. :>«. {!■) I'l. ■:, fig. 3, /„ ij\. W I'l. 17, li-. 3,/, 5./. 9S IN,SEt;TES COLKOl'lERES. picsquc aussi longues que le corps cl presque selacees ; les palpes exle- ricurs Iris saillans el lennines par un article plus gros, en forme de poire allongee (o) ; le penullieme article des maxillaires externes plus court que le suivant ; les deux premiers dis labiaux fort courts, et le lobe terminal des michoires saus onglet sensible au bout (/',. L'abdo- nien est ovalaiie, etrangle h sa base el pcdiculc. Les palles sont lon- gues et deliees. Les Ctenostomes se rapprochenl, sous le rapport de la grandeur des palpes, des Megacepbales et i d'autres egards des Tricondyles el des Therates. (i) Les autres n'ont point de dent au milieu de I'echancrure du menton(c). Le& palpes labiaux sont contigus h leur naissance, avec leur premier ar- ticle obconique ou en forme de pyramide renversee, et dilate ou prolonge inlericurement, h son extremite, en maniere d'angle ou de dent; les maxillaires exterieures ne depassenl gu6ie le labre. Ces especes ont ele reparties dans trois sous-genres. I.ES THERATES (THERATES. Lair. — Kuri/ehilc, VoneWi.) (PI. ,7, fig. 4.) Semblables, pour la forme generale, aux cicindeles propres, mais qui s'en distinguent, ainsi que de tous les sous-genres analogues, par leurs (i) Foyez V Entomologlai brasiliance spe- torn. II; I'Hist. nalur. des coleopt. d'Eur., imen de M. King; le Species general des Fa.sf. I , pag. 35; rEnloniogiaphie de la ileopt. d'Eur. de M. le comie Dejean , Knssie , de M, Golllielf Frsclier, loni.I; >m. i;pag. i52 el siiiv., et leSnppl. du Gener. insect., pag. 98. FAMIl.Ll', I)i;,S CM'.XASSIliKS. »!t palpes luaxillaiies internes lies pelils, ct d'une I'orme aciculairc (n). Les laises sout semblables dans les deux sexes, avec le peuulti6me arlicle en I'orme de coeur, sans echancrure, et siinplemenl creuse en dessus pour I'insertion du dernier. Ces insecles sent exclusivemenl propres aux iles les plus orientales de I'Asie, comme Java, celles de la Sonde, el cclle qui sent au nord de la Nou- velle-HoUande. (i) Dans les deux sous-genres suivans, et lous propres aux Indes orien- tales ou aux iles plus reculees vers Test , le corps est etroit et allonge , avec le corselet presque cylindrique ou en forme de noeud. Le troi- sieme ou le qualrieme article des tarses est prolonge interieuremeut en nianifere de lobe. {I>} LES COLLIURES, (COLLIllKIS. Latr. — CoUyris, Fab ) Us soul ailes. Les antennes soul plus grosses vers le bout. Le dernier article des palpes labiaux est presque en forme de hache, et le precedent souvent courbe (c). Le corselet est presque cylindrique, retreci et etrangle en devant, avec le bord anlerieur evase. L'abdomen, qui estaussi presque cylindrique , s'elargit et s'agrandit posl6rieuremenl. Les tarses () ; la t6te, imniediatement apr6s lesyeux,est brusquement retrecie , et d'une forme triangulaire ou de celle d'un coeur. Les uns , dont le corps est aplali , et que Fabricius a places avec ses Galerites, ont tous les articles des tarses entiers, le corselet en forme de coeur, tronque posterieureraent , et les mandibules ainsi que les md- choires de longueur ordinaire ou peu saillantes. Le premier article des antennes est en c6ne renverse et allonge (t). La languette est carree , et ses divisions laterales sont le plus souvent aussi longues qu'elle {d}. On apergoit une dent au milieu de I'echancrure du raenton. Ces carabiques, dont les especes indigenes se Irouvent sous les pierres , les ecorces d'arbre , et le plus souvent pres des eaux , formenl les trois sous-genres suivans : LESZUPHIES, (ZUPHIUM. Latr.) (I'l- .8, fig. 8) Qui ont le premier article des anlennes aussi long au moins que la I6te, el les palpes maxillaires exterieures fort allonges. (2) (i) VOdacantlia Iri/mstiilata de Fab. est une espece de noto.xe. (j) Galerita oleiis , Fab.; Claiiv., Eii- torn. Helv., II, xvii. A, a, Hi,l coleopl, d'F.iir.,l'asc. U, x, 3. • . iial. des M I'l. i8, Cg. ,. MPI. i8, fig.S.-. {/,) PI. ,S, llg. S«. {,!) PI. .8, lig. 8i. 110 INSECTES COLEOPTERES. LES POLISTIQUES, (POUSTICHUS. Bon.) (PI. iS, fig. 9.) Oil, coinme dans le sous-genre suivant, le premier arlicle des antennes est plus court que la t^te, el oil les palpes maxillaires sont de longueur ordinaires(a); mais donl les second, troisieme el qualrieme articles des larses, ceux des deux anlerieures surlout, sont courts, presque orbicu- iaires (*), el dont la languetle lerminee superieurement par un bord droit, a ses divisions lalerales saillantes, en forme d'oreilleltes arquees, eiroiles et pointues (c). (i) LES HELLUO, (HELLUO. Bon.) (I'l. .8, fig. .0.) Qui ne se distinguent gu6re du sous-genre precedent que par leur lan- guetle entierement cornee , arrondie au bout superieur, et sans divisions dislincles((/). Les especes sent loules exoliques. (2) (i) Galerila fasciotnla , Fab.: Claii'v., Galerita hirta , Fab. Foyez le Species ibid., B,b; Hist. iiat. des coleupt. irEiir. , gOiier. de M. le comte Dijeau. I, pag. '*<■'/., 4 ; 283. Potisticlms discoideus, ibid., .'). Voyez le Uii Hclliio inedit du Biesil me parait de- Species yener. de M. le comie Dejeaii , I , voir former uii nouveau sous -genre, a pag. 194. raisou de ,ses palpes filiformes, ct donl Id (2) HeU„o costaius, Hist., iial. des co- dernier arlicle est cvliiidri(|ue. l.opt. dEur., fasc. ll,vi,5; («) PI. ,8, fig.9«. (A) PI. IS, fig. 9r. M PI. 18, fig. cj A. {,lj PI. .8, fig. ,„a. FAMIIXE DES CARNASSIF.RS. Ill Les aulres, et qui , avec ceux qui suivent inimedialement, paraissent se rapprocher beaucoup des brachiiies(l) , out Ic penullieme article de lous Ics larses profondement bilobe; Ics mandibules («) el les niachoires longues(/'), 6troilesetavancees; le corps assez epais, avec la Idle en forme de triangle etroit et allonge, et le corselet presque cylindrique , un pen retrfici poslericurement. Le premier article des antennes est fort long et retreci h sa base. Le menton est presque en forme de croissant, sans dent au milieu de I'e- chancrure. La languette est saillanle, eiroite , presque lin^aire, el termi- nee par trois epines , el accompagnee de deux petites paraglosses (c). Le dessous des larses est garni de duvet. Tels sont les caracleres des DRYTES. ( DRYl'TA. Lair. , Fab. ) (PI. .9, fig. ,.) Toules les especes connues sont de I'ancien continent ou de la Nou- velle-Hollande. On en trouvc deux en Europe, et toujours h terre. La plus connnune et la Dryple echancrec {Dri/jita emnrginata{d), Fab. ; Clairv., Entom. Helv., II, xvii; Hisloire nalurelle des coleopteres d'Eu- rope , fasc. II, x, 1); elle est longue d'environ quatre lignes , d'un beau bleu azure , avec la bouche, les antennes et les pattes fauves. L'exlr6- mile du premier article des antennes el le milieu du troisieme sont noirAlres. Les 6lylres onl des stries poinlillees ; elle est plus commune dans le midi de la France qn'au nord. M. Blondel fds I'a Irouvee ce- pendant en abondance dans une localite de environs de Versailles. (2) (i) Les Dryples onl aiissi des rapports cas, oil forment des troncs ramifies. En iin avec les Cychriis , et paiaissaient lier les mot, des series continues n'exislent pas ticindelelcs avec la section des Carabiques dans la nature. grandipalpes. PUisieurs sections de cetle (1) Voyez, pour les aulres especes , famille semblentseraltacher, comme autant I'Hisl. nal. des coleopt. d'Enr., fasc. If, x, de rameanx, aux Cicindelcs. La plupait des 1 , et le Species gener. de M. le comte autres families d'insecles sont d.ins le meme Dejean, lorn. I, pag. 182. {a) I'l. ,(), fig. ,«. {b) PI. ,9. fig. ^l. MPL>9, fig. ■,-. (,/) PI. ,9,Cg. ,. 112 INSECTES COLtOPTERES. SiiccSdent maintenant des carabiques lies analogues aiix precedeiis par leurs caracleres divisionnaires , maisqui s'en eloignent par la forme des larses. Les quatre premiers articles, ou du moins ceux des tarses anierieurs des miles, son I Ires dilates et bifides ; le penultieme de tous est dans les deux sexes constamment ^chancr^ou dilate. Les pal pes ex t6- rieurs et le premier article des antennas sonl toujours longs. LES TRICHOGNATHES (TRICHOGNATHA. Latr.) (PI. 19. fig. 2.) Ont le dernier article des palpes exterieurs en forme de c6ne renversfi «'t allonge, et une saillie triangulaire et velue an c6le ext^rieur des md- choires(n). Les palpes sont fort longs. Le labre olTre deux crenelures el trois dents obtuses(A).Le sommet de la languettc est arme de Irois epines(<;). Les quatre tarses post^rieurs ne sont point dilates , du moins dans les femelles. L'insecte [maryinipcnnis) (d), servant de type a 616 apport^ du Bresil , par le cel6brc botaniste M. de Sainl-Hilairo. LES GALERITES, (CALERITA. Fab.) Qui different des sous-genres precedens par leurs palpes ext&'ieurs, dont le dernier article est triangulaire, ou en forme de hache , et par leurs mAcboires non dilatees au c6te exterieur. (<•) (a) PI. ig.iig. 2c. (i)PI. 19. fig. ■., (c) PI. 19, fig. 2r/. (./} PI. 19, fig. v.. (e) PI. 19, fig. 3„ FAMILLE UliS CAUN ASSIlillS. 115 Los deu.\ laises anlcSrieurs des inAlcs sonl clargis ; les Ocliancrures dcs quatre premiers articles sonl aigues , el leurs divisions internes sont plus grandes et plus prolongees que Ics cxlirieures(o). La languelle esl tridcn- lee au sonimel el ses paraglosses sonl Ires dislincles. L'echancrure du menton esl unidenlee. {!>) Quelques especes [Gulct ita occidcnlalis, Dej. ; — 6. nfrUnna , ejusd.;, lormeni par leur I6le ovalaire, leur corselet plus allonge el plus elroit, une division parliculiere La plupart sonl americaines. (i) LES CORDISTES (t:ORl)ISTES. Lair. — Cnlojihwn,,. klug. — Odnrunlhu. Fab.) Onl les palpes exterieurs tilil'ormes el lerniines par un article ovalaire et poinlu. (t) Les quatre premiers articles de tons les tarses sont dilates. Le premier est en loruie de c6ne renverse el allonge ; les lobes des deux suivans sont egaux , etroils el pointus ; le qualrienie esl en forme de coeur ou de triangle renverse, sans echancrure; sa face superieure esl excavee, pour I'insertion du suivanl, La I6le est presque ovalaire. (2) Nous terminons cette section par ceux donl les crochets des tarses sont denteles en dessous, en maniere de peigne , et nous commencerons par ceux donl la l^te ovalaire ou ovoide est separee du corselet par un ;i) I'oycz \f. second fusciculi' de I'Hisl. limio du Sjiic. j;i'iK'i-. dc M. lu coiiitu Ui'- ualiir. di-s cicopl. d'liui., fl le premier jean, el jirincipalcmeDt I'Eiilom., Ijiasil., voUiiiic du Spec, geuei-, de M. le cunile specimen de M. le docleiif KUii;. TouUs Uejeau. Ics especes deciiles sont de I'Anieiuiue mi- (2) ^'o) (3 le second fascicule de I'Hist. 1 Hiiounie. nalur. descoleopl. dEui. ; le iireniiei vo- 1 I /, INSF.CITES COLEOPTERES. ilranglcmcnt brusque, ties piononcc, formant uuc sorle etc noeud ou dc lolulc. Lc pcnullifeme article de leurs tarses est loujours divisc jnsqii'i sa base en deux lobes; les precMens sont larges, en forme de coeur ou de triangle renverse [a). Le premier artiele des anlennes est pen allonge. Toules les especes connnes soul du nouveau continent. LES CTENODACTYLES. (CTENODACTYLA. Dej.) (I>1. I,,, fig. 5.) Leurs palpes exterienrs sonl filiformes, avec le dernier article ova- laire (*)■ Le corps est pen allonge, aplati, avec le corselel presque en forme de coeur allong6 et tronqu<5 posterieurement. (i) LES AGRES (AGKA. Fab.) (PI. .9, fig. G.) Les palpes maxillaires extcrieurs sont fdiformes, el les labiaux sc lerminent par un article plus grand, s^curifornie ou triangulaire (c). Le corps est long, ctroit, avec le corselet en forme de c6ne allonge , retr^ci en devant. Le uicnton est suborbiculaire, avec nne dent an milieu de I'ecban- (i) Cteiwi/actj/a Clieiroialii , Drj , Spec. , I , pag. 227 ; dc Caynine («) PI. ip.fig.r,/-. C'')"'i- ■<).«(;• 5-. (r) PI. ,9, fig. 0«. FAMILLE UUS CARNASSItKS. 115 cruie. La languelLe est piesque cylinJiiquc , sans paraglosses bien dis- tinctes («).(!) Maintenant la I6le n'esl point disUncte du corselet par un elranglemenl tr6s brusque , en forme de nojud ou de rolule (2). Les articles des tarses sent enliers dans plusieurs, el les premiers sont rarement dilates. La corps est toujours aplati. Les paraglosses ne sont jamais saillantes , el forment simplement une marge membraneuse , arrondie ou obtuse au bout. lei le corselet est isometrique ou plus long que large , en forme de coeur, Ironque poslerieurement. Le corps est allonge. Tels sont : LES CYMir^DIS, (CYWIINDIS. Lair. — (ymindis, Anormtiis Fisch. — T'tnis Clairv Carahus. Fab.) (PI- ■;). fig- :•) Qui ont les palpes ma,\illaires exlerieures filiformes ou. guere plusgros a leur extremile , avec le dernier article presque cylindriquc (/'); et le ui6me des labiaux plus grand, presque en forme de hache ou de triangle renverse, dans les mdles au moins (c) , dont la l6le n'est point retr^cie pos- lerieurement, et dont tous les articles des tarses sont enliers et presquo cylindriques {1. .9.(1(5, :A. (i) PI. ..: t H; mSECTliS CdLKOl'IKUKS LES CALLEIDES. {CALI.EIDA. Dej.) (I'l. .9, t1. U), fig. .o.) Generaleuienl apteres, h articles des tarses entiers(<:, dallleur.'; scni- )lablesaux demclrias. (."!) (0 Les n 0 ci-di (7) If em (a) I'l. n, . f.s.X,,. ('') KAMU.LK niiS (JARNASSlliKS I IT La, le corselet csl sensiblcmenl phis larsc que loii;;. en roiiiic tic seg- ment dc cerclc on dc eoeur, largenicnl cl transvcisaleinenl Ironque posle- rieurement. Hen est oil le milieu du honi posleiieurdu coisilet sr prolonj^e en ar- rieie. Telles sent; LES LEBIES. (LEBIA Lair. — /,<■//»/, hunpnas.Mon. (I'l.,,,, lip, I,.) Les palpes exterieures se lerminent par un arliele un peu plus grand, presque cylindrique ou ovalairc et tronque au bout(n). Les qualre premiers articles des larses sont presque Iriangulaires, el le ([uatriemc est plus ou moins bilide ou bilobe. {/>) Ces insectes sont agreablement colores, Uneespfice des plus communes en Europe est la U/jic ti'tc lil.cue,(c) {Carn/nts ryanorep/tnins, Lin., Fab.; XeBiiprestehlemi corselcl roiifje, Geoff.; Panz.,Faun. insect. Germ.,LXXV, 5; Hist, natur. des col^opt. d'Eur., fasc. Ill, xii, 7}. Son corps a de deux lignes et demie J trois lignes et deniie de long. 11 est bleu ou vert et ties luisant en dessus, avec le premier article des antennes, le corselet et les pattes, d'un rouge fauve; I'extremite des cuisses noire, et les ely- Ires poinlillees, marquees de slries legeres et ponctuees. Une autre esp6ce dc nos environs est la LMc honwrrlwUlU- i Cnrnln/s hmmorrhoidalis, Fab ; Hist, natur. des coleop. d'Eur., fasc. Ill, xili, 8), qui n'a guere plus de deu.v lignes de long, dont le coips est fauvc, avec les elylres noires , ct lerminees par une lache d'un fauve jau- nAtre; elles ont des stries peu enfoncees , ponctuees, et deux points enfonces plus distincts. prt'is de la troisieme, en commenQant par la su- ture. (1) (I) I.es mcines nu 1 I S INSKCTES COL^OPTERES. Dans les suivans, lecorselel se teiinine poslerieureiuent par ui droilc, sans avancemeut au milieu. r.ES PLOCHIONES, (PLOCHIONUS. Dej.) (PI. <9, fig. !■>..) Qui onl les antennas presque grenucs, le dernier article des palpes la- hiaux grand, presque securiforme, les quatre premiers des tarses courts, fu forme de coBur renverse, et doul le quatrieme est bilobe. (1) LES ORTHOGONIES, (ORTHOGONIUS. Dej.) Ayant des tarses conformiis de m6me, mais k anlciines iiliformes ct palpes exterieurs lermines par un article presque cylindrique. (2) LES COPTODERES, (COPTODERA. Dej.) Ayant les palpes des orthogonies, les antennes plus ou moins grenues, les trois premiers articles des tarses anterieurs courts, larges, les m^mes II) Les niemes ouviages que ci-devaiit. iiuul-clrc vciiir rclui d'H<:tn^ (2) Dej. , Spec, I, p. 279, I'speccs iM. K.11 by (l.iiui. , Trans., XIV). loulcs ixoliques; pres de cc sousgonrc doit FAMILLK DKS CARNASSIKRS. Hi) des quatre laises poslcrieurs filroils, prcsquc filiformes, et le penultitme de tons bifide, mais noii divise en deux lobes. Toutes les especes menlion- nees par M. le comte Dejean (Spec. I, pag. 273) sont elrangeres et pour la plupart americaines. 2° Lascconde section, celle des bipartis [Bipnrlili. — Scarilides. Dej.), que Ton pourrait, sous les rapports des habitudes, appeler aussi celle des fouisseurs, est forniee de carablques h 61ytres entieres ou l^gferement si- nueesS leur exlrcmil6 post^rieure; ayant des anlennes souvent grenues ot coudees, la I6te large, le corselet grand, ordinairement en forme de coupe, ou presque demi orbiculaire, separe de Tabdoinen parun inler- valle, CO qui fail paraitre celui-ci pedicule ; les pieds gen6ralenient pen allonges, avec les larses le plus souvent courts, semblables ou peu difR- rens dans les deux sexes, sans brosses en dessous et simplement garnis de poils ou de cilsordinaires. Les deux jambes ant^rieures sont dentees extS- rieurenient, comme palmees ou digil^es, dans plusieurs, et les mandibules sont souvent fortes et denlees. L'echancrure du menton offre une dent. lis se tiennent lous & terre, se cachent soil dans des Irous qu'ils y creusenl, soil sous des pierres, el souvent ne quillcnl leur retraile que pendant la nuil; leur couleur est generalement d'uu noir uniforme. La larve du Di- tonie bucephale, la seule que Ton ait observee, a la forme et la manifere de vivre de celles des cicind61es. Ces insecles habitent plus particulieremenl lespajscliauds. Trois sous-genres, et par lesquels nous debulerons, forment i\ raison de leurs palpes labiaux termintSs par un article plus grand, en forme de baclie ou triangulaire, un groupe particulier; le dernier de ces sous-genres nous conduit aux scarites, tandis que le premier, qui, h I'egard de I'absence d'e- chancrure au c6t6 interne des deux jambes anterieures, fait exception, semble se lier avec les premiers sous-genres de la famille. lis out tous des mandibules fortes et dentees. Les palpes maxillaires ext^rieurs se termineut par un article un peu plus gros ; le corselet est en forme de coupe, ou de coeur tronqufi ; I'abdonien est pedicule. Deux de ces sous-genres forment dans ce groupe une subdivifion spe- ciale. Leurs jambes anlerieures ne sont point palmees. Leurs antennes se coniposent d'articles presque cylindriques ou en forme de c6ne renverse. Le menlon recouvre presque tout le dessous de la t^le jusqu'au labre, et souvent ii'ofTre point de suture transverse ;^ .sa base. Le corps est tres apla- ti,et depourvu d'ailesdans plusieurs. Us sont lous de Tancien continent ou de la Nouvelle-HoUande, INSECTES LOLLOiaKUKS. LES ENCELADES. (ENCELADUS. Hon.) fl'l. 'io, lis- 3.) Lcuisjambcsantericuresii'ont point d'echanciiire an c6te inlernc. l.c premier article de leurs autennes est pen allonge et prcsque cylindrique; ic troisleme est plus conrl que le second («). Le milieu du hord superieur de la languette est avance en maniere d'angle ou de dint. Lc corselet est pres- que en forme de cceur, largemenl Ironque, avoi; les angles poslerieurs un pt'u dilates et poinlus. Le labrc est echancre ou presque bilolie. La seulc cspdce decnte, VEncclade yeanl{Euccliuliis yitjas, \Son., Mem. , U,[,: , CiuT. .-nisi. S,n^,m„ fi,.ul/n's, Dcj., S|.i FAiSIILLl-. DES CAIVNASSItKS. |^| ovale, lionque i sa base, et ces especcs sont ailiies. M. I.elebvie en a d^cou- vcrt une nouvelle en Sicile. Toules les aiilrcs, tant de celtc division quo de la precedente, habitent rAfiiquc scplcnirionale on les Indes orien- tales. (I ) Lc Iroisifemc sous-genre, par scsanlennes moniliformcs {<•), lesdonls du c6le exlerieur de scs deux premieres jambes, les proportions ordinaires du nienlon , la forme generate dii corps, so rapprocbe evidemnienl des scariles. LES CARENU.MS. (CARENUM. Bon.) Lesmiichoires sontdroites, sans crochcl terminal. La langueltc est arron- die a son sommet. Le dernier article des palpes maxillaires exlerieurs est renfle et une fois plus long que le precedent. La seule espece connue {Scnriirs ri/unnts, Fab.) liabito la Nouvelle- HoUande. Aucini des autres Carabiques de cette section n'ofTre de palpes labiaux termines par un article plus grand et securiforme ; le dernier est en (orme de c6ne renverse et allonge, ou presque cylindrique et aminci i sa base ; le nifime des maxillaires exterieurs est aussi presque cylindrique ; tons ces palpes sont-S-peu pr6s de la m^me grosseur partout, ou quelquelois amin- cis ft leurextremite. Une premiere subdivision tr6s naturelle, et qui comiirend les Scarites de Fabricius, moins I'espece precedente, se coniposera de Carabiques bipartis, dont les deux jambes anlerieuros sont palmi'es, ou du moins digitecs an bout, c'est-ft-dire termitiees exterieurcment par une longue ])ointe,en forme d'epine, opposee a un eperon interne tres fort(/'. Leurs antennes sont grenues, avec le second article aussi long et souvent mdme plus long que le suivant(t). Les mandibules, celles d'un petit nombre excepte, sont (i) Les Sia^ones a(™/rt , ,/,/,msn {Gn- flestn , Fab.). Sjiuppelii , Dej., ilnd.; /aim drprcssa. Fab.), flesiis (Ca/erila Srniiies la^figalus, HvThi\. col c.wv J |0.2 INSECTKS COLKOPltUES. robustcs, avancees, anguleuscs on denizes au i6l6 interne (n). Le labre est Iris court, transversal et cruslacd (/') La languclte est le plus souvcnl en- liercment cornee, herissee tie poilsou dc (;ils,largenienl ^chancree ou (iva- s6e au soiniriet, avcc Ics angles laleraux avanccs. {c) Lcs uns onl les niandibules tres fortes, avancees et ordinairement den- tecs ('/} ; le labre crustacc, tres deute au bord anlerieur ; la languetle courte, point saillantc au-deli du nicnlon, entiereuient cornee ou cruslacec, he- rissee de poils, evasee au bord superieur. Leurs janibes anterieures sent toujours palmecs. Les especes sonl generalenienl grandes. I.'un de ces sous-genres, celui DE PASIMAQUE, (I'ASIMACHUS. Iton.) (CI. .... fig. .!.) Se rapproche du dernier relativenient aux inAchoircs, qui sonl di oilcs et sans crochet terminal. {<■] Les antennes son t degale grosseur (/). Lc corps est tres aplali, ovale, avcc le corselet en forme de coeur, largcment Ironquc en arriire, presque aussi large h son bord posterieur qu'en devant el que la base des elytres ; ce bord est presque droit et sinqilenient un peu concave duns son milieu. Ce sous- genre est proprc i\ I'Amerique. (1) Selon M. le comte Dejcan (Spec , II, pag 471), upr6s les I'asimaques doit venir le genre qu'il a forme sous la denomination de scai'tere [Scajiterus] ct sur une espf ce des hides orientates qui lui a ete communiquee par I'un de nos plus zeles cntomologisles, M. Guerin, auquel elle est dediee. J'i- gnoresi les machoires resseniblent a celles du sous-genre precedent, mais (i) Rapporlcz a ce soiis-jjeiirc U's Sea- les Observalious enlouiologiques do M. l!o- riles depressns el marginatus de Fabricius iielli , el I'ouvrage de I'alisol de Pieauvuis cl d'Olivier. f^oycz le ineiiiier volume du sur lcs inscclcs recueillis par lui en Anie- Species de M. le comte Dejean , [lag, /io5 : rique el en Afriquc. (i„, Dej ) (I'l. 21,11 f;.^.; Qui n'ont au plus que des denlelures ou de pelites epines tr6s peu dis- linctes, au c6{e exlerne des deux janibes anlerieures, et oii ce c6le se pro- longe ordinaireuient i son extremito en une longue pointe, en foruie d'epine ou de doigt, et opposee h un autre doigl constitue par un fort eperon du c6le interne {,ri>s, Fab.) lig. 5.) Donl les pal pes sontplus courts que la tele; dont le corselet est en forinc de coupe ou de ccein-, et dont les larsessont courts. (A) Quelques especes, celles auxquelles M. Ziegler restitue la denomination generique de Vilonivs, ont le corps plus allonge, de la mfime largeur, avec la t^te separee de chaque c6le du corselet par un angle rentrant , et ordi- nairement arniee, dans les miiles, d'une ou de deux cornes. (I) Les autres, ou celles qui composent le genre Aristvs, du m6me, ont le corps plus court, plus large en devant, avec la l^te presque continue avec Ic corselet, s'y enfon(jant jusqn'aux yeux; ses angles anterieurs sonl pointus. i2) (i) Dej., Spec, I, pag. 43r), premiere division des Ditomes. Le Cnrahus calydo- niiis de Faliricius, d'aprcs line eliquelte mise par lui sousun individu provrnant de la collection de M. Desfontaines, forme une especetres distincte du Ditomus calydonius de M. le comte Dejean. Le male a les man- dilmles foiirchues ou comme parlagees en {a) PI. 9 ,,%..'! c. den\ cornes ; la come du milieu se termine en poinle, ou plulot en fer de lance. Le Calosoma longlcomis de Fabricius estpro- balilemcnl la femelle de cette espece on d'une autre tres voisine. (s) Seconde division des Ditomes de M. le comte Dejean, iHd., p. 4',/i. r\MiLi.r. DV.s rAKN\.ssii;i!s. \'iit LES APOTOMES, APOTOMUS. Holhu. — Scnr/lcs, Hoss.) (I'l. 2,, II.;. (1) Doiil les palpcs anlerieurs sont fori longs («), tlont le corselel esl orljicu- laiic, el dent les tarses sent filifoimes el allonges. Lcs palpes ma\illaires cxlerieurssont beaucoup plus longs que la tiitc, el lerniines par un ailicle ovoido-cyliniliique; le in6me des labiaux esl en forme cle fuseau allongr. Je u'ai pas apeigu de dent dans reeliancrure du nienlon.(i) 3" Noire Iroisienie section des carabiqiies, celle des (^)UAi)iuu\iMis [Qiin- (Irimaiii — Utirpnlieiis), Dej. (2, renferinc ceiix qui, semblables d'aillcuis aux deiniers parleurs elylres Icrniinees poslerieureinenl en pointe, oiil, dans les mdles, les quatre larses anteiieurs dilaU's; les Irois on qualie preuiiers arlicles sont en forme de coeur renverse on Iriangulaircs, el presque tons lerniines par des angles aigiis (/') ; leur dessous esl ordinaire- nienl (les Ophones exceptes) garni de deux rangees de papilles ou d'ecailles, avec un vide lineaire, inlermediaire. Le corps est loujours aile, generalement ovalaire et arque en dessus on convexe, avfC le corselet plus large que long, ou tout au plus presque isomelrique, carre ou Irapezoidal. La I6te u'csl jamais brus(|uemcnl re- trecie posterieurenienl. Les anienncs sont de la ni(ime grosseur jiarloul, ou nn pen et insensiblement epaissies vers le boul(t';. Les niandibules ne sont jamais tr6s fortes (; Rossi, F^MMi. <7™,„„ 1. iv. emplojeeparJl. J P.oiielli. 3 ; Jpolomiis riifiis, Di-j . , Sper . , I, p. ',">'> ; (3) La languclte , ainsi (pie dans les den\ Ejusil., Jpolomiis leslac-us, iliiil.. seclions .siiivaiiles. est Idiijonrs luitaMe- pnS.45i. iiieiit saillanle, ol.li .se ou In.nipnT iui 1 1. (2) CoUc denominalioii est en liarmonie et accompagnee d, • (len\ par;];:lii-,s.'s dis- avcc celle des deu.v seclions suiva.iles, <■! lineles, mendiiriiie use., en Inline d'oieil foi.dre siir in. rarael( re e\rl,i.-,if; elle n,e lelle,. («) Pi. •.■.!, Il-.C.,,. [1.) I'l. ". H-\'J ,V) PI. ji, llj;. .,e. (./j IM. 9.1, lii;. !)i. :i/''. (0 I'l.Ol.li- I5,.-. ir)0 iNSECTKS r.oLi::oPTHKr.s. Les pietls sont robnstes, avec les jambes epineuses el les crocliels cles laises simples, (-es tarses inieimediaires, dans les fcmelles monies, sonl courts, et, i la ilijatalion pris, conformfs ft-peu-pres ainsi que les prece- ilens. Ccs Carabiques se plaisent dans les lieux sablonneux et exposes au soleil. Celle section se compose du genre llnrimlc, Icl que M. lionelii I'a res- treinldansle tableau presentant la distribution generalc des Cjirabiques. De nouvelles coupes en out encore depuis diininue I'etendue. Elles sont subordonnees aux trois divisions suivantes. La premiere aura pour caracleres : echancrurc du nicnton uuidenlee (i), labre echancre , I6te el exlremite anterieure du corselet anssi larges ou plus larges que I'abdomen (2). Ellc comprend trois sous-genres. LES ACINOPES, :ACIM)PL'S. Ziegl.. l>e|.) A anlennes fililormcs, composees d'artides courts, niais c)'lindraces(n , el i corselet retreci insensiblement de devant en arricre, avec les angles posterieurs tres obtus ou arrondis. Le labre est fortement echancre; les mandibules n'onl point de denls; celle du milieu de I'echancrure du uienlon esllargenienl Ironquee. (3) (i) Si les Cyclosomes [voy. la pag. i36) ont les qiiatre larscs anleiieurs dilales, its formeroni una quatricnie di\ision, a raisoii (les deux dents dc I'ecliancriu-e du menton . (2) Tele forte, paraglosses assez largas, oomparativement a la langueltc piopre, el aiiondies au l)Oiit ; second aiiicle des an- lennes nil pen plus court (pie le snivani ; tarses inlcrmediaires des males iin pen moins dilates que les aiiterieurs. {3) flarpa/us mcgncepUalus , Lair., Gencr. crust, el insect., I, p. 20G ; Cara- Ihis megaceplialits, Fal). ; Ross., Faun, etrusc. Append., tab. Ill, H; ^Icinopiis megaccphuhis, Dej., f.alal. OIM. FAMILLK DliS CAIVNASSIEIIS. LES DAl'TES, (OAl'TUS. l.'isch. — Aciiwpns. D.j.) (I'l. -^..lii!. «.) A anlennes, i comniencer au ciiiquieme article, inonilifoFincs{n); h corsclel relreci brusqiiemenl vers ses angles poslerieurs, qui se teimiiieiit •!n poinle. L'unedes maiulibules est avanct'-e ct Ires poinlue(A). Les qualre jambes ante, ieures, surtout cclles des niitles, sonl tr6s garuies de peliles epines.(c)(]) I'rt's des Daptes parait devoir venir le (,'enre I'diupis de M. Megerle, nientionne par M. le coiiilc Dejean dans le calalof^ue de sa eolleclion de coleoptcres. D'apres relude de I'une {Penn.iylvniiiciis) des deux especes que celui-ci y rapporte, je n'ui pu decouvrir les caracleres qui distinguent celte coupe de la precedenle. La seconde division se compose d'liaipales, ayantaussi rechancrure du nienlon unidentee, mais donl le corps, plus ou moins ovalaire ou oVoide, est plus elroit en devant, et dont le labre est enlier ou simplement un pen concave {rf). Ce sonl : LES llARPALES propres. (IIAIU'AI.US. Dej.l (PI. ■.,, f.H. ;,) Une espece des plus communes dans loute I'Europe est Vllui-jmie bronze (Carabiis mucus, Fab.; I'anz., Faun, inscc. Germ., LXXV, 3, 4)((); son corps est long .d'environ qualre lignes, d'un noir luisant, avec les anlennes el les palles fauves; le dessus du corselel el des elytres le plus souvenl vert ou cuivreux et brillant, quelquefois d'un noir (i) Jiiiiojius macuUpcnnis, Di'j. ; Da,,. D. rittatus, cjusil., iljid., 7, var, .» luspiclus, Fisch., Eiilom. dc la Rus sie, II, ■ Dilomnvitliger, Germ.; D. chloroticus, I'jusd., il)id. («) l'l.-2.,ng. S„. ;4)Pi 2i,r,g. s. (,)pi. 2..% 8i. K, 1-1.2,, lig 9-,. U) PI. 2,, fig. y. \o'l INSIiC.TES COU'OI'TKKES. bleiidlre. Le corsclcl est Iransvcrsal, ri-truci poslerieurement, lineinenl reborde sur les c6les et au bord poslericur, avec un enfonceincnt poin- tille de chaque c6le, pns des angles poslcrieurs. Les elylres sonl striees, onl une incision pres de leiir boul, et de pelils points enfonces dans les inlervallesdesstrics exlerieurs. On liii a aussi donne le iiom de Prolee, a raison des changeniens nonibreux de ses couleurs. (i; L'absence de toule dent sensible dans I'echanci ure du nienton dislingue les Carabiques de la troisienie et de la derniere division de celle section , ct qui; par la forme du corps el le labrc, ressemblent d'ailleurs h ceux de la division precedenle. LES OPHONES, (OPHONUS. Ziegl., Dej.l fl>l.2.,lis. ,„). Dont les miles ont les quatre larses anlerienrs forlement dilates (n) on sensiblement plus laiges et generalement garnis en dessous de polls nom- bieux et serres, forniant une brosse continue; le pcnullieuie article n'esl point bilobe. Le dernier des palpes ext(5rieurs est lioiique ou Ires oblus. Le dessus du corps est tres finemenl poiiitiUe. Le corselet est le plus sou- vent en forme de coeni-, Iroiique posterieurement. (2} LES STENOLOPHES. (STLNOLOl'HUS. Ziegl., Dej.) (I'l. ..,fi,. ■..) Qui nc dilLerenldes Opboues que par la foruie de ravantdernier artici (i) f'oye:, pour les csiicces ,le ciitalogue cellos qu'lt iiommc : caligiiwsus, ruficnr- dc la collection (le Jl. le comie Dejeaii, ms, hinotatiis, tardus, heros, aiialis, fla- SPnic i/ar/in/(«, pag. 14, ct, quanta Icur iilaliris, Kir.'Les, Caralms slgnatiis, Uiilipvi sjnonj'mie, Schcenherr, Syiwnymia 'msec- ilc Panzer font anssi parlic cle ce sous- tortim, et la Fauiic d'Aulriche ileM. Duft- genre. schmid. Fabricins n'en a decrit qu'un petit [■>.] J'oycz le catalogue do M. le oonile uombrc, et parmi lesquelles nous cilerons Jtcjean, pag. i3. (»)l'l.2Ull,-. H,«. I'AMiu.K nrs r.AUNASSiEr.s. I3." cles qualre larses anterieurs, dii inoins dans les intkles, el iiidinc ranoriim,lA\\.\Vam... Nous citerous, cutre aiilres, le Carahiis Faun, insect. Germ., XVI, 7; llarpa- mc/vV//(7//H^ de Linuceus et cle Fabriciiis, cl /(IS snponarhis, Dul'our. Du Senci;al. le C. vcspcrliniis Je Panzer, XXXYIl, a i . (2) Les Stcnolophcs du calalogiie de («) I'l -i.-fii?. ... f4)l'l.-2.,lig. ,■.„. <■) IM. 2i,fig.5/ -,/)l'l. 22 fig. li. V)l>l. 22, fig 2,,,3.,. INSiariKS COIliOPTEHES. Noiiscoinmencfioiis par ceux doiil lous les palpes exlerieurs sonl lili loriiies. ;■'; I.ES ZABRES (ZAIJRUS. Clairv. lion. — Pdor. Bon. Se tlislirif;ucnl tli's suivans par le dernier arliele de leurs palpes maxil- laires, qui est sensiiileiiienl plus court que lu precedeiil{i;, el par les deu.x epiiics qui terminent les deux janibes aulerieures [<■). ■'!) LES P0(;ONES ;POGO.\US. Zieg., Dej.' (PI. a., i;^.. 2.) Qui, dans I'ordre nalurel. nous paraissenl Ires lapproches des Atnara de M. Bonelli, s'eloignent des autres carabiques dc celle division par le mode de dilatation propre aux deux larses ant6rieurs des miles; les deux pre- miers articles, el dont le radical plus grand, sonl seuls dilates; les deux suivan.s sonl pelils etegaux. Leur corps est generalemcnt plus oblong que celui des Amaru. Cesinsectes paraissenl d'ailleurs habiler presque exclu- sivement les bords de la mer ou les bords des elangs sales. (2) Cc n'est gu6re encore que par un caraclere analogue que Ton peul dis- tinsuer de ces dernicrs (i) Carabus gihbus. Fab. : Zabrus gilt- bus, Clairv., Entom.Hiav., II, xi. Foyez, pour les autres especes, le Calal. dc la coll. de M. le comte Dejean, et le troisienie vol. de son Species. Les especes apleres, telles que le Blaps spinipes, de Faliricius (Pauz,, Fauu. insect. Germ., xcvi, 2), fonnent le genre Pelor. (ajrtyccleCatal. deM. le comle Dejeau, M.Germar eu a represenlc,daus sa Faune des insecles d'Europe, deux especes : Po- gontis lialuphilus, X, i ; Harpaliis luriili- pcniiis, "V'll, ■>., volsine du Pogoniis palli- ,lipcnnis du premier. 22, fi{j. I'AMII.I.r, DKS (:\r,\ASSIKHS. I5S LES lElRAGONODEP.ES. (TETRAGONODERUS. Dej.) Les tarses aiUeiieuis ties niAles sonl pioporlionncllenient moins dilales que dans les suivans, leurs premiers arlicles etanl plus etroils el plus allonges, et plut6l en forme de c6ne renverse qu'en forme de coeur(n). Ccs inseclessont propres a I'Amerique meridionnlc. (I) LES FEHOMES, (FEROMA. Lai.) (IM. •«. f.p. /. ot5.) Ou les larses anterieurs des mAlcs out leurs trois premiers articles for- lenient dilales, en forme de coeur renverse, el donl le second et le Iroisifime plul6t Iransversaux que longitudinaux. (*) C.e sous-genre comprendra un grand nombre de coupes generiques, indiquecs dans le catalogue de la collection de M. le comle Dejean, lels que les suivanles : Amara (c), Pwciliis (), oil il est presque aussi long qu'c large, et donl les aniennes, assez courtcs, ont le troisienie article coniprinie et anguleux ; cl lesARGUTORS (Arijulor), semblables aux poeciles, niais & aniennes propor- tionnellemenl plus longues, et donl le Iroisiemc article ii'esl point an- guleux. 2° Les especes generalemenl ailees, iiiais donl le coips (\sl droil, plan ou horizontal, en dessus, avec la ItHc presque aussi large que lui. Elles frcquentent les lieiix frais ou huinides. Tel est le genre platysmf. [Pln- lysmn) de M. Bonelli, anqucl nous reunissons celni d'Omnseiis, deMM. Zic- glcr cl Uejean, el ctliii de Ciludromns, de M. Mac Leay Ills. ,2; (0 Des e.spcces plus raccomciiS, donl h: rorselet s'i'largit de devant cii ariiere, forment le genre Liirus de quelqiics an - tetirs. Le Scoljiiis fli-xuosus dc Fahriciiis semMerait se rapporter a celle division ; mais, suivant M. le conite Dcjcan, les <|ua- tre tarses anterieiirs .sont dilates : il m'u paiu qu'ils I'etaieut plus en dehors qu'en dedans. Cet insecte pent former un sous- genre propre [Cyclosomiis). Foyez, quanl auv prcpcdens, le troisieme volume du Spe- cies de ce naluialisle. (■2) Celles donl le corps est Ires aplr.li. avec le corselet notahlcnunit retreci posle- ricnremcnl, eu forme de caur Irnnque, formeront unc premiere division, lil esl le Carn/ws /iicima/iiisi\v.'M. Dullsclniiid, «u le C montieola de quelques aulres; ]\1, le comte Dejean le place avec les Ptcrasliclnix ; quelques especes du Bresil y eutreroni aH,ssi. M. Germar (Insect, nov. spec., I. pag. 2i) en a dicril une sons le liom de MoU ops Ul/d Ceu.\ dont le corps est presque paralleli- pipede , avec le corselet presque carre , point ou pen rctrcci en arriere, formeronl nue seconde division. De ce nombrc sont le Phlysmn nigra deMM. I'.ouelliet Dejean, \efi Omnscii.f du dernier (CalaL.pag. 12'l.el \t' Cninkii.s Icnehriohlrs d"01i\ier, lypt' du fi-. /,. I-A^ilLUC niiS CARNASSIEKS. I r>7 3" La troisu^nie division des Feronies se composera d'esp^ces analogues a celles de la precedente par I'ensemble de leuis caracl6res, niais qui in different pai' I'absencc des ailes. Panni ces especes, les nnes, cl les plus nombreuscs, ut donl le corsclcl n'est pas toujours en forme de cceur tronquo, ont h la base des c!ytres un pli ou rebord transversal, bien marque, conlinu, s'elendant jusqu'i la suture. Tant6t Ic corselet est presquc carri- ou en ctrur Ironque, avec les angles poslei'ieurs aigus. Celles dont le corps est en carre long ou cylindrique avec le corselet presque carre, guere plus etroit poslerieurenicnt qu'en devant, foruient le genre cophose (Cophosus) de MM. Ziegler et Dejean. II a ele etabli sur niie espece (.cylindricus) d'Aulriche. (1) Celles dont le corps est generalement ovale, deprime, ou pen convexe en dessus, avec le corselet grand, pn^sque carre el subisoinelrique, ton- jours fortement reborde laleralenient, aussi large ou presq\ie aussi large h son bord posterieur que la base des elytres, composent le genre adax (Ahax) de M. Bonelli. L'Allemagne en fournilplusieurs especes. Celle qu'on a nomm^emclal- liens et le Molops siriolntiis de IVI. le conite Dejean, qui ont les antennes composees d'articles plus courts, ou qui sont presque grenues, ont paru devoir former un nouveau genre, celui dc Cheporus. (2; On trouve souvent dans les parties froides ou humides des for6ts de nos environs, VAhax jtciilcs-slr'tes [Carahns siriola, Fab.; Cnralnis depressiis, Oliv.,col. Ill, 3.5, IV, 46)(.?) .sons-genre Caladromiis de j\l. Mae Le:iy le .Wc/nz/nnHi cl'IUiger , mai.s il est aplei'e. Ills (Annul, jav., I, p.ig. I S, i,v;,(niinc (i) Nous y joindrons rOmniWM m<'/«»n- (liffere de celui A'Omasciis que par la dent liiis dc M. le conite Dejean, ainsi qu'untr du menlon, qui est beaucoup plus grande autre espece d'Allemagne, inlermediaire et enliere. Ses elytres ont a leur e.\tieinile entrc les prccedentes et le Copliosus crlin- un grand sinus, ou plulot une ccliancrure . driciis, et qui est, je crois, VOmnsfiis elon- C'estune des plus grandes especes decelte f;atus de M. Ziegler. famille. (2) Les Plalysmes, decrils cl figures pat Les Harpalcs, uigrita, anilirachuis et M. Fischer (Entomol. de la Russie, II, ateiiimus deM. Gyllenhall, sont des oma- xix, 4 et 5), sont probablemeni des abn.x sens. Le dernier a les angles posterieurs du analogues. corselet obtus, ce qui le distingue de tons les (3) t'oye:, ponr les anires especes, le autres. On place dans le meme sous-genre Calalogue de M. le comte Dejean, et la le Carahusleucoplithalmiix de Fabricins, ou Fanne d'Antriche de M. Dultscbmid. I,-,J! IXSECTES COLI-.OI'TEUUS. Tanl6l le corsdolcsl loiijoiiis Icrniiiie poslericuremciU par dcMix angles liien pronoiiCL's oil nif;us, el sensiblement rctreci par derrieic. Sa coupe se rapproche plus on inoins de celles d'uri ccBur tronc|iie. I'armi cos especes, piusieurs ont le corps deprime ou plan en dessus, et les anleiines coniposees d'arlicles assez allonges, phit6t obconiques quo turbines. M. lionelli lesdislingue genei-aleineiil sons le noni do i'terosti- CllE [P/rrnsl)r/n,.i). Elles linbileiil plus parliculiercnient les liaiiles uionlagnes de I'Enropc el Ic Caucase. Les environs dc Paris n'en fournissent qii'une sculc [Carahtis oblong/,- piinclatiis. Fab.; I'anz., Faun, insect. Germ., LXXIU, 2). (i; D'aulres, dont les anlcnncs sont presque grenues, onl Ic dessus du corps assez convexe, ct proporlionnellenicnl plus large, avec Fabdomen plus court. C.'esl le genre molops [Molops) de M. 15onelli, qui conduit evideni- nienl h d'aulres feronies Ires analogues, mais donl le corselet est arrondi aux angles postcriciirs, cl dont I'abdoineii est ovalaire, I'angle exterieur de la base des elylres elant obtus ou point saillanl. Le corps et les anten- nas sonl, en general, proportionnellement plus longs. Ces derniferes especes out (ile delacliees des pleroslichcs pour former un nouveau genre, celui de STEROPE {Sterojji/s, Meg.)- ;2) Nous terminerons eniln ce sous-genre par i'RRCUS (Perciis) tie M. IJonelli. Ni la longueur rclalivi; ik's ilcux ilciiiieis articles ili^s palpes inaxillaires, ni rinegalile des proportions dcs niandi- biiles, ni f|;ielqncs ji'-geres difTereiices sexuellus prises des derniers an- neaux de I'aijdomen, ne lo distinguent iieUeinenl dcs aulrcs sous-genres. Ces cspeces liabilenl exclusiveuicnl I'Espagne, IMtalie el les grandes lies de la Mediterrancc. Quelques-unes sonlaplalicscn dcssus. (i) LES MVAS (MVAS.) (I'l. -2 ., lit; (i> De M. Ziegler, resscinblenl aux I'cronies, avcc lesquelles on a forme le genre C/iejioms ; niais leur corselet est plus dilate laleraleinent, retreci pres des angles poslerieiirs, el ofFre inniu'diatenicnt avanl eux une petite echancrure. Les palpes labiaux se terniinent par ur» arlicic evidemmenl plus epais, presque Iriangulaire. On en connait deux especes, I'une de Hongrie {r/ia/i/bwus {»)), elTaulrede TAincrique seplcnirionale, oil elle a elc decouverte par M. Leconte. (2^ 'i'anl6t les niandibules son! aussi tongues que It I6le, et s';!vancc forle- nienl au-del& du chaperon, l.e corps est lonjours oblong, avec le corselet en forme de coeur allonge. Les uns ressemblenl i des Scariles, cl les aulres a des Lebies. I. rorez aussi les Aniiales des sriuiiccs' i;r:iiulf, il [Hdpres aii\ liides-Oiiunliftcs, iialiirclles el ccllcs lies sriniii'S pliy- Innncnl U- i;eiiic Trigoiuiluwu de M. Dc- siqiies par MM. JJory de Saiiil-ViiKciil, ii:iii, dmil tes caraolcres soul eNposes d,-in.s Drapiei el Vaii-Moiis. Je rapporle ;iii le lriii>ieiiK' Mihinie de sou Species. Iri niemesous-^eni-e. l'..//«x«LEOi'Ti:u ks , LES TAPHRIES (TAI'HRIA. Bonelli. — Synuclixs. Gyllenh.) (I'l. •«././., r,g.(i.) 1/ccliancrure du menlon esl hidentee, aiiisi que dans le sous-genre precedenl. (i) 5° La section cinquieuie, celle dfs patellima>es (PntcUimnni), n'esl distiiiguee de la precedente que par la maniere dont se dilalent dans les miles les deux tarses anlerieurs; les premiers articles (ordinairement les trois premiers, le quatrifime en sus ou les deux premiers seulement dans d'autres), Ianl6l carres, lantftl en parlie de cetle forme, el les aulres en forme de coeur ou de triangle reuverse, mais toujours arrondis h leur extremite, et point lermines comma dans les sections precedentes, par des angles aigus, forraentune palette orbiculaire ou un carrg long, dont le dessous est le plus souvent garni de brosses ou depapilles serrees, sans vide au milieu, (n) Les pieds sonl ordinairement gr61es el allonges. Le corselet est souvenl plus elroit dans toute sa longueur que I'abdomen. lis frequenlent, pour la plupart, les bords des rivieies ou les lieux aquatiques. Nous partagerons les patellimanes en ceux dont la tele se retrccit insen- siblement par derriere ou & sa base, et en ceux oil le retrecissement se forme brusquemenl derrier e les yeux, de manifere que la I6te semble 6lre portee snr une espece de cou ou de pedicule. Les premiers peuventaussi se subdiviser en deux. Les uns, donl les mandibules se lerminent toujours en poinle (*■!, et dont la palette des tarses est toujours etroite, allongee, et forniee par les trois premiers articles, dont le second et le Iroisieme carres (e), ont le labre enlier ou sans echancrure notable, et une ou deux dents dans I'echan- crure du menton ; I'extremite anterieure de la I6te n'est point rebordce. Ici le dessous de la palette des tarses ofTre, comme dans les pr^cedens, deux series longiludinales de papilles ou de polls, avec un vide intermfi- diaire, et non une brosse serree et continue. Les palpes exterieurs sont (i) Carahiis Tifalls. lllii^, ; I'aiiz., lAW.. XXXVII (.)I'l..-<, fin. .et.. {/.) I>l.,t, fig 7^ loujours liliformes et lermines par nii article piesqiie cylindriqiic on cylindrico-ovalaiie. («) Tant6l le corps est Ires aplali. LES DOLIOUES, (DOI.ICHUS. I!on.) (PI. 23.£g. ..) Qui se rapprochcnt des derniers sous-genres et s'eloignent de tous les suivans, par les crochets de leurs tarses dentelesen dessous(/'). Leur cor- selet est en forme de coeur tronqu6. (1) LES PLATYNES, (PLATYNUS. Bon.) (C1.23. f,g.2.) Semblables, quant i la forme du corselet, mais a crochets des tarses simples, (t) Les ailes manquenl ou sonl imparfaites dans quelques- uns. (2) LES AGONES, fAGONUM. Bon.) ^Pl. 23. (ig. 3.) Oil le corselet est presque orbiculaire. (3) (i) Curalms flmncomis, Fal). ; Pi-ej'sl., Rohem. insect., I, in, fi, et quelques au I res especes du cap de Bonnc-Espcrance. (2) Platyntis complanatus, Bon. ; Carahtis angitsticoU'is ^ Fab.; Panz. , Fauu. insect. Germ., LX-XIII, 9; Platjnus hlandus. Germ, insect., Spec, nov., I, p. 12 , Carahiis scrobiciilatus, Fal). ; Harpalus livens, Gyll. ihiJ., ibid.. (3) Harpalus vidiiiis, Gyll.; XXXVII, iS; Caraiiis marginat(is,fah. -,^^111 XXX, 14; C. (,-punctatus ^ Fab.; Panz., ihid., XXX, r5,et XXXVIII, 17.^ C. pariim-piincluliis, Fal). ; Panz., ihid., xcii, 4 ; C. !i-pimctalus. Fab. ; Oliv., col. Ill, 35, )r;le Calal. M. le f.") (A) I 23. fig. '9 I'lS I\SECTES COLEOPTERES. Tant6t le corps est d'une epaisseur ordinaire. Le corselet toujoiirs en loi'iiic tie coeur tronque. LES ANCIIOMENES. (ANCHOMENUS. Bon.)(l) (CI. 23. fig. 4.) La, le dessousde la palette des tarses est garni d'une brosse serree at continue. Les palpes exterieurs et surlout les labiaux sent, dans plusicurs, termines par ua article plus epais ou plus large, en forme de triangle renversg. Nous coinmcnccrons par ceux oil its sont filiformes. LES CALLISTES (CALLISTUS. Bon.] (1M.C3. fig. 5.) Ont la dent de I'echancrure du menton entiere, les palpes exterieurs lerinines par un article ovalaire et pointu au bout(o), et le corselet eu forme de ca3ur tronque. (2) LES OODES (OODES. Bon.) (i>i. 23, f.-. 6.; Kessemblent aux callistes quant a la dent de I'eeliancrure du menton, maisont le dernierarticle des palpes maxillaires exterieurs cylindrique (i), cpmte Dejcnn. LV. roliuiflatiim tl f|ii(l- LXXIII, 7 ; ques auties foimeiit, pom- lui, nn nuiivr.iii C.oW"«^'/m, F.nl),; Panz., /7;(V/.,XXX1V, genre. 3. (i) Cnra/-(M/7m«n«s, Fall.; Pan?.., il.hl., (2) Carnhiis l,in„li,s. Fall.; Panz.,Fann. XVI, fi; insect. Genu, XVI, 5; [Dej,, Spec, II, Cumlms nllnpcs. Fall.; Panz., ihuL, p. 5i)(;. (<.)PI.,3. fig.-.. (/-) Pl.,1. (le. .1,,. FAMILLE DES CAKNASSIEKS. Ui> el le in<5me des labiaux en ovale Ironque. Le corselet est trapezoidal, plus elroiten devant, etde lalargeurde la basede Tabdomen 5 son bord pos- lerieur. (1) LES CHLiENIES, (CHL/ENIUS. Bon.) (I'l. 2-5. fig- : ) Oil la dent de I'echancrure dii inenlon est bifide; qui ont les palpes uiaxillaires exterieurs termines par un article presque cylindrique, un peu amiuci 5 sa base (a), et le dernier des labiaux en forme de cAne ren- verse et allonge, {/i) Le Carahe savonnicr d'Olivicr (col. Ill, 36, 111, 26), dont on se sert au Senegal en guise de savon , est de ce sous-genre. (2) Dans les suivans les palpes exterieurs sont termines par un article plus large , comprime , en forme de triangle renverse ou de hache , et plus dilate dans les maies(c). La dent de I'echancrure du inenlon est loujours bifide. LES EPOMIS , (EPOMIS. Bonelli.) (I'l. .i, fig. 8.) Auxquels nous reunirons les dinodes (Dinodes), dont le dernier article des palpes est un peu plus dilate. (3) (i) C. helopioides. Fab. ; Pauz.; ihid., C. nisricomls, Fab. ; Panz., ibid. ,11^1, XXX, II. Foyez le second volume du 9, b, c. ; Species de M. le comte Dejean, pag. 374. C. ngmmm, Oliv., ibid.^ XII, 144 ; (2) C. cinctus, ¥ah. , Herbst., Archiv., C. li-siilcaliis, Payk., el plusieuis auties XXIX, 7 ; especes e.voliques de Fabricius, lelles que C.feslh'us, tah. Panz., /i^irf. XXX, i5; lessuivanlcs : tenuicollis, oculatus, postl- <;.j/Jo/(afKi,Fab.; Panz.,(7).,XXXI,6; cus,micans, quadrlcolor, sligma, ammon, CldwHius velutinus, Dej.; Carabus cine- cnmifcx, etc. Ko/cilc second vol. du Spec. tus, Oliv., col. Ill, 35, III, 2S ; de M. Dejean, pag. 297 et suiv. C. /io/oien'crai,Fab.;Panz.,/A.,XI,9,a; (3) Dinodes ruf pes, Bon. ; Dej., Spec, (a) IM. 23, fig. 7 ^.. (i) PI. 23, fig. 7 < ISO INSFXTES COLEOFTEKES. Le genre Lissauchemis , tie M. Mac-Leay fils {Annul, javan. I, i, i) , me parait peu differer dii precedent. Les autres onl le plus souvent les niandibules tres obtuses («), ou comnie Ironquees el fouichues ou bidentees & leur extremite. Leur labre est dis- tinctement echancre ou bilobe . et la portion anterieure de la I6le, qui lui donne naissance, est rebordee el souvent concave. L'<5chancrure du menton n'offre point de dent. La palette des tarses de plusieurs est large, presque orbiculaire. Ceux-ci onl les niandibules terminees en poinle , sans echancrure ni dent au-dessous d'elle. La palelle des larscs des miles est formce par les trois premiers ar- ticles. LES RExMBES. (REMBUS. Lair.) (fl. ,3,Cg.9.) Le labre est bilobe. Les palpes maxillaires exterieurs sont filiformes, et le dernier article des labiaux esl un peu renfle , en forme de c6ne rcn- verse et allonge, (ij La I6te esl elroite, relalivemenl h la largeur du corps. Les anlennes et les palpes sont grdes. (I) LES DIC/ELES. (DlCvELUS. lion.) (PI. 23, fig. lo.) Le labre est simplement ecbancre , avcc une ligne imprimee el longi- tudinale au milieu. Le dernier article des palpes exterieurs est plus grand et presque en forme de bache. II, pag. 372; Caraliiis ttziimis, Duft. ; Caraius ci-wsus^Fah. Cidcenius azureus, Slurm., V, ctxvii ; (i) Remkis poliliis. He], ; Caiahiis poU- Epomis circumscriptus, Dej., Siiec, II, lits, Fal). ; llerbsl., Archiv., XXIX, ^ ; p, 3(19; Carubiis cincliis, Ross., Faun. li. impressus, Dej. ; Carahiis impreaus. FAMILLE DES CAllNASSIEKS. liJl Le corps est presque parallelipip6de , avec la t6le piesque aussi large que le corselet , el les elylres fortenient striees el souveiil carenees lale- ralement. Les mandibules soul arquees inferieurement , au bord interne, et comme Ironquees ensuile el terniinees en poinle. Les espices connuus sent americaines. (1) Ceux-ia ont des mandibules Ires obtuses (a), ecliancrees i leur exlre- inil6 , ou unidentees en dessotis. LES LICINES (LICINUS. Latr.) (I-I. 2V f,K. ,..) Onl le dernier article des palpes exterieurs plus grand , presque en forme de hache (i). La palette des larses des niAles est large, suborbicu- laire et forniee par les deux premiers articles , dent le basilairc fori grand, [i] LES BADISTER, (RADISTER. Clairv. AmhIyrAus. Gylleiih.) (PI. 2-!, %. „.) Oil le dernier article des palpes exterieurs est ovalaire {c) ; celui des labiaux esl siniplement un peu plus gros (termine souvent en poinle aiguij). La palette des larses esl en carre long et formee par les trois premiers articles. (3) Les derniers patellimanes, ou ceux qui couiposent leur seconde division (i) Voyezle Spec. gen. des col. de M. Ic C. Ifoffmanseggii^ Tanz., Faun, insect, comle Dejcan., II, aSS. Germ, , LX^S XIX, 5. Fojez le Species de (2) Carahus agricola, Oliv., col. Ill, 35, M. le comte Dejean, II, pag, S92-.',oi . V, 53; C. silphoiiies, ¥ah.; Stiirm.III,i.xxiv, a; (3) Caralms hipmtiilatiis, Fal).; Claiiv., C. emarglnatus, Oliv,, (iir/., XIII, i5d ; Eutom. Ileh ., II, xiii ; Carabus cassideus,ViA>.\ C. pvltatus , lUig. , Panz. , ibid., C. depressus, Payk. ; Slurni., /7<;,/., XXXVII, 20. /^'o/cz le second volume du LXXIV. 0, O; Spec.deM.IecomtcDejean,pag.4o5-4ti. («)I.|.o3. Hg. .<«. (/') PI. 23,Cij. Mi (,.). IJ2 I>!SECTES COLKOPTERES. g(5nerale, ont leur t6le relrecie brusquement derrifire les yeux, et comme disUnguee du corselet par une espfece de cou ou de pedicule. Elle est souveiit petite , avec les yeux saillans. Dans plusieurs , la Janguette est coiirte et s'avance peu au-dela de rechancrure du inenton. Ici cette echancrnre n'a point de dent ; les niandibules sont fortes , et le labre est fortenient ^chancre et presque bilobe. Tels sont LES PELECIES. (I'ELECIUM. Kirby.) (PI. n, lig- <•) Le dernier article des palpes exterieurs est en forme de bache. La languette est courts. Le corps est oblong , plus etroit en devant. Les quatre premiers articles des tarses anterieurs des mAles sont en forme de triangle renvers6, garnis de brosse en dessous, et le quatriSme est bifide. («) Les especes de ce sous- genre et du suivant sont propres h I'Amerique meridionale. (1) Li, I'echanciure du menton offre une dent; les mandibules sont ge- neralemenl petites et moyennes dans les autres. Le labre est entier ou faiblement ^cbancre. Quelques-uns se rapprochent des pelecies a I'egard des palpes exte- rieurs , teruiines aussi par un article plus grand , en forme de bache ou de triangle renverse. Leur I6te est toiijours petite , et le corselet est orbi- culaire ou trapezo'ide. LES CYNTHIES. (CVNTtllA. — Aupar. Microccphalus, Lai.) Dans les m^les desquels les premiers articles des larses anterieurs sont en forme de triangle renverse et composent la palette ; ils sont garnis de brosse en dessous, et le quatrieme esl bifide. La t6te et les mandibules sont proporlionnellement plus fortes que dans le sous-genre suivant. Les palpes exterieurs sont moins allonges , (i) Pelccliim cyanipes, K.ii-1),, Transact. liiin. soc, XII, {a) PI. ,4. (!«..«. KAMILLE DES CAUNASSIERS. 153 mais plus comprimes au bout. Le corps est ovale , avec le corselet trape- zoidal , plus large posterieurement , plan , reborde, sillonng longitudina- lement. (i) LES PANAGEES, (PANAG/EUS. Lat.) Dont la palette des tarses, propre aiix m;\les , n'est formee que par les deux premiers articles. La t6te est Ir6s petite, comparalivement au corps, avec les yeux glo- buleux. Les mandibules, les inAchoircs et la languette sont aussi tres pe- liles. Le corselet est le plus souvent suborbiciilaire. (2) Dans les sous- genres suivans , et qui terminenl cette section , les palpes cxterieurs sont filiforines; le dernier article des maxillaires est presque cylindrique et le nifime des labiaux est presque ovalaire on presque en c6ne renverse et allonge. Le premier sous-genre , celui DE LORICERE, (I.ORICERA. Lat.) (PI. 24, fig. 3.) Est tr6s remarquable. Ses antennes sont setacees , courbes , avec le se- cond article et les qualrc suivans plus courts que les derniers et garnis de faisceaux de polls. Les mandibules sont petites. Les niticlioires sont barbues exterieuremenl. Le labre est arrondi en devant. Les palpes la- biaux sont plus longs que les maxillaires. l.es yeux sont tres saillans. Le corselet est presque orbiculairc ou en lornie de coeur, largement tronque et arrondi auix angles posterieurs. Les trois premiers articles des tarses anterieurs sont dilates dans les mAles. (3) (i) Sousgeiire ctalili sur des especes dii Ciimhus anguladis, Fal). ; Oliv., ihid .. Bresil, ayant, ainsi que les Diccles, Ic port vn, ^fi ; des^/AoxdeM. Bonelli. Puiwgi-c a ijiiatre ladies, Ciiv., Reg. (a) Carabus crux-major^ Fab. ; Clairv., anini., IV, xiv, i, royez railirle Panagce Enloni. Helv. , II, xv; de I'Eiicjclop. mttliod., ot le second vo Carabus nolulatiis ^ Fab. liimc du Species de M. le comie Dejean, Cychriis rejlexits, Fab.; Oliv., col. Ill, pag. 253 el suiv. 35, VII, 7 7 ; (3) f.nrUrr,, «•/»■«, Lai.-. ; Camhiis i„li-. IK4 INSECTES COLEOPTERES. LES PATROBES (I'ATROBUS. Meg.) (PI. a.',, fig^ 4.) Ont des antennes filiformes , droites , sans faisceaux de polls , avec le quatrifeme article et les suivans egaux , piesque cylindiiques ; les iiiandi- bules de grandeur ordinaire ; le labre en carre transversal , avec le bord ant^rieur droit. La longueur des palpes labiaux n'excede pas celle des maxillaires. Le corselet est en forme de coeur tronque, avec les angles posterieurs aigus. Les deux premiers articles des larses anterieurs sont seuls dilates dans les niAles. Les yeux sont moins saillans et le cou est moins eiroit que dans le sous-genre precedent. (1) Nous passerons maintenant aux carabiques dont les jambes anterieures n'ont point d'echancrure au c6te interne, on qui en oflrent une , mais commenqant tres pres de I'extreinite de ces janibes, ou ne s'avancant point sur Icur face anterieure el ne formant qu'un canal oblique et lineaire(a). La languette est souvent tres courte, terniinee en pointe au milieu de son sommet , et accompagnee de paraglosses allant aussi en poinle. Les man- dibules sont robustes(/'). Le dernier article des palpes exlerieurs est ordi- nairement plus grand, comprime en forme de triangle renverse ou de bache dans les uns, presque en forme de cuiller dans les autres(t)(2). Les yeux sont saillans. Les elytres sont entieres ou siniplement sinuees i leur extreniite posterieure. L'abdomen est ordinairement volumineux , com- parativemenl aux autres parlies du corps. Ces carabiques sont , pour la pluparl, de grande taille, ornes de couleurs melalliques brillanles, cou- rent tres vile et sont Ires carnassiers. lis composeronl une section parti- culiere , la sixieme du genre , et que nous nommerons orakdipalpes (Grandipaljii). (3) cora/i, F.il). ; Paiiz., l-'aun. insect, r.oim., riiiK' du Porlugal ct I'.!!!!]? dc rAmei-. XI, to; Oli\.;col.lll, 35,xr, iig-.Dcj., sipli'iil. Spec. II,pag. 29S. ''^) I' est souveut plus dilale dans les males ; cela est surtout Ires sensible dans (i) Carabus riifipes. Fall. ; C. e.ccai-iitus, les Procerus. Payk.; Panz., MW., XXXIV, 2. M. le (3) Denominalion plus caracterislique comle Dejean, dansle Catalogue de sa col- <\uc ccWed'ahiloniinaiu-, ipienouslui avions leclion, en mentionnc deux autres espcces, dunnie aupara\ant. (a) PI. 2', , fig. 5« et S. (/,) PI. 2',, Cj;. 5 et /2 *. FAMILLE DES CARNASSIERS. 155 Une premifere division aura pour caiaclfires: corps toujours epais, sans ailes; labre toujours bilobe ; dernier article despalpes exterieurs toujours lr6s grand ; echancrure du menton sans dent ; c6le interne des mandi- bules entierement ou presque entieremenl dentele dans sa longueur, [a] Ici les mandibules sont arquees, fortement dentees dans toute leur longueur, et rextreinil6 laterale et exl^rieure des deux premieres jambes est prolongee en une pointe [/>)■ Le dernier article de leurs palpes exte- rieurs est en demi-ovale , longitudinal, avec le c6te interne arque; les palpes maxillaires internes sont droits , avec le dernier article beaucoup plus grand que le premier et presque ovoide. L'echancrure du menton est peu profonde. Tels sont les caracteres DES PAMBORES, (PAMBORUS. Latr.) PI. 2/1, fig. 5. On n'en connait encore qu'une seule esp6ce, le Pambore alternanl (Cuv., Reg. anim., V, xiv, 2 ; Dej., Spec, II, p. 18, 19), el qui a ete ap- porlee de la Nouvelle-Hollande par Peron et M. Lesueur. Li les mandibules sont droites , simplement arquees ou crochues et dilat6es h leur extremite. Les deux jambes anierieures ne se prolongent point en manifere d'epine h leur extrdmite laterale. Le dernier article des palpes exterieurs est beaucoup plus large que les precedens , concave en dessus, presque en forme de cuiller. Le menton est profondement echan- cre, proportionnellement plus allongS que dans les sous-genres suivans , ^paissi sur les cOtes dans la plupart, et comme divise longitudinalement en trois espaces. Les 61ytres sont soudees, carenees lateralement , et em- brassent une partie des c6t^s de I'abdomen. Ces carabiques composent le genre Cychnts de PaykuU et de Fabricius , mais qu'on a modifie depuis , de la maniere suivante : Ceux dont les tarses sont semblables dans les deux sexes , dont le cor- selet est en forme de coeur tronque, plus ^troit posterieurement , ou presque orbiculaire, et point releve sur les c6tds, avec les angles poste- rieurs mils ou arrondis , ont seuls conserve la denomination generique 156 INSECTES COLEOPTERES. DE CYCHRUS. (CYCHRUS.Latr., Dej.)Cl) PI. H, fig. 6. Ceux ou les m^les ont les trois premiers articles des tarses anlerieurs dilates , mais faiblement et sous forme de palette , et dont le corselet est en trapeze, large , echancre aux deux bouts , releve sur les c6tes avec les angles posterieurs aigus et recourbes , coraposent une autre coupe gene- rique , celle DES SCAPHINOTES. (SCAPHINOTUS. Lair., Uej.) (2) D'autres espfeces enfin , ayant le port des cychrus, mais dont les tarses ant^rieurs ont , dans les males , les deux premiers articles trfes dilates et formant avec le suivant, qui Test moins, et dont la figure est celle d'un coeur , une palette {«), sont, pour M. le conite Dejean , DES SPHiERODERES. (SPHjERODERUS). (3) PI. 24, fig. «. Les espfeces de ces deux derniers sous-genres sont particuli^res k I'Amd- rique. La seconde division de cette section nous offrira des carabiques ayant aussi comme les precedens le corps 6pais, le plus souveut prive d'ailes, (i) Cychrus ivstratiis, Fab.; PaBi., (Mem. de 1' Acad, de Turin). Fojez, pour Fann. insect. Germ., LXXIV, 6 ; Clairv., les autres especes. Spec, de M. le comte Entom. Helv., II, xix, A ; Dejean, II, pag. 4 et suiv. C. attenuatus, ¥&h. ; PSim.; Hid., 11. (») Cychrus elemUis , Fab.; Knoch, 3; Clairv., (i/W.,xix,B; Beytr. ,1, viii, i2;Dej.,Spec.,II, pag. 17. C. italicus, Bonel., Observ. entom. (3) Dej., Spec, II, pag. 14 et suiv. (a) PI. 24, fig. 8. FAMILLE DES gARNASSIEKS. 1S7 mais dont le meiiton est muni , au milieu de son echancrure , d'une dent entitle on bifide, et dont les mandibules sont, au plus , armees d'une ou de deux denls et silu6es h leur base, (a) Le corselet est toujours erf forme de cceur tronque. L'abdomen est le plus souvent ovalaire. Les uns , dont le labre est quelquefois enlier, ont tous les larses iden- tiques dans les deux sexes. LES TEFFLUS (TEFFLUS. Leach.) (PI. 26, fig. 9) Sont les seuls de cette division dont le labre soit entier ou sans Echan- crure. Le Tcfflns de Megerle (Carabus Megerlei , Fab. ; Voet., col. II, xxxix , 49) (i), a pr6s de deux pouces de long, et habile la c6te de Guin^e et I'extremite orientate du Senegal. II est lout noir , avec le corselet ride , et les elytres divis^es par des c6les longitudinales et ayant dans leurs sillons des points eleves. Le dernier article des paipes exterieurs est trfis grand , en forme de hache allongee, avec le c6le interne curviligne. La dent de I'echancrure du menton est petite. Le troisifeme article des an- tennes est trois fois au moins plus long que le second. LES PROCERUS (PROCERUS. Meg.) (PI. 24, fig. .0.) Ont le labre bilobe (c). Toutes les espfeces connues sont pareillement de grande taille, soit entierement noires, soit de cette couleur en dessous, et bleues ou verdi^tres en dessus, avec les elytres tres chagrinees. EUes habi- tent generalement les montagnes des conlrees orientales et meridionales. de I'Europe, et celles du Caucase et du Liban (1). (i) Caratus scabrosiis. Fab. ; C. gigas, 83, deci'itel figure depuis loiig-temps par Creutz., Entom., 1, 11, i3 ; Mouffet, Ins. theath. iSg ; C. scabrosiis, Oliv. , col. Ill , 35 , vii, P. tauricus, Dej., Spec, II, 24 ; Cara- (a) PI. 24. fig. 12 b. {b) PI. 24. fig. 9. (<■) PI 24, fig. 10. 1S8 INSECTES CpL^OPTERES. Les autres, et dont le labre est toujours divise en deux on liois lobes , ont les larses anterieurs lr6s sensiblement dilates dans les nidles. Ceux-ci ii'ont jamais d'ailes. Leurs mandibules sont lisses, et Ton re- marque ;i leur base , ou a I'une d'elles au mbins , une ou deux dents. Le corselet est en forme de coeur tronque, subisometrique ou plus long que large. L'abdomen est ovalaire. LES PROCRUSTES, (PROCRUSTES. Bon.) (PI. 24, fig. II.) Dout le labre est trilobe (n) , et dont la dent de rechancrure du menton eslbifide (T). LES CARABES, (CARABUS. Lin. Fab. — Tachyvus. Web.) (PI. 24, fig. 12.) Oil le labre est simplement 6chancr6 ou bilobe (/') , et dont la dent de I'echancrure du menton est enli^re. M. le comte Dejean en a decril cent vingt-quatre especes, qu'il a distri- butes dans seize divisions. Les treize premieres comprennent celles dont les elytres sont convexes ou bombees, et les trois derniferes, celles ou elles sont planes , et dont M. Fischer forme deux genres, Plecies et CecAenus (2), 6us scatrosus, Fisch., Enlom. de la Russie, C. cjaneus. Fab.; Panz., Faun, insect. I. II, 1,1), d, f; Germ., LXXXI, 2 ; Procerus caucasius , Dej., ihid., p. 25 ; C. Creutzeri, Fab. jPanz., /W., CIX, i ; Carabus scabrosus , Fisch. , ibid. , c. , e. C. depresstis, Bonel. ; M. Labillardierea Irouve, dans le Liban, C. o^set'wus , Dej.; Plectes osseticus , une autre espece, mais inedive. Fisch., Entom. dela Russie, II,xxxiii, 3; (i) Carabus coriaceus , Fab.; Panz., c. Fabricii , Panz., ibid., CIX , 6; Fauii. insect. Germ. , LXXXI, i . Fofez le C. irregularis, Fab. ; Panz. , ibid., V, 4 ; second volume du Species de M. le comte C. pyrenaius, Dufour. Dejean, pag. 26 et suiv. Les deux dernicres rentrent dans le genre (2) Carabus hispanus , Fab.; Germ. C.r/icnui de M. Fischer. Leur tele est pro- Faun, insect. Europ,, VllI, 2 ; porlionnellement plus large que celles des (a) PI. 24. fig. II. (i) PI. 24, fig. 12 «. FAMILLE DES CARNASSIERS. IKS fond^s sur les proporlions relatives de la t6te et du corselet. La conside- ration de la surface des elytres fournit les aulres caraclfires secondaires de ces divisions, et telle a (5te la ni^lhodc de MM. Clairville et Bonelli. La majeure parlie de ces especes liabite lEurope, le Caucase, la Siberie, I'Asic niineure, la Syrie et le nord de I'Afrique, jusqu'au trenlieme degre environ de latitude nord. On en trouve aussi qiielques-unes aux deux extreniites de I'Amerique, et il est probable que les montagnes des contrees internie- diaires en possedent aussi quelques autres. Parmi les especes h corps convexe et oblong, I'une des plus communes est le C. (lore {a) [C. auratus, Lin.), Panz., Faun, insect. Germ., LXXXI, 4, qu'on nomme vulgairement le Jardinier. Long de pres d'un ponce, d'un vert dore en dessus , noir en dessous , avec les premiers articles des anlenues el les pieds fauves ; Elytres sillonn^es, unidentees au bord exte- rieur, pres de leur extremite, surtout dans la femelle, avec trois c6tes unies sur cbaque. Ce carabe disparait au midi de I'Europe , on ne I'y trouve plus que dans les montagnes (i). especes precedentes ou des plecles de C. granulati 7i, F.; Panz, ibid., 6; M. Fischer. C. violaceus , F.;Panz.,;i). Les palpes exl^rieurs sonl simplenient nn pen dilates ou iin peu plus gros a leur extreraite , avec le dernier article en forme de cdne renverse et allonge (c). Le c6t6 interne des mandibules ne presente point de dents notables; celle du milieu de I'echancrure du menton est bifide. Le milieu du bord sup6rieur de la languelte s'eleve en pointe. Les jambes antfirieures de plusieurs ont au c6te interne une courte echancrure ou I'un des deux eperons insere plus haut que I'autre id), de sorte que ces carabiques sont sous ce rapport ambigus et pourraient ve- nir, ainsi que ceux de la section suivante, immediatement aprfes les patel- limanes (1). lis frequentent generalement les lieux humides et aquatiques. Quelques-uns m6me , comme les Omophrons , paraissent lier cette tribu avec la suivante ou les carnassiers aquatiques. Les uns , dont le corps est aplali , ou bomb6 et suborbiculaire, ont des yeux de grandeur ordinaire, les antennes lineaires et compos^es d'articles generalement allonges, presquc cylindriques, le c6te exterieur des mA- choires barbu et les deux Eperons internes des deux jambes anterieures de niveau h leur origine; ces jambes n'ont qu'un simple canal longitu- dinal. TantAt le corps est ovale-oblong, aplati , avec le corselet en coeur tron- que, retreci posterieurement. L'ecusson est distinct. Les trois premiers articles des larses anterieurs des mdles sont dilates. LES POGONOPHORES, (POGONOPHORUS. Lat., Gyllenh. — Leistns, Froel., Clairv. Carabns , Fab. — Manticora, Panz.) (PI. 25, fig. ..) Remarquables par Tallongement de leurs palpes ext^rieurs {e, et dont les labiaux plus longs que la I6te (/) ; par leurs mandibules, dont le cdte ex- terne forme un angle saillant et aplati [g] ; enfin par leur languette avancee et termin^e par trois Opines (A). Leur tdte est brusquement retrecie der- (t) Les pogonophores sont tres voisins des loriceres. (ail>h,¥ah.;Leislusca:- Carabus brevkoUls, Fab.; Panz., ibid., ruleus, Clairv., Entom. Helv. , II , xxiii, XI, 8; Clairv., ibid., XXII, B; A , a ; C. sabulosus, Fab.; Clairv. , ibid. , A ; C. spinilabris , Fab. ; Lei.'itiis mfescens, Panz , ibid., XXXI, 4 ; ibid., B. b; • C. ;)(V;cora;f, Fab. ; Panz., (7;iV/., XCII, C. rufescens. Fab . ; Carabus tefminatus, i ; Panz., Faun, insect. Germ. , VII, II. ^o)fj, C. psammodes, Ross., Faun, etrusc, pour les autres especes, le second volume mant. I, v. M. du Species de M. le comte Dejean, p. 212 (3) Le C. Helwigii de Panzer, ibid., ctsuiv. LXXXIX, 4, est un Alpee. royez leSpe- (2) iVeiriaarerearia, Latr., Gener. crust. cics de M. le comte Dejean, II, pag. 221 el insect. I, 2, vii, 6 ; et suiv. (a) PI. 25, fig. -ia. FAMILLE DES CARNASSIERS. 163 el lobf post^rieurement. L'^cusson n'est point apparent. Le premier ar- licle des deux tarses antfirieurs des males (et quelquefois le ni6me des tarscs interniediaires , comme dans VO. 7nelnnge ) eH seu\ sensiblement dilate. LES OMOPHRONS. COMOPHRON. Latr. — Scolylus , Fab.) (l>1.25,fig. 4.) Ce sous-genre se compose d'un petit nombre d'especes que Ton Irouve sur les bords des eaux , en Europe , dans I'Amerique septentrionale , en Egypte et au cap de Bonne-Espfirance. M. Desmarest a fait connaitre la larve de I'espfice la plus commune. Sa forme se rapproche de celle des larves de Dytiques. Les observations anatomiques deM. Dufourparaissent confirmer ces rapports (1). Les autres, dont le corps est assez epais, ont de grands yeux et Ir^ssail- lans; des antennes grossissant un peu vers leur extr^mite, et composees d'articles courts, pour la plupart en forme de toupie ou de c6ne renverse ; I'un des deux eperons de I'extremit^ interne des deux jambes anterieures insere plus haut que I'aulre , avec une entaille dans I'entre-deux. Les quatre ou trois premiers articles des tarses anterieurs des males sont peu dilates dans la plupart. Les palpes ne sont jamais allonges. Ces insectes sont riverains et tous d'Europe ou de Sib^rie. Tantdt le labre est tr6s court, transversal et termini par une ligne droite. Le dernier article des palpes exterieurs est presque en forme de c6ne ren- versS, plus gros et tronqu^ au bout. Les mandibules s'avancent notable- ment au-deia du labre (a). Les tarses anterieurs des males sont sensible- ment dilates (A). LES ELAPHRES, (ELAPHRUS. Fab. —Elaplms, Blcthisa, Pelophila. Dej.) (PI. 25. fig. 7) Les uns, et les plus grands (blethises, Blethisa, Bonelli), ont le corselet (i) royez \'aTtic\eomopkivn, d'Olivier. I, 225, vn, 7, et le second vol. du Spec. Encyclop. method. ; I'Entomol. Helvet. , de M. le comte Dejeaii, p. 257 et siiiv. II, XXVI ; Lair., Gener. crust, et insect. , {a) PI. 25, fig. 7i. (A) PI. 25, fig. 5. IKSECTES. 2 1 164 INSECTES COLEOPTfeRES. plus large que long, plan, reborde laWralement, presque cane, un peu _ r6trcci vers les angles poslcrieurs. lei les trois premiers articles des tarses ant^rieurs sonl fortetnent dilates et cordiformes dans les mAles (a). Ce sont les pelophii.es ( PelopMla ) de M. Dcjean (1). L& , les quatre premiers articles des tarses ant(5rieurs des niAles sont fai- blemenl dilates \l') ; ce sont les blethises (Blethisa) du mfime \1). Les autres ont le corselet aussi long au moins que large, convexe, en forme de coeur tronqu6. Le corps est proportionnellement plus convexe que dans les precedens. Les quatre premiers articles des tarses antCrieurs sont l(5gerement dilates dans les males (c). Ceux-ci composent exclusive- mentson genre elaphre. Vklajihrc iiligineitx (C. i/h'ginosus , ¥ab. ; Elajihriis riparivs , 0\\y ■ , col., II, 34, I, 1. A-E) est long d'environ quatre lignes, d'un bronze noirdtre, tres ponctue , avec des impressions ou petites fossettes sur le front et sur le corselet, ct d'autres S fond violet, 61evees dans leur con- tour et reunies les unes aux autres, sur les elytres. Les tarses sont d'un noir bleufttre ; mais les jambes sont tantdt de cette couleur, tant6t rous- sAtres. Ces derniers individus ont ^te consider^s comma formant une espece propre [cupreus], par MM. Megerle etle comte Dejean. 11 est tr^s rare aux environs de Paris , mais commun dans d'autres parlies de la France , en Allemague , en Sufide , etc. VElaphre des rivages [d) {Cicindela , riparia , Lin. ; Elaphrus riparitis , Fab. ; Clairv., Enlom. helvet., II, xxv, A. a. ; Elaphrus, paludosus. Oliv. ; col. II, 34, 1, 4, a b; Panz., Faun, insect. Germ , xx, 1 ). D'un tiers en- viron plus petit que le pr6c6dent, tres finement pointille et d'un cuivreux mat et mfilede vert, en dessus, avec des impressions circulaires, mame- lonn^es au centre, vertes, disposees sur quatre lignes, et une tache cui- vreuse, polie et luisante, prfes la suture, sur chaque 61ytre. Commun aux environs de Paris (3). Tant6t le labre est presque demi-circulaire et arrondi en dcvant; les (i) Carahus horcnIis,Va\>.; Nehria ho- (3) Foyez ifo\\\ les autres cspeoes , le vealis , GjHenli. ; Pan/.., Faun, insecl. second volume du Species de M . le oonite Ocrm., LXXV, 8. Dejean, pag. 268 etsuiv. (2) Carahus multipunclalus , Fall. ; Panz., }hi,l., XI, 5. («) P1.25,fig.5. (/,) PI. ^5. fig. 6. (c) PI. »5, fig, nJ. {,!) PI. 2,';, fig. ■;. FAMILtE DES CARNASSIERS. 1C5 palpes ext^rieurs se Icrininent par un aiiicle subovalaire, relr^ci en poinle au bout. Les mandibiiles s'avancent peu au-deli du labre. Les tarses soul identiques dans les deux sexes. L'extrtJmile anlfirieure de la t6te forme un petit museau. Le dessus du corps est plan, avec le corselet trapezo'ide, presque aussi large que la t6te, un peu r6tr6ci post^rieurement. LES NOTIOPHILES. (NOTIOPHILUS. Dum6r. - Elaphrus. Fab., 01iv.)il) (PI. 25, Eg. 8.) Notre seconde division generale de cette tribu , les stJBULn>ALPEs [Hubu- lipaljn), est distingu^e de la pr^cedenle par la forme des palpes exlerieurs, dont Tavant-dernier article , en forme de c6ne renvers6, se reunit avec le suivant, et compose avec lui un corps commun ovalaire ou en fuseau , termini , soit insensiblemenl , soil subitement , en pointe ou en manifere d'al6ne (a). Les deux jambes anterieures sonl toujours echancrees au c6lc interne. Ces insectes resserablent beaucoup aux derniers , tant pour les formes que pour la manifere de vivre. LES BEMBIDIONS (BEMBIDION. Latr. — Bemhidium. Gyllenh., Uejean.) (PI. a5, fig. 9.) Onl I'avant-dernier article des palpes exterieurs grand, renfle, en forme de toupie, et le dernier beaucoup plus gr6Ie , tres court, conique ou aci- culaire {b). Le premier article des deux tarses anlerieurs est dilate dans les males. (i) Cic'mdcla aquatica , Lin.; Elaphrus M. le comle Dcjean rapporteson C. semi- aquaticus , Fab.; Panz., Faun, insect. /wHc^adM. Consultez le Species de ce iler- Geim., XX, 3 ; nier, II, p. 276 et suiv. Etaphnis blguttalus , Fab. , et auquel («)I'i. 25.fig. 9«, 10. (i)Pl. 25.fig. 9«. ICC INSECTES COLEOPTERES MM. Zi6gler et Megerle ont divis§ ce sous-genre eiiplusieurs autres (i;, mais sans en donner les caracleres et en se fondant uniquement, k ce qu'il parait, d'apres les changemens de formes du corselet. L'espece suivante est rangee par M. le comte Dejean avec ses Tachypes. Le B. d pieds-jaunes (a) {Cicindela flavipes. Lin.) Panz. Faun, insect. Germ. XX, 2, Ires semblable ci I'elaphre des rivages, long de deux ligues; corselet un peu plus etroit que la tfite, en forme de coeur tronqufi, aussi long que large; yeux gros ; dessous du corps d'un vert noirAtre ; dessus (i) Ce sous-genre peut se diviser aiusi. Les uns ont le corselet moins deprime, aussi long au moins que large , beaucoup plus etroit posterieurement qu'cn devant , en coeur tronque , a angles posterieucs tres courts ou peu prolonges. Ceux oil cette partie du corps n'offre aux angles posterieurs aucuHe impression bien marquee , et dont les yeux sent tres gros et font paraitre la tete un peu plus large que le corselet, formentle G. Tachy- piis deM. Megerle. Ceux dont les yeux , ainsi que dans tons les suivans , ont moins de saillie , de ma- niere que le corselet u'est pas plus large que la tete, mais oflre d'ailleurs les memes caracteres, sont les Bembidiums^TOfTetnent dits de M, le comte Dejean. Avec M. Megerle, il range dans le genre Lopha ceux dont le corselet ayantla meme forme et les memes proportions , ofire , a chaque angle posterieur , une impression bien prononcee , de sorte que ces angles sont bien rebordes. Les autres Bembidions ont le corps plus aplati, le corselet plus large que long , et proportionnellement moins retreci poste- rieurement ; ses angles posterieurs ont tou- («)Pl.a5, fig.g. jours une forte impression et une petite carene oblique. Des especes dont le corselet, quoique re- treci pres des angles posterieurs, I'est ce- pendant moins que dans les autres , de sorte que le bord posterieur n'est guere plus etroit que I'anterieur , composent le genre Notaphus du meme et deM. Megerle. Parmi celles dont le corselet est notable- ment retreci en arriere, tantot sa longueur est seulement un peu plus grande que sa largeur et il est en forme de cceur tronque ; tels sont les Pery pints de ces savans. Tantot, beaucoup plus court proportionnellement, sa forme se rapproche de celle d'une coupe ou d'un coeur tres evase; dans quelques- uns meme , il est arrondi aux angles poste- rieurs. Ces especes constituent , pour eux, le genre Leja. Les Tachypes, a raison de la saillie extraordinaire de leurs yeux , de leurs autres rapports, avec les Elaphres , sont assez distincts ; mais il n'en est pas ainsi des autres genres : il est impossible de les signaler par des caracteres rigou- reux. Ceux que Von pourrait lirer des lon- gueurs respeclives et comparees des second et troisieme articles des antennes m'ont en- core paru incertains. Foyez le Catal. de la coll. des coleopt. de M. Dejean. FAMILLE DES CARNASSIERS. IGV bronze, maibr6 de rouge cuivreux; deux gros points enfonc^s pri^s dc la suture, sur chaque 6tui; base des antennes, palpes et pieds jaunaires. - Tr6s commun aux environs de Paris (i). LES TRECHUS, (TRECHUS. Clairv.) (PI. 25. fig. ,0.) Qui ont le dernier article de leurs palpes exlerieurs aussi long on plus long que le precedent, de sa grosseur h son origine, de sorte que ces deux articles ferment reunis un corps en fuseau (a) (2). , Panz,, ibid., 9; ! rupestris. Fab. ; Panz., ibid.^ (i) Ajoutez Carabus tricolor. Fab. ; Ejusd. , C. modestus , — cursor, — it- guttatus , — qutttuorguttatus , — guttula ; C. minutus, Panz., Faun, insect. Germ., XXXVIII, 10 ; C. pygmtBus, F.; Panz., ibid., 1 1 ; C. articulatus, Panz., ibid., XXX, 21 ; Cicindeta quadrimaculata, Lin. ; Carabus pulchellus, Panz. , ibid. , XXXVIII, 8 ; XL, 5; C. dor, Elaphi XL , 6 ; C. decorus, Panz., ibid., LXXIII, 4 ; C. ustulatus, Lin.; Panz., ibid., XL, 7, 9; C. bipimctatus, Lin.; OUv., col. Ill, 35, XIV, i63 ; Elaphrus ruficolUs , Panz. , ibid. , XXXVIII, 21; Elaphrus impressus , F. ; Panz. , ibid., XL, 8; Elaphrus paludosus, ibid., XX, 4. (») Trechus rubens , Clairv. , Entom. (a) PI. a5, fig. 10. lielv., II, II, B, b, Le Carabus meridiamis, qu'il represente menie planche. A, a, est un Stenoloplie. Carabus micros , Panz. , Faun, insect. Germ., XL , 4. Le G. MAsoREus deMM. Ziegler et De- jean, me parait avoisiner celui de Trechus. L'espece sur laquelle il est fonde est trcs voisine de VHarpalus collaris deM. Gyl- lenhall.Les palpes maxillaires se termineni, ainsi que ceu,\ des Trechus, en maniere de fuseau ; seulement I'avant-dernier article est beaucoup plus court que le suivant. Les tarses anterieurs sont legerement dilates dans les males. Get insecte semble lier les Trechus avec diverses petites especes de stenolophes de M. Dejean. Ses BLEMCS [Blemus) des memes natura- listes sont des especes de Trechus plus etroits et plus allonges, a corselet subisome- trique, en forme de triangle renverse ot tronque , et a mandibules notablement plus grandes et prolongees au-dela du labre. On les trouve sous des pierres , sur nos coles maritimes on dans la mer memc. I«8 INSECTES COLEOPTERES. Les coleopteres pentameres carnassiers aquatiques forment une troisieme tribu , celle des hydrocanthares (hydrocanthari , Lat.) ou des JSageurs. EUe a des pieds propres a la natation : les quatre der- niers sont comprimes, cilies ou en forme de lame ("), et les deux derniers sont eloignes des autres; les mandibu- les sont presque entierenient recouvertes; le corps est toujours ovale, avec les yeux peu saillans et le corselet beaucoup plus large que long. Le crochet qui termine les machoires est arque des sa base; ceux du bout des tarses sont souvenl inegaux. Ces insectes composent les genres Dytiscus et Gyrinus de Geoffroy. lis passent le premier et le dernier etat de leur vie dans les eaux douces et tranquilles des lacs, des niarais, des etangs, etc. lis nagent tres bien et se rendent de temps en temps a la surface pour respirer. lis y remon- tent aisement en tenant leurs pieds en repos et se laissant Hotter. Leur corps etant renverse, ils elevent un peu leur derriere hors de I'eau, soulevent I'extreniite de leurs etuis ou inclinent le bout de leur abdomen, afiu que I'air s'insinue dans les stigmates qu'ils recouvrent, et de la dans les trachees. lis sont tres voraces et se nourrissent des petits animaux qui font,comme eux, leur sejour habi- tuel dans cet element. lis ne s'en eloignent que pendant FAMILLE DES CARNASSIERS. 169 la nuit ou a son approche. Lorsqu'on les retire de I'eau, ils repaudent une odeur des plus nause'abondes. La lu- miere les attire quelquefois dans I'interieur des maisons. Leurs larves ont le corps long et etroit, compose de douzeanneaux, dont le premier plus grand, avec la tete forte et offrant deux mandibules puissantes, courbees en arc et percees pres de leur pointe, de petites antennes, des pal pes, et de chaque cote six yeux lisses rapproches. Elles ont six pieds assez longs, souvent franges de poils, et termines par deux petits ongles. Elles sont agiles, car- nassieres, et respirent soit par I'anus, soit par des espe- ces de nageoires, imitant des branchies. Elles sortent de I'eau pour se metamorphoser en nymphes. Cette tribu se compose de deux genres principaux. LES DYTIOUES, (dytiscus. Geoff.) Qui ont des antennes en filets pins longues que la tete, denx yeux , les pieds anterieurs plus courts que les suivans , et les derniers termines le plus souvent par un tarse comprime, al- lant en pointe (i). lis nagent avec beaucoup de vitesse, a I'aide (i) Selon M. Leon Diifour, leur jabot se dis que les trachees des autres parties sont termine en arriere par un bourrelet annu- luliulaires. Le lissu adipeux sptanchui(|ue laire, caractere qu'on n'observe pas dans la a les caractcres d'un veritable epiploon tribu prccedente. Leur coecum forme une ou d'un mesenterc. Leurs sligmates diffe- vessie natatoire. Leur poitrine renferme rent aussi de ceux des carnassiers lerres- iine ou deux utricules pncumatiques , tan- tres. 170 INSECTES COLtOPTfeRES. de leurs pieds garnis de franges de longs polls , et particulie- rement des deux derniers. lis s'elancent sur les autres insectes, les vers aquatiques, etc. Dans la plupart des males, les quatre tarses anterieurs ont leurs trois premiers articles elargis et spongieux en dessous ; ceux de la premiere paire (°) sont surtout tres remarquables dans les grandes especes ; ces trois articles y forment une grande palette, dont la surface inferieure est cou- verte de petits corps, les uns en papilles, les autres plus grands, en forme de godets ou de sucoirs, etc. Quelques femelles se distinguent de leurs males par les etuis sillonnes. Les larves ont le corps compose de onze a douze anneaux et recouvert d'une plaque ecailleuse ; elles sont longues, ventruesau milieu, plus greles aux deux extremites , particulierement en arriere, ou les derniers anneaux forment un cone allonge, garni sur les cotes d'une frange de poils flottans , avec lesquels I'animal pousse I'eau et fait avancer son corps , qui est termine ordi- nairement par deux filets coniques, barbus et mobiles. Dans I'entre-deux sont deux petits corps cylindriques , perces d'un trou a leur extremite, et qui sont des conduits aeriens, aux- quels aboutissent les deux trachees, on distingue cependant sur les cotes de 1' abdomen des stigmates. La tete est grande, ovale , attachee au corselet par un cou , avec des mandibules tres arquees, et sous I'extremite desquelles De Geer a apercu une fente longitudinale; de sorte qu'a cet egard ces organes ressemblent aux mandibules des larves de fourmis-lions , et servent de sucoirs; la bouche offre neanmoins des machoires et une levre avec des palpes. Les trois premiers anneaux por- tent chacun une paire de pattes assez longues , dont la jambe et le tarse sont bordes de poils, qui sont encore utiles a la na- tation. Le premier anneau est plus grand ou plus long, et de- fendu en dessous , aussi bien qu'en dessus , par une plaque ecailleuse. FAMILLE DES CARNASSIERS. Ces larves se suspeudent a la surface de I'eau au moyen des deux appendices lateraux du bout de leur queue, et qu'elles tiennenl a sec. Lorsqu'elles veulent changer subitement dc place , elles donnent a leur corps un mouvement prompt et vermiculaire, et battent I'eau avec leur queue. Elles se nour- rissent plus particulierement des larves de libellules, de celles des cousins et des tipules, et d'aselles. Lorsque le temps de leur transformation est venu, elles quittent I'eau, gagnent le rivage et s'enfoncent dans la terre; mais il faut qu'elle soit toujours mouillee ou tres humide. Elles s'y pratiquent une cavite ovale et s'y renferment. Suivant Roesel , les oeufs du Dytique borde eclosent dix a douze jours apres la ponte. Au bout de quatrea cinq, la larve a deja quatre a cinq lignes de long , et mue pour la premiere fois. Le second changement de peau a lieu au bout d'un in- tervallede meme duree, et I'animal est une fois plus grand. La longueur de deux pouces est le terme de son accroissement. En ete, on en a vu se changer en nymphe au bout de quinze jours, et en insecte parfait quinze ou vingt jours apres. Outre le cloaque des insectes de cette famille, les dytiques ont un coecum assez long, qui s'apercoit des I'etat de larve. Ce grand genre se subdivise comnie il suit : Les uns ont les antennes coniposees de onze articles distincts [a] , les palpes exterieurs filifornies ou un peu plus gios vers leur extremile (A) , et la base de leurs pieds poslerieurs , ainsi que celle des autres decou- vertes (e). Tant6t I'epaisseur des antennes diniinue graduellement depiiis leur ori- gine jusqu'i leur exlremite; le dernier article des palpes labiaux est sini- plement obtus h son extreraite, sansechancrure. Tels sont \Vi INSECTES r.OLtOPTERES. LES DYTIOUES propremeut diis , (DYTISCUS.; (PI. 26, fig. I.) Dont tous les tarses ont cinq ailicles Irfis distincts, el donl les deiix an- terieurs ont, dans les mdles , les trois premiers articles tr6s larges, et for- nianl ensemble une paletle, soit ovale et transverse , soit orbiculaire {a). leD. Ires lar(jc{b){latissimus,Vm.),VSim.,VSi\xxi. ins. Germ. LXXXVI, 1, long de pres d'nn pouce et demi) et tres distinct par la dilatation com- primee et tranchante de la marge e.\terieure des etuis, dont le rebord est jaunAlre; corselet borde tout autour de la m^me couleur ; 6tuis sillonnes et S c6tesdansla femelle. Dansledeparlement desVosges, au nord de I'Europe et en .AUemagne. Le D. horde (D. mnryinalis, Lin.),Panz., ibid., 3, d'un quart environ plus pclit, ayantaussi une bordure jaunAtre tout autour du corselet, el une ligne de la m6me couleur sur le bord exterieur et non dilate des eluis; ccux de la femelle sillonnes depuisleur base jusqu'aux deux tiers environ de leur longueur. Fabricius dit que , renversfi sur le dos, il se retablit , en sautant, dans sa position ordinaire. Esper conservait depuis trois ans et demi, dans un grand bocal de verre, un Dytique borde el loujours bien portant. II lui donnait chaque semaine, el quelquefois plus souvent, gros eomme une noisette, du boeuf cm, sur lequel il se jelait avec avidile , et dont il suQait le sang de la iiianiere la plus compl6le. 11 pent jev\ner au moins qualre semaines. 11 lue rhydrophile brun, quoiqu'une fois plus grand que lui, en le perqant enlre la t6te et le corselet , la seule partie du corps qui est sans defense. Suivaul Esper, il est sensible aux changemens de ralmosphfere, el les in(liq\ie par la hauteur i laquelle il se tient dans le bocal. I,c D. de Roescl {D. Roeselii , Fab.), Roes., Insect, II, Aquat., class. I, 11, |)liis etroil ou plus ovale, et plus deprime que les prec^dens; bord exte- rieur du corselet el des etuis jaundtre; ces 6tuis tr6s finemenl slries dans la femelle. Aux environs de Paris et en Allemagne. Le D. a antennes en scie (D. scrricornis , Payk. , Nov, act. Acad, scienl. Slockh., XX, 1, 3) lr6s singulier par la forme anomale des antennes du iiiAle, ctoiil Ics qiial el denlee en scie (i). I'AiMILI.E DES rAUNASSIERS. 175 le ileniiers arlirlcs lonneiil line masse coinpiiinee LES COLYMBETES, (COLVMBETES. Clairv.) (|>I. 26, (ig. 2.) DonI Ions les tarses onl aussi cinq articles lies disli nets, niais dont les quatre anterieurs ont , dans les mdles, leiirs Irois premiers articles pres- que egalemenl dilates,' et ne formant ensemble qu'nne petite palette en carrfi long (a); leurs antennes sont an moins de la longueur de la l6te el du corselet. Le corps est parfailement ovale, a plus de largeur que de hau- teur; les yeux ne sont point ou pen saillans (2). ( t ) Le docteur Leach a fonde sur ce ca- raclere son genre agabus(Zoo1. niiscell. Ill, pag. 09 et 72). Quelques legeres diffe- rences dans la forme et les proportions re- latives des articles des palpes maxillaires cxlerieurs I'ont aussi determine a en etablir quelques aulres , telles que ceux d'avDA- TICDS (Z). fffineri, transversaUs , slagna- tis, l^-viUatus); d'ACiLius [D. sulcatus), et de TROGus [D. lateralis). Le dernier seul pourrait ^tre conserve , a raison de quel- ques autres caracteres. Les pieds poste- rieurs ont les jambes courtes , tres larges , et leurs tarses ne sont termines que par un seul crochet. Aux especesdecriles ci-dessus, ajoutez D. sulcatus. Fab.; Clairv., Entom. helv., II, XX ; Z). costalis, Ohv.,col. Ill, 40, 1,7; Z>. punctatus, ibid., i, 6, b, eti, e ; D. aciculatus, ibid., ni, 3o; D. Iwvigatus, ibid., 2 3 ; D, tripunctatus , ibid., 24 ; D. lupiollis, ibid., 11, 20; («) PI. 26, fig 2r,. (2) D. fusctts , Panz., Faun, insect. Germ., LXXXVI, 5; D. cinereus, f.;Vanz.,iiid., XX\I, 11 ; D. zonatus, F. ; Panz., ihid., XXXVIII, 3; D. hipunctatus, F. ; Panz., ihid. , XCI, 6 ; D. feneslratus, F. ; Panz., ibid., XXXVIII, 16; D. ckalconotus, F.; Panz., ibid., 17 ; D. atcr, F.; Panz., ibid., i5; D. giillatiis, Payk.; Panz., ibid., XC, 1 ; D. fuligiiiosus , F. ; Panz., ibid., XXXVIII, 14; V. bipiistulalus, F. ; Panz.; ibid., CI, 2 ; D. stugnatis, F.; Panz., ibid,, XCI, 7 ; D. transversalis , F. ; Panz. , ibid. , LXXXVI, 6 ; D. ahbrevialus, F.; Panz., ibid., XIV, i ; D. maculatus, F. ; Pan/.., ibid., 7 ; 174 INSECTES C.OLEOPTERES. LES HYGROBIES, (HYGROBIA. Lair. — Hi/druchnu. Fab., Clairv. — Pcelobius. Schoenli.) (I>l. M, Hy. 3.) Qui out encore des larses a cinq articles distincts, et dont les qualre an- lerieurs dilates presque egalement, 5 leur base, dans les mAles, en une petite palette en cane long {«) ; mais dont les antennes sont plus courles que la t6te et le corselet ; qui ont le corps ovoide, tres epais dans son mi- lieu , et les yeiix saillans (i). LES HYDROPORES. (HYDKOPORUS. Clairv. - Ihjyhydrns. Latr., Schoenh.) (I'l. a6,)ig.4-) Dans les qualre larses anierieurs , presque semblables et spongieux en dessous, dans les deux sexes, n'ont que quatre articles distincts, le qna- D. agiUs, F.; Pauz., i/iid., XC, 2 ; D. adspersus , Fab. ; Panz. , ibid. , XXXVIII, 18; D. mmutus, F.; Pauz., XXVI, 3, 5 ; D. leander, Oliv., ibid., in, 2 5 ; D.varius, 0\i\., ibid., 11, i 7 ; D. bimaculalus, Oliv., ibid., 18. f-'oyez Clairville, Enlom. helv. , torn. II, giinre Colymbetes. Quelques pelites especes n'ayanl point d'ecusson distinct , et dont les tarses ante- rieurs sont pen dilates dans les males , composent le genre LAcorHiios du docleur Leach. II 1 Marsh. ; vanles : D. Iijalin rniptus. Pa [u] PI. 26, 11-. 3 a. D. niavmoveus , Oliv, Foyez son Zool. miscell., Ill, pag. 72. (i) Hydi:achna Hermanni , Fab.; Lair, r.en. , crust, et insect. ; I , vi, 5 ; Clairv., Enlom. helv., II, xxvii, A, a ; H. tdiginosa, Clairv., ibid., B,b. Ces insectes et les Haliples forment, dans lamclhode de M. Leach (Zool. miscell., -Ill, pag. ); le dernier ai-ticle des palpes labiaux a une ^chancrure, et parait fourchu. LES NOTERES. (NOTERUS. Clairv.) (PI. 26, Hg. 5.) L'ecusson manque; les tarses ont cinq articles dislincts ; les deux pre- miers des quatre anterieurs sont dilates dans les niAles, et forment une palette allongee; le premier article des deux tarses anterieurs est recou- vert dans les monies individus par un large eperon en forme de lame (c). La ptece pectorale , qui porte les derniers pieds , a de chaque c6te une rainure ou coulisse profonde. (4) Les autres n'ont que dix articles distincts aux antennes; leurs palpes exterieurs se terminent en al6ne ou par un article plus gr61e et allant en pointe; la base de leurs pieds posterieurs est recouverte d'une grande lame en forme de bouclier. {d) (1) Les inccedens, a I'exception de quel- clorsalis, se.r-piistiilatus, pa/uslris, depres- •lues pelites especes , en out un ties sen- sus, /Utiratus , planus, eryt/iroceplialus , sible. iiigiita, gramdaris, de Fabricius. Voyez (2) les Hydrachnes : gibba, omlis , Sehcenherr, Synon. insect., torn. II, genre scrlpta, de Fabricius; Ifypliydms lyratus, Hyphydrus ; Panzer, Index enlom., genre Sell., Synon. insect., II, iv, :. Hydroporus; et Clairv., Entomol. helvet., (■!) Les Dytiscus : inaiquaUs, reticida- torn. II, meme genre. tiis, conjluens, picipes, pUtiis, geminus , (4) Dytiscus crassicornis. Fab.; Clairv., lineatus , halensis , duodecim-puslulalus , Enlom. helv., II, xxxii. {a) Pl.2fi, fig. i^. (i) PI. 26, fig. 5«. (c) Pi. 26, fig. 5 i. {,!) PI. 2(i, fig. fi«. 176 INSECTES COLEOPTERES. Le corps est bombe en dessous et ovoide , comma dans les hygrobies; mais ils n'ontpoinl d'ecusson, et lous leurs tarses sont filifornies, h cinq articles dislincts et presque cylindriques, el ont S-peu-pres la m6me forme dans les deiix sexes. Ce sent : LES HALIPLES. (haliplus, Lat. — Hoplitus,Clniv\.— Cnemidotiis, Hig.) (i) (PI. 9.6, fig. (i.) Le second genre ou celui DES GYRIISS (gyrinus. L.) (PI. 26, fig. 7.) Compiend ceiix dont les antennes sont en niassue , plus courtes que la tete; les deux premiers pieds sont longs, avan- ces en forme de bras , et les quatre auti-es tres comprimes , larges et en nageoires. Les yeux sont au nombre de quatre. Le corps est ovale et ordinairement tres luisant. Les anten- nes , inserees dans une cavite , au-devant des yeux , ont le se- cond article prolonge exterieurement , en forme d'oreillette, et les articles suivans (a) , tres courts , fort serres , et se reu- nissent en une masse , presque en forme de fuseau et un pen courbe ("). La tete estenfoncee dansle corselet jusqu'aux yeux, (i) Les Dytiques : fuhus, Impressus, el SchoDiiheri", Syiion. insect., II, gem obliquus, de Fabricius. Vojez Lalreille, Cnemidolus. Gener. crust, et insect., I,ii. 234; Clairv., Entom. lielv., torn. II, genre Hoptilus, (2) On n'cn voitbien qiie sept, dout XXXI; Panz. , Ind. entom. genus, id.; preniier et le dfrnier plus longs. {a) PI. 26, fig. 7 c. FAMILLE DES CARNASSIERS. 177 ((iii sont grands, et partages par an rebord, de maniere qu'il en parait denx en dessus et deux en dessous. Le labre est arrondi et tres cilie en devant. Les palpes sont tres petites, et I'interieur des maxillaires manque on avorte dans plusieurs especes, notamment dans les plus grandes (°). Le corselet est court et transversal. Les elytres sont obtuses ou tronquees an bout posterieur , et laissent a decouvert I'anus, qui se ter- mine en pointe. Les deux pieds anterieurs sont greles, longs, replies en double et presque a angle droit avec le corps , dans la contraction , et termines par lui tarse fort coiu't , tres corn- prime, dont le dessous est garni d'une brosse fine et serree dans les males. Les quatre autres sont larges, tres minces, comme membraneux, et les articles des tarses forment de petits feuillets, disposes en falbalas. (') Les Gyrins sont en general de taille petite ou moyenne. On les voit, depuis les premiers jours du printemps jusqu'a la fin de I'automne, a la surface des eaux dormantes, et meme sur celles de la mer, souvent assembles en troupes, y paraitre , par Teffet de la lumiere, comme des points brillans, nager ou courir avec une extreme agilite , y faire des tours et detours circulaires, obliques et dans toutes les directions, et de la le nom de puce aquatique, Ae tourniquet, que des auteurs leur ont donne. Quelquefois ils se reposent sans se donner le moin- dre mouvement; mais pour pen qu'on les approche, ils se sauvent aussitot a la nage et s'enfoncent dans I'eau avec une grande celerite. Les quatre derniers pieds leur servent d'avi- rons, et ceux de devant a saisir leur proie. Places a la surface de I'eau, le dessus de leur corps reste toujours a sec, et lors- qu'ils plongent, une petite bulle d'air, semblable a un globe argentin , reste attachee a leur derriere. Si on les saisit, ils font suinter de leur corps une liqueur laiteuse qui se repand sur («) fi. 26, f.K. -b. (A) PI. 5(i, fig. :■/. 178 INSECTKS COLKOPTERES. lui , et qui produit peut-etre cette odeur desagreable et pene- trante qu'ils exhalent alors, et qui se conserve long-temps aux doigts. lis s'accouplent sur la surface de I'eau Quelquefois ils restent au fond , accroches aux plantes : c'est la aussi proba- blement qu'ils se cachent pour passer I'hiver (i). Le G. nageiir («) (G. natator, Lin.), Panz.. Faun. Ins., Germ., Ill, 5 ; De Geer, Insect., IV, xiii, 4, 19. Long de trois lignes, ovale, lr6s glabre , fort luisanl , d'un noir bronze en dessus, noir en dessoiis, avec les pattes fauves. Ecusson triangulaire, trfes pointu, un peu plus long que large; elylres arrondies au bout, avecdes petits points'enfonces , forinant des lignes reguliferes et longitudinales. La femelle pond ses ojufs sur les plantes aquatiques. Ils sont tres petits, en forme de pelils cylindres, et d'un blanc un peu jaunfttre. La larve a le corps long , efflle, lineaire , compose de treize anneaux , dont les trois premiers portent chacun une paire de pieds. La t6te, grande, en ovale allonge et tres aplatie, ofTre les m6mes parties que celles des larves des dytiques; niais ici le quatrieme anneau et les sept suivans ont, de chaque c6te , un filet conique , membraneux , flexible et barbu sur ses bords; le douzieme anneau ena quatre semblables, mais beaucoupplus longs, et plus diriges en arrifere. Deux trachees tr6s fines parcourenl toute la longueur du corps, et reQoivent de chaque filet un vaisseau arle- riel. Le dernier anneau du corps est tres petit, et lermine par quatre crochets longs et paralleles. Cette larve vit dans I'eau, et en sort au com- mencement d'aoCit pour passer i I'elat de nymphe. Elle forme avec une matiere qu'elle tire de son corps, et semblable h. du papier gris, une petite coque ovale, pointue aux deux bouts , qu'elle fixe aux feuilles de roseau , et oii elle s'enferme. Cette espfece est trfes commune en Europe. (2) (t) M. Leoii Diifour a public dans les >ier, col III, n" 41; et Schoenherr, Synon. Annates des sciences naturelles (octobre insect., II, n° 55. On trouve encore aux 1 824 ) quelques observations anatomiques environs de Paris les Gyrins minutiis et hi- sur ces insecles. L'inlestin grcle est remar- color de Fabricius. Les especes les plus quable par sa longueur. Le coecum n'est grandes, et toutes exotiques, n'ont pas point lateral comme celui des Dytiques. d'ecusson sensible, et leurs palpes ne sont Les organes genitaux males different de q'au nonibre de quatre. ceux des autres carnassiers. M. Mac Leay fds (Annul, javan. , I, (2) foyez, pour les autres especes, Oli- pag. 3o) forme un genre propie, sous le («) PI. afi. fig. 7. FAMILLE DES CARNASSIERS. 179 La seconde famille cles coleopteres pentameres, LES BRACHELYTRES, Cuv. Cmicroptera, Gravenhorst.) N'ont qii'uii palpe aiix machoires ("),oii quatre en tout; les antennes, tantot d'egale epaisseur, tantot uii peu plus grosses vers le bout, sont ordinairement coni- posees d'articles en forme de grains ou lenticulaires; les etuis sont beaucoup plus courts que le corps, qui est etroit et allonge, avec les hanches des deux pieds ante- rieurs tres grandes, et deux vesicules pres de I'anus, que I'animal fait sortir a son gre. Ces coleopteres composent le genre STAPHYLIN (sTAPHYniNns), de Linnaeus. On lesa consideres comine faisant le passage des coleopteres aux Forficules ou perce-oreilles, premier genre de I'ordre sui- vant. Sous quelques rapports , ils avoisinent encore les insectes de la famille precedente, et sous plusieurs autres les boucliers, iiom de niNEuTES, avec des especes doiU le la longueur du corps, et les antennes lermi- labre n'est point cilie , dont les palpcs sont nees un peu en poinle. II ne mentionne en massue, qui ont les pieds anterieurs do qu'une sculc espccc [polilus). H PI. 27,fig. i«, 2., 3r, elc. 180 INSECTES COLEOPTtRES. les necrophores, genres de la quatrieme. lis ont, le plus sou- vent, la tete grande et aplatie, de fortes mandibules, des an- tennes courtes, le corselet aussi large que I'abdomen, les etuis tronques a leur extremite, et recouvrant neanmoins lesailes, qui conservent leur etendue ordinaire. Les demi-anneaux du dessus de I'abdomen sont aussi ecailleux que les inferieurs. Les vesicviles de I'anus consistent en deux pointes coniques et velues que I'animal fait sortir et rentrer a volonte; il s'en echappe une vapeur subtile , et qui , dans quelques especes , sent fortement Tellier sulfurique. M. Leon Dufour {Annales des sciences natur., t. vni, pag. i6) a donne la description de I'appareil qui la produit. Le dernier segment de I'abdomen, celui ou est I'anus , se prolonge et se termine en pointe. Ces coleoptefes, lorsqu'on les touche ou qu'ils courent, relevcnt le bout de leur abdomen et lui donnent toule sorte d'inflexions. lis s'en servent aussi pour pousser leurs ailes sous les etuis et les y faire rentrer. Les deux pieds anterieurs ont souvent les tai'ses larges et dilates; leurs hanches, ainsi que celles des pieds intermediaires , sont fort grandes. lis vi- vent, pour la plupart , dans la terre , le fumier , les matieres excrementielles; d'autres se trouvent dans les champignons, la carie ou les plaies des arbres, sous les pierres; quelques- iins n'liabitent que les lieuxaquatiques. On en connait encore, mais de tres petits, qui se tiennent sur les fleurs. Tous sont voraces, marchent d'une grande vitesse, et prennent vol tres promptement. Leurs larves ressemblent beaucoup a I'insecte parfait; elles ont la forme d'nn cone allonge, dont la base ou la partie la plus epaisse est occupee par la tete, qui est tres grande; le dernier anneau se prolonge en nianiere de lube , et est accom- pagne de deux appendices coniques et veins. Ces larves se nourrissent des niemes matieres que I'insecte dans son dernier etat. FAMILLE DES BRACHfiL\TRES. 181 Le premier estomac des staphylins est petit et sans plis; le deiixieme tres long et tres velu; I'intestin est tres court, (i) Ce genre est considerable. Nous le divisons en cinq sections. La premiere, celle des fissilabres {Fissilabm), a la I6te entierement nue et separee du corselet, qui est tant6l carre ou en demi ovale, tantdt arroiidi ou en coeur tronque, par un cou ou un etranglemenl visible. Le labre est prolondemenl divis6 en deu\ lobes (n). Tels sont : LES OXYPORES, (OXYPORUS. Fab.) (PI. 2,. fig. ..; Dontles palpes maxillairessonlilliformes (*',, et les labiaux tennintis par un article tr6s grand et en croissant. Les antennes sont grosses, perfoliees etconiprimees{c). Les tarses anle- rieurs ne sont point dilates ; le dernier article et le second ensuite sont les plus lon^s {d}. lis vivent dans les bolets et les agarics. L'O. roiix {e){Slaj>hylinns rnfits, Lin.), Panz., Faun, insect. Germ., XVI, 19, long d'environ trois lignes, fauve, aveclatfile, la poitrine, I'extre- inile et le bord inlerieur des etuis ainsi que I'anus , noirs. (2) LES ASTRAPEES, (ASTRAP^US. Grav.) ' (PI- 27, fig. 2.) Oil les quatre palpes sont termines par un article plus grand et presque (i) Selon M. Dufour, leur canal alimen- milieu un noeud ou une vesicule, ce qu'on laire ne diflere essentiellemeut de celui des ne lemarque dims aucun insecte Leur ap- coleopleres carnassiers que par 1' absence du pareil generaleur differe beaucoup de celui jabot. Leurs vaisseau.K biliaires sont inseres des colcopteres carnassiers [Foyez Annal. sur un meme point lateral, et, dans quel- des sc. nat., oclobre iSaS). ques especes au moins, ollrent vers leur (2) Ajouiez O. maxiUosus, Fab.; Panz., (a) PI. 27. fig 3«. (i) PI. 27, fig. xa. (c) PI. 27. fig. 1 b. {d) PI. 27, fig. I €. 182 INSECTES COLEOPTfeRES. Iriangulaire («). Les larses anlcrieurs sont trfis dilates; le preYnier el I dernier article sont les plus long^. (/') (1) LES STAPHYLINS propres, (STAPHYLINUS. Fab.) (PI. ■.;, fig. 3.) Qui out tous les palpes fdiiormes (c) el les antennes inserees au-dessus du labre etdes niandibules, entrelesyeux. Les uns, et surloul les niAles, ont les larses anterieurs tr^s dilates (L\TRES. 188 I.e. p. des rivagcs{n) [Slaj)hylinus ripariiis , I'anz. Faun insect Germ. IX, n), long d'environ trois lignes, tr6s etroil el fori allonge, fauve, avec la lAte, la poitiine , rexlrdmite siiperieuie de I'abdomen el les genoux noirs ; (^lytres bleiis. Ties commun dans le sable humide , sous les pier- res, h la racine des aibres , elc. Les aulres (stiliques, Sliliciis, Latr.) ont tons les ailicles des larses en- tiers (Aj. (1) LES EViESTHETES, (EVjESTHETUS. Grav.) (I'1.27, fig. 9) Donl les antennes sont pareillement inserees devanl les yeux , mais gu6re plus longues que la l6te el presque enliferement moniliformes Cc) ; le corps esl peu allonge , avec la I6le aussi large que le corselet. (2) LES STENES CSTENUS. Lair.) (I'l. 27, fig. 10) Oil les antennes, inserees pres du bord interne des yeux, sont terniinees par une massue de trois articles () PI. 27, fig. : (r) PI. 27, fig. 9. (,/j PI. 27, fig. loa. (.) l'1.27.fiB. .0 180 INSECTES COL^OPTfeRES. La troisieme seclion , celle des denticrures ( Denticntra ), difffire de la precedente par les palpes maxillaires , qui sonl beaucoup plus courts que la t6le, et toujoiirs de quatre articles. distincts; les jambes anlerieures au moins sonl dentees ou epineuses au c6le exterieur. Les tarses qui, dans la pluparl, se replienl sur les jambes , ont le dernier arlicle aussi long ou plus long que les precedens pris enseniblefa) ; le premier oii les deux premiers sent ordinairement si petits ou si caches que leur nombre total ne paralt 6lre que de deux ou de trois. Le dcvant de la t^te , et quelquefois m^nie le corselet , est arme de cor- nes dans plusieurs mAles. Les antennes sont ins^rdes devant les yeux. Les uns , dont les palpes se terminent en maniere d'alene [h], dont les antennes sont en majeure partie grenues et vont en grossissant, n'offrent distinctement que trois articles aux tarses (c). (i) LES OXYTELES. (OXYTELUS. Grav.){2) (l'l.28,fig. I.) Les autres ont les palpes lilit'ormes et quatre articles au moins , blen apparens , aux tarses. LES OSORIUS (OSORIUS. Leach Dej.) yn.-il, fig. II) Ont le corps cylindrique , toutes les jambes elargies et denizes {d) ; la t^te aussi longue que large , le corselet presque en forme de coeur retr^ci et tronque posl^rieurement, et les antennes, en majeure partie, grenues, grossissant insensiblement vers le bout, plus courtes que la t6te et le cor- selet; les mandibules beaucoup plus courtes que la t6te, tr6s croisees. (i) Si I'on en exceple les lachines , les clop, method. ; la Monographie precilee tarses anterieurs ne sont plus notablement de MM. Gravenhorst et Gyllenhall, Insect, dilates. .Suec, I, pars, ii, pag. 444. {2) f-'oyez I'article oxytele de I'Ency- U) PI. 27, fig. II«. (A) PI. 2S, fig. la. Ic) PI. 23, fig. . h. (,/)■ PI. ,;, fig , , „. I-AMILI.K DES liUACHFXYTRES. 187 terminees en une poinle sinipU-, el Ic menlon grand clcn foinio de bou- clier. On n'en connait qu'un petit nombre d'especcs, qu'on n'a pas encore decrites, et qui habitent la Guyane franqaise et le Bresil. LES ZIROPHORRS, (ZIROPHORUS. Dalai. — LciUofhirns. Germ. — Ircnwiis. Leach. — Oxytclus. Oliv. — Pieslus. Grav.) (PI. 28, llg. ,.) Donl le corps est deprinie; dont les jambes anlerieures, plus larges que les aulres, sent seules dentees cxterieurement(a); qui ont la tete trans- verse, le corselet carre , les antennes de la m6me grosseur partout, aussi longues an moins que la t6te el le corselet, composees d'arlicles pour la plupart ovalaires, ou cylindriques et arrondis aux deux bouts (A), et les mandibules aussi longues que la t6le, et dentees & leur extremile (c). (1) LES PROGNATHES, (PROGNATHA. Lair., Blond. - Siagona. Kirby.) (PI. 28, fig. 3.) Qui ne different guere des zirophores que par leurs antennes filiformes, composees d'arlicles allonges {d). (2) LES COPROPHILES, (COPROPHILUS. Latr. — Omalium. Grav., Oliv., Gyll.) (PI. 28, fig. 4.) Ou le corps est encore aplati, mais dont toutes les jambes sont denlees (i) yojez Dalman, Anal, eiitom., pag. rapports avec le PfVs^iw ju/cafu.sdeM. Gra- 23; son Z./;on(icornM, IV, fig. i, parait venhorst. Le Leptochirus scoriaceus de ktve Y Oxytetus bicornis d'Olivier ( Ency- M. Germar (Insect. Spec, nov., I, i) est clop, method.). Celui qu'il \iomme penicll- une espece (res distincte des precedentes. /a?Hj, ibid., fig. 2, parait avoir de grands (2) Siagonum cjuadricorne , Kirb. et (a) PI. 28, fig. 2C. ' (A) I'l. -.8. fig. 2*. (<:) PI. 28, fig. 1a.7.a. (rf) PI. 28, fig. 3. INSF.CTES. a4 188 INSECTES COLEOPTfeRES. ou 6pineuses exterieuremenl(a), clont les antennes, beaucoup plus longnes quelatSic, sont grenues , grossissent insensiblement vers le bout (/■) ; et donl les niandibules arqiiees exterieurement , presque en croissant , ne sont point sensiblement dentees , et se prolongent peu k leur extre- mite. (1) La qualrieuie section , celle des aplatjs ' Dcprcssa) , nous offre , ainsi que la precedente, une t^le d^gagee , un labre entier, des palpes maxil- laires courts et h quatre articles distincts (c); mais les janilies sont simples ou sans dents ni epines au c6te exterieur, et les tarses oni manifcslement cinq articles. lei les palpes sont filifornies. LES OMALIES, i;OMALIUM. Grav.) (PI. 2«, fig. 5.) Dont le corselet est de la largeur des ^lytres , plus large que la tfite , presque en carre transversal ( avec les angles ou du moins les ant^rieurs arrondis), et souvent reborde lateralement , et dont les antennes vont en grossissant vers leur extreniite. (2) LES LESTEVES, (LESTEVA. Latr. — Anthophagus. Grav.) (PI. 9.8, fig. 6.) Qui ont le corselet en forme de coeur , retreci et tronqu6 posterieure- ment , presque isom6trique , de la largeur de la t6te , plus etroiL que les elytres et les antennes generalement filiformes et h articles allon- ges M- (3) Spence, Inlrod. entom., I, i, 5 ; Blondel, derEncyclop.mellioil.,etGyllenhal,;iiW., Annal. des sc. natur., avril 1817, XVII, pag. 198. 14-17. (i) Omalium rugosum, Gravenhorst, et (3) To/ej Lair., Gener., crust, et in- d'autres especes a elytres courles. sect., I, p. 296, 297 ; Gravenhorst et Gyl- (2) Voyez Gravenhorst, I'article Omalie lenhall, genre Anthophagus, {a) PI. 28, fig. /,a. (4) PI. 2.S, fig. 4. (c) PI. 28, fig. 9 b. (rf) PI. 28, fig. 6 a. FAMILLE DES liRACHELYTRES. I8» l,ii, Ics palpes se terminent en alene. LES MICROPEPLES, (MICROPEPLLS. Lair.) U'l- 28. fig. 7.) Distingues par leurs anlennes fiiiissant en une massue solide et se lo- geanl dans des fosseltes du corselet (a). (1) LES PROTEINES, (PROTEINUS. Latr.) (PI. 28, fig. 8.) Ou les anlennes grenues, un pen perfoli^es et plus grosses vers le bout, inais sous forme de massue et toujours h decouvert, sent inserfies devant lesyeux(A); ou le corselet est court, et dont les 6lylres recouvrent la majeure partie de I'abdomen. (2) LES ALEOCHARES, (ALEOCHARA. Grav.) (PI. aS, fig, 9.)- Ou les anlennes sont inserees entie les yeux ou pres de leur bord infe- rieur, et S nu, S leur naissance , avec les trois premiers articles sensible- ment plus longs que les suivans, ceux-ci perfolies , et le dernier allonge et conique (c). Le corselet est presque ovale, ou en carr6 arrondi aux angles. (3) (i) f'ofez Latr., Gener. crust, et in- (3) Staphylinus canaliculatus , Fab. j sect. IV, p. 377; Omo/(Hm/)oreaf«m, Gyll., Fanz., (i;W., XXTII, i3; Insect. Suec, I, pars II, pag. 211 ; Micro- Staphylinus impressus,0\\\ . , Cq\., ibid., peplus porcatus , Charp. hor.-e eutom. , v, 41; VIII, 9 ; S. Boleti, Lin. ; Oliv., Col., ibid., ui, Gyll., ibid., O. staphylinoides, p. ai3. 25 ; (2) royez Latr., ibid., I, pag. 298, et S. collaris, ejusd., ibid., 11, i3 ; les Omalium ovatum et macropterum de S. mimttus, ejusd., ibid., vi, 53 ; Graveiihorst. S. socialis, ejusd., ibid., iii, 25, et ge- {a) Pi. 28, fig. 7. (A) PI. 28, fig. 8 a. (c) PI. 9, fig. 9c. 100 INSECTtS COLEOPTERES. La cinquieme section , les microcephales (lUicrocejihala) , out la I6le enfoncee posterieurement jusqiic pres des yeux , dans le corselet; ell<- n'esl point separee par un ecu , ni par un 6tranglement visible ; le corse- let a la forme d'un trapfeze, et s'elargit de devant en arri^re. lis ont le corps nioins allonge que les precedens , et se rapprorhant davantage de la forme elliplique ; la t6le beaucoiip plus elroile , retrecle et avancee en devant; les mandibules de grandeur moyenne, sans dente- lures, et arquees simplement a la pointe (a). Les elytres , dans plusieurs , recouvrent un peu plus de la moitie de la longueur du dessus de I'abdo- men. Les uns vivent dans les champignons, sur les fleurs, et les autres dans les fientes. Fabricius en a reuni plusieurs especes avec lesoxypores. LES LOMECHUSES, (LOMECHUSA, ALEOCHARA. Grav.) (PI. 2S, r,g. ,o ) Qui n'ont point d'epines aux jambes {/>), et dont les aniennes , depuis le quatrieme article, forraent une massue perfoliee ou en fuseau allonge (c), et dont les palpes sont termines en al6ne; les antennes sont souvent plus courtes que la tute et le corselet. (1) LES TACHINES, (TACHINUS. Grav.) (PI 28, fig. II.) Qui ont les jambes epineuses (<^J ; dont les antennes sont composees npialemenl les trois premieres families du chares bipunctata, lanuginosa^ nilida [Sta- genre^/eoc/iara deGravenhorstjCol. mic.. phylinus bi-piistulatus, Lin.; Oliv., Col., torn. II. Foyez aussi Gyllenhall , Inseot, III, 42, v, 44); /«mat leurs larves. On ren- contre plusieiirs des petites especes sur les fleurs et les feuilles; niais les autres se tiennent pour la plupart dans les forets , les chantiers : ils eclosent quelquefois dans les maisons , y etant transportes, en etat de larve ou de nymphe, avec le bois. Tanl6t les antennes sont tout au plus en scie. Les articles intermediaires des tarses sont en forme de coeur renversS , et le penultieme au moins est bifide (a). Les palpes sont filiformes ou legerement plus epais au bout. Les niAchoires sont bilobees. {b) LES RICHARDS propres , {BUPRESTIS. Lin.) (PI. 29, ng. I.) Dont les antennes sont de la m6me grosseur parloul , et en scie, depuis letroisifeme ou quatrifeme article, [c] Les iins n'ont point d'ecusson. he R. a faisccuux {B. fascicnlaia. Lin.), OVtv., Col. II, 32, IV, 38, long d'environ un pouce, ovoide, convcxe, ti6s ponclue et ride, d'un vert dore ou cuivreux, quelquefois obscur, avec de petites toufTes de polls jaunAtres ou rougeAtres ; etuis entiers. — Au cap de Bonne-Esperance, et quelque- fois en si grande abondance sur le rn^me arbuste, qu'il semble tout charg(5 de fleurs. Le B. slernivorne {B. stemicomis , Lin.), Oliv., Col. ihid., VI, 52, a, un peu plus grand , m6me forme , d'un vert un peu dore , trfes brillant ; de gros points enfonces , dont le fond est garni d'ecailles blanchitres , sur les etuis : Irois dents 5 leur extr^mite; sternum posterieur avance en forme de corne. — Indes orientales. Le R. chrysis [B. ckrysis , Fab.), Oliv., ibid., 11, 8, VI, 52, b, difPfere du precedent par les etuis d'un brun niarron et sans taches blanchAtres. Le R. Itande-doree [B. viltnla F.), Oliv., ibid., Ill, 17, long de pres d'un pouce et demi , plus etroit et plus allonge que les precedens , deprime , d'un vert bleu^tre ; quatre ligues elevees et une bande doree et cuivreuse sur chaque elui , dont le bout a deux dents. — Des Indes orientales. FAMILLE DES SEBKICORNKS. 197 Le R. ocelteiB. occllataF.), Oliv., ibid., I, 3, presque semblable pour la laille et la forme, a sur chaque 6tui une grande tache janne etphospho- rique, siluee enlre deux autres de couleur d'or; le bout de chaque 6lui est termine par trois dents. Les autres ont un 6cusson Le B. geanl (a) (S. gigas Lin), Oliv., ibid., 1,1, long de deux pouces ; corselet cuivreux , in61e He vert briliant , avec deux grandes taches lisses , couleur d'acier bruni ; 6tuis lermines par deux pointes, cuivreuses dans leur milieu, d'lin vert bronze sur leurs bords, avec des points enfonc^s, des lignes elevees et des rides. — De Cayenne. Nous citerons parmi les espfeces de notre pays , Le R. a fossetlcs (B. affinis. f.), B. chrysosligma , Oliv., ibid., M, .54, bronze en dessus, cuivreux et brillanl en dessous, dont les elytres, dente- lees en scie h leur pointe, ont trois lignes longitudinales 6lev6es , et deux impressions dorees sur chaciine. Le B. vert (B. viridis. Lin.), Oliv., ibid. XI, 127, long d'environ deux lignes etdemie, & forme lineaire, d'un vert bronze, avec les etuis entiers et poinliUes. — Sur les arbres. Fabricius a detache des Richards propres ceux qui ont le corps court, plus large proporlionnelleuient et presque triangulaire ; le front excave, le corselet transversal et lobe posterieurement, et les tarses fort courts , avec les peloles larges; les cinq derniers articles des antennes forment seuls des dents de scie [b] ; les precedens, k I'exception des deux premiers, sont petits, presque grenus, ou en c6ne renvers6 ; les deux premiers sent beaucoup plus gros. Ces esp^ces composent le genre trachys {Trachys). De ce nombre (i) est Le R. nain (c) 'B. minulaLm.), Oliv., ibid. ,11, noir en dessous, d'un brun cuivreux en dessus, avec le milieu du front enfonce, le corselet sinue 4 son bord postdrieur, et des raies blanchatres, ondees, formSes par des poils et Iransverses , sur les etuis. — Commun sur le coudrier, dont il ronge les feuilles. (i) Voyez les autres especes cilees par iiombreux, I'ouviage de M. Schcenlierr sur Fabricius, System, eleut. , II, aiS, ct , la synonymie des insecles. visions a elablir dans cc gem (») I'l.ag.f.g. 1. (i) W (r) PI. 79, f.g, 5. 198 INSECTES COLEOPTERES LES AFHANISTIOUES (APHANISTICUS. Latr.i (PI. 29, fig. 3.) Ont les anteiines lermiiifies en une massue brusque, oblongue, conipri- niee, 16g^rement en scie, form^e paries quatre derniers articles (a). Le dernier article despalpes est unpen plus gios, presque ovalaire. L'entre- deuxdesyeux est excave, ainsi que dans les Trachis. On en connait deux ou trois especes, toules tres petites et h forme lineaire. (i) Tant6t les antennes sont trfes pectinees (d'un seul c6te) dans les males (*), fortement en scie dans I'autre sexe ; les articles des tarses sont presque cylindriques et entiers ; les palpes sont terminus par un article beaucoup plus gros que les pr^cedens el presque globuleux. Les m^choires se lermi- nentpar un seul lobe. LES MELASIS, (MELASIS. Oliv.) (PI. ag, fig. 4.) Leur corps est rylindrique, et les angles poslfirieurs du corselet son! prolonges en une dent aigue, caractferes qui, de m^me que ceux pris des tarses (c) et des palpes, annoncent que ces insecles font le passage de cette tribu a la suivante. (2) lia seconde tribu, celle des elaterides, iie differe essentiellement de la precedente qu'en ce que le stylet posterieur de ravant-steriium , termine en une pointe comprimee lateralenient et souvent un peu arquee et (i) Bupreslis emarginata. Fab., Oliv., [7) Melasisbuprestoides,0\\\.\l,io,i,i; ibid., X, n6 ; Germ. Fauu. insect. Europ, Melasis elateroldes , Illig., differanl sui- III, 9; vant liii , lie \' Elater iuprestoide de Lin- F.jusd., Buprestris lineola, ibid., 10. iia!us. (a) PI. 29, fig. Sa. [b) PI. 29, fig. 4 /'• ('■) I'l- 29. 'ie 4 <-. FAMILLE DES SERRICORNES. 19» unidentee, s'enfbiice a la volonte de ranimal, dans une cavite de la poitrine, situee immediatement au-dessus de la naissance de la seconde paire de pieds (°), et que ces insectes, places sur le dos,ont la f'aculte de sauter {Voyez ci-apres). lis ont, pour la plupart,des mandibules echan- crees ou fendues a leur extremite (*), les palpes termines par an article beaucoup plus grand que les precedens, en forme de triangle ou de hache ('), et les articles des tarses entiers ("'). Cette tribu ne comprend que le genre TAUPIN (ELATiai), de Linnaeus. lieiir corps est generalement plus etroit et plus allonge que celui des Buprestides, et les angles posterieurs dn corselet se prolongent en pointe aigiie, en forme d'epine. On les a nommes en francais Scarahees d ressort, eten latin Notopeda, Elater. Conches sur le dos, et ne pouvant se rele- ver, a raison de la brievete de leurs pieds, lis sautent et s'e- levent perpendiculairement en I'air jusqu'a ce qii'ils retombent dans leur position natureile ou sur leurs pieds. Pour executer ces mouvemens, ils les serrent contre le dessous du corps, baissent inferieurement la tete et le corselet, qui est tres mo- bile de haut en bas, puis, rapprochant cette derniere partie de I'arriere-poitrine , ils poussent avec force la pointe du prester- num contre le bord du trou situe en avant du mesosternum, («) I'l. :io, n-. iig. (i) I'l. io, fig (,) I'l. K r,«. I . .-. (,/) I'!. 3u, fiy 200 INSECTES COLtiOPTfiRES. ou elle s'eiifonce ensuite brusquement et comine par ressort. Le corselet avecles pointes laterales, la tete, le dessus des ely- tres , heurtant avec force contre le plan de position , surtout s'il est ferme et uni, concourent, par leur elasticite, a faire cle- ver le corps en I'air. Les cotes de ravant-sternum sont dis- tingues par une rainure ou ces insectes logent, en parlie, leurs antennes, qui sont en peigne ou a longues barbes, dans plusieurs males. Les femelles ont a I'anus une espece de ta- riere allongee, avec deux pieces laterales et pointues au bout, entre lesquelles est I'oviducte proprement dit. Les taupins se tiennent sur les fleurs, les pjantes, et meme a terre ou sur le gazon; ils baissent la tete en marchant, et, quand on les approche, ils se laissent tomber a terre, en appli- quant leurs pieds sous le dessous dii corps. De Geer a decrit la larve d'une espece de ce genre (undula- tus). Elle est longue, presque cylindrique, pourvue de petites antennes, de palpes, de six pieds, a douze anneaux couverts d'une peau ecailleuse, dont celui de I'extremite posterieure forme une plaque rebordee et anguleuse sur les bords avec deux pointes mousses et courbee en dedans; au-dessous est un gros mamelon charnu et retractile, qui fait i'office depied. Elle vie dans le terreau de bois pourri; on en trouve aussi dans la terre. Il parait meme que celle du T. strie de Fabricius ronge les racines du ble , et fait beaucoup de degat lorsqu'elle se multiplie. L'estomac des taupins est long , ride en travers, quelquefois gonfle a la partie posterieure; leur intestin est mediocre. On peut rapporter & deux divisions principalcs les divers sous-genres qu'on a fornK^s dans cette tribu. Ceux dont les antennes peuvent se loger entiferenient dans des cavites inferienres du corselet composeront la pre- miere. Tant6t elles sont re(;.ues, de chaque c6le, dans une rainure longiludi- nale, pratiquee iminediatement au-dessous des bords lateraux du corselet, et toujours filiforines et simplement en scie. Les arlicles des tarsessont toujours entiers et sans prolongemens, en forme do palette, en dessous. FAMILLE DES SERRICORNES. 201 Lecorselel est convexe ou bombe, du nioinssurles c6t6s, else dilate vers les angles poslerieursenmaniSredelobe, allant enpointe, ou triangulaire. Ces insectes se rapprochent des Buprestides. LES GALEA, (GALBA. Latr.) Dont les niandibules se terniinent en une pointe simple (a) ; dont les mk- choires n'ofTrent qu'un seul lobe; dont le dernier article des palpes est globnleux (A) et le corps presque cylindrique. (1) LES EUCNEMIS, fEUCNEMIS. Arh.) (PI. ay, Ck. (i.) Ou les niandibules sont bitides et les niAchoires bilobees; oii le dernier article des palpes est presque en forme de hache (c) et le corps presque elliplique. (2) Tanl6t les anlennes, quelquefois enmassue, se logent, du inoins en parlie , soit dans les rainures longitudinales des bords lateraux du pre- sternum, soil dans les fosseltes situees sous les angles poslerlcurs du cor- selet. Les tarses ont souvent des petites palettes, formees par le prolonge- ment des pelotes inferieures (dj, oil le penultieme article est bifide. Quelques-uns, h antennes filiformes («), ont les articles des tarses entiers et sans palettes en dessous (/); les deux pattes anterieures se logent, dans (i) J' en ai vutiois especes , et loutes du duit les planches dans le troisieme volume Bresil. L'une a de grands rapports avec le des Annates des sciences naturelles. J'y ai Melasis luberculata AeM. Dalman (Anal. ajoute quclques observations sur ta trop entom.). Les machoires se terniinent par grande etendue que ce savant a donne ace un lobe Ires petit et pointu. sous-genre. L'espece qu'il nomme capuci- (2) M. le comte de Manntierheim a pu- nus est , selon nioi , la seule qui doive y blie une tres belle Monographie de ce sous- resler , et telle fiit d'abord 1' opinion de genre, dont on a donne un extrait et repro- celui qui I'etablit. W PI. 29, fig. 5 a. (A) PI. 29, fig. 5 A. (r) PI. 29, fig. 6 b. (d) PI. 3o, fig. 3. (f) PI. 3o, fig. I a. (/^Pl. 3o, Cg la. 202 INSECTES COLtiOPTERES. la conlraclion, dans les enfoncemens lateraux du dessous du corselet. Tels sont LES ADELOCERES, (AOELOCERA. LatiJ (1) (PI. 3o, lis- !•) D'autres, k antennas pareillenient do la m6me grosseur partout (a), ont les articles des tarses entiers, mais avec les pelotes inf^rieures prolong^es et avancees en nianiere de petites palettes on de lobes (A). Leur t6te est d^couverte. Ce sont LES LISSOMES. (IJSSOMUS. Dalm. — Lissodes. Latr. — Drapclcs. Meg., Dcj.) (2) (PI. 3o, fit'. '2.) D'autres a antennes parfaitement filiformes, mais dont le second et troi- si6me article plus grands que les suivans et aplatis, se logeantseuls dans les rainures sternales; les tarses sont semblables k ceux des lissomes ; la t6te est cachee en dessous et conime recouverte par un corselet demi- circulaire, ou elleest enfoncee. Tels sont LES CHELONAIRES. (CHELONARIUM. Fab.) (PI. 3o, fig. 4.) Les antennes, dans le repos, s'etendent parallfeiement le long de la poi- trine; le premier et le qualrieme article sont les plus petils de tous; les (i) Elater ovalis. Germ, j avec le Drapetes castaneus de M. le comte Flater fuscus , Fab. , et quelquei autre.'! Dejean , et VElater lievigatus de Fabriciiis. des Indes orientales , rapportcs par M. de L'Europe possede une espece de ce sous- Labillardiere. £;eiire , V Eluter equcstrls de celui-ci , figure (2) Dalm. , Ephem. entora. , i,S2.',. Son p,ir Panzer, Faun, insect. Germ., XXXI , Lissomuspunctulattis a de grands rapports a r . {«) PI. -io.fig. 2«. (A) PI. 3„,Cg. i. I'AMILLE DES SEURICORNES. 203 scpl suivans soiil de la mfinic grandeur, et, h I'exceplion tlu dernier qui est ovoide, presquc en forme de c6ne renverse et dgaux. Lc corps csl ovoide, avec les janibes anl(5rieurcs plus larges que les aulres. Toutes Ics espcces connues sonl de I'Amerique ineridionale. U) Le dernier sous-genre de celle premiere division, celui DE TIIROSOUE, (THROSCUS. Lat. — Triragns. Kugil., Gyllenh. — Elaler. Lin.) (HI. 3o. fig. 5.) Sc distingue de lous ceux de cette Iribu par ses antennes termin^es en une massue de trois articles (a), et logee dans une cavite laterale et infe- ricure du corselet. Le penullicime article des tarses est bifide. La poinle des mandibules est entiere. (2) Notre seconde division de celle Iribu comprendra tous les elalerides donl les antennes sent loujours k decouvertou exterieures. Nous en detacheronsd'abord ceux dont le dernierarticle des palpes, des inaxillaires surtout, est beaucoup plus grand que les precedens, presque en forme de hache. (/') Un seul sous-genre, celui DE GEROPHYTE, (CEROPHYTUM. Lat.) (y\. 3o, )lg. 6.) S'eloigne des suivans par ses tarses, dont les quatre premiers articles courts, en forme de triangle, el dont le penultieme arlicle est bifide. (c) Les antennes des mdles sont branchuesau c6le interne, la base du troi- sieme arlicle et des suivans se prolongeant en un rameau elargi etarrondi au bout [d] ; ceJles de la femelle sont en scie. (3) (i) Fab., Syst. eleut., I, ioi;Lal.,Ge- 1).; Lermestes ailstrictor , Fab.; Panz. , ner. crust insect. , I , vm ; 7 et II , 44; Faun, insect. Germ., LXXV, 1 5. Sa larve Dalm., Ephem. entom., 1824, page 29. vit dans le bois du cliene. (2). Elater dermestoldes , Lin.; £. c/a- ('i)Latr. , Gen. crust, et insect., IV, 375. licornis, Oliv. ; col II , 3i , VIII, 85, a, LeMelasisspliondjloidestieGeTmar, Faun, {a) I'l.So, fig. 5 a. (/') I'l. 3o, fig. nc. lc) I'l. 3o, Cg. 6/.. {d) i'l. 3o, fig. (ia. 204 INSECTES COLEOl'TERES. Dans tons les autres sous-genres, les arlicles des tarses sont presque cylindriques et entiers. (a) Tanl6t la I6le s'enfonce jusqu'aiix yeux dans le corselet. L'exliemil6 antfirieuie du proslernum s'avance sur le dessous de la l^te, et son bord est arque. Quelques-uns ont le labre et les mandibules caches par rextr6mil6 an- terieure du presternum, le chaperon ou epistome elant elargi el s'appli- quant sur cette partie. Tels sont : LES CRYPTOSTOMES, (CRYPTOSTOMA. Dej. — Elaler. Fab.) (PI. 3o, fig. 7.) Qui ont Tangle interne du sommet du troisieme article des antennes et des sept suivans se prolongeant en manifere de dent; les second et qua- trifeine articles plus courts, le dernier long et elroit, el un rameau droit et iin^aire au c6le interne du troisieme , pr6s de son origine. Les mandibules sont unidenlees sous la pointe. Les mAchoires ne pre- «entenl qu'un seul lobe; elles sont, ainsi que la languette, petites et mem- braneuses. Les palpes sont trfes courts. Les tarses sont petits, menus et presque setaces. La seule esp6ce connue [ilatcr denticomis , Fab.) se trouve k Cayenne, d'ou elle a ete envoyee au Museum d'histoire naturelle par M. Banon. LES NEMATODES, (NEMATODES. Lat.) (PI. 3o. fig. 8.) Ou les antennes ont le premier article allonge , les cinq suivans en c6ne renverse, egaux, 5 I'exceplion du premier d'entre eux ou du second , qui est un peu plus court, et les cinq derniers plus epais, presque perfolies, el celui du sommet ovoide. [b) insecle. Europ, XI, 5, a une grande atfmite d'Afr. et d'Amer., VII, r , avcc la femelle de I'espece servant de type. nalogie avec les Ceropliytes. Melasls picea de Palisot de Bcauvois, insect. (a) PI. 3o,fig. ,./ (A) PI, 3o, fig. S. FAMILLE DES SERRICORNES. 203 Le corps est pi'csque lin^aire. (1) Le labre et les mandibules sont maintenant d^couverts. Ici lesantennes des males sont termin^es en ^ventail (a). Ce sent: LES HEMIRHIPES. (HEMIKHIPUS. Lat.) (PI. 3o, fig. 9.) Les especes sont toutes exotiques. (2) L^, ces organes, dans le m^me sexe, sont pectines dans leur longueur. (I) LES CTENICERES. (CTENICERA. Lat.) (3) (PI. 3o, fig. 10.) Dans le sous-genre suivant, ou LES TAUPINS proprement dits, (ELATER.) (PI, 3o,fig. II.) Les antennes des nidles sont simplement en scie (c), (4) Le T. cjtcujo [E. noclUucus, Lin.), Oliv., coL II, 31, U, 14, a, long d'un peu plus d'un pouce, d'un brun obscur, avec un duvet cendr6 ; une tache jaune, ronde, convexe, luisante, de chaque c6te du corselet, pres de ses (i) Eucnemis filum, MaDnerh. tanlot de niveau avec le labre ou sur le (2) Elater flabelUcornls , Fab.; ejusd. , meme plan horizontal, lantot plus elevee et E . fascicidaris , etc. termiiiee brusquement ; raais ces differen- (3) Ses Elater pectintcornis , cupreus , ces, souvent inappreciables , ne peuvent hamatodes ; servir a etablir des coupes generiques, et le T. doulile-croix, Cuv. Regn. anim. , genre que j'avais nomme iui/ie soUicite un IV, XIV , 3. uouvel e.\amen. (4) L'exlremite anterieure de la tele est (1. 3., fig. ,.) On les trols articles intermediaires des larses presententen dessous une pelole membraneuse (sole ou seuielle),' orbiculaire [a), dont les cuisses posterieures sont renfl^es, et dont les antennes, du inoins dans I'un des sexes, sont fort courtes, en scie et insensiblement amincies vers le bout). Ce sous-genre a ete <51abli par le celebre auteur de I'entoraographie de la Russie, sur un insecle de I'Amerique seplenlrionale {P. Hcnningii, lettre sur le Physodaclyle, Moscou, 1824, Annales des scien. nat., Decemb. 1824, XXVII, B,). [h) LES CEBRIONS projjres, (CECRIO. Oliv., Fab.) (PI. 3i, fig. let 3.) Dont tons les articles des tarses sont entiers et sans pelotes, et ou les cuisses posterieures ne sont guere plus grosses que les autres. Les espSces propres h. I'Europe i)araissent en quantite apr^s les pluies d'orage. La femelle(l), del'espfecela plus connuc (giyns , Fab.; C. longicor- (i) Cebrio brevicomis, Oliv., col. II, 3o cles des antennes jettenl cliacun, a la hase bis. I, 2, a, b, c ; Tenebrio dubius , Rossi, de leur cole interne, un ramcan long elli- Faun. etrusc., I, 1,2. Cette femelle m'a- neaire, et dont les jialpesse lerinlnent par vait paru , a raison de ses antennes , devoir un article ovoide , et non en forme de cone former un nouveau genre que j'avais nom- renverse , comme dans les autres espe me J/ammonie. On Irouve au Cap de Celle-ci pourrait en etre scparee. Bonne-Esperance uneespece dont lcs arli- («)IM. 3i, fit;. .... (/,) PI. 3. fig.,. <>\0 INSECTES COLliOPTF.RES. nis, 01i\., col. II, 30 bis. I, I, a, b, cjTaiipin, I, I, a, b, c), difTeie singiilie- rementdu inAle; ses antermes ne sont guere plus longuesquc la Idle; lenr premier article est beaucoup plus long que les autres; le qualrieme ct les suivans composent, reunis, une petite massue oblongue el presque perfo- liee(o). Les ailes avorlenl en parlie. Les pieds sont plus courts, mais pro- portionnellement plus robusles que ceux des mdles. La larve vit probabb;- ment en terre. Le C. bicolor dc Fabricius (1) et quclques autres especes d'Amdrique donlle corps est allonge, moins arqu(5 en dessus ou presque droit, avec les antennes plus courtes, onl paru au docteur Leacb, devoir composer une nouvelle coupe generique (2\ Ici le prosternum ne se prolonge point notablement en pointe, el Ic me- sosternnni n'olTre point interieurement de cavite. Tanlot tous les articles des larses sont enliers et sans palette membra- ncuse et avancee en dessous. LES ANELASTES, (ANELASTES. Kirby.) (I'l. 3i, llg. 4,) Donl les antennes sont ecartees h leur naissance, courtes, presque gre- nues , avec le dernier article (3) presque en croissant [h] , et donl le m6me des palpes et presque en forme de c6ne renverse. M. Kirby n'en mentionne qn'une seule espece (A. Driiryi, Lin. Trans., XII, xxi, 2). (i) Palis. dKKeauv. , Insect. d'Afr. ct (3) Letioisiemcesl plus long que lepre- il'Am., I, I, J, a, b. ccdenl et le suivant, tandis que, dans les (a) Les Cebrions fuscus et ruficotUs dc Ccbrions , cet article et le second sont plus Fabricius ont la forme dc I'espece qu'il courts que le quatricme et suivans. Ces or- nonime gigas. M. Lefebvre a apporic la sc- ganes , de meme que ceux des Elaterides, conde de Sicile. Lc Cehiio femoratus de semblent avoir douze articles , le onzieme M. Geiniar ii'app.iilient point au genre etantbrusquement aminci vers le boul , el Anelnsles dc M . Kiiby, aiiisi que je I'avais ' • Icrmine en une pointe , ayant I'apparence il'abord soupconne. d'un petit article conique ou triangulaire. („, I'l. :;.. f.g 3«, [I,] I'l. 3.,iig. .',«. FAMll.UC OKS SF.RRK'.ORNILS. ill LES CALLIRHMS, (CALLIRHIPIS. Lalr.j (PI. 3i, fig. 5.) Dont les antennes sonllr^s rapprochees ci Iciir naissance, inserdes sur line eminence, cl ;"i parlir du troisitaie article, foiment dans les inAles un grand eventail. Le dernier des palpes est ovoide. Le m6me des tarses est presque aussi long que les autres pris ensemble, et presente enlre ses cro- chets un petit appendice lineaire etsoyeux. L'espece servant de type [C. Dejeanii) se trouve k Java, et a ete envoyee au Museum d'histoire naturelle par M. Oiard et feu M. Duvaucel. Les antennes n'ont que onze articles , et different par la de celles des Rhipi- c6res, qui ont bien la m^me figure, mais dont les articles sont beaucoup plus nombreux, dans les individus du m6me sexe, ou les mAles. Tant6t les tarses ont en dessous des palettes membraneuses, ou leur pe- nultieme article est profondement bilobe. Dans les deux sous -genres suivans, les quatre premiers articles des tarses offrent cliacun, en dessous, deux lobes niembraneux et avances; le dernier est long et termine, cntrc les crochets, par un petit appendice soyeux. Les antennes des uns sont composees de plus de onze articles , et disposes en eventail; celles des autres n'en ont que onze, en dent de scie, et dont les quatre derniers plus gros, formant une niassue. LES SANDALUS, (SANDALUS. Knoch.) Les antennes, du moiiis celles des femelles, sont simplement un peu plus tongues que la t6te , composees de onze articles, dontle troisifeme et suivans, le dernier excepte , en forme de dents de scie, et dont les quatre derniers, un peu plus dilates, composent une massue ; le terminal est pres que ovoide, arrondi ou tres obtus au bout (1). (I'l Saiitlalus /ietrn/:liya,T\DOch,'S . Beyt . |>. i^t.v, 5; 212 INSECTES COLEOPTERES. LES RHIPICERES. (RHIPICERA. Lat. Kirb. — Plyoccnts. Hoffmans. — Polytomus. Dalm.) (PI. ii, (ig.fi.) Les antennes forment dans les deux sexes un 6venlail, et sonl composees d'un grand nombre d'articles (20-40) [a] , mais en moindre quantite dans les femelles. Ce sous-genre se compose de cinq k six espfeces, dont deux de la Nou- velle-Hollande et les autres d'Amerique (1). Les trois premiers articles des tarses des deux sous-genres suivans sont en forme de coeur renverse, sans prolongemens membraneux en dessous; le qualrieme est profondement bilobe; le dernier, peu allonge, nepresente point, entre ses crochets, d'appendlce saillant et soyeux. Les antennes sont filiformes, simples ou tout au plus pectinees, et n'ont jamais au-dela de onze articles. LES PTILODACTYLES (PTILODACTYLA. llig. — Pyrochroa. De G.) (P1.3i,fig. 7) Se dislinguent par leurs antennes demi pectinees ou en scie dans les miiles. [k] Ce sous-genre se compose d'especes propres h I'Amdrique. (2) (i) Rliipicera marginala, Lair. , Cuv. , J'ai vii, dans la Collection Je M. le comie Regn. anim. , III, page ^35 ; Kiib., Lin. Dejean , une autre espece, loiitefauve, le- trans.,XlI, xxi, 3 mas. ; Polylomus mm- cueillie dans I'Amer. sept, par M. Le- ginatus, Dalm., Anal, entom., p. 22 ; conle. Ejusd., P. /emora/ui, ibid., 21 ; Ejusd. , P. mrstacinus , page 22 ; Jfispn (2) Ptylodactyla elaterlna. llig. ; Pyro- mystacina. Fab.; Drur. ins.. Ill, viii, 7. cAroaniViWa, DeG., Insect., V, xiii, 6-17. (a) PI. 3 1, fig. 6 a. (i)PI. 3l. fig.7. FAMILLE DES SERRICORNES. 215 LES DASCILLES (DASCILLUS. Lat. — Atopa. Fab.) (PI. 3i. fig. 8.) N'en diflRJienl que par leurs antennes simples dans les deux sexes (1). Les autres cebrioniles ont des mandibules petiles (a), peu ou point sail- lantes au-delS du labia, le corps generalement mou, piesque hemisph^- rique ou ovoide, et les palpes termin6es en pointe. Les antennes sonl sim- ples ou faiblement dentees. Dans plusieurs, les paltes poslerieures servent h sauler. Ces insecles liabitent les plantes des lieux aquatiques. Ceux-ci ont le p^nultieme article des larses bilobe. Le second et le troi- sieme des antennes sont plus courts que le suivant. LES ELODES, (ELODES. Latr. - Cyphon. Fab., Dej.) (PI. 3., fig. 9.) Oil les cuisses poslerieures different peu en grosseur des preceden- les. [0] (2) LES SCYRTES, (SCYRTES. Lai. — Cyphon. Fab.) (PI. 3i,fig. lo.) Dont les pattes poslerieures ont les cuisses trfis grosses, et les jambes lerminees par deux forts eperons, dont I'un tr6s long, ce qui donne S ces insecles la I'aciilte de sauler. [c] Les palpes labiaux sont fourchus. Le premier article des larses poste- rieurs est aussi long que les autres pris ensemble. (3) (i) Jtopa cervina. Fab.; ejusd., A. ci- (2) La premiere division des Cyphons de nera, var.; Ptinus testaceo-anllosus, D. G., Fabricius. IV, IX, 8; Cistela ceivina, Oliv., col. Ill, (3) La seeonde. royez le Catal. de la 54, I, 2, a. CoU. de M.le coDite Dejean. (a) PI. 3i, fig. 9. (A) PI. 3r. fig. go. (c) PI. 3., fig. io«. 214 IXSECTES COLEOPTERES. Ceux-l;i out lous les ai'ticles des laises enliers. LES NYCTEES, (NYCTEUS. L.'it. — Hamaxobinm. Ziegl. — Eucynclus. Schiippel.) (PI. 3t, fig. II.) Oil le troisic^nie arlicle des antennes est tres petit el beaucoup plus court que le second et le suivant , et ou les deriiiers sont presque gre- nus [n] ; el dont les qualie pieds ont les jambes lerminees par deux eperons tres dislincts, avec les larses longs, plus gr61es vers le boul. (i) LES EUBRIES, (EUBRIA. Zi6g., Dej.) (PI. 3., fig. la.) Qui ont les anlennes un peu denlees en scie , avec le second arlicle tres petit, les deux suivans les plus grands de tous, et le dernier un peu echan- cre au boul el allant en pointe (*). Les eperons des jambes sonl Ires pelils ou presque nuls. Les tarses sont filiformes. (2) La seconde tribu des malacodermes, celle des lampy- RiDEs (Lampj-rides), se distingue de la precedente, par le renflement qui termine leurs palpes, ou du moins les maxillaires (') , a raisoii de leurs corps, toujours mou, droit, deprime ou peu couvexe, et dont le corselet, tantot demi circulaire, tantot presque carre ou en forme de trapeze, s'avance sur la tete, qu'il recouvre entiere- (i) Eucinetus litvmorrholdalis , Germ. , comle Dejean, p. 35. Faun, insect. Europ. , V, ii. Foyez \e (2) Cyp/ioit pnliistris , (Wvm., ibid. Catal, dela collect, de.s roU-opt. dcM. le IV , H. (a) PI. 3,. (ig. ,,«. (/.; PI. M, fig. ,2. (.^ PI. j-.,r,g. 10/.. FAMILLE DES SERRIOORNES. 213 nieiit oil en partie ("). Lesnuindibules sont generalement petites, terminees en une poinle grele, arquee, tres aigue et entiere an bout dans la plupart ('). Le penul- tienie article des tarses est toujours bilobe, et les cro- chets du dernier nesont ni denies, ni appendices. Les f'emelles de quelqnes-unes sont deponrvnes d'ai- les Q, on ti'ont que des elyti^es tres courtes. Lorsqu'on saisit ces insectes, ils replient leurs anten- nes et leurs pieds contre le corps, et ne font aucnn mou- vement, comnie s'ilsetaient inorts. Plusieurs reconrbent alors I'abdonien en dessous. lis coniprennent le genre DES LAMPYRES, (LAMI'YRIS. Lin.; Antennes tres rapprochees a leur base, t6le soil decouveite et prolongee anlerieurenienl eii inanieie de museau, soil cachee enlierement ou en ma- jeure parlie sous le corselet, avec les yeux grands el globuleux dans les mAles, bouche petite, tel est le signaleinent d'une premiere division de cette tribu, et que nous parlagerons en ceux dont aucun des sexes n'esl phospliorescenl eten ceux oil les femelles an moins jouissent de celle pro- priete. Tous les individus des premiers sont ailes, ont la t6le decouverle, souvent relrecie el avancee pardevant, ou sous la forme d'un museau, et le corselet elargi posterieurement, avec les angles lateraux pointus. Les deux ou irois derniers anneaux de leur abdomen ne presentent point celle teinle d'un jaune p;lle ou blaiicliAlre , qui affecle celle parlie du corps dans les lampyres propres et annonce leur phosphoience. Les elytres vonl, dans plusieurs, en s'elargissanl, el sont m6me quelquefois Ires dilatees el arroudies posterieurement, dans les femelles particulieremenl. Elles sont Ires poncluees el souvent reliculees. (.) I'l, iu, fit;. 5. :o,ctc. {h) l>l. 3.1 fig .o«. INSECTES COLEOPTERES. LES LYCUS. (LYCUS. Fab., Oliv. — Caniharis. Lin.) (PI. 32, fig. ..) Nous reslreindrons ce sous-genre aux especes de Fabricius, donl le niu- seau est aussi long ou plus long que la portion dc la I6le qui le precede, et dont les antennes sonl en scie. Les elytres soul le plus souvenl dilatees, soit lat^ralement, soit 5 leur extremite posterieure, et les deux sexes diffe- rent ordinairement beaucoup S cet cgard, parliculiferement dans quelques espfices propres h I'Afrique (i). D'autres especes du meme aulenr, maisti museau tres court, et donl les antennes comprim^es, tanl6l simples, et tant6t en scie ou pectinfies , ont leur troisifeme article plus long que le precedent («) , et ou les articles in- lerm^diaires des tarses sent en forme de cceur renvers^, composeront un autre sous-genre, celui DE DICTYOPTERE. (DICTYOPTERA. Lutr.) (PI. 32, fig. 2.) L'on trouve dans quelques bois des environs de Paris, sur les fleurs de millefeuille et autres, et quelquefois abondamment , Le Li/ciis sangiehi [Lampyris sanytiinea , Lin., Panz., Faun, insecl. Germ., XLl, 9) {/>). 11 est long d'environ Irois lignes, noir, avec les c6tes du corselet et les elytres d'un rouge de sang. Ces Elytres sont soycuses et faiblement striees. Sa larve vit sous les ecorces du ch6ne Elle est lineaire, aplatie, noire, avec le dernier anneau rouge, en forme de plaque, ayant a son extremite deux especes de cornes cylindriques, comme annelees ou articulees et arquees en dedans. Elle a six petils pieds. Une autre esp6ce, mais plus petite, toute noire, h I'exception des 61y- (i) LesLycus lalissimiis , mslratus, pro- boscideiis, etc., dcFaljiicius. f^ojez^ pour d'-mlics especes, rappciulix de l.i troisieine («) l'I.J2,lig.2a pailie du premier tome de \a ! 5jnonvmie des inseclesdeM. Scha-nlicr, o 11 il eu de- cril et figure plusieurs. (i) PI. ;i2. fig. 2. FAMILLK DES SERRICORNES. 217 Ires qui soul rouges , el du bout des anlcnncs qui est loussAlre , le Lt/cits nain (Li/iiis minutiis, Fab.; Panz., Faun, insecl. Germ., XLI, 2) se Irouve aussi en Fiance, niais dans les bois de sapins des monlagnes (i). LES OMALISES (OMALISUS. Geoff., Oliv., Fab.) (PI. 32, fig. 3.) N'ont poinl de museau sensibi:^, Les arlicles de leurs antennes sent pres- que cylindriques, un peu amincis i leur base, et le second el le Iroisieme sont beaucoup plus courts que les suivans (")• Le penultieme des tarses est seul en forme de coeur renverse; les autres sont allonges et cylindriques. Les elytres sonl d'uiie consistance assez solide. h'Omalise snlural {O, stihiralis , Fab.; Oliv., col. II, 24, I, 2) est long d'un peu ])lus dedeux ligncs, iioir, avec les^luis, leur portion interieure ou la suture exceplee, d'un rouge de sang. Dans les bois des environs de Paris,etparticulierenientdans le forfit de Saint-Germain, sur les chines, au prinlemps (2). Les autres lampyres de noire premiere division se distinguent des pre- cedentes, non-seulement , en ce qu'aucun n'ofire de museau, que leur t6le, presque enlierement occupee par les yetix dans les males, est cachee lotalemenl ouen majeure parlie,sous un corselet demi-circulaire on carre, mais encore par un caracl^re Irfis remarquable, soil commun aux deux sexes, soil propre aux fenielles, celui d'etre phosphorescent; et de \h les noms de vers luisans , de mouches lumincuscs , mouchcs afcit, donnes a ces insectes. Le corps de ces insectes est Ires mou, surtout I'abdomen, qui estcomme plisse. La matiere lumineuse occupe le dessous des deux ou trois derniers anneaux de celte derni6re parlie, qui sonl auliemenl colores, et ordinai- rement jaunAlres ou blanchiUres. La lumi^re qu'ils repandenl est plus ou moins vive, d'un blanc verdaire ou blancKatre, eomme celle des differens phosphores. II parait que ces insectes peuvent, h volonle, varier son ac- tion ; ce qui a lieu surtout lorsqu'on les saisit ou qu'on les tient dans la (i) Les Lycus reliculatiis, bicoloi; seira- [i) Voyez I'article Omallse de I'Encycl. fasciatus^ aurora, v.lv. melhod. 218 INSECTKS COLEOPTEKES. main. lis vivenl lr6s long-lemps dansle vide el dans differens gaz, excepU; dans le gaz acide nitreux , niurialiquc el siilfuieux , dans lequel ils men- rent en pen do minules. l>eur sejour dans le gaz hydrogenc le rend , dn moins quelquefois, delonnanl. Prives, par mulilalion, de ceUe parliela- mineuse du corps, ils conliniienl encore de vivre, el la m6me parlie, ainsi delach^e, conserve pendant quelque temps sa propriele liiminense, soil qu'on la soumelte h raclion de difTerens gaz, soil dans le vide ou a I'air libre. La phosphorescence depend plut6t de I'elat de moUesse de la nia- liere, que de la vie de I'insecte. On pent la faire renaitre en ramollissant cette malifere dans I'eau. Les lampyres luisent, avec vivacil6, dans de I'eau ti6de, et s'eteignent dans I'eau I'roide : il parait que ce liquide est le seul agent dissolvanl de la matiere phosphorique (11. Ces insectes sent noclui-- nes; on voil souvent des males voler, ainsi que des phal^nes , autour des Inmieres, d'oii Ton pent conclure que I'eclat phosphorique que jetteht principalement les femelles,a pour but d'altirer les individus de I'autre sexe ; et si les larves et les nyniphes de Tespece de noire pays sonl, suivant deGeer, lumineuses, on doit seulement en conclure que la substance ))hos- phorique se developpe des le premier tige. On a dit que quelques males n'avaienl pas la m6me propriele, mais ils en jouissent encore, quoique tr6s faiblemenl. Presque lous les lampyres des pays chauds, tant milles que femelles, elanlailes, el s'y Irouvanleu grande quanlile, orfrenia leurs habilans, apris le coucher du soleil, el pendant la null, un spectacle amu- sant, une illumination naturelle parcelte multitude de points lumineux , qui, comme des etincelles ou de petites etoiles, errant dans les airs. On pent s'eclairer en rcunissaut plusieurs de ces insectes. Suivant M. Dufour (Annal. des sc. natur., Ill, p. 225), le canal alimen- taire de la femclle de noire lampyre commiui (splciuliduln) est environ une fois plus long que le corps. Son oesophage est extr^mement court et se dilate aussit6t en un jabot court et separe du veulricule chilifique par un etranglemerit valvulaire. Cette dernierc partie est fort lougue, lisse, boursouflee et cylindrique jusqu'aux deux tiers de sa longueur, et ensuite intestiniforme. J-'inlestin grille est fort coin-t, flexueiix, el o(Fre un renfle- ment represenlanl le coecum, iflais peut-filre inconstant, etqni se lermine par un rectum allonge. Du genre Lampyris de Linnseus, on en a separe quelques espfeces du (i) Outre les experiences rapportccs dans Mons, torn. VIII, pag. 3r , oil sonl e.xpo- les Annales (le chimie, consuUcz les Annates sees les reclierches deM. Grollhnss siir la Scnerales des sciences physiques, par MM. pliospliorence du [.ampyris italicn. Itoiy de Sainl-Vincent , Hrapiiv. el Van FAMILLE DES SERRICORNES. 2I» Biesil, dont Ics miles onl des antennes composees de plus de onze articles, en forme de barbes de plumes (a). Ces espices formenl le genre d'AMYDETE {AmycUtcs , lIofTm., Germ.) (1). D'autres Lampyres, et propres aussi h TAmerique meridionale, n'ayant que onze articles aux antennes, nous offrent des caracteres parliculiers qui leur ont valu la m6me distinction generique, celle de pnEWGODE {Phcngodes , HofTm.). Le troisi^me article de ces or^'anes el les suivans jet- tent chacun, au c6te interne, deux filets longs, cili(5s, paraissant arlicules, et roulcs sur eux-m6mes. Les elytres sent retrecies brusquement cu pointe. Les ailes sont etendues dans loule leur longueur, et simplement plissdes longitudinalement. Les palpes maxillaires sont tres saillans et presquefdi- formes. Le corselet est transversal. Les tarses sont lilifornies, avec le penul- tifeme article fort court et h peine bilobe. Le corps est etroit et allonge, avec la t(5te decouverte (2). Les autres espfices composent maintenant le genre DE LAMPYRE pioprement dit {Lampyris.) (PI.32,lig. 5, 6.) Qui, .'i laison de la forme des antennes, de la presence ou de Tabseiice des elytres, des ailes, etc., est susceptible de plusieurs divisions. Le L. l7iisanl{L. noctiluca, Lin.) Panz., Faun, insect. Germ., XLI, 7 {/>). Miile long de quatre lignes, noirftlre; antennes simples; corselet demi- circuiaire, recevant enlierement la t6te, avec deux taches transpa- rentes, en croissant; ventre noir; derniers anneaux d'un jaunStre pile. (L. spleiiclidule {L. splendidula , Lin.), Panz., ibid., 8, tres voisin du pre- cedent, un peu plus grand. Corselet jauniktrc, avec le disque noirAtre et deux taches Iransparentes en devant; elytres noirAtres; dessous du corps et pieds d'un jaunatre livide; premiers anneaux du ventre tant6t de cette couleur, tant6t plus obscure. Femelle privee d'elytres et d'ailes, noiriltre en dessus, avec le pour- tour du corselet et le dernier anneau jaunAtres; angles lateraux du se- f i)£«m^) rw /j/«m/fo™(,i, Lati'.,Vojago iiov., p. 67. cle MM. Humb. el Bonpl., Zool., XVI, 4 ; [■}.) 1111^., Mag., VI, p. 342 Amydetes aplcalis ,Ge\m. , iiisecl., S|i. (a) l>l. 32. fig. 4. * (*) •''• ^2, lig 5 et f) 220 INSECTES COLEOPTERES. cond et du lroisi»>nie anneaux, couleur de chair ; dessous du corps jau- nilre, avcc les trois derniers aiineaux couleur de soufre. C'eslparliculierenienl h ces individus qu'on a donne le noni de vers liiisans. On les trouve partout a la campagne, et aux bords des cheuiiiis, dans lesliaies, les prairies, etc., aux niois de juin, de juillet et d'aoCil. lis pondenl un grand nonibre d'cEufs, qui sent gros, splu'riques et d'un jaune cilrin,dans la terre ou sur les plantes; ils sent fixes a u moyen d'une matiere visqueuse qui les enduit La larve ressemble beaucoup ft la femelle, niais elle est noire, avec une tache rougeilre aux angles posterieurs des anneaux ; ses antennes et ses pieds sont plus courts. Elle marche fort lentement, peut allonger, raccourcir ou recourber en dessous son corps. Elle est probablement car- nassiere. Le L. d' Italic (L. ilalica, Lin.), Oliv., col. II, 28, U, 12, nomme paries habitans Luciola. Corselet ne recouvrant pas toute la t6te, transversal, rougeAtre, ainsi que I'ecusson, la poitrine et une partie des pieds; t6te, etuis et abdomen noirs; les deux derniers anneaux du corps jaunAtres. Les deux sexes sont ailes (I). Dans notre seconde division des lanipyrides, les antennes sont nolable- menl ecartees I'une de I'autrei leur naissance ; la t6te n'est point prolon- gee ni letrecie anterieurement en forme de museau, et les yeux sont de grandeur ordinaire dans les deux sexes. LES DRILES. (DRILES. Oliv. - PtiUmis. Geoff., Fab.) (fl. 32, fig. 7, 8 et y.) Les males sont ailes, et le cdte interne de leurs antennes, S commencer au quati i6me article, se prolonge en forme de dent de peigne. Celles de la femelle sont plus courtes, un peu perfoliees el legerement en scie. Dans I'un el I'autresexe les palpes maxillaires sont plus gros vers le bout, et se terniinenl en pointe. Le c6le interne des mandibules ofTre une dent. La femelle de I'espece servant de type au genre, et dont le niille est assez commun, avail ele inconnue jusqiie dans ces derniers temps, ainsi que les metamorphoses des deux sexes. Des observations faites k Geneve par M. le comte Mielzinsky, sur la larve de cet insecte et sur I'individu femelle en [i)Foyez Fabricins et Olivier, col.ll, n" FAMILLi; UES SERIUCORNES. !i'21 elalpaifait,exciterent ratlenlion de deux naturalisles fraiiQais.qui avaient d6ja doniie despreuves de leurs lalens, M. Desiiiarest, professeur de I'e- cole velerinaire d'Alforl, el M. Victor Audouin; celui-ci avail regu de I'au- teur de celte decouverle des laives en etat vivant. EUes avaient ele trou- v6es dans rinl^rieur de la coquille dite livree, ou Vllelix nemoralis de Linnaeus. M.Mielzinsky les fit connaitreainsi quela feinelle paivenue a sa dernifere transformation, seule sorte d'individus qu'il avail oblenus en 6tat parfait. Mais il s'etait troinp6, en consideranl comme des nymphes, des larves parvenues h leur dernifire grosseur, et qui passent I'hiver dans I'interieur de ces coquilles. Sous celte forme, ces insectes ont assez de ressemblance avec les larves de nos lampyres, mais les c6les de leur ab- domen ofTrent une rangee dc niamelons coniques, et deux series de houp- pes de polls, placees sur d'autres mamelons ou prolongemens dermiques. L'extremite poslerieure du corps est fourchue, et I'anussert i I'aninialdans la progression. II devore, et assez promptement, Thabitant naturel de la coquille, et de la le noin generique de cochleoctone {Cochlcoclonns)> donne a cet insecte par ce naturaliste. M. Desmarest presuma, avec raison, que, puisque ces larves gtaient assez communes aux environs de Gen6ve, on pouvait aussi les rencontrer aux environs de Paris. Aid6 par ses el6ves, il s'en procura en elfet un grand nombre d'jndividus, ce qui lui permit de donner une histoire complete de cet insecte, et de decouvrir que les individusen etat parfait deciits par M. Mielzinsky etaient des lemelles du Drilc janndlre iyu la panache jnnne de GeofTroy (I, 1, 2; Oliv., col. II, 23, 1, 1), dontle corps est long d'environ Irois lignes,noir, avec les elylres jau- natres(n). La femelle [b) est presqiie trois fois plus grande, d'un jaune orange ou rougeAtre, et ressemble 'd celles des lampyres, mais sans 6tre phosphorescente. M. Audouin en a public Tanatomie; il a remarque ([ue la vieille peau de la larve bouche exaclement I'entree de la coquille, et lui forme une sorte d'opercule. Tant que I'insecte est en etat de larve, s'il se retire au fond de son habitation, il s'y place de maniere que I'extremile poslerieure de son corps en regarde rouverlure ; mais ayant passe i I'etat de nymphe, il s'y tient en sens conlraire. Cette observation est due h. M. Desmarest (Voijez les Aunales des sciences rialurelles, Janvier, juillet et aoiit 1824, et le Bulletin de la Soc. philom. , avril de la m6me annee). M. Leon Dufonr a public aussi qnelques observations anatomiques faites sur le mAle de cette esptee. On en Irouve en Alleuiagne une autre [alcr, Dej.), loute noire eta an- tennes moins pectinees. EUe a ete figuree, ainsi qu'une troisieme [rn- (a) I'l. 32. fig. 7. (AJ f I- 3i. Hg. S. 2'i2 INSECTES COLEOPTERES. ficollis), decouverle, par M. le comle Dejean, en Dalmatie, dans un Me- moiie de M. 'Audouin (Annal. des scienc. nat., aoilt 1824), qui, sous le litre de Recherches analomiques sur la femelle du Drile jaunatre, et sur le male de celle espece, forme une monographie complete de ce genre, enrichie d'excellciitcs figures. Tons les individus des aulres lampyrides de cette seconde division' sonl alles, et leurs palpes maxillaires ne sontpas beaucoup plus longs que les labiaux. lis embrassent une grande partie du genre Cantharis de Linnaeus, ou de celui de Cicitidela de GeofTroy. LES TELEPHORES, (TEI.EPHORUS. Schceff. — Cantharis. Lin.) (PI. 32, fig. .u.) Oil les palpes sont terminus par un article en forme de liache [a], el dent le corselet n'offre point d'echancrures lalerales. lis sont carnassiers, el courent sur les plantes. Leur eslomac est long, ride en traversjleur in- .leslin tr6s court. Le T. ardoise (Cantharis fusca , Lin. (i)), Oliv., CoL, II, 2o, 1, 1, long de cinq a six lignes; partie poslerieiire de la t6te, etuis , poitrine et grande partie des pieds d'un noir ardoise; les autres parlies d'un rouge jaunik- tre ; une tache noire sur le corselet. Se trouve frequemmenl, en Europe, auprintemps. Sa larve (c) estpresque cylindrique, allongec, molle, d'un noir matet veloute, avec les anlennes, les palpes et les pieds d'un roux jaunAtre. La I6te est ecailleuse, avec de fortes mandibules. Sous le dou- zifime et dernier anneau est un mamelon, donl elle fail usage en mar- chanl. Elle vit dans la lerre humide el se nourril de proie. On a vu, des annees, pendant I'hiver, au milieu de la neige, en SuMe, et m6me dans des parties monlagneuses de la France, une elendue con- siderable de terrain recouvert d'une quantile infinie de ces larves, ainsi que de differentes aulres especes d'insecles vivans. On soiipcjonne , avec fondemenl, qu'ils avaienl ele enleves et Iransporles par des coups de vent, a la suite de ces violenles lempc^les qui deracinenl el abaltent un Ires grand nombre d'arbres, parliculierenienl de pins el de sapins. Telle est I'originc de ce qu'on a nommfi pluie d'inscctcs. Les especes que Ton trouve alors, el quelquefois m6ine sur des lacs glaces, sont probableraent du nombre de celles qui paraisSent de bonne heure. (aj PI. 32,fig. io4. (i) PI. 32, lig. lo. (c)P1.32, fig. FAMILLE DES SERRICORNES. 223 Le T. livide {Cantharis livida, Lin.), Oliv., ibid., 11,28. Grandeur et forme du precedent ; corselet roussdtre , sans tache ; etuis d'un jaune d'ocre, et bout des cuisses posterieures noir. — Sur les fleurs (i). LES SILIS (SILIS. Meg., Dej., Charp.) (PI. 32. fig. 1 3.) Ne diffiftrent des T^l^phores qu'en ce que le corselet est 6chancr6, de cliaque c6t6, posldrieurement (a), et qu'on y voit en dessous (du moius dans le S. spinicollis), un petit appendice coriace termini en massue, et dont Textremitg, probablenient plus membraneuse, forme dans les individus dessech^s I'apparence d'un article. M. Toussaint de Charpentier en a fi- gure unees^^ce[nihricoUis) dans sesHoriB entomol., p. 194, 195, vi, 7. LES MALTHINES, (MALTHINUS. Lat., Hchcenh. - ISecydalis. Geoff.) (PI. 32 . fig. 14.) Donl les palpes sent terminus par un article ovoide. {b) La t^le est amincie en arriere ; les etuis sont plus courts que I'abdomen dans plusieurs. Sur les plantes, et plus particuliferement sur les arbres (2). La troisieine tribu des Malacodermes , les melyrides {^Mely rides), offre des palpes le plus souvent filiforines et courts ; des mandibules echaucrees u la pointe ; uu corps le plus souvent etroit et allonge, avec la tete seu- (i) Consultez , pour les autres icspeces , Schoeu., Synon., insect,, II, p. 73; Panz., Schoenheir, Synoa. insect. , II, p. 6o, et Ind. entom. , p. 73. Les Telepliores bi- Panzer, Ind. entom., pa^. gt. giittatus et minimus d'Olivier sont dc ce (2) Latr., Gen. crust, ct insect., I, 2O1; genie. (a) PI. 32, fig. i3. (i) PI. 32, Kg. ,4. 224 INSECTES COLEOPTifeRES. lement recouverte a sa base, par uii corselet plat ou pen convexe, ordinairementcarreouen quadrilatere allonge, et les articles des tarses entiers; les crochets du dernier sont unidentes ou hordes d'une membrane. Les antennes sont ordinairement en scie, et raeme pectinees dans les males de quelques especes. La plupart sont tres agiles, et se trouvent sur les fleurs et sur les feuilles. Gettetribu, qui n'estqu'un demembrement des genres Canthavis et Dennestes de Linnaeus, composera celui DE MELWiE, (MELYRIS. Fabr.) Les uns ont les palpes de la m6me grosseur partoul. Ici Ton decouvre, sous cliaque angle anterieur du corselet eldfc chaque c6te de la base de rabdomen, une vesicule en forme de come ou de co- carde, retractile, susceptible dese dilater, que I'animal fait sortirlorsqu'il estelFraye, et dont on ignore I'usage. Le corps est proportionnellement plus court que dans le sous-genre suivant, plus large et plus deprime, avec le corselet plus large que long. On voit sous chaque crochet du bout des tarses un appendice niembraneux, en forme de dent. LES MALACHIES. (MALACHIUS. Fab., Oliv. — Canlharis. Lin.) (i>i. 32, fig. I.';.) L'un des sexes a, dans quelques especes, un appendice en forme de cro- chet, au bout de chaque etui, que I'individu de I'autre se.\e saisit par der- riere, avec ses mandibules, pour I'arr^ter lorsqu'il fuit ou qu'il court trop vile. Les premiers articles des antennes sont souvent dilates et irreguliers dans les m^les. Ces insecles onl des couleurs agreables. FAMILLE DES SERRICORNES. 2-25 Le M. hronze (Canlharis oenea , Lin.) {a), Panz., ibid., X, 2, long de trois lignes, d'un vert luisant, avec les etuis rouges au bord, et le devant de la t6te jaune. Le M. a deuT pusliilfs (Cantharis hipustitUafa , L.), Panz., iliid., 3,unpeu plus petit, d'un vert luisant, avec le bout des^luis rouges (i). Parmi les Mfilyrides suivans, h palpes filiformes, el dont le corselet et I'abdomen sont dfipourvus de vesicules retractiles, nous placerons d'abord ceux dont les antennes sont de la longueur au moins de la t6te et du cor- selet ; dont le corps est generalement etroit, allonge et quelquefois lineaire, etdont les crochets des tarses sont ordinairement, ainsi que ceux des Ma- lachies, bordes inKrieureinent par un appendice membraneux. LES DASYTES. (DASYTES. Payk., Fab. — Dermestes. Lin.) (I'U 32, fig. i6.) Lefl. hleudlre{D. ooeruUns , F.) (A), Panz., Faun, insect. Germ., XCVI, 10, long de trois lignes, allonge, vert ou bleudtre, luisant et velu. — Tres commun aux environs de Paris, sur les fleurs, dans les champs. Le D. tres 7iotr {Dermestes hirlus , Lin.), Oliv. col. 11, 21, 11, 28, un pen plus grand, moins oblong, tout noir et tres velu. Une epine h la base des larses anl6rieurs, beaucoup plus forte et tr6s crochue dans I'un des sexes. — Sur les graminees. (2) D'autres Melyrides h crochets des tarses unident^s, ainsi que ceux des Dasytes , dentils sont tres voisins, et avec lesquels Olivier les confond, s'en eloignent par des antennes plus courtes que la t6le et le corselet, et dont le Iroisierae article est une fois au moins plus long que le second. Leur corps est moins allonge, de consistance plus solide, avec la t^te un pen prolongee et retrecie en avant, le corselet presquesemi-orbiculaire et (i)f'oj('2lcsmemesouvrages, etShoeu., crust, et Insect., I, (i. 264 ; Germ, insect. Syu. insect., II, p. 67 . Spec. nov. Le Bresil en lournit d'assez gran- (2) ^^oyez , pour les auties especes , Fa- des, etdont quelques-unes formenl une divi-- bricius ; les Ulelyres d'Olivicr , n" 6-17; sion particuliere. Pan/.., Ind. entom., p. t4'i ; Latr. , Gen. {a) I'l. 32, fig ,5. (A) I'l. 3., fig. .6. 226 INSECTES COLEOPTfeRES. tronqu^ en devant. lis ont une certaine ressemblance avec les col(5opl6res (lu genre silpha de Linnaeus. Tels sont LES ZYGIES. (ZYGIA. Fab.) (PI. 32, fig. 17.) Le quatrifeme article des antennes et les suivans forment presque une massue allongee, comprimee, dentee en scie, et la plupart de ces articles sont Iransversaux (a). Le corselet est trfes convexe. La Zygie ohlont/ne (Z. ohlonga, Fab.) se trouve en Espagne et en Egypte, dans I'interieurdes maisonsetplusparliculierement, Jceque ni'a appris M. le comte Dejean , dans les greniers. II parattqu'on la rencontrfe aussi quelquefois en France, dans le d^partemenl desPyrenees-Orientales. On en a decouvert une autre espece en Nubie. LES MELYRES, (MELYRIS. Fab.) (PI. 32, fig. .8.) Dont les antennes grossissent insensiblement sans former de massue, et dont les articles sont moins dilates jateralement et presque isom^lri- ques {b). Le corselet est moins convexe. (1) Les autres et derniers M6lyrides ont les palpes maxillaires termines par un article plus grand el en forme de hache. Ce caractere, la brievete du premier article des tarses et quelques autres considerations semblent les rapprocher des insectes de la tribu suivante. Ce sont LES PELOCOPHORES (PELOCOPHOKUS.) De M. le comte Dejean, qui les place avec les col^opteres tetrameres. (2) (i) M.viridis, Fab. ; Oliv., Col., II, Opatrum granulatum , Fab. , Coqiieb., ji, I, I ; Illiist. icon, insect., III. xxx, 7. M. abdominalis , Fabric. ; Oliv., ihid., (2) Catalogue de la collection desCoIcop- 1 , 7 ; teres de M. Dejean, p. 1 15 ; Notoxus Itli- (a) PI. 32, fig. 17. (A) PI. 32, fig. 1 8 a. FAMILLE DES SERRICORNES. 227 La cjuatrieme tribu des malacodermes, celledes clai- RONES [Clerii), dont le nom nous rappelle celui de clai- RON, genre principal de cette tribu, se distingue par Tensemble des caractei'es suivans. Deux de leurs palpes au moins sont avances et termines en niassue ("). Les niandibules sont dentees ('). Le penultieme article des tarses est bilobe, et le premier est tres court on peu vi- sible dans plusieurs. I^es antennes sont tantot presque filiformes et dentees en scie ('), et tantot terniinees en massue, ou grossissent insensiblenient vers le bout {^). Le corps est ordinairement presque cylindrique, avec la tete et le corselet plus etroits que I'abdomen , et lesyeux echancres. La plupart de ces insectes se trouvent siu' les fleurs, les autres sur les troncs des vieux arbres ou dans le bois sec. Celles des larves que Ton a observees sont car- nassieres. Cette tribu comprendra le genre DES CLAIRONS. (CLERUS. Geoff.) II y en a dont les larses, vus sons leurs deux faces, ofTrent dislinctement geri, Schoenli. , Syiion. insect. I, 2, p. 53, disliiicis, et doni les deux derniers sont plus IV, 7, a. Je rapportcrai a la meme subdivi- gios et globuleux. II est ctabli sur un in- sion des Melyrides un sous-genre nouveau secte qui m'a cte envoye par M. Lefebure que je nommerai i)(g-/oiice/« [Diglobicc- de Cerisy. riis). Les antennes u'ont que dix arliiles [a) PI. ii. fig. i a, i, 7 a, elc. (A) I'l. 33, fig. I, Sa. (<) PI 33,(ig. ii,2«. () est moins dilate que le mdme des labiaux, en forme de triangle renversg et oblong (c). Le labre est echancre. On n'en connail qu'une espfece [PHoceravariegata, Kirb., Lin. Trans. XII, p. 389, 390, XXI, ')) LES AXINES. (AXINA. Kirb.; (I'l. 33, fig. 4.) Le corps est deprirae. Le dernier article des quatre palpes est fort grand, en forme de hache. (d) On n'en a encore decrit qu'une seule espece [Axina analis, Kirb., ihid., fig. 6), et qui se irouve au Bresil. La,Ie penultieme arlicle des tarses est seul dislinctement bilobe. Le corselet esl carre. Le corps esl d'ailleurs deprime, comme dans le sous- genre precedent, et les palpes se lerminenl de m6nie. {a) PI. 33, fig. 4. (A) PI. 33, fig. 3. (c) PI. 33, fig. 3... (d) PI. 33, fig. 4. INSECTES COLfiOPTEUES. LES EURYPES. (EURYPUS. Kirb.) (HI. 33, fig. 5; L'E. rougedtrc [Enrypus ntljens ,^Kirb., iliid., fig. 5) {a) habile aussi le Br^sil. J'en ai vu une seconde espece, dii mdme pays, dans la belle col- lection de M. Lacordaire. Maintenant les tarses, vus en dessus, ne paraissent composes que de quatre articles, le premier des cinq ordinaires etanl fort court est cache sous le second. (1) Tant6t les antennes grossissent insensiblement on se terminent gra- duellement en massue (i); les articles intermediaires, h partir du Iroi- sieme, sont presque en forme de c6ne renverse ; les deux 1\ quatre avant- derniers sont presque en forme de triangle renverse, cl le dernier est ovoide. LES THANASIMES (THANASIMUS. Lat. — Clems. Fab.) Onl les palpes maxiliaires filiformes (t) el le dernier article des labiaux grand, en forme de hache. (2) LES OPILES, (OPILO. Lat. — ISoioxus. Fab.) (IM. 33, fig. :) Dont les quatre palpes sont termines par un grand article, en forme de hache {d). (3) (r) Les insectes de cette subdivision (2) .iltclnhusformicanus, Liii.; Clems composentle genre Clairon propremeut dil formicarhis, Oliv., fcol. IV, 76, i, i3; de Geoffroy ; M. Dufour adniet que les tar- Clems miitillaiiiis , Fab. ; Oliv. , Hid. , ses posteiieurs ont cinq articles , niais dont 1,12. le premier est fort court; le mcme article <3) Jttelabus mollis , Lin. ; Clems mol- n'est que rudimentaire aux tarses intcrme- lis, Oliv., ibid., i, 10. diaires, et nul aux deux anterieurs. (a) PI. 33, fig. 5. (A) PI. 33, fig. li i.' (c)Pl. 33, fig. 6«. (./) PI. 33, fig. 7n. KAMILLE DES SEKRICORNES. 251 TantOl les Irois derniers articles desantennes sont beaucoup pluslarges que les prccedens, el forment une massuc brusque («), soil simple et en forme de triangle renverse, soit en scie. Ceux, oil celle massue est simple ou point denlee en scie composent deux sous-genres. LES CLAIRONS proprement dits, (CLERUS. Geoff. — Trichodcs. Fab.) (PI. 33, fig. 8.) Leurs palpes maxillaires^ sont lermines par un article en forme de triangle renverse etcomprime (.b); le dernier des labiaux, qui sont plus grands que les precedens, est en forme de liache. La massue des antennas ii'est guere plus longue que large, el se compose d'arlicles serr^s; le troisieme est plus long que le second (<). Les mdchoires se terminent par un lobe saillant et frange [d). Le corselet est deprime en devanl. Ces insectes se trouvenl sur les fleurs ; leurs larves devorent celles de quelques apiaires. Leur estomac est plus large en avant, sans rides ; leur intestin est court, avec deux renflemens en arrifire. Suivant M. Dufour, leur jabot est si court, qu'il est presque enliferement cache dans la t6te. (I) Le C. des Riichcs {Allclaliis a2)iarius , Lin.; Trichodcs apiarius, Yah.; Oliv., col. IV, 76, 1, 4) est bleu, avec les etuis rouges. lis sont traverses par trois bandes d'un bleu fonce , dont la derni^re occupe I'exlremite. La larve d^vore celle de I'abeille domestique, et null beaucoup aux ruches. Celle d'une autre espfece {Trichodcs nlveariits, Fab.; Oliv., Md., I, 5 a, b; Reaum., insect., VI, viii, 8-10 (e)), presque semblable h la prece- dente, mais ayanl une tache d'un noir bleuAtre h I'ecusson , vit dans les nids des abciltes mui-onnes {G. Osmie) de Reaumur, et se nourrit aux d6- pens de leur posterile. (i) L'organe generateur male est beau- largement echaiicrc. Ce sont, avec les Peltis coup plus coraplique que celui des Melyri- de Fabricius , les seuls coleopteres qui aient des, des L.impyrides , et autres Malacodei- six vaisseaux biliaires. Leur insertion est nies. Le dernier aiiueau de Tabdomen est ciecale. («) PI. 33, fig. Sc. (i) PI. 33, fig. Sb. {c)\>\. 33,fig. Sf. (,/)Pl. 33, fig. Si. 232 INSECTES COLKOPTERES. LES NECROBIES (NECROBIA. Lair. — Conjncles. Fab.) (PI. 39. fig. 9.) Out les quatre palpes tennines par un article dc la ni6me grandeur, v,i\ forme de triangle allonge et comprirae («); les second et troisifeme articles des antennes presque egaux, et la massue terminale allongee el h articles laches. Le devant du corselet n'offre point de depression. La yecrobie violetle [Necrohia violavea , Oliv., col., ibid., 76 4/^,1,1; Dermestes viola ecus , Lin. [l>) , est petite, d'un bleu violet ou verdAtre, avec les pieds de la mdme couleur. Ses etuis ont des points disposes en series longitudinales. Elle est tr6s commune an prinlemps, dans les maisons. On la trouve aussi dans les charognes. (1) Nous terminerons cetle Iribu par un sous-genre, dont les deux avanl- derniers articles des antennes, plus ou moins dilates au c6te interne , en manifere de dents, composent avec le dernier, qui a une forme ovalaire, une massue en scie ou semi-peclinee (e). Les palpes sont termines par un article plus grand, soil en forme de triangle allonge et comprirae, soil en forme de hache. Tels sont LES ENOPLIES. [Enoplium, Latr. — Tilliis, Oliv., Fab. — Coryneles. Fab.) (2) (I'l. n. iig. .0.) La cinquienie tribu des inalacodermes, celle des pti- NiOREs ( Ptiniores)^ a jjour type le genre Ptinus de Lin- (i) yojc: Olivier, genre AVVroi/e, ct Ejiisd., T. damicomis; Sclioenli,, Synou. insecl., I, 2, p. 5o. Dermestoides , SchajlT., Elem., eiitom. , (2) Tllhis scrratkomii, Oliv., col. II, i3Sj Cor)netes sansuinicoUU,Ya\i. Foyet. ■11, I, -2 ; SdioEiih., Syuon. insect., I, 2, p. 40. 7'. ireberi, Fal). ; (a) IM. iS, fig. y a. (A) PI. i'i, iig. <). W PL 3J, fig. lu. I'AMILLE DF.S SERRICftRNES. 93S nseiis et quelques autres qui en derivent, ou qui sen rap- prochent le plus. Le corps de ces insectes est de consis- tance assez solide, tantot presque ovoide on ovalaire , tantot presque cylindricjue, mais generalement court etarrondiaux deux bouts. La tete est |jresque globuleuse ou orbiculaire, et recue, en grande partie, dans un cor- selet tres ciutre ou voute, eu forme de capui-hon. Lesan- tennes des uns sont filif'ormes ou vont en s'amincissant vers le bout, soit simples, soit flabellees, pectinees ou en scie; et celles des autres se terminent brusquement par trois articles plus grands et beaucoup plus longs. Les mandibules sont courtes, epaisses et dentees sous la pointe. Les palpes sont tres courts et termines par un ar- ticle plus grand, presque ovoide ou en triangle renverse. Les jambes sont sans dentelures, et les eperons de leurs extremites sont tres petits. £.es couleurs sont toujours obscures et pen varices. Tons ces insectes sont de petite taille. Lorsqu'on les touche, ils contrefbnt le mort, en baissaut la tete, en inclinant leurs antennes et en con- tractant leurs pieds; ils demeurent quelque temps dans cette lethargic apparente. Leurs mouvemens sont, en ge- neral, assez lents; les individus ailes prennent rarement le vol pour s'echapper. Leurs larves nous sont tres nuisi- bles, et ont une grande ressemblanceavec celles des sca- rabees. Leur corps, souvent conrbe en arc, est mou, blanchatre, avec la tete et les pieds bruns et ecailleux. 234 INSECTES COLEOl'TfeRES. Leurs mandibules sont fortes. Elles se construisent , avec les fragmens des matieres qu'elles ont rongees, une co- que, oil elles se changenten nymphes. D'autres especes etablissent leur domicile a la campagne, dans le vieux bois, les pieux et sous les pierres; elles ont d'ailleurs les memes habitudes. Tels sont les caraeteres generaux du genre DES PTINES. (PTINUS. Lin.) Les uns ont la t6le et le corselet, ou la moitie anterieure du corps, plus etroits que I'abdoinen, des antennes toujours terminees d'une maiiifire uniforme, simples, ou tres peu en scie, et presque aussi longues au moins que le corps. LES PTINES propres (PTINUS. Lin., Yah. — Bruclms. Geoff.j (IM. 33, fig. .,) Ont les antennes inserees enlre les yeux, qui sont saillans ou convexes. Leur corps est oblong. lis se tiennent, pour la pluparl, dans I'interieur des maisons, princi- palenienl dans les greniers et les parlies inhabilees. Leurs larves rongent les herbiers et les d^pouilles preparees et sfeches d'animaux. Les antennes des males sont plus longues que celles des femcUes, et dans plusieurs es- pfeces, ces derniers individus sont depourvus d'ailes. Le P. volenr [b) (P. fur., Lin., Fab.; P. Intro, striatus ,Y .), Oliv., col. II, 17,1, 1, 3; 11,9, var. du mAle ; long d'une ligne etdemie, d'un brun clair; antennes de la longueur du corps ; corselet ayant de chaque c6te une Emi- nence pointue, et deux autres arrondies et couvertes d'un duvet jaunAtre, dans I'intervalle; deux bandes transverses, grisAtres, formees par des polls, sur les eluis. FAMtLLE DES SERRICORNES. U3S Suivant de Geer, il se nourril de mouches et autres insectes morts qu'il rencontre. Sa larve fait un grand degAt dans les herbiers et les collections d'histoirenaturelle. L. P. imperial' P. impcrialis, Fab.), Oliv., ihid., I, 4, remarquable par deux lacbes des eluis representant, par leur reunion, la figure grossi^re d'une aigle h deux l(?tes. Vit sur le vieux bois. (1) J'ai Irouve frequemment sur des excremens le P. germain (Latr., Gen. crust, et insect., I, pag. 279), qui a beaucoup de rapport avec le P. vo- leur. (2) LES GIBBIES, (GIBBIUM. Scop. — Piinits. Fab., Oliv.) ([■1. 33, fig. .2.) Ou les antennes sont ins6rees au-devant des yenx , qui sont aplatis et tres petits; ou I'ecusson manque ou n'est point distinct, et dont le corps est court, avec I'abdomen ires grand, renfl^, presque globuleux et deini- transparent. Les antennes sont plus nienues vers leur extremite, et les ^tuis sont soudes. Ces insectes font aussi leur sejour dans les herbiers et les collections. (3) Les autres out le corps soit ovale ou ovoide , soit presque cylindrique ; le corselet de la largeur de I'abdomen , du moins h sa base ; les antennes tant6t uniformes et en scie ou pectinees, tanl6t termin^es par trois articles beaucoup plus grands que les pr^c^dens; elles sont plus courtes que le corps. (i) Cette espece riou.'i parait devoir etie placee dans le genre bedobie [Hedobia) Ju Catalogue de la eoUection de M. le comte Dejean. II differe de celui de Ptine par les antennes plus ecartees, un pen en scie, et surloul par les tarses , qui sont courts ct composes d'articles presqu'en forme de coeur, larges, le dernier surlout; les cro- chets de celui-ci sont meme caches. Dans les Ptines , ces tarses sont etroits , avec le der- nier article en forme de cone renverse. Les antennes sont rapprochecs a leur base. [i) yoyez, pour la Synonymic des espe- ces de ce genre, Schoenherr, Synon. insect., II, p. io6. (3) Ptinus scotias , Fab. ; Oliv. , coll., i/)IJ. ,1,2; Panz. , Faun, insect. Germ. , V, 3; P. sukatus. Fab. 23B IXSECTES COLKOPTERES. LES PTILINS, (PTIUNUS. Geoff., Oliv. — Ptimis. Lin.) (PI. 34, fig. I.) Dont les anlenues, depuis le troisieme article, sont foilemenl pecUn6es oil 611 panache dans les mAles [a), et en scie dans les femelles. Ces insecles vivent dans le bois sec, et.le percent de petils trous. C'est 1^ aussi qu'ils s'accouplent; I'un des sexes est en dehors et suspendu en rair.(i) LES XYLETINES. (XYLETINUS. Lair. — PHlimts. Fab.) (PI. 3,',, fig. ».) Auxquels nous r^unissons les ochikes {Ochina) de MM. Ziegler el Dejean, ont les anlennes simplement en scie dans les deux sexes (/'). (2) LES DORCATOMES. (DORCATOMA. Herbsl, Fab.) (PI. 34, fig. 3.) Oii les anlennes finissenl brusquement par trois articles plus grands, et dont les deux avanl-derniers en forme de dents de scie; elles ne sont com- posees que de neuf articles (c). (3) (i) Plilinus pectinicornis , Fab. ; Oliv., guesque cclles des Xjletines, un peu moins col. II, 17 bis. I, I ; en scie , avec les second et troisieme avti- P. pi'clinalus , Fal). ; ejusd. , P. serra- cles , presquc de longueur egale. Je n'ai tiis; Ptiinis dcnticomis, \ar.; Pan?,., ibid., point examine les autres cspeces d'Ochines VI, 9 ; XXXV . 9. mcntionnees par M. le comte Dejean, dans (?.) Ptilinus pollens ^ Germ. ; son Catalogue (p. 40). Ptiniis sirricornis , Fab. Dans VOchina [Vj Dorcatoma diesdensis,WeThA.,o8 INSECTES COLEOPTtRES. La V. de In farine {A. paniceum, Fab.; A. minutum, ejusd.), Oliv., iliid. II, 9, esl tr^s petite, fauve, avec le corselet lisse, et les etuis strips. Elle ronge les substances farineuses, et ravage les collections d'insectes, lors- qu'ou la laisse s'y multiplier. Elle s'elablil aussi dans le liege. (1) La troisieme et derniere section des serricornes , for- mant aussi une derniere tribu , celle des limebois [Xy- lotrogi), et se distinguant, comme nous I'avons deja dit, des deux precedentes a raison de la tete entierement de- gagee, se compose du genre DE LYMEXYLON. (lymexylon. Fab.) Nous le partagerons ainsi : Les uns ont les palpes maxillaires beaucoup plus grands que les labiaux, pendans , en forme de peigne ou de houppe dans les miles [a), terminus par un grand article ovoide dans les femellcs. Les antennes sont courtes, un peu 61argies vers leur milieu et amincies vers le bout [h). Les tarses sont filiformes, avec tous les articles entiers; les quatre posterieurs sont longs et lr6s gr61es. Ceux dont les elytres sont Ires courles, sous la forme d'une petite 6caille, composent le genre D'ATRACTOCERES , (ATRACTOCERUS. Palis, de Beauv. — ISecydnlis. Lin. — Lymexylon. Fab.) (W. 34, Cg. 5.) Les antennes sont comprim^es, presque en fuseau(c). Le corselet est Carre et I'abdomen d^prime. (i) yoyez Schoenh., Synon. insect., I, se rapportent au genre C'ls. , p. loi. Quelques especes de Fabricius (c) l'1.34,fi« 5a. FAMILLE DES SERRICORNES. 2j» VA.necydalotde {A. necydaloides , Palis, de Beauv. , Magaz. encycl. ; Necydalis brevicomis, Lin.; Lymexylon ahhrcvialum. Fab.; Masrognster abhreviaUis,'ih\inh.) (a) se trouveen Guinee,etpaiait peu dirterer d'une autre espece que I'on regoit du Brtsil. Le Museum d'hisloire nalurelle en possede une seconde beaucoup plus petite, et parfaitement distincte, renfermee dans du succin. On en trouve une autre & Java. Ceux ou les elytres sont de la longueur de I'abdomen ou gu6re plus courtes, forment deux sous-genres. Ici les antennes sont comprimees en scie et i articles transversaux (A); le corselet est presque carr^. Tels sont LES HYLECOETES. (HYLECOETUS. Latr. — Meloc, Cantharis. Lin. — Lymexylon. Fab.) (PI. 34, 6g. 6.) VH. dermestoides (c) [Meloe Marci, Lin., le m^le; Lymexylon morio , Fab.,el L. prohoscideiim, item; Cantharis dermestoides , Lin.,la femeile, L.dermesMdes, Fab., item; Oliv., col. II, 25; 1, 1, 2, item). La femeile est longue de six lignes, d'un fauve pAle, avec les yeux et la poitrine noirs. Le male est noir, avec les etuis tanl6t noirAtres, tant6t roussitres, avec I'extremite noire. — En AUemagne, en Angleterre et au nord de I'Eu- rope. Lk, les antennes sont simples, peu ou point comprimees, presque mo- niliformes(<^). Le corselet est presque cylindrique. LES LYMEXYLONS propres. (LYMEXYLON. Fab. — Cantharis. Lin. — Elaterotdes. Schaeff.) (P1.34. fig. 7) Le L- naval {e) {L. flavipes , Yah., mAle;ejusd., L. navale , fern.; Oliv., ibid. I, 4), de la longueur du precedent, raais plus etroit, d'un fauve pAle, avec la t6te, le bord exterieur et le bout des etuis noirs; celle der- niere couleur domine un peu plus dans le niAle. Get insecte est tres commun dans les for6ts de chines du nord de lEurope, mais assez rare aux environs de Paris; sa larve est fort longue ct tres gr61e, presque (a) PI. 34, fig- 5 (i) PI. 34, fig-6«. (r) PI. 34, fig. (rf) PI. 34, fig. 7 A. (OPI.34, lig 240 mSECTES COLEOPTfeRES. semblable h une filaire. Elle s'^tait, il y a quelque temps, tellement inul- lipli^e k Toulon , dans les chantiers de la marine , qu'elle y avail caus6 de grands ravages. (1) Les autres ont les palpes fort courts et semblables dans les deux sexes {«) (2). Les antennes sonl toujours simples et de la m6me grosseur partout (A). Les tarses sont courts, et le p6nulti6me article est bilobe dans quelques-uns. Le corps est de consistance solide , avec le dessus de la t6te in^gal ou sillonne, et le corselet presque carre ou suborbiculaire. LES CUPES, (CUPES. Fab.) (PI. 34. fig. 8.) Ou les antennes sonl composes d'articles presque cylindriques (c), et ou le penultieme des tarses est bifide. Les mandibules sont unidentees sous la pointe (o<., I. FAMILLE DES Cl.AVICORNES. 945 embrasse iateralenient par les elytres. Les pieds sont allonges, avec les cuisses en massue, el les articles des tarses en tiers. Ces insectes se tiennent a terre, sous des pierres ou d'autres corps. Quelques-uns (les Scydmenes) frequen- tent les lieux Immides. Nous les reuniroiis en un seul gern^e, celui DE MASTIGE. (mastigus.) LES MASTIGES (MASTIGUS. Hoffm. — Ptinus. Fab.) (I'i. 3/,, (ig. ,o.) Onl les antennes composees d'arlicles ayant presque la forme d'un c6ne renverse, dont le premier fort long, et dent les derniers, guerc plus gros que les autres («}. Les deux derniers des palpes maxiilaires composent une massue ovalaire. Le corselet est presque de figure ovoide. L'abdomen est ovalaire (i) LES SCYDMENES (SCYDMjENUS. Lair., GyU. — Pselnphus, Illig., Payk. — ^n/Atci«. Fab.) (PI. 34. fig. II.) Ont les antennes grenues, sensiblement renflees vers leur extr^mite, et peu coudees [i). Les palpes maxiilaires se terminent par un article tris (i) Masligus palpalis , Latr. , Gen. Sclioeuh., Sjnon. insect., I, 11, p. Sg, crust, et insect., I, 2S1 ; viti, 5. Foyez Kliii;, Entomol. monog., pag. i63. («) PI. 3/,. fig. io«. (A; I'I. 34, fig. II. IMSECTES. ♦ 3 I 244 INSECTES COLtoPTt:RES. pelit et poinlii. Le corselet est presque globuleux, et I'abdomen, presque ovoide, est pioportionnellement plus court que celui des Masliges. (1) Dans tous les clavicornes suivans, la tete s'enfoiice generalcment dans le corselet, et les palpes maxillaires ne sont jamais a-la-fois aussi avances et en massue; I'en- semble de leiir physionomie presente d'ailleurs d'autres dissemblances. Le genre des escarbots (hister) formera notre seconde tribu, que nous nonimerons, avec M. le baron Paykull, qui I'a si bien etudiee, histeroides [Histeroides). Ici les quatre pieds posterieurs sont plus ecartes entre eux, a leur origine, que les deux anterieurs, caractere qui distingue, liii seul, cette tribu de toutes les autres de la nieme faniille. I^es pieds sont eontractiles, et le cote exterieur des jambes est dente ou epineux (°~). Les antennes sont toujours coudees et terminees en una massue solide, ou cornposee d'articles tres serres. Le corps est dune consistance tres solide, le plus souvent carre, ou parallelipipede, avec le presternum souvent (i) Scydmienus Heltvigii , Lair.; AntJti- qui a un talent jiarliculier pour decouvrir cus Heltvigii, Fab.; Notoxus miiiutus , les petites especes de nos environs, a Irouve Faun, insect. Germ., XXIII, 5; dans une fourmiliere le S. clavatus de S. Godarti, Latr., I, viii, 6; M. C.yllenhall. Ce fait, et quelques autres, S. hirticollis ?Gyl\.; me confirment dans I'opinion que ces iii- S. minutits , ejus.; Anthicus minutus , sectes viennent, avec les Pselaphes , a la Fab. royez Schcenh.; Synon. insect., I, ii, suite des Brachelytres. p. 57. M. Duros, garde-du-corps du roi, {-.) PI. 35, GiJ. . «, 1 a. FAMILLE DES CLAVICORNES. 24S dilate en devant, et les elytres tronquees. Les mandi- bules sont fortes, avancees, et souvent d'inegale gran- deur. Les palpes sont presque filif'ormes, ou legerement plus gros a leur extremite, et termines par un article ovalaire ou ovoide. SoAis le rajjport des habitudes, et a raison des dentelu- res de leurs jambes et de quelques autres caracleres, ces insectes sembleut se rapprocher des Laraellicornes co- prophages. Mais, par d'autres considerations, fondees sur I'anatomie, ils viennent naturellement pres des bou- cliers ou silplia: telle est aussi I'opinion de M. Dufour {Annal. des Scienc. nat., octob. i824> Le canal digestif de I'espece qu'il a dissequee isinuatus) a quatre a cincj fois la longueur du corps. L'oesophai^e est tres court; le renflement oblong, venant immediatement apres, offre a travers ses parois (juelques traits brunatres, qui semble- raientannoncer I'existence de pieces interieures pro[)res a la trituration, et s'il en etait ainsi, ce renflement nieri- terait le noni de gesier ; le ventricule chilifique est fort long, replie sur lui-nienie, et herisse de papilles poin- tues et ties saillantes. Les vaisseaux hepatiqiies ont six insertions distiuctes autour du ventricule chylifique {Ibid.^ juillet uSaS). Leur nonibre, selon Ranidohr, ne serait que de trois, et chacun d'eux aurait ainsi deux in- sertions: niais une telle disposition de ces vaisseaux est doutense. 240 INSECTES COLtOPTERES. Ces aniniaux se nourrissent de niatieres cadavereuses ou stercoraires , de substances vegetales corrompues , comme le fnmier, les vieux champignons, etc.; quelques autres font leur sejour sous les ecorces des arbres. Leur demarche est lente; ils sont d'un noir tres biillant, ou de couleur bronzee. Celles de leurs larves qu'on a obser- vees {merdarius, cadaverinus) se nourrissent des memes substances que I'insecteparfiiit.Leur corps est presque de forme hneaire, deprime, presque glabre, mou et d'un blanc jaunatre, a Texception de la tete et du premier segment, dont le derme est ecailleux et brun ou rougea- tre; il est pourvu de six pattes courtes, et se termine posterieurement par deux appendices articules, et un prolongement anal et tubulaire; la plaque ecailleuse du premier segment est cannelee longitudinalement. Cette tribu comprendra exclusivement, ainsi que nous I'avons dit plus haut, le genre DES ESCARBOTS. (HISTER. Lin.; M. le baron PaykuU s'^tait born6 a en detacher quelques esp6ces k forme tr6s aplatie , el dont il compose celui d'Hololepte ; mais le docteur Leach (ZooL miscell., Ill, p. 76) en a etabli qualre aulres. Les uns ont les jambes, ou les anl^rieures au moins, triangulaires, den- izes ext6rieurement, les antennes toujours decouverles et libres, le corps gen^ralement carre, pen ou point renfle. FAMILLE DES CLAVICORINES. 247 On peulles diviseren deux sous-genres. Dansle premier, celui D'HOLOLEPTE, (HOLOLEPTA. Payk.) (1>1. 35, li;;. I.) Le corps est tres aplati, le presternum nc s'avance point sur la Louche, et les quatrejambes poslerieures n'onlqu'un seul rang d'epines; le lobe terminal des niAchoires est prolonge; le menlon est profondemenl echan- cre, et les palpes, proportionnellemenl plus avances, sont formes d'arlicles presque cylindriques. lis se tiennent sous les ^corces des arbres. L'animal figure par M. Pay- kuU comme la larve d'une espece de ce sous-genre est celle d'une esp6ce de syrphe ou de mouche. (i) Les autres histeroides, dont le presternum s'avance sur la bouche, dont les machoires se terminent par un lobe court, avec les palpes pen avances et composes d'arlicles qui, h ['exception du dernier, sont p!ul6t en c6ne renverseque cylindriques, et dont le menton, enfin, est legferementechan- cre, rentreront dans le sous-genre D'ESCARBOT proprement dit. (HISTER.^ (PI. 35.fi«.2.) Quelques especes, dont les qualre jambes poslerieures n'ont, ainsi que les hololeples, qu'une seule riingee de pelites epines, et vivent aussi sous les ecorces d'arbres, composent les genres platysome {Plnlysornai, et DENDROPHILE [Denclrophilits), de M. Leach. Le premier (2) ne differe du second (3) qu'en ce que le corps est aplali en dessus, et que le corselet est plus court, et retreci en devanl. Une espece de la ni6me division, Vescarfjot (i Iromjie (H. proboscideus , Payk., Monog., VIII, 4), a une forme particuli6re. Son corps est long eletroit, avec le corselet plus d'une demi-fois plus long que large. Les autres escarbols ont deux rangfies d'epines aux qualre jambes poslerieures. Ce sont les seuls que M. Leach laisse dans le genre hisler. (i) Hister. Monoj;., pag. loi et suiv. H.flavlcornis, ejusd., VIII, (i ; (2) Hister picipes. Fab. ; Pajk., ihiH., H. oblongus, ejusd., X, 3. VIII, 5; (3) A. punctatiis ,t\u%di.,yi\, .S 248 INSECTES COLtoPTfeRES. L'B. unicoloryH. unicolor, Lin.; Payk., ibid., 11, 7), long de quaire li- gnes, entiferement noir, luisant; trois dentelures au c6le exl6rieur des deuxpremiferesjambes; deux slries de chaque c6te du corselet, et quatre sur la partie exWrieure de chaque elui , de leur longueur, el dent la plus voisine du bord interrompue. Tres commun. Le nombrc des dentelures des jambes, celui des slries du corselet et des filytres, leur ponclualion, la fornie du corps, ont fourni i M. Paykull d'ex- cellens caracteres, au nioyen desquels il a bien signale les especes. Une derniere division de celle tribu comprend des hisleroides Irfis petits, i corps epais, presque globuleux, donl le presternum peu ou point comprime laleralenient, point avance sur la bouche, est droit en devanl. Dans les uns (abree, Abra-us , Leach.), il se prolonge jusqu'aux angles an- terieurs du corselet, et recouvre entierement les anlcnnes dans leur con- traction; il esl plus elroit dans les autres (ointiiophilu, Onthofhilus , ejusd.); mais ici la massue des antennes se loge dans une cavite orbicu- laire et trfes dislincte, .situe sous Tangle anterieur du corselet. Les jambes anterieures sont souvent elroites, presque lineaires et sans dents. Le der- nier demi-spgment superieur de I'abdomen esl courbe inferieurement et parait le terminer. (I) I.es autres clavicornes ont les pieds inseres a egale distance les nns des autres. Ceux de ces coleopteres oil ces organes ne sont point contractiles, ou dont les tar- ses, au plus, se replient eontre la janibe, qui ont des mandibules le plus souvent saillantes et aplaties, ou peu epaisses, et dont le presternum n'est jamais dilate ante- rieurement, composeront cinq autres tribus. La troisieme tribu de la lamille, celle des sn.i'HALEs (i) Le docteur liCach rapporte au G. cems de M. Germai- (Insect. Spec npv., Abraus \H. globosus, Payk., VIII, 2; I, p. 85, i, 2) semble venir naturellement VH. minutus, ejusd., VIII, 1 ; et a son apres les Histeroides, d'apves la forme des genre OntJwphiliis , les escarbots suivans : antennes , des pattes , etc. ; mais les elytres H. sliialiis, Payk., ibid., XI , i ; /^. sul- recouvrent rabdomen, et les mandibules ne calus, X, 8 ; VH. hispidus, du raeme, XI, sont point saillantes. Je n'ai vii aiicun in- 1 , parait eire congenere. Le genre Ceulo- dividii de re genre. FAMILLE DES CLAVICORNES. 249 [Silphales)^ off re cinq articles tres distincts a tons les tarses, et les mandibules terininees en une pointe entiere, ou sans echancrure m fissure (^)^(\). Les antennes se terminent en une massue le plussouvent perfoliee, et de quatre a cinq articles ('). Les machoires ont, dans la plu- part, une dent cornee au cote interne. Les tarses ante- rieures sont souvent dilates, du nioins dans les males. Les elytres du plus grand nombre ont au bord exterieur une gouttiere , avec un fort rebord. Cette tribn se compose du genre DES BOUCLIERS. ' (SILPHA. Lin. — PelUs. Geoff.) Ici les antennes se lerminent brusquement en una massue courle et so- nde, formee par les quatre derniers articles (c); le second est plus grand que les suivans. Le corps est presque carre, avec les elytres tronqufies, les janibes denlees, les tarses simples, les mandibules bidentees au cdle in- terne, el le dernier article des palpes maxillaires aussi longs que les deux prec6dcns reunis. Les mAchoires ont une dent cornee au c6te interne. Ces insectes ressemblent tellement aux escarbots, que Fabricius les a confon- dus avec enx. Tels sont LES SPHERITES. (SPH^ERITES. Yiuhl. — Sarapus. Fisch. — Hisler. Fab. —Nitidula. Gyli.) ',2) Lh les antennes se terminent en une massue perfoliee. (i) Le cote interne cependant offre quel- Hister glabratus. Fab. ; Sturm., I, xx ; Sa- quefois des dentelures, et telles sont celles rapus, Fisch., Mem. de la Sec. des natur. deS Spherites. de Moscou. (a) Duftscli., Faun, aust., I, p. 206; (1) PI. 3j, fig. Ca. (A) I>1. 35, fig. 3«, 4 a, 5 a. (r) PI. 35, fig. 3a. 230 INSECTES COLtoPTtRES. Tant6t le corps est oblong, avec la t.6te. 6tranglee postfirieurement, aussi large ou guere plus etroite que le bord anterieur du corselet; cette partie est en forme de carre arrondi aux angles; les elylres sont en carrfi long, brusquemcnt et fortement tronquees a leur extremity poslerieure. Les cuisses poslerieures , du moins dans les m4les, sont ordinairement ren- flees. Le dernier article des palpes maxillaires est un peu plus gr^le que le precedent, presque cylindrique, un peu aminci vers le bout et oblus. Les tarsesant^rieurs sont dilates dans les males. LES NECROPHORES. (NECROPHORUS. Fab. — Silpha. Lin. - Dermesfes. Geoff.) ( I'l. 35, fig. 3.) Les antennes , guere plus longues que la t6te, sont terminfies brusque- mcnt en une massue presque globuleuse, de quatre articles (a) ; le premier est long et le second beaucoup plus court que le suivant. Le corps est presque parallelipipede , avec le corselet plus large en devant, toutes les jambes fortes, elargies h leur exlremite et terminees par de forts eperons, et les 61ytres tronquees h angle droit. Les mAchoires sont depourvues d'onglet corne. L'instinct qu'ils ont d'enfouirles cadavres destaupes, des souris, etautrespelits quadrupfides, les a fait nommer enterreurs,jtorle-morts. lis se glissent dessous, creusent la terre, jusqu'S ce que la fosse soit assez profonde pour contenir le corps, et I'y font entrer peu-.'i-peu, en le tirant k eux; ils y deposent leurs oeufs, et leurs larves trouvent ainsi leur nourriture. EUes sont longues, d'un blanc grisAtre , avec le dessus de leurs anneaux anlerieur» rev6tu d'une petite plaque icailleuse d'un brun fauve, et de petiles pointes elev^es sur les derniers. EUes sont munies de six patles et de mandibules assez fortes. Pour passer k I'etat de nymphes, elles s'enfoncent profondement dans la terre, et s'y construisent une loge, qu'elles enduisent d'une subslance gluante. Ces insectes, ainsi que beaucoup d'autres qui vivent dans des matieres cadavereuses, ont une forte odeur de muse. Leurs habitudes ont, dans ce dernier temps , fixe I'attention de ceux qui font metier de la des- truction des taupes, et I'ouvrage intitule I'Art du tanpier, nous ofTi-e k eel egard quelques faits qui avaient echappc S I'observation des naturalistes. 11 laut que ces insectes aient un odorat tr6s fin, puisque peu de temps apres qu'une taupe a 6te tuee. Ton ne tarde pas a voir voler autour des n^crophores, qu'on eAt vainement cherche dans ce lieu auparavant. FAMILLE DES CI.AVICORXKS. 231 Le canal digestif des n^crophores et des boucliers est liois fois au nioins plus long que le corps. L'a3Sophage est tr6s court, et suivi d'un g«3sier el- lipsoide, donl la tunique interne et un peu scarieuse est herissee, du moins dans plusieurs espfices, de soles poinlues, dirigdes en divers sens, inais disposdes en huit bandes longitudinales, separees par des intervalles lisses. Le tube intestinal est fort long, surtout dans les necropliores et les nScrodes. La surface de I'intestin, dans les derniers, ainsi que dans les boucliers, est toule couverte de points saillans et granuleux. II s'ouvre, soil lateralenient, soil directement, dans un renflement lisse que Ton pent, selon M. Dufour (Annal. des sclenc. nal., oclob. 1824) comparer a un ccECuni. II recjoit par c6te une bourse pedlcetlee, ovalaire ou oblongue, faisant partie de I'appareil excrenientitiel. Le nombre des vaisseaux biliai- res, qui sont gr6les, tres longs, fort replies, et out chacun une insertion propre, autour de rextrcniile du ventricule ch\ lifique (Dufour, Und., juil- let 1825). est de quatre. II parait, d'apr6s la figure du canal digestif du Tiecrophorus vesptllo , donnee par Ramdohr, que son gros inlestin, au lieu d'etre couvert de papilles granuleuses, auralt des rubans musculeux , transversaux, formant des plis annulaires. Le N. fossoyeiir ou point de ffonyric {a) {Silpha vespillo , Lin.; Oliv., col. II, 10, I, 1); est long de sept k neuf lignes, noir, avec les Irois derniers articles des antennes rouges, el deux bandes orangees, transverses et dcntees sur les etuis et les banches des deux pieds posterieurs armees d'une forte dent; leurs jambes sont courbes. Le N. des morls {N. mortiioriim , Fab.; I'anz., Faun, insect, germ., XLI, 3,, est plus petit, avec les antennes entierement noires. La seconde bande transverse orangee des elytres de I'espece precedente ne forme lei ordl- nairement qu'une grande tache en croissant. On la trouve specialenient dans les bois el souvent dans les champi- gnons. Le JV. germanique [N. germanicus . Fab.; Oliv., ihid., 1, 2, a, b) a sou- vent plus d'un pouce de longueur. II est lout noir, avec le bord exlerieur des elytres fauve, et une tache d'un jaune ferrugineux surle front. Le iV. inhumeiir [IS. humalor , Fab.; Oliv., ihid., 1, 2, c) difTere du precedent par la couleur orangee de la niassue des antenfies. II est aussi constammentpl us petit. L'Amerique septenlrionale en fournit plusieurs especes, dont une surtoul (grandis- Fab.) surpasse toutes les autres'en grandeur. Ce genre 'io'i INSECTES COLEOPTERES. parail jiisquici reslieint aux contr^es septenlrionales de ce conlineiil et (le lEuiope. (i) LES NECRODES (NECKODES. Wilk. —Silpha. Lin., Fab.) (I'l. 3.5, fig. 4-) Oiil des anleniies iiianifeslenienl plus longues que la t6te, termin6es en une massue allongee, de cinq articles \a), le second est plus grand que le troisifime. Le corps est ovale-oblong, avccle corselet presque orbiculaire, plus large dans son milieu, les jambes etroites, allongees, peu elargies au bout, el termin^es par deux eperons de grandeur ordinaire, et les etuis Ironques obliquenient. On trouve des esp6cesde ce sous-genre en Europe, dans lescoiitrees equaloriales du Nouveau-Monde, aux Indes orientales et h la Nouvelle- Hollande. (2) Taiitdt le corps est ovalaire ou ovo'ide, avec la t^le peu ou point etran- glee posterieurenient, plus eiroite que le corselet; le corselet, soit presque demi-circulaire et tronque en devant, soit trapezoi'de et plus large en ar- riere; les elylres arrondies ou siniplement echancrees a leur e.\tr6mite poslerieure. Les pieds posterieuisne different point, ou peu,sexuellement. Les niAchoires sont arniees inlerieurenient d'une dent ou crochet 6cail- leux. (Ii) LES BOUCLIERS proprement dits, (SILPHA. Lin., Fab. —Pellis. Geoff.) ■\". s.-;, «K- -'' ot ri.) Doiil le corps est presque en forme de houclier, dcprim^ ou peu elcv6, avec \f corselet demi-circulaire, tronqu6 ou tr^s obtus en devant, les ely- (i) f^ofez, pour les aiilres especes, S. surinamensis , Fal). ; Oliv. , Ihid Faliricins, Olivier et Schoenli., I, ii,p. II, 1 1 ; 117. S. lacrymosa, Schreil). , Lin. Trans. (2) S'llplia litloratis, Fal). ; Oliv. , col., VI, xx, 5; II, II, I, S, a, li, c ; S. iiidica. Fab., etc. {a)\n.-i5,(.i.ha. ' (/-)PI.35,fis. fii. FAMILLE DES C'.LAVICORNES. 2S" tres/ortement rebord^es et creiisies en goultidre ext6rieurSment, lespalpes filiformes, et donl le dernier article est presque cylindrique et termini en pointe dans plusieurs. La plupart vivent dans les charognes et diminuent ainsi la quantite des miasmes qu'elles repandent. Quelquesautres grim- pent SUP les plantes, et nolamu)ent les tiges de h\€, ou sont de petites Helix, pour en manger I'animal. D'autres se tiennent sur des arbres eleves, et d^vorent les chenilles. Les larves sont pareillement agiles, vivent de la m^me mani^re, et souvent rassemblees en grande quantite. Elles onl beaucoup de ressemblance avec I'insecte parfait. Leur corps est aplati, compost de douze segmens dont les angles posterienrs sont aigus, avec l'exlrfimit6 posterieure plus etroite et terminee par deux appendices co- niques. Dans la plu))art des especes, les deux larses anlerieurs des mAles sont seuls plus dilates que les autres. Les antennes grossissent insensiblement, ou se terminent brusquement en une massue de quatre articles au plus; les second et troisieme articles sont peu differens; le dernier des niaxil- laires est de la longueur au plus du precedent, et souvent un peu plus court et un peu plus menu. Les esp6ces ou I'extremite des antennes est distincteraent perfoliee ou compos^e d'articles, qui, h I'exception du dernier, sont transversaux et plus larges que longs, ou celle massue est brusque, et dont les elytres sont echancr^es S leur extremile , dans les niAles au moins, fornient le genre thanatophile [thaimlophilus) de M. Leach. (1) Celles oii les elytres sont entiferes , mais qui onl d'ailleurs des antennes seniblables(a), composent celui qu'il nomme oicepto^ie [Oireptoma). Le B. (horacique {i) (S. thoracica, Lin., Fab.; Oliv., col. 11, il, 1, 3, a, b), dont le corps est noir, avec le corselet rouge , soyeux , et Irois lignes 61ev1. 35, fig. I, et lo.) Ont la massue de Ieurs antennes coniposee d'articles, pour la plupart, presque en forme de toupie, et plus ou moins perfoliee; les palpes maxil- laires tr6s saillans et terminus brusquemenl en manifere d'al6ne ; le corps ovoide, avec le corselet plan , sans rebords. Les quatre premiers articles des tarses ant^rieurs et le premier des intermediaires sont dilates dans les males de quelques espfeces [Cntops blapoides , Germ.). Dans les Cholives proprenient dits, les antennes sont de la longueur en- viron de la t6te et du corselet; leur huitieme article ou le second de la massue, est sensiblement plus court que le precedent et le suivant (c), et m6me quelquefois peu distinct, le dernier est semi-ovoide et poinlu (2). (t) Oliv., col. II, 2o. jmbliee par M. Spence , dans les Tiansac- (2) Latr., Genei. crust, el insect. II, pag. lions de la Societe liiineenne de I.ondres, 16. Foyez la Monographic de ce genie, raykull el Cyllenhall. (a) Pi. 35, fig. 8c-. (/.) I'l. 35, fig. S/.. {c) PI. 35, fig. go. FAMTLLE DES CLAVirORNES. 2H7 Dans les myloeques {Myltjechus, Latr., Oliv - Caiops. Payk. Gyll.), les aniennes sonl plus longues, le hiiili^me article est plus grand que le pre- cedent et presque egal au suivant, le dernier est arrondi et oblus au soin- met. (") (1) La cinquieme tribu , celle des nitidulaires {Nitidu- larice), se rapproche de celle des silphales, par le corps en forme de bouclier et reborde; mais les mandibules sont bifides on echancrees a leur extremite; leurs tarses semblent n'etre composes que de quatre articles (') , le premier et le suivant, dans les uns, ne se montrant qti'en dessous et n'y fbrmant qu'uiie petite saillie, le pe- nultieme dans les autres etant tres petit et sons la forme d'un noend renfernie entre les lobes dii precedent. \a massue des antennes est toujours perfoliee , de trois ou deux articles, et ordinairement courte ou peu allon- gee C). Les palpes sont courts, filifbrmes ou un peu plus gros a leur extremite. Les elytres sont courtes ou tronquees dans plusieurs. Les pieds sont peu allonges,avec les jam- bes souvent elargiesa leur extremite, et les tarses garnis de poils ou de pelotes. L'habitation de ces insectes varie selon les especes; on en trouve sur les fleurs, dans les champignons, les viandes corrompues et sous lesecorces d'arbres. (i) Lair., ibid., p. :jo, VIII, ii ; Oliv., Encyclop. method., article HJy/oeijiie '«) PI. 35, fig. to. (4) PI. S6, fig. 4*. (<•) PI. 36, fig. 258 mSECTES COLEOPTfeRES. lis forment le genre DES NITIDULES. (NITIDULA.) Uans quelques-uns, la massue des antennes n'estque de deux articles (a); et le devant de la t^le s'avance en maniere de chaperon demicirculaire, aplali, reconvrant les mandibules el les aulres parties de la bouclie. LES COLOBIOUES. (COLOBICUS. Latr.) (I'l. 36, fig. I.) Dans ce sous-genre et le suivant, les tarses, a parlir du point ou ils sent mobiles, sembleiit n'avoir que quatre articles, dont les trois premiers, beaucoup plus courts que le dernier, entifers et simplement garnis en des- sous de polls plus ou moins aboudans; ainsi que dans pliisieurs clairons d'Olivier, le premier proprement dil ne se monlre qu'en dessous, et y fait une petite saillie; il est aussi garni de poils. Les palpes des Colobiqueset ceux du sous-genre suivant se terminent par un article un peu plus gros que le precedent. (1) Dans les autres Nilidulaires, la massue des antennes est de trois arti- cles (hj, et la t^te ne s'avance point au-dessus de la bouclie. Tant6tle premier article des tarses, ainsi que dans les Colobiques, est fort court , les trois suivans sont allonges, entiers, egaux et simplement velus en dessous; les palpes sont plus gros h. leur extremite. LES THYMALES. (THYMALUS. Latr. — PMls. Fab, — Silpha. Lin.) Dans les esp6ces dont le corps est presque h^niisph^rique [limbalus), la massue des antennes est proportionnellement plus courte, le troisieme (i)Lalr., Gener. crust, ct insect., IT p. cj, cl I, xvi, i. M ft V,,fig. I. (4) I'l. 36, llg FAMILLK DES CLAVICORNES. 2S0 article et les suivants sont plus menus que le second (a); les gperons des jambes sonl extr6mement petits. (i) Tanl6t les liois premiers articles des tarses, du moins ceux des mdles , sont courts, larges, 6chancr^s ou bilobes; lequalrifeme est Ir^s petit, peu ou point apparent (/)); les palpes maxillaires, au moins, sont fiiiformes. Ici les jambes, ou du moins les anterieures, sont elargies h leiir extre- mite, en forme de triangle renvers6; le premier article des antennes est ordinairement plus grand que le second, les elytres sont generalemcnt tronqu^s ou tr6s obtus au bout. Dans les deux sous-genres suivans, le troisifeme article des antennes est sensiblement plus long que le suivant; la massue est formee brusquemenl, presque orbiculaire ou presque ovalaire. (c) LES IPS, (IPS. Fab. — Nilidula. Oliv., Latr. — SUpha. Lin.) (PI. 36, fig. 3.) Dont le corps est loujours ovale-oblong, deprinie, ^vec I'extremile, posterieure de I'abdomen decouverte; dont I'une de leurs mandibules (la gauche) est comme tronquee el tridentee a son extremite, et I'aulre elargie et largcmenl echancree ou concave au m6me bout (d)-, et ou le lobe ter- minal des mAchoires est allonge. (2) LES NITIDULES proprcs, (MTIDULA. Fab. — NHidida. SIrongytus. Herbsl. — Silpha. Un.) (PI. 36, fig. 4.) Oil les deux mandibules se retr^cissent vers le bout et se terminenten pointe Echancree ou bifide. Les unes sont aplaties, oblongues ou ovoides; les autres sont orbicu- (i) rbjc^FabriciuSjOyllenhallet Sheen- sent devoir *tre rapportees a herr. Engis. (a) Que.lques especes de Fabricius parais- la) I'l. 36. fig. la (A) PI. 36, fig. .', A. (c) P1.36, fig. 4 a. (rf) 1-1.36, fig. 3,3'. INSECTF.S. 33 260 INSECTES COLlSOPTERES . laires et bombees, ou proporlioiinelleinenl plus convexes que les piec^- dentes. Aussi quelques auteurs en onl-ils place certaines esp6ces dans des genres d'une forme analogue, mais Irfes diflerens, lels que ceux des Sphe- ridies et des Tritomes. On Irouve en grande abondance sur les fleurs la N. hronzee {«) (iV. cencea. Fab., ejusd., N. viridesccns, rnfipes, Var. ; Oliv., col. II, U, 12; in, 20, a, b ; V, 33, a, b). Elle est petite, ovoide-oblongue, d'un vert bronze brillant, trfes ponctuee, avec les antennes noiratres , terminees par une grande massue obtuse; le corselet transversal, leg^rement echancre en devant, rebord6 lateralement, el les pieds tant6l d'un brun noiratre, tanl6t fauves. (i) Maintenant, le second et le troisieme article des antennes sont presque dc la ni6me grandeur, et la massue est allongee en forme de c6ne renverse ou de poire, {b) LES CEROUES. (CEKCUS. Latr. — Catheretcs. Herbst., lUig. — Dcrmeslcs. Lin., Fab. — Sphceridium. Fab., Gyllenh. - Piitidnla. Oliv.) (PI. 36, fig. 5.) Le corps est deprime , avec les 61ytres tronques. Les deux premiers ar- ticles des antennes sont beaucoup plus grands dans les mi^les de quelques espfices que dans leurs femelles, et peul-6lre ce sous-genre ne devrait-il comprendre que ces especes ; les autres seraient report^es dans le prece- dent. (2) Lh, les jambes sont longues, Stroites, presque lineaires; les elytres re- couvrent I'abdomen et ne sont point tronques. Le corps est ovale, avec le corselet tiapfizoide; la massue des antennes est oblongue, les deux premiers articles sont presque egaux, et le troisieme n'est guere plus long que le suivant. (c) LES BYTURES. (BYTURUS. Lat , Schoenh. - Dcrmeslcs. Geoff., Fab., Oliv. — Ips. Oliv.) (3) (i) royez Fab., Oliv., Gyllenh., p. a45. Schoenh., etc. (3) ^ojcj Schoenh . , Synon., Insect., : (i) ro)ez Gjllenh,, Insect. Slice, i, ii, p. gS. (a) PI. 3f., (ig. 4. (/■) PI- 3(i, fig. 5. [c] PI. 3f., fig. fi«. FAMILLE UES tXAVICOKNES. 261 \Jne sixieme tribu, celle des engidites [Engidites)^ analogue aux dernieres, quant a lechancrui'e de I'ex- tremite des mandibules, s'en distingue en ce qu'elles ne debordent point ou de tres peu,etsinip]enient sur les co- tes, le labre. Le corps est ovalaire ou elliptique, avec I'extremite anterieure de la tete un peu avancee en pointe obtuse ou tronquee. Les tarses ont cinq (i) articles dis- tincts, entiers (°), et tout au plus un peu veins en des- sous, lepenultieme est seulement un peu plus court que le precedent. Les antennes se terminent en une massue perfoliee, de trois articles (*); les ely tres recouvrent en- tierement I'abdomen; les palpes sont un peu plus gros a leur extremite. Quelques especes, tres petites, vivent dans I'interieur des maisons, et on les trouve souvent derriere les vitres des croisees. Ces clavicornes seront reunis en un seul genre, celui DE DACNfi. (dacne.) LES DACNES propres. (DACNE. Lat. — Engis. Fab., Dej. — Erotylus. Oliv.; (PI. 36. fig. 7) Leurs antennes se terrainwit brusquement eu une massue assez grancJe, (i)Suivant des auteurs, quelques Crypto- (ei'omeres. phages , ou du moins leurs males , sont he- («) IM. 36, fig. 7*. 2«2 INSECTES DOLEOPTERES . orbiculaire ou ovoide, compriiuee , compos6e d'articles serr6s, el dont celui diL milieu au moins beaucoup plus large que long; le troisifime article est plus long que le precedent et le suivanl. (a) Le milieu du bord posterieur du corselet est dilate en arri^re ou lobe, et Texlrgmite superieure du menton est avancee, terminee en pointe Iron- qu^e ou bidentee. (1) LES CRYPTOPHAGES, (CRYPTOPHAGUS. Herbst., Schoenh. — Dermestcs. Li'n., Fab. — Ijis. Oliv., Lat. — A?ilherophiiyns. Knoch.) (I»l. 36, fig. 8.) Dont les antennes moniliformes , avec le second article aussi grand ou plus grand que le precedent, se terminent en une massue moins brusque, plus 6troite que dans les dacnfis, et espacee [i). (2) Nous passerons maintenant a quelques tribus oil le presternum est souvent dilate anterieurement en ma- niere de luentouniere, et qui differeat des precedentes par leiirs pieds en tout ou en partie contractiles; les tar- ses |)euvent etre libres, mais les jambes au moins se re- plient contre leurs cuisses. Les mandibules sont courtes , generalement epaisses et dentees {'). Le corps est ovoide, epais, garni d'ecailles ou de poils caduques, qui le co- (i) Foyez Kalnicius, Sysl. Eleut. [)i'e.sque egaux. Le Cryptoplmgus silaceus (2) Fofez Schoenh., Synoii. Insect. , I, deM. Gyllenhall a, de chaque cole dii des- II, [)ag. 96. sous de la tete, une saiUie en forme de dent Les anleunes des Aiitlierophagus scut ou de coine. Les Triphyiles de MM. Me- propoitionnellemenl plus grosses , compo- gerle et Dejean ne dillerent des Crypto- sees d'articles plus transversaux , et termi- phages que par le nombre des articles des necs presque graduellement en massue ; a larses. partir du second jusqu'au huitienie, ils sont («) I'l. JO, fig. 7 .-. {0) I'l. ,i(i, li;;. K. (.•) I'l, .iti, lig. u.„. FAVIILLE DES CLAVICORNES. !i65 lorent diversement. Les antennes sont ordinairement plus courtes que la tete et le corselet, et droites. La tete est enfoncee dans le corselet jusqu'aux yeux. Le corselet est peu ou point reborde, trapezoide, plus large poste- rieurement; le milieu de son bord posterieur est souvent un peu prolonge ou lobe. Les larves sont velues, et se nourrissent pour la plupart de depouilles ou de cadavres d'animaux. Plusieurs d'entre elles sont tres nuisibles aux collections entoniologiques. Ceux done, dont les pieds ne sont pas completement contractiles, les tarses restant toujours libres avec les jambes etroites et allongees, forment notre septieme tri- bu, les DERMESTiNS [Derinestiiii), et le genre DES DERMESTES. (l)ERMESTES.) LES ASPIDIPHCmES (ASPIDIPHORUS. Ziegl., Dej.) (I'l. 36, fig. 9.) Sont les seuls de celle Iribu dont les antennes n'oflVenl que dix articles distincls (a), et dont les palpes tr6s courts et renfles inKrieurement vont ensuite en pointe. Le corps est orbiculaire. (1) Parmi ceux dont les antennes ont onze articles distincts , et dont les (1) Nitidula orhiciilata, Gylle ;aj PI. 36, fig (). 264 INSECTES COLEOPTERES palpes sonl filiformes ou vonl en grossissanl, nous sfiparerons d'abord ceux dont les antennes ne sont point reques dans des fossetles speciales du dessous du corselet. Le presternum avtince rarement (i) sur la bouche. Dans les uns, les antennes sont termin^es brusquement en une massue perfoli^e, grande, form^e par les trois derniers articles. LES DERMESTES propres, (DERMESTES. Lin., Geoff., Fab.) (PI. 36, fig. lo.) Ou les antennes sont semblables ou peu differentes dans les deux sexes; la longueur du dernier article ne surpasse jamais notablement celle des pr^c^dens, (a) Quelques espdces font de grands ravages dans les pelleteries, les cabi- nets d'histoire naturelle ; aussi De Geer les designe-t-il sous le nom de Dissequeurs. Le Dermeste du lard, en effet, coupe el reduit en pieces les insectes des collections oii il penetre. Les autres devorent les cadavres. Le Dcrmcsle du lard [D. lardarius , Lin.; Oliv., col. II , 9, l,\){b) est noir, avec la base des etuis cendree et ponctuee de noir. Sa larve est allongee, diminuant insensiblement de grosseur de devant en arrifere, d'un brun marron en dessus, blanche en dessouSj garnie de longs poils, avec deux espfeces de cornes 6cailleuses, sur le dernier anneau. Elle jette des excreniens en forme de longs filets. (2) • LES MEGATOMES (MEGATOMA. Herbst., Lin., Geoff., Fab.) (PI. 36, fig. ...) Ne different des dermestes que par la massue de leurs antennes, qui est beaucoup plus allongee dans les mSles que dans les femelles ; le der- nier article est en forme de triangle allonge ou lanc6ole. (c) (i) Le Dermestes wni^afHi (Megatome) , finis, laniarius , tessellatus , trifasciatus de Fabricius, et les Limnichus font seuls de Gyllenhall (Insect. Suec, I, p. i45et exception. suiv.). (a) Ajoutez D. vulpinus , minimis , nf- («) PI. 36, fig. IOC. (A) PI. 36, fii;. lo (,) PI. i^, f.R. . i «. FAMILLE DES CLAVICORNES. 205 Le M. des pelieteries [Dermestes peUio, Lin.; Oliv., ibid., II, 11) (a) n'a que deux lignes et demie de long. Son corps est noir, avec trois points blancs sur Ic corselet, el un sur chaque etui; ils sont formes par un duvet. La larve est fort allongee, d'un brun roussAtre, luisante, garnie de polls roux et dont ceux de I'extr^raite postfirieure forment une queue. Elle marche en glissant,el conime par secousses, ce que fait aussi rinsecte parfait, ainsi que les dermestes. (l) Dans les autres, tels que LES LIMNICHUS, (LIMNICHUS. Zieg., Dej) llM. 3fi. (ig. 12.) Les antennes grossissent insensiblement, et se termineni par un article plus grand et ovoide ; elles sont grenues et se logent sous les angles an- terieurs du corselet {i). Les mAchoires se terminent par deux lobes, dont I'exterieur etroit, en forme de palpe. Les palpes labiaux sont Ires petits, et le dernier article des maxillaires est plus grand que les pr^cedens, et ovoide. (2) Dans tons les sous-genres suivans, les antennes, ou du moins leur mas- sue , se logent dans des cavites particulieres et lalerales du dessous du corselet. Le presternum est toujours dilate ou avance en devant, en ma- ni6re de nientonniere. Ici la niassue des antennes est perfoliee el non solide. LES ATTAGENES, (ATTAGENUS. Lat. — Megatoma. Ejusd. — Dermestes. Fab.) (PI. 36. fig. 1 3.) Ou la massue des antennas est forlgrande, presque en scie, et composee (i) Ajoulez le Deimestes megatoma de dans cette derniere espece, s'avance sur la Fab., dont son macellarlus parail etre la bouche. femelle; le D. emarginatus de Gyllenhall; (2) Byrms serice\is, Dul't.; D. pygmceus, le V. undatus de Fab. Le presternum, Sturm. (a) PI. 36, fig. It. (*) PI. 36, fig. 12 266 INSECTES COL^OPTfeRES. seulement de trois articles , dont le premier et le dernier, dans les males surtout, plus grands. («) Le corps est ovoide , court , peu convexe. Le dernier article des palpes maxillaires est plus grand et ovoide. (1) LES TROGODERMES, 'TROGODERMA. Latr., Dej. - Anihrenns. Fab.) (PI. 36, fig. U.) Oil la massue des antennes est de qualre articles au moins. (A) Le corps est ovoide, oblong, et les palpes sont filiformes. (2) La massue des antennes est maintenant solide ou formee d'articles tres serres. Le corps est ovoide, court, tout couvert de pelites ^cailles cadu- ques. Le corselet est lob6 post^rieurement. LES ANTHRENES, ,'ANTHRENUS. Geoff., Fab.— Btjrrhus. \,m.) (I>l.36,iig. .5.) Donl les antennes, lerminees en une massue en forme de c6ne renverse, se logenl dans des cavites courles, pratiquees sous les angles antfirieurs du corselet, (c) Ces colt30pt6res sont trfis petits, vivent sur les fleurs, en elat parfait, et rongent, sous la forme de larves,]es matieres animales seches et parti- culi^rement les insectes des collections. Ces larves sont ovales et garnies de poils, dont plusieurs sont denteles; ils y forment des aigrettes, et les derniers se prolongent en arrifere, sous I'apparence d'une queue. Leur dernifire deponille sert de coque k la nymphe. [ I j Vermesles serra , Fal) . ; Atta^viiii. serra, Lai. Hist. iiat. de.i crust, el de insecl., IX, p. 244; ejusd. , Megatomt serra , Genet . crust, el insect., I, viii, 10 Anthrenus -viennensisyWexhst., V.o\. VII cxv, 10, k. 1 2) Anthreniis ctoiigalu.' , F;il).; .7. rii » PI. 3fi, fis. 14. (6j PI. fi^ onus , Lair . ,Gen. rrusl. el ins lecl., It, V- 59; A. V erskolor, Cre, it/„,Ent. vers., I, 11, 21 I, a; Dermestes suhfasn ■«;».., Gyll. , Insect. Si] ICC.,] t, p. . 55. FAMILLE DES CI.AVICORNES. 207 VA. a bandes (Byrrhus verbasci, Lin.; Oliv., col. II, 10, 1, 2), gris en dessus, d'un jaune roussdlre en dessous, avec les angles poslerieuis du corselet, deux bandes Iransverses sur les auis et une tache pr6s de leur extremile gris. (i) LES GLOBICORNES, (GLOBICORNIS. Latr ) (PI. 30, fig. i6.) Oil les anlennes, terniin6es en une massiie globuleuse, sc logenl dans des fossettes prolongees jusque pr^s des angles posterieurs du corselet, [a) (2) La huitieme tribu, celle des ryrrhiens [Byrrhii), dif- f'ere de la precedente en ce que les pieds sont parfaite- ment contractiles, les jainbes pouvant se replier sur les cuisses et les tarses sur les jambes (3), de sorte que I'ani- malsernble, lorsque ces organes sont contractes et ap- plique's sur le dessous du corps, etre absolument sans pat- tes et inanime. Les jambes sont ordinairement larges et comprimees (*). Le corps est court et bombe. Cette tribu se compose principalement du genre BYRRHE de Linnaeus. (byrkhus.) [i] Foyez Oliv., ibid., et Fabricius, (3) Dans les Anlhrenes, toutes les jambes Syst,eleut., I, p, io6. se replienl sur le cote posterieur des cuisses; (2) Megaloma rufttarsis , Latr. , Gener. mais dans les autres, les deux anterieures crust, et insect., II, p. 35; Dermestes se replient du cote de la tete , et les autres lufitarsis , Panz. , Faun, insect. Germ., enarriere. XXXV, 6. U-i PI. 36, fig. 16. (A) PI. 37, fig. 1,1. INSECTliS. 34 3fiS INSECTES COLtOPTfeRES. LES NOSODENDRES, (NOSODENDRON. Lair.) (PI. 3:,Cg. ,.; Qui s'61oignenl des aulres Byrrhes par leur menton enlieiement decou- veit, trfes grand, en forme de bouclier. Leurs antennes se terminent brus- queraent en une inassue courte, perfoliee, de Irois articles. («) On les Irouve dans les plaies des arbres, de I'orme particuliferement. (i) LES BYRRHES propres (BYRRHUS. Lin. — Cislela. Geoff.) (PI. 37, ng. 2.) Diflerenl des Nosodend.res par leur menlon de grandeur ordinaire el enclave, du moins partiellement , par le preslernum , dorn I'exlr^miti anterieure esl dilal^e. Dans les uns, les antennes grossissenl insensiblemenl ou se terminent en une massue allongee, formee de cinq k six articles. {!>) Le B. pilule [B. jtilula , Lin.; Oliv., col. II, 13, I, 1) (c), long de trois h quatre lignes, noir en dessous, d'un bronze noirStre ou couleur de suie, el soyeux en dessus, avec de petiles taches noires, entrecoupees par d'aulres plus claires, dispos^es en lignes. M. Waudouer a decouvert la larve d'une variele de celle espece. Elle esl elroile, allongee, avec la l^te grosse, la plaque du premier segment grande, et les deux derniers plus longs que les autres. Elle se tient sous la mousse. Une autre espfece [strialo-punclahts , De].), ayant des antennes con- form^es de la m6me maniere, forme, <^ raison de ses larses, dont le quatrifenie. article est tres petit et cache entre les lobes du precedent, une division particuliere. Un autre Byrrhe, tr6s petit et herisse de poils, h des antennes ter- (i) Lair, i/ild., II , p. !,i ; Oliv. , Encydop. method., art. Nosodemlrc. (,,) PI. i:, iiK. I ". (/') PI- :i7. 'ig- ' '■■ ('■) ''I- 37, fig. lAMILLE DES CLAVIC.ORNES. iiw'J minxes en une inassue de trois articles. Celte espfice forme le genre TRIHODE (Trinodes) dc MM. Megerle et Dejean. (i) D'aprSs cetle consideration , on pounait aussi detacher des Byrrhes quelques aulres espfices analogues (2), donl la niassue antennaire u'esl conipos^e que de deux articles, et dont le dernier beaucoup plus gros, presque globuleux. Tous les Byrrhes se tiennent g^neralemenl h terre , dans les lieux sa- blonneux. (3) On ne peut signaler les clavicornes de notre seconde section , quoique tres naturelle , que par la reunion de plusieurs caracteres; quelques-nns de ses insectes s'e- loignent de tous les autres clavicornes a raison de leurs antennes, deneuf ou six articles: ce sont ceux qui, a cet egard, semblent le plus se rapprocher de la famille sui- vante. Les antennes des autres clavicornes de la meme section sont composees de onze ou dix articles; mais tan- tot elles ne sont guere plus longues que la tete , et fer- ment des le troisienie article une niassue presque cylin- drique, on en f'useau,arquee et un peu dentelee en scie (°); tantot elles sont presque filiformes, de la longueur de la tete et du corselet (') ; mais ici , ainsi que dans la plu- part des autres sous-genres de la meme division , les tar- [i) Jnthrenus liirlus , Fal). ; Paiiz. , hall, etc. I<"aiiii. insecl. Germ., XI, i6. Le G. mumud'nis do M. Leacli appai- (2) Byrrliiis erinaceus , Ziegl. ; tienl, suivant liii, a cetle tiihu. Les anteu- B. setiger, Illig. lies u'out que dix articles, dont le deniier (3) Voyez, pour les autres especes , forme uue inassue ovoido-globuleuse. ^ojei Fahricius, Olivier, Schoenherr , GjUeu- le i3' vol. des Trans, linn., p. 41- («) I'l. 37, fig. 3«. (i) I'l. 3,, lig. /,«• 270 INSECTES COLiOPTERES. ses sont termines par un grand article, avec deux forts crochets au bout. Ceux de quelques-uns [Heterocere, Georisse) n'oiitcjue quatre articles ("). Le corps de ces coleopteres est generalement ovoide, avec la tete ehfbncee jusqu'aux yeux dans un corselet trapezoide, reborde lateralement et termine posterieu- renient par des angles aigus, le presternum dilate an- terieurement (i), et les pieds imparfaitement contrac- tiles. On les trouve dans I'eau, sous les pierres, pres des rivages , et souvent enfonces dans la boue ; par la con- struction et la brievete de leurs antennes, quelques-uns {Drjops) ont de I'affinite avec les Girins. Je diviserai cette section en deux tribus (2); la pre- miere, celle des acanthopodes {Acanthopoda) , est re- marquable par leurs jambes aplaties, assez larges, ar- mees ex terieurement d'epines ; les tarses courts, de quatre articles, et dont les crochets de grandeur ordinaire ('), et par leur corps deprime. Le presternum est dilate. Les (i) Les Potamopbiles exceptes. b. Jaml)essimiiles;laisRsdecinqarticles. (2) On pourrait encore partager cette Les G. Potamopltile , Drjops. section de la maniere suivante : B. Antennes filiformes ou legerement I. Antennes de onze articles. phis grosses vers le bout, de la longueur de A. Antennes en massue, tres courtes. la tete et du corselet. a. Jambei cpineuses ; tarses de quatre ar- Le G. Elmis. tides. II. Antennes de neiif ou six articles. Le G. HJte'roccre. Le G. Macroitfqite , Georiise. (a) P). 37, fig. 3/,. {/,) PI. 07, Cg. 3*. FAMILLE DES CLAVICORNES. 271 antennes soiit uu peu plus longues que la tete, arquees, de onze articles, dont les six derniers fornient une mas- sue presque cylindrique, un peu dentee en scie ("); le second est court et sans dilatation. Cette tribu se compose d'un seul genre, celui D'HfiTfiROCERE. (hetei\ol:ehu,s. Bosc, Fab.) (I'l. 37, fig. 3.) Ces iiisectes se tienneiit dans le sable ou dans la bone, pres des bords des ruisseaux ou des mares , et sortent de leiirs trous lorsqu'on les inquiete par la marche ou le trepignenient des pieds. La forme de leurs jambes leur permet de fouiller la terre, et de s'y caclier; les tarses peuvent se replier sur elles. C'est la aiissi que vit la larve , que feu M. Miger a ob- servee le premier. \j' Ueterocere borde (H. marginatus , Fab. ; ejusd., U. Uevigaliis , Panz., Faun, insect. Germ., XXIII, 12) (4) est un petit insecte noirAtre, soyeux, avec de petites taches jaunAties ou roussaires, dont le nombre et la forme varient, disparaissent m6me quelquefois sur les elytres- M. Gyllenhal remarque que les tarses ont reellement cinq articles, mais dont le premier petit el oblique (Insect. Suec. 1, p. 138). La seconde tribu, celle des macrodactyles (Macro- dactjla) , renferme des clavicornes a jambes simples , etroites , a tarses longs ('), tous composes , a I'exception d'un seul sous-genre {Georisse), bien distingue de tous („)l'l.37, llg. 3«. (i) I'l. H; , lig. 3. (c) HI. 37, fig. 5 A, 7 A. 272 mSECTES COLEOPTERES. les aiitres de cette tribu , par ses antennes de neuf arti- cles, et dont les trois derniers forment une massue pres- que solide ("), de cinq articles distincts, dont le dernier grand , avec deux forts crochets au bout. Le corps est epais ou convexe. Le corselet est moins arrondi , et se termine le plus souvent de chaque cote par des angles aigus. Cette tribu a pour type principal le genre DRYOPS d'OJivier, (dryops.) Ou celui de Parnus de Fabricius , qui se divise de la iiia- niere suivante : 1° Ceux dont les antennes, jamais gu6re plus longues que la I6te, sont compos^es de dix h onze articles, qui, k partir du tioisieme, forment une massue presque cylindrique ou un peu en fuseau, arquee , et un peu en scie. {l>) LES POTAMOPHILES, (POTAMOPHILUS. Germ. - Pnrnus. Fab.) (PI. 37, fig. 4.) Que, sans connaltre I'^lablissemenl de ce sous -genre, nous avions nommg (Kegn. anim., Ill, p. 268) hydere [Hydera), ont leurs antennes & decouvert, ne se logeant point dans des caviles particuliferes, un peu plus longues que la t^te, avec le premier article presque au.ssi long que les suivans pris ensemble, et le second court et globuleux. Les palpes sont saillans, la bouche est entifirenient h nu, le presternum ne s'avanqant (a)PI.3,,(ig.8. FAMILLE DES CLAVICORNES. 273 point sur elle, caiaclere excliisivement propre dans cette tribu k ce sous- genre. (1) LES DRYOPS propreinent dils, .DRYOPS. Oliv. — Pamiis. Fab.) (PI. 37, 6g. 5.) Donl les antennas plus coiirles que la t6te sont reques dans une cavile siluee sous les yeux, el recouvertes, en grande partie, par le second ar- ticle, qui est grand, dilate, en forme de palette presque triangulaire, et fait une saillie en maniere d'oreillette (a) : de IS le noni de Dermcslea oreilles, donne par GeofTroy h I'espece la plus commune {t) (2). Les palpes ne sont point saillans. 2' Ceux dont les antennes, composees de onze articles, sont filiformes ou a peine un peu plus grosses vers le bout , et presque aussi longues an moins que la t6te et le corselet, (c) LES ELMIS. . (ELMIS. Latr. - Limnius. Illig.) (PI. 37. fig. 6.) On les trouve dans I'eau, sous les pierres, ou sur les feuilles du nenu- phar. (3) 3° Ceux dont les antennes, toujours fortcourtes, n'offrenl que neuf ou six articles et qui se terminent en une massue presque solide , ovale ou presque globuleuse. (d} (i) Parniis aciiminatiis , Fal). ; Panz., pres lesquelles le docleur Leach a cru de- Faun, insect. Germ., VI. 7 ; voir former avec cette espece un genre Dijops picipes , Oliy.^lll, ii, i, 2. propre, Bjops. Les autres especes ren- (2) Latr., Gen. crust, et insect., II, 55; trent dans celui de Parnus. Schoenh. , Synon. insect., I, n, p. 116. (3) Latr., ibid., II, p. 49; Schoen., Le Vryops de flume'n'/ presente quelques i/>id.,l,ji p. 1 17; Gyllenh.,Insect. Sueo. differences dans la longueur des pattes, la I, p. 55 1. formes des antennes el du corselet, et d'a- (,<) PI. i-. fig. 5 a. (i) PI. 37. fig. 5. (r) PI. 37, fig. fi«. (./) PI. 37, fig. 7«. 274 INSECTES COLEOPTtRES. LES MACRONYQUES (MACRONYCHUS. Mull., Germ.) (PI. 37, fig. 7.) Ont cinq arlicles tlistincts aux tarses (o), le corps oblong, des antennes de six articles, dont le dernier (compose pcut-6lre de trois) formant nne massue ovale; elles sont susceptibles de se replier sous les yeux. (1) LES GEORISSES, (GEORISSUS. Latr., GyW. — Pimelia. Fab.) (PI. 37, fig. 8.) Ou les tarses ne paraissent composes que de quatre articles , dont le corps est court, renflg, presque globuleux, avec I'abdomen embrasse par les 6lytres , et dont les antennes offrent neuf articles , et se terminent en une massue ronde, formees par les trois derniers. (b) (2) La cinquieme f'amille des coleopteres pentameres, celie DES PALPICORNES, (palpicornes) (Plancbe 38.) Nous offre, comme la precedente, des antennes termi- nees en massue et ordinairement perfoliees, mais de neuf ([) Macronychus quadrituberculatus , (2) Pimella pygmwa. Fab.; Ceoiissiis MiiU.; Illig., Mag., V.; Latr., Gener. pfgmieus, Gyll., Insert. Suec, I, iii, p. crust, el insect., II, pag. 58 ; Farms obs- 675; Trox diibius, Panz. , Faun, insect. cunts. Fab. ; Germ, insect. Spec, nov., I, r.erm.,LXlI,5. p. Sg. (a) PI. 37, fig. 7 h. (/.) PI. 37, fig 8. FAMIIXE DES PALl'ICOKNES. 27 S articles an plus dans tons (°), inserees sous les bords la- teraux etavances de la tete, guere plus longues quelle et les palpes maxillaires, sonvent nieme plus courtes que ces derniers organes ('). Le nienton est grand et en forme de bouclier. Le corps est generalement ovoide ou hemispherique, bombe ou voute. Les pieds sont, dans plusieurs, pro- pres a la natation, et n'ont alors que quatre articles bien distincts, ou cinq, mais dnnt le premier beaucoup plus court que le suivant; tous les articles sont entiers. Ceux dont les pieds sont propres a la natation , avec le premier article des tarses beaucoup plus court que les suivans, et dont les machoires sont entierement cor- nees, composeront une premiere tribu, celle des hy- DuoPHiLiEiNS [Hydrophilii)^ qui embrasse le genre DES HYDROPHILES de Geoffrey. (hydrophilus.) Linnaeus n'en a forme qu'une division ( la premiere) de son genre Dytiscus; mais I'anatomie de ces insectes differe essen- tiellement. Le canal digestif des hydrophiles a beaucoup d'a- nalogie, par sa longueur, surpassant quatre ou cinq fois celle du corps, et par sa contexture, avec celui des lamellicornes, et (A) I'l. S7, fig. S.-, (ia ■i-ii INSECTES COLEOniiRES. lie se ra])proclie de celui ties carnassiers que sous le rapport des vaisseaiix biliaires. lis n'ont ni ]a vessie natatoire ni I'ap- pareil excrementiel qui caracterisent les hydrocanlbares. Dans les femellcs seulement, cet appareil est remplace par des or- ganes secretant la maticre propre a former le cocon renfer- mant les oeufs, et I'anus presente, a cet effet deux filieres. En- fin , les organes genitaux masculins ont les plus grands rap- ports avec ceux des coleopteres de la famille precedente. ( i ) Les uns, dont le corps est tanl6t ovale, oblong, et deprime, ou allonge et^lroit, avec le corselet inegal ou raboleux el relreci posterieiirement, lesjambes grfiles, munies de petits eperons, el les tarses filiformes, peu ou faiblement cili^s, et terminus par deux forts crochets («), ont des an- tennes (toujours coraposees de neuf articles) finissant en une raassue presque en forme de c6ne renverse, l^gferement perfoli^e ou presque so- lide [i], et rextr6mit6 des mandibules entifere ou terinin^e par une seule denl. Ces palpicornes sont lous ties pelits, na^enl peu ou mal, habitenl les eaux stagnantes et s'en eloignenl quelquefois , pour se cacher dans la lerre ou sous des pierres. lis coraposent la famille des hklopiioridees (Uelopkoridca) de M. Leach, denomination qui nous rappelle le genre Elojihorus de Fabricius. lei la longueur des palpes maxillaires ne surpasse pas celle des an- tennes , ou lui est m6mc infcrieure (c). Le chaperon est enlier ou sans echancrure notable. Tant6t les palpes maxillaires sont terminus par un article plus gros el ovalaire. LES ELOPHORES (ELOPHORUS. Vah.—Silpha. Un.—Dcrmestes. GeoK.—Hydrophiliis. De G.) (PI. 38, (Ig. I.) Ont le corps ovale, le corselet transversal, et les yeux peu Aleves. (2) (i) « La conformation clla strucluie des que. « (Leon Dufour, Annal. des sc. nat., organes genitaux males des palpicornes jus- VI, pag. 172.) tifient pleinement la place que M. Latreille (2) Les tlophores de Fabricius , a I'ex- leur a assignee dans le cadre enlomologi- ception des especcs des sous-genres suivans. (a) PI. 38 , Gg. 3 b. {/>) Pi. 38, fig. I i. {c) PI. 38, fig. i a. FAMILLE DES PALI'ICORINES. 277 LES HYDROCHUS, (HYDROCHUS. Germ. — Ktophorus. Fal).) (I'l. 3S, fig. 2.) Qui. ne se disliiiguent des prccedens que par leiir loi lue elroite el al- longee , leur corselet en carre long , et la proi5minence de leurs yeux. (i) Tanldt les palpes maxillaires se leriiiiiienl en maniere d'alene, ou par un article plus grdle, court et couique. LES OCHTHEBIES. (OCHTHEBIL'S. Leucli., Germ.— Elophoms. Fab. — llt/dra-nn. Ulig., Lair.) (I'l. 38, fig. 3.; Le corselet est presque senii-orbiculaire. (2) Li, les palpes maxillaires, termines par un article plus grand ijue le precedent, en forme de Cuseau et poinlu au bout, sont beaucoup plus longs que les antennes et la I6le. Le chaperon est forteinenl 6cliancr6. lis out d'ailleurs le port des Ochlhebies. LES HYDR/ENES. {HYDRiEN.4. Kugel., Leach.) (3) Les autres Hydrophiliens onl le corps ovoide ou presque hemispheriquc et gen^ralemenl convexe ou bombe, avec le corselet loujours beaucoup plus large que long, et uni, les jambes terminees par de forts eperons, et les tarses le plus souvent cilies- L'extremite de leurs mandibules presente (i) Eto/ihorus cloNgalus , I'ali. ; ''" martinis, Cyll. ; Voyez Germ. , ibid., E. crenatus , ejusd. ; p. 9"- E. irefis. Gyllenh. ; royez Geiiii. in- (3) £■ minimus, Fab.; Gyll. ; Hydrana sect. Spec, nov., I, pag. 90. riparia, Kugel.; H. longipalpis, Schoenh.; {■>.] E. pygmaus. Fab.; Hydrana ripa- Germ. , Faun, insect. Europ. , VIII , 6; Wa,Latr.; A'oici, pour d'autresespeces, Germ, insect. Hydrana margipallens, Latr. ; Ehpho- Spec, nov., I., p. gS. -27!! INSECTES COLEOPTERES. deux deiils. Us embiassent la famillc des htdrophilides [Uydrophilulcu) du docleur Leach, ou le genre Hydrophile de Fabiicius. Quelqucs-uns n'ont que six articles aux antennes («) , el leur chaperon est tjchancre. Tels sont LES SPERCHES. (SPERCHEUS. Fab.) (i) (PI. 38, fig. 4) Dans les suivaiis, les antennes sont toujours couiposees de huil ou neuC articles, et le chaperon est entier ou I6g6rement concave ou bord ante- rieur. line espece qui nous a ete communiquee par notre ami M. Leach, nous a pr^sente des caracleres singuliers, et qui m'oul determine i considcrer cet insecte comme le type d'un nouveau sous-genre 2), celiii DE GLOBAIRE. (GLOBAKIA.) Que je nommerai ainsi parce que son corps est presque spherique, comprime laleralement, et qu'il parait susceptible de se meltre en boule, h la manifere des agathidies. Ses antennes ne ra'ont paru composees que de huit articles, dont le cinquieme dilate en uianiere d'epine au c6le in- terne, le suivant en c6ne renverse , allonge , le sepli6me cylindrique et le dernier ou le huitifeme coniqne; ces derniers articles forment une mas- sue foit allongee, presque cylindrique et lermiue en pointe. Les palpes maxiliaires sont un peu plus courts que les antennes. Les yeux sont gros et saillans. Le corselet est presque semi-lunaire. Les elytres embrassent [i) Sperchetts emarg'malus,Vd\i,;V2i'ai., a raison du iiomhre dos articles des an- Faun. insect. Germ., XCI, 4 M. Bourdon, lennes, j'ai cru devoir le placer immediate- naturaliste francais, qui explore maiulenKnt menl apres les Sperches. On pourrait, au les Etats de la republique de la Colombie, surplus, renverser cct ordre, en comnien- a le premier decouvcrt cede espece aux en- cant par les sous-genres qui onl neuf arti- virons dc Paris. cles aux antennes, et en lerminant par (2) II semhle venir plus naturellement reu.x oil eiles en onl lui et Irois de nioins, pres de celui de Bcrosc ile M. I,each ; mais, ou par les Globaires ol les Spcrcln's. (a) PI. JX, fig. 4 a. I'AMILLE DES PALPICOKNES. 'i/!) cnti^remeiit rabdomen. La poilrine est depourvue d'6pine slcrnale. Les qualrcjambes postericiires out h leur extremile uii faisceau de soies, pres- que aussi long que le tarse: I'ecusson est pelil, en triangle allonge et etroit. La seule espece connue (G. de Xcach) est petite et exotique. Jc la crois de i'Amerique meridionale. Tousles autres hydiophiliens ont neuf aiticles aux anlennes, et la inassue est ovalaire ou ovoide («). Le coips n'est point susceptible de se contracler en boule. Les esptees les plus graades ont les deux articles inlernit^'diaires de la inassue antennaire, ou le septifeiiie et le huilieme, en forme de rein ou de croissant irregulier, obtus h I'un de leur bout, prolonges, arquds el poinlus h I'autre, avec un vide ou ecart notable entre tux; le premier de cetle niassue est cupulaire, plus prolonge au c6te ant6rieur. Le mi- lieu du sternum est releve encar6ne,et termine posterieurement en unc pointe plus ou nioins lougue et tres aigue. Les palpes maxillaires sont plus longs que les antennes, avec le dernier article plus court que le precedent 'A). Les tarses, surtoutlesderniers, sont comprim^s, garnis d'unc frange de polls ou de oils au c6le interne, et termines par deux crochets g^neralement pelits , in^gaux et unidentes inferieurement. L'ecusson est assez grand. Ces esp6ces composeront le sous-genre D'HYDROPHILE propremenr dit. (HYDROI'HILUS. Geoff., Fai.., Leach. - Dyiuru,. Liu.) (IM. 3S. Ht;. 5) Ici I'epine sternale est fortement piolongee en arriere. Le dernier ar- ticle des deux tarses ant^rieurs des m^les est dilate en maniere de palette Iriangulaire. L'ecusson est grand. Ce soul les Ili/drous de IM. Leach. (1) Les larves ressemblent a de^s esp6ces de vers, mous, h forme conique et allongee, pourvusde six pieds, avec la t6le assez grande, ecailleuse, plus convexe en dessous qu'en dessus et armees de mandibules fortes et cro- chues. Elles resplrent par I'extremite posterieure du corps. Elles sont tres voraces et nuisent beaucoup aux etangs, en devorant le frai. ' (i) /ool. uiiscd., Ill, pas. {..■) 1'1.38, (i(,..,ic-. 280 INSECTES COLEOPTERES, L7/. brnn (//. piccits. Fab.; Oliv., col. HI, 39, I, 1) (a), esl long duii pouce et denii, ovale d'un brun rioir, comnie poli ou »Miduil d'un veinis, avec la inassue des antennes en parlie roussdtre, el quelques slries peu marquees siir Ics elylres, dont rextriinite posterieure esl arrondie exlii- rieurement el prolongec en une petite dent i i'angle interne. II nage el vole Ires bien, niais il marche nial. Sa poinle slernale peiil qiielqiiefois blesser, lor.sqn'on le tienl dans la main, et qu'on lui laisse la liberie de se mouvoir. L'anus de la femelle a deux lili^res, avec lesquelles elle forme une coque ovoide, surmonlee d'une polnte en forme de corne arqu6e et de couleur brune. Son tissu exlerieur est une pAle gommeuse, d'abord li- quide, se durcissant ensuite el devenant impenetrable il'eau. Les ceufs, qu'elle enveloppe, y sont disposes avec sy metric el mainlenus par une sorle de duvet blanc. Ces coques flotlent sur I'eau. La larve est deprimfie, noiriltre, ridee,avec la l6te d'un brun rou- geAlre, lisse, ronde, et pouvant se renverser en arriere. Cette faculie - lui donne le moyen de saisir les petites coquilles qui nagent h la surface de I'eau. Son dos lui sert de point d'appui , et c'est sur celle sorle de table qu'elle les casse et devore I'animal qu'elles renfermenl. Le corps de ces larves devienl flasque lorsqu'on les prend. Elles nagent avec facility, et ont, au-dessous de l'anus, deux appendices charnus,qui servent i les mainlenir h la surface de I'eau, la Idle en bas, lorsqu'ellus y viennenl respirer. Suivanl M. Miger, qui nous a fourni ces observa- tions (Annal. du Mus. d'hist. natur., XIV, 441), d'autres larves d'hydro- pliiles sonl depourvues de ces appendices, ne nagenj, point, et nc se suspendent point conime les precedentes. Les femelles de ces especes nagent difficilement, et portent leurs ceufs sous I'abdomen, dans un tissu soyeux; mais ces especes appartiennent aux derniers sous-genres de cette tribu. Celui A' Hi/drophilc propre du docleur Leach se compose des especes dont les laises sont identiques dans les deux sexes el point dilates, dont rapine peclorale se terinine avec I'arriere-slernum , el dont I'ecusson est proporlioniiellement plus pelil. (i) Dans lous les hydrophiliens suivans, les deux articles inlerraediaires (i)RappoilezauxHydroiis deM. Leacli, que celiii-ci nomme carabotdes , eUipli- outie'ley)(cfH.s, les especes siiivantes de Fa- cits, elc, sont des Hydropliiles propre l)ricijs:(ieopteres penta- MEREs, celle DES LAMELLICORNES (lamellicoiiines.) (PI. 39 ;. ^5 iis.) Nous offre des antennes inserees dans une fbssette profonde, sous les bords lateraux de la tete, toujours courtes, de neuf ou dix articles le plus souvent, et ter- minee dans tous en une niassue, ordinairement compo- see des trois derniers, qui sont en forme de lames, tantot disposees en eventail, ou a la maniere des feuillets dun livre, s'ouvrant et se fiermant de meme (°), quelqnefois contournees, et s'emboitant concentriquement , le pre- mier ou I'inferieur de cette massue ayant alors la forme d'un demi-entonnoir, et recevant les autres (*), tantot disposees perpendiculairement a I'axe, et formant une sorte de peigne. Le corps est generalement ovoide ou ovalaire et epais. Le cote exterieur des deux jambes anterieures est dente ('), et les articles des tarses, a I'exception de quel- ques males, sont en tiers et sans brosses ni pelote en {a) PI. 42, fig. 3 l. 39. fig. .., Mais reslreint depuis aux especes dont les elytres onl le bord exlerieur droit ou sans echancrure ni sinus, pres de leur base, et mettant a decou- vert la portion correspondante des bords superieurs de I'abdomen. Les jambes et les tarses des quatre derniers pieds sont garnis de longs polls; les quatre premiers articles des tarses sont generalement plus longs que dans les autres ; le premier des labiaux est presque cylindrique ou en c6ne renverse; le chaperon est le plus souvent divise en trois lobes ou feslons, el son contour presente six dents. Ces insectes, que M. Mac Leay fils, dans un livre plein de recherches et d'apercjus ingenieux, intitule Horm cnlomolog. (1 vol., 1"^ part., pag. 184), designe sous le nom g^nerique de Scarahecj comme elant celui qu'ils re- Qurent primitivement des Latins (1), et donl il a donne, dans le m^uie ou- vrage (pari. 2°, pag. 497), une excellente monographic, enfernienl leurs ceufs dans des boules de fiente, et m6me d'excremens humains, semblables a de grandes pilules, ce qui leur a fait donner par quelques auteurs le nom de pilnlaires. lis les font rouler avec leurs pieds de derrifere et souvent de compagnie, jusqu'.'i ce qu'ils aient trouvg des trous propres k les recevoir, ou des lieux ou ils puissenl les enfouir. Deux especes d'Ateuchus faisaient parlie du culte religieux des anciens figyptiens, et de leur dcriture hieroglyphique. Tous leurs monumens nous en retracent, et sous diverses positions, et souvent sous des dimensions gigantesques, leur effigie. On les representait aussi separement, en em- ployant m6me les substances les plus precieuses, comme Tor; on en for- mait des cachets, des amulettes, que Ton suspendait au cou, et que Ton ensevelissait avec les momies. On a trouve I'insecte lui-m6me renferme dans quelques-uns de leurs cercueils. (2) (i) Les Heliocantharos des Grecs. antiques de I'Egypte, el les ouvrages de [1] Voyez mon Memoire relatif aux in- M, de ChampoUion le jeune. icles peinis el sculptcs sur les monumens FAMILLE DES LAMELLICORNES. 291 Le Scarahecsacre, de Linn£eiis,OU VAteuchus lacre (Oliv., col. F, 3, \ni, 59) f«), que Ton trouve,,non-seulemenl dans toule I'fegypte, mais dans les contiees meridionales de la Fiance, en Espagne, en Italic, et en ge- neral au sud de rEurope, avail ele regarde jiisqu'ici commc I'objet de celte supeistilion; mais une aulic esp^ce, decouverte dans le SennAar, par M. Cailland, de Nantes, parajt, h raison de ses couleurs plus bril- lanles, dii pays ou on la tiouve, et qui fut le premier sejour des Egyp- tiens, avoir d'abord fixe leur attention. Celle-ci , que j'ai nonimee VAteurhus ties Eyi/ptiens (Voyage h Meroe, au ficuve Blanc, IV, p. 272, All. d'hisl. nal. et d'anliq., II, i.viii, 10), est verte, avec une teinte doree, tandis que la premiere est noire. Le chaperon a de part et d'autr'e six dentelures; mais ici le vertex a deux petites eminences ou luber- cules, au lieu que celle de I'autre ou de I'A. des i:gypliens n'oITre qu'une faible eminence allongfie, lisse el tr6s luisanle. Le corselet, ii I'exception du milieu du dos, est entiferement ponctu^, el m6me chagrine lalerale- ment, avec les bords denteles. Les intervalles des stries des elytres sent , en outre, fiuement cliagrines, et offrent des points enfonces, assez nom- breux et assez larges. Le c6le interne des deux jambes autfirieures presente une serie de petites dents. Dans noire Atcuchus sacre, ce m6me c6te a ordinairement deux dents assez fortes. Des Ateuchus (S. wsculaiiiits , Oliv., ct une autre esp6ce, hippocrafes) dont le corselet el I'abdomen sonl plus courts, plus arroudis et plus convexes; dont le premier article des palpes labiaux est aussi plus court el plus large, en forme de triangle renverse, composent le genre Pachysoma de M. Kirby. fl) Les Ateuchus, dont les elytres onl au c6le exterieur, pr^s de leur base, une forte echancrure, sonl maintenant DES GYMNOPLEURES (GYMNOPLEURUS. Illig.) (PI. 39, fig. 1.) Les quatre jambes posterieures sont ordinairement simplement cilices ou munies de petites (Spines , et le dernier article de leurs tarses est aussi (i) Outre les Ateuchus precites, rappor- mriolosus , semipunctatiis, miliaris , sanc- L au meme sous-genre les ./. luticollis, tiis, etc., de Fahricius, et quelques autres. („)PI.39. fig. .. 292 INSECTES COLtol'TERUS. long on plus long que les precedens pris ensemble. Le premier des labiaiix est dilate au c6te interne, presque triangulairc. Le corselet a de chaque c6teune fossette. (0 Daulres Copropliages, trfes analogues aux precedens , et ranges aussi avec les aleuchus par Fabricius, s'en distinguent par leuis jambes inter- mediaires, dont I'exlremite, ainsi que celle des deux dernieres, souvent dilateeou en massue, ofTrent deux eperons ou epines. Le chaperon n'a , dans plusieurs, que quatre ou deux dents. Le premier article des palpes labiaux est toujours plus grand que le suivani , et dilate au c6le interne. Le troisieme et dernier article est distinct. Viendronl d'abord LES SISYPIIES, (SISYPHUS. Lair.} (1>1. 3(,, fig. 3.) Qui different des autres Coprophages par leurs antennes n'ayant que liult articles (a), et a ralson de la forme triangulaire de leur abdomen. Les quaire derniers pieds sont longs , etroits , avec les cuisses en massue. Le corps est court et epais. L'ecusson manque. ,2) LES CIRCELLIES, (CIRCELLIUM. Latr.) (PI. 39, fig. 4.) Dont le corps est hemispherique, bombe, avec I'abdomen presque demi- circulaire, et les bords lateraux du cor.selet droits ou point dilates dans f^oyez I'ouwage precite de M. Mac Leay a d'aulres sous-genres. M. Mac Leay Cls fils, et rEutomographie de la Russie, oil (Hor. entom., I, pars ii, pag. 5 10) con- quelques especes de ce sous-genre et des serve encore les Gymiiopleures avec les suivans sont parfaitement figurees. Aleuclius ou ses Scarabees, mais il en fait (i) hes ylleuchus , s'mualus , pUularius , une division dont il indique les especes. flagellatus, Leei, Kccrtigli, cupreus, pro- fanus, etc., de Fab. ; le Sc. fulgidus d'O- (2) ylleuchus Scliwffcri, Fab. ■,—Sc. Inn- liv., etc. Les Ateuchus de Fabricius, qui S'P''^' <^l>>-, et quelqucsaulres especes inc- lont propres a rAmerique, apparliennent diles du rap de Bonne-Esperance. (a). PI. 39, 6g. 3 «. I'AMILLE UES LAMELLICOKNES. 295 leui' milieu. II n'y a point d'eciisson. Le chaperon offre quatre on six denlelures. 'i) LES COPROBIES. (COPROBIUS. Lair.) (PI. 3.,. (ig. 5) Pareillemenl sans ecusson , et clonl le corps est ovo'ide, point ou pen bombe, avec le milieu des bords lat^raux du corselet dilate en manifere d'angle mousse ou arrondi, I'abdomen presque carrtj, et le chaperon bi- dente.C es insectes sont plus particulierement propres au nouveau conti- nent. (2) l.es especes dont les quatre janibes poslerieures sont proportionnelle- ment plus courtes, dilatees ou elargies notablenient h leur extremite, avec les premiers articles des larses plus larges («;, composenl le genre choe-- RiDiE [Choeridium) de MM. Lepelelier de Saint-Fargeau etServille (Ency- clop. method.). Nous reunirons encore aux coprophiles celui qu'ils nom- ment Hyhoma [ildd.). Un autre sous-genre, voisin des precedens, dont les especes sont aussi americaines; celui qu'ils appellent ^srhroles , mais que M. Dal- man avail publie (Eph^m. Enlom., 1824) avant eux sous une autre de- nomination. Celle D'EURYSTERNE (EUKYSTERNUS ) (PI. :i9,fii,'.7.) Uiff^re des precedens par la presence d'un ecusson. Le corps est d'ail- leurs ovale-oblong, i)lan en dessus, avec les c6les posterieurs du corselet coupes brusquement, et d'une maiiieie oblique. Les hanches intermediai- res sont dirigees dans le sens de la longueur du corps, et parallelement h ses c6les. Dans tons les Coprophages suivans, les quatre janibes poslerieures sont (i) Les Aleuclais Bacchus, Hollandun, [i) hes.i. folfens, vialaceiu, tri, ,le Fab, '«, ii)4 INSECTES COLliOPTERES. toujours dilalees ci leur extremile , et presque en forme de triangle al- longe (a]; les intermediaires se terminenl d'ailleurs, comme dans las derniers, par deux fortes epines ou ^perons; niais la 16le, ou le corselet, ou I'un et I'aulre, offrent, dans les nidles, des comes ou des eminences qui les distinguenl de I'autre sexe. Dans plusieurs, les trois derniers ar- ticles des anlennes, en forme de denii-godels, ou senii-cupulaires, s'eni- boitent ou s'empilent concentriquemenl. Ces insecles se rapporlent aux genres OniUs el Copris de Fabricius. Deux sous-genres h massue antennaire feuillet6e (*) nous prfisentent un caractdre qui leur est, dans cette section , exclusivement propre : le Iroi- si^me article des palpes labiaux est peu ou point distinct, et le precedent est plus grand que le premier. LES OMTICELLES (ONITICELLUS. Zieg., Dej.) (I'l. :)(,, fig. 8.) Ont le corps oblong, deprime, avec le corselet grand, presque ovale, el presque aussi long que large, toujours uni. L'ecusson est distinct. De simples lignes elevees ou des tubercules de la t6te dislinguent les niAles des femelles. (1) LES ONTHOPHAGES (ONTHOPHAGUS. Lai. — Copris. Fab.) (PI. 39, fig. 9.) N'ofFrent point d'^cusson. Leur corps est court, avec le corselet assez epais, plus large que long, soit presque seml-orbiculaire, soit presque orbiculaire, mais fortement echancre ou Ironque en devant. La t6te , et souvent aussi le corselet, est cornue dans les nidles. VO. Iitureau {S. laiinis , L n.; Oliv., col. I. 3, vin, 63) [c), petit, noir; deux cornes arquees en demi-cercle sur la I6le dumAle; deux lignes elevees, et transverses sur celle de la femelle. — Dans les bouses de vache. (1) Dej.,Catal.,p. 53. [a; I'l. 3,,, fig. 9 b. FAXilLl-E DES LAMELLICOUlNIiS. 295 ]j'0. nuchironic IS. tiuchicornis, Lin.; Panz., Faun, insect. Germ. I, 1, el XLIX, 8), petit, noir, avec les 6tuis gris el parsem^s de petites laches noiros; une el(?vation comprimee et en forme de lame, et lermin^e en une pointe presque droile sur le derrifire de la Wte du miile; deux li- gnes elevees et transverses sur celle de la femelle un .lubercule; h la parlie anterieure de son corselet. Avec le precedent. L'Afrique et les Indes orientales en ofTrent plusieurs autres esp6ces, dont quelques-unes tr6s brillantes, mais toutes de petite taille. (i) Deux aulres sous-geures ofTrant un ecusson ou un hiatus sutural, indi- quanl sa place, dont les pieds anterieurs sont souvent depourvus de larses, et souvent encore plus longs, gr61es et arques dans les niAles, sont dis- tingues de tous les autres Coprophages par la forme de la massue deleurs antennes; son premier article, ou le septifeme de tous, est en forme de demi-cornet, emboite le suivant, dont une portion au moins est cachee, et a la figure d'un ferii cheval; le troisieme, ou le dernier, est en forme de cupule renversee (a). Le corselet est grand, et offre ordinairemenl, pres du milieu du bord posterieur, deux petites fossetles. LES ONITIS. (ONITIS. Fab.) (PI. Jgi«, fig. I.) Oil le second article des palpes labiaux est le plus grand de tous, et oil I'ecusson, quoique tres petit et enfonce, est cependant visible. .Les pieds anterieurs sont gen^ralemenl plus longs, plus gr61es el ar- ques dans les mdles. Leurs larses manquent le plus souvenl. Le corselet, un petit nombre excepte, est sans cornes. (2) LES PIIANEES. (I'HANjIiUS. Mac L. — Lonc/wjihorus. Germ. — Sccs palpes labiaux sont glabres ou peu velus,avec le ti'oisicme el dernier article plus grand ou plus long au moins quo les preccdens. Les clylres enveloppent enliirenient le pourtour de I'abdonien, ou lui forment une vofite, caractere qui les rapproche des scarabeides de la section suivante. Ces insectes ont d'ailleurs les plus grands rapports, quant aux antennes et aux pattes, avec ceux du sous-genre precedent; mais les difTerences sexuelles sont moins prononcees, et ne consistent souventqn'en de simples petiles eminences, en forme de tubercules. Tous ces Coprophages sont d'ailleurs de petite taille. Plusieurs especes parais— sent des les premiers jours du prinlemps. lis composenl deux sous-genres: LES APHODIES. (APHODIUS. Illig., Fab.- Scarahwus- Lin. ; Geoff. — Copris. Oliv.) (PI 3c, bis, fig. 4.) Le dernier article des palpes est cylindrique («,; celui des labiaux est un peu plus gr61e que les precedens, ou du moins pas plus gros. Les mdchoires n'onl point au c6te interne d'appendice ou de lobe corne et dente {b). Le corps est rareraent court, avec I'abdomcn tres bombe, et lorsqu'il ofFre ces caracteres,"le corselet n'est point sillonne transversale- ment. VA. du fnmicr (c) ' S. fimelariiis , Lin.; Panz., Faun, insect. Germ., XXXI, 2), long de trois lignes , noir, avec les etuis et une tache de cha- que c6te du corselet, fauves; trois tubercules sur la t6le ; des stries ponctuees sur les ^lytres. (1) LES PSAMMODIES. iPSAMMODlUS. Gyll.) (IM. 39i-.,fij..5.) Donl le dernier article des palpes est presque ovalaire, et le plus long et le plus ^pais de tous, et dont le lobe interne des mAchoires est corn6 (i) I'oyez Schtrnh, Syiion. insec, I, i, p. 66; Patiz., Incl. entom., p. 7. la-) PI. 39 bis, fiR. 4 1. (*) PI- 39 Ins, fig. 4 c (<■) ''!• 39 Ins. fig. 4 99» mSECTES COLEOPTERES. et divise en deux dents (a). Le corps est court, avec le corselet sillonne transversalement et I'abdonien renfle. (1) Ce sous-genre nous conduit naturellement au premier de la section suivante, celle des arenicoles [Arenicoli,. Ces scarab^ides sont, avec les Aphodies et Ics Psaminodies, les seuls dont les elytres recouvrent entife- rement rextremite posterieure de I'abdoraen , de sorte que I'anus est ca- che; mais plusieurs caracteres les dislinsjuent de ceux-ci. Le labre est coriace, et deborde le plus souvent le chaperon. Les niandibules sont cor- nees, ordinairement saillantes et arquees (i>). Le lobe leruiinant les mA- choires est droit el point courbg en dedans. Le troisieme et dernier article des palpes labiaux est toujours trfis distinct , et pre5(Jue aussi long au moins que le precedent. Quelques-uns cxceples , les antcnnes sont com- posees de dix ou onze arlicles. Ces coleopleres vivent aussi de fiente, creusent des trous profonds dans la lerre, volent plus specialement le soir, apres le coucher du poleil, el conlrefont les inorts, lorsqu'on les prend h la main. M. Leon Dufour nous apprend que le canal digestif des Geotrupes, I'un des principaux sous-genres de cetle section, a un pen moins d'etendue que celui des Copris, et que le venlricule chililique n'offre aucun veslige de papilles (Annal. dessc. natur., Ill, p. 234). Ici {Geotnipides , Mac L.) la Ifevre est terminee par deux lobes ou lan- gueltes saillantes (t); les niandibules sont generalement saillantes et arquees; le labre est en tout ou en partie decouverl; les antennes sont composees, dans le plus grand nombre, de onze articles [d). Le corps est noirou rougeAtre, avec les elytres lisses ou simplement striees. Les mAles ont le plus souvent des saillies en forme de comes , ou difTerent exterieu- [i) Je n'y rapporle que le Psammotlius ti'al point vu I'espece servant de type, je ne sulcicolUs (le M. Gyllenhal (Insect. Suec., puis assignei' sa place. Selon eu,\, les coles I, p. 9). Les autres especes, la premiere de la tele sont dilates, et ferment un Irian- exceptee [voyez .^gialie) , sont de vrais gle. Les angles posterieurs du corselet sont Aphodies. /-'cy cz rEncyclopcdic method., echancrcs, el les angles humeraux des elytres article Psammodie. sont prolongcs en avani , en maniere de Le genre edparie [Euparia], etabli dans pointe. La seule espcce indiquee est l'£- I'Encyclopedie ijielBodique, par MM. Le- mnrw/i (castanea). Ces caracteres el la cou- peletier et Serville, appartient, sans aucun leur meme me font soupconner que ce genre doule, a cette section ; mais comme ils ne est Ires voisin de celui d'Euryslerne de I'ont point signale completement, et que je M. Dalman, dont nous avons parle. W PI. 3Q/.U, 6g. 5. (i) PI. 39«., tig. fi^. 7r. (r) PI '.n, r.g. sirf. Wl'll". fig -^e. FAMIIXK 1)ES I.AMEM.ICOK^ES. 2J)S> lemeiil, par d'aulres caracteres, des iiidividus de I'aulie scxe. Ccs insecles se iiouirissenl plus pailiculi6iemenl de malifiies exciemenlilielles. Les uns ont iieiif ailicles aux anteiines. '«) LES /EGIALIES (yEGIAUA. Lair. - ,l/>/,mlii,.t. V:th ) (r'l. 3>)i«,fig.(i.) Onlle labie ties court, transversal, h peine apparent, entier; les man- dibules terminees en pointe b.iridc(i); le lobe interne des niadioires corne et bident6; le corps court, renfle, avec le corselet transversal el I'abdomen gibbeux; les quatre jambes postericures epaisses, incisees, et dont les deux dernieres terminees par deux eperons comprimes, presque ellipti- ques, oil en forme de spatule; les deux ant^rieures n'ont point de dent au c6t6 interne; les cuisses poslerieures sonl plus fortes. (1) LES CHIRONS (CHIRON. Mac L. — Oiosomus. Dalm. — Synodendron. Fab.) (PI. 39 to, fig. 7.) Se rappi'ochent par la massue des antennes , plut6t semi-peclinee que feuilletee (c) , des Lamellicornes de la seconde tribu , et y ont en efFet et6 places par M. Mac Leay fils; mais ils appartiennenl, par I'ensemble des autres caraclferes, h la presente section. Leur labre est entiereiuent decou- verl, grand, cilie el quadridente((/) Leurs mandibules sont robusles, en forme de triangle allonge , avec deux dents au c6te interne (<■). Les deux lobes maxillaires sont coriaces et inermes. Le corps est etroit, allonge, presque cylindrique, avec le corselet longitudinal, separe de I'abdomen par un profond etranglement; I'abdomen allonge, et les jambes anle- rieures larges, digitees, et munies, au c6te interne, h. la suite de I'eperon, d'une dent soyeuse au bout(/'). Les .cuisses ont une forme lenliculaire, et [i)Psamniodiusarenarius,ti'j\\.^lns,ec\.. Fanz., Faun, insect. Germ,, XXXVII, Suec. , I, pag. 6; Scarabieus globosus, Aphodius arenariuSf Vah . {a) PI. 39 to. fig. 6 4, 7 a. (A) PI. 39 to, fig. 6 a. (cj PI. 39 to, fig. 7 a. (rf) PI. 39 bis. fig. 7 b. M PI. 39 to. fig. 7 c, (/)PI.39, fig, ,rf. INSECTtS. 3S r.OO INSEOTES COLtoPTERES. les anterieiiies sont plus grandes. L'extremite anl6rieure de la t^te ofTre une rangee transverse de petits lubercules. (1) D'autres ont onze (2) articles aux antennes. (o) Quelques-uns sont distingues de tous les autres par la niassue en c6ne renverse, et coinposee d'articles ou de fenillets- contournes en manifere d'enlonnoir, et emboitesconcentriquemenl (*); et par leurs niandibulesen- tiferement dentees en scie auc6te interne, olTranten dessous, surtout dans les mAles, un avancement ou corne. Le corselet est tres echancre en de- vant, dans ces individus, avec les angles anterieurs Ires prolongesen avant. L'abdomen est fort court, presque seini-circulaire, el les dernieres pattes sont peu eloignees de son extremile. Les palpes labiaux sont un peu plus longs que les autres, avec le second article allonge, el les deux autres presque d'egale longueur. Les mdchoires sonl munies interieuretnent de poils et do cils en forme de petites epines; leur lobe terminal est <5lroil el allonge. Le menlon est en forme de triangle, tronquc transversalemenl k son extremile Tels sont LES LETHRUS, (I.ETHRUS. Sc-op. , Fa!) ) (I'l. /,n, fig. 1.; Uont les especes, en Ires petit nombre, sont propres a la Hongrie et aux conlrfies occidenlales de la Russie. Le Lethriis rejihalole{ij{Lelhrus cephalotes, Fabr. , Fisch., Entom. de la Russ., I , p. 133, XIII , 1), distingue des autres espfices par sa couleur enli6rement noire, son corselet el ses elylres lisses, est, suivanl le ce- lebre professeur Golhelf Fischer, un animal lr6s nuisible aux endroits cultives , parce qu'il chei clie de preference les gemmes ou feuilles k peine apparenles , el les coupe nellement avec les pinces tranchantes (i) SinodendroH digilatiim, Fall.; ('/;;'- cle distinguei' rarlicle qui precede la mas- ron digitatus^ Mac, L , Hor. oiiloni. I, sue, et ([uM peut , en apparence ,^se con- pars. I, pag. [07; Diasomiis digilaluSj fondre avec le premier de eel te massue. La Dalm,, Kpheni. entom., I, pag. 4. base du second forme aussi une sorte de (2) Ccttesuppulatiouestquelquefois dou- nceud ou de rolule , que Ton peut prendre teuse, attendu qu'il n'est pas toujours facile pour un article, («)l'l, 4<., f.(;.2^ (/.) PI. 40, fig, . «, (r) PI. 40, fig. r. FAMIU.E DES LAMELLICORNES. 501 de ses inaiidibules C'est pourquoi on I'appelle en Hongiie, ou il fait beaucoup de nial aux vignes, coupeur, schncider. La poitrine avan(;ant beaucoup au-dessous de I'abdomen, et les patles de demure paraissant 6lre insei^es pr6s de I'anus, il grimpe Ires bien, et fait son cheniin de retour en reculant. Apres avoir coupe le coeur d'line planle", il recule coiurae une ^erevisse, portant sa proie dans chaque trou. Cliaque trou (•reuse dans la lerre est occupe par paire; niais du temps de I'accouple- inenl, il se inonlre souvent un niiile elranger qui desire y 6tre adniis. LJ se iivre un combat veliemenl, durant lequel la femelle ferme I'en- tr^e du trou, et pousse toujours le mAle du derriere. Ce combat ne cesse qu'avec la niort ou la fuite du mile etranger. Ce savant en decrit trois autres especes , inconnues avant lui [ibid., p. 136-140). Tous les autres Arenicoles ont la massue des anlennes composee de feuillets de forme ordinaire, et appliques les uns sur les autres dans un m^me sens, ou comme ceux d'un Iivre. lis composent noire sous-genre de GEOTRUPE {Geotrupes), ou celui de Scarahec (Scarabcens), de Fabricius, et dont on a detache depuis les sous-genres suivans. Ceux dont la massue des antennes est ovale ou ovoide, el dont tous les feuillets ont, m^me dans la contraction, leurs tranches ou bords lotale- nientou partiellement decouvertes [a], en composent deux : LES GEOTRUPES proprement difs (GEOTRUPES. Lat.) (PI. 4". tig. 2.) Ont le labre en carre transversal, entier (h) ou simplement denle; les mandibules arquees, tres comprimees, dentees a leur extremite, et sou- vent sinueuses au c6te exlerieur (c) ; les mtichoires garnies d'une frange frds epaisse de polls (. iii ■■, Scarahceus probosci- Panz., Faun, insect. Germ., XXXIV, ». f/,-Hi,Schieil).,Trans.lin. Soc, VI,i). 189. (2) Horae entomol., I. i, p. la.H. (.-) PI. 40, r.g. 4. '>01 INSECTES COLEOPIERES. xillaiies nesoiit gu6re plus longs que les labiaux, et dont le uieiiton n'ol- fre point d'echancrure. , Nous en avons une esp^ce en France, celle qu'on a nommee mobili- come(a) [S.mobUicornis , Fab.; Panz., Faun, insect ; Germ., XII, 2); elle est petite , noire en dessus , fauve en dessous , avec una corne Ires longue lin^aire, un pen recourbee et mobile sur la t6le; le corselet profon- dement ponctue, canalicule au milieu, et muni anterieurement de quatre tubercules. Les elylres ont des stries pointillees. Son corps est quelquefois enti6rement fauve (5. testacens , Fab. ). L'un des fils du celebre voyageur et ornilhologisle Le Vaillant a remar- que que les grenouilleset lescrapauds etaient tres friandsde cet insecte, et il s'en est procure un grdnd nombre d'individus en eventrant ces rep- tiles. (1) Notre premiere division des scarabeides arenicoles se lerminera par ceux dont les antennes, ainsi que dans la pluparl des aulres scarabeides ve- nantapres, onl dix articles aux antennes.(^) Le dernier article de leurs palpes est allonge. Les lobes maxillaires sont merabraneux. Le labre est moins saillant que dans les precedens ou peu avance. Les mandibules ne sont point ou que tres peu dentees. Le chape- ron est court, soit arque et arrondi , soil avance en maniere d'angle. Ces insectes sont tons tr6s pelits, avec le corselet sans cornes. LES HYBOSORES. (HYBOSORUS. Mac. L. — Scarabmus, Geotrupcs. Fab.) (I'l. 4o. Kg. H.) Le premier article de leurs antennes est en forme de c6ne renverse el allongfi , et I'article intermediaire de la massue est envelopp6 entiiirement par les deux aulres, ainsi que dans les derniers sous-genres [c . Les jam- bes sontelroites el allong^es. Le chaperon esl arrondi par devanl. (2) [t)Bo!iocems^iistralasia;.KiTh., Trans. riis, de Fabricius, linn. Soc, XII, xxiii, 5; (i) Mac L., Horae entom., I, i Les Scaraliees quadridens, cyclops, laza- Ceolrupes arator. Fab. [a) IM. 4o, fig. .5. (A) PI. .',o, (ig. G«, S. (c) PI. io, fig. 6, FAMILLK DES LAMELLICORNES. 50J$ LES ACANTHOCERES. (ACANTHOCERUS. Mac L.) (I'l. 40, fig. 7.) Les anlennes ontleur premier article fort grand, dilate superieurement, en forme de lame , et les bords du feuillet intermediaire de la massue, lorsqu'elle est pliee, decouverls(n;. Les jambes, siirtout les quatre dernie- res, sont lamelliformes (A) et recouvrent les larses, replies sur elles dans la contraction despieds. Le chaperon vaenpoinleou se termine par un angle. Le corselet est presque semi-lunaire. (1) Li, ou dans noire seconde division des ar^nicoles {Jrogides , Mac L.), les antennes, gii6re plus longues que la t6te , sont toujours composees de dix articles, dont le premier grand ettr6s vein. La languetle est enti6- rement cachee par ic menlon. Le labre et les mandibules sont peu decou- verts; ces derniferes parties sont epaisses. Les palpes sont courts. Le men- ton est tr^s velu. Les niAchoires sont armees de dents au c6te interne. Le corps, cendre ou couleurde terre , est tr6s raboteux ou tuberculeux en dessus. La t6te est inclinee, se termine par un angle ou va en pointe. Le corselet est court , transversal , sans rebords lateraux, sinueux postcrieu- rement, avec les angles anterieurs avancfis. [.'abdomen est grand, bombe, el recouvert par des elytres tres durs. Les pieds anterieurs sont avancds, et leurs cuisses recouvrent le dessous de la t^te. Ces insectes produisent une stridulalion au moyen du frol lenient reitere et allernatif du pedicule du mesothorax, contre les parois internes de la cavite du corselet. Ces insectes se tiennent dans la terre ou dans le sable , paraissent ron- ger les racines des vegetaux. lis forment le genre TROX tie Fabricius et d'Oliviei\ (TROX.) (PI. 40, fig. 90 M. Mac Leay fils en a s6pare, sous le nom generique de phobere {Pho ■ hems) , ceuxdont les c6tes du corselet sont deprimes, dilates, et hordes (i) Mac L., ibid., pag. 1 36 : ^. aniens, de nos plus habiles ingenieurs conslructeurs espece dontjedois la communication a I'un de la marine, M. Lefebure de Cerisy, el (a) PI. 40, fig. S. (A)t peul- naslcs de M. Kirhy. Le S. acteeon en 4tre congencre, forme un aulrc, celui de Megasomu. Foyez (cs) Cetle espece est le type du genre Dr- le 14*^ volume des Transactions lii (a) I'l. 40, ij. 11 a. (A) PI.40A/J, fig FAMILLE DES LAMELLICORNES. 509 Le S. branchu [S. dichotoiniis, Ww. ,ibid., xvil, 156), d'un bruil inar- lon ; une grande coine fourchue et S branches divisfies en deux, sur la t6te; une autre plus petite, courbee et bifida k sonextr6niite, sur le cor- selet. MAIe. — Indes orientates. Le S. loiKjs-bras [S- lomjimanus, Lin.) ; Oliv., ibid., IV, 27, d'un brun I'auve, sans cornes ni tubercules sur la liJte et le corselet. Les deux pieds anterieurs de nioilie plus longs que le corps, et arques. —Indes orien- tales. ' La France ne nous olTre qii'nne seule espece de ce sous-genre, le S- jionctue[0\\s.,ibid. , Vlll, 70); son corps est noir, ponclue, sans ele- vation en forme de corne dans aucun sexe. Le chaperon est tronque en devant, avec les angles de la Ironcature un pen releves , en mani^re de dents. Le milieu de la t6le olfre deux tubercules rapproches. (1) LES PHILEURES (PHILEUKUS. Lat. — Geolrupes. Fab.) , (I'l. /,.. fig. I.) Ne dilTiirenldes Scarabecs que parleurs mandibules plus ^troites, sans sinus ni dents au cdte externe (a), et par leur corps deprime, et dont le corselet est dilal6el arrondi sur les c6tes. (2) Notre seconde division offre des Scarabeides lr6s Toisins des prccedens, h quelques egards, mais tres rapproches aussi de divers hannetons, et par- ticuliereuientdesCetoines, donlilsonlle portexterieur , mais dont I'or- ganisation buccale est dilTerenle; c'est m6me avec elles que Fabricius et Olivier ont place la plupart de ces insectes. Leur corps est generalement plus court, plus arrondi, plus lisse que celui des Scarabees, et orne de couleurs brillantes. La tile et le corselet sont idenliques , et sans emi- nences particulieres dans les deux sexes. Le bord anterieur du labre est (i) Les Geotrupes de Fabricius, a l'e,\- les Siuodcndions , ont le corps plus cpais, ception des especes precitees , formant le et lient les Phileures avec nps Scarabees ou G. Oiyctes, et de celles du genre suivajit. ■ les Geolrupes de Faliricius, genre dont I'e- (2) G. dydimus, valgus , depressus, de tude n'a pas ele assez approfondie sous le Fab. Quelques especes iuediles du Bresil ct rapport de 1' organisation buccale. de Cayenne , ayant quelque analogie avec (<.) PI. 41, tig. 10. 310 INSECTES COLEOPTERES. presque toujours d6couveit ou apparent (a). Les niAchoiies sont entiere- ment (Scailleuses, conime tronquees au bout, aveccinq ou six fortes dents au c6le interne {l>). Le menton est proporlionnellement plus court et plus largeque celui des mfimes coWopteres, et moins relreci superieurement. Le mesosternum se prolonge souvent en maniere de come ou de poinle mousse, entre les secondes pattes et au-del&. L'ecusson est ordinairement grand. Les crochets des tarses sont communement inegaux (c). Un petit nonibre excepte, ces Xylophiles sont particuliers aux contrees equato- riales du nouveau continent. Ici , de m6me que dans tous les Scarabfiides prficedens , I'on ne volt point entre les angles posterieurs du corselet el les ext^rieurs de la base des elylres de pi^ce axillaire (1), remplissant le vide compris entre ces parlies. Exposons d'abord les sous-genres ou le milieu de la poitrine ne pre- sente auciin prolongement en maniere de pointe ou de corne. LES HEXODONS- (HEXODON. Oliv., Fab.) (PI. 4<. tig. 2.) Leur corps est presque orbiculaire, plan en dessous, avec la I6te carree, regue dans une echancrure profonde du corselet, le bord exlfirieur des elylres dilate, et precede d'unegoutti6re, les piedsgrfiles, el les crochets des tarses Ires petits, dgaux. (<^ Le labre n'est point apparent. La massue des antennes est petite (e). Les mAchoires sont fortemenl denizes.;!/) (2) , (i) piece laterale du mesosterniim , plus perieures des Hymenoplei'es. Foj-ez , a eel giande et plus epaisse que d'ordinaiie , et cgard, le Memoire de M. Audouin sur le qui repond peut-etie a cede petite ecaille thorax des insectes, arrondie , nominee te'gule par quelques au- (a) Fojez Oliv.'et Latr., Gener. crust., teurs, que Ton volt a I'origine des ailes su- II, pag. io6. (J) PI. 41, fig. 3 «. (i)PI. 4i,fig.2A, 7''- (r) PI 41, fig. 6*. (,OPI. 4<,Cg.2., Ilg. I'AMILLE DES LAMELLICORNES. Aux anlenneseia la forme du chaperon prfis, ce sous-genre profile beaiicoup plusdcs Oiyctes que des Hannelons. (i) LES AMBLYTERES (AMBLYTERES. Mac L.) Ont dix articles aux anlennes, dont les trois derniers composent la mas- sue. Le labre est decouvert el lobe. Les mandibules sont fortes et ecail- leuses. Le lobe maxillaire estde grandeur moyenne, et arra6 de dents cor- neesau cO)te interne. Le milieu de rextremite superieure du menton est nnpeu prolonge, tronque, avec les angles arrondis etporlantles palpes; leur dernier article est ovoide, le m6me des mduhoires est fort allonge et presque cylindrique. L'ecusson est grand. (2) Dans les autres sous- genres de la ni6nie division , le menton est en carre transversal, avecle milieu du bord siipcrieur avance en manifere de dent, entier ou echancre. Les niAchoires sont enti6rement cornees, ressemblent S des mandibules, terminees par une forte dent, penchee, allongee , soit entiere et tres obtuse au bout , soit divisee k son extremite en deux ou Irois pointes. Les mandibules sonltoujoursecailleuses etrobustes. Le labre est h decouvert. Les uns, et propres h I'Australasie, ont une pointe slernale, etles cro- chelsdes tarses entierset inegaux. Tels sont LES ANOPLOGNATHES. (ANOPLOGNATHUS. REPSIMUS. Leach.) (PI. 42, fig. 3.) Les antennes sont composees de dix articles (a), et I'exlremitiS des m&- (i) Geotrni>es cxcni-ritiis, Fal)., male; (2) Mac L., Hor.ie entom., I, pars I, Meloloniha cornuta, Oliv., col. I, 5, vu, p. 142. Ce savant ne parle point des cro- 74, a, b, male; Sdarabieus candidce, Fe- diets des tarses, ni des differences se.\uelles. lag., Insect. Calab., I, 6; a, b, male; var. D'apres la description' de I'espece servant noire, observee aussi en Corse par M. Pey- de type, le corselet n'aurait point de cornes ; raudeauetensuiteenSicileparM.Lefebvre; les jambes anterieures ont trois dents au M. atripUcis, Fab., femelle d'line autre cote e.xterieur; on n'en voit que deux aux espece. memcs des Pacbypes. («) PI. 42. fig. 3r,. INSKCTES. I" 316 INSFX.TES COLEOPTERES. choiiesesl tronquee, on obluse et entiere. Ces insectes sont gdneralement assez grands, etornes de belles couleurs. (1) Les aulres, el propres aux pays chauds des deux continens , n'ont point desaillie slernale; les crochets des tarses, ou I'un d'eux, sont bifides; leurs mAchoires se terminent souvent par deux ou Irois dents. Tant6t les anlennesontdix articles, et I'extremile superieure des mA- choires est entiere, ou tout an plus echancree ou bidenlee. LES LEUCOTHYREES, (LEUCOTHYREUS. Mac L.) (PI. 42, fig. 4) Ou I'un des crochets tarsiers est entier, et I'aulre bifide. Les tarses, ou du moins les anterieurs , sont garnis de brosses en des- sous; ceux-ci sont dilates dans les mAles. Le dessous deleurtfile est plus velu que dans I'autre sexe. (2) LES APOGONIES, (APOGONIA. Kirb., Mac L.) (PI. 4^, (ig. 5.) Ou lous les crochets des tarses sont bifides. (3) (n) Tanl6l les antennes n'ont que neuf articles, et rexlremitfi des mAchoires offre trois dents. LES GENIATES. (GENIATES. Kirb.) (PI. 42, fig. 6.) L'extremite des mandibules est echancree. Le menton des mAles ofTre en (i) A'ojf J Mar Leay fils, Horteenlomol., Melotonlha siilcicoUis , Germ, insect. I.parsl.p. i43,etle 12'' vol. des Trans. Spes nov., p. 124. delaSoc. linn., p. 401 et 4o5. (3) Kirh., Trans, linn. Soc. , XII, pag. (2) Mac L., Hor. entom., I, pars I, 4oi ; p. 145; J.gemellatat ejusd., ibid. XXI, 9. (a) PJ. ',■>, llg. 5. FXMILLIi UES LAMELLICORNES. 317 dessous une espdce de brosse circulaire, formee de polls tres serres, plane on comme couple en manlere de vergelte. Les quatre premiers articles de leurs larses anterieiirs sonl dilates et garnis de brosses en dessous. L'un des crochets de tons les larses est enlier, et I'autre bitide. L'anlerieur des deux premiers est accompagne h sa base d'une lame cornee, echancree in-' ferieurement, arrondieau bout, formantune espteo d'ergot. (1) Une seconde division des Xylophiles, et qui comprendra la faraille des Melolonlhides de M. Mac- Leay Ills, nous ofTre les caract6res suivans : le labre est en forme de feuillet transversal, et le plus souvent fortement ^chancre en dessous, dans son milieu, de sorle que, vu en devant, il a presquela figure d'un coeur renverse et h demi tronque («). Le menton est aussi long ou plus long que large, un peu rfilreci avant le sommet, soil presque carre, soil presque en forme de coeur j son bord supcrieur est droit, ou plus ou moins ^chancre ou concaVe dans son milieu, mais sans dilatation en forme de dent (/'). Les mAchoires sont ordinairement 6cail- leuses et armees de plusieurs (5 b. 6 communement) dents, (c) On pent partager cette division en deux coupes, dont I'une embrassera le G. Melolontha de Fabricius, tel qu'llliger et moi I'avions restreint; et I'autre, ceXui d' Hop lia, de ce dernier. La premiere de ces subdivisions pourrait conserver le nom de Melolonlhides , et I'autre recevoir celui d'Ho- jilidcs. Nous signalerons ainsi la premiere. Nombre des feuillets complets de la massue, de plus de Irois dans plusieurs. Corps ordinairement epais. Man- dibules fortes , enti^rement ou en majeure parlie cornees , n'oOrant au plus qu'un appeudice membraneux et velu, situe dans la concavite ou I'echancrure du c6te interne ; I'exlremite superieure fortement tronquee, avec deux ou trois dents ou saillies angulaires {d). Tous les tarses termines par deux crochets ; le premier article des deux anterieurs point prolonge inferieurement en un appendice crochu. Labre ordinairement apparent. Dents niaxillaires robustes. (r) Kir!)., ibid., p. 401 ; de M. Schcenli. (I, 3, app. ii5), et pro- Ceniates iarbatus, il)id., xxxr, 8. Les hablcmeut d'autres especes , paraisseut de- Mi'loloullics obscura, lanata iXk Faluirius, voir former uii sons-genre propre , voisin I'espeee iiomnice nigrifoiis par M. Stevens, de celui de Geiiiale , mais a tarses non di- et dccrite dans la Sjuon. des insectes lates. (a) IM. 4a. lig. :«. lb) I'l. .W. fig. 7''' (c) I'l. 42. fig. 7.-. (.0 l'1.4^, lig- 7''- 318 INSECTES COLltol'TtiUiS. Les espfices de Melolonlhcs de Fabriciiis, qui I'ormeroiil le sous^eiire DE IIANNETON proprement (lit, (MELOLOMHA. F;ih.) (PI. 42, (.«. ;.) Ontles antenncs de dix articles, dont ks cinq ou septdernicrs, dans les mAles (n), el les six ou quatre derniers, dans les femelles, couiposent la massue. Le labre est epais et forlement echancre en dessous. Tons les cro- chets des tarses sent egaux, terraines en une pointe entiere ct siinplcment unidenles h leur base. L'extremite posleiieure de I'abdomen finit le plus souvent en pointe ou en un stylet, du nioins dans les males. Parnii les especes ou la massue antennaire est de sept feuillcts dans les miles el de six dans I'aulre se>.e, nous cilerons : Le H. foulon {Scarabmus fuUo, Lin. ; Oliv., col. 1, 5, III, 28), long d'en- viron un pouce et demi, brun ou noirdtre, avec Irois lignes sur le cor- selet, deux laches ovoides a I'eeusson.et beaucoup d'aulres irregulieres, sur les eiytres , blanches. La massue des antennes du mAle est Ires grande. On le trouve sur les c6les maritiraes, dans les dunes. Le//. ordinaire (i) [S. melolontha, Lin.; Oliv., ihid., I, I, a— d.) (1), noir, velu, avec les antennes, le bord antcrieur du chaperon, les eiytres et la majeure parlie des pieds d'un bai rougeitre. Corselet un peu di- late, et marque d'une impression vers le milieu de ses bords lateraux, tant6t noir, lant6l rouge. Quatre lignes elevees sur les eiytres , dont le bord exlerieur est de la couleur du fond. Des laches Iriangulaires, blanches, sur les c6lesde I'abdomen. Stylet anal relreci insensiblemenl en pointe. (() All moment oil nous livrioiis ccl ou- foui- nous avail fail connaitie toul ce qui est vragea I'impression, celui lie M. Sliaus sui- rclatif au systeme digestif el aux organes I'analomie decet insecle olait ofl'ert a I'Aca- de la generation. M. Chalji-ier avail aussi demie ro)ale des sciences, qui I'avail fait decrit et figure avec nne grande exarri- execulcr a ses frais. Nous regrettons vive- Uule les muscles des ailes el le llioras. menl de n'avoir pas en le temps de mettre M.Slr,)us a rempli parfaitement les autrcs a p;-ofit cc l)eau travail. Peja M.Leon Du- lacnnes. KAMILLE DES LAMELLICORNES. .»i:j he /I. i\eV J/iiipocaslaniim(iyJ. JlippocasUiJii, ¥si\i. ; Oliv. ,///«/., I, 3, a, b, c), qu'on avail d'abord confondu avec le piecedeiil,esl un pen plus pe- tit, plus court plus convcxe, avec les clytres bordes de noir, le stylet anal proporlionnellenienl plus court el rcsserre avant rextremilc, qui parait ainsi plus large cl obluse. LeUibe alimenlaire du hannetonconiniun csl, suivanlM. Diifour (Annal. desSc. natur., Ill, p. 234), moins elcndu que celui des bousiers , mais h parois plus robusles.Le venlricule chilifique est lout-a-l'ait depourvu de papilles, el ofTre h sa surface des fraiiges elegantes, fornixes par des vais- seaux lii'patiques. L'intestin grfileest suivi d'une espece de colon, ayant des valvules interieures, sous la forme de petites poches triauj^ulaires , inibriquces, disposees sur six series longiludinales, separees par aulanl de cordons niusculeux. Ce savant a souvent trouve ces poches reipplies d'une pulpe yegelale verle. Les vaisseaux biliaires sonl d'une structure Ires dL'licate, fonnenl dcsreplis trfes mulliplies, el plusieurs d'entre eux out, i gauche el & droite, de petils barbillons en maniere de frange. 1,'ar- mure copulatrice du mile est fort grosse. Ires dure, terminee par deux crochets robusles, el presenle, versson tiers posterieur , une articulation favorable h ses mouvemens. Chaque lesliculcest une agglomeration de six capsules spermaliques, orbiculaires, comma ombiliquces, et munies cha- cune d'un conduit propre, tubuleiix, de maniere qu'elles ressemblent i ces feuilles designees par les bolanistes sous la designation de pcllees on omhiliqiiees. Ot iiisecle paiait, cerlaiues anuees, en si grande abondance, qu'il de- pouille,en pen de temps, de feuilles, degrandes elendues de bois. La larve n'est pas moins nuisible aux planles de nos jardins. Elle est vulgairemenl nommee ver hlane. Une qualrifime espece, le //. coloniicnx (U. villosn, Oliv., ibid., 1,4), sc dislingue des precedenles par la massue des antennas, qui esl decihq feuillets dans les mi^les, et de quatre dans les femelles. Le coi ps est d'un brim plus ou moins fonce, quelquefois rougadtre en dessus, avec Irois liguLS grises, formees par un duvelsur le corselet; I'ecusson et le des- sous du corps sonl garnis d'un duvet semblable , et formanl des laches sur les c6tesde I'abdomen. (1) (i) Ajoutc/. jV. holvlviica, Fisch., En- .U. /-//um, Fal). ; Fisrli toin. delii Puiss., II, xs-vni, 3; M. ,„clde.;ln/ls, Fab Ejiisd., /V. yinketcri, /, ; Si'liiruli., Svuoii. insccl INSECTES COLKOPTERES. Desormais la in.-issue antennaire ne nous presenlera , dans les deux sexes, que trois feuillets. (a) LES RHISOTROGUES (RHISOTROGUS. Lair.) •I'l. 4».,fig-S.) Resseniblenl parfaitement aiix hannelons, quant h la forme gendrale du corps, celle du labre et destarses; mais leurs antcnncs, de neufou dix articles, n'onl que trois feuillets h la massue. (/) (i) LES CERASPIS (CERASPIS. Lepel., Serv.) (PI. 4^, fig. 9.) Ont au milieu du herd posterieur du corselet- deux petites incisions longitudinales, el I'espace compris forme une dent, dont I'extremile est recjue dans uneechancrure coirespondanle de I'ecusson. Les antennesont dix articles. Tousles crochets des tarses, h {'exception des anterieurs, sont in^gaux; le plus fort desinlermediaires est enlier dans ie mAle; les aulres etles six dans la femelle sont bifides. Le corps est reconvert ou parsenie de petites ecailles. On n'enconnaitquepeud'especes, eltoutesdu Bresil. (1) (i) Comnie il n'estpas toujours facile de bieu (listinguei- le norabre des articles (|ui precedent immediatement la massue des aii- tennes, je rcunis le genre que j'avais 110m- me Ampliimalle, et oil ces organes n'ont que ncuf articles, a celui de Rbisolrogue. Les M. solstitia/h, pint, setrala, feivida, atm, aquinoxialis, nificovnis, etc., de Fa- („) I'l./,^, r,g.8«. bricius. Le troisieme article parait se de- composer. ; (2) Le Ceraspis pmlnosa de MM. Lepel. el Serv. (Encycl. method.) est le M. In- viilneiata de M. Germar. Le 3J. varie- gala de celui-ci me parait etre aussi uu (*) 4'i. fig KAMILLK UES I AMKLLICORNES. 321 LES AREODES (AREODES. Leach, Mac L.) (I'l. .',3, fig. I.) Ontdix articles aux anlennes(a), le sternum cornu, el tous les crochets des tarses egaux dans les individus presumes fenielles (Lepel. et Serv.), et inegaux dans les mAles(^j ; le plusgros des deux anterieurs de ceux-ci est bifide, et tous les autres sont entiers. Ces inseclesont des couleurs brillantes. (i) Tous les Phyllophages precedens, quelques-uns exceptes, nous onl pre- sente des antennes de dix articles. Dans tous les suivans et de la m^me di- vision, ou celle des Melolonthides, nous n'en compterons plus que neuf. lei tousles crochets des tai'ses sont 6gaux; I'un des deux anterieurs au plus est quelquefois plus gros. LES DASYUS, (DASYUS. Lepel. et Serv.) Ou les crochets des deux tarses anterieurs, du nioins dans les miles, sont bifides, et les autres entiers (2). LES SERIOUES, ( SERICA. Mac L. — Omaloplia. Dej.) (PI. 43, fig. 2) Qui ont tous les crochets des tarses bifides (c), le corps ovoide, bombe (soyeux et souventavecun reflet changeant), avec le corselet beaucoup plus large que long. (H) Les M. hrunnra , variahills, mricola etc., de Fabricius. M. Mac Leay dit que los antennes onl di.\ articles, mais je n'en ai compte que neuf. La longueur et la for- me de ceux des tarses varie. ;../.. (r)l>l.A3, l!g. 2. (i]MacL.,Hoi-. cntom,. I, pars, p. r [i) Encyclop. method., article Sc. beides. (3) MacL., Hor. entom. ., I, pars I ."•Jl! IXSFXTES COLEOPTERrS, LES DIPHUCEPIIALES (DIPHUCEPHALA. Dej.) (PI. 43, fig. 3.) Ont aussi lous les crochels des larses bifides [a], niais le corps est etroil, alIoii<;6, avec le corselet presqne carre. Les premiers articles des quatre (niAle) oil deux ( femelle ) tarses anterieiirs soiil courts et garnis en dessous de brosses ; ces m^ines articles sont dilates, ou plus larges aux quatre pre- miers tarses des m^les {i). Le chaperon est fortement et angulairement echancre. Ces insectes sont propres h I'Australasie. (1) LES MACRODACTYLES \ (MACRODACTYLUS. Latr ) (PI. 43, fig..',) Ressemblent aux Dipliucephales , quant aux crochets des larses (c), et h I'allongementdu corps; niais ici le corselet est plus long, presque hexa- gonal, et tons les articles des tarses sont semblables dans les deux sexes, allonges et simplement velus. Ces insectes sont parliculiers au nouveau continent. (2) LJ, les crochets des larses intermediaires sont seuls inegaux. LES PLECTRIS. (PLECTRIS. Lepel. et Serv.) (PI. 43, fig. 5.) Le plus gros de ces crochets (d) et les deux des autres larses sont bifides ; le premier article des tarses posterieurs est fort long. (3) (.) Mdolonlha colaspirliou/es, Schmnh., (i)M.suhplnosa,Yuh., cl Iplusienrsau- Sj-nou. insect., I, 3app., pag. loi. foyez tres e.spcces incdites. le Catal. de la coll. de M. le comie Dej<-an, (3) Encyclopcd.mtlhod., ailicle Scara- p. 5S. /,oiiles. (a) PI. ',i, r.g. ia. {/>) PI. 43, fig. :i.,. (r) PI. ',3, lig. ',«. (./) PI. ,',3, fiii. 5^. FAMILLE DES LAMF.LI.ICORNES. 32,- Dans les autres, tons les crochets des tarses sontiiiegaux ; ceux des deux posterieurs au moins sont toujours entiers ; I'un au nioins des deux, ou quatrc tarses ant^rienrs des mftles, et qtielquefois des fenielles, est bi- fide. («) LES POPILIES, (POPIUA. Leach.) (PI. 43, fig.«) Ou le sternum s'avance entreles premieres pattes, en raaniire de lanio coniprimee et tronquee, ou tres obtuse, (i) LES EUCHLORES (EUCHLORA. Mac L. — Anomala. Meg., Dej.) (PI. 43, fig. 7) N'ayant point de saillie sternale ; ou I'un des crochets des quatre tarses anterieurs est bifide dans les males (A), et ou le corps est bombiS, avec le chaperon court et transversal. (2) LES ANISOPLIES, (ANISOPLIA. Meg., Dej.) (PI. 43, fig. 8.) Pareillement sans prolongement sternal, mais ou I'un des crochets des quatre tarses antefieurs est bifide dans les deux sexes (c), ou Te dos est (i) Trichius bipunctatus , Fab. 147, Le genre Mimela de M. Kirby me (a) Les M. miidis, bicolor, errans, mar- parait se rapprocher beaucoup de celui ginata, cyanocephala , mtis, Julii, Pris- d'Euchlore ; mais n'en ayant vu aucun in- ckii , holosericea, aumta , etc., de Fab. dividu, je me borne a cette simple indica- royez Mac L., Hor. entom., I, pars I, p. cation. («) PI. 43, fig. 7 a. 8 <-. etc. {b) PI. 43, lig. 7 <.. [c) PI. 43, fig. 8 . INSECTES, 4 I .-•2/1 INSECTES f.OLEOPXERES. deprime.etle cliapeion ordinairemcnt retreci en devant,et rckvi- a son extreraite. (i) LES LEPISIES, (LEPISIA. Lepel. el Serv.) (HI. 43, fig. y.; N'offrant pas non plus de come slernale, et distincts des precedens par leiirs quatre tarses anlerieurs, dont les deux crochets sont bifides. (a) (2) I-es Hoplidcs, ou les Phyllophages de noire troisieme et derniere divi- sion, ont lesmandibules petiles, dfiprimfies, comme divis6es longitudina- lement en deux parties, dont Tinterne meinbraneuse et I'autre cornee; rexlremite superieure n'ofTre point de dentelures sensibles. Le labre est cache ou peu apparent (3). Les mAchoiresn'ont souventque de petites den- telures. Le corps est court, deprime, large, avec les ilylres r6trecies pos- terieurement, au c6te exlerieur. Les deux derniers tarses n'onl ordinaire- mcnt qu'un seul crochet ; dans ceux oii tous en ont deux {Dicranie), le premier article des tarses anlerieurs est prolong^ inferieurement, et offre, au c6t6 interne, une forte dent crochue. (*) M. Leon Dufour remarque que le canal digestif des Hoplies estbeaucoup moins long que celui des hannelons, et qu'il se rapproche davantage de celui des c6loines. Le venlricule chylifique est lisse et flexueux. L'intestin grdle est moins court que dans les hannelons, et pr^sente souvent h son origine un renflement ovoide. 11 est suivi d'un gros intestin allonge, d6- pourvu d'anfracluosiles valvuleuses. Le rectum en est distinct par un bourrelel et bien marque. Les organes de la generation ne didferent prcsque pas de ceux du hanneton. LES DICRANIES (DICRANIA. Lepel. el Serv.) (PI. 4/„ 6g. I.) Ont deux crochets, tous 6gaux et bifides, h tous les tarses, et dont les (i) Le.s M. Iiorlicola, floricota , ani- (».) EncyclopeJ. rnellio J, article .iVfira- cotu, fmticola , agiicola, lineata, eic, in kdidei. Fill). (3) Dans les deiiiieis sons-genres piecij - («)P1. /.S, fig.9 • _ (i) P1.44,fig. '«. FAMILLK UES LAMLLLICORINES. 3} LES LEPITRIX. (LEPITRIX. Lepel. et Serv,— Trichius, Melolontha. Fab.) (PI. 44. «g. ■o.) Le corps est court, avec le corselet plus etroit que I'abdomen , presque carre, un peu retreci posterieurement ; I'abdomen large et les pattes pos- t^rieures grandes. Le dernier article des palpes maxillaires est beaucoup plus long que dans les sous-genres prficedens. Le lobe terminal des m&- choires est trds pelit, en forme de triangle court. (2) Les autres ont dix articles aux antennes. Le corps est court, tr6s velu, avec le chaperon en forme de triangle al- longe , tronqne ou tr6s obtus au bout ; les palpes saillans, terminus par un article long et cylindrique, le lobe maxillaire long, Etroit, saillant i son extrfimite, sans dents; I'abdomen grand, et les pieds posterieurs longs. LES PACHYCNEMES (PACHYCNEMUS. Lepel. et Serv. — Melolontha , TricAius. Fab.) • (fl. 44,'cg. II.) Ont les eiytres retrecies vers leur extremite, les cuisses et les jambes des deux pieds posterieurs renfl<5es ; celles-ci presque en massue, avec I'un des deux eperons du bout beaucoup plus fort que I'autre. (i) Encyclop. nielhod., article Scara- [i) f/ild., (i) PI. 44. fig. lo. .■>3".'( INSECTES COLEOPTERES. espfeces, les uiies d'Afrique et des hides orienlales, les aulres de TAine- rique equaloiiale. MM. Lepeleliei- et de ServMe {Encyclop. method., article SCARABEIDES ) en ont separe celles-ci, sous le noiii generique d'iNCA (I/icn). La piece axillaiie n'est point proeminente. Les deux pieds anlgrieurs ont les cuisses munles d'une dent, et une ecliancrure a leiir base interne. Le bord superieur du nienton est forlement echancre dans son milieu ; celle piece, dans les golialh proprement dits, ofTre quatre lobes ou dents, deux superieurs el les deux autres lateraux. Les palpes labiaux sonl inseres sur ses bords, dans les echancrures de ces dcrniers lobes. Toutes les especes que nous connaissions etaient de grande laille, mais M. Verreaux fds, ne- veu et compagnon de voyage de feu Delalande, etqui est relonrne au Cap de Bonne-Esperance, vient d'envoyer une especc qui n'est pas plus grande que la C. gagalcs, a laquelle elle ressenible d'ailleurs par les couleurs, et qui ofTi'e tons les cararteres des Goliath. Le C geolmpine de M. Schoen- herr est peut-6tre anssi congenere. Le corselet des Goliath est raoins rond et plus retreci en devant que celui des Inca Les cuisses anterieures ne sent point dentees, et leurs janibes n'ont point d'echancrure au c6le in- terne. (1) Dans la troisi6me division des nielilophiles, division rfipondanl h la famine des Celonitdes [Celoniida;) de M. Mac Leay fds, le sternum se pro- longe plus ou moins en poinle obtuse, entre les secondes pattes ; la piece axillaire se montre toujours en dessus, etoccupe lout le vide separant les angles posterieurs du corselet de la base des elytres; le corselet s'elargit ordinairement de devant en arrit^re et a la forme d'un triangle Ironqu^ ant<5rieurenient ou a sa poinle (2). Le menton n'est jamais transversal ; son bord superieur esL plus ou moins echancre au milieu. Le lobe lerminal (i) rojez I'Encycloped. metliod., ar- (a)Piesqueorbiculairedansquelques-iins tide Scarabiiides; I'Hist. des aiiimaux sans [C. criienta,Fah.{C.vencosa, Sc\icen{i,e\c.)' vertebres de M. de Lamarck ; les Obseiv . M. Cbevrolat, posscsseur d'une ties belle eutom. de M. Weljer, et le 1 2' volume des collection de coleopt*es, et dont plusieuis Transact. Uiin., pag. 40S, ou M. Kirby provenant de celle de feu Olivier, m'a mon- decrit deux especes. On trouve dans I'ile dc tre une espece Irouvee dans I'ile de Culia Java un insecte que I'on prendrait, au pre- par M. Poe, ayant le port des Tricbies, mier coup-d'oeil, pour un Goliatb, el que mais avec les pieces axillalres et le prolon- MM. Lepeletier et Serville ont considere gemenl sternal des Cetoines. Quclques es- comme tel; mais il a tous les caracleres es- pecesdece dernier genre (C. corau/a, Fab.) senliels des Cetoines ; seulemenl le corselet out le corselet muni d'une petite corne, et est plus arroudi ctretreci posterieuremenl. ressemblent, au premier coup-d'oeil, a des Le male a une corne fourcbue sur la tcte. Scarabi'es. FAMILLE DES I.AMEIXICORNES. .">.""; ties iiiachoiies est soyeux ou en forme de pinceau (a). Le corps est presqiie ovoide, d^prinie. Celle division comprend DES CETOINES, (CETOMA.dcFalj.) (I'l. 45. f.g. f>.) Moins les espfices apparlenant au sous-genre precedent et i^ ceiui de RulelelGener. crust., et insect.). Les unes out le corselet prolong^ posterieurement en forme d'angle, de maniere que I'ecusson disparait tout-i-fait. Elics fornient le genre GYnmETls {Gymnetis) (/') de M. Mac Leay fils {Hor. cnlomoL, 1, pars., I, p. 152). Le nouveau continent en produit plusieurs espfeces. L'ile de Java el d'auties contrees orientales de I'Asie en offrenl d'autres ou le corselet est pareillement prolonge, mais ou I'ecusson, quoique tres petit, est encore visible (1). Le uientonest plus echancre en maniere d'angle, et le dernier article de palpes labiaux est proportionnellen)ent plus long. Le chaperon est plus ou moins bifide. D'autres especes des Indes orientates ou de la Nouvelie-HoUande, oil cette piece est encore bifide ou armee de deux cornes dans les mAIes, donl le corps est i)roporlionnellenient plus elroit et plus allonge, avec I'abdomen, se retrecissant notablement de devant en arriere, presque triangulaire mdme, et la massue des antennes est fort allong^e, composenl le genre Mncronota de M. Wiedemann. Mais toules ces coupes n'acquerront de la solidile que lorsqu'on aura fait une elude particuliere des nombreuses especes du genre Celonia de Fabricius. Celles d'Europe sont pourvues d'un ecusson de grandeur ordinaire. Telles sont : La C. dorec [Scarabmus nnrutus, Liu.; Oliv., col. I, 6, I, I) (c), longue de neuf lignes, d'un vert dore brillaul en dessus, d'un roiigecuivieux en dessOHS, avec des laches blanches sur les elytres. — Commune sur les fleurs et souvent sur celle du rosier et du sureau. La a faslueiise{C. fiisluos)i,¥ab.; Panz., Faun, insect. Germ. XI. 1, 16), (i) C. cliiueiisis, Fal). : ejusJ., C. regia ; Ics C. jilaiia: imptiia/is lie Schoenluri (0 IM. 45, fig. C,a. (/,) I'l. /.5, Ih'. 1. (c) I'l. 45. lii^. (i oo6 INSECTES COLEOPTERES. plus grande que la precedeule, d'un ,vert dore unifornie, sans taches, avec les tarses bleu^tres. — Midi de la France. La C. drop mortuaire {S. sHclicus, Lin.; Panz., ibid., I, 4), longue de cinq lignes, noire, un peu velue, avec des points blancs; ceux du ventre disposes sur deux ou trois lignes, selon le sexe. — Tr6s communs sur les chardons. (i) La seconde tribu des Laniellicornes , les lucanides {Lucanides) ^ ainsi nommes du genre Lucanus de Lin- n;«us, ont la massue des aiitetines composee de feuillets ou de dents disposes perpendiculairement a I'axe, en maniere de peigne. Ces organes sont toujours de dix ar- ticles , dont le premier ordinairernent beaucoup plus long. Les mandibules sont toujours cornees, le plus souvent saillantes et plus grandes, et meme tres dif'fe- rentes dans les males. Les machoires de la plupart se terminent par un lobe etroit , allonge et soyeux ; celles des autres sont entierement cornees et dentees. La lan- guette du plus grand nombre est f'ormee de deux petits pinceaux soyeux, plus ou moins saillans, au-dela dun menton presque semi-circulaire ou carre. Les pieds an- terieurs sont le plus souvent allonges, avec les jambes dentelees tout le lone de leur cote exterieur. Les tarses (i) f'oyez la 1'' division des Celoiiies I'egaid des genres Gemuhiis , Scltizor/iina d'Olivier; Lali-., Geu^^r. crust, et insect., et Gnnthoccra, elalilis aux di'pcus de celui I, in. p. 126.; Schopn., Syuon., I,'iii, ]>. des Ccloines. 1 12; et le 14' volume des Trans, linn., ii FAMILLE DES LAMELLICORNES. 357 se terminent par deux crochets egaux, simples, avee im petit appendice termine par deux soies, dans I'entre- deux. Les elytres recouvrent tout le dessous de I'ab- domen. Nous la partagerons en deux sections , qui repondent aux genres Lucane et Passale d'Olivier. Des antennes fortement coudees, glabres ou pen ve- lues; un labre tres petit ou confondu avcc le chaperon; des niachoires terminees par un lobe niembraneux ou coriace, tres soyeux, en forme de pinceau, sans dents, ou n'en offrant qu'une au plus; une languette, soit en- tierement cachee ou incorporee avec le menton, soit di- visee en deux lobes etroits, allonges, soyeux, plus ou moins saillans au-dela du menton, signalent la premiere; I'ecusson, en outre, est situe entre les elytres. Cette premiere section formera le genre DES LUCANES. (tUCANUS.) Nous ferons une premiere division avec ceux dent la massue des an- tennes n'esl composee que de trois & quatre articles ou feuillets. Nous la commencerons par des insectes presque enlierement sembla- bles, aux antennes pres, aux Oryctds, sous-genre de la tribu pr^cedente. Les mandibules sont cachees, sans dents et semblables dans les deux sexes. Le menton est presque triangulaire, cache entierement la languette, ainsi que la base des mjkhoires. Le corps est epais et convexe en dessus, presque cylindrique et arrondi postcrieurement. Le corselet est tronque et excave en devant. La tfile des mdles est munie d'une corne. :,:>« INSECTES COtEdPTEI'.ES. LKS 8IN0DENDRES. (SINODENURON. Fab.) (l'l..',5i«. fig. I.) La massue des antennes est formfie par les trois derniers articles. (I) Ceux dont le corps est epais, convexe, ovoide, avec les mandibules en pince compriuiee et s'elevaiit verticalement, dans les males; la tfite beau- coiip plus etroile que le corselet mesure dans sa plus grande largcur ; el les jambes, ou du nioins les deux anterieures, larges, en forme de triangle renverse, forraent deux sous-genres. LES RESALES, (jESALUS. Fab.) .(I'l. 45fo>,Cg.-2.) Ou les mandibules, m6me dans les mAles, sont plus courles que la t6le, et se terminent superieureinenl en maniere de corne ; oii le mentou cache lesmdchoires; dont la languette est tres petite; dont le corps est court, bombe, avec la I6te presque entierement re<;ue dans I'^chancrure du corselet, les jambes comprimees, triangulaires et le sternum simple ou sans saillie. (2) LES LAMPRLMES, (LAMPRIMA. Latr.) (PI. 45 I'is, fig. 3.) Ou le corps est plus allonge, avec les mandibules beaucoup plus ton- gue que la t6te, dans les mdles, en forme de lames verlicales, anguleuses, tres dentSes et velues interieurement; les mAchoires decouvertes jusqu'a leur base; la languette bien distincte; le labre allonge; les deux jambes (() Scarabwus cflindricus, Liu. ; Oliv., partiennent a d'autres genres, col. I, 3, IX, 88. C'est la seulc espece con- (2) jEsalus scarabceoides, Fab.; Panz,, niie; les aulres Sinodenili'fs deFab.^ap- Fann. insect. Germ., XXVI, i5, rfi. FA.MILLF. DES LAMELLICORNES. "o» anterieures elaigies et offranl, dans les mAles, une palelte (eperon) en forme de triangle renverse et une poinle sternale. (1) Deux autres sous-genres, etablis par M. Mac Leay fils, se rapprochent des lamprimes, a raison de leur m(5sosternum prolongfiet avance, moins cependant que dans les precedens, de leur tete, notablement plus 6troile que le corselet, el de leurs mandibules garniesde duvet au c6t6 interne; mais leur corps estaplati ou peu elev6, surtout dans les femelles. Le labre est cache. Les jambes anterieures sont ^troites et sans palette. Les palpes et les lobes de la languette sont plus allonges. - LES RYSSONOTES, (RYSSONOTCS. MacL.) (I>1. .',5te, fig.4.) Dont les mandibules des m;kles forment, conime dans les Lamprimes, des pinces conippimees verticalement, anguleuses et dent^es. (2) LES PHOLIDOTES. (PHOLIDOTUS. Mac L. — Chalcimon. Dalm. — Lamprima. Sclicenh.) (PI. 45 *". fig- 5.) Ou les mandibules, dans le m6me sexe, sont fort longues, etroites, arqu^es, terminees en crochets inf^rieurement et dentelees en scie au c6te interne. La massue des antennes, formee par les trois derniers articles, est moins pectinee que dans les autres, et presque perfoli^e. Le menton re- couvre les machoires. (3) Dans les suivans, le mesosternum ne tail point de saillie. La t6te est (i) Lair., Gener. crust, et insect. II, p. entom., I, pars I, p. 98. i3«; Ze!.■:.. ng. FAMILLE DES LAMELLICORNES. S41 la loiigueur ne surpasse point, m6me dans les mAles, celle de la t6te. (i) LJ, les yeux sont divist5s tiansversaleinent el int^gralement par les Lords de la t6te. Les iniichoires se terminent par un lobe plus court et moins ilroit que dans les pr^cedens et offrent souvent une dent cornfie au bord interne. LES PLATYCERES. (PLATYCERUS. Lat.) Les palpes , les lobes maxillaires et la languelte sont proportionnelle- ment plus courts que dans le sous-genre precedent. Le menton forme un carr6 transversal, tandis que, dans les precSdens, il est souvent en demi- cercle. 11 cache, de part el d'autre, la base des machoires. (2) Les autres Lucanides ont-la massue des antennes compos6e des sept der- niers articles. LES SYNDESES. (SYNDESUS. Mac L. — Sinodendron. Fab.) (I'l. iSbls. fig. S.) Le corselet offre anlerieurement une petite corne, et de m6uie que celui de la plupart des passales, un sillon dans son milieu. Sa separation d'avec Tabdomen est aussi plus prononcee que dans les lucanes. Les deux pieds posterieurs sont plus recules en arriere. Les antennes sont moins cou- d6es.(3) Les Lucanides de notre seconde section ont des an- tennes simplement arquees ou pen coudees et velues; un labre toujoursdecouvert, crustace, transversal; des man- (i) Au.\ Lucanes, jereunisles Cemchus de M. MacLeay. Je reunis encore aux PU- et les Platycerus de M. Mac Leay. Les tyceres \es Nigidius, les yEgus elles Figu- propoilions des mandibules , des palpes , liis de ce savant entomologiste. des lobes maxillaires , de la languette et la massue des antennes , ne peuvent fouinir [j) Sinodendron cornutum , Fah.; Do- de caracteres coDStans et rigoureu.t. nov., Insect, of. New. HoU., tab. i, 4; (2) Le Lucanus parallelipedus de Fab., syndesus cornutus , Mac L., hor. entom., espece formaut avec une autre le G.Dorcus I, pars I, p. 104 . 342 INSECTES COL^OPTERES. dibules fortes et tres dentees, mais sans disproportions sexuelles tres remarquables; des machoires entierement cornees, avec deux fortes dents au moins; une lan- guette pareillement cornee ou tres dure, situe'e dans une echancrure superieure du menton, et terminee par trois pointes; I'abdomen porte sur un pedicule, of- frant en dessus I'ecusson , et separe du corselet par un etranglement ou un intervalle notable. Ces insectes com- posent le genre DES PASSALES, (PASSALUS. Fab.) (PI. 45*'^, fig. 9) Que M. Mac Leay restreint aux especes doni la massue des anlennes n'est que de trois articles, dontlelabre forme un carr6 transversal, etdont les mAchoires ont trois fortes dents au bout, et deux au c6te interne, h la place du lobe intfirieur. Les especes ou la massue est de cinq articles, ou le labre est trds court, et dont les michoires n'onl que deux dents, Tune terminale et I'autre interne, forment son genre paxille [Paxillus). Enfin il r6unit aux pr^cedens, dans sa famille des Passalides, le G.Chiroit, que nous avons plac6 dans la tribu des coprophages. (1) Ces insectes sont eirangers h I'Europe, el, a ce qu'il parait, a I'Afrique. C'est dans les contrees orientales de rAsie,et particulierement en Am6- rique qu'on les trouve. Mademoiselle de M6rian dit que lalarve de I'espece qu'elle repr^sente se nourrit de racines de patates. L'insecte parfait n'est pas rare dans les sucreries. (2) (i) Hor. entom., I, pars I, pag. io5 et Beauv., insect. J'Afr. et d'Amer.; Latr., suiv. Gener. crust, et insect., II, p. i36; et (a) royez Fabricius, Syst. eleuth., 11, Schoenti., Synom. insect., I, m, p. 33i, p. a55;Web., Observ. entom.; Palis, de ol Append., p. 1^3, i44. HETtROMERES. 343 La seconde section generale des coleopteres, les he- te'romeres {Heteromerd) , a cinq articles aux quatre premiers tarses, et un de moins aux deux derniers. (") Ces insectes se nouiTissent tons de substances vege- tales. M. Leon Dufour a observe (Anna], des scienc. nat., Vr, p. i8i) que leurs organes males ont une texture qui les rapproche de celle des scarabeides et des clavicor- nes; leurs testicules consistent en capsules spermatiques ou en sachets. Nous diviserons cette section en quatre grandes fa- milies (i), dont les deux premieres ont, a raison d'un appareil de secretion excrementitielle , de'couvert dans plusieurs genres par le meme savant, quelque analogic avec les premiers coleopteres pentameres; leur ventri- cule chylifique est souvent aussi herisse de papilles. Plu- sieurs de ces insectes nous offriront encore les vestiges d'un autre appareil secreteur, dont les coleopteres nous montrent peu d'exeniples, celui que Ion distingue par la denomination de salivaire. Ainsi que dans les pentame- res, les vaisseaux liepati(jues , ;i peu d'exceptions pres, sont au nombre de six, et ont deux insertions distinctes (i) Dans iin ordre naturel, la quatrieme est encore evident que les Tenebrions con se lie avec la premiere par les helops , que duisent anx Phaleries, aux Diapcres, etc. , Linnaeus place dans son genre Tenehrio. II ou a noire seconde famille. (a) I'l. 4fi, 47. 48, cf. 344 INSECTES COLiOPTERES. I'une de I'autre : d'une part, dit M. Dufour, ils s'implan- tent par six bouts isoles autour du bourrelet qui termine le ventricule chylifique; de I'autre, ils vont s'ouvrir a I'origine du coecum par des troncs dont le nombre est variable suivant les families et les genres. Les uns, dont les elytres sont generalement fermes et dures, dont les crochets des tarses sont presque toujours simples (") , ont la tete ovoide ou ovale , susceptible de s'enfoncer j^osterieurement dans le corselet , ou retrecie quelquefois en arriere , mais point brusquement et sans col a sa base. Beaucoup de ces heteromeres sont lucifu- ges.Cette division comprendra les trois families suivan- tes. La premiere, celle DES MELASOMES, (melasoma.) (PI. 46 i. 49) Se compose d'insectes de couleur noire on cendree et sans melange, d'oii vient le nom de cette coupe; ap- teres pour la plupart et a elytres souvent soudees; a an- tennes en tout ou en partie grenues, presque de la meme grosseur partout, ou un peu renflees a leur extremite, FAMILLE DES M^.LASOMES. ."4S inserees sous les bords avances de la tete , et dont le troisienie article est geiieralement allonge (") , a mandi- bules bifides ou echancrees a leur extremite (') ; ayant enfin une dent cornee on crochet au cote interne des machoires, tons les articles des tarses entiers (') et les yeux oblongs et tres pen eleves, ce qui, d'apres les obser- vations de M. Marcel de Serres, indique leurs habitudes nocturnes. Presque tous ces animaux vivent a terre, soit dans le sable, soit sous les pierres, et souvent aussi dans les lieux has et sombres des maisons, comme les caves, les ecuries, etc. Suivant M. Leon Dufour (Annal. des scienc. nat, V, p. 276), I'insertion des vaisseaux biliaires se fait a la face inferieure du coecum, par un seul tronc tubuleux, resul- tant de la confluence de deux branches fort courtes , composees elles-memes de la reunion de trois vaisseaux biliaires. La bile est jaune, quelquefois brune ou vio- lette. Le tube alimentaire (Annal. des scienc. nat., Ill, p. 478) est long , et sa longueur, dans notre premiere tribu, celle des pimeliaires, est triple de celle du corps; I'oesophage est long et debouche dans un jabot lisse ou glabre a I'exterieur, plus developpe dans ces derniers insectes, oil il forme une poche ovoide, logee dans la {a] PI. ffi, fig. 3a, 6a, -a; pi 47, etc. (/<) IM. 46, fig. (c)Pl. ',(!, 6g. ,,5«,e.o 34fi liS'SECTES COLEOPTiiRES. poitrine; il est garni, a I'interieur, de plissures on co- lonnes charnues longitudinales, aboutissant, dans quel- ques-uns [Erodies, Pimelies), du cote du ventiicule chy- lifique, a une valvule formee de quatre pieces principales, cornees, ovalaires et conniventes; le ventricule chylifi- que est allonge, flexueiix ou replie, le plus souvent he- risse de petites papilles semblables a des points saillans, et se termine par un bourrelet calleux en dedans, et ou a lieu la premiere insertion des vaisseaux biliaires. Le meme savant a observe dans quelques sous-genres de la famille {Blaps, Asides) un appareil salivaire , consistant en deux vaisseaux ou tubes flottans, tantot parfaitement simples {Asides), tantot irregulierementrameux [Blaps), et il ne doute point que ces vaisseaux n'existent aussi dans les autres pimeliaires. M. Martial de Serres a etudie avecbeaucoup de soinla texture des tuniquesdu canal digestif (Observ. sur les usages des diverses parties du tube intestinal des insectes,Ann. du Mus.d'hist. nat) (i). Le tissu adipeux est plus abondantdans ces heteromeres que dans les suivans; aussi peuvent-ils, meme etant pi- ques et fixes avec une epingle, vivre pres de six mois, (i] Ce que M. Dufour nolnme ventricule par le premier comme le coecum. Siiivant rhylifique est, pour lui, I'estomac, et, rela- M. Dufour, M. Marcel de Serres n'a point livement a d'aulres insectes, le duodenum. parle du jabot desMelasomes, quoiqu'il soit Ce qu'il appelle inteslin grele est considei-e tres apparent dans les Akis el les Pimelies. FAMIIXE DES Mif.LASOMES. ."47 sans prendre de nourriture , ainsi que des Akis m'en ont montre un exemple. Nous diviserons d'abord cette famille, formant, dans la inethode de Linnaeus, le genre tenebrion {Tenehrid), d'apres I'absence ou la presence des ailes. Parmi ceux qui sont prives de ces organes et dont les etuis sont generalement sondes , les uns ont les palpes presque filiformes ou-termines par un article mediocre- ment dilate , et ne formant point une massue distincte- ment en hache ou triangulaire (°). lis composeront une premiere tribu, celle des pimeliaires {Pimeliarice) , ainsi nommee du genre DES PIMfiLIES (pimelia) de Fabricius, Qui en est le plus nombreux. Tant6l le menton est plus ou moins en forme de cceur, avee le bord superieur, soil echancrfi dans son milieu, et comme divis6 en deux lobes , courts et arrondis, soit largement echancre ou evase. {b) Ici les deux derniers articles des antennas ou le dixi^me et le onzieme , toujours distincts, tanl6t se reunissent pour former un corps ovoide ou pyriforme , ou bien sont fividemment separ^s I'un de I'autre. Le bord superieur du menton est arrondi ettehancr6 au milieu, ou comme divis6 en deux festons. Ceux-ci ont le bord anterieur de la t^te presque droit ou peu avance au milieu, sans echancrure profondeet propre 5 recevoir le menton, et les (a) PI. .^6. fig. I h; pi. /,7, fig. i I,. (A) PI. 46, fig, I r. INSECTES. 44 348 INSECTES COLTiOl'TERES. bords latfiraux, siinplemenl et IcJgfiremenl dilates au-dessus de I'inserlion des antennes ; celte I6te ne parait point sensiblement r^trecie en arriere , ni elaigie et tronquee par devant. Le corselet n'est point en forme de coeur, profondement echancre en devant et tronqueposterieurement. On pent detacher des derniers ceiix dont le bord anlerieur de la tSte est droit on presque droit , sans dilatation anguiaire ou en forme de dent au milieu ; dont le labre presque carre, de grandeur moyenne, est entifirement decouverl; dont le corselet est transversal etl'abdomen tres volumineux et renfle. Ceux dont le corps est plus ou moins ovoide ou ovalaire, avec le corselet plus etroit, m^me h sa base, que I'abdomen , generalemenl convexe , sans prolongemens aigus aux angles posterieurs, ni de saillie posterieure au preslernuni, composent le sous-genre proprement dit DES PIMELIES. (PIMEUA. — Tenehrio. Lin.) (PI. 46, t,g. I.)' (les Helerom^res sont propres aux conlrces circonscrivant le bassin de la Mediterrant^e, ci I'Asie occidentaie et meridionaleel h I'Afrique. On n'en trouve point , on du moins on n'en a pas encore decouverl aux Indes orientales. Des especes generalement plus allongees ont le menton decouvert , les antennes legerement et insensiblement plus grosses vers le bout ; les trois derniers articles ne composent point une massue divisee en deux portions d'dgale grosseur, et dont la derniere , formee par le dixifeme et le dernier article confondus ensemble. II enestparmi elles dont I'abdomen est proportionnelleraent plus large et plus volumineux ; dont les paltes sont encore relativement moins allon- gees; dont lesjambesanlerieures sont en forme de triangle renversc, al- longe, avec Tangle 'exterieur de leur extremite prolonge, les ^perons I'obustes et les tarses courts. M. Fischer (Enlomolog. de la Russie) les a divises en trois genres, Pimelic, Platyopc et Diesic; niais dont les caracteres n'etant fondes que sur le plus ou moins de saillie du dernier article des antennes, les dentelures des jani- bes anierieures ne nous paraissent pas sufTisamment tranches. Le onzi^nie et dernrer article des antennes est plus distinct dans le dernier. Les jambes ant^rieures sont tres denlelees extfirieurement dans les Platyopes. Leur corselet est en carre transversal , avec la base des elytres droite, et les an- gles exterieurs ou les epaules un pen avances. Avec les Pimilies propre- FAMILLE DES MELASOMES. .-49 iiient dites de cet auteur, ou cellcs dont le onzifeme et dernier arlicle des antennas se reunit ou se confond presque avec le precedent, ou le corselet est presque semi-lunaire et convexe, et dont I'abdomen est presque ovoide ou globuleux, se range une esp^ce trfis commune sur les bords de la Medi- terran«5e , le P. ti deux points [a) {P. 2 punctata, Fab.; Oliv.,col. Ill, 59, i, i); elle est longue d'environ huit lignes , d'un noir luisant. Son corselet est ehagrine, avec deux gros points enfoncfis dans son milieu, reunis dans quelques individus en une ligiie transverse. Les 61ytres sont pareillement chagrinees, et ofTrent chacune, en y comprenant la car6ne laterale, qua- tre lignes elevees , point scnsiblement denlees , et dont les deux internes pluscourtes; la stature est elevee. Le Tenehrio muricatus de Linnaeus est different (Schoenh., Synon. insect, I, tab. in, 9;. Une autre espece tres remarquable, mais parliculiere h la Haute- Egypte , et que Ton y trouve dans les tombeaux, est la P. couronnec (P. coronata, Oliv., ihid., 11, 17). Elle est longue d'environ quinze lignes, noiiAlre, herissfie de poils d'un brun roussAtre, avec une rangee depines courbees en arriere, sur la carene laterale de chaque elytre. M. Payraudeau a decouvert dans I'ile de Corse une nouvelle espece {Payrandii), voisine de la premiere, mais S abdomen plus allonge , avec les 61ytres plus fortement chagrinees, et dont les deux lignes ^levees in- ternes sont presque effacees. D'autres especes (les trachydermes, Trach7jderma , Latr.) ont I'abdo- men proportionnellement plus elroit et plus allonge, souvent trfes com- ' prime sur les cdles; les pattes longues, sans en exfepter les deux ante- rieures, gr61es etroites, terminees par de pelils eperons(i); ces especes sont generalement plus meridionales que les precedenles. (I) Une derniSre division des pimelies (les cryptochiles , Cnjptochyle , Lat.) (t) se compose d'especes dont le corps est relativement plus court ou ramasse, dont le menton est decouvert par le presternum, et dont les an- lennes se terminent assez brusquement en une massue divisee en deux portions, I'une formee par le neuvieme article , et I'autre par les deux sui- vans confondus ensemble {d}. Ces especes paraissent 6tre concentrees dans I'extremite meridionale de I'Afrique. (2) [i) LesPimeMes longipej, liis/iida, moi- (2) l.es Pimelies macttlala , miiiuln Jc *(7/ojn, elc, de Fabricius; la P. aiwmaln Fab. f^oyez, quant aux aulres Piinelies, lie Fischer. Olivier, Sclicculieir cl Fischer. (a) PI.46, lig. 1. . (ij I'l- 4fi. fig- 2 (c) I'l. 46. lig. 3. (d) PI. 4S, aj;. i a. 350 IINSECTES COLEOPTERES. Sous la denomination g^nerique d'Erodie avaient d'aboid el6 reunies des pimeliaires ties voisines des pr^cedentes, mais dont le corps est en ovoide, court, arqu6 ou gibbeux en dessus , avec le corselet court , aussi large posterieurement que la base des elytres, termine dechaquec6te par un angle aigu; et le presternum dilate posterieurement en ma- niere de lame ou de pointe, s'appuyant sur le bout posterieur, sur le mesosternum. Cesferodies forraentmainlenant trois sous-genres. LES ERODIES propres, (ERODIUS. Latr.) (PI. 46, fig. 40 Dont les deux derniers articles des antennes sont reunis et forment une petite massue en bouton («) ; dont les jambes antfirieures ont une forte dent pres du milieu de leur c6te exterieur, et une autre au bout, du m6me c6te (b); et dontle menton est encadre inferieurement et recouvre la base des machoires. Leur corps est generalement bombe. (I) LES ZOPHOSES, (ZOPHOSIS. Latr. — Erodius. Fab., Oliv.) (P1.46. Iig.5.) Oil les antennes soht presque filiformes ou grossissent insensiblemeut vers le bout, avec le dixieme article tr6s distinct du precedent, un peu plus grand, presque ovoide [c) , oii les jambes anterieures , ainsi que les suivantes, n'ont point de dent pr6s du milieu du c6te exterieur. Le menton est encadre inferieurement et recouvre la base des mAchoires. Le troi- sieme article des antennes n'est guere plus long que le second , et le neu- vieme et le dixieme sont presque en forme de toupie. (2) ( I ) Les Erodies hilineatus , gibbiis , Iwvi- etleCatal.de la coll. deM.lecomleDejcan. ^af(M d'Olivier, col. Ill, 11° 63. I'oytz (2) r1. 4fi. fig. f.) Sont presque semblables aux Zophoses ; mais le troisieme article 4« leurs antennes est beaucoup plus long que le precedent , el le suivant , ainsi que le neuvifime et le dixieme, est presque giobuleux(n). La base des mdchoires est d^couverle. Ces insectes sont d'ailleurs propres ii I'Ameri- que meiidionale, taudis que les Zophoses et les Eiodies habitent exclusi- vementles con trees occidentales et meridionales de I'Asie, le sud de I'Eu- rope etl'Afrique. (1) D'aulres Pinieliaires , terminant la subdivision de celles dent le labre n'est point requ dans une echancrure profonde du bord anterieur de la I6le, et ou cette dernifere parlie du corps n'est ni tronquee en devant, ni rctr6cie par derrifire , se distinguent des precedentes par les caract6res suivans. Le bord anterieur de cette parlie s'avance en maniere d'angle ou de dent, dans son milieu. Le labre , lorsque les mandibulcs sont fer- inees, ne parait point ou ires peu. Le corselel est tant6t en trapeze, pres- que aussi long que large, tant6t presque orbiculaire, ou presque en demi- cercle. Les antennes sont filiformes, el le onzieme el dernier ai'ticle est loujours tres distinct du precedent. Le nienton est encadre inferieure- nient et recouvre la base des niAchoires. Le presternum seproiongeun peu en poinle, dans plusieurs. Ces insectes , ainsi que ceux des deux sub- divisions suivantes, sont exclusivement propres aux pays chauds et occi- dentaux de I'ancieu continent. LES IlEGETRES (HEGETER. Lair.) (PI. 46, C-. 7.) Ont Irfcorselet en forme de trapeze , presque aussi large au bord posle- rieur que la base des elylre.s, et applique, dans toule son etendue, conlre (i)Zo/i/iMi4 no(/o.sn. Germ. iiisect.S|iec. nov., p. i33. („) I'l. Ki, fig. (i.<. 552 INSECTES COLEOPTERES. elle. Le dernier article des anlennes est un pen plus petit que le prece- dent, (o) (I) LES TENTYRIES. (TENTYRIA. Latr. — A/fis. Fab.) . - (PI. 46, lig. s.) Leur corselet est presque orbiculaire , tant6t plus eiroil que rabdomeii , tant6l de sa largeur, mais arrondi aux angles posterieurs et laissant un vide entre eux et la base des elytres. Le dernier article des antennesesl aussi grand au moins que le precedent. (2) D'autres Pimeliaires s'gloignent des precedentes par la forme de leur I6le el celle du corselet. Celte premiere partie du corps est comme carree et plusou moins retrecie enarrifire; le milieu de son bord anterieur ofTre une echancrure recevant le labre. La dilatation des bords lateraux recou- vrant la base des anlennes esl plus grande el prolongee jusqu'au bord an- tdrieur. Cesorganessonltoujours composes de onze articles trfes dislincts, presque cylindriques, a I'exception des derniers, avec le troisieme fort long. Le c6te exierieur des mandibules est forlenienl excave dans son mi- lieu , et les c6tes inferieurs de la I6te , formant I'encadrement lateral des miiclioires el du nienton,se lerminenten pointe ou en manierede dent.Le corselet est en forme de coeur Ironque el bien echancre en devant, dans la plupart. Ces Pimeliaires coniprcntient une grande partie du genre AKIS (AKIS) de Fabricius. (IM. /,r,, llg. y.) On le reslrcinl aujourd'hui auv especes donl le corselet est plus large (i) Latr., Geiier, crust, etiiiscci., U, |i. (-2) Lair., li/W.,!!, i54 •,\ts. Akisgtahra, r.57 ; I, i\, 2. • punctata f atibrcnatay angitstataj orbicu- I'imilia silphoides? Oliv. lata, tic Fabricius. Jecrois qu'il faut encore Citatlwsia glabra, I'isclier, Eiiloni. dc hi rapporler a cc sous-genre les Tagoues [Ta- Russ., II, XX, S. i;oua, Jc M. Fischer, (4/1. Ml. lig- : a. FAMILLF. DES M^LASOMES. 383 que la I6lc , t'orteinenl echancrc en devant , court , iargenient tronqu6 au bord poslerieur, avcc les bords lal^raux releves. (i) Une autre esp6ce {A. colUiris, Fab.), ou la t6le, mesur^e en devant, est un peu plus large que le corselet , plus prolong6e post6rieurenient el un peu etranglee h sa base, en maniere dc col ; oii le corselet est beau- coup plus ctroit, dans toulc sa longueur, que I'abdomen, petit, convexe, incline et uon releve siir les c6l^s, forme le genre D'ELENOPHORE ( El.ENOPHORUS) do IM^l. lMe(;erle et nejeau. (i>:. ,',«, n.;. .".) Les antennes sonl un peu plus longues que cellcs des Akis. Les yeux sont plus etroits el echancres. Les dernieres Pimeliaires de la division de celles donl le nienton esl echancre, sonl dislinguees des precedentes par la manifire donl il se ler- mine : au lieu d'etre arrondi et d'etre diviseen deux feslons, il est legfire- snent echancre ou concave, avec les angles lateraux aigus , el proportion- nellemenl plus court et plus retreci h sa base, ou plus en forme de coeur ; il recouvre les niAchoires. Le onzieme article des antennes n'est pas appa- rent , le dixieme un peu plus grand que les precedens, et sous forme d'une toupie Ironquee obliquementauboul, les lermine. A I'egard dela iorme de la t6te, de son echancrure anlerieure, et souvenl aussi, quant k la coupe du corselet, ces insectes ressemblent bcaucoiip aux Akis proprement-dits. LES EURYCHORES (EURYCHORA. Thunb.) Ont le corps ovale, avec les bords aigus et cities; le corselet semi-circu- laire, etrecevanl la t6te dans une Echancrure anlerieure, I'abdomen pres- que en forme de coeur, el lesantennes coinpos6es d'articles lineaires, corn- primes ou anguleux, etdont le troisieme, plus long que les precedens et les suivans. >") (i) La premiere division des ^kis de Fab. (2) Lat., Gener. erust. et insect., II, p- r'oyez aussi Fischer, Entom. dc la Uiiss., i5o ; SchoEnh., Synon. insect., I, ii, 5. I, XV, 7, S, 9. Sehopnii., Synon. insect., I, i, lal). 2, 5. 334 mSF.r.TF.S rOLllOPTEHES; LES ADELOSTOMES (ADELOSTOMA. Diip) (I'l. 46, fig. 12.) Onl le corps elioil et allonge, avec le corselet presque carre , un peu lelreci poslerieuremenl ; I'abtlomen en cane long, anondi poslerieure- inent; les antennas assez grosses, presque perfoliees; el donl les articles,^ I'exceplion du dernier, sonl presque lous lenliculairesel egaux. Le labre, les niandibuleset les palpes sonl cach(;s. (1) « Nous termiuerons les Pimeliaires par celles donl le menlon, de forme carree, n'ofTre au bord superieur ni echancrure ni evasenienl(a). Leiir corps esl toujours oblong, avec le corselet, tanlAl presque carr6, arrondi on dilale, lant6t etroit, allonge, presque cylindrique, et I'abdomen ovoide ou ovalaire. Les antennes onl toujours onze articles distincts (A). Les cuisses anlerieures sonl renflees el mfime quelquefois denlees dans plu- sieurs, ou du moins dans I'un des sexes. Ces insecles font dviderament Ic passage de cetle tribu h la suivantc. Tanl6l les antennes sonl entiferement ou presque enti^rement grenues ou composees d'arlicles courts, soil ovoides ou globuleux, soil en forme de toupie ou presque heniispberiques. (t) Parmi eux , les uns ressembknt aux Pimeliaires des derniers sous- genres , sous le rapport de la dilatation et du prolongement des bords lateraux de la t6le. Leur labrc esl tr6s court et peu avance. Les bords la- tcraux du corselet sonl droits ou simplement arques ou arrondis, et sans dilatation, en forme d'angle ou de dent. Les yeux sonl peu Aleves. Dans ceux-ci , le corselet est etroit , soil cylindrace , soil en forme de coeur allonge et tronque aux deux bouts. Tels sont : LES TAGENIES. (TAGENIA. Lair. — Stenosis. Herbst. — Akis. Fab.) (PI. 47. «g. I-) Les antennes sont presque perfoliees, avec le troisifeme article, guere (1) Adelostoma sulcatum , Duponclicl, A, B, C ; insecte Irouve aux environs de Mini. delaSoc. linn, de Paris, rSi7,XII, Cadix par le OU ainc de cc savant; aXan- [a) PI, 47 , fig. 3r. (*) PI. 47, fig. I a, 2 n, ! einbrasse laleralement par les elytres, qui, le plussouvent, se letr^cissenl vers le bout et se lenninent en pointe ou en niani^re de queue; dont les tarses sonl presque semblables dans les deux sexes et sans dilatation re- marquablc, fornieronl une premiere division. Les uns onl le nienlon petit ou n'occ.upanl guere, en largeur, que le tiers deeelle du dessous de la t^te, presque carree ou orbiculaire. («) Ici toules les jauibes sont gr^les, sans aretes, ni dents fortes au c6te ex- terne. Le corselet n'est jamais dilate en devant , ni en forme de coRur lar- genient tronque. LES OXURES (OXURA. Kirh.) (••I. 47, fig. S.) Ont le corps elroil et allonge, le corselet plus long que large, ovoide, tronque aux deux bouts, el les articles interuiediaires des antennes longs et cylindraces. (/') (i j LES ACANTHOMERES • (ACAMHOMEKA. Latr. — Pimclia. Fab.) (PI. 47. fig- 9-) Onl le corselet presque orbiculaire, transversal ; I'abdomen presque glo buleux; le troisieme article des antennes beaucoup plus long que les sui- vans, cylindrique; ceux-ci presque de cette forme, et les trois derniers au plus, grenus. (2) LES MISOLAMPES, (MISOLAMPUS. Lair. - I'imclia. Herbsl.) (PI. 47. fig- 'O) Donlle corselet est presque globuleux, et Tabdonien presque ovoiile;et ) Oxura s. etosn, Ki iri.., Lin 111, tr.niis , XII, XXII, 3. (■- ) Pimetia dendpes. Fab., u t <,ucl.,uc. aiilres es]ieccs. les cuissi PS .nntciieiiiTS soiit leiiflees et cleiilees ; Ic corjis est fres illegal et ceiicire ; les cjieroii-s Jes jambes soiit Irc.t [ictits. 5G0 INSECTES COLEOPTERES. dont les antennes ont le troisieme et le quatri6me articles egaux , cylin- driques, le liuilieme et les deux suivans un peu plus gros, presque en forme detoupie, et le onzieme ou dernier plus grand etovoide. (1) LES BLAPS propres. tBLAPS. Fab.) (PI. 47.CK-W) Leur corselet est presque carr^ , plan ou peu convexe. L'abdomen est ovalaire, tronque fransversalement a sa base, plus ou moins allonge. Les 6lytres de la pluparlsont relrecies et prolongees en pointe,dans les mf^lles surlout. Le troisiSme article des antennes est beaucoup plus long que les suivans, cylindrique; ceux-ci ou les trois avant-derniers au moins sont grenus, le dernier est ovoide et court, (a) Avec les especes dont le corps et I'abdonien soni proportionnellement moins allonges et plus larges, dont les elytres se terminent dans les femel- les en une poinle tres courte, oii le corselet est presque plane , presque isonietriquement, se range : Le B.jwrtc-malhenr {b) (B. morlisnga, Oliv., col. Ill, 60, I, 2, 6; Tenebrio morlisaga , Lin.). II est long d'environ dix lignes , d'un noir peu luisant, uni, simplement pointilleen dessus, avec le corselet presque carr6 et of- Irant de chaque c6te . au bord poslerieur, les vestiges d'un petit rebord aplati. Le bout des etuis foruie une pointe courte et obtuse. Dans les lieux sombres et malpropres, prfes des latrines, souvent m^me dans les maisons. Le B. lisse {Iceviyaln, Fab.) pourrait former un sous-genre propre. Son corps est beaucoup plus court que celui des autres especes, tres convexe ou gibbeux. A partir du quatri^me article, les antennes sont grenues. Les jambes anterieures se terminent en une forte pointe ou epine, form6e par un eperon. Fabricius rapporte que les femmes turques liabitant I'Egyple, ou cet in- secte est tres couimun,mangenl le blaps ii7to«ne,cuitavec du beurre,dans I'intention de s'engraisser. 11 ditaussi qu'on s'en sert contre les maux d'o- reilles et la piqfire du scorpion. (2) (i) Lalr.,Geii. crii.sl. et insect., II, p. (2) Les Blaps gages , lu/cala , de Fa i(io, c-t I, x,S ; Pimcliuglhbuta, Herlisl., f'oyez le Catal. de la coll. dos Colcopl. col . Y I II , c,\x , 7 . M . Dejcan . {a) Pl..'„,l,g. ,1./. (/-)1'1. ',;,!:},' ... FAMILLE 1)ES MEI.ASOMF.S. SB! La , loutes les jambes sonl anguleuses , avec des armies longitudinales ; les deux antfirieuressontpliis larges,forleinentdent6esexterieurenient(a). Le corselet est dilate anterieurement el en forme de coeur, largcment tionqu('. LES GONOPES. (GONOl'US. Latr.) (IM. 4S. fig. ..) Le troisieme article des antennes est allongS, cylindrique , ainsi que les deuxou trois suivons; ceux qui viennent apres sont grenus; le dernier est ovo'ide et un pen plus long que le precedent. Le bord ant^rieur de la t6te est concave, etle menton en carre transversal. Le c6te inferieur descuis- sesest tranchant , avec un sillon; les deux anterieures ontune dent; les qualre jambes poslerieures sont ^Iroiles, arquees, avec quelques dentelu- res;' les tarses sont glabres. (1) Les autres insecles de cette tribu et h pieds semblables dans les deux sexes, different des precedens par leur menton, qui occupe transversale- ment la majeure partie du dessous de la t6te, et a la forme d'un cceur tronqueinferieurementou&sa base. Le corselet est toujours transversal, ecbancre ou concave en devanl, et arqu6 lateralement, soit trapezoide et plus large post^rieuremenl, soit tres dilate lateralement et retr^ci vers les angles postcrieurs. Le labre est ecbancre. La plupart sont de couleur cen- dr6c el vivent h terre, dans les lieux sablonneux. Tant6t le corselet est elargi en devant ou pres du milieu de ses c6tes et retreci posterieuremenl. La base des mftchoires est decouverte. LES HETEROSCELES (HETEROSCELIS. Latr.) (1>1. iS. fig. 2.) Pr^sententau c6le ext^rieur des quatre premieres jambes deux fortes dents , I'une an milieu, I'autre terminale(i^); I'exlremite poslerieure du (i) B/n/is li/ilnlisdeFaU. (a) I'l. 48,fig. i.2a,eto. (4) HI. .',S, fig. .".(.i INSECTES COLEOl'XEllES. presterniim est prolongee en manidre de lame aplatie et reQue dans une ^(.hancruiedfn lutsoslernum. Le coi-ps est ovale, arrondi aux deux bouts,, avec lesbords laleraux du corselet Ires arqiies, et simplement retrecis pres dcs angles poslerieurs. Les aiilennes sont legerement et graduellement plus grosses vers le boul. ;i) LES iMACHLES (MACHLA. Hcrbst.) (I'l. .i8, li^. 3.) Ont les antennes terminees par une petite massuc en bouton, et formee par les Irois derniers articles; ellespeuvent se loger dans des cavites pra- tiqu(?es sous les c6tes du corselet, qui sont tres epais et anondis. ;2) LES SCOTIiNES, (SrOTlMS. Kirb.) ■ (I'l. is. fig. 4.; A aniennes terminees aussi en une petite niassue , mais dont les deux derniers articles sont presque confondus , et point susceptibles d'ail- leurs de se loger dans des cavites particulieres. Le corselet est dilate en devant. ;3i Tanl6t le corselet est presque trapezo'ide , arque graduellement, dans toule la longueur de scs bords laleraux, sans retrecissement brusque pos- terieur. Le menton recouvre la base des machoires. Les ileiix derniers articles des antennes sont reunis en une petite massue. (n) (t) Pimelia rientif.es, Yah. ^ [a) Platynotiis serratus. Fib. Ejusd. , Platvnolus rrlicutatus, Pimelia (3) Scotinus crcaicoUis , Kirb., Linn. ohcura, Oliv. ; Insecle^du capde Bonne- trans., XII , xii, H , sous-geore propre a Fsprrance. I'Amerique nicridionale. .»)P1.4S,fig.5<:. I'AMILLE DF.S MI^LASOMKS. .-ti." LES ASIDES. fASIDA. Lalr.)(l) (PI. 4», «g. 5.) Vienneiit niaintenant des Blapsides a corps ovale el pen allonge , doiit le repli lateral des elytres est ^Iroil et s'6lend peu en dessoiis; donl le corselet est toujours transversal , presque carre ou trapezoide , avec les bords lateraux arques; et plus remarquables encore par les differences sexuelles de leurs pattes ; les deux ou quatre tarses ant^rieurs sont plus dilates daas les males, (a) (2) Ces insectes fr^quentent les lieux sablonneux. Les deux jambes ante- rieures sent ordinairement plus larges, dilat^e? triangulairement au bout et propres k fouir. Ici le bord ant^rieur de la t6te est toujours ^chancre. Les deux tarses ant^rieurs desniAles sont seuls manifestement plus larges ou plus dilates que les suivans. LES PEDINES. (PEDINUS. Lair.) ■(PI. 48, fig. 6 a .o.) M. Megerle etM. le comte Dejean les ont subdivisfis en plusieurs autres sous-genres, mais sans en donner les caractdres. Ceux ou les males ont les quatre premiers articles des deux tarses an- t6rieurs de la m^me largeur, avec le radical triangulaire, les trois suivans transversaux et presque 6gaux, toules les jambes 6troiles et allongees {/>], le corselet r^tr^ci post^rieureraent et termini par des angles aigus, for- nient le genre opatrine (.Opatrinus) de M. Dejean ; ces insectes sont lous d'Am^rique. (3) ' (i) Latr., Geuer. Crust, el insect,, II, Plalynolus leevigatwi, ejusd. p. 1 55. royez le Catal. de la coll, des (a) Le dessous de ces parties est ordi- coleopt. de M. le comte Dej., p. 65. Le nairement soyeux ou garni d'une brosse. P/af/no/ui Kn(/«). La forme du corps et celle du corselet en particulier sont encore semblables d celles des dernidres Pedines. Ceux ou le bord anterieur de la t6te offre encore une echancrure (■ ) forment le sous-genre BLAPSTINE; (BLAPTINUS. Dej.)(2) (PI. 48, fig. I..) r,«ux oil il est entier ou sans echancrure, celui. DE PLATYSCELE. (PLATYSCELIS. Lair.) (3) (PI. 48, fig. 12.) Nous voila arrives aux melasomes munis d'ailes. Leurs corps est ordinairement ovale ou oblong, deprime ou peu eleve, avec le corselet carre ou trapezoide, de la lar- geur de I'abdomen a son extremite posterieure. Les pal- pes sont plus gros a leur extremite; le dernier article des maxillaires est en forme de triangle renverse ou de (i) Dej.,Cat., p. 65. I, i, tab. n, 8. (2) Dej.,;W., p. 66. (3) Ibid.; Fisch., Entom. de la Rii fi/a/i.;/M(Wen.;,Sch(Bnh.,SyDon. insect., II, xx, t-5. (a) PI. 48,-6g. 6. (A) Pi. 48, fig. 1 1 «. (t) PI. 48, fig. . < lieC INSECTES COLEOPTERES. Iiache ("); le nienton est pen etendu en largeur (*) (i), et laisse a decouvert la base des machoires. Ces melasomes composeront la troisieme et derniere tribii, celle des tenebrionites [Tenebrionites), foriuee d'un seul genre, celui DE TfiNEBRlON, (TENliBRlo) , Tel que Fabricius I'avait d'abord forme , et auqiiel nous raltacherons celui qu'il nomme Opatrum et celui d' Ortho- cere ; ils serviront de types a autant de divisions particu- lieres. 1° Ceux dont le corps est ovale, avec le corselet presque trap^zoide, ar- que lateralement , ou en demi-ovale tronqu6 atit^rieuremenl , plus large au moins au bord posl^rieur que rabdomen , peu ou point rebordg , les palpes maxillaires terminus par un article en hache (c), ou d'une forme tr6s analogue, et les antennes grossissant insensiblement. (d) LES CRYPTIQUES (CRYPTICUS. Latr. - Blaps. Fab.) (PI. 49. fig- !•) Out le corps convexe et lisse en dessus, avec la t6le decouverte ou peu ( I ) A raison de leiirs machoires ai-mees leur menton beaucoiip plus grand et recou- aii cote interne d'une dent comee , les Epi- vrant la base des machoires ; mais , dans irages devraient systematiquement apparte- I'ordre naturel , ces insectes me paraissent nir a celte Iribu , et s'eloigneraient de tous se placer pres des Helops. les sous-genres dont elle se compose , par (a) 1>I. 49 , fig. -i *, ... c. (b) I'l. 49, fig. 1 c, ... ,1. (<■) I'l. 49. fifi- 2 '.. ('/jPl.-ig. fig- r«. • FAMILLE DES M^LASOMES. 367 enfonc^e dans I'^chancrure du corselet , sans echancrure k son bord an- t^rieur, les yeux ext^rieurs, on tout-a-fait en dehors de la concavity ant6- rieure du corselet, et cette derniire partie du corps iiisensiblement incli- n6e sur les c6t6s et peu 6chancr6e en devant. Les antennes sont presque de sa longueur, avec la plupart des articles presque en forme de cceur renverse ou de toupie , les avant-derniers 6tant seuls plus arrondis ou presque grenus, mais point Iransversaux. Lesjambes sont loujours etroi- les et allonges, avec les ^perons du boutassez saillans. {a) (i) LES OPATRES. (OPATRUM. Fab., Dej. — Phylax. Meg ) ',P1. 49. lig-2.) Leur corps est gen^ralement moins eleve et m^me soiivent d^prim^ ; la tfite est reque post^rieurement avec les yeux dans une profonde Echan- crure du corselet, et son bord ant«5i:ieur en offre une petite , ou le labre est engage. Le corselet est d^primE le long de ses c6t6s ; les antennes sont plus courtes que lui, en majeure partie grenues, avec les derniers arti- cles lenticulaires et transversaux. Les elytres sont raboteuses ou strides. Les Eperons des jambes sont tr6s petits , et les deux anlerieurs sont plus larges et triangulaires dans plu- sieurs. VO. des sables {/>) (Silpha sabulosa , Lin.; Oliv., col. Ill , 56 , I, 4). Son corps est long de quatre ligues , noir, mais p&raissant ordinairement , en dessus, d'un gris cendr6, ovale, avec le corselet arque lat^ralement et un peu plus large dans son milieu que I'abdomen. Les elytres ont chacune trois lignes longitudinales, elev^es, accompagn^es chacune , de chaque cdtE , d'une rang^e de petits tubercules , disposes alternativement , et se reunissant souventavec elles; entre le bord ext^rieur et la premiere li- gne, et entre la dernifire et la suture , est aussi une s6rie de tubercules semblables. Les jambes anterieures sont plus larges , triangulaires. Tr6s (i) Pef/muig^/aier, Lair., Gener. ciusl. Blaps glabra. Fab., et quelques autres ft insect., II, pag. 164; especes inedites d'Espagne et du cap de //c/i^/aicr,01iv., i:oll.. Ill, 58, 11,12; Bonne-Esperance. H I'l. 4.) N'ont point d'onglet come au cote interne des ma- choires (");, et sont tons ailes ; leur corps est le plus son- vent carre,avec le corselet trapezoide, ou demi-circulaire et cachant ou recevant la tete; dans quelques-uns, les antennes, ordinairement inserees sous une saillie margi- nale des cotes de la tete, sont courtes, plus ou moins per- fbliees ou grenues, grossissent insensiblement ou se ter- niinent en massue ("). Les pieds ne sont propres qn'a la course, et tons les articles des tarses sont entiers et ter- mines par des crochets simples (') ; les jambes anterieures sont souvent larges et triangulaires (''). Plusieurs males ont la tete munie de cornes. La plupart de ces hetero- meres se trouvent dans les champignons des arbres, ou sous les ecorces ; quelques autres vivent a terre, sous des pierres. M. Leon Dufour a observe dans quelques sous- genres de cette famille, tels que les Hypophlees, les Dia- peres propres, et les Ele'dones ou Boletophages, un ap- (a) PI. 5o, fig. 2 c. (4) PI. 5o, fig. 1 e. ■^ a, cic (c) PI. 5o, fig, 2/. {d) PI. 5o, fig. I d. F.VMILLE DES TAXICORNES. 37."i pareil de secretion excrementitielle, ettlans les seconds des vaisseaux salivaires. Le ventricule chylifiqne de ces heteromeres est herisse de petites papilles en forme de polls. Ces caracteres, la conformation en outre des orga- nes de la generation, nous indiquent que cette famille (i) se lie avec la precedente. Les uns ont la tete decouverte, et jamais entierement engagee dans une entaille profonde et anterieure du cor- selet. Cette derniere partic du corps est tantot trape- zoide ou carrec, tantot presque cylindrique; ses cotes, ainsi que ceux des elytres, ne debordent point notable- ment le corps. Cette division forniera la tribu des diaperales {Dia- perales)^ ayant pour le type le genre DES DIAPERES. (djapkris.) Tunl6l les anlennes sonl generalement grosses, presque droites , en ma- jeure parlie perfoliees on lerniinees brusquement par une grosse mas- sue (a). Le corps est uni ou legfiremenl slrie sur leselyUes. Lesc6t(5sdu corselet n'onl qu'un petit rebord et ne sont point deprimgs ni dentelfis ; il ii'y a point d'ecart ou de vide notable enlre ses angles poslerieurs el la ( i) 11 en est de meme de la suivante. La lors les carueteies lie Irausitiou de Tcnebrions aux Phaleries et nuclcnies cas, ambig aux Helops est incsquc inscnsilile , et des- («)I'l. So.Cfc'. 2«, i. 374 INSECTliS COLEOPTERES. base des elylics. Les deux pieds anlerieurs sont triangulaires et dilates ex- t^rieurement i leur exlr6mil6, dans un grand nornbre. Ici lesantennes grossissent insensiblement,ou du nioins neselerminent point brusquement en une massue ovale ou ovoide, et dont la plupartdes articles beaucoup plus grands que les precedens. Les uns, el c'est le plus grand nombre, ont le corps ovale ou ovoide , quelquefois mfirae hemispherique , avec le corselet presque carr6 ou tra- pezoide, le plus souvent transversal , mais jamais long et fitroil. LES PHALERIES (PHALERIA. Lat. — Uloma, Phaleria. Dej.) (PI.5o,fig. ..) Ont le dernier article des palpes maxillaires plus grand, en forme du triangle renvers(5 ou de hache (a), el les janibes anterieiires plus larges , dilalfies en maniere de triangle renvers^, et souvent denlees , ou munies de pelites epines sur I'un de ses cdtfis. (^) (i) (i) Les unes , par leur forme allongee , se rapprochent des Tenebrions. Les articles intermediaires des antennes sont prestiiie obconiques, et les quatre derniers forment une massue perfoliee. La tete des males est cornue. M. Dalman a figure une espece de cette division [Phalei ia furcifera , Analect. entom, , iv). M.Fischer (Entom.de la £uss. , II , XXII , 3) en a represente une autre. Les Trogosites taurus, quadricor- nis, vacca de Fabricius , sont de cette di- vision. D'autres ont le corps ovale, deprime, et les antennes tres pertoliees : lels sont les Tenebrions cuUnaris, retusus, chrysomeli- iiiis, impressus, nitidulus, de cet auteur. Les especes de ces deux divisions forment le C. ^ltoma de MM. Megerle et Dejean. Celles dont le corps est plus eouit et (ilus («) PI. 5o, fig. . b. arrondi , en forme d'ellipso'ide court ou meme hemispherique, dont les six ou sept derniers articles des antennes sont presque globuleux, soHt, pourM. Dejean, desPha- leries. Le Tenebrion cadavermus de Fab. est de ce nombre. Une espece (iiculor) du cap de Bonne- Esperance, et de cette division, se distingue des precedentes , par les palpes maxillaires termines par un article proportionnellement plus grand , eu forme de hache, et par ses antennes dont les quatre derniers articles sont seuls globuleux. Une autre [peltoides), propre au Sene- gal , se rapproche des.Peltis de Fabricius et des Cossyplies par sa forme aplatie. Ses antennes nc sont presque pas perfoliees, la plupart de leurs articles , et meme le der- nier, i'tant eu forme de cone renverse. {/.) 1-1. 5o, fig. . ,/. lAMILLIi DES TAXICORNES. 375 LES DIAPERES proprcs , (DIAPERIS. Geoff., Fab.) ( I'l. 5o, fig. X) Dont les palpes maxillaires sc terniinent par un article h peine plus 6pais que le precedent , presque cylindrique (] Parmi les espfeces dont le corps est ovoide, bombe, avec le corselet lobe post^rieuremenl el les antennes grosses , presque enti^reuient per- foliees , se range la O. du hold {Chrysomela boleti, Lin., Oliv., col. Ill, 55 , 1 ) (e) , dont le corps est long d'environ Irois lignes, d'un noir lui- sant, avec trois bandes d'un jaune fauve, transverses et denizes sur les 61ytres. On la Irouve dans les champignons desarbres. Lne autre espfice plus allongee, que Fabricius a placee parmi les Ips {hcemorrhoulalis) , forme le genre Ncomida de M. Ziegler. La I6te du miile est armee de deux cornes (1). Quelques autres, mais dont les cinq der- niers articles sont seals perfoli^s , et forment une petite massue , coui- posent aussi un genre propre, celui de I'cnlaphyllus. (2) D'aulres insectes de celte tribu , dont les antennes vont en grossissant et sont presque entierement perfoliees {d), se distinguent des Diap6res. et des Phaleries par la forme linfiaire de leur corps et leur corselet en carre long ou presque cylindrique. Tels sont : (i) Les Trogosiles cornula , maxitlosa, de Fabricius, pourraient, a raisoa des dif- ferences que presenlenl , dans les deux sexes , les mandibules , former un sous- genre propre. Le T, fermglnca du nienie parait aussi en eonstituer un autre, a raison de ses antennes, tcrminees brusquement en massue ptrfoliee de trois articles , el dont les prccedens sont Ires pelits et grenus. (2) yoyez le Catalogue de MM. Dejean el Dahl , et , quant aux autres cspeccs , Kabricius, Olivier et Gyllenhall. («) PI. 5o,f.g. s (c) PI. DO, fiy. 2 (i) PI. 5o, fig. S/. {,!) 1>1. 5o,fig. 3 a. mSECTES COLKOPTfeRES. LES IIYPOPHLEES. ( HYPOPHLjEUS. Fab. — Ips. Oliv.) (PI. 5o, rig. 3.) On Ics Irouve sous les ecorces des arbres. (1) Li , les anlennes, dont riiisertion est a nu ou tres peu recouverle, se leiminent biusquement par uiie grande massue ovale ou ovoide, perfo- li6e, do quatre articles au nioins (a) , et donl le second , dans ccux ou elle est fornige de cinq , est lies petit {l>). Le corps est ovoide on presque \\€- mispherique, convexe. LES TRACHYSCELES (TRACHYSCELIS. Lat., Dej.) (PI. 5o, fig. 4.) Onl des anlennes guire plus longues que la I61e , lermiiifies en une mas- sue ovoide, de six articles; loutes les jambes larges et Iriangulaires, propres h fouir, et le corps court , presque liemisphfirique le plus souvent. Us s'enterrent dans le sable des bords de la mer. (2) LES LEIODES, (LEIODES. Latr. — Anisoloma- lllig., Fab.) (P1.5o,Cg. 5.) Donl le corps est pareillement court et bonibtJ, mais dont les anlennes, de la longueur de la Itile et du corselet, se lerminenl par une massue ovale de cinq articles, dont le second plus petit (c). Les jambes sont (■) Hyropi' Iwus castanctis, Fal) ..;Panz., lun. insect. 1 Germ., XII, .3; H. linearis, , Fab ;Panz., ibid. , VI, lO; H.fasciatm :, Panz., ibid ., VI . "7; n. bicolor, Fab.;Panz., ibid., XII, i;; 11. pM, it 'nd. , LXVII , >9. M. Leon (a) PI, 5o, fig. 4- (i) PI. Dufour n'a Irouve dans les llypophlees el les Eledones que quatre vaisseaux biliaires; il y en a six dans les Diaperes. (2) Lair. , Gener. crust, et insect. , IV, p. 3.79. FAMILLE DES TAXICORNES. 577 ciroitcs, allongces oii peu dilatues ; les quatre anlerieurcs an inoins sonl cpinciises. (1) LES TETRATOMES (TETK;VTOMA. Hcibst., Fab.) ( PI. 5o. fig. G.) Ont le corps un pen plus allongg que les pr6c6dens, ovoidc, moins 61eve on dessus ; loules les jambes elioites et sans epines, el les aniennes de la longueur de la I6le et du corselet , termin^es en une massue ovalaire , de quatre articles, (n) (2) Tant6t les antennes , loujours terminees en une massue perfoli^e, de cinq ou trois articles, et dont les precedens sont presque en forme de c6ne renverse ou un peu dilates au c6le interne, en maniere de dent, sont ar- quees ou un peu courbes (/'). Le corps est ovoide , tr6s inegal en dessus , ou profondement ponctue et slri6 sur les ^lylres. Le corselet est deprime laleralement, et les bords de ce limbe marginal sont denleles ; il est s^pare poslerieurement de chaque cOt6, par un ecart ou vide remarquable. Les palpes sont fdiformes ou legerement plus gros k leur extremite, ainsi que dans les Phaleries et les Diapfires. La t6le des males est souvent cornue. On les trouve aussi dans les champignons des arbres. lis forment le genre D'ELEDONE. (ELEDONA) de Lalreille , ou celui de Bolelophayus de Fabricius et de la plupart des autres naturalistes. (PI. 5o, 6g. 7.) M. Zit^gler, et aprfis lui M. le comie Dejean , n'y comprennent que les cspeces dont les antennes ont une massue formee par les cinq derniers articles , et dont les precedens sont un peu en dents de scie. (3) (i) Latr., ibid.; II, p. i8o; p. i8o, el I, ix, lo. royez Fab. et Gyl- Les Anisotomes Immerale, axillare, cas- lenliall. laneiim, orbiculare, piceiim, femigineiim , de M. Gyllenhall ( Insect. Suec. , I , ii , (i) royez le Calal. de la coll. deM. le p. 557 et suiv.). comte Dejean, p.C8; raaisrapporlez au fi. (2) Lair. , Gener. crust, el insect., II, coxe/iis mon Eledonaspinosula. (a) PI. 5o, fig. (i. (/,) PI. 5o, fig. 7a. 37R INSFXTES COLEOPTERES. Celles ou Ics trois dcrniers sculs forment la massue, el tlont Ics prdce- dens sont presque en forme de c6ne ren verse , sans saillie inierncfn), composent le genre coxei-e (Coxclus). (i) Notre secondetribu des Taxicornes, les cossyphenes [Cossyphenes), est formee d'insectes analogues, par la forme generale dii corps, aiix Peltis de Fabricius, a plii- sieurs Nitidules et Cassides; il est OAoide ou subhemis- pherique, deborde dans son pourtour, par les cotes, di- lates et aplatis en maniere de limbe ou de marge , du corselet et des elytres ; la tete est tantot entierement ca- chee sous ce corselet, tantot recue ou comme ernboitee dans une echancrure anterieure decette partle du corps; le dernier article des maxillaires est plus grand que les precedens et en forme de hache. Cette tribu se composera du genre DES COSSYPHES. (cossYPHus. OJiv., Fab.) Lesuns ontle corps aplali, en forme de bouclier, de consislancesolide, cl les antennes terminees en une massue de quatre k cinq articles (/') ; ils sont propres h I'ancien continent , ou bien h la Nouvelle-Hollande. Tels sont : (i) Ibid. , p. 67. Les Cis paraissent , dans un ordre naturel, se rapprocher de ces insectes. (i) PI. 5o, fig. FAMILLE DES TAXICORNES. 379 LES COSSYPHES propres , (COSSYPHUS. Oliv., Fab.) (PI. 5o, fig. 8.) Dont le corselet , presque demi-circulaire , lie presenle anlerieureinent aucune echancrure , et cache entierement la t6te ; dont les antennas sont courles et se terminent brusquement en une massue ovale de quatre ar- ticles , la plupart transversaux ; le second de tons et les suivans sont pres- que identiques. (a) Ces insectes habitent les hides orientates, la parlie meridionale de I'Europe, et le nord de I'Afrique. (X) , LES HELEES (MELIUS. Latr., Kirb.) (PI. 5o,fig. 9.) Ont la t6te engag^e dans une profonde Echancrure, ou dans une ouver- ture m6diane du corselet, et decouverte, du moins en partie , superieure- ment. Les antennes, de la longueur au moins de ces deux parties du corps reunies, se terminent presque graduellemenl en une massue etroite , al- longee, formfe par les cinq derniers articles , dont le dernier ovoide, et les prficedens en forme de toupie ; le second de tons est plus court que le troisiSme (t). Ces insectes sont propres h I'Australasie. (2) Lesautres, dont la t6te est toujours decouverte et simplement reque dans une entaille profonde du corselet , ont le corps presque hemisphe- rique, bomb6, mou ou de consislance peu solide , le corselet tres court , et les antennes presque de la m6me grosseur partout et grenues (c) ; ils sont propres h TAm^rique meridionale, et ressemblent , au premier coup- d'oeil , aux Coccinelles et h diverses espfeces d'Erotyles. Tels sont . (i) Latr. , Gen. crust, et insect., 11, xiii,6; p. 4. Helaius Brownil , Kirb., Linn. Trans , (2) Cuv., Regne animal, III, p. 3oi,IV, XII, xxiii, 8. (a) PI. To, fig. 8 «. (A) PI. 5o, fig. 9. (c) PI. 5o, fig. io«. INSECTES. 48 380 INSECTES COLKOPTERES, LES NILIONS. (MLlb. Lair.) (I) (PI. 5o, fig. to.) La troisieme faniille cle coleopteres heteromeues, celle DES STENELYTRES (STENELYTRA.) (PI. 5i i 52.) Ne differe de la precedente que par les antennes, qui ne sont ni grenuesniperfoliees, et dont I'extremite, dans le plus grand nombre, n'est point epaissieQ. Le corps est le plus souvent oblong, arque en dessus, avec les pieds allonges, ainsi que dans beaucoup d'autres insectes. Les males, aux antennes et a la grandeur pres, ressemblent a leurs femelles. Ces heteromeres sont generalement beaucoup plus agiles que les precedens; plusieurs se tiennent caches sous lesvieilles ecorces des ai^bresion (t) Latr. , Gener. crust, et insect. , II, Les G. Eustrophe et Orchesie, que nous p. 198, et I, X, 2 ; y£githus marginatus, avions places dans celte famille, font main- Fab, foyez Germ, insect. Spec. nov. , tenant partie de la suivante. p. t6i. {a) PI. 5i, 6g. 5, ya. FAMILLE DES STENMl\TRES. 381 rencontre la plupart des autres sur les feuilles on sur les fleurs. Linnaeus en a rapporte le plus grand nonibre a sou geure Tenebrio; il a disperse les autres dans ceux de JSecydalis, Chiysomela, Cerambyx et Cantharis. Dans la premiere edition de cet ouvrage, nous avons reuni ces heteronieres en un seul genre, celui d'HELOPs {Helops); mais I'anatomie, taut interieure qu'exterieure, nous indique qu'on pent partager cette f'amille eu cinq tribus, se rattachant a autant de genres, savoir: les He- lops de Fabricius, ses Cisteles, ses Dircees, les OEdeme- res et les Mycteres d'Olivier. Nous savons de M. Dufour, qua I'egard des vaisseaux biliaires, dont I'insertion est coecale, on celle des posterieurs, cette insertion ne s'el- fectue pas dans les deux derniers genres , comme dans les premiers et les autres heteromeres precedens,par un tronc commun, mais par trois conduits, dont Tun sim- ple, le second bifide et le troisieme a trois branches. Les OEdemeres lui ont offert des vaisseaux salivaires. Leur tete est plus ou moins retrecie et prolongee anterieu- rement en forme de museau, et le penultieme article des tarses est toujours bilobe, caracteres qui semblent rap- procher ces insectes des coleopteres rhynchophores. Sous le rapport du canal digestif et de plusieurs autres consi- derations, les Helops et les Cisteles avoisinent les Tene- brions ; mais les Cisteles ont le ventricule chylifique lisse, les mandibules entiers, et vivent generalemeut sur ."8'2 mSECTES COLtoPTERES. les fleurs ou les f'euilles, ce qui les distingue des Helops. La plupart des Dircees ont la faculte de sauter, et le pe- nultieme article de leurs tarses, ou de quelques-uns au moins, est bifide; quelques-unes vivent dans left cham- pignons, les autres dans le vteux bois. Ces insectes se lient, d'une part, avec les Helops, et de I'autre, avec les OEdenieres, et encore mieux avec les Nothus, sous-genre de la meme tribu : tels sont les principes d'apres lesquels nous nous soinmes diriges dans le partage de cette fia- mille. Les uns ont les antennes rapprochees des yeux et ja tete point prolongee en inaniere de trompe, et terminee au plus par un museau fort court ("). lis composeront nos quatre premieres tribus. Ceux de la premiere, ou les helopiens {Helopii)^ ont les antennes recouvertes a leur insertion par les bords de la tete, presque filiformes ou un peu plus grosses vers leur extremite,generalenient composees d'articles pres- que cylindriques, amincis vers leur base, dont les avant- derniers, souvent un peu plus courts, en forme de cone renverse, et dont le terminal ordinairement presque ovoide; le troisieme est toujours allonge ('). L'extremite des mandibules est bifide (');le dernier article des pal- (A) PI. 5i, fig. FAMILLE DES SllN^LYTRES. 38S pes maxillaires est plus grand, en forme de triangle ren- verse ou de hache (") ; les yeux sont oblongs , en forme de rein, ou echancres. Aucun des pieds n'est propre pour le saut ; le penultieme article des tarses , ou du moins des derniers, est presque toujours entier ou point profondement bilobe;les crochets du bout sont simples, ou sans fissures ni dentelures (*); le corps est le plus sou- vent arque en dessus, et toujours deconsistance solide. Les larves qui nous sont connues sont filiformes, lis- ses, luisantes, et a pattes tres courtes,ainsi que celles des Tenebrions; on les trouve dans le vieux bois ; c'est aussi sous les vieilles ecorces des arbres que se tient I'insecte parfait. Cette tribu repond en majeure partie au genre HfiLOPS de Fabricius. ('helops.) Les uns ont le corps presque elliptique , Ires arque ou tres convexe en dessus, avec les anlennes de la longueur au plus du corselet, compriraees et dilatees en mani6re de dents de scie vers leur exlremite (c) , le corselet transversal, plan en dessus, soit trapezoide et s'elargissant posterieure- ment, soit presque carr6, et les elytres souvent termin^es en pointe ou par une dent. L'extremit6 post^rieure de I'avant-sternum fait une petite saillie pointue, qui est reque dans une 6chancrure, en forme de fourche, du mesosternum. Dans ceux-ci , le menton est large [d) et cache I'origine des mAchoires. («) PI. 5i, fig. 3i. (i) PI. 5i, fig. (r) PI. 5., fig. 1^3,/. (^ PI. 5., fig. 384 INSECTES COLEOPTERES. Le milieu de I'extr6mil6 poslerieure du corselel s'avance du c6te de r^cusson , en manifere d'angle. Tels sont : LES EPITRAGES. ■ (EPITRAGUS. Latr.) (1) (PI. 5,, fig. r.) Dans les autres, le menton ne recouvre point la base des indchoires (a) , et le bord posterieur du corselet est droit, ou se dilate pen en arri6re. LES CNODALONS, (CNODALON. Latr.) (PI. 5l, fig. 2.) Oil , h partir du cinquidme article , les antennes sont forlenient coiii- priinees et bien dentees en scie (*) , ct dont la t6le est notablemenl plus elroite que le corselet. (2) LES CAMPSIES, (CAMPSIA. Lepel. et Serv. — Camaria des indnies.) (PI. 5i, fig. 3.) Oil les antennes sont legerement, et h commencer au sixi6me article, denizes en scie(<:) , et dont'la I6le est aussi large que le bord posterieur du corselet. Le corps est d'ailleurs proportionnellement plus long, moins bomb6, avec le corselet plus large post^rieurement. (3) (i) Lair. , Gener. crust, et insect. , II , (3) Encyclop. method., article Sphe'nis- p. t83,etl,x, I . Les machoires sont on- yue. MM. Lepeletier et Serville ne donneni guiculees comnie celles des Melasomes. Ce que dix articles aux antennes des Camaries, sous-genre, ainsi que les deux suivans , est caractcre qui les dislinguerait des autres propre a I'Amerique meridionale. helopiens ; mais nous en avons compte dis- (2) Latr. , Gener. crust, et insect. , H , tinctement onze dans divers Helops du Bre- p, 182, et I, X, 7. sil , .. (2) SphcBrotus curvipes , Kirb. , ihid., {a) PI. 5., 6g. 6. (t) PI. 5i, fig. S«. FAMILLE DES ST^NIiLYTRES. ."587 Les especes dont le corps est ovale oblong, insensiblcment arque et convexe, ou presque droit en dessus, avec les anlennes simples, soil fili- formes, soit un pen plus grosses vers le bout (o), surlout dans les lemelles, et le corselet presque carre ou en forme de coeur allonge el li ouque poslc- rieurenient , forment deux aulres sous-genres, (i) LES IIELOPS proprement rlit.s. (HELOPS. Fab.) (PI. 5., fig. 9) La plupart des articles des anlennes sonl presque en (orme de c6ne renvers6 , ou cylindriques et amincis h leur base {,/>). Le corselet est trans- versal, ou h peine aussi long que large, soit carr^ ou trapezoide, soit en forme de ccBur , reln5ci brusquemenl poslerieuremeni, lermine par des angles poinlus, el loiijours applique cxaclement contre la base des elytres. (2) LES L/ENES. (LjENA. Meg., Dej. — Helops. Fab. ^ Scaurus. Slurm.) (I'l. 5i, Cg. ,o) Leurs anlennes sont generalemenl compo-ees, au moins dans les fe- melles, d'arlicles courts en forme de loupie ; le dernier est plus epais que les precedens el ovoide {c). Le corselet est presque en forme de coeur Iron- que , eleve ou convexe en dessus, separe de rubdomen par un ccart no- table, avec les angles obtus ou arrondis. Les cuisses, surlout les anle- rieures, sont renflees. (3) (i) I.es deux ou quaire tarses anterieurs pes du premier, qui , ainsi que son Be/ops sont dilates et veins ea dessous, dans plu- obliquatus, scmble fairele passage desAma- tieurs males. rygmes a VII. caraboUles. (2) Les Helops cceruleus , lanipes, cam- hoiiles, de Fab.; les Helops arboreus, gra- (3) Luna pimelia, Dej., Calal. ; Helops cilis de Fischer (Enlom. de la Russ., II ,. pimelia, Fab.; Scaurus viennensis, Sturm.; XXII, 4, 5), et plusieurs autres especes e.\o- Lteiiapiilcliella,T\sch., Entom.dclaRuss., liqucs. J'y rapporle aussi le Calops Jlat-'i- II, xmi, 8 ; var.? (a) n 5l, fig. y«, .0,,. (i) PI. 3,,S{;.9«. (c) PI. 5l, fig^ 10 «. 388 INSECTES COLKDl'TtRES. l-es derniers Helopiens onl Ic corps allonge , elioit, presqiie de la meme latgeur parlout (i) , el soil epais ct presquc c)'liiidrique , soil Ires depri- nie. l^c corselet est presqiie carre ,. ou presquc en forme de coeiir tronqiu\ Ceux dont le corps est assez epais, presque cylindrique ou lincaire, avec le corselet presque carre, sans rctrecissement poslerieur, forment deux sous-genres. LES STENOTRACHELES (STENOTRACHELUS. — Dryops. Payk.) (IM. 5,., Ilg. .) Out la tele allongee , retrecie posterieurenienl , presquc en manifirede col; les anlennes terminees brusquenient par Irois articles plus courts et un pen plus gros ; le troisienie est beaucoup plus long que les sui- vans (a). (2) LES STRONGYLIES, (STRONGYLIUM. Kirb. — Ejusd. Stcnochia. — Uelojis. Fab.) Dont la I6te n'est ni allongee ni retrecie posterieurement , et dont les derniers articles des antennes(un peu plus dilates) nc difTereiit pas brus- quenient des precedeus; le Iroisieme est seulement un peu plus long que le suivant. [b) (3) Ceux dont le corps est aplali , avec le corselet retreci posterieurement , piesque en forme de coeur tronque , composent le dernier sous-genre, celui (i) UnpeupUiSL'troit endcvanl. Russ.,II,xxii, 7)est, a ceqiiojejiTTSiinu!, [i) Dryops a:nca,'9a-j\i..;pttlopusa:nciif, cougenere, et se rapproche beaucoui) de la Gyll.; OEilemcra fvnea, 0\i\.; Yylgnathus premiere espece. ctecvraliis de M. Germar (Faun, insect. (3) Strongylium chalconottmi , Kirl)., Europ., fasc. XII, lig. I^), dont j'ai U'oiive Linn. Trans., XII, xxi, iG; nn iiidividu pres de Drives, dcparlement Stcnocliin nifipes, il)id., xxri,5. Foyez de la Correze, me parait se rapproclier Mtssi \es Nclops sp/enclidiis, aiiriclia/ceiis ^ Ijcancoiip des Stenotraclicles. Le Pidmato- nziireus,inlerstUialis,fiaficrus, lutekoniis , /Wi- //»OTmc/(V de M. Fisclnr (Entom. de la //m/io^Hi, de M. Germar. („) I'l,7,,i;,.. .„. (i) PI. 5,, fig. 2. FAMILLE DES STENELYIKES .-„",!» DE PYTIIE. (PYTHO. Latr., Fab) (PI. 52, fig.,? ) Lcs aiilcniics vonl u peine en grossissanl ou soul lilifonues, avcc le der- nier article presque conique ; le Iroisienie n'est guerc plus long que le pre- cedent el les siiivans. («) Quelques espfices, propres au Bresil , se rapprochenl beaucoup des Pytlies ; raais le second article est nolablenienl plus court que le Iroisienie, cl les angles du corselet sonl aigus, an lieu d'etre arrondis ou obtus coinine dans ce sous-genre. (I) La seconde tribu , celle des cistelides [Cistelidei) , est infininient voisitie de la precedente, mais I'insertioii fles anteiHies ii'est point recouverte ; les rnatidibules se termiiienten uiie poiule eiitiere ou sans echancrure ('); les crochets des tarses sont denteles inferieiu'ement en maniere de peigne ('") ; plu.sieiirs de ces insectes vivent siu^ les fleurs. Le canal digestif est plus court que celui des Helo|)s,et le Aentficulc cliylifique n'olfre aiicune pa- pillc. Cettc tribu Corme le genre DES CISTELES. (ciSTEi A. Fab.) Les unes onl tons les articles des taises enliers. Le dernier des palpos (i) /-'.. fig. 5„. (,)P1 o90 INSECTES COLT-'OPTERES. maxillaires est siraplenient un pen plus grand, en c6ne renverse oti Iriangiilaire. Ici le corselet est epais, plus 6troit que rabdomen, presque orbiculaire ou presque en forme de coeur. Les antennes sont plus grosses vers leur ex- trcinile (a). Les cnisses sont en niassue. LES LISTRONYOUES. (LISTRONYCHUS. Lair.) (1) (I'l. 5», fig./,.) La , le corselet est deprime , trapezoide , de la largcur de Tabdomen an bord posl(5rieur, ou gufere plus elroit. Les antennes sont filiformes ou le- gerenient plus grosses vers le bout. LES CISTELES propres (CISTELA. Fab.) Out la t(5te avanct5e en niani^re de museau , le labre gu6re plus large que long , la pluparl des articles des antennes, soit en forme de c6ne renverse, soit dc triangle, dilates m6ine en dents de scie; le dernier est toujours oblong. Le corps est ovo'ide ou ovalaire. La C. Ceramho'Cde {Chrysomcla ccrnmhoides, Lin.; Oliv. , coll. Ill, 54, 1,4), qui pourrait, 5 raison de ses antennes, dont les trois premiers articles sont plus courts que les suivans, el de la forme en dents de scie de ceux-ci , constituer un sous-genre propre , est longue de cinq lignes , noire, avec les t'tuis d'un jaune roussAtre et stries.Le corselet est presque demi-circulaire. Sa larva vit dans le tan des vieux chines et y subit ses transformations. La C. jaune-cilrofi { Chrysomcla snlpkiirca , Lin. ; Oliv. , ibid. ,1,6) (c) a une forme plus allongee que la precedente. Elle est longue de quatre lignes, d'un jaunc-citron, avec les yeux noirs. Les etuis Sont strips. Les (t) Helops eqnestiis , Fall. , el (|iieli|iii'S lle.tnps columliiiius. Germ, utres du Biesil; Noloxiis heli'olus, Dalm. FAMILLE DES STIiNliLYTRES. ,'91 anlennes sonl simples. Trds commune on France , sur tli/reienles fleuis, el parliculieremenl sur cellesde la niille-feuille. (i) LES MYCE TOCHARES , (MYCETOCHARES. Lit. — Ulycclophila. Gyll., Dej. - Cistela. Fab.) ( 1'!. 52, f.g. <;.) Dontla l(ile ne s'avancc point en manifeiede niuseau ; dont le labie est tres court, transversal et lineaire ; et ou la plupart des articles des an- tennes sont courts , presque en forme de toupie ; le dernier est ovoide. Le corps, surlout dans les mitles, est eiroitet allonge. Les mAchoireset la levrc sont molles. (2) Les autres onl le penultifime article des larses bilobe; et le dernier des palpes maxillaires trfes dilate, en forme de hache. Le corps est gcnfirale- nient plus oblong- LES ALLECULES. (ALLECULA. Fab.)(:i) (i'i.52, fig. :.) La troisienie tribu, celle de serropalpides [Serropal- pides) (4) est remarquable, ainsi que I'annonce I'etymo- logie de ce nom, par les palpes ma.xillaires , qui sont souvent denies en sole, fort grandset inclines (°).Lesan- j;ennes sont inserees dans une echancrure des yeux, a (i) royez'LaX.T., Gener.cnisl. et insert., (3) Les Alleculcs contracta, ^eniciilata, U, p. 225 ; Oliv., col. i/iitf.; Sclia?iili. , de M. Geimar (Insect, spec, nov., pages Synon. insect., I, ii, p. 332 et siiiv. i63, 164), onl les tarscs antciienrs tres di- {2) royez Gyll. , Insect, siiec. , I , ii, lales. ♦ p. 54i;Latr., iA(V/., p. I ^9, /fe/o/M iflcirt- (4.] Seciiripalpes , Fam. nat. du rcgne ?(M. La denomination de mje(?(o/;/i(7a ayant anim. L'expression de serropalpides est etc employee par M. Meigen , j'ai cru de- preferable , parce qn'elle rappelle le gemc voir liii snbstiiiier celle de mycctoc/iares. SviTOj>alinis, qiii fail partie de celte trilni. (n) l>l.52, llg. \yh; pi 53, (ig. tc. .-i)2 , INSECTES COLEOPTERES. iiii, comine clans la tribii precedeiite, et le plus souveut courtes et filifornies ("). Les mandibules soiit echancrees ou bifides a leur extremite ('), et les crochets des tarses sont simples. Le corps est presque cylindriqiie dans les uns, ovalaires dans les autres, avec la tete inclinee et le corselet trapezoide;rextremite anterieure de la tete n'est point avancee, et les cuisses posterieures ne sont point ren flees, caracteres qui ledistinguent de plusieurs hete- ronieres de la tribu suivante. Le penultienie article des tarses, ou des quatre anterieurs an moins, est le plus souvent bilobe, et dans ceux oil il estentier, les pieds posterieurs an moins sont propi^es pour sauter; ils sont alors longs, comprimes, avec les tarses menus, presque setaces,et dont le premier article allonge; les anterieurs sont souvent courts et dilates. Gette tribu a pour type le genre DIRCfiE de Fabricius. Les uns, en pclil nombre, out les aiileniies tcnuiiiees cii iiiassue (■ Tels soiil : LES ORCHESIES. 0 ( OUCHESIA. Lair. - Dhcwa. Fab.) (l>I.52,r,K.S., Les palpes iiiaxillaiics sonl Icrniines par iiii arlicle cii lorinc de hacli {.,) PI. 52 , r,;;. ,,«, ,0, c tc. {/,) PI. 5., lig. . , a. (c) PI. 5., (i;;, S FAMILflE nES STfiNELVTRES. o').! Les piods sonl propres pour Ic saut. Le pciiulliemearlicle des quatie larscs anlericur est bifide. (I) Les aulFCs out les antennes filifoinies. (a) Ceux-ci ont des pieds propres ;"i sauler, le corps ovale on ovoide, les aiUeniies tonjours courtes, presque cylindriques, les pa I pes maxillaires simplemenl iiii peu plus gros a leur exlr6mil(5, mais point termines par un arlicleen forme de hachc , el lous ceux des (arses enliers. LES EUSTROPHES. (EDSTROl'HUS. lllij;. - Mycctophmjus. Fab ; l.eiir corps est ovoide, avec le corselet large, echancrc en devani , ct les angles posterieurs prolonges ; les antennes plus courles que lui {!>} ; les qnahe janibes poslerieures niediocremenl allongees, et termin^es par deux longs eperons. (2) LES HALLOMENES (HALLOMENUS. Payk. - Dirca-a. Fab.) ( I'l. 52. fi-. I(..) Ont Ic corps plus allonge, ovalaire, des antennes plus longues que Ic corselet (. ), et les jambes posterieurcs longues, gr6les, avec deux eperons Ires courts au bout{a'). (3) Ceux-ia ont ordinairement le corps etroit et allonge , les palpes maxil- laires terminus par un article en forme de hache (<-) , et le penulli^me ar- ticle des tarses , ou des quatre anterieurs au moins, bilob6. Tanl6t les antennes sont 6paisses et composees d'articles courts, en forme de c6ne renvers6 ou de toupie. (/) (i) r.aU-. , Gener. crust, et insect. II, M. Lacordaiie en a lappoilc' du Bicsll p. .9^;Scha;uh.,Syno.i. insect., I , i.i , line autre espcce. p. 5.. (3) royez Gyllcnl.all , Insect, suec. , I, {2) Mycelopliagiis dennestoides , Fall. II, p. 526. («) 1-1.52, fig. 9 «,.o. (i) PI. 52, fig. 9 a. (c) I>1. 52, fig, 10. (-/)P1. 52.Cg.io«. W PI. 52, fig. ■i/,,pl 53, fig. .«. U) PI. 32, fig. lie. VJ/i IXSECTES COLtOFltRES. Dans quelques-uns , tels que les deux sous-genres suivans, le corps esl ovalaire, avec le corselet transversal ou presque isonnSlrique , at s'clargis- sanl de devanl en arriere. LES DIRCEES projares, ( DIRC^A. Fab. — Xylila. Payk.) (PI.52, Cg.ii.) Dont les palpes maxillaires ne sont point denies en scie, et ou le dernier article est plus avance au c6te interne que les prficedens («). Le corselet s'abaisseinsensiblementsur les cOtes. L'ecusson esl lr6s petit- (1) LES MELANDRYES, (MELANDRYA.Fab.) (I'l. 5i,r.g. ,.; Oil les palpes maxillaires sont evidemnient denies en scie, lesexlremiles internes du second et du troisieme article etant prolongees en pointe , et de niveau avec le quatrienie ou le dernier (/'). Le corselet est brusquenienl depriine lat^ralement, vers les angles posterieurs, avecle bordposterieur sinue. L'ecusson est de grandeur ordinaire. (2) Dans le sous-genre suivant , le corps est etroit, prcsque lineaire. Le cor- selet forme nn carre long, relreci poslerieurenient. LES IIYPULES. (HYPULUS. Payk. — Dirccpn. Fab.) (PI. 53.Cg.2.) Les antennes sont plus longues que dans les precedens , un peu perfo- [i)Ibid., p. 5iG, nioins les especes (pi'il ii, p. 533, a I'cxception de la M. riificoUis iiomme bifasciata et qucrcina ( vayez, ci- [Dirsoca mficoUis, Fab.), (luinic parait Je- apres, Hyptile), elfuscuta (voyez Scmplie). voir se rapportcr au sous-genre conopnlpe. [7) ^ojcsCyllenlial, Insect, siiec. , I, (a) PI. 32, fig. 11 i. {/■) PI. r,-i. fig. i,r. FAMILLE DES ST^NELYTRES. SOS li6es, avec les articles plus s6par6s(a). Les irois dernieis des palpes maxil- laires forment, rgunis, une massue ovale. (I) Tant6t les antennes sont menues, compos^es d'articles allonges, presqiie cylindriques. Le corps est long, etroit, avec rabdomen alloiig6. LES SERROPALPES. (SERROPALPUS. Hellw., Payk. — Dircoea. Fab.) (PI. 53, fig. 3.) Le corps est de consistance ferme, avec les palpes maxillaires fortement denies en scie, le corselet aussi long au moins que large, les quatre larses posterieurs longs ; tous les articles des deux derniers sont entiers ou sans divisions sensibles. (2) LES CONOPALPES. (CONOPALPUS. Gyll.) (PI. 53, fig. 4.) Le corps est mou , avec les palpes maxillaires peu denies en scie (A) , le corselet transversal , et les tarses mediocrement allonges ; le penulti^me article est bilobfi k tous. (3) La quatrieme tribu, celle des oedemerites [OEde- luerites)^ se lie avec les precedentes par plusieurs carac- teres, comme d'avoir les antennes inserees a nu et pres des yeux, les mandibules bifides a leui^ exttemite', le pe- nultieme article des tarses bilobe et les palpes maxillaires (i) Dirctea hifasciatu , GyU. , Insect. et insect., II. p. 192, ell, jx, 12. suec. ,1, II, p. 522; (3) Gyll., ibid.^^. 547 ; Dejean, Calal., Ejusd., D. quercina, ibid., p. 523. p. 70. (2) Ibid., p. 5i4; Latr., Gener. crust. {a) PI. 53, fig. 2. (/') W. 53, fig. 4*. INSFCTES. 5o 396 INSECTES COLtOPTfeRES. termines par un article plus grand, en forme de trian- gle renverse on de hache; mais si Ton en excepte les No- thus, rapproches par la forme et la largeur du corselet et quelques autres signalemens, de quelques heteromeres de la tribu precedente, et cependant distincts de ceux-ci par leurs cuisses posterieures tres renflees et les cro- chets refendus de leurs tarses, lesOEdemerites presentent un ensemble de caracteres qui ne permet pas de les con- fondre avec les autres heteromeres. Le corps est allonge, etroitj presque lineaire, avec la tete et le corselet un peu plus etroits que I'abdomen; les antennes sont plus lon- gues queces parties, en scie dans quelques-uns (Calopes); filiformes ou setacees, et composees d'articles presque cylindriques, et longs dans les autres (°); I'extremite an- terienre de la tete est plus ou moins prolongee, en forme de petit museau, et un peu retrecie en arriere, avec les yeux proportionnellement plus eleves que dans les hete- romeres precedens; le corselet est au moins aussi long que large, presque carre ou presque cylindrique, et un peu retreci en arriere; les elytres sont lineaires ou retre- cies posterieurement en maniere d'alene, et souvent flexi- bles. Ces insectes ont des rapports avec les Telephores et avec les Zonitis. M. Leon Dufour a reconnu dans les FAMILLE UES STENEL\TRES. 35)7 OEdemeres I'existence He deux vaisseaux salivaires (i) tres simples, flexueux et flottans, ainsi quecelle d'une panse forraee par un jabot lateral muni d'un cou ou pe'- dicelle. Ce sont les seuls coleopteres ou il I'ait observee. Les OEdemerites se trouvent sur les fleurs ou sur les ar- bres. Leurs metamorphoses sont inconnues. Ces heteromeres seront compris dans un seul genre, celui D'OEDfiMERE. (OEDEMERA. Oliv.) Les uns, dont les antennes sont toujours courles, inserees dans une echancrure des yeux , et simples ; dont les cuisses post^rieures sont ren- fl^es, du moins dans I'un des sexes , ont le corselet de la largeur de la base de I'abdomen, plus large que la tfite, et les crochets des tarses bifides. LES NOTHUS. ( NOTHUS. Ziegl., Oliv. — Osphya. Illig. — Dryops. Schoenh.) , (PI. 53, fig. 5.) Les palpes maxillalres sont termines par un grand article en forme de (i) Les Mordellones presentent le meme les mordellones, au raoyen des scrapties. caractere. Peut-elre faudrait-il, dans une Dans mon Gener. crust, et insect., j'avais serie plus naturelle, placer les hories, qui place les oedemerites a la fin de la meme ont aussi les cuisses posterieures renflees, section. Les rhoebus de M. Fischer, quoi- immediatcment apres les zonitis et les sita- que tetrameres, ont de grands rapportsavec ris ; passer ensuite aux oedemerites et aux les nothus et les oedemeres. Les xylophiles, mordellones, et terminer les heteromeres pareillemenl tetrameres , sont cependant paries notoxes o\x\ei anthicus de Fabri- tres raproches des notoxes. cius, insectes qui se lient evidemment avec 398 INSECTES COLEOPTfiRES. hache allongee (a). Les pieds postfirieurs sdnt dans I'un des sexes Ires gios, avec una forte dent et deux petits ^perons en dessous, pr6s du bout interne de leurs jambes. La t6te n'esl point prolongde en devant. (1) Peut-6tre faudrait-il , dans un ordre naturel , placer ici les Rhwbus de M. Fischer. ( Voyez la famille des Rhyncophores. ) Les autres , dont les antennes sonttoujours plus longues que la t6te et le corselet, dont les pieds sont le plus souvent presque de la mfime grosseur, ont le corselet plus etroit que la base de I'abdomen et un peu retrt5ci en arriere , et les crochets des tarses entiers. LES CALOPES, ( CALOPUS. Fab. — Ceramhyx. De G.) (PI. 53, fig. 6.) Dont les pieds post6rieurs sont, dans les deux sexes , de la grosseur des autres , ou peu differens ; et dont les antennes sont inser^es dans une echancrure des yeux , en scie , avec le second article beaucoup plus court que le suivant, en forme de noeud , et transversal. (2) LES SPAREDRES, (SPAREDRUS. Mfigerl., Dej. — Pcdilus ? Fisch.) (PI. 53, fig. 7.) Semblables aux Calopes , par les pieds et I'insertion des antennes ; niais ou ces derniers organes sont simples, avec le second article, en forme de cone renvers6 , comme le suivant, et de la moiti^ au moins de sa lon- gueur [b). (3) LES DYTILES, (DYTILUS. Fisch. — Helops. Dryops. Necydaiis. Fab. — OEdemera- Oliv.) (PI. 53, fig. 8.)' Ayant encore les pieds de la m^me grosseur, ou peu diff6rens, dans les (i) Olivier, Encyclop. method., article (3) Calopus (cjMceui, Schoenh., Synon. Nothus. Voyez Schoenh., Synon. insect., iusect., I. in, p. 4-1 1 ; I, III, app. ,p. 8. Pedilus ftiscus, Fisch., Enloni. de la (2) Calopus serralicolnh. Fab.; Oliv., Riiss., I, iv. rol. IV, 72, I, I. (a) PI. 53, fig. 5a. (/,) 1.1. 53, fig. 7. FAMILLE DES SXt.NELYTRES. 399 deux sexes, mais dont les antennes (I. 55 bis, fig. I J. (A) PI. 5.-> bis, fig. I ,-. (r) PI. 53to, llg. 1. (J) PI. 53 «j, fig. ia. INSECTES. 5 1 •104 INSECTES COLEOI'TERES. ilepiinie, avcc la Wie en forme dc coeur , iin peu plus large postericure- nienl que le corselet; les yeux entiers, ovalcs ; le corselet en carre long un peu plus elroit poslerieurement ; les <51ylres tronqu^es au bout,ctne couvrant point I'extremit^ poslerieure de {'abdomen. Les palpes maxil- laires sont saillans el lermlnes par un article plus grand et triangulaire. Les pieds sont courts. Ce genre n'apparlienl point aux tt-trameres , ainsi que je I'avais d'abord pense , mais aux heteromfeies. Le penullifeme article destarses est bilobe.J'ai «?tablicette coupe surun insecle IrouveenEcosse, dans une boutique, et qui m'avait (516 communique par le docteur Leacli. La seconde tribu, celle des PYROCHRoinES ( Pyrochroi- des)^ se rapproche de la precedeiite, quant aux tarscs, I'allongement et le retrecissement anterieur du corps; mais il est aplati, avec le corselet presqiie orbiculaire ou trapezokle. Les antennes, dans les males au moins, sont en peigne ou en panache ("); les palpes maxillaires sont un pen denies en seie, et termines par un article allonge presque en forme de hache (*); les labiaux sont filifor- mes; I'abdomen est allonge, entierement convert par les elytres, et arrondi au bout. Ces heteromeres, que Ton tronve au printemps dans les bois, et dont les larvcs vivent sous les ecorces des ar- bres, forment le genre DES PYROCHRES ou CARDINALES. (I'YUOCHROA. Geoll., Fall., Dej. — Lainpyrifi. Lin.) Ues esp6ces h antennes presque aussi longues que le corps dans les wiles, et jetant dc longs fdels barbus (c) ; dont les yeux , dans les m6mes I-.VMILLE DES TRACHELIDES. 40^ iiulividus, sonl grands cl rapproclies en arriere; dont le corselet esl en c6nc Ironqueou Irapezoide; enlin,dont Ic corps est proporlionnelleinenl plus elroit, plus allonge, ainsi que les patles, composenl le genre DES DENDROIDES, ( DENnROlnES. Lat. — Pogo7io>crus. Fiscli.) (i:. (I'l. 53 to. lig. i.l Celles dont les anlennes sont Simplement pectinees et plus courtes («;, dont les ycux sont ecarles, el dont le corselet esl presquc oibiculaire et transversal, sont DES PYR OCHRES proprcment elites. (PYROCHROA }. (2) (PI. 53to, f.g. 4) La tioisieme tribu, celle des mordellones {Mordello- nce), n'oflfre, quant a la forme des articles des tarses et de leurs crochets, ni quant a celle des anlennes et des [)alpes, aucun caractere conimun et corsstant. Mais il est facile de distiiiguer ces insectes des autres heteromeres dela meme famille, par la conformation generale de leiu- (i) J'avaiselabli cc gemc sur uuinsecle i|u'il en a tlonnuc dans les Memoiies des du Canada qui faisait partie de la collec- iialiiralisles de Moscou a ete reiuodnile lion de M. Rose, else rapprochanl beau- dans le premier volume de son Enlomo- coup ia Pyrochroa flabeltata de Fal). M. grapliie de la llassie, frontispice dii tilre Fiseher a forme la meme coupe generique, des genres des insciles. sous la denomination de Pogonoccre, d'a- pres une seconde espece (/Ao/'rtc/fHj) decou - (2) f-'ityez GoofVi'oy, Dc Geer, I'abri- verle dans la llussie meridionalo. La figure cius, Laliiillc, Sclia-nheir, elc. Mi'i. :.3/.,v, f,g. ',r. 406 INSECTES COLEOFTERES. corps. 11 est eleve, arque, aveo la tete basse; le corselet trapezoide ou demi circulaire, les elytres, soit tres coiir- tes. soit retrecies, et fiiiissant en pointe, ainsi que I'ab- donien. A I'egard des anteniies, plusieurs de ces insectes se rapprochent des Pyrochroides; d'autres, par leiirs machoires, les crochets des tarses et leiirs habitudes pa- rasites, avoisinent les Nemognathes, les Sitaris, sous- genres de la derniere tribu de cette famille; maisilss'e- loignent des uns etdesautres par leuf extreme agilite et la consistance ferme et solide de leurs teguniens. lannoeus en a fait son genre DES \IORDELLES. (MOIiDELLi.) Lus uns out les palpes presque de la meme grosseiir pailoul(o). Les an- lennesdes initles sont Ires pectinees ou en eventail. L'exlreinite des nian- dibiiles n'ofTre point d'echancrure [/>}. Les articles des taises sont toujours entiers, et les crochets du dernier sont denleles ou bilides. Le milieu du bord post^rieur du corselet est toujours fortement prolonge en arrifere, el siaiule I'ecusson. Les yeux ne sont pas ^chancres. Les larves dequelques- unsde ces insecles {Ripiphnres) \ivenl dans les nids de certaines gu^pes. LES RIPIPHORES (RIPIPHOKUS. Bosc, Fab.) (PI.5-i/„V, fig. 5.) Onlles ailesetendues, depassant les eljtres, qui sonlde la longueur de I'abdomen ; les crochets des tarses bilides ; les antennes ins^rees pres du () , et la Ian- quelle, pareillenient allongee, est prolondeuienl bifide. Quelques natuialisles ont tiouve dans les nids de la gu6pe connnune pinsieiirs individus vivant du IMpipborc paradoxal , d'ou Ton a infiire qu'ils y avaienl vecu sous la fonne delaive. Cependanl, d'apr6s une observation de M. Farines, communiquee h M. lecouileDejean(Ann.desscienc. nalur., V 111,244) , la larve i^u 7?. « deux (aches vivrail cl se miHaniorphoserait dans la lacine de VEri/ngiuni campestre. (1) LES MYODITES (MYODITES.I.alr. — Ripidius. Tlmt^h. — Ripipkorus Oiiv., Fab., etc.) (I>l. 53 All, Hg. (i) Onl encore les ailes etendues , niais les elylres sout Ires courles, en Ibi'uie d'ecalUe tronquee ou lr6s obtuse an bout. Les crochets des tarses sont denteles en dessous. Les antenne>,sont Inserees sur le soniniet de la l(ile, bien pectinees dans les deux sexes (sur deux c6les, et formant un panache dans les mAles; sur le c6le interne dans lis feuielles). Les mA- clioii es sont pen prolong^es. I, a languelte est allongee et entiere. (2) LES PELOCO TOMES ( PELOCOTOMA. Fisch. — Ripiphorus. Payk., Gyll.) (Pi.s;ifcv, fig,,,) Se rapproclient des Myodites par les crochets denteles en scie de leurs tarses; inais les ailes sont recouvertes par les elylres. Lesanlcnnes, inse- rees au-devant des yeux , n'ont qu'un .seul rang de dents ou de fdets dans 'es diux sexesjc). L'ecusson est tr6s apparent. Les niAchoires ne lout point de saillie. La languette est echuncree. (3) (i) /tyejle uoii\eaii Diclioniiaiie d'his- (3) Ibid., .irliclr Pclocotomc; Fisili., loire nalurelle, secoiide edit., article Kip'i- EiUoni. de la Iliiss., II, x.ixvii, 9. LeBre- phoi'e, sil en foiirnit |iln>ienrs espcccs. (■j) //.;,/., a.-licle .1/, o, IlK.i.-. (A) l':..V!/.,,v, (iy.'w,. (,) I'l. 53/«, liy ;. /jO.H insectes coleopteres. Duns Ics aulres, lesailes sontloujours recouverlcs par deselytiespio- longees jusqiie prfis de rexlremil6 de I'abdoinen -, et allant en pointe. Le bold poslerieur du corselet n'est point ou pen lobe. L'abdomen des fc- nielles est termine en maniere de queue, poinlue au bout. Les yeux sont quelquefois echancres. Les palpes maxillaires sont lennines par un grand ;irlicle, en forme de hache ou de triangle rcnverse. L'extrcmile des mandi- biiles est echancri-e ou bifide. Les antennes, mfime dans les miles, sont an plus den tees en scie. LES MORDELLES propres (MORDELLA. Lin.,Fab.) (I'l. 53to, fig. S.) Ont les antennes de la m6me grosseur parloui [a], un peu en scie, dans les miles ; lous les articles des larses en tiers, et les crochels des derniers ofTrent en dessous une ou plusieurs denlelures. Les yeux ne sont point echancres. M. Leon Dufour a observe dans la Mordalle d bandes deux vaisseaux sa- livaires floltans , plus longs que le corps. Les vaisseaux hfipaliques n'ont point d'inserlion coecale, caraclere exceptionnel dans celle section. La /I/. » tariere ( iM. aculeata, Lin. ; Oliv. , col. Ill , 64 , l , 2) , longuc de deux lignes, noire, luisante, sans taclies , avec un duvet soyeux ; tariere de la longueur du corselet , et au moyen de laquelle I'insecte en- fonce scs oeufs dans I'interieur des cavites du vieux bois. (i) LES xVNASPES ( .ANASPIS. Geoff. — MordcUa. Lin., Fab.) Sc distinguent des precedens par les antennes, qui sont simples et vont (i) y/joulez les especes suivantes d'Oli- locololiies aiix Mordelles. Les anicnnes soul vicr: fasciata, duodeclm-punctata, octo- simples; le labre est bifide; les nian- punclata, abdom'malis . ^ojei aiissi Fis- dibules soul ibrlcs et arquees; les palpes cher, Eutom. de la Russie, II, xxxviii, niaNillaircs soni tics longs el prcsque filifor- fig- 3,4. Son genie Cicnopus (il)id., lal). nies ; Ions les ailicles des laises sont cntieis, cad., fig. i) parait faiie Ic passage des Pc- el les eiocliels dii deinici- sont pectines. W I'l. .i3/«,lig.8«. - ' • FAMILIE DES TKACHliLinES. ''(O!) en ^[lossissant (o), rcchancruie de leurs yciix , cl par leuis qualic tarscs aiilwieurs , donl le penultiome article est bilobu. Lcs crocliels dii dernier sont enlicrs et sans dentelures sensibles. (i) I.a quatrieme tribu, celle des anthicides {Anthicides\ nous presejite des antennes simples ou legerement en scie, liliformes ou un pen plus grosses vers le bout, dont la plupart des articles sont presque en cone renverse et |)resque semblables, a I'exception du dernier (et quel- quefois aussi des deux precedens), qui est un peu plus grand et plus ovalaire ('); des palpes maxillaires termi- nees en massue en forme de hache; des tarses a penultie- me article bilobe; un corps plus etroit en devant, avec les yeux entiers ou faiblement echancres; le corselet tan- tot en ovoide renverse, retreci et tronque posterieure- ment, et quelquefois divise en deux noeuds, tantot demi circulaire. Quelques-uns de ces insectes se trouvent sur diverses plantes;maisle plusgrand nombre vita terre. lis courent avec beaucoup de vitesse. Leurs larVes sont peut-etre parasites. Jls composeront le genre ISOTOXE ou CUCIJLLE dc Geoffroy. (notoxus.) (i) Fiscliei-, ibid.i Anaspis fr 1.. ead., fig. 5; Lateralis, fii;. 6 ; M 4 4 4i<» iNsrcr.TES r.oLKoriEUES. LES SCRAPTIES, (SCRAPTIA. Lat. — 5crroi;«/;)i/i. lllig.) (PI. 54, fig. I.) Qui, a raison dc leur cor.seletpresque demi-circulairc, transversal , dc Icurs anlenncs inscrees dans une pctile echancrure des yeux, filiforines et h arlicles presqiie cylindriques (a) , sc distiiiguent facilemeiil de lous Ics aulres insectes de cetle Iribii. Leur port a une grande analogic avec celui des Hordelles, des Cisteles, etc. (T) LES STEROPES, (STEROPES. Stev. — Rlaslanus. Hoirni ) (Pi. 5',, fig. 9. J Oil les antennes se terminent par trois articles beaucoup plus longs que les precedens, et cylindriques. (2) LES NOTOXES propre.s, (NOTOXUS. Geonf., 0\\\. — Anthicvs. Payk., Fab.) (IM. 54, fig. 3.) Dont les antennes grossissent insensiblement et se composenl prcsque enliSrement d'arlicles en forme de c6ne renverse (/'), et ou le corselet est en forme d'ovo'ide renverse, retreci et tronqufi posterieurement, ou divise en deux noeuds globuleux. Quelques espfices , comme le N. nnicorne {Melod moiioecros , Lin.; Oliv., coll. 11,1,51, 1,2) (<) , onl une come avanceesur le corselet. Xe corps est long de deux lignes, d'un fauveclaii', avec deux points a la base de (i) Lair., Genci-. crust, ft in.scct., II, iialiir. tIcMoscoii, i.ifif), x. 9,10; Fiscli., . iy5. Entora. dcla Riiss., II, XXII, 0 ; Schoenli., (2) Sleioprs cas/iiiis, SIcv., Mi'Di. J(S Synoh. insect., I, ii, p. 54. (a) PI. 54, fig. in. [t) PI. 54, fig, 3«. (,) I'l. 54, fig. 4- FAMILLE DES TRACHliUDES. 4! I chaque elylre et une bande transverse , se recourbant vers la suture , noirs ; la corne est denlee. Tarmi celles dont le corselet n'a point de di- latation en forme de cornes , il en est d'aplferes. (1) Les deux dernieres tribus dela faiiiille et de la section des heteromeres nous offrent quelques caracteres com- niuns, tels qtied'avoir les mandibules terniinees en une pointe simple ("), les palpes filiformes ou simplement un peu plus gros a leiirextremite (*), iiiais jamais en massue en forme de hache, I'abdomen mou, les elytres flexibles, epipastiquesou vesicantes dans la plupart; tous les arti- cles des tarses, quelques-uus exceptes, entiers, et dont les crochets sont generalement bifides. En etat parfait, ils sont tous herbivores; mais plusieurs d'entre eux sont parasites sons leiir premiere forme ou celle de larves. Les HORiALES [Horiales), composant la cinquieme tri- bu, different de la suivante par les crochets, qui sont denteles et accompagnes chacun d'un appendix en for- me de scie. Ces insectes ont les antennes filiformes, de la longueur au plusdu corselet, le labre petit, les mandibu- les fortes et saillantes (Ojles palpes filiformes, le corselet carre et les deux pieds posterieurs tres robustes, dumoins dans I'un des sexes. (t) foyez Olivier, Coleopt., et Enry- thn tripustuiata de Fabricius est un No- clop, method., Schcenb., ibid. VOdacan- toxe. W PI. 54. fig. 4", 1 K -b'. (b) PI. 5',, fig. ,r. (<.) PI. 54, Kg. 4«. INSECTES. 52 412 INSECTES COLfiOPTERES. Des observations consignees dansle quatorzienie vo- lume des Memoires de la Societe linneenne de Londres nous font connaitre les metamorphoses de I'Horie ta- chetee, insectedes Antilles et deTAmerique meridionale; salarve fait perircelle d'une espece dexylocope {Teredo; X. moiio^ Fab.), qui perce les troncs sees des arbres et y place ses oeufs, a la maniere des autres xylocopes ou abeilles chai'pentieres. L'auteur du Memoire soupconne que la larve de ce coleoptere se nourrit des provisions destinees a I'autre, et que celle-ci, en consequence, meurt de faim. Cette tribu se compose du genre HORIE de Fabric! us. (hokia.) (PI. 54, fig. 4) Ces insectes habitent les contrees intra-tropicales de I'Ame- rique meridionale et des Indes orientales. Une espece de ces dernieres contrees s'eloigne de toutes les autres par sa tete, qui est plus etroite que le corselet, et a raison des cuisses posterieurfes, qui sont tres reiiflees, caractere qui ne convient peut-etre qu'a I'un des sexes. Elle est le type de mon genre Cissites. (i) (i) ^ovezLatr., Gener. crust, el insect., et le volume precile des Memoires de la r, ji. 9. 1 1 ; FflHricius, Olivier, Schornherr, Soc. linneenne. FAMILLE DES TRACHlelUDES. 413 La sixieme et derniere tribu, celle des cantharidies ou VESiCANs (Cant/iaridice)^ sedistin^uedelaprecedente par les crochets des tarses, qui sont profondement divi- ses,etparaissentcomme doubles. Lateteestgeneralement grosse, plus large, et arrondie posterieurement. Le cor- selet est ordinairenient retreci en arriere, et se rappro- che de la forme d'un coeur tronque; il est presque orbi- culaire dans d'autres. Les elytressont souvent un peuin- clinees lateralement, ou en toit tres ecrase et arrondi. Ces insectes contrefont les morts lorsqu'on les saisit, et plusieurs font alors sortir par des articulations de leurs pattes une liqueur jaunatre, caustique et d'une odeur pe- netrante, dont les organes qui la secretent n'ont pas en- core ete observes. Diverses especes(Meloes^ Mylabres Cantharides) sont employees a I'exterieur comme vesicatoires, et a I'inte- rieur comme un puissant stimulant; mais ce dernier usage est tres dangereux. Cette tribu est formee du genre MELOE de Linna;us, (meloe.) Qu'on a divise en plusieurs autres. Des observations ana- tomiques de M. Leon Dufour, et des recherclies tres interes- santes de M. Bretonneau, medecin a Tours, sur la propriete epipastique des insectes de cette tribu et de plusieuis autres 414 INSECTES COLiOPTERES. coleopteres , nous permettent de disposer ces coupes gene- riques dans un ordre naturel , qui differe peu de celui que nous avions deja adopte. Celui-ci a reconnu que les Sitaris ne jouissaient point de cette propriete, et I'autre observateur n'a ti'ouve dans ces heteromeres que quatre vaisseaux bi- liaires, an lieu de six que lui ont offert les autres insectes de cette tribu. l,es Sitaris ressemblent d'ailleurs aux Zonitis par tout I'ensemble de I'organisation, et ceux-ci sont contigus aux cantharides. Ces insectes occupant done I'une des extre- mites de cette tribu, il devient facile, par I'etude comparee des autres rapports, de poursuivre cette serie et d'en atteindre I'autre extremite; elle est en harmonie avec les changemens progressifs de la forme des antennes. Dans les deux sexes des uns, elles ne'sont composees que de iieuf ar- ticles, dont le dernier ties grand, en forme de t6te (1) ovoide ; celles des inAles(«), ainsi que leurs palpes maxillaires, sont irfes irregulieres. Le corps est d^prime. Tels sont: LES CEROCOMES. (CEROCOMA. Geoff., Schoeir., Fab.) (PI. 54, fig. 5.) Ces insectes paraissenl vers le solstice d'ele, et souvent en grande abon- dance dans le m6me lieu ; on les trouve sur les fleurs, et particuiiferement sur celles de la camomille des champs, de la millefeuille, etc. La C. de Schceffcr \ Meloc Sckwfferi , Lin. ; Oliv. , col. Ill , 48, I , 1) (*) , verteou d'un vert bleuAtre, avec les antennes et les pieds d'un jaune de cire. (2) (i) Tous les insectes decetle tribu, a an- (2) ^ly «Latr.,Gener. criist. et insect., tennes en massue ou plus grosses vers Ic II, p. 212 ; Olivier, Fabricius, Scliccnherr, bout, sontctrangcrsarAuslralasieel a I'A- et Fischer, Entom. delaRussie, II,xli, i, merique. 2,3,4. («) PI.54, lig.Sa. W PI- 54, fig-i- FAMILLE DES TRACH^LIDES. 415 Dans lous les autres , les palpes sont idenliques et reguliers dans les deux sexes (a). Les anlennes out communeinenl onze articles (A) , et lors- qu'elles en offrent iin on deux de nioins , elles se terminent i^gulicrement en niassue. Le corps est assezepais, avec les etuis un peu inclines. Dans ceux-ci , les antennes, toujours regulifires et grenues dans les deux sexes , ne paraissant compos^es quelquefois que de neuf (c) ou dix ar- ticles (1), et jamais guere plus longues quemoilie du corps , tanl6t se ter- minent en une massue arquee, ou sont sensiblemenl plus grosses vers leur extr^mite , ettant6t formenl, h partir du second article, une tige courle, cylindrique, ou presque en fuseau. Ces insectes composent le genre Mylabre de Fabricius. Ceux ou les deux ou trois derniers articles des antennes se r^unissent, dans les feinelles au nioins, et forinent une niassue assez brusque , ^paisse et ovoide , ou en forrae de bouton, dont lextreinit^ ne depasse pas le cor- selet, et ou le nonibre total des articulations distinctes de ces organes n'est alors que de neuf a dix, forment le sous genre HYCLEE. (HYCLEUS. hSiW. — Diccs. Dej. — Mylahris. Oliv. (2). (PI. 54, fig. 6) Ceux ou les monies organes, proporlionnellemenl plus longs , offrent dans les deux sexes onze articles bien distincls et bien separes , vont en grossissant, ou ne se terniinenl que graduellenient en une massue allongee, et dont le onzieme ou dernier article, bien separe du precedent, plus grand et ovoide {d) , sont : (i) Les deux ou trois derniers paraissent (a) Myluhris inijiiiiuln seconfondreou s'uuirinlimement.du nioins clop, nielhod. ; dans les femelles ; carles articulations de M. argenlata. Fab. ; la massue sout plus distinctes dansl'autre Ejusd., M. lunata; sexe. M. Bil/bergii,Sc\\a:nh. (a) 1-1. 51, fig. -ocu-. {/,) V\. 5',, tig. r . (c) I'l. 54, fig (i. {,h IM. 5i,f,g. ;, INSECTES COLEOPTERES. Nos MYLABRES proprement dits. (MYLABRIS. Fab., Oliv., Lair.) (PI. 54, fig. :■) Les longueurs respeclives dcs antennes varieiil un peu , et ces modifi- cations ont une influence sur la forme de leurs articles, des interm^diaires principalement. Ces considerations paraissent avoir determine M. Megerle (Dejean, Catal. de sa collect, de coleopt. ) h former de quelques especes le genre Lydus ; mais deux de celles ( algiricus , trimaculatns ) qu'il y fait enlrer nous ont ofl'ert un caractfere moins incertain et plus tranche : la division inferieure des crochets de leurs tarses est dentelee en peigne , tandis qu'elle est simple dans les autres mylabres. Le M. de la chicoree ( M. chicorii , Lin. ) , d'Olivier (col. Ill, 47, I , a, b , c, d, e. ) [a] est long desix k sept lignes, noir, velu, avec une tache jau- nlktre presque ronde a la base de chaque elytre, et deux bandes de la m6me couleur, transverses et denizes, I'une pr6s de leur milieu, et I'autre avant le bout. Les antennes sent entifirement et constamment noires. J'ai quelquefois trouv6cette espece aux environs de Paris, mais elle est bien plus commune dans le midi de la France et les autres con- trees meridionales de FEurope. Ses proprietes vesicantes sont aussi energiques que celles de la cantharide des boutiques, et on I'emploie m6me a sa place, ou m61ee avec elle, en Ilalie. LesChinois se servent du M. pustule (Oliv., ibid., 1 , i , f. el 11, in, b.). (1) LES OENAS (OENAS. — Lair., Oliv. Meloc. Lm.— Lylla. Fab.) (PI. 5.',, lig. 90 Semblent I'aire le passage des Mylabres aux hiteromeres suivans. Leurs antennes, donl la longueur ne depasse guSre celle du corselet, sont presque (i) royez, quant au\ aiilies espece*, 5-8 ; iiiais ccUe Synonymic, malgie la belle I'ailicle .W)/a/^re de I'Encyclop. melliod. ; Monographie de Billbeig, sollicite un iiou- la Synonymie des inscctes de Schcenhcrr , el vel e.\amen . Fisdi , Eiitom. delaRussie, II, xi.[, et xi., (.<) I>1. 54. Cb. 7. FAMILLE DES TRACHELinES. 417 cle la m(*ine grosseur partout. Le premier article est presque en inassue et en forme de c6ne renverse; immediatement apres le suivant , qui est tres court, la lige faitun coude et forme un corps cylindrique on en fuseau , compose d'articles courts, serres, transversaux, h I'exception du dernier, qui est coooide («). (1) Les autres hfileromeres de la m6me Iribu onl les antennes toujours composees de onze articles bien distincts, presque de la m6me grosseur partout, ou plus menues vers jcur extriimite, et souvent beaucoup plus longues que la Ule et le corselet. Elles sont irregulieres dans plusieurs males (i). LES MELOES propres (MELOE. Lin., Fab.) (PI. 55, fig. I.) Ont des antennes composees d'articles courts et arrondis, dont les in- lermediaires plus gros, et quelquefois disposes de telle sorte, que ces or- ganes presenlent en ce point, dans plusieurs mAles, une <;chancrure ou un croissant. Les ailes manquent, ct les etuis ovales ou triangulaires, et se croisant dans une portion de leur c6te interne, ne recouvrent que partiel- lemenl I'abdomen, surtout dans les femelles, oii il est tr6s volumineux. Suivant M. Leon Dufour, le jabot de ces insectes pent 6tre considere comme un veritable gesier, etant garni interieurement de plissures cal- leuses, comme anastomosees entre elles , et separe de Teslomac ou venlri- cule chylifique , par une valvule formee de quatre pieces principales , re- sultant chacune de I'adossement de deux cylindres creux, tridentes en arriere. L'estom.ac est forme de rubans musculaires, transversaux, bien prononces. lis se trainent h terre ou sur les plantes peu elevees, dont ils broutent les feuilles. Ils font sortir par les jointures de leurs pieds une liqueur olea- gineuse , jaunitre ou roussAtre. Dans quelques cantons de I'Espagne, on se sert de ces insectes h la place de la cantharide, el ou les m^le avec elle. Les marecbaux en font aussi usage. On les regardait autrefois comme un specifique contre la rage. (i) /'or" Lair., Gcner. cnist.ct insect., II, p. 219, et I, x, ro; et I'arlicle OEnas Ac I'Encyclop. method. W PI. 5;, fig. 0". (i) PI. 55. fig. I/-. 418 IMSECTES COLEOPTERES. J'ai soiipcoiine (Mem. du Mus. d'hisl. iiat. ) que nos meloes sonl les liu- prestes des anciens, insectes auxquels ils attribuaieiit des effets Ires per- nicieux , et qui , suivant eux , faisaieiil p^rir les boeufs, lorsqu'ils les man- geaient avec I'herbe. Le M, proscarabee {M. proscariihmtis , Lin.; Leach., Lin. Trans. XI, VI , 6 , 7 ) («) esl long d'environ un pouce, d'nn noir luisant, tr6s ponc- tue, avec les c6les de la tete, du corselet, les untennes et les pieds ti- rant sur le violet. Les etuis sont finement rides. Le milieu des antennes du mile est dilate et forme une courbe. Au rapport de DcGeer, la f'emelle pond dans la lerre un grand nonibre d'ceufs, reunis en tas. Les larves ont six pieds, deux filets h I'extremite poslerieure du corps s'attachenl h des mouches et les sucent. M. Kirby pense que c'est un inseele aplere ou parasite , qu'il nomme pou de la melitic , el j'ai d'abord partage cette opinion. M. Walckenaer a presente, dans son Memoirc pour servir h I'bistoire naturelle des abeilles soli- taires du genre Halicle, tons les fails relalifs h ce sujel de controverse. J'en ai aussi parle depuis, h Tarticle Jlleloe du nouveau Diclionnaire d'histoire naturelle. Le m6me inseele est le type du genre Triongnlin, de M. Dnfour ( Ann. des Sc. nal. , XIII, ix, B. ), deji menlionn^ dans notre exposition des insectes de I'ordre des parasites. Mais les nouvelles recherches de MM. Lepelelier et Serville, qui onl isole plusieursfe- nielles el oblenu de leurs oeufs des larves loul-a-fail semblablesS celles que De G^er a decrites, ou des triongulins, ne permettenl plus dedouler qu'elles ne soient celles des melons. Nous savons que ])lusieurs lietero- meres deposent leurs a3ufs dans les nids de divers apiaires. Ne serail-il pas possible qu'il en fiH de m^nie des meloes , et que leurs larves ve- cussent en parasites sur ces apiaires, jusqu'i I'epoque ou ceshymenop- tferes eussent assure I'exislence de leurs pelils, el par conlre-coup celle de leurs ennemis, qui se fixeraient alors dans leurs nids approvisionnes ? Le M. melange { M. mnjalis, Oliv., Panz. ; Leach, iliid. , I, 2) a les an- tennes regulieres el presque semblables dans les deux sexes ; le corps melange de bronze el de rouge cuivreux ; la I6te el le corselet fortement ponctues ; les ^tuis raboteux el des bandes cuivreuses el transverses sur I'abdomen. On I'avait pris pour le M. majalis de Linnseus, espece qui se trouve en Espagne el dans le Roussillon. (1) (i) Voyez, pom- les autres espcces, la \x. il . marg'inata de Fahriciiis est una; Monographie piecilee du docteur Leach, Unique. celle dc M. Meyer, Fabriciiis, Olivier, etc. (a) PI. 55, fig. r. FAMIIXE DES TRACHELIDES. /||i) Tous les heWromeres des sous-genres suivans sont munis d'ailes , el les «lytres, conform6esa I'ordinaire, recouvrent longitudinalementle dessus de I'abdonien. Parmi ces sous-genres, nous signalerons d'abord ceux on ces elnis ne sont point retrecis brusqueinenl, en maniere d'alfene , vers leur extr^mile posterieure, et recouvrent enlieremenl les ai!es. LES TETRAONYX (TETKAONYX. I.alr. - ytpalns. Fab. — Lyllu. Kliig.) (PI. 55, fig. ci.) N'ont point, ainsi que les Cantharides el les Zonilis, les mdchoires pro- longees el terminees par un filet soyeux, el courbe inferieurement. Le pe- nullifeme article de leurs tarses est echancre ou presque bilobe (a), et le corselet forme un carr^ transversal. Ces insecles sont d'aillenrs tres voi- sinsdes Canlharides, et propres au nouveau continent, (i) LES, CANTHARIDES (CANTHARIS. Geoff., Oliv. — Meloc. Lin. — Lylla. Fab.) (I'l. 55, fig. 3.) Onl tous les articles des tarses entiers (/') el le corselet presque ovoide, un peu allonge et relreci anterieurement , et tronque posterieurement, ce qui les distingue du sous- genre precedent. Le second article des anlennes est beaucoup plus court que le suivant (c) , el le dernier des maxillaires est sensiblenient plus gros que les precedens((/). La t^te est un peu plus large que le corselet. Ces caracteres leseloignent des Zonilis. Les anlennes des mdles sont quelquefois irregulieres el m^me senii-peclinees. La €. des boutiques ( Meloe vesicatorius , Lin . ; 01 i v. , col. Ill , 46,1, 1 (i) Latr., Zool., et Anat. de MM. Hum- XLI, in ; lioldletKonpland, pi. XVI, 7 ; Ejusd.. Lytta scx-gutta Apaliis qiinflimaciilatiK, Fab. ; f.flla hi- Ejiisd., /.. crassa, XLI, macutata, Kliig., Spec. Enlom. Biasil., («) Pl.55,li«. 2«. (/,) I'l. 55. flK-- (<•) PI 55, {,f. :>,-. (7; I'l. 5.5, fij-. :> 120 INSECTES COLfiOPltRES. a, b, c.) (a), nominee aussi mouche d'Bspagne, longue de six k dix lignes, d'un verl dore luisant, avec les antennes noires , simples et r6- giilieres. Get insecte, bien connu parson emploi medical, a fourni h M. Victor Audouin le sujet d'un excellent memoire , insert dans les Annales des sciences naturelles ( IX, p. 31 , pi. xlii et xliii) : il y expose , dans le plus ^rand detail , son anatomic, des differences sexuelles ext^rieures qu'on n'avait pas encore remarquees , son mode d'accouplement et ses preludes. Des figures, dessinfies avec le plus grand soin par M.Guerin, ajoutent un nouveau prix i ces faits interessans. Get insecte parait dans nos climats vers le solstice d¥t6, et se trouve plus abondamment sur le fr6ne et le lilas , dont il devore les feuilles ; il repand une odeur tres penetranle. Sa larve vit dans la lerre et ronge les racines des vegelaux. Aux Etats-Unis de I'Amfirique, on emploie aux m6mes usages I'espece que Fabricius nomme Vittata , et qui se trouve en abondance sur la pomme de terre. (l) LES ZONITIS ( ZONITIS. Fab. — Apalus. Ollv.) (I'l. 55,fig.4.) Ont g^neralement des antennes plus gr6les que les Canlharides, et sur- tout dans les niAles; la longueur de leur second article egale au moins la inoitie de celledu suivant(ji). Les palpes maxiliaires sont filiformes, avec le dernier article presque cylindrique. La t6te est un pen prolongee en de- vanl, etde la largeur du corselet. Ges insectes se trouvent sur les fleurs. (2) Les mAles des deux sous-genres suivans nous prdsenlent un caractdre vdritablement insolite : le lobe terminant leurs machoires se prolonge en une sorte de lilet plus ou moins long , soyeux et courbe. Tels sont : (i) Voyez Fabricius, Olivier, Schoen- ('2) Les Zon/f/i de Fabricius. a I'exceplion tierr ; rEnlomographie dela Russie, deM. des especcs du sous-genre suivant. fojei Fischer; le Specimen entomol. brasil. de anssi rarlicle ^pale de rEncyclop. me- MM. Kliig etGerniar (Insect. Spec. nov.). thod. («) PI. 55, fig. i. (i) PI. .-iS, fig. /■, a. FAMILLE DES TRACHELIUKS. 42 J LES NEMOGNATHES, (NEMOGNATHUS Latr. — Zonilis. Fab.) (PI. 55. tig. 5 J Qui onl les antennes filiformes, avec le second article plus court que le quatri6me, le corselet presque carr6, arrondi latdralement. (i) LES GNATHIES, (GNATHIUM. Kirb.) (W. 55. fig. 6.) Ou les anlennes sent un peu plus grosses vers le bout , et dont le second article est presque aussi long que le quatrieme. Le corselet est en forme de cloche, et retr^ci en devant. (2) Enfin , le dernier sous-genre de cette tribu , celui DE SITARIS ( SITAKIS. Latr. — Apalus. Fab.) (PI. 55. fig.:.) Est reniarquabie par le retrecissement brusque de I'extreniit^ poste- rieure des etuis, ce qui met a decouvert une portion des ailes. Ces insectes ressemblent d'ailleurs beaucoup aux zonitis, etvivent de ni6me, en etat de larve , dans les nids de quelques apiaires solitaires ina<2onnes. Dans les Apalus proprement dils de Fabricius , les elvtres sont un peu moins retre- (i) Les Zonilis chrysometina, rostrata anlennes et celle dii corselet, ce sous-genre . vittata, de Fal). l^oy. Lair., Gener. devrait \enir immediatement apres celui de ■ust. et insect., II, p. 222. Canlbaride. II faudrait terminer la triliu (2) Gnathiiim Francilloni, Kirl)., Linn. par les zonilis el les sitaris. rans., XII, xxii, (i. D'npres la forme des 4'22 INSECTES COL^PTERES. cies, et les extieinites internes des articles des antennes sont un peu avan- cees ou dilatees, en manifiie de petites dents. (1) La troisieme section generale des coleopteres, celle des TETRAMERES (Tetrainero) , renferme exclusivement ceux qui ont quatre articles a tousles tarses(2). Ces insectes se nourrissent tous de substances vege- tales. Leurs larves ont ordinairement les pieds courts, etils inanquent meme ou sont remplaces par des mame- lons dans un grand nombre. L'insecte parfait se tient sur les fleurs ou sur les feuilles des plantes. Je diviserai cette section en sept families. Les larves des quatre a cinq premieres vivent, le plus souvent, cachees dans I'interieur des vegetaux, et sont generale- ment privees de pattes, ou n'en presentent que des tres petites; beaucoup d'elles en rongent les parties dures ou ligneuses. Ces coleopteres sont les plus grands de la section. La premiere f'amille, celle (i)fo;«zLalr.,iW(/.,p. 2ii;S^' «s- -i- FAMILLE UES PORTK-BEC. 427 Lesaiities n'ont point le labre apparent; les palpes sont tres pefits, pen perceptibles a la vue simple , de forme conique le prolongement anterieur de lenr tete represente nn bee on une trompe. Tantot les antennes sont a-la-fois droites, inserees snr la Jrornpe, composees de neufa douze articles. (-) Ceiix oil les trois on quatre derniers articles sont reunis en nne massue('') forment le genre DES ATTELABES dc Lin., et plus particulierement de Fabricius, ou celui des Becmares de Geoffroy. (attelabus.) (PI. 5f>, fig. 5,6, 7 etS.) lis rongent les feuilles ou les parties les plus tendres des vegetaux. Les femelles, pour la plupart, roulent ces feuilles en forme de tuyau ou de cornet , y font leur ponte , et pre- parent ainsi a leurs petits une retraite qui leur fournit en meme temps leiu- nourriture. Les proportions de la lioinpe, la maniere dont elle se termine, ainsi que les janibes, el la forme de I'abdomen, ontdonne lieu h retablissement des quatre sous-genres suivans : apodere, attelaee, rhykchite et apion. Le premier est le plus distinct. La t6te de ces insecles est r^trecie en ar- ri^re , et presente une espfece de ecu, et s'unit avec le corselet par une espfece de rolule (c). Leur museau est court, epais, elargi au bout, carac- tere commun aux Attelabes proprement dils, mais dont la t6te, ainsi que dans les deux autres sous-genres, rentre dans le corselet, jusqu'aux yeux {d). Ici le mnseau est allonge , en forme de trompe. Dans les Rhynchiles, il est un peu Elargi au bout («), et I'abdomen est presque carre. (a) PI. 56, fig. 5a, 6, ; a, I o, II. (A) PI. 56, fig. 5. (c)PI. 56, fig. 5 a. (rf) PI. 56, fig. 6. W ,.1. 56, (ig. ;. INSECTES. 54 428 INSECTES COLtOPTERES. Le R. Bacchus (a) {Rhynchilcs Bacchus, Herbsl. ; 01iv.,col. V, 81, il,27), est d'un rouge cuivreux, pubescent, avec les anlenries et le bout de la trompe noirs. Les larves de cette espfece vivent dans les feuilles roulees de la vigne, et Ten depouillenl quelquefois enlierement, dansdes ann^esoii descir- conslances ont favoiise leur multiplication. On la designe, en quelques endroils de France, sous les noms de liscltc , heche , etc. Le museau des Apions n'est point 61argi i son exlremil6 , et mdme se termine souvent en pointe(i). L'abdomen est tres renfle. (1) On a forme, avec des Rhynchophores tres analogues aux Altelabes, mais dont le corps est plus 6troit et plus allong6 , les genres suivans : LES RHINOTIES, (RHINOTIA. Kiib. — Belus. Schoenh) (l>1.56,Cg. 0-) Dent les antennes vent en grossissant, sans former de massue (e) , et dont le corps est presque lin^aire. (2) LES EURHINES, (EURHINUS. Kirb.) (I'l. 50, fig. lo) Ou elles se terminent en une massue allong^e , el dont le dernier article fort long dans les males («. La longueur relative du premier tout au plus de sa longueur. article des antennes pent aussi fournir dc U:sG. CMorophttniis , Ilhya-ms. Aiioc- lions caracteres, et que Ton pourrait em- mei-iis, Hrpomeces, Tanymccus, Jslyciis, ployer anlerieuremeut a ceux que Ton lire Lissoilii/iiis, Pmstenomiis? Jrlijius, Silu- dn corselet. royezV article Mjncliophores iia de ai . Sclma'nhcrr. du Diet, classique d'hist. nalur., el mon ' ** Trompe sciisiljlement plus longue que ouvrage sur les families naturelles du regue INSECTES COLEOPTfiUES. le genre Polydrosus [scriccus, Gyll., micaiis, Bclnia', etc.), qui, quoiqiu- pelites, ne frappent pas moins nos regards, par leiir leinle d'un vcm'I dore ou arj) , tandis qu'ici ellcs sont epaisses, notablement plus courtes. L'abdomen est d'ailleurs tr6s renfle. Aux Omias (1) et aux Thylacites (2) seront reunis plusieurs genres de M. ijchoenherr. On pourrait conserver celui d'HYPHANTE ( uyphantus) (c), trfis voisin des Otiorhyn- ques(3), mais s'en distinguant par son corselet tr6s grand, comparalive- mentci l'abdomen, et presque globuleux. Notre seconde division generale du genre charanson de Fabricius dif- Kre de la premiere par le retrecissement du menton, qui, n'occupant pas toute la largeur de la cavite buccale, laisse h decouvert, de chaque c6te, les mAchoires {d), et par les mandibules, evidemment dentees (e). Sou- vent la massue des antennes est formee par les cinq h six derniers articles. Les uns n'ont guere plus de deux dents aux mandibules. Les palpes la- biaux sont distincts. La massue des antennes, assez brusque, ne commence qu'au liuitieme ou au neuvi6me article, et n'a point la figure d'nn fuseau allongg. Le corps, quoique souvent oblong, n'est pas, non plus, conforme de m6me. II y en a d'aptferes, et dont les tarses sont depourvus de pelotes. Leur penultifeme article est faiblement bilobe. Tel est le sous-genre myimops (myhiops) (/) de M. Schoenherr, et auquel on peut reunir ses Rhylirrhinus.' (i) Les genres PcnVc^Hi, Trachyphlaius, [-i] hes genres LloplUceus , Barynotus , Episomus, Pholicodes, Pluclius, Stomodes, Biachyderes , Herpisticus. Scwbius, Cosmovhinus, Eremnus. (3) A ce genre joiguez ceux de Tjlodim el d'E/ytrodoii. {a) IM. 57 . (ig. 9. (*) I'l. 58, fig. S. (r) PI. 5S, fig. !,. W P1.5S, ng.90.-,. W Pl.SS, fig.;,/.. t/') I'l- 5S, lig. ',. 1KSECTE5. 5 5 436 INSECTES COLEOPTERES. D'aulies, paieillenienl apl^res, ont, comme la plupart des rhyncho- phoies, ie dessous des tarses garni de peloles, et le penultieme profonde- nienl bilobe. lis composeront le sous-genre des lipares (lipakus) (a), qui coraprendra aussi divers genres du indme. (1) Ceux qui ont des ailes pourront former deux autres sous-genres, savoir : celui d'HYpiRE 'HYPERA, Germ.; Phytonomus, Coniatus , Schoenh.) ( *;, oil lesjambes n'offrent point, h Ieurextr6mit6, de crochet, ou n'en ontqu'un tres petit [c) (2) ; et celui d'liYLOBiE (hylobius) , oil eiles en offrent un Irfes fort h leur extreraile interne, [d) (3) Parmi les esp6ces du premier, il en est une qui se trouve sur le tama- risc {e) (C. tamarisci. Fab.), et qui , par ses couleurs , rivalise avec les plus belles exotiques. Elle est le type du genre Coniatus de M. Schoenherr. Les autres, dont les mandibules ont trois a quatre dents, offrent un menton r^treci brusquement pr6s de son extr^mite supSrieure, tronqu6, et S palpes peu sensibles ou presque nuls. Leurs antennes se terminent presque graduellement en une massue en forme de fuseau allonge (/). Le corps a souvent une figure analogue. Olivier les a confondus avec les Lixes, dont, en effet, ils different tres peu. lis composeront le sous-genre cleone ( cleonus). {g) (4) Les charansonites longirostres, on ceux dont les antennes sont inserees en de9a de I'origine des mandibules, souvent pres du milieu de la trompe , et qui est ordinairenient longue, comprennent , a quelques especes pres , les genres Lixus , Rhynchocnus et Calandra, deFabricius. Dans les deux premiers, les antennes offrent dix articles au moins, mais le plus souvent onze a douze, et dont les trois derniers au moins fornient la massue. (i) Mofytes , Ptintliiis , Hipporhinus , (:i) A ces Hylobies, joignez aussi les gen- Epirhynchus, Geophilus. , resLrpyrus, Chrjsolopus. (■i) Rapportez-y les genres Aterpus, lis- (4) Reiinissez a ce genre de M. Sclicen- Irodercs, Gronops, Phytonomus. Coniatus, hen- les suivans : Pachycerus , Mecaspis , de M. Schcenherr. Rhytideres , Stenocorinus ? (a) PI. 58. «(.. 6. («) PI. 58, fig. -. {c) PI. 58, fig. ■, a. (d) PI. 58, fig. .S. [e) PI. 5S, fig. 7. (/) PI. 58. «K. 9-/. (^) PI. 58, fig 9. FAMILLE DES I'ORTE-BEC. 457 LES LIXES (lixus, Fab.) (PI. 58, fig. .10.) Ressemblent presque aux Cleones, tant pour les organes de la manducation que pour la massue eu fuseau allonge des an- tennes(°), la forme etroite et allongee du corps, et larmurede leurs jambes. Il est presque lineaire dans le X. paraplectique, dont la larve vit dans les tiges du phellandrium, et cause aux chevaux, lorsqu'ils la mangent avec la plante, la maladie dite paraplegic. Une autre espece, et dont on a forme un genre propre {Rhinocillus), k raison de ses antennes tres peu cou- dees, est reputee odontalgique. (i) LES RYNCHENES (rhynch^.nus. Fab.) Ne presentent point un tel ensemble de caracteres. Tant6t lespieds sont conligus k leur base, et sans fossette sternale, pro- pre h loger la trompe. Les uns ne sautent point et leurs antennes sont compos6es de onze ft douze articles. Ceux-ci sont ail6es. LES TAMNOPHILES, (TAMNOPHILUS.): (PI. 5S, fig. II.) Dont les antennes sont peu coudees, courtes de douze articles, ternii- (i) Les genres Rhinocillus, Lachnwus ^ Lixes out offei't a Leon Dufour des eaiac- Nerttiops , Larintis , Lixus , Pacholenus , teres qu'il u'a observes dans aucun autre de M. Scliuenlierr. Les organes se.xuels dts colt'oplere. («) PI. i8, fig. io«. 438 INSECTES COLEOPTtRES. ii^es en une inassue ovalaire («;, et porlfies sur une trompe courte , avan- cee el peu arquee ; dont les yeux sont rapproches sup^rieuremenl ; qui ont I'extremite de I'abdoraen dficouverte, les jambes armies a leur extremilfi d'un fort crochet, formeront ce premier sous-genre, qu'il faut distinguer de celni de Rhine, avec lequel Olivier et moi I'avions confondu. (ij D'autres rhynch^nes sont remarquables par leurs jambes arquees, mu- nies d'un fort crochet au bout ; leurs tarses longs, filiformes, peu garnis de polls en dessous, avec le penultifime article tres peu dilate , simplement en coeur [6). lis composeront le sous-genre BAGOUS. (BAGOUS. ) (HI. 59, fig. ..) Ce sontde pelits insectes qui frequentent les marais. (2) Quelques autres ayant les ra6mes habitudes s'^loignent de leur conge- neres k raison de leurs tarses, dont le penulti^me article renferme totale- menl entre ses lobes, le dernier (c). Celui-ci est quelquefois depourvu de crochets. lis seront compris dans le sous-genre BRAGHYPE. (BKACHYPUS.)(3) (PI. 59, fig. 5.) DE BALANINE (BALANINUS.) (PI. 59, fig. 3.) Nous offrira de rhynchophores tres singuliers par la longueur de leur trompe, qui egale au moins etexc6de souvent de beaucoup celle du corps. (^i) Ijiin genres LcemosaccuSfTamnophiluSf Lrprusy du meme. du m£ine. (3) Les genres Brachrpus, Brachonya (2) Les genres Bagous , Hydronomiu , Tanyspkyrus, Jnopliis, de M. Schoenherr. ;<.) PI. 58, fig. 11. (A) PI. 59, C-. .«. (c) PI. 59. lijj. 2. FAMILLE DES PORTE-BEC. 45» La larve d'une espece (Rhynchcenus nncum. Fab., se nouriil de I'amande de la noisette, (i) Celiii DE RHYNCHENE proprement dii (RHYNCH.^NUS.) ( PI, 59. fig. 4.) Ne diffferedes pr^c6dens qiiepar des caracteres negatifs , et du suivant par ses antennes composees de douze articles, (a) (2) LES 8IBYNES ( SIBYNES.) ( PI. 59. fig. 5.) N'en offrenl que onze, dont sept avant la massue. (A) (3) Ceux-ia sont depourvus d'ailes. Tel est le sous-genre MYORHINE , (MYORHINUS. Schoenh. — Apsis Germ.) (PI. 59. fig. 6CI7.) Auquel nous reunirons les genres Tanyrhynchus , Solenorhinus , Sly- phlus, Trachodes {Comasimis, Dejean), de M.,Schoenherr. Nous passons mainlenant h ceux qui n'ont que neuf a dix articles aux antennes (c), etqui ont la faculte de sauter. (i) Les genres Balamnus , Anitiarh'mus, cli'tus, Stemechus, Tylomus, du meme. Erodiscus, du meme. (3) Les genres Sibynes , Microtogus (a) Les %tares Seitipus , Ortlioiliiiius , (sous-genres des Tycbies , le G. Ellescus Paramecops , Pissodes , Penestes, Erlrhi- de M. Dejean), Bradybattts (Rhinodes , nns, Anthonomits , Euderes , Derelomus , Dcj.). ('oi'yssomevuSj j^ccalophtiis^ Endtcus, Ty- (a) I'l. 59. fig. 4- I*; PI- 59. fig. 5. ((•) PI. 59, fig. 8a. 440 INSECTES COLEOPTERES. LES CIONES (ClONUS. Clairv.) (PI. 59, 6g. 8) Ne sautent point, et les antennes offrent neuf ci dix articles aux antennes. Leur corps est ordinairement trSs court etpresque globuleux. Plusieurs vivent,ainsi que leurs larves, sur des verbascums, et sur la scrophu- laire. (1) Viennent ensuiteceux dont les cuisses posterieures soiit tres grosses, et leur donnentla faculty de sauter (a). Les antennes ont onze articles {/>). Le corps est court et ovoido-conique. Ceux ou les antennes sont ins^rees sur la trompe, forment le sous-genre DES ORGHESTES. (ORCHESTES. IWig- Salt us. Germ.)- (2) ( PI. 59, fig. y) Ceux ou elles naissent de I'entre-deux des yeux, celui DE RAMPHE. (RAMPHUS. Clairv.). (3) Dans les derniers Rhynchfenes qu'il nous reste h exposer, les pieds sont ecart^s h leur naissance, et souvent encore leur sternum pr^senle une ca- vity plus ou moins ^tendue , qui re<;oit la trompe et mtoie quelquefois les antennes. Ceux ou elle n'existe point peuvent former deux sous-genres, savoir : celui (i) Les genres C/onui, Meclnus , Gym- elles en ont neuf. Voyez Oliv. , ool. V, n^fran, de M. Schoenherr, oil les antennes p. 106. out dix article.s ; celui de A'anof^^^ dn ni^me (2) Oliv., ibid., p. 87. et celui de Prionopus de M. Dalman , oii (3) Ibid., p. Sg. W PI. .-ig, fig. 9*. (i)PI. 5;,, Ug.9«. KAMILl.E DES PORTF. BEC. 441 D'AMERINE, (AMERHINUS.) (PI. 59, 6g. 10.) Dont le corps est ovalaire ou presque cylindrique.convexe en dessus (1); ft celui DE BARIDIE, (BARIDIUS.) (PI. 59. fig. II.) Ou il est deprime el rhombo'idal. (2) Les Rhynchenes de Fabricius , dont le sternum ofTre un enfoncemenl logeant la tronipe , ont ete distribues par M. Schoenherr dans un grand nonibre de genres, mais que nous r^duironsde la maniSre suivante. lis sont ailes ou aptercs. Parini les premiers, les uns ontune forme presque rhombo'idale, avec le corselet relreci brusquement, en maniSre de tube prfes de son extr^mit^ ant^rieure; I'abdomen presque triangulaire. lis se lient avec les Baridies. Ici les antennes ont douze articles. LES CAMPTORHYNOUES (CAMPTORHYNCHUS. -£KrAjn7«, Schoenh.) (PI. 59. fig. la.) Sedistinguent de tousles suivans par leurs antennes, qui, depuis le coude , forment une massue conoide, epaisse, perfoliee. («) (3) LES GENTRINES ( CENTRINLS.) (PI. 59, fig. .3) Ont un ecusson distinct, I'abdomen enliferement recouvert par les 6\y- [i) Les genres Jmerhinus , ifettarhinus, \i] M. Kirby ayant deja donne le nom Alcides, SolenOfius, de M. Sclioenherr. A'Eurhinus a un autre genre de ceUe fa- (2) Les genres Rliiiiastiis , Cliolus, Dio- mille, il a fallu changer la denomination de njchus, Ptatyonyx, Madams, Barid'ius. , celui-ci. (a) PI. 59.%, II. r^/^i2 INSECTES COLEOPIERES. ties , les yeux ecarles , et la massue des antennes allongee (a). La poili ine offre souvenl, de chaque c6le de sa cavite, ime dent ou une come. (1) LES ZYGOPS, (ZYGOPS.) (PI. 59, fig. .4.) Tr6s remarquables par leuis yeux ti6s spacieux, ties rapproches ou r^unis supgrieurement , et par leurs pieds, generalement longs , dont les posterieurs au moins tres ecarles. (*) (2) LES CEUTORHYNOUES (CEUTORHYNCHUS.) (PI. 59. fig. i5.) Dont I'ecusson est a peine apparent; dont les elylres sont arrondies a leur extr^mite et ne recouvrent pas entierement I'abdomen. Les yeux sont 6carl6s.La massue des antennes est ovale (c), el rextremite de leurs jambes est sans 6pines. (3) La, les antennes n'ont que onze articles, [d] LES HYDATIQUES. (HYDATI{;US.)(4) (PI.60, fig. I.) D'aulres ont le corps ovoide, court, tr^s renfle en dessus, avec I'abdo- men embrasse dans son pourtour, par les ^lytres. Les cuisses sont canali- cul6esetrecoivent les jambes dans !eur slUon. Leurs yeux sont grands. Les antennes ont toujours douze arlicles. (i) VoyeztA. Schoenlierr. (3) Ses genres Ceutorhynchus, Monony- [1) Ses genres Zygops , Mecopus , l.t- citiis. chriops.' (.'1) Ajoulez-y ses .l. 60, fig. 2.) D'aiilres ayant le corps oblong, convexe, avec les pieds ant^rieurs ordi- naiiement plus longs, surtout dans les niAles ; les anlennes de douze arti- cles, lesyeux ecarles, et les elyties recouvranl I'abdomen, composcronlle sous-genre DE CRYPTORHYNQUE. (CHRYPTORHYNCHUS.) (2) (I'l. fm, fi^. 3.) Ceux qui sonl aplercs, 011 dont les ailes sont du moins Ires iinparfailes, qui manqnent d'ecusson, formeront iin autre sous- genre, celui DE TYLODE. (TYLODE. — Vlosomiis. Scleroplerus ? &c\i(Bn\\.) (PI. 60, fig. 4.) M. Chevrolat en a decouverl aux environs de Paris une espfice [Rhyn- choeniis ptinoides, Gyllenh.). Les antres et derniers longirostres ont genei-alement neiif articles au plus aux antennes, et le dernier, ou les deux der- (i) Les Orobitis, Dior)-merus, Ocladius, compose de grandes especes , loutesderA- t^co^onujr, deM. Schcenh. merique mcridionale , et dans les males (2) Les genres Arthoslerniis , Pinarus , desqiuUes la Ironipe est ordinairement ai- Cratosomus, Macromerus, Crfptorhyncluis, mee de deux corpes ou dents , pres de I'in- de M. SchienheiT. Les Gasteroceicus de sertion dcs anlennes. Les mandibules ne MM . Brulle et de Lapoite me paraisseut se m'ont point offert de dentelures , I'un des rapporter aux Cralosomes pioprement dils caracteres qui distlnguent les cralosomes du precedeni , ou ceux dont la trompe est des cryptoihynques , oil ccs organes sont droite et aplatie. Son sous-genre Corpus se denies. 56 Ji4A INSECTES COLEOPTERES. niers, au plus, forment une massue a epiderme coriace, et dont I'extreniite est spongieuse ("). lis se nourrissent, du moins dans leur premier etat , de graines ou de substances ligneu- ses. On pent les reunir en un seiil genre, celui DE CALANDRE, (CALANDIIA.) Que Ton pent partager en six sous-genres. Les cU'iix premiers sont apleres , et nous offrf nl , ainsi que les prec6- dens et les suivans, a I'exceplion ilu dernier, qualre articles k tons les lap- ses, dont le penullieme bilobe. Les anlennes sont inser^es h peu de dis- tance du milieu de la trompeet coudees. Dans le premier, Cflui D'AKCHONE. (ANCHONUS, Schoenh) (PI. 60. Ilg. 5.) Ces organes ofTrcnt neiif articles avant la massue. Le dixifime el peut- 6lrc deux autres, mais intimcment unis avec le precedent et peu distincts, forme une massue en ovoide court. (/') Dans le second , celui D'ORTOCII^ETE, (ORTHOCH/ETES} deM. Germar (I), C'est le huiliime qui forme la massue, dont la forme < I la composition paraisscnt 6lre les memes que dans les anthones. (r) Insect. Spec iiov., p. 3o2. («) PI. 60, fig. 7 «. (A) PI. f.o, fig. 5 .',, FAMILLE DES PORTE-BEC. 443 Lcs qiialre aulres sous genres sonl pourvus d'ailes. Dans les Irois suivans, lcs (arses n'ont que qualre arlicles, donl Ic penul- li6me est bilobc. (a) LES RHINES. (RHINA. Idlr. -L!xns. Fab.) (PI. fio, fig. 6.) Les antennas sont Irfis coudees, inserees pres du milieu d'utie Iroinpc droite, avancee, el donl le huiti6me article forme une massue foil allongfe, presque cylindrique. Les pieds anterieurs, du moins dans les males, sont plus longs que les autres. (1) LES GALANDRES proprcment dites ( CALANDRA. ) (PI.60, fig. 7.) Ont aussi les anlennes ties coudees, mais inserees pres de la base de la ti'ompe ; leur huilifeme article forme une massue Iriangulaire oil ovo'ide. (/') Nous ne connaissons que trop la C. du bli {Curculio granarius, Lin.; Oliv., col. V, 83, XVI, 196); son corps est allonge, brun, avec le corselet ponctu^, aussi long que les elytres. Sa larve, connue sous le noni du genre, fait de grands degAts dans les magasins h ble. Une autreespece, celled«n'r (C«r(??/i20 oryzce, Lin.; Oliv., lAtrf., VII, 81), ressemble h la pr^cedente, mais a deux laches tauves sur chaque ^(ui. Elle attaque le riz. . Une troisieme, la C italmisle[c) {Curculio palmnrum, Lin.; Oliv., i/jtd.j II, 16), qui a un pouce el demi de long, donl la masse des anlennes est tronquee.est loute noire, avec des polls soyeux a rexlremitede la Irompe. Elle vitde lamoelledes palmiers de I'Amerique meridionale. Les habi- tans mangent sa larve, nommee ver-palmisle, comme un met d^ii- cieux. (2) (i) Rhina liail)iiostris,ha{r., OWw, Sipulus [jlcovk'mtis, Drj.), Oxyrhjrnclius , R. scmlnlor, Oliv . Rhync.hophorus ( Calanclra) . Voycz rarliclc (2) Lcs genres suivans deM.Sclioenlieir : Calandre d'Olivier. [a) I'l.Oo, r.g. 7*. (*) l'l.6o, llg.EOPTERES tetrameres, celle DES XYLOPHAGES (XYI.OPIIAGI.) (PI. (ii a G5.) Nous offre une tete terminee a I'oixlinaire, sans saillie notable en forme de trompe oti de museau; des anten- (i) Lcs genres .i/mo/y;/iocen(f, Cossoiim, {-A L'lxus, Lymexylon, Fal). Rliincolus, de M. Schoenliei-r. («) PI. Go, ng, ij „. (/.) PI. Go, llg. ,,/,. (r) PI. 60, lig ,j„ FAMILLE DES XYLOPHAGES. 447 nes plus grosses vers leur extremite, ou perf'oliees des leur base, toujours courtes, de moins de onze articles dans un grand nombre, et des tarses a articles (i) ordi- nairement entiers, ou dont le penultieme eiargi en for- me de coeur dans les autres; dans ce dernier cas, les antennes sont toujours terminees en massue, soit solide et ovoide, soit divisee en trois feuillets, et les palpes sont petits et coniques. Ces insectes vivent pour la plupart dans le bois. Leurs larves le percent etycreusentdes sillons en divers sens, et lorsqu'elles sont tres abondantes dans les forets, cel- les de pins et de sapins particulierement, elles font perir en peu d'annees une grande quaniite d'arbres, et les mettent hors d'etat d'etre employes dans les arts. Quel- ques autres font beaucoup de tort a I'olivier; d'autres se nourrissent de champignons. Nous partagerons cette familleen trois sections, 1° Ceux dont les antennes ayant dix articles au plus, tantot se terminent en une forte massue, le plus souvent solide, de trois feuillets allonges dans d'autres, tantot forraent des leur base, une massue cylindrique et perfo- liee, et dont les palpes sont coniques. Les jambes ante- rieures du plus grand nombre sont dentees et armees (t) Leur nombre paiait etre de cinq dans avec les Cryptoiihagcs et autres, insecles qiiclques-iins. Ces insectes semblenl so lier analojjHes dc la section des Pentameres. 448 INSECTES COLtoPTERES. d'un fort crochet; et les tarses, dont le penultieme arti- cle est souvent en coeurou bilobe, peuvent se replier sur elles. Les uns ont les palpes tres petits, le corps convexe et ar- rondi en dessus, on presque ovoide, avec la tete globuleuse, s'enfoncaiit dans le corselet, et les antennes terminees en une massue solide on trilamellaire, et precede de cinq articles au inoins. Ces xylophages composent le genre DES SCOLYTES, (scoLYTus. Geoff.) Que Liunseiis ne distinguait point des derniestes. Tanl6tle penultieme arlicle des tarses est bilobe. Les antennes ont sept ou huit articles avant la massue. («) LES IIYLURGES (HYLURGUS. Lair. — Hylesinus. Fab.) (l>l.6i,Cg. ,.) Ont la massue des antennes solide, presque globuleuse, obtuse, peu ou point coniprimee , annelee transversalenient, et le corps presque cy- lindrique. (1) (i) Lalr.jGtner. criisr. cl insect. : 11 , p. -27.',; Ojllcnli., Insecl. Succ, IV, p. (US. W l'i.6,, (Ig. I. FAMILLE DES XYLOPHAGES. 449 LES HYLESINES (HYLESINUS. Fab.) (PI. 61. fig. 2.) Ont aussi les antennes terminees en massue solide, peu 011 point com- primee et annelee transversalement , mais allant en pointe (a). Leur corps esl presque ovoide. (1) Dans les deux sous-genres suivans,celle massue est encore solide, mais fortement comprimee, et ses articles inferieurs forraent des courbes con- centriques. LES SCOLYTES propres (SCOLYTUS. GeofT. — Hylesinns. Fab. Eccoptogasler. Herbst. Gyllenh.) (PI. 6£, fig. 3.) Ont leurs antennes droites, imberbes tij, inserees tres pres du bord in- terne des yeux , qui sont tres etroils, allonges et verticaux. (2) LES CAMPTOCERES, (CAMPTOCERUS. Dej. — Hylcsinus. Fab.) (PI. 6:, fig. 4.) Donl les males ont les antennes foitement coudees, garnies exterieure- ment de longs poils ou filets ; elles sont inserees a une distance notable des yeux , qui sont elliptiques et obliques. (3) LES PHLOiOTRlBES (PHLOIOTKIBUS. Lair. — Uylesinus. Fab.) (PI. 61, fig. 5.) S'^loignent de lous les aulres insecles de cette famille par la massue , composee de Irois feuillets allonges, de leurs antennes. (c) (4] (1) Lair., iliuL, p. 279. (3) Uylesinus ^neipennis, Fal). (2) Lair., i/iid., p. ^-vS ; Gyll. , Insect. (4) Lair., Hid., p. 2S0. Slice. Ill, p. 3 1 5, el IV, pag.279. (r.)Pl6i, Cg.aa (A) PI. «i, i;g. 3< (c) PI. Cr, «g. 5 430 INSECTES COLEOPTERES. Tanldl tons les ailicles (1) des larses sont enliers(a), et la massue des anlennes, loujours solide et compritn^e , commence au sixieme ou au seplieme article. LES TOMIOUES. (TOMICUS. Latr. — Ips. De G. — Boslrichus. Fab.) (PI. 6., fig. 6.) Leurs antennas ne sont point susceptibles de se replier sous les yeux , et leur massue est distinclenient annelee (/'). Leur t6le est arrondie en dessus, presque globuleuse (2). Le corselet n'offre point sur les cdtes d'e- chancrure. Les jambes ne sont point strides. Les tarses sont de leur lon- gueur au plus, avec le premier article peu allonge. Le corps est cylindri- que, avec les yeux allonges, un peu ^chancres. (3) LES PLATYPES. (PLATYPUS. Herbst. — fioihaliis, SchcBnh., Synon. insect., I, 3, app. vi,2), donl la t^te offre I'apparence de deux yeux lisses ; donl les yeiix sont pelils, pen saillans, et dont Us antennes, guere plus longues que la I6le, s'appliquent sur sa (ace anlerieure, et se terminent par un article fiiiis- sant en poinle, forme, pour M. I)alnian[Anal. entom., p. 102), un genre propre qu'il nomme Ihjlotorus. (2) [\)lhid., p. 2 77.1VI.Dalaiaii ena figure (2) T'cyesLaU-., Gener. crust, el insect., une espcce [flaficornis ? Fal>.) reufermeo HI, p. i, et Scliirnlierr, Synon. insect., I dans (In succiu . 3. app. vi , i. («)HI.Oi, ««. 8a. {I.) PI. 61, fig. 9. INSECTES. 'jn 4K'2 mSECTES COL^^OPTftRES Ceiix oil Ics nnleiincs sont de dix articles el enli^renicnl perfoliees , fomposenl 1<; soiis-f,'('mc DE CERAPTERE. (CERAPTERUS. Swed.) (1) (Pl.f..,fig. y.) LJne seconde section comprendra des xylophages, dont les antennes n'offrent que dix articles ("), et dont les palpes (*), ou les niaxillaires aii nioins, ne vont point en s'aniincissant vers le bout, mais sont de la meme grossenr partout, ou dilates a leur extremite. Les arti- cles de leurs tarses sont ton jours entiers. lis sediviseront en deux genres principaux, d'apres la ma- niere dont se terminent les antennes. Les trois deiniers arti- cles forment nnemassue perfoliee dans le premier, celui DES BOSTRICHES. (BOSTKICmS.) LES BOSTRICHES propres (BOSTRICHUS. Geoff. - 4j,ate. Syiwdemlron. Fab. — Drrtnesles. Lin.) ( I'l. 6,, fig. ,u.) Ont le corps plus ou nioins cylindrique, la tfite arrondie, presque glo- biileuse, pouvanl s'enfoncer dans le corselet jusqu'aux yeux ; le corselet (i)-U.U-.,ihid.,\ M I'l 6.,Cg. . FAMILLE DES XYL01'HA(;iiS. 4o5 plusou iiioiiis boiiib6 en dcvanl, el roriiianl ime sorle de capuclioii , et les deux premiers articles des tarses , ainsi que le dernier , allonges. On trouve souvenl sur les vieux bois, dans ks chanliers , Le B. capttcin (a) ( Dcrmcsies capucintis, Lin. ; Oliv., col. , IV, 77, 1, l ), qui esl long de cinq lignes, avec les etuis el I'abdomen rouges, (i) LES PSOA (PSOA. Fab.) (P1.6i,fig. II.) N'en dilferent qu'en ce que leur corps esl proportionnellenienl plus elroil, plus allonge, avec le corselet depriuie el presque carre. Les inA- choires n'ont qu'un seul lobe, au lieu de deux. (2) LES CIS (CIS. Latr. — Anohium. Fab.) (HI. 6.. fig. I.) Onl le corps ovalaire, deprime ou peu eleve, avec le corselet transver- sal, arrondi el reborde lalei-alenient, un peu dilate ou avance au milieu du bord anlerieur, el le dernier article des larses beaucoup plus long que les pr^cedens [bj. La Ifite des m^les esl souvenl cornue ou tuberculee. (!es insectes vivent dans les cliampignons des arbrcs. (3) LES NEMOSOMES O'EMOSOMA. Desmar. — /y.i. Oliv. — Colydium. Hellw.) (PL 65, fig. 2.) Out le corps long, lineaire ; les anlennes guerc plus longues que la t6le; (i) f'ojei, pour les aulresespeces, Oliv., liisttl., Suei-., Ill, p. 877, et IV, p. 6-14. Ful)., etc. Jc ii'ai vii (pi'uii individu, et raal conserve, (2) f^oycz Fabriciiiset Rossi. (In Sphiitthis CylknhalUii il ni'a parii que (3) I.alr. , ibid. , paj,-. 1 1 , el GjUenli. , re i;eure ililferait peu de eelui-ti. (») I'l Gwlig 10. (i; I'l. 62, fig. lb. 4^4 INSECTES COLEOPTERES. les mandibules fortes, saillaiiU's, deiitelecs S leur exliemile ; lesjaiubes anierieures Iriangulaires , deiilees exlcrieuienienl , et les tarses griMes el allonges. (I) Le second genre de cette seconde division , celui DE MOISOTOME, ( MONOTOMA.) Se distingue du precedent par la massue solide et en forme de bouton (le dixieme article) des antennes. (°) Le corps est allonge, deprime et souvent parallelipipede, avec le devant de la tete retreci, et un pen avance en maniere de niuseau triangulaire et obtus. Les palpes sent tres petits et point saillans, ainsi que les mandibules. Dans les uns, la t6te n'esl point separ^e du corselet par uu etrangle- uient oil espece de col, el pent s'y enfoncer postfirieurenient. LES SYNGHITES, (SYNCHITA. Helw., Dej. - Lyclus. Elophorus. Fab.) (PI. 62, fig. 3.) Oil I'extremit^ anlerieure de la I6te est transverse etsans prolongement, ou les deux premiers arlicles des antennes sont presque identiques (i), et ou le corselet, notablement plus large que long, est separe de la base des elylres par un inlervalle sensible. (2) (i) Lair. , Geiier. cnist. cl insect. , 111 , dis, GjU. ; Lyclus juglanJis. Fab.; i-justl. p. 12, et 1, .\.i, 4. Elcjilwius humvralis. (■i) Cen/on terebrans, Latr.; Cjiiglaii- (.<) I'l.62,%. 3,',«,ctc. (/') PI. Cs.f,.; -J. FAMILLE DES XYLOPHAGES. 4«1> LES CERYLONS (CERYLON. Latr. — Synchita. Helw. LycUis. Fab ) (PI. 62, 6g.4.) Out I'extremile anttSrieure de la t^le avancee en manieie de triangle obtus; le premier article des anlennes beaucoup plus gros que le sui- vant(n); le corselet appliqu6 posl^rieurement centre la base des 6lytres, plus large que long, ou presque isom6trique, sans rebords ; le corps pres- que ovalaire ou presque parallelipipede, avec les elylressans troncature post^rieure, et recouvrant tout le dessus de rabdomen.(i) LES RHYZOPHAGES (RHYZOPHAGUS. Herbsl. Gyll. - Lyctns. Fab.) ( PI. 6a, 6g. 5.) Ressemblent aux cerylons par la t6le, les grandeurs relatives des pre- miers articles des antennes , la jonction du corselet avec I'abdomen ; mais le corps est etroit et allonge, avec le corselet plus large que long, reborde , et les ^lylres tronquees au bout. Quelques auteurs ont avanc6 que, sous le rapport des tarses, ils etaient heterom6res; mais il m'a paru qu'ils se raient plut6t des penlameres. (2) Les autres, ou LES MONOTOMES projDres (MONOTOMA. Herbst. — Ce/^/o?t. Gyll.) ( PI. 62, lig. 6 ) Ont la t^te de la largeur du corselet, et separee de lui par un elrangle- ment. Les deux premiers arlicles des antennes sont plus gros que les suivans ' et presque egaux (le premier un peu plus grand). L'extremite superieurc de la massue ou du bouton seinble offrir les vestiges d'un ou de deux ar- (i) Cerjlon lilsteroides , I,ali'. , Gyl- (2) Korc; Gyllenli., Insect. Siiec. lenli. p. 419. («) PI. Ga. lig. 4 ... lao INSECTB8 COLlfeOl'TERES. licles. I,a I6le esl Iriaiigulaire, un peu avancee en un inuseau oblus. Lc corps est allonge , avec le corselet plus long que large, (i) Les xylopliages de la troisieme division out onze ar- ticles tres distincts aux antennes ("); les palpes filiformes ou plus gros a leur extreinite, dans les uns, plus menus au bout, dans les autres, et tous les articles des tarses en tiers. Nous comniencerons par ceux ou la massue des antennes n'est que de deux articles ('). lis formeronl le geine DES LYCTES. ( LYCTUS.) Les uns ont les mandibules et lc premier article des antennes entiere- meiit d6couverts. Le corps est etroit et allonge, presque lineaire, avec les yeux gros et !e corselet allonge. LES LYCTES prop res. (LYCTUS. Fab.) (2) (PI. 62. fig. 7.) Dans ceux-ci, les bords de la t6le recouvrent enti^renienl ou en majeure partic le premier article des antennes. Les mandibules ne sent point sail- lantes. LES DIODESMES • (DIODES.VIA. Meg.,Dej.) (PI. 62, fig. 8.) Out les antennes de la longueur du corselet; le corps ovale -oblong , ( [) Cerylon picipcs, Gylleiih. Lrctus de Fabricius est uii melange. [•?.) /"otiLatr. ct Gylleiiliall. Le genre (a) PI. (i2, fig. 7 b, X, (j«. (i) PI. 62, fig. 7«, 8. FAMILLE DES XYl.OPHAGES. 4!{V coiivexe, avec le corselet prcsque demi-orbiculaiic el rabdonicn presqiie ova la ire. (I) LES BITOMES, ( BITOMA. Herbsl, Gyll. — Lyctvs. Fab.) (I'l. Hi, lig (,.) Doiil les anlennes sent plus courtes que le corselet; dent le corps est long , elroit, presque parallelipip6de, d^prime, avec le corselet carr6. (2) Dans les aiitres xylophages ayant des antenues de onze arti- cles, Jes trois a quatrederniers formeiit laniassue {'), ou le dei'- nier seul est plus grand que les precedens. lis se subdivisenl ainsi : Tantot les mandibules sont recouvertes ou tres peu saillan- tes. Tels sont LES MYCfiTOPHAGES. (mycetoi'hagus. Fab.) Ici les antennes , gu6re pins longues que la I6te , sont ins^rees sous les bords avanc^s de la t6te, el terminees brusquement en une massue perfo- liee, de trois articles. LES COLYDIES. (COLYDIUM. Fab.) (Pl.fi2,6g. lO.) Leur corps est lineaire, avec la t6le Ires obtuse en devant ; le corselet de la largcur de I'abdonien , en carre plus ou molns long , et I'abdonien (i) Diodesma sdhlerninea, Dej., C.nlal., (a) Forci Lair. Gyllenh. 46S INSECTES COLEOPTERES. allonge. Les deux premieis arlicles des anlennes sonl plus grands que Ics suivans ; ceux-cj , jusqu'au huitifime inclusivenient , sont Irfis courts el transversaux. (n) (i) LI , les antennes sont an moins de la longueur du corselet. Ceux-ci onl le corps ovale, avec le corselet transversal , plus large pos- terieurement; le premier et le dernier articles des larscs allonges, et les antennes terminees en une niassue perfoliee , soit allongee el coinmen- <;ant vers le sixi^me ou septieme article, soit brusque , ovalaire et foruiee seulement par les trois derniers. {l>) lis vivenl dans les champignons, ou sous les ecorces des arbres. LES MYCETOPHAGES propres. (MYCETOPHAGUS. Fab. — Tritomn. Geoff.) (PI. 62, fig. II.) La massue des antennes commence au sixieme ou au septieme article ; le dernier est presque ovoide. (2) LES TRIPHYLLES. (TRIPHYLLUS. Meg., Dej. — Mycelophagus. Gyll.) (PI. fi-2, fig. ,2.) Ou la massue des antennes est plus courte, brusque et form^e seule- ment par les trois derniers articles; le dernier est presque globuleux. ;3) Ceux-15 ont le corps oblong, avec le corselet plus ^troil que I'abdomen, du moins posterieurement; le premier article des tarses de la longueur du suivant , ou guere plus long, et les antennes terminees par une massue etroite, allongee, pen ou point perfoliee, form^e par les trois derniers articles, (c) (i) royez Fab., Latr., Dej. TV, 63o. (2) ^oj-eiLatr., Gener. crust et insect., (3) J'orez Latr., ibid., scconde divis. ; III. p. 9, i'''^ div. des Mycetopliages ; et Dej., Mjcelopliagps, el Gyllenh. , iHd , Gyllcnhall, Insect. Suec, I , in , 3S7, et IV, 63 1. (a) PI. 62, fig. 10 „. (i) PI. 62, fig 1 1 <■, 12. (<■) PI. 63, fig. 2. FAMILLE DES XYLOPHAOES 4S'J LES MERYX, (MERYX. Lair.) (I'1.63,fig. ,.) Distingu^s des suivans par leurs palpes maxillaircs (toujours saillans) termines par un article plus grand , en Iriangle renverse. (i) LES DASYCERES • (nASYCERUS. Brong.) (I'l.fii, fig. I.) Qui n'offrent que trois articles aux tarses [a), mais qui , cependant, tien- nent h celte famille par d'autres rapports. Les deux premiers articles de leurs antennes sont globuleux, les suivans tr^s menus, capillaires et ve- lus, et les trois derniers globuleux et pareillement velus. La t6te est triangulaire et distincte du corselet. Les palpes maxillaires sont saillans , menus et lerminfis en alene. Le corselet el les elytres sont sillonnes. L'ab- domen est presqiie globuleux (2) LES LATRIDIES (LATRIDIUS. Herbst. — Teuehrio. Lin. — Dcrmcsles. Fab.) (l'1.6},fiK.3.) Ont les palpes tres courts , terminus en alene ; la t6te et le corselet plus ctroilsque I'abdomen ; le premier article des antennes fort gros et glo- buleux, les suivans, jusqu'au dixieme inclusivement, presque en c6ne renverse, glabres ou simplemenl pubesccns ; le dernier plus grand que les precedens, et ovo'ide ; le corselet plus large que long, ou presque iso- metrique , et I'abdomen presque carre ou presque ovalaire. (3) (i) Latr., Cencr. crusf. et insect.. Ill , insect. Eur., IV, 5. p. 17, eti, XI, I. (3) FoyezLalT., ibid., et Gyll., Insect. (a) FoyezT)umir\\ , Diet, des sr. n.il., Suee., I, tv, i23. oil eel insectc est liien rigure,et AiTli.,I''aiin, (a) PI. 63. fig. 3. mSECTES. /|«;0 INSECTES COLEOPTERES. LES SILVAINS (SILVANUS. Latr., Gyll. - Demicstes. Fab.) (PI. 63. fig. 40 Ont le corps presque lineaire ou presque parallelipipede , le corselet plus long que large, de la largeur de rabdomen antfirieurement ; les pre- miers articles des antennes presque 6gaux , presque en forme de toupie , ct le dernier presque globuleux {«); les palpes presque filiformes, et I'ex- tremite anterieure de la t6te , un pen avanc^e et retricie en manlfire de inuseau triangulaire et obtus. (1) Tantotles mandibules sont entierementdecouvertes on sail- Ian te.s et robustesC). Le corps est generalement etroit, allonge et deprime. Ces insectes forment le genre DES TROGOSITES. (trogosita. Oliv.5 Fab. — Platycerus, Geoff.) Les uns ont des antennes plus courtes que le corselet , ou de sa lon- gueur au plus, cl terminces en une niassue comprimfie, un peu dentee en scie, et formee par les trois ci quatre derniers articles (c). La languetle est entifere. {,r. et suiv.; I'art. Prione de rEncyclop. mc- Le P. SpencU de M. Kill). (Linn, trans., ihod XII, XXII, 1 :i) parail apparlenir a la menie {a) IM.Oo.Iig. S/., pI.CC,, IIk. U. (A) IM f,:"., (ij4 8,/,- pi 6S, fig. 3«. 472 INSECTES COLEOPTERES. figure dun trapeze ou dun cone tronque, et dont les elytres ne sont ni tres courtes et en forme d'ecailles, ni retrecies brusquemejit un peu au-dela de leur base, et terminees en maniere d'alene. On pourrait designer cette subdivision sous la denomination de Cerambycins regu- liers, par opposition a ceux de la suivante, qui sont, a plusieursegards,anormaux,etdontles derniers semblent selier avec ceux de la tribu qui succede immediatement a celle-ci. lis composent les ^(invQ?,Ceramhyx, Clytus, Calli- diuni^ de Fabricius, une paitie de ses Stenocores, genre different de celui ainsi designe avant lui par Geoffroy. Cesont des Cerambjx pour Linnaeus, et auxquels il faut joindre quelques-unes de ses Leptures. Les eiitomolo- gistes modernes out augmente le nombre de ces coupes generiques, mais les caracteres en sont si peu tranches, et se nuancent tellement, que ces genres peuvent etre reunis en un seul, celui DE CAPRICORISE. (CERAMIJYX.) Un assez grand nombre d'especes, et loules de TAmSrique meridionale, pioportionnellement plus" courtes et plus larges que les suivanles , i an- tennes souvent pectinees, en scie, ou epineuses, sont remarquables par I'etendue de leur corselet, dont la longueur egale presque la nioilie de celledes Elytres; tant6t uni , il est presque semi-orbiculaire, unidente seulemcnt aux angles posterieurs, tant6t tres int^gal et tuberculeux ; leur presternum est, soit carene ou termini en pointe, soit plan, tronque , en- lier ou echancre h son extr^mitc posterieure, qui s'applique sur une saillie FAMILLE DES LONGICORNES. ■ 475 nnl^rieure du inesosternuin ; les pieds anlerieurs , aii moins , sont dearths h leui- naissance. L'dcusson est grand dans plusieurs; lestarses sont courts et dilates. Ceux de cette division oii ie corselet, presque semi-orbiculaire et tou- jours fort grand, est iini ou simplement chagrin^, avec una seule dent, de chaqiie c6le,aux angles postdrieurs; dont rcxtremile posterieure du pre- sternum est plane, tronquee , soil sans echancrure, soil echancree, et ap- pliqiide sur le mesosternum ; dont I'ecusson est toujours fort grand, el qui ont les pieds fori dearies, formentdeux sous-genres. LES LISSONOTES, (LISSONOTUS. Dalui. - Cerambyx. Fab.) (I'l. 65,fig. r.) Dont les anlennes sont fortementconiprimees, en scie ou semi-pecti- ndes (a), longues, et dont rextremite posldrieure du presternum n'offre point d'echancrure. (1) LES MEGADERES, (MEGADERUS. Dej. — CalUdium. Fab.) (PI. 65, fig. 2.) "A antennes simples , plus courtes que le corps , el ou I'extrdmite poste- rieure du presternum est ecbancrde, et re(;oil, dans cette echancrure , le boHl oppose du mesosternum , de maniere qu'ils s'unissent intimement ou paraissenl ne former qu'un seul plan. (2) On a disperse , dans qualre sous-genreS, ceux dont le corselet est trSs inegal, tubercule ou pluiidente, avec le presternum cardne ou termine poslerieurement en poinle. lei les anlennes sonl longues, sdlacees , simples, ou tout au plus un peu epineuses ou garnies de faisceaux de i)oils. Le corselet est toujours grand , tres indgal, gu6re plus large que long. (i) rojez Sclntnh. , Synon. insecl. ; (2) Callidium stigma. Fab.; Dej., Ca- Dalman, Anal, enlomol. ct Gcrmar Insect. lal., p. 106. sper. nov. («) PI. 65, fig, 1. 474 INSECTES COLEOPTfiRES. LES DORCACERES, (DORCACERUS. Dej. — Ceramlnjx. Oliv.) ( PI. 65, fig. 3.) Dislingues de tous les autres par leur t^te verlicale, grande, presque aussi large que le corselet mesure dans son plus grand diametre transversal , plane et trfes velue en devanl. 1-es antennes sont tres ecartees. Le prester- num n'est point eleve en carfene, et se termine simplement en poinle. L'e- cusson est petit, (l) LES TRACHYDERES, (TRACHYDERES. li&\m. — Ceramhyx. Fab.) (PI. 65, fig. 4.) Oil le corselet est grand, beaucoup plus large que la I6le , avec I'extre- mite poslerieure du presternum, etsouvent aussi I'opposde, elevee en ca- r6ne; ou I'ecusson est allonge, dont les elytres sont plus larges k leur base, etvonten se retr^cissant, et dont les antennes ne sont point garnies de faisceaux de poils. (2) LES LOPHONOCERES, (LOPHONOCERUS. Latr.) (PI. 65, fig. 5., A.yant aussi la t6te plus ^troite que le corselet, et I'extremite posle- rieure du presternum car^n^e , mais ou ce corselet , ainsi que I'ecusson , est proporlionnellement plus petit, oil les elytres s'elargissi'nt vers leur extremite, ou du raoins ne vont point en se retrecissant, et qui ont le troisieme article des antennes el les trois suivans garnis de faisceaux de poils. {a) (3) (i) Cerambyx barhatus , Oliv.; Dej., (3) Ceramhyx barbicornis,0\\\.; ibid., p. i<)5. Trachideres kirticornis, Schoenh.; (2)Schoenh.,Synon,,insecl.,I,f,j).364. rawhjx hirticornis, Kiiliy. (a) PI. 65, fig. 5. FAMILLE DES LONGICORNES. 47S Lh, lesaritennes sont plus courtesque le corps, peclinees on en scie («). Le corselet esl transversal , dentt^ lateraltment. Les elylres s'eiargissent posterieurement. LES CTENODES. (CTENODES. Oliv. Klug.). (i) (PI. 65, fig. 6.) Maintenant le corselet, tant6t presque carre ou cylindrique, tanl6t or- biculaire ou presque globuleux, est beaucoup plus court que les elytres , du moins dans ceux ou il s'elend en largcur, et le presternum n'offre ni carene ni prolongenient pointu h son exlrdmile poslerieure. L'ecusson esttoujours petit. LeSpieds sont rapproches S leur naissance. Un seul sous-genre, celui DE PHOEiMCOCERE (PHOENICOCERUS. Latr. } (PI. 65. fig. 7.) S'eloignedessuivansparla forme desantennes du m4le, dont les arti- cles, a commencer au troisifime, se prolongent en maniere de lames lon- gues et (5troites, et forment un grand faisceau ou evenlail. On n'en connait encore qu'une espece (P. Dejeanii) [h) , et propre au Bresil. Dans les autres , les antennes sont au plus epineuses ou un pen dentees en scie. Plusieurs , et tr6s remarquables par leurs couleurs et I'odeur agreable qu'ils repandent, offrent , sous le rapport des proportions relatives des palpes, une anomalie : les maxillaires (c) sont plus petils que les labiaux {d), et m^me plus courts que le lobe terminal des mAchoires, qui est souvent avance. Le corps est deprimeayec le devant de la t6te r^treci et pointu ; les jambes posterieures sont souvent tr6s comprimees. (i) OUv., col. VI,59iiV, I, i;Schoenb. Synon.insect.,I,3.p. 3.',6; Les Ctenodes zonata, minia la, genicu. /ata,de Kliig, Entora. hia.sil. , XI 1,11, 1,1,1. {„) PI. 65, fig. 6. (<•) 1"! 65. fig. 8 A. INSF.CTES. Ne connaissant ces insecles que d'apres les figures qu'on en a donnees , je ne les place dans cette division que par analogic. {!,) PI. 65, fig. 7. (^j PI. 65, fig. 8.: ',T(; mSECTES COLTtOPTERKS. Ces Longicornes composeirt le sous-genre DES CALLICHROMES. (CALLICHROMA. Lair. — Cerambyx. Fab., Uej) (PI. 65, f.g. 8.) Parmi les especes h antennes simples, setacees, a corselet dilate, ^pineux ou lubercule au milieu de ses c6les, el dont les pieds posterieurs ont les cuisses allongees et les jambes Ires comprimees, se range une esp^ce de noire pays, qui se trouve sur les saules el repand une forle odeur de rose. Le C. miisque («) (Ceramhyx moichahis Lin.; Oliv., col. IV, 67, xvil, 7)j il esl long d'environ nn pouce , enti6remenl vert ou d'un bleu fence, et un peu dore dans quelques individus. Une autre {amhrosiacns. Slev., Charpent), qui se trouve au midi de I'Europe , en Crimee, etc., ressemble beaucoup a la precedente ; mais son corselet est en tout, ou seulement sur les c6tes, d'un rouge de sang. L'Amerique nieridionale el les contrees equatoriales de I'ancien con- tinent en fournissenl plusieursautres. (1) D'autres longicornes de la m^me division, mais dans lesquels les palpes maxillaires, comme d'ordinaire , sonl aussi longs au moins que les !a- biaux , et depassent I'extremite des niAchoires, sont distingues des suivans par leurs antennes, ofTrant distiuciemenl, du moins dans les m^Ies, douze articles (i) au lieu de onze; elles sont loujours longnes, sfitacdes, souvent epineuses ou barbues. Le corselet est dente ou epineux sur les c6tes. Nous les reunirons dans le sous-genre (i) Les Cerambyx v'trvns , atbitnrsus , iiitens, micans, aler^festii'iis, vittatus, se- riceus, elegans, suturalis , latipes , irgiiis ^ athicomis, elc, deFabricius. Quelques especes afiicaines , telles que les Ceramifx loiigicornh , clavicornis et clafiger de Schoenherr, Ires analogues , au premier coup-d'oeil, au.v precedeiUes, paraissent devoir , a raison de leurs anten- nes comprimees el dilatees vers le bout , pouvoir former un sous-genre propre. Mais fal PI. 65, fig. 8. la bouclie du Cerambyx sex-punctatus de ce savant [Saperda 6-punctala,Fsib.), qui paiait, par son analogic avec Ic C. ctavi- cornis (S. clavkornis , Fab.) du meme , ^tre congi'uere, ressemble, quant aux pro- portions des palpes , aux Capricornes pro- premcnt dils. laSapcrtla /lirsiilUornis de¥ab. (Kirb. , Linn. Trans., XII, p. 442)esl bien un Cal- lichrome par la bouclie , mais elle en differe par les antennes et la forme dii corps. (A) PI. 6C, fig. I „, /,. 'AMILLE DKS LONGICORNKS, DES ACANTHOPTERES { ACAMHOPTERA. Lair. — CaUichroma. Piirimricenns. Slenocorus. Dej., Dalin.) (PI. 66, fig. I en.) Des esp6ces de I'Anierique , h corselel presque cai'r6 ou presque cylindri- que , el donl les elylres sonl le plus souvenl termin^es par unc ou deux Opines, sonl des Stenonorus pour M. Dalinan. (l) D'aulres , mais g^nfiralenienl propres aux conlrees occidentales de I'an- cien conlinent, donl le corps est assez eleve, avecle corselet presque glo- buleux , el les anlennes simples el sans faisceaux de polls (n) sonl des Pur- puriccmis pour MM. Ziegler el Dejean. (2) Une autre espfecea corps deprime, eldonlles anlennes ontletroisifeme article et les Irois suivans terniines par un petit faisceau de polls, se rap- proche des Callichromes , avec lesquels nous I'avioas d'aboi-d placee, i raison de sa forme generale et de son odeur de inusc C'esl \'A. rosnlie {!>) {Cerambyx alpinus, Lin.; Oliv., ibid.., 67, IX, 58) ; elle est d'un bleu cen- dre, avec six taches noires, disposees longiludinalement sur chaque Elytra, dont les deux du milieu plusgrandes el formanl une bande. Le devant du corselet ofTre une tache de la ni6me couleur. L'exlremil<5 su- p^rieure des articles des anlennes est pareillemenl noire. Elle est com- mune dans les montagnes alpines , el on la prend aussi quelquefois dans les chantiers de Paris. Les Cerambycins suivans n'ont que onze articles aux anlennes. Les uns , ou du moins les mi^tles , ont des antennes longues , setacees ; le (i) Insect, spec, nov., p. 5ii et suiv. ayaiit pour litre : Pericuti eiitomographici, (a) Les Cerambyx Kcelderi, Desfoiitainii, Species insectorum nondum deicii/itns pro- de Fab.; posituri fasciculus, avec quatre planches. C. BuJensis de Goeze. Le C. iiinculatus II y a repiesentc diverses especes de cha- de M. Geimar, qu'il rapporle aux purpu- ransonites , formant de nouveaux genres riccnes, est un callichrome. M. Salilherg , dans la methode de M. Sclioenherr. Les professeur d'histoire naturelle , a decrit et descriptions sent faites sur le modele de figure ce dernier coleoptere , sous le nom celles de M. Gyllenhall, et aussi completes de Ceramhyx zonatiis , dans \m ouvrage que possible. (a) PI. 66, 6g. I a. {!,) PI. 66, fig. i. 478 INSECTES COLEOPTtRES. dernier article des palpes eo forme de c6ne renverse (a) , le corselet, soil presque carr6 et un peu dilate an milieu , soil oblong el presque cylin- drique; il estsouvent rugueux et tubercul^ lateralement. Ilscomposeront le sous-genre DES GAPRICORNES proprement dits (CERAMBYX. Lin. Fab.) ^ PI. 66, Cg. 3.) On a distingue g^nfiriquement, et sous le nom d'HAMA.TiCERE (Uamati- cerus), des esp6ces h corselet inegal ou raboleux, ordinairement epineux ou tubercule, et dilate sur le milieu de ses c6tes ; ayant les Iroisieme , quatriime et cinqui^me articles des anlennes manifestement plus epais que les suivans, epaissis et arrondis au bout; ceux-ci, brusquement plus longs et plus menus, presque cylindriques, forment , avec les precedens, une transition subile ; ces organes sont beaucoup plus longs dans les males que dans les femelles. Le C. heros [b] (C. heros, Fab. ; Oliv., ibid., I, l) , long d'nn pouce et demi, noir, avec le bout des elytres brun et prolonge en une petite dent i la suture. Le corselet est trfis ride , avec un tubercule pointu ou en forme d'epine de chaque c6l6. Les antennes sont simples. Commun dans les pays temperes et cliauds de I'Europe. Sa larve fait des trous profonds dans le bois de ch6ne ; c'est peut-6lre le cossus des anciens. On trouve dans nos departemens meridionaux une espece tr6s analogue h. la pr6cedente, mais sans dent suturale , k antennes proportionnelle- ment plus courles et plus noduleuses, surtout dans la femelle. M. Bo- ' nelli I'a nomnie militaire {militaris). Les caracteres tires des antennes sont bien moins prononces dans une autre espfece du pays, beaucoup plus petite, plus etroite , enliSre- ment noire, et sans dent a Textr^mite des elytres, celle que Linnaeus nomme ccrdo. (i) (i) Foyez, pour d'autres cspeces, le Ca- ramhyx battus et qiielques autres a auten- lalogue de M. Dejean,p. io5. Quelques nes ppineuses ou en scie doivent former une especes exotiques out le corselet allonge ct division particuliere a la suite de la prc- Diutique, de meme que les Gnomes. Le Ce- ci'denle. (a) PI. 66, lig. 3 b. (h) PI. 06, fig. 3. FAMILLE DES LONGICORNES. 47!) Nous rapporlerons au ni^nie sous-genre diverses espfices de Callichio- nies de M. le comle Dejean, h corselet uni ou peu in^gal , proportionnel- lement plus long, soil ovalaire et Ironque aux deux bouts, soil presque cylindrique. Ces espices sont exotiques , presque toules de I'Am^rique meridionale et de petite laille. Elles sont , en general , tres ornees , et quelques-unes onl un ou deux faisceaux globuieux de polls aux anlen- nes (a). II en est dont les pattes posterieures offrent la mfime singularity. Fabricius et Olivier ont place quelques-unes de ces especes avec les Sa- perdes. Les cuisses de ces insectes forraent , generalement , une massue portde sur un long pedicule , et les autennes sont coniposdes d'articles longs et gr^les. (l) Nous reunirons encore au sous-genre des capricornes , les gnomes (Gnoma) de M. le comte Dejean. Leur corselet est beaucoup plus long et cylindrique. L'angle interne de I'extremite superieure des articles desan- tennes est un peu dilate. Les palpes sont presque filiformes, et les man- dibules offrenl inlfirieurement une dent. Les deux especes mentionnees par lui sont propres, rune(G. rugicollis, Fab.)^ la Caroline, et I'autre (sanguinea. Dej.) au Brgsil.' Les Cerambycins dont les antennes ne sont guere ordinairement plus longues que le corps , et plut6t filiformes que solaces; ou le corselet, tou- jours niutique, est tant6t presque globuieux ou orbiculaire , et tanl6t plus etroit , presque cylindrique, et simplement dilate et arrondi dans son milieu; et dont les palpes, toujours tres courts, se lerminent par un arlicie un peu plus dpaissi et plus large que dans les prdcedens, en forme de triangle renverse, composeni, dans les premiers ouvrages de Fabricius, et dans I'Entomologie d'Olivier, le genre DES CALLIDIES, ( CALLIDIUM. ) (l'l.66, fig. 5ct6.) Qui en forme mainlenant trois. Les especes ou la t6le est au moins de la largeur du corselet, el ou (i) Les Callichromes de M. Dejean (Ca- callicliromes decrils par M. Germar dans tal.), a I'e.xceptlon de Valpina, et piol)a- son oiivrage intitule Insect. Spec, nov.; le blemeut dugloiosa. Uappoitez y aussi les Cnlticliroma ico/>ifenimel\es Ccrambyx 1. 66 his, fig. 3.) Qui r^pond an genre Molorchus de Fabricius. II a pour type la grande ISecydale {ISccydalis major) (i) de Linnoeus et de Geoffroy. (Oliv. , lAzd., I, l). On la Irouve, aux mols de juin et juillet, sur les vieux saules. (.3) Des insectes generalement propres a des iles africai- (i) f^oycz I'Eiilom. brcsil. de M. Kliip;. Kirby I'l ScliotuheiT. (2) Les Necydales aira et prieiista de Fab . Le Stenocorus hemiptems de Fabricius , el la TV./fmocrt/a de M. Gerniar son! ana- qui semblcrait devoir etre place ici, est, logucs. dans I'ordre naturel, jilusvoisin desSleno- (3) /'■o)cc Fabricius , Olivier, Kliig , cores de MM. Germar etDejean. («) PI. mhls, fig. 2. ? (h) PI. 66 bis, fig. i. ^84 INSECTES COL^-OPTERES. nes , a la Nouvelle-HoUande , a la Nouvelle-Irlande et a la Nouvelle-Zelande , ambigus sous plusieurs rapports, et qui, dans un ordre naturel , devraient peut-etre venir entre les lamiaires et les lepturetes, termineront la di- vision des cerambycins. Leurs palpessont presque filif'ormes, avec le dernier article presque cylindrique (°J, un peu aminci vers sa base; le corselet, ordinaireinent uni ou peu inegal , sans tubercules aigus, s'elargit de devant en arriere, ou pre- sente la forme d'un trapeze ou d'un cone tronque, comnie dans la derniere tribu de cette famille ; I'abdomen est presque en forme de triangle renverse, dans la plupart, et les elytres sont tronquees au bout. Ces insectes formeront quatre genres. LES DISTICHOCERES de M. Kirby, (distichockra. ) {l'l.66i«, fig. 4-) Ou les antennes des males vont en se dilatant vers le bout , avec leurs articles, a partir dii troisienie , fourchus ou divises en deux rameaux au bout. (') ( i ) (i) Kirby, Linn. Trans., XH, xxiir, lo. (a) PI. 66 his, iig 5 «, 6 b. (t) PI. 66 Ms , fig. 4 r. I AMILLE DES LONGICOKNES. 48i> LES TMESISTERNES, (tmesisterinus. Lair.) (Pl.()6i;V, eg. 5.) Ou les antennes sont simples , s^tacees , plus longiies que le corps; dont le corselet est lobe posterieurement , avec le presternum prolonge posterieuremeiit , tronque et recu dans I'echancrure d'line saillie du mesosternum. (i) LES TRAGOCERES de M. le comte Dejeaii, ( TRAGOCERUS. ) (PI. 66A«, fig. 6.) Sans saillie presternale ; a antennes filiformes (") , un peu plus courtes que le corps, un peu en scie; a corselet inegal , un peu sinue lateralenient , et dont les elytres forment un carre long (2). LES LEPTOC^RES de M. le comte Dejean, (leptoceua.) (I>1. 67, fig. ..) Qui n'ont pas non plus de saillie au presternum , uiais dont (1) Insectes iiieJils de la Noiivelle-Ir- cnliim de Fal). lande, et qui ont de grands rapporls avec (2) Uoj. Calal. les Cattidies vaiiegatum , lliicatiim et siil- («) PI. 66 Au, fig. 6«. 'i8(i INSECTES COLtOPTfeRES. lesanteniies sont setacees, beaucoiip plus longiies que le corps, surlout dans les males; dont le corselet est uni, en forme de cone tronque; et dont 1' abdomen et les elytres sont presque triangulaires (i). Les longicornes de notre troisieme tribu, celle des LAMiAiRES {LaniiaricB) , se distinguent par leur tete ver- ticale, et leiu's palpes filifornies ou guere plus gros a leur extreniite, et termines par un article plus ou moins ovoide, allant en pointe (°). Le lobe exterieur des ma- choires est uii peu retreci au bout, et se courbe sur la division interne. Les antennes sont le plus souvent se- tacees et simples, et le corselet, abstraction faite des tubercules ou des epines des cotes, est a-peu-pres de la meme largeur partout. Quelques especes sont apteres, caractere que n'of'fre aucune autre division de cette fa- mille. Cette tribu se compose des genres Lamia, Saperda de Fabricius, de quelques-uns de ses stenocores, des co- lobothees de M. le comte Dejean, ainsi que de quelques- uns de ses cerambyx ; mais je n'ai pas encore decouvert de caracteres qui separent rigoureusement le premier de ces genres du suivarit. ( I ) Cerambyx sciipliis , Liii. , ile de rouviage sur les insecles dc la Nouvclle Fiance. Constiltez, pour ces genres , les llollaudc ile M. Donovan. Transaclions de la Societe linneenue , el («) PI..68, fig. ,«, 2c.,K,-eto. FAMILLE DES LONOICORNES. 4H7 Le Cerambyx longimanus de Linnaeus et de Fabricius n'est ni de ce genre, ni de celui dePrione, ou on I'avait d'abord place; niais il en forme un propre , ainsi que I'ont juge llliger et Thunberg , et appartenant ii latribu des lamiaires. C'est celui D'ACROCI]NE (acrocinus. Iliig. — Macropiis. Tliuiib.) (pi.67, f.g.^) U se distingue de tons les longicorues par son corselet , ayant de chaque cote un tubercule mobile, termine en pointe ou par line epine. Le corps est aplati, avec le corselet trans- versal; les antennes longues et raenues, et les pieds ante- rieurs plus longs que les autres; les elytres sont tronquees au bout et terminees par deux dents , dont I'exterieure plus forte. L'espece la plus remarquable et I'une des plus grandes, est \'A. lon- gimanc {a) {Ccramhijx lomjimanns , Lin.; Oliv., col. IV, 66, ni, IV, 12), connue sous le nom vulgaire d'Arlcqum de Cayenne. Les cuisses et les jambes des deux pieds anterieurs sont ties longues el gr^les. Les tuber- cules mobiles du corselet sont termiiies par une forte epine. Le dessus des elytres est agr^ablement melange de gris, de rouge et de noir. (1) Tous les autres lamiaires ne composeront qu'un seul genre, celui DE L/VMIE, ( LAMIA. ) (W.G7, Dg. 3 et4; pi. (js, (Ig. ( ri 4.) Que nous parlagerons en deux sections : leux dont les c6les du corselet (i) Ajoiitez Prioniis actcnfifei; 0\i\\ («) I'l. 67, fig. ^. 488 INSECTES COLEOPTERES. sonl lanl6l luberculeux ou ridds, Iant6t epineiix , el ceux oil il est uni cl cylindrique. Les premiers se diviseront eu ail6s el en aptSres. On a forme avec iin grand nombre d'espfeces , la pliipart de rAmerique meridionale ,•• dont le corps est proporlionnellement plus court, plus large, dfiprime ou peu elevg avec le corselet transversal , I'abdomen pres- que carre , gu6re plus long que large ; les patles robusles et dont les tarses sont trfes dilates (a), le genre acanthocine {Acanlhocimis. Meg., Dej.)- JNous en avons en Europe trois especes , donl I'une , la L. charpen- tier[b){L. cedilis. Fab.), qui est brune , avec un duvet grisAtre , quatre points jaunes sur le corselet, et deux bandes noirAlres sur les ^lytres, est remarquable en ce que les antennes du mAle sonl d'une longueur qua- druple de celle du corps, (i) D'aulres, d'une forme tres analogue, h antennes, soil barbues, soil gar- uies de faisceaux de poils, onl paru devoir former un autre genre, celui de POGONOCHEKE ( /'o./ojiofAcrj/i. Meg., Dej.). Nous en avons quelques es- peces en Europe, et presque toules remarquables par leurs 61ytres tron- quees obiiquement au boul. (2) D'aulres encore, el toujours peu allongSes , mais donl le corps est plus cylindrique, out chaque oeil enlifirement parlage en deux par le luber- cule donnant naissance h rantenne(c. C'esl le genre tetraope (7'<;1. 68, fig. S. (c) 1-1.68, fig.3e. {d) Pl.riS, fig. /,./,«. 490 INSECTES COLtOPTfeRES. Parnii celles dont les antennes sont courtes, ou les Dorcadions pro- piement dits , il en est une tr^s commune en Europe , mais presque exclnsivemcnt dans les terrains calcaires, ou d'une nature approchante: c'est la i. cendree (a) ( Cerambyx fitliginalor, lAn. ; Oliv , ibid., X, 21 ) ; elle est longue de six lignes, noire , avec les etuis tanl6t cendres, tant6t d'un brun noirAtre , et ofTrant chacune , dans tons les cas , Irois lignes blanches, I'une le long de la suture , I'aulre le long du bord ext^rieur, el la troisifeme dans I'entre-deux , mais n'allanl pas jusqu'i leur extre- mity poslerieure. L'Allemagne cl la Russie m<5ridionale en fournissent plusieurs autres espSces. (1) Les autres lamiaires ont le corselet d^pourvti laleralement de tubercu- les ou d'epines, et cylindrique ; leur corps est toujours allonge,et presque lin^aire dans plusieurs. Ces lamiaires composent le genre DES SAPERDES de Fabricius. (SAPERDA.) (PI. 68, 6g. 5 kg.] Celui qu'il nomme Gnoma {/') , en le restreignanl S quelques espSces de Java , de Sumatra , de la Nouvelle-Hollande, etc. , ressemble , quant k la direction de la t6le et aux parties de la bouclie , aux lamies; mais le cor- selet est aussi long que I'abdomen, cylindrique , un pen plus etroit au milieu , sans epincs ni tubercules. Les antennes sont plus longues que le corps, quelquefois garnies de faisceaux de poils. Les pieds ant^rieurs sont allonges. (2) M. le comle Dejean a detache des Saperdes , les genres adesme {Adcs- mus ) (c), APOMEGYNE ( Apomecyna ] (nocorus) de Geoftroy , et a ceiix de Rhmjium et de Leptvra de Fabricius. Tanl6l la Idle esl piolongce en arii6ie, imiiicdialemeni apres les yeux. Les aiUennes, souvent plus couiles que le corps (n), sont rappioch6es ^ leur base, inseiees hors des yeux , sur deux petites eminences, en forme de lubeicnles, el separ^es par une ligne en'oncee. Le corselet est ordinai- rement tuberculeux ou epineux lateraiement. Ici les palpes sont filiformes; le dernier article des maxillaires est pres- qne cylindrique (A,, et le nidme des labiaux ovoide ; le Iroisifenie des anitnnesellesdeux siiivanssont dilates A leur angle externe, courbes et soyeux, particulierement dans les males. Tels sont LES DESMOCERES de M. Dejean. (DESMOCERUS ) (PI. f.f), li- !).; Le corselet est en forme de trapeze, sans tubercules ni pointes sur les c6les, avec les angles posterieurs trfes pointus. Les mAchoires et la levre m'ont parii ressembler h. cclles des lamies. On n'en connait qu'une espfice. bien representee avec tous ses details par Kiiocb. Elle est de I'Amerique spplentrionale. (i) La, les palpes sont renfles h leur extremity' , et terminespar un article en forme de c6ne ou de triangle renversd. Les antennes sont reguliferes, glabres ou simplement pubescenlcs. Quelques-uns s'eloignent des aulres , en ce que les miles seuls sont ail:^'s. Leur corselet est conique, uni, sans epines ni tubercules. lis com- poscnt le genre je crois devoir supprimer ici , araison de la (i) Sli'iiocoiiis craiieus , F;J).; Knoili , coiifusioi) qui icsulle des diverscs applica- N. Eeyt, I, p. I^S, vt, r, Rlia^iumiya- tions qu'ou eii a I'ailcs. neiim, Srhunlieri'. {a] PI. (ifl, fig. id. {h) I'l. 1. 69, fig. 5.) Donl les antennes sonlaussi longues au inoins que le corps, simples, avec le premier arlicle beaucoup plus court que la t6le (i) ; les yenx sont enliers ou Ires peu echancres. L'abdomen est Iriangulaire ou en carr6 long ct retr^ci posl^rieurenient. (2) LES STENODERES (STENODERUS. Dej. — Cenimhyx. Fab. — Lciilura. Kirb. — Stenoconis. Oliv. ) (I'l.Cg.ng.G.) Ayant aussi ties anlennes longues , mais dent le premier article est aussi long au moins que la I6le, et dent le corps est long, 6lroil, presque lineaire. Les palpes sont aussi plus saillans.,Lesyeux sont entiers. (3; Tanl6l la I6le est r^lrecie brusquemeut, immgdialement derriere les yeux. Les antennes, insdrees pr6s de I'extremite anterieure de leur echan- crure interne, sont ecart^es h leur naissancc. Les deux Eminences ordi- naires d'ou elles partent se confondent presque dans le m6ine plan. Le corselet est presque toujours uni ou sans tubercuies lat<5raux. Ce sont les (i) Bhngiiim snUcis^Vah. cles des antennes sont un peu p!us courts (2) rojez le Catal. de MM. Dejean et que le cinquieme. Dalil. T)ansles\e\tlures virginea et collaris (3j Leptura ceramboides , Kirb. (Linn, de Fabricius, que je rapporle au sous-genre Trans., XII, xxiii, 1 1), ct quelques aulres des toxoles, les troisieme ct qualiieme arii- especes du Brcsil. W I'l. Cy, lig. 4. W I'l. fKj, fig. 5A. 49G INSECTKS COLlfeOPTERES. LEPTURES jjroprement dites. (LEPTUIU. D.j., Dahl.) (in fi,,.rg.:.) Les lines ont le corselet presque plan en dessus, el trapezoiJe on coni- que. De ce noinhre sont : La L. armec [L. iirmntu, (jyll.; L. cril'araln , Fab., le mile; L. snhspi- tiosa, ejiisd., la fenielle), qui est irks commnne en ete, dans les bois , sur les fleurs de ronce. Le corps est allonge, noir, avec les elnis jaiines , et ofTrant qualre lignes noiies , transverses, dout ranlt'rieiire formee par des points. Les anlennes sont enlrecoiipees de noir et de jaune. Les janibes posl^rieurcs dn niAle sont niiinies de deux denls. La L. nnirc {L. niyra , Lin.; Oliv., co!. 73 , 111,36), qui est noire, lui- sanle, avec I'abdomen rouge. D'autres ont le corselet beaucoup plus eleve et arroudi , ou presque globuleux. Une espece de celte division , Irds commune dans nos envi- rons, est La L, lomenleiisc [a) L. (oinenlosa , Fab.; Oliv., it,id.,\\, 13 j; elle est noire, avec un duvet jaunAlre sur le corselet. Les elytres sont de cello couleur , avec I'exlrcmite noire et tronquee. (i) La cinquieine fainille des tetra meres, LES EUPODES (ki-I'oda ) (I'l. :o:>:4) • Se compose d'iiisectes dont les premiers [Donacies) se (r) f'oyez, en outre, les espcces iiom- lalogiies pieclles , le dernier volume u mees rubra, rireiis, liastata, i-^iunctala, M. GjHenliall sur les insecles de la Suede sculiUula, etc.; el quant au genre, les Ca- I'ahrieius, Olivier, elc. {a) I'l. 6f„ li«. r FAMILLE DES EUPODES. 4!)V rapprochent tellement des derniers longicornes, que liinnceiis et GeofFroy les ont confondiis avec enx, «et dont les derniers tiennent de si pres aux chrysomeles , type de la famille suivante, que le premier de ces natu- ralisles les place dans ce genre. Les organes de la man- ducation nous offrent les memes affinites: ainsi, dans les premiers, la languette est membraneuse, bifide on bilo- bee , de meme que celle des longicornes; leurs machoires ressemblent aussi beancoup a celles de ceux-ci; mais dans les derniers eupodes, cette languette est presque carree on an-ondie, et analogue a celle des cycliques.Ce- pendant les lobes maxillaires sent membraneux on pen coriaces, blanchatres on jaunatres; I'exterieur s'elargit vers Textremite., et n'a pas la figure d'uu palpe, caracte- res qui donnent a ces parties plus de resseinblance avec les memes des longicornes, qu'avec celles des cycliques. liC corps est plus ou moins oblong, avec la tete et le cor- selet plus etroits que I'abdomen; les antennes sont fili- formes ou vont en grossissant, et sont inserees au-devant des yeux, qui, dans les uns, sont entiers, ronds et assez saillans, et dans les autres un peu echancres; la tete rentre posterieurement dans le corselet, qui est cylin- drique ou eu carre transversal ; I'abdomen est grand, comparativement aux autres parties du corps, en carre long ou en triangle allonge; les articles des tarses, a Tex-- ception dn dernier, sont garnis en dessous de pelotes, et 49l{ INSECTES COLEOPTERES. le penultieme est bifide ou bilobe (°) ; les cuisses poste- rieures sont tres renflees dans un grand nonibre ('), et dela I'origine de la denomination donnee a cette f'amille. Ces insectes ont tons des ailes, se tiennent attaches aux tiges on aux f'euilles de diverses plantes^ mais de prefe- rence aux liliacees, relativement a un grand nombre d'es- peces de notre pays; les larves de quelques-unes [Dona- cies) rongent I'interieur des racines des vegetaux aqua- tiques, sur lesqnels on trouve I'insecte parfait; celles de •plnsienrs antres vivent a nu, mais en se couvraiit de leurs excremens, et s'en fornient une sorte de fourrean, de ineme qne celles des cassides. Nous diviserons cette famille en deux tribiis : La premiere, celle des sagrides {Sagrides), se con^.po- sera, ainsi que I'indique sa denomination, du geni'e DES SAGRES. ( SAGRA.) Les mandibules se tenninent en une pointe aigiii- ('). I,a languette est profondement echancree on bilobee (^). l-es uns ont des palpes filifonncs [e), les yeiix echaiicres cl les cuisses poslerieurestics grosses, avec les janibfs arqucos. W I'l. (,/) I'l. :". r.«. 5r, 8,.,cu-. :■', H- ' ^■ ■ (A) PI . :o, n,- 1 ,.,... i.:o. fig. ..,,.. 1.70, (ig. I A, 1/: FAMILLE DES ElU'OIIES. /|!)» LES MEGALOFES (MEGALOPUS. Fab.) (I>1. ;o. fig. :.) Onl rexiremitc anleiieure de la lite avancee en maniere dc miiseau, dcs mandibules forles el cioisties, les palpcs termines par un article al- longe et tr^s poinlu, la languctic divisee profondement en deux lobes allonges («) , le corps court , avec le corselet carre ou irapezoide et trans- versal , dcs antennes qui vont en grossissant ou se terminent en unc mas- sue allongoe, etdont le troisifime article, plus long quele precedent et Ic suivanl {l>), et les quatre jambes poslcrieures longues, gr61es et arquees. Tes insecles sont propresS TAm^rique meridionale. (1) LES SAGRES [iroprcment diis, (SAGRA. Feb ) Designcs primitivenienl sous le pom A'ALurncs , exclusivemcnt proprcs h quclques contrees de I'Afriqiie meridionale, a I'ilc de Ceylan et ii la Chine, ont les palpes termines par un article ovoide (c), les divisions de la lan- guctle courles (f/j, le corselet cylindrique, les antennes presque filiformes, plus longues que la I6lc et le corsekt , et donl les articles inferieurs plus courts que les aulres (<■) , el les quatre jambes anterieures assez epaisses, pen allongees, anguleuses, droites. Ges insecles onl une teinte uniforme , mais lr6s brillante, soil verte ou doree, soil d'un ronge eclatanl, mUM d'un peu de violet. (2) Les autres ont les palpes plus gros a leur exlremite (/), les yeux enlicrs el les cuisses presque de la miimc grosseur. Le corps est loujours allonge, (i) ro)ez, oiiUe Enbiicitis , Lalicille, comte de Maniierlieim, qui, aiix figiiics Je Olivier, Gormar, Dalman, I'cxcelleiile Mo- quelques cspeces, en a ajoulc de lies lioimes nograpliie dcce genre, publico par M.Kliig, pour les details de la liouclie. ct les o))servations sur cc genre, dc M. Ic [■>] I-'ore.z Fal). el Oliv., V. yo. M in. ,o, fig. . C-. (i) IM.7,>,fig. r,/. (r)lM. :o, fig. ,/.. (,/, I'l. :o, fig. . r. (,,) iM. :o, fig. ,,/. (/) PI.:", Uf..M: am INSECTES COLEOPTERES. eiroil , nn pen deprimc on pen eleve , avec le corselet r^Ueci poslciiciirc- inenl el presque en forme ile copiir. LES ORSODACNES, (ORSODACNA. Latr. Oliv. — arioccri<. Fab. ) (lM.:o,fig. 3.) nonl les antennas sont liliformes,composees d'aiticles en forme de c6ne renverse («) , oil le dernier des palpes est seulement un peu plus grand que les piecedens et presque en ovoide Ironque (i), el oii le corselet est an nioins aussi long que large, (i) LES PSAMMOECHUS , ( I'SAMMOECUS. Boudier. — Atiihicus. Fab. — Lalridius. Dcj. ) (PI. no, fig. 4.) On les antennes composees d'articles courts et serres vont en grossis- sanl [c), etoii les palpes maxillaires sont termines brusquement en une forte massue triangulaire {d). Le corselet est plus large que long. Le corps est plus deprime que dans les cas precedens , avec les antennes plus cour- les et les yeux moins saillans. (2) La seconde tribu, celle des criocerides [Criocerldes)^ se distingue de la precedente par les mandibtiles dont I'extremite est troiiquee, ou offre detix on trois dents ('), et par la languette qui est entiere ou peu ecliancree f Q. (i) Vo\ez LaU'., Gener. crust, et in- (j) ^h//uVi« /02 INSECTES COLtOPTERES. venlriciilnire et line ccecale. Ces condiiils biliaiies, nii nombrc de quaire seulcment, sonl dcdeiix csp^ccs diflerenles : les uns, capillaires, disposes en deux aiises fort leployees, s'ins6renl par quatre bouls distincts sur une courle vesieule obronde, placee a la face inferieure et un peu lalerale derextreiniledu venlriculechylifique; lesautres, bien plus courts, plus epais, plus dilatables et efliles aux deux bouts, sont floltans par I'un d'eux, et implantes isolement par I'autre h la region dorsale el sup^rieun; de cet organe. M. Dufour est port6 a regardcr comnie alimentaire la puipe blancbAtre qu'ils renfernienl. L'oesophage est capillaire, et sans dilata- tion, en forme de jabot. Le ventricule chylifique est herissfi de papilles bien saillantes. Les testicules ressemblent beaucoup 5 ceux des Leplures. Les larves sont nues et cach&s , ainsi que celles de ces dernicrs Longi- cornes, observation qui appuie les conjectures de M. Dufour. LES HiEMONIES (H^MONIA. M^g., nej.) (PI. 70, fig. 6.) Sont des donacies dont le p6nulli6me article des tarscs est Ires petit («), en forme de noeud , presque enlier, et dont le dernier est foi I long. (1) LES PETAURISTES, (PETAURISTES. Latr.) (PI. 70, fig. 7.) RiJunis par Fabricius avecles Lemn ou nos Criocfiies propres, ont aussi les cuisses posterieures grosses, mais les yeux sonlechancres; les anten- nes, ainsi que dans ceux-ci, sont generalenient composees d'arlicles plus courts (/') , et les lobes du penultieme article des tarses bien moins prolon- g6s et ne renfermant que la racine du suivant. (2) (i) Les D. eqiiiseti, zosterce, dc Fal). (2) Les Umn vniia, posticata, do Fab. («) PL7(,, (ig. G«. (A; PI 7". ^S- Z "■ FAMILT,E DES r.Ul'ODES. SO."? LES CRIOC^RES jv-oprement diis (CISIOCERIS. Geoff., Oliv. - Lcma. Fab. — Chrysomela Lin.) (PI. 70.%'- 8) S'eloignenl des precedens en ce que les pieds posl^rieurs ne difl'orent point ou peu des aulres; les anlennes vont un pen en grossissant el sonl presque grenues, leiirs articles n'ulant pas beaucoup plus longs que lar- ges (n). Les yeiix sonl Aleves el echancres. L'exlrcmitt5 poslerieure de la Wte forme derriere eux une sorlede ecu. Ci's insecles vivent sur des liliacees, Icsasperges, etc., el, demfimeque ceux de la faniille prcc^dente , font entendre un petit bruit lorsqu'cn les saisit. Leurslarves se nourrissent des mfiinesplantes, auxquelleselles se tiennenl cramponnees, au moyen de leur six palles ecailleuses. EUes ont le corps niou , court el renfle; leurs propres excremens, donl elles se cou- vrent le dos, les garanlit de Taction du soleil el des intemperies de I'at- inosphSre. Leur anus, S celelTet, est silii^ en dessus. Elles entrenlen terre pour se changer en nymphe. Le C. du lis , (Ig. . I, (*; PI. :,. lig. , ,.. (,.) |.|. ;,, f,g. aa. I'AMILLE DES CYCLIQtlES. !{();{ r>a sixicMiie famille dcs TiiXRAMERES, celle DES CYCLIQUES, (CYCLICA.) Ayant encore les trois premiers articles des tarses spongieux , ou garnis de pelotes en dessous, avec le pe- nultieme partage en deux lobes ('"), et les antennes filifor- mes on nn pen plus grosses vers le bout (*), nous pre- sente un corps ordinairement arroiidi, avec la base du corselet de la largeur des elytres, dans ceux, en petit nombre, ou ce corjDS est oblong; des machoires, dont la division exterieure, par sa forme etroite, presque cylin- drique et d'une coiileur plus fbncee, a I'apparence d'un palpe ('); la division interieure est plus large et sans on- glet ecailleux. La languetfe est presque carree ou ovale, entiere ou legerenient echancree. II paraitrait, d'apres diverses recherches anatomiques de M. Leon Dufour, que le tube alimentaire est trois fois au moins plus long que le corps; que I'cesophage se ren- fle le plus souvent en arriere du jabot, et que le veutri- cule chylifique ou Testomac, est ordinairement lisse, du moins dansune grande partie de son etendue. L'appareil (<■) IM. 7.,llg. ;/', ^ SOO INSECTES COLtiOPTfeRES. de la secretion biliaire ressenible a celui des longicor- nes, sous le rapport du nombre et de la double insertion des vaisseaux qui les constituent; ce nombre est de six, et deux d'entre eux, si Ton en excepte les cassides, sont ordinairement plus greles et moins longs. Chaque testi- cule est forme par un seul sachet. Toutes les larves qui nous sont connues sont pour- vues de six pieds, ont le corps mou, colore, et se nour- rissent, ainsi que I'insecte parfait, des feuilles de vege- taux, ou elles se fixent ordinairement avec une humeur visqueuse ougluante. C'est la atissi que beaucoup d'elles se changent en nymphes, a I'extremite posterieure de la- quelle est engagee et pliee en peloton la derniere de- pouille de la larve. Ces nymphes ont souvent des cou- leurs varices. D'autres larves entrent en terre. Ces insectes sont generalement de petite taille, sou- vent ornes de couleur rnetalliqueset brillantes, et ont le corps ras ou sans poil. lis sont, pour la plupart, lents, tiniides, se laissent tomber a terre lorsqu'on veut les sai- sir, ou replient leurs autennes et leurs pieds centre le corps. Phisieurs especes sautent tres bien. Les femelles sont tres fecondes. Eu egard aux diverses habitudes des larves, les cycli- ques se divisent en quatre coupes principalcs : I ' Larves se recouvraut ;08 INSECTES COLEOPTERES. elytres. La tcte est cachee sous le corselet, on recne dans so)i echancrure anterieure. Les couleurs sonttres varices et distribuees sous la forme de taclies, de points, de raies, d'une maniere agreable a la vue. Celles de leurs larves qui nous sont connues se recouvrent de leurs excre- mens. r.es Cassidaires se composent de deux genres. Celui D'HISPE, (hi.si'a. Lin.) Dont le corps est oblong , avec la tete entierement decou- verte et degagee, et le corselet en forme de trapeze. Les man- dibules n'offrent que deiix ou trois dents; le lobe maxillain; exterieur est phis court que I'lnterne; les anlennes sont fdi- fornies et portees en avant. LES ALURNES, de Fabriciiis , (ALURNUS.) •PI. 7., fig. 3.) Qu'Olivier ne dislinsue pas de ses Hispps, ne paiaissenl, en efTct , iiVn difTerer que par la forme de leurs mandibules, donl rextremile superieurc se prolonge en une dent forte el pointue , el qui en ofTrcnl, en outre, unc autre au cdle interne , niais fori courlc (")• La languelte est cornee. Ce sous-genre renferme les plus grandes espficcs, el qui sont parliculie- res, pour la pluparl, a la Guianeelau liresil. Decenombre est: VUisjtc Ijonlec {i) (pi. XIII, lig. 5, de la premiere edition de eel ou- (a) in. 71 FAMILLE DES CYCLIQUES. £09 viagc) csl d'lin rouf;c de sang , avec Ics antcnncs, le corselet, ses c6li5s exccpl(5s, el Icselylres, noiis; la suluie et le bord exl6rieur des 6lytres sonlde la couleur du corps; leur milieu offre aussi, dans une variete, uii trail transversal pareillenienl rouge. Cel insecte n'est pas rare au Bresil. (1) LES HISFES propres (HISPA. Lin. Falj.) (I'l. 7f,lii;-4) Out des inandibules courtes, terminees par deux ou trois petiles dents prcsque egales. L'Amerique nous en fournit un grand nombre d'especes. Quelques-unesont le dessus du corps et mfinie une portion des antcnncs Ires cpineux («), el telle est la suivanle de nos environs. Vll. tres noire {/') [Ilispn ntrn', Lin.; Oliv., col. VI , 95 , I, 9 ) , nommee par Geoffrey la chatditjne noire. Elle est enlierement de cetle couleur , tres epiueuse, et longue d'une ligne et demie. Elle se lient sur les gra- uiinees. Les departemens meridionaux de la France en possedent une autre espece [icsliurn , Oliv., itiiJ. i , 7), tres voisine de la prccedente, mais iauvc. Elle vient sur les cistes. LES CHALEPES, (CHALEPUS. Tliunb.) (PI. 71. fig- 5.) En prenanl pour type 1'//. sjiinijycs , de Fab., different des Hispes pro- pres a raison de leurs jambcs longues, grdles, et arquees, et dont les an- lerieures sont armees au cAte interne, dans les niAles, d'une longue epine (c). Le troisifeme article des antennas est aussi proporlionnellement plus long. Quelques aulres Hispes {monoccros ,0\iy.;iiorrecta , Schocnh ; roilra- (i) TojcsFab. etOliv., col. VI, gS, I, i, 2. (a) I'l. 7<, fig. 4«. (i) I'l. 7'. fiS- V W I'l. ji. fig. 5. !» INSECTES COLtoPTERES. 'us , Kiiljy, etc. ), I'L'Diarqiiabk's par uiic saillic cii loniic ilc coine, ; Icssus tic Icurtelc, formenl pciil-6li'c uii aiilrc soiis-gciirc. LES CASSIDES (cASSiDA. Liu., Falj.) Se cUstiiiguent des Ilispes aux caractores suivans : le corps est orbiculaire oupresque ovoide, presque carre dans un petit iiombre. Le corselet, plus on moins demi-circidaire, ou en segment de cercle, cache et recouvre entierement latete, ou I'encadre, en la rece\ant dans une ecliancrure anterieure. Les elytres, souvent elevees dans la region scutellaire, debordent le corps. Les mandibules offrent quatre dents au nioins (°),_et le lobe maxiJIaire exlerieur est aussi long au moins que I'in- lerne (''). Les iBi ATI DIES {Imatidiuiii) (') de Fabricius ne different de ses cassides que par leur tete decouverle et engagee dans I'echancrure du corselet. Les unes et les autres ont le corps deprime, presque rond , en forme de bouclier ou de petite tortue, souvent un pen eleve en pyramide au milieu du dos, et deborde tout autoiir par les cotes du corselet et des etuis. Son dessous est plat, de sorte que ces insectes sont coninie colles sur les objets ou ils sont fixes. La C. equrslrc{J){C. cqiifslris, Fal). ; Oliv., col. V, 07, I, 3), tics voisiiic dn la siiivantc, mais uii peu plus grnndc , et no se troiiv.inl que dans les liou\ aqualiques, sur la menllie. Verle en dcssus, noire en dessous, avee les Lords de I'abdonien el les pieds jauniUres. La C. vcrlc ( C. virklis, Lin.; Oliv., ihid., II, 29), longue d'une ligne i') ''I :'.%■•«• W I'l. 7'. %:• lAMILLU Ul'S CYCLKJIKS. iill cl iluniie, ne diircrniil de la prccedenlc que par les points dcs eliiis, qui fonnent des li^'ncs regulicies vers la suture; Ics cuisses soiU ordi- naircmenl noires. Sa larve vil sur les chaidoiis , el plus couununcnienl sur I'articliaut. Son corps est lies plat, garni d'epines loul aulour de sesbords.et se recouvre de ses propres cxcreniens, qu'elle lienlsus- pendusen ninsse sur une especc de fourclietle altachee priis de I'ouver- lure de I'aniis. La nyniphe est aussi Ires aplatie, avec des appendices minces en forme de denlelures en scie sur ses c6tes; son corselet est large , arrondi en devant, el cache la t(5le. Dans la larve d'une espiice de Saint Uomlngue T. umpnli'i , Olivier), les cxcreniens forment de pelits filets noiiibreux el articiilcs, iiuitanl une sorle de perruque. Le C. nolilc {C. noli His , Lin.; Oliv., ibid., II, 24) est d'uu gris jau- ndlre, avec une raied'iiii bleu dore pres de la suture, inaisqui disparait a la inorl de rinsecle, (i) Dans la seeoiide tribti, les chrysomf.lines {Chrysoine- lina'), les aiiteiines sont inserees au-devant des yeux on pres de leur extreiiiite iiitenie, et ecartees. Ces insectes ne saiiteiit point. lis coniposent, avec ceux de la tribii suivante et quelques-uns de la fainille precedente, le genre Chryso/nela de Linnaeus, maisqiie, vu soneteudiie actuelle, nous avons restreint par Tadinission de quel- ques aulies. Les especes qui nous offrent les caracteres presen- tes ci-dessus forineront, conune dans les premiers oii- vrages de Fabricius sur I'entoniologie, deux gemes. (i) rojvz, iioiir lesaiilres cspices, Olivier, itiiL; Falj., Sysl. . IJil cl 2U(J. 6\'i INSECTtS COLKOl'TEKliS [vC premier, celui DE GRIBOURI, ( CUYPTOCEl'HALCS. ) Est compose de chrysomelines, dont la tete est eufoncee verticalement dans im corselet voute on bombe, en forme de capnchon, de maniere que le corps, le plus souvent en forme ce cylindre court, ou presque ovokle et retreci en devant, parait, vu en dessus, comme tronque de ce cote et prive de tete. Les antennes des uns sont plus ou moins en scie ou pecti- nees; celle des aulres sont longues et fdiformes. Le dernier article des palpes est toujours ovoide. (°) Tanl6l les anlennes sont couiles , peclinees ou en scie des le quatriemc oil cinquieme arlicle {/'). Ici le bord exlerieur des elylres est droit, ou n'olTre qu'une faible echancrurc , les angles poslerieurs du corselet sont arrondis el point voCi- les, les anterieurs ne sont point flechis en dessous. Le corps est toujours en forme de cylindre court, avec les antennes toujours libres, les yeux enliers ou peu echancres. Les nidles ont souvent la \iilc plus large , avec Ks inandibules plus fortes et plus avancees, et les pieds anterieurs plus longs. LES CLYTHRES. (CLYTHRA. Leach. Fab. - Mdolontha. GeofT.j (PI. 72, fig. I.) La C. quadrille ( Chrysomcla qii/tdrijnin'tiitii , Linn.; Oliv., col. VI , 96 , 1,1), longue de qualre a cinq lignes , noire , avec les etuis rouges ayant chacun deux points noirs, dont I'anlerii ur plus giand. Sa larvc vit dans un tuyau d'une matiere coriat'c , qu'elle traineavec (4) PI. 72, Cg. I e, I f '. FAMILLE nES CYCUQUES. 313 cllc, ft qui m'a etc cnvoyee, avcc cllc, . les csjieecsqiii se rapporlcnt au siii\ant. (i) I.nmprosomn bkolor. Kill). , Linn. (•i) fojcs Olivier, mais plus parliculicre- Trans., XII, ,\xi[, i5. Voycz surloul mcntla bellcMonograpliiedeM.Kollar, el roiivragc de M. Gormar, inliluU- InsiTl. eelledoM. Klug.'^'"V<'=''>i'ssiKnocli.Neuc. Spec, nov., p. 574 cl 575. («)1M 72.«(;-3«. iil'l INSF.r.TES COI.KOl'TEUES. Tanl6t les antenncs, scnsiblcmenlpliis longuesqiic la WIc el Ic corscli'l, soiit simples el filiformes («), ou plus grosses vers le boiil, on nifiine ler- ininees en massue, el le plus souvenl alors denlces en nianicre do scie, inais k comniencer seulement au seplieme article. Lc corps do plusieurs est ovoide el r^lrfici en devant. Ledernier arlicle des anlennes est appcn- d\c6 , de sorle que leur nombre parail 6tre de douze. Ceux-ci onl le corps cylindrique , avec le corselcl de la largcur dc I'al)- donien , dans loule sa longueur. LES GRIBOURISpropres, ( CRYPTOCEPUALUS. GeofT. ) (I'l. 72, fig. V) Donl les antennas el les palpes sent de la niOiiic grossciir p.irloul (/'). Le G. soycux [c] {Chrysomcla scrt'rcii ,lAn.; Oliv., col. VI, 06, l,li), long de trois llgncs, d'un vert dorO; les anlennes sonl nuires avec la base vcrti'. Tres conimun sur les fleurs semi flosculeuses. (I) LES CHORAGUS (CHORAGUS. Kirb.) (I'l. :2, (is. 5.) Ont le* anlennes terniinees par Irois articles plus gros, forniant nne massue ('I/, el les palpes aniincis a leurs txtreniitc's. (2) Cenx-li ont le corps relre ci en devant et prescpie ovoule. Les cinq derniers articles des anlennes sonl souvenl plus grands, plus ou moinsconipriines el plus ou moins dilates en denl^de sci(!. Les palpes ninxillaires sonl plus gros i leur exlrrmile, ou presquc Icruilnes en une massue ovoide, formee, soil par Ic dirnier arlicli- , soil par celui-ci cl U; prOci'denl reunis. (1) r,>)iz, pour li'S aiihrs .'S|.iTcs, Oli (2) Chomgiis ■'■•chc/i/wn/i, Ki IT, F;il)ii(ins ul ScluniliuiT. iKins , XI(, .\xii, 14. («) I'l. 7-2, (ifc.. /, <■. (/-) I'l. 72, lig. /, A. (<■) I'l. 72, lis. /,. (,/) I'l. 72. f'n- a. KAMILI.K DIS CYCI,IQll|.S. .'.l.; LES EUHYOl'ES, (EURYOPE. Dalm.) (1>1. 72, fii;. fi-) Oil li'.sni;iiidil)iili's soul ires iortes '"), cl on If scconii ailiclr clrsanloii- iiescsl manireslcmcnl pins long que Ic lroisieine(/^;. (1) LES EUMOLPES, lEUMOLPUS.Kug., Fab.) (I>1. ■;■,. fig. 7.) Oil Irs iiiandibules soul de grandeur ordinaire [e] , el oil le sccoiul arli- »-le des anlennes esl plus coui-l que le suivanl ((/). VH. (le la viyiic {<■) (B. vilis , Fab.; P.inz., Faun, insect., Germ., i.wxix, 12), qui eslnoir, pubesceni , avec les elylres, la base des anlennes el les jambi's d'un bruu rougeiHre; il null bcaucoup Ji la vigne. C.e sous-genre se lie , an moyen des colaspes el par uiic Iransilioii presque insensible, avec le genre DES CHRYSOMELES, ( CIlIiYSOMELA. ) Dont le corps est generalement ovoide on ovalaire, avec la fete saillaiite, avancee ou simplement penchee; les anlennes simples, de la longueur environ de la moilie du corps, et le plus souvent grenueset grossissaiit insensiblement [^). (1) Dalm., rphfiii. uiilnm., I, p. [7.' I, n. G] esl tin StMi'sal el de rAliyssinif. L'£. ni/'i-a (Lair., Cener criisl. ct inspol,, (a) PI. 72, fig C. (4) PI. 72, fig. 6 A. (c) IM. 72. fig. 7«. ('/) I'l. 72, fig. 7 c. M I'l. 72, fig. 7. (y)l'1.7i (/■"."■"«)• INSF.CriiS. (i.") 510 INSECTKS COLtoPTERFS Quelqiios-uncs, donllo corps csl loujours ovoide on ovjilaire, aile, ct tloiil Ics palpes fiiujscnt en poinlc, so rapprochcnl dcs euniolpes , ct so disUnguent des aulres clirysoniolincs suivantcs, par Icuis aiUonnes lili- formos , plus longues que la moilio du corps , composees d'arlicles allon- ges, presque cylindriques (a) , el dont le onzieuic ou dernier article est terminij par nn appendicc ou faux article , dont la longueur egale presque la nioilie de cclle de la portion precedente de cet arliclo. Tels sont LES COLASPES, (COUI'SIS. Fab.) (IM. 72, fig. S.) Qui n'ont point de saillieau mesoslernuui (1). El LES PODONTIES, (I'ODONTIA.Dalin., (''l-7'.nK-90 On le mcsosternnm s'avancc en una pointe courto ot conique, rcqwe au bout dans une echancrure posterieure du presternum. (2) Le premier cl ravanl-dornicr article dcs tarses sont Ires grands el tres dilates; le second est petit (A). Le dernier des maxillaires est conique. Lc corps est oblong , deprime ou peu eleve, tandis que dans les colaspcs il est generalemenl court el Ires convexe. Dans les chrysomelines suivantes et dc la ni6me trihu, les antenncs sont plus courlos, composees d'nrticlrs en forme de c6ne renverse, ou plus ou moins presque grenues , el vont en grossissant ; lc faux article ou I'ap- pendice tcrminanl le dernier est Ires court ou j)cn distinct. Les unesont les palpes maxillaires plus gros ellronques h lour extreinile. Parmi elles, il en est deux ou les deux dorniers articles de ces palpes sont reunis el forment ensemble une massuo tronqiu'e ; le dernier csl plus court que le precedent, soil transversal, soil en forme dc c6ne trfis court ct Ironquo. (() /-'o)-cc Faliricins, Olivier, Sclnrnlierr ^)l•. cc nomlirc est la Clinsomela cl Oermar. (nlu ilrFal),; Ollv . rol. V, 91, i {■>) D.ilni.,V,,h.-mmd.<-iilom., T, s!. ,'«)I>l.r., fig. 8/-. (I.) IM 7,,!;^; ,,«. IVMILLK DES CYCMQUES. HI 7 LES PHYLLOCIIARIS, '1>I1YLL0CHARIS. Dalm.) ■ I'l. 73. (ig. . ) Sans saillie mesoslcmale. (l) LES DOHYPIIORES, (UORYPHOKA, lllis.) ( I'l. 73. lis. ^.) Oil \ii iiiesoslcmuin , au contiaire, est avaiicc cu poinle ou en nianiere de cornu (a). Les espiices de cc sous-genre (2) sont propies h rAmfiriqiie incridionale ; celles du precedenl habitenl la Nouvelle-Hollaiide cL I'ile de Java. Celles-ci , el donl le nonibie esl pclit , dilFeient en oulie des prece- dentes par leur corps plus allonge el beaucoup uioins eleve, et par leurs antennes, donl les premiers arlicles sonl proporlionnellemenlplus courts, plus epaissis etplus arrondis au bout; le second esl presque globuleux cl n'esl guere plus court que le suivanl. On Irouve en Espagne deux espices qui paraissenl devoir former un iiulre sous-genre [Cyrloiius , Dalm.) Le musoslei'nuni n'a point de saillie, ainsi que dans les pbyllocharis; mais les articles des aniennes sonl pro- portionuellemenl plus longs , plus obconiques ; le corps esl plus bouibe , avec le corselet plus eleve transversalenienl el arrondi dans le milieu ou pulviuiforme , tandis que sa surlace esl plane ou au m^me niveau daiis les precedenles. (3) (1) Dalm., Kplicra. cnloni.,1, (>. 20. uiio atilre cspece tics analogue, mais raycc. l.is clirysomcles cyaiii/vs , cyaiiicuiiiis , JM. le Jorleur Leach m'a commuiiiqiie line tiiiilulala, de Fab, KojczOVw., col. V, chrysomeliiie voisiiie des doiypliores, dans ) {Tcnchrlo la-vhjntns , Liil.; Oliv., coi. V,9I , 1, II), (r) A'ojcj Olivier, cul. V, y2 ; muis II du menii; genre, mais suns le noni de A'y/o- faut enietrancher Ic P.y?«i7VaHj (t7())TO- dea, piihliee par M. Marsliani , dans les mcla Jlmkans ^ Fa!).), qui est uiie vraic Tiansaclions de la Sociele liiiiieinne. clirysoniele. ^oycz aussi la Moiiograi>hie FAMILLE DES CYCLIQUES. .'il!> loiigiie lie quulrc u liuit lignes, noire, avec le corselel el leselylres lisscs, inaislineiucnl poiiililles, cl les anlennes el les pieds violets. Sa laiveesl verdiUrc on violelle, lies lenflee, avec rexlieinile fauvc , el vil surle caille-lailjaiiiic. Elle so inelamorpliose dans la lene. (i) LES CIIRYSOMELES propres (CHRYSOMELAO ( I'l- -X fi«. S-) Coinprendront celles d'Olivier qui sonl poiirvues d'ailes, el doiil les palpes inaxillaires, d'apres les subdivisions iSlablies ci dessiis, oiil le der- nier article des palpes aussi grand ou plus grand que les precedens, en I'orme d'ovoide Ironqtieou du cdne renverse {«}. Telles soul La C. suntjuinolcntc (C. sumjuinotcnia , Lin.; Oliv., jliid., 1,8), longuc d'eriviron qualre lignes, noiie, ou d'lin noir blenAlre, avec hs c6les du corselet epaissis et pouclues , et les elylrcs forlenienl poucluees, el large- nient bordees exlerieiirenient de rouge. — A lerre, dans les champs , sur les bords descbeniins. Le C. cereale [!>) ( C. ccrcalis , Lin.; Oliv., ilnd., Vll , 104), de la laille de la precedenle , d'un rouge cuivreux en dessus , avec des raics longiludina- les bleues, trois sur le corselet el sepl sur les 6luis Commune en France sur legenfit. Le C.du jicupHcr [C. jtopuli ,h\n.\ Oliv., ibid., vii, 110), longue de cinq h six lignes, ovale, oblongue , bleue; avec les etuis fauves ou rouges, el marques d'un point noir k Tangle interne de leur extremile. Sur le saule el le peuplier, ou sa larve vil aussi el souvenl en sociele. Cette espece et quelques autres pareillement oblongues , i\ corselel plus fitroit que les elytres en cane Irausveisal, epaissi lalcraleuienl , lormenl le genre Una de \\. Megerle. (2) (i) Jjoiitez les esiicres suivaiUes d'Oli- Jes clirysomt'les qm; [wr Talisi'iicc desiii vim- : nigosa, scabra, lalipcs, coriarin, je ue siiis pas ccil.iiii si lollies les cspi: fjir.lliiii;ensis. f^oyez aussi le Catalogue de i|u'il cile soul dans ce cas. la collection dc M. le conile Dejean ; niais, (a) f^ojcz le Calal. de M. Dalil. alleudu que je lie disliiigue les liniaiclies {") iJ'iO INSECriiS COLEOPTERES. Nous loriniiierons cetle Iribu par les chrysomelines dont les palpes niaxillaiics soul aniincis au bout (a), ct lerniines en poinle. EUes coniposc- lonl deux sous-i;enres. LES PH/EDONS, "(PHyEDON. Mt'g. — Colaphus. lijusd) (PI. :3, (ig. (i.) Donl Ic corps esl ovoiJe ou orhiculaire. (11 ET LES PRASOCUUES, (I'KASOCURIS. Lair. — //cWm. F;ib.) (I'l- :i- lis- 7-1 Donl le corps est plus elroit, plus allonge, presque parallelipipede , avec le corsclel a diainelres pri'scjue e^'aux. Les qualre ou cinq derniers ai tides des anlennes sonl dilates el forment pi esque une niassue. [!>) [1] La troisienie et deniiere tribu des cydii|ues, celle tics CALERUCiTEs {Galfruclta')^ nous preseiite des aiitennes toLijours aussi longiies an nioiiis que la moitie du cor|)S, de la nieiiie grosseur partout, ou insensiblement plus grosses vers leur extreniite ('), inserees entfc les yeux, a peu de distance de la bouelie, et ordinairement rappro- cliees a leur base et pres dune petite carene longitudi- (i) f^oyez le Catal. de M Dahl; mais sissenieul terminal, de relics deshcloiles. il faiidrn y ajoiiter qiielc|uos chrysomeles , [i) f'o)cz LaU-. (Gen. crust, el insucl., Idles que les suivanlcs : mn'-niii , viu-l- HI, p. 57), Falj.,01iv.,Sclia!nli.,Gylleuli. lintc, /lolygoni, elc. Les anlennes des es- Aiix esiieces iricilees, ajuiilaz les siii- pece> uuniniees amiomc'uf , cochU'aria- , \aules ; uiuUij mai'ginctUif fmti/ioi'vramt. se raiiiuoelieiil lieaucouii, par leur epais- („) I'l, :i, liy. 7 «. (/-; iM. :i, fig 7i. (.) I'l. 7J, life-. 10 „ I'AMK.Ui; DES CVrXIQUES. rJ'il nalc. f,cs pal|)cs inaxillaircs, plus epais vers leur milieu, se terniiiient par deux articles en forme de eone, iiiais opposes on rennis par lenr base, et dont le dernier eonrt, soil tronqne on obtns, soit pointu. Le corps est tantot ovoide on ovalaire, tantot presqne hemispheriqne. Plii- sienrs, et particnlierenient les pins petites especes, ont les cnisses posterienres tres grosses, ce qni lenr doniie la facnlte de santer. Cette tribu se coniposera du genre galOiruoue, ( GAr.EltUCA. ) (l>l.:3, llg.ro a ■/,.) Que nons diviserons en tlciix coupes principalcs: les especes non saii- teiiscs ou isopodes, el les saulenses ou anisopodes. Quelqiics especes exoliqiies, ayani: le pennllieme article dcs palpcs maxillaires dilale el le dernier beaucoup plus courl el Ironque («) , forinent le genre ADOUIE (ADORiUM) de Fabricius, on celui iVOcdci de Weber. (1) Celles donl les deux derniers articles des palpes maxillaires dilFerenl pen en grandeur, el donl les anlennes coinposees d'arlicles cylindriques (A) , sonl au moins de la longueur du corps, ont ele distinguees sous le nom generique de lupehe ( luperus , GeofT. ). (2) Les aulres qui, avec des palpes lerminecs de infime, onl les anlennes (i) Wcl).,Ohsoiv. cnloni.; lnli-..(Vii. (i) Oliv., col. IV, ^5 Am; S: li ii inisl. el insect., Ill, p (io, ct 1, xi, <) ; if> ,/ , p. 292, 2<)', ; Oeim., Iiisccl. S|i Oliv., col. V, 92 /'m; Soli.riili., !/•!,/., II, nov., p. r.c^H. p 23o, Fal>.; Sysl. cIcmI 00 I'l. 7"!. lin-fi'-. ('') I'l- :!. ii« ;)■ ■522 INSEC.1F.S COLEOl'lEUliS. plus foiiilrsel coinposi-cs irnrliclcs en c6ne rcnversc («), sonl les gale- RUQUns propres (galeruca , Gt'offr. )• Telle est La C. de Vorme{b] {Chrysomela cnlmnricnsis , Lin.; Oliv., col. VI, 93, 111, 37), longue de liois lignes, jannaire ou verdAire en dcssus; Irois laches noires sur le corselel ; line autre, avee une raie de la mfinie cou- leiir, siir cliaque eliii. — Snr Pornie, ainsi que sa larve. Cctle espece, dansles annees oii elle est abondante, en detruit IouIhsIcs luuilles, el fail autant de toil que certaines chenilles. La G. de In intinUie [Chrysomela liinaceli , Lin.; Oliv., ibid., 1,1), ovale olilongue , tres noire, pen luisanle; eluis forlenienl poncliies , sans stries. —Sur la tanaisie. (\) Les galeruciles sautenses,ou celles dent les cuisses poslerieures sent rciiflees, dispers^es par Fabricius dans les genres Chrysome/u, Galeruca el Crioceris, sont reunis en un seul , celui d'Al.TlsE (//i/jVa on Ilnllira) dans les melhodes de GeofTroy, d'Olivier el d'llliger. Ces colcopleres sonl tris pelils, maisornes de couleurs varices ou brillanles , saulenl avee une grande promplilude et S une grande hanleur, el devastenl souvenl les fenilles des vegelaux qui sonl propres ft leur nouriilure. Leiirs larves en rongent le parenchyme el s'y melamorphosenl. Quelques especes, celles nolaninienl que Ton designe sous les nonis de Puces drsjnrdins, fonl beau- coup de tort, dans les deux etals, aux plantes polageres. L'Amerique nie- ridionalc est, de loules les conlr6es , celle qui en fournit le plus grand noinbre. llliger a public , dans son Magasin enlomologique, une excellente monograpliie de ces insecles , qu'il disliibue dans neuf families , el donl quelques unes nous ont paru devoir former des sous-genres propres. Celui d'ocTOGOiNOTE (ocTOGO>OTES), elabli par M. Drapiez (Aminl.des Sciences jihysiq., Ill , p. 181 ) , s'eloigne do tous les autres par la forme des palpes maxillaires, Aiusi que dans les adories, ravanl-derni;M- article csl gros, en lorniede loupie , el le dernier Ires court el Ironque ; les labiaux se lerminenl en pointe ou en nianiered'alene, de iii6me que dans lous les sous-genres suivans; niais ici les maxillaires ont la inline conformation ou sonl pareillement subules ft leur exlremile. Le dernier article des tarses poslerieurs des octogonotcs est brusquement rende ct arroudi en dessus, comnie ampullace , avee les deux crochets du bout inferieurs el pelits. (i) Foyez Oliv., ibid. («)I'1.73,lis. .u«. FAMILLK UES CVCLIQUES. USS LES OEDIONYOUES (OEDIONYCHIS. Lair.) (PI. 73, fig. 12.) Se ilislinsiient par ee dernier caractfire des sous-genres suivans. Nous y rapporlons les deux premieres families de la monograpliie d'llligcr. L'Europe n'en ofTreqiiune seule espece [A. margincUa, 0\\\., col. vi, 93 his, II, 34); encore ne se Irouve-l-elle qu'en Espagne et en Por- liigal. (I) Dans les autres sous-genres, le m^me article des tarses est allonge, s'epaissil graduellement, et les deux crochets, de grandeur ordinaire, sont situes, comme de coulume, h son extremite el dans une direction longitudinalc. LES PSYLLIODES (PSYfXIODES. Lair.) (PI. -iX (ig. <3.) Ont le premier article de leurs tarses posterieurs fori long, insere au- dessus de rextremite poslericurc de la jambe; cette exlremite se prolonge en maniere d'appendice coniquc, comprime, creux, un pen denlelc sur ses bords, el terinine par une pi lite dent [a). (2) LES DIBOLIES, ( DIBOLIA. Lair. — Auparavant AUilaryns. ) rtonl la tile est en majeure parlie retiree dans le corselet, et dont les jambes posterieures sont lerminfies par une epine fourchue. (3) (i) Jjoutez les A. bicoloi; thorac'ua, et ([ufl(|iies aiitres dont les janihes poslc- cincta, aliicollis, limata , et quelqucs rieuics sont dilalees vers le milieu de leur autres especes d'Olivier. ciilc postciieur, en forme de dent, avcc nn (2) La neuvleme famillc , on les Alti- canal eu dessoiis , ^longitudinal et riliu sur larsrs d'llligcr, rcnfcrraant les esjieces sui- ses bords, pourraient former un sous-genre vautes dcGyllenhall : chi-jsoccpliala, nopi, propre. Iiyasciaml, dulcamara-, nffmis. (3) La luiilicmc famille, VJ. echil, <1'<)- Cclles qu'il Mommc itviitipcs, arl.M/a, livicr, ell',-/. m;«/la„s i.\v GyWmhM {„)l'1.73,llg. i3. ii'lH INSECTES COLEOPTERES. LES ALTISES propres , (ALTICA. Lair.) (PI. 73, llg.ii.) Dont la t^te est saillanle , dont les jambes poslerieures sonl Ironquecs h Iciir e.xtieinile, sans prolongement parliculier ni epine fourchue ; le larse nait de celle extremile, et sa longueur n'egale pas la moitie de celle de la jambe. («) L',4. jiolagerc {H) ( Chry somcla oleracea, Lin.; Oliv., col. VI , 9.3 lii's, iv, 66), longue dedeux lignes, ovale allongee, verte ou bleuaire, avecune impression transverse sur le corselet, et les (5luis finemrnt pointilles. — Sur les planles polagferes. C'est la plus grande des especes indigenes. V.4. rtihis {C. nilidula, Lin.; Oliv., it,id., V, 80), verte, avec la tete et le corselet dores, et les pieds fauves. — Sur le saule. (I) LES LONGIT ARSES, tLONGlTARSUS. Latr.) (PI. ,3, fig. 14.) Ayant tous les caracleres des Altises propres, on du sous-genre pn'ce- dent, mais dont les tarses posterieurs sont aussi longs au moins que les jambes dont independent [c). (2) La septieme et derniere famille des tetrameres: LES CLAVIPALPES ( CLAVIPALPI. ) Se distingueiit detous ceux de la iiieine section, ayant (i) Ics families 3,4, 5 , 6 du meme. satica, paiviila, ancliusw, nlra, 1 (2) La sepllemc, telles que les -^. /unWn, Gjlleiihall , etc. t ri cilia f nuodr'ipustulfitaf dorsnlis, hoi- (a) PI. ,3, fig. ,i„. (i)p:. 73, fig. II. fc) PI. 73, fig I'AMILLE DES CLAVIPALPES. S2o coniine eiix le dessous des trois premiers articles des lap- ses garnis de brosses, et le penultieme bitide (°), (i) par leiirs anteniies terniinees en une massue tres distincte et perfbliee (*), ainsi que par leurs machoires arinees, au cote interne, d'un ongle on dune dentcornee (');quel- ques-uns, mais en petit nombre, ont les articles des tar- ses entiers, mais ils s'eloignent des autres tetrameres a tarses analogues, en ce que leur corps est presque globu- leux et se contracte en boule. Leur corps est le plus souvent de forme arrondie, sou- vent nieme tres bonibe et liemispherique,avec les anten- iies plus courtes que le corps, les mandibules ecliancrees ou dentees a leur extremite ("'), les palpes terniinees par un article plus gros, et dont le dernier des maxillaires tres grand, transversal, comprime, presque en croissant ("). La forme des organes de la manducation nous indique que ce sont des insectes rongeurs. Nous trouvons, en effet, les especes indigenes dans les bolets qui naissent sur les troncs d'arbres, sous les ecorces, etc. Les uiis ont le penultienie article des bases bilobe, et ne se contractent point en boule. 1 iiiEud a sa base , caiaclcie que I'on observe aussi Jans les Cocci- (!,) I'I.:4,I!b.i^.3«. (.OIM.74.fii;. ./' M I'l. 74, %<<^- J (.) Le den liei- oDk -■lies. W I'l • 74 .««• ■ /. {c) V\ •74 • H- ic. 5-2C INSECTES COLEOPTERES. (Jn peut les reiinirdans un genre unique, celui DES MOTYLES, de Fabricius. ( EHOTYLUS.) Cuux-ci out le dernier article des palpes maxillaires transversal , pres- quc en forme de croissant ou en liache («)• LES EROTYLES proprement diis , (EROTYLUS. Fab.) (PI. 74, fig. .eta.) Et dont ]es^giihes de Fabricius ne nous paraisseiit pas esscntielleuient distincls , ont les articles intermedia ires de leurs antennes presquc cylin- driques, etia niassue, formee par les derniers, oblonfjue; la division in- terieure et cornee de leurs milchoires est lerminee par deux dents. lis sent propres h I'Amerique meridionale. (i) LES TRIPLAX (TRIPLAX. TRITOMA. Fab.) (Pl.;4, fig. 3.) Dlflerent des Erotyles par It'urs antennes presque grennes , et terminees en une massue plus courte, ovoide {l>), et par leurs milcboires, donl la division interieure est membraneuse, avec une seule el petite dent au bout. (i) Foyez Olivier, col. V, 89; Schoenh., de Godart, siir les Lepidopleres deFianee, Synon. , insect. , II , genres .i'gilluis , et inseree dans le Ilecueil des Menioircs du Erotylus; et la Monograpliie de ce genre Museinn d'liisloire naturelle. dcM. Duponcliel, conlinnalenrde I'unvrage WPl. 7'„fi6. ir. (/,) PI. 7',, fig. 3 «. FAMILLE DES CXVVIPALPES. ii'l7 Ccux qiiioiil lino fonne prcsqiie hijmisphei'iqiie, on qui soul |)rcsquc londs, forinent le genre tkitome (tritoma ) de Fabricius. Tel est Le T. ndciiTjnistii/cs (a) (Jriloma hiimsliitaliim, Oliv., col. 89 Ins, I, 5), noir, avc'c nne grauile laclic rouge ;> la base clc cliaqiie elui. Dans les bolels el les champignons. (1) Cenx donl Ic corps est ovale ou oblong conijjosent le genre proprc des TRiPLAX (TRIPLAX) [l> , du mi^mc. (2) Les aiilres onl le dernier arlicledes palpesmaxiliaires allonge, el plus ou molnsbvalaire. LES Lx\NGURIES, (LANGURIA. Lai., Oliv. — Trcgisiln Fab J (iM. :4.%.5.) Qui onl le corps lineaire el la massue des auleniies do ciiiq aiiicles ;-.). lis sonl lous elrangers h rEiirope. '3j LES PHAL ACRES, (PHALACRUS. Payk. - Anisolomn.WW-^ Fab. — A,ilh>il,us. Geoff., Oliv.) (I'l. :4. fig. a.) Oil le corps est presque liemisplierique , el donl la niassue des anleinies n'est que de Irois articles [d) (4). — Sur les fleurs el sous les ecoices des arbres. Les aulres Clavipalpes out lous les articles dtslarses simples, le corps presque globuleux. lis forininl le genre des agathidies (aG/vthidium, Illig. (<•■). — Aiiuolomn , Fab. ). (5) (i) Fab., Syst. eleut. Jjouicz au\ especes iiulii|uccs : Irs liO|^osilis (2) Fab., ibid. Fo)ez Oliv., ,ol. V, S.j bis, genre Tiiplaj:. Les Tritomes de Geol- fioy soul lies il) ci-toplinges. clongnlu ei Ji/iformis de Fab. (4) /'or« Gyll., iusecl. Siiec, < I SUiini., Fa.in.Geim.,II,xxx, xiXK. 15) Fry « la Fauna d'Allcniagne de (3) Lali-., Gen. ciiisl. <•( iusecl.. Ill, Stiinn.; cclle des iusecles de Suede de Gyl- p. 05, I, xi, II ; Oliv , col. V, SS. lunhall , elc. (a)Pl. 74, Kg 4. (/) PI. :i,«g. 3. (c)l'l.;4,fig.5«. (./; 1'1.74, fig. .da. («■) PI. 74, lig. 7. 1^28 INSECTES COLEOPTERES. La quatrlenie section des coleopteres' celle des rai- MERES ( Trimerd)^ n'a que trois articles a tons les tarses (°). Us composeront trois families. Ceux des deux premieres out de grands rapports avec les derniers tetrameres. Leurs antennes, toujours composees de onze articles (i), seterminent en une massue fbrmee par les trois derniers, comprimee, et ayant la figure d'un cone ou d'un triangle renverse ('). Le premier article des tarses est toujours tres distinct; le penultieme est ordinairement bilobe, ct le dernier, offrant un noeud a sa base, est toujours ter- mine par deux crochets. Les elytres recouvrent entiere- ment rabdomen, etne sont point tronquees. Les derniers Trimeres, ou ceux de la troisieme famille, se rapprochent a cet egard, et par plusieurs autres caracteres, des Pen- tameres Crachelytres, ct de quelques autres coleopteres de la meme section, tels que lesMastiges,les Scydmoenes, et ont des habitudes tres differpntes de celles des autres Trimeres. La premiere famille des trimeres, LES FUNGICOLES ( laiNGlCOL/E.) Ont des antennes plus longues que la tete et le eorse- (i) Je n'eii ai coiiiplL' (lue ueiif ilaiis Its seclis, II [jcuI y avoir (jiiel((iie eiicur. ('.Ijlitastrcs, iiials, vn la iielilesse dc ccs iii- (,<) I'l. 74fc, Cij. 1/. ib) l'l.7',to, f.g. i«,2a,6«, etc. FAMILLE DES FUNOICOLKS. ;12!» let (°), le corps ovale, avec le corselet trapezoidc; les pal- pes inaxillaires filiformes ou iin peu plus gros an bout, mais point terniines par un article tres grand et en for- me de haclie Q; le penultieme article des tarses est tou- jours profondement bilobe ('). On pent reduire cette faniille a un genre principal, celui DES EUMORPHES. .( EUMOUPHDS.) Les uns onl Ic troisi^me article de Iciirs anlennrs bcaucoiip plus long que les precedens et les suivans [d,. Tels sont LES EUMORPHES propres, (EUMORPHU.S. Web., Fab.) • (P1.74i'V,ng. I.) Oil la massue des aiilennes est formee brusqiiemenl, senee, Ires com- primee, et en forme de triangle renverse. Les palpes niaxillaires sonl fili- formes W, et les deux derniers aiticles des labiaux forment, reunis , une massue Irianguiaire <.f). lis sont tous de TAmeriqiie ou des hides orien- tales. ',1) (t) A'ojcc Fal)., Oliv. (col. VI, gy), A'Wj a«H.!, qui me paiail .se rappoilcr aux Schoenli, et Lair. (Gcner. cnisl. ct insect., Dapscs. Ill, p. 171), mais a I'e.vccplion de \'E. («) R. 7i his, f.g. I e. Q «. (h) 1>1. 7/, Us, fig. . c. (c) I'l. 74 his, fig. 1/ (./; I'l. 7i bis, fig. I e. (<■) PI. 7/, his, fig. ic. (/) PI. 7.', his, fig. I ,/. INSECTES COLEOl'TERES. LES DAPSES , (DAPSA. Zi6g.) (l'1.74foV,f,g. i.) Ou la m6me niassue antennaire estetroite, alloiigee, h arliclcs t^carli-s lateralenient , el dont le dernier est presque ovoide (a). (1) Dans les aulres , la longueur du troisieme article ne depasse que de pen celic des precedens ct des suivans. Plusieurs de ces especcssonl indigenes, el vivenl dans les lycoperdons, ou sous les ecorces du bouleau, et de quel- qucs autres arbres. LES ENDOMYOUES ( ENDOMYCHUS. Web., Fab. j rPI.7/,«., fiy. 3.) Out lis qnalrc palpes plus gros S leur extremile '/", les trois dtrniers ai'lic'lcs des anienncs ccartes laleralenient , plus grands que les pri'cedens, il forinanl unc massue en triangle renverse (c). (2) LES LYCOPERDINES I LYCOPERDINA. Lair. - Emhmijchus. Fab.) {IM. 74 4,V, llg. V) Ont des palpes maxillaires liliformes ('/, le dernier article des labiaux plus grands que les precedens, presque ovoide , le quatriemc des anten- nes et les siiivans , jusqu'au neiivieme inclusivemcnt , presque grenus , rt les deux derniers plus grands , en forme de triangle renverse (e). (3] (i) Voycz le Calal.deM. Dahl . .-/yoHte; III, jiaR. 72; Oyllenli., insect. Siiec; \vs I'Eumorpliiis Kiibyamis, Lair. , Gen, crust. Calal. ile MM. Dejean cl Dalil. L'l insect., I, xx, 12. (3) Les niemes oiivragcs, cl r.crmar, (2) rojt':Lalr.,Gener. ciusl. el insect. , Insect. Sped. nov. (a) l'l. ,4 /"V, fig- ^ «■ (*) l'l- "A *«• "S- ^ "• (f) IM. 74 W... fig. 3//. (r/J l'l, 74 A«, fig. 4«. W PI- 7'i''". «g- \ I'- FAMILLK DES Al'llUlU'llAllES. iJol La secoiule fiiniille rles TRUVifenEs, LES APHIDIPHAGES , I AI'IllDiniACI. i Se compose, en tres grande partie, d'insectes ayaiit le corps presquehemispherique,le corselet tres court, trans- versal, presque en forme de croissant; les antennes ter- minees en une massue cornprimee en forme de cone ren- verse, composee par les trois derniers articles (°), et plus courtes que le corselet; le dernier article des palpes maxillaires fort grand, figure en hache (*), et le penul- tieme article des tarses, profondement bilobe(""), Dans les autres trimeres de la meme fainille, les articles des tarses sont simples, ou le penultieme au moins est tres legerement bifide, caractere qui, avec quelques autres, distinguent ces insectes des fungicoles. Ici le corps est plus ou moins epais, et jamais tres aplati, en forme de bouclier ; le corselet est transversal; la tete estdecou- verte; les antennes offrgnt distinctement onze articles, dont les derniers forment une massue en cone renverse. Ces insectes composeront le genre DES COCCINELLES. (COCCINI'.LLA.I (fl) PI. 74 /«. fig. 0 <■■ {'') PI. 74 /"'■• fig. . 44 ; Triloma connattim, Fab. Ce genre eomte Dejean I'a place dans la section des vient peut-etre plus naturellemenl pres des lielcronieies. Triplax de Fab.; mais, par les anlennes , (a) PI. 74'«, fig. 5 A. FAMILLE DES PSELAl'HIENS. S33 On liouve quelquel'ois des iiidividus lies din'eiens par leuis couleuis accoiipl^s ; maison n'a pas suivi les resullalsde ce melange. La C. (i sept points {a){Coccinella 1-punctata , Lin.), Oliv., col. Vl. 98, 1,1, longue d'environ tiois lignes, noire; eluis rouges, avec trois points noirs sur chacun , el un seplifinie commun aux deux, au-dessous de I'^cus- son; c'esl la plus commune de noire pays. La C. d deux points ( C- ^-punctata , Lin.), Oliv., ibid., 1,2, noire ; 6luis rouges , avec un point noir sur chacun. La C. a deux pustules ( C. pitstulata. Lin.), Oliv., ibid., VII, 104, lOUle noire, avec une bande rouge , transverse el courle sur les eluis. (i) Li, le corps est Ires aplali , en forme de bouclier, avec la I6le cachee sous un corselet presquc demi-circulaire. Les anlennes n'offrent distinc- temenl que neuf articles, el se teruiinent en une massue allong^e (/>). Les articles des tarses sont enliers. Le presternum forme en devanl une men- lonniere. Telssont les caracleres du genre DES CLYPEASTRES. (CLYPEASTER. Andersche. - Cossyphus. Gyll.) C PI. 74 i«, fig- 7) On les Irouve sous les ^corces des arbres el sous les pierres. (2) La troisieme et derniere famille des trimeres, LES PSELAPHIENS, ( PSELAPHII.) (3) Ont, par leurs elytres courtes, tronquees, et ne recou- (i) /-'o; f J, jioiir les auUes especes, Oli- (2) Fojea SchiEiiheir, Gyllcnhall. Une \\et' ibid.; Schcenh., Synon. insect. II, p. cspece [C. pusUlus, Dej.) a tie figiiree par i5i et Gyllenh., Insect. Suec. Les genres Ahrens dans sa Faune des insect. d'Europe, A^jmnuietCaciWH/a, detaches du precedent fasc. viii, t. X. lie me paraissent pas cu etie sunisammeiil (3; Pen il'inseclcs sont niaiiilenaiil aussi distincls. (a) I'l. 7', b,s, fig. 6, (*) PI. 74 i«, fig. 7 a. 554 INSFCTES COLKOITKKES. vrant qu'mie partie de rabdomen, une certaine ressem- hlance avec les brachelytres, et notamment avec les aleo- cliares; cette derniere partie du corps est cependant beaucoup plus courte, large, tres obtuse et arrondiepos- terieurenient; les antennes, terniinees en massue, ou plus grosses vers le bout, n'offrent quelquefbis que six artir cles; les palpes maxillaires sont ordinairement fort grands: tous les articles des tarses sont entiers. et le pre- mier, beaucoup plus court que les suivans, n'est point ou pen apparent au premier coup-d'oeil; le dernier n'est le plus souvent termine que par un seul crochet. On trouve ces insectes a terre , sous les debris des vegetaux; quelques-uns se tiennent dans certaines four- milieres. Ceux qui ont oiize articles aux antennes, forment le genre DES PSfiLAPHES. (psELAPHijs. Horbsl. — Stajj/ijUnus. Ijin. — Antliiais. Fab.) lyCs uns , el en pelil Moiiibre , out deux crofliels aiix tarses. liicii coimus que cciix-ci. Nous ie devoiis Miiller (Mag. entom. dc Germ.), Leadi, liiincipalemcnt au zeleet aujirechercliesclt (Zool. miscell., HI) cl Gyllenhall (Insecl. JVIM. Reiclienbacli (Monog. pselapli. i , Suec, IV), FAMILLK OFS PSIXAI'HIENS. iJal LES CHENNIES, (CHENNIUM. Lair.) (PI. 75, fig. ,.) Donl les di.\ pieuiiurs arlicles des antennes soul prcsquecijaux , leiili- culaiifs, et donl le onzieaie ou dernier est plus grand , presque globii l<'ii.\ (a . Les palpes iie font point de saiilic U) LES DIONYX, (DIOMX. Dej.) Oi'i les antennes pnt le Iroisieme article et les quatre siiivans tr6s pelils, Iransversaux el greniis; le huitieinc , ainsi que les trois suivans, plusgros que les precedens, cylindrique , aussi long que les sept premiers reunis; les deu\ penulliemes conlques, egaux , el le dernier ovoide, allonge, pointu , le plus gros de lous. Les palpes maxillaires sont tr6s saillans (uiais plus courts que la iCle et le corselet pris ensemble) de quatre arlicles cylindriques. Les palpes labiaux sont courts, diriges en avanl, de Irois articles , avec qne pointe au bout. (2) Les autres n'ont qu'un seul crochet au bout des larses. Ici les palpes maxillaires, coudes ou replies, sont de la longueur au moins de. la t6teel du corselet; leur second etqualrieme articles sont lies allonges , retrecis h leur base, et termines en massue. Tant6l les anlinnes, sensiblement plus longues que la I6le et le corselet, se lerminent en une massue formee par les trois df rniers articles, qui soul manifestenient plus grands que les precedens, et dont le dernier est pres- que ovoide ou ovoido-conlque {/>!■ (i) LaU-., Geaer. crust, et insect., Ill, (2) Dans cette famille, deux des palpes p. 77; une seule espece [bitubercidatum)^ au moins sont terminces de meme. f'oycz. Ires bien Cguree dans Fallas du Diet, des pour ce genre, M. Lepeletier et Sciville, sciences ualur. Encyclop. method, entom., X, p. 221. {a) PI. 75, (if,. ■ «. (/')PI.75, fig 3«. 5,V> INSECTES COLEOPTERES. LES I'SELAPHES propies. (PSELAPHUS. Herbsl.)(l) (PI. 75, lig. 3.) Taul6l les iieuvieme et dixiime articles des anleiines , donl la longueur, egaleau plus celle dela I6le et du corselet, nesont gufere plus grands que les precedens; le onzicme ou dernier est seul beaucoup plus gros, presque splieriqiie (avec une pointe arliculaire au bout}. LES BYTHINES, (BYTHliNUS. Leach.) ( PI. 75, fit;. 4.) Oil Ic second aiticledesantennesest plus 6pais que le premier, el dilald on nianifere de dent au c6le interne (a). (2) LES ARCOPAGES, (ARCOPAGUS. Leach.) (PI. 75, fig. 5.) Ou le second article des aniennes est au contraire plus mince que le pre- mier, estm^me quelquefois dilate. (3) L^ les palpes maxillaires sont plus courts que la t£te et le corselet pris ensemble; le qualrieme article au moins est court on pen allonge, ovoide ou triangulaire. LES CTENISTES. (CTENISTES. Reich.) (PI. 75, fig. 6.) Tres distlncts dc tons les insectes de cette famille, h raison des trois dernier^rlicles de leurs palpes maxillaires, donl le c6t6 exlerieur ofTre (i) Les Pi. Herbstii, Beiiii, longicoUis, (2) Ps. secuiigei; ejiisd. Foyez Leach, (trcsdciisis , etc., de M. Keichenbach , Zool. niiscell., 1X1, pag. 80, 82 et 83. ou sa premieie famille de re genre ; corselet (3) Ps. gtabricoltis , Reich.; Ps. ctavi- nllonge. cornis; Leach, ibid.. So, 83, 84. («) PI, ,5, l.fa.. 4 /'. FAMILLE DES PSELAPHIENS. itS? line poinle on dent, avec line sole terminale ; le second est ties long, aiqiie, renfle et arrondi J son exlremile; les deux siiivans sonl picsqne globii- leiix (rt). Le dernier des antcnnes esl nolableinent pliisgiand que les pivce- dens ct ovalaire (A). l,e corselet est en forme de c6nc allonge el tronque. { I ) LES BRYAXIS, (BRYAXIS. Leach. - lii/plcclns. Tychus. Ejiisd. ; (PI. ,5, fig. 7.) Uont les palpes maxillaires n'ofT'rent point de tels caracleres; leiir der- nier article est allonge, en forme de c6ne ou de liaclie (t). Le corselet esl court, ou gueie plus long que large et arrondi. (i) Les derniers pselaphiens ont cela tie parliculier, que les antennes ne .sont coniposees que de six ai'ticlesoii meme d'tin seiil. lis fornient le genre. DES CLAYIGERES. (CLAVIGKR.) LES CLAVIGERES propres, (CLAVIGER.) (IM. 75, fig. 8.) Oil ces organes ofTrent distinclemcnt six articles. ('/) Ces insectes n'ont point d'yeux apparens. Les palpes maxillaircs sont (i) Reich., Monog.,p. 75 et siiiv. di^isioniiaires , mais qui ne me paraissenl (2) Voyez Leach , ibid. La forme dii pas assez imporlaiis pour signaler des cou- dernier article des palpes maxillaires, aiiisi pes generiques Foyez I'arllclc Pivlnphiem que les pioporlions relatives de ceux des de I'Encyclopedie methoJ. .inlenncs, peuvent olTrir de hons caracleres .(a)l'l. 75, fig. 6a. {/') I'l. ;5, fig. OA. (c) PI. 75, fig. 7 «• {'/)l'l 75. (iH. S'' S.-.8 INSECTES COLEOPIEKKS. Iros coiirls , sans arliculalions distincles, avec deux oiiglcis an boirt (»). I.cs deux pieinieis arlicles des laises sonl Ir^s courts; li; lioisieme el der- nier est fori long, avec nn seul crochet au bout [h). On trouve ces pselaphiens sous les pierres, dans les lieux arides, el ni^uie dans les nids de peliles fourmis jaunes. M. Miiller a public dans le Iroisienic volume dn Magasin entom. dc M. Germar, une cxccllenle mono- f.r.iphie de ce genre. ( Voijez aussi Gytleuli., Insect'. Suec, IV, p. 240. ) LES ARTICERES, (ARTICERUS. Dalui.) Oil les anteiines ne paraissent composees que d'un seul article , forinant une niassiie c.vlindrique , allongee el Ironquee au boul. I.es yeux sont dis- lincls ct les tarses sont terniines par deux crochets, (i) Nold. I.es tarses du Dermesles ato/nariiis de De Geer n'ayant paru ft M. Leclcrcde Laval composes que d'un seiil article, nous avions precii- demment forme , aveccet insecte et quelquesautres, une nouvelle section de coleoptferes, celle des mo?(omeres (monomera), qui a ete adoplee par IM. Fischer, dans son Enlomographie ile la Russie, el qui a forme avec eel insecte un nouveau genre, sous le nom de Clam/nis. Mais il parail (Gyllenh., Insect. Suec, IV , p. 292 , 293 ) que M. Schiippcl , I'un de nos entomologistes les plus exerces dans les observalions delicales, a cree la njfime coupe, sous la designation de Plilium. M. Gyllenlial! en avail retmi les esp^ces au\ scaphidies , cl nous pensoiis , en effel , que c'est pres de ces derniers que doit 6lre place ce nouveau genre. La section des monome- res sera des-lors supprim^e. (i) yivliccms aimaliis, nalm,. Insect. il'aprcs relle rigim>, les larsos sonl i 1 Copal, [1. 2 1, lal). V, f. 19.. Aen juger dcn\ crocluls. ADDITIONS. P. 56. Seconde fainille des myriapodes. L'organisalion des Scuiigercs (p. 59) difKre lellemeiit de celle des Scolopendres ordinaires, qu'il est convenable de diviser cette famille en deux genres, qui conserveront ces ddnominutions. P. 87, note deuxieme. Je cilerai encore le bcl ouvrage de M. Curtis sur les genres d'insectes propres k I'Angleterre; leurs caracteres y sont represen- tns a\ec une grande exactitude. P. 133. Section des Carahes simjiLici manes. Elle forme dans la inethode de M. le comle Dejean, sa tribu des Cnrabiqncs feronicns, et ou il a etabli ( Spec, general des coleopt6res, 111 ) plusieurs genres nouveaux. Les fero- niens m^les dont les deux premiers articles des deux tarses anlerieurs sont seals dilates, comprennent les genres : pogonus , cardiaderus, ba- Ripus et PATROBUS. Dans les deux premiers, le dernier article des palpes labiaux est ovalaire et pointu, landis que, dans les deux autres, il est pres- que cylindrique, tronqu6 A I'extremitg, et legfirement securiforme. Le se- cond ( Daj)lits rhloroiicjis, Fistber ) differe du premier par le corselet, qui est convexe, cordiforme, assez fortement relreci en arriere. Dans les Ba- rijins, il est couvexe, presque ovalaire Celui des Patrohns est plan, relreci posterieurement, plus ou moins en forme de coeur. Dans les autres feroniens mAles, les trois premiers articles des tarses anterieurs sent dilates. Une premiere subdivision comprend les feroniens dont les crochets des tarses sont denteles, et parmi eux le genre dohchus est le seal dont la dentdu milieu du menton soil simple, c'est-ft-dire en- K/|0 CORRECTIONS ET ADDITIONS. liere. Celni qu'il nonime pristosychus estidentique avecceliii que je d6- signe, page 143, par la tlenominalion de Ctenipus ; il y rapporte le Siho- drus ierricola de SOU catalogue. Son nouveau genre pristodactyla res- semble beaucoup a celui de Tnjikria ; muis le dernier article des palpes est allonge et presque cylindrique, el le corsclel est ovalaire. II n'en decrit qu'une seule espece. Paruii les feroniens donl les crochets des tarses sent simples, quatre genres omphreus , olistiiopiis , masoreus et astarctia, s'cloignent de Ions les aulres par I'absence de toute dent sensible on de lobe an milieu de I'echancrure du menlon. Le premier, dont M. le comle Dejean n'a vu que des individus femelles , est bien distinct par la longueur du pre- mier article des antennes, egalant celles des Irois suivans ; et ensuite par les palpes, dont le premier article est assiz fortenients^curiforme.Ce nalu- ralisle place ce genre imniediatement apies celui de sphodre ; peut-6tre se range-l-il dans la division des palellimanes, et avoisinet-il les rembus et les dicjeles. Le second genre, celui d'onsTiiopus apparlienta la division de ceux dont le< Irois premiers articles des deux tarses anlerieurs des males sont assez allonges, lr6s legerement triangulaires ou presque carres, et a pour type VAgmunn rolimdatum de !M. Sturm. Les deux autres ren- trenl dans la division de ceux dont les Irois premiers articles des deux tarses anlerieurs des niAles sont pcu allonges; ils sont anssi longs que lar- ges et fortement triangulaires ou cordiformes. Le corselet des Masoreiis est transversal, arrondi lateralement, legerement prolonge dans son mi- lieu. Celui des AnlnrcUa est plus ou moins carre ou cordiforme, point ou legerfuienl transvei'sal. L'Jlarpnliis circumfusus de M. Germar que nous avons rapporte (page 135) au sous-genre lelragonodere , serait une antarclie. Six autres genres, tbigokotoma , catadromus, lesticus , distrigus, ABACETUS et MiCROCEPHALus, formcnt, parmi les feroniens h tarses analo- gues a ceux du dernier, une petite sec'ion, ayant pour caraclfere : menton trilobe ou legferemenl echancre (1). Le dernier genre, celui de Uirroce- jthnle, est bien distinct des precedens, h raison de ses palpes exierieurs, tous termines par un article en forme de hache. Le premier Test aussi, en ce que les palpes labiaux des miles finissent de m6me. VOmascus viridi- coliis de M. Mac Leay (Annul, javan. ) est congenere Dans les genres CATADROMUS el i-ESTicus, Ic dcmier article des mfimes palpes est cepen- (i) La (lent orilinairc du milieu du meu- lohe , ce qui diminue I'clendue de I't'cli; in est Ires grande , pt forme ainsi uu crure. CORRECTIONS UT ADUllIONS. B4I ilaiil eiicori; iin peu securifornie, ou v.i en s'epaississaiil vers Ic boul. Le lobe inlerniediaiie du inenlon est avaiice et presque en poiiUe dans le premier, et peu prolonge el presque Ironque dans ie second, qui est forme, comine le precedent, d'insecles propres aux hides orientales. Le dernier article des palpes labiaux des distrigus el des abacetus est presque cylindrique. Le lobe inlermediaire est presque nul dans les pre- miers; il est tres sensible etarrondi dans les seconds, (les carabiquessonl encore Strangers a I'Einope et au nouveau Continent Le Sraritc h>l(cntol d'Olivier, que nous avons place dans le sous-genre feronie, s'eloigne des espt'ices avec lesquelles on avail fornid le genre Ste- ropus, par les jauibes intermediaires quisont forlement arquees. C'est d'a- pres ce caractere que M. le cointe Dejean a separe eel insecle des feronies, et qu'il a inslitue le genre camptoscelis. Les myas ayant le dernier article de leurs palpes exlerieurs forlement securiforme, doivenl aussi 6tre dis- liiigues des feronies. Ce savant a observe que dans le genre pelor de M. Bonelli, la denldu milieu de I'echancrure du nienton etait bifide, tandis qu'elle est enlieie dans les zabrus. II conserve, comnie nous I'avous dit, son genre amara. Mais si Ton compare les caraclferes qu'il lui assigne avec ceux des feronies. Ton senlira combien cette distinction g^nerique est faible. Le dernier ar- ticle des palpes des amara est l^gfereraent ovalaire; il est cylindrique ou legfirement securiforme dans les feronies. Son genre Tclragonoderus ne differe que Iris peu de celui d'amara. La dent du menton est Ironquee el sans fissure. P. 143. Ctenipe. Comme nous avons deja le genre Clcnopus, il faudra adopter la denomination de Pristonychus , donntie i celte coupe par M. Dejean. P. 165. Division dessuBULiPALPES. II nous parail que dans uue serie na- turelle, elle vienl immediatement apres celle des carabiques quadrima- nes. Dans le genre Masoreus de M. Dejean (p. 167 ), les deux larses ante- rieurs des niflles ressemblent aux m6mes des barpales ; I'ecliancrure du menton n'offre point de dent, ainsi que celui des Stenoloplies, des Acn- palpes, etc.; mais les palpes maxillaires se lerminent presque comme ceux des bembidions; les deux derniers articles sonl reunis en un corps coni- niun ; seulement le penultifime est beaucoup plus court que le suivant, en c6ne renverse, el le dernier est cylindrique et tronque Les genres Pogonus el Cardiuden/s de M. le comle Dejean nous parais- sent se Her, nonobstanl quelques differences tarsales, avec les Amara de M Bonelli. D'apres ce que Ton observe dans les cicindeleles, les carabi- HI!! CORKECTIONS ET ADDITIONS. ques grandipalpes, divisions evidemment naturelles, on voit que les tar- ses varient sexuellement, et que si Ton met en premiere ligne les carac- teres tires de ces parlies, Ton pourra former des coupes melhodiques, il est vrai, mais qui seront en opposition avec I'ordre nalurel. P. 202. Sous-genre lissome ( Wssodes, Latr. ). MM. Lepeletier etServille ont forme ( Encycl. nn^.lh., Insect, x, 694 ) (1), avec diverses especes de tau- pins, un pelit.groupe, compose de trois genres, et caract6ris6 par la pre- sence des peloles prolongees et en forme de lobes, qui garnissent le des- sous des quatre premiers articles des tarses. Le premier de ces genres, celui de lissode, ou celui de Lissome de M. Dalman, est distingue des deu\ autres, k raison de ses antennes Ires rapprochees 5 leur base; elles sont ecartees entre elles dans les deux autres. Celles du genre tetralobe ( Telralobtts ) sonl flabellees dans les mAles. Dans le troisifeme genre, celui de PERICALLE ( I'ericallus ), elles sont simplement en scie, dans les deux sexes. Au premier se rapporte YElatcr flabeUicomis de Fabricius, et d6s- lors ce genre est un demembrement de celui que j'ai nomme Hemirhipe' (205). Les P.laler ligneits, suluralis, furcalris, etc., du m6me appartien- nent au genre pericalle, qui comprendrait dfes-lors toutes les especes de celui que j'ai nomme {Hid.) Ctmicere, donl les tarses olT'riraient le carac- lere general indique ci-dessus. P. 226. Les MELYRES, ajoiitez : propres. Le m6me oubli a lieu relative- ment 5 quelques autres sous-genres ; mais, d'aprfes la marche adopl6e dans eel ouvrage, il est facile de le remarquer et d'y suppleer. P. 2S7. (c.Celle tribu rfipond au genre des scarabees. » En conservanl k cetle coupe son etendue primitive, nous nous sommes couformes a la pre- miere edition de cet ouvrage; mais nous pensons que, quoique Ton puisse rejeler plusieurs des genres etablis dans ces derniers temps, il en est cependant qu'il faut admettre, el tels sont en g^nfiral ceux de Fa- bricius. P. 331. Sous-genre trichie. MM. Lepeletier et Serville y ont ^tabli (Encycl. mdth.) plusieurs nouvelles divisions, el dont quelques-unes leur paraissent devoir former des sous genres propres. (i) Nous regrellons que les limites de d'oiiservatioiis neuves ct iiiteii notre ouvrage nc nous aient poiul perniis ces savans out oonsiguees dans de doiiner uu extrail d'un grand nonilin CORRECTIONS tX AUDITIONS. tiio P. 388 , note deiixieme. Pclmalopus. M. Fischer, qui avail d'abord d^signe ainsi ce genre, sur ses planches, a, dans le lexte, adopte la denomination de SCOTODES que lui avail donnee, avanl lui, M. Eschscholtz. P. 426. Je n'ai point menlionne le gQiweRhinaria de M. Kirby, parce que je n'ai point une idee precise de ses caracteres. Je n'auiais pu, dans un ouvrage aussi concis que celui-ci, exposer loutes les coupes generiques ou sous-gt5neriquesde M. Sehoenherr, sans depasser les limites qui ui'^taienl prescrites. P. 487. Aupres des Acanthocines se place le genre tapeihe ( Tapeina) de MM. Lepeletier et Serville ( Encycl. melh., x, 545). Les anlennes des ma- les sont inseiees a Textremile posterieure d'un long appendice, qui nail du rebord lateral du front, et s'etend transversalement et couvre les yeux. Toutes les espfices connues sont du Bresil. P. 492. Tribu des i.epturetes. Les ni6mes naturalistes placenl dans celte tribu un genre qu'ils onl elabli ( m6me ouvrage, x, 687 ) sous le nom d'EURYPTERE {Euryyterti), et qui serail dislingu6 de tous ceux de cette division des longicornes, par le nombre des articles des autennes ; il se- rait de douze, au lieu de onze. II a pour type un insecte du Bresil, qui nous est inconnu. P. 495. Pres du sous-genre stenodere viennent ceux de distenie ( Dis- lenia ) et de COMETEs ( Cometes ), etablis aussi par eux ( Ibid., x, 485). Leur corselet est 6pineux ou tuberculeux lateralement, ce qui les eloigne des slenodferes, dont les palpes sont d'ailleurs plus courts, et donl ks anten- nes sont simplement garnies d'un duvet serre, et non velues, comme cel- les de ces deux sous-genres. Les elytres des distenies vont en se retrecis- sant, des angles humeraux h leur extreniile, qui est armee d'une epine ; elles sont lineaires et muliques dans les comeles. Les especes de ces deux sous-genres sont du Bresil. mSECTES TABLE METHODIQUE. TROISIEME CLASSE. I.ES INSECTES. . Leiir division en ordres. MYRIAPODES Chilognathes . . . . lule Glomeris lule propre. . . . . Polydcme Craspedosome . . . PoUyxeiie Chii.opodes Scolopendre . . . . Sculigere Litliobie Scolopenilie propre. THYSANOURES Lepissiekes Lepisine Machilc "•"f" Nu.,0,0, l'la.,chM. 3 43 47 52 53 11 il). 11 54 11 55 11 ill. 11 56 ib. 59 12 60 12 ib. 12 63 ib. 64 65 13 Lrpisme propre. . . PODURELLES Podure Podure propre . . . Smynthure . . . . PAR.ASITES Pou Pou proprement dit. Hffiniatopine . . . . Ricin Trkhodecte Gjrope Liotliee Philoptire Gonlode TrionguUii SUCEURS Puce COLEOPTERES Coleopteres penta- ineres Num.ros Plauchcs. 66 13 67 ib. 68 13 69 13 71 72 73 14 75 14 76 ib. ib. 77 ib. 79 80 14 83 15 87 lARLE M^TIKIDIQUE. Car^assiers . . . Premiere Tribu. CiC FN DELETES. . . Cicindfile. . . . Manticore . . . Megacephale . . Oxycheile . . . Euprosope . . . Cicindele piopre Clpnostomc. . . Therate .... Colliure ... Tricondyle . . . Carabiques. . . . Carabe I,es Elui.s Ironqiies . Aiilhie Giapliiptcre . . Aplini'. . . . Brachiiu.. . . . Coisyre ... Casnoiiie .... Leptolraclicle. . Odacanthe . . . Zupliic . . ■. . Polistiqiic. . . Ifelluo. . . Drypte Trichognatlic . . Galerite .... Cordiste .... Ctenodactjlc . . Agre Cymindis. . . . Calleide .... Demctrias . . . Dromie Lebie Plochione . . . Orthogonie. . . toptodere . . . Le.s Biparti.^ .... ~r^^ N.M.l.^ro>, du T.Tlt. l'l.ii,cli«. 87 91 ib. 93 16 94 16 il,. 16 93 17 il). 16 97 17 98 17 99 17 100 , " ib. ib. 102 ib. 18 10.3 IS m 18 103 18 107 lOS 18 ib. IS ib. IS 109 18 110 18 ib. 18 Ill 19 112 19 ib. 19 113 19 114 19 ib. 19 113 19 116 19 ib. 19 ib. 19 117 19 118 19 ib. 20 ib. 20 119 Encelado . . Siagone . . . Carenuni. . . Pasimaque . . Acanthoscele . Scarilc. . . . 0.\ygnalhe . . O.xyslome. . . Camptodonic . Clivine. . . . Dyscliirie. . . Morion. . . . Ozene . . . Ditome. . . . Jriste ... Apotome. . . Les Quadrimanes. Acinope . . . Dapte . . . . Harpale . . . Ophone . . . Stcnoloplie . . Acupalpc. . . Les Simpliciraanes Zabre .... Pogone. . . . Telragonodere Feronie. . . Amare .... Ai'giitor . . . Platysme . . . Omase'e . . . Catatirome . . Cof those . . . Abax .... Pterostiche . . Molops. . . . Sterope. . . . Myas Trigonotome . Cephalote. . . Stomis .... I'affS des riaocbcl. 120 20 ib. 20 121 20 122 20 123 20 ib. 20 124 li-6 20 . ib. 126 21 ib. 21 127 21 ib. 21 128 21 129 21 ib. 130 21 131 21 ib. 21 132 21 ib. 21 133 21 134 22 ib. 22 133 22 ib. 22 136 22 . ib. ib. ib. ib. 137 ib. 138. ib. ib. 139 22 ib. 140 22 ib. 22 TABLE M^THODIQUE. Calascope . . . Pcrkc/e .... ColpoJc .... Mormolyce. . . Spliotlrc .... Ctenipc .... Calatlie .... Taphrie .... Les Palellimanes . . Dolique .... Platjne Agone Anchomene. . . Calliste Oodc Chlienie .... Epomis .... Lissauchenus . . Rembe Dica;le Licine Badister .... Pelecie Cynlliie .... Panagee .... I.oricere .... Patrobe Les Grandipalpes . . Pambore .... Cychrus .... Scaphinote . . . Sphffirodere. . . Tefflus Procerus. . . . Procrustc. . . , Carabe propre . Plectes Ceckenus. . Calosome. . . . Pogonophore. . Nebrie .... Alpee Omopbrou 163 INSECTES. Elaphre . . . . Blelhise . . . . PclopkUe. . . . Noliophile . . . Les Subulipalpes . . Bembidion . . . Tachypus. . . . Notajiltus. . . . Peryphus. . . . i<7« Trechiis . . . . Biennis Troisif.me Trido. Hydrocanthares. Dytique Dytique propre. Colymbete . . . Hygrobie. . Hydropore . . . Nolere Haliple. . . Gyrin ..... Dincutes Brachelytres . . Staphylin. . . . Les Fissilabres . . . O.\ypore. . . . Aslrapee .... Staphylin propre Xanllwlin . . . Pinopliile. . . . Lathrobie. . . . Les Longipalpes . . Pedere. . . Procirrus. . . . Stiliqiie .... Evieslhete. . . . Stene Les Denticrures. . . Oxytele. ..... Osorius .... TABLE METHODIQUE. • Ziioiihore Prognaihe Coprophile LesAplalis. . Omalie. . Lesleve. . Micropeple Proteine . Aleochare Les Microcephali Lomechuse Tachine . Taclij'pore Serricorkes PREMIERE SECTION. Sternoxes .... Premiere Tribu. BUPRESTIDES . . . Bupreste .... Bupreste propre Trachys .... Aphanistique . . Mclasi-s. . . ; . Elaterides. . . . Taupin Galba Eucnemis. . . . Adelocere . . . Lissome .... Chelonaire . . . Thiosque . . . CtTophyte . . . Cryptostonie . . Nematode . . . Hemiihipe . . . Ctenicere. . . . Taupiu prope. . llampyle . Phyllocere SECONDE SECIION. jMalacodermes. . Premiere Tribu. Cebrionites ... Cebrion Physodactyle . . Cebrion propre . Anelaste .... Callirhipis . . . Sandahis .... Rliipicere . . . Plilodactyle. . . Dascylle .... Elodc Seyrte Nyctee Eubrie Seconue Tribu. Lampyrides. . . . Lam pyre .... Lycus ... Dictyoptere. . . Omalise .... Amydett. . . . Phengode. . . . Lampyre propre Drile CvchU'OCtoiie Ti'lephore . Silis Mallhine. . . . Truisieme Tribu. INIelyrides . . . Melyre Pasc. Ju Nun,er<» P]=.,cl..>. -207 30 ib.- 30 lb. 208 ib. 209 31 ib. 31 210 31 211 31 ib. 212 31 ib. 31 213 31 ib. 31 il). 31 214 31 ib. 31 214 215 216 32 ib. 32 217 32 219 32 ib. 32 220 32 222 32 223 32 ib. 32 223 224 lABLE M^THOniQUE. Malachie Dasyte Zygie Melyre propre . . Pelocophore . . . Diglohkire. . . . Qdatrii'me Tbibd. Clairones Claiion Cylidre Tille Prioceie Axine Eurype Thanasime .... Opile Clairon propre . . Neciobie tnoplie ClNQUIEME TrIBU. Ptimores Pline Ptine propre . . . Htdobie Gibbie Ptilin Xyleline DorcatoBie .... Vrillelte TROISlfiME SECTION ET TriEU DES LiMEBOIS Lymexylon .... Atractocere. . . . Hylecoete Lyme.xylon propre. Cupes Rbysode Clavicornes ... Te.vli-. Pln',"l.c». 224 32 225 32 226 32 ib. 32 ib. 227 ib. ib. 22S 33 ib. 33 229 33 ib. 33 230 33 ib. 33 ib. 33 231 33 232 33 ib. 33 ib. 234 ib. 33 235 ib. 33 236 34 ib. 34 ib. 34 237 34 238 ib. ib. 239 34 ib. 34 240 34 ih. 34 241 PREMIE aE SECTION. Premiere Tribu. Palpeurs Mastige Maslige propre. . Scydmene . . - . Seconde Tr HlSTEROlDES 244 Escarbot .... Hololepte. ..... j 247 Escarbot propre Platysome . . . Dendropkile . . .-lliie'e Ontlwphile . . . SiLPHALES Bouclier ... Spherite .... Necrophore . . Necrode .... Bouclier propre. Thanatophile. . Oiceptome . . . Phosplmge. . . Necrophile . . . Agyrtes .... Qdatrieme Tri: SCAPHIDITES . . . Scaphidie. . . . Scaphidie propre , Choleve Mylceque CisQuiEME Tribu. NiTIDULAIRES. . TABLE MfiTHODIQUE. Nitidiile r.olobique . . Thymale .... Ips Nilidule piopre. Cerqiie Bytuve SlXIEME TR.nL. Engidites. . . Dacn6 Dacne propre Cryplophage . Septieme Tribo. Dlrmestiks Dermesle Aspidiphore. . . Dermeste propre Megatome . . . Limnichus . . . AUagene .... Trogodcrme. . . Anthrene. . . . Globicorne . . . HCIITIEME Tribd. Bykehiens . . . Byrrlie .... Nosodendre. . Birrhe propre. Trinode . . . SECONDE SECTION. Premiere Tried. ACAKTHOPODES H^terocere . MACRODACTyLES(l). Dryops I'olamophile . Dryops piopri Elmis . . . . Macroiiyque . Georisse . . . Palpicornes . Premiere Tridxj. Hydrophimens) . . . Hydrophile. . . . Elophore Hydrochus . . . . Ochtliebie . . . . Hydrsne Sperclie Globaire Hydrophile propre Limnebie Hydrobie Berose Sph«kidiotes. . Spheridie. . . Cvrcydhn . . LAMEL1.IC0R^ES. Premiere Trihu. SCARABEIDES. . . . Scarabee .... Copropliages . . . . Aleucbu.s. . . . Pachysome. . . Gymnopleure . . Sisyphe Circellie .... Coprobie .... Cltaridie. . . . Hybomc .... Eurystcriie . . . Pages Tcxle. iBLE METHODIQUE. Oiulicellf. . Ontliophage. Onilis . . . Rousier. . . Ai)Uoilie . Psammodie. Eiiparie . , Areiiiooles . . . jCgialie. . . Cliiion. . . Letlirus . . Gcolrtipe. Ochodee . . Atliyree . . I^lephaslomc Bolboceie. . . Hybosore . . Acanlhoceie Trox Plwbere . . . Cry-ptudus . . M«ee. Nnniiros I'l,l„cllCB. Tc«l... 398 53 ib. 53 ib. 53 399 53 ib. 400 ib. 53 ib. 53 401 ib. 53 402 403 ib. 53 bis. ib. 53l,is. ib. 404 405 53bis. ib.* 53 bis. ib. 406 ib. 53bis. 407 53 bis. ib. 53l.is. 408 53bis. ib. 53bis. lb. 409 ib. TABLE MfiTHODIQUE. Scraptie . • • Stcrope. . . . Noloxe propre CiNQDIEME TrIIUI. HORIALES . . Hoi ie .... Horie propre Cissite . . . Six Tri CaJiTHARIDIES ou Ve SICATiS .... Meloe. . . . Cerocome. . llyclee . . . Mylabrf . . Lydus , . . OEnas . . . Mrloc propre Teiraonj.x. . Cantliaride . Zonitis. . . Nemognathe Gnathie . . Silaris .'Ipale . . . Coleoplires , meres . . . Porte-Bec ou chophores . Bruche . . . Rhinosime . Antliribe . . Rhinonwcvr Eniche propn Rlicbe . . . Xylopliile . Altelabe. . . Apodcre . . Allelalje pro|iri Rhyncliile . . Apion Rliinolie Eurhine . ... Tubicene Brente Krente propre. . . Uloccre Cylas Brachycfere . . . • flharanson .... Cyclome Cliaranson propre. Leptosome .... Leplocere .... Phyllobie Otiorhyiique . . . Omias Pachyrliyncpie. . . Psalidie Thylacite .... Syzygops Hyphanle. . . . Myniops Lipare Hypere Hylobie Cleone I/ixe lihynchene .... Tamnopbile. . . . Bagoiis Bracliype Balanine Rbyncbene propre Sibine Myorhine Clone Orcheste. . . . Ranipbe Anierbine .... Baridie Camplorbynque. . Centrine Zygops TABLE MllnHODIQUE, Ceulorlijnqup. Hydalique Orobills . . . Cryploiliyuque Thjloile . . . Calandre . Aiichone . . . Ortoclijeie Rhine .... Calandre inopn Cosson. . . Dryopluhore . , Xylophages. Scolyte . . . Hyluige. . . Hylesine ... Scolyte propre ramptocere. . PhloiotrilM' Tomique . Plalype. . . . Paussus. . . . Paussiis propre Ceraplere. . . Boslriche. . . Boslriche propre. Psoa. . . , Cis Nemosome Monolomc . Synchile .... Cerylon Rliyzophage. . Monotome propr Lycte Lycte propre Diodesme. . . Bilome Mycelophage . . Colydie Mycelophage' propri Triphylle Mery.\ Dasycere . IHSECTES. Latridie Sylvain Trogosile. . . . Trogosite propre Proslomis. . . . Passandre. . . . Plalysomes . .' . Cucuje Cuciije propre. . Dendrophage . . Uleiole Longicornes . . Premiere Tribu. Prioniehs. . Parandre . Spondyle Prione . . Seconds Tribu. Cerambyciss . . . . Capricorne. . . . Lissonote. . . . Megadere Dorcacere . . . . Tiachydere. . . . Lophonocere . . . Clenode Phoenicocere . . . Callichrome. . . . Acanlhoptere . . . Slenocorus . . . . Piirpuricenus . . . Capricorne propre. Hamoiiche .... Gnome Callidie Certalle Clih Obrie. . . . Rhinolrague Necydale . . rapes du Tejtt. Nuniiro. de> 459 63 460 63 ill. 461 63 ib. 63 462 ib. 63 463 63 ib. 63 ib 467 ib. 64 468 64 469 64 471 472 473 65 ib. 65 474 65 ib. 65 ib. 65 475 65 ib. 65 476 65 477 66 ib. lb. 478 66 ib. 479 ib. 66 480 ib. 66 481 66 482 ib. ""•■ TABLE METHODIQUE. Stenoplcre . . . Necydale propre. Distichocere . . Tmesislerne . . Tragocere . . . Leptoc6re. . . . TRrsu. L^MIAIRES . . . Acrocine . . . Lamie Acanlhociiie . Pogonochere . Tretraope. . . Monochame. . Lamie propre. Dorcadion . . Parmene . . . Saperde. . . . Adesme. . . Apomecyne. Colobolhee . Qua Lepturetes. . . . Leptuie Desmocere . Vespeius .... Rhagie Rhamnusie . . . Toxote Slcnodere. . . . Leplure propre. EuroDEs Pkeuiere Tribu. SaGRIDES 498 Sagre I ii,. Megalope i 499 Sagre propre . . . . ih. Petauriste. . . . Criocere propre. Auchenie. . . . JVIegascelis. . . . Cycliques. PatM Tribu. Cassidaires. . . . Hispe Aliirne Hispe propre . . Clialepe Casside Imatidie . . . . Casside propre. . Secondk Tribu. Chrysomelines. . Gribouri . . . . Clythre Clilamyde. . . . Lamprosome . . Gribouri propre. Choragus. . . . Euryope . . . . Eumolpe .... Chrysom6le. . . Colaspe Podonlie . . Pliyllocharis. . . Doryphore . . . Paropside. . . . Apama^a. . . . Seconde Tribu. Criocerides . . Criocere 301 Donacie. . . Te«... I'laaclies. soo 70 ib. 70 SOI ib. 70 50^ 70 ib. 70 503 70 TABLE METHODIQUE. Timarche. , . . Chrysomelc piopr Phoedon Prasocure. . . Troisieme Tribu. Galerucites . . . Galeiuque . . . Adorie ..... Lupere Galeruqiie piopie Altise Octogonote. . ■ OEdionyque. . . PsylUode. . . . Dibolie /Iltise propre. . Longilavse. . . Clavipalpes ... Erotyle Erotyle propre. . . Mgithe Tripla.\ LaDgurie Phalacre Agathidie Coleoplcres Triine- res FUNGICOLE-S Eumorphe .... Eumorplie propre. Dapse Eiidomyque. . . . Lyfoperdine . . . .\PHIDIPU^GES. Coccinelle ... Lithophile .... Coccinelle propre . Clypeaslre PSELAPHIEKS .... Pselaphe Chemiie Dionyx Pselaphe propre. . Bythine Areopage Cteniste Bryaxis Clavigere Olavigere propre . . Arlicere Additions Pages N'timiros 74bis. 74 bis. 4^' ^V-^ ^■f ^'^ft/Mil mmmmmMmrsn - ' /^-l^^W-W l^'^'f^ '^r:^f^'^ m^^&mm 1^1 r>^'/^\'S'^^ :^Arsf^D' •AAA ' '^ ''^ ^ 'W /^\ '^ V^ ' 1 ' ^ /«K / f^f^^mc^mdMddmmmmt ^mi r\r\r\i^fs U'A/^', ;^f^p& ?^<^p< nH> Saaaa ^c^Df^,K'' ^•••jk^^^ i^ ^^ 5*-rf^!£ Ilii^^l""^— #»s^. • '. ^^^S^^^i^::^- ~~'.yg^ — . *^ ^^:^*?!^^ St .•r^^^^a^ '*fcs2;^$^ pi ^ ^^ J5S^^^ /• • • J* ^ ^^fc^ygr^ 1 ^^s^i i ?-%5^-d