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PE - LOT L LA L + . * * LA | “NS LEE, . Se DO. à pe : "Lu "A A . … Î , , _ . sw" * , "is 14 4 Le LA * d ” * LE ÈGNE ANAL sm SN es D'APRÈS SON ORGANISATION, "4 POUR SERVIR DE BASE A L'HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX, ET D'INTRODUCTION À L'ANATOMIE COMPARÉE, GEORGES CUVIER. “hr à Q) à ae — E D LITE ON Y NÉ n ICHES à anni ACCOMPAGNÉE DE PLANCHES GRAVEEX, REPRÉSENTANT LES TYPES DE TOUS LES GENRES, L] LES CARACTÈRES DISTINCTIFS DES DIVERS GROUPES ET LES MODIFICATIONS DE STRUCTURE SUR LESQUELLES REPOSE CETTE CLASSIFICATION, PAR | UNE REUNION DE DISCIPLES DE CUVIER, MM. Audouin, Blanchard, Deshayes, Alcide D’'Orbigny, Doyere, Duges , Duvernoy, Laurillard , ; k Milne Edwards, Roulin et Valenciennes. € | re © KE } À PARIS “ : 3 r Ar “ie pe 48 FORTIN, MASSON ET Ci, LIBRAIRES, Successenrs de Crochard, PLACE DE L'ÉCOLE-DE-MEDECINE, N. 1. Imprimé chez Paul Renouard, Ru: aranciere, LI 7 Giei Thon Barbeor nd * 4 4 Ë L 4 INR 0 F0 n É DA Li # = 0 ?. # EAU AE E MAI AMOMAUR AAAMAICIA ANA LE RÉGNE ANIMAL DISTRIBUÉ D'APRÈS SON ORGANISATION. on —————— LES ZOOPHYTES. TER LS A LS A Fa " 090990909000000909009900999990009000I000I0900ouU QUATRIÈME ET DERNIER EMBRANCHEMENT OU GRANDE DIVISION DES ANIMAUX. LES ZOOPHYTES OÙ ANIMAUX RAYONNÉS Comprennent un nombre considérable d'êtres, dont l'organisation , toujours manifestement plus simple (x) Ni l’une ni l’autre de ces dénomina- ou manque même tout-à-fait, et ce n’est tions ne doivent être prises dans un sens que dans la classe des Polypes que se voient absolu ; il y a dans cet embranchement des cette fixité et cette forme de fleurs qui les genres où le rayonnement est peu marqué, a fait appeler Zoophytes. Néanmoins ces 4 LES ZOOPHYTES. que celle des trois embranchemens précédens, présente aussi plus de degrés que celle de chacun d'eux, et semble ne s'accorder qu’en ce point, que les parties y sont dis- posées autour d’un axe, et sur deux ou plusieurs rayons, ou sur deux ou plusieurs lignes allant d’un pôle à l’au- tre (*); les Vers intestinaux eux-mêmes ont au moins deux lignes tendineuses ou deux filets nerveux partant d'un collier autour de leur bouche; plusieurs d’entre eux ont quatre sucoirs autour d’une proéminence en forme de trompe; en un mot, malgré quelques irrégu- larités, et à très peu d'exceptions près (telles que les Planaires et la plupart des Infusoires), on retrouve toujours quelques traces de la forme rayonnante, très marquée dans le grand nombre de ces animaux, et sur- tout dans les Étoiles, les Oursins, les Acalephes et les innombrables Polypes. Le système nerveux n’est jamais bien évident; lors- qu'on a cru en voir des traces, elles étaient aussi dis- posées en rayons, mais le plus souvent il n’y en a pas la moindre apparence. dénominations marquent bien que l’on est part rappellent plus ou moins le règne vé- arrivé aux degrés les plus inférieurs du gétal, même par leurs formes extérieures ; régne animal, et à des êtres dont la plu- c’est dans ce sens que je les emploie. (a) PI, 2, 3, etc. LES ZOOPHYTES. 5 Il n'y a jamais non plus de système véritable de cir- culation ; les Holothuries ont deux appareils vasculaires : l’un lié aux intestins, et correspondant aux organes de la respiration; l’autre servant seulement au renflement des organes qui tiennent lieu de pieds (*). Ce dernier seul paraît distinctement dans les Oursins et les Astéries. On voit au travers de la substance gélatineuse des Mé- duses, des canaux plus ou moins compliqués qui dé- rivent de la cavité intestinale (‘); tout cela n'offre au- cune possibilité de circulation générale, et, dans le tres grand nombre des Zoophytes, il est aisé de se con- vaincre qu'il n'y a pas de vaisseaux du tout. Quelques genres, tels que les Holothuries, les Oursins, plusieurs Intestinaux, ont une bouche et un anus avec un canal intestinal distinct ; d’autres ont un sac intes- tinal, mais avec une seule issue tenant lieu de bouche et d’anus (*); au plus grand nombre il n’y a qu'une cavité creusée dans la substance même du corps, qui s'ouvre quelquefois par plusieurs suçoirs (°; enfin il en est beaucoup où l’on n’apercoit aucune bouche, et qui ne peuvent guère se nourrir que par l'absorption de leurs pores. On observe des sexes parmi plusieurs Vers intesti- (a) PL 13. (bj PL 50, fig. r. (eh PAS , fig: r, etc. (d) PL 50, fig. 1, etc. 6 LES ZOOPHYTES. naux. Le plus grand nombre des autres Zoophytes est hermaphrodite et ovipare; plusieurs n'ont aucun or- gane génital, et se reproduisent par bourgeons ou par division. Les animaux composés, dont nous avions déjà vu quelques apparences parmi les derniers Mollusques, sont tres multipliés dans certains ordres de Zoophytes, et leurs agrégations y forment des troncs et des expan- sions de toute sorte de figures (*) Cette circonstance, jointe à la simplicité d'organisation de la plupart des espèces, et à cette disposition rayonnante de leurs or- ganes, qui rappellent les pétales des fleurs, est ce qui leur a valu le nom de Z'oophytes ou d’animaux-plantes, par lequel on ne veut indiquer que ces rapports appa- rens, car les Zoophytes, jouissant de la sensibilité, du mouvement volontaire, et se nourrissant, pour la plu- part, de matières qu'ils avalent ou qu'ils sucent, et qu'ils digèrent dans une cavité intérieure, sont bien certainement, à tous égards, des animaux. Le plus ou moins de complication des Zoophytes a donné lieu à leur division en classes; mais comme on (a) PI. 54, 86, 95, 98, etc, LES ZOOPHYTES., 1 ne connaît pas encore parfaitement toutes les parties de leur organisation, ces classes n’ont pu être caracté- risées avec autant de précision que celles des embran- chemens précédens. Les Oursins et les Astéries, auxquels les épines qui les garnissent d'ordinaire ont fait donner, par Bruguiere, le nom d'ECHINODERMES, ont un intestin distinct, flot- tant dans une grande cavité, et accompagné de plusieurs autres organes pour la génération, pour la respiration, pour une circulation partielle. Il a fallu leur réunir les Holothuries, qui ont une organisation intérieure ana- logue, peut-être même encore plus compliquée, bien qu'elles n'aient point d’épines mobiles à la peau. Les vERS INTESTINAUX , qui forment la seconde classe, n'ont point de vaisseaux bien évidens et où se fasse une circulation distincte, ni organes séparés de respiration; leur corps est en général allongé ou déprimé, et leurs organes disposés longitudinalement ; les différences de leur système nutritif les feront probablement diviser un jour en deux classes, que nous indiquons déjà en y établissant deux ordres; en effet, dans les uns 1l y a un canal alimentaire suspendu dans une vraie cavité abdo- minale, qui manque dans les autres. 8 LES ZOOPHYTES. La troisieme classe comprend les ACALÈPHES ou oR- TIES DE MER. Elles n’ont aussi ni vaisseaux vraiment cir- culatoires, ni organes de respiration; leur forme est généralement circulaire et rayonnante, et presque tou- jours leur bouche tient lieu d’anus. Elles ne diffèrent des Polypes que par plus de développement dans le tissu de leurs organes. Les Acalèphes hydrostatiques, que nous laissons à la fin de cette classe, en.donneront peut-être un jour une séparée, quand elles seront mieux connues ; mais ce nest encore que par conjecture que l’on Juge des fonctions de leurs singuliers organes. Les PoLYPES, qui composent la quatrième classe, sont tous ces petits animaux gélatineux, dont la bouche, entourée de tentacules, conduit dans un estomac tan- tôt simple, tantôt suivi d'intestins en forme de vais- seaux ; C'est dans cette classe que se trouvent ces in- nombrables animaux composés, à tige fixe et solide, que l'on a long-temps regardés comme des plantes marines. On a coutume de laisser à leur suiteles Théthyes et les Éponges, bien que l’on n'ait pu encore y découvrir de Polypes. Enfin les INFusoIREs, ou la cinquieme et derniere classe des zoorayrEs, sont ces petits êtres qui n’ont LES ZOOPHYTES. 9 été découverts que par le microscope, et qui fourmillent dans les eaux dormantes. La plupart ne montrent qu’un corps gélatineux sans viscères; cependant on laisse à leur tête des espèces plus composées, possédant des organes visibles de mouvement, et un estomac; on en fera aussi peut-être quelque jour une classe à part. ZLOOTHYTES, 2 pis Séierhis # Fax} sas sui NU di ca re Sri RE ds \ fi Pi] Lu ant at ‘4 5 car dos nv Me é see yep Le LÀ ve re SES ja ds LES 31X HP à À 6 VA PT A LAIT ds juste KL # 4 } LAN Li: be L j _ , “7 » à À . à Le ve. cl Li) FE 6 Fsiohé F4 re taxe! re “Fe ? es ne st 4 À LÉ nr PR. yet » : F À j . TE y F4 agé ï sis ë Tr x. H + AE" k Te | “- | es à Ab k 1F We PREMIÈRE CLASSE DES ZOOPHYTES. LES ÉCHINODERMES." Les Échinodermes sont encore’ les animaux les plus compliqués de cet embranchement. Revêtus d’une peau bien organisée, souvent soutenue d’une sorte de squelette et armée de pointes, ou d’épines articulées et mobiles, ils ont une cavité intérieure où flottent des viscères dis- (1) M. de Lamarck les nomme Radaires échinodermes. 12 ZOOHHYTES. ECHINODERMES. tinets (‘). Une sorte de système vasculaire, qui à la vérité ne s'étend pas à tout le corps, entretient une communica- tion avec diverses parties de l'intestin, et avec les organes de la respiration, qui, le plus souvent, sont très distincts aussi (?). On voit même dans plusieurs espèces des filets, qui pourraient remplir des fonctions nerveuses, mais qui ne sont jamais distribués avec la régularité et dans l’or- dre fixe des deux autres embranchemens sans vertè- bres. (°) Nous divisons les Echinodermes en deux ordres: ceux qui ont des pieds, ou du moins des organes vésiculaires auxquels on a donné ce nom, parce qu'ils en tiennent lieu, et ceux qui en manquent. (4) PL x. a. 8: etc. (2) PL'a- be r'atet PL 13, (ce) PI. 3.6. 3: DYSSSSYLUSYJIOVSIUOIVISSYIYVSYSSVVUSUSYSVULLLOVVUY PREMIER ORDRE DES ÉCHINODERMES. LES PÉDICELLÉS Se distinguent par des organes du mouvement qui leur sonttousparticuliers.Leurenveloppeest percée d'un grand nombre de petits trous placés en séries très régulières, au travers desquels passent des tentacules membraneux cylindriques, terminés chacun par un petit disque qui fait l'office de ventouse (*). La partie de ces tentacules qui reste à l'intérieur du corps est vésiculaire (”); une liqueur est épanchée dans toute leur cavité, et se porte, au gré de (a) PI. 3. fig. 2. (6) PL. 2. fig. 3. 16 ZOOPHYTES. ÉCHINODERMES. face est aussi percée de pores qui laissent passer des tubes beaucoup plus petits que les pieds , servant probablement à absorber l’eau , et à l’intro- duire dans la cavité générale pour une sorte de respiration (a). Sur le mi- lieu du corps, un peu de côté, se trouve une petite plaque pierreuse à la- quelle répond intérieurement un canal rempli de matière calcaire que l’on croit servir à l'accroissement des parties solides (b). A l’intérieur, on voitun grand estomac (ec), immédiatement sur la bouche, d’où partent pour cha- que rayon deux cæœcums (d), ramifiés comme des arbres , et suspendus cha- cun à une sorte de mésentère. Il y a aussi deux ovaires dans chaque rayon (e), il parait que les astéries se fécondent elles-mêmes. Un système vasculaire particulier correspond à leur intestiñ, et ily en a un autre pour les pieds. (f) M. Tiédemann regarde comme leur système nerveux un filet très fin qui entoure la bouche et envoie un rameau à chaque bras , lequel marche en- tre les pieds extérieurement, et donne deux ramuscules à l’intérieur. (g) Leur charpente osseuse consiste principalement, pour chaque branche, en une sorte de colonne régnant le long de la face inférieure , composée de rouelles ou de vertèbres articulées les unes avec les autres, et desquelles partent les branches cartilagineuses qui soutiennent l’enveloppe exté- rieure (A). Entre les racines de ces branches sont les trous par où passent les pieds. D’autres pièces osseuses, auxquelles s’attachent souvent des épines mobiles , garnissent, dans beaucoup d’espèces, les bords latéraux des branches. (2) Certaines astéries ont la forme d'un pentagone à côtés rectilignes, plu- tôt que d’une étoile (j). Le rayonnement n’est marqué au dehors que par le sillon des pieds. (1) D’autres ont sur chaque côté du pentagone un léger angle rentrant (2), (1) Asterias discoidea, Lam., Encycl. XIII, 22; Encycl., XCVI. méth., vers, XCVII, XCVIII. (2) Asterias membranacea, Link., I. 2; Ast. tesselata, Var, A, Lam., Link., A. rosacea, Lam., Encycl., XCIX, 2,3. (a) PI 3. fig. 5. (d) PI. 3. Gg. rc. c. (k) PL.2. fig.r s. (2) P1.3.fig. 5 (e). PL. 2. 6g. à. (z) PL 0. fig: 1p. (c) PL 3. fig.re. (f) PL 2. fig. 1 et 2. (7) PE x. fig x (g) PI. 3. fig. 3. LES ASTÉRIES. 17 En d’autres, les côtés sont concaves , ce qui commence à leur faire pren- dre une figure d'étoile. (1) Dans ces diverses espèces les cæœcums et les ovaires ne s’allongent point autant que dans le plus grand nombre des autres qui ont leurs rayons allongés et séparés par des angles rentrans bien marqués. Telles sont L’ASTÉRIE VULGAIRE ou ROUGEATRE ( Ast. rubens. L. ). Encycel. : 20 CXHI.#1: 2. Qui est excessivement commune sur toutes nos côtes , au point qu’on l’emploie en quelques endroits pour fumer les terres. L'ASTÉRIE GLACIALE ( Ast. glacialis. L. ). Link. XXXVIII. 69. En- cycl. CVII et CVIIL. A souvent plus d’un pied de diamètre. Les épines qui revêtent le des- sus de son corps sont entourées d’une foule de petits tubes charnus, qui forment comme des coussins autour de leurs bases. (r) Ast, tesselata Var. C. et D. Lam., Ast. militaris, Mull.. Zoologie. dan., Liok,, XXII, 37, XXIV, 39, Encycl., CXXXI. g7et98; r et 2. Ast, minuta, Séb., IT, v., 14, 15, Ast. equestris, L., et Iam., Link., Encycl., C, 1-3. XXXII, 53, Encycl., CI et CII. Ast. nodosa, Link., Il, II et VII, Ast. reticulata, Lam., Liok., XLI, XLII, Encycl., CV, et CVI. Encyel., C, 6, 7. ZOOTHYTES, vi 15 ZOOPHYTES ÉCHINODERMES. L’'ASTÉRIE ORANGÉE ( Ast. aurantiaca. L. ). Link. VI. VIE XXII. Encyel. CX. Egyp. Echin. pl. 1v. 1. Planche 2 et 5. Est notre plus grande espèce; les bords de ses branches sont garnis de pièces en pavés, sur lesquels s’articulent de fortes épines mobiles. Tout le dessus est couvert d’autres petites épines terminées en têtes tron- quées et hérissées. (1) Quelques-unes ont un nombre de rayons supérieur à cinq (2). (a) Leurs cæœcums et leurs ovaires sont très courts. On a dàù séparer des autres astéries les espèces où les rayons n’ont point en dessous de sillon longitudinal, pour loger les pieds (4); généralement ces rayons ne sont pas creux, et l'estomac ne s’y prolonge pas en cœcums, mais ses proéminences restent dans leurs intervalles. La locomotion se fait principalement par les courbures et le mouvement des rayons, et non pas par les pieds , qui sont trop peu nombreux. M. de Lamarck nomme OPHIURES celles qui ont autour d’un disque cen- tral cinq rayons non branchus (c) ; mais on doit encore distinguer. (x) Ajoutez: Ast. rosea, Mull., Zool. dan. , LX VII. Ast, violacea, 1b., XLVI, Ast,echinophora, Law., Link, , IV, 7; Encycl., CXIX , 2,3. Ast. variolata, Lam,, Link., VIIL, 10, Encyel., ib, 4, 5. Ast. lævigata, Link., XXVIII, 47; Encycl., CXX. (a) PL 1, fig. 1. (6) PL. 4, fig. r et 2; pl. 5, fg,r. Ast. seposita, Link., XI, 16. Encycl., CXII, 1. 2. (2) Ast. paposa, Link., XVII, 28, XXXIV, 54, Encycl., CVII, 3, 4, 6, 9. Ast. echinites, Lam., Solander et Ellis, Corall. LX-LXII, Encycl., CVII, A-C; Ast, helianthus, Tam., Encycl, , CIE et CIX. (e) PL. 4, fig. r. LES ASTÉRIES. 19 Celles où ces rayons sont garnis de chaque côté d’épines mobiles ; les petits pieds charnus sortent aussi de chaque côté d’entre les bases de ces épines. (1) Et celles où n’ayant point d’épines latérales , mais étant garnis d’écailles imbriquées, ces rayons ressemblent à des queues de serpens. Le disque central a , dans chaque intervalle, des rayons, à la face où est la bouche, quatre trous qui pénètrent dans l’intérieur , et servent peut-être à la res- piration ou, selon d’autres, à la sortie des œufs. Il n’y a de pieds que dans cinq sillons courts , qui forment une étoile autour de la bouche. (2) Les GORGONOCÉPHALES, Leach (3), nommées EURYALES par M. de Lamarck sont celles où les rayons se divisent dichotomiquement (4). Il y en a où cette division commence dès la base des rayons, et qui présentent l’appa- rence d’un paquet de serpens ; on les a nommées vulgairement Tétes de Meduse (4). La base de chaque rayon a deux trous pénétrans. Mais il y en a aussi où la division ne commence qu’au bout du rayon et se répèle peu. (5) (1) Ast. nigra. Mull., Zool., d., XCIII ; Oph. texturata , ejusd., Link., II, 4, Ast, tricolor, ib., XCVII; Encyel., CXXIIT, 2, 3; Ast, fragilis, ib., XCVHI ; Oph. cuspidifera, Lam.? Encvycl, Ast, filiformis ? ïb.. LIX ; CXXII, 5-8. Ast, aculeata, Link., XX VI, 42, Müll., (3) Zool., Miscell., n° 16, p. 5. Zool. dan., XCXIX ; Ophiura echinata, Yam., Encycl., CXXIV, 2,3; Oph. ciliaris, ib., 4,5; Oph. lumbricalis . ib., I. (2) Asterias ophiura , Lin., où Ophiura lacertosa , Lam,, Encycl., CXXIII, 1, CXXII ; (a) PL 5, fig. 1. (4) Asterias, caput Medusæ, L. ( Eu- ryale asperium, Lam.), Link., XX, 32, Encycl., CXX VII; Euryale muricatum, ib., CXX VIII et CXXIX ; Asterias euryale, Gm. ( Euryale costo- sum ), ib., CXXX ; Link,, XXIX et XXX. (5) Euryale palmiferum, Law., Encycl., CXX VI. 20 ZOOPHYTES ÉCHINODERMES. On doit encore plus séparer des autres astéries, Les ALECTO de Leach que M. de Lamarck appelle COMATULES (a). Elles ont cinq grands rayons articulés, divisés chacun en deux ou trois, qui portent deux rangées de filets articulés; ces cinq rayons s’attachent à un disque pierreux, qui porte encore du côté opposé à la bouche , une, deux ou trois rangées d’autres filets articulés sans branches, plus courts et plus minces que les grands rayons, et qui, dit-on , leur servent à se crampon- ner. Le sac qui contient les viscères est au centre des grands rayons , ou- vert d’une bouche en étoile, et d’un autre orifice tubuleux qui pourrait être l'anus. (1) C'est près des coMATULES que doivent être placées LES ENCRINES (ENCRINUS. Guettard.) (2) Planches 6 à 10. Que l’on pourrait définir (3) des comatules à disque pro- longé en une tige divisée en un grand nombre darticulations. Leurs branches elles-mêmes sont articulées et divisées dicho- tomiquement en rameaux , portant des rangées de filets tous (1) Asterias multiradiata, Miscell., Zuoi., Enc., CXXIV,6, Égypt., Echin., I,1,2,etc. loc.*eit., L, Lidl, 2X,.53, XXI 34, (2) Acad. des Sc., 1755 , p. 224. Encycl., CXX V; (3) Voyez Schweigger, histoire des Mol- Ast, pectinata, L. Link, XXX VII, 66, lusques et Zoophytes, p. 528. (a) PL 4, fig. 2. ENCRINES. 21 articulés, et latige en porte de plus petits à diverses hauteurs ; au centre des rayons est la bouche, et sur un côté lanus. Il n’y en a , dans les mers d'Europe, qu’une très petite espèce ( Penta- crinus europœus , Thomson , Monogr.), qui s'attache à divers lithophy- tes. (a) Les mers des pays chauds en produisent de plus grandes et plus com- pliquées , telles que Encr. asterias , Blum. ; Zsis aster., Linn. (à) Mais les encrines fossiles sont très nombreux et varient assez dans le dé- tail pour qu’on les ait divisés en plusieurs sous-genres , d’après la compo- sition du corps central placé au sommet de la tige , et duquel partent les grands rayons. Ce corps peut être formé de pièces articulées aveé la tige , et portant les rayons par des articulations semblables. Alors si la tige est ronde et ren- flée dans le haut, ce sont les APIOCRINITES , Mill. ; (c) Si elle est ronde, mais non renflée , les ENCRINITES; (d) Si elle est pentagonale , les PENTACRINITES. (e) Ou bien ce corps peut être formé de plaques anguleuses jointes ensemble par leurs bords, et formant plusieurs rangées. Parmi ceux-là. Les PLATYCRINITES (/) n’ont que deux rangées, une de trois plaques, l’autre de cinq ; Les POTÉRIOCRINITES (£) en ont trois rangées, chacune de cinq pla- ques ; (a) PL 6, fig. 1. (b) PL. 6, fig. 2. (CPI. 10, 68. r. (d) PL 9, fig. 1. CPE 9, fig. tr. () PL 7, fig. set 3, (g) PL 5, fig. 4. 29 ZOOPHYTES ÉCHINODERMES. Les CYATHOCRINITES (a) aussi trois, chacune de cinq, mais la dernière a des plaques intercalaires qui peuvent la porter jusqu’à dix ; Les ACTINOCRINITES () en ont plusieurs rangées ; la première de trois, la seconde de cinq, les autres plus nombreuses. Les deux premières ont des arêtes en rayons ; Les RHODOCRINITES (c) ont aussi plusieurs rangées, dont la première de trois , la Seconde de cinq, la troisième de dix, toutes les trois avec des arêtes ; ensuite en viennent de plus nombreuses ; Enfin le corps central peut être tout d’une pièce, mais qui paraît com- posée de cinq soudées ensemble : ce sont les EUGENIACRINITES. (4) (1) Les productions fossiles connues sous les noms d’Entro- ques, sont des pièces de la tige et des branches d'animaux de ce genre. (1) Personne n’a étudié ces productions extrait notre article. M. Georges Cumber- avec taht de soin, et ne les a décrites si land en a donné aussi d'excellentes figures exactement que M. J. Miller, dans son dans la brochure qu'il a publiée à Bristol Histoire nat. des Crinoïdea, Bristol , 1821, en 1826, sous le titre de Reliquiæ conser- in-4°. C’est de cet ouvrage que nous avons vatæ , etc, (a) PL. 8, fig. 2 et 3. (é) PL. 8, fig. z. (c) PL 8, fig. 4. (d) PL 8, fig. 5. OURSINS. 23 LES OURSINS, (ECHINUS. L.) vulgairement HÉRISSONS DE MER. Planches 11 à 17. Ont le corps revêtu d’un test ou d’une croûte calcaire, composée de pièces anguleuses qui se joignent exactement, et percées de plusieurs rangées très régulières d’innombra- bles petits trous, par où passent les pieds membraneux (°). La surface de cette croûte est armée d’épines articulées sur de petits tubercules, et mobiles au gré de lanimal, à qui elles servent à ses mouvemens, conjointement avec les pieds, qui sont situés entre elles. D’autres tubes membraneux, beau- coup plus fins et souvent divisés à leur extrémité, servent probablement à introduire et à faire sortir l’eau qui remplit l’intérieur de leur coquille. La bouche est garnie de cinq dents enchâssées dans une charpente calcaire très compli- quée, ressemblant à une lanterne à cinq pans, garnie de di- vers muscles, et suspendue dans une grande ouverture du test (*). Ces dents, en forme de longs rubans, se durcissent vers leur racine à mesure qu’elles s’usent par leur pointe (1). L’intestin est fort long et attaché en spirale aux parois inté- rieures du test par un mésentère (”). Un double système (x) Voyez mes lecons d’Anat. comparée, tom. rv, et l’ouvrage cité de M. Tiedemann. (a) PL 11, fig. r. (b) PL 11, fig. 3. (ce) PL. 1x, fig. 2. 24 ZOOPHYTES ÉCHINODERMES MES vasculaire règne le long de ce canal et s’étend en partie sur le mésentère, et il y a aussi des vaisseaux particuliers pour les pieds. Cinq ovaires situés autour de l’anus se déchargent chacun par un orifice particulier (*); ils forment la partie mangeable de ces animaux. Les oursins vivent surtout de petits coquillages, qu’ils sai- sissent avec leurs pieds. Leurs mouvemens sont très lents. Des tests d’oursins se sont conservés en très grand nombre dans d’anciennes couches, principalement dans celle de craie, où ils sont d'ordinaire remplis de silex. On doit diviser les oursins en réguliers et irréguliers. Les oursins réguliers, OURSINS proprement dits. Lam. (CIDARIS. Klein.) Planches 11 à 13. Ont le test généralement sphéroïdal, la bouche au milieu de leur face inférieure, et l’anus précisément à son opposite. Les petits trous y sont rangés sur dix bandes rapprochées par paires, qui se rendent régulière- ment de la bouche à l’anus, comme des méridiens d’un globe. Certaines espèces (à) ont de grands et gros piquans de formes très diver- (a) PI 11, fig. 4. (&) PI. 12, fig. x et pl. 13, fig. r. sé = PÉDICELLÉS. 25 ses, portés sur de gros tubercules de leur test, et dont les bases sont en- tourées d’autres piquans plus petits. (1) C’est parmi ces espèces que se rangent, ainsi que l’ont découvert MM. De- luc, celles dont les piquans, en forme d'olives (a), se trouvent assez sou- vent pétrifiés dans les craies ou d'autres terrains anciens, et ont reçu le nom de pierres judaïques. (2) Les espèces les plus communes et surtout celles de nos côtes , n’ont que des épines minces articulées sur des petits tubercules, beaucoup plus nom- breux. Tel est L’ Oursin commun ( Echinus esculentus. Lin. ), Klein. Lesk. I. A. B. Encycl. 132. (Planche 11, fig. 1.) De la forme et de la grosseur d’une pomme, tout couvert de piquans courts rayés, ordinairement violets. On mange, au printemps, ses ovai- res crus, qui sont rougeâtres, et d’un goût assez agréable. Les espèces voisines sont assez difficiles à distinguer, parle plus ou le (5) Echinus mamillatus, L. (b) Séb., TITI, Ech. saxatilis, id., ib., 10; xur, 1-4, Encycl., pl. 138, 139, et le test Ech. calamarius, Pall., Spicil. Zool., X, dépouillé, ib., 138, 3 et 4; IT, 1-7. Les différentes espèces rapprochées sous (2) Voyez les Lettres sur la Suisse d’An- dreæ, pl. XV, et le Mém. de M. Deluc, _ Acad, des Sc., Mém. des Say. étr., IV, 467. le nom d’Ech. sidaris, Scil., Corp. mar. tab., xx11, Séb., III, xrir, 8, etc.; Ech. verticillatus, Lam. ; Encycl., 136, N. B. Les tests dépouillés sont difficiles 2 et3; à distinguer. Tels sont : Ech. tribuloides, id, (e), Encycl.,ib., 4-5; Ech. excavatus, L. Scill., Corp., mar., Ech. pistillaris, ià. : Encycl., FAT: ur, 2, D: Ech. stellatus, L., Seb., LIL, xutr, 7; Ech. ovarius, Bourguet, Petrif,, LIT, Ech. araneiformis, 14. ib., 6; 344, 347 348. (d) (a) PL. 12, fig. 4a et 5. _ (&) PL. 13, fg. (c) PI. r2, fig. 1. (d) PI. 12, fig. 2. ZOOPHYTES, 4 19 26 ÉCHINODERMES moins de rapprochement des bandes de trous , par l'égalité ou l’inégalité des tubercules, etc. (1) Quelques oursins ronds et déprimés, perdent de leur régularité par un sillon large dont ils sont creusés d’un côté. (2) Il y a aussi de ces oursins à bouche et à anus opposés, qui, au lieu d’une forme sphéroïdale sur un plan circulaire, sont transversalement ovales, c’est-à-dire qu'un de leurs diamètres horizontaux est plus grand que l’autre. (3) Ils diffèrent aussi entre eux par légalité ou l’inégalité des piquans, et par les proportions relatives des tubercules. On en doit distinguer une espèce (echinus atratus , L.), Encycl. 140, 1-4 (a), où les piquans élargis , tronqués et anguleux à leur extrémité, s’y touchent comme des pavés. Ceux du bord sont longs et aplatis. (1) Ech, miliaris, KI. IL, A. B., Encycl., 198, 1; 27 Ech. hemisphericus, K\., IL, E., Enc, 1h, 'E Ech. angulosus, K]., II, A. B.F.; Enc., ib., 5, 6, 7; Ech. excavatus, K\., XLIV, 3, 4; Enc., ib., 8, O, très différent de Scill., XXII, 2, D, qui est de la sect. précédente ; Ech. saxatilis, K1., V, A. B.; Enc., 134, 5, 6; l’Ech. saxat., B., Seb., III, xuix, 10, est très différent et de la sect. précédente; Ech. fenestratus, K1.,, IV, A. B.; Ech, subangularis, id., II, G. D., Enc. 134, £, 2; Ech. diadema, K1., XXX VII, 1; Enc., 133, 10; Ech, radiatus, Séb., II, x1v, 1,2; Enc., 140, 5,6; Ech, circinnatus, Ki., XLV, 10 ; (a) PL 13, fig. 2. Ech. coronalis, KI. VIII, A. B.; Enc., 140,7, 5. Ech. asterisans, K]., VIII, F.; Enc., 140, 9; Ech. sardicus, K1., TX, A. B.; Enc., 141, 45 Ech. flammeus, K].. X. A.; Enc., 141, 3; Ech. variegatus, K1, X, B. C.; Enc., TE, LA: Ech. pustulosus, K1., XI, À. B.; Enc., 141, 0, 75 (8) Ech. granulatus, K\., XI, F.; Enc., 142, :, 2; Ech. toreumaticus, K1., X, D. E., Enc., 142, 4, 5, etc., sans garantir les doubles emplois, n1 tous les synonymes. (2) Ech. sinuatus, K1., VIII, A.; Enc., 142, 7, 8. (3) Ech. lucunter, K1., II, EF., Stb., X, 16,et les esp. représ. Séb, ib., r7 et 18. (&) PI. 13, fig, 3. PÉDICELLÉS. 27 Nous appelons irréguliers tous les oursins où l’anus n’est pas à l’oppo- site de la bouche. Il paraît qu’ils sont garnis seulement de piquans courts et grèêles, presque comme des poils (4). Parmi eux, les uns ont encore la bouche au milieu de la base(Z). Ils peuvent se subdiviser suivant l’éten- due des bandes de trous pour les pieds; tantôt elles vont, comme dans les précédens, de la bouche à un point directement opposé , où elles se réu- unissent après avoir embrassé tout le test (c) ; et dans ceux-là, LES ÉCHINONÉS (Phelsum et Leske.) (Planche 14, fig. 1.) Ont la forme ronde ou ovale de certains oursins réguliers, la bouche au milieu de la base, et l’anus entre la bouche et le bord ou près du bord, mais en dessous. (d)(1) (1) Espèces ovales. Echinus cyclostomus,, Müll., Zool. dan. XCI, 5,6; Encycl., 153, 19, 20; Ech. semilunaris, Séb., III; x, 7.; Enc., 153,21 et 22; (e) Ech. scutiformis, Scill,, Corp. mar., XI, n° 2,f.1et2. | (a) PL 14, fg. 3; pl. 15, fig. 1; pl. 16, fig. 1; pl. 17, fig. 2. (d) PL, 14, fig. 14. Espèces rondes : E., Encycl., 153, 1, 2; Ech. depressus, Waleh., IE, E., 11, 6, 7 ; Encycl., 152, 7, 8 ; Ech. subuculus, Ki. XIV, L-O.; Enc., 13, 14,17. (8) PI. 14, fig. 1; pl. 15, fig. 1, ete. (c) PL. 14, fig. 1, 2, 3, etc. (e) PI. 14, 6g. x. 28 ÉCHINODERMES LES NUCLÉOLITES Lam. Planche 14, fig. 2 et 5. Ont, avec ces mêmes caractères, l’anus près du bord, mais en dessus.(a) Les espèces connues sont toutes fossiles. (ë) (1) D’autres, LES GALÉRITES Lam. (CONULUS. KI.) (PL 14, fig. 4.) Ont une base plate sur laquelle leur corps s’élève en cône ou en demi- ellipsoïde. La bouche est au milieu de la base, et l’anus près de son bord. Ils sont très communs dans les couches pierreuses, mais on n’en con- nait point de vivans. Le plus répandu est l’Ech. vulgaris, L., Encycl., 153, 6-7 ; Klein. ed. Fr., VIL D. G. (2) Quelques-uns n’ont pas leurs bandes de trous distribuées en nombre quinaire. (3) (1) Spatangus depressus, Leske ap. oum, dil. supplém., IX, d, 3, et IX, g, 7- Klein, LI, fig. 1-2, Enc., 157, 5-6, 9; Encycl., 153, f. 1o et 11; (2) Ajoutez : Ech.albo-galerus, L., Bour- Ech. sexfasciatus , Walch., supplem., guet, Petrif., LIT, 361, Encycl. 152, 5,6.(c) IX, g, 4, 6; Encycl., 153, f. 12 et 13. (3) Ech. quadrifasciatus, Walch., Mo- (a) PI. 14, fig. 2 et 2 0. (b) Voyez pl. 14, fig. 3. (c) PL 14, fig. 4. PÉDICELLÉS. 29 LES SCUTELLES Lam. (PL 15, fig. x, 2 et 5.) Ont l'anus entre la bouche et le bord (a), le test excessivement déprimé, plat en dessous, d’une forme approchant de l’orbiculaire. Quelques-uns l'ont entier et sans autres trous que les séries de petits pores qu’en voit dans tous les oursins. (2) (1) D’autres ont le test également sans grands trous , mais découpé de deux échancrures. (2) D’autres l'ont entier et percé de part en part par quelques grands trous qui ne pénètrent point dans sa cavité. (c) (3) D’autres encore l’ont à-la-fois échancré et percé de ces grands trous. (4) Il y en a enfin (les RoTULÆ, KI.) où une partie du bord postérieur est festonnée, comme une roue dentée (d); et ceux-là se divisent encore selon qu’ils ont de grands trous (5), ou qu’ils en manquent. (6) (1) Ech. , Encycl., 146, 4, 5. Ech. biforis, Encycl., 149, 7, 8; (2) Echinus auritus, Séb., LIL, xv, 1,2; Ech. emarginatus, Encycl., 150, 7, 2. Encycl., 151, 5,6; (4) Ech. tetraporus, Séb., XV, 5, 6, Ech. inauritus, Seb., TIL, xv, 3, 4, Enc.; Eucycl., 148. 152, 1, 2. (5) Echinus decadactylus, Encycel., 150, (3) Echinus hexaporus, Séb., LIL, xv, 7, 5,6: 8; Encycl., 149, 1, 2; (e) Ech. octodactylus, 1b., 3, 4. (f) Ech. pentaporus, Klein., Tr. fr., XI, C.; (6) Echinus orbiculus, Eneÿcl., 151, 1-4. Encycl., 149, 3, 4 ; (a) PI. 15, fig. 1,3 et 4 4. (b) PL 15, fig. 3. (c) PL 15, 6g. 1. (d) PL, 15, fig. 2. (e) PL. 15, fig. 1. (S) PI. 15, fig. 2. 30 ÉCHINODERMES LES CASSIDULES Lam. (PL 15, fig. 5.) Sont ovales et ont l’anus au-dessus du bord, comme les nucléolites, mais elles se distinguent par leurs bandes de pores incomplètes , c’est-à- dire r’allant point d’un pôle à l’autre, et figurant une étoile. (1) D’autres oursins irréguliers n’ont pas la bouche au centre de leur base, mais elle est vers un côté, ouverte transversalement et dirigée oblique- ment; l’anus est vers l’autre côté. Ils se subdivisent aussi selon l’étendue de leurs rangées de trous. Ainsi les ANANCHITES, Lam. (GALEZ, Klein) ont à-peu-près la forme des galerites et leurs bandes complètes (2); leur plus grande différence con- siste dans la position de leur bouche. On n’en connaît que de fossiles. Tel est L'ECHINUS OVATUS. L. Cu. et Brong. Envir. de Paris. 2° édit. £. v. 7. À. B. C. D. (PL. 17, fig. x.) Espèce répandue en quantité innombrable dans les craies de nos en- virons. (2) (1) Cassidulus Caribæorum, Lam., En- (2) Ech. scutatus, Walch., Mon. dil., cycl., 143, fig. 8-10 ; Ech. lapis cancri, K1., XLIX, 10, 11; Enc. 143, 6, 7; (a) Ech. patellaris, K1., LILE, 5, 6, 7. (a) PL. 15, fig. 5. I, E,, 1, 0,45 Ech. pustulosus, KI, XVI, À. B.; En- cycl, 154, 16, 17, Ech. papillosus, K1., XVI, C. D. ; Enc., 155, a, 3. (&) PL 19, fig. x. PÉDICELLÉS. 31 Quelques-unes ont des bandes en nombre quaternaire. (1) On pourrait faire un sous-genre particulier de certaines espèces , où les quatre bandes latérales sont disposées par paires, et ne se rejoignent pas au même point. (2) D’autres fois ces oursins irréguliers à bouche centrale, ont des bandes de pores qui n’aboutissent pas jusqu’à la bouche , mais qui forment sur leur dos une espèce de rosace (a). Tels sont LES CLYPÉASTRES, Lam. (ECHINANTHUS. Klein. ) (PL. 16, fig. x et 2.) Qui ont l'anus près du bord, et dont le corps est déprimé, à base ovale, concave en dessous. Ils ont quelquefois le contour un peu anguleux. (3) Quelquefois leur dos s’élève dans son milieu. (4) Il y en a aussi dont le contour m’est point anguleux. (5) (1) Ech. quadriradiatus, KI., LIV, x, Enc., 155, 1, (2) Ech, bicordatus, K1.; Ech. ovalis, KI., XLI, 5; Enc., 159, 13, 143 Ech. carinatus, KE, LI, 3, 4; Enc., 158, 1, 2. (3) Ech, rosaceus et ses diverses variétés, (a) PL 16, fig. 1 et 2. Encycl., 143, 1-6, 144, 7, 8, 147,3, 4, tirés de Klein, etc, (à) (4) Echinus altus, Scill., Corp. mar., IX, 1, 2 (5) Echinus oviformis, Séb., TL, x, 23 ; Enc., 144,1,2; Ech. reticulatus, Seb., XV, 23, 24, 35- 38; Enc., 141, 5, 6; : Ech. prriformis, K1., LI, 56; Enc., 159, 11, 52 (à) PL 16, fig. r. ei | to ÉCHINODERMES Et même où il esi presque orbiculaire (les LAGANUM, Klein. ). (1) (a) LES FIBULAIRES Lam. (ECHINOCYAMUS. Leske. ) (PL. 16, fig. 3) Ont, avec la rosace des clypéastres , le corps presque globuleux , et la bouche et l'anus rapprochés dans le milieu du dessous. Ils sont d’ordi- naire fort petits. (2) Au contraire, les SPATANGUES, Lam. (SPATANGUS, KI.) ont avec la bouche latérale des ananchites, des bandes de pores incomplètes , et formant une rosace sur le dos (b). IL n’y en a ordinairement que quatre; celle qui se dirige du côté de la bouche est oblitérée. Quelques-uns (les BRISSOÏDES, K1., ont le test ovale, sans sillons. (3) (x) Echinus orbiculatus , Bourguet , Pe- tnif,, LIT, 352; | Ech. laganum, Séb., XV, 25, 26; Ech. subrotundus ? Scill., Corp. mar. VII, 1, 3; Ech. orbicularis, Gualt. test., CX, B; Ech. corollatus, Walch., Mon, dil,, IT, k, 11,6: (2) Echinus nucleus, K1., XLVII, 2, a-e, ; Enc., 153, 24-28 ; (a) PI, 16, fig. 2. Ech. lathyrus, K1, XLVIII, 1, a-e.; Encycl., 154, 6, 10; Ech. craniolaris, Pall., Spiaill., Zool. IX, 1, 24; Enc., 154, 1-5, etc. (3) Ech. teres, Séb., III, xv, 28, 29; Enc., 159, 6, 6; Ech. brissoides, Ki., XX VII, B.; Enc., 259, 4; Ech. amygdala, K\., XXIV, h. i,; Enc,, 159, 8 et 10. (8) PI, 17, fig. 2. PÉDICELLÉS. 33 D’autres ont un large sillon plus ou moins marqué dans la direction de la bande oblitérée (1). Quand ils conservent d’ailleurs la forme ovale, ce sont les Brissus, KI.; mais quelquefois ce sillon s’approfondit, et le test s’élargissant en même temps de ce côté, prend la figure d’un cœur. (2) Nous en avons dans nos mers de ces deux dernières formes. On leur a observé autour de la bouche des tentacules branchus comme aux holo- thuries. LES HOLOTHURIES (HOLOTHURIA. L. ) (PL 18, 19 et 20.) Ont le corps oblong, coriace, ouvert aux deux bouts. A l'extrémité antérieure est la bouche, environnée de tentacules branchus très compliqués, qui peuvent rentrer entièrement "”; à l'extrémité opposée s'ouvre un cloaque où aboutissent le (1) Ech. spatangus, Séb., IH SIN, 32 4, Spat. ornatus, 1b., 6. 5, 6, X, 22, ab. 19, ab.; Enc., 1b8, 7-17, (2) Ech. purpureus, Müll., Zool. dan., #50, 1, à, 3, etc.; VI; (a) Ech. radiatus, K1., XX V, Enc., 156,9, Ech. flavescens, id., XCI, auxquels se 10; rapportent probablement plusieurs des tests Spat. suborbicularis, Cuv. et Brong., rassemblés sous Æch. lacunosus ; teis que Env. de Paris, 2° édit., v. 5; Séb., III, x, 21; Encycl. 156, 7, 8. (a) PI. 17, fig. 2. (8) PI, 18, fig. 1; pl, 10, fig. r,etc. (c) PL. 18, fig. 1,c. LOOPHYTES, 5 “£ ÉCHINODERMES rectum et l'organe de la respiration, en forme d'arbre creux, très ramifé, qui se remplit ou se vide d'eau au gré de l’ani- mal. La bouche n’a point de dents, et n'est garnie que d'un cercle de pièces osseuses ; des appendices en forme de po- ches y versent quelque salive. L'intestin ‘ est fort long, replié diversement et attaché aux côtés du corps par un mésentère; une sorte de circulation partielle a lieu dans un double sys- tème fort compliqué de vaisseaux , uniquement relatif au ca- nal intestinal, et dans une partie des mailles duquel s’entre- lace l’un des deux arbres respiratoires dont nous venons de parler *. Il paraît y avoir aussi un cordon nerveux, mais très délié autour de l'œsophage. L’ovaire se compose d’une mul- titude de vaisseaux aveugles , en partie branchus, qui abou- tissent tous à la bouche par un petit oviducte commun ; ils prennent, au tcmps de la gestation, une extension prodigieuse, et se remplissent alors d'une matière rouge et grumelée, qui parait être les œufs. Des cordons d’une extrême extensibilité, attachés pres de l'anus, et qui se développent en même temps, paraissent être les organes mâles: ces animaux seraient donc hermaphrodites. Quand ils sont inquiétés , 1l leur arrive sou- vent de se contracter avec tant de force, qu'ils déchirent et vomissent leurs intestins. (1) On peut diviser les holothuries selon la distribution de leurs pieds. (1) Voyez, sur l'anatomie des Holothuries, l'excellent ouvrage déjà cité de M. Tiedemann. (a) PL 18, 63. x, i. (&) PL. 19, fig. 1. (c) PL 18, 6g. 1,0 (4) PL r8. PÉDICELLÉS. 55 Dans quelques-unes (4), ils sont tous situés dans le milieu du dessous du corps, qui forme un disque plus mou sur lequel l’animal rampe, rele- vant les deux extrémités où soni la tête et l’anus, lesquelles se rétrécis- sent plus que le milieu. L’anus surtout finit presque en pointe. Leurs ter- tacules sont très grands quand ils se développent. Nous en avons une, dans nos mers, dont l'enveloppe est presque écail- leuse ( Ho. phantapus, L.), Mull., Zool. Dan., CXII, CAIIT, Mén. de Siok... 1767. Les pieds de son disque ventral sont sur trois séries. D’autres (à) ont la face inférieure tout-à-fait plate et molle, garnie d’une infinité de pieds , et la face supérieure bombée , soutenue même par des écailles osseuses, et percée sur l’avant d’un orifice étoilé qui est la bouche, et d’où sortent les tentacules; et sur Parrière, d’un trou rond qui est Panus. Nous en avons une petite ( ol. squamata, Müll., Zoo!. Dan., X,1,2, 3) ; mais il y en a d’assez grandes dans les mers plus chaudes. (1) D’autres (c) ont le corps cartilagineux , aplati horizontalement; tran- chant aux bords; la bouche et les pieds à la face inférieure, et l'anus à Pextrémité postérieure. Tel est , dans la Méditerranée , Le PUDENDUM REGALE. Fab. Colum. Aquat. XXVI. 1 (Æol. regalis. Nob.). Espèce longue de plus d’un pied, large de trois à quatre pouces, cré- nelée tout autour. D’autres encore (d) ont le corps cylindrique , susceptible de se renfler en tout sens par l’absorption de l’eau ; tout le dessous garni de pieds, et le reste de la surface diversement hérissé. (1) Celles que Péron avait nommées CUVIERIES (a) PL 20, fig. (c) PL 20, fig. (8) PL. 20, üg. 2. (d) PI, 19, 6g. 2. Le] . 2 36 ÉCHINODERMES Nos mers, surtout la Méditerranée, en produisent abondamment une de couleur noirâtre, qui a plus d’un pied dans sa grande extension ; son dos est hérissé de pointes coniques et molles; sa bouche est garnie de vingt tentacules branchus, c’est l’Æolothuria tremula, Gm.,Bohatsch., Anim. mar., VIet VII. (1) Il s’en trouve où les pieds sont distribués en cinq séries, qui s’étendent comme des côtes de melon de la bouche à l'anus, ce qui les a fait appeler concombres de mer. (a) Tel est dans nos mers L’HOL. FRONDOS4A. L. Gunner. Mém. de Stok. 1767. PI. rv, f. 1 et 2. Et sous le nom de Pentacta. Abildg. Zool. dan. CVIII. 1. 2. et CXXIV. Qui a le corps brun , long d’un pied et plus. (2) (x) Ajoutez : Holothuria elegans, Müll., Zool, dan., I et II, qui est l’Ho/, tremula de Gunner, Stokh., 1763. pl. 1v,f. 3, et de la 12° éd. Cependant ces auteurs ne lui donnent pas de pieds en dessous; La Fleurilardé Diquemare, Journal de physique, 1778, octob., pl. 1, f. r. (2) Les autres fig. citées sous Ho/. pen- tactes, savoir : Zool. dan., XXXI, 8; L'Echinus coriaceus, Planc., Conch., min. not. ap., VI, D. E. ; Le Cucumis marinus, Rondel,, Insect., (a) PL 20, fig. 4. et Zooph., 137, sont probablement des es- pèces différentes. La Fleurilardé Diquemare appartient même à une autre section du genre. Ajoutez : Hol, inhærens, TZool. dan., XXXI, 1-7; Hol, pellucida, ib., CXXXYV, 1; Hol, lævis, Fäb., Groënl., n° 345; Hol, minuta, ib., n° 346. Peut-être Ho. Doliolum. Pall., Misc. zool., pl. x, f, 10. PÉDICELLÉS. 37 Enfin il y en a dont le corps est également garni de pieds tout au- tour. (1) (x) Hol, papillosa, Zool. dan., CVIII, 5; Hol. fusus, ib,, X, 5,6; Hol. impatiens, Forsk. ic., XXXIX, B.? Eg. Echin. IX. 6. N. B, Il est difficile de classer, faute de renseignemens suffisans, les Ho/. vittata, Forsk., XX X VIIL E, et reciprocans, 1b., A. Ce dernier est mal-à-propos cité sous ir- hærers par Gmel. ; L'AHolot, maculata, Chamiss., Ac. nat. Cur., X, 1° p., tab. xxv, qui s’en rapproche beaucoup , mérite aussi, à cause de son excessive longueur, un examen particulier ; Les Hol, thalia, caudata , denulata et zonaria, sont des Biphores ; L’Hol. physalus est le genre PHysALE ; L’Hol, spirans, le genre VELELLE; L’Hol, nuda, le geure PORPITE ; L’Hol. priapus, le genre PRIAPULE. Je soupçonne l’Hol, forcipata , Fab., Groën., n° 349, d’être un Thalassème mu- tilé. U Le Ni A ET à one a k Fu HA CORRE PAR - d'£é dé k 4 FE ‘3 "1 ec GR Sr eue Era 3 se 11e Fe nee COPA Ur ETS ha a D } . . TLC ñ at 2} EME et, EN AM: NE 18 É À ‘ Er jh LORS PE PT re NET D DA NPA k nr D De. "HEC CRE AL SA IEEE CRE OR MT A Pa L| PR TR M » ; nd . > À mL + tits 7 14 Lt rad. ] 1 M 4 "Hi AE nue æ LR bn: €, ‘ape détrrn MVr RU + LS : L : de _ L ro mis LL A d L * ‘ER RCE 8 M . Rs RE 1 [ a. ii CSS [ ny C Ur FER |. be. L'prar "# M » À a L à: à M | 00 . hr ee à t ; : ; 24 4 di Win \ «+ à « .! : L ; f 4 0 . > € ù 4 114 or A, } : a A AA PPS at 2 be 1 } : PR | | LD = F L st à É Û be ni 104 #20) Nez | F : { ( u TR » nn, M. a s! { d px Un (PA STORE JP08 it A0 « à * à Û A rh 48 à. | LION " | où. Î , AS BL f B.° LATE à À 21 ” >» + : L Fe CS (RE à À NT (ME se} sois USER WE , cd Te ; ù | È Re Pa 3 à , 4 F L K fs L: ci. À « 0 va ! ( Lans su fe Lu “ Û LE) Î | ; # : i ré =" EN 1, ER EC : +. + CDS € LEE MUNIE pre! Haba «es 4 Eee ao Fe LL nya É Ci 1 £ œe des ï À Lie + 0 La nm D N LS re 207 \ hobsrte " . L es p "a À . 16 js ay . " a a ce D à ee" AE es { 1 . 4 à cé £ À , 5 l, à f : } D ©: nn: 2 ! > * l > L Lt Le L ) ‘ / / | 4 ë. 4 P 1 “ % Ch A "4 . k (] 4! , LÉ 4 4 l 1 LA | À < AS i& 2 ri J LI cd, : : + 1 1 * 4 it ÿ , D : - (7 | d ll = | 4ù : É ! Li S : ù 1, [4 J ju ] 17 # . V 3 4 A . # 4 cl 7 } 1 } Î ‘ L LU é { 5 : a v L A4 - ‘ [! ô » e à. 2 ' w é + { 4 A | , f # f LU j d( Q \ d | Ca UP 9200000000000000D00000D00000000C0000000D00000OIY LE DEUXIÈME. ORDRE DES ÉCHINODERMES, OÙ LES ÉCHINODERMES SANS PIEDS. Ne comprend qu’un petit nombre d'animaux qui of- frent de grands rapports avec les holothuries, mais qui manquent des petits pieds vésiculeux de l’ordre précé- dent. Leur corps est revêtu d'une peau coriace et sans armure. Leur organisation intérieure n’est pas encore éclaircie sur tous les points. 40 ÉCHINODERMES LES MOLPADIES (Morpapia. Cuv.) Ont, comme les holothuries, un corps coriace, en forme de gros cylindre, ouvert aux deux bouts, et leur organisation intérieure est assez semblable ; mais outre qu’elles manquent de pieds, leur bouche n’a pas de tentacules, et est garnie d’un appareil de pièces osseuses, moins compliqué cependant que celui des oursins. Je n’en connais qu’une espèce de la mer Atlantique. L’extrémité où est l'anus finit en pointe ( Molpadia holothurioïdes, Cuy.). LES MINIADES (MyNIas. Cuv.) (PI. 21, fig. 1.) Ont aussi le corps sans pieds et ouvert aux deux bouts ; mais sa forme est celle d’un sphéroïde déprimé aux pôles, et sil- lonné comme un melon. Je ne leur trouve point d’armure à la bouche. Il y en a une très belle espèce , d’un bleu foncé, dans la mer Atlanti- que (Mynias cyanea, Cuy., Règ. an., IV, pl. xv, f. 8.). (1) (1) Elle a été rapportée par Péron. SANS PIEDS, A LES PRIAPULES Lam. (PL 21, fig. 2.) Ont un corps cylindrique marqué transversalement de rides annulaires profondes, terminé en avant par une masse ellip- tique, légérement ridée en longueur, percée de la bouche, et én arrière de l’anus, d’où sort un gros faisceau de filamens qui pourraient être des organes de la génération. L'intérieur de la bouche est garni d’un grand nombre de dents cornées très aiguës, placées en quinconce et dirigées en arrière; l'in- testin va droit de la bouche à l'anus. Le système musculaire ressemble à celui des holothuries. On n’en connaît qu’une espèce des mers du Nord (Holothuria pria- pus, L.), Müll., Zool. dan., XCVI, 1, longue de deux à trois pouces. LES LITHODERMES Cuv. Ont le corps ovale, comprimé en arrière, et sa surface est comme incrustée d’une couche de petits grains pierreux qui y forment une croûte tres dure; la bouche est entourée de tentacules, et les intestins paraissent avoir des rapports avec ceux des holothuries. Je ne leur vois pas d'anus. Nous n’en connaissons qu’une espèce des Indes ( Lithod. cuneus, Cuv.,, noirâtre , longue de deux pouces. LOOPHYTES, 6 42 ÉCHINODERMES LES SIPONCLES (srPoncuLus. Gm.) (Planche 22.) Ont un corps cylindrique, allongé, à peau épaisse, ridée dans les deux sens; la bouche a une extrémité en forme de trompe, qui peut rentrer ou sortir par le moyen de grands muscles intérieurs, et l’anus plus ou moins près de la base de cette trompe. L’intestin part de la bouche, va jusque vers l’ex- trémité opposée, et revient en se roulant en spirale autour de sa première partie. On n’y trouve que du sable ou des frag- mens de coquilles. De nombreux vaisseaux paraissent l’unir à l'enveloppe extérieure, et il y a de plus, le long d’un des cô- tés, un filet qui pourrait être nerveux. Deux longues bourses situées en avant, ont leurs orifices extérieurs un peu au-dessous de l'anus, et l’on voit quelquefois intérieurement, près de ce dernier orifice, un paquet de vaisseaux branchus qui pour- rait appartenir à la respiration. Ces animaux se tiennent dans le sable, sous l’eau de la mer, comme les arénicoles, les thalassèmes, et on les en retire de même pour servir d'appât. Il en existe plusieurs espèces encore mal distinguées. + en (a) PL 22, fig. 2. SANS PIEDS, A5 L’une d'elles, Sip. edulis, Nob.; Lumbricus edulis, Gm., Vall., Spic. Zool., X, 1, 7, sert de nourriture aux Chinois qui habitent Java, et qui vont la chercher dans le sable, au moyen de petits bambous pré- parés. (1) D’autres , assez petites (Sp. Levis, Sip. verrucosus, Cuv.), percent les pierres sous-marines, et se logent dans leurs cavités. LES BONELLIES (BonELLIA. Rolando. ) (Ph 123 f8:3) Ont le corps ovale, une trompe formée d’une lame repliée, susceptible d’un extrême allongement et fourchue à son extré- mité. L’anus est à l'extrémité opposée du corps. L’intestin est très long, plusieurs fois replié, et près de l'anus sont deux organes ramifiés qui pourraient servir à la respiration. Les œufs sont contenus dans un sac oblong, qui a son issue près de la base de la trompe. Ces animaux vivent profondément dans le sable, et font arriver leur trompe jusqu’à l’eau, et même jusqu’à l'air quand l’eau est basse. (x) Je ne vois pas en quoi cette espèce diffère du Fermis macrorhynchoteros, Ron- del., des étangs salés du Languedoc, qui est le Sipunculus nudus de Linn. Le Sipunculus saccatus parait n'être qu’un individu où l’épiderme s’est détaché, Il y en a une espèce où l'épiderme est velu, une autre où la peau est toute co— riace, elc, , qui ne sont pas citées dans les auteurs, La mer des Indes en produit une de près de deux pieds de long. 44 ÉCHINODERMES Nous en avons une espèce dans la Méditerranée ( Bonellia viridis, Rol., Ac. de Turin, t. XXVI, pl. xIv. (1) LES THALASSÈMES (THALASSEMA. Cuv.) (Planche 25.) Ont le corps ovale ou oblong, et la trompe en forme de lames repliées ou de cuilleron, mais non fourchue. Leur canal intestinal est semblable à celui de la Bonellie. On ne leur dé- couvre aussi qu'un filet abdominal. On y distingue: LES THALASSÈMES proprement dits, (Planche 23, fig. 1.) Qui n’ont que ces deux crochets placés très en avant et dont l’extrémité postérieure n’a point de soies. (2) (1) M. Rolando dans sa description, Lumbricus thalassema, Pallas, Spicil., Zool., prend l'anus pour la bouche , ef mice Fasc., X, tab. 1, fig. 6; versä. Thalassema Mutatorium , Montag. Trans., Lion. XI, v, 26, ne diffère peut-être (2) Thalassema Neptuni, Gertner, ou pas du précédent. SANS PIEDS. 45 LES ECHIURES. (PI. 23, fig. 2.) Dont l'extrémité postérieure est garnie de quelques rangées transver- sales de soies. On en connaît un (Lumbrious echiurus, Gm.) Pall., Miscell., Zool. XI, 1-6, qui habite nos côtes, sur les fonds sableux. Il sert d’appât aux pêcheurs. LES STERNASPIS, Otto. (Planche 23, fig. 3.) Qui , outre les soies des échiures, ont sous la partie antérieure un disque un peu corné, entouré de cils. (1) (1) Thalassema scutatum, Ranzan, Dec., Un nouvel examen de l'anatomie des Tha- I, pl. 1, f. 10-12, ou Slernaspis Thalasse- lassèmes m’a démontré que leur place est moides, Otto, , Monog. ici, AT ma # ‘ 1» 0 U i à ELA: rs RM ” # ann lé { { 1 La ART PRIT ES eee ds ler: ei À "+ 4 une UROES “Hi pi REC M iQ t" phil il Ales Ve LT 2 “14 REUTA. î * di a as KL . Aa n'4 RE à * AAC IP 0 4) | C6606C0060600606060000060600060600000000000000000L08 DEUXIÈME CLASSE DES ZOOPHYTES. LES INTESTINAUX (ENTozoA. Rudolphi.) (PL 24—42.) Se font remarquer, pour la plus grande partie, parce qu'ils n'habitent et ne peuvent se propager que dans l'intérieur du corps des autres animaux. Il n’est presque aucun animal qui n'en nourisse de plusieurs sortes, et rarement ceux qu'on observe dans une espèce s’étendent- ils à beaucoup d’autres espèces. Il s’en trouve non-seu- lement dans le canal alimentaire et les canaux qui y A8 INTESTINAUX aboutissent, tels que les vaisseaux hépatiques, mais jusque dans le tissu cellulaire, et dans le parenchyme des viscères les mieux revêtus, tels que ie foie et le cerveau. La difficulté de concevoir comment ils y parviennent, jointe à l'observation qu'ils ne se montrent point hors des corps vivans, a fait penser à quelques naturalistes qu'ils s’engendrent spontanément. Îl est certain aujour- d’hui, non-seulement que la plupart produisent manifes- tement des œufs ou des petits vivans, mais que beaucoup ont des sexes séparés et s’accouplent comme les animaux ordinaires. On doit donc croire qu'ils se propagent par des germes assez petits pour être transmis par les voies les plus étroites, ou que souvent aussi les animaux où ils vivent en apportent les germes en naissant. On n’'aperçoit aux vers intestinaux ni trachées, ni branchies, ni aucun autre organe de la respiration, et ils doivent éprouver les influences de l'oxygène par l’'in- termédiaire des animaux qu’ils habitent. Ils n'offrent aucune trace d'une vraie circulation, et l’on n’y voit que des vestiges de nerfs assez obscurs, pour que plu- sieurs naturalistes en aient mis l'existence en doute. (1) (1) Voyez, sur l'anatomie de ces vers, septième ann. (1816), et l'ouvrage de M. Ju- outre les Entozoa de M. Rudolphi, le Mé- les Cloquet. moire de M. Otto, Soc. des nat. de Berl., . CAVITAIRES. 49 Lorsque ces caractères se trouvent réunis dans un ani- mal, avec une forme semblable à celle de cette classe, nous l'y rangeons, quoiqu'il n'habite pas dans l'intérieur ? « d'une autre espèce. - Chacun sait à quel point les intestinaux nuisent aux animaux dans lesquels ils se multiplient trop. On emploie contre ceux du canal alimentaire plusieurs remèdes, dont le plus généralement efficace paraît être l'huile ani- male mêlée d'huile de térébenthine (1). Nous les divisons en deux ordres, peut-être assez différens d'organisation pour former deux classes, s1 des observations suffisantes pouvaient en fixer les li- mites. LES INTESTINAUX CAVITAIRES, (ENTOZOA NEMATOÏDEA. Rud.) Qui ont un canal intestinal flottant dans une cavité - LA abdominale distincte, et une bouche et un anus. (1) Voyez Chabert, Traité des Maladies vermineuses, et Rudolphi, I, p. 493. ZOOPHYTES. 7 50 INTESTINAUX. INTESTINAUX PARENCHYMATEUX , 0 Dont le corps renferme, dans son parenchyme, des viscères mal terminés, et ressemblant le plus souvent à des ramifications vasculaires, ne s’apercevant même quel- quefois point du tout. (r) Ils comprennent les quatre derniers ordres de M. Rudolphi, Eee SC200009V0E US 00000VU200929009Y99YLI00000UYLUVLIVL09 LE PREMIER ORDRE DES INTESTINAUX LES CA VITAIRES (NEMAToOïDEA. Rud.) (1) Comprend ceux dont la peau extérieure, plus ou moins garnie de fibres musculaires, et en général striée transver- salement, contient une cavité abdominale dans laquelle flotte un canal intestinal distinct, allant de la bouche à l'anus (“), et où se voient généralement aussi des organes distincts pour les deux sexes (”). L’intestin s'unit aux par- (x) M. de Blainville a fait de cet ordre, moins les deux derniers genres, ses ENTOMOZOATRES APODES OXYCÉPHA LES, (a) PL. 24, fig. 4 et 5. (2) PI, 24, fig. 3 et 4. _æ one me à ee 2 A D 2.2 | PE mg = 52 INTESTINAUX ties voisines et à l'enveloppe générale par de nombreux filets, où les uns ont cru voir des vaisseaux nourriciers, les autres des trachées, mais sans preuve. Il est impossible d'observer dans ces animaux une vraie circulation : mais il paraît y avoir, dans plusieurs, un ou deux cordons nerveux, partant d'un anneau qui entoure la bouche, et régnant sur toute la longueur du corps, à la face interne de l'enveloppe (*). | L’intestin est généralement droit, assez large ; l'œso- phage est assez souvent plus minee(”), et aans quelques espèces on remarque un estomac plus ample et plus robuste. Les organes intérieurs de la génération (°) con- sistent en de tres longs vaisseaux contenant la semence ou les œufs, et prenant leur issue à des points différens, selon les senres. LES FILAIRES (FILARIA. | L.) ( Planche 24.) Ont le corps allongé et grèle, en forme de fil, percé en avant d’une bouche ronde; elles ressemblent beaucoup, à l'extérieur, aux gordius. Il s’en trouve principalement dans les cavités des animaux qui ne communiquent point au de- hors, dans là cellulosité, et jusque dans l'épaisseur des mus- (a) PI, 26. (8) PL. 24, fig, 1,2,8,4: (ce) PI, 24. CAVITAIRES. 59 cles et le parenchyme des viscères; elles y sont quelquefois en paquets et en quantités innombrables , enveloppées dans des espèces de capsules. Il s’en trouve même dans les insectes et dans leurs larves, et jusque dans la cavité viscérale de plusieurs mollusques. L'espèce la plus célèbre de ce genre est o Le VER DE MÉDINE où DE GUINÉE (Filaria Medinensis. Gn. Encycl. XXIX. 3.) Très commun dans les pays chauds, où il s’insinue sous la peau de l’homme, principalement aux jambes ; s’y développe jusqu’à dix pieds de longueur et plus, si l’on s’en rapporte à quelques auteurs; peut y subsister plusieurs années, sans causer de sensations très vives, mais y produit aussi quelquefois des douleurs atroces et des convulsions, se- lon les parties qu’it attaque. Quand il se montre au dehors, on le saisit et le retire avec beaucoup de lenteur, de peur de le rompre. Il est gros comme un tuyau de plume de pigeon. Son caractère distinctif est d’a- voir le bout de la queue pointu et crochu. (1) s LES TRICHOCÉPHALES (TRICHOGEPHALUS) (PI. 25, fig. 1.) Ont le corps rond, plus gros en arrière, et mince comme un fil en avant. Cette partie grèle se termine par une bouche ronde. \ (1) Pour les autres filaires, vez Rud., caraclérisait par deux petits filamens à la D Ph 97, Syn., p. s. | bouche, Il s’est trouvé, à l'observation, que N.B, M. Rudolphi, dans son Synopsis , c’élaient des organes mâles placés à l'extré- a supprimé le genre HamuLAIRE , que l’on milé postérieure. - Er — RE ne EE ES Gi Re D d'A Dé / no INTESTINAUX (J + [IS Le plus connu est Le TR. DE L'HOMME ( Trichoc. dispar. Rud.), Gœtz. VI. 1-5. Encycl. XXXIII, 1-4. Vulgairement Ascaride à queue en fil. Long d’un à deux pouces, dont la partie épaisse n’occupe que le Liers. Dars le mâle, cette partie est roulée en spirale, et l’on voit un petit pénis qui sort près de la queue. La femelie la plus droite, et simplemeni per- cée à l’extrémité. C’est un des versles plus communs dansles gros intestins de l’homme, et qui se multiplie outre mesure dans certaines maladies. (1) Or a distingué des trichocéphales, LES TRICHOSOMES, Rud._ (CAPILLARIA. Zeder.) (PL 25, fig. >) Dont la partie antérieure ne s’amincit que par degrés. {2) Et LES OXYURES (OXYURIS. Rud.) r SAN * (PI, 29, fig. 3.) Où c’est la partie postérieure du corps qui est amincie en forme de fil. On en connaïil une espèce du cœcum du cheval (Oryuris curvule, Rud.), Gœtz, VI, 8, Encycl., XXXIIL, 5, longue d’un à trois pouces. (3) LES CUCULLANS (CUGULLANUS.) (PL, 25, fig 4.) Ont le corps rond, plus mince en arrière; la tête mousse, 1) Pour les trichocéphales des animaux, (2) Voyez Rudolphi, Syn , 13. voyez Rudolpa , Ent. , 11,86 , et Syn. , (3) Aj. Or. alata, et Ox. ambigua,Rud., pP. 16. SyYu., 19. CAVITAIRES. 55 revêtue d’une sorte de petit capuchon souvent strié; la bou- che ronde. Onn’ena trouvé encore que dans lespoissons. Le plus commun est celui des perches (C. lacustris, Gm.), Gœtz., IX, À, 3, Encycl. XXXT, 6, qui in- feste aussi le brochet, la lote, etc. IL est vivipare, long d’environ un pouce, gros comme un fl, et parait rouge, à cause du sang dont son in- testin est ordinairement rempli. (1) LES OPHIOSTOMES. { PL 25, fig. 5.) Avec le corps des précédens, se distinguent par une bou- che fendue en travers, et en conséquence munie comme de deux levres. Il s’en trouve un dans la vessie aérienne de quelques poissons (Ophtost. Cystidicolu, B.); Cystidicola, Fischer, Monogr. (2) LES ASCARIDES (ascaris. L.) (3 (Planche 26.) Ont le corps rond, aminci aux deux bouts, et la bouche garnie de trois papilles charnues, d’entre lesquelles saille de temps en temps un tube tres court. C'est un des genres les plus nombreux en espèces; on en trouve dans toutes sortes d'animaux. Ceux qu'on a disséqués ont montré un canal intes- tinal droit, et dans les femelles, qui font de beaucoup le plus grand nombre, ur ovaire à deux branches, plusieurs fois plus (1) Foyez pour les autres especes, Rud., 3) 464221: , nom de la petite espèce de Hist., IL, ro2, el Syn., 19. l'homme, vient d’26222"20, sauter, se mou - (>) Rud., IF, Hist., 117, et Syn., Go. voir. ‘+ 56 | INTESTINAUX long que le corps, donnant au dehors par un seul oviducte, vers le quart antérieur de la longueur de l’animal. Les mâles n’ont qu'un seul tube séminal aussi beaucoup plus long que le corps, et qui communique avec un pénis quelquefois dou- ble, qui sort par l'anus. Celui-ci est percé sous l'extrémité de la queue. M. Otto, M. RER regardent comme système nerveux de ces vers deux filets blancs qui règnent, l’un du côté du dos, l’autre du côté du ventre; deux autres fils plus épais, régnant l’un à droite, l’autre à gauche, sont regardés, par les uns, com- me musculaires, par d’autres, comme vasculaires, ou même comme des trachées. Les uns ont la tête sans membranes latérales. L’espèce la plus connue, L’ASCARIDE LOMBRICAL (Ase. lumnbricoïdes. L.\. Vulgairement Lombric des intestins. Se trouve sans différence sensible dans l’homme, le cheval, l’âne, le zèbre, l’hémione, le bœuf, le cochon. On en à vu de plus de quinze pouces de long. Sa couleur naturelle est blanche : il se multiplie quel- quelois à l’excès, et peut causer des maladies mortelles, surtout dans les enfans, auxquels il occasionne des accidens de tous genres, princi- palement quand il remonte dans l’estomac. D’autres espèces ont une petite membrane de chaque côté de la tête. Tel est ; L'ASCARIDE VERMICULAIRE (Ase. vermicularis. L.'; Gœtz. V. 1-6. Encycl. méth. Vers. XXX. pl. x. 1. Si commun chez les enfans et dans certaines maladies des adultes, auxquels il cause des démangeaisons insupportables à l’anus. 11 ne passe guère cinq lignes, est plus épais en avant. (1) (1) Voyez, pour les ascarides des animaux, Rudolph., Hist., IE, 128 etsuiv., et Syn., p. 37 el suiv, CAVITAIRES. 57 LES STRONGLES (srroneyzus. Müll.) (4) (Planche 27.) Ont le corps rond, et l'anus enveloppé, dans le mâle, par une sorte de bourse diversement configurée, et d’où sort un petit filet qui parait servir à la génération. La femelle manque _de ces derniers caractères, ce qui pourrait quelquefois la faire prendre pour un ascaride. Il y à de ces strongles qui ont des cils ou dentelures à la bouche. Tel est Le STRONGLE DU CHEVAL (Str. equinus. Gm. Str. armatus. Rud.) ; Müll. Zool. dan, IT. xcrr. Enc. méth. XXXVI 7-15. (a) Long de deux pouces, à tète sphérique dure, à bouche garnie tout au- tour de petites épines molles ; la bourse du mâle divisée en trois feuil- lets. C’est le plus commun de tous les vers du cheval; il pénètre jusque dans les artères, où il occasionne des anévrysmes. On le trouve aussi dans l’âne et le mulet. D’autres n’ont autour de la bouche que des tubercules ou des papilles. Tel est surtout Le STRONGLE GÉANT {Strongylus gigas. Rud. Ascaris visceralis et Asc. renalis. Gmel.); Redi. An. viv. in An. viv. pl. VIIT et IX. Le procro- PHYME. Collet-Meygret Journ. de Phys. LV, p. 458 (2). Le plus volumineux des vers intestinaux connus; il a jusqu’à deux et trois pieds de long et davantage, et la grosseur du petit doigt; ce qu’il y a de plus singulier, c’est qu’il se développe le plus souvent dans l’un des reins des divers animaux, comme du loup, du chien, de la marte, et même de l’homme, s’y tenant tout replié sur lui-même, faisant gon- (x) Zrpoyyvcs, rond. (a) PL. 27, fig. 2. (b) PL 29, fig. 1. ZOOTHYTES, 8 58 INTESTINAUX fler cet organe, y détruisant le parenchyme, et causant probablement des douleurs atroces à l’individu où il s’est logé. On en a rendu quelque- fois par les urines lorsqu'ils étaient encore petits. Il habite aussi quel- quefois dans d’autres viscères. On le trouve souvent du plus beau rouge; il a six papilles autour de la bouche; l'intestin est droit et ridé trans- versalement, l'ovaire simple, trois à quatre fois plus long que le corps, communiquant au dehors par un trou un peu en arrière de la bouche, et à ce qu'il paraît, donnant de son autre extrémité dans l’anus. Un filet blanc très fin qui règne le long du venire a paru à M. Otto être le système nerveux. (1) On a distingué récemment, des ascarides et des stron- gles , LES SPIROPTÈRES ( PL. 26, fig. «.) Dont le corps se termine en spirale entourée de deux ailes, d’entre lesquelles sort le pénis. (2) On dit que l’on en trouve quelquefois une espèce dans la vessie de l’homme. Il y en a une dans la taupe (Sp. strumosa, Nitsch.) (3) qui s’enfile dans un anneau qu’elle perce dans la veloutée de l’estomac, et s’y retient par un petittubercule. LES PHYSALOPTÈRES , (PI. 28, fig. 2.) Où l'extrémité postérieure a une vessie entre deux petites ailes, et un tubercule d’où part le pénis. (4) (1) Otto, Magaz. de la Soc. des nat. de (2) Rud., Syn., p. 22. Berlin, VII* année, 1816, p. 225, pl. v. (3) Nitsch., Monog. , Gm., Hal. Sax. , Voyez, pour les autres strongles, Rud., 1829. Syn , 30. (4) Rud,, Syn., 29. NE D 'PEIOLL PET NET * € CAVITAITRES. 59 LES SCLÉROSTOMES , Blainv. (PL 27, fig. 3.) Qui ont à la bouche six petites écailles dentelées. Il y en a un dans le cheval et un dans le cochon. LES LIORHYNOUES, (LIORHYNCHUS. Rud.) Qui ont la bouche en forme de petite trompe. (1) LES LINGUATULES (PENTASTOMA. Rud.) (PL. 20, fig. 1.) Ont le corps déprimé et tranchant sur les côtés, où les rides transversales se marquent par de fortes et nombreuses créne- lures. La peau est mince et faible; la tête est large et aplatie ; _ la bouche percée en dessous, et à chacun de ses côtés sont deux petites fentes longitudinales, d’où sortent de petits crochets. L'intestin est droit; les vaisseaux génitaux longs et entortillés. Les uns et les autres ont leur issue à l’extrémité postérieure. Près de la bouche sont deux cœcums, comme dans les échi- norhynques. Un filet blanc entoure la bouche, et donne deux troncs descendans, où j’aï cru reconnaitre une apparence de systeme nerveux. Ce genre lie les intestinaux cavitaires aux parenchyma- teux. (1) Rud., Hist., If, 245 et suivantes, 2 60 | INTESTINAUX On en connaît un (Tænta Lanceole, Chabert; Polystoma tænioides, Rud., Hist., IL, x11, 8-12; Pentastoma tœnioides , id. Syn., 123), qui atteint jus- qu’à six pouces de longueur. Il se tient dans les sinus frontaux du chien et du cheval. (1) C'est ici que paraît devoir se placer LE PRIONODERME. (PRIONODERMA. Rud.) ( PL. 20, fig. 2.) Dont le corps et les intestins sont fort semblables, mais qui a la bouche à l’extrémité antérieure, simple et armée de deux petits crochets. On n’en connaît qu’un du silure ( Cucullanus ascaroïdes), Gœtz., pl. VIII, nur, Rud., Hist., IT, x1£. (2) s Je crois devoir placer à la suite des intestinaux de cet ordre, mais comme une famille assez différente, et qui devra être divisée en plusieurs genres quand on en aura mieux détaillé l'économie, (1) N. B. La bouche des LINGUATULES de Froelich , est entièrement semblable à celle de ce pentastome. Je suppose donc qu’elles sont du même genre, quoique je n’aie pu, à cause de leur petitesse, obser- ver leurs intestins. Tels sont, Tænia ca- prina , Gm., ou Polyst. denticulatum , Rud. Zool., dan., III, ex, 4, 5; Linguatula serrata , GMm, ; Pol, serra- tum, Rud.; Froelich, nat.; Forsch., X XIV, 1V, 14, 15 ; le même que le rérrAGULE , Bosc. , Bulletin des Sc., mai 1811, pl. u, fig. 1. M. Rudolphi fait maintenant de ces vers son genre PENTASTOMA , SYN., 123. M. de Blainville préfère le nom de zi- GUATULE. Le Porocephalus crotali, Humboldt , Obs. Zool., pl. 26, y appartient probable- ment. (2) M. de Blainville fait de ces deux genres son ordre des ENTOMONOAIRES -APO— DES ONCHOCÉPHALÉS. ‘ CAVITAIRES. © LES LERNÉES, (LERNÆA. L.) (PL. 30, 31, 32.) Dont le corps a à-peu-près la même organisation intérieure et extérieure que dans les intestinaux cavitaires, mais est pro- longé en avant par un col de substance cornée, au bout du- quel est une bouche diversement armée, et entourée ou suivie de productions de diverses formes. Cette bouche et ses appen- dices s’insinuent dans la peau des ouïes des poissons, et y fixent animal. Les lernées se distinguent encore par deux cordons, quelquefois médiocres, quelquefois très longs, ou même fort repliés, qui pendent des deux côtés de leur queue, et quipour- raient être leurs ovaires. (1) LES LERNEES propres (PL 3r, fig. 1.) Ont un corps oblong, un cou long et grêle , et des espèces de cornes autour de la tête. La plus connue est celle qui attaque la morue et d’autres gades ( Ler- nœa branchialis, L.), Encycl., Vers, LXXVIIL, 2, longue d’un à deux (x) M. Surrirey a trouvé dans les cor- pour la plupart, des crustacés devenus mons- dons d’une lernée des œufs qui lui ont paru contenir un animal analogue aux crusta- cés, et fort différent de la lernée elle- même. Ce fait, comparé à ce que MM. Au- douin et Milne Edwards ont observé sur la . 7 . s . nicothoë du homard, fait penser à ces natu- ralistes que les lernées pourraient bien être, (a) Vuyez pl. 30, trueux après qu’ils se sont fixés. Les mâles demeureraient toujours libres, et cela ex- pliquerait, selon eux, pourquoi on ne trouve jamais que des femelles (Ann. des Sc, nat., IX, 345, pl. xuix ). Mais pour consacrer cette opinion, il faudrait pouvoir retrouver ces mâles. (a) 62 INTESTINAUX pouces ; sa bouche est entourée de trois cornes rameuses, qui sont, ainsi que le cou, d’un brun foncé. Son corps plus renflé se reploie enS, et les deux cordons sont entortillés de mille manières. Ses cornes s’enra - cinent pour ainsi dire dans les ouïes des poissons. Une autre, L. ocwlaris , Cuv., s'attache aux yeux des harengs et d’au- ires poissons; elle n’a que des cornes simples et courtes, deux plus grandes et deux plus petites; son corps est grêle, ses cordons longs et non pliés. (1) Il y en a une à cornes petites, inégales et très nombreuses (L. mulli- cornis, Cuy.) sur les ouïies d’un serran des Indes. Un autre groupe, LES PENNELLES, (PENNELLA. Oken.) (PL. 51, fig. 2.) À la tête renflée, garnie à la nuque de deux petites cornes, le cou corné, le corps long, ridé en travers, et garni en arrière de pelits fila- mens Aou comme des barbes de plumes. Les deux très Jongs filets naissent au commencement de cette parlie empennée. Il y en a dans la Méditerranée une espèce (Pennella filosa; Pennatula filosa, Gmel.), Boccone, Mus., 286, Ellis, Trans. phil., LXIIT, xx, 15, | longue de sept à huit pouces, qui pénètre dans la chair du xiphias, du thon, de la mole, et les tourmente horriblement. (2) | Un troisième groupe, LES SPHYRIONS, Cuv. À la tête élargie des deux côtés, comme un marteau, de pelits crochets (1) Aj. L. cyprinacea, L., Faun., Suec., (2) Aj. Lernæa cirrhosa , La Martin. , première édit., fig. 1282 ; Encycl., Vers, Journ. de phys., sept., 17987, 11, 6; LXXVIII, 6; Pennella diodontis, Chamiss. et Eisen- L. surrirensis, Blainv. ; hardt., Act. nat.,:cur., Q = — LES = ACALEPHES. Vulgairement ORTIES DE MER LIBRES (ACALEPHÆ. Cuv.). Comprend des zoophytes, qui nagent dans les eaux de la mer, et dans l'organisation desquels on apercoit encore des vaisseaux qui ne sont à la vérité le plus souvent que des productions des intestins creusées dans le parenchyme du corps. | "3 ae ias si w PET «si La PC AEMN AO eat 418 Ra MT RATES | ‘ À Êu à er L LAS: L W | #4? 4S 20 HOT re ru ut HN " Rad: Cu) EN rh 2009960000 0900000000000090909000000000000000UI LE PREMIER ORDRE DES ACALÈPHES. LES ACALÉPHES SIMPLES, Flottent et nagent dans l'eau de la mer par les con- tractions et les dilatations de leur corps, bien que leur substance soit gélatineuse, sans fibres apparentes. Les sortes de vaisseaux que l’on voit à quelques-unes, sont creusés dans la substance gélatineuse ; ils viennent sou- vent de l'estomac d’une manière visible, et ne donnent point lieu à une véritable circulation. LES MÉDUSES (mepusA. L.) (Planches 42 a 55) Ont un disque plus ou moins convexe en dessus, semblable à la tête d’un champignon, et auquel on a donné le nom 88 ACALÈPHES d’ombrelle. Ses contractions et ses dilatations concourent aux mouvemens de l'animal. Les bords de cette ombrelle, ainsi que la bouche ou les suçoirs plus ou moins prolongés en pé- dicules qui en tiennent lieu, au milieu de la face inférieure, sont garnis de tentacules de formes et de grandeurs très di- verses. Ces différens degrés de complication ont donné lieu à des divisions très nombreuses (1). Nous donnerons le nom général de MÉDUSES PROPRES (PI. 42 à 48.) A celles qui ont une vraie bouche sous le milieu de la surface inférieure, soit simplement ouverte à la surface, soit prolongée en pédicule, et parmi L 2 les méduses propres On pourrait réunir sous le nom D'EQUOREE ( Planche 42.) Toutes celles où cette bouche est simple et non prolongée ni garnie de bras (a). Quand il n’y a point de tentacules autour de l’ombrelle, ce sont les PHORCYNIES de Lamarck. (2)- Lorsque l’ombrelle est garnie de tentacules tout autour, ce sont les ÉQUORÉES (d) plus particulièrement ainsi nommées {les ÉQUORÉES de Pé- (1) On doit principalement consulter sur ce genre le prodrome donné par MM. Pé- ron et Lesueur, dans les 14 et 15° vol. des Annales du Muséum ; mais en observant qu’ils ont souvent formé des genres d’après de mauvaises figures d’auteurs peu exacts, a) PI. 42, fig. 14; pl, 43, fig. 34. 5 l B (ce) PL 43, fig. 2. tels que Baster et Borlase , et sans en avoir vu les sujets; que par la même cause ils ont multiplié outre mesure les espèces. (2) Les Phorcinies(b)etles Eulimènes (c), de Péron. (6) PL 45, fig. 1. (d) PL. 42, fig. 1, et pl. 43, fig. 5. SIMPLES. 89 ron), l’un des sous-genres les plus nombreux, surtout dans les mers des pays chauds (1). Certaines espèces sont remarquables par des lames qui garnissent leur surface inférieure (a); d’autres (les FOVÉOLIES. Péron) par de petites fos- seltes creusées au pourtour de l’ombrelle (2). On pourrait ainsi réunir sous le nom de PELAGIES (PL 44, 45, 46.) Celles où la bouche se prolonge en pédoncule (2), ou se divise en bras (3). Dans tous ces sous-genres, il n’y point de cavités latérales; mais un nombre bien plus grand de ces méduses à bouche simple, a dans l’épais- seur quatre organes formés d’une membrane plissée, remplie à certaines époques d’une substance opaque, et qui paraissent être des ovaires (c). Ils sont le plus souvent logés dans autant de cavités ouvertes à la face infé- rieure ou sur les côtés du pédicule, et que l’on a pris mal-à-propos (selon moi) pour des bouches, parce qu’il s’y engage quelquefois des petits ani- maux (4). Quelques-uns les prennent aussi pour des organes de respira- tion (5), mais il est plus vraisemblable que cette fonction s’exerce sur les bords de l’ombrelle. Les tentacules, soit du bord de l’ombrelle, soit du (1) Medusa æquorea, Gm., Forsk., et ses MÉLITÉES. XXXI; Encycl., vers, XCV, 1; (2) Medusa mollicina, Forsk., XXXIIT, Æquorea mesonema, Péron; Forsk., CrFEncycl ECV, tr, 2 ; XX VIIT, B.; Med. mucilaginosa, Chamiss. et Eisenh., Ac. nat. Cur., X, 1°° part., pl. xxx, f. 2; et les espèces gravées par M. Lesueur , et indiquées par Péron, An. Mus., XV, et par M. Lamarck (Hist. des Anim. sans vert., II, 498 et suivantes). Il est à regretter que ces planches ne soient pas dans le com- merce. J’y joins aussi les PÉGAs1ES de Pér., Medusa perla (le genre mericerre, Pér.). (3) Pelagia panopyra, Péron, Voyage aux Terres austr., XXXI,2; les cairr- RHOE, les EvAGORESs de Péron s’y réunissent également, (4) Cette opinion de Baster et de Müller a engagé Péron à diviser une partie de ses méduses en monostomes et en polystomes. (5) Eisenhardt, sur le Rhisostome, etc. (a) Voyez pl. 42 et l'explication de la fig. 1 b. (8) PL. 45, fig. r. (c) PL 47, fige 1 0. ” ZOOPHYTES, | 1 j ‘ { | ï | | | | 90 ACALÈPHES tour de la bouche, varient non-seulement selon les espèces, mais même selon l’âge (1). Nous réunirons sous le nom de CYANEES (CYANÆA. Cuv.) (PI. 47 et 48.) Toutes les méduses à bouche centrale et à quatre ovaires latéraux. La plus répandue (Medusa aurita. Lin.), Müll., Zool. dan., LXXVI et LXXVIT (a), prend avec l’âge quatre longs bras ; son ombrelle est fine- ment ciliée tout autour ; des vaisseaux rougeûtres se rendent en se di- visant de l’estomac vers la circonférence (2). Une autre (Med. chrysaora. Cuv.) (c) a les bords garnis de longs ten- tacules et des lignes ou des taches fauves ou brunes disposées en rayons sur sa convexilé. Elle est aussi fort commune et varie beaucoup pour ses taches (2). | Nous avons donné le nom général de RHIZOSTOMES à la portion du grand genre MEDUSA, Comprenant les espèces qui n’ont point de bouche ouverte au centre, et qui paraissent se nourrir par la succion des ramifications de leur pédicule ou de leurs tentacules. Ils ont quatre ovaires ou davantage. (x) Vorez Müller, Zool. dan., II, p.56. (2) La plupart des chrysaores de Péron n’en sont que des variétés. Aj. Aurelia cre- nata; Chamiss, et Eisenh., Acad. nat., Cuv., X, 1°° part., pl. xx1x. Outre les chrysaores, nous rapportons à ce genre les AuRÉLIES, les cyanées, Îles OBÉLIES, les ocÉaxIES de Péron : nous y comprenons Medusa hemispherica, Müll.; VII, 5; Encycl., 93, 8,11; Med, cymballoïides, Slaber., Encycl., ib., 2-4, si toutefois on peut s'en rapporter ta) PL 48, fig. ra. aux caractères d'individus si petits ; Callirhoe basteriana, Péron; Baster., Op. subst., IT, v, 2, 3; Encycl., XCIV, RS La Cyanhée bleue, Bér.; Diquemare, Journ. Phys., 1:84, déc., I; Les espèces ou variétés figurées par Bor- lase, mais grossièrement, Hist, pat. Cornw., pl. xxv, fig. 7-12, qui se rapportent à notre chrysaore, et dont on doit rapprocher le Med. hysocella, Gm.; Medusa tyrrhena, Gm., etc. (>) PI. 48, fig. ra. (c; PL. 47. CR a, es en = © SIMPLES. J1 LES RHIZOSTOMES propres (RHIZOSTOMA. Cuv.) (PL. 49, 50.) Sont ceux qui ont au milieu un pédicule plus ou moins ramifié selon les espèces. Les vaisseaux partis des petites ramifications des pédicules se réunissent en une cavité de sa base, d’où il part des branches pour loutes les parties de lombrelle (a). Le plus commun est le Rhiïzostome bleu. Cuv. Journ. de Phys., t. XLIX, p. 436. Réaum., Acad. des Sc., 1710, pl. XI, f. 27, 28 (6). On le trouve partout sur le sable de nos côles quand la mer se retire, et son om- brelle approche quelquefois de deux pieds de largeur. Son pédicule se divise en quatre paires de bras fourchus et dentelés presque à Pinfini, garnis chacun à leur base de deux oreilleltes également dentelées ; l’ombrelle a tout autour, dans l’épaisseur de ses bords, un fin lacis de vaisseaux (1). D’après les observations de MM. Audouin et Milne Edwards, ces méduses vivent en sociélé ou du moins se rencontrent toujours réunies en très grand nombre ei nageant dans une même direction, le corps incliné obliquement. Les cÉPHÉES, Péron (c), ne se distinguent des autres rhizostomes que par des filamens mélés aux dentelures de leur pédicule (2). (1) Cest le Pulmo marinus , Matthiol., Aldrov. Zooph., lib. IV, p. 555; Le Medusa pulmo, Gm., Macri, Polm. mar., I, B.; Borlase, XXV, 15. Voyez à son sujet Eisenhardt , Ac. des Cur. de la pat., X, part. II, p. 377. Le Potta marina, Aldrov., ib., p.576, en est peut--être une autre espèce. Je soupçonne l'Ératre, Péron (Medusa simplex, Pennant ; Porlase, Cornw., XXV, 13 et14), de n'être qu'un rhizostome mutilé de son pédicule. (a) PI, 50, fig. 1. (ce) PL 51, fig. 4. La Medusa pileata, Forsk, dont Péron fait une Océanie, a le pédicule ramifié des Rhizostomes propres, mais enfermé sous une ombrelle en forme de cloche, garnie au bord de tentacules. (2) Medusa cephxa, Forsk., XXIX ; Encycl. XCIL, 3, 4 (d); Med, octostyla, id. XXX; Encycl., ib.4; Med. ocellata, Modeer., nov. Act. Holm., 1795. (£) PI, 49. (d) PI. 56, fig. à. 99 ACALÈPHES Les CASSIOPÉES (+) n’ont point proprement de pédoncule; leurs bras ordinairement au nombre de huit, quelquefois branchus, naissent im- médiatement de la surface inférieure (1). D’autres espèces, sans bouche centrale, n’ont point de ces nombreuses ramifications au pédicule, ni de cavités ouvertes pour loger les ovaires. On pourrait les réunir sous le nom D'ASTOMES. (PI. 52, 53, 54.) Les unes ont cependant encore un grand pédicule garni, de chaque côté, de filamens chevelus qui pourraient servir de suçoirs (les LYMNoO- RÉES (e) et les FAVONIES ( f) Péron). D’autres n’ont pas même ces filamens, mais une membrane en forme d’entonnoir au bout du pédicule et du fond de laquelle semblent partir des vaisseaux qui remontent dans le pédicule et s’épanouissent dans l’om- brelle (les GÉRYONIES proprement dites. Pér.) (2). Il y en a une dans la Méditerranée. Med. proboscidulis. Forsk., XXXVI, 1 (2). Cette membrane manque même à d’autres (les ORYTHIES, id.). (4) (3). Il y en a sans aucun pédicule, mais où le dessous parait garni de petits sucoirs le long du trajet des vaisseaux (les BÉRÉNICES. Pér.). (4) (/). (1) Med. frondosa, Pall., Spic., X, 11,1, 3 (6); Medusa octopus, Gm.; Borlase, XXV, 10, 17; Med. andromeda (c), Forsk., XXXI? Med, corona, id.,p. 107? Rhizostoma leptopus , Chamisso et Ei- senhardt, ac. nat. cur., X, 1° partie, XAVATL, Le Cass. borbonica, Delle Chiaje, Mem. I. tab, 3. 4 (d). (2) Aj. Dianée gabert, Zoo]. de Freyc., (a) PL 51, fig 1, 2, 3. (d) PI. 51, fig. 2. (g) PL 52, Gg. 3; pl. 53, fig. 3, 4. (4) PI, 54, fig. 1 (ë) PL 5r, fig. 3. (e) PL 5a, fig. 1. (2) PL 54, fig. 3, 4. pl. 84,f.2; Geryonia tetraphylla, Cham. et Eisenh.., loc, cit., f. à. (3) Medusa minima, Baster, Op. subs. 1 À 4 | Dianée dubaul, Zool. de Freyc., pl. 84, f. 3 (i), qui est la Geryonie dinème, Pér. Il (4) se pourrait.que l’on eût pris pour des orythies des géryonies mutilées comme elles le sont souvent. (4) Cuvieria eurisochroma, Pér., Voya- ges aux Terres Austr., XXX, 2. (ce) PL 51, fig. «. (/) PL 52, fige 2. (:) PI. 54, fig. à. () PI, 55, 6g r, 2. SIMPLES. 95 Il en existe enfin où l’on n’aperçoit pas même de suçoirs, mais où les deux faces sont lisses el sans organes apparens (les EUDORES. Pér.) (a. La Méditerranée en a une espèce de la grandeur d’une pièce de cinq francs et à laquelle le peuple en donne le nom (Evd. moneta, N.). Lorsque ces animaux si simples prennent plus de concavité, leur surface. inférieure devient intérieure, et peut être regardée comme un véritable estomac. Ce sont les CARYBDÉES. Pér. (b). Ceux où l’on ne voit à l’intérieur aucune trace de vaisseaux, ne diffèrent proprement des Aydres que par la grandeur ‘1). On a dü séparer des méduses quelques genres que Linnæus y avait réunis sur des rapports trop légers, tels que LES BÉROËÉS. (8eror. Müller.) (PI. 56, 57.) Ils ont un corps ovale ou globuleux, garni de côtes sail- lantes hérissées de filamens ou de dentelles, allant d’un pôle à l’autre, et dans lesquelles on aperçoit des ramifications vas- culaires, et une sorte de mouvement de fluide. La bouche est à une extrémité; dans ceux qu'on a examinés, elle conduit dans un estomac qui occupe l'axe du corps, et aux côtés du- quel sont deux organes probablement analogues à ceux que nous avons appelés ovaires dans les méduses. Tel est Le BÉROÉ GLOBULEUX ( Medusa pileus. Gm.) Baster. 1. LIL. x1v. 6. 7. Encycl. XC. 3. 4. (e) À corps sphérique, garni de huit côtes; à deux tentacules ciliés sus- (1) Medusa marsupialis, Gm., Plancus, Carybdea periphylla, Péron. Conch., min. Not., IV, 5. (a) PI, 54, 6g. 5. (b) Voyez pl. 55. (ce; IL 56, fig 2, 24 94 ACALÈPHES ceptibles d’un grand allongement, sortant de son extrémité infé- rieure (1). Il est très commun dans les mers du Nord, et même dans la Manche, sur nos côles, el passe aussi pour lun des alimens de la ba- leine (2). : L’on a rapporté au même genre des espèces plus simples , et seulement en forme de sac garni de côles ciliées (0) et ouvert aux deux bouts (1pyA. Oken.) (3). Il y en a qui n’ont pas même de côtes et dont la forme représente celle d’un baril sans fonds (boLtOLum. OLto) (4). (x) Selon MM. Audouin et Edwards, il existe, dans l’axe de ces animaux , une ca- vité qui va d’un pôle à l’autre et qui com- munique au-dehors à l’aide d’une ouver- ture inférieure qu’on peut considérer comme l’avant-bouche (a). Dans le tiers supérieur de cette cavité est contenu et comme suspendu une sorte de tube intesti- nal droit et cylindrique qui a son ouverture extérieure immédiatement au pôle supé- rieur, et qui porte de chaque côté deux cordons granuleux (peut-être les ovaires) ? La cavité est remplie par un liquide en mouvement qu’on voit passer dans deux tubes latéraux , lesquels se divisent bientôt chacun en quatre branches et parviennent à la surface du corps en s’ouvrant dans les canaux longitudinaux qui conduisent le li- quide dans les cils dont le mouvement est continuel, et qui paraissent des organes respiratoires, Enfin, des parties latérales de chacun des huit canaux costaux, naissent une infinité de petits vaisseaux ou sinus transversaux qui les font communiquer en- tre eux, et qui s’enfoncent dans le paren- chyme environnant, De chaque côté du sphéroïde et inté- rieurement on aperçoit deux peliles masses (a) PL56, fig 2 4. qui occupent chacune le fond d’une cavité ou cul-de-sac, et donnent naissance à deux longs filamens contractiles , sortant par deux ouvertures circulaires situées vers le tiers inférieur du corps. Ces filamens se divisent ensuite en un grand nombre de branches. (2) Aj. Beroë novcm-costatus, Brug. (Baster, loc. cit., fig. 5; et Encyclop. XG; a) ’ Le Beroë ovum, Fab., Groënl., 362 , ne me parait pas différer du Pi/eus. (3) Beroë ovatus, Brug., ou Medusa in- Jundibulum , Gm., Brown., Jam., XLIII, 2 ;1et Encycl., XC, 1; Beroë macrostomus , Péron, Voyag. pl. XXXT Brie Beroë ovata, capensis, punctata et con- stricta, Chamiss. et Eisenh., Ac, nat, cur., X, 1'°p.-pLiaxxetaren © N. B, L’anim, de Martens, Spitzb.., pl. P., f.h, que l’on regarde comme de même espèce que celui de Brown, parait devoir plutôt être rapproché du premier sous-genre. (4) Doliolum mediterraneum, Otto. Ac. nat. cur, XI, part. 2, pl, xeur, f, 4. (6) PI, 56, fig. 2. SIMPLES. 95 Les CALLIANIRES, Péron (a), ne paraissent différer des béroés que par des côtes beaucoup plus saillantes et réunies deux à deux pour former deux espèces d'ailes. On ne connait pas assez leur organisation intérieure (1). Les JANIRES, Oken (2), paraissent très voisines des callianires, mais on leur dessine de chaque côté trois grandes côtes ciliées et deux longs fila- mens divisés en rameaux (2). Les ALCINOËS, Rang. (c), ont le corps cylindrique, ouvert à une extrémité, garni de l’autre de deux grandes ailes qui, en se ployant sur lui, peuvent Venvelopper en entier. Sa partie cylindrique est flanquée de quatre côtes saillanies, terminées chacune en pointe, et a huit lignes de cils (3). \ Les OCYROËS, id. (d), ont le même corps à quatre rangées de cils, mais sans côtes, et des ailes semblables garnies chacune à leur base de deux pointes ciliées (4). C’est aussi près des béroés que doit être rangé LE CESTE. (cesrum. Lesueur.) (PL 59, fig. 5.) Très long ruban gélatineux, dont l’un des bords est garni d’un double rang de cils; l’inférieur en a aussi, mais plus pe- tits et moins nombreux. C’est au milieu du bord inférieur (1) Le Callianie didiploptère, Péron, (4) Ocyroë maculata, id., ib., xx, 1,2; An. Mus., XV, pl. 11, fig. 16 (a). Oc. fusca, 1b., 3; (2) Beroë hexagone, Brug., Encycl. Oc. crystallina, ib., 4. vers, pl. 90, f. 6. Le Callianira heteroptera, Chamiss. et (8) Alcinoë vermiculata, Rang., Mém. Eisenh., Ac., nat. cur,, X, part. 2, pl. de la Soc, d’hist. nat. de Paris, IV, x1x, xxx1, Î. 3, fera probablement encore un à. sous-genre,. (a) PI, 57, fig. 3. (ë) PI. 57, fig. 4. (c) PL. 57, fig. 2. (d) PI. 59, fig. 1. 96 ACALÈPHES qu'est la bouche, large ouverture qui donne dans un estomac percé au travers de la largeur du ruban et allant à un anus très petit. De l’extrémité voisine de l’anus partent des vais- seaux qui parcourent les deux extrémités du ruban. Aux côtés de la bouche s’ouvrent deux sacs qui sont probable- ment des ovaires. On peut comparer cet animal à une cal- lianire à deux côtes, et dont les ailes seraient excessivement prolongées. La seule espèce connue, Le CESTE DE VÉNUS. Lesueur. Nouv. Bull. des sc. juin 1813. pl V. {5 1.40) Est de la Méditerranée. Sa longueur, ou plutôt sa largeur, est de plus de cinq pieds, sa hauteur de deux pouces. Il se conserve très difficile- ment entier. (1) Les deux genres suivans, qui avaient aussi été réunis aux méduses, pourraient former une petite famille dans cet ordre, à cause du cartilage intérieur qui soutient la substance gélatineuse de leur corps. LES PORPITES (PorriTa. Lam.) (PI. 58, fig. 1) Ont ce cartilage circulaire, et sa surface marquée de stries concentriques, croisant avec des stries rayonnantes. À la face (1) Le Lemnisque, Quoy et Gaim., être un fragment de ceste. Zool. de Freyc., pl. 86, f, r, est peut- (a) PL 55, fig. 5. SIMPLES. 97 supérieure il n’est revêtu que d’une membrane mince, qui le déborde. L’inférieure est garnie d’un très grand nombre de tentacules , dont les extérieurs sont plus longs, et mumuis de petits cils terminés chacun par un globule. Ils contiennent quelquefois de l’air ; les mitoyens sont plus courts, plus sim- ples et plus charnus. Au centre de tous ces tentacules est la bouche en forme de petite trompe saillante. Elle conduit à un estomac simple entouré d’une substance comme glandu- Jeuse. On en connaît une espèce d’un beau bleu, de la Méditerranée et des mers plus chaudes. (1) LES VÉLELLES (VELELLA. Lam.) (P1. 58 , fig. 2.) Ont, comme les porpites, à la face inférieure une bouche en forme de trompe, entourée d'innombrables tentacules dont les extérieurs sont plus longs; mais ceux-ci ne sont pas ciliés, et ce qui donne un caractère plus important, c’est que le cartilage qui est ovale, a sur sa face supérieure une crête verticale posée obliquement, et assez élevée. Ce cartilage est transparent et n'a que des stries concentriques. (x) Cest le Med. umbella, Müll., Nat. de Berl., Besch., II, 1x, 2, 3; l’Holothuria nuda, Gm.; Forsk., XX VI, L, 1; et En- cycl., XC, 6, 7; et le Porpita gigantea, Péron, voy. XX XI, 6. Medusa porpita, 1. n’en est que le car- tilage, dépouillé de sa partie gélatineuse et ZOOPHYTES, des tentacules, La Porpite appendiculée, Bosc., vers, U, xvur, 5, 6, doit faire un sous-genre à part, si ce n’est pas un individu altéré. C’est le genre rorYBRACHIONIE, Guilding, Zool, journ,, n° XI. 98 ACALÈPHES. On en connaît aussi une espèce , de la même couleur et vivant dans les mêmes mers que la porpite. Elle se mange frite (1). (x) Cest le Medusa velella et Y Holo- thuria spirans, de Gmel.; Forsk. XXVI, k.; Encycl., XC, 1,2. Le Velella scaphi- dia, Péron, voy. XXX, 6, n’en difière en * rien de générique; il paraît que l’on peut distinguer plusieurs espèces, telles que 7e- lella oblonga; V. sinistra; F. lata, Cham. et Eisenh., Ac. Cur. nat., X, 1'° part., plu 0909092000000009000009000000000092099000000000200 LE DEUXIÈME ORDRE DES ACALÉPHES. LES ACALÈPHES HYDROSTATIQUES (Planches 58, 59 et 60.) Se reconnaissent à une ou plusieurs vessies ordinai- rement remplies d'air, moyennant lesquelles elles sont suspendues dans les eaux. Des appendices singulière- ment nombreux et variés pour les formes, dont les uns servent probablement de sucoirs, les autres peut-être d’ovaires, et quelques-uns plus longs que les autres de tentacules, se joignent à ces parties vésiculeuses pour composer toute l'organisation apparente de ces animaux. On ne voit pas qu'ils aient de bouche bien reconnais- sable pour telle. 100 ACALÈPHES LES PHYSALIES (PaysaLra. Lam. ) (PL 58, fig. 3) Consistent en une très grande vessie oblongue, relevée en dessus d’une crête saillante oblique et ridée, et garnie en des- sous, vers l’une de ses extrémités, d’un grand nombre de productions cylindriques, charnues, qui communiquent avec la vessie, et se terminent diversement. Les mitoyennes por- tent des groupes plus ou moins nombreux de petits filamens; les latérales se bifurquent seulement en deux filets, l’un des- quels se prolonge souvent beaucoup. Une des extrémités de la vessie parait avoir un très petit orifice; mais à l’intérieur, on ne trouve pour tout intestin qu'une autre vessie à parois plus minces, et qui a des cœcums se prolongeant en partie dans les cavités de la crête. Du reste, nul système nerveux, ni circulatoire , ni glanduleux (1). L'animal nage à*la surface de la mer quand elle est calme, et emploie sa crête comme une voile, ce qui lui a fait donner par les navigateurs le nom de petile galère. porte aussi, dans l’état de vie, de très longs filamens plus minces que les autres, et semés comme de perles ou de gouttelettes. On dit que leur attouchement brûle comme celui de l’ortie. Il y en a dans toutes les mers chaudes. (2) (1) Je me suis assure de cette absence (2) Holothuria physalis, L., Ameæn., de tout organe intérieur compliqué sur de Ac., IV, 1x, 6; Sloane, Jam., I, 1v, 5 ; grands et nombreux individus,en sorte que je ue puis admettre l'idée présentée récemment que la physale pourrait être un mollusque, Medusa utriculus, Gm. Lamartinière , Journ. de Phys., nov, 1789, 11,13, 14; Medusa caravella, Mull., natural, de HYDROSTATIQUES. 191 LES PHYSSOPHORES (Payssorxora. Forsk.) ( Planches 59, 60.) Ont des rapports sensibles avec les physalies; mais leur vessie est beaucoup plus petite à proportion, sans crête, sou- vent accompagnée de vessies latérales et leurs divers et nom- breux tentacules sont suspendus verticalement sous cette vessie, comme une guirlande ou comme une grappe. Dans LES PHYSSOPHORES proprement dits, (PHYSSOPHORA. Pér..) (PI. 6o, fig. 1.) Entre la vessie supérieure et les tentacules, il se trouve d’autres vessies placées à côté ou au-dessus les unes les autres , et de forme tantôt irrégu- lière, tantôt polyèdre, et formant par leur réunion des prismes ou des cylindres; les tentacules en partie coniques, en partie cylindriques, en partie formés de groupes de filets ou de globules , quelques-uns enfin filiformes et susceptibles de beaucoup d’allongement, forment une grappe ou une guirlande à l’extrémité inférieure. (1) Berl. (Besch.\, II, 9, 2, sont des physalies, mais qui ne paraissent pas assez bien dé- crites pour pouvoir être ni réunies ni dis- tinguées comme espèces. J’en dis autant de la Physalie pélagique, Bosc., vers, II, xix, 1 et 2, de la Physalie mégaliste, Pér., voy. 1, xx1x, 1. Cette observation s’appli- quera même à celles de Tilesius, Voyage de Krusenst. et de M. Lesson, Voyage de Du- perr., Zooph., pl. 4 et 5, quoique mieux caractérisées , tant que nous n’aurons pas d'observations précises sur les changemens que Pâge ou d’autres circonstances peuvent produire dans le nombre des tentacules. (x) Tel est le Physsophora hydrostatica, Gm. L'individu nommé Physsoph. muso- nema par Péron, Voy., XXIX , 4, est bien conservé; celui de Forskhal, Ie., XXXIIT, 102 ACALÈPHES : LES HIPPOPODES (HIPPOPUS. Quoy et Gaim.) (PI. 60, fig. 2.) Ont seulement des vésicules latérales, presque demi-circulaires ou ex forme de pied de cheval, serrées sur deux rangs, et formant ainsi une sorte d’épi comparable à celui de certains gramens, d’où il pend aussi une guirlande qui traverse toutes ces pièces. Les contractions de ces vésicules impriment à l’ensemble un mouvement rapide. (1) LES CUPULITES Ont leurs vésicules attachées régulièrement des deux côtés d’un axe souvent très long. (2) LES RACEMIDES Cuv. Ont toules leurs vésicules globuleuses, petites, garnies chacune d’une petite membrane et réunies en une masse ovale qui se meut par leurs contractions combinées. (3) LES RHIZOPHYZES (RHIZOPHYZA. Péron.) N’ont pas de vessies latérales, mais seulement une vessie supérieure el E, e, 1,3; Encycl., LXXXIX , 7-9, me Gaim., Ann. des Sc. nat. X, pl. 5, et parait de la mème espèce, mais mutilé de la partie de ses tentacules qui tombent aisé- ment. Je crois aussi que la Physsophora rosacea, Forsk., XLIIT, B, b, 2, Encycl., LXXXIX, 10, 11, est un individu mutilé d’une autre espèce. Aj. Rhizophysa Chamissonis, Eisenhardt, Meduses, Ac. nat. cur., tome x, pl. 35, f, 5, Rh. helianthus, et Rh, melo, Quoy et beaucoup d’espèces non encore décrites. (1) Quoy et Gaim., Ann. des Sc. nat., tome X, pl. 10,4. A,f, 1-12, N. B. La Glèbe d'Otto, Ac. nat. cur., XI, part. 2, pl. 42, f. 3, n’est qu’une vé- sicule d’hippopode. (2) Voyage de Freyc. , Zool,, pl. 87, [,15, (3) Genre nouv. de la Médit. HYDROSTATIQUES. 103 une longue tige, le long de laquelle sont suspendus des teniacules, les uns coniques, les autres filiformes. (1) + LES STÉPHANOMIES (STEPHANOMIA. Péron.) (PI. 59, fig. 1.) Paraissent une troisième combinaison, où les vessies latérales qui, dans les physsophores propres, adhéraient au haut de la tige, au-dessus des tentacules, se prolongent sur sa longueur, et s’y méèlent à des tentacules de diverses formes. (2) C'est à la suite des acalèphes hydrostatiques que peu- vent se placer LES DIPHYES. (DiPves. Cuv. ) (PI. 60, fig. 3.) Genre trés singulier, où deux individus différens sont tou- jours ensemble, l’un s’emboîtant dans un creux de l’autre, ce qui permet cependant de les séparer sans détruire leur vie propre. Ils sont gélatineux, transparens , et se meuvent à-peu- pres comme les méduses ; l’emboîitant produit du fond de son creux un chapelet qui traverse un demi-canal de l’emboité, (1) Physsopnora Jfuiformis, Forsk., XXXIIT; F. Encycl. LXXXIX, 12; le même que Rhizophyza planestoma, Vér. Voy., XXIX , 3. Mais MM. Quoy et Gaimard pensent que ces rhizophyses ne sont que des physsophores qui ont perdu leurs vessies latérales, (2) Stephanomia Amphitritis, Péron, Voy. XXIX, 5. Quant au Stephanomia uvaria, Lesueur , il me paraît devoir être plutôt rapproché des physsophores propre- ment dits. 10% ACALÈPHES HYDROSTATIQUES. et parait se composer d’ovaires, de tentacules et de sucoirs comme ceux des genres précédens. MM. Quoy et Gaimard y ont établi des divisions d’après les formes et les. proportions relatives des deux individus. Ainsi dans LES DIPHYES propres, (PL. 60, fig. 3.) Les deux individus sont presque semblables, pyramidaux, avec quelques pointes autour de leur ouverture qui est à la base de la pyramide (1). Dans les cALPES, l’emboité a encore la forme pyramidale, mais lem- boîtant est fort petit et carré. Dans les ABYLES, l’emboîté est oblong ou ovale; l’'emboitant un peu plus petit et en forme de cloche. Dans les cuBoïpes, c’est l’emboîté qui est petit et en forme de cloche; lemboîtant est beaucoup plus grand et carré. Dans les NAVICULES, l’emboîté est en forme de cloche; l’emboîtant aussi grand, mais en forme de sabot. (2) Il y en a encore plusieurs autres combinaisons. (x) Bory-Saint-Vincent, Voyage aux iles (2) Voyez le Mém. de MM. Quoy et d’Afrique. Gaim,, Ann. des Sc. nat., tome X. 29999990099099009099999800099900009900002920000009S QUATRIÈME CLASSE DES ZOOPHYTES. LES MAPOLYPES € Ont été ainsi nommés, parce que les tentacules qui entourent leur bouche les font un peu ressembler au poulpe,que les anciens appelaient polypus. La forme et le nombre de ces tentacules varient; le corps est toujours cylindrique ou conique, souvent sans autre viscère que sa cavité (‘), souvent aussi avec un estomac visible (°), auquel adhérent des intestins ou plutôt des vaisseaux creusés dans la substance du corps, comme ceux des mé- (a) PI. 66, fig. 14, 24. (b) PL. 65, fig. 3 6, ete. ZOOPHYTES. 14 ‘ A L : } 106 POLYPES. duses; alors on voit ordinairement aussi des ovaires (). La plupart de ces animaux sont susceptibles de former des êtres composés, en poussant de nouveaux individus comme des bourgeons. Néanmoins, ils se propagent aussi par des œufs. (a) PI 65, hg. 36, g, etc. VYSO9OYVUVVYLLD0LOO0DO0UUOLI0900009Y09YU0UVLO00I0VVLO LE PREMIER ORDRE DES POLYPES, OU LES POLYPES CHARNUS, Vulg. ORTIES DE MER FIXES, (Planches 61, 62, 63.) Comprend des animaux charnus, qui ont l'habitude de se fixer par leur base, mais dont plusieurs peuvent aussi ramper sur cette base, ou la détacher tout-à-fait, et nager ou se laisser emporter au mouvement des eaux ; le plus souvent ils se bornent à épanouir plus ou moins l'ouverture de leur bouche, laquelle leur tient aussi lieu d'anus. Elle est entourée de tentacules plus ou moins nombreux, et donne dans un estomac en cul-de-sac. Entre ce sac intérieur et la peau extérieure (‘), est une organisation assez compliquée, mais encore obscure, (a) PI. 62, fig. 2. 108 POLYPES consistant surtout en feuillets verticaux et fibreux, aux- quels adhèrent les ovaires, semblables à des fils très en- tortillés. Les intervalles de ces feuillets communiquent avec l'intérieur des tentacules ; et 1l paraît que l’eau peut y entrer et en sortir par de petits orifices du tour de la bouche; du moins l’actinie la fait-elle jaillir quelquefois par là (1). LES ACTINIES. (acrinia. L. ) (PI, 6x et 62.) Leur corps charnu, souvent orné de couleurs vives, déve- loppant des tentacules nombreux, et placés autour de la bou- che sur plusieurs rangs comme les pétales d’une fleur double, leur a fait donner le nom d’anémones de mer. Elles sont infiniment sensibles à la lumiere, et s’'épanouissent ou se fer- ment selon que le jour est plus ou moins beau ; lorsqu'elles retirent leurs tentacules, l'ouverture d’où ces organes sor- tent, se contracte et se referme sur eux comme celle d’une bourse. Leur force de reproduction n’est guère moindre que celle des polypes à bras; elles repoussent les parties qu'on leur coupe, et peuvent se multiplier par la division. Leur généra- tion ordinaire est vivipare. Les petites actinies passent de l'ovaire dans l’estomac et sortent par la bouche. Ces zoophytes dilatent beaucoup leur bouche, quand ils ont faim. Ils dévo- rent toute sorte d'animaux, et spécialement des crustacés, — _ _- — oo (1) Voyez Spix , Ann, Mus., XITI, xzxu, . 2-5, CHARNUS. 109 des coquilles, de petits poissons qu'ils saisissent avec leurs tentacules, et digèrent assez promptement (1). LES ACTINIES proprement dites _Se fixent par une base large et plate. Les espèces les plus communes sur nos côtes, sont L’ACTINIE CORIACE ( Act. senilis (2). L.).. Large de trois pouces ; à enveloppe coriace , inégale, orangée, à ten- tacules sur deux rangs, de longueur médiocre, ordinairement marqués d’un anneau rose. Elle se tient principalement dans le sable, où elle se renfonce pour peu qu’on l’effraie. L’ACTINIE POURPRE ( Acq. equina (3). L.), À peau douce, finement striée; couleur ordinairement d’un beau pourpre, souvent tacheté de vert; plus petite, les tentacules plus longs, . plus nombreux qu’à la précédente. Elle couvre tous les rochers de nos côtes de la Manche, et les orne comme s'ils portaient les plus belles fleurs. | L'ACTINIE BLANCHE ( Act. plumosa. (4). Cuv.) . Blanche, large de quatre pouces et plus ; les bords de sa bouche s’é- panouissent en lobes, tous chargés d’innombrables petits tentacules ; il y en a un rang intérieur de plus grands. (x) Voyez Diquemare, Journ. de Phys., 1736, juin, p. 515, et le Mémoire sur les Polypes et les Actinies, par M. Rapp; Weimar, 1829, in-4°. (2) C’est à-la-fois Actinia senilis, Gm., Diquemare, Trans. phil:, tome LXIIT, pl. xvr, f. ro, et pl. xvir, . 11 ; l’Actinia crassicornis, Baster, XIII, 1 ; l’Act. di- gitata, Zool. dan., CXXXIIT, et lAcé, holsatica, ib., CXXXIX. (3) C’est à-la-fois lAct. equina, L. Di quem., Trans. phil. LXIIT, xvr, 1, 2, 3, et l’Hydra mesembrianthemum, Gm. ; Gærtner, Trans. phil., LIT, 1-5. (4) Elle n’est bien figurée nulle part, mais je crois que c’est elle que doit repré- senter Baster, XIII, 2. L’Hydra dianthus, Gm.; Ellis, Trans. phil. LVIT, xx, 8 ; et Encycl, LXXIF, 5, en est aussi fort voisine, Peut-être même l’Hydra anemone, Trans. phil, ,.1b;, 4, Sas Encvel 10:40: 410 POLYPES L'ACTINIE BRUNE (Aet. effæta), Rond. lib. XVIL, cap. xvunr. Bast. xIv, 2 (1) (a). D'un brun clair, rayé en long de blanchâtre; de forme allongée, sou- vent plus étroite vers le bas; à peau lisse; à tentacules nombreux. Quand elle se contracte, il lui sort souvent par la bouche de longs filamens qui viennent de ses ovaires. Elle s’attache de préférence sur des coquilles, et est extrêmement commune dans la Méditerranée (2). Les THALASSIANTHES, Ruppel, sont des actinies à tentacules rami- fiés (3) (2). Ses DISCOSOMES en sont où les tentacules se réduisent à-peu-près à rien par leur brièveté (4) (c). * LES ZOANTHES (ZOANTHUS. Cuv.) (PL. 62, fig. 5 et 6.) Ont le même tissu charnu, la même disposition de bouche et de tenta- cules, et une organisation à-peu-près semblable à celle des actinies; (x) C’est aussi, à ce que je crois, l’ Act. felina, Diquem., Trans. phil., LXIIT, xvi, 13, que Gmel. rapporte à son Act. truncata. Il est essentiel de remarquer que les va- riations de forme et de couleur des actinies en rendent la détermination très diffcile, et que l’on ne doit point se fier aux carac- tères établis par les observateurs , et moins encore aux rapprochemens proposés par les compilateurs. (2) Aj. en espèces à-peu-près certaines , Hydra cereus, Gm.; Gærtner, Trans. phil., LII, 1, x; Encycl., LXXIII, 1, 2 (d)ÿ Hydra bellis, Tr., ib., 2; Encycl.,. ib., 4 ; (a) PL. 62, fig. 1. (c) PI, 62, fig. 4. Hydra helianthus, Ellis, Trans. LVII, xiX, 6; 7 ; Encycl., LXXI, 1,2; Hydra aster, Ellis, Trans, LVII, x1x. 3; Encycl., LXXI, 3; Actinia varians. Zo00l. dan., CXXIX ; Act. candida, ib., CXV; Act. plumosa, ib., LXXXVIII(e) ; Act, coccinea, ib., LXIII, x, 3; Act. viridis, Forsk., XX VII, B.; Act. rubra, Brug.; Forsk., 1b., A. ; Act. maculata, Brug.; Forsk., ib., C. Act. quadricolor, Ruppel, voyage, Moll., pl. 1, f. 3, etc. (3) Thal. aster, Ruppel, Moll., pl. r. Lo (4) Discos. nummiforme, id., ib., f, r, (2) PI. 62, fig. 5. (d) PI. Gr, fig. 1. (e) PI, 61, fig. 2. - CHARNUS. 111 mais ils sont réunis en nombre plus ou moins considérable sur une base commune, tantôt en forme de tige rampante (1) (a), tantôt en forme de large surface (2) (4). LES LUCERNAIRES (LUCERNARIA. Müll.) (Planche 63.) Paraissent devoir être rapprochées des actinies ; mais leur substance est plus molle, elles se fixent aux fucus et autres corps marins par un pédicule mince ; leur partie supérieure se dilate comme un parasol; au milieu est la bouche. Des tentacules nombreux, rapprochés en faisceaux, en garnis- sent les bords. Entre la bouche et ces mêmes bords sont huit organes, en forme d’intestins aveugles qui partent de l’estomac et contiennent une matière rouge et grenue. Dans la Lucernaïre à quatre cornes. Müll., Zoo!l. Dan., XXXIX, 1-6, le bord est divisé en quatre branches fourchues et portant chacune deux groupes de tentacules ; dans le L. auricula,ibid., CLIT(c), les huit groupes sont également répartis autour d’un bord octogone (3). (1) Hydra sociata, Gm.; FI. et Sol., Corall., I, 1; Encycl., LXX, r. (2) Alcyonium mamillosum, EN, e' Sol., loc. cit., 4 ; Alc. digitatum, id., ib., 6. Ces dernières forment le genre PALYTHOÉ de Lamouroux et conduisent aux alcyons. Ce genre parait avoir été caractérisé sur des individus desséchés, Voyez le grand ouvrage d'Égypte, Zool., polypes, pl. 17, f. 1-4. (3) Aj. Luc. fascicularis, Flem., Soc. Werner, II, xvinr, 1,2; | Luc. campanula. TLamouroux, Mém. Mus., II, xvi. Le Luc. phrygia, Fabr., Faun. Groënl., 345, paraît devoir former un autre genre. Voyez au reste le mémoire de M. Lamouroux sur ces zoophytes, dans les Mém. du Mus, tom. II. (a) PL. 62, fig. 5. (2) PL 6, fig. 6. (c) PL 63, fig r. A 4,0 s'y ‘ Du : tr 4 Lt. à A (| £ AL ; l 4 4 | x WA 1 MUT 4h 4 AN bed . “ x Ë ER AE QE ; À À UN y sn A” tra n 1 LE À [LAN 4% 6 (RE L Al . ANT fa, L' À, kg 4 ‘ # \ RÉNTOUUE mi ST T4 11 Vs, FAR wi (a ni LL POUR ' 4 Ps NrPUY AUX AS RE LA A oh AAA AT / » Fe +? 1 4 hr, É ’ ‘ NET UE E RCE OORT Da ET mL er PA * . L È ni | : { [1 14". £ L L. j 3640 D ACTU Len re 11 fi VA MON ARS pi: S APE DIVE Pre ù UM EUR RCRMNEN CSN Tate 'TALTRE ur 2 .. PR RATS à A NT JET 6 # À La :# | À R PET, NON 2 ENS LHURAE FN à it x Fuere | « UE ee NES a Ù | , , rx 4 L r F | « j ‘ À ; : 4% CHU Ag CARE CN NE STATUT AA QUE AUTOE D | LS RE RS OR ME EAP ARR + + £ 3 ) E js ' > PA ; Ji 2 | QE F y Ta V ral _ | EN # va i Nr à + ANTENNES qu st is * < FE - où . "er: FA : N . b M MATE EN Le Le - 4 ‘ : N L f 1e. L MAL, 4 r 4 0 1 = È A . É nude * LL! Den L 15015 1 ANR La [ 16 à 4 L LES + 4 ä LUE d . NT» #4 1 Pl L n _ 1 | { æ _. C .: L ; " 'RTIET Eur FRS “1 ‘ È t | W l £& t _ F T € ‘ (l 0 ON Ci : : Set ä k . 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Le microscope ne fait voir dans leur substance qu'un parenchyme transparent rem- pli de grains un peu plus opaques. Néanmoins ils nagent, ils rampent , ils marchent même en fixant alternativement leurs deux extrémités , comme les sangsues ou les chenilles arpen- teuses ; ils agitent leurs tentacules et s’en servent pour saisir leur proie, qui se digere à vue d'œil dans la cavité de leur corps; ils sont sensibles à la lumière et la recherchent ; mais leur propriété la plus merveilleuse est celle de reproduire constamment et indéfiniment les parties qu'on leur enleve, en sorte que l’on multiplie à volonté les individus au moyen de la section. Leur multiplication naturelle se fait par des petits qui sortent en différens points du corps de l’adulte, et en sont d’abord comme des branches. Nos eaux dormantes en nourrissent cinq ou six espèces, qui diffèrent par la couleur, le nombre et la proportion des tentacules. La plus célèbre , par les expériences de reproduction qu’elle a occa- sionnées la première , est Le POLYPE VERT ( Hydra viridis). Trembley. Pol. L. 1. Roœs. II. zxxxvirrr. Encyc. LXVI. Qui est en effet d’un beau vert clair. On le trouve surtout sous les . lentilles d’eau. Le POLYPE À LONGS BRAS (Hydra fusca). Tremb. Pol. 1. 3. 4. Rœæs. III. Lxxxiv. Encyc. LXIX. Est plus rare ; de couleur grise. Son corps n’a pas un pouce de long, et ses bras en ont plus de dix (1). (1) Aj. Hydr. grisea, Trembl. , 1, 2 ; Hydr. gela‘inosa, Zool. dan., GX V,r, 2. Rœs., III, rxxvin-rxxxrt ; Encycl., LX VII ; | N. B, Les dix premières bhydres du Gmel. Hydr. pallens, Ræs., IT, Lxxvr, LxxviI1; sont des actinies ; la onzième (Æ. doliolum), Encycl., LX VIII ; une holothurie. GÉLATINEUX. 115 LES CORINES ( conne. Gærtner.) (PL. 64, fig. 2.) Ont une tige fixée, terminée par un corps ovale, plus con- sistant que celui des hydres , ouvert au sommet, et hérissé à toute sa surface de petits tentacules. Quelques-unes portent leurs œufs au bas de ce corps (5). LES CRISTATELLES ( CRISTATELLA. Cuv. ) (Pl..64, 68:53.) Ont sur la bouche une double rangée de nombreux tenta- cules , courbée en demi-lune, formant un panache de cette figure, et attirant par leur mouvement régulier, les molécules nutritives. Ces bouches sont portées sur des cols courts atta- chés à un corps gélatineux commun qui se transporte comme les hydres. On trouve ces animaux dans nos eaux dormantes. A l’œil nu ils ne paraissent que de petites taches de moisis- sure (2). (1) Tubularia coryna, Gm.; ou Coryne Encycl., 1b., 10, 113 pusilla, Gærtner ap., Pall., Spic., X, 1v, Et les espèces esquissées par M. Bosc., 8 ; Encycl., LXIX, 15, 16; Hist. des Vers, IE, pl. xxrr,f. 3,6, 7ets8. Tubularia affinis, Gm., Pall., 1b., 9; N. B. Le genre des corines, que je n’ai Encycl., ib., 14 ; point observé par moi-même, me parait Hydra mullicornis , Forsk., X XVI, P, mériter encore un examen particulier. b, Encyel., 1b., 12, 13; (>) Cristatella mucedo, Cuv. ; Rœs, 4 Hydra squamata, Müll., Zool. dan., IV; LT, xc1 ; 116 POLYPES. LES VORTICELLES (VORTICELTA. ) (PI. 64, fig. 4.) Ont une tige fixée , souvent branchue et très divisée , dont chaque branche se termine par un corps en forme de cornet ou de cloche. On voit sortir de l’ouverture des filamens en deux groupes opposés, qui exercent un mouvement continuel, et attirent les molécules nutritives. Les espèces en sont nom- breuses dans nos eaux douces, et la plupart trop petites pour. être bien distinguées sans microscope. Elles forment des buis- sons, des arbuscules, des panaches, et prennent d’autres for- mes toutes très agréables (1). LES PÉDICELLAIRES ( PEDICELLARIA. ) (PI. 64, fig. 5.) Se trouvent entre les épines des oursins , et sont regardées par divers auteurs comme des organes de ces animaux ; cepen- dant il est plus vraisemblable que ce sont des polypes qui prennent là leur asile. Une longue tige grêle se termine par un cornet garni à son extrémité de tentacules, tantôt en forme de filets, tantôt en forme de feuilles (2). (1) Je ne rapporte à ce genre que les pèces rangées parmi les microscopiques. espèces représentées dans les planches (2) Voyez Müll., Zool. dan., XVI; XXIV, X XVI de l’Encyci. Elles s'unissent copié Encycl., LX VI, par de grands rapports avec certaines es- LYSO90YOVVUYUYLOLU0VVO00UVID00D90Y%00099Y000900000000O TROISIÈME ORDRE DES POLYPES, LES POLYPES À POLYPIERS, (PI. 65 à 95.) Forment cette nombreuse suite d’'especes que l’on a long-temps regardées comme des plantes marines, et dont les individus sont en effet réunis en grand nombre pour former des animaux composés, pour la plupart fixés comme des végétaux , soit qu'ils forment une tige ou de simples expansions , par le moyen des appuis so- lides qui les revêtent à l’intérieur. Les animaux parti- culiers plus ou moins analogues aux actinies ou polypes à bras, sont liés tous par un corps commun, et en com- munauté de nutrition; en sorte que ce qui est mangé 118 POLYPES par l’un profite au corps général et à tous les autres polypes. [ls sont même en communauté de volonte; du moins ce dernier article est-il certain pour les espèces libres, telles que les pennatules, que l’on voit nager par les contractions de leurs tiges, et par les mouvemens combinés de leurs polypes. On a donné le nom de polypiers aux parties com- munes de ces animaux composés; elles sont toujours formées par dépôt et par couches, comme livoire des dents; mais tantôt elles sont à la surface, tantôt dans l'intérieur de l'animal composé. Ces positions diverses ont donné lieu à l'établissement des familles de cet ordre. La première famille, LES POLYPES À TUYAUX, (PI. 65 à 68.) Habite des tubes dont le corps gélatineux commun traverse l'axe, comme ferait la moelle d’un arbre, et qui sont ouverts, soit au sommet, soit aux côtés, pour lais- ser passer les polypes. Leurs polypes plus simples paraissent ressembler principalement aux hydres et aux cristatelles. A POLYPIERS. 149 LES TUBIPORES ( rusipora. L.) (P1.65 bis, fig. 1.) Ont des tubes simples, de substance pierreuse , contenant chacun un polype. Ces tubes sont parallèles et unis ensemble de distance en distance par des lames transversales, ce qui les a fait comparer à des tuyaux d’orgues. 4 L’espèce la plus connue (Tubipora musica, L.), Seb., III, cx, 89, est d’un beau rouge ; ses polypes sont verts et de la forme d’hydres. Elle abonde dans l’Archipel des Indes (1). Il paraît que c’est des tubipores que l’on doit rapprocher | quelques polypiers fossiles, également composés de tubes | simples , tels que les cATÉNIPoRES, Lam. (“), où les tubes sont | dressés sur des lignes qui interceptent des mailles vides (2) ; les ravosiTes, Lam. (3), composés de tubes hexagones serrés les unes près des autres, etc. (x) Les autres tubipôres de Gm., n’ap- Zool. de Freyc., pl. 88. partiennent pas à ce genre ; quelques-unes, (2) Tubipora catenulata, Gm., Lion, surtout celles de Fabric., Faun. Groën., Amœæn. Ac., I, 1v, 20. sont peut-être des. tubes d’annelides ; mais c’est à tort qu’on a supposé un habitant de cette classe dans l’espèce ci-dessus, C’est bien un polype, 7oyez Quoy et Gaim., LA (a) PI, 65 bis, fig, 2.7 (3) Corallium gothlandicum , Amœn. Ac; 1, 1v;:27 ; Favos. commune, Lamouroux, AcC., Sol, et Ell., ph,95, f> 1,27 120 POLYPES LES TUBULAIRES (TuBuLARIA. L.) (PL. 65.) Ont des tubes simples ou branchus de substance cornée, des extrémités desquels sortent et se montrent les polypes. Les polypes des tubulaires d’eau douce (»LUMATELLES, Bosc.) (1), pa= raissent fort rapprochés des cristatelles par la disposition de leurs ten- tacules. > Nous en avons quelques-unes qui rampent sur les plantes de nos eaux dormantes (2). LES TUBULAIRES MARINES (PL 65, fig. 1.) Ont des polypes à deux rangs de tentacules ; l'extérieur se développant en rayons ; l’intérieur se relevant en houppe. Nos côtes en produisent une (Tub. indivisa , Lam.) Ellis , Corall., XVI, c , à tubes simples de deux et trois pouces de haut, semblables à des brins de paille (3). (x) Lamouroux a changé ce nom en NAÏSA. (2) Tubularia campanulata, Rœsel., II, LXXILI-LXXV ; Tub. sultana, Blumenb.. Man. trad, fr., tom. IL, pl. de la p. ro, fig. 9 ; Tub. lucifuga, Vaucher, Bullet, des Sc., Irim, an, 12, pl. xtx, 1. 6, 7. (3) Aj. Tub. ramosa , Ellis, Corall. , XVII, à; Tub. muscoïdes, 14., XVI, b; Tub. trichoides, id., ib,, a ; Tub. solitaria , Rapp., AC. nat, cur., XIV, xxx vu, 2, A POLYPIERS. Ao1 LES TIBIANES, Lamour. Ont des tubes en zigzag qui donnent de chaque angle une petite bran- che ouverte (1). LES CORNULAIRES, Lam. . (PL 65, fig. 3) Ont de petits tubes coniques de chacun desquels sort un polype à huit bras dentelés, comme ceux des alcyons, des gorgones, elc. (2). LES ANGUINAIRES (ANGUINARIA. Lam.) (PI. 65, fig. 4.) Ont de petits tubes cylindriques adhérant à une tige rampante, et dont chacun est ouvert latéralement près de son extrémité, pour le passage d’un polype (3). LES CAMPANULAIRES, Lamarck. (Blanche 66.) Ont les bouts des branches par où passent les polypes, élargis en forme de cloches. (x) Tibiana fasciculata, Lamouroux, polyp. flex., pl. vx, 3,a. Lamouroux place ici les riacones , les rÉLesro et les néomeris , petits genres qui seraient peut-être aussi bien près des coral- lines creuses. (2) Tubularia cornucopia. N.B. Les prétendues tubulaires des planches x1-xxvi ZOOPHYTES, d’Esper, ne représentent que des envelop- pes d’œufs de mollusques de gastéropodes (excepté la dix-huitième qui est une ga- laxaure ). (3) Sertularia anguina , El. , Corall., XXII, x, c, C, D. Lamouroux a thangé ce nom en AËTÉE, 1922 POLYPES Lamouroux les distingue en cLYTIES (a) dont les tiges sont grim- pantes (1). Et en LAOMÉDÉES (4), où elles ne le sont pas, les cloches y sont plus pelites et à branches plus courtes (2). . LES SERTULAIRES (SERTULARIA. L.) ( Planche G:.) Ont une tige cornée, tantôt simple, tantôt branchue, et sur ses côtés des cellules de forme très variées qu'occupent des polypes, tenant tous à une tige gélatineuse qui traverse l'axe, comme ferait la moelle d’un arbre. Ces zoophytes ont l'air de petites plantes aussi délicates qu'agréables à voir. Leur pro- pagation se fait par des œufs ou des gemmes qui se dévelop- pent dans des cellules plus grandes que les autres et de forme différente. Les diverses directions de leurs cellules ont donné lieu de les distri- buer en plusieurs subdivisions. Ainsi, quand les petites cellules sont ran- gées d’un seul côté sur les branches ce sont des AGLAOPHÉNIES de M. La- mouroux, que M. Lamarck nomme PLUMULAIRES (3) (c). (1) Sertularia verticillata, EI, Corall., (3) Sertularia myriophyllum, Gm., El., xXHI a; Corall., VIII, a, .A ; Sert. volubilis, id., XIV, a; S. pennalula, Sol. et Ell., VII, 1,2 ; Sert. uva, id., XV, 6 ; S. pluma, El.;"Cor:; WILD BE Sert. rugosa, LV, a, A. S.'selacea, Ab. ÆE; E C. C, -C. vulgaris, id., 10, A, B; C. cyclostoma, id., 12, A, F; C. pallasiana, id., 15, A, B; C. borniana, id., 14, A, C; €. otto-mulleriana, 1d., 15, A, C. (2) Millepora tubulosa, Gm, , EN., Corall., XX VII, c, E. 128 POLYPES Il existe dans la mer des corps assez semblables aux polypiers pour leur substance et leur forme générale, où l'on n’a pu encore apercevoir de polype. Leur na- ture est donc douteuse, et de grands naturalistes, tels que Pallas et autres, les ont regardés comme des plantes ; cependant il en est plusieurs qui les regardent comme des polypiers à polypes et à cellules extrêmement petites. Si cette conjecture était vraie, c'est à l’ordre présent qu'ils appartiendraient. Ceux d’entre eux où l’intérieur est rempli de filets cornés, présentent toutefois de l’ana- logie avec les CÉRATOPHYTES. LES CORALLINES ( corazziNa. L.) Ont des tiges articulées , portées sur des espèces de racines, divisées en rameaux également articulés, à la surface desquels on ne voit aucuns pores, et où il n’a pas été possible d’aperce- voir de polypes. On les divise comme il suit : LES CORALLINES propres Ont leurs articles calcaires, d’apparence homogène, sans écorce sen- sible. Le fond de la mer est tout couvert, sur certains rivages du Corallina officinalis, L., Ell., Coral., XXIV, a. À, b. B, dont les articles sont en ovale renversé les pelites branches disposées comme dans les feuilles pennées , et portant elles-mêmes d’autres branches disposées semblablement. Elle A POLYPIERS. 129 est blanche, rougeâtre ou verdâtre. On l’employait autrefois en phar- macie, à cause de sa substance calcaire!(1). Lamouroux en distingue encore, mais assez légèrement LES AMPHIROES, Dont les articulations sont allongées (2). LES JANIES, Qui ont seulement les branches plus menues et les articulations moins crétacées (3). LES CYMOPOLIES, Où les articulations sont séparées les unes des autres (4) par des inter- valles cornés ; leur surface a des pores plus marqués. _ _ (x) Aj. C. corallina elongata, Gm., El, Corall., XXIV, 3; C. cupressina , Esper., Zooph., VIT, 7, C. squamata, Ell., XXIV, c, C; . granifera, Sol. et Ell,, XXI, c, C; . subulata , id., ib., b; . turneri, Lamour, Pol., Fl., X, 2; C C C C. crispata, id., ib., 3; C. simplex, id., ib., 4; C. calvadosii, Sol. et Ell., xxrr, 14 ; C. palmata, id, xx1, a, À; C. sagittata, Zool. de Freyc., pl. 95, Rosr'ot ra, (2) Corallina rigens , Sol. et Ell,, xxr, d; Cor, tribulus, 1d., ib., c; ZOOPHYTES, C. cuspidata, ib., f; Amph, fucoides, Lamour., Polyp., F1, xf a; A. gailloni, id., ib., 3; A, verrucosa, id., ib., 5 ; A, jubata, ib., 6. (3) Corallina rubenrs, Ell., Corall., pl. xxiv, f. F: Jania micrarthrodia , Lamour., Pol., flex., I, 69, f. 5, ad Sol. et Ell., pl, 69, f. met 8; J. crassa, id., pl. 69, f. 9, 10; J, compressa , Z0ol. de Freyc, pl. go, f. 8, 0,.10. (4) Corallina barbata, Gm., Ell., Co- rall., xxv, c, C; C, rosarium, Sol, et EÏL., xxx, h, H. 17 130 POLYPES Déjà M. Delamarck avait séparé LES PENICILLES, Lamark. (NESEA. Lamouroux. ) Qui ont une tige simple, composée intérieurement de fibres cornées tissues ensemble et comme feutrées ; encroùtée d’un enduit calcaire , et terminée par un faisceau de branches articulées , analogues à celles des corallines ordinaires (1). LES HALYMEDES, Lamouroux, Ont des tiges articulées et divisées comme les corallines ; mais la sub- stance de leurs articles qui sont fort larges, est pénéirée à l’intérieur de filets cornés , qu’on débarrasse aisément de leur croûte calcaire par les acides (2). LES FLABELLAIRES, Lamarck, N’ont pas d’articulations distinctes, mais forment de grandes expan- sions foliacées , composées comme les articles des halymèdes, et la tige des pénicilles, de filets cornés encroùtés d’une enveloppe calcaire (3). (x) Corall. penicillus ; deuxième division des flabellaires de La- Cor, peniculum ; marck. (3) Corallina conglutinata, Sol. et Ell., XXV, 75 Cor. phænix ; Nesea nedulosa. Zool. de Freyc., pl. g1,f. 8 et 9. (2) Corallina tuna, Sol. et Ell., XX, e; Cor. opuntia, id., ib., b; Cor, incrassata, id., ib., d. C’est la Corall, flabellum, id., XXIV, C; Et Corall. pavonia , Esper., Corall., VIN, TK; la première division des flabel- laires de Lam. Lamouroux en a changé le nom en UDOTEA, A POLYPIERS. 1351 LES GALAXAURES, Lamouroux, Ont des tiges divisées par dichotomie, mais leurs rameaux sont creux (1). , LES LIAGORES, Lamouroux , Ont des tiges creuses et divisées par dichotomie, mais sans articula- tions (2). | C’est peut-être à la suite des corallines que doit être placée L'ANADIOMÈNE,, Lamouroux , Vulgairement connue sous le nom de mousse de Corse, et si utilement employée comme vermifuge. Elle se compose d’articulations régulière- ment disposées en branche, de substance un peu cornée recouverte d’un enduit gélatineux (3). Parmi ces productions sans polypes apparens , que l’on rapporte par conjecture aux polypiers, il en est peu de plus singulières que LES ACETABULES. (ACETABULUM. Lam.) Une tige grêle et creuse porte une plaque ronde et mince , comme un (1} Corall. obtusata, Sol. et EÏL., XXII, 25 Corall. lapidescens, i4., ib. 9 ; Tubularia fragilis, Linn., Sloane, Jam., XXX, 10; Tubul. umbellata, Esper.,tubul , X VIT; Corallina marginata, Sol. et EIL., XXII, 6; Corall. fruticulosa, ib., 5 ; Galaxaure roide , Zoo, de Freye., pl. ot D 10, 11, (2) Corall, marginata, Sol. et EI. xxu, à Corall. fruticulosa, id., ib., 5. (3) Ænadiomene flabellata, Lamour., Pol., flex., x1v, f. 3, et App., ad Sol. et Ell., pl. 69, f. 15 et 16. N.B. Les GALaAxAURES et les LIAGORES forment le genre picaoromatre de Lamarck; mais ce ne sont pas, comme le croit ce naturaliste, des polypiers vaginiformes, car leur tube ne contient aucun polype. 132 POLYPES parasol , striée en rayons, crénelée au bord, ayant au centre un petit disque lisse entouré de pores. On n’y aperçoit point de polypes. Les rayons de son disque sont creux et contiennent des grains verdâtres, ce qui l’a fait regarder comme une plante par Cavolini (1). Il y en a une dans la Méditerranée (T'ubularia acetabulum, Gm.)., Donat., Adr., III, Tournef., Inst. cccxvirt (2). LES POLYPHYSES (POLYPHYSA. Lam.) Ont, comme les précédens , une tige grêle et creuse, mais qui porte à son sommet un paquet de petites vessies closes, au lieu d’un disque formé de tubes (3). La troisième famille, LES POLYPES CORTICAUX. (Planches 79, 80.) Comprend les genres où les polypes se tiennent tous par une substance commune, épaisse, charnue ou géla- tineuse, dans les cavités de laquelle ils sont reçus, et qui (1) Je ne trouve pas au pourtour les ou- vertures dont parle M. Lamarck. Les tubes qui forment les rayons, sont clos. Les pré- tendus tentacules, décrits par Donati, étaient des corps étrangers. Ni l’ACÉTABULE, ni la roryruyse, ne sont des polypes vagi- niformes, N. B. Depuis ma première édition, M. Rafeneau de Lille, a présenté à l’Aca- démie un mémoire où il considère l'acéta= bule comme un végétal de la famille des conferves. (2) Aj. l’Acétabule petit godet, Zoo. de Freyc., pl. xc, f. 6, 7. (3) Pol. aspergillum, Lamour., Ap. ad Sol. et Ell,, pl. 69, f. 2-6, ou Fucus peni- culus, D. Turner., fuc., IV, pl. 228. A POLYPIERS. 155 enveloppe un axe de forme et de substance variables (°). Les polypes de ceux que l'on a observés, sont un peu plus composés que les précédens, et se rapprochent da- vantage des actinies. On distingue dans leur intérieur un estomac, duquel partent huit intestins (°), dont deux se prolongent dans la masse commune, et les autres se ter- minant plutôt paraissent tenir lieu d’ovaires (1). On la subdivise en quatre tribus. La première est celle DES CÉRATOPHYTES, Où l’axe intérieur est d'apparence de bois ou de corne et fixé : on en connait deux genres, fort nombreux l’un et l’autre. LES ANTHIPATHES, Vulg. CORAIL NOIR (ANTHIPATHES. Lin.) Ont la substance branchue et d'apparence ligneuse de leur axe, enveloppée d’une écorce si molle, qu’elle se détruit après la mort. Aussi ressemblent-ils, dans les cabinets, à des bran- ches de bois sec (2). (1) M. Savigny a publié sur ces animaux (2) Ant. spiralis, Sol. et Ell., pl. x1x, des observations non moins intéressantes f, 1-6; et les autres espèces indiquées par que celles qu’il a faites sur les ascidies com- M. de Lamarck. Anim, sans vert, II, p. posées, 305 et suivantes. a) PL 90, fig. 14, b) P1, 70, fig, 1b; pl. 80, fig. 1 à. ) 79 45 9, u8 l 6 134 POLYPES LES GORGONES (corconnA. L.) (PI 50, fig. 1.) = Ont, au contraire , cette substance ligneuse ou cornée de leur axe enveloppée d’une écorce, dont la chair est tellement 4 4 4 Q . 9 \ ? pénétrée de grains calcaires, qu’elle se dessèche sur l'axe, et y ‘conserve ses couleurs souvent très vives et très belles; elle se dissout dans les acides. On a observé les polypes de plu- sieurs espèces ; ils ont chacun huit bras dentelés, un esto- mac, etc., comme ceux du corail et des alcyons (1). M. Lamouroux en distingue, LES PLEXAURES, Doni l’écorce épaisse, à cellules non saillantes , fait peu d’effervescence dans les acides (2). (1) Gorgonia pinnata, Gn. ; G. ceratophyta, id., 1, 1,203 SRE G. americana ; 6,7, SLAM a, G. selosa ; G.viminalis, 14., xXI1, 1; - G. sanguinolenta , que Lamouroux re- G. verticillaris, 1d., 11, 4, 5; garde comme autant de variétés d’une seule G. Briareus, id;, xx) 1, 2;etc. espèce ; (2) G. crassa, Gmel., Ac. des Sc., 1700, G. petechisans, Sol. et Ell., pl. xvi ; pl x; G. patula, Sol. et Ell., pl. xv, f. 3, 4; GC. suberosa, EIl., Corall., pl. 26, f, p, G. palma, Sol. et EIl., pl. xt; puis x G, verriculata, pl, xvir ; G, friabilis, Lamour. , Sol. et Ell., pl. G. umbraculum, id, x ; xYEt, À, 9. G, exserta, id.,xv,1,2; À POLYPIERS. 135 LES EUNICÉES, Dont l'écorce organisée comme celle des plexaures , a des mamelons saillans , d’où sortent ses polypes (1). LES MURICÉES, F Dont l'écorce médiocrement épaisse a des mamelons saillans , couverts d’écailles imbriquées et hérissées (2). LES PRIMNOA, (PL 70, fig. 2,24.) Dont les mammelons allongés s’imbriquent, en pendant les uns sur les autres (3). La deuxième tribu, LE LITHOPHYTE A l'axe intérieur, de substance pierreuse et fixé. LES ISIS (sis. L.) (Planche 80.) 4 Ont cet axe branchu et sans empreintes ni cellules creusées (x) Gorgonia antipathes, Séb., III, cv, (2) M. spicifera, Lam., ou Gorg. muri- 2, CVIL, 4 ; cata, Gm., Ap., ad Sol. et Ell., pl. Lxxr, Eun. limiformis, Lamour., Sol. et Ell., AREAS pl. xvux, f, 1; 11. elongata, Lam., id., f. 3, 4. Eun. clavaria, 1d., ib., 2; (3) Gorg. reseda, Gm., Sol. et Ell., p. Eun.mammosa, Lamour, , ad Sol. et El], sun F0 0 , pl. uxx, f. 3. tr 136 POLYPES à sa surface. L’écorce animale qui l'enveloppe est mélangée de grains calcaires, comme dans les gorgones. | LE CORAIL ( CORALIUM. Lam.) (Planche 80.) A son axe sans articulations, et seulement strié à sa surface. C'est à ce sous-genre qu’appartient Le CORAIL DU COMMERCE (Isis nobilis, L.), Esp. 1. VIT (a), Célèbre par la belle couleur rouge de son axe pierreux et le beau poli dont il est susceptible, ce qui le rend propre à des bijoux agréables. On en fait une pêche très productive en plusieurs endroits de la Méditer- ranée. Son écorce est crétacée et rougeâtre. Ses polypes, comme dans beaucoup d’autres genres, ont huit bras dentelés. LES MELITES, Lamarck, Ont la substance pierreuse de leur axe interrompue par des nœuds renflés d’une matière semblable à du liége (1). LES ISIS proprement dites, Lamarck. L’ont interrompue par des étranglemens dont la matière ressemble à de la corne. Leur écorce épaisse et molle, tombe plus facilement que dans les précédens (2). (x) Zsis ocracea, Esper., I, 1v; (2) Zsis hippuris,L.; Sol. et Ell.,Zooph., Is. coccinea, id., III, À, 5. III; Esp., I, 1; Isis elongata, Esp., I, vr. (a) PL. 80, fig. 1. A POLYPIERS. . 137 M. Lamouroux distingue encore des isis proprement dites, LES MOPSÉES, Dont l’écorce est plus mince et persistante (1). LES MADRÉPORES (MADREPORA. L.) (PL 81 à 9o.) Ont leur partie pierreuse tantôt branchue, tantôt en masses arrondies, ou en lames étendues, ou en feuilles ; mais toujours garnie de lamelles qui s’y réunissent concentriquement en des points ou elles représentent des étoiles, ou bien qui abou- tissent à des lignes plus ou moins serpentantes. Dans l’état de vie, cette partie pierreuse est recouverte d’une écorce vivante, molle et gélatineuse, toute hérissée de rosettes de tentacules, qui sont les polypes, ou plutôt les actinies; car ils ont géné- ralement plusieurs cercles de tentacules et les lames pierreuses des étoiles correspondent à quelques égards aux lames mem- braneuses du corps des actinies. L’écorce et les polypes se contractent au moindre attouchement. Les variétés de leur forme générale et des figures qui résultent des com- binaisons de leurs lamelles , ont donné lieu à beaucoup de subdivisions, dont plusieurs rentrent cependant les unes dans les autres. On ne pourra les établir définitivement que lorsqu’on connaîtra les rapports des poly- pes avec ces dispositions. Quand il n’y a qu’une seule étoile circulaire , ou en ligne allongée , à (x) Zsis dichotoma, Séb., II, cvi, 4; Lamouroux, Pol., Flex., xvirr, f, 2, et Ap., Is, encrinula, Lamarck, ou verticillata, ad Sol, et Ell., pl, zxx, f. 4. ZOOPHYTES , 18 158 POLYPES lames très nombreuses , ce sont les FONGIES, Lam. (1). Leur animal repré- sente vraiment une seule actinie à tentacules grands et nombreux, el dont la bouche répond à la partie enfoncée où aboutissent toutes les lames (a). On trouve parmi les fossiles des polypiers pierreux, à une seule étoile, qui paraissent avoir été libres de toute adhérence, Ce sont les TURBINO- LIES, Lamarck (2) (), les CYCLOLITHES (3), ei les TURBINOLOZSES , Lamou- roux (4). Quand le madrépore est branchu, et qu’il n’y a d'étoiles qu’au bout de chaque branche , c’est une CARYOPHYLLIE , Lam. (c). Les rameaux sont striés. À chaque étoile est une bouche entourée de beaucoup de tenta- cules (5). LES OCULINES, Lam. (Planche 83 bis.) Ont de petites branches latérales très courtes, ce qui leur donne Pair d’avoir des étoiles le long des branches comme au bout (6). (1) Mad, fungites, L. où Fungia agari- (4) Turbinolopsis ocracea, Lamour., ad ciformis, Lamarck, Sol. et Ell., pl. xxvrrt, Sol. et Ell., pl. Lxxxrr, f, 4-4. f, 5, 6; | (5) Madr, cyathus, Sol. e Ell, pl, M, patella, ou r. patellaris, Lam., id., XXI, , 7; ID, 1,:2 34 M, calicularis, Gm., Esper., I, pl. xvr; M. pileus, ou Fung. limacina, Lam., M. fasciculata, Sol. et Ell., xxx ; id., pl. xev, Séb. III, ext, 3-5 ; M. flezuosa, Sol. et Ell., xxx11, 1 ; F. talpa, Lam., Séb., ext, 6, exrt, 31. M. ramea, Sol, et Ell., xxxvin, (2) Madr. turbinata, Lin., An., Ac., I, M. fastigiata, i4., xxx1n ; W,1,%9 7 . M. angulosa, id., xxx1v ; Turb. crispa, Lam., Ap., ad Sol, et Eil , M, carduus, 1d., xxxv, elec pl. zxxiv, Ê, 14-19; (6) Madr. virginea, L., Sol. et El, T. cristata, ib., f, 18-21 ; XXXVI ; T. compressa, ib., 22, 23. M. hirtella, 1d., xxxvit ; (3) Mad, porpita, Lin., Am., Ac. I, 1v, M. axillaris, id., xt, 5; 5 ; Cycl. elliptica, Guelt., Mém., IT, xxi, M. prolifera, id., xxxur, 2, elc. 17, 18e (a) PI. 82, fig. 1, 2, 3. (8) PI. 82, fig. 4. (c) PI. 83, fig. r. A POLYPIERS. 159 LES MADREPORES proprement dits du même, (Planche 81.) Ont toute leur surface hérissée de petites étoiles à bords saillans 1) (a). Ses POCILLOPORES y ont de petites étoiles enfoncées , et des pores dans les intervalles (2; (2). Dans les SÉRIALOPORES , les petites étoiles sont rangées par séries li- néaires (3) (c). LES ASTREES du même, (PL 83 ter, 84, fig. 1, 84 bis, 84 ter.) Ont une large surface, le plus souvent bombée, creusée d'étoiles serrées, dont chacune a un polype armé de bras nombreux, mais sur une seule rangée au centre de laquelle est la bouche (4) (d). Quand c’est une surface plane ou en larges lames , semée d’étoiles d’un seul côté, on les nomme EXPLANAIRES (5) (e). Les PORITES sont en quelque sorte des astrées rameuses (6) (f). Quand cette surface est creusée de lignes allongées, comme des vallons séparés par des collines sillonnées en travers, ce sont les MÉANDRINES, Lam. (2). (x) Les espèces que Lamarck place dans M. ananas, id., xLvit, 6 ; ce sous-genre, sont regardées par Gmelin, M. pleiades, id., zut, 7, 8 ; Esper., etc., comme des variétés du Mu- M. stellulata, id., zut, 3, 4 ; drepora muricata , Lin., Sol. et Ell., pl. M, favosa, id,, 1, 1; LVI1, elc. | M. denticulata, id., xtax, 1 ; (2) Madr. damicornis, Esper, x1vt ; M. abdita, ib., 1, 2; Millepora cærulea, Sol, et Ell., xrr, 4. M. siderea, id., xLIx, 2 ; (3) Madr, seriata , Pall., Sol. et Ell., M. galaxea, d., xLvI, 7. xxXI, “2 ù (5) Madr. cinerascens, Sol. et KII,, xczur; (4) Madr. radiata, So). et Ell., xzvir, 8; M, aspera, id., xxx1x. M. annularis, Sol. et Ell., zur, 1,2 ; (6) Madr. porites, Sol, et Ell., xzvit ; M. rotulosa, id., Lv, 1,3 ; M, foliosa, id, zur, etc. (a) PL 8c, fig. 1. {b) PL 81, fig. 2. (c) PI. 8x, fig. 3. (d) PL. 84 ter, fig, 1. (e) PL 85 ter. (f) PI 84 bis. (g) PI. 84 ter, fig. 2. 140 POLYPES Dans chaque vallon s'ouvrent d’espace en espace des bouches, et les tentacules au lieu de former des roseites autour de ces bouches, forment une rangée le long des côtés de chaque vallon. Quelques espèces n’en ont point du tout, mais le bord de chaque bouche y est seulement fes- tonné (1). : Si les collines qui séparent ces vallons sont élevées en feuilles ou en crêtes sillonnées des deux côtés, ce sont des PAVONIES (a). Il y a des bou- ches dans le fond des vallons, et d'ordinaire sans tentacules (2). Quand ces collines sont élevées en cônes, comme si c’étaient des étoiles saillantes , M. Fischer les nomme HYDNOPHORES, M. Lam. MONTICULAIRES. On devra les distinguer selon que leurs polypes sont au sommet des par- ties saillantes , comme dans les oculines, ou dans les fonds des parties concaves, comme dans les méandrines (3). LES AGARICINES (PI. 84, fig. 2.) Se composent de lames creusées d’un seul côté par des vallons eux- mêmes sillonnés (4). On croit pouvoir rapprocher des madrépores en général , certains po- lypiers (les SARCINULES, Lam.) (2), formés de cylindres dont la coupe forme une étoile à cause de lames saillantes qui en parcourent l’intérieur (5). Quand il y a un axe solide au milieu des lames, ce sont les STYLINES (c). Ces polypiers tiennent peut-être d’aussi près aux tubipores. (1) Madr. labyrinthica , Sol. et Ell., (2) Madr. agaricites, Sol. et Ell., 43 ; xEVL, 3,45 M, lactuca, id., xriv; M. cerebriformis , Séb., III, exit, 1, 5, M. cristata, id., xxxt, 3, 4, etc. 6 ; (3) Madr. exesa, Sol. et EÏl., xix, 3; M. dædalea, id., xLvi, 1; Et les différentes hydnophores de Fischer, M, meandrites, id,, XLVII, 1; (4) Madr. cucullata, Sol. et Ell., xvrr; M, areolata, id., xcvut, 4, 5; M. undata, 1d., xLt; M. crispa, Séb, III, cvurr, 3-5 ; M, complicata, id., xLt, 1, 2. M. gyrosa, Sol. et Ell., 1, 2 ; (5) Madr. organum, Linn., Am. Ac., I, M, phrygia, id., xzvrrt, 25 iv, 0. M, filograna, Gm., Guall, ind., xevrr; (a) PI. 84, fig. v. (8) PL. 85, fig. 1, 2. (c) PI. 85, hg. 3, A POLYPIERS. 141 LES MILLÉPORES (mizcerorA, L.) (PL. 86 à 80.) Ont leur partie pierreuse de formes très diverses, et sa sur- face creusée seulement de petits trous ou pores, ou même sans trous apparens. M. Lamarck distingue LES DISTICHOPORES , (PI. 85, fig. 4.) Où des pores plus marqués sont rangés des deux côtés des branches (1). Parmi ceux où les pores sont également répartis, ou distingue LES MILLEPORES propres, (MILLEPORA. Lam.) (PL 89, fig. 1.) Solides, diversement branchus (2). Quand leurs pores ne sont pas apparens, comme il arrive quelquefois, on les nomme NULLIPORES (3). (x) Millepora violacea, Pall., Sol. et EIl., M. truncata, Sol. et EIl., pl. xxrrr, f. pl. xxvi, Ê. 3, 4, copié Encycl. méth., vers, 1-8. (b) pl'48x,f, 7. (3) Millepora informis, Ell., Corall., pl. ZXVU, À, GC; (2) Müll, alcicornis, Vall. , Esper., 1, v, M. calcarea, Sol, et Ell., pl. xxur, . 7, et sup., [, xxvr ; (a) 19: Mill, aspera, Lam., Esper., sup., I, M. cretacea, id., ib., 9; XVIII ; M. alga, id., ib., 10, 11, 12. («) PL 89, fig. 1. (&) PL. 89, fig. 2. 112 POLYPES LES ESCHARES, (ESCHARA. Lam.) ( Planche 86.) Qui ont des expansions aplaties en feuilles (1). LES RETEPORES, (RETEPORA. Lam.) (Planche 87.) Qui sont des eschares percées de mailles (2). LES ADEONES, (ADEONA. Lamouroux.) (Planche 88.) Qui sont des eschares portées sur une tige articulée; il y en a d’entières et de percées de mailles (3). Troisième tribu, LES POLYPIERS NAGEURS, Dont l'axe est pierreux, mais non fixe. (x) Millepora foliacea, Ell., Corall., pl. sxx li, 2; Esc. lichenoïides, Séb., III, c, 10; Esc. lobata, Lamour., ad Sol. et Ell., pl. cxxnt, f, 9-12. (2) Millepora cellulosa , vulgairement manchette de Neptune, Ell., Corall., pl. xxv, f, d. Daubent. ; pl. enl., n° 23 ; M. reticulata, Marsill. , Hist. mar., pl. XXX1V, Î. 165, 166, (3) 4d. grisea, Lamouroux, Sol. et FII., pl. xxx, £ 5; Ad, follicolina, id. Sur ces genres ainsi que sur plusieurs au- tres, établis d’après des considérations assez peu importantes, consultez Exposition méthod. des genres des polypiers avec les planches de Solander et Ellis, par Lamou- roux. Paris, 18217, A POLYPIERS. 145 LES PENNATULES (PENNATULA. L.) (PL. 92, fig. 1.) Ont le corps commun, libre de toute adhérence (1), de. forme régulière et constante, et pouvant se mouvoir par les contractions de sa partie charnue, et aussi par l’action com- binée de ses polypes. Ce corps est charnu, susceptible de se contracter ou de se dilater dans ses diverses parties, au moyen de couches fibreusés qui entrent dans sa composition; son axe renferme une tige pierreuse simple ; les polypes ont géné- ralement huit bras dentelés. La plupart des espèces répandent une vive lueur phospho- rique. Quelle que soit la forme générale des pennatules, elles ont toujours une de leurs extrémités sans polypes ; c’est ce que l’on a comparé à la partie tubuleuse des plumes d'oiseaux. LES PENNATULES proprement dites, Vulgairement Plumes de mer, (PENNATULA. Cuv.) Qui ont donné leur nom à tout le genre, l’ont tiré elles-mêmes de leur ressemblance avec une plume. La partie sans polypes est cylindrique et terminée en pointe mousse. L’autre partie est garnie de chaque côté d'ailes ou de barbes plus ou moins longues et larges, soutenues par des épines ou soies roides qui naissent de leur intérieur, et hérissent un de (1) Quelques espèces s’enfoncent dans le divers corps marins, mais ne contrac'ent sable ou s'embarrassent dans les replis de points d’adhérence constante, 144 POLYPES leurs bords sans s’articuler toutelois avec la tige pierreuse de l’axe ; c’est d’entre ces barbes que sortent les polypes. L’Océan et la Méditerranée produisent également La PENNATULE ROUGE (Pennat. rubra, et Penn. phosphorea, Gm. (1), Albinus, Annot. acad., I, vi, 38, 4, Qui a la tige entre les barbes très rude par derrière, excepté sur une ligne qui parcourt sa longueur. On trouve plus particulièrement dans la Méditerranée La PENNATULE GRISF (Pennat. grisea, Gm.), Albinus, Annot., acad., I. VI, 1-2, Plus grande, à barbes plus larges, plus épineuses, à tige lisse (2). LES VIRGULAIRES, Lam., (PL ur, fig. 2.) Ne diffèrent des pennatules que parce que leurs aïles, béaucoup plus courtes à proportion de leur longueur totale, sont dépourvues d’épines (3). Ces ailes ne représentent quelquefois que de simples rangées transver- sales de tubercules (4). LES SCIRPEAIRES, Cuv. Ont le corps irès long et très grêle, et les polypes isolés, rangés aler- nativement le long des deux côtés (5). (1) L’une et l'autre sont rouges. Le P. rubra ne diffère que par une pelite épine à la base de chaque barbe en arrière. Ce n’est peut-être qu’une variété, (2) Aj. Pennatula argentea, Soland. et Ellis, Zooph., VIII, 1, 2, 3; P. grandis. (3) Pennatula mirabilis, Müll,, Zool. dan., XI, très différente du vrai Pennat. mirabilis, de Linn. (4) Pennat. juncea, Pall. et Gm. Elle est aussi très différente du Pennat. mira- bilis. La Viroulaire australe, Lam., n’est point différente du Juncea, (5) Pennatula mirabilis, L. Mus., Ad. Fred., XIX, 4. TT A POLYPIERS. 143 LES PAVONAIRES, Cuv. Ont aussi le corps allongé et grêle, mais ne portent de polypes que d’un seul côté, et ils y sont serrés en quinconce (1). LES RENILLES (RENILLA. Lam.) (PI, or, fig. 3.) Ont le corps court, et au lieu de la partie qui dans les pennatules pro- pres est garnie de barbes, un large disque en forme de rein, portant les polypes sur l’une de ses faces (2). LES VERETILLES :__ (VERETILLUM. Cuv.) (PL. ox, fig. z.) Ont un corps cylindrique, simple et sans branches , garni de polypes dans une partie de sa longueur. Leur os est d'ordinaire petit, et les po- lypes grands. On y suit plus aisément que dans aucun autre zoophyte composé, les prolongemens de leurs intestins dans la tige commune. Nous en avons un dans la Méditerranée (pennatula cynomorium , Pall,, Miscell., Zool., XIIT ; 1-4; alcyonium epipetrum, Gmel. ; Rap., ac. nat. cur. XIV, p. 2, xxXvVIIT, 1. ), long souvent de plus d’un pied , plus gros que le pouce, remarquable par léclat de la lumière qu’il ré- pand (3). Enfin (x) Pennat, antennina , Bohatsch., IX, ricum, GMm. 4,5; (3) Aj. Pennat. phalloïdes, Pall , Mise. Pennat. scirpea, -Pall. et Gmel. Zool., XIII, 5-9 ; (2) Pennat. reniformis, Ellis, Trans. Pennat. stellifera, Müll., Zool. dan., Phil,, LIIT, x1x. 6-10, ou Alcyonium aga- XXXVI, 1-3, ZOOPHYTES, 19 146 POLYPES LES OMBELLULAIRES, Cuv. (PI. 92, fg. 2.) Ont une très longue tige, soutenue par un os de même longueur, et terminée au sommet seulement par un bouquet de polypes (1). On trouve dans la mer et parmi les fossiles de petits corps pierreux percés de pores, que l’on a cru pouvoir rapprocher des millépores. S'ils étaient en effet envelop- pés d’une écorce contenant des polypes, ce seraient des polypiers mobiles , et il faudrait plutôt les rapprocher des pennatules. Tels sont ‘. Les ovuziTes, Lam., en forme d'œufs, creux intérieurement, souvent percés aux deux bouts ; les LuNuLITES, orbiculaires, convexes, striés et poreux d’un côté, concaves de l’autre ; les ORBULITES , orbiculaires, plats ou concaves, poreux des deux côtés ou aux bords. Si le pacryLoporEe est libre, comme le pense M. de Lamarck , il appartiendrait aussi à cette subdi- vision ; C’est un ovoide creux, ouvert aux deux bouts, à deux enveloppes , l’une et l’autre percées de mailles, comme les rétépores (2). Quatrième tribu, l'écorce animale ne renferme qu'une substance charnue, sans axe ni osseux, ni corné. (1) Pennatula encrinus , Ellis , Corall., autre chose que celui de Linn.; peut-etre XXXV, a, b, c. est-ce Un NEPTHYS. N. B. Pennatula filosa, et Pennatula (2) Le Rétéporite, Bosc., Journ. Phys., sagittata, sent des animaux parasites, du juin 1806. Voyez'aussi sur ces genres de genre des lernées (les PENNELLES, Oken); ‘ petits millépores libres , l’ouvrage de La- mais nullement des pennatules, Le Pennat. mouroux que nous venons de citer, sagilta, Esper., Pennat., pl, v, est tout A POLYPIERS. 147 LES ALCYONS (ALCYONIUM. L.) ( Planches 93,94.) : Ont, comme les pennatules, des polypes à huit bras den- telés, des intestins se prolongeant dans la masse commune des ovaires ; mais cette masse n'est point soutenue par un axe osseux ; elle est toujours fixée au corps, et quand elle s'élève en troncs ou en branches, on ne trouve dans son intérieur qu'une substance gélatineuse, parcourue de beaucoup de ca- naux entourés de membranes fibreuses. L’écorce est plus dure et creusée de cellules où les polypes se retirent plus ou moins complétement. Nous avors en abondance dans nos mers, L’ALCYON, MAIN DE MER ( Alc. digitatum), EU. Corall. xxxu, Qui se divise en grosses branches courtes ; l’ Acc. exos, qui a des bran- ches plus grèles, d’un beau rouge, etc. Linnæus et ses successeurs ont réuni un peu légèrement aux alcyons, divers corps marins de tissus variés, mais toujours sans polypes visibles, Tels sont LES THETHYES, . (THETHYA. Lam.) (PL 05, fig. 1.) Dont l’intérieur est tout hérissé de longues spirales siliceuses qui se réunissent sur un noyau central également siliceux. Leur croûte présente, comme dans les éponges, deux ordres de trous; les uns, fermés par une sorte de treillage , servent à l'entrée de l’eau ; les autres, hbéans , sont destinés à sa sortie (1). (x) Voyez MM. Audouin et Milne Ed- Lam., appartiennent réellement à ses thé- wards (Ann, des Sc, nat.,tom. XV, p. 17). thyes. N. B. Une grande partie des Alcyons de Aj. les genres fossiles que M. Lamouroux 148 POLYPES. On place encore à la suite des alcyons, LES ÉPONGES. (sPONGIA. L.) () (PI. 95, fig. 2.) Corps marins fibreux , qui ne paraissent avoir de sensible qu’une sorte de gélatine ténue, laquelle se dessèche et ne laisse presque aucune trace, et où l’on n’a pu encore observer de polypes ni d’autres parties mobiles. On a dit que les épon- ges vivantes éprouvent une sorte de frémissement ou de contraction quand on les touche ; que les pores dont leur superficie est percée palpitent en quelque sorte ; mais ces mouvemens sont contestés par M. Grant (2). Les éponges prennent des formes innombrables, chacune selon son espèce, comme d’arbustes, de cornets, de vases, de tubes, de globes, d’éventails. Tout le monde connaît l’Eponge usuelle (Spongia officinalis ), qui est en grandes masses brunes formées de fibres très fines, flexibles, élastiques, et percées d’un grand nombre de pores et de petits conduits irréguliers donnant les uns dans les autres. croit pouvoir rapprocher des Æ4/cyons ou des Tethyes : ses nazLiRoES et ceux dont il compose son ordre des ACTINAIRES ; SeS CHE- NONDOPORES, S€S HIPPALINES , SeS LIMNO-— RIES, Ses SÉRÉES, etc, ; toutes productions dont la nature est plus ou moins problé— malique. (1) Le genre des éponges est très riche en espèces curieuses, et mérite d’être étudié. M. de Lamark (an. sans vert, II, 345 et suivans), sera un excellent guide à cet égard. Consultez aussi le Mémoire impor- taut de M. Grant ; Ann. des Sc, nat., tome XI, pl. XEr (2) MM. Audouin et Edwards adoptent opinion de M. Grant, Annal, des Sc. nat., XL, pl. xx, 909999209990 990000009900000009000029000000UI000LE CINQIÈME ET DERNIÈRE CLASSE DES ZOOPHYTES ET DE TOUT LE RÉGNE ANIMAL. LES INFUSOIRES, On a coutume de placer à la fin du Règne Animal, des êtres si petits, qu'ils échappent à la vue simple, et n’ont pu être distingués que depuis que le microscope nous a dévoilé en quelque sorte un nouveau monde. La plupart présentent un corps gélatineux, de la plus extrême sim- plicité, et ceux-là doivent en effet trouver ici leur place; mais On a aussi laissé parmi les infusoires des animaux beaucoup plus compliqués en apparence, et qui ne leur 150 INFUSOIRES. ressemblent que par leur petitesse et le séjour où on les trouve d'ordinaire. Nous en ferons un premier ordre, en insistant toute- fois sur les doutes qui subsistent encore relativement à leur organisation (1). (1x) N. B. La nature de mon ouvrage n’exigeant point que j'entre dans le détail infini de ces infinimens petits, et n'ayant point à leur égard d’observations qui me soient propres, je n€ puis que renvoyer à l'ouvrage de M. Bory de Saint-Vincent, intitulé : Essai d’une classification des ani- maux microscopiques , extrait du tome II, Zoophytes, de l'Encyclopédie méthodique. Paris, 1826. Ces petits êtres y sont divisés en quatre- vingt-deux genres. 09099909990%00009000900000000000008000000000000 PREMIER ORDRE DES INFUSOIRES. LES ROTIFÈRES (Planche 06.) Se distinguent, comme nous venons de le dire, par une plus grande complication. Leur corps est ovale et gélatineux ; on y distingue une bouche, un estomac, un intestin , et un anus près de la bouche. En arrière, il se termine le plus souvent par une queue diversement con- struite; et en avant , il porte un organe singulier, diver- sement lobé, à bords dentelés, et dont les dentelures exécutent une vibration successive qui ferait croire que cet organe consiste en une ou plusieurs roues dentées et tournantes. Une ou deux proéminences sur le cou ont 152 INFUSOIRES. même paru porter des veux à quelques observateurs. Cet organe tournant ne sert pas à conduire les alimens vers la bouche ; on pourrait soupconner qu'il a quelques rapports avec la respiration (1). LES FURCULAIRES Vulgairement ROTIFÈRES proprement dits, (FURCULARIA. Lam.) (PL. 06, fig. 1.) Ont le corps sans armure ; la queue composée d’articula- tions qui rentrent les unes dans les autres et terminée par deux filets. C’est sur l’une d'elles (la Furculaire ou le Rotifere des toits), que Spailan- zani a fait ses fameuses expériences de résurrection. Couverte de pous- sière dans les gouttières, elle se dessèche de manière à reprendre après plusieurs semaines la vie et le mouvement si on l'humecte d’un peu d'eau. Les TRICHOCERQUES, Lam., ne me paraissent différer des furculaires que par un peu moins de développement de leurs organes vibratiles (2). LES VAGINICOLES, Lam., (PL. 06, fig. 5.) Paraissent des trichocerques enveloppées d'un étui transparent; mais il y a lieu de craindre quelque illusion d’optique (3). (1) Voyez, sur l’organisation de ces ani Trich. lonsicauda, Müll., XX XI, 8-10. maux, le Memoire de M. Dutrochet, Ann. (3) Trich. inata ; du Mus., XIX, p. 355. Tr. ingenita ; (2) Trichoda pazillum, Müll., XXIX, Tr. inquilina, Müll. 9-12 ; Encycl., XV, 19-20 ; INFUSOIRES. 155 LES TUBICOLAIRES (ruBicoLARIA. Lam.) (PI. 06, fig. 3.) Ne different des furculaires que parce qu’elles se tiennent dans de petits tubes qu’elles construisent avec des molécules étrangères , mais qui ne font point partie de leur corps, comme ceux des polypiers. Leur organe rotatoire se montre cependant hors du tube à-peu-près à la manière de la tête des polypes. Nous en avons une assez commune sur les conferves de nos mares ( Vorticella tetrapetala , Blumenb.) Dutrochet, Ann., Mus., XIX, xvIn, 1-10, doni l’organe rotatoire est divisé en quaire lobes. LES BRACHIONS. (BRACHIONUS. Müll.) (PI. 96, fig. 4.) Avec des organes rotatoires et une queue à-peu-près sem- blables à ceux des furculaires, portent une espèce de bouclier membraneux ou écailleux qui leur couvre le dos, comme celui de certains monocles. em — — — ZOOPHYXTES. LYODYYYYLVOISULLITYLLYYLLLYIOULVLSILVIYVVEL SO SYSSYYSS DEUXIÈME ORDRE. LES INFUSOIRES HOMOGEÈNES. (Planche 97.) Dont le corps ne montre point de visceres ni d'autres complications, et ne présente souvent pas mème une apparence de bouche. La première tribu, Comprend ceux qui, avec un corps gélatineux, plus ou moins contractile dans ses diverses parties, offrent encore pour organes extérieurs des cils plus ou moins forts. On les nomme uRCÉOLAIRES, Lam., quand ils ont la forme d’un cornet, d’où sortent les cils comme dans les polypes ap- pelés vorticelles (*); rricHoDEs, quand avec un corps plat ces cils sont à une extrémité (”) ; LEUCOPHRES, quand ils entourent tout le corps ; KÉRONES, quand il y en a quelques-uns de gros et représentant des espèces de cornes ; HIMANTOPES, quand ces prétendues cornes s’allongent en especes de filets. (a) PI, 97, fig. 6. (’) Pl:97; fig. 7. INFUSOIRES HOMOGÈNES. 155 La deuxième tribu, Offre ceux qui n'ont point d'organes extérieurs visi- bles, si ce n'est tout au plus une queue. LES CERCAIRES (cercarrA. Müll.) Ont leur corps ovale en effet terminé par un filet. A ce genre appartiennent entre autres les animalcules qui se mon- trent dans le sperme de divers animaux, et sur lesquels on a fondé tant d’hypothèses bizarres. Quand ce filet est fourchu, comme il arrive quelquefois, M. Delamarck nomme ces animaux FURCOCERQUES. LES VIBRIONS (visrio. Müll.) (Pl 07 fg'er.) Ont le corps grêle et rond comme un petit bout de fil. Cest à ce genre qu’appartiennent Les prétendues Anguilles de la colle et du vinaigre ( Vib. glutinis et aceti). Ces dernières se distinguent souvent à l’œil nu. On prétend qu’elles changent de peau, qu’elles ont des sexes, font des petits vivans en été, et des œufs en automne. La gelée ne les fait point périr. Les pre- miers paraissent dans la colle de farine délayée. LES ENCHELIDES (encaezis. Müll.) (PI. 97, fg.6) | Ont le corps oblong, plus mou, moins déterminé que les vi- brions. Les cyerines ( Cyclidium) l'ont plat et ovale; les para- 156 INFUSOIRES HOMOGÈNES. mèCes (*), plat et oblong ; les xkozPopes (*), plat et sinueux ; les conwss, plat et anguleux; les BURSAIRES, creux comme un sac. Les plus singuliers de tous sont LES PROTÉES (ProTEux. L.) (Ph or: fg 40 10) On ne peut leur assigner de forme déterminée ; leur figure change à chaque instant, et prend successivement toute sorte de circonscriptions, tantôt arrondi et ramassé, tantôt divisé et subdivisé en lanières de la manière la plus bizarre (1). LES MONADES (monas. Müll.) (PI. 97; fig. 12.) Ressemblent, au microscope, à de petits peints qui se meu- vent avec beaucoup de vitesse, quoique sans aucun organe apparent de mouvement. LES VOLVOCES (vorvox.) Ont un corps globuleux et tournant sur lui-même, renfer- mant souvent des globules plus petits qui doivent sans doute en propager la race. (1) Proteus diffluens, Rœs., III, cr ; En- cycL., I, 1, a-m ; Prot. tenaxz, Müll. , Iuf,, II, 13-18 ; Encycl., I, 2, a-f. Voyez au reste sur tous ces animaux ) l’ouvrage pos'hume d'Othon-Frédérie Mül- (a) PL 05, fig. 5, ler , intitulé : Animalcula infusoria , don les planches ont été copites dans l'Encyclo- pédie méthodique. Consultez aussi le 111° tome de Ræsel, et, pour la classification , l'ouvrage cité de M. Bory de Sa nt-Vin- cent, ) ai LA (b\ PI. 97, fig. 5. ZOOPHYTES. TABLE MÉTHODIQUE. Pages | Numéros Pages | Numéros du des du des Texte. | Planches. Texte, | Planches, LES ZOOPHYTES où | Galérites . .. . .. : ei D ON ml à 2 0 PU … .. 3 Cassidules..., . , , | 30 15 Leur division. . . ... 6 rien TT 1 rm Va Clypéastres . . . . . 31 16 ECHINODERMES. . ..|1i rc TR E A 39 16 PÉDICELLÉS.. . . . .. 13 Spatangues . . . . . | ib. | 17 Astéries. . ... .. 15 Aa 5 Brissordes . . . , - lip: Astéries propres, . . | ib. 1 Brifruse, . ... . . . 33 Ophiures, . .... 18 4 Holotgries . : . . | in. 18, 20 * Euryales ( Gorgono- ECHINODERMES SANS céphales Leach.). | 19 5 11 SN OU PEN 39 21 à 23 Comatules ( Alecto Molpadies. . .... | 40 © 20 k | Myniades. . .. .. | in. | 21 Encrines. .....|i. |6à1o | Priapules. 41 21 Apiocrinites. . . . . | 21 10 Lithodermes. . . . | :». Encrinites, . , ... | ib. 9 Siponcles. . . ... 42 22 Pentacrinites,. . . . | ib 7 PoneHless.:,.1.".:,7 53 21 Platicrinites., . . . | ib. 7 Thalassémes... .. |! 44 Cyathocrinites. . . | 22 8 Thalassémes propres. | ip. 21 Actinocrinites,. . , . | ip. 8 Echiures:. - . . . . 45 23 Rhodocrinites, . . . | ip. 8 Sernipsls . : . . . ib 22 Eugeniacrinites,, . . 8 INTESTINAUX . . ... 18 12 M à1 Leur division. . . .. 19 | %ai4 Oursins proprement CAVIRARRES 2. : 51 | eu... ... | 2% |Atass ASS TES ES 5 |% | Echinonés. . . . . . | 97 14 Tricocéphales . . . | 53 28 | Nucléolites., . . . . | 28 1% | Trichosomes. , . . . | 54 | 25 | * Ivy a pas de plauche portant le numéro 19. 158 TABLE MÉTHODIQUE. Pages | Numéros | Pages | Numéros du des du des | Texte. | Planches. | Planches. Oxyures.. . .. + . | 54 95 | Derostomes. . . . . Luenilans.. ". . . ib. | 25 Phænicures ou Ver- Ophiostomes. . . . |: 55 95 lumons.. .. + Ascarides: . .’. -: … |‘ in. +] #6 T'entoides: 1,9... Lu Strongles” … .". "« [a 27 Len. HER ER 39 Spiroptères. . ... | 58 | Tricuspidaires . . . ib. Physaloptères.. . . | ip. Botriocéphales. . . 40 Sclérostomes. . . . | 59 | 27 Dibothryorhynques Liorhynques . . . . | ib. | Floriceps. >, 40 Linguatules. . . . . | ib. | 29” Tétrarinques. 40 Prionodermes.. . . | 60 29 Tentaculaires . bros en 201. 61 30 Cysticerques. . . . #1 Lernées propres. . . | ib. | 31 Cnüres- ;: ©-0-C ms — —— ERRATA : Page 34 (6) pl. 19. fig. 1, Lisez : pl. 18. — Page 44 ligne 12, pl. 23 fig. 1, lisez : pl. 21 » fig. 4 et 5, — Page 45, ligne 9, pl. 23, lisez : pl. 21, — Page 58, les citations de figures rapportées aux genres Spirop- re et Physaloptère appartiennent aux genres Tolostome, page 72 et Strigée, page 70, TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS CITÉS DANS CET OUVRAGE. En expliquant les abréviations dont on s’est servi pour indiquer les nombreux auteurs que l'on a été obligé de citer, on a cru utile de donner quelques notions sur leur état , l’époque de leur naissance et de leur mort, et le caractère de leurs écrits. A. ABILD. — ABILDGAARDT ( Pierre-Chrétien ), naturaliste danois, professeur à Copenhague, mort en 1808. L’un des continuateurs du Zoologia danica de Müller , et auteur de divers mémoires parmi ceux de la Société d’Æistoire naturelle et L des Naturalistes de Berlin. ACAD. DES SC. Je cite ainsi les Mémoires de l’Académie des Sciences de Paris, dont il a paru un volume in-4 pour chaque année , depuis 1700 jus- qu’en 1790. de la Societe royale des Sciences de Copenhague, ainsi que de la Societe che 2. | TABLE ALPHABÉTIQUE J’ai cité aussi quelquefois les Mémoires des Savans étrangers à l'Académie, 11 vol. de 1750—1786. J’ai cité souvent aussi les Mémoires de l’Academie de Berlin depuis 1819, et les nouveaux Mémoires des Curieux de la Nature (Academia naturæ curiosorum) de Bonn, à compter du tome IX, 1818, où ils ont pris leur nouvelle forme. Pour ceux de l’Académie de Pétersbourg, voyez ci-dessous Peterob., ou Petrop. ALB. Où ALBIN. — ALBI (Eleazar), peintre anglais. Histoire naturelle des Oiseaux , 3 vol. in-4. Londres, 1731-38, con- tenant 306 figures enluminées médiocres. L'histoire naturelle des Araignées, en Anglais (a natural History of Spiders), 1 vol. in-4. avec figures. Londres, 1736. Acosra, ou plutôt MENDEz pa Cosra (Emmanuel), naturaliste portugais, établi à Londres. Historia naturalis Testaccorum Britanniæ, 1 vol. in-1. Londres, 1778. ApansON (Michel), né à Aix en 1727, mort à Paris en 1806, membre de l’Académie des Sciences, l’un des premiers qui aient essayé de classer les coquilles d'apres leurs animaux. Histoire naturelle des Coquillages du Senegal, 1775, 1 vol. in-4. AGassiz, naturaliste allemand. Editeur des Poissons de Spix et auteur de mémoires dans l’Zsts. ÂHR. — AÂAHRENS. August Ahrensii fauna insectorum Europæ, fasc. 1-12. ALBINUS (Bernard-Sigefroy), professeur à Leyde, l’un des grands anatomistes du dix-huitième siècle, né à Francfort en 1697, mort en 1770. Nous n’avons eu occasion de le citer que pour la description des pennatules, insérée dans les Annotationes Academicæ. 8 cahiers in-4°. Leyde , 1754-1768. ÂLDROV., OU ALDR. — ALDROVANDI (Ulysse), noble bolonais, DES AUIEURS CITÉS. si professeur à l’université de Bologne, né en 1525, mort aveugle en 1605. Son Hisioire naturelle en 14 vol. in-fol. de 1599 — 1640, dont 11 sur les animaux, a été en grande partie publiée par ses successeurs. Il n’a paru de son vivant que les 3 vol. d’Ornithologie et le premier des Insectes. C’est une compilation indigeste et pénible à consulter. AMOR. — AMOREUXx (N.), médecin de Montpellier. Notice des Insectes de la France reéputes venimeux, 1 vol. in-fol., avec fig. Paris, 1786. Description methodique d’une espece de Scorpion , commune a Sou- vignarques , en Languedoc. Journal de Physique, tom. 35. ANDERS. — ANDERSON (Jean), négociant et bourguemestre d'Hambourg, né en 1674, mort en 1743. Histoire naturelle de l'Islande , du Groënland, eic. 2 vol. in-8. Paris , 1750. Cet ouvrage, quoique ancien et superficiel, est encore la princi- pale source, relativement aux Cétacés. ANDREÆ (Jean-Gérard-Reinhard), apothicaire à Hanovre, né en 1724, mort en 1703; À donné (en allemand) : Lettres errites de la Suisse à Hanovre, dans l'annee 1763. Imprimées d’abord séparément dans le Magasin d’Ha- novre de 1764et65, réimprimées en 1 vol.in-4. Zurich, 1776. Ann. Mus. — Annales du Muséum d'histoire naturelle de Paris, par les Professeurs de cet établissement; 20 vol. in- 4°., de 1802 à 1815. Ce recueil est continué sous le titre de : Mémoire du muséum d'histoire naturelle, ete. Paris, 1815 et suiv. ARGENV. — ARGENVILLE (Antoine-Joseph DES-ALLIFRS D ), maître des Comptes à Paris, né en 1680, mort en 17065. L'Aistoire naturelle eclaïrcie dans une de ses principales parties , la CONCHYLIOLOGIE , in-4, première édition. Paris , 1742 ; deuxième, augmentée de la Zoomorphose, ib. 1757; troisième , augmentée par MM. Favanne, 2 vol. ib. 1780. nt 0 ji ee RS, , di es D : à, À RSS L sw” ri, TABLE ALPHABÉTIQUE. ARTEDI (Pierre), naturaliste suédois , ami de Linnæus, né en 1705, noyé à Amsterdam en 1735. Son ouvrage sur les poissons a été publié par Linnæus. P. ARTEDI Ichthyologia sève Opera omnia de Piscibus.1 vol. in-8. Leyde, 1738. L'édition de Walbaum, Artedius renovatus, en 5 vol. in-8. Grips- wald , 1788-89, est fort augmentée, mais par un compilateur sans jugement. Ascan. — Ascanius (Pierre), professeur à Copenhague. À donné cinq cahiers in-fol., dont le premier, transverse, de fi- gures enluminees d histoire naturelle du Nord, de 1767 à 1779. AUDEB. — AUDEBERT (Jean-Baptiste), peintre à Paris, né à Rochefort en 1759, mort en 1800. Histoire naturelle des Singes et des Makis. Paris , 1800, in-fol. avec 62 planches dessinées d’après les individus empaillés du Muséum. Oiseaux dorés ou à reflets métalliques. Paris, 1802, 2 vol. in-fol.. Aup. — Aupouin (Jean-Victor), docteur en médecine, sous- bibliothécaire de l'Institut, aide-naturaliste, suppléant de MM. Lamarck et Latreille, au Jardin du Roi, membre de plusieurs sociétés, né à Paris, le 27 avril 1797. Anatomie d’une larve apode (Conops) trouvée dans le bourdon des pierres, par MM. Lachat et Audouin , 1818. Memoire sur Les rapports des trilobites avec Les animaux articules. (Ann. génér. des Sciences Phys., t. VII, p. 233, avec fig.) Memoires sur l'Achlysie, nouveau genre d'Arachnide. (Mém. Soc. d’hist. naturelle , tom. 1, p.98, avec fig.) Et note sur une nouv. esp. d'Achlysie. (Ann. des Sc. nat. , tome 2, page 497.) Lettres sur la generation des insectes , adressee à l’'Acad. des Sciences. (Ann. Sc. natur., tome 2, page-281.) Recherches anatomiques sur la famille du Drele et sur le mâle de celle espece. (Ann. Sc. natur., tome 11, pag. 443, fig.) Recherches anatomiques pour servir à l’histoirenaturelle des Can- {harides. (Ann. Sc. natur. t. IX, p. 31, fig.) Prodrome d'une hist. nat. chimique, etc., des Cantharides , thèse pour le doctorat , in-4. Paris. Memoire sur la Nicothoe, genre nouveau de crustacé qui suce le . DES AUTEURS CITÉS. ÿ sang du homard, par MM. Aud. et Milne Edwards. (Ann. Sc. natur., tome IX, page 345.) Divers memoires sur l'anatomie et La physiologie des crustaces, insérés dans les Ann. des Sc. natur.) Explication sommaire des planches du grand ouvrage d'Egypte, relatives aux animaux sans vertèbres, et dont la publication avait été interrompue par la maladie de M. Savigny. On doit aussi à M. Audouin la description des mammifères faite conjointement avec M. Geoffroy -Saint-Hilaire. Observations pour servir à l’historre de la formation des perles (in- sérées dans les Mém. du Mus. d’hisi. natur. en 1829.) Mémoires sur plusieurs mollusques, entre autres sur la glycimere, sur une clavagelle vivante, sur le genre siliquaire , sur le genre ma- gèle, présenté à l’Académie des Sciences en 1829, et insérées par extrait dans la revue des Ann. des Sc. natur. Avec MrixE EpwaRrps. Resume d Entomologie ou d'Histoire naturelle des animaux artlicu- les, 2 vol. in-18. Paris, 1829. Histoire naturelle des animaux du liltorwt de la France, encore manuscrite. D'Az. ou Azz. — DE AzzarA (don Félix), officier espagnol, né en 1746; Nous a donné deux excellens ouvrages sur lhistoire naturelle du Paraguay : Essai sur l'Histoire naturelle des Quadrupedes du Paraguay; \ra- duit sur le manuscrit par M. Moreau de Saint-Méry, 2 vol. in-8. Paris, 1801; et Voyages dans l'Amérique meridionale , de 1781 jusqu'en 1801; tra- duits par M. Walkenaer, 4 vol. in-8. Paris, 1809. Les deux derniers volumes , traduits par M. Sonnini, contiennent l’histoire des ot- seaux du Paraguay. B. Baïow, ancien chirurgien-maJor à Cayenne. Mémoires pour servir à l'histoire de Cayenne, ete., 2 VOÏ. in 8. - Paris, 1777. Il y a quelques détails sur des animaux de ce pays. Le ” 6 TABLE ALPHABÉTIQUE BarRÈRE (Pierre), professeur à Perpignan, mort en 1755. Essai sur L'Histoire naturelle de La France equinoxiale, 1 Vol. in- 12. Paris, 1741. Ornithologiæ specimen novum , 1 Vol. in-4. Perpignan, 1745. Barron ( Benjamin-Smith }, naturaliste américain, profes- seur à Philadelphie, mort en 1816. Memoire concernant la faculte de fasciner attribuee au serpent à sonnette (en anglais). Philadelphie, 1796 , 1 vol. in-S. Faits, Observations et Conjecture sur La generation de l'opossum ‘en anglais). Philadelphie , 1801, broch. in-8. Notice sur la Sirene lacertine et une autre espece du même genre (en anglais). Philadelphie, 1808, broch. in-8. Mémoire sur un reptile nomme aux États-Unis alligator ou hellbender (en anglais). Philadelphie , 1812, Br. in-8. C’est la sa/amandre gi- gantesque. 4 BARTRAM (William). Voyage dans Les parties sud de l Amerique septentrionale , traduit en français par M. Benoits. Paris, 1779 , 2 vol. in. BauD. — BAUDET DE LA FAGE (Marie-Jean). Essai sur l’Entomologie du departement du Puy-de-Dôme. Monogra- phie des lamelli-antennes. Clermont , 1809, 1 vol. in-8. Basr. — Basrer (Job), médecin de Harlem, de la Société royale de Londres, né en 1711, morten 1775. Opuscula subseciva, 1 vol. in-4, divisé en 2 tomes, fig. Harlem, 1764 et 1765. BEauv. — BEauvois (Palisot de). Voyez PAri1soT. Becusr. ou BECH. — BECHSTEIN (J. M.), naturaliste saxon, ’ e ne en 17 27 : Histoire naturelle usuelle de L'Allemagne (en allemand). Leip. 1801- 1809 , 4 vol. in-8, ne comprenant que les quadrupèdes et les oiseaux. BEzz (Th. Auteur de mémoires sur les reptiles, dans Les Trans. Lin.,le Zool. journ., ec. DES AUTEURS CITÉS. 7 BEL. — BELON (Pierre), médecin du Mans, né en 1517, mort en 1564, professeur au Collège de France. Observations faites dans ses voyages en Orient, 1 Vol. in-4, 1553. Histoire des Poissons , 1 Vol. in-8. Transv. 1551. Histoire naturæle des etranges Puissons marins, et Description du Dauphin , etc., 1 Vol. in-4, 1551. Histoire naturelle des Oiseaux, 1 vol. in-fol., 1551. BENNET (E. T.) naturaliste anglais. Auteur de Mémoires dans le Journal zoologique. Bennett (J. Whitchurch), naturaliste anglais. Auteur d’une hist. nat. des Poissons de Ceylan, dont nous n’avons encore que 2 cahiers in-4. Les pl. en sont très belles. Berçius (Pierre-Jonas), naturaliste suédois, professeur à Stockholm, mort en 1790. Est cité pour quelques Mémoires parmi ceux de Stcckholm. BESEKE (Jean-Melchior-Théophile), professeur en droit à Mittau , en Courlande, né en 1746. Auteur de Materiaux pour l'Histoire des Oiscaux de Courlande (en allemand). Mittau et Leipz., 1792, in-8. BEUDANT (F.-S.), naturaliste et physicien, membre de l’A- cadémie des sciences. Cité pour ses Mémoires sur les Coquilles, dans les Annales du Muséum. Bescer , Où Mus. Bescer. — BEscer (Micher-Robert), mé- decin de Nuremberg, né en 1607, mort en 1661. Rariora Musei Besleriani. In-fol. 1716. BLanvizze (Henri Ducroray DE), professeur adjoint à la Faculté des Sciences, membre de l’Académie des sciences. Je cite de lui plusieurs Mémoires sur toutes les parties de la Zoo- logie , insérés dans les Annales du Muséum, le Bulletin des Scien- ces, le Journal de Physique, et ses articles swr les Mollusques , et sur les Vers, qui ont paru dans le Dictionnaire des Sciences natu- 2m … TABLE ALPHABÉTIQUE relles. Le premier est imprimé à part, sous le titre de MaLAcoLo- GIE. Paris et Strasbourg, in-8, 1828, avec un vol. de pl. Memoire sur les Belemnites. Paris, 1827, in-4. Essai d’une Monographie de la famille des Hirudinees. Paris, 1827, in-8. BL. ou Brocn. — Brocn (Marc-Elieser), médecin juif à Berlin, né à Anspach en 1725, mort en 1799. Son Zchlhyologie , où Histoire naturelle generale et particuliere des Poissons , en 12 parties, in-fol. avec 432 pl. Berlin, 1785 à 1796, est loin d’être générale. Elle ne contient que les espèces qu’il avait pu se procurer, les étrangères sont presque toutes mal coloriées. Son Systema Ichthyologiæ (Voyez SCHNEIDER) réunit aussi les es- pèces des autres auteurs, mais sous une méthode bizarre. Il a donné encore (en allemand) : Traite sur la generation des Vers intestins. Berlin, 1782, in-4. BLUM. ou BLUMENB. — BLUMENBACH (Jean-Fréd.), profes- seur de médecine et d'histoire naturelle à Gottingen. Je cite surtout son Manuel d'Histoire naturelle, dont la huitième édition, en allemand, est de Gottingue, 1807, 1 vol. in-8. (Il y en a une traduction française, par M. Artaud. Metz, 1 vol. in-8), 1803 ; et ses Figures d'Hist. nat. (Abhildungen) , 10 cahiers in-8 de 18 planches chacun. Gott. 1796-1810. BoccoxE (Paul), moine bernardin, de Sicile, né en 1635, mort en 1704. Nous citons ses Recherches et Observations naturelles, ete. Paris, 1671, 1 vol. in-12. Bonn. — Bopparrr (Pierre), médecin et officier municipal de Flessingue en Zélande. Elenchus animalium , vol. [, sistens quadrupedia. Rotterdam, 1785, in-8. La suite n’a point paru. On à aussi de lui quatre Lettres sur autant d'animaux du cabinet de Schlosser, à la suite de celle de Schlosser même sur le Zacerta amboïnensis. Bonarscn (Jean-Baptiste), professeur à Prague, mort en 1772. De quibusdam animalibus marinis , ele. 1 Vol. in-4. Dresde, 1761. DES AUTEURS CITÉS. 9 Cet ouvrage contient de bonnes observations sur quelques Mol- lusques et Zoophytes. Boré, jeune naturaliste de Kiel, mort dans un voyage d'histoire naturelle, à Java. Il avait préparé de grands travaux sur les reptiles. Bosanus (Louis-Henri), naturaliste allemand, professeur à Wilna, mort en 1528. Auteur d’une excellente Monographie de la tortue d’eau douce d'Europe. Wilna, 1819, in-fol. et de plusieurs mémoires dans lIsis. Boisp. — BorspuvaL (J.-A.), médecin, conservateur du ca- binet de M. le comte Dejean. Essaï sur une Monographie des zygenides, 1 Vol. in-8 avec pi. Paris, 1829. Europæorum lepidopterorum index methodicus , joint au même ou- vrage. Il vient de publier les premiers cahiers d’un ouvrage sur les Lé- pidoptères de l'Amérique septentrionale, et conjointement avec M. le comte Dejean, les trois premiers fascicules d’un autre , ayant pour litre : Zconographie et Histoire naturelle des Coleopteres d’Eu- rope, 1827, in-8. | La description (Annales de la Société linnéenne de Paris) de quel- ques nouvelles espèces de lépidoptères. Bommé (Léonard), médecin zélandais. Auteur de quelques Mémoires insérés parmi ceux de la Société des Sciences de Flessingue. à Bowanw. ou Bon. — Bonanni, ou plutôt Buonanxwi (Philippe), jésuite, professeur au Collège romain, né en 1638, mort en 1725. | | Observateur assidu; nous ne citons que son ouvrage intitulé : Recreatio. mentis cet oculi in observatione animalium testacecorum , 1 vol. petit in-4. Rome , 1684. CH. Bonap. — CHarres-LUCIEN BONAPARTE, prince de Mu- signano, fils du prince de Canino. Auteur d’un excellent supplément à l’ornithologie américaine de 2 10 TABLE ALPHABÉTIQUE Wilson, et de plusieurs mémoires dans les Annales du lycée de New-York. BonnaT. — Bonnarerre (l'abbé), professeur d'histoire natu- relle à Tulle. I] a dirigé la gravure des planches de l'Encyclopédie méthodique, pour les animaux vertébrés, et donné un texte pour celles des Rep- tiles et des Poissons. Ses figures sont généralement copiées d’autres auteurs , et pas toujours avec choix. Bonez. — Bonezr1 (François), directeur du cabinet d’his- toire naturelle, et professeur de zoologie à Turin. Catalogue des Oiseaux du Piemont, br. in-4 de 1811. Observations Entomologiques, en deux parties, imprimées dans les mémoires de l'Académie des Sciences de Turin. Elles ont pour objet le genre Carabus de Linnæus, ou la tribu des carabiques. Plusieurs autres mémoires dans ceux de l’Académie de Turin, parmi lesquels on peut citer plus particulièrement : descrizione di ser nuovi tnsetti lepidopteri della Sardegna, insérée dans le XXX vol. desdits mémoires. Bonxer (Charles), célèbre philosophe et naturaliste de Ge- néve, né en 1720, mort en 1705. Nous ne citons de lui que son Traité d'insectologie. Paris, 1745, 2 vol. in-8 et dans le 1°" vol. de ses OEuvres, in-4. Neufchâtel, 1769. BonT. — BonTius (Jacques), médecin public à Batavia, au commencement du xvr1° siècle. Iistoriæ naturalis et mediæ Indiæ orientalis, libri VI, imprimé à la suite de l’ouvrage de Prs0x : De Indiæ utriusque re naturali ct medica. BorrAsE (Guillaume), ecclésiastique anglais, curé dans le pays de Cornouailles, né en 1696, morten 1772. Iisloire naturelle de Cornouaïilles (en anglais), 1 vol. in-fol. Ox- ford, 1758. DES AUTEURS CiTÉs. A1 Born (Ignace, chevalier pr), naturaliste transylvain, céle- bre minéralogiste, né en 1742, morten 1791. Nous citons ses Testacea Musei Cæsarei Vindobonensis. Vienne , 1780, 1 vol. in-fol, Bory-SAiNT-VINCENT, naturaliste de Bordeaux, qui a ac- compagné le capitaine Baudin jusqu’à l'Ile-de-France, et qui vient de présider la commission d’histoire naturelle en Morée. Nous citons son Voyage aux quatre principales Iles d’ Afrique, où se trouvent diverses observations intéressantes de Zoologie. Son essai d’une classification des animaux microscopiques. Paris, 1826, in-8. Les planches des vers de l’'Encyclopedie methodique, dont il a ex- pliqué les dernières parties. Essai monographique sur les Oscillaires. Varis, 1827, in-8. Et des articles, dans le Dictionnaire classique d'histoire naturelle dont il est le principal directeur. Bosc (Louis), membre de l’Académie des Sciences. Auteur de nombreux Mémoires dans les actes de la Société d’His- toire naturelle, dans le Bulletin des Sciences , etc., et des Histoires naturelles des Vers, des Coquilles et des Crustacés, qui font suile à la petite édition de Buffon, donnée par Déterville. Bosman (Guillaume), négociant hollandais du xvir° siecle. Voyage en Guinée, 1 vol. in-8. Utrecht, 1705. On y trouve des notes originales sur divers animaux. Boup. — Boupier (Henri-Philippe), pharmacien. À publié dans les Annales de la Société linnéenne de Paris, la description d’une espèce de lema nouvelle pour la Faune française. Boureurr (Louis), professeur à Neufchâtel, né en 1678, mort en 17/42. Je cite son Z'raite des Petrifications, 1 VOÏ. in-4. Paris, 1742. Bowpicx, naturaliste anglais. Auteur d’un voyage au pays des Achantes, et d'un voyage à Ma- dère, où il y a plusieurs observations d'histoire naturelle. 12 TABLE ALPHABÉTIQUE M°* Bowoicu, aujourd'hui M" Les. Publie une histoire des Poissons d’eau douce de la Grande-Bre- tagne, avec de très belles figures. Il en a paru trois cahiers. — Londres , 1828 et 29. j Branper (Gustave), naturaliste anglais, mort en 1787. Je cite ses Fossilia Hantoniensia eollecta, et in museo Britannico deposila. Londres, 1766, in-1. BRANTz, jeune naturaliste hollandais. Auteur d’un Mémoire sur l’EurioTis ile même rat que notre OTOMYS.) BrégBis. — BRÉBISSON, membre de la Société Linnéenne du département du Calvados. Catalogue methodique des crustaces terrestres, fluviatiles et ma- rins , recueillis dans Le cépartement du Calvados , in-8. BReHM (Chrestien-Louis), pasteur allemand. Auteur de trois vol. in-8 , de Materiaux pour l'histoire des oiseaux, en allemand. Neustadt, 1820 et 1822. BREMSER, conservateur du cabinet impérial de Vienne. Sur les Vers vivans dans l’homme vivant, en allemand. Vienne, 1819, in-4. Il y en à une traduction française du docteur Grundler, avec des additions par M. de Blainville. Paris, 1824, in-8. BREYN. — Breynius (Jean-Philippe), médecin et naturaliste de Dantzick, né en 1680, mort en 1764. Dissert. de Polythalamiis, nova testaceorum classe. Dant., 1732, in-4. Historia naturalis cocci radicum tinctorii, 1 vol. in-4. Gedani , 1731. Briss. — Brisson (Mathurin-Jacques), professeur de physi- que, membre de l’Académie des Sciences : dans sa jeunesse, garde du cabinet d'histoire naturelle de M. de Réaumur : né en 1723, mort en 1806. Le Règne animal divisé en IX classes, 1 vol. in-4. Paris, 1765, contenant seulement les Quadrupèdes et les Cétacés. DES AUTEURS CITÉS. 15 Ornithologie , 6 vol. in-4. Paris, 1770. Ouvrage utile par l’exacti- tude minutieuse des descriptions. Les planches sont du même des- sinateur que les planches enluminées de Buffon, et souvent faites d’après les mêmes modèles. BRIT. ZOOL. Nous citons sous ce titre le vol. grand in-fol., avec de belles fig. , sans nom d'auteur, de la Zoologie Britannique, imprimé à Londres en 1766. Il est de Pennant , et a reparu dans sa Zoologie Britanni- que, en 4 vol. in-8. Voyez PENNANT. Broccxi (G.), ingénieur des mines, mort en 1828 en Syrie, . , L au service du pacha d'Egypte. Je cite sa Conchiologia fossilis subapennina , 2 vol. in-4, Milan, 1814. BroncwrarT (Alexandre), membre de l’Académie des Sciences, professeur à la Faculté des Sciences de Paris, et au Jardin du Roi, né en 1770. Je cite son Essai d'une classification naturelle des Reptiles. Paris , 1805, in-4. Ses travaux sur les Coquilles fossiles, soit dans les Annales du Muséum, soit dans notre ouvrage commun sur la Géographie phy- sique des environs de Paris. Et son Xistoire des Crustaces fossiles, publiée avec M. Desmarets, in-4. Paris, 1812. BrRouss. — BrRoussonnwer (Pierre-Marie-Auguste), secrétaire perpétuel de la Société d'Agriculture, membre de l'Acadé- mie des Sciences, né en 1761, morten 1807. Je cite son Mémoire sur les chiens de mer, Académie des Sciences, 1780. | Son /chthyologia, dont il n’a paru qu’une décade, grand in-4. Londres et Paris, 1782. Brown. Jam. — Browwe (Patrice), médecin irlandais à la J amaique. The Civil and Natural History of Jamaica , 1 VOI. in-fol. Londres , 1756. 14 TABLE ALPHABÉTIQUE Brown ou Br. — Brown (Pierre), peintre anglais. Nes illustrations of Zoology, 1 vol. in-4. Londres , 1776, avec 50 planches enluminées d'animaux de diverses classes, toutes assez médiocres. BRuCE (James), célèbre voyageur écossais, né en 1730, mort en 1794. Voyage en Abyssinie et aux sources du Nil. Je cite la traduction française. Paris, 1790, 5 vol. in-4. BRUG. — BRUGUIÈRES (Jean-Guillaume), médecin de Mont- pellier, voyageur, né vers 1750, mort à Ancône à son re- tour de Perse, en 1799. Je cite son Dictionnaire des Vers de l'Encyclopédie méthodique, dont il n’a paru qu’un vol. Paris, 1792, in-4. Et ses figures des vers , pour le même ouvrage , dont on en a 4. BrüunNicH (Martin-Thomas), naturaliste danois, professeur à Copenhague. Îchthyologia Massiliensis, etc., 1 vol. in-8. Copenhague et Leip- siCk, 1768. Entomologia sistens Insectorum tabulas systematicas. Copenhague, 1764, in-8. Et plusieurs Mémoires parmi ceux de la Société des Sciences et de la Société d'Histoire naturelle de Copenhague. BucHanwan (le docteur François-Hamilton), Ecossais, médecin au Bengale, mort en 1829. Auteur de quelques Mémoires dans les Transactions de la Société Linnéenne, et d’un Voyage au Mysore, où se trouvent plusieurs bonnes observations. | On lui doit surtout une Histoire naturelle des poissons du Gange, 1 vol. in-4. , en anglais. Edimbourg, 1822, avec un grand nombre d'excellentes fig. | BuckLanD (Will), professeur de Géologie à Oxford. Auleur des Reliquiæ diluvianæ, in-4. Londres, 1825, et de nom- breux Mémoires sur les fossiles. Burr. — Burron (Georges-Louis LEcLERC, Comte DE), in- DES AUTEURS CITÉS. 15 tendant du Jardin du Roi, trésorier de l’Académie des Scien- ces, né en 1707, mort en 1765. Histoire naturelle, yenerale ct particuliere, avec la description du Cabinet du Roi. Je cite toujours l'édition in-4. Paris , 1749-1789, en 36 vol., dont 3 de généralités, 12 de quadrupèdes, 7 de supplémens aux généralités et aux quadrupèdes, 9 d’oiseaux, 5 de minéraux. Bur. enl. ou enlum. Les planches enluminées des oiseaux, publiées pour l'Histoire naturelle de Buffon , par Daubenton le jeune, au nombre de 1008, sans ordre. C’est le recueil, sans comparaison, le plus riche qui ait paru sur cette classe. La plupart de ces figures sont bonnes. BULLET. DES SC. Bulletin des Sciences par la Societe philomatique, Journal qui pa- rait une fois par mois, depuis 1791, et où se trouvent, en abrégé, une foule de notices précieuses pour l'Histoire naturelle. BursCHELL, voyageur anglais, au Cap. C. Carewa (Hyacinthe), professeur à Turin. Monographie du genre Hirudo, tome XXV des Mémoires de l’Aca- démie de Turin , 1820, in-4. CARMICHAEL, officier anglais. Cité pour un Mémoire sur les poissons de Tristan d’Acunha. Trans. lin., XII. Carus (Charles-Gustave), professeur à Dresde. Auteur de plusieurs ouvrages sur lAnatomie comparée. Je cite de lui un Mémoire sur la circulation dans les larves des insectes né- vroptères, en allemand. Leipsig, 1827, in-4. Car. ou Caresr. — Caresey (Marc), né en 1680, mort en 1749; voyageur dans l'Amérique septentrionale. 16 TABLE ALPHABÉTIQUE. Tl'he natural History of Carolina, Florida and the Bahama stands, 2 vol. in-fol. et append. Londres, 1731 et 1743, avec 220 pl. col. Caucne (François), de Rouen, soldat ou matelot à Mada- gascar, mort en 1038 ; A donné, en 1631, une Relation de Madagascar , elc. 1 vol. in-8. Cavozini (Philippe), médecin et naturaliste à Naples. Memorie per servire alla Sloria d’ Polipi marini, in-4. Naples, 1785. r Sulla Generazione dei Pescie deiGranchi, 1 vol. in-4. Naples, 1787. Cerri (Francesco). Storia naturale di Sardegna , 4 VO. in-12. Sassari , 1774-1777. CagerT, directeur de l'Ecole vétérinaire d’Alfort. Nous le citons pour son Traite des maladies vermineuses dans les animaux. Paris, 1782, br. in-8. + CHaB. — CHABRIER (J.), ancien officier supérieur, correspon- dant de la Société d'histoire naturelle. Une suite de Mémoires sur le vol des insectes, faisant partie du Recueil de ceux du Muséum d'histoire naturelle ; il en a été tiré à part un certain nombre d'exemplaires, formant un vol. in-4, et ayant pour titre : Essar sur le vol des insectes. Paris , 1823. CHamwisso (Adalbert de), naturaliste et littérateur distingué à Berlin, qui a fait le voyage autour du monde avec le capi- taine Kotzebue. Je cite de lui un Mémoire sur les salpa, in-4 en latin. Berlin, 1830. CHARP. — TOUSSAINT DE CHARPENTIER. Horæ Entomologicæ , 1 vol. in-4, avec pl. Breslau, 1825. CHEMN. — CHEMNITZ (Jean-Jérôme), de Magdebourg, prédi- cateur de la garnison à Copenhague, né en 1730 ; À continué la grande Conchyliologie de Martini, et donné plu- sieurs Mémoires parmi ceux des Sociétés des naturalistes de Berlin, de Copenhague , dans le Naturforscher. DES AUTEURS CITÉS. 17 Cnonis (Louis), peintre russe, qui a fait le voyage autour du monde, avec le capitaine Kotzebue, et a été assassiné près de la Vera-Cruz, en commençant un voyage dans le Mexi- que. On a de lui Voyage pittoresque autour du Monde. Paris , 1822, in- fol. , et Vues et paysages des régions equinoriales. Paris , 1826, in-fol. CLAIRV. — CLAIRVILLE, naturaliste anglais, établi en Suisse. Entomologie helvelique , 2 Vol. in-8, en français et en allemand, avec de très bonnes fig. Le premier vol. a paru en 1798, et le se- cond en 1806, l’un et lPautre imprimés à Zurich. Crarck, médecin-vétérinaire anglais. Une Monographie des OEstres , dans le tome troisième des Tran- sactions de la Sotiété Linnéenne. Ilen a publié une seconde édition. Czerc (Charles), peintre suédois, élève de Linnæus. Aranei Suecici déscriptionthus et figuris illustrati, 1 vol. in-4. Hol- miæ, 1757; en suédois et en latin. Icones Insectorum rariorum , 1 Vol. in-4. Holmini , 1759-1764. Ou- vrage utile pour reconnaitre les papillons décrits par Linnæus dans le cabinet de la reine Frédérique Ulrique. CLroquer (Jules), médecin et chirurgien de Paris. Auteur d’une Anatomie des vers intestinaux, 1824, in-4. Cius. — CLusirus, ou L'EcLusE (Charles), né à Arras en 1526, mort en 1609, médecin de l’empereur, et ensuite professeur à Leyde. Exoticorum libri X, 1 vol. in-fol. Anvers, 1605. CoLzet-MEYGRET (G.-F.-H.), médecin. Mémoire sur un ver trouvé dans le rein d’un chien {le strongylus gigas , inséré dans le journal de physique, tome LV.) Fas. Cor. — CorLumna (Fabius), médecin de Rome, d’une branche bätarde de lillustre maison Colonne, né en 1567, mort vers 1660. Observateur exact et érudit. De purpura , In-4, 1616. 18 TABLE ALPHABÉTIQUE. Aguatilium et terrestrèum aliquot animalium alierumque natura- lium rerum observationes , à la suile de son Ecphrasis, 1b., in-4, 1616. Com. ou Commers. — CommErsoN (Philibert), né à Dombes en 1727, mort à l'Ile-de-France en 1773, voyageur infati- gable et très savant naturaliste. Je cite ses manuscrits et ses dessins déposés à la Bibliothèque du Muséum d'Histoire naturelle. Cook (Jacques), célebre navigateur, né en 1728, tué aux iles Sandwich en 1770. Tout le monde connait ses trois grands voyages, dont les rela- tions ont été traduites dans toutes les langues. CoourgErT (Antoine-Jean), naturaliste établi à Reims. Q ) 9 Illustratio iconogrephica Insectorum quœ in musæis Parisinis oh- servavit. J. Chr. Fabricius, 3 décades in-4. Paris, 1799-1804. Il y a aussi de lui diverses notes dans le Bulletin des Sciences. Couc (Jonathan), naturaliste anglais. Cité pour un Mémoire sur Les poissons de Cornouailles. Trans. Lin.,-XIv. CraM. — CRAMER (Pierre), marchand d'Amsterdam. Papillons exotiques des trois parties du monde, l'Asie, l'Afrique et l'Amérique, en hollandais et français, 4 vol. in-4, composant en tout 400 pl. enluminées. Amsterdam , 1779-1782. Voyez Stoll, pour le supplément. CREUTZ. — CREUTZER (Chrétien). Essais cntomologiques ; en allemand (Entomologische versuche), avec fig. coloriées. Vienne, 1799, in-8. CREvELT, naturaliste allemand. Auteur d’un Mémoire sur un Gecko dans ceux de la Soc. des Nat. de Berlin , 1809. Curr. — Curtis (John), naturaliste et peintre anglais. Ila commencé la publication d’un Genera iconographique des genres d'insectes et de plantes propres à la Grande-Bretagne, Leurs caractères y sont représentés avec la plus grande fidélité. DES AUTEURS CITES. 19 Cet ouvrage, publié par fascicules, forme déjà trois vol. in-8. Il a aussi publié dans le Zoological Journal, des Observations intéressantes sur l’Elater noctilucus. Cuv. — Cuvier (George-Léopold-Chrétien-Frédéric-Dago- bert), né à Montbéliard, en 1769; secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences, etc. Je cite de moi les ouvrages suivans, outre mes Mémoires insérés dans les Annales du Muséum. MÉNAG. pu Mus. Menagerie du Museum d'Histoire naturelle, par MM. Lacépède, Cuvier et Geoffroy, avec des figures peintes par Maréchal, et gra- vées par Miger; 2 vol. petit in-8. Paris , 1804. Il y en a aussi une édition gr. in-fol. T8. ÉLÉM. Tableau elementaire de l'Histoire naturelle des animaux ; 1 Vol. in-8. Paris, an vi (1798). LECON D’AN. comp. Lecons d'Anatomie comparee, recueillies et publiées par MM. Du- méril et Duvernoy, 5 vol. in-8. Paris, 1800 et 1805. RECH. SUR LES OSS. FOSS. Recherches sur les ossemens fossiles de quadrupèdes, 4 VOl. im-4. Paris, 1812. Ilen a paru une deuxièmeédit. en 5 vol. in-4 de 1821 à 1823. MÉM. SUR LES MOLL. Memotres pour servir à l’histoire el à lAnulomie des Mollusques, 1 vol. in-4. Paris, 1816. Vu él VAL. L'Histoire naturelle des Poissons, que Je publie avec le concours de M. Valenciennes. Il en à paru en ce moment 5 vol. in-4 el in-8. Paris et Strasbourg. Frép. Cuv. — Cuvier (Frédéric), inspecteur général de P'U- niversité, membre de l'Académie des sciences, garde de la ménagerie du Muséum, né à Montbéliard en 1775. Je cite ses Mémoires dans les Annales du Muséum, principale- ment ceux qui ont pour objet les dents des mammifères, recueil- lis en 1 vol. in8. Paris, 1825. EL surlout son Xisloire naturelle # he — ee ee me 20 TABLE ALPHABÉTIQUE des Mummiferes, publiée avec M. Geoffroy-Saint-Hilaire , in-lol. et in-4, avec figures d’après nature. CyriLL. — CyrILLUS où Cirirco (Dominique), médecin de Naples, exécuté à mort en 1790. Entomologiæ Neayolitunæ specimen, 1 vol. in-fol., avec pl. colo- riées. Neapoli , 1787. DauL. — DAHL (Georges).” Coleoptera und Lepidoptera. Vien., 1823, 1 vol. in-8. Dazporr, officier danois. | On a de lui des Mémoires sur quelques poissons , insérés dans le Trans. Linnéennes et le journal de Gottingue. Darm. — Darman (Jjean-Guillaume), mort depuis peu à Stockholm, directeur du Musée de cette ville. Analecla entomologica, 1 Vol. in-4, avec 4 planches. Holmiæ, 1823. Prodromus monographiæ Castniæ. 1 Vol. in-4, avec une planche. Holmiæ , 1825. Om nagru svenska arter of coccus. Mémoire, in-4, avec planches. Stockholin , 1826. Une Monographie des insectes de latribu des Chalcidiles, ou sa famille des Pteromalini. 1 vol. in-8. Stockholm , 182. Une table synoptique des papillons de Suède, dans les Mémoires de l’Acad. de Stockholm, 1816. Ephemerides Entomologiræ. 1 vol. in-8. Holmiæ , 1824. Un Mémoire sur quelques ichneumonides. 1 vol. in-8. Stockholm, 1826. R Un autre en suédois, sur les insectes, renfermés dans le Copal. 1 vol. in-8. Stockholm , 1826. DaL (SJ. Graham DaLyELL), naturaliste écossais. Observations sur divers phenomenes interessans des planaires. Edimb., 1814, in-8. DES AUTEURS CITÉS. 21 Dampier (Guillaume), célebre marin anglais, né en 1652. Son Voyage autour du Monde, 2 voi. in-8. Londres, 1697 et 1699, a élé traduit en francais, et réimprimé plusieurs fois. Il contient quelques traits intéressans de l’histoire des animaux. DanieLs (Samuel), peintre anglais. African Scenerys , 1 Vol. in-fol., transv. Ouvrage magnifique, offrant plusieurs belles figures d'animaux très rares. Daug.— Dausenron (Louis-Jean-Marie), né à Montbard en 1716, mort à Paris en 1800, professeur au Muséum d’his- toire naturelle et au Collège de France, membre de l’In- stitut. Je cite les descriptions d'animaux dont il a enrichi PHistoire natu- relle de Buffon. Daup. — Daupix (François-Marie), mort à Paris en 1804. Traile elementaire et complet d’Ornithologie, dont il n’a paru que 2 vol. in-4 (Paris, 1800), ne contenant que les oiseaux de proie et une parlie des passereaux. C’est une complication assez médiocre. Histoire naturelle des Reptiles, 8 Vol. in-8. Paris , 1802 et 1803, ouvrage faisant suile au Buffon de Sonnini. Histoire naturelle des Raïnettes, des Grenouilles et des Crapauds, 1 vol. in-8, avec beaucoup de figures enluminées. Paris, 1803. Des. — Drsran (le comte), pair de France, lieutenant-général des armées du Roi, etc. Catalogue de la Collection des Coleopteres de M. le baron Dejean, 1 vol.in-8 , 1821. Species general des Coleopteres , 3 Vol. in-8 , 1825—1829. Le qua- trième vient de paraitre. Histoire naturelle et Iconographie des Colcopteres d'Europe, par MM. Latreille et le baron Dejean , trois fascicules , in-8 , 1822. Voyez BOISDUVAL. Juss. — DE Jussreu (Antoine), né à Lyon en 1686, mort en 1758, professeur de botanique au Jardin du Roï. Je le cite pour quelques Mémoires de zoologie, imprimés parmi ceux de l’Académie des Sciences. 22 TABLE ALPHABÉTIQUE Dexay (James E.), médecin et naturaliste américain. Auteur de Mémoires Gans le Recueil du Lycée de New-York. DELaP. et BruL. — DELAPORTE et BRULLÉ. Notice sur un nouveau genre de La famille des Charansons , inséré dans le quatrième volume des Mémoires de la Société d'Histoire na- turelle de Paris. DELLE Cuiase (Etienne), professeur à Naples. Auteur de Memoires sur l'Histoire des animaux sans vertebres, du royaume de Naples en lial.,2 vol. in-4. Naples, 1823 et 1825. DEcuc (Jean-André), naturaliste génevois, lecteur de la Reine d'Angleterre. : Je n'ai eu occasion de citer c: célèbre géologiste, que pour son Mémoire sur les pierres judaïques, dans les Mémoires des Savans étr. de l’Académie des Sciences. DEsHaAYEs, (G.-P.), naturaliste de Paris. Anatomie et monographie du genre Dentule, dans les Mém. de la Soc. d’hist. nat. de Paris. Descriplion des coquilles fossiles des envi- rons de Paris ,in-4. Paris, 1824 el ann. suiv. Desm. — Desmarrrs (Anselme-Gaétan), correspondant de l'Académie des Sciences, professeur de zoologie à l'Ecole Vétérinaire d’Alfort; Auteur de l’AÆistoire naturelle des Tungaras, des Manaquins ct des Todiers , 1 vol. in-fol. Paris, 1805. D’un Traité de mammalogie, servant d'explication aux planches de mammifères de l'Encyel. méthod. Paris, 1820, in-4. De plusieurs articles du nouveau Dictionnaire d’Histoir: natu- relle , et notaminent de l’article Mulacostraces. De divers Mémoires et Notes, reproduit avec des augmentations sous le titre de Consideration yenerale sur la classe des Crustaces, 1 vol. in-8, avec planches. Paris, 1803. Et de l’Héstoire naturelle des crustaces fossiles, avec le concours de M. Brongnia:t. Desmourins (Charles), vice-président de la Société Linnéenne de Bordeaux. Essai sur les Spheruliles, Bordeaux , 1826. DES AUTEURS CITÉS. 05 Dig. ou DiQureM. - DicQuEmaRE (labbé Jacques-François), naturaliste du Havre, né en 1733, mort en 1789. Observateur infatigable, auteur de plusieurs Mémoires sur les Zoophytes et les Mollusques, dans les Transactions philosophiques, le Journal de Physique , etc. Doxari (Vitalien), médecin de Padoue, voyageur pour le roi de Sardaigne, né en 1715, naufragé en revenant d'Egypte en 1763. | Histoire nuturelle de la mer Adriatique (en italien). Venise, 1750; 1 vol. in-4. La traduction française. La Haye, 1758. Ouvrage incomplet et superficiel. Doxov. — Donovan (Édouard), peintre de Londres. The Natural History of British Fishes ; 5 vol. in-8. Londres, 1820. The Natural History of British Insects en plusieurs fascicules; in-8. An Epitome of the Natural History of the Insects of China ; 1 vol. in-4. London , 1778. An epilome of the Natural History of the Insects of India ; in-4. Je n’en connais que douze cahiers. General illustration of Entomoloyy. Part. |. An epilome ofthe Insects of Asia ; 1 vol. in-4. London, 1805. Dorruës (Jacques-Antoine), médecin de Montpellier, né en 1799, mort en 1794. Cité pour un Mémoire sur les Araignees maconnes, dans le deuxième vol. des Transactions Linnéennes. DrAPARN. Où DRAP. -—- DRAPARNAUD (Jacques-Philippe-Rai - mond), professeur à Montpellier, né en 1772, mort en 1804. Tableau des Mollusques terrestres et fluviatiles de La France ; bro- chure in-8. Montpellier et Paris, 1801. Histoirè naturelle des Mollusques terrestres et fluviatiles de la France. Paris, 1805, in-4, avec de jolies gravures. Drap. — Drapier, professeur de chimie à Bruxelles. Mémoires sur un nouveau genre d'insectes coléoptères , de la sec- tion des tétramères, et description de quelques nouvelles espèces 24 TABLE ALPHABETIQUE de mammifères , d'oiseaux et d'insectes , insérées dans les Annales générales des sciences physiques. Drur. — Drury, orfevre anglais, mort depuis peu. Illustrations of Natural History, 3 vol. in-4, avec de très belles planches enluminées , représentant les insectes rares de son cabinet. London, 1770—1782. Dur. — Durour (Léon), médecin de Saint-Sever (Landes). Memoire anatomique sur une nouvelle espece d'insecte du genre Brachine; tom. 18 des Annales du Muséum d'histoire naturelle. Des Mémoires sur l’ Anatomie des Coleéopteres, sur celle des Cigales, des Cicadelles , des Labidoures ou Forficules, sur une nouvelle espèce d’Ornithomytie , sur le genre Ocyptere; imprimés dans les Annales des Sciences naturelles, deux autres Mémoires, insérés dans le Journal de physique, l’un sur lAnatomie des Scorpiens, l’autre sur celle des Scolies ; les Annales générales des Sciences physiques , en offrent plusieurs autres, où il donne la description de diverses Arachnides , et de plusieurs nouvelles espèces de Coléopières; et Anatomie de la Ranatre lineaire et de la Nepe cendreec. Durts. — Durrscamip (Gaspard), professeur à Lintz. Fauna Austriæ , in-8 , en allemand. Je n’en connais que les deux premiers volumes. Le premier a paru en 1805 , et le second en 1812, à Lintzetà Leipsick. Ducs (Antoine), professeur à Montpellier. Recherrhes sur La circulation, la respiration et La repreduction des Annelides abranches. 1828. Surles Espèces indigènes du genre Lacertu, Annales des Sc. nat. XVI. 1828. Dunam. — Dunamer pu Moxcrau, naturaliste, agriculteur et physicien, membre de l'Académie des Sciences, né à Paris en 1700, mort en 1782. Je cite son Traité general des péches. Paris, 1769, in-fol., à cause d’un grand nombre de bonnes figures de poissons. Dum. où Dümér. — Dumériz (Constant), professeur à la Fa- DES AUTEURS CITÉS, 25 culté de médecine et au Jardin du Roi, membre de l Aca- démie des Sciences, né à Amiens en 1774. Rédacteur des deux premiers volumes de mes Lecons d’Anatomie comparee. Zoologie analytique , 1 VOI. in-8. Paris, 1806. Traité élémentaire d'histoire naturelle, 2 vol. in-8, deux. édition. Paris, 1807. Quatr. édit., 1830. Divers Mémoires d’Anatomie comparée, entre autres un sur les Poissons cyclosiomes , etc. Les articles du Dictionnaire de Sciences naturelles relatifs aux insectes, et 1 vol. in-8, avec planches, intitulé Considerations gene- rales sur La classe des insectes. Duponcx. — DuroncHeLz (A.-J.), continuateur de l’histoire naturelle des lépidoptères de France, de Godart. Monographie du genre Érotyle, in-4, avec planches ; imprimé dans le douzième volume des Mémoires du Muséum d’histoire naturelle de Paris. Ii a continué, à commencer au sixième volume inclusivement, l'ouvrage de feu Godard, intitulé : Histoire naturelle des Leépidoptères de France. Le septième volume est presque terminé. 11 a fait con- naître (Annales de la Soc. Linnéenne de Paris) un nouveau genre de Coléoptères, qu’il nomme Adelostoma, et il a publié des obser- vations sur les métamorphoses de la nymphale petit sylvain. Duponr (André-Pierre), de la Société royale de Londres. Auteur d’un Memoire sur le Glaucus dans les Transactions philo- sophiques, vol. LITT. DuTtERTRE (Jean-Baptiste), moine dominicain, missionnaire aux Antilles, né en 1610. Histoire generale des Antilles, habritces par les Francais, 4 NOÏ. in-4, Paris, 1666—1671. Le deuxième volume, où est l'Histoire naturelle, contient de bonnes observations. Il y a une première édition , en 1 vol., de 1654. Durrocuer (N.), médecin à Château-Renaud. Observateur exact et ingénieux, auteur de quelques Mémoires dans les Annales du Muséum , elc. 26 TABLE ALPHABÉTIQUE Duv. — Duvau (Auguste), de la Société d'histoire naturelle de Paris. Nouvelles Recherches sur l'Histoire naturelle des Pucerons, Mé- moire lu à l’Académie des Sciences, le 25 avril 1825, et imprimé dans le Recueil des Mémoires du Muséum d'histoire naturelle. E. S Enwarps (Georges), peiñtre anglais, membre et bibliothé- caire de la Société royale. Histoire naturelle des oiseaux rares , 4 VOÏ. in-4. Et Glanures d'Histoire naturelle, 3 VOÏ. in-1. Ces deux ouvrages ne forment qu’un seul recueil de planches, dont les n°* se suivent depuis 1 jusqu’à 362. C’est le recueil le plus riche pour les oiseaux , après les planches enluminées de Buffon. Il y aaussi quelques animaux d’autres classes. Les figures sont belles ; le texte médiocre. Epw. — Enwarps (Milne), conjointement avec M. Victor Au- douin. Recherches anatomiques et physiologiques sur la circulation dans Les crustacés. Annales des Sciences naturelles, t. 11. Recherches anatomiques sur le système nerveux des crustaces. Ann. de Sc. nat., tom. 14. De la respiration aérienne des rrustaces, et des modifications que l'appareil branchial presente dans les crabes terrestres, même re- cueil , tom. 15. Mémoire sur le Nirothoe, animal singulier qui suce le sang du ho- mard. Zb. tom. 9. Resume des recherches sur les animaux sans vertebres, failes aux iles Chansay. Description des Annelides des côtes de la France , faisant partie des Recherches, pour servir à l'Histoire naturelle du littoral de la France. DES AUTEURS CITÉS. t9 nf Epwarps (Milne) seul. Description de quelques crustaces nouveaux. Annales des Sciences naturelles , t, 13. Recherches Zoologiques, pour server à l’histoire naturelle des Lé- zards , même recueil, t. 16. Monographie des crustacés amphipodes. EGEDE (Jean), missionnaire danois en Groënland , né en 1686, mort en 17958. Description du Groënland, 1 vol. in-8. Copenhague et Genève, 1763. EisENHARDT (Charles-Guillaume). Memoires sur les Meduses, dans ceux de l’Ac. des cur. de la nat. de Bonn ; et avec Chamisso, un Métim. sur quelques animaux de la classe des vers, #h., tom. 10, part. 2. EzLis (Jean), marchand de Londres. Essai sur l'Histoire naturelle des Corallines. Londres , 1755, in-4, en franc. À La Haye. 1756, Natural History of many curious and uncommun Zoophytes , 1 VO. in-4. Londres , 1786. En commun avec So/ander. ENGRAM. — ENGRAMELLE (Marie-Dominique-Joseph), moine augustin de Paris, né en 1727, mort en 1780. Papillons d'Europe, peints par Ernst, et decrits par le reverend père Engramelle, 6 vol. petit in-‘ol., composés en tout de 342 plan- ches coloriées : l'ouvrage finit au genre des noctuelles inclusive- ment. Ernst était un artisan de Strasbourg, qui avait acquis de lui- même un grand talent pour peindre des papillons. ErxL. — ERXLEREN (Jean-Chrétien-Polycarpe), né' en 1744, mort en 1777, professeur d'histoire naturelle à Gottingen. Systema reyni animalis. Classis 1 animalia , 1 Vol, in-8. Leipzig, 1777. Esp. — Esper (Eugène-Jean-Christophe), professeur à Erlang . Son ouvrage sur les Lepidoptéres d'Europe, en allemand (Euro- 28 TABLE ALPHABÉTIQUE pæische Smetlerlinge), 4 vol. in-4, dont le premier et le quatrième, divisés en deux , planches coloriées. L'ouvrage n’est pas terminé. Il a paru en outre quelques cahiers sur les phalènes proprement dites , ou les géomètres. Son ouvrage sur les Zoophytes (die Pflunzen thiere), 4 vol. in-4. Nuremberg , 1791 et années suivantes. EupHrAsen (Benoist-André), naturaliste suédois. Auteur d’un Voyage à Saint-Barthélemy, et cité pour un Mémoire dans ceux de l’Académie de Stockholm. EvVERSMAN. Auteur de l’appendice Zoologique, au Foyage en Bucharie du ba- ron de MAYENDORF, avec des notes de M. LICYTENSTEIN. On en a une trad. fr. par M. Amedee JXUBERT. Paris, 1826, in-8. F. Far. — FaBricius (Jean-Chrétien), né en 1742, à Tundern, dans le duché de Sleswick, mort en 1807, disciple de Linnæus, professeur d'histoire naturelle et d'économie rurale à Kiel. Auteur d’un grand nombre d'ouvrages sur l'Entomologie, parmi lesquels j'ai spécialement cité : Entomologia systematica emendata et aucta, 4 Vol. in-8, dont le premier et le troisième en deux parties. Hafniæ , 1792—1794. Il y a refondu plusieurs de ses ouvrages antérieurs, comme: Systema Entomologiæ, 1 vol. in-8; Species Lusectorum , ? Vol. in-8; Mantissa Inseclorum , 2 Vol. in-8. Supplementum Entomologiæ systematicæ , 1 Vol. in-8. Hafniæ, 1798. | Systema Eleutheratorum , 2 vol. in-8. Kiliæ , 1801. Systema Rhyngotorum, 1 vol. in-8. Brunsvigæ , 1801. Systema Piezatorum , 1 Vol. in-8. Brunsvigæ, 1804. Systema Antliatorum , 1 Vol. in-8. Brunsvigæ , 1805. La mort Va surpris lorsqu'il allait publier le Systemu Glossalorum. Iliger en a donné un extrait dans son Magasin cniomologique. ‘ou r DES AUTEURS CITÉS. 29 Far. ou Far. — Fagricius (Othon), pasteur en Groënland, puis en Norvège et en Danemark. Fauna Groënlandica, eic., 1 vol. in-8. Copenhague et Leipsick , 1790 , ouvrage précieux par l’exirêème exactitude des descriptions ; mais où les noms sont souvent mal appliqués. Il a aussi donné quelques Mémoires parmi ceux de la Société d'Histoire naturelle de Copenhague. Fazcx (Jean-Pierre), Suédois, professeur de botanique à Pé- tersbourg , né en 1727; voyageur au service de la Russie, de 1768 à 1775. Il se tua à Cassan en 1774. Son Voyage a été publié en allemand, 3 vol. in-4. Pétersbourg, 1785 et 86. Les deux derniers ne contien- nent que de l'Histoire naturelle. FALL. — FALLEN (Charles-Frédéric), professeur d'histoire na- turelle à Lund. Diptera Sueciæ , in-4, premier volume. Lundæ, 1814—1817. FaRIN. — Farines, naturaliste habitant le département des Pyrénées-Orientales. À publié dans les Annales des Sciences naturelles (1826) des ob- servations sur la larve du Ripiphorus bimaculutus. FAVANNE. Auteur d’un Dictionnaire de conchyliologie , et d’une édition fort augmentée de la conchyliologie de d’Argenville. Faur. — Fausas DE Sant-Fonp (B.), professeur de géologie au Muséum d'histoire naturelle. Histoire naturelle de la montague de Saint-Pierre de Maëstricht. Paris, 1799, 1 vol. grand in-4. Fermi (Philippe), médecin à Surinam. Histoire naturelle de La Hollande équinoxiale, 1 Vol. in-8. Amster- dam , 1765. Description de Surinam, 2 VOl. in-8. AmsL., 1769. Deux ouvrages médiocres, et pleins de fautes de nomenclature. 50 TABLE ALPHABÉTIQUE. FERN., Où HERN., où HERNAND. — HERNANDES (François), mé- decin en chef du Mexique sous Philippe IL. Nova plantarum animatium et mineralium Mexicanorum historia, in-fol. Rome , 1651. Mélange singulier de fragmens de l’auteur, de figures faites par d’autres, et de commentaires des éditeurs, qu’il faut lire avec précaution. Féruss., FER. — FÉéRussAC (J. DAUDEBART DE), naturaliste fran- Cais; À donné une nouvelle édition, augmentée d’un Essai d’une me- thode cochyliologique , écrite originairement par M. de Férussac père, ancien militaire , broch. in-8. Paris, 1807. Une grande Histoire des Mollusques terrestres et fluviatiles, gr. in- fol., avec de belles planches qui n’est point encore terminée. Et est principal rédacteur de l'important Recueil intitulé Bulletin universel des Sciences, etc. FEUILL. Où FEUILLÉE. — FEUILLÉE (Louis), minime, compa- gnon et plagiaire de Plumier, né en 1660, mort en 1732. Journal d'observations faites sur les côtes orientales de l'Améri- que , Paris, 1714, 2 vol. in-4. Journal, etc.. dans la Nouvelle-Espagne , et aux iles de l’Améri- que , &b., 1725, 1 vol. in-4. FicaTez et Morr. — Ficurez (Léopold pr), naturaliste de Vienne : Mozz (Jean-Paul-Charles DE), académicien de Munich. Auteurs d’une brochure in-4, intitulée: Testacea microscopicu aliique minuta er gencrihus argonauta et nautilus, Cum 24 tab. Vienne, 1803. | Fiscx. — Fiscner DE Wazpueim (Gotthelf), naturaliste alle- mand, directeur du Muséum impérial de Moscou. Parmi ses nombreux ouvrages, nous citons : Fragmens d'Histoire naturelle (en allemand), 1 vol. in-4. Francfort, 1801. Anatomie des Makis (en allemand). Francfort, 1804. Description de quelques insectes dans les Mémoires des naturalistes de Moscou , 1 Vol. in-4. Moscou , 1806. DES AUTEURS CITÉS. #1 Entomographia Imperit Russici, 2 Vol. in-4, avec de très belles planches. Moscou , 1820—1822. Notice sur une mouche carnivore, nommee Medetere, in-4, avec figures. Moscou , 1819. Notice sur l’Argas de Perse. Mémoire in-4 , avec une planche. Mos- cou , 1823. Lettre sur le Physodactyle, nouveau genre de Coleoptere elateroïde , im-8. Moscou , 1824. FITzINGER (L.-J.), médecin et naturaliste à Vienne. Auteur d’une Nouvelle classification des reptiles d'après leurs aff- niles naturelles (en allemand). Vienne, 1828, in-4. FLEMING (John), pasteur écossais. Auteur d’une Philosophie de la Zoologie, en anglais. Edimb., 1822, 2 vol. in-8. FLEURIAU DE BELLEVUE, naturaliste de la Rochelle. Auteur de Mémoires sur des coquilles et autres mollusques, dans le Bulletin des Sciences, le Journal de Physique, etc. ForskAHL (Pierre), naturaliste suédois, né en 1734, disciple de Linnæus, compagnon de Niébuhr dans son voyage! en Orient, mort dans ce voyage en 1763. Je cite ses Descriptiones animalium , eiC., quæ ?n itinere Orienta li observavit. Copenh., 1775 , in-4. El icones rerum naturalium quas in itinere Orientali depinyi curu- vil. Copenh., 1776, in-4. Ouvrages posthumes, précieux par les espèces nouvelles qu'ils contiennent, quoique la nomenclature en soit peu exacte. Forris (Jean-Baptiste, ou Albert), naturaliste italien, né à Vi- cence en 1740, mort bibliothécaire à Bologne, en 1805. Je cite ses Mémoires pour servir à l'Histoire naturelle, et princi- palement à l'Orictographie de l'Ilalie, 2 Vol. in-8. Paris , 1802. Forsr. — Forsrer (Jean-Reinhold), né à Dirchaw, en Prusse- Polonaise, en 1729, naturaliste au service d'Angleterre, 32 TABLE ALPHABÉTIQUE pour le 2° voyage de Cook, ensuite professeur à Halle; mort en 1708. Nous le citons pour sa Zoolegiæ indicæ rarioris spicilegium , in 4. Londres , 1790. | Son Enchiridion Historiæ naturali inserviens , in-8. Halle, 1788 , et pour les articles insérés par Bloch, dans son Système posthume des poissons. | Fourcroy (Antoine-François DE), célèbre professeur de chi- mie, conseiller d'Etat, de l’Académie des Sciences ; né en 175, mort en 1809. Nous n’avons occasion de citer de lui que son Entomologiu Pari- siensis, 2 VOl. in-8. Paris , 1785. Petit ouvrage de sa jeunesse, qui n’est qu’un abrégé de celui de Geoffroy. FRÉéD. Cuv. Joy. Cuv. FRÉMINV. — FRÉMINVILLE (le baron DE), officier de marine, habile naturaliste. Auteur de plusieurs articles dans le Dictionnaire classique d’hist. nat. FRies. — FRies (Bénoit-Frédéric). Monographia Tanyporum Sueciæ. Lundiæ, 1823. Fr. ou Friscx.— Frisca (Jean-Léonard), recteur du Gymnase de Berlin, né en 1666, mort en 1743. Representation de quelques oiseaux d'Allemagne et de quelques etrangers (en allemand), 2 vol. in-fol. Berlin , 1739—1763, contenant 255 planches trèsexactes, sans être élégantes. J'y à aussi de lui, en allemand, une Description des insectes d’Al- lemagne , 1 vol. in-4. Berlin , 1730. FROEL. — FrorzicH (Jean-Aloys), naturaliste allemand, mé- decin à Elwangen. Auteur de deux Mémoires sur les vers intestinaux dans le Natur- forscher. DES AUTEURS CITÉS. 55 Cr. GÆRTNER (Joseph), célèbre botaniste wurtembergois, né en 1732, mort en 1791. Auteur de la Carpologie, a fait aussi, dans sa jeunesse, des ob- servations zoologiques, insérées dans les Transactions philosophi- ques et dans les Miscell. zoolog. de Pallas. GaILLARDOT, médecin à Lunéville, habile naturaliste. Auteur de Mémoires sur des fossiles, dans les Ann. des Sc. Nat., etc. GarDEN (Alexandre), Ecossais, médecin à Charlestown, en Caroline, né en 1730, mort en 1771. Qui a envoyé quelques observations à Linnæus. Gaza (Théodore DE). Grec réfugié en Italie au xvr° siècle, traducteur latin des ouvrages _d’Aristote sur les animaux. GEg. — GEBLer (François), médecin et naturaliste russe. Observationes Entomologicæ , mémoire , in-4. De G. — Géer (Charles, baron DE), maréchal de la cour de la reine de Suède, de l’Académie de Stockholm, né en 1720, mort en 1778. Mémoires pour servir à l'Histoire des Insectes. 7 VOL. in-4, avec fig. Stockholm ,.1752—1778. Excellent ouvrage, faisant suite à celui de Réaumur. Les deux premiers volumes sont rares. M. Retzius en a donné un abrégé latin: Genera et species Inseclo- rum , 1 VOl. in-4. Lipsiæ , 1783. Il'y en a une traduction allemande, augmentée par Gætze, GEor. — Grorrroy, médecin célèbre à Paris. Hisloire abrégée des insectes , 2 Vol. in-8, avec fig. Paris, 1764. Cet ouvrage, très élémentaire, a été réimprimé et augmenté des 5 54 TABLE ALPHABÉTIQUE espèces que Fourcroy y avait ajoutées, dans l’Abrégé qu’il en avait - publié. Voyez FOURCROY. Traite sommaire des Coquilles ; tant fluvialiles que terrestres , qui se trouvent aux environs de Paris, 1 Vol. in-12. Paris, 176%. Petit ouvrage remarquable par la tentative de classer les coquilles d’après leurs animaux. GEor. — GEOFFROY-SAINT-HILAIRE (Etienne), né à Etampes en 1773, professeur au Muséum d'histoire naturelle, mem- bre de l’Académie des Sciences. Je cite ses nombreux Mémoires dans le Magasin Encyclopédique , les Annales du Muséum , et le grand ouvrage sur l'Egypte. Plusieurs Mémoires $ur l’organisation des Crustacés et des In- sectes, imprimés dans divers recueils, tels que celui des Mém. du Musé. d'Hist. nat. Le journal complémentaire des Sciences médi- cales , elc., et sa Philosophie anatomique, 2 vol. Paris , 1818 et 1822. Isip. Grorr. — GEorFroY-SAINT-HiLaïRE (Isidore), fils du pré- cédent, aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle. Auteur de plusieurs Mémoires dans les Mém. du Mus. et les Anna- les des Sciences naturelles et de la description des poissons d’'Egypie, dans le grand ouv. sur l'Egypte. GEor. — GrorGr (Jean-Théophile), naturaliste allemand, voyageur au service de Russie en 1772, 1773 et 1774. Son voyage est imprimé en allemand, 2 vol. in-4. Pétersbourg, 1735. Germar (Ernest-Frédéric), naturaliste allemand. Auteur d’une Déissertatio sistens Bombycum species, eiC., in-4. Halle. Il continue le Magasin des Insectes, d’Iliger. GERM. — GErMar (Etienne-François), professeur de minéra- logie à Halle. Magasin der Entomologie, 4 Vol. in-8 , Halle, 1813—1821. Insectorum species novæ, premier volume in-8., avec figures. Halæ, 1824. Voyez AURENS. ©! DES AUTEURS CITÉS. 5 GEsx. — GEsner (Conrad), médecin de Zurich, né en 1516, mort en 1205. Je cite son Histoire des Animaux, en 3 vol. in-fol., auxquels on joint un Traité des Serpens et un du Scorpion. Cet ouvrage, par ordre alphabétique, est une excellente compilation de tout ce que les anciens avaient dit, enrichie d'observations utiles et de nom- breuses figures en bois, la plupart assez bonnes. GiLcrams, naturaliste américain. À donné des Mémoires sur des Reptiles et des Poissons dans ceux de l’Académie des Sc. nat. de Philadelphie. Grogni (Joseph), de la maison des ducs d’Angio, naturaliste sicilien. Description d'une nouvelle famille et d'un nouveau genre de testaces, etc., en italien, brochure in-8. Naples, 1783. C’est l’estomac de la bulla lignaria , qu’il a transformé en un animal. Giorwa (Michel-Esprit), naturaliste piémontais, professeur à Turin, né en 1741, mort en 1809. Je cite quelques-uns de ses Mémoires, insérés parmi ceux de l’A- cadémie de Turin. GmeLix (Samuel-Théophile), né à Tubingen en 1743, natu- raliste et voyageur allemand au service de Russie, de 1708 à 1774, année ou il périt en Perse. Son voyage a été publié en allemand. 4 vol. in-4. Pétersbourg , 1770-1784. Il contient de bons et nombreux articles d'histoire na- turelle. | G., ou Gm., ou GMEL. — GMELIN (Jean-Frédéric), né à Tubin- gen en 1748, professeur de chimie à Gottingen, mort - LV. Il est l’auteur de la 13° et dernière édition du Systema naturæ de Linnæus. Son travail , tout indigeste et dénué de critique et de con- naissance des choses, est cependant nécessaire, comme la seule table un peu complète de ce qui a élé fait jusque vers 1790. 56 TABLE ALPHABÉTIQUE Gop. — Goparr (Jean-Baptiste), proviseur sous le régime impérial, au lycée de Bonn, mort en 1825. A rédigé l’article Papillon de l'Encyclopédie méthodique, et a publié les cinq premiers volumes d’un ouvrage commencé en 1822, ayant pour titre: Zestoire naturelle des Lepèdopteres où Papillons de France, in-8. | GoErz, ou plutôt Gorz. — Gorze (Jean-Auguste-Ephraim), pasteur à Quedlimbourg, l’un des auteurs principaux sur les vers intestinaux, né en 1731, mort en 1703. ? ré 79 Histoire naturelle des Vers intestinaux ( en allemand), 1 vol. in-4. Blankenbourg , 1782. - GoLpruss (Georges-Auguste), professeur à Bonn. Auteur de plusieurs Mémoires, parmi ceux de l’Académie des cu- rieux de la nature, et d’un Manuel de Zoologie , 2 vol. in-8. Nurem- berg , 1820. Gouax (Antoine), professeur à Montpellier. Des nombreux ouvrages de ce savant naturaliste, nous n’avons occasion de citer que l’Aistoria Piscium , 1 Vol. in-4. Strasbourg, 1770. Ce n’est proprement qu’une description des genres, mais faite avec beaucoup de détails, et en termes techniques, à la manière de Linnæus. Elle est précédée d’une espèce de philosophie ichthyo- logique. GRAv. — GRAVENHORST (Jean-Louis-Charles), de la Société Physique de Gœttingue, etc. Coleoptera microptera Brunsvicensia , eic., 1 vol. in-8. Brunsvigæ, 1802. Monographia Coleopterorum micropterorum , 1 Vol. in-8. Gotiingæ. 1806. | Le premier volume d’une Nosographie du genre Ichneumon , 1 vol. in-8, avec fig., 1814. | Monographia Ichneumon pedemontanæ reyionis, faisant partie du 24° volume des Mémoires de l'Académie des Sciences de Turin. Une Monographie des Ichneumons aplères, 1 vol. in-8, avec figures. DES AUTEURS CITÉS. 57 La description d’un nouveau genre Helwiyia, de la même tribu et dont il a été publié un extrait dans le bullelin universel de M. le baron de Férussac. Conspeclus generum et familiarum ichneuwmonidum ; auctoribus J. L. C. Gravenhorst et C. G. Neg wub Esenbeck , in-4. Gray (J.-Ed.), naturaliste anglais, attaché au Muséum bri- tannique. Auteur de Mémoires sur les reptiles dans les Annals of Philosophy de 1825, etle Philosophical Magazine, de 1827. Grew (Nehemias), célebre par ses découvertes en physiologie végétale, secrétaire de la Société royale de Londres, mort en 1711. Je cite quelquefois son Huseum regalis societatis, in-fol. Londres, 1681. Gronovius (Jean-Frédéric). A donné divers Mémoires sur les Poissons dans ceux de quelques Sociétés savantes, surtout dans les Transactions philosophiques. Groxovius (Laurent-Théodore), officier municipal de Leyde, neveu du précédent, né en 1730, mort en 1777. Museum Ichthyologicum , 1 vol. in-fol. Leyde , 1754. Zoophylacium gronovianum , tbid., 3 cahiers faisant 1 vol. in-lol., 1765—1787. GRUNDLER (Godefroy-Auguste), peintre et graveur à Halle. Cité pour un Mémoire dans le Naturforscher. Guazr. — Guazriert (Nicolas), médecin de Florence, aupara- vant professeur à Pise. Index Testarum conchyliorum quæ adservantur in Museo R. Gual- tieri. Florence, 1742 , in-fol. Les figures en sont nombreuses et exacies. ’ . . “1 ’ , e . sr Guér. — Guérin (François-Etienne), de la Société d'histoire naturelle de Paris. Un Mémoire sur un insecte diptère du genre Bolitophile, imprimé dans le dixième volume des Annales des Sciences naturelles. 58 TABLE ALPHABÉTIQUE. Un autre sur l’Eurypode , nouveau genre de crustacés , tome 16° des Mémoires du Muséum d'histoire naturelle. Un autre sur un nouveau genre, Themisto, de la même classe, tome 4° des Mémoires de la Société d'histoire naturelle de Paris. Iconographie du règne animal, in-4, 1829. 1l en a déjà paru cinq fascicules. Il a rédigé divers articles de la partie des insectes de l'Encyclopédie méthodique, et il a donné l'explication des planches du même ou- vrage , relatives à ces animaux. GULDENSTEDT (Jean-Antoine), de Riga, né en 1745, mort à Pé- tersbourg en 1781; voyageur au service de Russie, de 1768 à 1779- Son voyage a élé ane en allemand, 2 vol. in-4. Pétersbourg, 1787—1791. Nous citons aussi plusieurs de ses Mémoires imprimés parmi ceux de l’Académie de Pétersbourg. GuiLzp. — Lanspowx GUILDING. Histoire naturelle du Lumix amputator. Transactions Linnéennes, tom. XIII°. Guxxer (Jean-Ernest), évèque de Drontheim en Norvège, né en 1718, mort en 1773. Je cite quelques Mémoires insérés parmi ceux de la Société de Drontheim, et de celle des Sciences de Copenhague. GYLLENH. — GYLLENHAL (Léonard), naturaliste suédois. Nous citons : La quatrième partie du tome premier de son ouvrage intilulé : Insecta suecica , 1 VOÏ. in-8. Lipsiæ, 1827. H. Haan (Guill. pr), conservateur du Musée royal des Pays-Bas, à Leyde. Monoyraphiæ Ammonileorum el Goniatilcorum specimen. Leyde, 1825, in-8. DES AUTEURS CITÉS. 39 HAGENB. — HAGENBACH (Jean-Jacques), l’un des conservateurs du Musée royal de Leyde , mort en 1826. Mormolyre novum genus, 1 vol. in-8 , avec une planche. Nurem- . bergæ, 1825. Hamm. — Hammez (Arvid-David). Essais Entlomologiques, n° 1-6, in-8. Pétersbourg, 1821—1827. Quelques observations sur la Blatle germanique , in-8, St-léters- bourg, 1821. Hammer (Louis-Frédéric), professeur d'histoire naturelle à Strasbourg, gendre de feu Hermann. Nous citons son Mémoire sur l’autruche d'Amérique , dans les An- nales du Muséum. Harpwickr (Thomas), général anglais, qui a séjourné dans les Indes. Je cite plusieurs de ses Mémoires dans les Transactions Lin- néennes. Harzan (Richard), naturaliste américain, professeur à Phila- delphie. Auteur de Mémoires intéressans, parmi ceux du lycée de New- Yorck et de l’Ac. des Sc. nat. de Philadelphie; mais surtout d’une Fauna boreali Americana, 1 Vol. in-8. Philad., 1825, qui est l’his- loire des quadrupèdes de ce pays. Harris (G.-P.) naturaliste anglais. Je cite sa descript. de deux nouvelles espèces de didelphes, insérée dans les Trans. Linn., tome 1x. Harr. — Harris (Moïse), peintre anglais. An exposition of english Insects, en anglais et français, 1 vol. in-4, avec figures coloriés. Londres, 1781. Hart. — HARTMANN, peintre et graveur d'histoire naturelle à Saint-Gall. Auteur d’un système des coquillages terrestres et fluviatiles de la Suisse. 10 TABLE ALPHABÉTIQUE. HasseLQuisr (Frédéric), naturaliste suédois, un des premiers élèves de Linnæus, né en 1722, mort en 1752. Son voyage en Orient a été publié par Linnæus en suédois, avec les descriptions des animaux et des plantes , en latin. Sitockh., 17. Il y en a une traduction française, sans les descriptions, 1 vol. in-12. Paris, 1769. | Hassezr (J.-C. Van), jeune médecin et naturaliste hollandais, ami et compagnon de Kubhl, auquel il n’a survécu que peu de mois. | HecerscH. — HEGETSCHWEILET (Jean-Jacques), naturaliste suisse. ; Disertatio Inauguralis Zootomica de insectorum genitalibus , 1 Vol. in-4. Turici, 1820. Hezw.— HezwicG (Jean-Chrétien-Louis). Fauna Etrusca , etc. Petri Rossii, iterum cdila et anctatis perpetuis aucta; 1 vol. in-8. Helmstadii, 1755. ( Voyez ILIGER ). Hergsr (Jean-Frédéric-Guillaume), prédicateur à Berlin, né en 1745. Son traité sur les Coléoptères, ayant pourtitre: Natursystem aller hekanten in und auslændischen insekten ,etc., von Carl. Gustaf Ja- blonsky forgesetz , von J. F. W. Herbst. 10 vol. in-8, avec un atlas de planches enluminées , jour chaque tome. Berlin, 1785, et années suivantes. Son Traité sur les Crustacés: Versuch einer naturgeschichle der Kraben und Krebse , 3 Vol. in-4, avec 62 planches enluminées.Berlin, 1790—1803; compilation utile, entremélée de plusieurs figures nouvelles. Natursystem der ungeflugelten Inseklen. Les genres : solpugn, la- rentulu el phalagium ; 1 Vol. in-4, avec fig. enlum. Berlin, 1797. Natursystem der ungeflugelten Insekten. Le genre scorpio, 1 vol. in-8 , Berlin , 1708. | Archiv. der Inschkten geschirhte , herausgegeben , von J. Casp. Fuesly , 1 vol. in-4, avec fig. énlum., Zurich, und Wintertkar., 1791. Cet ouvrage a été traduit en français. Il a aussi donné une Monographie du genre papilio de Linnæus, représentant loutes les espèces, mais que je n’ai pas citée, parce que la plupart des figures ne sont que des copies. DES AUTEURS CITÉS. 41 HErM. — Hermann (Jean), né en 17958, mort en 1800; pro- fesseur à Strasbourg , naturaliste laborieux et érudit. Tabula affinitatum animalium , 1 vol. in-4. Strasbourg, 1783. Observationes Zooloyicæ posthumæ, 1 Vol. in-4. Strasbourg et Paris , 1804. HERMANN (Jean-Frédéric), fils du précédent, né en 1768, mort avant son père en 1703. nl A laissé un Mem. apterologique , 1 vol. in-fol. Strasbourg , 1804. Hogv. ou Vanper Horv. — VanDEr HoEvex (Jean), professeur à Leyde. Auteur d’un Manuel de Zoologie, en Holland. , 2 vol. in-8, Delft., 1827. D’une thèse Scelelo pisciugn. Leyde, 1822, in-8. D’un Memoire sur l'ornithorhynque, elc. Hormanseck (N., comte DE). Savant naturaliste Saxon, zélé protecteur de la science , a donné différens mémoires. sur des animaux du Brésil et du Portugal. Hozrer , naturaliste danois. Cité pour un Mémoire inséré dans le V°® volume de la société d’'Hist. nat. de Copenhague. Hom. — Home (sir Everard), chirurgien célebre, conserva- teur du cabinet de Hunter à Londres, membre de la Société royale. Je cite plusieurs de ses Mémoires dans les Transactions philo- sophiques, et son ouvrage intitulé: Lectures on comparative anu- tomy , 6 vol. in-4. Londres, 1814-1828. Hopp. — Hoppx (David-Henri), apothicaire à Ratisbonne. Enumeratio Insectorum elytratorum Indigenorum, 1 Vol. in-4, avec planches color. Erlangæ, 1795, ouvrage utile pour la con- naissance du genre des Donacies. HornstentT, Suédois, voyageur à Java. Cité pour un Mémoire sur l’Acrocorde, parmi ceux de Stockholm , de 1787. 42 TABLE ALPHABÉTIQUE Horsr. — Horsriezn (Thomas), naturaliste anglais. Auteur de Recherches zoologiques à Java et dans les iles voisines. Londres , 1825 , in-4 avec de belles figures. De la première livraison, in-4. Londres, 1828, d’un catalogue descriptif des lépidopières du Muséum de la compagnie des Indes. Hourr. HotTruyn (Martin). À donné quelques Mémoires parmi ceux de l’Académie de Harlem; une traduction hollandaise développée du système de Linnæus, etc. Il est aussi le continuateur de l'Histoire des Oiseaux des Pays-Bas de Nosemann. Hus. (Franc.) — Huger (François), correspondant de l’Aca- demie des sciences à Geneve. Privé de la vue, et cependant un des observateurs qui ont montré le plus de perspicacité. Nouvelles Observations sur les Abeilles, 2 vol. in-8 avec figures. Paris et Genève, 1814. Le second volume est de son fils. Hus. (Pier.) — Huzer (Pierre), fils du précédent. Recherches sur les mœurs des Fourmis indigènes; 1 vol. in-8 avec figures. Paris et Genève , 1810. Observations sur les Bourdons , dans le tome sixième des Transac- tions de la société Linnéenne. Huex. — Hüener (Jacques), peintre à Augsbourg. Son ouvrage iconographique sur les Lepidoptères d'Europe, est le plus parfait et le plus complet qu’on ait publié en ce genre. Le texte est en allemand. Il va aussi donner les Lepidoptcres exotiques. I en à déjà paru plusieurs planches ; leur nombre total (format grand in-8) s'élève à près de mille. Hume. — Humeornr (Alexandre pr), né à Berlin en 1769, membre de l’Académie des sciences, de l’Académie de Berlin , etc. Je cite principalement de cet illustre et savant voyageur , les 04- servalions de Zoologie et d’Anatomie comparée, dont nous avons déjà quatorze livraisons grand in-4. Paris, 1811 à 1827. Hunrer (Jean), célébre chirurgien écossais établi à Londres, né en 1728, mort en 1793. Dont je cite Le Traite sur les Dents , et différens Mémoires insérés dans les Transactions philosophiques. DES AUTEURS CITÉS. A5 Huzarp fils. Auteur avec M. PELLETIER, de recherches sur le genre Hiruüpo, Paris, 1825. L. Iz., Inic., ou Iricer. — IrtGEer (Jean-Charles-Guillaume), professeur à Berlin, mort jeune. Nous citons de lui Prodromus syslematis Mammalium el Avium , 1 vol. in-8. Berlin, 1811. Ouvrage remarquable par la précision qu’il a cherché à donner aux genres de ces deux classes, et par l’élé- gance des noms qu’il leur a imposés. | Catalogue des insectes de Prusse (en allemand.) Verzeichniss der Kæfer Preussens , commencé par Théophile Kugelann , terminé par Jean Iliger ; 1 vol. in-8. Hall., 1798. Magazin für Insectenkunde, 7 Vol. in-8. Brunsvic., 1801-1807. Systematisches verzeichniss von den schmetlerlingen der wiencer gegend, 2 vol. in-8. Brunsvic., 1801. C’est une nouvelle édition du Catalogue systématique des Lépi- doptères des environs de Vienne en Autriche. Il a continué l'édition de la Faune étrusque de Rossi, commencé par Hellwigg. Fauna etrusca , elc., tomus secundus , in-8. Helmstadii, 1807. Irriocz. VERON. — ITTIOLITOLOGIA VERONESE. Grand ouvrage sur les poissons pétrifiés du mont Bolca , où malgré sa magnificence ils ne sont ni bien rendus ni bien caractérisés. J. JacQ. — Jacquin (Nicolas-Joseph pe), célebre botaniste, pro- fesseur à Vienne, né à Leyde en 17927, mort en 18. Nous citons ses Miscellanea austriaca , 2 Vol. in-4. Vienne, 1778 el 1781 , où se trouvent quelques articles sur les animaux. 44 TABLE ALPHABÉTIQUE JacQ. — JacquiN (Joseph-François DE), fils du précédent. À donné des matériaux pour l'Histoire des Oiseaux , en allemand, 1 vol. in-4, où se trouvent quelques figures d'oiseaux rares. Vienne, 1784. Jonns. — (J. RawLzINs JoHNsoN), naturaliste anglais. Traite de la Sangsue medicinale, en angl. Londres, 1816, in-8, et deuxième partie, ib., 1825. | — Observations sur le genre planaire, dans les Trans. philos. Lon- dres, 1822. Et continuées en 1825. Jour. D'HIST. NAT. La Nous désignons ainsi un ouvrage périodique dont il n’a paru que 2 vol. in-8, et dont la réunion porte pour titre: Choix de Memotres sur divers objets d'Histoire naturelle, par MM. Lamarck, Bruguières , Olivier, Haüy et Pelletier. Paris , 1792. JOURN. DE PHYs. Je cite ainsi les Observations sur la Physique, l'IHistoire naturelle ct les Arts, dont il a paru 2 vol. par an, depuis 1773 jusqu’en 1823. D'abord sous la direction de l’abbé Rozier; ensuite sous celle de Jean-Claude de Lametherie, médecin, professeur adjoint au collège de France ; enfin sous celle de M. de Blainville. Jurine (Louis), professeur d'anatomie et de chirurgie à Genève. Nouvelle methode de classer les Hymenopteres et les Dipteres, avec fig. Hyménoptères, tome 1, in-4. Genève, 1807, ouvrage supé- rieurement exécuté, et-indispensable pour létude des insectes de cet ordre. Observations sur le Zenos vesparum , Mémoire in-4, avec une planche, 1816. Observations sur les ailes des Hymenopteres, Mémoire avec plan- ches, imprimé dans le vingt-quatrième volume des Mémoires de l’Académie des sciences de Turin. Histoire des Monocles, 1 vol. in-4, avec planches. Gen., 1820. Son second fils, dont on doit regretter la perte, a publié, dans le tome septième des Annales du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, un excellent Mémoire sur l’Argule foliuce. (Noyez le tome IIT, pages 64 et 65 de cet ouvrage.) DES AUTEURS CITÉS. A5 K. Kæmrr.—Kzæmprer (Engilbert), médecin allemand, né à Lemgo dans le comté de la Lippe en 1651, mort en 1713, voyageur en Perse, aux Indes et au Japon. Amoænitatum exolicarum, Fascic. , V. Lemgo, 1712, in-4. Description du Japon, en allemand , traduite en français sous le titre d’Aéstoire naturelle, civile et ecclésiastique du Japon. La Haye, 1729, 2 vol. in-fol. Kaup, naturaliste allemand. Auteur de notes sur les reptiles dans l’Zsis d'Oken. Kirs. — Kirey (William), Anglais, membre de Ja société Tin- néenne, recteur de Barham dans le comté de Suffolk, etc. Monographia Apum Anghiæ, 2 vol. in-8 avec figures. Ipswich, 1802. Il a publié, dans les Transactions de la société Linnéenne , une Monographie des apions d'Angleterre, t. et celle des insectes de Vordre des Strepsiptères, avec fig. tome XI. 11 vient de publier, conjointement avec M. Spence, une nouvelle édition de l’ouvrage ayant pour titre: An Introduction to Entemoloyy. London, 1828, 4 vol. in-8, avec figures. _Ila inséré dans les Transactions Linnéennes et dans le Zoological journal plusieurs Mémoires sur divers insectes et dont nous avons cité les principaux. KLÉEM. — KLÉEMANN (Chrétien-Frédéric-Charles), peintre de Nuremberg, né en 1735, et mort en 1789. A donné un supplément à l’ouvrage de Rœsel, son beau-père, sur les insectes, qui en forme le cinquième volume. Beytræge zur natur oder inseclen-geschichte, 1 vol. in-4. Nürnberg, 1761. KL. ou Kre. — KLEIN (Jacques-Théodore), né en 1685, mort en 1759; secrétaire du sénat de Dantzick, auteur laborieux, AG TABLE ALPHABÉTIQUE. qui a écrit sur toutes les parties de l'Histoire naturelle, mais sans goût et sans génie. Nous citons de lui : Summa dubiorum crea classes quudrupedum et amphibiorum Linnœæi. 1743; Quadrupedum dispositio et brevis historiu naturalis. 1751 ; Historiæ avium prodromus. 1750. Slemmata avium. 1759 ; Tentamen herpetologiæ. 1755; Historiæ nat. piscium promovendæ missus V. 1740-49 ; Mantissa ichlyologica. 1746; Methodus ostracologica. 1753 ; Descriptiones tubulorum marinorum. 1731 ; Naturalis dispositio echinodermatum. 1734. Kzuc. — KLuc (François), docteur en médecine à Berlin. Monographia siricum Germaniæ , atque generum tllis adnumeralo- rum, cum tabulis æneis coloratis VIII, 1 vol. in-4. Berolini, 1803. Plusieurs Mémoires sur divers genres ou espèces d’hyménoptères . dans Le Recueil de la Société des Naturalistes de Berlin. Une Revue crilique des genres de Fabricius , dérivant de celui des apis de Linnæus, dans le Magasin Entomologique d’Iliger , 1807. Entomologische monographien, 1 Vol. in-8. avec fig. Berlin , 1824. Proscopia, novum genus insectorum orlhopterorum, in-folio, avec deux planches. Entomologiæ Brasilianæ specimen, et monographies en allemand. Knocu (Auguste-Guillaume). Nouveaux materiaux pour la connaissance des insectes ; en alle- mand: Neue beytraege zur inseclenkunde, 1 vol. in-8, avec fig. Leipzig, 1801. Kworr, et WaLrcu, sur Knorr, etc., ou WaLcx, pétrific. de Knorr. | Korr (Georges-Wolgang), graveur de Nuremberg, né en 1705, mort en 1701. WaLcu (Jean-Ernest-Emmanuel), professeur à Jéna; Ont donné ensemble: Recueil des monumens des calastrophes que le globe terrestre a essuyees, contenant des petrifications , ele., 4 vol. in-{ol. Nuremberg, 1775-1778. DES AUTEURS CITÉS. 47 Je les cite pour quelques coquilles et lithophytes. Je cite encore sous le titre de : KNORR VERGN. ou KNORR. DELIC. : un ouvrage du même graveur, dont il y a des éditions en plusieurs langues, intitulé, en allemand , Vergnügungen, elc.; en latin, Deli- ciæ , etc.; et en franç., Amusemens des yeux et de l'esprit, Où Collection de Coquillages, etc., en 6 vol. in-4. Nuremb., 1760-1773. KOHLR. — KOHLREUTER (Joseph-Gottlieb). Nous citons plusieurs de ses Mémoires insérés dans les Novi Com- ment. acad. Petrop. KRUSENSTERN, amiral russe. Dont le Voyage autour du monde contient plusieurs observations d'histoire naturelle par M. Tilesius. KuüuL (Henri), jeune naturaliste de Hanau, né en 1797, mort à Batavia, où il faisait des recherches pour le Musée des Pays- Bas, avec un jeune Hollandais, nommé Van Hasselt. Leurs récoltes étaient immenses dans toutes les classes. On a de Kuhl, Matériaux pour la Zoologie et l'anatomie comparee, en allemand, des Monographies des Perroquets, des Petrels, des Chauve-souris d'Allemagne, elc. ge £. Lac. ou Lacer.—LacéPèpe (Bernard-Germain-Etienne, de la Ville, comte pe), professeur au Muséum d’hist. nat., membre de l’Académie des sciences, etc., etc., né à Agen. J’ai beaucoup cité ses trois ouvrages principaux, qui font suite à la grande Histoire naturelle de Buffon. Histoire naturelle, yenerale et particulière des Quadrupedes ovipares el des serpens , 2 Vol. in-4. Paris, 1788 et 1789. Histoire naturelle, etc., des Poissons , 5 Vol. in-4. Paris, 1798-1803. Histoire naturelle, elc., des Cétacés, 1 vol. in-4. Paris, 1804; et quelques Mémoires dans les Annales du Museum. 48 TABLE ALPHABÉTIQUE. LAEr (Jean de), géographe d'Anvers au xvir siècle. Novus Orbis, seu Descriptionis Indiæ Occidentalis, Lib. XVIII. Leyde, 1633, 1 vol. in-fol. LaicH. — LaicHarTING (Jean-Népomucène pr), professeur à Inspruck, né en 1754. Verzeichniss der Tyroler insecten, 21. in-8 , avec fig. Zürich, 1781- 1784. Lam. — Lamarck (Jean-Baptiste ne Monner, chevalier br), professeur au Muséum d’hist. nat., membre de l’Académie des sciences, né à Basentin en Picardie en 1743, mort à à Paris en décembre 1820. Parmi les nombreux ouvrages de ce célèbre naturaliste, je cite principalement : Systeme des Animaux sans vertebres. Paris, 1801, 1 vol. in-S. Extrait du Cours de Zoologie sur les Animaux sans vertebres , br. in-8. Paris, 1812. Histoire naturelle des Animaux sans vertèbres, 7 Vol. in-8. Paris, de 1815 à 1822. Et ses Memoires sur les Coquilles, dans les Annales du Muséum. L'auteur étant devenu aveugle pendant la rédaction de cet ou- vrage , a été aidé pour les Bivalves, par M. Valenciennes et pour les classes suivantes, par mademoiselle Lamarck sa fille aînée. LAMARTINIÈRE. Naturaliste français, l’un des malheureux compagnons de La Pey- rouse, Cité pour un Mémoire sur quelques animaux parasites, inséré dans le journal de Physique de 1787, et à la suèle du Voyage de La Peyrouse. LamgerT, naturaliste anglais. Auteur d’un Mémoire sur le Bos frontalis. Trans. Linn., var. Lamouroux (J. V.F.), naturaliste d'Agen, professeur à Caen. Cité pour quelques Mémoires dans les Annales du Muséum, et pour une Histoire des Polypiers, que j'avais vue en partie manus- crilte, lors de ma première édition, elle a été imprimée en 1817, 1 vol. in-8, DES AUTEURS CITÉS. 49 Il a donné ensuite Exposition methodique de l’ordre des Polypiers, avec les planches d’Ellis et Solander, et quelques planches nouvelles. Paris, 1821, in-4. Et un Dictionnaire des Zoophytes, qui fait partie de l’Encylopédie méthodique. Paris, 1824, in-4. Lanesporr, naturaliste allemand, qui a voyagé avec l'amiral Krusenstern, et s’est établi au Brésil. On a de lui quelques Mémoires, et je le cite comme ayant donné des noms à divers objets qu’il a découverts. LaPpeyr. — LaPEyROUSE (Philippe Picot, baron DE), professeur d'histoire naturelle à Toulouse. Description de plusieurs espèces d’Orthoceratites et d’'Ostracites, 1 vol. in-fol. Nuremb., 1781. Je cite aussi quelques articles insérés dans le Dictionnaire des Oiseaux de l'Encyclopédie méthodique. LarocHEe (DE), jeune médecin de Paris, trop tôt enlevé aux sciences. On a de lui quelques Mémoires dans les Annales du Muséum , sur- tout un dans le tome xt, sur les Poissons d'Iviça, LasP.— LasPeyres (Jacques-Henri), officier municipal à Berlin. Sesiæ Europeæ iconibus et descriptionibus illustratæ , 1 Vol. in-4. Berolini, 1801. Des Observations critiques sur le Catalogue systématique des Lepi- doptéres des environs de Vienne, insérées dans le Magasin des Insec- tes d’Iliger , etc. LaTH. — LATHAM (Jean), membre de la société royale, né en 1740. Il a surtout enrichi l’Ornithologie de belles espèces nouvelles ; mais ses ouvrages sans critiques veulent être lus avec précaution. General synopsis of Birds, 3 vol. in-4, et deux Supplémens. Lond., 1782-1178: Index Ornithologicus , 2 vol. in-4. Lond., 1790. 50 TABLE ALPHABÉTIQUE Lar.— LaTRrILLE (Pierre-André), de l’Acad. royale des Scien- ces, etc., né à Brives en 1762. Ses principaux ouvrages cités, sont: Histoire naturelle des Salamandres , 1 Vol. in- Les avec fig. Paris, (800. Histoire naturelle des Reptiles, faisant suite à l’édition de Buffon, de Déterville, 4 vol. petit in-12 , avec fig. Precis des caracteres yeneriques des Insectes, 1 vol. in-8. Brives. 1796. Gencera Crustaccorum ct Inseclorum, 4 Vol. in-8, avec fig. Paris, 1806-1807. Histoire naturelle des Crustaces et des Insectes, faisant suite à l'édition de Buffon de Sonnini, 14 vol. in-8, avec fig. Paris, 1802- 1805. Histoire naturelle des Fourmis , 1 Vol. in-8, avec fig. Paris, 1802. Ses Mémoires insérés dans les Annales du Muséum d'Histoire na- turelle de Paris. La partie Entomologique, à laquelle il a coopéré, dans le nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle , dans l'Encyclopédie méthodique. et celte partie tout entière dans le Recueil d’Observations de Zoolo- gie et d’Anatomie comparée , ou la deuxième partie du Voyage de MM. Alexandre de Humboldt et Aimé Bonpland. Mémoires de la Societe d’iistoire naturelle de Paris, in-4. Esquisse d'une distribution generale du règne animal , in-8 , 1824. Familles naturelles du regne animal , 1 vol. in-8. Paris, 1825. Divers Mémoires généraux sur les insectes, imprimés dans le Recueil de ceux du Muséum d'Histoire naturelle. Description des insectes, recueillis par M. Caillaud dans son Voyage en Nubie, et faisant partie de sa relation. La partie Entomologique de la seconde édition du nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, et divers articles du Dictionnaire classique d'Histoire naturelle , ainsi que de l'Encyclopédie méthodi- que, même partie. La description (Annales des Sciences naturelles) d’un nouveau genre d’Aranéides , etc. LaUR, Où LAURENT. — LAURENTI (Joseph-Nicolas), médecin à Vienne en Autriche. Specimen medicum cxhibens synopsin Reptilium cemendalum. Vienne, 1768, in-8. DES AUTEURS CITÉS. 51 On dit que cette thèse est l’ouvrage de Winterl, qui depuis a été célèbre comme chimiste paradoxal. Leaca.—Lracx (William-Elford), naturaliste anglais, docteur en médecine, l’un des conservateurs du Muséumbritannique. Une Monographie du genre Meloe, insérée dans les Transactions de la Société Linnéenne , avec figures. Malacostraca podophthalma Britanniæ , avec de belles planches enluminées , in-4. London, 1815 et 1816. Il en a paru huit cahiers A general arrangement of the Classes crustacea Myriapoda and Arachnides , faisant partie du tome onzième des Transactions de la Société Linnéenne. On en a donné un extrait dans le Bulletin de la Société philomatique. On the Classification of the Natural tribe of Insects Noloncctidea. Mémoire imprimé dans le douzième vol. du Recueil de ceux des Transactions de la Société Linnéenne. Descriptions of some new genera and species of animals, discovered in Africa by T. C. Bowdich, une demi-feuille , in-4. Zoologicat Miscellany, 3 vol. in-8. London , 1817. On the genera and species of proboscideous insects, 1 VOÏ. in-8, avec fig. Edimbourg, 1817. Appendix n° 10 & general notice of the animals taken by M. John Cranch, during the expedition to explore the source of the river Zaïre, in-4. Plusieurs articles du Dictionnaire des Sciences naturelles relatifs aux crustacés, et des Mémoires insérés dans les Transactions Lin- néennes. Le CL. — Le Crerc, naturaliste à Laval. Observations sur La corne du psile de Bosc, présentées à l’Aca- démie des Sciences, en 1815, et plusieurs autres observalions très intéressantes. Lec.—Lecomrs, officier d'artillerie au service des Etats-Unis. Auteur de plusieurs Mémoires sur les Quadrupèdes, les Reptiles, elc., parmi ceux de l’Académie des Sciences nat. de Philadelphie. Leregv. — Leregvre (Alexandre), naturaliste français. À publié dans les Annales de la Société Linnéenne de Paris, la description de divers insectes, inédits, recueillis par lui en Sicile, ainsi que celle de trois Lépidoptères. 52 TABLE ALPHABÉTIQUE. LEGuAT (François), protestant bourguignon, réfugié en Hol- lande. = Voyages et Aventures de Fr. Leguat et de ses compagnons. Londres, 1720, 2 vol. in-12. Il y a quelques figures d’animaux de mérite très divers. LEISLER. Auteur d’un Supplement aux oiseaux de l'Allemagne, de Bechstein. Hanau , 1812 et 1813. LEPEL. — LEPELLETIER DE Sr.-FARGEAU (Amédée), naturaliste de Paris. ; Une Monographie des Chrysis des environs de Paris, Annales du Mus. d’'Hist. nat. n° 58. Un Mémoire sur les Araignees, Bulletin de la Société philom., avril, 1813, n° 67. Monographia tenthredinetarum Synonymia extricata. Paris, 1823, 1 vol. in-8. Conjointement avec M. De Serville, la partie des insectes du dixième volume de l’Entomologie de l'Encyclopédie méthodique. Il a communiqué à l’Académie des Sciences des Observations sur les accouplemens de diverses espèces de Volucelles, genre de Diptères. LeskE (Nathanaël-Godefroy), professeur à Leipzig, et ensuite à Marburg , né en 1752, mort en 1786. Museum Leskeanum. Regnum animale, 1 vol. in-8, avec figures enlum. Lipsiæ , 1789. Je le cite aussi pour l'édition augmentée qu’il a donnée du Traite des Oursins de Klein. Leipzig, 1778, 1 vol. in-4. Lessox (René-Primevère), naturaliste, avec M. Garnot, de l'expédition de /4 Coquille, commandée par le capitaine Duperrey. Ces deux naturalistes en ont rédigé la partie zoologique, qui n’est pas encore terminée. On a en outre de M. Lesson, Manuel de Mammualogie. Paris , 1827, 1 vol. in-12. Manuel d'Ornithologie, 2 vol. in-12. Paris, 1828. male. Jin AB: née. “à | DES AUTEURS CITES. hs Manuel de L’'Hist. des Mollusques et de leurs Coquilles. 2 vol, in-12. Paris, 1829. Il publie en ce moment l’Æistoire des Oiseaux-Mouches, avec de très belles figures. Lesugur (Charles-Alexandre), du Havre. L’un des dessinateurs embarqués avec Baudin , et l’un des coopé- rateurs les plus zélés et les plus utiles de Péron dans les recherches de Zoologie. II a donné quelques observations zoologiques dans le Bulletin des Sciences , et le programme d’un grand ouvrage sur les Méduses, avec plusieurs échantillons des planches, et depuis plu- sieurs Mémoires dans ceux de l’Ac. de Sc. nat. de Philadelphie. Les Mémoires du Muséum d'Hist. nat., etc. LeukaRp (Fred.-Sigism.) Fragmens zoologiques. Helmstadt, 1819. Les Mollusques dans le voyage de Ruppel. Lew. — Lewins (Jean-Guillaume). Natural History of Lepidopterous Insects of New South Wales, 1 vol. in-4, avec des planches coloriées. London, 1805. Il a aussi écrit sur les Oiseaux de ce pays, nat., Hist. of Birds of New-Holland. Licur. — LicxTewsteIN (Antoine-Auguste-Henri), professeur des langues orientales à Hambourg , né en 1753. Une dissertation sur le genre des Mantes de Linnæus, dans le sixième volume des Transactions de la Société Linnéenne. LicHrENsTEIN (Henri), professeur à Berlin. Voyage au cap de Bonne-Esperance , 2 Vol. in-8. Berlin, 1811. Et plusieurs Mémoires sur les Antilopes, les Gerboises, les Ani- maux de Margrave, etc. ; parmi ceux de l'Académie de Berlin. LinprotTx, naturaliste suédois. Cité pour un Mémoire inséré dans le x1x° vol. des nouv. Mém. de Stockholm. Link (Jean-Henri), médecin de Leipzig, né en 1674, mort en 1734. De Stellis marinis, liber singularis , publié par Christ. Gabr. Fis- cher, 1 vol. in-fol. Leipsig, 1733. | | | | Éd ELELELEEEELELELEE ee 1» 34 TABLE ALPHABÉTIQUE L. ou Lixn. — Lixnæus (Charles), autrement, chevalier De Lixxé, né en 1707, mort en 1778, professeur d'histoire naturelle à Upsal, auteur de la grande réforme de la no- menclature en l'histoire naturelle. Je cite de lui, 1° Systema naturæ, nommément l'édition X° de 1757; l'édition XII° de 1766; et surtout l’édition XIII° donnée par Gmelin , à Leipsig, 1788, 7 vol. in-8, pour les animaux : 20 Amærñitates Academicæ , recueil de thèses, en 10 vol, in-8, de 1749-1790 : | 3° Musœum Adolphi Frederici regis, 1 vol. in-fol. Sitockh. , 1754, avec 33 planches. . Il cite lui-même dans ses autres ouvrages un deuxième volume de celui-ci, qui est un petit in-8. 4° Musœum Ludovicæ Utricæ reginæ, 1 vol. in-8. Stockholm, 1764. 5° Fuuna suecica , 1 VO. in-8, première édition, 1746; deuxième édition , 1761; troisième, par Retzius. Leipzig, 1800, ne compre- nant que les vertébrés. Lin. Soc., ou Soc. L1x.. ou Lin. TRANS. Transactions de La Societe Linnéenne de Londres, 13 vol. in-4. Lon- dres, 1791, et années suivantes. Lister (Martin), naturaliste anglais, médecin de la reine Anne, mort en 1711. Historia sive Synopsis methodiea Conchyliorum , 1 vol. in-fol. Lond., de 1685 à 1693, contenant 1059 planches sur 438 feuillets. Il y en a une réimpression avec la synonymie de Linnæus, par Guillaume Hupnesrorp. Lond., 1770. Historia animalium Angliæ, de araneis , de cochleis tum terrestribus tum fluviatilibus , de cochleis marinis. Londres , 1670. La partie concernant les araignées se trouve aussi dans lHést. des Insect., de Raï. Lxox. — Lyonxer (Pierre), né en 1707, mort en 1789, secré- taire interprète des états-généraux. Traité anatomique de La Chenille du saute, in-4. La Haye, 1762, avec des planches gravées par l’auteur ; ouvrage qui est à-la-fois le chef-d'œuvre de l'anatomie et celui de la gravure. DES AUTEURS CITÉS. 55 M. Macz.— Maccray (W.-S.), de la Société Linnéenne deLondres. Horæ entomologicæ , in-8 , 1om. I, en deux parties avec planches. London, 1819 et 1821, Annulosa Javanica , in-4, avec planches, 1 fascic. London , 1825. Il a aussi publié quelques Mémoires généraux sur les Insectes, mais dont nous n’avons point fait mention dans cet ouvrage. Maccar. — Maccari (Pierre), membre associé de la Société de Médecine de Marseille , etc. Memoire sur le Scorpion qui se trouve sur La montagne de Cette, département de l'Hérault, etc., 1 vol. in-8, 1810. MacQ.— Macquarr (Jean), de la Société royale des Sciences, d'Agriculture et des Arts de Lille. IL a publié dans le Recueil des Mémoires de cette Société, formant 4 volumes in-8°, avec planches, et imprimés à Lille (1826-1829), une suite de Mémoires sur les Insectes diptères du nord de la France, avec des planches représentant leurs ailes. Macri (Xavier), naturaliste napolitain. Nouvelles observations sur l'Histoire naturelle du poumon marin des Anciens (en italien). Naples 1778, 1 vol. in-8. Mann. — MannerneIm (C.-G.), conseiller de l'empereur de Russie. Eucnemis inseclorum genus, 1 vol. in-8, avec deux planches, Petropoli, 1823. Observations sur Le genre Megaloye , tome x°, des Mémoires de l'Académie impériale des Sciences de St-Pétersbourg, 1824. Description de quarante nouvelles espèces de Scarabæides du Bresil, in-4° , avec planches. …{ 56 TABLE ALPHABÉTIQUE. Maxrerz (Gédéon), membre du -coll. de Chir. de Londres, demeurant à Lewes. Auteur d'illustrations de La Geologie du comte de Sussex, 2 VO. in-4. Londres , 1822 et 1827. Marcr. ou Marcr. — Marcrav de Liebstadt (George), de Meissen en Saxe , né en 1610, voyageur au Brésil, mort en Guinée en 1644. Historiæ rerum naturalium Brasiliæ, libri 8, in-lol. Leyde et Amsterd., 164$ ; ouvrage excellent pour le temps, plein de descrip- tions exactes et de figures reconnaissables, quoique grossières , de toutes sortes d'animaux. Marsx. —MarsHam, naturaliste anglais, trésorier de la Société Linnéenne, etc. Entomologia Britannica , sistens Insecta Britanniæ indigena se- cundum methodum Linnæanam disposita , tome I. Coleoptera. Lon- dini, 1802. Il a publié dans le neuvième volume des Transactions de la Société Linnéenne , une Monographie du genre Notoclea { celui de Paropsis d’Oïivier ), avec figures. Martexs (Frédéric), chirurgien hambourgeois. Voyage au Spitzherg (en allemand ). Hambourg, 1675, 1 vol. in-4. Encore utile pour les animaux de la mer glaciale. Marrtexs (George DE), secrétaire du tribunal suprême de Wirtembersg. Auteur d'un Voyage à Venise, 2 vol. in-8. Ulm, 1824; où 1l y a un Catalogue raisonne des poissons de ce port. Marin (Frédéric-Henri-Guillaume), médecin de Berlin, né en 1729, mort en 1778; a commencé le grand ouvrage conchyliologique allemand, intitulé : Cabinet systematique de Coguilles , in-4, 10 vol., et 1 de supplément avec fig. enlum. Nuremberg. Les trois premiers volumes , 1769-1777, sont de lui ; le reste est de Chemnitz. PVR RP ST La | be "+ RS à SP NE PDT TO 0 DES AUTEURS CITÉS. #7 Marx1oLe (Pierre-André), de Sienne, néen 1500, morten 1977. Dans son Commentaire sur Dioscoride, il entre dans quelques détails sur divers animaux. Mau». — Maupuir (René-Jean-Etienne), médecin de Paris, - mort en 1792. Auteur du Dictionnaire des Oiseaux de l'Encyclopédie métho- dique. MaupEertT. — MaupertTuis (Pierre-Louis More ne), de l'A- cadémie des Sciences, président de celle de Berlin, etc., né en 1678, mort en 1750. Astronome et géomètre , il a fait aussi quelques Mémoires d’'His- toire naturelle. Expériences sur les Scorpions , Mémoires de l’ Acad. des Sciences de Paris , 1731. Maurice DE Nassau (le prince), ou plutôt le comte Jean-Maurice DE NAssAU-SIEGEN, né en 1604, gouverneur du Brésil pour les Hollandais, de 1637 à 1644. Il y encouragea les travaux de Margray , et peignit lui-même plu- sieurs figures de poissons, qui ont été gravées d’après lui dans l'Ich- thyologie de Bloch. Il mourut au service de Brandebourg en 1679. MecxeL (Jean-Frédéric), professeur à Halle. Nous citons ses Matérinux pour l'Anatomie compare, Leipzig , 1808, in-8. {en allemand). Son Traité sur l'Ornithorynque , in-{ol. Leipzig, 1826. MeGERLE DE MUHLFELD (J.-C.). Auteur d’une Classification des coquilles bivalves insérée dans le Magasin de la Société des Amis de la nature de Berlin. Meuuis (Edouard). De distomate hepatiro et lanceolato. Gotting , 1835, in-fol. Meic. — Mricex (Jean-Guillaume), naturaliste allemand. A publié, en cette langue , un ouvrage sur les Diptères d'Europe, composant maintenant 3 vol. in-8 , accompagné de planches, reprèë- rN 58 TABLE ALPHABÉTIQUE, sentant une espèce au moins de chaque genre , avec les détails des caractères. M. BAUMEAUER avait publié, en 1800, un extrait du même travail, sous le titre de : Nouvelle classification des Mouches à deux aîles , m-8. Paris , 1800. Mém. DE LA Soc. D HIsT. NAT. Mémoires de la Societe d'histoire naturelle de Paris. C’est un volume in-4, publié en 1799, chez Baudouin, et qui n’a pas eu de suite. Il y en a sous le même titre un autre recueil en 3 vol. in-4. 1823 et années suivantes. Mer1ax (Marie-Sibylle) femme Graf, Allemande, établie en Hol- lande , née en 1647, morte en 1717. A laissé deux ouvrages posthumes, remarquables par la beauté des figures : De generatione et me!amorphosibus Insectorum Surinamensium, 1 vol. in-fol. La Haye, 1728. Histoire des Insectes d Europe, trad. en franc. par Mairet, 1 vol. in-fol. Amsterdam, 1730. Mere (Blaise), né à Bremen, professeur d'Histoire naturelle à Marpurg. Je cite de lui: Avium rariorum et minus coynitarum icones et deser., 4 cahier in-4. Leipz., 1786. Materiaux pour l'histoire naturelle des Reptiles (en allemand), 2 cah. in-4. Duisbourg et Lemgo, 1790. Il n’y est parlé que de serpens. Tentamen Systematis amphibiorum , en latin et en allemand. Mar- purg, 1820, 1 vol. in-8. ; MeswarD LaGr. —MEsNARD DE LA GROYE, naturaliste d'Angers, mon suppléant au Collège de France, mort en 1827. Auteur de différens Mémoires dans les Annales du Muséum, le Journal de Physique , etc. Meyer et Worr. Taschenbuch , etc. (Almanach des Oiseaux d'Allemagne), 2 vol. in-8. Francf. 1810. Le premier volume contient les Oiseaux de terre par Le DES AUTEURS CITÉS. 59 M. Wolf; le second les Oiseaux d’eau, par M. Meyer. Cet ouvrage est plein de très bonnes obervations. Mic. — Micer (Félix), naturaliste à Paris. Memoire sur les Larves des insectes coleopteres aquatiques. Aunales du Muséum d'Hist. nat. de Paris, tom. x1v. Mix. — Mixax (Jean-Chrétien), naturaliste de Bohéme. Monographia bombyliorum Bohemiæ, in-8., avec fig. Prague, 1796. Murer (J.-S.), naturaliste anglais. Auteur d’une Histoire naturelle des Crinoïdes,et d'un Mém. sur Les Belemnites. Bristol., 1821, in-4. Dans les Trans. de la Soc. géologique de Londres , 2° série 2 tom. , 1° partie. Mircuizz, médecin et sénateur à New-York. Je cite surtout de lui un Mémoire sur Les porssons de New-York , in- séré dans le premier volume des Transactions de la Société de New- York. Il en a publié d’autres dans ceux de l’Ac. des Sc. nat. de Philad, et du lycée de New-York, etc. Moœur. — Mornrixc (Paul-Henri-Gérard), médecin à Jever. Avium genera. Aurich , 1752 , in-8. Morin. — Mori (l'abbé Jean-lgnace), ecclésiastique chilien établi en Italie. | Essai sur l'Histoire naturelle du Ch'li, publiée en italien; traduite en français par Gruvel , 1 vol. in-S. Paris, 1789. Ouvrage fait de mé- moire en lialie , et fort suspect en plusieurs endroits. MoxrAaG. — Moxracu (George), naturaliste anglais. A donné des descriptions de diverses espèces d'oiseaux , de pois- sons, de mollusques, de crustacés, dans les Transactions de lu So- ciete Linneenne , et dans celles de Za Societe Wernerienne de Londres. MoxrÈècrEe, médecin de Paris, mort aux iles. Cité pour un Mémoire sur Les Vers de terre, dans les Mémoires du Muséum. Monwrr. — Moxrrorr (Denis pr), homme singulier, se disant 60 TABLE ALPHABÉTIQUE ancien naturaliste du roi de Hollande, mort de misère dans une rue à Paris, en 1820 ou 1821. Je cite principalement sa CONCHYLIOLOGIE SYSTÉMATIQUE, espèce de Genera Conchyliorum, où les genres sont très multipliés, et re- présentés par des figures en bois, faites par l’auteur et aussi exactes que le comporte ce genre de gravure. On n’en a que 2 vol. in-8., contenant seulement les univalves. Paris , 1808 et 1810. Il estaussi l’auteur des quatre premiers vol. in-8., de l’Æistoire na- turelle des Mollusques, qui fait suiteau Buffon de Sonnini. Paris, 1802, où il a inséré des figures apocryphes. Ils ne contiennent que les gé- néralités et les céphalopodes. Moquix-Tanpox (Alfred), médecin de Montpellier, professeur à Marseille. Monographie de la famille des Hirudinees. Montpellier , 1826, in-4. Moreau DE Jonnès, correspondant de l’Institut. Cité pour plusieurs Mémoires sur les animaux des Antilles. MorrEn (C.-F.-A.), naturaliste belge. De Lumbrici terrestris Historia naturali, nec non anatomiu. Bruxelles , 1829 , in-4, Mourr. — Mourrer (Thomas), naturaliste anglais, médecin de la maison de Pembrock, mort vers 1600. Insectorum sive minimorum animalium theatrum , 1 Vol. in-fol., avec 500 fig. en bois. Londini, 1634; ; Publié par Theodore DE MAYERNE, Français, médecin de Jaques [°". C’est le premier ouvrage spécial sur les insectes. SrarT. Mürz. — Mürrer (Philippe-Louis-Statius), professeur à Erlang, né en 1725, mort en 1776. A donné une mauvaise traduction allemande du Système de la Na- ture de Linnæus; d’après la traduction hollandaise développée de HouTTuYx , 9 vol. in-8. Nuremb., 1773-1776, pour les animaux seulement. Mur. — Murrer (Otton“Frédéric), conseiller d'Etat danois, DES AUTEURS CITÉS. Gi l’un des plus laborieux observateurs du xvui° siècle, né en 1730, mort en 1754. Je cite de lui: Von Würmern der süssen und salzigen wassers (des Vers de l’eau douce et salée), 1 vol. in-4. Vermium terrestrium et fluviatilium Historia, 2 VOI. in-4. Zoologia danica , in-fol. avec fig. color. Les trois premiers cahiers. Copenbh., 1788 et 89 , sont de lui. Le 4° d’Abilgaard, de Vahl , etc. Zoologiæ danicæ prodromus, 1 vol. in-8. Havniæ, 1776. Entomostraca seu Insecta testacea , 1 Vol. in-4., avec fig. Lipsiæ et Havniæ , 1785. | ( Hydrachnæ , 1 vol. in-4., avec figures coloriées. Lipsiæ, 1781. Animalcula infusoria , 1 Vol. in-4. N. Naccart (Louis-Fortuné), bibliothécaire du séminaire de Chioggia. Auteur d’une Zttiologia adriatica, dans le journal de Physique de Pavie, 11° déc. , tome v, 1822. Narpo (Dominique), naturaliste italien, établi à Chioggia. A donné des additions à l’ouvrage de Naccari, journal de Phys. de Pavie, XVII. NATTERER , naturaliste autrichien. Auteur de plusieurs observations intéressantes sur les animaux d'Allemagne, voyageur au Brésil. NATURE. — NATURFORSCH. Der Naturforscher (Le Naturaliste.) C’est le titre d'un journal allemand sur l'Histoire naturelle, dont il a paru à Halle 27 cahiers , depuis 1774 jusqu’en 1793. ILest plein d'observations importantes et de bonnes figures. Naum. — Nauman (J.-A. etJ.-F), pere et fils. Histoire naturelle des Oiseaux à Allemagne, excellent ouvrage dont 62 TABLE ALPHABÉTIQUE les figures, quoique petites, sont parfaites. La deuxième édition que nous citons principalement {Leipzig , 1820, et suiv., in-8.) n’est pas terminée. N£Es D'ÉSENS., VOyez GRAVENHORST. Nicozs. — Nicorsox (le Père), dominicain irlandais, mission- naire à Saint-Domingue. Essai sur l'Histoire naturelle de Saint-Domingue, in-8., avec figures. Paris 1776. NiEREMBERG (Jean-Eusebe), jésuite, professeur à Madrid. Historia naturalis maxime peregrina, libris XVI, distincta. Anvers, 1633 , in-fol. Compilation peu estimée. Nr150N (S. V.) conservateur du Musée de Lund. Auteur d’une Ornithologia suecica, 2 vol. in-8., Copenhague, 1817 et 1821. Nrrzscx (Chrétien-Louis), professeur à Halle. Auteur de plusieurs Mémoires sur l’ostéologie des Oiseaux , et les animaux sans vertèbres , dans les Recueils de Halle , de Bonn, etc. Spiropteræ strumosæ descr. Halle, 1829, in-4. Materiaux pour la connaissance des animaux infusoires ou Descrip- tion des Cercaires et des Bacillaires, en allemand. Halle, 1817, in-8. Nosrman (Corneille), morten 1786. À donné avec le graveur Chrétien Serp , une Histoire des Oiseaux des Pays-Bas (en hollandais). Amsterdam, 1770 et ann. suiv., in-fol., remarquable par l'élégance des figures. Les derniers cahiers sont de HOUTTUYN. 0. OCHSENH. — OCHSENHEIMER (Ferdinand). Son ouvrage en allemand, sur Les Lepidoptères d'Europe, 1n-8., est le meilleur pour la critique et la descriplion des espèces. Le « DES AUTEURS CITÉS. 63 premier volume a paru à Leipzig, en 1806. Celui qu'il va mettre au jour comprendra les noctuelles. OptErR. — OpiEr (Auguste). Memoire sur lu omposition chimique des parties cornees des insectes, inséré dans le premier volume des Mémoires de la société d'histoire naturelle de Paris , 1823, in-4. OKEN, naturaliste allemand, de Fribourg en Brisgau , établi à Téna. | Auteur d’une Philosophie de la Nature. Téna , 1809, 3 vol. in-8. D'un Traité d'Histoire naturelle, dont la Zoologie forme la troisième partie en 2 vol. in-8. Iéna , 1816, avec un Atlas. D’une Histoire naturelle pour les ecoles, 1 vol. léna, 1821. D'une Esquisse de systeme d’'Anatomie, de Physiologie et d'Histaire naturelle. Paris, 1821, in-8. Et principal rédacteur du journal l’fsis , où se trouvent de nom- breux et importans articles d'histoire naturelle. OLArsEN (Eggert), ou Erard OLavius, naturaliste islandais, né en 1726, mort en 1768. Auteur avec Biorn POVELSEN ou PAULI, premier médecin de cette île, mort en 1778, d’un Voyage en Islande , imprimé en 1772, dont je cite la traduction française , 5 vol. in-8., et un atlas, Paris, 1802. Orvi (l'abbé Joseph). Zoologiu Adriatica , 1 vol. in-8., avec figures. Bassano , 1792. On y irouve de bonnes observations sur les Mollusques, les Crustacés. OLiv. — Orivier (Antoine-Guillanme), membre de l’Académie des Sciences, professeur de zoologie à l'Ecole vétérinaire d’Alfort, etc. , né à Draguignan en 1756, morten 1814. Entomologie, Où Histoire naturelle des Insectes (Coléoptères), 5 vol. in-fol., avec planches enluminées. Paris, 1789—1808. Encyclopédie méthodique, Insectes, depuis le tome 4° de l'Histoire naturelle , jusqu’au 8° inclusivement. Voyage dans l'empire Olloman, l'Égypte et la Perse, 3 VOI. in-4., avec fig. Paris, 1807. G4 TABLE ALPHABÉTIQUE. Il s’y trouve des espèces intéressantes de plusieurs classes dani- maux. Omazrus DE HALLOY, gouverneur de la province de Namur, savant géologiste. OpPprez (Michel), naturaliste bavaroiïis, mort en 18... On a de lui les écrits suivans: Sur la classification des Reptiles, premier Mémoire sur les Ophidiens , deuxième Mémoire sur les Ba- traciens , insérés dans les Annales du Muséum ; et (en allemand) Les Ordres , Familles et Genres des Reptiles. Munich , 1811, in-4. Je le cite aussi pour un Mémoire sur le Tanypus (oiseau). Mém. de l’Ac. de Munich , 1812. Il avait commencé avec MM. Tiedeman et Liboschilz , un ouvrage sur les Reptiles, avec beaucoup de figures, dont il n’a paru que les Crocodiles. Heidelberg , 1817, in-folio. OsBeck (Pierre), élève de Linnæus, aumônier d'un vaisseau Suédois qui alla à la Chine en 1750. On a sa relation en suédois. Stockh. , 1757, in-8, et traduite en allemand par Georgi. Rostock , 1765 , in-8. Orro (Adolphe-Guillaume), naturaliste allemand, professeur à Breslau. Auteur de plusieurs Mémoires dans ceux de l’Académie des Sc. de la nature et d’autres collections. Conspectus animalium quorumdam , elc. Breslau, 1821. De Sternaspide Thalassemoideo et Siphostomate diplochaito. Breslau, 1820, in-4. P: Paris. DE BEAUV. — Parisot, baron DE BEauvors (Ambroise- Marie-François-Joseph), de l’Académie des Sciences, né en 1755 mort en 1820. Insectes recueillis en Afrique ct en Amerique , etc., in-fol., avec planches enluminées. Paris, 1805 et suiv. DES AUTEURS CITÉS. 65 Pars. — Parras (Pierre-Simon), l’un des grands zoologistes de nos jours, né à Berlin en 1741, mort en 181». Je cite ses GLIR. Novæ species Quadrupedum e Glirium ordine. Erlang , 1778, in-4 avec 39 pl. enlum. / 2 Spic., ou SPIc. ZOoL. Spicilegin Zoologica , 14 cahiers in-4. Berl. , 1767-1780. MISCELL. : Misrellunea Zoologica , 1 cahier 1in-4. La Haye, 1766. Vox. Voyage dans plusieurs provinces de l’Empire de Russie, Waduci. française , 8 vol. in-8, et un atlas. Paris. NORD. BEYTR. Neue Nordische Beitræge, ete. (Nouveaux matériaux du Nord pour la Géographie, etc.) 7 vol. in-8. Pétersbourg et Leipzig, 1781-1796. Zoographia Russo-Asiatica , 5 Vol. in-4, ouvrage que l’on n’a pu encore rendre public’, parce que les cuivres en sont égarés. Néan- moins l’Académie de Pétersbourg a bien voulu en accorder le texte à quelques naturalistes. Et plusieurs de ses Mémoires insérés dans ceux de l’Académie de Pétershourg. | Panz. - Panzer (George-Wolfgang-François), médecin à Nu- remberg, né en 1755. Faunœ Insectorum Germanicæ initia, où Deutsrhlands Insecten, 109 fascicules in-12 , composés chacun de 24 planches enluminées. À Nuremberg, 1796 et suiv. Un des ouvrages d’Entomologie des plus utiles , par l’exactitude des figures. Entomologisrher versuch über die Jurineschen Gattungen der Lin- neischen hymenoptern, 1 vol. in-12. Nuremberg , 1806. Index Entomologicus, pars prima , Eleutherata , 1 vol. in-12. No- rimbergæ, 1813. Il a encore publié sur les Insectes plusieurs autres ouvrages, mais que je n’ai point cités. Park. — Parkinson (James), naturaliste anglais. Outlines of Oryctology, 1 vol. in 8, avec figures. 66 TABLE ALPHABÉTIQUE Organic remains of a former world, 3 vol. in-4. Londres, 1811. Parra (don Antonio), naturaliste américain: A donné en espagnol: Description de differens morceaux & Histoire naturelle, principalement de productions marines. La Havane, 1787, in-4. Il y décrit et représente beaucoup de poissons et de crustacés. Passer. — Passer (Charles). Des observations en italien sur le cri produit par le Sphinx atropos et dont M. Duponchel a donné un extrait. PaykuLL (Gustave), conseiller du roi de Suède, de l’Académie de Stockholm. Fauna suecica (Insecta), 3 vol. in-8. Upsaliæ , 1800. Ces trois volumes ne contiennent que l’ordre des Coléoptères : ses descriptions sont complètes et soignées. Il a aussi publié de bonnes Monographies des genres Carabus, Cureulio et Staphylinus, mais qu’il a incorporées avec cet ouvrage. Il a donné Monographia Histeroidum, avec les figures de toutes les espèces, 1 vol. in-8. Upsaliæ, 1811. Cette Monographie est supérieure aux précédentes, et indispensable pour l’étude des insectes de ce genre. On à de lui quelques Mémoires sur les Oiseaux. PEeck.— PEck (William), professeur de botanique à l’univer- sité d'Harvard , aux Etats-Unis, mort en... Un Mémoire imprimé dans le 4° vol. du journal d'agriculture de Massachusetts , relatif à une espèce de Rkynchéne qui ronge les pins. PENN., PENNT. — PENNANT (Thomas), Gallois, né en 1726, mort en 1798, naturaliste laborieux. Nous citons principalement de lui les ouvrages suivans : History of Quadrupeds, 2 Vol. in-4; British Zoology , in-fol. 1 vol. ; British Zoology, in-8. et in-4, 4 vol. ; Arctic Zool. , in-4. 2 vol. ; Indian Zoo!l.,m-4. 1 vol. DES AUTEURS CITÉS. 67 PErRNETrY (dom), moine bénédictin qui avait accompagné Bougainville aux iles Malouines; il fut ensuite bibliothécaire du roi de Prusse Frédéric IT. Voyage aux iles Malouines , 2 Vol. in-8. Paris, 1770. On y trouve quelques bons détails d'Histoire naturelle, et des figures utiles. Pée. — PÉron (François), né à Cerilly en 1775, mort en 1810, voyageur plein de zèle, enlevé trop tôt à la science, et l’un de ceuxquiont le plus enrichi le Muséum d'Histoirenaturelle. il a rédigé le premier volume du Voyage de découvertes aux Terres Australes, en 1800-1804, Paris , 1807, 1 vol. in-4 , avec un atlas. Et plusieurs Mémoires dans les Annales du Muséum. PErRauLcr (Claude), naturaliste, architecte du Louvre et de l'Observatoire, né en 1613, mort en 1688. Il a rédigé, d’après les dissections de Duverney, les Mémoires pour servir à l'Histoire natrrelle des Animaux, qui forme le tome IIT des Mémoires de l’Académie des Sciences avant 1699. PErAG. — PrTaGna (Vincent), Napolitain. Specimen Insectorum ulterioris Calabriæ, in-4, avec une planche. - Francofurti , 1787. Il a aussi donné des élémens d’Entomologie, en 2 vol. in-8. Pererss. , ou PETROP. MEm., ou Commenr., ou Nav. Com- MENT., Ou ÂcCT., ou Nov. ACT. Ce sont les divers titres des Mémoires de l’Académie impériale des Sciences de Saint-Pétersbourg. Les Commentarii vont de 1726 à 1746, 14 vol. in-4. Les Novi Commentarii, de 1749 à 1775, 20 vol. Les Acta, de 1777 à 1782, 7 vol. Les Nova Acta , de 1783 à 1802, 15 vol. Les Memotres, depuis 1809. Puecsum (Murck van) , naturaliste hollandais. Je le cite pour sa Lettre(hollandaise) à C. Noseman sur les Oursins. Rotterdam, 1774, in-8. 68 TABLE ALPHABÉTIQUE Pain (Arthur), Allemand, gouverneur de Botany-Bay, pour les Anglais. è Un anonyme a donné en anglais : The Voyage of governor Phillip to Botany-Bay ; etc Londres, 1789, in-4, avec 55 planches coloriées. La partie d'Histoire naturelle est de Latham. On en a une traduction française sans planches, 1 vol. in-8. Paris, 1791. Paips (Constantin-Jean), depuis lord MuLcrAvE, né en 1746, mort en 1792. 4 Célèbre marin anglais , éont je cite le Voyage au Pôle boréal , fait en 1773, trad. française par Desmeuniers, 1 vol. in-4. Paris, 1775. | . PLANC. — PLANCUS (Janus), ou Jean Brancui, médecin de Ri- mini, né en 1693, mort en 1775. De Conchis minus notis, 1 vol. in-4, avec figures. Venise , 1739. La seconde édition , fort augmentée. Romæ, 1760. PL. coL. Planches coloriees des oiseaux, par MM. Temmink et Laugier, grand recueil in-4 et in-fol., qui fait suite aux planches enluminées des oiseaux de Buffon. PLumier (Charles), minime, qui voyagea beaucoup pour Louis XIV ; très grand naturaliste dans toutes les parties, mais dont plusieurs ouvrages sont restés manuscrits. J’ai eu à citer ses Observations sur les poissons et sur les reptiles, qui sont en partie à Paris, en partie à Berlin, en manuscrit, avec beaucoup de figures, dont Bloch et M. de Lacépède ont publié une partie. Pour, naturaliste et anatomiste napolitain. Auteur du magnifique ouvrage: Testacea utriusqueSiciliæ corumque hisloria et Anatome, 2 vol. grand in-fol. Parme, 1791 et 1795. Un troisième volume a paru il y a peu de temps. PRÉv. — Prévosr (Bénédict). Mémoire sur le Chirocéphale, imprimé à la suite de l’histoire des Monocles de Jurine. Voyez cet auteur. DES AUTEURS CITÉS. 69 Preys. — PREYSLER (Jean-Daniel). Verzeichniss Bochmischer Insecten , 1 vol. in-4. Pragæ , 1700. Pr. Max. — Le prince MAxIMILIEN DE WiED. Son Voyage au Brésil, 2 vol. in-4, avec atlas. Franf. , 1820 et 1821. Son Hist. nat. de cette contree, dont il a paru 2 vol. in-8. Weimar, 1826; et plusieurs cahiers in-fol. de pl. enlum., sont au nombre des ou- vrages les plus riches en nouveautés de ces derniers temps. PRuNN. — PRUNNER (Léonard DE). Lepidoptera pedemontana , 1 Vol. in-8. Turin, 1798. O. Q. et G. — Quoyx ( Jean-René-Constant ), qui a déjà fait deux grands voyages en société avec M. GarmARD (Joseph-Paul), son collègue. On a d'eux la Zaoloqie du Woy. de l'Uranie, 1 voi. in-4, Paris, 1824 ; et 1 vol. in- fol. de pl. ; et ils travaillent à celle du Voy. de PAstro- labe, dont il a paru déjà plusieurs cahiers. R. Rarces (sir Stamford), général anglais, gouverneur de Su- matra, pour les Anglais, qui a beaucoup contribué à faire connaitre les productions de cette île. Je cite son Mémoire à ce sujet dans le xr1° vol. des Transactions Linnéennes. Rarines. — RarinesquEe Scamaztz (C.-S.), naturaliste, long- temps établi en Sicile, maintenant aux États-Unis. Auteur de nombreux petits ouvrages, contenant des espèces , des senres et des méthodes nouvelles. 70 TABLE ALPHABÉTIQUE Caratteri di alcunt nuovi generi e nuove specie di animali e piante della Sicilia. Palermo, 1810, in-8. ‘Indice d'ittiologia Siciliana. Palermo, 1810, in-8. Principes fondamentaux de séemiologie, Palerme, 1814. k Analyse de l'Univers,ou Tableau de La nature. Palerme, 1815, in-8. Ichlhyologia oh'ensis or natural history of the fishes inhubiting lhe River Ohio, etc., Lexington, Kentuky, 1820, in-8. Raï (Jean), théologien anglais, né en 1628, mort en 1707, le premier véritable méthodiste pour le règne animal BHidS principal de Linnæus dans cette partie. Synopsis methodica animalium, quadrupedum et serpentum. Lond., 1693, in-8. Synopsis methodica avium et piscium. Lond. , 1713, in-8. Historia Insectorum. Lond., 1710, in-4. Ramponr (Charles-Auguste), naturaliste allemand. Auteur dun Traité sur Les organes digestifs des Insectes en Allem. Halle, 1811, in-4; et de materiaux pour l'histoire de quelques Mono- cles allemands, ib., 1815, in-4. Ranc (Sander), officier au corps royal de la marine, habile naturaliste. Manuel de l'Hist. nat des Mollusques et de leurs coquilles. Paris, 1829, in-12. Établissement de La famille des beroïdes dans le tome IV des Mém. de la Soc. d'Hist. nat. de Paris. Histoire naturelle des aphy: sites, Paris , 1828, grand in-4. Rawzani (abbé Camille), professeur d’histoire naturelle à Bologne, primicier de la cathédrale. Auteur d’Eleémens de Zoologie en italien, Bol., 1819; et Ann. suiv., dont il a déjà paru 13 vol. in-8, consacrés aux Quadrupèdes et aux Oiseaux ; et de Mémoires d'Histoire naturelle, aussi en ital. Bol., 1820, in-4. Rappe (Guill.), professeur à Tubingue. Sur les Polypes en général et Les Actinies en particulier. Weimar , 1829, in-4. Réaum. — Réaumur (René-Antoine FERGHAULT DE), de l’Aca- + DES AUTEURS CITÉS. 11 démie des Sciences, né en 1683, mort en 1757, a travaillé sur toutes les parties des sciences. Nous citons principalement ses Memotres pour servir à l'Histoire _ ‘des Insectes, dont il a paru 6 vol. in-4, avec fig. Paris, 1734-1742; ouvrage admirable par le nombre et la beauté des observations. Le 7° volume est resté manuscrit ; les autres n’ont pas été commencés. Rep. — Reni (François), d'Arezzo, médecin et littérateur cé- lèbre, né en 1626, mort en 1608. Experimenta cüca generationem insertorum , 3 Vol. in-12, avec fig. Amstelodami, 1671, 1686, 1712. Reicn. — Rercuensaca (Henri-Théophile-Louis). Monographia Pselaphorum, 1 petit vol. in-8, avec fig. Lipsiæ, 1816. REINWARDT, naturaliste allemand , professeur à Leyde, qui a voyagé dans l’Archipel des Indes , et y a fait de belles col- _ lections. , RenarD (Louis), éditeur d’un recueil de figures de poissons et autres animaux marins, faites aux Indes par des pein- tres du pays, et qui, sous une apparence barbare, pré- sentent des espèces intéressantes et vraies. _1 vol. in-fol. Amsterd., 1754. Reniert1 , naturaliste italien , professeur à Padoue. Rers. — Rersius, naturaliste suédois, professeur à Lund, en Scanie. Auteur d’une édition fort augmentée du Fauna Suecica de Lin., de plusieurs thèses, etc. Ricaarps. — Ricaarpson (John), chirurgien du premier voyage du capitaine Franklin. « Auteur de l’Appendice zoologique qui y est joint. Londres, 1823, in--4. nf 1© TABLE ALPHABÉTIQUE Riss. — Risso (A.), naturaliste à Nice, observateur zélé. Ichtyologie de Nice ,etc., 1 vol. in-8. Paris, 1810 ; ouvrageprécieux par un assez grand nombre d’espèces nouvelles. Histoire naturelle des Crustaces des environs de Nice, 1 vol. in-8, 1 vol. in-8, avec fig. Paris, 1816. Ces deux ouvrages ont reparu, augmentés dans son Histoire na- turelle de l'Europe meridionale, 5 Vol. in-S. Paris, 1826. Il a publié dans le Journal de Physique la description de quelques nouvelles espèces de crustacés. Rogix. — RoBineau DEsvorny, médecin à St.-Sauveur, dé- partement de Ï Yonne. Recherches sur l'organisation verlebrale des Crustaces , des Arach- nides et des Insectes, 1 VOÏ. in-8. Paris , 1828. Essai sur la tribu des Culicides , imprimés dans le second volume des Mémoires de la Société d'Histoire naturelle de Paris. Un grand travail sur les Dipières de la tribu des Muscides, qu’il nomme Myoderes, imprimés dans les Mémoires des savans étrangers de l’Académie des Sciences. Des observations sur l’organe olfactif des Crustacés et sur l'usage des balanciers des Insectes de l’ordre des Diptères. RocHeForT (N.), ministre protestant en Hollande. Histoire naturelle et morale des Antilles de l’ Amerique. La première édition est anonyme, et de Rotierdam, 1658. L’auteur y copie, pour lPHisioire naturelle, la première édition de Dutertre, de 1654. Rom. — ROEMER (Jean-Charles). Genera Insectorum Linnœi et Fabricit, Iconibus illustrata, 1 vol. in-4. Vitoduri Helvetiorum , 1789. Ce n’est qu’une édition de l’ouvrage de Sulzer sur le même objet, avec quelques nouvelles planches. RoEs. — Rorsez DE Rosennor (Auguste-Jean), peintre de Nu- remberg, né en 1705, mort en 1759, l’un des plus ingé- nieux observateurs et des plus habiles dessinateurs d'his- toire naturelle. Historia naluralis ranarum nostratium, 1 VO. in-fol. Nüremberg. 1758. L FEI RO RTTR si À DES AUTEURS CITÉS. 75 Insecten-belusligunyen { Amusemens sur les insectes). 4 vol. in-4, avec de très belles planches coloriées. Nüremberg, 1746 et années suivantes (Voy. Kleemann). Roc. — RoGEr , naturaliste de Bordeaux. Un Mémoire ayant pour titre : !nstruction à l’usage des personnes qui voudraient s'occuper a recueillir des insectes, pour Les cabinets d'Histoire naturelle . in-8. Bordeaux. Roissy (Félix de), naturaliste de Paris. À terminé par les 5 et 6° vol. in-8, l'Histoire des Mollusques, com- mencée par Denys de Montfort pour le Buffon de Sonnini. RonpELr. — RonDELET (Guillaume), né en 1507, mort en 1566, professeur de médecine à Montpellier. Libri de piscibus, 1 vol. in-{ol. Lyon, 1554; ouvrage encore ulile par ses nombreuses figures en bois, très reconnaissables. Ross. — Rossi (Pierre), naturaliste italien , professeur à Pise, . mort en 18... Fauna Etrusea, sistens insecta quæ in provinces Florentinà el Pisanà præsertim coilegit Petrus Rossius, etc., 2 vol. in-4, avec pl. enluminées. Liburni, 1790. Mantissa Insectorum, exhibens species nuper in Etruria collectas , à Petro Rossio, etc., 2 vol. in-4, avec fig. enlum. Pisis, 1792-1794. = Roux (Polydore), conservateur du Musée d'histoire naturelle de Marseille. Ornithologie provencale, in-4, avec de belles figures lithogra- phiées. | Crustacés de la Méditerranee et de son littoral, in-4, avec pl., trois prem. fascicules. Marseille, 1827-1828. RoxBurcx, médecin anglais, au Bengale. Je le cite pour son Mémoire sur le Dauphin du Gange. RupozPa1i (Charles-Asmund), naturaliste et anatomiste alle- mand, professeur à Gripsvald, et à présent à Berlin. Je le cite principalement pour son ouvrage classique sur les vers 10 74 | TABLE ALPHABÉTIQUE intestinaux , intitulé : Entozoa seu Vermium intestinalium Historia naturalis, 2 Vol. in-8. Amsterdam, 1808. RumPpx (George-Everard), négociant allemand, né à Hanau en 1637, intendant à Amboïne pour les Hollandais, mort en 1706. Cabinet d'Ambhoine , en hollandais. Amsterdam, 1705, 1 vol. in-fol. Thesaurus imaginum , elc. La Haye, 1739, 1 vol. in-fol., avec les mêmes planches et un texte plus abrégé. RuPpez (Edouard), naturaliste de Francfort. Auteur d’un voyage de Nubie, dont il a paru déjà plusieurs cahiers (Francfort, 1826, gr. in-4), avec de très belles planches lithographiées et enluminées , représentant des espèces nouvelles de plusieurs classes. RussEeL (Patrice), autrefois médecin au Bengale. À donné en anglais, deux ouvrages capitaux avec de belles figures : Les Serpens de la côte de Coromandel, 1 vol. in-fol. avec un supplé- ment. Londres, 17... Descriptions et fiqures de deux cents poissons de la côte de Coroman- del, 2 vol. in-fol. Londres, 1803. \ Ruyscx (Henri), fils du célèbre anatomiste, mort avant son -pêre. A donné, sous le nom de Theatrum Animalium, 2 vol. in-fol. Am- sterdam, 1718 ; une édition de Johnsion, à laquelle il a ajouté une copie des mêmes dessins de poissons, dont se sont servis Renard et Valentin. SABINE, naturaliste anglais. Auteur de l’appendice au premier voyage du capitaine Parry , el de plusieurs Mémoires dans les transactions de la Soc. Linn. DES AUTEURS CITÉS. 75 SAGE (Balthazar-George), chimiste de l’Académie de Sciences, mort en 1824. Nous le citons pour un Memoire sur les Belemnites, dans le Journal de Physique. SAHLB. — SAHLBERG (C.-R.). Dissertatio Entomologica insecta fennica enumerans. Præs. C.-R, Sahlberg. Aboæ, 1817-1823, in-8. Pericuii Entomogräphici , 1 vol. in-8, avec planches. Aboæ , 1823. SALERNE, médecin à Orléans. A donné une traduction du Synopsis avium de Raï, sous ce Litre : ’Histoire naturelle eclaïreie dans une de ses prinripales parties , L’'ORNITHOLOGIE, etc. Paris, 1767, gr. in-4. | Les figures sont du même dessinateur que celles de Brisson , et des planches enluminées de Buffon , et souvent d’après les mêmes individus. Sazr, consul anglais en Égypte. À donné un Voyage en Abyssinie, où sont quelques observations d'Histoire naturelle. SaLv. — SaLviant (Hippolyte), de Ciéla di Castello, médecin à Rome, né en 1513, mort en 1572. Aquatilium animalium Historiæ , 1 vol. in-lol. Romæ, 1554, avec de bonnes figures en taille douce de beaucoup de poissons. Sav. ou SaviGn. — Savicny (Jules-César), membre de lAca- démie des sciences. Je cite de lui : Histoire naturelle et mythologique de l'Ihis, 1 vol. in-8. Paris, 1805. Mémoires sur les oiseaux de l'Egypte, dans le grand ouvrage sur l'Égypte. Mémoires sur les animaux sans vertèbres, première partie, premier fascic., in-8. Paris, 1816. Systèmes de Annélides , inséré dans le grand ouvrage sur l'Égypte . ainsi que son Tubleau systemalique des Ascidies. 76 . TABLE ALPHABÉTIQUE Savi. — Savi (Paul), jeune naturaliste toscan, professeur. à Pise. Auteur de plusieurs bonnes observations sur les animaux de ce pays, dans le Giornale dei lelterati. A publié, en italien, deux Mémoires sur une espèce de Jule, et qui viennent d’être réimprimés avec d’autres, du même savant, dans un ouvrage intitulé : Memorte Scientifice di Paolo Savi, decade prima con selte tavole. Pisa, 1828, 1 vol. in-8. Say, naturaliste français, établi aux États-Unis. Auteur de plusieurs Mémoires, parmi ceux de Philadelphie et de New-York. SCHAEFF. — SCHAEFFER (Jacques-Chrétien), pasteur à Ratis- bonne, né en 1718, mort en 1790. Elementa Entomologica, 1 vol. in-4, avec fig. color. Ratisbonne, 1769. Icones Insectorum , Circà Ratisbonam indigenorum, 3 vol. in-4. Ratisbonne , 1769. Apus pisciformis, insecti aqualici species noviter detecta, in-4, avec figures. Ratisbonne , 1757. Ce crustacé est le Cancer stagnalis de Linnæus. Voyez Branchipe. Et quelques autres sur diverses insectes, réunies en un vol. in-4: Abhandlungen von Insecten. Regensburg , 1764-1779. SCHELLENB. — SCHELLENBERC (Jean-Rod.), peintre et graveur de Zurich. Cimicum in Helvetiæ aquis et lerris degens genus, 1 vol. in-8, avec fig. Turici, 1800. $ Genres des mouches diptéeres , 1 vol. in-8, en français et allemand, avec fig. color. Zurich, 1803. Le texte est de deux anonymes. ScHEucuz. ou Scn. — ScHeucuzEr (Jean-Jacques ), médecin de Zurich. Physique sacrée, 4 vol. iu-fol. Amsterdam , 1732. Ce livre intéresse l'Histoire naturelle par beaucoup de gravures de serpens que l’auteur y a insérées. DES AUTEURS CITÉS. 77 Scinrz (H.-R.), secrétaire de la Société d'histoire naturelle de Zurich, traducteur allemand du règne animal. Auteur d’une Histoire des Nids et des OEufs des oiseaux. ScaLosser, médecin à Amsterdam. Cité pour quelques Mémoires sur les Poissons, publiés avec Bod- daert, ou dans les Trans. phil. SCHN. — Scane1DER (Jean-Gottlob), célébre helléniste, et na- turaliste, professeur à Francfort-sur-l’Oder, à présent à Breslau. Je cite de lui : Amphibiorum physiologiæ specim. I. et IL. Zullichow, 1797, 2 ca- hiers in-4. Historiæ amphibiorum naturalis et Litierariæ, Fascic. I. et II., in-8. Jena, 1799 et 1801. Histoire naturelle generale des Tortues (en allemand), in-8, 1 vol. Leipzig , 1783. Je cite aussi généralement sous son nom l'édition qu’il a donnée du Systema Ichtyologiæ de Bloch, 2 vol. in-8, avec 110 fig. Berlin, 1801. ScHoEPpr (Jean-David), médecin d’Anspach, né en 1752. Historia testudinum iconibus illustrata. Erlang, 1792 et suiv., in-4, fig. enlum. SCHONEFELD (Etienne de), médecin de Hambourg. À Ichtyologia, eic., ducatuum Slesvigi et Holsatiæ. Hambourg, 1624, in-4. SCHON. — ScHoEnNHERR (Charles-Jean), Suédois. Synonymia Insectorum , 2 Vol. in-8, avec fig. Stockh., 1806-1808, le 3° Skag., 1817. Circulionidum dispositio methodica, 1 vol. in-8. Leipzig, 1826. ScHRaNK. — ScHranr (François de Paule), naturaliste bava- rois, professeur à Ingolstadt, né en 1747. Enumeratio Insectorum Austriæ indigenorum, | VOl. in-8, avec fig. Augustæ Vindelicorum , 1781. 18 TABLE ALPHABÉTIQUE Fauna Boica , 6 vol. in-8. Nuremberg et Ingolsiadt, 1798 et suiv. SCHREB. — SCHREBER (Jean-Chrétien-Daniel de), professeur à Erlang , né en 1730. Nous citons principalement son Histoire des Mammiferes, in-4, avec fig. enlum. Erlang, 1775 et années suivantes, en allemand. Il existe aussi des exemplaires français des premières parties. Le plus grand nombre des figures est copié de Buffon, et enluminé d’après les descriptions ; néanmoins il y en a aussi plusieurs de bonnes et d’originales. SCHREIB. — SCHREIBERS (Charles de), directeur du cabinet impérial d'histoire naturelle à Vienne. Les descriptions , en anglais, de plusieurs espèces de Coléoptères inédites ou peu connues, avec leurs figures, insérées dans le sixième volume des Transactions de la Société linn. Un Mémoire sur le Proteus , dans les Transactions philosophi- ques. SCHROET. — SCHRŒTER (Jean-Samuel), surintendant luthérien à Buttstedt, dans le duché de Weimar, né en 1735. Auteur de nombreux ouvrages sur la conchyliologie. Nous citons son Histoire des coquilles fluviatiles (en allemand), in-4. Halle, 1779. SCHWEIGGER (A.-F.), naturaliste prussien, assassiné par son guide pendant un voyage ‘dans l’intérieur de la Sicile. À donné dans les archives de Kænigsberg en 1812, un Prodromus monographiæ Cheloniorum, où il décrii surtout les espèces nouvelles de notre Musée de Paris. Des Observations fuites pendant ses voyages, où il traite des Coraux et de l’Ambre jaune. Berlin, 1819, in-4. | Un Manuel des animaux invertébres et inarticules, en allemand , 1 vol. in-8. Leipzig, 1820. SciLLA (Augustin), peintre sicilien. La vanu speculazione disingannata dal senso, 1 vol. petit in-4. Naples, 1670. Première comparaison exacte des fossiles avec leurs analogues naturels. DES AUTEURS CITÉS. 79 Il y en a une traduction latine, grand in-4. Rome, 1952. Scop. — Scopori (Jean-Antoine), professeur de botanique et de chimie à Pavie, né en 1723, mort en 1788. Entomologia Carniolica , 1 Vol. in-8. Vindebonæ, 1763. Deliciæ Floræ et Faunœæ insubricæ, 4 vol. in-fol, avec figures. Ti- cini, 1786-1788. Introductio ad Historiam naturalem, 1 Vol. in-8. Pragæ, 1777. Anni Historico- Naturales, au nombre de cinq. Lipsiæ , 1768-1772, réunis en 1 vol. in-8. | Il a aussi donné des planches faisant suite à son Entomologia Car- niolica, mais qui sont peu connues. SCORESBY, marin anglais, qui a découvert de nouveau le Groënland oriental. Et donné une Relation des régions arctiques, etc., en angl., 1 vol. Londres, 1819, où se trouvent beaucoup d’observations précieuses sur les Célacés. Ses. — SEpa (Albert), pharmacien d'Amsterdam, né en 1665, mort en 1736. : Célèbre par son Locupletissimi rerum naturalium Thesauri accu- ‘#7 rata descriptio, 4 vol. grand in-fol. Amsterd., 1734-1765. Ouvrage que j'ai cité souvent, parce qu’il est enrichi d’un grand nombre de belles planches ; mais dont le texte ne jouit d’aucune autorité, parce qu'il est écrit sans jugement et sans critique. SEcey (Prideaux-John). . Auteur des Zlustrations de l'ornithologre Britannique. Edimb., 1825, in-8, avec un très grand atlas, le plus magnifique ouvrage d'ornithologie qui existe. Et de divers mémoires dans le Journal Zoologique, etc. SENGUERD. — SENGUERDIUS (Wolferd). Tractatus physicus de Tarentula, 1 vol. in-12. Lugduni Batavo- run), 1668. SERRES (Marcel de), professeur de minéralogie à la Faculté _ des Sciences de Montpellier. Plusieurs Mémoires sur l’Anatomie des Insectes, dans les Annales du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. 80 TABLE ALPHABÉTIQUE Memoire sur les yeux composes et les yeux lisses des Insectes, elc., 1 vol. in-8, avec fig. Montpellier, 1813. SERV. — SERVILLE, l'un des collaborateurs pour la partie en- tomologique de la faune française, et de l'encyclopédie méthodique. Il a aussi publié le dernier fascicule de l’ouvrage de feu Palissot . de Beauvois, sur les insectes recueillis par lui en Afrique et en Amé- rique ; ainsi que des extraits de divers ouvrages sur les insectes, dans le bulletin universel de M. le baron de Férussac. SHaw (Thomas), théologien d'Oxford, voyageur en Afrique et au Levant. Son ouvrage, publié en anglais, à Oxford, en 1738, in-fol., a été traduit en français en 2 vol. in-4, sous ce titre : Voyage dans plu- sieurs parties de la Barbarie et du Levant, etc. La Haye, 1743. SH. ou SHAW. — SHaw (George), aide-bibliothécaire du Mu- séum britannique, mort en 1815, compilateur et descrip- teur laborieux. Naturalist's miscellany, in-8, Londres, 1789 et années suivantes ; nombreux recueil de figures enluminées, en grande partie copiées, mais dont il y en a aussi plusieurs d’originales. General Zoology. Londres, 1800, et années suiv., plusieurs vol. in-8, avec des figures, la plupart copiées. Zoology of New-Holland. Lond., 1794 et ann. suiv., quelques ca- hiers in-8. L’ouvrage est resté incomplet. SLOANE (Hans), né en 1660, mort en 1753, président de la Société royale. Voyage to the Islands Madera, Barbados , Nieves, St-Christophers and Jamaica, 2 vol. in-fol. Lond., 1707, 1727, avec 274 planches mé- diocres ou mauvaises. SMEATH. — SMEATHMAN (Henri). Son Histoire des Termites, publiée dans le 71° volume de Trans- actions philosophiques, a été traduite en français par M. Rigaud, docteur en médecine de la Société de Montpellier, et insérée dans le deuxième volume de la traduction française du Voy. de Sparr- man. Me ne t ; DES AUTEURS CITÉS. 81 Suira (Hamilton), officier anglais, très savant naturaliste. Auteur d’une grande partie des additions de la trad. anglaise de mon Règne animal, et surtout du Synopsis mammalium, qui en ter- mine le 3° volume. Soc. DES NAT. DE BERL., ou NAT. DE BeRL., ou BERL. Nar. Ses Mémoires ont paru successivement sous quatre titres diffé- rens, en allemand : 1° Beschæftigungen (Occupations), 4 vol. in-8. 1775-1779 ; 2° Srhriften (Ecrits), 11 vol. in-8, 1780-1794, dont les 5 derniers ont aussi le titre de Beobachtunyen und Entdeckungen (Observations et découvertes); 30 Neue Schriften (Nouveaux écrits), vol. in-4. 1795-17... 4 Magazin, eic. (Magasin pour les nouvelles découvertes en His- toire naturelle), 1 cahier par trimestre, depuis 1807. Sozp. — Soldani (Ambroise), général des Camaldules, ensuite professeur à Sienne. À donné des ouvrages sur les coquilles microscopiques, soit fossi- les, soit vivantes. Saggio orittografico ovrero osservaziont sopra le terre nautiliti- che, etc. Sienne, 1780, 1 vol. in-4. Et Testaceographia ar Zoophylogruphia parva et microscopica , 3 vol. petit in-folio. Sienne. 1789-1798. Sonnerar, né à Lyon, mort à Paris en 1814, collecteur infa- tigable. Premier voyage. Voyage à la Nouvelle-Guinee, 1 VOI. in-4, avec 120 planches. Paris, 1776. Deuxième Voyage. Voyage aux Indes orientales et a La Chene, de- puis 1774 jusqu’en 1781. Paris, 1782, 2 vol. in-4, avec 140 planches. Sonnin: dè Manoncourt (C. S.), ingénieur, né en Lorraine, mort en Valachie en 1814. Je cite son Voyage dans la Haute el Basse-Égypte, 3 VOL. in-8. Paris, 1799, avec un atlas de 40 planches ; Et quelquelois son édition de Buffon. Paris, Dufart, 1798, elc., in-8. | 82 TABLE ALPHABÉTIQUE SowERrB. — SowERBYy (James), et SowErgy ( George Brettin- gham), son fils, naturalistes et artistes anglais. The genera of recent and fossil shells, in-8, trente liv. Fossil conchology. | Et divers Mémoires dans le Zoological journal. SPALL. — SPALLANZANI (Lazare), célebre observateur, profes- seur à Reggio, à Modène et enfin à Pavie. Né en 1729, mort en 1799. De ses nombreux ouvrages, nous n’avons eu à ciler que ses Opus- coli di Fisica animale e vegetabile, 1776. Ils sont traduits en français par Sennebier, 3 vol. in-8. Genève, 1787. SPARM. — SPARMANN (André), né en 1748. Eleve de Linnæus, voyageur au Cap et en Chine, puis professeur à Upsal. Vox. Voyage au Cap de Bonne-Esperance, trad. française, 3 vol. in-8. Paris, 1787. Mus. CARLS. Museum Carisonianum, 4 cahiers petit in-fol. Stockh., 1786 et an- nées suivantes. * Figures d'oiseaux, où quelques variétés sont érigées en espèces. SPENC. — SPENCE (William), naturaliste anglais. Une Monographie des Choleves (genre de Coléoptères) qui se trou- vent en Angleterre, insérée dans les Transactions de la Société Lin- néenne, SPENGLER (Laurent), garde du cabinet du roi de Danemark, né en 1720. Cité pour quelques Mémoires dans le Naturforscher, etc. SPIN. — SpinorA (Maximilien), noble génois, savant natura- liste. Inseclorum Liguriæ species novæ aut ruriores, 21omes in-4, avec figures. Genuæ, 1806-1808. DES AUTEURS CITÉS. 835 Un Mémoire sur Les poissons de Ligurie ; un sur la Cératine albila- bre, et l'essai d’une nouvelle classification generale des Diplolepaires, dans les Ann. du Muséum d’Hist. nat. Spix (Jean), naturaliste bavaroiïis, académicien de Munich. Cité pour ses Mémoires dans les Annales du Muséum. Et pour les grands ouvrages sur la Zoologie du Brésil, où il a fait un voyage avec M. de Martius, par ordre du roi de Bavière; ce voyage très productif a donné : -Hist. nat. des esp. nouv. de singes et de chauve-souris, 1 vol. gr. in- fol. lat. et fr. Munich, 1823. Especes nouv. d’ois., 1 VOÏ. gr. in-4 avec 109 pl. col., en lat. Munich, 1824. Especes nouv. de tortues et de grenouilles, en lat. gr. in-4. Munich, 1824. Especes nouv. de lezards, eu lat. gr. in-4, Munich, 1825. Hist. nat. des esp. nouv. de serpens, décrite d’après les notes du voyageur, par Jean Wagler, lat. et fr. gr. in-4, Munich, 1824. Especes et genres choisis de poissons, décrits par L. Agassiz, grand in-4. Munich, 1829... SLABBER (Martin), naturaliste hollandais. Amusemens nulurels contenant des observations microscopiques, elc., en hollandais, 1 vol. in-4. Harlem, 1778. Il y a aussi des Mémoires de lui parmi ceux de l’Académie de Har- lem. | SrEv. — STEVEN (Chrétien), directeur du jardin impérial de botanique d’Odessa. Description de quelques insectes du Caucase et de La Russie meridio- nale, Mémoire in-4, imprimé dans le recueil de ceux de la Société impériale des naturalistes de Moscou, tome 1. ; Srokx. (Mém. de). Mémoires de L'Academie des Sciences de Suede. I en parait, depuis 1739, chaque année, 1 vol. in-8, en quatre trimestres, en suédois ; les quarante premiers vont jusqu’en 1779. Depuis 1780, ils paraissent sous le titre de Nouveaux Memoires, eic. Srozr. — Sroz (Caspar), médecin hollandais. Supplément à l'ouvrage intitulé : Les Papillons exotiques des trous 41 TABLE ALPHABÉTIQUE parties du monde, 1 VOI. in-4. Amsterd., 1790 et suiv., hollandais et français. Représentation exactement coloriee d'apres nature, des spectres, des mantes, des sauterelles, eic., huit cahiers in-4. Amsterdam, 1787 et suiv., hollandais et français. à Representation eractement coloriee d'apres nature, des cigales et des punaises, 12 cahiers in-4. Amsterdam , 1780 et suiv., hollandais et français. | Srorr (Théophile-Conrad-Chrétien) , professeur à Tubingen. Sa thèse Prodromus methodi mummalium. Tub., 178, réimprimée dans le Delectus opusculorum ad. sc. nat. spect. de Ludiviy, 1 Vol. in-8. Leipzig, 1790, t. 1, pag. 37, nous a été fort utile. STRAUS. — STRAUS DurCKHEIM (Hercule). Considerations genérales sur l'anatomie comparee des animaux ar- ticules, auxquelles on a joint l'anatomie descriptive du Hanneton, 1 vol. in-4, avec planches. Paris, 1828. Le seul ouvrage qui puisse être comparé à celui de Lyonnet, sur la chenille du bois de saule. Il a lu à l’Académie des Sciences, un Mémoire sur le système té-— gumentaire et musculaire de lAraignée aviculaire (Mygale de Le Blond, Latr.). STROEM (Jean), pasteur en Norvége, né en 1726. A donné plusieurs Mémoires parmi ceux de Drontheim, de Copen- hague, elc. Et une description du district de Sondmer. F STurM. — SrurM (Jacques), naturaliste et peintre allemand. J’ai cité de lui ouvrage suivant : Deutsrhland Fauna, 2 vol. in 8, avec d'excellentes figures. Nuremberg, 1807. Suzz. — SuLzer (Jean-Henri). Les raracteres des Insectes (en allemand) Die kennzeichen der Insec- ten, avec fig., 1 vol. in-4. Zurich, 1761. # SURRIR. —- SURRIRAY, médecin au Havre. Des observations sur le fœtus d’une espèce de Calige, dans le tome troisième des Annales générales des Sciences physiques. dan dé : DES AUTEURS CITÉS. 85 Swains. — Swainsow, naturaliste anglais. Auteur de plusieurs Mémoires sur les oiseaux dans les Trans. Lin., le journ. Zool. et d’un Recueil intitulé : Zoological illustra- tions, qui fait suite au Zoo!. Miscellany de Leach , et au Naturalist’s Miscellany de Shaw. | IL a fait avec M. Horsfield un Mémoire sur les Oiseaux de la Nou- velle-Hollande, Transactions linnéennes, XV. SWAMMERDAM (Jean), médecin hollandais, né à Amsterdam, en 1637, mort en 1680. Auteur principal sur l’anatomie des insectes, dans son Bibl'a Naturæ, 2 vol. in-foliô, en latin et en hollandais. Leyde, 1737 et 38. Il y en a un extrait français, qui fait le 5° vol. de la collection aca- démique, partie étrangère. SweD. — Swener (Nicolas-Samuel), naturaliste suédois. Cité pour un mémoire parmi ceux de Stockholm, 1784. : D Temm. et souvent T. — Temmink (C. J.), ci-devant directeur de la Société des Sciences d'Harlem , et propriétaire d'un riche cabinet de zoologie; aujourd’hui directeur du Musée royal d'Histoire naturelle des Pays-Bas à Leyde. Histoire naturelle generale des Pigeons et des Gallinacees, 3 Vol. in-8. Amsterdam et Paris, 1813-1815. La partie des pigeons a aussi paru in-fol. avec de belles planches en couleur, par madame Knip. Manuel d Ornithologie, ou Tableuu systématique des oiseaux qu se trouvent en Europe, 1 vol. in-8. Amsterd. et Paris, 1815. Monographies de Maummalogie. Paris, 1827, In-4. Et surtout Planches voloriees des oiseaux, in-4 et in-folio, faisant suite aux planches enluminées de Buffon. Cet ouvrage est publié en commun avec M. MEIFFREN DE LAUGIER, baron de CHARTROUSE, maire d'Arles. 86 TABLE ALPHABÉTIQUE THIENEM. — THIENEMAN, professeur et conservateur du cabi- net de Dresde. Auteur de remarques sur les animaux du Nord, et principale- ment sur les Phoques, en allemand, in-8. 1824, avec atlas in-4, transv. Taser. — Taiery DE MENoNvizze (Nicolas-Joseph), médecin français, qui alla au Mexique enlever la cochenille. Traite de la culture du Nopal et de l’education de La Cochenille, 2 vol. in-8, avec fig. Paris, 1787. Tomas (P.), médecin de Montpellier. Memoires pour servir à l'Histoire naturelle des Sangsues, brochure in-8. Paris, 1806. Taowpeson (John W.), chirurg. dans l’armée anglaise. Memoire sur le Pentacrinus EBuropœus. Cork, 1827, in-4. Taomps. — Taompson (William), médecin anglais, établi à Naples. Auteur d’un Mémoire sur un bippurite qu’il appelle Cornucopia, THungerG (Charles-Pierre), élève de Linnæus, voyageur au Cap et au Japon, professeur à Upsal, né en 1745. Je le cite pour plusieurs Mémoires parmi ceux de l’Académie de Stockholm. TrEDEMaAN (Frédéric), professeur à Heidelberg. Anatomie de l’'holothurie, de l'asterre et de l’oursin. Landshut, 1805, in-fol., l’une des plus belles monographies d'animaux sans vertè- bres. Tizesius (W. G.), naturaliste allemand, voyageur autour du monde. * À donné quelques Mémoires à l’Académie de Pétersbourg, des notices de plusieurs animaux nouveaux, dans le Voyage du Capitaine Krusenstern ; et auparavant, en allemand, un Annuaire d'Histoire naturelle. Leipzig, 1802, in-12. DES AUTEURS CITÉS. 87 Trans. Lin. Les Mémoires de la Société linnéenne de Londres. Londres, in-4, depuis 1791, il y en a déjà 15 volumes pleins des observations les plus intéressantes. Trerrs. — TREITSCHKE (Frédéric), naturaliste allemand. Il continue l’ouvrage d’Ochsenheimer sur les Lépidoptères d’Eu- rope. Le dernier volume (1829) contient les pyralides. TREMBLEY (Abraham), de Genève, né en 1710, mort en 1784 ; immortel par la découverte de la reproduction du polype. Memoires pour servir à l'Histoire des Polypes d’eau douce, à bras en forme de cornes. Leyde, 1744, in-4, avec 15 planches. TreuTL. — TREUTLER (Frédéric-Auguste), médecin allemand. Auteur d’une thèse : Observationes pathologico-anatomicæ , aucta- rium ad helmenthologiam humanti corporis , continentes Leipzig, 1793, in-4. TrÉviR. — TRÉviIRANUS (G. R.), professeur à Brême. Sur l’organisation interne des arachnides , en allemand. Nurem- berg, 1812, 1 vol. in-4, avec figures. Tucxey (J. K.), capitaine de marine anglais. Relation d'une expedition pour reconnaitre le Zaïre , traduit en français ,2 vol. in-8, avec atlas, in-4. Paris, 1818. V: Vaux (Martin), Danois, botaniste célébre. A donné aussi quelques Mémoires de zoologie, parmi ceux de la Société d'Histoire naturelle de Copenhague. Varzir. — LE Varrcr. — LEvaILLANT (François), né à Suri- 88 TABLE ALPHABETIQUE nam, d'un père français, voyageur et collecteur célebre. VOT:. Voyage dans l'interieur de l'Afrique, par le cap de Bonne-Esperance, 2 vol. in-8. Paris, 1790. 2° Vox. Second Voyage dans l'interieur de l’ Afrique, etc., 3 vol. in-8. Paris, 1795. AFR. Histoire naturelle des Oiseaux d'Afrique. IV en a paru 5 vol. in-4. Paris, 1799 et années suivantes. PERR. Histoire naturelle des Perroquets , 2 vol. in-4 etin-fol. Paris, 1801. OIs. DE PAR. Histoire naturelle des Oiseaux de Paradis, ct des Rolliers, suivie de celle des Toucans et des Barbus, 2 Vol. grand in-fol. Paris, 1806. - Histoire naturelle des Promerops et des Guépiers. Paris, 1807. Id. VALENCIENNES (A.), aide naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, mon collaborateur pour la grande histoire des poissons. Auteur de plusieurs Mémoires, dans ceux du Muséum, des Annales des Sc. nat., et dans le Recueil d'observations de zoologie de M. de Humboldt. VALENTYN (François), pasteur à Amboine., À donné en hollandais : l'Inde orientale ancienne et nouvelle, 5 vol. in-fol. Dordrecht et Amsterdam , 1724-1726. Le troisième volume contient beaucoup de détails sur PH naturelle d’Amboine. Les figures des poissons y sont les mêmes que dans Renard. Varz. — Varror, professeur à Dijon. À envoyé à l’Académie royale des Sciences, un Mémoire sur quel- ques espèces de diptères, du genre ceécidomye et a publié dans les Annales des Sciences naturelles (tome x111°), des observalions sur les habitudes de l’anthribe marbré , mais qui avaient élé faites en Suède par Dalman. DES AUTEURS CITÉS. 89 VanDELLI, naturaliste italien, directeur du cabinet de Lis- bonne. Auteur de quelques Mémoires sur les poissons de la rivière des Amazones , parmi ceux de l’Académie de Lisbonne. VanDer Linp. — VANDER LinDex (P.L.), médecin, professeur d'histoire naturelle à Bruxelles. À publié , en latin, dans deux Mémoires in-4, la description des libellulines du territoire de Bologne en Italie, et ensuite dans un vol. in-8, celle de ioutes les espèces de la même famille , propres à l'Europe. On a aussi de lui des observations sur les hyménoptères d'Europe, de la famille des fouisseurs. Le premier cahier d’un ouvrage intitulé : Essai sur les Insectes de Java et des iles voisines ; une notice sur une empreinte d’insecte, renfermée dans un calcaire schisteux de Solenhofen en Bavière. Ces trois derniers Mémoires font partie des Annales générales des Sciences physiques. Bruxélles, 1819 et années suiv. VaucHeR (Jean-Pierre), pasteur et professeur à Genève. Auieur d’une Histoire des Conferves d’eau douce, 1 vol. in-4. Ge- nève , 1803 ; et de quelques observations sur les zoophytes, dans le Bulletin des Sciences. Vieizz. — Viicor (L. P.), naturaliste de Paris. Mort en 1828. Histoire naturelle des plus beaux oiseaux chanteurs de La zone tor- ride , 1 vol. in-fol. Paris, 1805. Histoire naturelle des oiseaux de l'Amérique septentrionale, dont il n’a paru que 2 vol. in-fol. Paris, 1807. Il à aussi continué l'Histoire des oiseaux dorés d’Audebert, et a donné une Analyse d'une nouvelle Ornithologie elementaire, broch. in-8. Paris, 1816. On a encore de M. Vieillot : Galerie des oiseaux, in-4, que je cite ainsi Verll. Gal. Il a concourûü à l'édition des oiseaux de Buffon, im- primée par Dufart, et au Nouveau Dictionnaire d'Histoire naturelle, imprimé par Déterville. ‘a TABLE ALPHABÉTIQUE Vicors, naturaliste anglais, principal rédacteur du Zoological journal. Auteur de plusieurs mémoires dans les Trans. linn., etc. Vizz. — Vizcers (Charles DE), naturaliste de Lyon. C. Linnœi Entomologia , 4 vol. in-8, avec d’assez bonnes figures. Lugduni, 1789. Compilation qui a été utile dans le temps où elle a paru, et à la- quelle l’auteur a ajouté la description de plusieurs insectes propres aux départemens méridionaux de la France. LL Vars. — Vicciers (Adrien-Prudent DE). A publié dans les Annales de la Société linnéenne de Paris ( nov. 1826), une notice sur trois lépidoptères inédits ou peu connus du midi de la France, avec une planche représentant ces insectes. Il y rectifie aussi la description qu’on avait donné du Bombyx Milhau- sert. ViQ D'Az. — Vio p'Azyr (Félix), né à Valogne en 1748, mort à Paris en 1704; membre de l’Ac. des Sc., secrétaire perpétuel de la Société royale de médecine. Je cite son Système anatomique, qui fait partie de l'Encyclopédie méthodique, et dont il n’a paru que le deuxième volume, contenant les quadrumanes et les rongeurs, 1 vol. in-4. Paris, 1799. . Virey (J.-J.), docteur en médecine, l’un des rédacteurs du journal de Pharmacie et des Sciences accessoires. Où il a publié (avril 1810) une Histoire naturelle des Vegetaux et des insectes qui les produisent , ainsi que des recherches sur linsecte de la gomme-laque. Viv. — Viviani (Dominique), professeur d'histoire naturelle et de botanique à Gênes. Phosphorescentia maris quatuordecim lucescentium animalculorum novis speciebus illustrata, 1 Vol. in-4. Genuæ, 1805. Vosmarr (Arnold), naturaliste hollandais, mort en 1799, garde du cabinet et de la ménagerie du Stathouder. À donné en français et en hollandais , à compter de 1767, un assez DES AUTEURS CITÉS. 91 grand nombre de feuilles contenant des Monographies et des figures enluminees de divers animaux. Vox. DE DUPERREY. Zoo. La partie zoologique du Voyage de la Coquille, commandée par M. Durerrey. La rédaction de celte partie est de MM. Lessox et GARNOT. Voy. DE FREYC., Ou ZOOL. DE FREYC. La partie zoologique du Voyage de l’'Uranie, commandée par M. de FREYCINET. Celte partie est rédigée par MM. Quox et Gai- MARD. W. Waczer (Jean), naturaliste allemand. Auteur de fragmens ornithologiques , sous le titre de Systema avium , ei rédacteur dans la Zoologie du Brésil, par MM. Spix et Martius, de l'Histoire des serpens, et de Mémoires sur les poissons, dans 2’Isis. Wazsaum (Jean-Jules), médec. du Lubeck, né en 1724. Outre son édition d’Artedi , a donné une Chclonographia ou Description de quelques tortues, en allemand. Lubeck et Leipzig, 1782, 1 vol. in-4; Et quelques mémoires parmi ceux des naturalistes de Berlin. Warcx (Jean-Ernest-Emmanuel), professeur à Jena, né en 1725, mort en 1778. Auteur du texte des monumens du déluge de Knorr. Voy. Knorr. Warck. — Warckenarr (Charles-Athanase), membre de lA- cadémie des Inscriptions et Belles-Lettres. Faune parisienne. 2 Vol. in-8. Paris, 1802, Tableau des Araneïides, 1 VOl. in-8, avec figures, 1805. «Histoire des Aranéides, par fascicules, à la manière de ceux de Panzer sur les insectes d'Allemagne. Il n’en à paru que cinq. 92 TABLE ALPHABÉTIQUE Araneides de France, ouvrage faisant partie de celui intitulé Za Faune française, publié par MM. de Blainville, Desmarest, Viel- lot, etc. Memoires pour servir a l'Histoire naturelle des Abeilles solilatres. Paris, 1817, 1 vol.in8. Wes. — Weser (Frédéric), naturaliste allemand, professeur à Kiel. Observationes Entomologicæ, 1 vol. in-8, Kiel, 1801. + Waure, Bor. B. ou Waire. Voy. Wie (Jean), chirurgien de l'établissement anglais de Botany-Bay. Je cite son Journal of &« Voyage to New Southiwales, 1 vol. in-4. Londres, 1790, avec 65 planches, dont la partie zoologique, enri- chie de belles figures , paraît avoir été rédigée par Jean Hunter, le célèbre anatomiste. Il y en a une traduction française, Paris, 1795, 1 vol. in-8 où l’on a ajouté des notes inutiles, et supprimé l'Histoire naturelle et les pl. WiEDEM. — WIEDEMANN (C.-R.-G.', professeur à Kiel. Diptera crotica, 1 Vol. in-8, pars prima, avec figures. Kiliæ, 1821. Analecta Entomologica. Kiliæ, 1824, in-4, avec pl. Wii. ou Wizzuc. — Wirrucngy DE Erespy (François), né en 1635, mort en 1672, gentilhomme anglais, tres zélé pour l'histoire naturelle. Ray a publié, d’après ses papiers posthumes, Ornithologiæ, lib. III. Londres, 1676. 1 vol. in-fol.; Traduit avec des additions , par Salerne, 1 vol. in-4. Paris, 1767. Historia Piscium, lib. IV. Oxford , 1685, 2 vol. in-fol. Les planches de ces deux ouvrages sont en grande partie copiées d’autres auteurs. Wizson, naturaliste américain, né en 1766, mort en 1815. Auteur d’une Ornithologie américaine en 9 vol. grand in-4. Phila- delphie, 1808 à 1814. . Une nouvelle édilion en 3 vol. in-4 a paru en 1828. DES AUTEURS CITÉS. 93 Wozrr (Jean-Frédéric), médecin allemand. Icones cimicum descriptionibus illustratæ, 4 fascicules , in-4. Er- langæ, 1804. Wozrr, auteur, avec Meyer, de l’Almanach des oiseaux d'Allemagne. Worm, où Mus. Worm. — Wormius (Olaus) ou Worm, pro- fesseur à Copenhague, né en 1588, mort en 1654. Museum Wormianum, 1 vol. in-fol. Leyde, 1650. Fi YARRELL, naturaliste anglais. Auleur de divers Mémoires dans le Journal zoologique de Lon- dres, etc. Z. | Zeb où ZEDER. — ZEDER (Jean-George-Henri), naturaliste al- lemand. A donné (en allemand), un premier supplément à l'Histoire nat. des vers intestinaux de Goese. 1 vol. in-4. Leipzig, 1800. EL ane introduction à l'Histoire naturelle des vers intestinaux, 1 vol. in-8. Bamberg, 1803. LETTERST. — ZETTERSTED (Jean-Guillaume), naturaliste suédois. Orthôptera sueciæ, 1 vol. in-8. Lundæ, 1821. Il vient de publier la première partie d’un autre ouvrage ayant pour titre : Fauna Laponica, 1 Vol. in-8. Hammone, 1828. ZooL. Jours. Journal zoologique. Publié à Londres par M. Vicors, secondé de plusieurs autres na- turalistes : MM. Tu. BELL; E. FT. Bennerr; J. E. Bicueno; W. J. Bro- 94 . TABLE ALPHABÉTIQUE. Fes DERIP; J. G. CHILDREN; Gen. Th. HARDWICKE; T. HORSFIELD; W.. Kirgy ; SOwERBY père el fils et W. YARREL. — Nous en avons 16 numéros, de 1800 à 1829. ZorcprAGEeR, Hollandais. Auteur d’un Traité sur la pèche de la baleine. FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE DES AUTEURS CITÉS. T1 Hire pihihnir in ar st Cut.) trqrtse séhrniiiis lists IT EE Ier AITE TI EN HAN HA rai) pitt Samar ti Hinrinnel 4: HATITIUE rare di, ste tn Te re verig 4 EITET EI rit Lirmsryersaes 2223228 rtore: “tit ii ossi ms then tr tit ren ont lotte rte re nr: RUN tint irsreett Hit dnstrrths HUE HOMMES pertes tits ect Hit Let + verse rights RICHES Montil nil Dhs DOHITE apres bel At Lente re tint en ssrhse or rt it note 4 ph Tige 2 tint trisdat “mn Tr! n énsn Pres vtr Hubs entre nrirsl ANRT HET Mrentsiiiietit rer PL PRIT UINNEE ter re) init véstadihe rotin , À MÉSHINNEITIS ITR Dertte OPOITENITEET ériqiedieii.s PIVOT RTTTIT ET jura hirets re hist dures nea 521 st or 1240441 1 Len rhatehe ve sd. nnilsés NET A site Ti : HULL Te 6e Lisisss pere | rare suit 4! 41 TM ENT re NitentrsH RITES Hi LTis driant HiTien tee ret se sirtertren de 12:55 pote that HAN RERHEATEE Annee Hi 1 CRANIIMEAET tt RAM APRES Aer cire Lili : »11452) HAE PTT AIT IE pot rer tr) rte sur Muu entrées ie gere NANTES ist ÉATMENTeTE arisiiantst REHIIIETE EI DEMI ru een Wii nsetett MALE dti L22 PR Ar tés Hunt au Cru robot THE RHITRNEENE NIQUE POTIA ETES ep, HUE # ï 1H Hat ia HAN I LA tie tetes) HU atires nine Hnns vs NN (AT RAR RE E PVO re A lidhpengéaias hs 27848 PIRE TIeN ENT EeneIneT virestans th sl Pélennens 2ttrtr + 114 nr 211% AMhiine in: PESTE ENEEEMEN [VANTTAL2ELEL) « Wrrtiiase CET ELLIEES dan NA AT ee ETDES I Vecnistr tite teie AH« dt rtgt AA raie HE EH rene aride rintte drpaartani re intra pete PRIT vrpb at 6826 Hat THERE RENTE ja RSS NES Lette ei rit te ren ++ HITS Liitiriiires DETET IN RENTE T! frs ;4 HÉITA His RIRES THErEN NI H CAIRN 14:1 “21% : FUtiie nr 1 DTTTNETIEN AuH: MANU] . 4 DTATETIEN MITA 1 HptTHice Hian 21442 pniise HiNisis pistit rer 11 TA 41254) DPI EN EST DEN VIENS 4 hein As LM re { + EN drireriil [sa étre Pr RL MITENTENEN dsisle tn vs Ti: Vol Dhinsti- Ent 1: