AA LE eZ ll 7 10e |] À à LE IR 7 a } NA William Healey Dall | Da se nt STE Division of Mollusks |"! Sectional Library se LATE LE LR CA UE TAUX VAE VE AVR RL LE Fou Mio, CODE Ar DEMO, 0 | il | ar x LATE PPS sa il LL 4, xl OM Co | LS PAST LR vin DS pete et | 2 2 DAT : NAT RU M = 2 NO 80 LE tn O PETER. AE Eù CES à z) L IT st) N “til fl PULL ol Aout O ë LAAGTNNS STITU IS CAE A, BTS a Li A D Ÿ dd ee l Ÿ XD | \ K | | (l j à (1 i 4 j | APT LL Î À | JOHN BROOKS HENDERSON a DESHANAES TECTIBRANCHES. 89 LES PLEUROBRANCHÆA (Meckel.) (PLEUROBRANCHIDIUM. BI.) (PL 32, fig. 2.) Ont les branchies et les orifices de la génération placés comme dans les pleurobranches ; mais l’anus est au-dessus des branchies ; les rebords du manteau et du pied ne font que peu de saillie, et sur le devant du manteau sont quatre. tentacules courts, distans, et faisant un carré qui rappelle le disque antérieur des acères. Je ne leur trouve qu'un estomac, qui n’est qu'une dilatation du canal, et à parois minces. Un organe glanduleux très divisé s'ouvre derrière les orifices génitaux ; ils n’ont point de vestige de coquille. On n’en connait qu’un de la Méditerranée (Pleurobranchæa Meckelii), Leuc., Diss. de pleur., 1813. (1) espèces nouvelles, telles que Pleur. oblongus, Descr. de l’'Eg., Moll. gaster. , pl. 3, f. 1; PL, aurantiacus , id. , Risso, Hist, nat. mer, , IV,pl.1,f.8; PI, luniceps, Cuy.; P1. Forskalii, Forsk., pl. xxvur, et Leuckard, ap. Ruppel., An. Invert., pl. v; PL, citrinus , 1b., Î. 1. ; Le genre LameLraria, Montag,, Trans. linn., XI, pl. x11, f, 3 et 4, ne me paraît différer des pleurobranches par rien MOLLUSQUES, d’essentiel, non plus que celui des sEer- THELLES, Blainv. , Malac. , pl. xrur, f. 1. On distingue seulement ce dernier, parce que le manteau n’est pas échancré au-des- sus de la tête, comme dans beaucoup de pleurobranches. Le PJ, oblongus y appar- tiendrait et même le P/. luniceps. (x) C'est le genre pleurobranchidie de Blainv., Malacol., pl, xeur, f. 3, mais non pas, comme il le croit, le Pleurobranchus tuberculatus", de Meckel. 12 AFESONR MAY 12 1988 Li) RARES 90 GASTÉROPODES LES APLISIES ( (APLYSIA. Lin.) (Planche 33.) Ont les bords du pied redressés en crêtes flexibles , et entourant le dos de toutes parts, pouvant même se réfléchir sur lui ; la tête portée sur un cou plus ou moins long , deux tentacules supérieurs et creusés comme des oreilles de quadrupède, deux autres aplatis au bord de la lèvre inférieure; les yeux au-dessous des premiers. Sur le dos sont les branchies, en forme de feuillets très compliqués, attachées à un large pédicule membra- neux (a), et recouvertes par un petit manteau également membraneux , qui contient dans son épaisseur une coquille cornée et plate. L’anus est percé en arrière des branchies, et est souvent caché sous les crêtes latérales ; la vulve est en avant à droite , et la verge sort sous le tentacule droit. Un sillon qui s'étend depuis la vulve jusqu’à l’extrémité de la verge conduit la semence lors de l’accouplement. Un énorme jabot membraneux mène dans un gésier musculeux, armé en dedans de corpuscules carti- lagineux et pyramidaux , que suivent un troisième estomac semé de cro- chets aigus , et un quatrième en forme de cæœcum. L’intestin est volumi- neux. Ces animaux se nourrissent de fucus. Une glande particulière verse, par un orifice situé près de la vulve, une humeur limpide que l’on dit fort âcre dans certaines espèces ; et des bords du manteau il suinte en abondance une liqueur pourpre foncée, dont l'animal colore au loin l’eau de la mer quand il aperçoit quelque danger. Leurs œufs sont déposés en longs filets glaireux entrelacés , minces comme des ficelles. (r) Amlvoux, qui ne peut se nettoyer; bien nos animaux sous le nom de lèvre— nom donné par Aristote à quelques zoo marin, et leur attribuaient plusieurs pro- phytes. Linnæus en a fait cette fausse priétés fabuleuses. application. Les anciens connaissaient très (a) PL. 33, fig. 14. TECTIBRANCHES. 91 On trouve dans nos mers : L’APLYSIE BORDÉE (Apl. fasciata. Poiret.). Rang. Apl. pl. vi et var. Noire, à bord des crêtes latérales rouges: c’est une des grandes espèces. L’APLYSIE PONCTUÉE ( Apl. punctata. Cuv.). Ann. Mus. t. IL. p. 287. pl. 1. fig. 2-4. Rang. Apl. pl. xvinr. fig. 2. Lilas, semé de points verdâtres. L’APLYSIE DÉPILANTE (Apl. depilans. Lin.). Bohatch. Anim. mar. pl.1et 11. Rang. pl. xvr. (PL 33, fig. 1.) Noirâtre , avec de grandes taches nuageuses , grisâtres. Il y en a aussi plusieurs espèces dans les mers éloignées. (1) (x) Aplysia brasiliana , Rang., pl. vin, 1213133 A. dactylomela , id. , 1x; A. protea, id., X, 1; A, sorex, 1d.,X, 4, 5,6; A. tigrina, id. , X1; A. maculata , id. x11, 1-5; A. marmorata, Blainv, , Journ, de pbys., janvier 1823, Rang., XI1,6,7; A. Keraudrenii , id. , XIII; A, Lessonii, id, XIV; A, Cemelus,Cuv., Ann. Mus. et Rang. XV,1,2,3; A. alba, Cuv., id., et Rang. XV; A, napolitanu, id, , XV bis; A. virescens, Risso , Hist. nat. mer., IV, pl. r et 7. Il est bon de remarquer cependant que, la plupart de ces aplysies ayant été représentées sur des individus couservés dans la liqueur, il peut rester des doutes sur les caractères spécifiques de quelques-unes. 92 GASTÉROPODES LES DOLABELLES (DOLABELLA. Lam.) (PI. 34, fig. 1.) Ne diffèrent des aplysies que parce que les branchies et ce qui les en- toure sont à l'extrémité postérieure du corps, qui ressemble à un cône tronqué. Leur crête latérale se serre sur l’appareil branchial, ne laissant qu'un sillon étroit; leur coquille est calcaire. On en trouve dans la Méditerranée et dans la mer des Indes. (1) LES NOTARCHES (NOTARCHUS. Cu.) (PL. 34, fig. 2.) Ont leurs crêtes latérales réunies et recouvrant le dos , sauf une échan- crure longitudinale, pour conduire aux branchies, qui n’ont point de manteau pour les couvrir, mais ressemblent d’ailleurs à celles des aply- sies, ainsi que tout le reste de l’organisation. (2) (x) Dolabella Rumphü, Cuv., Ann. A. gigas id. , III, 4; Mus., V, xxx, 1; et Rumph. , Thes.amb. A. Hasselti, id., XXIV, tr. pl. x, 6, des Moluques , ou Aplysia Rum- (2) Notarchus gelatinosus, Cuv. , auquel phi,Rang., pl. 1; M. Rang associe le Bursatella Savigniana , Apl. ecaudata, Rang., pl. 1; Descr. del’Eg. , Zool.gastér. , pl.ar,f. 1,2, A, truncata, 14, ; et Rang., Apl., pl. xx,etson 4pl. Pleii, A. teremidi ,id., IL, 1; pl. xxx, el quelques petites espèces. TECTIBRANCHES. 95 Dans LES BURSATELLES (Blain v.), (PL 34, fig. 3) Les crêtes lalérales se réunissent en avant, de manière à ne laisser qu’une ouverture ovale pour l’arrivée de l’eau aux branchies , qui n’ont pas non plus de manteau pour les couvrir. (1) Mais ces deux genres rentrent probablement dans un seul. LES ACÈRES (AKERA. Müller.) (PI. 35 et 36.) Ont les branchies couvertes comme les genres précédens ; mais leurs tentacules sont tellement raccourcis, élargis et écartés, qu’ils paraissent n’en avoir point du tout, ou plutôt qu’ils ne formentensemble qu’un grand bouclier charnu et à-peu-près rectangulaire sous lequel sont les yeux. Du reste , leur hermaphroditisme, la position de leurs deux sexes, la compli- cation et l’armure de leur estomac, la liqueur pourpre que répandent plu- (1) Bursatella Leachii, Blainv., Malac., ACTÆON, et qui est au moins très voisin de pl. xzur, f, 6. l’Élysie timide, Risso, Hist. nat., mérid., D. B. On a aussi rapproché des aplysies IV,pl.:,f. 3,4; mais, n’en connaissant V’Apl. viridis, Montag., Trans. Lin., VII, pas les branchies , je ne puis classer ni l’un pl. vi, dont M. Oken fait son genre ni l’autre. 94 GASTÉROPODES sieurs de leurs espèces, les rapprochent des aplysies. Leur coquille, dans celles qui en ont une , est plus ou moins roulée sur elle-même, avec peu d’obliquité, sans spire saillante , sans échancrure ni canal ; et la colu- melle faisant une saillie convexe, donne à l’ouverture la figure d’un crois- sant, dont la partie opposée à la spire est toujours pluslarge et arrondie. M. de Lamarck nomme BULLÉES (a) celles où la coquille est cachée dans l’épaisseur du manteau. Elle fait très peu de tours, et l'animal est beaucoup trop gros pour y rentrer. L’AMANDE DE MER (Bullæa aperta. Lam. Bulla aperta et Lobaria qua- drüloba. Gm. Phyline quadripartita. Ascan.). Mull. Zooll. dan. IX. pl. cr. Plane. Conch. min. not. pl. xr. Cuv. Ann. du Mus. t. I. pl. xx. 1. 6. (1) Animal blanchâtre , d’un pouce de long, que le bouclier charnu formé par les vestiges de ses tentacules , les bourrelets latéraux de son pied , et son manteau occupé par sa coquille, semblent diviser en qua- tre lobes à sa face supérieure. Sa coquille mince , blanche, demi trans- parente, est presque toute en ouverture ; son gésier est armé de trois pièces osseuses rhomboïdales très épaisses. On le trouve dans pres- que toutes les mers, où il vit sur les fonds vaseux. M. de Lamarck laisse le nom de BULLES (BULLA) (b) (2) aux espèces dont la coquille, recouverte seulement d’un léger épiderme, est assez (x) Le Sormet, Adans., Sénég., pl. If. r, est une espèce très voisine de nos bullées ; mais je ne trouve pas de sûreté à établir un genre ni même une espèce sur un do- cument aussi imparfait. (2) Le genre Bulla comprenait, dans Linn., non-seulement toutes les Acères, mais encore les Auricules, les Agatines, (a) PI. 35, fig. x. les Physes, les Ovules, les Térébelles, ani- maux très différens entre eux. Praguière a commencé à le débrouiller, en séparant les Agatines et les Auricules, qu'il réunis- sait avec les Limnées au genre Bulime. M. de ZLamarck a achevé ce travail en créant tous les genres que nous venons de nommer. (&) PI, 36. TECTIBRANCHES. 95 considérable pour donner retraite à l’animal. Elle se contourne un peu plus que dans les bullées. L’OUBLIE (Bulla lignaria. L.). Martini. I. xx1. 194. 95. Cuv. Ann. Mus. XVI. 1. Pol. test. Neap. III. pl. xzvr. (PI. 36, fig. 3.) Sa coquille oblongue , à spire cachée , à ouverture ample , très large en avant, représente une lame lâchement roulée et rayée selon la direc- tion des tours. L’estomac de l’animal est armé de deux grandes pièces osseuses en demi-ovale , et d’une petite comprimée. (1) La MUSCADE ( Bulla ampulla. L.). Martini. I. xx1r. 200. 204. Cuv. Ann. Mus. XVI. 1. (PI. 36, fig. 2.) À coquille ovale, épaisse , nuancée de gris et de brun. L’estomac a trois pièces rhomboïdales noires très convexes,. La GOUTTE D'EAU (Bulla hydatis. L.). Chemn. IX. cxvitr. 1019. Cuv. Ann. Mus. XVI. 1. A coquille ronde, mince, demi transparente ; le dernier tour, et par conséquent l'ouverture, s’élevant plus que la spire; le gésier a trois petites pièces en forme d’écusson. (2) (1) Gioeni ayant observé cet estomac isolé, le prit pour une coquille et en fit un genreauquel il donna son nom (la Tricla de Retzius, le Char de Bruguière). Gioeni alla même jusqu'à décrire les prétendues habitudes de ce coquillage, Draparnaud a le premier reconnu cette erreur mêlée de supercherie. (2) Aj. Bull, naucum ; Bulla physis. Müller en a fait connaître des espèces plus petites, comme 4kera bul- lata,Zool. dan.,LXXI, ou Zulla ackera,Gm. 96 GASTÉROPODES Nous réserverons le nom d’AGÈRES proprement dites (borinium, Meck., LOBARIA, Blainv.) aux espèces qui n’ont point de coquilles du tout, ou n’en ont qu’un vestige en arrière, quoique leur manteau en ait la forme extérieure. (a) Ilyena une petite espèce dansla Méditerranée (Bulla carnosa, Cuy., Ann. Mus., XVI, 1; Meckel, Morc. d’anat. comp., IL, vi1,1,3; Blainv. Malacol., pl. xLv , f. 3). Son estomac n’est pas plus armé que son man- teau ; elle a un œsophage charnu d’une grande épaisseur. On y trouve aussi une espèce tuberculeuse Doridium Meckelii, Delle Chiaie, Memor., pl. x, f. 1-5. LES GASTROPTÈRES (GASTROPTERON. Meckl.) (PL 35, fig. 3.) Ne paraissent que des acères dont le pied développe ses bords en lar- ges ailes qui servent à la natation, laquelle se fait le dos en bas. Ils n’ont pas non plus de coquille ni d’armure pierreuse à l’estomac ; un très léger repli de la peau est le seul vestige d’opercule branchial qu’on leur observe. L'espèce connue est aussi de la Méditerranée (Gastropteron Meckelii), Kosse, Diss. de Pteropodum ordine ; Halæ, 1813, f. 11-13, et Blainv., Malacol., pl. xiv, f. 5, ou Cho amati ,Delle Chiaie, Memor., pl. 11, fig. 1-8. C’est un petit mollusque d’un pouce de long sur deux de large quand ses ailes sont étendues. Jusqu'à de plus amples études anatomiques, cest dans (a) PL. 35, fig. 2. Mad sr mi sl jt ne DRE S RÈGNE ANIMAR oÙbellusques. PL 08: GASTÉROPODES. NUDIBRANCHES. Genre DORIS. Doris. Cuv. Fig. 1. DORIS TUBERCULÉE. Doris luberculala. Cuv. De grandeur naiu- relle, vue en dessus. Fig. 1 a. Le même animal vu en dessous. Fig. 1 b. Tentacule supérieur très grossi. IiG. 1 c. Appareil branchial très grossi. a. L’anus. — D. Ouverture de l’organe dépurateur. Fig. i d. La tèle très grossie et ouverte pour montrer les diverses parties de la bouche. a.a. Lies tentacules supérieurs.—b.b. Les tentacules inférieurs où buceanx.—c, Plaques buccales ou linguales armées de nombreuses rangées de crochets cornés,— J- Louver- ture de la bouche ; la lèvre est contractée et plissée.— 4. Partie charnue faisant fonc- tion de mandibules, ct entre elles des espèces de mâchoires — e. — g. Commencement de l'œsopliage. Fig. 1e. Crochet lingual très grossi, vu de profil. Fig. 1 f. Deux rangées de crochets grossis , dans leur position naturelle. Jig.1 g. La tête très grossie vue en dessous. a. La bouche. &b. Les tentacules buccaux.— €, Duplicature antérieure ‘du pied. Toute cette planche a été copiée dans l'ouvrage d'Egypte , Histoire naturelle des gastéropodes par Savigny, pl. 1. f. 4. JC ollusques - g CA N Schmelz L DORIS TUBERCULEZ\Moris tuberculata. Gæ) DD 2) # CA 2e HD 00 ÉARSARNNNNE por Al. shout sELAS DR 10% € Fe fe SE Hsdine 102 D9vE. és ah. apr pébA Fe Tran sAUOT 524 us LUE ui RÈGUE AVLBAR, olboflusques. PQ 58. GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. GewrE des BUCCINS. Buccinum. Lin. S.-GENRE LICORNE. Monoceros. Lamk. Fig. 1. LICORNE LÈVRE ÉPAISSE. Monoceros crassilabrum. Lamk. Coquille de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 1 a. La même, montrant l’ouverture. S.-GENRE POURPRE. Purpura. Brug. Fig. 2. POURPRE CORDELÉE. Purpura succineta.Lamk. Réduite de moitié, vue de côté avec son animal. Fig. 3. POURPRE TACHETÉE. Purpira Rudolphi. Lamk. Coquille réduite d’un tiers, vue en dessus. Fig. 3 a. La même, montrant l’ouverture. S.-GENRE RICINULE. Ricinula. Lamk. Fig. 4. RICINULE MURIQUÉE. Récinula horrida. Lamk. Coquille de gran- deur naturelle, vue en dessus. Fig.4 a. La même, du côté de l'ouverture. S.-GENrE CONCHOLEPAS. Chocholepas. Lamk. Fig. 5. CONCHOLÉPAS DU PÉROU. Concholepas peruvianus. Lamk. Coquille réduite de moitié, vue en dessus. Fig. 5 a. La même, vue en dedans. Fig. 5 b. L’opercule du Concholépas. @ YCollusques PA, 55 EE Roch del Me Perrot se 1. LICORNÉ LÈVRE ÉTAISSE. (Monoécres crassilabrum.Zam#) 5.POURPRE TACHETÉE (Purpura Rudolphi, £a Â) > POURPRE CORDELÉE. (Purpura succincta. * Zem#) 4.RICINULE MURIQUEE . (Ricinula horrida. Zam# #) 5. CONCHOLEPAS DU PÉROU. (Concholepas peruvianus, Zam 2 PRET AE uit HAUDOA 9 sa | ae me me: aus Î sofa : LIAMAR # LAS Re MEL ani mou MSA UE NA a RHDTON SEA A ii a 2 FES _ AU CE 2 baësh me eur NOESIS iof HA RS Mat rss" ave ATATEUT Ho nur. cab BEN 4 pa MU UE cute É ES à [ ÿ # à CIE ; par SE ARE AMEN \ mo sant est AO JO ana à 0 : re 406" ou URAGD snbaf F4 A 7 f9 0, 10 k : RS Hensd don L'shriins #2 at EN Sont : ". PRE ci NS à ia RP MAILLOT NE E \ RÈGNE aANRRAL. obolfusques. P. 58. GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. GENRE ROCHER. Murex. Lan. S.-GENRE RANELLE. Ranella. Lamk. Fig. 1. RANELLE BOUCHE BLANCHE. Ranella Leucostoma. Lamk. De gran- deur naturelle, vue en dessus. Fig. 1 a. La même, vue en dessous , avec l’animal , d’après M. Quoy. S.-GENRE ROCHER. Murer. Brug. Fig. 2. ROCHER CORNU. Murex cornutus. Lin. Coquille ; réduite à moitié de sa grandeur , vue en dessus. Fig. 2 a. La même présentant l'ouverture. S.-GENRE TRITON. Triton. Lamk. Fig. 3. TRITON ROUGET. Triton rubecula. Lamk. De grandeur naturelle, vu en dessus. Fig. 3 a. Le même montrant l'ouverture. Fig. 4. TRITON NODIFÈRE. Tréton nodiferum. Lamk. Coquille, réduite au quart de la grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 4 a. La même, vue du côté de l'ouverture. 1 RANELLE KO CHEI BOUCHE CORNI BLANCHE Ranella leucostoma Murex cornutus 4) Lam Lin 5 4 TRITON ROUG @ N( o Elus ue IT. (Triton rubecula. Zamf nodiferum,. Zamf NOD IFÈRE ( P1 Mlle Perrot se + nn : PA san 5 Tr “upun. QUrS ne don À RAT de Moule NEO Noa apiangnne va sh Serres no GT inde arroabs ï que NOTES Je 6h inst sl oh #uss£ 1 CR ve ; À ? ans pie ub iso chrono . 7. Prul : Be on ES sioenebh à an a ant, on eË ones ee Ft F0 FOI 2er Dax aa v £ de te Mado so eob. HN So afirbnol die rs Mende nos | <2iUpos Be: 1 £t5b ÉETEHE TE esb sera0 rs entra ji sa à EE doom Si Sousg 4 «Ho RabIE En pe As ETS dar f oeox PAS VE F1 2 “no Vaso vfturiqu ausbasss 23 + Fe nid ra dead APiaiens anna ANA aa uRaN à a créé À: BTE le. coHwpas se sh itioz, allesuiñt sushi 3 ; ROUTES a 5h Shine) 124 : Mines # las top Mrinal el euh 4% bas. Heat NT 4 tar cr no SHônb À end eur ennui 4h élipeq xuub -Shenesot db see: iul'obeg seoheq fe :Hientue Lo: #oinog af + TES noi té a hr Hi ve *eS AVRAAIO “en 54409. dt ser $ An E , me | en, RATE “ai che PO MENT 7 DL: APE: “ RUE j 4 Er L Ve x RÈGUE AVAL. oÂbollusques. PL, 62: GASTÉROPODES. . TUBULIBRANCHES. GenRE SILIQUATRE. Siliquaria. Brug. Fig. 1. SILIQUAIRE MURIQUÉE. Séliquaria muricata. Lamk. De grandeur naturelle. Fig. 6. SILIQUAIRE ANGUINE. Szliquaria anguina. Lamk. Cette figure, empruntée à l'ouvrage de M. Philippi: Enumeratio moëlusquorum Si- ciliæ, représente l’extrémité postérieure de cette espèce, contenant encore l'animal. Le manteau, séparé en deux parties dont les bords correspondent à ceux de la fente de la coquille, contient, dans sa parte la plus large, un peigne branchial composé de filamens très ins. Fig. 8 a, 6 b. Opercule grossi du Siliquaria anguina, vu en dessous et en dessus. Genre VERMET. }’ermetus. Adanson. Fig. 2. VERMET ÉLÉGANT. Vermalus elegans. Quoy. L'animal est sorti de sa coquille, son manteau a été fendu le long du dos pour montrer à gauche la branchie, et à droite l'anus et l’issue des organes de la gé- nération. Fig. 3. VERMET LOMBRICAL. Vermetus lombricalis. Lamk. Coquille de grandeur naturelle montrant l'ouverture. Fig. 5. VERMET DES SABLES. Vermetus arenarius. Desh. ( Serpula. Lin.). L'animal, de grandeur naturelle, sorti de sa coquile, et ayant le man- teau fendu en dessus. La branchie, qui est à gauche, est formée de deux paquets de filamens très fins. A droite on voit l’anus et une petite portion de l'intestin, et au-dessus de lui l'issue de l'organe de la génération. Cette figure a élé copiée dans l'ouvrage déjà cité de M. Philippi. f GENRE MAGILE. Magilus. Lamk. Fig. 4. MAGILE ANTIQUE. Magilus antiquus. La coquille de grandeur na - turelle. ur 6. EL - E Koch del. IL Legrand se 2 SILIOUAIRE MURIQUÉE. (Siliquaria muricata.) {Lam#) 4. MACILE ANTIQUE . (Magilus antiquus . ) (Lam &) M VERMET ÉLÉGANT. (Vermetus clegans. ) /Ouay) 5.VERMET DES SABLES. (Vermetus arenarius. #06.) (Jerpula Lin a OMBRICAL. | Jlombricalis.) (am#) 6. S/LIOUAIRKE ANCGUINE.( Siliquaria anguina u ) (Lam 4) Te Rermend np TECTIBRANCHES. 97 l'ordre des Tectibranches, et même auprès des Pleurobran- ches, que nous croyons pouvoir placer le genre singulier DES OMBRELLES (Lam. GASTROPLAX (Blainv.) (Planche 37.) L’animal est un grand mollusque circulaire, dont le pied déborde beaucoup le manteau, et a sa face supérieure hérissée de tubercules. Les viscères sont dans une partie supérieure et centrale arrondie. Le manteau ne s’y montre que par des bordsun peu saillans et tranchans, tout le long du devant et du côté droit. Sous ce léger rebord du manteau, sont les branchies en pyramides lamelleuses comme celles du pleurobranche, et à leur arrière un anus tubuleux. Sous ce même rebord sont, en avant, deux tentacules fendus longitudinalement encore comme dans le pleuro- branche, et à leur base interne les yeux; entre eux une espèce de trompe qui est peut-être un organe de la génération ; le bord antérieur du pied a un grand espace concave dont les bords peuvent se resserrer comme une bourse, et au fond duquel est un tubercule percé d’un orifice qui est peut-être la bouche , et surmonté d’une membrane frangée. La face infé- rieure du pied est lisse et sert à ramper comme dans les autres gastéro- podes. Cet animal porte une coquille pierreuse, plate, irrégulièrement arron- die , plus épaisse dans le milieu, à bords tranchans, marquée de stries légèrement concentriques. On avait crue d’abord attachée au pied, mais des observations plus MOTLUSQUES, 13 98 GASTÉROPODES récentes établissent qu’elle est sur le manteau , et à la place ordinaire. (1) (r)L’échantillon du Muséum britannique, décrit par M. de Blainville (Bull. phil. , 1819, p. 178), sous le nom de Gasrrorrax, a, en effet, la coquille attachée sous le pied, et il est difficile de deviner par quel artifice; cependant le manteau est si mince qu'il a bien l’air d’avoir été protégé par la coquille. M. Raynaud vient d’en rapporter un individu qui a perdu sa coquille, mais .où il semble que l'on aperçoit des traces des membranes qui l’attachaient au manteau, et néanmoins il n’y a point de restes de muscles qui s’y soient fixés. On trouve aussi une coquille semblable dans la Méditerra- née; mais on n’en a point encore ohservé l'animal. LOYSOUOUUO0OSO0UVLVDOUOLCODOUCOUUIVULCUUVLDULIDYIS CINQUIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES HÉTÉROPODES 1amk. (Planches 38, 30.) Se distinguent de tous les autres, parce que leur pied, au lieu de former un disque horizontal, est comprimé (x) M. de Blainville fait des #etéropodes nomme rTÉROPODES, et qui ne comprenl une famille qu'il nomme wecrorones, el de mes ptéropodes que la Zimacine. Il y les réunit dans son ordre des xucréo- joint, sur je ne sais quelle conjecture , BRANCHES , avec une autre famille qu’il l'ARGONAUTE. 400 GASTÉROPODES en une lame verticale musculeuse, dont ils se servent comme d’une nageoire, et au bord de laquelle, dans plu- sieurs espèces , une dilatation en forme de cône creux, représente le disque des autres ordres. Leurs branchies formées de lobes en forme de plumes, sont situées sur l'arrière du dos, dirigées en avant; et immédiatement derrière elles, sont le cœur et un foie peu volumineux, avec une partie des viscères et les organes internes de la génération. Leur corps, de substance gélatineuse et transparente doublée d’une couche musculaire, est al- longé, terminé le plus souvent par une queue comprimée. Leur bouche à une masse musculaire, et une langue garnie de petits crochets; leur œsophage est très long; leur estomac mince, deux tubes proéminens au côté droit du paquet des viscères, donnent issue aux excrémens et aux œufs ou au sperme. Leur natation se fait d'ordinaire le dos en bas et le pied en haut (1). Ils peuvent gonfler (x) Cette manière de nager ayant fait croire à Péron, que la lame natatoire est sur le dos, et le cœur et les branchies sous le ventre, a donné lieu à beaucoup d’er- reurs sur la place qui appartient à ces ani- maux. La seule inspection de leur système nerveux m'avait fait juger, dans mes Mé- moires sur les mollusques, qu’ils sont ana- logues aux Gastéropodes. Une anatomie plus complète, faite depuis, et celle que M. Foli en donne dans son troisième vo- lume, ont parfaitement confirmé cette con- jecture, Le fait est que les Hétéropodes dif- fèrent peu des Tectibranches, et toutefois M. Laurillard croit leurs sexes séparés, HÉTÉROPODES. 401 leur corps en le remplissant d’eau d’une manière qui n’est pas encore bien éclaircie. Forskal les comprenait tous sous son genre PTEROTRACHEA, Mais on a dù les subdiviser. LES CARINAIRES Lamk. (PI. 38, fig. 1.) Ont le noyau, formé du cœur , du foie et des organes de la génération, recouvert par une coquille menue, symétrique, conique, à pointe recour- bée en arrière, souvent relevée d’une crête, sous le bord antérieur de laquelle flottent les plumes des branchies. Leur tête porte deux tentacules, et les yeux en arrière de leur base. Il y en a une espèce dans la Méditerranée ( Carinaria cymbium,Lamk.), Péron, Ann. Mus., XV, 1, 15; Poli, III, xLIvV ; Ann. des Sc. nat., tom. XVI, pl. 1. (1) Forskal comprenait tous ces animaux Carinaire à celles qui ont une coquille, et sous son genre Pterotrachea , nom auquel celui de Firole aux autres. Rondelet donne Bruguière substitua celui de rimoLE. Péron déjà la Carinaire, mais sans sa coquille; ayant divisé le genre , a affecté le nom de De insect. zoopk., cap. xx. 102 GASTÉROPODES Et une dans la mer des Indes ( Carnaria fragilis, Bory Saint-Vincent, Voyage aux quatre îles d’Afr., I, vtr, 4). (1) L'argonaute vitre des auteurs, Favanne, var, c. 2; Martini, I, xin, 163, doit être la coquille d’une grande carinaire; mais on ne connaît pas encore son animal. LES ATLANTES (ATLANTA. Lesueur. ) (2) (PI. 38, fig. 2.) Seraient, d’après les nouvelles observations de M. Rang, des animaux de cet ordre , dont la coquille au lieu d’être évasée comme celle des ca- rinaires , a sa cavité étroile et roulée en spirale sur le même plan; le con- tour en est relevé d’une crête mince. Ce sont de très petites coquilles de la mer des Indes, dans l’une des- quelles Lamanon avait cru retrouver l’original des cornes d’Ammon (3) Atlanta Peronii et Atlanta Keraudrenii, Lesueur), Journ. de phys., LXXXV, nOv. 1817, et Rang., Mém. de la Soc. d’hist. nat. de Paris, tome IT, p. 373 et pl. 1x. (x) Aj. Car. depressa , Raug., Anv. des endroit, et que je ne sais où classer, tant Sc. nal., fév. 1829, p. 136. sa description me paraît confuse. (2) Il ne faut pas confondre les Atantes (3) Voyage de Lapeyrouse, IV, p. 134, de Lesueur avec l'Atlas qu'il décrit au même et pl. 63,f.1-4. HÉTEROPODES. 403 LES FIROLES (FIROLA. Péron.) (PL 30, fig. 1.) Ont le corps, la queue, le pied, les branchies, le paquet des viscères à-peu-près comme les carinaires ; mais on ne leur a point observé de co- quille ; leur museau s’allonge en trompe recourhée, et leurs yeux ne sont point précédés par des tentacules. On voit souvent pendre du bout de leur queue, un long filet articulé, que Forskal avait pris pour un tæ- nia , et dont la nature n’est pas encore bien certaine. Il y en a aussi une espèce très commune dans la Méditerranée ( Pte- rotrachea coronata , Forsk.), Peron., Ann. Mus., XV, 11, 8, et M. Lesueur en décrit plusieurs de la même mer qu’il regarde comme différentes , mais qui auraient besoin d’une nouvelle comparaison. Acad. Sc. nat. Philad., tom. I, p. 3. (1) M. Lesueur distingue les FIROLOÏDES, où le corps au lieu de se terminer en une queue comprimée, est tronqué brusquement derrière le paquet des viscères, ib., p. 37. (2) (1) Firola Mutica ; F. Peronii. F, gibbosa ; Aj. Pterotrachea Rufa, Quoy et Gaim., F. Forskalea ; Voyage de Freycin., zool., pl. 89, f, 2 et 3. F. Cuviera. C'est celle-ci qui est le Pte- rotrachea coronata de Forsk. ; (2) Firoloïda Demarestia ; F. Frederica, copié Malacol. de Blainv., Fir, Blainviliana ; pl. xrwir, f, 4 ; F, Aculeata, Les. 104 GASTÉROPODES A ces deux genres maintenant bien connus, je suppose qu'il faudra ajouter, quand on les connaîtra mieux : LES TIMORIENNES, (Quoy et Gaim. Zool. de Freyc. pl. LxXxvIr. f. 1.) (PL 30, fig. 2) Qui sembleraient des firoles dépouillées de leur pied et de leur paquet de viscères, ET LES MONOPHORES. (Id. ib. f. 4et 5.) (1) (PL. 39, fig. 3) A-peu-près de la forme d’une carinaire, mais aussi sans pieds et sans paquet de viscères distinct, ni coquille. (x) 11 ne faut pas les confondre avec les ( Voyage aux quatre iles d'Afrique), qui Monophores de M. Bory Saint - Vincent sont des Pyrosomes. de: an re “0. 4e LT ù En La “oies sdb ki nue, Ace # # Smnoi sh à tons eo «BDET. sb Br. re MI 3% mrasqu pus Menu à + ME on RÈGNE ANFMAR, olbollusques. PE GASTÉROPODES. PULMONES. GENRE ONCHIDIE. Unchidium. Buchanam. Fig. 1. ONCHIDIE PICTÉE. Unchèdèum punctatum. Quoy. Animal de gran- deur naturelle. Fig. 2. ONGHIDIE DE PÉRON. Unchidium Peronii. Cuvier. Cette figure re- présente l’animal disséqué. Elle a été copiée dans le mémoire de M. Cuvier. a. La masse buccale. — 3, b. Les glandes salivaires. — c. La bourse de la généra- tion. — d. Le corps principal de la verge. — e. Son appendice vasculaire. — f. L'æ- sophage. — g. Le cardia. — 4. L'orifice des canaux biliaires. — :. Le gésier. —y. Orifice du canal biliaire du troisième foie. — k. Le canal intestinal. — /. Le premier lobe du foie. — m. Le second lobe du foie. — ». Le rectum. — o. L'anus. — p. Le troisième estomac. g- Le second, — r. Le troisième lobe du foie, dont ie canal s’introduit dans le gésier par l'ouverture j. — s. L'ovaire. — +. Vessie copulatrice. — », v. Or- gane de la respiration. — x. L'oreillette. —. y. Le ventricule, — z. La principale ar- tère. — En 1. Elle passe à travers l’anncau œsophagien. — 2. Elle donne une branche viscérale. — 3. Lambeau du péricarde. — 4. Branche artérielle pour les parties mâles de la génération. — 5. L’anneau œæsophagien. — 6. Artère des glandes salivaires. — sw. Muscles rétracteurs des tentacules. Gexre LYMNÉE. Lymnœus. Lamarck. Fig. 3. LYMNÉE DES ÉTANGS. Lymnœus slagnalis, montrant l'ouverture. Fig. 3 a. La même, vue en dessus. Fig. 3 b. L'animal, vu en dessus et marchant. Genre PLANORBE. Planorbis. Bruguière. Fig. 4. PLANORBE CORNÉ. Planorbis corneus. Lamk. De grandeur naturelle, vu en dessous. Fig. 4 a. La même , vue en dessus. Fig. 4 b. L’animal de la même espèce. Fig. 4c. La coquille, vue de face, pour montrer la forme de l’ou- verture. Genre PHYSE. Physa. Draparnaud. Fig. 5. PHYSE DES MOUSSES. Physa hypnorum. Drap. De grandeur natu- relle, montrant l'ouverture. Fig. 5 a. La même, vue en dessus. 5 REGNE ANIMAIL, e \Gotlusques. PL. 26. Forget sc L. OVCHIDIE PIQUETEE. (Onchidum punctatun Cey SG) 4 PLANORBE CORNE. (Planorbis corueus Ze) 2. ONCHIDIE DE LÉRON. (Onchidium Peronii. Cp.) 5.PHYSE DES MOUSSES. (Physa hypnorum. 247) 3. LIMNEE DES ÉTANGS (Limnœus Staqualis. Zn ) N'Aemont imo ; audiesb “a cu SA w | us sfr og EEE sl sh. *'Hoig 9b sauuott » ke: An ue ; | sufquirmst ont ab sH8t2G 0 . à Vie He 2 LaAoynmt AAARITIADD #4 RER mn ur | ET robots 54 An spsiaqun RAT rare” ne ae S e =! aneseb rie uv seins”: mo M sis list re enaeen ns Eu Er EU SAV AE É ce FE GA Fis : ra40 00 Haas ae Pa on ut; upiyos a Lo mi Hs av pli 10 roi 196 fs EUTTETI ES RÈGNE AMNLURA clboflusques. ay. La. GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. S.-GENRE EVOMPHALE. £vomphalus Sow. Fig. 1. EVOMPHALE PENTAGULAIRE. Evomphalus penlagularis. Coquille de grandeur naturelle vue en dessus. Ÿ Fig. 1 &. La même vue en dessous. GENRE TROQUE. Trochus. Lin. Fig. 2. TROQUE TÉLESCOPE, Trochus telescopium. Chemn. (Genre TELES- corium. Montf.) Coquille de grandeur naturelle montrant l'ouverture de face: Fig. 2. a. L'ouverture de profil de la même espèce. 12 Fig. 2. b. Opercule du Trochus telescopium. Fig. 3. TROQUE AGGLUTINANT. Trochus agglutinans. Lin. Coquille réduite d’un tiers vue en dessous. Fig. 3. a. La même vue de profil du côté de l’ouverture. S.GENRE CADRAN. Solarium. Lamk. Fig. 4. CADRAN STRIÉ. Solarium perspectivum. Lamk. De grandeur na- turelle vu en dessus. Fig. 4 a. Le même vu en dessous avec l’animal, d’après MM. Quoy el Gaimard. Fig. 5. CADRAN CORDELÉ. Solarium tessellatum. Desh. L'animal et la co- quille vus en dessous. L'animal porte un opercule conique, on le trouve de celte forme chez la plupart des Cadrans. eo {lus ques . 1. EVOMPHALE PENTANGULAIRE (Evomphalas pentingulatus. Jom) 5.1ROQUE AGGLUTINAN T. (Trochus agglutinans. Zen.) 2 TROQUE TELESCOPE (Trochus telescopium. Chemn) 4. CADRAN STRIE. (Solarium perspectvum. Zam£) 5. CADRAN CORDELE. (Solarium tessellatum . Park.) ce 627 d anguion est aruvO: d Le È Hutisvaoi Inefnocm , exit CNE “mobs sb br 1367 reel nsles sx ATH AR aasYO .£ E FÉCRTNSENE & org sb uv, SHocuien | 6 LOME orne) sb. lis ub av, sÈt 91 RE, She ASTRA sara, : e k a A «t se sut < “ivre, dau at en vnfovuol sh (dog al éeMuionx stérigten rubis Ty rê ee sb sante Aron Con Bd a en + Noug un dos sb uv nor ag ob dupe. nn. di pt %: os Sie aviaQ es sn - f: ù 2u885h no Era) & sinon maris 9 Srbsr si si LE te RÈGNE aNIRAR, aeollusques, PL. 51. GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. GENRE OVULE. Ovula. Brug. Fig. 1. OVULE DES MOLUQUES. Ovula oviformis. Lamk. Coquille réduite d’un tiers, montrant l’ouverture. Fig. 2. OVULE NAVETTE. Ovula volva. Lamk. Petit individu de grandeur naturelle, vu de profil. Fig. 2 a. Le même, vu du côté de l’ouverture. S.-Genre TARIÈRE. Terebellum. Lamk. Fig. 5. TARIÈRE SUBULÉE. Terebellum subulatum. Lamk. Coquille de grandeur naturelle, montrant le profil de l’ouverture. Fig. 5 a. La même, montrant l'ouverture de face. GENRE VOLUTE. l’oluta. Lin. S.-GExre OLIVE. Oliva. Brug. Fig. 3. OLIVE MAURE. Oliva maura. Lamk. De grandeur naturelle, avec l'animal vu de côté, d’après M. Quoy. | Fig. 4. OLIVE PIE. Oliva pica. Lamk. Coquille de grandeur naturelle, vu en dessus. Fig. 4 a. La même , montrant l’ouverture. AN IIMNLAIL e Iollusques. P1.51 E.Roch del H.Legrand se 1. OVULE DÉS MOLUQUES. (Ovula oviformis. Zam# 5.OLIVE MAURE. (Oliva maura. Zam À D VAVETTE voa. Zamk RS NO RS 5.TARRIERE SUBULEE. (Tercbellum subulatum . Zam/) EE RMASAROMNC AE nr, DATE NS: MOI A580 vf ï DCS ans sa ROEND - HÉTAÏTOTISAN ÔTAR A: 20: Gé VO RATE Ce + Bones ÿ Û CMEREEr -aspesl 10 7 br 5d.$ if ini bas nie HORÉQ HAN MOrAA oO LEE Mpeu To sui que AE) ssivo egnb : ANFSEIQSE 19 FÉDSRID er, SE Land np ca6b ÉTALEE CS RUE -0 = flouott RES CE HSE Bobo oil F0 nuit f sos nl AND > 5 Fo ï vb RAP 4 PE ea “er bats 4e po Nero ; ration esrôtee CORRE réétouteg raids do anus Jnensell Abo “rssoniag pion 28 À.h = Mu 250 HSE) | L HDI Tir A0 2202 899 LÉ LREETEUTE ca ion Er AA GENS rattilonnent Mol 2sf usa à 1 Énorarrd) etais = à Men 2 © noïnpteusens 22h mort Aion 0h dbs13b da Sousse VOS oh. 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L'animal est disséqué et représenté, d’après Cuvier (Mém. sur les Mollusques ). a. La bouche. — 2. L’anneau œsophagien, donnant des filets nerveux au voile buc- cal c,c. — d, d, Les ganglions latéraux. — e,e. La portion inférieure de l'anneau æso- phagien. — f. Le cœur. — 9. La grande artère. — k, h. Les troncs des veines caves donnant dans les artères pulmonaires. — :,c. Les artères pulmonaires. Celle du côté gauche est ouverte, — k, 4. Les veines pulmonaires. Celle du côté gauche est égale- ment ouverte par la préparation de ces vaisseaux; on voit les trous des artérioles bran- chiales, correspondant à chacun des feuillets branchiaux. — /, /. Les oreillettes. Celle du côté gauche est détachée du cœur par l’une de ses communications. m. Cavité commure de communication entre les oreillettes et les ventricules. — ». Le rectum. — 0. L’oviducte. Fig. 2 a. Le même animal ayant les viscères dans leur position natu- relle. a. Le cœur. — 2. La grande artère. — c, c. Les oviductes. — 4, d. Les oreillettes. — e,e. L'ovaire. — f, f. L'intestin, — g. La masse charnue de la bouche.— 4, k, Les mus- cles rétracteurs de la masse buccale. Fig. 2 b. Deux feuillets branchiaux très grossis, encore insérés sur une portion de l’artère ouverte. S.-GENRE OSCABRELLE. Chitonellus. Lamarck. Fig. 3. OSCABRELLE FASCIÉE. Chitonellus fasciatus. Quoy. Animal grossi du double , vu en dessus. Fig. 3 a. Le même, vue en dessous. L’extrémité postérieure du pied est renversée de manière à présenter la position des feuillets branchiaux. Fig. 3 b. Animal de grandeur naturelle. GNIE ANIMAIL, PL. 68. 235 ; die il E.Roch del HA Lesrandiso. 1. OSCABRION FASCICULAIRE. (Chiton fascicularis . in.) 2 3 OSCABRION SPINULEUX. (Chiton aculeatus. Zi.) OSCABRELLE FASCIÉE. (Chitonellus fasciatus. Po.) D Fenord dne HÉTÉROPODES. 105 11 n’est pas aussi certain que l’on doive y placer LES PHYLLIROËS, (Péron. Ann. Mus. XV. pl. 11. f. 1.) (Planche 39, fig. 4.) Dont le corps, transparent et très comprimé, a en avant un museau surmonté de deux longs tentacules sans yeux; en arrière, une queue ironquée, et laisse voir au travers de ses tégumens son cœur, son système nerveux , son estomac et des organes génitaux des deux sexes. IL a aussi les orifices de l’anus et de la génération sur le côté droit, et laisse même quelquefois sortir une verge assez longue; mais je ne puis lui apercevoir dautre organe respiratoire que sa peau mince et vasculaire. (1) (1) Ces observations sont faites sur des liroë, une famille qu’il nomme Psillosomes, endividus que M. Quoy a bien voulu me et qui est la troisième de ses Aporobran- communiquer. M. de Blainville fait du Phy- ches ; les autres sont les Hyales, les Clio, etc. MOLLUSQUES, 14 00020000000000000000000000090S000C00000020009 LE SIXIÈME ORDRE DES GASTÉROPODES, LES PECTINIBRANCHES (Planches 40 à 61 bis.) Forment, sans comparaison, la division la plus nombreuse, puisqu'ils comprennent presque toutes les coquilles univalves en spirale, et plusieurs coquilles simplement coniques. Leurs branchies, composées de (1) C’est ce que M. de Blainville nomme sa sous-classe des PARACÉPHALOPHORES DIOÏ- QUES. 198 GASTÉROPODES nombreux feuillets ou lanières, rangées parallèlement comme les dents d’un peigne, sont attachées sur une, deux ou trois lignes, suivant les genres, au plafond de la cavité pulmonaire qui occupe le dernier tour de la co- quille, et qui s'ouvre par une grande solution de conti- nuité, entre le bord du manteau et le corps. Deux genres seulement, les cyclostomes et les hélr- cines ont, au lieu de branchies, un réseau vasculaire, tapissant le plafond d’une cavité d’ailleurs toute sem- blable; ils sont les seuls qui respirent l’air en nature, tous les autres respirent l’eau. Tous les pectinibranches ont deux tentacules et deux yeux portés quelquefois sur des pédicules particuliers, une bouche en forme de trompe plus ou moins allongée, et des sexes séparés”. La verge du mâle, attachée au côté droit du cou, ne peut d'ordinaire rentrer dans le corps, mais se réfléchit dans la cavité des branchies : elle est quelquefois très grosse. La seule paludine la fait rentrer par un orifice percé à son tentacule droit. Le rectum, et l’'oviductus de la femelle rampent aussi le long du côté droit de cette cavité, et entre eux et les branchies, est un organe particulier composé de cellules recélant une (a) PI. 55, fig. 6; pl. 54, fig. 1 a, etc (2) PL 40, fig. 1; pl. 44, fig. 4; pl 48, fig re, 2a; pl. 40, fig. 1, 2; pl. 53, fig. 28, etc. PECTINIBRANCHES. 109 humeur très visqueuse , servant à former une enveloppe commune, qui renferme les œufs et que l'animal dépose avec eux. Les formes de cette enveloppe sont souvent très compliquées et très singulières. (1) Leur langue est armée de petits crochets, et entame les corps les plus durs par des frottemens lents et ré- pétés. La plus grande différence entre ces animaux consiste dans la présence ou l'absence de ce canal formé par un prolongement du bord de la cavité pulmonaire du côté gauche, et qui passe par un canal semblable ou par une échancrure de la coquille, pour faire respirer l'animal sans qu'il sorte de son abri. Il y a encore entre les genres cette distinction, que quelques-uns manquent d’oper- cule, et les espèces different entre elles par les filets, franges et autres ornemens que portent leur tête, leur pied ou leur manteau. On range ces Mollusques sous plusieurs familles d’a- près les formes de leurs coquilles, qui paraissent être dans un rapport assez constant avec celle des animaux. (1) Voyez pour le Murex, Lister., 88, Baster, op. subs., L, vi, 1, 2: pour les Buccins, Bast., 1b., V, 2, 3. 410 GASTÉROPODES La première famille des Gastéropodes pectinibran- ches, ou LES TROCHOIDES, (Planches 40 à 46.) Se reconnaît à sa coquille, dont l’ouverture est en- tière, sans échancrure ni canal pour un syphon du man- teau , l'animal n'en ayant point ; et garnie d'un opercule ou de quelque organe qui le remplace. (1) LES TOUPIES (TROCHUS. Lin.) (2) (PL. 40, 41.) Ont des coquilles dont l’ouverture anguleuse à son bord externe ap- proche plus ou moins au total de la figure quadrangulaire, et se trouve dans un plan oblique par rapport à l’axe de la coquille, parce que la partie du bord, voisine de la spire , avance plus que le reste. La plupart de leurs animaux ont trois filamens à chaque bord du manteau, ou au moins quelques appendices aux côtés du pied. (x) Ce sont les PARACÉPBALOPHORES DIOÏ- (2) M. de Blainville fait de ce grand QUES ASIPHONOBRANCHES de M. de Blain- genre, sa famille des conrostromss. ville. PECTINIBRANCHES. 4ii Parmi ceux qui n’ont pas d’ombilic, il y en a dont la columelle, en forme d’arc concave, se continue sans aucun ressaut avec le bord exté- rieur. Cest l’angle et Pavancement de ce bord qui les distingue des turbo. €Ce sont les TecTAIRES, Monf. (1) Plusieurs sont aplatis, à bord tranchant, ce qui les a fait comparer à des molettes d’éperon. Ge sont les ÉPERONS ( GALGAR, Montfort). (2) (ey On en voit quelques-uns qui sont un peu déprimés, orbiculaires, lui- sans, à ouverture demi ronde, et dont la columelle est convexe et cal- leuse. Ce sont les ROULETTES (ROTELLA, Lam.). (3) (6) D’autres ont la columelle distinguée vers le bas par une petite proémi- nence, ou vestige de dent pareille à celle des monodontes, dont ces trochus ne diffèrent que par l'angle de leur ouverture et l'avancement de leur bord. L'ouverture y est d'ordinaire à-peu-près aussi haute que large. Ce sont les CANTHARIDES, Montf. (4) (c) Quelques-uns l’ont, au contraire, beaucoup plus large que haut, et leur base concave jes rapproche des calyptrées. Ce sont les ENTONNOIRS, Montf. (5) (d) (x) Troch. inermis, Chemn., V, crxxurr, T. imperialis, id,, 1914: 2712-18 ; (3) Tr. vestiarius, L,,Chemn., V, ezxvr, Tr, Cooki, id., cex1v, 1551; 160or. Tr, cœlatus, id., cuxir, 1536-37 ; Tr. imbricatus, ib., 1532-33; (Sr Cheers Tr. tuber, id., CLxv, 1573-74 ; oser aire pores Sos Pen ID: 564-65: Tr. zyzyphinus, ccxvr, 1592-08 ; Turbo pagodus, id., evxur, 1541-42; Tr. conus, cLxvIr, 1610; Turbo tectumpersicum, ib., 1543-44. Tr. maculatus, eoxvur, 161718 ; (2) Turbo calcar , L., Chemn., V, crxiv, Henereanus OO NLSG 4235 SEE Tr. conulus, Gualt., rxx, M. T. stellaris, id.; 1553; (5) Trochus concavus, Chemn., V, T. aculeatus, id, 1554-53; CLXXVIII , 1620-21, (a) PL 40, fig. 5. () PL 40, fig. 6. (c) PI. 40, fig. 9. (4) PL 40, fig. 7. 112 GASTÉROPODFS D’autres, où l'ouverture est aussi bien plus large que haute, ont la co- lumelle en forme de canal spiral. (1) Ceux d’entre eux qui ont la coquille turriculée, se rapprochent des cé- rites, les TÉLESCOPES , Montf. (2) (a) Parmi les trochus ombiliqués, les uns n’ont pas non plus de ressaut à la columelle ; la plupart sont aplatis , et ont l'angle extérieur tranchant. De ce nombre est La FRIPPIÈRE ( Trochus agglutinans. L.) Chemn. V. cLxxIr. 1688. 0. (6) Remarquable par son habitude de coller et d’incorporer même à sa coquille, à mesure qu’elle s’accroit, divers corps étrangers, tels que petits cailloux , fragmens d’autres coquilles, etc. ; elle recouvre souvent son ombilic d’une lame testacée. (3) Ïl y en a cependant aussi à bords arrondis. Tel en est un petit, le plus commun sur nos côtes (Tr. cineraréus, L.), Chemn., V, CLXXI, 1686, verdâtre, rayé obliquement de violet. (c) D’autres trochus ombiliqués ont à la columelle une proéminence vers le bas. (4) (x) Trochus foveolatus, Chemn., V, czxt, 1516-19; Tr. mauritianus, id., c£xrtr, 1549-48; Tr, fenestratus, ib., 1549-50 ; Tr. obeliscus, cLx, 1510-12. 5 (2) Trochus telescopium, Chemn., V, CLX, 1507-9. (3) Ajoutez Trochus indicus, Chemn., V, cLxx11, 1697-08; Troch. imperialis, crxxtm, 1714, et CLXXIV, 17915; (a) PL. 41, fig. 2. (8) PL 4x, Gg. 3. Tr. solaris, 1b., 1701-1902, et 1716- 17179; Tr. planus, ib., 1921, 1722. (4) Tr. virgatus, Chemn., V, czx, 1514- 15: Tr. niloticus, Chemn., V, czxvrr, 1605- 7, CLXVIIT, 1614; Tr. vernus , id., CLxIX, 1625-26; Tr. inœqualis, cuxx, 1636-37; Tr, magus, CLXXT, 1656-57; Tr. conspersus , Gualt., Lxx, B.; Tr, jujubinus, cexvu, 1612-1613. (e) PL. 40, fig. 8. dm Lu 5e CPAS CUIR » | AbDOAr : sax) ki pos ) slsbsihsn sn) Fe nt 1h we û ù nôe shsruairains 5 1e SR RAC AITENNES pu A sgsvruolensb sang Si Sail 3199 .saioo nos s9Tà .sdslonteAt 3h sisolons 81. sinioe 49, vbs bip mon Ps avooëT A Svü revue Jr ol : à slipo> nas ché aout rt SuponT L8 mA St eo" Ends ub xfy Horse SbHSTR ti: AaaoSan HI0AT di QE na. fsansinos oHarpos,. BOAT SES) ginrevuo'l CLIS 3109 has Lin CXCT OT NN a Prato og utisvuo'l ios1dnos bosser fe Pre see ET OA 20G0AT é énosesh 18 Su MM RE ave RÉAL GHOUE He: ne RE ans) DEUTE CET Hs tra RÈGNE aNTRAL. olbollusques. TX. Ja GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. GENRE TROQUE. Trochus. Lin. Fig. 1. TROQUE DILATÉ. Trochus niloticus. Lin. Une partie de la coquille manque. L'animal montre la partie antérieure de son corps, son pied avec son opercule. Cette figure a été prise dans l’ouvrage de MM. Quoy et Gaimard , la zoologie de l’Astrolabe. Fig. 2. TROQUE TENTE. Zrochus tentorium. Chemn. Coquille de grandeur naturelle montrant l’ouverture: Fig. 3. TROQUE PYRAMIDALE. Trochus pyramidalis Chemn. Coquille de grandeur naturelle vue du côté de l’ouverture. Fig. 4. TROQUE PAGODE. Trochus pagodus. Lin. Le dernier tour de la coquille contenant l’animal, d’après MM. Quoy et Gaimard. Fig. 5. TROQUE ÉPERON. Trochus calcar. Cuv. Coquille de grandeur na- turelle du côté de l’ouverture (Genre CALCAR. Montf.) Fig. 6. TROQUE ROULETTE. Trochus vesliarius. Lin. (Genre ROTELLA-Lam ) de grandeur naturelle montrant l’ouverture. Fig. 6. a. La même vue en dessous. Fig. 7. TROQUE CONCAVE. Trochus concavus. Chemn. Coquille de gran- deur naturelle vue en dessous (Genre INFUNDIBULUM. Montf.) Fig. 7. a. La même vue de profil. Fig. 8. TROQUE CINÉRAIRE. Trochus cènerarèus. Lin. Coquille de grandeur naturelle vue en dessous. Fig. 8. a. La même vue du côté de Pouverture. Fig. 9. TROQUE 1RIS. Zrochus iris. Chemn. De grandeur naturelle mon- tirant l'ouverture (Genre CANTHARIS. Monif.) ECGNIS AUNIMEIAUL 0 e/M olluiques P1.40. 1.TROQUÉ DIT ITE (Trochus niloticus Lin.) 5.TROQUE EPERON. (Trochus calcar. | Gw.) RS TENTE TE (= tentorinm. (emn:) Ge ROULETTE .(_ vestarius. Zi.) D PR AMID AT. ( E vramidalis. Aemn.) Fe CONCAVE LE concavus. (her 47 -__JAGODE tre Lin gi __CINÉRAIRE -Cinerarius . /#2) g.TROQUE IRIS: (Tvochus iris. (kemn ESA 20 C0 CR A PE LA TUE MEN: RUE) IE y: ai : ti : je . . mural 6 0 Em EU K RASE ASUS RNA NE JÉRANE "0 SR GP A PE | LUE EP TT TS) DD CNET M dre LULU > HAS OLES 16 ITS - MTL TE ANENNS ONE data A RAI G à + CL PRATRE ETS TEA a Se PS EN te $ \ fx ? À » - 4 x : L = î | ; 2L ù ; $ LI \ | i : RENE ANLMAL. clbollusques. DEV GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. Genre CRYPTOSTOME. Cryptostoma Blainv. Fig. 1. CRYPTOSTOME ZONAL. Cryplostoma zonalis. Quoy. Animal vu de profil et de grandeur naturelle. a. La bouche.— b.b. Les tentacules.— c. Issue de l'organe mâle de la génération. — d. Partie du foie; Ja coquille a été enlevée pour le mettre à découvert. — e.e. Le pied. Obscre.—Nous ferons observer que le genre cryplostome, établi inuti- lement par M. de Blainville, est un double emploi du genre Siga- ret d'Adanson. M. de Blainville ainsi que M. Cuvier, et à leur exem- ple d’autres zoologistes, conservent dans le senreSigaret,des coquil- les complètement intérieures , dont Adanson n’eut point connais- sance; tandis qu’ils donnent le nom de cryplostomes aux vrais Si- garels d’Adanson, et par une autre méprise, M. de Blainville a donné le nom de Coriocelle à des Sigarets de M. Cuvier qui ont la coquille très mince et flexible. Fig. 2. SIGARET DE TONGA. Sigarelus Tonganus. Quoy. Animal réduit à moitié de sa grandeur naturelle vu en dessous. Fig. 2. a. Le même , vu de côté. Fig. 2. b. Sa coquille toul-à-fait intérieure, de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 2. c. La même coquille montrant l'ouverture et l’élévation de la spire. Fig. 3. SIGARET CONCAVE. Sigarelus concavus. Lamk. La coquille de grandeur naturelle vue en dessus Fig. 3. a La même vue en dedans. Oudart del Schmelz'se CRIPTOSTOME ZONAL(Cryplostoma-zonalis. (roy) 2. SICARET DE TONGA (Sigaretus Tunganus 403) 3. SIGARET CONCAVE (Sigaretus concavus. Zam/ à! LATE) ka 67772 6 * d É EE r cor US. UTP = V 14.4 H ‘ F x Pa L li l TE S < DR LR “he w ; PME | A £ à ea 1 É À ET fx: Sos ve À Fes , FE LME D * A d e ea L : j : i j DESTINE TE anties 3 x is pb Hi " Ha UN Aa NT n” si APN EME cé | jet PA La Syhanth| hritnsebtq Fes Sri: ben er AR in 900 AO-LE MT ado, ft SORT AUS Ë F Dhs ue rs CHE LES CELL L Mint t save #u0Ré8han | ROSE Miss E À = LE HS bips Anerns 60h yes oo 1238 Hal | ne Le D one LERL A CITE 18 D RENE PICEUIEN sos DT LST TON DIET TTL : ir + ANS ÉMNE ; LAN D pe sh: ART TROUS. ads ni MES nohg : Mans ON à RS AUDE eu xy6Ë DR PRESENT S CT 71e 1 rs PR ue au D'Hrebuiee WA [Le 1 Arinlérioe CAONATES) 33GHSUOR shadioll | = sa : Le 7 rou0 ft eq hs. ati ave aol à ble ee sil “gain 0 DUT HUUINTLASOË d AANRUAOT - À A ATTÉ PTT TATTE 1 ee dr RATE Ag rubans ls Le HUF SO var) ne ; jui: 2 “ ÿ dure SAîL Per de beats 18 enr ei DID NT (re ti Ft Lpbiin arrban RITRTNL RE men de à va 8 tisha: suo's PH UN JS ébéehus uv RÈGIE ANLMAR. Clbollusques. Ÿ. 5. GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. GENRE CONE. Conus. Lin. Fig. 1. CÔNE PERLÉ. Conus Omaria. Lin. Coquille de grandeur naturelle, présentant l’ouverture. Fig. 2. CÔNE DRAP-D’OR. Conus textile. Lin. De grandeur naturelle, vu en dessous avec l'animal. Un pore se voit à la partie supérieure du pied , c’est l'ouverture des canaux aquifères. Fig. 2 a. La mème espèce, également avec l'animal vu de profil. Ces deux figures sont empruntées à l’ouvrage de M. Quoy, déjà cité. Fig. 3. CÔNE CEDO-NULLI. Conus Cedonulli. Lin. De grandeur naturelle, montrant l'ouverture. GENRE PORCELAINE. Cypræa. Lin. Fig. 4. PORCELAINE ROUGEOLE. Cypræa variolaria. Lamk. De grandeur naturelle, avec l’animal, d’après M. Quoy. Fig. 5. PORCELAINE GÉOGRAPHIQUE. Cyprœæœa mappa. Lin. Belle variété, de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 6. PORCELAINE TAUPE. Cyprœa talpa. Lin. Coquille de grandeur na- turelle, vue en dessous. S.-GEexre VOLVAIRE. l’olvaria. Lamk. Fig. 7, 7 a. VOLVAIRE BULLOÏDE. Volvaria balloides. Lamk. Coquille de grandeur naturelle, vue en dessus et du côté de l’ouverture. Fig. 8, 8 a. VOLVAIRE HYALINE. Volvaria pallida.Lamk. Coquille de gran- deur naturelle, vue en dessus et du côté de l’ouverture. p? o e M ollusques. P1.50 IL. Legrand se KR #. ÿ Au fe CONE PERLE Conus omaria Brug.) b. PORCELAINE GE OGRAPIIIQUE :(Cyprœa mappa . Zi DRAP D'OR ter (io Lin. ) GS PA UIOT 2 __talpn: Ze. ) CEDONULLI = cedonull, Zw. ) 7. VOLWVAIRE BULLOÏDY Volvaria bulloides Zer2*) IRCELAINE ROUGEOLE. (Cyprœa variolaria . Zam#) gs __HYALINE __pallida. Zam# NC ahu d € ; Lin el Mer #4 # “obsh, A AN en ag D) À Lu sioy ot Aù Te siupos # Ne ! NA sq Ce 4h alé tesiel M - sut gine LEGS “en 5409 Pire 92e Role Na 4, À LA aaoeet HAS UE sReUT UE nu r Sr ne PHARE = $ Jiotnbne: wi RE ain se nes COL Haye ll ns < NE nu :4 ihjore DL es TETE TENUE) ae etui 494) Tr de Ai RÈGUE ANIHAR, olbollusques. UNS GASTÉROPODES. SCUTIBRANCHES. GENRE PARMOPHORE. Parmophorus. Blainv. Fig. 1. PARMOPHORE AUSTRAL. Parmophorus australis. Blainv. Coquilie de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 1 a. La même, vue en dedans. Fig. 1 b. L'animal dans son entier, représenté d’après MM. Quoy et Gaimard. Le manteau enveloppe la coquille dont on ne voit que la partie moyenne laissée à nu. Fig. 1 ce. L'animal disséqué. Cette figure est empruntée à l’ouvrage de M. Quoy. a. La bouche. — 2, b. Les tentacules. — c,c. Les yeux. — 4, d, La partie antc- rieure du manteau. — e, e. Les branchies. — /, f. Les bords du pied. — g, gp. La pre- mière duplicature du manteau. — 4. Seconde duplicature du manteau. — 2, 7. Gouttière du manteau dans laquelle repose le bord de la coquille. — #, k. Le muëcle d’attache de l’animal à sa coquille. — /. La masse viscérale, — 1. L’anus, — n. Le canal de la génération. Fig. 1 d. Organes de la digestion du Parmophore austral, détachée de la masse des viscères. a: La bouche. — 2. Les tentacules. — ec. L’annceau œsophagien. — 4. La poche de la langue. — e. La masse buccale. — f. L'œsophage. — g. L’estomac. — k, 1. L’intestin. — 7. L'anus. — k. Le foie. — L, L. L'entrée des canaux biliaires. — 77, ». Les cananx biliaires sortant du foie et se rendant aux ouvertures correspondantes de l'estomac. et idee els de É REGNIE ANNIMAIL eMolluiques P1.65 E.Roch del H.Legrand sc 1. PARMOPIORE AUSTRAL. (Pavmophorus australis. Haine.) PECTINIBRANCHES. 113 En d’autres enfin, elle est crénelée sur sa longueur. (1) LES CADRANS (SOLARIUM. Lamk.) (PL. 41, fig. 4 et 5.) Se distinguent des autres toupies par une spire en cône très évasé, dont la base est creusée d’un ombilic extrèmement large, où l’on suit de l'œil les bords intérieurs de tous les tours marqués par un cordon crénelé. (2) LES ÉVOMPHALES (EVOMPHALUS. Sowerby. ) (Planche 4r, fig. 1.) Sont des coquilles fossiles semblables aux Cadrans, mais qui n’ont pas de crénelures aux tours internes de l’ombilic. (3) (1) Tr. maculatus, cxxvix, 1615-1616; Tr. stramineus , 1b., 1699; Tr. costatus, cuxix, 1634 ; Tr. variegatus, ib., 1708-1709; Tr. infundibuliformis, ib., 1706-1707. (3) Evompkh. pentangulatus, Sowerb., (2) Trochus perspectivus , L., Chemn., V, Mio. conch., I, pl. xzv, f. 2; crxxI1, 1691-96; Tr. viridis, cLxx, 1644; Tr. radiatus, ib., 1640-42. Ev. nodosus, 1d., xzvi, etc. MOLLUSQUES, 15 114 GASTÉROPODES LES SABOTS (TURBO. Lin.) (1 Comprennent toutes les espèces à coquille complètement et régulière- ment turbinée et à bouche tout-à-fait ronde. Un examen plus détaillé les a fait beaucoup subdiviser. LES SABOTS proprement dits ; (TURBO. Lamk.) (PL. 42, fig. x, 2.) Ont la coquille ronde ou ovale, épaisse , et la bouche complétée du côté de la spire par l’avant-dernier tour. L’animal a deux longs tentacules, les yeux portés sur des pédicules à leur base extérieure, et sur les côtés du pied des ailes membraneuses, tantôt simples, tantôt frangées, tantôt mu- nies d’un ou deux filamens. C’est à quelques-uns d’eux qu’appartiennent ces opercules pierreux et épais qui se font remarquer dans les collec- tions, et qu’on employait autrefois en médecine sous le nom d’Unguis odoratus. (1) M. de Blainville a fait de ce graud genre sa famille des crtcosromrs. PECTINIBRANCHES; 115 Il y en a d’ombiliqués (le MÉLÉAGRES, Montf.) (1), et de non ombiliqués {les TURBO, Montf.) (2) LES DAUPHINULES Lamk. (PL. 42, fig. 5.) Ont la coquille épaisse comme les Turbo, mais enroulée presque dans le même pian; son ouverture est complètement formée par le dernier tour, et sans bourrelet, Leur animal est semblable à celui des Turbo. L'espèce la plus commune (Turbo delphinus, L.), List. 608, 45, prend son nom d’épines rameuses et coniournées qui l'ont fait comparer à un poisson desséché. (3) (r) Turbo pica, L., List. 640, 30 ; T. argyrostomus, Chemn., V, cLxxvIt, 1758-61; T. margaritaceus , ib., 1762; T. versicolor, List., 576, 29 ; T. mespilus, Chemn., V, cLxxvI, 17942, 43; T. granulatus , ib., 44-46 ; T. ludus, 1b., 48,49; T. diadema , id., p. 145; T. cinereus, Born., XII, 25-26 ; T. torquatus, Chemn., X, p.295; T. undulatus, id., czxix, 1640-41. {2) Turbo petholatus, List., 584, 39; T., cochlus , ib., 40; T. chrysostomus, Chemn., V, cLxxvrit, 1766; T. rugosus, List., 647, 41; T. marmoratus, 1d., 587, 46; T,. sarmaticus, Chema., V, crxxix, 179797-18-1781; corzutus , ib., 1779-80 ; olearius, id., CLXXVIIT, 1971-72; radiatus, id., CLXxx, 1783-89; imperialis, 1b., 1790 ; coronalus , ib., 1791-93; canaliculatus , id., CLXXX1, 1994; setosus, ib., 95-96; DM hesse Etre se Ie Dit PRE spinosus , 1b., 1797; sparverius, ib., 1798 ; moltkianus, b., 99 1800; spenglerianus, ib., 1801-2; castanea , id., CLXXXU, 1807 1814; crenulatus , ib., 1811-12; smaragdulus , 1b., 1815-1816 ; SNSSNSNS cidaris, Chemn., V, czxxxIV; T. helicinus, Forn., XIE, 23-24. (3) Ajoutez Turbo nodulosus, Cheun., V, CLXXIV, 1729-24 ; T. carinatus , Born., XIII, 3-4; Argonauta cornu, Fichtel et Moll., test. microsc., I, a, e, on Larrisrx de Montfort, 146 GASTÉROPODES LES PLEUROTOMAIRES, Defrance , (PL. 42, fig. 7 et 8.) Sont des coquilles fossiles à bouche ronde, dont ie bord externe a une incision étroite et remontant assez haut. Il est probable qu’elle répondait, comme celle des Siliquaires, à quelque fente de la partie branchiale du manteau. M. Deshayes en compte déjà plus de vingt espèces fossiles. Les scrssu- RELLES de M. d’Orbigny en sont des espèces vivantes. LES TURRITELLES (TURRITELLA. Lamk.) (PL. 42, fig. 4 et 5.) Ont la même ouverture ronde que les Turbo proprement dits et com- plétée aussi par lavant-dernier tour, mais leur coquille est mince, et, loin d’être enroulée dans le même plan, sa spire s’allonge en obélisque (turriculee). Leur animal a les yeux attachés à la base extérieure de ses tentacules. Son pied est petit. (1) (x) Turbo imbricatus , Martini, IV, vu, A 1122; T. replicatus, ib., evr, r 412 ; List., 590, GDS > T. acutangulus, List,, 591, 59; T. duplicatus, Martini, IV, eur, 1414; T. exoletus, List. 591, 58; T, terebra, id., 590, 54; T. variegatus, Martini, IV, czir, 1423; T. obsoletus, Born., XIII, 7. PECTINIBRANCHES, 147 On en irouve un très grand nombre parmi les fossiles, et l’on doit en rapprocher les PROTO, Defr. (a) LES SCALAIRES (SCALARIA. Lamk.) (PL. 42, £g. 6.) Ont, comme les Turritelles, la spire allongée en pointe; et, comme les Dauphinules, la bouche complètement formée par le dernier tour; cette bouche est de plus entourée d’un bourrelet que l’animal répète d'espace en espace, à mesure que sa coquille croit, de manière à y former comme des échelons. L’animal a les tentacules et la verge longs et grêles. Il y en a une espèce célèbre par son prix, le Turbo scalaris, L.,Chemn., IV, eur, 1426, etc., vulgairement Scalata, qui se distingue parce que ses tours ne se touchant qu'aux points où sont les bourrelets, laissent du jour dans leurs intervalles. Une autre espèce plus grèle, et qui n’a point cette particularité, est le Turbo clathrus , L.(), commun dans la Méditerranée, List., 588, 50, 51. On peut placer ici quelques sous-genres de terre ou d’eau douce, à ouverture entière, ronde ou à-peu-prées, et oper- cnlée. (a) PI. 42, fig. 5,5 a. (2) PL. 42, fig. 6. me 418 GASTÉROPODES Dans ce nombre, LES CYCLOSTOMES {CYCLOSTOMA. Lamk.) (1) (BL 43, fig. 4) Doivent être distingués de tous les autres, parce qu’ils sont terrestres , attendu qu'au lieu de branchies, leur animal a seulement un réseau vas- culaire sur les parois de sa cavité pectorale. Il ressemble d’ailleurs , en tout le reste, aux animaux de cette famille, sa cavité respiratoire s'ouvre de même au-dessus de sa tête par une grande solution de continuité; les sexes sont séparés; la verge du mâle est grande, charnue, et se replie dans la cavité pectorale ; les tentacules, au nombre de deux, sont terminés par des tubercules mousses, et deux autres tubercules placés sur leur base extérieure portent les yeux. 43 Leur coquille , en spire ovale , a ses,tours complets, finement striés en travers, et sa bouche, dans l'adulte, entièrement bordée d’un petit bour- relet. Elle est fermée d’un opercule rond et mince. On trouve ces coquilles dans les bois, sous les mousses, Îes pierres. La plus commune est le Turbo elegans (a), List., 27, 25, à-peu-près de six lignes de longueur, grisâtre, que l’on trouve presque sous toutes les mousses. (2) (r) M. de Férussac'fait des Cyelostomes et T. labeo, List., 25,23; des Hélicines son vrdre des ruLMONÉS or£R- T. dubius, Bornu., XII, 5, 6; CULÉS, T. limbatus, Chemn., IX, exxII, 1075. On doit remarquer parmi les fossiles , le (2) Ajoutez Turbo lincina, List., 26, Cyclostoma mumia de Lawk., Brongn., Aun., Mus., XV, xx07, £. 24 ; (a) LL. 43, fig. 4. PECTINIBRANCHES, 119 LES VALVÉES (VALVATA. Müll.) Vivent dans les eaux douces ; leur coquille est presque enroulée dans un même plan , comme celle des planorbes, mais son ouverture est ronde, munie d’un opercule, et l’animal , qui porte deux tentacules grêles, et les yeux à leur base antérieure, respire par des branchies. Dans une espèce de ce pays-ci : Le PORTE-PLUMET (Valvata cristata. Müll.). Drap. L. 32-33. Gruet- Huysen. Nov. act. nat. eur. t. X, pl. xXXVIEI. (a) La branchie, faite comme une plume, sort de dessous le manteau, et flotte au dehors avec des mouvemens de vibration, quand l’animal veut respirer. Au côté droit du corps, est un filament qui ressemble à un troisième tentacule. Le pied est divisé, en avant, en deux lobes crochus. La verge du mâle est gréle, et se retire seulement dans la cavité respiratoire. La coquille, qui a à peine trois lignes de large, est grisâtre, plate et ombiliquée. On la trouve dans les eaux dormantes. (1) (x) Ajoutez F'alvata planorbis, Drap., I, 34, 35; F, minuta, 1d., 36-38. (a) PL. 43, fig. 5. 120 GASTÉROPODES C’est ici qu'il faut placer les coquilles complètement aqua- tiques ou respirant par des branchies , qui appartenaient à l’ancien genre Hélix, c’est-à-dire dans lesquelles l’avant-der- nier tour forme, comme dans les hélix, les limnées, etc., un arc rentrant, qui donne plus ou moins à l'ouverture la figure d’un croissant. (1) Les trois premiers genres tiennent encore d'assez près aux Turbo. Aïnsi : LES PALUDINES (PALUDINA. Lamk.) (PL. 43, fig. 7.) Ont été nouvellement séparées des Cyclostomes, parce qu’elles n’ont point de bourrelet à leur ouverture ; que celle-ci, aussi bien que leur opercule, a un petit angle vers le haut, et que leur animal, ayant des branchies , vit dans l’eau comme tous les autres genres de cette famille. Il porte une trompe très courte , deux tentacules pointus; les yeux à leur base externe sans pédicule particulier; une petite aile membraneuse de chaque côté du corps en avant; le bord antérieur de son pied est double ; l'aile du côté droit se recourbe en un petit canal , qui introduit l’eau dans la cavité respiratoire, ce qui commence à indiquer le syphon de la famille suivante. (1) C’est ce dont M. de Blainville fait sa famille des ELLIPSOSTOMES. Was Poe 48 HAT biAURE TX SH one MOIS ee 1 RARE NE APE Sie PONT EH CE 2h 5e SL TARE MON I AG ÉTÉ nRe MTAIES ES 329 un BHoS hante 2< Vs à US LT MT 60 at VETTE ÉPAPSTRET te te 16 x #fi PO 41 en Fi HET Re THPPAM à A AVE He BEL or furçèns ML NS Edion dau Lt pa ul SeRAT 5 AE LA +4 Ro). ouf “finpüoe ass LE NESARS TEE CODE ET i &. _ d z TE borne SC AE A BL rise wa CAGE T BAT SEE LE EME L NOTA Or Han | “TOa HD ANNEE sd 4 r Le F LC AERT en #4 sh PuwE rh HR ris FORD DR Heron rat > } + DURE \ ue RE i bHiidme Miss sas ss rues ed À Sr ao nb LAC ANR ai ge IS Supbeeth #78 HE EE CRU CU Ko LEE RU) NES { Éd : i005R anus EAFRNES + tre AA su Ne ENS her 70! tmste top slonties RS T0 x PTE EE a: à. =". HENTPTET “out dires n! png) pa He ir S} ERA HUILE £': MEET St QT Foi 3 5 pre ui ÉONNTARTU EE MES Men Hl Bf COTE ET CEA ï » : = a o Fo ! L {à La pet ; = RÈGUE AVIMAR, oloollusques. DR GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. GENRE BUCCIN. Buccinum. Lin. S GENRE BUCCIN. Bucrinum. Brug. Fig. 1. BUCCIN ONDÉ. Buccinum undatum. Lin. Individu réduit de moi- tié vu en dessus. Fig. 1 a. Le même vu du côté de l’ouverture. Fig. 2. BUCCIN LISSE. Buccinum lævissimum. Lamk. L'animal marchant et étalant son large pied sur lequel on voit un très pelit opercule corné. Cette figure est empruntée à la zoologie du voyage de lAstro- labe par MM. Quoy et Gaimard. Fig. 2 a. La coquille détachée montrant l’ouverture. S.-GENRE NASSE. Nassa. Lamk. Fig. 3. NASSE COURONNE. Nassa coronata. Brug. L’animal de grandeur naturelle, marchant avec sa coquille d’après M. Quoy. Fig. 4. NASSE CASQUILLON. Nassa arcularia. Lamk. Lin. De grandeur na- turelle , vue en dessus. Fig. 4 a. La même, vue en dessous. S.-GENRE EBURNE. Eburna. Lamk. Fig. 5. EBURNE BOUEUSE. Eburna. lutuosa. Lamk. Réduite d’un tiers vue en dessus. Fig. 5 a. La même montrant l’ouverture et son grand ombilic. Fig. 6. ANIMAL DE L’EBURNE CANALICULÉE. Il a été disséqué et représenté par M. Quoy, dans l'ouvrage précité. a. Le pied. — 3. L'opercule. — c. La trompe. — dd, Les tentacules portant les yeux à la partie externe de leur base. — e. Le cerveau. — f: L'estomac. — g. Le rectum se ter- minant à droite dans la cavité branchiale. — gk. Les deux feuillets branchiaux. — à. L'organe de la mucosité. — 4, Le cœur. — /. Le plancher supérieur dela cavité bran- chiale. — », Le foie. E.Roch del LBUCCIN ONDE . 7;S ST 3.NASSE COURONNÉE , ANITMAIL, (Buccinum undatum . Lin) (____Jœvissimum.Zem#) (Nasxa coronata. Zrug.) Aond En D 4x Melle Perrot se ! CASQUILLON. (Nassa arcularia . Zn.) 5.LBURNE BOUEUSE . (Eburna lutuosa . Zar4) G.ANZMAT DE L'EBURNE. CANALICULE u A Mer WI A raie: 16h ya ce ee L'ART AE DRE re RAT EE PEUR CE HER = gta STE RTE HTIGAOE sa )aMÈRA Ut | HIBYHo ab dès vb Stat uobnen SRE - Buedh dont COTE HE 6 | MATE dE Art sta HAMOT A HDN: ë Elsa: nan RARG ana x €. aies RÈGNE ANRMAL, abollusques. PERTE GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. S.-GEenrE ANCILLAIRE. Æncillaria, Lamk. Fig. ANCILLAIRE A SILLONS BLANCS. Ancèllaria athosulcata. Quoy. L’ani- mal de grandeur naturelle, vu en dessus et marchant. F:g.1 a. Le même dépouillé de sa coquille et disséqué. a. Le lobe antérieur du pied.— 4. Le pied. — c. La trompe. — dd. Les tentacules. — e. Le canal du manteau portant l’eau dans la cavité branchiale, — f La paroi supé- rieure de cette cavité. — g. L'organe des mucosités. — }. La branchie. — 7, Le cœur. — 7. La masse du foie. — 4. Le cerveau. — 2. L’estomac. — ». Le rectum. Fig. 4. ANCILLAIRE BORDÉE. Ancéllaria marginata. Lamk. Individu de grandeur naturelle du côté de ouverture. Fig. 4 a. Le même vu en dessus. S.-GenvrEe TONNE. Dolium. Lamk. Fig. 2. TONNE PERDRIX. Dolium perdir. Lamk. Vue en dessus , réduite de moitié avec son animal, d’après M. Quoy. Fig. 2. La coquille détachée montrant l’ouverture. S..GENRE HARPE. ÆHarpa. Lamk. Fig. 3. HARPE VENTRUE. Zarpa ventricosa. Lamk. Individu réduil de moitié vu en dessus. Fig. 3 a. Le même montrant l'ouverture. E ANTIMAUL, E.Roch del Mlle Perrot se 2-ANCILLAIRE A SILLONS BLANCS. (Ancillaria albosuleata . Vxoy ) 3.HARPE VENTRUE . (rpa venricosa . Lam) 2-TONNE PERDRIX (Dolium pérdix Lam) 4-ANCILIAIRE BORDÉE. (Aneillaria mareinala. Zen“) emon EU DEA PA Te on : We ENT TER TE Le x “ce TN ONE RAC IT ER EPS v. 0 s : à = ‘39 . ‘ ‘14 É ee : Le > Fr L Le = 5 | V 4 Z F : ; Ur EUR Se MANN HO 1 à Cd ù ë LR EP + HN, Note LAN € é Marbtiqite Miro AE) tement nt UE AMD N MEUX F1 # * S : MAC art ee OR TE AT RTE 51e mi Eat) Neo te GS DURS 20e CO EN IL Re : net es et SO ET RTE Oh HO AMAR. 2er men ee ae A PSE HO NON LE Abo À braner sh nos ED der ler A IRert ANNEE TS à : à : A MNT TETE) F RAP ES 1 DIR per A 2 Macs nee net) TRUE & REA Le ren A ea Are) Are APE à T4 dr ER 2 à 1 CH 10 + Û k 2 # | = | ; ; \ Fe . - 2 + AC k Ê LE l F3 Fe x : . 1 ‘ L DR à . L È > EU à # 0 OA ne : A V2 ‘ Fi ) RÈGIE ANFRA, olboflusques. gY E ACÉPHALES TESTACÉS. GENRE HUITRE. Ostrea. \anné. S.-GENRE PEIGNE. Pecten. Brug. Fig. 1. PEIGNE SOLE. Pecten pleuronectes. Lamk. Coquille réduite de moi- tié. La valve gauche vue en dessus. Fig. 1 a. La même, vue en dedans. Fig. 2. PEIGNE DE ST.-JACQUES. Pecten Jacobœæus.Lamk. Coquille réduite de moitié. La valve gauche vue en dessus. Fig. 2 a. La valve droite vue en dedans. Fig. 3. PEIGNE OPERCUIAIRE. Pecten opercularis. Lamk. Coquille de gran- 5 deur naturelle, ayant la valve un peu écartée de manière à montrer la charnière. Fig. 4. PEIGNE MANTELET. Peclen plica. Lamk. Coquille de grandeur na- turelle, et dont les valves sont écartées de manière à montrer la char- nière. Roch del IPLIGNE SOLE DIS ST JACQOUES Ÿ= _ OPERCULAIRE Un — WANTELET e Pbollusques (Pecten pleuronectes Lamk ) (ee _ Jacobæuss Zamk) opercularis. Zen) = phea Lamk) P1 l'orget se AH) “is ASSET safe LES DATANT | ra NE PU nai TOET-A DU jade # RÈGNE ANLIAR, clbollusques. ay. jy - ACÉPHALES TESTACÉS. Genre HINNITE. Hinnites. Def. Fig. 1. HINNITE IRRÉGULIÈRE. Hinniles sinuosus. Desh. Valve supérieure de grandeur naturelle vue en dedans. Fig. 1 a. Valve inférieure, vue en dedans. Fig. 1 b. Valve supérieure, vue en dessus. Fig. 2. HINNITE DE CORTESI. Hinniles cortesii. Def. Réduite de moilié, valve inférieure, vue en dessus. Fig. 2 a. La mème valve, vue en dedans. GENRE PLAGIOSTOME. P/agiostoma. So. Fig. 3. PLAGIOSTOME LUNULAIRE. Plagiostoma lunaris. Desh. Valve droite de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 3 a. La même valve, vue en dedans. Fig. 3 b. Les valves réunies pour faire voir l’écartement des crochets, la forme des oreillettes antérieures, et le bâillement de la coquille de ce côté. , dé de AT. e \bollusques. P1. R à x TEE LE Forget se. PEER Ye 1 HINNITE IRREGULIÈRE (Hinnites sinuosus Desh ) 7 TÈ 2 DE CORTESI ( Cortesii, Def. ) 5.PLAGIOSTOME LUNUL AIRE (Plagiostoma lupularis. Des ) VAonond ip PECTINIBRANCHES. 121 Dans l’espèce commune , La VIVIPARE À BANDES de Geoffr. { Helix vivipara. Lin.), Drap. 1, 16. (a) Dont la coquille, lisse et verdâtre, a deux ou trois bandes longitudi- aales pourpres, et qui habite en abondance toutes nos eaux dormantes ; la femelle produit des petits vivans : on les trouve, au printemps , dans son oviductus ; dans tous les états de développement. Spallanzani assure que les petits, pris au moment de leur naissance et nourris séparés, reproduisent sans fécondation, comme ceux des pucerons. Cependant les mâles sont presque aussi communs que les femelles ; ils ont une grande verge qui sort et rentre comme celle des Hélix, mais par un trou percé dans le tentacule droit, ce qui fait toujours paraître ce tentacule plus grand que l'autre. C’est un moyen de reconnaitre le mâle. (1) La mer produit quelques coquillages qui ne diffèrent des paludines que par une coquille épaisse. Ce sont LES LITTORINES (Féruss.) (Planche 43, fig. 6) Dont l’espèce commune, Le VIGNEAU (Turbo httoreus. L.) (6). Chemn. V. cLxxXV, 1852. Fourmille sur nos côtes. Sa coquille est ronde, brune, rayée longitu- nalement de noirâtre. On le mange. (x) Ajoutez Cyclost. achatinum, Drap., taculata, L., ele. ; et les petites espèces des I, 18; . 3 étangs d’eau salée, décrite par M, Beudant, C. impurum, id., 19, 20, ou Helix ten- Ann. Mus., XV, p. 199. (a) PL. 43, 6g. 7,5 a. (2) PI. 43, fig. 6. MOLLUSQUES, 16 122 GASTÉROPODES LES MONODONTES (MONODON. Lamk.) (Planche 45, 6g. 1, 2.) Ne diffèrent des Littorines que par une dent mousse et légèrement sail- lante au bas de leur columelle , qui a quelquefois encore une fine dente- lure. Plusieurs ont aussi le bord extérieur de louverture crénelé. L’ani- mal est plus orné; il porte généralement de chaque côté trois ou quatre filets aussi longs que ses tentacules. Ses yeux sont portés sur des pédi- cules particuliers à la base externe des tentacules. L’opercule est rond ei corné. On en trouve une petite espèce très abondante sur nos côtes (Trochus tessellatus , L.), Adans., Sénég., XIT, 1, List., 642, 33, 34, à coquille brune, tachetée de blanchâtre. (1) (x) Ajoutez Trochus labeo, Adans., Sé- Tr. asper, Chem. ib., cexvr, 1582; nép., XII, List., 68, 442; Tr. citrinus, Knorr., Del. I, x, 7; Troch. Pharaonius, List., 637, 25; Tr. granatum, Chemn., V, czxx, 1654, Tr. rusticus, Chemn., V,crxx, 1645, 46; 55; Tr, rigerrimus, 1D:, 47; Tr. crocatus, Born., XII, 11, 12; Tr. ægyptus, id., euxxt, 1663, 4; Turbo atratus, Chemn.,V, ccxxvr, 1754- Tr, viridulus, ib, 1677; 55; Tr, carneus , ib., 1682; Turbo dentatus, id., crxxvrir, 1767, Tr. albidus, Born., XI, 10, 20; 8, etc. PECTINIBRANCHES, 423 LES PHASIANELLES (PHASIANELLA. Lamk.) (Planche 45, fig. 5.) Ont la coquille oblongue ou pointue, comme celle de plusieurs Lymnées et Bulimes ; son ouverture, de même plus haute que large, est de plus munie d’un opercule pierreux, et a le bas de la columelle sensiblement aplati et sans ombilic. Ce sont des espèces des mers des Indes, que leurs couleurs douces et agréablement nuancées font rechercher des amateurs. Leur animal a deux longs tentacules , les yeux portés sur deux tubercules de leur base exté- rieure, de doubles lèvres échansrées et frangées , ainsi que les ailes, qui portent chacune irois filamens. (1) LES AMPULLAIRES (AMPULLARIA. Lamk.) (PL. 44, ge 4,5, 6.) Ont la coquille ronde et ventrue , à spire courte comme celle de la plu- (1) Buccinum tritonis, Chemn., IX, cxx, 1035, 1036; Helix solida, Born., XII, 18, 19. 124 GASTÉROPODES A part des Hélices ; son ouverture est plus haute que large , munie d’un oper- cule, et sa columelle ombiliquée. Elles vivent dans les eaux douces où saumâtres des pays chauds. Leur animal a de longs teniacules et des yeux portés sur des pédicules de leur base. Au plafond de sa cavité respira- toire, à côté d’un peigne branchial, long et unique, est, d’après les ob- servations de MM. Quoy et Gaimard, une grande poche sans issue rem- plie d’air, qui pourrait passer pour une vessie nalatoire. (1) Les LanisTes, Montf., sont des ampuilaires à grand ombilie contourné en spirale. (2) (a) LES HÉLICINES (HELICINA. Lamk.) (3) (PL. 44, fig. 1, 2,3.) Seraient , par la coquille, des ampullaires à bord de l’ouverture ren- versé. (4) Quand ce bord renversé est tranchant, ce sont les AMPULLINES (b), Blain., el quand il est en hourrelet mousse, les OLYGIRES de Say. Il y en a une espèce remarquable par un rebord et une traverse pier- reuse à la face interne de son opercule. (5) (r) Helis ampullacea, L., List., 130, 30; adopté, et on,ne peut le citer que pour la Lulimus urceus, Brug., List., 125, 26. synonymie. (2) Ampull. carinata, Oliv., Voyage en eo : &) L'Helicine striée, Blainv., Malac., Turq., pl. xxx1, Ê 5, copié Blainv., Malac., (4) sta L ? É ; XXXV, 4- KXxIV, 3, (3) Montfort a changé le nom d’hélicine (5) L'Helicine neritelle, List. xt, 59, en celui de Pitonnille ; mais il n’a pas été cop. Blainv., Malac. , xxx1x, 2. (e) P1.44, fig. G (2) PL 45, fig, 2. PECTINIBRANCHES. 125 Il parait que, dans ces animaux, les organes de la respiration soni dispo- sés comme dans les Cyclostomes, et qu’ils peuvent vivre de même à Vair. (1) LES MÉLANIES (MELANIA. Lamk.) (PL. 44, fig. 9, 10, 11.) Ont une coquille plus épaisse, à ouverture plus haute que large, qui s’évase à la partie opposée à sa spire, La columelle n’a ni repli ni ombilic ; la spire varie beaucoup pour lallongement. Les Mélanies vivent dans les rivières, mais il n’y en a point en France ; leur animal a de longs tentacules et les yeux sur leur côté extérieur, vers le tiers de la longueur. (2) (1) C'est d’après cette circonstance que M. de Férussac range ce sous-genre avec celui des Cyclostomes dans un ordre qu'il nomme Pulmonés operculés. Voyez la Mo- nographie de ce genre par M. Gray, Zool, journ., n°s x et 2. (2) Mélanie thiare ( Melania amarule , Lamk.), Chemn., Tab. 134, fig. 1218 et 1219; de l’ile de France, de Madagascar. A). Mel. truncata, Lamk., Encycl., pl. 458, fig. 3, a-b ; | Mel, coarctata, id., Encycl., pl. 458, fig. 5, a-b, et un grand nombre d’espèces fossiles, parmi lesquelles Ael. semi-pla- cata, Defr.; Mel, Cuvieri, Desh., Coq. foss. des env. de Paris, tom, IL, pl. xt, fig. 1-2. Mel, costellata, Lamk. 126 GASTÉROPODES LES RISSOAIRES (RISSOA. Freminv. ACMEA. Hartm.) (PL. 44, fig. 7, 8) L 1 Diffèrent des mélanies parce que les deux bords de leur ouverlure s’u- nissent dans le haut. (1) LES MÉLANOPSIDES. (MELANOPSIS. Férussac.) ( PL 45, fig. 2.) A-peu-près de la forme des mélanies, en différent par une cailosité à la columelle et un veslige d’échancrure vers le bas de l'ouverture, qui semble indiquer un rapport avec les vis. (2) (x) M. de Freminville en décrit sept es- Riss. d'Orbignii, ibid., fig. 22, pèces dans le nouv. Bullet. des Se. nat. de (2) Mélanopside bucsinoïde (Melan. buc- la Soc. phil., année 1814, p.7, et M. Au- Lpoïdea), Féruss., Mém. de la Soc. d'hist. . nie ? , ART . . Riss à douin trois dans l’ouvrage d'Egypte: Aiss. nat. de Paris, tom. I, pl. var, fig. 1-17, etc. Preminvill;; : ss ae RES Coq., pi. 111, fig. 20; Voyez Sowerby; 22° livraison. Riss, Desmarestit , ibid., 21; PECTINIBRANCHES. 127 LES PIRÈNES (Lamk.) (BL. 45, fig. 1.) Ont non-seulement ce petit sinus vers le bas, mais on leur en voit un second à la partie opposée. (1) Ces deux sous-genres vivent, comme les mélanies, dans les rivières du midi de l’Europe et des pays chauds. : Nous croyons pouvoir placer ici deux genres détachés des volutes, et qui ressembleraient assez aux auricules , mais qui sont operculés et ne portent que deux tentacules : LES ACTÉONS (Montf.), © (TORNATELLES. Lamk.) CPI. 45, fig. 4, 5.) Qui ont la coquille elliptique , à spire peu saillante , l'ouverture allon- (1) Pirène térébrale ( Pir. terebralis), (2) Qu'il faut bien distinguer des A4c- Lamk,; Lister., Tab. 115, fig. 10; téons d'Oken, lesquels paraissent voisins Pir. Madagascariensis, Encycl., pl. 458, des Aplysies, fig. 2, a, b, etc. 128 GASTÉROPODES gée en croissant, élargie par en bas, et le bas de la columelle marqué d’un ou deux gros plis ou callosités obliques (1), et LES PYRAMIDELLES (Lamk.), (Planche 45, fig. 3.) Qui ont la spire turriculée, l'ouverture large , en croissant, le bas de la columelle contourné obliquement, et marqué de plis aigus en spirale. (2) LES JANTHINES (JANTHINA. Lamk.) (3) (PL 45, fig. 6.) S’écartent beaucoup de tous les précédens par les formes de l’animal. Leur coquille cependant est assez semblable à celle de nos colimaçons terrestres , et a de même son bord columellaire en arc rentrant, mais est un peu anguleuse au bord externe, et sa columelle un peu prolongée au- (x) Voluta tornatilis et bifasciata, L., (2) Trochus dolabratus, L. Chemn. V, Martini, I, xzur, 442, 442; cexXVI1, 1603, 1604; V, sulcata et 7’, solidula,ib., 440, 441; Bulimus terebellum , Brug., List. 844, V. flammea, ib., 439; 72 È : . F.. flava, ib., 44; (3). M. de Blainville fait de ce genre sa F., pusilla, ib., 446. famille des oxysTomes. ee ÈS pi 3 ET à de cnnrono il ab ès d MER Sat Do TROIBRÉUN 16 FOR LE x horse t ne ré ; er Jason cb our &f eh sisco1g Suiv A $ \3 CORRE se raie 1 dérbrsoi Énwauo Ron S PE Fe SES & S. S. S GE AHLHAR, olibollusques. PA. 24. GASTÉROPODES. PULMONÉS. GENRE MAILLOT. Pupa. Lamk. Fig. 1. MAILLOT GRISATRE. Pupa uva. Lamk. Coquille de grandeur na- turelle montrant l’ouverture. Fig. 2. MAILLOT ORIENTAL. Pupa labrosa. Lamk. Coquille de grandeur naturelle, vue du côté de l'ouverture. Fig. 3. MAÏLLOT DE TOURNEFORT. Pupa tournefortiana. Fer. Coquille de grandeur naturelle, présentant l’ouverture. -GENRE GRENAILLE. Chrondrus. Cu. Fig. 4. GRENAILLE ZÉBRÉE. Chondrus Zebra. Cuv. Coquille de grandeur naturelle montrant l’ouverture. Fi. 4 a. L'ouverture grossie de la même espèce. Lig. 5. GRENAILLE PAPILLAIRE. Chondrus paprllaris. Guv. de grandeur nalurelle, vue du côté de l’ouverture. Fig. 5 a. Ouverture grossie de la même espèce. Fi}. 6. GRENAILLE CENDRÉE. Chondrus cinereus. Cuv. degrandeur natu- relle, montrant l’ouverture. Fig. 6 a. Ouverture grossie de la même espèce. Fi. 7. GRENAILLE DE MACARASCA. Chondrus macarasca. Cuv. De gran- deur naturelle, du côté de l’ouverture. Fig. 7 a. Ouverture grossie de la même espèce. Fi. 7 b. Le dernier tour vu en dessus pour faire voir les rides dontilest chargé. = GENRE STROPHOSTOME. Strophostoma. Desh. Fig. 8. STROPHOSTOME STRIÉE. Strophostoma striala. Desh. Coquille de grandeur naturelle, montrant l'ouverture. Fig. 8 b. La même vue en dessous; elle est largement ombiliquée de ce côté. Fig. 8 e. et 8 d. La même coquille vue de profil, de marière à montrer la rétroversion de ouverture. e Ib ollusques : PL. 24. VE MAILLOT GRISATRE Papa nva am) à 5, GRENAILLE PAPILLAIRE Chondrux papillaris DR ORIENTALE = Mitrosn am À 6. CENDRÉE UE cinereus DE TOCRNELORT ( = Towudortana # 7, DERNACARAS CA (E———— marnceanu C GRENAILE ZEBIÉE Chondrus Zebras 4% 8. STROPHOSTOME STRIE Stophostoma stata Pré mr pe rdloohe EATOTOATEEL) RAR AVESA | se unes aunsdee ? = 165babœ 88 NEA nie un ae taie Es -Fit288h sous clin Enaremo sb mé x Jet sn 5 »+ Lea SE Me 1 nait ser MONTE na | #8 sf ho Host “era es) rs Este ot “noué x A és Eee = ME “eneeoh 5 Sr fi se tudbuonrs aq Du | IsminsT Jasustnoo 15 au0ar6b 116 Buv. sin els € . Srpron) Juve ebere af La0fonéne) 20,7 Hismisd da vouÿ M ebnerz 261 9h euieupagy sHtos àue ciohog ets RETUNTE sb 3h95 a ONSTS IS enionr UE noifseinagse sxu'b AUSY 42 pit sois ie dr io fl énossiag, ask Ü | ET LUS AAÉIQMITS 70.2 : po) 3e Prin MONT AVAL ec à 14004 | “2H820$ 4 SE «#20 Le “otniémuort 5h 5105: us sure 1% RÈGUE ANLHAR, obollusques. DOME GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. S.-GENRE PYRULE. Pyrula. Fig. 1. PYRULE RADIS. Pyrula rapa. Lamk. Coquille de grandeur natu- relle, vue en dessus. Fig. 1 a. La même, vue du côté de l’ouverture. GENRE STROMBE. Strombus. Tinné. Fig. 2. STROMBE GRENOUILLE. Strombus lentiginesus. Lamk. Coquille de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 2 a. La même, vue en dessous et contenant l’animal, figuré d’après MM. Quoy et Gaimard. Les tentacules, très grands, sont tronqués au sommet, et ils portent, sur cette tronquature, de très grands yeux d’une organisation au moins aussi avancée que celle des yeux des poissons. Ils sont représentés grossis. Fig. 2 4. S..Gevre PTÉROCÈRE. Pterocera. Lamk. Fig. 3. PTÉROCÈRE A PIEDS NOMBREUX. Pterocera multipes. Desh. Coquille réduite d’un tiers, vue en dessus. Fig. ? a. La même, vue du côté de l’ouverture. e iGollusqu es. PI.6GI Eu Rochdel- 3 j | Misto se 1.2YRULE RADIS. (Pyrula rapa. ZamÂ) 2,.STROMBE GRENOUILLE. (Stombus leulieinosus. /#. OA TÉROCÈRE A PIEDS NOMBRIUX. (Pteroccra mullipes . Park.) Femord vnt BURAND 449 Ou : 6 RÈGUS aAVERAL, ollboflusques. (à 6x. GASTÉROPODES. CYCLOBRANCHES. GENRE PATELLE. Patella. Linné. Fig. 1. PATELLE PETIT DEUIL. Patella lugubris. Blainv. De grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 1 a. La même espèce, vue en dedans. Fig. 2. PATELLE BLEUE. Patella cærulea. Lamk. Avec son animal d’après MM. Quoy et Gaimard. GENRE OSCABRION. Chiton. Linné. Fig. 3. OSCABRION SPINIFÈRE. Chilon spiniferus. Frembley. De grandeur nalurelle , vu en dessus. Fig. 4. OSCABRION ÉLÉGANT. Chiton elegans. Frembley. De grandeur na- turelle, vu en dessus. Fig. 5. OSGABRION ÉPINEUX. Chiton oculeatus. Pièce médiane détachée, vue en dessus. Fig. 5 a. La même, vue en dedans. Fig. 5 b. Pièce terminale antérieure, vue en dessus. Fig. 5 c. La même, vue en dedans. Fig. 5 d. Pièce terminale postérieure , vue en dessus. © Fig.5 e. La même, vue en dedans. 1.2ATELLE PETIT PEUIL.{(VPatella lugubris. Flair 5.0SCABRION SPIN IFÈRE (Chiton spimferus. #em6 DT UE __cærulea Zam# Qu 2 FIEGANT, (EE coins. Fené 5.0SCABRION ÉPINEUX.(Chiton aculeatus. Zée fpiécer détachées nine ÉLIRE EN dote is. PP U re vod qu io bas *- re ue si Er DRE tr. su #s a ém D LE aigu. sabot 5f task DE É : °N sadof Bros F m0 D us. “Anhsens Inok asia si ut side Fr a bi 56 mean dt CAE CH ÈS RUE. PME LE Da sn base perse Nos ù Sup dE MT ans 4. riBiinhe 5 séranr T À 2e ten fsrs Anataienl sata HAE — doiiantid 15e Lun ee ESS L | : cotes 810 1h VUE noi rar abrite sk bis, cu: za ; Ra Abseuhbe She a à 2 Astaéoe tnt alone Fu los uit, borerg 526 : sh siennes 2 snéheantté sue À is eg Ais1266RE Sage es EU 5 mon us last spal nb armee art losiless noi “= 060) RUE as 4 spa re on se Cal np Fire va ! 5 Ê “iotili 2 SE sin + he NT sn TAPER Hg À AE en Le & Apr A D entente “uso Sein RE rates Vu Fr f A cntbnne ne mineur, BH à FAP srier 4 ai Shore Het" (3 ie * We, BAÈGIE AVIMAL, ellbollusques. qe 79- ACÉPHALES TESTACÉS. GENRE ANOMIE. Ænomia. Brug. Fig. 1. ANOMIE PELURE D'OIGNON. Anomia ephèppium. Linné. Coquille de grandeur naturelle , les valves réunies. Fig. 1 a. La valve supérieure, vue en dedans. Fig. 1 h. La valve inférieure , vue en dedans. Fig. 1 e. Une section des valves pour faire voir la manière dont l’osselet est engagé dans la valve inférieure. Fig. 1 d. Animal de l’anomia ephippium représenté un peu grossi, et auquel on a enlevé le lobe supérieur du manteau. a. Le muscle qui s’insère sur l’osselet. — 2. Portion du manteau qui enveloppe cet osselet, ainsi que le muscle. — 4. Le muscle adducteur postérieur. — e. Le pied rudimentaire. — f. La masse abdominale, — g. L’anus. — k. Une portion de l'ovaire. — i. Premier feuillet branchial. — 7. Second feuillet branchial. Fig. 1 e. L'animal de grandeur naturelle, entier, vu du côté gauche. a. Le grand muscle qui s'insère sur l’osselet. b. Le muscle adducteur moyen. — c. Muscle adducteur postériear. — d. Portion musculaire et centrale du man- teau. — e. Portion cardinale du manteau dans laquelle les deux lobes sont réu- pis. — —f. f. Lobe gauche dn manteau, plus court que le lobe droit g. Fig. 1 f. L'animal, vu à droite. a. a. a. Le manteau. — 2. b. L'ovaire développé dans l'épaisseur du manteau avec ses vaisseaux propres. — c. Le muscle adducteur postérieur. — 4. Portion cardi- vale du manteau. — e. Petit lobe antérieur du manteau. — f. Cavité de l’osselet. — g. La fissure qui correspond à l’apophyse cardinale de la valve droite. CNE E-Roch del. AINIMT 1 e \votlusq Led. 1.ANOMIE PELURE D'OIGNON . (Anomia ephippium Zur.) WRenondiunp ve ae ea el nel IN Schmelz se. PECTINIBRANCHES, 129 delà du demi-ovale que formerait, sans ce prolongement, le bord exté- rieur. L'animal n’a point d’opercule, mais il porte sous son pied un organe vésiculaire semblable à une bulle d’écume, et toutefois de substance so- lide , ce qui l'empêche de ramper , mais lui permet de flotter à la surface de l’eau. Sa tête, en forme de trompe cylindrique, terminée par une bouche fendue verticalement et armée de petits crochets, porte de chaque côté un teniacule fourchu. L'espèce commune (Æelix Janthina, L.) (a), List. 572, 24, estune jolie coquille violette, très abondante dans la Méditerranée. Quand on touche Vanimal, il répand une liqueur épaisse d’un violet foncé, qui teint au- tour de lui l’eau de la mer. LES NÉRITES (NERITA. Lin.) (x) (PL. 46, 47, fig. 1à 4.) Sont des coquilles qui ont leur columelle en ligne droite, ce qui rend leur ouverture demi circulaire ou demi elliptique. Cette ouverture est généralement grande par rapport à la coquille, mais toujours munie d’un opercule qui la ferme complètement. La spire est presque effacée et la co- quille demi globuleuse. LES NATICES (NATICA. Lam.) (PL. 46, fig. 1,2. Soni des nérites à coquilles ombiliquées; celles dont on connaît l’animal (1) M. de Blainville fait de ce grand genre sa famille des némicycLosromes, (a) PL 45, fig. 6. MOLLUSQUES, 17 150 GASTÉROPODES ont un grand pied , des tentacules simples, portant les yeux à leur base et un opercule corné. (1) LES NERITES propres (NÉRIT'A. Lam. PELORONTA, Oken.) (PL 46, Ag. 3,4, 5.) N’ont point d’ombilic. Leur coquille est épaisse , leur columelle dentée, leur opercule pierreux ; leur animal porte les yeux sur des pédicules à côté des tentacules , et n’a qu’un pied médiocre. (2) On en distingue peut-être assez légèrement. LES VÉLATES (Montf), (PL. 46, fig. 6.) Où le côté de la columelle est recouvert d’une couche calcaire, épaisse et bombée (3), et LES NÉRITINES (Lam), (PL. 47, fig. 1 à 4.) Qui ont la coquille sans ombilic, mince , l’opercule corné ; elles vivent (1) Voyez pour les espèces la premiere et Sowerby, Gen. of sh., quinzième li- div. de Gm. et Chemn., V, pl. cLxxxvr- vraison. GLXXXIX. (3) Merita perversa, Gmel., grande es- (2) Foyez pour les espèces la troisième pèce fossile; Chemn.. IX, cx1v, 975, 976. div. de Gm. et Chemn., V, pl. xe-xcru, PECTINIBRANCHES. Done dans les eaux douces. L’animal est comme dans les nérites propres. Le plus souvent leur columelle n’est pas dentée. Nous en avons une petite agréablement variée en couleur, très abon- dante dans nos rivières (Nerita fluviatilis , L. (a)), Chemn., IX, CxXx1v, 188. (1) Quelques-unes y ont cependant de fines dentelures (2), et dans ce nombre il en est dont la spire est armée de longues épines (les CLITHONS, Monf. (b)). (3) C’est des trochoïdes que, d’après nos nouvelles observa- tions, nous croyons devoir rapprocher une famille que nous appellerons CAPULOIDES , (PI 47, fig. 5 à 8; pl. 48, 49.) Et qui comprend cinq genres, dont quatre démembrés des patelles. Ils ont tous une coquille largement ouverte, à peine turbinée, sans opercule, sans échancrure ni syphon; du reste, leur animal ressemble aux autres pectinibranches , et a de même les sexes séparés. Leur peigne branchial est unique, disposé en travers à la voûte de la cavité, et ses filets sont souvent très longs. (1) Ajoutez Werita turrita, Chemn., IX, (5) Nerita corona, Chemn., 1083-84. CXXIV, 1085. (4) M. de Blainville en met la plupart (2) Merita pulligera, Chemn., loc, cit., dans ses Paracéphalophores hermaphrodites 1878-1879; non symétriques où calyptraciens ; mais ils W, virginea, Lister, 604, 606. me paraissent tous dioiques. (a) PL 47, fig. 2. (8) PI, 47, fige 4. 152 GASTÉROPODES LES CABOCHONS (CAPULUS. Monif. PILEOPSIS. Lam.) Ont une coquille conique , à sommet se recourbant un peu en commen- cement de spirale, qui les a long-temps fait placer parmi les patelles ; leurs branchies sont sur une rangée sous le bord antérieur de la cavité branchiale ; leur trompe est assez longue ; sous leur cou est un voile mem- braneux très plissé; ils ont deux tentacules coniques portant les yeux à leur base extérieure. (1) LES HIPPONYCES (HIPPONYX. Defr.) (PL. 47, 6g. 8.) Paraïîtraient , d’après leur coquille, des cabochons fossiles, mais très remarquables par un support formé de couches calcaires sur lequel ils reposent, et qui avait été probablement transsudé par le pied de leur animal. (2) (1) Patella hungarica, List, 544-32 ; (2) Patella cornucopiæ , Lam., Kuorr. Pat. calÿptra, Chemn.,X, cLxix, 1643- Petrif., IE, part. n, pl. r3x,f. 3,et Blainv., 44; Malac., pl. z. f.r. Pat.mitrula, Gm., Lister, DxLIv, 31. PECTINIBRANCHES, 15 Q1 LES CREPIDULES (CREPIDULA. Lam.) (PL 47, fig. 5 et 6.) Ont une coquille ovale , à pointe obtuse couchée, dirigée obliquement en arrière et de côté, à ouverture faisant la base de la coquille, à moitié fermée en dessous et en arrière par une lame horizontale. Le sac abdomi- nal contenant les viscères est sur cette lame, le pied dessous, la tête et les branchies en avani. Les branchies consistent en une rangée de longs fila- mens attachés sous le bord antérieur de la cavité branchiale. Deux tenta- cules coniques portent les yeux à leur base extérieure. (1) LES PILEOLES (PILEOLUS. Sowerby.) (PL. 48 bis, fig. 1, 2.) Paraissent des crépidules dont la lame transverse prend moitié de l’ou- verture; cependant leur coquille est plus semblable à celles des patelles (2). On ne les a que fossiles. (x) Patella fornicata, List.,545, 53, 35; Pat. porcellana, List., 545, 34. P. aculeata, Chemn., X, czxvin1, 1624-25; (2) Pileolus plicatus, Sowerb. ; P. goreensis, Martini, 1, XI, 131, Pil. lævis, id., Gen. of shells, n° 19; 1325 Pil, neritoides, Desh., Ann. des Sc. nat., P. solea, Naturf., XVIII, u, 15; I,xnx, 3, 4,0, c, P, crepidela, Adans. Sénég., I, m1, 9. 154 GASTÉROPODES LES SEPTAIRES Féruss. NAVICELLES Lam. (CIMBER. Montf. 82.) (PL 48, fig. 1) Ressemblent aux crépidules, excepté que leur sommet est symétrique , couché sur le bord postérieur, et leur lame horizontale moins saillante ; l’animal a de plus une plaque testacte de forme irrégulière, attachée horizontalement sur la face supérieure du disque musculaire de son pied, et recouverte par le sac abdominal, qui repose en partie dessus. C’est probablement lanalogue d’un opercule, mais qui n’en remplit pas les fonctions, étant en quelque sorte à l’intérieur; leur animal a de longs tentacules , et à leur base extérieure, des pédicules qui portent les yeux. Elles vivent dans les rivières des pays chauds. (1) LES CALYPTRÉES (CALYPTRÆA. Lam.) (PL 48, fig. 2, 3, 4.) Ont une coquille en cône , dans le creux de laquelle est une petite lame saillante en dedans, qui fait comme un commencement de columelle et s’interpose dans un repli du sac abdominal. Les branchies se composent d’une rangée de nombreux filets longs et minces comme des cheveux. (x) Patella neritoïdea, List, 545-536, Voyage ,1, xxxvii,2; et pour l'animal, et Naturf., XII, v, 1,2; Quoy et Gaim., Voyage de Freycinet, pl. Pat, borbonica, Bory Saint-Vincent, 91, f. 3-6. PECTINIBRANCHES, 135 Les unes ont cette lame adhérente au fond du cône, ployée elle-même en portion de cône ou de tube, et descendant verticalement. (1) D’autres l’ont placée presque horizontalement , adhérente aux côtés du cône, qui est marqué en dessus d’une ligne spirale, ce qui donne à leur coquille quelque rapport avec celle des trochus. (2) LES SIPHONAIRES, (SIPHONARIA. Sowerby.) (PL. 48, fig. 5; pl. 48 dis, fig. 3.) Démembrées tout nouvellement des patelles , ont une coquille au pre- mier coup-d’œil très semblable à une patelle aplatie et sillonnée en rayons, mais son bord est un peu plus saillant du côté droit, et elle est creusée en dessous d’un léger sillon qui aboutit à cette proéminence du bord , et au- quel répond un trou latéral du manteau par où l’eau s’introduit dans la cavité branchiale placée sur le dos, et d’ailleurs close de toutes parts. L’or- gane respiratoire consiste en petits feuillets peu nombreux, attachés sur une ligne transversale au plafond de cette cavité; lanimal ne parait point avoir de tentacules, mais seulement un voile étroit sur la tête. (3) Il y a des espèces où la coquille n’a pas même cette apparence légère de canal, et ressemble tout-à-fait à celle d’une patelle, si ce n’est que son sommet est sur l’arrière. (4) (1) Patella equestris, L., List., 546-358 ; (3) Patella sipho ; Pat, sinensis, 1b., 39; Siphonaria nn Sowerb. , Gen. of Pat, trochiformis. Martini, I, xttr, 135; Shells, n° XXI; Pat. auricula, Chemn., X , GLxvin, S. exigua, id., ib. Voyez aussi Savigny, 1628-29; Descr. de l'Eg., Zool,, Gaster. , pl. ur, f. Pat. plicata, Nat. Forsch., XVIII, rt, 3, et Coq., pl. 1, f. r. M. Gray a proposé il 12; Pat. striata, 1b., 13. y a quelques années, un genre GaDiNia , qui ne diffère en rien de celui des sipho- (2) Patella contorta, Nat. Forsch., IX, naires, (Philos. Magaz., avril 1824.) 111, 34, VIIT, 11-14; (4) Siphonaria tristensis, Sow., loc, cit. Pat. depressa, ib., XI, 1, 11. 156 GASTÉROPODES LES SIGARETS (SIGARETUS. Adans.) (PL. 49, fig. 2, 3.) Ont la coquille aplatie, à ouverture ample et ronde, à spire peu consi- dérable, dont les tours s’élargissent très vite et se voient par dedans, et cachée pendant la vie dans l'épaisseur d’un bouclier fongueux qui la dé- borde de beaucoup, ainsi que le pied , et qui est le véritable manteau. On remarque en avant de ce manteau , une échancrure et un demi-canal qui servent à conduire l’eau dans la cavité branchiale, et qui forment un pas- sage à la famille suivante ; mais dont la coquillene porte aucuneempreinte. Les ientacules sont coniques et portent les yeux à leur base extérieure ; la verge du màle est très grande. Nous en avons quelques espèces sur nos côtes. LES CORIOCELLES (CORIOCELLA. Blainv.) Ne sont que des sigarets dont la coquille est cornée et presque membra- neuse, comme celle des aplysies. (1) (x) La Corioceile noire. Blainv. Malac., de coquille, comme l'a cru l’auteur du XLUI, f. r. Ce mollusque n’est pas dépourvu genre; mais elle est mince et flexible. Fa Fo HR >! ètéo ab . sine HN EN né Dre os it ee ee ri ex Ro ar Pi MAMAN Fr di, ét GS ar S pis te Fe x ve bi 213952 NEA uit mans ve FR 1 mia SET Ras ne vo 2 RÈGNE AVAL, oloollusques. D oe. GASTÉROPODES. PULMONÉS. GENRE ONCHIDIE. Onchidium. Bucha. Fig. 1. ONCHIDIE DU TIPHA. Onchidèum tipha. Bucha. Animal de grandeur naturelle, vu en dessus. Fig. 1 a. Le même, vu en dessous. GENRE PARMACELLE. Parmacella. Cuv. Fig. 2. PARMACELLE A PETIT MANTEAU. Parmacella paliolum. Fer. Animal vu de côlé. Fig. 2 a. Le même, vu en dessus. Fig. 2 b,2 e. La coquille intérieure de grandeur naturelle, vue en dessus et en dedans. Fig. 2 4. Anatomie de la parmacelle , d’après M. de Blainville. aa. Les tentacules. — %. Le cerveau. — c,d. Muscles rétracteurs des tentacules. —- s. L’œsophage coupé et renversé, dont la suite est en g. — A. La glande salivaire. — i. L’estomac. — 4. La masse commune du foie et de l’ovaire. — /. L'ovaire. — n. L'o- viducte. — 0. Le testicule. — p. Le canal déférent. — g. La vésicule copulatrice. Entre le testicule et la cavité viscérale se voit un organe allongé, cylindracé, plissé, et se terminant par un canal plus étroit vers la droite de l'animal, c’est le second oviducte; il aboutit au cloaque 4. — e. Le canal déférent se reploie le long du sac de l’organe excitateur. — f. Est ce sac terminé par un petit muscle. GENRE TESTACELLE. Testacella. Lamk. Fig. 3. TESTACELLE ORMIER. Testacella haliotidea. Faure Big. L’animal de grandeur naturelle. Fig. 3 a, 3 b. Sa coquille détachée, vue en dessus et en dedans; elle est de grandeur naturelle. Fig. 3 c. Anatomie de la Testacelle, d’après G. Cuvier. Mémoires sur les Mollusques. a. La masse buccale. — 24. Le testicule et le canal déférent. — c. La vésicule de la pourpre ou copulatrice. — 4. La verge. —e. L’estomac. — ff. Le foie. — h. Le cœur. 1. Le cerveau. — #4. Les grands tentacules rentrés dans leur gaîne. — /, &. Les glandes salivaires, — m. Le ganglion inférieur de l’anneau œsophagien. — ». Le grand musclé rétracteur. — 0. L’ovaire. — p. L'oviducte. — 9. L'intestin. 4 cs - REGNIE ANTMAI . e Co (lus ques . PIE207 Oudart del. Schmelz se. Vs. ONCHIDIE DU TIPHA.(Onchidium üphæ . Pacha) 2. PARMACELLE A PETIT MANTEAU. (Parmacella palliolum. Zèr) 5.TESTACELLE ORMIER. (Testacella haliotidea. Zaure-Piguet.) « A emond Ip . xt Re FM NES 7 Fee # dif AVE ni rage esse MATE “GTA ENTRE : . ee gi sp Dies ub any, en à 82 Ant ao ie 5 Ge. sb EE ë ra us = " “a ait. Con sou in à RÈGUE ANRRAL, alollusques. CN GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. GENRE STROMBE,. Sérombus. Linné. S.-GENRE ROSTELLAIRE, Rostellaria. Lamarck. Fig. 1. ROSTELLAIRE MACROPTÈRE. Rostellaria macroptera. Lamk. Réduite à moitié de sa grandeur, vue du côté de l’ouverlure. Fig. 1 a. La même, vue de profil. Fig. 2. ROSTELLAIRE BEC ARQUÉ. Rostellaria curvirostris. Lamk. Co- quille réduite à moitié de sa grandeur, présentant l’ouverture. Fig. 3. ROSTELLAIRE PIED DE PÉLICAN. Rostellaria pes pelisani. Lamk. De grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 3 a. La même coquille , vue du côté de l'ouverture. Fig. 3 b. L’animal de la même espèce, d’après Poli. Il est remarquable par sa grande trompe, ses deux tentacules subulés et oculés à la base. Fig. 4. ROSTELLAIRE FISSURELLE. Roslellaria fissurella. Lamk. Coquille de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 4 a. La même du côté de l’ouverture. REGNIE ANIMAL. ebollusques. PL.G1 E.Roch del. . Schmelz se. 1.ROSTELLAIRE MACROP TÈRE. (Rostellaria macroptera. Zamk.) D TG ARQUÉ (2 curvirostris. Zam£.) Sr. = LJED DT PÉLICAN. (es pelicani Lamk.) SIRET, (= fissurella Lamk) QUE serie +? sk ces Ë iltaé io drain nee sue. ee Ne Ms is eh Se Fri Ë is) Mari up = Man té AT DRE one au Fe 4 BEN AMAR oLollusques. ay 6. GASTÉROPODES. SCUTIBRANCHES. S.-GENRE STOMATELLE. Stomatella. Lamarck. Fig. 1. STOMATELLE SULCIFÈRE. Stomaltella sulcifera. Lamk. De grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 1 a. La même, vue en dedans. Fig. 2. Animal de la STOMATELLE TACHETÉE. Stomatella maculata. Quoy. Disséqué et représenté d’après MM. Quoy et Gaimard. a, a. Les grandes tentacules. — b, b. Les tentacules supérieurs, oculifères au som- met. — c. Portion du pied. — 4. La masse viscérale, comprise dans la partie spirale de la coquille. — e. Paroiï supérieure de la cavité branchiale. — f. Rectum et anus. — g. Branchies. Fig. 3. STOMATELLE NOIRE. S{omatella aitra. Quoy. L'animal marchant, portant sa coquille. Fig. 4. STOMATELLE INBRIQUÉE. Stomatella imbricata. Lamk. De gran- deur naturelle, vue en dessus. Fig. 4 a. La même, vue en dedans. Fig. 4 b. Portion grossie de la surface extérieure. Fig. 5. STOMATELLE PLANULÉE. S{omatella planulata. Lamk. De gran- deur naturelle , vue en dessus. Fig. 5 a. La même, vue en dedans. GENRE HALIOTIDE. Haliotis. Lamarck. Fig. 6. HALIOTIDE COMMUN. Haliotis communis. Lamk. L'animal détaché de la coquille, vu en dessus. a, a. Les grandes tentacules. — à, b. Les tentacules supérieurs, oculifères au som- met.— c. La bouche. — 4. Le muscle qui sert à fixer l'animal à sa coquille. — e. L’in- testin sur lequel le cœur et les branchies sont fixés. — f, f. Les branches. — g. L’o- vaire. — À. Le foie. — :. La surface supérieure du pied dont les bords sont festonnés, déchiquetés, et garnis de cirrhes tentaculaires. Fig. 7. HALIOTIDE TRICOSTAL. Hadiotis tricostalis. Lamk. De grandeur naturelle, vu en dessus. S.-GENRE STOMATE. Sfomatia. Lamarck. Fig. 8. STOMATE ARGENTINE. Stomatia phimotis. Lamk. De grandeur na- turelle , vue en dessus. Fig. 8 a. La même, vue en dedans. À A CHETI VOIRE IUBRIQUEE PT PR te e Nbo (lusques PL. 64 ste es RE ES RIRE Fo Stomatella sulcifera Zemñ.) 5 ——_ maculata Quoy) 6 — atra Puoy) 7 a mbricala 2/77 ;)u0 lentoru STOMATEILE PLANULEE HAZIOTIDE COMMUN TRICOSTAL STOMATER ARCENTINE H. Legrand se (Stomatella planulata Ze.) (Halhotis communis Zeze#) ( = tmicostahis Ze) (Stomata phymotus Zaref ) d “ionique rai: ok, Avr À Er cudisan Ayo SAGE ab ne pa ne nb PRE 110% RÉEL Roy sh DIEU 50 M bin nsBub Frs aire vista i sine. + È RS 16 . eREhSb rs v0y Liu ct le AE ie pd SABRE 3 OUT EE BAT 66 viole RÉGIE APIMAR, olbollusques. PE 73. ACEPHALES TESTACÉS. GENRE HUITRE. Ostrea. Linné. S.-Gexre GRYPHÉE. Gryphæa. Lamk. Fig. 1. GRYPHÉE COLOUBE. Gryphæa columbha. Coquille réduite d’un tiers ; la valve inférieure a conservé des traces de sa première colo- ration. Fig. 1 a. La même, avec la valve supérieure. Fig. 2. GRYPHÉE ARQUÉE, Gryphæa urcuata. Coquille réduite d’un tiers, vue de profil, pour faire voir la proéminence du crochet de la valve inférieure. Fig. 2 a. La valve inférieure, vue en dedans. Fig. 2 b. Valve supérieure, vue en dedans. Fig. 3. GRYPHÉE PLISSÉE. Gryphæa plicalu. Lamk. Coquille réduite d’un tiers. Valve inférieure, vue en dessous. Fig. 3 a. La valve inférieure de la même espèce, vue en dedans. se 75: Victor À am 2 Ÿ = CS à 3 LS = © 0 — > ST ©) a Columb Grvphæa Rat COLOMB. 7 CRYPIE ue 1e PECTINIBRANCHES. 137 LES CRYPTOSTOMES (CRYPTOSTOMA. Blainv.) (PI. 49, fig. 1.) Ont une coquille assez semblable à celle des sigarets , portée avec la tête et l'abdomen qu’elle recouvre sur un pied quatre fois plus grand, coupé carrément en arrière ,.et qui produit en avant une partie charnue et oblongue, qui fait près de moitié de sa masse. L'animal même à la tête plate, deux tentacules, un large peigne branchial au plafond de sa cavité dorsale ; la verge sous le tentacule droit ; mais je ne lni vois pas d’échan- grure au manteau. (1) La troisième famille des Gastéropodes pectinibranches, ou LES BUCCINOIDES, (PI 50 à 67 bis.) A une coquille spirale, dont l'ouverture a, près de l’extré- mité de la columelle, une échancrure ou un canal pour le passage du syphon, ou tuyau qui lui-même n’est qu'un repli prolongé du manteau. Le plus ou moins de longueur du ca- nal, quand il existe, le plus ou moins d’ampleur de l’ouver- (x) Outre l’espèce du Muséum britanni- 3, nous en avons une (Cr. carolinum, Nob.) que (Cr. leachii, Blainv.), Malac., XLIT, envoyé de la Caroline par M. L’Herminier. MOLLUSQUES, 18 158 GASTÉROPODES ture et les formes de la columelle, donnent leur division en ? 1 1 L ‘ L genres, que l’on peut grouper diversement. (1) LES CONES, vulgairement CORNETS, (CONUS. Lin.) (2) (PI. 50, fig. 1,2, 3.) Ainsi nommés de la forme conique de leur coquille ; la spire, ou tout- à-fait plate où peu saillante , forme la base du cône; sa pointe est à l’extré- mité opposée; l’ouverture est étroite, rectiligne ou à-peu-près, étendue d’un bout à l’autre , sans renflement ni plis , soit au bord , soit à la colu- melle. L'animal est d’une minceur proportionnée à l'ouverture qui lui donne passage ; ses tentacules et sa trompe s’allongent beaucoup ; les pre- miers portent les yeux en dehors près de la pointe; l’opercule placé obliquement sur l'arrière de son pied , est étroit et trop court pour fer- mer toute l’ouverture de la coquille. Les coquilles de ce genre ont généralement de très belles couleurs, ce qui les a fait recueillir en grande abondance dans les cabinets. Nos mers n’en produisent que très peu. (3) On les distingue selon que leur spire est plate ou peu saillante, et que (1) Ce sont les Paracéphalophores dioi- ques syphonobranches de M. de Blainville. (2) M. de Blainville réunit les Cornets, les Porcelaines, les Ovules, les Tarières et les Folutes, en une famille qu'il nomme ANGYOSTOMES. Eu plaçant ici ces genres à ouverture étroile , nous n’entendons point précisé ment les rapprocher de la famille précé- dente; mais seulement les présenter les premiers, comme ayant les caractères les plus saillans parmi ceux à syphon. (3) On peut voir, sur les espèces de ce beau genre, article et les planches de Bru- guières dans l'Encycl. méthod. , où il est parfaitement décrit et représenté, et l’é- numération encore plus complète qu’en a faite M. de Lamarck, Ann. Mus., tome XV. PECTINIBRANCHES. 139 les tours en sont ou non tuberculeux, ou qu’elle est plus saillante et même pointue , ayant aussi , ou non, des tubercules. Il y en a même dent la spire est assez saillante pour les faire paraitre cylindriques , etalors elle peut aussi être lisse ou tuberculeuse. (1) On appelle spire couronnée celle quia des tubercules. LES PORCELAINES (CYPRÆA. Lin.) (PL. 50, fig. 4, 5, 6.) Ont aussi la spire très peu saillante, et l’ouverture étroite et s'étendant d’un bout à l’autre ; mais leur coquille bombée au milieu et presque éga- lement rétrécie aux deux bouts, offre une forme ovale , et leur ouverture, dans l’animal adulte , est ridée transversalement à ses deux côtés. Le manteau est assez ample pour se recourber sur la coquille et l’envelopper ; il la couvre à un certain âge d’une couche d’une autre couleur, en sorte que cette différence, jointe à la forme que prend l'ouverture, ferait pren- dre l’adulie pour une autre espèce. L'animal a des tentacules médiocres, portant ies yeux à leur base externe, et un pied mince sans opercule. Ge sont aussi des coquilles très belles en couleurs, et dont on a beau- coup rassemblé dans les cabinets , quoiqu’elles viennent presque toutes des mers des pays chauds. (2) (x) Espèces à spire couronnée, Con. ce- donulli, L. Coq., recherchée et qui admet un grand nombre de variétés, Eucycl. méth , pl. 316, fig. 1; Con. marmoreus, 1, Enc., pl. 317, fig. 5 ; Con. arenatus, Brug. Ene., pl. 320, fig. 6, etc. Espèces à spire non couronnée, Con, lit- teratus, L., encycl., pl. 323, fig. 1; Con. tessellatus, Prug., Encyc., pl. 326, fig. 7. Con. virgo , Brug., Éncyc., pl. 326, fig. 5, etc. (2) Foyez. pour les espèces, le genre cy- præa de Gmel., et les figures recueillies par sruguières pour l'Encyclopédie, le Gen, of shells de M. Sowerby, xvne livr. et sur= tout une Monographie de M. Gray, pu- bliée dans le Zool. Journal, n° 2, 3 et 4. 440 GASTÉROPODES LES OVULES (OVULA. Brug.) (PI. 51, fig. x, 2.) Ont la coquille ovale et l'ouverture étroite et longue comme les porce- laines ; mais sans rides du côté de la columelle; la spire est cachée, et les deux bouts de l’ouverture à-peu-près également échancrés ou également prolongés l’un et l’autre en canal. Linnœus les confondait avec les bulles, dont Bruguières les a séparées avec raison. Leur animal a un pied large, un manteau étendu, qui peut en partie se retrousser surla coquille; un museau médiocre et obtus, et deux longs tentacules , quiportent les yeux sur le côté, vers le tiers de leur longueur. Montfort appelle en particulier ovuLES , celles où le bord extérieur est ridé en travers. (1) (a) Il nomme NAVETTES (VOLVA) celles où les deux bouts de louverture se prolongent en canal, et où le bord extérieur lui-même n’est pas ridé. (2) (2) Quand ce bord extérieure n’est pas ridé , ni les extrémités de l’ouverture prolongées , il les appelle GALPURNES. (3) (x) Bulla ovum, L., List., 911, 65, Enc., (3) Bulla verrucosa, L., List., 712, 67, 30821 Enc., 357, 5, dont nous ne séparons pas (2) Bulla vobva, L., List., 711, 63, Enc., les uzrimes, Montf.; ou Pulla gibbosa, L., 355, 3; List., 711, 64, Encyc., 357, 4. B. birostris, Enc., 357, 1; Sow., ibid. (a) PL 51, fig. 1. (8) PL 51, fig. 2. PECTINIBRANCHES. 141 LES TARIÈRES (TEREBELLUM. Lam.) (PL. 51, fig. 5.) Oni la coquille oblongue , l’ouverture étroite , sans plis ni rides, et s’é- largissant uniformément jusqu’au bout opposé à la spire, laquelle est plus ou moins saillante selon les espèces (1). On ne connaît pas leurs animaux. LES VOLUTES (VOLUTA. Lin.) (PI. 51, fig. 3, &5 pl. 52.) Varient pour la forme de la coquille et pour celle de l’ouverture ; mais se reconnaissent à l’échancrure sans canal qui la termine et à des plis saillans et obliques de leur columelle. Bruguières en avait d’abord séparé : (x) Terebellum subulatum, Tawm., Bulla Tereb. convolutum, Lam., Sowerb., Gen. terebellum, L., Lister, 936, f. 30, Encycl. of shells, 6° liv, 360, 1 ; 442 GASTÉROPODES LES OLIVES, (OLIVA. Brug.) (PL 51, fig. 3, 4.) Ainsi nommées à cause de la forme oblongue ou ellipsoïde de leur co- quille , dont l'ouverture est étroite , longue, échancrée à l’opposite de la spire, qui est courte, et a les plis de la columelle nombreux et semblables à des stries. Les tours sont creusés en sillon. Ces coquilles ne le cèdent point en beauté aux porcelaines. (1) Leur animal a un grand pied , dont la partie antérieure (en avant de la tète)est séparée par une incision de chaque côté ; ses tentacules sont grèles et portent les yeux sur le côté au milieu de leur longueur. Sa trompe, son syphon , sa verge sont assez longs; il n’a pas d’opercule. MM. Quoy et Gaimard ont observé à sa partie postérieure un appendice qui s’introduit dans lesillon des tours. Le reste du genre volute a été ensuite subdivisé en cinq par M. de La- marck. (2) LES VOLVAIRES (VOLVARIA. Lam.) (PL 50, fig. 7, 8.) Ressemblent beaucoup aux olives par leur forme oblongue ou cylin- drique; mais leur ouverture est étroite , et son bord antérieur remonte (x) Oliv. subulata, Lam., Enc., pl. 368, néral toutes les volutes cylindroïdes de fig. 6,ab; Gin., p. 3438 et suivantes. Vol. hiatula, L.; (2)Saus compter les Tornatelles et les Py- Voluta porphyria, Vol. ohva , et en gé- ramidelles déjà mentionnées p.r27ci-dessus, PECTINIBRANCHES, 143 jusqu’au-dessus dela spire, qui est excessivement courte. Il y a un ou plusieurs plis au bas de leur columelle; leur poli, leur blancheur les font employer sur quelques côtes en colliers (1). Il y en a une petite espèce fos- sile de nos environs. (2) LES VOLUTES propres (VOLUTA. Lam.) L. (PI. 52, fig. 1.) Ont l'ouverture ample, et la columelle marquée de quelques gros plis, dont le plus éloigné de la spire est le plus fort. Leur spire varie beaucoup en saillie. Les unes (cym8rum, Montf.; cymBA , Sowerb.) ont le dernier tour ven- tru; leur animal a un pied charnu, grand et épais, sans opercule , et sur la tête un voile, aux côtés duquel sortent les tentacules. Les yeux sont sur ce même voileen dehors des tentacules. Sa trompe est assez longue et son syphon a un appendice de chaque côté de sa base. Ces coquilles devien- nent très grandes, et plusieurs sont fort belles. (3) D’autres(vozurTa, Montf.) ont le dernier tour en cône, se rétrécissent au bout opposé à la spire (4). Leur animal a le pied moins gros que dans les (1) Vo. monilis, L.; Volv, triticea, V. cymbiola, Chemn, X, cxzvert, 1385, Lam., etc. 1386; (2) Volvaria bulloides, Lam., Encycl. V.. præputium, List., 798, 1; méth., pl. 384, f, 4. V.. spectabilis, Davila, I, vu, S. (3j Pol. œthiopica, List, 797, 4; (4) Poluta musica, List.,805, 14,806,15; T”, cymbium, 796, 3, 800, 7; V. scapha, 799, 6; F. olla, 794,1; V.. vespertilio, 807, 16, 808, 17; F. Neptuni, 802, 8; V, hœbrea, 809, 18; VF. navicula, 795, 2; F, vexillum, Martini, IL, cxx, 1098; . papillaris, Séb., II, LxIV, 9; T.. flavicans, ib., xGv, 922, 923; V. indica, Martini, IL, zxxtr, 772, V. urdulata, Tam., Ann. Mus., etc. 793; genre Mero, Sowerb,, Gen. of Voyez pour d’autres espèces un Mémoire shells, 28° liv, de M. Broderip (Zool, Journ., avril 1825), 4144 GASTÉROPODES précédentes ; leurs coquilles sont souvent aussi très remarquables par la beauté de leurs couleurs ou des dessins qui y sont tracés. LES MARGINELLES, (MARGINELLA. Lam.) (PL. 52, fig. 2, 3.) Avec les formes des volutes propres, ont le bord extérieur de l’ouver- ture garni d’un bourrelet. Leur échancrure est peu marquée. Selon Adan- son , leur animal a aussi le pied très grand et manque d’opercule. Il re- couvre en partie la coquille en relevant les lobes de son manteau. Ses tentacules portent les yeux sur le côté externe deleur base. (1) M. de Lamarck en distingue encore les COLOMBELLES ( COLOMBELLA) dont les plis sont nombreux et le bourrelet du bord externe renflé dans son mi- lieu (2). Il paraît qu’elles n’ont pas d’opercule. LES MITRES (MITRA. Lam.) (PL. 52, fig. 4, 5.) Ont l'ouverture oblongue avec quelques gros plis à sa columelle, et le plus voisin de la spire le plus gros. Leur spire est généralement pointue et (x) Foluta glabella, Adans.,IV, genre x, 1; (2) Foluta mercatoria, List,, 824, 43; Poluta faba, ib., 2; Vol. rustica, List. 824,44 ; Vol, prunum, ib., 3; Vol, mendicaria, et presque toute la pl. Vol. persicula, ib., 4, et en général xrv de Martini, vol, IT; toute la pl. xzxr, vol. II de Martini; Col. strombiformis ; Vol. labiosa; Vol. Vol. marginata, Born., IX, 5, 6. punctata, etc., Sow., Gen. of shells, 9° liv. D AE ONE DarEe SA op Arai an na | Cana ao A ago rie, 11 w 1e Me £ nus to re is ne pe. ni ap F .. à rss 1 von. ar de te De n eu LL centebkinor v dei Li VE a an 54 aa: nn ax lontA Mu aeEet snbmhbon Hamsntt A LA + ARS sx # set NE: 45: ronge if ab te) 5 ie do jet ne L d'un sert pti aan à Mae - ?! ‘ L 5 ; : a mr tuner. nr e ; D 2 à & < Ar NES ACT "TS Te y Favre ÿ 3 SAC LD & " à LA È = À x Gi Ë 5 # Fay: 5 * = pe RÈGNE AMFRAR, olbollusques. 59, CR GASTÉROPODES. PECTINIBRANCHES. S.- GENRE STRUTHIOLAIRE. Séruthiolaria. Lamk. Fig. 1. STRUTHIOLAIRE NODULEUSE. Struthiolaria nodosa. Lamk. Co- quille de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 1 a. La même coquille, vue du côté de louverture. Fig. 2. STRUTHIOLAIRE CRÉNULÉE. Struthiolaria crenulata. Lamk. Avec lPanimal, d’après MM. Quoy et Gaimard. La trompe est développée dans toute son étendue, et sur la têle on remarque les tentacules, et à la parlie externe de leur base le point oculaire. Fig. 2 a. L'animal de la Struthiolaire crénulée, dont la cavité branchiale est ouverte, a. Le pied. — 2. L’opercule. —c. La trompe. — d.d.Les tentacules. — e.e. Les yeux — f. L’anus. — g. L'organe dela mucosité., — 2. Le manteau divisé latéralement et ren- versé en dehors. — £. La branchie : elle est forméede filamens très fins, détachées les uns des autres. GENRE TURBINELLE. T'urbinella. Lamk. Fig. 3. TURBINELLE CORNIGÈRE. Tarhbinella cornigeru. Lamk. Avec l’ani- mal emprunté de l’ouvrage de MM. Quoy et Gaimard (Voyage de L’As trolabe). S.-GEnre. PYRULE Pyrula. Lamk. Fig. 4. PYRUS FIGUE. Pérula ficeus. Lamk. Coquille réduite d’un tiers, vue en dessus. Fig. 4 a. La mème, vue du côté de l’ouverture. Fig. 5. PYRULE TÊTE PLATE. Pyrula spérillus. Lamk. Coquille de gran- deur naturelle, vue en dessus. Eug. Roch del Visto se 1. STRUTHIOLAIRE NODULEUSE. (Stuthiolaria nodulosa. /am#) 5.J'URBINELLE CORNIGÈRE. (Tuxbinella cornigera.ZaÂ) {= crenulata. Zen) 4.PYRULE HIGUE 2 (Pyrula ficus. Lam À 5. PYRULE TELE PLATE. {(Pyrula spirillus Lam) HAT AA YO van val x arbre He 3h :} HS RÈGYE ASRRAL, oÙbollusques. PE. 6. ACÉPHALES TESTACÉS. Ginre HUITRE. Ostrea. Lanné. S.-Gexre LIME. Lima. Brug. Fig. 1. LIME COMMUNE. Lima squamosa. Lamk. Coquille de grandeur naîu- relle. Valve droite vue en dessus. Fig. 1 a. La même, vue en dedans. Fig. 2. LIME ENFLÉE. Lima inflata. Lamk. Coquille de grandeur natu- relle. Les valves réunies, vues en avant de manière à montrer leur écartement. Fig. 3. LINE LINGUATULE. Lima linguatula. L’animal représenté d’après MM. Quoy et Gaimard (Voyage de L' Astrolabe). a. Le pied.— b. b. Le manteau sur lequel sontinsérés un grand nombre de cirrhes ten- taculaires. — c. Muscle adducteur des valves. — 4 d, Une petite portion des branchies. S.-Gexre HOULETTE. Pedum. Brug. Fig. 4. HOULETTE SPONDYLOÏDE. Pedum spondyloideum. Lamk. L'animal d’après MM. Quoy et Gaimiard. a. Byssus passant par une fente supérieure du mantean. — 2. b. Les franges du man- teau semblables à celles que l’on remarque dans les peignes etles spondyles.—c.Le man- teau. — 4. Le muscle adducteur. — e. Le bord épaissi du manteau. — f. f: Une por- tion de la branche. Fig. 4 a. La coquille réduite d’un quart. Les deux valves réunies. Fig. 4 h. La valve droite vue en dedans. Fig. 4. c. Charnière de la valve gauche. Fig. 4 d. Les deux valves réunies, vues de profil, de manière à montrer l'inégalité des crochets, et la position de la gouttière pour le passage du byssus. eo I6olluwoq Les. P1.76. NN LATE S LOETT Es ns es 2 Le a LCL CE one ner) E.Roch del Davesne se 1. LIME COMMUNE. (Lima squamosa Lamk) NT TT ( _ inflata Lamk ) 5.2 LINGUATULIE, (—— Yinoeuatula Zamk) l'animal 4 HOULETIE SPOUNYLOIDE. (Pedum spoudyloïdeum Lamk) L Sc AAA Tes ? ET de tan L'AETAATR aa) 5 Bio sb Mohhs MAS 1 NSF TER TO VANEPLNCE LCA 10 s NA AD po NO E ARTE AN Én 5 ‘ pes SRAREIEN fo HU CHAOS STE ST LENA Dh ; ) L CR OS "er béta vb} 1 wi gs #0 ANT ENINEEN lu HSE AT VA PAS HE El pteh: art { 34 “4! sin AT À a . sé d 3 nets sb gHiuÿon Amel nr RITES ÿ ÿ PTE #21 A NN ST ERA ETT) PR . RAÈGYS APRMAR olbollusques. PP, 82: ACÉPHALES TESTACÉS OSTRACES. Gevre MARTEAU. Malleus. Lamk. Fig. 1. MARTEAU COMMUN. Malleus vulgaris. Réduit de moitié. Fig. 1 a. Valve gauche, vue en dedans. Fig. 1 b. Les deux valves réunies , vues par derrière, de manière à mon- trer les rapports de la charnière et le trou pour le passage du Byssus. Genre VULSELLE. l’uwlsella. Fig. 2. VULSELLE LINGULÉE. /’uisella linguiata. Lamk. Coquille de gran- ÿ 9 q 5 deur naturelle. La valve gauche vue en dedans. Fig. 2 a. La même coquille, vue en dessus. œ Le ANIMCAIL e \bollusques. Pl LMARTEAU COMMUN. (Malleus vulearis. Zantk.) # 2. VULSELLE LINGULEE.(Nuisella hneulata Zanik.) Sn RAM ne x SRE Ta A)! À EUR i 4 ju out À Hp 1 è ali) SLA anse RÈGHE ANLHAR, olbollusques. PE. 83, ACÉPHALES TESTACÉS. GENRE PERNE. Perna. Brug. S.-GENRE GERVILLIE. Gervillia. Def. Fig. 1. GERVILLIE SILIQUE. Gervilia siliqua. Deslong. Valve gauche vue en dessus. Fig. 1. a. Charnière de la même espèce. Fig. 2. GERVILLIE ÉTROITE. Gervilia angusta. Desh. De grandeur natu- relle les valves réunies. S.-GENRE PULVINITE. Pulvinites. Def. Fig. 3. PULVINITE D’ADANSON. Pulvinites Adansoni. De grandenr na- turelle. S.- GENRE INOCERAME. Jnoceramus. Sow. Fig. 4. INOCERAME CONCENTRIQUE. /noceramus concentricus. SOW. Co- quille de grandeur naturelle. La valve inférieure vue en dessus. Fig. 4 a. Les deux valves réunies vues de profil. Fig. 5. INOCERAME SILLONNÉ. Inoceramus sulcatus. Park. Coquille de grandeur naturelle , les deux valves réunies vues du côté antérieur. Fig. 5 a. Coquille vue en dessus. À 7 RE GNIE ANIMAUL 2” e lbolluwques. 25 SA Schmelz se -E-Roch del 1. GERVILLIE SILIQUE. (Gervillia sihqua. Desleuch) ROME CE EE Desk) 8. PULVINITE D'ADANSON. (Pulvinites Adansom. Def: ) 4.INOCERAME CONCENTRIQUE.. (Inoceramuüs concentricus. Jow.) ES DIVINE GT | sulcatus- Lark.) We, PECTINIBRANCHES. 145 allongée; plusieurs espèces sont brillamment tachetées de rouge sur ‘un fond blanc (1). Leur animal a le pied petit, les tentacules de longueur mé- diocre portant les yeux de côté vers le tiers inférieur, un siphon aussi de longueur médiocre; mais il avance souvent une trompe plus longue que sa coquille. LES CANCELLATRES (CANCELLARIA. Lam.) (Planche 52, fig. 6.) Dont le dernier tour est ventru et l’ouverture ample et ronde, et où le bord interne forme une plaque sur la columelle. Leur spire est saillante, pointue, et leur surface généralement marquée de sillons croisés. (2) (x) Telles sont Vol. episcopalis, List. 839, 66; Vol, papalis, ib., 67 ; et 840, 68; Vol. cardinalis, 838, 65. Ajoutez Vol. patriarcalis ; Vol. pertusa, 822, 40 ; Vol. vulpecula, Martini, IV, exzvrir, 1366; Vol, plicaria, List., 820, 37; Vol. sanguisuga, List., 821,8; Vol, caffra, Martini, IV, exzvur, 1369, 1370; MOLLUSQUES, Vol. acus, id, cLvIT, 1493, 1494; Vol. scabricula, id., exutx, 1388, 89; Pol, maculosa, ib., 1377; Vol, nodulosa, ib., 1385; Vol. spadicea, id., cz, 1392 ; F.. aurantia, ib., 1393 94; F. decussata, 1395 ; V, tunicula, 1376. (2) Poluta cancellata, L., Adans , VII, 16; Vol. reticulata, List., 830, 25, etc. Sow., Gen. of shells, 5° Jivr. 19 146 GASTÉROPODES LES BUCCINS (BUCCINUM. Lin.) (1) (PL. 53 à 59) Comprennent toutes les coquilles non plissées à la columelle, munies d’une échancrure , où d’un canal court infléchi vers la gauche. Bruguières en a fait les quatre genres des buccins , des pourpres , des casques et des vis, dont MM. de Lamarck et Montfort ont encore subdivisé une partie. LES BUCCINS (BUCCINUM. Brug.) (PI#55; fig. ï, 2.) Comprennent les coquilles échancrées sans aucun canal, dont la forme générale est ovale, ainsi que celle de l'ouverture. Tous ceux de leurs ani- maux qu’on connaît manquent de voile à la tête, et ont une trompe, deux tentacules écartés , portant les yeux sur le côté externe et un opercule corné. Leur siphon s’allonge hors de la coquille. (x) M. de Blainville fait de ce grand gen- dioiques siphonobrarches, qu'il nomme En- re, une famille de ses Paracéphalophores TOMOSTOMES. PECTINIBRANCHES. 147 M. de Lamarck réserve spécialement ce nom de Buccin (Buccinum. Lam.) à celles dont la columelle est convexe et nue, et le bord sans rides ni bourrelet. Leur pied est médiocre, leur trompe longue et grosse, et leur verge souvent excessivement grande. (1) LES NASSES (NASSA. Lam.) (PL. 53, fig. 3, 4) Ont le côté de la columelle recouvert par une plaque plus où moins large et épaisse , et l’échancrure profonde , mais sans canal. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits, et il y a pour les coquilles des passages gradués d’un sous-genre à l’autre. (2) (x)Buccinum undatum, 1, List., 662,14 ; Bucc. glaciale, L.; Bucc. anglicum, List., 963, 17; Bucc. porcatum, Martini, IV, cxxvr, 1213,1214; Bucc. lævissimum, id., cxxvI1, 1215-16; B.igneum, 1b., 1217; Bucc. carinatum, Phips, Voyage XII, 2; B. solutum, Naturf., XVL, 1, 3-4; Bucc. strigosum, Gm., n° 108, Ponan., III, 38; Bucc. glaberrimum, Martini, IV, cxxv, 11797, 1182; Bucc. strigosum, ib., 1183, 1188; Bucc, obtusum, ib., 1193; Bucc, coronatum, CXX1, 1119, 1116. (2) Buccinum arcularia, List, 970, 24, 25; Bucc. pullus, List., 971, 26; B. gibbosulum, List., 972, 27, et 973; 28; Bucc. tessulatum, List., 975, 30; B. fossile, Martini, INT, xGtv, 912, 914; Bucc, marginatum, id., GXX, 1101, 1102; Bucc. reticulatum, List., 966, 21; Bucc. vulgatum, Martini, IV, cxxiv, 1162-66; Bucc. stolatum, 1b., 1169-69 ; Bucc. glans, List, 981, 40; Bucc. papillosum, List., 969, 23; Bucc. nitidulum, Mart., LV, exxv, C194, 1199. 148 GASTÉROPODES M. de Lamarck nomme LES EBURNES, (EBURNA. Law) (PL. 53, fig. 5, 6.) Celles qui joignent à une coquille lisse et sans rides au bord, une colu- melle largement et profondément ombiliquée. Leur coquille a pour la forme générale de grands rapports avec les olives. On ne connaît pas leur animal. (1) LES ANCILLAIRES (ANCILLARIA. Lam.) (PL. 54, fig. 1 et 4.) Ont la même coquille lisse, et au bas de la columelle un bourrelet mar- qué, sans ombilic et sans sillon à la spire. L’animal de plusieurs de leurs (x) Buccinum glabratum, List., 974,29; Bucc. zeylaricum, Martini, IV, exxur, B. spiratum, List., 981, 41; 1119. PECTINIBRANCHES, 149 espèces est pareil à celui des olives, et a même le pied encore plus déve- loppé. (1) Le même naturaliste nomme TONNES (DOLIUM. Lam.) (PL 54, fig. 2.) Celles où des côtes saillantes qui suivent la direction des tours rendent le bord ondulé; le iour inférieur y est ample et ventru. Montfort divise encore les tonnes, En TONNES propres, ou le bas de la columelle est comme tordu ; (2) Eten PERDRIX, Où il est tranchant. (3) Leur animal a un très grand pied élargi en avant ; une trompe plus lon- gue que sa coquille ; des tentacules grêles, portant les yeux au côté externe près de leur base; sa tête n’a point de voile, et son pied ne porte point d’opercule. (1) Anc. cinamomea, Lam., Mart., IL, pl. 65,f. 731; Voluta ampla, Gw., Mart., ib., f. 722, et les espèces décrites par M. de Lamarck, et représentées Encycl. méth., pl. 393. Voyez aussi la Monographie des Ancillaires de M.W. Swainson, Journ, of Sc. and Arts, n° 36, p. 272. (2) Bucc. olearium, List, 985, 44,et Sow., Gen. of shells, n° 29. Bucc. galea, List., 898, 18; Bucc. dolium,Tist., 899, 19; Bucc, fasciatum, Brug., Martini, III, CXVIIT, 1081; Bucc. pomum, id., II, XXXVI, 370, 371. (3) Bucc. perdix, List., 984, 43. 450 GASTÉROPODES LES HARPES (HARPA. Lam.) (PL. 54, fig. 4.) Se reconnaissent à des côtes saillantes transversales sur les tours, et dont la dernière forme un bourrelet au bord. Ce sont de belles coquilles dont l'animal a un très grand pied pointu en arrière , large à sa partie antérieure , qui est distinguée par deux échan- crures profondes. Ses tentacules portent les yeux aux côtés vers leur base. 11 n’a point de voile ni d’opercule. (1) LES POURPRES (PURPURA. Brug.) (PL. 55, fig. 1 à 4.) Se reconnaissent à une columelle aplalie, tranchante vers le bout opposé à la spire , et y formant, avec le bord externe, un canal creusé dans la co- (r) Buccinum harpa. L., et les autres et Gaimard ont observé que dans certaines espèces long-temps confondues avec celle- circonstances la partie postérieure du pied là. List, 992, 993, 094; Martini III, cx1x ; se détache spontanément. Bucc. costatum, ib. MM, Reynaud, et Quoy PECTINIBRANCHES. 15 quille, mais non saillant. Ils étaient épars parmi les buccins et les murex de Lin. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits. (1) Des coquilles semblables aux pourpres, mais où l’on voit une épine sail- lante au bord externe de l’échancrure, forment le genre LICORNE. Montf. (monocEROs, Lam.) (2) (a) D’autres coquilles semblables aux pourpres, où la columelle ou au moins le bord sont garnis , dans l’adulte, de denis qui rétrécissent l’ou- verture, forment les siSTREs , Montf. (RICINULES, Lam.). (3) (b) LES CONCHOLEPAS Lam. (PL. 55, fig. 6.) Ont les caractères généraux des pourpres, mais leur ouverture est si énorme et leur spire si peu considérable, que leur coquille à presque air d’un cabochon, ou de l’une des valves d’une arche. Leur échancrure a une petite dent saillante de chaque côté. Leur animal ressemble à celui des buccins proprement dits, si ce n’est que son pied est énorme en lar- geur et en épaisseur , et qu’il s’attache à la coquille par un muscle en fer à cheval, comme dans les cabochons; il a un opercule corné, mince et étroit. (x) Buccinumpersicum, List., 987, 46-45; (2) Buccinum monodon, Gm., Martini, B. patulum, id., 989, 49; IIT, LxxIx, 761; Bucc. hœmastoma, id., 988, 48 ; Bucc. narval, Brug. ; B. trochlea, B. lapillus, id., 965,18, 19; Bucc. unicorne, 14. Murezx fucus, id., 990, 50; (3) Murex ricinus, L., Séb., III, 2x, 37, Mur. histriz, Martini, IL 1,974, 975; 39,42 ; Mur, moncinella, List., 956, 7, 8, 957, Mur. neritoideus, Gm., n° 43, List., 9-10; 804, 12-13. Mur. hippocastanum , List, 955, 996, 990; 991- (a) PI. 55, fig. 1. (2) PL 55, fig. 4. RÈGUE ANIMAR, elboollusques. 32, GASTÉROPODES. TECTIBRANCHES, GENRE DOLABELLE. Dolabella. Lamk. Fig. 1. DOLABELLE GALLEUSE. Dolabella Rumphii. Guy. Animal réduit de moitié. Fig. 1 a. La coquille de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 1 b. Position de la coquille par rapport au bord supérieur de la troncature du corps et à la fente du manteau. . Les figures 1 et 1 b. sont empruntées à la Monographie des Apli- sies de M. Rang. GENRE NOTARCHE. Motarchus. Cu. Fig. 2. NOTARCHE GÉLATINEUSE. Motarchus gelatinosus. Guy. L'animal de grandeur naturelle, vu de profil. Fig. 2 a. Le même, vu en dessus. Fig. 2 b. L’animal est vu en dessous, le pied contracté et ses bords rapprochés, si ce n’est à l’extrémité antérieure. Fig. 2 ce. Le pied lorsque lanimal le dilate. Fig. 2 d. La branchie détachée et grossie. Ces figures du Notarche sont copiées dans l’ouvrage précédem- ment cité de M. Rang. Genre BURSATELLE. Bursatella. Blainv. Fig. 3. BURSATELLE DE LEACH. Bursatella Leachii. De Blainv. De grandeur naturelle, vue en dessus. Nous reproduisons la seule figure connue de ce genre, elle a été donnée par M. de Blainville, dans son Traité de Malacologre. RÈGNE ANIMAL: e/Mollusques. PL Schmels se 1. DOLABELLE CALLEUSE 2. NOTARCHE GELATINEUSE 5. BURSATELLE DE LEACH ) (Dolabella Rumphi. Ge.) Notarchus gelatinosus. 4.) (Bursatella Lenehir. 4 Pl > nt not æ 1 AASOA sit gris DENT LL FU CORRE €. horb 3160 us iv. coins DATES ES ET ln taierk g* vs “#00 né sal si À RE 8 utpraeux ph vainos nirana mi à Lunel pr index 5 — oblimpen Ki sie) Fe ds aäautrét sl 46 sHispos sil $ Fe “ÉNCbAE 5 Sr jeu 2 aus fi pr : A x En Fe Dubois to à Es À anses = “dem __— aabsr) ml — AUeat e 2 et À LUS s Mio Hh déanes ti A ï. 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La branchie. — e. L’anus, Fig. 1 a. La coquille de la BULLÉE PLANCIENNE, de grandeur naturelle, vue en dedans. À Fig. 1 b. La même, vue en dessus. Fig. 1 c. Animal de la Bullée, ouvert, et présentant ses principaux or- ganes. a. L’estomac. — &. L'œsophage. — c. Les glandes salivaires. — 4. Les branchies. —- e. Le cœur. — f. Le foie. — g. L'intestin. — 5. La vessie copulatrice. — 4. L’oviducte. m, n. Les muscles latéraux de l’œsophage. Fig. 1 d. L’animal de la bullée, ouvert, et ses viscères en place. a. L’estomac. — b. L'ouverture buccale. — d. La branchie. — f Le foie. — g. L’in- testin. S.-GENRE LOBAIRE. Lobaria. Blainv. Fig. 2. ACÈRE CHARNUE. Acera carnosa. Cuvier. De grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 2 a. La même, vue en dessous. Fig. 2 b. Le même animal, ouvert, et montrant ses principaux organes. a. La grande masse charnue de la bouche et ses deux muscles supérieurs. — b. L’es- tomac. — c. Le duodénum. — 4 Le foie enveloppant l'intestin. — e. L’oviducte. — J. Partie du testicule. — g. Les branchies. — À. Le cœur. — ë. La verge. — A, À. Les deux ganglions supérieurs de l'anneau œsophagien, écarté, le filet de commissure supérieur ayant été coupé. Fig. 2 ce. La bouche et l’estomac de l’Acera carnosa, ouverts. GENRE GASTROPTÈRE. Gastropteron. Meckel. Fig. 3. GASTROPTÈRE DE MECKEL. Gastropteron Meckeli. L'animal entier un peu grossi, vu en dessus. a. L'ouverture de la bouche. — b. La branchie. — c. Canal charnu aboutissant à un organe dont l’usage n’est pas connu. — d. L’anus. — e. L'issue des organes de la géné- ration. Fig. 8 a. L'animal, ouvert, et présentant ses principaux organes. a. Le lobe palléal supérieur. — 2. La bouche. — c. L’anneau œsophagien. — d. L'in- testin. — e. Le foie. — f: L'ovaire. — 4. Petit sac, duquel part le canal flottant au- dehors de l’animal. Cet organe est d’un usage inconnu. — :. L’anus. — j. La branchie. — k. Le cœur. — 7. Matrice. — n. La vésicule copulatrice. — o. La verge. Les figures anatomiques de la Bullée, de l’Acère charnue, sont empruntés aux mémoires de M. Cuvier; ceux du Gastroptière aux mémoires de M. Delle Chiaje. RÉCGNIE ANIMAL , Schmels se 1. BULLEË PLANCIENNE. 2. ACÈRE CHARNUE. re GASTROPTÈRE DE MECKEZL. (Bullæa aperta. Zem ) (Acera carnosa tv) (Gastropteron Meckeli fasse.) WRorond me ARC CRE ” À utile D A ATOM ainaD ss «Phi Jamo PART on. aam De 1 î “ag des LITE SENTE ie SO AATTenoS area | of) ne Arte Ans que oviy fi Bratrre 5 so oh sHtiupos 82 apôb Pr vus 68 “Holres 1 à rod st inter nul nhBau ‘üb sadésten He) DEN si al US à OO A :5: + #7 Roilonatt bal AS Uiiporasin a 4 ein) eq le eo J4bE ?, ve ouh moiog 9 À aol uoir nest tsdpasl otius nest ob Sol 696 Ù sa “prbviur esbroloson WE sas ivapoe 39 AuHiABTR mt jl RIT spl NON s GMT se) Jade sflsupal era PARA 58 abroc 29 OOo n Aa A Neg ELA HT 123 Ho sa eatkidat enqleg 291 bibtnren basag 5h an 1. enalonttieofosrsar 1 su Inarnoeseung fui Ru PONT 5b AU AO SON ÉTÉ AUOT ai ; b. 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L'animal est repré- senté dans sa coquille dont on a enlevé la valve supérieure. a. La partie supérieure ou cardinale du manteau couvrant la bouche et envelop- pant les palpes labiales. — 2. c. Le manteau. — 4. Les branchics. — e. La portion des lobes du manteau entre lesquels l'anus vient déboucher. — f. Une portion du cœur que l’on voit à la partie antérieure et supérieure du muscle des valves g. Fig. 1 a.Portion des bords du manteau dans laquelle sont représentées de grandeur naturelle, les palpes labiales dont il est garni etses petits muscles rétracteurs. ; Fig. 1 b. Cette mème portion du manteau sous un grossissement assez considérable. LE Fig. 2: HUÏTRE EN CUILLÈRE. Ostrea cochlear. Lamk. Cette figure’ au trait, destinée à faire connaître l'ensemble de l’organisation des hui- tres, a été empruntée au grand et bel ouvrage de Poli: Zes Testaces des deux Siciles. À i a. L'ouverture buccale. — 2. Les palpes labiaux. —- c. c. Le manteau. — 4. L'esto- mac. — e. L'intestin. — f. L’anus. — #. Une partie du foie. — , Le cœur. — 2. Le muscle adductenr des valves. — j. Le bord des branchies. — 4. Lobe droit du manteau. — ». n. 0. 0. Les vaisseaux qui se distribuent dans le manteau. — /»#. Le grand sinus veineux recevant les vaisseaux des branchies. Fig. 2 a. Le cœur détaché et grossi. a. L'oreillette. — Z. Le ventricule. — ce. L’aorte. — d. Troncs veineux venant des branchies et des diverses parties du corps, RECNIE ANIMAIL. e ibotlusques. PI. Sy ARE AS » o Mn pe Ÿ \ } NAN AA SEE 1 S21|| É 14 28 || NE =3S/| LS 3 =Ss /J'// L 5 / C So © S / L E.Roch del 1. AUITRE COMEÉSTIBLE. (Ostwea edulis, Linné) oO EN CUILLT at cochlear, Zamk) 70. RÈGUE ANAL olbollusques. (CU lee 4 ACÉPHALES TESTACÉS. vs GENRE SPONDYLE. Spondylus. Linn. Fig. 1. SPONDYLE AMÉRICAIN. Spondylus americanus. Lamk. Coquille réduite de moitié, les valves réunies vues du côté supérieur. Fig. 1 a. 1. b. Portions des valves séparées montrant la charnière. Fig. 2. SPONDYLE PIED D’ANE. Spondylus gædropus. Lamk. Animal en- tier hors de sa coquille et vu du côté droit. a. a. Lamelles de son bord cardinal destinées à entrer dans les interstices de la charnière. — D. Le manteau. — c. Portion antérieure du muscle adducteur. — d, Portion postérieure de ce même muscle. — e. e. Bord libre du manteau garni d’un grand nombre de palpes dont plusicurs sont tronquées. — f. f. Filets nerveux qui se distribuent dans le manteau et surtout dans ses bords épaissis. — g4. Réseaux de petits muscles destinés à rétracter à l’intérieur de la coquille les bords libres du manteau. Fig. 2 a. Le lobe droit du manteau a été enlevé. a. Bord cardinal de l'animal. — 2. La bouche. — c. d. Muscle adducteur des valves. — e. L’anus. — f Le pied. — g. La masse abdominale. — 4. k. Les bran- chies composées d’untrès grand nombre de filamens flottans. — à. Lelobe gauche du manteau, on a représenté par des lignes ponctuées, dans l’intérieur de la masse abdominale, la forme et la position de l’estomac et de l'intestin. Fig. 2. b. L'animal disséqué et présentant dans leur position naturelle la plupart des viscères. Cette figure est empruntée à l'ouvrage de Poli, déjà cité. à a. L'ouverture buccale. — 2b. Les lèvres.— ce. Les palpes labiales.— d. L’estomac. — e.e. e. L'intestin. — f. L’anus. — 9. g. Le foie. — À. Le ventricule du cœur. — i. Son oreillette. — 7. Les veines du corps. — #. Les vaisseaux branchiaux. — /. Le grand muscle adducteur des valves. : RIEGNIE AINNMLAUU © e Ybollus q ue. PI. 74. ni E.Roch del. Forget se. 1 SPONDYLEÆ AMERICAIN. (Spondylus americanus, Zarnk ) B————— TIED-DANE. (— 2 gäcropus. Zemk) lement énp PECTINIBRANCHES, 153 LES HEAUMES. (MORIO. Montf. CASSIDAIRES. Lam.) (PI. 56, fig. 5, 4.) Séparés des casques par Montfort , ont le canal moins brusquement courbé, et conduisent tout-à-fait à certains murex. L'animal ressemble à celui des buccins , mais son pied se développe davantage. (1) LES VIS (TEREBRA. Brug. (PL. 56, fig. 2.) Ont l'ouverture, l’échancrure et la columelle des buccins proprement dits; mais leur forme générale est turriculée , c’est-à-dire que leur spire est très allongée en pointe. (2) (x) Buccinum caudatum, L., List., 940, 36; Bucc. echinophorum, List, 1003, 68; Bucc. strigosum, Gm., n°26, List., 1011, 71, f., Bucc. tyrrhenum, Bonam., III, 160. (2) Toute la dernière subdivision des Buccinum de Gmelip, tels que Buccinum maculatum, L., List., 846, 74; MOLLUSQUES, Bucc. crenulatum, L., List, 846, 75; Bucc. dimidiatum, L., List., 843, 91; Bucc. subulatum,L., List., 842, 70, etc. M. Blainville en sépare le genre ALÈNE (Subula), qu’il fonde sur une difference dans l'animal, et, de plus, sur la présence d'une opercule, 20 154 GASTÉROPODES LES CERITHES, Adans. (CERITHIUM. Brug.) (PL 53, fig. 3, 5,6.) Démembrés avec raison des murex de Linnæus, ont une coquille à spire turriculée, c’est-à dire très élevée en pointe, l’ouverture ovale et un canal court, mais bien prononcé et recourbé à gauche ou en arrière. Leurs animaux portent un voile sur la tête, deux tentacules écartés ayant les yeux sur le côté, et un opercule rond et corné. On en trouve beaucoup parmi les fossiles. (1) M. Brongniart a distingué des cérithes, LES POTAMIDES (PL. 57, fig. 6.) Qui, avec la même forme de coquille, ont un canal très court, à peine échancré, point de goultière au haut du bord droit, et la lèvre extérieure (1) Murex vertagus, List. 1020, 83: M. aluco, List., 1025, 87: Dur, annularis, Martini, IV, cLvir, 1486; Mur. cingulatus, ib., 1492; Alur. terebella, id, cLv, 1458,9 ; Mur. fuscatus, Gualt., 56, H.; Mur. granulatus, Marüni, IV, cevri, 1483; Mur. moluccanus, ib., 1484, S., ete., et cette quantité d'espèces fossiles décrites par M. de Lamarck, Ann. Mus. M. Deshayes a séparé des cérithes, sous le nom de TRI- PHORE, quelques petites espèces dont le bord se prolonge dans l'ouverture, et la partage en trois orifices distincts. C'est aussi auprès des cérithes qu’il faut placer plusieurs coquilles fossiles, dont M. Defrance a fait son genre NERINÉE, et qui s'en distinguent par des plis très pro— noncés sur chaque tour et à la columelle, dont le centre est en outre creux dans toute sa longueur. On en connait déjà neuf es- pèces. PECTINIBRANCHES. 155 dilatée. Elles vivent dans les rivières ou au moins à leur embouchure, et l’on en trouve quelques-unes fossiles dans des terrains où il n’y a d’ail- leurs que des espèces de terre ou d’eau douce. (1) LES ROCHERS (MUREX. L.). (2) (PL 55, fig. », 9, 4, 7, 8; pl. 58, 50, 60, 61, fig. 1.) Comprennent toutes les coquilles à canal saillant et droit (3). Jai trouvé aux animaux de tous les sous-genres une trompe, des tentacules rappro- chés, longs, portant les yeux sur le côté externe; un opercule corné et point de voile à la tête : ils ressemblent d’ailleurs à ceux des buccins, sauf la longueur du siphon. Bruguières les divise en deux genres, subdi- visés ensuite par MM. Lamarck et Montfort. LES MUREX, Brug. (PL 55, fig. 1, 2, 4, 7, 8: pl. 58, fig. 2 à 4.) Sont toutes les coquilles à canal saillant et droit, et à varices en travers des tours. (4) (x) Foyez Brong., Ann. Mus., XV, 367. On doit mettre dans ce sous-genre, Ceri- thium atrum, Brug., List., pl. 115, f. 10; Cer, palustre, ib , 836, f. 62; C. muricatum, ib., 121, f. 17,elc,, el parmi les fossiles, la Potamide Lamarck., Brongn , loc. cit., pl. xx1r, f. 3. (2) M. de Blainville fait de ce grand genre sa famille des strnoxosromEs. (3) Encore Linnæus y joignait-il plu- sieurs pourpres dont le canal n’est pas sail- lant, et toutes les cerithes où il est re- courbé. (4) Les varices sont des bourrelets sail- lans, dont l'animal borde sa bouche chaque fois qu’il interrompt l'accroissement de sa coquille. 156 GASTÉROPODES M. Lamarck réserve en particulier ce nom à celles où les varices ne sont pas contiguës sur deux rangs opposés. (a) Si leur canal est long et grêle, et leurs varices armées d’épines, ce sont les MUREX proprement dits , Montf. (1) (b) Quand avec ce long canal ils ne portent que des varices noueuses, ce sont les BRONTES du même. (2) (c) Quelques-uns, à canal médiocre, ont entre des varices épineuses, des tubes saillans qui pénètrent dans la coquille. Ce sont les TYPHis, Monif. (3) (d) Lorsque , au lieu d’épines, les varices sont garnies de feuilles plissées, déchiquetées ou divisées en branches , ce sont les CHIcoRACGÉS, Montf. (1). Leur canal est long ou médiocre, et leurs productions foliacées varient à l'infini en figure et en complication. (e) Quand, avec un canal médiocre ou court, les varices sont seulement noueuses, et que la base a un ombilic, ce sont les AQUILLES, Montf. Nous en avons plusieurs sur nos côtes. (5) S’il n’y a pas d’ombilic, ce sont ses LOTORIUMS. (6) Enfin quand le canal est court, la spire élevée et les varices simples, ce (1) Murex tribulus, Lister., 902, 23; Mur. saxatilis, Martini, evrr, vint; et Mur. brandaris, List., 900, 20; plusieurs autres non encore assez bien ca- Mur. cornutus, List. 901, 21; ractérisées. Mur, Senegalensis, Gm., et le costatus (5) Murex cutaceus, L., Séb., III, xzrx, du n° 86, Adans., Sénég., VIII, 19. 63, 64; (2) Mur. haustellum, List., 903, 23; Mur. trunculus , Martini, II cix, Mur. caudatus, Martini, Conch., IT, f, 1018, 20; 1046, 1049; Mur, miliaris, id., LIT, Vign., 36, 1-5; Mur, pyrum, Mur. pomum, Adans., IX, 22; (3) Mur. turbifer, Roissy, Brurg, Jotrn. Murex decussatus, 1b., 21. d’hist. nat. I, x1, 3. Montfort, 614. (6) Mur. lotorium, L., Martini, IV, cxxx, (4) Mur. ramosus, List., 946, 4t, et 1246-90 ; toutes ses variétés; Martini, LIL, cv, cx; Mur. femorale, id., exr, 1039; Cx!; Mur, triqueter, Born., XE, 1, 2. Mur, scorpio, Martini, cvr. (a) PI. 57, Gg. 2, 4, 7,8; pl. 58, fig. 2. {b) PI. 58, fg. 2. (c) PL 5, fig. 7. (d) PI. 57, fig. 4. (e) PI. 57, fig. 2, 8. PECTINIBRANCHES, 457 sont les TRITONIUM. Leur bouche est généralement ridée en travers sur ses deux bords. Nous en avons de fort grands dans nos mers. (1)(a) Il y a quelquefois des varices nombreuses, comprimées , presque mem- braneuses. Ce sont les TROPHONES, Monif. (2) D’autres fois elles sont très comprimées, très saillantes, et en petit nom- bre. (3) M. de Lamarck sépare de tous les murex de Bruguières, LES RANELLES, (RANELLA. Lam.) (PI. 58, fig. 1.) Doni le caractère est d’avoir les varices opposées, en sorte que la co- quille en est comme bordée de deux côtés. Leur canal est court, et leur surface n’est hérissée que de tubercules. Les bords de leur ouverture sont ridés. (4) Les ArOLLES, Monif., ne sont que des ranelles ombiliquées. (5) (1) Mur. tritonis, L., List., 959, 12; Mur. maculosus, Martini, IV, cxxxn, 1257, 1258; Mur, australis, Lam., Martini, IV, CXXXVI, 1284 ; Mur. pileare, Martini, IV, cxxx, 1243, 48, 49; Mur, argus, Martini, IV, exxx1, 1255, 1256; Mur. rubecula, id., exxxn1, 1259, 1267. (2) Murex magellanicus, Martini, IV, CXXXIX, 1297, (a) PL 57, fig. 1; pl. 58, fig. 3, 4. (3) Mur. tripterus, Born., X, 18, 19 ; Mur. obeliscus, Martini, III, ext, 1033, 1035. (4). B. Ce sont les Mur. bufo, Montf., 574; Mur. rana, List., 995, 28; Mur, reticularis, List., 935, 80; Mur, affinis, et les espèces ou variétés de Martini, 1229, 30, 31, 32, 33, 34; 1269, 70, 71, 72, 53, 74, 75,76. (5) Murex girinus, List., 939, 33. 158 GASTÉROPODES LES FUSEAUX (FUSUS. Brug.) (PI. 66, fig. 1.) Sont toutes les coquilles à canal saillant et droit, qui n’ont point de varices. Quand la spire est saillante, la columelle sans plis, et le bord entier, ce sont les FUSEAUX proprement dits, Lam., que Montfort divise encore : lorsqu'ils manquent d’ombilic, il leur réserve le nom de FUSEAUX (1). Les moins allongés et les plus ventrus se rapprochent par degrés de la forme des buccins (2). Lorsqu'ils ont un ombilic, Montfort les appelle LATHI- RES. (3) Les STRUTHIOLAIRES se distinguent des fuseaux propres par un rebord qui entoure leur orifice, comme en se retroussant, et qui couvre la (1) Mur. cochlidium , Séb., III, vi, 6; Mur, striatulus, 1b,, 1351-59 ; Mur. morio , List., 928,22; Mur. pusio, List., 914,7; Mur. canaliculatus, Martini, II, Mur. verrucosus , ib., 1349-50, elc., LXVIL, 7942-43; et les nombreuses espèces fossiles décrites Mur. candidus, Martini, IV, exuiv, par M. de Lamarck. 1829; (2) Mur. islandicus, Martini, IV, exer, Mur ansatus, id, ib., 1340 ; 1312,1313, etc ; Mur, lœvigatus, Martini, exrt, 1319, Mur. antiquus, ib., cxxXVIn, 1294, et 1320 ; List., 962, 15; Mur. longissimus , ib., 1344; Mur. despectus, Mart., 1295. Mur. undatus, 1b., 1343; (3) Mur, vespertilio, id,, exit, 1323, Mur. colus, L., List. , 917, 10; 24. PECTINIBRANCHES. 159 columelle. Leur bord est renflé dans l’adulte, par où elles tiennent aux murex. (a) (1) Quand la spire est saillante, la columelle sans plis, et qu’il y a dans le bord vers la spire une petite entaille ou échancrure bien marquée , ce sont les PLEUROTOMES, Lam. (b) (2) On en sépare encore, mais par trop légèrement, les GLAVATULES, où léchancrure est large et touche à la spire. (c) Quand la spire est peu marquée, aplatie ou arrondie, et la columelle sans plis, ce sont les PYRULES de Lam. Il y en a d’ombiliquées (4) (3) et de non ombiliquées. (e) (4) Montfort sépare encore de ces pyrules les espèces à spire aplatie, et qui ont des stries en dedans, vers la lèvre, et les nomme CARREAUX (FUL- &u) (5). Ce sont en quelque sorte des pyrules à columelle plissée, et leurs plis sont même quelquefois à peine sensibles. Parmi.ces démembremens des fuseaux de Bruguières, les FASCIOLAI- RES, Lam.,se distinguent par quelques plis obliques et marquées à la co- lumelle, vers la naissance du syphon. (f) (6) (1) Mur. stramineus, Gm., Enc. méth., RIT a, D; Str. crenulata, Lam. (2) Murez babilonius, L., List, 9179:11; Jur, javanus, Mart., IV, 138, et le grand uombre d'espèces fossiles décrites par M. de Lamarck et d’autres conchyliolo- gistes. (3) Murex rapa, Martini, IL, zxvutr, Buccinum bezoar, Gm., Martini, IL, EXVILL , 724, 755. (4) Bulla ficus, L., List., 7950, 46; (5) Murezx ficus, ib., 341. (6) Murex perversus, L., List., go7, 275 Mur. aruanus, List., 908, 28; (a) PL 59, fig. 1,2. (d) PL 6r, fig. 1. (6) PI. 60, fig. 2. (e) PI. 59, fig. 4, 5. Mur, canaliculatus, Marlni, IL, zxvi, 758-740, et XVII, 742, 3; Mur, spirillus, Martini, III, oxv, 1069 ; Pyrula canaliculata, Lam. Montf., 502, qui me paraît le même que Mur, carica, Martini, LIL, cxvn, 744. (4) Hurex tulipa, L., List., 910,911; Mur. trapezium, List., 031, 26; Mur. polygonus, List., 922, 15; Mur. infundibulum, List., 921, 14; Mur. striatulus, Martini, IV, cxzvi, 1351-52; Mur. versicolor, ib., 1348 ; Mur, pardalis, id., exzix, 1384; Mur. costatus, Knorr., Petrif., C., 0,7; Mur, lancea, Martini, IV, c12v, 135:. (c) PL 6o, fig. 3. (J) PL. 60, fig. 4, 160 GASTÉROPODES LES TÜRBINELLES (TURBINELLA. Lam.) (PL 60, fig. 5.) Sont encore des coquilles à canal droit, sans varices, reconnaissables à de gros plis transverses à leur columelle , qui se portent sur toute la lon- gueur de l’orifice, et qui les rapprochent beaucoup des volutes coniques ; elles n’en diffèrent proprement que par l'allongement de leur ouverture en une espèce de canal (1), et la limite entre les unes et les autres n’est pas aisée à tracer. LES STROMBES (srRomBus. Lin.) (Pl, 6r et Gr bis.) Comprennent les coquilles à canal droit ou infléchi vers la droite, dont le bord externe de l'ouverture se dilate avec l’âge, mais en conservant toujours un sinus vers le canal, sous lequel passe la tête quand l'animal s'étend. (1) Murex scolimus, Marüni, IV, exztr, Poluta turbinellus , List., 811,20, 1325; Voluta capitellum, List., 810, 19; Voluta pyrum, Martini, III, xCv,916,917; Voluta globulus, Chemn,, x1, 178 f., Voluta ceramica, List., 829, 51; 1915; Voluta rhinoceros, Chemin., X, 150, f, Vol, turrita Gm. an NT x pc seu age :. | HR | ah) FE sy pr RÈGNS anna. dlbollusques. PE. & ACÉPHALES TESTACÉS. GENRE PLACUNE. Placuna. Brug. Fig. 1. PLACUNE SELLE. Placuna sella. Lamk. Coquille réduite à un tiers de sa grandeur naturelle. La valve écartée de manière à montrer la charnière. Fig. 1 a et 1 b. Charnière de la même espèce. GENRE SPONDYLE. Sporxdylus. Linné. S.-G:NRE PLICATULE. Plicatula. Lamk. Fig. 2. PLICATULE RAMEUSE. Plicatula ramosa. Lamk. Coquilie de gran- deur natureile, vue en dessus. Fig. 2 a, 2h. Les valves, vues en dedans. : ;, / Ce 6 0 Plus a ues , PI. 80. ( E = à j E ; { & : ‘3 127 ÿ Joe g î SS We) > SN k D — TE A Roc = nn tem H.Leomne se, 1 PLACUNE SELLE, ( Placuna Sella, LamÂ) 2 JPLICATULE RAMEUSE,( Plhicatula ramosa, RÈGUE AVLRAR, olbollusques. A. 84. ACÉPHALES TESTACÉS. Genre ETHÉRIE. £theria. Lamk. Fig. 1. ETHÉRIE DE CAILLIAUD. Etheria Cailliaudi. Fer. Coquille réduite d’un tiers, valve supérieure , vue en dessus. Fig. 1 a. Valve inférieure , vue en dedans. Fig. 1 b. L'animal entier dans sa coquille , laissant passer une portion du pied entre les lobes du manteau. Fig. 1e. L’animal détaché de sa coquille. Le lobe du côté droit du man- teau soulevé de manière à laisser voir le pied et les branchies. Ces deux dernières figures ont été copiées dans le mémoire de MM. Rang et Cailliaud sur l’Ethérie du Sénégal. EE A6 0 lus ques, FRS 1. ETUERIE DE CULIAAUD, CEthecta Calliaudr, ce sushi 1itne du ol MGRT ponts ur UeBAR CHAINE Ce CT SR DB 6 ouv sion SvÉEN 9,7 si . éiee6b no oùv ombu sd 4 € GR a non 8109 nb èguv ; estauèr advlev get 0. VE i Jens samonà : ï ee 4 ds î ou aliob svIev 0 € A se du sul Jopinom Jo ÉUDAUN PE 106 pb eouv santa eovisy BA A et de A Ms hoc Ë : 7 . - \ x ri ’ à À ‘ a Û À Lu Vi ' js | sis n 2 : î 7 Le d = “ 2 Ù * 0 v , Û ! 5 : s RAÈGE aNLRAaL. elbollusques. POMPES ACÉPHALES TESTACÉS. GENRE FISTULANE. Fistulana. Brug. Fig. 1. FISTULANE MASSUE. Féstulana clava. Lamk. Le tube entier. Fig. 1. a. Valve droite vue à l’intérieur. Fig. 1 h. La même vue en dessus. Fig. 1. e. Les valves réunies , vues du côté antérieur et montrant leur énorme bâillement. Gexre GASTROCHÈNE. Gastrochæna. Spengl. Fig. 2. GASTROCHÈNE BAILLANT. Gastrochæna hians. Lamk. Coquille de grandeur naturelle ayant les valves réunies, et vue du côté antérieur pour faire voir leur grand écartement. Fig. 3. GASTROGHÈNE GÉANT. Gastrochæna gigas. Desh. Valve droite de grandeur naturelle vue en dedans. Fig. 3 a. Valve droite vue en dessus. Fig. 3 b. Les valves réunies vues du côté antérieur et montrant leur écartement. eAbollus ques . P1. 116. ‘& HS Re Kaxrain adm Arroétäns dérsi À + = . rh 62 ! TNPARRE ‘ ( : nt 4 , Ü AE” % d D, DE Edit le + at! à - ÿ ? 5 j % \. 2 ALES L RÈGUE AMNMAR. ollbollusques À, 10. ACÉPHALES TESTACÉS. GENRE HIATELLE. Hiatella. Lamk. Fig. 1. HIATELLE ARCTIQUE. Hiatella arctica. Lamk. Valve droite de gran- deur naturelle, vue en dedans. Fig. 1 a. Valve gauche vue en dedans. Fig. 1 b. Valve gauche vue en dessus. GENRE BYSSOMIE. Byssomia. Cuv. Fig. 2. BYsSOMIE DE GUÉRIN. Byssomia Guerini. Payr. Valve droite de grandeur naturelle, vue en dessus. Fig. 2 a. La même, vue en dedans. Fig. 2 b. Charnière grossie de la même espèce. Fig. 2 ce. L’animal représenté d’après Poli. a. Le manteau.—2b Le bord fibreux de cet organe.— c. Le muscle adducteur posté- rieur. — d. Le muscle antérieur.— e. Le pied passant entre les bords du manteau. — JS. Le byssus au moyen duquel l’animal s’attache à des corps étrangers. — g. Portion postérieure et libre du manteau. — k, Siphon branchial contracté, — i. Siphon anal. GENRE PANDORE. Pandora. Lamk. Fig. 3. PANDORE ROSTRÉE. Pandora rostrata. Lamk.Valve gauche de gran- deur naturelle, vue en dedans. Fig. 3 a. La valve droiïte , qui est toujours la plus petite, montrant l’inté- rieur. Fig 3 b. Valve gauche; vue en dessus. Fig. 3 c. Valve droite également en dessus. Fig. 3 d. L'animal de la Pandore rostrée, représenté d’après Poli. a. b. Les lobes du manteau écartés et laïssant apercevoir une portion du pied e.— d. Extrémité postérieure du manteau , contenant réunis les deux siphons à bords frangés. — e. Le siphon anal. — f. Le siphon branchial. — g. Le foie. — A. L'in- testin rectum terminé par l'anus, flottant dans le siphon anal, — x. La branchie. — . J-Le muscle adducteur postérieur, — 4. Le muscle adducteur postérieur. REGNE ANTMAI » eAbollusques. Ne) Thiolat del. Schmelz se. 1. HATELLE ARCTIQUE . *(Niatella aretica.. Zamk.) 2.BYSSOMIE DE GUÉRIN. (Byssomia Guerini. Z4yr.) 3.PANDORE ROSTRÉE . (Pandora rostrata, Zen.) A Rémond imp dl LATE (FU E MONS 2 S 77 S S