LIBRARY OF ie85-IQ56 LES GIGADINES D'EUROPE D'APRÈS LES ORIGINAUX ET LES PUBLICATIONS LES PLUS RÉCENTES PREMIÈRE PARTIE : Comprenant les familles des Memliraeitia, Cieadaea, Fulj;orida, Cereopida, Ulopida, Paropida. Scarida, disposées selon la méthode analytique, Par le D'' Franz-Xavier Fieber. J ^ /'' j X Traduit de l'allemand Par Ferd. Rkiber, Membre de la Société entomologique de France. PREFACE DU TRADUCTEUR En 1872, le D'" Fieber publiait le catalogue des Cica- dines d'Europe'. Ce catalogue était le précurseur d'un grand ouvrage descriptif que le savant autrichien se pro- posait de livrer sous peu à la publicité. La maladie retarda d'abord la publication du livre annoncé, et, enfin, le 23 février 1872, la mort de l'auteur vint en ajourner indéfiniment l'apparition. I/éditeur ren- dit le manuscrit à madame veuve Fieber, et il ne se trouva pas de naturaliste allemand qui voulût honorer la mémoire du grand hémiptériste en soignant l'impression de son ouvrage. Seul, mon ami le D"" Puton fit constamment les plus grands efforts pour sauver de l'oubli ce grand travail de bénédictin. Ses etiorts restèrent malheureusement infructueux. 1. Katalog d. europaeischen Cicadineu. Wien, Gerold's Sohn, 1872. (Dr Franz-Xamer Fieher. 1 ^ REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 187o. Au commencement de cette année, je me décidai à mon tour à reprendre les démarches du D'' Pulon. Plus heu- reux que lui, j'eus la satisfaction de sauver le manus- crit. Je l'achetai à la veuve de l'auteur à frais communs avec MM. Puton, de Remiremont, et Lethierry, de Lille, depuis longtemps possesseurs des dessins de Fieber. Malheureusement quelques parties du manuscrit étaient déjà perdues. Placés dans l'alternative de publier un travail fragmentaire ou de compléter ce travail, mes amis n'hésitèrent pas. Ils me proposèrent de le compléter, c'est- à-dire d'entreprendre, eux la monographie des genres perdus, et ils me prièrent de traduire en français la partie sauvée du manuscrit, afin de pouvoir livrer à la publicité un ouvrage homogène et de même langue. J'hésitai d'abord à entreprendre ce travail difficile et de longue haleine ; mais mes amis m'ayant oftert leur concours dévoué, mes scrupules se levèrent et je me mis à l'ouvrage. Telle est, en résumé, l'histoire du travail dont nous publions aujourd'hui le commencement. Nous reproduirons fidèlement le manuscrit de l'auteur, sans innovation aucune et sans y ajouter les nouvelles espèces décrites depuis l'apparition du catalogue qui résume tout l'ouvrage. Seuls les genres perdus et traités à nouveau par MM. Puton et Lethierry feront excep- tion à la règle et seront des monographies spéciales de leurs auteurs. Notre but est de sauver de l'oubli le fruit des longues années d'études de notre maître vénéré et de livrer au public entomologique un travail général sur un ordre d'insectes encore très-peu étudié par suite du manque d'ouvrages généraux. Puissions-nous mener à bonne fin notre entreprise ! Quant à moi, je suis heureux de doter la science fran- çaise de la traduction d'un ouvrage magistral inédit. J'ose espérer que les entomologistes français me pardonneront TRAVAUX INEDITS. 3 les imperfections de cette traduction en me tenant compte des diflicultés que présente une pareile entreprise. Ferd. Reiber. Strasbourg, juin 1875. PREFACE DE L'AUTEUR. Différents amis m'ayant prié de revenir à mes travaux sur les Cicadines, travaux interrompus depuis de longues années par suite du manque de livres et de matériaux suffisants, tels qu'exemplaires originaux, je me suis décidé, en Tannée 1864, à me remettre à l'ouvrage et à entreprendre un travail sur les Cicadines d'Europe. Je ne me cachais pas l'importance de cette entreprise, mais je ne me faisais cependant aucune idée de la peine qu'exi- geait, et des diflicultés que présentait un pareil travail. En effet, ce n'est que dans le cours de ces nouvelles études que je reconnus combien il est difficile de rassembler les matériaux nécessaires, souvent disséminés dans des ouvrages et des collections difficilement abordables, d'examiner et de décrire toutes les espèces et les origi- naux d'après une méthode appropriée à la hauteur actuelle de la science, et de se guider soi-même, en l'absence de tout autre ouvrage général, si ce n'est celui des Rhyn- choten Lievlands, du D'' G. Flor, 1861. Cependant, une fois au travail, je ne me laissai pas décourager; d'autant plus que le D" Stcil me promettait de venir à mon aide en me procurant les types des auteurs suédois, promesse remplie aujourd'hui par l'envoi de ces types et de beaucoup d'espèces d'autres pays. De M. Bo- hemann, lui-même, je reçus, à son passage à Prague, un lot de Cicadines suédoises et ses Nova Svenska Homopt. M. Mink me communiqua ses Cicadines recueillies aux environs de Crefeld, — 31. Freij-Gessner mit à ma dispo- sition sa riche collection d'espèces suisses, du sud de la 4 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 4875. Russie, corses, françaises et espagnoles (recueillies par Meyer-Dûr). Je dois à l'obligeance du D" Redtenbacher, directeur du Cabinet impérial d'histoire naturelle de Vienne, et de M. Rogenhofer, son conservateur, communication des espèces typiques de Fabricius, Megerle, Mann et Kolenaty qui se trouvent à ce musée. Je suis redevable au D'' Floî^ de la communication de ses espèces nouvelles, de beau- coup d'autres encore et de son ouvrage sur les Rhyn- chotes de Livonie. J'ai reçu de MM. Mulsanl et Reij un grand nombre de Cicadines du Midi de la France, parmi lesquelles se trouvaient plusieurs des espèces décrites par eux, et aussi quelques espèces nouvelles. J'ai reçu du chevalier de Framnfeld beaucoup de petites Cicadines indéterminées, pour la plupart des Jassides, et de prove- nance autrichienne; du D'" Mayr un grand nombre de types de Herrich-Schaeffer, d'espèces autrichiennes et hongroises, d'autres récoltées aux environs de Naples par M. Emery, et, enfin, des Cicadines décrites par Kirsch- baum. Le Z)"" Stein m'envoya un grand nombre de petites espèces récoltées en Grèce par le D'' Krûper, espèces dont quelques-unes étaient nommées; il y joignit un certain nombre de types de Germar, sur la validité desquels j'avais des doutes comme espèces. Je reçus de M. Berquier des Cicadines indéterminées, récoltées autour de Trieste ; du professeur D' Eeller des espèces innom- mées, récoltées autour d'Insbruck et dans le Stubaithal; du professeur P. Vinc. Gredler des espèces tyroliennes ; du professeur Z)'' Noivichij des Hémiptères et des Cica- dines des Carpathes et de différentes régions de la Galicie; de .1/. Brischke des Hémiptères et des Cicadines indéter- minés, rassemblés autour de Danzig et supérieurement préparées; du candidat en philosophie Wiistnei des espèces du Mecklembourg; de M. Erber plusieurs fois des envois de Corfou, Syra, Tixos, Monténégro, dans lesquels se trouvaient maintes raretés ou nouveautés ; de M. Scott TRAVAUX INÉDITS. 5 des espèces de différentes parties de l'Angleterre; de M. Oschannin des espèces russes de quelques gouverne- ments; de MM. Lethierry et Z)'' Puton des insectes du département du Nord et de l'Algérie; de MM. Ungerer et professeur Kissl des Hémiptères et des Cicadines de Bavière; de M. le \ice-direclem Fritsch des Cicadines de Bohême et de Salzbourg. Je dois des remerciements spéciaux à M. Lucas de Heyden pour la communication de toutes les Cicadines qui servirent au travail de Kirschbaum, intitulé les « Cica- dinen von Wiesbaden, » communication me permettant de réviser et de rectifier l'œuvre de cet auteur. J'exprime ici à tous les correspondants précités mes meilleurs remerciements pour la confiance qu'ils m'ont témoignée en me communiquant leurs Cicadines et en me permettant ainsi la rédaction et l'achèvement du présent ouvrage. L'ajournement regrettable de l'apparition de ce livre provient en partie de ma dangereuse et longue maladie des années 1868 et 1869-1870. En examinant les riches matériaux à ma disposition, je reconnus que la nervulation des élytres et des ailes était de première importance pour la séparation et la création des genres, mais que les caractères tirés de la forme de la tête, des antennes, des pro et mésonotum, des jambes et de leurs différentes armatures, devaient naturellement aussi être portés en ligne de compte. Quant à la distinc- tion des espèces, je dus la baser non-seulement sur les caractères tirés de la structure des différentes parties du corps, du dessin, de la coloration et de l'armature, mais encore et surtout sur l'examen des organes génitaux des deux sexes. Le D'" Flor avait déjà reconnu partiellement, dans son excellent travail sur les Rhynchotes de Livonie, que l'examen des organes génitaux était absolument nécessaire pour la distinction des espèces. Kirschbaum, en cela, n'a fait que l'imiter. Je trouvai, en sus des organes mentionnés par le D'' Flor, 6 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. deux autres organes non utilisés ni par lui, ni par Kirsch- baum : i° les styles cornés, inarticulés, s/i/Zf, griff'el [men- tionnés par erreur dans les Grunzûge zur gêner. Theilung d. Delph^cini, dans les Yerhanld. k. k. zool. bot. Ges., 4866, sous le nom de Raife (cerceaux, chez les Orthop- tères, Cerci, appendices anaux articulés, griffel)], qui se rencontrent chez les mâles, à l'état libre (chez les Del- phacides, Cixiides,etc.) ou cachés (chez les Scarides et les Jassides). Flor signale ces appendices chez les Cixius, mais ne s'en préoccupe pas davantage. Kirschbaum ne les décrit que chez quelques genres de Fulgorides, et souvent d'une façon inexacte; il ne s'en préoccupe pas davantage chez les Cercopides, Jassides. 2° Chez les femelles des Delphacines, les plaques latérales (neben- platten), parapiagx. [ÏMême ouvrage, p. 517; plaques basi- laires ou latérales (grundplatten ou nebenplatten). J. R. Sahlberg dans son OtVers. Finlands Cicadaria, 1871, t. I, fig. 6, les appelle loin latérales.] Ces 2 organes fournissent dans leurs différentes variations de bons caractères pour la détermination exacte des espèces. Après groupement et inspection des matériaux à ma disposition, il se trouva que le nombre des espèces avait presque doublé, plus que doublé même dans bien des genres. Je n'épargnai ni peines, ni frais, pour mener à bonne fm l'œuvre une fois commencée. Comme les types de Fallen n'existent plus aujourd'hui que par tradition — d'après le D'" Stal — comme beaucoup d'autres espèces sont très-difficiles à voir ou à avoir, étant disséminées en exemplaires uniques dans diverses collections, et beau- coup de types périssant fortuitement ou par vétusté, j'ai reproduit par le dessin colorié chacun des types origi- naux qu'il m'a été donné d'examiner. Ces dessins \ dont 1. Ces dessins coloriés, admirables de fini et d'exactitude, sont anjourd'hui la propriété de ÎNIM. Lethierry etPuton, qui les mettraient volontiers à la disposition de l'éditeur ou de la So- ciété qxii voudraient les publier. TRAVAUX INÉDITS. 7 iO sont figurés sur chaque feuille iii-8'>, devront servir à distinguer dans les temps à venir les espèces d'une façon indubitable et former la base sur laquelle s'appuie le présent livre. Les genres et leurs caractères sont figurés au trait dans un cahier spécial, et au nombre de G sur chaque feuille in-S". Le présent ouvrage formera donc 3 volumes avec les dessins. Je connais et je possède d'une façon assez complète la littérature traitant de mon sujet. J'en suis redevable en partie à MM. Stâl, Mayr, Signoret, Scott, J. Sahlberg et Rogenhofer, tant en envois directs qu'en extraits d'ou- vrages de langues diverses, difficiles à se procurer, et en prêts des bibliothèques viennoises du cabinet impérial de zoologie, de la Cour et de la Société zoolog. botanique. Je dois à M. Dohrn les Fulgorides du D'" Schaum (dans Encycl. der AVissensch). M. Kirschbaum que j'ai, depuis 1866, prié cinq fois par lettre de me communiquer les espèces nouvelles qu'il possède personnellement et que je n'ai pas vues dans d'autres collections, a gardé un silence obstiné, quoique je lui aie deu.x fois olferi: caution pour le retour exact de son envoi. Il ne reste donc qu'un petit nombre de ses nouveautés que je n'ai pas vues et dont la valeur comme espèces est encore douteuse, attendu que personne ne les connaît. M. Kirschbaum craint probablement de nouvelles rectifications de ses déterminations, et il lui importe de publier rapidement beaucoup de nouvelles espèces, sans connaissance suffisante de celles décrites jusqu'ici, et sans connaissance complète de la bibliographie traitant du sujet. Ce naturaliste préfère laisser à d'autres le soin de deviner ses énigmes. Les limites de la faune des Cicadines d'Europe, et les zones de leur richesse sont les mêmes que celles de mes Hémiptères d'Europe. D^ F.-X. FlEBER. REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. INTRODUCTION. Les CicadinaBur., comme les Hemiptera, rentrent dans l'ordre des Rhynchota haustellata Burm., dont les pièces buccales ne sont organisées que pour sucer, et composées seulement d'un tube généralement ouvert à sa partie supérieure, distinctement articulé, le rostre (rostrum), dans lequel sont renfermées les mandibules sétiformes. Les insectes de cet ordre ne sont sujets, durant toute leur période de développement (période pendant laquelle ils se nourrissent et se déplacent constamment), qu'à plu- sieurs mues, et n'ont pas de vraie métamorphose. Le petit qui éclot de l'œuf ressemble déjà à l'insecte adulte, mais ne porte pas encore trace d'organes du vol en cet état, qui est celui de larve. Ce n'est qu'après dift'érentes mues que se montrent les gaines des élytres, pendant le soi-disant état de nymphe. Enfin, après une dernière mue, apparaît l'insecte parfait, qui parfois n'a ni élytres, ni ailes com- plètement développées, et qui souvent même n'en pos- sède pas. Les Cicadines sont toutes des animaux terrestres, vivant sur les plantes ou les racines, et ne se nourrissant que de sucs végétaux. L'ordre des Cicadines comprend des insectes aux formes les plus diverses. Ces formes cependant ne varient guère dans les limites d'une même famille. La tête et le pronotum sont le plus sujets à varier dans les diverses familles. Le squelette corné ou coriace, la cuirasse de chitine, se divise en 3 parties principales, qui sont, comme chez tous les- insectes : 1. la tête (caputl ; 2. le thorax, et 3. l'abdo- men. Ces 3 parties sont reliées par des membranes; seuls, le méso et le métathorax sont directement soudés l'un à TRAVAUX INÉDITS. 9 l'autre, et leurs limites reconnaissables seulement à des sutures. I. La tête (caput). La tête des Cicadines présente de grandes variations de forme. Elle est plus ou moins cunéiforme, tubulaire- ment allongée, avec diverses excroissances ou bosses, angles, pointes (Fulgorides exotiques), ou bien scuti- forme et s'appuyant quelque peu sur le pronotum à son bord postérieur (pi. 40, 1 à 16). On distingue deux positions différentes de la tête : la verticale, pi. i, fig. 5, H, et l'inclinée, chez toutes les autres Cicadines. Dans la position verticale de la tête (Membracidee), le vertex dirigé en avant est vertical, et la face se trouve en dessous. Dans la position inclinée (toutes les autres Cicadines), le vertex se trouve au côté supérieur de la tête, en ligne horizontale ou oblique, et la face s'incline vers le dessous de la tête et en arrière. Le vertex (Scheitel) est l'espace s'étendant en avant des yeux et jusqu'entre eux. Sur le vertex se trouvent souvent 2 ocelles éloignés l'un de l'autre, ou 3 ocelles disposés en triangle. Les ijeux composés {oculi), sont situés sur les côtés de la tête. Le rebord plus ou moins tranchant ou obtus, qui forme la limite entre la partie antérieure du vertex s'appelle bord du vertex (Scheitelrand); sur ce rebord aussi se trouvent souvent 2 ocelles, chacun plus ou moins rapproché d'un œil. On distingue à la face les différentes régions suivantes, délimitées par des sutures ou des saillies : Le front {frons, Stirne), pi. 10, 4, a, partie médiane de la face, plane, bombée ou excavée, lisse ou carénée, parfois pourvue de 2 ocelles (Bythoscopida), pi. ii, 1,3, a. Le clypeus (Kopfschild), pi. 10, -i, b., soudé au bas du front, se compose généralement d'une plaque allongée ou 10 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. bombée, simple ou double (chez les Fulgorides) : la pièce supérieure, le chjpeus, et la pièce inférieure, le labre. Les brides [lora, Zugel), correspondant à la pièce jugale (Jochstiick) chez les Hémiptères; pièces découpées semi- circulairement et insérées dans l'angle des côtés infé- rieurs du front et des côtés supérieurs du clypeus, pi. i, 4,c. Les joues {genœ, Wangen), espace situé en dessous et à côté des yeux jusqu'au clypeus et aux brides, pi. i, 4, d. Chez les Fulgorides, les joues sont déprimées sur le côté de la tète et séparées du front par un rebord. Les ocelles (quand il y en a), pi. 10, fig. 11, 13, 19, a., se trouvent sur les côtés, à l'angle antérieur des yeux; un 3^ ocelle se ren- contre souvent à la base de la carène médiane du front, chez Oliarus par exemple. Les tempes [tempora, Schlaefen), étroites bandes situées entre les yeux et la suture frontale et sur lesquelles se ren- contrent le plus souvent les fossettes où s'insèrent les antennes, \es,scrobes, pi. i, 4, e. Les ijcux {oculL Augen), pi. 10, 4, f., sont des yeux à facettes, situés en arrière sur les côtés de la tête, s' ap- puyant sur le pronotum aux angles du cou, ou ne faisant que toucher ces angles (Almana, Meenoplus). Leur forme, vue par en dessus, est semi-circulaire, allongée, ovoïde ou triangulaire; vus de côté, ils paraissent réniformes quand leur bord inférieur est sinué (Delphacini) ou trian- gulaires, ovales ou trapézoïdes. Ils sont ou libres ou à moitié englobés- par le rebord de la tête (Eupelix). Les antennes [antennx], pi. 1:2, fig. 54-65, g., sont insé- rées sur les joues, entre les yeux et le front, sur les tempes ou sous les yeux (Fulgondœ), et quand les yeux sont réniformes, dans le sinus à leur bord inférieur. La forme des antennes est, en général, sétiforme. Aux 2 forts articles basilaires, succèdent encore 4 articles plus faibles et de plus en plus petits, comme chez Cicada ; TRAVAUX INÉDITS. 11 OU bien l'article basilaire est turbiniforme et suivi d'un petit article arrondi (les nombreux articles suivants sont courts et diminuent en force et en longueur vers le haut, de manière que, considérés superficiellement, ils ressem- blent à une soie^ ; ou bien l'article basilaire estpatelliforme, le 2^^ courtement cylindrique, turbiniforme ou en massue, allongé d'un côté (chez Tettigometra, Caloscelis). A ces articles basilaires, de trois formes diiiërentes, succède un petit nodule, arrondi, turbiné ou pyriforme, dont émerge l'article apical sétiforme et en réalité multiarticulé. Quelques genres de Fulgorides se distinguent par les remarquables relations de longueur des 2 articles basi- laires et par le volume du 2° article; par exemple Euides, Megamelus, Conomelus, Jassidceus. Les genres Asiraca et Araeopus se distinguent par la forme particulière des 2 premiers articles des antennes. Chez eux, l'article basilaire est le plus long de tous parmi toutes les Cicadines et est extérieurement caréné dans le sens de la longueur et excavé en arrière, cunéiforme chez Arspopus, presque de même largeur chez Asiraca. Le 2« article, sur lequel s'insère le nodule avec la soie, n'est que de moitié aussi long que le premier, allongé ou cunéiforme, et couvert de petites verrues chez la plupart des Fulgorides. La soie terminale, qui est généralement simple, porte chez les mâles du genre Idiocerus un renflement fusiforme, pi. 12, fig. 65. Le rostre [rostrum, Schnabelseheide), pi. 10, fig. 4, 6, 7, 30, 31, h,, naità l'extrémité de la tête très-incUnée vers le bas et en arrière, s'applique contre le corps et est de longueur variée. Des 3 articles qui le composent, les 2° et 3" sont cylindriques et de grandeur inégale; l'article basi- laire est le plus fort et se cache généralement sous le cly- peus et le labre, qui est le plus souvent subulé. Les 4 soies renfermées dans le rostre, et dont les 2 extérieures entou- rent les 2 intérieures, remontent jusque dans le crâne, et 42 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1873. constituent un appareil à sucer tout spécial. L'enveloppe extérieure articulée est le fourreau [vagina, Scheide). II. Le Thorax Se compose de 3 anneaux cornés dont l'antérieur, le prothorax, n'est relié aux deux postérieurs, le mésothorax et le métathorax, que par une membrane, et se sépare d'eux aisément, tandis que le méso et le métathorax sont fortement soudés ensemble et difficiles à séparer. A. Le Proihorax. Dont la partie supérieure se wommç, pronotum (pi. 10, flg. 1, A, et dans les autres figures), présente dans des Cicadines des formes très-différentes selon les familles. C'est : ou bien une bande étroite, coupée anguleuseinent en arrière, et toujours plus large que la tête en arrière, entre les épaules, et laissant généralement libre la plus grande partie du mésonotum (chez les Fulgorides) ; ou bien une pièce réniforme, triangulaire, trapézoïdale, ou en paral- lélogramme, et parfois hexangulaire, en arrière, avec un court angle dont la pointe est découpée, pi. 10, fig. 29, A. Le prothorax uni, plus ou moins bombé, porte par- fois aussi des protubérances. Chez les formes citées, le pronolum ne laisse libre qu'une très-petite partie du mésonotum, réa«5on(5cwîe^/Mm,Schildchen)B. pi. 11, fig. 29, pi. 11, fig. 45, 48, 51, 53 et est généralement aussi large que la tête avec les yeux. Nous remarquons chez les Membracides exotiques la diversité la plus grande des formes, des appendices, et des volumes du prothorax. Généralement, leur pronotum est grand, assez voûté, et porte en avant de la hauteur des épaules une protubérance cornée. En arrière, ce pro- notum s'allonge en pointe, se plie de diverses manières et porte des excroissances diverses et des épines. La large base de ce prolongement recouvre parfois l'écusson, et souvent le tout s'élargit au point de recouvrir tout TRAVAUX INÉDITS. 13 l'abdomen; dans ce cas, toute la carène dorsale devient une masse foliacée, tranchante. Le dessous dupronolum s'appelle ]jro^îer?mm (Vorder- brust), pi. 10, fig. 2, A. Il disparaît presque, étant géné- ralement membraneux, très-étroit et recouvert par le des- sous de la tête. Le prosternum n'offre d'autres caractères spéciaux que ceux qu'on peut tirer de ses grands lobes latéraux. B. Le Mésothorax, pi. 40 fig. 1, B Est généralement la partie la plus grande du thorax et s'appelle méso?iotwn en dessus. On distingue à ce dernier : la partie antérieure, libre, ou plus ou moins recouverte par le pronotum, comme chez Qcdiddi {\e dorsiUum), et quel- ques Fulgorides; et la partie postérieure, acuminée, de moindre taille, et délimitée par un sillon, Vécusson (le scutellum), qui cependant chez Cicada n'est qu'un étran- glement de son extrémité tronquée, bombée latéralement, fortement calleux sur les côtés et formant ce qu'on appelle la croix del'écusson (Schildkreuz), pi. 10, fig. 8, b. Le mésolhorax porte les élytres [tegmina], pi. 10, fig. 1, B. a. Le dessous du mésothorax, le m ésosterniim [Mïiielbrusl) , ne nous offre de conformation particulière que dans sa partie médiane, chez Cicada, pi. 10, fig. 2, a, d, B par exemple. On peut aussi tirer de la structure de ses angles latéraux des caractères pour la distinction des espèces. Le mésosternum est large chez les Fulgorides, et l'inser- tion des pattes intermédiaires y est plus écartée que celle des pattes postérieures. C. Le Métathorax, pi. 10, fig. 1, 2 et a, d, 2, C Est 2« des anneaux du thorax souciés ensemble. Sa face supérieure est le mélanolum, très-étroit, parce qu'il est entaillé profondément d'avant en arrière, pour recevoir le mésonotum. Les ailes [alae, Unterflugel), viennent s'in- sérer sur ses bords, pi. 10, 1, C. a. 14 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. Le dessous du métanotum est plus large que le dessus, et sa pièce médiane, étirée chez Cicada, peut servir à la distinction des espèces, pi. 10, fig. a, d, 2, d. III. L'Abdomen PI. 10, fig. 3, 9 ; pi. 12, fig. 76, 77, 78, ? Se compose de plusieurs segments formés par la réu- nion de deux arceaux cornés, s'emboîtant les uns dans les autres, et reliés par des membranes. Le côté supé- rieur de l'abdomen compte un segment de plus que le côté inférieur. Les segments des deux faces sont reliés sur les côtés par le connexivum. L'abdomen est généralement de forme conique, rétrécie en arrière; il est exceptionnellement tronqué (chez Cixius) et porte dans ce cas, chez la ?, un faisceau de flocons crétacés. A l'extrémité de l'abdomen, dans l'enveloppe, pi. 12, fig. 66, i, k, formée par le dernier arceau ventral et le dernier ar- ceau dorsal reliés entre eux, enveloppe appelée pygothéque, étui anal (Afterfutteral), s'insèrent les pièces anales. Ces pièces sont groupées dans un cercle chez les Delphacides, pi. 12, fig. 68-69, a, le pyyophore (Aftertraeger). Au bord supérieur de ce cercle, sur la ligne médiane, débouche le tube anal h, plus ou moins long, de diverses formes chez les Fulgorides, et pourvu à son extrémité de lobes ou de crochets, pi. 12, fig. 66-69, b, d. Au milieu du tube anal se trouve le style anal c, stylus analis (Afterstielchen). A la partie inférieure du pygophore, apparaissent chez les Delphacides, k, c, deux styles {styli, Griffel), libres, reliés à leur base, et de formes les plus diverses, pi. 12, flg. 68-69, et (appelés à tort cerceaux, Raife, qui sont des appendices articulés, dans Grundz. zur Theil. der Delphi 1866). Chez les Jassides, le pygothéque des mâles englobe en dessus le pygophore (Aftertraeger), pi. 12, fig. 71-72- 74, a, qui se compose de deux parois [paries) ouvertes TRAVAUX INÉDITS. 15 en dessous et en arrière vers le haut, souciées à moitié ou à leur base, et portant l'anus et le style anal. b. c. Les parois cachent entre elles le pénis. Sous le pygo- phore naissent 2 lames (Genitalplatte, lamina genitalis, Flor, Shlbg.), pi. 12, fig. 70-74, d. A la base interne de chacune de ces lames, se trouve un stijle de forme diverse, lig. 70-72-74, e. Les lames ferment la fente du pygo- phore, et leur base se trouve recouverte extérieurement et en dessous par la valve {valva, Klappe), non divisée, pi. 12, fig. 66, h, lig. 70-71, f. Chez les Cicadaea, le pygophore prend la forme d'un casque, pi. 12, lig. 66-67, a, a, vu de côté et de derrière, avec b l'anus et son style, le porte-pénis d, les tils du pénis e, et le crochet du pénis f des deux côtés sous le porte-pénis. Des deux côtés du bord inférieur du pygo- phore, se trouve une pièce cornée, libre ou soudée et correspondant aux lames, fig. 66-67, g. En dessous émerge la valve naviculaire h, lig. 70-71, f. Chez la plupart des Cicadines, le pygophore femelle est d'une structure toute particulière. 11 se compose généra- lement d'une gaine plus ou moins longue [Coleostron, Scheidenpolster), pi. 10, fig. 3, a, pi. 12, fig. 76-77-78, a. munie sur le milieu d'un canal destiné à recevoir la tarière [vagina, Legescheide), d. A l'extrémité du coleos- tron, se trouve le court tube anal, avec son style b, c. La valve caractéristique, pi. 10, fig. 3, f, et pi. 10, fig. 73- 77-78, f, recouvre la base de la gaine vaginale, dont les côtés s'élargissent souvent en lamelles, Cicadaea, Cer- copida. Ce n'est que chez les femelles des Delphacines que nous retrouvons à l'abdomen un organe spécial, caractéris- tique, qui fournit dans ses modilications diverses d'excel- lents caractères pour la distinction des espèces. Nous voulons parler des plaques soudées des deux côtés du bord interne des segments ventraux scindés, les plaques latérales {paraplagœ, Nebenplatten), pi. 12, fig. 76, e 16 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. {\OïT aussi plaques basâtes (Grund platten) dans lesGrundz. Z. Theil. d. Delphacini, 1866, p. 517) non utilisées par le D"' Flor et Kirschbaum, et appelées Loti latérales, par J. Sahlberg dans Oef. Finlands Cicadariae 1871, I, pi. i, fig. 6. Ce n'est que dans la famille des Cicadines chantantes, Cicadeae, que se trouve chez les mâles l'organe du chant, qui se compose du tambour ou de la tijmbale [cavités sonores, Solier), pi. 10, fig. 8. c; cavité située des deux côtés du premier arceau abdominal dorsal, fermée par une membrane cornée, striée et qui s'enfonce dans l'ample cavité thoracique, dans laquelle est tendue le tympan [tympanum, Stimmhaut), depuis l'arceau corné du tam- bour, pi. 10 fig. 8, c, jusqu'au xyphus du métathorax. Cette cavité abdominale est couverte par Vopercule (Operkel, Stimmdeckel, fig. 9, a). Les femelles ont aussi des opercules semblables, mais beaucoup plus petits. Sur le sinus interne de l'opercule, se trouve l'éperon coxal (le Meracanthus, Hûftdorn), pi. 10, fig. 9, b, qui se retrouve chez certaines Fulgorides. Les organes de la locomotion sont les pattes et les ailes. Les pattes (pedes) Sont articulées comme celles des Hémiptères. Les hanches [coxae], insérées dans les cavités thoraciques (Huftpfannen), pi, 10, fig. 2, a, b, c, sont généralement cylindriques, avec quelques saillies comprimées. A la base des hanches et spécialement aux postérieures, naît, visible chez les Fulgorides et remarquablement développée chez Cicada, une épine subulée, ou lobe triangulaire, lan- céolée, cornée, qui est encore assez distincte aux hanches intermédiaires. Le D' Hagen (Die europ. Cicaden, Stett. ent. zeit. 1866) appefie trochanter (Klappe) cet appen- dice corné qui doit être désigné sous le nom vrai de Meracanthus, pi. 10, fig. 9, b, car le trochanter n'a pas d'appendice. TRAVAUX INÉDITS. 17 A la hanche s'insère, pi. 1 0, flg. 80, a, la cuisse {fémur), b, à la base de laquelle est soudé solidement l'appendice concourant à l'insertion, le Irochantcr [fulcrum), c. Les cuisses, et spécialement les antérieures, sont de formes diverses selon les familles. Elles ne sont courtes, fortes, armées de 2-4 dents à leur côté inférieur chez les deux sexes, et ressemblànl a. des jambes ravisseuses (Raub- beine), que chez Cicada, fig. 80. Généralement elles sont simples, de largeur égale, de même forme que la paire intermédiaire, et de longueur presque égale, cyhndriques, ou déprimées, carénées sur les côtés, à carènes souvent tranchantes, ou bien élargies, foliacées en-dessous. Par- fois les cuisses antérieures comprimées sont les plus lon- gues, flg. 79, Âsiraca, Almana, Orgerius. Les cuisses intermédiaires sont le plus souvent simples, sans caractères remarquables; elles ressemblent assez rarement aux cuisses antérieures foliacées (Asiraca). Les cuisses postérieures sont, en général, les plus lon- gues, cylindriques ou déprimées, quelque peu élargies à leur extrémité. Les tibias {tibiae), sont ou arrondis ou déprimés, qua- drangulaires, canaliculés en dessus, et tous de même forme; les postérieurs seuls sont un peu plus longs. Les antérieurs et les intermédiaires sont inermes, et les pos- térieurs armés de 1-3 épines, fig. 83, a, ou épineux sur les côtés, Cicada, Tettigometra. Les tibias postérieurs sont de diverses formes et lon- gueurs selon les diverses familles. Us sont à quatre faces, et souvent armés de nombreuses pointes sur leurs côtés saillants (chez les Fulgorides) ; à quatre faces, déprimés, densément épineux sur leurs côtés saillants (Jassides), fig. 84, a ; ou bien leur arête extérieure s'élargit et se denticule, Ledra, fig. 81. Les tibias se terminent par une grande et quelques petites épines, ou bien par une sorte de couronne d'épines. Les tarses [tarsi, Fiisse) se composent toujours de trois (Dr Franz-Xavier Fieber.) 2 18 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. articles, dont la longueur et le volume individuels varient. L'article basilaire du tarse est ou plus court, ou de même grandeur que le deuxième article, aux jambes antérieures et intermédiaires. Cet article est généralement plus long que les autres aux jambes postérieures. Le dernier article est rarement le plus long. La forme des tarses des jambes antérieures et intermé- diaires est assez semblable. Par contre, les 2 premiers articles tarsaux des jambes postérieures sont de structure difïérente dans diverses familles : muni d'un éperon à la base et latéralement, chez les Delphacines, fig. 82-83, b, l'article basilaire élargi se trouve souvent entaillé profon- dément à angle aigu à son extrémité, et le 2'' article pédon- cule vient s'insérer dans cette entaille (chez les Fulgo- rides, Cercopides, Jassides). Chez d'autres familles, ces articles sont simples, d'épaisseur égale et sans dilatation à leur extrémité. Quand l'article basilaire est grêle, il est d'épaisseur égale ; quand il est court, il est souvent renflé au-dessous (Caloscelis, Ommatidiotus, etc.). Le dernier article des jambes postérieures est toujours renflé en mas- sue, plus ou moins épais. Cet article est parfois cylindri- que, épais et tronqué auxjambes antérieures ; deux ongles, {u7iguli, Klauen), s'y adaptent toujours à tous les tarses. Entre ces ongles se trouve souvent ri4?-o/mm (Haftlappen). Les ailes supérieures, élytres, tegmina (Decken) sont généralement membraneuses et hyalines, à nervures distinctement visibles à l'état adulte. A l'état adulte, aussi, se rencontrent des élytres développées complètement, et d'une substance coriace, non transparente, parchemi- neuse, diversement colorée, et dont les nervures sont peu distinctes. De pareilles élytres se rencontrent aussi rac- courcies, c'est-à-dire incomplètement développées. Il y a encore des élytres cornées, dont la nervulation ne se distingue que difficilement à travers leur substance TRAVAUX INÉDITS. 19 épaisse, et généralement grossièrement ponctuée. (Tetli- gometra, Ulopa, Ptyelus, Paropia.) L'élytre se compose de deux pièces, pi. 13, fig. 87-90, a, le Coriwn, la plus longue, extérieure, à laquelle vient se relier au moyen d'une suture mobile, e, l'autre pièce triangulaire, allongée, de même substance, b, le Clavus. Dans les élytres incomplètement développées, le Clavus se soude au Corium souvent sans trace de suture. Le Corium se compose, en majeure partie, d'une pièce entière, de même composition, et dont la nervure margi- nale s'étend librement sans interruption depuis la base de l'élytre jusqu'à l'extrémité du Clavus; ce n'est que Cicada qui fait exception à cette règle. Dans ce genre se rencontre une pièce cornée, longue, étroite, quelque peu acuminée et carénée en dessus, pi. 13, fig. 86, d, s'éten- dant depuis la base jusqu'aux 2/3 de la longueur du bord extérieur, soudée solidement à la nervure principale, et correspondant parfaitement à ïemboUum des hémyélytres des Hydrocorides, chez les Bélostomes. Derrière l'extré- mité de cet embolium reparaît la nervure principale qui s'étend jusqu'à la pointe de la première cellule. La forme des élytres (Tegmina, Oberflugel) est peu sujette à varier; elles sont ou allongées, ovalaires, lan- céolées, presque losangées en arrière vers le bas, ou arrondies, ou bien encore souvent très-larges, arrondies ou presque triangulaires chez les exotiques. La position relative des élytres est généralement la position tectiforme ; elles se touchent à la commissure du Clavus (Schlussrand), ou bien encore au bord interne de l'extrémité du Corium, quand ce dernier n'est pas élargi en une sorte de membrane, comme chez les Hémiptères, et ne se recouvrent pas en s'entrecroisant plus ou moins. De pareilles élytres entrecroisées se rencontrent dans le genre des Fulgorides, Elidiptera;' Penthimia aussi nous présente une membrane entrecroisée. Les élytres sont bombées au milieu ou dans le sens de 20 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. la longueur, enveloppent l'abdomen, ou le dépassent plus ou moins. La forme générale du corps paraît, grâce à elles, presque globulaire ou ovoïde chez des Jassides, ou bien semi-dolioloïde chez des Tettigonies et plusieurs Jassides. La forme du corps est des plus variées, même avec des élytres incomplètement développées. Elle est dolioloïde chez Peltonotus, Delphax, Caloscelis, largement ellipti- que chez Almana, Ranissus, fusiforme chez Errhomenus, Â.tractotypus et lancéolée chez Dorydium. La nervulation des élytres est caractéristique comme celle des ailes dans les familles et les genres. L'élytre est limitée par le bord externe a (Aussenrand), le bord arqué du Corium, b (Bogenrand), et la commissure du ClavusY (Schlussrand). Les 2 ou 3 nervures {secteurs, Sectoren), qui parcourent en grande partie les élytres, naissent soit directement à leur base, soit aux angles d'une cellule basale plus ou moins distincte, allongée, à 4 ou 5 angles, très-déve- loppée chez Cicada et plusieurs genres de Fulgorides, pi. 13, fig. 86-87, f. 3 secteurs émergent d'une cellule basale allongée, libre, chez Cixius, Delphax, Hemitropis ; les 2 premiers nais- sent à l'angle externe, le 3° à l'angle interne de la cellule. Le premier et le troisième secteur bifurquent à leur moitié apicale; le médian reste simple. Depuis la pointe du Cla- vus jusqu'au bord externe, toutes les ramifications des secteurs se relient par des nervures anguleuses (Winkel- rippen, Stufenrippen), pi. 13, fig. 87, g. Des angles de ces nervures naissent un nombre pareil de nervures, soit simples, soit fourchues, ou diversement ramifiées, les nervures apicales (Endrippen), pi. 13, fig. 86-90, h, dont les intervalles forment les cellules apicales, i, (Endzellen). Quand deux secteurs prennent naissance à la base im- médiate des élytres, le secteur externe se bifurque plus ou moins près de cette base, et dans bien des familles, se TRAVAUX INÉDITS. 21 subdivise plusieurs fois; le secteur interne reste simple. Les bifurcations du premier sont reliées entre elles ou avec le 2° secteur par des nervures transversales, qui forment des cellules. Les nervures anguleuses et apicales se retrouvent dans ce cas, grâce à la jonction des diflerentes bifurcations. Une bifurcation répétée donne naissance à une rangée supplémentaire de cellules précédant les cel- lules apicales, aux cellules cUscoïdales (Scheibenzellen), séparées par les nervures intermédiaires, 1 (Mittelrippen), Bythoscopi, Jassides, etc., pi. 13, fig. 88, k. Chez Cicada, la cellule basale de l'élytre s'appuie à son bord externe à la nervure principale, pi. 13, fig. 86, c. Quand la cellule est tronquée à son angle inférieur interne, le premier secteur naît à son angle externe et sa branche extérieure se bifurque plusieurs fois; le 2° secteur par contre, débouche du S*' angle quelque peu éloigné du pre- mier resté simple, et se dirige presque parallèlement à la suture du Clavus jusque vers l'extrémité de ce dernier, à laquelle il se relie par une nervure arquée ou à angle droit, à direction transversale. Ces 2 secteurs se rappro- chent parfois tellement, qu'ils se touchent ou se fondent même en un seul plus ou moins long, dont la rami- fication extérieure se bifurque encore 2 fois, et dont la bifurcation intérieure longue, indivise, reliée à angle droit à la nervure anguleuse interne est désignée par le D' Hagen, sous le nom de 2"^ secteur (Die Singcicaden Europas, Stett., e.,Zeit.). De l'extrémité de la pièce cornée marginale sort une nervure qui forme avec la branche de la dernière bifurca- tion une longue cellule latérale, souvent élargie, la cellule pointue (Spitzzelle), pi. 13, fig. 86, m. Un peu avant le milieu de cette cellule, là où elle s'élar- git le plus, prend naissance la première des nervures angu- leuses qui relient toutes les branches des ramifications supérieures, les nervures intermédiaires, 1 (Mittelrippen), pour former une rangée de cellules, les cellules intermé- 22 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. diaires ou discoïdales (d'après Signoret), s'étendant jus- qu'au secteur interne, pi. 13, fig. 86, k. La longue cellule quadrangulaire, formée intérieure- ment par le secteur simplement divisé ou pédoncule et la suture du Clavus, fermée à l'extrémité par une nervure transversale incourbée ou par la dernière nervure angu- leuse, s'appelle cellule sutur aie, pi. 13, fig. 86, n (Nalitzelle, cellule cubitale Signoret). La longue cellule externe, bornée extérieurement par la pièce marginale cornée, intérieurement par le premier secteur et les branches reliées de sa bifurcation s'appelle marge (Randfeld) ou cellule marginale, pi. 12, fig. 86, o. Dans le Clavus ne se rencontrent que 2 nervures sim- ples, qu'une seule, ou qu'une nervure fourchue, ouverte vers la base des élytres, la nervure fourchue (Gabelrippe), pi. 13, fig. 87, b, dont la lige ou se dirige vers la pointe du Clavus ou s'appuie sur la suture du Clavus ; souvent aussi, il n'existe pas de nervure dans le Clavus. Chez toutes les Fulgorides, chez Ulopa et quelques Jassides, les nervures apicales simples ou ramifiées s'étendent jusqu'au bord des élytres. Chez Gicada et la plupart des Jassides, toutes les cellules apicales sont fermées à l'extrémité par une nervure à direction parallèle au bord arqué des élytres, depuis la cellule pointue jusqu'à la pointe du Clavus, nervure fes- tonnée, appelée nervure périphérique ou de raccordement (Umfangrippe), pi. 13, fig. 86, p. Chez beaucoup de Jassides, se rencontre un raccorde- ment semblable des nervures apicales et une semblable bordure des élytres. Celles-ci s'appellent alors élytres bordées. Cependant, cette bordure est parfois à peine visible, et ne s'accentue que chez les individus bien développés. L'espace situé entre le bord externe des élytres et la nervure la^ plus proche ou principale, premier secteur, qui, chez quelques Fulgorides (Pseudophana, Phantia, TRAVAUX INÉDITS. 23 Issus), semble pourvu de veines transversales ou obli- ques, est appelé la marge (Randfeld), pi. 13, fig. 87- 90, 0. Les ailes (al^). Leur forme est généralement triangulaire plus ou moins allongée, obtuse en avant, arrondie — ou bien allongée et parfois entaillée à Textrémité (chez quelques Issides). Les ailes se composent de deux pièces, reliées le plus souvent par une suture mobile, pièces de substance membraneuse, transparente, rarement enfumée ou tache- tée à certaines nervures. Chez maintes espèces exotiques, les ailes sont, elles aussi, entièrement ou partiellement de subtance coriace, et colorées de diverses manières. La pièce antérieure de l'aile, pièce la plus grande, le lobe antérieur, pi. 13, fig. 92-95,. A, est limitée par le bord antérieur a, la pointe b, le bord postérieur arqué et parfois entaillé, c et la suture f liante (Faltennaht), f. Cette suture relie la pièce antérieure à la postérieure, obliquement semi-circulaire, appelée champ ou lobe cla- viculaire (Schlussfeld), B, ou pièce se repliant. Dans le champ antérieur se remarquent 2, 3, chez Cicada même i nervures longitudinales émergeant de sa base, se bifurquant à des distances variables de son extré- mité, et reliées entre elles par des nervures transversales ou obliques. Ces nervures longitudinales prennent le nom de secteurs, dont le premier, qui est le plus rapproché du bord et la nervure principale, s'appelle premier secteur (nervus costalis Signoret), pi. 13, fig. 92-95, a; le second, secteur médian (nervus radialis superior Signoret), b; et le troisième, troisième secteur (nervus radialis inferior Sign.). Sous les secteurs, se trouvent 1-2 nervures simples, libres, généralement arquées, et s'étendant de la base des ailes à leur bord marginal, ou seulement à la nervure de raccordement ou périphérique, les nervures rayon- 24 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. nantes (Strahlenrippen, Costae radiantes), mêmes figu- res, d. Complètement accolée à la suture pliante, ou tout près d'elle, s'étend une nervure simple, ou bifurquée, dont une des branches fourchues se dirige en arc dans le corps de l'aile, et cesse au bord postérieur ou à la nervure de raccordement, c' est la. nervure suturale (Nahtrippe), e. Dans le lobe claviculaire, se trouve ordinairement une nervure rayonnante abrégée, d. Dans les ailes allongées des Issides, toutes les nervures sont généralement des nervures rayonnantes , reliées entre elles par de nombreuses veines transversales comme chez Issus et Mycterodus. Souvent aussi, les nervures longitudinales, au nombre de trois, apparaissent comme secteurs, formant entre elles deux larges champs, et se reliant avant leur extrémité par des nervures anguleuses. Le lobe claviculaire manque chez Mycterodus et Hyste- ropterum. Les secteurs et leurs ramifications se terminent au bord môme des ailes, chez des Fulgorides , et quelques Jassides-Dorydium, Acocephalus et Typhlocyba, pi. 13, fig. 92-95; ou bien se terminent comme les nervures rayonnantes, à la nervure périphérique, pi. 13, fig. 91- 93-91. La jonction des secteurs avant leur extrémité, effectuée par des nervures transversales ou anguleuses , doime naissance vers l'extrémité de l'aile à plusieurs cellules de différentes formes. Du premier secteur qui se dirige vers la nervure péri- phérique et qui est joint au deuxième secteur par une nervure transversale donnant naissance à une cellule étroite, se sépare avant cette jonction une nervure s'é- tendant au bord de l'aile, se recourbant avec l'extrémité de cette dernière et rejoignant l'extrémité de ce même premier secteur, formant ainsi une cellule assez grande, la cellule superflue (Ueberzaehligezelle, cellula super ftua], TRAVAUX INÉDITS. 25 pi. io, fig. Oi, f, qui se rencontre chez beaucoup de Jas- sides. Chez d'autres Jassides manque cette cellule, et' par conséquent aussi la ramificalion du premier secteur, Deltocephalus, Paropia, Pediopsis, etc., pi. 13, fig. 93. Propriétés des Cicadines. La locomotion des Cicadines effectuée au moyen des pattes est lourde en général, quoique ces bestioles se soustraient assez rapidement à l'œil du chasseur en con- tournant les troncs, les feuilles ou les tiges d'arbres avant de faire usage de leurs ailes pour le vol, ou de leurs jambes à ressort pour le saut. On n'a observé que chez les mâles des Cicada, le bruit aigu produit par un organe particulier. Le rythme, des tons produits par cet organe est diffé- rent chez les différentes espèces, tout comiiie chez les Acridiens et les Locustes parmi les Orthoptères. Un ob- servateur expérimenté reconnaîtra l'espèce sans la voir, et à l'audition seule du chanl. On a souvent affirmé que certaines grosses Cigales provoquent un épanchement de sève en perforant l'écorce des frênes ; je n'ai jamais eu l'occasion de m'assurer du fait. Chez maintes Cicadines (les Cicadines écumeuses, Cer- copides), la larve éclose fraîchement s'entoure en peu de temps d'une masse écumeuse qui provient des excré- ments de l'animal. (Burraeister Handb., d., Entom.) Beaucoup de Fulgorides et aussi quelques genres de Jassides (Selenocephalus, Goniagnathus, Aglena) se dis- tinguent tout spécialement par une pruinosité blanchâtre, crétacée, s'enlevant facilem.ent et recouvrant leurs corps et leurs membres. Chez les femelles des Cixius et chez plusieurs autres exotiques, se remarque à l'extrémité de leur abdomen tronqué un faisceau de gros fils friables et de composi- tion crétacée ou cireuse. 26 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. D'après les observations les plus récentes, la Fulgora laternaria ne possède nullement la faculté de luire dans l'obscurité. Des Cicadines utiles et nuisibles. L'utilité de quelques grandes Cigales consiste à produire la manne, suc s'écoulant des perforations faites par l'in- secte à l'écorce du frêne à manne, et se durcissant ensuite à l'air. Beaucoup de Fulgorides exotiques, telles que Lystra lanata, Phenaxvariegata, etc., portent à l'extrémité de l'ab- domen un faisceau crayeux ou cireux, semblable à ceTlii des femelles de Cixius. Aux Indes Orientales, on les ré- colte avec soin, et on s'en sert pour divers usages do- mestiques. On compte parmi les espèces reconnues nuisibles un Delphax exotique, D. saccharivora Westw. Cet insecte qui se rencontre fréquemment dans les plantations des Indes Occidentales, tue les jeunes pousses des cannes à sucre en suçant toute leur sève, et occasionne de grands ra- vages. Une Cicadine qui nuit de la même façon aux céréales, en pompant leurs sucs, est le Thamnus (Jassus) 6-nota- tus Fall. J. devastans Guer. (Rogenbofer ÂUg. Land et Forstwissenschaft. Zeitung. Wien, 1862, n" 34, p. 1064, fig. 13.) On dit qu'une Typhlocyba, T. Solani tuberosi Koll. nuit aussi à la pomme de terre. (Sitzungsb., d., Kais. Acad., d., Wiss. Vienne, 1852, p. 14 et planche.) Chasse, préparation et conservation. Les Cicadines vivent en majeure partie sur les feuilles d'arbres, les buissons et diverses plantes, sur les troncs d'arbres, où elles cherchent à se cacher dans les fentes de l'écorce. Différentes petites espèces, telles que Delphax, Jassides vivent aussi à terre, à la racine de l'herbe ou des plantes, ou sur les joncs. TRAVAUX INÉDITS. 27 Les prés secs ou humides, même après la fenaison, les collines arides, herbues ou pierreuses , les clairières, les champs, sont autant de lieux où l'on peut récoller les Cicadines au filet lauchoir. Mainte espèce qu'on cher- cherait ailleurs en vain s'obtient en battant au-dessus d'un parapluie les buissons, les branches d'arbres et les plantes élevées. Ce parapluie devra être doublé d'un tissu cotonneux où s'empêtreront les ongles des petites espèces. Il faudra pourtant se hâter de s'emparer d.e ces dernières et de les presser vivement avec le doigt pour les empêcher de faire leur saut. La récolle faite avec le filet fauchoir (insectes et dé- bris de plantes) se tasse dans un des coins du fdet. On en éloigne ensuite les bêtes mordantes telles que grandes Fourmis, Acridiens, Araignées, Guêpes, etc., et l'on introduit le reste dans un flacon à large goulot. Dans ce flacon, on pourra encore éloigner le restant des bêtes carnassières; cependant on court le risque de voir s'échapper quelques-unes des Cicadines. Quelques gouttes d'éther ou d'alcool répandues 'sur le contenu du tlacon, ou de la fumée de tabac, étourdiront tous les cap- tifs. On tasse ensuite le tout pour gagner de la place et pour immobiliser le restant des carnassiers; on sépare les différentes récoltes par une feuille de papier portant mention du lieu de chasse. On laisse les flacons bouchés pendant la nuit ou pen- dant douze heures, temps suffisant pour amener l'as- phyxie complète des Cicadines au moyen des vapeurs de l'alcool ou de l'élher. Puis, on répand le contenu" du flacon sur du papier de soie blanc et l'on commence la recherche des insectes disséminés dans les débris végétaux. Cette opération demande du soin, car mainte petite espèce se cache dans les inflorescences récoltées, et ne se remarque pas aisément. Le résultat de ces recherches se dépose jusqu'à nouvel ordre sur de minces couches de coton . et ne se met en 28 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. boîtes que quand le tout est parfaitement desséché. Réu- nies dans de petites boîtes, les Cicadines se conservent ou s'expédient ainsi sans danger. La préparation pour la collection est analogue à celle des Hémiptères et des Coléoptères. Jamais il ne faut passer l'épingle à travers le pronotum ou l'écusson. D'im- portants caractères se détruisent de la sorte. On passera l'épingle à travers l'élytre droite, un peu au-dessus du milieu, et cela seulement chez les grandes espèces, de 2 lignes et plus. Les petites se colleront de préférence sur du papier-carte dont on aura enlevé l'éclat et le poli en l'humectant au préalable. On se servira, pour coller, de gomme arabique dissoute dans de l'eau, et à laquelle on aura préalablement ajouté autant de sucre qu'il sera né- cessaire pour neutraliser le cassant de la gomme, et pour empêcher que les insectes ne se détachent du carton. Que jamais on ne se serve pour coller d'une dissolu- tion de sandaraque ou de toute autre résine. Les insectes préparés par ce procédé ne peuvent être décollés sans danger pour servir à l'étude. On évitera aussi de se servir de colle adragante, qui adhère à l'insecte sous forme de gelée, qui le tache, et qui, durcie à la longue, ne peut presque plus être dissoute. On devra, lors de leur capture, renfermer les petites espèces délicates, telles que Typhlocyba, dans des flacons spéciaux renfermant du coton imprégné de quelques gouttes d'alcool. Jamais on ne devra les mettre dans l'alcool pur. Pour mettre les Cicadines récoltées à l'abri des atteintes de la moisissure, on aura bien soin de conserver les cadres qui les renferment dans un lieu sec, et de ne renfermer, les Cicadines dans ces cadres qu'après dessication com- plète. Les Cicadines tournent rarement au gras ; j'ai observé cet état chez une Cicada picta. L'immersion pendant un TRAVAUX INÉDITS. 29 certain temps dans l'éther doit enlever, dit-on, le corps gras. Pour soustraire les Cicadines à la dent des insectes (Ànthrenus, Dermestes et Anobium, aussi Tinea chez les Orthoptères et les grosses Cigales rembourrées de coton), il faut ne mettre en collection que des exemplaires non attaqués déjà, ou bien soumis au préalable à une quaran- taine dans une boîte exposée à la chaleur. 11 sera bon aussi de visiter et d'aérer souvent les cadres, d'en faire tomber les larves nuisibles en frappant ces cadres sur le fond ou les côtés, et d'humecter les exemplaires suspects avec de l'alcool tenant en dissolution quelque peu de su- blimé, ou avec de la benzine purifiée, incolore. Les larves des Psocus sont particulièrement nuisibles, car elles rongent les parties les plus délicates de l'in- secte. 11 faudra donc exterminer cette vermine, et exposer les boîtes envahies à la chaleur prolongée d'un poêle. Les membres détachés se recollent au moyen de té- rébenthine épaisse qui remplace avantageusement la . gomme. Manipulations pour l'examen des Cicadines. A. Du Genre. Cet examen est bien plus facile que chez les Hémip- tères, parce que le sternum n'offre point, ou seulement très-peu, de caractères spéciaux et parce que la face étant libre, toutes ses parties sont bien visibles. Pour inspecter la nervulation, il faut relever les élytres et les ailes. B. Des Espèces. Il est absolument indispensable d'examiner et de dé- crire les parties génitales des deux sexes chez toutes, et spécialement chez le plus grand nombre des petites Cica- dines, qui se ressemblent si fort. Cet examen seul per- mettra d'arriver avec certitude à la détermination de l'es- pèce. 30 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE. '1875. 11 faut beaucoup de peine et de patience pour extraire les styles des mâles de la cavité du pygophore qui les renferme, et pour reconnaître leurs formes. La petitesse de beaucoup d'espèces, et surtout des Delphacines, rend cette besogne fort laborieuse. Ce n'est d'ailleurs qu'à l'aide d'une forte loupe et d*une manipulation exercée que l'on pourra éviter le microscope et la dissection. Pour procéder à l'examen des organes génitaux, on commence par humecter l'abdomen avec de l'alcool et de l'eau, jusqu'à ce que les membranes et les articulations des organes soient ramollies. On se sert ensuite de fines aiguilles pour relever et déplacer les organes à volonté. Les envois de Cicadines s'effectuent dans des boîtes en carton ou en bois dont le fond est muni d'une plaque de liège ou de lignite, et recouverte de papier fin collé seulement sur les côtés de la plaque. Sur ce fond se dépose une fine couche d'ouate ou de coton qu'on fixe au moyen d'épingles ou de colle, et dont on égalise la surface. En se détachant, les insectes sont retenus par la ouate et courent moins de chances de perte. Il est bon aussi d'appliquer sur l'ouverture de la boîte une gaze gommée ou tout autre tissu transparent. Ces précautions prises, il ne reste plus qu'à emballer la boîte préparée. BIBLIOGRAPHIE. Ahr. F. E. Ahrens , Fauna Insector. Europse 4-3, continué par Germar, fascicules 4-25. Am. Serv. h. Amyot et Audinet Serville, hist. nat. des Insect, 1843. (Suite à Buffon, av. pi.) Am. mon. Amyot. Méthode mononymique av. pi. (Ann. Soc. Ent. de France, 1847.) Blch. h. Blanchard, E.-B., Histoire naturelle des Insectes. !*aris, i840, tome 3. TRAVAUX INÉDITS. 31 Bok. jy. Hom. Bohemaii. Nya Svenska Homoptera (dans Ofvers. K. Vet Akad. Forhandl, 1845.) Bok. N. Hem. Boheman. Nya Svenska Hemiptera. Utdrag utur K. Vet. Akad. Forhandl, 1847. Boh. Bid. Boheman. Bidrag Till Gottland Insekt. fauna K. Vet. Akad. Handl. 1849. Boh. E. Ant. Boheman. Entomol. Antenckt. en Resa S. Sverige 1851 , dans K. Y^t. Ak. Handl. Bdt. Raz. Z. Brandt et Ratzeburg medicin Zoologie. Brul. Mor. Brullé. Expédition scientifique de Mo- rée, 1832. Zoolog. Brul. Hist. Brullé. Histoire natur. des Insectes, tom. IX, Paris, 1836. Bur. H. 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L'article basilaire de ce four- reau est souvent totalement caché sous le clypeus et le labre. Élytres formées par la réunion du corium et du clavus, le plus souvent accolées à la commissure, incli- nées l'une vers l'autre en façon de toit, se recouvrant rarement quelque peu en arrière, de substance membra- neuse ou parchemineuse, traversées par de fortes nervures émergeant d'une cellule basale allongée, ou bien encore cornées et ponctuées, pointillées, et à nervulation souvent très-peu distincte. Ailes membraneuses. Antennes ordi- nairement composées de deux gros articles basilaires, TRAVAUX INÉDITS. 39 avec un nodule sur le second article, et terminées par une soie en réalité composée par la réunion de nombreux articles très-petits. Les antennes se composent aussi sou- vent de six articles très-distincts, progressivement plus faibles vers l'extrémité. 3 tarses aux deux paires de pattes antérieures. L'article terminal à la paire antérieure, et l'article basilaire aux pattes postérieures ordinairement les plus longs. 2 ou 3 ocelles, manquant souvent, ou bien à peine accusés. Pronotum prolongé en lame en arrière, processus pris- matique, droit ou incourbé (chez les exotiques de struc- ture variée, muni d'appendices et d'excroissances; souvent déprimé en feuillet à rebords tranchants et envahissant tout le dos, souvent aussi prolongé en avant en forme de corne). Vertex vertical en avant avec 2 ocelles sur son disque. Face regardant en dessous, presque horizontale. Antennes insérées sous les yeux, sous le rebord aplati des côtés du vertex qui s'étendent jusqu'aux yeux ; à deux gros articles basilaire* cylindriques et à soie apicale à nombreux et petits articles. Yeux situés sur la nuque, presque semi-globulaires, adossés au pronotum. Écusson cunéiforme quand il est développé, tronqué, excisé an- guleusement en arrière. Élytres membraneuses, coria- cées à la base. Nervures des élytres et des ailes bornées par la nervure périphérique, n'aboutissant pas au bord et émergeant d'un fort tronc. Tibias courts, à trois faces, plats en dessus, arrondis en dessous. Cuisses antérieures en massue ou cyhndriques . . L Fam. MEMBRACIDÂ, Stâl. Pronotum sans prolongement en arrière, parfois à 5 angles en arrière et excisé à l'extrémité. Écusson court, triangulaire, acuminé; souvent la plus grande partie du mésonotum n'est pas recouverte par le pronotum, qui est court et transversal. Tête triangulaire, conique, scuti — ou patelliforme. Vertex tourné vers en haut. Front dirigé obli- quement en arrière ou vers le bas, ou bien presque hori- iO REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. zontal (Ledra), chez les têtes plates, en forme de bouclier, 2, 3 ou pas d'ocelles 3. 2. 3 ocelles sur la bosse du milieu du vertex. Cuisses antérieures courtes, fortes, déprimées, armées de 2-3 fortes épines sur leur arête inférieure, parfois avec une petite pointe avant la dernière épine. Tous les tibias arrondis, munis de piquants disséminés. Antennes situées à l'avant et sur les côtés des yeux, à 6 articles distincts, leur article basilaire très-petit, caché; 2" article, cylin- drique, le plus fort; les suivants progressivement plus faibles, formant ensemble une sorte de soie. Les 2 sexes pourvus d'opercules à la base du ventre (organe du chant ne se développant pourtant que chez le mâle) et de tim- bales situées de chaque côté de l'arceau dorsal du l'^'" seg- ment abdominal. Secteurs émergeant d'une cellule basale, allongée, quadrangulaire ; toutes les nervures des élytres et des ailes limitées par la nervure périphérique (Stridu- lantia, Latr.) II. Fam. CICADAEA, Fieb. — 2 ocelles sur les joues, aux côtés de la tête, souvent un troisième à l'extrémité de la carène médiane du front. 2 seulement d'ordinaire sur le front, le vertex, son arête ou son rebord, ou bien manquant complètement, ou ne laissant d'autres traces que des nodules et des fossettes. Pas d'organe du chant. Cuisses antérieures non renflées, inermes 3. 3. Une écaillette (Deckschuppe) à la base des élytres. Antennes insérées librement sous les yeux, sur la joue ou dans une sinuosité du bord inférieur des yeux. Antennes de formes diverses avec articles de grandeur très-variée. Un ocelle sur la joue qui est ordinairement déprimée contre les côtés du front, dont elle est séparée par un re- bord le plus souvent tranchant. Parfois un 3° ocelle sur le front, à l'extrémité de la carène médiane. Nervures des élytres naissant soit d'une cellule basale allongée, soit d'un tronc commun (Issida); dans le clavus se trouve une nervure fourchue ouverte en avant. Toutes les nervures TRAVAUX INÉDITS. 41 des élyties el des ailes se terminant au bord de ces der- nières, très-diversement ramifiées. Êlytres de composi- tion variable, membraneuses, hyalines ou parchemineu- ses, souvent incomplètement développées, à clavus soudé au corium et à nervulation indistincte. Tarses de formes diverses, complètement dillërentes aux pattes postérieures et aux deux paires de pattes antérieures, leur article ba- silaire ordinairement le plus long. Jambes de formes va- riables ; les antérieures dilatées souvent foliairement. Les tibias postérieurs 'avec une ou plusieurs épines, ou bien aussi inermes. Souvent un éperons ubulé ou dilaté à l'ar- ticle basilaire des tarses des jambes postérieures. Le plus souvent une épine aux hanches postérieures IIL Fam. FULGORID\,Stal. Pas d'écaillé à la base des élytres. Antennes insérées devant et entre les yeux. Article basilaire libre ou caché sous une saillie. Joues et front sur le même plan, et déli- mités par une suture (non par une saillie). Nervures des ailes toutes, ou seulement les 3 secteurs, limités par la nervure périphérique ; parfois les ramifications des sec- teurs atteignant le bord de l'aile 4. Tibias postérieurs arrondis, quelque peu en arête en dessous, armés extérieurement de 1-3 épines et pourvus à l'extrémité inférieure d'une couronne d'épines. Front gonflé, apparaissant en avant sur le vertex sous forme de pièce carrée, incrustée. 2 ocelles sur le disque du vertex. Pronotum étiré en angle en arrière à partir de la hauteur des épaules. La pointe de cet angle excisée semi-circulai- rement, ou à peu près, laissant voir l'écusson triangu- laire, acuminé. Élytres cornées ou parchemineuses, ponc- tuées, fossulées, tectiformes. Toutes les nervures de l'aile se terminant à la nervure périphérique IV. Fam. CERCOPIDA, Stal. Tibias postérieurs à 4 arêtes; toutes les arêtes armées d'épines plus ou moins grandes et rapprochées. Parfois -42 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. l'arête extérieure s'élargit largement en feuille et se den- telé (Ledra) ^' 5. Tous les tibias équilatéraux, à 4 arêtes, les postérieurs armés aux arêtes supérieures de quelques petites épines. Ocelles existant chez les uns, se perdant chez les autres dans la ponctuation grossière ®* — Les longs tibias postérieurs seuls à A arêtes, à faces opposées équilatérales, déprimés, armés de longues épi- nes, parfois élargis foliairement et dentelés (Ledra). Arti- cle basilaire du tarse postérieur aussi long que les 2° et 3° articles réunis. 2« article court '*'• 6. Front convexe, gonflé, presque carré, aplati en dessus vers le rebord du vertex, et élargi. Ocelles généralement bien visibles, situées des deux côtés et au milieu cal- leux du vertex. Clypeus court, triangulaire, voûté. Scrobe à l'angle supérieur des yeux, petit, profondément ouvert vers le bas; une petite plaque au front. F^ et 2'' articles des antennes cylindri(iues; le 2" un peu plus court que le premier. Premier article du tarse des pattes postérieures plus court que le dernier. Pronotum largement transver- sal, quadrangulaire, à bord antérieur arqué, à bord posté- rieur droit ; côtés s'élargissant en arrière vers les épaules ou bien un peu rétrécis en arrière. Vertex aplati, plus large transversalement, arqué en avant ou bien à rebord antérieur faiblement sinué. Élytres parchemineuses quand elles sont complètement développées, cornées quand elles sont incomplètes. Corps dolioloïde, longitudinalement convexe. Dernier article des tarses postérieurs plus long (jue l'article basilaire V. Fam. ULOPIDÂ, Ficb. — Front excavé (patelliforme) à sa moitié supérieure, à côtés quelque peu élargis, relevés. Moitié inférieure convexe, non marginée. Clypeus allongé, quadrangulaire. Article basilaire des tarses postérieurs aussi long ou un peu plus long que le dernier article. Yeux ovales vus de côté. Tibias assez équilatéraux, à 4 arêtes; les posté- rieurs munis aux arêtes supérieures de quelques petites TRAVAUX INÉDITS. 43 épines. Ocelles nuls ou placés dans une cavité triangu- laire à bords tranchants située sous le rebord du vertex. Écusson cordiforme. Êlytres cornées, à clavus soudé, grossièrement ponctuées, ou membraneuses avec nervures distinctes. Abdomen semi-cylindriquement déprimé, son milieu faisant quelque peu saillie. Milieu du ventre paral- lèle, côtés émarginés. Article terminal des tarses posté- rieurs à peu près aussi long que l'article basilaire, qui est plus court que les articles 2 et 3 réunis. VI. Fam. PAROPIDA, Fieb. Arête supérieure externe des tibias postérieurs large- ment élargie foliairement (chez les européens), avec 3 dents sur sa moitié postérieure, le restant de l'arête finement cilié. Les autres arêtes finement épineuses. Tibias intermédiaires inermes, progressivement amincis depuis leur base, qui est quelque peu dilatée. Tête scuti- forme, presque transversalement pentagonale, assez hori- zontale (triangulaire chez les exotiques), foliacée. 2 ocelles sur la moitié postérieure du vertex, rapprochés. Face plus large transversalement, en losange. Front étroit, de largeur assez égale, allongé, déprimé, étiré vers le haut en pointe, au-dessus de son milieu. Clypeus petit, presque hexagonal, allongé. Labre subulé. Joues très-étroites au niveau du clypeus. Antennes distinctement multiarticu- lées avec 2 articles basilaires assez gros. Scrobes petits, situés un peu au-dessus des yeux, vers l'intérieur. Pro- notum hexagonal, excisé semi-circulairement en arrière entre les angles, huméraux, convexe transversalement entre les épaules et portant 2 protubérances cornées, arrondies et dirigées vers l'extérieur (chez des exotiques le pronotum est transversal, régulièrement hexagonal, à côtés antérieurs semblables aux postérieurs, à bord anté- rieur droit ou arqué et à angles intermédiaires proémi- nents). Écusson petit, pointu. Article basilaire des tarses postérieurs un peu plus long que les articles 2 et 3 pris ensemble. Êlytres coriaces, à nervures saillantes. Ailes -44 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. avec cellule superflue et nervure rayonnante fortement incourbée VII. Fam. SCÂRIDA, Fieb. Arête supérieure externe des tibias postérieurs plus ou moins tranchante et le plus souvent assez densément pourvue de fortes, les autres arêtes de faibles, épines. Tibias intermédiaires non élargis à la base. Yertex en forme de corne ou de langue, triangulaire, arrondi, presque transversalement quadrangulaire ou bien très-étroit, le plus souvent parallèle au bord antérieur du pronotum et émarginé anguleusement. 2 ocelles soit sur le disque du vertex, sur son bord saillant ou obtus, et plus ou moins rapprochés des yeux à la suture frontale, soit sur le front. Les ocelles manquent souvent aussi en ne laissant d'autres traces qu'une fossette. Front plus ou moins convexe ou aplati, souvent envahissant toute la largeur de la face, allongé, cunéiforme, plus étroit en bas, tronqué. Joues souvent très-larges et anguleusement proéminentes, se terminant toujours en pointe contre le clypeus. Lora semi- circulaire. Antennes généralement situées entre les yeux et la suture frontale ou à l'extrémité de la suture; article basilaire parfois recouvert par une petite saillie. Clypeus allongé, quadrangulaire, cunéi — ou spatuliforme ; labre subulé. Pronotum toujours plus large transversalement, quadrangulaire, presque tri — ou pentagonal à l'avant, réni- forme ou prolongé anguleusement en arrière comme chez les Cercopides et avec l'angle échancré, recouvrant tou- jours le mésonotum et ne laissant libre que l'extrémité de ce dernier; l'écusson triangulaire. Pronotum toujours sans protubérances. Élytres de substance variée, complètement développées ou raccourcies, coriaces et ne recouvrant dans ce cas que des rudiments d'ailes. Nervulation variée, caractéristique, distincte dans tous les genres, excepté dans Errhomenus et Atractotypus, où elle est à peine visible VIII. Fam. JASSIDA, Stal. TRAVAUX INÉDITS. 45 II TABLE POUR LA DÉTERMINATION DES GENRES I. Fam. MEMBRACIDA, Stal. Hem. Afr., IV, p. 83. Verteœ transversalement ovale, prolongé au milieu, en bas, en une sorte de bouchon, le processus, à la base duquel émerge obliquement en arrière le clypeus qui est grand, triangulaire, caréné. Yeux triangulairement arron- dis. Cuisses en massue ou cylindriques, inermes. Élytres . membraneuses, traversées par de fortes nervures granu- lées. Les 3 secteurs naissent d'un tronc commun à la base du corium. Les 2 secteurs internes émergeant d'une courte tige, le secteur médian se bifurquant après son milieu. Les nervures transversales à l'extrémité des secteurs et les nervures anguleuses encadrent 2 longues cellules intermédiaires et 5 cellules apicales, dont l'extérieure est la plus longue et le plus souvent triangulaire, pointue. Ailes membraneuses avec 3 secteurs dont le premier, raccourci, se termine en pointe au bord antérieur. Les secteurs sont réunis entre eux par des nervures angu- leuses des angles desquels les nervures apicales rayonnent jusqu'à la nervure périphérique ; une nervure rayonnante et une nervure suturale bifurquée avant son extrémité. Tous les tarses de même forme; les articles 1 et 2 courts, de longueur assez égale ; dernier article plus long que les articles i et 2 réunis. 1. Tous les tibias aplatis et irrégulièrement granuleux en dessus, arrondis en dessous; leurs arêtes élargies foliai- rement, tranchantes et amincies vers l'extrémité, densé- ment ciliées. Processus du vertex limité sur les côtés par une pièce cornée, carrée ; sa partie inférieure par consé- 46 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. quent transversalement quadrangulaire, se terminant par une petite carène vers les yeux, carène à l'angle de laquelle se trouve une petite saillie denticulaire. Ciiaque pièce thoracique extérieurement avec une corne courte, forte, conique, obtuse. Processus du pronotum presque à hauteur égale de l'exhaussement de ce dernier, sinué à partir de l'angle humerai qui est proéminent, puis se ter- minant en lame longue, massive et quelque peu relevée ; processus aussi long ou un peu plus long que les élytres. Écusson souvent complètement recouvert par la large base du processus; lui-même large à sa base, plus étroit en arrière, quelque peu sinué et tronqué, inversement trapé- zoïde. Les 3 secteurs des élytres, simples; le 2= relié au 3^ par une nervure transversale sur le premier tiers de sa longueur, puis sur son milieu par une nervure anguleuse, des angles de laquelle sort une nervure intermédiaire qui se raccorde aux nervures anguleuses desquelles elles- mêmes sortent les ner\Tires apicales qui se terminent à la nervure périphérique; une courte nervure naissant à l'ex- trémité du l*"' secteur se dirige obliquement au bord de l'élytre; par conséquent une longue cellule pentagonale extérieure et 3 ocelles intermédiaires internes, longue- ment hexagonales. (Membracida, Stâl, Hem. Afr., p. 83.) Genre 1 . Oxyrliacliis, Ger. Tous les tibias avec 3 arêtes, les antérieurs et les intermédiaires plus larges à la base; les arêtes supé- rieures carénées ; intervalle des arêtes sillonné avec faible calus médian; arête inférieure assez obtuse, distincte- ment tranchante aux tibias postérieurs; les arêtes des deux paires postérieures courtement denticulées et granu- lées. Processus du vertex libre, gros, en forme de bouchon ou de plaque. Pièces thoraciques sans corne. Écusson bien développé, entièrement corné ou à côtés seuls cor- nés, échancré en coin en arrière,, à 2 pointes. Deuxième secteur fourchu à son extrémité. Processus du pronotum styloïde, tricaréné à l'extrémité, pointu, beaucoup plus TRAVAUX INÉDITS. 47 court que les élytres, non élargi au bord postérieur tronqué du pronotum, l'écusson non recouvert sur les côtés. (Centrotida, Stal, /oc. df. p. 83.) 2» Pronotum armé de deux cornes, son processus relevé en arc sur sa voûte, tranchant en dessous dans toute sa longueur, sinué derrière son milieu, muni en dessous, à la hauteur du sinus, d'une carène plus ou moins déve- loppée, son extrémité aiguë, droite ou inclinée : oarfois le sinus manque et la carène tranchante se dirige en droite ligne depuis la partie arquée jusque tout près de l'extré- mité. Processus du veriex en forme de bouchon, avec une forte saiihe latérale à sa base. Membrane des élytres lisse, parfaitement bosselée. . . . Genre 2. Centrotus, Fab. Processus du pronotum (sans cornes latérales) prolongé à hauteur égale de la voûte de ce dernier, droit, styloïde, quadricaréné, atteignant la base de la dernière cellule apicale; les 3 carènes supérieures tranchantes, la médiane coupante, l'inférieure émoussée; pas de protubérance en dessous. Processus du vertex largement quadrangulaire transversalement, avec une petite saillie latérale à la base. Écusson coriace seulement sur les côtés et émergeant étroitement de dessous le processus, son milieu membra- neux, son extrémité échancrée presque en rond sur 1/3 de sa longueur, avec lobes des deux côtés, longs et aigus. Membrane des élytres grossièrement bosselée Genre 3. Gargara, Am. Serv. II. Fam. CICADAEA, Fieb. Stridulantia Latr., Gen. Ins. Cr., 3. Tête triangulaire, yeux compris ; droite ou faiblement sinuée à la nuque. Les 3 ocelles sont situés en triangle sur le vertex, sur le milieu de la moitié postérieure qui est convexe. Moitié antérieure déprimée. La pièce in- sérée à l'avant, arrondie ou triangulaire, et délimitée par une suture quadrangulaire, est le front prolongé de- puis la face, convexe ou caréné, le plus souvent pourvu 48 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 487?). d'un silloi^ médian et strié transversalement. Le front est de plus séparé, par des sutures, des joues et des brides qui sont grandes. Clypeus triangulaire presque pentago- nal ou bien allongé, quadrangulaire. Labre subulé. Article basilaire des antennes généralement recouvert par la plaque située au-dessus du scrobe entre les yeux et le front. Pronotum transversalement trapézoïdal ou trans- versalement quadrangulaire; épaules proéminentes en lobes, côtés du pronotum soit simples, soit élargis en lamelles, et saillants ; bord antérieur du pronotum étran- glé latéralement derrière les yeux; 2 sillons obliques, divergents, raccourcis en arrière, s'étendent en partant de l'angle du cou sur les 2 moitiés du pronotum, et de ces sillons, les 2 internes enserrent un triangle. Mésonotum grand voûté, sans carènes, se terminant en arrière en s'amincissant en une plaque relevée, carénée sur les côtés sinués, parfois sillonnée (Schildkreuz de Hagen, croix de l'écusson) et se terminant aux angles antérieurs en courts calus. La substance des organes du vol est ordinairement membraneuse, parfois plus épaisse ou coriace (exotiques) à la base. Les secteurs rayonnent séparément de la cel- lule basale des élytres qui est allongée, quadrangulaire, ou bien émergent d'une base commune de l'angle interne de la cellule. Le secteur extérieur forme, avec les nervures transversales obliques à la base de la cellule médiane, une longue cellule marginale près de forte pièce marginale cornée. Les nervures anguleuses bornent les cellules médianes etapicales; le secteur interne délimite la longue cellule suturale. A l'extrémité de la pièce marginale pointue, et à la base de l'étroite cellule pointue, se trouve le stigma Fab. (qui n'est qu'une tache claire au point de jonction). Le clavus est une pièce membraneuse, trian- gulaire, aiguë, situé au bord interne de l'élytre. Les trois secteurs de l'aile émergent de sa base, et sont séparés loin de leur extrémité des cellules apicales par les ner- TRAVAUX INÉDITS. 49 vures anguleuses. L'organe du chant, situé dans les premiers segments abdominaux, se compose d'une par- tie supérieure et d'une partie inférieure. La partie supé- rieure aux côtés du premier arceau dorsal est une cavité oblique ou verticalement ovale (cavités sonores, Solier), au-dessus de laquelle s'étend une peau cornée, striée obliquement ou transversalement et souvent voûtée. La partie inférieure, dans la grande cavité abdominale, est une fine peau, le plus souvent blanche ou bordée de jaune, tendue transversalement du xyphus au tambour (tymbale), libre en arrière, ordinairement lisse ou très-finement plissée, le tympan. La vaste cavité abdominale, avec les membranes vocales, est plus ou moins recouverte par des lames généralement grandes, de différentes formes, et appelées opercules. L'arceau carré, pièce de séparation entre la cavité du tambour et la cavité abdominale, est extérieurement lamellaire ou lingulé, ou tubuliforme, à base voûtée. Dans le sinus interne des opercules, soudés à la hanche postérieure, se trouve l'éperon coxal (Hùft- dorn, meracanthus Fieb.), qui s'étend le plus souvent jusque sur les opercules. t- Ailes avec 3 cellules apicales; élytres avec 7 cellules apicales. Clypeus obtus. Rostre atteignant derrière les hanches intermédiaires le milieu du mésosternum ; article basilaire quelque peu proéminent, deuxième article court, un peu plus long que le tiers de l'article 3. Scrobes grands, envahissant presque tout l'espace situé entre le front et les yeux. Mésosternum court, beaucoup plus large transversalement, presque en losange, courtement aigu à l'avant et en arrière, obtus extérieurement, posté- rieurement canaliculé au milieu. Métasternum visible sous et entre les opercules sous forme de longue plaque triangulaire. Cellule basale des élytres allongée, à angle interne inférieur tronqué, les 2 secteurs naissant aux 2 angles. Cuisses antérieures avec 3 épines. Côtés du pronotum se dirigeant obliquement en arc déprimé vers (Dr Franz-Xavier Fieber.) 4 50 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. le lobe humerai obtusément proéminent. Porte-pénis cornés, arqués, avec des appendices blancs, lamellaires, acuminés, se rapprochant de ceux de Cicadatra, genre aussi analogue par la conformation du pronotum. . . . Genre 4. Trîglena, Fieb. Ailes avec 5-6, élytres avec 7-8 ceUnles apicales . . 2. Rostre long, atteignant le premier segment ventral. Article basilaire proéminent, article 3 environ 3 1/2 fois aussi long que l'article 2. Clypeus long, triangulaire, aigu, des 4/5 de la longueur du front. Espace situé entre le scrobe et l'oeil presque deux fois aussi grand que le scrobe. Mésosternum largement triangulaire, convexe, avec un sillon apical court et faible. Métasternum du cT obtus, quadrangulaire, libre. La tymbale, presque recou- verte par une large plaque semi-ovale. Cuisses antérieures avec 2 épines. Les 2 secteurs débouchant de la cellule basale allongée, à angle droit. Le secteur extérieur nais- sant à l'angle inférieur interne; le 2* secteur naissant un peu plus haut à l'extrémité de la courte nervure intermé- diaire oblique. Pronotum trapézoïdalement élargi en ar- rière. Porte-pénis se terminant en 2 cornes incourbées vers le bas Genre 5. Tettigîa, Am. Rostre n'atteignant que le milieu ou l'extrémité le plus souvent convexe du mésosternum 3. Clypeus tronqué, entaillé. Rostre atteignant l'extrémité du mésosternum qui est ovale, voûté. Espace de l'œil au scrobe 1 1/2 fois aussi large que le scrobe. Métasternum ca- ché chez les (f sous les grands opercules. Les 2 secteurs naissant aux angles postérieurs de la courte cellule basale presque hexagonale. Porte-pénis triangulaires, presque cordiformes, recourbés vers le bas. Cuisses antérieures avec 2 grandes épines, et une petite pointe à l'extrémité. Tymbale entièrement recouverte par l'arceau dorsal élargi lamellairement Genre 6. Cicada, L. Clypeus court, obtus. Espace entre le scrobe et l'œil aussi grand ou un peu moins grand que le scrobe. Mé- TRAVAUX INÉDITS. 54 sosternum aplati, quelque peu convexe transversalement en arrière. Son milieu légèrement caualiculé 4. Cuisses antérieures avec 2 épines, dont 1 à la base et 1 à l'extrémité; rarement une petite pointe (hœmatodes). Pygophore o' émarginé à l'extrémité ou entaillé. Cellule basale des élytres quadrangulaire, allongée. Secteur exté- rieur naissant à l'angle interne inférieur, 2^ secteur nais- sant un peu plus haut sur le côté de la cellule basale. Front presque prismatique, à côtés obliques, presque plats. Opercules petits, écartés. Éperon coxal grand, lan- céolé. Cavité du tambour sans couvercle, extérieurement seulement bornée par un nodule pointu. Porte-pénis comprimés, linéaires vus d'en haut et allongés, à extré- mité rétrécie, le plus souvent courbée, vus de côté. Pénis à tige filiforme. Pronotum trapézoïdal Genre 7. Tibicina, Âm. Cuisses antérieures avec 3 épines 5. Pronotum trapézoïdal, dirigé obliquement du cou à l'angle humerai en ligne droite ou brisée. Couvercle de la tymbale semi-ovale, ou largement triangulaire, recouvrant plus ou moins le tambour ; en dehors, une saillie ou pointe subulée. Porte-pénis cornés, allongés ou linéaires, et portant à l'extrémité un faisceau de feuillets blancs, en forme de ruban, pointus, ou bien de feuillets brunâtres souvent à pointes multiples. Les "2 secteurs naissant chacun d'un des angles de la courte cellule basale des élytres, angles séparés par une courte nervure oblique. Genre 8, Cîcadatra, Am. Pronotum en parallélogramme, le rebord accolé aux côtés, ou saillant en lobe. Les 2 secteurs, soit placés l'un à côté de l'autre à l'angle de la cellule basale, soit bifurques d'une tige commune. Porte-pénis ordinaire- ment courts, rarement prolongés en lamelle. Les deux fils du pénis ordinairement longuement proéminents et re- courbés vers le bas, rarement à peine visibles. Le cou- vercle de la tymbale manque, extérieurement une petite 52 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 4875. bosse, ordinairement subulée, sur une base semi-globu- laire ou voûtée Genre 9. Cicadetta, Am. m. Fam. FULGORIDA, Stal. Hem. Afr. 1860, 4 p. 428. A. Tettigometr^. Joues petites, presque dans le même plan que le front, séparées seulement par un faible rebord. Ocelles à l'angle inférieur des yeux, à la base de la saillie ; scrobes en- vahissant la plus grande partie des joues ; article basi- laire des antennes petit, 2" art. en massue, prolongé d'un côté en un court cône obtus ; dans la dépression s'insère le 3" article, le nodule antennaire, avec la soie apicale. tenues sous les ocelles, couchées transversalement, re- couvertes par la bordure des yeux. Vertex horizontal ; front dirigé obliquement en bas et en arrière, avec le cly- peus sans carènes et inséré dans l'extrémité du front qui est échancrée en rond. Lora en bourrelet sous le clypeus, Anatteignant la base du rostre. Vertex triangulaire, yeux compris, ou bien plus ou moins semi-circulaire ; vertex entre les yeux pentagonal ou arrondi en avant. Yeux grands, situés contre le vertex sur la nuque, proémi- nents, presque semi-globulaires. Pronotum court, trans- versal, presque hexagonal, quelque peu proéminent entre les yeux, sinué derrière eux, à bord postérieur parfois faiblement sinué, montrant rarement une carène médiane. Mésonotum grand, triangulaire, avec parfois une carène médiane, et les carènes latérales divergentes. Au lieu de carènes latérales, ordinairement une tache lisse, allon- gée. Élytres coriaces, ponctuées plus ou moins grossière- ment ou finement, presque lisses, et dans ce cas, très- luisantes. Les 3 secteurs sortant d'un seul tronc, bifur- quant diversement, formant le champ marginal, 1 ou 2 cellules discoïdales ; à l'extrémité des élytres plusieurs champs plus ou moins grands ou petits, et possédant TRAVAUX INÉDITS. o3 alors souvent, des nervures apicales bien distinctes. Pat- tes courtes, fortes, tibias à 3 arêtes, obtus en-dessous, toutes les arêtes supérieures carénées, soit lisses, soit granulées et portant des soies. 1^' et 2° articles des tarses avec couronne d'épines en-dessous. 1" article des tarses postérieurs échancré eu-dessus en forme de flèche aiguë. Ailes élargies depuis l'extrémité du premier secteur, ar- rondies; les deux premiers secteurs ont un cours presque parallèle et sont reliés avant l'extrémité par une nervure transversale pour former une cellule apicale quadrangu- laire allongée. Le 3° secteur est, derrière son milieu, brisé obliquement en arrière sous un angle très-obtus, et s'étend presque parallèlement au 2^ secteur dont il est très-rapproché, et auquel il est relié souvent par une nervure transversale. L'angle obtus du 3° secteur est relié à l'extrémité de la fourche par une nervure oblique à la nervure rayonnante qui est bifurquée à l'extrémité. . . Genre 10. Tettigometra, Latr. B. FULGORID.E. Joues refoulées sur les côtés de la tête, séparées du front par une carène ou un rebord tranchants .... 8. Champ marginal des élytres large, avec de nombreuses petites nervures obliques simples; cellules apicales et médianes nombreuses et étroites 3. Champ marginal étroit, sans nervures obliques, ou avec des nervures courtes, souvent ramifiées 4. Front formant un angle droit avec le vertex, à rebord saillant, assez plat, carré, échancré presque à angle droit en dessous pour leclypeus. Carène médiane faible. Clypeus pentagonal, allongé. Vertex court, élargi transversale- ment vers les yeux. Yeux semi-globulaires dans la moitié supérieure des côtés. Ocelles en avant, à l'extrémité in- férieure des yeux. Scrobe près de l'œil. Article basilaire des antennes en gobelet, 2° article, court, cylindrique. Rostre court, atteignant entre la 2" paire de hanches. 54 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. Pronotum court, presque en croissant, légèrement arqué en avant, en arrière échancré largement, en faible angle obtus; une carène médiane; milieu aussi long que le vertex. Mésonotum grand, un peu plus long que large, arrondi à la base, avec carènes médiane et laté- rales s'effaçant visiblement en arrière. Élytres trapézoï- dales ; le côté le plus long est le bord extérieur ; angle apical arrondi, bord postérieur oblique, se terminant à angle obtus à la commissure. Les secteurs plusieurs fois fourchus sur le milieu des élytres, puis divisés simple- ment et en fourches aiguës par les nervures anguleuses, formant beaucoup de cellules apicales étroites, longues et pointues à la base ; 4 nervures simples obliques, se diri- geant du secteur interne au bord postérieur. Le champ suturai dans le clavus divisé en beaucoup de petits champs par des nervures transversales. Tibias postérieurs avec 2 fortes épines sur leur moitié postérieure ; la pre- mière derrière le milieu ; la 2" peu avant l'extrémité. Tarses plus courts que la moitié du tibia postérieur. Ar- ticle basilaire environ aussi long que les articles 2 et 3 réunis ; étroit, un peu élargi vers l'extrémité, faiblement échancré en dessus ; 2^ article court, en forme de soulier. Ailes largement triangulaires; bord antérieur droit; un petit lobe marginal à la base seulement ; premier secteur bifurqué en pointe un peu derrière le milieu; branche an- térieure de la fourche obliquement dirigée vers le bord avant la pointe; branche inférieure dirigée en ligne droite au bord arqué. Le 2* secteur légèrement courbé depuis la base est fendu en fourche aiguë derrière le miUeu, et sa branche antérieure courtement fourchue à l'extrémité; 3 nervures transversales relient cette der- nière avec le premier secteur. Le 3^ secteur également courbé depuis sa base est fourchu 6 fois, ouvert en ar- rière vers le bord arqué, fendu, quelques-unes des bran- ches sont fendues en fourches à l'extrémité ; la 2° est encore fendue en fourche 2 fois peu après la bifurcation; TRAVAUX INÉDITS. oo nervures rayonnantes droites. . . Genre H. Rîcania, Ger. — Front relevé vers le vertex en cône court, large, obtus ; front par conséquent convexe pentagonalement vu en haut; sans carène médiane, à côtés larges, foliacés, cour- bés circulairement — vu de côté — du vertex jusqu'au clypeus. Antennes situées près des yeux, dans une large et haute cupule; courtes, épaisses, cylindriques, à moitié proéminentes. Vertex carré , en carène près des yeux, en avant obtusément angulaire en raison du cône. Yeux semi-globulaires, insérés sur l'angle du cou qui est sinué. Pronotum peu proéminent en avant entre les yeux, tronqué, ses rebords raccourcis en arrière comme carènes latérales. Bord postérieur légèrement échancré en angle, sans carène médiane. Mésonotum grand, triangulaire, sans carène. Tarses postérieurs forts, courts ; article basilaire épaissi en dessous et échancré en haut, en angle aigu, ainsi que l'article 2 ; celui-ci en flèche, à tige pénétrant profondément dans l'article \ ; ces 2 articles avec petit lobe médian, obtus en dessous. Tibias postérieurs avec une épine avant l'extrémité. Ailes largement triangulaires ; bord antérieur émarginé sur la moitié basale, courbé en dedans sur son milieu, puis en ligne droite jusqu'à son extrémité brisée à angle droit ; l'"'" secteur dirigé parallèlement aux courbures du bord antérieur, fourchu sur la courbe du milieu ; branche an- térieure de la fourche parallèle au bord antérieur; 2" sec- teur courtement fourchu avant son extrémité ; 3" secteur 2 fois fourchu sur sa moitié apicale. Les deux branches de la fourche du secteur intermédiaire reliées après sa bi- furcation aux ramifications du i" et du 3" secteurs par des nervures transversales ; par conséquent 5-6 cellules apicales. et une nervure indépendante Genre 42. Pha.ntia, Fieb. 4. i-'" article des tarses postérieurs sans éperon à la base. 5. _ 1" article des tarses postérieurs avec un éperon à la base; éperon mobile,'subulé, ou triangulairement allongé, 56 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. foliacé et finement denticulé au bord. Article basilaire des antennes dans une dépression plus ou moins grande du bord inférieur des yeux. Antennes à formes et à articula- tions diverses ; toujours 2 articles basilaires plus gros, 2* article verruqueux en dessus ; à l'extrémité, un no- dule sétifère. Tête ordinairement grosse, vertex carré, al- longé ou pentagonal, souvent aussi triangulaire, pyra- midal. Ocelles près des yeux. Front avec 1 ou 2 carènes médianes, carènes filiformes ou tranchantes, s'étendant jusque sur le vertex, parfois s'effaçant sur le front et sur le vertex, ne laissant sur le vertex que de faibles traces, et des fossettes effacées. Pronotum généralement en tra- pèze transversal, échancré plus ou moins anguleusement, le plus souvent tricaréné. Mésonotum non recouvert dans la plus grande partie, à pointe obtuse ou un peu rétrécie. Cuisses assez fortes, courtes ; tibias postérieurs avec une petite épine à la base et une épine plus grande sur le milieu. Élytres membraneuses chez les individus com- plètement développés. Leurs 3 secteurs divisés, naissant d'une cellule basale allongée ; le premier et le 3* fourchus vers l'extrémité, leurs fourches se terminant aux nervures anguleuses forment des cellules triangulaires avant les cellules apicales ; les nervures apicales soit simples, soit fourchues 1 ou 2 fois. 3 secteurs dans l'aile (2 chez Tro- pidocephala) ; le l"se termine avant l'extrémité de l'aile, au bord antérieur, est relié au 2* par une nervure angu- leuse, et donne naissance à une cellule marginale longue et large ; une nervure apicale simple ou fourchue sort de l'angle de la cellule apicale. Le 2" secteur se termine soit simplement, soit en bifurcation avant son extrémité ; le 3' secteur — quand il y en a un (chez tous, excepté chez Tropidocephalaet Stenocranus), — est très-rapproché du 2% relié par une petite nervure transversale à la nervure anguleuse, et se dirige au bord de l'aile, délimitant la 3^ cellule apicale. Souvent aussi le 3'' secteur se perd au point de jonction de la nervure anguleuse, et émet une TRAVAUX INÉDITS. 57 branche jusqu'au bord. Ordinairement 2 nervures rayon- nantes libres, 3 parfois, et dans ce cas les 2 postérieures sont réunies avant leur extrémité en une fourche pédon- culée, ou bien sont reliées par une nervure transversale. Quand les élytres sont incomplètes, courtes, la substance est parchemineuse, la nervulation indistincte, et la bi- furcation des secteurs seule visible, le clavus le plus souvent soudé, les ailes manquent ou ne sont que rudi- mentaires. Les carènes latérales du mésonotum sont di- vergentes et plus courtes que chez les individus complè- tement développés (Delphacini) 28. Ocelles visibles sur les joues, parfois un troisième ocelle à l'extrémité de la carène médiane, sur le front . 6. Les ocelles manquent ou ne sont que faiblement indi- qués par de petits nodules bordés chez Ommalidiodus, mais atrophiés 19. Tibias postérieurs inermes, sans épines 7, Tibias postérieurs avec une ou plusieurs (jusqu'à 6) épines If. Front sans carène médiane, étroit et de largeur assez égale, fortement convexe, prolongé jusque sur le vertex; ses côtés de largeur égale, relevés en liserés, prolongés en arc sur la nuque qui est droite en arrière. Vertex qua- drangulaire, allongé. Pronotum largement tronqué à l'avant, largement échancré en arrière en angle obtus; de largeur assez égale, avec carène médiane tranchante d'environ la moitié de la longueur du vertex; sans ca- rènes latérales; largement tronqué obliquement près des écaillettes. Mésonotum convexe, largement en losange, transversalement pointu en dehors, avec une courte ca- rène en avant. Clypeus convexe, avec une faible carène médiane tranchante vers l'extrémité. Yeux semi-globu- laires vus d'en haut, en triangle arrondi vus de côté, situés contre la nuque et touchant l'angle du cou du pronotum. Antennes près des yeux ; article basilaire petit, annulaire, 2^ article gros, deux fois aussi long que 58 REVUB ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. large. Élytres longues, de largeur assez égale ; les 3 sec- teurs simples jusqu'aux nervures anguleuses situées sur une même ligne droite ; le t^'' secteur seul fort, légère- ment dirigé en dedans ; pièce membraneuse arrondie en arrière, et des 2/3 de la longueur des élytres ; le champ marginal par conséquent étroitement lancéolé. 5 nervures apicales ; la 1'° et la 4" brisées en angle peu avant leur extrémité, et se dirigeant obliquement au milieu du bord ; les 3 suivantes fourchues derrière leur milieu, réunies à la bifurcation par 2 nervures transversales. Ailes allongées, avec 3 faibles arcs et 2 légères entail- lures au bord postérieur. Bord antérieur droit ; le 1" sec- teur légèrement arqué se terminant au milieu du bord antérieur ; à l'extrémité de ce secteur, 2 nervures api- cales arquées, parallèles; se terminant sur la moitié postérieure du bord antérieur. Le 2" secteur arqué à la base, largement ouvert en arrière en fourche à l'extrémité du 2' tiers de sa longueur; le 3'^ secteur quelque peu fourchu derrière son milieu ; la première nervure apicale reliée par une nervure transversale au 2'' secteur; la branche antérieure de la fourche du 3° secteur reliée au 2" secteur par une nervure oblique. Le manche de la ner- vure fourchue du clavus s'insère à la nervure suturale. Tarses postérieurs de moitié aussi longs que le tibia, grêles. Article basilaire aussi long que les articles 2 et 3 réunis, étroits en haut, tous deux échancrés profondé- ment en pointe, article 2 aussi long que 3 Genre 13. Meenoplus, Fieb. Front avec une carène médiane 8. Clypeus sans carène médiane, convexe; vertex triangu- laire, allongé, avec une carène médiane, échancré angu- leusement en arrière. Pronotum court, étroitement tron- qué en avant, échancré largement et presque à angle droit en arrière, de largeur assez égale, avec carènes la- térales, sans carène médiane, ayant au milieu 1/3 environ de la longueur du vertex. Mésonotum en losange avec une TRAVAUX INÉDITS. 59 carène médiane et des carènes latérales divergentes, droites. Tarses postérieurs allongés. Yeux réniformes, allongés vus d'en haut; le vertex proéminent de 1/3 au- dessus des yeux. Manche de la fourche du clavus se ter- minant à la commissure dans la pointe du clavus. Sommet du front pointu; les carènes très-rapprochées 9. Clypeus avec une carène médiane. Carènes latérales du pronotum arquées semi-circulairement en arrière. Prono- tum échancré courtement en arrière, presque à angle droit; ses bords en arc vers l'épaule. Mésonotum trica- réné. A l'extrémité de la carène médiane du front, un S"" ocelle. Les secteurs émergeant d'une cellule basale al- longée. Tarses postérieurs grêles, un peu plus courts que leur tibia iO. Toute la face uniformément convexe jusqu'au-dessus du clypeus. Passage au vertex arrondi. Clypeus et front sans suture, se fondant l'un dans l'autre. Carène mé- diane et rebords du front en arête en bas jusqu'au milieu de la face; côtés quelque peu incourbés autour des grands scrobes qui envahissent la plus grande partie des joues. S"" articles des antennes turbiniformes. Carènes latérales du pronotum courbées en dehors. Rostre prolongé jusque entre les hanches intermédiaires. Élytres de largeur égale, arrondies en arrière. Les secteurs reliés entre eux par quelques nervures transversales. Le secteur médian simple, naissant avec le 3" d'une courte tige commune. Nervures anguleuses de hauteur inégale; une rangée de courtes cellules intermédiaires avant les cellules apicales. Le premier secteur de l'aile est la nervure principale, du tiers apical de laquelle une nervure anguleuse passe au 2' secteur qui est simple. Le 3*' secteur fourchu sur son tiers apical, une nervure transversale reliant la base de sa fourche au secteur médian Genre 11. Hemitropîs, Fieb. Face droite ; passage au vertex s'effectuant sous un angle presque droit, émoussé. Clypeus et front divisés 60 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. par une suture; clypeus convexe en longueur, aplati. Front long, triangulaire, isocèle ; côtés larges, tranchants, quelque peu relevés, un peu plus larges vers le clypeus, rétrécis et sinués vers la base de ce dernier; la carène médiane raccourcie à la rencontre du triangle transversal, plat, au-dessus du clypeus. Sommet du front contracté. La carène médiane prolongée sur le vertex, entre les bords tranchants qui sont plus étroits. Carènes latérales du pronotum courbées autour des yeux. Scrobe sur le milieu de la joue; article basilaire des antennes très-petit, annulaire, 2*= article cylindrique, court, avec le nodule inséré en dessus. Yeux grands, envahissant la moitié supérieure des joues, légèrement sinués en dessous. Élytres de largeur égale , plus longues que le dos de l'abdomen, plus étroites en arrière, et étroitement arron- dies à l'extrémité. Les nervures densément granulés et séticulées. Le l*^'" et le 3" secteurs fourchus derrière leur milieu. Les nervures anguleuses à hauteur inégale, les 2 médianes sur une ligne; les nervures apicales rehées en arrière par des nervures transversales à hauteur iné- gale. La médiane 2 fois fourchue. Le premier secteur de l'aile se termine près du bord et forme avec une ramifi- cation une cellule apicale lancéolée; le 2" secteur droit jusqu'à la nervure transversale, obUque au tiers basai de la cellule lancéolée, et de là arqué, parallèle à la ramification. Le 3" secteur est relié sur son milieu au 2' aecteur par une nervure anguleuse de l'angle de laquelle sort une longue nervure apicale. 1 ou 2 nervures rayon- nantes Genre 15. Haplaclia Fieb. lO. Sillon transversal entre le front et le clypeus droit. Vertex étroit, quadrangulaire allongé, 3 fois aussi long que le pronotum au milieu, élargi à la nuque; bord pos- térieur échancré anguleusement. Vertex avec sillon trans- versal derrière son milieu. Front isocèle, étroit en haut, presque anguîeux aux bords latéraux qui sont foliacés et un peu plus larges vers le clypeus; en haut à peine aussi TRAVAUX INÉDITS. 61 large que la demi-largeur du clypeiis, dont les rebords sont également foliacés, tranchants. Front droit, passant au vertex sous un angle droit, La carène médiane du front tranchante jusqu'au sommet, et arquée par dessus le cly- peus qui est vertical. Scrobes au bord inférieur de la joue. 2* article des antennes court. Yeux réniformes, légère- ment sinués en dessous. Labre obliquement dirigé vers le bas et en arrière. Rostre prolongé jusqu'entre les hanches postérieures. Cuisses antérieures avec une dent extérieurement avant l'extrémité. Élytres longues, élar- gies en arrière, arrondies ; les 2 courtes nervures api- cales extérieures arquées vers le bord, les moyennes à une ou deux divisions. Le l*"" secteur de l'aile, un peu éloigné de la nervure principale , se perd derrière le mi- lieu au bord antérieur; le 2'^ secteur droit, fourchu à l'extrémité; le S" secteur simple ; le V et le 3° secteur sont chacun joints au médian par une nervure angu- leuse, des angles de laquelle sort une nervure apicale. 2 nervures rayonnantes . . . Genre 16. Mynclus, Stal. Sillon transversal arqué à l'extrémité du front. Front faiblement convexe. Clypeus et labre dirigés obliquement en bas et en arrière depuis le front. Carène médiane du front tranchante, indiquée sur le clypeus qui est quelque peu convexe. Les bords latéraux du front foliacés, émar- ginés- près du clypeus, et fortement incourbés vers la base du clypeus et sous les antennes, bien délimités du clypeus. Front trapézoïdal, allongé; largement tronqué en haut, et seulement de moitié aussi large qu'en bas, 2 fois 1/2 aussi long au milieu que large en haut. Vertex presque triangulaire vu d'en haut, isocèle, bord posté- rieur échancré largement en angle ; seulement 2 fois aussi long que le pronotum, dont la carène médiane est faible. Rebords du vertex relevés, géniculés visiblement en avant à angle très-obtus, et à eûtes courts. Milieu faible- ment convexe en longueur; un peu avant le milieu une faible saillie transversale. Yeux ovales vus d'en haut, in- 62 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. sérés sur les côtés un peu déprimés de la tête ; atteignant la saillie transversale; gros, en triangle arrondi vus de côté, envahissant la plus grande partie de la moitié supé- rieure des côtés. Scrobe grand. Article basilaire des an- tennes annulaire; 2' article globulaire. Élytres de largeur égale, arrondies en arrière. Le secteur externe seul cour- tement fourchu à l'extrémité. La branche interne de la fourche bifurquée des deux côtés du secteur médian avec la nervure transversale ; le secteur médian bifurqué der- rière la nervure périphérique. Les nervures anguleuses à hauteurs diverses délimitent les cellules médianes et api- cales Genre 17. Trigonocranus , Fieb. 11. 1-3 épines seulement aux tibias postérieurs. ... 13. — 5, 6-8 épines aux tibias postérieurs. Tête conique ou prolongée en corne. Pronotum et mésonotum avec 3 ca- rènes (') 18. 12. Pas de fossettes sur le vertex qui est en saillie . . . 13. _ 3 fossettes triangulaires ou des fossettes transversale- ment quadrangulaires, à côtés saillants, sur le rebord obtus du vertex. Les secteurs émergeant d'une cellule basale 15. 13. Vertex allongé, échancré en arrière en arc ou en angle pour le pronotum. Front en trapèze long, rétréci vers le haut, plat, étroitement tronqué en haut et à côtés droits ou très-faiblement arqués vers le clypeus. Carène médiane et rebords tranchants. Passage au vertex tranchant sous un angle plus ou moins aigu. Pronotum. échancré en arrière à angle obtus jusqu'aux angles huméraux qui sont obliquement tronqués; tous ses bords droits. Prono- tum anguleusement ou obtu sèment proéminent entre les yeux, plus aigu en avant que l'échancrure anguleuse du bord postérieur, faiblement sinué derrière les yeux. Pro- (1) Il faudrait insérer ici Orgerius si les ocelles ne faisaient pas défaut, et puis Almana, à cause du long rostre et des 3 carènes frontales. TRAVAUX INÉDITS. 03 notum aussi long au milieu que le vertex ou des 2/3 de sa longueur, ordinairement paré d'une carène médiane, ses carènes latérales divergent en arrière depuis son sommet, atteignent les carènes médianes du mésonotum, ou s'y recourbent avant le rebord vers l'extérieur. Mésonotum transversalement quadrangulaire, en losange; carènes latérales parallèles à la carène médiane ou leur extrémité dirigée en dehors ; plus rarement les carènes latérales sur la moitié postérieure ou la carène médiane n'apparais- sant que comme bourrelets presque effacés. Yeux allongés vus d'en haut. Antennes rapprochées des yeux; 2° article court, cylindrique. Tibias postérieurs avec une épine après le milieu. Tarse environ de moitié aussi long que le tibia; article basilaire grêle, profondément échancré en pointe en haut; ^^ article sagittiforme, largement ouvert en arrière; articles 1 et 2 finement denticulés et séticulés en bas, au bord postérieur. Rostre atteignant l'extrémité des han- ches postérieures. Élytres élargies en dedans et en arrière depuis le clavus, se recouvrant intérieurement. Les 3 sec- teurs sortant d'une cellule basale allongée, généralement fourchus sur le milieu de l'élytre, parfois de nouveau fourchus sur le tiers postérieur. Les nervures anguleuses à hauteur inégale ou en arc, ou bien simplement des nervures épaisses, transversales, entre les nervures api- cales. Le !«'■ secteur de l'aile qui se perd avant l'extré- mité de cette dernière, est relié au 2*^ secteur par une ner- vure anguleuse, de l'angle de laquelle part la nervure apicale courtement fourchue. Le secteur médian est, der- rière son milieu, oblique et incourbé, et forme une cel- lule marginale très-étroite à la base, et plus large avant la nervure anguleuse. Ce secteur se perd en fourche loin de l'extrémité de l'aile. Le 3*^ secteur est simple comme les' 2 nervures rayonnantes, et incourbé quelque peu en arrière; il se relie aussi au secteur médian par une ner- vure anguleuse. La nervure apicale de cette dernière est 2 fois fourchue, et ses ramifications se dirigent vers une 64 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. des branches du 'i" secteur fourchu Genre 18. Helicoptera, Am, Serv. — Vertex pentagonal, -échancré anguleusement en arrière ou sinué en arc. Front presque à angle droit, environ deux fois aussi long que large en haut à son sommet. Passage du front au vertex sous un angle droit et saillant. . . t4. t4. Élytres élargies en arrière depuis le clavus, se recou- vrant l'une l'autre; les secteurs naissant d'une cellule ûasale et bifurques; le médian simple. Les secteurs (avec leurs fourches) sont reliés par une rangée transversale de nervures anguleuses, dont les ramifications simples sont de nouveau reliées plus bas par une rangée de nervures pareilles, donnant ainsi naissance à 2 rangées de cellules allongées, hexagonales dans la rangée antérieure.. Prono- lum excisé profondément et largement en arrière en angle obtus ; obtus en avant, très-court au milieu, un peu plus long que la moitié du vertex, élargi latéralement, sinué derrière les yeux ; les carènes latérales en calus, lancéo- lées, dirigées obliquement vers le bord postérieur. Méso- notum avec 3 carènes distinctes à la moitié basale ; des 2 côtés de la carène médiane de faibles traces d'une carène intermédiaire libre. Tarses grêles, 2« article sagit- tiforme, aigu, largement ouvert en arrière. Tibia posté- rieur avec une seule petite épine sur le milieu. Côtés du front légèrement dilatés, aussi larges au sommet qu'au clypeus; sommet du front en saillie obtuse; front avec une petite dépression sur le tiers supérieur et 2 larges fossettes superficielles; plus bas un triangle bombé, aigu vers en bas ; au-dessus du clypeus 2 larges bosses super- ficieUes. Le l^"" secteur se perd à l'extrémité de l'aile en s'éloignant d'abord progressivement de son bord et en y retournant ensuite en courbe. Le secteur médian raccourci sert à son extrémité de point de rencontre aux 2 nervures anguleuses reliant les secteurs; des angles postérieurs de ces nervures anguleuses émergent les nervures apicales bifurquées Genre 17. Cîxîdia, Fieb. TRAVAUX INÉDITS. 65 Élytres de largeur égale, arrondies postérieurement, non dilatées. Les secteurs émergeant d'un tronc basai. Le secteur interne seul bifurqué à la hauteur du sommet du clavus, les branches de la fourche parallèles. Le secteur médian simple, courtement fourchu à l'extrémité. Le sec- teur externe raccourci à son tiers postérieur; à peine fourchu, relié par une nervure anguleuse au 2° secteur ; de l'angle de la nervure anguleuse, la longue nervure apicale légèrement incourbée se dirige jusqu'au commencement du bord arqué; une courte nervure oblique allant du sec- teur au bord de l'élytre. Tibia postérieur avec 3 dents dont l'une située sur le tiers basai, l'autre un peu derrière le milieu et la 3* avant l'éperon apical longuement pointu, Vertex postérieurement sinué en arc un peu tendu. Front de largeur égale sur le haut, progressivement rétréci et faiblement arqué sur sa moitié inférieure ; assez plat, lar- gement tronqué en haut, 4 2/3 aussi long que large au sommet , avec une carène médiane distincte, plus faible vers le clypeus. Clypeus pentagonal, s'éloignant du front en ligne oblique, dirigée en arrière; sa partie inférieure brisée en angles obtus, encore plus obliquement dirigée en arrière. Pronotum largement tronqué antérieurement, postérieurement échancré en angle obtus; au milieu à peine plus court que le vertex; les carènes latérales diri- gées obliquement sur l'angle interne des côtés tronqués. Mésonotum un peu plus long que le vertex et le pronotum pris ensemble; avec 3 carènes, dont les latérales rappro- chées de la médiane lui sont parallèles et pourtant faible- blement arquées vers l'extérieur ; tout le bord postérieur et les carènes filiformes. Pointe du mésonotum triangu- laire, aiguë, visible derrière le bord postérieur. Antennes éloignées des yeux, presque sur le miUeu de la joue, sous l'angle antérieur obtus des yeux qui sont réniformes, et dont le côté bombé est dirigé vers l'angle du vertex. Article basilaire des antennes annulaire; 2" article presque pyriforme, unilatéral, avec une fossette pour recevoir le (Dr Franz-Xavier Fieber.) 5 06 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. nodule sétifère. Tarses environ de rtioitié aussi longs que les tibias, grêles. Article basilaire échancré -en rond, environ aussi long que les articles 2 et 3 pris ensemble ; articles 1 et 2 courtement denticulés au bord inférieur. Article 2 entaillé en haut en flèche, à peu près aussi long que l'article 3. Ailes allongées; leurs 3 secteurs simples, le !">■ atteignant l'extrémité obtuse de l'aile après s'être progressivement écarté et rapproché de nouveau du bord antérieur de l'aile ; le 2« secteur assez parallèle au pre- mier, surtout postérieurement; le 3° secteur divergent en arrière vers le bord arqué ; les 2 premiers secteurs reliés par une nervure transversale ; le 2° réuni au ^^ par une nervure anguleuse de l'angle de laquelle sort une nervure apicale, de là 3 nervures apicales; une nervure rayon- nante . . ■ Genre 20. Ommatîssus, Fieb. 15. Ailes largement triangulaires en arrière, trilobées en arc à leur bord extérieur jusqu'à la suture pliante. Vertex en triangle allongé, pointu, excavé, avec une carène médiane raccourcie en avant, ses bords largement relevés, tranohants. Vertex et saillies frontales entrecroisés, avec une fossette triangulaire près des yeux; bord postérieur •du vertex échancré profondément en angle obtus. Méso- notum tricarèné, en losange transversal, prolongé en avant en angle aigu. Face largement lancéolée. Front très- étroit en haut, élargi en arc vers le clypeus, le plus large à la hauteur du scrobe. Front et clypeus canaliculés. Pas- sage du front au vertex à angle droit. Scrobe sur le milieu de la joue, l'''' article des antennes annulaire, enfoui; 2" article courtement cylindrique. Rostre atteignant l'ex- trémité des hanches postérieures. Pronotum très-étroit en avant, prolongé presque jusqu'au milieu de l'espace situé entre les yeux ; postérieurement échancré, profon- dément à angle aigu ; avec une faible carène médiane tranchante; environ de moitié aussi long que le vertex. Carènes latérales droites depuis l'avant jusque près de l'angle interne arrondi du bord postérieur échancré ; là TRAVAUX INÉDITS. 67 repliées brusquement vers l'extérieur et formant le rebord saillant; une petite carène transversale, courte à la base du lon^ lobe tronqué du prosternum. Carènes latérales du mésonotum divergentes. Élylres longues, plus étroites et arrondies postérieurement. Le l*"" et le 3*' secteur longue- ment fourchus; la fourche du l'"' secteur fermée par une nervure transversale et avec courte nervure oblique vers le bord externe. La branche interne de la fourche courte- ment fourchue à l'extrémité ; le secteur médian simple. La branche externe de la fourche du 3" secteur longue- ment bifurquée à la hauteur de la pointe du clavus. Le premier secteur de l'aile, quelque peu distant du bord externe se termine à ce bord avant la première des courbes du bord postérieur; une nervure anguleuse le relie au ^^ secteur, qui est simple. La nervure apicale quelque peu arquée vers l'extrémité antérieure de l'aile. Le 3'' secteur simple est presque parallèle au 2\ et fourchu à l'extré- mité. Il est relié au 2" avant sa bifurcation par une ner- vure transversale. 2 nervures rayonnantes droites, incour- bées à leur base. Tarses postérieurs 2/3 de la longueur de leur tibia. Article basilaire grêle, aussi long que les articles 2 et 3* réunis; 2'' article en entonnoir étroit avec la base pédonculée. Arêtes des tibias postérieurs en carène; arête externe supérieure avec 2 ou une seule dent avant le milieu ou bien avec une dent avant et une dent après le milieu Genre 21. Trîrhaeus, Fieb. Ailes non lobées à leur bord postérieur, qui est très- faiblement arqué. Carènes latérales du pronotum arquées autour des yeux, se terminant au bord antérieur. Prono- tum échancré anguleusement, largement, et souvent pro- fondément en arrière; étroit à l'avant, tronqué; ses côtés élargis en arrière, largement et obliquement tronqués aux épaules ....... te, Mésonotum tricaréné. Vertex court, arqué en avant, plus rarement anguleux, en arrière beaucoup plus large que long, excavé, ses bords tranchants. Carène médiane 68 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. du front se terminant à l'arête du sommet de ce dernier. Scrobes éloignés des yeux, reportés sur le milieu de la joue, l""" et ^^ secteurs de l'aile fourchus avant l'extré- mité et reliés par une nervure transversale, loin de l'ex- trémité et près de la bifurcation du 1'='' secteur, qui se perd peu après au bord de l'aile. Le S'' secteur relié au second par une nervure anguleuse d'où sort une nervure apicale fourchue. Parfois la nervure anguleuse est remplacée par une nervure 2 fois brisée en arrière, des 2 angles de laquelle sort respectivement une nervure apicale. Tube anal semi-cylindrique chez le cT , déprimé, l'extrémité sinuée en lobe ou bidentelée ; lobé latéralement, élargi parfois et replié. Tarière de la ? longue, en forme de sabre. Tibias postérieurs avec 3 épines, dont 1 à la base, 4 avant et 1 après le milieu . . . Genre 22. Cixîus,Latr. — Mésonotum avec 5 carènes, les intermédiaires faibles et raccourcies. Antennes rapprochées des yeux. Tube anal des S élargi lamellairement en arrière sur toute sa lon- gueur en forme de selle. Tarière courte, styloïde. Vertex pentagonal, plus ou mohis long. Clypeus parfois sans carène médiane 17. Carène médiane du front simple jusqu'au sommet ou jusqu'à l'arête du sommet de ce dernier. Vertex allongé, pentagonal. Les fossettes de l'arête du vertex faibles ou à rebords saillants. Les carènes intermédiaires du méso- notum généralement faibles, raccourcies en avant ou aux deux extrémités. Couronne d'épines des 2 premiers arti- cles tarsaux simplement denticulée. Le premier secteur de l'aile aboutit au bord antérieur, loin de l'extrémité de l'aile. Une nervure apicale, souvent courtement fourchue à l'extrémité, en émerge et se relie à sa base au 2° sec- teur par une nervure transversale. Une nervure anguleuse relie le 2^ et le 3^ secteur; la nervure apicale qui en émerge, fourchue depuis l'angle. Tibias postérieurs avec 2 épines, dont une à la base et une avant le milieu. 8 cellules apicales sur l'élytre (intervalles des bifurca- TRAVAUX INÉDITS. 69 lions compris) Genre 23. Hyalesthes, Sign. Carène médiane du front se terminant en un petit triangle à son sommet. Les fossettes de l'arête du vertex transversalement trapézoïdales, à rebords saillants. Scrobe près des yeux. Toutes les carènes du mésonotum dis- tinctes, en arête. Vertex plus ou moins longuement pen- tagonal, à arêtes tranchantes. Front et clypeus distincte- ment séparés par une suture. Tibias postérieurs avec 3 épines sur la moitié basale, plus ou moins rapprochées. En outre une rangée de soies derrière la couronne d'épines des 2 premiers articles tarsaux. Nervulation des ailes comme chez Hyalesthes, mais la nervure transversale naît un peu avant la base de la branche fourchue du pre- mier secteur. 9-11 cellules apicales sur l'élytre (inter- valles des bifurcations compris) . . Genre 24-. Olîarus, Stal. Rostre très-long, atteignant presque le dernier segment ventral. Cuisses antérieures les plus longues de toutes, beaucoup plus longues que les intermédiaires, de largeur égale, parfois avec bords élargis de même que les ti- bias ('). Tête tubuliformément prolongée. Carènes du pro et du mésonotum divergentes. Yeux allongés vus d'en haut avec un petit lobe membraneux en arrière. Abdo- men large, ovale. Élytres courtes, coriaces, pas de moitié aussi longues que le dos de l'abdomen, non développées, à nervulation indistincte. Tibias postérieurs avec 5 ou 8 à 9 épines sur l'arête supérieure externe. Article basilaire du tarse postérieur grêle, échancré au sommet en pointe, un peu plus long que les articles 2 et 3 réunis. 2'' article sagittiforme, largement et profondément échancré en angle aigu, ses pointes longues, subulées; le dernier article n'en émergeant qu'à moitié Genre 25. Almana, Stal. Rostre n'atteignant que l'extrémité des hanches posté- (1) Ici il faudrait intercaler Orgerius si les ocelles ne man- quaient pas. 70 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 4875. rieures. Cuisses antérieures à peine plus longues que les intermédiaires, de largeur égale. Carènes du pro et du mésonotum situées en ligne droite les unes derrière les autres. Sinus du pronotum, derrière-4es yeux, anguleux extérieurement. Yeux sphériques, triangulaires, avec un faible rebord postérieur, situés dans l'angle sinué du cou. Corps allongé. Élytrcs développées complètement, plus longues que le dos de l'abdomen, membraneuses, trans- parentes. Les 3 secteurs fourchus sur leur moitié posté- rieure ou derrière le milieu (le premier secteur simple parfois), leurs branches fourchues plusieurs fois et à l'extrémité, et reliées par plusieurs nervures transver- sales, donnant ainsi naissance à de petites mailles allongées, tétra, penta ou hexagonales; élytres réticulées. Le !«"■ secteur de l'aile aboutit d, son bord antérieur loin de l'extrémité de l'aile, et de ce point émet une nervure apicale courbe et fourchue à l'extrémité; le 2'' secteur semble fourchu grâce aux 2 côtés des nervures angu- leuses qui le bornent. 2 branches émergent du 3° secteur; la i'^ de ces branches se bifurque vers son extrémité. 2 nervures rayonnantes. Tibias postérieurs armés d'épines sur toute l'arête supérieure externe. Article basilaire du tarse postérieur grêle, courtement échancré en dessus; 2® article sagittiforme, largement ouvert. 2° article des antennes presque turbiniforme Genre 26. Dîetyophara, Ger. 19, 2^ article des antennes court, simple, unilatéral (pro- longé, comme chez Tettigometra, en saillie obtuse; le nodule sur un des côtés de la saillie) 20. — 2« article des antennes court, épais, cylindrique tron- qué en haut en ligne droite ou obliquement, ou bien excavé; le nodule dans l'axe du 2° article. Front tricaréné avec une carène médiane entière ou raccourcie. . , . 23. 80. Le nodule, ou 3° article, situé verticalement contre l'axe du 2^ article des antennes. Front et clypeus verticaux. Carène médiane du front, qui est allongé et inversement TRAVAUX INÉDITS. 71 trapézoïdal, s'étendant par dessus le vertex qui est court, pentagonal. Clypeus sans carène. Pro et mésonotum avec une carène médiane. Pronotum trapézoïdal, des deux côtés avec une carène latérale arquée en dehors. (Front tricaréné, d'après Costa, mais les carènes latérales ne sont que les rebords du .front.) Pronotum postérieurement échancré, faiblement en angle obtus, rétréci antérieure- ment, presque tronqué. Mésonotum transversal, court, postérieurement arqué en dehors ; écusson petit, semi- circulaire. Pas de mention des ocelles. Élytres prolongées, bien développées, semi-transparentes, avec 3 secteurs simples, postérieurement arqués et confluents, réunis entre eux et les bords par des nervures transversales, formant de grandes mailles. Parfois les nervures apicales émergeant des 2 grandes cellules intermédiaires que for- ment les 3 secteurs reliés se changent en nervures rayon- nantes; rarement elles sont fourchues. Tibias postérieurs armés à leur extrémité de 2 épines. (D'après Costa, dans Ann. dd Mus. zooL, 1862, p. 1862, p. 60, et figures, pi. II, 1-H. Je n'ai pas vu l'insecte lui-même.). . . . Genre 27. Tripetîmorpha, Costa. — Le nodule ou ^^ article dans l'axe du 2*^ article. Article basilaire court, annulaire. Élytres courtes, parchemi- neuses. Yeux grands, appuyés contre la nuque, allongés vus d'en haut, emboîtés dans un sinus du pronotum. Front avec 2 carènes tranchantes, faibles, raccourcies en bas 21. 31. Cuisses antérieures largement cunéiformes ou oblique- ment semi-circulaires vers leur extrémité. Tibias anté- rieurs largement lamellaires sur toute leur longueur. Cuisses et tibias intermédiaires peu élargis vers l'extré- mité. Tibias postérieurs avec une épine sur ou derrière leur milieu. 1'" article du tarse gonflé en dessous. Tarses antérieurs et intermédiaires très-petits, grêles. Tarses postérieurs environ 1/3 de la longueur de leur tibia. Scrobe situé près des yeux. Rostre atteignant les hanches fy 72 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. postérieures, fort; 3" article environ 1/3 de 2. Mésonotum sciitiforme, triangulaire, ses 3 carènes faibles. Yertex transversal, arqué en avant. Front presque vertical, arrondi vers le clypeus, dirigé en bas et en arrière. Pro- notum transversal, trapézoïdal, court, droit en avant, faiblement arqué chez la $; parfois une faible carène médiane. Abdomen fort, dolioloïde, brusquement abaissé postérieurement Genre 28. Caloseelîs, Bur. — Cuisses et tibias antérieurs simples, non lamellaires. Tibias postérieurs avec une épine sur le milieu. Rostre court, dépassant à peine la première paire de hanches. Pour le reste semblable à Caloscelis, d'après la descrip- tion et la figure (*). . . Genre 29. lïomocnemîa, Cosl. 22. Pronotum court, transversalement réniforme, étroit. Mésonotum grand, presque semi-circulaire, postérieure- ment très-obtusément anguleux. Tibias postérieurs armés de deux petites épines, dont l'une près de la base et l'autre plus grande derrière le milieu. Front largement quadrangulaire, un peu plus long que large au milieu, ses côtés émarginés, incourbés vers le clypeus qui est plus étroit; une carène médiane parfois raccourcie au sommet; les carènes latérales fortement courbées, nais- sant sur le milieu des côtés du sommet frontal, droit; raccourcies en bas ou se rejoignant l'une l'autre. Clypeus avec une carène médiane. Scrobe presque sur le milieu des joues. Milieu du front faiblement convexe. Passage au vertex sous un angle droit. Yeux allongés vus d'en haut, rabaissés sur les côtés du pronotum, transversaux vus de côté, presque réniformes. 1°'' article des tarses (1) Ce n'est, à vrai dire, qu'un genre hybride, car le cf appar- tient par les antennes et la forme générale à Caloscelis. Ce n'est qu'à cause des pattes antérieures simples que je conserve pro- visoirement le nom en question au cf . La $ est un vrai Pelto- notus. Tous deux ont été décrits et figurés réunis, comme genre Homocnemia, par Costa, dans Quibusdam nov. Ins. Generib., 1857, p. 9 et H, fig. 5d',6 Ç. TRAVAUX INÉDITS. 73 postérieurs court, renflé en massue, échancré au sommet en angle aigu de même que le 2= article étroitement sagit- tiforme. Article basilaire 2 fois entaillé à son bord infé- rieur. Élytres environ de moitié aussi longues que le dos de l'abdomen, coriacées, tronquées postérieurement, le secteur externe fourchu. Clavus soudé au corium. Corps semi-cylindrique, obtus postérieurement. (Peltonotida Fieb) Genre 30. Peltonotus, Muls. î'ronotum tranversal, trapézoïdal ou triangulaire, cour- tement avancé entre les yeux, sinué sur les c^tés au bord antérieur pour recevoir les yeux, et brièvement dirigé vers les épaules S3. Tibias postérieurs armés de 6-7 épines aiguës à l'arête extérieure; leurs arêtes tranchantes. Toutes les cuisses de largeur égale. Pattes antérieures les plus longues. Yertex en pointe antérieurement , pentagonal à bords saillants. Front long, de largeur égale, plat, très-obtusé- ment anguleux au sommet, échancré anguleusement pour recevoir le clypeus losange, à côtés inférieurs les plus longs, et très-faiblement convexe. Carène médiane tran- chante, saillante jusqu'au bas du clypeus; carènes laté- rales tranchantes, parallèles à la carène médiane, incour- bées au sommet sur cette dernière. Clypeus étroitement bordé. Rostre long atteignant l'extrémité de l'abdomen. Mésonotum scutiforme, triangulaire, tricaréné. Pronotum droit aux bords postérieur et antérieur, avec courte saillie près des yeux, descendant de son bord antérieur. Rebord latéral obliquement cunéiforme. Antennes sur le milieu des joues , éloignées des yeux ; ^2" article court, épais, obliquement tronqué au sommet. Yeux allongés vus d'en haut, semi-globulaires vus de face, trapézoïdaux vus de côté. Élytres courtes, trapézoïdales, de moitié aussi longues que le dos de l'abdomen, postérieurement tronquées en ligne droite, avec une faible réticulation. Corps ovoïde, faiblement convexe. Tarses postérieurs environ 1/2 de la longueur de leurs tibias ; article basilaire grêle, sagitti- 7i REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. forme à rextrémité ; ^° article en croissant, avec un court pédoncule inséré dans la découpure du 1" article. . . . Genre 31. Orgerîus (*), Stal. — Tibias postérieurs armés seulement de 1 ou 2 épines. Pronotum sans carènes latérales, rarement une carène médiane distincte. Les secteurs émergeant d'un tronc basai commun 24. S4. Tibias postérieurs avec une seule épine derrière le mi- lieu de l'arête. Forme générale allongée. Élytres de lar- geur égale , parchemineuses , traversées par 3 nervures assez fortes, bornées à l'extrémité par 2-3 nervures angu- leuses ; les nervures apicales généralement simples, plus rarement fourchues, et reliées par des nervures transver- sales pour former deux rangées de mailles penta ou hexagonale. Vers l'extrémité de la marge une ou plusieurs nervures obliques. Dans le clavus une nervure fourchue à longue tige. Yertex pentagonal, plus ou moins long; angulaire ou arqué en avant Pronotum trapézoïdal, s'a- vançant grandement en avant entre les yeux; ses côtés fortement sinués. Mésonotum grand, triangulaire, scuti- forme, avec 3 carènes droites. La médiane faible, et par- fois se retrouvant sur le pronotum. Front rectangulaire, avec les côtés arqués en dehors, un peu plus long que large sur son milieu entre les yeux ; les carènes latérales presque parallèlement arquées avec le bord du front, rap- prochées à leur sommet de la carène médiane, ou con- tinentes ; raccourcies et distantes à leur base. Les carènes extérieurement avec 6 à 7 petites saillies denticulaires. Front surélevé entre les carènes latérales; la dépression du côté extérieur de ces dernières canaliculée. Tarse pos- térieur environ 1/2 du tibia. Article basilaire épaissi en (1) Il faudrait, si les ocelles ne manquaient pas, ranger ce genre près du n" 25 Almana, à cause des tibias postérieurs multié- pineux, de la conformation des articles tarsaux,. et des 3 carènes frontales. TRAVAUX INÉDITS. ~b dessous ; articles 1 et 2 échancrés au sommet en angle aigu. Article basilaire presque aussi long que les ar- ticles 1 et 2, égaux en longueur, réunis (Ommatidioti). Genre 32. Omuiatidiotus, Spin. -. Tibias postérieurs avec 2 épines sur la moitié posté- rieure ou à l'extrémité. Pronotum triangulaire, obtus, ou bien s-avançant .en arc entre les yeux; bord postérieur droit; parfois avec une faible carène médiane raccourcie. Mésonotum le plus souvent convexe , av€c un sillon mé- dian et de faibles oarènes ou renflements latéraux. Élytres coriacées, fortement convexes , traversées par 3 secteurs émergeant d'un tronc commun, et fourchus à hau- teurs inégales; le 3*^ parfois simple. Les secteurs sont reliés entre eux par des nervures transversales, et for- mant ainsi des mailles. Des nervures simples, obliques, parfois quelques-unes fourchues dans la marge. Vertex de forme variée. Front avec une carène médiane entière ou raccourcie sur sa moitié inférieure. Les carènes laté- rales soit entières, plus ou moins distinctes, soit rac- courcies sur leur moitié inférieure. Rostre prolongé jus- (|u'entre les hanches postérieures. Article basilaire du tarse postérieur avec une couronne d'épines à son bord inférieur, 2" article seulement avec 2 pointes latérales. (ïssidaStal, Subf. Hem. af. p 202.) 25. 35. Front plus ou moins obtusément anguleux au rebord du vertex, ou prolongé lancéolairement. 2 épines sur la moitié ou le tiers apical des tibias postérieurs. . . . 36. <— Front droit ou quelque peu échancré anguleusement au rebord du vertex. 2 épines sur la moitié apicale des tibias postérieurs 37. 36. Carènes latérales du front n'atteignant pas le bord du vertex, formant avec ce dernier un sillon plus large- ment ouvert ou fermé vers l'extérieur et le bas (chez les longues têtes où la carène latérale aboutit au bord du front entre les yeux), le front e.st alors sinué, convexe en bas jusque sur le clypeus, la carène médiane presque 76 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. effacée, le vertex étroit ou largement lancéolé chez les têtes prolongées. Chez les vertex pentagonaux courts le front est droit, très-obtusément anguleux au sommet, la carène médiane prolongée le plus souvent jusque sur le clypeus, le sillon latéral ouvert extérieurement, parce que les carènes latérales sont abrégées. Tibia postérieur droit, avec 2 épines sur la moitié postérieure. Article basilaire du tarse postérieur épaissi presque pyriformément à la base. Les élytres très-obtusément arquées en dehors, avec une petite saillie bien visible ; leurs nervures reliées entre elles et avec la marge par de nombreuses nervures trans- versales (par très-peu de ces nervures chez M. Confusus). Forme du corps presque elliptique ou allongée. Ailes allongées, sans lobe claviculaire, avec secteurs parallèles reliés entre eux par des nervures transversales ; leur extrémité large, obtuse, entaillée sur son milieu. Repli des élytres droit .... Genre 33. Mycterodus, Spin. — Carènes latérales du front réunies à la carène médiane tranchante au sommet obtusément anguleux du front, arquées en dehors , puis aboutissant presque au milieu du bord du clypeus. Clypeus convexe sans carène. Front en long pentagone, étroit au sommet, à côtés très-courts. Vertex pentagonal, avec des côtés obliques en arrière, et une carène médiane. Pas de sillon au bord du vertex. Tarses postérieurs forts , courts. Article basilaire non pyriforme. Pronotum triangulaire, obtus, largement proé- minent entre les yeux, aussi long que le vertex; milieu déprimé , avec carène médiane. Mésonotum avec de courtes carènes latérales, et une carène médiane dans le sillon. Tibias postérieurs quelque peu incourbés au tiers postérieur, avec 2 épines. Forme du corps elliptique. Nervures des élytres reliées par très-peu de nervures transversales, souvent à peine visibles. Ailes rudimen- taires. Repli des élytres courbe Genre 34. Conosîmus, Muls. Rey. 87. Front muni d'une carène transversale quelque peu sous TRAVAUX INÉDITS. 77 le bord du vertex, carène le plus souvent coupée par la carène médiane, et raccourcie sur les côtés; de ceux-ci partent les carènes latérales, abrégées ou entières, plus ou moins distinctes. Entre la carène transversale et le bord du vertex se trouve le sillon transversal divisé ou entier, qui, entre les carènes latérales et les bords du front, s'appelle vallécule frontale (Stirnthaelchen, Seiten- felder). Plus rarement la carène transversale n'est que légèrement indiquée, et les carènes latérales arquées s'é- tendent presque jusqu'au bout du vertex. (I. patruelis for- mant à vrai dire le passsge de Mycterodus à Issus.) Front carré ou rectangulaire étendu plus largement vers le clypeus. Premier article du tarse postérieur en massue, non gonflé en dessous. Ailes allongées avec un lobe cla- viculaire; toutes les nervures les traversant complète- ment , reliées entre elles par des nervures obliques et transversales; plusieurs nervures obliques (coleoptratus) sur la partie postérieure dirigées vers le bord antérieur. Forme du corps ovale ou allongée, convexe. L'aile par- fois fendue à l'extrémité. Les 2 premiers secteurs des élytres fourchus à hauteur inégale ; le 3'' secteur simple, mais chez la plupart des espèces, fourchus au dessus du sommet du clavus Genre 35. Issus, Fab. Front sans carène transversale en haut. Bord du vertex tranchant ; pas de sillon transversal ; une carène médiane, distincte le plus souvent. Les carènes latérales raccour- cies en haut à la carène médiane ou sur ses côtés ; sou- vent très-faibles, visibles seulement de côté, et formant un ovale large ou étroit, Vertex court, pentagonal, plus large que long, échancré anguleusement ou en arc à l'ar- rière, droit ou très-légèrement anguleux ou arqué à l'a- vant. Front rectangulaire ou carré, arrondi ou arqué vers le clypeus; rarement presque hexagonal, grâce à un élar- gissement anguleux au-dessus du clypeus. Sommet du front (bord du vertex) parfois légèrement échancré en angle (H. suturale). Premier article du tarse postérieur 78 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. gonflé en dessous; 2« article légèrement épaissi. Ailes uvales ou allongées, sans lobe claviculaire; les 3 sec- teurs simples, divisant toute la largeur de l'aile en 4 ou 5 longues cellules, reliés entre eux à l'extrémité par des nervures anguleuses ; les nervures apicales simples ou fourchues. Corps lar^ment ovale. Élytres parfois par- chemineuses avec de très-faibles traces de nervulation. Le corps presque sftni-globulairement convexe . . . Genre 36. Hysteroptepum, Am. Serv. 28. Article basilaire des antennes lamellaire, à bords sail- lants, tranchants, et beaucoup plus long que l'article 2. S9. "■ Article basilaire des antennes cylindrique ou en mas- sue, toujours plus court que l'article 2. Tous les tibias simples. Les postérieurs avec 2 épines, dont l'une très- petite à la base , l'autre un peu plus grande sur, ou un peu derrière le milieu, sur l'arête extérieure; à l'extré- mité une épine apicale acérée, quelque peudenticulée. 30. 29. L'éperon subulé. Front plus étroit vers le haut, bord tranchant ; 2 carènes médianes réunies au sommet. Clypeus avec une carène médiane , ses bords droits. Vertex trapézoïdal, très-légèrement arqué en avant, dé- passant très-peu les yeux, avec 3 petites fossettes sans délimitation carénée. Fossettes de la nuque grandes, for- mant réunies un triangle longuement projeté en avant; vertex avec une carène médiane. Pronotum trapézoïdal, droit en avant, échancré en angle très-obtus en arrière ; avec une carène médiane, et des deux côtés une carène latérale divergeant obliquement et en droite ligne en ar- rière et en dehors depuis l'angle de la nuque. Mésonotum presque plat avec 5 faibles carènes desquelles la mé- diane n'est souvent distincte que sur la moitié basale ; les latérales internes raccourcies et les latérales externes entières, un peu arquées. Article basilaire des antennes de largeur égale dans toute ^a longueur; courtement échancré et cunéiforme à la Base, et un peu anguleux au sommet. Deuxième article allongé ; environ 1/3 de l'ar- TRAVAUX INÉDITS. 79 ticle 1 ; en arête en dessous ; avec un nodule allongé, porlant la soie apicale. Cuisses antérieures lamellaires, élargies foliairement et en rond en dessous, vers Fextré- mité ; tibias antérieurs lamellaires, mais beaucoup plus étroits. Tibias postérieurs avec 3 épines, dont une petite à la base, une plus grande avant, et une autre après le milieu. Premier article des tarses postérieurs allongé, échancré en flèche aiguë au sommet. Tarse postérieur de moitié aussi long que son tibia. Élytres menil.raneuses, leurs nervures fortes, toutes assez densément et grossiè- rement granulées, et fortement séticulées. Les 3 secteurs de l'aile forment 2 longues cellules de largeur presque égale; le i"' secteur s'étend le long du bord antérieur, y est joint au 2* près de son extrémité par une nervure an- guleuse, de l'angle de laquelle émerge une nervure api- cale. Le 3* secteur, entier, est relié au 2^ par une nervure anguleuse deux fois brisée en arrière , des 2 angles de laquelle émergent 2 nervures apicales parallèles, très- rapprochées; 2 nervures rayonnantes (Asiracae.). . . Genre 37. Asîpaca, Latr. L'éperon lamellaire, triangulaire. Front largement tron- qué en haut, de largeur assez égale jusque entre les yeux, puis un peu rétréci vers le clypeus, sa carène médiane tranchante jusqu'au sommet du front, obtuse et fourchue sur le vertex ; des fossettes entre les carènes à peine saillantes. Fossettes de la nuque pentagonales, atteignant le milieu du vertex, se rattachant aux fossettes antérieu- res. Vertex carré faiblement arqué en avant, peu proémi- nent au delà des yeux. Pronotum aussi long que le ver- tex; droit en avant, très-faiblement sinué en angle en arrière; les rebords postérieurs de ses côtés arqués vers l'épaule; une carène médiane: les carènes laté- rales jusque près du bord postérieur, obliques et arquées en dehors autour des yeux. Mésonotum tricaréné, dé- primé entre les carènes latérales obliques. Article basi- laire des antennes tronqué cunéiformément au sommet ; 80 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. la carène extérieure saillante; la face opposée plate, sans carène. 2^ article environ 2/3 de 1, tronqué en cône étroit, comprimé, caréné à son bord inférieur. Tibias postérieurs avec 2 épines, dont une petite à la base et une plus grande sur le milieu. Tarse postérieur environ 3/4 de la longueur du tibia. Article basilaire beaucoup plus long que les articles 2 et 3 réunis, échancré courtement à son sommet, de même que le 2° article. L'article basilaire avec une couronne d'épines en bas. Le l""' secteur de l'aile se termine très près du bord avant l'extrémité de l'aile. Le 2" très-éloigné du premier forme une longue cellule , large en arrière, fermée par une large nervure anguleuse avec nervure apicale oblique vers l'extrémité de l'aile. Le 3'' secteur traversant toute l'aile, très-rap- proché du 2« auquel il est parallèle. Nervure apicale in- termédiaire fourchue postérieurement. 2 nervures rayon- nantes incourbées, à la moitié basale Genre 38. Arseopus, Spin. 30. Carènes latérales du pronotum atteignant son bord pos- térieur, divergentes. Front avec une carène médiane. . 31. — Carènes latérales du pronotum obliques, raccourcies en arrière, quelque peu recourbées extérieurement à l'extré- mité, ou obliques et en crochet jusque près du bord pos- térieur, ou arquées et dirigées vers l'épaule. Front avec carène médiane soit indistincte, abrégée, soit entière, soit avec 2 carènes médianes indistinctes, fourchues ou divi- sées 34. 31. Vertex long, triangulaire, isocèle, sans sillons ou fos- settes, avec une carène médiane d'un bout à l'autre, pro- longé presque de moitié au delà des yeux. Pronotum trapézoïdal prolongé entre les yeux jusque vers leur mi- lieu , dirigé latéralement en ligne droite, oblique, jus- qu'à l'angle humerai, échancré courtement, trapézoï- dalement à l'arrière, son bord droit entre les carènes laté- rales. Carène médiane traversant tout le pro et le méso- notum jusqu'à l'extrémité prolongée de ce dernier. Carènes TRAVAUX INÉDITS. 81 latérales du pro et du mésonotum en ligne droite, les unes derrière les autres. Front long, très-rétréci vers le haut, sa carène médiane tranchante, relevée lamellairement et sinuée au sommet qui est un peu infléchi, et en cône aigu, vu de côté. Front transversalement convexe au- dessus du clypeus. Clypeus avec une carène médiane. Scrobes situés dans une entaille assez profonde des yeux. Article basilaire des antennes environ 1/3 de l'article 2, épais, cylindrique. Tibias postérieurs avec 2 épines, dont la petite à la base, et l'autre sur le milieu. Le tarse aussi long que le tibia, les articles 1 et 2 grêles , profondément et étroitement échancrés au sommet. Articles 1 et 2 avec une couronne d'épines en bas ; 2 et 3 réunis aussi longs que l'article 1 jusqu'à l'extrémité du lobe latéral. Élytres membraneuses, les 2 premiers secteurs terminés en no- dule allongée près des nervures anguleuses presque hori- zontales. Les nervures apicales simples n'atteignent que brisées leurs bords respectifs. La 2° et la A" sont four- chues. Ailes tronquées à l'extrémité, largement arrondies en dessous. Les 2 premiers secteurs forment une longue cellule, élargie en arrière, et fermée par une nervure an- guleuse avec nervure apicale. La ramification du 2° sec- teur est 2 fois fourchue. 2 nervures rayonnantes. Le 3^ secteur se termine derrière le milieu du 2^ . . . Genre 39. Tropîdocepliala, Stal. Vertex allongé, quadrangulaire, plus ou moins pro- longé au delà des yeux. Front droit , non sinué , non avancé en saillie au sommet ; la carène médiane bifur- quée sur le vertex. 2° secteur très-rapproché du 3", di- rigé parallèlement à ce dernier jusqu'à la nervure péri- phérique. Carènes latérales du pronotum divergentes en dehors, d'une autre direction que celles du mésonotum. Une grande cellule fermée par une nervure anguleuse à nervure apicale simple, cellule située entre le l*"'' et le 2" secteur, longue, postérieurement plus large ; le 2* sec- teur ordinairement fourchu à l'extrémité, très-rapproché (Dr Franz- Xavier Fieber.) 6 82 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. du S" simple, auquel il est parallèle jusqu'à la nervure transversale. 2 nervures indépendantes 33. 3S. Article basilaire des antennes cylindrique, quelque peu comprimé, 2/3 de la longueur de l'article 2 qui est cylindrique. Front trapézoïdal, long et étroit, 3 fois aussi long que large au niveau du clypeus ; côtés droits jus- qu'au sommet qui est étroit, un peu incourbés au niveau du clypeus. Carène médiane tranchante jusqu'au sommet du front, proéminente, fourchue sur le vertex jusqu'aux yeux. Vertex allongé, quadrangulaire , ne dépassant pas tout à fait de moitié les yeux. Clypeus longitudinalement convexe, avec une carène médiane, tranchante. Pronotum trapézoïdal, tronqué en avant et prolongé entre les yeux, sinué derrière eux ; son bord caréné se reliant au bord latéral; bord postérieur droit entre les carènes latérales, extérieurement arqué vers l'angle humerai. 1«'' article du tarse postérieur plus long que les articles 2 et 3 réunis. Tar^e aussi long que son tibia Genre 40. Megamelus, Fieb. -i— Article basilaire des antennes court, à peu près aussi long que large, 1/3 de l'article 2. Tarse postérieur presque aussi long que son tibia. Articles tarsaux 2 et 3 réunis aussi long que l'article basilaire mesuré depuis sa base jusqu'à l'extrémité de l'entaille à son côté supérieur (côtés de l'entaille ou lobes latéraux exclus ('). Pronotum large- ment échancré en arrière en faible angle 33. 33. Front long, étroit, plus étroit vers le sommet, côtés légèrement arqués en dehors ; 3 1/2 fois aussi long que large au milieu, les vallécules frontales canaliculées. Une place large, parfois presque triangulaire, sur les joues, devant les yeux, vers le sommet quelque peu conique du front. Vertex étroit, de 1/3 ou un peu plus de 1/2 plus long que le pronotum. Une carène tranchante, bifurquée (1) Nous adoptons cette manière de mesurer chez tous les Delpbacines. TRAVAUX INÉDITS. 'ô'i du sommet du front jusqu'aux angles de la nuque ; entre les deux branches une carène anguleuse, de l'angle de laquelle émerge et se dirige vers la base une carène mé- diane. Élytres étroites, de substance résistante. Toutes les nervures fortes, saillantes Genre il. StenocranusjFieb. — Front allongé, presque hexagonal, le plus large aux angles inférieurs des yeux, à partir de ce point oblique et rétréci vers le sommet ; souvent son bord est légèrement arqué en dehors sans angle apparent; l 1/^2 à 2 fois aussi long que large entre les yeux. Vallécules frontales faibles. Carène médiane légèrement courbe, se perdant au som- met obtus du front ; parfois droite ; de nouveau distincte sur le vertex et fourchue vers les ^2 angles de la nuque. Carène médiane et anguleuse faibles. Vertex rectangu- laire, plus ou moins arrondi en avant et proéminent au delà des yeux. Sommet du front ordinairement tronqué, rarement faiblement arqué (K. Brucki). Bord latéral très- rapproché des yeux, qu'il dépasse, et ne laissant libre qu'une faible bordure autour des yeux ; souvent refoulé en bas sur les joues (K. perspicillata et K. melanops). Article basilaire des antennes court, un peu plus long que large. 2° article fort , un peu en massue. Élytres étroites, de largeur égale, souvent un peu raccourcies et dans ce cas les nervures anguleuses manquent. Les sec- teurs sont simples, sans bifurcation , les nervures sail- lantes (K. perspicillata), ou bien les nervures anguleuses se changent en nervures droites, horizontales, des 2 côtés du secteur médian; élytres lancéolées à l'extrémité, mais le plus souvent arrondies plus ou moins Genre 42. Kelisia, Fieb. 34. Front avec une carène médiane distincte , entière ou abrégée, souvent à peine visible 35. _ Front avec deux carènes plus ou moins distinctes, en- tières ou faibles en haut, et presque effacées, ou plus ou moins longuement pédonculées vers le clypeus. Le S** sec- 84 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. teur de l'aile s'arrête à la jonction de la nervure angu- leuse et du secteur, et émet une ramification vers le bord arqué 41. 35. Front et sommet du vertex reliés à angle obtus ; ver- tex pentagonal, court, aussi long que large à sa base; les saillies peu marquées de la bifurcation entre les faibles fossettes, plus distinctes postérieurement. Front allongé, pentagonal, le plus large entre les angles inférieurs des yeux, environ 1 1/2 fois aussi long que large, quelque peu rétréci vers le sommet, et plus rétréci encore vers le clypeus ; aussi large au clypeus qu'un des côtés de son sommet ; convexe vers le sommet; la carène médiane ai- guisée jusqu'au sommet, les bords latéraux tranchants, étroitement relevés, quelque peu réfléchis sur les joues, situés contre les yeux en haut et sur le vertex : tête par conséquent, courtement et obtusément conique vue de côté. Pronotum court, moitié aussi long que le vertex; avec une carène médiane. Carènes latérales fortes quand l'insecte a de courtes élytres, faibles quand les élytres sont développées , dirigées presque en carène oblique vers l'angle arrondi du côté interne du pronotum, puis courtement arquées en dehors. Mésonotum faiblement convexe; ses carènes plus distinctes quand les élytres sont développées, les latérales divergentes. Antennes at- teignant l'échancrure des joues; article basilaire à peine, sur le milieu de la joue, égal environ aux 2/3 du '2" ar- ticle qui est fort, cylindrique. Tarse postérieur aussi long que le tibia, article 2 et 3 réunis aussi longs que l'article basilaire jusqu'à son entaille. 2^ article sagit- tiforme, ses lobes un peu dirigés en dehors. Nervures apicales des élytres 4-5 simples. La S"" nervure apicale de l'aile avec une courte fourche largement ouverte ; la ramification du 3'' secteur beaucoup plus oblique en ar- rière, près du bord arqué . Genre 43. Delphacînus, Fieb. — Sommet du front et du vertex tronqué. Vertex carré, ou allongé, presque trapézoïdal 36. TRAVAUX INÉDITS. 8fi 36. Vertex quadrangiilaire, allongé, ou trapézoïdal, deux fois aussi long que large, dépassant en avant les yeux presque de moitié ou plus. Treniier article du tarse pos- térieur beaucoup plus long que les articles 2 et 3 réunis : articles 1 et 2 peu profondément excisés au sommet, leurs lobes droits , . 37. — Vertex court, isocèle, ou presque transversalement quadrangulaire, dépassant de peu les yeux .... 38. 37. Vertex allongé, trapézoïdal, visiblement plus large à la nuque qu'à son sommet ; dépassant de près de moitié les yeux; un peu plus long que large à la nuque. Front al- longé, presque hexagonal, le plus large après son milieu ou au tiers apical, obtusément anguleux (unicolor, sma- ragdula) ou à côtés arqués en dehors, rétrécis vers le sommet, parfois légèrement sinués ; front deux fois aussi large au clypeus qu a son sommet. Carène médiane du front tranchante, atteignant le vertex, et de là ses arêtes fourchues prolongées jusqu'à l'angle de la nuque : la fourche limitée au milieu par une saillie anguleuse avec une carène médiane, bornant un losange; les fossettes faibles. Vallécules frontales faiblement canaliculées; clypeus caréné, ses vallécules profondes. Article basilaire des antennes deux fois aussi long que large, égal aux 2/3 du 2" article qui est fort, cylindrique. Pronotum tron- qué, proéminent entre les yeux , presque aussi' long que le vertex , ses carènes latérales obliquement dirigées jusque près des côtés obliques de son bord postérieur qui est échancré en cône très-obtus, et subitement incourbés brièvement en dehors. Tarse postérieur aussi long que son tibia, grêle. Vertex passant au front sous un angle aigu émoussé. La 2^ longue nervure apicale des élytres une seule fois fourchue . . . Genre 44. Chloriona, Fieb. — - Vertex rectangulaire, pas 1 1/2 fois aussi long que large. Front de largeur assez égale presque entre les yeux, un peu plus étroit entre les yeux vers le sommet, et sinué, environ 3 fois aussi long que large au clypeus. Carène 86 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. médiane du front tranchante , déjà fourchue au sommet du front jusque très-peu derrière le milieu du vertex, brisée à ce point par la saillie anguleuse, et dirigée sur l'angle de la nuque. Saillie médiane faible en arrière, les faibles fossettes de la nuque environ 1/3 seulement de la longueur du vertex. Yallécules frontales larges, faibles, leur rebord tranchant, relevé. Clypeus un peu convexe, avec une carène médiane. Article basilaire des antennes cylindrique, plus de 2 fois aussi long que large, envi- ron 3/4 de la longueur du 2' article, qui est plus fort. Carènes latérales du pronotum un peu relevées, tran- chantes, plus faibles en arrière, dirigées vers l'angle postérieur interne, arrondi, des parties latérales du pro- notum, doucement repliées et terminées à l'angle hume- rai. La 2'' longue nervure apicale des élytres 2 fois four- chue. Tarse postérieur à peine plus court que son tibia. Genre 43. Euides, Fieb. 38. Front sans carène, ou avec de faibles traces de carène ; rudiment de carène à la moitié inférieure du front , ou au clypeus. Passage du front au vertex arrondi, sans sail- lies. Les fossettes postérieures généralement les seules distinctes sur le vertex , sans ou seulement avec très- faible encadrement en saillie 39. — Front avec une carène médiane entière, distincte, fili- forme ou tranchante, fourchue à partir du sommet du front presque sur le vertex 40. 39. Article basilaire des antennes long, cylindrique, attei- gnant l'extrémité de la joue, plus de 3/4 de l'article 2 qui, un peu plus épais, atteint l'extrémité des côtés du clypeus. Front rectangulaire , 2 fois aussi long que large, ses bords plans, à peine émarginés. Tarse postérieur presque aussi long que son tibia. Pronotum aussi long que le vertex , avec une faible carène médiane à peine tran- chante ; analogue aux carènes latérales incourbées der- rière les yeux ; bord postérieur très-faiblement échancré en angle à peine obtus. Carènes du mésonotum faibles TRATAUX INT*.DITS. 87 mais distinctes; les latérales divergentes, Écaillette presque entièrement cachée. Yeux rabaissés très-loin sur les côtés du pronotum. Élytres parcheraineuses, 1/3 ou 1/iJ cT de la longueur du dos de l'abdomen, tronquées à l'extrémité Genre 40. Kormus, f ieb. — Article basilaire des antennes court, cylindrique, attei- gnant à peu près le milieu de la'joue, en massue, envi- ron 2/3 du 2® article qui est fort et dépasse un peu le front. Front allongé, presque hexagonal, le plus large au milieu, ses côtés faiblement émarginés , parfois presque obtusément anguleux aux yeux (E. vitlata), front à peine un peu plus de deux fois aussi long que large au milieu. Pronotum visiblement plus court que le vertex ; bord postérieur faiblement échancré en angle obtus. Carène médiane très-faible ; les carènes latérales distinctes seu- lement à la base, arquées obliquement autour des yeux. Carène médiane du mésonotum parfois à peine visible (E. pyrenœa). Carènes latérales faibles. Écaihette à peine saillante. Tarse postérieur 2/3 de la longueur de son tibia, articles 2 et 3 réunis aussi longs que l'article basi- laire mesuré jusqu'à la base de son entaille. Élytres par- chemineuses, courtes, de moitié aussi longues que le dos de l'abdomen , tronquées postérieurement, ou un peu plus longues que la moitié de l'abdomen, obtuses posté- rieurement, arquées intérieurement vers en haut . . . Genre 47. Eurysa, Fieb. 40. Article basilaire des antennes court, en massue, com- primé, prolongé sur le milieu de la joue, un peu plus long de moitié que l'article 2. Article 2, vu de devant, plus large à la base, un peu comprimé, et avec une bosse allongée jusque près de son milieu, sous cette bosse un petit sillon à rebord saillant ; partie supérieure de l'ar- ticle plus étroite, cylindrique. Front allongé , presque hexagonal ; vallécules superficielles , à rebords un peu relevés; front le plus large entre les angles inférieurs des yeux; vers le sommet à côtés courts, vers la base à 88 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. côtés longs; beaucoup plus étroit au clypeus qu'à son sommet qui est droit ; presque deux fois aussi long que large au niveau des yeux. Passage au vertex générale- ment à angle droit légèrement émoussé. Carène médiane tranchante sur le front qui est lisse ; carène déjà fourchue sous le sommet du front, brisée sous le vertex au niveau d'un losange étroit et obliquement dirigée sur l'angle de la nuque. Yeux profondément et étroitement échancrés en dessous. Pronotum aussi long que le vertex; ses ca- rènes latérales en arête, obliques vers l'angle humerai interne, fortes, et dirigées en faible arc en dehors. Ca- rènes du mésonotum tranchantes , en pointe saillante chez les exemplaires à élytres courtes; les carènes laté- rales faiblement et seulement à l'extrémité postérieure ar- quées sur le mésonotum qui est convexe, chez les exem- plaires à longues élytres. Élytres membraneuses avec de fortes nervures granulées à gros grains. La première nervure apicale de l'aile aboutissant au bord de l'aile avant l'extrémité de cette dernière. Tarse postérieur un peu plus court que son tibia. 2« article et 3" réunis aussi longs que Tarticle basilaire mesuré jusqu'à la base de son échancrure, longs ; 2^ article sagittiforme , aigu; ses lobes assez fortement divergents . . Genre 48. Conomelus, Fieb Articles antennaires cylindriques. La première nervure apicale aboutissant au bord arqué tout près de l'extrémité de l'aile. Tarse postérieur aussi long que son tibia. Ar- ticle basilaire des antennes un peu plus long de moitié que le S*" article qui est plus épais ; atteignant le milieu de la joue. Front de longueur et de largeur très-inégales, par conséquent de forme diverse, soit rectangulaire, à côtés plus ou moins droits, un peu plus de 2 fois aussi long que large. Vallécules frontales parfois limitées en arc à leur sommet (quand la carène médiane est tranchante) ; bord du vertex arrondi, les carènes faibles. Vertex très- peu plus long que large quand les carènes médianes et TRAVAUX INÉDITS. 80 latérales sont filiformes, assez carré quand les carènes sont tranchantes , souvent faiblement saillantes, et les fossettes à rebords moins tranchants. Les carènes mé- dianes filiformes déjà fourchues sur le sommet du front. 3, 4, 5 nervures apicales sur Téh tre ; la 2*= se dirige vers la base ou la tige de la nervure apicale fourchue, et la fait paraître deux fois fourchue. Généralement la 3" et la b", ou bien la 2" et la 4" nervures apicales sont four- chues ; parfois 2 nervures séparées au lieu de la fourche de la 2^ nervure apicale. Bord postérieur du pronotum échancré largement en faible angle; l'angle postérieur interne des côtés arrondi, plus rarement obtusément anguleux. Les carènes latérales obliques en arrière , incourbées en dehors, ou bien se perdant latéralement en arc. Mésonotum plus convexe chez les exemplaires avec élytres complètes; les carènes latérales le plus souvent droites, parallèles à la carène médiane; mésonotum plus court et très-faiblement convexe chez les exemplaires à élytres courtes, carènes latérales obliques. Les élytres complètes se rencontrent en nombre égal chez les 2 sexes d'une même espèce; chez certaines espèces on rencontre souvent plus d'exemplaires à élytres courtes. (Delphax Aùct.) Genre 49. Liburnia, Stal. 41 . Front et vertex obtusément anguleux au sommet, les bords relevés à la base, au sommet pressés contre les yeux. Tête en large cône court, vue de côté. Vertex pentagonal en avant. Front distinctement bicaréné ou avec de faibles traces de 2 carènes disparaissant vers le sommet; milieu souvent visiblement saillant chez le J*; chez les ? des carènes latérales distinctes , quoique très-faibles. Corps court et noir ainsi que les élytres qui sont coriacées. . 42. -^ Front et vertex droits au sommet ; vertex carré ; élytres claires dans leurs deux formes , mais aussi noires ou brunes quant elles sont courtes; parfois frangées de blanc 43. 43. Front avec 2 c'arènes tranchantes, arquées en dehors , 90 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875 très-rapprochées et convergentes au sommet, un peu sé- parées l'une de l'autre au niveau du clypeus, qui est con- vexe et sans carènes. Front faiblement convexe, penta- gonal, allongé; ses côtés supérieurs obliques plus de moitié aussi longs que les côtés inférieurs se perdant en faible arc vers le clypeus. Vertex en pentagone à côtés parallèles; 3 faibles fossettes entre les rebords qui sont très- faibles. Bord du vertex appuyé complètement contre les yeux au sommet ; ce sommet en cône large, court et ob- tus, vu décote. Antennes atteignant l'extrémité de la joue. Article basilaire, court , épais , environ de moitié aussi long que le 2« article qui est épais, cylindrique et un peu comprimé. Pronotum de moitié aussi long que le vertex; échancré postérieurement en très-faible angle obtus. Les carènes très-faibles, à peine visibles ; les 2 fossettes dis- tinctes ; angle postérieur interne du pronotum arrondi. Mésonotnm convexe, postérieurement avec une dépres- sion quand les élytres sont complètes ; sa carène mé- diane seule distincte, faible. Élytres coriacées, tronquées à l'arrière, quand elles sont courtes; membraneuses, transparentes, quand elles sont longues, et avec secteurs courtement fourchus postérieurement, et i nervures api- cales simples Genre 50. Jassîclaeus, Fieb. Front avec de faibles traces de deux carènes, plus dis- tinctes chez les ?, se retrouvant plus rarement chez les c^. Front faiblement convexe, plus ou moins largement ou étroitement pentagonal ; ses côtés légèrement émargi- nés. Clypeus convexe avec une courte et faible carène, ses bords carénés. Vertex en pentagone à côtés paral- lèles, presque transversal. Les saillies entre les fossettes superficielles très-faibles ; la fossette antérieure presque nulle. Antennes courtes , épaisses , en massue, oblique- ment tronquées ; article basilaire en longueur moyenne, les 2/3 de l'article 2 qui est épais, cylindrique. Pronotum échancré postérieurement en faible angle ; un peu plus long que la moitié du vertex : ses carènes et celles du TRAVAUX INÉDITS. 01 mésonotum faibles, mais distinctes. Courtes élytres coria- cées; longues élytres membraneuses, avec 5-C nervures apicales, dont les :2 premières courtes, la 3'' longuement fourchue, les suivantes simples. Les secteurs 1 et 2 four- chus à l'extrémité, bornés par des nervures anguleuses. Tarse postérieur aussi long que son tibia Genre 51. Metropîs, Fieb. 13. Carène médiane du front fourchue vers le haut paral- lèlement jusque sur le vertex; tige de la fourche plus ou moins longue, appuyée sur le clypeus. Carènes et bords latéraux filiformes; les sillons parallèles, noirs. Front de largeur assez égale 2—2 1/4 fois aussi long que large aux angles inférieurs des yeux ; de ce point en ligne droite vers le bord du vertex, et légèrement en arc et ré- tréci vers le clypeus (Beckeri), ou bien le plus large entre les angles inférieurs des yeux, sinué et rétréci vers en haut, plus étroit et légèrement arqué vers le clyi»eus. Clypeus caréné; vertex carré, rarement visiblement plus long que large. Passage au front sous un angle droit émoussé. Pronotum aussi long que le vertex, parfois seulement les 2/3 de sa longueur quand le vertex est visi- blement plus long (D. flavipes). Antennes atteignant au delà de l'extrémité du front, article basilaire prolongé jusque sur le milieu de la joue, court, en massue, épais vers en haut, un peu plus long de 2/3 de l'article 2, qui est épais, cylindrique. Carènes du pro et du mésonotum fortes (luai)d les élytres sont courtes, étroites quand les élytres sont longues. Tarse postérieur aussi long que son tibia. Les secteurs 1 et 3 losanges à l'extrémité; l'avant-dernière nervure apicale interne fourchue . . . Genre 52. Dîcranotpopîs, Fieb. mmm Frout avcc 2 carènes isolées , rapprochées ou con- fluentes au niveau du clypeus, filiformes ou obtuses. . 44. 44. Carènes frontales tranchantes jusque sur le vertex, pa- rallèles, puis rapprochées au niveau du clypeus, les val- lécules externes assez superficielles ; plusieurs pustules 92 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. urcéolées sur leurs carènes latérales et le bord extérieur légèrement- arqué en dehors. Vertex carré, dépassant quelque peu les yeux en avant, les vallécules prolongées du front jusqu'au delà du bord obtus du vertex et su- perficielles. Clypeus convexe avec carène médiane. Front rectangulaire, ses côtés très- doucement émarginés, très-peu rétrécis vers son sommet, plus rétrécis vers le clypeus, sa longueur égale à 1 i/2 fois la largeur de son milieu. Pronotum échancré postérieurement en faible angle, presque aussi long que le vertex, avec faible ca- rène médiane tranchante; les carènes latérales obliques et arquées aux et derrière les yeux, fortes, parées de plu- sieurs pustules. Front faiblement convexe, son passage au vertex à angle droit, émoussé. Antennes assez longues, atteignant le milieu du clypeus ; l'article basilaire cylin- drique jusqu'à l'extrémité de la joue, et environ 2/3 de l'article 2 qui est plus épais, cylindrique. Mésonotum avec une faible carène médiane et de courtes carènes latérales saillantes et divergentes. Tarse postérieur aussi long que son tibia. Les secteurs de l'élytre fourchus ; les nervures apicales simples, la dernière 2 fois fourchue .... Genre 53. Achorotîle, Fieb. Carènes frontales filiformes , prolongées jusque sur le vertex qui est un peu transversalement quadrangulaire, et y donnant naissance à 3 canal icules parallèles noirs — ou bien carènes obtuses, un peu tranchantes sur le vertex, les fossettes sur la nuque courtes, ou seulement 2 fossettes, puisque les canaux antérieurs sont prolongés jusqu'au delà du miUeu du vertex. Front plus ou moins large, rectangulaire; ses côtés les plus largement émar- ginés entre les angles inférieurs des yeux, et formant un angle très-obtus, sinués vers le vertex, presque droits ou très-doucement rétrécis en arc, les bords tranchants, relevés; les 2 carènes médianes du front, qui est convexe, souvent très rapprochées l'une de l'autre et (sbtuses, et faibles, si bien que leur intervalle très-étroit et tellement TRAVAUX INÉDITS. 'J3 rehaussé par les bords des carènes semble souvent une ligne à peine déprimée ; souvent même il se change en faible carène (nasalis). Front plus convexe chez les exemplaires à carènes frontales obtuses. Antennes attei- gnant l'extrémité du front; l'article basilaire un peu en massue et atteignant le milieu de la joue; 2/3 de la lon- gueur de l'article 2. Pronotum à peine aussi long que le vertex; bord postérieur échancré en faible angle; souvent presque droit. Carènes du pronotum et du i.i'sjaotum distinctes, arqués sur le pronotum autour des yeux, tran- chantes; les latérales du mésonotum divergentes. Méso- notum plus convexe chez les individus adultes avec élytres complètes ; postérieurement avec une dépression. Les élytres courtes sont coriacées ou parchemineuses; les développées membraneuses. Les secteurs fourchus et bornés par des nervures anguleuses, ou ouverts (pteridis), 0-6 nervures apicales simples, parfois isolément fourchues, ou fourchues seulement sur l'une des élytres. Tarse pos- térieur un peu plus court que son tibia , la ^^ épine sur ou derrière le milieu du tibia. (Ditropis par erreur sur la planche Vlll des Delphacini.) . . Genre 54. Stiroma Fieb. IV. Fam. CERCOPIDA, Stal. 1. Corps allongé ou ovalaire. Vertex le plus souvent uni. Yeux adossés au pronotum et situés latéralement à la nuque. Bord du vertex en saillie, ou partiellement pourvu d'un sillon. Scrobe entre, ou un peu avant les yeux et le front, et en partie recouvert par le rebord du vertex. Article basilaire des antennes court, annulaire, 2« article court, cylindrique, 3« article le plus souvent ovalaire. Les d'eux secteurs de l'élytre fourchus à. des hauteurs inégales; une courte rangée de cellules apicales. 2 ner- vures simples dans le clavus, nervures de même direc- tion que la suture du clavus. Les ailes ont près de la base un élargissement membraneux; la cellule superflue s'y rencontre également. Ordinairement, le premier et le 94 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. deuxième secteur sont réunis par une nervure transver- sale avant leur extrémité; le 2'' qui est simple et le 3'^ qui est fourchu avant son extrémité sont également réunis, avant la bifurcation du 3", par une nervure transversale. Le pyrunia fait exception toutefois. Son premier secteur est libre ; le 2°, fourchu à l'extrémité, est relié au 3° sec- teur simple par une nervure transversale aboutissant à la base de la fourche du 2^ Généralement, 2 nervures rayonnantes, 4 cellules apicales. 1. Bord antérieur du pronotum droit ou faiblement arqué entre les angles du cou; pronotum pentagonal en arrière. Bord du vertex non tranchant, sans sillon. Yeux éloignés de la base des élytres par le côté antérieur du pronotum, qui est long S. — Bord antérieur du pronotum proéminent en angle obtus entre les yeux; pronotum en losange transversal. Bord du vertex muni partiellement d'un sillon. Front faible- ment convexe en long, souvent avec un léger sillon médian. Angle humerai obtus ; les yeux se trouvent rapprochés de la base de l'élytre 3. 2. Bord antérieur du pronotum droit, le bord latéral an- térieur oblique, environ de la longueur du bord latéral postérieur depuis l'épaule jusqu'au point échancré. Élytres convexes, longitudinalement tectiformes. Front forte- ment renflé, saillant au-dessus du clypeus. Une épine à la base des tibias postérieurs, et une sur leur milieu. Article 3 des antennes ovalaire, seulement peu enfoncé dans l'article 2. Bostre atteignant entre les hanches inter- médiaires ; 3° article de moitié aussi long que 2. . , . Genre 53. Trieephora, Am. Serv, — Bord antérieur du pronotum faiblement arqué; bord latéral droit en arrière depuis l'angle du cou jusqu'à l'angle humerai, plus court que depuis l'angle humerai jusqu'au point échancré. Élytres prises ensemble large- ment ovales, fortement convexes vers leur milieu, leurs côtés bombés ; postérieurement quelques grandes cellules TRAVAUX INÉDITS. 9o apicales. Front et clypeus prolongés dans une même direc- tion, faiblement convexes. Rostre court, atteignant l'ex- trémité des hanches intermédiaires; article 3 court, de moitié aussi long que 2. Clypeus en crête obtuse. Article basilaire du tarse postérieur court, fort, progressivement élargi vers le bas. Sur les tibias postérieurs une épine sur le premier et le deuxième tiers. Article 3^ des antennes petit, inséré dans le creux du 2^ article. (Nervulation des ailes comme dans l'introduction de la famille. y . . . Genre 56. L, Fieb. — Yertex beaucoup plus long, deux fois plus long que le pronotum, et linguiforme. Miheu du vertex longitudinale- ment convexe , bord du vertex lamellaire, horizontal. Ocelles éloignés des yeux. Face longue, son quart infé- rieur en pentagone transversal, très-obtu sèment anguleux en bas, et à côtés verticaux vers les yeux. Les côtés supé- rieurs doucement sinués près des yeux, et linguiformes. Front allongé, inversement trapézoïdal, avec un calys saillant allant du scrobe au bord au-dessus de l'œil. Front rétréci vers le sommet et faiblement convexe en longueur. Yeux enchâssés obliquement dans la nuque, à 446 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 4875. peine proéminents au delà du niveau du pronotum. Clypeus étroit, rectangulaire, à peu près aussi long que le front mesuré jusqu'au scrobe. Joues échancrées angu- leusement sous les yeux. Le premier secteur de l'élytre bifurqué après sa base et prolongé simplement jusqu'aux nervures anguleuses ; sa branche interne reliée au 2" sec- teur par une nervure transversale et bifurquée sur son milieu ; les branches de cette dernière fourche dirigées simplement jusqu'aux nervures anguleuses. La branche externe de cette dernière fourche est reliée par une ner- vure transversale à la branche externe de la bifurcation précédente, et forme une cellule quadrangulaire allongée. A côté de cette cellule se trouve la 2* et longue cellule intermédiaire, qui est triangulaire, une longue cellule dis- coïdale et 4 courtes cellules apicales. Élytres le plus sou- vent complètement développées et plus courtes que le dos de l'abdomen. Nervures des ailes comme chez Psegmatus. Arête supérieure, externe des tibias postérieurs armée de nombreuses épines. Article basilaire du tarse postérieur aussi long que le dernier article ; 2^ article le plus court de tous Genre 86. Glossocratus , Fieb. 23. Bord du vertex tranchant. Yertex plan parabolique (semi-oblong transversalement). Ocelles situés près des yeux sur le rebord. Suture frontale prolongée jusqu'au bord du vertex et éloignée des ocelles. Pronotum trans- versal, quadrangulaire ; à angles du cou non tronqués ; bord antérieur du pronotum faiblement arqué en dehors. Bord latéral droit, caréné. Bord postérieur à peine sinué au-dessus de l'écusson. Angles postérieurs courts, tron- qués. Face presque en losange allongé, à côtés courts en bas, et obtusément anguleuse. Joues larges , dirigées en ligne obUque du clypeus jusqu'à l'angle jugal; anguleu- sement sinuées à cet angle, et obliquement dirigées vers les yeux. Clypeus quadrangulaire, allongé. Front faible- ment convexe en longueur. Nervulation des élytres comme chez Glossocratus. Élytres aussi longues que l'abdomen. TRAVAUX INÉDITS. 117 Tibias postérieurs armés de nombreuses épines, à l'arête supérieure externe, épines à peine plus fortes que celles des autres arêtes. . Genre 87. Parabolocpatus, Fieb. — Bord du vertex en saillie obtuse, renllé, ou convexe. 84. 84. Bord du vertex obtus, en avant parallèlement ru^^uleux, Yertex triangulaire, finement ruguleux longitudinale- ment. Face en hexagone très-obtusément anguleux en bas, et dont les côtés les plus courts sont ceux qui vont des joues vers les yeux; les plus longs sont ceux du bord du vertex. Front large, à cotés arqués en dehors et rétrécis vers le clypeus; au niveau des ocelles aussi large que long. Clypeus quadrangulaire, allongé, pas de moitié aussi long que le front. Pronotum large, semi-circulaire, très-proé- minent entre les yeux en avant; angles huméraux obtus; bord postérieur droit; côtés postérieurs courts. Arête externe, supérieure des tibias postérieurs armée de 9-10 épines assez grandes. Nervulation des élytres incomplè- tement développées comme chez Parabolocratus ; quelques nervures obliques, isolées, dans le champ marginal. 4-5 courtes cellules apicales Genre 88. Rhytistylus, Fieb. -. Vertex lisse au bord, non parallèlement ruguleux. . 35. 35. La branche interne supérieure ou bien la branche interne inférieure du premieT secteur de l'élytre reliée au 2* secteur par une nervure transversale. Les deux bran- ches de la bifurcation supérieure de nouveau fourchues vers ou après le milieu et prolongées jusqu'aux nervures anguleuses forment les cellules intermédiaires (rarement la branche fourchue externe passe directement à la cellule intermédiaire). Une ou deux nervures sortant de la cellule intermédiaire et se dirigeant au bord de l'élytre forment souvent une cellule marginale et ordinairement 4 et plus rarement 5 cellules apicales irrégulières. Cellule super- flue se rencontrant toujours dans l'aile 26. — Le secteur externe des élytres fourchu après sa base, à bifurcation ordinairement indistincte et se perdant dans la 118 " REYUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. substance des élytres ; par conséquent les 2 branches du premier secteur et le secteur interne indivis, sans aucun raccordement par des nervures transversales, prolongés jusqu'aux nervures anguleuses et apparaissant comme trois secteurs. 4 cellules apicales dont la 2" est parfois triangulaire et pédonculée. Ailes sans cellule superflue. Ocelles se rencontrant parfois ou manquant, ou indiqués par de petites fossettes (Typhlocybse) 37. »6. La branche fourchue interne du premier secteur de rélytre seule fourchue de nouveau après le milieu. Une ou deux nervures obliques dans le champ marginal forment une cellule marginale. Front étroit, pas de moitié aussi large au niveau du clypeus qu'entre les ocelles . . . 27. — Les deux branches de la bifurcation supérieure du pre- mier secteur fourchues vers ou après le milieu, ou bien atteignant sans bifurcation les nervures anguleuses. . S8. 27. Les deux premiers secteurs de l'aile reliés en fourche avant leur extrémité ; la tige de cette fourche se dirige vers l'extrémité de l'aile, au bord antérieur, à la nervure périphérique; par conséquent une cellule superflue et 2 cellules apicales. Yertex très-court, de largeur égale, parallèle au bord antérieur anguleux du pronotum et long du tiers de sa largeur au niveau de la nnque, entre les yeux. Pronotum en triangle obtus, à côtés courts, un peu plus long que la moitié de son bord postérieur; bord anté- rieur prolongé en angle obtus au delà de l'angle interne des yeux. Face en hexagone presque symétrique, vers le bas très'obtusément anguleuse; côtés jugaux de la face à peu près aussi longs que les côtés allant de lœil au sommet du front. Joues larges, très-obtusément angu- leuses en dehors et dirigées obliquement vers les yeux. Tarses postérieurs grêles; article basilaire un peu plus long que l'article 2; article 3 un peu plus court que 2. Genre 89. Gnathodus, Fieb. — Les 2 secteurs antérieurs de l'aile reliés en fourche, du sommet de laquelle sort une nervure fourchue ou bien TRAVAUX INÉDITS. 110 une tige fourchue vers l'extrémité, et dirigée vers l'extré- mité de l'aile, à la nervure périphérique. Vertex, yeux compris, plus ou moins anguleux en avant, en pentagone, plus long que sa moitié postérieure au niveau de la nufiue. Pronotum semi-circulaire en avant, à angles obtus. Bord antérieur proéminent en arc entre les yeux. Face en hexagone symétrique dont l'angle inférieur est le plus souvent droit. Joues étroites, très-obtu sèment angu- leuses. Clypeus quadrangulaire, allongé, parfois plus étroit vers le bas, un peu plus court ou de moitié aussi long que le front. Article basilaire du tarse postérieur un peu plus long que le dernier article; 2'' article plus court que 3 Genre 90. Cicadula, Zett. 88. La branche fourchue interne supérieure du premier sec- teur de l'élytre seule reliée au 2« secteur par une nervure transversale 89. — La branche supérieure et la branche inférieure de la fourche du premier secteur de l'élytre reliées au secteur interne par une nervure transversale ; parfois se rencon- trent plusieurs nervures transversales 34. 29. Clypeus étroit, incourbé à l'extrémité vers le sternum et dépassant les joues. Rostre aussi long que le clypeus et prolongé entre les hanches antérieures. Face trans- versale, presque en losange isocèle, à angles obtus. Bord du vertex en angle plus ou moins obtus, arrondi. Joues légèrement sinuées obliquement depuis le clypeus, élar- gies vers le haut et les yeux. Front étroit, convexe jusqu'au vertex, pas de moitié aussi large à la hau- teur du clypeus qu'au niveau des ocelles. Vertex en angle très-obtus et presque aussi long que sa demi-largeur au niveau de la nuque, pentagonal ou bien arqué en avant et plus court que sa demi-largeur au niveau de la nuque, plus long aux yeux que sur son milieu. Pronotum presque réniforme ou en triangle obtus et à côtés courts. Yeux grands, dépassant latéralement le pronotum. Article basi- laire du tarse postérieur aussi long que les articles 2 et 3 1:20 REVUE ET MAGASI?< DE ZOOLOGIE, 1875. réunis; article 3 un peu plus long que 2 Genre 91. Grypotes, Fieb. — Clypeus droit, non inoourbé vers le sternum. . . . 30. 30. Les 2 branches fourchues du premier secteur de l'élytre indivises jusqu'aux nervures anguleuses et reliées sur le milieu entre elles, et à la nervure marginale par une ner- vure oblique; par conséquent une cellule marginale, deux cellules intermédiaires, dont l'une courte et l'autre longue, et 4 cellules apicales. Ocelles assez visibles sur le bord légèrement convexe du vertex et rapprochés des yeux. Face en pentagone presque isocèle, obtusément anguleux vers le bas, faiblement arqué en haut. Angle jugal très- obtus. Front très-superficiellement convexe. Passage au vertex à angle droit, arrondi. Front pas de moitié aussi large au niveau du clypeus qu'à la hauteur du bord du vertex entre les sutures. Clypeus rectangulaire, allongé, un peu proéminent au delà des joues. Vertex transversal, très-superficiellement arqué en avant, pas de moitié aussi long que le pronotum. Pronotum semi-circulaire, faible- ment arqué en avant et peu proéminent entre les yeux. Yeux grands, dépassant à peine latéralement le pronotum. Élytres étroitement bordées. Tibias postérieurs armés extérieurement de 7 épines éloignées. Article basilaire du tarse postérieur aussi long que les articles 2 et 3 réunis. Articles 2 et 3 de longueur égale Genre 92. Coryphseus, Fieb. — Les deux branches fourchues du premier secteur de l'élytre bifurquées vers ou après le milieu et formant avec les nervures anguleuses 2 cellules intermédiaires ; les 2 nervures transversales de la cellule intermédiaire for- ment une cellule marginale et 4 cellules apicales. . . 31. Les deux premiers secteurs de l'aile reliés en fourche pour former une cellule; la tige de la fourche dirigée obliquement vers le sommet de l'aile, à la nervure péri- phérique. Pronotum transversal, réniforme, pas de moitié aussi long que large. Vertex un peu plus long que le 31. TRAVAUX INÉDITS. 121 pronotum, obtusément anguleux, un peu plus long que la moitié de sa largeur à la hauteur de la nuque, déprimé au sommet derrière un calus transversal, très-finement aci- culé en longueur. Yeux grands, dépassant à peine les côtés du pronotum. Face en hexagone, sous les yeux aussi large que longue, à côtes longs au sommet, obtusément anguleux au sommet et à la base. Joues larges, très-obtu- sément anguleuses. Front étroit, à peine de moitié aussi large au niveau du clypeus qu'entre la suture frontale à la hauteur des ocelles. Clypeus allongé, quadrangulaire, environ de moitié aussi long que le front. Élytres généra- lement de moitié aussi longues que l'abdomen, plus rare- ment complètement développées, ainsi que les ailes et aussi longues que le dos de l'abdomen chez le d', un peu plus courtes chez- la ? . Article basilaire du tarse postérieur aussi long que les articles 2 et 3 réunis, articles 2 et 3 de même longueur. Tibias postérieurs non dilatés. Genre 93. Doratupa, J. Sahlbg. — Les 2 premiers secteurs de l'aile reliés avant leur extrémité par une nervure transversale et formant une longue cellule quadrangulaire. Cellule superflue dans l'aile ; par conséquent 4 cellules apicales 32. 33. Entre toutes les nervures des élytres, qui sont étroite- ment bordées, de courts traits transversaux ou ramifiés, plus ou moins rapprochés, colorés, libres ou rehaut les nervures; élytres semblant par conséquent réticulées ; par place se rencontrent encore des traits plus nombreux ou des points, places apparaissant comme taches obscures. D'autres taches blanches, de formes diverses, alternent avec les précédentes, surtout à la marge. Face en hexa- gone presque symétrique, à côté jugal sinué vers l'œil et le côté le plus court. Front étroit, au niveau du clypeus à peine du tiers de sa largeur vers le sommet à la hauteur des ocelles qui sont très-rapprochés des yeux. Clypeus presque spatuliforme, étranglé à la base, dépassant de peu les joues et de moitié la longueur ou moins long que 122 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. la moitié du front. Vertex plus court que le pronotum, en angle obtus émoussé et portant en avant une dépression triangulaire transversale. Sommet du front parfois forte- ment sinué (binotatus) et à bord plus saillant. Pronotum semi-circulaire, àcôtéshuméraux se perdant obliquement dans le bord postérieur. . . Genre 94. Phlepsius, Fieb. — Pas de traits entre les nervures des élytres, pas d'as- pect réticulé. Vertex toujours plus court que le pronotum, qui est en triangle à angles émoussés, semi-circulaire ou presque réniforme. Élytres le plus souvent complètement développées, plus longues que Fabdomen, parfois à peine aussi longues, rarement plus courtes chez la $ . . . 33. 33. Front étroit, large au niveau du clypeus du 1/3 de sa largeur à la hauteur des ocelles; 1 1/2 fois aussi long que large entre les ocelles. Face plus longue que large entre les angles des joues. Yertex en angle plus ou moins obtus ou droit, généralement plan, rarement un peu déprimé transversalement en avant et à bord du vertex renflé (Ventralis) Genre 95. Thamnotettix, Ztt. — Front large, 3 à 4 fois aussi large à la hauteur du bord du vertex, aux ocelles, qu'à sa base, au niveau du cly- peus. Face plus courte que chez le genre précédent, un peu plus longue ou aussi longue que large entre les angles des joues. Vertex plus court que le pronotum et en angle obtus émoussé, ou bien presque en arc. .- . . Genre 96. Athysanus, Bur. 34. Passage du front au vertex sous un angle presque droit et émoussé ou arrondi 35. — Passage du front au vertex sous un angle aigu, souvent émoussé 36. 35. Ailes largement tronquées à l'extrémité, formant un large lobe; un deuxième arc assez faible au bord posté- rieur. Clypeus étranglé à la base, pas du tiers de la lon- gueur du front et un peu proéminent au delà des joues. Face, sous les yeux, en hexagone presque régulier, obtu- sément anguleux à la base et au sommet, aussi long que TRAVAUX INÉDITS. 123 large entre les angles des joues. Côté jugal court et droit sous l'œil. Front 3 fois plus large au sommet qu'au niveau du clypeus et plus long de 1/5 que large entre les ocelles. Vertex court, pas de moitié la longueur du pronotum, en angle très-obtus, émoussé, plus court aux yeux, bord renflé. Pronotum presque semi-circulaire, s'avançant entre les yeux ; épaules obtuses. Élytres sans nervures blanches intermédiaires. Article basilaire du tarse postérieur fort, prismatique, avec arête en dessus Genre 97. Goniagnathus, Fieb. Ailes triangulaires, à extrémité obtuse et à bord postérieur faiblement arqué dans toute sa longueur. Yertex plus ou moins long que la moitié du pronotum. Face en hexagone transversal, plus court que sa largeur entre les joues, à la hauteur des yeux; à peine ou beaucoup plus long que large entre les angles des joues. Front allongé; guère plus long ou i J/2 fois aussi long que large à la hauteur des ocelles. Au même point 3 ou plus de 3 fois aussi large qu'au niveau du clypeus. Joues larges, en angle obtus émoussé. Clypeus allongé, quadrangulaire, pas aussi long ou de moitié aussi long que le front. Élytres déve- loppées, plus longues que le dos de l'abdomen, le plus ordinairement étroitement bordées ; des nervures blan- ches isolées ou réunies dans les champs intermédiaires, le champ marginal et entre les 2 nervures. Article basi- laire du tarse postérieur plus fort que les 2 articles sui- vants, et arrondi à l'extrémité Genre 98. AUygus, Fieb. , Face en losange allongé, à angle aigu au sommet et à la base, ou bien en losange transversal à angle droit au sommet et à la base. Front long et étroit, en long losange à côtés égaux ou à côtés courts au sommet, et très-étroi- tement tronqué au niveau du clypeus. Clypeus étroit, long, beaucoup moins long que le front ou bien du tiers de la longueur du front. Front 3 ou i fois plus large à la hau- teur des ocelles qu'au niveau du clypeus et 1 2/3 ou 2 1/4 124 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. de fois plus long que large à la hauteur des ocelles. Joues presque droites du clypeus aux yeux, à peine visiblement anguleuses, parfois légèrement sinuées aux yeux. Élytres complètement développées, généralement pourvues sur leur moitié postérieure et la marge, ou bien le long du secteur interne, de plusieurs nervures transversales sou- vent claires et entre lesquelles se trouvent des taches claires. 4-5 cellules apicales, 3 cellules intermédiaires, 2 cellules discoïdales Genre 99. Platymetopîus, Bur. .« Face en hexagone symétrique, à côtés longs et à angle moins que droit ou presque droit au sommet, à angle obtus à la base. Front en pentagone long et aigu au sommet, et dont les côtés bordant le vertex sont de longueur diverse selon les espèces. Joues obtusément anguleuses. Front 3 fois plus large à la hauteur des ocelles qu'au niveau du clypeus, et 1 1/4-1 2/3 de fois la longueur de sa largeur aux ocelles. Clypeus allongé, ordinairement plus étroit vers le bas, du tiers ou de moitié de la lon- gueur du front. Élytres plus longues que l'abdomen quand elles sont complètement développées, chez les ? le plus souvent plus courtes que l'abdomen; toujours avec 4 cellules apicales, une cellule marginale, 3 cellules intermédiaires dont la médiane est la plus longue, 2 cel- lules discoïdales; la cellule suturale du clavus rarement pourvue de quelques fortes nervures blanches transver- sales (Ocellaris). . . Genre 100. Deltoeeplialus, Bur. 37. Les nervures apicales des secteurs de l'aile aboutissent à la nervure périphérique. 3 nervures reliées par une ner- vure transversale à la membrane forment 4 cellules api- cales • 38. _ Les nervures apicales des secteurs et la nervure péri- phérique de l'aile aboutissent an bord de l'aile; le 3" sec- teur simple est relié au 2" et à la nervure périphérique par 2 nervures transversales. 2 ners-ures apicales sur la membrane; l'externe fourchue et l'interne aboutissant TRAVAUX INÉDITS. 425 simplement au bord interne de l'élytre, ou bien 2 ners'ures apicales assez parallèles, situées sur le milieu de la mem- brane, et une 3* nervure externe courte et al)Outissant au bord externe de l'élytre (Zygina) 41. 38. Les deux premiers secteurs de l'aile, reliés loin de leur extrémité par une nervure transversale, forment une lon- gue cellule, et le secteur externe se prolonge dans la ner- vure périphérique. La cellule superflue manque. Le 2^ et le 3' secteurs sont reliés loin du précédent poinl Je raccor- dement par une nervure anguleuse pédonculée; par con- séquent 3 cellules apicales. Élytres étroitement bordées; leur nervure apicale externe prolongée jusqu'au bord ar- qué. Ocelles visibles. Clypeuslong, proéminent au delà des joues. Scrobe situé à l'angle inférieur des yeux. Vertex court, transversal, de largeur égale, pas aussi long que la moitié de sa largeur au niveau de la nuque et faible- ment arqué en avant. Yeux grands, ne dépassant pas laté- ralement le pronotum. Pronotum semi-circulaire, peu proéminent entre les yeux. Passage au vertex arrondi. Article basilaire du tarse postérieur plus fort mais aussi long que les articles 2 et 3 réunis ; dernier article un peu plus court que l'article 2 . . . Genre 101. Alebra, Fieb. ^ Les deux premiers secteurs de l'aile reliés avant leur extrémité en fourche, dont la tige se prolonge jusqu'à la nervure périphérique 39. 39. Une cellule superflue ; le 2* et le 3*^ secteurs reliés par une nervure anguleuse dont la tige se prolonge jusqu'à la nervure périphérique, de même que le 3' secteur, ou bien le 3^ secteur est fourchu avant l'extrémité et ses branches aboutissent à la nervure périphérique, et le 2^ secteur est relié, avant la bifurcation, à la branche antérieure de la 2" fourche par une nervure transversale. 3 nervures api- cales droites sur la membrane; l'externe prolongée jus- qu'au bord arqué; par conséquent 4 cellules apicales, dont l'extérieure est longue, pointue et bornée à la marge par une nervure transversale. Les ocelles manquent ou 126 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1875. ne sont indiqués que par des fossettes. Scrobe situé sur le milieu du côté interne de l'œil. Vertex à angle le plus souvent droit, émoussé; vertex pentagonal, rarement aussi long, toujours plus long que la moitié de sa largeur au niveau de la nuque. Pronotum semi-circulaire, proé- minent entre les yeux. Yeux ne dépassant pas latérale- ment le pronotum. Face en losange à côtés longs sous les yeux. Clypeus proéminent au delà des joues, du tiers de la longueur du front ou moins long encore. Tarses posté- rieurs ordinairement grêles ; à 3'^ article beaucoup plus court que 2, et à 2« article un peu plus court que 1 ; arti- cle 2 et 3 réunis un peu plus longs que l'article basi- laire Genre 102. Notas, Fieb. — La cellule superflue manque ; le 1" et le 2" secteurs reliés en fourche avant l'extrémité de l'aile; tige de la fourche se perdant dans le commencement de la nervure périphé- rique. Le 2° secteur relié au 3% qui est simple, par une nervure transversale; par conséquent une seule cellule apicale dans l'aile, i cellules apicales dans les élytres; l'externe bornée par la nervure apicale, la plus courte, qui aboutit au bord arqué, et par la nervure transversale de la marge. Les 2 nervures extérieures parfois reliées en fourche. Clypeus proéminent au delà des joues. Scrobe situé à la suture frontale à la hauteur de la moitié des yeux. Tarses postérieurs comme chez Notus. . . . 40. 40. Vertex à angles plus ou moins obtus, souvent très-obtus et émoussé; aussi long que la moitié de sa largeur au niveau de la nuque ou bien un peu plus long, rarement long du tiers de cette largeur (punctum, fasciolata). Ocelles à peine visibles. Face en losange à côtés longs sous les yeux, à angle souvent très-obtus au sommet du front qui est presque arrondi. Front étroit, souvent presque paral- lèle, 2-2 1/2 fois aussi long que large à la hauteur des ocelles, point où il est 2 1/3 à 3 fois plus large qu'au niveau du clypeus. Pronotum semi-circulaire, proéminent plus ou moins entre les yeux, et aussi long ou plus long TRAVAUX INÉDITS. 127 que la moitié de son bord postérieur; à angles émoussés. 4 cellules apicales sur la membrane; les 2 nervures internes parallèles ou légèrement divergentes à l'extré- mité; l'externe plus courte et aboutissant obliquement au ou après le milieu du bord extérieur Genre 103. Chlorita(i),Fieb. — Vertex court, transversalement quadrangulaire. de lar- geur égale, faiblement arqué en avant, de moitié aussi long que sa largeur au niveau de la nuque et Je moitié aussi long que le pronotum, qui est proéminent en arc entre les yeux et à côtés droits. Ocelles visibles. Face en triangle, à côtés longs vers le bas et à côté faiblement arqué au bord du vertex. Front étroit, presque ou 2 fois aussi long que large au niveau des ocelles et à ce point deux fois aussi large qu'au clypeus. Clypeus presque ou de moitié aussi long que le front. 3 nervures apicales sur la membrane ; l'externe et l'interne divergentes vers les bords extérieur et intérieur, ou bien les 2 externes four- chues à la base et la branche fourchue interne et la ner- vure apicale interne dirigées presque parallèlement au bord arqué (Smaragdulus); par conséquent 4 cellules apicales, dont la 2* est triangulaire et à peine p^donculée, Genre 104. Kybos, Fieb. 41. Les deux premiers secteurs de l'aile rapprochés l'un de l'autre, presque parallèles, reUés avant leur extrémité par une nervure transversale et formant une cellule apicale allongée, quadrangulaire. 3 nervures apicales dans la membrane, nervures dont les 2 externes sont rarement réunies en fourche à la base, et qui sont le plus souvent reliées en fourche à tige commune avant ou après le milieu. La nervure apicale interne, courte, se dirige vers le milieu du bord interne de la membrane ; par conséquent 4 cel- lules apicales, dont la [i] Chloria avait déjà été donné, par le D"' Schiner, à des Dip- tères. d28 REVUE ET MAGASIN DB ZOOLOGIE, 4873. circulaire, parfois proéminent en angle obtus entre les yeux; aussi long ou un peu plus long que la largeur de son bord postérieur. Yertex en angle obtus, émoussé ou arrondi en avant, toujours plus court que le pronotum, aussi long ou un peu plus long que la moitié de sa lar- geur au niveau de la nuque. Face en losange à côtés longs sous les yeux, en angle obtus, émoussé ou arrondi en avant. Front long, étroit, 2 fois ou 2 d/3 de fois aussi long que large au niveau du bord du vertex, entre les sutures ; moins large ou du tiers de cette largeur au niveau du clypeus. Passage au vertex sous angle droit ou obtus, émoussé ou arrondi. Tarses postérieurs comme chez les précédents. Scrobe situé à l'angle inférieur des yeux. . Genre 403. Typhlocyba, Ger. ^ Les deux premiers secteurs de l'aile reliés en fourche loin de l'extrémité de l'aile; tige de la fourche prolongée jusqu'au bord de l'aile 42. 42. La courte nervure apicale interne de l'élytre aboutit avant ou vers le milieu du bord intérieur ; les 2 nervures apicales externes sont ou réunies en fourche à leur base, ou naissent l'une à côté de l'autre et divergent ; généra- lement, cependant, elles sont réunies en fourche avant le milieu, fourche dont la tige se prolonge jusqu'aux ner- vures anguleuses; par conséquent 4 cellules apicales, dont l'externe est séparée de la marge par une .petite nervure transversale et dont la 3« est triangulaire et le plus sou- vent pédonculée. Pronotum semi-circulaire ou arrondi, quelque peu proéminent entre les yeux; plus long ou aussi long que la moitié de son bord postérieur. Vertex en angle plus ou moins obtus, émoussé ou arrondi, plus court ou un peu plus long que sa largeur entre les yeux au niveau de la nuque et toujours plus court que le pro- notum. Face en losange à côtés longs sous les yeux,' en angle obtus émoussé ou bien arrondi au sommet. Front long, 2 fois aussi long que large entre les sutures à la hauteur du bord du vertex; 4/3 seulement de cette lar- TRAVAUX INÉDITS. 129 ^eur au niveau du clypeus. Clypeus allongé, pas aussi long que le front ou seulement du tiers de la longueur du front. Scrobe situé sous la ligne des yeux, à côté de la suture frontale Genre 106. Anomia, Fieb. Les 2 nervures apicales internes des élytres sont rap- prochées, parallèles, rarement divergentes à l'extrémité. La nervure anguleuse externe, courte, oblique, aboutit généralement au bord extérieur avant le milieu de ce der- nier; par conséquent 3 cellules apicales, dont l'intermé- diaire est la plus étroite. Vertex en angle obtus émoussé et pas aussi long que large entre les yeux au niveau de la nuque. Passage au vertex sous angle droit ou aigu, émoussé ou arrondi. Face en losange à côtés longs vers la base; à angle obtus émoussé, rarement arrondi (pul- lula) au sommet. Front 1 2/3-2 fois aussi long que large entre les sutures à la hauteur du bord du vertex, et à ce point 2 1/3-3 fois aussi large qu'au niveau du clypeus. Clypeus du tiers de la longueur du front. Scrobe situé au- dessus de la ligne des yeux ^enre 407. Zygina, Fieb. (Dr Franz-Xavier Fieber). Revue et Mag.de Zoologie. 1875 Fjeler Revue etMag.de Zoologie J 87 5 24 Pl.ll. F/eèer admt. deh'nt Revue et Mag. de Zoologie _ 187^ Pl.lO. I ; Ph r^i : '^ KM a to PeJtonolus TrjrAâcus TAJ/ei/roIk scuJp' F/eàer adnat. de/in! Revue eLMag.deZoologieJ875. PI MleTde/2h* LES GIGADINES D'EUROPE D'APRES LES ORIGINAUX ET LES PUBLICATIONS LES PLUS RÉCENTES (Suite) Troisième partie : Description des espèces Par le D-- Franz-Xavicr Fieber Traduit de l'Allemand par Ferd. Reiber Membre de la Société entomologique de France. III. Fam. FULGORID {suite). SI'' Genre. Asiraca. Latr. Gen. Cr. et Ins., 3, 167. — Fieb. Delph., d866, p. 518, 1. — Delphax Fab. Coq. et C. Front noir; sa moitié supérieure jaunâtre; parfois se rencontre une étroite bande brune entre les yeux; front courtement ruguleux en longueur; très-finement pileux de jaune doré. Vertex jaune. Côtés des joues jaunes, avec une bande noire sur le milieu. Clypeus roussâtre ; sa base, ses bords, qui sont saillants, et ses côtés, noirs. Meso- notum vert noir, à reflet métallique ; à bord jaunâtre. Pro- notum finement granulé, brunâtre; extérieurement plus foncé; blanchâtre en avant, de même que les carènes; bord postérieur jaunâtre. Antennes roussâtres; finement parées en avant de points bruns disséminés et avec 2 li- gnes oranges; en arrière jaunâtres ou brunâtres, granu- lées debrun.Élytres byalines, ternies; toutes les nervures blanches; les granules bruns, assez grands et séticulés. (Z)r Franz-Xavier Fieber.) 1 / 2 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. Les séticules redressés. Parfois les élytres sont parées avant le milieu d'une bande d'un jaune brunâtre, oblique vers l'intérieur, souvent prolongée jusqu'à la pointe du clavus. Une bande brune, souvent large, dirigée oblique- ment par dessus les nervures anguleuses qui sont jau- nâtres. Nervures apicales brunes. Au bord extérieur, des granules plus grands desquels rayonnent transversale- ment quelques tirets bruns. Hanches noires; les anté- rieures blanches à l'extrémité; les intermédiaires blanches à la moitié apicale. Cuisses et tibias des 2 paires anté- rieures parés de granules séticules; bruns ou marbrés de brun. Cuisses avec 2 demi-anneaux blanchâtres près de l'extrémité ; les tibias avec une bande étroite, blan- châtre, sous la base. Tibias antérieurs blancs à l'extré- mité; les intermédiaires blancs à leur moitié apicale. Tarses bruns; les postérieurs jaunes, de même que les tibias à la moitié apicale. J'.Pygophore brun; le bord supérieur de l'échancrure forme avec le bord de la longue et ovale échancrure du bord inférieur, vu de côté, un grand angle proéminent, émoussé. Styles jaune brun, en lancette linéaire; inclinés l'un vers l'autre vers le haut; anguleusement arqués en dehors sur le milieu. Tube anal grand, vu de côté, dirigé vers l'arrière, largement en forme de soulier; obliquement tronqué en arrière ; vu de derrière courtement trapézoïdal, presque lobé grâce à ses côtés repliés ; l'ouverture grande ; le style anal blanc ; vu d'en haut le tube anal est en lan- cette ovale et est pointu vers la base. $ . Gaîne vaginale et tarière d'un jaune argileux ou noires, de même que les plaques latérales* qui sont li- néaires. Tube anal court, noir, à ouverture ovale, grande; style anal blanc. 1. Plaques latérales, nebenplatten , paraplagœ, aussi Grund- platten des « Grùndzûge Z, Theilung D. Delphacini » dans Ver- hand. Zool. bot. Ges., 1866, p. 517; sont les lames cornées, de TRAVAUX INÉDITS. 3 cT . 3 1/4. ? . 3 2/3, avec élytres 4 d/2-4 3/4 mm. Ré- pandu par toute l'Europe, sur les clairières, et isolément sur des arbres et arbrisseaux. — Cicada clavicornis Fab. E. S. S. 522. 2. — E. S. 4. 41. 62. — Coqueb. 111. 1, 33. pi. 8, fig.7. — Delphax Fab. S. R., p. 83, 1. — Asiraca Latr. gen. 3. 167. 1. — Germ. mag. 3. 205. 4. — Thon A. 2. 2. 57. 6. — Curt. Br. E. 10. 445. 1. — Guer. le. pi. 58, fig. 15. — Bur. H. 2. 151. 1. — Spin. Ânn. Soc. E. pi. 8. 337. — Cur. Reg. an. Ins., pi. 97, f. 8. — Marsh. E. M. M. 1865. 2. 1. — Kbm. G. p. 17. — Scott. Rev. Delph. E. M. M. 1870, p. 23. . . . 1. A. clavicornis, ] N.-B. — Asiraca vitlataûe G., dans Herklots Fauna van Nederland, 1853, p. 182, 124, est décrite d'une façon in- suffisante, et se rapporte probablement à un Arœopus. Genre 38^ Arœopus. Spin. Ess. sur les Fulgor. Ann. Soc. E. 1839, p. 336, Gen. 24, — Delphax Fab., Stâl, Scott. — Asiraca Latr. — Cicada Creutz. Caractères communs des 2 espèces connues à ce jour : Dessus blanchâtre ou d'un blanc jaunâtre. Front brun jaune; une étroite bande blanche contre le clypeus; une ligne blanche transversale au-dessus du milieu, entre les angles des yeux ; extérieurement 2 petites taches blanches. Pro- et mesonotum bruns ou noirs extérieurement sur les côtés. Antennes brunes aux arêtes; leur l^"" art. noir en haut; le 2« brun, et blanchâtre à la base. Une bande brune passant sur la partie supérieure des trochanlers et s'étendant presque sur le sternum, bande presque évanes- cente chez la $ . Tibias antérieurs lavés de brun; blancs à l'extrémité. Tarses bruns; le dernier art. des t. posté- rieurs seul brun. Abdomen noir. Les d* avec organes du diverses formes, qui se dirigent longitudinalement en arrière, depuis la base et le long des côtés des segments ventraux. — J. R. Sahlberg Overs Finland Cicad. 1871, les appelle lobi laté- rales, pi. 1, fig. 6. A REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. vol complets; les ? avec des élytres raccourcies, et des ailes atrophiées. Cellule basale des élytres du d' et de la ? incolore; une large bande presque noire située entre le secteur externe et le 3® secteur; vers le milieu de l'élytre cette bande émet un rayon transversal jusque sur l'extrémité de la tige de la fourche du clavus ; sur le champ apical de l'élytre cette même bande s'étend de nouveau transversa- lement par dessus les nervures anguleuses, vers la pointe du clavus, point d'où elle passe le long du bord interne de l'élytre jusque par dessus la bifurcation inférieure de la nervure apicale externe. Branche externe de la bifur- cation supérieure brune. Antennes d'un jaunâtre pâle; l""" art. noirâtre des deux côtés, aux bords; 2« art. bru- nâtre à la base. cT. Pygophore longuement trapézoïdal vu de côté; vu de derrière en ovale, et rétréci vers le milieu, en forme de sac, obtus; échancrure supérieure arrondie et formant avec le bord postérieur qui est presque vertical et quelque peu sinué un angle légèrement proéminent ; à l'extrémité inférieure se rencontre également un angle proéminent. Styles jaunes, à base lancéolée, se terminant en une la- melle quadrangulaire dont l'angle supérieur est arrondi et dont le côté dirigé vers l'extérieur est sinué et se pro- longe en une forte pointe subulée, horizontale; l'angle interne proéminent en dent. Tube anal enchâssé, annu- laire, saillant, portant à ses angles inférieurs 2 longues pointes subulées, dirigées obliquement vers le bas et l'avant, et cachées dans le pygophore. ? . Dessous jaune livide; dos soit tacheté irrégulière- ment de noirâtre au bord seulement, soit brun ou noir, à milieu plus clair. Gaines vaginales d'un jaune livide; les parties latérales brunes intérieurement à l'extrémité, ou bien au bord interne (d'après Flor). Cicada dubia Creutz. Pz. F. G. 35. 20. — Ger. Th. A. 2. 2, p. 57. 8. — Javesa Am. Mon. n" 400. TRAVAUX INÉDITS. 5 d". 4 1/3, avec élytres 5 2/3 mm. — ? avec élytres courtes, 5-5 1/4 mm. Répandu par toute l'Europe, mais isolément. Sur Arundo au bord des étangs et des fleuves. Cicada crassicornis Creutz. Pz. F. G. 35. 24. — Fab. E. S. Suppl. 522. 1. — DelphaxF. S. R. 83. 2. — Fall. Cic, p. 72. 1. — Asiraca Bur. H. 2, p. 151. 2. — Germ. Th. A. 2. 2, p. 57. l.—ArœopiisYloT.'R. 2, p. 88. 1. — Fieb. Delph., p. 522. 2 1. A. crassicornis, Creutz. Cellule basale des élytres et une raie située entre les 2 secteurs internes, et prolongée jusqu'à la fourche du sec- teur interne, brunes; une petite tache blanche, en demi- ovale, située à l'extrémité de la raie avant la fourche ; 2 taches transversales brunes en avant des nervures an- guleuses qui sont blanches, des deux côtés du secteur médian; sous ces taches un arc brun s'étendant jusque par dessus la pointe de la branche fourchue infé- rieure-interne, de la nervure apicale extérieure qui est 2 fois fourchue; la branche fourchue supérieure ex- terne, brune à l'extrémité seulement. Tout le clavus jau- nâtre en dehors de la nervure fourchue. Antennes pâles; 1" art. noir au bord supérieur; 2" art. brunâtre sur sa moitié supérieure; pointe pâle. (f . Pygophore semblable à celui du précédent; le bord postérieur vertical, droit; l'angle inférieur obtus; vu de derrière très largement ovale, à pourtour presque rond ; peu proéminent en bas. Styles à tige courte, rectangu- laire, élargis en une lamelle allongée, presque inverse- ment trapézoïdale, dont l'angle supérieur externe est en courte pointe subulée, et dont les angles internes supé- rieur et inférieur sont saillants sous forme de courte dent; le bord est sinué en arc entre ces 2 derniers angles ; le bord externe va se perdre quelque peu en arc dans la tige. Tube anal proéminent, entièrement libre, obliquement tronqué, long, inversement conique, brunâtre, blanc en haut ; en dessous 2 pointes subulées, quelque peu arquées, à moitié accolées au tube. 6 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE 1878. $ . Plaques latérales blanches, étroites, quelque peu élargies à la base, obtuses, avec un point basai noir. Dessous entièrement jaunâtre. Gaines vaginales rarement parées du côté interne de l'extrémité apicale d'un tiret brun. Dos brun avec une raie médiane blanchâtre, de courtes raies blanches sur les côtés, et avec une rangée de points noirs; quelques segments basilaires parés de points noirs sur fond blanc. cT corps 4 d/2-4 2/3, avec élytres 5 2/3-6 mm. ? avec élytres raccourcies, 6 mm. J" avec élytres longues, 7 1/3-8 mm. Angleterre, Allemagne. cT Asiraca pulchella Curt. B. E. 445. — $ A. Dubia Curt. B. J. 445. 2. 1833. — Arœopus crassicornis Marsh E. M. M. 1865, p. 31. 1. — Kbm. C, p. 18. — A. Minki Fieb. Delph. 1866, p. 522 (6) 1. — Delphax pulchella Scott E. M. M. 1870, p. 24. 2. A. imlchellus, Curt. Genre 39*. Tropidocepiiala Stâl. Oefv. Vet. ak. Fœrh, 1853, p. 266. — Hem. Afr. 1866. IV. p. 178. — Nephropsia Cost. Ann. Z. 1862. —Fieb. Delph. Gen. 3. — Delphax Muls. 1855. Moitié inférieure de la tête brune ; moitié supérieure, prothorax et mesonotum d'un jaune soufre. Abdomen, pièces sternales, hanches et yeux bruns. Cuisses bru- nâtres. Tous les tibias et les tarses blanchâtres; les pos- térieurs brunâtres sur leur moitié supérieure et blancs à la base. Ailes hyalines, à nervures brunâtres. Élytres beau- coup plus longues que l'abdomen, brunes, en partie trans- parentes et vitreuses; les secteurs et les nervures bru- nâtres et fmement granulés de blanc. Clavus d'un jaunâtre pâle le long de sa commissure. Dans la marge une grande tache claire, oblique en forme de bande, prolongée presque dCTTièfe l'extrémité allongée, noduleuse, du 1" secteur; dans l'intervalle, entre le nodule allongé du 2« secteur et la courte fourche du 3% une tache blanche allongée. Plus bas, contre les nervures anguleuses, de petites taches TRAVAUX INÉDITS. 7 blanches carrées ; des taches blanches triangulaires dans les cellules apicales au bord de l'élytre; la V" de ces taches, située sous la marge, en quadrilatère allongé, avec un tiret médian brunâtre. Antennes d'un jaunâtre pâle; art. basilaire brunâtre à l'extrémité; 2° art. avec une bande transversale brune, oblique, sur le milieu. cf. Pourtour du pygophore en ovale allongé, avec une grande dent lobiforme de chaque côté du bord inférieur qui est superficiellement arqué. Styles élancés, redressés, bidentés. Tube anal à peine proéminent; son extrémité inversement lancéolée en ovale ; en pointe vers le bas. cf . A mm. élytres comprises; corps 2 mm. Italie infé- rieure sur Saccharum RavennaeL. et les Solfatares des vol- cans, environs de Camaldoli (Costa), France méridionale (Muls.). Fulgora elegans Cost. Ann. Zool. 1834, p. 82. 12. — Fauna del regn. d. N. 1840. Sp. 3. pi. ii, fig. 1 (ne doit pas avoir paru). — Nephropsia Cost. Ann. Zool. 1862, p. 77, pi. 2, fig. 12-15 (dessin informe, mais nervulation exacte). — Fieb. Delphac. Zool. bot. Yerh. 1866, p. 518, pi. 8. 1. Delphax tuberipennis Muls. Ann. Soc. 1. 1855, p. 199. i. T. elegans, Costa.. Genre 40^ Megamelus Fieb. Delphacini. Zool. bot. Verh. 1866, p. 519, g. 4, pi. 8. 2. — Delphax auct. Jaunâtre ou d'un blanc jaunâtre. Front brunâtre, tacheté de brun en haut, entre les carènes, ou bien brunâtre et avec des taches blanchâtres ; blanc au-dessus du clypeus. Une bande brune sur les joues. Pro- et mesonotum bruns depuis les carènes latérales jusqu'à l'épaule, ou bien leur milieu est brunâtre (2 cf ailés). Clypeus brun jaune. Ab- domen avec une large raie latérale brune et une rangée de tirets jaunes contre cette raie, du côté intérieur. Bord de l'abdomen étroitement jaune quand la raie est large, largement jaune quand la raie latérale est étroite. Les élytres courtes de la moitié de la longueur du dos, jau- 8 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. nâtres, diluées de brun postérieurement, ou bien avec une large raie brune intérieure; parfois entièrement bru- nâtres, avec bords blanchâtres, et une tache brune à la pointe du clavus; parfois avec 3 taches au bord posté- rieur (D. truncatipennis B). Les élytres longues dépassent de beaucoup le dos. Nervures jaunes ou jaune - brunâtre, finement granulées de brunâtre. Angle formé par la tige de la fourche et la commissure, brun (D. notula Ger). An- tennes jaunâtres. Pièces sternales brunâtres; metaster- num avec une grande tache brune. Ventre brun; ses seg- ments bordés de blanc. Hanches et pattes d'un jaunâtre pâle. Cuisses intermédiaires et postérieures brunâtres à l'extrémité inférieure. Dernier art. des tarses brun à l'ex- trémité. (j*. Pygophore pour ainsi dire formé de deux demi-an- neaux, dont le supérieur est le plus court et dont l'infé- rieur s'épanche largement ; noir, jaunâtre vers le haut ; son bord et les bords des segments ventraux, qui sont bruns, blancs. Tube anal largement annulaire, proéminent; d'un blanc jaunâtre; noir brun en dessous; avec 2 pointes subulées, roussàtres. Pourtour du pygophore semi-globu- laire à sa partie inférieure qui est la plus grande. Sur le milieu de son bord inférieur se rencontre une lamelle transversale, déprimée anguleusement, qui se termine de chaque côté en un long lobe prismatique; derrière cette lamelle sont placés les styles roussàtres, qui ont une longue base de largeur égale, et qui sont étranglés presque sur leur milieu, et qui se terminent en une lamelle à tige étroite, progressivement élargie et obliquement tronquée à l'extrémité. $ . Elytres courtes, comme chez le ^. Abdomen bru- nâtre; ligne dorsale pâle; bord extérieur blanc ; une ran- gée de demi-anneaux noirs sur les côtés et une rangée intérieure de croissants blancs. Gaines vaginales petite- ment tronquées à l'extrémité; intérieurement avec une tache brune, diluée, Plaques latérales blanches ; largement TRAVAUX INÉDITS. 9 noires à la base, de largeur assez égale, rubaniformes, arquées vers l'intérieur à la base, et accolées par leur bord tronqué en ligne droite. Angles et bords des segments ventraux blanchâtres ; des taches et des points noirâtres dans les angles apicaux. Tube anal transversalement ovale; noir extérieurement à sa moitié basale. (^ avec élytres courtes 3. $ 3 2/3 mm. c^ $ avec élytres longues 4 1/6 mm. Répandu dans toute l'Europe; commun sur les prés tourbeux de juillet à octobre (Flor). Delphax notula Ger. Th. A. 1830, p. 57, 8 (sans Fallen). — Flor.Rh.2, p. 45. 4.— Marsh. M. M. 1865. 1, p. 266.5. — Megamelus notulus Fieb. Delph., pi. 8. 2, avec élytres longues. Delphax lineola Stal (non Germ.). Delph. , p. 190. 1 (sans les citations qui se rapportent à Stenocranus). Avec élytres courtes D. truncatipennis Boh.Oefv., 1847. 266. 12. — Nya. Sv. H. 1847, p. 46. 15. — Stal Delph., p. 100. 2. — Kbm. Cic, p. 20. 1 1. M. notulus, Germ. Entièrement d'un jaune pâle. Front long, étroit, pas tout à fait 3 1/2 fois aussi long que large au niveau du cly- peus ; très rétréci vers le sommet, point où il n'a que la moitié de sa largeur près du clypeus. Carène et bords tran- chants. La plus grande partie des joues noire. Clypeus bombé. Vertex très étroit, plus de 2 fois aussi long que large ; la carène médiane de la face bifurquée seulement sur le vertex, et y formant un losange à longue pointe et à côtés courts en arrière, et dépassant de moins que moi- tié les yeux en avant. Pronotum échancré postérieure- ment très faiblement en angle. Mesonotum brun en dehors de ses carènes latérales qui sont obUques. Passage du front au vertex sous angle moins que droit. Une légère gibbosité de chaque côté, à la base du clypeus. Elytres jaune pale; les 5 nervures apicales simples; nervures an- guleuses très peu anguleuses. Bord arqué brunâtre. Corps entièrement d'un jaune pâle. Dos brun, avec une large raie médiane claire. Ventre brun ; ses côtés lavés de jau- nâtre. 10 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. c?. Pygophore jaunâtre ; à pourtour en ovale allongé; arrondi en haut; transversal vu d'en haut et avec une échancrure en triangle arrondi; les angles postérieurs, intérieurs, obtus, proéminents l'un vers l'autre; vu de côté étroit, semblable à un large segment dorsal. L'échan- crure latérale supérieure oblique; le bord postérieur ver- tical; l'angle supérieur obtus incourbé en crochet vers l'intérieur; l'angle inférieur très obtus et passant dans l'échancrure superficielle du pygophore qui est brun à la base. Styles à base allongée, rétrécis en forme de cou, et ^ terminés vers le haut en une large lamelle lancéolée (j'. 2 3/4 mm. Bohême 2. M. leptiis, Fieb. Remarque. — Le nouveau genre Calligypona, placé par J. R. Sahlberg, dans ses Finlands och Skand. Cicad., II« partie; entre Chloriona Fieb. et Megamelus, ne m'est jusqu'ici connu que de nom. Genre 4r. Stenocranus Fieb. Zool. bot. Verh. 1866, p. 519. 5« genre dans pi. 8. 3 (Ste- nocarenus à tort). — Delphax Ger. et Auct. Pro- et mesonotum d'un orange jaunâtre, portant une raie d'un orange rougeâtre, plus ou moins large des deux côtés de la raie blanche qui est large et qui s'étend par dessus la carène médiane. Cuisses avec une raie noire ou brune dans les 2 sillons, ou bien sans raies. 1 . Les vallécules situées entre les carènes frontales pro- longées jusque sur le vertex et le clypeus, et jaunâtres ou orangées comme la tête tout entière. Vertex aussi long en avant des yeux que depuis l'angle intérieur des yeux jus- qu'à la nuque. Front passant au vertex sous un angle aigu émoussé. Pattes d'un blanc jaunâtre ; leur cannelure supérieure rarement brunâtre. Tous les tibias simples, non élargis. Extrémité du dernier art. des tarses brune. Elytres d'un jaune argileux pâle, ordinairement concolores chez la ? , parées chez le d d'une raie brunâtre qui s'étend TRAVAUX INÉDITS. H entre le 2® et le 3* secteur par dessus l'élylre entière, mais qui n'est parfois distincte que sur la moitié apicale; une raie brunâtre dans le clavus, prolongée sur la nervure tout entière. Pièces sternales jaunes, noires à la base. cT. Abdomen noir; extérieurement largement blanc jau- nâtre, ou bien avec une large raie latérale noire. Pygo- phore d'un blanc jaunâtre, de forme ovale, 2 fois obtusé- ment anguleux à son bord postérieur; l'angle supérieur est celui de l'écbancrure destinée au pygophore; dessous noir, bordé de jaunâtre à l'écbancrure. Tube anal court, cylindrique, jaunâtre, noir au dos, se terminant sur le bas | des côtés en 2 fortes pointes subulées. Styles à large base quadrangulaire, prolongés en corne incourbée depuis leur angle extérieur, et dirigés l'un vers l'autre en forme de tenaille. $ . Coléostron allongé, jaunâtre ou noirâtre, brun vers l'extrémité. Ouverture ovale transversalement allongée. cf . ç . 5-5 1/2 mm. Suède, Angleterre, Allemagne, Suisse, Autriche. Delphax minuta F. S. R. Si. 10. — E. S. 4. 6. 20. — Lineola Ger. Mag. 3, p. 209. 1. — G. Ahr. F. E. 7. 19. — Thon. A. 2. 2, p. 56. 6. — Marsh. M. ]\1. 1865. 1, p. 200 (sans D. longipennis). — Stenocranus Fieb. Delph. pi. 8. 3. a.-f. — Delphax longifrons Boh. Nya. S. H. Ak. H. 1847, p. 42. 12. — Stâl Oef. 1854, p. 191.4. d".— Kbm. C. p. 21. 2. . . 1. St. /inco/i/5, Ger. Vallécules frontales noires ou noirâtres jusque sur le vertex et le clypeus. Vertex plus court en avant des yeux que depuis l'angle intérieur des yeux jusqu'à la nuque. Front passant en arc au vertex. Joues parées d'un tiret noir anguleux. Abdomen du cT et parties anales noirs. Pygophore ducT obtusément anguleux au bord postérieur. . 2. Tibias antérieurs et intermédiaires simples, non élar- gis vers l'extrémité; tous les tibias jaunâtres, brun-noir dans les cannelures. Elytres d'un jaunâtre livide ou bien très légèrement brunâtres; les nervures des cellules api- 12 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. cales brunâtres; moitié intérieure des élytres — ou bien seulement une raie entre le 2' et le 3* secteur — d'un brun jaunâtre dans la longueur entière de l'élytre ; ce brun par- fois évanescent. Abdomen noir, paré sur les bords de triangles roussâtres. Tibias d'un jaunâtre pâle. c^. Pygophore à pourtour, vu de derrière, arrondi, de même que son échancrure inférieure. Tube anal courte- ment trapézoïdal, à angles inférieurs courtement subulés et aigus. Pédoncule anal filiforme. Styles jaunâtres, vus d'en bas avec une lamelle basale transversalement qua- drangulaire et sinuée en haut, et dont l'angle intérieur est courbé en forme de dent, tandis que l'angle extérieur est incourbé en forme de S. $ . Coléostron en ovale allongé, noirâtre. Ventre jau- nâtre, avec 2 rangées de taches noires sur le milieu, et 3 à 4 points noirs sur les côtés de chaque segment. c^. $ . 4 3/4, 5-5 1/2 mm. Irkutsk (Stâl Orig. Mus. Holm.). France, Suisse, Allemagne. Delphax fuscovittata Stâl. Stett. ent. Z. 1858. p. 191. 82. fig. 4 (face), 4. 6. élytre. — Stenocranus Fieb. Delph. pi. 8 (par erreur fus- conervosus. — Delphax colorata. Kbm. Cic. p. 22. 4. — 3 avec vallécules frontales brunes ou noirâtres D. major Kbm.C. p. 21.3 2. St. /"w^couif^am^, Stâl. Tibias antérieurs et intermédiaires progressivement élargis vers l'extrémité ; plus élargis chezle cTque chez la?. Dernier art. des tarses antérieurs noir, noir seulement à la moitié apicale aux autres tarses. Ongles très petits, noirs. Vallécules frontales linéaires, noires. c^. Tibias antérieurs et intermédiaires noirs; les anté- rieurs blancs sur le tiers basai; les intermédiaires blancs jusque vers le milieu. Tibias postérieurs pâles, avec un trait brunâtre en dessous à la moitié apicale. Couronne d'épines des tarses brunâtre. Cuisses antérieures et inter- médiaires noires à carènes jaunes ; les postérieures avec 2 raies noires; genoux avec une tache brune. Hanches antérieures et intermédiaires avec un trait noirâtre à l'ex- TRAVAUX INÉDITS. 43 trémité; les postérieures noires à la base. Corps d'un jaune argileux. Milieu du mesosternum noir, avec des traits noirs aux bords. Pleures avec des taches noirâtres. Elytres brunes; la marge et le clavus plus ou moins jau- nâtres; toutes les nervures et le bord arqué du corium bruns; nervure marginale jaunâtre. Pygophore, vu de der- rière, à pourtour largement ovale ; Téchancrure de son bord inférieur courte, semi-ovale. Tube anal court; à base forte; presque annulaire; avec une courte, mais forte dent de chaque côté de ses angles inférieurs. Pédoncule anal en massue allongée. Styles roussâtres, vus par en dessous incourbés en forme de corne vers l'extérieur; leurs pointes dirigées l'une vers l'autre et presque entre- croisées ; vus de côté à forte base allongée et incourbés à l'extrémité en forme de S vers l'intérieur et l'avant; leur pièce basale armée vers l'intérieur de 2 dents jaunâtres. Abdomen noir ; bord du ventre paré de taches roussâtres. $ . Cuisses parées de 2 lignes noires. Tibias antérieurs avec une tache brune allongée, à l'extrémité du côté in- térieur. Abdomen noir. Milieu du sternum noir. Élytres d'un blanc jaunâtre livide, avec la bande ordinaire entre les secteurs, jusqu'à l'extrémité des élytres; des bandes d'un brunâtre pâle dans les cellules apicales. Coleostron noir, étroitement lancéolé, obtus en arrière, 3 fois aussi long que large au milieu. Ventre orange; ses côtés parés de taches noires, anguleuses, ouvertes vers l'extérieur. cT . ? . 4. avec élytres 6 1/3 mm. Angleterre. Orig. (Scott) Delphax longipennis Curt. B. E. 657. — Marsh. M. M. 4865, p. 200, comme variété de Lineola. — Scott, M. M. 4870, comme Liburnia . . 3. St. longipennis, Curt. Genre 42^ Kelisia Fieb. Zool. bot. Verh. 4866, p. 549, 6, pi. 8-4. Delphax Auct. 4. Front et joues noirs. Clypeus, labre, rostre, antennes et pattes jaunes. Art. basilaire des antennes brunâtre vers d4 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. le haut; dernier art. tarsal brunâtre à l'extrémité. Front en quadrilatère allongé, 1 1/2 fois aussi long que large entre les yeux; à côtés légèrement arqués en dehors, dé- primés contre les joues ; arqué longitudinalement; à ca- rène médiane et bords tranchants. Yallécules frontales en canalicules superficiels, aplanies vers le haut et vers le bas. Vertex peu proéminent en arc en avant des yeux; aussi long que large au niveau de la nuque; avec une ca- rène médiane entière, et sans fossettes; de forme penta- gonale allongée, et rétréci en avant, grâce à ses côtés antérieurs qui sont courts et obliques. Yertex, pro- et mesonotum jaunes entre les carènes latérales ; leur carène médiane tranchante. Pronotum brun noir en dehors des carènes jusque sur le lobe du prosternum. Mesonotum et écaillettes brun noir. Pronotum de peu plus court que le vertex, et postérieurement échancré en faible angle. Élytres de peu plus longues que l'abdomen, blanches, brunâtres à la base, avec une bande brune entre le T'' et le 3° secteur, bande prolongée jusqu'aux nervures angu- leuses, point d'où elle passe au brun noir entre la pre- mière nervure apicale qui est arquée, et la 3" nervure apicale qui est droite (par conséquent dans les 2 cellules apicales intermédiaires) et se terminant au bord arqué. La première et la quatrième cellule apicale blanches, par conséquent. Moitié basale de la cellule suturale, environs de la suture du clavus jusque vers la bifurcation, et une bande sur la branche fourchue extérieure du clavus, brunâtres. Nervures des places brunes, brunes elles-mêmes, noires dans les cellules apicales. Pièces sternales brun noir. Abdomen noir; milieu du dos en arête saillante; une ligne dorsale et le bord latéral d'un blanc jaunâtre. Ventre noir; ses segments jaunâtres à leurs angles qui sont lobiformes. cT. Pygophore noir; à contour largement ovale; échancré largement en rond en haut; vu par en dessous épaissement cylindrique, en quadrilatère allongé presque jusqu'au milieu, et à échancrure aussi large que les lobes TRAVAUX INÉDITS. 15 latéraux qui sont bombés, cylindriques, obtus. Base de l'échancrure en forme de petit segment de cercle, et un peu relevée; une fossette arrondie située en avant de cette base. Bord postérieur du pygophore oblique vu de côté; largement et doucement sinué sur le milieu. Tube anal étroit, presque cylindrique, vu de côté tronqué à sa moitié basale; son extrémité inférieure, qui est plus étroite, lancéolée et émoussée. Styles noirs, à pointes jaunes, subulés vus de derrière et longuement acuminés, accolés à la base et à l'extrémité, inversement arqués en dehors, sur le milieu, et séparés par un intervalle étroi- tement lancéolé etacuminé; prolongés jusque sous le tube anal; vus de côté, obliques, rubaniformes, à courtes pointes. La $ manque. ^. 2 i/3 mm. Découverte en Italie par M. V. Bruck (Mink) 1. K. melanops, Fieb. — Front, clypeus, joues et lobes du prosternum jaunâtres. Une tache noire plus ou moins grande, ou bien un tiret anguleux, noir sur les joues. Sur le lobe du prosternum une tache ou un point arrondis, parfois évanescents, ou bien un tiret transversal, noirs 2. 2 . Entièrement d'un blanc jaunâtre ; parfois sur les côtés des segments dorsaux des tirets basilaires noirâtres. Yertex quadrangulaire ou rectangulaire, un peu proéminent; les arêtes du vertex tranchantes entre les fossettes. ... 3. — Corps noir, ou bien partiellement noir. Élytres hyalines chez les exemplaires complètement développés, de sub- stance plus coriace et moins transparente chez les exem- plaires incomplètement développés et dont la nervulation est variable : pattes d'un blanc jaunâtre; les cuisses rare- ment parées de 2 tirets brunâtres 4.. 3. Extrémité de l'élytre lancéolée, oblique en arrière depuis la pointe du clavus. Le secteur médian brunâtre, brun et visiblement granulé à l'extrémité, simple, et prolongé jusqu'à la pointe de l'élytre. Le secteur externe et l'in- 16 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. terne bifurques à l'extrémité. 4 longues cellules apicales (élytres souvent incomplètement développées comme chez K. guttula). Les 2 secteurs internes, la commissure et la nervure fourchue du clavus souvent brunâtres. Élytres d'un jaunâtre pâle, leur bord entier blanchâtre. Vertex rectangulaire, très peu plus large en arrière; paré d'une fossette losangée qui se prolonge jusqu'entre les yeux. Front étroit, un peu rétréci au-dessus du milieu vers le vertex ; de largeur assez égale au-dessous de ce point. Surface frontale droite. Carène médiane tranchante surtout vers le haut; passant obtusément au vertex. Bords latéraux relevés ; les vallécules bordées vers le haut de faibles calus. Une petite tache noire sur le milieu de la joue; un point noir dans l'angle du lobe du pro- sternum (Delphax punctulum Kbm. C. p. 25. 10). Chez les petits exemplaires blanchâtres, la tache de la joue manque souvent, et le point du lobe du prosternum est évanescent ou d'un roussâtre pâle (Delphax paUidula Kbm. C. p. 25. 11 $ .) Cotés du ventre ponctués de brun au bord. Articles tarsaux d'un jaune brunâtre. Ongles bruns. c?. Pygophore pileux, son pourtour ovale. Le bord postérieur en ligne droite oblique d'en haut vers le bas et l'arrière, l'échancrure inférieure profonde, superficiel- lement arrondie; les lobes latéraux gros, arrondis; l'é- chancrure supérieure arrondie à la base, étroite et arquée vers l'extérieur. Styles vus de derrière subulés, acuminés, accolés à la base, séparés vers le milieu, quelque peu inclinés l'un vers l'autre vers la pointe; vus de côté gros, de largeur égale, quelque peu courbes, avec une extré- mité obliquement tronquée et une courte pointe en forme d'épine. Tube anal allongé, calcéiforme vu de côté; lon- guement pileux. $ . Coleostron étroit, de largeur égale, tronqué posté- rieurement. La tarière un peu plus courte. Les plaques latérales linéairement lancéolées. Angle inférieur du tube TRAVAUX INÉDITS. 17 anal obtus. Segments dorsaux avec une tache orangée au bord extérieur. Ouverture du tube anal en triangle à côtés arrondis. J". ?. 2 1/3—3 mm. Suède, Angleterre, Livonie. Sur Arundo phragmitis. Rare; de juillet à octobre. Del- phax pallidula. Boh. Handl. 1847. p. 48. 16. — Oefvers 1847, p. 265. 9. — Stâl. Oefv. 1854. p. 191. 6. — Flor.' R. 2, p, 44. 3. —Marsh. M. M. 1865. p. 201. 3. — Li- burnia Scott. M. M. 1871. p. 193. 5. a. — (D. punctulum Kbm. et (var.) D. pallidula Kbm. p. 25. 10. 11) . . • • ; ^. K. pallidula, Boh. - Extrémité de l'élytre arrondie. Les secteurs se terminant aux angles des nervures anguleuses, et non fourchus, formant 4, à 5 cellules apicales. La cellule apicale ex- terne petite, trapézoïdale ; les 2 cellules apicales intermé- diaires presque parallèles ; un trait brun sur la nervure apicale externe ; une tache brunâtre sur le milieu de la commissure chez le d"- Chez la ? une grande tache brune, allongée, sur les 2 cellules apicales, la majeure partie du corium et du clavus noirâtre avec des taches claires assez grandes vers la base, dans le clavus contre la commissure et en avant des nervures anguleuses. Par- fois ne se rencontrent sur les élytres de la ? que de grandes taches noirâtres, libres. Front atteignant sa plus grande largeur vers le milieu; doucement arqué en dehors et rétréci vers le clypeus, à bords déprimés; presque plan. Carène médiane peu relevée au-dessus de la sur- face frontale, et portant une ligne en sillon qui s'élargit quelque peu vers le clypeus. Rarement la carène médiane est en arête obtuse, et vers le clypeus élargie en triangle à côtés longs. Un grand point noir vers le milieu de la joue; un point sur le lobe du prosternum. cT. Pourtour du pygophore arrondi; vu d'en haut le pygophore est arrondi, largement et courtement pédon- cule, en arrière presque tronqué, et échancré en largeur presque égale (base de l'échancrure obtuse) pour recevoir (D^ Franz-Xavier Fieber.) 2 18 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. le tube anal qui est gros et calcéiforme. Styles vus de derrière à grosse et longue base, non accolés, s'entre- croisant avec leurs longues pointes subulées; vus de côté linéairement lancéolés et se terminant en un court crochet droit situé sur un cou qui est court et quelque peu in- courbé. d" . Coleostron large ; les parties latérales lancéolées et divergentes en arrière. Plaques latérales cachées. Ouver- ture du tube anal transversalement ovale. Segments dorsaux parés près du bord postérieur de courts tirets bruns. c?. $. 3 2/3. mm. Angleterre et Allemagne; sur les roseaux. Delphax pallidulus Marsh. E. M. M. 1. 201. 3. 1865. — (Var) Ditropis fasciata Kb. C. p. 42. 1. $ . — Liburnia Scotti. Fieb. Scott. Rev. E. M. M. 1870, p. 67. 6. 3.K. Scotti, fieb. 4. Élytres d'un jaune argileux pâle, concolores, aussi longues ou peu plus [longues que l'abdomen; à nervures jau- nâtres, sans granules, traversant entièrement l'élytre, sans nervures anguleuses ; le secteur extérieur seul bi- furqué vers l'extrémité. Vertex quadrangulaire, à peine rétréci en arrière, peu proéminent, au delà des yeux, à bord antérieur doucement arqué. Front légèrement bruni à sa moitié supérieure, quelque peu élargi vers le haut, à carène peu tranchante, quelque peu bombé et à côtés superficiellement arqués en dehors. Clypeus fortement bombé ; sa carène médiane tranchante, évanescente vers le haut; à bord faiblement saillant. La grande tache noire de la joue touche à peine les bords du front, et s'étend au delà de l'arête de la joue. La tache du lobe du prosternum petite. Carènes du mesonotum faibles. Pattes d'un blanc jaunâtre; ongles bruns. Les premiers seg- ments dorsaux roussâtres, les autres bruns. (^. Pygophore jaunâtre, brunâtre en haut, tronqué pos- térieurement en ligne droite oblique vers le bas ; vu d'en haut transversalement échancré en demi-ovale, extérieu- TRAVAUX INÉDITS. 19 rement arqué et formant les lobes latéraux qui sont gros et obtus; vu d'en bas ovale à partir de sa base, avec une échancrure presque carrée, à lobes latéraux moins gros, de largeur assez égale, et obtus. Tube anal noir, vu de côté très gros, avec une partie dorsale jaunâtre cachée dans le pygophore; prolongé en cône obtus. Styles d'un jaune roussâtre, accolés, subulés, vus de côté faiblement incourbés en forme de c/2 , à pointe apicale droite, su- bulée. $ . Coleostron parallèle, ses parties latérales obtuses à l'extrémité. Plaques latérales étroitement lancéolées, à base cachée. Ouvertures du tube anale mi-circulaire, à angles obtus. <^. $.11/3 mm. Suède (Stâl. orig.), Suisse, Autriche, — Delphax perspicillata Boh. Oefv. 1845. 164. 31. — Kongl. Vet. H. 1845, 62. 32.— Stâl. Oefv. 1854, p. 191.7. — Kbm. C. p. 31. 26. Ç . . . . A. K. perspicillata, Boh. Élytreshyalines. Le secteur externeetgénéralementaussi le secteur interne fourchus aux nervures anguleuses ; la nervure apicale intermédiaire généralement fourchue ou partagée en deux; la nervure apicale interne fourchue accidentellement. Une raie brune sur la nervure apicale intermédiaire, raie qui se prolonge souvent jusqu'à la base des élytres. Vertex allongé, visiblement obtus en avant. Pro- et mesonotum bruns vers l'extérieur à partir des carènes latérales, ou bien dilués de brun et plus ou moins largement bruns aux carènes 5. Un trait noir presque anguleux sur les joues; un trait noir transversal sur les lobes du prosternum. Front droit; passage au vertex sous un angle aigu. Front allongé, rec- tangulaire, en angle quelque peu obtus au sommet; un peu plus de deux fois aussi long que large entre les yeux; à côtés également et doucement arqués en dehors. Vallé- cules frontales faiblement canaliculées grâce aux bords relevés et à la carène médiane saillante. La carène médiane 20 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. simple seulement à la base et au sommet, et parée sur le milieu d'une ligne en sillon. Clypeus caréné. Vertex près de 2 fois aussi long que le pronotum ; dépassant en avant les yeux d'environ 1/3 de sa longueur; obtus en avant, à arêtes tranchantes et à fossettes apparentes. Pro- notum court, à peine de moitié aussi long que le vertex, postérieurement échancré en angle obtus. Pro- et meso- notum d'un brun noir en dehors des carènes latérales qui sont tranchantes. La carène médiane passant pardessus vertex, pro- et mesonotum , tranchante, et abrégée en avant de la pointe du mesonotum. Marge des élytres blanche jusqu'au 2° secteur et jusque dans la plus longue des cellules apicales; à nervures blanches. Une large bande entre le 2^ secteur et la suture du clavus, la base des élytres jusque vers la fourche du clavus brunes. Ner- vures des places foncées brunes, noirâtres postérieu- rement. Première et dernière cellules apicales blanches. La nervure apicale intermédiaire fourchue et courtement pédonculée. Clavus en arrière de la fourche, lobe suturai vers l'extrémité, et bifurcation du S'^ secteur, d'un blanc livide. Nervure marginale d'un jaunâtre pâle. Extrémité des élytres étroitement arrondie, en arc superficiel oblique vers l'intérieur ou la pointe du clavus. Antennes et pattes entièrement d'un jaune argileux. Extrémité du dernier art. tarsal et ongles brun-noir. Corps d'un jaune argileux ; le milieu du sternum et une tache arrondie sur les pièces latérales postérieures, bruns. Ventre d'un jaune argileux livide ; ses segments bordés de brunâtre, avec un point brun dans les angles apicaux. Dos d'un jaune argileux, avec une large bande brune arquée et échancrée en dehors; chaque segment émet à son bord postérieur une courte raie brune dirigée vers l'intérieur. $ . Coleostron de largeur égale, brunâtre vers l'extré- mité. Tarière noir-brun; son tiers basai élargi, libre. Plaques latérales très étroites, progressivement élargies en arc vers l'arrière, puis se terminant en pointe ; à base TRAVAUX INÉDITS. 21 cachée. Ouverture du tube anal semicirculaire, sinuée vers le bas, à angles arrondis. ? . Corps 4, avec élytres 5 1/2 mm. Découverte en Ita- lie par M. de Bruck (Mink) 5. K. Brucki, Mk. Sur les joues une grande tache carrée; sur les lobes du prosternum une petite tache arrondie; noires. Front très superficiellement arqué; passage au vertex sous un angle droit émoussé; front atteignant sa plus grande largeur entre les angles inférieurs des yeux, à bords assez droits vers le haut et obliques vers le bas. Carène médiane du front relevée vers le sommet 6. Sommet du vertex visiblement proéminent en angle obtus ; vertex presque deux fois aussi long que le prono- tum. Elytres blanchâtres quand elles sont (rarement) dé- veloppées complètement et de moitié plus longues que l'abdomen; postérieurement étroitement arrondies*. Des nervures anguleuses; une raie brunâtre entre les cel- lules apicales intermédiaires. Les élytres non développées sont à peine plus longues que le dos, d'un jaune argileux pâle, et obtuses. Nervures anguleuses placées en ligne horizontale. Secteurs interne et externe parfois fourchus et formant avec les nervures anguleuses des cellules poin- tues, triangulaires; ou bien encore la bifurcation exté- rieure est ouverte. La partie brune des nervures granu- lée de brun. La membrane des élytres plus ou moins for- tement, transversement et parallèlement ruguleuse. Ca- rène médiane du front prolongée jusque sur le vertex, et au vertex fourchue vers l'arrière. Dos ordinairement noir; son bord extérieur largement jaunâtre, ou bien en- core dos noirâtre, avec des arceaux noirs à la base. Der- nier segment dorsal largement bordé de jaunâtre en ar- rière. Ailes atrophiées. 1. Kirschbaum dit, p. 25, 12 : élytres acuminées arrondies (zuge- rundet-zugespitzt) au sommet, termes faux qui ne peuvent s'en;- ployer réuni^. 22 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. cT- Pygophore d'un jaune ou d'un noir livide; presque droit sur le tiers supérieur du bord postérieur, point d'où il est doucement sinué jusqu'à son angle obtus. Pourtour ovale; l'échancrure inférieure étroite, de largeur égale. Tube anal gros, calceiforme, à extrémité pointue. Styles à base longue et grosse, en alêne acuminée. Pygophore largement semi-ovale vu d'en bas, à échancrure superfi- cielle, droite à la base, et à lobes latéraux courts et obtus. $ . Coleostron de largeur assez égale, rétréci vers la base; ses pièces latérales presque tronquées en arrière. Tube anal bilobé en dessous, à l'extrémité; vu de der- rière semi-circulaire, et doucement sinué en dessous. J'. Ç. 2 d/3-2 4/2 mm. Suède, Angleterre, Livonie, Allemagne, France, Suisse. Sur des prés secs, des prai- ries de montagnes, des marécages; souvent déjà en avril; de juillet à octobre. Delphax guttula Ger. Mag. 3. p. 216. 7. — Thn. Archiv. 3. p. 57. 9. — Fall. Cic. p. 76. 5. — Pz. D. F. 126. 2. — Stâl OEfvers. 1854. Delphax p. 191. 5. — Flor Rh. 2. p. 42. 2. — Marsh. M. M. 1. p. 200. 2. — Kbm. C. p. 25. 13. — Kelisia Fieb. Delph. pi. 8. 4. (sans la var.). — Delphax minuta Zett. Ins. L. p. 305. 3. 6. K. guttula, Germ. Vertex 1 1/2 fois, rarement 2 fois aussi long que le pronotum; arrondi en avant. Elytres complètement déve- loppées; de moitié environ plus longues que le dos, hya- lines, avec une bande médiane brunâtre, brune dans la cellule apicale intermédiaire. Extrémité des élytres ob- tuse. A l'extrémité des secteurs externe et interne se ren- contrent des cellules pointues, en losange. Carène mé- diane du front tranchante, relevée vers le sommet. Som- met du front délimité en arc superficiel. Le secteur intérieur et la nervure fourchue du clavus légèrement brunâtres. Le secteur externe, les nervures apicales et tout le bord arqué blancs. La tache de la joue grande, ^ssez carrée, noire, prolongée bien au-delà de l'arête de TRAVAUX INÉDITS. 23 la joue; généralement entièrement libre, atteignant plus rarement la suture du clypeus et le bord du front. Ailes développées. Dos noir, ses côtés largement bordés de jaunâtre. c^. Tube anal noir, large vu de côté; sa moitié basale supérieure jaunâtre; sa moitié apicale plus étroite, de largeur égale, obtuse. Styles, vus de derrière, divergents d'une base courte et grosse, longuement subulés vers le haut, à pointes rapprochées; vus de côté en forme de vî , à extrémité rétrécie, subulée. Pygophore jaunâtre en bas, avec une bande médiane brune ; à pourtour largement ovale ; le bord postérieur oblique vers le bas, deux fois sinué doucement, formant au milieu un angle obtus in- courbé vers l'intérieur, par suite duquel l'échancrure in- férieure paraît ovale ; vue d'en bas l'échancrure est assez profonde, les lobes latéraux gros, obtus; la base échan- crée en rond. $ . Tube anal en angle obtus. Coleostron parallèle, à extrémité obtuse. Ventre noir, avec un bord latéral jaune et un coleostron noir; ou bien ventre jaune et quelques segments basilaires seuls noirs, à bord postérieur jaune. 2 segments basilaires dorsaux noirs; la raie médiane et le bord extérieur du dos largement jaunes ; les autres segments avec de grandes taches latérales noires ; ou bien encore dos noir quand le ventre est noir. c^. $ . 3 1/2-4 mm. Suisse, Allemagne, Finlande, Del- phax vitlipennis Sahlbg, Notis. pro Fauna et FI. fennica Forh. IX, 1867. — Entom. antek. p. 187. 180. — D. gut- tulifera Kb. C. p. 23, 12. — Kelisia 3-telioptera Fieb. in litt 7. K. vitlipennis, Sahlbg. Genre 34^ Delphacinus, Fieb. Delph. p. 520. 13. pi. 8. 12. — Delphax, Auct. Tête, pro-et mesonotum, antennes d'un blanc jaunâtre ou jaunes. Clypeus et labre noirs chez le J, noirâtres 24 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. chez la $ . Chez les deux sexes les élytres complètement développées sont d'un blanchâtre livide, à bord extérieur jaunâtre, et brunes depuis le milieu et par dessus le bord arqué jusque sur la partie inférieure de la commissure. Les élytres courtes, tronquées postérieurement, d'un blanc bleuâtre, à bord postérieur blanchâtre. cT . Abdomen, hanches et cuisses noirs ou brun-noir ; les cuisses d'un jaune livide à l'extrémité, les tibias et les tarses brun-jaune. Dernier arceau dorsal et bord de l'avant-dernier blanchâtres. Contour du pygophore en lo- sange allongé, à côtés courts vers le bas, étroitement ar- rondi au sommet (semblable à celui du G. Kormus), et à angles inférieurs arrondis également. Vu d'en haut trans- versalement quadrangulaire, avec une échancrure en triangle aigu jusqu'à sa base, à eûtes superficiellement arqués et élargis vers l'extérieur. Styles noirs, prolongés profondément dans l'angle inférieur du pygophore, de largeur presque égale, à courte base presque losangée, se terminant en forme de crochet arqué, jaunâtre, à la base duquel se rencontre une petite dent. Tube anal noir, en massue vu de côté, proéminent, avec des crochets jaunes incourbés à angle droit; vu d'en haut étroitement allongé, à moitié situé dans l'échancrure ; son bord replié noir; Touverture située en avant du milieu; vu de derrière le bord du tube anal est rubaniforme et se termine en 2 pointes jaunes. ? . Corps et pattes entièrement d'un jaune argileux, segments ventraux parés chacun de 3 points dans les angles apicaux. Plaques latérales blanches, longues, pro- longées jusqu'àla pointe des derniers segments ventraux ; de largeur égale et accolées jusqu'avant leur milieu ; re- couvrant la base de la tarière; puis, très rétrécies vers l'extrémité et très étroitement tronquées. d'. 2. $ . 2 3/4, avec élytres 3 3/4 mm. Suède (lieux herbus, humides, en Livonie). Rare sur les coteaux secs, à la lisière des bois de conifères, en Allemagne (Crefeld, TRAVAUX INÉDITS. 25 Mink), Suisse (Frey), Y T3ince. — De Iphax mesomela Boh. Vet. Ak. H. Bidrag 1849. p. 257. — Stâl. Delph. Oefvers. 1854. p. 196. 29. — Flor Rh. 2. p. 50. 6. d'. — Kbm. C. 35. 33 1. D. mesomela, Boh. Genre U^. Chloriona. Fieb. Delphac. Zool. bot. G. 1866. p. 519. Gen. 7. Delphax. H. S. Stâl. Flor. Les 4 espèces connues se ressemblent beaucoup au premier coup d'œil. Toutes sont d'un verdàtre pâle, gri- sâtres ou jaunâtres. Elytres ordinairement développées chez les deux sexes ; chez le (S une fois plus longues que le dos, chez la $ du tiers plus longues; d'un gris jau- nâtre pâle ou verdàtre; à nervures blanches, finement et densément parées de granules incolores séticulés de courtes et fines soies noires. Pattes jaunâtres ou ver- dàtres selon la couleur du corps. Dos de l'abdomen noir, avec un bord jaune ou blanchâtre chez les deux sexes à ailes longues ; chez les ? à ailes courtes le dos de l'ab- domen est verdàtre ou jaune rougâtre et concolore; chez 3 ? à ailes longues (dont une de Sarepta) le dos est seul jaune et immaculé. Front atteignant sa plus grande largeur près de son mi- lieu, entre les angles inférieurs des yeux; près de 2 fois aussi large au niveau du clypeus qu'à son sommet. Val- lécules frontales en dépression canaliculée; les bords la- téraux et la carène médiane assez fortement relevés. Cly- peus superficiellement bombé, avec une carène médiane entière, faible, prolongée jusque sur le labre. Front droit, passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Prono- tum à peu près de la longueur du vertex. Carènes latérales du mesonotum divergentes. Elytres de moitié aussi longues que le dos, arrondies en arrière, à carènes fortes, saillantes, finement granulées. Corps d'un ver- 26 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. dâtre pâle. Milieu du sternum noir. Dos jaune verdâtre. Ç . Ouverture du tube anal presque réniforme. Ç 4 1/6-5 mm. Suède, environs de Stockholm. Orig. Delphax smaragdula Stâl. Oefv. 1853. Nya. Sv. H. p. 174. 1 1. Ch. smaragdula. Slèl. — Front atteignant sa plus grande largeur à son tiers in- férieur, et doucement arqué en dehors 2. 2. Vu de côté le pygophore est arqué en dehors, en rond, depuis réchancrure supérieure jusqu'à l'échancrure in- férieure 3. — Vu de côté le pygophore se dirige en ligne droite de réchancrure supérieure jusqu'à l'angle inférieur qui est droit, obtus et émoussé. Front le plus largement arqué en dehors à son tiers inférieur, sous les yeux 4. 3. Front atteignant sa plus grande largeur au-dessus du clypeus, aux 2/3 de sa longueur, et progressivement ré- tréci depuis ce point jusqu'au sommet. Contour du pygo- phore, qui est noir ou brun, formant un losange transver- sal à angles arrondis; l'échancrure supérieure largement ouverte et quadrangulaire, à base cachée. L'échancrure inférieure s'étendant sur toute la largeur, en angle aigu. La plus grande largeur de la courbe des côtés se trouve sur la moitié supérieure. Tube anal enfoncé, court, carré vu de derrière; avec une petite pointe rousse subulée, fine, proéminente, à ses 2 angles inférieurs. Styles bruns, à base courte, accolée, obliques de côté, en forme de cornes, incourbés à l'extrémité vers l'extérieur. Du milieu du pygophore émerge longuement le pénis qui est en forme de tige et qui se trouve situé au-dessus d'une gibbosité noire. Nervures apicales et bord arqué de l'aile bru- nâtres. Abdomen noir. Bord des segments et bord exté- rieur d'un jaunâtre clair. d". 4 3/4 mm. Bavière, Suisse (Lucerne. Frey). Sur des prés iomheux. — Delphax unicolor H. S. Nom. p. 66. TRAVAUX INÉDITS. 27 — Pz. F. G. 443. 20. — Chloriona. Fieb. Delph. p. 522. l.pl. 8. f. 5. (b-k)i 2. Ch. wmco/or, H. S. Front le plus largement arqué en dehors au tiers infé- rieur de sa longueur, sous les yeux. Les vallécules super- ficiellement canaliculées ; la carène et les bords relevés, tranchants. Pronotum aussi long que le vertex. Contour du pygophore, qui est en dépression, en hexagone presque symétrique; côtés du pygophore d'un blanc livide; base du pygophore largement diluée de brun ; vu de côté la par- tie arquée en dehors atteint sa plus grande largeur vers le milieu. Echancrure supérieure arrondie. Tube anal en- foncé, vu de derrière arrondi, presque lamellaire en bas, tronqué, doucement sinué, ses 2 angles inférieurs in- courbés en arrière en un petit crochet latéral roussâtre. Styles en forme de cornes, à base large et courte, droite et accolée du côté intérieur; quelque peu ondulés et très ré- trécis, obliquement redressés et obtus, d'un blanc jau- nâtre, roussâtres à l'extrémité; vus d'en haut excavés, conchoïdes (muschelformig). Granules des élytres jau- nâtres, fins. Elytres gris verdâtre. (^. 4 3/4 mm. Bohême. Chloriona. Fieb. Delph. p. 522. 2. pi. 8. 6 3. Ch. glaucescens.fiéb . Contour du pygophore, qui est noir et bordé de pâle, arrondi. L'échancrure supérieure largement quadrangu- laire transversalement; le bord postérieur dirigé oblique- ment de l'angle qui est droit jusqu'à l'angle arrondi de l'échancrure inférieure, qui est superficielle et en angle obtus. Styles noirs, à base courte, large, anguleuse en haut vers l'intérieur, latéralement redressés vers l'exté- rieur, lancéolés, étroits, avec une pointe brusquement in- courbée vers le haut, subulée, roussâtre. Tube anal étroi- tement annulaire, proéminent, noir, à ouverture arrondie, 1. Fig. a est fausse, et doit être plus large juste au-dessus du clypeus. 28 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. et avec 2 angles inférieurs en gibbosité obtuse. Dos noir, bord des arceaux et membrane reliante largement jaunes, Corps noir. $ . Base des plaques latérales triangulaire, presque étroitement losangée; les angles obtus dirigés l'un vers l'autre, sinués plus bas, et étroitement élargis quelque peu en arc avant l'extrémité seulement. Coleostron plus ou moins largement noir à l'extrémité des parties laté- rales; chez les individus (jaunes ou verdâtres), à élytres courtes, la tache noire apicale manque. Tube anal géné- ralement noir en dessous; à ouverture réniforme, sinué en bas; à angles extérieurs arrondis. d" . 3, avec élytres 4-1/2, Ç 3 1/4, avec élytres 5 mm. Allemagne (Crefeld, Mink), Suisse (sur des prés humides ■en mai, Frey), Galicie, Podolie (Nowicky). — Chloriona smaragdula Mk. Fieb. Delph. p. 522. 3. pi. 8. 6. (d,e,f). — Delphax, Kbm. C. p. 22. 5 . . . 4. Ch. prasinula, Fieb. Pygophore noir, largement bordé de pâle; son contour largement ovale; échancrure supérieure courte, transver- salement quadrangulaire, ses courts côtés obliques passent à angle très obtus au bord postérieur, qui est long et oblique, de Féchancrure inférieure doucement si- nuée en rond. Dos et segments ventraux noirs, bordés de jaunâtre ; des taches pâles le long du bord ventral. Styles bruns, largement jaunâtres en haut, à base presque qua- drangulaire, droite et accolée au côté interne, latérale- ment renflée vers l'extérieur; rétrécis et terminés en une pointe aiguë, courte, redressée en crochet. Tube anal blanchâtre, enfoncé, à ouverture arrondie, élargi vers le bas en une lamelle presque trapézoïdale, sinuée à son bord inférieur, sur le bord renflé postérieur de laquelle se trouvent 2 petites cornes accouplées, incourbées latérale- ment vers l'extérieur. Les 2 angles de la plaque se ter- minent vers le bas en pointes fortes, courtes et droites. Pronotum visiblement plus court que le vertex. Carènes et bords des deux relevés et tranchants. Carènes du me- TRAVAUX INÉDITS. 29 sonotum minces, filifonnes, faibles, mais distinctes. Pattes d'un jaunâtre pâle. Ongles noirs. Nervures des élytres, qui sont blanchâtres, d'un blanc jaunâtre très pâle, et très finement et densément granulées ; les soies très courtes, fines et jaune-brunâtre. c?. Orig. 5 mm. Jusqu'ici de Livonie seulement; des bords d'un lac, au commencement de imWet. — Delphax stenoptera Flor. Rh. 2. p. 40. l. — Chlorionafieh. Delph. p. 523. 4. pi. 8. f. 6 b.Ch. stenoptera, Y\0T. Genre 45«. Euides. Fieb. Delph. 1866. p. 519. 8. pi. 8. fig. 7. — Delphax, A.uct. $ . Entièrement d'un jaune argileux pâle. Deux bandes jaune-brunâtre, situées entre les secteurs, depuis la cellule basale jusque vers le milieu des élytres. Un large arc brun jaune passant contre les nervures anguleuses par dessus la moitié postérieure des secteurs et les cel- lules apicales intérieures jusque dans la fourche infé- rieure de la première nervure apicale. Les nervures des parties brunâtres granulées de brun. Un trait brun jaune dans l'angle formé par la tige fourchue et la commissure du clavus ; un autre trait semblable sur la branche four- chue extérieure, supérieure de la première nervure api- cale. Front étroit, de largeur égale, peu rétréci vers le sommet; son bord latéral assez également relevé, lamel- laire, tranchant. Mesonotum avec une courte pointe. Der- nier art. des tarses brun. Dos brunâtre; sa carène mé- diane faible et blanchâtre comme la rangée de taches du milieu des côtés ; ses arceaux parés au bord postérieur d'une tache brune transversale située des deux côtés de la bande blanche. Segments ventraux noirâtres, à bords blanchâtres ; un tiret marginal sur les segments, et 1 ou 2 points assez grands avec quelques points noirs plus 30 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. petits. Ouverture du tube anal semicirculaire, superficiel- lement arquée vers le bas. Plaques latérales à base presque triangulaire, se touchant par les angles obtus, puis élargies et rétrécies en pointe à l'extrémité. Ailes claires, à nervures noirâtres. ? . Corps 4, avec élytres 6 mm. Type de Germar du musée royal de Stockholm (Stâl). Taurie. — Delphax basilinea Ger. Mag. 4. p. 105. 9. . . . 1. E. basilinea, Ger. ? . c^. D'un jaune brunâtre, la $ parfois d'un jaune argileux. Elytres blanchâtres, transparentes, parées sur le tiers basai d'une tache large, cunéiforme, brun-noir, qui avance quelque peu sur la marge au delà du secteur, et d'une large bande transversale passant par-dessus la fourche presque entière du premier secteur, jusqu'à la moitié postérieure de la bifurcation du secteur intérieur, point d'où elle passe sous forme d'un large arc au bord intérieur de l'élytre jusqu'à l'angle intérieur de la bifur- cation inférieure de la première cellule apicale. Les gra- nules des nervures noirs sur les parties brunes; les autres nervures granulées de brunâtre; le trait de la bi- furcation de la commissure brun noir. Clypeus et front brunâtres jusque sur le vertex. Côtés du front légèrement arqués en dehors ; une rangée de points blanchâtres, éva- nescents, dans les vallécules frontales. Pro- et mesono- tum parés sur le milieu d'une bande blanchâtre, ou bien entièrement d'un jaune brunâtre et avec les carènes et la pointe quelque peu étirée du mesonotum seules blan- châtres. Cuisses parées généralement dans les canne- lures de lignes noirâtres, et diluées de noirâtre à la base. Tarses d'un jaune brunâtre ; leur dernier art. brun ainsi que l'ongle; tarses postérieurs d'un jaune argileux, leur dernier art. brun à sa moitié apicale. cT. Abdomen tout noir; segments dorsaux finement bordés de blanchâtre. Pourtour du pygophore largement ovalaire; l'échancrure supérieure largement arquée super- ficiellement; le court bord latéral oblique forme avec le TRAVAUX INÉDITS. 31 bord postérieur, qui est presque vertical, un angle obtus; un angle semblable, mais plus petit, se rencontre à l'ex- trémité inférieure du bord latéral, au point de passage à l'échancrure inférieure, qui est large, superficielle, en angle obtus. A la base de cette dernière échancrure se trouve un lobe blanchâtre, court, triangulaire, membra- neux. Styles roussâtres, vus de derrière à base carrée, dentiformes en haut vers l'intérieur, accolés ; puis, rétrécis en forme de cou, avec une lamelle apicale trapézoïdale, à arêtes transversales. Tube anal annulaire, quelque peu prolongé en lamelle vers le bas à son extrémité; ses angles courtement subulés, incourbés en forme de cro- chet vers l'intérieur et roussâtres. $ . A élytres raccourcies, de moitié aussi longues que le dos, tronquées, à nervures blanchâtres avec des gra- nules pâles, jaunâtres. Un trait brun dans le clavus, à l'extrémité de la tige de la fourche. Dos brun ou jaune brun, avec une bande latérale brune. La carène dorsale tranchante et blanche, ainsi qu'une bande de taches si- tuée sur les côtés. Ventre et extrémité du tube anal noirs. Segments ventraux brun-noir; leurs angles et leur bord blanchâtres. Plaques latérales à base étirée, triangulaire, et placées l'une contre l'autre ; passant presque sans si- nuosité au bord latéral et se terminant en arrière en pointe. p. Parfois les ? sont entièrement d'un jaunâtre argi- leux, avec des élytres sans trait, et la ligne blanchâtre dorsale apparente. cT. 3 4/4, avec les élytres développées 5 1/4 mm. Chez les $ à élytres raccourcies, le corps est long de 4 1/2 à 5 3/4 mm. Suède (Stâl. orig.), Allemagne, Suisse, Au- triche. Au bord des fleuves, sur les roseaux, les prés ma- récageux, les saules et l'aulne. — Delphax speciosa, Boh. Oefv. Nya. Sv. H. 1845. p. 163. 29. (59. 30) cT. — Euides. Fieb. Delph. 1866. pi. 8. fig. 7. c?- — Delphax basilinea. H. S. Nom. p. 65. — Pz. F. G. 143. 22. tf . — 32 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. Stâl. Oefv. 1854. Delph. p. 191, 8, sans la citation de Ger. — Flor Rh. 2. p. 83. 28. $ à élytres courtes. — Dicm7iotropis Khm.C. p. AO. l ^. E. speciosa,Boh. Genre 46«. Kormus Fieb. Delph. 1866. p. 520. 9. pi. 8. 8. Front brun-noir chez le d*, et plus rarement chez la ? , ou bien orange chez les $ qui sont ordinairement orange; paré au-dessus du clypeus, qui est brun, d'une bande blanche qui s'étend jusque sur les joues. Elytres courtes, d'environ 1/3 de la longueur du dos, tronquées postérieu- rement, brun-jaune, ou bien orangées chez la $ . Une large frange blanche au bord postérieur; une bande oblique, blanche, à la base des élytres et immédiatement sous cette bande supérieure se trouve une bande brune qui est pointue vers l'intérieur. Abdomen du (S noir, ce- lui de la ? rarement noir; son arête dorsale roussâtre. Vertex brunâtre. Pro- et mesonotum bruns ; leur milieu plus clair; à pointes blanchâtres. Chez la $ le vertex, le pro- et le mesonotum sont ordinairement orangés à l'ex- clusion de leurs pointes qui sont blanchâtres, et l'abdo- men est d'un orange livide et paré sur les côtés d'une bande noire, en pointe vers l'arrière, et de triangles laté- raux noirs, pointus en arrière. Antennes noires; ou bien l'art, basilaire seul noir; le 2« art. jaunâtre, et noir à la base. Pattes orange chez les $ orangées, tibias noirs à la base. Dernier art. des tarses antérieurs et intermé- diaires brun ; celui des tarses postérieurs brun à l'extré- mité. Chez les $ noires les cuisses sont brunes ou jau- nâtres. Chez le (f les cuisses sont noires ou brunes ; les tibias antérieurs et intermédiaires d'un jaune livide; les tibias postérieurs blanchâtres, à moitié basale diluée de noirâtre. d*. Contour du pygophore formant un losange à côtés TRAVAUX INÉDITS. 33 courts vers le bas et dont l'angle supérieur est arrondi ; vu de côté le pygophore est rectangulaire, et l'angle pos- térieur inférieur est arrondi dans l'échancrure; échan- crure supérieure s'étendant sur la largeur entière du py- gophore; échancrure inférieure profonde, à base étroite, puis élargie en arrière vers le bord. Styles jaunâtres; vus de côté à tige étroite, noire, élargie vers le haut lamel- lairement en demi-ovale, et avec une pointe subulée fai- sant le prolongement du côté dorsal inférieur qui est in- courbé; vus d'en haut ou d'en bas à tiges accolées, puis divergents latéralement; vus de derrière dirigés oblique- ment vers les angles inférieurs, obtus du pygophore. Tube anal enfoncé, largement ouvert, prolongé vers le bas en 2 longues pointes lancéolées. $ . Coleostron noir ou orange selon la coloration de l'insecte. Plaques latérales livides ou blanchâtres, sinuées sous la base qui est étroite et en demi-ovale allongé, puis élargies et obliquement tronquées en pointe à l'extré- mité. d". 2 1/4, $ 3-3 4/3 mm. Russie méridionale, Sarepta (Frey, Winnertz, Becker, Mus. Vien.). Sur une Artemisia. Delphax Artemisiee Beck in litt. — Naturh. Mitth. 18G4. p. 13. 18. et coWect. —Kormus Fieb. Delph. p. 7. pi. 8. 8. 1. K. Artemisiœ, Beck. Genre AT. Eurysa^ Fieb. Delph. 1866. p. 520. 10. pi. 8. fig. 9. — delphax Perris, Sign. Front allongé, rectangulaire, sans traces de carène, doucement bombé, arrondi vers le vertex, à côtés très superficiellement arqués en dehors, et d'un jaunâtre li- 1. Kirschbaum C. p. 40 à 45, dans l'annotation et dans le ca- talogue, dit à tort « Euryusa ». ('/)'■ Franz-Xavier Fieber.) 3 34 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. vide de même que la tête, le pro- et le mesonotum, et les élytres qui sont tronquées en arrière et qui n'at- teignent que le milieu du dos. Dos brun jaune; à carène médiane tranchante. Antennes jaunâtres. Clypeus por- tant à l'extrémité un court rudiment de carène médiane. Dernier art. des tarses brun à l'extrémité. cT . Pygophore noir ; son échancrure arrondie et verti- cale en arrière ; l'échancrure inférieure courtement angu- leuse au milieu et élargie vers l'extérieur avec des bords ondulés. Tube anal grand, rond, portant du côté infé- rieur 2 crochets subulés, roussâtres, accolés et dirigés jusqu'à la base des styles. Styles contournés en forme de vis; leur pointe lancéolée, ciliée, d'un jaune orange; leur base et la courte épine basale latérale d'un jaunâtre livide ; vus d'en bas les styles Sont accolés par la base, divergents sous un angle^très obtus, et pour ainsi dire denticulés, grâce à leur forme contournée. d* . 3 mm. France méridionale. Stâl, Mus. Holm. Eu- rysa lurida Fieb. Delph. 1866. p. 523. 1. pi. 8. 9. . . . 1 . E. lurida, Fieb. — Front large, rectangulaire, à côtés assez largement ar- qués en dehors sur le milieu. Styles étroits, arqués en dehors, allongés, dirigés l'un vers l'autre en tenaille. Clypeus noirâtre, avec une courte carène médiane à l'ex- trémité. Elytres courtes, un peu plus longues que la moitié du dos; leur bord intérieur arrondi en arrière. Ailes atrophiées. Les pointes des angles inférieurs du tube anal situées du côté extérieur des styles 2. 2. La carène médiane apparente seulement sur la moitié inférieure du front, qui est brune et parée de quelques lignes transversales claires et d'une carène médiane claire*. Sur la moitié inférieure des joues se trouve une tache noire cunéiforme. Dos noir, avec 2 ou 3 rangées de points jaunâtres de chaque côté, et des traits sur le mi- ! 1. Voyez la var. p. TRAVAUX INÉDITS. 35 lieu. Pro- et mesonotum blanchâtres ; avec 2 taches brunes dans les angles extérieurs, 2 taches vers l'avant du pronotum, et 2 bandes brunes sur le mesonotum. Elytres d'un blanc livide, à extrémité arrondie. Dernier art. des tarses brunâtre à l'extrémité. p. c^. Front brun noir; ses bords, la carène médiane et 4 courts tirets situés des 2 côtés de la carène, jaunâtres. Vertex brun. Pronotum d'un blanc jaunâtre livide, portant de chaque côté entre les carènes un court trait brun. Mesonotum noir, plus long que le vertex et le pronotum réunis; ses carènes latérales divergentes et fines, jau- nâtres, ainsi que la carène médiane. Elytres complète- ment développées, ternes, à nervures d'un jaune livide et à granules disséminés ; la nervure marginale brune à l'extrémité, tout le bord arqué brun ; une bande obscure, noirâtre, plus foncée dans la membrane, s'étendant sur le milieu intérieur de l'élytre jusqu'à la nervure apicale in- termédiaire qui est fourchue. Corps noir. (S. 4 mm. Angleterre (Scott). cf. Pourtour du pygophore largement ovale; vu de côté le pygophore est obtusément anguleux sur son milieu, à l'extrémité de l'échancrure supérieure qui est superficiel- lement arquée; moitié supérieure jaunâtre;. moitié infé- rieure noire ; l'échancrure inférieure profonde, anguleuse, à bords superficiellement arqués vers l'extérieur. Styles jaunâtres, à base presque triangulaire ; rétrécis en un long cou incourbé vers l'extérieur, et qui se termine en haut vers l'intérieur en une lamelle en forme de tête d'oi- seau qui porte un prolongement tronqué et courtement pileux. Tube anal émergeant de sa demi-longueur, noir, à ouverture arrondie; son bord inférieur quelque peu la- mellairement élargi, transversal, armé de chaque côté d'une pointe subulée, forte, longue, dirigée vers le bas à angle droit. Les 2 derniers segments dorsaux parés d'une tache jaune transversale. Hanches noires. ? . Dos à ligne médiane blanchâtre, des deux côtés de 36 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1878. laquelle se trouvent 2 bandes noirâtres ; plus à l'exté- rieur encore une rangée de doubles points noirâtres; une bande noire ondulée en pointes située au bord latéral du dos. Souvent aussi le dos est coloré comme chez le cT, mais avec les points jaunâtres plus grands et dilués. Ta- rière noire à la base ; coleostron noir à l'extrémité des parties latérales. Segments latéraux blanchâtres, allon- gés, étroitement losanges; les segments scindés parés chacun de 2 points noirs. Ouverture du tube anal semi- circulaire. Hanches parées à la base d'une tache noire. d'. 2 1/3-2 4/2, ? 2 1/2-3 mm. France méridionale, Suisse, Jura, Allemagne. Delphax lineata Perris. Nouv. Exe. Ann. Soc. Linn. Lyon 1837. p. 171. — D. quadri- vittata Kbm. C. p. 40. 43. — Eunjsa vittata, rectè trivit- tata Sign. Fieb. Delph. p. 324. 2. pi. 8. lineata!. . . . 2. E. lineata, Perr. Carène médiane du front n'apparaissant que comme un court rudiment situé au-dessus du clypeus. Front jau- nâtre. Mesonotum, élytres et abdomen noirs. Bord scu- tellaire et commissure des élytres jaunâtres. Front lon- gitudinalement et superficiellement bombé ; arrondi vers levertex; joues et clypeus bruns. Pronotum jaunâtre, noirâtre extérieurement. Hanches antérieures et intermé- diaires brun-noir; cuisses et tibias bruns. ï.es cuisses pâles à l'extrémité; les tibias pâles à la base et à l'ex- trémité. Tarses antérieurs et intermédiaires forts, noi- râtres, le dernier art. brun; dernier art. des tarses pos- térieurs brun à sa moitié apicale. Antennes d'un jau- nâtre livide ; l'art, basilaire noir ; le 2" art. brunâtre en des- sus, à la base. cf . Pourtour du pygophore largement ovale. Echan- crure supérieure profonde, en angle aigu; son bord oblique et formant avec le bord de l'échancrure inférieure un angle obtus ; échancrure inférieure sinuée doucement en arc, et portant à chacun de ses 2 angles une dépres- sion en croissant. Styles vus de derrière arqués en de- TRAVAUX INÉDITS. 37 hors, à base triangulaire accolée par ses angles infé- rieurs ; rétrécis vers le haut, roussâtres à leur moitié su- périeure qui est de largeur égale; armés à l'extrémité, vers l'intérieur, d'une petite pointe courte, transversale; vus de côté leur base est proéminente, lobiforme, obtuse, et ils sont arrondis en dessous et intérieurement, large- ment prolongés en forme de cou, avec une pointe courte et dirigée vers l'intérieur et l'avant. Tube anal court, an- nulaire, peu proéminent. Son bord inférieur quelque peu lamellaire, transversal, et sinué entre les pointes des angles, qui sont courtes, fortes, roussâtres. cT. 2 1/4 mm. Pyrénées (Mink). . . 3. E. pyrensea, Mk. Genre 48^ Conomelus Fieb. Delph. 1866. p. 520. 11. pi. 8. 10. — Delphax, Auct. Tête et pronotum d'un jaune argileux. Mesonotum bru- nâtre. Clypeus brun ; front brun au-dessus du clypeus. Antennes jaunes. Elytres claires, hyalines; leurs secteurs, les nervures apicales, et la nervure fourchue parés de grands granules noirs. Quand les élylres sont dévelop- pées, chez la forme macroptère, elles se prolongent bien au delà du dos. Un arc étroit, brun, commençant à l'ex- trémité de la marge, se dirige transversalement vers le 3^ secteur, et l'extrémité de la l'" nervure apicale en pas- sant entre la 2^ et la 3^ nervure apicales. Les nervures apicales ombrées de jaune brunâtre. Un trait noir au som- met de l'angle formé dans le clavus par la commissure et la tige de la fourche. Quand les élytres n'atteignent que la moitié de la longueur du dos, chez la forme brachy- ptère, leur bord postérieur, tronqué, est jaune brunâtre; quelques taches noirâtres se rencontrent sur le milieu des bords, ainsi qu'une tache noire sur la pointe du clavus. Sternum et abdomen noirs ou bruns. Hanches et cuisses 38 REVUE ET MAGASIN DE ZOOLOGIE, 1877. brunes. Extrémité des cuisses diluée de jaunâtre. Tibias ordinairement bruns, leurs extrémités annelées de blanc; tibias portant parfois un anneau médian. Tarses blanc- jaunâtre; ongles bruns. Dos noir ou brun rouge, avec une ligne médiane et i ou 2 rangées de tirets rougeâtres sur les cotés. — Ou bien encore les pattes sont brunâtres, et les tibias bruns à la base, et en avant de leur extré- mité blanchâtre. Dos brunâtre. Son milieu largement jaune brunâtre, et paré de 2 rangées de taches brunes et de tirets pâles. Parfois les $ à élytres courtes sont d'un jaune argileux concolore et le clypeus et l'extrémité du front seuls sont brunâtres. c^. Dernier segment dorsal tectiforme, dépassant le pygophore. Pourtour du pygophore presque elliptique; partie supérieure du pygophore cachée. Styles redressés, non accolés, ciliés, à tige longue, étroite, presque spa- tuliformes vers le haut, à pointes dirigées l'une vers l'autre intérieurement; prolongés presque jusqu'au tube anal. Le bord supérieur, oblique, du pygophore forme, vu de côté, un angle très obtus avec le bord postérieur qui se dirige obliquement vers le bas et l'avant. Tube anal arrondi, assez grand, se terminant en 2 forts crochets incourbés vers le bas. $ . Elytres courtes ou longues comme chez le ^. Dos brun comme chez le o' , ou bien brun noir sur les côtés, avec 2 rangées de taches et de traits pâles. Coleostron et tarière bruns noirs. Tube anal semicirculaire, à angles arrondis. (S. 2 4/2-2 3/-4, $ . 2 3/4-3 1/4 mm. Les élytres déve- loppées rares chez les 2 sexes. Répandu dans toute l'Eu- rope. Sur les prés, les terrains vagues, dans les bois, les lieux humides, etc. Delphax limbata Fab. S. R. p. 84. 5. — Germ. Mag. 3. p. 211. 2, avec élytres longues. — Arch. 2. 2. p. 57. 2. — Stâl. Delph. 1854. p. 193. 13. — Flor. Rh. 2. p. 85. 29. — Marsh. M. M. 1865 L p. 226. 6. — Fieb. Delph. TRAVAUX INÉDITS. 39 pi. 8. 4. — Kbm. C. p. 36. 35. — Nehigla Am. Mon. n° 399. — Delphax anceps Ger. Mag. 4. dans le supplé- ment à 3. p. 105. 10. avec élytres courtes. — D. palliata Boh. Oefv. 1847. 266. 13. - Nya Sv. H. 1847. p. 56. 22. D. signifera Boh. Oefv. Nya Sv. H. 1845. p. 164. 30, avec élytres longues. — D. piciipennis Curt. B. E. 657. 7. . . 1. Çi.limhatus^Y. Fontainebleau. — E. Bourges, imp. breveté. LES CICADINES D'EUROPE D'APRÈS LES ORIGINAUX ET LES PUBLICATIONS LES PLUS RÉCENTES Quatrième partie : Descriptions des espèces ( Suite ) Par le D'' Franz -Xavier Fieber Traduit de l'allemand par Ferd. Reiber Membre de la Société entomologique de France. /i'^k III Fam. FULGORIDA {Suite) 49« genre. Liburnia, Stâl. Hemip. Afr. IV. p. 179. Ddphax Fab. S. R. p. 83, M. (Spec. 6-9.) Carènes frontales (médiane et latérales) filiformes, jusque sur le vertex : Vertex quadricaréné, grâce à la courte bifurca- tion de la carène médiane. Intervalles des carènes généralement noirs . . , 2. Carènes frontales, et leurs prolongements sur le vertex. obtus ou tranchants. Vertex pâle, jaunâtre; portant rarement deux taches sur la nuque; rarement brun avec la nuque pâle . 2''i. Front et vertex noirs entre les carènes; carènes et bords blancs ou blanc-jaunâtre 3. Front jaunâtre ou orange; ses carènes plus ou moins large- ment bordées de noir; les vallécules souvent presque entière- ment noires, et n'offrant plus qu'une ligne claire médiane . .1.5. Front livide, brunâtre, ou noirâtre entre les carènes; paré de taches transversales apparentes, pâles ou claires; ou bien noir, brun, jaune-brun et paré de lignes transversales claires, en- tières ou abrégées 21. Mesonotum noir, à pointe blanchâtre 4. Mesonotura et pronotum jaunâtres ou blanchâtres, gris, ou bien portant des lignes brunes ou noires entre les carènes ; ou bien noirs extérieurement aux carènes; rarement entièrement bruns 8. {Df Franz-Xavier l'ieher.) i Pronotum noir ou brun-noir; à bord postérieur jaunâtre . . Pronotum blanchâtre, rarement jaunâtre. Dernier art. Uirsal brun à l'extrémité, antennes jaunâtres, ou bien à articles noirs à la base Article basilaire des antennes et moitié basale du 2^ article qui est brun-jaunâtre, puis art. tarsal 2 et 3, noirs. Les 3 can- ni'lures du veriex et les 2 fossettes de la nuque, les lobes du prosternum et les écailiettes, noirs. (jarènes latérales du pronotum parfois jaunes. Cotés du front légèrement arqués en dehors et rétrécis vers lesommet. Elytre.-^ généralement incomplètes, arrondies en arrière, prolongées chez le J^ jusque près du pygophore, brunâLres, transparentes, à bords plus clairs, à nervures fortes, et rarement un peu plus foncées. Les granules bruns, assez rapprochés. Les élytres com- plètes sont rares, plus longues que l'abdomen, hyalines ou légèrement ternies, avec des nervures fines, jaunâtres, à granu- les lins et disséminés. Corps et pygophore noirs chez ç/ et 9. Les derniers segments abdominaux blanchâtres au bord, ainsi que le bord latéral. Cuisses brunes ; leurs extrémités et les arê- tes inférieures blanchâtres. Tibias antérieurs bruns ; les mter- médiaires plus clairs et bruns à la base. Chez la 9 les tibias sont souvent d'un brunâtre pâle. Tibias et 1" art. tarsal postérieurs d'un blanc livide; dernier art. taisal brun. Tarses des pattes antérieures et intermédiaires bruns. ç/ Pourtour du pygophore en losange presque isoscèle, à angles latéraux arrondis. Vu de côté le bord postérieur du pygophore se dirige en arc superficiel de[)uis l'échancrure supé- rieur: qui est profonde et arrondie, jusqu'au point fortement arrordi de la plus grande largeur du pourtour, puis, passe en légo si !us obliquement en arrière à l'échancrure inférieure, (}ui est étroite et profondément anguleuse. Pygophore vu (l'en as allongé, largement tronqué à la base. Styles brun- noir un peu incourbés, divergents presque à angle droit; leur forte pointe en forme de S, incourbéc vers l'extérieur. Tube anal arrondi; ses bords lamellaires acuminés vers le bas, accolés. ^ sous le n'^ 15 des descriptions de l'appareil génitol femelle. ' (^àélytrescourtes2 1/3,Ç3, à élytres longues 4 m. m. Suède (Stàl, orig.) France méridionale (Mulsant) Livonie, en Juin, Juillet, assez abondant (Flor), en Suisse, Jura, sur des joncs, sous le nom d'obscurella. Frey — Delphax discolor Boh. Ak. llandl. 1847. p. 61. 26. — Slâl. Oefv. Delph. 1854. p. 195.23. — Flor. Rh. 2. p. 63. 15.— Marsh, m. m. 1865. 1. p. 27.^.17. Fieb.Delph.pl. 8.19. çf. — D. patens Kb. C. p. 36. 37. ^. 1 L. discolor Bob. Antennes jaunes; l'art, basilaire noir en haut: le 2'' art. noir à la base. Elytres à moitié développées, brunâtres ou d'un jaune brunâtre, à nervures fortes et fortement granulées ; pas aussi longues quele dos. Les élytres développées presqu'encore une fois aussi longues que le dos; hyalines ou ternies, à bord arqué brunâtre ou brun. Tarses des pattes antérieures et inter- médiaires bruns ; le dernier art. des tarses postérieurs seul brun. Carènes latérales du pronotum parfois jaunâtres. Très semblable à L. discolor. L'inspection et la comparaison des caractères génitaux des 2 sexes feiont seules distinguer avec certitude les 2 espèces L. pellucida var. obscurci Fieb. Pronotum blanc, paré parfois en avant de 2 taches noires ou bien de noirâtre. Lobes du prosternum noirs, à bords blancs. Pattes pâles. Dernier art. de tous les tarses brun à l'extrémité ou à la moitié apicale. Cuisses parées parfois de 2 ligues bru- nâtres. Elytres développées jaunâtres, transparentes, à nervure marginale blanchâtre; le bord arqué brun jusque vers le milieu delà commissure; les nervures granulées de brunâtre. (L. dis- par). Elytres courtes du ç^ et de la Ç à peine plus longues 'que le dos, d'unjauno brunâtre pâle : leur commissure seule bruneà la moitié apicale. Cuisses postérieures noirâtres, à extrémités pâles (Delphax liemipteraGei). (-^ Pourtour du pygophore en triangle presque isoscèle à * Ni le D'' Flor ni Kirsclibaum n'ont remarqué la diversité des plaques latérales (Paraplagae). angles arrondis. Bord postérieur (vu de côtéj droit et oblique depuis l'érhancrure supérieure, qui est large et arrondie, et se terminant vers le bas en un angle aigu et blanc, quelque peu sinué sous cet angle, bordé de blanc et passant à l'échan- crure inférieure du pygopbore qui est assez profonde et anguleuse. Styles bruns, divergents, à base cunéiforme, courte, incourbés, progressivement rétrécis, et terminés en pointe obtuse, contournée vers l'extérieur, en forme de bec. Tube anal proéminent étroitement en forme d'anneau ; ses bords prolon- gés en pointe vers le bas, presque accolés, étroits. Dos noir, à bords blancs. Ç sous le n" 6. ç^ . 9. avec élytres développées 4-4 1/3 m. m.; avec élytres courtes 2 2/3-3 m. m. Répandu par toute l'Europe, pas rare d'avril à octobre. — Delphax pellucida. Fab. S.R. 84. 6. — Fall. Cic.p. 76. 4. — Germ. m. 3. 212. 3 — Thon Arch. 2. 57. 3.— H.S. Nom. p. 66. Pz. F. G. 143. 18. — Stâl Oefv. 1854. — Zett. I.L. 305. 2. — F. L. 548. 2. — Boh. Handl. 1847, 53. 20. — Flor. R. 2. p. 65. 16 (sans D. obscurella Boh.j — Fieb. Delph. pi. 8. 20. cf. — D. pellucidus Marsh, m.m. 1865. 1. p. 273. 14. — D. flavescensF. S. R. 84. 7. — D. marginata F. S. R. 84. 9. — Ger. m. 3, 215. 6 — - Thn. a. 2. 57. 4. — (D. dis'^ar Fall. G. 74. 2.— Zett. F. L. 305. 1.) — Stal Oefv. 1854 p. 194. 16. — Kbm. G. p. 27. 16. J" — D. hemiptera Ger. m. 3. 217. 8. — Thn. A. 2. ?57. 10. — Zett. J. L. p! 5'i9. 4. — F. L. 306. 4. — Biir. H. 2. p. 151. 3. — Stàl Oefv. 1854. 193. 15. — D. suturalis Gurt. B.E. 14. p. 657. — D. dubia. Kb. G. 26 14, orig. à élytres courtes. — D. Herrichii Kb. C. p. 26. 15. orig. aile 2 L. Pellucida F Pi'onotum bianc jusque sur les lobes du prosternum, noir seu- lement autour des yeux, da côté intérieur des carènes latérales. Vertex noir en avaat entre les carènes ; blanchâtre au niveau de la nuque. Antennes et labre jaunes. Quand les éiytres sont développées la pointe du clavus est brune; quand elles sont courtes une raie brunâtre se rencontre au même endroit. Antennes et pattes jaunâtres. Hanches brunes, à extrémité blanc-jaunâtre, extrémité du dernier art. tarsal brune, ....... 7. Front de largeur assez égale, peu rétréci vers le haut. Elytres développées un peu obscurcies , une fois aussi longues que le dos. Bord extérieur et commissure clairs; angle formé par la commissure et la tige de la fourche du clavus brun ; bord arqué brunâtre ; moitié apicale intérieure des élytres ordinaire- ment parée d'une bande jaune-brunâlre pâle. Nervures blan- châtres, finement granulées de brunâtre, les granules courte- ment séticulés de brun. Elytres courtes grisâtres, bordées de blanchâtre, parées rarement d'un trait brunâtre à la pointe du clavus. Parfois les élytres sont assez obscurcies à leur moitié apicale pour que les nervures apicales paraissent largement bordées de couleur claire. Dos noir; ses bords finement blan- châtres. çf . Pourtour du pygophore ovale. Vu de côté le bord de l'échancrure supérieure, qui est semi-circulaire, est oblique, puis le pygophore est sinué quelque peu, et enfin assez verti- cal, et passant à l'échancrure inférieure, semi-circulaire, sous un angle obtus. Pygophore arrondi, tout noir. Styles bruns, courts, à base large, ovale, obtusément angu- leux vers le haut, puis rétrécis en forme de cou, et portant une lamelle apicale transversale, petite, obliquement tronquée vers l'extérieur. Tube anal proéminent étroitement en forme d'an- neau, terminé vers le bas en 2 crochets rapprochés, roussâtres, quelque peu incourbés vers l'intérieur. Ç Colorée comme le ç^^. n" 4. ç^. Avec élytres développées 3 1/4 — 3 5/6, $ 4 1/2 — 5 2/3 m. m. Répandu par toute l'Europe. Commune en Livonie de juin à septembre. — Delph. striatella Fall. H. C. p. 75. 3. — Flor. Rh. 2. p. 54. 8. — Marsh, m. m. 1865. \. p. 251. 10. — Fieb. Delph. pi. 8. 22. (/. — Kb. C. 27. 17. — D. notulaStal Oefv. 1854. p. 192. 10 3. L. striatella Fall. Gùtcs du front légèrement arqués en dehors; front atteignant sa plus grande largeur au milieu ; ses vallécules tectiformément relevées contre la carène médiane. Ouverture de la bifurcation de cette dernière étroitement, linéairement noire. Nuque blan- che, avec 2 points bruns. Pronotum blanc, orné en avant de 2 taches brunes. Pièces sternales et hanches noires, l'extrémité de ces dernières jaunâtre. Pattes pâles. Cuisses parées en des- sus et en dessous d'une bande brunâtre. Dernier art. tarsal brun à l'extrémité extrême ; les ongles bruns. Elytres courtes de moitié moins longues que le dos, superficiellement arquées en arrière. Elytres longues beaucoup plus langues que l'abdomen, parées d'un trait brun dans l'angle formé par la commissure et la lige do la fourche du clavus; blanchâtres, à bord blanc et à nervures blanches ; ces dernières ornées de granules pâles éloignés. ç^ . Milieu du dos généralement très largement jaune-roux ou brunâtre (rarement noir, avec des rangées de taches jaunes sur le milieu, et à dernier segment jaune). Côtés du dos large- ment noirs, et portant généralement vers l'extrémité 2 rangées de taches jaunâtres. Pygophore noir, roussâtrc en haut. Son pourtour en large ovale ; vu de côté le pygophore est échancré profondément et presque à angle droit sur le milieu *.L'échan- crure supérieure presque à angle droit ; son bord forme avec le l)ord supérieur de l'échancrure intermédiaire un triangle dont la base et le bord inférieur sont noirs. Le bord inférieur de l'échancrure intermédiaire se dirige obliquement vers le bas et l'avant vers l'échancrure inférieure qui est petite et arrondies Styles noirs, jaunes en haut, accolés à la base par leur forte dent qui est horizontale, dirigée en arrière et proéminente; rétrécis vers l'extérieur, et arqués l'un vers l'autre; avec lamelle apicale presque triangulaire et pointue vers l'intérieur et le bas. Tube anal enfoncé, jaunâtre, prolongé vers le bas en 2 pointes noires, subulées, divergentes, qui se dirigent extérieurement jusqu'au niveau de la moitié du cou des styles. 5. sous le n" 19. ^. 2-2 1/4, Ç 3 1/2 m. m. Suède, Livonie (orig.), Allemagne * De pareilles échancrures, ou sinus profonds des côtés du pygophore se rencon- trent chez L. hyalinipennis, denticauda, neglecta. Angleterre. Sur les prés, en mai et juin. Slàl, Flor, Mink, Frey). — Delphax elegantula Boh. Handl. 1847. p. 63. 27. — Stal. Oefv. 1854. p. 195. 21. — Flor. R. 2. p. 56. 9. --Marsh, m. m. 1865. p. 252. H. — Fieb.Delph. pi. 8. il. (/. — Kbm. G. p. 23. 6 i. L. elegantula, Boh. Pro- et me.sonotum d'un gris jaunâtre; à carènes blanches, bîlytres obscurcie?, beaucoup plus longues que l'abrlonien quand elles sont complètes; leurs nervures parées de granules bru- nâtres; nervures apicales et bord arqué jaune-brunâtre : lobe apical un peu plus foncé. Bord extérieur et commissure pâles. Base du dos orangée; les autres arceaux noirs comme le ventre et à bords blancs: leurs angles blancs ponctués de brun. Piè- ces sternales parées d'une tache brune ovale. Cuisses pâles, avec 2 lignes brunâtres, ou bien sans ces lignes et avec les cuisses postérieurrs seules noirâtres à la base. Hanches brunes. Tibias pâles. Dernier art. des tarses brun à sa pointe extrême. Article basilaire des antennes noir à son bord supérieur ; 2«art. étroitement noir à la base. çf . Pourtour du pygophore arrondi, l'échancrure supérieure largement ovale et ses côtés incourbés vers l'intérieur en forme de fort crochet ; vu de côté le bord oblique de l'échancrure supé- rieure forme avec le bord postérieur du pygophore, qui est quelque peu sinué et dirigé vers le bas et l'avant, un angle proéminent presque droit qui se termine vers l'intérieur en un crochet à pointe noire; échancrure inférieure semi-circulaire, à bord blanc. Tube anal arrondi, sans appendices. Styles longs, prolongés jusqu'à l'angle en crochet du pygophore, bruns, jau- nâtres vers le haut, déprimés, accolés à la base, largement lancéolés, fortement arqués en dehors et ciliés vers Tintérieur, à pointe obtuse, relevée. La Ç manque. çf 2 1/3, avec élytres 3 m. m. Malaga (Frey/. Grèce (Kruper. mus. Vien.) Delphax unciaata Fieb. Delph. p. 524. 1 pi. 8. l^- (f 5. L. uncinata Fieb. l'ro- et mosouotum blanchâtres ou jaunâtres, bruns entre les carènes ou extérieurement aux carènes, avec des lignes brunes — 8 — ou des bandes noires. Cuisses postérieures ordinairement parées de 2 lignes noires 9. Pronotum blanc, portant en avant deux taches noires réunies; deux taches semblables sur le vertex au niveau de la nuque. Mesonotum d'un jaunâtre orangé, noir entre les carènes qui sont droites et blanchâtres; à pointe largement blanchâtre. Mesono- tum portant extérieurement près de la base et de l'extrémité des carènes latérales une petite tache brune. Elytres hyalines, lon- gues; leur bord arqué et un trait contre la commissure bruns. Tarses bruns. Art. basilaire des antennes et une thche à la base du 2« art. noirs. Ç. D. pellacida Kb. G. p. 28. — D. dispar. Fall. G. 74. 2. . L. pellucida. var. dispar. FaU. l^ronotum (en avant) et nuque sans taches noires. Vallécules du labre brunes ou noires 10. Mesonotum paré extérieurement aux carènes latérales d'une bande noire, et en- avant de sa pointe, à la carène médiane, de 2 traits noirs arqués l'un vers l'autre. Pronotum noir sous les yeux jusque vers les carènes latérales. Bord arqué des élytres brunâtre, un tiret anguleux, brun, situé contre la commissure et la tige de la fourche du clavus. Ç L. striatella var. lateralis Fieb. Mesonotum sans bandes noires entre les carènes latérales ou extérieurement contre ces carènes, souvent ne se rencontrent que 2 lignes brunâtres passant par dessus pro- et mesonotum . 11. Front très étroit, de largeur assez égale, visiblement rétréci et sinuévers le haut; sa carène médiane bifurquée unpeuav t)t son sommet. Pronotum blanchâtre. Les 2 fossettes du milieu, la petite tache à l'extrémité des carènes latérales du pronotum, et une tache transversale située sur le lobe du prosternum, noires. Mesonotum orangé; sa carène médiane forte, entière, blanche. 2 lignes brunes situées entre les carènes et passant par dessus pro- et mesonotum; les carènes latérales blanches. Front étroit, atteignant sa plus grande largeur entre les angles inférieurs des yeux. Pattes pâles, tibias bruns aux arêtes. Han- ches antérieures parées d'une tache noire allongée. Articles — 9 — antenaaires jaunâtres étroitement noirs à la base. Dernier art. tarsai brun, largement jaune à la base. Elytres développées transparentes, claires, à lobe apical obscurci. Toutes les ner- vures, le bord extérieur, et la commissure, blancs. Les nervu- res apicales brunâtres à l'extrémité seulement et visiblemeni ombrées; le bo»d arqué légèrement brunâtre. Les granules des nervures jaunâtres, petits, éloignés, à soies brunâtres. Les nervures de l'aile blanchâtres : les apicales brunâtres. Le ç^ manque, La 9 sous le n" 16. 9 corps 2 1/2, avec élytres 4 m. m. Suède, rare. Delphax albocarinata Stal. Oefv. 1858. p. 357. 10 (Orig.). . 6. L. albocarinata Stàl. Front atteignant sa plus grande largeur entre ou sous les yeux. Ongles et dernier art. tarsai noirs. Pro- et mesonotum sans lignes brunes. Elytres courtes. . . 12. Front fortement arqué en dehors entre l'angle inférieur des yeux : 2 fois aussi long que large au milieu ; courte- ment sinué vers le sommet; et plus large au sommet qu'au niveau du clypeus. Pro- et mesonotum d'un jaune livide. Pro- notum plus court que le verfex, et brun à son bord postérieur et en dehors des carènes latérales. Vertex rectangulaire ; les fossette? de la nuque parées en avafit d'un point noir ; le sillon losange, médian, prolongé jusqu'au sommet du front. Anten- nes jaunes ; l'art, basilaire paré extérieurement d'une tache noire.. Elytres entièrement d'un jaunâtre pâle. Dos brunâtre, bombé, ses arceaux bruns au bord postérieur et leurs parties brunes reliées sur les côtés par une bande de même couleur. 2-3 rangées de fossettes superficielles situées sur les côtés du dos. Ventre d'un jaunâtre livide; chacun de ses segments paré d'un point noir, et d'une tache brune, grande, et largement triangulaire vers l'extérieur. Plaqueslatéralesetc.,sousleu« 21.— le ç/' manque. Ç.2m.m. Allemagne 7. L. latifrons Fieb. Front modérément arqué en dehors entre les angles inférieurs des veux .... 13 — lo- is . Front droit entre les yeux vers le vertex ; de largeur assez égale ; rétréci presque à côtés droits depuis les yeux jusqu'au clypeus ; un peu plus de 2 fois aussi long que large au niveau des angles inférieurs des yeux. Vallécules frontales prolongées jusque sur le vertex où elles paraissent triangulaires. Arêtes du vertex émoussées et apparentes ; la fossette médiane da vertex presque triangulaire. Fossettes de la nuque super- ficielles, brunâtres. Carènes du pro - et du mesonolum quelque peu tranchantes. Carène médiane du mesonotum abrégéo en arrière. Carènes et bord postérieur du prouo- tum et pointe du mesonotum, blanchâtres. Pronotum paré au bord postérieur d'une ligne brunâtre. Elytres un peu plus lon- gues que la moitié du dos, arrondies eu arrière vers l'angle exté- rieur; obliques vers le haut du côté intérieur; d'un jaune bru- nâtre livide ; leur bord entièrement blanc ; les nervures saillan- tes, assez densément parées de granules incolores. Dos d'un jaune argileux clair; ses côtés largement brunâtres .iu bord postérieur des segments, formant une bande ; les seg- ments basilaires entièrement bruns Milieu du dos quelque peu en arête. Dessous du corps d'un jaune argileux. Pattes d'un jaune livide, avec 2 lignes brunâtres ou une raie médiane bru- nâtre. Rostre prolongé jusqu'aux hanches des pattes intermé- diaires. Tibias bruns à la base. Tarses et antennes d'wn jaune livide. Ç sous le n" 23. — Le çf manque. Ç2 1/2 m. m. Suisse, S' Maurice (de Heyden). Delphax similis Kb. C. 30. 22. (orig.). . . . 8. L. similis. Khm. — Front également rétréci depuis le milieu de ses côtés vers le vertex et le clypeus 14. 14. Front superficiel; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Vertex rectangulaire, proéminent de près d'un tiers de sa longueur au-delà des yeux. Sa fossette médiane allongée, étroite. Pro- et mesonotum d'un jaunâtre orangé livide ; les carènes et le bord blancs. Pronotum paré en avant de 2 gran- des taches brunâtres. Mesonotum jaune- brunâtre entre les carènes ; sa pointe largement claire. Elytres courtes, de moitié — 11 — aussi longues que le dos, obscurcies, d'un jaune vineux. Leur bord et les nervures blancs. Dos noir, à base orange ; dos orange chez la 5 ; une ligne blanchâtre sur l'arête dorsale ; le bord de l'abdomen blanc ainsi que les angles des segments et le bord du dernier segment. Art. basilalre des antennes jaune-brunâ- tre, brun en haut, avec un bord blanchâtre ; ou bien les anten- nes sont entièrement jaunes chez la i^'. Pattes blanchâtres ; tibias bruns dans les cannelures. Tarses d'un blanc livide ; der- nier art. tarsal brun. Pièces latérales du sternum blanches, à milieu noirâtre. Moitié supérieure du pygophore d'un blanc jaunâtre, moitié inférieure noire. Pourtour du pygophore ovale, arrondi ; vu de côté, le bord oblique de l'échancrure supérieure, qui est pres- que pentagonale, forme avec le bord postérieur, qui est presque vertical et à peine sinué, un angle très obtus, angle qui se replie largement vers l'intérieur. Le court bord postérieur passe sous un angle tout aussi oblique à l'échancrure sinuée, inférieure, du pygophore, qui est cylindrique. Tube anal blanc, prolongé à ses deux angles inférieurs en un crochet jaunâtre. Styles bruns, à pointes claires ; accolés à la base, divergents vers l'extérieur, relevés en lancette, à base noueuse, forte, et fortement sinués au dos. La Ç sous le n° 17. ^ . 2. Ç '2 1/2 m. m. (orig.) En Livonie, sur des coteaux secs, des clairières, pas rare (Flor) ; Suisse (Frey), Bohême. — Del- phax distincta Flor. Rh. 2. p. 68. 17. — Fieb. Delph. pi. 8. 23. ç5^ 9. L. distlncia Flor Front quelque peu bombé, relevé avec la carène médiane. Passage au veriex sous un angle droit arrondi. Vertex de peu plus long que large, quadrangulaire, quelque peu proéminent au delà des yeux ; la fossette médiane du vertex à peine bor- dée, et noirâtre. Fossettes de la nuque jaune-brun. Carènes du front blanches ; carène médiane du clypeus épaisse ; bords latéraux relevés. Carène médiane du front renflée vers le som- met. Pronotum de peu plus court que le vertex ; échancré fai- blement en angle à son bord postérieur ; ses carènes, de même — la- que celles du mesonotum, quelque peu tranchantes; carènes mé- diaue du mesonotum abrégée en arrière ; carènes latérales du pronotum en arc et rapprochées des yeux. Fossettes du pro- notum assez grandes, superficielles. Pro- et mesonotum d'un jaune argileux sale. Elytres à moitié aussi longues que le dos, arrondies postérieurement, d'un jaune vineux livide, à nervu- res fortes, saillantes. Bord des élytres jaunâtre. Abdomen d'un jaune argileux. Pattes d'un jaune argileux ; les cuisses parées de 2 lignes brunâtres ; une ligne brunâtre dans les cannelures des tibias antérieurs. Dernier art. tarsal et ongles bruns. 9 sous len» 24. Le çf manque. 9. 2 3/4 m. m. Allemagne, Koenigstein (de Heyden) Delpkax frontalis Kbm. G. p. 38. 41 (orig) 10 L. frontalis Khm. 15. Vallécules frontales largement bordées de noir-brun, et sou- vent tellement bordées qu'il n'y reste qu'une hgn3 médiane, d'un jaune rougeàtre, plus ou moins distincte 16. — Carènes frontales à bordure noirâtre étroite, ou bien pres- qu'entièrement d'un jaune rougeàtre. Une bande médiane plus ou moins large passant par-dessus pro- et mesonotum. Joues d'un jaunç rougeàtre IS. 16. Vertex rectangulaire, proéminent de moitié au-delà des yeux ; les 3 sillons noirs ; au niveau de la nuque 2 fossettes orange. Pro- et mesonotum jaune-brun ou brunâtres, leur ca- rène médiane, et les carènes latérales et la pointe du mesono- tum largement blanches. Pronotum dilué de brun en arrière des yeux et jusqu'aux carènes latérales vers les épaules; avec un point blanchâtre vers les épaales et avec quelques petits calus blancs au bord humerai. Front atteignant sa plus grande largeur au mi- lieu. Joues noires. Mesonotum brunâtre à la base, des deux côtés de la carène médiane, ou bien portant encore un trait noir contre la carène. Elytres à moitié développées, atteignant la moitié ou les 2/3 de la longueur du dos; arrondies postérieurement, d'un brunâtre pâle ; leur bord entier blanchâtre; les nervures à peine plus visiblement foncées et très peu granulées de jaunâtre. Angle de la commissure et de la tige du clavus, brun. — m — Antennes jaunes ; leur art basilaire entièrement brun, ou bien brun seulement vers le haut. Hanches brunes, pattes pâles, cuisses parées d'une large bande médiane brune, ou bien brunes et pâles à l'extrémité, et à cannelures brunâtres. Tarses jau- nâtres; leur dernier art. brun, jaunâtre à la base. Pièces ster- nales brunes, bordées de blanc. Abdomen n(Mr, d'un jaune roux à la base ; une rangée de tirets roussâtres sur le milieu du dos qui est en arête ; 2 rangées de traits ou de points jaunes sur les côtés ; les angles et une partie du bord des segments d'un aune roux. Dessous noir; le dernier segment bordé do roux. çf . Pourtour du pygophore ovale, plus large vers le bas, obtus en haut. Echancrure supérieure arrondie ; son bord blan- châtre, oblique, et formant avec le bord postérieur, qui se di- rige vers le bas et l'avant, un angle droit, Echancrure infé- rieure presque triangulaire, vue de côté, ses bords formant un angle en dent obtuse, à pointe blanche (semblable à celui de L. Sordidula). Tube anal enfoncé, blanc, vers le bas, avec deux courtes dents obtuses. Styles très courts, brun-jaune, à base courte, trapézoïdale, dirigés obliquement vers l'extérieur, à cou court, et terminés en pointe aplatie en forme de tète d'oiseau. Le çf seul connu. (^.2-2 1/4 m. m. Suisse, bords de l'Aar ; Avril, Mai, reçue sous le nom de D. Albostriatus, Mey.-Dur. — Fieb. Delph. p. 525. 2, pi, 8. 25 ("mentionné par erreur d'Espagne) n. L. albostriata. Mey. — Vertex non proéminent de moitié au-delà des yeux. . . . 17. 17. Pro-et mesonitum d'un jaunâtre uniforme. Mesonotum orangé entre les carènes ; à pointe blanche. Joues jaunes, étroitement bordées de brun aux carènes. Vertex carré ; sa fossette médiane et celles de la nuque pâles. Carènes du pro-etdu mesonotum blanches. Elytres courtes jaunâtres, à nervures fortes et parées de grands granules. Nervures apicales brunes à l'extrémité ; les granules et le bord arqué bruns. Elytres complètes, une fois aussi longues que le dos, plus ou moins obscurcies, à nervures conco'ores, à granules peu — 14 — l'approchés et séticulés de brun ; les nervures apicales et les nervures anguleuses intermédiaires brunâtres, (granulées de brun. Commissure et bord extérieur blanchâtres ; bord arqué brunâtre, chez le ç^ les cellules apicales sont, parfois légèrement rembrunies, et les nervures et les granules plus foncés. xVngle formé parla tige^u clavus et la commissure brunâtre. Dos noir, à base orangée; les derniers segments blancs sur les côtés: les angles et une partie du bord latéral blancs. Hanches bru- nes ; cuisses de brunâtre à brun, à extrémités pâles; ou bien seulement brunes à la base; cannelures souvent brunâtres. Dernier art. des tarses brun à l'extrémité. Ventre noir: der- nier segment bordé de blanc. ç^ . Pourtour du pygophore arrondi; l'échancrure supérieure presque pentagonale, à angles un peu incourbés vers [l'inté- rieur ; bord et pointes des angles blancs. Vu de côté le bord oblique de l'échancrure forme avec le bord inférieur, qui est dirigé vers le bas et l'avant, un angle proéminent, aigu, à bords blancs. Echancrare inférieure semi-circulaire. Styles longs, brunâtres, à base carrée, rétrécis en forme de cou, re- dressés, un peu arqués, élargis presqu'en triangle à l'extrémité, tronqués et prolongés jusqu'aux angles incourbés du pygo- phore. Tube anal à peine proéminent, blanchâtre, sans appen- dices. La $ sous le n" 20. ç/. Ç. 3. Avec élytres 4 m. m. Italiej supérieure, Trieste (Berquier), Autriche (Frauenfeld), Espagne, Malaga (Frey). Delphax propinqua Fieb. Delph. p. 525. 3. pi. 8. 24. — D. hamulata Kb. G. p. 38-42 12. L. propi)iqua. Fieb. Pro- et mesonotum d'un jaunâtre orangé; toutes leurs carè- nes blanches ; la bande passant par-dessus pro- et mesonotum plus large. Carènes latérales du pronotum droites, divergentes en arrière et prolongées sur le milieu des côtés du bord posté- rieur. Pronotum à peu près aussi long que le vertex. Mesono- tum presque aussi long que le vertex et le pronotum réunis. Vertex rectangulaire ; son sillon médian noir ; les fossettes de la nuque orange. Front droit. Passage au vertex sous un an- gle droit. Vallécules frontales et clypeus orangés; les carènes bordées de noir chez la 9. Vallécules du ç/. brun-noir, à mi- lieu paré d'une bande longitudinale chure. Elytres plus longues que la moitié du dos, d'un blanchâtre livide, arrondies postérieu- rement; à nervures toutes blanches et non granulées. Elytres développées blanchâtres, ternes, à nervures brunâtres, et à ner- vure marginale blanche; sur la pointe du clavus un trait foncé (Kbm). Corps noir ; une rangée de points sur le milieu du dos. 2-3 rangées de points latéraux et le dernier arceau dorsal jau- nâtres. Pattes jaunâtres, cuisses et hanches antérieures brunâ- tres, k extrémités pâles. Tarses jaunâtres. Dernier art. aes arses antérieurs et intermédiaires brun à l'extrémité; ongles Itruns. MesosLernum jaunâtre, avec tache latérale noire, arrondie. ^j' . Pourtour du pygophore ovale; pygophore plus large et arrondi vers le bas; plus étroitement arrondi vers le haut. Les angles latéraux en lobes vers l'intérieur. Vu de côté le pygo- phore est eu trapèze étroit, plus large Nerslehaut. Echancrure supérieure arrondie. Bord latéral formant avec le bord posté- rieur,qui est droit et obliquement dirigé vers le bas et l'avant, un angle obtus. Bord supérieur largement bordé de blanchâ- tre, bord postérieur étroitement bordé de blanchâtre. Tube anal jaunâtre, à peine proéminent; ses appendices inférieurs droits, éloignés l'un de l'autre, et en crochet vers l'intérieur à l'extré- mité. Echancrure inférieure large, sinuée et petitement en rond à la base. Styles. \'us de derrière, divergents presque à angle droit vers le haut et le milieu des côtés du pygophore, en forme de S, Jancéoléà, '< longue pointe quelque peu incourbée à l'extrcmitc, fortemont bombés extérieurement vers la base, sinués extérieurement, d'un jaune livide, pileux. ^. comme le cf. et souv- le n^Sô. (f ■ 2 1/4, g. 3 m. m. avec elytres complètes 3-3 1/2 m. m. (d'après Kbmi. Pas rare sur les clairières aux environs de Wiesbaden, Francfort, etc. — Delphax distinguenda Kbm. C. p. 23. 7. (orig) 13. L. distinguenda Kbm. 1 a bordure brune des sillons frontaux ne se prolonge pas jus- — -16 — que sur les sillons du vertex, ou bien cette bande est évanes- cente et le front et le vertex sont d'un jaunâtre orangé. (9). Pronotum blanchâtre ou d'un jaunâtre argileux. Mesonotum orangé. Une bande médiane blanche passant par-dessus pro- et mesonotum. Elytres développées beaucoup plus longues que le dos, obscurcies ; à secteurs, bord extérieur et commissure blanchâtres; contre le bord arqué intérieur une bande jaune- brunàtre qui s'étend jusque vers la pointe du clavus ; le bord de l'élytre brun le long de cette bande. Tige de la fourche du clavus, et nervures apicales brunâtres. Elytres raccourcies n'at- teignant le plus souvent que le 4<' ou le 5" arceau dorsal, arron- dies postérieurement, obtuses. Antennes jaunes. Pièces sterna- les brunes. Hanches et pattes d'un jaunâtre argileux. Cuisses postérieures diluées de brun à la base ou à la moitié basale. Dernier art. tarsal brun, jaune à la base ; aux pattes pos- térieures, brun à l'extrémité seulement. Le dos (^) varie ; noir, avec une large bande blanchâtre et une ligne médiane noire sur un fond roussâtre ; plus rarement le dos est d'un blanc jaunâtre, et noir à sa moitié basale, avec des tirets laté- raux noirs et orangés alternants. cf. Pygophore ressemblant, vu de côté, à celui de l'Albos- triata ; noir vers le haut ou au bord seulement, d'un blanc jau- nâtre, échancré en triangle, à bord sinué ; son pourtour ovale ; le bord court et oblique de l'échaucrure forme avec le bord pos- térieur, qui est droit et presque vertical, un angle très obtus ; le bord postérieur se prolonge vers le bas en une courte et large dent blanche, et va se perdre dans les bords de l'échancrure inférieure. Tube anal enfoncé, blanchâtre, ses angles inférieurs en crochet, pointus, roussàtres. Styles jaune - brunâtre , bruns à la base, lancéolés, aigus, incourbés vers l'intérieur, de lar- geur presque égale jusqu'au miheu, point d'où ils sont rétrécis en une pointe subulée, aiguë ; dirigés jusque vers le milieu de la cavité du pygophore. La 9 sous le n» 13 ; entièrement jaunâtre. (f . Ç. Corps 3 1/2 m. m. avec elytres développées, cf. 4 2/3. m. m. Suède (Stâl), Allemagne (Mink), Autriche (Mus. — 17 — Vien.), Suisse. Delphax sordidula Stâl. Uefv. 1853. p. 174. 2. — 1854. p. 194. 17. — Fieb. Delph. pi. 8. 26 14 L. sordidula, Stàl. Bordure des carènes frontales noire ou brune et prolongée jusque sur les sillons du vertex 19. Pro- et mesonotum jaune argileux, concolores. Vallécules frontales d'un jaune orange pâle ; carènes frontales blanchâtres et bordées de brun. Front atteignant sa plus grande largeur sur le milieu des côtés, entre les angles inférieurs des yeux ; ses côtés régulièrement arqués en dehors ; de largeur assez égale en haut et en bas. Front droit; passage au vertex sous un angle droit arrondi. Vertex rectangulaire, proéminent de près de moitié au delà des yeux ; à sillons de largeur égale, noirs, de 2/3 de la longueur du vertex. Fossettes de la nuque superficielles. Pronotum à peu près aussi long que le vertex, et échancré en angle obtus à son bord postérieur. Carènes laté- rales obliques eu arrière vers l'angle intérieur, incourbées vers l'extérieur en avant de cet angle. Mesonotum en lo.sange transversal ; plus court que le pronotum et le vertex pris ensem- ble; à carènes tranchantes. Elytres d'un jaunâtre argileux pâle ; de peu plus longues que la moitié du dos : très superficielle- ment arquées postérieurement. Dos brunâtre ; ses arceaux bor- dés de blanchâtre. Plaques latérales sous le no38.Le ç/ manque. $. 2 m.m. Angleterre. Delphax Boidi Dougl. Scott in litt. (orig). Liburnia Scott. E. M. M. 1870. p. 68. 13 15. L. Boldi, Dougl. Scott. Pro- et mesonotum parés d'une bande médiane blanche plus ou moins large g^ Cette bande largement blanche depuis la nuque jusqu'à In pointe du mesonotum ; pro- et mesonotum d'un jaune brunâ- tre. Carène médiane du mesonotum bordée d'une ligne brune. Carènes latérales du pronotum blanches. Front d'un jaune orangé: atteignant sa plus grande laigeur entre les angles inférieurs des yeux ; ses carènes blanches, bordées de noir. Pro- et mesonotum pâles ou brun-jaune chez la Ç. Dernier art. (û' Franz-Xavier Fieber.) g — 18 — tarsal brun-noir, à base jaunâtre. Elytres développées presque hyalines, beaucoup plus longues que le dos ; leurs bords, sec- teurs et nervures anguleuses blanchâtres ; le bord arqué et les nervures apicales brunâtres; très peu de granules pâles sur les secteurs ; des granules brunâtres sur les nervures apicales. (D. pallens). Elytres courtes de moitié aussi longues que le dos, ou des 2/3 de sa longueur, arrondies postérieurement, d'un brunâ- tre très pâle, ternies, à nervures et carène marginale blanchâ- tres (D, collina). Pattes d'un jaune clair, souvent brunâtre chez le çf . Cuisses parées de 2 lignes brunâtres à peine visi- bles. cf. Dos noir, avec une bande jaune sur son milieu qui est en arête; son dernier arceau paré de 2 points jaunes sur les côtés. Pygophore noir ; son bord supérieur entièrement bordé de blanc, le postérieur partiellement bordé de blanc ; à pour- tour ovale. Bord supérieur de l'échancrure presque pentago- nale bordé de blanc, formant avec le bord postérieur un angle obtus presque droit, qui est incourbé vers l'intérieur; ce bord postérieur également bordé de blanc vers le haut, est arqué en dehors avant son milieu. Dernier segment ventral bordé de blanc. Styles jaunâtres, non prolongés jusqu'au milieu de l'ex- cavation du pygophore, divergents, à base accolée, quadrangu- laire ; courts, rétrécis en forme de cou, est subitement arqués en dehors d'un seul côté en un lobe arrondi, de la base duquel naît du côté opposé un court et fort crochet pointu. Tube anal blanc, peu proéminent, armé vers le bas de 2 crochets aigus entrecroisés qui se prolongent jusqu'au milieu de l'excavation du pygophore, sans atteindre toutefois les styles, La Ç sous le n» 25. (/. Ç. avec elytres développées 2 1/2 m. m. avec elytres courtes 1 3/4-2 m. m. De Juin à Août. Suisse, Angleterre, Livonie, Allemagne, Styrie, Autriche, France. Avec elytres courtes : Delphax collina Boh. Nya. Sv. H. 1847. p. 51. 18. — Avec elytres courtes et longues : D. Flor Rh. 2. p. 70. 18. — Marsh. M.M. 1865. 1. 274. 15. — Avec elytres longues : D. pallens Stâl. Delph. 1854. p 192. 11. Fieb, DeJph. pi. 8. 27. — U) _ — Kbm. G. 2/i.8.? 16. L, colUna, Boh. Nuque, pro- et mesonotum d'un jaunâtre orangé ; leur bapde médiane étroite et blanche comme les carènes latérales. Front orangé; ses carènos blanchâtres, avec bordure brunâtre échan- crée. Joues jaunâtres, bordées de brunâtre contre la carène frontale. Bord postérieur du pronotum blanc, lobe du proster- num jaunâtre, bordé de blanc. Antennes et pattes jaunâtre?. Dernier art. tarsal brun à l'extrémité ; ongles bruns. Elytres incomplètes pas aussi longues que le dos , postérieurement arrondies, obscurcies ; carènes relevées, et en apparence plus claires, très peu granulées de jaunâtre ; bord des élytres blan- châtre. Abdomen roussàtre ; une rangée de taches sur la carène dorsale qui est saillante ; 2 rangées de taches blanchâtres, allongées, sur les côtés ; parfois une large bande médiane s'étend par-dessus le dos jusqu'au pygophore. Pygophore ovale, vu de côté en angle obtus proéminent comme chez L. collina ; avec une dépression sous cet angle; le bord postérieur se ter- minant en un petit angle aigu proéminent. Tube anal à peine proéminent, d'un blanc jaunâtre, ee terminant en bas en 2 poin- tes entrecroisées, aiguës, brun jaune, qui se prolongent jus- qu'entre les styles. Styles d'un blanc jaunâtre, divergents, à base accolée et pointue vers le haut, à long cou, puis arrondis en spatule, et armés à l'extrémité d'un crochet apical qui est court et à pointe noire. (/. 2 2/3 m. m. Bohème, Allemagne du Sud. Delphax con- cinna Fieb. Delph. p. 525. 4. pi. 8. 28. — La 9 manque. . . 17. L. concinna, Fieb. Front livide, ou brunâtre avec des taches pâles. Pro- et me- sonotum d'un gris jaunâtre. Elytres raccourcies aussi longues que le dos, faiblement brunâtres ou livides; les granules des nervures apparents. Joues de brunâtres à brunes. Pattes et corps pâles; tibias parés d'un point brun à la base. ^. $, . ^ L. pellucida \aiT. hemiptera Qqt . Vallécules frontales noirâtres ; leur milieu tacheté de clair. Glypeus noirâtre. Carènes frontales blanchâtres. Pro- et meso- — 20 — notum jaune brunâtre. Pronotum bordé de brun aux carènes laiérales qui sont arquées jusqu'à l'épaule. Mesonotum paré de grandes tacheta noirâtres contre ses carènes latérales qui sont obliques, et contre la pointe du mesonotum qui est aciculée transversalement. Toutes les carènes blanches, la mé- diane forte et blanche jusqu'à la pointe du mesonotum. Fos- settes du vertex brunes ; bifurcation de la carène médiane éva- nescente eu avant. Lobe du prosternum brun sous les carènes latérales. Joues pâles sous les "yeux, bordées de brun au bord frontal. Tarses j bruns, ou bien brun jaune à la base. Tarses postérieurs jaunâtres, à 2« art. brun jaune, et à dernier art. brun. Antennes jaunes ; le i" art brun au bord supérieur; le 2« à la base. Elytres incomplètes aussi longues que l'abdomen, d'un gris brunâtre, arrondies postérieurement, à nervures d'un bran jaunâtre et densément granulées. Bord extérieur et com- missure brun jaune, bord apical brunâtre. Clavus jaune bru- nâtre. Dos noirî; çf segment apical brun, avec tache jaune sur les côtés, et bord jaunâtre. çf . Pygophore vu de derrière en triangle presque isoscèle à angles arrondis. L'échancrure supérieure presque verticale ; son bord forme, vu de côté,avec le bord postérieur du pygophore, bord qui est oblique et dirigé vers le bas et l'avant, un angle irès obtus. Echancrure inférieure très large. [Tube anal enfoncé, trans- versalement ovale, avec lamelle inférieure très étroite et quel- que peu sinuée. Styles très courts, cultriformes, pointus, ar- qués vers l'intérieur, avec une ligne dorsale noire. La$ sous leno 7. ç{. 2-2 1/4, $ 2 3/4 3 m.m. Suède (orig.) Delphax obscurella Boh. nya. Sv, 1847. p. 53. 20. — Stâl. Delph. p. 195. 22. — Fieb. Delph. pi. 8. 29. — Flor Rh. 2. p. 67 réunit à tort cette espèce à L. pellucida 18, L. obscurella, Boh. 22 Front blanc de largeur égale ; ses carènes marginales tranchantes, quelque peu relevées, parées d'une bande pointue vefs le haut et le bas ; joues noires. Vallécules fronta- les relevées en toit vers l'arête médiane qui est obtuse. Carène — 21 — médiane aplatie sur le vertex qui est blanc, orné d'une fossette médiane arrondie, et de 2 fossettes allongées séparées par une carène au niveau de la nuque. Glypeus et labre d'un blanc jau- nâtre ainsi que leurs côtés. Rostre blanchâtre, à pointe brune. Pronotum noir, paré sur le milieu d'un trapèze blanc plus large à la base; lobes du prosternum blancs. Carènes latérales du pronotum fortement arquées en arrière vers les épaules. Me- sonotum tout noir ; ses carènes latérales divertrentes, à carène médiane faible. Ecaillette blanche. Elytres noires, de moitié aussi longues que l'abdomen, qui est également noir ; finement chagrinées ; à nervures fortes. Antennes jaunâtres. Yeux brun rougeâtre. Pattes entièrement d'un blanc jaunâtre; dernier art. des tarses brun à l'extrémité. Corps et ventre noirs, leurs bords blancs. (^ . Pygopbore tout noir, en écusson, plus large vers le haut quelque peu sinué. Echancrure supérieure large et très arron- die; vu décote son bord oblique forme avec le bord postérieur, qui est à peu près de même longueur et vertical, un angle obtus ; echancrure inférieure en triangle à angles presque droits et passant au bord postérieur sous un angle semblable au précédent. Tube anal noir, sans appendices. Styles bruns ; vus de derrière en forme de sabre, à base allongée, acculée, droite, quelque peu inclinés l'un vers l'autre par le haut ; vus de côté à base allongée, rétrécis en forme de cou, puis élargis en une lamelle tronquée, pointue vers l'extérieur, obtuse vers l'inié- rieur. La $ manque. cf. 2 1/3 m. m. Allemagne du Sud . . . 19. L. albifrons, Fieb. Vallécules du front et du clypeus noires ou brunes, de même qu'ordinairement aussi les joues. Ces dernières et les côtés du clypeus jaunâtres chez L. Mulsanti. Carèhes et bords jaunâtres ou blanchâtres 23. Front, ses carènes et ses bords, lobes, clypeus et côtés des joues bruns. Le bord latéral du front parfois jaunâtre; toujours des tirets blancs ou jaunâtres transversaux sur la carène mé- diane et les bords, ^^ertex livide 29. 22 Front sans tirets transversaux. La tête entière, les carènes comprises, brune ou noire, entièrement jaunâtre ou orangée ; les vallécules parfois obscurcies ou brunâtres, avec des taches visiblement plus claires (cognala, neglecta) . Parfois clypeus et joues brunâtres 31. 23 . Front et vertex bruns : ce dernier est en quadrangle allongé, et est paré d'un sillon médian très apparent entre des carènes tranchantes. Nuque pâle, avec carène médiane faible. Front allongé ; presque obtusément anguleux au sommet. Passage au vertex sous angle droit. Antennes jaunes; l'art, basilaire brun en avant; le 2« à la base. Pronotum d'un blanc jaunâtre, et assez allongé, ses carènes latérales tranchantes jusque sous les yeux et arquées. Lobe du prosternum brun noir, jusque sous les yeux, à bord pâle. Mesonotum brun noir, à bord et pointe blanchâtres , ses carènes ordinairement pâles. Elytres un peu plus longues que la moitié du dos, arrondies postérieurement, d'un jaune brunâ- tre transparent, à nervure marginale brunâtre; les nervures fortes, densément granulées de jaunâtre. Dos noir, à base orangée; les côtés et les 2 derniers arceaux blancs au bord. Carène dorsale saillante, parée au bord postérieur de chaque segment d'un point jaunâtre. Hanches brunes, à extrémités pâles. Pattes pâles. Extrémité des cuisses livide. Tarses bru- nâtres; le dernier art. brun; brun seulement â l'extrémité aux tarses postérieurs. Pièces sternales avec une tache brune. (/. Pourtour du pygophore allongé. Pygophore brun, jaunâ- tre en dessus, transversalement quadrangulaire. L'échancrure prolongée jusque vers son milieu, et en triangle à angle presque droit. Bord de l'échancrure très oblique et passant en angle obtus au bord oblique en arrière de l'échancrure inférieure. Moitié inférieure di> bord de l'échancrure bordé de clair; une dent obiuse à la base de l'échancrure qui est profonde. Tube anal brun, étroitement annulaire, proéminent, armé à ses 2 angles inférieurs d'un crochet presque droit. Styles redressés, élargis en massue sur une base en forme de cou, sinués à Tex- trémité et inégalement bilobés; insérés entre les crochets du — 23 — tube anal ; à base calceiforme ; prolongés vers l'intérieur et la base de l'échancrure et se touchant par leurs pointes apicales intérieures ; leur angle apical extérieur obtus et en Jforme de talon. cf. 3 m. m. La 9 manque. France méridionale, reçue de MM. Mulsant et Rey. Allemagne, près de Rupenbeim (de Heyden) — Delphax Reyi. Fieb. Delp. p. 527. 7. pi. 8. 31. — D. longipes. Kb. G. 24. 9. orig 20. L. Reyi. Fieb. Vertex jaunâtre ; parfois les fossettes d^ cellule intermédiaire bordée entièrement à l'intérieur. Une bande brunâtre sur la moitié apicale de la cellule discoïdale; au dessus de la nervure reliante de cette cellule un trait brunâtre. Clypeus étroit, rectangulaire. Fi'ont brun ou brunâtre; sa raie médiane progressi- vement élargie vers le clypeus ; cinq à six tirets pâles obliques sur les côtés. Les quatre bandes du pronotum traversent l'écusson. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit. Pièces slernales et hanches d'un jaune pâle. Hanches avec une tache allongée, brun-noire. Pattes pâles. Cuisses antérieures avec deux rangées de points bruns ; cuisses intermédiaires en avant avec deux taches et un trait basai bruns. Cuisses postérieures entièrement pâles. cf. Valve courte, presque parabolique, un peu plus longue que le dernier segment ventral. Lames trois fois aussi longues que la valve ; prises ensemble en triangle étroit, à côtés longs, obtus à l'extrémité, un peu plus court que le pygophore. Styles un peu plus longs que la valve, à base courte et large, prolongés d'un côté en forme de sabre; à pointe noire. Pygophore oblique vers le bas et l'arrière, presque trapézoïdal, obtusément anguleux; son deuxième côté le plus long est le supérieur, celui de l'échancrure ; côté dorsal court. Le bord inférieur est le côté le plus long ; il est sinué à la base, puis fortement arqué en dehors, et à l'extrémité oblique vers le haut pour former avec le bord supérieur l'angle apical. Côtés du pygo- phore noirs à la moitié supérieure ; le bord postérieur jaune. Tube anal court, gros, jaunâtre, dépassant le pygophoi^e. Dos noir ; der- nier segment annulaire, largement bordé de jaune. . $. Dernier segment ventral quadrangulaire, trapézoïdal ; avec deux points noirs médians. Coléostrou ovalairement lancéolé, pointu; vu de côté très-étroit. Bord inférieur et tarière, qui est proéminente et pointue, presque droits. Coléostron jaunâtre, avec une bande ba- sale noire. Dos noir ; bord paré de segments de cercle jaunâtres. Ventre jaunâtr«^ ; segment basai noir, à bord postérieur jaune ; le deuxième segment largement anguleux, avec une large raie margi- nale jaune à chacun des deux côtés du bord postérieur. Segments 3 et 4 avec une tache basale noire, carrée. Connexivum jaunâtre, avec un petit trait noir anguleux dans l'angle postéro-intérieur des tranches. d*$ . L., 4 1/2-5 1/4 mill. Allemagne, Angleterre, Suisse (Jura), — T2 — France méridionale. — Jassics croceics H. -S., D. F., 144, 7 (orig.) — /. attenuatus Marsh., .1/. M., 3, p. 29, 16 (orig.), à l'exclusion des citations de Germar. — /. calcaratus Rey, in litt. — Amhhj- cephalus nervosus Curt., B. E., 572, 7 (1). 11. T. crocea H.-S. — Cellules apicales allongées, trapézoïdales, brun-jaunes; ou bien la deuxième est brune. La première cellule intermédiaire pédonculée à la base, et deux fois aussi longue environ que la tige. Élytres d'un jaune argileux; les nervures des cellules plus ou moins bordées de brun selon que la coloration est plus ou moins foncée; chez les exemplaires pâles ne se rencontrent que des taches et des raies iso- lées. Clypeus allongé, trapézoïdal ; à base et à tiret médian généra- lement bruns; parfois aussi sa suture est brune. Ecusson avec un triangle orangé dans chacun de ses deux angles basilaires; avec une tache basale entre les deux triangles, et avec deux taches apicales. Front brun ou brunâtre, avec 6 ou 7 tirets transversaux et une ligne médiane pâles ; superficiellement bombé; passage au vertex sous uu angle aigu émoussé. Scrobes bruns. Pièces sternales et hanches pos- térieures noires, largement jaunâtres extérieurement. Hanches anté- rieures et intermédiaires avec un trait noir. Pattes pâles; cuisses an- térieures et intermédiaires avec une Une brune médiane et dorsale, et avec une tache basale brunes ; aux intermédiaires une demi- bande antérieure brune. Cuisses postérieures avec une ligne médiane brune ; les tibias avec des points bruns à la base des épines, avec une ligne noire intérieurement, et des points libres vers l'extrémité. Tarses livides. Extrémité du dernier article brunâtre. Tarses posté- rieurs brunâtres seulement aux extrémités des articles ; tous les ongles bruns. (f. Valve transversale, courtement triangulaire, très-obtusément anguleuse, à côtés légèrement arqués. Lames plus de deux fois aussi longues que la valve ; prises ensemble en triangle long isocèle, ar- rondies en haut, plus courtes que le pygophore. Styles presque aussi longs que les lames; à moitié basale Inncéolée, étroite, jaune, pro- longée en une corne de même longueur, subulée, brune, un peu incourbée. Pygophore obliquement étiré vers l'arrière et le bas, presque linguiforme, sinué des deux côtés sur le milieu ; à extré- mité largement émoussée; moitié supérieure jaunâtre, longuement pileuse; moitié inférieure noire longitudiualement. Tube anal noir, long, fort, situé dans la base de l'échancrure qui est profonde; n'at- teignant pas l'extrémité du pygophore. Pygophore à côté long en (<) Autre synonyme : T. oxyptera Kirschbaum {Die Cicadenvon Wiesbaden, p. 130). — 73 -- dessus, profondément inséré dans le dernier segment dorsal qui est échancré auguleusement. Ventre noir; les trois «avant-derniers seg- ments avec une tache latérale jaune; le dernier jaune, avec une ligne basale et un petit triangle médian noirs. Connexivum jaune, avec une ligne basale et des points médians noirs sur les tranches. Dos noir, avec une bordure jaune serratiforme. Ç. Dernier segment ventral jaune, transversalement quadrangu- laire, profondément et largement échancré jusqu'au milieu; base de l'échancnire droite et brune ; angles extérieurs en lobes pointus. Coléostron étroitement lancéolé; à bord inférieur doucement arqué avec la tarière, qui est brune à l'extrémité et un peu proémi- nente. Extrémité obliquement et large-ment tronquée. Largement noir à la base. Dos noir, largement bordé de jaune extérieurement; dernier sep;ment noir, avec une ligne médiane jaune et avec un triangle marginal largement jaune. Ventre jaunâtre; deux segments basilaires noirs. Le troisième et le quatrième segment noirs, avec une tache latérale jaune ; ou bien un segment de cercle sur le troisième, et deux taches sur le quatrième, noirs. Connexivum jaunâtre; avec des points médians noirs, ou bien avec des taches brun-jaunes presque carrées du côté intérieur de chaque tranche. o*Ç. L., 4 1/2 mill. Angleterre, Allemagne, Suisse, Autriche. — Jassus attenuatus Germ., M., 4, p. 91, 31 (orig.).— /, rupicapra Marsh., M. M., 3, p. 30, 17 (1). . . 12. T. attenuata Germ. 14. Vertex paré entre les angles antérieurs des yeux d'une bande brun-jaune ou noire, parfois divisée. Deux grosses taches noires au sommet du front, taches un peu prolongées et apparentes sur le vertex 15. — Vertex sans bande transversale. Front brun-jaune, brun ou noir, avec des tirets latéraux jaunâtres, obliques, et avec une ligne médiane claire 17. 15. Pronotura avec deux raies médianes brunes, abrégées en avant; et avec une courte raie sur les côtés, raie formée de tirets con- fluents ; deux petits arcs noirâtres convexes en arrière, situés au bord antérieur du pronotum ; sous chaque œil parfois deux points noi- râtres. Vertex court, à peine plus long que sa demi-largeur; obtu- sément anguleux ; avec une raie transversale divisée au milieu et élargie vers le milieu depuis l'angle supérieur des yeux, raie for- (1) Autre synonyme : T. crocea Kirschbaum {Die Cicadinm van Wiesbaden, p. 131). — 74 — raant un triangle aigu et noir. Dans chacun des deux angles basl- laires de l'écusson un tiiangle noir ; entre les deux 2 points noirs. Clypeus noir, jaune au bord basai. Front avec des traits bruns, forts, transversaux, confluents des deux côtés de la ligne médiane- claire pour lui former une bordure, ou bien complètement confluents pour rendre la moitié inférieure des côtés entièrement brune. Une raie brun-noire passant par dessus les scrobes. Élytres d'un brun-jaune livide ; les nervures blanches ; des taches et des raies brun foncées plus ou moins grandes contre les nervures reliantes, qui sont en quelque sorte renflées, dans les cellules et dans la marge. Cellules apicales brunâtres, plus foncées à la base ; la troisièuie avec une grande tache blanche. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle presque droit. Pièces sternales noires; à bord extérieur jaune. Pattes et hanches jaunâtres ; hanches postérieures noires. Aux tibias postérieurs les grandes épines sont seules situées sur des points bruns. Côté supérieur des tibias postérieurs brun à la moitié intérieure, à l'extrémité et aux arêtes, fclxtrémité des tarses, surtout des postérieurs, plus foncée en dessous ; tous les ongles bruns. Ailes enfumées, à nervures brunes. cf. Valve en triangle court, isocèle, à base noire. Lames prises ensemble ovalairement lancéolées, plus de trois fois plus longues que la valve ; jaunâtres, largement noires dans l'angle basai exté- rieur; assez planes, droites, dépassant un peu le pygophore. Styles à base large, courtement quadrangulaire, prolongées d'un côté en forme de corne un peu arquée, brune, plus foncée vers le bout. Pygophore vu de côté en trapèze rectangulaire, dont le bord inférieur, presque droit, est du double de la longueur du bord dor- sal, et form^' avec le bord sintié de l'échancrure, qui est profonde, l'angle apical dont la pointe est incourbée vers le bas ; noir, la partie inférieure jaunâtre ; la pointe noire. Tube anal très-court, gros, in- versement conique, prolongé jusqu'au milieu de l'échancrure. Dos noir ; le bord postérieur des segments jaune ; une tache marginale étroite, jaunâtre, en segment de cercle, sur chaque segment. Ventre noir; bord postérieur des segments et une ligne médiane sur le 5" segment jaune. 6^ segment jaune, avec une ligne brune au bord postérieur ; le dernier segment avec une ligne noire basale ; les côtés, deux tirets dentiformes sur la ligne basale, et deux points vers le milieu du bord postérieur, noirs. Connexivum jaune, avec un trait brun médian sur chaque tranche. $ . Dernier segment ventral en demi-ovale transversalement coupé; à moitié apicale brune. Coléostron étroitement lancéolé, un peu plus de deux fois aussi long que le dernier segment ventral ; — 75 — noir, à bord inférieur arqué et bordé de jaune progressivement élargi vers l'angle apical supérieur. Dos noir; tous les bords posté- rieurs des segments jaunes, avec des taches marginales transversales, triangulaires, largement jaunes. Les deux segments ventraux basi- laires noirs; le 3^ noir, avec trois taches jaunes au bord postérieur; le 4^ avec des taches noires triangulaires, transversales, dans les angles basilaires ; le 5« jaune, avec un trait noirâtre, oblique, nais- sant dans chacun des deux angles postérieurs. Tarière noire, jaune au bord, un peu proéminente. e'J- !'•» 5 1/2 mill. Allemagne. Suisse, Autriche, Livonie, Suède, Anjjfleterre, août. — Cicada splenclidula Fabr., S. R., 79, 83. — Fall., c;., 43, 30. - Jassus Flor, R., 2, p. 356, 23 {nec H-S., D. F., 126, 8 et Eom., 70, qui se rapportent à une grande var. de Th. 6-notata). — Marsh., M. M., 3, p. 82, 20. — Cicada nitidula Turt., S. N., 2, 598. - Donov , Engl. Ins., t. VIII, pi. 288. fig. 1. 13. T. splendidula Fabr. — Pronotum sans bandes. Vertex paré entre les angles antérieurs des yeux d'iine bande noire ou hrun-jaune, qui parfois est très-pâle ou étroite. Des raies brunes entières, non interrompues, se rencon- trent ordinairement dans les cellules discoïdales et intermédiaires ; les nervures semblent dans ce cas bordées de blanchâtre; parfois ces raies manquent presque entièrement, et les él5'tres sont alors bru- nâtres ; marge toujours plus claix'e, blanchâtre. Un triangle noirâtre ou brun-jaune dans les angles basilaires de l'écusson; parfois un sillon scutellaire transversal noirâtre. Face jaunâtre. Côtés du front ordinairement parés de peu de tirets bruns transversaux. Front superficiellement bombé vers le bas, plus bombé vers le haut. Pas- sage au vertex sous un angle moins que droit, émoussé. Vertex court, un peu plus long que sa demi-largeur, en angle très-obtus. Pattes pâles. Tibias postérieurs sans points bruns à la base des épines. Tous les ongles bruns. Ailes brunâtres, à nervures brunes Pronotum paré en avant de deux taches noirâtres ou brun-jaunes; et sous les yeux d'une tache noirâtre. Suture du clypeus noire. . . • 16. 16. Clypeus étroit, rectangulaire. Tache noire des scrobes grande. Bande transversale située entre les yeux large. Côtés du front parfois noirâtres, étroitement noirs au bord de la moitié inférieure. Suture des brides le plus souvent noire ; joues diluées intérieurement de brunâtre. Élytres soit entièrement d'un jaune brunâtre pâle, soit visiblement plus foncées intérieurement ; les raies ou bandes des cellules s'étendent jusqu'aux nervures; deuxième cellule apicale brunâtre, longue; la 3« et la 4^ brunes à la base ; les raies du clavus — 76 — un peu floconneuses. Mesostei'num noir, à bord posiérieur jaune. Pièces latérales jaunes, avec v.ne tache brune. Hanches intermé- diaires et postérieures brunes. Tibias postérieurs avec une raie noire vers le haut à la moitié et à l'arête intérieure. Cuisses anté- rieures et intermédiaires avec un trait brun. cf. Valve triangulaire, aussi longue environ que sa demi-largeur, avec deux triangles noirs; ou bien noire, à bord jaune. Pyt^ophore noir, en tnipèze élevé, régulier, également rétréci vers le bas, dont les côtés (l'un d'eux est l'extrémité de l'abdomen) sont de largeur égale avec des angles égaux; le côté supérieur et le plus long est formé par le bord de l'éciiancrure, qui est profonde, un peu plus long que le côté supérieur qui est oblique ; angle apical supérieur obtus; pygophore superficiellemeat déprimé à l'angle inférieur, qui est obtus; >ine arête presque diagonale, un peu incourbée, sépare la partie déprimée de la partie relevée, supérieure. Extrémité du pygo- phore séticulée de jaune d'or. Tube anal très-petit, gros, noir, proéminent à l'exlrémité du pygophore. Styles à base allongée, pro- longés à l'angle intérieur de la base en ime corne un peu incour- bée et de largeur égale, et pas de moitié aussi longue que les lames qui sont jaunâtres. F.ames deux fois aussi longues que la valve, brus- quement acuminées à l'extrémité d'nne base ovalaircment lancéolée; souvent elles sont noires à la base; vues de côté les lames sont larges au tiers basai; puis quelque peu arquées, épaissement subulées et dépassant le pygophore. Segments ventraux noirs, bordés de jaune. Tranches du connexivum parées de taches noires carrées. Dos noir, à bord extérieur et bords des segments jaunes. $. Dernier segment ventral presque carré, trapézoïdal, jaune ; milieu de son bord postérieur petitement échancré en angle ; les autres segments ventraux noirs ou jaunes, avec une ligne basale et des côtés noirs; deux segments basilaires tout noirs. Coléostron lancéolé, jaune, à bord inférieur doucement arqué; noir au dos, sur une lar- geur égale à celle de son extrémité tronquée. Tarière un peu pro- éminente. Dos noir, à bord extérieur largement bordé de jaune. 0*9- L., 4 2/3-5 mill. (orig.). Laponie, rare, juin, juillet; Li- vonie. Suède. — Thamnotettix torneella Zett., /. i., p. 294, 7. Jassus Flor, R.., 2, p. 350, 18. . . . 14. T. torneella Zett. — Clypeus progressivement élargi vers l'extrémité, parfois paré de deux traits noirs. Taches des scrobes petites. Front avec peu de tirets noirs transversaux, très-courts ; sutures du front et du clypeus noires. Bande transversale située entre les yeux étroite, noire, par- — 77 — fois interrompue ; ou bien brun-jaune, avec un point noir vers chaque œil. Élytres jaune brunâtres, avec des raies brunes dans la cellule basale, les cellules discoïdales, et la deuxième cellule intermédiaire. Marge et cellule intermédiaire extérieure blanchâtre; une raie brune dans la première cellule apicale, contre la nervure de la deuxième cellule apicale, qui est brune. Cellules apicales 3 et 4 jaune-brunâtres ; parfois la moitié postérieure des deux cellules du clavus est noi- râtre entre les nervures. Les nervures blanchâtres des élytres semblent bordées grâce aux éti'oites raies brunâtres; chez les exemplaires im- matures les raies manquent et les élytres sont jaune brunâtres, à marge claire. Corps jaunâtre. Hanches brun-noires. Pattes pâles. Dernier article tarsal brunâtrt-. Tibias postérieurs parfois parés d'une raie noirâtre au bord supérieur intérieur. Souvent aussi le corps est noir, et étroitement jaune extérieurement. Hanches antérieures avec une tache brune. (j". Valve courte, en triangle isocèle, jaune ou bien parée d'un triangle noir. Lames plus d*^ deux fois aussi longues que la valve, ovalairement lancéolées, rétrécies vers le haut, jaunes, noires à la base ; vues de côté leur bord est largement replié à la moitié basate, et à partir du milieu elles deviennent brusquement étroitement linéaires, droites, obliques, et sont plus longues que le pygophore. Styles pas de moitié aussi longs que les lames ; à base allongée; pro- longés à l'angle intérieur eu un corne d'égale épaisseur, un pmi incourbée. Pygophore en rectangle allongé, un peu plus long que large à la base; à angle apical inférieur largement et superfi- ciellement arrondi; angle apical supérieur émoussé ; moitié apicale du pygophore séticulée de jaune d'or. Échancrure longue. Tube anal très-petit, proéminent près de l'angle apical du pygophore, et noir. Segments ventraux soit noirs, à bords postérieurs jaunes; soit jaunes, avec les deux segments basilaires seuls noirs et bordés de jaune. Connexivum jaune, ou bien paré de traits anguleux noirs. Dos noir, le bord postérieur de ses segments, et des triangles mar- ginaux aigus, jaunes. $. Dernier segment ventral presque carré, très-obtusément angu- leux au bord postérieur, avec l'angb^, petitement échancré en angle aigu et bordé de brun. Coléostrostron étroitement lancéolé ; son bord inférieur et la tarière, qui est noire, presque droits ; large- ment et obliquement tronqué postérieurement. Dos presque penta- gonal, noir; son bord latéral largement jaune. Quatre segments ventraux basilaires noirs et bordés de jaune ; le 4« souvent avec une tache noire divisée. Connexivum jaune ; ou bien quelques-unes de ses tranches sont parées du côté mtérieur de taches noires longitu- dinales. — 78 — cf$. L., 5-5 1/4 mill. Suisse : forêt de Sissach; de mai à juillet {Frey) 15. T. oxalidis Frey (1). 17. Première cellule intermédiaire des élytres courtement pédou- culée ; extrémité des élylres rétrécie. Deuxième cellule apicale brune. Vertex, pronotum et écusson jaunâtres; un petit triangle visiblement roussàtre dans chacun des deux angles basilaires de l'écusson. Front brunâtre; sa ligne médiane ijui est bordée de brun, et 6 ou 7 traits la- téraux obliques et quelque peu incourhés. blanchâtres. Brides avec un point noir sur le milieu de la suture. Pattes pâles; les cuissesan- térieures et intermédiaires avec des traits brunâtres avant l'extrémité, traits qui sont des traces de bandes transversales, et avec deux courts traits bruns à la base. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines, points confluents en ligne du côté intérieur à la moitié basale. Une petite raie brunâtre à la base et à l'extrémité de la cellule discoïdale, dans l'angle contre la première nervure du clavus, et à la base dans la cellule intermédiaire extérieure ; 2" cel- lule apicale entièrement brune. Sternum brun; pièces latérales jaunes avec une tache brune diluée. Hanches antérieures et inter- médiaires avec un trait brun. Hanches postérieures brunes, diluées vers l'extérieur. Front très-?uperflciellement bombé ; passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Vertex pentagonal, presque aussi long que large au bord postérieur. Ç. Ventre jaunâtre; deux segments basilaires noirs et bordés de jaune ; le 3* avec une grande tache basale trapézoïdale ; le 4'= avec une tache noire transversale; le 5^ avec un court trait brun basai. Con- nexivum entièrement jaunâtre. Dos et coléostron comme chez T. attenuata, dont elle est une variété. . Var. ambigua Fieb. — Première cellule intermédiaire longue. Extrémité des élytres arrondie 18. 18. Élytres d'un blanc jaunâtre. Les nervures anguleuses inté- rieures bordées de brun. Deuxième cellule apicale allongée, brune, avec une grande tache médiane claire. Des traits bruns à la base des deux cellules discoïdales, et à la base de la deuxième cellule inter- médiaire. Les nervures du clavus bordées de brun sous la nervure reliante; une ligne brune interrompue contre la commissure. Vertex, pronotum et écusson blanchâtres. Vertex pentagonal, obtusément anguleux, aussi long que large au niveau de la nuque ; portant en (1) Fieber n'indique que des différences peu importantes pour séparer ses T. torneella et oxalidis : sur les dessins qu'il a faits de ces deux espèces ces différences «ont encore beaucoup moins marquées ; je crois donc devoir les réunir. — 79 ~ avant, des deux côtés du milieu, un petit trait convexe en arrière ; sous ces traits un petit arc convexe en avant ; un point à chaque œil, et dans l'angle de la nuque souvent un ou deux points noirs. Prono- lura paré en avant, en demi-cercle, de six points noirs accouplés, dont deux sont placés entre les yeux et deux latéralement sous chaque œil. Pronotum presque aussi long que le vertex ; superfi- ciellement arrondi en avant, et non proéminent. Front superficielle- ment bombé ; passage au vertex sous nn angle aigu émoussé. Front brun-jaune ou brun, plus clair vers le haut et vers le bas ; avec une ligne médiane claire et six tirets latéraux blanchâtres, obliques et arqués, dont les deux supérieurs sont reliés et bordés extérieure- ment vers le haut d'une ligne noire. Scrobes noirs. Corps noir, exté- rieurement bordé de jaune. Cuisses antérieures avec deux rangées de fins points bruns à la moitié supérieure. Cuisses intermédiaires avec une rangée médiane de fins points bruns. Ç. Dernier segment ventral jaunâtre, transversal, superficielle- ment échancré en arc au bord postérieur et sur tonte sa largeur, et avec un large lobe médian noir triangulaire, émoussé, qui ne dé- passe pas en longueur Ihs lobes latéraux, qui sont étroits. Coléostron jaunâtre, étroitement lancéolé, à bord inférieur légèrement arqué; un court triangle noir, transversal, sur la base dorsale, un petit trait noir à l'angle apical inférieur du pygopliore. Dos noir; le bord des segments jaune et relié aux triangles marginaux, qui sont de même couleur. Quatre segments ventraux noirs, avec le bord postérieur jaune et avec un point jaunâtre contre le connexivum. Avant-der- nier segment ventral jaune. Connexivum noir, extérieurement paré sur chaque tranche d'une tache marginale jaunâtre, quadrangu- laire. $. L., 3 1/2 mill. Sarepta (Frey). ... 16. T. affinis Fieb. — Élytres brunes et blanches, tachetées de brun. Clavus brun. Nervures blanches, en quelque sorte élargies par places grâce à des taches blanches. Plus rarement les nervures sont simplement rouges. Pronotum plus long que le vertex, arrondi et un peu proéminent en avant entre les yeux 19. 19. Vertex et pronotum d'un jaune verdâtre, souvent mais plus rarement moucheté fiuement de rouge clair. Écusson avec une ou trois taches noires basâtes, et souvent avec deux points noirs en avant du sillon transversal. Élytres brunes ou jaune-brunâtres ; le tiers basai du corium blanc. a. abietina cfÇ. Clavus brun, avec une raie brune sur la moitié — 80 - basale de la suture ; extrémité de ses nervures fortement blanche ; pointe du clavus noire. Les deux tiers postérieurs du corium bruns ; une grande tache claire sur le milieu de cette partie brune. Troisième cellule apicale blanche. Toutes les nervures blanches ; des traits bruns à la bifurcation de la 2' cellule intermédiaire; des traits bru- nâtres isolés aux extrémités de la cellule intermédiaire et discoïdale. Première cellule apicale brun-jaune, avec une bordure brunâtre au bord arqué. p. pinastri. Clavus entièrement brun-jaune. Corium blanchâtre, avec une grande tache transversale brun-jaune, dirigée depuis le milieu du bord extérieur vers l'intérieur presque tout près du deuxième secteur; une tache brun-jaune oblique, large, sur les ner- vures anguleuses. Dans la première cellule apicale une tache brun- noire ; au bord arqué un étroit segment de cercle brun-noir. Toutes les nervures du clavus et du corium finement rouges; les nervures apicales et anguleuses seules blanches. Front tout noir, ou bien lar- gement clair au-dessus du clypeus ; 8 à 12 fines lignes transversales d'un blanc jaunâtre se prolongent presque jusqu'à la ligne médiane, qui est jaunâtre et abrégée vers le haut. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit. Vertex un peu plus long que sa demi-largeur, largement pentagonal, obtusément angu- leux. Parfois un trait noir au scrobe contre chaqwe œil. Un tr.iit basai sur le clypeus, qui est en rectangle allongé; parfois la moitié basale de la suture du clypeus est noire. Meso-etmelasternum noirs, à bord extérieur étroitement jaune. Pattes d'un jaunâtre pâle comme les hanches antérieures et intermédiaires. Hanches postérieures brunes, extérieurement diluées. Cuisses antérieures et intermédiaires parfois parées d'une tache brunâtre sur la moitié inférieure en avant du genou. Des points bruns isolés à la base des tibias intermédiaires et antérieurs, et à la base des épines roussâtres des tibias postérieurs. Tarses livides; dernier article et ongles bruns. Tarses postérieurs bruns à leurs pointes inférieures. Pointe du rostre noire, et prolongée jusqu'à l'extrémité de la deuxième paire de hanches. Ailes brunâtres ; nervures brunes. cf. Valve en trapèze transversal, jaune, pas aussi longue que sa demi-largeur ; à bord postérieur à peu près de même longueur que la valve. Lames deux fois plus longues que la valve; prises ensemble trapézoïdales, tronquées au sommet, droites, aussi longues que le pygophore, ciliées au sommet. Styles jaunâtres, à extrémité pointue et brune; situés sur une courte base un peu élargie et d'où ils sont incourbés eu ligne droite vers le haut sous un angle obtus. Pygophore jaunâtre ; vu de côté en trapèze avec un angle droit à - 81 - l'extrémité dorsale, et à côtés d'inégale longueur , dont le bord infé- rieur est sinué sur le milieu, encore une fois aussi long que le bord supérieur dorsal, échancré, et forme avec le bord postérieur, oblique, à peine sinué, un auf^le apical longuement élire, lancéolé, rétréci vers l'extrémité, dont la pointe est courte, un peu incourbée en crochet vers le bas et noire. Tube anal jaunâtre, court, courtement lobé vers le bas à l'extrémité. Ventre livide. Deux segments ventraux basilaires noirs ; le deuxième arqué et portant au bord postérieur deux taches jaunes obliques et en segment de cercle ; des rectangles noirs transversaux sur les quatre segments suivants. Connexivum jaune ou bien paré de traits noirs sur le milieu des tranches. Dos noir ; le bord postérieur des segments d'un jaune qui se relie à des triangles de même couleur situés au bord extérieur. Ç. Dernier segment ventral en rectangle transversal, un peu plus long que sa demi-largeur, et brun au bord postérieur, qui est doucement sinué sur le milieu et deux fois très-courtemenl et obtu- sément anguleux. Coléostron ovalairemeut lancéolé; à bord inférieur légèrement arqué avec la tarière qui est un peu proéminente ; entièremetit jaune. Dos noir; le bord postérieur des segments jaune comme la large bordure du dos. Les deux derniers segments jaunes, avec une bande médiane noire. Ventre jaune; les deux segments basilaires noirs ; les deux suivants avec un court tiret noir basai ; tous avec une ligne noire contre le connexivum. Connexivum jau- nâtre. (?Ç. L., 6-6 1/4 mill. Sur Pinus ahies. Suède, Livonie, Alle- magne, Ukraine, Suisse. — Cicada abietina Fall., C, 42, 28. — Jassus H-S., H., p. 72. — Flor, R., % p. 348, ll.^Jassus Pro- teus H-S., Pz. F., 125, 8 17. T. abietina Fall. — Vertex et pronotum jaunâtres. Vertex tacheté antérieurement de noir, transversal, aussi long que sa demi-largeur, très-obtusé- ment anguleux ; paré parfois de trois points noirâtres des deux côtés antérieurs avec deux taches obliques au niveau de la nuque. Prono- tum proéminent en arc entre les yeux ; avec six petites taches noi- râtres placées en arc près du bord antérieur et jusque sous les yeux; parfois deux raies noirâtres sur le milieu de la moitié antérieure. Écusson avec une raie noirâtre prolongée jusqu'à sa pointe; un point noir des deux côtés du milieu étranglé de cette raie; un triangle noir dans chacun des deux angles basilaires. Élytres livides, maculées de brun; trois taches dans les angles du clavus contre la commissure; une bande brune au-dessus et au-dessous de la place largement blanche de la nervure reliante du milieu du corium, et à — 82 — l'extrémilé de la cellule discoïdale ; des taches brunes à l'extrémité de la cellule marginale extérieure, et de la marge qui est blanchâtre, dans les cellules intermédiaires, dans la cellule suturalc, et à la base de la deuxième et de la troisième cellules apicales. Première et qua- trième cellules apicales brunes; bord arqué entier largement dilué de brun. Moitié basale de la cellule suturale et de la base d)i clavus contre la suture, avec une bamle brune diluée. Front brun, avec une ligne médiane et 10 ou 11 tineslignesarquéeslatérales jaunâtres, par- fois 7 lignes seulement quand le front est largement jaunâtre au- dessus du clypeus ; superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle un peu moins que droit. Une courte raie brune sur les scrobes ; une ligne brune sur le clypeus ; souvent le bord du clypeus et des brides est brun ; un tiret brunâtre se rencontre souvent sons les yeux. Cuisses antérieures et intermédiaires avec deux bandes brunes, dont l'une est antérieure et l'autre basale, toutes deux re- liées par une ligne supérieure. Cuisses postérieures avec une ligne médiane poncluée de brun. Pièces slernales noires, à bord posté- rieur jaune. Lobe du prosternum noir, avec un trait jaune sur l'arête. Tibias postérieurs brun-noirs vers le haut du côté intérieur, comme chez T. ahietina. c^. Valve en triangle transversal, court, et émoussé postérieure- ment, jaunâtre, avec les angles basilaires noirs. Lames rectangu- laires, prises ensemble carrées, et faiblement échancrées en angle obtus à l'extrémité, droites, un peu plus longues que le pygophore. Pygophore d'un jaune argileux, presque carré, à bord inférieur sinué à l'extrémité, et à bord supérieur (de l'écbancrure) sinué à la base ; à angle apical supérieur arrondi; à angle inférieur émoussé. Tube anal situé un peu au-dessus du milieu de l'écbancrure, court, jaune, ne dépassant pas l'angle apical. Styles vus de côté à partie basale semi- circulaire prolongée d'un côté en un courl cou d^ù ils sont incourbés vers le haut eu une corne brune d'égale largeur. Abdomen tout noir; dos, segments ventraux, et connexivum avec de tins bords jaunâtres. Dernier segment ventral brun-jaune sur la moitié posté- rieure. $. Dernier segment ventral presque trapézoïdal , en rectangle à angles postérieurs arrondis, jaune, avec une ligne basale noire. Coléostron presque elliptique, à bord inférieur et tarière doucement arqués; tarière jaune et proéminente; avec une raie médiane et ime ligne basale dorsales noires. Segments dorsaux et ventraux noirs, avec tous les bords jaunes ; les deux derniers segments dor- saux largement bordés de jaune extérieurement ; le dernier avec quelques taches noirâtres sur la bordure jaune. (J $ . L., 5 1/3 mill. France méridionale, parmi T. splendidula, à laquelle elle ressemble beaucoup [Mulsant); Suisse [Frey). 18. T. picta Fieb. (1). 20. Pronotum, vertex et élytres mouchetés de rouge clair, plus densément par places sur le vertex et sur le pronotum. Cellules api- cales claires, non mouchetées. Parfois on voit sur le vertex une tache transversale brune contre chaque œil, et dans ce cas la petite tache noire du bord du vertex ne fait pas non plus défaut. Suture frontale noire jusqu'aux points noirs des scrobes. Face jaunâtre; parfois les côtés du front parés de courts tirets bruns transver- saux, une raie brune aux scrobes, et l'angle aigu des joues brun contre le clypeus. Écusson ordinairement jaunâtre, ou bien jaune brunâtre ; avec deux taches basales et une tache latérale. Front su- perliciellement bombé; passage au vertex sous un angle un peu moins que 'Iroit et émoussé. Vertex court, aussi long que sa demi- largeur, arrondi sous un angle très-obtus. Pronotum arqué en de- hors en avant entre les yeux. Pièces sternales et hanches postérieures noires, largement jaunâtres extérieurement. Hanches et pattes jau- nâtres ; tibias postérieurs noirs à l'arête intérieure jusque près de l'extrémité; les épines jaunâtres et situées sur de faibles points bru- nâtres. Ongles bruns. Ailes livides, à nervures brimes. cf. Valve transversalement triangulaire, très-courte, et jaunâtre de même que les lames. Lames en triangle isocèle, longuement acu- minées, accolées en arc au pygophore, et dépassant ce dernier. Styles roussâtres, courts, à base carrée d'où ils se prolongent à l'an- gle intérieur en une une corne obliquement dirigée vers le haut au- dessus de la lamt'lle basale. Pygophore en triangle aigu à côtés iné- gaux ; bord supérieur de l'échancrure quelque peu oblique, droit, un peu plus court que le bord inférieur, qui est fortement arqué en dehors à la base, et obliquement dirigé vers l'arrière et le haut; à moitié basale noire ; l'autre moitié jaune ; à parois ciliées. Tube anal court, noir, proéminent sur le milieu de l'échancrure. Dos noir; le bord de ses arceaux étroitement bordé de jaune ; le bord extérieur largement bordé. Ventre noir ; les segments 4 et 5 avec des taches la- térales jaunes ; les deux derniers jaunes, noirs contre le connexivum. Connexivum jaune ; deux de ses segments basilaires parés d'un point noir. 2 . Dernier segment ventral presque en pentagone à bords arqués en arrière et petitement échancré sur le milieu du bord postérieur. (I) A été décrite sous ce nom dans le Catalogue des Homoptères d'Alsace et Lorraine p. 16, 1880. — 84 — Coléostron lancéolé; à bord inférieur droit; postérieurement étroite- ment tronqué ; jaune, avec une raie noire dorsale à la base. Dos noir; le bord des segments finement jaune ; dernier segment et bord exté- rieur du dos largement bordés de jaune. Ventre noir; segments 3, 4, 5 avec deux rangées de taches médianes jaunâtres; segment api- cal jaune ; ou bien deux segments basilaires sont noirs; tous les segments noirs contre le connexivum ; le troisième avec deux taches noires médianes ; les deux suivants avec deux tirets. Connexivum jaune, avec des traits noïrs en forme de virgule qui sont plus gros en arrière. cf9. L., 5 1/2 mil). Suède, Laponie, Livonie, Allemagne, Bavière, Autriche, Suisse. — Cicada cruentata Pz., F. G., 61, 15, ^. — Fall., C, 41, 27. — Jassus H-S., H,, p. 72. — Flor, R., 2, p. 330, 7. — Marsh., M. il/., 3, p. 84, 23. — Thamyiotettix Zett., /. L., p. 293, 5 19. T. cruentata Pz. — Pronotum, vertex et élylres non mouchetés de rouge. Angles basilaires de l'écusson ornés de triangles noirs, ou bien sans trian- gles 21. 21. Côtés du front avec cinq lignes noires, et près du sommet avec une forte raie noire oblique. Ligne médiane du front brune. Ligne basale du clypeus noire. Vertex en pentagone transversal, aussi long que sa demi-largeur, obtusément anguleux. Dans chacun des deux angles de la nuque un point noir; un point noir contre l'angle anté- rieur des yeux, point d'où nait une ligne noire obliquement dirigée vers l'avant et l'intérieur. Sur le bord du vertex deux lignes noires provenant des raies du front. Un petit triangle noir dans chacun des deux angles scutellaires basilaires; sur le nulieu de l'écusson deux points en avant du sillon transversal qui est noir. D'un blanc verdâtre. Élytres d'un blanc verdâtre sale; à nervures blanches; pointe du clavus diluée de brun ; une ligne sur la commissure contre la ner- vure intérieure brunâtre comme la nervure périphérique de la mem- brane. Pronotum d'un< verdâtre unicolore. Front très-superficielle- ment bombé ; passage au vertex sous uu anyle droit. Corps d'un jaune verdâtre; les pièces latérales noirâtres intérieurement. Hanches antérieures et intermédiaires d'un jaune verdâtre ; hanches posté- rieures brunâtres. Pattes pâles; cuisses antérieures avec un trait brun antérieur et basai ; cuisses intermédiaires et postérieures avec une ligne médiane brune. Épines des tibias postérieurs pâles, situées sur de petits points bruns. Extrémité des tibias, des derniers articles tarsaux, et pointes apicales des tarses postérieurs brunâtres. Tarses antérieurs et intermédiaires livides. Ailes entièrement blanchâtres. 4 - 85 — 2 . Dernier segment ventral en rectangle transversal ; à bord postérieur superticiellement arqué en dehors ; jaune. Coléostron ovale, jaunâtre, courtement pileux, avec un trianpjle noir sur la base dorsale; à bord inférieur arqué. Tarière noire. Dos noir; bord des segments jaune comme les triangles latéraux. Ventre jaunâtre; ses trois segments basilaires noirs et bordés de jaune ; le (juatrième avec deux tirets basilaires noirs. Connexivum jaune ; ses tranches avec une ligne noire au bord postérieur. 2- L., 4 1/2 mill.; corps, 3 1/3 mill. Irkoutsk (Orig., 194). ~ Thamnotettix lineatifrons Stal, Stett. E. Z., 1858, p. 195, 97. 20. T. lineatifrons Stal. — Front sans lignes latérales noires, sans dessins, ou bien avec deux taches noirâtres formées sur le milieu par des tirets confluents; ou bien brun-jaune avec des lignes transversales obliques et blan- châtres 22. 22. Sommet du front paré au point de passage au vertex de deux points ou de deux taches transversales noirs, qui sont visibles sur le bord du vertex 23. — Sommet du front sans taches ou points 26. 23. Deux points au sommet du front. Face et vertex soit entière- ment jaunâtres, soit jaune rougeâtres ; front ddué d'orange sur la moitié supérieure; face diluée d'orange sur la moitié inférieure. Une ligne orange sur le vertex, qui est souvent de même couleur en avant, ligne prolongée jusque sur le pronotum. Scrobes avec un point brun ; suture frontale brunâtre. Front superficiellement ]3oaibé ; passage au vertex sous un angle moins que droit arrondi. Vertex pentagonal, pas tout à fait aussi long que large en arrière, en angle droit émoussé. Pi'onotum plus long que le vertex ; un peu plus long que sa demi-largeur; superficiellement arqué en avant entre les yeux, et jaunâtre comme l'écusson. Pattes jaunâtres ou oi'angées; ongles bruns; aux tarses postérieurs les pointes des deux premiers articles sont seules brunes. Tibias postérieurs avec des points bruns à la base des épines. Pièces niésosternales noires ; pièces latérales jaunes. Ailes livides ; à nervures brunâtres; les deux ramilications inférieures des secteurs brunes. o*. Valve petite, en segment de cercle. Lames noires, plus de deux fois aussi longues que la valve ; prises ensemble en trapèze allongé, dont les moitiés sont arrondies à l'extrémité ; de moitié aussi longues que le pygophore. Pygophore vu par en dessous en triangle â côtés ~ 86 - longs, jaune ; vu de côté également en triangle à côtés longs, mais quelque peu obliquement dirigé vers le haut à partir du milieu, étroitement lancéolé, à bord intérieur arqué, et bord supérieur fai- blement sinué. Tube anal environ du tiers de la longueur du pygo- pliore, jaune, noir à l'extrémité, naissant un peu au-dessus de la base de l'échancrure et prolongé un peu au-delà de son milieu. Segments ventraux noirs, jaunes au bord postérieur. Le 6« jaune, avec une ligne basale noire qui s'élargit en une petite ramification sur le milieu et aux deux extrémités ; dernier segment jaune, avec une tache basale noire sur le milieu. Connexivum jaune. Dos noir, à bord largement paré de taches jaunâtres marginales transversale- ment quadrangulaires. Styles aussi longs que les lames ; fortement subulés, obliques vers l'extérieur sous un angle obtus sur leur milieu. Ç. Dernier segment ventral peniagonal, à angle postérieur très- obtus ; aussi long que large postérieurement ; jaunâtre, et paré soit de deux taches brunâtres et d'un trait noir basai ; soit brunâtre, avec deux raies jaunâtres obliques. Coléostron étroitement lancéolé, jaunâtre, longuement pileux, à bord inférieur presque droit; paré au dos d'une raie noire basale. Segments ventraux noirs, à bord postérieur jaune ; le 4« encore avec deux points et une ligne mé- diane jaunes; le 5« noir, avec une tache transversale jaunâtre posté- rieure. Tranches du connexivum jaunes, généralement avec un point noir à l'angle intérieur postérieur. Dos noir, extérieurement large- ment bordé de jaunâtre; dernier segment dorsal jaunâtre, avec une tache latérale allongée. Parfois les deux derniers segments dorsaux sont parés d'un trait noir dorsal et latéral. Segments ventraux noirs, à bords jaunes ; les deux avant-derniers segments avec un petit triangle jaune sur le milieu du bord postérieur. Connexivum avec des triangles noirs dans les angles intérieurs du bord postérieur, et orangé extérieurement contre les triangles. T. antennata Boh. (orig.) cf$. L., 5 1/2 mill. Sur les roseaux, aoiàt, septembre. Suéde, Li- vonie, Angleterre, Allemagne, Bavière. —Jassus frontalis H-S., Hom., 1835, p. 70. — Thatnnotettix antennata hoh. , Nya.Sv. Eom., 1845, p. 158, \Q.— Jassus Flor, R., 2, p. 335, 10. - Marsh., M. M., 3. p. 30, 18 (i) 24. T. frontaUs H-S. — Deux taches rondes ou transversales, ou bien un quadrangle noir sur le bord du vertex , 24. (1) Autre synonyme: T. ionfftcornisKirschbaunUflieCicadinenvon Wiesbaden,p. 98). — 87 — 24. Deux rectangles transversaux noirs avec un petit prolon- gement latéral et linéaire sur le bord du vertex (1). D'un jaune rou- geâtre. Élytres d'un orange jaunâtre pâle; toutes les nervures et la moitié basale de la marge d'un jaune orangé. Cellules apicales di- luées de noirâtre pâle. Pattes orangées. Hanches et tarses jaunâtres; ongles brunâtres. Épines des tibias situées sur de petits points bruns. Pièces sternales jaunes. Milieu du mésostei'num paré en avant d'une tache transversale noire; milieu du métasternum noir jusque sur le xyphus. Vertex en angle obtus, long environ des trois quarts de sa largeur postérieure ; des trois quarts de la longueur du pronotum. (f. Valve courte, en triangle postérieurement émoussé, aussi longue environ que sa demi-largeur. Lames deux fois plus longues que la valve ; prises ensemble longuement trapézoïdales, tronquées au sommet, droites, beaucoup plus courtes que le pygophore. Lames, valve et pygophore jaunes. Pygophore pn-sque conique, étroit, à bord inférieur très-légèrement arqué; la pièce dorsale un peu plus élevée et plus longue que la moitié du côté supérieur; à extrémité longuement pileuse. Tube anal noir, court, à moitié aussi long que l'échancrure et situé à la base de cette dernière. Ventre et connexi- vum jaunes ; segment ventral basilaire noir; le deuxième noir entre les grandes taches marginales jaunes de ses côtés; le troisième et le quatrième avec une petite tache basale quadrangulaire sur le milieu. Dos noir; le bord extérieur de chaque segment paré de taches jaunes arrondies vers l'intérieur ; dernier segment dorsal jaune, avec une large bande médiane noire et une étroite raie noire latérale. Styles à moitié aussi longs que la valve, à base en triangle aigu dont les angles sont aigus, et dont l'angle le plus aigu forme le point d'insertion, étirés et fortement incourbés vers le haut eu forme de faucille dont la pointe émoussée est brune, d*. L., 4 mill. Sur un coteau sec, en Livonie. — Jassus cau- datus Flor, i2., 2, p. 351, 19 (orig.j. . 22, T. caudata Flor. Deux taches noires transversales sur le bord du vertex. Moitié in- férieure de la suture frontale et une petite tache dans les scrobes noires. Clypeus en trapèze allongé 25. 25. Un point brun sur le vertex près des angles antérieurs des yeux ; taches du sommet du front transversales, accompagnées laté- ralement contre la suture frontale d'une tache noire presque carrée, (1) La tête et le pronotura manquaient au type communiqué par le D' Flor; leurs ca- ractères sont donc tirés de l'ouvrage de cet auteur. par conséquent quatre taches situées sur une li^ne arquée. Front jaune, ou bien paré des deux côtés sur le milieti chez la ? d'une bande formée de courts tirets noirs continents. Ciypeus allongé, tra- pézoïdal, sa suture, et parfois un point apical, noirs. Pronotum, écusson et tête jaunâtres. Vertex transversalement pentagonal, de très-peu plus long que sa demi-largeur, très-obtusément anguleux, abord doucement arqué Front superficiellement bombé; passage au vertex sous un angle droit émoussé. Bord antérieur du pronotum superficiellement arqué. Corps noir, à bord extérieur largement jaune. Pattes jaunes ; cuisses antérieures avec une ligne noire infé- rieure ; cuisses inti^rraédiaires avec une ligne inférieure et supé- rieure, la supérieure terminée en forme de crochet. Tibias anté- rieurs et intermédiaires avec une ligne brune dans la cannelure ; du côté inférieur avec des points bruns presque confluents. Tibias pos- térieurs avec des points noirs à la base des épines, et avec une ligne noire à l'arête intérieure. Élytres jaunâtres. d*. Abdomen et parties anales tout noirs ; le bord postérieur du dernier segment ventral seul blanc. Valve en triangle à côtés ar- qués ; plus court que sa demi-largeur. Lames prises ensemble en triangle à côtés longs et arqués, encore une fois aussi longues que la valve. Pygophore acuuiiné et dépassant les lames de toute leur lon- gueur ; vu de côté il est en pointe conique, et son bord supérieur, celui de l'échmcrure qui est profonde, est oblique vers le bas et l'arrière. Tube anal petit, proéminent sous le milieu du pygophore, et noir. d*. L., 4mill. Sur les herbes des lieux humides, marécageux, en Suède, août [Boheman), Angleterre (Scott). — Thamnotettix in- termedia Boh., iVya. Sv. Hotn. Akad. Handl., 1845, p. 159, 14. 23, T. intermedia Boh. (1). ^ Une grande tache noire arrondie sur le vertex près de chacun des deux angles antérieurs des yeux. Tête, pronotum, écusson et pattes d'un jaune verdâtre unicolore, ou bien, chez la var. p, d*, d'un jaune rougeâtre. Parfois une courte raie noire formée à^ tirets con- fluents sur le milieu des côtés du front ; parfois aussi une raie noire sur le bord frontal, contre la suture, qui est noire. Front plus étroit chez le o* que chez la Ç ; superticiellemenl bombé. Passage au vertex sous un angle aigu arrondi. Deuxième article antennaire noir, blanc en haut; ou bien entièrement jaune. Parfois un petit triangle noi- râtre apparent dans les angles basilaires de l'écusson. Élytres pellu- (1) Synonyme : T. tunulifrons J. Sahlberg (Finlanda Cicaclariœ,l, p. 236). cides, d'un vert jaunâtre brillant, souvent livides ; à nervures jaunes; parfois l'extrémité des élytres est légèrement rembrunie chez le cf. Sternum noir, avec une tache jaune basale extérieure. Pièces laté- rales jaunes, avec une tache noire, ou bien noires et bordées de jaune. Pattes entièrement jaune verdâtres ; de faibles traces d'une ligne sur le tibia antérieur. Cuisses antérieures et intermédiaires avec une ligne dorsale brune; les cuisses intermédiaires encore avec une ligne inférieure ; les tibias avec une ligne dorsale brime. Ti- bias postérieurs avec des points bruns à la base des épines qui sont grandes ; leur arête intérieure noire. Toutes les hanches brunâtres ; les quatre antérieures jaunâtres à l'extrémité. cf. Valve courtement triangulaire, presque en segment de cercle. Lames encore une fois et demie aussi longues que la valve ; prises ensemble presque en trapèze à côtés droits ; longuement ciliées; le pygophore les dépassant de toute leur longueur. Styles brun-noirs, à courte, base carrée prolongée d'un côté en pointe ; à moitié aussi longs que la lame. Pygophore tout noir ; vu de côté presque en triangle isocèle (en cône pointu), horizontal, avec une arête arquée depuis la pointe jusqu'à la base et qui sépare les parois situées plus bas de la partie supérieure qui est bombée. Échancrure profonde. Tube anal long, noir, situé presque sur le milieu de l'échancrure, proéminent au-delà du pygophore, tronqué en ligne droite non oblique. Abdomen tout noir; tous ses bords jaunâtres. p. d«. Variété rougeâtre. — Yertex, pronotum, écusson, et face d'un jaune rougeâtre ; une raie orange sur le milieu du front et du clypeus; ce dernier rétréci vers le bas. Moitié inférieure de la suture frontale et un point dans chaque scrobe noirs. Pattes d'un jaune rougeâtre. Cuisses et tibias antérieurs et intermédiaires avec une ligne dorsale noire. Élytres d'un jiune rougeâtre pâle, transparentes; leurs nervures d'un jaune rougeâtre presque orangé. Valve courte, triangulaire, pas tout à fait aussi longue que sa demi-largeur; blan- châtre ; sa base avec un triangle noir. Lames une fois et demie plus longues que la valve, longuement trapézoïdales, presque tronquées au sommet, à angle extérieur arrondi ; le pygophore ne les dépas- sant que de la longueur de la valve. Pygophore à côtés longs, en cône émoussé. Tube anal comme le précédent. Dernier segment ven- tral largement blanc au bord postérieur. r?. L., 4 1/4 mill. France méridionale. Stal. orig., n«450. Ç. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, largement échancré postérieurement en angle obtus ; avec une petite — 90 - dent à la base de l'échancrure ; à angles latéraux obtus. Coléostron longuement pileux, lancéolé, jaune, noir à la base ; plus largement noir vers la partie dorsale. Bord inférieur et tarière légèrement ar- qués. Tarière noire, et peu proéminente. Ventre noir. Les trois der- niers segments avec vin trait jaunâtre médian. Connexivum noir, à bord jaunâtre, ou bien avec des triangles marginaux jaunâtres, an- guleux vers l'intérieur. ^•9. L., 4-5 mill. Europe, lieux humides, herbeux. — Cicada quadrinotata Fabr., 5. R.,18,11. — Fall., C, 46, 35. —Pz. F., 103. 7. — Cicadula Zelt., /. L., 296, 2. — Jassus H-S., Eom., p. 70. — Flor, R., 2, p. 336, 11 et p. 547. —Marsh., M. M., 3, p. 104, 28. — /. quadripunctatus, Germ., Ahi\ F., 14, 15. — (Voyez Thamnotettix n°f>. Faut-il ranger ici Cicadula strigipes Zett. ?) — Aphrodes S2:)ilotocephaïa Udy., Tyn. Tr., 1, p. 424, 1. — Tetrastactus Am., M., 484.— H-S., Pz. F., 122, 4?— Stig- mocratus Am., M., 459. ... 26. T. quadrinotata Fabr. 26. Vertex en angle droit, jaunâtre, presque aussi long que large au niveau de la nuque, et aussi long que le bord du vertex depuis le sommet frontal jusqu'à l'œil, largement dilué de brunâtre en avant; parfois quatre points brunâtres dans la nuque, et de petits triangles brunâtres dans les angles b;isilaires de l'écusson. Front brun-jaune, avec une ligne médiane blanchâtre et des lignes latérales, obliques, de même couleur, qui atteignent souvent la ligne médiane; parfois largement blanchâtre au-drssus du clypeus, qui est en quadrangle allongé. Suture frontale noire. Scrobes sauvent noirâtres. Élytres claires, d'un blanc verdâtre transparent. Nervures jaunâtres. Cuisses antérieures et intermédiaires avec une rangée mé'liane de points noirs; les tibias avec de petits points bruns à la base des épines ; les points deviennent confluents sur l'arête intérieure des tibias posté- rieurs pour former une ligne noire. Tarses d'un jaune pâle ; leurs extrémités inférieures brunes. Mésosternum brun sur le milieu; pièces latérales jaunâtres. Hanches postérieures brunes, largement jaunâtres extérieurement. Pronotum jaunâtre, superficiellement ar- qué au bord postérieur entre les yeux. Ailes claires. (^ . Valve courte, en triangle isocèle, longue du tiers de sa largeur basale, jaune ainsi que les lames, qui prises ensemble sont en triangle à côtés longs et légèrement arqués, et qui sont séticulées de soies tines et longues situées sur des nodules bruns. Lames deux fois aussi longues que la valve. Styles à moitié aussi longs que les lames, bruns, à base blanchâtre et carrée; étirés à l'angle supérieur inté- rieur en une corne subulée, longue, qui est brusquement incourbée — 91 — près de la base et obliquement dirigée au-dessus de celte dernière vers l'extérieur. Pygophore beaucoup pins court que les lames ; en trapézoïdes dont la surface est divisée en deux triangles de grandeur inégale et presque isocèles, par une ligne transversale entre les deux angles obtus. Ventre jaune ; deux segments basilaires noirs ; les trois suivants avec une bande médiane noire; l'avant-dernier jaune, ou bien paré d'une ligne anguleuse, noire, rectangulaire ; le dernier souvent avec deux points ; tous les tibias noirs contre le connexivum qui est jaune et dont les tranches portent un point médian noir, Dos noir; bord postérieur et extérieur des segments étroitement jaune. 9. Dernier segment ventral en rectangle transversal, échancré eu angle obtus en arrière sur toute sa largeur ; la base de l'échan- crure elle-même encore petitement échancrée et brunâtre. Coléos- tron ovalairement lancéolé, jaunâtre, â bord inférieur légèrement arqué, avec une raie noire basale à la partie dorsale. Tous les seg- ments dorsaux noirs, avec des bords postérieurs étroitement jau- nâtres et des bords latéraux largement jaunâtres. Ventre jaunâtre ; deux segments basilaires noirs ; les trois suivants avec une bmde médiane noire, ou bien entièrement jaunâtres avec une raie basale seule noire. £?$. L., 4 mill. Près et coteaux secs. Livonie, France méridionale {Flor), Bohême. — Jassus [DeltocepJialiis) vitripennis Flor, i?., 2, p. 255, 12. — (L'espèce de Marshall M. M., 2, p. 266, 10, avec une cellule apicale intermédiaire foncée ne se rapporte pas à cette espèce) 27. T. vitripennis Flor. — Vertex court, quelque peu anguleux eu angle obtus, ou bien ar- rondi, de peu plus long que sa demi-largeur au niveau de la nuque. Face entièrement jaunâtre; parfois les scrobes sont bruns, ou bien ils sont parés d'un point noir. Front portant rarement des traits brunâtres transversaux 27 27. Vertex visiblement en angle obtus. Face entièrement jau- nâtre 28. — Vertex en angle très-obtus et émoussé, presque arrondi. Face jaunâtre, rarement striée transversalement de brunâtre pâle. Un point noir, ou une petite tache brune dans les scrobes. Toutes les nervures des élytres jaunes 30. 28. Un petit triangle brun dans les angles basilaires de l'écusson; un point brun sur le milieu de la moitié postérieure du vertex. Ocelles bruns. Vertex transversalement pentagonal, aussi long que — 92 — sa demi-largeur. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle aigu émoussé. Face courte, aussi longue depuis le sommet jusqu'au niveau des angles inférieurs des yeux que depuis ce niveau jusqu'à l'extrémité du clypeus, qui est en trapèze allongé. Pronotum proéminent eu arc entre les yeux, une fois et demie aussi lonf,' que le vertex. Élytres ternies, à extrémité à peine diluée de brunâtre; toutes leurs nervures blanchâtres. Ailes hyalines, claires. Milieu du sternum brun; pièces latérales d'un jaune argileux. Han- ches antérieures avec une petite tache brunâtre basale. Hanches postérieures brunes sur le milieii; un trait brun sur le fulcrum, du côté intérieur. Pattes d'un jaune argileux pâle comme le corps en- tier. Tibias postérieurs, et extrémités inférieures des tarses de tous les tibias brun jaunâtres. 9. Dernier segment ventral transversal, à bord postérieur à peine obtusément anguleux ; avec deux points bruns près du bord posté- rieur, des deux côtés du milieu. Trois segments basilaires noirs, à bord {)0-jtérieur j.iune ; le troisième avec un point jaunâtre de chaque côté ; les deux suivants avec une ligne basale noire élargie en deux dents; le cinquième avec deux points bruns. Dos noir, son bord extérieur largement jaune ; dernier segment dorsal étroite- ment bordé de jaune. Coléostron jaunâtre, lancéolé, à bord inférieur droit; sou dos avec un trait noir, longitudinal, en triangle à longue pointe. Conneiivum entièrement jaunâtre. 9. L., 5 mill. Corse {Frey) 26. T. tapina Fieb. — Écusson, vertex, et pronotum entièrement jaunâtres. Vertex un peu plus long que sa demi-largeur, visiblement anguleux sous un angle plus que droit, un peu plus court que le pronotum. Face quelque peu prolongée vers le bas. Clypeus en quadrangle allongé et de largeur égale. Front aplani; passage au vertex sous un angle aigu émoussé 29. 29. Bord du vertex droit vers le sommet. Face en angle obtus au sommet et à la base. Pronotum très-superliciellement arqué en avant entre les yeux. Entièrement d'un jaune verdâtre pâle. Élytres pellu- cid^'s, à nervures d'un jaune verdâtre. Abdomen entièrement d'un jaunâtre pâle. Tibias postérieurs sans points bruns. Tarses d'un jaunâtre argileux. Tibias antérieurs longuement ciliés du côté infé- rieur. Ailes d'un blanc de lait ; à nervures d'un jaunâtre pâle. Yeux brunâtres. 2. Dernier segment ventral en pentagone transversal, dont l'angle postérieur est très-obtus. Coléostron lancéolé ; à bord infé- rieur arqué, séticulé de jaune. Tarière droite, proéminente. $. L., 7 1/3 mill. Espagne [Meyer Dur.) 27. T. viridinervis Mey. Diir. — Bord du vprtex légèrement arqué vers le somnoet; l'angle api- c;il émoussé. Face rétrécie, prolongée, et en angle droit vers le bas. Clypeus long, étroit Pronolum superficiellement arqué en avant entre les yeux. Élytres d'un jaune soufre jiâle ; leurs nervures d'un blanc jaunâtre. Corps et pattes entièrement jaunâtres. Tibias posté- rieurs avec de fins points bruns, éloignés, à la base des épines. Tarses jaunâtres; articles 1 et 2 bruns à l'extrémité inférieure; der- nier article et ongles bruns. Ailes blanchâtres. d*. Valve jaune, courtement triangulaire ; les lames deux fois plus longues environ ; prises ensemble les lames sont en triangle allongé, isocèle ; elles sont émoussées au sommet, et noires au bord intérieur et à l'extrémité; vues de côté elles sont presque lancéolées, et por- tent à l'extrémité, vers l'intérieur une dent noire triangulaire; avec une ligne noire vers la base. Styles noirs, à base étroite et longue ; prolongés en courbe, et terminés en un crochet à courte pointe en forme de tète d'oiseau. Pygophore allongé, linguiforme, à base plus large ; une fois et demie aussi long que large à la base ; bord supé- rieur de l'échancrure doucement sinué ; arrondi à l'extrémité, avec un angle apical supérieur, émoussé ; entièrement jaunâlre. Tube anal jaune ; sa ligne florsale noire ; peu proéminente au-delà du pygophore. Ventre jaune; les segments basilaires noirs; le deuxième avec une tache marginale jaune, transversale. Les trois suivants avec des trapèzes noirs sur le milieu basai ; le sixième avec un triangle noir sur toute sa largeur; le dernier avec unirait noir basai, et avec deux points au bord postérieur. Connexivum jaunâtre. Dos noir, le bord postérieur de ses segments jaune comme les étroits triangles marginaux de leurs côtés. 2 . Abdomen étiré en longueur, étroit, jaunâlre; le dernier seg- ment ventral en rectangle allongé avec un triangle noir sur le mi- lieu du bord postérieur. Coléostron au moins quatre fois plus long que le segment apical, très-étroitement lancéolé, à bord inférieur doucement arqué; une tache noire à la base de chaque côté. Tarière brune, proéminente. Segments dorsaux noirs, largement bordés extérieurement de jaune arrondi dans le noir ; dernier segment tout jaune; le troisième avec un triangle jaune sur le milieu; le qua- trième jaune, avec une tache latérale noire ; l'avant-dernier avec un trait basai noir sur le côté. Ventre jaunej le segment basilaire noir. — 94 — ^ç. L., 4-5 1/2 mill.; corps, 3 1/2-4 1/3 mill. Russie méridio- nale, Sarepta [Frey) 28. T. Beckeri Fieb. 30. Front transversalement strié de brunâtre pâle. Scrobes avec une petite tache brunâtre. Un fui point noir sur le milieu de la su- ture des brides. Pattes jaunâtres. Cuisses antérieures et intermé- diaires avec une tache brune inférieure avant l'extrémité; cuisses intermédiaires avec une rangée médiane île points bruns, qui est abrégée en avant. Tibias intermédiaires en dessous avec de fins points, tibias postérieurs extérieurement avec des points bruns plus gros à la base des épines. Derniers articles tarsaux et ongles bruns ainsi que les extrémités inférieures des tarses postérieurs. Milieu du sternum noir, pièces latérales jaunâtres. Hanches jaunâtres; les postérieures noires, largement jaunes extérieurement. Vertex en angle très-obtus, presque arrondi, transversalement pentogonal, à peine aussi long que large en arriére. Pronotum proéminent en arc en avant entre les yeux. Front superficiellement bombé ; passage au vertex sous un angle droit non émoussé. 9. Dernier segment ventral transversalement quadrangulaire, avec uneéchancrure carrée sur le milieu du bord postérieur; côtés du bord postérieur sinués entre les angles extérieurs et intérieurs qui sont émoussés. Coléostron lancéolé, jaunâtre, avec un trapèze dorsal noir; à bord inférieur arqué. Tarière peu proéminente. Seg ments dorsaux noirs; leur bord postérieur et d'étroits triangles mar- ginaux jaunes. Ventre jaunâtre; deux, segments basilaires noirs; le deuxième avec une bordure jaune qui s'élargit vers le milieu ; le troisième et le quatrième avec un trait basai noir. Ç . L., 4 mill. Corse [Frey). ... 29. T. pellucida Frey. — Front sans stries transversales. Face entièrement jaunâtre ou verdâtre, comme le dessus. Vertex à peine plus long que sa demi-lar- geur; en angle très-obtus émoussé. Pronotum une demi-fois aussi long que le vertex ; à bord antérieur arqué 31. 31. Verdâtre. Les taches des scrobes assez grandes. Points ocellaires bruns. Élytres d'un jaune soufre unicolore; leurs nervures non proéminentes, d'un jaune ver.lâtre. Cellule intermédiaire extérieure étroitement tronquée à la base. Corps verdâtre. Mesosternum brun; pièces latérales jaunâtres. Tibias postérieurs avec de fins points bruns à la base des épines. Ongles bruns. Hanches postérieures avec un trait noir. fj. Valve en triangle émoussé, aussi longue que sa demi-largeur. — 95 ~ verdàtre, brunâtre à la base. Lames prises ensemble en demi-ovale allongé, longuement ciliées et séticulées, encore de un tiers plus lon- gues que la valve. Styles à base en quadrangle allongé, prolongés ou rétrécis d'un côté en une lamelle contournée, tronquée et noire en dessus. Pygophoro en triangle à côtés longs, terminé en pointe aiguë, obliquement incliné vers le bas à partir de son milieu, et dont la pointe est noire. Bord légèrement arqué de l'échancrure brun ; pièce dorsale du pygophore très-courte et noire. Tube anal aussi long que le pygophore, cylindrique, verdàtre, avec une raie dorsale noire. Ventr^- d'un vert jaunâtre ; les segments parés d'une raie ba- sale noire, entière, abrégée extérieurement. Trancbes du connexivum avec un trait basai noir. Dos noir, largement bordé de jaune exté- rieurement ; le bord marginal des segments jaunâtre. 2 . Dernier segment ventral transversal, plus long que sa demi- largeur, à bord postérienr faiblement échancré en ligne droite, et à angles latéraux de l'érhancrure émoussés; portant le plus souvent deux taches brunâtres à la base. Coléostron lancéolé, d'un jaune verdàtre, avec une raie noire à la base dorsale ; à bord inférieur doucement arqué. Tarière presque droite, proéminente. Ventre d'un vert jaunâtre ; le segment basai noir ; le deuxième noir avec deux taches de la couleur foncière du ventre, marginales, allongées, situées contre le bord postérieur qui est arqué. Connexivum d'un jaune ver- dàtre. Dos noir, largement bordé extérieurement de jaunâtre ; le bord de ses segments jaunâtre ; l'avant-dernier segment avec un demi-anneau noir de chaque côté de son milieu. c?2. L., 4 1/2-5 mill. Dans des clairières humides. Suède, Laponie, Livonie, Angleterre, France, Suisse, Italie, Autriche. — Cicada virescens Fall., C, p. 52, 45. —Jassus Flor, R., 2, p. 333, 9. — Marsh., M. M., 3, p. 103, 27.— Cicadula sulfurellaleii., I.L., p. 297, 8 30. T. virescens Fall. ;i). — Jaunâtre. Sorobes avec un point noir contre la suture du front, qui est une fine ligne noire. Face très-obi usément anguleuse vers le bas. Élytres d'un jaune soufre, à nervures jaunes. Front superticiel- lement bombé; passage au vertex sois un angle un peu moins que droit et arrondi. Corps entièrement jaunâtre. Tous les ongles bruns. Tibias postérieurs avec des points brunâtres à la base des épines qui sont d'un blanc jaunâtre. Tibias antérieurs séticulés du côté inférieur, avec des points bruns. Ailes pellucides, claires, irisantes; avec des traits isolés sur les nervures et les bifurcations brunâtres. Première cellule intermédiaire des élytres pointue à la base. {() Doit prendre le nom de T. sulphurella Zetterstedt, qui est antérieur. d*. Valve très-courte, en triangle isocèle, jaune. Lames prises en- semble en triangle à côtés longs, droits; 6-7 fois plus longues que la valve. Pygopliore à moitié aussi long i[ue les lames, à base trapé- zoïdale, large, et qui se rétrécit en arrière et vers le haut en forme de cou terminé par un renflement en forme de tête d'oiseau armée d'un bec lin, droit, pointu; ce renflement et le bord inférieur du coléostron sont noirs. Parois étroites, divergentes en arc vers l'exté- rieur. Styles à base en quadrangle allongé, rétrécis d'un côté en un cou court, de largeur égale, presque étranglé, tronqué et prolongea l'un des côtés du point tronqué en une lamelle en quadrangle al- longé, quelque peu rétrécie, obliquement tronquée, à l'un des angles apicaux de laquelle s'adapte un lobe triangulaire, aigu, et dirigé vers la base du style. Styles jaunes; leur moitié supérieure brun-noire. Tube anal loii», un peu plus court que les lames, cunéiforme, jaune, avec une raie dorsale noire, basale; à extrémité obliquement tron- quée. Ventre jaune, à base noire ; le deuxième segment avec un grand triangle noir ; les trois suivants avec de petites taches noires quadrangulaires, progressivement plus petites en arrière. Tous les segments noirs contre le connexivum. Dos noir; le bord postérieur des segments et leur côté extérieur jaunes. Tranches du connexivum souvent parées d'une ligne noire. Ç. Dernier segment ventral en trapèze transversal, échancré pos- térieurement, largement et profondément en angle droit dont le sommet est brun ; lobes latéraux émoussés. Coléostron ovalairement lancéolé, à pilosité jaune-dorée; à bord inférieur presque droit. Ta- rière peu proéminente. Abdomen entier jaunâtre. 0*9. L., 4 12 mill. Lieux humides, marécageux, sur les herbes. Suède, Livonie; rare. — Thamnotettix flaveola Boh., Nya. S. H. Ah. Forh., 1845, p. 157, 8; Separ., 33, 9. — Flor, R., 2, p. 291,9(orig.) 31. T. flaveola Boh. Ajoutez au genre Thatnnotettix les espèces suivantes : T. maritima Perris {Nouvelles Excursions dans les grandes Landes, 1857, p. 93, in Société Linnéenne de Lyon, t. IV) (1). D'un gris très-pâle, presque blanc. Vertex aussi long en son mi- lieu que le pronotum, d'un tiers plus long en son milieu qu'à ses côtés près des yeux, en angle très-obtus, presque ariondi en avant. Front garni sur les côtés de quelques traits transverses arqués, courts, (1) Les T. maritima, abalia et paryptianla étaient connues de Fieber, et ont été dessinées par lui; si elles ue figurent pas dans sou manuscrit, peut-être est-ce parce qu'il voulait les séparer des t liamnotellix pour en faire ud genre distinct. Jusqu'à pré- sent la forme macroptère de ces insectes, si elle existe, n'a pas encore été trouvée. — 97 — jaunes ou orangés, qui sont souvent effacés. Élylres courtes, arron- dies chacune séparément à l'extrémilé, plus fortement à rangle apical externe, un peu moins à l'angle suturai, laissant à découvert les quatre derniers segments de l'abdomen : leurs nervures sont un peu plus blanches que le fond : une petite tache brune ponctiforme sur le clavus avant son milieu, près de sa suture externe, une autre au milieu de la corie, et une autre à l'extrémité, plus grosse et plus marquée, sur la cellule apicale médiane. Ailes inférieures encore plus courtes que les élylres. Dos de l'abdomen avec un, quelquefois deux très-petits points noirs de chaque côté, un peu avant l'extré- mité de chaque segment. Segment génital «? et 9 très-développé, garni de soies très-raides, presque spiniformes. Ventre ordinaire- ment avec le premier segment noir dans toute sa partie médiane, le second et le troisième segments munis d'une petite tache noire trans- versale dans leur milieu : quelquefois cependant il est entièrement pâle. Pattes pâles, avec les ongles des tarses bruns. L., 4 à 5 mill. d*9. Landes {PenHs). — Dunes de Dunkerque et Calais, surl'Ammo- phila arenaria, en juillet, août et septembre. Variété: taches brunes des éiytres remplacées par de petits an- neaux ou ocelles à bordure brune ; les nervures d'un blanc pur, sur- tout les transversales et apicales. Fréjus {Puton). T. abalia Fieber, iyiéd. — Ferrari, Mater. Fauna tunisina, 1884, 78. Oblongue, mais forme plus robuste, plus large que les espèces voisines. D'un jaune pâle avec deux bandes roses ou orangées sur les éiytres. Vertex plus long en son milieu que le pronotum, moitié plus long en son milieu qu'à ses côtés près des yeux, en avant en angle obtus, mais assez vif et nullement arrondi. Front garni sur ses côtés de quelques traits transverses arqués d'un jaune plus foncé que le fond. Éiytres courtes, obliquement arrondies chacune séparément à l'extrémité, laissante découvert les trois derniers segments de l'ab- domen ; d'im jaune pâle, avec deux bandes longitudinales roses ou orangées qui couvrent la plus grande partie de leur surface. Une de ces bandes, oblique, couvre toute la partie externe du clavus ; l'autre, sur la corie, prend naissaoce à l'épaule et s'élargit graduellement jusqu'à l'extrémité, ne laissant de jaune pâle qu'une ligne assez étroite le long de la sutui-e externe du clavus, et une bordure plus large latérale. Abdomen moucheté de rose ou d'orangé, avec les deux premiers segments dorsaux noirs, et une très-étroite ligne noire ar- quée transverse atteignant presque l'extrémité du dernier segment. Le segment génital qui suit est très-développé, avec quelques soies raides ; la tarière est proéminente et dépasse notablement le niveau des valves. — L., 5 1/2 mill. ($). — (f inconnu. Variété: Bandes orangées des élytres et mouchetures de l'abdomen effacées ( ^ ). Espagne: Malaga (collection Fieber) ; Tunisie. T. paryphanta (Fieber) Leth. {Annales de la Soc. Ent077i.de Belgique, t. 21, 1878, Bull., 28). Vertex formant avec les yeux un triangle plus large que long, assez aigu en avant, surtout chez la femelle. 11 est arqué en arrière, d'un jaune citron, parsemé de goutelettes orangées. Pronotum et écusson d'un jaune citron. Élytres d'un jaune citron, avec leur extrémité plus ou moins largement noire ou brune, suivant le sexe ; elles sont entièrement coriacées, avec les nervures de même couleur que le fond, tronquées obliquement de chaque côté en arrière, légè- rement arrondies à leur angle apical suturai et externe, et beau- coup plus courtes que l'abdomen. Tibias antérieurs et intermé- diaires garnis d'une seule série de soies sur leur face externe; les postérieurs, plus longs, avec leur face externe garnie de deux sé- ries de fortes soies. d*. Jaune citron, avec le front noir au milieu, orné de chaque côté de nombreux traits transverses jaunes ; les joues jaunes. Élytres d'un jaune citron, avec leur extrémité largement bordée de noir. Abdomen noir en dessous, noir aussi en dessus, mais avec l'extré- mité des segments dorsaux marginée de jaune. Cuisses noires. Ti- bias noirs, jaunes sur leur face externe, ainsi que les tarses anté- rieurs et intermédiaires. Tarses postérieurs noirs, la base de leurs deux premiers articles flave. Segments génitaux noirs, garnis de fortes soies noires et grises ; anus jaune. — I-ong,, 4 mill. 2 . Pâle : front obscur, orné de nombreux traits transverses jaunes. Élytres à leur extrémité beaucoup plus étroitement bordées de noir ou de brun que chez le ^f, quelquefois même cette bordure manque complètement. Abdomen noir à la base en dessus et en dessous ; ses derniers segments jaunes, étroitement bordés de noir à leur base. Pattes flaves, les tarses postérieurs noirs à leur face interne. Valves (coléostrum) ornées de soies dressées flaves, spiniformes; tarière obs- cure, flave en dessous et à l'extrémité, un peu plus longue que les valves et les dépassant un peu. — Long., 5 mill. Espagne, Portugal, Algérie, (irèce. T. apicata Leth. [Ayitiales de la Soc. Entom. de Belgique, t. 21, l^lS.Bull., p. 29). Vertex ayant sa partie comprise entre les yeux deux fois aussi large que longue, en demi-cercle en avant, jaune, très-finement bordé de noir en avant. Pronotum et écusson jaunes. Élytres entièrement coriacées, jaunes, brillantes, un peu plus courtes que l'abdomen, — 99 — obliquement arrondies chacune en arrière, avec leur tiers postérieur noir. Abdomen noir en dessus et en dessous. Front et clypeus noirs, les joues bordées de jaune en dehors. Pattes noires avec les genoux intermédiaires flaves; les antérieures et intermédiaires plus longues que les postérieures. — Long., 4 1/2 mil!. c?. Segment génital garni de longues soies dressées; j inconnue. Ressemble à la T. paryphanta: en diffère au premier coup d'oeil par sa taille plus grande, sa couleur plus uniformément noire en dessous, ses élytres plus longues, plus largement bordées de noir à leur extrémité, ses pattes antérieures et intermédiaires relative- ment plus longues, et surtout par la forme de son vertex, semi-cir- culaire en avant, au lieu d'être triangulaire, Algérie : Kabylie (collection Signoret). T. lineata Fabr. {Ent. Syst., IV, 1794, 36, 39). — J. Sahlberg Finlands och den Skandinav. halfoûs Cicadariœ^ 1, 1871, 236). — T. picturata C. Sahlb. {Act. Soc. Scient. Fenn., t. I, 1842, fasc. 1, 89) (1). Ovale-oblongue, assez robuste, d'un flave pâle maculé de noir. Tête très-obtuse. Vertex à peine plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux, convexe, avec deux grosses taches arrondies sur le disque et deux petits points rapprochés, en avant, près du sommet, noirs. Au milieu de la suture frontale deux gros points noirs, visibles sur le vertex et sur le front en dessous avec quelques taches noires. Pronotum d'un tiers plus long que le vertex, avec un petit arc noir à son sommet contre le vertex, un gros point noir discoïdal et deux plus petits, un de chaque côté : base de l'écusson avec un point noir en son milieu, ftlytres aussi longues que l'abdo- men, avec trois bandes longitudinales noires sur chacune, une sur le clavus, raccourcie, oblique, les deux autres sur la corie, l'interne oblique, l'externe divisée en deux branches. Poitrine, abdomen et pattes mélangées de noir et de flave. cfÇ. — Long., 4 mill. Europe, plus fréquemment dans les régions alpestres. T. Preyssleri (Fieber) H. Sch3&{îer{Deutschl. Ins., 1838, 164, 7). — Flor, [Rhynch. Livl.). — Cicada adumbrata C. Sahlb., [Act. Soc. Scient. Fenn., t. I, 1842, fasc. 1,91). (1) Les T. lineata et Preyssleri, connues depuis longtemps et dessinées par Fieber, n'ont pas été mentionnées dans son manuscrit, peut-être parce que, comme pour les es- pèces précédentes, il voulait d'abord en faire un genre à part ;■ en effet, elles ont un faciès et un système de dessin assez différents de ceux des autres espèces. — J. Sahlberg, dans son ouvrage sur les Cicadines de Finlande et Scandinavie, 1, p. 354, les place avec quelques autres espèces dans son genre Stictocoris. Cependant Fieber, dans son Cata- logue, qui est sa deruière œuvre, les réunit aux Thamnotettix. — 100 - Un peu allongée, parallèle, d'un flave blanchâtre mélangé de noir. Vertex en angle très-obtus en avaiil, de moitié plus long en son mi- lieu que vers ses côtés près des yeux ; ayant en longueur dans son milieu la moitié de sa largeur entre les yeux ; peu convexe, avec une petite tache triangulaire noire à sa base et trois taches noires sur la suture frontale, visibles sur le vertex et sur le front. Pronotum à peu près de même longueur que le vertex, avec une assez large bande lougitudinak' noire eu son milieu, qui ne touche pas le bord anté- rieur près du vertex, mais est prolongée sur la moitié antérieure de l'écusson. Élytres pâles, transparentes, avec la suture noire et ime bande brune presque droite sur chacune, partant de l'épaule et pro- longée longitudiiialement jusqu'au-delà du milieu. Dos de l'abdomi'n noir; poitrine et ventre noirâtres à la base. Pattes pâles, avec l'arête externe des tibias légèrement ponctuée de noir, et les ongles des tarses bruns. (^9- — Long., 3 1/2 millim. Europe: rare aux environs de Lille, en juillet et août, sur Ge- nista. T. Martini Leth. {Revue d'Entomologie, t. Il, 1883, p. 43). D'un gris pâle, assez luisante, avec des points noirs sur le sommet du vertex et les nervures des élytres noires ou brunes. Tête un peu plus large que le pronotum, et le débordant. Vertex en demi-cercle en avant, écbaucré en demi-cercle à sa base, ayant au moins la lon- gueur des deux tiers du pronotum dans son milieu, un peu plus long dans son milieu qu'aux côtés près des yeux ; l'espace compris entre les deux yeux n'est pas plus large que les deux yeux ensemble. Les yeux sont très-développés, fortement transversaux, et occupent chacun le quart de la largeur de la tête. Sommet du vertex marqué de quatre Doints noirs placés sur une même ligne circulaire, les deux du milieu triangulaires, obliques, les deux autres arrondis. Frorit avec de petites lignes transverses brunes, quelquefois presque effa- cées ou peu visibles. Pronotum fortement arrondi en avant, peu échancré ou presque droit au milieu de la base, arrondi à la base sur les côtés qui chacun, au lieu de former une ligne parallèle, ne consistent presque qu'en un angle aigu ne laissant qu'une lamelle très-mince s'infléchissant en dessous des yeux ; sur le disque du pro- notum, mais en avant, quatre petites taches transversales très- minces, les deux du milieu plus faibles, rapprochées entre elles ; cinq lignes blanches longitudinales peu marquées le parcourent en son entier et se continuent sur l'écusson. Élytres plus longues que l'abdomen, arrondies à leur angle apical externe, en angle droit à leur extrémité suturale ; elles sont munies d'un appendice peu dé- veloppé qui, à partir de la pointe du clavus, recouvre un peu la suture ; toutes les nervures sont d'un brun plus ou moins foncé, à 5 — 101 - l'exception de la ligne de jonction du clavus avec les cories, qui est pâle; sur le clavus même, de chaque côté, deux nervures très-ac- cusées, l'une partant du milieu de sa base pour aboutir au tiers de la longueur de sa suture, en se recourbant un peu et se terminant par un épaississement en forme de poiut, l'autre naissant près de l'angle latéral et venant aboutir aux deux tiers de la longueur de la suture, en se recourbant et s'épaississant de même. Le reste de la surface des élytres offre, outre les nervures longitudinales, plusieurs ner- vures transversales bien marquées formant quelques cellules très- allongées sur la partie antérieure, et d'autres cellules plus nom- breuses sur la partie postérieure, la plupart allongées, deux ou trois autres plus courtes, rectangulaires ou ovales. Segments dorsaux de l'abdomen noirâtres marginés de testacé, le dernier segment testacé ; dessous du corps testacé avec la poitrine plus ou moins tachée de noir. Pattes testacées, avec de très-petites taches longitudinales noires sur les cuisses antérieures, et un petit point brun à la nais sance de chaque épine des tibias postérieurs. c?9- — Long., 4 1/2 à 5 mill. Portugal : Loulé {Ch. Martin) ; Hyères ; Basses-Alpes ; Gréoulx [Abeille de Perrin) ; Avignon {Puton). Variété: Nervures des élytres pâles par places: vertex un peu moins arrondi en avant, d*. — Bouches-du-Rhône : Cassis [Puton). T. opaca Kirschbaum [Die Cicadinen von Wiesbaden und Frankfurt, 1868, p. 126). D'un gris jaunâtre pâle, quelquefois mélangé, au moins sur la tête, de rose pâle, avec les nervures des élytres brunes par places. Vertex très-peu anguleux ou presque arrondi en avant, très-peu plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux, presque de moitié plus court que le pronotum; sa surface, quand l'insecte est frais, est ornée de quelques petits traits irréguiiers plus obscurs que le fond. Front garni sur ses côtés de petits traits transversaux courts, orangés. Pronotum avec une série de petits points obscurs placés en arc le long du bord antérieur, Élytres plus ou moins opaques, à nervures claires, excepté les nervures transversales et apicales qui sont brunes; elles sont marquées de deux ou trois taches obscures, dont une notamment, la mieux marquée, sur le disque de la corie; ces taches sont souvent effacées. Abdomen noir eu dessus, bordé de flave à l'extrémité; flave en dessous, avec seulement le milieu du premier segment ventral noir. Pattes pâles, avec l'arête externe des tibias postérieurs très-finement ponctuée de brun, et quelques petits traits longitudinaux noirs sur la face supérieure des cuisses d"^. — Long., 3 à 3 1/2 mill. — 102 — France méridionale, Hyères {Abeille dePerrin). Italie, environs de Gênes {Ferrari). Connue et dessinée par Fieber. T. prolixa nov. sp. D'un gris jaunâtre pâle, avec les nervures des élytres brunes seu- lement à rextrémité. Vertex en angle obtus un peu arrondi en avant, d'un tiers plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux, aussi long que le pronotum, sans taches. Front garni sur ses côtés de petits traits transversaux courts, bruns. Pronotum, écusson et élytres sans taches; les nervures de ces dernières brunesseulenient à l'extrémité. Abdomen noir, bordé latéralement de flave en dessus et en dessous ; segment génital mélangé de flave et de noir. Pattes pâles, avec la face interne des tibias postérieurs noire ; toutes les cuisses avec une petite ligne noire plus ou moins raccourcie sur leur face externe. cf$. — Long., 3 mill. Très- voisine de la T. strigipes Zetterstedt ; en diffère par son vertex non maculé. Environs d'Avignon {H. Nicolas). T. alboguttata Leth. et Puton {Annales de la Soc. Entom. de France, 1876, p. 48). Oblongue, d'un jaune pâle, avec la poitrine chez les mâles, et le dessus de l'abdomen en grande partie noirs. Vertex angulairement arrondi en avant, aussi long dans son milieu que le pronotum. Front pâle, avec des strioles transversales d'un jaune plus foncé sur les côtés. Élytres se recouvrant l'une l'autre à l'extrémité, avec les ner- vures pâles bordées de brun ou de jaune plus foncé, les cellules à fond brun pâle ou jaune foncé, renfermant une ou plusieurs taches d'un blanc de lait, les unes arrondies, les autres ovales ou allongées. Abdomen noir en dessus avec l'extrémité de chaque segment jaune, les deux derniers segments jaunes; son bord latéral jaune avec les stigmates noirs; tous les segments en dessous pâles. Pattes pâles, avec un petit point noir à la naissance de chacune des épines qui garnissent la face externe des tibias postérieurs. c*Ç. — Long., 3 mil). Varie pour la couleur: souvent les femelles ont les élytres entiè- rement pâles, avec des taches d'un blanc de lait qui se distinguent toujours nettement de la couleur du fond. Algérie: Biskra. France méridionale: Cassis {Puton). T. hsematoceps Mulsant et Rey [Opuscules Entomologiques, et Annales de la Soc. Linnéenyie de Lyon, 1855). — Jassus rubrotinctus Kirschbaum {Die Cicadinen von Wiesbaden und Frankfurt, 1868, p. 125). — 103 - Tête, pronotiim et écusson roses plus ou moins complètement ; nervures des élyires roses. Vertex arrondi en avant, presque aussi court en son milieu que vers les côtés près des yeux, d'un tiers moins long que lar^^^e (non compris les yeux), rose, sans taches noires. Front rose, sa partie médiane plus claire, avec de petits traits trans- versaux très-courts, obscurs ou bruns, de chaque côté. Pronotum rose, traversé par une ligne médiane longitmliiiale blanche, et six petits points bruns placés en arc le long du bord antérieur. Élytres transparentes, avec toutes leurs nervures roses, et quelques taches obscures sur les cories. Dos de l'abdomen noir marginé de rose ; ventre rose pâle ou orangé, avec le milieu des premiers segments noir. Pattes pâles, avec les cuisses maculées de brun, et les points d'insertion des épines des tibias postérieurs noirs, c? 2 . — Long., 3à3 1/2 mi 11. France méridionale : Fréjus {Cl. Rey]. Connue et dessinée par Fieber. T. Flori J. Sahlberg [Finlands och den Skandinav. halfoûs Cicadariœ, 1871, 1, p. 239. — Jassus antenyiatus Flor (Rhynch. Livl.., 1861, 11,335, 10). Allongée, étroite, d'un jaune-vert. Vertex obtus en avant, près de moitié plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux. Sommet du front avec deux points bruns peu marqués ; joues à la naissance des antennes marquées d'une tache noire continuée sur la suture frontale. Pronotum court, d'un tiers seulement plus long que le vertex. Élytres d'un vert jaunâtre, un peu transparentes, avec les nervures flaves. Abdomen noir, avec ses côtés et les valves de la fe- melle pâles. Tibias ponctués de noir, les antérieurs avec une ligne brune sur leur face externe; ongles des tarses bruns. Ç (c? inconnu). — Long., 6 mill. Suède, Russie. T. algirica nov. sp. En entier d'un flave très-pâle, excepté les ongles des tarses qui sont noirs. Vertex en angle droit, vif, nullement émoussé en avant, aussi long que le pronotum, et aussi long que large (yeux non com- pris). Élytres légèrement transparentes, à nervures lines, de même couleur que le fond. c?2. — Long., 5 mill. Ressemble à la T. viridinervis Kirschb.; mais vertex plus long, moins large ; nervures des élytres plus fines, concolores, et taille moins grande. J'ai pris cette espèce au commencement d'avril dans les environs d'Oran (Algérie), sur le plateau qui sépare cette ville du village de Misserghin. - 104 - T. binotata J. S;ihlberg [Finlands och den Skandinav. haf- foûs Cicadariœ, 1871, 1, p. 242). Allongée, d'un flave verdâtre pâle, avec la tête rose on orangée. Vertex avec deux gros points noirs sur le disque ; obtusément ar- rondi en avant, seulement un peu plus long en son milieu que vers ses côtés près des yeux; moitié moins long que large (yeux non compris). Front pâle avec deux larges bandes longitudinales roses mal limitées; un petit point noir à l'angle interne de chaque œil. Pronolum des deux tiers plus long que le vertex ; élytres d un vert très-pâle avec les nervures jaunâtres, épaisses. Poitrine et abdomen noirs, les côtés de ce dernier flaves. Pattes pâles, avec les tibias fine- ment ponctués de noir. ^ {(^ inconnu). — Long., 4 mill. Suède. Connue et dessinée par Fieber. T. Homeyeri Kirschbaum {Die Cicadinen von Wiesdaden und Fraahfurt, 1868, p. 94). Très-pâle, presque blanchâtre; vertex, front, pronotum et écusson de couleur uniforme, sans taches. Vertex obtusément arrondi en avant, presque aussi court en son milieu que vers ses côtés près des yeux ; moitié moins long que large, ayant en longueur la moitié de celle du pronotum. Élytres pâles, à nervures fortes, saillantes, un peu plus colorées que le fond. Dos de l'abdomen noir bordé de fluve ; ventre entièrement pâle. Pattes pâles; points d'insertion des épines des tibias postérieurs noirs, très-gros sur la face externe, plus fins sur la face interne. Ç. — Long., 3 1/2 mill. Ile xMajorque. Connue et dessinée par Fieber. La T. Putoni Leth. [Annales de la Soc. Entom. de France, 1876, p, 47) n'est autre que le Goniagnathus gutlulinervis Kirschbaum ; ce dernier nom doit prévaloir. D'après MM. Douglas et Scott, le Jassus corniculus Marshall (Thomjiotettix cornicula du Catalogue Puton) est synonyme de Athysanuf! strlatulus Fallen {Heyniptera Britannica, p. 87). ESPÈCES QUE JE n'AI PAS VUES : Limotettix longiventris J. Sahlb. {Finlands och den Skan- dinav. Cicadariœ, 1, p. 231). Finlande. L. nigricornis J. Sahlb. {l.c, p. 232), Finlande. D'après M, J, Sdilberg, ces deux espèces sont très-voisines de la Tha77inotettix quadrinotata Fallen. — 105 — Thamnotettix tœniatifrons Kirschbaum {Lie Cicadinen von Wiesbaden uncl Franlifurt, p. 89). Sicile. T. Haagi Kirschb. {l. c, p. 89). Allemagne. T. saltuella Kirschb. (7. c, p. 86). Allemagne. T. quadripunctulata Kirschb. (Z. c.,p. 99). Allemagne. T. rubrivenosa Scott [Ent. Monthl. Mag., Xlll, 1876, p. 83). Corse. T. Lœioi Horvalh {Természetrajzi fûzeteh, vol. 8, 4^ part., 1884). Crimée. M. Horvath compare cette espèce à la T. fuscovenosa Ferrari, dont il la dit voisine. La description indique comme existant sur le pronolum de cet insecte un petit trait transversal noir de chaque côté. Cette particularité se retrouve chez la T. Martini; mais cette dernière n'a pas les deux taches noires du front de la T. Lœwi. Cicada quadripunctata FalbMi (Act. Holm., 1806, 32, 30).— J, Sahlberg {Finlands Cicadariœ, 1, 241) [Limotettix). TABLEAU GENERAL DES TIIAMyOTETTlX. 1. Élytres notablement plus courtes que l'abdomen, sans appendice membraneux, arrondies chacune séparément à l'extrémité, par con- séquent non contiguës à la partie postérieure de leur suture. Ailes inférieures rudimentaires. Segment génital garni de soies épi- neuses , 2. — Élytres aussi longues ou plus longues que l'abdomen. ... 5. 2. Élytres pâles ou blanchâtres, munies chacune de trois points bruns ou de deux bandes orangées, quelquefois unicolores, sans points ni bandes 3. — Élytres d'un jaune soufre, largement bordées de noir à leur extré- mité chez les c? 4. 3. Élytres pâles, ornées chacune de trois petites taches ponctiformes noires ou brunes, qui manquent quelquefois. T. maritima Perris. France maritime. — Élytres pâles, ornées de deux bandes longitudinales orangées. Vertex plus anguleux en avant. Forme plus robuste (Quelquefois les deux bandes sont effacées) T. abalia vFieber, inédit). Espagne (Malaga). 4. Vertex triangulaire, aigu en avant. . . T. paryphanta Leth. Espagne, Algérie, Grèce. — Vertex arrondi en avant T. apicata Leth. Algérie. 5. Disque du pronotum marqué d'un gros point noir, ou d'une bande longitudinale noire unique, non divisée en son milieu par une fine ligne blanche 6. — Disque du pronotum n'ayant ni gros point noir, ni bande longitu- dinale noire 7. — 106 — 6. Élytres avec trois bandes longitudinales noires de chaque côté, une sur le clavus, raccourcie, oblique; les deux autres sur la corie, l'in- terne oblique, l'externe divisée en deux branches. T. lineata Fabr. {picturata Sahlb. ) Europe. — Élytres avec la suture noire et une bande brune presque droite de chaque côté, partant de l'épaule, et prolongée jusqu'au-delà du mi- lieu de l'élytre T. Preyssleri Fieber. (adumbrata Sahlb.). Europe. 7. Nervures des élytres entièrement brunes sur un fond brun ou clair, ou bien brunes seulement sur la moitié apicale, ou bien brunes seulement par places, ou avec les bifurcations ou les nervures trans- versales des cories brunes 8. — Nervures des élytres blanches, jaunes ou rose pâle, ou bien blan- ches bordées de brun 17. 8. Nervures des élytres entièrement brunes 9. — Nervures des élytres brunes seulement par places, ou seulement le long de la suture et dans la partie apicale 10. 9. Cories noires avec quelques taches blanches ou avec leurs cellules transparentes ornées de taches plus claires blanches. Vertex angu- leux en avant, pas plus large que le pronotum. Taille petite. T fenestrata H. Sch. Europe. — Clavus et cories incolores, plus ou moins transparents ; nervures brunes. Vertex arrondi en avant, plus large que le pronotum. Vertex et pronotum marqués de plusieurs petits points noirs. Taille plus robuste T. Martini Leth. France méridionale, Portugal. 10. Extrémité des élytres très-visiblement enfumée sur un large es- pace. Taille assez grande 11. — Extrémité des élytres transparente entre les nervures.Taille petite 13. 11. Front garni à sa base, en dessous delà suture du vertex, d'une bande transversale arquée noire, ou de deux gros points noirs rap- prochés, au milieu 12. — Front sans bande noire ni points noirs, unicolore, ayant seulement de très-petits traits transverses arqués, obscurs, peu visibles, de chaque côté T. Martini Variété. France méridionale. 12. Une bande transversale arquée noire à la base du front. Vertex ayant à son sommet une petite ligne arquée noire de même forme que celle du front, mais plus courte ; ces deux lignes sont séparées par la suture frontale même qui est blanche. (Quelquefois la ligne du vertex est effacée, ne laissant pour toute trace que deux petits points noirs, T. Fieberi Ferrari. (T. aliéna Fieber. — T. frontalis Fieber, inédit). France, Italie. — Deux gros points noirs, rapprochés, à la base du front; deux autres gros points noirs sur le vertex, plus distants l'un de l'autre. T. fixscovenosa Fieber, Ferrari. — Europe méridionale. 13. Vertex avec une ou plusieurs taches noires, bien marquées. 15. — Vertex sans taches noires 14, ~- 107 — U. Tête nuancée de rose pâle, avec quelques traits irréguliers obs- curs peu visibles sur le vertex. Tibias postérieurs sans lisons noire sur leur face interne T. opaca\irschb. France méridionale, Italie. — Tête non nuancée de rose, sans taches sur le vertex. Tranche in- terne des tibias postérieurs noire. ..... T. prolixa Leth. France méridionale (Avignon). 15. Vertex avec deux taches noires transversales au milieu de son bord antérieur, et un point noir de chaque côté prés des yeux. 16, — Vertex avec un gros point noir unique sur la nuque, touchant à la ^^^^ T, cyclops Mulsant-Rey. France méridionale. 16. Base de l'écusson avec deux taches noires triangulaires, une de chaque côté T. quinqaenotata Boheman. D j ,,- Suède. — Base de 1 ecusson sans taches noires. T. strigipes Zetterstedt. {T. quadrinotataKirschh.). Europe. 17. Nervures des élytres blanches, jaune-pàles ou rose-pâles, entière- ment ou partiellement bordées de brun ; des bandes ou des taches brunes, au moins dans la cellule apicale médiane 18. — Nervures des élytres en aucun point bordées de brun; elles sont blanches, jaunâtres, roses, quelquefois mouchetées de roussàtre. Cellules sans taches ou dessins (excepté chez la T hœmatoeeps). 29. 48. Face noire; côtés du front avec cinq ou six lignes transverses ar- quées jaunes ; un point blanc au sommet du front. Vertex orné en avant de deux taches noires, obliques, presque quadrangulaires; sous ces taches deux traits droits, blancs, soulignés de brun, qui forment avec une ligne médiane également blanche une croix.' A la base du vertex, deux anneaux ou bien deux grosses taches brunes. T. melanopsis Hardy (T. Scotli Fieber). Angleterre. — Face jaunâtre ou orangée. Front brun avec des traits obliques clairs sur les côtés, ou jaunâtre avec des traits bruns sur les côtés. 19. 19. Vertex orné à sa partie antérieure de six petits arcs noirs en formé de fer à cheval, ou bien de six petites taches noires séparées l'une de l'autre par de petits espaces blancs. Taille petite. . . . 20. — Vertex avec des dessins autres que ceux ci-dessus, ou bien sans dessins _ 22 20. Vertex avec six petits arcs noirs en forme de fer achevai à sa partie antérieure ; sur le disque, deux demi-anneaux noirs, rappro- chés, et deux aitres semblables (un de chaque côté) plus petits plus éloignés l'un de l'autre, près de la base. T. tenuis Germar! • 17 X 1 ,. Europe. — Vertex borde en avant de six petites taches noires séparées l'une de l'autre par de petits espaces blancs 21 21. Toutes les nervures des élytres bordées de brun; leurs cellules brunes. Abdomen en grande partie noir. T. coronifera Marshall. T 1 ,, Europe. — Les nervures des cellules apicales et antéapi cales seules bordées de brun; ces cellules seules d'un brun plus ou moins clair. Le reste - 108 - des élytres est d'un jaune argileux, l'abdomen en grande partie pâle T. coroniceps Kirschb. Europe. 22. Cellules des élytres brunes ou orangées, le centre des cellules toujours orné de taches blanches arrondies plus ou moins nom- breuses. Taille petite T. alboguttata Leth. France méridionale, Algérie. — Cellules des élytres sans taches blanches arrondies. . . . 23. 23. Pronotum avec quatre ou six bandes longitudinales orangées bien nettes ; une ligne brune ou noire transversale de chaque côté du bord antérieur du vertex (cette ligne manque quelquefois). Cellule apicale médiane des élytres brune ; souvent aussi la cellule anté- apicale qui la précède 24. — Pronotum seulement avec deux bandes médianes brunes ou oran- gées, mal limitées, raccourcies, ou bien sans bandes. . . . 25. 24. Extrémité des élytres terminée en pointe; cellules apicales très- étroites, très-allongées ; taches de la suture du clavus ordinaire- ment peu mai-quées ou manquant. . . , . T, crocea H. Sch. Europe. — Élytres moins acuminées; leur bord apical plus arrondi; cellules apicales moins allongées; deux ou trois taches brunes de chaque côté de la suture du clavus, au point de jonction de chaque nervure T. attenuata Germar. Europe. 25. Yertex orné entre les angles antérieurs des yeux d'une bande transversale jaune au noire, parfois divisée en deux taches élargies chacune à son bord interne. Deux grosses taches noires au sommet du front, taches prolongées et un peu apparentes sur le sommet du vertex 26. — Vertex sans bande transversale 27. 26. Base de l'écusson avec une tache noire triangulaire à chaque an- gle, et deux très-petits points noirs sur le disque, près de la base ; bande du vertex divisée en deux taches élargies à leur bord interne ; deux autres taches noires transversales sur le bord antérieur. T. splendidula Fabr. Europe. — Base de l'écusson sans taches noires. Vertex orné entre les angles antérieurs des yeux d'une bande noire ou d'un brun-jaune, parfois très-pâle ou très-étroite T. torneella Zetterstedt. (T. oxalidis Frey, Fieber). Europe. 27. Vertex, pronotum, écusson et élytres d'un gris pâle ou blanchâtre, avec les cellules des élytres rembrunies ; quelques petits traits bruns sur le vertex. Taille petite. Faciès d'un Deltocephalus. T. affinis Fieber Russie méridionale. — Élytres brunes, blanches par places, maculées de brun plus obscur ; leurs nervures blanches ou roses , ou d'un blanc très-marqué par places 23. 28. Écusson sans taches ; vertex et pronotum d'un jaune verdàtre, quelquefois rose. Élytres avec une grande tache triangulaire blan- châtre à l'épaule, limitée en dedans par le bord du clavus; nervures moins saillantes T. abietina Fallen. Europe. — 109 — — Écusson avec deux taches triangulaires noires ; pronotum quelque- fois sans taches, quelquefois avec une bande longitudinale brune divisée en deux par une ligne médiane longitudinale blanche. Élytres sans tache triangulaire à l'épaule ; leurs nervures saillantes, d'un blanc très-vif par places T. picta Fieber, Leth. Europe. 29. Nervures des élytres roses sur un fond pâle maculé de brun. T. haematoceps Mulsant-Rey. {T.rubrolincta Kirschb.). Europe méridionale, Algérie . — Nervures des élytres plus ou moins pâles, ou jaunes, ou vertes ; élytres sans taches obscures 30. 30 Pronotum, vertex et élytres mouchetés de rouge clair ; deux pe- tites taches noires au bord antérieur du vertex, qui manquent quel- quefois T. cruentata Panzer. Europe. — Pronotum, vertex et élytres non mouchetés de rouge. Angles basi- laires de l'écusson ornés de triangles noirs, oubien sans triangles. 31. 31. Côtés du front avec cinq lignes transverses noires; près de son sommet une forte raie noire oblique. . . T. lineatifrons Stal. Sibérie. — Front sans lignes latérales noires 32. 32. Sommet du front, à sa suture avec le vertex, orné de deux points noirs ou de deux taches transversales noires qui sont parfois visi- bles au bord antérieur du vertex 33. — Sommet du front sans taches ni points 37. 33. Vertex sans taches à son bord antérieur ; deux points noirs ou bruns au sommet du front, bien marqués ou obsolètes. . . 34. — Vertex avec deux taches rondes ou transversales, ou bien avec deux petits carrés transversaux, noirs, à son bord antérieur. 35. 34. Les deux points noirs du sommet du front bien marqués; tète, pronotum, écusson et élytres d'un jaune plus ou moins pâle, et non d'une teinte verdàtre T. frontalis H. Sch. Europe. — Deux points bruns peu marqués au sommet du front ; tète, prono- tum, écusson et élytres verdàtres T. Flori Sahlberg. Suède, Russie. 35. Deux petits carrés noirs, munis d'un petit prolongement linéaire à leur partie externe, sur le bord antérieur du vertex; tête, pronotum et écusson jaune-paille ; élytres plus claires. . T. caudata Flor. Suède Ru.ssie. — Deux taches noires transversales, sans prolongement hnéaire, sur le bord antérieur du vertex. Tète, pronotum, écusson et élytres d'un jaune verdàtre 36. 36. Taches noires du sommet du vertex fortement transversales, très- étroites T. intermedia Boheman. Suède, Angleterre. — Taches noires du sommet du vertex plus épaisses, un peu triangu- laires ; une tache noire arrondie, ordinairement assez grande, près de chacun des angles antérieurs des yeux. T. quadrinotata Fabr. Europe. - liO - 37. Vertex aigu au sommet, ou en angle tranchant, peu ou point émoussé 38. — Vertex en angle obtus et émoussé ou presque arrondi au som- met 40. 38. Vertex presque aussi long que large au niveau de la nuque, aussi long que le pronotum , 39. — Vertex relativement court, plus large que long; nervures des élytres verdàtres ou d'un jaune vif, sur un fond plus pâle. T. viridinervis Kirschb. Espagne, Italie. 39. Vertex garni sur sa surface de petits traits fins, brun pâles ou orangés. Dos de l'abdomen en grande partie noir. Taille petite. Faciès d'un Delt-)cephalus T. vitripennis Flor. Europe. — Vertex sans petits traits bruns ou orangés. Tout l'insecte d'un jaune trèS'pâle uniforme T. algirica Leth. Algérie. 40. Vertex en angle obtus au sommet 41. — Vertex arrondi au sommet 42. 41 . Écusson avec un petit triangle brun à ses angles basilaires ; un petit point brun sur le milieu de la partie postérieure du vertex. T. tapina Fieber. Corse. — Écusson sans taches T. Beckeri Fieber. Russie méridionale. 42. Front transversalement strié de traits brunâtres ; un point brun de chaque côté dans l'intervalle qui sépare le front des yeux. T. pellucida Fieber. Corse. — Front sans stries transversales 43. 43. Un gros point noir de chaque côté sur le disque du vertex et un autre en dessous prés de l'angle interne de chaque œil. Vertex rose ou orangé; front pâle avec deux bandes longitudinales roses mal limitées. Pronotum, écusson et élytres d'un vert très-pâle. T. binotata Sahlberg. Suède — Pas de gros points noirs sur le disque du vertex 44 44. Points d'insertion des épines des tibias postérieurs bien noirs gros, bien visibles; nervures des élytres saillantes. T. Homeyeri Kirschb. Espagne — Points d'insertion des épines des tibias postérieurs généralement incolores; quelquefois bruns, mais alors petits et peu marqués; ner vurps des élytres moins saillantes. . . • 45, 45. Un petit point noir presque imperceptible (qui manque souvent) de chaque côté sur le bord antérieur du vertex. D'un jaune soufre avec la plus grande partie de l'abdomen noire. T. sulphurella Zetterstedt. Europe. — Vertex sans tache ni point ; abdomen en grande partie pâle en des- sus et en dessous chez le cf, entièrement pâle chez la 9 . Couleur générale d'un jaune pâle T. flaveola Boheman, Suéde, Russie. — 111 — DESCRIPTION DE DEUX CICADINES NOUYELLES Par L. LETHIERRY. Aconura Putoni Leth. Vertex, pronotiim, écusson et élylres pâles. Sur le disque du vertex, mais en avant, une petite tache noire transverse reliée par une petite ligne longitudinale noire à un gros point noir situé au milieu du front. Front pâle, avec de faibles traces de strioles trans- versales, garni à son sommet de trois gros points noirs, un médian, les deux autres latéraux, ceux-ci seulement prolongés et visibles sur la partie antérieure du vertex. Dos de l'àlidomen noir avec le con- nexivum pâle eî. les deux derniers segments (y compris le segment génital) pâles ; l'avant-dernier orné un peu avant son extrémité d'une mince bande arquée noire; ventre pâle, tarière brun»^. Pattes pâles, avec les articulations des tarses et leurs ongles brutis ; tranche in- terne des tibias postérieurs noire ; cuisses antérieures el intermé- diair. s avec di'UX petits anneaux bruns interrompus formés par des points, l'un près de la base, l'autre près de l'extrémité, v' gaine non garnie de soies, cf inconnu. — Long., 3 à 3 1/2 mill. Ressemble à l'A. volgeasis Leth.; les dessins du vertex et du front sont bien dilTérejits ; les yeux sont moins grands, le vertex moins grand et plus court, et le segment génital moins développé; c'est une forme de transition entre les AcoJiura et les Thamno- tettlx. Hongrie (Collection Puton). Deltocephalus rotundiceps Leth. D'un jaunâtre très-pâle, maculé de noir. Vertex arrondi en avant, pas plus long en son milieu qu'à ses côtés près des yeux, une fois plus large que long, avec une ligne longitudinale enfoncée très-fine au milieu, et une forte dépression arrondie bien visible de chaque côté de cette ligne; en avant, tout près du bord antérieur, et suivant régulièrement son contour, une très-mince ligne noire arquée. Front i)âle, sans trace de strioles transversales, avec sa partie supé- rieure largement noire : cette couleur noire s'arrête à la suture fron- — 112 — taie qui est blanche et sépare la fine bande an vertex de celle très- épaisse du front. Pronotum pâle; écusson pâle, avec deux taches triangulaires uran^'ées de chaque côté de la bise. Élytres d'un jaune pâle, à fortes nervures encore plus pâles que le fond, avec deux pe lites t iches noires carrées sur leur bord externe, une au milieu, l'autre en avant du dernier quart ; en outre la cellule apicale externe est brune, presque noire, excepté sur une faible étendue de sa partie antérieure qui est transparente ; les cellules apicales internes sont très-légérement enfumées. Dos de l'abdomen noir avec l'extrémité jaune; milieu du ventre pâle. Patt's pâles, avec les oni^les bruns, et le tiers spical des deux derniers articles des tarses postérieurs noir. — Ç inconnue. — Long., 4 mil!. Voisin du D. phragmitis Boheman ; taille plus faible; vertex encore plus court, pins arrondi en avant ; remarquable d'ailleurs par les taclies latérales noires de ses élytres. Avignon (Colleclioa Puton). Extrait de la Revue d'Entomologie , année i885. Caen, Typ. F. Le Blanc-Hardel. '-o^^-c^-y^-i/cx^^ ^2 :^V ^ 'S -T^.x. d.'^AM