ep — ce es) rm à, | be < e Division of Mollusks al Library Sectio! vr LAN TOO APE ê LES COQUILLES DES EAUX DOUCES ET SAUMATRES DE FRANCE OUVRAGES DU MÈME AUTEUR EN VENTE A LA LIBRAIRIE JB. BAILLIÈRE ET FILS Malacologie lyonnaise ou description des Mollusques terrestres et aquatiques des environs de Lyon, d'après la collection A.-P. Terver, { vol. gr. in-S. Lyon, 4877.6fr. Description de la faune des terrains tertiaires moyens de la Corse (Description des Echinides par G. Colteau), 1 vol. gr. in-8 avec 17 planches sur chine. Lyon,1877.25fr. Note sur les migrations malacologiques aux environs de Lyon. gr.iu-S. 4878. 1 fr.50. Description de la faune de 1a Mollasse marine et d'eau douce du Lyonnais et du Dauphiné, 1 vol. gr. in-4 avec planches. Lyon, 18%8.. . . . . . . . . . . AOfr. Description de la faune malacologique des terrains quaternaires des environs de Lyon, 1 vol. gr. in-S avec planche. Lyon, 14839, . . . . . . . . . HR St Nouvelles recherches sur les argiles lacustres des terrains quaternaires des environs de Lyon, 1 br. gr. in-8. Lyon, 1880. . . . . . . . , . .« . . . 2 fr. 50 Études sur les variations malacologiques d'après la faune vivante et fossile de la partie centrale du bassin du Rhône, 2 vol gr.in-S avec planches. 1 yon, 48S0-S1.35 fr. Catalogue des Rs vivants, terrestres et fluviatiles du département del’Ain, 1,vol gr. M8. pont 4881. EDS SE ET TNT Description de la faune malacologique des terrains préhistoriques de la vallée dela Saone 1Dr 10-85 MACON AR EE RER ST Le Prodrome de malacologie française, catalogue général des Mollusques vivants de France, Mollusques terrestres,des eaux douces et des eaux saumâtres, 1 vol. SL A0-S- LYON A8 en eee, lee ele Hire De D EDIEC. Malacologie des lacs de Tibériade, d'Antioche et d'Homs en Syrie, 1 vol. Er in- avec 5 planches. Lyon, 1883. ES ME LE D ÉE ME CEu 0 sn CDSITES Description d'une nouvelle espèce de Mollusques appartenant au genre Paulia, 4 br. gr. in-S. Lyon, 18S3. Ne Tati MERE Me NOMENERE Recherches paléontologiqus sur les aépôts tertiaires à Milne-Edwardsia et à Vivipara du pliocène inférieur du département de l'Ain, in-S avec pl. 1883. 5 fr. Considérations sur l'albinisme et le mélanisme chez les Mollusques de la faune française, 1 br. gr. in-8. Lyon, 1883. . . . . .:. . . + + . & s Users SCSI De la valeur des caractères spécifiques en malacologie, 1 br.gr.in-8, Lyon, 1883.83 fr. Histoire des Mollusques d£ns l'antiquité, 1 vol.gr.in-S avec planches, Lyon 1884. 12fr. Prodrome de malacologie française, catalogue général des Mollusques vivants de France, Mollusques marins, 1 vol. in-S. Lyon, 4836, etats lisfiel te RIRE Etude critique des Tapes des côtes de France, in-S avec planches, Paris 1887. 4 fr. Revision des espèces françaises appartenant au genre Modiola, 1 br. in, avec planche. Paris, 4888: © . . « «à 2" NES Recherches historiques sur la coquille des Pèlerins, 1 br. gr. in-8. Lyon, 4888, 5 fr. 50 Description des Mollusques fossiles des terrcins tertiaires inférieurs de la Tunisie, 1 br in-S, avec atlas in-fol Paris, 1889... 10fr Revision des espèces françaises appartenant au genre Mytilus, {4 br.in-S avec planches, Paris, 1890. fie DORE se ER DS CR RE RO NÉE Les coquilles marines vivantes de la faune française décrites par G. Michaud etudes critiques d'après les types de ses collections, 4 br. gr. in-S, Lyon, 1890. . . 8 fr. Les Euîtres et les Mollusques comestibles, Moules, Praires, Clovisses, Escargots ete., histoire naturelle, culture industrielle, 4 vol. in-16, avec 97 figures intercalées dans loterie 1800! Dre c'e le Rs iii She te, ae lets C0 LD: Description des espèces françaises sppertenune au genre Mactra, 1 br. in S, avec 2 planches. Paris, 1891. . . . . . . . . . + . . . . + + . 8 fr. 50 Sur les espèces françaises du genre Euthria, 1 br. in-S. Paris, 4894, . . . Dir. Contributions à la faune malacologique française, 2 vol. gr. in-8, avec (ableaux et planches. Paris, 1880-91. . . . . . . … … + . see ctolotsrete MAT Les Coquilles marines des côtes de France. Descriplion des familles, genres et espèces. 1 vol. gr. in-S br., avec 343 tig. dessinées d'après nature et intercalées dans le texte, Lyon, 1891. . . . « + + « «+ «+ CSL PCA Let PCA ni Mt he Paca EU CU 2 Lyon — Imp Prat At, À Rey Successeur, 4, mue Gentil. — 6153 r = X Ÿ Ge. Dion >: Vous: Section: rer CONCHYLIOLOGIE FRANÇAISE LES COQUILLEN DES EAUX DOUCES ET SAUMATRES DE FRANCE DESCRIPTION DES FAMILLES, GENRES ET ESPÈCES PAR ARNOULD LOCARD Avec 302 figures dessinées d’après nature et intercalées dans le texte ) NE LIBRARY DEN 87 18) | o\ \ | 2. \ 2) \ |! NV + 4 À ” - %\ UL ZN 59 y \ Z\ PARIS LIBRAIRIE J.-B. BAILLIÈRE et FILS 19, RCE HAUTEFSUILLE, PRÈS DU BOULEVARD SAINT-GERMAIN 1893 Sectiona] Library- Dept. of M:11. U. 8. N. M. Lea Coiieçtion. ALT AE": LA Lee : à INTRODUCTION BUT DE L'OUVRAGE. — Depuis bientôt près de quarante ans, aueun traité descriptif, relatif à la faune malacologique ter - restre, des eaux douces ou saumâtres de France, n’a été publié. Au milieu de ce siècle, les œuvres de l’abbé Dupuy et de Moquin-Tandon avaient déjà marqué une heureuse et longue étape dans la carrière entreprise par l’abbé Poiret, Drapar- naud, le chevalier de Lamarck et leurs dignes continuateurs. Mais, depuis lors, il semblerait que l'histoire des coquilles n’a fait aucun progrès nouveau. Pourtant, n'y a-t-il pas lieu d'enregistrer à leur tour les découvertes acquises par les soins d'éminents naturalistes, comme les Baudon, Bourgui- gnat, Bérenguier, Clessin, Coutagne, Drouét, Fagot, Fischer, Gassies, Hagenmüller, Jousseaume, Mabille, Moitessier, Pala- dilhe, Pollonera, Rambur, Ray, de Saint-Simon, Sayn, Ser - vain, Westerlund et tant d’autres! A. Locarp, Coq. 1 6 INTRODUCTION Déjà, en 1882, nous avons donné le catalogue complet de tous les Mollusques connus jusqu'à ce jour (1). Mais pareil travail ne pouvait nécessairement comporter que des indica- tions synonymiques accompagnées des divers habitats assi- gnés aux différentes espèces. Encouragé par le bienveillant accueil accordé au volume que nous venons de publier sur les coquilles marines des côtes de France (2), nous nous proposons de donner aujour - d'hui une seconde partie à celte étude de la faune francaise, en présentant la description des coquilles qui vivent dans les eaux douces et saumâtres. Et, puisque le plan que nous avons suivi a paru bon, c’est encore le mème que nous allons suivre : grouper toutes les espèces connues jusqu'à ce jour suivant un mode de classification rationnel et méthodique; faire suivre chacune de ces espèces d’une description courte, précise, mais telle que chacun puisse arriver facilement et avec certitude à la détermination exacte de toutes ces formes; accompagner ces descriptions d'un nombre de figures suf- fisant pour permettre de les bien comprendre; faire enfin du tout un volume à la portée de tous les amis des sciences naturelles, tel est le but que nous espérons pouvoir encore atteindre. Comme nous l'avons fait à l’occasion des coquilles marines, nous donnerons ici les quelques indications technologiques indispensables à toutes les personnes qui désirent s'occuper de conchyliologie ; et comme bien souvent ceux qui s’adon- (1) Prodrome de malacologie française. Catalogue général des Mollusques vivants de France, Mollusques terrestres, des eaux douces et des eaux saumü- tres, Lyon-Paris, 1882, 4 vol. gr. in-8, 462 p. (2) Les Coquilles marines des côtes de France, description des familles, genres et espèces. Paris 1892, 1 vol. gr. in-8, 384 p. avec 348 figures dessinées d’après nature et intercalées dans le texte. INTRODUCTION t' nent à l’étude des coquilles marines laissent de côté les coquilles des eaux douces et réciproquement, nous croyons utile de reproduire ces courtes notions indispensables. Mais, avant de terminer, qu'on nous permelle de rendre ici un profond témoignage d'estime et de reconnaissance à notre bien regretté maitre et ami, M. Jules-René Bourguignat. Personne plus que lui n’a su se consacrer plus utilement à la science qui nous occupe; ses sages et bienveillants conseils nous ont toujours été particulièrement précieux; c'est sa méthode si claire et si précise que nous nous sommes elforcé de suivre. On trouvera dans le cours de cet ouvrage un grand nombre d'espèces inédites qu'il avait instituées et qu'une mort trop malheureusement prématurée la empêché de publier. Ajoutons que tous nos dessins, comme ceux de notre livre sur les coquilles marines, ont été dessinés d’après nature ou d'après les types originaux des auteurs par les soins de Me Anna Barbenès. TERMINOLOGIE CONCHYLIOLOGIQUE. — Pour faire de la con - chyliologie, il n’est nullement besoin de s'être préalablement livré à de bien grandes études d'histoire naturelle. Quelques notions générales, quelques mots de terminologie que nous allons exposer, suffiront amplement pour mettre le lecteur au courant des expressions dont nous aurons à faire usage. Les Mollusques sont des animaux à corps mou, le plus souvent protégé par une coquille solide ; cette coquille est univalve, bivalve, ou plurivalve. La faune de nos eaux douces comporte des univalves ou Gastropodes et des bivalves ou Lametllibranches. Les Gastropodes ont une tèle distincte et rampent sur leur 8 INTRODUCTION pied charnu; le vulgaire escargot en est le prototype. Les Lamellibranches n’ont pas de tête distinete ; quelques-uns, comme les Dreissensies, sont fixes durant la plus grande partie de leur vie, les autres sont susceptibles d'un faible déplacement. La coquille est l'enveloppe testacée qui protège et recouvre les Mollusques. C'est surtout à l’aide de cette coquille qui joue en somme le rôle du squelette chez d’autres animaux, que Sommet. PNEU = 2e CTOUXS EMILYONNEAITERS Spire. . . « - = Suture. Sinus labial. —- Callum. Bord columellaire. Ombilic. = Labre. -- Opercule. Dernier tour, \ Fi. 1. — Vivipara communis, Moq.-Tand. l’on peut arriver à les déterminer et à les classer avec cer- titude; elle seule survit après la mort et parfois se conserve avec une merveilleuse délicatesse après sa fossilisation. Chez les univalves, la coquille est tantôt simplement tectiforme (Ancylus), tantôt enroulée suivant un certain nombre de tours. L’axe sur lequel se fait cet enroulement a nom colu- melle (fig. 1); s'il est creux, son entrée se nomme ombilic. Les tours supérieurs constituent la spire; l'extrémité supé- rieure de la spire représente le sommet de la coquille; nécessairement ce sommet doit toujours être placé en haut. Les premiers tours, au voisinage du sommet sont qualifiés de INTRODUCTION 9 tours embryonnaires; tout les tours, quelle que soit leur forme, sont séparés par une suture. Le dernier tour, ordinai- rement de beaucoup le plus grand, se termine par l’ouver- ture; celle-ci s'ouvre en avant, tandis que, par opposition, on nomme dos de la coquille le côté du dernier tour qui lui est opposé. La périphérie aperturale est appelée péristome ; ce péristome peut être continu ou discontinu ; le labre repré- sente son bord externe ; le bord columelluire est, au contraire, le bord opposé au labre; parfois ce bord columellaire est accompagné d'un développement calleux ou calluin qui s'étend sur une partie du dernier tour. Chez quelques espèces, il existe, dans le haut du labre, une fente ou sinus plus ou moins profond, c'est le sinus labial. La base du dernier tour se prolonge suivant une région plus ou moins allongée, ouverte ou fermée, désignée sous le nom de canal. Enfin, l'ouverture peut être close où non par une pièce accessoire mobile, que l’on désigne sous le nom d'opercule. Chez les coquilles bivalves (fig. 2), le sommet ou crochet est situé en haut et le plus ordinairement infléchi sur la gauche, c’est-à-dire dirigé vers la région antérieure ou région buccale, par opposition à la région postérieure où région anale, placée à droite ; le‘côté opposé au sommet se nomme région inférieure ou ventrale. La coquille étant placée à plat, son sommet droit, ou dirigé vers la région antérieure, nous qualifierons de valve supérieure celle qui est en dessus, et de valve inférieure celle qui est en dessous'. Chez quelques coquilles des eaux douces, on observe dans la région posté - rieure un allongement plus ou moins prononcé que l’on (1) Quelques auteurs, supposant le Mollusque en marche, qualifient de valve droite la valve inférieure, et de valve gauche, la valve supérieure, 10 INTRODUCTION qualifie de rostre ; la ligne qui joint le sommet au rostre est la ligne apico-rostrale ou arête dorsale ; parfois cette arète dorsale délimite en dessus d'elle une région triangulaire amincie ou crête postéro-dorsule; l'angle opposé à l'arête dorsale dans le haut de cette erète est l'angle postéro-dorsal. Les valves sont reliées entre elles à l’aide d'un ligament logé au voisinage des sommets le plus souvent à leur droite ; Bord supérieur Lamelle latér. Angle postéro- Sommet, , . - - - = + £a dorsal. lent cardinale Impression ; musculaire Impression musculaire, Bord antérieur - - - + Bord postér. N 7 ÈS / Lio léal SE MORE D igne palléale ER A PS ANS HER nn Bord inférieur ou ventral FiG, 2, — Unio rhomboideus, Schrôt, — Vue intérieure de la valve inférieure ou valve droite. en outre, à l’intérieur on observe quelquefois des saillies et des creux formant charnière ; sous les sommets et antérieu- rement sont logées les dents cardinales, tandis que sur les côtés et surtout dans la région postérieure s’allongent les lamelles latérales. En dehors, et au voisinage du sommet, on distingue parfois un écusson que l’on qualifie de Zunule. Les coquilles des Lamellibranches peuvent ètre équilaté- rales ou inéquilutérales ; dans la faune des eaux douces elles sont toujours équivalves ; le plus souvent elles sont libres ; d'autres fois, le tout premier àge ou période embryonnaire passée, elles sont fixées aux corps voisins par une touffe de poils soyeux appelés byssus. INTRODUCTION 11 Telles sont les seules données fondamentales que nous aurons besoin de formuler pour déterminer les coquilles. De la variété, soit dans le galbe, soit dans la position relative, soit dans le mode d'ornementation de ces différentes parlies de la coquille, dépendent les caractères spécifiques. La colo- ration n'est évidemment que chose accessoire, puisqu'elle s'atténue et disparait avec la mort de l’animal, et lors de sa fossilisation. Mais, en outre, chaque espèce est susceptible de présenter un plus ou moins grand nombre de variations générales ou individuelles, basées sur sa forme et sur son mode d’ornementation. Pour ne pas compliquer inutilement notre étude, nous n'avons pas cru devoir tenir compte jei de ces variétés. Il est admis en principe, et une fois pour toutes, que chaque espèce, telle que nous la comprenons, est suscep- tible de présenter, outre une série de variétés ex colore, des variétés najor, minor, elongata, curta, ventricosa, atte- nuala, ete. DE LA RECHERCHE DES MOLLUSQUES. — La pêche aux Mol- lusques dans les eaux douces ou saumâtres nécessite cer- tains soins. En général, tous les cours d’eau, fleuves, rivières, ruisseaux ou ruisselets, tous les lacs, marais, étangs, bassins ou fossés sont susceptibles de donner asile à une faunule aussi riche que variée. On peut, sans doute à coup sûr, y faire d'abondantes récoltes; mais mieux vaut encore connaitre les mœurs de nos Mollusques pour aller les récolter au sein mème de leur habitat. L'engin le plus simple et le plus pratique pour la pêche des coquillages consiste en un petit filet en canevas suffisam- ment résistant, emmanché au bout d'une canne légère, mais solide, et aussi longue que possible. Avec cette pochette on ira cueillir sur place la plupart des Mollusques ; et si ses 12 INTRODUCTION bords sont assez résistants pour ne pas craindre une trop rapide usure, en la promenant le long des parois de tous les corps plongés dans l’eau, pierres, plantes ou détrilus de toutes sortes, on aura grahde chance de trouver dans son fond, à sa sortie de l’eau, nombre de petites espèces. Dans les eaux calmes et tranquilles, tantôt grimpant le long des tiges ou cachés sous les larges feuilles des plantes aquatiques, tantôt errant sur la vase ou gracieusement bercés à la surface des eaux, vivent les Limnées, les Planorbes, les Physes ou même les Vivipares. Lors de l'approche de la mauvaise saison, on les voit s’enterrer pour attendre le retour du printemps. Les petites espèces donnent toujours la préférence aux eaux plus claires et aux milieux de moindre surface. Les Segmentina et toutes les petites Bythinellidées ou Mélanidées, de complexion sans doute plus délicate, recherchent les eaux plus fraiches et plus pures, dans les sources d’eau vive, les réservoirs de leur voisinage ou les ruisselets qui s’en échappent. Là, « on les trouve, dit l'abbé Dupuy, lantôt sur les pierres au fond des fontaines peu pro- fondes ou des rigoles, tantôt sur la terre tout à l'entour, ou bien sur les racines dites queues de renards des saules, des aunes ou des peupliers qui se forment dans ces fontaines, ces réservoirs ou ces ruisselets, ou bien sur les herbes plon- geant dans l’eau. Lorsque le fond des sources, réservoirs ou ruisseaux, est garni de mousses plus ou moins grandes et épaisses, comme les lontinalis, les Sphagnum, etc., ou de Potamogelon et d'autres menues plantes aquatiques, on trouve d'ordinaire des petits Mollusques en abondance sur ces plantes. « Lorsqu'ils sont sur les pierres en petite quantité, on les prend un à un avec les doigts auxquels ils adhèrent facile- INTRODUCTION 13 ment, mais quand ils sont sur les petites herbes et surtout à travers les mousses ou les conferves, les lentilles d’eau, ete., le meilleur moyen de les avoir en grand nombre, c'est de recueillir une quantité de ces petites plantes, et spéciale- ment des mousses, d'en exprimer l’eau, de les emporter chez soi, de les mettre sécher au soleil sur une grande feuille de papier ou sur un mouchoir blanc. Lorsqu'elles sont bien sèches, on les secoue en séparant les brins, et si les Mol- lusques sont abondants parmi ces mousses, le papier ou le mouchoir s'en trouvent couverts. Il n'y a qu'à les séparer des mêmes débris (1). » Les Ancyles et les Nérites, tout en vivant dans des eaux plus courantes, ont des mœurs plus paisibles encore; c’est sur les pierres du lit de la rivière, sur les enrochements qui bordent son cours qu'ils adhèrent; c’est là qu'on ira les chercher; dans ce cas le filet n’est plus d'un grand secours, c'est à la main qu'il faut les enlever un à un, en les détachant délicatement de leur demeure. Certains Mollusques sont éminemment éclectiques dans le choix de leur habitat: dédaignant parfois les eaux pures qui courent à la lumière du soleil, ils donneront la préférence, les uns aux eaux souterraines, d’autres aux eaux chaudes, d’autres encore aux sources minérales ; telle source donnée renfermera une espèce bien différente de la sourec voisine. Ce sont en général de petits Mollusques qui vivent dans ces conditions presque anormales ; les conduites d'eau de la ville de Paris sont riches en coquillages; ailleurs, une température constante de 25 et même 30 degrés permettra encore à cer- (1) L'abbé D. Dupuy, De la recherche des Mollusques terrestres et d'eau douce, et des moyens de se les procurer. Paris, 1878, p. 25, 14 INTRODUCTION taines espèces de s’y bien développer; d'autres au contraire ne redoutant pas les rigueurs des grands froids s’établiront dans les lacs des sommets alpestres ; dans des sources ferrugineuses même à un assez haut degré, on a trouvé de riches colonies de Bythinelles. Et comme de tels milieux exercent nécessai- rement une influence toute particulière sur les êtres qui s'y reproduisent, il sera toujours très intéressant de les exa miner avec le plus grand soin. Les grandes Nayades, Margaritanes, Anodontes, Pseudano- dontes et Unios recherchent presque toujours des milieux mieux en rapport avec leur taille; s’enfonçant peu profondé- ment dans la vase ou le sable très fin, elles laissent derrière elles un léger sillon qui servira bien souvent à révéler leur présence. Si le milieu n'est pas trop profond, il suffira de passer au-dessous d'elles le filet armé de sa canne pour les ramener au jour. Mais dans les grands fonds, il conviendra de faire usage de la vraie drague si l'on veut les explorer conve- nablement. Enfin pour les petites Nayades comme les Sphæries ou les Pisidies, il est très avantageux de substituer la passoire au filet. En écrémant la surface de la vase, on n'aura plus qu'à l'agiter en la ramenant au jour, pour tamiser les menus détritus qu’elle renferme, de manière à ne laisser dans le fond de l'instrument que les petites coquilles qui pouvaient s'y trouver. Mais ici, comme lorsqu'il s'agira de la faune terrestre, on devra tenir compte des conditions pétrographiques du sol. Les fonds calcaires seront toujours beaucoup plus riches en Mollusques que les fonds siliceux. Dans ces diffé- rents milieux, les Mollusques chercheront à s'abriter contre les intensilés d’un courant trop rapide qui pourrait les entrainer INTRODUCTION 15 au loin ; en mème temps ils éviteront les graviers trop lourds, les sables trop anguleux qui pourraient compromettre la sécu - rité de jeur enveloppe ou mème les blesser lorsqu'ils sortent de leur demeure. Dans les grands cours d’eau, il est à peu près inutile d'explorer les parlies trop rapides, les Dreissen- sies seules, retenues par leurs byssus, peuvent résister ; mais dans les anses, dans les trous laissés par la drague, sur les petites plages qui se dessinent dans les coudes et les contours, viendront s'accumuler de fins débris à travers lesquels nos coquillages pourront vivre mieux à leur aise. Le milieu le plus propice pour la récolte des Mollusques de toutes sortes, ce scnt les alluvions des cours d'eaux petits ou grands. Beaucoup d'espèces, même des plus rares, n'ont encore été récoltées que dans de semblables conditions. Lors des crues de quelque importance, l’eau, ravageant ses bords, entraine avec elle des débris de toutes sortes qu’elle vient ensuite déposer plus loin sur quelques points de sa rive. Il convient de recueillir avec grand soin ces détritus alluviens, de les lamiser, de les laver, de les examiner à la loupe, car il est fort probable qu'ils renfermeront des formes souvent des plus intéressantes. CONSERVATION DES COQUILLES. — Pour conserver dans les collections les coquilles ainsi récoltées, il conviendra de les débarrasser de l'animal qu'elles renferment et dont la conser- valion n’est pas toujours chose facile. Sont-elles de très petite taille ? Après les avoir soigneusement lavées pour débarrasser leur test de toutes les impuretés dont il est souvent souillé, il suffira de les exposer au soleil ou à une douce température pour obtenir la dessiccation complète de l'animal et enlever ainsi toute mauvaise odeur, Mais si les coquilles sont plus 16 INTRODUCTION grosses, on les plongera dans l’eau bouillante ; les bivalves s'entr'ouvant d'eux-mêmes, à l'aide d'un couteau, on en détachera facilement les chairs adhérentes ; pour les coquilles enroulées, au moyen d'un petit crochet, on ira embrocher aussi profondément que possible l'animal, pour l’extirper ensuite en suivant le ment ouvemde la spire. Si l'extérieur est en- croûté, un grattage adroitement pratiqué, suivi d’un bon coup de brosse, suffira pour le débarrasser des parasites de toutes sortes qui ont pu l'envahir. Enfin, si cela est nécessaire, un peu d'eau gommée passée à la surface rendra à la coquille toute sa fraicheur primitive. Lyon, décembre 1892. GASTROPODA INOPERCULATA LIMNÆIDÆ Coquille turbinée, spire saillante ou déprimée à enroulement dextre où sénestre ; ouverture ovalaire, péristome simple, discontinu. Genre LIMNÆA, Bruguière. Coquille dextre, plus ou moins allongée, spire saillante ; ombilic nul; ouverture à bords réunis par un mince callum ; columelle tordue en bas. A. — Groupe du L. stagnalis. Coquille grande; spire allongée; dernier tour assez gros. Limnæa stagnalis, LINNÉ. Helix stagnalis, L., 1758. Syst. nat., p. 774. — L. an., p. 91.— Loc., 1882. Prodr., p 204 et 451. Coquille grande, ovoïde-allongée ; spire haute, effilée ; 5 à 6 tours assez convexes, le dernier gros, ovalaire ; ouverture subarrondie, sensi- blement égale à la moitié de la hauteur totale, un peu oblique, faiblement anguleuse dans le haut; péristome subcontinu; bord columellaire dilaté, fortement tordu ; bord externe simple, sinueusement arqué ; lest mince, luisant, souvent comme martelé, avec stries longitudinales peu sensibles, d’un corné-blond. — H. 40 à 50; D. 93 à 25 millimètres. Assez commun ; presque partout. 18 GASTROPODA Limnæa Locardi, COUTAGNE. L. Locardi, Cout., 1891. Mss. Taille plus grande ; galbe plus étroitement allongé; spire très haute, très effilée ; 6 à 7 Lours assez convexes, le dernier peu gros; ouverture un peu étroite, moins haute que le reste de la coquille ; columelle bien plissée. — H. 55 à 63; D. 24 à 27 millimètres. Peu commun ; Ain, Isère, Saône-et-Loire, etc. Limnæa raphidia, BOURGUIGNAT. L. raphidia, Brgt., 1860. Amen. malac., IT, p. 184, pl. 18, fig €-8. Très étroitement eftilé, lancéolé ; spire très allongée ; 8 à 9 tours peu convexes, le dernier étroit; ouverture notablement moins haute que le reste de la coquille ; columelle peu plissée. —H. 54à 70; D. 18 à 24 mil- liniètres. Très rare; lac de Silans (Ain). Limnæa Westerlundi, Locanp. L. stagn., var. vulgaris, Weslerl., 1871, Fauna Suec., p. 315. Voisin du stagnalis, un peu plus petit et plus étroit; spire plus régu- lièrement effilée ; dernier tour moins gros, plus allongé; ouverture plus étroite ; columelle moins tordue. —H. 40 à 45; D. 16 à 19 millimètres. Assez rare ; un peu partoul. Limnæa colpodia, BOURGUIGNAT. L. colpodia, Brgt., 1862. Spic. malac., p. 99, pl. 11, fig. 12-14. Voisin du stagnalis ; spire plus courte ; dernier tour plus ovoide-ven- tru; croissance plus régulière; suture moins oblique ; ouverture plus ample, columelle plus tordue ; spire souvent arquée. — H. 40 à 50; D. 18 à 20 millimètres. Assez rare ; un peu partout. Limnæa Borealis, BOURGUIGNAT. L. Borealis, Brgt., 1862. Spice. malac., p. 96, pl. 42, fig. 6. Galbe ovoïde-court, trapu ; spire très courte ; 6 tours peu convexes, le dernier très haut, subcylindroïde-arrondi en haut; ouverture bien plus haute que le reste de la coquille ; columelle à peine tordue. — H. 50 à 58 ; D. 27 à 30 millimètres. Rare ; les étangs de la Loire, entre Feurs et Montbrison. LIMNÆIDE 19 Limnæa turgida, MENke. L. turgida, Menke, in Hart., 1844: Gast. Schio., p. 19, pl. 8, fig. 1-7. Galbe ovoïde-ventru ; spire courte ; tours bien convexes, le dernier très gros, court, ventru-arrondi ; ouverture très ample, plus haute que le reste de la coquille ; columelle bien tordue. — H. 40 à 50; D. 928 à 30 millimètres. Assez commun ; un peu partout. Limnæa helophila, BOURGUIGNAT. L. elophila, Bret., 1862. Spic.malac,, p.97. pl. 12, fig. 7-8. Voisin du turgida ; spire plus courte; tours moins convexes ; le dernier très gros, subcylin- droïde, subanguleux en haut; ouverture plus étroite, vaguement subrectangulaire, plus grande que la moitié de la hauteur totale, pen anguleuse dans le haut; columelle allongée, moins tordue, bord externe simple, à profil légèrement ondulé- flexueux. — H. 40 à 50; D. 24 à 928 millimètres. Assez commun ; presque partout. Limnæa Coutagnei, Locarp. L. Coutagnei, Loc., 1891. Nov. sp. Voisin du turgida; plus petit, plus court, plus ovoide-ventru; spire très courte ; tours très convexes, le dernier moins haut, bien arrondi en haut ; ouverture plus petite, plus ovalaire. — H. 35 à 40 ; D. 20 à 24 mil. A5sez rare; Eure, Seine-faférieure, Seine-et-Marne, etc. Limnæa variegata, Hazay. L.stagn., ar. variegata, Haz., 1881. In Mal, Blätt., p. 46, pl. 2, fig. 1-2. Voisin du stagnalis ; spire plus étroitement effilée ; dernier tour plus court, plus ventru ; ouverture plus arrondie, moins haute que le reste de la coquille. — H. 40 à 50 ; D. 23 à 26 millimètres. Rare; principalement le Nord et l'Est. Limnæa arenaria, COLBEAU, L. stagnalis, var. arenaria, Colb.,1865. In Soc, mal. Belg., p. 69, pl. 2, fig. 5. Taille plus petite; galbe fusiforme assez allongé ; spire effilée; 5 à 20 GASTROPODA 6 tours peu convexes, le dernier peu ventru ; ouverture un peu étroite, plus haute que le reste de la coquille, — H. 25 ; D. 12 millimètres. Assez rare ; un peu partout, surtout le Nord et l'Est. Limnæa fragilis LiNNÉ. Helix fragilis, L. 1158. Syst. nat., p. 114. — L. fragilis, Flem., 1814, In Edinb. Encycl., VIL, I, p. 77. Assez petit; étroitement allongé ; spire haute; 5 tours peu convexes, le dernier très haut, très eftilé ; ouverture étroite, plus petite que le reste de la coquille; columelle épaissie, peu tordue. — H. 10 à 25; D. 7 à 9 millimètres. Assez rare ; un peu partout. B. — Groupe du L. psilia. Taille petite ; galbe allongé ; dernier tour peu gros. Limnæa psilia, BOURGUIGNAT. L. psilia, Brgt., 1862, Spic. malac., p. 101, pl. 11, fig. 7-10. Galbe ovoide assez allongé ; spire un peu courte, acu- minée ; dernier tour grand, un peu ventru en haut, ensuite allongé ; ouverture égale aux 2/3 de la hauteur totale ; colu- melle tordue ; test mince, corné pâle. —H.7à 8; D.#4à 5 millimètres. EG. 5. gross. 4 fois. Rare ; environs de Troyes, de Lyon, etc. Limnæa debilis, BourGuIGNAT. L. debilis, Bret., in Servain, 1881. Lac Balaton, p. 45 (sine descr.). Galbe étroitement allongé; 6 tours à peine convexes, le dernier très haut, assez étroit ; sommet pointu ; ouverture peu large ; columelle presque droite ; test mince, fragile, corné. — H. 8 à 12 ; D. 4à 5 millimètres. Rare ; environs de Troyes. Limnæa Thommasellii, MENEGAZ21. L. Thommasellii, Men., 1859. Malac. Veron., p. 288. Galbe subconique; spire peu haute ; 4 1/2 à 5 tours un peu convexes, LIMNÆIDÆ 21 le dernier très grand, un peu renflé en bas; sommet obtus ; ouverture moins haute que le reste de la coquille; columelle droite et longue. — H. 5 à 7; D. 2 3/4 à 3 1/2 millimètres. Rare ; environs de Troyes. Limnæa Moitessieri, BOURGUIGNAT. L. Moitessieri, Bret., in Serv., 1881. Zac Balat., p. 48 (sine deacr.). Fusiforme-allongé ; spire courte ; 4 tours à peine convexes, le dernier très haut, bien allongé ; ouverture égale aux 3/4 de la hauteur totale, étroitement ovalaire; columelle très allongée; test mince, corné très clair. — H. 5; D. 8 millimètres, Rare ; le Lez, près Montpellier. Limnæa Foreli, S. CLESSIN. L. Foreli, Cles., 1877. In Mal. Blätt., p. 112, pl. 3, fig. 2-4. Ovoïde-allongé ; spire peu haute ; tours convexes, le dernier long, peu ventru en haut, bien allongé en bas; ouverture plus grande que les 2/3 de la hauteur totale, assez étroite; columelle tordue dans le haut; test assez mince. -- H. 12; D. 6 1/2 millimètres. Rare; lac de Genève, jusqu'à 50 mètres de profondeur, le Boucau (Basses-Pyrénées). Limnæa Vagoritana, BOURGUIGNAT. L. Vagorilana, Brgt., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 48 (sine descr.). Voisin du Foreli, un peu plus court; dernier tour plus ventru ; ouver- ture plus ample, plus arrondie ; columelle plus tordue ; test un peu plus solide. — H. 10 à 12 ; D. 6 à 8 millimètres. Rare ; l’Erve (Mayenne). C. — Groupe du L. Bodamica. Coquille assez grande; spire assez allongée; dernier tour ventru. Limnæa Bodamica, S. CLESSIN. L. stagnalis, var. Bodamica, Cless., 18117. Deutsch. excurs., p. 358, fig. 205. — L. Bodamica, Brgt., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 46. A. Locarp, Coq. 2 22 GASTROPODA Galbe subovoïde-court, renflé dans son ensem- ble; spire un peu allongée, assez courte, mais acuminée; 5 à 6 tours, les premiers très petits, assez convexes, le dernier ventru, subanguleux en haut; suture peu profonde; ouverture ample, subrectan- gulaire ; columelle bien tordue, bord externe sim- ple, faiblement ondulé-flexueux. — H. 26 à 33; D. 18 à 22 millimètres. Assez commun ; bords du lac de Genève. Fic. 6, Limnæa lacustris, STUDER. Limneus lacustris, Stud., 1820. Syst. Verz., p. 21. Un peu plus gros; spire assez haute, pointue; 5 à 6 tours un peu convexes, le dernier très gros, ventru, arrondi en haut; ouverture très ample, subarrondie, égale aux 2/3 de la hauteur totale ; columelle peu tordue ; test mince, corné-blond. — H. 32 à 38; D. 22 à 24 millimè- tres. Peu commun ; bords du lac de Genève, Limnæa Helvetica, SERVAIN. L. Helvetica, Serv., 1881. Lac Balaton, p. 46 (sine descr.). Plus petit; plus arrondi ; spire moins aiguë ; dernier tour moins gros, moins allongé, plus régulièrement arrondi ; ouverture plus petite, semi- circulaire, plus haute que les 2/3 de la hauteur totale ; columelle plus tordue, — H. 23 à 26; D. 16 à 17 millimètres. Rare ; bords du lac de Genève, environs de Lyon. Limnæa effusa, Küsrer. Limnaæus effusus, Küst., 1862. Conch. cab., p. 6, pl. 1, fig. 15-16. Galbe un peu plus ovoïde-allongé ; dernier tour moins renflé en haut, plus étroitement arrondi, plus effilé en bas ; ouverture moins ample; colu- melle plus tordue ; test plus épais. — H. 20 à 23 ; D. 12 à 16 millim. Rare ; environs de Paris et de Lyon. D. — Groupe du L. auricularia. Coquille assez grande ; spire courte; dernier tour très ventru. LIMNÆIDÆ 23 Limnæa auricularia, LiNné. Helix auricularia, L., 1758. Syst. nat, p. 714. — L.awricularia, Dup., 1851. Hist. moll., p. 480, pl. 22, fig. 8. — Loc. Prodr., p. 197. Galbe ovoide-globuleux, un peu plus haut que large ; spire très courte; 3 1/2 à 4 tours convexes, le dernier constiluant presque toute la coquille; ouverture très ample, égale aux 5/6 de la hauteur totale, subarrondie, ne dépassant pas dans le haut l'avant-dernier tour ; columelle bien tordue; labre plus ou moins épanoui; test mince, corné-pâle. — H. 20 à 35; D. 17 à 20 millimètres. Très commun ; presque partout. Limnæa Hartmanni, STUDER. Limneus Hartimanni, Stud., 1870. Kurs. Verz., p. 27. Plus petit; galbe plus large que haut; spire extra-courte ; ouverture ovalaire-arrondie, atteignant le sommet en hauteur. — H. 12 à 20; D. 14 à 20 millimètres. Rare ; un peu partout. Limnæa Monnardi, HARTMANN. Gulnaria Monnardi, Hart., 1844. Gaster., p. 11, pl. 6. — L. Monnardi Lallem, Serv., 1870, Moll. Jaulg., p. 31. Voisin de l’auricularia; plus large que haut; spire rudimentaire ; ouver- ture arrondie, extrêmement ample, dépassant le sommet, — H. 20 à 30 ; D. 22 à 33 millimètres. Peu commun ; un peu partout, le Nord et l'Est. Limnæa ampla, HarTMANN. Gulnaria ampla, Hart., 1844, Gaster., p. 69, pl. 5, — L. ampla, Brgt., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 49. Voisin de l'auricularia ; à peine plus haut que large; taille un peu plus petite; spire très courte; ouverture ample, ovalaire, dépassant le sommet. — H. 18 à 24; D. 17 à 23 millimètres. Peu commun ; un peu partout, le Nord et l'Est. 21 GASTROPODA Limnæa acronica, STUDER. Limneus acronius, Stud., 1820. Kurz. verz., p. 28. Plus haut que large, un peu allongé ; spire très courte; ouverture ovale, rétrécie, ne dépassant pas l’avant-dernier tour ; labre tranchant ; columelle allongée en bas. — H. 18 à 25; D. 15 à 19 millimètres. Assez rare; un peu partout, l'Est. Limnæa Trenquelleoni, GAssies. L. Trencaleonis, Gass., 1849. Moll. Agen., p. 163, pl. 2, fig. 1. — L. Tren- quelleoni, Bret., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 50. Voisin de l’auricularia; un peu plus large que haut ; ouverture arron- die, extrêémement ample, ne dépassant pas l’avant-dernier tour ; colu- melle épaissie ; labre tranchant. — H. 20 à 28 ; D. 14 à 22 millimètres. Rare ; l’Agenais, le Lyonnais, etc. Limnæa ampulla, Küsrer. Limnaæus ampulla,Küst., 1862. Conch. Cab.. p. 10, pl. 2, fig. 12-14. Voisin de l'auricularia ; un peu plus haut que large; spire très courte, obtuse; dernier tour arrondi-ventru dans le haut, atténué vers le bas ; ouverture ovalaire, notablement plus basse que l’avant-dernier tour; columelle presque droite; labretranchant, à profillégèrement ondulé, flexueux. — H. 25 à 35; D. 22 à 28 millimètres. Peu commun; ç\ et là dans l'Est, Lyonnais et Dauphiné. Fig. 8. Limnæa multizonata, BOURGUIGNAT. L. multisonala, Brgt., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 58 (sine descr..). Plus arrondi que l’auricularia; spire plus élevée ; dernier tour plus allongé ; ouverture plus ronde, très notablement plus basse que l’avant- dernier tour; columelle bien tordue ; labre tranchant; test souvent zoné, — H. 20 à 30; D. 14 à 24 millimètres. Assez rare ; Ain, Rhône, Isère, Aube, Loire-Inférieure, etc. Limnæa regularis, Locarp. L. regularis, Loc., 1890, Nov. sp. Voisin de l’auricularia; plus régulièrement ovalaire-allongé ; même LIMNÆIDÆ 25 spire ; dernier tour plus haut, moins ventru; ouverture plus étroite ; péristome bien bordé ; columelle moins tordue. — H. 23 à 25; D. 17 à 18 millimètres. Rare; le Bugey (Ain), Saône-et-Loire, Seine-et-Marne, E. — Groupe du L. mucronata. Même galbe auriculiforme ; taille plus petite. Limnæa mucronata, Hecp,. Limnaus mucronatus, Held, 1836, In Isis, p. 218. Galbe ovoide, un peu ventru ; spire peu haute, somme: obtus ; 5 tours convexes, le dernier bien arrondi, renflé en haut, légèrement atténué ea bas ; ouverture ovalaire- arrondie ; columelle sinueuse ; labre tranchant; test un peu mince, corné clair. — H. 15 à 19 ; D. 10 à 14 milli- mètres. Rare; région subalpine, Jura, Isère, Savoie, Rhône, Aveyron, etc. Limnæa Alpestris, S. CLESSIN. L. mucronata, var. alpestris, Clessin, 1876. Deutsoh. exc, p.310, fig. 220. — L. alpestris, Serv., 1881. Lac Balaton, p. 51. Voisin du mucronata; spire plus haute, plus pointue; galbe moins court et moins ventru; dernier tour plus allongé ; ouverture plus ova- laire ; columelle moins tordue, — H. 12 à 17; D. 9 à 13 millimètres. Rare ; régions subalpine et pyrénéenne. Limnæa albescens, S. CLESSIN. L. auricularia, var. albescens, Cless., 1874, Corr. Blütt., p. 73. — L, albes- cens, Bret., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 50. Voisin du mucronata ; galbe plus auriculiforme-ventru; spire un peu plus haute; dernier tour ventru en haut, plus allongé en bas ; ouverture plus ample, plus arrondie ; columelle plus sinueuse, — H. 12 à 15; D. 10 à 12 millimètres. Rare ; un peu partout, Ille-et-Vilaine, région pyrénéenne, etc. Limnæa Mongazonæ, SERVAIN. L. Mongazonæ, Serv., 1887. In Bull. Soc. malac., IV, p. 241. 26 GASTROPODA Galbe auriculiforme, dernier tour très ventru en haut, un peu allongé en bas; spire courte; ouverture subarrondie; columelle très dilatée en bas et bien sinueuse en haut; labre simple. — H. 13 à 15; D. 8 à 10 millimètres. Rare ; lac de Grandlieu (Loire-Inférieure). Limnæa marginata, Micaaun. L, marginata, Mich., 1831. Compl., p. 88, pl. 16, fig. 15-16. — Loc, Prodr., p. 201 et 454. Ovoïde un peu allongé; spire peu haute; dernier tour bien convexe- arrondi en haut, un peu allongé en bas ; ouver- ) ture ovalaire; bord columellaire très épaissi, bien épanouï en © bas, bien plissé en haut ; labre un peu renversé. — H. 13 Fig: 10. 318; D. 9.à 19 millimètres. Rare; région subalpine, Ain, Isère, Rhône, ete. Limnæa stricta, Locanp. L. stricta, Loc., 1890, Nov. sp. Voisin de l'auricularia ; taille petite ; galbe bien plus étroitement allongé, presque subeylindroïde; spire courte; dernier tour ventru- arrondi en haut et bien allongé en bas ; ouverture étroitement ovalaire ; péristome très peu bordé ; columelle bien tordue-allongée. — H.18 à 20; D. 14 millimètres. Rare ; Saint-Nazaire (Loire-Inférieure), environs de Paris, F. — Groupe du L. ampullacea. Taille moyenne ; galbe bulliforme ; spire obtuse. Limnæa ampullacea, RossMAssLER. Limneus ampullaceus, Rossm., 1835, Zcon., p. 19, fig, 124. Galbe très globuleux, surtout en haul; trois lours convexes ; Spire extrêmement courte, aiguë ; dernier tour sphérique en haut, un peu allongé en bas ; ouver- ture ample, subarrondie, anguleuse en haut; colu- melle épaissie; labre tranchant ; test très mince, roux clair. — H. 18 à 24 ; D. 13 à 20 millimètres. Assez rare ; Ille-et-Vilaine, Pyrénées, Nièvre, Dau- phiné, Lyonnais, Fic. 11. LIMNÆIDÆ 27 Limnæa subampullacea, BOURGUIGNAT. L. subampullacea, Brgt., in Serv., 1881, Lac Balaton, p. 54. Voisin de l’ampullacea ; plus petit, plus étroitement allongé ; dernier tour moins ventru en haut, plus élevé; ouverture plus elliptique; colu- melle moins plissée ; test très mince. — H. 12 ; D. 8 millimètres. Rare ; environs de Rennes, lac de Grandlieu (Loire-Inférieure), etc. Limnæa dolioliformis, Küsrer. Limnæus doliolum, Küst., 1869, Conch. cab., p. 10, pl, 2, fig. 9-11. Voisin du microcephala ; un peu plus petit, un peu plus allongé ; spire à peine plus haute ; dernier tour plus long ; ouverture un peu étroitement ovalaire ; columelle sinueuse. — H. {1 à 14; D. 8 à 9 millimètres. Assez rare; un peu partout. Limnæa tumida, Hezp. Limnaæus tumidus, Held, 1836. In Isis, p. 278. Voisin de l'ampullacea ; dernier tour moins allongé, plus étroitement ventru en haut; ouverture plus ample, plus ronde; columelle moins large, plus épaissie ; test plus solide, striolé ou mallée. — H. 16 à 22; D. 19 à 16 millimètres, Rare ; dans l'Est, Côte-d'Or, Isère, Aveyron, etc. Limnæa microcephala, Küsrer. Limnæus microcephalus, Küst., 1862. Conch. cab., p. 9, pl. 2, fig. 7-8. Ovoïde-ventru; spire extrêmement courte ; 2 à 3 tours, le dernier renflé ; ouverture bien ovalaire, plus basse que l’avant-dernier tour ; columelle forte, tordue ; labre tranchant ; test mince, corné très clair. — H. 15 à 20 ; D. if à 15 millimètres. Assez rare; région orientale, Aisne, Seine, Isère, Rhône, Var, etc. Limnæa Nouletiana, Gassies. L. Nouletiana, Gass., 1849. Moll. Agenais, p. 166, pl. 2, fig. 2. Plus petit que l'ampullacea, plus allongé ; spire obtuse ; dernier tour plus long ; ouverture un peu plus étroite; bord externe très fragile. — H, 13 à 15; D. 7 à 8 millimètres. Rare ; Agenais, Haute-Saône, Vosges, Côte-d'Or, ete. 28 GASTROPODA Limnæa glacialis, Dupuy. L. glacialis, Dup., 1849. Cat. Gall, no 199, — 1851, Hist. moll., p. 479 pl. 23, fig. 1. Ovoïde-renflé, un peu court ; spire obtuse ; suture canaliculée; ouver- ture ample, parfois subquadrigone ; test très fragile. — H. 15 à 16 ; D. 12 à 13 millimètres. Rare ; lac des Pyrénées. Limnæa mamillata, BourGuIGNar. L. mamillata, Bret., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 54, (sine descr.). Ovoïde-bulliforme ; spire presque nulle, submucronée ; dernier tour allongé-ventru, constituant presque toute la coquille ; ouverture subpiri - forme égale aux 7/8 de la hauteur totale ; columelle bien plissée; test très mince, corné-ambré. — H. 9 ; D. 6 1/2 millimètres. Rare; Biarritz (Basses-Pyrénées). Limnæa membranacea, Porro. Limnæus membranaceus, Porro, 1838. Prov. Comasca, p. 90, pl. 2, fig. 9. Un peu étroitement allongé; spire obtuse ; dernier tour subeylindroïde ; bien arrondi en haut ; ouverture ovalaire-allongée, égale aux 3/5 de la hauteur totale ; columelle un peu étroite, peu tordue. — H.7 à 13; D. 4 à 7 1/2 millimètres. Rare ; Côte-d'Or, Vosges, Jura, Pyrénées. Limnæa physella, SERVAIN. L. physella, Serv., 1881. Lac Balaton, p. 72. Taille petite; galbe du Physa fontinalis mais non sénestre; spire obtuse ; dernier tour bien ventru en haut, ensuite un peu allongé; ouver- ture subarrondie, assez large, test mince, vitracé. — ;1.9 ; D. 5 1/2 mill. Rare ; Manche, Loire-Inférieure, Alpes Maritimes, Var, Alsace, etc. Limnæa «hemispherica, MENKE. L. hemisph., Menke, in Küst., 1862, Conch. cab., p. 53, pl. 11, fig. 32-34, Taille petite ; galbe bien ventru ; spire très courte; der- nier tour arrondi; ouverture subcireulaire; columelle peu plissée. — H. 8 à 11; D.7 à 8 millimètres. Fic. 43. Rare ; un peu partout, Seine, Savoie, Pyrénées, etc. LIMNÆIDÆ 29 Limnæa Sandriformis, BOURGUIGNAT. L. Sandrif., Bret., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 51 (sine desor.). Petite taille ; galbe presque sphérique ; spire courte ; dernier tour bien rond ; ouverture presque circulaire; columelle sinueuse en haut. — H.9 à 11; D. 8 à 10 millimètres. Rare ; régions pyrénéenne et océanique. G. — Groupe du ZL, limosa. Coq. assez grande ; spire courte ; dernierand, non ventru. Limnæa limosa, LinNé. Heliæ limosa, L., 1158. Syst. nat., p. 114. — L. limosa, Moq. Tand., 1855. Hist. moll., p.465. — Loc., Prodr., p. 199 et 454, Galbe ovoïde, un peu allongé; 4 tours convexes ; spire courte; dernier tour un peu atténué en bas, ventru en haut; ouverture ovalaire, subanguleuse en haut, bien ronde en bas, avec son grand axe parallèle à l’axe géné - ral; bord columellaire épaissi, plissé au milieu; labre tranchant; test mince, corné-clair. — H. 20 à 33; D. 15 à 22 millimètres. Commun ; presque partout. Limnæa limosina, Locanp. L. limosina, Loc., 1892, In l'Echange, t. VII, p. 18. Plus petit; un peu plus allongé, moins ventru en haut; spire encore p'us courte; tours moins convexes et moins détachés ; ouverture plus longue et plus étroite, avec son grand axe un peu oblique. — H. 15 à 20 ; D. 10 à 13 millimètres. Très commun ; partout, Limnæa Deana, Tassy. L. Deana, Tassy, Nov. sp. in coll. Bret. Ovoïde-ventru ; spire courte; dernier tour un peu ramassé; ouverture extrèmement oblique, étroite en haut, très largement épanouie en bas et en arrière ; labre tranchant ; columelle très arquée et plissée. — H. 15; D. 10 millimètres. Rare ; Die (Drôme); Brest (Finistère). 30 GASTROPODA Limnæa hydroriga, Marrin. L. hydroriga, Mart., Nov. sp. in coll. Brgt, Voisin du limosina ; spire plus tordue ; tours plus convexes, le der- nier plus allongé en bas quoique plus ventru en haut; ouverture plus ovalaire; columelle plus arquée; test plus mince, — H. 14 à 17; D. 9 à 11 millimètres. Rare ; Isère, Seine-et-Marne, Alpes-Maritimes. Limnæa conglobata, Locarp. L. conglobata, Loc., 1892, In l'Echange,t. VII, p. 18. Galbe court, très ventru ; spire un peu haute; dernier tour peu haut, très renflé, les autres très convexes ; ouverture bien arrondie, columelle peu plissée ; test ambré, — H. 19 à 22; D. 13 à 15 millimètres. Assez rare ; Isère, Drô ne, Rhône, Saône-et-Loire, Côte-d'Or, ete. Limnæa putriformis, Locarp. L. putriformis, Loc., 1892. In l'Echange, t. VII, p. 18. Galbe du Succinea pulris ; spire peu haute ; dernier tour allongé, peu renflé en haut; ouverture étroite, s’insérant un peu bas sur l’avant-dernier tour, avec axe oblique-arqué. — H. 20 à 24; D. 10 1/2 à 15 millimètres. Rare ; Oise, Seine-et-Marne, Isère, Rhône, etc. Limnæa læta, Locarp. L.lœta, Loc., 1892. In l'Echange, t. VIII, p. 18. Voisin du limosa mais plus auriculiforme ; spire un peu plus haute ; tours plus convexes, le deraier bien plus ventru en haut et plus rapide- ment atténué en bas; ouverture plus ample, plus arrondie ; test corné- ambré. — H. 20 à 27 ; D. 16 à 19 millimètres. Peu commun ; Meurthe-et-Moselle, Jura, Isère, Rhône, etc. Limnæa oppressa, Locarp. L. oppressa, Loc., 1892. In l'Echange, t. VIIL, p. 18. Plus petit; subeylindriforme-allongé ; spire assez haute; tours plus convexes, le dernier un peu allongé, peu ventru; ouverture haute et étroite, à peine anguleuse en haut. — H. 15 à 20 ; D. 9 à 10 millimètres. Assez rare; régions septentrionale et orientale. LIMNÆIDÆ 31 Limnæa canalis, VirLa. E. canalis, Villa, in Dupuy, 1851. Hist. moll., p. 42, pl, 22, fig. 2. — Loc, Prodr., p. 198 et 453. Voisin du limosa, plus petit; spire très courte; tours bien convexes, le dernier bien renflé en haut, rapidement atténué en bas; ouverture très anguleuse en haut, très arrondie en bas, avec son grand axe très oblique, inscrite dans un plan également oblique. — H. 20 à 30; D. 15 à 20 millimètres. Assez commun; un peu partout. Fic. 45. Limnæa obtusa, SERVAIN. L. obtusa, Serv., 18S1, Lac Balaton, p. 91 (sine descr.). Voisin du limosa ; dernier tour rapidement atténué en bas ; ouverture très ample, anguleuse en haut, très largement arrondie en bas, inscrite dans un plan non oblique, avec son grand axe très incliné, — H. 22 à 28; D. 18 à 22 millimètres. Peu commun; un peu partout. H. — Groupe du L. intermedia. Coquille assez grande ; spire un peu haute ; dernier tour allongé, Limnæa intermedia, Micnaup. L. intermedia;Mich., 1831. Compl., p. 86, pl. 16, fig. 17-18. — Loc., Prodr., p. 199 et 453, Galbe fusiforme un peu allongé; spire un peu haute; 5 tours très convexes, le dernier arrondi vers le baut, un peu allongé et lentement atténué; suture très oblique, bien mar- quée ; ouverture subarrondie, égale aux 2/3 de la hauteur totale, s'insérant un peu au dessus du milieu de l’avant- dernier tour ; columelle large, mince, peu tordue; test mince, corné roux. — H.17 à 22 ; D. 9 à 12 millimètres. Assez are; localisé dans l'Est, Rhône, Ain, Isère, Aube, Seine, etc. Limnæa Millieri, BourGuIGNAT. L. Millieri, Bret., 1890, Nov. sp. in coll, Spire moins lordue, moins haute ; tours peu convexes, le dernier plus 32 GASTROPODA haut, plus ventru dans le milieu, plus allongé en bas; ouverture plus haute, plus piriforme, plus largement arrondie en bas.— H. 18; D. 11 mill. Rare ; Mont- Agel près la Turbie (Alpes-Maritimes). Limnæa angustana, MiLLIERE. L. angustana, Millière, Nov. sp, in coll. Bret. Voisin du Millieri ; spire moins haute, peu tordue ; tours assez con- vexes, le dernier un peu ventru au milieu, bien développé vers l’ouver- ture; ouverture bien excentrée, ovale-arrondie ; columelle épaisse et arquée. — Il. 18; D. 12 millimètres. Rare ; Mont-Agel (Alpes-Maritimes), environs de Grenoble. Limnæa Ataxiaca, Locann. L. Ataxiaca, Loc., 1891. Nov. sp. Plus globuleux; spire assez haute; tours convexes, le dernier bien renflé, arrondi dans le milieu, un peu court; ouverture subarrondie, s'insérant assez bas; columelle épaisse et tordue ; test corné-clair, — IL. 15 ; D, 10 millimètres, Rare; Limoux (Aude). Limnæa Michaudi, Locarn. L. Michaudi, Loc., 1891, Nov. sp. Taille assez forte ; galb? renflé ; spire assez courte ; dernier tour ventru; ouverture ample, ovalaire, égale en hauteur à deux fois le reste de la coquille; columelle bien tordue; test corné-clair. — H. 17 à 24 ; D. 19 à 15 millimètres. Assez rare : Rhône, Ain, Isère, Saône-el-Loire, Limnæa biformis, KüSTER, Limnæus bifor., Küst., 1862. Conch. cab., p. 57, pl. 12, fig. 13 et 14 (tant.). Plus petit que l'intermedia ; un peu moins allongé ; dernier tour un peu plus ventru ; suture moins oblique ; ouverture subquadrangulaire et plus petite ; col'umelle plus plissée. — H. 15 ; D. 9 millimètres. Rare ; environs de Paris et de Lyon. I. — Groupe du L, vulgaris. Coquille petite ; spire peu haute; dernier tour ventru. LIMNÆIDE 33 Limnæa vulgaris, C. PFEIFFER. L. vulg., C. Pfeiffer, 1821. Land. Schneck., p. 89, pl. 4, fig. 22. Ovoïde un peu court ; spire courte; 4 tours un peu convexes, le dernier grand, arrondi, ventru vers le milieu, un peu atténué en bas; ouverture subovalaire, un peu an- guleuse en haut, arrondie en bas, s’insérant un peu bas; columelle assez arquée, labre mince ; test peu épais, roux - clair ou foncé. — H. 10 à 15; D. 8 à 10 millimètres. Très commun; partout. Limnæa Rochi, Fenussac père. L. Rochi, Fer. père, 1807. Teste Brgt., in Servain, Lac Balaton, p. 51. Un peu plus petit; plus étroitement allongé ; spire courte ; dernier tour allongé, moins renflé en haut; ouverture plus étroitement oblique; s’insérant plus bas ; columelle plus droite. — 1. 12 à 14; D. 5 à 9 mill. Rare; Loire-Inférieure, Pyrénées, Alpes-Maritimes, Rhône. Limnæa crassa, BOURGUIGNAT. L. crassa, Brgt., in Serv., 1831. Lac Balaton, p. 51 (sine descr.). Voisin du vulgaris, plus court et plus trapu ; spire très petite ; dernier tour très gros, bien ventru ; ouverture largement piriforme, s’insérant en haut de l’avant-dernier tour, très élargie en bas ; columelle large, arquée, un peu épaisse. — H. 12; D.9 millimètres. Rare ; lac du Bourget (Savoie), Ascros (Alpes-Maritimes). Limnæa lacustrina, SERVAIN. L. ovata, var. lacustrina, Cless., 1873, Corr. Blätt., p. 13. — L. lacustr., Serv., 1881. Lac Balaton, p. 52. Plus petit, plus court et plus ventru que le vulgaris ; spire très petite ; dernier tour plus renflé en haut ; ouverture plus ample et plus haute, — H. 10 à 12; D. 6 1/2 à 8 millimètres. Assez commun ; presque partout. Limnæa nubigena, BouRGUIGNAT. L. nubigena, Bret., 1856. Amén. malac., I, p. 145, pl. 7, fig. 13 à 15. Ventru -globuleux; sommet très obtus ; 4 tours convexes, suture pro- fonde et submarginée, le dernier subanguleux en haut, égal aux 2/3 de 34 GASTROPODA la hauteur totale ; ouverture oblongue; columelle droite ; callum faible. — H. 4; D. 7 millimètres. Rare; les lacs des Alpes; Mont-Agel près la Turbie (Alpes-Maritimes). Limnæa rosea, GALLENSTEIN. L. mucronata, var. rosea, Gallenst., in Cless., 1877. Deutsch. ex., p. 369, fig. 310. — L. rosea, Serv., 1881, Lac Balaton, p. 22. Taille petite ; galbe globuleux; spire très courte, obtuse ; (72 dernier tour renflé-ovoide ; ouverture. insérée un peu bas sur ®7 l'avant-dernier tour, ovalaire-arrondie, à bord un peu réfléchi; test mince, corné-clair ou rosé.—H. 10 à {1 ; D. 7 millimètres, Assez rare ; l'Est et les Pyrénées. | Fi. 18. Limnæa succinea, Nizsson. L. succinea, Nilss., 1822, Moll. Suec., p. 66. Plus petit, plus étroitement allongé que le vulgaris; spire plus haute ; dernier tour plus étroit, moins renflé en haut; ouverture plus petite, insérée plus bas, plus régulièrement ovalaire-allongée; test corné-ambré. — H.9à 13; D.5 à7 1/2 millimètres. Assez rare; Aïn, Rhône, Isère, Vaucluse, Var, Basses-P yrénées, etc. Limnæa rubella, CLessin. et L, mucronata, var. rubella, Cless., 1874, Corr. Blätt,, p. 73. Plus petit et plus trapu que le vulgaris ; spire moins haute, plus obtuse ; dernier tour plus ventru en haut, plus atténué en bas ; ouverture plus petite, plus arrondie, s’insérant plus bas ; test corné-roux, — H. 10 à 15 ; D. 8 à 9 millinètres. Rare ; Rhône, Haute-Saône, Aude, etc. Limnæa Balthica, Line. L. Balthica, Lin., 1746. Fuuna Suec., 2e éd., p. 532. Galbe court, très globuleux ; spire peu haute, tours très convexes, le dernier très gros, très bombé, très trapu ; ouverture subarrondie, insérée un peu bas; columelle bien arquée ; test corné-roux. — H. 12 ; D. 9 millimètres. Rare; Poligny (Jura). LIMNÆIDÆ 35 J. — Groupe du L. peregra. Taille moyenne; spire assez haute; dernier tour allongé. Limnæa peregra, MüLLEr. Buccinum peregrum., Müll., 1174. Verm. hist., Il, p. 130. — ZL, peregra, Dup., 1850. Hist. moll., p. 412, pl. 23, fig. 6. — Loc., Prod., p. 200 et 455, Galbe ovoïde-oblong, peu ventru ; 4 1/2 à 5 tours, peu convexes, le dernier formant les 5/6 de la coquille, bien allongé, à peine renflé vers le milieu ; ouverture ovalaire- longue, n’atteignant pas les 2/3 de la hauteur; columelle très dilatée, peu tordue; labre simple; test mince, peu luisant, corné-fauve ou brun. — H. 15 à 20; D. 8à 15 Fig. 19. millimètres. Très commun ; presque partout. Limnæa subsolida, Locarp. L. solida, Villa, in Strobel, 1853, sed non Philippi, 1844. Un peu plus petit ; plus étroitement allongé; spire plus courte; dernier tour plus haut, plus effilé; ouverture plus petite ; test plus solide et plus épais. — H. 12 ; D. 8 millimètres. Rare ; Saône-et Loire, Isère, Bouches-du-Rhône, Aveyron. Limnæa frigida, DE CHARPENTIER. L. frigida, Charp., Mss, Plus petit que le peregra ; spire plus haute, plus effilée, tours plus con - vexes, plus dégagés, le dernier moins haut et plus arrondi; ouverture plus petite, plus ronde, égale aux 3/5 de la hauteur ; columelle plus arquée. — H.12 à 17; D.7 à 10 millimètres. Assez rare ; lacs alpestres de la Savoie et du Dauphiné. Limnæa plagiostoma, BOURGUIGNAT. L. plagiostoma, Brgt., in Serv., 1881. Lao Balaton, p. 55 (sine descr.). Taille assez forte ; galbe ovoide-allongé ; 6 tours assez convexes, les deux premiers tronqués; le dernier allongé-ventru vers le haut, méplan sous la suture, atténué en bas; ouverture subquadrangulaire, insérée 36 GASTROPODA vers le milieu de l’avant-dernier tour ; test épais, roux- foncé. — H. 93 ; D. 12 millimètres. } Rare ; bois de Meudon, près Paris. Limnæa Cenisia, MarTin. L. Cænisia, Mart., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 56 (sine descr.). Globuleux ; spire peu haute, sommet pointu; 4à 5 tours très convexes ; le dernier bien ventru vers le haut, un peu court; ouverture subarrondie, s’insérant aux 2/3 de la hauteur de l’avant-dernier tour; columelle mince, bien arquée; test solide, striolé, roux-rosé. — H. 14; D. 9 millimètres. Rare ; lacs du mont Cenis. Limnæa crymophila, Martin. L. crymoph., Mart., in Serv., 1881, Lac Balaton, p. 56 (sine descr.). Voisin du Cenisia, plus petit, plus court et plus trapu ; spire moins haute, plus obtuse; dernier tour encore plus ventru ; ouverture plus ronde, — H. 10 ; D. 7 millimètres. Rare ; lacs des sommités de la Haute-Savoie. Limnæa crymæca, ManTin. L. crymæca, Mart., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 52 (sine descr.). Plus petit que le Cœænisia; un peu moins ventru ; spire plus haute et plus acuminée ; dernier tour plus allongé ; ouverture plus ovalaire. — H. 10; D. 6 millimètres. Rare; lacs du mont Cenis et de l’Oisan. Limnæa Maureliana, Boureurenar. L. Maurel., Bret., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 57 (sine descr.). Plus petit et plus trapu que le Cænisia ; spire courte, pointue ; tours très convexes, le dernier très grand, très ventru, un peu méplan vers le milieu ; ouverture subquadrangulaire, s’insérant assez haut sur l’avant- dernier tour; test assez solide. — H. {1 ; D. 8 millimètres. Rare; Clus de Saint-Auban près Briançonnet, Bayonne. Limnæa prolata, Locarp. L. prolata, Loc., 1800. Nov. sp. Fusiforme bien allongé ; spire pointue ; 4 à 6 tours convexes, étagés, LIMNÆIDE 37 le dernier très haut, un peu ventru au-dessus du milieu, un peu méplan vers la suture ; suture très accusée; ouverture ovalaire plus petite que la 1/2 hauteur, s’insérant au 1/3 de l'avant-dernier lour; test un peu mince, corné-ambré clair. — H. 15; D. 7 millimètres. Rare ; Brides-les-Bains, environs de Paris. Limnæa meridionalis, Locarn. L. meridionalis, Loc., 1890. Nov. sp. Voisin du proluta ; taille plus petite; tours moins convexes ; suture moins profonde; dernier tour plus court et plus ventru ; ouverture plus petite et plus ronde ; test plus épais. — IH. 12; D. 6 1/2 millimètres. Rare ; Canne: (Alpes-Maritimes). Limnæa nivalis, BOURGUIGNAT. L. nivalis, Brgt., 1880. S. Martin-Lent., p. 7. O] Ovoïde-oblong ; 3 à 4 tours, les supérieurs tronqués, le dernier bien allongé, un peu ventru au milieu, égal aux 3/4 de la coquille ; ouverture étroite-oblongue, subanguleuse en haut, arrondie en bas; columelle mince, assez dilatée; labre simple ; test mince, ambré. — H. 12; D. 8 millimètres. Rare ; lacs du mont Viso et du col de la Fenestre à 2500. Limnæa Langsdorffi, BourGuienarT. L. Langsdorffi, Brgt., 1880. S. Martin-Lent., p.8. Un peu plus fort, plus oblong; spire non tronquée; tours moins ventrus quoique plus convexes ; test striolé et décussé ; ouverture un peu oblique. — H. 14; D. 8 millimètres. Rare ; sommités de Saint-Martin de Lentosque (Alpes-Maritimes). Limnæa apricana, BOURGUIGNAT. L. peregra, var. apricensis, Adami, 1876, — Z. apricana, Brgl., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 59. Ovoïde-allongé; 4 à 5 tours convexes, les deux premiers souvent tron- qués, le dernier long, un peu ventru au milieu, régulièrement ovoïde ; ouverture ovalaire-arrondie, s’iusérant un peu au-dessus du milieu de l'avant-dernier tour; co'umelle épaisse, arquée ; test assez solide, corné- fauve. — H.12 à 14; D,7 à 8 millimètres. Rare ; Alpes-Maritimes, Var, Jura, Loire, Ardèche, etc. A. LocarD, Coq. 3 38 GASTROPODA Limnæa stenostoma, BOURGUIGNAT. L. stenost., Brgt., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 59 (sine descr.). Petite taille ; galbe subcylindroïde assez allongé ; spire très courte, sub: obtuse; dernier tour arrondi en haut, bien allongé en bas ; ouverture très haute et très étroite, longuement ovalaire, insérée un peu bas; colu- melle bien tordue ; test assez épais, roux. — H. 11 à 13; D. 6 à 7 mil. Rare ; Basses-Pyrénées, Var, Saône-et-Loire, Ain. Rhône, etc. Limnæa Ullipitschi, \VESTERLUND. L. peregra, var. Ullipitschi, West., 1875. In Nachr. bl. — L. Raiblensis, Serv., 1831, Lac Bilaton, p. 58. Ovoïde assez allongé ; spire un peu haute; 4 à 5 tours bien convexes, Je dernier tour légèrement ventru vers le milieu ; ouverture peu haute, subarrondie, plus grande que la 1/2 hauteur; columelle vaguement plissée ; corné-fauve. — H. 10 à 15 ; D. 5 1/2 à 9 millimètres. Assez rare ; dans l'Est, Ain, Rhône, Isère, Savoie, etc. K. — Groupe du Z. thermalis. Taille petite ; spire peu haute ; dernier tour allongé. Limnæa thermalis, N. BouBée. L. therm., Boub., 1832. In Bull. hist. nat., p. 30. — Loc. Prodr., p. 200, Ovoïde assez allongé; spire un peu courte; 3 à #4 tours convexes, le dernier peu renflé, régulièrement ovalaire ; ouver- à ture égale aux 3/4 de la hauteur, s’insérant au-dessus du milieu de l’avant-deruier tour, étroitement ovalaire ; columelle assez tordue ; d'un roux-corné. — H. 6 à 9; D. 4 à 4 1/2 millimètres... Rare ; eaux chaudes des Pyrénées. Fic. 21. gr.1/3fois Limnæa humilis, Locanp. L. humilis, Loc., 1891. Nov. sp. Très petit; ovoide-globuleux; spire courte; 4tours bien convexes, le dernier bien ventru ; ouverture plus grande que la 1/2 hauteur, subar- rondie ; péristome épaissi; test solide, corné-gris. — II. 6 ; D. # mill. Rare ; Crolles (Isère). Limnæa Reynesi, PALADILHE. L. Reynesi, Pal., 1875. In Ann. sc. nat., art. 8, p. 4. LIMNÆIDE 39 Ovoïde assez ventru ; spire peu haute; 4 à 5 tours bien convexes, le dernier très gros, très renflé, peu haut ; ouverture presque ronde, rela- tivement courte ; columelle peu tordue; vert brun très pâle, — H. 10; D. 6 1/2 millimètres, Rare; Puéchabon (Hérault), Bayonne (Basses-Pyrénées). Limnæa Putoni, Bourauienar. Lymnea thermalis, Put., 1847. Moll, Vosges, p. 51 (non Boubée).— I. Putoni, Brgt., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 59. Ovoïde assez ventru, un peu allongé ; spire courte, peu effilée ; tours bien convexes, le dernier régulièrement ovoide, lentement atténui en bas ; ouverture ovalaire, un peu élroite, égale aux 8/5 de la hauteur; columelle très tordue; d’un corné-roux. — H, 7 à 10; D. 5 à 6 mill. Assez rare ; eaux chaudes des Vosges et de la Haute-Saône. Limnæa Sabauda, Locarp. L. Sabauda, Loc., 1890. Nov. sp. Etroitement fusiforme; spire obtuse; # tours assez convexes, les 2 premiers très petits, le troisième plus haut et bien accusé, le dernier très allongé, à peine renflé; ouverture un peu plus grande que la 1/2 hauteur, insérée au 1/3 de l’avant-dernier tour, étroitement ovalaire ; test encroûté, roux-sombre.— H. 10 ; D. 5 millimètres. Rare ; Saint-Jean-de -Maurienne (Savoie). Limnæa parvula, Locarp. L. pargula, Loc., 1890. Nov. sp. Ovoï le-allongé ; spire peu haute, pointue ; 5 tours peu convexes, les premiers petits, le dernier très haut, renflé vers l2 milieu; ouverture ovaiaire, un peu plus petite que la 1/2 hauteur, s’insérant au 1/3 de l’avant-dernier tour ; péristome légèrement bordé; test assez solide, roux- clair. — H. 11 ; D, 6 millimètres. Assez rare, Rhône, Isère, Ain, Savoie, Haute- Saône, Saône-et-Loire, Meurthe-et-Moselle, rte. L. — Groupe du L. palustris. Taille moyenne; spire allongée ; dernier tour court, non ventru. 40 GASTROPODA Limnæa palustris, MuLien. Buccinum palustre, Müll., 1774. Verm. hist., II, p. 131.— L. palustris, Drap., 1801. Tabl. moll., p. 50. — Loc. Prodr., p. 203 et 456. Galbe ovoïde-fusiforme ; spire haute ; 6 à 7 tours un peu convexes, le dernier grand, égal aux 2/3 de la coquille, peu renflé; sulure accusée; ouverture égale à plus du 1/3 de la bauteur, étroitement ovalaire; columelle bien tordue ; labre tranchant; test solide, subopaque, corné-brun. — IH. 17 à 30; D, 8 à 13 millimètres. Très commun ; partout. Limnæa corviformis, BoURGUIGNAT. L. corvus, Dup., 1851. Hist. moll.,p. 456, pl. 22, fig. 6 (non Lin.). — L. cor- viformiis, Bret, Mss. Bien plus grand; bien plus allongé; spire très haute ; dernier tour étroit ; ouverture rélrécie; test plus épais, opaque, fauve-vineux à l'in- térieur., — H, 30 à 44; D. 14 à 18 millimètres. Peu commun ; dans l'Est, Lyonnais, Dauphiné, Basses Alpes, etc. Limnæa Renoufi, SERVAIN. IL. Renoufi, Serv., 1881. Lac Balaton, p. T4. Voisin du palustris, plus renflé, plus’ ventru ; spire courte; dernier tour très haut; ouverture égale à la 1/2 hauteur; test épais, souvent maliéé, fauve-vineux en dedans. — I. 30 à 38; D. 14à 18 millimètres. Peu commun; l'Est, Savoie, Lyonnais, Dauphiné, Basses-Alpes, etc. Limnæa strangulata, Locann. L. strangulata, Loc. 1891. Nov. sp. Plus grand que le corviformis, bien plus étroitement effilé ; croissance plus régulière ; tours plus convexes; suture plus accusée ; dernier tour moins haut ; ouverture égale aux 2/5 de la hauteur ; test épai-, fauve- vineux. — 1}. 30 à 40 ; D. 19 à 15 millimètres. Rare ; Lyonnais, Dauphiné. Limnæa contorta, BOURGUIGNAT. L. contorta, Bret., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 61 (sine descr.). Un peu plus petit et plus étroit que le palustris; spire plus allongée, LIMNÆIDÆ A1 bien tordue ; dernicr tour presque aussi haut, mais moins ventru ; ouver- ture plus petite et plus ronde. — II. 2) à 26 ; D. 8 à 12 millimètres, Peu commun; un peu partout. Limnæa vulnerata, Küsrer. L. vulneratus, Küst., 1862. Conch. cab., p. 22, pl. 4, fig. 13-15. Plus petit que le palustris ; spire assez eftilée, pour un dernier tour un peu plus ventru; tours plus coanvexes, suture mieux accusée; ouverture plus petite. — I. 14 à 22; D.T à 9 millimètres. Peu commun ; un peu partout. F6, 22, Limnæa hæmastoma, BOURGUIGNAT. L. hæmastoma, Brgt., 1800. Nov. sp. in coll. Taille plus petite que le palustris ; galbe plus court, plus râblé; spire moins haute; dernier tour un peu plus ventra vers le bas; ouverture moiis haute; columelle épaissie, bien plsséc; test solide, souvent malléé. — 11. 15; D, 7 millimètres. Assez rare; Aube, Saône-et-Loire, Rhône, Ain, Bouches-du-Rhône, Alpes-Maritimes, etc. Limnæa fusca, C. PFEIFFER. Limnaæus fuscus, Pfciff., 1821. Lan1. Schneck., p. 92, pl. 4, fig. 25. Galbe court et ventru; spire un peu courte; dernier tour un peu haut, assez renflé ; ouverture plus haute que la 1/2 hau- teur, très arrondie; fauve-roux. — Il. 12à 19; D. 6 1/2 à 10 millimètres. Peu commun ; un peu partout. Fic. 24. Limnæa Vogesiaca, Purox. Lymneu Vogesiaca, Put., 1817. Moll. Vosges, p. 58. Plus petit que le palustris; loirs moins convexes; sulure moins profonde ; spire moins haute ; ouverture égale à la 1/2 hautcur totale ; derrier tour non ventru; test un peu mince, corné-transparent. — H, 8 à 10 ; D. 6 millimètres. Rare ; les Vosges. 42 GASTROPODA Limnæa pœcila, SERVAIN. L. pœcila, Serv., 1887. In Bull. Soc. malac., IV, p. 244. Même spire que le palustris ; ouverture très oblique ; columelle extra- courte, contournée ct rejetée en arrière, laissant voir l'enroulement in- terne jusqu’au troisième tour, vu par le bas. — 1, 17 à 20; D. 8 à 10 millimètres. Rare ; Nord, Loire-Inférieure, Ain, etc. Limnæa limbata, ZiEGLER. Limnæus limbatus, Ziegl., Mss, — L. palustris, var. limbata, Moq -Tand., 1855. ist. moll., p. 416, £ Assez jelit; à tours un peu convexes, le dernier assez renflé, assez haut ; suture bien accusée; ouverture petite, subarrondie, égale à la 1/2 hauteur ; labre avec un rudiment de bourre'!et interne ; colume le arquée; test fauve-clair. — H. 10; D.5 millimètres. Assez rare ; un peu partout, surtout dans l'Est. Limnæa fuscula, P. Facor. L. fuscula, Fag., 1819. Moll. quatern. Toulouse, p. 26. Coqu Île petite; 5 tours assez convexes, le dernier allongé, légèrement renflé au milieu, bien atténué en haut et en bas ; suture accusée ; ouver- ture droite, allongée, plus petite que la 1/2 hauteur; labre épaissi en dedans ; columelle presque droite; fauve très clair. — H, 7 à 8; D. 3 1/2 à 4 millimètres. Canal du Midi, Cierp (Haute-Garonne), Crémieu (Isère), Marais de Chazay (Ain). Limnæa turriculata, HELp. L. turriculata, Held., 1836, In Isis, p. 278. Assez pelit; galbe effilé, spire haute; tours convexes; suture bien accusée; dernier tour allongé, mais ventru vers le milieu; ouverture petite, subarrondie; corné-clair. — H, 12 à 20; D, 6 1/2 à 8 millimètres. is 35. Assez rare; un peu partout, surtout dans le Nord et l'Est. Limnæa opisthostoma, BOURGUIGNAT. L. opisthost., Bret., in Serv., 1831. Lac Balaton, p. 62 (sine descr.). LIMNÆIDEÆ 43 Assez petit, court et très trapu; spire médiocre; tours très peu con- vexes, le dernicr très ventru vers le milieu; ouverture extra-oblique, subarrondie, laissant voir par le bas, l'avant-dernier tour à l’intérieur ; columelle courte, très arquée; test roux, malléé. — 11.12; D. 7 mill. Rare ; environ de Troyes, Saint-Laurent-d’Ain, etc. Limnæa Ligerica, BOURGUIGNAT. L. Ligerica, Brgt., in Serv., 1S8S{. Lac Balaton, p. 59 (sine descr.). Taille moyenne; galbe court et tiès trapu; 5 tours peu convexes, croissance assez régulière ; le dernier grand, très ventru au milieu; ouver- ture plus petite que la 1/2 hauteur, s'insérant presque au milieu de l'avant-dernier Lour, bien arrondie ; test épais. —1I1. 13; D.7 millimètres, Rare ; la Loire, près Nantes. Limnæa muriatica, BOURGUIGNAT. L. muriatica, Brst., in Serv., 1f8l, Lac Balaton, p. 61 (sine descr.). Très petit; galbe court; spire peu haute, pointue ; 5 tours convexes, le dernier ventru versle milieu ; ouverture égale à la 1/2 hauteur, subarron- die; test mince, subopaque, corné-verdâtre. — H. 8 ; D. 4 1/2 mill. Rare; Var, Alpes-Maritimes, Meurthe-et-Moselle. Limnæa disjuncta, PuTon. L. disjuncta, Put., 1847, Moll, Vosges, p. 60. Petite taile; galbe allongé; tours très convexes ; suture très pro fonde; dernier tour ventru, peu haut; ouverture subarrondie; test mince, subiransparent, fauve. — H. 19 à 15; D. 5 à 6 millimètres. Rare; Vosges, Haut-Rhin. M. — Groupe du Z, glabra. Taille petite; spire haute, turriculée; dernier tour petit. Limnæa glabra, MürLer. Buccinum glabrum, Müll., 1714. Verm, hist., Il, p. 135. — L. glabra, Dupuy, 1849. Hist, moll., p. 462, pl. £2, fig. 9. — Loc. Prodr., p. 207 et 457. A4 GASTROPODA Galbe conoïde, très allongé, effilé ; 7 à 9’lours peu convexes, le dernier médiocre; sommet pointu; suture assez marquée; ouverture petite, ovale-étroite, à peine égale au 1/3 de la hau- teur; columelle très dilatée, réfléchie ; labre simple; test un peu mince, corné où brun, — I. 12 à 20 ; D. 4 à 8 millimètres, Fic. %6. Peu commun; le Nord et l'Ouest, plus rare dans l'Est et gr. 1,3 fois le Sud. k Limnæa Condatina, ANcery. L. Condatina, Ancey, Nov, sp. in coll. Brgt. Plus étroitement allongé ; tours plus convexes ; suture plus profonde; dernier lour un peu plus ventru vers le milieu ; ouverture plus arrondie ; test mince. — I. 15; D. 4 3/4 millimètres. Rare ; la Vilaine, à Rennes. Limnæa Lavedanica, BoureuiGnar. L. Lavedanica, Brgt., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 63 (sine descr.). Plus trapu que le glabra ; sommet pointu; tours moins convexes, le dernier plus ventru ; suture moins marquée ; ouverture un peu plus arrondie; péristome bordé ; test corné-pâle. — H. 10 à 13; D. 4 1/4 à 5 millimètres. Rare; Lourdes, Toulouse, ile Cazau, etc, Limnæa spelæa, GUENOT. L, spelæa, Guen., 1885. In Bull. Soc. malac., Il, p. 190. Voisin du Lavedanica, jlus trapu et plus scalariforme ; dernier tour plus grand, plus ramassé, les autres convexes au milieu et aplatis vers la suture ; suture plus profonde; test striolé. — IT. 7 à 8 ; D. 8 milli- mèlres. Rare; Grotte des Espelugues, près Lourdes. Limnæa Gassiesi, Locanp. : L. glabra, var. reticulata, Gassies, 1857. Mal. Aquit., p. 22, fig. 5. Élancé ; 8 tours très peu convexes; suture peu marquée ; ouverture étroite, plus petite que le 1/3 de la hauteur; test finement réticulé, comme chagriné, ténu, transparent, ambré. — II. 9; D. 3 1/2 millimètres. Rare ; étang de Cazau (Aquitaine). LIMNÆIDÆ 45 Limnæa Cantalica, BouRGUIGNAT. L. Cantalica, Brat., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 63 (sine descr.). Plus petit que le glabra ; galbe subeylindroïde-étroit; sommet obtus ; croissance plus régulière et plus rapide; dernier tour moins haut; ouver- ture plus petite, moins allongée ; roux-fauve. — H. 8 à 9 ; D.9 3/4 mill. Rare ; lac près Murat (Cantal), Morlaix (Finistire). Limnæa Oberthuri, ANcEy. L. Oberthuri, Ancey, Mss., in coll. Bret. Voisin du Condatina; galbe subconoïde assez gros, un peu court ; sommet obtu:; tours assez convexes; le dernier un peu renflé vers le milicu; suture bien marquée ; ouverture ovalaire, assez étroite. — H. 10 à 12 ; D.8 1/4 à 41/4 millimètres. Rare ; Ille-et-Vilaine, Puy-de-Dôme, Seine-et-Marne. Limnæa gingivata, Goupir. Lymnaæa gingivata, Goup., 1835. Moll. Sarthe, p. 63, pl. 1, fig. 8-10. Petit, court ; spire courte; 4 1/2 à 5 tours, le dernier renflé vers le milieu ; ouverture un peu plus petite que la 1/2 hauteur ; 6 labre épaissi en dedans ; columelle peu tordue, — H, 4 à 7 ; D. 2 à 3 millimètres. Rare; Le Mans (Sarthe). Fig. 27. Limnæa Velaviana, BOURGUIGNAT. L. Velaviana, Bret., Nov. sp. in coll, Intermédiaire entre les glabra et gingivata ; taille petite ; galbe conoïde un peu allongé; 5 tours peu convexes, le dernier peu renflé ; sommet pointu; suture assez accusée; ouverture égale au 1/3 de la hautenr ; péri- stome à peine épaissi; test mince, corné, — I, 8; D. 3 millimètres. Rare; Lac près Murat (Cantal). N. — Groupe du L. truncatula. Taille petite; spire peu haute ; dernier tour petit. Limnæa truncatula, MüLLer. Buccinum truncatulum, Müll., 1774. Verm. Hist., Il,p. 130. — L. trunc., Jeffr., 1830, Zn Trans. Lin., p. 311. — Loc. Prodr., p. 203 et 457. 46 GASTROPODA Galbe ovoide-oblong, un peu ventru ; 5 à 6 tours convexes, le dernier un peu renflé, égal aux 2/3 de la hauteur ; ouver- ture ovalaire où subquadrangulaire, égale à la {/2 hauteur; columelle peu tordue, bien dilatée ; labre un peu épaissi; test mince, corné-pâle. — Il. 6 à 10; D. 3 à 5 millimètres. Très commun ; presque parioul. Limnæa montana, BOURGUIGNAT. L. montana, Brgt., in Serv., 1888. Zn Bull. Soc. mal., V, p. 296. Très élanci; spire longuement acuminée ; 6 tours très renflés, cylin- droïdes ; suture extra-profonde ; dernier tour peu ample ; ouverture sub- oblongue ; columelle subpatulescente en bas. —H. 7; D. 2 1/2 à 3 mill, Rare ; Hautes et Bisse_-Alpes, Mayenne, etc. Limnæa Doublieri, REQUIEN. L. Doublieri, Req., in Moq.-Tand , 1855. Hist. moll., II, p. 471, pl. 34, fig. 24, Très étroitement allongé ; spire élancée ; tours presque plans; le der- nier ovoilc-allongé; ouverture petite, ovalaire étroite; test un peu épaissi, corné. — H. 12; D. 4 millimètres. Rare ; la Crau (Bouches-du-Rhône). Limnæa subulata, Kickx. Limnaæus subulatus, Kickx, 1830. Moll. Brab., p. 60, fig. 13-14. Plus conique que le truncatula; spire très allongée; 6 tours bien con- vexes; suture profonde ; dernier tour plus arrondi ; ouverture plus ova- laire. — H. 14; D, 41/2 millimètres. Rare ; le Nord et le Nord Est. Limnæa Moquini, Locanp. L. truncat., var. ventricosa, Moq., 1855, Hist. Moll., p. 413, pl. 31, fig. 23. Ventru ; spire assez courte ; dernier tour renflé ; ouverture subarron- die; columelle assez arquée; labre simple; test souvent 6 encroûté. — H. 7 à 11 ; D. 4 à G millimètres, Rare; un peu partout, Alpes-Maritimes, Haute-Loire, Fic. 29. Savoie, elc. Limnæa pumila, Locann. L, pumila, Loc., 1892. Nov. sp. LIMNÆIDÆ 47 Petite taille ; galbe globuleux ; spire très courte, presque obtuse ; der- nier tour très ventru, très gros, presque rond ; ouverture subcirculaire ; columelle peu tordue; test corné-clair où ambré. — II. G; D. 31/2 millimètres. Assez rare ; un peu partout. Genre AMPHIPEPLEA, Nilsson. Coquille dextre, en partie recouverte par l'animal, globuleuse, à spire très courte et obtusel; ombilie nul; ouverture très grande; test fragile, Amphipeplea glutinosa, MüLLen. Buccinum glutinosum, Müll., 1774. Verm. hist., II, p. 129. — 4. glutinosa, Nilss., 1822, Moll. Suec., p. 50. — Loc. Prodr., p. 196. Assez petit; ovoide-globuleux; 3 à 4 tours assez con - vexes. le dernier formant presque toute la coquille ; som- met obtus; ouverture dépassant les 3/4 de la hauteur, ovalaire, subanguleuse en haut; columelle peu tordue; labre mince; test très fragile, corné-päle, transparent. — H. 10 à 15; D. 8 à 12 millimètres. sr à gr. 1/3 fois Peu commun ; un peu partout, plus rare dans l'Est, Amphipeplea Mabillei, BOURGUIGNAT. A. Mabillei, Brgt., Nov. sp. in coll. Mêne taille ; galbe plus allongé, moins globuleux ; dernier tour un peu moins ventru en haut, plus développé en bas ; ouverture plus étroitement ovalaire ; test très mince, corné très clair. — II. 14; D. 11 millimètres. Très rare ; environs de Troyes (Aube). Amphipeplea Dupuyi, BOURGUIGNAT. A. Dupuyi, Bret., Nov. sp. in coll. Taille petite ; galbe plus globuleux-arrondi ; sommet à peine saillant ; dernier tour presque rond; ouverture subcirculaire ; test mince, corné- ambré. — H.5à 6; D. 4 1/2 à 5 millimètres. Rare ; Marais de Peychaud (Gironde). 48 GASTROPODA Genre PHYSA, Draparnaud. Coquille sénestre, assez petite, ovale-oblongue ; spire plus ou moins aiguë; ombilic nul ; ouverture à bords désunis ; labre avec bourrelet, A. — Groupe du Ph. contorta. Galbe ventru ; spire tordue ; sommet obtus. Physa contorta, Micxaun. Ph. contorta, Mich., 1829. In Soc. Lin, Bord. IL, p. 268, fig. 15-16, — Loc, Prodr., p. 193. Ovoïde-globuleux; spire peu haute ; 8 1/2 à 4 tours très bombés, le deruier égal à un peu plus de la 1/2 hauteur, renflé en haut; & suture très profonde; ouverture ovalaire ; bord columellaire presque dro't, évasé; labre mince; test fragile, luisant, corné- Fc. 3. ambré. — H.S8 à 12; D. 6 à 8 millimètres. Assez rare ; Pyrénées-Orientales. B. — Groupe du Ph. fontinalis. Galbe ovoïde ; spire très courte ; sommet obtus. Physa fontinalis, LiN\é. Bulla fontinalis, L., 1758. Syst. nat., p. 127. — Ph, fontinalis, Drap., 1801. Tabl. moll., p. 57. — Loc. Prodr., p. 193. Ovoïde-ventru ; 3 à 4 tours peu convexes, le dernier égal aux 3/4 de la hauteur; suture peu profonde; ouverture ovalaire; colu- melle tordue, non évasée ; labre très mince ; test très fragile, transparent, corné très clair. — H. 8 à 12; D. 5 à9 milli- Fic, 32. Mêtris. Assez commun ; un peu partout. Physa Coronadoi, SERVAIN. Ph. Coronadoi, Serv., 1880. Moll, Esp. Port., p. 138. Moins ventru ; spire plus élancée, quoique obtuse ; dernier tour moins LIMN ÆID Æ 49 gonflé en haut et plus allongé; ouverture plus étroite; labre plus droit ; columelle plus forte, plus encrassée. — H. 10 ; D. 8 millimètres. Rare; Midi de la France. Physa Taciti, BOURGUIGNAT. Ph. Taciti, Brgt., in Loc., 1852. Prodr., p. 194 et 346. Taille plus petite; galbe plus globuleux ; spire presque nulle, très ob- tuse; ouverture suborrondie ; labre très arqué en avant; test opaque. — H. 6à8; D. 41/2 à 5 1/2 millimètres. Rare ; l'Erdre à Nantes (Loire-Inférieure). Physa Taslei, BourGuIGNAT. Ph. Taslei, Brgt., 1360. Moll, Bret., p. 70, pl. 1, fig. 19-20.— Loc. Pr., p. 194, Plus allongé et moins ventru que le fontinalis ; spire assez haute, sommet moins oblus; dernier tour égalant à peine les 2/3 de la hauteur ; columelle plus tordue; test un peu plus solide. — H. 10-12; D. 6 à 7 millimètres, Rare; un peu partout. Fic, 33. gr.1/3fois Physa acutespira, BOURGUIGNAT. Ph. acutespira, Bret., in Loc., 1882. Prodr., p. 194 et 346. Plus renflé et plus ventru que le fontinalis; spire très courte, peu pointue ; ouverture moins haute, plus arrondie ; columelle plus arquée; test un peu plus solide. — H. 9 à 10; D. 6 à 6 1/2 millimètres. Rare ; environs de Privas (Ardèche). C. — Groupe du Ph. acuta. Galbe ovoïde allongé ; spire pointue. Physa acuta, DRAPARNAUD. Ph. acuta, Drap., 1805. H. moll., p. 55, pl. 3, fig. 10-11. — Loc., Pr., p. 194. Ovoide-allongé, assez ventru; # à 5 tours un peu convexes, le dernier égal aux 2/3 de la hauteur; suture médiocre; ouver- ture ovalaire; columelle tordue, réfléchie, épaisse; labre avec un rudiment de bourrelet ; test assez solide, luisant, subopaque, corné-clair. — H. 10 à 14; D. 6 à 8 millimètres, Fi, 34. Commun ; presque partout, surtout le Centre et le Midi. gr.1J8 fois 50 GASTROPODA Physa gibbosa, Moquin-Taxponx. Ph. acuta, var. gibbosa, Moq., 1817. Moll. Toul., p. 14. — Loc. Pr., p. 145 Taille plus forte ; gulbe plus ventru ; spire plus haute; dernier tour avec un pli longitudinal au voisinage de l'ouverture ; test plus opaque. —- II. 19 à 17; D. 7 à 10 mil'imètres. Rare; la Gascogne, le Lyonnais, etc. Physa castanea, Moquix-Tannon. Ph. acuta, var. castanea, Moq., 1842, Moll, Toul., p. 11. Plus ventra que l'acuta ; même taille; spire plus acuminée; dernier tour plus renflé en haut, aussi allongé en bas; ouverture plus arrondie ; columelle moins forte ; test opaque, brun ou violacé, souvent encroûté. — H. 8 à 14; D. 6 1,2 à 8 1/2 millimètres. Assez rare ; un peu partout, surtout dans le Midi. Physa Saint-Simonis, P. Facor. Ph. Saint-Simonis, Fag., 1884, Diagn. esp. nouv., p. 20. Plus court que l'acuta ; spire bien moins haute; sommet moins acu- miné ; tours plus plans, le dernier bien plus grand et plus convexe; columelle plus mince et plus tordue; test corné-clair. — II. 12; D. 7 millimètres. Rare ; canal du Midi (Haute-Garonne). Physa Gallica, BOURGUIGNAT. Ph. Gallica, Bret. Nov. sp. in coll. Un peu plus petit que l'acuta et plus étroitement allongé ; spire un peu moins haute et moins acuminée ; dernier tour plus effilé, moins ventru ; ouverture plus haute et plus étroite. — H. 10; D. 5 millimètres. Var, Charente, Aude, Charente-Fnfér., Loire-Infér., Rhône, Isère. Physa Salteli, DE SAINT SIMON. Ph. Salteli. S.-Sim., 1892. Nov. sp. in coll. Voisin de l’acuta, taille grande, galbe élancé ; spire haute et acuminée ; dernier tour étroit, non ventru; ouverture étroitement allongée; test corné-encroûté. — H. 15; D. 8 millimètres. Rare; Livinhac-le-Haut (Aveyron). LIMNÆIDÆ 1 Physa Mamoi, BExoiT. Ph. Mamoi, Ben., 1879. In Bull. mal. ital., I, p. 159. Galbe de l'acuta, un peu plus court et un peu plus renflé ; taille plus petite ; lours plus convexes ; sulure plus marquée; spire un peu moins acuminée ; test corné, sublransparent. — I. 8 à 10; D. 4 1/2 à G mil. Assez commun; un peu partout, surtout le Centre et le Midi, Physa acroxa, P. Facor. Ph. acroxa, Fag., 1884. Diagn. esp. nouv., p. 19. Plus petit et plus cyndroïde que l'acuta; spire plus haute et plus effilée ; tours plus convexes, le dernier plus haut et bien moins renflé ; ouverture plus petite ; columell: plus épaissie. — I. 9 à 11; D. 4 1/2 à à millimètres. Rare ; Haute-Garonne, Aude, Charente, etc Physa subopaca, pe Limanck. Ph, subopaca, Lk., 18.2, An.s. vert., NI, Il, p. 157. — Loc. Prodr., p, 195. haute, dernier tour moins ventru ; ouverture plus longue ; test épais, très opaque, recouvert d'un en luit limoneux — H. 9 à 10; D. 3 1/2 à 4 1/2 millimètres, Fig. 35. Assez rare ; un jeu partout. Plus petit et plus allongé que l'acuta ; spire un peu plus & Physa cornea, Massor. Ph. cornea, Mass., 1845. In Bull. Soc. Perp., VI, Il, p. 236, fig. 4. — Loc. Prodr., p. 196. Plus petit que l’acuta et bien plus allongé, moins ventru, spire plus baute ; dernier tour plus étroit ; ouverture moins large et plus allongée ; ; | ; 5 ? test corné, à peine transparent — I 8; D. 3 millimètres. Rare ; les Pyrénées-Orientales. Physa minutissima, Massor. Ph. gibbosa et minutissimi, Mass., 1872, Moll. Pyr. Or., p. 80, fig. 4, — Ph. gibbosa, Loc. Prodr., p. 195 {non Moq.). Taille petite; voisin du subopaca ; galbe bien globuleux, bien ventru ; spire peu haute ; sommet mamelonné ; dernier tour bien renflé ; ouver- ture assez petite, subovalaire. — H. 2 1/2; D. 1 1/2 millimètre. 52 GASTROPODA Physa Massoti, PENCHINAT. Ph. Massoti, Pench., Nov. sp. in col. Brgl. Voisin de l’acuta ; laille moyenne; spire pointue ; dernier tour très gros, très ventru, un peu court ; ouverture très dilatée, presque arron- die ; columelle bien arquée, assez épaisse. — II. 8; D. 5 1/2 millimètres. Rare ; La Preste (Pyrénées-Orientales). Physa dilucida, LETOURNEUX. Ph. dilucida, Let., in Serv., 1880. Mo!l. Esp. Port., p. 139 {s. descr.). Taille petite; galbe ovoïde, assez allongé ; spire très courte, très obtuse ; dernier tour bien convexe, très haut, veniru ver; le milieu; ouverture assez étroitement ovalaire ; columelle bien tordue ; test mince. — H. 6; D. 3 1/2 millimètres. Rare; Rennes (Aude). Physa Perrisiana, Dupuy. Ph. Perrisiana, Dup., 1849. Cat. extrain., no 226. Taille petite ; galbe très allongé, subeylindroïde ; spire assez haute ; dernier tour peu reuflé; ouverture égale à la 1/2 hauteur, assez étroite ; columelle un peu forte ; test épais, très opaque, souvent encroûté. — H. 10; D.4 1/2 millimètres. Rare ; un peu partout. D. — Groupe du Ph, hypnorum. Galbe allongé; tours méplans. Physa hypnorum, Linwé. Bulla hypnorum, L., 1758. Syst, nat., p. 127, — Ph. hypnorum, Drap. 1801. Tabl. moll., p. 52. — Loc. Prodr., p. 195. Fusoïde-allongé; 5 à 6 tours à peine convexes, le dernier très haut, très peu renflé; suture médiocre; ouverture ovale- étroite, égale à la 1/2 hauteur; columelle presque droite, peu épaisse; labre tranchant; test mince, très brillant, subtrans- Fi. 36 parent, fauve-roux. — H. 8 à 13; D. 3 à 5 millimètres. Gr.1/3f. Assez commun ; presque partout; plus rare dans le Midi. LIMN ÆIDÆ 5h) Physa Alixiana, SERVAIN. Ph. Alixiana, Serv., 1887. In Bull. Soc. malac., IV, p. 247. Assez petit, moins allongé ; spire courte, très obtuse ; sommet encrassé ; 5 tours convexes, le dernier tour un peu plus ventru, un peu plus grand que la demi-hauteur ; ouverture moins étroite, péristome droit, fragile, columelle à peine arquée; test hyalin. — H. 9 ; D. 5 millimètres. Rare ; lac de Grandlieu (Loire-Inférieure). Physa Ataxiaca, P. Facor. Ph. Ataxiaca, Fag., 1883. Diagn. esp. nouv., p. 18. Assez petit ; galbe plus court et plus ventru que celui de l’Aypnorum ; sommet plus aigu; dernier tour plus renflé, plus trapu ; ouverture moins étroite; coloration plus foncée ; test plus terne, souvent encroûté. — H. 9; D. 5 millimètres. Rare ; Rennes (Aude). Physa thermalis, P. Facor. PR. thermalis, P. Fagot, 18)0, Mss. Taille petite ; galbe plus étroitement eftilée que celui de l’hypnorum ; spire plus haute et plus acuminée ; dernier tour bien allongé, quoique un peu ventru vers le milieu; ouverture petite ; test fauve-roux. — H. 7; D. 2 1/2 millimètres. Eaux thermales de Campagne (Aude). Genre PLANORBIS, Guettard. Coquille dexlre, de taille variable, discoïde; spire plane ou concave; columelle nulle ; ouverture petite; péristome simple, non continu. A. — Groupe du P4. corneus. Coquille grande; dernier tour gros, arrondi. Planorbis corneus, LINNÉ. Helix cornea, L. 1758. Syst. nat., p. 710. — Pl. corneus, Poiret, 1802. Cog. Aisne, p. 57. — Loc, Prodr., p. 192. rs A. Locarp, Coq. 54 GASTROPODA Galbe discoïde-renflé, plus concave dessus que dessous; 5 à 6 tours à croissance très rapide, le dernier très gros, ventru en haut, dépassant l'avant- dernier vers l'ouverture; ouverture un peu oblique, arrondie, assez fortement échancrée par l’avant-dernier tour; test solide, corné- brun, plus clair en dessous, orné de rides lon- gitudinales sensibles, recoupées par des rides spirales, parfois malléé. — H. 8 à 13; D. 20 Fig. 37. à 35 millimètres. Commun ; presque partout, plus rare dans le Midi. Planorbis Tacitianus, LETOURNEUX. PI. Tacitianus, Let., in Serv., 1881. Lac Balaton, p. 82 (sine descr.). Croissance extrèmement rapide; dernier tour occupant en dessus presque tout l'ensemble, laissant plonger les autres tours, sauf la moitié de l’avant-dernier, dans un ombilic central relativement étroit et profond. — H. 10; D. 93 millimètres. Rare; Côtes-du-Nord, Il'e-et-Vilaine, Loire-fnfér., Haute-Garonn2. Planorbis helophilus, BoURGUIGNAT. PL elophilus, Brgt., 1860. Amén. malac., Il, p. 128, pl. 16, fig. 1-3. Taille plus grande ; croissance moins rapide ; dernier tour arrondi, bien descendant à son extrémité ; ouverture plus oblique, plus descen dante, plus large que haute. — I. 10 à 22; D. 30 à 40 millimètres. Rare ; France septentrionale et centrale. Planorbis Mabillei, BOURGUIGNAT. PI. Mab., Bret. 1810, Mol. lit., XI, p. 25, pl. 4, fig. 1-3.— Loc. Prodr., p. 193. Plus petit, moins renflé ; croissance plus lente, très régulière, dernier tour peu haut, bien cylin- drique, à peine plus haut que l’avant-dernier vers l'ouverture ; ouverture subarrondie assez petile, à bords marginaux plus rapprochés; test plus régu - lier, orné de stries plus fines, plns rarement et plus délicatement malléé. — H. 7 à 9; D. 18 à 28 millimètres. Peu commun ; France septentrionale et centrale. Fc. 38. LIMNÆIDÆ 55 B. — Groupe du Pl, umbilicatus. Coquille assez grande ; dernier tour caréné, Planorbis umbilicatus, MüLLER. PI. wmbil., Müll., 1774, Verm. hist., II, p. 160. — Loc, Prodr., p. 186, Aplati, un peu concive en dessus, subconvexe-plan en dessous; 6 à 7 tours à croissance progressive, plus convexes dessus que dessous, le der- nier élargi à l'extrémité, bien ar- rondi en dessus; carène basale; ou- verture ovalaire; test un peu mince, corné-roux. — H. 2 1/2 à 3; D. 10 à 14 millimètres. Commun ; presque partout. Fic. 39 à 41. Planorbis submarginatus, DE CRiSTOFORI ET Jan. PI. submarg., Crist, Jan, 1832. Cat., XX, no 9, 12. — Loc, Prodr., p. 187. Plus petit; dernier tour un peu moins convexe, moins dilaté à l'ex- trémité ; carène basale obtuse. — H. 1 1/2 à 2 1/2 ; D, 7 à 19 mill. Assez rare ; un peu partout. Planorbis carinatus, MULLER. PI. carinatus, Müller, 1774, Ver. hist., II, p. 157, — Loc. Prodr., p. 187. Plus aplati; subconcave en dessus et en dessous ; 5 à 6 tours à crois- sance plus rapide, convexes en dessus et en dessous, le dernier bien dilaté à l'extrémité ; carène aiguë, exactement médiane ; test corné-clair. — H.2 à 2 1/2; D. 10 à 14 millimètres, Commun ; presque partout. Planorbis pervius, BOURGUIGNAT. PI. pervius, Brgt. Nov. sp. in coll. Voisin du carinatus; taille plus petite; tours plus renflés, plus con- vexes, à croissance encore plus rapide; ombilic plus étroit en dessous; carène aiguë, médiane; ouverture plus largement cordiforme. — H, 2; D. 8 millimètres. Rare ; Chenonceaux (Indre-et-Loire). 6 GASTROPODA Planorbis Gallicus, BOURGUIGNAT. PI. Gallicus, Bret., 1886. In Bull. Soc. malac., IV, p. 249. Voisin du carinatus ; lours à croissance plus rapide, bien bo nbés en dessus ; carène tout à fait inférieure ; test fragile, transparent, blond- clair. — H. 2 1/2; D. 8 à 10 millimètres. Rare ; Aube, Loire-Inférieure, Seine, Aïn, Rhône, etc. Planorbis intermedius, DE CHARPENTIER. PL. intermed., Charp., 1837. Moll. Suisse, p. 21, pl. 2, fig. 18. Voisin de l’umbilicatus; dernier tour un peu plus renflé en dessous; carène inframédiane, mais non basale ; ouverture un peu moins oblique. — H. 2 1/2 à 3; D. 10 à 14 millimètres. Commun ; presque partout. Planorbis dubius, HARTMaAnN. PI, dubius, Hart., 1821. In Neue Alpina, I, p. 254. — Loc. Prodr., p. 188. Assez pelit; carène médiane; en dessus. enroulement rapide comme le carinatus; en dessous, enroulement graduel et lent comme l’umbilicatus ; ouverture très oblique. — H. 2 1/2; D. 10 à 12 millimètres. Assez rare ; un peu partout, surtout le No:d et l’Est. Planorbis subangulatus, Purrippr. PL. subangulatus, Phil., 1844. Mol. Sic., If, p. 119, pl. 11, fig. 6. Plus petit que l’umbilicatus; dernier tour un peu plus gros, bien arrondi en dessus; carène basale obtuse ; ouverture peu dilatée, oblique- ment subarrondie. — H. 2 à 2 1/2; D. 8 à 10 millimètres. Rare; Finistère, Puy-de-Dôme, surtout le Midi. Planorbis Salonensis, F. FLORENCE. PI. Salonensis, F, Flor., 14890. In Bull, Soc, malac., NII, p. 71. Plus petit que l'umbilicatus ; plus concave en dessus, moins plan en dessous ; tours moins convexes en dessus, plus arrondis en dessous ; le dernier moins haut à sa naissance; carène infra-médiane, presque nulle ; ouverture pelite. — H. 2 1/2; D. 10 millimètres. Rare ; Salon (Bouches-du-Rhône). LIMNÆIDÆ 57 C. — Groupe du Pl, vorticosus. Taille petite ; tours nombreux, le dernier caréné. Planorbis vorticosus, LiNné. Helix vortex, L., 1158. Syst. nat., p.112. — PI. vortex, Müll.,1774. Verm. hist., II, p. 158. — Loc. Prodr., p. 188, Très déprimé; concave en dessus, plan en dessous ; 6 à 7 tours plus convexes dessus que dessous, à croissance très lente, le dernier pas plus grand; carène infra-médiane obluse; ouverture petite ; test mince, un peu luisant, corné- pâle. —H. 1 à 1 1/2; D. G à 11 millimètres. HOME E Assez commun ; presque partout. Planorbis compressus, Micnaup. PI. compres., Mich., 1831. Compl., p. 81, pl. 16, fig.6-8, — Loc., Pr., p. 188. Un peu plus petit; plus comprimé, moins plan en dessous ; dernier tour aussi renflé dessus que dessous ; carène médiane ; ouverture sub- ovale ; test plus fragile. — H. 3/4 à 1; D. 6 à 9 millimètres. Peu commun; un peu partout. D. — Groupe du P7. rotundatus. Taille petite ; tours nombreux, le dernier peu haut, non caréné, Planorbis rotundatus, PoiRET. PI. rotundatus, Poir., 1801. Cog. Aisne, p. 93. — Loc. Prodr., p. 189. Très déprimé ; concave en dessus, presque plan en dessous; 6 à 7 tours à croissance régulière, arrondis, plus renflés — - dessus que dessous, le dernier obtusément su- © S ©) banguleux dans le bas, un peu dilaté vers l'ouverture; ouverture avec un bourrelet blanc interne ; test solide, corné-fauve. — H, 1 ; D. 5 à 8 millimètres. Assez commun ; un peu partout. Fig. 45 à 47. Planorbis septemgyratus, LIEGLER. PI. sept.,Ziegl., in Rossm., 1835, Icon., p. 106, fig. 64. — Loc. Pr., p. 189. 58 GASTROPODA Un peu plus comprimé; moins concave en dessus; 7 à 8 lours plus serrés, le dernier à peine dilaté à l'extrémité; ouverture plus ronde, sans bourrelet, — H. 4/5 ; D. 5 à 8 millimètres. Peu commun ; un peu partout. Planorbis Perezi, GRAELLS. PI. Perezii, Gr., in Dup., 1854. Hist, moll., p. 441, pl. 25, fig. 1. — Loc. Prodr., p. 189. Encore plus comprimé ; à peine concave en dessus ; 6 à 7 lours très serrés, paraissant en dessus très étroits el un peu aplatis ; le dernier peu haut, non dilaté à l’extrénité ; ouverture ronde, légèrement épaissie. — HI. 1/2 à 3/4 ; D. 4 à G millimètres. Assez rare ; un peu parlout, Planorbis fragilis, MILLET. PI. fragilis, Mil., 1851. Mol. M.-et-Loire, p. 43, — Loc. Prodr., p. 189. Plus petit; plan en dessus et en dessous; 6 tours arroniis dessus, plansen dessous ; le dernier anguleux en bas, à peine plus grand; ouver- ture non dilatée, sans bourrelet ; test mince, très fragile, gris-perle. — H. 3/4; D. 4 à 5 millimètres. Rare; Maine-et-Loire. Planorbis spirorbis, LINNÉ. Helix spirorb., L., 175?. Syst. nat., p. 110. — PI. spirorb., Müll., 1774. Verm. hist., II, p. 161. — Loc. Prodr., p. 190. Taille petite; un peu renflé; concave en dessus, presque plan en des- sous ; #4 à 5 tours convexes, croissance progressive, le dernier à peine dilaté à l'extrémité ; ouverture petite, sans bourrelet ; test un peu mince, corné-pâle. — H. 1 ; D. 5 à 6 millimètres. Commun ; presque partout. Planorbis Milletianus, BOURGUIGNAT. PI, Milletianus, Bret. Nov. sp. in coll. Plus petit que le spirorbis; un peu concave en dessous; tours plus hauts et plus arrondis, plus renflés, le dernier non dilaté; ouverture presque ronde ; test mince, fragile, pellucide. — H, 3/4; D. 3 milli- mètres. Rare ; environs d'Angers (Maine-et-Loire). LIMNÆIDÆ 59 E. — Groupe du PL. contortus. Taille petite ; tours très nombreux, le dernier gros, non caréné, Planorbis contortus, LiNné. Helix contorta, L., 1752. Syst. nat., np. 110. — PI, contortus, Müll., 1774. Verm. hist., Il, p. 162, — Loc. Prodr., p. 192. Galbe assez haut, plat en dessus, très concave en dessous ; 8 à 9 tours très serrés, très étroits, convexes, compri- més en dessus, arrondis en dessous, à crois- C) D & sance bien graduelle; le dernier arrondi, = subanguleux vers le haut, non dilaté à l’ex- trémité ; ouverture étroite, semi-lunaire; test mince, corné-fauve, ver- dâtre. — H. 1/2 à 2; D. 4 à 6 millimètres. Assez commun ; presque partout, plus rare dans le Midi. FiG. 48 à 5). Planorbis Rayi, BOURGUIGNAT. Pl. Rayi, Bret., Nov. sp. in coll. Plus petit; 6 à 8 tours, moins serrés en dessus ; le dernier un peu plus large en dessous ; ombilic un peu plus étroit; ouverture plus arron - die. — H. 1; D. 3 millimètres. Rare ; environs de Troyes et d'Avignon. F. — Groupe du PI, albus. Taille petite; tours peu nombreux, le dernier large, non caréné, Planorbis albus, MULLER. PI. albus, Müll., 1174. Verm. hist., II, p. 164, — Loc. Prodr., p. 191. Déprimé, à peine convexe en dessus, largement concave en dessous ; 3 à 4 tours assez convexes dessus et dessous, dépri- més, à croissance rapide, le dernier comprimé- arrondi, très dilaté à l'extrémité ; ouverture rès oblique, & bien ovalaire ; test avec stries trans verses et spirales, hispide, corné très pâle. — H. 1 à 1 192; D. 4 à AEO BEN 7 millimètres. Assez commun ; presque partout. 60 GASTROPODA Planorbis Pyrenaicus, BOURGUIGNAT. PI, Pyren., Brget., in Fagot, 1886. Moll, reg. Toulouse, p. 110, Plus petit; un peu moins déprimé ; moins dilaté à l'extrémité ; ouver- ture moins ovalaire ; test non treillissé. — H. 1; D. 3 à 4 millimètres. Rare ; ia Haute-Garonne, Planorbis Boubeei, DE SAINT-SIMON. PI, thermalis, Boubée, 1831-33. Bulletin, p. 31 (sine descr., non Westerl.). — PI, Boubeei, S.-Sim., 1893. In coll. Voisin de l'abus, plus petit et plus déprimé ; ombilie un peu plus ouvert; tours plus convexes, le dernier non dilaté à l'extrémité; test non treil- lissé. — H. 3/4; D. 3 1/2 millimètres. Très rare ; Thermes de Luchon (Haute-Garonne). Planorbis Crosseanus, BOURGUIGNAT. PI. Cros. Bret., 1862. Mal. Q.-Cant., p. 44, pl. 1, fig. 21-23. — Loc. Pr.,p.191. Plus petit que l’albus ; moins déprimé; 5 tours à croissance plus régu- lière ; dernier tour plus arrondi, à peine dilaté à l'extrémité ; ouverture moins oblongue; test plus robusle, u.ême ornementation. — H. 1/2; D, 4à 6 millimètres. Peu commun ; un peu partout, surtout le Nord et l'Est. Planorbis stelmachætius, BoURGUIGNAT. PI, stelm., Brgt., 1860. Mal. Bret.,p. 136, pl. 2, fig. 10-13. — Loc. Pr., p. 192. Moins déprimé que l'albus ; croissance plus rapide; dernier tour avec carêne médiane ornée de poils raides et caducs; test avec fortes côtes longitudinales saillantes et stries transverses. — H, 2 à 3 ; D. 5 à 6 mill. Rare ; Côtes-du-Nord, Aisne, etc. Planorbis Tricassinus, BOURGUIGNAT. PI. Tricass., Brgt., Nov. sp. in coll. Un peu plus renflé que l’albus ; tours plus arrondis, surtout le dernier; croissance plus régulière; ouverture plus petite etplus ronde; test plus épais, encroûté. — H. 1 ; D. 5 1/2 millimètres. Rare ; environ de Troyes. Planorbis Bourguignati, MoiTESsIER. PI. Bourg. Moit., 1868. Mal. Hérault, p.52, pl. 1, fig.1-6. — Loc. Pr.,p. 191. LIMNÆIDÆ 61 Taille plus forte ; plus concave dessus et dessous ; tours plus convexes, mieux distincts, le dernier plus mince à sa naissance, gros et bien dilaté à l'extrémité; ouverture bien oblongue ; test comme costulé, encroûté. — H. 21/2; D. 6 1/2 millimètres. Rare ; Hérault. Planorbis Paladilhei, MoiTessier. PI, Palad., Moit., 1869. Mal. Hérault, p.53, pl. I, fig. 7-14. — Loc. Pr., p.191. Plus petit que le Bourquigaati; croissance un peu moins rapide; dernier tour subanguleux ; test orné de forts sillons transverses, élevés comme de petites côtes et bien espacés. — IT. 2; D. 5 millimètres. Rare, l'Hérault. Planorbis glaber, JEFFREYS. PI. glaber, Jeff., 1830. Trans. Linn. Soc., XVI, p. 285, — PI. lœvis, Loc., Prodr-np 4102 Taille petite ; concave en dessus et en dessous ; 3 1/2 à 4 tours assez convexes, non anguleux, le dernier non dilaté à l'extrémité; ouverture bien ovalaire, test presque lisse, mince, glabre, corné-fauve. — H. 1/2 à 11/4; D. 8 à 4 1/9 millimètres. Rare ; un peu partout. Planorbis Draparnaudi, JEFFREYS. PI. Draparnaldi, Jeffr., 1830. Trans, Linn. Soc., XVI, p. 386. Un peu plus grand que le glaber ; plan en dessus, concave en dessous, 4 1/2 tours à croissance régulière, le dernier à peine dilaté à l’extré- mité, aplati-subanguleux en dessous, puis subarrondi; ouverture subarrondie. — H. { à 2; D. 5 à 5 1/2 millim. Rare; un peu partout. G. — Groupe du PL, cristatus. Très peut; dernier tour plissé et carêné, Planorbis cristatus, Linné. Nautilus cristatus, L., 1758. Syst. nat., p. 109. — PI. crist., Drap., 1805. Hist. moll., p. 42,pl. 2, fig. 1-3, — Loc. Prodr., p. 190. 62 GASTROPODA Très déprimé ; un peu plus concave dessous que dessus ; 2 1/2 à 3 tours assez convexes, à croissance rapide, le dernier grand; carêne médiane obluse; ouverture ovalaire; test mince, orné de plis élevés, saillants, dis- tants, formant denticulations sur la carêne; d’un corné- Fig. 53. pâle. — H. 1/2; D.1 à 2 1/2 millimètres. Grossi 8 fois. Assez rare; un peu parlout, Planorbis imbricatus, MüLLER. PI, imbr., Müll., 1774. Verm. Hist., I, p. 165. — Loc. Prodr., p. 190. Plus grand ; même galbe ; test orné de plis minces, saillants, parfois obsolètes ; carène à peine denticulée ; coloration plus pâle. — H. 1/2; D. 2 à 3 1/2 millimètres. Assez rare; un peu partout. H. — Groupe du P7, fontanus. Taille petite ; dernier tour très fortement carêné. Planorbis fontanus, LIGHTF00T. Helix fontana, Lightf., 1786. In Phil. Trans., LXXVI, I, p. 165, pl. 2, fig, 1. PI, font., Flem., 1814. Edinb. Encycl., VII, I, p. 69. — Loc., Pr., p. 186. Très déprimé-lenticulaire ; 8 à 4 tours à croissance rapide, le dernier très grand, formant presque toute la (s . &) coquille; carêne médiane, tranchante; ouverture à bords également con- vexes; test très mince, glabre, lui- sant, corné-roux. — H. 1/2 à 1; D. 2 à 4 1/2 millimètres. Assez rare ; presque partout, Fic. 54 à 56. Planorbis euphæus, BOURGUIGNAT. PI, euphæus, Bret., 1864. Mal. Alg., II, p. 165, pl. 9, fig. 35-38. Convexe en dessus, plan en dessous ; 3 à 4 tours, le dernier avec ca- rêne basale ; ouverture très oblique, irrégulièrement cordiforme. — H. 1/3 à 1 ; D. 2 à 4 millimètres. Rare ; le Midi. Planorbis Sequanicus, BOURGUIGNAT. PI. Sequanicus, Brgt., Nov. sp. in coll. Plan en dessus, convexe en dessous ; 3 à 4 tours, le dernier avec une LIMNÆIDÆ 63 carène supérieure ; ombilic très étroit ; ouverture irrégulièrement cordi- forme — H. 1; D. 4 millimètres. Rare ; la Seine, aux environs de Troyes. Genre SEGMENTINA, Fleming. Coquille petite, aplatie, largement ombiliquée en dessous, caré- née; à l'intérieur des tours, des lamelles espacées, disposée par 3, formant chambres incomplètes. Segmentina nitida, MüLLer. Planorbis nitidus, Müll., 1114. Verm. hisf., Il, p. 163. — S. nitida, Flem., 1830. Edinb. Encycl., XII, p. 63. — Loc. Prodr., p. 185 (P:anorbis), Déprimé, convexe ea dessus, légèrement concave au centre, bien om- biliqué en dessous; 4 à 5 tours à croissance lente et régulière, le dernier très (s 7 grand, convexe en dessus, anguleux en bas, plan en Fig. 57 à 60. dessous; péristome tranchant; test brillant, lisse, corné ou rouge- brun, — H, 1 à 11/2; D. 4 à 6 millimètres, Peu commun ; presque partout. Segmentina Montgazoniana, BOURGUIGNAT. S. Montgaz., Bret., in Servain, 1881, Lac Balaton, p. 89. Plus petit, plus comprimé; en dessus plan et un peu concave au centre ; large ombilic en dessous ; suture profonde; tours à croissance régulière, le dernier un peu plus grand. — H. 1; D. 5 millimètres. Rare ; Haute-Garonne, Aube, etc. Segmentina microcephala, BourGuIGNarT. S, microceph., Brgt., in Servain, 1881. Lac Balaton, p. 88. Taille petite; spire sensiblement concave, très exiguë, à tours très serrés, convexes, séparés par la suture ; en dessous ombilic peu ouvert; dernier tour très grand, un peu descendant à l'extrémité. — I. 1; D. 4 1/2 millimètres. Rare ; Haute-Garonne. Segmentina Servaini, BOURGUIGNAT. S, Servaini, Brgt, in Servain, 1881. Lac Balaton, p. 86. 64 : GASTROPODA Assez petit; spire presque rulle ; ombilic très petit; 2 à 2 1/2 tours, le dernier constituant presque toute la coquille ; ouverture avec un bour- relet interne. — H. 1/2 à 2 ; D. 4 à 5 millimètres. Rare ; Dauphiné, Basses-Alpes, etc. ANCYLIDÆ Coq. conique, en bonnet phrygien ; sommet pointu, arqué ; ouverture ovalaire ; péristome simple. continu. Genre ANCYLUS, Geoffroy. Coq. plus ou moins conique, dextre ou sénestre, suivant l’inclinaison du sommet ; test mince, lisse ou striolé. A. — Groupe de l’A. simplex. Ouverture largement arrondie. Ancylus simplex, Buc'noz. Lepas simpl., Buc'hoz, 1171. Aldr. Loth., p.236. — A. simpl., Loc. Pr., p. 2017. Sommet assez élevé, arrivant aux 2/3 du grand axe EF de l’ouverture, un peu obtus, peu courbé; ligne sous- apico-basale, presque droite; ouverture arrondie, ovale, un peu rétrécie sous le sommet; test mince, finement strié, blanc grisâtre, jaune ou verdâtre. — H. 2 à 4; 16. à 62 D). 4 à 8 millimètres. Peu commun ; un peu partout. Ancylus riparius, DESMAREST. A. rip., Desm., 1814. Bull. Phü. Paris, p. 19, pl, 1, fig. {. — Loc. Pr.,p. 208. Sommet plus élevé, arrivant aux 4/5 du grand axe, très pointu, assez recourbé ; ligne sous-apico-basale, étroitement concave; ouverture arrondie, obovale, rétrécie sous le sommet. — H. 2 1/2 à 5 1/2; D. 4 à 8 millimètres. Peu commun ; Vosges, Bourgogne, Lyonnais, Dauphiné, etc. ANCYLIDÆ 65 Ancylus capuliformis, Jan. A. capuloides, Jan, in Porro, 1838. Prov. Com., p. 87, pl. 1, fig. 7. — Loc, Prodr., p. 208. Sommet élevé, arrivant aux 3/4 du grand axe, oblus, assez recourbé ; ligne sous-apico-basale, largement concave ; ouverture obovale, arron- die, à peine rétrécie sous le sommet. — H. 3 à 6; D. 5 à 10 millimètres. Commun; presque partout. Ancylus costulatus, KüsTEr. A. costul., Küst., 14853. Conch. Cab., pl. 1, fig. 15:17. — Loc. Prodr., p. 209. Galbe du riparius ; sommet plus obtus, plus oblique ; | test orné de stries rayonnantes assez accusées, alternant PS avec des côtes plus fortes; blanc-grisâtre où jaunâtre. H. 3 à 4; D. 5 à 8 millimètres. Peu commun ; surtout en Provence. Fi. 63, Ancylus strictus, MORELET. A. strict., Morel., 4815. Moll. Port., p. 88, pl. 8, fig. 4. — Loc. Pr., p. 209 Très élevé ; comprimé latéralement ; sommet arrivant aux 3/4 du grand axe, assez recourbé et pointu ; ligne sous-apico-basale, assez concave; ouverture elliptique, étroite, — H. 4; D. 8 millimètres. Rare ; la Bretagne. Ancylus gibbosus, BOURGUIGNAT, A. gibbosus, Bret., 1853. In Journ. conch., IV, p. 186. — Loc. Prodr., p. 207. Assez petit; peu élevé; très bombé, gibbeux; sommet arrivant à la limite du grand axe, un peu recourbé, très ess obtus ; ligne sous-apico-basale droite et courte; ouverture | obovale. —H. 3 à 3 1/2; D. 5 à 7 millimètres. Assez rare ; Oise, Aube, Finistère, Alpes-Maritimes, Pyrénées, etc. Fi. 64. Ancylus vitraceus, MorELerT. A. vitraceus, Morel., 14815. Moll. Port., p. 87, pl. 8, fig. 8. Sommet peu élevé, arrivant aux 4/5 du grand axe, arqué, un peu obtus ; ligne sous-apico-basale, bien concave ; ouverture subarrondie ; péristome un peu évasé. — H. 2 {/2; D. 6 millimètres. Rare ; Banyuls-sur-Mer (Pyrénées Orientales). 66 __ GASTRG@PODA Ancylus orhicularis, HELD». A. orbicularis, Held, 1837, Zn Isis, p. 305. — A. cyclostoma, Loc. Pr. p. 409. Galbe déprimé ; sommet arrivant aux 2/3 du grand axe, à peine recourbé, un peu pointu ; ligne sous-apico-basale, peu concave; ouver- ture circulaire. — H. 3; D. 8 millimètres. Rare ; Aube, Finistère, Eure, etc. B. — Groupe de l’A. lacustris. Ouverture étroitement elliptique. Ancylus lacustris, LiNné. Patella lacustris, L., 1758. Syst. nat., p. 183. — A. lacustris., Müll., 1774. Verm. hist., II, p. 199. — Loc. Prodr., p. 210. Sommet peu élevé, arrivant aux 2/3 du grand axe, très aigu, peu recourbé, iufléchi sur le côté; ligne sous- apico-basale assez concave; ouverture allongée, un peu rétrécie sous le sommet; test très mince, très fragile, transparent, presque lisse, corné-pâle. — H. 2 à 3; D. 5 à 8 millimètres. 23% Fic. 65 à 66. Assez Commun ; presque partout. Ancylus Moquinianus, BoOuRGUIGNAT. A. Mog., Brget., 1853. In J. conch., p.197, pl. 6, fig. 9. — Loc. Prodr., p. 210. Sommet assez élevé, arrivant aux 3/4 du grand axe, un peu obtus, assez recourbé ; ligne sous-apico-basale, à peine concave ; test un peu plus solide. — H, 3 à 4; D. 5 à 9 millimètres. Rare; Bourgogne, Prevence, Pyrénées. ASSIMIIDÆE 67 OPERCULATA ASSIMIIDÆ Coquille très petite, turbinée, conoide, très obtusément ombiliquée ; spire simple ; dernier tour assez gros ; ouverture entière, simple. Genre ASSIMINIA, Leach. Coquille conoïde-courte, peu haute ; ouverture subarrondie ; péristome continu ; opercule paucispiré, nucléus situé près de la columelle. Assiminia Eliæ, PALADILHE. A. Eliæ, Pal., 4819. An. se. nat., p. 6, pl. 21, fig. 15-17. — Loc. Pr., p. 220. Galbe conoïdal assez élevé ; 6 à 7 tours peu convexes, à croissance très rapide à partir du quatrième, le dernier grand, arrondi; suture assez profonde; ouverture oblique, subpiriforme ; labre un peu rejeté en dehors, bord colu- mellaire mince, tranchant; test lisse, luisant, ambré-rou- geâtre. — H. 3 1/2; D. 2 millimètres. F16. 67. Rare ; eaux saumâtres du littoral océanique. RO RE Assiminia Sicana, BRUGNONE. A. littorina, var, Sicana, Brugn., 1876. Mise. malac., II, p. 13, fig. 19. — A. Sicana, Mtr., 1878. En. sin., p. 53. Conoïdal un peu court; 5 tours à peine convexes, le dernier grand, ventru ; suture peu profonde ; ouverture subarrondic ; columelle épaisse, calleuse ; labre tranchant; test fauve-roux. — H. 3 ; D. 2 1/4 millimètres. Très rare ; eaux saumnâtres du littoral méditerranéen. 68 GASTROPODA Assiminia littorina, DELLE Crise. Helix littorina, Chiaje, 1829, Mem., III, p. 215, pl. 49, fig.36-38. — À .littorina, Jeffr., 1867. Brit. conch., V, p. 101, pl. 97, fig. 6. — Loc. Prodr., p. 220. Subconoïdal court; 4 tours convexes, le dernier grand et ventru; suture peu profonde ; ouverture oblique, un peu anguleuse en haut; fauve-clair. — H. 2; D. 1 1/2 millimètre. Rare ; eaux saumâtres du littoral méditerranéen. VIVIPARIDÆ Coquille grosse, turbinée, conoïde, étroitement ombiliquée; spire simple ; dernier tour médiocre; ouverture entière. Genre VIVIPARA, de Lamarck. Coq. convidale ; sommet obtus, pointe apicale saillante ou non; ouver- ture arrondie, péristome continu ; opercule à nucléus sublatéral. A. — Groupe du V. contecta. Tours arrondis ; pointe apicale saillante ; suture profonde. Vivipara contecta, Mirrer. Cyclostoma contecta, Mill., 1813. Mol. Maine-et-Loire, p. 5. — V. contecta, Brgt., 1862. Spic. mal., p. 126, pl. 10, fig. 2. — Loc. Prodr., p. 221. Galbe globuleux-conique, un peu haut, très ventru ; 6 tours étagés, renflés-arrondis, méplans vers la suture; suture très profonde; le dernier très gros, à profil bien arrondi-ventru, un peu méplan- anguleux vers le haut, lentement atténué vers le bas; pointe apicale très aiguë; ouverture arrondie-ovale, un peu anguleuse en haut; test mince, assez solide, luisant, brun-olivâtre, monochrome ou avec deux ou trois bandes brunes peu distinctes au dernier tour, le plus souvent continues et assez larges. — H. 30 à Fi. 68. 38 ; D. 24 à 32 millimètres. Assez commun ; nn peu partoul. PALUDINIDÆ 69 Vivipara brachya, LETOURNEUX. V. brarhya, Let., in Brgt., 1880. Rec. Vivip., p. 11. Conique-surbaissé ; spire courte ; les premiers tours exigus, les 2 der- niers particulièrement développés ; ouverture arrondie, — II. 28 à 32; D. 26 à 29 millimètres. Assez rare ; Seine, Tarn-et-Garonne, Au:le, Alsace, etc. Vivipara lacustris, BECK. V. lacustris, Beck, 1847, In Amtl. Berich., p. 123. Ventru-allongé ; 7 tours bien arrondis, non méplans vers la suture ; tours supérieurs anguleux; croissance graduelle; suture profonde ; on bilic un peu élargi; ouverture ovalaire, peu oblique ; test olivâtre, avec 3 zonules rousses peu accusées. — H. 44 ; D.33 millimètres. Rare ; étang de Grandlieu (Seine-Infricure). Vivipara communis, MoquiN-Tanpox. V. comm . Moq., 1855. H. moll., II, p. 532, pl. 40, fir. 22,— Loc. Pr.,p. 221. Conique-ventru, assez haut; 6 à 7 tours non élagés, bien arrondis, à croi-sance gradue'le. le dernier à peine plus gros, à profil régulière- ment arrondi dans le haut et dans le milieu, assez rapid ment attésué dans le bas; test solide, brun-olivâtre, monochrome ou avec deux ou trois bandes étroites, brunes, souvent interrompucs, peu distinctes au dernir tour; suture profonde; ombilic étroit; ouverture sub- arrondie, oblique, à peine anguleuse dans le haut. — II. 30 à 40; D. 23 à 30 millimètres. Comuun; presque partout, surtout dans le Fic. 69. Midi. Vivipara paludosa, BourGuicNAT. V. paludosa, Brgt., 1880, Zèec. Vivip., p. 20, Voisin du communis ; 6 tours ; spire élancée-obluse, s'atténuant assez brusquement vers le sommet ; suture linéaire entre les tours supérieurs, ensuite plus profonde ; ouverture très oblique ; bord columellaire très épaissi ; test brun-marron terne. — FT. 35 ; D. 24 millimètres. Rare ; canal du Rhône au Rhin. A. Locarp, Coq. 5 70 GASTROPODA Vivipara occidentalis, BouRGUIGNAT. V. occident., Brgt., 1870. Am. malac., I, p. 57. — Loc. Prodr., p. 222. Voisin du communis ; 6 tours bien convexes ; sommet très obtus, ma- melonné ; tours supérieurs gros ; suture linéaire dans le haut, ensuite plus profonde au quatrième tour ; pointe apicale émoussée ; test olivâtre, avec 3 bandes peu visibles. — H. 40 ; D. 27 millimètres. Rare; canal de Rennes (Ille-et-Vilaine). Vivipara Bourguignati, SERVAIN. V. Bourg., Serv., 1884. Bull, Soc. malac., I, p. 177, pl. 3, fig. 6. Galbe subglobuleux ; spire très obtuse, très courte ; 5 tours, les pre- miers à peine saillants sur le troisième, le dernier très développé, ventru- arrondi; suture accusée aux 2 derniers tours ; ouverture subarrondie ; test un peu mince, gris-olivacé, avec 3 larges bandes fauves. — H. 24; D. 21 millimètres. Rare ; Loire-Inférieure, Seine-Inférieure, Eure, Allier, etc. B. — Groupe du V. fasciata. Tours convexes ; pointe apicale nulle ; suture médiocre. Vivipara fasciata, MüLLer. Nerita fasciata, Müll., 1774. Verm. hist., II, p. 183. — V. fasciata, Dup., Hist. moll., p. 540, pl. £7. fig. 6. — Loc. Prodr., p. 222. Galbe ovoide un peu ventru ; 4 à 5 tours con- vexes, le dernier assez renflé, un peu plus ventru vers le bas que dans le haut, au voisinage de la suture; suture médiocre; sommet un peu aigu; ouverture oblique, subarrondie; ombilic presque nul; ouverture bien arrondie, légèrement angu- leuse dans le haut; test assez mince, luisant, fauve-verdâtre pâle, avec 3 bandes brunes minces, bien distinctes. — H. 25 à 30; D. 20 à 24 milli- mètres. Commun ; presque partout ; plus rare dans le Midi. Fi. 70. Vivipara subfasciata, BoURGUIGNAT. V. subfasc., Bret., 1870. Ann. malac., 1, p. 50,pl. 59, — Loc. Prodr..p. 222, BYTHINELLIDE 71 Taille plus forte, galbe plus allongé, moins ventru; croissance plus rapide : 5 à 5 tours moins convexes ; sommet plus volumineux ; ouverture moins haute ; test plus solide. — H. 32 à 38 ; D. 20 à 26 millimètres. Assez rare ; un peu partout, sauf dans le Midi. Vivipara penthica, SERVAIN. V. penthica, Serv., 1884. Bull. Soc. malac., I, p. 180, pl. 3, fig. "8-9. Plus petit que le fasciata, plus allongé, plus conique ; 5 tours, les premiers peu développés, peu convexes; le dernier gros et bien arrondi; suture bien linéaire ; ouver- ture plus oblique et plus arrondie; test plus sombre. — H. 20 à 25; D. 11 à 18 millimètres. Assez rare; environs de Paris, Deux-Sèvres, Ille -et- Vilaine, Rhône, etc. Vivipara imperialis, BourGui@NarT. V. imper., Brgt., 1884. Bull. Soc. malac., I, p. 183, pl. 3, fig. 7. Voisin du fasciata; plus trapu ; tours d'abord peu convexes, se renflant graduellement, le dernier ample, arrondi surtout dans le bas ; suture très peu accusée ; test épais, opaque. — H. 27 à 31 ; D. 20 à 21 millimètres. Rare ; eavirons de Paris, Nièvre, Côt:-d'Or, etc. BYTHINELLIDÆ Coquille petite, turbinée ou turricuiée; ombilic étroit; ouverture entière ; opercule corné ou calcaire, concentrique, spiral ou subspiral. Genre BYTHINIA, Gray. Coq. turbinée, conoïde ; ouverture ovale-piriforme ; péristome mince, continu ; opercule calcaire, à stries concentriques; nucléus subcentral, A. — Groupe du B. tentaculata, Ombilic tout à fait recouvert. Bythinia tentaculata, Linné. Helix tentacul,, L.,1158. Syst. nat., p. 114 — B.tentacul., Gray, in Turt.; 1840, Shell's Brit., p. 93, fig. 20. — Loc. Prodr.; p. 223. 72 GASTROPODA Galbe ovoïde- ventru ; spire peu haute; 5 à 6 tours assez convexes, le dernier grand, ventru, plus grand que les 2/3 de la coquille; suture assez profonde; ouverture oblique, subovale; péri- stome peu saillant, continu, non réfléchi; test mince, solide, luisant, subtransparent, jaune corné. — H. 9 à 11; D. 4 1/2 Fi. 22. à 7 millimètres. Commun ; presque partout. Bythinia producta, MENKE. B. tentaculata, var. producta, Menke, 1828, Sym, meth., p. 41. Taille plus forte, spire plus haute ; 6 à 7 tours assez convexes, le der- nier un peu allongé ; ouverture moins arrondie ; test plussolide, corné, peu brillant, — H. 12 à 15; D. 7 à 8 millimètres. Assez rare; un peu partout. Bythinia decipiens, MizLer. Paluda, decipiens, Millet, 1843. In Mag. 2001. p. 2, pl. 63, fig. 2 (mala). Un peu plus petit que le éentaculata, plus allongé ; spire un peu plus haute ; tours peu convexcs, le dernier à peine un peu moins ventru; suture plus accusée. — II. 7 à 10; D. 4 à 6 millimètres. Assez commun ; un peu partout. Bythinia gravida, J. Ray. B. gravida, Ray, 1884. Bull. Soc. malac., I, p. 154. Plus court et plus renfl: que le tentaculat 1 ; tours supéricurs très pelits ; les 2 derniers particulièrement volumineux ; ouverture grande, subar- rondie ; test un peu mince, — H. 10; D.7 millimètre:. Rare; Aube, Ille-et-Vilaine. Bythinia Stramicensis, Locano. B. Stramicensis, Loc., 1892, In l'Echange, VII, p. 16. Même taille que le tentaculata; galbe ovalaire un peu allongé; tours à peine convexes; suture presque superficielle ; le dernier tour plus grand que les 23 de la hauteur totale, — H. 10 à 11 ; D. 4 1/2 à 5 1/2 millimètres. Les environs de Crémieu (Isère). BYTHINELLIDÆ 73 Bythinia Sebethina, BLAxc. B. Sebeth.., Blanc, in Cout., 1881. Not. maluc., p. 34. — Loc. Prodr., p.224 Mème taille que le tentaculata ; galbe notablement plus allongé; spire plus haute ; tours plus convexes, le dernier moins ventru, plus allongé, plus petit que les 2/3 de la hauteur totale ; suture plus accusée ; ouverture plus petite, assez arrondie. — H.9à 11; 6 à 6 1/2 millimètres. Peu commun ; un peu partout. Bythinia Matritensis, BourGuicnar. B. Matrit., Brét., 1864. Mal. Alg., II, p. 359. — Loc. Prodr., p. 224. Mème taille que le tentaculata; bien plus étroitement allongé ; croissance plus régulière; spire bien plus haute; tours bien convexes; le dernier bien moins gros; suture profonde; ouver- ture petite, arrondie. — H. 9 à 11 ; D. 5 1/2 à 6 millimètres. Fic. 3. Assez rare ; Bouches-du-Rhône, Hérault, Aude, Charente, ete. Bythinia Michaudi, Duvaz. Palud. Michaudi, Duval, 1845. In Rev. zool. soc. Cuvier., p. 211. Voisin du Matritensis; un peu plus grand ; spire très efülée , bien coni- que; 6 à 7 tours très convexes, à croissance presque régulière, le der- nier très renflé; ouverture petite, subarrondie. — H.11 à 13; D. 5 à 7 millimètres, Rare ; les environs de Rennes. Bythinia allopoma, \VESTERLUND. B. allopoma, West,, 1886. Fauna palæar., Palud., p. 15. Plus petit que le fentaculata ; spire un peu plus haute ; tours bien con- vexes, le dernier très arrondi et peu haut ; suture bien accusée; ouver- ture pelite, subarrondie; test plus épais et plus opaque. — H.7à9; D. 5 à 6 millimètres, Assez rare ; la Provence. Bythinia potamica, BourGuIGNAT. B. potamica, Brgt., 1893. Nov. sp.in coll, Même taille que le B. allopoma; dernier tour moins ventru; spire moins haute; 5 tours moins convexes, séparés par une suture moins profonde. — H.7 à9; D. 4 1/2 à 5 1/2 millimètres. Assez rare; un peu partout, surtout dans le Midi. 74 GASTROPODA Bythinia parva, Locanp. B. parva, Loc., 1892. Nov, sp, Plus petit, plus court et plus renflé que le tentaculata; spire moins haute; dernier tour plus arrondi, plus ventru, les autres un peu plus convexes; suture plus marquée; test assez mince. — H. 6 1/2à7 1/2; D. 4 à 43/4 millimètres. Assez rare; la Provence, ile Cazau, le Dauphiné, etc. B. — Groupe du B. Leachi. Ombilic très étroitement perforé. Bythinia Leachi, SHEPPART. Turbo Leachii, Shepp., 1823. Trans. Lin., XIV, p. 152. — B. Leachii, Moq., 1855. Hist. moll., II, p. 527, pl. 39, fig. 20-22. — Loc. Prodr., p. 223. Galbe conoïde-court, très ventru en bas; 5 à 6 tours, très convexes, déprimés vers la suture, le dernier égal à la 1/2 hauteur, renflé, comme détaché de la spire; suture très profonde; ouverture subovale ; péristome continu; test Fig. 74. mince, solide, peu luisant, corué-roux. — I. 6 à 19; D.3 1/2 Gr, ? fois. es à 6 millimètres. Peu commun ; le Nord et l'Ouest. Bythinia Celtica, BOURGUIGNAT. B. Celtica, Brgt., in Pal., 1870. Mon. Palud., p. 18. — Loc, Prodr., p. 224, Plus petit; spire plus conique, plus acuminée; tours à croissance bien plus régulière, rapide et graduée ; le dernier plus développé dans le sens du grand diamètre de la base; opercule plus strié. — H. 5 ; D. 4 3/4 millimètres. Rare ; l’Eure à Chartres, l'Erve dans la Mayenne. Bythinia Baudoniana, GAssies. B. Baudon., Gass., 1859, Moll. Gir., p. 51. — Loc, Prodr., p. 224. Voisin du Leachi; tours plus nombreux, plus distincts; galbe plus élancé ; ombilic plus ouvert ; péristome épaissi ; columelle calleuse ; test fragile, roux-corné; opercule rouge-orangé, — I. 8 à 11; D.6à7 millimètres. Rare ; au Teich (Girond-). BYTHINELLIDÆ 75 Bythinia Ardussonica, J. Ray. B. Ardussonica, Ray, 1884. Bull. Soc. malac., I, p. 156. Très petit; aussi haut que large; 5 tours bien convexes, croissance rapide et régulière; ouverture verticale, presque ronde ; péristome un peu épaissi ; test subdiaphane, corné-jaunâtre, — H. 2; D. ? millimètres, Rare ; l’Ardusson, au Paraclet (Aube). Genre DIGYREIDUM, Letourneux. Coq. turbinée, conoïde, très étroitement ombiliquée; péristome con- tinu ; opercule spirescent au centre, strié concentriquement à la périphérie. Digyreidum Bourguignati, PALADILHE. Bythinia Bourg., Pal., 1869. Nouv. miscel., p. 101, pl. 5, fig. 1-3. — D, Bourg., Loc. Prodr., p. 224. Galbe conique-ventru; 5 tours assez convexes, à croissance rapide, le dernier très grand, ven- tru, dépassant la 1/2 de la hauteur; suture bien marquée; ouverture oblique, ovale-subpi- riforme; péristome simple; test mince, assez solide, corné, plus ou moius encroûté. — H. Fic. 75 et 76. 4 1/2 à 5; D.3 1/2 millimètres, Gr, 4 fois. Très rare; environs de Perpignan. Genre AMNICOLA, Gould et Haldmann. Coquille turbinée, subglobuleuse ; étroitement ombiliquée; sommet obtus ; ouverture droit», ovale ; péristome continu; opercule avec rayons subspirescents. Amnicola similis, DrAPARNAUD. Cyclostoma simile, Drap., 1805. Hist. moll., p. 34, pl. 1, fig. 15. — À. similis, Bret., 1864. Mal. Alger., p. 328, pl. 14, fig. 28-30, — Loc. Prodr., p. 224. Coquille ovoïde-subconique; # à 5 tours convexes, le dernier très renflé; spire aiguë, assez courte; sulure assez profonde; fente ombilicale oblique, bien marquée; ouverture ovale-arrondie, égale à la 1/2 hauteur totale; péristome à peine épaissi ; test lisse, assez solide, corné, encroûté. — H. 4 à 7 ; D. 3 à 5 millimètres. Assez commun; région méditerranéenne. Gr. 4 fois. DO NS GASTROPODA Amnicola Moutoni, Dupuy. Bythinia Moutoni, Dup., 1818. Cat. extramar. Galliæ, p. 4. Ovoïde-conique ; 4 à 5 tours convexes, le dernier très renflé-arrondi; spire aiguë, un peu allongée; suture très profonde ; fente oblique assez large ; ouverture subarrondie, plus petite que la demi-hauteur ; test lisse, corné-gris encroûté. — H. 4 à 6; D. 3 à 4 millimètres, Maudelia près Cannes (Alpes-Maritimes). Amnicola Vindilica, PALADILHE. A. Vindil., Palad., 4870. Mon. Palud., p. 23. — Loc. Prodr., p. 225. Ovale-conique, un peu allongé; 5 tours assez convexes, croissance rapide, le dernier ventru, à bord libre rectiligne ; suture profonde ; fente fort étroite ; ouverture arrondie subpiriforme; test assez solide, corné- clair, très encroûté. — H. 4 1/2; D. 3 millimètres. Rare ; Belle-Isle-sur-Mer (Morbihan). Amnicola lanceolata, PALADILHE. A. lanc., Palad., 1869. Nouv. miscel., p.105, pl. 5, fig.-9 — Loc, Pr.,p. 225. Ovoïde-lancéo!é; 5 1/2 à 6 tours peu convexes, le der- nier presque détaché vers l'ouverture, très peu arrondi dans le haut, plus ventru dans le bas, s’atténuant lentement vers l'ouverture; suture médiocre ; fente très étroite; ouverture très oblique, subpiriforme, plus petite que la 1/2 hauteur; test assez solide. — H. 4; D. 2 2/3 millimètres. Fic. 78. 2 ee Gr. 6 fois. Rare; Saint-Jean-de-Luz (Basses-P yrénées). Amnicola Emiliana, PALADILHE. A. Emnil., Palad.,1869. Nouv. miscel.,p. 106, pl.5, fig. 22-23.— Loc. Pr., p.225. Ovoïde-ventru ; 4 1/2 tours assez convexes, aplatis et comme canali- culés en dessus, le dernier très grand, ovoïde ; fente bien distincte; ouverture allongée, dépassant la 1/2 hauteur, à peine oblique; test mince, un peu brillant. — H. 2 1/2 à 3 ; D. 2 millimètres. Rare ; Balaruc (Hérault) ; Salces (Pyrénées-Orientales). Amnicola Sarahæ, PALADILINE. A. Sar., Palad., 1869. Nouv. miscel., p. 109, pl. 5, fig. 12-13. — Loc. Pr., p. 225.! Conoïde-renflé; 5 tours convexes, le dernier très grand, renflé, un peu BYTHINELLIDÆ ir descendant à l'extrémité; fente très étroite ; suture bien marquée, ouver- ture très oblique, dépassant un peu la 1/2 hauteur ; test fragile, assez brillant. — 1. 3; D. 2 millimètres. Rare; l'Erdre et la Loire, près Nantes. Amnicola subproducta, PALADILHE. A. subprod., Palad., Nouv, Miscel., p. 140. — Loc. Prodr., p. 225. Conoïde-subglobuleux ; 4 1/2 à 5 tours peu convexes, aplatis sur les côtés et en dessus, à croissance lente et régulière; dernier tour très développé ; fente peu marquée; ouverture ronde, à peine oblique, n’at- teignant pas la 1/2 hauteur ; test encroûté. — I. 3 ; D. 2 millimètres. Rare ; Salces (Pyrénées-Orientales). Amnicola anatina, DRAPARNAUD. Cyclostoma analinurm, Drap., 1805. Hist. nat. p. 31, pl. 1, g. 24-25, — A. anatina., Frauenf,, 1863. Gat. Amn., p. 1026. — Loc. Prodr., p. 226. Ovoïde-conique ; 4 tours assez convexes, le dernier très grand et sail- lant ; fente assez marquée; suture peu profonde ; ouverture ovale, plus petite que la 1/2 hauteur; test mince, corné-pâle. — I. 2 à 3 ; D. 2 mill, Rare ; Pyrénées-Orientales, Hérault, Var, ete. Amnicola compacta, PALADILHE. A. compacta, Palad., 1869, Nouv. miscel., p. 110, pl. 5, fig. 14-15. Obèse ventru; 4 à 5 tours un peu convexes, d'abord petits, ensuite bien plus développés, le dernier très grand, arrondi ; spire peu haute; fente étroite ; suture bien marquée ; ouverture subovale, très obliqie; test corné-verdâtre, en- croûté. — H. 3 1/2; D.3 millimètres. Le F1G. 79. Rare ; environs de Perpignan. Gr.5 fois. Amnicola spirata, PALADILHE. A. spirata, Palad., 1869, Nouv. miscel., p. 108, pl. VI, fig. 10-11. Conoïle-subglobuleux; 4 1/2 à 5 tours peu convexes, aplatis au dessus et au milieu ; suture comme canaliculée ; le dernier plus petit que la 1/2 hauteur, grand, ovoïde, descendant à l'extrémité; ouverture arrondie, non anguleuse, un peu oblique; test corné, encroûté. — IL. 3 ; D. 2 mill. Rare ; Salces (Pyrénées-Orientales). 78 GASTROPODA Amnicola pisolina, PALADILHE. A. pisolina, Palad., 1876. Rev. se. nat., V, n° 3, p. 333. Globuleux ; aussi haut que large; spire courte, déprimée; 4 à 5 tours, les 3° et 4° plats sur le côté et en dessus, le dernier très grand, comme arrondi; fente très étroite; suture canaliculée, profonde ; ouverture presque droite, subarrondie; test corné-blanchâtre. — H. et D. 2 1/2 mill. Rare; environs de Regoult-les-Bains (Hautes-Alpes). Amnicola Lutetiana, BounGuIGnar. A. Lutetiana, Brgt., 1892. Nov. sp. in coll. Très petit, subconoïlal très court ; 3 1/2 tours peu convexes, les pre- miers très peuts, le dernier très grand, ventru-globuleux ; suture bien accusée ; ouverture bien ronde; bord columellaire épaissi; labre tran- chant. — H. 1 3,4; D. 1 1/2 millimètre. Très rare ; conduites d'eau de la ville de Paris. Genre BYTHINELLA, Moquin-Tandon. Coquille très petite, ovoide, plus ou moins allongée ; sommet obtus, comme tronqué ; ouverture continue ; opercule à rayons subspirescents et divergents. A. — Groupe du B. viridis. Galbe globuleux, ventru; spire très courte. Bythinella viridis, Poiret. Bulimus viridis, Poir., 1801. Cog. Aisne, p. 45. — B. viridis, Dup., 1819. Cat. extramar., n° 51. — Loc. Prodr., p. 226. Galbe ventru ; spire conoïde bien obtuse au sommet ; 4 tours convexes, les 2 derniers très développés, bien Ê PI arrondis, le dernier très grand; suture profonde ; ombilic presque couvert; ouverture arrondie, assez grande, un peu dilatée; test blanchâtre, brillant. — H. 3; D. sans 2 millimètres. Gr. 7 fois. Peu commun ; sources et fontaines du Nord et de l'Est. Bythinella Lancelevei, Locarn. B. Lancelevei, Loc., 1884. Bull, Soc, sc. nat. Rouen. BYTHINELLIDÆ 79 Globuleux; 4 tours bien convexes, à croissance rapide, surtout les 2 derniers, le dernier égal à plus de 1/3 de là hauteur, bien arrondi; suture bien accusée ; fente éiroite; ouverture arrondie-piriforme ; Lest solide, assez épais, corné-pâle. — I. 2 1/2; D. 1 1/2 millimètre. Rare; Villequier (S-ine-Inférieure). Bythinella Astieri, Duruy. Hydrobia Ast., Dup., 1851. Hist. moll., p. 556, pl, 27, fig. 12. — Byth. Ast., Loc. Prodr., p. 221. Ovoïde-renflé; spire convide bien obluse au sommet; 4 à 5 tous assez convexes, le dernier très obtusément subanguleux au milieu ; suture ass: z marquée, subperforée ; ouverture piriforme ; test assez solide, un peu épaissi, corné, subopaque. — H. 3 à 4; D. 2 {,2milhimitres, Assez rare; Var, Aube, Haute-Marne, Haute-Saône. Fi. S1. Gr. 7 fois, Bythinella turgida, PALADILHE. Paludinella tury., Pal., 1869. Nouv. mise., p. 115, pl. 6, fig. 1-2. — Bytn. turg., Loc. Prodr., p. 227, Subglobuleux ; 4 tours convexes, croissance rapide à partir d'un avant- dernier tour très développé, le dernier à croissance graduclle, subcaréné vers la suture; suture profo:de, subcanaliculée ; fente étroite ; ouverture arrondie; test mince, fragile. — H. 2 1/2 ; D. 2 millimètres. Assez rare; Aube, Côte-d'Or, Aisne, Vosges, Haute-Saône, etc. Bythinella utriculata, PALapine. Palud,utr., Pal., 1871. An. se. nat., p. 29, pl. 3, fix 3-1. — Loc. Pr., p.22. Ovoïde-obèse; 3 1/2 à 4 tours assez convexes, croissance rapide à partir du 3° tour; les 2 premiers convexes-écrasés, le dernier grand, dilaté vers l'ouverture, oblusément canaliculé vers la sulure ; fente presque nulle ; ouverture oblique-arrondie ; test assez solide, encroûté. — 11,9 1/4; D. 1 1/2 millimètre. Rare ; bastide de Sérou (Ariège). Bythinella Artiasensis, P. Fagor. B. Artias., Fag., 1887. Contr. faun. Catal., p. 81. Ovoïde-arrondi ; 4 tours convexes, aplalis en dessus, le 1°" peu sail- lant, le 2 peu haut, le 3° plus grand, subglobuleux, le 4° très grand ; 80 GASTROPODA suture bien accusée; ouverture suboblique, ovalaire, grande ; test blanc, subopaque, souvent encroûté. — IL. 2; D. 1/2 millimètre. Rare ; va lée d’Ar:ias (Pyrénées). Bythinella Ginolensis, P. FAcor. B. Ginol., Fag., 1881. Bull. Soc. zool., p. 148. — Loc. Prodr., p. 230, Ovale-cylindroïde ; spire acuminée ; sommet petit, obtus; 4 1/2 tours convexes, aplatis vers la suture ; croissance rapide, dernier tour comme globuleux ; suture subeanaliculée ; fente presque nulle; ouverture grande, ovale-piriforme ; test encroûté. — II. 3 1/4 à 3 1/2; D 2 millim. Rare ; Ginoles, près Quillan (Aude). Bythinella Desmoulinsi, Dupuy. B. Moulinsi, Dup., 1817. Cat. extramar., n° 44, — Loc. Prodr., p. 227. Rei flé, ovale-suballongé ; 3 à 3 1/2 tours convexes, le dernier très développé, égal aux 3/4 de la hauteur totale; sulure peu marquée, fente nulle; ouverture subarrondie, péristome non détaché; test mince, presque hyalin. — I. 2 ; D. 1 1/4 millimètre. Rare; fontaines du Périgord, sur les bords de la Dor- Fic. 82, Gr. 9 fois. dogne. Bythinella Burgundina, BEauDouIn. B. Burgundina, Beaud., 1890. Miss. Ovoïde un peu allongé ; 4 tours très convexes, arrondis, les 3 der- niers à croissance pre-que régulière, le dernier un peu droit dans le haut, bien arrondi en bas; suture extra-profonde; fente nulie ; ouver- ture petite, ronde; test solide, un peu épais. — I. 2 1/2; D. 1 1/4 mill. Rare ; dans les puits de Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or). Bythinella Paladilhei, Dusreuiz. Hydrobia Palad., Dubr., 1880. Cat. Hérault, p. 125. — Loc. Prodr., p. 236. Ovoïde-arrondi ; 3 1/2 à 4 tours, le dernier grand, au moins égal à la 1/2 hauteur ; suture très accusée ; fente très marquée ; ouverture arron- die ; test vitreux, pellucide, encroûté. = H, 2 1/2 ; D. { millimètre. Rare ; Saint-Martin -de-Londres (Hérault). BYTHINELLIDÆ 81 Bythinella Anteisensis, BÉRENGUIER B. Anteis., Ber., 1882. J'aune Var., p. 89, — Loc. Prodr., p. 228. Ovoïle-court; 4 tours, le 2° peu haut et très large; le dernier très ventru ; suture accusée ; fente étroite ; ouverture peu oblique, p riforme ; test épais, Crétacé, opaque, excorié. — I. 2 1/2; D. 2 millimètres. Rare ; la Foux de Draguignan (Var). B.— Groupe du B. brevis. Galbe pupoïde, court ; spire peu haute. Bythinella brevis, DRrAPARNAUD. Cyclostoma breve, Drap., 1805. Hist. moll., p. 37, pl. 13, fig. 2-3. — B. brevis, Dup., 1847. Cat. extram., n° 6. — Loc. Prodr., p. 229. Galbe ovalaire, un peu allongé ; 3 à 4tours très convexes, le 1 très petit, le 2 très grand, croissant subitement, ainsi que les derniers; fente nulle; suture profonde; ouverture vale , test corné-blanchâtre, encroûté. — H. 1 1/2 à 2; D. 1/2 à 3/4 millimétre. Peu commun; Jura, Hérault, Creuse, Pyrénécs-Orien- Fi. 83. tales. Gr. 10 fois. Bythinella Baudoni, PALADILHE. Paludinella Baudoni, Palad., 1874 Ann. sc. nat., 1, p. 32, pl. 3, fig. 9-10. — B. Baudoni, Loc. Prodr., p. 4292, Ovoïde-arrondi ; 4 à 4 1/2 Lours peu convexes, aplatis en dessus, les 2 premiers très peu hauts, le dernier très grand, arrondi- obèse ; suture profonde ; fente assez étroite ; ouverture ovale-arrondie ; test lisse, corné- pâle. — I. 2 1/2; D. { millimètre. Rare ; port de Venasque (Gironde). Bythinella elliptica, PALADILUE. Paludinella elliptica, Palad., 1874. Ann. sc. nat, I, p. 33, pl. 3, fis. 11-12. — B, elliptica, Loc. Prodr., p. 224. Ovoïde un peu renflé ; 3 1/2 à 4 tours un peu couvexes, croissance très rapide surtout à partir du 3°, le 4* égal à la 1/2 hauteur; suture étroite et profonde ; fente presqu? nulle ; ouverture grande, obliquement elliptique ; test corné-pâle. — IT. 2 1/4; D. 1 millimètre. Rare ; Ascain (Basses-Pyrénées). 82 GASTROPODA Bythinella saxatilis, De REYNIES. Paludinella saæatilis, Reyn., 1843. Lettre à Mog., p. 4, pl. 1, fig. 1-3. — B. saxatilis, Loc. Pr'odr., p. 229. Ovoïde-allongé ; 4 tours assez convexes, croissance rapide, le dernier très grand, légèrement renflé dans soa milieu, égal aux 3/4 de la hauteur; suture assez marqnée; fente nulle, ouverture oblique, ovale; test blond très clair, rare- ment encroûlé, opercule orangé. — H. 2; D. 3/4 millimètre. Hs Rare; Montauban (Tarn-et-Garonne), Arboras, etc. (Hé- Gr. 40 fois. Trault), etc. Bythinella lepta, BOuRGUIGNAT. B, lepta, Brgt., 1890. Nov. sp. in coll. Subeylindroïde un peu court; 3 1/2 tours convexes à croissance rapide, le dernier grand ; suture profonde ; fente presque nille ; ouver- ture peu oblique, subarrondie ; test corné-verdâtre. — I. 2 1/2; D. 1 millimètre. La Seine à Verrières (Aube). Bythinella Perrisi, Durury. Hydrobia Perrisii, Dup., 1851. Hist. moll., p. 563, pl. 28, fiz. 3. — B. Per- risi, Loc. Prodr., p. 230. Cylindroïde ; 4 tours peu convexes, augmentant graduellement, le der- nier grand; suture peu marquée ; fente nulle; ouverture subovalaire piriforme, un peu oblique ; test corné clair, parfois encroûté ; opercule jaunâtre. — H. 1 1/4; D.2/3 millimètre. Rare ; Mont-de-Marsan (Aude). Arboras (Hérault), etc. Bythinella conoidea, DE REYNIES. Paludina conoidea, Reyn., 1843. Lettre à Mog., p. 5. pl. 1, fig. 4-6. — Hydrobia conoidra, Loc. Prodr., p. 236. Conoïde, un peu allongé; 4 1/2 lours assez convexes, à croissance d'abord un peu lente, le dernier grand, égal à plus de la demi-hauteur; suture bien marquée ; fente nulle ; é ouverture ovale; péristome un peu épaissi, légèrement ï réfléchi au bord columellaire; test brun-clair, parfois en- Fic. 85. croûté. — NH. 2; D. 1 millimètre. Gr. 10 fois. Assez rare; Tarn-et-Garonne, Aveyron, Hérault, etc. BYTHINELLIDÆ 83 Bythinella bulimoidea, Micnaun. Paludinella bulim., Mich., 1831. Compl., p. 99, pl. 15, fig. 54-55.— B. bulim.. Loc. Prodr., p. 230. Ovale-oblong, un peu cylindrique; 5 tours arrondis, à croissance un peu lente, les deux derniers hauts ; suture oblique, assez a cusée ; fente très étroite; ouverture arrondie ; test vitré, luisant, blanc-grisâtre. — IH. 13/4 à 2; D. 23 millimètre. Rare ; le Rhône à Lyon, l’Ain dans le Jura, le Lez dans l'Hérault, etc. C. — Groupe du B. eutrepha. 4 Galbe pupoïde allongé ; spire peu haute. Bythinella eutrepha, Paranirne. Hydrobia eutrepha, Pal., 1867. Nouv. miscel., p. 44, pl. 2, fig. 16-17. — B, eutr., Loc. Prodr., p. 227. Galbe ovoide, cylindracé; 5 1/2 tours convexes, crois- sance assez régulière, le dernier assez gros; suture profonde; fente assez étroite; sommet mamelonné ; ouver- ture peu oblique, arrondie avec l'axe un peu incliné, un peu saillante au bord externe, égale au tiers de l1 hauteur; péristome simple, fragile; test vitré, transparent, subcorné. — H.3 1/2; D. 1 1/2 millimètre. de Rare ; a'luvions du Lez, diverses sources (Hérault). RENE Bythinella Pouzi, BOURGUIGNAT. B. Pouzi, Brgt., 14890. Nov. sp. in coll. Ovoïde_subeylindracé ; 5 tours un peu convexes, à croissance régulière ; dernier tour un peu gros ; suture profonde; fente très étroite ; sommet mamelonné ; ouverture presque droite, subarrondie ; test corné-verdâtre. — H.3; D. 2 1/2 millimètres. Environs d'Estaing (Aveyron). Bythinella eurystoma, ParaniLne. Paludin. eur., Pal,, 14870. Mon. Pal., p. 33.— B. eur., Loc. Prodr., p. 221. Ovoïde-obèse; 4 1/2 à 5 tours, le 5° grand, renflé, arrondi; suture comme marginée; fente étroite ; ouverture grande, arrondie-piriforme ; test vitré, brillant, gras, parfois encroûté, — H. 3 1/4; D. 2 millimètres. Rare ; Saint-Jean-de-Fos (Hérault). 84 GASTROPODA Bythinella rubiginosa, Bounée. Paludinella rubiginosa, Boub., 1833. Bull. hist, nat., p. 28, — B. rubigi- nosa, Loc. Prodr., p. 238. Ovoïde-allongé ; sommet comme tronqué; 5 tours peu convexes, presque plats, à croissance brusque à partir du 3, le dernier très haut; ventru, fuselé ; suture bien marquée ; fente nulle; ouverture bien oblique, elliptique ; test rouillé. — I. 3 1/2; D. 1 1/4 millimètre. - Rare ; eaux minérales d’Audignac (Ariège). Bythinella Sorgica, COUTAGNE. Palud. Sorg., Cout., 1881, Not. malac., p. 41.— B. Sorg., Loc. Pr., p. 228. Ovoïde, étroitement al'ongé ; # 1/2 à 5 tours convexes-renflés, crois- sance rapide, les 2 derniers grands, presque égaux ; suture profonde; fente étroite; ouverture un peu oblique, subpiriforme-arrondie ; test corné-hyalin, subpellucide. — 11. 2 1/2; D. 1 1/4 millimètre. Rare ; Fontaine de Vaucluse, La Sorgue (Vaucluse). Bythinella Jurana, Locann. B. Jurana, Loc., 1886. Nov. sp. Ovoïde étroitement allongé ; 4 1/2 lours très peu convexes, l'avant- dernier grand, le dernier très haut; sulure assez accusée; fente pres- que nulle; ouverture petite, presque droite, subovalaire; test mince, corné-clair. — H. 2; D. 3/4 millimètre. Rare ; alluvions du B'sançon (Jura). Bythinella Berenguieri, BOURGUIGNAT. B. Bereng., Brgt., in Bereng., 1881. Faune Var, p. 99. — Loc. Pr., p. 228. Ventru-oblong ; 5 tours, les 3 derniers très gros, presque méplans, le dernier subarrondi; suture très profonde, canaliculée ; fente assez ouverte ; ouverture peu oblique, piriforme ; test encroûlé. — I. 4; D. 2 millimètres. Rare ; la Foux de Draguignan (Var). Bythinella curta, PALADILNE. Paludineila curta, Palad., 1874. Ann. sc. nat. p. 31, pl. 3, fig. 7-8. — B. curta, Loc. Prodr., p. 228. BYTHINELLIDÆ 85 Subconique-obèse; 4 1/2 tours assez convexes, crois- sance rapide mais régulière, le dernier un peu plus grand que l’avant-dernier, un peu dilaté vers l'ouverture ; suture bien marquée; fente bien accusée; ouverture petite, arron- die, verticale; bord coiumellaire concave, test encroûté, brun ou noir. — H. 3 ; D. 2 millimètres. Rare; Lusignau (Vienne). Bythinella Andorrensis, PALADILHE. Paludinella Andor., Palad., 1875. Ann. se. nat., p. 13, pl. 21, fig. 24-26. Ovoïde-cylindracé ; 5 tours peu convexes, croissance brusque et très rapide en hauteur, à partir du 5°, le dernier égal à la 1/2 hauteur ; fente très étroite ; ouverture un peu oblique, ovale-arrondie; test mince, blanchâtre ou corné-brun. — H, 3 ; D. { 1/2 millimètre. Rare ; Lacave (Ariège), Bythinella Schmidti, p£ CHARPENTIER. Paludina Schmidti, Charp., in Küst,, 1852. Conch. Cab., p. 140, pl. 8, fig. 26-30, — B. Schmidati, Loc. Prodr., p. 238. Ovoïde-cylindracé ; 4 tours convexes, croissance rapide, le dernier plus grand et plus haut; ouverture très grande, ovalaire ; test mince, diaphane, assez luisant, verdâtre. — H. { 1/2 ; D. 3/4 millimètre. Rare ; environs de Verdun (Meuse). Bythinella Companyoi, BOURGUIGNAT. Paludinella Companyoi, Bret, in Palad., 1870. Mon. Palud., p. 38. — B. Comp., Loc. Prodr., p. 228. Ovoïde un peu allongé; 4 à 5 lours peu convexes, un peu aplatis vers la suture, croissance rapide ; le dernier très grand; suture subcanaliculée; fente nulle ; ouverture un peu oblique, elliptique ; test mince, corné. — H. 2 1/2; D. 1/2 millimètre. Assez rare ; Bourassol (Haute-Garonne), Salces (Pyrénées-Orientales). Bythinella Servainiana, BOURGUIGNAT. Paludinella Servainiana, Brgt., in Palad., 1870. Mon, Palud., p. 39, — B. Servain., Loc. Prodr., p. 228. Ovoïde-allongé ; 5 tours assez aplatis, peu convexes, à croissance rapide, régulière; suture bien marquée; fente très étroite; ouverture A. Locar», Coq. 6 86 GASTROPODA piriforme-arrondie, à peine oblique ; test très encroûté, noir ou jaunâtre. — H.3; D. 1 13 millimètre. Assez rare; Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées), Gignac (Hérault). Bythinella Armoricana, PALADILHE. Paludinella Armoric., Palad., 4869. Nouv. miscel., p. 119, pl. 6, fig. 5-6. — B. Armoric., Loc. Prodr., p. 229. Ovoïde-obèse ; 4 1/2 tours médiocrement convexes, crois- sance régulière, assez rapide, le dernier plus petit que la 1/2 hauteur; suture médiocre ; fente étroite; ouverture subar- rondie, peu oblique ; péristome droit, simple, bord columel- laire non réfléchi, labre arqué; test encroûté, olivâtre. — H. 2 1/2; D. 1 1/2 millimètre. Gr. 7 fois. Rare; l'Erdre près de Nantes. D. — Groupe du B. abbreviata. Galbe subcylindrique court; spire assez haute. Bythinella abbreviata, Micnaup. Paludina abbrev., Mich., 1831, Compl., p.98, pl. 15, fig. 52-53. — B. abbre., Moq., 1855. Hist, moll., II, p. 519, pl. 38, fig. 37-38, — Loc. Prodr., p.231. Galbe subeylindroïde-court ; 4 tours convexes à croissance régulière, le dernier grand, peu convexe, égal à la demi- hauteur totale ; sommet comme tronqué; suture bi-n mar- quée ; fente très petite ; ouverture grande, presque ronde; test vitré, luisant, — H. 2; D. 1 1/4 millimètre. ne Peu commun; Rhône, Jura, Hérault, Haute-Garonne, Gr 0 fais Lot-et-Garonne, elc. Bythinella parvula, Locanp. B. parvula, Loc., 1890. Nov. sp. Subcylindroïde assez court; 4 tours peu convexes, croissance rapide, les 2 derniers grands ; suture assez profonde; fente presque nulle; ou- verture droite, assez grande, subarrondie ; test corné; subopaque, peu encroûté. — H, 2 à 2 3/4; D. { à 1 1/4 millimètre. Assez rare ; l'Aveyron. : BYTHINELLIDÆ 87 Bythinella Reyniesi, Dupuy. Hydrobia Reyn., Dup., 1851, Hist. moll., p. 567, pl. 28, fig. 6. — B. Reyn., Loc. Prodr., p. 231. Ovoïde-allongé, presque cylindroïde ; 4 à 5 tours arron- dis, croissance rapide, le dernier très grand, comme canali culé vers la suture, vaguement subcaréné vers l'extrémité ; sommet bien obtus ; suture assez profonde ; fente très étroite; ouverture piriforme, un peu oblique; péristome simple, tranchant, à peine un peu évasé; test mince, Corné-transpa- rent, souvent encroûté. — H. 2 à 8; D. 1 à { 1/2 millimètre. Fi. 99: Assez rare ; Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Creuse. GROS Bythinella canaliculata, PArADILHE. Paludinella canaliculata, Pal., 1869. Nouv. iniscel., p. 117, pl. 6, fig. 3-4, — B. canalic., Loc. Prodr., p. 232. Ovoïde-allongé, subeylindroïde ; 5 tours très convexes, croissance très rapide, le dernier grand, renflé, fortement canaliculé et caréné en des- sus; suture très profonde ; fente très étroite ; ouverture elliptique, un peu oblique, très anguleuse en haut; test mince, vitré. — H. 3; D. 1 1/2 millimètre. Rare ; Guran, près Cierp (Haute-Garonne). Bythinella carinulata, DrouET. Hydrobia carin., Drouët, 1868. Moll. Côte-d'Or, p. 90. — Loc. Pr., p. 232. Subcylindroïde-trapu ; 5 à 6 tours plats, anguleux en haut, croissance assez régulière, le dernier grand, arrondi en bas ; suture très profonde; fente très étroite; ouverture oblique, piriforme ; test solide, gris-ver- dâtre, encroûté. — H. 3 à 4; D. 1 1/2 à 2 millimètres. Peu commun ; Côte-d'Or, Aube, Haute-Marne. Bythinella Guranensis, PALADILHE. Belgrandia Guran., Palad., 1870. Mon. Palud.. p. 51. — Loc. Prodr., p.233. — B. Guran., Fag., 1882, In Litt. Ovoïde-ventru, un peu allongé; 5 tours assez convexes, croissance rapide, le dernier très grand, aplati vers la suture ; suture profonde ; fente très étroite; ouverture à peine oblique, subpentagonale ; test mince, corné-opalin. — H. 3; D. { 2/3 millimètre, Rare ; Guran, près Gierp, Pic du Gar (Haute-Garonne). 38 GASTROPODA Bythinella rufescens, Kiüsrer. Paludina rufese., Kuüst,, 14852, Conch. Cab., p. 41, pl. S, fig. 31-33, — B. ru- fescens, Loc, Prodr..p. 232. Subcylindroïde ; 4 tours convexes, croissance assez régulière, lavant- dernier un peu obèse; suture bien marquée; fente étroite; ouverture grande, ovalaire; test mince, diaphane, jaune-roux. — H. 2 à 2 1/2; D. 1 1/4 millimètre, Rare; Bigorre (Hautes- Pyrénées), le Périgord. Bythinella opaca, Z\EGLER. Paludina opaca, Ziegl., Sis. Ber., in Alt. Wien, XXII, p. 516. — B. opaca, Loc. Prodr., p. 232, Cylindroïde-écourté ; 4 tours assez aplatis, croissance rapide, l’avant- dernier assez haut, le dernier égal à la 1/2 hauteur; fente étroite et pro- fonde ; ouverture un peu oblique, ovale-arrondie; test très encroûté, brun-terne. — H. 2 1/2; D. 1 1/4 millimètre. Assez rare ; Haut-Rhin, Lozère, Aveyron. Bythinella pupiformis, PALADILHE. Paludinella pupoides, Palad., 1869. Nouv. miscel., p. 120, pl. 6, fig. 7. — B. pupoides, Loc. Prodr., p. 233. Cylindroïde; 5 tours peu convexes, aplatis vers le milieu, croissance rapide en hauteur, le deuxième égal aux 2/3 du diamètre du dernier, le dernier égal au tiers de la hau- teur totale: fente peu marquée; suture profonde; ouver- ture subarrondie, à péristome droit; test mince, fragile, Fig. 9. vitré, travsparent. — H. 2 1/4; D. { millimètre. Gr. 9 fois. Rare; Thoiry (Ain). Bythinella Bourguignati, FiscHer. B. Bourg., Fischer (non Loc.), 1885. Journ. conch., p. 42, pl. 7, fig. 6. Subeylindroïde un peu court ; 4 à 5 lours assez convexes, croissance rapide, le dernier un peu ventru en haut ; suture bien marquée ; fente très étroite; ouverture subovalaire, peu oblique; test encroûté, noi- râtre. — H.2 1/2; D. { millimètre. Rare ; Courtenot (Aube). BYTHINELLIDÆ 89 E. — Groupe du B. Ferussaciana. Galbe subeylindroïde allongé; spire haute. Bythinella Ferussaciana, Des Mouzins. Paludina Ferussina, Des Moul., 1828. Soc. lin. Bord., Il, p. 65, pl. 2. — B. Ferussina, Moq., 18%5. Hist. moll., II, p. 516, pl. 38, fig. 20-26. — Loc. Prodr., p. 230. Galbe subcylindroïde-allongé ; 5 iours arrondis, un peu aplatis au voisinage de la suture, croiscance graduelle et lente, le dernier égal à un peu moins de la demi-hauteur totale ; suture profonde; fente étroite; ouverture assez petite, subovale, peu oblique, à péristome simple; test assez épais, corné blanc, avc épiderme noir-verdâtre, très finement suiolé. — H. 4; D, 1 3/4 millimètre. Fia. 92. Assez rare ; Gironde, Haute-Garonne, Lot-et-Garonne. CHLORE Bythinella Cebenensis, Duruy. B. Cebenensis, Dup., Cat. extram., n° 37, — Loc, Prodr., p. 230. Subovoïde très allongé ; 6 à 7 1/2 tours assez convexes, croissance graduelle, le dernier très grand; suture oblique, profonde; fente très petite ; ouverture oblique, ovale-arrondie; test très mince, fragile, ver- dâtre. —H.41/2 à 5; D. 1 1/3 millimètre. Rare ; Ganges (Hérault). Bythinella gracilis, Locarn. B. gracilis, Loc., 1890, Nov. sp. Subcylindroïde, un peu étroitement allongé; 5 à 5 1/2 tours faible- ment convexes, un peu méplans vers la suture; croissance rapide, assez régulière, le dernier allongé, arrondi vers le bas ; suture bien marquée ; fente très ctroite ; ouverture droite, arrondie; test un peu mince, corné, encroûté. — H. 2 1/2 à 4; D. { à 1 {/4 millimètre. Rare ; plusieurs fontaines dans l'Aveyron. Bythinella Anianensis, PALADILHE. Paludinella Anian., Pal., 1870. Mon. Palud., p. 47. — B. Anian., Loc., Prodr., p. 231. Cylindroïde-allongé ; 5 à 6 tours assez renflés, aplatis vers la suture ; 90 GASTROPODA croissance très rapide, le dernier grand ; suture très profonde ; fente étroite ; ouverture grande, ovalaire-arrondie ; test mince, hyalin, lactes- cent. — H. 3 1/4; D. { 1/4 millimètre. Rare; Aniane (Hérault). Bythinella Provincialis, COUTAGNE. Palud.Prov., Cout., 1881, Not. malac., p. 42. — B. Prov., Loc. Pr.,p. 231. Subconoïde-lancéolé ; 6 tours peu convexes, croissance régulière ; suture assez profonde ; fente très étroite; ouverture à peine oblique, sub- arrondie ; test mince, fragile, blanc-hyalin. — I. 2 1/2; D. { mill. Rare ; vallon de Rognac (Bouches-du-Rhône). Bythinella turriculata, PALADILHE. Paludinella turric., Palad., 1869. Nouv. miscel., p. 121, pl. 6, fig. 9-10. — B.turrice., Loc. Prodr., p. 231. Subeylindroïde-allongé ; 5 1/2 tours un peu renflés, aplatis vers le milieu, le dernier égal à un peu plus du quart de la hauteur totale; croissance lente et régulière; suturê profonde; fente très étroite; ouverture à peine oblique, subarrondie ; péristome simple, droit; bord externe arqué ; Fic. 93. test mince, corné, subtransparent. — H. 3; D. { millimètre. Gr. 6 fois. Rare; Asnières (Sarthe). Bythinella scalarina, PALADILHE. Paludinella scalar., Palad., p. 1878. Rev. sc. nat., V, p. 324. Cylindracé-turriculé ; 6 tours à peine convexes, aplatis dessus et sur le côté, subovalaires, le dernier convexe, sauf en dessus ; suture subca- naliculée ; fente très étroite ; ouverture arrondie, comme auriculée; bord externe saillant, assez arqué; test corné, jaune-verdâtre. — H. #; D. 1 3/4 millimètre. Rare; Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or) ; Boutigny (Seine-et-Marne). F. — Groupe du B. paludestriniformis. Galbe conoïde-allongé ; spire haute. Bythinella paludestriniformis, PALADILHE. Hydrobia pa'udestris, Palad., 1869, Nouv. miscel., p. 128, pl. 6, fig. 11-12. — Loc. Prodr., p. 235. BYTHINELLIDÆ 91 Galbe irrégulièrement conoïde-allongé; 6 tours presque plats ; le 4 croissant brusquement en hauteur, le 5° à peine plus grand, le 6° très développé dépassant le 5° en hauteur, mais bien plus développé dans le sens du diamètre trans- versal; suture médiocre ; fente très étroite; ouverture piri- forme à axe parallèle au grand axe, péristome un peu évasé en bas; test corné, encroûté. — H. 3; D. 1 3/4 millimètre, Fi. 94. Rire; source ferrugineuse à Bigorre (Hautes-Pyrénées). *7 fois. Bythinella procera, PALADILHE. Hydrobia procera, Palad., 1874. Ann. se. nat., p. 35, pl. 3, fig. 21-22. — Loc. Prodr., p. 236. Conoïde-lancéolé ; G tours assez convexes, croissance régulière, très rapide ; le dernier grand, arrondi, égal aux 2/5 de la hauteur ; suture bien marquée; fente très étroite ; ouverture subovale, un peu dilatée en bas; test assez solide, corné, gris-jaunâtre. — I. 4 1/2; D. 2 3/4 mill. Assez rare; Luçon (Vendée), Martigues (Bouches-du-Rhône). Bythinella Doumeti, BOURGUIGNAT. Paludinella Doumeti, Brgt., 1890, Nov. sp. in coll. Conoïde-allongé, petit; 5 tours convexes, à croissance régulière, rapide, le dernier très grand, égal à près de la 1/2 hauteur; suture accusée; fente presque nulle; ouverture oblique, petite, subarrondie ; test assez solide, corné-verdâtre. — I. 2 3/4; D. 1 millimètre, Environs de Nimes (Gard). Bythinella Mabilliana, PALADILHE. Hydrobia Mabilliana, Palad., 1867. Nouv. miscel.,p. 45, pl. 2, fig. 19-21. — Loc. Prodr., p. 236, Conique-turriculé ; 7 à 7 1/2 tours convexes, croissance rapide, régu- lière, le dernier bien arrondi-renflé; suture profonde ; fente assez ouverte ; ouverture droite, arrondie ; test corné-päle, rosacé. — H. 4 à 5 ; D. 2 1/4 millimètres. Rare ; Castelnau (Hérault). Bythinella peracuta, PALADILHE. Hydrobia peracuta, Palad., 1869. Nouv. miscel., p. 130, pl. 6, fig. 13-14. — Loc. Prodr., p. 236. Conoïde-allongé, un peu vertru en bas; 6 tours un peu convexes, 92 GASTROPODA croissance lente et régulière ; suture assez marquée; fente étroite; ouver- ture ovale-arrondie, un peu oblique ; test corné, fragile, parfois encroûté. — H.3; D. 1 3/4 millimètre. Rare ; alluvions du Rhône, au nord de Lyon. Genre PAULIA, Bourguignat. Coquille bythinelloïde, galbe cylindrique-allongé ou oblong ; spire à peine atiénuée ; sommet obtus ; opercule lisse, sans trace de spire. Paulia Berenguieri, BOURGUIGNAT. P. Bereng., Brgt., 1882. Paulia, p. 6. — Loc. Prodr., p. 458. Galbe cylindrique-allongé ; 5 à 6 tours légèrement convexes, croissance régulière, assez rapide, le dernier à peine un peu plus grand, égal à 1/3 de la hauteur; suture assez profonde; fente presque nulle; ouverture droite, bien arrondie ; péristome continu; test mince, fragile, diaphane, corné. — H. 3; D. { millimètre. Rare ; puits de la rue Velouterie, à Avignon. Fig. 95, Gr.5f, Paulia Locardiana, BOURGUIGNAT. P. Locard., Brgt., 1882. Paulia, p. 1. — Loc. Prodr., p. 458. Plus petit, moins allongé, plus ventru ; 5 tours plus convexes, à crois- sance moins régulière, les 2 derniers plus volumineux; suture plus accusée ; ouverture oblique, moins arrondie ; péristome subréfléchi. — H. 2 1/2; D. { millimètre. Rare ; puits de la rue Velouterie, à Avignon. Paulia Bourguignati, Locanrp. P. Bourg., Loc., 14883. Genre Paulia, p. 1. Voisin du Berenguieri ; encore plus cylindroïde-allongé ; tours à crois- sance moins régulière, les 2 derniers plus grands et plus cylindriques ; suture plus profonde; ouverture un peu oblique, moins arrondie; test corné-pâle. — H. 2 3/4; D. 1/4 millimètre. Rare ; puits à Courtenot (Aube). BYTHINELLIDÆ 93 Genre BELGRANDIA, Bourguignat. Coquiille bythinelloïde, galbe subeylindrique allongé ; dernier tour muni de gibbosités longitudinales creuses à l'intérieur ; opercule subspirescent. A. — Groupe du B. gibba. Galbe ovoïde-conique; spire médiocre. Belgrandia gibba, DRAPARNAUD. Cyclostoma gibbum, Drap., 1805. Hist. moll., p. 38, pl. 12, fig. 4-6. — B. gibba, Palad., Nouv. miscel., p. 125, — Loc. Prodr., p. 232. Galbe ovcïde-ventru, un peu conique; # tours très con- vexes, le dernier grand, irrégulier, avec 2-3 gibbosités très saillantes; suture profoade; sommet un peu oblus, mamelonné; fente très étroite; ouverture bien ronde; péri- stome continu, réfléchi ai bord columellaire, un peu évasé au bord externe; test mince, transparent, parfois encroûté. — H. 1 1/2à9; D. 1 à 1 1/2 millimètre. F1a:,96. Assez rare; Hérault, Gard, Var, ete. SERIE Belgrandia Saint-Simoñhiana, PALADILHE. Bythinia marginella, var. Simoniana, Moq., 1855. Hist. moll., IT, p. 518, — B. Simoniana, Palad., 1870. Mon. Palud., p. 55. — Loc. Prodr., p.233. Ovoïde-obèse ; 4 1/2 tours peu convexes, le 2° large et peu haut, le 3° brusquement développé, le dernier grand, obèse, avec 3-4 gibhbosités étroites ; fente étroite; suture subcanaliculée ; ouverture oblique-piri- forme ; test solide, encroûté, noirâtre. — H. 3; D. 2 millimètres. Rare ; Luchon (Hautes-Pyrénées) ; Mazamet (Tarn). Belgrandia varica, Pacer. Paludina varica, Paget, 1854. An. nat. hist., p. 454. — B. varica, Palad., 1869. Nouv. miscel., p. 125. — Loc. Prodr., p. 233. Ovoïde-conique; 5 tours bien convexes, croissance rapide et régu- lière ; dernier tour renflé avec une gibbosité variqueuse; suture pro- fonde; fente presque nulle; ouverture arrondie, oblique; test mince, vitracé, parfois encroûté. — H. 2 1/3; D. 1 1/2 millimètre. Rare ; environs de Nice et de Cannes. 94 GASTROPODA Belgrandia Moitessieri, BOURGUIGNAT. Hydrobia Moitess., Brgt., 1866. Moll. nouv., p. 191, pl. 31, fig. 8-11. — B. Moitess., Palad., 1869. Nouv. miscel., p. 16. — Loc. Prodr., p. 234. Subconique-obèse; 5 tours convexes, croissance rapide et régulière, dernier tour avec 2-3 gibbosités ; suture médiocre ; fente nulle; ouver- ture arrondie. — I. 2; D. 1 1/4 millimètre. Rare; fontaines de la rive droite de la Mosson (Hérault). Belgrandia gibberula, PALADILHE. B. gibb., Palad., 1869. Nouv. miscel., p.126, pl. 6, fig. 21-23. — Loc. Pr.,p. 234. Obèse-conoïde; 4 1/2 tours peu convexes, aplatis vers la suture et vers le milieu ; croissance très rapide, le dernier dépassant le 1/3 de la hauteur, avec 1-2 gibbosités peu fortes ; fente très étroite; ouverture un peu oblique, ovale-arrondie; test mince, hyalin, verdâtre. — H. 2; D. { millimètre. Peu commun; divers ruisseaux de l'Hérault. Belgrandia Bourguignati, DE SAINT-SIMON. B. Bourg., S.-Simon, 1870. An. malac., I, p. 29. — Loc. Prodr., p. 234. Lancéolé-allongé, subeylindroïde ; 6 tours convexes, subanguleux vers la suture ; croissance régulière assez rapide, le dernier plus grand avec 2-3 gibbosités; ouverture ovale, anguleuse en haut; test opaque, corné-verdâtre. — H. 3 1/2; D. 3/4 millimètre. Rare; cours d’eau de Bourrassol près Toulouse. Belgrandia GCazioti, Locarp. B. Cazioti, Loc., 1892. L'Echange, VIII, p. 3. Conoïde-court, obtus ; #4 à 4 1/2 tours, les premiers petits, les 3 der- niers à croissance régubère, bien arrondis, le dernier à peine plus grand, avec 1-2 gibbosités larges ; ouverture droite, subcireulaire; test solide, encroûté, terne, jaune-verdâtre. — H. 2; D. { millimètre. Champ de marœuvre à Avignon, Château de Saint-Etienne-des-Grès près Tarascon. B. — Groupe du B. vitre a. Galbe conoïde-cylindracé ; spire allongée. BYTHINELLIDÆ . 95 Belgrandia vitrea, DRAPARNAUD. Cyclostoma vitreum, Drap., 1801. Tabl. moll., p. 41. — B. vitrea, Palad., 1810. Mon. Palud., p. 62. — Loc. Prodr., p. 234. Galbe conoïde-allongé; sommet obtus ; 6 tours convexes, à croissance rapide et régulière, le dernier assez grand, un peu renflé, avec { gibbosité; suture profonde; fente presque nulle; ouverture ovale; périsitome continu, un peu réfléchi au bord columellaire, évasé au bord externe; test hyalin, à peine corné, brillant, — H. 2 1/2 à 3; D.1 1/3 millimètre. Fig. 97. Rare ; le Rhône à Lyon, le Lez (Hérault), etc. Gr. 7 fois. Belgrandia Sequanica, BOURGUIGNAT. B. Sequan., Brgt., in Palad., 1870. Mon. Palud., p. 62, — Loc. Prodr., p. 239. Cylindracé, souvent comme tronqué ; 5 tours convexes, le ® grand, les suivants à croissance rapide et progressive, le dernier très grand avec { gibbosité étroite, accusée ; fente très étroite ; ouverture médiocre ; test hyalin. — H. 2 2/3; D. { millimètre. Rare ; la Seine à Verrières près Troyes (Aube), Belgrandia cylindracea, PALADILHE. B. cylindr., Palad., 1869, Nouv. miscel., p. 122, pl, 6, fig. 15-17. — Loc. Prodr., p. 235. Cylindroïde ; spire un peu allongée; sommet comme tronqué ; 5 tours peu convexes, croissance réguliire, rapide, le dernier bordé d’un bour- relet gibbeux ; fente très étroite ; ouverture arrondie; test corné, encroûté, noir ou brun. — H. 2 2/3 ; D. 1 1/2 millimètre. Rare ; Fontaine Saint-Martin à Amance (Aube). Belgrandia lanceolata, BoURGUIGNAT. B. lanceolata, Brgt., 1890. Nov. sp. in coll. Cylindroïde allongé, sommet obtus ; 5 1/2 à 6 tours assez convexes, à croissance régulière, rapide ; le dernier bien arrondi avec 1 gibbosité vers l'ouverture ; fente accusée; suture profonde ; ouverture presque ronde; test corné-gris. — H. 3 1/2 à 4 ; D. { 1/2 millimètre. Alluvions de la Seine à Verrières (Aube). 96 GASTROPODA Belgrandia Bigorriensis, PALADILHE. B Big.,Palad., 1869. Nouv. miscel., p.125, pl. 6, fig. 18-20.— Loc. Pr.,p. 235. Conique-ailongé; sommet assez aigu; 6 tours assez renflés vers la suture, aplatis au milieu, croissance lente, le dernier avec 1-2 gibbosités; fente bien accusée ; test peu brillant; ouverture ova'e-arrondie. — H. 2 3/4; D. 1 1/4 millimètre. Rare ; source ferrugineuse, près Bigorre (Hautes-Pyrénées). Belgrandia Coutagnei, Locanp. B. Coutagnei, Loc., 1892. L'Echange, VII, p. 8. Subcylindroïde assez allongé ; spire obtuse ; 4 1/2 à 5 tours, les pre- miers pelits, les suivants à croissance régulière, bien convexes, le dernier très descendant avec 1-2 varices peu larges; fente presque nulle; ouverture ronde ; test encroûté, terne. — H. 2 1/2 à 3; D. { millimètre. Rare ; quartier Champfleuri à Avignon. Belgrandia riparia, BOURGUIGNAT. B. riparia, Brgt., 1890. Nov. sp. in coll. Subeylindroïde un peu court; spire oblus:; 4 1/2 à 5 tours à crois- sance assez régulière, convexes ; sulure bien marquée ; le dernier un peu allongé, avec { gibbosité vers l’ouverture ; fente nulle ; ouverture subarrondie ; test corné- gris. — H. 2 1/2 ; D. { millimètre. Alluvions de la Seine à Verrières (Aube). Belgrandia Marginata, Micuaup. Paludina margin., Mich., 1831. Compl., p. 98, pl. 15, fig. 28-19. — Bel, maryinata, Palad., 1870. Mon. Palud., p. 65. — Loc. Prodr., p. 245. Subovoide-cylindracé; spire atténuée, sommet assez aigu; 5-6 tours convexes, croissance graduelle, le dernier assez grand, avec { gibbosité très accuste ; fente nulle; ouver- ture presque ronde; test corné-clair, mince. — H. 2 à 2 1/2; D. 3/4 à 1 millimètre, Rare ; Salces (Pyrénées-Orientales), Foux de Draguignan Fic. 98. Gr. Sfois. (Var). Belgrandia Tricassina, BOURGUIGNAT. B. Tricassina, Brget., 1890. Nov. sp. in coll. L 2 BYTHINELLIDÆ 97 Cylindroïde un peu allongé; spire obtuse; 5 tours bien convexes, à croissance bien régulière ; suture très marquée ; le deruier un peu plus grand, avec une varice vers l'ouverture ; fente presque nulle ; ouverture un peu allongée, subovalaire; test corné-gris. — H. 3 1/2 ; D. 1 mill. La Seine à Verrières (Aube). Belgrandia subovata, BourauIGNar. B. subovata, Brgt., 1876. Rev. sc. nat., p. 355, Cylindracé-subovalaire, un peu obèse ; sommet très obtus ; 5 lours, les 4 premiers convexes, à croissance rapide, le dernier aplati vers la sulure, puis bien arrondi ; suture profonde ; fente très étroite ; ouverture gibbeuse en dehors ; test corné-roux. Rare ; Clausel, canton d’Aniane (Hérault). Genre PALUDESTRINA, d'Orbigny. Coquille conique- aiguë, tours peu convexes, le dernier arrondi ; spire pointue ; suture assez profonde ; opercule spiral, non concentrique. À. — Groupe du P. Mabillei. Galbe conique, ventru à la base ; test encroûté. Paludestrina Mabillei, BOURGUIGNAT. P. Mabillei, Bret., 1876. Spec. nov., p. 67. — Loc. Prodr., p. 236. Galbe ventru-allongé ; 7 tours, les 5 premiers presque plans, les 2 derniers extra-ventrus, arrondis, croissance régulière, suture linéaire; fente très étroite ; ouverture droite, ovalaire, dilatée à la base, anguleuse en haut; bord columel- laire presque droit; test solide, opaqu?, corné-roux. — H. 6 1/2; D. 3 millimètres. Eaux saumâtres de la Manche : Somme, Côtes-du- Nord, etc. Paludestrina Lhospitali, J. Mapicre. P. Lhosp., Mab., 1817. Rev, mag. zool., p. 215. — Loc. Prodr., p. 231. Bien allongé, ventru en bas ; spire très acuminée; 8 tours très peu convexes, croissance régulière; fente presque nulle ; ouverture dilatée 98 GASTROPODA vers le labre ; bord columellaire rentrant dansle bas ; test solide, opaque, fauve-jaunâtre. — H. 7 ; D. 3 millimètres. Eaux saumâtres de la Manche : Côtes-du-Nord, Calvados, etc. Paludestrina Bourguignati, J. MamiLe. P. Bourg., Mab., 1877. Rev. mag. z00l., p. 216. — Loc. Prodr., p. 231. Conique-acuminé, très élancé; 8 tours très peu convexes, croissance lente, le dernier très renflé, saillant vers l'ouverture ; fente allongée; ouverture excentrée-oblongue, peu anguleuse en haut; test encroûté- verdâtre. — H. 6 ; D. 2 1/2 millimètres. Rare ; eaux saumâtres de la Manche : Côtes-du-Nord. Paludestrina Saint-Simoniana, BoURGUIGNAT. P. S.-Simon., Brget., 1816. Spec. nov., p. 68. — Loc. Prodr., p. 231. Allongé, régulièrement conique de la base au sommet ; 7 tours bien convexes, serrés, croissance lente; suture bien accusée ; fente allongée ; ouverture un peu oblique, ovalc-arrondie; test encroûté-verdâtre. — H. 5 1/2; D. 2 1/2 millimètres. Rare; eaux saumâtres de la Manche : Côtes-du Nord. Paludestrina acuminata, J. Maire. P. acumin., Mab., 1877. Rev. mag. 5001., p. 217. — Loc. Prodr., p. 231. Ventru-allongé ; spire conique-acuminée ; 8 tours convexes, croissance lente, l’avant-dernier très grand, arrondi-renflé, le dernier à peine plus grand, un peu moins convexe; suture bien marquée ; fente étroite ; ouverture un peu oblique, ovalaire; test opaque, corné, encroûté. — H. 6; D.2 1/2 millimètres. Rare ; eaux saumâtres de la Manche : Côtes-du-Nord, Somme. Paludestrina Milne-Edwardsia, BourGUIGNAT. P. M.-Edward., Brgt., 1876. Sp. nov., p. 69. — Loc. Prodr., p. 237. Allongé, acuminé au sommet, ventru au milieu ; 8 tours assez convexes, croissance assez lente et régulière, le dernier convexe-arrondi ; suture accusée ; fente très étroite ; ouverture un peu oblique, subarrondie ; test opaque, fauve-corné, substriolé., — H, 5 1/2 ; D. 2 1/2 millimètres. Rare ; eaux saumâtres de la Manche : Côtes-du-Nord. Paludestrina eucyphogyra, BoURGUIGNAT. P. eucyphogyra, Brgt., 1876. Sp, nov., p. 69. — Loc, Prodr., p. 281, BYTHINELLIDÆ 99 Oblong-allongé, spire acuminée, ventru au milieu; 7 tours très bombés et ventrus, croissance régulière, le dernier ventru-arrondi; suture pro- fonde ; fente étroite ; ouverture presque droite, subarrondie ; test un peu fragile, subtranslucide, encroûté-gris. — H. 5 ; D. 2 1/2 millimètres. Assez rare ; eaux saumâtres de la Manche : le Calvados. Paludestrina oblonga, J. MABiLze. P. oblonga, Mab., 1817. Rev. mag. z00l., p. 218. — Loc. Prodr., p. 237. Oblong-allongé, spire haute, subacuminée; 7 tours, les 5 premiers presque plans, les 2 derniers à croissance lente; suture linéaire ; fente étroite ; ouverture presque droite, oblongue ; test assez solide, opaque- encroûté, substriolé et corro lé. — H. 5 ; D. 2 3/4 millimètres. Assez rare; eaux saumâtres de la Manche : Côtes-du-Nord. Paludestrina acutalis, BOURGUIGNAT. P. acutalis, Brot., 1876. Sp. nov., p. 70. — Loc. Prodr., p. 238. Conique-écourté, très ventru dans le bas; 7 tours convexes, croissance lente, le dernier plus convexe; suture linéaire ; fente étroite ; ouverture droite, subarrondie; test opaque, corné, vert ou terreux. — H. 5; D. 2 3/4 millimètres. Assez rare ; eaux saumâtres de la Manche : Pas-de-Calais, C.-du-Nord. Paludestrina peringiformis, J. MABiire. P. peringif., Mab., 1817. Rev. mag. 2901., p. 218. — Loc. Prodr., p. 238. Pyramidal, moins ventru que l’acutalis, moins écourté ; sommet un peu obtus ; 6 tours presque plans, les derniers convexes, croissance régulière ; fente très étroite ; ouverture un peu oblique ; test opaque, lisse, noirâtre. — H. 5; D. 2 1/2 millimètres. Assez rare ; eaux saumâtres de la Manche : Somme, Côtes-du-Nord. Paludestrina subulata, PALADILHE. P. subulata, Pal., 1874. An. sc. nat., p. 86, pl. 3, fig. 50-24, — Loc. Prodr., p. 238. Subcylindroïde ; spire conique-allongée, sommet obtus ; 7 tours assez peu convexes, croissance lente et régulière, le deruier assez convexe, à peine plus grand que le précédent ; suture très prononcée ; fente très 100 GASTROPODA étroite ; ouverture un peu oblique, assez petite, ovale-arrondie; test striolé, encroûté-verdâtre. — H. 4 3/4; D. 1 2/3 millimètre. Rare ; eaux saumâtres de la Manche : le Morbihan. Paludestrina subobesa, PALADILHE. P. subob., Pal., 1874. An. sc. nat., p. 39, pl. 3, fig. 25-26. — Loc. Pr., p. 238, Coniqne-subobèse; spire médiocre; sommet aigu; 5 1/2 à 6 tours un peu convexes, accroissement très rapide, subit à partir de la fin du second tour ; avant-dernier tour grand, convexe, le dernier très grand, obtus; suture profonde; fente bien accusée; ouverture grande, peu oblique, sub- Fic. 100. ovalaire; test striolé, encroûté-roux. — H. 3 1/3; D. Gr.5 fois { 3/4 millimètre. Rare ; eaux saumâtres de la Manche : Morbihan. Paludestrina Sancti-Coulbani, BOURGUIGNAT. P. S.-Coulbani, Brgt., 1876. Spec. nov., p. T1. — Loc. Prodr., p. 238. Oblong-allongé, renflé au milieu, acuminé au sommet, subatténué en bas; 6 tours, les 3 premiers peu convexes, les derniers convexes-renflés, croissance rapide; suture profonde aux derniers tours ; fente étroite ; ouverture droite, suboblique, oblongue ; test fragile, lisse, encroûté- noir. — H. 4 1/2; D. 2 millimètres. Rare ; eaux saumâtres de la Manche : Côtes -du-Nord. Paludestrina inquinata, J. MABILLE. P. inquinata, Mab., 18717. Rev. mag. s001., p. 220. — Loc., Prodr., p. 238, Exigu, acuminé-ventru ; 6 tours convexes-renflés, croissance régulière, le dernier arrondi, renflé ; suture profonde ; fente étroite ; ouverture un peu oblique, presque ronde; test lisse, un peu opaque, encroûté-vert. — H.3 1/2à4; D. 1 1/2 millimètre. Assez rare; eaux saumâtres de la Manche : Calvados, Somme. Paludestrina Macei, PALADILHE. Hydrobia Macei, Palad., 1867. Nouv. miscel,, p. 57, pl. 3, fig. 17-19. — P. Macei, Palad., Ann. malac., p. 239, — Loc. Prodr., p. 238. BYTHINELLIDÆ 101 Conique-pyramidal ; 6 tours peu convexes, comme aplalis, croissance rapide, assez régulière, le dernier plus haut; suture peu profonde; fente presque nulle ; ouverture un peu oblique, ovale-piriforme; péristome droit, aigu, à bords par- fois réunis par un mince callum; test opaque, corné gris- roux, un peu verdâtre. — H. 3 1/2; D. 2 millimètres. Assez rare; eaux saumâtres des environs de Cannes(Alpes- Maritimes). Fi, 101. Gr. 6 fois. Paludestrina Renei, BÉRENGUIER. P. Reñei, Béreng., 1882, Faune Var, p. 90. — Loc. Prodr., p. 238. Allong, conique-acuminé, un peu ventru en bas ; 6 tours à croissance régulière, méplans, le dernier grand, subanguleux à sa naissance; suture profonde ; fente presque nulle ; ouverture droite, piriforme ; test épais encroûté, noir-verdâtre. — H. 5; D. 2 millimètres. Assez rare ; la foux de Draguignan (Var). Paludestrina Locardi, BÉRENGUIER. P. Locardi, Bér., 1881. Faune Var, p. 92, — Loc. Prodr., p. 239. Allongé, moins acuminé que le Renei ; spire moins longue, peu effilée; 5 tours bien convexes, les supérieurs gros, le dernier arrondi ; sommet obtus ; suture profonde; fente nulle; ouverture presque droite, ovalaire ; test épais, encroûté, noir-verdätre. — II. 4 1/2; D. 2 millimètres. Assez rare ; la foux de Draguignan (Var). B. — Groupe du P. procerula. Galbe très allongé ; test brillant. Paludestrina procerula, PALADILHE. P. proc., Palad., 1869. Nouv. miscel., p. 131,pl. 5, fig. 24-25.— Loc. Pr., p.392. Galbe allongé, sommet petit, assez aigu; 7 tours assez convexes, croissance régulière, un peu rapide; le dernier grand, arrondi; suture bien marquée; fente presque nulle ; ouverture ovale-subpiriforme, un peu oblique; bord colu- mellaire à peine réfléchi; test opaque, striolé, parfois encroûté-verdâtre, — H. 4 à 5 ; D. 2 millimètres. Commun ; eaux saumâtres de la Méditerranée ; Pyrénées- Orientales, Bouches-du-Rhône. A. Locarp, Coq. Fig. 102, Gr, 5 fois, Eu] 102 GASTROPODA Paludestrina Goutagnei, BOURGUIGNAT. P. Cout., Brgt., in Cout., 1881. Not. malac., p. 26. — Loc. Prodr., p. 239. Convide-ventru ; spire allongée; sommet pointu ; 6 à 7 tours convexes, le dernier grand et arrondi; croissance rapide; suture bien marquée; fente assez étroite ; ouverture petite, arrondie; test solide, corné, encroûté-brun. — H. 3 1/2; D. 1 3/4 millimètre. Assez rare ; étang de Berre (Bouches-du-Rhône). Paludestrina Moitessieri, BOURGUIGNAT. P. Moîitess., Brgt., 1876. Spec. nov., p. 15. — Loc. Prodr., p. 239. Oblong-allongé, peu ventru ; spire acuminée, sommet à peine obtns ; 7 tours convexes au milieu, méplans vers la suture, le dernier arrondi; croissance régulière; fente étroile; ouverture droite, ovale-arrondie; test subtranslucide, brillant, corné. — H. 4; D. 1 1/2 millimètre. Assez commun; eaux saumâtres de la Méditerranée, Aude, Hérault. Paludestrina acuta, DRAPARNAUD. Cyclostoma acutum, Drap., 1805. Hist. moll., p. 30, pl. 1, fig. 23. — P, acuta, Palad., 1870. Mon. Palud., p. 72. — Loc. Prodr., p. 239. Ovale-oblong, conique, aigu au sommet ; 6 à 7 tours assez peu con- vexes ; fente peu prononcée ; ouverture ovale; test transparent, finement strié, encroûté, vert-grisâtre. — H, 3 1/2 ; D. 1 3/4 millimètre. Assez commun ; eaux saumâtres, Aude, Hérault, Bouches-du-Rhône, Paludestrina spiroxia, BOURGUIGNAT. P. spiroæia, Brgt., 1876. Spec. nov., p. 15. — Loc. Prodr., p. 239. Allongé-acuminé, ventru en bas ; 7 tours peu convexes, croissance lente et régulière, le dernier arrondi ; sulure peu marquée, accompagnée d’une zonule fauve ; fente étroite ; ouverture droite, oblongue; test sub- translucide, corné, brillant, — H. 41/2 ; D. { 3/4 millimètre. Peu commun; eaux saumâtres, Pyrénées-Orientales, Aude, Hérault. Paludestrina aciculina, BOURGUIGNAT. P. acicul., Bret., 1876. Spec. nov., p. 72. — Loc. Prodr., p. 240. Allongé, presque cylindrique, étroit depuis le sommet jusqu'à l’avant- dernier tour, ventru-renflé à la base ; 7 tours convexes, croissance lente et régulière ; suture profonde; ouverture oblongue; test fragile, pellu- cide, vitreux, jaunâtre. — H. 4 ; D. 1 3/4 millimètre. BYTHINELLIDÆ 103 Rare ; salines de Salces (Pyrénées-Orientales). Paludestrina gracillima, BoURGUIGNAT. P. gracill., Brgt., 1876. Spec. Nov., p. 14. — Loc. Prodr., . 240, Grêle, allongé-cylindrique, acuminé ; 7 lours convexes, croissance lente, le dernier grand, arrondi; suture profonde; fente étroite ; ouver ture droite, ovalaire ; test subopaque, brillant, corné-clair ou jaunàtre. — H. 3; D. 1 millimètre. Rare ; eaux saumâtres près Narbonne (Aude). Paludestrina soluta, BOURGUIGNAT. P. soluta, Brgt., 1876. Spec. nov., p. 76. — Loc. Prodr., p. 240, Allongé-acuminé, ventru en bas; sommet petit; 7 tours convexes, croissance régulière, l’avant-dernier ample, renflé-arrondi, le dernier médiocre, convexe-arrondi ; suture profonde ; fente profonde et étroite ; ouverture droite, un peu rétrécie; test subopaque, brillant, corné-roux. — H. 5; D. 2 millimètres. Rare ; salines entre Narbonne et la mer (Aude). Paludestrina euryomphala, BOURGUIGNAT. P. euryompkh., Brgt., 1876. Spec. nov., p. 17. — Loc. Prodr., p. 240. Conique-pyramidal, renflé-ventru à la base; spire courte, conique, acuminée ; 6 tours peu convexes, les 2 derniers arrondis, renflés, crois- sance assez rapide; suture peu profonde sauf entre les 2 derniers tours fente étroite ; ouverture un peu oblique, oblongue-allongée ; test sub- opaque, brillant, corné-roux. —{H. 4; D. 2 1/2 millimètres. Assez rare ; eaux saumâtres, environs de Narbonne (Aude). Paludestrina Panescorsi, BÉRENGUIER. P. Panescorsi, Béreng., 1882. Faune Var, p. 92. Allongé--acuminé ; sommet un peu obtus ; 6 tours peu convexes, crois- sance lente et régulière, les 2 derniers arrondis, le dernier descendant brusquement; suture peu profonde ; fente très étroite ; ouverture droite, piriforme ; test subtransparent, encroûté-verdâtre, — H. 3 1/4; D. 1 1/2 millimètre. Rare ; étang de Villepey (Var), 104 GASTROPODA Paludestrina Azami, BÉRENGUIER. P. Azami, Béreng., 1882, Faune Var, p. 92. Petit, oblong- subpiriforme, assez ventru ; sommet obtus ; 5 tours peu convexes, croissance rapide, le dernier très petil, presque rond, non descendant ; suture superficielle : fente très petite; ouverture droite, sub- arrondie ; Lest encroûté-vert. — H. 2 1/2; D. { millimètre. Rare ; étang de Villepey (Var). C. — Groupe du P. brevispira. Galbe ovoïde-obtus ; taille petite. Paludestrina brevispira, PALADILHE. P. brevispira, Palad., 1870, Mon, Palud., p. 77. — Loc. Prodr., p. 240. Galbe conique-obèse ; spire conoïde ; sommet petit, assez obtus ; 5 tours peu convexes, croissance très rapide à partir du troisième, le dernier très grand, convexe-renflé; suture bien accusée; fente peu sensible; ouverture arrondie, peu oblique; péristome droit, tranchant, avec bords unis par un F6. 103. callum faisant suite au péristome; test encroûté-vert. — H. Gr.3fois. G; D. 1 1/2 millimètre. Assez rare; eaux saumâtres, Alpes-Maritimes, Var. Paludestrina paludinelliformis, BOURGUIGNAT. P. palud., Brgt., 1876. Spec. nov., p. 12, — Loc. Prodr., p. 240. Oblong-ventru ; sommet obtus ; spire assez courte, obèse ; 5 tours peu convexes, croissance rapide, le dernier assez ample, convexe ; suture peu profonde; fente étroite; ouverture ovale-oblique; test mince, opa- que, fauve-corné. — H. 2; D. { 1/4 millimètre. Assez rare; marais salants de la baie d'Arcachon (Gironde). Paludestrina arenarum, BourGuIGNAT. P. arenar., Brgt., 1876. Sp. nov., p. 17. — Loc. Prodr., p. 240. Oblong, légèrement ventru ; spire assez allongée, subacuminée, atlé- nuée au sommet; 6 tours convexes, croissance lente, le dernier bien convexe ; suture profonde; fente étroite ; ouverture droite, subarrondie ; test fragile, subtranslucide, assez brillant, corné-pâle. —H. 3 ; D.1 f/2mill. Plus commun ; eaux saumâtres, Pyrénées-Orientales, Aude, ete, BYTHINELLIDE 105 Paludestrina Narbonensis, BOURGUIGNAT. P. Narbon., Bret., 1876. Spec. nov., p. 78. — Loc. Prodr., p. 240. Ventru- oblong, spire acuminée, assez allongée, sommet petit ; 6 tours convexes, croissance rapide, le dernier convexe-arrondi ; suture pro- fonde; fente étroite ; ouverture droite, oblongue; test vitreux, très bril- lant, hyalin. — H. 1 1/2 ; D. 1 1/2 millimètre. Assez rare ; eaux saumâtres, Narbonne (Aude). Paludestrina Leneumicra, BOURGUIGNAT. P. Leneumic., Bret., 1876. Spec. nov., p. 19. — Loc. Prodr., p. 240. Suboblong, ventru-renflé ; spire assez courte, subacuminée, atténuée au sommet; 5 tours convexes, croissance rapide, le dernier convexe- arrondi ; suture profonde ; fente étroite ; ouverture droite, oblongue- arrondie; test fragile, vitracé-jaunâtre. — H. 2 1/4; — D. 1 3/4 mill. Rare ; salines d’Estarac, près Narbonne (Aude). Genre PERINGIA, Paladilhe. Coq. conoïde, tours plats, le dernier subanguleux ; suture linéaire; ouverture auriculée à la base; operc. subspirescent, nucléus très excentré. A. — Groupe du P. Gallica. Formes non maritimes. Peringia Gallica, PALADILHE. Assiminea Gallica, Palad., 1867, Nouv. miscel., p. 35, pl. 2, fig. 1-6. - P. Gallicu, Palad., 1874, An. sc. nat., p. 18. — Loc. Prodr., p. 241. Galbe conique, lancéolé-pyramidal ; spire conique- oblongue ; sommet très exigu, 7 lours plans, croissance lente et régulière, le dernier grand, subcaréné en bas; suture prononcée; fente nulle; ouverture presque droite, ovalaire; épaissie intérieurement surtout vers le labre ; péristome droit, tranchant, continu ; callum mince ; colu- melle comme comprimée, un peu dilatée à sa partie infé- rieure ; test épais, solide, lisse, corné, jaune-roux. — H. Fi. 104. 5; D. 2 1/2 millimètres. Gros.)5}fois Assez rare ; salines de l’Ain et du Jura. 106 GASTROPODA Peringia Letourneuxi, BOURGUIGNAT. P. Lelourneuxi, Bret., 1816. Spec. nov., p. 59. — Loc, Prodr., p. 240, Allongé-conique,. ventru-anguleux en bas ; spire allongée, conique tectiforme ; sommet très petit ; 7 1/2 tours presque plans, croissance ré- gulière, le dernier médiocre ; suture double ; fente sensible; ouverture oblique, bien arrondie ; test un peu mince, subpellucide, corné-roux. — H. 5; D. 2 millimètres. Rare ; environs de Rennes (Ille-et-Vilaine). B. — Groupe du P. ulvæ. Formes du littoral de la Manche. Peringia ulvæ, PENNANT. Turbo ulvæ, Pen,, 11176. Brit. zool., p. 114, pl. 86, fig. 120. — P. ulvæ Palad., 1874. Ann. sc. nat., p. 14. — Loc, Prodr., 241. Conique-allongé ; spire acuminée ; sommet assez aigu, parfois érodé, 7 à 8 tours plans, comme imbriqués, crois- sance rapide, assez régulière; le dernier grand, ventru, obtusément caréné; suture bien accusée; fente étroite; ouverture un peu oblique, piriforme; teste solide, opaque, brun-rouge. — H. 5 à 6; D. 3 millimètres. Assez commun; eaux saumâtres, Seine-inférieure, FiG. 105, Gros foie: Somme, Calvados. Peringia Sequanica, BOURGUIGNAT. P. Sequan., Brgt., in Palad., 1874. Ann. sc. nat., p. 20. — Loc. Pr., p. 241- Conoïde; spire médiocre; sommet assez aigu; 6 1/2 tours pres- que plans, à croissance brusque, très rapide à partir du troisième, le dernier grand ; suture peu marquée ; fente nulle; ouverture oblique, pi- riforme- subarrondie ; test corné, assez solide, brun-olivâtre ou jaunâtre. — H. 4à 5; D. 2 1/4 millimètres. Assez rare ; embouchure de la Seine, côtes du Calvados. Peringia enhalia, J. MaBizze. P. enhalia, Mab., 1817. Rev. mag. zool., p. 302. — Loc. Prodr., p. 241. Moins ventru, plus allongé que le Sequanica ; sommet plus aigu ; der- nier tour moins renflé ; ouverture moins large, plus allongée, moins ar- quée ; péristome plus mince. — H. 5; D. 2 millimètres, Rare ; Côtes du Calvados. BYTHINELLID Æ 107 Peringia Fagotiana, J. Marie. P. Fayot., Mab., 1877. Rev. mag. zool., p. 303. — Loc. Prodr., p. 242. Allongé-conoïde, assez renflé ; spire allongée-acuminée ; sommet petit, subobtus ; 7 tours à peine subconvexes, croissance régulière ; le dernier assez grand, obtusément subanguleux ; suture sublinéaire , fente étroite ; ouverture droite, assez anguleuse-ovalaire ; test subtrans- lucide, brillant, assez solide. — H. 5 ; D. 2 1/2 millimètres. Rare ; eaux saumâtres, Saint-Quentin-en-Tourmont (Somme). Peringia Deyrolliana, J. MABILLE. P. Deyrol., Mab., 1817. Rev, mag. zool., p. 304, — Loc, Prodr., p. 242. Conoïde-acuminé, ventru-renflé en bas ; spire allongée; sommet petit, presque toujours érodé ; 7 tours subconvexes, le dernier renflé, croissance régulière ; suture peu marquée ; fente étroite; ouverture peu oblique, subovale-arrondie ; test solide, subtranslucide, corné, encroûté, verdâtre. — H. 5; D.2 1/2 millimètres. Rare ; marais de Saint-Coulban (Côtes-du--Nord). Peringia subumbilicata, PALADILHE. P. subumb., Palad., 1874. Ann. sc. nat., p. 26. — Loc. Prodr., p. 242, Très petit, conoïde ; spire subacuminée ; sommet un peu obtus ;'6 tours presque plans, croissance rapide à partir du troisième, le dernier grand, subventru ; suture peu profonde; fente très étroite; ouverture un peu oblique, piriforme ; test assez solide, opaque, peu brillant, encroûté- vert. — H, 3; D. 2 millimètres. Rare; environs de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais). C. — Groupe du P. Pictonum. Formes océaniques. Peringia Pictonum, PALADILHE. P. Picton., Palad., 1874. Ann. sc. nat.,p. 9, fig. 29-30. — Loc. Pr., p. 242. Galbe allongé, conique-acuminé; spire lancéolée sommet aigu ; 8 à 9 tours presque plans, croissance ra- pide et régulière, le dernier obtusément anguleuxau milieu; suture superficielle; fente bien accusée; ouver- ture un peu oblique, arrondie-piriforme; test corné, opaque, solide, peu brillant, bleuté-jaunâtre. — H. 6 à 7; FiG. 406, D. 3 1/2 millimètres. Grossi 8 fois. 108 GASTROPODA Assez rare; eaux-saumâtres, Vendée, Charente-Inférieure, Morbihan, elc. Peringia Bourguignati, J. Mapirze. P. Bourg., Mab., 1877. Rev. mag. z001., p. 305. — Loc. Prodr., p. 242. Ventru-renflé au milieu, conique en dessus, atlénué- convexe en bas; spire conique, très aiguë ; sommet très pelit; 8 tours plans, croissance régulière, le dernier grand, ventru-subanguleux ; suture linéaire ; fente très étroite ; ouverture droite, ovalaire; test solide, subopaque, corné, striolé. — H. 8 ; D. 4 millimètres. Rare ; eaux saumâtres du Morbihan. Peringia Girardoti, PALADILHE. P. Girard., Palad., 1854, Ann. se. nat., p. 11, pl. 2, fig. 32-33. — Loc. Prodr., p. 241. Conique-allongé, un peu fusiforme ; spire acuminée, sommet petit; 7 à 8 tours plans, croissance rapide et régulière, avant- dernier tour grand, le dernier un peu plus développé, anguleux vers le milieu ; suture super- ficielle; fente très étroite ; ouverture ovale, subpiriforme, un peu oblique; test solide, corné-roux, un peu encroûté en haut, — H.6;D. 8 mill. Marais salants du Pouliguen (Loire-Inférieure) et de la Gironde, Peringia Girundica, J. Magie. P. Girund., Mab., 1877. Rev. mag. z00l.. p. 306, — Loc. Prodr., p. 242. Ventru-conoïde, renflé au milieu; spire conoïde, tronquée au sommel ; 6 tours presque plans, croissance régulière, le dernier grand, un peu sub- anguleux ; suture linéaire ; fente très étroite; ouverture un peu oblique, ovalaire; test subcrétacé, corné-fauve ou ferrugineux, encroûté-noir. — H. 3 1/2; D. 2 millimètres. Rare; marais saumâtres de la Gironde. Peringia Nansoutiana, BouRGuIGNAT. P. Nansout., Brgt., 1876. Spec. nov., p. 63. — Loc. Prodr., p. 242. Obèse-ventru ; subobtus-conoïde en dessous, renflé-anguleux au mi- lieu, atténué en bas; spire obèse, obtusément acuminée et tectiforme ; sommet érodé ; 6 tours plans, anguleux à la suture, croissance rapide, le dernier grand, subanguleux au milieu; fente étroite; ouverture eblique, BYTHINELLIDÆ 109 allongée-oblongue ; test opaque, fauve-roux, striolé. — H. 5 ; D. 3 mil- limètres. Marais salants d'Arcachon (Gironde). Peringia Dupuyana, J. MaBiee. P. Dupuy., Mab., 1877. Rev. mag. z00l., p. 307. — Loc. Prodr., p. 245. Pyramidal, oblong, assez ventru ; spire allongée-conoïde; sommet érodé ; 6 tours à peine convexes, croissance rapide, le dernier grand, à peine subanguleux ; suture linéaire; fente étroite; ouverture petite, comme contractée ; test opaque, crétacé, jaune-ferrugineux. — H. 6; D. 2 1/2 millimètres. Marais salants d'Arcachon (Gironde). Peringia Perrieriana, BOURGUIGNAT. P. Perrier., Brgt., 1876. Spec. nov., p. 64. — Loc. Prodr., p. 243. Ventru- conique, subanguleux; spire acuminée-tectiforme, assez allon- gée; sommet petit, obtus, érodé ; 6 tours plans, renflés vers la suture, croissance assez rapide, le dernier grand ; fente très étroite ; ouverture droite, oblongue ; test opaque, striolé, jaune ou rougeâtre. — H. 6; D. 3 millimètres. Embouchure de la Gironde, à la Teste de Buch. Peringia micropleura, BOURGUIGNAT. P. micropl., Bret., 1876. Spec. nov., p. 65. — Loc. Prodr., 243. Petit, oblong, un peu ventru ; spire allongée, acuminée ; sommet petit ; 6 louis à peine convexes, croissance rapide, le dernier un peu convexe ; suture bien marquée ; fente très étroite ; ouverture droite, ovalaire ; test solide, opaque, brillant, lisse, fauve-verdâtre. — H. 2 1/2; D. 1 mill. Marais salants de la baie d'Arcachon (Gironde). Peringia microstoma, BOURGUIGNAT. P. microst., Bret., 1876. Spec. nov., p. 65. — Loc, Prodr., p. 243. Petit, allongé-ovalaire ; spire oblongue-conoïde, subacuminée ; sommet petit, 6 tours presque plans, obscurément subanguleux, croissance ra- pide, l'avant-dernier ample, le dernier renflé ; suture linéaire ; fente nulle; ouverture un peu oblique, ovalaire, patulescente ; test solide, épais, fauve-jaunâtre, encroûté. — H.3; D. { 1/2 millimètre. Embouchure de la Gironde. 110 GASTROPODA Peringia obesa, J. MABize. P. obesa, Mab., 1877. Rev. mag. z001., p. 308. — Loc. Prodr., p. 243. Petit, ovoide-oblong, un peu ventru, subacuminé en dessus ; spire sub- conoïde acuminée ; sommel érodé; 6 tours subconvexes, croissance ré- gulière, le dernier assez ample ; suture assez accusée ; fente très étroite ; ouverture droite, oblongue ; test solide, un peu opaque, lisse, fauve ou ferrugineux. — H. 4; D. 2 millimètres. Teste de Buch et bords de la Gironde (Gironde). Peringia maritima, J. Marre. P. maritima, Mab., 1877. Rev. mag. z001., p. 309. — Loc. Prodr., p. 243. nm Grèle, conoïde; spire allongée ; sommet tronqué ; 6 tours presque plans, croissance régulière, le dernier grand, convexe, renflé-arrondi vers l'ouverture; suture assez accusée; fente très étroite; ouverture droite, ovalaire ; test à peine opaque, lisse, fauve, souvent encroûté. — H. 3 ; D. 1 1/2 millimètre. Teste de Buch (Gironde). D. — Groupe du P, Massoti. Formes de la Méditerranée. Peringia margaritæ, PALADILHE. P. margaritæ, Palad., 14874. Ann. sc. nat., p. 24, pl. 3, fig. 33-34, Galbe subcylindroïde, plus ou moins renflé ; spire allongée, sommet assez aigu; 6 à 7 tours, presque plans, croissance rapide, assez régulière; le dernier grand, subanguleux au milieu ; suture assez profonde; fente très élroite; ouverture à peine oblique, piriforme; test mince, assez transparent, Fi. 107. corné-luisant. — H. 3 1/4; D. 1 1/3 millimètre. Se Sainte-Marguerite (Var), Martigues (Bouches-du-Rhône). Peringia Massoti, BOURGUIGNAT. P. Mas., Bret., in Palad., 1874. Ann. sc. nat., p. 21. — Loc. Pr., p. 243. Conoïde, un peu obèse; spire médiocre, sommet aigu ; 6 à 7 tours plans, croissance rapide, assez régulière, le dernier très grand, obèse, ventru, un peu anguleux vers le milieu; suture peu profonde ; fente nulle ; MELANIDÆ 111 ouverture un peu oblique, piriforme; test opaque, terne, corné-bleuté, — H. 41/2; D. 2 3/4 millimètres. Eaux saumâtres de Salces (Pyrénées -Orientales). Peringia Penchinati, BOURGUIGNAT. P. Pench., Bret., in Palad., 1874. Ann. se. nat., p. 23. — Loc. Pr., p. 243. Conoïde, assez renflé en bas; spire courte, effilée ; sommet aigu ; 6 tours à peine convexes, croissant brusquement et rapidement à partir du troisième ; le dernier très grand, assez ventru, faiblement anguleux ; suture assez marquée; fente nulle; ouverture grande, arrondie; test solide, corné-bleuté ou fauve pâle. — H.3 1/2; D. 2 2933 millimètres. Eaux saumâtres de Salces (Pyrénées-Orientales). Peringia tetropsoides, PALADILHE. Paludestrina tetrop., Palad., 1870, Mon. Palud., p. 74. — P. tetrops., Mab., 1817. Rev. mag. z0ol., p. 310, — Loc. Prodr., p. 243. Subcylindroïde on conoïde ; spire allongée; sommet aigu ; 6 à 7 tours presque plans, croissance rapide, le dernier grand, un peu anguleux vers le milieu; suture peu profonde; fente très étroite; ouverture oblique, piriforme ; test corné, un peu luisant, subtransparent, lisse. — H.3 1/4; D. 1 13 millimètre. Ile Sainte-Marguerite (Var), les Martigues (Bouches-du-Rhône), Cannes (Alpes-Maritimes). MELANIDÆ Coquille petite, dextre, turriculée, étroitement ombiliquée ; ouverture entière, labre échancré ; opercule corné, spirescent. Genre BUGESIA, Paladilhe. Coq. imperforée, turriculée-conique; test avec costulations nodosifor- mes; ouvert. anguleuse en haut et en bas ; labre simple, arqué en avant. Bugesia Bourguignati, PALADILRE. B4{Bourg., Palad., 1866, Nouv. miscel., p. 2, pl. 1, fig. 8-10, — Loc. Pr., p.244. 112 GASTROPODA Très peut; spire allongée-conoïde; sommet petit, obtus ; 7 tours renflés, croissance régulière et rapide, le dernier non ascendant au bord externe, égal aux trois huitièmes de la hauteur totale; chaque tour orné de deux rangées de nodosités allongées et rapprochées, le dernier avec trois rangées de nodosités; suture linéaire ; ouverture ovalaire, faiblement anguleuse dans le haut et dans le bas, avec le labre arrondi; columelle large, non calleuse, subtronquée en bas; péristome simple; test solide, épais surtout dans le bas, d'une teinte légèrement ambrée. — H. 1 1/2; D. 3/4 millimètre. Rare ; alluvions du Lez (Hérault). Fi. 108. Grossi 25 fois, Genre PYRGULA, de Cristofori et Jan. Coquille étroitement perforée, turriculée, tours carénés; ouverture ovalaire ; labre aigu, un peu sinueux. Pyrgula bicarinata, Des Mouzins. Paludina bicar., Des Moul., 1827. Soc. Lin. Bord., II, p. 26. — P. bicar., Brgt., 1862. Spic. malac., p. T4, pl. 9, fig. 6-10. — Loc. Prodr., p. 244, Galbe conique-allongé, subscalariforme ; sommet obtus ; 5 tours, les deux premiers petits, arrondis, le troisième caréné vers la suture, le quatrième avec deux fortes carènes, le cinquième lricaréné ; carènes très accusées, larges, arrondies, la carène médiane plus saillante que les deux autres; suture profonde; fente très étroite; ouverture polygonale ; test mince, blanc-verdâtre, semi-transparent, souvent encroûté d’un limon noirâtre. — H.92 à 2 1/21 à 1 1/2 mill. Rare ; village de Couze (Dordogne). FiG. 109. Grossi 10 fois. Pyrgula Pyrenaica, BOURGUIGNAT. P. Pyr., Bret., 1862. Spic. mal., p. 16, pl. 9, fig. 11-13. — Loc. Pr., p. 245. Cylindroïde-allongé ; spire comme tronquée ; 5 tours 1/2 très convexes, avec une carène médiane obtuse, le dernier bicaréné et ventru ; suture linéaire ; fente très étroite ; ouverture ovale-arrondie, anguleuse au bord externe ; lest transparent, corné-vert, striolé, — H. 4; D. 1 1/2 millimètre. MELANIDÆ 113 Fontaine ferrugineuse et source de Bagnères-de-Bigorre (Hautes- Pyrénées). Pyrgula Darrieuxi, DE FOLIN ET BERILLON. Paludinella Darrieuæi, Fol. Ber., 1877. Faune Sud-Ouest, p. 10, fig. 3-5. — P. Darr., Fag., 1880. Basses-Pyrén., p. 19. — Loc, Prodr., p. 245. Cylindroïde-court; spire comme tronquée; 6 tours assez convexes, le dernier très haut, obtusément bicaréné ; suture très profonde ; fente nulle ; ouverture subquadrilatère; test subpellucide, brillant, striolé, corné- verdâtre, — H. 2 1/2 ; D. 1 1/2 millimètre. Saint-Jean -Pied-de-Port (Basses-Pyrénées). Genre PALADILHIA, Bourguignat. Coquille allongée-conique ; labre très arqué encoché dans le haut; péristome continu, aigu, évasé ; base de l'ouverture projetée en avant. Paladilhia pleurotoma, BounauIGNarT. P. pleurot., Brgt., 1865. Mon. Palad., p. 16, fig. 1-8. — Loc. Prodr., p. 245, Galbe lancéolé-conique; spire acuminée ; som- met petit; 7 à 7 1/2 tours peu convexes, élagés, presque plans ; croissance régulière, assez rapide ; le dernier grand; suture profonde ; fente assez ouverte ; ouverture oblongue, un peu transverse, la base très avancée; labre largement encoché en haut; test vitracé, d’un aspect cristallin, lisse, à peine striolé. — H. 4; D. 2 millimètres. Fic. 110 et 111. Alluvions du Lez, près Montpellier (Hérault). CHOSE RE Paladilhia conica, PALADILHE. P. conica, Palad., 1867. N. miscel., p. 47, pl. 2, fig. 10-15. — Loc. Pr., p. 245, Conique, assez large à la base; sommet petit; 6 1/2 à 7 tours peu convexes, croissance rapide, le dernier à peine plus grand, aplati en dessus ; suture peu profonde; fente bien accusée; ouverture oblique, trigone arrondie, la base très fortement avancée; fente du labre pro- fonde ; test brillant, substrié. — H. 2 1/2 ; D. 1 1/2 millimètre. Alluvions du Lez (Hérault), 114 GASTROPODA Paladilhia Moitessieri, BOURGUIGNAT. P. Moitess., Bret., 1865. Mon. Palud., p. 18, fig. 9-17. — Loc. Prodr., p.245. Cylindriforme-acuminé ; spire très allongée, sommet petit, assez obtus; 8 tours convexes, croissance lente et régulière, le dernier bien convexe ; suture profonde; fente marquée; ouverture piriforme, à bord très dilaté et avancé; labre assez fendu en haut, très arqué, saillant au milieu; test transparent, brillant, lisse. — H. 3; D. 1 1/4 millimètre. Alluvions du Lez et de la Mosson (Hérault). Paladilhia Masclaryana, BOURGUIGNAT. P. Mascl., Bret., 1866. Moll. lit., p. 195, pl, 30, fig. 21-23, — Loc. Pr, p. 245. Cylindroïde-lancéolé; spire très allongée ; sommet petit, un peu obtus; 7 à 8 tours ventrus, comme gonflés, croissance régulière, extra lente, le dernier renflé, bien arrondi, à peine plus grand ; suture très profonde ; fente très étroite; ouverture ovalaire-arrondie, la base en avant; labre avec sinus profond, ensuite bien saillant; test très fragile, vitracé. — H. 8 ; D. 1 1/2 millimètre. Alluvions du Lez (Hérault). Paladilhia Gervaisiana, BOURGUIGNAT. P. Gerv., Bret. 1865. Mon. Palud., p. 19, fig. 14-18. — Loc, Pr., p. 245. Cylindriforme ; spire très allongée; sommet obtus ; 7 tours convexes, croissance lente, le dernier arrondi; suture profonde; fente presque nulle; ouverture ovale, dilatée-arrondie dans le bas ; labre peu fendu en haut, assez saillant en avant; test très fragile, IG. 112 et 113 brillant, cristallin. — H. 3; D. 1 1/2 millimètre. EE Alluvions du Lez et de la Mosson (Hérault). Paladilhia Bourguignati, PALADILHE. P.Bourg., Palad., 1886. N. miscel., p. 19, pl. 1, fig. 4-7. — Loc. Pr., p. 246, Oblong-obèse ; spire peu élancée, atténuée vers un sommet pelit et obtus ; 6 tours assez renflés, légèrement comprimés vers le milieu, crois- sance très rapide à partir du troisième ; suture profonde ; fente très étroite; ouverture ovalaire-subarrondie, base saillante; labre peu excavé, peu projeté en avant ; lest fragile, vitracé, transparent. — H. 3 ; D. 1 1/2 millimètre. Alluvions du Lez (Hérault). MELANIDÆ 115 Paladilhia Sequanica, BOURGUIGNAT. P. Sequanica, Bret., 1880. Descr. Cælest., p. 31 (sine descr.). Subconoïde assez renflé ; spire courte, obtuse au sommet; 6 lours con- vexes, saillants, à eroissance rapide à partir du troisième ; suture large et profonde ; fente presque nulle ; ouverture ovalaire, arrondie et dilatée en bas ; labre très peu excavé, peu projeté en avant; test fragile, vitracé.— H.3; D. 1 1/4 millimètre. Alluvions de la Seine à Verrières (Aube). Genre LARTETIA, Bourguignat. Coquille cylindroïde, spire allongée ; péristome continu, libre, détaché base de l'ouverture saillante en avant ; labre arqué, saillant. A. — Groupe du Z. Michaudi. Galbe subcylindrique allongé, non ventru; tours peu convexes. Lartetia Michaudi, Locann. L. Michaudi, Loc., 1882. Contr. III, Mon. Lartetia, p.9, fig. 1-2. Galbe cylindroïde-lancéolé ; 6 1/2 tours un peu méplans au milieu, croissance assez régu- lière, l'avant-dernier tour un peu plus grand suture bien marquée; fente très étroite; ouver- ture patulescente, subovale-allongée, oblique, avec le grand axe incliné de droite à gauche, un peu plus étroite en haut qu’en bas; péris- tome continu, à bord légèrement réfléchi en bas ; labre saillant-arqué ; test mince, fragile, transpa- Eau rent. — H.3 1/4 à 8 3/4; D. 1 à { 1/4 millimètre. Rite Alluvions du Rhône, près Lyon. Lartetia Lacroixi, Locarp. L. Lacroixi, Loc., 1882. Contr., III, p. 12, fig. 5-6. Cylindroïde, très obtus au sommet, comme tronqué ; 6 1/2 tours à peine méplans au milieu, arrondis vers la suture, croissance lente, assez régulière; suture assez accusée; fente très étroite; ouverture 116 GASTROPODA subquadrangulaire ; labre peu saillant au milieu ; test assez solide, hyalin, striolé, parfois encroûté. — H. 2 à 2 1/2 ; D. 3/4 à { millimètre. Fontaine froide, près Beaune (Côte-d'Or). Lartetia Terveri, Locarp. L. Terveri, Loc., 1882. Contr. II, p. 11, fig. 3-4, Cylindroïde-allongé, subtronqué au sommet; 6 tours, les derniers à croissance plus rapide que les premiers, profil méplan au milieu, arrondi vers la suture; suture bien marquée; fente assez accusée; ouverture patulescente, subpiriforme, très inclinée de droite à gauche; un peu étranglée dans le haut, étroitement arrondie dans le bas ; péristome continu, assez saillant, réfléchi dans le bas et sur la fente ombilicale; labre très saillant; test un peu solide, Fi. 16. hyalin, striolé. — H. 3 1/2 ; D. 1 1/4 millimètre. Grossi $ fol Alluvions du Rhône, près Lyon. Lartetia Charpyi, PALADILHE. Hydrobia}Charpyi, Palad., 1867. INouv. miscel., pl. 2, fig. 1-9. — L. Charpyi, Brgt., in Loc., 1882. Contr. III, p. 13, fig. 1-8. Cylindroïde-allongé, terminé par une partie conoïde émoussée au som- met ; 6 1/2 tours légèrement arrondis, les 3 derniers plus hauts, à crois- sance plus rapide ; suture profonde ; fente très étroite ; ouverture subo- vale, inclinée, un peu allongée ; labre peu arqué ; test un peu épaissi, finement striolé, blanc-corné. — H. 3 à 4; D. 1 3/4 millimètre. La Chaud-de -Fond (Doubs), Pérouse, près Belfort. Lartetia Drouetiana, S. CLESsIN. Vitrella Drouet., Cless., 1882. Mal. Blätt., V, p, 126, pl. 1, fig. 9. — L. Drouet., Loc,, 1882. Contr. II, p. 15. Cylindroïde très allongé, progressivement atténué de la base au som- met ; sommet émoussé ; 6 1/2 à 7 tours faiblement convexes, croissance lente et régulière, les 2 derniers plus grands ; suture peu profonde ; fente très petite; ouverture faiblement patulescente, assez petite, inclinée, subcirculaire ; labre légèrement arqué ; test mince, corné-blanc, à peine striolé. — H. 3 12 à 4 ; D. { millimètre. Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or), Châtillon (Jura). Lartetia Sayni, P. Facor. L. Sayni, Fag., 1889. Bull, Soc. malac., VI, p.80. MÉLANIDÆ 117 Conique-allongé ; spire lancéolée ; sommet petit; 7 tours subconvexes, croissance lente et régulière, le dernier un peu plus grand ; suture pro- fonde ; fente presque nulle ; ouverture oblique, ovalaire, un peu angu- leuse en haut; péristome encrassé à l'intérieur ; labre peu saillant; test épaissi, striolé, blanc. — H.2 1/2; D. { millimètre. Alluvions de la Vèvre, château de Villepey (Drôme). BD, — Groupe du Z. diaphana. Galbe conoïde, un peu court, ventru à la base ; tours arrondis, Lartetia diaphana, Micuaup. Paludinella diaph., Mich., 1831, Compl., p. 97, pl. 15, fig. 50-51, — L. diaph., Palad., 180. Mon. Palud., p. 66. — Loc. Prodr., p. 246. Galbe conoïde-allongé, progressivement et régulière- ment lancéolé; sommet obus; 6 1/2 tours arrondis, croissance lente et régulière, les 2? derniers plus rapides ; suture profonde : fente assez large; ouverture patules- cente, ovale-arrondie, un peu inclinée; labre faiblement arqué et saillaut; test assez solide, brillant, corné, presque lisse. — H.3 à 3 3/4; D.1 1/4 à { 1/2 millimètre. FiG. 117 Alluvions du Rhône, près Lyon. FRn er Lartetia Bourguignati, PALADILHE. L. Bourg., Palad., N. miscel., p. 136, pl. 6, fig. 24-27. — Loc, Pr., p. 246. Cylindro-conoïde, à croissance régulière, alténué vers le sommet ; 6 tours arrondis surtout vers la suture, les premiers à croissance lente, les 2 derniers plus rapides; suture bien marquée ; fente étroite ; ouver- ture patulescente, presque droite, ovale-arrondie; péristome mince; labre peu arqué ; test mince, brillant, corné-transparent. — H. 2 1/2 à 33 D. 3/4 à { millimètre. Alluvions de l’Ain et du Besançon (Jura). Lartetia Moussoniana, PALADILHE. L, Mous., Palad., 1869, N. miscel.,p. 133, pl. 6, fig. 28-29, — Loc. Pr., p. 246. Conoïde un peu court, ventru à la base, très oblus au sommet ; 5 tours arrondis, les premiers à croissance rapide, les 3 derniers à croissance plus lente, l'avant-dernier plus grand ; suture profonde ; fente très petite ; A. LocarD, Coq. 8 118 GASTROPODA ouverture patulescente, ovale-arrondie, peu inclinée ; péristome mince; labre peu arqué; test mince, blanc-vitré, corné. — H. 2; D. { mill. Alluvions de la source de l’Ain et du Besançon (Jura). Lartetia Rayi, BOURGUIGNAT. L. Rayi, Brgt., in Loc., 1882. Contr. III, p. 22, fig. 11-12. Conoïde-régulier, atténué au sommet; 6 tours bien arrondis, croissance régulière; suture profonde; sommet très oblus; fente petite; ouverture patulescente, surlout en bas, droile, presque ronde, avec son grand axe à peine incliné ; péristome continu, légèrement évasé ; labre bien arqué ; avec encoche large et profonde ; bord columel- laire légèrement réfléchi; test mince, lisse, diaphane. — H.2 1/2; D. 1 millimètre. Alluvions de la Seine à Verrières (Aube). FiG. 118. Grossi 12 fois. Lartetia subcylindrica, Sayn. L. subcylindr., Sayn, 1889. Bull. soc. malac., VI, p.79. Presque cylindrique, atténué au sommet; 6 tours subventrus, crois- sance rapide, l’avant-dernier plus grand, le dernier grand et ventru ; suture profonde; fente petite ; ouverture suboblique, ovalaire, un peu rétrécie; labre peu dilaté ; test solide, épaissi, blanc, presque lisse. — H. 2; D. { millimètre. Alluvions de la Vèvre, château de Villepey (Drôme). Lartetia Burgundina, Locarp. L. Burgund., Loc., 1882, Contr. III, p. 23, fig. 13-14. Conique court et ventru, sommet tronqué ; 5 1/2 tours arrondis, les premiers à croissance progressive, l'avant-dernier plus fort, le dernier très gros ; sulure profonde; fente très étroite ; ouverture patulescente, subarrondie, inclinée ; labre assez arqué ; test solide, un peu épais, sub- opaque. — H. 1 3/4 à2; D. 1/2 à 3/4 millimètre. Fontaine froide près Beaune (Côte-d'Or), alluvions de la Vèvre (Drôme). Lartetia Garnieri, SAyN. L. Garnieri, Sayn, 1889. Bull. soc. malac., VI, p. 76. Cylindro-conique, faiblement atténué au sommet; spire allongée ; MELANIDE 119 6 1/2 tours convexes, croissance régulière, rapide; le dernier un peu grand, renflé trarsversalement ; suture profonde, comme canaliiculée ; fente étroit”; ouverture droite, ovale-piriforme à base, régulièrement arquée ; test solide, presque lisse, transparent, jaune-corné. — 11. { 3,4; D. 1 millimètre. Alluvions de la Vèvre, château de Villepey (Drôme). Lartetia Fagoti, Sayn. L. Fagoti, Sayn, 1889. Bull. soc. malac., VI, p. 78. Conique-écourté, sommet mamelonné ; 6 tours peu convexes, légère- ment aplatis et carénés vers la suture, croissance rapide, régulière, le dernier arrondi, assez ventru ; fente presque nulle; ouverture droite, oblongue-arrondie; labre arqué ; test épais, blanc, finement striolé. — H. 21/2; D. { 1/4 millimètre. Alluvions de la Vèvre, ehâteau de Villepey (Drôme). Genre MOITESSIERIA, Bourguignat. Coq. très petite, étroitement cylindroïde; test couvert de malléations creuses, mamelonnées au centre, régulières ; bord externe striolé. A. — Groupe du A. Rollandiana. Galbe allongé ; au moins six tours de spire. Moitessieria Rollandiana, BOURGUIGNAT. M. Rolland., Bret., 1863. Mon. Moitess., p. 9, pl. 1. — Loc. Prodr., p. 246. Galbe allongé; spitre cylindrique, até- nuée, sommet obtus; 6 à 7 tours convexes, le dernier à peine plus grand, égal au 1/4 de la hauteur ; suture assez profonde ; fente très petite; ouverture oblongue, un peu plus haute que large, rétrécie en haut, oruée dans le bas et en dehors de stries saillantes ; test fragile, d'un blanc, cristallin, brillant, avec malléations arrondies, petites, rapprochées, très régulièrement disposées en quiaconce. — H. 13/4à 2; D. 1/2 millimètre. Fi@. 149 et 120. Alluvions du Lez et de la Mosson (Hérault). CS CAE 120 GASTROPODA Moitessieria Gervaisiana, BourGuiGxar. A1. Gerc., Brgt., 1863. Mon. Moitess., p. 11, pl. 2, fig. 6-9, — Loc. Pr., p. 246. Conoïdal-acuminé ; 6 à 7 tours convexes-arrondis, croissance rapide, le deruier égal au 1/3 de la hauteur, faiblement striolé dans le bas ; suture bien profonde ; ouverture oblongue ; péristome épaissi ; malléa- üons larges, assez espacées. — H. 2 à 2 1/4; D, 2/3 millimètre. Alluvions de la Mosson (Hérault). Moitessieria Monspessulana, BounGuIGNaT. M. Monspess., Bret., in Cout., 1883. Feuille natur., XIII, p. 132. Subcylindroïde-élancé ; 7 tours très ventrus-arrondis; croissance très régulière ; suture profonde; ouverture bien arrondie; malléations très fortes, rondes, espacées. — H. 3; D. { millimètre. Alluvions du Lez (Hérault). Moitessieria Fagoti, COUTAGNE. M. Fagoti, Cout,, 1883. Feuille natur., XIII, p. 144, fig. 9. Subcylindroïde ; 6 1/2 à 7 lours, croissance bien régu- lière à partir du deuxième tour, les premiers arrondis- convexes, les derniers fortement comprimés; suture peu profonde; fente ombilicale étroite; ouverture oblongue, plus haute que large, à peine plus rétrécie en haut qu’en bas; péristome à peine épaissi en dehors; test mince, fra- gile, orné de stries transverses fortes, très apparentes et de malléations de forme oblongue et transverse, de taille un peu variable, rapprochées, peu régulièrement dispo- sées. — H. { 3/4; D. 1/2 millimètre. Fi. 121. Grossi 20 fois. Alluvions de la Garonne à Toulouse. Moitessieria Saint-Simoniana, DE CHARPENTIER. Paludina Simoniana, Charp., in S. Simon, 1848. Miscel.mal., p. 34, — M. Simon., Bret., 1863. Mon. Moitess,, p. 14. — Loc. Prodr., p. 247. Subeylindroïde; 6 à 7 tours arrondis-convexes, croissance bien régu- lière à partir du 2°; suture assez profonde ; ouverture oblongue ; test orné de fortes stries transverses, et de malléations petites et contiguës, formant des linéoles spirales. — IH, 1 3/4 à 2 1/4; D. 1/2 millimètre. Alluvions de la Garonne à Toulouse et de l'Aude à Carcassonne, MELANIDÆ 111 Moitessieria Bourguignati, COUTAGNE. M. Bourg., Cout., 1883. Feuille natur., XIII, p. 145, fig. 6. Subeylindroïde ; sommet mamelonné ; 6 tours à peine convexes ; suture très superficielle ; test orné de stries transverses assez nettes et de malléations rondes bien distinctes, assez petites, conliguës, disposées en spirale. — H. 2 1/4; D. 1/2 millimètre. Alluvions de la Garonne à Toulouse. Moitessieria Massoti, BOURGUIGNAT. M. Massot’, 1863, Mon. Moitess., p. 13, pl. 2, fig. 1-5. — Loc. Prodr., p. 247, Subconoïde-allongé ; 6 à 7 tours faiblement convexes, méplans vers la suture, croissance régulière ; suture peu profonde ; ouverture presque ronde; labre épaissi au dehors ; test orné de stries transverses et de malléations méplanes irrégulières. — H. 2 3/4; D. 1/2 à 23 millimètre. Fontaine de Fouradade près Tartavel (Pyrénées-Orientales). Moitessieria lineolata, COUTAGNE. M. lineolata, Cout., 1881. Not. malac., p. 43. — Loc. Prodr., p. 241. Presque exactement cylindrique; 6 tours médiocrement convexes, le dernier à peine plus grand que le précédent ; ouverture circulaire ; test orné de sillons malléés moins visibles que les stries transverses et peu profonds, — H. 2 à 2 1/4; D. 1/2 à 3/4 millimètre. Alluvions du Rhône, au nord de Lyon. Moitessieria puteana, COUTAGNE. M. puteana, Cout., 1883. Feuille natur., XIIT, p. 147, fig. 11. Grand, subconoïde ; 7 tours bien convexes, croissance régulière assez rapide ; suture accusée ; test orné de sillons spiraux effacés et étroits. — 1.3 ; D. 3/4 millimètre. Puits d'Avignon (Vaucluse) B. — Groupe du M7, Locardi. Galbe conoïde-trapu ; 5 tours de spire au plus. Moitessieria Locardi, COUTAGNE. M. Locardi, Cout., 1883. Feuille natur., XII, p. 143, fig. 10. 122 GASTROPODA Galbe subconoïde-écourté; sommet obtus; 5 tours bien convexes, le dernier plus grand que l’avant-dernier et bien errondie ; suture profonde ; fente ombilicale très étroite ; ouverture arrondie, un peu plus haute oue large, bien convexe dans le bas; péristome peu épaissi en dehors ; test mince, fragile, diaphane, orné de stries transverses visibles seulement sur le bord péristomal externe, et de malléations arrondies disposées en rangées Fic. 12. spirales, régulières. — H. 1 1/4; D. 3/4 millimètre. Grossi £0 fois. Puits d'Avignon (Vaucluse). Moitessieria Rhodani, BouRGUIGNAT. M. Rhodani, Brgt., in Cout., 1883. Feuille natur., XIII, p. 143. Même galbe ; 5 tours très peu renflés, un peu méplans vers le milieu, le dernier ascendant vers l'insertion du labre ; suture très peu profonde ; malléations quadrangulaires bien accusées. — II. 1 1/4; D. 3/4 mill. Alluvions du Gard, au-dessous de Beaucaire. Genre LOHTELLERIA, Bourguignat. Coq. cylindrique; tours ventrus; fente nulle; base aperturale sub- dilatée-rostriforme ; columelle subcanaliculée ; opercule rudimentaire. Lhotelleria apocrypha, DE Foi. Locardia apocrypha, Fol., 1880. Journ. conch., XX VII, p. 235, pl. 10, fig. 5. — Lh, apocr., Brgt., 1881. Mon. Pech., p. 20. — Loc. Prodr., p. 241. Galbe cylindrique allongé; sommet obtus; 6 1/2 tours, les 2 premiers convexes, le troi- sième médiocre, les suivants convexes-arrondis, [2 à croissance régulière; le dernier plus grand, Ÿ arrondi, égal au 1/4 de la hauteur; suture profonde ; ouveriure droite, allongée ; columelle dilatée, subcanaliculée; test vitreux, les 2 der- niers tours costulés.— H. 4; D. { 1/2 millimètre, Très rare ; alluvions du Rhône, au nord de Lyon. Fic. 123 et 124. Gross, 4 fois, VALVATIDÆ 123 MAMIE VV AITD'Æ Coq. dextre, assez petite, turbinée ou subdiscoïdale ; ouverture circu- laire, bords continus ; opercule corné, multispiré, nucléus central. Genre VALVATA, 0.-F. Müller. Coq. ombiliquée ; spire peu saillante ; tours convexes et peu nombreux ; péristome mince, tranchant. A, — Groupe du V. piscinalis. Taille assez petite ; galbe globuleux; spire haute, Valvata piscinalis, O.F. MüLLer. Nerita piscinalis, Müll,, 1774. Verm. hist., I, p. 172, — V. piscinalis, Fer., 1809. Essai, p. 15. — Loc., 1889, Contr., XV, p. 19. Galbe subdéprimé-globuleux; spire peu haute; 4 à 5 lours étagés, arrondis, croissance un peu irrégulière, le dernier assez gros; suture profonde; ombilic bien étroit; ouverture oblique, plus haute que large; péristome un peu évasé ; test solide, corné-verdâtre, très finement strié, — H. 5 à 6; D. 5 1/4 millimètres. Fig. 125, Grossi 3 fois Commun ; presque partout. Valvata contorta, MüLLer. Nerita contorta, Müll., 1174. Verm. hist., II, p. 187. — V. contorta, Menke, 1845. Zeitsch. malac., II, p. 115. — Loc., 1889. Contr., XV, p. 9, Conique-subglobuleux, spire très haute ; 5 tours arrondis, très étagés, à croissance assez régulière, le dernier assez gros, bien arrondi ; suture profonde ; ombilic très étroit; ouverture oblique, plus haute que large; test finement striolé. — I. 6 à 8 ; D. 4 1/9 à 5 1/2 millimètres. Assez rare ; Aisne, Côte-d’O:, Savoie, Ain, Rhône, Isère, Drôme, etc. Valvata fluviatilis, COLBEAU. V. fluv., Colb.,1868. Soc. mal. Belg., IIL, p. 93, pl. 2,fig. 16, — Loc. Ctr., p.13. Coniqie-globulenx ; spire haute ; 4 à 5 tours assez convexes, assez étagés, croissance irrégulière, le dernier très gros, convexe; sulure peu 124 GASTROPODA profonde ; ombilic très étroit; ouverture très oblique, plus haute que large ; tcst finement striolé. — I, 5 à 7 ; D. 4 1/2 à 5 1/2 millimètres. Assez commun ; surtout dans le nord et l’est. Valvata Servaini, Locanp. V. Servaini, Loc., 1889. Contr., XV, p. 15. Subconique-globuleux ; spire assez haute; # à 5 tours convexes, peu étagés, croissance irrégulière, le dernier très gros, assez arrondi ; suture profonde ; ombilic très étroit ; ouverture oblique, circulaire; test très finement striolé. — H. 5 à 6; D. 4 1/2 à 5 millimètres. Assez Commun ; un peu partout. Valvata Tolosana, DE SAINT-SIMON. V. Tolos., S. Sim., 1810. Ann. malac., I, p. 31.— Loc. Contr., XV, p. 16. Déprimé-elobuleux ; spire peu haute ; 5 tours très peu étagés, con- vexes, croissance irrégulière, le dernier gros et grand, bien arrondi; suture peu profonde; ombilic très’ étroit; ouverture très oblique, cireu- laire ; test très finement striolé. — H. 4 à 4 1/2 ; D. 5 à 5 1/2 millimètres. Assez commun; le sud-ouest de la France. Valvata Sequanica, Locann. V, Sequan., 1883. Soc. se. nat., Rouen, p. 49, — Contr., XV, p. 18. Déprimé-conique ; spire assez haute ; # à 5 tours bien étagés, très arrondis, croissance non régulière, le dernier très grand et assez gros, bien arrondi; suture très peu profonde; ombilic très étroit; ouverture circulaire, très oblique ; test très finement striolé, — IE. 5 1/2 à 6; D. 5 à 5 1/4 millimètres. Rare ; fossés de Rouen. Valvata Gallica, Locarp. V. Gallica, Loc., 1889, Contr., XV, p. 23, Sub;lobuleux ; spire très peu haute ; 4 à 5 tours convexes, peu étagés, croissance très irrégulière, le dernier grand et très gros, bien convexe ; suture peu profonde ; ombilic bien étroit; ouverture oblique, circulaire ; test finement striolé. — H, 4 3/4 à 5 3/4 ; D, 5 1/4 à 5 1/2 millimètres. Assez commun; presque partout. Valvata meretricis, BOURGUIGNAT. V, meretricis, Bret.. in Loc., 1889, Contr., XV, p. 26. VALVATIDÆ 125 Globuleux; spire très courte, # à 5 tours à peine étagés, légèrement convexes, croissance très irrégulière, le dernier très grand et très gros, bien convexe ; suture très profonde; owbilic bien étroit; ouverture oblique, arrondie ; test à peine striolé. — H. 4 1/2 à 5; D. 5 à 5 1/2 mill. Rare ; Basses-Pyrénées, Allier, ete. Valvata obtusa, Brarp. V. obt., Br., 1845. Cog. Ais., p. 490, pl. 6, fig. 17.— Loc., 1889. Ctr., XV, p. 27. Globuleux-subdéprimé ; spire peu haute ; 4 à 5 tours peu étagés, légèrement convexes, croissance irréguhère, les premiers petits, un peu convexes, le dernier gros et grand, arrondi, déclive à l'extrémité ; suture linéaire; ombilic étroit; ouverture oblique, arrondie; test très finementstriolé.— H. 5 à 51/2 ; D. 5 à 5 1/4 millimètres. Fi; 128: Grossi 8 fois, Commun ; surtout le Nord et l'Est. Valvata depressa, C. PFEIFFER, V. depr., Pfeif., 1821. Syst. Deutsch., I, p. 101, pl, 4, fig, 33.— Loc. Contr., XV OT Subglobuleux-déprimé ; spire tuès peu haute ; 3 1/2 à 4 tours très peu élagés, convexes, croissance irrégulière, le dernier gros, bien arrondi; suture assez profonde ; ombilic assez étroit; ouverture oblique, circulaire ; test très finement striolé. — H.3 à 3 1/2; D. #4 à 41/2 millimètres. Peu commun ; Oise, Aube, Sarthe, Var, etc. Valvata Alpestris, BLAUNER. V, Alpestris, BI., in Küst., 1852, Conch. cab., p. 68, pl. 14, fig 17-18. — Loc., Contr., XV, p. 33. Déprimé-subglobuleux; spire peu haute; 3 1/2 à 4 tours arrondis, bien étagés, croissance irrégu- lière, le dernier gros, très grand, méplan en dessus, arrondi en dessous; suture profonde; ombilic un peu étroit; ouverture oblique, circulaire; test assez fine- FiG. 127. ment striolé. — H, 5 à 6; D. 4 1/2 à 5 millimètres. Grossi 3 fois. Peu commun; principalement l'Est et le Midi. Valvata Fagoti, BourGuIGNAT. V. Fagoti, Bret., in Fagot, 1881. Soc. z001., p. 141. — Loc. Contr., XV, p. 35. 126 GASTROPODA Taille petite ; un peu déprimé; spire un peu courte; 3 à 3 1/2 tours étagés, bien convexes, croissance assez régulière, le dernier grand et peu gros, bien arrondi; suture profonde ; ombilic moyen, évasé ; ouverture circulaire, un peu oblique ; test très finement striolé. — I. 2 ; D, 3 mill. Saint-Pardoult (Charente-Inférieure). Valvata gracilis, Locarn. V. gracilis, Loc., 1889. Contr., XV, p. 36. Taille petite ; assez déprimé; spire courte; 3 à 3 1/2 tours convexes peu élagés; croissance assez irrégulière, le dernier très grand, bien arrondi ; suture profonde ; ombilicmoyen, non évasé; ouverture arrondie, oblique ; test très finement striolé. — H. 2 à 2 1/2; D. 3à 3 12 mill. Rare ; Manche, Finistère, Indre, Maine-et-Loire, ete. B. — Groupe du V. compressa. Taille assez petite ; galbe déprimé, planorbique. Valvata compressa, Locarp. V, compressa, Loc., 1889, Contr., XV, p. 38. Galbe bien déprimé; spire peu haute; 3 1/2 à 4 tours CN arrondis, à peine étagés, un peu irréguliers, le dernier très grand, un peu gros, bien arrondi; suture assez profonde ; Fi. 428. ombilic assez grand; ouverture arrondie un peu oblique; Grossi 3 fois. {est assez finement striolé. — H. 2 1/2 à 3; D. 4 à 5 mill. Assez commun ; le Nord-Est, Jura, Doubs, Rhône, etc. Valvata Macei, BOURGUIGNAT. V. Mac., Brgt., in Loc., 1881. Soc. mal...ll, p. 207. — Loc. Ctr. XV, p. 40. Très déprimé; spire à peine saillante; 3 1/2 à 4 tours à peine étagés, arrondis, croissance assez régulière, le dernier gros, très grand, très arrondi; suture profonde, canaliculée ; ombilic grand ; ouverture droite, circulaire ; test corné, assez solide, très finement striolé. — H. 3 ; D. 5 millimètres. Assez rare ; Manche, Aube, Alsace, Côte-d'Or, etc. Valvata cristata, MüLLEr. V. crist., Müll,, 1774. Verm. hist., Il, p. 148.— Loc., 1889. Contr., XV, p. 43. VALVATIDÆ (1927 Assez petit; planorbique; spire plane ;3 1/4 à 4 lours non étagés, bien arrondis, croissance régulière, le dernier plus ER gros, bien rond; suture profonde, subcanaliculée ; ombilie très grand; ouverture un peu oblique, circulaire ; test très Fig. 129. finement striolé, — H. 1 à 1 1/2; D. 3à 4 mill. SR Commun ; presque partout. Valvata spirorbis, DRAPARNAUD. V. spir., Drap., 1805. H.moll., p. 40, pl. I, fig. 22-23. — Loc., Ctr., XV, p. 45. Petit, planorbique ; spire concave ;3 à 3 {/2tours convexes, non étagés, croissance assez régulière, le dernier assez gros, arrondi; suture peu profonde ; ombilie très grand ; ouverture bien oblique, arrondie; test fine- ment striolé. — H. 1 à { 1/2; D. 8 à 4 millimètres. Peu commun; partout, surtout dans le Midi. Valvata planorbulina, PALADILHE. V. plan., Pal., 1867. N. miscel., p. 49, pl. 3, fig. 24-20, — Loc. Ctr., XV, p. 47. Peut, planorbique ; spire plane; 3 à 3 1/2 tours bien convexe:, non étagés, croissance régulière, le dernier gros, bien arrondi; ombilic très grand ; suture peu profonde; ouverture droite, circulaire; test à peine striolé. — H. 1 ; D. 1 3/4 millimètre. Rare ; Alluvions du Lez (Hérault), la Marne dans l'Aisne. Valvata exilis, PALADILHE. V. exil., Pal., 1867, N. miscel., p. 50, pl. 3, fig. 21-30, — Loc. Ctr., XV, p. 49. Très petit, subplanorbique ; spire presque plane; 3 à 3 1/2 tours peu élagés, convexes, croissance assez régulière, le dernier très grand, très gros, bien arrondi; ombilic très grand; suture profonde ; ouverture arrondie, très oblique; test très peu striolé, — Il. 1/3 ; D. 1 1/4 anill. Rare; le Lez, la Boyne, dans l'Hérault. C. — Groupe du V. globulina. Très petit ; galbe globuleux, faiblement conoïde. Valvata globulina, PALADILHE. V. glob., Palad., 1866. Nouv. miscel., p. 17.— Loc., 1889, Contr., XV, p. 54. Galbe globuleux; spire nn peu haute; 3 à 3 1/2 tours un peu étagés, 128 GASTROPODA arrondis, croissance réguhère, le dernier grand, très gros, bien arrondi; suture linéaire; ombilic élroit; ouverture oblique, plus haute que large; test corné, mince, très finement striolé. — H. 3/4 à 1 1/4; D. 3/4.à { 3/4 millimètre. FIG. 430. Assez commun ; surtout dans le Midi, Gers, Lot-et-Ga- Gr, 10 fois. ronne, elc. Valvata minuta, DRAPARNAUD. V. min., Drap.,1805. Æ. moll., p. 42, pl. 1, fig. 36-38. — Loc. Ctr., XV, p. 51. Subglobuleux-déprimé; spire très peu haute ; 2 1/2 à 3 tours, à peine étagés, convexes, croissance assez régulière, le dernier gros et grand ; sulure assez vrofonde ; ombilic très grand ; ouverture presque circulaire, très oblique ; test très finement striolé. — H. 3/4; D. 1 millimètre. Peu commun ; Rhône, Var, Alpes-Maritimes, Hérault, ete, Valvata turgidula, BourGuienar. V. turgid., Brgt., in Loc., 1889, Contr., XV, p. 53. Subdéprimé-globuleux ; spire à peine saillante ; 3 à 3 1/2 tours non étagés, bien convexes, croissance irrégulière, le dernier arrondi, grand et très gros; suture profonde; ombilic grand; ouverture peu oblique, bien arrondie ; Lest à peine striolé. — H. 1 ; D. { 1/2 millimètre. Rare; lac de la Négresse près Bayonne (Basses -Pyrénées). Valvata micrometrica, Locarn. V. microm., Loc., 1889. Contr., XV, p. 56 Subglobuleux ; spire peu haute; 3 à 3 1/2 tours bien étagés, bien convexes, à croissance irrégulière, le dernier très arrondi, très gros et très grand ; suture peu profonde ; ombilic étroit et évasé ; ouverture obli- que, plus haute que large; test à peine striolé. — H. 1/2; D. 3/4 mill. Rare; fontaine du Camarade, près Valence (Gers). Valvata Moquiniana, pe REYNIES. V. Moquin., Reyn., in Dup., 1851, ist. moll., p. 586, pl. 88, fig. 15. — Loc, Contr., XV, p. 51. Déprimé-subglobuleux; spire peu haute; 3 à 3 1/2 tours bien étagés, bien convexes, croissance assez régulière, le dernier arrondi, gros et grand; sulure assez profonde; ombilic assez étroit; ouverture très oblique, bien arrondie ; F6. 1%. test presque lisse. — H. 3/4 à 1; D. 1 1/2 à 2 millimètres. RES Rare ; Alluvions du Lot (Lozère), Estaing (Aveyron), etc, NERITIDÆ 129 Valvata Bourguignati, LETOURNEUX. V. Bourg., Let., 1869. Rev. mag. sool., p. 197. — Loc. Ctr., XV, p. 59. Subglobuleux, légèrement diprimé ; spire assez courte ; 3 à 3 1/2 tours convexes, assez Glagés, croissance peu régulière, le dernier arrondi, gros et très grand; suture assez profonde; ombilic très étroit ; ouverture circulaire, assez oblique; test à peine striolé. — H. 1; D. 1 1/2 mill. Rare ; fontaine près Pissote (Vendée). NB A MND EE. Coquille assez peute, imperforée, semi-globuleuse; spire conrte ; ou- verture semi-lunaire, entière ; opercule muni d'ane apophyse saillante. Genre THEODOXIA, Denis de Montfort. Coquille plate en avant, globuleuse en arrière; columelle aplatie, à bord lisse et tranchant; labre mince ; vit en eaux douces. Theodoxia fluviatilis, LiNNÉ. Nerita fluviatilis, L., 1158. Syst. nat., p. 111. — T. fluviat., Issel, 1856. Mol. Pisa, p.33. — Loc. Prodr., p. 251. Galbe demi-globuleux, un peu ovalaire ; 2 à 3 tours médio- crement convexes, le dernier énorme, foru ant à lui seul les » 2/3 de la coquille; suture superficielle; ombilie nul, sommet très antérieur; ouveriure semi-lunaire; péristome mince, tranchant; test solide, opaque, jaunâtre où verdâtre, flam- mulé de teintes plus sombres. — H. 5 à 7; D.9 à {{ millim. Très commun; presque partout. LG, 132433. Theodoxia dilatata, MoquiN-Tanpon. Ner. fluv., var. dilat., Moq., 1855. H. moll., II, p. 344, pl. 42, fig. 32-33, Plus grand ; ovalaire très allongé, déprimé; 3 tours, le dernier plus long, plus développé ; spire haute; sommet au 1/4 antérieur ; ouverture plus grande et plus allongée ; même coloration. — H. 8 ; D. 13 millim. Rare ; le Touch près Toulouse, la Seine, etc. Theodoxia Bourguignati, RECLUZ. Ner. Bourg., Recl., 1852. J. conch., p. 203. — Th. Bourg., Loc. Pr. p. 252, 130 GASTROPODA Taille plus petite; galbe ovalaire ; sommet saillant, situé au tiers antérieur, souvent excorié; 3 lours convexes; suture assez accusée ; ouverture ovalaire assez allongée ; d’un noir-verdâtre.— I. 7 ; D. 7 mill. Assez rare; Mayenne, Maine-et-Loire, Pyrénées-Orientales, etc. Theodoxia Prevostiana, Parrsen. Nerita Prev., Part., in C. Pfeiffer, 1828. Deutsch. moil., II, p. 49, pl. 8, fig. 11-12. — Th. Prev., Loc. Prodr., p 251. Taille petite ; galbe ovalaire-convexe ; 3 1/2 tours ; sommet assez sail lant, à peine au tiers antérieur ; ouverture peu allongée; d’un noir- brunâtre. — H. 4; D. 7 millimètres. Rare ; Calvados, Hérault, Basses-P\rénées, etc. Theodoxia Reyniesiana, PALADILHE. Th. Reyniesiana, Palad., test., Brgt., in coll. Taille assez petite, galbe ovalaire un peu renflé ; 3 1/2 tours ; sommet peu saillant au tiers antérieur ; ouverture un peu allongée; test noir moucheté de blanc. — H. 4 ; D. 8 millimètres. Rare ; Pyrénées-Orientales, Hérault. Theodoxia Penchinati, BOURGUIGNAT. Th. Penchinati, Brgt., 1870, Nov. sp. in coll. Assez grand ; ovalaire-allongé. assez renflé; 3 1/2 tours; sommet érodé, au premier quart antérieur; ouverlure très longue; test corné, moucheté ou zebré. — H. 8 ; D. 11 millimètres. Rare ; Salces (Pyrénées- Orientales), Theodoxia thermalis, BOUBÉE. Ner. therm., Boub., 1833. Bull. nat., p. 12.— Th. therm., Loc. Pr., p. 252. Assez petit; ovalaire, assez convexe; 2 1/2 à tours; sommet & à peine au 1/3 antérieur; ouverture peu allongée; d’un brun-olivâtre. — H. 4; D. 8 millimètres. Eaux thermales des Pyrénées, Alpes-Maritimes, etc. Theodoxia Mittreana, Recruz. Ner. Mitir., Recl., 1842, Rev. zool., p. 181.— Th. Mittr., Loc., Pr., p. 251. Voisin du fluviatilis; galbe ovale-globuleux, ventru; 3 1/2 tours ; sommet au tiers antérieur ; ouverture assez arrondie ; test corné, tacheté; ou linéolé. — H. 6; D. 4 millimètres, Rare ; Environs de Grasse (Alpes-Maritimes), NERITIDÆ 131 Theodoxia Bœtica, DE LaManck. Ner. Bœt, Lam., 1822. Ann. s. vert., VI, p. 183, — Th. Bæt., Loc., Pr., p. 252. a Assez petit; demi globuleux, très ventru ; 3 tours; sommet subcentral; ouverture petite, subarrondie ; test lisse, brunâtre. — I. 7; D. 8 mill. . « . : FiG. 135. Rare ; source du Martinet, près Montpellier (Hérault). : A Theodoxia zebrina, REcLUZ. Ner. 3ebr., Recl., 1841. Rev. s001., p. 311. — Th. Zebr., Loc. Prodr., p. 252. Assez petit, demi-globuleux, très ventru ; 2 à 3 tours ; sommet pres- que central, assez saillant ; ouverture subarrondie; test strié, vert-jaunä- tre, linéolé. — H, 7; D. 9 millimètres. Rare ; l'Orb (Hérault). Genre SMARAGDIA, Issel. Coq. plate en avant, globuleuse-ovalaire en arrière ; columelle large, dilatée, à bord tranchant et denticulé ; labre mince; vit en eaux san- mâtres. Smaragdia viridis, LiNné. Nerita viridis, L. 1158. Syst. nat., p. 118. — S. viridis, Issel, 1878. Croc. viol., p. 21. — Gaillardotia viridis, Loc. Prodr., p. 252. Galbe semi-globuleux, ventru ; 2 1/2 tours, les pre- miers peu distincts; sommet très antérieur, dernier tour constituant presque toute la coquille; ouverture très grande, semi- lunaire; test lisse, luisant, vert, — H. 5; D. 6 millimètres. Assez rare; eaux saumätres de la Méditerranée, tout Fi. 136. le littoral. Smaragdia Matoniana, Riss0. Nerita Maton., Risso, 1826. Eur. mer., IV, p. 211. — Gaillard. Maton., Loc. Pr., p. 252. Plus petit ; très globuleux ; 3 tours un peu convexes ; spire courte, à sommet antérieur et arrondi; tours distincts; ouverture semi-lanaire ; test très mince, vitracé, très brillant, jaunâtre-linéolé, — H, #4; D. 5 mill. Rare; côtes de Provence, Var, Alpes-Maritimes. 132 GASTROPODA Smaragdia producta, Locanrp. : S. viridis, var. producta, Bucq. Dautz. Doll , 1884. Moll, Rouss., I, p. 330, pl. 35, fig. 17-18. Plus gros que le viridis; galbe plus ovalaire-allongé, moins renflé ; spire un peu moins antérieure et plus obtuse ; test un peu plus épais, vert avec quelques linéoles. — H. 6; D. 7 millimètres. Très rare; côtes de Provence. ACE PH A LA LAMELLIBRANCHIATA SPHÆRIIDÆ Coq. assez petite, inéquilatérale, subarrondie, non bâäillante, lisse ou striée , sommet submédian ; charnière denticulée, ligament postérieur. Genre SPHÆRIUM, Scopoli. Coq. médiocre, subovalaire, subéquilatérale; région antérieure courie ; 1 ou 2 dents cardinales obliques et 2 lamelles latérales doubles. B. — Groupe du S. rivicola. Taille assez grande ; sommet simple; test costulé, Sphærium rivicola, Leacu. Cyclasrivicola, Leach, x Lamck,, 1818, An. s, vert, V, p.158. — S, rivi- cola, Brgt., 1853. Amen. mulac., 1, p. 6. — Loc. Pr., p. 253. SPHÆRIIDÆ 133 Gaibe presque cireulaire, à peine un peu plus large que haut, relativement peu renflé; sommet médian, obtus, émoussé; test un peu mince, assez solide, orné de stries concentriques fortes. assez régulières, corné-olivâtre. — L. 21; H. 17 ; E. 14 millimètres. Peu commun; la Seine, la Loire, la Moselle, la Fc. 137. Saône, la Nièvre, etc. Sphærium Gallicum, BOURGUIGNAT. S. Gallicum, Bret., in Serv., 1882. Acéph. Francf., p. 10. Subelliptique ; région antérieure peu haute, subrostrée; la posté- rieure haute et arrondie; sommet un peu antérieur, émoussé ; valves assez renflées; stries saillantes, très régulières, espacées. — L. 20 à 94; H. 15à 18; E. 11 à 15 millim. Commun ; presque partout, surtout dans le Nord et le Centre. Fig. 138 et 139. Sphærium Morini, SERVAIN. S, Mcrini, Serv., 1882, Acéph. Francf., p. 11. Elliptique-allongé ; bord inférieur peu arqué; région antérieure arrondie, un peu moins haute et moins large que la postérieure, égale- ment arrondie; sommet presque médian, très obtus, gros, peu saillant ; stries proéminentes. — L. 20 1/2; H. 15 ; D. 13 millimètrs. Peu commun; la Seine, la Saône, canal da Centre. Sphærium Bourguignati, LALLEMANT ET SERVAIN. S. Bourguignati, Lall., Serv., 1869. Mol. Jaulg., p. 46. Subrhomboïdil ; région postérieure plus développée que l’antérieure et subrostriforme ; sommet antérieur, écrasé, très obtus, non proéminent ; valves peu renflées ; test assez fragile, stries petites, corné-jaunâtre. — L. 16 à 18; H. 12 à 14; E. 7 à 8 millimètres, | Assez commun; presque partout, Sphærium Servaini, BourGuIGNAT. S, Servaini, Brgt., in Serv., 1882. Acéph. Francf., p. 17. Aplati, presque aussi haut que large, avec saillie liratiforme sur le A. Locarp, Coq. 9 135 ACEPIIALA milieu des valves; sommet comme (crasé, médian; stries fortes à la périphérie, presque nulles au sommet; d’un opalin vert foncé. — L. 18; 11. 15; E. 8 millimètres. Rarc; la Seine à Poissy (Seine et-Oise). Sphærium Alpecanum, BouRGuIGNAT. S, Alpec., Brgt., in Serv., 1882. Acéph. Francf., p. 18. Aplati; région postérieure 1 1/2 fois plus longue que l'antérieure, sub- rostrée ; sommet antérieur, comprimé; valves peu renflées ; stries fortes et serrées ; d’un vert opale, sommet rougeâtre. — L. 18 1/2; II. 13; E. 8 millimètres. Rare: la Seine au Pecq (Seine -et-Oise). B. — Groupe du S. solidum. Assez petit; sommet simple: test costulé. Sphærium Solidum, Nonminp. Cyclas solida, Norm., 1£44. Cycl. Valenc., p. 6, fig. 3-4. — S. solidum, Bret., 1859. Amen. malac., p. 6. — Loc. Prodr., p. 253. Galbe subuigone arrondi, assez ventru, subéquilatéral ; É: région anl‘ricure un peu moins obtuse que la postérieure; sommet assez élevé, obtus, ridé; charnière épaisse; test solide, orné de côtes saillautes assez grosses, très régulières, & d’un corné-roux. — L. 6 à 10; H. 5 à 7 1/2; E. 4 à 6 milli- mètres. FG.140et141. Assez rare; l'Escaut, la Seine, le Rhône. C. — Groupe du S. corneum. Assez pelit; sommet simple; test presque lisse. Sphærium corneum, Linné. Tellina cornea, L., 1158. S. nat., p. 6178. — S. corneum, Brgt., 1866, Mon. Sphær., p. 21, pl. 3, fig. 6-20. — Loc. Prodr., p. 254. Galbe subelliptique court, peu reanflé, subéquilatéral ; régions antérieure et postérieure subarrondies; sommet peu saillant, lisse; test orné de fines stries inégales; d’un corné gris-olivâtre. — L. 9 à 11; H. 8 à 10, E.6à7 milli- mètres. Fi6.142 et 143. Commun; presque partout. SPHÆRIIDÆ 155 Sphærium rivale, DRAPARNAUD. Cyclas rivale, Drap., 1805. Hist. moll., p. 129. Subrectangulaire peu renflé; région antérieure plus étroite que la pos - térieure, celle-ci un peu tronquée; sommet saillant; valves un peu bombées vers le haut; test corné jaune-olivâtre. — L. 10 à 12; H. 9 à 11; E. 6 1/2 à 7 1/2 millimètres. Peu commun ; un peu partout. Sphærium Scaldianum, Norwann. Cyclas Scaldiana, Norm., 1844. Not, Cycl., p. 5, fix. 1-2. — S. Scaldianum. Brgt., 1854. Mon. Sphær., p. 16, pl. T, fig. 1-5. — Loc. Prodr., p. 254. Taille plus grande ; subrectangulaire, assez renflé; région postérieure à peine plus haute que l’autre ; sommet très saillant, gros, lisse; valves bien bombées, surtout dans le haut; corné-roux, souvent jaunâtre. — L. 13 à 15; H. 11 à 12; E. 9 à 10 millimètres. 2 ? Peu commun ; surtout dans le Nord. Sphærium nucleatum, STUDER. Cyc. nucleus., Stud., 1820. Æurz. verz., p. 93.—S.nucleum, Loc. Pr.,p. 255. Assez petit ; très globuleux-renflé, presque aussi épais que haut ; som - met resque médian, jeu saillint, lisse, très bombé: valves très renflécs dans tout leur ensemble; test très tinement striolé, corné gris ou jaune. — L. 9 à 11; H. 9 à 9 1/2; E. 8 à 9 millimètres. Assez commun ; presque partout. Sphærium strangulatum, Locann, S. strangulatum, Loc., 1890. Nov. Sp. Ovoïde- transverse, bien allongé, bien renflé; régions antérieure et postérieure un peu étroites, subarrondies ; bord basal presque droit; sommet globuleux, renflé, lisse; valves très renflées; test finement striolé, corné-roux. — E. 11 à 12; H. 8 à 8 1/2; E. 7 1/2 à 8 1/2 mil. Rare ; environs de Lyon et de Grenoble, etc. D. — Groupe dn S. lacustre. Taille assez petite ; sommet mamelonné; lest presque lisse. Sphærium lacustre, MüLLer. Tellina lacustris, Müll,, 1774. Verm. hist., Il, p. 201. — S. Zucustre, Bret. 1853, Amen. malac., p. 6. — Loc, Prodr., p. 255. 136 ACEPI A LA Galbe subrhomboïdal assez allongé, peu renflé; région € postérieure plus haute et plus tronqu£e-oblique que l'anté- rieure; bord inférieur assez arqué; sommet submédian, petit, saillant, bien mamelonné; valves renflées seule- ment dans le voisinage du sommet; test mince, fragile, € luisant, corné-cendré. — L. 7 à 9; I. 5 1/2 à 6 1/2; E. 3 1/2 à 4 1/2 millimètres, IG. 144et145. Assez commun; presque partout. Sphærium ovale, ne FERUSSAC. Cyclas ovalis, Fer., 1807. Essai meth., p. 126 et 136, — S. oval:, Brgt.. 1851, Mon. Sphær., p. 31, pl. 4, fig. 6-10, — Loc. Prodr., p. 255. Plus petit; subrhomboïdal un peu court, assez renflé; région posté- rieure notablement plus développée et tronqué-droit que l’antérieure; bord inférieur bien arqué; sommet un peu antérieur, assez saillant, petit, faiblement mamelonné ; test mince, fragile, luisan', corné-cendré. — L. 6à9; H. 6 à8; E. 3 1/2 à 5 millimètres. Assez commun; presque partout, Sphærium appendiculatum, BourGuIGNAT. S. appendicul., Brgt., Nov. sp. in coll. Assez grand, très globuleux-renflé, un peu transverse; sommet inédian, assez saillant, renflé, fortement mamelonné; valves très bom- bées dans tout leur ensemble ; test finement striolé, corné-brun. — L, 10; H. 3 1/2; E. 8 millimètres. Rare ; l'Erdre, à Nantes. Sphærium subrotundatum, Dupuy. Cyclas lacustris, var. subrotundata, Dupuy, 1849. Moll. Gers, p. 90. Assez petit, subarrondi, peu renflé; sommet assez arqué, un peu antérieur, petit, très peu saillan!, très faiblement mamelonné; test assez solide, un peu mince, luisant, corné roux-clair. — L. 89; H.7 à 8; E. 4 1/2 millimètres. Rare ; le Gers à Valence, l'Indre à Issoudun, etc. Sphærium pisinum, Locarr. S, pisinum, Loc., 1890. Nov. sp, Petite taille; bien arrondi, assez globuleux, prèsque équilatéral ; régions SPHÆRLUDÆ 137 antérieure et postérieure subégales, subarrondies; sommet pelit, sail- lant, arqué, mamelonné ; valves bien bombées, suriout dans le haut; test mince, fragile, corné-clair. — L. G à 7 1/2; H. 5 1/2 à 6 1/2; E. 4 millimètres. Rare; environs de Lyon. Sphærium eucodium, BourGuIGNAT. S. eucodium, Brgt. Nov. sp. in coll. Très petit, pisidiforme, assez globuleux, un peu subéquilatéral; région postérieure un peu plus haute ct plus largement arrondie que la post#- rieu'e ; Sommet gros, saillant, très fortemeit mamelonné; valves ren- Îles surtout dais le haut; test mince, assez solide, très finement strivlé, un peu luisant, d’un corné gris-clair. — L.3; H. 8 1/2; E. 2 3/4 mill. Rare ; ruisseau de Fouchy, près Troyes (Auwe). Sphærium Brochonianum, BOURGUIGNAT. S. Broch., Bret., 1854. Mon. Sphær., p. 20, pl. 3, fig. 1. — Loc. Pr., p. 2517. Assez grand; ovalaire-subrhomboïdal un peu court, très aplati, subinéquilatéral; région antérieure subar- rondie, la postérieure plus haute et plus tronquée ; bord inférieur presque rectiligne, sommet petit, arqué, saillant, mamelonué; test mince, très fragile, transparent, lisse, corné- clair. — L. 11 à 14; H. 9 à 113 E. 4 1/2 à G mil- Û * limètres. Assez rare; Aube, Mayenne, Haute-Loire, Ain, Rhône, Fic. 446 et 147. Basses-Pyrénées, eic. Sphærium Terverianum, Dupuy. Cyclas Terver.. Dup., 184), Cat. Galliæ, n° ST. — S. Terv, Brgt., 1853 Amen. malac., p. 6. — Loc. Prodr., p. 256. Asez peil; subrhomboïdal-arrondi, assez renflé, presque € quilatéral ; régions antérieure et poslérieu’e presque égales, subairrondies ; somme, saillant, un peu arqué, mamelonné; valves assez reaflées, surtout dans le haut; test mince, brillant, très fragile, corné-clair ou roux. — L, 10 à 14; I. 8 à 19; E. 8 à 9 millimètres. Nord, Seine, Seine-et-Marne, Drôme, Gad, Gers, cte. Sphærium uncinatum, pe L Hopiras. Cyclas uncin., L'Hop., 1861. Sup. M. Caen, p.20. — S, unc., Loc. Pr., p. 256: 138 ACEPHTALA Assez pelit; subrhomboïdal assez allongé, bien renflé, très inéquila- téral ; régions antérieure et postérieure aussi hautes, inégales en lon- gueur, subarrondies ; bord inférieur allongé, presque droit; sommet très saillant, très renflé, très arqué, mamelonné : test très mince, très fragile, corné clair ou roux. — L. 11 à 13; H.9à 11; E. 6 à 7 mill. Rare; environs de Caen (Calvados), et de B:lley (Ain). Sphærium Ryckholti, Normanp. Cyclas Rychholti, Norm., 1844. Nouv. Cycl., p. 7, fig. 5-6. — S. Ryckholti Brget., 1853. Amen. malac., p. 6. — Loc. Prodr., p. 256. Assez pelit; subtrigone arrondi, eunéiforme, très renflé vers le haut, sub-inéquilatéral ; régions antérieure et posté- rieure subégales, subtronquées; sommet très élevé, très renflé, recourbé, mamelonné; valves très renflées en haut; test mince, fragile, un peu luisant, corné-gris, olivâtre, — L. 9 à 11 ; H. 9 à 10 1/2; E. 6 à 7 mil'imètres. Assez rare; un peu partout, suriout dans le Nord et dans Fic. 148 et 119. l'Est. Sphærium mucronatum, MoquiN-Tanpox. Cyclas Ryckholti, v. mucronata, Mog., 1855. H. M., II, p. 595, pl. 52, fig. 42. Assez petit; subtrigone-court, fortement cunéiforme, extrèmement renflé, surtout dans le haut ; régions antérieure et postérieure peu hautes et peu larges, subégales; sommet extrêmement saillant, arqué, mame- lonné ou polymamelonné; bord inférieur étroitement arqué ; test mince, fragile, corné-roux. —E. 7 à 10; H. 6 1/2 à 10; E. 5 à 8 millimètres. Rare ; Ardennes, Puy-de -Dôme, Isère, etc. Sphærium Jeannoti, Nonmanp. Sphærium Jeannoti, Norm., 1854. Cycl., p. 2. Petite taille, suborbiculaire, presque équilatéral, renflé vers le som- met; régions antérieure et postérieure subégales, subarrondies ; som- met proéminent, renflé, arqué, mamelonné; valves assez renflées dans l'ensemble, surtout dans le haut; test mince, fragile, corné-gris ou roux, sommet noirâtre. — L, 8 à 9; H.7 à 8; E. 4 à 5 millimètres. Rare ; Avesnes dans le Nord. SPILERIIDÆ 139 Genre PISIDIUM, C. Pfeiffer. Coq. petite, subcunéiforme, inéquilatérale, région antérieure la plus grande ; 2 dents peu obliques à chaque valve et 2 lamelles doubles, A.— Groupe du l’. amnicum. Taille assez grande ; galbe ovalaire, test fortement strié. Pisidium amnicum, MürLrer. Tellina amnica, Müll., 1774. Ver. hist., I, p. 205. — P. amnicum, Jen., 1832. Trans. Cambr., IV, p. 309, pl. 19, fig. 2. — Loc. Proldr., p. 262. Galbe ovalaire-subtrigone, assez renflé, inéqui- latéral; région antérieure très arrondie, subeunéi- forme, la postérieure plus haute et plus courte, subtronquée ; bord inférieur légèrement arqué ; sommet assez élevé, ridé; valves bombées dans leur ensemble ; test solide, luisant, orné de stries transversales saillantes, assez régulières ; d'un gris- roux cendré.— L.S8 à 10; H.6à8; D. 4à 6 millim. Assez commun ; presque partout. FiG. 150, Grossi 3 fois. Pisidium elongatum, SERVAIN. P. amnicum, var. elongatum, Baudon, 1857. Mon. Pis., p. 31 et 40, pl. 3, fig. 11. — P. elongatum, Serv., 1887. Bull, soc. malac., IV. p. 242. Bien plus transverse ; région antérieure au moins trois fois plus longue que la postérieure, comme rostrée; bord inférieur allongé ; sommet assez élevé ; valves peu renflées ; test solide, orné de stries saillantes, fortes ; gris-jaunâtre, souvent zoné plus clair. — L. 9 à 12; H. 5 1/2 à 6 1/2; E. 4 1/2 à 5 1/2 millimètres. Assez rare ; environs de Quiberon, Nantes, La Rochelle, ete. Pisidium inflatum, Mecerze von Muncrerpr. P. infl., Meg.,in Porro, 1838. Pr. Com.,p. 121, pl. 2, fig.13.— Loc. Pr., p.263. Un peu plus petit, plus court et plus renflé; moins inéquilatéral; région antérieure à peine un peu plus lougue que la postérieure ; sommet bien saillant, très renflé; valves bien bo-ubées, surtout dans le hant ; 140 ACEPIALA stries fines, peu régulières, alternant avec d’autres plus fortes ; corné gris-jaunâtre. — L. 9; H, 8:E. 6 millimètres. Rare; environs de Grenoble et de Crémieux (Isère). Pisidium intermedium, GAssies. P. intermed., Gass.,1854. Descr. Pis., p. 11, pl. 1, fig. 4, — Loc. Pr.,p. 262 < Plus petit que l'anmnicum, moins transverse, un peu plus renflé; région antérieure moins rostrée, la postérieure un peu plus courte ct plus haute ; bord inférieur plus arqué; sommet petit, arrondi, peu élevé; test un peu mince, stries régulières, peu saillantes, d'un jaune-pàle ou grisàtre. —L. 7 à 8; H. 51/24 6; E.3 1/2 à 4 millimètres. Rare ; le Lot-et-Garonne et l'Hérault. Fi. 151. Grossi 3 fois, Pisidium Grateloupianum, Normanp. P. Gratel., Norm., 1855. Cycl., p. 4. — Loc. Prodr., p. 268. Taille petite; un peu plus haut que large, assez renflé ; région antérieure un peu plus grande que la postérieure, avec un ros're obtus un peu in- férieur ; bord inférieur court, bien arqué ; sommet lisse, non saillant ; valves assez renflées; test assez mince, orné de stries fines alternant irrégulièrement avec des côtes plus fortes; d'un jaune-cilron clair. — I,. 31/2à4; H.3à 43/4; E. 9 à 8 1/2 millimètres. Rare ; le Nord, l'Orne, le Calvados, ete. Pisidium depressum, Locanp. P. depressum, Loc., 1889. Nov. sp. Assez petit; un peu ovalaire, très peu renflé ; région antérieure un peu plus grande que la postérieure et assez arrondie, la postérieure plus haute, à peine tronquée; bord inférieur assez arqué ; sommet peu ren- flé, peu saillant; valves peu bombées dans leur ensemble; test assez solide, orné de stries fortes, irrégulières, un peu expatées, gris-cendré. — L.7à8; H.51/2à6; E. 3 1/4 à 8 1/2 millimètres. Rare ; environs de Bayonne (Basses-Pvrénées). Pisidium transversum, Locanp. P, transversum, Loc., 1888, Nov. sp. Taille bien plus petite, galbe bien plus transverse et bien plus aplati; SPHÆRIIDÆ 141 région antérieure très allongée, terminée par un rostre arrondi et aminci, la postérieure largement convexe-tronquée ; sommet pelit, (rès peu renflé; valves peu bombées; strics irrégulières, espacées, bien accusées ; test corné-gris. — L. 4 à 5; I. 3 à 3 1/2; E. 2 millimètres. Rare ; environs de Lyon. B. — Groupe du P. Casertanuim. Taille assez petite ; galbe ovalaire ; test très finement strié. Pisidium Casertanum, Pour. Cardium Casertanum, Poli, 1191. Test. Sicil., I, p. 65, pl. 16, fig. 1-6. — P, Casert., Brgt., 1853, Voy. Mer. Morte, p. 80, — Loc. Prodr., p 254. Galbe ovalaire presque arrondi, assez inéquilatéral; région anté- rieure bien ronde, à peine angulense, la postérieure moitié plus courte el très obtusément convexe; sommet un peu rerflé, peu élevé, très oblus, lisse; valves légèrement ventrues; lest mince, un peu fragile, luisant, demi-tran