I9s-o 'Ali r'î 1 1 a li ^ o Unit but zoreàesitàd/ ou <=^-<3\. jT^PLcJh^jtfa^ , £to ///„ y/: t. //„r, //,//,„ Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from University of British Columbia Library http://www.archive.org/details/lescyprsgenrecOOcamu (à o^ o -3- *«3 Encyclopédie économique de Sylviculture. II. IiES CYPHÈS (GENRE CUPRESSUS) Monographie <=*» Systématique Biologie «9» Ciiltu.re Principaux ITsages $ A. OAMUS Lauréat a© l'Institut. — Académie des Soienoes 424 FIGURES, 4 CARTES. 3 PLANCHES l a / ï ÉDITEUR 12, Rue de Tournon, 12 PARIS (VIe) 1914 LES CYPRES (GEJ\1{B CUP1{ESSUS) ENCYCLOPÉDIE ÉCONOMIQUE DE SYLVICULTURE 1. — L.es Itauibusées, 191 3, 1 volume de texte 40 de 2)5 pages. 4 planches et atlas folio de 101 planches en un carton, par E. G. CAMUS 4(J — ENCYCLOPEDIE ECONOMIQUE DE SYLVICULTURE - IT. LES CYPRÈS (GENRE CUPRESSUS) - — 7^H£<&*~ MONOGRAPHIE - SYSTÉMATIQUE ANATOM1E - CULTURE PRINCIPAUX USAGES A. CAMUS Lauréat de l'Institut - Académie des Sciences PAUL LECHEVALIER Editeur i ; — Rue de Tournon — 1 1 PARIS (VIe) 1914 PLAN DE L'OUVRAGE Préface. Description du genre Cupressus et généralités sur la morphologie externe. Généralités sur la morphologie interne. Etude de la stabilité des caractères. Classification et subdivisions du genre Cupressus. — Morphologie externe. — Morphologie interne. Bibliographie, synonymie, noms vernaculaires ; descriptions ; étude anatomique ; habitat, répartition géographique ; culture ; usages des espèces et variétés. Résumé sur la culture et les usages. Morphologie externe. Liste des principaux ouvrages cités. Morphologie interne. Table générale alphabétique des espèces et variétés. Table des noms vernaculaires. V PREFACE Le genre Cupressus a donné lieu à un certain nombre d'importants travaux. Ces travaux, les uns de botanique systématique, sont inclus dans des ouvrages généraux importants et ne traitent le plus souvent qu'une partie restreinte du genre, les autres envisagent surtout le point de vue horticole. Enfin les ana- tomistes peu nombreux qui se sont occupés de et' genre s'en sont souvent tenus à l'étude de quelques espèces faite sur un ou deux individus et ont donné des conclusions parfois hâtives. Une étude complète de ce genre était donc à faire. Dans cet ouvrage j'ai eu pour but de réunir les documents épars concernant le genre Cupressus et d'y joindre le résultat de mes recherches qui ont sur- tout porté sur la morphologie interne et sur certains points relatifs à la vie des Cyprès. J'ai étudié, quand cela m'a été possible, les espèces dans leurs formes successives (formes de jeunesse, de passage, état adulte) et j'ai suivi l'évolution de leur structure. Je me suis surtout appliquée à recher- cher la valeur des caractères, ce qui, au point de vue anatomique, n'avait pas encore été fait. Afin de pouvoir connaître la variabilité ou la stabilité des caractères externes et internes j'ai étudié la plupart des espèces et beaucoup de variétés sur de nombreux échantillons, les uns secs provenant de grandes collections très riches en exsiccata comme celles du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris [exsiccata Vasey, Pringle, Faurie, Willkomm, etc.) ou renfermant des types précieux comme l'Arnold Arboretum ou la collection de M.Jepson, les autres vivants et cultivés à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Montpellier, à la Villa Thuret, à Prafrance (Gard) dans le domaine de M. Nègre, à la Maulévrie (Maine-et-Loire) chez Monsieur Allard, aux environs de Paris par M. Hickel, dans le sud de l'Angleterre, au Jardin botanique de Palerme, à Pallanza dans la collection Rovelli. En outre, j'ai suivi sur place pendant plusieurs années un grand nombre d'espèces plantées ou sub- spontanées dans la région méditerranéenne. Presque toutes les diagnoses ont été faites d'après l'examen de nombreux échantillons. Il a été donné une large part à la synonymie et les variétés horticoles ont été mentionnées et rattachées aux espèces dont elles sont issues. Bien qu'aucune espèce de Cupressus ne soit originaire de France, toutes, sauf le C. Bakeri, sont plan- tées dans l'Europe méridionale et occidentale et en si grande quantité que dans la région méditerra- néenne par exemple lé caractère du paysage serait complètement changé si les Cyprès venaient à dis- paraître. La grande extension prise par certaines espèces en Europe et même en France donne un grand intérêt à la connaissance plus approfondie du genre. J'espère que cet ouvrage, en faisant connaître les Cupressus d'une façon plus complète, pourra rendre service à tous ceux que l'étude de ce genre intéresse soit au point de vue botanique, soit au point de vue de l'économie rurale. — 8 — Je suis heureuse de pouvoir remercier vivement tous les botanistes qui m'ont aidée dans l'accomplis- sement de mon travail en me procurant de nombreux documents ou des publications : M. le Professeur Lecomtr, MM. (iagnepain et Danguy qui ont facilité mes recherches dans les collections du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris ; M. Jepson qui a mis à ma disposition son important travail sur les arbres de Californie et Les types décrits par lui ; M. Sargent, directeur de l'Arnold Arboretum, qui m'a procuré des spécimens des localités classiques ; M. M.-L. de Vilmorin qui a bien voulu me communiquer un ouvrage rare de sa bibliothèque ; MM. Allard ; Boyer, professeur à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Montpellier ; L. Chenault, d'Orléans; Hickel, maître de conférences à l'Ecole Nationale d'Agriculture de Grignon ; Nègre, de Prafrance ; Poirault, directeur de la Villa Thuret ; Rovelli, de Pallanza, qui m'ont envoyé de nombreux et importants échantillons vivants. Paris, le T2 juillet 1913. A. CAMUS. ? CAMUS. — LES CYPRES (Cliché Nègre) G. Lawsoniana planté à Prafrance (Gard) CAMUS. LES CYPRES. pi. il. Brise-vent formé par une haie de (Cupressus sempervirens 2 fastigiata plantée à St-Tropez (Var). — Haut moy. : i3 m. G. sempervirens 2 fastigiata plantés au Mourillon, près de Toulon (Var). (i. sempervirens 2 fastigiata plantés à St-Tropez (Var). — Haut : 18 m. ; diam. du tronc pris à 1 m. au dessus du sol 0.60 — o,65 %. CAMUS. — LES CYPRES. (UicIk- Jahandiez). iL. horizontalis planté au Mourillon, près de Toulon (Var). •^r ..*■■■ (Cliché Chenault). J (i. Duclouxiana cultive à Orléans (Loiret), dans l'Arboretum de M Chenault Haut. : 3 m. (Cliché Jahandiez) G. rrtacroearpa plantés dans le vallon du Jas-Vieux, ile du Levant (Var). Distribution Géographique des espèces du genre CUPRESSUS • C. lusitanica. + C. arizonica. £ C. Macnabiana. noir C. obtusa. II. • C. Lawsoniana. | C. Goveniana. + C. torulosa. 11! B C thyoides. • C. pisifera. + C. funebris. ■ C. formosensis. C C. pygmaja. f C. cashmeriana. JV. • c. nootkatensis. ■ c Bakeri. ■ c macrocarpa. o C. varguadalupensis + c. sempervirens horizontalis. CAMUS. LES CYPRES, PI. IV. o-zeust. cupeessus L., Gen. 1079, ap. Tournef., Instit. ."'«7, t. 358 ; Jussieu, Gen. 413; Hf.sk. und Hochst., Nàdelholz., p. 230 ; km. h, Dendrolog., II, 2. p. lia ; Kent in Veitch, Manual, p. 225 ; Sargent, Silva of North America, X. p. 97 ; Masters in Journ. Linn. Soc., XXXI, p. 325. Arbres ou arbrisseaux résineux, toujours verts, appartenait à la division des Cupressinées de l'ordre des Conifères, à écorce mince el écailleuse ou épaisse el profondément sillonnée, à bois pâle, è grain serré, à branches dressées, ascendantes, étalées ou pendantes, très ramifiées. Bourgeons nuls. Ramules quadrangulaires, subarrondis ou plus ou moins comprimés. Les espèces à ramules quadrangulaires subarrondis ont des ramilles disposées sur un nu plusieurs plans, mais les ramules nettement aplatis ont des ramilles disposées suivant un seul plan, celles-ci n'apparaissant qu'à l'aisselle des feuilles latérales. Feuilles persistantes, les primordiales aciculaires ou linéaires- lancéolées, fasciculées d'abord par 3-4, puis par 2, faiblement décurrentes, libres sur une grande longueur, plus ou moins étalées, plus ou moins cendrées sur les deux faces, passant graduellemenl par des formes de transition à la forme adulte ; feuilles adultes des rame. iu\ aiguës, souvent assez grandes, plus ou moins étalées au sommet, à partie adnée développée, souvent distantes par l'élongalion des nœuds (1), se colorant en rouge ou en brun avant leur chute ; celles des ramilles petites, squamiformes, étroitement imbriquées, ovales-acuminées, aiguës ou obtuses, à extrémité apprimée ou légèrement étalée, adnées à la tige sur une grande partie de li ur longueur, souvi nt glan- duleuses su l'Ii'i lus. à poche sécrétrice apparaissant parfois sous forme de globule, à bords entiers ou denticulés, homo- morphessur les rameaux subarrondis (type cupressoïde) ou dimorphes sur les rameaux aplatis (type thuyoïde), ver- ticillées par 2 et aplaties alternative nt, parallèlement et perpendiculairement au plan médian du limbe, de taille et de forme différentes. Chatons $ et chat. ? sur des ramules séparés, s'ouvranl au printemps, provenant de bourgeons formés à l'automne précédent (2). Chat. $ au sommet de ramules feuilles latéraux, petits, subsphériques, oblongs ou cylindriques ; étamines opposées, imbriquées sur quatre rangs.à filet court, élargi en connectif excentriquement pelté, ovale ou suborbiculaiiv. jaune, orangé lu-un. rnugeàtiv ou violacé, portant sur la face interne 2-6 sues polli- niques. Chat. ? au sommet de ramules souvent comprimés, même dans les espèces à ramilles air lies, solitaires ou fascicules, subsphériques, formés d'écaillés peltées opposées, les inférieures et quelquefois les supérieures sté- riles continuant la disposition des feuilles de l'extrémité du ramule, portant L-nombreux ovules libres, dressés, orthotropes, en forme de bouteille. Fruit (cône, galbule) brièvement pédicellé, sphérique ou ovale, mûrissant la première ou la deuxième année, à .'.ailles opposées, ordinairement ligneuses. 6-14 env., terminées en mucron ou en proéminence plus ou moins marqué.' et se touchant par leurs bords sans se recouvrir, fermé avant la maturité, puis ouvert, persistant souvent sur les branches après la chute des graines. Graines 1-4-nombreuses, dressées sur un pédicellé grêle, anguleuses et à peine ailées ou comprimées et munies de 2-3 ailes dures ou ténues, à enveloppe externe mince, l'interne dure. Embryon axile, dressé ; albumen abondant ; radicule supère, plus courte que les cotylédons ; hile plus ou moins visible ; cotylédons épigés, 2-3-4-5, allongés, plus ou moins cendrés au-dessus. Les cônes s'ouvrent ordinairement en automne. Les graines parvenues à maturité se détachenl et la dissémi- nation commence. Chez les espèces, don! les graines sont lourdes, la germination a lieu près de la plante-mère, a moins que ces graines ne soient mangées par des oiseaux et rejetées au loin. Lorsque les graines sont légères, munies d'ailes développées, elles peuvent être entraînées par le vent. Il est généralement admis que les graines de Conifères ne germent pas avant le printemps qui suit l'ouverture des cônes. J'ai pourtant constaté, dans la région méditerranéenne, des germinations bien plus hâtiveschez quelques espèces de Cupressus. (1) 11 faut distinguer les rameaux courts et les ra aux allongés. Chez ces derniers la croissance intercalaire esl Lien plus i onsi- dérable'que chez les premiers, de sorte que les feuilles sont bien plus éloignées les unes des autres. (2) Les chat. J apparaissent avant les chat. ? sur les .jeunes plants ; ceux-ci n'atteignent parfois que 20-30 '„,, lorsqu'ils com- mencent a produire des chat. c". les chat. . apparaissent souvenl l'année suivante ou même plus tard. Des graines de C. fastigiala horizontalis, lusitanien, provenant de cônes commençanl seule ni à s'ouvrir, nui été semées en pleine terre par moi à Sain) ["ropez (Var) le 15 septembre. J'ai obtenu de jeunes plants assez nombreux i mois I 2 après. Le 15 novembre, les jeunes C. lusitanica portaient déjà les premiers verticilles de fauilles primordiales. Vers le mois de septembre, il se produit d'ailleurs spontanément dans cette région de nom- breuses germinations dues à la température assez chaude succédant à des averses souvent abondantes. La même expérience a réussi avec le C. obtiisa à une époque où la température est plus basse que dans les ras précédents, I >es graines, prélevées dans des i ônes nom ellement ■ >u \ erts, a\ ant été semées le i 2 octobre; ont levé le Ie' décem- bre suivant. Les graines de C. obiusa sonl munies de grosses poi hes séi rétrices et il est à noter que la germination des graines mu s de glandes est souvent difficile à obtenir et que je n'ai fait subir aux graines aucune préparation avant de les semer. Les graines de certaines espèces de Cupressus \ cônes, bien avant le printemps suivant, pourvu qu'i el d'humidité. Ce genre est très ancien. Il existail au Groenland dans de l'Europe, où on ne le rencontre plus à l'état spontané. I e genre Cupressus comprend environ 15 espèces, distribuées dans la région tempérée de l'hémisphère nord, originaires de l'Amérique du Nord, surtout des bords de l'Océan Pacifique, du, sud-est de l'Europe, de l'Asie méridionale el occidentale et du Japon. Il est divisé en deux sections considérées par beaucoup d'auteurs connue deux genres distincts. ■ni donc germer très peu de temps après l'ouverture des soi ent placées dans des conditions l 'avorables di chaleur si; i période tertiaire. Il s'est étendu plus tard dans l'ouesl I Généralités sur la Morphologie interne i à j. *--/- ; :, , _t End Ec End Ec Racine. — La structure de la racine a été étudiée par MM. Van Tieghem et Chauveaud. L'assise pilifère esl un tissu plissé el lignifié (1). Il n'existe d'abord qu'un cadre lignifié mince situé >"if vers la partie médiane de l'épaisseur de la cellule, soit plus profondément. La membrane se lignifie ensuite sur toute la face externe, puis la lignification pénètre jusqu'à l'assise sous-jacente. j L'écorce est formée de 5-8 assises de cellules à parois minées laissant entre elles de petits méats. Dans la radicule de jeunes plantules (de 6-8 ''„, env.), les cel- lules corticales sont grandes et ont ordinairement leurs parois très minces, sauf l'assise sus-endodermique for- mée de très grandes cellules qui portent sur leurs pa- rois radiales de forts épaississements lignifiés (fig. 1). Ces épaississements manquent parfois (fig. 3). Dans les ramifications de la racine des plants plus âgés, non seulement l'assise sus-endodermique est munie de très forts épaississements occupant toutes les parois radiales, mais les cellules corticales plus externes portent des épaississements lignifiés en bourrelets d'autant plus développés que les assises sonl plus internes (fig. 2). Les assises corticales sont aussi formées de cellules plus petites que dans la radicule. L'endoderme est formé de cellules assez petites, à parois minces dont les cadres subérisés sont plus nets dans la radicule que dans 1rs ramifications de la racine. Le péricycle est simple et quelquefois double. 11 produit le périderme. Les cellules du liège sont assez grandes, étirées tangentiellement et longitudinalement. M. Chauveaud a étudié les différents stades de diffé- renciation du liber primitif dans la racine du C. horizontalis (2). Chez les Cupressus et les autres Gymnospermes, il a le premier fait connaître l'existence d'éléments précurseurs des tubes criblés ou tubes précurseurs et de cellules sécrétrices tout à fait comparables aux tubes gommeux des Cycadées et qui se différencient bien avant les pre- miers tubes criblés. Dans le C. horizontalis, par exemple, on observe la structure suivante : sur une section transversale passant près du sommet de la racine, il existe une bande diamétrale qui traverse le cylindre central et est formée d'élé- ments plus grands que les -cellules voisines. La région médiane de cette bande se différenciera pour donner les faisceaux ligneux. A droite et à gauche de cette région se trouvent les cellules sécrétrices qui s'allongent beaucoup, ont une section arrondie dépassant peu la grandeur des cellules voisines et conservent leur produit de sécrétion. Peu après, se différencie le phloème précurseur formé des tubes précurseurs ou éléments précurseurs. Ce phloème précurseur est un tissu intermédiaire par ses caractères comme par sa situation au péricycle et au liber propre- ment dit. Ce tissu forme deux bandes claires d'une seule assise, allongées tangentiellement, dont les (déments sont étirés radialement surtout vers la partie centrale de chaque plage. La transition est souvent brusque entre la taille des cellules péricycliqués et celle des éléments précurseurs. C'est en dedans de ces derniers el aux dépens de pel ites Fig. 1 : Section transversale de la raciDe principale d'nne plantale de 6 ''..'.de C. hùrizontalia, passant par l'écorce interne. End. endoderme : Ec. écorce. Fig. 2 : Section transversale d'une radieelled'an jeone plant de 30 % de C. horizontnUs, même région qae dans la tîg. précédente. Fig. 3 ; Cellnles de l'endoderme et de l'écorce interne de la racine principale d'une plantnle de 3 % de C, obtusa. Gr. 200. (1) Van Tieghem, Un nouvel exemple de tissu plissé in .lourn. de Bot.. 1891, p. 168 ■iblés chez les Gymnosp Chauveaud (G.), />■■ l'existence d'éléments précurseurs des tubes criblés chez les Gymnospermes s tubes criblés in Ann. Se. nat. (Bot), s" sér., t. XVIII (1903), p. 258, pL IX, f Mode de formation des tes in C. R. A. S., 30 juin 1902. — t 72. cellules que se différencie la première assise de tubes criblés et en dedans de celle-ci que se forme la seconde assise, dniit les éléments sonl un peu plus grands. A l'intérieur de cette seconde assise se trouve l'assise génératrice. Le liber secondaire est souvenl moins régulièrement disposé que dans la tige. Les tubes criblés, les cellules de parenchyme et les fibres sonl à section plus grande. Les rayons médullaires ne s'élargissenl pas en éventail ,i l'extérieur coi dans la tige et sont ordinairemenl 1-sériés. Les fibres libériennes onl leurs parois assez minces et sonl souvent allongées tangentiellement. La radicule contient ordinairemenl 2-3 faisceaux ligneux el libériens, mais les faisceaux ligneux confluent assez tôt -m centre de la radicule. Le bois secondaire esl formé de trachéides portant des ponctuations aréolées analogues à celles du bois des rameaux, mais à section plus grande et plus irrégulière : il contienl souvent, comme dans la tige, quelques cellules résineuses et est coupé de rayons médullaires unisériés. Les rayons médullaires sont formés de cellules peu nombreuses, à parois souvent assez épaisses. Ces cellules, contiennent parfois de la résine. \1. \ \\ Tieghem ii suivi la formation des radicelles de quelques Cupressus et l'a décrite avec détails (1). Hypocotyle. — L'épiderme esl formé de cellules très allongées longitudinalemenl à paroi externe peu épaisse, à parois latérales minées e1 porte loi. 102. 103, 104. (2) Prause (A.), Beitràge zur Blatlanatomie der Cupressineen. Breslau. 1909. - 15 - Ces organes peuvent être internes, dans ce cas, Phypoderme et le tissu palissadique les séparent de l'épi- derme, ou externes et reposant sur Phypoderme, l'assise palissadique étant interrompue, ou encore contigus à l'épiderme, l'hypoderme manquant lui-même à cet endroit. La section transversale est ovale ou arrondie, la section longitu- dinale ovale. Beaucoup de glandes ont leur plus grosse extrémité située vers la base de la feuille, rarement vers la partie supérieure. L'assise interne parfois dédoublée, qui tapisse la poche sécrétrice, est formée de cellujes à parois minces. Ces cellules sécrétrices sont en- tourées d'une gaine de 1-3 rangs, parfois plus, de cellules à parois plus ou moins épaisses et eollenchymateuses, surtout dans les feuilles des rameaux. Lorsque la poche sécrétrice est externe, cette gaine est souvent réduite dans la partie voisine de l'épiderme. Klemm (1) a signalé, dans les cellules de la gaine, la présence d'amidon et de chlo- rophylle. Les poches sécrétrices ne parcourent généralement la tige que dans la longueur d'un entrenœud, pourtant elles existent parfois (C. sempervirens) avant que la paire de feuilles inférieures à elles se soit détachée de l'axe. Elles se prolongent rarement dans la partie libre de la feuille. Péricycle. — Il est parenchymateux ou collenchymateux dans les ramilles et parfois formé de grosses fibres lignifiées surtout après la formation du premier périderme. Ces fibres sont souvent aplaties et assez grosses, bien distinctes des fibres libériennes (fig. 153, 166, 172). Moelle. — La moelle formée dans les ramilles de petites cellules à parois minces ordinairement non lignifiées, laissant entre elles des méats, est composée dans les rameaux de cellules à parois épaisses, lignifiées, allongées longitudinalement, à section transversale arrondie, à parois longitudinales munies de ponctuations profondes (fig. 6). Liber. — Le liber présente une structure caractéristique très appa- rente, surtout dans les assises récemment formées. Il se forme succes- fibres lignifiées, tubes H.. Fig. 5 : Section transversale dans la partie adnée d'une feuille de ('. sempervirens a fastiçiata pas- sant par la poche sécrétrice. Gr. 2(10. Kp, Epi- derme inférieur; 11, hypoderme. En bas, section transversale d'un stomate de l'épiderme inférieur sivement une assise des tissus suivants criblés, parenchyme, tubes criblés, fibres et ainsi de suite (fig. 8, 9). Les fibres ont une section quadrangulaire, allongée radialement ou tan- gentiellement. Sur une section longitu- dinale, ces fibres sont très allongées et leurs parois sont canaliculées. Les fibres libériennes se lignifient dans les faisceaux cauli- naires des ultimes ramilles. Les tubes criblés ont la forme de prismes quadran- gulaires, ils sont plus petits que les cellules du parenchyme et sont souvent un peu comprimés par elles. Le liber renferme des canaux sécréteurs schizogènes nombreux et parfois très grands. Ces canaux se forment de la façon suivante : les cellules du parenchyme libérien amincissent leurs parois, deviennent sécrétrices, forment Fig. 8 : Section transversale dans le liber d'un ra- meau de C Iwttantca. Gr 200. F, libre libérienne ; P, parenchyme libérien ; Te. tnbe criblé Fig. 9 : Section transversale dans le liber d'un ra- meau de C. sempervirens a fastigiat a Gr. 200. Fig. 10 : Section transversale passant par un canal sécréteur libérien d'un rameau de C. sempervirens a fustigiata. Gr. 200. C, canal sécréteur . M moelle d'an ra- Ftg. 7 : Section tr ansversale dan s le boia et ta moelle d'un rameau de c. / werocarya. Gr 200. M, moelle ; R, rayon ; T. trachéide. (1) Klemm in Pringsheim's Jahrbticher fur Wiss. Bot, XVII (188G), p, rig . 11 : Section transver- sale dans le bols d'un rameau de 0. Macnabiam. Gr. 200. It, rayon ; T, trachéide. un méat, puis une lacune en se séparant d'un seul côté des tubes criblés el déversent le produit de leur séi rétion dans cette lai une i fig. 10). Les rayons médullaires s'élargissenl beaucoup dans la partie externe du liber. /;,,,., . i,,. DOis sec laire est formé de trachéides dépourvues d'épaississements en spirale el munies sur les parois tangentielles de ponctuations aréolées, ordinairement disposées en une seule file longitudinale de chaque côté (fig. 13). Dans le bois d'été, ces trachéides ont leurs parois relativement ces et un lumen presque carré : dans le bois d'hiver, les parois sont plus épaisses el la ection devient rectangulaire. Chez les espèces de la section Chamsecyparis, les parois tangentielles des trachéides d'été sont munies de ponc- tuations lenticulaires peu grandes. Dans les espèces de la section Eucupressus, ces ponctuations sont plus grandes et plus large- ment lenticulaires. Les rayons médullaires sont unisériés (fig. Il), rarement plus ou moins bisériés, peu hauts, formés de cellules très allongées ra- dialement, peu hautes, larges, ovales ou transversalement allon- gées, à parois un peu épaisses et contenant quelquefois de la résine (fig. 12). Les parois latérales des cellules des rayons sont munies de ponctuations simples. Sur une section radiale. les parois terminales des cel Iules des rayons sont ordinairement curvilignes et souvent localement épaissies. Le bois esl dépourvu de canaux sécréteurs, mais il renferme îles cellules résineuses, souvent peu nombreuses et groupées en lignes tanger tielles plus ou moins distantes (fig. 86). D'après M. Penshallot» (1), les genres Libocedrus, Cu- pressus, Thuya et Juniperus forment un groupe naturel caractérisé par la présence de cellules rési- neuses et l'absence complète de canaux sé< n teurs dans le bois. Tissu de transfusion. — Ce tissu supplée à l'absence de ramifications de la nervure de la feuille et semble être, comme l'ont écrit certains auteurs, le rudiment d'une ramification latérale du faisceau libéroligneux qui a existé- antérieure- ment chez les Gymnospermes. Le lissu de transfusion est formé de cellules vasculaires toujours lignifiées, à parois minces ou peu épaisses, à peine allongées longitu- dinalement, à section polygonale, munies de ponctuations aréolées simples (fig. 350) ou émettant sur leurs bords des prolongements vermi- formes(fig. '«1). Ces cellules, peu allongées verticalement, deviennent de plus en plus courtes au fur et à mesure qu'elles s'éloignent du bois, de sorte que celles qui occupenl l'extrémité de la lame vasculaire sont à peine plus longues que larges. Le lissu de transfusion commence à se différencier au sommet des feuilles. Klemm (2) a décrit le trajet du tissu de transfusion chez le C. sempervirens. Comme on peut le voir d'après la fig. i(i. le lissu de transfusion destiné à chaque feuille forme d'abord dans la tige un seul amas distanl du cylindre central, puis il se divise en deux parties situées l'une à droite, l'autre à gauche du faisceau foliaire qui montent paral- lèles au bord de la feuille et distantes du faisceau libéroligneux. Plus haut, les deux lames de lissu de transfusion viennent s'accoler au faisceau libéroligneux. Fig 12 : Section tan- gentielle dans le bois se- condaire d'un rameau de C. lusitanien var. Ben- thami. Gr. 200. Fig. 13 : Trachéides manies de ponctuations aréolées. sect. longitudi- nale radiale d'un gros ramean de C, horizonialis. Gr 200. Fig. 11 : Schéma du traiet des faisceaux dans le genre Cupi estus. Fig. 15 : Schéma montrant la disposition dn tissu de transfusion dans une feuille de '.'. tem- /■■ ';/.;;,; (le lissu de transfusion est Indiqué en gris). Fig. l(i : Schéma montrant la disposition des faisceaux libéroligneux et du tUsu de transfusion chez le C. sempervirens. \:\±. 17 : Schéma indiquant la disposition du tissu de transfusion dans une feuille faciale de aiana. Fig. 18 : .Même schéma d'une feuille latérale. il) Penshali.ow in Proceedings and Transact. of the Royal Society of Canada, 2e sér., II. (1896), p. 33 (2) Klemm. (. c. Dans la disposition dorsi-ventrale, il existe la structure suivante : dans les feuilles latérales, les deux amas de tissu de transfusion, toujours parallèles au bord de la feuille, restent soudés au faisceau libéroligneux pendant un bien plus long trajet que dans la disposition radiale (fig. 18). A la base, les lames de tissu de transfusion se séparent du faisceau libéroligneux, celles de la même feuille s'unissent ordinairement entre elles à la base en arrière de ce dernier et parfois aussi se fusionnent avec celles de la feuille opposée, entourant complètement le cylindre central. Dans les feuilles faciales, les faisceaux de tissu de transfusion envoient de chaque côté une pointe parallèle aux bords de la feuille, formant un coude marqué avec le faisceau libéroligneux et se terminant librement dans le parenchyme après s'être fusionnée avec la pointe de la feuille opposée (fig. 17). A un certain niveau (fig. 370), le tissu de transfusion apparaît très abondant sur une section transversale, alors qu'il manque par- fois à la base de la partie adnée de la feuille. Feuilles primordiales. — La structure des feuilles aciculaires (feuilles primordiales et feuilles des var. squarrosa et ericoides de plusieurs espèces) présente les caractères généraux suivants : Epidémie à paroi externe souvent mince sur toute la surface ; présence de deux plages stomatifères sur les deux faces ; stomates plus ou moins orientés suivant la longueur de la feuille ; cellules voisines des stomates sou- vent à peine prolongées à l'extérieur. Hypoderme souvent non ou à peine lignifié, développé sur les bords plus ou moins obtus de la feuille, plus réduit à la face inférieure entre les plages stomatifères et le canal sécréteur, et existant entre les plages sans inter- ruption dans la partie supérieure de la feuille où le canal manque, enfin à la face supérieure parfois quelques fibres, surtout à la base de la feuille, entre les deux lignes stomatifères. L'hypoderme est moins développé à la face inférieure dans les feuilles primordiales inférieures que dans les feuilles supérieures, il est au contraire moins développé à la face supérieure dans les feuilles supérieures que dans les feuilles inférieures. Forme de la section de la partie libre un peu variable sur le même individu, subtriangulaire, à bords très arrondis ; absence d'ailes atténuées. Tissu palissadique ordinairement caractérisé sous l'hypoderme dans les ailes et surtout vers le haut de la feuille entre les lignes stomatifères inférieures et supérieures. Le tissu palissadique, peu abondant vers la base de la feuille, est ordinairement assez abondant vers le sommet, à rencontre du tissu lacuneux bien plus développé à la base. Canal sécréteur externe (fig. 385), montant plus ou moins haut dans la feuille, souvent très petit. Système libéroligneux du ramule portant les feuilles aciculaires très développé, à trachéides abondantes, à moelle assez, grande. Faisceau libéroligneux de la feuille entouré d'une gaine de cellules assez distinctes. Tissu de transfusion manquant ou peu abondant dans les feuilles primordiales inférieures, plus développé dans celles qui leur succèdent. Le tissu de transfusion est d'abord séparé du faisceau libéroligneux (fig. 213, 380), puis les deux bandes deviennent contiguës au faisceau (fig. 214, 381). Les espèces qui présentent dans leur forme adulte le type thuyoïde montrent dans leurs feuilles primordiales, au moins les inférieures, une dispo- sition du lissu de transfusion presque semblableà celle qui existe dans les formes de jeunesse du type cupressi nie. Il existe une grande analogie entre la structure des feuilles primordiales des Cupressus et celle décrite par M. Daguillon pour les feuilles primordiales des Abiétinées (1). Pollen. — Les grains de pollen sont subsphériques ou ovales, souvent ruguleux à la surface. Ils sont formés de deux cellules, une grande et une petite. Ecailles peltées du cône. — L'étude de la disposition des faisceaux libéroligneux de l'écaillé sémini- fère présente un grand intérêt, surtout au point de vue de la connaissance morphologique de cet organe. A la base de la partie amincie de l'écaillé, le système libéroligneux est souvent formé d'un faisceau libéro- ligneux à buis inférieur et liber supérieur et d'un arc de faisceaux supérieurs à bois interne cl liber externe, et d'où se détachent les rameaux allant aux ovules. Ces deux systèmes de faisceaux montrent l'origine double de l'écaillé. IL peuvent rester isolés les uns des autres dans toute la partie amincie de l'écaillé, nu le faisceau inférieur peut demeurer distinct dans toute la partie inférieure, les faisceaux supérieurs étant fusionnés pendant un trajet pins nu m uns long [C. macroearpa), ou enfin les faisceaux peuvent se souder en anneau qui ne se segmente que vers la pailie peltée (C. sempervirens, torulosa). Le faisceau inférieur montre une tendance marquée à rester distinct, sa position dans le cercle est aussi plus interne. Le bois est développé et formé de trachéides à parois 1res /paisses, de rayons unisériés. Le liber est régulièrement disposé et ses fibres sont ordinairement lignifiées. Dans certaines espèces de la section Chamascyparis les fibres lignifiées manquent parfois, le liber est relativement peu développé. (1) Daguillon, Rech. morph. sur les feuilles des Conifères in Rev. gén. Bot., t. II (1890). Lorsqu'il existe un a au libéroligneux, le parenchj me inclus es! formé de cellules à parois plus ou moins épaisses, collenchymateuses el renferme de- sclérïtcs. Lorsque les faisceaux libéroligneux sont plus ou moins isolés dés la base de l'écaillé, ils sont munis latéralement de tissu de transfusion et ce tissu est d'autant plus abondant que les faisceaux sont plus réduits. Il est utile de rappeler ici les principales opinions émises sur la nature de l'écaillé : (iiiiFFiTii (1) voit dans l'écaillé du cône l'équivalent de l'écaillé membraneuse des Pinus, d'où il conclut à l'absence de feuille carpellaire et à la présence de bractées. Bâillon (2) admet que chaque écaille est formée par l'axe d'un rameau floral, donnant naissance à des pistils, et une bractée externe qui ne porte aucun organe. Il y a là, pour cet auteur, un groupe floral axillaire centrifuge et l'écaillé a une double nature. Pour Parlatore (3), l'écaillé est constituée par la soudure d'une bractée et de l'organe écailleux (branche raccourcie). Eichlek (4) admet la nature simple et foliaire de l'écaillé du cône. M. Van Tieghem (5), se basant sur la structure interne, conclut que les ovules sont portés sur la face dorsale de la première et unique feuille d'un rameau axillaire qui s'éteint en la produisant ; cette feuille constitue un car- pelle ouvert, elle est diamétralement opposée à la feuille-mère, de sorte que la bractée-mère et la bractée ovulifère se regardent et sont en contact par leurs faces supérieures. Le carpelle ne serait pas inséré directement sur l'axe du cône mais sur un rameau rudimentaire, développé lui-même à l'aisselle de la bractée. Le faisceau libéroligneux inférieur et médian, à bois supérieur et liber inférieur, est, d'après l'interprétation précédente, le faisceau de la bractée-mère et les autres, disposés en arc au-dessus de lui, à bois interne et liber externe, sont les faisceaux de la feuille axillaire. Kraher (6) considère l'écaillé comme un organe foliaire indépendant, développant des ovules sur sa face supérieure. M. Arcangeli (7) se basant sur la structure anatomique, considère les deux faisceaux comme faisant partie d'un même organe, d'un rameau plus ou moins modifié portant les fl. ? et occasionnellement une simple feuille. Le parenchyme de l'écaillé du cône est formé de cellules plus ou moins arrondies, à parois minces, laissant entre elles des méats, contenant de nombreux canaux sécréteurs, des cellules tannifères et des cellules sclérifiées. Les poches sécrétrices sont ordinairement très nombreuses dans la partie peltée et la partie amincie. Sur une section transversale de cette dernière, on observe ordinairement une grande poche sécrétrice principale située sous le système libéroligneux et parfois accompagnée de chaque côté d'une grande poche sécrétrice d'un dia- mètre supérieur au sien. La poche sécrétrice principale est ordinairement très développée dans les écailles infé- rieures et moyennes du cône, mais manque souvent dans les supérieures. Les cellules sclérifiées sont souvent très grosses et groupées, à lumen ordinairement étroit et à parois très épaisses. Elles sont réduites et parfois paraissent manquer chez certaines espèces de la sect. Chamaecypàris. La structure de I'épiderme varie. Vers les bords de la partie peltée, l'épiderme interne à paroi externe s. m\ i ut assez épaisse est ordinairement prolongé en papilles cylindriques ou coniques parfois très courtes. L'épiderme externe de la partie peltée a ordinairement sa paroi externe non ou peu bombée, rarement prolongée en courtes papilles. Dans les cônes très ligneux, sous l'épiderme de la partie peltée, il se produit souvent des assises de liège formées de petites cellules à parois minces. Ovules. — Les ovules sont orthotropes, à funicule très court, à un seul tégument prolongé au-dessus du nucelle et formant une sorte de canal terminé par le micropyle. (1) Griffith, Itin. Moles, p. 376. (2) Bâillon in Ann. Se. Nat. (Bot.), '." s . t. \|\ (1860), p. 193. (3) Parlatore in Ann. Se. Nat. (Bot.), Ie s., t. XVI (1861), p. 21.5. (4) Eichler. Excursus morphologicus île formatione florum Gymnospermarum in MtRTIUS, Fl. Urasil.Jnsc.3i (1863) col. 435e niv. et in Ann. 8c. Nat. (But.), le s., t. XIX (1863), p. 257. (5) Van Tieghem in Ann. Se. Nat. (Bot.), 5" s., t. X (1869), p. 284. (6) Kramer, Flora, nov. L885, p. 567, t. 9. (7) Arcangeli. Sur la structure de lu fleur femelle îles Conifères, rie. in Congrès international Bot. Paris. 1878, p. 35. Graines. — L'assise externe du tégument séminal est formée de cellules à paroi externe souvent épaisse, à parois latérales rectilignes ou rectieurvilignes parfois inégalement épaissies. La seconde assise, qui se prolonge dans les ailes, est constituée par de petites cellules à parois minces et non lignifiées. Sous elle se trouve une coque ligneuse formée d'un nombre variable de grosses cellules sclérifiées à parois très épaisses et qui se prolonge parfois dans les ailes. Il existe chez quelques espèces des poches sécrétrices très développées (fig. 416) qui interrompent la coque ligneuse ou sont plus ou moins entourées par elles. Lorsque ces poches sont complètement enfermées dans l'enveloppe sclérifiée, elles ne sont pas visibles à l'extérieur. Etude de la Stabilité des Caractères Chatons ?. — Les chatons Ç donnent quelques caractères assez constants. La forme des écailles, leur couleur (claire ou foncée) sont à peu près stables. Cônes. — Les cônes sont, suivant les espèces, solitaires ou agglomérés. Ce caractère de l'isolement ou du rapprochement des organes femelles presque stable dans quelques espèces, est assez variable dans d'autres, parfois sur le même individu ou sur le même rameau. Bien qu'un individu à cônes groupés puisse porter quelques cônes isolés, on peul dire que dans une espèce le nombre des cônes agglomérés domine toujours beaucoup sur le nombre des cônes isolés ou inversement. Dans la même espèce, la couleur des cônes à la maturité varie peu. La forme est constante dans beaucoup d'espèces (C. lusitanica, arizonica, Macnabiana, funebris, thyoides, obtusa, pisifera, Laivsoniana) et variable dans d'autres. Chez les C. torulosa et macrocarpa, par exemple, la forme varie de sphérique à longuement ovoïde (fig. 74, 75). Dans le C. fastigiata, dont les cônes sont ordinairement allongés, on observe parfois, sur un même individu, des cônes oblongs et près de ceux-ci d'autres, sphériques ou déprimés (fig. 29, 30). Enfin, dans la sous- espèce C. horizontalis, la forme qui est généralement sphérique peul être légèrement ovoïde La longueur qui oscille de 0,5-4,5 c^ n'éprouve d'assez grandes variations dans la même espèce que lorsque la forme n'est pas fixe {C, sempervirens, macrocarpa, torulosa). Le nombre des écailles développées varie peu dans chaque espèce. Les cônes ont leurs écailles supérieures ordinairement très grandes (C. lusitanica, arizonica, Macnabiana) ou plus petites que les moyennes (C. sempervirens, macrocarpa, torulosa). Ces caractères ne sont assez stables que dans certaines espèces. Un caractère assez constant est la forme du mucron de l'écaillé ; ce mucron est très peu marqué (C. semper- virens, torulosa, Goveniana, pygmeea) ou tranchant et réfléchi (C. lusitanica, arizonica). La forme et la direction du mucron ne sont souvent pas les mêmes dans les écailles supérieures que dans les écailles moyennes ou infé- rieures. Le mucron est souvent réfléchi dans ces dernières et dressé à la partie supérieure du cône (C. arizonica). La disposition des faisceaux libéroligneux, dans la partie inférieure amincie de l'écaillé, stable dans cer- taines espèces (C. sempervirens, macrocarpa, etc.), à condition de ne comparer que des écailles de même ordre, varie dans d'autres. Dans le C. lusitanica, par exemple, les écailles des petits cônes ont leurs faisceaux isolés, alors que celles des gros cônes ont des faisceaux soudés au moins à la base de la partie amincie. L'appareil sécréteur, toujours extrêmement développé dans les écailles des cônes, n'offre pas une grande stabilité dans sa disposition. La présence dans la partie amincie de l'écaillé d'un grand canal sécréteur principal ou de trois canaux sous le système libéroligneux est variable. Ces canaux, très développés dans les écailles infé- rieures et moyennes, manquent ordinairement dans les écailles supérieures lorsque ces dernières sont réduites. Graines. — Dans la section Eucupressus, les graines sont assez polymorphes, bien qu'il existe toujours quelques formes dominantes et que chez certaines espèces (C. lusitanica, torulosa, funebris) la forme tende à devenir régulière. Dans la section Chamsecy paris, la forme île la graine, la nature des ailes, la présence ou l'absence de poches sécrétrices sont des caractères stables. La taille ne subit dans la même espèce que de faibles variations. Au point de vue anatomique, la graine fournit de bons caractères. L'étude interne permet de constater l'exis- tence de glandes dans certains cas où l'examen externe ne peut révéler leur présence. Dans le C. funebris, par exemple, ces organes assez petits et situés en partie dans l'épaisseur de la coque ligneuse peuvent, bien que nom- breux, passer inaperçus. 11 en est de même des poches glanduleuses qui existent à la base des graines des C. sem- pervirens, macrocarpa, lusitanica, etc. La présence de glandes, très stable lorsque ces organes sont développés et nombreux (C. torulosa, funebris, pisifera, obtusa, Laivsoniana), est moins constante lorsqu'ils sont réduits ou rares. Enfin, la prolongation dans les ailes de la coque ligneuse continue ou discontinue ou l'absence totale d'éléments sclérifiés sont des caractères très fixes. — 21 — Chatons $. — Dans beaucoup d'ouvrages les chatons <£ sont insuffisamment ou inexactement dé- crits. Il existe des différences manifestes et constantes entre les organes <$ des différentes espèces. Ainsi, les cha- tons $ permettent de distinguer les unes des autres les espèces voisines suivantes : C. sempervirens, macrocar- pa. torulosa. Le C. sempervirens avec ses chatons allongés, couleur orangé brun pâle, se différencie bien du C. macrocarpa à chatons courts, jaune vif, et du C. torulosa à chatons oblongs, allongés, violacés. 11 faut noter que dans les chatons (J la longueur croît de l'anthèse à la chute. La forme du connectif est assez stable, bien que toujours plus obtuse au sommet dans la jeunesse qu'après l'anthèse. Le nombre des sacs polliniques éprouve de faibles variations dans la même espèce. La taille des giains de pollen est aussi assez variable dans la même espèce. Cotylédons. — Le nombre des cotylédons est stable chez les espèces où il ne dépasse pas deux (C. sem- pervirens, etc.), mais il est moins constant lorsqu'il est supérieur à deux (C. Goveniana, lusitanien, macrocarpa, etc.). La forme peut donner des indications utiles. Feuilles. — Les feuilles varient avec l'âge de l'individu et l'ordre de l'axe qui 1rs porte. Feuilles primordiales. — Les premières feuilles qui apparaissent après les cotylédons sont, comme il a été dit plus haut (voir p. 9), très distinctes de celles qui leur succèdent. Ces formes de jeunesse, qui rappellent par leur port certains Juniperus, présentent entre elles un grand nombre de caractères communs, mais aussi des différences notables. La forme du sommet des feuilles est stable dans chaque espèce : obtuse, arrondie, puis brus- quement mucronulée (C. horizontalis) ou insensiblement atténuée et aeuminée (C. lusitanica, funebris, etc.). La longueur peut aussi donner des indications. La forme de la section, tout en différant parfois un peu dans la même espèce, ne doit pas être négligée. La section très aplatie des feuilles du C. funebris est bi n distincte de celle très haute des feuilles des C. horizontalis et macrocarpa. La présence de sillons à la face inférieure est aussi caractéristique. Je ne reviendrai pas ici sur les différences anatomiques qui existent entre les feuilles primordial s et les feudles adultes (voir p. 17), mais je rappellerai combien il est nécessaire de ne comparer entre eux que des états analogues. La forme éricoïde normalement transitoire persiste plus ou moins longtemps. Elle peut réapparaître sur des rameaux inférieurs d'arbres âgés couverts de feuilles adultes (C. macrocarpa, funebris) et peut même durer toute la vie, être fixée. C'est ce qui existe dans certaines formes culturales de la section Chamsecyparis qu'on a souvent réunies sous le nom générique de Retinispora. Les individus, présentant pendant leur existence en ière cet état pri- mordial, sont parfois fertiles et leurs descendants peuvent être de forme adulte normale caractérisée (1). Leurs chatons S, leurs cônes, leurs graines sont semblables à ceux portés par la même espèce à l'état adulte ou parfi is un peu plus réduits. Le passage à la forme adulte est plus ou moins graduel et il existe des états intermédiaires qui peuvent aussi être fixés (/. plumosa du C. pisifera). L'état éricoïde et les formes de transition persistent plus ou moins longtemps, suivant les conditions biolo- giques, mais aussi suivant l'espèce. J'ai observé à St-Tropez (Yar) un assez grand nombre de jeunes plants de C. lusitanica, C. lusitanica var. Benthami, C. horizontalis et C macrocarpa placés dans des conditions paraissant sem- blables et se comportant différemment suivant l'espèce. Un C. lusitanica robuste, haut de 2 m., porte encore quelqui s rameaux inférieurs couverts de feuilles primordiales, presque tous les autres rameaux présentent des feuilles de passage à partie libre assez longue et assez écartée de l'axe et seulement vers le sommet, il existe quelques rameaux munis de feuilles adultes. D'autres jeunes plants montrent la même tendance à se caractériser tardivement, ils portent fréquemment des chatons . 139. — RETIXISl't IRA (1) Seb. et Zvcc, FI. Jap., Il, p. 36 et auct. (p. p.). — THUYA sect. CHAM.ECYPARIS Benth. et Hook., Gen. Plant., III, p. 427 ; Bâillon, Hist. des Plantes (Conif.) XII, p. 35. Graines 1-4 par ('■caille, en un rang. Maturation annuelle, saut' dans C. nootkatensis. Bord des feuilles entier ou dentieulé. Tissu de transfusion muni seulement île ponctuations ; ramilles plus ou moins aplaties ; graines à ailes dépour- vues de cellules scléreuses (sauf C. nootkatensis), à coque ligneuse interrompue ■■> l'endroil des glandes. Conspectus des espèces de la Section EUCUPRESSOS Morphologie externe A. Feuilles des ramilles homomorphes, obtuses et appliquées au sommet ; ramilles non comprimées. a) Connectât jaune ou brun orangé; chat. ? pâles, verdàtres ; cônes dépassant 25 m^ ; graines de forme peu régulière, très brièvement ailées; ramilles ordinairement non disposées suivant des plans. 6) Connectif brun orangé ; chat. » eniaiia bb) Graines noires; cônes de 12-17 %; feuilles des ramilles toutes dépourvues de glandes. Ssp. C |nïina'a aa) Cônes à mucron développé. 6) Résine des glandes foliaires ne s'exsudant pas au dehors. 7. C-. IllSilailica 66) Résine des glandes foliaires s'exsudant au dehors. S. C-. ai'ÎXOUICa (1) Le nom Retinispora (de y't~'-''ri résine et UTtopà graine) n'a d'abord été appliqué qu'aux espèces japonaises dont les graines sont munies de poches résineuses très visibles, plus tard il 1 été altéré en Retinospora e1 en a réuni s.ms ce nom toutes les (ormes de jeunesse des Cupressus et des Thuya. _ 26 — AAAA. Feuilles des ramilles dimorphes, aiguës et plus ou moins écartées au sommet ; ramilles manifeste- ment comprimées, disposées suivant des plans. a) Graines 8-10; cotylédons ordinairement 3-4;feuilles primordiales courtes; écailles des cônes à mucron très développé ; cônes de 1-1,5, rarement 2 c,^, persistant longtemps sur l'arbre. C. lusilaiiica p. BENTHÀMI aa) Graines 3-5; cotylédons 2; feuilles primordiales grandes ; écailles des cônes à mucron assez marqué ; cônes de 0,8-1,5 %, ne persistant pas. 9. C. flliiehl'is aan) Tirailles 10 ciiv. : écailles des cônes à mucron peu développé; cônes de 1,25-1,4 %, assez vite caducs. 10. C. i.i>iiiiispectus des espèces de la section CHAM/ECYPARIS Morphologie externe A, Fruit à maturation bisannuelle. Graines dépourvues de glandes. 11. C. iiooll*;»l«-u*i« A A. Fruit à maturation annuelle. a) Graines longues de 2-3 %, dépourvues de glandes, à ailes étroites; feuilles manifestemenl denticulées ; ramilles peu aplaties formant des pennes courtes et irrégulièrement disposées. 12. C. Iliyoides aa) Graines longues de 2,5-6 %, munies de grosses glandes visibles extérieurement, à ailes larges ; feuilles entières ou à peine denticulées ; ramilles nettement et parfois très fortement aplaties, formant des pennes développées, régulièrement disposées suivant des plans. + Ecailles des cônes peu dures, à mucron développé, tranchant ; feuilles aiguës au sommet. * Graines 2-5, à ailes opaques ayant ordinairement deux grosses glandes sur chaque face ; cônes au sommet de ramilles allongées ; ramilles sans fascies très marquées, semblables sur les deux faces ou plus blanchâtres au-dessous; sommet des feuilles non écarté de l'axe, de sorte que les ramilles sont lisses au toucher ; feuilles latérales bien plus longues que les faciales ; anthères rouges. 13. C. Lawsoniana ** Graines 1-2, à ailes très transparentes ayant ordinairement cinq glandes sur chaque face ; cônes au sommet de ramilles courtes ; ramilles à fascies très marquées sur la face inférieure ; sommet des feuilles légèrement écarté de l'axe, de sorte que les ramilles sont rudes au tou- cher ; feuilles latérales à peine plus longues que les faciales. 14. C. pisifera + + Ecailles des cônes ligneuses à mucron très obtus, réduit ; feuilles obtuses ou subobtuses; ramules et ramilles très différents sur les deux faces, à fascies nettes sur la face inférieure. 15. C. oit lu «a Morphologie interne A. Ailes de la graine renfermant des cellules scléreuses ; graines sans poche sécrétrice. il. C. noolkalensis AA. Ailes de la graine manquant de cellules scléreuses. a) Graines dépourvues de poche sécrétrice ; coque ligneuse à peine plus développée à la naissance des ailes ; ailes épaisses, brusquement atténuées ; cellules épidermiques des bords du limbe prolongées en dents. 12. C. «hyoïdes aa) Graines pourvues de poches sécrétrices ; coque ligneuse bien plus épaisse à la naissance des ailes ; ailes minces, atténuées ; cellules épidermiques des bords du limbe non ou à peine prolongées en denticules. /,) A l'extérieur du liber des rameaux, très grosses fibres à parois épaisses, non comprimées ; feuilles à région stomatifère ordinairement restreinte sur les deux faces des ramilles ; stomates de l'épi- derme supérieur longs de 32-40 jjl ; pas d'anneau libéroligneux à la base des écailles du cône. 13. C Liawsoniana bb) A l'extérieur du liber des rameaux, fibres aplaties, peu épaisses ; feuilles à région stomatifère ordi- nairement très étendue sur la face intérieure des ramilles ; stomates de l'épiderme supérieur longs de 26-32 ;ji ; anneau libéroligneux à la base des écailles du cône. + Ecailles? à sclérites peu nombreuses existant seulement dans les cônes âgés, pouvant manquer; glandes de la graine saillantes extérieurement. 14. f _ nisilera + + Ecailles 9 à sclérites nombreuses ; glandes de la graine saillantes extérieurement et inté- rieurement. 15. C. obiusa Qu'on admette les groupes Cupressus et Chamœcyparis comme genres ou comme sections, il est difficile de classer certaines espèces. Comme on peut le voir par les tableaux précédents, les C. (Ch.) nootkatensis et thyoides se rapprochent des Eucupressus et les C. funebris et cashmeriana des Chamsecyparis. Les Chamsscyparis les plus éloignés des Eucupressus sont les C. obtusa et pisifera. En général, les espèces appartenant à la section Eucupressus ont deux formes de feuilles : les feuilles primor- diales et les feuilles adultes. Ces feuilles adultes correspondent aux feuilles intermédiaires des espèces de la sect. Chamœcypnris. Celles-ci représentent donc un état plus avancé de perfectionnement. - 28 — Seei. A. EUGUPRESSUS Sargent Graines nombreuses, 6-20 (sauf C. funebris 3-5) à l'aisselle de chaque «'caille développée. Maturation bi- sannuelle. Bord des feuilles denticulé. — Tissu de trans- fusion muni de prolongements allongés, vermiformes. Ailes de la graine contenant des cellules seléreuses. 1. C. seiupervirens «. h.,Spec. 1422; Du- hamei, TV. Arbres, p. fi; Miller, Gard. Dict., éd. VIII, n° 2; Loisel. in Nouv. Duhamel, III, t. 1 ; Richard, Conif., t. 9; Reichb., le. FI. Germ.,Xl, t. 534 ; Willk. et Lange, Pr.fl.Hisp., I, p. 21 ; E. G. et A. Camus, Etude bot. de deux Cyprès, p. 3 (1912). — C. SEMPERVIRENS a. FASTIGIATA Beissner, Handb. Nadelh., p. 102. — C. SEMPERVIRENS var. FASTIGIATA Hansen in Journ. Roy. Hort. Soc., XIV, p. 287 (1892) ; Masters in Journ. Linn. Soc., XXXI, p. 328. — C. SEMPERVI- RENS var. PYRAMIDALIS Xyman, Consp., p. 675 (1881). — C. SEMPERVIRENS STRICTA Ait., Hort. Kew., éd. 1, III, p. 372 (1789) ; Loud., Encycl. of trees, t. 1073, f. 1996 ; Elwes and Henry, The Trees of Great Brit. and Irel, V, p. 1152, pi. 293 et 293 a. — C. GONOIDÈA Spad., Xilogr., 1, p. 189.— C. ELON- GATA Salisb., Prodr., p. 397. — C. FASTIGIATA DC, FI. fr., V, p. 336, n° 2064 a (l); Endl., Syn. Co- nif., p. 57 ; Carrière, Truite Conif.. éd. i, p. 116, C. HORIZONTALES FASTIGIATA Mouillefert, Traité arbres et arbriss., p. 1338. — C. INSIGNIS et REFRACTA hort. ap. Carrière, Traité Conif., éd. 2, p. 146. — C. LUGUBRIS Salisbury, Prodr., p. 397. — C. PYRAMIDALIS Targ.-Toz., Oss. Bot., III, V, p. 53. — C. STRICTA Mill. ap. Gordon, Pinet.,p. 67. — C. F EMINA C.esalp., De Plant., III, 55, p. 134. - C. META 1\ FASTIGIUM CONVOLUTA, QtLE F.E- MINA PLINII Tournef., Inst., p. 587 (1700). — C. THULEFORMIS Parker ap. Gord., Pinet. S,,,,/,!, p. 26 ? — C. THUL'EOIDES Lw. ap. Gord., /. c. ? Noms VLllg. : Cyprès toujours vert. Cyprès fas- tigié, Cyprès femelle. Cyprès d'Italie. Cyprès pyramidal (FRANCE) ; Upright Roman Cypress, Mediterranean Cy- press (ANGLETERRE) : Saulenformige Cypresse (ALLE- MAGNE) ; Surit (SYRIE) ; ('/pressa. Cipresso femina (ITA- LIE) ; Chiparos (ROUMANIE) ; Saru, sarw, saras (N -0. INDE). Arbre atteignant 15-20, parfois 25-35 m., étroite- ment conique ou fusiforme, compact. Tronc atteignant ordinairement 50-60 ''„, de diam., droit, parfois court (Il En donnant le C. sempervirens >l la sous-espèce C. ho- rizontales sous les n»> 2064 a et 2064 b, de Candolle fait con naître qu'il les rattache à un même type spécifique 1rs consi- dérant comme sous-espèces ou comme variétés. mais pouvant former 1 /3-1 /4 de la hauteur totale de l'arbre, à écorce mince même sur les individus âgés, superficiellement fendillée longitudinalement, rugueuse, grisâtre à la surface, brune intérieurement. Branches nombreuses, rapprochées, appliquées, dressées, fortes, grisâtres. Rameaux ceux du sommet dressés, ceux de la base étalés, longuement nus, munis de ramilles à leur extrémité. Ramules arrondis, subtétragones, bru- nâtres, à feuilles ovales-oblongues, brusquement mu- cronées, à mucron étalé. Forme générale des ramilles portées par un ramule triangulaire. Ramilles arrondies subtétragones (les ramilles allongées ou celles terminées par les chatons Ç souvent comprimées), assez petites, munies de feuilles imbriquées et apprimées, de sorte qu'au toucher les ramilles ne sont pas rudes, ruguleu- sessurledos, d'un vert sombre, ternes ou peu brillantes, V'.'. (' sempervirens a. - Fig. 21 : extrémité d'une ramlllex3. — Fig. 22 : ramule muni de ramilles, gr. nat. du type cupressoïde, ovales-obtuses ou obtusiuscules, à dos convexiuscule, denticulées au bord, à glande peu visible, souvent munies à cet endroit d'un étroit sillon longitudinal, longues de 1,3-1,8 %. Parties vertes dé- gageant par le froissement une odeur aromatique. Chat. cJ et $ en déc.-janv. (rég. méditerran. France). Chat. . 39 : section transversale de la partie libre de la fenille, base. — Fig .10 : même section, sommet. sclérites deviennent rares ou manquent, les 6 faisceaux libéroligneux sont distincts. Dans la tige, l'hypoderme et le tissu palissadique se caractérisent. Partie libre de la feuille. — A la base (f. 39), crête médiane nette, pointes allon- gées, mais pointes épidermi- ques courtes. Au sommet (f. 40), partie super, plane ou presque plane, dos plus ou moins arrondi ou aplati. Bords munis de dents dressées ou étalées-dressées vers la base de la feuille, dressées au som- met, longues de 10-30 jj;. Epid. sup. à paroi ext. bombée, assez mince, mais plus épaisse vers le sommet, à stomates nom- breux de 32-38 ;jt. Epid. inf. à paroi ext. épaisse de 12-20 ;a, à cellules longues de 50-60 ;jt, à parois latérales épaisses, muni de beaucoup de cire. Hypoderme hautde 12-20, rarement 25 \x, formé d'une à deux assises de grosses fibres (f. 19). Tissu palissa- dique formé à la base de la partie libre de la feuille d'une assise palissadique à la face inf. et de quelques C. semperviron li(|l.ll;i - Fig. 41 2 Tas- section transversale dans la partie adnée d'nne feuille passant par une sclérite à parois minces iCs) et des cellules de tissu de transfusion (T) ; i. sempervi- rens x. — Fig. 42 : cellules dn bord du connectif ; gr. 2U0. cellules à la face sup. vers le sommet de la feuille. Tissu lacuneux relativement assez serré, très tanni- fère. Faisceau libéroligneux assez éloigné de l'épiderme sup. Pas de poche sécrétrice. Humilies. — Dans les ramules, l'hypoderme est très discontinu, les feuilles ont souvent une poche sécré- trice de chaque côté de la poche médiane. Rameaux. — Pas de fibres ligni- fiées externes au liber à l'intérieur du premier périderme. Fibres libé- riennes peu différentes les unes des autres (f. 9), à section de 8-15 \t. de long env., à parois souvent minces, parfois épaisses, allongées tangentiel- lementou presque carrées. Liber très tannifère; canaux sécréteurs assez nombreux, très grands ; rayons médullaires très dilatés extérieurement, partageant le liber en grands compar- timents triangulaires, les assises ext. à disposition peu régulière. Bois à trachéides de 15-20 \x de côté, à parois très épaisses dans les assises d'hiver ; rayons médul- laires larges de 8-10 0 : graines ■ 5. — Fig. 51 : partie de ramille X 3 cône fermé, gr. d'un travail facile, d'une durée presque illimitée sous l'eau (1), fournit des éehalas très solides. Anciennement très utilisé en Egypte, en Grèce, en Italie. Les anciens fabriquaient avec ce bois des coffrets destinés à renier mer des objets précieux. Cet arbre est depuis longtemps le symbole de la douleur et de la mort, aussi dans un très grand nombre de contrées le trouve-t-on planté près des mom nts funéraires. On plante aussi souvent cette espèce comme brise-vent. Les écailles du cône, avant leur lignification, sont très astringentes, elles passent aussi pour avoir des pro- priétés fébrifuges. On attribue à l'huile essentielle de cette espèce la propriété de calmer la toux dans la coqueluche. (1) Comme preuve de cette résistance on peut citer la char- pente du navire dit de Tibère construit avec le l»'i- de cette espèce et qui. relire après quatorze siècles d'immersion était, dans un parfait état de conservation. PER\ IRENS ,'' t.. Spec. 1 122 ; \1\sters in Joum. Linn Soc WXI.p. 326. — C.SEMPERVIREXS HORIZON- TALE Beissner, I. c, p. 102; C. SEMPERVIRENS var. HORIZONTALIS Loud. , Encycl. of trees, p. 1073 Gordon, Pinetum, p. 68 (1858) ; Elwes and Henry /. c, p. 1152. — C. FASTIGIATA HORIZONTALIS DC. ap. Gordon, l. c. — C. PATULA Spad., Xihg., I, p 193. — C. TOURNEFORTII Audib., Cat. 1834, ap Carrière. — C. EXPANSA hort., Targ.-Toz., Oss bot., 3-5, p. 53, C. ORIENTALIS hort. ap. Gordon l. c. — C. MAS CjESALP., De Plant., III, p. 55. — C RAMOS EXTRA SE SPARGENS, Ql E MAS PL1- XII Tournef., Instit., p. 587. Noms vulg. -.Cyprès horizontal, C. de Montpellier, Arbre de Montpellier (FRANCE) ; Horizontal Roman Cy- press (ANGLETERRE) ; Cypresse mit abstehenden Msten lALiEMACNE) ; Cipresso, cipresso maschio (ITALIE) . Ssarvi Kuhi (PERSE ap. Boissieri : Cay duong 5 Pe xu (COCHINCHINE ap. Loureiro). Diffère du C. fastigiata par son porl étalé, son tronc courl plus brunâtre, à branches inférieures tou chanl souvenl presque le sol, ses branches d'abord dres- sées-étalées, puis étalées ou légèrement ascendantes, ses cônes très nombreux, souvenl agrégés, ordinairemenl phériques el plutôt plus gros (1). I ';i ns les jeunes plantules provenani de graines semées par moi à St-Tropez, les cotylédons étaient ordi- nairement un peu plus grands que dans le C. fastigiata et d'un vert plus foncé, la tigelle plus ocre rouge. Dans les jeunes plants hauts de 10-25 % que j'ai observés, la teinte était très glauque, les feuilles primor- diales extrêmement rappro- chées, ordinairement gémi- nées, les verticilles étant grou- pés par deux, les feuilles pa- raissaient 4-nées. Feuilles pri- mordiales assez dressées (bien plus dressées que dans les C . Lambertiana et lusitanica), assez courtes, longues de 3-6 % env., linéaires, arron- dies au sommet et brusque- ment terminées en un mucron court, légèrement creusées sur la face supérieure et sillonnées de chaque côté de la nervure médiane à la face inférieure. Cette espèce se resème par- fois d'elle-même (région mé- diterr.), les plants liants de 20-30 % n'ont ordinairement plus que des feuilles adultes, les feuilles primordiales et de passage manquent déjà, les ramules portent parfois des chatons \\\ : Trees .Y. .I;;/.'/-.. p. 77 : Lemmon, Rep. Californ. State Board Forestry, III. p. 180, t. 25-26 ; Sudworth, Foresi //■«■-■* of Pacific Slope p. 158, f. 61 : Jepson, /•'/. Calif., p. 60 Masters m JWn. R. //-" Soc, XIV, p. 206; in Joum. Linn Soc. (Bol I, XXXI, p. 342 : Elwes and lli m;i . The Treesoj Greal Britain and lui, nul. V, p. 1 165, pi. 295, 296, 'J'.i7. 298 . Beissner, Handb. Nadelh., p. 103; Moi [LLEFBRT, l'r. arbres et arbriss., II. p. 1340; Hickel in Bull. Soc. dendr. /•>. (1911), p. 151, f. 58, i: : Pardé, Arb. Barres, y. 4:i. - G. HARTWEGII Carrière m Revue Hortic. (1855), p. 232 el Z>. r„„i/.. éd. 2, p. 168. — C. LAMBERTIANA Carrière, Tr. Conif., éd. 1. p. 1 2 * ; m Rec: //..me. (1855), p. 232. — C. OCCIDENT ALIS el REINWARDTIl hort. ap. K. Koch, Dendrol., II. II. p. L48. - C TORI LOSA I.imiley ap. Paxton, Flower Gor. — Fig 70 : chat. J -5. — Fig 71 7'.1 : connectlTs et sacs pollinii|ues, face externe, xlO. —Fig. 73 : connectif et sacs pollinlqoes, face interne, x 10. atténuées itivemenl peu rapprochées, longues de 2-5 %, par verticille de 3-4, puis par 2 (fig. 79, 80). Les rameaux de la 2e ou de la 3e année ont parfois des feuilles adultes, mais j'ai observé de jeunes arbres hauts de 3 m. env. portant jusqu'à la hauteur de 2 m. env. des feuilles aciculàires sur des branches nombreuses et développées. Il existe souvent des feuilles éricoïdes à la base d'individus développés, même lorsque l'arbre n'a pas été taillé. Le C. macrocarpa est en cela bien différent du C. sempervirens qui perd tôt ses feuilles de jeunesse. C. macrocarpa. — Fig. 7 allongé, gr. nat. - Fig. graines x 5. : cône ouvert arrondi, gr. 13 : cône non ouvert jeu insensiblement, aiguës, mucronulées, bombées sur la 1 dants Anatomie — Ramilles ruinées aux feuilles. Cette espèce présente avec le C sem- pervirens les différences suivantes: Niveau i (f. 81). Epiden les extrémités de laseï Mon à paroi externe plus mime (6-10 ;j.) et bom- bée. Cellules voisines des stomates très papil- leuses. Collenchyme réduit, à parois peu épaisses. Sous le tissu palissadique parenchyme lacuneux plus lâche. La poche sécrétrice ne descend pas jusqu'à ce niveau. Péricycle parfois un peu lignifié ; système libéroligneux segmenté en 6 faisceaux, les caulinaires dis tincts, les deux foliaires bien plus petits que les caulinaires. — Niveau 2. Stomates abon- î bord des feuilles sur la face inférieure, longs de 35 10 ;'. situés au fond d'un puits pro- fond. Poche sécrétrice des feuilles supérieures exis- lani souvenl à ce niveau. Faisceaux foliaires détachés du cylindre central et séparés par un peu de paren- chyme des grandes ailes de tissu de transfusion, mais tissu de transfusi les feuilles supérieures à celles »'. macrocarpa. — Flg. 79 : ramole muni de feuilles primordiales gr. riat. — Fig. 80 : ramnle mnni de feuilles primordiales ■ 3 adnéesàlaramille nedescendant pas jusqu'à ce niveau Niveau 3 (f. 82). Stomates nombreux au bord des feuilles. Sclérites peu abondantes, à parois très minces. Poche sécrétrice entourée de cellules à parois minces, atteignant 250 p de diam., reposant à son maximum de développement sur l'hypoderme ou l'épidémie ou sur des cellules du tissu lacuneux, se dirigeant de l'inté- rieur vers l'extérieur. Tissu de transfusion des mame- lons supérieurs aux feuilles manquant ou formant un petit amas «le chaque côté du cylindre central. Fais- ceaux caulinaires distincts ou fusionnés deux à deux. — Niveau 4. Stomates des bords des feuilles montant jusqu'à ce que ces der- nières se détachent et môme au-dessus. Poêle se- crétrice des feuilles qui se détachent très réduite ou manquant, celle des feuilles suivantes non ap- parue. Partie libre de la feuille. — A l'extrême base (f. SI, 83), section en forme de croissant à courbe su- périeure munie d'une crête médiane ; plus haut les pointes sont plus courtes, non dressées, la crête médiane est tou- jours marquée ; tout à fait vers le sommet (f. 84) section subsphérique à pointes latérales situées assez bas. Bord des feuilles a dents étalées de 10-20 fi de long. Epidémie supérieur à paroi externe bombée, à stomates nombreux, très arrondis, longs de 34-40 \i. Epiderme inférieur à C. inacrorarpa — Fig. 81 : sec- tion transversale schématique d'une ra mille, niveau 1, et d'une feuille venant de se détacher de la ramille ; S cellule sclérifiée. - Fig. 82 : même section, m- paroi externe épaisse de 6 - 1 r. o. moins bombée que dans la partie adnée, à cellules longues de 40-70 ;/. raremenl plus, parfois muni de quelques stomates à la base. Hypoderme haut de 12-20 p., formé de 1-2 assises, manquanl ordinairement aux bords. Parenchyme pa lissadique formé d'une assise à la face inférieure et tissu lacuneux lâche contenant parfois des sclérites à la base de la partie libre. Au sommet, quelques cellules palis- sadiques très allongées à la partie supérieure et latéra- lement. Faisceau libéroligneux situé profondément dès la base de la partie libre. Poche sécrétrice existe par- fois interne, très réduite à l'extrême base de la feuille. Rameaux - Péri- derme abondant. Pas de fibres externes au liber pri- maire après la formation du premier périderme. Liber à assises externes présen- tant une disposition très irrégulière; fibres très dif- férentes les unes des au- tres, les plus nombreuses à section de 15-25 u. rare- ment 30-32 ;j., allongées tangentiellement, assez peu épaisses, certaines à parois 1res épaisses, à section pres- que carrée, légèrement al- longée radialement, de 15-25 pi (f . 85) ; canaux sécréteurs nombreux et grands ; rayons très sinu- eux, peu nombreux, rela- tivement peu élargis exté- rieurement (120 ;ji env.). Bois formé de trachéides à lumen assez carré, de 15-22 p décote (f. 7, 86), contenant des cellules rési- neuses. Rayons étroits, peu nombreux, à cellules résineuses assez nombreuses. Moelle formée de cellules à parois longitudinalement ponc- tuées (f. 6). Ecaille* q. — Cellules des bords prolongées en dents aiguës, droites ou courbées, de 15-30 pi, nombreuses. Pollen. — Grains sphériques, assez, réguliers, de 24-30, rarement 32 pt de diam., granuleux. Ecailles du cône. — A la base de la partie amincie des écailles moyennes et supérieures (f. 87) le système libéroligneux est formé en haut d'un are presque en fer .i cheval à bois inf. et d'un petit faisceau libéro- ligneux plus interne, inférieur, à bois supérieur. Je C. inacmcarpa — Fig. 83 : sec- lion transversale schématique de la partie libre de la feuille, base. — Fig. 83' : même section, mi lieu. — Fig. 84 : même section sommet. - Fig. 85 : fibres llbé Tiennes, section transversale 200. - Fig. 80 : section ti versale do bois ; R. rayons dnllaires ; r, cellules résineuses gr. 200. — 39 n'ai pas observé d'anneau libéroligneux même dans les gros cônes, et le système libéroligneux est moins déve- loppé que dans le C. sempervirens. A la partie inférieure I • canal sécréteur principal est ordinairement très grand, cl il existe aussi souvent deux grands canaux latéraux. Vers le milieu de la partie amincie (f. 88), l'arc libéro- ligneux es! seg- menté, les canaux sécréteurs dévelop- pés.Au sommet l'are est grand, il y a 3 ^<*ocp) \\xx=>rj faisceaux inférieurs, les 2 latéraux prove- nant de l'arc. 11 y a parfois 2 petites ailes inférieures renfer- mant chacune un grand canal, le mé- dian ayant disparu. Partie peltée de l'écaillé à épidémie interne muni vers les bords de papilles longues de 120-200 p., très grosses même au sommet et sou- vent tronquées. Sclérites nombreuses, groupées, à parois épaisses, de 50- 80 :5. — Flg. 10G : chat, Câpres l'anthèse 5.— Fig. 107 : connectlf et sacs polliniqaes, [ace externe 10. — Fig. 108: chat. Ç fermé x 5. — Fig. 109 : chat. Ç épanoai. va de côté, x 5. — Fig. 110 : chat. Ç épanoai, va du dessus, x 5. peu apparente, 'l'un vert grisâtre, a bords denticulés, longues de 1,25-1,50 '"„. Parties vertes dégageant une odeur rappelant celle 'lu C. sempervirens. Chat, en fé- vrier-avril dans l'Inde décembre-janvier dans la région méditerranéenne. Chat. ; cylindriques-oblongs, longs 'I.' :. 6 ";„. 7-8 après l'anthèse, formés ordinairement de 8-12 paires d'étamines ; connectif largement ovale, con- vexe, d'abord brun, puis finement | lin' 'l'un brun \ iolai é fom é et entouré il' une bordure amincie jaunâtre, des, longs de 15-20, rarement 25 n;„. Ecailles 10-14, a 1-5-6 côtés, 1rs supérieures plus petites que les mo yennes, les deux super, souvent soudées, les moyennes bien plus larges que hautes, rugueuses, déprii - et munies vers le milieu d'un mucron arrondi ou plus sou- vent aigu ri tranchant, réfléchi, court. Graines 6-8 a chaque écaille, d'un brun rouge, brillantes, subcompri- mées, parfois suborbiculaires, mucronulées cl souvent élargies au sommet, pat-fois plus ou moins triquètres, — 43 — munies tout autour, sauf à la base, d'une aile assez large, à bord translucide et étroit, glanduleuses, à glan- des couleur orangée et peu visibles extérieurement, lon- gues de 4-5 %, larges de 3,5-4, rarement 5 % (avec les ailes). Cotylédons 3-5 (1). Feuilles primordiales aci- culaires, aiguës, très rapprochées, nombreuses, les inf. longues de 5 '"m env. Anatomip — Jeunes ramilles adnées aux feuilles. — Diffère du C. sempervirens par les caractères sui- vants : Niveau l (fig. 116). Section peu allongée. \u\ extrémités de la section : épiderme à paroi ext. non bombée, épaisse de 10-12 jï, hypoderme haut de 13- 15 jï. assise palissadique riche en chlorophylle. Col- ■■v,- C. tomlosa. — Fig. 111, 112 : cônes ouverts, gr. nat. — Fig 114 : graines x 5 (éch. proven. .lardin bot. Palerme). — Fig. graine x 5(écb. Wallich). lenchyme à parois assez épaisses, très tannilère. Cel- lules du parenchyme lacuneux assez grandes, conte- nant très peu de chlorophylle, formant un tissu très lâche à lacunes nombreuses. Poches sécrétrices inter- nes, arrondies, assez grandes, entourées de cellules à parois minces. Pas observé de sclérites à aucun ni- veau. Cellules du tissu de transfusion petites, parfois très abondantes, à prolongements peu nombreux. Pé- ricycle ordinairement non lignifié. 6 faisceaux libéro- ligneux. — Niveau 2. Le tissu de transfusion des feuilles prochaines n'esl pas encore contigu au faisceau libé- roligneux et celui des feuilles du verticille supérieur à (1) Cf. IIill .nul De Fraine in Ann.Bol., XXII.p. 699 (1890) . C tomlosa. — Fig 116 : section transversale schéma- tique d'one ramille au-dessus du niveau où les fenllies se détachent, niveau 1. — Fig. 117 : même section passant plus haut, niveau 3. elles n'esl pas encore apparu. Roches fécrétrices grandes, internes, ovales, séparées de l'assise palis- sadique, l'hypoderme et l'assise palissadique n'étant pas interrompus vis-à-vis d'elles, de 150-300 p. de diam. Niveau 3 If. 117). Partie dorsale des feuilles ar- rondie. Tissu de transfusion encore non contigu au faisceau libéroligneux. Poches sécrétrices int. et grandes (1), mais celles des mamelons super. au\ feuilles n'existant encore pas. 6 faisceaux ou 2 amas libéroligneux. La hase du l issu de transfusion du ver- ticille sup. aux feuilles qui vont se détacher apparail ordinairement. ■ Ni- veau ï. Comme le précé- dent, mais le tissu de transfusion des feuilles qui vont se détacher est ordi- nairement contigu au fais- I i ail et les poches séere- I liées des feuilles Slip, ap- paraissent. Pallie libre de la feuille. — A la base, la section est, à face sup. concave, mais très bombée au centre if. 118), à pointes épi- dermiques courtes de 20-40 p. ou manquant. Au sommet la section est à face sup. presque plane (f. 119). Bord des feuilles à .lents dressées-étalé. I base, dressées au sommet, de 10-15, rarement 20 p. Epidémie sup. à paroi ext. pa- pi lieuse sur les deux parties sto- niatiieres. à stomates longs de 38-48, rarement 50 p, assez larges, Epidémie inf. à paroi ext. épaisse de 12-15 ;jl, formé de cel- lules longues de 30-50 p, rarement plus (80 p.). Hypoderme très dé- veloppé surtout vers le sommet de la feuille où il peut atteindre 30-40 p., manque parfois vers les bords. Parenchyme palissadique formé d'une assise assez bien caractérisée à la face inf. et de quelques cellules sous la face sup. vers le sommet de la feuille. Tissu lacu- neux très lâche. Poche sécrétrice existant souvent à l'extrême hase de la feuille. Faisceau libéroligneux et tissu de transfusion relativement assez développés, situés profondément dans la feuille. (1) Dans les gros ramules couverts de feuilles vertes la poche 'étrice dans sa partie sup. repose sur l'épiderme C. tomlosa.- Fig.llS sectioo transversale sché- matique delà partie libre d'une feuille, base. — Fig. 119: même section, sommet. — 44 Feuilles primordiales ternées adnêes au rameau (échant. proven. de St-Tropez). Section du rameau fortement 3-lobée presque au-dessus du niveau où se détache un verticille. Toute la partie dorsale de chaque mamelon foliaire est occupée par l'hypoderme. Tissu de transfusion de chaque côté des petits faisceaux foliaires. Le canal sécréteur n'existe pas encore alors que le cylindre central renferme les 6 faisceaux distincts. La section de la partie libre est subtriangulaire, à face supérieure bombée à la base de la feuille, droite ou un peu creusée au milieu et vers le sommet. Hypo- derme non lignifié aux angles et entre les deux plages stomatiques inférieures, interrompu 120 vis-à-vis du canal sécréteur quel- ~ quefois à la base de la feuille 2-3 'Wy cellules seulement sous l'épidémie ®» supérieur. Canal sécréteur, externe, C. tomiosa — Fig. petit, ayant ordinairement, disparu 120: fibres libériennes _,.,. ■ , ,■ ■•, , d'an ramean, sect. au milieu de la partie libre de transv.. gr. 200. feuille. A la base de la feuille, tissu palissadique localisé sous l'hypo- ileinie, aux angles, et plus abondant vers -le sommet du limbe. Tissu laeuneux extrêmement lâche, très ré- duit au sommet de la feuille, très abondant à la base. Faisceau libéroligneux muni de tissu de transfusion assez abondant. Rameaux. — Premier périderme très interne. Liège formé de grandes cellules aplaties à parois minces. Deu- xième périderme apparaissant assez tôt. Liber disposé en assises régulièrement disposées, à canaux sécréteurs nombreux ; fibres à section de 10-20 \x (f. 120), les unes 1res nombreuses à parois épaisses, allongées ordinai- rement tangentielleinent, 121 . .. les autres à parois plus ..-ï^v-^I^, minces, allongées radiale- ment; rayons s'évasant à l'extérieur du liber, peu /-, v - nombreux de sorte que l'i/ les compartiments sont grands. Bois à trachéides à C. lorulosa- - Fig 121 : cei- parois épaisses, de 15-25 u laies épidermiqaes des bords da ' l ~ connectlf, gr. 200. de côté ; rayons assez nom- breux, larges de 6-10 f*, rarement plus, contenant de petits grains d'amidon, du tannin et parfois de la résine en assez grande quantité. Moelle petite, formée de cellules à parois peu épaisses. Connectif. — Cellules des bords très allongées (f. 1:21), libres seulement tout à fait à l'extrémité, à partie libre atteignant 20-30 ;jl à la base du connectif, rarement plus. Pollen. — Sphérique, légèrement granuleux; grains longs de 28-32 rarement 38 p.. Ecailles ducône. — Vers la base delà partie amincie, système libéroligneux en anneau (f. 122). Vers le mi- lieu de relie partie alllillcie il existe i U'ilinairelllelll un canal sécréteur principal développé el deux larges ca- naux latéraux. Vers le haut de la partie rétrécie (f. 123, 124), l'anneau est disjoint, le faisceau libéroligneux inférieur médian esl à peine interne par rapporl aux autres, il est égal environ aux supérieurs et demeure séparé des latéraux. Les faisceaux sont disposés sui- vant une ellipse très allongée perpendiculairement au plan médian dans les grandes écailles (f. 125). Epiderme interne de la partie peltée de l'écaillé à paroi externe épaisse et prolongé vers les bords en papilles très grosses, arrondies OU subspatulées au sommet, longues de 60-100 p. env. Sclérites nombreuses, parfois groupées, à parois épaisses, à lumen sou- vent un peu grand, à section presque arron- die de 70-120 ,u de diam. env. Graines (f. 126). — Coque lignifiée conti- nue un peu plus épaisse vers les ailes, amincie mais non interrompue vis-à-vis des poches sé- crétrices, se prolon- geant dans les ailes, mais à assises fibreuses discontinues entre les- quelles se trouve du parenchyme. Poches sé- crétrices existant dans les parois surtout vers la base et le milieu de la graine, tou- chant extérieurement a la deuxième assise du tégument, sail- lantes à l'intérieur de la paroi, revêtues sur leur face interne par la coque ligneuse ; à section ovale ou arrondie atteignant 70- 200 . (1911), p. '.:;. i:,i. <;. CALIFORNICA GRACILIS (p. p.) Nelson Senilis, Pinac, p. 70, (1866)? — C. GLANDULOSA Hoox.ap. Gord.. Pinet., p. 64 1 is.'iS) ; Henkel u. Hochstetter. Syn. Nadelh., p. 241 (1865).— C. NABIANA Masters in Gard. Chron. ser. 3, IX, p. 403, f. 90. — C. NIVALIS Lindley in Gard. Chron. (1855), p. 421, ap. Elwes and Henry, I. c. .11 NIPERI S MAC NABI \\ \ Laws., Catal. ap. Gord., Pinet., p. 64. Noms vulg. : Marnai* Cypress (AMÉRIQUE) ; Mac- Nab'sCypress (ANGLETERRE) ; Mac Nabs Ci/presse (ALLE- MAGNE. Arbuste atteignant 3-6 (raremenl 10-12) m. de haut, à tronc court, dépassant rare ni 0.20 m. de diam., souvent en buisson très rameux, à cime très large, irrégulière, dense, étalée. Ecorce du tronc minci', épaisse de 5-6 mm env.. brun rougeâtre foncé, munie à la surface d'un réseau de dépressions formani des I" sanges et séparant des écaillés allongées, minces, per- sistant longtemps. Branches très nombreuses, dressées, à écorce rouge devenant tôt brun noirâtre. Rameaux grêles munis de feuilles distantes, à sommel subétalé, aigu. Ramules irrégulièrement étalés, 3-pinnés, courts, subarrondis. Ramilles étalées, courtes, subcomprimées, non disposées sur un plan, à feuilles rapprochées, ovales- obtuses, épaisses, gibbeuses au sommet, les unes appri- mées, les autres à sommet étalé, d'un vert souvent glaucescent, présentant sur 1,' dos, a leur base, deux fascies glauques, à feuilles à peine dimorphes, munies d'une glande à produit de sécrétion desséché extérieure- ment sur les échantillons d'herbier. longues de 1,5 % env. ill Cf. Madden. Pror. Agric. mal Hort. Sor. India, IV, II, p. U'.i [Himalayan Coniferœ) : Brandis, Forest. FI. Uni. 1ml.. p. :,:;:; : Gamble, Man. In, h, m Timbers, y. 110; Balfour, Cyclo- pœdia <>/ India. éd. :i. I. p. K.J7 ; Walt Dictionary of the éco- nomie products nf India, II, p. 646. - .,6 - f -m *\ Parties herbacées dégageanl par le frottemenl une forte odeur de | i le reinette d'après Carrière ,■1 rappelant le bois il*- santal et la pomme de pin d'après Eastwood. Chat, en mars-avril. Chat. S oblongs- obtus ou subglobuleux, longs de 2-3 % : connectif lar- gement ovale, arrondi au sommet. Chat. Ç à l'extré- mité de liés courtes ramilles, < éi ailles étalées, obtuses, d'un gris brun. Cônes mûrissant à la fin du deuxième été et restanl souvent longtemps fixés à l'arbre, ordi- nairement agrégés à la partie supérieure des branches, parfois solitaires, brièvement pédoncules, oblongs, de 15-20. rarement 2.". % de long, rouge-brun foncé, cou- enr chocolat, munis d'une légère efflorescence. Ecailles 6, rarement 8, un peu ir- régulières, anguleuses, ruguleuses, munies vers le centre ou au-dessus d'un mucron ou bosse conique souvent al- longé à extrémité obtu- siuscule et subfoliacée, récurvé dans les écailles inférieures et plus gros, conique, en forme de corne incurvée dans les écailles supérieures. Graines 12-18 sur cha- que écaille dévelop- pée, ordinairement plus larges que longues, an- guleuses, aplaties par compression mutuelle, très étroitement ailées, brun rouge clair, lon- gues de 3-4 %. Cotylé- dons 3, parfois 4, longs de lu-11 "|„. cendrés en dessus, étroits, à face supérieure très con- vexe. Feuilles primor- diales courtes, très aiguës et s'écartant de la tige, fines, cendrées, par 3 ou par 4 suivant le nombre de cotylé- dons. Anatomie (étud. sur éch. envoyé par M. Sar- gent, pruv. de Wiskeytown, coll. B. Macombes). — Ra- milles soudées aux feuilles. — Dans les ramilles que j'ai étudiées, la différence entre les feuilles latérales et les feuilles faciales était à peine sensible et la structure à peu près celle du type cupressoïde. Différences présentées avec le C. sempervirens : Niveau 1 (fig. 132). A l'extrémité de la section seulement, l'épiderme a sa paroi ext. boml t épaisse de 1-6 n, l'hypoderme est haut de 10-15 ;jl. La région si atifère est très étendue. Tissu palissadique développé. Tissu lacu- neux très pauvre en chlorophylle, forme de cellules 131 128 129 N.^-~--^ C. Macnabiana. — Fig. 128 mille ; 3. — Fis. 129 : cône nat. — Fig. 130, 131 graines 1'. Macnabiana. — Fig. 132 : section trans- versale schématique d'nne ramille. aa-dessas dn ni- vean où les feuilles se cylindriques ou plus ou moins rameuses et ne conte- nant de sclérites à aucun niveau. Collenchyme à pamis très épaisses jusqu'au péril ycle.Pasde poche sécré- trice. Amas île lissu de transfusion développés formés «le petites cellules à prolongements longs et nombreux, parfois encore fusionnés deux a deux. 6 faisceaux libéro- ligneux. — Niveau 2. Stomates 1res abondants sur les bords des feuilles, longs de 32-40 ji. Collenchyme abon- dant tout autour du cylindre central. Poche sécrétrice dont le produit de sécrétion est exsudé au dehors et s'accumule dans une légère dépression ex- terne de la feuille. Bandes de tissu de transfusion contiguës aux faisceaux foliaires. Tissu de transfusion provenant du verti- cille supérieur aux feuilles pro- chaines manquant, faisceaux i aulinaires fusionnés en deux amas libéroligneux. — Niveau :i. A peu près semblable au niveau 2. — yiveau 4. Diffère peu du niveau 'A, mais les sto- mates existent sur les côtés de la feuille à une cer- taine distance du bord, séparés de ce dernier par une région sans stomates et ayant un hypoderme ; de chaque côte du système libéroligneux apparaît un amas allongé du tissu de transfusion des deux mamelons foliaires supérieurs au verticille de feuilles qui vont se détacher. Les poches sécrétrices disparaissent sou- vent avant que les feuilles ne deviennent libres et celles des feuilles du verticille sup. n'existent pas encore. Partie libre de la feuille. — Vers la base (f. 133) la section a une crête supérieure marquée, des pointes épidermiques très courtes. Vers le sommet (f. 134), la section est subhémisphérique, les pointes super, sont très ré- duites, la partie super, a peine bombée. Cellules épi- dermiques du bord du limbe prolongées en dents plus ou moins étalées, de 10-20, rare- ment 30 [x. Epidémie super. à paroi ext. minée: stomates longs de 35-40 . légère ni bombée, dépourvu de stomates. Hypoderme formé de 1-2 assises, haut de 10-16 o. rarement plus (f. 135), bien moins développé vers les bords où il manque parfois. A la base de la feuille 1-2, parfois 3 assises pa- lissadiques à la face inf. ; vers le milieu, quelques cellules palissadiques à la face sup. Tissu lacuneux lâche sous la région stomatique. Faisceau libéroligneux situe vers la partie inf. de la feuille; tissu de transfusion très réduit. *'. Macnabiana — Fig. 133 section transversale schéma- tique de la partie libre de la feuille, base. — I îu . 134 même section, sommet. €. Macuablana. — Fig. 135 : sectioD trans- versale de 1'épiderme inférieur et de l'hypo- derme de la feuille: gr. Ramules. — Dans les gros ramilles formant leur premier périderme, il existe en dedans de celui-ci des assises corticales de collenchyme. Rameaux (\). — Périderme assez développé. Quel- ques très grosses fibres extra-libériennes souvent par 2 à section de 80 \x de diam. env., à lumen presque nul. Liber tannifère, à parois un peu épaisses, peu régulière- ment disposé ; rayons élargis à l'extérieur ; fibres libériennes la plupart à parois minces, de 20-30 |jl de côté, souvent allon- gées radialement ; canaux sécré- teurs grands et nombreux. Tra- chéides à parois très épaisses, de 10-16 p. de côté (f. 11) ; rayons médullaires 1 -sériés, nombreux, souvent assez larges. Brailles peltées du cône. — A la base de la partie amincie de l'écaillé sup. d'un cône (f. 136), il existe un anneau libéroligneux. Vers le milieu de la partie amin- cie apparaissent deux canaux sécréteurs latéraux un peu plus grands que les autres et vers le som- met il existe ordinai- rement un grand canal médian et souvent deux latéraux. L'épi- derme int. de la partie peltée est muni vers les bords de papilles .le 100-140 jji, à parois très épaisses, arrondies ou brusquement tronquées au sommet, souvent obliquement ou à angle droit, (f. 137). Sclérites nombreuses atteignanl 60-90 [j. de diam. env. Graines. — Coque ligneuse formée de très grosses cellules (2-4 assises dans les parties les moins épaisses), très développée près des ailes, ne paraissant pas se prolonger tout à fait à l'extrémité des ailes, mais les graines observées étaient jeunes (f. 138). Habitat et répart, géogr. — CALIFORNIE habite de Xapa County à Shasta County dans des localités peu nombreuses et isolées, entre autres près du Mont Shasta où il a été découvert. Alt. 1500 m. (1) .le n';ii pu observer rie rameaux âgés. <'. Marnahiana. — Fig. I3fi : sec- tloû transversale schématiqae de la partie amincie de l'écaillé do cône, base. — Fig. 137 : papilles de la partie peltée de la même écaille, épi- derme int. ; gr. IliD. — Fi*. 138 : section transversale schématique de la graine. ,- env. Existe aussi près de Cobb Mountains, dans la région des Lacs, entre Adams Springs et Glenbrookoù il est très commun, sur Red Mountain, à Bartlett Creek, à Dobbin, Yuba County, à la base de Lassen Buttes, à Seiad Creek Siskiyou. Croît en sols secs sablonneux souvent argileux et quelquefois très peu profonds. C'est un des plus rares Cyprès de Californie. Graines analo- gues comme qualités à celles du C. Gove- niana, mais moins abondantes, plutôt lourdes, très étroi- tement ailées, non transportées au loin par le vent. Longé- vité très peu connue, des arbres de 12- 20 cm. de diam. avaient 80-125 ans; la durée delà vie ne dépasse probable- ment pas 200-250 ans. Culture. — I n t r o doit dans l'ouest et le sud de l'Europe, en Angle- terre, en France, en Italie, etc. Les indi- vidus fertiles ne sont pas rares en France. Peut être cultivé en pleine terre sous le climat parisien. Résiste au froid jusqu'à — 20° (Pardé), fructifie aux Barres (Loiret). Usages. — Bois mou, à grain très fin, serré, jaune clair, à aubier épais, à rayons médullaires obs- curs. Sans usage commercial. 5. C. Bakcri .Jepson, Fl.Ca.Uf., p. i, p. fil (1909) ; The Silva of California, p. 160, pi. 57, f. 7. Nom vulg. : Modoc Cypress (AMÉRIQUE). Arbrisseau ou petit arbre de 7,50-12 m. de haut, ne dépassant pas 0,45 m. de diam. à la base, à écorce rouge-brun. Branches allongées à la base, plus courtes au sommet, d'où la forme brusquement conique de l'arbre. Feuilles des rameaux grêles, brunâtres, souvent étalées au sommet, à glande courte située assez haut. Ramules et ramilles grêles. Feuilles des ramilles ovales- obtuses, ordinairement apprimées au sommet, carénées sur le dos et munies d'une glande distincte à contenu (1) Cette espèce est figurée d'après des documents envoyés par M. Jepson et provenant de Modoc, Calif. .coll. H. M. Hall. C. Bakcri (1). — Fis. 139, 140 : ra- milles x3. — Fig. 141 : cône fermé, gr. nat. — Fig. 142 : cône oovert, gr. nat. — Fig. 143, 141 : graines:- 5. - 48 - es udant au dehors, longues de 1-1,5 %. Cônes glo- buleux, satinés ou glauques, de 10 \i "|n de diam. rap- pelant un peu les cônes du C. Wacnabiana, mais bien plus petits el à écailles supérieures moins pyramidales. Ecailles 6 développées ou s el les 2 super, petites, con- nexes, à mùcron brièvement terminé en pointe courte, mamelonné ou comprimé, droit ou à peine incurvé, dressé dans les écailles supérieures, réfléchi dans les autres. Graines brunes, de forme irrégulière, souvent plus ou moins triquètres, tronquées à la base, étroite- ment ailées-marginées, longues de 3 mm (1). Anatomie (étudié suréch. déterm. parM.Jepson, proven. de Modoc, Calif. coll. par H. M. Hall). - Ramilles adnêes aux feuilles. Cet I e espèce ne diffère du C. Macnabiana que par l'écorce collenchymateuse à parois un peu moins épaisses. Partie libre de la feuille (f. 145). — Diffère du C. Mac- nabiana par : les pointes épider- miques un peu plus longues (20-40 [Ji), les dents des bords plus nombreuses, l'hypoderme peu développé (6-8 |-i), formé de fibres aplaties et localisé au dos des feuilles (f. 1 16), la paroi ext. de l'épiderme inf. moins épaisse. Cm mes. — Coque ligneuse mince i 40-50 jj i formée de I-:: assises, ordinairement 2, un peu plus épaisse vers les ailes et manquant à l'extrémité de celles-ci (f. 147). Quelques très rares poches sécrétrices à la base de la graine. Habitat et répart, géogr. Californie : sud-est Siskiyou el sud-ouesl Môdoc, ait. 1200 m., sur la lave. (Baker, Hall, etc.), S. C. Goveuiaua (vel : sectiûD transversale sché- matique vers la base de la partie libre du limbe. — Fig. 146 : épiderme inf. (Ep) et bypoderme (H) pris sar la section précé- dente, sons le faisceau lil.eroligneus. sr. 200. — Flg. 147 : section trans versale schématique d'nne graine. Norih Amené, i, X, p. 107, t. DXXVI1 : Sudworth, Forest trees "f the Pacific SI*,/,,', p. 161, f. 62 ; Pardé, Irb. Barres, p. 13, pi. il : Elwes and Henri. The Trees of Créai Brit. and Irel, p. 1171, pi. 299. — C. AROMATICA hort. non Gord. C. BOl RGEA1 II hort. ap. Gord., Pine'.,ed. 2, p. 79 [teste Ind. Kew.). — C. SARGEXTII Jepson, FI. Californ., I. p. 61 : The .s1, le,, of Californ., p. 158 (1). Noms vulg. : Cyprès de Gowen (FRANCE) ; Go- iven's Cypress (AMÉRIQUE, ANCLETERRE). Arbrisseau ou petit arbre très polymorphe, en buis- son rameux vers la base et compact, atteignant rare- ment 15 m., ordinairement 5-12 m. lorsqu'il esl jeune, droit avec branches dressées, à port largement et irré- gulièrement pyramidal, à tronc court de 40-50 '',., de diam. ; lorsqu'il est vieux à cime large en raison de l'é- longation irrégulière des principales branches très ro- bustes. Ecorce du tronc épaisse de 1-2,5 cm, brun foncé grisâtre, à écailles minces, persistantes, par leur chute laissant à découvert l'écorce interne rouge brun bril- lant. Rameaux grêles, étalés horizontalement ou ascen- dants, à écorce mince, d'abord orangés, puis rouge brun brillant, souvent devenant pourpres et à la fin d'un brun plus ou moins grisâtre, à feuilles ovales subaiguës plus ou moins espacées. Ramilles nombreuses, courtes, tétragones, souveni presque perpendiculaires aux ramules, non pendantes, à feuilles ovales-oblongues, subobtuses ou aiguës, convexes sur le dus. étroitement appr :es, obscurément glanduleuses ou dépourvues de glandes, longues de 1,5-2 %. Chatons apparaissant en déc.-janv. dans la région méditerranéenne. Chat, rj au sommet de courtes ramilles, oblongs-obtus, subté- tragones, très nombreux, longs de 2,5-3,5 "J„, formés de 6-8 paires d'étamines ; coi * - 1 il* mince, jaune à dos verdâtre, largemeni ovale-obtus, convexiuscule, portant i-5 loges d'anthère ; sacs polliniques jaunes, globuleux-anguleux. Cônes mûrissant la deuxième année, mais persistant longtemps sur l'arbre, agglomérés, très nombreux chez les sujets adultes, brièvement pédon- cules, sphériques, brun rouge, de 15-25 n;„ de diam. ; écailles 6-8 (rarement 10), non déprimées au centre, sublisses ou ruguleuses, portant vers le centre un mù- cron aplati, court, triangulair arrondi, élargi à la base, réfléchi. Graines 20-30 sur chaque écaille fertile, longues de 3-4 ";„. brun clair ou roux foncé, souveni glaucescentès, oboblongues, plus ou moins aplaties cm anguleuses, munies d'aspérités; aile peu développée, assez épaisse. Cotylédons 3-4, étroits. Feuilles primor- (II Le C. cornuta Carrière in Revue H,,n.. lsr.fi. |>. 'j.'iO. f. 32, est considéré par Carrière comme une forme anormale de C. Goeeniana. D'après la figure il présente certaines analogies avec le C. Macnabiana. — 49 — diales tcrnées et géminées, 1res rapprocl s. assez appli- quées sur la tige, aciculaires, longues de 3-5 "'„, env., non sillonnées au-dessous, à peine déprimées en dessus t'. Uovrniana. — Fig. HS : cône fermé, gr. nat. — Fig. 149 : graine : 5. — Flg. 150: partie de ramule muni de feuilles primor- vers la base, ordinairement dépourvues de glandes. Forme adulte apparaissant la troisième ou la quatrième année. Anatomie (étud. sur éch. proven. Mont Tamal- pais, coll. Forbes). — Ramilles adnêes aux feuilles. Présente avec C. semperçirens les différences suivantes : Niveau 1. Epiderme des faces convexes à paroi ext. bombée, épaisse de 8-10 [Jt ; hypoderme assez continu, haut de 10-15 [x; collenchyme à parois assez épaisses ; sous l'assise palissadique tissu lâche, peu chlorophyl- lien, contenant des sclérites souvent nombreuses, à sec- tion de 70-120 u, à parois épaisses de 8-10 ,u ; tissu de transfusion muni d'épaississements en pointes assez nom- breux et de grandes ponctuations ; poche sécrétrice man- quant parfois ou reposant sur l'épiderme, à section ovale, atteignant 250 ;ji de grand axe, entourée de plusieurs rangs de cellules à parois minces ; péricycle ayant par- fois quelques fibres lignifiées ; fi faisceaux libéroligneux. — Niveau 2. Même structure mais tissu de transfusion presque contigu au faisceau foliaire. Stomates longs de 30-35 ;ji au bord infér. des feuilles. — Niveau 3. Diffère à peine du niveau 2. — Niveau 4. Comme dans le C. sempervirens, mais la tige renferme de nombreuses sclérites, la partie adnée des feuilles en contient quel- ques-unes et il existe ordinairement des stomates vers le bord des feuilles, parfois ces plages sont un peu sé- parées du bord; il n'y a souvent pas de poche sécrétrice. Partie libre de la feuille. A la base (f. 151), section transversale presque en forme de croissant mais munie d'une crête médiane, à pointes dressées atteignant par- fois 60 [j. ; au sommet de la feuille face super, presque droite ; pointes très réduites supérieures. Cellules épider- miques prolongées à la base du limbe en dents subéta- lées, longues de 15-20 jjl env., plus courtes vers le som- met et à peine plus dressées. Epiderme supérieur muni de granulations de cire nom- breuses, à paroi externe prolon- gée en papilles courtes près des stomates ; stomates longs de 30-38 t*. Epiderme inférieur formé de cellules longues de 50-60 n, ra- rement 80-90 i-i dans les grandes feuilles, à parois latérales très épaisses, ponctuées, à paroi ex- terne épaisse de 12-18 \i, non bombée. HypodermeTtrès déve- loppé, formé de 2-4 assises et atteignant 40 \x d'épaisseur au dos de la feuille (f. 152), formé seulement d'une assise vers les bords ; au sommet de la feuille l'hypoderme occupe une grande partie de la section. Une assise palissadique cara< lérisée à la face inférieure. Tissu lacuneux très lâche, ordinairement dépourvu de sclérites. Faisceau libéroligneux situé dans la partie su- périeure de la section à la base de la feuille ; tissu de transfusion peu développé. Ramules. — Dans les gros ramules couverts de feuilles les ^^ fibres péricycliques ont leurs 153 parois assez épaisses (f. 153), à lumen ayant un contenu brun, les feuilles ont une grande poche sécrétrice et l'hypoderme est assez discontinu. €. Goveniana. 151 : section transversale schématique de la partie libre da limbe, vers la base. — Fig 152 : hypo- derme et epiderme infé- rieur pris sur la section précédente ; gr. 200. ©s> Rameaux. — Dans les ra- meaux, les fibres péricycliques aplaties, à parois épaisses, à sec- tion grande et irrégulière, ordi- nairement non ou peu lignifiées, sont internes au premier péri- derme. Celui-ci est plus externe vis-à-vis des amas de collenchyme souvent plus ou moins lignifié de la base des feuilles. Liège assez abondant. Liber tannifère, à assises disposées peu régulièrement ; canaux sécré- teurs nombreux ; fibres de grosseur très différente, les unes nombreuses à section presque carrée ou allongée radialement, à lumen souvent assez grand, atteignant 20-25. parfois 30 \i de côté (f. 154) ; les autres étirées tangentiellement de 10-15 \>. de long, à parois minces . rayons nombreux, s'élargissant vers l'extérieur. Bois C. (ïoveniana. — Fig. 153 : fibres péricycliques d'un ramean. section transversale, gr. 200. — Fig. 154 : libres libé Tiennes d'un rami section transversale ; gr 200. — Fig. 155 : tra chëides d'un rameau section transversale, 200. - 5° — formé de trachéides à parois très épaisses, de 45-25 n de côté (f. 155), cellules résineuses groupées ; rayons assez nombreux, larges de 8-10 |*. Moelle petite. Ecailles peltées du cône. — Vers la base de la partie amincie de l'écaillé, la section est allongée, l'anneau libéroligneux esl formé d'un buis très développé à tra- chéides très épaisses et d'un liber réduit, la moelle in- cluse est très petite ; il y a souvent un canal sécréteur principal. Plus haut le canal sécréteur se réduit, puis disparait. La dislocation de l'anneau libéroligneux ne se fait ordinairement qu'au sommet de la partie amin- cie. Dans la partie peltée de l'écaillé, Pépiderme interne est muni vers les bords de longues papilles cylindriques atteignant 200-250 ;-«., en s'éloignant des bords ces pa- pilles diminuent de longueur. Sclérites très nombreuses, à parois très épaisses et lumen étroit, atteignant 80- 110 \x de diam. Graines. — Assise externe du tégument formé de petites cellules allongées, à parois latérales minces. Coque ligneuse très épaisse surtout vers les ailes, continue, prolongée dans les ailes, sauf dans les parties très amin- cies. Feuilles primor- diales. — Se rappro- chent beaucoup des feuilles primordiales du C. lusitanica. Dans les feuilles géminées et ternées que j'ai étudiées le canal sécréteur était sou- vent absent, à la face supérieure de la feuille l'hypo- derme était assez développé dans la partie libre jusque vers le sommet, le tissu de transfusion réduit, il existait quelques sclérites même dans les feuilles in- férieures. Cette espèce cultivée ou spontanée comprend deux formes principales, le type avec ramules un peu gros el courts d'où le port rigide de l'arbre, graines longues de 3-4 % et la var. ATTENUATA. Var. ATTENUATA Carrière, Traité Conif., éd. 2, p. 172. — C. ATTENUATA Gordon. Pinetum, }>. 57 (1858). — C. K.EMPFERI hort. ap. Carrière, !.. c — C. NIVEA hort. ap. Gordon, /. c — Port plus lâche, ramules plus longs et très grêles ; ramilles de moins d'un millim. de diam., feuilles longues de 1 "'„;, renflées sous le sommet et légèrement mucronées ; graines noirâtres longues de 2,5-3 %. La var. gracilis Carrière, /. c, p. 171, est une forme horticole très voisine de la précédente à branches pendantes. M fin »'.. (iovcniana. — Fis. 15(1, 157 lamheanx de l'assise externe dn tégu- ment de la sraine, gr. 200. La var. pendula Elwes and Henry, /. c, p. 1172 ; C. califôrnica Carrière, Tr. Conif., éd. 1, p. 127, est un arbrisseau à porl pendant, à feuilles étalées et poin- tues, qui paraît être une forme de transition. La var. Sargentii Elwes and Henry,/, c.. p. 1173, est une forme à cônes plus gros qui' dans le type, a graines grosses, brun rougeâtre, glauques. — Mann County, Mont Tamalpais. La var. glauca Carrière, /. c., est peut-être hy- bride des C. Goveniana et lusitanica. Les var. compacta, Huberiana el viridis hort. sont des variations horticoles de peu d'importance. Habitat et répart, géogr. CALIFORNIE : de Red Mountain (southern Mendocino) au Mont Tamalpais, Cedar Mountain (south eastern Alameda County), quelques stations dans les montagnes de Santa- Cruz et de Santa-Lucia, San Diego County. Localités peu nombreuses et isolées, n'est jamais très abondant. Monte ordinairement à 400-700 m. d'alt., parfois 900 m. Pentes stériles sablonneuses ou rocheuses dans les sols secs et pauvres. De la taille d'un arbrisseau sur les sols secs peu profonds, plus haut près des torrents des mon- tagnes. A cause de la proximité de la mer, vit dans un climat doux, mais humide, pendant une grande partie de l'année. Prolifique, porte de nombreux cônes très tôt, souvent lorsqu'il n'a que 30-40 % de haut. Graines à faculté germinative modérée et vitalité persistante. Jeunes plants souvent nombreux autour des arbres porte-graine. Culture. — Introduit dans le midi et l'ouest de l'Europe comme arbre ornemental, la Grande-Bre- tagne, l'Irlande, la France, le Portugal. — Arbre tolé- rant l'ombre, résistant jusqu'à — 15° (Pardé) ; fruc- tifie à l'Arboretum des Barres (Loiret). Usages. — Bois léger assez mou, cassant, à grain fin, jaune brun pâle; aubier presque blanc; rayonsmé- dullaires obscurs. Ce bois n'a aucune valeur commer- ciale, mais cet arbre est utile pour couvrir les pentes slériles rocheuses ou sablonneuses trop exposées pour d'au Ires arbres. Sous-esp. C |>Vj;'lllJI'a (pr. sp.) Sarcent in Bot. Gaz., XXXI, p. 239 (1901) ; Sudworth, Forest trees of the Pacific Slope, p. 163, f. 63. — C. GOYE- NIANA Jepson, Flor. Calif., p. 60 (1909) ; The Silva "/ Calif., p. 153, pi. 52, f. 2, 3 ; non Gordon. — C. GOVENIANA var. PYGM.EA Lemmon, Handb. West. Amer. Cône- Hcarers, p. 77 (1895) ; Elwes and Henry, /. c p. 1172. — C. GOVENIANA var. PARVA Lemmon, Sierra Club Bull., IV, p. 116 (1902). — 5i — \ Nom VUlg. : Dwarf Cypress (AMÉRIQUE). Arbuste buissonnant. haut de 0,30-1 m. dans les sols très pauvres, atteignant dans les sols meilleurs 3-8 in. et très rarement 10-12 m. sur bon sol et à 50 ans env. (Eastwood ), él roitement conique ; tronc dépassant rarement 15-35 ' ',„ de diam., à écorce rouge brun bril- lant, atteignant 4-6 "^ d'épaisseur environ et divisée an longues écailles filamenteuses. Branches grêles. Ra- meaux relativement robustes, d'abord orangé brillant, puis rouge-brun brillant, ensuite pourprés, à la fin rouge-brun. Ramules assez ro- bustes, munis de feuilles souvent éta- lées au sommet, or- dinairement pour- vues d'une courte poche sécrétrice dans la partie adnée. Ramilles assez, ru- bustes, courtes, à feuilles semblables à celles du C. Govenia- na,d'un vert sombre et dépourvues de glandes. Chat. ? à 6-10 écailles fertiles aiguës et étalées. Cônes à maturation biennale, restant sur les branches long- temps après la chute des graines, brun brillant, subglobu- leux ou ovales, longs de 1,2-1,7 %, à 6-10 écailles convexes, à mucron court, un peu tranchant, réfléchi. Graines noires ou brun noirâtre à la matu- rité, seulement 10 ou moins à chaque écaille développée, anguleuses, plus ou moins comprimées, étroites, irrégu- lières, fortement acuminées au sommet, à peine ailées, longues île :i-'i "'„,. Anatomle (étud. surunéch. dét. par M. Sargent, prov.de Mendocino, coll. Eastwood). — Ramilles adnées aux feuilles. Diffère du C. Goveniana par: la paroi ex- terne de l'épidémie dépourvu de stomates épaisse de 6-8 n ; l'hypoderme haut de 15-20 ;j. ; l'assise palissa- dique manquant ou peu caractérisée ; le tissu lacuneux très riche en tannin, contenant de très nombreuses sclérites à section transversale oblongue, peu hautes sur une section longitudinale, atteignant 80-200 ,a de 163 C pys ID 83! Flg. 58 cône fermé. r. nat. — Flg. 15» : cône oav ert, gr- at. — Flg. KM) 161 : gra aes < 5. _ f|g. 162 lus :pa rtles de ram il les x3 longueur env., à parois épaisses de 10-15 p., abondantes dans la tige et la partie adnée des feuilles où elles se touchent (f. 165) ; tissu de transfusion développé; pas de poches sécrétrices ; péricycle contenant des fibres lignifiées, faisceaux foliaires eux-mêmes munis de quelques fibres infra-libériennes au moins à leur base ; pointes des feuilles très courtes. Partie libre de la feuille. — Diffère du C. Goveniana par : les pointes épidermiques latérales nulles ou courtes (10-25 |j. env.), les cellules épidermiques des bords à dents presque nulles au sommet de la feuille, les sto- mates de l'épidémie supérieur longs de 25-30 parfois 40 u, les cellules de l'épiderme inférieur longues de 40-60 (i, à paroi externe peu bombée, épaisse de 10- 15 ;j., l'hypoderme un peu moins haut, formé de 2-3 assises et atteignant 25-35 ;jl au dos de la feuille, l'as- sise palissadique parfois peu caractérisée, le tissu lacu- neux contenant des sclérites assez nombreuses, plus petites que dans la partie adnée et à parois plus minces (f. 168, 169, 170). Ramules. — Dans les ramules un peu gros couverts de feuilles il existe dans la partie adnée de celles-ci une poche sécrétrice courte, très externe, reposant sur l'épiderme, atteignant 250-300 ;ji de diam. (f. 164); l'hypoderme manque à peu près complètement, il n'existe que quelques fibres çà el lu et de chaque côté delà poche; le péricycle renferme des fibres nombreuses formant 1-4 assisesjf. 166, 172) plus grosses que les C. pygmïea. — Fig. 164 : section transversale schématique d'an i i oi >i l<- nnpen gros ; S. cellnles sclérifiées. — Fig. 165 : section lonsi- tndlnale dans des sclérites de la partie adnée de la feuille, gr. 160. — Fig. 166: fibres péricycliqnesd'nn ramnle coavert de fenllles, gr. 200. — Flg. 167 : fibres libériennes dn mime ramnle, ar. 200. — Fig. 168, 169. 170 : sections transversales schématiques passant par la base de la partie libre des fenilles. fibres libériennes (f. 167, 171) et bien différentes d'elles, à section irrégulière. Hameaux. — Liège formé de petites cellules, peu abondant, exfoliant le péricycle sclérifié. Liber tannifère. à assises disposées peu régulièrement; fibres les unes grosses, à section atteignant 40 ,u de long, subquadran- gulaire ou allongée radialement ou tangentiellement, à lumen souvent grand, les autres plus nombreuses, éti- — 52 — 15 172 (! pygniiea — Fig. 171 : libres libériennes d'un gros ramule, section transversale, gr. 200. - Flg. 172 : libres périoy- cliqnes du même ramnle, section transversale, gr. 200. rées tangentiellement, à section de 15-30 ft de long, à pa- rois minces; rayons élargis à l'extérieur. Bois à cellules résineuses souvent presque en lignes tangentielles : rayons nombreux, larges de 10-15 \x. Moelle relative- ment un peu grande formée de 171 cellules à parois très épaisses, certaines 1res tannifères. Ecailles peltées du rôtie. — Vers la moitié supérieure de la partie amincie de l'écaillé (f. 173), l'anneau libéroligneux se dis- loque, le faisceau inférieur se sépare et devient interne par rapport au cercle de faisceaux. Il existe cii'dinairemeiil :i canaux sécréteurs principaux. Vers les bords de la partie peltée les papilles sont longues de 100-150 [x, coniques ou cylindriques, mais non renflées au sommet, allongées (f. 174). Sclérites de 50-100 >-x de diam., à parois très épaisses, à lumen très étroit. Graines. —Assise externe du tégument formée de cellules plus grandes, surtout plus longues que dans le C. Govenia- na. Coque ligneuse continue, se prolongeant dans les ailes très courtes, sauf à l'extrémité de cel- les-ci (f. 175). Habitat, et répart. géogr. — CALIFORNIE : Mon- terey à l'ouest de la vieille ville, sur la pente ouest de Point Pinos Ridge, à 3 km. env. de la mer ; côte de Mendocino County de Ten-Mile Run à Novarro River, à 1.5-7 km. de la mer. Croît dans les marais tourbeux, sur des riva- ges très exposés, dans les sols pauvres, humides, avec les Myr- tilles et autres arbrisseaux, là il n'est qu'un arbuste en buisson ; il se développe mieux près des rigoles un peu profondes, en sol meilleur. Il vil dans une région assez tempérée, où l'été est très chaud et sec, mais où les autres saisons sont humides. Sa crois- sance est souvent arrêtée par de fréquents incendies. Les plus anciens arbres que l'on connaisse ont 60 ans, les incendies ont proba- blement dél mil les plus âgés. Cette espèce est prolifique. Graines se comportant comme celles du C. Goveniana. Certains individus liants de 30-60e,„ portent des cônes. C. pygmœa.- Fig. 173: section transversale sché- matique an milieu de la partie amincie d'une écaille peltée du cône. — Fig. 174 : papilles de la partie peltée d une écaille du cùne, épid. int. ; gr. 160. — Fig 175 : section transversale schématique de la graine. Culture. — Doit attirer l'attention des fores- tiers en rais. m de ce qu'il prospère sur d s rivages 1res exposés et en sol pauvre. Planté en Angleterre (Elwes et Henry). Usages. — Unis tendre, à grain grossier, rouge- linm pâle. Ne peut être employé qu'à des usages do- mestiques locaux à cause de la taille réduite de l'arbre. *9. C. Iiisiianica Miller, Dut.. éd.8(1768), n. 3 ; Loudon, Encycl. of Tr., 1075 ; Carrière, Tr. Conif., éd. 1 . j '. 119 ; éd. 2, p. 153 ;Masters in Journ. Linn. Soc. (Bot.), XXXI, p. 331 ; Eichler in Mart., Flor. Brasil., Conif., t. CXIII, II ; Mouili.ef., Tr. arbres et arbriss., II. p. 1339 ; Sargent. Silva of Norih America, X, p. 100 ; Elwes and Henry, The Trees of Créai Brit. and IreL, V, p. 1170 ; pi. 300, 301 ; J. L. de Vilmorin in Bull. Soc. Dendr. Fr., 1906, p. 50. — C. GLAUCA Lamk., Encycl, II, p. 243 : Parlât, in DC, Prodr. XVI, II, p. 470 ; Brot., FI. lusit, I, p. 216; Willk. et Lange, Pi: FI. hisp., I, p. 21 ; Hook., FI. Brit. Ind., V, p. 645 ; Brandis, Ind. Trees, p. 694 ; Masters in Gard. Chron., X, p. 761, f. 110 (1891). — C. GLAUCA PENDULA hort, ap. Carrière, Tr. Conif., éd. 2, p. 154. — C. EHRENBERGII Kunze in Linnœa, XX, p. 16 (1847). — C. COULTERI Forbes, Pin. Woburn., p. 190 (1839). — C. KARWINSKYANA Regel in Gartenflora, VI, p. 346 (1857). — C. KEWENSIS et FLAGELLIFORMIS hort. ap. Carrière, /. c., p. 156. — C. MEXICANA Koch, Dendrol.,U,2, p. 159 (1873). — C. LINDLEÏI Ki.oTzsc.ii in Endl., Syn. Conif., p. 59 (1847). — C. LUSIT. LINDLBYI Carrière, /. c., p. 156. — C. TETRAGONA hort. ap. Carrière, /. e. — C. PENDULA L'IIérit., Stirp., p. 15, t. VIII (178'.) ; Koch, Dendrol., II, II. p. 151 ; non Thunb., nec Abel, née Lamb. — C. SCHOMBURGKII hort. ap. Carrière, /. c, p. 155. — C. SINENSIS Lee ap. Gordon, Pinet., p. 63 (1858). — C. SINENSIS PENDULA et SINENSIS GLAUCA hort. ap. Gordon. — C. UHDEANA Gor- don, Pinet., p. 71.— C. THURIFERA Lindl. in Bot. Reg. (1839), App., p. 64. — C. LIBANI GLAUCA Knight ap. Gordon, /. c. — C. LUSITANICA ELE- GANS Gord., Pinet., Suppl., p. 25 (excl. syn.). — C. GOENSIS hort. ap. Carrière, /. c. — C. LUSITANICA PATI LA FRUCTU MINORE Tournef., Inst., p. 587. — .HMPERUS GLAUCA hort. Cels., Willd., Hort. Berol. Enuin.. Suppl.. p. r>7. Noms vulg. : Cèdre de Bussaco, cèdre de Goa, Cèdre de Portugal, Cyprès de Goa (FRANCEI ; Mexican Cypress (ANGLETERRE) ; Blaugrùne Cy presse (ALLEMACNE) ; Cedro blaneo del deserto, Cedro (MEXIQUE). Arbre haut de 15-20 m., rarement 40 (en Portugal d'apr. J. L. deVilmorin), à port plus ou moins étalé, den- sément ou lâchement rameux , tronc brunâtre couvert 53 179 i d'écaillés à écorce brun rougeâtre. Branches flexueuses, grosses, étalées, défléchies, parfois pendantes dans la vieillesse. Rameaux recouverts au moins vers l'extrémité de feuilles brunâtres ou rougeâtres, appliquées sauf au sommet, acuminées, persistant longtemps, souvent recou- vertes d'une pruinescence. Ramules ordinairement dispo- sés en tous sens, nombreux, étalés ou divariqués, tétra- gones, un peu compri- més, 2-pinnés. Ramilles tétragones un peu com- primées, pendantes, à feuilles d'un vert plus ou moins glauque, presque homomorph.es, très rapprochées, oblon- gues-aiguës, acumi- nées, souvent mucro- nées, libres au sommet, de sorte que les ramilles sont rudes au toucher, subcarénées, glandu- leuses, à bords den- ticulés, longues de 1-2,5 %. Chat, en déc- janv. clans la région méditerranéenne. Chat. écailles subéta- lées, pâles, vertes à l'extrémité, brunâtres ou rosées à la base, ai- guës. Cônes mûrissant la 2e année et persistant sur les branches, subsphé- riques, très pruineux avant la maturité, puis brun grisâtre et parfois encore un peu recouverts d'une éfflorescence glauque, de 10-15, rarement ?0 "'„, de diam. ; écailles 6-8, très rarement 10, dont 4-6 dé- veloppées, les deux super, très grandes, plus hautes que larges, presque planes, toutes munies vers le milieu d'un mucron aigu ou obtus, élargi à la base, proéminent, souvent vulnérant et défléchi ou celui des écailles super, dressé. Graines 8-ln sur chaque écaille, roussâtres ou brunâtres, plus ou moins compri- mées, un peu plus longues que larges, souvent plus larges au sommet qu'à la base, munies à la surface de petites dépressions irrégulières, longues de 3,5-4, rarement .". n;n, atténuées insensiblement en aile coriace, ue devenant mince qu'au bord, ce qui la fait paraître plus réduite qu'elle n'est. Coty- 188 amille t sacs C. lusitanira — Flg. 176 : ramnle fenlllë. gr. nat. — Fig. 177 : (eaillée x3. - Fig. 178 : chat. n'atteignant pas 1 X de largeur, étroitement linéaires, atténués au sommet, vert bleuâtre au-des- sus, vert-jaunâtre au- dessous. Premières feuilles semblables aux cotylédons, aciculaires, mucronulées, étalées, concrescentesàl a base, à partie libre longue de 4-5 X env., dans les feuilles inf. enverticille de 3-4, puis celles qui suivent opposées et moins longues, à glande assez visible, ne s'éle- vant pas dans la feuille ; dans la var. Benthami par paires alternative- ment aplaties ou caré- nées. Jeunes plants d'un vert gai non ou à peine glauque. La for- me de transition pré- sente des feuilles rap- prochées à partie libre courte (1). Anatomie Ram Mes concrescentes avec les feuilles. — Diffé- rences présentées a\ ec le C. sempervirens : Ni- veau 1 (f. 191). Epi- démie des faces i i n- vexes à paroi ext. épaisse de 10-12 p. Collenchyme ili .l'ai .il, verve ,i Saint-Tropez de nom tireuses formes de jeunesse du C. lusitanica et de sa var. Benthami. Les jeunes plants arrivent assez tardivement à l'état adulte. Sur des individus hauts de 2 m. les rameaux inférieurs portent des feuilles éricoïdes, les autres, nombreux, présentent la forme de passage et seulement quelques rameaux supérieurs s,,ni munis de feuilles adultes. Des plants hauts de 25 ',„ portent à l'extré- mité de quelques ramilles des chat. q. à la hase de ces cha- tons seulement existent des feuilles adultes. 180 - 54 — à parois \iii peu plus épaissis. Sous le tissu palissa- dique, moins développé, le parenchyme est formé d'un lissu 1res lâche, renfermanl de nombreuses sclérites ovales ou de forme irrégulière, à parois ordinairement peu épaisses (f. 195). Tissu de transfusion en 4 amas ou encore en 2 bandes à ponctuations nombreuses et replis peu abondants. Présence de la poche sécrétrice peu stable. Périeyele ordinairement non lignifié, à pa- rois un peu épaisses. 6 faisceaux libéroligneux. — Niveau 2. Stomates manquant ordinairement au bord des feuilles, parfois montant jusqu'à ce niveau et longs de 40-45 [x. Poches sécrétrices grandes, à section ovale de 150-180 |jl de grand axe, à situation variable, externe et re- posant sur Pépiderme ou l'hypo- derme, mais parfois interne à l'assise palissadique. Tissu de transfusion développé et assez proche des faisceaux foliaires. Système libéroligneux comme dans le C. sempervirens. — Ni- veau 3. A peu près semblable au niveau 2, mais tissu de transfu- sion contigu au faisceau foliaire. / C. lusitanlca. - Fig 180 jeune plan! gr. tiai. «'. lusltanica. — Fig. 190 : feailles primordiales ter- nées x 3. - Fig. 190' : feailles primordiales géminées x 3. — Niveau 4 (f. 192). Diffère peu du niveau 3, mais mamelons des feuilles supérieures au vertieille qui va se détacher, ayant dans la tige une bande de tissu de transfusion parfois déjà divisée en deux et quelquefois une petite poche sécrétrice interne. Partie libre de la feuille. — A la base (f. 193) face super, très incurvée et bombée au milieu, pointes épi- dermiques très longues.de 40-60 parfois 70 jjl (f. 196) ; à l'extrême sommet (f. 194) face super, plane, pointes presque nulles. Face infér. convexe, parfois un peu dé- primée au milieu vers la base de la feuille. Bords du limbe à dents nombreuses, dressées, longues de 10-20 p. Epiderme sup. à paroi ext. très bombée, à stomates longs de 40-50, parfois 55 \x. Epiderme inf. à paroi ext. non ou peu bombée, épaisse de 12-20 [x, munie de cire, à cellules longues de 60-80 |ji. Hypoderme 2-3-sérié, épais de 15-25, rarement 30 \x au milieu de la feuille, meins haut latéralement (un peu moins épais que chez C. Goveniana). A la base 1-2 assises palissadiques à la face inf. seulement, au sommet souvent quelques cel- lules au milieu de la face sup. Faisceau libéroligneux occupant le milieu de la feuille dès la base de la par- lie libre. Rarement la poche sécrétrice existe encore à l'extrême base. €. lusltanica. — Fig. 191 : section transversale schématique d'une ramllle, imeuu 1. — Fig. 192 : même section, nieeau 4. — Fig. 193 : section transversale schématique de la partie libre d'une feuille, base. — Fig. 194 : même section, sommet. — Fig. 195: cellule sclereuse de la partie adnée de la feuille, sect. transv., gr. 200. — Fig. 19(> : pointe formée par l'épiderme de la feuille, gr. 200. — Fig. 197 : fibres libé- riennes, gr. !200. Ramules. — Dans les ramilles le périeyele n'est pas lignifié, l'hypoderme est très discontinu et les sclérites sont à parois épaisses. Rameaux. — Périderme très abondant. Les amas corticaux de eollenchyme de la base des feuilles sont internes au premier périderme. Dans les autres régions le périderme est plus profond. Périeyele à parois sou- vent épaisses, mais ordinairement non lignifiées. Liber à canaux sécréteurs très nombreux, à rayons très élar- gis extérieurement ; fibres à section de grosseur très inégale (f. 8, 197), les plus grosses allongées radialement, à parois très épaisses, de 30-35 \l, parfois plus, celles à parois minces allongées tangentiellement, de 15- 20 ;j.. Bois à trachéides de 12-25 ;j. de côté, à rayons nombreux, contenant parfois un peu de résine, larges — 55 de 7-10 p. Moelle petite, formée de cellules à parois épaisses. Pollen. — Subsphérique, souvent plus ou moins ré- gulièrement ovale, presque lisse, de 28-30 (x, rarement 25-32 [x de diam. (f. 201). Connectif. — Cellules épidermiques des bords assez allongées, prolongées en dents de 20-40 \± env. Ecailles du cône. — Dans les petites écailles (f.198, 199, 200), les faisceaux sont séparés dans toute la par- tie amincie et il existe un grand canal sécréteur prin- cipal. Le faisceau libéroligneux inf. est toujours très interne. Dans les grandes écailles des plus gros cônes, il existe à la base de la partie amincie, un anneau libéroligneux qui se disloque et dont le fais- ceau infér. se détache d'abord et est très interne. Papilles de l'épiderme int. de la partie peltée cylindriques, arrondies, longues de 120-200 u vers les bords, plus petites en s'é- loignant des bords. Sclérites très nombreuses, arrondies, dépassant souvent 60-80 ,u de diam. Graines. — Cellules de l'as- sise externe du tégument petites, allongées, longues de 70-80 p env., à parois latérales non ponctuées, peu épaisses. Coque ligneuse formée de 3-4 assises de fibres, se prolongeant dans les ailes, mais plus ou moins inter- rompue à leur extrémité. Quel- ques glandes assez grandes à la base des grosses graines, surtout du côté opposé au hile, enfermées dans la coque ligneuse et ne tou- chant ordinairement la deuxième assise du tégument qu'en un point. Racine d'une jeune plantule de 3-4 c/ munie de 3 cotylédons et de 3 feuilles primordiales. — Ecorce formée de cellules assez petites. Assise sus-endodermique à épaississements en bourrelets ; 3 faisceaux ligneux non réunis au centre. Hypocotyle. — Epidémie à paroi externe peu épaisse, légèrement bombée, formé de cellules allon- gées, à parois minces, longues de 70-80 220 227 C. arizonica (éch. prov. de Santa Catalina, coll. Pringle). — Fig.222 : rameau allongé x 3. — Fig. 223: ramnle x 3. — Fig. 224 : t. uni IL x 3 — Fig. 22ô : bord des feuilles très grossi. — Fig. 226 : cùne, gr. nal. — Fig. 227 : graine x 5. à feuilles du type cupressoïde, étroitement imbriquées, appliquées sauf vers le sommet, ce qui rend les ramilles rudes au toucher, ovales-aiguës, épaisses, carénées, déprimées et souvent obscurément glanduleuses sur le dos, à résine s' exsudant à la surface de la feuille, variant de vert clair à vert glauque pâle et même blanc argent, à bords denticulés, longues de 1,5-2 %. Chat. (J oblongs, obtus, subtétragones, à 6-8 paires d'étamines ; connectif jaune, ovale, subobtus ou subaigu, à peine érodé sur les bords, portant 2-4 sacs polliniques. Chat. $ subglo- buleux. Cônes mûrissant la deuxième année, sur un pédoncule robuste de 6-8 % de long, subovoïdes, rouge brun foncé, couverts d'une épaisse efflorescence glau- que, longs de 1,50-2, rarement 2,5 % ; écailles 6, parfois 8, à 4-5 angles, ordinairement plus hautes que larges, munies au-dessus du milieu d'un mucron robuste, dressé dans les écailles super., réfléchi dans les infér. Graines 8-10 à chaque écaille, rouge brun foncé, oblongues ou C. arizonlra. — Fig. 228 : section transversale schématique d'une ra- mllle, niveau. I — Fig. 229 : même section, niveau J. subtriangulaires, atténuées à la base, longues de 4,5-6 % sur 'i-.'i '"ra de large, presque planes sur une face, con- vexes sur l'autre, à ailes épaisses. Cotylédons ordinai- rement 4, parfois 3-5, effilés, très convexes en dessus. Feuilles primordiales l-nées, mucronées. A 2 ans. les plants sont encore très cendrés, les feuilles disposées par 3 sur l'axe et par 2 sur les ramifications. Probablement une forme extrême du ''. lusitanica dont il se distingue surtout par les dépressions des feuilles qui laissent ex- suder une résine blan- 228 229 châtre. Les feuilles, re- couvertes par cette couche protectrice de résine, sont adaptées aux régions arides enso- leillées. En Angleterre, Elwes et Henry n'ont pas vu d'individus glauques. En France cl en Italie, les individus que nous avons vus étaient au contraire glauques. Anatomie. — Ramilles concrescentes avec les feuilles. — Diffère du C. lusitanica par : la section de la feuille très déprimée vis-à-vis île la poche sécrétrice (f. 229), la poche sécrétrice grande, externe, de 180- 250 ;ji de diam., laissant ex- suder son contenu à l'exté- rieur (éch. améric), les scié- rites peu nombreuses, n'exis- tant ordinairement que dans la tige, à parois minces, le tissu de transfusion très dé- veloppé, se prolongeant plus bas dans la tige, formé de grandes cellules à parois minces, enfin par le péricycle à parois un peu épaisses. Les stomates montent au bord de la face infér. de la partie adnée des feuilles. Partie libre de la feuille. — Ne diffère du C. lusitanica que par : la section à pointes épidermiques plus courtes (f. 230, 231, 232, 233, 234), la paroi externe de l'épiderme infér. ne dépassant ordinai- rement pas 12-15 ;j., l'hypo- derme haut de 15-20, rare- ment 22 fjt, le tissu de transfusion plus abondant, le tissu lacuneux extrêmement lâche sous les plages stomatifères. Le canal sécréteur existe parfois à l'extrême base. ('.arizonlra. — Fig. 230, 231. 232 : sections transversales schématiques d'nne fenille à la base, an milieu et au som- met de la partie libre (éch. prov.de Pallanza).— Fig. 233, 231 : mêmes sections, base et partie moyenne (éch. prov. de Santa Catalina). 59 Rameaux. — Liège abondant. Liber relativement peu régulièrement disposé ; fibres à section allongée tangentiellement, longue de 20 \j. environ, à parois assez minces dans les assises jeunes, dans les assises plus âgées quelques fibres à parois très épaisses, à lumen très étroit, à section allongée tangentiellement ou presque carrée, longue de 20-25 ;j.; canaux sécréteurs nombreux ; rayons très évasés à l'extérieur. Trachéides à parois très épaisses dans le bois d'hiver, à section de 20-25, parfois 30 ,a de côté ; cellules résineuses assez abondantes; rayons assez nombreux à cellules contenant souvent de la résine. Moelle formée de cellules à parois très épaisses, lignifiées. Graines. — Assise externe du tégument formée de cellules très allongées, étroites, à parois minces. Coque ligneuse épaisse, développée vers les ailes, mais ne se prolongeant pas à leur extrémité. La var. compacta Silv. Tarouca, /. c, p. 174, f. 177, est une forme robuste en buisson dense, très ornementale. Habitat et répart, gêogr. — Montagnes del'ARIZONA central, oriental et méridional; CALIFORNIE: San Francisco, Santa Catalina ; MEXIQUE : monts de S0N0RA septentr., Sierra Madré, Chihuahua. Forme sou- vent sur les pentes au nord, dans l' Arizona, de grandes forêts à 1500-2400 m. d'alt. Culture. — Introduit en 1882 en Europe. Cuit, dans l'Amérique du Nord, en Angleterre où il est plus résistant queC. lusitanica (Elwes et Henry), en Allema- gne (A. Purpus) où il souffre parfois du froid, en Belgi- que où il ne peut être en pleine terre que l'été (de Wil- dem), en France où il fructifie; pouvant même peut-être vivre à St-Pétersbourg (Wolf et Kesselring). Croît bien dans les sols sablonneux où calcaires et secs, de- mande un emplacement ensoleillé, supporte très bien la sécheresse comme la plupart des arbres à feuilles cou- vertes de beaucoup de cire. Jeunes plants croissant bien, rapidement, mais souvent difficiles à transplanter. Usages. — Espèce très ornementale. Bois mou, à grain serré, facile à travailler, gris souvent faible- ment rayé de jaune, avec aubier épais, jaune clair, à couches annuelles visibles ; rayons médullaires nom- breux et obscurs. î>. C. fllueill'iN Endl., Syn. Conif., p. 58 ; Gordon, Pinetum, éd. 2, p. 83 ; Paxton, Fhwer Garden, I, 46,f. 31; Carrière, Tr. Conif., éd. 1, p. 120; éd. 2, p. 161 ; Mouillefert, Tr. arbres et arbriss., II, p. 1340 ; Masters in Journ. Linn. Soc, XXVI, p. 540 ; XXXI. p. 337 ; Parlât., in DC, Prodr., XVI, II, p. 471 ; Hook.. FI. Bru. Ind.. V, p. 646; Brandis, For. Flor., p. 534; Ind. Trees. p. 694 ; Gamble, Man. Timb., p. SOI ; Franchet in Journ. de bot., XIII, p. 263 ; Diels, Flora von Central-China, p. 219 ; Mohr, Plant life of Alabama, p. 136 ; Elwes and Henry, The Trees of Great Brit. and Irel., V, p. 1162 ; Loudon, Encycl. plants, p. 1517, f. 21105 (1855) ; Silv. Tarouca, Uns. Freil.-Nadelh.,\). 173, f. 117 et 174, e-f. — C. PENDULA Abel in Staunt., Embas. to China, II, p. 525, t. 41 (1798) ; Lamb., Pin., éd. 2, II, p. 111, t. 50; Lou- don, Arhor., IV, t. 2479, f. 2332-2333 (excl. syn.) ; non Thunb. — C. AMŒNA Koch in Monatschr. f. Gart. u. Pfl., I, p. 110 (1873) et in DendroL, II, 2. p. 164 (1873). -- RETINOSPORA FUNEBRIS Sieb. in Koch, DendroL. II, II, p. 164. — WEEPING THUIA ou LIGNUM VITvE Staunt., I. c. Noms Vulg. : Cyprès funèbre (FRANCE) ; The wee- ping Cypress, The Chinese weeping Cypress, The fune- ral Cypress (ANGLETERRE) ; Traiicr-Cypresse (ALLEMACNE) ; Chandang, Tchenden (INDE, BHUT.) ; Peechou, Pee chow, Poh, Peh, Tsiang-soung (CHINE) ; Saksin (MANDCH0URIE). Arbre haut de 12-20, rarement 24-30 m., atteignant 0,60 m. de diam., en pyramide conique, étroite, pointue dans la jeunesse, puis en pyramide compacte, large, arrondie, d'aspect très pleureur, à écorce brune, lisse, à branches ascendantes, puis pendantes à l'extrémité. Rameaux dressés-étalés ou défléchis, arrondis, brun rougeâtre, munis au moins vers l'extrémité de feuilles plusou moins écartées,aiguës, mucronées, àsommet étâïé. Ramules nombreux, réfléchis, graciles, disposés suivant des plans, plusou moins aplatis au moins à l'extrémité, 2- pinnés, à feuilles de la base presque semblables à celles dés rameaux, les feuilles du sommet semblables à celles des ramilles. Ramilles grêles, comprimées, disposées sui- vant des plans. Feuilles des ramilles d'un vert grisâtre ou d'un vert gai, non marquées de stries, étroitement imbriquées, mais libres au sommet et un peu étalées, de sorte que les ramilles sont rudes au toucher, du type thuyoïde, à bords obscurément denticulés, celles des séries faciales aplaties, ovales-aiguës, par- fois à sillon médian, visiblement glanduleuses, celles des séries latérales naviculaires, aiguës, submucronulées au sommet et à glandes non visibles sur le frais, lon- gues de 1-2 %. Chat. S et $ endéc.-janv. sur le littoral méditerranéen. Chat. $ ovoïdes-oblongs, subtétragones, longs de 2-3,5 ^ à l'anthèse, formés de 6-8 paires d'éta- mines ; connectïf ovale-orbiculaire, obtus, finement den- ticulé au bord, orangé rompu, portant 4-5 petits sacs polliniques. Chat. Ç subsphériques, longs de 2"; env., à écailles ovales-obtuses ou subaiguës, d'un violet foncé, pâles au bord, au sommet de ramules courts, gros, à peine courbés. Cônes mûrissant la deuxième année et tombant peu après, ordinairement solitaires, parfois agrégés, d'abord verdàtres, plus ou moins glaucescents, puis brunâtres, assez brièvement pédoncules, subsphéri- ques, de 0,8-1,5 cm de diam. ; écailles 6-8 souvent qua- drangulaires ou obtusément pentagonales, parfois un peu 60 — déprimées, puis nettement mucronées, les inférieures au iiiiiins à mucron réfléchi, les supérieures à peine plus petites que les moyennes. Graines 3-5vers.la basede chaque écaille, de forme assez régulière, comprimées, suborbiculaires ou plus longues que larges, ordinaire- ment élargies et mucronées au sommet, largemenl ailées, d'un brun rouge, pourvues de quelques petites de 3 ans) et réapparaissanl souvent sur l'arbre adulte (1) Le même rameau d'un arbre âgé peut porter .1 la fois îles ramilles couvertes de feuilles adultes normales ei d'autres ramilles munies de feuilles semblables aux feuilles primordiales. Anatomie. — Ramilles concreseentes avec les glandes, longues de 3-3,5 "'„,. Cotylédons 2, aplatis, | feuilles. Feuilles des séries ventrales et latérales dissem- / 239 244 !45 243 €. iiiui-i.ri- Fig. 235 : ramnle, gr. nat. — Fig. 236 : ramean X 3. — Fig. 237 : ramille fenillée x3. - Fig. 238 : chat. -.-. D'après Carrière, le C. cashmeriana se rapproche beaucoup en vieillissant du C. torulosa. Anatomie [étud. sur un échantillon provenant de Pallaxzai. — Rantilks adnées aux feuilles. — Feuilles des térales ei faciales dissemblables, mais comme structure se rapprochant un peu plus du type eupressoïde que celles du C. funebris. Différences présentées avec ■ : Niveau 1. Aux extrémités de la section, l'épidémie a sa paroi externe épaisse de 6-8 p. L'hj ]".- derme est peu épais, de 8-10 ;j. et sous lui se trouve une (Il Cetteespèce a été figurée d'après un échantillon cuit, a Pallanza. - es - assia palissadique. Le péricycle n'est pas lignifié. Il y a deux amas de tissu de transfusion. — Niveau 2. Le tissu de transfusion est contigu à chaque fais eau foliaire. La poche sécrétrice est petite. — Niveau 3 (f. 270). Le dos des feuilles latérales est déprimé. Les plages stomatiques de la face inférieure des feuilles ont disparu. La poche sécrétrice est située profondément, elle a 60-100 ;ji de diam. et existe encore au niveau où les feuilles se détachent. Le tissu de transfusion des deux mamelons foliaires supérieurs existe déjà en deux ban- des, les amas des deux feuilles voisines sont rapprochés mais non fusionnés. — Niveau 4. Section presque carrée. Pas de poche sécrétrice. Tissu de transfusion formant C. ia-him>rlana Fig. 270 : section transversale schématique d'une ramllle sondée à ane feuille latérale, niveau 5. — Fig. 271 : section transversale schématique passant par le sommet d'une fenille latérale. — Fig. 272 : section transversale schématique d'one ramille au dessus du niveau où se détachent les feuilles latérales, nixtau i. — Fig. 273 : même section an-dessus du niveau on se détachent les feuilles faciales, 4 bandes, ne se fusionnant pas comme cela existe ordi- nairement dans le type thuyoïde, mais devenant plus vite contigu au faisceau foliaire que dans le type cupres- soïde. Poche sécrétrice de 80 ;jl de diam. env. — Niveau à (f. 273). Feuilles déprimées vis-à-vis des poches sé- crétrices, à pointes latérales. Partie libre des feuilles latérales. — Vers la base de la feuille, la section est haute, concave à la partie supé- rieure, à face inférieure nettement 2-lobée, à pointes épidermiques rouîtes. Epidémie supérieur papilleux. muni de cire abondante et de stomates nombreux, longs de 36-44 ;jt. Epidémie inférieur pourvu d'un peu de cire, formé de cellules longues de 40-60 m. à parois latérales peu épaisses, a paroi externe épaisse de 6-S y.. L'hypoderme haut de 7-10 y et le tissu palissadique sont moins développés sur la face inférieure de la ramille que sur la face supérieure. Poche sécrétrice ovale, existant à la base de la feuille. Faisceau libéro- ligneux situé profondément dans la feuille. Vers le sommet de la feuille, la section est presque arrondie (f. 27 11. la face supérieure est très développée. les pointes épidermiques -ont courtes, le faisceau libéro- ligneux situe dan- la partie inférieure de la section, tout le mésophylle de la feuille est occupé par de grandes cellules cylindriques formant un tissu très lâche. Partie libre des feuilles faciales. — Section très déprimée sur le dos, à pointes épidermiques courtes. L'épidémie et l'hypoderme ont la même struc- ture que dans les feuilles latérales. Tissu palissadique plus caractérisé à la face supérieure de la feuille. Poche sécrétrice externe, reposant sur l'épiderme, à section ar- rondie, non ovale, de 80-100 u de diam. env. Ramules. — Dans les gros ramules, le premier péri- derme exfolie l'écorce et les fibres péricycliques parfois légèrement lignifiées. Rameaux. — Liège abondant à parois minces. Il se forme assez tôt des feuillets de rhytidome. Liber régu- lièrement disposé, très tannifère, à fibres la plupart à parois assez épaisses, à lumen assez étroit, à section allongée tangentielle- ment ou presque carrée, de 20- 30 ;z de longueur, certaines fibres à parois plus minces, allongées tangentiellement ; rayons s'élar- gissant à l'extérieur du liber. Trachéides atteignant 20-30 u. de côté, à parois assez épaisses dans le bois d'automne ; rayons un peu sinueux. Ecailles peltées du cône. — Vers la base de la partie amincie (f. 27 4 1, il existe un anneau libéroligneux et un grand canal ur principal. Plus haut l'anneau se disloque f. 275 . le faisceau médian inférieur est dis tinct des autres. Vers le sommet de la partie amincie il y a de nombreux faisceaux, le médian inf. est isolé et un peu plus in- terne. 11 y a souvent 3 canaux sécréteurs principaux. Parfois, dans les écailles à par- tie amincie courte, les faisceaux restent isolés, l'infé- rieur occupant une situation interne. Papilles du bord interne de la partie peltee longues de 90-120 -x. Sclérites abondantes. Graine*. — Coque ligneuse très développée sur- tout à la naissance des ailes, prolongée dans les ailes et là plus ou moins interrompue, n'existant ordinairement pas à leur extrémité : cellules pierreuses petites. à parois très épaisses. Ailes atteignant 260-280 , - ur près de la graine et très amincies à l'extré- mité. A la base de la graine, il existe quelques rares - •. — Fie. 2811 : même section, la tige et les feuilles latérales se dessinent, niveau S. — Fig. 290 : même section passant aa-dessns dn nivean où les feuilles latérales se détachent, niveau •/. — Fig. 891 : même section montrant une feuille faciale prête à se détacher de la ramille, niveau 5. — Fig. 292 : section transversale schématique de la partie libre d'nne feuille laté- rale, base. — Fig. 293 : même section d'une feuille faciale, base (éch. provenant de Sitka). — Fig. 294, 295, 296 : mêmes sections d'une feuille faciale, base, partie médiane et sommet. Niveau 2 (f. 288). Les stomates longs de 40-50 fjt existent sur une surface assez étendue près des bords soudés des feuilles sur les deux faces de la ramille, mais surtout sur l'inférieure, la cire est aussi plus abondante sur cette dernière. Le tissu palissadiqùe se caractérise plus sur la face supérieure de la ramille. Il existe vis-à-vis de chaque faisceau foliaire une poche séeré triée très interne entourée de cellules à parois épaisses. Les faisceaux foliaires sortent du cylindre central, ils sont contigus aux deux ailes de tissu de transfusion. Niveau 3 (f. 280). La poche sécrétrice est plus large, sa section atteint L80-250 \i de grand axe, elle est interne, l'assise palissadiqùe el l'hypoderme ne sont pas interrompus vis-à-vis d'elle. Puis la tige el les feuilles latérales se dessinent, la poche sécrétrice diminue, mais existe ordinairement encore à la base de la partie libre des feuilles. Aurait 4 (f. 290). Au-dessus du niveau où les feuilles latérales se sont détachées la section est allongée paral- lèlement à l'axe de ces feuilles. 11 existe un hypoderme au milieu des deux glandes faces et une assise palissa- diqùe bien caractérisée sur la face supérieure de la ra- mille, peu nette à la face inférieure. Sur les côtés, les sto- mates sont assez nombreux, longs de 40-50 ., très grosses, renflées au sommet ou cylindriques. Sclérites nombreuses, souvent groupées, à lumen un peu grand, à parois épaisses, atteignant 50-80 \x de diam. env. Glandes très grosses, saillantes extérieurement. Graines. — Pas de poches sécré triées. Coque con- tinue tout autour de la graine, formée de 3-4 assises de cellules sclérifiées, 6-9 à l'extrémité près des ailes. Assises externes de la coque sclérifiée se prolongeant dans les ailes, même dans la partie amincie, mais non en assises continues, à cellules sclérifiées éparses vers les extrémités (f. 298) ; entre les deux assises scléreuses, se trouve du parenchyme à parois très minces. Ailes assez épaisses près de la graine. Cette espèce est bien moins variable que le C. Latv- soniana. Les principales variétés horticoles décrites sont : Var. çiridis (Ck.) hort. ap. Beissner, l. c, p. 82 ; Thuyopsis borealis viridis hort. ap. Beissner. /. c. — Port fusiforme, arbre d'un vert froid. Var. glauca (Ch.) et glauca vera hort. ap. Beissner, /. c, p. 82 ; Thuyopsis borealis glauca hort. ap. Beissner, l. c. — Arbre d'un vert bleu. Var. aurea (Ch.) hort. ap. Beissner, /. c, p. sj et var. lutea Elwes and Henry, /. c. — Feuillage doré ou jaune. Les var. argenleo-variegala, aureo-i'ariegata, glauca aureo-variegata (Ch.) hort. ap. Beissner, /. c, p. 82, sont ainsi que leur nom l'indique des variétés panachées de blanc, de jaune or ou de glauque et jaune or. Var. pendula {Ch.) hort. ap. Beissner, /. c, p. 83, f. 18; Silv. Tarouca, /. c, f. 165 ; Thuyopsis borealis pendula hort. ap. Beissner, /. c. — Arbuste de 5-10 m. Branches et ramules très pendants. Existe à l'état spontané et cultivée. Var. nana Silv. Tarouca, /. c, p. 167. — Var. naine (1-3 m. haut.) à laquelle se rattachent les for- mes ou variétés suivantes : compacta, gracilis, com- pressa, nidiformis. Var. corn paria (Ch.) hort. ap. Beissner, /. c., p. 83 ; var. nana f. compacta Silv. Tarouca, /. c, p. 167, f. 164 ; var. compacta glauca et Thuyopsis borealis compacta hort. ap. Beissner, /. c. — Forme dense en buisson sphérique bleu vert. Var. gracilis (Ch.) hort. ap. Beissner, /. c, p. 83. var. nana f. gracilis Silv. Tarouca, /. c, p. 167 ; Thuyopsis borealis gracilis hort. ap. Beissner, l. c. p. 83. — Forme naine (0,5-1 m. haut), sphérique, à rameaux denses, grêles. Var. compressa hort. ; var. nana f. Compressa Silv. Tarouca, /. c, p. 167 ; Ch. nutkaensis compressa et Th. bor. compressa hort. ap. Beissner, l. c, p. 83. — Forme naine, à ramilles comprimées, très proche de la précédente. \ ar. nidiformis (Ch.) hort. a]). Beissner, /. c., p. 83 ; var. nana f. nidiformis Silv. Tarouca, l. c, p. 167. — Plante naine à rameaux séries. La var. nidifera Rovelli ap. Elwes and Henry, /. «.. originaire de Pallanza est probablement une forme plumeuse à feuilles subulées. Habitat et répart, géogr. — N.-0. DE L'AMÉRIQUE DU NORD : côtes montagneuses et îles de l'ALASKA, ,1e la COLOMBIE ANCLAISE Vancouver, Sitka, CASCADES DE WASHINGTON et nord de l'ORÉCON, peut- être aussi nord de l'IDAHO (Piper). Dans le sud de l'Alaska et le nord de la Colombie anglaise, cette espèce atteint sa plus grande taille dans les forêts de Spruce et île Hemlock. Abondant dans l'Etat de Washington sur Olympic Mountains et sur les pentes du Mont Manier. Dans le nord de l'île Vancouver à 900 m. d'ail., dans les Cascades de Washington à 750-2.100 m. Commun dans les basses vallées, le long des ri- vières, sur les pentes des montagnes. Dans les loca- lités sèches n'existe qu'à l'exposition nord et sur le ver- sant nord des montagnes, mais, dans les endroits hu- mides ou recevant de la pluie, l'arbre est commun sur les pentes au midi. Croît principalement dans les endroits humides, en sol sablonneux ou rocheux de bonne qualité, de petite taille en sol sec et pauvre. Il a à supporter des étés relativement frais cl humides et des hivers peu ri- goureux. A sa limite supérieure, spécialement dans le Horseshoe Basin, l'arbre est alpin et nedépassepas 3 m. de haul.il met 3 ans à mûrir ses graines. 8a longévité est peu connue. 11 croît très lentement en hauteur et en diamètre. Les arbres de 40-50 % de diam. ont 200- 275 ans, les plus anciens ont probablement 500-600 ans. Culture. — Planté dans l'Amérique du Nord. Introduit en Europe au jardin de St-Pétersbourg en 1850, depuis en France où il est souvent fertile (paraît mal se comporter en Provence, cependant vient bien aux environs de Marseille, en sol assez humide), en Grande-Bretagne et en Irlande où il prospère (Elwes et Henry), en Allemagne, en Suède et en Norvège (Schubeler), en Suisse (Autr., Dur., Crépin). enltalie, en Autriche-Hongrie, etc. Germe parfois assez diffici- lement l'année suivant l'ouverture des cônes, mais germe souvent mieux après une année. Où le sol et l'air sont humides, il pousse à découvert, mais où l'humidité manque, l'ombre et l'abri lui sont utiles pour réduire Pévaporation et la transpiration. Supporte le froid. Croît également sur le calcaire, l'argile ou le sable. Produit peu de cônes. Les graines ont une valeur modérée de germination et une vitalité éphémère. Elles germent en sol humide et à l'ombre, mais difficilement dans les en- droits secs. La germination et la pousse des plantules se fait bien sur un sol recouvert de mousse et de fumier. Usages. Arbre ornemental. Bois de couleur jaune soufre clair, à aubier petit, presque blanc, à odeur faible (1), à grain très serré, à rayons médullaires nombreux et peu distincts, léger, élastique, parfois fra- gile, mais d'un travail facile et susceptible d'un beau poli, résistant très bien aux agents atmosphériques des- tructeurs. Le bois le plus recherché en Amérique de toutes les Conifères pour l'ébénisterie, il sert dans l'Alaska et la Colombie anglaise pour la construction navale et est exporté en Chine en assez grande quan- tité (2). Il est peu al laque par les insectes. fi. C. Ihyoides L., Spec, éd. I. 1003; éd. 2, 1 122 ; Miller. Dict., éd. 8, n° 5; Nouv. Duhamel, III, 6 ; Desfont., Hist. Arb. 11. p. 567 ; Michai x. FI. Bor.- Am., IL p. 208 ; Michaux f., Hist. Arb. Am., III, p. 20, t. 2 ; Loudon, Arboret., IV, 2i7â, f. 2327; Encycl. plants, p. 806, 807 (1841) ; Forbes in Pinet. Wob., L83, t. 61 : Pursh, /■'/. Am. Sept., II, p. 646; Hook. il) D'après Elwes et Henry le bois n'a pas la même odeur que l'écorce et que les parties vertes el cett leur n'existe que lorsque le bois vient d'être coupé, elle disparaît ensuite. (2) Cl'. Sargent, SUva oj North America^ X, p. 116. FI. Bor.-Am., 11. p. L65 : Koch, Dendrolog., Il, IL p. 162 ; Marshall, Arbust. Am., p. 39; Kent in Veitch, Man. Conif., p. 238 : M \sters in Journ. Linn. Soc, XXXI, p. 352 ; Sargent. SUva North America, X, p. 111, t. DXXIX ; Elwes and Henry, Trees of Great Brit. and Irel., V, p. 1210, pi. 311 ; Hickel in Bull. Soc. Dendr. Fr. (1911), p. 42, f. 62. — C. PALUSTRIS Sa- lisb.. Prodr., p. 398 (1796). — C. NANA MARIANA, FRUCTU C.ERULEO PARVO Pluk., Mont., p. 61, t. 345. — C. SEMPERVIRENS SEU CUPRESSUS THYOIDES Romans, Nat. Hist. Florida, p. 25. - CHAMiECYPARIS SPH7EROIDEA Spach, Hist. Veg. Phanér., XI, p. 331 ; Endlicher, Syn. Conif., p. 61 ; Knigiit, Synops. Conif., p. 20 ; Carrière, Tr. Conif., éd. 1, p. 133 ; éd. 2, p. 121 ; Gordon, Pinetum, éd. 2. p. 71 : Henkel il Hochstetter. Syn. Nadelh., p. 248 ; Parlatore in DC, Prodr., XVI, II, p. 464 ; Mouillefert, Tr. arbr. et arbriss., II, p. 1343 ;. Beiss- neh. Handb. der Nadeïholzk., p. 65, f. 12, 13 ; Sargent, Forest Trees N. Am. 10 th Census V. .S'., II, p. 177 ; Pardé, Hort. Bar., pi. 10.— CH. THYOIDES Brit- ton, Steens and Poggenburg in Prel., Cat. New- York, p. 71 H888) ; Mohr, PI. life of Alabama, p. 325 : Silv.Tarouca, Uns. Freil. -Nadelh.. p. 168, f. 163. s-v. — THUYA SPILEROIDEA Sprengel. Syst., III, p. 889. - T. SPH/EROIDALIS Richard, Conif., 45, t. 8, f. 2. Noms VUlg. : Faux Ihuia. Cèdre blanc (FRANCEi ; White cedar ou Juniper i AMER. ANCL.) : White cedar lANCL ); Weisse Céder, Weisse Zeder, Céder Cypresse, KugehScheinzypresse, Kugel-t 'ypresse ( ALLEMAGNE). Arbre atteignant 25 m. de hauteur aux Etats-Unis, ordinairement 2-6 m. dans nos cultures, rarement 8- 12 m., de forme étroitement pyramidale, arrondie au sommet ; Ironc robuste, droit, de 0,60 m., rarement 1-1.20 ni. de diam., muni de branches dès la base dans les jeunes individus, se dénudant à la partie inférieure au fur et à mesure qu'il vieillit, à écorce épaisse de 1,8- 2.5 ,',„, rouge brun clair, irrégulièrement divisée en écailles étroites allongées, lâchement ou étroitement ap- primées. liranelies grêles, dressées-étalées. rarement pen- chées, 1res rameuses. Rameaux nombreux, rouge-brun clair, puis brun foncé, commençant à se séparer à la surface en petites écailles papyracées vers la fin de la 3e ou de la ie année. Ramules subarrondis ou compri- mes durant la première année, puis arrondis, garnis de ramilles plus ou moins irrégulièrement disposées et for- mant de petites pennes dressées en forme d'éventail, naissant aussi bien à l'aisselle des feuilles faciales que des feuilles latérales. Ramilles légèrement comprimées, grêles, irrégulièrement distiques. Feuilles des rameaux et de beaucoup de ramules plus ou moins écartées au sommet, plus ou moins espacées, du type cupressoïde. Feuilles des ramilles serrées, étroitement appliquées sur l'axe de sorte que les rameaux ne sont pas rudes au toucher, du type thuyoïde (moins manifeste que chez certaines espèces les C. Lawsoniana et pisijera par exemple), ovales, brièvement aiguës, les faciales à peine plus courtes que les latérales, aplaties, manifestement glanduleuses, les latérales très brièvement soudées, légè- rement aplaties en sens contraire des faciales, d'un vert bleu, non brillantes, longues de 1,5-2 '"„. Parties vertes ré- pandant par le frottement une odeur pénétrante analogue à celle de la Sabine. Chat. . les cel- C. toyolde§. — Flg. 307 : section transversale schématique d'une ramille, niveau i. et fenille faciale venant de se détacher. — Flg. 308, 309 : mêmes sections, niveau 3. — Flg. 310 : section transversale sché- matique d'nne feuille latérale, base. — Flg. 311, 312 : mêmes sec- tions, vers le sommet. — Fig. 313 : section transversale schématique d'nne ramille, niveau 4'. — Fig. 314 : cellule à parois lignifiées et légèrement ponctuées de l'écorce de la ramille ; gr. 200. — Fig. 315 : épiderme inf. (Ep) et hypoderme (H) d'nne fenille latérale, face sup. de la ramille, gr. 200. — Flg. 316: épiderme sup. d'nne feuille latérale d'one ramille, stomate, gr. 200.— Flg. 317 : épiderme inf. et hypoderme d'nne fenille d'un gros ramule, gr. 200. Iules sécrétrices ont leurs parois minces. Cette poche disparaît avant que les feuilles ne se détachent. Partie libre des feuilles latérales. — Section à face sup. incurvée à la base de la feuille (f. 310, 311). Section à face sup. à peine incurvée au somme! el ayant alors la forme générale d'un trapèze (f. 312). Cel- lules épidermiques du bord des feuilles prolongées au somme! des feuilles seulement en pointe dressée attei- gnant 10-15 ,u de longueur. Epiderme sup. formé de petites cellules, à paroi ext. bombée (les cellules en- tourant les cellules stomatiques à paroi externe plus bombée), pourvue de beaucoup de cire et de stomates nombreux (f. 316), longs de 30-40 u. Epi- derme inférieur à paroi externe épaisse de 5-8 ji, formé de cellules longues de 40-60 \i, muni d'un peu il.' cire. Hypoderme haut de 8-18 u, comprenant 1-3 assises . 356. — CHAM. PISIFERA PLUMOSA Beissner. /. c, p. 87.— CH. PLUMOSA hort, ap. Beissner, Le, p. 87.— RETIXOSPORA PLUMOSA hort. ; Syme in Gard. C. pisifera var. squarrosa. — Fig. 380 : section transversale sché- matique passant par la base de la partie adnée des feuilles Fig 381 : même section passant plus haut, les formes de la tige et des feuilles se dessinent. — Fig 38? : section transversale schématique dans la partie libre, base. — Fig 383 : même section, partie médiane — Fig 384 : même section, sommet. — Fig. 385 : coupe transversale dans la poche sécrétrice de la partie adnée de la feuille ; gr. Ï50 ; H, hypoderme ; Ep, épiderme. — Fig. 386 : section transversale d'un stomate de l'ëpl- derme inférieur de la feuille ; gr- 200. Chron., Y (1876), p. 236, f. 42. — RETINISPORA PLUMOSA Veitch ap. Koch, Dendrologie, II, II, p. 170 (1873). — THUYA PISIFERA v. PLUMOSA Mast.,/. c, XVIII, p. 490, f. 2(1881). — Connu au Japon sous le nom de Shinoku-hiba. — Petit arbre de port ordinairement conique. Ramules et ramilles aplatis, plus ou moins régulièrement disposés ; ramifications assez nombreuses. Feuilles présentant ordinairement nette- ■ ment le type thuyoïde. rapprochées, acuminées au som- tnet, à partie libre plus longue que dans le type ; à face inférieure munie de l'as. :ies, à glandes peu visibles. Cônes un peu plus petits que dans le type. Sur un arbre adulte normal, il p^ut se produire sur une ou plusieurs bran- ches la var. plumosa. Au point de vue anatomique se rapproche beau- coup du type. Fructifie en France ; cuit, en Angleterre, etc. C. pislfrra var. plumosa (échant. Maiimow.). — Fig. 387 : parlle de ramille x 3. C. plslferavar. Mirera (échant. cultivé par M. Hlckel). — Fig. 388: ramule muni d'un côDe, gr. uat. ; la partie sup. des ramilles présente le type normal adulte. — Fig. 389 : ramille, face sup. X 3. — Fig. 390 : ramille, face inf x 3. Les var. horticoles plumosa alba, plumosa aurea, plumosa aurea nana. plumosa argentea, plumosa jlaves- cens (Ret. plumosa sulphurea hort.) hort. ap. Beissn., /. c, p. 88 et 89, sont des formes à feuillage blanc, doré, argenté et jaunâtre de la var. plumosa. -85 3. Formes tondant au type cupressoïde. Var. FILIFBRA (CHAM.) Beissner, /. c, p. 90, f. 23, 24. — RBTINOSPORA FILIFERA Stand, in Gordon, Pinetum, éd. 2, p. 364 ; Syme in Gard. Chron., V (1876), p. 237, f. 43. —THUYA PISIFERA v. FILIFERA Masters in Jour». Linn. Soc, XVIII, p. 491, f. 3 (1881). — Hiyoku-hiba (JAPON). Arbuste de 3 m. env., à branches étalées et ramules longs, pendants, non divisés sur une grande partie de leur longueur ; ramules munis vers leur extrémité de ra- milles très allongées, rapprochées, arrondies, irréguliè- rement disposées. Feuilles tendant au type cupressoïde, presque homomorphes, distantes, acuminées, subulées au sommet, à partie libre assez longue, écartée de la ramille, vert foncé ; glandes très visibles ; face infé- rieure souvent munie de fascies étroites, blanchâtres, situées à une petite distance du bord des feuilles dans la partie soudée. On observe presque toujours sur le même arbre quelques ramules présentant le type nor- mal adulte. Anatomie. — ■ Les feuilles adnées aux ramilles présentent atténuées les différences de structure qui exis- tent dans le type entre les deux faces de la ramille ; face supérieure de la ramille à stomates n'existant dans l'épi- €. pisifera var. BUfera — Flg. 391 : section transversale schéma- tique vers la base de la partie adnée des feuilles — Flg, 392 : même section an nivean où les feailles se détachent. — Fig. 393 : même sec- tion veri le sommet de la partie libre de la feuille. derme inférieur que vers la base de la partie adnée (f. 391), à hypoderme lignifié et cellules palissadiques développées ; face inférieure à plages stomatiques (mar- quées extérieurement par les fascies) remontant jusque vers la partie libre et séparées du bord au moins vers le sommet par une région dépourvue de stomates et munie d'un hypoderme ; pas de tissu palissadique, mais un tissu lacuneux lâche. Les stomates sont au niveau des cellules épidermiques et les cellules voisines sont un peu plus papilleuses que dans la var. squarrosa. La poche sécrétrice est ordinairement externe reposant sur l'hypoderme ou l'épidémie, très grande, atteignant 25 0 300 (jl de diam. à la base de la partie adnée et se ter- minant à la base de la partie libre. Le tissu de transfu- sion est très développé et à la base de la partie adnée des feuilles il entoure complètement le cylindre central (f. 392). Le cylindre central est un peu plus grand que dans le type, un peu moins que dans la var. squar- rosa. Le péricycle est sclérifié même dans les faisceaux foliaires. Les faisceaux foliaires sont entourés d'une gaine qui est lignifiée dans la partie infra-libérienne au moins à la base des faisceaux. Cette gaine sépare plus ou moins ces derniers du tissu de transfusion. La section de la feuille a la forme d'un croissant à la base de la partie libre (f. 392) et est subhémisphé- rique au sommet (f. 393). Fructifie en France. — Introduit en Angleterre en 1861. Les variétés horticoles suivantes sont de peu d'im- portance. Vai. filifera aurea hort. ap. Beissn., /. c, p. 91 ; Relinispora filifera aurea hort. ap. Beissn., /. c. — Forme peu élevée, jaune or. Var. filifera gracilis hort. ap. Beissn., /. c, p. 91 ; var. filifera nana hort.; Ret. filifera gracilis hort. ap. Beissn., /. c. — Forme naine, à rameaux pendants. 4. Variations de couleur : Var. aurea (Ch.) hort. ap. Beissn., /. c, p. 91 ; Ret. pisifera aurea hort. ap. Beissn., /. c. — Feuillage jaune brillant, devenant vert. Les var. aurea nana et nana aureo-variegala (Ch.) hort. ap. Beissn., Le., p. 91 et 92, sont des var. naines jaune d'or et panachées de jaune. 5. Formes dressées : Var. stricta (Ch.) hort. ap. Beissn., /. c, p. 92 ; Ch. pisifera erecta hort. ; Ret. pisifera strieta hort. ; Ret. pisifera erecta hort. ap. Beissn., I. c. — Forme élancée, à rameaux courts. La var. stricta lutescens (Ch.) hort. ap. Beissn., I. c, p. 92, diffère de la précédente par sa couleur jau- nâtre. 6. Forme étalée large : Var. Standishi (Ch.) hort. ap. Beissn., (. c, p. 91. — Forme large, robuste, de couleur foncée. 1. Forme naine : Var. nana (Ch.) hort. ap. Beissn., /. c, p. 91. Habitat et répart, géogr. —JAPON : mon- tagnes de Kiou-siou, Nangasaki, Yokoska, Nippon, Yo- kohama. — 86 - Elwes et Henry signalent des arbres de plus de 250 ans. Cette espèce ne porte des graines que vers sa quatorzième année. Culture. — Planté au Japon dans les forêts et près des temples avei le C. obtusa ; introduit en Chine, Yunnan. Introduit en Europe en 1861 ; cultivé en Angleterre où ses cônes mûrissent dans les régions les moins froides ; en Allemagne, où certains individus donnent des fruits dont 1rs graines sont ordinaire- ment stériles, et où il y est plus robuste que les C. obtusa et Lawsoniana (Beissner) ; en France où il fruc- tifie assez souvent (parait, mal se développer en Pro- vence) ; en Suisse (Autr., Durand, Crépin); en Au- triche, en Italie, en Portugal, etc. Introduit aux Etats- Unis où il paraît donner de meilleurs résultats que leC. obtusa (Sargent). Demande de l'humidité ; vient mal sur le calcaire. En France, croît plus vite que le C. obtusa. Usages. — Bois léger, tendre, facile à fendre et à travailler, mais cassant, de deuxième qualité, moins apprécié que .celui du < '. obtusa et servant aux mêmes usages (menuiserie, ébénisterie, tonnellerie, construc- tion des bateaux). Les arbres des régions froides don- nent le meilleur bois qui est jaune-rougeâtre avec re- flets satinés, lustrés. Au Ja] , cet arbre est très estimé en horticulture comme Conifère-naine. 11 est planté dans les forêts et près des temples avec le C. obtusa. 15. C. obtusa C. Koch, Dendrol., II, II, p. 168 (1873) ; Masters in Journ. Linn. Soc. (Bot.), XXXI, p. 355 (1896) ; Sargent, Silva «j North Ame- rica, X, p. 98 ; Elwes and Henry, Trees of Great Brit. and Irel., V, p. 1185, pi. 303, 304 ; Hickel in Bull. Soc. Dendr. Fr. (1911), p. 40. f. 6. c. p. 149, f. 58, c. — C. PENDENS F. Muell., Selerl. PI. Indust. Cuit., p. 64, fi.le .Masters. — CHAM-ECYPARIS OB- TUSA Sieb. et Zucc. in Endlicher, Synopsis, p. 63 (1847); Miquel in Ann. Mus. Lugd. Bat., III, p. 168 [Prùl. FI. Jap.) ; Parlatore in D C, Prodi:, XVI, II, p. 466 ;Carrière, Ti: Conif., éd. 2, p. 129 ; Beissner, Handb. Nadelh., p. 92, f. 25 ; Franch. et Savat., Enum. PL Jap.. I, p. 471 ; Pardé, Arb. Barres, p. 40, pi. 7. — CH. ACUTA hort. ap. Beissn., /. e., p. 92. — THUYA OBTUSA Masters in Journ. Linn. Soc. (Bot.), XVIII, p. 491, f. 4 (1881). — RETINISPORA (vel RETINOS- PORA) OBTUSA Sieb. et Zucc, FI. Jap., II, p. 38, I. 121 ; Gordon, Pinetum, éd. 2, p. 367 ; Kent in Veitch. Manual, p. 245, f. 56. — R. FUSINOKI Zucc. ap. (Iordon, Pinet., SuppL, p. 95. Noms Vlllg. : Cyprès japonais, Faux-cyprès à fruit obtus (FRANCE) ; Hi-no-ki, Fu-si-no-ki (JAPON) ; Hen hak c'est-à-dire Arbre du soleil (CHINE) ; Japa- nese Cypress, Hinoki Cypress (ANGLETERRE) ; Feuer- liaani, Sonnen-( 'ypresse, Sonnenbaum, Hinoki- Schein- zypresse, Hinoki-Lebensbaumcypresse (ALLE MAC NE) Hinoki cypress (AMÉRIQUE ANCL ). Arbre atteignant 20-25 m., parfois .'ai. rarement 40-52, à cime conique ou arrondie, à tronc droit ri raide, atteignant 20-30 m. et 1,50-2 m. de diam. (Sieb. et Zucc.) dans les très grands individus, à écorce d'un rouge brun, s'écaillant en longs lambeaux minces ; branches étalées horizontalement : rameaux rouge brun clair, à feuilles espacées. Ramules comprimés, luisants, d'un vert clair, lies rapprochés, aplatis, disposés par rapport à des plans, portant des ramilles comprimées (Imil l'ensemble forme des triangles. Ramilles non rudes au toucher, à feuilles squamiformes étroitement appli- quées, du type thuyoïde, obtusi ou subobtuses,épaisses, (l'un vert gai, très brillantes, les faciales plus petites, adnées presque jusqu'au sommet, souvent carénées, à dos convexe muni d'une glande arrondie, pourvues sur la face inférieure de la ramille, à la base, d'une bordure blanc argent (région stomatifère), longues de 1 %, celles dis séries latérales oblongues-obtuses, parfois munies d'un 1res court mucron, carénées, presque falcifunnes, très longuement adnées à la ramille, ce qui fait paraître celle-ci sillonnée, à glande ordinairement non visible, longues «le 2 '"„,. bordées sur la face inférieure de la ramille, autour du sillon et à la base, d'une bordure blanc argent. Parties vertes dégageant par le frottemenl une odeur aromatique. Chat. $ jaunes, oblongs, allongés, formés de 6-8 paires d'étamines ; connectif largement ovale-arrondi, portant ordinairement 3 loges d'anthères. Chat. $ jaunes, mûrissant à l'automne de la lre année, tombant l'année suivante, sur de courts rameaux sphé- riques, d'abord jaune verdâtre, puis brun orangé et ensuite bruns, de 10-12 % de diam., composés de 8 rarement 9-12 écailles, les 2-3 supérieures ordinaire- ment plus petites et soudées, épaisses, ligneuses, nette- ment amincies à la base ; partie élargie à 4-6 côtés presque red dignes, à peu près plane. très brièvement mu- cronée à mucron obtus. Graines 2-3, rarement plus à la base de chaque écaille, de forme peu constante, un peu déformées par la pression, convexes sur les deux faces, longues de 3-4 %, ordinairement plus longues que larges, d'un brun jaune, brillantes, pourvues sur chaque face de 2-3 grosses glandes et souvent de 1-2 petites, brun- rougeâtre clair et très brillantes, munies de 2, parfois 3 ailes, souvent tronquées à la partie inférieure, plus étroites que la graine, fermes, plus ou moins opaques. Cotylédons 2, longs de 7-9 %, larges de 2,5 "m. peu épais, arrondis au sommet, vert brillant en dessous, cendré bleuâtre en dessus ; nervure médiane peu visible. Feuilles primordiales linéaires-lancéolées, aiguës, étalées, peu nombreuses ; feuilles de transition iinéaires-oblongues, obtuses, plus ou moins appliquées contre le rameau. La forme adulte apparaît assez rapidement, vers la 2e ou la 3e année. Les jeunes plants croissent très lentement. «7 Anatomie — Ramilles concrescentes avec les feuilles. — Différences présentées avec le C. pisifera : Niveau 1 (f. 404). A l'extrémité de la section,la paroi externe est épaisse de 7-8 jji, Phypoderme haut de 5-8 ;jt; les stomates longs de 30-35 (Jt existent à la face inférieure, le long de la ligne blanche seulement, les plages stoma- tifères sont par conséquent plus restreintes ; le tissu de transfusion est séparé du cylindre central ; les viennent libres. — Niveau 4 (f. 407). Ecorce interne à parois assez épaisses. Poche sécrétrice très réduite, ordi- nairement interne à l'assise palissadique ; hypoderme non interrompu. Faisceaux foliaires déjà distincts. — Niveau i'if. 108). Même structure que 4 mais petits amas de tissu de transfusion contigus au faisceau fo- liaire, et un petit îlot de chaque côté à l'extrémité de la section. — Niveau 4" (f. 409). Comme C. pisifera, mais ('. obtus». — Fig. 394 : ramale feuille mnni de cônes ouverts, gr. nat. — FIg. 395 : ramille feaitléi face sup.. X 3. — Fig. 390 : ramille feuillée, face inf., x 5. — Fig. 397 : cône ouvert, gr. nat. — Fig. 398 écaille d'un cône »' — Fi». 399: égaille rt'nn cnne.vne de tace.x 4. — Fis 40( eraine munie de troi ailes Fig. 403 : cotylédons Fig. 399: écaille d'un cône.vue de face, x 4. — Fig. 400 graine mnnie de trois graine munie de deux ailes x .">. — Fig. 402 : jeune plantule, gr. nat. — de face, gr. nat. fibres péricycliques sont à parois épaisses et lignifiées ; Pécorce interne est aussi parfois lignifiée. — Niveau 2 (f. 405). L' hypoderme s'étend dans les angles supérieurs des feuilles. La poche sécrétrice médiane atteint 180- 300 (jl de grand axe et est accompagnée de deux poches latérales moins grandes, situées plus haut et séparées de Phypoderme. — Niveau 3. Les poches sécrétrices disparaissent ordinairement avant que les feuilles de- poches sécrétrices internes, de 250 ,u de diam. et tissu de transfusion séparé du système libéroligneux cauli- naire. — Niveau 5 (f. 410). Les feuilles se détachent après avoir ordinairement perdu leur poche sécrétrice. Tissu de transfusion de chaque feuille abondant. Partie libre des feuilles latérales. — A la base (f. 406) section très comprimée latéralement, cordiforme, haute, à bords très arrondis, à partie supérieure très _ 88 incurvée ; au sommet section peu incurvée sur la face supérieure. Epidémie supérieur, muni de stomates longs de 26-28, parfois 32 p.. Epidémie inférieur, formé de cellules longues de 40-60 jji, étroites, à paroi externe épaisse de 6-8, parfois 10 jj., à parois latérales épaisses ou non. Hypoderme haut de 8-12 p.. Tissu palissadique formé d'une assise. Tissu lacuneux lâche. Faisceau libé- roligneux situé à peu près au milieu de la section. Poche sécrétrice existant parfois à la base de la partie libre. m 412 C. obtusa — Fig. 404 : sectïoo transversale schématique da cylindre central et des faisceaux foliaires reliés par le tissu de transfusion d'une ramille au dessus du niveau où les feuilles faciales se sont déta- chées, niveau 1. — Fig. 405 : section d'une moitié de ramille munie de la base d'une feuille latérale, niwn î, — Fig. 400 : section trans- versale schématique d'une feuille latérale. — Fig. 407 : section trans- versale schématique d'nne ramille au dessus du niveau où se sont détachées les feuilles latérales, niveau 4. — Fig 408: même section, nloeau 4\ — Fîr. 4011 : même section, niveau 4". — Fig. 410 : même section au dessous du niveau où se détachent les feuilles faciales, niveau 5. — Fig. 411,412 : sections transversales schématiques de la parlie libre d'une feuille faciale Partie libre des feuilles faciales. — Section atténuée aux extrémités (f. 411, 412). Assise palissadique man- quant ou à peine caractérisée dans la feuille supérieure. Même structure que les feuilles latérales. Rameaux. — Liège abondant. Après la formation du premier périderme il y a quelques îlots de fibres péri- cycliques aplaties, peu lignifiées, à l'extérieur du liber. Liber tannifère ; fibres à section de grandeur peu iné- gale, allongées tangentiellement dans les jeunes assises, presque régulièrement quadrangulaires dans les assises 415 C. obtusa. — Fig. 413, 414 : sections transversales schéma- tiques dansla partleamlncled'une écaille do cône. — Fig. 415 : sclérite de la partie peltée de l'écaillé, gr. 200. âgées, de 10-20 jjl de côté, à parois liés épaisses, à lu- men très étroit ; rayons légèrement dilatés à l'exté- rieur. Trachéides à section de 15-20 p., à parois très épaisses dans le bois d'hiver ; quelques cellules rési- neuses ; rayons larges de 6-8 u, peu nombreux. Cellules de la moelle à parois épaisses, très tannifères. Ecailles peltèes du cône. — A la base de la partie amincie, section presque arrondie, système libéroligneux en anneau, canal sécréteur principal inférieur. Plus haut, l'anneau commence à se segmenter (f. 4 13) et au mi- lieu de la partie amincie il est disjoint, le faisceau médian inférieur est relati- vement large et peu haut (f.414). Dans la partie peltée, l'épiderme externe est légèrement papilleux vers les bords et l'épiderme interne est prolongé vers les bords en papilles cy- lindriques, arrondies au sommet, longues de 20- 40 p. ; sclérites très nombreuses, à section irrégulière di' 80-120" p. de diam. (f. 415) ; quelques canaux sécré- teurs assez petits. Graines. — Section parfois presque triangulaire. Assise externe du tégument à paroi externe épaisse, à parois latérales minces, presque ondulées. Coque ligneuse formée au milieu de la section de 5-6 assises de fibres à parois très épaisses et de forme irrégulière, très déve- loppée vers les ailes, ordinairement interrompue vis-à vis des poches sécrétrices et ne se prolongeant pas dans les ailes (f. 417). Poches sécrétrices externes très sail- lantes intérieurement, moins saillantesixli riiMiivmcnf, de forme irrégulière, à section de 250-450 p. de diam., entourées d'une gaine développée formée de cellules à parois épaisses (f. 416). Radicelle d'une jeune plantule de 3,5 %. — Ecorce formée de 7-8 assises de grandes cellules à parois minces et laissant entre elles des méats. Endoderme à parois latérales subérisées. Paroi externe de l'endoderme et par conséquent interne de l'assise sus-endodermique mince, mais parfois légèrement lignifiée. Assise sus- endodermique dépourvue d'épaississements en bourre- lets. Bande ligneuse formée par la soudure des deux faisceaux. Cotylédons. — Section à face supérieure concave, à face inférieure convexe (f. 418). Epidémie supérieur formé de cellules à parois minces, non ponctuées, lon- gues de 60 p. env., à paroi externe légèrement bombée, muni de stomates arrondis, longs de 30 .p., moins hauts que les cellules épidermiques et affleurant la paroi - 89 - interne de l'épidémie ; cellules voisines non prolongées en papilles. Epidémie inférieur formé de cellules à pa- rois latérales minces, non ponctuées, très allongées, attei- gnant 70-90 i-jl, à paroi externe légèrement bombée. Au bord des cotylédons, il existe quelques fibres hypodermiques non lignifiées. Le faisceau est ordinaire situé à la base du cotylédon dans la partie inférieure de la section et au milieu du cotylédon à un niveau plus élevé. Il existe déjà quelques cellules de tissu de trans- fusion. Le parenchyme est plus chlorophyllien vers la face supérieure. 4__J C. obtusa. — Fig. 41G : sectioo transversale dn tégument de la graine ; gr. 200. A, assise exl. da tégument; P, poche sécrétrice ; S, cellules sclériliées de la coque ligneuse. — Fig. 417 : section trans- versale schématique de la graine- Cette espèce, cultivée depuis très longtemps au Japon, a donné de nombreuses variétés, souvent peu distinctes, introduites dans beaucoup de jardins euro- péens et mêmes américains, dont les principales peu- vent être ainsi groupées : I. Formes naines Var. BREYIRAMEA Masters in Journ. Linn. Soc. (Bot.), XXXI, p. 355. — CHAM.ECYP. BREYI- RAMEA Maximow. in Bull. Acad. St-Pétersb., X (1866), p. 489. — THUYA OBTUSA var. BREYIRAMEA Masters, /. c, XVIII, p. 494. — Kurzàstige Lebens- baum-Cy presse. — Forme bréviligne ; arbre dense, nain, à rameaux courts, inégaux ; ramilles à peine compri- mées ; feuilles presque égales portant parfois des fas- cies ; cônes et graines plus petites que dans le type. Ile Kiou-siou. — Cuit, fréquemment au Japon. Intro- duit en Europe. Croît lentement. Var. FILICOIDES hort (Cft.) Beissn., le., p. 94.— TH. OBT. var. FILICOIDES Masters, l. c, XVIII, p. 494, f. 5. — RETIN. FILICOIDES Veitch ap. Gordon, Pinetum, éd. 2, p. 363 (1875) ; — Syme in Gard Chron., V (1876), p. 235, f. 40. — R. NOBLEANA 418 C. obtusa. Fig. 418 : secllon transversale sché- matique passant par la partie médiane d'un coty- lédon. hort. ap. Beissn., /. c, p. 94. — Très proche de la précédente, sinon identique à elle. Var. LYCOPODIOIDES Masters, /. c, XXXI, p. 355. — CH. OBTUSA var. LYCOPODIOIDES Carr., Tr. Conif., éd. 2, p. 132. — THUYA OBTUSA var. LYCOPODIOIDES Masters, l. c, XVIII, p. 493. RETIXISPORA LYCOPODIO- IDES Stand, ap. Gordon, Pine- tum, Suppl, p. 92 (1862). — Forme bréviligne analogue aux précédentes, naine, à port com- pact, pyramidal, à rameaux rigides tendant à se disposer sur un plan ; rameaux et ramules parfois plus ou moins fasciés ; feuilles vert foncé, obtuses, sur plusieurs rangs. — Fré- quemment cuit, au Japon. Introduite en Europe en 1861. Var. Troubetzkoyana Rovelli ap. Masters in Gard. Chron., VII, p. 108 (1890). — Plante naine, très densément rameuse, ramules courts, divariqués, feuilles aiguës. — Originaire de Pallanza (Italie), cuit, dans le parc du Prince Troubetzkoy. Citons les variations horticoles suivantes de peu d'importance : Var. nana (Ch.) Carrière, Tr. Conif., éd. 2, p. 131 ; feuillage vert sombre. — Var. nana aurea (Ch.) hort. ap. Beissn., I. c, p. 96, proche du Ret. obtusa aurea, ou Kua-furi-hach ou arbre à feuilles panachées (Jap.) ; jeunes pousses jaune or au printemps, vertes en été. — Var. nana gracilis (Ch.) hort. ap. Beissn.. I. c, p. 96. — Var. nana albo-i'ariegata (Ch.) hort. ap. Beissn. I. c, p. 96 ; ramilles panachées de blanc. — Var. pygmsea Carr., Tr. Conif , éd. 2, p. 131 ; Ret. obtusa pygmsea Gord., I. c, Thuia pygmsea hort. ap. Carrière /. c. ; port étalé appelant un peu celui des Selaginelles ; ramules et ramilles très courts, rap- prochés. — Var. pygmsea aureo-variegata (Ch.) hort. ap. Beissn., /. c, p. 97. II. Variétés à rameaux pendants. Var. pendula (Thuya) Masters in Journ. . XVIII, p. 494; Cham. pendula Maximowicz log., VI, p. 25 (1866). — Hàngende Lebensi Masters in Journ. Linn. Biolog., VI, p. 25 (1866). — Hàngende Lebensbaum- Cy presse. — Ramules allongés, graciles, peu aplatis, pendants, feuilles presque homomorphes, aiguës ; ailes plus petites que la graine. — Japon : jardins autour de Tokio. Var. gracilis aurea (Ch.) hort. ap. Beissn., /. c, p. 94 ; rameaux pendants, ramules d'abord jaunes, puis verts. go — III. Variété dressée. Var. erecta hort. (( h I ap. Beissn., /. c, p. 93 : Cham. obtusa congesta dort. : Retin. obtusa erecta hort. ri Retira, obtusa congesta hort. ap. Beissn., /. c. — Arbre dressé, de forme Ires ovale, de couleur jaune. IV. Variétés étalées. Var. magnifiai hort. (CA.) Beissn., /. c, p. 93. Forme très large en buisson : feuillage vert froid. Var. magnifiai aurea hort. (CA.) Beissn., /. p., p. 94. Forme analogue à feuillage jaune. V. Variétés à feuillage coloré ou panaché. Var. argentea (Ch.) Carrière, Tr. Conif., éd. 2, p. 131 ; Retin. obtusa variegata, Carr. I. c. Feuillage à panachure partielle blanc jaunâtre. — Yar. aurea (Ch.) hort. ap. Beissn.,/. c, p. 95 : Rit. obtusa aurea Gord.. Pinet. Suppl., p. 93 ; ramilles vert jaune, courtes, port dense. Importé du Japon [Kwa-furi-hach). — Var, tetragona aurai Masters, /. c, XXXI. p. 355; var filicoides aureaKE^T in Veitch, Man. Con., p. 221(1900) Retinisp. tetragona mirai Kent in Veitch, Man. Con., p 250 I 1881 i : Cham. obtusa var. tetragona aurea Beissn., / c, p. 95. Forme naine, à ramilles disposées suivanl plusieurs plans, tétragones, à peine comprimées ; feuilles presque homomorphes, ovales-aiguës, étalées au som- met. Jeunes pousses jaune doré devenant vert foncé la deuxième année. — Var. Crippsii Elwes and Hen- ry. /. c, p. 1187. Ramules jaune pâle. — Var. albo- variegata [Ch.) hort. ap. Beissn., /. c, p. 95; Retinosp. Keteleeri variegata hort. ap. Beissn., /. c, p. 95 et var. albo-spica hort. ap. Beissn., I. c, p. 94, formes à peine distinctes, panachées de blanc. VI. Formes de jeunesse fixées Sous le nom de var. ericoides et squarrosa hort. on confond souvent des formes de jeunesse fixées des C. obtusa et pisifera. Le Ch. Keteleri Stanmsii qui d'après Parlât., in D. C.,Prodr. XVI, 2, p. 166, a les feuilles acutiuscules et mucronulées, et est probablement une forme de jeunesse fixée, n'est d'après Gordon qu'une forme adulte à feuilles jaunâtres. Habitat et répartit, géogr. — Japon hautes régions : Kiou-siou vers Nangasaki, Mohnike, Shikoku, Nippon vers Yokohama, Yokoska ; constitue de véritables forêts a Nippon, dans les districts de Kisogawa et près de Koyosan à une altitude de 600- 1500 m., sur un sol volcanique granitique riche. Culture. — Souvent planté au Japon à 600- 900 ni. au-dessus de la mer sur le versant nord et sur un sol granitique. Se reproduit facilement au Japon. Introduit en Europe en 1861 -, en Allemag le plantations mit bien réussi; en France, où il porte par- fois des cônes el des graines : en Angleterre, eu il est robuste et donne des graines dans le sud (Elwes and Henry) ; en Portugal, en Italie, etc. Introduit aux Etats- Unis où il végète. — Espèce de croissance lente, pré- fère les terrains frais, meubles et assez fertiles, s'ac- commode des sols rocheux relativement l'en profonds, redoute les endroits sers et les expositions froides et I l'es humides. Usages. — Bois de qualité supérieure, très esti- mé au Japnn il), blanc satiné avec tons jaunâtre a l'intérieur, à odeur agréable de résine, léger el tendre mais fin, compact, tenace, très résistant. 1res durable, ne s'abîmant pas à l'humidité, facile à travailler et pre- nant un très beau poli. Au Japon, c'esl un des arbres les plus appréciés pour l'ébénisterie. H est considéré comme le meilleur bois de laque et est très employé dans la fabrication d'objets servant au. culte bouddhiste. Il sert aussi pour la construction des bateaux, la fabrication îles charpentes, des traverses de chemins de fer. la ton- nellerie. Le palais du Mikado à Kioto, les temples de Shinto smii construits avec le bois de cet arbre. L'écorce enlevée de l'arbre vivant sert pour la couverture des temples el palais ; elle sert aussi à fabriquer des échelles à corde (2). Espèces douteuses ou incomplètement connues C lormoseusisHENRYinELWEsand Henry. The Trees of Great Brit. and Irel., Y, p. 1149. - CHAM.IXYP. FORMOSEXSIS Matsumura in Tokyo Bot. Mat;., XV, p. 137 (1901) ; Beissner in Mitt. deut. dendr. fies. (1907), p. 115 ; Hayata. FI. Mont. Formos., p. 208. Ramules distiques, comprimés, à feuilles faciales ovales-aiguës ou subeuspidées, adnées à la base, à som- met libre, subétalé, les marginales plus longues, iu\ icu- laires-carénées, oblongues-lancéolées, acuminées, cus- pidées, à sommet libre et étalé, à bords scabriuscules ; a, l D'après SlEB.etZucc. un auteur japonais a écrit que le • Hinoki (C. obtusa) est la gloire des forêts comme le héros est celle des hommes et que cet arbre d'un aspect uni'-, ml est dédié au soleil ». (2) Cf. Dupont, Essences forestières du Japon, p. 18; Rein, Industries ilu Japon, p. 233 ; Saigent, Foresi FI. Jap., p. 73. — 9' partir supérieure du ramule verte, brillante, à glandes peu visibles ; partie inférieure verte, non blanche non visiblement glanduleuse. Chatons j ovales, subglobu- leux ; bractées ovales suborbiculaires, cuspidées, cré- nelées, à dos caréné. Cônes subdressés, ellipsoïdes, longs de 7-8 '"„, larges de 6-7 '"» ; écailles 10-11, ligneuses, apiculées. draines 2 par écaille, roussàtres, ellipsoïdes- aiguës, muniesd'une aile large, ce qui rend leur forme générale arrondie, à canaux résinifères marginaux ordi- nairement au nombre de 3. — Ce Cyprès présente des affinités avec le C. pisifera doni il se rapproche par ses ramules et ses feuilles et dont il diffère par les cônes plus gros, ellipsoïdes, les graines moins larges, à ailes roussàtres, les feuilles sans fascies blanches. Il se rap- proche par ses graines du C. obtusa dont il se différencie par ses cônes plus petits, ses feuilles aiguës, sans fascies blanches. Anatomie [étud. sur éch. cuit, à Orléans par M. Chenault). — Ramilles adnées aux feuilles. Diffère à peine du C. pisifera par : les plages stomatifères de la face inf. de la ramille bien plus réduites, peu hautes, à peine munies de cire, les poches sécrétrices des feuilles fa- ciales internes à l'assise palissadique au moins dans leur partie inférieure, les poches sécrétrices des feuilles fa- ciales et latérales plus petites (120-140 n env.), le tissu de transfusion des feuilles faciales se prolongeant plus bas dans la ramille. La structure des deux faces de la ramifie est assez différente, le tissu palissadique est à peine développé à la face inférieure. Répartition géogr. — FORMOSE : Mont Mor- rison, Hattsoo-kan-san ; Mont Tebola (1900 m. d'altit.) ; Taito, Giyokusan, Seizan. C. illlll*îiei*aHUMBODT, BONPLAND ET KUNTH, Nov. Sp. et Gen., IL, p. 3 (1817); Masters in Journ. Linn. Soc. (Bot.), XXXI, p. 349, f. 25-27 ; Elwes and Henry, The Trees of Great Brit. and Irel., V, p. 1150. — CHAM^ECYPARIS THURIFERA Endl., Conif., p. 62 (1847). — JUNIPERUS THURIFERA Humboldt in Herb. Les échantillons conservés dans l'Herbier du Mu- séum de Paris sont insuffisants pour permettre de se prononcer avec certitude à leur sujet. Les ramilles sont arrondies, subdistiques, munies de feuilles briève- ment adnées, aeuminées-mucronées, visiblement glan- duleuses sur le dos, rappelant certaines formes de pas- sage du C. lusitanica. Le cône encore très jeune et déta- ché du rameau est arrondi et très glauque, les écailles au nombre de 6, à dos convexe, sont à peine mucro- nées, à mucron réfléchi. Je n'ai pu examiner de graines, le cône très jeune étant encore fermé. D'après la des- cription les graines au nombre de 2-3 par écaille déve- loppée sont subtrigones, ovoïdes, presque aptères ou très étroitement ailées. .l'ai pu constater, d'accord avec MM. Elwes et Henri que la plupart des espèces cultivées si, us le | de C. thurifera appartenaient au C. lusitanica var. Benthamiov même au C. sempervirens. Répartition géogr. — MEXIQUE : Tasco et Tchuitolepec, ait. 1700 m.. Masatlan, Oaxaca, Sierra Madré. Le ClipvessilS Hodg'ilisiî [Chamsecyparis) Dunn in Journ. Linn. Soc. (Bol.), XXXVIII, p. 367 (1908) ; Elwes ami Henry, The Trees of Great Brit. ,in,l Irel., V, ]). 1150, a été avec raison, semble-t-il, séparé du genre Cupressus et on a créé pour lui legenre rOKIOIIia Henry and Thomas. A new genus of ('oui/., in Gard. Chron., I, p. 66 (l'évr. 1911). Arbre haut de 10-15 m. Rameaux aplatis. Feuilles dimorphes el cuspidées souvent marquées de lignes glauques à la face inférieure. Cônes fermés de i- écailles, mûrissant en 2 ans. Graines planes-convexes ou obtu- sément trigones. ovales, longues «le 4 mm., aiguës, à base obtuse, munies de deux ailes très inégales. Je liens de M. Hickel, qui a vu un jeune plant de Fokienia Hodginsii chez M. Ph. de Vilmorin, à Verrières, les renseignements suivants : le Fokienia rappelle beau- coup dans sa ferme de jeunesse le Tliuiopsis dolabrata avec ses feuilles blanc-bleuâtre sur une face, mais les rameaux sont plus plais et les feuilles marginales non recourbées. Cette espèce ne peut être maintenue dans le genre Cupressus. Répartition géogr. — CHINE : Yenping, 600- 700 m. d'alt. (arbres peu développés) ; environs de Foochow (arbres portant des fruits). (Hodgins). Addenda C. Dlicloiixiana Hickel, sp. n. ; C. SEM- PERVIRENS Franc.het, Plantarum sinensium ecloge tert. in Journ. de Bot. (1899), p. 263. Arbor alta, C. horizontali affinis, sed ramulis multum tenuioribus, gracilibus, glaucescentibus, née viridibus, foliis ultimis parvis, obtusiusculis, 1 mm. long., glandulis foliorum c/ , conspicuis : strobitis (:> cm. diam.) globosis, squamis usualiter 8, planiuseulis. marginilus integris ; seminibus (5 mm. long.) subtriquetris, dors,, tomiexis, auguste alatis. Cette espèce, à l'encontre du C. horizontalis, se ca- ractérise tardivement. Des plants de plus de 5 ans, hauts de 2, 5 m., cultivés à Orléans par M. Chenault et d'autres jeunes arbres un peu moins âgés, hauts de 1 m., cultivés à Prafrance par M. Nègre ne portent encore que des rameaux munis de feuilles de jeunesse, aiguës à l'extrémité, appliquées sauf au sommet (fig. 420). Les ramilles sont grêles, parfois un peu platies. Le nombre de cotylédons est de 2 comme dans le C. Iwrizon- talis. Les cônes ont leurs écailles supérieures relative- ment bien plus grandes que dans le C. horizontalis et ordinairement carrées. • 421 ™* C. Dnclouxiana — Fig. 419 : ramnle muni de ramilles a feuilles encore incomplètement caractérisées, gr. nat. (éch. coït, à Orléans). — Fig. 420 : extrémité de ramille couverte de feuilles incomplètement caractérisées X 3. — Fig. 421 : partie de ramille pourvue de feuilles adultes x 3 (éch. pr. Chine). — Fig. 422 : cône gr. nat. (éch. pr. Chine). — Fig. 423, 424 : graines x 5 (éch. pr. Chine). Anatomie — Ramilles adnêes aux feuilles (feuilles incomplètement caractérisées). Les ramilles étant un peu comprimées, la forme de la section varie un peu, elle est plus allongée lorsque les feuilles faciales viennent de se détacher et le tissu de transfusion en- toure complètement le cylindre central. — Niveau 1. Aux extrémités de la section, l'épiderme est formé de cellules à paroi externe épaisse de 4-7 ;ji, bombée ; l'hypoderme non lignifié est haut de 10-12 ;ji et recouvre 1-2 assises palissadiques. Les stomates sont abondants sur les deux grandes faces. Le tissu lacuneux est parfois lâche. Le collenchyme manque ou est très réduit. Il n'existe pas encore de poche sécrétrice. Le tissu de transfusion est développé, ses cellules sont grandes, munies de quelques épaississements vermiformes. Il forme de chaque côté deux grandes bandes ou entoure complètement le cy- lindre central. Le système libéroligneux est divisé en 6 faisceaux et les faisceaux foliaires sont encore dans le cylindre central. — Niveau 2. Il existe toujours des stomates longs de 40-45 \j. env. à la face inférieure des feuilles en deux régions situées à peu de distance des bords et vis-à-vis desquelles l'hypoderme est interrompu. La poche sécrétrice apparaît, elle est petite, externe et interrompt l'hypoderme. Le faisceau libéroligneux fo- liaire sorti du cylindre central est contigu au tissu de transfusion. Les faisceaux caulinaires sont fusionnés deux par deux. — Niveaux 3 et 4. Les stomates man- quent ordinairement à la face inférieure des feuilles. La poche sécrétrice peut atteindre 90-120 jj.. Le tissu de transfusion des feuilles supérieures à celles qui vont se détacher forme deux grandes bandes dans la tige et entoure le cylindre central. Partie libre de la feuille. — Les feuilles faciales et les feuilles latérales ont à peu près la même structure, la forme des premières est seulement un peu plus al- longée. A la base de !a partie libre, pointes épidermiques manifestes, longues de 10-30 ;a. Dents des bords du limbe longues de 10-20 p. Epidémie supérieur muni de sto- mates longs de 50-60 p. Epidémie inférieur à paroi externe épaisse de 6-8 ;ji. Hypoderme non lignifié, haut de 10-12 fi., occupant toute la face inférieure. Tissu palissadique formé souvent d'une assise. Faisceau libéro- ligneux assez éloigné de la face supérieure dès la base de la partie libre. Poche sécrétrice atteignant parfois la base de la partie libre. Ramilles adnèes aux feuilles (feuilles adultes, éch. prov. de Chine, Herb. Mus. Paris). — Différences pré- sentées avec le G. semperviren- : Le collenchyme est très réduit à la base de la partie adnée. Les stomates longs de 40-50 [*, montent un peu plus haut à la face infé- rieure de la partie adnée des feuilles. La poche sécré- trice apparaît plus haut, elle atteint 160-180 ,udediam., elle est souvent interne à l'assise palissadique, mais néanmoins l'hypoderme est interrompu vis-à-vis d'elle. Le tissu de transfusion est extrêmement développé et forme de chaque côté du cylindre central deux grandes bandes se rejoignant presque latéralement. Le faisceau libéroligneux foliaire est presque dès sa sortie du cy- lindre central contigu aux bandes de tissu de transfusion. Partie libre de la feuille adulte. — Ne diffère du C. sempervirens que par : l'hypoderme moins épais, les sto- mates de l'épiderme supérieur longs de 35-45 \i, parfois 50 ix. Répartition géogr. — CHINE : Mo so yn, subsp. autour des pagodes (Delavay) ; Yunnan sen (Ducloux). Culture. — Cette espèce est cultivée en pleine terre en France, à Orléans, dans l'Ouest, en Norman- die, à Prafrance (Gard). Elle résiste bien au froid. La Monographie du genre Cupressus était en fin de publication lors de l'apparition du travail « Unseré Freiland-N adelhôlzer » SILVA TAROUCA, etc., je n'ai pu faire figurer à leur place les indications bibliogra- phiques suivantes extraites de cet ouvrage : 1. C. SEMPERVIRENS et var. horizontalis et stricta p. 174. Nom vulg. : M ittelmeerzy presse. 2. C. MACROCARPA, p. 175, f. 174, M, et var. lutea f. 115. Nom vulg. : Monterey-Zypresse. 3. C. TORTJLOSA, p. 173, f. 174, a-d, et f. 175. Nom vulg. : Himalaya-Zypresse. 4. C. MACNABIANA, p. 174, f. 174, i-k, et f. 176. Nom vulg. : MacnaVs Zypresse. 6. C. GOVENIANA, p. 175 et var. compacta f. glauca, p. 175, f. 139. 7. C. LUSITANICA, p. 175, f. 108 et 174, t-v. Nom vulg. : Portugiesische Zypresse. 12. CHAM/ECYPARIS THYOIDES, p. 168, I. 163, s-v, et p. 169, les var. ericoides (var. squarrosa, Ret. pseudo-squarrosa, Frenela ericoides). andelyensis, nana, nana f. pygmaea et glauca (var. kewensis). 13. CH. LAWSONIANA, p. 167, f. 163, p-r, et p. 167 les var. squarrosa, forme de jeunesse : ericoi- des, forme de passage; pyramidalis, et p. 168, les var. pyramidalis f. ereeta-viridis (C. erecta-viridis) f. Ifi6. erecta-glauca [monumentalis nova), f. Rosenthalii, f. Alumii, f- conica (f. Wisseli) f. 113 ; var. pendilla f. alba, aurea, vera ; var. nana avec les f. minima f. 167, minirna glauca f. 137, forstekiana (f. forstekensis), f. 131, et pygmaea; var. prostrata forme rampante, naine (0,10-0,50 m.), prospérant dans les endroits ensoleillés ; var. fili forints {filifera), et f. compacta f. 167 ; var. inlertexta ; var. glauca robuste et f. Beissneriana ; var. argentea et f. nivea ; var. aurea et f. lutea pi. V et Westermanni ; var. variegata et f. albospica, versicolor f. 168, argenteo- varie gâta f. 114, albo-variegata. — En Autriche le C. Lawsoniana peut être cultivé jusqu'à 1500 m. d'alt. dans le Tyrol méridional. Cette espèce de culture facile craint peu les ravages des insectes. 14. CH. PISIFERA, p. 166, f. 163, f-k, et p. 166, les var. squarrosa f. 162 et les f. dumosa et sulphurea ; var. plumosa f. i ï 2, fréquemment plantée et atteignant 5-10 m. env., et p. 167 les var'. plumosa f. aurea, flaveseens, albospica, argentin, glaucescens pi. 1Y ; var. filifera \<'up. pisif. var. filifera, var. filiformis) f. 63 ; var. aurea ; var. nana et f. aurea ; var. pyramidalis forme dressée atteignant 3-5 m., et f. stricta et colum- naris. 15. CH. OBTUSA,p.l65, f. 163,a-e,etp. 165,lesvar- erieoides atteignant 13 m. ; var. erecta ; var. nana et f compacta et pygmaea ; var. pendula (Ch. obtusa var- filiformis) ; p. 166, var. lycopodioides et f. aurea f. 111 ; var. breviramea, var. aurea pi. VI, et f. gracilis aurea et Keteleeri ; var. variegata et f. albospica. P. 28, ajouter à la description : Arbre atteignant parfois 50 m. de haut. Le C. sempervirens croît assez lentement et vit longtemps. En Italie les individus âgés de 500-600 ans ne sont pas rares, certains auraient été plantés, dit on, il y a environ 1900 ans. (Cf. Le Jardin, IX (1895). p. 217 et XIX (1905), p. 81. P. 32, ajouter à la bibliographie de la var. indica : C. fast Whileyana Carr., Tr. Conif., éd. 2, p. 147. P. 56. ajouter à la bibliographie de la var. Ben- thami : C. Cunninghami horl. P. 73, ajouter à la m nonymie de la var. er coides : Ch. ericoidrs Carr., Tr. Conif.. éd 2. p. 140 ; C. eri- oides hort. ; Juniperus ericoides et Frenela ericoides horl.. ap. Beissn. Handb. Nadelh., p. 67 ; Ret. pseudo- squarrosa Carr., le — Le C. thyoïdes est signalé par Carrière comme commun au Canada. D'après Ma- cou n, Catalogue of canadian plants 1883) cette espèce signalée aux Iles du Cap Breton et à Three-Mile House près Halifax (Lawson) n y est peut-être pas spontanée. Britton et Browx dans leur Illustrated Flora of the Northern States and Canada ne mentionnent pas le C. thyoïdes du Canada. P. 85, ajouter à la synonymie de la var. stricta : Ret stricta hort. ap. Gord. Pinet., éd. 2, p. 428. P. 86, ajouter à la synonymie du C. obtusa : Ret. tetragona Barron ap. Gordon, Pinet., éd. 2, p. 429. P. 89, ajouter : Le Ch. obtusa f. formosana Hayata in Gard. Chron. (1908), p. 194 et FI. Mont. Fo-mos., p. 208, f. 5, est une forme proche du C. formosensis, à cônes de 8 mm. de diam., à graine.-, plus petites que dans le type. Formose : Shinko. Arizan dans les Monts Morrison. — Ajouter à la synonymie de la var. lycopo- dioides : Ret. monslrosa hort. ap; Carr., Tr. Conif., éd. 2, p. 132. 94 - RESUME SUR LES USAGES La plantation des Cyprès a lieu d'être recom- mandée : 1° au point de vue ornemental et surtout pour la création d'abris ou brise-vent ; 2° pour les qualités que présente le bois de beau- coup d'espèces, principalement la résistance aux agents atmosphériques destructeurs et à l'attaque des insectes ; 3° Pour le boisement de certaines pentes arides et dénudées sur lesquelles d'autres essences ne pour- raient croître. L'huile essentielle de Cyprès est d'un emploi peu courant bien qu'elle ait été préconisée dans le traite- ment de la coqueluche (1). RESUME SUR LA CULTURE Espèces de la section Eucupressus S'il y a peu d'espèces de la sect. Eucupressus rus- tiques sous le climat de Paris, par contre dans l'ouest et la région méridionale de la France presque toutes les espèces peuvent être cultivées et sont même sou- vent subspontanées. Dans la région méditerranéenne les_ brise-vent formés de C. fastigiata, de C. horizontalis et de C- macrocarpa, sont très nombreux. Les Cyprès demandent en général des terrains un peu secs, profonds, ils redoutent les sols trop humides. Les graines peuvent germer très peu de temps après l'ouverture des cônes (voir p. 10) mais l'époque la plus favorable pour les semis est le printemps. Dans certaines espèces les graines conservent pendant des année? leur pouvoir germinatif. Les semis s'effectuent en pots si l'on dispose de peu de graines ou en pleine terre, si les graines sont nombreuses. Pour les semis en pleine terre, il faut choi- sir un endroit abrité des vents, ensoleillé et un sol poreux. La germination est rapide. Il est utile de ga- rantir les jeunes plants en hiver même dans la région méditerranéenne, surtout si les semis ont été faits en automne, les plantules craignant les- basses tempéra- tures et les vents très violents. On repique ordinaire- ment la deuxième année de semis, en pots ou en pleine terre. La transplantation est une opération assez dé- licate, la reprise est à peu près impossible lorsque les racines ont été mises à nu. On peut transplanter ensuite tous les 2-3 ans en avril-mai dans les régions froides, août-septembre dans les régions tempérées. Il est indis- pensable que les plants ne soient jamais enfoncés plus profondément dans le sol qu'ils ne l'étaient auparavant. (1) Bravo in Revista de Chile (1892) et Soltmann in Thérapie der Gesenn-arl (1704). Le bouturage et le greffage permettent de multi- plier les variétés horticoles. Les boutures se font ordi- nairement en serre et l'enracinement a lieu en quelques semaines. On prend les rameaux sous un nœud en arra- chant un morceau de vieux bois. Les greffes se font facilement en placage ou en fente de côté sur le C. fastigiata et au besoin sur le C. Lawsoniana, le Biota orientalis ou le Juniperus virginiana. La reprise est prompte et facile. Le sujet doit être planté au moins un an d'avance et autant que possible issu de graine. La greffe en fente latérale doit être effectuée à quelques centimètres du collet de la racine du sujet, le greffon peut ainsi s'enraciner. On choisit comme greffons des rameaux d'un an ou même de deux ans, voisins de la racine. La ligature est faite solidement. On doit tenir les individus greffés à l'abri du soleil et de l'excès d'humidité. Quand la coalescence est complète on coupe le sujet un peu au-dessus de la greffe et le greffon pousse dressé sur le sujet. Espèces de la section Chameecyparis. Les espèces appartenant à la sect. Chamsecyparis sont rustiques sous le climat parisien. Elles supportent le plein air, demandent une terre assez légère mais repo- sant sur un sous-sol perméable car elles redoutent l'excès d'humidité. Un sol argileux ou sablonneux légèrement ombragé leur convient. Les semis doivent être faits au printemps, en pots si les graines sont peu nombreuses, en pleine terre dans le cas contraire. Si l'on sème en pleine terre et que la terre soit forte, il faut ajouter un peu de terre de bru- yère ou de silice. Le repiquage se fait en pots ou en pleine terre. La multiplication peut se faire par bouture ou par greffe. Les boutures se font en pots assez facilement, de préférence avec des rameaux non caractérisés ; les individus sont alors presque aussi beaux que lors- qu'ils sont issus de graines. Les vigoureux rameaux latéraux servant au bouturage peuvent mesurer 20- :t() cm. Les boutures doivent être préservées du froid. Le bouturage se fait en pleine terre de juillet-septem- bre. Au printemps l'enracinement est opéré. Les formes éricoïdes fixées, souvent stériles ou reproduisant la forme normale adulte lorsqu'elles sont fertiles, se mul- tiplient par greffe (1). Les greffes réussissent bien; On prend ordinairement comme sujet le Biota orientalis ou plutôt le C. Lawsoniana. Le marcottage peut être utilisé pour les formes lâches et naines s'enracinant facilement. Les jeunes rameaux courbés vers le sol sont recouverts de terre sablonneuse. Le marcottage s'opère surtout au prin- temps (1) Hickel in Bull. Soc. Dendr. Fr. (1911), p. 154 Liste des principaux ouvrages cités MORPHOLOGIE EXTERNE Aiton, Hortus Kewensis or a Catalogue of the plants cultivated in the Royal botanicGarden at Kew. London (1810-1813). Autran, Durand et Crépin, Hortus Boissierianus, Enumêration des plantes cultivées en 1805 àValleyres ( Vaud) et à la Pierrière (1896). Beissner, Handbuch der Nadelholzkunde. Berlin (1891). Bongard, Veget. i/is. Sitcha in Mém. Ac. St-Pétersb., s. VI, II (1833). Brandis, Forest Flora of North and Central India. Lond. (1874). — Indian Trees, 3« éd. Lond. (1911). Brotero, Flora lusilanica (1804). Camus (E. 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P. 83, supprimer dans la synonymie de la var. squarrosa, Ch. ericoides Carr Table alphabétique des noms vulgaires Alaska Cedar 66 Alaska Cypress 66 Arbre de .Montpellier 33 Arbre du solei1 86 Arizonazypresse 57 Bentbam's Zypresse 56 Blaugi'iine Cypresse 52 Cay duong S Pexu 33 Céder Cypresse 70 Cèdre blanc 70 Cèdre de Bussaco 52 Cèdre de Goa 52 Cèdre de Portugal 52 Cedro 52 Cedro blanco del deserto 52 Chandang 59 Chinese weeping cypress 59 Chiparos 28 Chinese weeping cypress 59 Chiparos. 28 Cipresso 28, 33 Cipresso femina 28 Cipresso maschio 33 Cyprès à fruit de pois 80 Cyprès à gros fruit 36 Cyprès de Bentham 56 Cyprès de Cachemire 63 Cyprès de Goa 52 Cyprès de Gowen 48 Cyprès de l' Arizona 57 Cyprès de Lawson 74 Cyprès de Montpellier 33 Cyprès de Nutka 66 Cyprès d'Italie 28 Cyprès fastigié 28 Cyprès femelle 28 Cyprès funèbre 59 Cyprès horizontal 33 Cyprès japonais 86 Cyprès pyramidal 28 Cypresse mit abstehenden -Fsten 33 Cyprès toruleux 41 Cyprès toujours vert 28 Deodar 41 Devi diar 41 Dwarf Cypress 51 Erbsenfriichtige-Cypresse 80 Faux-cyprès à fruit obtus 86 Faux-cyprès de Lawson 74 Faux-cyprès porte-pois 80 Faux-thuia 70 Feuerbaum 86 Fu-si-no-ki 86 Galla 41 Ginger Pine 74 Gowen's Cypress 48 Grossfriichtige Cypresse 36 Gulla 41 Gulrai 41 Hangende Lebensbaum-Cypresse 89 Hen hak 86 Himalaya-Zypresse 93 Himalayan Cypress 41 Himuro 83 Hi-no-ki 86 Hinoki Cypress 86 Hinoki-Lebensbaumcypresse 86 Hinoki-Scheinzypresse 86 Hiyoku-hiba 85 Hohe Cypresse 41 Horizontal Roman Cypress 33 Japanese Cypress 86 Kallain 41 Kaschmirzypresse 63 Kugel-Cypresse- 70 Kugel-Scheinzypresse 70 Kurzastige Lebensbaum-Cypresse 89 Kwa-furi-hach 90 K'wa Hak 80 Large fruited cypress 36 Lawson's Cypress 74 Lawson's Lebensbaumcy presse 74 Lawson's Scheinzypresse 74 Leauri 41 Macnab Cypress 45 Mac-Nab's Cypress 45 99 — Mac-Nab's Cypresse 45 Mac-Nab's Zypresse 93 Mediterranean Cypress 28 Mexican Cypress 52 Mittelmeerzypresse 93 Modoc Cypress 47 Monterey Cypress 36 Monterey-Zypresse 93 Nootka Céda" 66 Nootka Sound Cypress 66 Xutka-Cypresse 66 Xutka-Lebensbaum-Cypresse 66 Nutka-Scheinzypresse 66 Oregon Cedar 74 Pea-fruited Cypress 80 Peechou 59 Pee Chow 59 Peh 59 Poh 59 Port Oxford Cedar 74 Portugiesische Zypresse 93 Raisal 41 Raisalla 41 Saksin 59 Sarai 41 Saras 28 Sarru 41 Saru 28 Sarw 28 Saulenformige Cypresse 28 Sawara 80 Sawara Cypress 80 Sawara-Lebensbaum-Cypresse 80 Savvara-Scheinzypresse 80 Shimofuri-hiba 83 Shinobu-hiba 84 Sitka Cypress 66 Sitka Scheinzypresse 66 Sonnenbaum 86 Sonnen-Cypresse 86 Soorahvhy 41 Ssarvi Kuhi 33 Surah vyu 41 Surai 41 Surin 41 Surroo 41 Tchenden 59 The chinese weeping Cypress 59 The funeral Cypress 59 The weeping Cypress 59 Trauer-Cypresse 59 Tsiang-soung 59 Upright Roman Cypress 28 Weicholzscheinzypresse 80 Weisse Céder 70 Weisse Zeder 70 White Cedar 70, 74 Yellow Cedar 66 Yellow Cypress 66 Table alphabétique des genres, espèces et variétés Chamseeyparis acuta Hort 86 — atrovirens Hort 73 — Boursierii Carr 74 — argentea Carr 78 — — aurea Carr 78 — nana Carr 78 — breviramea Maxim 89 — erecta viridis Hort 78 — ericoides Carr 93 — excelsa Fisch 66 - formosensis Mats 90 — Keteltri Stand 90 — kewensis Hort 73 — — glauca Hort 73 — Lawsoniana Pari 74, 93 — alba pendula Hort 78 — albo-maculata Hort 79 — albo-picla Hort 79 — albo-spica Hort 79 — Alnini Hort 78 — argentea S. T 93 nivea S. T 93 — argenteo-i'ariegata Hort 79 — atrovirens Hort 79 — aurea S. T 93 — lutea S. T 93 - Weste manni S. T 93 — aureo-variegata Hort 79 — aureo-spica Jur. 79 — Beissneriana Hort 79 — rasuarinifolia Hort 79 — — compacta Hort 79 — nova Hort 79 — — crispa Con 79 — Depkeni Beissn 78 — erecta alba Kees 78 — erecta glauca Hort 78 — erecta viridis Hort 78 — erico des S. T 93 — filifera Hort 78, 93 — gracilis Hort 78 filiformis Hort 78, 93 — compacta S. T 93 — elegans Hort 78 Forstekiana Hort 79, 93 fragrans Hort 79 — argentea Hort 79 — conica Hort 79 Fraseri Hort 78 glauca Hort 79, 93 — Beissneriana S. T 93 gracilis Wat 78 — nana Beissn 78 — pendula Hort 7 8 gracillima Hort 78 intertexta S. T 93 lutea Hort 78 lutescens Hort 78 magnifica aurea Hort 79 minima glauca Hort 78 monumentalis glauca Hort 78 monumentalis nova Hort 78 nana Hort 78 — alba Hort 78 — albo-spica Hort 78 — albo-variegata Hort 78 — argentea Hort 78 — compacta Hort 78 — forstekiana S. T 93 — forstekensis S. T 93 — glauca Hort 78 — minima S. T 93 — glauca S. T 93 — pygmsea S. T 93 nivea Hort 79 ochroleuca Hort 78 Overeynderi Hort 79 pendula Hort 78 — alba S. T 93 — aurea S. T 93 — vera Hort 78 prostrata Hort 79, 93 — glauca Hort 79 pygmtea argentea Hort 78 — 101 — — pyramidalis Sm 78, 93 - alba Hort 78 Alumii S. T 93 — conica S. T 93 — erecta glauca S. T 93 — — erecta viridis S. T 93 gracilis Hort 78 — latea Hort 78 — gracilis Hort 78 Rosenthalii S. T 93 Wisseli S. T 93 — robusla Hort 78 — — argentea Hort 78 iinrra Hort 78 glauca Hort 78 — Shawi Hort 79 — squarrosa S. T 93 — stricto cserulea Hort 78 — tortuosa Hort 79 — variegata S. T 93 — alba Hort 79 — albospica S. T 93 — — albo-variegata S. T 93 — — argenteo-variegala S. T 93 — versicolor S. T 93 — Weisseana Hort 79 — Westermanni Hort 78 — Worlei Sm 79 Lawson ii Parl 7i leptoelada H. u. H 73 nootkatensis Pipe 66 — nana S. T 69 compacta S. T 69 compressa S. T 69 — gracilis S. T 69 — nidiformis S. T . . 69 — pendula S. T 69 nutkaensis Ledeb 66 — argenlen-variegata Hort 69 — aurea Hort 69 — aureo-variegata Hort 69 - compacta Hort 69 — glauca Hort 69 — compressa Hort 69 — glauca Hort 69 — aureo-variegata Hort 69 — vera Hort 69 — gracilis Hort 69 — lutea Hort 69 — nidiformis Hort 69 — pendula Hort 69 — viridis Hort 69 nutkatensis Spach 66 - oblusa Sieb. et Zucc 86, 93 — albo-spica Hort 90 — albo-variegata Hort 90 — argentea Carr 90 — aurea Hort 90, 93 — gracilis aurea S. T 93 — Keteleeri S. T 93 — breviramea Mast 93 — congesta Hort 90 — erecta Hort 90, 93 — ericoides Hort 90, 93 — filicoides Hort 89 — filiformis S. T 93 — formosana Hayata 93 — gracilis aurea Hort 89 — lycopodioides Carr 89, 93 — — aurea S. T 93 — magnifica Hort 90 — aurea. Hort 90 — nana Carr 89 — — albo-variegata Hort 89 - — aurea 89 — compacta S. T 93 — gracilis Hort 89 — pygmeea S. T 93 — pendula (Mast.) 89, 93 — pygmsea Carr 89 — aureo-variegata Hort 89 -- squarrosa Hort 90 — te ragona aurea Hort 90 — Troubetzkoyana Hort 89 — variegata S. T 93 — albospica S. T 93 pendula .Max 89 pisifera Sieb. et Zucc 80, 93 — aurea Hort 85, 93 — — nana Hort.. 85 — aureo-variegata Hort 85 — erecta Hort 85 — filifera Bessn 85, 93 — — aurea Hort 85 — gracilis Hort 85 - — nana Hort 85 — nana Hort 85 - — — aurea S. T 93 — aureo-variegata Hort 85 - — plumosa Beissn 84, 93 — alba Hort 84 - — — albo-spica S. T 93 - — — argentea Hort 84, 93 - — — aurea Hort 84, 93 — nana Hort 8^ - — — flavescens Hort. 84, 93 — glaucescens S. T. 93 — pyramidalis S. T 93 — columnaris S. T 93 stricto S. T 93 — — squarrosa Beissn.. 83 — — — aurea Beissn 84 — — — dumosa Beissn S4, 93 — sulphurea IIort 84, 93 — — Standishi Hort 85 — — stricta Hort 85 — — — lutescens Hort 85 - plumosa Hort 84 — pu.rn.ila Ho ht 73 — spheeroidea Spach 70 — Andelyensis Carr 73 — — atro-virens Kn 73 — — aurea Hort 73 — — ericoides B. u. H 73 — — fastigiata glauca Beissn 73 — — glauca Endl 73 — — Hoveyi Beissn 73 — — kewensis Carr 73 — — nana Endl 73 — pendilla Hort 73 — — pygmsea Carr 73 — — pyramidata Carr 73, 97 — — variegata Endl 73 — squarrosa S. ET Z 83 — — leptoclada Endl 83 — — Veitchi. Hort 83 — thurifera Endl 91 — thyoides B. S. et P 70, 93 — — andelyensis S. T 93 — — ericoides S. T 93 glauca S. T 93 — kewensis S. T 93 nana S. T 93 — pygmsea S. T. . 93 — — squarrosa S. T.. 93 — variegata Hort 73 Cupressus — americana Trautv 66 — amœna Koch 59 — ARIZONICA Greene 57 — bonita Le mm 57 — compacta S. T 59 — aromatica Gord 56 — attenuata Gord 50 — australis Koch. . , 32 — BAKERI Jeps 47 — Benthami Endl 56 — — arizonica Mast 57 — — Knightiana Mast 56 — Bourgeauii Hort 48, 74 — Boursierii Carr 74 — Bregeoni Hort 32 • calijornica Carr 50 — gracilis Nels 45 CASHMERIANA Royle 63 cernua Hort 45 conoidea Spad 28 Corneyana Gord 44 cornuta Carr 48 Coulteri Forbes 52 Cunninghami Hort 93 Doniana Koch 32 Drummundii Hort 41 DUCLOUXIANA Hick 91 Ehren bergii Kunze 52 elegans L\v 56 elongata Salisb 28 erecta viridis Hort 93 ericoides Hort 93 excelsa Scott 57 expansa Hort 33 fsemina Ces 28 FASTIGIATA DC 28 — Bregeoni Hort 32 — cereiform is Carr 32 — conforta Carr 32 — Fortuselli Hort 32 — horizontales DC. 33 — monstrosa (Gord.) 32 — thuisefolia Kn. a. P 32 — variegata Hort 32 — Whitleyana Carr 93 Fernandii columnaris Hort 32 Fernandii pyramidata Hort 32 flagelliform is Kn. a. P 41 — Hort 52 FORMOSEXSIS Henry 90 Fortuselli Carr 32 fragrans Kellogg 74 FUNEBRIS End- 59 — Koch 44 — glauca Mast 63 — gracilis Carr 63 glandulosa Hook 45 glauca Lam 52 — pendula Hort 52, 57 globulifera Parlât 35 goensis Hort 52 GOVENIAKA (Goiveniana) Gord 48, 93 Goveniana Jeps 50 — attenuata Carr 50 — compacta Hort 50 — glauca S. T 93 — cornuta Carr 48 — glauca Carr 50 — gracilis Carr 50 — Huberiana Carr 50 — parva Le M M 50 — IO} — — pendula E. a. H 50 — pygmsea Lemm 50 — Sargentii E. A. H 50 — viridis Carr 50 gracilis Gord 45 guadalupensis Sarg 57 guadalupensis Wats 39 Hartwegii Carr 36 — fastigiata Carr 39 himalayensis Hort 41 Hodginsii DuNN 91 HORIZOXTALIS Mill 33 — fastigiata Mouillef 28 — flagellifoniiis Tod 35 — pendula Audib 35 — protuberans Carr 35 — variegata Carr 35 insignis Hort 28 Ksempferi Hort 50 Karwinskyana Reg 52 kewensis Hort 52 Knightiana K. a. P.. 56 — chamsecyparissoides Carr 57 — compacta Carr 57 — glauca Carr 57 — gracilis Hort 57 — virgata Carr 57 Lambertiana Carr 36, 40 LAWSONIANA Murr 74 — alba pendula Hort 78 — albo-maculata Hort 79 — albo-picta Hort 79 — albo-spica Hort 79 — Alumi Hort 78 — argentea Gord 78 — argenteo-variegata Hort 79 — atrovirens Hort 79 — aurea Gord 78 — aureo-spica Hort 79 — aureo-variegata Hort 79 — Beissneriana Hort 79 — Bowleri Hort 79 — californ ica Hort 79 — casuarinifolia Hort 79 — compacta Hort 79 — crispa Hort 79 — Depkeni Hort 79 — erecta E. A. H 78 — — alba Hort 78 — — filiformis E. A. H 78 — — glauca Hort 78 — — viridis Hort 78 — ericoides E. A. H 79 — filifera Hort 78 — — gracilis Hort 78 — filiformis Hort — elegans Hort — Forstekiana Hort — fragrans Hort — argentea Hort — conica Hort — Fraseri Hort — glauca Hort — gracilis Hort — — aurea E. a. H — nana Hort — pendula Hort — gracillima Hort — intertexta E. a. H — juniperitia E. A. H — lutea Hort — — gracilis E. A. H — lutescens Hort — magnifica aurea Hort — minima glauca Hort — monumentalis glauca Hort. monumentalis nova Hort... — nana Hort — alba E. A. H — — albo-spica, Hort — al bo- va rie gâta Hort — — argentea Hort — compacta Hort — — glauca Hort — nivea E. a. H — ochroleuca Hort 79 78 — — Overeynderi Hort 79 — patula E. a. H 78 — pendula Hort 78 — — — vera Hort 78 — — prostrata Hort 79 — — — glauca Hort 79 — pygmsea argentea Hort 78 - — pyramidalis Hort 78 — — — alba Hort 78 — — — lutea Hort 78 — gracilis Hort 78 — robusta Hort 78 — — — argentea Hort 78 — aurea, Hort 78 — glauca Hort 78 — — Rosenthali Hort. 78 — — Shaivi Hort 79 — Smithii E. A. H 78 — — Stewarti Hort 78 — stricta E. A. H 78 — — — cxrulea Hort 78 — — — viridis Hort 78 — — tortuosa Hort 79 — — variegata alba Hort 79 — versicolor Hort 79 — Weisseana Ho ht 79 — Westermanni Hort 78 Wisseli E. a. H 78 — Worlei Hort 79 — Youngi Mast 78 Liban! glauca Kn 52 Lindleii Klot 52 lugubris Sai 28 LUSITANICA Mn.1 52, 93 — Benthami Carr 56 — elegans Gord 52 — glauca E. A. H 57 — Lindlei/i Carr 52 — patula fructu minore Tournef 52 — pendilla Hort 57 — Skinneri E. a. H 57 — tristis Carr 57 — variegata Laws 57 MACNABIANA (MAC NABIANA) Murr. 45, 93 MACROCARPA Hartw 35. 93 — cserulea glauca. Hort 40 — Crippsii Gord 40 — farallonensis .Mast. 40 — fastigiata. K. a. P 39 — flagelliformis Gord 40 — guadnlupensis Mast 39 — Lambert ia.ii a Mast 40 — lutea Kent 40 — lutescens Hort 40 — sulfurea Hort 40 — variegata Lem 40 — alba Hort 40 — aurea Hort 40 majestiea K. A. P 41, 45 Mas Ces 33 meta etc. Tournef 28 mexicana Koch 52 mexicana glauca Koch 57 Nabiana Mast 45 nana Hort 73 — Mariaia, etc. Pluk 70 nepalensis Loud 41 nivalis Lindl 45 nivea Hort 50 NOOTKATENSIS Don 66 — ar genteo-variegata Hort 69 — aurea Hort 69 — aureo-variegata Hort 69 — compacta Hort 69 — glauca Hort 69 — compressa Hort 69 — glauca Hort 69 — aureo-variegata Mort 69 — vera Hort 69 graeilis Hort 69 lutea K. \. II 69 — nana Hort 69 — nidifera Rov 69 — nidiformis Hort 69 — pendula Hort 69 viridis Hort 69 n utkaensis 66 nutkana Torr 74 nutkatensis IIook 66 OBTUSA C. Koch 86 — albo-spica Hort 90 albo-variegata Hort 90 — argentea Hort '.Kl — aurea Hort 90 — breviramea Mast 89 Crippsii E. a. H 90 — erecta Hort 90 — ericoides Hort 90 — filicoides Hort 89 - aurea Kent 90 — graeilis aurea Hort 89 — lycopodioides Mast 89 magnifica Hort 90 aurea Hort 90 nana (Carr.) 89 albo-variegata Hort 89 — aurea Hort 89 graeilis Mort 89 — pendula (Mast.) 89 — pygmsea Carr 89 aureo-variegata Hort 89 — squarrosa Hort 90 tetragona narra Mast 90 — Troubetzkoyana Rov 89 occidentalis Hort 36 orientalis Hort •■• palustris Salisb 70 patula Sl'AD 33 pendens Mueli 86 pendula. Arei 59 pendula Griff 41 pendula L'Hérit 52 PISIFERA Koch 80 aurea Hort 85 uana Hort 85 variegata Hort 85 filifera Hort 85. 93 aurea Hort 85 graeilis Hort 85 — filiformis Hort 93 — nana. Hort 85 a lirai variegata Hort. 85 — plumosa Mast 84 n/ha Hort 84 - io5 - argentea Hort 84 aurea Hort 84 — nana Hort 84 — flavescens Hort 84 — squarrosa Mast 83 — aurea Hort 84 — dumosa Hort 84 — sulphurea Hort 84 — Standishi Hort 85 — stricto. Hort 85 lutescens Hort 85 pygmsea Sarg 50 pyram idalis T. T 28 ramos extra se spargens, etc. Tournef 33 réfracta Carr 28 Reinwardtii Hort 36 religiosa Hort 57 religiosa Kn 45 — nana Hort 45 Royleana Koch 32 Sargentii Jeps 48 Schomburgkii Hort 52 SEMPERVIRENS a L 28, 93 sempervirens ,3. L 33 sempervirens Franch 91 — Bregeoni Hort 32 — cereiformis (Carr.) 32 — contorta (Carr.) 32 — fastigiata Hans 28 — flagelliformis Tod 35 — globulifera Parl 35 — horizontales Loud 33, 93 — indica Royle 32 — monstrosa Gord 32 — pendula (Audib.) 35 — protuberans (Carr. ) 35 — pyramidalis Nym 28 — sphserocarpa Parl 35 — stricta Ait 28, 93 — thujsefolia K. a. P 32 — umbilicata Parl 35 — variegata Hort 35 — variega'.a Gord 32 sempervirens seu C. thyoides Rom 70 sinensis Lee 52 — glauca Hort 52 — pendula. Hor 52 Skinneri Hort 57 Smithiana Hort 41 sphserocarpa Parl ?5 sphieroidea pendula Hort 73 squarrosa Laws 83 stricta Mill 28 Tchugatskoy Parl 66 - tetrasona Hort 52 — thuiseformis Parker 28 — thuieeoides L\v 28 — thuioides glauca Hort 73 — thurifera H. B. et K 91 -- thurifera LlNDI 52 thurifera Schlecht 56 — elegans Hort 56 — THYOIDES L... 70. 93 — atrovirens Laws 73 — aurea Sarg 73 — ericoides Sarg 73 — fastigiata glauca Hort 73 — glauca Hort 73 — Hoveyi E. A. H 73 — kewensis Hort 73 — — leptoclada Kent 73 — nana Loud 73 — pendula Hort 73 — variegata Loud 73 — tortulosus Griff 41 — TORULOSA Don 41, 93 — lorulosa Lindl 36 — Corneyana Carr 44 — fUiformis Carr 45 — funiperoides Carr 45 — kashmiriana Kent 63 — majeslica Gord 45 — microcarpa Carr.. 45 — nana Hort 45 — religiosa nana Hort 45 — Tournefortii Carr 45 — — viridis Carr 45 — torulosis Griff 41 — Tournefortii Audib 33 — Tournefortii Ten 41 — Uhd ana Gord 52 — umbilicata Parl 35 — Whitl yana Hort 32 Fokieniu — Hodginsii H. a. Th. Frenela — ericoides- Hort. 93 Juniperus — chinensis Corneyana Gord 45 — ericoides Hort 93 — glauca Hort 52 — Mac Nabiana Laws 45 — thurifera Humb 91 Rcliuîs|»oi*a ( ES<>dii]«»>|»<>fii ) — andelyensis Carr 73 — ericoides Zucc 73 filicoides Veitch 89 — filifera Stand 85 — aurea Hort 85 — gracilis Hort 85 — junebris Sieb 58 — Fusinoki Zucc 86 — Keteleeri varie gâta Hort 90 — leptoclada Gord 73 — leptoclada Zucc 83 — lycopodioides Hort 89 — aurea S. T 89 — monstrosa Hort 93 — Nobleana Hort 89 — (ihtusa S et Z 86 — aurea Gord 90 congesta Hort 90 — erecta Hort 90 pii^iiisea Gord 89 — — varicgata Carr 90 — pisifera S. et Z 80 — aurea Hort 85 — erecta Hort 85 — stricto Hort 85 — plumosa Veitch 84 — sulphurea Hort 84 — pseudo-squarrosa Carr 93 squarros S. et Z 83 — — glauca Hor 83 — leptoclada Gord 73 — stricto Hort 93 — tetragona Barron 93 — tetragona aurea Kent 90 Thuia (Thuya) — excelsa Bon g 66 — obtusa Mast 86 — breviramea Mast 89 — filicoides Mast 89 — lycopodioides Mast 89 — pendula Mast 89 — pisifera Mast 80 — filifera Mas 85 — plumosa Mast 84 — squarrosa Mast 83 — pseudo-squarrosa S. T 93 — pygmtea Hort 89 — sphœroidalis Rich 70 — sphseroidea. Spreng 70 — glauca Hort 73 — nana Hort 73 — varicgata Hort 73 Thuiofisis (Thuyopsis) — boréale Hort 66 — borealis Fisch 66 — — compacta Hort 69 — compressa Hort 69 — — glauca Hort 69 — gracilis Hort 69 — : — pendula Hort 69 — — çiridis Hort 69 — eu pressoides Carr 66 — Tchugatskoy Hort 66 — Tchugatskoy» Hort 66 \% i - ^. C O O J^ UNIVËRSITY OF B.C. LIBRARY 3 9424 00623 2273 C 997 Jhis book is for use in Library Building ONLY