LES DIATOMÉES HISTOIRE NATURELLE, PRÉPARATION CLASSIFICATION & DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES LE D« J. PELLETAN AVEC UNE INTRODUCTION A L'ÉTUDE DES DIATOMÉES Par M. J. DEBY ET UN EXPOSÉ DE LA CLASSIFICATION DES DIATOMÉES Par M. Paul PETIT Avec 463 gravures dans le texte et 7 planches II Premier Fascicule . PARIS JOURNAL DE MICROGRAPHIE 17 RUE DE CERNE 17 1889 LES DIATOMÉES PARIS IMPRIMERIE TYPOGRAPHIQUE J. BOLBACH 23 RUE DE LILLE. 23 LES DIATOMÉES HISTOIRE NATURELLE, PRÉPARATION CLASSIFICATION & DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES LE D^ J. PELLETAN AVEC UNE INTRODUCTION A L'ÉTUDE DES DIATOMÉES Par M. J. DEBY ' ET UN EXPOSÉ DE LA CLASSIFICATION DES DIATOMÉES Par M. Paul PETIT Avec 200 gravures dans le texte et 2 planches II PARIS JOURNAL DE MICROGRAPHIE 17, RUE DE BERNE, 17 1889 TABLE SYSTÉMATIQUE DRS MATIKUES SUITE DE LA SECONDE PARTIE DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES CHAPITRE XII 5^ Tribu. — Amphiprorées 1 — — Genre Amphiprora 5 CHAPITRE XHI 6^ Tribu. — Nitzschiées 7 — — I. G. iMlzschia 8 — — 2. G. BacHtaria 25 — — 3. G. TryblioneUa 26 CHAPITRE XIV 7« Tribu. — Surirellées 32 — — 2. G. Cymaloplenra 34 — — 3. G. Campylodiscus 36 — 4. G. Surirella 38 — — 5. G. Podocyslis 49 CHAPITRE XV 8« Tribu. — Synedrées 50 — — 1. G. Slaurosira 50 — -- 2. G. Thalassiothrix, Toxarium, As- terionella 53 — 3. G. Synedra 55 VI TABLE SYSTEMATIQUE CHAPITRE XVI 9" Tribu. — Eunotiées 63 — ■ — ^ 1. G. Eimotia, Himanlidium 64 — — ^ 2. G. Pseudo-Eunotia , AcUnella ... 69 CHAPITRE XVII 2° S ous- famille : COCCOCIIROMATICÈES . 10« Tribu. — Fragilariées 71 — — 1. G. CiDupyioslra, Cymatosira , Raphoneis , Met'idion 72 — — 2. G. Diatoma, Denlicala, Fragi- laria 76 CHAPITRE XVIII 11" Tribu. — Plagiogrammées 81 — — I. G. Diineregramvfi.a .... 81 — — 2. G. Glyphodestnis 83 — — 3. G. Plagiogramma 85 CHHPITRE XIX 12" Tribu. — Trachysphéniées 87 — — G. Tracliysphenia , Sceptroneis, Opephora, Peronia 87 CHAPITRE XX 13" Tribu. — Licmophorées 90 — — G. Podosphénia 91 — — G. Licmophora 92 — — G. Climacosphenia 95 CHAPITRE XXI 14" Tribu. — Tabellariées -. . 96 — — 1. Tabellariées à deux cloisons (G. Diatomella , Grammato - pliora) 97 — — 2. Tabellariées à cloisons multiples et à endochrôme rayonnant (G. Rhabdonema, Striatella) . . . . 101 — — 3. Tabellariées à cloisons multiples et à endochrôme épars (G. Tes- sella, Telracyctus, Biblarium, Gomphogramma , Tahetlaria , Hyalosiriu 104 DES MATIERES VII CHAPITRE XXII 15^ Tribu. — Rhizosoleniées 108 — — G. Rhizosolenia , Cylindrotheca . 109 CHAPITRE XXIII 16'^ Tribu. — Ch^tocérées 112 — — 1. Chaetocérées à valves semblables (G. Bacieriastrum, Çhaetoceros. 113 — — 2. Chaetocérées à valves dissembla- bles (G. Diclaclia, Goniothecimn, Hercolheca , Periptera , Syste- phanin, S lephanoyonia, Synden- drimn, Synngidium 116 CHAPITRE XXIV 17* Tribu. — Biddulphiées 120 — — 1. G. Hemiaulus , Anaulus. . . . 122 — — 2. G.Ja7iïschia,Porpeia,Terpsmoë. 125 — — 3. G. Isthmia, Eucampia 127 — — 4. G. Ditylum 129 — — 5. G. Triceralium, Amphitetras . . 131 — — 6. G. Biddulphia, Çeralaulus . . . 145 CHAPITRE XXV 18' Tribu . — Eupodiscées 152 — — 1. G. Aub'scus, Pseudauliscus, Eupo- dis-cus 153 — — 2. G. Hemidiscus , Euodia, Roperia, Eunologramma 157 — — 3. G. Ceslodiscus , Craspedoporus , Aulacodiscus , Actinodiscus , Acti- nocyclns 158 CHAPITRE XXVI 19* Tribu. — Héliopeltées 162 — — G. Actinoptychus 162 — — G. Polymyxus 165 — — G. Heliopella 166 — — G. Halionyx 168 CHAPITRE XXVII 20^ Tribu. — Astérolamprées 169 — — G. Asteromphalus , Asterolam- pra 169 VIII TABLE SYSTKMl/riQlR DKS MATIKRKS CHAPITRE XXVIII 21* Tribu. — CosciNODiscÉES 172 — 1. G. Arachnoïdiscus , Coscino- discus 173 — 2. G. Heterodictyon, BrighticelUa Cra^jtedodiscifs , Porodiscus , Dictyopyxis 184 CHAPITRE XXIX 22" Tribu. — XANTHToyn'xiDiÔKS 186 1. G. CresweUia 186 2. G. SLephanopyxis ... . 187 3. G. SU'phanodiscvs 187 -- 4. G. Pyxidicnla , Xanihio- pyœis, Dictyopyxis 188 — 5. G. Skeletonema , Strangulo- nema 189 CHAPITRE XXX 23" Tribu. — Gaillonellées ou MÊLosiKKh;,s 101 — — — 1. G. GalLonella ou MeAorisa. . 193 — — — 2. G. Podosira , Ilyabodiscus . 202 — — -- 3. G. Cyclolelln. 205 TROISIÈME PARTIE Liste générale des diatomées signalées en France jusqu'à ce jour, par M. H. Paragaixo 213 Bibliographie générale des Diatoirées 283 XII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 5° TRIBU AMPHIPRORÉES Les AmphiprorÉes constituent un petit groupe d'espèces présen- tant les mêmes caractères généraux que les Naviculées, et qui ne forment qu'une dépendance de cette dernière tribu. La disposition de l'endochrùme, en deux lames doublant la face connective et se rejoignant dans le voisinage des raphés, est la même chez la plu- part des espèces; il y a un nodule médian et deux nodules termi- naux, mais sur la surface, ordinairement bombée, delà valve règne Fig. 266. — Amphiprora alata, Ehb. 1, face valvaire ; 2, face connective. une crête saillante ou carène, plus ou moins élevée, droite ou tordue en S, sigmoïde, et le plus souvent formée de deux arcs, dont l'un va d'un nodule terminal au nodule médian et l'autre du nodule médian à l'autre nodule terminal, de sorte que le frustule est rétréci au niveau de ce nodule ou du petit axe et que, vu par la face connective, il présente la forme d'un chiffre 8 à ventres 1 2 LES DIATOMEES plus OU moins bombés, suivant que les demi-arcs de la carène sont plus ou moins saillants. De plus, de chaque côté, entre la carène et le bord de la valve, règne une ligne saillante, résultant comme d'un repli de la surface de la valve, et formant ce qu'on appelle une aile. Quelquefois, la carène forme sur toute la longueur de la valve une crête saillante, à peu près droite dans sa direction, mais le plus souvent cette crête est, comme nous l'avons dit, contournée en S, formée de deux arcs courbés en sens contraire qui se raccordent au nodule médian. Cet aspect tient Fig. 267. — Amphiprora pulchra, Bailey. surtout à ce que la carène forme sur la demi-valve supérieure une saillie inclinée dans un certain sens, à droite par exemple, tandis que dans la demi-valve inférieure elle est inclinée en sens con- traire, à gauche. D'où il résulte naturellement que la ligne de faîte de la carène décrit une courbe en S. Si les choses sont ainsi sur la valve qui est devant les yeux de l'observateur, elles sont en sens contraire sur la valve qui est par derrière, c'est-à-dire' que la crête saillante est inclinée vers la gauche dans la demi-valve supérieure, vers la droite dans la demi-valve inférieure, en suppo- sant bien entendu qu'on n'a pas retourné le frustule. Quant aux lignes saillantes, replis ou ailes, qui régnent de cha- XII. DESCRIPTION 3 que côté de la valve entre la carène et chacun des bords, elles suivent de loin la courbure de la carène elle-même, comme on le voit sur la face valvairc de VAiuphiprora alata, Ehb. (Fig. 'iGC^.) On comprend, d'après cette disposition, que si l'on examine sous un grossissement suffisant, 300 diamètres par exemple, surtout avec un objectif à grande ouverture numérique, la face valvairc d'une de ces espèces, il faut faire varier la mise au point pour voir la ligne de faite de la carène, et la surface même de la valve. Ces parties ne se trouvent pas du tout au même niveau, et la quantité dont il faudra abaisser l'objectif, quand il a été mis au point sur la crête de la carène, pour le mettre au point sur la surface de la valve, permettra d'apprécier la hauteur verticale de la carène. De même, lorsqu'on examine dans des conditions semblables la face connective, laquelle a, comme nous l'avons dit, la forme d'un 8, dans ces espèces, toutes les parties du frustulo ne viennent pas au point en même temps; les deux carènes, celle de la valve droite et celle de la valve gauche, ne sont pas visibles en même temps, et cha- Fig. 268. — Coupe de VAmphiprora baltîca, Pf. (d'après Pfitzer). cune n'apparaît au point que pour une de ses moitiés, par exemple la dsmi-carène supérieure droite avec la demi-carène inférieure gauche, et la demi-carène supérieure gauche avec la demi-carène inférieure droite. En effet, en raison de la torsion en S de ces carènes, les deux arcs qui composent chacune d'elles ne sont pas dans le même plan. Nous insistons peut-être trop longuement sur ces détails pratiques, mais nous le faisons parce que c'est grâce à eux que l'on arrive à se rendre bien compte de la forme souvent compliquée de ces espèces. C'est qu'en effet, la complication de ces frustules peut être encore plus grande. C'est ce qui a lieu, par exemple, dans V Ainjjhiprora paludosa, W. Sm, où l'on voit non-seulement une carène tordue en S, mais le frustule lui-même tordu autour de son grand axe, de telle sorte que le demi-frustule supérieur et le demi-frustule infé- rieur sont dans des plans perpendiculaires l'un à l'autre et que si, par exemple, le premier est dans un plan orienté de l'est à l'ouest, le second est dans un plan orienté du nord au sud. 4 LES DIATOMEES On conçoit que, par cette torsion, la zone connective se trouve considérablement resserrée et que, par conséquent, la couche d'en- dochrùme qui la double en dedans a ses deux lames appliquées l'une sur l'autre, si bien qu'en n'en voit qu'une. Voici, d'ailleurs, ce que dit M. Paul Petit à propos de cette Diatomée : « Cette espèce, en forme de 8 de chiffre, est tordue de telle façon « que la moitié supérieure se trouve à angle droit avec l'inférieure^ « et, de plus, elle a les valves si repliées qu'il existe fort peu d'es- « pace entre les deux côtés de la zone. On comprend alors que les « deux parties de l'endochrôme se soudent entre elles et que l'œil ne « perçoive plus qu'une seule lame. C'est précisément à cause de « cette disposition anormale que M. Pfîtzer sépare V Araphiprora « paludosa, W. Sm., des autres espèces, tandis que je n'y trouve « qu'une simple modilication de l'endochrôme établissant le passage « au groupe des NitzschiÉes, dont l'endochrôme formé d'une seule « lame est placé diagonalement dans le frustule. (1) » Mais toutes les espèces ne présentent pas une forme aussi com- plexe et il en est de beaucoup plus simples, qui ne sont point tordues quoique ayant une carène sigmoïde, et d'autres, même, qui ont la carène droite. Toutes, d'ailleurs, montrent sur les valves des stries transversales, dont les perles s'alignent quelquefois distinctement en stries longitudinales. Ainsi, nous pouvons définir les AmphiprorÉes comme des Diato- mées à frustules naviculoïdes ayant un endochrôme disposé en deux lames, comme dans les Naviculées, des valves bombées parcou- rues par une carène, droite ou sigmoïde, accompagnée de chaque côté par une ligne saillante placée entre la carène et les bords de la valve. Il y a deux nodules terminaux et un nodule médian situés sur la surface de la valve et aussi sur la carène, qui s'abaisse aux extrémités et au milieu pour rejoindre les nodules, formant ainsi deux arcs internodulaires plus ou moins saillants. D'où il résulte que, vu par la face connective, le frustule paraît plus ou moins contracté en 8, au niveau du nodule médian. Les valves sont striées transversalement. La carène peut être droite dans sa direction, quoique formée de deux arcs internodulaires situés dans un même plan. Les espèces ainsi constituées sont les Amphiprora (Ehb.) proprement dits. La carène peut être sigmoïde parce que les deux arcs qu'elle forme ne sont pas dans un même plan et s'inclinent l'un d'un côté, l'autre de l'autre côté. C'est le sous-genre Amphitropis . Nous réunissons ces différentes formes, ainsi que le sous-genre (1) P. Petit, Essai d'une Classification des Diatomées, {Bull, de la Soc. bot. de France, T. 23 et 24, 1877. — page 10.) XII. DESCRIPTION 5 Plagîotï'opis, dans le genre principal Amphiprora, le seul qui compose cette tribu . V Amphiprora lepidoptera, Greg., a une forme allongée, navi- culoïde, avec des extrémités pointues. La carène est droite, assez peu saillante, bi-arquée, les deux arcs un peu déjetés d'un môme côté, séparés par un nodule médian robuste, et laissant bien voir de l'autre côté le repli de la valve. FjCs stries sont fines, au nombre de 21 dans 1 cent, de mm. Le frus- tule, vu par la face conneclive, est peu contracté au milieu, avec des extrémités obtuses, et mesure de 10 à 20 cent, de mm. C'est une espèce marine. V Amphiprora maxima, Greg., marin aussi, présente un carac- tère qui le fait distinguer au premier abord: c'est une aire lisse, Fîg. 269. — Amphiprora lepidoptera, Greg. 1, face valvaire; 2, face connective. (Dans cette figure de la face connective !a partie située au-dessus de ^la ligne transversale représente la face antérieure du frustule, et la partie au-des- sous, la face postérieure.) comme un stauros, laissée par les stries autour du nodule médian. Il n'y a que 14 stries dans 1 cent, de mm., formées de perles qui s'alignent en files longitudinales. Le frustule est très large par la face connective, et très contracté au milieu. Il mesure de 10 à 16 cent, de mm. fi LES DIATOMÉES h'Amphiprora alata, Kz, aies valves elliptiques à extrémités pointues. La carène est sigmoïde et marquée sur sa crête de points allongés (4 points environ dans 1 cent, de mm.). De chaque côté de la carène est une aile saillante. Les valves sont marquées de stries fines et perlées, de 14 à 16 dans 1 cent, de mm. Le frustule, plus ou moins tordu autour de son axe longitudinal, est large par sa face connective, contracté en 8, avec une zone plissée en long. Il a de 5 à lo cent, de mm. Cette espèce se trouve dans l'eau de mer et aussi dans les eaux moyennement salées. (Fig. 266.) VAmphiprora paludosa, W. Sm., présente un aspect ana- logue, mais ses valves sont relativement plus longues et moins larges. La carène est sigmoïde et les stries sont plus fines, 19 à 20 dans 1 cent.de mm., et souvent marquées d'une manière inégale. Le frustule est très tordu autour de son axe longitudinal, très contracté au milieu, avec une zone connective à plis longitudinaux fins et ser- rés. Les ailes saillantes, de chaque côté de la carène, font vers les extrémités une ondulation en revers d'habit facilement visible sur la face connective. Cette espèce, qui vit dans les eaux plus ou moins salées, ne dépasse pas 8 cent, de mm. de long. V Amphiprora ptulcJvra, Bailey, des eaux salées américaines, se trouve aussi, d'après M. H. Van Heurck, sur les côtes d'Oldenbourg. C'est une belle espèce, dont la carène sigmoïde forme des arcs très saillants et dont,- par conséquent, la face connective est très con- tractée au milieu. (Fig. 276). Citons encore Y Amphipirora elegans, W. Sm., dont les valves, très bombées, sont longues, minces et pointues, avec une carène droite, très latérale, et un repli latéral très visible sur la face con- nective. Il y a 13 stries, perlées, dans un cent, de mm. et une petite surface lisse autour du nodule médian. La face connective est large, avec les extrémités tronquées carrément. C'est une belle espèce marine, qui peut atteindre jusqu'à 30 cent, de mm. V A^nphiprorà Van Heiirckii, Grun., est beaucoup plus petit: 6 cent, de mm. de long. Ses valves sont longues et minces, poin- tues, avec une carène très latérale et un repli formant une courbe brusque vers le tiers inférieur et le tiers supérieur de la valve. Les stries sont très fines, 22 environ dans 1 cent, de mm. La face con- nective est large et elliptique, très peu contractée au milieu. C'est une jolie espèce marine. (Voir PI. YI). XIII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 6" TRIBU NITZSCHIÉES § 1. — Caractères Les NiTzscHiÉES ont un endochrôme qui n'est formé que par une seule lame, mais perforée au centre, au niveau du noyau cellulaire, d'une ouverture elliptique plus ou moins grande. Normalement, cette lame unique repose par son milieu sur le milieu d'une des zones ; elle double ainsi tout une des faces connectives du frustule et se replie sous les deux faces valvaires adjacentes , mais sans se réfléchir sous la face connective opposée. Fig. 270. — Coupe transversale schématique montrant la disposition de l'endochrôme. 1. chez le Nitzschia palea, W. Sm. 2. chez le Nitzschia linearis, W. Sm. Mais, en raison de la forme, très variable, des frustules dans cette tribu, la forme de la lame d'endochrôme peut elle-même varier. Ainsi, dans les espèces très aplaties sur la face connective, et très minces sur la face valvaire, la lame endochrômatique s'aplatit aussi et ne forme plus qu'un seul feuillet qui traverse le frustule diago- nalement, logeant le noyau dans son ouverture centrale. C'est ce 8 LES DIATOMÉES qu'on comprend facilement en examinant les deux coupes du Nitzschia jpalea et du Nitzschia linearis, représentées Fig. 270. Enfin, il peut arriver encore que la lame d'endochrôme étant très étroite dans ces espèces linéaires, elle soit entièrement divisée en deux par l'ouverture centrale. On conçoit aisément comment ces différentes dispositions de l'en- dochrôme dérivent les unes des autres. Les frustules dans cette tribu ont, avons-nous dit, des formes très variées ; ils peuvent présenter une face valvaire elliptique, quatre ou cinq fois plus longue que large, ou bien représenter une aiguille plus ou moins longue, droite, courbe ou sigmoïde. Il n'y a pas de raphé ni de nodules, quelquefois seulement un rudiment de nodule médian ; mais, sur chacune des valves, existe une carène plus ou moins saillante et marquée de points de formes diverses. Le plus souvent, les '•arènes sont situées dans des posi- tions diamétralement opposées sur le frustule (Fig. 270). Mais, quel- quefois aussi, elles sont placées aux deux bords d'une même face connective {Nitzschia Amphioxys. W. Sm). Enfin, les valves sont marquées de stries transversales parfois difficiles à résoudre en perles, et qui peuvent constituer des tests utiles pour l'étude des objectifs. Ajoutons que, chez les Nitzschiées, les frustules sont ordinaire- ment libres, rarement renfermés dans des tubes, quelquefois im- plantés par une de leurs extrémités dans une petite masse mucila- gineuse amorphe, quelquefois encore réunis les uns aux autres en tablette. Libres, il sont ordinairement doués de mouvements assez vifs. M. Paul Petit admet dans cette tribu trois genres seulement : Nitzschia, Bacillaria et Tryhlionella (1). M. Grunow avait établi, en 1877, le genre Hantzschia, qui présente les deux carènes sur une même face connective ; à l'exemple de M. Paul Petit, nous le réunissons aux Nitzschia. § 2. — Nitzschia Le genre Nitzschia est extrêmement nombreux et le classement des espèces, très diverses de formes, qui le composent est difficile. M, Grunow a grandement contribué à y mettre de l'ordre en établis- sant certaines coupes, que nous conservons en partie. (1) C'est par suite d'une erreur typographique que Je genre Amphiprora a été répété plus haut, T. I,page 198, dans la tribu des Nitzschiées. 11 appartient à la tribu des Amphiprorées, qu'il constitue, comme nous l'avons dit, à lui tout seul. XIII. DESCRIPTION 9 Ces espèces ont pour caractère distinctif, outre ceux qui appar- tiennent à la tribu tout entière, une carène le plus souvent excen- trique, porfoismême tout à fait marginale, marquée dépeints per- lés très visibles, et des valves munies de stries ordinairement, mais pas toujours, en nombre plus considérable que les points carénaux. Les frustules sont mobiles, droits ou courbes ou même sigmoïdes. Un premier groupe à établir parmi les Nitzschia constitue le genre Hantzschia, de Grunow, que M. P. Petit n'a pas conservé. Dans ce groupe, les valves sont arquées et les carènes présentent Fig. 271. — Nitzschia [Hantzschia) Amphioxys, Grun. 1, face valvaire ; 2, face connective. 3, Nitz. Amphioxys, var. elongata, Grun. des points carénaux qui se prolongent sur la valve en côtes plus ou moins longues, laissant à la partie médiane un espace où se trouve un rudiment de nodule. Ce groupe forme, par cette disposition, un passage aux Amphiprorées. De plus, les carènes, au lieu d'être situées dans des positions opposées diamétralement, l'une sur une valve, l'autre sur l'autre valve, sont marginales et limitent les deux bords d'une même zone connective, de sorte qu'en regardant le frustule par cette face, on voit à la fois les deux carènes ponctuées 10 LES DIATOMÉES de chaque côté de la zone, tandis que par l'autre face connective on n'en voit aucune, si ce. n'est par transparence. Les frustules sont, comme nous l'avons dit, arqués, de sorte qu'ils présentent un côté convexe ou dorsal et un côté concave ou ventral. C'est sur le bord ventral de chacune des valves qu'est la carène. Les stries, transversales, finement ponctuées, sont toujours plus nombreuses que les points ou côtes de la carène. Le type de ce groupe est le Nitzschia {Hantzschia) Amphioxys, Grun. qui a les valves peu arquées, mais avec les extrémités allon- gées, atténuées rostréos. Les points de la carène sont gros, étirés trans- versalement en très courtes côtes, au nombre de 7 à 8 dans 1 cent. de mm., tandis qu'il y a 16 à 17 stries dans le même espace. Les deux points carénaux médians sont écartés, ménageant ainsi la place d'un nodule rudimentaire ou virtuel. L'espèce, qui vit dans les eaux saumàlres, a une taille très variable, de 4 à 7 1/2 cent, de mm. Elle fournit, d'ailleurs, de nombreuses variétés, ordinairement plus longues, mais ayant les points carénaux et les stries moins serrés : tels sont les N. Amphioœys var. intermedia, N. Amph. var. onajor, N. A7nph. var. vivax, Grun., dont la taille varie de 8 à 12 cent, de mm. et qui sont à la fois plus longs et plus larges que le type. — Le N. Amphioxys var. elongata, Grun., est beau- coup plus long et peut atteindre jusqu'à 22 cent, de mm., mais il n'est pas plus large. Il peut être beaucoup plus arqué, mais les points carénaux et les stries ont à peu près le même écartement que dans le type. Le Nitzschia (Hantzschiajvirgata, Grun, est plus large, plus grand et plus fort (13 cent, de mm.), avec des rostrations arron- dies presque capitées, des points carénaux plus gros, moins serrés, se prolongeant davantage en côtes. Il n'y a que 4 ou 5 points caré- naux et 13 stries dans 1 cent, de mm. Il est marin. Le Nitzschia (Hantzschia) marina, Grun., autre espèce marine, n'a guère que 8 cent, de mm. de long, mais les points carénaux se prolongent on côtes faibles sur toute la largeur de la valve. Il y en a 6 dans 1 cent, de mm. comprenant entre deux côtes voisines deux stries à granulations alternées. Les Nitzschia types ont la carène de chaque valve opposée dia- métralement à celle de l'autre valve. Cette carène occupe d'ailleurs des situations diverses sur la valve, depuis la ligne médiane jusqu'à l'extrême bord ; c'est ce que l'on désigne par les termes de « carène médiane, » ou « centrale», et de « carène excentrique », « carène laté- rale », « carène marginale ». Malgré cette situation diamétralement opposée sur les deux valves, on peut encore voir, sur la plupart des XIIl. DESCRIPTION 11 espèces, les deux carènes à la fois (jiiand on regarde le frustule par la face connective ; seulement elles ne sont pas dans le même plan. Les Nitzschia rivax' W. Sm. et N. Petitiana, Grun., font une sorte de transition des Nitzschiées Hantzschiées aux Nitzschiées lypes. Les valves ont encore un côté convexe et un côté droit, c'est- à-dire un bord dorsal et un bord ventral ; mais la carène, très laté- rale ou marginale, ne présente plus à son milieu un vestige de nodule médian. Le Nitzscliia v/'raœ, W. Sm., présente 12 à 18 stries transver- sales dans 1 cent, de mm. Son bord ventral est droit; le bord dorsal, à peu près parallèle à l'autre, se recourbe seulement vers les extrémités qui sont rostrées. Il est marin et a environ 10 cent, de mm. de long. Fig. 272. — Nitzschia vivax, W. Sm. Le Nitzschia Petitiana, Grun., est moitié plus petit. Son bord dorsal est régulièrement convexe, dessinant un arc dont le bord ventral droit serait la corde, avec des bouts rostres. Les stries sont beaucoup plus fines: 27 à 30 dans 1 cent, de mm. C'est aussi une espèce marine. Le groupe des Nitzschiées lancéolées a les valves en forme de lancette avec une carène très latérale, et des points carénaux allongés transversalement. Les principales espèces de ce groupe sont les suivantes : Le Nitzschia lanceolata, \Y. Sm., a, par la face valvaire, une forme lancéolée très longue, élargie au milieu, avec des extrémités aiguës; mais la face connective est assez large, renflée au milieu, 12 LES DIATOMÉES fusiforme, avec des extrémités tronquées, arrondies, et une zone connective plissée longitudinalement. Sur la face valvaire, on voit une carène marginale, avec des points carénaux un peu allongés transversalement, équidistants, au nombre de 5 à 7 dans 1 cent, de mm., et de jolies stries fines, 30 dans 4 cent, de mm. C'est une grande espèce d'eaux saumàtres, mesurant 20 cent, de mm. de long., sur moins de 2 c. de mm. de large. Elle fournit une variété minor qui ne dépasse pas 6 cent, de mm. et une variété minima qui n'atteint que 2 centièmes. Le Nitzschia suhtilis, Grun., est une espèce linéaire, insensi- blement atténuée jusqu'aux extrémités, qui sont pointues. La face connective est un peu plus large, avec les bouts tronqués carré- ment. La carène, marginale sur les valves, a de 7 à 10 traits caré- naux dans 1 cent, de mm. Les stries sont très fines, 30 à 32 dans 1 cent de mm. C'est une espèce qui vit dans l'eau douce et atteint plus de 9 cent, de mm. de long sur seulement 1/2 cent, de large. Le Nitzschia palea, W. Sm., est relativement plus large sur la face valvaire, avec des extrémités brusquement atténuées, un peu rostrées. Les traits carénaux sont au nombre de 10 à 12 et les stries fines: de 33 à 36 dans 1 cent, de mm. Le frustule atteint 6 cent, de mm. de long sur 1/2 de large. C'est une espèce commune dans les eaux douces. Elle fournit aussi plusieurs variétés : Nitzschia palea var. debilis, plus étroite ; N. palea, var. tenuirostris, à rostres plus longs et plus minces ; etc. Le Nitzschia microcephala, Grun., est une petite espèce à forme naviculoïde relativement large, à extrémités un peu capitées, à carène marginale, avec environ 12 points carénaux et 33 stries transversales dans 1 cent, de mm. Elle vit dans l'eau douce et n'a pas plus de 1 1/2 cent, de mm. de long sur 1/3 de large. Le Nitzschia conwmnis, Rab., a une forme naviculoïde un peu resserrée au-dessous des extrémités. La face connective est relative- ment large, renflée au milieu, avec les extrémités tronquées. La carène, marginale, a 10 à 11 points et les valves 33 stries environ dans 1 cent, de mm. Le frustule n'a que de 2 à 3 1/2 cent, de mm. de long. Il est commun dans les eaux douces et fournit quelques variétés. Le Nitzschia amphibia, Grun, est encore une petite espèce à forme naviculoïde, avec des extrémités atténuées et même un pea rostrées ; 7 à 8 gros points dans 1 cent, de mm. sur la carène, mar- ginale, et 16 à 17 stries dans le même espace sur les valves. Elle n'atteint que 4 cent, de mm. de long sur 1/2 de large et vit dans l'eau douce. Citons encore \q Nitzschia frustulmn, Grun., naviculoïde sans XIII. DESCRIPTION 13 rostration des extrémités, et dont on rencontre parfois les frustules réunis, valve contre valve, en séries de quelques individus. Il a environ 10 points carénaux et 22 stries dans 1 cent, de mm. Sa longueur ne dépasse pas 4 centièmes de mm. sur 1 de largeur. Il habite les eaux un peu salées et donne de petites variétés dont le Fig. 273. — 1. Nitzschla bilobata, W. Sm. 2. Nit:schia vermiciilaris, f. minor. Hantz. 3. Nit^scMa insignis. var. méditer ranea, Grun. N. frusiuhmi 'pe-rpusilla, Rab., chez lequel les valves sont beau- coup plus étroites. C'est surtout cette variété que l'on rencontre par courtes séries de frustules accolés en tablettes. Le Niizschia bilobata, W. Sm., est une espèce curieuse par sa 14 LES DIATOMEES forme qui, au premier abord, quand on regarde le frustule par la face valvaire, rappelle un peu celle de certains Amphiprora. En effet, l'un de ses côtés, celui sur lequel règne la carène , est remar- quablement déprimé au centre, tandis que l'autre ne l'est pour ainsi dire pas, ou même est quelquefois un peu bombé. Les extrémités sont recourbées et aiguës. La carène-, qui est latérale, sans cepen- dant être marginale, suit le contour du côté bi-arqué ; il n'y a pas de nodule médian au centre de la dépression de la carène, mais les deux points carénaux médians laissent entre eux un espace simulant parfois assez nettement un pseudo-nodule. Ces points carénaux sont allongés transversalement, au nombre de 7 environ dans 1 cent, de mm. Les stries sont fines : 17 à 19 dans 1 cent, de mm. La face connective est large, très déprimée au petit axe, avec des extré- mités brusquement tronquées et une zone connective plissée longi- Fig. 274. — Nitzschia epitheinioïdes , Grun. 1, 2, face valvaire. 3, face connective. tudirialement (Fig. 273, I). L'espèce, qui est marine, a de 8 à 15 cent, de mm. C'est, ainsi que £on nom l'indique, à un Epithetnia que res- semble le Nitzschia Epitheinioïdes, grâce à sa forme un peu courte et large, à la dépression médiane du côté caréné, qui forme un côté ventral, et surtout aux côtes qui traversent la valve. La carène, très latérale, n'est pas tout à fait marginale, les points en sont al- longés transversalement et les stries, entre les côtes, sont fines, au nombre de 24 dans 1 cent, de mm. La face connective est large, elliptique, resserrée au petit axe, traversée par les côtes, avec une zone plissée transversalement. C'est une espèce dont Kiitzing avait fait un Surirella lœris. Quelques espèces voisines ont aussi des formes curieuses en ce qu'elles rappellent d'autres espèces appartenant à des tribus diffé- rentes. Tel est le Nitzschia Denticula^ Grun., ainsi nommé de sa XIII. DESCRIPTION 15 ressemblance avec un Dentïcula, forme appartenant aux Fragi- LARiÉEs. Ses valves sont étroites, lancéolées, à extrémités atténuées, traversées de côtes plus fortes du côté de la carène, entre lesquelles sont des stries ponctuées, lo à 18 dans 1 cent, de mm. La carène est marginale. C'est une petite espèce des eaux douces, de 2 à 4 1/2 cent, de mm. de long. Tel est encore \g Nitzschia sinuata, Grun., dont les valves ont les bords ondulés et sont élargies au petit axe par un angle saillant comme certaines Tabellariées. Les côtes ne traversent que la moitié de la valve et sont de la même épaisseur sur toute leur longueur. Il y a 18 stries perlées transversales dans 1 cent, de mm. La carène est marginale. Cette espèce, d'eau douce, n'a que 4 cent, de mm. de long. Une de ses variétés, plus petite, très élargie au milieu par des angles saillants, ressemble tellement à un Tahellaria qu'on lui en a donné le nom : Nitzschia sinuata, var, Tahellaria. C'est une jolie petite diatomée d'eau douce, délicatement marquée de stries ponctuées (22 stries dans 1 cent, de mm.) Un certain nombre d'espèces forment un groupe fort remarquable par la forme en S qu'affectent les frustules considérés par la face connective; aussi les a-t-on désignées sous les noms de Sigmoïdées et de Sigmèes, suivant que leur carène est centrale ou un peu laté- rale; nous les réunissons sous le nom de Sigmoïdes. Elles sont très longues et ont ordinairement la face valvaire droite ou un peu flexueuse ; mais, en raison de leur forme, elles reposent le plus sou- vent sur une face frontale (comme les Pleurosigma sur une face valvaire) de sorte que l'on voit, sur un plan un peu plus profond, la carène ourlant le bord du frustule. Le Nitzschia sigmoïdea, W. Sm. est l'espèce la plus com- mune de ce groupe ; elle vit d'ailleurs dans les eaux douces et peut atteindre jusqu'à près d'un demi-millimètre de long sur 11 à 12 cent, de mm. de large. La face valvaire, droite ou un peu flexueuse, avec les extrémités atténuées, présente des stries transversales fines : 23 1/2 à 26 dans 1 cent, de mm., coupées par une carène cen- trale. Celle-ci est formée de gros points qui se touchent comme des dentelures, au nombre de 5 à 7 dans 1 cent, de mm. La face con- nective, étroite, longuement sigmoïde, a les extrériiités brusquement tronquées, arrondies du côté de la carène, que l'on voit sur l'un des côtés. La zone est finement striée. C'est une des plus jolies espèces de la tribu des Nitzschiées, et elle était naguère très employée comme test pour les objectifs moyens. (Fig. 275). (1). (1) Le Nitzschia sir/moïdea, figure parmi les remarquables préparations montées comme tests par M. J. Tempère, à Paris. 16 LES DIATOMEES M. Paul Petit a signalé aux environs de Paris (1) une variété curieuse du Nitzschia sigmoïdea, variété qui a été retrouvée depuis dans plusieurs localités. Vue par la face valvaire, elle est ondulée comme un serpent. C'est le N. sigmoïdea, var. undulata, P. Pet. Il a environ 6 points carénaux dans 1 cent, de mm. Fig. 275. — 1. Nitzschia sigmoïdea, W. Sm. 2. Nitzschia sigma, var. intersedens, Grun. 3. Nitzszhia spalulata, Breb. Le Nitzschia Brebissonii, W. Sm., paraît être une variété du N. sigmoïdea, plus courte, plus large, moins sigmoïde, avec des (1) P. Petit. — Liste des Diatomées et des Desmidiées observées dans les environs de Paris. (Bull, de la Soc. Bot. de Fraoce, T. XIII, 1876, et T. XIV, 1877. XIII. DESCRIPTION r stries plus fortes : 9 à 1 1 dans 1 cent, de mm. Elle ne dépasse guère 31 à 3o cent, de mm. de long sur 1/2 de large. Elle habite les eaux saumàtres et aussi les eaux douces. Une autre variété, le N. sigmoïdea annoricana, Gr., est plus courte encore et plus large ; elle compte :22 stries dans 1 cent, de mm. (1, Fig. 276). Le Nitzschia vermicularis, Grun., est une espèce distincte, vivant dans les eaux douces et plus petite que le Nitzschia sig- moïdea ; il n'a, dans sa plus grande taille, que 22 cent, de mm. de long sur 1/2 cent, de mm. pour la face valvaire et 1 cent, au Fig. 276. — 1. Nitzschia signioîdeavàT. armoricana, Grun. 2. Nitzschia sigma, \V. Sm. 3. Nitzschia angularis, W. Sm. (face valvaire). 4. Nitzschia thermalis, Grun. plus pour la face connective. Cette face connective est longuement sigmoïde, av^ec des extrémités brusquement tronquées ; en raison du peu d'épaisseur du frustule, on voit facilement à la fois la carène des deux valves qui parait ourler le bord de chaque côté. Les points carénaux sont plus courts et plus serrés que dans le N. sig- 2 18 LES DIATOMÉES onoïdea : de 6 à 7 dans 4 cent. 4e mm. ; les stries sont aussi plus fines : de 32 à 34 dans le même espace (2, Fig. 273). LesNitzschiées Sigmées ontpour type XaNitzschia sigma,\\. Sm. , jolie espèce un peu sigmoïde par la face vahaire, plus sigmoïdc encore sur la face connective, mais dont les extrémités, sur cette même face connective, sont insensiblement atténuées, pour finir même en pointe. Sur la face valvaire, la carène n'est plus mé- diane, comme dans les espèces précédentes, mais notablement latérale. Elle présente 7 à 9 points carénaux dans 1 cent, de mm. Les stries sont fines, au nombre de 22 à 24 dans 1 cent de mm. et le frustule mesure jusqu'à 2.") cent, de mm. de long sur 1 de large. C'est une espèce qui vit dans les eaux salées (2, Fig. 276). Cette espèce fournit plusieurs variétés, parmi lequclles nous cite- rons le N. sigma, var. iniersedens, Grun., plus long que le type (jusqu'à 30 cent, de mm. sur 4 de large) et plus sigmoïde encore sur la face connective. Les points carénaux sont un peu moins serrés, mais les stries sont plus fines et plus nombreuses : de 27 à 30 dans 1 cent, de mm (2, Fig. 275). Le N. sigma var. sigmatella, Grun.. est encore plus long, et d'après M. H. Van Heurck, peut atteindre jusqu'à 4o cent, de mm. sur 1/2 seulement de large sur la face valvaire. Il a 25 à 26 stries et 8 à 41 points carénaux dans 1 cent, de mm. Il habite aussi les eaux saumàtres, à l'embouchure des fleuves. Le Nitzschia valida, Cl. et Grun., long, mince, souvent droit, mais aussi quelquefois plus ou moins sigmoïde, avec des extrémités atténuées, parait être une variété du Nitzschia sigma. La carène est latérale avec 4 points dans 1 cent, de mm. Les stries sont finement perlées, au nombre de 18 dans 1 cent, de mm. Le frus- tule mesure 47 cent. C'est une Diatoméc marine et exotique. (Iles Vierges, baie de Campéche). Le Nitzschia obtusa, W. Sm, a la carène plus latérale que chez les Nitzschiées Sigmées vraies, mais non marginale, La valve est droite, non sigmoïde ; cependant, l'une des extrémités est tron- quée obliquement d'un côté tandis que l'autre extrémité est tron- quée de l'autre côté. La carène, où l'on compte 5 à 6 points dans 4 cent, de mm., subit une inflexion rentrante à son milieu, où se trouve une trace de nodule médian. Il y a 26 stries environ dans 4 cent, de mm. et le frustule a de 42 à 25 cent, de mm. de long sur une largeur de 46 à 20 fois plus petite. La face connective est encore nettement sigmoïde. Cette espèce, qui habite les eaux plus ou moins salées, fournit des variétés plus petites qui ont le même habitat. XIII. DESCRIPTION 19 Le Nitzschia linearis, Ag., n'est plus sigmoïdc sur aucune de SCS faces; ses valves, très longues et très étroites, sont encore tronquées obliquement et même un peu recourbées à leurs extré- mités, mais du même côté. La face connective est beaucoup plus large, droite, avec des extrémités arrondies ou un peu tronquées à rextj'cme bout. La carène, latérale mais non marginale sur la face m^ Fig-. 277. — Nitzschia sigma, var. valida. Cl. et Gr. valvaire, présente 8 à 40 points dont les deux médians, marquant une petite inflexion rentrante, sont un peu écartés, ménageant la place d'un nodule virtuel, ïl y a 30 stries dans 1 cent, de mm., finement perlées. Le ft'ustule peut atteindre jusqu'à 18 centièmes de millimètre. C'est une espèce commune dans les eaux douces. 20 LES DIATOMÉES Sa variété N. linearis var. tenuis est moins longue ; commune aussi. Le Nitzschia vitrea, Norman, ressemble au précédent, mais il vit dans les eaux salées, sa face connective est plus large avec une zone plissée longitudinalement ; ses points carénaux sont plus gros, sub-quadrangulaires, moins serrés, ainsi que les stries : 5 à 6 points carénaux et :22 stries dans 1 cent, de mm. Le frustule n'atteint que 43 centièmes de mm. de long sur un 1/2 de large sur la face valvaire, mais jusqu'à 2 1/2 sur la face connective, qui est un peu resserrée au niveau du petit axe. Avec le Nitzschia insignis, Grun., nous retrouvons une forme un peu sigmoïde ou courbée, à large face connective brusquement tronquée aux extrémités, à points carénaux allongés en côtes, iné- gaux et peu serrés. C'est une grande espèce marine, pouvant atteindre jusqu'à 40 centièmes de mm. de longueur et qui fournit de belles variétés, telles que les Nitzschia insignis, var. medi- terranea, Grun., qui a 11 stries dans 1 cent, de mm., (3, fîg. 273); N. insignis var. adriatica, Grun., dont les stries sont peut-être un peu plus serrées, mais dont la taille est moins grande ; le N. in- signis var. S?nithii, Ralfs, plus étroit et très nettement sigmoïde sur la face connective, avec 12 à 14 stries par cent, de mm. sur les valves {c'est le Nitzschia spectabilis deW. Smith). Enfin, une variété de cette même espèce, le Nitzschia spathuli- fera, Grun., qui a, comme le type, 11 stries dans 1 cent, de mm., présente un caractère particulier que nous trouverons encore plus accentué dans l'espèce suivante : c'est une dilatation de la carène (qui est presque marginale) à ses extrémités. Il en résulte que, sur la face connective, le frustule, qui sans cela aurait ses extrémités coupées carrément, se termine à ses deux bouts par des élargis- sements en pomme de canne. Le Nitzschia spathulata, Bréb., non seulement présente cette dilatation de la carène vers ses deux extrémités, que nous avons vue chez le Nitzschia spathulifera, Grun., mais, de chaque coté de la carène, qui occupe à peu près la ligne médiane de la valve, on voit une ligne longitudinale, parallèle à la carène, laquelle se trouve ainsi comprise entre deux lignes, dites auxiliaires. Il y a, du reste, 4 à 5 points carénaux dans 1 cent, de mm. Les stries sont très fines, et paraissent au nombre de 30 à 32 dans 1 cent de mm. La face valvaire est longue, fusiforme, à extrémités atténuées; la face connective est large, tronquée carrément aux deux bouts, montrant la dilatation de la carène vers les extrémités et une zone finement plissée longitudinalement. C'est une espèce marine à XIII. DESCRIPTION 21 laquelle le D' H. Van Heurck n'attribue que 10 cent, de mm. de long, et M. A. Truan jusqu'à 20 (3, Fig. 275). Le NitzscJiia angiilaris, W. Sm., a la carène médiane, longée de chaque côté par une ligne auxiliaire, comme l'espèce précédente, mais n'offrant plus la dilatation extrême du N. spatulata. Les valves ont une forme naviculoïde longue, aux extrémités aiguës, avec 3 1/2 à 5 points carénauxdans 1 cent, de mm. et 31 à 32 stries, très fines, formées de ponctuations qui s'alignent aussi dans le sens longitudinal et dans le sens oblique. La face connective est large, Fig. 278. — Nitzschia longissinia, Bréb. renflée au milieu, avec des extrémités tronquées carrément et une zone plissée en long. C'est une jolie espèce marine, qui peut avoir jusqu'à 20 ou 22 cent, de mm. de long sur 1 à 1 1/2 de large {3, Fig. 276). Elle fournit diverses variétés, plus petites ou plus grandes, qui n'ont pas toujours la carène aussi centrale que le type : tel est le Nitz- schia angularis , var. occidentalis , Grun., de la baie de Campèche. Un groupe d'espèces fort élégantes et que l'on pourrait rapprocher 22 LES DIATOMÉES de celui des Nitzschièes Sigmèes formait l'ancien genre Nitzs- chieUa, de Rabenliorst. Elles ont le plus souvent la face valvaire nettement contournée en S, iiiais parfois aussi courbée en arc, et quelquefois encore à peu près droite. Mais la flexion de la valve n'est due qu'à des prolongements très longs, des rostrations, beau- coup plus minces que le corps du frustule et qui semblent produites seulement par un allongement extrême de la carène à chaque extré- mité. Cette carène est, d'ailleurs, tout à fait latérale sur le corps de la valve. Nous citerons comme type de ce groupe le i\%c^5c/im longissima, Breb., qui atteint jusqu'à 1/2 millimètre de long, dont le corps val- vaire a une forme naviculoïde avec des prolongements aussi longs ou même plus longs que le corps de la valve. Ces prolongements sont souvent droits ou diversement flexueux. La carène très latérale, ou même marginale, a de 6 à 12 points dans un cent, de mm. Les stries sont très peu marquées, au nombre de 16 environ dans le même espace. C'est une espèce marine. M. Grunow considère comme une variété, Nitzschia longissima var. reversa, la forme dont les prolongements sont nettement tour- nés en sens contraire, en S. — Dans une autre variété, N. longis- sima var. Closterium, W. Sm., les rostres sont courbés dans le même sens, en arc. Dans le Nitzschia curvirostris, CL, espèce marine exotique lon- gue de 43 cent, de mm., les deux rostres, extrêmement longs, sont en arc. La carène est latérale, non marginale, avec 5 points dans 1 cent, de mm. Les stries sont sans doute très faibles et n'ont pas été décrites par M. P. T. Clève. Le Nitzschia acicularis, W. Sin., est, au contraire, une espèce qui vit dans nos eaux douces et dont la longueur est beaucoup moindre sur une largeur relativement plus grande. Elle n'a, en effet, que 6 à 7 cent, de mm. de long. La carène est marginale avec des prolongements rostres courts, plus petits que le corps de la valve. Les points carénaux sont très fins, 18 dans 1 cent, de mm., mais les stries ne sont pas visibles, si ce n'est un peu sur les bords (H. Van Heurck). Le Nitszchia dubia, W. Sm., est une espèce de passage des Nitzschièes Hantzschiées aux Tryhlionella. C'est en réalité un Try- hlioneUa dont les valves ne présentent pas le sillon longitudinal caractéristique de ce dernier genre. Les valves sont en semelle, mais avec des extrémités un peu rostrées, une carène très latérale, présentant dans 1 cent, de mm. 9 à 10 points un peu allongés trans- versalement, et 21 à 24 stries fines. C'est une espèce des eaux dou- ces mesurant de 9 à 16 cent, de mm. (3, Fig. 282). XIII. DESCRIPTION 23 /^ Fig. 279. — Nitzsclïia curvirostris, Cl. 24 LES DIATOMÉES Nous en dirons autant du Nitzschia thermalis, Giun., dont les valves sont ordinairement un peu moins larges au niveau du petit axe que vers les extrémités, où elles se terminent brusquement en rostre. La carène est marginale avec des points ronds dont les deux médians sont un peu écartés, 7 à 8 dans 1 cent., de mm. et 28 stries fines qui traversent toute la valve. Cette espèce habite aussi les eaux douces et les tourbières. (4, Fig. 276. Le Nitzschia acuta, CI., des Iles Vierges, avec sa carène tout à fait marginale, ses valves larges, resserrées au milieu, en semelle, ses extrémités pointues et la ligne longitudinale qui règne d'une extrémité à l'autre, nous paraît être plutôt un Tryblionella ou au moins une forme de passage des Nitzschia aux Tryblionella. Il y a Fig. 280. — Nitzschia acuta. Cl. M stries transversales, traversant toute la valve, dans lcent.de mm. M. P. T. Clève décrit cette espèce comme étant peut-être une variété du Nitzschia Jelineckii, Grun, autre espèce exotique qui appartient à un sous-genre de passage, Pseudo-TryMionella. Si les Nitzschia dubia, N. thermalis, N. acuta, et quelques autres espèces voisines, forment le passage du genre Nitzschia au genre Tryblionella, il en est d'autres, comme les Nitzschia angu- laris, N. dissipata qui fournissent un passage du même genre Nitzschia au genre Bacillaria. Le Nitzschia dissipata, Grun. , est en effet une petite espèce d'eaux douces et d'eaux saumàtres, à valve lancéolée, dont la carène est un peu moins médiane que chez les N. angularis et N. spathulata, XIII. DESCRIPTION za mais est dépourvue des lignes auxiliaires ({ui la longent de chaque côte dans ces dernières espèces. Elle présente 6 à 8 points carénaux et 14 stries (F. Kitton) dans un cent, de mm. Cette espèce ne mesure que 3 4^2 cent, de mm, de largeur, mais elle fournit des variétés dont une, \e Nitzschia dissipata, var, Acula, atteint jusqu'à 10 cent, de mm, et a une carène tout à fait médiane sur chaque valve, des extrémités un peu rostrées, et 6 à 7 points carénaux dans 1 cent, de mm. § 2. — Bacillaria Le genre Bacillaria est surtout célèbre parce qu'il renferme 1 2 F\g. 281. — 1. Bacillaria paradoxa, Gm. 2. Le même, forme latior. l'une des Diatomées les plus anciennement connues, le fameux Vibrio paxillifer, découvert en 1782 par 0. F. Millier, dontGme- lin fit plus tard son Bacillarlia paradoxa, lequel devint un des types de la famille des DIATOMÉES qui a longtemps porté et porte encore le nom de BACILLAmACÉES. Les Bacillaina sont des Nitzschia à carène médiane ou presque médiane, à valves étroites et longues, aciculaires, pointues et un peu rostrées, et dont les frustules, réunis valve à valve en courtes séries ou tablettes, sont doués de ce singulier mouvement de glis- sement les uns sur les autres que nous avons décrit (voir T, I. p,31). 26 LES IHA'rO^HÉES Le Bacillaria paradoxa, Cm. habite les eaux salées et même les eaux presque douces. Il y a environ 6 cent, de mm. de long et sa carène contient 6 à 8 points, robustes, dans i cent, de mm. Les stries, très facilement visibles, sont au nombre de 20 à 22 1/2 dans 1 cent, de mm. Ses valves ne sont pas toujours aussi longues et étroites, et l'on rencontre des formes plus courtes et plus larges : forme latior. Le Bacillaria socialis, Greg., est une espèce très voisine, se pré- sentant aussi en tablettes, dont les frustules se déplacent de la même manière, et qui a le même habitat. Elle est notablement plus grande et plus robuste; ses stries sont plus fortes et moins serrées; 13 à 15 1/2 dans 1 cent, de mm. Tryblionella Le genre Tryblionetta, W. Smith, comprend des espèces dont les valves ont une carène excentrique, les deux carènes étant oppo- sées diamétralement l'une à l'autre sur les deux faces du frustule. Les points carénaux sont ordinairement en même nombre que les stries qui parcourent la valve transversalement. Ils sont peu dis- tincts dans les Tryhlionella vrais, mais bien distincts, au contraire, dans les espèces composant le sous-genre Pseudo-Tryhlionella, qui n'a pas été conservé. Déplus, les valves sont parcourues longi- tudinalement par un sillon plus ou moins large et profond qui, dans certaines espèces, fait paraître la surface de la valve comme ondulée suivant sa longueur. Les frustules, considérés par la face valvaire, ont, en général, une forme elliptique, quelquefois contractée transversalement au petit axe. Ajoutons que ce genre, dont plusieurs espèces présentent par l'as- pect de leurs valves une remarquable analogie avec certains Suri- rella, forme en effet le passage des Nitzschiées aux Surirellées. Chez ces dernières, il existe deux lames d'endochrôme qui doublent les valves et manquent sur les zones, tandis que dans les Tryblio- nella il n'y a qu'une seule lame d'endochrôme doublant les deux valves et une des zones (Fig. 270); mais si l'on suppose, comme l'a fait remarquer M. P. Petit, que l'ouverture située au milieu de cette lame, et qui correspond au milieu de la dite zone, se pro- longe dans sa longueur de manière à séparer complètement la lame d'endochrôme en deux, on aura un frustule contenant en réa- lité deux lames d'endochrôme dont chacune doublera une des valves comme chez les Surirei,lées. (Fig. 28B). X[II. DESCRIPTION Zl Nous prendrons cuninic type de ce genre le Tryblionella Hantz- schiana, Grun., jolie espèce qui habite les eaux douces et les eaux saumàtres, et présente des valves elliptiques lancéolées à extré- mités atténuées, presque pointues, une carène presque marginale, marquée de gros points auxquels correspondent de fortes stries, au nombre de 3 à 7 dans un cent, de mm. Celles-ci s'avancent jusque vers la ligne médiane de la valve, où elles plongent dans une dé- pression qui occupe, au niveau du petit axe, à peu près la moitié de la largeur de la demi-valve. Les stries reparaissent de l'autre côté de ce sillon et vont jusqu'au bord de la valve de ce côté. Entre ces grosses stries, on distingue, avec des forts grossissements, d'autres stries fines et perlées. Le frustule est environ 4 fois plus long que large et mesure de 8 à 12 cent, de mm. (2, Fig. 282). Fig. 282. — 1. Tryblionella punctata. var. coarctota, Grun. 2. Tryblionella Hantzschiana, Grun. 3. Nitzsckia dubia, W. Sm. Le Tryhlionella punctata, W. Sm., est une espèce très carac- térisée par sa forme large et par ses stries ponctuées. Elle est ova- laire, à peu près deux fois seulement aussi longue que large, avec des extrémités un peu rostrées ou mucronées. La carène est tou- jours marginale, et les stries, au nombre de 7 à 9 dans 1 cent, de mm., sont formées de gros points complètement séparés les uns des autres. Il y a un sillon relativement étroit dans l'axe médian de la valve, sillon dans lequel plongent les stries ponctuées. Cette espèce, qui vit dans l'eau saumàtre, n'a que 3 1/2 cent, de mm. de long, au plus. (1, Fig. 283.) On trouve souvent mêlée à l'espèce type une jolie variété, beau- coup plus longue et moins large, le Tryblionella punctata, var. 28 LES DIATOMEES elongata, Grun., dont les stries, formées aussi de gros points espa- cés, sont moins serrées. Cette variété a de 0 à 11 cent, de mm. de de long, sur 2 à 2 1/2 de large. Une autre variété, le Tryhlionella punctata coarctata, Grun, est encore plus longue et atteint 12 cent, de mm. Elle est contractée en semelle au niveau du petit axe. Les stries sont un peu plus ser- rées que dans la variété précédente. (1, Fig. 282.) Dans cette espèce, Tryhlionella i^unctata, et dans les variétés que nous venons de décrire, le sillon est plus voisin du bord caréné de la valve, ce qui est le contraire de ce qui a lieu dans le Tr. Hantz- schiana. Le Tryblionella navicularis (qui Q?,i\Q Nitzschia navicularis de Grunow, et le Tryhlionella marginata de W. Smith), est une petite espèce marine à forme naviculaire, elliptique large, à extré- mités pointues, 2 fois 1/2 environ aussi longue que large, et qui présente sur ses bords une double rangée de ponctuations margi- Fig. 283. — 1. Tryhlionella punctata, W. Sm. 2. Tryhlionella navicularis. nales. C'est qu'en effet ses stries, très fines au centre oij elles sem- blent disparaître dans une large dépression, reparaissent sur les bords, où elles se terminent en une double rangée de points. Il y a 7 de ces stries dans un cent, de mm. et le frustule n'a que 3 à 4 cent, de long. Le Tryhlionella apiculata, Greg., est une petite espèce allon- gée, environ 5 à (3 fois plus longue que large, extrêmement peu contractée au petit axe, mais ayant toujours les extrémités apiculées. Les points carénaux sont peu distincts, et les stries, au nombre de 16 à 17 dans 1 cent, de mm., sont très peu marquées an fond du sillon, qui est assez large et occupe à peu près la moitié de la demi-valve opposée à la carène. Cette espèce, qui habite les eaux un peu salées, n'atteint pas plus de o cent, de mm. de longueur. Une espèce voisine, d'eau saumàtre aussi, le Tryhlionella acu- minata, W. Sm., est quelquefois contractée au petit axe, et quel- Xlir. DESCRIPTION 29 quefois ne l'est pas. Sa forme, sous ce rapport, est donc variable. Elle est elliptique allongée ou naviculaire, avec les extrémités api- culées. Le sillon est très large, occupant souvent plus de la moitié de la demi-valve qui ne porte pas la carène. Les points caré- nauxsont indistincts et les stries, très fortes, au nombre de 12 à 13 dans 1 cent, de mm., sont très peu marquées, ou même manquent au fond du sillon. Le frustulepcut avoir jusqu'à 12 cent, de mm. de longueur. Le T ryhlionella angustata, W. Sm., est une espèce très longue, huit à neuf fois plus longue que large, et dont le sillon est repré- senté par une ondulation de la surface valvaire dans laquelle les stries, très robustes, au nombre de 13 dans 1 cent, de mm., ne sont pas interrompues. Le frustule, de forme naviculaire longue, mesure de 8 à ^ cent, de mm. On trouve cette espèce dans les eaux douces et dans les eaux légèrement salées. Le Tryhlionella consbncta, Gre^., est une jolie petite espèce ma- Fig. 284. — Trijblionella panduriformis, Greg. rine, un peu étranglée au petit axe, en guitare, avec des extrémités légèrement mucronées, un sillon assez peu marqué quoique net, des points carénaux indistincts, et des stries formées de grosses perles décussées. Elle n'a guère que 5 cent, de mm. Le Tryhlionella panduriformis^ Greg., ressemble au précédent, mais il est deux fois plus grand, relativement plus large, plus étran- glé au milieu, en violon, avec des extrémités pointues, un large sillon bordé d'une ligne hyaline ou ponctuée, à ce qu'il semble, par les fortes granulations alternées des stries qui se trouvent sur le bord du sillon. Les stries sont, en effet, composées de fortes perles décussées, de 14 à 19 stries dans 1 cent, de mm,, et les ])oints carénaux, très robustes, sont au nombre de 6 environ dans le même espace. ■ — L'espèce, qui atteint 12 cent, de mm., est marine. Elle fournit une variété plus petite, plus délicate de dessin, 30 LES DIATOMÉES plus longue et moins large relativement, moins resserrée au milieu, c'est le Tryhlionella panduriformis , var. delicatula, Grun. Il y a 21 stries dans un cent, de mm., et le frustule n'a que de 3 1/2 à 6 cent, de long. Cette variété est marine, comme l'espèce type. Citons encore le Tnjhlionella plana, W. Sm, grande espèce d'eau saumàtre, très longue, un peu resserrée au petit axe, environ 8 fois plus longue que large, avec des extrémités apiculées, un large sillon, rétréci au petit axe, occupant à peu près la moitié de la demi- valve qui ne porte pas la carène, et dans le fond duquel les stries disparaissent ou sont remplacées par des points. Il y a 18 stries fines dans 1 cent, de mm., et de '4 à 6 points carénaux; ces points sont très distincts, carrés ou allongés dans le sens du grand axe de la valve. Le frustule peut atteindre 17 cent, de mm. Les Tryhlionella littoralis, Gr., Tr. sdlinancm, Gr., sont des espèces très voisines, elliptiques, à extrémités apiculées, qui ont au premier abord l'aspect de Surirella, n'était la carène marginale. Fig. 285. — Tri/blioneUa panduri forints, var. delicatula, Grun. uni-latérale, et l'on pourrait presque dire que ce sont des Surirella qui n'ont de carène que sur un bord de chaque valve, en réservant, bien entendu, la question de l'endochrôme. Le Tryhlionella cir- cumsuta, que Bailey avait classé parmi les Surirella, se rappro- che davantage encore de ce dernier genre par sa forme largement elliptique^ l'effacement du sillon, la finesse des stries, qui sont on- dulées, très délicates (26 dans 1 cent, de mm.), mêlées de points qui ne sont pas dans le même plan. Les points carénaux sont très gros, quadrangulaires, allongés transversalement. C'est une grande espèce, d'eau salée, atteignant 21 cent, de mm. Elle nous fournit avec les précédentes, au moins par son aspect extérieur, une transition aux SURIRELLÉES. Si nous jetons maintenant un coup d'œil d'ensemble sur cette tribu si nombreuse et si touffue des Nitzschiées, nous voyons que par la forme générale des espèces qui la composent, par la disposition de leur endochrôme, et par les variations mêmes de cet endochrôme, par les carènes qui régnent sur ses valves, par ce rudiment de no- XIII. DESCRIPTION 31 (Iule médian qui tantôt existe, tantôt fait défaut, elle établit bien évi- demment une transition entre les NayiculÉes et les Amphiprorkes, d'une part, et les Surirellées, d'autre part. Mais, en même temps, c'est peut-être un des groupes des Diatomées qui nous montrent le mieux, ce qui est ressorti d'ailleurs de l'exposé que nous avons fait des précédentes tribus, et ce que le professeur L. 3ïarcband a si bien exposé dans son ouvrage magistral sur la Botanique Cryptogamique, à savoir qu'il ne faut pas cherclier à établir entre les êtres une dérivation en série unique ou linéaire, pour ainsi dire, mais des relations rayonnantes. Parmi les Diatomées pas plus ({ue chez les autres organismes, on ne peut partir d'une forme déterminée pour aboutir, par une série unique de modi- fications, à une autre forme donnée. Une espèce, un genre, une famille donnent des formes qui se modifient dans des sens divers, comme en rayonnant autour d'eux, et ces formes constituent des passages à autant d'espèces, de genres ou de familles voisines. Dans cette tribu, éminemment polymorphe, des Nitzschiées, nous voyons certains groupes tendre naturellement vers les Amphipro- rÉes, tandis que d'autres, sautant pour ainsi dire par dessus cette tribu, semblent s'allier directement aux NayiculÉes, et même à certains genres de cette dernière tribu, aux Pleurosigma par exemple. D'autres encore vont même chercher des ressemblances, plus lointaines il est vrai, avec d'autres types, Epithemia, Tahel- laria, etc., alors que d'autres, enfin, ménagent le passage naturel aux Surirellées. Dans la tribu elle-même, il n'est pas possible de suivre entre les trois genres qui la composent, une ligne unique de l'un à l'autre. Nous voyons la carène, dont la position constitue un des caractères dominants, parce qu'elle est plus facile à constater que tous les autres, émigrer de la ligne médiane à l'extrême bord, non pas d'une manière graduelle et continue, mais par à-coups, avec des sauts brusques et des retours en arrière. De sorte que dans un même groupe de Nitzschia, certaines espèces tendent vers les Bacillaria, (({ui d'ailleurs ne sont, par les caractères tirés des valves, que des Nitzschia) tandis que certaines autres dérivent vers les TrijMio- nella. Enfin, parmi ces Tryblionella eux-mêmes, certaines espèces éta- blissent, comme nous l'avons vu, une transition bien nette avec la tribu des Surirellées. XIV DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 7' Triku. SURIRELLÉES § 1. — Caractères. Les SurirellÉes constituent une remarquable tribu, qui se rallie aux NiTzscHiÉES, quant à la forme extérieure, par le genre Tryhlio- nella, dont plusieurs espèces présentent des analogies frappantes avec certains Surirella. Mais, pour l'organisation intérieure de la cellule, c'est surtout de ceux des Nit-zschïa dont la lame endochrô- matique présente une longue fente à son milieu, que se rapprochent les SurirellÉes. Fig. 286. — Coupe schématique du Surirella ovalis. Dans cette tribu, en effet, l'endochrôme est disposé en deux lames distinctes qui doublent chacune des valves et qui manquent sous les connectifs. Nous avons vu que, chez beaucoup de Nitzschia, la lame unique qui double un des connectifs et les deux valves adja- centes peut être percée d'une ouverture plus ou moins grande sous ce connectif. On n'a qu'à supposer que cette ouverture s'est étendue dans toute la longueur de la plaque endochrômatique et l'a séparée complètement en deux parties, dont chacune se trouve, naturellement, XTV. DESCRIPTION 33 placée sous une des valves, et l'on a, réalisée, la disposition de l'en- dochrôme dans les Surirellées. Ajoutons que chez ces dernières, il y a deux carènes ou ailes sur chaque valve, carènes qui longent les bords de la valve et peuvent faire fortement saillie, comme dans la plupart des Surirella, ou n'être guère représentées que par une rangée de grosses perles marginales, comme dans les Cymatopleura. Il n'y a ni raphé proprement dit, ni nodules, mais ordinairement une ligne plus ou moins distincte, un pseudo-raphé, qui coupe les valves suivant leur axe longitudinal. Il y a, le plus souvent aussi, des côtes saillantes qui divisent les valves transversalement de chaque côté du pseudo- raphé. Les frustules sont ordinairement libres, minces sur leur face con- nective, souvent plats, mais parfois courbés en selle de cheval, comme dans les Campylodiscus , ou tordus en spirale autour de leur axe longitudinal, comme chez le Surirella spiralis. M. P. Petit établit parmi les Surirellées quatre genres : Cyrua- topleura, Campylodiscus, Surirella et Podocystis. Cette tribu des Surirellées comprend des espèces qui comptent parmi les plus élégantes et les plus admirables de la famille des Diatomées. Les quatre genres qui la composent se relient entre eux de la manière la plus naturelle, et les espèces, qui présentent dans chaque genre les affinités les plus proches, ont en même temps des caractères qui ne permettent jamais de les méconnaître. Est-il, en effet, dans la création microscopique, rien de plus joli que les Suri- i-ella, dont le type domine tout le groupe, rien de plus charmant à étudier? Ce sont des valves à peu près elliptiques, relevées sur leurs bords par une série d'ondulations que le mot scientifique de « côtes » n'exprime pas suffisamment. On dirait les plis d'un col ou d'une fraise relevés et tuyautés au fer. Ce tuyautage, formé de plis arrondis, plus ou moins hauts et plus ou moins longs, semblé fait sur une étoffe rayée elle-même de lignes perlées d'une infinie déli- catesse. La surface de cette étoffe, la valve, peut présenter de larges ondulations transversales ou bien être deux fois repliée en selle de cheval, ou même tordue en spirale sur elle-même. Et, la structure restant foncièrement la même, la variété de ces dis- positions suffît pour établir des genres et des espèces parfaitement définis, sans compter un grand nombre de ravissantes variétés. La surface présentant de larges ondulations transversales, avec un tuyautage très fin qui ne forme sur les bords qu'une série d'élevures à peine allongées transversalement et séparées par une série de creux, indiquera toutdesuiteun Cymatopleura. La valve, arrondie, non plus ondulée, mais côtelée sur les bords, et recourbée en selle, indiquera un Campylodiscus. Allongée, non plus recourbée en 3 34 LES DIATOMEES selle, tuyautée sur ses bords et plus ou moins près de la ligne mé- diane, c'est un Surirella. En forme de coin, plane, rayée transver- salement de nervures perlées, c'est imPodocyfitis. Tels sont, en quelques mots, les caractères immédiatement recon- naissables qui permettront de distinguer à première vue les genres de la tribu des SurirellÉes, caractères que nous avons à examiner maintenant de plus près et, comme on dit, plus scientifiquement. i 2. — Cymatopleura Les Cymatopleura ont pour caractères distinctifs, outre ceux qui appartiennent à la tribu tout entière, de présenter des valves elliptiques plus ou moins allongées, et ondulées sur leur surface. Fig. 287, — Cymatopleura solea, W. Sm. 1, face valvaire; 2, face connective. non plus longitudinalement comme les Tryhlionella, mais transver- salement. Ces ondulations sont d'ailleurs très fortes, et l'on en voit nettement le profil quand on examine les frustules par la face frontale ou connective. Dans certaines espèces ces ondulations, plus ou moins nombreuse?, peuvent être opposées les unes aux autres, de sorte que le frustule, vu par la face connective, présente une série de renflements alternant avec une série d'étranglements ; mais elles peuvent aussi être alternées, les parties saillantes sur une valve correspondant à des parties rentrantes sur l'autre valve, de sorte que la face connective présente un aspect serpentant. XIV. DESCRIPTION 35 Les valves sont divisées d'une extrémité à l'autre par un pseudo- raphé plus ou moins marqué, et sont ornées sur leurs deux bords d'une rangée de grosses perles rappelant, d'une part, les points de la carène qui règne sur un seul des bords des Ti'yhlionella^ et, d'autre part, les côtes marginales que nous trouverons chez les Campylodiscus et les Surirella. Les \ alves sont striées transver- salement. Le Cymatopleuj'a solea, \V. Sm., est une jolie espèce, vivant dans les eaux douces, dont les valves sont resserrées en semelle, au petit axe, avec des extrémités terminées par une pointe ou rostration et un pseudo-raphé linéaire distinct. Les ondulations des valves sont ordinairement assez nombreuses, 4, 6, ou même davantage, alternes ou opposées. Les perles marginales sont un peu allongées trans- versalement : on sent que dans le genre suivant elles vont devenir des côtes; elles sont au nombre de 6 environ dans 1 cent, de mm. La longueur du frustule varie de o à 24 cent, de mm. Fig. 288. — Cijmatopleura elliptica, W. Sm. Une variété, Cymatopleura solea, var. régula, Pritch. Nitch. n'a pas les valves contractées au petit axe, et par sa face valvaire est droite comme une règle. Le Cymatopleura elliptica, W. Siii., est en forme d'ellipse large, environ une fois et demie aussi longue que large, avec des extrémités tout à fait arrondies. Le pseudo-raphé est moins nette- ment dessiné dans toute sa longueur que chez l'espèce précédente. Les ondulations de la valve sont ordinairement moins nombreuses, et sauf celle du milieu, ont une tendance à s'arquer autour des pôles de l'ellipse comme centre. Cette espèce, assez commune dans les eaux douces, a de 8 à 15 cent, de mm. de long. Le type est Tégulièrement elliptique, mais il fournit une variété plus longue, le Cymatopleura elliptica, var. constricta, Grun.> qui est légèrement contractée au petit axe. 36 LES DIATOMÉES § 3. — Campylodiscus Les Campylodiscus, Ehb., ont les valves circulaires, mais paraissant elliptiques par suite de leur double flexion. Ces valves sont bordées par une rangée de côtes épaisses, dont on voit la coupe optique sur la marge. Ces côtes, qui sont peut-être creuses ou canaliculées, s'avancent plus ou moins loin vers le centre de la valve, mais y laissent toujours un certain espace libre. Cet espace est traversé par un pseudo-raphé souvent peu distinct; il est ordi- nairement parsemé de ponctuations, éparses d'ailleurs sur toute la surface de la valve. Les pseudo-raphés des deux valves ne sont pas parallèles l'un à l'autre, mais perpendiculaires ; c'est-à-dire que, le frustule étant supposé aplati sur un plan, l'une des valves Fig. 289. — Campylodiscus noricus, Ehb. a tourné sur elle-même, autour du centre de figure, d'un quart de tour, de sorte que sa ligne médiane est venue se placer en croix sur la ligne médiane de l'autre valve restée fixe. Puis le frustule s'est infléchi le long d'une de ces lignes, en courbe concave, tandis qu'il s'est redressé suivant l'autre ligne en courbe convexe, déterminant ainsi la double courbure des surfaces en selle de cheval. Parmi les espèces de ce curieux genre, nous citerons les sui- vantes : Compylodiscus noricus, Ehb, Les valves sont munies de côtes très robustes sur les bords, s'étendant un peu plus loin que le milieu des valves, allant en diminuant vers le centre, où elles lais- sent un espace losangique parsemé de points. Il y a 2 à 3 côtes dans 1 cent, de mm. Toute la partie sur laquelle régnent les côtes est finement striée et marquée dépeints, surtout le long de ces côtes. La ligne médiane ou pseudo-raphé est très peu distincte. La face XIV. DESCRIPTION 37 connective montre la zone bordée des deux côtés par le tuyautage des côtes. C'est une jolie espèce, d'eaux douces, dont le diamètre peut être de d2 centièmes de mm. Fig. 290. — Campylodiscus noricus. Fig. 291. — Surirella spiralis. Ce Campylodiscus est extrêmement courbé dans les deux sens, comme nous l'avons indiqué plus haut, et bien qu'il ne soit pas tordu en spirale autour d'un de ses diamètres, il est facile de com- prendre qu'on peut le trouver dans certaines positions où la pers- Fig. 292. — Campylodiscus hibernîcus, Ehb. pective lui donne un aspect spirale. Pour s'en rendre compte, on n'a, par exemple, qu'à disposer la figure ci-dessus 289 du Campy- lodiscus noricus. figure qui représente bien une selle, dans un 38 LES DIATOMÉES autre sens (Fig. 290), et, dans cette position, la comparer à la figure 291 qui représente un Surirella spiralis, lequel est bien réellement tordu autour d'un de son axe, d'un quart de tour. Campylodiscus hiherm'cus, Ehb. Il présente les mêmes carac- tères que le précédent, mais plus accentuées encore; les côtes sont plus fortes; il n'y en a que 1 1/2 à 2 par centième de millim. Les ponctuations sont aussi plus grosses et l'on distingue parfois vague- ment une ligne diamétrale où ces ponctuations manquent : c'est la trace du pseudo-raphé. 11 a à peu près la même grandeur que le C. noricus qui, selon M. H. Van Heurck, ne serait qu'une variété de celui-ci. Le Campylodiscus costatus, W. Sm., est considéré par M. J. Brun comme une variété du C. noïHcus, dans laquelle on voit sur le bord des côtes une rangée double de points assez irréguliè- rement distribués ; mais les ponctuations sont souvent très peu visibles. C'est aussi une espèce des eaux douces. Le Campylodiscus clypeus, Ehb., est une grande espèce qui vit dans les eaux salées et dont les côtes sont interrompues de deux côtés, à droite et à gauche de la valve, par une dépression ou une ondulation de la surface. Une autre ondulation parallèle sépare l'extrémité des côtes de l'aire centrale, qui est couverte de gros points vaguement alignés, mais laissant un large pseudo-raphé lisse. Il y a souvent une nouvelle ondulation, faisant sillon, dans l'aire ponctuée de chaque côté du pseudo-raphé. Les côtes sont par- semées de gros points et parcourues par de fines stries perlées au nombre de 21 dans 1 cent, de mill. Le Campylodiscus parvulus, W. Sm., est, comme son nom l'indique, une espèce de très petite taille, dont les côtes sont faibles, interrompues vers leurs tiers interne par une dépression étroite formant sillon concentrique et laissant un pseudo-raphé très net. Toute la partie côtelée est marquée de fines stries perlées. C'est une petite espèce marine de 4 cent, de mm. de diamètre. Le Campylodiscus Thuretii, Bréb., est encore une petite espèce marine, qui a la structure du Surirella fastuosa, Ehb., et que plusieurs auteurs considèrent comme une variété de cette dernière espèce. Dans tous les cas, il fournit une transition très nette des Campylodiscics aux Suinrella. § 4, — Surirella Le beau genre Surirella a été établi, en 1827, par Turpin, pour des espèces à valves elliptiques ou ovales plus au moins allongées, Xn'. DESCRIPTION 39 présentant de chaque côté, tout du long du bord, une élevure ou aile déterminée par des côtes transversales qui sont plus hautes du côté externe que du côté interne, où elles atteignent souvent et d'autres fois n'atteignent pas tout à fait la ligne médiane, où existe un pseudo-raphé (juehjuefois entouré d'une aire plus ou moins large. Outre les côtes, les valves présentent des stries perlées sou- vent très fines et très diffîcilles à résoudre. Fig". 293. — Coupe transversale schématique d'un Surirella montrant la saillie ou l'aile formée par les côtes le long de chaque bord. Le plus ordinairement les ffustules sont aplatis, assez minces, mais ne sont pas toujours plans, indépendamment des ondulations, côtes ou tuyautage de la surface. Souvent, ils sont arqués, les deux extrémités du frustule mis à plat se relevant en gondole, et quel- quefois ne se relevant pas de la même hauteur, de sorte que si l'on regarde la Diatomée par le dessus ou par le dessous, la projection optique des deux bouts n'a pas la même forme et l'une parait plus obtusément arrondie ({ue l'autre ; c'est celle qui se redresse davan- tage. Il en résulte ({ue plusieurs espèces ont, par la face valvaire, tantôt une forme elliptique avec les deux extrémités semblables, Fig. 294. — Vue schématique d'un Surirella (robusta) vu par la face connectlve. tantôt une forme ovalaire, c'est-à-dire ayant, comme un œuf, un gros bout arrondi, et un petit bout plus pointu. On ne peut douter, d'ailleurs, que certains Surirella, qui sont plans, aient réellement des valves ovalaires, indépendamment de l'apparence produite par le relèvement inégal des deux extrémités. La face connective est ordinairement assez mince ; elle montre la courbure du frustule quand cette courbure existe, et en même 40 LES DIATOMEES temps le profil ondulé des côtes, dont on voit les extrémités pleines former sur le bord une série de perles plus ou moins volumineuses, suivant que les côtes sont plus ou moins saillantes. Nous n'avons pas besoin de faire remarquer que cette courbure du frustule, au moins dans certaines espèces, rappelle ce qui a lieu, mais d'une manière beaucoup plus accentuée, dans les Campy- lodiscus-, tandis que le côtelage des valves rappelle les ondula- tions de la surface qu'on voit chez les Cymatopleura. D'ailleurs, l'affinité de certains Surirella avec les Campylo- discus est très grande et, chez le Surirella spiralis, le frustule est tordu en spirale autour de son grand axe, de manière à présenter. Fig. 295. Surirella spiralis. Kz., (forme major). Fig. 296. Surirella spiralis, Kz. comme nous l'avons indiqué plus haut, l'aspect d'un Canipylodiscus vu dans une certaine position. Ce genre, très intéressant par l'élégance de formes et la délica- tesse de sculpture des espèces qui le composent, renferme un des plus jolis types de la famille des Diatomées, la « perle » des tests, le fameux Surirella gemma, d'Ehrenberg, sur lequel depuis bien des années les micrographes éprouvent leurs objectifs et exercent leur habileté. Du reste, toutes les espèces ont des stries assez déli- cates pour exiger de forts grossissements et de bons objectifs lors- qu'on veut les voir distinctement. Nous examinerons d'abord les formes à frustule spiral qui confi- nent aux Campylodiscus ; puis, parmi les espèces à frustules non XTV. DESCRIPTION 41 tordus, celles dont les valves sont elliptiques, et enfin celles dont les valves paraissent ou sont réellement ovales. Le Surirella spiralis^ Kz., est une forme de passage des Cam- pylodiscus aux SwHrella; d'ailleurs, W. Smith le classait dans le premier de ces genres. Mais, au lieu d'avoir un frustule deux fois recourbé, il est tordu en spirale autour de son grand axe. Déve- loppé sur un plan, il aurait, en effet, une forme elliptique. Les valves présentent des côtes rayonnantes, robustes, sur tout leur pourtour, et dont on voit le profil saillant sur les ailes marginales qui les bordent. Ces côtes s'avancent en s'amincissant plus ou moins loin sur la surface de la valve et presque dans le voisinage de la ligne médiane, laissant cependant une aire centrale libre. Les stries, dirigées comme les côtes, sont fines, au nombre de 26 à 28 dans un cent, de mm. et accompagnées de gros points épars. Les deux Fig. 297. — Surirella fastuosa, Ehb. valves sont tordues de la même manière, et de la même quantité, le pseudo-raphé de l'une restant parallèle et superposé au pseudo- raphé de l'autre. La zone connective est assez épaisse. Cette espèce vit dans l'eau douce et a de 9 à 20 cent, de mm. Le Surirella fastuosa, Ehb., est une belle espèce en ellipse large (une fois et demie aussi longue que large), et qui se recon- naît tout de suite à ses côtes très grosses sur les bords, où leur projection forme des crans profonds et anguleux, mais dimi- nuant de largeur et de hauteur vers le tiers de la largeur de la valve. Un peu plus loin elles s'arrêtent ordinairement tout à fait, laissant au centre de la valve un large espace elliptique lan- céolé, divisé dans toute sa longueur par un pseudo-raphé mince et peu visible. Les côtes sont rayonnantes autour du centre de l'ellipse, de sorte que celles des extrémités ont une direction longitudinale. 42 LE.-^ DIATOMÉES Les espaces entre les côte?, et les côtes elles-mêmes dans leur par- tie large, sont couverts de stries délicates, ayant la même direction que les côtes et au nombre de 20 environ dans 1 cent, de mm. L'espace central elliptique est encadré par une bordure de courtes stries ou de points allongés ayant aussi des directions rayonnantes. La face connective est en coin et montre le profil des ailes saillantes. C'est une fort belle espèce marine, qui mesure de o à 12 cent, de mm. de long et présente, comme on le voit, une grande analogie de structure valvaire avec certains Cam^yylodiscus. Cette Diatomée fournit une belle variété, le Surirella fastitosa var. lata, qui est le Surirella laia de W. Smith, et sans doute aussi le Surirella liyhrida de Grunow. Elle est plus grande que le type et resserrée en guitare au petit axe. L'espace central est, lui Fig. 298. — Surirella lata, W. Sm. aussi, resserré au milieu, et sa bordure de points allongés ne règne que vers les extrémités. Entre le Sitrirella lata, et le S. fastuosa type, Grégory a trouvé des formes ou variétés intermédiaires qui les relient l'un à l'autre. Le Surirella hiseriata, Bréb., est une jolie espèce d'eau douce qui, sur la face valvaire a une forme elliptique lancéolée, en nacelle, avec des extrémités presque pointues. Elle présente des côtes robustes, dont on voit la coupe formant une série d'ondulations ou de crans sur la carène qui longe chacun des bords. Ces côtes sont transversales dans la partie médiane, perpendiculaires sur le pseudo- raphé, et rayonnantes autour des pôles de l'ellipse aux extré- mités. Entre les côtes régnent des stries très fines. La face con- nective est droite, à côtés parallèles, avec les extrémités arrondies, XIV. DESCRIPTION 43 montrant les carènes marginales saillantes. Le frustule mesure de 10 à 17 eent. de mm. — Sur un exemplaire, nous comptons 33 côtes tout du long d'un bord du frustule. Parmi les espèces à valves ovales, c'est-à-dire ayant une extré- mité arrondie et l'autre plus ou moins atténuée, nous signalerons ; Le Surirella ovalis, Bréb., dont les côtes sont étroites et courtes, fortes seulement dans le voisinage des bords; les carènes ou ailes marginales sont d'ailleurs assez peu saillantes. Les côtes sont ascen- dantes, en barbes de plume, dans la demi-valve supérieure, des- cendantes dans la demi-valve inférieure, au nombre de o dans 1 cent, de mm. Les stries, entre les côtes, sont fines, 18 dans 1 cent. Fig. 299 Fig. 300 Fig. 301 Fig. 299. — Surirella biseriata, Bréb. Fig. 300. — Surirella ovalis, Ehb. (2 frustules). Fig. 301. — Surirella elegans, Ehr. de mm., et s'étendent plus que les côtes vers le pseudo-raphé. La face connective est un peu plus étroite du côté atténué des valves que du côté arrondi, ce qui lui donne une forme un peu en coin. Les ailes sont peu visibles, étant, comme nous l'avons dit, peu sail- lantes. C'est une petite espèce, de 5 à 8 cent, de mm. de long, et vivant dans les eaux douces ou un peu salées. Le Surirella ovalis fournit un assez grand nombre de variétés dont l'une des plus remarquables est le Surirella aminena, Bréb., 44 LES DIATOMEES qui a des valves presque rondes, comme un Campylodiscus, et établit encore un passage entre ces deux genres. C'est encore au Surirella oralis que l'on rapporte les variétés S. minuta, Bréb. , S. angusta, Kz., S. pinnafa, W. Sm,, qui vivent dans les eaux douces et sont en général fort petites. Le Surirella patella, Kz, a une forme elliptique avec une extré- mité un peu plus obtuse que l'autre. Mais il présente des côtes, au nombre de 2 environ dans 1 cent, de mm., qui rappellent celles du 3' Ci; r'; Fig. 302. — Surirella robusta, Ehb. S. fastuosa, sous ce rapport qu'elles n'occupent que la moitié de la demi-valve. L'intervalle des côtes et tout le reste de l'espace cen- tral sont striés de stries fines, et de chaque côté du pseudo-raphé règne une ligne longitudinale de points allongés transversalement, comme on en voit dans le S. fastuosa. C'est une espèce des eaux douces, longue de 6 à 7 cent, de mm. Le Surirella elegans, Ehb., est une belle et grande espèce vivant dans les eaux douces, dont les valves, de forme ovale, portent des XIV. DESCRIPTION 45 côtes assez fortes, dirigées comme dans les espèces précédentes, au nombre de 1 'l/i2 dans 1 cent, de mm., comprenant des stries très fines, 2:2 dans 1 cent, de mm. et laissant une assez large bande lisse le long du pseudo-raphé : les carènes sont placées très prés des bords et marquées par les crans qu'y forment les côtes. La face connective est plus large du côté où les valves sont arrondies, avec Fig. 303. — Surirella splendida, Kr. (F. minor). des extrémités obtuses, et montrant bien la saillie des carènes laté- rales. Cette jolie Diatomée atteint 22 cent, de mm. de long. Le Surirella robusta, Ehb. est plus grand encore, mais ses valves sont relativement plus étroites et plus longues, notablement Fig. 304. — Surirella striatula, Turpin. plus larges à une extrémité qu'à l'autre, mais néanmoins arrondies par les deux bouts. Les côtes sont très robustes, transversales, mon- trant leur coupe en grosses ondulations sur les carènes marginales, mais plus courtes que les stries qu'elles comprennent et n'allant pas jusqu'au pseudo-raphé, que les stries atteignent, au contraire, ne 46 LES DLATdMl laissant pas de bande hyaline le long de celui-ci. Cette espèce, qui vit dans les eaux douces, atteint 28 à 30 cent, de mm. de long. Sur plusieurs exemplaires nous comptons ^i , 23 et 25 côtes en tout sur un bord du frustule. Elle fournit aussi plusieurs variétés, dont l'une des plus jolies, le Siirirella splendida, Kz., est un peu plus petite, et a des côtes plus fines s'avançant davantage vers le pseudo-raphé. Nous lui trou- vons 33 à 37 côtes sur toute la longueur du bord. Le SurireUa striatula, Turpin, est relativement beaucoup plus large ; ses valves sont nettement ovales, représentant la coupe lon- gitudinale d'un œuf. Les côtes sont fortes, à direction rayonnante comme les nervures d'une feuille, formant des crans très marqnés sur les carènes marginales et comprenant des stries fortes, au nombre de d4 dans 1 cent, de mm. Les stries atteignent le pseudo- raphé, que les côtes n'atteignent pas tout à fait, ce qui laisse le long Fig. 305. — SurireUa gemma, Ehb.. de celui-ci une surface non côtelée, mais striée. La face connective est assez fortement en coin. C'est une charmante espèce, qui atteint 16 cent, de mm. de long et vit dans la mer ou dans les eaux plus ou moins salées. Le SurireUa gemma, Ehb., n'est peut-être pas au premier abord la plus jolie espèce du genre, mais c'est la plus intéressante. C'est la « pierre précieuse » de ce groupe, et elle constitue le test le plus élégant que fournissent les Diatomées. Les stries qu'il s'agit de résoudre sont moins difficiles que ce\\e& de V Amph'pleura pellu- cida, mais elles sont plus délicates et leur recherche est un des passe-temps les plus attrayants pour le micrographe. Cette charmante Diatomée a les valves plus ou moins longuement elliptiques; ordinairement, une des extrémité» est un peu plus XIV. DKSCUIPTIOX 4/ étroite que l'autre, bien (jue toutes deux soient arrondies, mais dans beaucoup de frustules la différence est tout à fait insensible. Il y a un pseudo-raphé droit, linéaire, sur lequel viennent aboutir, comme les nervures d'une feuille sur le rachis, des lignes fines, un peu saillantes, mais très marquées, peu obliques, et qui partagent cha- cune des demi-valves en tranches inégales, car ces lignes ne sont pas nécessairement en même nombre de chaque côté du pseudo- raphé et sont irrégulièrement distribuées, des lignes voisines pou- vant être très rapprochées les unes des autres ou très éloignées, et celles d'un côté étant tantôt opposées à celles de l'autre côté, tantôt alternes. Leur nombre est de 2 à 3 dans un cent, de mm. et par conséquent très variable dans la valve entière, même sur des frus- tules d'égale longueur, Sur un exemplaire moyen, nous en comp- tons 31 à gauche et 26 à droite. Avec un éclairage convenable, la lumière oblique dirigée parallè- Fiff. 306. — Surirella gemma résolu en perles, d'après une photographie du D"" Woodward (1850 diamètres). lement au grand axe du frustule, et un grossissement suffisant, on voit chacun des espaces entre les lignes se subdiviser par des stries transversales, parallèles aux lignes entre lesquelles elles sont situées. Ces lignes sont fines, au nombre de 20 à 22 dans 4 cent, de mm. mais en nombre très variable dans chaque espace, 3 ou 4 dans l'un, 30 ou 40 dans un autre. Elles se terminent d'une part au pseudo-raphé, qui parait alors formé d'une série de tronçons bout- à-bout et non plus d'une ligne di^oite uniforme, sans laisser aucune aire lisse; d'autre part, elles aboutissent au bord de la valve, où elles forment à leur extrémité une rangée marginale de petits points perlés, qui ne sont pas aussi nombreux que les stries. Cette bordure de grains séparés par des creux, rappelle les ondulations ou les crans que forment les côtes dans les espèces précédentes. La sur-- face valvaire se relève, d'ailleurs, peu en aile sur les bords, bien qu'elle ne soit pas plane, mais disposée un peu comme les deux côtés d'un livre qui» n'est pas tout à fait grand-ouvert (Fig. 293). 48 LES DIATOMÉES Ce n'est pas tout. Avec un bon objectif à forte ouverture numé- rique, de 1/8 de pouce de foyer au moins, une forte lumière très oblique, ou un condensateur, on fait apparaître un autre système de stries qui divisent longitudinalcment les espèces. D'une incompa- rable iinesse, ces stries semblent onduleuses, et n'apparaissent à la fois qu'en des parties limitées de la valve, parce que la surface n'est pas plane et que la résolution des stries exige une mise au point extrêmement délicate. En changeant légèrement cette mise au point, on fait disparaître les stries dans les parties où elles étaient visibles, et apparaître dans d'autres où on ne les voyait pas. Les extrémités des frustules sont ordinairement plus faciles à résoudre que le milieu des valves, sans doute parce que ces extrémités sont notablement relevées en proue de gondole. Avec un grossissement plus considérable, de bons instruments et une disposition convenable, les stries transversales se résolvent en perles, et c'est à un alignement longitudinal de ces perles qu'est due Fig-. 307. — Surirella gracilis, Gr. la formation des fines stries longitudinales dont nous venons de parler. Il y a des frustules qui sont plus ou moins faciles à résoudre que d'autres. C'est ordinairement sur les grosses lignes qui divisent les demi-valves en tranches que la perlation apparaît le plus facilement. Sur un exemplaire moyen, très nettement résolu en perles à la lumière solaire monochromatique, nous comptons 60 perles sur une strie transversale (sur la demi-valve, du pseudo-raphé à la marge) située non loin du petit axe du frustule. Le Surirella gemma vu par la face connective est ordinairement plus épais à une de ses extrémités qu'à l'autre, et souvent assez notablement arqué. Le profil des ailes est peu marqué, car les ailes, nous l'avons dit, sont peu saillantes. C'est une espèce marine dont la longueur varie de 7 à 13 cent. XIV. DESCRIPTION 49 de mm., mais dont les valves peuvent être plus ou moins larges, pour une même longueur. Le Siii'ireUa gracilis, Gr. est une espèce qui rappelle le S. gemma par la disposition des lignes qui divisent les valves, lignes néanmoins plus nombreuses. Le frustule est plus grêle et les deux extrémités paraissent ordi- nairement semblables; les valves ne sont pas ovales; mais plutôt naviculoïdes longues avec des extrémités mucronécs. Les ailes font très peu de saillie. C'est une espèce des eaux douces qui mesure de o à 12 cent, de mm. de long. Cette espèce, qui parait avoir toujours les deux extrémités sem- blables et pointues, se rattache aux précédentes, et particulièrement au Siirirella gemma, qui a très souvent les extrémités semblables et arrondies, par plusieurs formes intermédiaires, notamment par le Surirella salina, .W. Sm., qui a la plus grande analogie de sti'uc- ture avec le S. gracilts, Grun., mais a toujours une extrémité arron- die et une pointue. § 5. — Podocystis Les Podocystis constituent un genre dont toutes les espèces, que nous sachions, sont exotiques; nous ne nous y arrêterons pas. Fig". 308, — Podocystis adriatica, Kz. Nous représentons comme type le Podocystis adriatica, Kz., do.it les valves sont ovales, arrondies par une extrémité, atténuées par l'autre, avec un pseudo-raphé sur lequel se branchent, comme dans les Surirella, des divisions qui divisent la valve à droite et à gauche et qui sont formées par une série de perles. Ces divisions se relèvent très peu sur les bords, formant une aile peu sensible, ce qui établit, sous ce rapport, un passage à la tribu suivante, celle des Synêdrées, où il n'y a plus d'ailes du tout. XV DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 8« Tribu SYNÉDRÉES Les Synêdrées ont un endochrôme disposé en deux lames qui doublent la surlace interne des valves, comme chez les Surirellées, mais les lames endochrômatiques sont souvent dentelées sur les bords ou mêmes laciniées. De plus, les valves ne présentent jamais d'ailes ni de carènes latérales; elles ont toujours une forme très allongée, en baguette, droite ou courbe, quelquefois dilatée à Tun des bouts. Elles ont des stries transversales séparées par une ligne longitudinale lisse ou pseudo-raphé, et il y a quelquefois des pseudo-nodules médian ou terminaux plus ou moins marqués et qui ne sont que des surfaces lisses ou des centres de figure pour les stries. La face connective est aussi longue et étroite, en baguette. Les frustules sont rarement réunis en bandes, mais souvent groupés par une de leurs extrémités en faisceaux rayonnants; plus tard, ils deviennent libres. M. Paul Petit admet dans cette tribu les cinq genres : Staurosira, Ehb. ; Thalassiothrix, Clev.; Toxarium, Bail.; Asterionella. Hass.; Synedra, Ehb, ^ 1. — Staurosira Ix geni'C Staurosira, P. Petit, n'est pas tel que l'avait constitué Ehrenberg, qui l'a créé. La disposition de l'endocln-ôme en deux lames a nécessité l'adjonction à ce genre de plusieurs espèces ran- gées par Lyngbye dans son genre Fragilaria, ou par Kiitzing dans ses Odontidium. Ces deux derniers genres, malgré de notables XV. DESCRIPTION 51 affinités avec celui qui nous occupe, pour la forme des frustules et la structure des valves, en diffèrent complètement pour la disposi- tion de l'endoclirôme, qui ji'est plus en lames, mais en grains. Les Stauposira ont la forme allongée qui appartient à toutes les Synédrées, mais ils se relient naturellement aux Surirella et aux Podocystis par les grosses côtes perlées qui strient les valves en travers, et qui le plus souvent laissent un assez large pseudo-raphé lisse au milieu des valves. Les frustules sont réunis en longues bandes. Ce sont, en général, de petites espèces. Le Staurosira mutabilis (Grun.) a les valves elliptiques, mar- quées de 8 à 9 fortes stries transversales, dont les perles se réunissent, laissant une ligne médiane lisse relativement large ; il n'atteint que 1 à2 1/2 cent, de mm. de long. La forme des valves est d'ailleurs très variable; celles-ci peuvent être beaucoup plus longues que dans le type. Telle est la variété Staurosira mulahilis intercedens (Grun.), qui peut être deux fois plus longue ([ue la forme principale. Ce sont des Diatomées d'eau douce. ■'■■{SA *'ij Fig. 309. — 1. Staurosira muiabilis, var. intercedens, ((îrun.) 2. Fragilc.rio. virescens. Le Staurosira construens (Grun.) se distingue tout de suite du précédent et du suivant par la forme de ses valves qui seraient elliptiques avec des extrémités un peu rostrécs, (et (jui se présentent en effet quelquefois ainsi), si elles n'étaient extrêmement et brus- quement resserrées au-dessous de ces extrémités, ce qui donne aux valves la forme d'une croix. Les stries sont plus fines que dans le aS'. niutabilis, perlées, et laissent une bande médiane ou pseudo- raphé, lisse, élargi au milieu, au centre de la croix si la valve est cruciforme. Les stries sont au nombre de 13 dans 1 cent, de mm. La face connectivc; est large. C'est une toute petite espèce, d'eaux douces, n'ayant pas plus de 1 c. 1/2 de mm. Elle a une variété à ventre plus renflé, elliptique avec les extré- mités un peu rostrées-capitées. C'est le Staurosira construens^ var. venter (Grun). On le trouve aussi avec un double ventre, comme les formes « legumen » ou en gousse à deux graines. Le Staurosira Harrisonii (Grun.) était pourW. Smith un 52 LES DIATOMEES Odontidium. Il paraît intermédiaire entre les Staurosira ^niitabilis et S. construens. C'est une jolie Diatomée d'eau douce, dont les valves, dilatées au petit axe, sont cruciformes, avec 4 au o stries dans 1 cent, de mm., stries formées de grosses perles qui se réunis- sent en côte. L'aire du pseudo-raphé est dilatée au centre de la croix. Cette espèce atteint 5 cent, de mm. Le Stmirosira parasitica est V Odontidium 2^fi'"(isiticum de W. Smith ; c'est encore une petite espèce d'eau douce, renflée au centre, sur la face valvaire, mais non plus cruciforme. Elle a 17 à 48 stries formées de grosses perles dans 1 cent, de mm. Le Staurosira ca'pucina, lequel est \e Fragilaria capurina de Desmazières, est l'espèce la plus connue de ce groupe. Ses valves ont une forme beaucoup plus allongée que chez les précédentes, et sont décidément en bâton ou règle. Les extrémités sont toutefois un peu diminuées, en souvenir de la forme elliptique des espèces précé- 310. 1 2 1. Staurosira capucina. 2. Staurosira Smithiana. dentés. Sur les bords, il n'y a plus de côtes proprement dites, mais seulement une rangée de grosses perles, qui se continuent vers la ligne médiane par des stries très fines (14 ou lo dans 1 cent, de mm.). Il y a un large pseudo-raphé, lisse. — C'est une espèce d'eaux douces, relativement grande, car elle peut atteindre 6 cent, de mm. Les frustules sont réunis en longs filaments. Cette espèce, très répandue, fournit beaucoup de variétés : 5. acuta, Grun., étroite, lancéolée, à bouts pointus; S. acu- oninata, Grun., munie aux extrémités de rostres longs et minces ; S. mesolepta (Rab.), resserrée au milieu avec des bouts rostres. Ces variétés ont ordinairement les stries un peu plus serrées que le type. Le Staurosira Smithiana (Grun.) ne paraît être qu'une variété XV. DESCRIPTIOX 53 très longuement rostrée du Staurosira capucina. Il a aussi 14 à 43 stries dans un 1 cent, de mm., et pour W. Smith c'était une va- riété major du type capucina. La belle Diatomée marine décrite par M. Grunow, sous le nom de Fragilaria islandica, de l'ile de Jan-Meyen, doit être attribuée, par la forme de son pseudo-raphé (car nous ne connaissons pas la disposition de son endochrôme), au genre Staurosira. E n \1 Fig. 311. — Staurosira islandica (Gr.). Elle a une forme lancéolée très allongée, avec un pseudo-raphé très élargi au centre et 14 à 13 stries dans 1 cent, de mm. §2. Thalassiothrix. — Toxarium. — Asterionella. Les Thalassiothrix (Cleve), les Toxarium (Bail), et les As- terionella (Hassal.) sont des genres connexes peu riches en espèces et que nous ne signalerons que brièvement. Les Thalassiothrix « cheveux de mer », sont des Diatomées très longues ayant toujours une extrémité plus petite par la face val- vaire, et plus large par la face connective, que l'autre, qui est plus large par la face valvaire et ordinairement plus étroite par la face connective. C'est par une extrémité seulement que les frustules sont réunis les uns aux autres en étoile, à l'aide d'un petit coussinet latéral qui leur sert de point d'attache. Leur caractère le plus important consiste en ce que ces longues valves, au lieu de côtes sur leur bord, présentent, à un fort grossissement, une série de crans saillants, exactement comme un poil d'animal ou un cheveu humain, dont les cellules n'ont pas été usées par les frottements. De plus, les valves sont striées de très fines stries transversales, laissant dans l'axe un large pseudo-raphé lisse, ce qui représente bien un cheveu avec sa couche corticale et son axe médullaire; seulement, ce cheveu, 54 LE8 DIATOMEES formé par des valves et des zones planes a une section quadrangu- laire'. — Ce sont, comme leur nom l'indique, des espèces marines. Nous représentons le ThaJassiothrix Frauenfeldii , Grun, dont les crans marginaux sont peu saillants, mais qui présente le Fig. 312. — Tluilassiothrix Frauenfeldii, Grun. long de ses bords une série de gros points (5 l/:2dans 1 cent, de mm.). Ces détails ne sont visibles qu'avec un grossissement consi- dérable. Les Toxarium sont aussi des espèces marines, très longues et très minces. Ils sont gonflés au centre et aux extrémités, couverts de points saillants épars ou disposés en stries transversales. Le Toxarium utidulatmn, Bail, a les bords ondulés, en zig-zag, et présente un pseudo-raphé, sauf dans la partie médiane renflée. Le Toxarium Hennedyanwn, Greg. n'est pas ondulé et peut atteindre jusqu'à près d'un dixième de mm. de long. Les Asterionella ont, comme les types précédents, des valves longues, linéaires, avec l'extrémité libre ou supérieure plus grosse que l'autre. Lesfrustules sont, en effet, réunis par une de leurs extré- mités, en étoile. La face connective est aussi étroite et longue avec des extrémités capitées, mais l'extrémité inférieure est plus grande que l'autre. Les valves ne sont ni crénelées, ni ondulées, ni perlées sur les bords, mais finement striées, avec un pseudo-raphé très étroit et une surface lisse élargie sur la grosse extrémité. V Asterionella formosa, Hass. est l'espèce la plus commune; XV. DESCRIPTION 55 elle présente 17 slries fines environ dans 1 cent, de mm. C'est une espèce des eaux douces, longue de 7 à 10 cent, de mm. et qui Fig. 313. — Asterionella forinosa, var. gracillima, Gr. lournit quelques variétés, dont la var. (jracillima, Grun. à valve? plus minces que le type. ^ 3. — Synedra. Le grand genre Synedra a été établi en 1831 par Ehrenbcrg. Il comprend aujourd'hui des espécesà forme ordinairement très allon- gée, le plus souvent droites, mais quelquefois courbes ou même on- dulées. Les valves présentent une ligne médiane lisse, ou pseudo- rapbé, souvent dilatée en stauros à sa partie centrale, où il existe même quelquefois un pseudo-nodule médian ; on peut, du reste, trouver aussi dans quelques cas deux petits pseudo-nodules termi- naux. Dans la plupart des espèces, les valves ont les bords droits comme une règle, ou bien elles offrent un léger renflement au niveau du petit axe. Elles sont régulièrement marquées de stries transver- sales fines, qui ne prennent jamais l'aspect de côtes. Les extrémités de ces longues valves sont souvent capitées ou rostrées. Chez les Synedra, les deux plaques d'endochrùme sont dentelées sur leurs bords, ou même laciniées ; les frustules sont libres ou im- plantés par un de leurs bouts, soit isolés, soit réunis en courtes séries, sur les corps submergés qui leur servent de support. Nous établirons d'abord dans ce genre deux groupes. Dans le pre- mier groupe nous placeronsles espèces qui présentent un sillon tout du long du bord des valves ; Dans le second, celles qui ne pré- sentent pas ce sillon. 56 LES DIATOMEES Le ^yneclra crystallina, Kz., est celui qui montre le mieux le sillon marginal ;, c'est une grande et belle espèce marine, qui peut atteindre l/:2 millimètre de long, très étroite, avec des extrémités arrondies et un peu dilatées, ainsi que la partie centrale. Le pseudo- raphé est étroit, les stries formées de grosses perles sont au nombre de 12 dans i cent, de mm. Elles sont transversales et parallèles sur Fig. 314. — Synedra fulgens, W. Sm. toute la valve, excepté aux extrémités, où elles rayonnent autour d'une sorte de pseudo-nodule terminal. Le Synedra fulgens, W. Sm., marin aussi, n'a guère que 25 cent, de mm. de long et n'a pas les extrémités renflées. Il est extrêmement peu dilaté au centre. Le pseudo-rapbé est linéaire, les stries, parallèles, finement perlées, au nombre de 13 à 14 dans 1 cent, de mm. rayonnantes aux extrémités autour d'un pseudo-nodule terminal, presque virtuel. Le sillon marginal est placé tout près du bord et assez difficilement visible. XV. DESCRIPTION 57 Parmi les espèces qui n'ont pas de sillon marginal, certaines n'ont pas de pseudo-nodule médian, d'autres en ont un, plus ou moins marqué, ce qui nous fournit une nouvelle coupe. Au nombre des espèces qui n'ont pas de pseudo- nodule médian, nous citerons les suivantes : Synedra Gaillonii, Ehb., belle espèce marine, droite par la face valvaire, souvent un peu arquée par la face connective. Elle est no- ii =i 1 2 Fig. 315. — Synedra Gaillonii, Ehb. 1. Face valvaire, — 2. Face connective. tablement plus large au milieu qu'aux extrémités, qui sont arrondies. Les stries, perlées, au nombre de 9 dans 1 cent, de mm., sont trans- versales, remplacées aux extrémités par des perles plus espacées, et qui semblent rayonnantes. Le pseudo-raphé parait plus marqué que dans les espèces précédentes. Le frustule mesure de 15 à 22 cent, de mm. Synedra investiens, W. Sm., petite espèce marine, dont les stries présentent le même aspect que dans la précédente, mais dont 58 LES DIATOMEES les valves ont une extrémité pluslarge (|ue l'autre, (juehiuefois peu, mais parfois aussi d'une manière très notable. Elle ne dépasse pas 4 à 5 cent, de mm. , Le Synedra barhahda, Kz, est encore plus petit ; ses stries sont très fines, 18 dans 1 cent, de mm. Les valves sont relativement plus larges que chez les précédents et ne dépassent pas 2 1/2 cent, de mm. de long. Elles sont un peu rostrées. C'est encore une espèce marine. 1 2 Fig. 310. — 1, Synedra capitata, Ehb. 2. Synedra ulna, var. danica, Kz. Le Synedra capitata, Ehb., une des principales espèces de cette tribu, est aussi une des plus jolies et des plus communes dans les eaux douces. Elle a des valves longues, linéaires, à bords pa- rallèles, mais terminées aux deux extrémités par une dilatation triangulaire, ou capitation rostrée. Les stries, perlées, sont vigou- reuses ; on en compte 8 dans 1 cent, de mm.; elles ne laissent qu'un pseudo-raphé linéaire, qui paraît finir dans les capitations extrêmes par de petits pseudo-nodules terminaux. Cette jolie Diatomée, en forme de sceptre, peut atteindre jusqu'à 1/2 millimètre, mais elle peut aussi n'avoir que le quart de cette longueur. XV. DESCRIPTION 59 Le Synedra famelica, Kz., est une petite espèce des eaux dou- ces, dilatée à la partie moyenne, ce qui donne à la valve un aspect, naviculoïde long. Les extrémités sont coiffées par une capitation en bouton de fleuret. Il y a 21 stries fines par cent, de mm. Le frustule ne mesure 'que de :2 à 3 cent, de mm. Le Synedra amphicephala, Kz., est une autre petite espèce des . eaux douces, très mince, avec les extrémités atténuées, mais capitées, et un pseudo-raphé relativement large. Les stries sont fortes, au nombre de 11 environ dans 1 cent, de mm. Le frustule a de 4 à 6 cent. Les Synedra afflnîs-, Kz., et S. nitzschioules, Grun., sont des espèces marines remarquables par l'élargissement du pseudo-raphé; les stries, (jui dans ce cas ne régnent plus que sur le bord des valves, sont assez fines. Dans le en 1819, pour des espèces dont un grand nombre ont été distraites depuis, et attribuées même à d'autres tribus, comme celles qui composent aujourd'hui le genre Staurosira, rangé parmi les Syné- DRÉES à cause de son endochrôme disposé en plaques, tandis qu'il est en granules plus ou moins larges dans les Frag-ilaria. Les espèces qui constituent le genre Fragilaria ont les valves elliptiques lancéolées très longues et très étroites, sans côtes, mais avec des stries perlées transversales, fines, et ne laissant qu'une ligne médiane ou pseudo-raphé à peine visible. Les frustules sont 80 LES DIATOMEES quadrangulaircs, par la face connective, allongés et réunis les uns aux autres, valve contre valve, en longs rubans plats. Les Fra&ilaria diffèrent donc surtout des Diatoma par l'absence des côtes et par le mode de groupement valve à valve, et des Stau- rosira (tribu des Synédrées) d'abord par la disposition granuleuse de l'endochrôme, et ensuite par le peu de valeur du pseudo-raphé qui est au contraire très accentué chez les Staurosira. Fig. 336. — I. Fragilariaj:irescens , Ralf. 2. Staurosira mutabilis, Gv. Le type de ce genre est une espèce très commune dans nos eaux douces, le Fragilaria virescens, Ralf., dont les valves sont elliptiques lancéolées, étroites, avec des extrémités atténuées, quel- quefois un peu rostrées, et 17 stries environ, fines, perlées, dans 1 cent, de mm. Les frustules sont quadrangulaircs, assez larges et réunis valve contre valve en rubans. C'est une petite espèce qui ne dépasse guère 6 cent, de mm. de long, et qui est sujette, comme toutes les espèces très répandues, à d'assez nombreuses variations de formes, que l'on trouve souvent mêlées au type dans les mêmes ocalités. PLANCHE IV Microtome 'à levier, de Hansen, construit par M. E. Deyrolle, 23. rue de la Monnaie, Paris. LES DIATOMEES PL VL XVllI DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 11« Tribu PLAGIOGRAMMÉES La tribu des Plagiogrammées comprend des espèces chez lesquelles l'endochrôme est disposé à la surface du protoplasma en granules épars, constituant autant de chromatophores. Les frustules ont des valves elliptiques plus ou moins allongées, marquées de grosses perles rangées en lignes transversales et longitudinales. Les deux extrémités se terminent par un espace lisse, et le centre pré- sente une plage ou un stauros plus ou moins large, ou encore un pseudo-nodule. Il y a souvent dans l'axe longitudinal une ligne médiane ou pseudo-raphé assez large. Par la face connective, les frustules sont rectangulaires et on les trouve souvent réunis valve contre valve en filaments aplatis ou bandes plus ou moins longues. Cette tribu comprend les quatre genres : Dimeregramma, Ralf.; Oiiiphalopsis, Grev.; Glyphodesmis, Grev.; Plagio- cent, de mm. Le nombre des ondulations des cloisons varie aussi avec la longueur du frustule. Dans une variété, le Gr. angulosa hamulifera, YkZ. le dernier crochet a absolument la forme d'un hameçon, dont la pointe est tournée vers la zone connective. Toutes ces espèces sont marines. § 2. Tabellariées à cloisons multiples et à endochrôme rayonnant. Les deux genres Rhabdonema et Striatella appartiennent aux Tabellariées dont les frustules sont divisés par plus de deux cloisons longitudinales. Mais, de plus, l'endochrôme présente cette Fig. 359. — Striatella unipunctata, Ag. (Schéma montrant la disposition rayonnante des granules de l'endochrôme.) particularité remarquable qu'au lieu d'être répandu en granules paraissant épars à la surface du protoplasma, il est disposé sur des lignes rayonnantes autour du centre de la cellule, région sans doute occupée par le noyau, dans le plan de la face connective. 10-i LES DIATOMEES Rhabdonema. — Ce genre a été établi en 1844, par Kiitzing. Les espèces qu'il renferme présentent, outre les caractères que nous avons décrits, des valves elliptiques allongées, à pseudo-raphé distinct, avec de fortes côtes transversales ou des rangées de grosse,- perles. Les extrémités sont ordinairement lisses. La face connective est extrêmement large et forme des quadrilatères dont les quatre angles, représentant les extrémités des valves, sont lisses; on > voit des lignes longitudinales interrompues correspondant à la pro- jection des cloisons, interrompues elles-mêmes, qui divisent h- frustule dans sa longueur. Ces frustules sont réunis en courts fila ments, mais chaque filament où série de frustules est porté sur un stipe ou pédicelle hyalin, court, inséré à l'angle du dernier frustule. Le Rhabdonema arcuatum, Kz. est l'une des espèces les plus communes. Les valves, elliptiques, dont les extrémités sont lisses, sont couvertes sur le reste de leur surface de fortes côtes, au nombre Fig. ;î60. Fig. 361. Fig. 300. — Rhabdonema arcuatum, Kz. 1, facevalvaire ; 2, face connective. Fig. 301. — Rhabdonema adriaticum, Kz. 3, une cloison vue de face; 4, face connective. de 9 dans 1 cent, de mm., composées de grosses perles et coupées par un pseudo-raphé très apparent, lequel ne dépasse pas la région des stries et ne s'étend pas sur la partie lisse des extrémités. La face connective représente un large quadrilatère ou un carré, sur le- quel on voit partir du bord supérieur et du bord inférieur des lignes XXI. DESTRIPTION 108 épaisses longitudinales, au nombre de 6, 8, 10 ou davantage, qui sont la trace dés cloisons intérieures. Celles-ci présentent une large ouverture dans leur milieu et ne sont pleines qu'en haut et en bas. C'est pourquoi leur trace est plus marquée en haut et en bas du frustule, et beaucoup moins accentuée dans la partie centrale, où s'étend la perforation. Entre ces traces de cloisons, la surface du frustule est marquée de côtes transversales, au nombre de 7 environ dans 1 cent, de mm., et entre deux côtes successives sont deux rangées de très fines perles alternées. — La longueur de la valve est de 4 à 6 cent, de mm. et la largeur du frustule par la face con- nective peut être aussi grande, et même davantage. C'est une espèce marine ou d'embouchure. Le Rhahdonema adriaticum, Kz. est une espèce voisine, plus grande et très remarquable par ce que les cloisons, extrêmement nombreuses, 10, i20, 30 même, qui partagent l'intérieur du frustule en cases parallèles aux valves, sont elle-mêmes munies de côtes transversales et d'un pseudo-raphé, comme de véri- tables valves ; comme les \valves, elles n'ont pas de côtes aux extrémités, mais de plus sont percées de trois ouvertures, dont une au centre et une au-dessous de chaque extrémité, au niveau où finis- sent les côtes, comme on le voit dans la figure 3(31, 3. Il en résulte que sur la face connective, les traces de ces cloisons forment des lignes trois fois interrompues, au centre et au-dessous de chaque extrémité. Entre ces lignes, la surface du frustule est marquée de fortes côtes transversales, 7 à 8 dans 1 cent, de mm., et entre ces côtes, de rangées de très fines perles. La face valvaire est marquée, comme les cloisons, de côtes transversales, mais sans pseudo-raphé bien distinct et sans ouverture. Elle a seulement les extrémitéslisses. Sa forme est celle d'une ellipse très allongée. Le frustule peut atteindre 9 à 10 cent, de mm. de longueur et plus de 20 de largeur sur la face connective. C'est aussi une espèce marine. Striatella. — Ce genre est aussi de création ancienne ; il a été établi par Agardh en 1832. Les espèces qui le composent ont des frustules divisés intérieurement par une série nombreuse de cloisons qui paraissent continues d'un bout à l'autre du frustule, pas toujours droites d'ailleurs. La face connective, entre les lignes formées par ces cloisons, est finement striée de stries perlées transversales et longi- tudinales, et les valves, elliptiques longues, ne présentent pas de côtes comme dans les Rhabdoneraa, mais une striation perlée, extrêmement fine, coupée par un pseudo-raphé. Les frustules sont portés sur un long pédicelle hyalin inséré à un de leurs angles. Tel est \e Striatetla unijntnctata, Ag., qui a des frustules di- 104 LES DIATOMEES visés par de très nombreuses cloisons continues et parallèles, dont les traces sur la face connective sont séparées par une fine striation perlée s'alignant dans les deux sens transversal et longitudinal, au pombre de 23 stries dans 1 cent, de mm. — Les valves, elliptiques, assez larges, avec un pseudo-raphé distinct et des extrémités lisses, piiiiijliiiipli Fig. 362. — Striatella unipimctata, Ag. sont couvertes d'une striation perlée compliquée et difficilement résoluble ; aussi, le Striatella imipmiciata peut-il constituer un test utile. Les frustules peuvent avoir 6 à 8 cent, de mm. de long sur 8 à 10 de large sur la face connective. — Cette espèce est marine. Tabellariées à cloisons multiples et à endochrôme granuleux. Nous avons peu de choses à dire des genres Tessella, Ehb. , Tetra- cyclus, Ralf., Biblarium, Ehb., Gomphograrama, Braun., qui ne renferment d'ailleurs pas un grand nombre d'espèces. — Avec ces espèces nous revenons à l'endochrôme granuleux épars, et ne présentant plus la disposition régulière rayonnante que nous avons trouvée dans les genres Striatella et Rhabdonema. Comme, d'autre part, ces espèces offrent des cloisons multiples du frustule, ils représentent plus ou moins des Rhabdonema ou des Striatella a endochrôme épars, et quelquefois avec quelque caractère secondaire particulier. C'est ainsi que les Tessella, Ehb., sont des Striatella dont les cloisons très nombreuses, séparées sur la face connective par une perlation très fine, ne vont que jusqu'à la moitié du frustule, les unes partant du bord supcrieur, les autres du bord inférieur et alternant avec les premières. Les frustules sont quadrangulaires par la face connective, elliptiques par la face valvaire. Tel est le Tessella interrupta, Ehb., dont la face connective montre entre les côtes longitudinales alternées, qui représentent la XXI. DESCRIPTION 105 Irace des cloisons, uneperlalion quinconciale, extrêmement fine (22 dans I cent, de mm). — C'est une Diatomée marine, longue de 3 cent, de mm. et large de 4 à 7 par la face connective. Les Tetracyclus ont ordinairement un petit nombre de cloisons incomplètes, s'avançant dans l'intérieur du frustule, un peu comme celles des Grammatophora, et dont les traces sur la face con- nective forment aussi des lignes épaissies par le bout ; celles parties du bord supérieur n'atteignent pas celles qui partent du bord infé- rieur. Ces lignes épaisses sont souvent plus ou moins obliques, et non directement longitudinales. — La face valvaire est elliptique, traversée par quelques fortes côtes, entre lesquelles existe une fine striation perlée. Pas de pseudo-raphé ni de nodules. Les frustules sont solitaires ou réunis en courts rubans. LeTetraci/clus rupestris, Grun., est une petite espèce qui vit sur lès rochers humides dans les montagnes. Elle a ordinairement 4 cloisons incomplètes, dont on voit les traces courtes et épaissies terminées par un bouton sur la face connective, et 2 à o côtes trans- versales sur la face valvaire avec de fines stries perlées (18 dans I cent, de mm.). Cette Diatomée n'a que 1 ou 2 cent, de mm. de long, mais peut être 3 ou 4 fois plus large. Quant aux Biblarium, Ehb. et Gomphogramma, Braun, ce sont (les lormes à valves élargies et qui établissent le passage des précé- dentes avec les Tabellaria, d'une part, et de l'autre ont de l'affinité avec des tribus voisines, par exemple avec les Fragilariées. Du reste, parmi les Tefraci/chis, qui ne sont pas nombreux, l'un, le T. l'uppstris ou T. Bi-nnrui de Grunow, est un Gompho- Kiii. 36:') — Tetrncyclus rupestris, Gr. gramma rupesti-e pour Braun ; un autre, le T. lacustris, de Ralfs, était un Biblat-ium crux pour Ehrenberg (à cause de la forme en croix de ses valves). Ce sont des espèces rares, dont la plupart vivent dans les marais, dans les mousses humides et sur les rochers des hautes montagnes (Alpes suisses). Tabellaria. — C'est, nous l'avons dit, à ce genre qu'appartient la première Diatomée connue, observée en 1703 (et peut-être, par Leeuvvenhoek, en 1702), décrite et figurée par Roth en 1797 sous le 1U6 LES DIATCMÉES nom de Conferva flocculosa, et en 1800 par Dillwyn, (Voir T. l. p. 13 et 15 et Fig. 13. 2.) C'est Ehrenberg qui a fondé ce genre, en 1839, pour des espèces présentant les caractères généraux que nous connaissons, possédant de nombreuses cloisons longitudinales qui ne vont que jusqu'à la moitié du frustuie et alternent avec celles de l'autre moitié, ce que l'on reconnaît facilement sur la face connective. Les valves sont longues et minces, dilatées aux extrémités, mais plus élargies encore au milieu. Elles sont parcourues par un pseudo-raplié lisse et pré- sentent des stries transversales perlées et fines. Les frustules sont beaucoup plus larges sur la face connective que sur la face valvaire ; ils se réunissent par les angles en filaments en ziz-zag. Le Tàbellaria flocculosa, de KïUzing, qui est le Conferva flocculosa de Roth., a la face valvaire dilatée aux deux bouts, et surtout au milieu, en forme de croix, parcourue par un pseudo- raphé lisse, très élargi dans le renflement médian. Les stries. Fig. '.^Ç>A. — 1. T'ahellaria flocculosa, Kz. transversales, finement perlées, sont au nombre de 13 dans 1 cent, de mm. — La face connective est rectangulaire, divisée par les lignes épaisses qui indiquent les demi-cloisons internes, alternées, plus ou moins nombreuses, de 4 à 8 ou 10. C'est une Diatomée d'eau douce, dont les frustules longs de 2 à 4 cent, de mm., se groupent par les angles, formant des filaments en zig-zag sur les plantes aquatiques et les corps submergés. Le Tahellaria feneslraia, Kz., est une espèce plus grande, mais beaucoup plus étroite ; les valves sont très minces, renflées aux deux bouts et au milieu, mais bien moins que dans le T. flocculosa. Le pseudo-raphé, étroit aussi, est dilaté dans les renflements. Il n'y a que 10 stries dans 1 cent, de mm. La face connective est quadri- latère, mais de peu de longueur, car elle ne présente qu'un petit nombre de demi-cloisons. Sa longueur peut aller à 10 cent, de mm. mais sa largeur est environ quatre fois plus petite. C'est aussi une Diatomée d'eau douce. Hyalosira. — Attheya. — Nous n'avons pas à insister sur les Hyalosira, Kz. et les Attheya, West. Les espèces qui compo- sent le premier de ces genres ressemblent beaucoup aux Striatella, XXI. DESCRIPTION 107 abstraction faite de la disposition de rendoclirôme. Les cloisons, moins nombreuses, vont en s'amincissant jusqu'au milieu du frustule m Fig. 3()5. — Hyalosira delicatulc , Kz, et alternent avec celles de l'autre moitié. Les valves sont elliptiques, et finement striées en travers, — 36 stries par cent, de mm. dans le Hyalosira delicatula, Kz., petite espèce marine, dont les frustules, très peu chargés de silice, n'ont pas plus de 1 cent, de mm. de long, mais sont un peu plus larges. Quant aux Attheya, West., ce sont des TabellariÉes qui pré- sentent aux quatre angles de la face connective des épines ou des soies, longues et fines, et qui ferment, par conséquent, un passage de cette tribu aux suivantes, les Rhizosoléniées et les Ch.etocérÉes. XXII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 15* Tribu RHIZOSOLÉNIÉES Avec les Rhizosoléniées nous arrivons à des Diatomées dont la forme parait tout à fait aberrante, mais qui se relient cependant assez naturellement à celles qui précèdent et à celles qui suivent. Nous avons vu que chez les Tabellariées, le frustule est sub- divisé par des cloisons plus ou moins complètes, plus ou moins nom- breuses, qui se révèlent à l'extérieur par leurs lignes d'insertion sur la face connective. On pourrait admettre que le frustule, ainsi sub- divisé, est un frustule composé, et que son enveloppe extérieure est formée de plusieurs pièces successives, soudées les unes aux autres. Nous avons vu aussi que, chez certaines de ces formes, chez les Attheya, les pièces extrêmes qui composent le frustule ainsi envi- sagé portent à leurs angles des épines ou soies plus ou moins longues. C'est ce plan, dont les Tabellarœes dont il s'agit présentent l'ébauche, qui paraît se réaliser chez les Rhizosoléniées. C'est-à- dire qu'on peut considérer les frustules comme composés de deux valves extrêmes, coniques ou pointues, réunies l'une à l'autre par une série plus ou moins nombreuse de pièces soudées ou articulées les unes aux autres. Ces pièces ne paraissent pas non plus être en nombre fixe, et nous pensons même qu'elles peuvent se multiplier par dédoublement dans la longueur du frustule, qui croit ainsi comme un filament d'Algue, d'Oscillaire par exemple, s'il n'y a pas séparation des pièces après dédoublement. Mais il peut aussi y avoir séparation, et les deux pièces qui se séparent, acquièrent une pointe et prennent la forme d'une pièce terminale, tous ces segments étant homologues, comme ceux d'une Annélide. Aussi, la séparation peut elle se faire en n'importe quel point de la longueur du frustule. On peut, si l'on veut, considérer ces pièces ajoutées les unes aux autres comme des valves secondaires, qui se forment successivement ■et s'ajoutent en attendant que la cellule soit disposée à la dédupli- XXII. DESCRIPTION 109 cation. Cette déduplication opérée^ les valves entre lesquelles elle se produit prennent leur forme définitive. Quoi qu'il en soit, les Rhizosoléniées ont en général la forme d'un cylindre^ composé de la série de pièces siliceuses dont nous Fig. 366, — Rhizosolenia styliformis, Brightw. avons parlé, et terminé par deux valves coniques qui coiffent les ex- trémités et se prolongent en une pointe plus ou moins longue et aiguë. L'endochrôme, dans les Rhizosolenia, est composé de gra- nules allongés dans le sens de l'axe du frustule, et non pas épars, 110 LES DIATOMÉES mais disposés à la surface du protoplasma en lignes droites longi- dinales, et alternant d'une ligne à l'autre. — Les frustules sont parfois assez peu chargés de silice et souvent réunis plusieurs ensemble, par leurs bouts, par une sorte d'emboitement réciproque des pointes qui terminent les valves. Cette tribu ne comprend actuellement que deux genres ; Rhizo- solenia, Ehb., et Cylindrotheca, Rab. Les Rhizosolenia étaient connus d'Ehrenberg, qui a créé ce genre en 1843. Ils sont formés de frustules cylindriques, composés d'une série de pièces qui semblent s'emboiter ou s'imbriquer l'une l'autre, pièces polygonales, mais le nombre des côtés et les angles varient suivant les espèces. Aux deux extrémités, sont deux valves en forme de coiffe conique, à profil oblique, taillé en bec de plume à écrire ; mais les deux extrémités sont taillées en sens inverse, et les frustules, en se réunissant en filaments, s'assemblent par les bizeaux. Ces ex- trémités sont munies d'une pointe qui semble enchâssée dans une sorte de bourrelet de la valve. Les pièces qui forment le corps du frustule sont ordinairement couvertes de stries fines. Le Rhizoselenia styliformis, Brightw, présente les caractères que nous venons de décrire ; à peu près cylindrique, de 6 à 20 fois aussi long que large (H. Van Heurck), il comprend un nombre très variable de pièces siliceuses, qui sont marquées de stries perlées au nombre de 20 dans 1 cent, de mm. et qui s'ordonnent en trois systèmes obliques les uns aux autres à 60°, dont un transversal. La pointe qui arme les extrémités est raide, élargie et aplatie à la base. C'est une espèce marine, dont la longueur peut atteindre 40 cent, de mm., mais qui se brise très facilement, étant d'ailleurs assez faible- ment incrustée de silice. Le Rhizosolenia setiget^a, Bright. est plus petit, et les pièces qui composent le fût du cylindre sont beaucoup plus difficilement visibles. Les appendices des extrémités n'ont plus la forme des becs d'une plume à écrire, mais représentent une longue soie, raide et légèrement courbée, creusée en gouttière à sa base. Les stries sont très fines. Il vit dans l'eau de mer. Ce curieux genre renferme encore plusieurs espèces intéressantes qui ont été décrites par Brightwell (1), et M. H. Peragallo en a dé- couvert récemment plusieurs autres très remarquables dans la baie de Villefranche (2). Cylindrotheca. — Ce genre, établi en 1859 par Rabenhorst, ne renferme, que nous sachions, qu'uneseule espèce, le Cylindrotheca (1) T. Mie. Journ, Monih. VI. (2) H. PERAGALLO. — Les Diatomées de Villefranche, 1889. XXII. DESCRIPTION 111' gracilis de Grunow. C'est le Ceratoneis gracilu de Brebissoii, le Nitzschia Tœnia de W. Smith et le Cylindrotheca Gersten- hergey-i de Rabenhorst. Le frustule est cylindrique, terminé par deux valves coniques en forme de coiffe, très allongées et quelquefois un peu renflées par le bout. Le fût est composé de pièces quadrila- tères soudées, et dont les côtés sont situés sur des lignes spirales Fig-. %'û. — C ylindrotkeca gracilis, Grun. qui tournent autour du cylindre en sens inverse. Ces lignes spirales sont marquées de points saillants, comme les points carénaux des Nitzfschia, et dont on compte 20 à 22 dans 1 cent, de mm. — C'est en considérant ces lignes spirales comme des carènes que l'on a pu rapprocher ce genre des Nitzschiées. — Le Cylindrotheca gracilis est une Diatomée d'eau douce, qui peut atteindre 8 à 9 cent, de mm. XXltl DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite). IH" Tiuiu:. chj^:tocekeks Les CHiETOcÉREES Constituent uii groupe de Diatomées fort curieux par la forme bizarre, et comme aberrante dans cette famille, qu'affectent un lirand nombre d'espèces. On n'a pu encore, jusqu'à présent, les obser\er toutes à l'état vivant, de sorte qu'on ne connaît la disposition derendochrôme que chez certaines d'entre elle? et qu'on n'a pu conclure que par analogie chez lesautres. Dans toutes les CH.ETOCÉRÉES oîi l'endoclirôme a pu être étudié, on l'a trouvé disposé en très grosses granulations, qui ne paraissentpas présenter d'arrangement régulier. Les frustules sont tantôt groupés en filament, tantôt isolés et formes par deux valves qui ne présentent pas de stries régulières, mais sont seulement ponctuée'*, aréolées, ou même lisses. Ces valves ne sont pas toujours semblables. Quand les deux valves d'un même frustule sont semblables, elles sont ordinairement de contour elliptique ou circulaire, mais souvent plus ou moins bombées, et munies de prolongements ou soies en nombre variable et très loniïues. Souvent aussi les valves ne sont pas semblables : leur contour est toujours à peu près arrondi, mais par exemple, une valve est très bombée et l'autre presque plate ; la première porte des soies, des cornes, des pointes parfois ramifiées, tandis (fue la seconde en est dépourvue. Lorsque les frustules ainsi constitués se groupent en filaments, valve contre valve, les filaments paraissent naturellement formés d'articles dissemblables alternants. Malgré ces formes bizarres, la tribu des Ch.etocêrÉes constitue un groupe naturel, (juise trouve à sa place entre les RhizosoléniÉes, à formes non moins bizarres et à valves munies de pointes, et les BiDDULPHiÉES,aux valvcs bombées, à la surface aréolée, et qui sou- vent aussi portent des pointes. Le genre Syring"idium ressemble XXIII. DESCRIPTION 113 beaucoup par sa forme, comme le fait remarquer M. P. Petit, au genre Hemiaulus, qui appartient aux Biddulphiées. Cette tribu comprend les 13 genres suivants : Bacteriasirum^ Shad.; Chœtoceros, Ehb.; Dicladia, Ehb. ; Goniothecium, Ehb.; Hercotheca, Ehb.; Periptera, Ehb.; Pterotheca, Grun.; Trocho.sira, Kiii.; Systephania, Ehb.; Cla- dogranima, Ehb.; Stephanogonia, Ehb.; Syndendrium, Ehb.; Syringidium, Ehb. Dans un premier groupe se placent les genres que l'on trouve réunis en filaments et dont les valves sont semblables ; ce sont les Bacteriastnmi et les Chœtoceros. Dans un second, ceux dont les frustules ont les valves dissem- blables et se réunissent en filaments à articles alternants, ou bien vivent isolés. — Ce sont les 11 autres genres. § 1. — Chsetocérées à valves semblables. Bacteriastrum, Shadb. — Les espèces appartenant à ce genre ont, comme nous l'avons dit, les valves semblables. Celles-ci sont circulaires, plus ou moins aplaties, granuleuses et bordées d'un rang de longs filaments divergents comme les rayons d'un soleil. Fig. 368. — Bacteriastrum varians, Lauder. Le Bacteriastrum varians, Lauder, que nous donnons comme type, a les frustules en forme de cylindre, ordinairement plus haut que large. Les deux bases de ce cylindre, qui représentent les faces valvaires, sont couvertes de granulations, avec une partie centrale lisse, et le plus souvent un point au centre. Tout autour de ces deux bases s'insèrent les longs filaments rayonnants, en nombre variable, de 10 à 20, à ce que nous pensons . Ces filaments se bifurquent quand le frustule vieillit, et quand les frustules se groupent en séries, ceux 8 114 LES DIATOMEES des extrémités, qui paraissent plus jeunes, ont des filaments simples, tandis que ceux du milieu ont des filaments bifurques par le bout. Quand les frustules sont ainsi groupés en série, valve contre valve, ils figurent un cylindre portant le long de son fût une série de cou- ronnes de cils, comme un brin d'Algue à ramuscules verticiliés. — Entre deux valves accollées, les filaments rayonnants de l'une se placent dans l'intervalle des filaments de l'autre, de manière à ne former qu'un seul verticille. Cette élégante Diatomée est marine et se trouve sur nos côtes. Chaetoceros, Ehb. — Ce genre a été créé en 1844 parEhrenberg, mais il a été beaucoup modifié depuis. Les espèces qu'il comprend ont les valves bombées, convexes, à section circulaire ou elliptique, à surface granuleuse ou rugueuse et portant en deux points opposés, aux deux extrémités du grand diamètre de l'ellipse par exemple, un ou plusieurs filaments ou piquants pointus ou boutonnés par le bout. Les frustules se groupent en filaments, valve contre valve, les fila- ments d'une vaive se mêlant aux filaments de l'autre. Le Chœioceros œnnatus, West., est une espèce qu'on trouve sur nos côtes marines, dont les valves sont ellipti([ues, assez molles et peu silicifiécs ; elles sont rugueuses, grenues, et portent à leurs ex- trémités un ou plusieurs filaments droitsou diversement contournés, pointus ou boutonnés. Souvent, on voit de ces filaments implantés I Fig. 36'J. — ■ Chœtoceros arniatus, AVcst. jusque près de la zone connective. Les filaments les plus courts ont ordinairement la forme de poils aigus et piquants, tandis ([ue les plus longs sont boutonnés. Quand les frustules sont groupés en série, ils figurent comme une tige annelée et hirsute. Nous citerons encore, pour la singularité de son aspect, le Chœtoceros atlanticus, CL, dont les valves n'ont que trois appen- dices : un au centre, court et épais, et un à chacune dc< extrémités XXIII. DESCRIPTION 115 du grand diamètre de la valve. Ces deux derniers ont la forme de deux piquants énormes, dix à douze fois longs comme le frustule Fig". 'S7Qi~ ■ Chxtjceros atlanticus, Cl, var. tumesoens, Gr, tout entier, sillonnés d'une ligne axiale dans toute leur longueur, et striés en travers, ayant l'aspect de deux antennes de Crustacé. Le 116 LES DIATOMÉES frustule lui-même a, du reste, l'apparence de quelque Arachnide ou de quelque Crustacé à quatre loniïues pattes. Les piquants présentent à leur base une inflexion formant comme «ne encoche. Lorsque les frustules sont groupés en bande, c'est dans cette encoche que s'engagent les piquants du frustule voisin, par une encoche semblable, ceux d'un frustule croisant ceux de l'autre. De cette manière, les individus restent accrochés les uns aux autres par la base de leurs piquants, formant une chaîne dont chaque arti- culation est marquée par un verticille de quatre piquants. Le Chœtoceros diversus, Cl. est une espèce qui présente quatre piquants, comme le C. atlanticus, mais ceux-ci, d'abord large- ment divergents, se redressent vers leurs extrémités, et deviennent parallèles, comme les cornes d'un taureau. Déplus, ils sont sensi- Fig, 371. — Chœtoceros diversus. D'après une récolte de surface faite au Croisic par M. J. Tempère. blement dilatés dans leur partie courbe, c'est-à-dire vers le deuxième tiers de leur longueur. Cette espèce est beaucoup plus petite que la précédente. Ajoutons, en terminant ce qui a rapport à ce genre, que les Chœtoceros se trouvent particulièrement dans les récoltes faites à la surface de la mer, non loin des côtes. § 2. — Chsetocérées à valves dissemblables. Parmi les genres dont les frustules ont les valves dissemblables, nous citerons les suivants. XXIir. DESCRIPTION 117 Dicladia, Ehb. — Le genre Dicladia a des frustules elliptiques par la face valvaire. L'une des valves est plate ou seulement un peu bombée au centre, l'autre est extrêmement gonflée, proémi- nente, et présente à.peu près aux pôles de l'ellipse une corne longue et ramifiée en corne de cerf. De sorte que vue par la face connectivc. Fig. 372. — Dicladia capreolus, Ehb, la valve a l'aspect d'un bonnet à deux cornes. Tel est le Dicladia capreolus, Ebb. Les cornes ne sont pas nécessairement semblables et souvent l'une d'elles est plus ou moins atrophiée. Les Goniothecium, Ehb. ont les valves elliptiques : l'une d'elles est bombée, et, dans le Goniothecium odontella, Ehb. du dépôt de Mors, hérissée de très petites dents pointues, échinulée. L'autre valve présente tout du long du bord un large sillon en gouttière, et est gonflée au centre. La partie gonflée est couverte d'une fine per- lation régulière, nettement disposée en stries perpendiculaires au grand axe de la valve. Dans certains frustules, cette valve est plane ou même concave. Les frustules sont ordinairement plus épais d'un côté que de l'autre, sur la face connective, de sorte que lorsqu'on en trouve plusieurs réunis ensemble, ils forment un filament courbe. Les Hercotheca, Ehb. ont une valve plus gonflée que l'autre, mais toutes les deux sont bordées d'une rangée marginale de piquants ou de soies dressées. Les Periptera, Ehb,', ont une valve plate et lisse, et l'autre bordée d'une couronne de longs piquants, bifurques par le bout dans le P. tetracladia, Ehb. du dépôt de Nottingham. Le genre Systephania, Ehb. comprend de très jolies espèces, dont les valves sont circulaires, à peu prés également bombées, mais suivant une courbe dont la forme n'est pas la même. Ces valves sont couvertes d'un dessin hexagonal en gâteau d'abeilles d'une excessive régularité; mais l'une porte, plus ou moins près de son bord, une couronne de pointes dressées, tandis que l'autre en est dépourvue, ou bien est munie de petites épines éparses. Dans le Systephania corona, Grun. des dépôts de Nottingham 118 LES DIATOMEES et de Richmond, en Virginie, l'une des valves présente une couronne de 16 à 18 pointes dressées, cpielqucfois simples, quel(|Qefois bifur- quées, et dont les branches se réunissent à celles des pointes voisines de manière à former un cercle complet, comme une sorte d'auréole de saint, au-dessus de la surface bombée de la valve. Cette cou- ronne n'est pas marginale, mais située à peu près au tiers externe du rayon de la valve. L'autre valve est hérissée d'épines inégales, dont les unes sont aiguës, les autres capitées en tète de clou, les autres même légèrement bifurquées. Souvent aussi cette valve est lisse, peut-être par usure de ces pointes délicates, car toutes ces espèces se trouvent dans des dépôts fossiles, dans les guanos, etc. Le Systephania aculeata, Gr, présente la couronne de pointes sur le bord même de la valve. Les pointes sont plus nombreuses, plus rapprochées, mais moins hautes que. dans l'espèce précédente; elles paraissent, en général, simples. Les Stephanogonia, Ehb. ont les valves à peu près circulaires. L'une est presque plate ; l'autre s'élève en pyramide à un grand nombre de facettes (10 à 18), à sommet aigu ou tron({ué conmie Fig. 373. 1. Stephanoffonia actinoptychus , Ehb. 2: — — - W^^^P'^M Fig. 374. 3. Stcphanogonia danica, Ehb. 4. Periptera tetracladia, Ehb. la tablette d'un diamant taillé. Chaque facette est encadrée par une côte saillante. Toute la surface est parsemée de granulations éparses. Autour du bord de la valve plate règne une couronne de dents droites, longues et pointues, et tout autour de la tablette de l'autre valve est une autre couronne de dents semblables, divergentes. L'espèce la plus connue et que nous venons de décrire plus par- ticulièrement, est le Stephanogonia actinoptychus, Ehb. des dépôts de Nottingham et de Monterey. XXIir. DESCRIPTION 119 Les Syndendrium, Ehb. n'ont qu'une valve épineuse; quant aux Syringidium, Ehb., ils présentent une forme tout à fait particulière, laquelle a une grande analogie avec celle des Hemiaulus et offre une transition bien évidente avec les Biddulphiées. Chez ces Syringidium, les frustules sont allongés, à peu près cylindriques, composés de deux valves, qui ^^'emboitent sous une lai^e membrane connective criblée de ponctuations. L'une d'elles se termine par deux cornes ou lobes, tandis que l'autre valve n'a ordi- FiR. 376. Fig. 375. — Syrinc/idiuni eximium, Gr. Fig.376, — Hemiaulus Kittonii, Gr. nairement qu'une corne, par atrophie ou inégal développement de l'autre corne, ce qui donne au frustule une extrémité plus ou moins en bec de flûte. Cette disposition, lorsque plusieurs frustules sont réunis les uns au bout des autres, sous leurs membranes connecti- ves engainantes, donne à l'ensemble un peu l'aspect d'une ilùte (ou plutôt d'une clarinette) ; d'où le nom du genre. Nous donnons comme exemple le" jSyrm^?c?mm eximium, Grun. des dépôts des Barbades. Nous ferons remarquer que toutes ces curieuses Chœtocérées, dont les frustules ont des valves dissemblables, proviennent des dépôts d'alluvion de l'Amérique du Nord, du Groenland, des Barbades, ou parfois se trouvent dans les guanos des îles de l'Amérique centrale XXIV DESCRIPTION DES PRIXCIPALES ESPECES (Suite) iV Tribu BIDDULPHIÉES La tribu des Biddulphiées constitue un groupe considérable d'espèces dont les formes sont très diverses, mais présentent toutes un endochrôme disposé en granules rayonnant autour d'un point central où parait être situé le noyau, — du moins, d'après les figures données par M. Schulze et W. Smith. Les granules sont placés sur des filaments protoplasmiques partant du centre d'où ils s'irradient, non pas toujours sur des lignes droites comme les rayons d'un soleil, mais en formant un réseau anastomosé^ à mailles allon- gées, du centre à la périphérie; les granules sont situés sur les nœuds de ce réseau. De plus, le plan du réseau est parallèle à la face connective des frustules, comme chez les TabellariÉes à endo- chrôme rayonnant, les StriateUa et les Rhabdonema. Fig. 377. — Amphitetras antediluviana , Ehb. montrant la disposition de l'endochrôme (d'après W. Smith}. Les frustules, vus par la face valvaire, ont une forme elliptique présentant souvent plusieurs étranglements. Ils sont très rarement circulaires, mais très souvent polygonaux, avec des formes géomé- triques, triangulaires, quadrangulaires, pentagones. Ces valves présentent souvent des cornes ou lobes, comme des boursouflures, notamment aux points qui forment les angles des frustules, et parfois aussi des épines ou piquants simples ou ramifiés. — De plus, elles sont, dans un très grand nombre d'espèces, marquées à leur surface XXIV. DESCRIPTION 121 d'un dessin formant un réseau à mailles quadrangulaires, pentago- nales ou hexagonales. Ce réseau est souvent coupé par des côtes plus ou moins fortes, pouvant provenir de cloisons complètes ou incomplètes qui divisent l'intérieur du frustule. Les valves sont réunies par une zone connective marquée d'un dessin analogue, mais non semblable, à celui des valves. Au moment Fig. 378. — 1. Biddulphiapulchella, Grun. (face connective). 2. id. (face valvaire d'un frustule plus grand). de la division, cette zone s'étend considérablement et forme au frus- tule comme une large ceinture sous l'abri de laquelle la division s'accomplit, et les deux frustules nouveaux restent parfois plus ou moins longtemps réunis valve contre valve dans ces larges connec- tifs comme dans une sorte d'étui. D'ailleurs, on rencontre ordinairement les frustules libres ou réunis les uns aux autres, en chaînes plus ou moins longueS;, par leurs angles. Fig. 379. — lathniia enervis. (Frustules réunis en chaîne.) La plupart des espèces qui appartiennent à cette tribu sont extrê- mement élégantes, tant par leur forme, souvent bizarre, que par les sculptures dont leurs valves sont ornées. Rappelons, du reste, que la structure intime des valves de certaines espèces, comme les 122 LES DIATOMEES Triceratium, structure qui détermine le dessin dont elles sont marquées, a été très étudiée et longtemps djscutée par les dinio mistes. (V'oir T. I, pap-cs 70 et sniv.) Fig. 380. — Isthmia nervosa. Deux frustules réunis sous les connectifs. La tribu des Biddulphiées, telle que nous l'établissons, com- prend douze genres, dont quelques-uns sont composés de très nom- breuses espèces : Hemiauhis, Ehb. ; Anaulus, Ehb. ; Porpeia, Bail. ; Janischia, Grun. ; Terpsinoë, Ehb. ; Mhmia, Kz. ; Eucamina, Ehb. ; Ditylum, Bail. ; Tricerathmi, Ehb. ; Amphitetras, Ehb. ; Bid- dul2)hia, Grun. ; Cerataulus, Ehb.' Le premier de ces genres, Hemiaulus, offre, comme nous l'avons déjà fait remarquer, de notables analogies avec le dernier genre de la famille précédente, les Ch^tocÉrées ; puis, en par- courant les genres suivants, on voit les valves se raccourcir, le frustule se gonfler, devenir plus trapu ; les appendices, cornes ou pointes, se faire plus courts, la face connective devenir moins large, la face valvaire, au contraire, se dilater, et, par les formes tri- gone, ■ tétragone, pentagone, arriver au disque qui va appartenir dorénavant à la plupart des espèces composant les dernières tribus dont l'étude nous reste à faire. Le genre Cerataulus, en particulier, qui clôt le groupe des Biddulphiées, se rapproche manifestement de la tribu suivante, celle des Eupodiscêes. I. — Hemiaulus. — Anaulus. Hemiaulus. — Ce genre, établi par Ehrenberg, présente une forme des plus singulières, rappelant, d'ailleurs, beaucoup celle des Syringidium. Vu par la face valvaire, le frustule a un contour elliptique plus ou moins allongé et une surface parsemée de granu- lations. Vu par la face connective, il montre sur ses valves une XXIV. DESCRIPTION 123 paire de cornes ordinairement très longues, souvent terminées par un piquant, par des barbclures aiguës ou par des appendices divers. Fi?. 381. Fi?. .382. Fig-. 381. — Hemiauhis Kittonii, Grun. (Montrant une spore?) Fig. 382. — Syringidiuni eximium, Gran. Tel est V Hemiauhis Kittonii, Grun., décrit par M. F. Kitton dans le dépôt diatomifère de Mors. La figure que nous en donnons (d'après M. H. Van Heurck) montre un corps intérieur hispide, sans doute une zygospore. Le frustule est très étroit, couvert de granu- lations fines, et terminé par de grandes cornes de Lucane (1). VHeiniaulus proteus est analogue, mais le frustule est encore plus plat, son contour valvaire est encore plus allongé, formant une ellipse presque linéaire ; les cornes sont relativement moins hautes. Une très curieuse espèce est V Hemiaulus ornithocephahis, Grev. Son contour valvaire forme une ellipse très large, et c'est aux deux pôles de cette ellipse que s'élèvent les cornes. Celle-ci ont exactement la forme d'un col d'oiseau terminé par la tête avec un bec ouvert. La valve semble un de ces pâtés de gibier desquels l'artiste cr pâtisserie fait .sortir les têtes des oiseaux qui sont censés remplir l'intérieur et qui crient vengeance vers le ciel. — Les gra- nulations sont disposées en collier autour du cou des oiseaux (2). (1) E. Kitton. — Journ. of Quek. Club., t. II, pi. 14. (2) A. Truan y Llard et 0. N. Witt. — Die Diatomaceen ^on Jérémie i Haïti. Pi. m. 124 LES DIATOMEES Anaulus. — Le genre Anaulus, Ebb., comprend des espèces à frustules beaucoup plus réguliers, sans cornes ni protubérances. Néanmoins, les valves, qui ont une forme généralement elliptique, présentent souvent des constrictions et des dilatations transversales parfois assez nombreuses, les constrictions coïncidant avec des cloi- sons qui traversent la valve. Dans un certain nombre d'espèces, les valves ne sont pas droites, mais courbes, en croissant (lunulées), avec un bord dorsal convexe et un bord ventral concave, comme chez les Eunotia. Fig. 383. — Anaulus mediterraneus, Grun. 1. Face connective. 2. Face valvaire d'un frustule plus grand. Les frustules, vus par la face connective, ont généralement une forme quadrangulaire, et l'on voit sur leurs bords la projection des cloisons, qui ne traversent pas la cellule tout entière. Il n'y a pas de bosse ni de corne aux angles du frustule, mais souvent un petit espace lisse ou très finement ponctué. Les stries sont formées de granulations qui, au moins dans la partie médiane de la valve, rayonnent autour d'un point central parfois très distinct. Sur la face connective elles sont transversales. La zone connective est lisse ou assez finement striée. Nous représentons, comme un type des plus simples et des mieux caractérisés, V Anaulus mediterraneus, Gr., dont les valves sont nettement elliptiques, mais qui fournit des variétés dans les- quelles les valves, comprimées transversalement vers leurs extré- mités, s'allongent en rostres plus ou moins accentués. Cette espèce présente alors une très grande analogie avec une autre, caractérisée surtout par ces deux rostres, V Anaulus hirostratus , Grun, espèce américaine dont les valves montrent un point central très net, comme un nodule médian. h' Anaulus hirostratus lui-même fournit des variétés dont les XXIV. DESCRIPTION 125 valves, au lieu d'être droites, sont courbées en lunule, avec un bord dorsal et un bord ventral. L'Anaulus dehilis, H. V. Heurck, petite espèce qui vit sur nos côtes, a aussi les valves lunulécs et peut présenter jusqu'à qua- torze côtes transversales (H. Van Heurck). — Elle mesure de 2 à 5 cent, de mm. de long. § 2. — Janischia. — Porpeia. — Terpsinoë. Nous n'insisterons pas sur ces trois genres, qui ne comprennent qu'un petit nombre d'espèces, toutes exotiques. Les Janischia, Grun. ont les frustules cylindroides, divisés par des cloisons transversales. Les valves sont elliptiques ou circu- laires, marquées d'une perlation extrêmement fine, avec des lignes de ponctuations rayonnant autour d'un point central, chaque ligne se terminant non loin de la circonférence par un point beaucoup plus fort ou tubercule. Aux deux extrémités d'un des diamètres, le grand axe dans les formes elliptiques, un certain nombre de ces tubercules se rapprochent ou même fusionnent pour former une ligne rugueuse. Citons le JaniSiihia aniiqua, Grun. dont les valves sont circu- laires et les lignes perlées très difficiles à voir. Il provient du dépôt de Mors. Le genre Porpeia, Bail., se rapproche davantage des formes que Fig. 384. — Porpeia quadriceps , Bail. var. intermedia, Griin. (La membrane connective recouvre la valve droite du frustule.) nous connaissons. Les valves seraient elliptiques si elles n'étaient plus ou moins étranglées entre la partie médiane et les extrémités, qui sont très renflées. Elles portent des ponctuations éparses, beau- 126 LES DIATOMEES coup plus serrées et disposées en stries transversales sur les ren- flements extrêmes. Vu par la face connective, le frustule.est quadrangulaire avec les angles renflés. Ces angles sont limités par des cloisons transver- sales, incomplètes, anguleuses, qui. se recourbent et deviennent longitudinales dans le voisinage de la zone connective. Celle-ci est large, et le connectif de l'une des valves resie souvent en place, engainant l'autre valve qu'on voit par transparence. Cette mem- brane connective est marquée de ponctuations plus flnes que celles des valves. Tel est le Porpeia quadriceps, Bail., dont nous représentons la variété intei'media, Grun., des îles Gallopagos, et dans lequel les renflements des angles, assez peu saillants, sont soulignés par une cloison qui se recourbe en un long prolongement longitudinal. Le frustule, sur la face connective, se trouve ainsi marqué de quatre traits en crochet correspondant à ces cloisons. Terpsinoë, Ehb. — Les Terpsinoë, Ehb., ressemblent assez aux Anaulu-s; sauf que les cloisons incomplètes qui s'avancent dans l'intérieur du frustule ont un épaississement en bourrelet le long de leur bord interne, d'où il résulte qu'elles sont représentées sur la face connective par des côtes terminées par un gros point, figurant une note de musique. E T^ V\g. 385. — Terpsinoë musica, Ehb. Par la face valvaire, le frustule est mince et présente, comme chez les Anaulus, une série d'étranglements correspondant aux cloisons. Nous donnons comme type le Terpsinoë mu.nca, jolie espèce dont la surface est marquée de ponctuations alignées en stries, plus fines sur la zone connective que sur les valves. XXIV. DESCRIPTION 127 § 3. — Isthmia. — Eucampia. Isthmia, Ag\ — Le genre Isthmia a été créé, en 1830, par Agardh, pour de fort belles Diatomées dont les frustules, en forme de trapèze par la face connective, présentent sur un de leurs angles un prolongement comme le goulot ou « bec » d'un pot. Ces frus- J- -1 Fig.. 386. — Isthmia cnervis, Ehb. (Frustules groupés en filament.) tules sont aplatis, à section elliptique, et se groupent par leurs angles en filaments irréguliers. VIsihmia enervis, Ehb. est l'espèce la plus répandue. Ses valves sont couvertes d'un dessin réticulé, continu, fort élégant, paraissant formé de mailles irrégulièrement quadrangulaires. Quand on examine le frustule par sa face valvaire, qui est régulièrement elliptique, on voit (jue ces fils de mailles ou « cellules » partent en Fig. 387. — Isthmia encrvis, Ehb. (Fort grossissement.) rayonnant d'un groupe circulaire d'aréoles qui occupent le centre de la valve . 128 LES DIATOMEES La face connective présente une forme assez irrégulière. Le côté qui porte le prolongement en bec a seul une obliquité à peu près constante sur les côtés parallèles du trapèze. Le côté opposé a une obliquité très variable, peut être perpendiculaire aux deux autres, et même, dépassant la perpendiculaire, devenir parallèle au côté muni du prolongement en bec, c'est-à-dire que le trapèze devient un parallélogramme. La zone est très large, marquée d'un dessin réticulé à mailles plus petites et irrégulièrement bexagonales ou arrondies. Au moment de la division du frustule, elle s'élargit encore, la division se fait tout entière sous sa protection, et l'on voit souvent deux frus- tules rester réunis sous la membrane connective qui les engaîne ; souvent aussi une valve est entièrement recouverte, sur la face connective, par la membrane qui a persisté. Sur la valve on compte 1 1/2 rang de mailles par cent, de mm. ; sur la zone environ 2 1/2 rangs. Cette espèce, marine, assez com- mune sur nos côtes normandes et bretonnes, peut atteindre plus de 20 cent, de mm. de longueur. Fig. 388. — Istlwiia ncrvosa. Kz. (Frustule avec un connectif qui recouvre l'une des valves. — Schéma.) VIsthmianervosa, Kz., se distingue surtout des précédents par les nervures qui régnent sur les valves, nervures formées par l'épaississement en côtes de certaines des travées qui séparent les Fig. 389. — Isthmia nervosa, Kz. (Deux frustules réunis sous les connectifs.) rangs de mailles. Ces côtes, souvent irrégulières, ont une direction générale transversale. Cette espèce est d'ailleurs très analogue à la XXIV. DESCRIPTION 129 précédente, mais elle parait ordinairement un peu plus petite. Nous la croyons aussi plus rare. Eucampia, Ehb. — Les Eucampia comprennent des espèces à frustules peu chargés de silice, ayant, par la face connective, une forme vaguement trapézoïde avec les côtés non parallèles profondé- ment excavés : c'est-à-dire que les quatre angles sont munis d'un Fig-. 390. — Eucampia zodiacns, Ehb. 1. Face valvaire. 2. Face connective (1 frustule 1/2.) prolongement très saillant. Les frustules ont ainsi la forme d'un corset de femme, plus large d'un côté (les hanches) que de l'autre (la poitrine) ; de sorte que, comme ils se groupent valve contre valve, laissant par conséquent un espace vide elliptique entre eux et se touchant seulement par les prolongements angulaires, ils forment des filaments courbes, circulaires ou même spiraux. La face valvaire est elliptique et présente souvent un pseudo- nodule central très distinct. La zone connective est assez large et suit les inflexions des bords valvaires. V Eucampia zodiacas, Ehb., se groupe en filaments courbes, qu'Ehrenberg a comparés à un zodiaque. Les valves, elliptiques, présentent deux prolongements extrêmes très saillants, par lesquels les frustules restent soudés. Elles sont finement ponctuées de perles en lignes rayonnantes autour d'un pseudo-nodule central, et au nombre de 16 à 18 stries (au bord de la valve) dans 1 cent, de mm. La zone est resserrée au milieu et plissée longitudinalement. Le frustule a de 4 à 3 cent, de mm. de haut. (Voir PL VI.) ^4. — Ditylum. Ditylum, Bail. — Le genre Ditylum (ou Ditylium) a été établi par Bailey, en 1861, pour quelques espèces fort singulières, carac- 9 130 LES DIATOMÉES térisées surtout par l'épine, souvent très longue, qui s'élève au centre de chaque valve, de sorte que, vu par la face connective, le frusiule semble embroché par un stylet qui le traverse de part en part. Les valves ont d'ailleurs une forme variable entre le triangle, le quadrangle ou un polygone irrégulier. La forme la plus simple est la forme triangulaire, mais avec des côtés qui font des ondulations diverses ou se brisent irrégulièrement. Aussi, la plupart de ces espèces, qui ne sont peut-être que des variétés d'un seul type, ont-elles été souvent considérées comme des Tricerathmi. — Remar- quons toutefois que chez tous les Ditylura on voit, inscrit dans la valve, un dessin dont les contours reproduisent à peu près celui de la valve, et. inscrit dans celui-ci, un autre dessin plus ou moins circulaire. Ce dernier correspond ordinairement à une élevure du plan de la valve, comme une tuméfaction ou bosse arrondie au milieu de cette valve. Fig. 391. — Dityluiii Briyhlwellii, Grun. (Forme trigone.) La face connective est plus ou moins (|uadrilatère ou a la forme d'un tonneau, dont les faces valvaires formeraient les deux fonds. — La zone paraît lisse. — Les frustules se rencontrent isolés. he Dityluin Briglitwellii, Gr., se trouve avec des formes très diverses, triangulaires ou quadrangulaires, avec des bords ondulés ou courbes, de sorte qu'on peut rencontrer des exemplaires avec des valves circulaires ou elliptiques. Nous prenons pour type une forme triangulaire. Sur la valve les stries perlées rayonnent autour du point central où s'élève une épine très longue. Ce point est entouré d'une zone hyaline. Les stries sont au nombre de douze dans 1 cent, de mm. au bord des valves. Dans le triangle à côtés ondulés formé par la valve, on voit un autre triangle inscrit : cette apparence est produite par un rebord élevé, tout autour de la valve, rebord sur lequel pointent de petites épines droites. Puis, le centre de la valve se gonfle en une surface irrégulièrement circulaire, ce XXIV. DESCRIPTION 131 qui produit un cercle irrégulier inscrit dans le triangle intérieur. Sur la face connective, les stries continuent, transversales, jusque dans le voisinage de la zone qui est lisse. On y voit distinctement les épines qui garnissent les rebords des valves, et la grande broche du centre. Cette espèce a environ 4 à o cent, de mm. comme lon- gueur du côté. Il y a plusieurs autres espèces voisines, très polymorphes aussi, et qui ne sont peut-être que des variétés. § 5. — Triceratium. — Amphitetras. Triceratium. — Le genre Triceratium a été créé, en 1840, par Ehrenberg pi)ur des espèces qui, ayant tous les caractères des Bid- DULi'HiÉES, et l'on pourrait même dire des Biddulphia, présenten cette particularité d'avoir les valves triangulaires. A chacun de leurs angles s'élève un prolongement plus ou moins haut, perpcn- Fig. 3'J"2. — Triceratium favits, Ehh. (Face valvaire.) diculaire au plan de la valve, et par conséquent visible surtout quand on examine le frustule par la face connective. La surface de la valve est mar([uée d'un dessin toujours extrê- mement élégant, représentant parfois un réseau d'alvéoles hexago- naux comme un gâteau d'abeilles, d'autres fois des granulations plus ou moins fines, disposées en cercles concentriques, en stries rayonnantes ou formant des dessins symétriques divers auxquels s'associent souvent des lignes ou nervures pleines. Les valves sont 132 LES DIATOMEES ordinairement bombées au centre, mais les côtés peuvent être droits ou courbes, concaves ou convexes, et même ondulés. La face connective est à peu près quadrangulaire et montre bien les protubérances des angles et le gonflement des valves au centre. La zone est ordinairement assez large et marquée d'un dessin plus fin que les valves. Les frustules se rencontrent isolés ou groupés par leurs angles en filaments en zig-zag. Ce sont des espèces marines. Ehrenberg, en créant ce remarquable genre, avait surtout eu égard à la forme triangulaire des valves, et, trouvant d'autres es- pèces ne différant de celles-ci que par le nombre des côtés, il avait Fig. 393. — Tricerutium favus, Ehb. (Une valve vue par la face connective avec la zone.) créé parallèlement les genres Amphitetras pour celles qui ont quatre côtés, et Amphipentas pour celles qui en ont cinq. Depuis Ehrenberg, le nombre des Triceratiuin s'est considéra- blement accru, et les observateurs ont trouvé des formes à quatre ou cinq côtés, et même davantage, qui présentent absolument les caractères et le dessin spécial de certains Triceratiuni trigones; de sorte qu'il est devenu évident que ces espèces peuvent fréquem- ment donner naissance à des variétés polygonales dont le nombre de côtés n'est pas fixe. C'est ainsi qu'il y a des Triceratiuni à 4, 5 et 6 côtés, variétés accidentelles qui peuvent se trouver dans les mêmes localités et dans les mêmes récoltes. D'autre part, on a trouvé que parmi les Diatomées à valves cir- XXIV. DESCRIPTION 133 culaires, dont le nombre est considérable comme nous le verrons bientôt, plusieurs peuvent donner naissance à des variétés polygo- nales. C'est, par exemple, ce qui est très fréquent parmi les espèces du genre Stictodiscus, établi en 1861 par Gré ville. Dans ces conditions, on conçoit que la classification de ces es- pèces, fondée sur le nombre de côtés des valves, devient illusoire. Aussi, l'ancien genre Atnphipentas n'a-t-il pas tardé à être sup- primé, mais les diatomistes ne se sont pas mis d'accord quant aux autres. Les uns ont rapporté les formes polygonales à des genres divers, appartenant aux Diatomées discoïdes, d'autres au genre Am- phitetras. D'autres encore ont supprimé ce dernier genre, qui, pour eux, ne représenterait que des Triceratium à 4 côtés. Enfin, plusieurs classificateurs ont supprimé le genre Triceratium lui- même, pensant qu'il n'y avait ni Stictodiscus, ni Amphipentas, ni Amphitetras, ni Triceratiwn, et ont réuni toutes les espèces Fig. 394. — Triceratium punctatum. 1. Forme quadrangulaire. 2. Forme triangulaire. de ces genres polymorphes au grand genre Biddulphia, créé par Gray en 1831. — C'est ce qu'a fait M. H. L. Smith, et, avec lui, M. H. Van Heurck. Il est incontestable, en effet, que ces formes si nombreuses, si diverses, qu'on a successivement séparées, puis réunies, doivent être l'objet d'une révision intégrale; nous pensons que certaines d'entre elles qu'on a réunies doivent être séparées, et qu'inverse- ment certaines qu'on a séparées doivent être rapprochées. C'est un long et difficile travail, en l'absence de caractères distinctifs bien nets et bien tranchés; on comprend que nous ne pouvons l'entre- prendre ici. Toutefois, nous dirons que nous croyons fondé l'éta- blissement des deux genres Triceratium et Amphitetras, distincts du genre Biddulphia. Pour certaines espèces, au moins, la distinc- tion nous parait suffisamment claire; pour d'autres, il est vrai, elle ne l'est pas autant. Nous pensons que les Triceratium favus, Ehb. et T. grande, par exemple, appartiennent bien — quand même on les trouverait parfois avec 4 ou 5 côtés — à un genre suffi- samment déterminé : Triceratium ; et que V Amphitetras antedi- luviana, Ehb., — quand même on le trouverait avec 3 ou 134 LES DIATOMEES o côtés, — appartient bien à un autre genre, distinct aussi : Am- phitetras. Nous pensons même que plusieurs espèces, même à 3 côtés, dont on a fait des Triceratium, sont des Ainphitetras. Il reste donc à définir ces deux genres. Il faut chercher les ca- ractères distinçtifs dans la structure des valves et dans la forme du frustule. Cette dernière particularité a suffi dans bien d'autres cas pour déterminer des coupes génériques. Nous avons exposé ailleurs (voir t. I, p. 70) les discussions aux- quelles a donné naissance la structure microscopique des valves chez les Triceratium; nous avons vu que les diatomistes soni à peu près d'accord pour regarder les hexagones qui couvrent la surface de ces valves, chez certaines espèces, comme des alvéoles clos à la partie supérieure par une fine lame siliceuse, comme un alvéole operculé d'abeilles. Cette fine lamelle de silice peut manquer dans beaucoup de préparations par suite de l'usure qu'ont subie les 395. — Schéma de la structure des valves des Triceratium, d'après M. J. Deby. c, alvéoles; d, piliers de séparation, en tête de clou, des alvéoles; m, la- melles fermant les alvéoles à la partie supérieure ; n, lamelles striées ou ornées formant le fond des alvéoles. valves, soit par les frottements, soit par les traitements chimiques. Dans ce cas, les alvéoles sont ouverts à la partie supérieure, comme les cellules vides d'un gâteau d'abeilles. Le fond des alvéoles, formé d'une lame ordinairement ornée de sculptures diverses, est visible par transparence à travers la lamelle supérieure quand elle existe, ou à travers l'ouverture qu'elle laisse quand elle a été enlevée. Telle est la conception de M. J. Deby (1), et nous sommes disposé à la croire exacte, au moins pour cartaines espèces, par exemple pour les Triceratium favus, T. grande, T. strabo, comme aussi pour diverses Diatomées discoïdes qui ont une structure identique, certains Coscinodiscus, les C. 'marginatus, C. heteroporus, etc. Mais pour d'autres espèces, comme les Triceratium punctatum, T. radiatum, T. repletu7n, etc., etc., et pour VAmphitetras an- (1) J. Deby: Sur la Structure microscopique des valves des Diatomées, (Journal de Micrographie, t. X, 1886.) XXIV. DESCRIPTION 135 tediluuiana, nous croyons que la conception de M. J. Deby n'est plus applicable, ou qu'au moins elle doit être notablement modifiée. x\insi, tandis que dans les Triceratium f'arus, T. grande, la sur- face de la valve est bien alvéolée, creusée de cellules hexagonales, dont on peut même apprécier la profondeur à l'aide de la tête divi- sée de la vis micrométrique du microscope (et il en est de même dans les Co.scinodiscus que nous désignons plus haut), — dans les Triceratimn punctatum, T. ymdiatum,, etc., l'alvéole n'a plus de profondeur sensible : son fond, qui est bombé, s'élève dans certains cas jusqu'au plan supérieur de la valve, et dans d'autres, même, fait Fig, 396. — Schémas divers de la structure alvéolaire des valves. Coupe perpendiculaire à la surface. saillie au-dessus de la surface. C'est ainsi que les cellules creuses se transforment en des granulations plus ou moins saillantes, entourées ^aréoles qui représentent tout ce qui reste du périmètre des al- vèoles. Et cela est si vrai que, tandis que l'on peut voir, sur les bords du Triceratiiim grande, le profil des cellules séparées par les « têtes de clou », fermées en haut par une lame souvent perforée, closes en bas par une lame ornée de stries granuleuses, on a sur les bords du Triceratium repletum, par exemple, le profil de grains pres- que saillants. Le même fait peut se vérifier sur les bords des frus- tules de V Amphitetras antedilui'iana. On peut encore constater la réalité de cette structure sur les magnifiques épreuves photogra- 136 LES DIATOMÉES phiques obtenues par MM. A. Truan y Luard et 0. Witt (1) et qur figurent dans leur travail sur les Diatomées de Jérémie. Le Triceratium favus, Ehb. (Fig. 392) est une des espèces le mieux caractérisées. Il a les valves triangulaires, à côtés droits ou arqués, gonflées au centre avec un appendice à chaque angle s'éle- vant perpendiculairement sur la surface de la valve. Les valves sont couvertes d'une réticulation formée d'alvéoles hexagonaux en gâteau d'abeilles, correspondant à la description que nous avons donnée plus haut. La surface des appendices terminaux n'est pas alvéolée, mais tout entière ponctuée. Lorsqu'on met l'objectif (2) au point sur le plan superficiel de la valve, on voit les alvéoles, en général hexagonaux, séparés les uns des autres par des lignes droites bien nettes. A chacun des angles des hexagones, est un point brillant et saillant, qui représente la «k tète de clou », c'est-à-dire la pro- jection de la ligne qui forme le sommet de l'angle trièdre de trois alvéoles adjacents. — A ce moment, on voit dans l'hexagone un cercle inscrit, plus ou moins grand. Ce cercle représente la lumière 2 Triceratium favus. 1. Vue d'un alvéole, plan superficiel. 2. Vue du même, plan profond. de l'alvéole, lumière fermée suivant certains auteurs (M. J, Deby) par une membrane mince de silice, ouverte suivant certains autres (Flœgel, Otto Mûller, etc.). Mais il est certain que la ligne qui forme ce cercle n'a pas la netteté qu'elle devrait avoir si elle représentait une ouverture dans une membrane mince. Elle paraît bien plutôt représenter la membrane elle-même, tendue comme une peau de tambour, et plus mince au centre, — ou bien, simplement, la pro- jection de la lumière ou calibre intérieur de l'alvéole à bords hexagonaux. Si l'on abaisse l'objectif de i/400 de mm. environ, — ce qui est facile avec la vis micrométrique du microscope, — on voit appa- raître le fond des alvéoles. Ce fond est strié de stries qui rayonnent du centre, non pas de l'alvéole, mais de la valve entière. Ces stries (1) A. Truan y Luard et O.N. Witt : Bie Biatomaceen der Polycystinen- hreide von Jeremie in Haïti. Berlin, 1888. (2) Objectif 1/12 à immersion homogène de Bézu, Hausser. Ocul. n° 4. XXIV. DESCRIPTION 13-; sont perlées. Il y a 8 à 1 4 stries au fond de chaque alvéole, et les plus longues présentent 12 à 14 perles. De sorte que l'on peut considérer, si Ton veut, la valve comme formée de deux ou trois couches siliceuses : une couche profonde, marquée de lînes stries perlées, rayonnant du centre du triangle valvaire; une seconde couchepercéc de mailles hexagonales, comme un tulle, étendue sur la première. Et enfin, suivant M. J. Deby, une troisième couche, extrêmement mince, recouvrant la seconde comme un vernis siliceux et fermant les mailles par-dessus. La face connective est plus longue que large, elle montre les appendices saillants des sommets du triangle, le profil des alvéoles Fig. 398. — Triceratium favus, Ehb. Face connective (une seule valve). en gâteau d'abeilles, et la zone qui présente une structure toute différente, étantfinement striée de stries transversales perlées suivant une disposition quinconciale, au nombre de 16 dans 1 cent, de mm. Le côté de la valve mesure de 8 à 16 cent, de mm. Le T. favu's est une espèce marine assez commune. Il présente, d'ailleurs, des variétés tétragones, pentagones et même hexagones, qui peuvent avoir jusqu'à 33 cent, de mm. de diamètre. Le Triceratium grande, Bright., est, comme son nom l'indique une grande espèce, présentant avec un maximum de netteté tous les détails que nous avons décrits pour le Triceratium favus; il permet de toir avec la plus grande facilité la striation perlée rayonnante de la valve dans la couche profonde, au-dessous de la réticulation hexagonale. Si l'on examine les bords, on voit nettement 138 LES DIATOMEES le profil des alvéoles hexagonaux, avec leur fond strié, leur opercule bombé, qui parait tantôt plein, tantôt crevé au milieu, et leur pilier en tète de clou arrondie. — Tout à l'extrême bord de la valve, on voit courir le profil d'une fine striation semblable à celle qui couvre le fond des alvéoles, striation qui appartient à la face connective du frustule. Les côtés de la valve triangulaire du Triceratium grande ne sont pas droits, mais assez fortement convexes. C'est une magni- rtYî Fig. 399. — Vue de face et de profil des alvéoles du Triceratium grande. fique espèce, qui présente des variétés à 4, 5 et 6 côtés, et peut atteindre près de 1/3 de millimètre de diamètre. Le Triceratium straho, Ad. Sm., appartient au même groupe, mais il est encore plus grand et ses alvéoles, hexagonaux, sont aussi d'un diamètre notablement plus considérable. Comme les précé- dentes, c'est une Diatomée marine. Le Triceratium acutuni, Ehb., est une assez petite espèce, de 6 à 7 cent, de mm. de côté, ressemblant au T. favus, avec des angles aigus surmontés d'appendices pointus, des côtés presque droits et des valves couvertes d'alvéoles irrégulièrement hexago- naux, relativement larges. C'est une espèce fossile du dépôt de Not- tingham. Nous pourrions citer un certain nombre d'espèces appartenant à ce groupe de Triceratium à alvéoles hexagonaux, présentant d'ailleurs tous la même structure valvaire et la même fine striation perlée, rayonnante, au fond des alvéoles. Nous signalerons seulement encore le Triceratium affine, Grun., espèce un peu plus grande, à alvéoles plus larges, que l'on trouve dans le guano d'Ischaboe et qui existe encore à l'état vivant dans l'Australie méridionale, les lies Samoa, etc. (H. van Heurck.) Plusieurs de ces espèces constituaient l'ancien genre Odontella d'Agardh, qui n'a pas été conservé. Les espèces qui suivent présentent une structure valvaire tout XXIV. DESCRIPTION 139 à fait différente et correspondant aux schémas que nous avons donnés plus haut. Les alvéoles s'éloignent les uns des autres et ne restent plus au contact, séparés par une mince cloison, mais par un espace plus ou moins considérable. Leur fond, bombé et épaissi, s'élève de sorte que chez diverses espèces il fait une saillie plus ou moins mar- quée au-dessus de la surface générale, l'alvéole se réduisant alors à un sillon qui entoure à sa base cette petite lentille de silice vitreuse enchâssée dans la valve, et qui produit en réalité l'effet optique d'une lentille. Il arrive souvent, en même temps, que la valve pré- sente un dessin varié et symétrique, formé par des lignes saillantes ou creuses ; la surface parait ainsi gaufrée ou estampée, divisée en compartiments ou ilôts sur lesquels sont placées les granulations ou les ponctuations siliceuses. Le plus souvent ces granulations présentent un point à leur cen- tre, lorsqu'on règle l'objectif sur le plan le plus superficiel de la valve. Ce point paraît être, dans certains cas, le sommet plus ou Fig. 400. — Une valve du Triceratium succinctum. Tr. et W. moins aigu de la granulation saillante ; d'autres fois, il résulte, au contraire, d'une petite dépression en ombilic, placée au centre de l'élevure. (Voir les schémas de la fig. 396.) Très souvent encore, lorsqu'on fait jouer l'objectif sur ces granu- lations, on y voit non seulement le point central, quand l'objectif est au plan supérieur, mais un cercle qui s'agrandit où se rétrécit quand on abaisse ou qu'on élève l'objectif. Cet effet peut être produit par la diffraction qui transforme le point central de la granulation, quand ce point existe, en un cercle de diamètre variable, ou bien par la coupe optique de la granulation elle-mômeà ses différentes hauteurs quand elle est notablement bombée. Nous savons qu'en soutenant cette thèse des granulations sail- lantes à la surface de certaines Diatomées, — non pas de toutes, — et particulièrement de certains Triceratium, nous sommes en désaccord avec beaucoup de diatomistes, qui voient partout des alvéoles creux, et traitent « d'effets de diffraction » toutes les appa- rences contraires. Nous n'en persistons pas moins dans notre opi- nion, par cette raison que si l'on ne peut rien affirmer tant qu'on se borne à examiner à plat la surface des valves, dont les dessins, en effet, varient d'aspect suivant le mode et la nature de l'éclairage 140 LES DIATOMÉES (surtout quand on emploie les condensateurs), il n'en est pas de même du tout lorsqu'on peut examiner les valves de profil. Or, il y a beaucoup de Diatomées sur lesquelles cette étude est possible, et qui montrent d'une manière très nette au « tournant », ou sur le bord des valves, le profil, quelquefois très peu saillant, mais souvent aussi tout à fait conique, des granulations siliceuses. Et il n'y a pas d'effet de diffraction qui puisse transformer un feston creux en fes- ton saillant. Le groupe des Triceratium, dont les valves ont une stucture granuleuse, est extrêmement nombreux. Nous citerons seulement Fig. 401. — 1. Triceratium punctatum, Bright. (Forme triangulaire). 2. Le même, forme quadrangulaire. les espèces suivantes, qui sont toutes marines. — On peut en trou- ver un assez grand nombre, et des plus élégantes, en lavant les Algues, la mousse de Corse, les coquillages marins, les tubes des Sabelles et autres Annélides. Comme les précédentes, d'ailleurs, elles sont polymorphes et les angles forment toujours une saillie assez considérable sur la surface valvaire. La face connective est ordinairement plus étroite que la face valvaire, aussi est-ce presque toujours par cette dernière que Fig. 402. — Triceratium punctatum, Bright. (Forme pentagonale.) le frustule se présente. La membrane connective est souvent fine- ment striée, ou bien plus ou moins largement aréolée ; il arrive sou- vent qu'elle persiste et recouvre l'une des valves, ou quelquefois deux frustules récemment dédoublés. XXIV. DESCRIPTION 141 Un grand nombre de ces espèces, dont plusieurs fournissent des exemplaires discoïdes, avaient été rangées par Greville dans le genre Stictodiscus qui, à notre avis, méritait d'être conservé. Le Triceratium punctatum, Bright., présente sur ses valves, dans sa forme triangulaire, des granulations arrondies ou ponctua- tions qui le couvrent dans toutes ses parties et paraissent assez irré- gulièrement distribuées. Les angles sont saillants et couverts de ponctuations plus fines et plus serrées. Il fournit différentes variétés, dont une de forme quadrangulaire, qui présente les mêmes caractères dans la ponctuation, et une de forme pentagonale, dont les côtés sont notablement courbes et con- caves. Le Triceratium repletum, Grev. , est une petite espèce trian- gulaire à angles mousses, avec les côtés un peu convexes. Au centre de la valve est une granulation, autour de laquelle rayonnent d'autres granulations plus grosses, arrondies, disposées en séries qui vont jusqu'au bord de la valve, où l'on voit leur profil légère- ment saillant, et d'autant plus facilement que la surface valvaire est sensiblement bombée. Il y a quelques petites ponctuations fines semées çà et là sur la surface. Le côté de la valve triangulaire a environ 8 à 10 cent, de mm. Le Triceratium par allelum, Ehb., est une jolie espèce, dont la surface est couverte d'un réseau de nervures rayonnantes à partir d'un groupe central composé ordinairement de trois tubercules, et anastomosées de manière à former des ilôts, sur chacun desquels est placé un tubercule ou grain. Ces grains, assez clairsemés au mi- lieu de la valve et un peu épars, sont, à partir de la moitié externe du rayon, disposés au nombre de 6 à 8 en séries parallèles les unes aux autres. On voit parfaitement sur le bord le profil assez aigu des granulations, qui sont coniques. Les angles sont plus finement ponc- tués et présentent des granulations longues et pointues. La valve est entourée d'un bord hyalin formé par la projection optique de la sur- face connective. — Cette forme mesure de 8 à 15 cent, de mm. de côté. On attribue à cette espèce une variété, Tr. parallelum sparsu/n, dans laquelle les grains ne sont pas rangés en lignes parallèles, mais épars sur la valve. Elle donne aussi une très jolie variété tétragone, dont les côtés sont nettement concaves, comme dans les Amphitetras. Cette variété présente admirablement la structure estampée ou chagrinée dont nous parlions plus haut. Les valves, à quatre côtés, côtés courbes et concaves, montrent un reticulum formé de sillons symé- triques, rayonnant autour d'une maille ou ilôt central et s'anasto- 142 LES DIATOMÉES mosant les uns avec les autres. Il en résulte un réseau de mailles légèrement saillantes, de lormes polygonales, comme un gaufrage. La maille ou l'aréole qui occupe le centre de la valve porte en son milieu un petit tubercule saillant, quelquefois accompagné d'un autre plus petit. Tout autour, la surface de la valve ne présente que le gaufrage réticulé. Vers la moitié externe du rayon, chaque maille ou aréole, de forme irrégulièrement quadrilatère, porte à son milieu un petit tubercule saillant. Il y a ainsi le long du bord de la valve quatre ou cinq rangées parallèles de tubercules, et l'on distingue très nettement à son bord extrême, qui est bombé, la saillie conique des tubercules formant une autre rangée en profil fuyant. Aux coins , qui paraissent un peu gonflés, les tubercules sont plus serrés, plus hauts et plus aigus, se projetant en dents de peigne au delà des bords. — Le tout est encadré par le profil de la zone connective. — C'est une fort élégante Diatomée, qui mesure 10 à 12 centièmes de mm. de côté. Le Triceratium Han^sonianum a les valves triangulaires avec les côtés extrêmement peu convexes, légèrement déprimées au centre. La surface est chagrinée ou gaufrée, divisée en mailles irrégulière- ment hexagonales, mais dont un grand nombre deviennent penta ou tétragonales par l'extinction d'un ou de deux côtés. Sur chacun de Fig. 403. — Triceratiwn radiatum, Bright. ces ilôts est un tubercule légèrement saillant et même conique. En mettant au point sur le plan le plus superficiel, chacun des tuber- cules présente un point à son centre; ce point est le sommet du petit cône. — Les tubercules sont rangés au nombre de 10 à 16 en lignes rayonnant du centre à la périphérie. Quelques-uns, plus petits et plus hauts, formant comme de petites épines, sont disséminés à la surface de la valve. Celte espèce mesure 10 à 16 cent, de mm. de côté. Le Triceralium radiatum, Bright, présente au milieu de la valve, régulièrement triangulaire, un petit espace lisse, autour duquel rayonnent des lignes qui partagent la surface en secteurs XXIV. DESCRIPTION 143 angulaires, d'autres lignes plus épaisses, comme des côtes, partent des bords et ne vont pas jusqu'au centre. Les espaces compris entre les lignes, qui font comme un gaufrage rayonnant à la surlace, sont couverts de lignes, rayonnantes aussi, de ponctuations fines. Les angles sont marqués de ponctuations plus fines encore et plus serrées. Le TyHceratium pentacrimcm, Wall., — dont nous ne connais- sons que des spécimens à cinq côtés — a les valves gaufrées d'un réticulum chagriné résultant de lignes qui partent en rayonnant d'un ilôt central, s'étendent vers les angles des valves en formant un dessin symétrique, régulier et fort élégant. Chacun des ilôts ou mailles de ce réseau porte plusieurs séries de grosses ponctuations, disposées en lignes rayonnant du centre à la périphérie de la valve. Les angles de celle-ci forment un appendice saillant au-dessus de la surface valvaire, (jui, du reste, est partout plus profonde que la bordure, mais particulièrement auK angles. D'un angle à l'angle opposé, la valve mesure de 5 à 8 cent, de millim. Le Trwe/'atium creniUatum a les valves triangulaires, chaque côté présentant trois dentelures aiguës saillantes, limitant quatre festons concaves ; la région triangulaire centrale est plus élevée que les trois angles. Au centre est un cercle d'une vingtaine de granula- tions irrégulières de forme, et autour sont rangés d'autres cercles concentriques de granulations arrondies. Dans les trois angles, les grains paraissent souvent disposés en séries rayonnantes ; les som- mets de ces angles sont seulement ponctués. Entre toutes ces séries de granulations courent des lignes sinueuses qui les distribuent en ilôts irréguliers. Sur chacun des grains apparaît un point central, qui sur certains semble une petite saillie et sur d'autres une légère dé- pression en ombilic, autant qu'on en peut juger sur le profil. On voit quelques petites épines le long du bord. La valve mesure 12 à 16 cent, de mm. de côté. Nous ne poursuivrons pas plus loin l'énumération des espèces du genre Triceratium, auquel il faut rattacher celles qu'Heiberg avait classées, en 18G3, sous le nom de Trinacria, espèces à forme triangulaire, à côtés non ondulés, mais présentant souvent des som- mets capités, avec des valves finement ponctuées. Ces espèces n'of- frent, à notre avis, aucun caractère important qui puisse les séparer de notre second groupe de Trico-atium. Nous rappellerons seulement que ce genre, extrêmement nom- breux, renferme des espèces très polymorphes et dont plusieurs res- semblent complètement, par la structure de leurs valves, à certains 144 LES DIATOMEES Coscinodiscus, dont elles se rapprochent même souvent par leur forme, grâce aux variétés polygonajes, tendant au disque, qu'elles peuvent fournir. D'autres paraissent exactement représentées par îles formes trigones du genre Biddulphia. Amphitetras. — Ehrenberg a établi, en 1840, le genre Amphi- tetras pour une belle espèce fossile à quatre côtés, et il avait créé le genre Amphipentas pour une forme à cinq côtés, qui depuis a été reconnue comme n'étant qu'une variété pentagone de la même espèce, h' Amphitetras antediluvmna, Ehb., dont il s'agit ici, a été trouvé depuis à l'état vivant et établit une transition bien nette des Triceratium aux Biddulphia vrais. Cette belle Diatomée a, en effet, une forme qui la rapproche beau- coup des Biddulphia. Sous sa variété la plus commune elle a, envisagée par sa face valvaire, une forme quadrangulaire avec les côtés droits ou concaves, un appendice saillant à chaque angle et un centre déprimé. Sa surface est marquée d'aréoles circulaires disposées en lignes rayonnantes et, en même temps, en cercles con- centriques. Le diamètre de ces aréoles varie beaucoup suivant les individus. Elles ne paraissent pas sensiblement en relief, mais, dans Fig. 404. — Auiphitetras aniediluviana, Flhb. tous les cas, sont extrêmement peu profondes, bien qu'elles présentent assez l'aspect des aréoles des Triceratium, fai:us, grande, et autres, moins la forme hexagonale. Comme celles-ci, elles laissent voir, par une mise au point à la surface supérieure, un cercle in- térieur, et montrent, quand on abaisse un tant soit peu l'objectif, un dessin profond, vague, qui rappelle celui dont est orné le fond des al- véoles du Triceratium favus. Les valves étant très bombées, on voit sur les bords le profit fuyant des alvéoles, et l'on reconnaît qu'ils sont à peu prés au même niveau que la surface générale de la valve. XXIV. DESCRIPTION 145 Les appendices des angles sont finement ponctués et se terminent par une surface elliptique lisse qui ressemble à un trou béant. La face connective est quadrilatère, plus large que haute. Les valves y font retour et les séries d'aréoles des faces valvaires s'y continuent; elles présentent un étranglement brusque tout autour de leur bord au voisinage de la zone connective. Cette dernière est formée d'une membrane marquée de lignes parallèles d'aréoles cir- culaires qui donnent à cette membrane l'aspect d'un tamis. Ce ne sont cependant pas des perforations complètes, car lorsque dans une préparation un fragment de la membrane se trouve superposé à un corps étranger, on ne voit pas celui-ci plus distinctement à travers les aréoles qu'à travers la surface hyaline. De même, quand on monte ces fragments, que l'on trouve souvent isolés, sur un fond Fig. 405. — ÂDiphitetras o.ntediluviana, Ehb. Deux frustules à l'état vivant vus par la face connective. coloré, ils conservent la même coloration sur toute leur surface et l'on ne voit pas le champ plus foncé à travers les aréoles, comme cela devrait se produire si ces aréoles étaient des trous. Les frustules, à l'état vivant, se groupent par leurs angles en filaments en zig-zag. La largeur des valves, d'un angle à l'angle adjacent, est très variable et peut aller jusqu'à lo cent. mm. Ce genre était autrefois assez nombreux en espèces, mais beau- coup ont cté classées depuis parmi les Triceratiwn. § 0. — Biddulphia. — Cerataulus. Biddulphia. — Ce genre créé par Gray, en 1831, a été depuis lors démembré en plusieurs autres par les auteurs qui en ont suc- cessivement détaché les genres Odonlella, Pleurosira, Zygoceros, DenticeUa, Triceratium, Heihergia, Trinacria, Porpeia, En- togonia, Hijdrosira, Amphitetras, Aynphipentas, Solium, Ce- 7'ataulus, etc. — Néanmoins, il est encore très chargé en espèces, et nous avons dit que plusieurs diatomistes font rentrer parmi les Biddulphia les espèces dont leurs prédécesseurs avaient fait des Odonlella, des Triceratimn, des Amphitetras, etc., tendant ainsi à refaire le genre Biddulphia, tel que Gray l'avait constitué. 10 146 LES DIATOMÉES Pour nous, nous considérons ce genre comme composé d'espèces à frustules libres ou réunis en filament continu ou en zig-zag, à valves elliptiques ou suborbiculaires, présentant souvent des ondula- tions sur les bords et portant aux deux sommets de l'ellipse des appendices saillants sous forme de protubérances , quelquefois accompagnées d'épines. Il y a parfois aussi quelques épines au centre de la valve ou de fines pointes répandues çà et là sur la sur- face. La face connective, coupée par une large zone connective, est irrégulièrement quadrangulaire, montrant en profil les appendices des sommets. Le Biddulphia pidchella, Gray, est l'espèce la plus commune de ce remarquable genre. Elle se distingue tout de suite des autres à la présence, surles valves, de nervures hyalines que l'on considère Yig. 406, — Biddulphia pulchella, Gray, (Face valvaire) comme des côtes, et qui ont l'apparence de plis de la membrane cellulaire, suivant des lignes hyalines, plis qui étranglent le frustule en travers à différentes hauteurs, déterminant, sur les bords, des on- dulations en nombre variable. Ces nervures, toujours en nombre pair, de 2 à 6, divisent la valve en 3 à 7 bandes transversales, dont la bande centrale plus large et plus haute et les deux parties termi- .nales montrant de face l'appendice du sommet. La surface de ces valves est bombée, au milieu, où se dressent souvent deux ou trois petites épines. Elle est gaufrée d'aréoles à peu près circulaires, disposées en lignes rayonnantes autour d'un petit groupe central et aussi en cercles concentriques, du moins dans la division médiane de la valve. Les appendices gonflés des extrémités sont finement ponctués. La face connective est quadrangulaire, ordinairement plus large que haute, sauf dans les frustules jeunes. Elle présente à ses quatre XXIV. DESCRIPTION 147 angles la protubérance gonflée qui les termine et qui est marquée de ponctuations de plus en plus fines à mesure qu'on s'avance vers l'extrémité. Les valves, sanglées par les côtes qui les traversent, montrent le profil de leur gonflement central. Elles sont étranglées près de leur bord, le long de la zone connective, par un sillon pro- fond. La membrane connective forme ordinairement une large cein- ture, et l'un des connectifs recouvre souvent une des valves presque tout entière. Souvent encore deux frustules sont réunis, valve <îontre valve, sous une membrane connective considérablement agrandie. On voit sur les valves les séries transversales d'aréoles dont chacune forme une petite surface réfringente, légèrement bom- bée, et entourée d'un sillon à sa base. On compte, en moyenne, 43 à oO séries transversales d'aréoles sur les valves d'un frustule adulte. La membrane connective est entièrement couverte de séries trans- Fig. 407. — Biddulphia pulchella, Gray. (Face connective.) versales d'aréoles semblables à celles des valves ou un peu plus petites, et ornée le long de ses deux bords valvaircs d'un cordon plus saillant d'aréoles régulières. Les frustules, qui ont l'apparence d'une outre gonflée, mesurent de 6 à 18 centièmes de millimètre de largeur, sur 6 à 10 de hau- teur. On les rencontre souvent par groupes de deux sous une membrane connective élargie, groupes réunis par les angles en zig-zag. Le Biddulphia pulchella est, comme tous ses congénères, une espèce marine. On a trouvé dans des dépôts marins de Java une variété curieuse de cette espèce dont les valves sont presque carrées (sauf les ondula- tions des bords déterminées par les nervures), et qui présente un appendice proéminent non seulement à chaque extrémité du grand axe de la face valvaire, mais encore à chaque extrémité du petit axe. 148 LES DIATOMEES Le Biddulphia obtusa, Ralfs, a une face valvaire régulièrement elliptique avec des appendices saillants aux extrémités du grand axe, mais qui rentrent dan>* le contour de la valve bien qu'ils soient en saillie assez proéminente. Le centre présente un gontlement ellip^ tique, mais cette élevureest elle-même déprimée à son milieu. Toute la surface valvaire est ponctuée de granulations très fines en lignes rayonnantes, et l'on voit sur certains échantillons quelques petites épines disséminées. — La face connective est quadrilatère avec les quatre angles saillants et le milieu des côtés valvaires bombés. Les valves ont un étranglement tout du long de leur bord prés de la zone connective, qui est finement ponctuée et souvent agrandie de ma- nière à recouvrir toute une valve ou les deux valves opposées d'un frustule en division. C'est une assez petite espèce, qui ne mesure guère que 6 cent, de mm. de haut. Le Biddul23hio auriia^^véh. est une jolie espèce, dont les valves en ellipse longue et étroite sont terminées à chaque extrémité par un appendice très saillant, conique. Elles sont gonflées au centre, et à ce centre s'élèvent deux ou trois épines assez fortes et hautes. Souvent ces épines manquent, sans doute parce qu'elles ont été cassées. Toute la surface est couverte de granulations fines, en stries perlées rayonnantes autour du centre dans la partie médiane bombée, et paraissant concentriques au sommet du cône sur les appendices coniques ou « oreilles » du frustule. Fig. 408. — Biddulphia auriUi, Bréb. La face connective montre ces longues oreilles qui donnent au frustule une forme en croix de saint André. Elle est traversée par une zone connective très haute, dépassant de beaucoup les bords des valves, et très finement striée de deux systèmes de stries à angle droit. Comme dans toutes les espèces de cette tribu, cette membrane peut s'étendre de manière à abriter deux frustules récemment divisés. XXIV. DESCRIPTION 149 Cette très élégante Diatomée, qui fournit aussi diverses variétés, peut avoir 10 à 12 cent, de mm. de haut sur le double de large, quoiqu'on la trouve le plus souvent beaucoup plus haute que large par sa face connective. Cerataulus. — Les Cerataulus sont des Biddulphia dont la valve est discoïde, et qui présentent non seulement un appendice à chaque extrémité d'un même diamètre, mais des épines en forme de corne sur un autre diamètre perpendiculaire au premier. D'ailleurs, la structuredu frustule estla même. Cegenrea été établi par Ehrenberg en 1843. Les caractères sur lesquels il est fondé ne nous paraissent Fig. 409. — Ceraiaulus Smithii, Ralf. Face connective et face valvaire. pas bien solides, car il y a des variétés de Biddulphia dont la valve est absolument discoïde, et un grand nombre qui portent des épines en différents points de leur périphérie, alternant avec les appendices. D'autres, comme le Biddulphia Weissflogii, Grun. ont deux épines, l'une à côté de l'un des appendices et à droite, l'autre à côté du second appendice et à gauche. C'est donc des Biddulphia qui passent au Cerataulus. De même, le Biddulphia 7^hombus , dont la valve a une forme en losange arrondi, en raquette ou- en cerf-volant, se rencontre aussi souvent avec des valves discoïdes : il présente deux appendices saillants tubulés, pointus, flanqués à leur base de deux épines, alternant avec deux groupes de 1 à 3 fortes épines plus ou moins rapprochées. Cette espèce peut donc être considérée comme un Cerataulus rhomhus. La surface valvaire est couverte de très iines granulations rayonnantes, entremêlées de très petites épines 150 LES DIATOMÉES disséminées. — La face connective, très finement striée de stries perlées en travers, sur la zone, a l'aspect ordinaire aux BiddiUphia, Le Cerataulus Smithii, Ralf., a le plus souvent les valves tout à fait circulaires (aussi W. Smith en avait-il fait un Eupodiscus) avec deux longs appendices coniques aux deux bouts d'un diamètre, et deux fortes épines sur un diamètre perpendiculaire. La surface est couverte d'aréoles en lignes rayonnantes. Sur la face connective les lignes d'aréoles deviennent transversales, et la zone est ornée du, même dessin, mais plus fin. ho: Cerataitlus poli/morphus, Kz., est une jolie espèce à valves presque circulaires, recouvertes d'une striation perlée, qui rappelle celle du Pleurosigma angulatum et hérissées de petites épines tricuspides. Sur la face connective, qui présente l'aspect ordinaire des Biddulphia, on voit une zone à striation fine, quinconciale, comme celle du PL angulatum. Cette jolie Diatoméc mesure 9 à 12 cent, de mm, de haut. Citons encore le Cerataulus turgidus, Ehb., petite espèce ({ui n'est pas rare sur nos côtes normandes, à valve presque ronde^ Fi^"-. 410. — Cerataulus turjidus Ehb. marquée aussi d'une fine striation perlée, présentant deux appendices alternant avec deux cornes en forme de champignon, mais sans spinules sur la surface. La face connective montre un frustule qui parait gonflé, turgide et coupé par une zone assez curieuse par la forme un peu tordue qu'elle affecte et son inclinaison en sautoir. Nous n'avons pu présenter qu'un tableau très abrégé de cette nombreuse tribu des BiddulphiÉes ; mais on peut voir, par les détails dans lesquels nous sommes entré, que c'est un des groupes les plus naturels qui aient été créés dans la famille des DIATOMÉES^ A partir du genre Hemiaulus, que nous avons placé en tète des douze genres que nous lui avons attribués, on voit que les espèces, et même les genres, rentrent les uns dans les autres, grâce à un polymorphisme plus étendu qu'on ne le voit dans tous les autres XXIV. DESCRIPTION 151 groupes d'Algues unicellulaires. C'est à ce point, comme nous l'avons fait remarquer, que, pour tenir compte de toutes les formes, les diatomistes ont été amenés à créer un très grand nombre de genres et un plus grand nombre encore d'espèces, qu'il a fallu peu à peu émonder, puis sacrifier tout à fait quand on a reconnu que ces formes n'ofl'rent aucune fixité et passent, pour la plupart, les unes aux autres sans que l'on puisse toujours savoir quelle est la forme fondamentale et la variété. Aussi, la révision des espèces et des genres de cette tribu est-elle extrêmement difficile, et l'on s'explique le parti radical pris par plusieurs classificateurs, pour mettre un peu d'ordre dans ce chaos, de supprimer presque tous ces genres, qui se confondent par leurs variations, pour ne laisser subsister que quelques grandes divisions, comme les genres Hemiaulus, Isthmia, Eucampia, Triceratium etBiddulphia, ({ui fournissent évidemment les formes fondamen- tales de cette tribu. Ajoutons que, non seulement pour les Triceratmm et les Ain- phitetras polygonaux à nombreux côtés, mais encore pour les Bid- dulphia et les Cerataulus à valves discoïdes ou même tout à fait circulaires, nous trouvons parmi les Biddulphiées des formes qui nous amènent aux Diatomées discoïdes, à commencer par les Eupo- DiscÊES ; de plus, pour la structure des valves, la constitution des alvéoles, la disposition même de certains appendices, plusieurs EupoDiscÊES et CosciNODiscÉES ressemblent complètement à des Biddulphiées dont les valves et le frustule entier auraient subi un aplatissement plus ou moins considérable, de manière à faire de la cellule gonflée comme une outre, que l'on connaît aux Biddulphia, le disque plat ou lenticulaire que nous allons trouver dans les tribus que nous avons à examiner maintenant. XXV DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 18" Tribu EUPODISCÉES Les EupodiscÉes ont un endochrôme disposé en granules dissé- minés sur les filaments du réseau protoplasmique. Les valves sont ordinairement circulaires, suborbiculaires ou quelquefois taillées en croissant, « lunulées ». Elles sont presque toujours assez bombées, beaucoup moins que chez la plupart des Btddulphiées, mais plus que chez les tribus suivantes. Elles peu- vent porter des appendices saillants, rappelant ceux de la tribu pi-é- cédente, ou des épines. Leur surface est gaufrée de ponctuations, de granulations ou d'aréoles plus ou moins grosses, de lignes ou ner- vures de différents aspects, de stries ou de sillons, et présente par- fois un nodule submarginal. La face connective forme le plus souvent une ellipse traversée, suivant son grand axe, par la zone ornée de stries ou de dessins divers. Elle montre, de profil, les appendices saillants des valves. Cette tribu se rattache, de la manière la plus naturelle, à la pré- cédente, notamment par les genre Auliscits, Pseudauliscus, Eu- podiscus, de même qu'elle s'allie avec la suivante par les Actino- discus et Actinocyclus. Nous la divisons en quatorze genres : Auliscus {¥My.), (Bailey.) Èoperia (Grun.) Monopsia (Grov. et St.) Eunotogramma (Weïss.) Pseudauliscus (Leud.-Fort.) Cestodiscus (Grev.) Huttonia (Grov. et St.) Craspedoporus (Grev.) Eupodiscus (Ehb.) Aulacodiscus (Ehb.) Hemidiscus (Wall.) Actinodiscus (Grev.) Euodia (Bail.) Actinocyclus (Ehb.) , Quelques-uns de ces genres, notamment les genres Monopsia et Huttonia, sont de création récente et composés d'espèces rares et encore peu étudiées. XXV. DESCRIPTION 153 ^^auffscus. — Pseudauliscus. — Eupodiscus. Auliscus. — Ce genre, créé à l'origine par Ehrenberg, a été revisé par Bailey en 1854. Il se compose d'espèces à valves orbicii- laires, le plus souvent en ellipse large, portant deux appendices larges et plats, dont la coupe optique est représentée par deux cercles contenant un cercle intérieur ; on les appelle souvent des « ocelles ». Ils sont submarginaux, placés aux deux extrémités d'un diamètre qui coïncide rarement avec le grand axe de l'ellipse, mais est un peu oblique. Ces valves montrent, en général, au centre un espace lisse, qu'on appelle souvent « ombilic » bien que cette partie xie soit pas une dépression, mais au contraire une élevure. La sur- face est aréolée ou marquée de nervures rayonnantes, comme des plis, qui forment des dessins variés. La face connectixe représente un cylindre ordinairement assez bas, coupé suivant son diamètre par une zone marquée de lignes parallèles plus ou moins nettes, et montre le profd des appendices gros et courts, tronqués au sommet, et l'élevure centrale. Nons donnerons comme exemple de cegenveVAuliscicssculptics, Ralfs. (qui était un Eupodiscus pour W. Smitt). Les valves sont en Fig. 411. — Auliscus sculptus, Ralfs. 1. Face valvaire. — 2. Face connective (une seule valve et la zone). ellipse très large, présentant les deux gros ocelles submarginaux placés sur un diamètre un peu oblique au grand axe. Les bords de la valve sont marqués de lignes ou plis rayonnants, laissant au centre un large espace losangique, encadré par uue ligne ondu- leuse, et lisse au milieu. Quatre groupes de sillons occupent les quatre angles de cet espace : ces sillons rayonnent irrégulièrement du centre à la périphérie; mais dans les deux groupes qui continent aux ocelles, la direction des sillons est modifiée aux extrémités, parce qu'ils se terminent au bord des ocelles mêmes. 154 LES DIATOMÉES Cette espèce mesure de 4 à 10 cent, de mm. dans son grand axe. Elle est marine. Pseudauliscus, — Ce genre a été créé par le D"" Leuduger-Fort- morel, en 1879, pour trois belles espèces|de l'ile de Ccylan (1) : les Pseudauliscus nehulosus, Ps. Debyi, Ps. Petiti (Leud. Fort.) Ce sont des espèces à valves circulaires, montrant trois ocelles submarginaux, plus petits que chez les Auliscus, reliés entre eux par un cordon de tubercules placés tout autour de la valve, prescjue au bord, et en nombre variable. ha Pseudauliscus nehulosus, Lewà.Yovi., a la valve couverte d'un dessin aréole fin. Le Ps. Dehyi, dont les ocelles sont plus saillants, a les valves couvertes de lignes perlées rayonnantes. C'est une belle Diatomée de plus de 15 cent, de mm. de diamètre. ho, Pseudauliscus Petiti. Leud. Fort., plus grand encore, est tout entier couvert de stries piquetées rayonnantes. Sa surface, très ' bombée sur le bord, se déprime légèrement dans la partie cen- trale. Eupodiscus. — Le genre Eupodiscus a été établi par Ehrenberg en 1844. 11 se compose d'espèces à valves orhiculaires, souvent circulaires, plus ou moins convexes, et à frustulcs peu épais. Elles présentent de trois à cinq appendices peu saillants, submarginaux, et une surface valvaire entièrement couverte d'un dessin aréole ou perlé uniforme. Telle est, du moins, la diagnose ordinairement donnée pour ce genre ; mais nous ferons remarquer que le nombre des appendices est extrêmement variable et dépend souvent de la taille du frustule. Tel spécimen de grande taille d'un Eupodiscus peut avoir vingt appendices marginaux, tandis qu'un petit individu n'en aura que quatre ou cinq. La face connective a, le plus souvent, la forme d'une ellipse tra- versée, suivant son grand axe, par une zone diversement striée, et montre le profil saillant des appendices. Comme les précédentes espèces, celles du genre Eupodiscus sont marines. h' Eupodiscus Argus, Ehb., est un des plus connus. Ses valves sont circulaires, assez convexes, munies de trois à cinq appendices saillants, ressemblant à de petits bâtons terminés par un renflement, et qui, sur la face valvaire, forment trois ou cinq petits ocelles presque marginaux. La surface de ces valves est couverte d'alvéoles irrégulièrement circulaires, au fond desquels on aperçoit des granu- (1) Leuduger-Fortmorel. — Catalogue des TXatomées de Vile de Ceylan, St-Brieuc, 1879. — Ce genre avait été mentionné par M. Ad. Schmidt dans son Atlas der Diatomaceen Kunde, mais sans description. XXV. DESCRIPTION 155^ lations assez fines, disposées suivant des lignes rayonnantes autour du centre de la valve. C'est, en somme, une structure qui, sauf la moins grande régularité des alvéoles, rappelle celle des valves des Triceratium facus, Tr. grande, etc. Cette disposition a, du reste, été mise en évidence sur des individus où l'on a trouvé la valve clivée en deux couches parallèles : l'une grenue, opaque, formant une lame criblée d'alvéoles perforants, un peu coniques; l'autre, semée de granulations en stries rayonnantes. De sorte que la struc- ture que l'on voit sur la valve à l'état normal, représente la lame profonde à stries perlées rayonnantes vue à travers les trous de la lame superficielle criblée. La face connective est une ellipse large, presque circulaire, tra- versée, suivant son grand axe, par une zone ornée, sur ses deux Fig. 412. — Eupodiscus Arijus, Ehb. bords, d'une rangée de courtes stries transversales et parcourue dans sa partie moyenne par des lignes longitudinales ponctuées plus ou moins serrées. Cette belle Diatomée peut avoir jusqu'à 20 cent, de mm. de diamètre. VEupodiscus radiatus, Bailey, est une grande et magnifique Diatomée à valves circulaires, avec de trois à cinq appendices for- mant des ocelles marginaux relativement petits. La valve est tout entière couverte d'alvéoles hexagonaux disposés en lignes rayon- nantes et présentant les mêmes dispositions que dans les Tricera- tium favics, grande, etc. La face connective est relativement plate, sauf les saillies margi- nales formées par les appendices et une petite protubérance qui s'élève au centre de la valve légèrement convexe. — Cette espèce peut acquérir 30 cent, de mm. de diamètre (1). (1)11 ne faut pas confondre VEupodiscus radiatus, de Bailey, que nous dé- crivons ici, avec l'espèce désignée sous le même nom par \V. Smith, laquelle est aujourd'hui le Cerataulus Hmithii, de Ralfs, que nous avons décrit anté- rieurement. 156 LES DIATOMEES Ce genre comprend plusieurs autres espèces très remarquables, mais nous ne citerons que Y Eupodiscus Roperii, Ralf., fréquent Fig. 413. — Eupodiscus radiatus, Ehb. sur nos côtes normandes, et qui présente une forme et une structure intéressantes. Ses valves ne sont pas circulaires, mais elliptiques Fig. 414. — Eupodiscus radiatus, Ehb. (Face connective : une valve et une zone.) larges, munies, le long de leur bord, de 6 à 20 appendices s'élevant tout droit sur la surface comme autant de petits boutons sur lesquels XXY. DESCRIPTION 157 serait planté un clou. Les valves sont couvertes d'une slriation perlée rayonnante extrêmement fine, et sont convexes. Par la face connective, elles présentent le relief d'une écuelle vue de profil. C'est une jolie petite espèce de 3 à 8 cent, de mm. de grand diamètre, qui pourrait sans doute être distraite du genre Eupodis- cus pour être rapportée au sous-genre Miaropodiscu.s, créé par M. Grunow en 4883 pour une seule espèce, le Micropoâiscus Weissflogli, qui olTre avec celle qui nous occupe de notables ana- logies. §2. — Hemidiscus. — Euodia. — Roperia. — Eunotoeramma. Les genres Hemidiscus et Euodia, créés, le premier par Wallich en 1860, et le second à la même époque par Bailey, sont peu nombreux en espèces, et se distinguent immédiatement des précédents et des suivants par la forme de leurs valves, qui au lieu d'être circulaires ou elliptiques sont lunulées, c'est-à-dire en croissant. Néanmoins, malgré cette forme, qui semble ici un peu aberrante, bien que l'on en retrouve des exemples parmi les CoscinodiscÉes, les espèces qui les composent présentent la même structure valvaire que les autres Eupouisci:es. Les Hemidiscus ont ordinairement les valves aréolécs avec le centre lisse. Les Euodia n'ont qu'un petit espace lisse au centre, Fig. 415. — Euodia producta, Grun. autour duquel rayonnent des lignes d'aréoles ou de ponctuations plus ou moins serrées, ou bien les aréoles sont distribuées en lignes longitudinales peu régulières. Tels sont V Euodia producta, Grun., au bord dorsal régulière- ment arrondi, avec deux extrémités saillantes, et \ Euodia Fig. ilG. — Euodia BrighticeUii, Ralf. Brightioellii, Ralf., triangulaire, avec l'angle dorsal arrondi, comme un chapeau de gendarme. V Euodia Weiss/logii, Grun., dont la forme se rapproche un 158 LES DIATOMEES peu plus de l'ellipse, présente souvent un petit pseudo-nodule, dont la présence rattache cette espèce au genre Roperia. Les Roperia ressemblent, quant à la forme, aux Eupodiscus, mais présentent un pscudo-Modulc marginal. Fi-. 417. Roperia tessellata, Grun. Tel est le Roperia tessellaia, Gr., dont la surface est entièrement couverte d'alvéoles hexagonaux. Quant aux Eunotogramma, ce sont des espèces lunulées, ressemblant d'une part aux Anmdu.s-, aux dépens desquels ce genre a été en partie formé, et de l'autre aux Euodia. §. 3. — Cestodiscus. — Craspedoporus. — Aulacodiscus. — Actinodiscus. — Actinocyclus. Cestodiscus. — Ce genre, établi par Greville en 1865, com- prend des espèces dont plusieurs étaient naguère desCoscinodiscics Fig. 418. — Cestodiscus obscurus, A. Sch. OU des Eupodiscus. Leur caractère principal est d'avoir des valves circulaires ou arrondies, présentant le long de leur bord une cou- XXV. DESCRIPTION 159 ronne de petits tubercules ou d'épines, quelquefois d'ailleurs assez peu visibles. La surface de ces valves est couverte d'aréoles plus ou moins fines, ordinairement disposées en lignes rayonnantes. L'une des plus belles espèces est le Cestodiscus ohscurua, A. Schm., présentant une structure valvaire analogue à celle de VEupodiscus argus, d'Ehrenberg, sauf l'absence des ocelles, et la présence de la couronne de petites épines marginales. C'est, du reste, une magnifique Diatomée, aux alvéoles en tourbillon, qui peut acquérir 15 cent, de mm. de diamètre. Nous en dirons auiant du Cestodiscus radiatus, Ebb., dont les alvéoles sont plus petits et plus nettement hexagonaux. Les Cestodiscus pulchelhcs et C. hirtidus, Grun., celui-ci n'étant peut-être qu'une variété du premier, sont de charmantes petites espèces, présentant une double couronne marginale, occupant environ le tiers du rayon de la valve, couronne ornée d'une striation perlée rayonnante et quinconciale des plus fines, sur la({uelle font saillie les épines au nombre de 8 à 20, et au centre un espace couvert de grosses granulations en lignes rayonnantes dans le Fig. 419. — Cestodicus hirtulus, Grun. Cestodiscus pulchellus, et en ordre moins régulier dans Cesto- discus hirtulus. Les genres Craspedoporus, Grun., Aulacodiscus, Ehb., et Actinodiscus, Grcv., ont les valves circulaires ou arrondies, et présentent des caractères distinctifs peu saillants, et il y a certai- nement une révision à faire parmi les espèces qu'ion leur a attribuées. Les Craspedoporus ont des ocelles placés dans des comparti- ments de la valve. Les Aulacodiscus ont des ocelles, tubercules ou appendices, généralement grands, reliés entre eux par des côtes ou des sillons bien marqués. Les Actinodiscus présentent un disque fort élégant, marqué de lignes hyalines ou côtes, rayonnant dans la partie périphérique de la \alve, et couvert d'aréoles ou de ponctuations en lignes rayonnantes, ..avec un centre ponctué. 160 LES DIATOMÉES Quant au genre Actinocyclus, créé par Ehrenberg en 1840, il renferme quelques espèces qui peuvent être comptées parmi les plus belles Diatomées. On lui donne pour caractères génériques des valves circulaires, présentant ordinairement un pseudo-nodule marginal ou submargi- nal, et une couronne de petites dents ou d'épines le long de la bor- dure, souvent avec une rangée simple ou double de points en forme de >. La surface est rayée de ponctuations disposées en lignes régu- lières rayonnantes, laissant quelquefois entre elles des espaces blancs. V Actinocyclus Ralfsii, W. Sm., est le type le plus remar- quable de ce beau genre, et certainement l'une des plus jolies Diatomées qui existent. Fig. 420. — Actinocyclus, Ralfsii, W. Sm. Les lignes de points partent d'un espace clair, au centre, sur le- quel sont semées quelques ponctuations, et pour la plupart ne vont pas jusqu'à la bordure, tandis que d'autres partant de la bor- dure ne vont pas jusqu'au centre ; les unes et les autres s'arrêtent à des hauteurs différentes, laissant entre elles des espaces blancs, faisant comme les rayons d'une «gloire», rayons dont les plus longs correspondent aux épines de la bordure. Le diamètre de la valve est de 10 à 13 cent, de mm. C'est, comme presque toutes celles de cette tribu, une espèce marine et qui n'est pas rare sur nos côtes. V Actinocyclus Ehrenbergii, Ralf., est une espèce analogue mais un peu plus petite, avec des espaces hyalins moins larges et moins marqués, une ponctuation plus fine et plus serrée. lia de 6 à 10 cent, de mm. de diamètre. V Actinocyclus crassus, Ralf., présente un type un peu diffé- LES DIATOMÉES PI. VIII. XXV. DESCRIPTION 161 rent, ses ponctuations sont relativement beaucoup plus grosses, les espaces hyalins plus étroits et plus rares, et parsemés d'élar- gissements, qui font comme des « manques » dans la ponctuation rayonnante. Très souvent aussi, un certain nombre de lignes ponc- tuées rayonnantes, allant du centre jusqu'à la bordure sans in- terruption, semblent diviser la valve en sept ou huit secteurs à peu près réguliers. Cette espèce ne mesure que 4 à 8 cent, de mm. de diamètre. 11 XXYI DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 19'' TRIBU HÉLIOPELTÉES Chez les HÉliopeltées, l'endochrôme, disséminé en pelitsgranules sur les filaments du réseau protoplasmique, rappelle complètement ce que nous avons vu dans la tribu précédente. Les valves sont dis- coïdes, divisées en secteurs ou compartiments plus ou moins nom- breux, à surface souvent ondulée dans le sens du rayon. Il y a sou- vent un ombilic hyalin polygonal ou étoile au centre et des épines submarginales. Il résulte de ce plissement de la valve que celle-ci ne peut jamais être mise au point dans son entier et qu'on ne voit à la fois que les compartiments alternants. Lesfrustules sont aplatis et libres. En somme, le caractère principal de cette tribu est la division de la surface valvaire en compartiments angulaires comme les parts d'un gâteau. Elle comprend actuellement les sept genres suivants : Actinoptychus , Ehb. ; — Dehya, Pantoc. ; — Polymyxus, Bail. ; — Heliopelta, Ehb. ; — Halionyx, Ehb. ; — Truania, Pantoc. ; Lepidodiscus, 0. Wit. Le genre Aciinojotychus établit un passage naturel des Eupodis- cÉES aux HÉLIOPELTÉES, le principal caractère distinctif étant la division de la valve en compartiments angulaires. Les genres Dehya et Truania ont été créés récemment par M. Pantocsek pour quelques espèces fossiles trouvées dans les dépôts de Hongrie, et le genre Lepidodiscus pour des formes rencontrées dans les tripolis d'Arkangel, Actinoptychus, Ehb. — Ce genre, établi autrefois par Ehrenberg (1838), contient des espèces à valves circulaires, dont la surface est ondulée dans le sens des rayons et divisée par les arêtes de ces on- dulations en compartiments angulaires plus ou moins nombreux. Il peut exister de petites épines visibles dans les compartiments al- XXYI. DESCRIPTION 103 ternants ; mais ces épines peuvent manquer. La surface de la ^alve est marquée d'alvéoles hexagonaux, et par une mise au point un peu plus profonde, de deux fins systèmes de stries perlées croisés à 60". La réticulation alvéolaire ne va pas jusqu'au centre du disque, mais laisse un ombilic hyalin, qui est polygonal dans les espèces ou variétés n'ayant qu'un petit nombre de compartiments valvaires, et paraît étoile quand les compartiments sont plus nombreux. — Il peut exister des espaces hyalins dans la partie submarginale du com- partiment valvaire. Ces espaces hyalins nous semblent représenter, le plus souvent, la saillie de l'ondulation valvaire. Ces ondulations, en effet, ne s'étendent pas toujours jusqu'à la bordure. Celle-ci est souvent un cercle plan, plus ou moins épais, appartenant à la face connective du frustule, qui encadre la valve ondulée. Les espaces submarginaux paraissent représenter alors la coupe de l'ondulation, coupe un peu pblique, au-dessus du plan de la bordure. V Actinoptychus icndidatus , Ehb . n'a ordinairement que six compartiments, dont trois, alternants, présentent souvent une petite épine au milieu de leur bord. Les alvéoles hexagonaux sont relativement grands, et on ne les voit distinctement à la fois que sur Fig. 421 . — Actinoptychus undulatus, Ehb. trois des compartiments alternes. Ainsi, la mise au point est très dilTérente sur ceux-ci et sur les trois autres. Il semble même que la surface valvaire n'a pas le même dessin sur les deux systèmes alternes de compartiments. Sur trois d'entre eux, il semble qu'on voit la réticulation hexagonale d'abord, et au travers de celle-ci la striation quinconciale perlée; et sur les trois autres, la 164 LES DIATOMEES couche striée d'abord et, à travers celle-ci, la couche réticulée. Dans beaucoup de cas même, si l'on voit les épines sur le milieu de la marge de trois compartiments, il semble qu'on voit par trans- parence l'insertion d'épines semblables dans les compartiments alternes, par-dessous. — C'est-à-dire que la structure valvaire parait inverse sur les deux systèmes alternes de compartiments. VActinoptychus undulatus a de 4 à 12 centièmes de mill, de diamètre. Il présente 16 stries dans un cent. — C'est une Diato— mée marine qu'on rencontre sur nos côtes. — On trouve des variétés qui ne diffèrent que par le nombre de compartiments valvaires. VActinoptychus splendens, Ralf, a de 12 à 20 compartiments, séparés les uns des autres par une ligne bien définie formant côte, Fiff. 422. Aclinoptyclms splendens , Ralf. avec une petite épine marginale au milieu, de deux en deux compar- timents, épine reliée au centre du disque par une ligne formant côte. — De deux en deux, les compartiments paraissent terminés près de la bordure par un espace lisse, qui représente, comme nous l'avons dit, une différence de niveau dans la division valvaire. Au centre est un espace lisse étoile parles angles des compartiments. — A propos de la structure de la valve, nous ferons les mêmes observations que XXYI. DESCRIPTION 105 pour V Actinopty chics undulatus ; ajoutons seulement que la cou- che alvéolée est peu apparente, tandis que la couche à fine striation perlée quinconciale est très distincte et présente environ 12 stries dans 1 cent, de mm. Cette belle Diatomée marine, qui se trouve aussi surnos côtes, peut mesurer jusqu'à 18 cent, de mm. de diamètre. V Actinopty chus mdgaris, Grun., ne nous paraît guère distinct de VA. splendens; il a le plus souvent 12 compartiments et la couche à alvéoles hexagonaux est peut-être plus apparente. On lui a rapporté d'ailleurs un grand nombre de variétés locales, qui ne diflërent que par la forme de l'étoile hyaline centrale ou des espaces lisses submarginaux, mais ces caractères mêmes nous sem- blent avoir peu de fixité. V Actinopty chus hcxagonus a, au contraire, une forme bien distincte. Sa valve est très fortement ondulée, constituant six com- partiments, trois en relief, trois en creux, qui ne sont pas séparés les uns des autres par une côte, mais seulement parce qu'ils sont en creux ou en relief. Leur forte saillie donne à la valve une appa- rence hexagonale. Au milieu du bord de chaque compartiment en relief est une épine relativement forte. La surface valvaire est cou verte d'une striation perlée quinconciale à plus grosses perles que chez les précédentes espèces, et la couche à alvéoles, devenue très peu importante, ne montre que quelques grosses cellules (une dou- zaine), irrégulièrement distribuées dans chaque compartiment. Les espaces hyalins marginaux sont très larges et forment comme une seconde bordure à la valve. C'est une assez petite espèce, qui ne dépasse guère 10 cent, de mm. de diamètre. Il peut arriver, dans les formes à six compartiments, que le con- tour hexagonal s'accuse d'une manière assez sensible pour que la valve paraisse non plus discoïde, mais tout à fait hexagone. Cet effet peut se produire par suite des ondulations très profondes, en relief et en creux, de chaque division, la surface ainsi ondulée donnant sur un plan une projection hexagonale. Mais il peut arriver aussi que la valve prenne réellement une forme à six côtés distincts et même avec des angles proéminents, c'est-à-dire une forme étoilée. Tel est VActinoptychus Wittianus, C. Jan., qui présente à l'état type la forme étoilée, et fournit une variété simplement hexa- gone . Polymyxus, Bailey. — Les Polymyxus sont des Acti- noptychus chez lesquels la couche alvéolée a entièrement ou presque entièrement disparu et où la surface valvaire est très profondément ondulée, avec un appendice au milieu de chaque compartiment en relief. La striation perlée est très fine et quinconciale. Lescomparti- 166 LES DIATOMEES ments en saillie montrent à leur bord marginal la coupe de leur relief. Il y a au centre un ombilic hyalin étoile. Tel est, par exemple, \e Poli/myxus coronalïs, très jolie espèce qui présente ordinairement douze compartiments, dont six en relief, fVv\^ Fig. 423. — Polymyxiis coronalis, Bail (face connective). Ondulations de la surface valvaire. portant à leur sommet périphérique un petit appendice boutonné. La striation perlée est extrêmement fine et délicate, et quand la mise au point la fait voir croisée en travers sur un système de comparti- ments, elle apparaît en lignes rayonnantes sur l'autre système. Cette élégante Diatomée ne mesure guère que 8 à 10 centièmes de mm. Heliopelta. — Ce genre a été établi, en 4844, par Ehrenberg, pour une magnifique espèce, V Heliopelta Metii, qui présente tout autour de sa bordure une série d'épines marginales et un ombilic hyalin, ordinairement étoile. La valve, discoïde, est partagée en compartiments ou secteurs angulaires, qui ne sont pas situés dans le même plan et ont la structure à alvéoles hexagonaux et à striation perlée que nous avons plusieurs fois décrite. h' Heliopelta Metii, Ehb. , a ordinairement 8, plus souvent 40 com- Fig. 424. — Helopclta Metii, Ehb. Figure un peu schématique. partiments, alternativement en creux et en relief. Les compartiments en creux sont sur un même plan et paraissent à peu près plans, car XXVI. DESCkiPTION 167 ils viennent sensiblement au point en même temps avec un objectif assez fort (1/6 de pouce); les compartiments en reh'ef sont au con- traire un peu bombés. C'est sur le milieu de ces derniers, c'est-à-dire sur l'arête saillante du dos, que se prolongent en lignes hyalines, et quelquefois assez loin, les rayons de l'étoile lisse formée par l'ombilic. Les compartiments sont d'ailleurs séparés les uns des autres par une ligne un peu saillante, un rayon, dont on voit la coupe op- tique en élévation près de la bordure, sous forme d'un triangle hya- lin irrégulier. Les compartiments en creux — un peu plus creux à leur partie médiane — montrent une belle réticulation hexagonale, avec un petit grain brillant à chaque angle des hexagones. Dans cette réticulation, et même paraissant passer par-dessus, on voit une striation perlée quinconciale, dont les perles s'alignent facilement, surtout dans le voisinage de l'ombilic, en stries rayonnantes. Il y a de 4 à 6 stries de 4 à 6 perles dans chaque hexagone. Dans le voisinage de la bordure Fig. 425. — Heliopelta Metii, Ehb. Schéma représentant les ondulations de la surface valvaire. les hexagones disparaissent et il ne reste que la striation, parce que le niveau de la valve se relève en ce point. — Dans les compar- timents saillants, on voit, par une mise au point sur le plan le plus élevé, l'espèce de nervure, rayon de l'ombilic étoile, qui s'avance jusque vers le tiers interne du compartiment, marquant le dos du pli formé en ce point par la surface valvaire, pli qui s'abaisse en s'arrondissant. Cette surface est couverte d'une striation perlée, se croisant sur un réseau d'alvéoles beaucoup moins distinct, comme s'il était situé en-dessous de la surface, et au milieu de chaque alvéole est un gros point brillant, qui paraît comme le fond de cet alvéole, vu par transparence. Sur le bord qui confine à la bordure, au lieu d'une lunule hyaline indiquant la coupe de l'élévation formée par le compartiment, comme il en existe sur les espèces que nous avons précédemment décrites, on voit un espace de même forme, mais strié et non hyalin. La bordure circulaire de la valve est relevée comme les bords d'un plateau. Elle porte le profil des épines submarginales et est de plus guillochée de fines divisions, avec une couronne de petites épines dirigées dans le sens des rayons. 168 LES DIATOMÉES. Il peut arriver que les deux couches siliceuses qui forment la valve de V Heliopelta Metîi se séparent, se dédoublent, par une sorte de clivage, phénomène qui se produit chez beaucoup d'autres espèces et permet de voir assez nettement la structure de ses couches. Cette magnifique Diatomée, l'une des plus belles, si ce n'est la plus belle, de toute la famille, fournit des variétés qui ne nous pa- raissent différer du type à 10 compartiments ( 5 plis creux eto plis saillants) que par le nombre des compartiments, 8 par exemple, ou par la taille, qui peut varier du simple au quadruple en diamètre, c'est-à-dire de 4 à 16 en surface. Les grands spécimens ont environ 15 à 16 centièmes de mm. de diamètre. Cette espèce et ses variétés se trouvent notamment dans le dépôt de Nottingham, Les Halionyx, Ehb., ne nous paraissent être que des Helio- pelta ou des Actinoptychus dans lesquels l'espèce de nervure qui marque, dans les compartiments en saillie, le dos du pli, et qui est formée par un rayon de Tombilic central étoile, s'avance jusque près de la bordure, rejoignant une épine marginale, au lieu de s'éteindre vers le tiers interne. Dans une espèce, V Halionyx vicenarius, Ehb., il y a deux com- partiments plans voisins pour un seul compartiment en saillie. On la trouve dans le guano du Pérou. Du reste, nous pensons, avec M. H. Van Heurck, que la plupart de ces formes ne présentent pas des caractères suffisamment tran- chés pour en faire des genres. Ce ne sont guère que des espèces, ou tout au plus des sous-divisions du seul genre Actinoptychus. XXVII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite). 20'' TRIBU ASTÉROLAMPRÉES La tribu des AstÉrolamprées est une de celles dont l'endochrôme n'a pas encore été observé à l'état vivant, et ce n'est que par analo- gie qu'on le suppose distribué, comme dans les tribus voisines, en granules sur les tllaments du protoplasma. Les espèces comprises dans ce groupe ont les valves discoïdes ou elliptiques, orbiculaires, divisées en compartiments submarginaux perlés ou granulés. La partie centrale est byaline, divisée par des nervures ou des sillons en compartiments lisses, qui sont ordinaire- ment alternes avec les compartiments granulés. Cette tribu a été divisée en trois genres : Asteromphalus, Ehb. ; — Asterolmnpra, Ebb. ; — Astero- discics, John. Les AsTÉROMPHALUs , Ehb., ne sont pas toujours discoïdes, mais souvent ovales ou orbiculaires, et le centre de leur ornementa- tion valvaire n'est pas constamment le centre de figure. Le centre de la vahe est hyalin, parcouru par des lignes qui rayonnent en Fig. 426. — Asteromphalus reticulatiis , CI. Zigzaguant et aboutissent au milieu du bord central d'autant de com- partiments marginaux granulés ou perlés. Deux de ces lignes et les deux compartiments granulés qui leur correspondent sont très 170 LES DIATOMEES rapprochés et symétriques par rapport à l'axe de figure de la valve. Les autres lignes et les compartiments correspondants sont séparés les uns des autres par de larges sillons hyalins. Tel est VAsteromphalus reticulatus. Cl., qui a les valves ovales avec le centre d'ornementation au niveau du centre de gravité de l'ovale. C'est une jolie espèce de Java, à fineperlationquinconciale, mesurant 5 à 6 cent, de mm. de large sur 6 à 7 de haut. Tel aussi VAsteromphalus flahellatus, Bréb. ovale aussi, mais dont les lignes hyalines ne forment pas les zigzags et les crochets que l'on voit dahs le précédent et dont la striation perlée, quincon- ciale, est encore plus fine. L'espèce est un peu plus petite. V Aster ompJialus Broohei est circulaire, avec un dessin et une striation perlée très analogue à ce qui existe sur l'A. reticulatus. C'est une très jolie petite Diaromée : nous comptons dans un de ses compartiments 6 perles sur le bord interne et 9 sur un bord radial, ce qui, en raison de. la disposition quinconciale (en pile de boulets), donne 90 perles pour le compartiment entier. Cette espèce n'a que () à 7 cent de mm. de diamètre. Les Asterolampra, Ehb., sont circulaires et ont une ornemen- tation partout symétrique, et non plus seulement symétrique par rapport à son axe, comme les Asteromphalus. D'ailleurs le dessin Fig. 427. — Asterolampra Weissflogii, Grun. est très analogue. D'un centre hyalin rayonnent des lignes, droites chez ces espèces, qui aboutissent au milieu du bord interne des compartiments marginaux perlés ou simplement granulés. Le reste de la surface peut présenter des espaces hyalins diversement, mais symétriquement disposés. Chez V Asterolampra vulgaris, les granulations des comparti- ments marginaux, d'abord très grosses, deviennent de plus en plus fines en se rapprochant du bord. XXVII. DESCRIPTION 171 V Asterolampra Weissflogii, Gr., présente une sorte de division en deux de l'un de ces compartiments, par un tubercule qui est placé sur le milieu du bord interne de ce compartiment. C'est une disposition qui rappelle la division complète de l'un des comparti- ments chez les Asteromphalus. XXVIII DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 21" Tribu COSCINODISCÉES Les CoscinodiscÉes, d'après M. Schulze et E. Borscow, ont l'endochrôme disposé en granules sur les nœuds d'un réseau de filaments protoplasmiques rayonnant du centre à la périphérie e sur un plan parallèle à la surface valvaire. Elles comprennent des espèces à valves circulaires, quelquefois elliptiques ou même réniformes, à frustules plats, c'est-à-dire pré- sentant une face connective étroite. La structure des valves rappelle beaucoup celle que nous avons trouvée dans les tribus précédentes, et particulièrement chez les Triceratium, et souvent même elle est absolument identique, c'est- à-dire qu'elle présente tantôt des alvéoles plus ou moins creux, en général hexagonaux, tantôt des granulations plus ou moins sail- lantes. Par ces caractères cette tribu se rapproche donc non-seulement de la précédente, mais des précédentes jusqu'aux Biddulphiêes, et par le dernier de ses genres elle confine aux Xanthiopyxidées. Nous lui attribuons, avec P. Petit, les sept genres suivants : ArachnoïcUscus , Deane; — Coscinodiscus,^\\\).; — Hcie- rodictyon, Grev. ; — Brightwellia, Ralfs; — Craspedodiscus, Ehb. ; — Porodiscus, Grev. , — Dictyopyxis, Ehb. Toutes les espèces qui composent ces genres sont remarquable- ment élégantes par la délicatesse et par la richesse de leurs scul- ptures, mais nous devons avouer que plusieurs de ces genres exigent une révision attentive, notamment le groupe extrêmement nombreux des Coscinodiscus, dans lequel il nous paraît qu'on a rejeté, un peu confusément et souvent sans pouvoir invoquer des caractères distinctifs suffisamment tranchés, une grande quantité de formes qu'on ne pouvait faire rentrer dans les autres genres. XXVIII, DESCRIPTION ITS § 1. — Arachnoïdiscus. — Coscinodiscus. Arachnoïdiscus. — Ce genre a été établi par Deane en 1847. Il comprend des espèces à valves circulaires, dépourvues d'épines ou de dents, présentant des lignes ou « côtes » rayonnant du centre à la circonférence, divisant ainsi la valve en secteurs angulaires^ comme des « parts de gâteau ». Ces secteurs sont subdivisés en deux par une ligne partant du bord et n'allant pas jusqu'au centre. Et cette subdivision est partagée de même, sur le bord, en deux par une ligne plus courte encore; — et cette dernière division encore divi- sée en deux par un trait sur la bordure. Entre ces lignes à directions rayonnantes, sont des cercles concentriques de granulations irrégu- lièrement arrondies. — Le frustule est plat avec une zone connec- tive mince. Tel est V Arachnoïdiscus Ehrenbergii, Bail. etHarv., l'une des plus belles Diatomées qui soient. La valve, bien qu'elle ait le centre un peu déprimé et qu'elle présente des sillons rayonnants, est assez plate cependant pour qu'on puisse, avec un grossissement même fort, en avoir une vue d'ensemble suffisamment nette. On constate que la valve est divisée en « parts » angulaires (au nombre de 23 à 40) par des lignes qui sont des sillons, des plis rayonnant de la surface. Ces plis correspondent à une sorte de nervure, de côte faisant saillie à la face inférieure de la valve dans l'intérieur du frustule. La part est subdivisée en deux par un sillon semblable partant du bord et qui s'avance quelquefois assez loin vers le centre de la valve, entre les granulations, mais qui n'est doublé en dessous par une côte (ce à quoi il doit sa réfringence con- sidérable) que pendant un parcours beaucoup plus court. La « demi- part » ainsi déterminée est séparée en deux, sur la bordure, par un sillon doublé d'une côte beaucoup plus courte encore, et cet espace est subdivisé par un trait plus petit ; ce buitième de part est divisé, tout à fait sur le bord, en deux parties par une strie, et celles-ci enfin en deux encore par une strie plus fine et plus courte. Le sec- teur se trouve ainsi correspondre sur la marge à trente-deux stries. D'autre part, la valve est ridée en cercles concentriques, en creux et en saillie, et sur chaque ride est un cercle de granulations sail- lantes, à surface grenue, irrégulièrement arrondies. Ces granula- tions sont aussi alignées en rayons qui se distribuent régulièrement dans les parts et les demi-parts. On voit distinctement leur profil dans le pli des sillons rayonnants. Il est d'ailleurs facile de constater que ces granulations font une saillie notable, car elles peuvent jouer le rôle de petites lentilles con- 174 LES DIATOMÉES vexes. Si l'on place un corps opaque mince, le bout du doigt par exemple, entre le diaphragme et le miroir du microscope, on voit (avec une mise au point soignée) apparaître un petit bout de doigt dans chaque perle. Et si l'on agite le doigt doucement, on voit aus- sitôt tous les petits bouts de doigt s'agiter dans les perles. C'est une petite expérience que nous avons indiquée jadis à propos des facettes cornéennes de l'œil des Insectes (1). Elle réussit d'autant mieux que les perles sont plus bombées. Il y a des variétés ou des spécimens (ï Arachnoïdiscus dont les granulations sont plus plates : il faut alors chercher avec l'objectif le plan des foyers des petites lentilles, qui est de 1/2 ou 1/3 de [j. plus haut que la surface valvaire. Autour du centre, qui est hyalin, un peu déprimé en ombilic, règne un premier rang de granulations ; celles-ci sont allongées dans le sens des rayons, et en même nombre que les secteurs compris entre les grands sillons primaires. Dans un second rang, les granulations, en même nombre encore, sont élargies ; dans le rang suivant, elles sont divisées en deux grains qui deviennent plus gros sur les cercles - Coupe perpendiculaire à la surface d'une valve à: Arachnoïdiscus indiquant les sillons et les perles. (Schéma). suivants, à mesure que ceux-ci s'agrandissent en s'éloignant du centre. Puis, ces grains se divisent en deux, toujours s'alignant en lignes rayonnantes, et ainsi de suite. De sorte que le nombre de grains compris sur les différents arcs concentriques d'un même secteur va toujours en augmentant et que ces grains sont de plus en plus petits. — (Sur l'exemplaire que nous décrivons, nous comptons 36 rangs concentriques ; les derniers, sur les bords, comprennent 12 petites perles dans un secteur.) — A la bordure, les rangs de perles sont plus serrés et un peu plus confus. A une certaine distance du centre (entre le 6" et le T rang de perles dans l'exem- plaire qui nous sert de type), la surface valvaire s'enfonce un peu en ombilic et l'on voit dans sa profondeur un épaississement de la valve formant comme un cercle festonné. On obtient l'explication de cette apparence si l'on examine la valve par sa face inférieure (ce que l'on peut faire en retournant la prépa- ration et en l'examinant <à travers le porte-objet avec un objectif de 2 mm. environ de distance frontale). On voit alors nettement les épaississements de la valve le long de la bordure et autour du centre (1) J. Pelletan. — Le Microscope, son emploi et ses opplications, in-8. Paris, 1876. (P. 731.) XXVIII. DESCRIPTION 175 hyalin, épaississements qui sont reliés par des rayons formant les côtes doublant les sillons. On voit ainsi directement le cercle festonné qui entoure la région centrale, et qu'on ne distingue que par transpa- rence quand on examine la valve parla face supérieure. Surunplan plus profond, entre les nervures de cette espèce de charpente gothi- que, en rosace de cathédrale, on voit la lame supérieure avec ses arcs de perles dans chaque travée, (Voir PI. VIII.) V Araclinoïdiscus Ehrenbergii, Bail, et Harv., peut dépasser 17 centièmes de mm. de diamètre ; il présente un grand nombre de variétés, parmi lesquelles nous citerons VA. Ehrenbergii^ var. Californicus, ordinairement un peu plus petit, moins délicat de structure, avec des perles plus grosses, plus plates et moins nom- breuses. Ces jolies Diatomées se trouvent à l'état fossile dans les guanos, mais aussi à l'état vivant sur les Algues marines et particulièrement sur celle qui forme en grande partie les fameux nids d'hirondelles Salanganes chers aux gourmets chinois. Les auteurs attribuent quelques espèces à ce genre, tels que les Arachnoïdiscus japonicus, Ehh.,A. indicus, Ehh., A. ornatus, Ehb., A. Grei'illeanus, Hard., A. NicohaiHcus, Ehb. ; mais nous croyons que les trois premières, au moins, ne sont que des variétés de l'A. Ehrenbergii. Coscinodiscus. — Ce genre, fondé par Ehrenberg en 1838, est, contrairement au précédent, très nombreux en espèces, quoiqu'un grand nombre de celles qui lui ont été attribuées à différentes épo- ques par certains auteurs en aient été distraites plus tard et placées dans d'autres genres, par d'autres auteurs, à mesure qu'on leur dé- couvrait quelque caractère particulier. Le genre Coscinodiscus ne nous parait présenter, en effet, que des caractères négatifs, parmi les Diatomées discoïdes. Les valves n'ont pas de rayons pleins ni de côtes, non plus que d'appendices, d'épines ou de dents. Tels sont du moins les caractères donnés par les auteurs, avec la forme discoïde du frustule et la structure alvéolée ou ponctuée des valves. Ce qui n'empêche, comme nous le verrons plus loin, que certains Coscinodiscus ont une couronne d'épines le long du bord, et même parfois un appendice. Quant à la structure des valves, nous retrouverons ici les mêmes particularités et les mêmes distinctions que nous avons signalées à proDos du genre Triceratium ; c'est-à-dire que nous pouvons partager les espèces en deux groupes : celles dont les valves ont une structure alvéolaire, avec des alvéoles ou des aréoles plus ou moins creuses, exactement de même nature que celles dont nous 176 LES DIATOMEES avons donné le schéma à propos des Triceratium ; et celles dont les valves sont nettement ponctuées do granulations saillantes. Il est évident que la plus grande analogie existe entre les Cosci- nodiscus et la plupart des formes Biddidphièes. Lefrustule, chez ces dernières, ordinairement épais dans le sens de la face connective, plus ou moins étroit, relativement, sur la face valvaire, avec des valves extrêmement bombées, à section polygonale (dont le triangle n'est qu'un cas particulier), elliptique ou orbiculaire, le frustule s'est aplati dans le sens bilatéral ; les valves se sont aplanies, bien que conservant encore parfois une convexité notable, perdant une Fis. 429. Schémas divers de la structure des valves des Coscinodiscus. grande partie de leur hauteur sur la face connective, et s'élargissant sur la face valvaire : la cellule a pris la forme d'une loupe bicon- vexe, d'une lentille, ou même d'un disque plat comme un pion du jeu de dames. Dans cet aplatissement du frustule Biddulphié pour passer à la forme Coscinodiscèe, le dessin et la structure histologique des valves n'ont pas changé, et nous les trouvons les mêmes dans les deux tribus, comme nous les avons le plus souvent rencontrés dans les formes de passage Eupodiscèes et Héliopeltèes : — Eupo- discêes , à valves encore fortement convexes et ayant conservé, tout en les diminuant , leurs appendices ou leurs épines ; Héliopeltèes, où les valves extrêmement bombées, turgescentes, à très vaste surface, des Biddulphiées, en s'aplatissant, se sont di- XXVIII. DESCRIPTION 177 versement gondolées, ondulées et plissées. — C'est'ainsi que dans cette transformation du frustule boursouflé en frustule plat, certains accidents de détails se sont produits, et ces accidents ont donné naissance à différents types collatéraux, type Uupodiscé, type Actmoptyché ou Hèliopeltè, type Astérolampré, pour arriver enfin au type Coscinodiscè, dans lequel tous les acci- dents de détails s'effacent et où il ne reste plus qu'un frustule discoïde aplati, présentant quelquefois un reste des appendices an- cestraux, mais ne conservant le plus souvent que la texture liis- tologique des valves. Ce genre Coscinodiscus, le plus important et même le seul im- portant de cette tribu, est, nous l'avons dit, extrêmement nombreux Fig. 430. — Coscinodiscus As teromphalus, Ehb. (Fragment de valve). en espèces, parmi lesquelles beaucoup sont' fossiles et d'autres appartiennent à des parages spéciaux; un assez grand nombre se trouvent en France ou dans les contrées voisines. D'ailleurs, ce sont toutes des Diatomées marines. 12 178 LES DIATOMEES Le Coscinodiscus Asteromphalus, d'Ehrenberg, peut être pris pour type des espèces à valves alvéolées. Cette belle espèce, que l'on trouve à l'état fossile dans les guanos^, et vivant dans les mers de l'Inde, a les valves circulaires, assez bombées dans une large région centrale, à peu près plates près de la bordure , couvertes d'une réticulation à mailles hexagonales en lignes rayonnantes et tourbillonnantes. Au centre est un groupe de 7 à 8 alvéoles, plus grands et plus irréguliers de forme. Les alvéoles qui couvrent les valves sont séparés par des cloisons relativement épaisses ; ils sont assez peu profonds, car on voit presque à la fois, et par une même mise au point avec un objectif de 1/6 de p., les travées hexagonales, et à l'intérieur des alvéoles, le long des cloisons elles-mêmes, un premier rang de perles, plus facilement visibles dans les alvéoles centraux, et rangées tout autour de l'alvéole, au nombre de 12 à 16. Si l'on abaisse un peu l'objectif, on voit apparaître au milieu de Fig. 431. — Coscinodiscus Asteromphalus. (Schéma de la coupe des alvéoles, perpendiculaire à la surface.) a. Alvéoles dont le tubercule central n'est pas résolu en perles, b. b. Alvéoles dont le tubercule central est résolu en cercles do perles concentriques. l'hexagone un tubercule central, et celui-ci, sous un fort grossisse- ment, se résout en un amas de granulations plus fines que celles du pourtour, et rangées en cercles concentriques autour d'une perle centrale. — C'est, à notre avis, une disposition de ce genre, que présentent tous les Coscinodiscus appartenant à ce type. Cette belle Diatomée marine, que l'on trouve sur nos plages sableuses, peut mesurer 33 à 36 cent, de mm.; sa taille est d'ailleurs très variable. Le Coscinodiscus Oculus Iridis, Ehb. peut être considéré comme une variété du C. Asteromphalus, dans laquelle les alvéoles du centre, groupés en étoile, sont beaucoup plus grands que les autres et ceux du bord deux fois plus petits. Les travées sont relativement épaisses et d'une structure un peu grenue, qui leur donne une certaine opacité, comme chez certains Eupodiscus . Le dessin des alvéoles, dont nous avions jadis donné un schéma assez XXVIII. DESCRIPTION 179 exact (1), est le même que dans le Coscinodiscus Asteroyn- phalus. — Cette espèce, ou variété, peut atteindre 38 cent, de mm. dc^diamètre. Le Coscinodiscus radiatus, Ehb., est une forme généralement plus petite, n'ayant guère plus de 10 cent, de mm. de diamètre et le plus souvent o à 7. Elle a ses alvéoles centraux, groupés en étoile ou non, à peine plus grands que les autres, et ceux du bord à peine plus petits. La disposition des alvéoles hexagonaux en lignes rayonnantes est plus marquée que dans les espèces précédentes, du moins sur certains spécimens, car il y a beaucoup de variations. Du reste, cette espèce est considérée par M. H. Van Heurck comme une espèce type, dont le C. Ocuius Iridis serait une Fiff. 432. — Coscinodisctis bihariensis . Pantoc. variété et les C. Aster omphalus, C. concinnus, des sous-variétés. Il est certain que ces formes, entre lesquelles on rencontre toutes les formes possibles de transition, appartiennent à un type commun, et l'on est souvent très embarrassé pour attribuer un spécimen à telle espèce plutôt qu'à telle autre. Aussi M. Grunow a proposé (:2) de réunir toutes ces formes au type du Coscinodiscus radia- tus qui a été décrit le premier. Nous pensons qu'il serait préférable de prendre pour type le Coscinodiscus Asteromphalus ^ grande espèce facile à étudier et qui présente plus nettement que toutes les autres les caractères distinctifs de ce groupe. C'est à ce type, en effet, qu'appartiennent les Coscinodiscus (1) J. Pelletan. — Le Microscope, son emploi et ses applications, in-8°, 1876. (p. 563.) (2) A. Grunow. — Die Biatomeen von Franz-Josefs Land. Wien, 1884. 180 LES DIATOMÉES marginatus, C. Woodwartii, C. hiangulatus et un grand nom- bre d'autres formes qui ne peuvent guère se distinguer que par la grandeur des alvéoles des régions centrale et marginale com- parés à ceux du reste de la valve, à moins qu'on ne puisse pas les distinguer du tout. C'est évidemment aussi du type du Coscinodiscus radiatus qu'il faut rapprocher le Coscinodiscus bihariensis, trouvé par M. Pantocsek dans les dépôts fossiles de Hongrie, et dont les alvéoles, séparés par d'épaisses travées, ont une forme bien nettement en hexagone aplati, disposés en lignes rayonnantes autour d'un groupe d'alvéoles centraux plus irréguliers et plus grands. Les alvéoles marginaux sont de même taille que ceux du reste de la surface. Le Coscinodiscus centralisa Ehb., que l'on trouve en France, notamment sur les bords de la Manche, peut aussi être rapproché de ce type. Les alvéoles du centre, groupés en étoile, sont sensiblement plus grands, mais ceux de la marge ne sont guère plus petits que les autres. Ces alvéoles en hexagones arrondis, séparés par des travées épaisses, sont peu profonds et montrent aisément la première rangée de perles intérieures, surtout au centre. Le tubercule du fond des alvéoles ressort aussi facilement, et par une mise au point un peu trop profonde, la valve apparaît comme la cuvette d'une montre ornée d'un dessin en tourbillon. Les grains brillants placés aux angles des hexagones et représentant les som- mets des a têtes de clous » paraissent assez saillants. Cette espèce mesure environ 16 cent, de mm. de diamètre. Le Coscinodiscus concavus, Greg., est une jolie petite espèce qui nous paraît faire le passage du type Asteromphalus ou 7^adia- tus au type lineatus. Elle présente une large bordure avec des spi- nules submarginales ; mais les alvéoles, relativement grands, nette- ment polygonaux, quoique pas toujours hexagonaux, séparés par des cloisons épaisses, laissent assez facilement voir des perles inté- rieures. Et même, en employant un diaphragme à petite ouverture, on peut obtenir, avec un fort grossissement, une image de diffrac- tion dans laquelle la réticulation alvéolaire a disparu et est remplacée par une surface entièrement perlée. Cette espèce a de 3 à 5 cent, de mm. de large. On la trouve assez communément sur les côtes de la Manche. Mais, quant à son épithète spécifique concavus, elle ne la mérite pas plus que plusieurs autres dont les valves présentent une forme analogue. Il faut d'ailleurs remarquer que beaucoup de prépa- rations de ces Diatomées discoïdes, dont les valves se séparent aisé- ment, sont faites avec une seule valve, laquelle peut se présenter la face supérieure ou la face inférieure en dessus. En raison de la transparence ordinaire de cette mince lame siliceuse, le dessin sera XXVIII. DESCRIPTION 181 à peu près le même, mais la forme de la surface, concave ou con- vexe, sera naturellement inverse. Le Coscinodiscus minor, W. Sm., ressemble beaucoup au pré- cédent et se trouve aussi dans les mêmes localités ; il a la même forme et la même taille. Le Coscinodiscus lineatus, Ehb. est une espèce indigène qui s'éloigne du type Aster omphalus ou radiatus, par la présence d'une couronne de petites épines submarginales tout autour de la bordure, puis par la direction des rangées d'alvéoles hexagonaux, qui ne sont ni rayonnantes ni tourbillonnantes, mais forment des lignes droites rayant toute la valve en travers. Les alvéoles submarginaux sont plus petits que ceux de la région moyenne, mais il n'y a pas Fig. 433. — Coscinodiscus lineatus var. leptopus. d'alvéoles centraux différents des autres. On compte environ 7 à 8 alvéoles dans 1 cent, de mm. et la valve mesure au plus 40 cent de mm. Cette espèce fournit une variété qui non seulement présente les épines submarginales, mais même un petit appendice: c'est le Cosc. lineatus, var. leptopus, Grun. Quant au Coscinodiscus excavatus, Grev., il présenterait un passage des Coscinodiscées aux Héliopeltées. Sa surface est mar- quée d'alvéoles hexagonaux qui paraissent aller, contrairement à ce que nous avons vu dans les types précédents, en diminuant de la cir- conférence au centre, où se trouve cependant un groupe d'alvéoles un peu plus grands que ceux qui les environnent, mais plus petits néanmoins que ceux de la région marginale. Autour de ce centre, la surface forme trois enfoncements établissant entre eux comme trois compartiments en relief. Ces excavations ne vont, d'ailleurs, que jusqu'à la moitié du rayon. Cette espèce mesure 7 à 10 cent, de mm. Le Coscinodiscus symbolophorus est une curieuse espèce très 182 LES DIATOMÉES caractérisée. Les valves sont couvertes d'un dessin d'aréoles hexa- gonales très fines, d'une admirable régularité, et dont les aréoles centrales ne sont pas plus grandes que celles du reste de la valve. Elles sont plus fines vers la région marginale, sans doute parce que, la valve étant notablement bombée, on ne voit pas les aréoles de face, mais en projection fuyante. Avec un grossissement moyen, le dessin est assez fin pour prendre l'aspect perlé. Rayonnant du centre, sont, non plus des excavations, mais quatre, cinq ou six craquelures , de petites lignes irrégulières, lisses , figurant comme de courts espaces interaréolaires un peu élargis. D'autre part, les aréoles sont bien disposées en lignes rayonnantes parfaite- ment droites, mais par bandes qui ne se raccordent pas. C'est-à-dire que la surface valvaire rappelle la vue d'un parapluie qui serait fait avec une étoffe à petits pois, mais dont les pièces angulaires auraient été cousues (comme, en effet, cela ne pourrait se faire autrement) de manière que les lignes longitudinales de pois se ren- contrent à angle aigu le long des baleines. Il y aurait ainsi seize à vingt coutures ; et de plus le parapluie présenterait cinq à six petites déchirures près de son centre. Les déchirures sont les sillons lisses dont nous avons parlé. — Cette très jolie espèce a de 8 à 12 cent, de mm. de diamètre, mais paraît devoir être rapportés aux Stephanodiscus. Le Coscinodiscus concinnus, W. Sm., est encore une jolie espèce à ponctuations extrêmement fines, disposées en lignes rayon- nantes autour du centre, où est une étoile hyaline de laquelle se détachent des interstries plus larges que les autres et faisant ainsi de minces rayons hyalins allant jusqu'à la marge, en ligne presque droite, comme les baleines d'un parapluie. La valve présente, tout autour de son bord, une couronne de petits tubercules auxquels aboutissent les lignes hyalines. Elle est, d'ailleurs, très bombée, et comme elle est mince et fragile, elle est presque toujours brisée, écrasée entre les deux verres des préparation microscopiques. Cette espèce, qui mesure de 15 à 22 cent, de mm., avec huit à dix lignes de ponctuations dans 1 cent de mm. au bord, se trouve sur nos côtes. Nous avons dit qu'on veut en faire une variété du Cosci- nodiscus asteromphalus, nous pensons que c'est à tort. Elle a bien plutôt l'aspect d'un Eupodiscus ou d'un Actinocyclus. Le Coscinodiscus cxcentricus, Ehb., rentre, comme le précé- dent, dans le groupe des espèces entourées d'une couronne de tubercules. Mais ici ce sont de petites épines faisant une saillie notable et irrégulièrement distribuées. L'espèce est, d'ailleurs, ca- ractérisée par le dessin alvéolaire qui couvre ses valves. Ce sont des alvéoles hexagonaux, nettement ponctués au centre, et disposés non plus en lignes rayonnantes, comme dans toutes les formes du XXVIIl. DESCRIPTION 183 type radiaius ou aster omphalus, non plus en lignes transversales comme dans le type lineatus (duquel cependant cette forme se rap- proche), mais suivant trois systèmes de courbes dont les centres seraient placés en dehors de la valve, et distants les uns des autres Fig. 434. — Coscinodiscus excentricus ,'W . Sm. d'un angle de 120°. Les alvéoles, très réguliers, vont un peu en diminuant du centre à la périphérie. Les valves sont sensiblement et uniformément bombées. C'est une petite espèce qui a de 3 à 6 cent, de mm. de diamètre. Le Coscinodiscus lacustris, Grun., est, chose rare dans ce groupe, une espèce des eaux douces. C'est le Cyclotella punctata de W. Smith. Il se rapproche beaucoup, comme aspect, du C. con- cinnus, W. Sm., dont il a les ponctuations fines disposées en lignes rayonnantes, avec de très fines interstries qui divisent le cercle en secteurs égaux. Il y a une couronne serrée de petites Fij. 435. — Coscinodiscut excentricus . Structure à 1600 diam. (H. v. H.) épines marginales et quelques épines plus fortes submarginalcs. H a de 3 à 6 cent, de mm. de diamètre, avec dix à onze lignes de ponctuations dans 1 cent, de mm. au bord de la valve. Nous citerons encore le Coscinodiscus perforotus, Ehb., parce que c'est aussi une espèce indigène. Il a le centre hyalin, par- 184 LES DI.VTOIVIÊES fois avec quelques petits grains. Autour de ce centre rayonnent des lignes de forts alvéoles hexagonaux, plutôt un peu plus petits dans la région centrale, paraissant assez profonds et dans lesquels on voit nettement un gros tubercule piqué d'un point médian. Est-ce une perforation de la valve ? — Nous en doutons. La valve est un peu déprimée au centre, se relève ensuite et s'abaisse encore dans la région marginale, formant, en somme, une surface convexe avec un léger enfoncement en ombilic au centre. Elle peut mesurer 7 à 10 cent, de mm. de diamètre. §2. — Heterodictyon. — Brig-htwellia. — Craspedodiscus.— Porodiscus. — Dictyopyxis. Les Heterodictyon, Grev., sur lesquels nous ne nous arrêterons pas, sont des Coscinodùcus qu'on pourrait en général rapprocher du type Aster omphalus , mais dont les valves, couvertes d'un des- sin à mailles hexagonales, présentent dans la région marginale un cercle d'alvéoles beaucoup plus grand que les autres. Le Coscino- discus heteroporus, Ehb., forme un passage à ce genre ainsi qu'au suivant. Les Brig-htwellia, Ralf., présentent le même caractère d'inéga- lité dans les alvéoles, mais les alvéoles plus grands forment un cercle situé à peu près à la région moyenne entre le centre et la bordure. Ces deux genres ne présentent, du reste, que quelques espèces. Le genre Craspedodiscus, fondé par Ehrenberg, en 1854, com- prend, au contraire, un assez grand nombre de formes, toutes fort élégantes. Fig, 436. — Craspedodiscus elegans, Ehb. Coupe du frustule, perpendiculaire à la valve. Comme dans les genres précédents, les diverses régions de la valve ont un dessin différent ; la surface valvaire forme de profondes ondulations concentriques. Nous citerons comme type le Craspedodiscus elegans, Ehb., belle espèce, qui présente d'abord une bordure guillochée nn peu XXYIII. DESCRIPTION 185 relevée, puis une couronne ouvragée de mailles à peu près quadri- latères. Concentriquement à cette couronne, la surface valvaire fait une inflexion et forme une seconde couronne dans un autre plan, couronne marquée d'aréoles hexagonales plus petites, ponctuées à leur milieu. Enfin, la surface valvaire se relève encore, formant un dôme central orné d'hexagones qui vont toujours en grandissant p- jusqu'au groupe central, composé de 5 à 6 grandes aréoles, avec un tubercule ponctué intérieur rappelant le groupe central des Cosci- nodiscus asteromphalus et autres. Cette belle Diatomée,. qui ressemble à un plat estampé et fine- r ment ciselé, se trouve dans les dépôts du Maryland, d'Haïti, etc. ff- ' Elle mesure 8 à 10 cent, de mm. de diamètre et présente quelques I. variétés. ^ Le Craspedodiscus robustus, Grcv., aies alvéoles plus grands, mais il est moins élégant. Les genres Porodiscus, Grev., et Dictyopyxis, Ehb., compren- nent des espèces à valves discoïdes, mais extrêmement bombées. g Les Porodiscus présentent, envisagés par la face valvaire, un ' aspect qui rappelle, par ses zones concentriques, celui des Craspe- dodiscus, mais montre au centre une large surface arrondie et lisse ayant l'apparence d'une ouverture. Tel est le Porodiscus interruptus. Les Dictyopyxis, Ehb., ont aussi les valves très bombées, sans ^ pseudo-ouverture centrale. Ils présentent un dessin fortement alvéolé, mais pas d'épines ni de dents. Ce genre qui, non plus que le précédent, ne comprend qu'un très petit nombre d'espèces, forme un passage de la tribu des Coscinodicées à celle des Xanthio- pyxidÉes, où nous allons trouver des espèces à valves convexes, mais rarement alvéolées et, au contraire, pourvues de nom- breuses épines. XXIX DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 22« Tribu XANTHIOPYXIDÉES Nous pensons que la disposition de Tendochrôme dans les frus- tules vivants n'est pas connue, et ce n'est que par induction qu'on le suppose distribué en granules sur le réseau protoplasmique. Les principaux caractères de cette tribu résident dans la forme ordinairement très bombée des valves, dont le contour est circulaire ou elliptique, et dans la présence, sur ces valves, de nombreuses épines, le plus souvent très hautes et quelquefois bifurquées par la pointe. La convexité des valves est parfois si grande que celles-ci ont la forme d'un dé à coudre, et les épines tellement hautes qu'elles constituent comme un pinceau plus long que le frustule lui-même, et que les frustules restent réunis l'un à l'autre par renchevétre- ment des filaments qui composent ces pinceaux. Cette tribu ne comprend qu'un nombre très restreint d'espèces, réparties dans les sept genres suivants : Cresicellm, Grev. — Stephanopyœis, Ehb. — Stephanodis- cus, Ehb. — Pyxidiciila, Ehb. — Xanthiopyxis, Ehb. — Stran- gulonema, Grev. — Skeletonema, Grev. Les genres Creswellia et Stephanopyœis se rapprochent beau- coup du genre Dictyopyxis qui clôt la tribu des Coscinodiscées, et en diffèrent surtout par la présence des épines, qui manquent dans ce dernier. D'autre part, certaines espèces du genre Skele- tonema, telles que le S. niirahile, aux valves hémisphéri(jues, confinent aux Gaillonellées (ou Mélosirêes). Creswellia, Grev. — Ce genre a été détaché par Greville du genre Stephanopyxis, d'Ehrenberg, pour des espèces à valves très convexes, en dé à coudre, à contour circulaire et munies à leur XXIX. DESCRIPTION 187 sommet, c'est-à-dire dans la région centrale de la valve vue de dessus, d'épines hautes et fortes, quelquefois disposées en couronne. Tel est le Cresicellia turris, Grev., très jolie espèce du guano péruvien qui présente une valve en forme de dé à coudre couvert d'une réticulation • hexagonale extrêmement régulière, avec des alvéoles ponctués au centre, et une garniture d'épines dressées sur le sommet. C'est une très petite espèce de 2 1/2 à 4 cent, de mm. Tel est encore le Cresicellia valida, Gr. plus belle espèce encore, qui, vue par la face valvaire, laquelle est moins convexe que dans la précédente, ressemble à un beau Coscinodiscus (du type lineatus) présentant une magnifique réticulation formée de grands alvéoles hexagonaux montrant tous dans leur intérieur un gros tubercule à surface guillochée. Ces alvéoles sont disposés en séries parallèles, au nombre de 16. à 18, qui traversent toute la valve d'un bord à l'autre. Ces lignes se forment dans trois directions, Fig. 437. — Cresweîlia (Stephanopyxis) turris, Grev. (Une valve vue par la face connective.) c'est-à-dire que les alvéoles sont disposés en quinconce autour de l'alvéole central. Le premier et le dernier alvéole de chaque ligne, près de la bordure hyaline de la valve, sont un peu plus petits, pentagonaux, et forment un cercle submarginal un peu séparé du cercle plus interne. Les épines sont peu nombreuses, assez courtes, droites et pointues ; elles forment une couronne qui, dans cette vue à plat, se projette non loin de la bordure. Cette élégante Diatomée mesure de 7 à 9 cent, de mm. Les Stephanopyxis n'ont qu'une zone submarginale réticulée ou rayée de lignes rayonnantes. Le centre est hyalin et toute la surface est couverte d'épines éparses souvent bifurquées. Les valves peu- vent avoir un contour elliptique. Tel est le Stephanopyxis limhata, Ehb., du déj^ôt de Santa- Monica, en Californie. Un grand nombre des espèces composant ces deux genres sont, suivant les différents auteurs, classées tantôt parmi les Cresweîlia, tantôt parmi les Stephanopyxis, les Pyxidicula, ou même les Dictyopyxis, lorsque les épines des valves sont cassées. Le genre Stephanodiscus, fondé par Ehrenberg en 1845, est 188 LES DIATOMEES plus nombreux. Il comprend des espèces à valves moins bombées, ne présentant plus d'alvéoles hexagonaux, mais des granulations en lignes rayonnantes autour d'un centre hyalin ou granuleux. Les bords présentent une couronne d'épines assez longues, simples et aiguës. Les valves sont circulaires. Nous donnons comme type le Stcphanodiscus Niagarœ, Ehb., jolie espèce américaine qui mesure de o à 7 cent, de mm. de dia- mètre. L'espèce que nous avons décrite sous le nom de Coscinodiscus symholophoy^us pourrait être classée parmi les Stcphanodiscus. C'est, du reste, ce qu'avait fait Ehrenberg. C'est surtout aux dépens du genre Pyxidicula, qu'Ehrenberg avait établi en 1833, qu'ont été formés les genres précédents, aussi bien que les suivants : les Xanthiopyxis et les Dictyopyxis. Fort Fig. 438. — Stephanodiscus Niagarœ, Ehb. (face valvaire). Fig. 439. — Le même, face connective. nombreux autrefois, il ne contient donc plus qu'un nombre assez restreint d'espèces, caractérisées par leurs valves circulaires, bom- bées hémisphériques, à surface marquée d'un réseau de mailles, non plus hexagonales, mais irrégulières, ordinairement assez fines. Le bord valvaire est le plus souvent muni d'un cercle de petites dents. Nous ne citerons que le Pyixidicula mediterranea, Grun., qui, vu par la face valvaire, se présente sous la forme d'un disque bombé, couvert d'une élégante mosaïque de mailles polygonales irrégulières. La surface de ces mailles est marquée de fines stries perlées qui rappellent celles des alvéoles du Triceratium grande. Autour de la valve est un cercle de bordure étroit à petites stries rayonnantes et une couronne d'épines courtes, obtuses et serrées. La valve mesure environ 8 cent, de mm. de diamètre. Les Xanthiopyxis, Ehb., ont les valves circulaires souvent com- XXIX. DESCRIPTION 189 plètement hyalines et sans dessin réticulé, alvéolé, ni granulé, sans rayons, mais couvertes d'épines éparses. Quant aux Skeletonema et aux Strangulonema, ce sont deux genres créés par Greville, en 1865, pour deux ou trois espèces des Barbades, et qui aujourd'hui n'en comprennent guère plus. Chez les Skeletonema, les valves sont très bombées, hémisphériques ou même en dé à coudre, portant sur leur bordure une couronne de dents, plus ou moins longues, par laquelle lesfrustules, ellipsoïdes, restent accrochés les uns aux autres. Ces dents peuvent, nous l'avons dit, s'allonger au point de former comme un pinceau deux Fiff. 440. — Skeletonema mirabile. fois plus long que le frustule lui-même, comme dans le Skeletonema penicillus, Grun., et être munis à leur extrémité de petites rami- fications bi ou tricuspides, comme dans le Sk. mirahile, Grun. La face valvaire présente une ponctuation très fine, peu régulière, quelquefois cependant rayonnante, et, sur le bord, la couronne de dents ou de poils. Les Strangulonema, Grev. présentent, quand on regarde les frustules par la face connective, un étranglement de la valve au dessous de leur noini d'union. 190 LES DIATOMÉES On voit que ces formes, dont plusieurs sont assez étranges, pré- sentent de notables analogies avec certaines autres, appartenant à des tribus très différentes. Si parmi les Creswellia et les Siepha- nopyxis, on trouve des formes qui, sous un point de vue, se rapprochent des Dictyopyœis, des Craspedodiscus, des Coscino- rfwci*5, d'autres, ou les mêmes examinées sous un. autre point de vue, se rapprochent des Systephania, desDicladia, des Periptera, qui appartiennent aux Chœtocerées, Puis, parmi les Skeletonema, des formes aux frustules cylindriques, munis de long filaments mar- ginaux, rappellent de loin les Bacteriastrum, tandis que d'autres, par le dessin de leurs valves, le mode d'agrégation de leurs frustules, se rapprochent tout à fait des Meloswa ou Gaillonella. C'est qu'il n'est pas possible, nous l'avons dit plusieurs fois, d'éta- blir une classification qui, partant d'une forme, aboutit par une série unique de transformations à une autre forme extrême. Ce n'est pas même en partant de plusieurs types qu'on peut arriver, par des sé- ries parallèles de transformations, à autant d'autres types extrêmes. C'est dans tous les sens que se font les modifications, et les séries qu'elles constituent s'anastomosent, pour ainsi dire, les uns avec les autres. Aussi, chaque fois que les naturalistes ont cru pouvoir établir des types bien définis, absoluments distincts, ils n'ont pas tardé à trou- ver des formes de transition qui passent insensiblement des uns aux autres, et bouleversent leurs classifications. Ces faits se retrouvent dans toutes les classes d'êtres vivants, mais surtout parmi ceux dont la multiplication est très active, et les Diatomées sont de ce nombre ; dans ces conditions, en elîet, il se produit très facilement des variétés : variétés accidentelles qui peu- vent se fixer aisément lorsque la reproduction se fait par division cellulaire et sans intervention sexuelle ; variétés d'adaptation dans lesquelles certaines modifications s'affirment de plus en plus, quand l'espèce se trouve transportée dans un milieu notablement différent de celui au sein duquel elle s'est formée. Et, lorsque plusieurs espèces, appartenant à des types très divers, se trouvent transpor- tées et se reproduisent, pendant une longue suite de générations cellulaires, dans un même milieu différent de celui où elles se sont originairement constituées, il n'est pas étonnant que, pour s'adapter à ces nouvelles conditions, désormais communes, ces espèces subissent des modifications de même ordre ; ainsi peu à peu s'éta- blissent des formes à caractères communs, entre tous ces types pri- mitivement divers, donnant ainsi naissance à des multitudes de variétés, ou même d'espèces de transition, pour la plus grande con- fusion des classificateurs. XXX DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES (Suite) 23 ^ TRIBU GAILLONELLÉES ou MELOSIREES Il est d'habitude parmi les naturalistes, lorsque plusieurs auteurs, au fur et à mesure de leurs découvertes, donnent des noms différents à des êtres qui, plus tard, sont reconnus comme identiques, de conserver un seul de ces noms: celui qui est le premier en date. Le groupe de Diatomées qui constitue la tribu dont nous nous occupons doit son nom à un genre important qu'Agardh, en 1824, avait appelé Melosira, d'où la désignation de Mélosirées sous laquelle cette tribu est assez généralement connue. Mais, avant Agardh, le célèbre naturaliste français Bory de Saint-Vincent avait nommé plusieurs de ces espèces et, les dédiant au botaniste Gaillon, les avait appelées Gaillonella. Conformément à l'usage dont nous avons parlé et en raison du droit de priorité incontestablement acquis à Bory de Saint- Vincent, il convient donc de rétablir le nom du genre Gaillonella et de dési- gner le groupe auquel il sert de type sous le nom de Gaillonellées. — C'est ce que nous avons fait. Cette tribu comprend des espèces qui, sauf celles appartenant au genre Hyalodiscus, dont nous parlerons plus loin, présentent un endochrôme disposé en granules quelquefois fort gros, anfrac- tueux, ou plutôt en plaquettes angulaires, à la surftice du proto- plasma; aussi, on pourrait les considérer comme des Placochroma- ticées dont rendochrôme est divisé en plaques multiples Les frustules ont une forme cylindrique ou ellipsoïde ; souvent réunis par groupes de deux sous une membrane connective élargie, en filaments plus ou moins longs, ils ont assez l'aspect d'un brin d'algue, surtout lorsqu'ils sont, ce qui arrive le plus souvent, recou- verts d'une épaisse couche mucilagineuse. Chez les Gaillonella les valves, bombées, présentent souvent à leur centre un espace lisse plus ou moins large ; souvent encore 192 LES DIATOMEES elles sont couvertes de granulations éparses ou bien disposées en lignes rayonnantes. Ces granulations ont un aspect bulleux et sont parfois mêlées de gros grains réfringents épars et en nombre va- riable. Vues par la face connective, les valves peuvent présenter, outre les granulations disposées en lignes plus ou moins régulières, une rangée de belles perles le long de la ligne de suture, ou bien un sillon. La zone elle-même montre souvent une véritable striation perlée extrêmement fine. Il se forme souvent entre les frustules, à leur point d'union, un épaississement annulaire, fréquent dans les Gaillonella. On peut ren- contrer aussi, sur la longueur des filaments, des frustules beaucoup plus gros que les autres, d'un diamètre quelquefois double, qui sont des frustules sporangiaux. Fig. 441. — Gaillonella varians 1. Filament ordinaire, forme végétative. 2. Filament avec articles sporangiaux et endochrôme. La face valvaire des frustules est discoïde, plate ou bombée, ou présentant diverses élevures ou bosselures de la surface, avec des stries, des ponctuations rayonnantes ou éparses, des pointes, etc. La face connective est ordinairement ponctuée ou finement striée sur la zone ou dentée sur les bords. Certaines espèces confinent de très près aux Xanthiopyxidées. Tel estj en particulier, \o Gaillonella setosa, Grev., qui présente la plus grande analogie avec les Skeletonema, comme le Sk. mirabile, Grun. Chez d'autres espèces, comme les Cyclotella, les frustules sont discoïdes plats, comme un pion du jeu de dames ou une lentille, avec des valves à surface diversement bombée ou ondulée, et ordi- nairement libres les uns des autres. Chez les Podosira, ils sont XXX. DESCRIPTrtN 193 ordinairement plus épais, groupés en un filament fixé aux corps étrangers par un court pédoncule. Quant au genre Hyalodiscus, M. Paul Petit a reconnu la dispo- sition de l'endochrôme chez plusieurs espèces, les Hyalodiscus maculatus et H. ]iormoïdes. De ses observations il résulte que ce genre n'appartient pas, en réalité, au groupe des Diatomées Coccochromaticées. L'endochrôme est étalé à la surface interne de l'une des valves sous forme d'une large plaque ronde étoilée. Les extrémités des rayons de cette étoile sont arrondies et se réfléchis- sent sous les bords de l'autre valve, le frustule étant naturellement assez plat. Lq^ Hyalodiscus appartiennent donc au groupe des Pla- cochromaticées. De plus, vu par la face connective, le frustule est plat, comme nous l'avons dit, mais non pas plan : il est légèrement cintré, courbé en genou, comme celui des Achnanthes et des Cocconeis ; d'où il résulte que, pour la disposition de leur endo- chrôme au moins, les Hyalodiscus se rapprochent des Achnan-; THÉES. D'ailleurs, la tribu tout entière des Gaillonellées devrait être rapprochée des Placochromaticées, car l'endochrôme n'y est pas en grains, mais en plaques plus ou moins nombreuses (voir 2, fig. 441). Nous considérerons dans cette tribu les cinq genres suivants : Gaillonella, Bory ; — Pantocsekia, Grun. ; — Hyalodiscus, Ehb. ; — Podosira, Ehb. ; — Cyclotella, Kr. § 1 . — Gaillonella. Le genre Gaillonella a été créé en 1823 par Bory de Saint-Vincent, et dédié au botaniste Gaillon, de Dieppe, son émule dans l'étude des organismes inférieurs, qui avait établi une famille de NEMA- ZOAIRES ou CONFERVES, dans laquelle Bory classait ce nou- veau genre. Cette famille comprenait un grand nombre d'Algues appartenant à différents groupes, parmi les([uelles plusieurs Dia- tomées filamenteuses, Himantidium, Tahellaria, etc., divei^ Gaillonella, qui comptent ainsi parmi les espèces les plus an- ciennement connues. Nous avons dit ailleurs (voir t. I, p. 15) que, dès 1809, Dillwyn avait représenté dans ses British Confervœ, des Conferva nummuloïdes, C. lineata, C. fasciata qui sont aujourd'hui des Gaillonella parfaitement reconnaissables. (Voir t. I, fig. 13; 3,4,5.) En 1824, Agardh désigna sous le nom de Melosira des espèces appartenant à ce groupe, et ce nouveau nom, fondé sur le caractère filamenteux de ces espèces (1), ne tarda pas à remplacer dans la (1) Du grec MeXo? articulé, et Sîtpa, corde. 13 194 LES DIATOMEES science celui de Gaillonella. Nous avons expliqué plus haut qu'il convient néanmoins de revenir à ce dernier nom, auquel appartient la priorité. Fig. 442. — Gaillonella setosa, Grev, Le genre Gaillonella comprend des espèces assez nombreuses dont les valves sont circulaires, très bombées, hémisphériques, les frustules ellipsoïdes ou cylindriques, avec une zone connective large et qui s'élargit ordinairement assez pour recouvrir deux frus- tules. C'est le plus souvent ainsi par groupes de deux frustules, compris sous une même zone élargie, que se forment des filaments composés d'un nombre plus ou moins grand de ces groupes. Ces rlt^ yy Fig. 443. ^ Gaillonella nummuloïdes , Bory. filaments sont recouverts d'une couche mucilagineuse souvent assez épaisse, qui constitue entre les frustules ou entre les groupes de trustules, une sorte de coussinet, de disque ou d'anneau de jonc- XXX. DESCRIPTION 195 tion. Parfois aussi, les valves présentent à leur jonction des points ou dents qui peuvent même concourir à réunir les frustules entre eux, comme cela a lieu chez plusieurs XanthiopyxidÉes, chez les Skeletonema, par exemple. C'est ce que nous montre le Gaillonella sctosa, Grev., dont nous avons déjà fait remarquer l'affinité avec le Skeletonema niirabile, Grun. Nous pouvons, pour la commodité de la description, distinguer parmi les Gaillonella des espèces qui ont les valves convexes, hémisphériques, et d'autres qui ont les valves cylindriques. Parmi les premières, l'un des types les plus remarquables est certainement le Gaillonella numynuloïdes, Bory, l'un des plus anciennement connus. Cette belle espèce a les valves hémisphériques, les frustules glo- buleux ellipsoïdes coupés par une large zone connective, réunis par paires sous les connectifs élargis et formant ainsi de longs filaments. Elle présente un caractère très net, qui permet de la distinguer Fîg. 444. — Gaillonella nummuloîde^, Bory (face valvaire). immédiatement de toutes les autres : ses valves sont munies d'une crête circulaire, très saillante, abrupte, (carène), formant comme une collerette vers le tiers de la hauteur de la valve, collerette dont la concavité regarde le sommet convexe de la valve. Sur la face val- vaire, cette collerette se projette en une crête circulaire, assez irré- gulière, ayant un peu l'rjspect d'un prépuce. Cette crête correspond à la couronne de dents ou de pointes que l'on trouve sur d'autres espèces, et c'est elle que nous allons retrouver, un peu différente de forme, dans le genre Cyclotella. Le centre de la valve est lisse. Le pourtour est couvert de fines granulations huileuses, disposées en lignes concentriques ondulées* Il y a 18 à 20 grains dans 1 cent, de mm. Le Gaillonella nummuloïdes est une espèce marine, commune d'ailleurs, et qui couvre quelquefois les pilotis et les estacades dans les ports. Comme la plupart de ses congénères, elle est très variable dans sa taille. Le diamètre de la valve est d'environ 3 centi de mm. Le Gaillonella Westii (W. Sm.) présente deux crêtes saillantes concentriques sur les valves, l'une au premier tiers, l'autre au 196 LES DIATOMÉES second tiers du rayon. Le centre est lisse, le pourtour couvert d'une fine granulation quinconciale, avec un rang de gros grains ou de petits appendices le long de la crête externe. C'est aussi une espèce marine de 3 à 4 cent, de mm. de diamètre. Chez le Gaillonella setosa, Grev., la crête saillante, est devenue un rang d'épines souvent ramifiées, qui s'engrènent avec celle du frustule voisin. On trouve souvent des frustules qui montrent à l'in- térieur des cloisons incomplètes, peut-être des frustules sporangiaux dont le développement commence. C'est une petite espèce marine qui forme des filaments en chapelets et dont les valves n'ont guère que 1 à 1 1/2 cent, de mm. de diamètre. Fig. 445. — Gaillonella setosa, Grev. Le Gaillonella Boreri, Grev., est une espèce voisine. — C'est le Melosira monilifonnis, d'Agardh, et, à ce que nous pensons, le Conferva lineata, de Dillwyn et des anciens auteurs. Les frustules sont relativement gros, épais, formés aussi de valves très gonflées, mais moins convexes sur la face de jonction des frustules, de sorte que ceux-ci sont plutôt cylindriques qu'ellipsoïdes, souvent plus larges d'ailleurs dans le sens transversal au filament que dans le sens longitudinal. Les valves sont couvertes d'une fine ponctuation irré- gulièrement quinconciale, parsemée de points plus gros. Cette ponctuation est plus fine encore au centre, où elle paraît même manquer parfois, surtout sur les gros frustules. Il n'y a ni crête sail- lante, ni dents, ni épines. La zone, qui s'élargit de manière à recouvrir deux frustules, est rayée, dans le sens transversal à l'axe du filament, de bandes lisses et de bandes formées de 3 ou 4 jolies stries perlées. Cette espèce, qui est marine, mesure jusqu'à 4 cent, de mm. de diamètre, mais les frustules sporangiaux peuvent être deux fois plus larges. Bien qu'elle ne présente, avons-nous dit, ni dents ni épines, il existe une variété hispida, Castr., dont les valves sont parsemées, principalement sur la surface de jonction des frustules, de petites spinules aiguës et même rameuses. XXX. DESCRIPTION 197 Le Gaillonella varians, Agardh, est aussi une espèce ancienne, sans doute le Conferva fasciata de Dillwyn. Elle a les valves cylindriques, presque plates à la surface de jonction des frustules, couvertes d'une fine ponctuation entremêlée de gros points buljeux, avec une rangée de ces points, ou de perles très espacées, non loin de la ligne de suture de la valve avec la zone connective. Cette ran- gée n'est par conséquent bien visible que quand on regarde le frustule par la face connective. — La zone, qui s'élargit de manière à couvrir deux frustules, est finement striée. On peut trouver, dans la continuité des filaments, des frustules sporangiaux beaucoup plus gros que les autres et presque sphériques. Fig. 44C. — Gaillonella varians, Ag. 1. Filament avec endochrôme et frustules sporangiaux. 2. Filament végétatif ordinaire. C'est une petite espèce, très commune dans les eaux douces et dont le diamètre ne dépasse pas 3 1/2 cent, de mm., sauf dans les frustules sporangiaux, qui peuvent avoir 5 cent, de mm. Parmi les espèces dont les valves sont tout à fait plates à leur surface de jonction, et dont les frustules sont, par conséquent, tout à fait cylindriques, nous citerons les suivantes. Ajoutons que toutes ces espèces présentent ordinairement un coussinet ou anneau de jonction mucilagineux assez épais entre les frustules. Le Gaillonella dùtans, Ehb., est une petite espèce des eaux douces, à valves épaisses, parsemées de ponctuations éparscs et pré- sentant un sillon profond le long de leur bord suturai. Elle n'a que 1 à 3 cent, de mm. de diamètre et une de ses variétés, sub/teœilis, Kz., a la face valvaire plus bombée. 198 LES DIATOMEES Le Gaillo7iella crenulata, Ehb., a ordinairement les frustules beaucoup plus hauts que larges, avec des valves cylindriques, mais rétrécis vers le disque, couvertes de fines ponctuations éparses sur le disque de jonction, et présentant un sillon peu marqué le long du bord suturai. La face connective présente des ponctuations à peu près quinconciales, disposées en stries bien nettes. Le caractère le plus saillant de cette espèce réside dans une couronne de dentelures sur le bord du disque des valves. Lorsque les frustules sont réunis, les dentelures des frustules voisins se correspondent et forment sur la face connective des filaments une crénulation à la ligne de g |iS lù::]^ ^èiî3 ^«Ww pSHKSa iMÊ^ ^-râst^ Fig. 447. — Gaillonella distans, Ehb. jonction des frustules. Cette espèce ne mesure guère que 2 cent, de mm. de diamètre, et le plus souvent moins. Elle vit dans les eaux douces et n'est pas rare. Les auteurs décrivent plusieurs variétés dont les plus remar- quables sont les Gaillonella orichalcea^ Ehb. , dont les frustules fjont beaucoup moins longs, et les valves présentent une dentelure marginale très proéminente ; et le Gaillonella crenulata, var. valida, Grun., dont les valves portent des côtes ponctuées courtes, mais fortes, et dont les articles sont à peu près aussi larges que hauts. La dentelure marginale est aussi très marquée. Fig. 448. — Gaillonella granulata, Ehb. Le Gaillonella Urata, Ehb., appartient au même groupe et présente aussi un sillon près du bord suturai des valves. Celles-ci montrent une ponctuation très fine et sont bordées d'une dentelure délicate. La face connective est marquée de ponctuations qui s'ali- XXX. DESCRIPTION 199 gnent en stries longitudinales et transversales, au nombre de 40 environ dans \ cent, de nmi. Sa variété hiseriata présente une rangée de perles au bord su- turai de chaque valve et une autre rangée au bord du disque. Ces espèces n'ont guère que 1 à 1 1/2 cent de mm. de diamètre. Au même groupe encore appartient le Gaillonella granulata, Ehb. , dont les valves présentent sur le disque de grosses granulations éparses avec une dentelure marginale. La face connective porte aussi de grosses granulations disposées en lignes longitudinales. C'est encore une petite espèce des eaux douces ayant de 1 à 2 cent, de mm. de diamètre. Le Gaillonella arenaria, Moore, est une des plus grosses et des plus belles espèces du genre. Les frustules, cylindriques, bas, ont exactement la forme d'une boîte ronde, ce qu'on appelle une « boîte à pilules ». Le disque qui en constitue la face valvaire pré- Fig. 449. — Gaillonella arenaria, Moore. Face valvaire. sente un espace central assez petit, couvert de granulations éparses, autour duquel rayonnent des stries ou côtes, de plus en plus fortes à mesure qu'elles s'avancent vers le bord où elles finissent en den- telures. Quand les frustules sont groupés en filament, les dente- lures d'une valve s'engrènent avec celles de la valve contiguë appartenant au frustule voisin. Ces frustules, comme nous l'avons dit, envisagés sur la longueur du filament, sont beaucoup plus larges que hauts. Ils montrent sur le bord suturai des valves une rangée de petites perles, et sont recouverts d'une admirable stria- tion ressemblant à celle du Pleu7^osigma angulatum et qui lutte de finesse avec celle de cette dernière Diatomée. Ils ont des parois épaisses et sont très fragiles. Cette espèce vit dans les eaux douces et limoneuses ; on la trouve même dans les mousses qui bordent les ruisseaux sableux. Elle peut atteindre jusqu'à 12 cent, de mm. de diamètre. 200 LES DIATOMÉES Le Gaillonella sulcata, Ehb., a, comme l'espèce précédente, les frustules cylindriques, avec des valves dont la face valvaire, plate, présente une rangée marginale de grosses perles alternant avec des perles plus petites; puis concentriquement, une large ^.irdsSST Fig. 450. — Gaillonella arenaria, Moore. Fragment d'un filament (1). bordure à fine ponctuation en quinconce, séparée par un cercle lisse d'un large espace central couvert de stries rayonnantes très fines. On voit que, par l'aspect du disque valvaire, cette espèce se rap- proche, comme la précédente d'ailleurs, mais davantage encore, du type des Cyclotella. Les frustules, sur la face connective, montrent le long du bord suturai une rangée d'aréoles alternant avec une autre rangée composée d'aréoles plus petites. C'est une espèce marine, mesurant de 3 à 5 cent, de mm. de dia- mètre. M. Grunow y reconnaît deux variétés : l'une, var. radiosa, Fig. 451. — Gaillonella sulcata, Ehb. présente des stries rayonnant au centre, comme nous l'avons décrit ; l'autre, var. genuina, a le centre lisse. Enfin, le Gaillonella Sol, Ehb., était le type le plus remarquable du genre Orthosira, que Thwaites avait établi en 1848 pour tout ce groupe de Gaillonella qui ont l'aire de jonction des frustules, c'est- (1) Les deux rangées de perles qui bordent les valves le long de la sutura sont figurées ici trop éloignées l'une et l'autre. (H. Van Heurck») XXX. DESCRIPTION 201 à-dire la surface du disque valvaire, plate, avec une bordure den- telée. C'est une fort jolie espèce, à centre hyalin et à côtes rayon- nantes devenant plus fortes à mesure qu'elles s'éloignent du centre et se terminant en dentelures sur la marge du disque, qui est bordé d'une mince couronne finement striée. Cette striation, quinconciale, fine comme celle du Pleurosigma angulatum, s'étend sur la face connective du frustule; celui-ci est plat, épais de parois, et dans les filaments les frustules paraissent séparés les uns des autres par la ligne de leurs dentelures qui s'engrènent. Cette espèce, marine, américaine, peut avoir 4 ou 3 cent, de mm. de diamètre. On voit que, par sa forme, le Gaillonella Sol est un Cyclotella; par la réunion de ses frustules en filaments, c'est un Gaillonella; Fig. 452. — Gaillonella So.l, Ehb. 1. Face valvaire. 2. Filament. mais des filaments composés d'un certain nombre de frustules sont eux-mêmes portés sur un court pédoncule, et par là c'est un Podo- sira. Cette espèce établit donc un passage naturel entre ces trois genres, dont les limites sont, d'ailleurs, loin d'être bien nettes; un grand nombre de formes ont, en effet, été successivement ou simul- tanément classées dans chacun d'eux, ou même dans d'autres genres encore : Lysigonium, Liparogyra, Melosira {\), Orthosira, Paralia, Druridgia, Sthepha^iosira, Discoplea, Arthrogyra, et (l)Le genre Lysigonium, créé par Linkdès 1820, et qui comprenait certaine- ment des Gaillonellées, aurait donc encore la priorité sur le nom de Gaillonella que nous avons préféré à celui de Melosira, précisément parce que ce dernier est le moins ancien. Mais les descriptions données par Link sont tellement imparfaites qu'on ne peut savoir au juste à quelles espèces elles appartiennent. Le genre Melosira, créé par Agardh en 1824, a été conservé pendant un cer- tain temps concurremment avec le genre Gaillonella, de Bory Saint-Vincent, 1823, et l'on trouve encore l'un et l'autre dans les catalogues. 202 LES DIATOMÉES plusieurs autres encore, qui menaçaient de constituer autant de genres qu'il existe d'espèces, ce qui paraît être le rêve des classi- ficateurs, et surtout des classifîcateurs de cabinet. § 2. — Podosira. — Hyalodiscus. Podosira. — Le genre Podosira a été créé par Ehrenberg, en 1840, pour des espèces Gaillonellées réunies en filaments, et dont es filaments sont portés eux-mêmes par un stipe court et central. Ajoutons que les valves, plus ou moins convexes, sont couvertes d'une ponctuation ordinairement en lignes rayonnantes autour d'un centre étroit, irrégulièrement ponctué, et quelquefois entouré d'une petite bordure. Pour nous, nous pensons que ce genre ne devrait pas être con- servé; le seul caractère positif qu'il présente, en effet, est ce stipe court et central. Or ce stipe, qui n'est qu'un prolongement par étire- ment de la couche mucilagineuse qui enveloppe les filaments dans toute cette tribu, est accidentel ; le plus souvient il ne peut être cons- taté, et les frustules ainsi séparés de leur support restent des Gail- lonella, à moins qu'ils ne soient des Hyalodiscus. Il ne faut pas oublier que l'endochrôme est en plaquettes dans ce genre comme dans les Gaillonella, tandis qu'il forme une seule grande lame dans les Hyalodiscus. D'ailleurs, le nombre des espèces rangées dans le genre Podo- sira diminue tous les jours, et nous pensons qu'il n'en contient plus que six ou huit, parmi lesquelles il faut citer les Podosira hormoïdes, Mont., Podosira Montagnei, Kz., Podositm Febi- gerii, Grun., etc. Le Podosira hormoïdes. Mont., esX une espèce marine, dont les valves sont couvertes de fines stries ponctuées, rayonnantes, _ F'ig. 453. — Podosira Febigerii, Grun. 1. Face connective. 2. Face valvaire. coupées par un autre système oblique qui paraît tourbillonnant, et parsemées de grosses ponctuations. L'espace central, finement ponctué, est très petit. Les frustules, vus par la face connective, sont ellipsoïdes, avec le grand axe en travers du filament. Cette espèce mesure de 4 à 5 cent, de mm. de diamètre. XXX. DESCRIPTION 203 Le Podosira Montagnei, Kz., a les valves extrêmement con- vexes avec une très fine striation perlée, rayonnante et tourbil- lonnante, parsemée de très gros points. Les frustules ont une paroi épaisse et sont ellipsoïdes, avec le grand axe dans le sens de la lon- gueur du filament. Il est marin et mesure 4 à o cent, de mm. de diamètre. Le Podosira Fehigerii, Grun., est une petite espèce califor- fornienne, dont les valves, beaucoup moins convexes, portent une très fine striation perlée, rayonnante et oblique, et n'ont guère que 2 ou 3 cent, de mm. de diamètre. Hyalodiscus. — Nous avons dit plus haut que la caractéristique du genre Hyalodiscus, créé par Ehrenberg en 1834, pour des espèces qui ne différaient des Podosira que par leur espace central lisse et hyalin, tandis qu'il est ponctué chez ces derniers, s'est aug- mentée d'une donnée nouvelle et très importante par suite de la disposition de l'endochrôme observée pour la première fois par M. P. Petit. Tandis que chez les Podosira et les autres Gaillonellées l'endochrôme est disposé en grains anfractueux ou en plaquettes anguleuses à la surface du protoplasma cellulaire, chez les Hyalo- discus, il forme une large lame étalée sous l'une des valves et divisée sur ses bords en lobes rubanés qui lui donnent une forme étoilée. Cette lame étoilée est plus grande que la valve qu'elle double intérieurement, de sorte que l'extrémité périphérique des lobes se replie sous la seconde valve. Cette disposition rapproche- rait le genre Hyalodiscus de la tribu des Achnanthées, et d'autant plus que, d'après M. P. Petit, le frustule assez aplati des Hyalo- discus ne serait pas plan, mais arqué comme celui des Achnanthes et des Cocconeis. Ce genre formerait donc un groupe de passage entre les Diato- mées à endochrôme granuleux et les Diatomées à endochrôme lamelleux. Les autres genres de la même tribu continueraient le passage en présentant des formes à endochrôme dissiminé, mais dissiminé en petites lames plus ou moins nombreuses et non en granules. Quoi qu'il en soit de cette vue, il est certain que le genre Hyalodiscus est fort intéressant, en raison de cette particularité tout à fait inattendue et qui a fait dire à M. P. Petit : « Je suis forcé de ranger les Hyalodiscus près des Podosira; mais, comme Galilée, je dis : Et cependant leur place est près des Achnanthées. — Le temps me donnera peut-être raison (1). » La découverte de la disposition de l'endochrôme a fait passer (1) P. Petit, in lilt. 204 LES DIATOMÉES parmi les Podosira plusieurs espèces que l'on considérait jusqu'ici cornme des Hyalodiscus, et réciproquement. Aujourd'hui, le nombre de celles qui composent ce dernier genre est très restreint: six, d'après M. Grunow et M. P. Petit, parmi lesquelles les Hyalo- discus maculatus, W. Sm., Hyalodiscus maximus, P. Pet., Hyalodiscus scoticus, Grun., sont les plus connus. Nous devons ajouter que chez les Podosira le disque valvaire est uniformément bombé et que le petit espace central granulé et non strié est au même niveau que la partie environnante du disque, tandis que chez les Hyalodiscus, l'ombilic, qui n'est pas lisse mais granulé, est sur un plan un peu plus profond que la partie du disque qui l'entoure, et creusé dans cette partie, dont il est séparé Fig. 454. — Hyalodiscus maculatus, "W. Sm. par une ligne anguleuse abrupte. Cette disposition rappelle ce qui existe chez certains Gaillonella à « carène » et chez les Cyclotella. Le Hyalodiscus maculatus, W. Sm., est le même que le Hya- lodiscus stelliger de Bailey. C'était, d'ailleurs, pour W. Smith, un Podosira. Il présente une division très nette de la valve en compar- timents angulaires, par des côtes rayonnantes émanant de la ligne anfractueuse qui circonscrit l'ombilic. (Il y a une trace de cette division, résultant de la disposition des stries, chez les Podosira hormoïdes et P. Montagnei.) Dans ces compartiments existe une striation qui se résout en grains disposés en quinconce, avec 16 à 17 stries dans 1 cent, de mm. L'ombilic est limité par une ligne anguleuse et très finement granulé. C'est une belle espèce marine, dont le diamètre varie de 3 à 9 cent, de mm. Le Hyalodiscus scoticus, Grun., (qui était \q Podosira hor- moïdes de W. Smith), est une petite espèce dont l'ombilic, assez grossièrement granulé, est lin^'té par une ligne déchiquetée et XXX. DESCRIPTION 205 relativement profonde. C'est par cette partie ombilicale que les frustules, souvent réunis par paires, sont en contact sous une zone élargie et striée transversalement, en filament. Le reste de la valve est recouvert d'une fine striation perlée, rayonnante et oblique. Le diamètre de cette espèce est de 1 1/2 à 2 1/2 cent, de mm. § 3. — Cyclotella, Kz. Ce genre, fondé par Kûtzing en 1833, a pour principal caractère de présenter des valves circulaires divisées en deux zones : une zone de bordure j^lus ou moins large, striée ordinairement de stries rayonnantes, lisses ou perlées; une zone centrale lisse ou granulée. La face connective est étroite, quelquefois ondulée, parce que dans ce cas la surface valvaire n'est pas plane, mais ondulée elle-même, la zone connective restant droite. Les frustules sont le plus souvent libres et non soudés en filaments. Quant à la forme de la valve, c'est celle d'un Gaillonella qui s'est aplatie. (Fig. 456.) Les Gaillonella operculata, Kz., Gaillonella sol, Ehb., parais- sent former le passage naturel des Gaillonella aux Cyclotella et semblent, en effet, des Cyclotella dont les frustules sont groupés en filament. Le Cyclotella striata, Kz., est une jolie petite espèce marine, assez commune sur nos côtes, aux embouchures des fleuves, pré- Fig. 455. — Cyclotella striatn, Kz. sentant une zone marginale, large environ du tiers du rayon, ornée de stries rayonnantes fortement marquées (de 7 à 12 dans 1 cent, de mm.) Cette bordure striée ou côtelée n'est pas plane; sa surface va en s'élevant de la circonférence vers le centre, de sorte que le cercle qui la limite en dedans est à un niveau plus élevé que le bord lui-même, plus élevé que l'espace central auquel il forme comme un cadre. L'espace central est couvert de granulations éparses. — Cette jolie espèce ne mesure que 6 à 8 cent, de mm. de 206 LES DIATOMEES C'est la même que le Cyclotella Dallasiana de diamètre. W. Smith. M. J. Deby a découvert en 1883, près de Séville, en Espagne, un dépôt considérable de «farine fossile » ou diatomépélite (Naumann) Fig. 456. — Coupe diamétrale perpendiculaire à la surface d'une valve de Cyclotella striata. qui paraît être anciennement formé dans des eaux douces et presque entièrement composé des débris d'un Cyclotella nouveau qu'il a appelé Cyclotella Sevillana, J. Deb. (1). Cette espèce se rapproche du C. striata, Kz. Elle présente aussi un bord strié de fortes stries ou côtes, lisses ou indistinctement résolubles en perles, au nombre de 10 à 11 dans 1 cent, de mm. L'espace central est couvert, dans sa partie périphérique, de gra- nulations dont les premières sent contiguës et font suite immé- diatement à la partie lisse des stries du bord, et sont suivies de 2, 3 ou 4 autres granulations qui leur succèdent en rayonnant vers le centre, mais isolées les unes des autres, et inégalement espacées. Fig, 457. — Cyclotella Sevillana, J . Deb. A. Face valvaire : (grossiss. 1,000 diam.) B. Face connective : (grossiss. 1,000 diam.) C. Détail de la ponctuation : (grossiss. 2,000 diam.) Au centre du disque est un espace arrondi et lisse, à bord externe irrégulier, limité par les granulations isolées ci-dessus mentionnées, et présentant quelquefois de 2 à 10 grains isolés très réfringents, épars. (1) J. Deby. - T. VIII, 1884.) La Diatomépélite de Séville {Journal de Micrographie.^ XXX. DESCRIPTION 207 Cette espèce mesure de 1,4 à 5 cent, de mm. Cependant. M, J. Deby a trouvé, mêlés aux frustules de dimensions moyennes, des exemplaires atteignant 8 cent, de mm, et qu'il suppose être des frustules sporangiaux. Leur disque central est entièrement lisse. Le Cyclotella sexpunctata, J. Deb., est une autre espèce nou- velle que M. J. Deby a trouvée, mêlée en très petit nombre à la pré • Fig, 458. — Cyclotella sexpunctata, J. Deb. A. Face valvaire. B. Face conneclive (grossiss. 1,000 diam.) cédente, dans le dépôt fossile de Séville. Elle a un bord strié, de 8 à 9 stries dans 1 cent, de mm,, et un espace central lisse présen- tant à la périphérie, tout près du bord strié, un cercle composé de 6 ou 8 gros points isolés, qui correspondentà autant d'épines saillantes. dont on voit clairement le profil sur la face connective. — Les valves sont notablement et régulièrement bombées et ne mesurent que 1,1 à 4, 7 cent de mm. C'est donc une très petite espèce. Nous n'avons pas connaissance que ces deux dernières formes aient été trouvées ailleurs que dans le dépôt de Séville. Le Cyclotella antiqua, W. Sm., est encore une petite espèce des eaux douces, à bord strié, mais les stries sont entremêlées de grosses ponctuations ou d'épines. L'espace central est finement ponctués avec 6àlo pointes, grosses élevures de forme triangulaire, disposées en rosette. Les valves ne mesurent que 3 cent de mm. au plus. Le Cyclotella comta, Ehb. , a un bord strié sur lequel chaque Pig. 459. — Cyclotella bodanica, Eul. Vue perspective d'une valve troisième ou quatrième strie est plus fortement marquée que les autres. L'espace central est couvert de granulations fines en lignes à peu près rayonnantes. Gomme toutes ses congénères, c'est une 208 LES DIATOMEES petite espèce des eaux douces ayant au plus 3 cent, de mm. de diamètre. Le Cyclotella bodanica, Eulens, est une des plus belles espèces de ce genre. Elle présente une très large bordure striée, s'élevant assez fortement du bord de la valve vers le centre, où elle forme une crête circulaire saillante comme le bord d'un petit cratère. Du fond de celui-ci, constituant l'espace central, s'élève un dôme couronné par une petite plate-forme et couvert d'une striation Fig. 460. — Coupe diamétrale perpendiculaire à la surface d'une valve de Cycl. bodanica (Schéma.) rayonnante formée de grains qui s'alignent aussi en cercles concen- triques. — Les fortes stries qui ornent la bordure portent vers leur extrémité submarginale un cercle de gros points ou d'épines ; on voit par transparence dans l'intérieur du frustule des petits appen- dice» en forme de clous, ordinairement au nombre de trois et placés alors à 120*» les uns des autres, quelquefois plus nombreux, et qui paraissent situés sous les stries de la bordure. La partie connec- Fig. 461. — Cyclotella bodanica, Eul. Forme et relief de la valve. tive de la valve est finement striée en travers. Cette jolie Cyclotelle peut atteindre 5 à 7 c. de mm. On la trouve dans les lacs de Constance et Léman. Le Cyclotella operculata, Kz., peut être considéré comme le type d'un autre groupe d'espèces dans lesquelles les valves ne sont plus planes, mais ondulées, gondolées dans le sens du rayon ; de sorte que lorsqu'on trouve plusieurs frustules groupés, comme cela se présente parfois, ceux-ci s'emboitent par leurs surfaces, la partie saillante de l'un s'engrenant dans la partie rentrante de l'autre. Le Cyclotella operculata présente une large bordure striée por- tant quelques épines régulièrement disposées, et 46 à 17 stries dans 1 cent de mm. L'espace central est finement ponctué. Dans une variété les grains sont épars, c'est la variété mesoleia, Gr, ; dans XXX. DESCRIPT[ON 209 l'autre, ils s'alignent en stries rayonnantes, c'est la variété radiosa, Gr. Comme nous l'avons dit, la surface de la valve est ondulée de sorte que le frustule vu par la face connective parait tordu. C'est Fig. 462. — Cyclotella operculata, Kz. Mode de groupement des frustules. une espèce des eaux douces, assez commune et large de 3 cent, de mm. Citons encore le Cyclotella Meneghiana, Kz. dont la bordure pré- sente de très fortes stries, 7 à 9 dans 1 cent, de mm., mais résolu- bles en perles, et un espace central couvert de fines ponctuations, avec un ou deux gros points vers le milieu du rayon. — La face connective est tordue. C'est une fort petite espèce des eaux douces: 1 à 2 cent de mm. de diamètre. Enfin, le Cyclotella Kutzingiana, Chauvin, présente une large bordure striée avec 12 à 14 stries dans 1 cent de mm. et un espace ccnti al couvert d'une fine ponctuation éparse, de laquelle se déta- Fig. 463. — Cyclotella Kutzingiana, Chauvia. chent quelques plus gros grains. La face connective est très forte- ment tordue et la valve mesure de 1 à 2 1/2 cent de mm. C'est une espèce des eaux douces assez commune. 14 210 LES DIATOMÉES Nous terminerons ici In description des principales espèces de Diatomées, celles que l'on trouve le plus communément autour de soi, dans les ruisseaux ou au bord de la mer et que l'on rencontre le plus aisément dans le commerce. C'était là un sujet fort aride et monotone, mais que nous n'avons trouvé traité d'une manière pour ainsi dire élémentaire dans aucun ouvrage français; nous nous sommes efforcé de l'exposer d'une manière claire et aussi brièvement que possible. Naturellement, nous n'avons pas pu le faire d'une manière com- plète : nous espérons, néanmoins, grâce aux développements dans lesquels nous sommes entrés, être utile aux commençants, aux ama- teurs micrographes et à tous ceux qui s'intéressent aux choses de la nature, nulle part plus curieuses que dans le monde des infini- ment petits, nulle part plus admirables que dans la famille des Diatomées. TROISIEMi: PARTIK LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES BIBLIOGRAPHIE LES DIATOMEES HISTOIRE NATURELLE. PRÉPARATION CLASSIFCATION & CESCR'FTION DES PRINCIPALES ESPÈCES PAR LE D^ J. PELLETAN AVEC UNE INTRODUCTION A L'ÉTUDE DES DIATOMÉES Par M. J. DEBY ET UN EXPOSÉ DE LA CLASSIFICATION DES DIATOMÉES Par M. Paul PETIT Avec 464 gravures dans le texte et 10 planches II Deuxième Fascicule ê PARIS JOURNAL DE MICROGRAPHIE 17, RUE DE BERNE 17 1889 LES DIATOMÉES PARIS IMPRIMERIE TYPOGRAPHIQUE J. BOLBACH 25, RUE DE LILLE, 25 LES DIATOMÉES HISTOIRE NATURELLE, PRÉPARATION CLASSIFCATION & DESCRIPTION DES PRINCIPALES ESPÈCES LE D'^ J. PELLETAN AVEC UNE INTRODUCTION A L'ÉTUDE DES DIATOMÉES Par M. J. DEBY ET UN EXPOSÉ DE LA CLASSIFICATION DES DIATOMÉES Par M. Paul PETjIT Avec 464 gravures dans le texte et 10 planches II PARIS JOURNAL DE MICROGtlAPHIE 17, RUE DE BERNE, 17 1889 LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES Par M. H. PERAGALLO HISTORIQUE On peut considérer le mémoire de MM. de Brébisson et Godeysur les Algues des environs de Falaise (1835) comme l'origine des travaux relatifs aux Diatomées françaises. Bien qu'à cette époque les premiers travaux d'Ehrenberg et la première édition de l'ou- vrage de Kïitzing fussent parus, les instruments étaient encore si inférieurs, les figures publiées si incorrectes, les méthodes de clas- sification si mal établies que les plus grossières erreurs étaient commises journellement dans la détermination des formes. Les rivalités mesquines qui, séparant Kiitzing d'Ehrenberg, les condam- naient à ne tenir presque aucun compte de leurs travaux mutuels, avaient tellement embrouillé la synonymie qu'elle était presque inextricable, et que ses voiles n'ont été levés que lorsque de bonnes figures ont été publiées, qui ont fixé les noms anciens sur des espèces qui souvent sont bien différentes de celles qu'avaient obser- vées les premiers auteurs. Aussi est-il bien difficile d'établir d'une façon sûre la synonymie des espèces mentionnées par M. de Brébisson en 1835, et cet ouvrage n'at-il pour nous qu'un intérêt purement historique. Il en est à peu près de même du second ouvrage du mêmie auteur, paru en 1838 sous le titre de : Considérations sur les Diatomées et essai d'une classification des genres et des espèces de cette famille. Cet opuscule, qui mentionne toutes les formes signalées alors, nous montre d'une façon bien saisissante l'état d'enfance des connaissances sur les Diatomées à cette époque. Néanmoins, l'attention était appelée sur les Diatomées. L'étude de ces admirables organismes devenait, surtout en Angleterre, une distraction d'amateurs éclairés et riches, qui par leurs demandes aux opticiens les lançaient dans la voie des merveilleux perfection- nements qu'a suivie le microscope depuis quarante ans. En Angle-' 214 LES DIATOMÉES terre, où ce mouvement a pris naissance, et où il s'est continué avec tant d'éclat jusqu'à nos jours, l'un des premiers construc- teurs, M. Beck, sentit le besoin de développer le goût des Diatomées, et il fit les fonds de l'ouvrage de M. W. Smith, qui a marqué une ère nouvelle dans l'étude des Diatomées. Le premier volume de la célèbre Synopsis parut en 1853. Il fit voir à tout le monde le néant et le vide des ouvrages antérieurs, qui ne pouvaient guère servir qu'à ceux qui les avaient publiés ou qui possédaient des types authentiques des auteurs. Il lança alors les observateurs, surtout les Anglais, dans une nouvelle voie, d'où sont sorties les belles planches de Diatomées publiées dans le Journal Micrographique et les Transactions de la Société Royale de Londres par Gregory, Gréville, Rop^r, Brightwell, O'Meara, etc., et qui ont ouvert une deuxième période dans l'étude des Diatomées. Partant, en effet, de bases sérieuses et pouvant hardiment aller de l'avant, les micrographes arrivent peu à peu à débrouiller la synonymie allemande et à fixer les formes. M. de Brébisson publie, dans cette période d'une vingtaine d'années, ses Notes sur quelques Diatomées marines, rares ou peu connues, du littoral de Cherbourg {iSM, revues et augmen- tées en 1867), avec une planche passable ; ses Notes sur quelques Diatomées françaises {iSlO); en anglais dans le Queketi Micr. Club.)', et enfin son étude sur les Diatomées de la mousse de Corse (1872, aveq une affreuse planche), que la mort ne lui laissa pas le temps de revoir et qui fut publiée par son fils. A n'envisager que ces trois opuscules, l'œuvre de M. de Brébisson paraît bien peu importante; en réalité, elle fut considérable, mais s'exerça pour ainsi dire par réflexion. M. de Brébisson fut, en effet, l'inspirateur et le conseiller de tous ceux qui s'occupèrent de Diato- mées pendant sa vie. Son amabilité et sa complaisance étaient iné- puisables, sa collection réunissait des types de tous les auteurs avec qui il était en relations, ses conseils et ses déterminations étaient d'une merveilleuse justesse, et il faut rechercher le complé- ment de ses travaux dans ceux de MM. Guinard, Manoury, Van Heurck et tant d'autres. Mais nous avons mieux que cela ! A sa mort, sa bibliothèque et ses collections furent vendues, et le Muséum acheta son herbier. Les Diatomées de cet herbier constituent une mine inépuisable de renseignements. Malheureusement il était en grand désordre : M. Guinard a bien voulu se charger d'un premier travail de coor- dination, sans trop se rendre compte de la tâche énorme qu'il assu- mait, et qu'il continue depuis plus de cinq ans avec une inépuisable patience. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 215 Dans la formation de sa collection, M. de Brébisson procédait de la façon suivante : trouvait-il une récolte présentant cinq à six formes intéressantes, il en faisait autant de préparations, qu'il étiquetait sous chacun des noms des espèces intéressantes. Il en résulte un nombre énorme de préparations sur verre, et un nombre presque incalculable de micas en portefeuille. Le premier travail de M. Guinard a été de relever toutes les indications des étiquettes de cet herbier, ce qui en constitue une espèce de catalogue, dû tout entier à M. de Brébisson, dont M, Guinard a bien voulu me laisser prendre connaissance, et dont j'ai pu extraire ce qui est relatif aux Diatomées françaises. Cette espèce de flore des Diatomées françaises de l'herbier de M. de Brébisson m'a donné un nombre considérable de formes, qui n'avaient été signalées par aucun des auteurs qui se sont occupés de flores locales. Actuellement, M. Guinard contrôle toutes ces indications par l'examen des préparations, marque les espèces types, souvent fort rares dans la masse, et en établit la synonymie actuelle. Quant à l'étude détaillée de toutes ces préparations, il y aurait sans doute là bien des choses à trouver, mais la vie d'un homme n'y suffirait pas. Quoi qu'il en soit, il faut s'estimer heureux que cette riche collec- tion ne se soit pas perdue, qu'il se soit rencontré un naturaliste assez patient et assez désintéressé pour la mettre en ordre, et émettre le vœu que ce travail ne sera pas perdu, et que, lorsque tous ces matériaux d'étude seront rentrés au Muséum, ils donne- ront lieu à d'autres travaux intéressants pour la flore de nos Diato- mées françaises. Parallèlement aux mémoires cités de M. de Brébisson, il faut en mentionner deux autres, qui doivent leur importance à la compé- tence toute particulière de leur auteur. Ce sont les notes sur les Diatomées récoltées en France par le Rev. W. Smith, pendant deux voyages qu'il fit chez nous en 1854 et 1856. Le premier donne la liste des formes recueillies par W. Smith dans la Méditerranée, à Cette, Agde, Frontignan, dans les eaux douces du Laijguedoc, à Montpellier, iNimes, la Lozère et les plateaux infé- rieurs de l'Auvergne, enfin celles recueillies à une grande altitude dans l'Auvergne. Le deuxième donne les espèces récoltées en compagnie de M. de Brébisson sur nos côtes de l'Ouest, et par W. Smith à Bordeaux, Biarritz et dans les Pyrénées. Ces mémoires, très intéressants, et signalant plusieurs espèces et variétés nouvelles, sont accompagnés de deux bonnes planches; on trouve dans l'herbier de M. de Brébisson des préparations de W, (Smith des espèces qui y sont décrites. En 1867, les frères Grouan faisaient précéder leur Florule du 216 LES DIATOMEES Finistère, d'une liste des Diatomées observées dans cette contrée. Cette liste me semble d'une valeur contestable : les quelques espèces nouvelles qu'elle établit, notamment dans le genre Schi- zonema, manquent complètement d'authenticité ; elles ne sont ni figurées ni décrites avec des détails suffisants pour qu'on puisse se former une idée même approximative à leur égard. Neuf années plus tard, en 1876, M. Guinard publiait, dans les Annales des Sciences naturelles de Montpellier, une liste des espèces marines et d'eau douce récoltées par lui dans les environs de Montpellier et de Cette, Cette liste, établie sur un grand nombre de récoltes faites avec le plus grand soin, est la base de nos connaissance sur les Diatomées du Languedoc; elle est tellement complète que c'est à peine si les récoltes faites depuis dix ans par M. Guinord et par moi ont pu y ajouter une cinquantaine d'espèces. En 1886, M. Guinard a bien voulu me donner communication des espèces trouvées par lui dans ces mêmes régions depuis la publica- tion de sa liste. En 1877, M. P. Petit publiait, dans les Annales de la Société Botanique de France, son Essai de classification des Diato- mées, suivi de la liste des espèces recueillies aux environs de Paris. Cette liste, très complète, fixe la flore diatomique ^du bassin parisien. En faisant sa communication, M. Petit annonçait que M. le doc- teur Leuduger-Fortinorel publierait prochainement une liste des Diatomées marines de l'Ouest de la France, et en effet, en 1877, paraissait dans les Annales la liste des Diatomées marines des côtes du Nord. Si j'ajoute à ces mémoires celui de M. Manoury sur lès Diato- mées de l'embouchure de la Seine, qui ne donne guère que des espèces communes et qui parut en 1879, j'en aurai fini avec les travaux de ce que j'appelle la deuxième période de l'Etude des Diatomées. Vers cette époque, en effet, il se produisait un double mouve- ment en avant dans les instruments optiques et dans la littérature diatonique. Le grand perfectionnement des objectifs entre les mains des Toiles, des Powell et Lealand, des Zeiss, Hartnack, Nachet et autres opticiens, l'invention des objectifs à immersion homogène, le perfectionnement des stands et des appareils d^éclairage ve- naient montrer les Diatomées sous un jour souvent tout nouveau. Les figures, estimées si parfaites jusqu'alors, de Smith et de ses contemporains, étaient jugées jusqu'à un certain point incorrectes, ce qui n'est pas étonnant si on se représente la manière dont elles étaient faites sur des croquis des auteurs par des dessinateurs de profession. Les progrès de la photogravure et des procédés hélio- LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 217 graphiques rendaient facile la reproduction des dessins originaux des auteurs, et c'est alors que commença la série des belles publi- cations sur les Diatomées. Le grossissement des figures porté au moins à 600 diamètres permettant de reproduire des détails trop fins pour le grossissement antérieurement admis de 400, ainsi que les procédés de réduction par la photographie rendant facile le dessin de ces détails, amenaient l'établissement à un prix relative- ment bas des belles planches de MM. Schmidt, Van Heurck, Gru- now et Clève. Avec le grand nombre des formes figurées, surtout par Schmidt, les listes publiées prenaient une précision inconnue jusqu'alors, et lorsqu'elles étaient établies sur des observations faites au moyen de bons objectifs, les déterminations devenaient singulièrement sûres. Ces travaux sont inaugurés en 1880 par la belle étude de M. Brun sur les Diatomées des Alpes et du Jura, ouvrage précieux où les espèces d'eau douce sont soumises, au point de vue de la syno- nymie, à une critique éclairée. Ce travail a été complété en 1884 par un mémoire sur les Diatomées pélagiques du lac de Genève. En 1880, M. Comère publiait une liste des Diatomées des envi- rons de Toulouse, et moi-même, en 1881, une étude bien incom- plète sur celles du Midi de la France. Le nombre de nos récoltes personnelles était insuffisant, et surtout faites dans des conditions telles que je ne pouvais guère y trouver de raretés. Le mémoire de M. Lemaire, en 1881, nous donne le Catalogue des Diatomées des encirons de Nancy et de la plaine vos- gienne. En 1885 paraît le texte du bel ouvrage du docteur Van Heurck qui détermine les Diatomées de la Belgique. Les types pubhés par le célèbre diatomiste donnent, en outre, plusieurs préparations pro- venant de France, principalement de la Normandie et des Vosges. M. Paul Petit a publié plusieurs petites listes locales très intéres- santes sur les Diatomées de la Rhune, des Ardennes, de l'ile de Ré, des eaux thermales de la Bourboule et des lacs des Vosges. M. Guinard a signalé les espèces recueillies dans une excursion aux gorges du Tarn, et M. Belloc une liste de celles des Pyrénées. M. Tempère publie actuellement des séries de préparations des Diatomées françaises. Enfin, j'ai publié une liste de Diatomées saumâtres du Mèdoc et une étude sur les Diatomées de la haie de Villefranche (Alpes-Maritimes), où grâce aux sondages et aux récoltes pélagiques faits pour moi par le laboratoire de Zoologie maritime, j'ai trouvé un assez grand nombre de formes rares ou nouvelles . J'ai, en outre, en portefeuille plusieurs listes assez intéressantes de Diatomées : celle des espèces du golfe de Gascogne, établie sur 218 LES DIATOMEES une belle série de récoltes que M. P. Petit a eu l'obligeance de me communiquer ; celle des espèces de la France centrale, établie sur les récoltes que j'ai faites aux environs de Bourges et sur les très nombreuses récoltes que m'a adressées M. le chanoine Durin, de Moulins et de l'Allier; enfin, une liste assez incomplète, mais très intéressante, de Diatomées d'Auvergne, faite sur des préparations envoyées par M. Roux, du Buisson (Puy-de-Dôme.) Si l'on y ajoute les quelques espèces que l'on peut glaner comme françaises dans les ouvrages de Smith, Rabenhorst, Grunow, etc., on aura une idée des documents que j'ai eu entre les mains pour la rédaction de la liste ci-après. On voit notamment qu'outre les documents imprimés, j'ai mis à contribution un certain nombre de documents inédits : le catalogue de l'herbier de M. deBrébisson, les listes complémentaires qu'ont bien voulu me fournir MM. Gui- nard et Leuduger-Fortmorel, et celles que je n'ai pas cru devoir publier et que je possède. Si tous les Diatomistes français qui ont de semblables listes inédites veulent bien s'en servir pour compléter ce travail, nous aurons sous peu une liste assez complète de nos richesses diatomiques. En résumé, nous connaissons comme espèces d'eau douce: celles de la Belgique, qui doivent bien ressembler à celles de la France septentrionale; — celles des Vosges et des Ardennes, par les tra- vaux de MM. P. Petit et Lemaire ; — celles des environs de Paris (P. Petit) ; — celles de la France centrale et de l'Auvergne (W. Smith et moi) ; — celles des Alpes et du Jura (Brun) ; — du Lan- guedoc (Guinard, Comère et moi), et des Pyrénées (W. Smith, Belloc et moi). — Les espèces d'eau douce étant sensiblement les mêmes partout, nous avons bien des chances de connaître toutes celles de France. Pour les espèces marines, nous connaissons bien celles de Bel- gique (V. Heurck), de la Manche et du Finistère (Leuduger-Fort- morel), de la Normandie (de Brébisson), du golfe de Gascogne [et de l'embouchure de la Gironde (M. P. Petit et moi), du bas Languedoc (Guinard et moi), de la côte de Provence et des Alpes-Maritimes (de Brébisson et moi). Il semble qu'il n'y ait guère plus à explorer que les côtes de Vendée et celles des Pyrénées-Orientales pour avoir une idée complète des Diatomées de nos côtes ; il n'en est rien cepen- dant. Cela tient à ce que, jusqu'à présent, on n'a guère exploré que les rochers et les sables marins accessibles, et que l'on a peu recherché les espèces données par les sondages et les récoltes pélagiques. Les sondages sont moins importants sur l'Océan, où la marée laisse à découvert des espaces considérables, que dans la Méditer- ranée, où l'on n'a pas d'autre moyen de connaître les espèces de LISTE DES DIATOMÉES GRANÇAISES 219 fond. Les Diatomées ainsi récoltées sont généralement remarquables, mais difficiles à isoler. Les récoltes pélagiques ont donné et donne- ront encore de belles espèces, et surtout en abondance des espèces réputées très rares jusqu'ici, puisque l'on n'en connaissait que les quelques échantillons ramassés par hasard sur les algues ou au fond de la mer. Quoi qu'il en soit de ces restrictions, les données que nous possé- dons aujourd'hui sur les Diatomées françaises m'ont paru assez complètes pour qu'il y ait intérêt à les fixer, ne fût-ce que pour servir à mesurer plus tard l'espace parcouru. L'établissement de cette liste a soulevé à chaque pas d'embarras- sants problèmes de synonymie, la même espèce étant désignée différemment par plusieurs auteurs. J'ai cherché à les résoudre de mon mieux, mais j'ai éliminé de ma synonymie les noms hors d'usage des premières listes de M. de Brébisson, qui n'auraient fait qu'allonger inutilement mon travail. On ne doit pas perdre de vue, d'ailleurs, qu'il ne s'agit pas ici d'un travail critique, mais simplement d'une liste aussi complète que possible des Diatomées françaises; aussi les observations sont- elles aussi rares que possible, et les espèces plutôt augmentées au détriment des variétés. Dans l'établissement d'une liste méthodique, il y aura à refondre bien des espèces et à éliminer certaines variétés fondées sur des caractères bien faibles, mais que j'ai maintenues ici parce qu'elles étaient données par les auteurs. J'ai fait une chasse scrupuleuse aux doubles emplois, et j'ai serré ma synonymie autant que possible; il y a néanmoins un certain nombre d'espèces sur le compte desquelles je n'ai pas pu m'édifier complètement. Je serai infiniment reconnaissant aux diatomistes qui auraient des additions ou des corrections à faire à ma liste de vouloir bien me les adresser pour un travail ultérieur. H. P. ABREVIATIONS Je n'ai mentionné pour chaque espèce que l'indication de la figure qu'il me paraissait le plus utile de consulter. A. S. Atl. — Ad. Schmidt, Atlas cler Diatomaceenkunde . A. S. Nords. Diat. — Ad. Schmidt, Nordsee Diatomaceen. Bréb. D. C. — Brébisson, Diatomées de Cherbourg. Brun. A. J. — Brun, Diatomées des Alpes et du Jura. E. Mikro. — Ehrenberg, Mikrogeologie. Greg. D. C. — Gregory, Diatoms of the Clyde. Grun., 1860, 63 ou 60. — Mémoires de Grunoïc à cette date dans la Botanische Gesellschaft. J. de M. — Journal de Micrographie. K. K. Bacc. — Kiitzing, Kieselschaligen Bacilarien. K. S. A. — Kiitzing, Species Algarum. M. i. — Micrographie Journal. 0. M. I. D. — O'Meara, Irish Diatomaceœ. H. P. Yillefr. — H. Peragallo, Diatomées de Villefranche. Sm. B. D. — W. Smith, Synojisis of British Diatomaceœ . T. M. S. — Transactions of the Roy. Mie roscopical Society. y. H. Syn. — Van Heurck, Synopsis des Diatomées de Bel- gique . H. P. IVota. — Les noms d'espèces écrits en italiques sont considérés comme synonymes. — Les espèces d'eau douce sont marquées d'un astérique (*), celles qui ont été signalées comme vivant dans l'eau douce et l'eau salée du signe ". La Lettre M désigne les espèces marines. LISTE DES DIATOMÉES p-RANÇAISES 221 ACHNANTHES Affinis Grun. — (V. H. Syn. 27, f. ;^9,40). — Belgique, V. Heurck. Agglutinans Grun. — r (Cleve, 1880, p. 19), embouchure de la Somme, Leuduger. Alpesfris Breb. — Achnantidium flexellum var. *BiASSOLETTiANA Cl. (V.H. Syu. 27 J. 27, 28).— Belgique, V. Hourck; Auvergne, Toulouse, H. P. Breyipes Ag. (V. H. Syn. 26, f. 10, 12). — Très répandu. *CoARCTATA Breb. (V. H. Syn. 17, f. 20). — Belgique, V. Heurck; Normandie, Breb.; Centre, Peragallo; Auvergne, Smith. *CoARCTATA, Var. OTiLVNTiNA Bab. — Normandie, Brebisson. *CoARCTATA, Var. siGMOiDEUM Breb. — Normandie, Breb. Cri/ptocephahim Naeg. = A. minutissima var. *Delicatulum K. (V. h. Syn. 27, f. 3, 4). — Répandu. *ExiLis K." (V. H. Syn. 27, f. 16, 19. — A. Leiblenit Ag.). — Très répandu. *GiBBERULA Cl. (V. H. Syn. 27, f. 47, 49). — Pyrénées, H. P. *HuNGARicA Breb. (V. H. Syn. 27, f. 1,2). — Belgicf^ue, V. H. ; Centre, Toulouse, H. P. , *Intermedia k. (K. Bacc. 20, f. 6). — Falaise, Breb. *Lanceolatum Breb. (V. H. Syn. 27, f. 8-11). — Très répandu. Leiblenii kg. = A. exilis K. *LiNEARE Sm. (V. H. Syn. 27, f. 31, 32). — Vaucluse, Sm. ; Belgique, V. H. LoNGiPES Ag. (V. H. Syn. 26, f. 13, 16). — M. — Très répandu. * MiCROCEPHALUM K. (V. H. Syu. 27, f. 20, 23). —Paris, Petit; Médoc, H. P. ; Pyrénées, Belloc. *MiNUTissiMA E. (V. H. Syn, 27, f. 37, 38). — Répandu. * Minutissima, Var. cryptocephala (V. H. Syn. 27, f. 41,42 = A. cryptocephalum). — Toulouse, Pyrénées, H. P.; Nor- mandie, V. H. Parvula k. (V. H. Syn. 26, f. 25, 28). M. — Océan, assez répandu. Salina k. (K. Bac. 20, f. 3. — A. hrevipes !!) M. — Cherbourg, Bréb. Subsessilis k. (V. H. Syn. 26, f. 21, 24). M. — Très répandu. *Trinode E. (V. H. Syn.' 27, f. 50-32). — Pyrénées, Sm. ACHNANTHIDIUM *Flexelhjm Breb. (V.H. Syn. 26, f. 29-31). —Très répandu. *Flexellum, Var. alpestris Bruq. Alpes et Jura, Brun. 222 LES DIATOMÉES AGTINOCYCLUS Crassus Sm. (V. H. Syn. 124, f. 6-8). M. — As?ez répandu. Ehrenbergii Ralfs. (V. H. Syn. 123, f. 7). M. — Répandu. FuLvus Sm. (V. H. Syn. 123, f. 2). M. — Océan, Méditerranée (??). Moniliformis k. S. = A. tenellus. Ovalis Roper. — A. Roperii. Ralfsii Sm. (V. H. Syn. 123, f. 6). M. — Répandu ; le type est rare dans la Méditerranée. Ralfsii, Var. sparsus Greg. (Greg. in M. J. vol. III, 4, f. 11 et T. M. S., vol. V., 1, f. 47). — Très répandu. Roperii Grun. (V. H. Syn. 125, f. 5, 6. — Coscinocliscus et Acti- nocyclus ovalis = Eiipodiscus Roperii, Rreb.).M. — Océan. SuBTiLis (Greg.) Ralfs. (V. H. Syn. 124, f. 7). — Très répandu. Tenellus Breb. (Breb. D. G. f. 9, sub Eupodiscus). M. — Côtes-du- Nord, Leud. ; Cherbourg, Breb.; Villefranche, H. P. ACTINOPTYCHUS AreolatusE. (A.S.Atl., l,f. 9; 29 f. 4). M.— Côtes-du-Nord,Leud. Ehrenbergii. = AGTINOCYCLUS. Senarius E. — M. — Répandu; n'est qu'une Variété de Vundu- latus. Splendens Shadb. (V. H. Syn. 120, f. 1. — Actinosphœnia) . — Calais, Dalton; Finistère, V. Heurck; Villefranche, H. P. Splendens, Var, halyonyx (V. H. Syn. 119, f. 3). — Villefranche, H. P. Undulatus e. (V. H. Syn. 22, f. 1-3; A. S. Atl., 1 f. 1-4 et varié- tés 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, ^0-narius. — Très répandu (et V. tnicrosticta, Villefranche) . ACTINISCUS Sexfurcatus, Biseptennarius, etc. = Bacteriastrwn varians. AMPHIPENTAS Alternans E. = Ampthitetras anlediluviana var. AMPHIPLEURA Danica K. = Nacicula fusiformis var. Infleœa Breb. = Okedenia inflexa. *Pellucida k. (V. H. Syn. 17, f. 14, 15). — Très répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 223 Rigida K. = {Nitzschia sigma, var. rigida). Sigmoidea — {Nitzschia sigma, var. rigida). AMPHIPRORA Arenicola Breh. = NAVICULA. Alata Sm. (V. H. Syn. 22, f. 11, 12). M. — Très répandu. CoMPLEXA Greg. (Greg. D. G., 4 f. 62). M. — Cherbourg, Brebis- son; Cùtes-du-Nord, Leud. CoNSTRiCTA Sm. (Sm. B. D., 15, f. 126). M. — Normandie, Cher- bourg, Breb.; Côtes-du-Nord, Leud.; Finistère, Grouan. Contracta (!!). — Languedoc, Guinard. Decussata Grun (V. H. Syn. 22, f. 13). — Le Croisic, H. P.;Temp. et Petit. DiDYMA Sm. (Sm. B. D.,lo,f. 12o). M. — Carteret, Cherbourg, Breb. Duplex Donk. (V. H. Syn. 22 f. 13). M. — Normandie, Breb.; Côtes-du-Nord. Leud. ; Belgique, V. Heurck. Elegans Greg. (V. H. Syn. 22, f. 15, 16). M. — Belgique, V. H.; Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefranche. H. P. Gregoriana Greg. (Greg. T. M. S., 1857, 1, f. 51). M. — Côtes-du- Nord, Leud. ; Villefranche, H. P. KuTziNGii Breb. (K. S. A., p. 93)! — Cherbourg, Breb.; emb. de la Seine, Manoury. Latestriata Breb. = SCOLIOPLEURA. Lepidoptera Greg. (V. H. Syn. 22, f. 2,3=1 A. Qiiamerensis Grun). — Très répandu. Maxima Greg. (Greg. D. G. 4, f. 61) M. — Belgique, V.H. ; Nor- mandie, Cherbourg, Breb.; Mousse de Corse, Villefranche, H, P. Mediterbanea Grun. (V. H. Syn. 22, f. 14). — Côtes-du-Nord, Leuduger; Villefranche, H. P. Ornata Bail. (V. H. Syn. 22 ^i% f. 5). — Belgique, V.H. "Paludosa Sm. (V. H. Syn. 22, f. 10). — Subm. — Répandu. Plicata Greg. (V. H. Syn. 22 '^'« f. 11). M. — Côtes-du-Nord, Leuduger. Pusilla Greg. (Greg. D. C. 4 f. 56). M. — Assez répandu. Quarnerensis Grun. = A. leindoptera. *Rivularis Breb. in litt. — Falaise, Breb. Van Heurckii Grun. — M. — Belgique, V. H. ViTREA Sm. (V. H. Syn. 22, f. 7, 9). M. — Répandu. AMPHITETRAS Antediluviana E. (V, H. Syn. 109, f.4, 5). M. — Très répandu. Antediluviana E. Var. ^ oruciformis Sm. — M. — Midi de la France, Smith. 224 LES DIATOMÉES Antediluviana E. Var. y pentagonalis. = Amphipentas alter- nans. — Répandu. Antediluviana E. Var. A. S. atl. 99 f. 4. — Villefranche, H. P., etc. AMPHORA Abbreviata Rleish. = A. af finis K. AcuTA Greg. (A. S. Atl. 26, f. 19, 20). — Côtes-dii-Nord, Leudu- ger; Languedoc, Guin.; Villefranche, H. P. AcuTiuscuLA K. (V. H. Syn. 1, f. 13). M. — Cherbourg, Breb.; Belgique, V. H. *Affinis k. (V. H. Syn. 1, f. 2. =A. ahhreviatn). — Très répandu. Af finis Sm. nec K. = A. commutata. Alata h. p. (Diat. Villefr., 2, f. 11). M. — Villefranche, H. P. Angularis Greg. (V. H. Syn. 1, f. 21 ; A. S. Atl. 23 f. 83). — Bel- gique, V, H.; — Villefranche, Languedoc, H. P. Angularis Var. HYBRiDAGrun. (V. H. Syn. 1, f. 21). — Belgique, V. H. Angusta Greg. (A. S. Atl. 26, f. 65). M. — Languedoc, Guinard. Arenaria Donk. (A. S. Atl. 40, f. 8, 10, 12). M. — Répandu. Atomus K. = Naticula atomus. BiGiBBA Grun. (A. S. Atl. 25, f. 74, 75). M. — Côtes-du-Nord, Leuduger. BiNODis Greg. (Greg. D. G. 4, f. 67). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Méditerrtfnée, H. P. BorealisK. (V. H. Syn. 1, f. 20; A. S. Atl. 26, f. 98). M. — Cherbourg, Breb.; Belgique, V. H.; sub A. salina v. minor. Briocensis Leud. (Soc. B. Micr., 1876). — Côtes-du-Nord, Leud. CiNGULATA Cl. (A. s. Atl. 26, f. 7). M. — Emb. de la Somme, Leud. CoFFEAEFORMis K. (A. S. Atl. 26, f. 56-58). — M. — Normandie, Breb. CoFFEAEFORMis, Var. FiscHERi K. — Normandie, Breb. Commutata Grun. (V. H. Syn. 1, f. 14. = A. af finis, Sm. nec K, — Répandu. CoMPLEXA Greg. (Greg. D. C. 5, f. 91). — Côtes-du-Nord, Leud. CosTATA Sm. (Greg. D. C. 55, f. 99). M. — Assez répandu. Crassa Greg. (A. S. Atl. 38, f. 16-20). —M. Côtes-du-Nord, Leud.; Manche, Villefranche, g. de Gascogne, H. P. Crassa, Var. punctata Grun. (A. S. Atl. 28, f. 30-33). — Côtes- du-Nord, Leud. ; Villefranche, H. P. Crassa, Var. A. S. Atl. 39, f. 27. — Villefranche, H. P. Crassa, Var. A. S. Atl. 39, f. 30. — — LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 225 Cymbifera Greg. (A. S. Atl. 2S, f. 17-19.— 39, f. 18). M. — Répandu. DuBiA Greg. (A. S. Atl. 27, f. 20, 26). — M. — Côtes-du-Nord, Leud. Elliptica K. (K. Bac. o, f. 31). M. — Carteret, Breb. Elongata Greg. (Greg. D. C. 5, f. 84). — M. — Villerville, Breb.; Côtes-du-Nord, Leud.; Mousse de Corse, Breb.; Méditerranée, H. P. Ergadensis Greg. (Greg. D. C. 4, f. 71). M. — Côtes-du-Nord, Leu- duger. Excisa. Greg. (Greg. D. C. 5, f. 8(>). — M. — Côtes-du-Nord, Leuduger. KxiGUA Greg. (Greg. D. C. 5, f. 75). M. — St-Waast, Breb.; Côtes- du-Nord, Leud.; Golfe de Gascogne, H. P. Fasciata Greg. (Greg. D. C. 3, f. 71). M. — Villefranche, H. P. Flexuosa Grev. (A. S. Atl. 23, f. 82). M. — Chausey, Leud. Fluminensis Grun. (A. S. Atl. 25, f. 24). — Languedoc, Guinard. ♦Globulosa Shum. (A. S. Atl. 26, f. 100). — Toulouse, H. P. *Globulosa Shum. Var. perpusilla (V. H. Syn. 1, f. 11). — Toulouse, H. P. Gracilis E. (V. H. Syn. 1, f. 3. —A. S. Atl. 26, f. 97).— Belgique, V. H.; Toulouse, Médoc, H. P. Granulata Greg. (A. S. Atl. 27, f. 66). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. Granulata, Var. Greg. D. C. f. 96 e. — Villefranche, H. P. Greyilliana Greg. (A. S. Atl. 25, f. 41). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. Humicola Gr. = A. Nonnanni. Hyalina k. (A. S. Atl. 26, f. 52-55). M. — Répandu. Incurva Greg. = A. ovalis. Inflata Grun. (A. S. Atl. 25, f. 29). M. — Villefranche, H. P. Inflexa h. L. Sm. = Okedenia inflexa. LAEvisGreg. (A. S. Atl. 26, f. 8). M. —Normandie, Breb.; Côtes- du-Nord, Leud.; Manche, golfe de Gascogne, H. P. Laevis, Var. 5 Greg. — Côtes-du-Nord, Leud. Laevissma Greg. (V. H. Syn. 1, f. 15. — A. S. Atl. 26 f. 13, 14). — Belgique, V. H.; Côtes-du-Nord, Leud.; Normandie, Breb. Lanceolata Cl. (M. J., 1874, 8, f. 3). M. — Normandie, Breb. Lineata Greg. (A. S. Atl. 26, f. 59). M. — Répandu. LineolataE. (V,H.Syn. l,f. 23.— A.S.Atl. m,î.o\. = A.tenera^. = A.plicata Greg.). — M.— Cherbourg, Normandie, Breb.; Emb. de la Seine, Manoury ; Languedoc, Guinard. Littoralis Donk. (A. S. Atl. 26, f. 15). — Normandie, Breb.; Chau- sey, Leud. 226 LES DIATOMÉES Lyrata Greg. (V. H. Syn. 1, f. 22. A. S. Atl. 26, f. 2). — 31. — Répandu. Macilenta Greg. (A. S. Atl. 26, f. 60). M. — Languedoc, Guinard. Marina Sm. (A. S. Atl. 27, f. 14). M. — Répandu. Miniitissima Sm. = A. pediculas Grun. Membranacea Sm. (Sm. R. D. 2, f. 29. == A. ostreayHa?'/). — C6- tes-du-Nord, Lcud.; Normandie, Rreb. Mucronata H. L. Sm. ^ AURICULA H. P. Nana Greg. (A. S. Atl. 27, f. 67, 68). M. — Normandie, Rrebisson; Villefranche, H. P. , NoBiLis Greg. (Greg. D. G. 5, f. 87). — Le Léjon, Leud. NoRMANNi Rab. (V. H. Syn. 1, f. 12. — A. S. Atl. 26, f. 90, 92. =A. humicola). — Relgique, V. H.; Centre, H. P. Obtus A Greg. (A. S. Atl. 40, f. 4-7). M. — Méditerranée, Rreb.; Guinard, H. P. Obtusa. Var. A. S. 40, f. 17. — Villefranche, H. P. *OcELLATA Donk. (V. H. Syn. 1, f. 26). — Relgique, V. H.; Falaise, Rreb. "OsTREARiA Rreb. (A. S. Atl. 26, f. 33). M.? — Normandie, Rreb.; golfe de Gascogne! !, H. P. "OsTREARiA Rreb, Var. belgica Grun, — Relgique, V. H. "OvALis K. (V. H. Syn. 1, f. 1). — Très répandu. "OvALis K. Var. ellïptica. — Paris, Petit. *Pediculus Grun. (V. H. Syn. \, f. 6, 7). — Répandu. *Pediculus Grun. Var. exilis. — Toulouse, Auvergne, H. P. *Pediculus Grun. Var. minutissima. = A. minutissima Sm. — Répandu. Pellucida Greg. (A. S. Atl. 37 f. H, 37, Qo). — Côtes-du-Nord, Leuduger; Médoc, H. P. Perpusilla Grun. (V. H. Syn. 1, f. 11). — Relgique, V. H. Plicata Greg. = A. lineolata E. Porcellus, Kitton. (A. S. Atl. 39, f. 15-17). — Villefranche, H. P. PoRCELLUS. Var. NOVA CALEDONICA (A. S. Atl. 26, f. 16-24). — Vil- lefranche, H. P. Proboscidea Greg. (Greg. D. G. 4, f. 93). — Villefranche, H. P. Proteus Greg. (A. S. Atl. 27, f. 2, 3, 5, 6). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; golfe de Gascogne, H. P.; Villefranche, H. P. PusiLLA Greg. (Greg. D. G. 6, f. 95). M. — Normandie, Rreb. Quadrata Greg. (Greg. D. G. 5, f. 85). — Côtes-du-Nord, Leud. Rhombica Kitton (A. S. Atl. 40, f. 39). M. — Villefranche, H. P. Robusta Greg. (A. S. Atl. 27, f. 39, 40). — M. — Répandue. Robusta. Var. A. S. Atl. 27, f. 38. — Villefranche, H. P. Salina Sm. (V. H. Syn. 1, f. 19. — A. S. Atl. 26 t 81). M. — Répandu. LISTE DES DIATOMEES FRANÇAISES 227 S.^RNiENsis Greg. (A. S. AU. ^o, f. 80). — Côtes-du-Nord, Leu- dugcr. Spectabilis Greg. (A. S. Atl. 40, f. 20-23). — Côtes-du-Nord, Leu- duger; Mousse de Corse, Breb.; Villefranche, H. P. Spectabilis, Var. minor. — Côtes-du-Nord, Leud; Villefranche, H. P. Subtilis Cl. — Embouchure de la Somme, Leud. SuLCATA Breb. (A. S. Atl. 27 f. 12, 13). — Répandu. Tenera Sm. = A. lineolata K. TuRGiDA Greg. (A. S. Atl. 25, f. 31). — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, Médoc, H. P. Valida H. P. (H. P. Villefr. 3, t. 25). — Villefranche, H. P. Veneta K. (V. H. Syn. l,f. 17.— A. S. Atl. 27, f. 16).— Midi, H. P. Ventricosa Greg. (Greg. D. C. 4, f. 68). — Côtes-du-Nord, Leud.; Languedoc, Guinard; Villefranche, H. P. Sp. : A. S. Atl. 27 f. 42. — Villefranche, H. P. Sp. : A. S. Atl. 27 f. 38. — Sp. : A. S. Atl. 28 f. 18. — Sp. : A. S. Atl. 39 f. 24. — ASTERIONELLA BLEAKELEYiSm. (V. H. Syn. 52, f. 1). —Villefranche, H. P. *FoRMOSA Hass. (V. H. Syn. 51 f. 19, 20). — Normandie, Breb.; Alpes et Jura, Brun. *FoRMOsA. Var. gracillima Grun. (V. H. Syn. 51, f. 22). — Belgique, V. H. *FoRMOSA. Var. inflata (V. H. Syn. 51, f. 23). — Belgique, V. H. Ralfsii Sm, (V. H. Svn. 52, f. 2)\ M. — Le Croisic, Villefranche, H. P. ASTEROLAMPRA Greyillei Grev. (Grev. T. M. S., 1860, 4, f. 21). M. — Ville- franche^ H, P. Grevillei, Var. adriatica Grun. (V. H. Syn. 127, f. 12). — Ville- franche, H. P. Grevillei, Var. eximl4 Castr. (Castr. Chall. Exp. 5, f. 6). — Ville- franche, H. P. Marylandica E. (T. M. S., 1860, 2, f. 13). — Le Croisic, Cette, Vil- lefranche, H. P. Marylandica. Var. major. (T. M. S., 1860, 2, f. 14). — Villefranche, H. P. 12S LES DIATOMÉES ASTEROMPHALUS Arachne Breb. (A. S. Atl. 38, f. 3). — Villefranche, H. P. RoBUSTUS Castr. (H. P. Villefr. f. ). — Villefranche, H. P. ATTHEYA DECORA Wist. (T. M. S., 1860, 7, f. 13). — Normandie, Breb. AULISCUS CŒLATUsBail. (A. S. Atl. 32 f. l-2-!20). — Villefranche, H. P. Cœlatus, Var. latecostata (A. S. Atl. 32). — Côtes-du-Nord, Leuduger; Villefranche, H. P. Cœlatus, Var. (A. S. Atl. 32, f. 12). — Villefranche, H. P. LeudugeriiH. p. (H. P. Villefr. 4, f. 32). —Villefranche, H. P. ScuLPTUS Ralfs. (Schm. Atl. 30, f. 8). — Répandu. AURICULA Amphitritis Castr. (H. P. Villefr. f. 18). — Villefranche, H. P. MucRON^^TA (H. L. Sm.). — H. P. — (H. P. Villefr. 6, f. 48. = Am- phora H. L. Sm,). — Villefranche, H. P. BACILLARIA Cursoria Uonk. = Nitzschia cursoria. Paradoxa Gmel. (V. H. Syn. 61, f. 6. = NITZSCHIA). — Très répandu. SocuLis Sm. (V. H. Syn. 61, f. 8. = NITZSCHIA). — Côtes-du- Nord, Leuduger. BACTERIASTRUM Curvatum Shdb. = B. varians. Furcatum Shdb. = B. varians. Hyalinum Laud. (Laud. T. M. S., 1864, 37, f. 7). — Cette, H. P. Varians Laud. (V. H. Syn. 80, f. 3, 5. — B. furcatum et curva- tum). — Cette, Guinard; Cette, Villefranche, H. P.; Belgique, V. H. BERKELEYA DiLWiNii (Ag.). Grun. (V. H. Syn. 16, f. 15. = SCHIZONEMA Ag.). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Finistère, Crouan.; Médi- terranée, Grun., H. P. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 229 Fragilis Grev. (V. H. Syn. 16, f. 12). — Normandie, Breb.; Finis- tère, Crouan.; Méditerranée, Guin., H. P.; Midi de la France, Smith. Fragilis, var. adriatica K. (K. Bacc. 22, f. 4). — Normandie, Breb.; Finistère, Cr. MicANS Lyngb. (V. H. Syn. 16, f. H. = Raphidoglœa K. = Ho- mœocladiapenicillata). — Normandie, Breb.; Côtes-du-Nord, Leud.; Belgique, V. H. Obtusa (Sm.). Grun. (V. H. Syn. 16, f. \Q. == Schizonema. — Côtes-du-Nord, Leud.; Finistère, Crouan. Parasiticl^ (V. H. Syn. 16, f. 19. = SCHIZONEMA). — Côtes- du-Nord, Leud.; Finistère, Crouau. Pumila (Ag.). Grun. (V. H. Syn. 16, f. 13. = SCHIZONEMA et HOMŒOCLADIA). —Normandie, Breb.; Finistère, Crouan.; Villefranche, H. P. RuTiLANS (Ag.). Grun. = Schizonema rutilans et implicatum. — Répandu. Rutilans, var. viridis. — Belgique et Normandie, V. H. Biblarium. Crux, Glans, specioswn. = Tetracyclus laeustris. BIDDULPHIA AuRiTA Lyngb. (V. H. Syn. 98, f. 4, 9). — Très répandu. AuRiTA, var. minima (V. H. Syn. 98, f. 11-13). — Belgique, V. H.; Villefranche, H. P. Baileyi Sm. (V. H. Syn. 10, f. 4, 6. = B. moMliensis, Bail.). M. — Répandu . Granulata Roper. (V H. Syn. 99, f. 7, 8). M. — Belgique, V. H. Laevis Roper. (V. H. Syn. 104, f. 3, 4). M. — Normandie, Brebis- son; Languedoc, Guinard; Belgique, V. Heurck. MoMliensis Bail. = B. Baileyi, Sm. Obtusa Ralfs. (V. H. Syn. 100, f. 11-14). M. — Côtes-du-Nord, Leud. PuLCHELLA Gray (V. H. Syn. 97, f. 1-5). M. — Très répandu. RADLiTA Roper. (V. H. Syn. 105, f. 12. = Cerataulus Smithii == Eupodiscus radiatus). M. — Répandu. Regina Sm. (V. H. Syn. 98, f. 1). M. — Villefranche, Languedoc, H. P. Rhombus Sm. (V, H. Syn. 99, f. 1-3). M. — Assez répandu. Rhombus, var. trigona Cl. (V. H. Syn. 99, f. 2. := Tr. striolatmn et T. Biddulphia, E.). — Languedoc, Guinard; Belgique, V. Heurck. 230 LES DIATOMÉES RoPERiANA Grev. (V. H. Syn. 99, f. 4-6). — Languedoc, H. P. TuoMEYi Prilch. (V. H. Syn. 98, f. 2, 3). M. — 3Iousse de Corse, Breb.; Villefranche, H. P. TuRGiDA Sm. (V. H. Syn. 104, f. 4, 2. = Cerataulus turgidusE.). — Côtes-du-Nord , Leuduger; Finistère, Crouan; Belgique, V. Heurck. BREBISSONIA BoECKii(E.). Grun. {=Navicula, Cocconema et Doryphorà Bœc- kii). A. D. — Languedoc, Guinard. CAMPYLODISCUS Adriaticus Grun. (A. S. AU. 16, f. 13). M. —Villefranche, H. P. Adriaticus, var. massiliensis (A. S. AU. 16, f. 14). M. — Ville- franche, H. P. Adriaticus, Var. A. S. AU. (16, f. 18). M. — Villefranche, H. P. Angularis Greg. (A. S. AU. 18, f. 7). M. — Côtes-du-Nord, Leud.; Mousse de Corse, Breb.; Villefranche, H. P. Argus Bail. = C. echeneis E. BicosTATDS Sm. (A. S. AU. oo, f. 4, 6). — Cherbourg, Breb.; Bor- deaux, H. P.; Océan, Sm. Clypeus E. (A. S. AU. 54, f. 7, 8). M. — Belgique, V. H.; Nor- mandie, Mousse de Corse, Breb.; Embouchure de la Seine, Manoury. *CosTATUs Sm. (A. S. AU. 54, f. 9-16. = C. hihernicus E. = C. noricusvdiT.). — Répandu. *CosTATUs, var. [3. — Pyrénées, Sm. Crebrecostatus, Var. speciosa (A. S. AU. 15, f. 16). — Villefran- che, H. P. Cribrosus Sm. = C. Echeneis E. DECORUsBreb. (A. S. AU. 14, f. 14, 15). M. — Répandu. Decorus, var. pinnata H. P. (H. P. Villefr. 1, f. 1). — Villefran- che, H. P. Echeneis E. (A. S. AU. 54, f. 3-6. = C. Argus et cribrosus). — Répandu. ExiMius Greg. (A. S. AU.. 15, f. 8). — Côtes-du-Nord, Leud.; Mousse de Corse, Breb.; Villefranche, H. P. ExiMius, var. Grun,, 1862, 11, t. 5. — Côtes-du-Nord, Leud. ExiMius, var. briocencis (A. S. Atl. 52, f. 1, 2). — Côtes-du-Nord, Leud.; golte de Gascogne, H. P. Fluminensis Grun. (A. S. AU. 14, f. 6). — Villefranche, H. P. Hibernicus E. = C. costatus Sm. HoDGsoNii Sm. (Sm. Brit. Diat. 6 f. 63). — Assez répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 231 Horologiuyn, var. Medite-rraneus . = C. Mecliterraneus , Grun. Imperlvlis Grun. (A. S. Atl. 52, f. 7). — Mousse de Corse, Ville- franche, H. P, Imperialis, var. A. S. (33, f. 7). — Villefranche, H, P. Impressus Grun. (A. S. Atl. 51, f. 10). — Languedoc, H. P. LiMBATUs Breb. (Greg. D. C. 3, f. 55). — Répandu. LoRENziANUS A. S. (A. S. Atl. 14, f. 24). — Côtes-du-Nord, Leud.; Manche, Villefranche, H. P. Mediterraneus Grun. (A. S. Atl. 7, f. 7. = C . Horologium, Var.). — Villefranche, H. P. *NoRicus E. (A. S. Atl. 55, f. 8). — Répandu. Parvulus Sm. (A. S. Atl. 77, f. 2). — Répandu, Productus Johnst. = Surirella lata. Punctùtus Bleish. == C. noricus. Radiosus E. = C. noricus. Ralfsii Greg. (A. S. Atl. 14, f. 1-3). — Répandu. Samoensis Grun. (A. S. Atl. 15, f. 19, 20). — Mousse de Corse, Vil- lefranche, H. P. SiMULANS Greg. (A. S. Atl. 17, f. 12-14. = C. Thuretii, Breb.).— Répandu. Spiralis Sm. = surirella spiralis. Thuretii Bréb. = C. simulans, Greg. CAMPYLONEIS Voyez COCCONEIS. CAMPYLOSIRA CYMBELLiFORMisGrun. (V. H. Syn. 4, f. 43).— Belgique, V.Heurck. CERATAULUS PoLYMORPHUS K. = Biddulphia lœvis. SivuTHii Ralfs. = Biddulphia radiata. TuRGiDUS E. = Biddulphia turgida. CERATONEIS *Arcus E. (V. H. Syn. 37, f. 7). — Très répandu. *Arcus, var. amphioxys Rab. — Alpes et Jura, Brun» CHAETOCEROS Armatum West. (V. H. Syn. 81, f. 1-4). — Villers-sur-Mer, Leud.; Belgique, V. H. 232 .LES DIATOMÉES Atlanticum Cl. (Cleve, 1873, 2, f. 8). — Villefranche, H. P. CoARCTATUM Laud. (T. M. S., 4864, 8, f. 8). — Villefranche, H. P. DicHOETA E. — Méditerranée, Guinard, H. P. Distans Cl. (V. H. Syn. 82, f. 4). — Villefranche, H. P. DivERSUS Cl. (V. H. Syn. 81, f. 3). — Villefranche, 11. P. LoRENziANUS (V. H. Syn. 82, f. 2). — Villefranche, H. P. Lauderi (T. M. S., 1864, 8, f. 3). — Côtes-du-Nord, Leud. Messanense Castr. (Castr., 1873, f. 1). — Villefranche, H. P.; Celle, Guinard. Paradoxum Cl. (V. H. Syn. 82, f. 9, 10). — Languedoc, Villefran- che, H. P. Peruvianum Br. (Br. M. J., 1856, 7, f. 16). — Villefranche, H. P. Peruvianum, var. robustum Cl. (Cleve, Java, 3, f. 16). — Ville- franche, H. P. Ralfsii Cl. (Cleve, Java, 3, f. 15). — Villefranche, H. P. Whighamii Br. (V. H. Syn. 82, f. 5). — Répandu. CLIMACOSPHENIA Australîs Bail. = Cl. moniligera. ELONGATABail. (Grun., 1862, 6, f. 22). — Répandu, -(id. suhRhi- pidophora et Podosphenia). Moniligera E. (Grun., 1863, 14, f. 17 =zCl. australîs). — Mousse de Corse, Breb.; Languedoc, Guinard; Villefranche, H. P. COCCONEIS Adriatica K. = Cocc. Scutellwn, var. ampliata. Allmanniana (Greg.). Grun. (Greg. D. C. 1, f. 20, snh Navicula, peut-être = Cocc. Quai^nerensisf?) — France, Rab. Amygdalina Breb. (V. H. Syn. 30, f. 5). — Normandie, Breb., H. P. Argus Grun. [CAMPYLONEIS] (V. H. Syn. 28, f. 15, 16). —Nor- mandie, Breb.; Golfe de Gascogne, H. P. Arraniensis Grev. (M. J., 1859, 6, f. 2). — Côtes-du-Nord, Leud. Atomus Rab. == Navicula pelliculosa et seyninulwn. Binotata Roper. = 0)'thoneis hinotata. Britannica Naeg. (V. H. Syn. 30, f. 1, 2). — Villefranche, H. P. CosTATA Greg. (V. H. Syn. 30, f. 11,12). — Côlcs-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. Denticul ATA Leud. (Leud., Ceylan, 1, f. 2). — Marseille, Guinard. Depressa K. = Cocc. salina, Rab. DiAPHANA Sm. (V. H. Syn. 29, f. 15). —Répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 233 DiAPHANA Sm. var. stauroneiformis (= Cocc. dirupta, var. du- bia). — Assez répandu. Dirupta Greg. (V. H. Syn. 29, f. 13, 14). — Répandu. DiRLPTA, var. FLEXELLA (V. H. Syu. 29, f. 18, 19). — Mousse de Corse. Breb.; Villefranclie, H. P. * Dirupta, var. dubia, Grun. = C. diaphana. Dirujota, var. genuina, Grun. = C. diaphana. Distans, Grcg. (Greg. D. C. 9, f. 23). — Càtes-du-Nord, Leud.; Vil- lefranclie, H. P. Distans. var. minma (A. S. Nords. 3, f. 23). — Villefranche, H. P. Excentrica Donk. [ANORTHEIS] (M. J., 1838, 3, f. 11). — Norman- die, Breb.; Le Havre, Temp. et Petit. Fimbriata = ORTHONEIS. Flexella Jan. = C dirupta, var. Grevillei Sm. [CAMPYLONEIS]. (V. H. Syn. 28, f. 8, 9). — Très répandu. *HELyETiCA Brun. (Brun. A. J. 2, f. 7). — Alpes et Jura. Heteroidea Htz. (Htz. Hond. Diat, f. 10). — Mousse de Corse, Breb. *Lunata = C. pîacentula, var. LoRENziANAGrun. (H. P.,Villefr., tSS = R APHONE IS Grun.).— Villefranche, H. P.; Côtes-dii-Nord, Leud. Major Greg. = C. pseudo-marginata. Marginata K. (?). — Cherbourg, Breb. Mediterranea K. = C. Scutelhmi, var. ampliata. *MoLESTA K. (V. H. Syn. 30, f. 18-23). — Toulouse?? H. P. Morrissii Sm. = Orthoneis splendida. ^'Nidulans k. (K. Bac. 4, f. 16). — Falaise, Breb. Nitida Greg. = Raphoneis liburnica. ORNATAGreg. (Greg. D. C. 1, f. 24). — Côtes-du-Nord, Leud ; Vil- lefranche, H. P. *PediculusE. (V. H. Syn. 30, f. 28-30). — Très répandu. Pediculus, var. salifia = C. salina, Rab. Pellucida Htz. nec Grun. (Htz. Rab. Beitr. 6, f. 11). — Dieppe, Temp. et Petit. Pellucida Grun. in Verh. = C. pseudo-marginata. Peruviana K. = C. Scutellimi, var. ornata. PLNNATAGreg. (V. H. Syn. 30, f. 6, 7). — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P.^ *Placentula E. (V. H. Syn. 30, f. 26, 27). — Très répandu. Placentula E. var. costata Br. — Alpes et Jura, Brun. Placentula, E . var. lineata (V. H. Syn. 30, f. 29-31 = C. lineata). Toulouse, H. P.; Montpellier, Guinard, Donnadieu. Placentula, Var. min(»r. — France centrale, H. P. 234 LES DIATOMÉES PsEUDOMARGiNATA Greg. (V. H. Syn. 29, f. 20, 21 = C. major Greg. — Répandu. Punctata E. = Cocc. placentula, var. Punctatissima Grev. = Orthoneis splendida. QuARNERENSis Grun. (A. Schm, Nords. Diat. 3, f. 16). — Ville- franche, H. P. Regalis Grev. var. (H. P. Villcfr., 2, f. 12). — Villefranchc, H. P. Regina Johnst. (?) (H. P. Villefr., 4, f. 34). — ViUefranche, H. P. ScuTELLUM E. (V. H. Syn. 29, f. 1-3). — Très répandu. ScuTELLUM E. var. ampliata (= C. Mediterranea) . — Mousse de Corse, Rreb. ScuTELLUM E. var. p. Sm. = Var. stauroneiformis. ScuTELLUM E. var. genuina = C. transversalis (Greg. M. J. , 1857, 4f. 7). — Côtes-du-Nord, Leud. SCUTELLUM E. var. orbiculare. — Mousse de Corse, Breb. ScuTELLUM E. var. ornata (V. H. Syn. 29, f. 6, 7 = C. peru- vianaK..). — Côtes-du-Nord, Leuduger; Golfe de Gascogne, ViUefranche, H. P. ScuTELLUM E. var. (3. stauroneiformis (V. H. Syn. 29, f. 10, 11). — Côtes-du-Nord, Leud.; ViUefranche, H. P. Splendida = Orthoneis splendida. Stauroneiformis Roper. = C. scutellum, var. *Thwaitesii Sm. = Achnantidium flexellum. Transversalis Greg. = C. scutelhiin, var. genuina. ViLLOSA H. P. (H. P. Villefr., 4, f. 35). — ViUefranche, H. P. *COCCONEMA Voyez CYMBELLA. COLLETONEMA ExiMTOM Tw. (Sm. Bret. Diat. 56, f. 350 = PLEUROSIGMA). — Normandie, Breb.; embouchure de la Seine, Manoury; Médoc, Agde, H. P. Neglectum = SCHIZONEMA. Subcohœrens = SCHIZONEMA. Vulgare = SCHIZONEMA. COSCINODISCUS Asterompîialus Ehr. (A. S. Atl. 63, f. 12). — Cette, H. P.; Bel- gique, V. H. Centralis Ehr. (V. H. Syn. 103, f. 13), — As?ez répandu. CoNCAVUS Greg. (A. S. Ati. 59, f. 16). — Assez répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 235 CoNCiNNUs Sm. (M. J., I808, pi. 3). — Le Croisic, H. P.; Belgique, V.H. CuRYATULUS Gruiî. (A. s. Atl. 57, f. 35). — Golfe de Gascogne, H. P. Decipiens Grun. (A. S. Atl. 59, f. 18). — Médoc, H. P. Denarius a. s. (A. S. Atl. 57, f. 20, 21). — Languedoc, H. P. Devius a. s. (A. S. Atl. 60, f. 1-4). — Golfe de Gascogne, Ville- franche, H. P. Divisus Grun. (Grun. Fr. Jos.Land. 4, f. 16). — Villefranche, H. P. ExcENTRicus E. (A. s. Atl. 58, f. 49). — Très répandu. Fasciculatus A. S. (A. S. Atl. 57, f. 9, 10). — Manche, Leud.; Bel- gique, V. H. FiMBRiATUs-LDiBATUs E. (A. S. Atl. 63, f. 3). Langucdoc, H. P. GiGAs E. (A. S. Atl. 64, f. 1). — Villefranche, Languedoc, H. P. Griseus Grev. (A. S. Atl. 58, f. 1). — Manche, Leud. Lacustris Grun. (V. H. Sjn. G. f. 42 = Cyclotella punctata). — Assez répandu. Lacustris Grun. var. septentrionalis Grun. — Villefranche, H. P. Lineatus e. (A. S. Atl. 59, f . 26-30). — Assez répandu. Marginatus e. necK. (A. S. Atl. 65, f. 3-6). ■ — Cherbourg, Breb.; Manche, Leud. Minor e. (A. S. Atl. 58, f. A0 = Melosira angulata Greg.). — Ré- pandu. NiTiDus Greg. (A. S. Atl. 58, f. 17). — Assez répandu. Obscurus a. s. (A. S. Atl. 61, f. 16-18). — Villefranche, H. P. OcuLus-iRiDis E. (A. S. Atl. 63, f. 1-9). — Villefranche, H. P.; Bel- gique, V. H. Ovalis Roper. = Actinocyclus Roperii. Perforatus e. (A. S. Atl. 64, f. 12-14). —Manche, Leud.; Ré, Petit. PuNCTULATUs Greg. (Greg. D. C. 2, f. 46 = Hyalodiscus stelli- ger??). — Manche, Leud. RadiatusE. (A. S. Atl. 50, f. 5, 6, 10). — Très répandu. Radiatus E. var. A. S. (Atl. 60, f. 8).— Villefranche, H. P. RadiolatusE. (A. S. Atl. 60 f. 11). — Côtes-du-Nord, Leud. SciNTiLLANs Grev. (A. S. Nords. Diat. 3 f. 33). —Villefranche, H. P.; Manche, Leud. Rothii Grun. = C. subtilis, Ehr. Striatus, K. = Cyclotella Dallassiana, Sm. Subtilis, Ehr. (A. S. Atl. 57, f. 1. = C. Rothii, Grun. — Ville- franche, Golfe de Gascogne, H. P.; Belgique, V. H. Sp. A. S. 57, f. 38. — Golfe de Gascogne, H. P. Sp. A. S. 57, f. 39. ^ Villefranche, H. P. Sp. A. S. Nords. Diat. : 3, f. 42. — Manche, Leud. 236 LES DIATOMÉES CYCLOTELLA *Antiqua, Sm. (V. H. Sjn. 92, f. 4). — Alpes et Jura, Brun.; Bel- gique, V. H. *BoDANiCA, Eul. (V. H. Syn. 93, f. 40). — Lac Léman, Temp. et Petit. *CoMENSis, Grun. (V. IL Syn. 93, f. 46, 47). — Lac de Genève, Brun. *CoMTA, Ehr. (V. H. Syn. 92, f. 46-22). — Pyrénées, Fr. centrale, Toulouse, H. P. ; Belgique, V. H. CoMTA, var. PAUciPUNCTATA, "Gruu. ■(¥. H. Syn. 93, f. 20). — Lac de Genève, Brun. CoMTA, var. RADiosA, Toulouse, Pyrénées, Fr. centrale, H. P. — Dallassiana = C. striata. *KuTziNGiANA, Thcr. (V. H. Syn. 94, f. 1-4). — Très répandu. *Meneghiniana, K. (V. H. Syn. 93, f. 4 4-43. — Très répandu. Meneghiniana, var. rectangulata, Breb. (V. H. Syn. 94, f. 47-49). — Normandie, V. H. Meneghiniana, var. stellifera. (V. H. Syn. 94 f.22). — Gerardmer, V. H. Meneghiniana, var. vogesica. (V. H. Syn. 94, f. 44). — Gerardmer. Minutula = Slephanodiscus astrea, var. minutula. *Operculata, K. (V. H. Syn. 93, f. 22, 23). — Très répandu. Operculata, var. mesoleia, Grun. (V. H. Syn. 93, f. 2o-28). — Nîmes, Falaise, V. H. 0. operculata, Sm, nec. Ag. = Stepha- nodiscus astrea. Punctata, Sm. = Coscinodiscus lacustris. *Bectangula, Breb. (V. H. Syn. 94, f. 47-49). — Normandie, Breb. Rotula, Sm. = Stephanodiscus astrea. *Stelligera, Cl. et Grun. (V. H. Syn. 94, f. 22-26). — Gerardmer, V. H. Striata (K). Brun. (V. H. Syn. 92 f. 6-42 = Coscinodiscus stjH- atus = Cycloiella Dallassiana Sm.). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Belgique, V. H. Striata, var. intermedia. (V. H. Syn. 92, f. 10). — Manche, Leud. Subsalina [striata var.] (V. H. Syn. 92, f. 11). — Médoc, H. P. ' CYLINDROTHECA *Gracilis, Grun. (Y. H. Syn, 80, f. 1, 2 = Nitzchia tœnia). — Répandu. CYMATOPLEURA Apiculata, Sm. = C. solea var. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 237 Elliptica, Breb. (V. H. Syn. 5o, f. l.=:C.nobilis). — Répandu. Elliptica, var. constricta, Grun.(V. H. Syn. 5o, f. 2). — Alpes et Jura, Brun ; Auvergne, H. P.; Belgique, V. H. *HiBERNiCA, Sm. (V. H. Syn. 53, f. 3, 4). — Normandie, Breh.; Midi de la France : Sm. Fr. centrale, H. P. Nobilis, Hass. = C. elliptica. *Regula, Pritch [solea, var]. — Paris, Petit. ; Nancy, Lemaire. Alpes et Jura, Brun. *SoLEA, Breb. — (V. H. Syn. 53, f. 5-7). — Très répanda. Solea, var. apiculata, Sm. — Très répandu. SoLEA, var. Régula, Grun. = C. régula. CYMATOSIRA Belgica, Grun. (V. H. Syn. 45, f. 38-41). — Belgique, V. H. LoRENzuNA, Grun (V. H.' Syn. 45, f. 42). — Villefranche, H. P. CYMBELLA *Aequalis, Sm. (A. S. Atl. 9, f. 09). — Pyrénées, Sm. *Affinis, K. {A. S. Atl. 71, f. 28, 29). — Très répandu. *Alpina, Grun, (A. S, Atl. 71, f. 44, 45). — Alpes, Brun. *Amphicephala, Naeg. (A. S. Atl. 9 f. 62-66). — Répandu. *Anglica, Lag. (A. S. Atl. 9 f. 63). — Normandie, Breb.; Fr. centrale, H. P. *AsPERA, Ehr. [COCCONEMA] (A. S. Atl. 10, f. 32, 33. = Coc- mexicanum). — Alpes et Jura, Brun ; Normandie, Breb.; Pyrénées, Belloc, Fossile en Auvergne. Br^ernii Naeg. [COCCONEMA] = C. lanceolata. *Cistula, Hemp. [CocconemaJ. (A. S. Atl. 10, f. 24-26. = Cymh. minor). — Répandu. Cistula, var. (A. S. Atl. H, f. 24). — Auvergne, H. P. Coffeœformis, Breb. = Cynib. cymhiformis. *CuspiDATA, K. (A. S. Atl. 9, f. 50). — Répandu. Cuspidata, var. rostrata. {Cymh. rostrata, Rab.). — Languedoc, Grun. *C\'MBiF0RME, K. [COCCONEMA] (A. S. Atl. 10, f. 13 = C. coffeœ- formis = C. helvetica K. nec. Sm.). — Très répandu. *Delicatula, k. (A. S. Atl. 71, f. 54, 53). —Normandie, Breb.; Belgique, V. H. *EHRENBERGn, Grcg. (A. S. Atl. 9 f. 6-9). — Répandu. *Ehrenbergii, var. major, Grun. — Charleville, P. Petit. EleganSj Cram et Rab. = C. gastroides. *ExcisA, K. (A. S. Atl. 71 f. 35, 36), — Toulouse, Fr. centrale, H. P. ; Paris, Petit. (M. Petit donne cette espèce comme une variété du C. turgida, Greg. Or ce Cyrahella est un En- 238 LES DIATOMÉES cyonema, qui n'a rien de commun avec la forme en question, qui serait plutôt une variété du C. af finis.) *Gastroides, K. (a. s. Atl. 9, f. 1, 2). — Très répandu. *GiBBA, E. [GOCCONEMA]. — France, teste Rab. *Gracilis, E. [GOCCONEMA], (V. H. Syn.3,f. 16= C. scotica Sm.). — Normandie, Breb, ; Nancy, Lemaire ; Alpes et Jura, Br. ; Pyrénées, Belloc. *Gracilis, var. laevis. — Normandie, Breb. ; Pyrénées, Belloc. *Helvetica, Sm. (A. S. Atl. 20, f. 18-21). — Répandu. *HuNGARiCA, Brun (A. S. Atl. pi' 9, 10 et 71). — Fr. centrale, H. P.; *Laevis, Naeg. (A. S. Atl. 10, f. 23= C. graciUs,YdiY.). — Répan- du. *Lanceolata, e. [GOCCONEMA] (A. S. Atl. 10, f. 8-10). —Très répandu. *Lanceolata, var. Sm. (A. S. Atl. 10, f. 1). — Paris, Petit. *Leptoceras, e. (V. H. Syn. 2 f. 18), — Répandu. *Leptoceras. var. elongata. — Languedoc , H. P. ; Belgique, V. H. *Leptoceras, var. gracilis, E. — Midi, H. P. Lunata = Encyonema gracile, var. *Maculata, K, [GOCCONEMA] (A. S. Atl. 10, f. 6 = C. variaUlis.) — Répandu. Maxi^na, Naeg. = Cymb. gastroides. Mexicanum [GOCCONEMA] = Cymb. aspera. *MicROCEPHALA, Gruu. (V. H. Syn. 8, f. 36-39). — Midi, H. P. ; Pyrénées, Belloe. Minor, Ag. = Cymb. cistula. Minuta^ Hilse = Encyonema ventricosum, fa. minuta. *Naviculiformis, Auersw. (V. H. Syn. 2, f. 5). — Normandie, Breb.; Béziers, Pyrénées, H. P. *0btusa, Greg. (A. S. Atl. 9, f. 41-47). — Normandie, Breb. *Parva, Sm, [GOCCONEMA], (V. H. Syn. 2, f. 14). — Assez répandu, * Par VA, var. cymbiformis, Sm. — Tarn, Grun. Pediculus, K. = ENCYONEMA. *PusiLLA, Grun, (A, S. Atl. 9, f. 36, 37). — Belgique, V. H. *ScoTicA, Sm. (A. S. Atl. 10, f. 22). — Centre, Pyrénées, Toulouse, H. P.; Pyrénées, Sm. * Scotica, var, B. Sm, — Pyrénées, Sm, *Stomatophora, Grun, (A, "^S. Atl. 10, f. 28-30. = 0. tumidal). — Paris, Petit ; Fr. centrale, H. P. *SuB.AEQUALis, Grun (. H. Syn. 3, f. 2). — Belgique, V. H. Truncata, Greg. = Cymb. affinis. *TuMiDA, Breb. [GOCCONEMA]. (V. H. Syn. 2, f, 10). — Assez ré- pandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 239 *TuMiDA, var. pachycladium, Breb. — Falaise, Breb. Turgida, Greg. — Encyon. turr/idum. Turgida, var. excisa, P. P. = Cijmh. excisa^ K. *Turgidula, Grun. (A. S. AU. 9 f. 23-26). — Assez répandu. Yariahilis^ War|m. = Cynib. maculcita. *Ventricosa, Ag ! nec. Breb. nec. K. — Paris, Petit. V. Heurck dit que le C. ventricosa, Ag. nec. K., d'après des échan- tillons authentiques de l'auteur, n'est autre que V Epithemia gihherula, var. ^minuta. Le Cymbella ventricosa, K., à'un autre côté, serait un £'iVCrOiV£'AfA. Cependant Schmidt dis- tingue un Cymbella ventricosa K. (Atl. 9, f. 32) et un Encyonema ventricosum (K.) Grun (10, f. 59). *Ventricosa, k.!! (A. S. Atl. 9, f. 32 = ENCYONEMAV. voir la note précédente). — France méridionale, Sm. Ventricosa, Breb. nec. Ag. nec. K. = Cymb. affinis. DENTICULA Crassula, Naeg. = D. inflata. *Elegans, k. (V. H. Syn. 49 f. 14, 15. = Dent, ocellata, Sm.). — Alpes et Jura, Brun ; Auvergne, H. P.; Pyrénées, Sm. *Frigida, k. (V. H. Syn. 49 f. 3o-38=i). tenuis, var.). — Assez répandu. *Frigida, var. capitata. — Alpes et Jura, Brun ; Fr. mérid. Guin. *Frigida, var. cuneata. — Alpes et Jura, Brun ; Fr. mérid. Guin. ♦Inflata, Sm. (V. H. Syn. 49 f. 32-34. = D. tenuis, var. = D. c?^assula, Naeg.). — Très répandu. Kutzingii, Grun. = D. obtusa. Obtusa, Sm. nec. K. = Nitzschia denticula. Ocellata, Sm. = Dent, elegans. Sinuata, Sm. = Nitzschia sinuata. Staurophora, Grég. = PLAGIOGRAMMA. — Brebisson dis- tingue cependant les deux espèces. Tabellaria, Grun. — Nitzschia tabellaria. *Tenuis, k. (V. H. Syn. 40 f. 28-31). — Très répandu. *Tenuis, var. intermenia. — Auvergne, H. P. *Tenl'is, var. mesolepta. — Auvergne, H. P. *Thermalis, k. (V. H. Syn. 49 f. 17, 18. = D. elegans, var.). — Auvergne, eaux thermales, Breb.; Olette, eaux thermales, H. P. Desmogonium Kutzingii, Grun. = Synedra rumpens. 240 LES DIATOMÉES DIADESMIS *BicEPS, Arnott. (V. H. Syn. 1-4 Î.Zi, = D. contenta). —Nor- mandie, Breb,, V. H. Contenta, Grun. — D. biceps. *Flotowiana, Grun. (V. H. Syn. 14 f. 41). — Normandie, V. H. *Gallica, Sm. (V. H. Syn. 14 f. 39). — Assez répandu. *Obtusa, Arnott. (Sm. spec. typ. 132). — Normandie, Breb. Williamsonii. = DIMEREGRAMMA. DIATOMA *Ehrenbergii, K. (D. elongatwn, var.). — Très répandu. *Ehrenbergii, var. venfricosum. Grun. — Tarn, Guin. °Elongatum, Ag. (V. H. Syn. 50, f. 18-22). — Très répandu, quel- quefois marin. Gracillimum. = D, elongatum. *Grande, Sm. (D. Ehrenhergii, var.). — Répandu. Hyalinuin, K. = Fragilaria hyalina. Hxjemale, Grun. = ODONTIDIUM. Intcryyiedium, K. = Diat. ternie. Mesoleptum, K. = Diat. tenue, var. Mini7num, Ralf. = FRAGILARIA. Moniliforme, K. = Diat. tenue. *Pectinale, k. (V. H. Syn. 50, f. 23-26). —Normandie, Breb. *Tenue, Ag. (V. H. Syn. 50, f. 14). — Répandu. *Tenue, var. hybrida. (V. H. Syn. 50, f. 10-13). — Belgique, V. H. * Tenue, var. mesoleptum. — Alpes et Jura, Brun. Vitreum, K. = FRAGILARIA. *VuLGARE, Bory. — (V. H. Syn. 50, f. 1-6). — Très répandu. *VuLGARE, var. LiNEARE, Sm. (V. H. Syn. 50, f. 7, 8). — Pyrénées, H. P. ; Belgique, V. H. DIATOMELLA * Bal four iana , Grev. (Types V. H. 336 = Grammatophora Balfouriana, Sm. = Disciphonia australis,E.). — Pyrénées, H. P. ; Alpes, Brun. DICKIEIA Pinnata, K. =: Schizonema mesogloides. K. Ulvoides, Sm. (Sm. Brit. Diat. 54 f. 242). — Côtes-du-Nord, Leud. LISTE DES DIATOMEES FRAJ^ÇAISES 241 DIMEREGRAMMA Distans (Greg.) Ralfs (V. H. Syn. 36, f. do). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefranche, H. P. DuBiUM, Grun (V. H. Syn. 38, f. 18). — Villefranche, H. P. 'FuLVUM, Pritch. (V, H. Syn. 36, f. 7, 8). — Finistère, Crouan ; Brest, Desmazières. Informe, Pritch. = Staut^osira Harrissonii. Marinum (Greg) Ralfs. (V. H. Syn. 36, f. 9). — Gôles-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. Minus (Freg.) Ralfs (V. H. Syn. 36, f. 10). — Côtes-du-Nord, Leud ; Villefranche, H. P. Mutabile, Pritch. = FRAGILARIA. , Nanum (Greg.), Ralfs. (V. H. Syn. 36, f. 11.). — Gùtcs-du-Nord, Leud. ; Villefranche, H. P. WiLLiAMSONii, Sm. (V, H. Syn. 36, f. 15 = Glyphodesmis adria- tica, Grun. — Côtes-du-Nord, Leud. DONKINIA Carinata, Ralfs (T. M. S. 1858, 3, f. 5 = PLEUROSIGMA). — Normandie, Rpeb. Compacta, Grev. (M. J. 1857, 3, f. 9). — Cherbourg, Breb.; Ville- franche, H. P.; Seine, Manoury. Minuta, Ralfs (T. M. S. 1858, 3, f. 8). — Cherbourg, Breb. Recta, Grun. (V. H. Syn. 17, f. 9). — Normandie, Breb.; Ville- franche, H. P.; Belgique, V. H. Doryphora Bœckii, Sm. = Brehissonia Bœckii. Elegans, Roper. = Podocystis adriatica. DRURIDGEA Geminata, Donk. (V. H. Syn. 91 f. 25, 26). — Normandie, Breb. ENCYONEMA *AuERswALDii, Rab. (A. S. Atl. 10 f. 55 = E. cœspitosum, var.). — Assez répandu. *Caespitosum, K. (A. S. Atl. 10 f. 57, 58). — Très répandu. *Caespitosum, var. lata. (V. H. Syn. 3 f. 13). — Auvergne, Fr. centrale, H. P.; Belgique, V. H. 242 LES DIATOMÉES *Gracile, Rab. (A. S. AU. 10, f. 36, 37). —Normandie, Breb. ; Ardennes, Petit. *Gracile, var. lunata. {= Cymhella lunata). — Pyrénées, Sm. ; Vosges, Petit. *LuNULA, Grun. (A. S. Atl. 10, f. 42). — Auvergne, Fr. centrale, H. P. Maximum Wartm. = E. py^ostratum. *Pediculus K. (= E. cœsjpitosum, var.). — Alpes et Jura, Brun.; Pyrénées, H. P., Belloc. Paradoœum, K. = E. prostratwn. *Prostratum, Ralfs. nec. K. (A. S. Atl. 10 f. 64-69 = E. maxi- mum et paradoxum). — Très répandu. *Ti:rgidum, Greg. (A. S. Atl. 10, f. 23-26 = Cymhella turgida). — Très répandu. *VexNtricosum, k. (A. S. Atl. 10, f. 59 = CYMBELLA, K.). — Très répandu. Ventricosum. var. minuta (A. S. Atl. 71, f. 30, 31 = Cymhella minuta, Hilse). — Auvergne, Pyrénées, Toulouse, Fr. centrale, H. P. ENDICTYA Oceanica, e. (A. S. Atl. 6o, f. 10 = E. et Melosira crihrosa). — Villefranche, Golfe de Gascogne, H. P.; Mousse de Corse, Breb. Crihrosa, Breb. — E. oceanica. EPITHEMIA Adnata. Breb. = Ejp. Zehra. Alpestris, Sm. = Ep. argus, var. *Argus, k. (V. H. Syn. 31, f. 15-18 = Ep. intermedia). — Répandue. *Argus, var. alpestris. {=Ep. alpestris, Sm.). — Assez répan- due. *CoNSTRicTA, Breb. (V. H. Syn. G. f. 37). — Assez répandue. *EuGENiAE, Sm. — Biarritz, Sm. — N'est probablement qu'une variété de VEp. ocellata. *GiBBA. E. (V. H. Syn. 32, f. 1,2). — Très répandue. *GiBBA, var. PARALLELA, Grun.(V. H. Syn. 32, f. 3). — Répandue. *GiBBA, var. VENTRicosA, K. (V. H, Syn. 32, f. 4, 5. =E.ventri- cosa, K.). — Très répandue. «GiBBERULA, E. (V. H. Syn. 32 f. 11-13. = E. textricula). — Répandue. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 243 "GiBBERULA, var. PRODUCTA. (V. H, Syn. 32, f. 13). — Belgique, V. H. *Granulata, E. (V. H. Syn. 31, f. 5-6. =E. turgida, var.). — Répandu, *Hynd]vla.nni, Sm. (V. H. Syn. 31, f. 3, 4). — Pourchères (fossile), Breb. Intermedia, Hilse. = Ep. Argus. Marina, Douk. = Hantzschia marina. MuscuLus, K. (V. H. Syn. 32, f. 14, 15). — Très répandu. *OcELLATA, E, (Sm. Br. Diat. 1, f. 6). — Alpes et Jura, Brun.; Pyrénées, Belloc ; Normandie, Breb. ; Fossile en Auvergne. Picta (K.), Breb. = Ep. turgida. *RuPESTRis, Sm. (Sm. Br. Diat. 1, f. 12). — Assez répandu. "SoREX, K. (V. H. Syn. 32, f. G-8). — Très répandu. *SucciNCTA, Breb. (V. H. Syn. 32, f. 16-18). — Toulouse, Médoc, H. P.; Midi, Guin ; Normandie, Breb. Textricula, K. = Ep. gihherula. TuRGiDA, K. (V. H. Syn. 31, f. 1. 2). — Très répandu. Ventricosa, K. = E. gihba, var. *Vertagus, k. (V. H. Syn. 31, f. 7. = Ep. turgida, var.). — Nor- mandie, Breb.; Belgique, V. H. "Westermanni, k. (V. H. Syn. 31, f. 8). — Répandu. *Zebra, e. (V. H. Syn. 31, f. 9-14. = Ep. adnata). — Très répandue. Zébra, var. proboscidea. — Auvergne, H. P.; Belgique, V. H, EUCAMPIA Striata, Stolterfoth. = Rhizosolenia Stolterfothii, H. P. ZoDiAcus, E. (V. H. Syn. 95, f. 17, 18). — Bretagne et Normandie, Sm., Petit, H. P.' EUNOTIA *Alpina, Naeg. (= E. lunaris var. =: Synedra Naeg.). — Fr. centrale, H. P. *BiCAPiTATA (E.) Grun. (V. H. Syn. 35, f. 11. = Synedra biceps, E.). — Répandu. Depressa, E. = Himantidium pectinale. Diadema, E. z= Himantidium polyodon. *Flexuosa, k. (V. H. Syn. 35, f. 9, 10). — Ardenncs, Vosges, Petit ; Belgique, V. H. *Flexuosa, var. bicapitata. (V. H. Syn. 35, f. 11). — Belgique, V. H. Gibba, E. = Epitliemia gibba. 244 LES DIATOMÉES *Gracilis, Sm. nec. Hmiantidimn gracile, E. = E. paludosa, V. H. (V. H. Syn. 34, f. 9). — Normandie, Breb.; Auvergne, S. M.; Vosges, Petit. (Si l'on conserve, comme je le fais ici, les deux genres Eunotia et Himantidium, il n'y a pas lieu de changer le nom de cette espèce.) *Incisa, Greg. (V. H. Syn, 34, f. 35 a). — Normandie, Breb.; Vosges, Petit. *LuNARis, Breb. (V. H. Syn. 35, f. 34. = SynedralunaiHs, E.). — Bépandue. *LuNARis, var. bilunaris. (V. H. Syn. 35, f (3 b). — Pyrénées, Belloc ; Alpes et Jura, Brun. *LuNARis, var. excisa, Grun. (= Synedra falcata). — Nor- mandie, Breb.; Pyrénées, Belloc. *LuNARis, var. glomerata. — Normandie, Breb. *LuNARis, var. major, (V. H. Syn. 35, f. 6 a). — Paris, Breb. *Pachycephala^ K. (V. H. Syn. 35, f. 7. = Synedra pachyce- 2ohala). — Normandie, Breb. Pentaglyphis, E. = Eunotia quinaria. *PoLYDENTULA, E. — Alpcs et Jura, Brun; Vosges, Petit. *QuATERNARiA, E. (Shum. Tartra 1', f. 6). — Auvergne, Sm. *QuiNARiA, E. (Grun. 1862, 6, f. 14. = E. pentaglyphis). — Auvergne, Sm. Robusta, Pritch. == Himantidium polyodon. *Serra, e. (Ktz. Bac. 3, f. 30). — Bemiremont, Breb. *Tridentula, e. (V. H. Syn. 34, f. 29, 30). — Répandu. EUNOTOGRAMMA Debilis. (V. H. Syn. 126, f. 17-19). — Belgique, V. H. — M. Grunow met un point d'interrogation devant la qualification générique de cette espèce. EUODIA Atlantica, Petit. (H. P. Villefr. f. 17). — Villefranche, G. de Gas- cogne, H. P. GiBBA, Bail. (Pritch. Inf. 5 f. 22). — Villefranche, Cette, H. P. EUPODISCUS Argus, Sm. (A. S. Atl. 92, f. 7-11). — Océan, Breb., Leud., V. H., etc. (N'a pas été trouvé dans la Méditerranée.) Crassus, Sm. = Actinocyclus crassus. Fulvus, Sm. = ACTINOCYCLUS. Ralfsii, Sm. = ACTINOCYCLUS. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 245 Radiatus, = BIDBILPHIA. Roperil, Breb. = ACTINOCYCLUS. Sctclptus, Stt^ =AULISCUS. Sparsus, Greg. (M. J. 1857, 4 1". 47) n'est peut-être qu'une variété de VActùioc>/c/tf,.s Ralfsli. — Côtcs-du-Norcl, Leud. Suhtilis, Greg. = ACTINOCYCLUS. Tcndlm', Brel). = ACTINOCYCLUS. EUPHYLLODIUM SpalJiulatum, Shadb. = Podocystis adrialica. FRAGILAHIA Acufa, E. = F/-, capucina, \i\v. AequcUis, Heib, = Fr. virescea-w Angusta, E. = Fr. capucina. Anomala, Sm. = OBONTIDIUM. *BiDENs, Heib. (V. H. Syn. 45, f. 6, 7). — Fr. centrale, H. P. Blpunctata, E. = Fr. capucina, contracta, et brevistriata, var. !!! Binodis, E. = Navicula hinodis et Fr.para.siiica. *Brevistriata, Grun. (V. H. Syn. 45, f. 3:2). — Toulouse, Au- vergne, H. P.; Belgique, V. H. *Brevistriata, var. pusilla. (V. H. Svn. 45, f. 34). — Auvergne, H. P. * Brevistriata, var. subacuta. {=Fr. hipunctata). — Normandie, Breb. *Brevistriata, var. suiuapitata. (V. H. Syn. 45, f. 33). — Au- vergne, H. P. Capitata, E. = Odondium anceps. *Gapucina, Lism. [STxVUROSIRA], (V. H. Syn. 45, f. ±. — Fray. corrugata, pectinalis, tenais, rhahdosoma, diophthalma , hipunctata, mu{tipunctata, angusta, scalaris, flssa). — - Très répandu. *Capucina, var. acumlxata, Grun. (V. H. Syn. 45, f. 8). — Bel- gique. V. H. *Càpucixa, var. acuta, E. (V. H. S\n. 45, f. 4. — Fr. acuta, E.). — Toulouse, H. P.; Pyi'énées, Belloc; Belgifjue, V. H. *Capucina, var. lanceolata, Grun. (V. H. Syn. 45, f. 5). —7 Tou- louse, H. P. *Gapucina, var. ma,jor, Sm. = Fr.Smithiana. * Capucina, var. minima. {= Fr. pusilta^ K.).-- Normandie, Cher- bourg, Breb. .1 246 LES DIATOMÉES Constricta, E. = Fr. parasitica. *GoNSTRUENS, E. [STAUROSIRA]. (V. H. Syn. 45, f. 26, 27). — Répandu. *CoNSTRUENS, var. BiNODis. (V. H. Syn. 45, f. 24,25). — Pyrénées, H. P.; Relgique, V. H. *CoNSTRUENS, var. GENUiNA. (V. H. Syn. 45, f. 26, c, d.). — Tou- louse, H. P. *CoNSTRUENs, var. TABELLARiA. (Sm. Bf. Diat. 24, f. 291. =Odon- tidium et Dimeregramina tabellaria) . — Chantilly, Breb. *CoNSTRUENS, var.. VENTER. (V. H. Syn. 45, f. 21-24). — Toulouse, Auvergne, H. P.; Belgique, V. H. * Contracta, Simm. [STAUROSIRA]. (= St. capucina, var.). — Paris, Petit ; Alpes et Jura, Brun ; Pyrénées, Belloc. Corrugata, K. = Fr. capucina. Crotonensis, V. H. = SYNEDRA. Biopthalma, E. = Fr. capucina. *Elliptica, Slium. \Stau7^osira mutahilis, var, ?] (V. H. Syn. 45 f. 15). — Normandie, V. H.; Toulouse, Auvergne, H. P. *Elliptica, var. minor. (V. H. Svn. 45, f. 16, 17). — Fr. centrale. H. P. Exigua, Brun. = Fr. rirescens, var. Fissa, E. =: Fr. capucina. *Harrissonii, Sm. [STAUROSIRA]. (V. H. Syn. 45 f. 28. = *S7. pinnata, Odontidiufri Harrissonii) , — Répandu. *Harrissonii, var. informe. {OdontidiumelDimeregramrna). — Normandie, Breb.; Pyrénées, Sm. *Hyalina (K.). Grun. (V. H. Syn. 44, f. 14, 15 = Biato/ua hyali- num). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Cherbourg, Bréb. ; Finistère, Crouan. Hyalina var. lata. — Normandie, Bréi). Hyonalis, K. = Odo7itidiurn hyeriiale. Hyernalis, Ag. z=zFrag. virescens. *Intermedia, Gr. \Staurosira mutahitis, var.] (V. H. Syn. 45, f. 9-11). — Toulouse, H. P. *Mesolepta, Rab. [Staurosira capucina, var.]. — Répandu. Mininia, Ralfs. (V. H. Syn. 44, f. 16-18 = DiaL miniinum = D. hyalhium, var.). — Côtes-du-Nord,Leud. ; Finistère, Crouan. Minutissiina, Grun. [Stawrosira mutahilis, var.] (V. H. Syn. 45, f. 14). — Embouchure de la Seine,- Manoury; Languedoc, Guinard. Multipunctata, E. = Fr. capucina. *MuTABiLis, Grun. [STAUROSIRA] (V. H. Syn. 45, f. 12 = Frag. jnnoiata; Odontidium niutahile, pinnatum, striolatwin; Bi nier e g ranima mutahilé). — Très répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 247 *NiTzcHioiDES, Grun. (V. H. Syii. 44, f. 4:2). — Toulouse, H. P. *Parasitica, Sm. [STAUROSIRA] (V. H. Syn. 45, f. 30 = Fr. hi- nodis, constricta,undulata ; Odontidium parasiticum) . — Répandu. *Parasitica, var. oblonga. — Normandie, Rreb. *Parasitica, var. subconstricta (V. H. Syn. 43, f. ^9). — Fr. centrale, H. P. Pecten, Castr. = NITZSCHIA. Pectinalis, E. nec Lyngb. = Fr. virescens. Pectinalis, Ljngb. nec E. = Fr. capucma. Pectinalis , Ralfs = Himantidium pectincde. Pinnata, E. = Fr. n^utabilis. = Fr. Harrissonii. Pusilla, K. = Fr. capucina var, rninima. RhahdosoTiia = Fr. capucina. Scalaris = Fr. capucina. "Smithiana, Grun. tSTAUROSIÏAj (V. H. Syn. 45, f. 1.= Fr. ca- 2nicina, var. major, Sm.). — Médoc, H. P. *Striatula Lyngb [GRAMMONEMA] (V. H. Syn. 44, f. 1^2). — Assez répandu. Tadellaria, Sm. = F)', constriiens. *Tenuicollis, Heib. (Heib. cons. 6, f. 13!). — Enghien, Bréb. Temiis, Ag. = Fr. capucina. Tiirgida, E. = ODONTIDIUM. *Undata, Sm. (V. H. Syn. 44, f. 9). — Auvergne, Sm. ; Toulouse, Fr. centrale. H, P. *Undata, i^ar. Bel. Sm. (Ann. aud. Mag. vol. 15, 53, f. 7). — Auvergne, Sm. Undutata, Cvam. = Fr. para.siticu. * Virescens, Ralfs. (V. H. Syn. 44, f. 1. = Frayilana aequali.s, pectinalis ; Diatoma pectinale, rirescens). — Très répandu. *ViRESCENs, var. i^. diatomacea, Grun. (Sm. B. D. 35, f. 297). — Normandie, Bréb. *ViREScENS, var. exigua, Grun. (V. H. Syn. 44, f. :2, 3). — Tou- louse, Pyrénées, H. P. * Virescens, var. moniliformis. — Normandie, Bréb. *ViRESCENS, var, pectinalis, Grun. — J\ormandie, Bréb. Vitrea (K), Grun. (V. H. Syn. 44, f. 16. = Diatoina Injalinurn). — Cherbourg. Bréb. Finistère, Crouan. FrustiUia . Saxonica, Rab. = Van Heurckia rhomhoides. 248 LES DIATOMÉES G hjj)] iodes mis (I). Adriatica. Castr. = Diinoreijranund Will/junsotiii. Distans, (Greg.) (irun. = BÎMEREGRAMMA. WilUamsonii, (irun. = BIMEREGRAMMA. GonipItoi/ramiKd. Voyez TETRACYCLUS. (iOMPHONEMA *Abbreviatu.m, Ag. (V. H. Syn. ^5, f. 1(5 = G. hrci-ipes, K). — Répandu. *ABBREviATrM, vai". lo.xgipes. (E. Micro. I , f. 88. — G. rotundatam, E). — Alpes et Jura, Brun. *AcuMixATUM, E. (V. H. Syn. 23, 1. 1(3). — Très répandu. *AcrML\ATUM, var CLAvrs(V. H. Syn. !28, f. 20:= G.clanis, Bréb). — Normandie, Bréb. ; Toulouse, H. P.; Laniiuedoc, Guin. *AcuMixATUM, B. et V. Sm. (Sm. B. 1). 2«, f. 238) . — Normandie, Bréb. *AcuMiXATUM, var. coronati m(V. H. Syn. 23, f. 15.= G. corona- iam. Qi appendiculatmu) . — Assez répandu. *AcuML\ATT"M, var. ELOXGATiM. Sm. (V. H. Syn. 23. f. 22). ■ — Paris, Petit. *AcuMiNATU.\i, var. LATiCEP.s, Gruu. (V. H. Syn. 23, f. 17=: (t. lati- ceps, E.). — Normandie, Bréb. ; Toulouse. H. P. ; Tarn, Guin. *AcrMiNATUM, var. ïrktOxockphalum, E. (V. H. Syn. 26, f. 18 =: G. trigonocephalimi). — Toulouse, Fr. centrale, H. P. *Afflne, K. (V. h. Syn. 24, f. 8 - 10). — Vosges, Petit. AmpuUaceum, Grev. =: G. geminatum. *Angustatum k. (V. H. Syn. 24, i. 49-50= G. commwne, Rab). — Répandu. *Angustatum, var. intermedh m, (V. H. Syn. 24, 1". 47). — Norman- die, Bréb. *Angustatum, var. prodictu-M, G. (V. H. Syn. 24, f. 52 - 55). — Normandie, Bréb. ; Tarn, Guin. ; La Bourboule (eaux therma- les). Petit. *Angustatum, var. subaequai.is (V. H. S\n. 25, f. 1). — Fr. cen- trale, H. P. Angustum, Rab. = G. olivaceum. Appendiculatum = G. acuminaturu, var. (1) Le genre Gli^phodesmis mériterait d'être conservé, c'est comme sim- plification que je l'ai réuni aux Dimeregramma, • LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 249 Apiculatum, Rab. = G. aurjHr. *AuGUR, E. (V. H. Syn. 23, f. 29 = G. cristatum, apiculatumei saxonicum). — Assez répandu. *AuGUR, var. Gautieri, V. H. (V. H. Syn. 23, f, 28). — Belgique, V. H. *ArRiTUM, Braun {gracile, var.j. (V. H. Syn. 24, f. 15 - 18). — Normandie, Bréb. ; Fr. centrale, H. P. ; Belgique, V. H. Berkeleyi, Ralfs = G. olivaceum. *Brebissonn, [acuminatum, var.]. (V. H. Syn. 23, f. 23, 24 = G. lessile). — Assez répandu. *B)'etnpes, K. = G. abbreinaticm. *Capitatum, E. [constï-icium var.] (V. H. Syn. 23, f. 7, 8 = G^ turgidum, persiciwi) . — Très répandu. *Capitatum, var, ^. (Sm. Ann. and. Mag. 18oo, 63, f. 2^). — Auvergne, Sm. *Ca^itatum, var. y. fusticulus, Greg. (loc. cit. f. 2^). — Marseille, Bréb; Auvergne, Sm. *Capitatum, var. italicum K (V. H. Syn. 23, f. 8 = G. italicum). — Médoc, Toulouse, H. P. Clavatu?n, E. = G. tenellum. Clavus, Bréb. =G. acuminatum, wdiT. Commune, Rab. = G. angustatum, K. *Commutatum, Grun (V. H. Syn, 24, f. 2). — Toulouse, Biarritz, H. P.; Belgique, V. H. *CoNSTRicTUM,E.(V. H. Syn. 23, f. Q = G.frimcatum,paradoxurd, pohliœ forme). — 'Êrés répandu. *CoNSTRiCTUM, var. suBCAPiTATUM, Grun. (V. H. Syn. 23, f. o). — Assez répandu. Coronatum, E. = 6^. acuminatum, var. Cristatum, Ralfs = G. augur. Curvatum, K. = Rhoscophenia curvata. *Cygnus, e. (Br. Alp. 6. f. 7, ), — Alpes et Jura, Brun ; fossile en Auvergne. *Cygnus, var. long iceps {Shum. H. T. 3, f. 37= G. longiceps). — France, Rabenhorst. *DiCH0T0MUM, K, [gracile var.] (V. H. Syn. 24, f. 19-21 = G. minutum, Ag.). — Très répandu. *Dichotomum, var. sessile, K. = G. montanum. *Elongatum, Sm. (V. H. Syn. 23, f. 22). — Auvergne, Sm. *ExiGUUM, K. (V. H. Syn. 23, f. 34 = G. hgalinitm, Heib). — Assez répandu. *ExiGULTvi, var. digitatum, (V. H. Syn. 25, 1. 35, 3()). — Tou- louse, H. P. Fibula, Bréb. =lPe?'onia erinacea. 2o0 LES DIATOMÉES *Ge.ml\atum, Ag. nec K. (Sm Brit. Diat. 27, f. 235 = G. ampul- laceum, Herculaneum). — Normandie, Bréb, ; Pyrénées, H. P., Belloc; Finistère, Crouan. Geininatum, K. = 6^. oUvacemn. *Glaciale, K. (Br. Alp. 6, f. 14). — Alpes et Jura, Brun ; Pyrénées, H. P., Belloc. * Gracile, E. = G . dicJioUnnmn. Hi/alinum, Heil)= G. c.rigi'unt. MxsiGNE, Greg. (V. H. Syn. 24, f. 39, 40). — Paris, Petit ; Pyrénées, Sm. ; Fossile en Auvergne. ^IxTFsirATUM, K. (V. H. S\n. 24. f. 28, 29). — Très répandu. *lNTRi(ATrM, var. AxciisrATiM. — Normandie, Bréb. *lNTRiCATr.M, var. pimilum, (V. H. Svn. 24, f. 3o, 36). — Toulouse. H. P. *L\TRicATi-M, var. srBCLAVATo-LAXCEOLA'rrM, Sm. — Pyrénées, Sm. Italicimi. = G. cupifnfujn , var. *Lagenula, k. (V. H. Syn, 25, f. 8). — Normandie, Bréb.; Lan- guedoc, (iuinard. *LAXCEOLATrM, E. ncc K. (V. H. Syn. 24, 1". 10). — Fossile en Auvergne. LaUceps, E. = G. acuminaiiun, var. Leihleini, Ag. =6r. oJiracëutn. *Lenorma>,"di, Cliauv. = G. olivaceum. — Falaise, Bréb. Longiceps, E. = G. cygnus, var. MarinuM, Sm, = RJtoicosphenia marina. Minuiissimum, Bréb. = G. parvulum, K. *Micropus, k. (V. H. Syn. 24, f. 40). — Assez répandu. *Micropus, var. 5. — Normandie, Bréb. *MicROPUS, var. exilis. — Normandie, Bréb. MimUtim, Ag. = G. dic])otomum. *M(iXTAXUM, Sbum. (V. H, Syn. 23, f. 33-36. = G. j^uh'inatum, ilicliotornum, var. .sessilc). — Assez répandu. *MoxTAxr.M, var. (V. H. Syn. 23, f. 36). — Auvergne, H. P. *MusTELA, E. (V. H. Syn. 24, f. 4). — Normandie, Bréb. ; Ardennes, Petit. ; Auvergne, H. P. *Olivaceum, e. {\. H. Syn. 25, f. 20. = G. angustum, Bab. = G. Berkelegi, Kùlk. = G. Leiblen/, Ag. = G. geniinatum, K. nec Ag.). — Très répandu. * Olivaceum, var. vulgaris, Grun. (V. H. Syn. 25, f. 21). — Nor- mandie, Bréb. ; Belgique, V. H. Parado.rum, E. =G. constrictum. *PARvrLrM, K. (V. H. Syn. 25, f. 9). ^ Normandie, Bréb. ; Bel- gique, V. H. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 251 *Parvulum, var. lanceolatum, {V. H. Syn. 2o, f. 10). — Belgique. V. H. *Parvulum, var. exilissima (V. H. Syn. 25, f. 12). — Normandie, Bréb. *Parvulum, var. subcapitatu.m (V. H. Syn. 2o, f. M). — Normandie, Bréb. ; Belgique, Y. H. Persicum, Rab. = G. capitatum. Pohlice forme, Ralfs = G. constrictum . Pulvinatmn, Braun = G. 7nontanur)i . Rostratum, Sm. = G. augur. Rotundatum, Ehr. et Rab. = G. abbreviatiim, var. Rupestre = Tetracyclus Braunii. *Sarcophagus, Greg. [angustatum, var.] (V. H. Syn. 23, f. 2). — Alpes et Jura, Brun; Languedoc, Guin. Saxonicum, Rab. == G. augur. Sessile, Bréb. = G. Brehissonii. *Subclavatum, Grun [montanum,\diY.] (V. H. Syn. 23, f. 38-43). — Toulouse, H. P.; Moissac, Rataboul ; Belgique, V. H. *SuBRAMOsuM, K. [olwaceum, var.] (V. H, Syn. 25, f. 26, 27). — Normandie, Bréb.; Toulouse, H. P.; Finistère, Crouan, ♦Subtile, E. (V. H. Syn. 23, i. 13). — Alpes et Jura, Brun Pyrénées, H. P. *Tenellum, K. (V. H. Syn. 24, f. 22-25 = G. clavatum). — Très répandu. Trlgonocephalum, E. = 6r. acuminafum, var. Truncatum, E. = G. constrictum. Tiirgidum, E. = G. capitatum. *ViBRio, E. (V. H. Syn. 24 , f. 26). — Très répandu. ViLGARE, K. (V. H. Syn. 24, f. 43). — Normandie, Bréb.; Nancy, Lemaire ; Alpes et Jura, Brun. L'espèce vraie de Kiïtzing est difficile à déterminer exactement : c'est peut-être le G. ohtusa- tum, K., variété, du G. angustatum. GRAMMATOPHORA *Adriatica, Grun (V. H. Syn. 532, f. 9). — Villefranche, H. P. Anguina, K. = Gr. serpentina. Angulosa (V. H. Syn. 53, f. 5). — Languedoc, Guinard. Angulosa, var. méditerranea (V. H. Syn. 53, f. 5 ). — Ville- franche, H. P. Balfouriana, Sm. = Diatomella Balfouriana. GiBBA, E. (Pritch. 11, f. 45). — Mousse de Corse, Bréb. Gibberula, k. (V. H. Syn. 53, f. 18). — Côtes-du-Nord, Leud. 252 LES DIATOMÉES Hamulifera, K. [angulosa, var.] (V. H. Syn. 53, f. 4). — Golfe de Gascogne, H. P.; Belgique, V. H. LoNGissiMA, Petit (V. H. Syn. 53^, f. i). — Golfe de Gascogne, Villefranche, H. P. Macilenta, Sni. (V. H. Syn. 53, f. 16). — Très répandu. Macilenta, var. subtilissima (V. H. Syn. 52, f. 16). — Marseille, Mousse de Corse, Bréb ; Cette, H. P. Marina, K. (V. H. Syn. 53, f. 12). — Très répandue. Marina, var. lata ( ? ). — Antibes, Bréb. Mediterraxea — Gr. serpentina. NoDULOSA, Grun, [macilenta var.] (V. H. Syn. 53, f. 14). — Golfe de Gascogne, Yillefranche, H. P. - Oceanica, E. = Gr. marina, macilenta et nodalosa. Serpentina, Ralfs (V. H. Syn. 53, f. 1-3) = Gr. mediterranea et anguina). — Très répandu. Undulata, E. (V. H. Syn. 53*^i^ f. 19). — Mousse de Corse, Bréb. SuBUNDULATA, Grun. (V. H. Syn. 53 bis, f. 10).— Villefranche, H. P. Subtilissima —Gr. macilenta var. Grifnoivia Voyez NITZSCHIA. HANTZSCHIA *Amphioxys (E) Grun (V. H. Syn. 20, f. 1,2). — Très répandu. *Amphioxys, var. major (V. H. Syn. 53, f. 3-M). — Auvergne, Fr. centrale, H. P. *Amphioxys, var. vira:v (V. H. Syn. 50, f. 5, 6 — Ntz. vicax, Htz. nec Sm.). — F. centrale, H. P.; Belgique, V. H. *Elongata, (Htz.) Grun. (V. H. Syn. 50, f. 7, 8). — Assez répandu. Marina (Donk) Grun (V. H. Syn. 57, f. 26, 27 — Nitzschia et Epithemia marina). — Répandu. Virgata, (Roper) Grun. (V. H. Syn. 56, f. 12,13). — Assez ré- pandu. HIMANTIDIUM *Arcus, e (V. H. Syn. 34, f. 2). — Très répandu. *Arcus, var. bidens, Grun. (V. H. Syn. 34, i. 1 = H. bidens, E. et Sm. nec Greg). — Pyrénées, Sm.; Belgique, V. H. *Arcus, var. curtum, Grun. (Grun. 6, f. 16). — Alpes et Jura, Br. Argus, var. majus = H. majus, Sm. *Arcus, var. minor (V. H. Syn. 34, f, 3). — Belgique, V. H. *Arcus, var. uncinata (V. H. Syn. 34, f. 13). — Belgique, V. H. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 253 Bidens, E. Sm. nec Greg. = H. arcus, var. Biclens, Greg. = H. majus, var. *Denticulatum, Breb. (V. H. Syn. 33, f. 14). — Falaise, la Trappe, Bréb. *DioDON, E. (V. H. Syn. 33, f. 6). — Alpes et Jura, Brun; Pyrénées, Sm. *ExiGULM, Bréb. (V. H. Syn. 34, f. 11). = Normandie, Bréb.; Belgique, V. H, Faba, E. = H. Soleirolii. *Gracile, e. nec Syn. (V. H. Sm. 33, f. 1, 2). — Très répandu. *Majus, Sm. (V. H. Syn. 34, f. 44). — Assez répandu. * Majus, var. bidens {— H. bidens Greg. nec E.). — Alpes et Jura, Brun ; Nancy, Lemaire ; Pyrénées, Belloc. *Marinum , Sm. (Sm. Ann. nat. 1857, 55, f. 14). — Biarritz, Sm. *MiNUs, K. (V. H. Syn. 23, f. 20, 21). — Répandu. *Parallelum, E. (V. H. Syn. 34, f. 16). — Toulouse, H. P. *Pectinale, K. (V. H. Syn. 33, f. 15, 16). — Très répandu. *Pectinale, var. angustatum. — Normandie, Bréb. *Pectinale, var. diatomoides. — Normandie, Bréb. *Pectinale, var. parvulum, iVrnott, in litt. — Normandie, Bréb. *Pectinale, var. strictum, K. (V. H. Syn. 33, f. 18 = H. stric- tum, K.). — Toulouse, H. P. *Pectinale, var. undulatum, K. (V. H. Syn. 33, f. 17 =11. undu- latu77i, K.). — Répandu. *Pectinale, var. ventricosa (V. H. Syn. 33, f. 19 b). — Toulouse, H. P.; Belgique, V. H. *P0LY0D0N, E. [3, 4, 5, 7, 8 odon] V. H. Syn. 33, f. \2 ^ Eunotia robusta et diadema). — Répandu. *SoLEiROLii, K. (Sm. Bréb. Diat. 35, f. 282 = H. faba). — Répandu. Striciam, K. = //. pectinale var, ^Undulatum, k. = H. pectinale var. Williamsonii , Sm. =:: Bimeregraimna Willianisonii. HOMOEOCLADIA Anglica = H. martiana. *BuHLNHEiMiANA, Rab. (V. H. Syu. 68 f. 30 = Nitzschia frustu- licm var.). — Toulouse, H. P. FiLiFORMis, Sm. (Sm. Bret. Diat. 55, f. 348). — Assez répandu. Martiana, Sm. (Sm. Bret. Diat. 55, f. 345), — Assez répandu. Martiana, var, dilatata, K. — Normandie. Bréb. Manipulata, K, = Berkeleya fragilis, Grev. Penicillata^ K. = Berkeleya micans. 254 LES DIATOMEES Pmnila = Berkeleya pumila. SiGMOiDEA, Sm. (V. H. Syn. Q&, f. 11-13 = Nitz. HomoeoclacUa = Nitz. fasciculata). — Répandu. Vidomchii, Grun. (V. H. Syn. 67, f. 7). — Antibes, mousse de Corse, Bréb. Zo^^eraeMencgh. = Berkeleya pumila. HYALODISCUS Maculatus, Sm. (H. H. Syn. 84, f. 1, ^. = Podosira maculata). — Très répandu. Stelliger, Bail. (V. H. Syn. 84, f. 12). — Golfe de Gascogne, Manche, H. P.; Belgique, V. H. Scoticus, Grun. = Podosira hormoides. HYALOSIRA Voir STRIATELLA. ISTHMIA Enervis, E. (V. H. Syn. 96, f. 1-3). — Assez répandu dans l'Océan. Nervosa, K. (Types N. H. 48S). — Normandie, Breb. ; Méditerranée, Guin., H. P. Obliquata, Ag. = I. nervosa. LAUDERIA Annulata, (Cl. Java 1, f. 7). — Yillefranche, H. P. Delicatula, h. p. Yillefr. 6, fr. 46). — Yillefranche, H. P. Mediterranea, h. p.— (H. P. Yillefr. 6, f. 45).— Yillefranche, H. P. LICMOPHORA Abbreviata, Ag. {Rhipidophora Lynhyei, var. — Normandie, Bréb. Angliga,K. [PODOSPHENIA] (Y. H. Syn. 46 f. 14).— Assez répandu. Angustata, Gr. [PODOSPHENIA] (Y. H. Syn. 46 f. 6, 7). —Côtes du Nord, Leud. Glavatum, Crouan !!! — Finistère, Crouan. CoMMUNis, Heib. (PODOSPHENIA) (Y. H. Syn. 48, f. 8, 9). Dalmatica, K. [RHIPIDOPHORA] (Y. H. Syn. 47, f. 7). Ré : Petit, Languedoc, H. P. — Assez répandu. Divisa, K. (V. H. Syn. 46, f. 4, 5). — Assez répandu. Elongata, K. = Licm. divisa. Ehrenbergii, E. [PODOSPHENIA] (Y. H. Syn. 47 f. 10, 11).— Répandu. Elegans, Sm.!!! — Méditerranée, Sm. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 255 Elongata, Bail. = GLIMACOSHENIA. Flabellata, Ag. (V. H. Syn. 46, f. 2, 3). — Très répandu, Flabellata, var. splendida, {L. splendida et splendens). ; Méditérannée, Sm. GiL\ciLis, E. [PODOSPHENIA] (V. H. Syn. 46, f. 13). — Répandu. Gracilis, var. 6. Minor. — Normandie, Bréb. Grandis, E. = L. tincta. Hyalina, Gr. [PODOSPHENIA] {V. H. Syn. 48, f. 67).— Marseille, Sm. Jurgensii, Ag. [PODOSPHENIA] (V. H. Syn. 46, f. 48, H). — Normandie, Bréb, ; Côtes-du-Nord, Leud. ; Midi, H. P. Lyngbyei, K. [PODOSPHENIA] (V. H, Syn. 46, f. i).— Très répandu. Meneghiniana, E. =: L. tincta. Nubecula, K. [RHIPIDOPHORA] (V. H. Syn. 48, f. 18). — Nor- mandie, Bréb. Oceanica. = L. tincta. Oedipus, k. [RHIPIDOPHORA] (V. H. Syn. 47 f. 1). —Normandie. Brèb. OvATA, Sm. = Podosphenia Ehrenhergii, var. (V. H. Syn. 47, f. 12), Midi, H. P. ; Villefranche, H, P. ; Finisterre, Grouan. Paradoxa, Ag. [RHIPIDOPHORA] {V. H. Syn. 48, f. 10, 12). - Répandu. Splendens, Grev. = Licm. flahellata, var, Splendida, Grev. = Lient, flahellata. Superba, K. = Licm. tincta. Tenella, k. [RHIPIDOPHORA] (V. H. Syn. 47, f. 7). — Gherbourg, Bréb. ; Finisterre, Grouan. ; Belgique, V. H. Tincta (Ag). Grun. [RHIPIDOPHORA] (V. H. Syn. 48, f. 13-15 =: Rhip. oceanica et superba). — Normandie, Bréb; Finisterre, Grouan. ; Gette, H. P. LITHODESMIUM Undulatum, e. (V. H. Syn. 116, f. 8 - 11). — Belgique, V. H. MASTOGLOIA Angulata, Lew. (H. P. Villefr. 3, f. 22). — Villefranclie, H. P. Apiculata, Sm. Bréb. Diat. 62, f. 387). — Répandu. BisuLCATA, Grun. (V. H, Syn. 4, f. 28). — Villefrancbe, H. P. Bisulcata var. corsicana, Grun. (V. H. Syn. 4, f. 28) — Ville- franche, H. P. "Braunii, Grun. (V. H. Syn. 4, f. 21, 22). — Médoc, Villefranche, H. P. ; Belgique, V. H. Braunii var. pumila (V. H, Syn. 4;, f..23). — Belgique, V. H. 256 LES DIATOMÉES Corsicana = M. bisulcata, var. "Dansei, Thw. (V. H. Syn. 4, f. 18). —Méditerranée, Sm. Guin. ; Médoc, H. P. Elongata, Lewis (Leud, Ceylan, 3, f. 31). — Les Martigues, Brun. Erythrea, Grun. (Grun. 1860, 5, f. 4). — Villefranche, H. P. "ExiGUA, Lew. (V. H. Svn. 4, f. 25, 26). —Médoc, H. P. ; Belgique, V. H. ExiGUA var. gallica ( ? ) Roches de Carolles, Leud. Grevillei, Sm. (V. H. Syn. 4, f. 20). — Alpes et Jura, Brun; Pyré- nées, Smith. HoRYATHiANA, Gruu. (Gruu. 1860, 3, f. 13). — Villefranche, H. P. Laminaris, Ralfs. (Cl. etMoll. n° 153). — Corse, Clève. Marina, Grun. = Orthoneis tnarina. Ovata, Grun (V. H. Syn. 28, f. 5). — Villefranche, H. P. Paradoxa, Grun. (Cl. et Moll. n" 153). — Corse, Clève. Quinquecostata Grun. (Grun. 1860.5, f. 8). — Languedoc, H. P., Grun. ; Villefranche, H. P. Reticulata Grun. (M. J. 1877, 195, f. 4). — Villefranche, H. P. "Smithii Thw. (V. H. Syn. 4, f. 13). "Smithii, Var. amphicephala (V. H. Syn. 4, f. 27). — Médoc, H. P. "Smithii, Var. lacustris (V. H. Syn. 4, f. 14). — Belgique, V. H. Undulata Grun. (Grun. 1860 1, f.^5). — Villefranche, H. P. MELOSIRA Angulata Greg. = Coscinodiscus tniyior^ Greg. *Arenaria, Moore [ORTHOSIRA] (V. H. Syn. 90" f. 1-3 = Gaillo- nella undulata, varians y biseriata. — Très répandu. *BiNDERL\NA, K. (V. H. Syn. 88, f. 16). — Belgique, V. H. Borreri, Grev. (V. H. Syn. 83, f. 5-7 = M. moniliformis). — Très répandu. Borreri, var. hispida, Castr. (V. H. Svn. 85, f. 8). — Villefranche, H. P. *Crenulata, k. (V. H. Syn. 88, f. 3-5 = Mel. italica, aurichal- cea, crenulata). — Très répandu. *Crenulata, var. laevis. (V. H. Syn. 88, f. 19). — Auvergne, Fr. centrale, H. P. *Crenulata, var. tenuis, Grun. (V. H. Syn. 88, f. 9, 10). — Auvergne, Fr. centrale, H. P. ; Lac de Genève, Brun. — Belgique, V. H. *Crenulata, var. valida, (H. V. Syn, 88, f. 8). — Auvergne, H. P. ; Gerardmer, Petit, V. H. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 257 *Decusssata, K. (K. Bac. 3. f, 9'). — Ardèche et Ariège (fossile), Bréb. *Decussata, var. B. ordlxata (K. Bac. 3, f. 7'*). — Ardèche et Ariège (Fossile), Bréb. *DicKiEi, K. (V. H. Syn. 90, f. 10-16). — Fr. centrale, Auveri>:ne, H. P. ; Belgique, V. H. * Distans, E. (V. H. Syn. 8H, f. -21 --23). — Assez répandu. * Distans. var. alpigena. (V. H. Svn. 8H, f. 28-30). — Auvergne, H. P. *DisTANs, var. xivalis, Sm. (V. H. Syn. 8(5, f. 20, 27 = AI. nica- lis Sm.). Alpes et Jura, Brun. Globifera, Hardm. = Podosira Montagnel. *Granulata,E. [ORTHOSIRA]. (V. H. Syn. 87, f. ^-{^2 = M . imnc- . tata Sm.). — Assez répandu. *Granulata, var. curvata. (V. H. Syn. 87, f. 18). — Belgique, V. H. *Granulata, var. spiralis. (V. H. Syn. 87, f. 19-22). — Vosges, Petit. HispiDA, H. P. (H. P. Villel'r. 2, f. 10). — Villefranche, H. P. Hormoïdes, Mont. = Podosira hormoidcs. Italica, K. = M. crenulata. JuRGENSii, Ag. (V. H. Syn. 80, f. 5-8). — Normandie, Breb. ; Villefranche, H. P. ; Belgique, V. H. *JuRGENSii, var. ocTOGONA, Gruu. (V. H. Syn. 9(5, f. 9). — Bel- gique, V. H. Lineata, Ag. — M. Borrcri. *LiRATA, K. et Fatenuis, (V. h. Syn. 87, f. 45). — Gerardmer, V. H., Petit. *LiRATA, var. BiSERiATA, Gruii. (V. H. Syn. 87, f. 0). — Gerard- mer, V. H., Petit. *LiRATA, var. LACUSTRis, Gruu. (V. H. Syn. 87, f. 3). — Vosges, Petit; Fr. centrale, H. P. Ma/'ina, Sm. = Melosira salcata, K. *MiNUTULA, Chauv! ! Falaise, Breb. Mirabilis, Sm. = M. Rœseana var. dentroteres. Moniliformis, Ag. = M. Borreri. Nivalis, Sm. = M. distans var. NuMMULOiDES, Ag. (V. H. Syn. 85, f. 1, 2 — .1/. s-alina). — Très répandu. *Orichalcea, Mert. (Br. Alp. 1, .f. 9 = M. Thompsonii). — Répandu. *RoESEANA, Rab. (V. H. Syn. 89, f. 1-6). — Répandu. *RoESEANA, var. DENDROTERES. (V.. H. Syu. 89, f. 9-13 ~ M, mirabilw Sm.). — Yvetot, Breb. 258 LES DIATOMÉES *RoESEANA, var. SPINOSA. (Sm. B. D. 61, f. 386 = M. spinosa). — Assez répandu. *RoESEANA, var. spiralis. (V. H. Syn. 89, f. 10). — Belgique, V. H. Salina, K. = M. nummuloicles . Spinosa, Grev. = M. Rœseana, var. Subflexiiis = M. rarians, var. SuLCATA, K. (V. H. Syn. 91, f. 19 = M. marina).— Très répandu. SuLCATA, var BiSERiATA, Villefranche, H. P. (V. H. Svn. 91, f. 23). SuLCATA, var. CORONATA, Villefranchc, H. P. (V. H. Svn. 91, f. 17). *Tenuis, k. (V. H. Syn. 88, f. 9-10). — Fr. centrale, H. P. Thompsonii, Hardm. = M. orichalcea. *Varians, Ag. (V. H. Syn. 85, f. 10-15). — Très répandu. *Varians, var. aequalis, Bory ( i ). — Alpes et Jura, Brun. ; Normandie, Breb. *Varians, var. subflexilis. (Sm. B. D. 51, f. 331). — Répandu. Westii, Sm. (V. H. Syn. 91, f. 11, 12). — Normandie, Breb. ; Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefr., H. P. ; Belgique, V. H. MERIDION *GmcuLARE, Ag. (V. H. Syn. 51, f. 10-12 = Mer. verna/c et flabellatuni). — Très répandu. *CiRCULARE, var. ZiNciŒNi, K. (V. H. Syn. 51, f. 17 — M. cir- culare\SiT. 6 = Meridion Zincheni, K.). — Assez répandu. *CoNSTRiCTUM, Ralfs. (V. H. Syn. 31, f. 14, 15). — Très répandu. Marinum, Grcg. = Sceptroneis onarma. Vernale, Ag. =: Meridion circulare Zinckeni, K — Meridion circulare var. MICROPODISCUS Weissflogii, Grun. (Types V. H. n» 11). — Belgique, V. H. NAVICULA Abrupta, Greg. (A. S. Atl. 3, f. 1, 2 — N. lijra var.), — Répandu. Abrupta, var. A. S. Atl. 3 F. 1. — Villefranche, H. P. *AcROSPHAERL\, Brcb. (A. S. Atl. 43, f. 16 == N. gihha et Tabel- laria var.). — Répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 259 *AcuMixATA, Sni. nec. K, (Sm. B. D. 18, f, 164). — Normandie, Breb. ; Auvergne, Sm. *AcuML\ATA, var. OBTUSA, Brcb. ( '! ). — Normandie, Breb. Acus, E. = Synedra suhtilis. *AcuTA, K. nec Sm. (Type V. H. 86). — Paris, Petit; Normandie, Breb. ; Pyrénées, Bclloc. Acitta, Sm. = N. radiosa, var. Acutiuscula, Greg. (T. M. S. 1856, o, f. 21). — Côtes-du-Nord, Leud. Aestiva, Donk. (A. S. Atl. e, f. :26). — Normandie, Breb. V. H. ; Côtes-du-Nord, Leud. *Affinis, e. (V. H. Syn. 13, f. 4). — Très répandu. *Affinis, var. amphirhynchus = ^Y. amphirhynchus . *Affinis, var. producta = N. producta. *Affinis, var. undulata, Grun. (V. H. Syn. 18, f. 6). — Belgique, V. H. Alhnamiiana, Greg. = Cocconeis allmanniana. *Alpestris, Grun. (V, H. Syn. 12, f. 30). — Vosges, Petit; Pyré- nées, H. P. *Alpl\a, Sm. (A. S. Atl. 45, f. 1-4). — Falaise, Breb. *Ambigua, e. (V. H. Syn. 12, f. 5). — Très répandu. *Ambigua, F^ craticcla. (V. H. Syn. 12, f. 6). — Alpes et Jura, Brun. ; Nancy, Lemaire, *Americana, e. (V. H. Syn. 12, f. 37). — Belgique, V. H. *Amphiceros, k. (A. S. kû. 47, f. 25, 26). — Toulouse, H. P. *Amphigomphus, e. (A. S. Atl. 49, f. 32-34). — Très répandu. *Amphioxys, e. nec West. (Shum 1864 2, f. 21). — Falaise, Breb. Ainphioxys, West = Hantzschia amphioxy-'^. * Amphirhynchus, G. (A. S. Ail. 47, f. 27-29). — Très répandu. *Amphisbœna, Bory. (V. H. Syn. 11, f. 7). — Très répandu. *Amphisbœna, var. ^ subs.a.lina. (V. H. Syn. 11, f. 6). — Répandu. Ampliata, Scbm. = N. firma var. scoliopleuroides. **Anglica, Ralfs. (V. H. Syn. 17, f. 11 = N.- tumida Sm.). — Répandu. Anglica, var. v, genuina Grun. — Fossile en Auvergne. Anglica, var. subsalina. (V. H. Syn. 8, f. 31). — Villefranche, H. P. Angulosa, Greg. (V. H. Syn. ,11 f. 10). — Répandu. *Angusta, Grun. = N. radiosa. *Angustata, Sm. (A. S. Atl. 47, f. 23, 24). — Répandu. Apiculata, Breb. (A. S. Atl. 46, f. 56). — Assez répandu. 260 LES DIATOMÉES Ai'is, E. (A. s. Atl. pl« 1^2, f. ifi-23 et 69, f. 41). — Assez répandu. Apis, var. A. S. Atl. 13, f. 32. — Villefranche, H. P. *Aponina, K. (V. h. S\n. 43, f. 15). — Normandie, Breb. *Appendiculata, K. (V. H. Syn. 6, f. 18-30). Appendiculata, var. eœilis- = N. cnjptocephala. Arenaria, Donk. (A. S. Atl. 47, f. 38-41). — Répandu. °Arenicola, Breb. (! !) [AMPHIPRORAJ. Emb. de la Sonniie : Leud. — (Je ne trouve pas cette espèce mentionnée dans Habirshaw ; peut-être est-ce V Aniphiprora arenaria, Breb.). AsPERA, E. (V.H. Syn. 10, f. 13. = STAUROPTERA et STAU- RONEIS) . — " Très répa nd u . *Atmoides, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 13). — Béziers, H. P.; Bel- gique, V, H. *Atomi.is,Gmn. (V.H. Syn. 14, f. U = SYNE DR A Ksih.). — Toulouse, H. P. ; Belgique, V. H. ; La Bourboule (eaux ther- males, Petit. * Avenacea, Breb. = N. radiosa, var. *Bacillaris, Greg. ( V. H. Syn. 13, f. 38). — Auvergne, H. P. *Bacillum, e. (V. H. Syn, 13, f. 8). — Très répandue. *Bacillum, var. minor. (V. H. Syn. 13, f. 10). Fr. centrale, H. P. Baileyana, Grun. (A. S. Atl. 6, f. 36, 37). — Villefranche, H. P. *Balnearis, Grun. (V. H. Syn. 10, f. 8). — Biarritz, H. P. Barclayana, Greg. (A. S. Atl. 6, f. 36, 37). — Cherbourg, Breb.; Finistère, Crouan ; Belgique, V. H. Beyrichiana, a. S. (A. S. Atl. 69, f. 16, 17). — Villefranche, H. P.; Marseille, Rataboul. *BicAPiTATA, Lag. (V. H. Syn. 6, f. 14). — Normandie, Breb.; Pyrénées, II. P.; Ardennes, Petit. *BicEPS, E. (Schum. 1864, 3, f. 36 = N. sphaerophora, var.). Fr. centrale, H. P. ; Normandie, Breb. BicuNEATA, Greg. (A. S. Atl. 50. f. 37). — Côtes-du-Nord, Leud. *BiNODis, Sm. (V. H. Syn. Suppl., f. 33). — Répandu. BiROSTRATA, Greg. (Greg. M. J. 1855, 4, f. 15). — Villefranche, H. P. BisuLCATA, Lag. (A. S. Atl. 49, f. 17). — Manche, Leud. Blanda, a. s. (A. S. Nords-Diat. 3, f. 37). — Manche, Leud. *BoHEMicA, E. (A. S. Atl. 49, f. 43-47). — Normandie, Breb. Bomboides, a. s. (A. S. Atl. 13, f. 36-38). — Villefranche, H. P. ; Belgique, V. H. BoMBUS, E. (A. S. Atl. 69, f. 38, 39). — Répandu. BoMBUS, var. major. ( ). — Villefranche, H. P. *BoREALis, E. (A. S. Atl. 45, f. 15 = N. Hehridensis, Greg. :^ N. latestriata, Greg.). — Très répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 261 *BoREALis, var. carracana, E. ( ). — Alpes et Jura, Brun, *Brachysira, Breb. (V. H. Suppl., f. 31). — Belgique, V. H. *Braunii, Kz, (A. S. Ail. 45, f. 77, 78). — Normandie, Breb.; Belgique, V. H. *Brebissonii, K. (A. S. Atl. 44, f. 17-19). — Très répandu. *Brebissonii, var. angusta, Grun. (Grun. 1860, 3, f. 18). — Paris, Petit. *Brebissonii, var. diminuta (V. H. Syn. 5, f. 8). — Fr. centrale, Auvergne, Pyrénées, H. P. *BREBissoNif, var. ovalis, H. P. (A. S. Atl. 44, f. 17). — Auver- gne, H. P. *Brebissonii, var. subproducta (V. H, Syn. 5, f. 9). — Auvergne, H. P. ; Belgique, V. H. Brevis, Greg. (V. H. Syn. 11, f. 19). — Languedoc, Guin.; Côtes- du-Nord, Leud. ; Belgique, V. H. Brevis, var. elliptica (V. H. Syn. 11, f. 18). — Belgique, V. H. *BuHLNEiHMn, Grun. (V. H. Syn. 14, f. .6). — Béziers, H. P.; Belgique, V. H. Californiga, Grov., var elliptica, H. P.). (H. P. Villefr. â, f. 7). — G. de Gascogne, H. P. Californiga, var. A. S. atl. 3, F. 16. — Villefranche, H. P. Cancellata, Donk. (V. H. Suppl., f. 16 = N. trimcata). — Répandu. Cancellata, var. scaldensis (V. H. Syn. Suppl., f. 17). — Bel- gique, V. H. *Carassids, E. (A. S. Atl. 6, f. 30 = N. lacustris). — Midi, Guin. ; Normandie, Breb. *Cardinalis, K. (A. S. Atl. 44, f. 1). — Falaise, Breb. ; Alpes et Jura, Brun.; Belgique, V. H. Caribœa, F^ a. s. atl. 70, f. 48. — Villefranche, H. P. Caribœa, var. A. S. nords. diat. 1, f. 40. — Villefranche, H. P. Garinifera, Grun. (A. S. Atl. 2, f. 12). — Villefranche, H. P. Carinifera, var. densestriata (A, S. Atl. 70, f. 42). — Ville- franche, H. P. Carracana, E. = N. horealis, E. var. *Cesatii, Rab. (V. H. Syn. 8, f. 55). —Belgique, V. H. *CiNCTA, E. (V. H. Syn. 7, f. 13, 14). — Assez répandue. *CiNCTA, var. LEPT0CEPHALA, Brcb. ( ). — ClxWata, Greg., nec. E. (A. S. Atl. 70, f. 50). — Répandu.) Clavata, var. elliptica, A. S. (A. S. Atl. 3, f. 13). — Manche, Leud. Clavata, var olongata, H. P. (Villefr. 5, f. 37). — Villefranche, H. P. 262 LES DIATOMÉES Clavata, var. A. S. nords, 1. f. 33. — Villefranche, H. P. Clavata, var. donk. br. diat. 1, f. 8. — Villefranche, H. P. Clavaia, E. nec. Greg. = N. lyra. Clepsydra, Donk. (V. H. Syn. 48, f. 39 = N. pectinalis, Breb.). — Cherbourg, Breb. ; Côtes-du-Nord, Leud; Languedoc, N. P. Cluthensis, Greg. (Greg. D. G. ■!, f. 2). — Côtes-du-Nord, Leud. Constricta, Grun., nec. E. (A. S. Atl. 12, f. 65). — Villefranche, H. P. Contenta, Grun = Diadesmis biceps, Arnott. Contexa, Sm. = ScoHopleura latestriata. Costulata, Grun. (V. H. Syn. Suppl., f. 15). — Belgique, V. H. Crabro, e. (A. S. Atl. 69, f. 1). — Répandu. ^Crassinervia, Breb. [VAN HEURCKIA] (V. H. Syn. 17, f. 4). — Répandu. Crucicula (Sm.), Donk. (V. H. Syn. 10, f. 1 = STAURONEIS Sm.). — Assez répandu. Crucicula, var. protracta (V. H. Syn. Suppl., f. 17). — Belgique, V. H. *Cryptocephala, K. (V. H. Syn. 8, f. 5 = N. Ehrenhergii, K. ; JV. appendiculata, var exilis, Grun.). — Très répandu. *Cryptocephala, var. angustata = N. angustata, Sm. *Cryptocephala, var. intermedia (V. H. Syn. 8, f. 10). — Nor- mandie, Breb. *Cryptocephala, var. lata ( ). — Norman- die, Breb. *Cryptocephala, var. parvissima (V. H. Syn. 8, f. 2-4 ?). — Nor- mandie, Breb. *Cuspidata, k. (V. H. Syn. 12, f. 4). — Très répandu. *Cuspidata, var. craticula (V. H. Syn. 12, f. 6). — Normandie, Breb. *Cuspidata, var alpestris, Brun. (Br. Alp. 6, f. 6). — Alpes, Brun. *CuspmATA, var. 6. fulya ( = iV. fulva, E.). — Normandie, Breb.; Paris, Petit. *CuspiDATA, var. halophila (V. H. Syn. Suppl., f. 30). — Médoc, H. P.; Belgique, V. H. Cyprinus, E. (V. H. Syn. 7, f. 3). — Très répandu. *Dactylus, k. (a. s. Atl. 42, f. 6). — Assez répandu. Dalmatica, Grun. (A. S. Atl. 8, f. 58, 59). — Villefranche, H. P. *DiCEPHALA, K. (V. H. Syn. 8, f. 34). — Très répandu. *DicEPHALA, var. LAEVis ( ). — Normandie, Breb. *DicEPHALA, var. MINUTA (V. H. Syn. 8, f. 33). — Fr. centrale, H. P. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 263 DiD\-iiA, E. (A. S. AU. 13, f. 1-3). — Très répandu. Diffusa, A. S. (A. S. Atl. 2, f. 28). Digito-Radiata (V. II. Syn. 7, f. 4). — Golfe de Gascogne, Ville- franche, P. P.; Belgique. V. H. DiRECTA, Sm. (A. S. Atl. 47, f. o). — Répandu. Dirhynchus = N. rliyncocepliala, var. amphiceros. *DissiMiLis, S m. (Sm. ann. 1855, 55, f. 6). — Pyrénées, Sm. DisTANS, Sm. (A. S. Atl. 46, f. 11-14). —Répandu. *DivERGENS, Sm. (A. S. Atl. 44, f. 6, 7). —Répandu. *DuBiA, E. (A. S. Atl. 49, f. 24 = N. Peisonis, Grun.). — Midi, H. P.; Belgique, V. H. Ehrenhergii, K. = N. cryptocephala. Elegans, Sm. (Sm. Brit. Diat. 10, f. 137). — Cherbourg, Breb. "Elliptica, K. nec. Sm. (A. S. Atl. 7, f. 29-32 = N. ovalis, Sm.). — Très répandu. "Elliptica, var. extenta, Sm. (Sm. B. D. 16, f. lo3). — Tou- louse, H. P. "Elliptica, var. minutissima (V. H, Syn. 10, f. 11 == N. parmula, Breb, eipuella, Shum). — Répandu. "Elliptica, var. oblongella (V. H. Syn. 10, f. 12). — Pyrénées, H. P.; Belgique, V. H. Elliptica, Sm. nec. K. = N. Smithii, Breb. Elongata, Greg. = N. pandura, var. Entomon, e. F*, A. S. atl. 13, f. 48. — Villefranche, N. P. Entomon, F^ a. s. nords. diat. 1, f. 13. — Manche, Leud. EuDOxiA, A. S. (Atl. 3, f. 39, 40). — Villefranche, H. P. ExcAVATA, Grev. (A. S. Atl. 3, f. 22-25). —Villefranche, H. P. Excavata, var. A. S, atl. 3 F. 23. — Villefranche, H. P. ExcENTRicA. Grun. (V. H. Syn. 50, t. 6, 7 = N. liber, var.). — Côtes-du-Nord, Leud.; Languedoc, H. H. ExEMTA, A. S. (A. S. Nords. Diat. % f. 5). — Gôtes-du~Nord, Leud. ExEMTA, var. A. S. atl. 69, f. 13. — Villefranche, H. P. *ExiGUA, Greg. (V. H. Syn. 8, f. 32). — Normandie, Breb. *Exilis, k. (V. H. Syn. 12, f. 11, 12). — Assez répandue. *ExiLissiMA, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 30). — Belgique, V. H. Extenta, Sm. = N. elliptica^ var. *Falaisensis, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 4). — Falaise, Belgique, V. H.; Auvergne, H. P. Fenzlii, Grun. = N. Grunowii. *FiRMA, K. (A. S. Atl. 49, f. 3). — Répandu. *FiRMA, Forma sporangialis = Perizonium Braunii. *FiRMA, var. scoliopleuroipes (A. S. Atl. 49, f. 4 = iV. ampliata). — Normandie, Breb.; Paris, Petit. — Fossile en Auvergne. *FiRMA, var. (3, Sm. (Sm. ann. 1863, 63, f. 1). — Auvergne, Pyrénées. 264 LES DIATOMEES *FiRMA, var. Y, Sm. ( ). — Pyrénées, Sm. *FiRMA, var. e., Kitton ( ). — Normandie, Follis, E. = iV. inflata. *FoNTiNALis, Grun. (V. H. Syn. 12, f. 33). — Belgique, V. H. FoRCiPATA, Grev. (A. S. Atl. 70, f. 17). — Répandu. FoRCiPATA, var. densestriata (A. S. Atl. 70, f. 14-lo). — Ville- franche, H. P. FORCIPATA, var. versicolor (A. S. Atl. 70, f. 18). — Yillefranche, H. P. FoRCiPATA, var. A. S. atl. 70, F. 18. — Villefranclie, H. P. °FoRMOSA, Greg. (A. S. Atl. 8, f. 12). — Normandie, Breb.; Médoc, H. P.; Belgique, V. H. Fortis, Greg. (A. S. Atl. 46, f. 19-22). — Côtes-du-Nord, Leud.; Languedoc, Guin. Fulva, E. = iY. citspidata, var. FuscA (Greg.), Ralfs (A. S. Atl. 7, f. 2-4 N. Smithii, var. i3 = N. hi/perborea, Grun.). — Très répandue. FuscA, var. delicata, A. S. (A. S. Atl, 7, f. 1). — Villefranclie, H. P. FuscA, var. A. S. atl. 7, f. 7. — Viilefranche, H. P. FuscATA, Shum. (O'^leara, J. D. 32, f.'4). — Côtes-du-Nord, Leud. FusiFORMis (Grun. M. J. 1877. 193, f.,11). — Marseille. Grun. FusiFORMis, var. ostrearia, Grun. (V. H. Syn. 14, f. 33). — Mar- seille, Grun. Fusiformis, E. = Pleurosigma acuminatum. *Gastrum, Donk. (V. H. Syn. 8, f. 2o). — Belgique, V. H. Gemina, a. s. (A. S. Atl. 13, f. 4-9). — Manche, Leud.; Golfe de Gascogne, Viilefranche, H. P. Gemmata, var. mediterranea, Grun. — Viilefranche, H. P. *Gentilis, Donk. (A. S. Atl. 42, f. 2). — Bourges, H. P. *GiBBA, E. (A. S. Atl. 45, f. 46-51). — Très répandu. *GiBBA, var. BREvisTRiATA. V. H. Sjn. 6, f. 5). — Normandie, Breb. ; Belgique, V. H. Gibbernla, K. = N. limosa var. *Clobiceps, Greg. (V. H. Syn. Suppl. f. 13). — Belgique, V. H. *Gracilïs, e. ncc Sm. (V. H. Syn. 7, f. 7, 8). — Très répandu. *Gracilis, var. laevis, K. (= N. lacvisK.). — Alpes et Jura, lac de Genève, Brun. Gracilis, Sm. = iY. lanceolata K. *Gracillima, Pritch. (V. H. Syn. 6, f. 24). — Assez répandu. Granulata, Breb. (A. S. Atl. 6, f. 15, 16). — Répandu. *Gregaria, Donk. (V. H. Syn. 8, f. 12-15). — Normandie, Breb. ; Toulouse. H. P.; Belgique, V. H. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 265 Gregorii, Ralfs. (A. S. Nords. Diat. 2, f. 22). — Ré, Petit; Ville- franche, H. P. Gregoriana, Grev. = N. lyra. Grunowii, 0. Ab. (Q. Ab. J. D. 31, f. 17. V. H. Syn. il, f. 5 = : Guinard. 278 LES 1)IAT0MÉES *OvALi.s, Ariiott. {V. H. Syn. 09, f. rM>). — Assez répandu. *Palea. K. (V. H. Syn. <)9, f. 2-2. = Nfz Kutzingiana). — Très répandu. *Palea, v;ir. debilis, Grun. (V. H. Syn. H9, f. 28-29 = Syn. dehlUs K). Normandie, Bréb. *Palea, var. exius, Grun. ( ? ). — Normandie, Bréb. ; La Bourboule (Eaux thermales), Petit. *Palea, var. minuta, (V. H. Syn. 69, f. 23). — Normandie, Bréb. *Palea, var. tenuirostris, (V. H. Syn. 69, f. 31). — Auvergne. H. P. ; Beliiique, V. H. *Paleacea, Grun. (V. H. Syn. 68, f. 9-10). — Belgique, V. H. Panduriformis, Greg. (V. H. Syn. 58. f. 1-3). — Mousse de Corse, Bréb. ; Golfe de Gascogne, Villefrancbe, H. P. Panduriformis, var. minor, (V. H. Syn. o8, f. 4). — Villefrancbe, H. P. Par ado jm = BAC IL ABU. "Parvula, Sm. (Sm. B. D. 13, f. 106). — Répandu. Pecten, Brun. = Synedra crotoneu-ns. *Perpusilla (V. H. Syn. 69, f. 8). — Normandie, V. H. ; Paris, Petit ; Pyrénées, Belloc. Petitiana, Grun. (V. H. Syn. 62, f. 6). — Emb. de la Somme, Leud. Plana, Sm. (V. H. Syn. o8 f. 10, 11). — Répandu. Punctata — TRYBLIONELLA. Quarnerensis, Grun, var. ^. (Grun. 1862, 12, f. 6. = ,Y. dls- tans ?). — Villefrancbe. *Recta, Htz. (V. H. Syn. 67, f. 17, 18), — Normandie Breb. ; Centre, Auvergne, H. P. ; Belgique, V. H. Reversa, Sm. (V. H. Syn. 70, f. 4). — Répandu. "Rigida, (K), Grun. (V. H. Syn. 66. f. 2-5. Amphipleura ngmoidea et rigida. — Ntz. sigma, var.). — Répandu. "Rigida, var. rigidula, Grun. (V. H. Syn. 66, f. 8). — Médoc H. P. ; Relgique, V. H. RoSTRATA, Grun. (V. H. Syn. 70, f. 10, 11). — Normandie, Breb. "Salinarum, Grun. (V. H, Syn. 37, f. 18). — Normandie, Breb. ; Belgique, V. H. *Scalarts, Sm. (V. H. Syn. 60, f. 14, 15). — Répandu. *Serians, Rab. (V. H. Syn. 59, f. 23). — Normandie, V. H. Schweinfurthii, Grun. (V. H. Syn. 67, f. 3). — Normandie Breb. ; Manche, Leud. "Sigma, (K) Sm. (V. H. Syn. 65, f. 7, 8). — Très répandu. Sigma, var. genuina. (Types V. H. 195). — Normandie, V. H. Sigma, var habirshawii. (V. H. Svn. 66, f. 4). — Villefranciie, H. P. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 279 Sigma, var. intercedens, Gun. (V. H. Syn. 60, f. 1). — Ville- franche, H. P.; Belgique, V. H. * Sigma, var subcapita — N. Clausii. "SiGMATELLA, Greg. (V. H. Syn. 66, f. 6 = N. curvula, Sm.). — Répandu. SiGMATELLA, var. suBRECTA. (V. H. Syn. 66, f. 3). — Paris, Petit; Biarritz, H. P. *SiGMOiDEA. (K) (Sm.). (V. H. Syn. 63, f. 5-7 = Ntz. elongata, Hass.). — Très répandu. *SiGMOiDEA, var. uxDULATA, Petit. (Petit, Paris, f. 6). — Paris, Petit. *SiNUATA, Sm. (V. H. Sjn. 60, f. 11 = Denticula sinuata). — Répandu. Smithii, Pritcli. = N. spectahilis. Socialis, Greg. = BAC ILL ARIA. Spathulata, Breb. (V. H. Syn. 62, f. 7, 8). — Répandu. Spathulata, var. hyalina. (V. H. Syn. 62, f. 9). — Normandie, Breb. Spectabilis, Sm. (V. H. Syn. 67, f. 8, 9 = i\7^. Smithii). — Assez répandu. *Stagnorum, Rab. (V. H. Syn. o9, f. 24). — x\uvergne, Toulouse, H. P.; Toulouse, Comère. *Subtilis, (K), Grun. (V. H. Syn. 41, f. 18). — Répandu. *Tabellaria, Rab. (V. H. Syn.' 60, f. 12, 13 = Denticzda Tabel- laria). — Répandu. *Tabellarta, var. capitata. (Brun. Alp. 9, f. 20). — Alpes et Jura, Brun, Taenia, Sm. = Ci/lindrotlieca, gracllis. *Tenuis, Sm. (V. H. Syn. 67, f. 16). — Très répandu. *Tenuis, var. MEDIA. (V. H. SjH. 63, f. 2, 3 == Ntz. média). — Assez répandu. *Thermalis, Auessw. (V. H. Syn. o9, f. 20). — Répandu. Thermalis, var. Actiuscula = Ntz. actiuscula. TryhlioneUa, Htz. = Tryhlimielta Hantzschiana. Tumida, Htz. = Ntz. sinuata. Valida, Cl. (V. H. Syn. 64, f, A, o). — Villefranche, H. P. Vermicularis, k. (V. H. Syn. 64, f. 2). — Assez répandu. Virgata = HANTZSCHIA. "Vitrea, Norm. (V. H. Syn. 67, f. 10). — Répandu. VivAX, Sm. nec Htz. (V. H. Syn. 62, f. 1) — Assez répandu. Vitaoo, Htz. = N. amphioxys, var. ODONTELLA = BWDULPHIA. 280 LES DIATOMÉES ODONTIDIUM *Anceps, Griin. (V. H. Syn. ol, f. 5-8 = Odonlidiuni capi- tatum et Fragilaria capitata). — Alpes et Jura, Brun.; Pyrénées, H. P. ; Belgi({ue, V. H. *Anceps, var. anomalum. (V. H. Syn. 51, f. 9 = Od. anomaluni = Frmgilaria anomalci). — Assez répandu. Anomalum, Sm. = Od. anceps, var. Capitatum = Od. anceps. Glaciale, K. = Od. hyemale, var. turgidum. Harnssonn = FRAGILARIA. *Hyemale, Lyngb. (V. H. Syn. 51, f. 1,2). — Très répandu. *Hyemale, var. mesodon. (V. H. Syn. 51, f. 'ô, 4 = Od. mesodon, K.). — Très répandu. *Hyemale, var. turgidum, K. (Rab. d. 115 = Od. iurgidum et glaciale). — Alpes et Jura, Brun ; Pyrénées, H. P. ; Belgique, V. H. Informe = Fragilaria Harrissonii, var. Marinum, Grun. (Grun. 1862, 8. f. 23). — Côtes-du-Nord, Leud. Mesodon, K. = Od. Ityemale, var. Mutahile, Sm. = FRAGILARIA. Parasiticum, Sm. FRAGILARIA. Pinnatum, K. = Fragilaria mutabilis. TabellaîHa = Fragilaria construens. Turgidu7n = Od. hyemale^ var. OKEDENIA înflexa, Eul. (V. H. T. n» 167 = AMPHIPLEURA, Breb.). — Normandie, Breb., V. H.; Chaussey, Biarritz, Leud. ORTHONEIS BiNOTATA, Grun. (V. H. Syn. 28, f. 7). — Très répandu. FijVibriata, Br. (V. H. Syn. 28, f. 3). — Méditerranée, Breb., Guin., H. P. FiMBRiATA, Br. (V. H. Syn. 28^ f. 3). — Méditerranée, Breb. ; Guin, H. P. Maxima, Grun. (Grun. 1863, 13,f. 1 = MASTOGLOIA). —h^ï\- guedoc, Guin. Splendida, Greg. (V. H. Syn. 28, f. 1, 2 = Coeconeis Morissii Sm). — Répandu. Orthosira ^ Melôsira, LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 281 Perizonium Braunii = Forme sporangiale du Navicula firma. PERONIA Erinacea, Breb. (V. H. Syn. 36, f. 16. — Gomphonema fibula) . — Normandie, Breb. ; Belgique, V. H. PLAGIODISCUS Nervatus, Grun. (Grun. M. J. 1877, 194, f. 9). — Palavas, Gui- nard. PLAGIOGRAMMA Gregorianum, Grev. (V. H. Syn. 36, f. 2 = Denticula staicro- phora Greg). — Assez répandu. In-EQUALe, Grev. (M. J. 1839, 10, f. 10). — Côtes-du-Nord, Leud. Ornatum (Greg). Ralfs. (V. H. Syn. 36, f. 3). ^ afarseille, Gui- nard. Pygmaeum, Grev. var. h. p. yillefr. F. — Villefranche, H. H. Van heurckii, Grun. (V. H. Syn. 36, f. 4). — Belgique, V. H. PLEUROSIGMA *Acuminatum (K), Grun. nec Sm. (V. H. Syn. 2J, f, 12 = PL lacustre, Sm.). — Très répandu. Acuminatum, Sm. = PL scalprum Grun. Aestuarii, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 8). — Très répandu. Affine, Grun. (V. H. Svn. 18, f. 9). — Manche. Leud. ; Belgique, V. H. Angulatum, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 2-4). — Très répandu. *Attenuatum, K. (V. H. Syn. 21, f. 11). — Très répandu. Balticum, Sm. (V. H. Syn. 20 f. 1). — Très répandu. Balticum, var. p. = PL Brehissonnii. Balticum, var. y. Sm. (Sm. B. D. 22, f. 207). — Normandie, Breb. ; Brebissonnii, Grun. (V. H. Syn. 21. f. 6 = Pt. balticum, var. 3. = PL scalprum, Ralfs nec Grun.). ■ — Assez répandu. Compactum = DONKINIA. Curvulum, Grun. (V. H. Syn. 21, f. 3). — Assez répandu. Décorum, Sm. (V. H. Syn. 19, f. 1). — Très répandu. Décorum, var. Dalmaticum. Grun. — Villefranche, H. P. Delicatulum, Sm. (Sm. B. D. 21, f. 202). — Très répandu. Distortum, Sm. (Sm. B. D. 20, f. 210). — Répandu. Elongatum, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 7). — Répandu. 282 LES DIATOMÉES Eximimn = COLLE TONEMA. Fasciola, Sm. (V. H. Syn. 21, f. 8). — Répandu. Fasciola, var, sv.lcata, Cl. ( ' ). — Emb. de la Seine. FoRMOSUM, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 4). — Répandu. GiGANTEUM, Grun. (Grun. 1860, 4, f. 1). — Côtes-du-Nord, Leud. Gracilentuni, Rab. = PI. Kutzingii. Hippocampus, Sm. (V. H. Syn. 20, f. 3). — Répandu. Intermedium, Sm. (V. H. Syn. 18, f. 6). — Côtes-du-Nord, Leud. *KuTziNGii, Grun. (V. H. Syn. 21, f. 11 = PL gracilentum, Rab.). — Répandu. *Lacustre (V. H. Syn. 21, f. 12). — Assez répandu. Lanceolatum, Donk, {Donk. T. M. S. 1858, 3, f. A). — Normandie, Breb. ; Côtes-du-Nord, Leud. Littorale, Sm. (Sm. B. D. 22, f. 214). Marinum, Sm. (V. H. Syn. 21, f. 9). — Normandie, Breb. ; Bel- gique, V. H. Marinum, Donk. (T. M. S. 1858, 3, f. 3). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefr., H. P. Minutum = DONKINLi. Naviculaceum, Breb. (V. H. Syn. suppl. f. 35 = P/. transversale). — Répandu. NicoBARicuM, Grun. (V..H. Syn. suppl. f. 34). — Belgique, V. H. NoDiFERUM, Grun. (V. H. Syn. 21, f. 13). — Normandie, Breb. ; Belgique, Y. H. NuBECULA, Sm. (Sm. B. D. 21, f. 201). — Cberbourg, Breb. Obscurum, Sm. (Sm. B. D. 20, f. 206). — Assez répandu. Parkerii, Harrisson, (V. H. Syn. 21, f. 10). — Normandie, Breb.; Belgique, V. H. Prolongatum, Sm. (Sm. B. D. 22, f. 212). — Côtes-du-Nord, Leud.; Cberbourg, Breb.; Languedoc, Guin. QuADRATLTvi, Sm. (V. H. Syu. 18, f. 1). — Répandu. Rectum = BONKINIA. Reversum, Greg. (Greg. l). C. 6, f. 10). — Médoc.H. P. !! Ridigum, Sm. (V. H. Syn. 19, f. 3). — Répandu. Robustum, Grun. — Cannes, Menton, H. P. Scalpellum (K). Ralfs. (??). — Normandie, Breb. *ScALPR0iDES, Rab. (V. H. Syn. 21, f. 1). — Assez répandu. *Scalprum, Grun. nec Ralfs. (V. H. Syn. 20, f. \ = R. acuminatmn Sm. nec Grun.). — Toulouse, H. P.; Languedoc, Guin. *ScALPRUM, var. Gallica, Grun. (Type V. H. n° 172). — Norman- die, Grun. Scalpruniy Ralfs. nec Grun. = PI. Brebissonniï. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 283 Speciosum, Sm. (Sm, B. D. 20, f. 197). — OHes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P. *Spencerii, Sm. (Sm. B. D. 22, f. 21o). — Répandu. Strigilis, Sm. (V. H. Syn. 20, f. 2). — Côtes-du-Nord, Leud.; Cherbourg, Breb.; Emb. de la Seine, Manoury. Strigosum, Sm. (V. H. Syn. 19, f. 2) — Répandu. Tenuissimum, Sm. (Sm. B. 1). 22, f. 213). — Gôtes-du-i\ord, Leud.; Languedoc, Guin,, H. P. Transi'ersale, Sm. = PL nainculaceum, Breb. ^YA^•SBECKII, Donk. (T. M. S. 1858, 3, f. 7). — Normandie, Cher- bourg, Brel).; Côtes-du-Nord, Leud. PODOCYSTIS Adriatica, K. (V. H. Syn. oo, f. 8 = Euphyllodium spatulafum = Dori/pliora elef/arts, Hoper). — Assez répandu, PODOSIRA Adriatica (K). Grun. (V. H. Syn. 84, f. 20 = Pi/xidicula). — G. de Gascogne, Villefranche, H. P. Delicatula, Grun. (V. H. Syn. 84 f. 19). — G. de Gascogne, H. P. HoRMOiDES, K. (V. H. Syn. 84, f. 3). — Répandu. Maculata, Sm. = HYALODISCUS. MoNTAGNEi, K. (V. H. Syn. 84, f. 11, 12). — Très répandu. Numriiuloides, E. = Podos. honnoides. PYXIDICULA Adriatica, E. = PODOSIRA. Major, K. ( ! ). — Cherbourg, Breb. 3IEDITERRANEA, Gruu. (V. H. Syn. 95, f. 15, 10). — G. de Gascogne, Villefranche, H. P. Operculata = CYCLOTELLA. Raphidoglea = Berkeleya, RAPHONEIS Amphiceros, e. (V. H. Syn. 36, f. 22, 23), — Océan, Leud., V. H., H. P. Belgica, Grun. — (V. H. Syn, 36, f. 25). — Belgique, V. H. Fasciolata, e. (Jan. et Rab. 1, f. 18-20). — Côtes-du-Nord, Leud., Ré, Petit. 284 LES DIATOMÉES Gemmifera, E, (V. H. Syn. 46, f. 31). — Mousse de Corse, Cher- bourg, Breb. LiBURNiCA, Grun. (V. H. Syn. 36, f. 33 = Cocconeis nitida, Greg.). — Côtes-du-Nord, Leud.; Villefranche, H. P.; Bel- gique, V. H. LoRENZiANA, Gruii. = COCCONEIS. LusiTANicA, Rab. ( ! ). — Lan- guedoc, Guinard. Pretiosa, E. (V. H. Syn. 36, f. 25). — Cherbourg, Breb. Mediterranea, Grun. (Grun. 4862, 7, f. 7), — Corse, Grun. Rhombus, e. (V. H. Syn. 36, f. 20, 21). — Assez répandu. ScuTELLOiDEs, Gruu. (Gruu. 1862, 1, f, 34). — Côtes-du-Nord, Leud. Surirella, Grun. (V. H. Syn. 36, t. 26, 27). — Cherbourg, Breb.; Villefranche, H. P.; Belgique, V. H. Surirella, var. australis. (V. H. Syn. 36, f. 27 ^J.). — Belgique, V. H. RHABDONExMA Adriaticum, K. (V. H. Syn. 54, f. 11-13). — Très répandu. Arcuatum, K. (V. H. Syn. 54, f. 14-16). — Très répandu. MiNUTUM, Grev. (V. H. Syn. 54, f, 17-21). — Très répandu. RHIZOSOLENIA Castracani, h. p. (H. P.Yillefr., 6, f. 42). — Villefranche, H. P. FoRMOSA, H. P. (Villefr., 6, f. 43). — Villefranche, H. P. iMBRiCATA, Br. (V. H. Syn. 79, f. 5, 6). — Villefranche, H. P. RoBUSTA, Norm. (Prilch. Inf. 8, f. 42). — Villefranche, H. P. Setigera, Br. (V. H. Syn. 78, f. 6-8). — Villefranche H. P. ; Bel- gique, V. H. Shrubsolii, Cl. (V. H. Syn. 79, f. 11-13). — Saint-Jean de Luz, Temp. et Petit. Stolterfothii, h. p. (H. P. Villefr., 6, f. 44 = Eucampia striata Stolt). —Villefr., H. P. Styliformis, Br. (V. H. Syn. 78, f. 1-5). — Manche, Leud. ; Villefr., H. H. ; Belqique, V. H. Temperi, h. p. (H. P. Villefr., 5, f. 40). — Villefranche, H. P. RHOICOSPHAENIA *CuRVATA, Grun. (V. H. Syn. 26, f. 1-3). — Très répandu. *Fracta, Shum. ( ) Paris, Petit. Marina, Grun. (V. H. Syn. 26, f. 4 = Rh. curvata, var.). —Très répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 285 n'ANHEURCKii, Grun. (V. H. Syn. 26, f. 5-9). — Belgique, V. H. SCEPTRONEIS Caduceus, E. (V. H. Syn. 37, f. 5). — Villefranche, H.l>. ; Belgi- que. V. H. Marina (Greg). Grun. (V. V. Syn. 37, f. 2 = MERIDION, Greg). — Côtes-du-Mord, Lcud. SCHIZONEMA Amplius, Grun. (V. H. Syn. 13, f. 3 — Sch. ructilans var.). — Brun, V. H. ; Finesterre, Crouan. Apiculatum, Ag. (V. H. Syn. 16, f. 4-9). — Normandie, Breb. ; Finisterre, Crouan. Balticum = Berkeley a rutilam^ ? ? CoMoiDEs, Sm. (V. H, Syn. 16, f. 3). — Normandie, Breb. ; Finis- terre, Crouan. ; Côtes-du-Nord, Leud. Confertum, Sm. (Sm. B. D. 57, f 309). — Languedoc, H. P. Guin. ; Finisterre, Crouan. CoRYMBOsuM, Ag. (V. H. Syu. 10, f. 21). ~ Normandie, Breb. ; Finisterre, Crouan, Crinoideum, Hart. ( ? ). — Finisterre, Crouan. Crinoideum, var, tortuosum, Crouan. ( ? ). — Finisterre, Crouan. Cruciger, Sm. (V. H. Syn. 16, f. 12). — Assez répandu. Dillioynu, Ag. = BERKELEY A. Flavum, K. ( ? ). — Finisterre, Crouan. Floccosum, K. (V. H. Syn. 15, f. 12). Trouville, V. H. Grevillei, Sm. (V. H. Syn. 15, f. 2 = Sch. quadripunctatum) . — Répandu. Helminthosum, Chauv. (Sm. B. D. 36, f. 355). — Normandie, Breb. ; Finisterre, Crouan. HoFFMANNii, Ag. ( ? = Sch. rutilcins, var.). — Finisterre, Crouan. Hyalinum, k. (V. H. Syn. 15, f. 5). — Finisterre, Crouan. Lnj)licatuin = Berkeleya rutilans. Lacinatum, Hart. (V. H. Syn. 15, f. 25). — Finisterre, Crouan. Lacustre. Ag. = Sch. suhcohœrens. Ladipicola, Grun. (V. H. Syn. 15, f. 29). — Cherbourg, V. H. Lineatum, k. ( ? ). — Finisterre, Crouan. Lutescens, k. ( ? ). — Finisterre, Crouan. Mesogloioides, k. (V. H. Syn. 15, f, 27 = Dickeia 2iin7iala). — Côtes-du-Nord, Leud. 286 LES DIATOMÉES MmuTUM, K. (V. H. Syn. 15, f. 41). — Cette, H. P. Molle, Sm. (V. H. Syn. 13, f. 22-24), — Finisterre, Crouan. MucosuM, K. (V. H. Syn. 13, f. 19). — Assez répandu. *Neglectum, Breb. (V. H. Syn. 7, f. 10). — Répandu. *Neglectum, Var. acuminatum, Br. (Alpes et Jura ). Ohtusum = BERKELEY A. Parasiticum = BERKELE TA . Penicillatimi = Scli. ramosissimam. Prostraium = BERKELE YA, Quapripunctatwn "^ Sch. Gv^evillei. Ramosissimltvi, Ag. (V. H. Syn. 13, f. i =r Sch. pcniciJlalnm, K.). — Répandu. Ramosissimum, var. setaceum (V. H. Syn. 13, f. 13). — C:ilvados, V. H. ; Finisterre, Crouan. Rutilans = BERKELEY A. Smithii, Ag. (V. H. Syn. 13, f. 33). — Répandu. SoRDiDUM, K. { ? ). — Finisterre, Crouan. * SuBCOHAERENS, Tliev. ((V. H. Syn. 13, f. 40). = NAVICULA et COLLETONEMA. Thwaitesii, Grun. (V. H. Syn. 13, f. 38, 39). — Villerranche H. P. ToRQUATUM, Sm. (V. H. Syn. 13, f. 21). — Côtes-du-Nord, Lud. ; Finisterre, Crouan. -Vulgare, Heib. (V. H. Syn. 17, f . 6 = VAN HEVRCKLX). — Très répandu. VuLGARE, var. LAcusTRis, Brun. ( ). — Alpes et Jura, Brun. SCOLIOPLEIRA Adriatica, k. (V. H. Syn. — Se. tumida, var.). — Nur- mandie, Breb. Jennerii = Scol. tumida. Latestriata, Grun. (V. H. Syn. 17, f. 12 = Nar. convexa, Sm.). Océan, Breb.. Leud, H. P. Tumida, Rab. (V. H. Syn. 17, f. 11-12 = Navicula et Scoliopl. Jennerii). — Très répandu. Westii, Sm. (Sm. B. D. 16, f. 133 = NAVICULA). — Répandu. STAURONEIS *AcuTA, Sm. [PLEUROSTAURON] (V. H. Syn. 4, f. 3). — Nor- mandie, Breb. ; Belgique, V. H. *Amphicephala, k. (V. H. Syn. 43, f . 6 = St. anceps, var. linearis). — Normandie, Breb. ; Paris, P. Petit. ; Pyrénées, Belloc. ; Belgique, V. H. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 287 Amphioxys, Greg. (V. H. Syn. Suppl., f. 4 = St. Gregorii). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Golfe de Gascogne, H. P. ; Belgique, V. H. *Anceps, E. (V. H. Syn. 4, f. i). — Répandu. *Anceps, var. elliptica (V. H. Syn. 4, f. o). — Répandu. *Anceps, var. gracilis (Brun. Alp., 9, f. 2). — Alpes et Jura, Brun.; Nancy, Lemaire. Anceps, var. Unearis, E. = St. amphicepliala, K. Asi[)era = Navicula assiéra. BiFORMis, Grun. (Grun, 1863, 13, f. 7). — Côtes-du-Nord, Leud. Cohniiz:=. Navicula mutica, var. CriiciciUa, Sm. = NAVICULA. *DiLATA, Sm. (Cl. et Grun. Arct. Diat. pi. 3, f. ). — Alpes et Jura, Brun. ; Nancy, Lemaire. ; Auvergne, Sm. ; Languedoc, Guin. ?DuBiA, Greg. (M. J., 1856, 1, f. 37). — Normandie, Breb. *Gracius, Sm. necE. (Sm. B. D. 19, f. 186). — Alpes et Jura, Brun. — Toulouse, Concère ; Normandie, Breb. Gracitis, E. = St. la}iceolata, K. Gregorii, Ralfs. — St. artvphioxys, Greg. Inanis. Perty z= St. linearis, E. *Lanceolata, K. (K. Bac. 30. f. 24= St. phœnicente?'on,yav.). — Répandu. *Legumen, e. (V. H. Syn. 4. f. 11). — Très répandu. ''Legumen, var, parva. (V. H. Syn. 4, f. 11). — Médoc, H. P. *Ll\earis, e. nec Sm. (V. |H. Syn. 4, f. 7, 8 = St. inanis Perty). — Languedoc, Guin. ; H. P. Linearis Sm. = St. Smithii. *Macrocephala, k. (!!) (Rab. p. 247, ). — Falaise, Breb. Minuta, K. = Navicula Roiaeana, var. *Phœnicenteron, e. (V, h. Syn. 4, f. 2). — Très répandu. *Phœnicenteron, var. amphilepta = forma niinor). — Nor- mandie, Breb. *Platystoma, e. (Cl. et Gr. Arct. Diat. 3, f. 61). — Alpes et Jura, Brun. Polymorpha, Lag. (Lag. Spitz. 1 f. 12). Ré, Petit. *Producta, Grun. (V. H. Syn. 4, f. 12). — Médoc, H. P. Pulchella, Mm. = N. aspera. *PuMiLA, K. (K. Bac. 30, f. 43). — Paris. Petit; Dieppe, Grun. Punctata, K. = N. tuscula. Rectangularis, Greg. = N. pupula, K. Salina, Sm. (V. H. Syn. 10, f. 16). —Très répandu. *Scotiça, a. s. (A. S. Atl. 48, f. 9-11). — Fossile en Auvergne. *Smithii, Grun. (V. H. Syn. 4, f. 10= St. linearisSm. nec E). — 288 LES DIATOMÉES Alpes et Jura, Brun ; Pyrénées, Sm. ; Belgique, V. H. "Spicula, Hickie (V. H. Syn. 4, f. 9). — Médoe, H. P. ; Belgique, V. H. Truncata, Ralfs. (Slium. 1864, 2 f. 28). — Assez répandu. Undulata = N. mutica. var. *Ventricosa, K. (V. H. Syn. 4 f. 1 b.). — Normandie, Breb. STENOPTEROTIA *Anceps, Breb. (Se. Goss. 1867, f. 184). — Normandie, Brcb. STEPHANODISCUS *AsTRŒA (V. H. Syn. 9o, f . 5 = Cyclotella rotula). — Normandie, Breb. ; Pyrénées, Sm. *AsTRŒA, var. minutula (V. H. Syn. 95, f. 7, 8 = Cyclotella oninuiula). — Répandu. *Hantzschianus, Grun. (V. H. Syn. 9o, f. 10). — Fossile en Auvergne ; Belgique, V. H. STEPHANOPYXIS CoRONA, E. (V. H. Svn. 83, f. 10, 11). —Cette, Guinard. TuRRis, E (V. H. Syn. 83, f. 12). —Cette, H. P. STRIATELLA Arcuata, Ag. = RHABDONEMA. Delicatula, K. (V. H. Syn. 54, f. 5, 6). — Méditerranée, Sm. ; Belgique, V. H. Interrupta (E.), Grun. (V. H. Syn. 54 i. 8. = Tessella inter- rupta). — Côtes-du-Nord, Leud. Rectangula (K.), Grun. {V. H. Syn. 54, f. 3. = HYALOSIRA). — Cherbourg, Breb. Unipunctata (Lyngb.), Ag. (V. H. Syn. 54, f. 9, 10). — Très répandu. SURIRELLA *Amphioxys, Sm. — Falaise, Breb. — Ce n'est probablement qu'une petite formedu S. biseriata. *Angusta, k. (A. S. Atl. 23, f. 39-41. = S. apiculata Sm.).— Très répandu. *Angusta, var. contorta, Petit (A. S. 56, f. 2 ??). — La Bour- boule, Petit. Apiculata, Sm. = S. angusta. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 289 Bifrons, E. = cilea. *Familiaris, k. (V. H. Syn, 40, f. 13, 16). — Normandie, Breb. ; Médoc. H. P. "Fasciculata, k. (V. H. Syn. 41, f. 15). — Répandu. *FoNTiNALis, Sm. (Sm. Ann. Nat. H. 1, f. 9). — Pyrénées, Sm. ; Belloc, H. P. FoRMOSA, Htz. (V. H. Syn. 42, f. 8). — M. de Corse, Breb. ; G. de Gascogne, Villefr anche, H. P. FuLGENS, Sm. (V. H. Syn. 43, f. 1-4). — Très répandu. FuLGENS, var. conspicua, Grun, ( ? ). — Languedoc, Guin. Gaillonii, e. (V. h. Syn. 39, f. 18). — Très répandu. Gaillomi, var. capensis, Grun. (V. H. Syn. 42, f, 1), — Languedoc, H. P. Gibbosà, Pritch. = Ceratoneis arcus. Gigantea, Lob. {Syn. fulgens, var.). — Normandie, Breb. "Gracilis, k. (V. H. Syn. 41, f. 15^). — Très répandu. Gracilis, var. genuina ( ? ), — Côtes-des-Nord, Leud. GraGillima^ Sm. = Syn. acus. Hamata, Sm. (Sm. B. D. 30, f. 264). — Normandie, Breb. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 293 Hennedyana, Greii'. (V. H. Syn. Ai>, f. 3). — Côtes-du-Nord, Leud. ; Villefr., H. P. — Belgique, V. H. Interrupta, K. == Syn. vitrea. Inyestiens, Sm. (V. H. Syn. 40, f. 3). — Languedoc, H. P. ; Bel- gique, V. H. Laevis, E. (V. H. Syn. 41, f. 2, 0, 14). Normandie, Breb. ; Cette, H. P. *Lanceolata, k. (V. H. Syn. 38, f. 9, 40). — Toulouse, H. P. ; Pyrénées, BcUoc; Belgique, V. H. Lunaris, E. = Eimotia lunaris, Grun. *Minutissima, Sni. (V. H. Syn. 41, f. 7). — Très répandu. *OBTrsA, Sm. (V. H. Syn. 38, f. 16 = Syn. œqualis). — Répandu. '^OxYRHYNCHUs, K. (V. H. Syu. 39, f. 4 a). — Assez répandu. Pachycephala, Breb. = EUNOTIA. ?Parya, k. (V. H. Svn. 41, f. 23). — Normandie, Breb.; Belgique, V. H. Par vicia, K. = Nitzschia Kutzingii, Bab. "Perpusilla, k, (K. Bac. 3, f. 31 ). — Languedoc, Guinard. pROViNCiALis, Grun. (V. H. Syn. 40, f. 8, 9). — Cette, Grun. Pulchella, K. (V. H. Syn. 40, f. ,27). — Très répandu. PuLCHELLA, var. GEXUiNA, K. (V. H. Svii. 40, f. 28, 29). — Médoc, V. H. Pulchella, var. lanceolata. O'Meara (V. H. Syn. 41, f. 7). — Médoc, H. H. Pulchella, var. naviculacea, Grun. (V. H. Syn. 41, f. 8). = Médoc, H. P. PuLCHERRiMA, Htz. (Bab. Beitr. o, f. 2 = *S', rohusta, var.). — Mousse de Corse, Breb. *PusiLLA, K. (V. H. Syn. 14, f. \&). — Paris, Petit. ; D'après Gru- now in V. H. Syn. ce serait le ^Y. Sauge ri. *Radians, k. nec Sm. (V. H, Syn. 39, f. 11). — Répandu. Radians^ Sm. ;= Synedra Danica. RoBUSTA, Pritch. nec E. (V. H. Syn. 42. f. 0. 7). — Mousse de Corse, Breb. ; Villefranche, H. P. Robusta, Ehr. = Syn. vitrea. *RuMPENS (K). Grun. (V. H. Syn. 40, f. 14 = Desniogonium Kutzingii). — Toulouse, H, P. Salina, Sm. = (Forme marine du S. ulna). SicuLA, Castr. (Castr. 1875, f. 7 ). — Villefranche, H. P. *Smithii, Pritch. (V. H. Syn. 41, f. 2 = Syn. acicularis Sm.). — Répandu. *Spathulifera, Grun. (V. H. Syn. 38, f. 4 = S. ulna var.). — Belgi({ue, V. H. "294 LES DIATOMÉES *'SuBAEQUALis, Gruij. (V. H. Syn. H^,-l'. 13 = *V. nJna var.). — Belgique, V. H. / Subtilis, K. = NitzscJùa. SuPERBA, K. (Sni. B. D. 12, f. 102). — Très répandu. Tabulata (Ag). K. (V. H. Syn. 41, f. 90). — Très répandu. *Tenera, Sm. (V. II. S>n. 39, f. 12). — Normandie, Brcb. ; Pyré- nées, Sm. Tenuis, K. = Syn. acus. Tenuissima, K. — Syn. acus var. *Ulna, E. (V. H. Syn. 38, f. 7). — Très répandu. *Ulna, var. amphirhynchus, E. (V. H. Syn. 38, f . o = 8. amphi- rhynchus). — Très répandu. *rLNA, var. DANicA, K. (V. H. Syn. 3S, f. 14 = Syn. radians Sm.). — Très répandu. *Ulna, var. aequalis (V. H. Syn. 38, 1'. 11, 12 — Syn. inter- rupta, rohusta, vitrea). — Très répandu. *Ulna, var. lanceolata (V. H. jSvn. 38, f. 9 ). — Pyrénées, Sm. ' ' ^ *Ulna, var. longissima, Sm. (V. H. Syn. 38, f. 3). — Très répandu. *Ulna, var. marina Rab. = Syn. salina, Sm.). — Répandu ; ne diffère du type que par l'habitat marin. *Ulna, var. splendens, R. (V^ H. Syn. 67, f. 2). — Répandu. *Ulna, var. undata (Toulouse, H. H.). Undulata, Sm. (V. H. Syn. 42, f. 2). — Très répandu. *Vaucheriae, k. (V. H. Syn. 40, f. 19). — Très répandu. *Vaucheriae, var. parvula, K.-(V. H. Syn. 40, f. 22). — ' Alpes et Jura, Brun. *Vaucheriae, var. truncata (V. H. Syn. 40, f. 20). — Normandie, Breb. ^ v ^ Vertehra, Greg. = Syn. pulchella. Vitrea = Syn. ulna, var. œqualis. Systepliama'f'.' = STEPHANOPYXIS. ^ - TABELLARIA *FeneStrata (V. H. Syn. 52, f. 6^9 ;= .T, trinodis, E.). — Très répandu. *FloCculosa, Ag. (V. H. Syn. 52, f. 10-12). — Très répandu. *Flocculosa, var. ventricosa ( = T. ventricosa, K.). — Alpes et Jura, Brun.; Normandie, Breb.; Pyrénées, Belloc. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 295 Trinodis, E. — 2\ /'enestrata. Venù'ico-sa, K. = T. fîocculosa, var. Tes sella Catena, E. = Rhahclonema àrcuaiwn, E. Interrupta = Sirialella intejTupta. Pedicillata = Striatella unipimctata, TERPSINOË MusicA, E. (Piitch. H, f. 47).— Villefranche, H. P. TETRAGYCLUS *Braunii, Grun. (V. H, Syn. 52, f. 13-14. = Tetrac. et Gompho- gramma rupestre, Br.). — Normandie, Breb. ; Alpes et Jura, Brun. ; Pyrénées, Sm. ; Belgique, V. H. *Lacustris, Ralfs, (Sm. B, D. 29, f. 308. = Bïblarium crux, glàns et speciosum). — Normandie, Breb. — Alpes et Jura, Brun. ; Pyrénées, Sm. RupestriSy Brun. = Tetracyclus Braunii. THALASSIOTHRIX Elongata (V. Hr Syn. 37, f. 9). — Villefranche, H. P. Frauenfeldii, Grun. (V. H. Syn. 37, f. 11, 12). — Villefranche, H. P. • LoNGissiMA, Cl. (V. H. Syn. 37, f. 10). —Villefranche, Cette, H. P. NiTzcHioiDEs, Grun. ( V. H. Syn. 43, f. 7-10). — Belgique, V. H. NiTzcHioiDEs, var. lanceolata (V. H. Syn. 43, f. 8, 9). — Ville- franche, H. Pi TOXONIDEA Falcata. Rab. (M. J. 1861, 1, f. 1), — Normandie, Breb. Gregoryana, Donk. (T. M. S. 1830, 3, f. 1). — Dives, Bréb. Insignis, Donk, (V. H. Syn. 17, f. 10). — Assez répandu. TRICERATILM Alternans, Br. (A. S. Atl. 78, f. 9-20). — Répandu. Arcticum, Br. (A. S. Atl. 76, f. 30). — Villefranche, H. P. Armatum, Roper (M. J. 1854. 3, f. 1). —Villefranche, H. P. Balearicum, var. a. s. atl. 98, f. 21. — Villefranche, H. P. Biddulphia = Biddulphia rhombus, var. trigona. 296 LES DIATOMÉES Brightwellii, West. [DYTILIUM] (V. H. Syn. 14, f. 3-9). — Belgique, V. H. Elongatum, F'"^ a. s. atl. 80, f. 12, — Villefranche, H. P. Fatus, E. (A. S. Atl. 79, f. 1-4). — Très répandu. FoRMOSUM, Br. (A. S. Atl. 79, f. 2-4). — Mousse de Corse, Bréb. ; Villefranche, H. P. FoRMOsuM, var. pentagonalis ( ? ). — Villefranche, INTRICATUM, West. [DYTILIUM] (V. H. Syn. 114, f. 2). Belgique, Villefranche, H. P. Malleus [BELLEROCHEA] (V. H. Svn. 114, f. 1). — Belgique, V. H. '^ Orbiculatt-m, Shadb. (M. J. 1856, 17, f. 20). —M. de Corse, Breb. Parallelum, Grev. (A. S. Atl. 75, f. 3-5). — Cannes, Temp. et Petit Pentacrinus, E. (A. S. Atl. 98, f. 7-13). — M. de Corse, H. P. ; PuNCTATUM, Br. (A. S. Atl. 76, 19-20). — Côtes-du-Nord, Leud. Quinquelobatum, Grev. (A. S. Atl. 79, f. 8). — Villefranche, H. P. ScuLPTUM, Shadb. (A. S." Atl. 79, f. 11-31). — Villefranche, H. P. Belgique, V, H. Shadboldtianum, Grev. (A. S. Atl. 80, f. 13-20). — M. de Corse, Villefranche, H. P. Spinosum, Bail. (A. S. Ail. 87, 1. 2-7). — Villefranche, H. P. Siriolatum,E. = Biddidphia rhombus-, var. trigona. Vndulatum, Bail. = Tr. intricatu')}i (?). — Villefranche, H. P. TRYBLIONELLA AcDMiNATA, Sm. (V. H. Syn. 58, f. 16-17), — Très répandu. *Aî^GUSTAïA, Sm. (V. H. Syn. 57, f.*22-23). — Répandu. Apiculata, Greg. {V. H. Syn. 58, f. 26-27). — Répandu. CoNSTRiCTA, Greg. (V. H. Syn. 58, f. 8. = Tr. soleifoymis , Sm.).' Répandu. CoNSTRiCTA, var. SUBCONSTRICTA (V. H. Syn. 58, f. 7). — Ville- franche, H. P. Debilis, Arn. (V. H. Syn. 57, f. 19-21). — Normandie, Breb. Belgique, V. H. Gracilis, Sm. = Tr. Mantzschiana, var. Granulata, Grun. (V. H. Syn. 57, f. 5). — G. de Gascogne, Ville- franche, H. P. Granulata, var. elongata H. P. (H. P. Villefr. f. 27). — Ville- franche, H, P. *Hantzschiana (V. H. Syn. 57, f. 9-10. = Nitzschia Tryhlio- nella Grn.). — Répandu. *Hantzsciiiana, var. gracilis. Sm. (V. H. Syn. 68, f. 21. = Tr, gracilis, Sm.). — Répandu. LISTE DES DIATOMÉES FRANÇAISES 297 Levidensis, Sm. (V. H. Syn. o7,f. 15). — Assez répandu. Marginata, Sm. (V. H. Syn. 57, f. 1). — Très répandu, Navicularis. = Ti-, marginaid . Punctata, Sm. (V. H. Syn. 57, f. i). — Très répandu. Punctata, var. elongata {V. H. Svn. 57, f. 3). — {\. de Gascogne, H. P. — Belgique, V. H. Soleiformis, Sm. = Tr. conslricta, Grev. ScuteUum, Sm. = Xil:sc/ua circumsuta . Victoriae, (xrun. (V. H, Syn. 57, f. 14). — Fr. centrale, Médoc, G. de Gascogne, H. P. Van Heurckia = NAMGULÂ. Vi/'kluia, Breb. =^ Xacicula lanceolaia , ZYGOCEROS SurireUa, E. = RAPHONEIS. Mohiliensis, Bail. = Biddulpliia Baileyi. H. P. BIBLIOrrRAPHIE DK DIATOMÉES Adax (H. Ph.). — Les Diatomées. (Le Microscope, — Coup d'noil discret sur le mondç^invisible, in-S, Bruxelles, 1878. — Diatomées, traduit de l'Anglais ; analyse des familles et des genres. (Ann. phil/et micr. de Belgique). Agardh (C. a.). — Species Algarum rite cognitœ cum synonymis differenciis specificis et descriptionibus succinctis, in-8, Gryphiswaldia:», 1824." — Systema Algarum adumbravit G. A. Agardh, Lundpe, 1824, — Conspectus critieus Diatomacearum, 4 part, in-8, Lundee, 1830-1832. Andres (A.). — Relazione critica suUe Diatomee. {Nuovo Giornale Bot. Ital., 1877). — La teoria del incapsulamento... délie Diatomee et i recenti studi sulla natura del contenuto délie medesime. [Nuov, Gim^n. Bot. Ital., 1877. Anthony (G. 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B., 1843). — Ueber 2 neue asiatiscbe Lager fossiler Infusorien-Erden aus dem russischen Trans-Kaukasien und Sibérien {Abhanld. der K. Akad. z. B. 1843). — Verbreitung und Einfluss des mikroskopischen Lebens in Siid und Nord Amerika (1 pi. gr. col, Berlin, folio, 1843). ' / — Neue Beobachtungen ùber den sichllichen Einfluss der Mikroskopischen Mères Organismen auf den Boden des Elbbéttes bis oberhalb Hamburg [Ahhanld. d. K. Akad. z. B., 1834). — Ueber einen deutlichen Einfluss des unsichtbar kleinen organischen Lebens als vulkanisch gefrittete Kieselmasse auf die Massenbildung von Bimstein Tuff' Trass, vulka- nischen Conglomérat und auch auf das Muttergestein des nord-asiatischen Marekanitz. {Monatsb. der. K. Akad. z. B. 1844). — Beitrœge zur Kenntniss des kleinslein Leben im yEgseischen Meere am Euphrat und auf den Bermuda Insein, 1 pi. {Monatsb. der K. Akad. z. B. 1844). — Neue Untersuchungen iiber das kleinste Leben als geolo- gischen Moment, avec courte caractéristique de 40 nouv. genres et 66 nouv. esp. {Monatsb. der K. Akad. z. B.. 184o). — Verlaufigc zweite Mittheilung ïiber die Beziehungen des kleinsten organischen Lebens zu der vulkanischen Massen der Erde. {Monatsb. der K. Akad. z. B. 1845). — Ueber noch Zahlreich jetz lebende'Thierarten der Kreidebil- dung. {Akad. der Wisse^ischaft. z. B. folio. 4846.) BIBLIOGRAPHIE DES DIATOMEES 313 Erhenberg (G. C). — Mittheilungiiber vor kurzem von demPreuss. Seehandlungs Scliiffe « der Adler » aus Canton mitge- braclîte \erkaufliche chinesische Blumcn-Cultur Erde, etc. (Monatsb. der K. Akad. z. B. 1847.) — Ueber die zimmer-und zeigelfarbenen, zuweilen mit Feuer- kugeln und Steinfnellen begleitet gewesenen Staub-Meteore neue Untersuchungen, etc. (in-8, 1847.) — Ueber den Meteorstaub von Muhrau in Schlesien als Ervveiterung der Kenntniss des am 31 Januar d. J. er- scheinenen Meteorstaubes. (Verhanld der K. preuss. Akad z. B. iSA8.) — Ueber eigenthûmliche auf den Bseumen des Urwaldes in Siid. Amerika zahlreich lebende mikroskopische oft Kie- selschalige Organismen. {Monatsb. der K. Akad. z. B. 1848.) — Ueber die « Ampo » oder « Tanah ampo » (Tanah-Ambo, Rauch-Erde ?) genannte essbare Erde, von Samarang auf Java ihre geognostiche Lagerung und organische Mischung. {Monatsb: d. K. Akad z. B. 1848.) — Ueber die in-der Heissen Quelle des Rio-Taenta-Flusses in Africa ina Innern von Mosambik vorkommenden mi- kroskôpischen Organismen. {Monatsb. d. K. Akad. z. B. 1848.) — Ueber in einer kleinen Wasser-Probe des Niger Elusses am WestrandeAfrika's beobachtetenLebensformen. {Monatsb. d. K. Akad. z. B. 1848). — Beobachtungen zwei generisch neuer Formen des Friihlings- gevvaessersbei Berlin, als lebhaft grùner Wasserfaerbung. {Monatsb. d. K. Akad. z. B. 1848). — Ueber in der Magen eines peruanischen Flussfisches als Speise gefundene mikroskopische Organismen {Monatsb. d. K. Akad. z. B. 1848). — Ueber zwei neue Gênera Kieselschaliger Polygastern aus dem Guano {Hemiptychus u. Entopyla), und iiber die neue Art von Guano aus Patagonien, welche das daenische Schiff « Waldemar », 1847, gebracht bat. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1848.) — Ueber 3 neue Infusorien-Biolithe der Braunkohle des mittle- ren Deutschlands bei Godesberg, Ostheim und Redwitz entdeckt durch die Herren Noeggerath in Bonn, Eckhard in Marburg, undNauck in Berlin. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1848.) — Ueber vom Herr Dr, Thomas in Koenigsberg aufgefundene Polygastern im Bernstein. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1848). 314 LES DIATOMÉES Erhenberg (G. C). — Fortgesetzte Beobachtungen iiber jetzt- herrschende atmosphaerische mikroskopische Verhael- tnisse. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1848.) — Erste Mittheilung ûber das mikroskopische Leben der Alpen und Gletscher derSchweiz. {Monatsb. K.Ac. z.B. 4849.) — Passât Staub und Blut-Regen, ein grosses organisches un- sichtbares Wirken und Leben in der Atmosphœre. 6 pi. grav. col. — Berlin, 4849, Folio. (Résumé dans Silliman's Amer. Jour. T. IX, 4830.) — Weitere Erlaeuterungen ueber die fiir Russlands wichtige Schwarz-Erde, Tscherno-Sem, des besten russischen Culturbodens. {Monatsb. d. K. Ac. z. B. 4850.) — Ueber den Plan und die ersten 26 Druckbogen, sammt 35 Folio Tafeln Abbildungen in Kupfertich, seines im Buch- handel erschienenden Werkes iiber die Géologie des un- sichtbareskleinenLebens. {Monatsb. K. Ac. z. B. 4850.) — Ueber die essbaren Erden. Ueber die leukogische Erde der roemischen Alica. Monatsb. d. K. Ac. z. B. 4850.) — Ueber eine frische Probe der die Crimson Cliffs, schar- lachroth farbenden Substanz aus der Baffins Bai und das begleitendenkleinste Leben. (Monafoè. K. Ac. z. B. 4854). — Ueber das mikroskopische Leben der Galapagos-Inseln, und iiber die organische Mischung der dortigen vulkanischen Gebirgsarten, besonders des Patagonists. {Monatsb. K. Ac. z. B. 4853). — Ueber die neuerlich bei Berlin vorgekommen neuen Formen des mikroskopischen Lebens. [Monatsb. der K. Ac. z. B. 4853). — Ueber das vorweltliche kleinste Siiswasser Leben in yîîgypten. — Ueber die erfreuliche im Grossen foerdernde Theilnahme an mikroskopischen Forschungen in Nord- Amerika. {Monatsb. K. Ac. z. B. 4853). — Ueber die auf den hoechsten Gipfeln dereuropaeischen Alpen zahireich zum Theil auf kraeftig lebenden mikroskopischen Organismen, und iiber das kleinste Leben der baierischen Kalk Alpen. {Monatsb. K. Ac. zu Berlin, 4853). — Ueber die neuesten die allmaelige Ablagerung des Nil-Landes in iEgypten betreffenden Naturforschungen. {Be^ncht. d. K. Ac. zu Berlin, 4853). — Mikrogeologie. — Das Erden und Felsen schaffenden Wirken des unsichtbar kleinen selbstaendigen Lebens auf der Erde. (2 v, f , avec 44 pi. Leipzig, 4854). BIBLIOGRAPHIE DES DIATOMEES 315 Erhenberct (G. C). — Die systematischen Characteristik der neuen mikroskopischen Organismen des tiefen atlantischen Océans. {Monatsh. K. Ac. z. B, 1854). — Weitere Ermittelungen iiber das Leben in grossen Tiefen des Océans. {Monatsh. K. Ac. z. B. 18o4). — Id. {Mon. d. K. Akad. z. B., 1854). — Ueber die Zvgose der «SwreVe/^^ï splendida {K. Ac. z. B. 1854). — Ueber Culturerden ans Ceylon Indien und der Mascarenen Insel, Mauritius. {Monatsh. d. K. Ac. z, B. 1855.) — Ueber die gelungene durchscheinende Farbung farbloser orga- nischer Kieseltheile fiir mikroskopische Zwecke. {Mo- natsh. K. Ac. z. B., 1855.) — Beitraege zur Kenntniss der Flusstriibungen, und der vulka- nisch.en Auswurfstoffe : I. Die Wassertrubung des Tiberflusses in Rom. II. Naehere Bestimmung der Mischungdes frischen Auswurfs des Schlamm-Vulkans von Poorwadadi auf Java. III. Ueber den Siisswasser Schlammauswurf der kleinen Vulkane Turbaco in Quito. {Monatsh. d. K. Akad. z. Berlin, 1855). — Ueber ein europaeischen marines Polygastern Lager, und iiber Polythalamien in der marinen Polygastern Tripeln von Virginien und Simbirsk. {Monatsh. d. K. Akad. z. B. 1855.) — Ueber dieMeeresorganismen in '46,200 FussTiefe. {Monatsh. K. Ac. z. B,, 1856.) — Ueber das mikroskopischen Leben der centralen Landflachen Mittel-Afrika, 1 pi. {Monatsh. d. K. Ac. z. B., 1856.) — Das Nœrdliche Amerika. — Die vereinigten Staaten, Cali- fornien und Oregon, etc. (Supp. à la Mikrogeologie). — Fol. Leipzig, 1856. — Ueber die organischen Lebensformen in unerwartet grossen Tiefen des Mittelmeeres. {Monatsh. K. Ac. z. B., 1857). — Ueber einen volkanischen Tuff bei Hennersdorff im Schlesien, welcher reich mit organischen Siisswasserformen gemischt ist. {Monatsh. K. Ac. z. B., 1857.) — Ueber das mikroskopische Leben, in den Meeresgrund Proben, auf der Telegraphenlinie zwischen America und England, nebst Uebersicht der vergleichenen Tiefgrundes aller bekannten Meere. {Monatsh. K. Ac. z. B., 1857). — Kurze Characteristik der 9 neuen Gênera und der 105 neuen Species des ^gaeischen Meeres und des Tiefgrundes des Mittelmeeres. {Monastsh. K, Ac. z. B. 1858). 316 LES DIATOMÉES Erhenberg (G. G.). — Feststellung des Kalk-Ueberzuges am Serapis-Tempel zu Pozzuoli bei Neapel aïs Siissvvasserkalk durclî das Mikroskop. [Monatsh. K. Ae. z. B,, 1858. ) — Ueber das mikroskopische Leben des Montblanc-Gipfels, nach Dr. Piitschner's Materialen. {Monatsh. K. Ac. z. B. 1859.) — Beitraege zur Hestimmung des stationaeren mikroskopischen Leben in bis 20,000 Fuss Alpenhœhe, av. 3 pi. grav. {VerhanclL K. Ac. z. B. 4°, 1859.) — Ueber die mit dem Proteus anguinus (Hypochthon Lau- renti), zusammenlebenden mikroskopischen Thierformen in den Bassins der Magdalenengrotte in Krain. {Monatsb. K. Ac. z. B., 1859.) " — Ueber ein sehr massenhaftes mikroskop. Leben in Schnee- lachen des Montblanc-Gipfels. (Monatsb. der K. Ac. z. B. 1859.) — Ueber Grundproben d. Stillen Océan, aus vermeintlich 19,800 Fuss Tiefe. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1860.) — Ueber den Tiefgrund des Stillen Océan, zwischen Galifornien undd. Sandwichinseln aus 15,600 Fuss Tiefe. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1860.) — Ueber die Tiefgrunde. — Verhaeltnisse des Océans am Ein- gange der Davisstrasse und bei Island. — Avec une carte. \Mo7iatsb. K. Ac. z. B. 1861.) — Beitraege zur Uebersiçht der Elemente des tiefen Meeres- grundes im mexikanischen Golfstrome bei Florida. {Mo- natsb. K. Ac. z. B. 1861.) — Ueber das mikroskopische Leben auf der Insel St. Paul im Siid Océan. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1861.) — Mittheilung iiber das mikroskopische Erdeleben, nach Dr. Hochstetters von der Erdumseglung der Fregatte Novara mitgebrachten Materialien. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1861.) — Zweite Mittheilung. iiber die mikroskopischen Lebensformen als Naerung des Hohlen-Salamanders. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1862.) — Ueber die seit 27 Jahren noch wohl erhaltenen Organisation Praeparate des mikroskopischen Lebens. — 3 pi. col. {Abhandl. K.Ac. z. B. in-4, 1862.) — Ueber die rothen Meteorstaubefaelle im Anfang des Jahres 1862 in den Gasteiner und Kauriser Alpen und bei Lyon. Nachtrageines wichtigenPassatstaubfallesim Jahres 1856. {Monatsb. K. Ac. z, B. 1862.) — Erlauterung aines neuen wirklichen Passatstaubes aus d. BIBLIOGRAPHIE DES DIATOMEES 317 Atlantischen Dunkelmeer. (Abhd. K. preus. Ac. z. B. 1862.) Krhenberg (G. C). — Passatstaub aus einem Orkan um Lyon. {Abhd. K. preus. Ac. z. B. 1826). — Beitrag zur Kenntniss der unterfjeeischen Agulhas-rBank an der SûdspitzeAfrikas, etc. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1863.) — Ueber das unsichtbar-wirkende Leben im Mittelmeere, und in den sich an dasselbe ostwaerts nach Central Asien hin anschliessenden Meeren und Seen. (Monatsb. K. Ac. z. B. 1863.) — Ueber die bei Sicilien sich neuerlich wieder hebende 1831 zuerst als thaetiger Vulkan erschienene und bald wieder zuriickgesunkene Ferdinand? oder Graham Insel. {Mo- natsb. K. Ac. z. B. 1863.) — Ueberblick des von Dr. Hartmann am oberen blaueii Nil gesammelten mikroskopischen Lebens. {Monatsb. K.Ac. z. B. 1863.) — Charakteristik des mikroskop. Lebens in Aralsee und dem Caspischen Meer, desgL im Mittelmeer und den nach Cen- tral Asien... Binnenmeeren und Binnenseen. {Monatsb. K.Ac.z.B. 1863, 1864.) — Ueber das den Schlammgrund bildende Meeresleben des Siid- Oceans bei Japan und... mikroskop. Lebens der Moluk- ken-Inseln. {Abhd. d. K. Ac. z. B. 1864.) — Ein Beitrag. und Versuch zur weiteren Kenntniss der Wachsthumsbedingungen der organischen kieselerdischen Gebilde. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1866.) — Ueber einen Phytolitharien Tuff als Gebirgsart im Toluca Thaïe von Mexico. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1866.) — Weitere Aufschliisse ueber das an verschiedenen Stellen Berlins unter dieOberflœche liegende maechtigeLagervon Infusorienkieselerde ; — avec un plan, {Monatsb. K. Ac. z. B. in-4 1866.) — Ueber die rothen Erden als Speise der GuineaNeger (AJ/iand!^. d. K. Ac. z. Berlin, 1868.) — Ueber die formenreichen von H. D' Jenzsch aufgefundenen mikroskopisch-organischen Einschliisse im Melaphyr. {Monatsb. d. K. Ac. z. BeAin 1869.) — Ueber maechtige Gebirgs-Schichten vorherschend aus mi- kroskopischen Bacillarien unter und bei der Stadt Mexico. {Abh. d. K. Ac. z. B. 1869.) — Ueber viele in Berlin lebend beobachtete mikroskop. Land und Siisswasser Organismen der Insel Spiizbergen. {Abhd. d, K, Akad. z. B. 1869.) 318 LES DIATOMÉES Erhenberg (G. C), — Das unsichtbar-wirkende Leben derNordpo- larzone am Lande und in den Meerestiefgrùnden bei 300- mal verstaerkte Seekraft, nach Materialien der Germania erlaulert ; — 4 pi. {^^ Deutsche Nordpolarfahrt, in-8, 1870.) — Ueber die wachsende Kenntniss des unsichtbaren Leben als felsbildende Bacillaria in Californien. — 3 pi. [Abh. K. Ac. z. B. 1870.) — Uebersieht der seit 1847 fortgesetzten Untersuchungen iiber das vor der Atmosphaere unsichtbar getragene reiche orga- nische Leben; — 2 pi. {Abh. K. Ac. z. B. in-4, 1871.) — Mikrogeologische Studien als Zusammenfassung seiner Beob- achtungen des kleinstein Lebens der Meerestiefgriinde aller Zonen, etc. {Monatsb. d. K. Ac. z. B. 1872.) — Whitneys neueste Erlaeuterungen der Californischen Bacilla- rien-Gebirge, etc. {Abh. K. Acad. z. B. 1872.) — Mikrogeologische Studien ; — avec 12 pi. et une carte in-4. {Abh. d. K. Ac. z. B. 1873.) — Die das Funkeln und Aufblitzen des Mittelmeeres bewirken- den unsichtbar kleinen Lebensformen. (Berlin, in-4. 1873.) — Groessere Felsproben des Polycystinen Mergels von Barba- dos, etc. {Abhd. d. K. Ac. z. B. in-4. 1873.) — Fortsetzung der mikrogeologischen Studien als Gesammt- iibersicht des mikroskopischen Palœontologie... mitRiick- sicht auf den Polycystinen Mergel von Barbados ; — 30 pi. {Abh. K. Ac. z. B. in-4. 1875.) — Die Sicherungder Objectivitapt der selbstsendigen mikrosko- pischen Lebensformen und ihrer Organisation durch eine zweckmaessige Aufbewahrung. {Monatsb. K. Ac. z. B. 1875.) EiBEN (E. L.). — Phykologische Characteristik der Ostfriesischen Insein und Kusten. — Emden, 1872. EiCHWALD. — Nachtrag zur Infusorienkunde Russlands — Diato- maceen. — In-8, Moscou, 1844-1852. Ernst (A.) et Slack (H. S.). — Diatomaceous Earth from Lake of Valencia, Caracas. {Month. Micr. J., T. 6, 1871.) EuLENSTEiN (Th.). — On Homœocladia in fresh water. {Q. .7. M. Se, T. 4, N. S., in-8, 1844). — Value of habitat as a distinction of species {Q. M. J. Se. T. 5, N. S. in-8, 1865. 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II, 1854.) — On a remarkable group of Diatomaceous forms, with re- markson shape and outlineasa spécifie character in the Diatomaceœ. {T. M. S., T. IH, pi. II, 1855). — On a Post-tertiary lacustrine Sand containing Diatomaceous exuvia from Glenshira near Inverary. {Q. J. M. S. T. III, pi. IV, 1866). — On the présence of the Diatomaceœ, Phytolitharia and Sponge spicules in soils which support végétation. [Edin. Bot. Soc.P'roc, 1855). — On the Post-tertiary Sand of Glenshira (Partit) containing an account of a number of additional undescribed species. {Tr. M. S. T. IV, pi. VIII, 1855.) Continuation T. XV, pi. I, 1857). — Notice on some new species of British fresh-water Diatoms. {Q. J. M. Se, T. IV, pi. I, 1856.) — On new forms of marine Diatomaceœ found in the Firth of Clyde and Loch Fine. {Trans. of the Roy. Soc. Edin., T."^XXI, 4°, 1857.) — New forms of Diatomaceœ found in the Clyde and Loch Fine. Q. J.M. S. T. II, 1859.) Greville (R. K.). — Scottish Cryptogamic Flora. 6 vols. 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Westendorp (J.-D.). — Herbier Cryptogamique belge (1843-39). — Notices sur quelques Cryptogames inédités ou nouveaux, pour la Flore belge (1843-61). — Les Cryptogames, classés d'après leurs stations naturelles (1854-63). WiGAND. — Hmiantidium dilatatwn (W.) und H. striatum. {Hedw. II, 1860). — Bemerkungen iiber einige Diatomaceen {Hedic. II, 1860). — Biddulphia miifasciata, B. hifasciata, B. transversa n. sp. {Hedw. II, 1860). — Odontella hiddulphioides {W.) {Hedw. II, 1860). — Tessella striata ( W.) {Hedw. II, 1860). — Cocconeis radiatus {W.) {Hedvr II, 1860). WiLLiAMsoN (W.-C). — On a new species of Campylodiscus {Horo- logium). {Ann. andMag. of Nat. Hist., T. I, sér. II, 1848). WiLSON (E.-T.). — Notes on Diatomaceœ collected during an expédition for the Survey of Sinai, in-folio. Witt (Otto N.). — Bericht iiber die Untersuchungen zweir Diato- maceen-Gemische. Ein Beitrag zur Kenntniss der Flora der Sudsee. {Journ. des Muséum Godefroy, Heft I et IV, Hamburg, 1873). — Résumé du précédent ouvrage. {Hedw. B. XII, 1873). — Ueber den Polierschiefer von Arckangelsk, 7 pi. — 1887. WooDWARD (J.-J.). — On the Structure oî Podura scale and cer- tain test-objects (Diatomaceee) . {M. M. /., T. V, 1871). 350 LES DIATOMÉES WooDWARD (J.-S.). — Observations on the Surirella gemma. [M. M. J., T. VI, 1871). — Note on the Amphipleura pellucida. (M. M. /., T. VI, 1871). — Note on Frustulia saxonica as a test of high power defe- nition. [Lens.l. I, 1872). — On the double markings of Triceratium. {Lens, T. I, 1872). — Notes on the markings of Fru.^tuHa saxonica [M. M. J., T. XIV, 1875). — On the spurions lines of Diatoms. [M. M. J., T. XV, 1876). — On the markings of F. saxonica and Navicula rhom- boïdes. {M. M. J., T. XV, 1876). — Observations suggested by the study of Amphipleura pel- lucida, mounted in Canada balsam, by lamplight and sunhght, with varions objectives. {Amer. Journ. of Mie, T. IV, 1879. — Photographs of varions Diatoms. Zeller. — Diatomaceœ. {The Journ. of the Asiatic Soc. Ben- gal, T. XXXXII). {Hedw. B. XII, 1873). PRINCIPALES PUBLICATIONS PÉRIODIQUES American journal of microsgopy. — New-York, in-8. — Depuis 1880. American journal ofsciences and arts. — New-Haven, Connecticut, in-8. — Depuis 1834. American monthly microscopical journal. — New- York, in-8. — Depuis 1880. American quarterly microscopical journal. — New- York, in-8. — N'a paru qu'un an, 1879. Annales de la Société bejlge de microscopie. — Bruxelles, in-8. — Depuis 1874. ; Annals and magazine of naturAl history. — London, in-8. Archiv fur mikroskopische anatomie. — in-8. — Depuis 1865. Botanische Zeitung. — in-4, — Depuis 1838, Brebissonia. — N'a paru que deux ans. Paris, 1878-79. Bulletin de la Société belge de microscopie. — Bruxelles, in-8. — Depuis 1875. Grevillea. — A quarterly journal of Cryptogamie Botany. — London, in-8. — Depuis 1872. Hedwigia. — Ein Notizbîatt fiir kryptogamische Studien. — Depuis 1852. Jahrbûcher fur wissentschaliche botanik. — In-8. — Depuis 1858. Journal de micrographie. — Revue bi-mensuelle des travaux frjançais et étrangers. — Paris, in-8. — Depuis 1877. Journal of the quekett microscopical club. — London, in-8. — Depuis 1868. Journal of the royal microscopical society. — London, in-8. — A continué \q Monthly MicrospicalJournal depuis 1877. Lens (the). — Chicago (Etats-Unis d'Am.). In-8. — N'a paru que de 1872 à 1873. Monatsbericht der k. akademie der wissenschaften. — Berlin, in-8. 352 LES DIATOMÉES MoNTHLY MiCROscopiCAL JOURNAL (the). — London, in-8. — Depuis 1869. — A été continué par le Journal of the R. Microsco- pical Society à partir de 1877. Northern microscopist (the). — In-8. — Depuis 1881. PopuLAR science REVUE (the). — Loudon, in-8. — De 1869 à 1881. Quarterly journal of MICROSCOPICAL SCIENCE. — London, in-8. — Depuis 1853. Science Gossip. — London, in-4. — Depuis 1865. Transactions of the r. microscopical society of London. — Lon- don, in-8. — De 1844 à 1852 ; continuées dans le Quarterly Journ. ofMicr. Science de 1853 à 1868 ; puis dans le Mon- thly Microscopical Journal, de 1869 à 1877 ; et, depuis 1877, dans le Journal of the R. Microscopical Society. APPENDICE APPAREIL MICRO-PHOTOGRAPHIQUE DE MM. BÉZU, HAUSSER ET O" Les habiles constructeurs qui continuent, à Paris, l'ancienne et célèbre maison Prazmowsky, viennent de terminer un appareil pour la microphotographie qui nous paraît être ce qui s'est fait de mieux jusqu'à présent. Nous en donnons ci-dessous la figure et la descrip- tion : . L'appareil es.t vertical tt se compose de trois parties : 1° La première, est un solide tabouret formé d'une planche de noyer de 53 centimètres de long sur 45 de large, supportée par quatre pieds en fonte, hauts.de 20 centimètres environ. Ce tabouret porte à son centre le microscope établi sur un sup- port en cuivre, à quatre pieds, qui s'élève et s'abaisse par un mouvement parallèle à l'aide d'une vis à large tête, placée entre ses pieds. Le microscope est fixé sur ce support par son pied en fer à cheval, serré latéralement dans des coulisses et arrêté en arrière par une vis de pression. Ainsi maintenu, l'instrument ne peut avancer ni reculer, mais seulement s'élever ou s'abaisser avec le support, de manière à ce que la partie supérieure de son tube vienne s'em- boîter dans le tube de la chambre noire. 2° Sur le tabouret est fixée la table qui porte la chambre noire. Cette table, formée d'une planche de chêne de 35 centimètres de long sur 25 de large, est portée par quatre pieds inébranlables en fonte, hauts de 45 centimètres. Elle est percée à son centre d'un trou que traverse le tube de cuivre, garni intérieurement de velours noir, dans lequel s'engage le tube du microscope. 3" La chambre noire est composée de trois parties : une petite caisse cubique en bois ayant 12 centimètres de côté, un soufflet et 354 LES DIATOMEES le châssis portant la glace dépolie. Celui-ci est maintenu par deux fortes règles en fer, qui continuent les pieds postérieurs de la table et portent des glissières qui règlent la course du châssis lorsqu'on le fait monter et descendre à l'aide d'une double crémaillère, le soufflet s'allongeant et se raccourcissant en même temps. Ces règles ont un Fig-. 464. — Appareil microphotographique de MM. Bézu, Hausser et Cie. mètre de hauteur au-dessus du niveau du tabouret. Quand le châs- sis est au point le plus élevé de sa course, l'image atteint 18 centi- mètres de diamètre. Pour juger de cette image et régler la mise au point, la petite caisse placée à la partie inférieure de la chambre noire est munie d'un volet, derrière lequel, quand on l'ouvre, est une ouverture ronde munie d'une glace dépolie. Contre le fond opposé de la petite caisse est dressée une glace faisant miroir; à l'aide d'un petit levier latéral on incline la glace à 43° et l'image, interceptée, vient se pro- APPENDICE 355 jeter au milieu de la lame dépolie de la petite fenêtre. On peut alors établir la mise au point d'une manière très précise, et d'autant mieux qu'on a sous la main le bouton du mouvement lent du microscope. On relève alors la glace réfléchissante, et l'image, qui n'est plus interceptée, va se projeter sur le châssis supérieur. C'est là qu'il faut encore rectifier la mise au point, surtout si l'on opère avec un fort grossissement et une grande amplification par allongement du soufflet. C'est alors qu'il faut une disposition spéciale pour mettre le bouton du mouvement lent du microscope à la portée de l'opérateur penché sur le châssis. — MM. Bézu et Hausser ont inventé un dispositif très ingénieux et qui a l'avantage de s'adapter à tous les microscopes . Le bouton molette du mouvement lent est remplacé par un bouton denté. — La table, qui porte la chambre noire, est, à sa partie pos- térieure, percée d'une fente, et dans cette fente est engagée une pièce métallique qui peut avancer ou reculer, s'élever ou s'abais- ser. Cette pièce porte une tige verticale, traversant ainsi la planche de la table, et terminée à sa partie inférieure par une roue dentée d'assez grand diamètre qu'on engrène avec le bouton denté du mi- croscope; et, à sa partie supérieure, par un bouton que l'opérateur a devant lui, à portée de la main, commandant ainsi le mouvement lent du microscope. - Le grand diamètre de la roue qui s'engrène avec le bouton du mouvement lent, permet d'imprimer à l'objectif des déplacements extrêmement petits, ce qui donne une mise au point d'autant plus délicate. Le double mouvement de ce système dans le sens vertical et dans le sens antéro-postérieur, permet, comme on le comprend, de faire marcher tous les microscopes que l'on voudra employer, quelles que soient leur forme et leur dimension. Tel est le nouvel appareil que'MM. Bézu, Hausser et Cie viennent de mettre dans le commerce; il est inutile de faire remarquer qu'il est établi avec une grande solidité, en état de résister aux ébranle- ments et à la trépidation, et fonctionne avec une extrême précision, comme tous les instruments qui sortent des ateliers de cette célèbre maison. Nous pensons qu'il est en état de répondre à tous les desiderata des microphotographes. FIN EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE VI 1. Amphiprora sp. nov., de Madagascar. 2, 3. Eucampia [Corinna] elegans. 4. Gomphogramma rupestre. 5. Striatella unipunctuta. 6. 7. Zygoceros ([uadricornis . PLANCHE Vn L Surirella cymatopîeuroïdes , H. Per. 2. Navicula niceœensis, H. ?. * 3. Surirella Guinardi, H. P. 4. Euodia atlantica, P. Pet. 5. Mastogloiaangulata, Lew (1000 diam.). 6. Auricula Am^hitritis,. CéuStr. PLANCHE VHI Arachnoïdiscus ' Ehrenhergii, sur une fronde d'Algue marine, d'après un dessin de M. R. Beck. La figure supérieure représente une valve vue par sa face infé- rieure ; la figure inférieure une autre valve vue par sa face supérieure. A côté est un frustule entier vu parla face connective. PLANCHE IX 1. Surirella splendida, montrant les deux noyaux : le ^<. germinal dot » et la disposition de l'endochrôme. (D'après H. L. Smith). 2. Surirella elegans, montrant le noyau, le « germinal dot » et la disposition de l'endochrôme. (D'après H. L. Smith). 3. Stauroneis phœnicenteron, montrant le noyau, les membranes intérieures et l'endochrôme. (D'après H. L. Smith). 4. Hemiaulus ornithocephalus, Grev. (D'après A. Truan et O.Witt). PLANCHE X Appareil microphotographique de MM. Bézu, Hausser et C'*. 10 TABLE ALPHABÉTIQUE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LE TOME II V Pages Abréviations 220 Achnanthes 221 Achnanthidium 221 Actinella, Lew 69 Actiniscus. 222 Actinocyclus, Ehb ■ 160, 222. Actînodiscus, Grev. J59 Actinoptychus, Ehb 162, 222 Amphicampa, Ehb 64 Amphipentas 222 Amphipleura 222 Amphiprora, Kz •. . . . 5, 223 Amphiproréks 1 Amphitretas, Ehb 131, 144, 223 Amphora 224 Anaulus, Ehb 124 Appareil de MM. Bézu, Hausser et C'" pour la microphotographie. . 353 Arachnoîdiscus , Deane 173 Asterionella, Hass 53, 227 Asterodiscus, John 169 Asterolampra, Ehb 170, 227 ASTÉROLAMPRÉES 169 Asteromphalus, Ehb 169, 228 Attheya, West -. 106, 228 Aulacodiscus , Ehb ; 159 Auliscus, Ehb 153, 228 Auricula, H.-P 228 360 TABLE DES MATIERES B Pages Bacillaria, Gm .... 25, 228 Bacteriastrum , Shadb 113, 228 Berheleya 2-.8 Biblarium, Ehb 105, 229 Bibliographie des Diatomées 299 Biddulphia, Gray 145, 229 BlDÔULPHlÉES 1*^^ Brebissonia ^''^ Brightwellia, RaXh. 184 Campylodiscus, Ehb. 36, 230 Campyloneis. 231 Campylosira, Gr. , ^2, 231 Ceralaulus^Ehh 149, 231 Ceratoneis . . . • 231 Cestodiscus, Grev 1^° CHiETOCÉRÉES 112 Chœtoceros,E)a.'b 114, 231 Cladogramma, Ehb 113 Clavularia, Grev 64 Climacosphenia, Ehb 95> 232 COCCOCHROMATICÉES • • ''^l Cocconeis 232 Cocconema -'34 CoUetonema 234 CosciNODiscÉKS • 172, 234 Coscinodiscus, Ehb 1*75, 234 Craspedodiscus, Ehb ^^^ Craspedoporus, Grev. 1^9 Creswellia, Grev 1°^ Cyclotella, Kz 205, 236 Cylindrotheca,'R,&h . HO. 236 Cymatopleura, W. Sm 24, 236 Cymatosira, Gr "72, 237 Cymbella , 237 D Debya. Pant 162 Denticula, Kz " • 78 Desmogonium 239 Diadesniis 240 Dtatoma, D.-C. . . . '. 76, 240 TABLE DES MATIERES 361 Pages Diatomella, Grev 97^ 240 Dickieia 240 Dicladia, Ehb 117 Dictyopixis, Ehb 185 Dimeregramma, Rnlf 81 ^ 241 Bitylum, Bail 129 Donkinia 241 Doryphora 241 Druridgea 241 Encyonema 241 Endictya 242 Epithemia • . 242 Eucampia, Ehb ^ 129, 243 Eunotia,Y.\Yh 64, 243 EUNOTIKES 63 Eunotogramma, Weiss 158, 244 Euodia, Bail ; 157, 244 EUPODISCÉES 152 Eupodiscus, Ehb. 154 Euphyllodium 245 Fragiîaria, Lyngb 79, 245 Fragilariées 71 Frustulia. . . 247 Gaillonella, Bory 193 Gaillonelléks 191 Glyphodesmis, Grev 83, 248 Gomphogramma, Braun 105, 248 Gomphonema 248 Goniothecium, Ehb 117 Grammatophora, Ehb 98, 251 Grunowia 252 H Halionyx, Ehb 168 Hantzschia, Gr . . 94, 252 Heliopelta, Ehb • 166 362 TABLE DES MATIERES Pages HÉLIOPELTÉKS 162 Hemiaulus, Ehb 122 Hemidiscus, Wall 157 Hercotheca, Ehb 117 Heterodi/ction, Grev 184 Himanlidium, Ehb 64. 252 Ho7nœocladia 253 HuUonia, Gr. et St 152 Ei/alodiscus, Ehb 203, 254 Hyalosira, Kz 106, 254 I Isthmia, Ehb 127, 254 J Janischia, Gr.- 125 Lauderia 254 ie/jzrforftscMs, 0. Witt 162 Licnwphora, Ag 91 LiCMOPHORÉES 90 Liste des Diatomées observées en France 213 Lithodesmium ........ . . .... 255 M Mastogloia 255 Melosira, Ag 193, 256 MÉLOSIRÉES 191 Meridion, Ag 75, 258 Micropodiscus 258 Monopsia, Gr. et St 152 N Navicula 258 Nitzschia. 8, 275 NiTZSCHlÉES 7 o Odontella 279 Odontidium, Kz . . . 50, 280 TABLE DES MATIERES 363 Pages Okenia 280 Omphalopsis, Grev 81 Opephora, P. Pet. . 88 Orthoneis . 280 Orthosiva 280 Pantocsekia, Grun 193 Periptera, Ehb 117 Perizonium 281 Peronia, Bréb 89, 281 Plagiodiscus 281 Plagiogramma, Grev • 84 281 Plagiogrammées 81 Pleurosigma 281 Podocijstis, Kz 49, 283 Podosira, Ehb 202, 283 Podosphenia. Ehb 91 Polymyxus, Bail . 165 Porodiscus, Grev 185 Porpeia, Bail 125 Principales publications périodiques traitant des Diatomées. . . 351 PseudauUscus, Leud-F 154 Pseudo-Eunotia, Ehb 69 Pterotheca, Gr 113 Pyxidicula, Ehb 188, 283 R Raphidoglœà 283 Raphoneis, Ehb 73, 283 Rhabdonema, Ehb 102, 284 Rhizosolenia, Y.\ih 110, 284 Rhizosolènikes 108 Rhoicosphœnia 284 Roperia, Gr 158 Sceptroneis, Ehb 88, 285 Schizonema 285 Scoliopleura 286 Skeletonema, Grev 189 Stauroneis 286 Staurosira, Ehb 50 Stenopterolia 288 Stephanodiscus, Ehb 187, 288 Stephanogonia, Ehb 118 364 TABLE DES MATIERES Pages Stephanopyxis, Ehb ^ 187, 288 Strangulonema, Grev 189 Striatella, Ag 103, 288 Surirella, Turp 38, 288 SURIRELLÉES 32 Syndendrium, Ehb 119 Synedra, Ehb 55, 291 Synédrées 50 Syringidium, Ehb 118 Systephania, Ehb 117, 294 Tabellaria, Ehb 105, 294 Tabellariées 96 Terpsinoë, Ehb 126, 295 Tessella, Ehb 104, 295 Tetracyclus, Ehb 105, 295 Thalassiothrix, Cl 53, 295 Toxarium, Bail 53 Toxonidea 295 Trachysphenia, P. Petit - 87 Trachysphéniées 87 Triceraiium, Ehb 131, 295 Trochosira, Kit. 113 Truania, Pant 162 TryblioneUa,V/. Sm 26, 296 V Van-Heurckia 297 X Xanthiopyxidées 186 Xanthiopyxis , Ehb 187 Z Zygoceros 297 mmê