DENIS Euphorbiées des II- s Australes D'Afrique. LIBRARY THE UNIVERSITY OF CALIFORNIA SANTA BARBARA PRESENTED BY FREDERICK E. CLEMENTS v^7 [ , u^ /f\ ) LES EUPHORBIÉES DES ILES A.USTRALES D'AFRIQUE PAR Marcel |J>ENIS DOCTEUR ÈS-SGIENCES NEMOURS IMPRIMERIE NEMOURIENNE 1921 LES ■EUPHORBIÉES DES ILES AUSTRALES D'AFKÏOUE PAR EVlARCEL DENIS DOtyfKUR KS-SCIENCEft NEMOURS IMPRIMIîllIK NKMOURIENNK 1921 Digitized by the Internet Archive in 2009 with funding from University of Ottawa http://www.archive.org/details/leseuphorbiesdOOdeni A MON Père A MA Mère INTROIKCTIÔN Sans en connaître la nature spécitiquc, les prenners voyageurs qoi explorèrent Madagasear avaient déjà T'eniar(|ué des (jlantes harinies et det^ arbustes tactifoi-mes qu'il est tr-ès vraisemblable de ♦ apiiorler à des Eu])horbes lîtij. Dans les ouvrag-es de de Bry et de Lodewijcksz qui conlienniz'nt le lécit des expéditions que Linschol :ir)8^? el tiOrnélis édic. la de.scription desesjtèces i-ecueillies parConimerson, de nombreux tiavaux descriptifs, d'importance diverse, se sont écbe- n Jusqu'au début du xx'' siècle, le Muséum (ie Paris recul rU-d. Grandidier, Alluaud, Decorse et Perrier de lu Batliie des matériaux qu'utilisa Drake del Caslillo pour rédiger (quelques «liag-noses d'es- pè(*es nouvelles. Les plus l'écents travaux ortunil,é ;dhiH un collaborateur précieux. Grâce à ses (uîbantiilons toujours cnm- ])lets et nombreux, accompagnés de notes doid rintérêt est si app!'é<'ié de tous ceux qui s'occupent de la flore malgache, j'ai pu entreprciMlre la révision de foules les plantes qui avaient été dé- crites jus(|u'ici et donner la diîignose d'mt certain nond>re d'espèce*; consfituiutl certainemeid des types bien tr-anchés et nouveaux. Je fiie suis efforcé de compléter, en les rendaid conq»aiables. les descriptions de toutes les espèces connues refaites sur les écli;uitii- tons-types. Tout en reconnaissant les formes diverses que [u-é.sentent les Kuphorbiées malgaches, je m'en suis tenu à une notion large de l'espèce : la seule qu'il soit |)0ssible d'accepfei- en systt''matique - descriptive sur-tout quand il s'agit de plantes 'exotiques. Je n"ai pas <îr-u devoir- négliger, même dans une élude fie classification, les faits qui rravaient (pi'un intérêt i)iologi(|ue pur. J'ai an contraire insisté surtout ce*(|ui était viii-iafion iiidividuell(! et polyniorplii^me di'i au milieii. Hueile aide peut-on aHerjdr-e de r.-nifilinnio.dans la dislinclion .les espèces d'Eupborbiées ? On a l)eaucoiq) insisté sur l'inlér-êl général que présente la méthode anatomique en discrimination spécilifjue LES ELPHORBIKKS D AFRIQUE 7 l)iiii> «;es Kiiphorbiées, peut-rMi ilistiiijj'uer les espèces jKir les seuls- citi-HClères aitaloiniques ? En dehors des Hst»ecl,s systérnaliqno et biologique de la questioiv (les Euphorbiées malgaches restait le problème de leur origine. (Jii'on m'excuse de n'avoir qu'éhatiché le schéma de l'évolution du groupe dans les Iles Australes d'Afrique. Lorsque les arguments ôntogéniques manquent pour étayer une conception phylogénique, les résultats ont moins de sécurité el ne peuvent être considérés que comme préliminaires. Ce travail a été fait au L;iboral<»ii'e de Phanéiogamie du Muséum et au Laboratoire ijes Travaux priiliques de Botanique «in P. C N. dirigé par M. Chauveaud. J'ai trouvé un aimable accueil auprès de MM. Lecomte et Bais, professeurs au Muséum. Qu'ils me pernjettent de leur adresser ma respectueuse reconnaissance. M. Gaston Bonnier. professeur à la Sorbonne, s'est toujours intéressé à mon travail. Je l'en remercie bien sincèrement. 11 mest aussi très agréable de remercier mon ami M. Viguier, professeur à la Paculti* des Sciences de Caen pour l'aide atTectueuse et les conseils qu'il m'a constamment donnés. Je prie tous ceux qui m'ont aidé à un titre quelconque de bien vouloir accepter mes remerciements : MM. Danguy, .learqjert, (juillaumin. Poisson, de Paris, M. Lortet, de Caen, M. Ilendle, de Londres et M. N. E. Brown, de Kew, qui ont été aimablement empressés à me fournir- des renseignements ou des matériaux, mon ami M. Tlumbert, pré- parateur à la Faculté des Sciences de Glermont, qui s'est charg'épour moi de quelques révisions dans l'Iierbier de Kew, Mlle T. Perrier de la Bathie qui a Itien voulu d'^ssiner une partie des ligures qui illus- trent ce ti-avail. J'ai consulté les dillccenls liei-bii le -uivaiil ; A) SYSTÉMATIQUE ]. Aniliosicmii . 11. Enpliorhia. 1. (jéiiùcfilités <'t Sul)division>. t. A'iorplioloj^ic yéiUiTHle tirs Mii|iliojhes inalg'ache.s. Garaclères de classiric;ili<>ii. o. Classificalioii des Euphorbe? malt^aehes. IIJ. -. B) liÉlWRTITION C) AFFINITÉS ET ÉVOM'TION PREMIERE PARTIE s\ sj i:mâtiouf La conslilulioii du i::ronpe des Euphorbiées esl luut enlici'c lire à Ja couceptioii actuelle du cyalhiuni. Lorsque la nuLiirc de cet orffau»' a élc éclaiicie d'une manière délini- live chez les P^uphoibes, on a ]>u léunii' en tiibu des genres mû otlraienl dans leur syslèn>c lloial un ensemhlc Icès c^rand de poinis (tommuns. Les Eupliorbiées, c'est-à-dire les Eupliorhiacées à cya- lliium, sont représentées à Madagascaipar les genres Ant/tos- leiiKi »'l Enphorhid. Le genre Synadeniuin a été introduil à la Réunion et cesl pai- erreur que tous les auteurs, à la suite de Baker, ont signalé la [xésence du genre Pedikwthush Madagascar (v. p. oo). Voici conujK'Ul les <1<'m\ genres d"Eu]>liorbiécs niaigaclies pcnvcnl <<' distinguer. A Fleur lénielle excentrique, non renlerniée dans le même involucre (lue les lleui's mâles. Cyathium ouvert, à 4 bractées. 5 glandes internes, larges, aplaties en écusson el divisant le cyathium en 4 loges oii se Irouvent les fais- ceaux mâles. 4 l'aisceaux de fleurs mâles. Fleurs mâles et femelles loujours pourvues d'un calice au niveau «le Tarli- culalion .Amas de tihres supra-libéïiennes dans la léuille. ANTHOSTKMA p. lo jO UKVUK GENKKAl.i; l>i: I4<>TVM<,>UE A Fleur rcinclle (eiili'ique l'cnrcnnc»- dans ie même invuiiK j .- ((lie les Heurs mâles. Cyathiuni fenTié. à o Imielées on plus. i-yalliium à 4 luaelées, oiiveil. à syméirie hilalérale. 5 i>lamles inlernes en éeussoii |>arlag<'ai)l le eyalhknn eu f\ lo^es où se Irouveul les /[ cymes mâles. Involneie j^énéral ne. renfermant qu<' les Heurs màles. la Heur l'einelle latérale. 4 cymes màles à iavolucre distinel. Fleurs màles réduites à un<' étamine arlieulée sur un pédieelle el présentant au point d'arlieulalion un ealiee rudimentaire. jçamosépale. à 3-t) dents inégales. Fleur remelle excentrique, à calice i?amosépale à 3-.") dents. Ovaire sessile trilocuiair<'. Styles libres au sommet. Ovule solitaire dans chaque loa^e. Capsule trieoque. Graine earoneulée. Espèces arborescentes à latex, à léuilies entières, coriaces. glabres, alternes. Afrique tropicale et Madagascar. Les 3 espèces d.ififhostcma aeluelb^nienl connues, sont très voisines eonmie morpholoj;ie exierue et connue slruchirc. Ou pei;t les distingue!' (\o la laçon suivanle : ^ Feuilles a«uminées au sommet. <> Feuilles à bords incurvés non parallèles. A. senea/tleHsf A. de .luss. LES EUl'HORlilKl.S 1) AFKI<^)UE II O F<"iiilles à bofds loim'iiemcnl parallèles. .1. Aabrj'dunm 11. Bu. -!» Feuilles lies lai'i^eineiil airoiidies an stmimet. A. niddagufsrarit'fise Tï. Bii. Au point de vue analoniique, la priiieipale earaetérisliciue ilii genre Anthostema v'c^i, eomnie l'a montré Gauelier H- . la j)résenee d'un « périeyele fibreux » dans la l'euille. I. Aiilhoslcniii iiui(ln(i;isci}i-u'iiso II. lin. Aiil/ioslem/i nuidagtisfariense. I.S.oS, H. Haillon (.'i) (4). ~ l.st'i2, E. Jioissier (27). — J880. (î. Bentham el J. 1). Hooker (^-i). — ISOfi, F. Fax (lOX). — 190."), K. Baron (Ki). - IdOT, i. Palaoky (105). - Clranrlidier. planL-lit- ->()l* (71). Arbre ou ai'bi'isseau à latex. Feuilles al ternes à liinbeobovale, «;oriace, glabre, lisse et brillant en dessus, de 5-y 1,5-5 à bords rntiers et rcvoialés. Pétiole très court, (^yathiums en pt^tites I ymes Mxillaires ; (;ar-actèies du cyathiuin voir au g-cMirei. Fruit et g-raine in(^,onnus. Madagascar, sin. toc. du Pelil-Tliouars ! La strueture interne des 3 Anthosteinae^il très homogène, (ui ne peut distinguer anatomiquement ees espèees les unes d<^s autres. I[. EiPHORHlA F.. ITC.'i, ('.. Linné {WS). IT.SCi. l.anuiJtk (.Sti). — Itài. A. de .)nssicti(SV). — WM>- ISiii. Kndlicher (l>2). — LSriS, H. Haillon (8). — -lS7'i. i, K. liois- sicr (-27). - 1880. G. lîenlhani et J. 1>. Ilook.M- (22). - 189(i, F. l'ax (108). - WWW. V. Pax et K. Rosentlial (111). (^yalliiuin à 5 biactôes on \A\\>. soudées «-ii coupe l'ennée. à syniéliic axiale. i-8 glandes externes visibles exlérieureirienl, puui \ iK^s ou non d'appendices. Involuere général l'enlermanl à la lois les (leurs mâles et lemelles ou plus rarement unisexué pai- avorlemenl. 5 eymes mâles à involuere plus on moins développé ou nul. Fleurs mâles réduites à une élamine arlieulée sur un pédicelle, sans périanthe ou })ourvues {l'écaillés à l'arliculalion. Fleur femelle eentrié- j'ianlhe ou à pièces très eourles. Ovaire sessile Iriloeulaire (très exceplionneliement li-loculaire). Styles distincts au moins au sonunel lequel est entier, bilt)l>é ou bitide. Ovule soli- taire dans chaque loge. Capsuleleplus généralement tricoqne, lisse ou ornée, glabre ou velue, le plus souvent entièiemenl sèche. Graine lisse ou ornée, avec on sans caroncule. Herbes, buissons ou arbres, inermes ou épineux, parfois cliarnus. posséi t;ml dans son ciisrFnl>l«v, au |K)inl (le vu<' lloial. C/csl Ncckcr I looj ([ui, le preniici', «'n 1790. scinda en aniani de ucnics (lùipho)'hi(i. Keriisrbna, Athrimtlus, J'illiymahis. (■hnnid'- sj-ce, I.iUhyrifi, Peplus. Peplis) l'ancien Kuphorhia linnéen à son ia;i'é ti'0|) conipiéhensil". De ces a^enres nouveaux it t'a(>|)i'0( ha son Pedildiitluis à cvalliiuni /.ygoniorplie. simple^ synonyme du '/'ifJiyiiKiloidcs de Tourne fort 1 39 1. Ilawovlh j3,. dans son Synopsis. sui\il l'innovalion (!<' Necker, mais il (il une aulre cou|nne générique basée sur des eai'clèies dillérenls et vvvix les geines : Eiiphoibia . Tieisia. Diuhliintlies, }fc le nombre il! Je n'insiste pas suc les noms nouveaux créés avec facilité par Italinesqiip. Oet auteur se montrait pyrli.'!;Mi de la subrlivision du génie Eiiphorhin en génies*. Àistinols. (les su bdi vis ions du j^raïul genre (i) : Anisophyllum, Z}\^(jph)'Jîifh'u/n . Cj-ftdro.spernm/n, Dicliiljjun , Alecloroe- loiiuin, Pctalonia. (jossadenla, Stachydimii , Tithynialopsis, Triclieroslignia . Pof^tulacastruni, Clieirolepidiuni, Erenio- phyton, Nummulariopsis. Poinsettia. Aithrotliammis, Can- lanfhiiim, Gouiostema, Diaeantliium, Euphorbium. Rhizan- thiiini Tirucalii^ Lyciopsis. Pseudacalypha, Euphorbiastruin. Tithymalus. Ga!yct>peplus. Celle subdivision fui adoptée sans chanjçement par le même auteur, dans ses Icônes Kiiphoîhiarum [28;. A vrai dire, rien n'est plus arlifieiel que le seelionnemenl de Boissier. Beaucoup d'auteurs : Benlham et Hooker [aai, Nicotra [ioi| ele. ont eriliqué cette subdivision mais il ne s'esl trou\é personne pour la remplacer. Bien plus, on s'est toujours servi et on se sert encore des cadres de Boissier faute de mieux. On doit rendre hommage à Bejdham et Hooker \ii\ d'avoir, avec beaucoup dà pro- pos, réduit à 6 le nombre des sections dû Prodrome et d'y avoir incorporé, comme sous-divisions, certaines autres sections de Boissier. Depuis le Gênera Plantaruni , le seul travail d'ensemble que Ion puisse citer sur les Euphorbiées-, esl celui que Pax a publé dans les Pflanzenfamilien d'Engler ! io8j (2). L'etibrt que le monographe allemand a tenté, pour rétablir dans les cadres de Benlham et Hooker toutes les divisions de Boissier comme sous-sections, est très louable, mais la difficulté est simplement déplacée. Il reste à définir ces sous-sections mieux que ne l'a fait Boissier. Les sections de Boissier n'ont bien souvent qu'une valeur géographique ou ])hysionomique. elles ne donnent qu'une idée [)rimitive du groupement des espèces et sont établies sur des notions hétérogènes el non comparables (phyllo- laxiç. lypc biologique, porl. involucre aux cymes mâles. (1) Les noms nuuveaux créés pai- Boissikk sont en italique [27]. ''i) r.f. c'uissi C. G. rie Dalla Tore el H. Hakms [44]. LIS KUIMIOIIUIIKS I) AI-KMJI 1, I,i etc.). On Kiq)horbes et d'autre part, les éléments malgaches ne m aujaieni l'ourni que les matériaux d'une classilication arliti- cielle. ,rai préieré tout de même employer les cadres larges de Benlham el Hooker et ne pas traiter tout d'un bloc le genre Kuphorhia comme l'ont l'ait certains monographes "récents. Au ])oint de vue anatomi(iue, le genre Enp/iorhia parait très homogène. Gaucher [651 s'est livré à une série de recherches qui ont porté sur 110 espèces et formes de toutes provenances (environ le i/io de toutes les espèces connues). Son travail montre qu'un certain , nombre de caractères internes, aussi constants que les caractères floraux, peuvent servii' à délinir le genre. Nous retiendrons particulièrement : la présence de crislaux de malate neutre ou de malophos- phate de Ca à la place de l'oxalate de Ca, la présence de fibres scléreuses péricycliques dans la tige et enfin, la présence d'un système de laticit'ères vrais, c'est-à-dire de laticifères produits par l'élongalion. sans cloisonnement ni anastomose, de cellules initiales dillérenciées avant tout autre organe et situées dans le « plan nodal » de l'embryon (i). Gaucher subdivise le genre Euphorbia en deux sous-genres ; fl) Voir la définition de cntte expression et l'étude ontogénique des LUicifèies chez les Euphorbiacées, dans la thèse de G. CnArvEAi d [37 | i(j uEvi I-; <;!-:m:halk dk uoiankh k Anisophj'lln/n : Icuillcs loujoiiis opposôcs. asynirli i(|iu's à h; base, stomates 1res petits, sans eellules annexes, présence (l'une içaine l'orniée dune assise de celluU's ivj^nlières auloui' des iaiseeanx loliaires i^[ Eiiphorhift s. si. : le'uilles alternes on l«'s supéri<'nres seulcnieni opjjosées et tonjours symétriques, stomates i>rands, ptiurvus ou non di- icllules annexes, pas de ji^aine régulière autour des faisceaux loi iaires. .le doute cs malgaches, soiil très didereiils. Depuis les arbres de 3o niMies jusqu'aux herbes de quelques cenlimèlres, on trouve toute une série de formes intermédiaires ([ue nous allons rapidement passer en revue. A. KSPKCKS VIVACES A) Boiiif/eons épicjés : "jo o/,, des espèces connues. i) J'htnics arl)Oiescentes. Les Euphorbes arborescentes constiluenl ini groupe 1res curieux et bien représenté à Madagascar. Il est constitué par des plantes de hauteur variable dont la tige est lignitiée. Selon les es])cces et les conditions de vie, les leuilles des Euphorbes arborescentes peuvent être caduques {E. I(JUK B) Bourgeons hypogés : lo "/,, (les espèces coiiinies. i) Souche vivace, et tÏLces anniielle.s. (\e soiil les espèces à rhizome el à liji,es aériennes dressées {Â\ ensifolui) ou élalées sur le sol {E. Iiichophylla, E. Hum- herlii). -2) Souche vi\Hice, pas de tiges annuelles. Ce j^roupe ne. comprend que 4 espèces du Gap, 2 de l'Inde et y E. piunulœfolia de Madagascai- : les plantes qui le constilucnl possèdent \\\\ rhizome, vertical plus ou moins dévc!op|>c et une rosette de feuilles qui s'étalent sur le sol. •B. h]SPEGh:S ANNUELLKS 20 0/0 des espèces connues. Les E. eniirnensis et E. o.yycoccoides me paraissent être les seules Euphorbes annuelles endémiques, 2. Feuilles. Les Euphorbes arborescentes, épineuses ou herbacées, possèdent toutes des feuilles bien développées, au moins à certains moments. Caduques ou persistantes selon la station et l'espèce, c'est par elles que se fait l'assimilation du car- bone, tandis que cette fonction est dévolue à la tige dans les Euphorbes charnues. Les feuilles de ces dernières plantes sont réduites à Tétat de languettes rudimentaires, très promp- tement caduques et peu fonctionnelles. Dans la section Anisophyllum, les feuilles sont opposées, elles sont alternes dans les autres groupes. Typiquement éparses, elles peuvent se localiser secondairement à l'extrémité des rameaux -.E. Com/nersonii , E. aprica, E. betacea, ou se disposer en rosette à la base des ombelles de cymes : E.sulœ. La forme de la feuille est, selon les cas, un caractère Li:S KUPHORHIKKS D AI r.I(,)UK I9 exc'olleiil ou dès mauvais poiif distinj^uer les espèces. Pour ju^'cr (le sa valeur^ il laul être en possession du plus «fram! nombre possible déchani liions à tous les états du dévelo|)- pemenl. Un u:rand nombre d'espèees ontune forme de l'euille constante : K. (UnnineisoniL K. leiraptera, E. eniirnensis ; chez certaines, au contraire, la forme est si variable d'indi- vidu à individu ([u'elle ne peut servira la caractérisation spéciHqne : E. pjimiilœfolia. La nervation es! pennée et les nervures anastomosées sur les bords. Dans l'ensemble, les feuilles sont très entières et de foi'nu\[!(\ dans la tige, des laticil'ères. Surtout répandus à Tenlour des faisceaux libéro-ligneux, ils peuvent s'élendre très loin dans récorce et dans la moelle. Leur présence, toujours couï^lanlc, a «me 1res grande valeur systématique pour la subdivision d(; la lamille des Kuphorbiacées | Pax Jo()|. mais ils |)er(lenl de l<'ur inlércl lors([u"il s'agit de la subdivision du genre. La inend>rane des lalicit'ères est très épaisse (i) ou d'épaisseur égale à celle des parois cellulaires voisines. Sur les coupes transversales vidées il est souveni facile de confondre les lali- cifèresavec les fibres j>éricycli([ues à membrane mince (ju'ils (1) S'urluut chez les ELiuliorbéschaiinies comme l'a !éià ronslatéSoLEisKUEH [184 LES EUVHORBIEES O AFRIQUE ai avoisiiKMit mais une coupe longitudinale lève immédialenient ic (loule. Il n'existe pas d'oxalate de (ia dans les Euphorbes niiîis des malophospliates et des phosphates neutres de cal- ci^nn (jui se présentent souvent en jj^ros cristaux [Gaucher (i5, ■^•j, Belzuntj 19]. 4. Cyathium. ('0>STITUTI0> Il serait oiseux de développei- ici l'historique de la théorie du cyathium inllorescence (jui est maintenant admise par tous les botanistes. Le cyathium est typiquement constitué par 5 bractées soudées bord à bord en un organe atïectant hi l'ormr d'un ton- nelet ou d'une^ coupe (Kua^oç) et (]ui contient des cymes très contlensées de Heurs mâles très sinq)liliées, disposées autour d'une tleur femelle centrale, le tout ressemblant à une (leur Hermaphrodite. Le cyathium en tonnelet se rencontre chez trois es[)èces nouvelles : E. pedilanthoides, E. Viguieri, E. .1/jAvo. Le cyathium en coupe est bien plus fréquent chez les Ku|>horbes. La villosité ou la glabréité des bractées cyathiales • est un bon caractère spécifique : E. Antso, E. (ideuopoda. Glandes Les glandes ont la valeur d'appendices latéraux (pii, au moment de la soudure des bractées continues, se sont réunis bord il boid et fusionnés. La vascularisation montre ce fait en toute certitude (voir la planche du travail de G. K. Mattei [c)^]). Le nombi'e des glandes est donc typiquement le même TAM(^>UK l'orme de eornes. Parmi les Anisop/n-l/u/n. VE. Hrunlwrlii-sc disliiis>iie par les appendices pétaluides blancs lies lijj-içes de ses g:landes et VE. Antso. des (loniostenia, présente sur cliaciine de ses -j-S glandes une sorte de gorge creuse qui rappelle un ])eu ce que l'on observe chez une plante du Brésil VE. Sellai Klolzsch (i). Etant donné leur variabilité dans le genre et leur constance dans l'espèce, les glandes son! d'tni grand secours en systémali(juc. Groupement. Il est bien rare ([ue les cyathiums soient isolés. Eu tout cas, il semble que ce soit là un caractère acquis postérieure- ment. L'ombelle, la cyme ou l'ombelle de cymes sonl de règle chez les Euphorbes. Plus ou moins ramifiées,, ces înllorescences peuvent se présenter sous l'aspect de g:.lomé- rules : E. hirta. Dans certaines cymes appauvries, le eya- Ihium axillaire esl sessile el les latéraux ])édonculés. (le type, rare à Madagascar, est au contraire très i'réquenlen AtVi(jue : E. biloculdris N. E. Bï'., E. acru/'e/hsis-^. E. Br. etc. Il est souvent en corrélation avec des dilVéreiices dans la sexualité des cyathiums. Cyathophylles Le mot « bractée » a été em[)loyé par les (lescripieur> aussi bien pour désigner les constituants du cyathiunj . 2). La diiVéreneialion des braelées y est poussée plus loin. Les braetées les plus proches du eyalliium Vïg.'i. — (".ydtliium et f'-uilles te ■; m' Fig. i. — Oyatiiiuni et cyalhopiiylles ::ales d'Eiiplivrhin yl;niro/ih\ lia . d'Eiiphorifi spleiidens. (Boj.) uob. 'oir. X S- '■iiji'ihL X 2 (Forme dolichoslylée). s'élargissent et deviennent- pélaloïdes, les luactées des lauù- iieations de la eyme sont searieuses et eouites, les unes et les autres ne ressemblent en rien aux vraies I'euilles. Les cyalhopiiylles, qui sont le plus souvent les bractées terminales de la cyiue ou de l'ombelle, peuvent se dillérencier en organes pétaloides colorés, ou bien ils n'ont qu'un déve- loppement très réduit. Chez les Anisop/n-llinn à eyatliiums isolés il n'y. a pas de eyathophylles (lii;. 1). La forme, la persistance, le degré de développement et de villosilé des eyathophylles sont de bons caractères discriminatils. Dans les cymes a[>pauviies le cyalhiuui axillaire est nu — les eya- thophylles jouant le rôle de braelées des rauiilicalions — , les cyalhiums latéraux, pédoncules, sont pourvus tle cyalho- phylles : />'. oitliocladd . •j/J KI.VrK C.KNKRAf.E 1)1. B<)TAMi\)UK Sexk Le cyalliiuin inllorescenceesl ly|)i<|U(*moiil luMiuaphrodite, élHiil conslilué par lacoiulen!^atioiiclei)lusioiirs iiilïorescoiuîes (le lleurs mâles autour d'une fleur femelle. La prolérandrie esl IVéquenl*' : K. splendens [Nicotra loi]. La diœcie apparaît dans heaueou]) de Goniostemo et de Tirncdlli : K. adenopoda, K. Lan) el rarement chez les Diacanihium malgaches, K. Viii:nleri. L'A', orihoclada partagée avec certains Kuphoihia alricains (A', heterochronui Pax, K. qiiadrajignlaris l*ax, K. calycina N. E. Hr., h\ gariinna N. E. Br. etc.) la particu- larité de posséder un cyatliiuni axillaire sessile el unisexué avec des cyathiums latéraux pédoncules el liermaplirodites. Fleurs mâles Les tleurs mâles sont réunies en autant de faisceaux «piil y a de cymes condensées. On connaît depuis KIotzsch une Euphorbe {E. paiicifoUa) résence d'un cya- Ihiuin. il n'avait accepté YA\ paiicifolia (jue comme type des Kuplutrhiœ spuriœ qu'il opposai! k toutes les autres Eu[»h()rbesou lùip/iorhiœ genuinœ. J'ai retrouvé chez certains aulhcnti([ues Eiiphorhia de Madagascar ces deux braciéea opposées, de chaque côté de chaque faisceau de fleurs ma les (/•.'. pUK af) ; oîvsidéiait comme des pélales. Bailion [iî] les appelait « laii jiiietles » el plus loin, eomprenant mal la théorie du cya- Ihium-inllorescenee, il laissait supposer que ses [)artisaiis JjMir attribuaient la valeur de calices ou decalicules. Liuterprétation me parait facile. Dans certains typen anciens : E. parhysnntha, E. pedilanthoides, E. paucifolia, il existe deux hi'aclées opposées au bas de chaque cymcr màl<' : ces deux ]>ractées sont homologues des deux bractées opposées des cymes mâles des Anihosteitia. Dans les types plus évolués ces deux bractées n'apparaissent plus aussi neth's. Elles sont des le début déchirées et se mêlent au^ fleurs mâles stériles desquelles il est impossible de les dislin- iiuei-. On voit alois les cymes mâles alterner avec des amas de languettes. Dans- les lyi)cs les plus évolués (certains .1/?*- sophylJiiin . etc.) ces bractées n'apparaissent pins dès le débuf dans \e cyathium. et les cymes sont nues. Fleur fkmeij.e L'ovaire est dans la plus grande majorité des cas trilo- culaire. Les ovaires à deux loges appartiennent à des lornies évoluées. Les styles, i-o lois ])his longs (jue l'ovaire, sont, ou bien libres dès la base {E. (handidieri), ou bien soudés dans la région basilaire et libres au sommet, ou encore st»u- dé'^ «lans leui- moitié (A". tiHingokyeiisis). ou enfin libres seulejnent à lextrcmité (E. bi(tciileala). Ces extrémités soiit entières, bilobées ou plus ou moins profondément bifides. Les caractèies énéral sec en .tolalilé et exceplionnellenient en partie charnu exlérieure- ment {E. pachrsaiitha, E. fiherenemis, etc.) Les coques peuvent être arrondies sur le dos ou bien comprimées laté- i-alemenl : E. hetacea. Les caractères tirés du fruit (ornements, aplatisseuient des coques, villosilé) sont très b.ons au point de vue systématique. La graine, albuminée, est en général caronase el plus rarenienl sous-arbrisseaux. Feuilles lou jours opjiosées, très rarement verticillées. le plus souvent (lissym»^lri()uçs à la base 'anisophyllie!. Stipules lancéolées ou linéaiî'es ou liien soudées en g"aiue à bord j)lus ou moins timbrié. Gyathiums petits, isolés ou en cymes~|)lus ou nu:)ins ylobulouses. 4 jtilandes souvertt pourvues d'appendices [»étaloïdes (très rare- ment r)-(5 giamies). Capsule tric0(iue petite, (ii-aine sans caroncule. Toute la terre sauf les régions arcti([ues. La section est entièrement à réviser, eai- on a multiplié ;$ l'envi Jes espèces. A. E\F)É>llorES 1. Eiii^horlna HfhleJjriiiKltii II. Un. E. IHUiehiandlii. — 1S8('», H. Bâillon (7). — tUOn, .1. Costantin rt J. Gallaud (il). — llt07, .1. I^alaeky (iOa): — 101-2, H. Poisson (121). 'Herbe annuelle, décombante, rameuse, à racines atlventives. Tig-es poihtes à leur extrémité, pr'ésentanl il sillonS;Opposés. Feuilles opposées, subsessiles, à limbe trian;nulaire aig'u ou lancéolé aigu, de 0,7-i X 0,2-0,4, à poils mous sous la nervure médiane, caducs sur les feuilles âgées Stipules entières sélacées. fines, libres. Gyathiums hermaphrodites par 1-.'^ à l'aisselle des feuilles, sur de courts pédoncules. 5 bractées enlièi'es, poilues justju'au sommet, i ^/landes en forme de laïKjiuLU's chiinine:^ (/nniic.s de ijuclques grands poils hyalins. Fleurs mâles [leu nombreuses. Styles soudés. Uraincs petites arrondies.. Madagascar. — lU'-irion de l'Ouest : Sables de la Belsiboka (Hildebrandt 3453!). . La tige est entamée par i profonds sillons opposés ([iii lui donnent une symétrie bilatérale. Elle est entourée d'un épidémie à cellules isodiamétiiques, à poils moyennement épais, cylindri(|ues, {duricellulaires, striés. Dans la réi^ion interne, se trouveivt des laticiières à membrane non épaissie Les éléments ligneux sont soudés en un [)elit cercle. •jH KKVUE (JKM'.lîALi: DK Bf»TANIQUi: Celle plante est le seul Ani.sophyllum malgache actuel- 150. Coupe tiansversHledans une tige d'Eupliorbia Jlildebraadtii H. Bn X fenieul connu bractées timbriées. fililormes, courtes. 4 (flandcs ellip- tiques, brunes, larges, très coniiyues, garnies exlérieu muent d'ap- pendices pétaloides hiancs, entiers, larges de 0" 1 5 environ. Fleurs mâles peu nombreuses. Styles courts, entiers, libres, surmontant l'ovaire glabre. Capsule tricoque. glabre, de \"""~y de diamètre olilusémenl carénée. Graine (piadrangtilaire fovéolée brun-roux. LES EUPHORHIKKS DAFRIOUE ^9 Madagascar. — ilégion de VOiie.st : (liés jurassiques (lôniulrs, eiiire le- Manja el Beroroha (Mongoky) (Perrier île la Halhie (t.iiS!*!). Cette plante est le seul AniHophyUiim malgache aetiielle- me'iit eoiiiiu ({ui possède des glandes larj»ement garnies Fig. 4. — Euphorlna Ilumbertii iiov. sp. Uei bu yhljra, cijulibiis c rhizoninta ciassu lignoso (iliforinibus piostrutis arti- caJatis, l'oliis upposilis inteyiisorbiculstJs brevitrr jietiohtis ; cyuthiJs heriua- phroditjs 2 ^d uxiUaiii tolioruru cunfertis ; glandulis 'i suborbiculutis appendice ovuta Jnlvgi'u, latu, aJbn ; slylis :1 inlegris ; ovuiio •ilabn) ; ci/psulu gUiliru; Sf- laL'ie ittiaguinj fuveolulo. 3o Ri;VIK OKMaiAKK Di: H()TAM(jUi (Vappeudices pétaloïdes. Par ses aiilrcs caraclèrcs, LE. Mum- brrlii se place à côlé de l'E. trichophylla Bkr. de V K. Grandidieii H. Bn er de quelcpies espèces africaines. '■ ' ' ;{. Enphoihin (•iniididn'ii II. Un. !■:. (iidiulidieri. — ISSCi, H. Haillon (7). — 1!>U5. .1. Coslantin el .1. (lallaud /',!). _ loo;;. Baron (10). — IDOT, Palacky (105). — l'.»r>. H. Poisson (121). Tioflic o-ifiiii-e. basse, à i-anieaux dichotonies aiiicuiés annuels élalés ?ui' le sol, |)artant d'une souche vivace pivotante profonde. Feuilles opposées, brièvement pétiolées, à limbe non coriace, lan- <-rolé aiçiu ou elliptique, glabre, (\e 0,.")-! > 0,20,-3. Stipu- les soudées avec extrémité libre, filiforme, entière. Cyathiums h(MMuafihrodiles, coniques, glabres, solitaires à l'aisselle des fenillesou au sommet des rameaux et portés sur un pédoncule de 1-2 mm. 4 g-landes sans appendice alternant avec les 5 brac- tées. Pleurs mâles peu nombreuses. Fleni' femelle à styles libres et bilobés. Capsule g-labre finement carénée de 2'"'" de diamètre. Graines brun-elaii', quadrangulaires, fovéolées. ' Madagascar. — liégion de l'Ouest : Dunes de Manongarivo (Aml)onîfo) (Penier de la Battiie I(i2;î!) — Région du Sud-Ouest : Dunes entre le Fiherenana et le Manoinbo (Perricr de la Balliie .^^7701). De Manomt>a à MoTondava. (Grandidier 71 !). 1. Eiiphorbia Irichophylla BKr. /';. Iruliopliytla. — 1884, .1. G. Baker (10). — 1886. H. Bâillon (7). — 1905, J. Costanlin et .1. Gallaud (41). — 190.o, R. Baron (IC). —1907, J. Palacky (105). = E. anngalloides. — 1890, J. G. Baker (13 bis). — 1905. J. Gostantin et J. Gal- laud (41). — 1905, Baron (16). — 1907, J. Palacky (10.5). Herbe à tig-es aériennes aimuelles étalées en cercle sur le sol à partir d'un rhizome épais, long- et vivace. Feuilles opposées, coriac-ex. entières, brièvement jiétiolées, à limbe orbicuhire ou largement ovale de 0,3-0,6 x 0,3-0, H arrondi au sommet, le plus souvent ' largement arrondi à la base, glabre ou densémeul revêtu de poils longs, Injalins. Stipules soudées à la base, à extrémité supérieure- libre, liliformc, entière. C4yathiums her-maphrodites. solitaires à l'aisselle des feuilles supérieures el de 2 mm. de diamètre en virons - 5 bractées souvent poilues au sommet libre. 4 glandes arrondies, épaisses, charnues, sans appendices. Fleurs mâles par 15 environ Ovaire à -3 angles surmonté îles styles libres et bifides. Capsule tricoquede2 mm. de diamètre, g-labre. finementcarénée. Graine oblongue quadranjiulaiie. sillonnée, finerncntfovéolée, brun roux, de 1"""5 de long-. Verufic. FanipiadinnanLeta (h.) A. Dandouan | V5 •. IJ;S EUI'HOKUIKI'.S 1) AI'HIOUI-: 31 Madagascar. — Réiiion du Centre : sin. loi-. (Baron l8Uo !) — Dans lu brousse à gTamiiues aiitouv dAmbatolampy (Vukiiiankaratra) vers KiOO lu! (R. Vignier et H. IIuniberL bi9i!) Latéiite nue aux environs de Tsinjoarivo vers 1500 m. (bassin de l'Onivé). (Peirier de la Balliie 9r>54!). Rocailles basaltiques ou argile latéritique des tracdivtes, Anlsirabé (Février de la •Bathie H'.l;il ! li8'.io!) (Waterlot !). Fig. f). — Coupe Iransversaledans une feuille (VEuphorhin trichopbyllu f!kr. X 270 : gaine aquifère périfascicuhiiie. La structure générale de la feuille a une tendance à Tiso- latéralité, L'épiderme supérieur, sub-papilleux, n'a pas de membrane externe très épaissie. Il recouvre une assise de ceMules palissadiques et un mésophylle inférieur constitué 32 ItKVUi: (IKNKHALK OK 1;OTaM<.>T K par i assis<'s (le celInU'S à sliucliirc assez seirée. Aulour des éU-inenls vaseulaiies se li'ouve une gaine a aiisolnmenl glabres (e.v. R. Viguier el H. Hnmbeit, H. Peirieî lïc la lialhie). La \illosilé ibliaire n'a pas de valevn- spé i- liipic. LE. aïKiiitilloides n'est pas dilTérent de II'.. Irich()[>ln-H. h.iiitliothin (inlhtnii \Ai. K. (iolidiiti ITSti, (le I.aiiiarck (Sd). — s. d. du Pctit-'i'li). — iH-lu. C. S|>reii«;fl(i;{i'p). — isfrj. l",. lîoissier ("27). — (SIC), .1. de Cordfnioy (i >). J'Idiilc .sa/frutescenle df 12 cm. cmuron de liant , très rameuse ilaini- lii-alions de la tig-e grêles, articulées, épaissies aux nœuds ettrès cassantes. Feuilles opposées, l»ri»"!vement péliolées, i^labres ou à })oils blancs très épars, caducs, plus ou moins denticuiées dans leur pourloui' ou entières, à limbe orbiculaire de 0,2 ^ 0,:2 asymétri- ris. — S'-Josej^di. collines (Jacob de Cordemoy |'i"|). ('.elle espèce est très étroilement apparentée à /'A\ tricho- pkylla Hkr. de Madagascar. Leur structure Toliaire est ideu- ti DAITvKjrK 33 <>. hZnphoi'hin oxycofajidcs Itoiss. E. oxycocroides lX(iO, E. Hoissier (2(i). — IXC.-i, id ("27). — iSSli, II. r.aillon (7). — l!tÔ:>, .1. Gostantin et .1. Gallaii.l (U). - l'H).;, II. jîaroii (Itl). — liHlT, J. Falacky (1(»:î). Herbe nnnuelle, ^'labre, ;"i lignes g'rêles. F<'itUli'.s péliolées, ovales-orhi- oiilaires, arrondies ou rétuses, enlirrcs, glabi'cs, inégales à la basiî, de ô-(imm. Stipules i)etites plufilides. (Aalliiums axillaires peu nombreux, canipanulés-liéniispli('ri«|ues. (llandes ohloiigues trausversaleuienl,,avec un très coiui appendice marginal Capside glabre, à eoques ;i peine earénées. Graim'.s hhinrlies. ov.'des h'ira- g'ones, h'f/èreineitl jionrtuées. Galéga. — (lîonton). Espèce mal coiimu'. 7. l\,nj>h(>rhi;i dissiinilis .1. «le (.oi'd. E. (lissimilis IN9."). .1. île (^ordemoy ('lO). Herbe l'ouché*?, l'anicuse, à raiDeaux lilifurmes, glabre (mi (juclque- t'ois pulvérulente à Texlrémité. /veuilles j)elites, elliptiques subcor- dées à la base, obtuses, obscun'menl denliculées ou ('dentées au sonuuet, irrs varinbles de graiideur : les unes de (),() — 0,7 0.8, -0. 1 les autres de 0,^ .0,1 toutes jx'/c-niê/r sur Ir virtne ravirait. Jfs (jfniKles <(lt('ritanl quelque fois avei' les petites. Stipules sétaroes. Involucrcs glabres à lobes arrondis obliis. ('oques ^Inbres. La Réunion. — Saiut-Piei-re (t'j-appier) leste .1. de Conk'iuoy ('lO). J«^ liai pas vu celte espèce ({ui me parait disliiule tles autres AiiisophyUmn par son gii)ii|)emeiit spécial de feuilles très diiréi'eiiles en graiHleur. Je me demande dans ([uelle mesure on ne se Ii-ounc pas devani un cas palliologi([ue. IJ. POLVhKMIOlES S. Kii}>ln>rhin fihnicojtJiylln l*tirttuin 1X60, F. Klotzscli el Garcke (X.f)), Jieehe yliibi'e à lujes aériennes ainiuelles déeoiaba iites et à rliizouic cioar.e. Feuilles de 0,5-0,7 0,'i-0,0 op[)Osées, brièvement pétiolées (1 mm) à limbe glauque, entier, oblong- ou elli[»tique oblong-, arrondi ou apiculé au sommet, très asymétrique à la base, il nervure ])iincip:de et les 2 lati'rales de la i)ase, seules saillantes. 3^ RKVUE Gl'.NKKALl-; l>i: MOTANKjUl. Sliniih'n lai-gniifiit soudées, frani/i'ps à leur partie li/tri'. Cya- lliiiims |)iir l--i, îixillaires. petits, courlpriient pédoiu-ulés, i^labres. .') ln"Mi;irt-s altcrnfuil avec 4 j^landes épaisses, anoiidies ou ellip- tii|Ufs avei- lin .ippendice prliiloïde inar'sinal, lilironiie Styles liilides au sommet Capsule .^laltie de 2 mm. de diamètre, lisse, (ïraine ovalc-quadrangulaire. In-iin claif. fovéolée. d'environ 1 mni. Madagascar. — Rég-ion de l'Est : Dunes du bord de la mer, près de l'em- boiiclmre du Matitana (Perrier de la Balhie *M:'}\ !). — Dunes aux environs de Tauiatave (Perrier de la Balhie 9836!). Espt'ff nonvelle ]iour Madagascar. Afrique Tropicale. - Guinée |Bro\vn (32) |. 1>. Eiiplitnhiii liifln I. /•;. Iiirht 17ii-2. C. Linné (it3). - 1784. iii. (K.S). — ITsT. id. ('M'>). — s. d. du Petit Tlioiiars niss (lit) (113). — IN-JO, C Spreng:el(13lj) r K. pihiUfeia Jacquin (77). _ |X(i2, E. Boissier (27). — lXS(i, H. Bâillon (7). — lOO.'i, J. Costantin et J. C.allaiid (H). - lOOo, R. Baron (16). — 11107, J. Palacky (1U5). — 1912, II. Pois- son (121). — Non E. piliilifera L. = Tithymaliis dulcis Parietariœ foliis 1696, H. Sloane (133) = Tithymaliifi hotryoides major 169.^). L. Plukenet (118) =' Tithy/iuiluN hotryoides ereclus, Tittiyinalus liotryoides zeylanicus 1737, J. Burniann (3.^i) = Esnln escuLenta 17:10, (1. E. Rumphius (127). Hurhi' a/muelle, à tige dressée, peu rameuse, couverte surtout dans Les parties jeunes, tei-minales, de poils jaunes-roux denses. Feuilles 0[)posées, brièvement péliolées, à limbe ovale rhombé ou oblong lancéolé, denté, de 1-3 X 0,5-'2 environ, couvertes de poils roux au moins à l'état jeune. Stipules petites subulées fimbriées, libres. Gyathiums hermaphrodites, poilus, en cymes axillaires sessilesou brièvement pédonculées, réunies en tètes globuleuses ■i g'iandes orbieulaires, concaves, à très petits appendices, alter- nant avec les 5 extrémités libres des bractées, deltoïdes, aig-uès. Stylescourts, libres et bifides. Capsule couverte de poils jaunes, à çocpiesg'lobuleuses, obscurément carénées. Graines rouge clair. oblong-Qes, tétrag-ones, ornées de petites rug-osités irrégulière- ment anastomosées. Vernac. Aidinono (bm.) A. Dandouau |45J. Madagascar. — sin. toc. (Baron 2602 ! 4745 ! 4887 ! ;;7l0 !) — (Decorse !). — (Peirier de la Bathie, 21 et 22 !). — Mad. bor. (Humblot 157 !). liéi^ion de l'Est : Tamatave (d'AUeizette i3oi). — (Scott Elliott 1723!). — bord de la route de l'Ivoloina (R. Viguier et H. Humbert 326!)— Sainte- Marie de MadagascaràAmbodifotatra, terres sablonneuses (Boivin 1882-2!). — (Bojer 2ol!). — Province de Mananjary, zone côtière (Geay 7015! 7463!). — Voliémar (Bernier 345!). Ili'-iiion dn Stimtnrnno : Nossy-Bé (Pervillé 2175!). — (Hildebrandl 2916!). — (Boivin !). lipsrion du Centre : Tananarive (Waterlot !). — (Prudhomme 142!). — Entre Tananarive et Majunga | Baron 16|. \AiS lajl'IlORBIliES DAFRKJUE 35 Fig. 6. — Coupe transversale d;ins une tiiie d'ICuphorhia hirta L. X HO. Bépon de /'Ouest : Majunga (d'Alleizette H)). — rues, lieux sableux (R. Vijîuier et H. Humbert 1 !). — endroits cultivés (Perrier de la Bathie 954H). — Province cleMahilaka, près l'étang- d'Andrafia (Douliot!) ^ REvn. (;i.M'.KALi-: \m motamque Comores. — Mayotlc (llmiihlot 'XM). — Anjouaii (Boivin I et uiss.). - (Lavancliie !) Seychelles — Mah<'% au boinl de la mer (Pervillé o."!!). — Baker |.S|. Maurice. - (Hichani !). — (Coniinerson!). — (lierb. SteudeH). — Baker i>:. La Réunion. — (l^ichard '.>i!). ~ (Coiinuerson !). — (Boivin 1:5X7 !). —i. de (^ordeiiioy l 'Kl |. Rodriguez. - Baron. 1 10 1. — Baker |.s|. Régions tropicales en «■énérai où il est lépandn. *J his. lîiujiliorhin hirlu ^ prornmhciis >. E. lîi". li. kirla ,ï procitinhens ilHlO, N. E. Brown (3-2) ~ /-;. piluli/erfi >.itr. /irocur/i- f>ens IS(3-J, E. Boissier (-27) = E. capilala 17.sc.. de Laniarck "(X(i). dette vat'iélé (jillère h-2, id(<.«). — 17S7, id {Wy) et lieri.ar. excl. réf. à Bnrinann. — s. d. du Petit-Tliouars(Ho). — tSSfi, H. Bâillon (7). - ^00r., J. Coslanlin et .1. C.allaud (il). — lflt»7, .). Palacky(l(i:i). — lîti-i, II. Poisson (121) = E. indica 17Xii. de Laniarck (8C.). - IXij-i, E.Boi-sier (-27). — ISSC, H. Bâillon (7). — 1!»0."), J. Costantin et .1. Gallaud (il). - P.M).-,, H. Baron (Ki). — liMl7, .1. Palacky (lU.-)). — l".il-2, H. Poisson (1-21) = Tithrmnlas indiens annns, IG'.H», L. Plukenel (lli*)- = Aniso/tliyUnni Itrjierici/'olinni. Isiii, H. Ilaworth (7:',). — ISCO, V. Klotzscli el Garcke'(s:.). Herbe annuelle, f/la/jre ou pnhènilenle, à iiije sim/ilf on pi'ii niniensr'. l'i'uiUes o|)posét'S, hrièveineiii. pétiolées. fllip|i(|ues, oblongues ou oblongiies lanccolces, arcondies ou plus moins cordées à la base, dcnliculces loul autour on rarement entières de 1-2 /, 0,.)-/, glabres ou à quelques poils lâches, l)lancs, couchés, cr«ipus. Stipules liiubriées subulées. Cynies ;i.\ill;iiies, brièvemeni iM'iioiiculces, a noudire de cyalhiiuDs livs varialde. quelquefois réunis eug-lomrrule. Gyathiunis hermaphrodiles, petits, à 5 lobes lancéolés subulés ciliés el i glandes petites, roniaiult 'lOi'ri !) i'oi-d du lac Alaotva (Haron 1(1). Réi>ion de L'Ouest : Ankavaudra (Maroii 1(1). (Hicliard 111 !) Plateau il'Ankara (Perviec de la Batliie lOHd !) Hocliers calcaires des envirous de Ma jnnj'a (Perrier de la Bathie '.>5Vi 1) s Comores — Mayolte. Anjouan, Molieli, Cirande (^oniore (Boivin ;{3(i'.i '.) Maurice. — (Bojer!) ((^ouiuicrsou !) (Houtou I) (Boiviu.) (Bichard !) Baker rs I. La Réunion. — (Hicliard '231 !)Saiiil-l)ciiis, Salazie (.1. de (^ordeuioj- | lOJ. Régions tropicales en ^Vucral où il est niiaudu. L'épiderme caiiliiiuirc aplati, à ciiliciile bien nette, lecoiivre ^-5 assises de cellules comparables aux éléments corticaux de \'E. Itirfa. Les lalicilei-es de Técofce ont une membrane bien épaissie. Les éléments libéio-litifneux sont épais et soudés. Tandis riy"» !). — .Sables autour d'Aiikirihit.sa près du Mt Tsitondraina (Perrier de la Bathie '.t'.Mtii •). — Andravina (Bernier ^tS :). Région du Sud-Ouest : Calcaires très secs de la Sakoiidry, alUtienl de droite de lOnilaliy (Perrier de la Bathie UTST !). Gomores. Mayolte (Boivia 380S!). — Aujouau (Boivin '.). Seychelles. Mahé (Boivin !). Maurice. — (Herb. Steudel in herb. Drake !) (Richard !) Baker |S,. La Réunion. — Allées des jardins (Hichanl). (Boivin). .T. de Cordemov \'M\. Régions tropicales où il est répandu. I I bis. Euphorltift thyntifoliii i siitfiiitesi'eiis llois.s. /i. lliyialfolia ,'; sujfrutescens IS(i:2. !■'.. Boissier {'27). Gelfe variétr dillère du type pai- ses tiyes vivaces, .ses feuilies petites f^l imbi'iquées. Maurice. — (Bory m herb. D. G.). Rodriguez. — (Gommerson in herb Lk !) Baker (S). 12. Enj>lioi-l)iii i>ii>^li-iiln Ail. K. prostrala l.Sll,:w. T. Aiton (3). — 17'.>7-18i(l, G. L. Willdenow (I'k;). — IHll, M. Poiret (1-20). — 1802, E. Boissier (27). — 18)i(), *id ("iX). — l,S8(i, H. liwiilon <7). — lOOri, .1. Gostantin et J. Gallaud (il).— IflO.l, B. Baron (IC). — l'.tOT. ,1. Palacky (Kt'i). — ini2, H. Poisson (il). Herbe (III nuelle. de 10 C.-20 c. de lon;^;-, à nnneau.r coiirln-.s tilitV»!Jiies, piihénilenls. Keiiilles opposées, ItriévcMiient péliolées, ^lalwes ou [)ul)éruleMtes a la lace ialérieure. elliptiques ou obovales, distinr- leinerilou obscurément dentées. Stipules de la partie supérieure de la tig-e. libres en g-énéral, celles de la base souilérs «d dentées. Cyathiuins hermaphrodites, i.solésou par 2 ausommcldes rameaux <'t pédoncules. .'> bractées glabres ou linemcnt pubcscentes H i ^laudes orbiculaires, petites, à appendice nul ou lilifornic. Styles <'om-ls, libres, bifides. Ca/)5M/(? à coifuex carénées el rilircs. ln>pides seulement sur In rnrètie. (iraine roug-eàlrc, téiragonc, à .'-7 sil- lons. I.KS i:i l'HOlUUKKS DAKKK^UK 39 Madigascar. — sin. loc. (Baron .'1SH2 !). néi^ion de L'Est : Sal)les maritimes autour des lial)itations. environs de Saml>avao (Perrier de la liathie 97îJi!). Région du Sanii'irano : Nossy-Bé (Hildei)randt ;21ll3!). Rigion du Centre : Près Tananarive à Anlsaiiadity (d'AUeizetle Tàii). — Autour des habitations à Antsirabé vers 1600 m. (Perrier de la Balbie '.•8ti8!). Région de L'Ouest : Unes, lieux sableux à Ma.junga (Pt. Vi>>uier et H. Hnnibei't '> !). Maurice. — Baker |S|. La Réunion. — I. de Cordemoy |i(t|. La localisalioii des poils sur lu eaiène de la capsule distingue celle espèce de Vh\ ihyinifoUa. Au point de vue structuial \' E. Ihymifolia a des laticifères corticaux mal dis- tincts des cellules voisines tandis (jue chez Y E. pt-osti'dtd les laticifèies ont des parois épaisses. 13. EuphorliiH Hfyiieiui:) \UAss. E. Heyneano l.S(52, E. Boissier (27) non Spren^el. ItSTT, .I.-d. Baker (S). — 18(«î J. de Cordemoy (40). Herbe funiuelli' i/lahre, •^{sLiique, trrs briuii'[iue,avecijes //>/^.v lilil'oriues dér.omhanlr.s, «le 7''5-15 e Keuille.s elli[>li(|ues obtuses, cordées à la base, obscuréiiieiil denticulées de 0,(:t2ô-0,8 0,3 siii- de très courts pétioles. Stipules liuéaires dentées. Cyathiums axillriires par l-"2, campanules, sur des pédoncules aussi lunys (|u"eux. Glandes à a|)pendice filiforme élroil. Styles bifides divaiiqués- Capxale de i inui. de diamètre, ij/ahre, à lobes carénés aigus. (îraines tétrai^ones scrobiculécs ru;;iueuses. Maurice. — (Bo»"y i" herb. D. C) Baker |X|. La Réunion. — .1. de Cordemoy |W|. Znde. — Hooker |7(j bis|. Cette espèce, mal connue, se rapproe lierait de lE. Clar- ke^ina Hook. et de V E. microphyllti Heyne, toutes deux de l'înde. ESI'f:CF:S EXCLUES LE. serpy/li/'o/ia Pers. indiciué avec doute comme prove- nant de l'ile Galega et des Seychelles par Bojer ['3o] est une espèce américaine. IS E. origanoidcs L. indiqué par lioivin comme provenant de Madai,^ascar est une espèce de l'Ascension (Boiss. [27] et mss. herb. de Fran([ueville !) Cl.É DE DÉTERMINATION DES AXlSOJ'flYLLflM DES ILES AUSTRALES DAFRIQLE y (llaiides en lanj;;ueltes ciliées. Plante annuelle, poilue, à feuilles laii- d'olt-es aiiiucs. Tig-e entamée par ;2 prolonds sillons opposés. {. E. Hihlehrandlil H. Bn. V (iiixndes arrondies, pourvues d'un large appendice pétaloïde blanc (le I""" ri et non ciliées. 2. E. Hninhertii ruw. sp. V (ilandes arrondies, non ciliées <>t dépourvues dappendice pétaloïde on à appendice marginal lilifornie (0"^"\5 au plus). • Herbes dressées à feuilles grandes (1 à 3 cm.). ir Poils jaunes-rousses à l'extrémité des rameaux. 0. E. hirin L. •k: Poils blancs ou pas de poils sur la plante. 10. E. /lyjieririfolin L. # Herbes coucbées à feuilles petites (moins de 1 cm.). ^ Veuilles de grandeur très dilVérente, les unes de 0'"6-0"'7 x 0'"3-0'"4, les autres O'â x 01, toutes pêle-mêle sur le même rameau. 7. E. difisi/nilis J. de Cord. J;, Feuilles sensiblement toutes de même grandeur. .\. Plantes annuelles. O (Capsule glabre. -\- Feuilles elliptiques ol>tnses. de 6"""-8""" de long, obscuré- ment denticulées. Graines scrobiculées rugueuses. ï'.\. E. Heyneana ^o/ks. + Feuilles ovales orbiculaires, entières, de o"^-fi'" de loHg. (îraines légèrement ponctuées. 6. E. oxycoccoides Jloiss. O (lapsule poilue. = Sur la carène seulenuMit. 12. E. /irostata Ait. = Partout. 1 1 . E. t II 1 III ifolid L . Ji. Plantes à rbizome vivace et à liges anrmelles. — Stipules largement limbriées. Feuilles glauques. 8. E. g-lnaco/)hylla l'oir. — Stipules à partie libre, liliforme, entière. Feuilles non glauques. X Feuilles non coriaces, lancéolées, triangulaires aiguës ou elliptiques, toujours glabres. 3. E. Grandidie/i II. lin. LKS EUPHORBIÉES d'aPRKJUK 4* X Feuilles coriaces, orbiculaires ou largement ovales, arron- dies au sommet, glabres ou densément revêtues de poils blancs hyalins. Feuilles et tiges formant un ensemble dense et court. 4. E. trichophyUa Jl/,r. Plantes tout entières vivaces. Plantes sult'rutescentes, à feuilles orbiculaires, coriaces, petites, asymétriques à la base et comme imbriquées. ri. E. Goliana LU. H. _ EUPHORBIUM isXO. Beiitliam et Hooker i-i'i . — iSlKi, Fax (iOXi. = TirucalU 18(>->, Hoissier "27 4- (loniosteiiiu ISdl, Haillon (.">) -|- Diacanlhinm 1X62, Boissier i:27] -{- Treisia IXtii, Boissier 27i -j- Jtliizniilhiuin tSOi, lîoissier ('27 . Arbres, plantes chainues, épineuses ou sans tige appa- rente et aloi's à iliizome liypojçé. Feuilles alternes bien déve- loppées chez les espèces arborescentes et quelques espèces épineuses, moins développées ou nulles chez la plupart des espèces épineuses et chez les espèces chaniues. Stipules ou non. ('yathiums isolés, en ombelle ou en cyme souvent uni- sexués. Glandes de linvolucre entières, sans appendices. Capsule sèche ou en partie charnue. Surtout en Alïique et ses Iles Australes, en Asie tropi- cale, espècesd 'Amérique tropicale mal connues. Si l'on adopte les sections de Hoissier comme sous-sec- tions des £'«p//o/'/>iMm de Hentham, le j^roupement des espèces ma]ji,aches se iail de la façon suivante. A Appareil végétatif extérieur bien développé. O Tige ligneuse, exceptionnellement crassulanle, inerme et leuillée. Goniostenia. p. /\'2 O Tige épineuse, leuillée ou aphylle. Diactinihiiim , p.Oy O Tige la plupart du temps très charnue, exceptionnel- lement épineuse mais alors charnue, ou parfois tige ligneuse, mais plantes aphylles TirucalU, p. 93 i Appareil végétatif extérieur réduit à une rosette et à une cyme. B/n'za/ifltium, \}.6G /f'i RKYUE (IKXEKALE DE BOTANIQUE l^a (léliinitalioii de loiilcs ces seclious uesl souveiil pas cliose lacile. Entre Goniostema et Diacaiitldum/û y adesler- mes (le passage très nels. UE. lophogona ([ui estiiorinalemeiiit épineux peut «levenir iiierme. (hiesl-ce ({iii le (lisliiJi;uei'a sous cet état duii (roniostema lypi(jue ? Liî/. loplioi'o/io était côiisidéié par lioissiei- comme un Gonios/rma. J'ai vu dans l'hei'bici' du Muséum un échanlillon de celte espèce étiqueté E. splenderis pai- le savant monographe, (hi'on regarde impartaitement l'appareil végétatii' et celte erreur de section sejusiilie Irès bien. L"A'. ortliocliulu cpic Ton place dans les Goniostenm a un type lloral qui esl l'ré(|uenl dans h's Diacan- thimn africains, sa crassulance el la faible lignilicalion de sa tige se rctrouveni, à un degré |)lus prononcé, chez les Tuncuili. ()uant ii 1"/.'. Iritisy que Ion |)lace (huis les Tlrn- calli, c'est une phmlc aphylle mais nuUemenl cliarnue comme les autres espi'ces de sa sous-section. Les caractères sur lescjuels on élablil \v sectionnement des Eup/ioi/fium sont très artiticiels et noni pas grande valeur syslémati(iue. Jene les emploie (£ue parce que je n'ai pas voulu remanier toute la classilication des Euphorbes : ce dont on ne sauraiî me faire grief dans ce Iravail tout spécial. 7. Soiis-Sccljini : . — l.sc.'i. i:. lioissici- -1' . — Isso. (i. iitn- tliani et .1. \). Ilooker -J-i . — ISiKl. F. Fax KIS . .\rbres ou arbustes à rameaux ligneux, ni épineux, ni charnus, à feuilles entières, éparses ou grou|)ées au stunmet, caduques ou persistantes. Cyathiums herma^jjuodiles ou uni- sexués, réunis en cymes plus ou moins nond)reuscs. rare- ment isolés. Gyathophylles plus ou moins développées, exceptionnellement pélaloïdes. Hraclécs des llein^s nurdes laciniées. Gapsule sèche ou i)artiellem('ut ciiarnur, de 1-3 coques. Madagascar et îles australes d'Afri(iue — Afri(pic. LKS EUPHOKIÎIKKS 1>'aFRI<>UE 43 Giàc'o aux niatcriaiix de M. Periier de la Balliie, jai pu compléter beaucoup de dia,t;noses qui étaient incomplètes et donner la description de deux nouvelles espèces. On trouvera ici pour la première lois un essai de i^roupement naturel et un synopsis analyli(iue des (loiiiostema. (iRol'PEMENT NATrUEL DES GO.MOSTEMA A. Pas de cyalliophylles au cyathium adulte. Cyatliiuni à glandes épaisses > 5 mm. 2 Fruit charnu extérieurement. I \. Euplitnhi:i imi-hysmilhu II. lîii. K. pnrhYsanIlut ISSC. H. liaillon (7). — 1887, .l.-G. lîaker (l"i). — llNi;,, .1. Costanlin el .). (lallaiid (U). — l!ti)-,, K. Baron (1(>). — 1007, J. Palacky (Kfô). — 1912, H. Poisson (12:2). = /-.'. iiionocephala Bkr. mss. i\rhre 2-i possé- lus souvent solitaires. glal»rfs. Ci/idhophiflles }iullp>i. 5 bractées timbriées au sonuiiet, i-5 glandes très épaisses, pédicellées, larges, en l'orme de croissant dont les cornes sont tournées vers le cyathium el constituant dans leur ensemltie 4-5 branches rayonnantes. Eleurs mâles réunies en fais- ceaux entourés cha(;un d'un involucre timbrié au sommet. Fleius femelles à 2 styles aussi long-s que Fovaire, soudés à la base et, arrondis au sonuTiet. Capsule arrondie à périrar/ie rhaniu, consti- tuée par 1-^î de plus souvent 'Z) co(jues sphéri(|ues de iS mm. de dianx'tre environ. Madagascar. — sin. ioc. (Baron 4437!). Hé^ioii (Ir L'Es! : Bois sur les {•neiss à 700 m. Ht. Anosivolu (Manuon;) (Perrier .le la BaUiie IHl.ïS!) ; vers iOO m. bassin dn Mananjary (Perrier de la Balliie «HWH !). Rég^ion (lu Centre : Inierina (Baron) |1()|. (]cllc espèce est très nettcmeni caractérisée |)ar sou fruit en partie charnu, (jui n'était pas connu jusqu'ici, par ses^ glandes épaisses et ses lïeurs mâles entièrement enveloppées ^-f Kl.Nli; (iKMKAI.E DK luri' AM(,»Ui; 1 . i:iii>ln>iJ)i!i l'iniliu/.o II .hiin. /•;. l'iraluizo IWiri H. Jinuelle (Si). — l'.lKt II. Periier tle hi Ualliie (112) = i^;. fliislica H. Jmnelle (Ni) non Pax et Poisson, non Altaniiiano et Hose. Ai-lin-de 15 à 8(i m. «le liauU à écon-e s'enlev.ml facilement. Feuilles liiduqncs, coriaces, groupées au sommet îles rameaux, obovales, arrondies à la Ijase, courlemenl acuminéesde lO-lô X l,2-(), sup- portées pat- un pétiole de 1 c. à 1' 5. Gyathiums en coupe, unisexués, isolés ou |)ar :^-o, gi'os. Pas df rij/UkopInjUes dans les cyathiums adultes. .") I)ractées longues, à bord libic limbrié. 4-.") g-landes épaisses, charnues, reniforines, subsessiles, iml)riquées sur les boi-ds, jaune d"or. Fleurs mâles avec des i)ractées laciniées. Gya tliiuin fenielle i>lus petit i]ue le cyathium niàle, mais à g-landes à hoids plus épais. Ovaire triloculaire à 3 styles distincts roug'es. ("(ipaalc tricoipie, //.v.sv. ou avec 1-2 carf)elles avortés, de la gros- seur dniie noisette et surmontée des styles bifun|ués. Graines? V'iriKir. Pirahtizo. fsaUi pira = caoulcliouc, ha/.o = arbre A. Dan- 'louau 4,"):. Madagascar. — Rés^ion de UOuest : l^ois rocailleux secs mais aussi quel- jatloi^ dans les forets un peu iiuniides, oii l'on trouve une forme portant les feuilles au sommet plus lar;;e et plus arrondi mais toujours acuminé. Calcaires de rAnii)onj;(» (Andranomavo. Ankazomalana. Anstirabe, Vila- mundo (Perrier de la Hatliie ItKil !). Ankinom|iolo près Amhatomikasina (Ht. Bemarivo) vers 20(1 m. sur gneiss (Perrier de la Bathie 07.">(i !). Basaltes ^ t itueiss des plateaux de rAnalanuiliitso et du Tampoketsa. L/v. Pirdliazo se distingue laeilement de ï E. pachysantha par la forme de sa feuille et la structure de son IVuit. Dans la lige de VL\ Pirdliazo. les latieilères sont très visibles par lewv cavité agrandie, tandis (|ue cbez YE. pachysantha c'est surtout gi'àce à leur membrane très épaissie qu'on les recon- naît sur les coupes. h'E. P/'/-«A«20 n'est pas exigeant au point de vue des nécessités cbimiquesdu sol, mais il demande de l'hu- mus et de l'ombre pour se développer dans les premières an- nées. C'est une espèce caoutchoutifère en voied'extinctionsous linlluence des l'eux de brousse. On trouvera dans les notes de .lumellc S12J et de Perrier de la Hathie lia' tous rensei- «ît« incnis techniques relatil's au caoulebouc de Pirahazo. i.i;s i:uPHOumi:i:s d AFHiori-: B). Dt's ( valliopliylh's au cvalliiiun adulte. Cyalhiuin- petits, à ii landes de moins de 5 mm. I. Glandes du (vathium creusées en ffo rue. I<». hlnplun-hisi AnlsfKin>\. s|>. Arbre de 5- 15 m. àécorce cendrée, lisse. Feiiilli-scailuques, elli[jli(iiie.-> lancéolées aigurs, mucronées. de(i-V) 1-1,5. atténuées à la biise, l'éunies à l'extrémité (les rameaux. Inllorescence entourée d'une rosette «le 5-8 bructéeset d'abord constituée pîir un seulcyutbiuoi sessilepuis par .i-5 cyalliiums pédicellés se déveloi)])ant après i.i chute du cyathium médinn. Oyalhium doliiforme unisexué de 1" à pédicelle velu. f^ijalli()/ih(//l<'s -2 l'ois lon.nues comme le cyaliiium. triauf/iilairf's-laiiiéolé''.t iWgui'S et rcjujurhées en d'eJiors. .'> hi-mlé'-^ à exlr&inilés lihres couvertes de poils jaune soufre. ? REVUE GE>ERAI.E DE BOTANIOUE Inlioli (le ses glandes (ûs;. j). Dans la lige, les ibnnations ^)éi'i(lerniiques enlourenl nne éeoree à nombreux eristaux qni piésente. dans sa région interne, une zone de latieifères '/' - 1 '"^ /-; Kig. 8. — Coupe transversale dans la région corticale interne de la tige d'Eupàor- biu Antso nov. sp. i\) montrant les hUicifères à kuge lumière X 130. nombreux, à grande cavité et à membrane épaisse. Les cellules de la moelle, arrondies, possèdent aussi des cristaux. II. Glandes du cyathium non creusées en gorge. A). Fruit profondément trisulqué, à coques plan-compri- Miées. Feuilles non acuminées. groupées au sommet des rameaux. Cyathiums unisexués. y) Ombelle. Cyathophylles (tourtes el étroites. I 7. Euphorbiti pyrit'olia Lk. H. pyrijolia 1786, de Lamarck (86). — 1801, du Petit Tiiouars (116) etmss, s. d. (Ul)(H:i). — 1826, C. Sprengel (136). — 186-2, E. Boissier (27). — 1905, R. Baron (16). — 1912, H. Poisson (122) = K. gracilipes 1861, H. Bâillon (5). Ai-l»i^e à rameaux glabres, épaissis au sommet et à cicatrices foliaires i^roupées à leur extrémité. Feuilles elliptiques, lancéolées, mucro- ilj Aibor 5-15 m. alla, raa}is cinorascentibus lœvigatis,folus elliptico-lanceo- iatis inucronulatis (6-9 X ^-^>5j ad apicem ramuloruw coafertis ; cyatbiis uni- sexualis apice adpr^sse ûavido-hirtis, glandulis 2 (rarius 3) appendice concava, nibra ; capsuUv cocrif; crassis, somine laevi. LKS KUIMIOKHIKES D AFIUOUE ^7 ii)ij!oesi>u iiHii, iilIt'iiLK'Os à la base mais non acumiiiées au sommet, «leiWo X 3 j^, ,i;lal»i'es. C{/atliiums unisexiws, en coupe ; isolés sur • les pédicelles de 0,i'j-4 disposés en omhrtli'. Cyfillioplii/lle.s étroiles- dépassant à peine el au plus le cyathium, île la pointe. 5 glandes oUi|)li(piement étalées, pélaloïdes! IN. E(i])horhi;i aitrica M. Bu. ri. aprica l.SîSC). IL Bâillon (7). — 1905, .1. Costantin et .1. Gallaud ('tl). — lS>[)f..K. Baron (Ki). — 1007, J. Palacky (103). — 1912, H. Poisson (122). Arbrisseau ou petit Mibr-e de 1 à ■"> mètres, pouvant atteindre jusqu'à ^ mètres, dont le périderme se détache souverd de l'écorce et se plisse. Rameaux épaissis, au sommet, à latex blanc, brûlant, toxique, lionnant un coagulum poisseux. Feuilles caduques groupées à Textrémité des rameaux, à limbe membraneux linéaire, lancéolé, aigu, mucr-oné, de 9-8 x 0,3-1,5, atténué à la base. Ci/a/hiuiiis unisexués en coupe, g'iabres, disposés en cymes ramiliées. terminales. Cyalhophylles pélal(jïdes, étalées au sommet (ijtnm. de large . •") bractées fimbriées au sommet. 4-5 g-landes elliptiques, réuiformes, presque contigues. Fleurs mâles avec des appendices déchirés laciniés. Fruit à 3 coques très aplaties laléi'alement. anguleuses sur le dos, brusquement rélrécies à la base et perpendiculaires au pédoncule. Madagascaf. — itègion du Snnibirano : Rocailles Syénitiques du l.onkoubé (Fe.jrier de la Bathie 0930!). Nossy-Bé (Hildebrandt"3292!). Béi^ion de l'Ouest : Bois rocailleux calcaires : causse du Ketsa ou Keli- fely sur le cours moyen de la Mahavavy (Ambong^o) (Perrier de la Bathie 1)900!). l")unes aux environs de Majunga (Perrier de la Batliie 0901!). — Bois sablonneux : Maintirano (Perrier de la Bathie 9839!). — Bois sablonneux secs de PAnibongo. Boina (Perrier de la Bathie 9(302 !). Espèce réputée très toxique chez les Sakalaves par sou lai ex acre et brûlant. -*- Cyalliophylles en lang^uette non étalées. /t e 'ij) lt>. Enphofhhi ImlHcvn II. Itii. H. belacea I^SC. H. Haillon (7). — lOO:;, ,1. Coslanliii et .F. Callaiid (Vl). — 49()7. .1. Palackv (lO.".). — lOTi. H. Poisson (1-22). r= 7','. Ahhollii ISlU., .[. C. Baker (13). — 1801. I). Olivev (103). — IS*>:, II. Scliinz (Pi'.l). Arbr-isseau à rameaux (isUileii.v, ,i;"labi'es, lisses, non éfiaissis au souimet, à cicatrices foliaires teiminales. Feuilles g'roupées à l'extrémité des rameaux, à liiuUe oliloni;- lancéolé, deô-to l-:i très mou, tineiuetit m;ici'oné au sommet, atténué à la hase et brièvement |)étiolé Cyalliiinns eu coupe, uuisexués. Lilahres, groupés e« ry;/i^A- terminales très ramifiées et liantes. Bractées opposées au niveau des ramifications de la i^ynie. Cij(ilh()jjlii/ll(\^ dépassant le cyathium plus ou moiusdu bord, eu languette étroite mais non largement rlulées eu une lame njjlolir. Fleurs m;~iles nombreuses. Fleurs femelles à styles librtis dans leur moitié supé- rieure et bifides au sommet. C^ipsule très profondément trisui- horl)iu hexadonin nom. n<»>. K. daphnoiiles ISSO, H. lîaillon (7) non BalC. T. (14). — l<.)(i:i. .1. Costantin et .T. C.allan»! (VI). — VM\, W. Baron (lH). - 1(107, .1. I»alacky (lo,".). — lUl^i. H. Poisson (122). Aibrisseau deO", ô g-labre, non charnu. Feuilles éparses à limbe oblong-, spatule, l'homboïdal, glauque, coi'iace, obtus au sommet, allénué à la base, Ciintliiums lierinaphrodites en cvmes peu rameu- ses. (.' i/alhophylles pf^lflloidrs liw'ges, dépassant beaucoup le cya- thium, aplaties au sommet et rouges. 6 ln-iiclées limbriées alter- nant avec <) glandes petites elliptiqne>. Fleurs mâles en petit OO UKVrE (ll.N);UAl-K l)K MOTANIQL'K iioaibrc. Stvifts soucies dans leur inoiliô infé^eu^^ libres au soiiinu't, hi{i(îes et lerminés pai- un stigmate ari'ondi. Fruit inioiiiiu. Madagascar. — Hé-j^ioîi du Centre: Aiiil)avatotiy (llildeljiaiiill ;!;!;>;":). Colf N.-(>. Baron } lt>|. .1 ai (lu changer le nom de « daphnoides » qui avait été employé lo ans avant, par HaUoiir, pour une endémitiue de Rodrigue/. Il y a dans le eyathium de V E. hexadenia une bractée el une glande surnuméraires. Cette particularité n'avait pas été obseivée par Bâillon. •2. Cvatliium hermaphrodite ou unisexué, à 5 içlandes ou moiu'^ et 5 bradées. A ('valhiums en ombelle tous unisexués. 21. Kiijtliurhhi erythvoxyloUles Bkr. /•;. erylhroxyloides issi, .1. G. Baker (10). — 1880, H. Bâillon (7). — .1. Gos- tanlin et .». Gallaïul (41). 190;i, R. Baron (16). — 1907, J. Palacky (105). — 1912. H. Poisson (i-2i) = K. Gommer sonnii H. Bn. Scott Elllott eniend (61). Arbrisseau à entre-nœuds non rentlés au sommet. Feuilles persis- tantes, ovales ou oblong-ues, de 5-1,5 ;< -,5-1, obtuses ou aig-uës au sommet, non acuminées, pétiolées. Cyaihiums, en coupe unisfi.vués, glabres, groupés par 3-8 en ombelle sur des pédoncules, glabres de 8 mm. environ. Ci/atliofihyllcs dépassant le eyathium cA 7teit>'meiit l'tnlées iiw sommet. 5 glandes elliptiques, charnues. Fleurs mâles peu nombreuses avec des appendices déchirés. Styles courts, aussi longs que l'ovaire, libres et arrondis au sommet. Fruit tricoque, à angle saillant, subcaréné sur le dos de chaque coque. Vei-nar. Betnndrcindra (al Fandefana (h) MatakotranlHy (h) A. Dandoaau. (4:i). Madagascar. — sin. loc (Baron 1-223 1 2868 !) (R. P". Gampenon). Hégion de L'Est : Fort Dauphin (Scott EUiot 2594 '.). Héffion du Centre : Analamazoatra (Meller). — Belsitra près Anaiabé (district d'Anzojorobc) (d'Alleizelte 586). Région de L'Onest : Bois rocailleux calcaires aux environs d'Andrano- niavo (Ainliongo) (Perrier de la Bathie 9904'.). A ('yallîiums liermaplirodites non en ombelle. — Cyathiums solitaires ou par 3 : les médians sessiles mâles, les laléraux pédoncules hermaphrodites; ces derniers séparés des cyathophylles par un long entre-nœud. Plante plus on moins crassulante. 22. Ku]>horJ)iii oiIIkk-IikIh MUv. E. ovUinclada 1,S8T, J. (i. Baker {il). — IDDo. J. Coslaiilin et .1. Gallaïul (41). — lH'tr.. R. Hai-on (IC.) — 1007, .1. Palacky (lOri). - 10I-2, H. Poisson (!-2^>) = H. lohaeusis ISSti, II. Bâillon (7). — lOO."), ,1. Coslantin el .1. (lallaiid (Vl). — lOOri, K. Baron (Kl). — J!'U7. .J. Palacky (105). — PJPi, H. Poisson (l-i-J)= /•;. vepre(oram 1908. K. Drake del Castillo (.oS). — 1Ç»05, .1. Coslantin el .1. Galland (41). — 1907, J. Palacky (lOo). — 1912, H. Poisson (Pi2) = E. cynanchoides 1903, E. Drake del Casliilo (:i,S). — 1905, J. Costantin et J. Galland (41). — 1907, .J. Palacky (105). — 1912, II. Poisson (122). Arbrisseau ilçcombant, j.iirifiis très lig-neux, longtemps, crassulanl. Feuilles ;ijternes, plus ou moins charnues, de for-nne et de grandeur variables, ca'eualk dk hotamquk conserve le hiiiùme de Baker ( 8-10. à bords lévolutés, ^m/- laine.rces. ^7//a//«?rt7/t.9 hermaphrodites, atténués à la base, glabi^es, séparés des cyatlioplii/lles grandes de S 5 arrondies aiguës, plus ou moins caduques, par un court enlre-meud. 5 bractées à lobes courts fimbr'iés. 5 glandes, gi-andes. contig-ués, ellifititpies, laige- • uient et brièvement pi'donculées . Bractées des fleurs màies li(n-bin iUtmnu'VHonii {W. lîn.) im»I). cm. non Scoll. Klli*»!. K. Coiniuersonii, 1S80, H. Bâillon (7). — 18<.»3, F. Scott Eitiol ((11) = /','. ;PYriJ'nlia \A\. p. i)te ex Bâillon 1861, (.'1) = K. spatnloia, mss, iieil». C.oinnierson «ec I.anilv. \rbrisseau à rameaux un peu charnus, épaissis au soujuiet, à cicatrices foliaires terminales. Feuilles persistantes, groupées au sommet des rameaux ou èparses sur les extrémités jeimes, à limbe ohovale, spatule, arrondi au sommet, coria(-e, à Itord révoluté, à nervures secondaires parallèles mais mal visibles, ])étiole de 0,5 ou moins. Gyathiums en coupe, hermaphrodites, ulabi-es, en cymes ramiliées. Bractées opposées au niveau (ies ramifications de la cyme. Cyalkopliijlles pélaJoides, blauclies, . ♦Halées au sommet. ."> bractée^. •"> g'Iaiidcs elli|itiques se touchant 5/{ RKVIJK <;i.NKl?ALE 1)K I$OTANI(^)UK iir les l)Oi-'ls. Fioiirs mil l'oiiiiiies. Capsules g'Iohulcuses, à iiiii;'le lit) sui- le ilo-s, liss""<. (li-ainesù pi^lits tiihereiilcs (iis[»03é.s sans onli'e. Madagascai'. — sin. loc (Coiiimerson ;). llégion de L'Est : Pi'<>\ iii<-e de Maiianjary, zone cùlicre (C.cay 7(17;.; 7:):i;{ : 8070 :). Grâce aux écliiiulillous de Geay, j'ai pu complélci- la ni;se de Haillon sur des échantillons recueillis à Fort Dauphin mais qui n'appartiennent visiblement pas à celle espèce. L'A'. Coniiiici-sonii est très voisin de VK. 7Juiplii/Ut;s- jn'lnJoiih's hlanches, étalées au sommet i8 mm. de largei et muoioiiées. .'> bractées. 5 g-landes elliptiques, courlement pédicelh^es. se tou- chant à peine sur les bords. Fleurs mâles peu nombreuses. Styles g-rêles, soudés dans la moitié de leur long-ueui-, bilides au sommet qui est arrondi. Capsule ovale trisulqut'e, à C("des ai'roudies sur le dos. Craine à petits tubei-rules disposrs' sans oivlre. Madagascar. — sin. loc. (dn l'ciil i'Iiouais '.). liégion (If l'Esl : Bois sur la côte. Soanierana (Pei rier de la lialiii.- '•711 !) Maiiamhalo (Decary I). O (Wathophylles en écaille ou plus grandes (moins de 5 mm.) ni étalées, ni pélaloïdes, dépassant le cyathium. au plus de leur pointe. LKS KUPHoniUlil.S 1) AFHIOUE P'ig. 11. — Eupliuibia •ihi-Ofliilu nov. sj). 5(î REVUli GKNKRALE DK HOTANKM 1 I. Cvalhiums hermaphrodites, solitaires. Feuilles très |)elil('s. obcordées. 2t>. l'Uijilinrhiu <>hc<}r(lnhi in»v, sp. Ar-liiislc de l-'J m. m r-inieaux iioinhfeux, ascetidanls, très ranieux, en zi^-z.iii'. à latex Itliuie donnant un coaguluin vis(|ueux. Feuilles petites, de 3 mm. de dianiètce, ohrordées, avec un pétiole de 2-:>mn)., réunies par petits liroupes de 3-5 à l'extrémité des ramifi- t'ations de la tige, à limbe sans nervures apparentes, présentant une i)ordure rouye tout aut(jur. ("lyallM'ums hermaphrodites, petits, isolés, glahres. Cyathophylles très comptes, scarieuses. membra- neuses et poilues sur les Ijords. ~t bractées. 5 glandes se touchant aux bords. Fleurs mâles en très petit nombre. FJeur femelle sur- montée de 3 styles soudés dans leur moitié inférieure et bilobés au sommet. Fruit tricoque, sec, à incisions à peine marf|uées, à t'Oipies faiblement anguleuses sur le dos. Madagascar. — Région dit Sud-Ouest : Sur les calcaires jurassiques du bassin de l'Onilaliy (l*errier de la Balliie 978o i). Espèce lùeu particulière par ses feuilles obcordées, en ^lomérule, et ses ( yatliiums hermaphrodites isolés, à courtes cyathophylles scarieuses. •j. Cyathiunis unisexués non solitaires. Feuilles iioii obcordées. Z Fruil lisse, tricoque. 1^ Feuilles groupées. Gyathiums glabres. à. Feuilles caduques. Rameaux épaissis. Gyathiums isolés ou par 3 et alors en cymes. 27. Eiii>h(>rhin i>hysnctn(in Hoiss. /•;. filirsncliiUo lxi;(l, K. lloissiei' ("iti). — ISti-i, id. (27). — 18«G, H. Uaillon (7). — l'.MK,, .1. Cstanlin et .1. Gallaud (VI). — 190.ï,'R. Baron (ir>). — 1907, J. Palaeky (l(»o). — 1(112, 11. Poisson (12-2). Arbrisseau ou petit ai'l)rede 3-4 m., à lameaux dichotomes ou verti- cillés, lisses. Fnfi-e-nœuds reiillés à la partie supérieure et portant '1' Fratex 1-2 m. ;illiis, ramosus, foliis miiiiiUs di mm. diainj ob'-ordatis ad apicein rainulurum cunfi'rlis ; cynthiis hermuplivodiHs solJlaiils, sesfiilis; cyathii foliis si-ariosis ; cva'hii glandiilis traverse ovalis .ô; stylis rf infornc rôatitis apii-f hilohatis; capsul.v 3-rocris ohsciiri' carinalis. us i:UI*HORBIKi:8 D AFRIQUE r>7 lie nombreuses cicati-ires au somniol. lialex hlanc claii- à coagu- luin poisseux. Fedilles l'éiinies ati sommet, caduques, à HiuIm} ovale-olong pu spatule, aigu ou aiuiminé au sommet et atléimé à la base, de 15,r)-().."i r),o-8,1 avec un pétiole de I-o""de long. i'i/alhiiwis en coupe, unisexués, petits, glabres, isolés ou réunis t^n petites ci/mes de 3, dis/iosées par (/roiipes de ,5-7 au sonmiet des rameaux. Gyatbiums axillaires des cymes, sessiles, les autres pédoncules. Gyathophylles dé- passant |)lus ou moins le cya- fhium du bord mais jamais lar- gement étalées (/i mm. au plus). .") glandes arrondies, vert-jau- nàti-e. alternîuit avec les r> brac- li'es fimbriées au sommet. Pâleurs mâles à lilet légèrement velu, avortant presque toutes saut' 2-A àappendicestimbriés.Cyathiums l'emelles solitaires. avec mi ovaire surmonté de ^i styles soudés à la Ijase et libres et bilobés au som met. Fruit de 6 mm. X ♦> nmi. h co«|ues un peu anguleuses sur te dos, surtout à la baseet |»ique- tées de points vitilac(''s. draine à très fines aspérités invi.'^ibles à r»pil nu el à pelile caroncule. Madagascar. — sin. lor. (Jioivin "_'t')i91 . n.-i>ioit (le l'Ouest : Côte N. W. (teste Baron). — .\ntsiranu iDecaryl. — Mt 'Bemarivo 700 m. à Ankinouipobe (Per- rier «te la Batliie O.'iao'. et 1171(5:) et 80(i m. à AiiaUunahitsa dans les bois roeaii- lenx (l'errierde la Batliie Ito.'i^!). — B lion ini lîoiss. E. Bnk'ini. lSf.2. K. Hoissier (37). — l.SSd, H. Bâillon (7). — l'.lOo, .1. Coslari- lin et J. (iallauil ('il). — lUOrl, K. Baron (10). — l'.t(l7. .). l'alacky (lor.)- — î'^1"^, H. Poisson (124). Arbrisseau à rameaux verl-grisàlre, lisses, non rentlés ausoniniel, (ionnanl un latex olanc à coaguhim poisseux, à cicatrices ioli aires groupées aux extrémités des rameaux jeunes. Feuilles pei'sis- tanles, vert-noir en dessus, plus claires en dessous, peu é[«aisses, à limbe oitovale acuminé au sommet et longuement atténué à la liuse de J 70-40 x 45-22 et avec un pétiole de 1 à 2'. 5. Les feuilles terminales sont [tetites, ai'i-ondies, acuminées. Cyathiums en coniJC, uuisexués, glabres, dispusi^s l'ii (mihelle ou isolés, Gyatbophylles courtes, étroites, atteignant de leiu- pointe le rebord du cyathium. Gyatbium mâle de .")""",'), cyalbium femelle de r^"""."). 5 glandes elliptiques se toucliant [)res(:[ue du l>ord. Cap- sule slipitée, pubéruleute rougeàlie, à roijues peu aplaties, avec un au'ile dorsal saillant, le tout surmonté par b-s •\ styles bitbles. Madagascar. — .s///. Loc. (Baron ■l'i'h\ ! "2585 !. {iéi>^ion de l'Est : Ste-Marie de Madagascar, lorrt de rafoiidroii (lioi\ in iHH'i'- : . — Bois 200 m. ail. prov. Siniiana Perrier de la Balliie '.t7lO : . Endroits Iniinides des bois i)rés la rivière Anove Pçrrier de la Batliie 'MW'l 1 . lié^loii du Saiiihirtino : Bois sur les urès liasi((iies. Massif île ÏNTanonj^a- rivo Perrier de la Balliie '.t'.l'tl ! . — Xossy Bé Boivin 2175" . Uéffion du CenLi-e : Bois rocailleux sur les gneiss vers 1000 ni. Mt Benia- i'ivo l'errier de la Balliie 9o2'.l!i. i; Feuilles épai'ses. (>atliiums velus. 20. i:ui)lunhin Mniiriiicllii II. Un. /•;. MdncineiUi ISSC. }I. Bâillon 7 . — 1887. ,1. G. Baker 12 .— ISii:!, K. Scott KUiol CI . — l'JOo, .1. Costantin etJ. (iallaud Vl . — 10o:i, 11. Baron (l(i . — 1".»07, J. Palacky iOii . — 11112, H. Poisson '122 = E. phanevopliLelnas Bkr. ni^s. Arbr-e non (diarnu. -labre, à rami'anx noueux, jau)ie hrumilro.. Ft-nilles éparses. oblongiies lancéolées, acuminées au sonmiel, à nervures très mar.iuées, de 9-6 X S-'i,."). Cyalbiums unisexués, isolés ou par -2, velus, sm- des pédicelles velus. Cyalbopbylles dépassant h peine de la |)ointo le bord du cyathium. ô glandes ne se touchant pas pai' les bonis. Slyles soudés dans leur tiers inférieui-, libres au dessus, bihdes au sonmiet. Fi-uit non mûri j^lobuleux, gl.ibre, de 1 rni. envii'on. Madagascar. — sin. loc. (Coininerson 1) Baron iV42 !). Ili-gion de l'Est : près Fort Dauphin Baron |1(;|. Espèce peu connue au point de vue niorpliologique et Kéo^Maplii(jue. Z Fruil inuriciué ou appendiculé, non lisse. bieo(iue. I. Fruit échiné. Pétiole et jeunes rameaux velus. ' LES KUPHORBIÉKS d'aiUK^UK 5cV ÎÎO. Euplioihia Pi'i-villotiiiu II. Un. Je. PeroiUeana 18(.U, H. Haillon (5). — IXSC. id. 7 . — l'jo;;. H. Uaicii li; . — 1907, J. Palaoky 105). Arbrisseau à leuilles alternes, ;i liinlif noii' luisant en -lessus. hriin mat en dessous sui' le sec. elli(>rn(nt' larun-dlé, arrondi, aigu ou aeiiniiné au sommet, en coin à la hase de ô..") , 2 avec un pétiole Ituhescentde 5-H mm. deloni;-. .Jeunes rameaux poilus. Cyathiums imisexués, en coupe, sojitaiies ou en petits i^loméiules, couverts de poils blancs surtout à rextrén)ité- t-yatlinpIiyHes courtes et étroites, terminées en pointe, i-og-jandes arrondies, petites, alter- nant avec 5 bractées à extrémités libres troiupiées, fimi)riées au bord. Fleurs mâles avec des apf)endici's laciniés. Ovaiv inmiqifé à la hase, glabre etatténné au sommet surmonté de slylesgial)res «Mitiers, soudés à la base. Capsule giobnlenx de 7 nun. murirpiéc jus([ues et non con)pris le sommr>l ijui est ,i;lal)re et attéiui('>. Madagascar. — ll('i>ion de i'Oitesl : Amlumuo Pervillc érieurs obscurs. Feuilles caduques. ît I . Eiiphin-hin mh'iiojxKlit II. lin. E iidenofjoda ISiU, H. liailloii .'1 .— lS(ri,K. B(»issier ïJTi. — ISSC. H. IJuilioci ,7 . _ iDOo, .1. Costantin et .1. Gallaiid Ui. — l'.K»:;, 11. lîarori ilCi. — l'.tOT, J. Palacky 105. - l'.tl'i, H. l^oisson 122 = K. sapii/oUn lS8t3, II. Baiilcu (7). — l!»Ou, J. Costantin et .1. Galland il . — l'H»"., l'î. Uaii.n IC . — litOT. .1. Palaoky 105 . — 1012, II. Poisson 122.. Arbre ou arbusti' de '2-i\ mètres à éeorce verte. Latex bluiic ver-d.Ure poisseux. Feuilles épai'ses. caiiutpies. à limbe longuement lancéo- lé, aeuniiné au sommet, rarement oblong- acuminé de i:2-i ' H-i à bords un peu révolutés. avec un pétiole de 1-1.5 de long-. Cya- thiums eu coupe, dio'M|ues, velus, léunis en eymes (tins ou moins dicbolomes à pédoncules velus. ( Aathopbylles <-(»intes et étroites, dépassant tout au plus de la pointe le rebord du eyatbium. â brac- tées ovales, peclinées-'lentécs, poilues. 2-.") ;:'landcs orbiculaircs ou ()() REVLE (iE>l.ri.\Li: 1>K HOTAMQUK Ix-irvciiient olli|)li(|iies <'| laisses, conciives et |>oiicUiéi->. Fleurs lîiHles |>eu nombreuses. Fleui- femelle biloculaire surmontée de '2 styles courts, incisés. Capsule bi(;oc|ue, de ïi"",5 de lon^, l'='",5 de large et '2 cm. randt :{3n8 !). — Oistrict d'Ambonaro. bassin • Iii /.augoa l'errier de la Batliie fi!»-i7 : . liégion de l'Ouest : Bois secs sur les j-neiss, environs dAnipasimenlera l'errier de la Bathie '.'.'llil ! . — Bois rocailleux sur les terrains [)riniitifs, Jn.rds du Bcsafotra l'ei lier de la Bathie lOiT '. . '•"iiî. itJ. — Coupe transversalpflans une leuille d'Eiipborhia adeiiojiodu H. Bu. X 210 K()i(lein)e iiiIVrieur papilleiix. Le dej,M'é de ramilicalion de la cyme parail très variable .— liiOT. .1. Palackv il(>."> .— l!tl-2. H. Poisson l-i2 . Arli»iis.les de 2-'i mèlrcs, g-labre, non cliariiu. Feuilles per-sistautes r|taises, à limbe obloiig- ariiiiiiné, dcUoïde à la base, glabre, coriace, l'évoliitc sur les bords, de 8-5 , 2,~)-i,h. Cyathiuuis en (•<»u|)e, unisexués, petits, glabres, réunis eu cyuies rainiliées. Cya- tliophylles courtes, à pointe dépassant au plus le cyathinni. 5 glandes orbiculaires, entières, alternant avec l'exlfémilé «tes bractées, souvent |)oilue au sommet. Fleurs màlcs, très peu nom- breuses, mêlées à des appendices limbrices, laciniés. Ovaire le. plus souvent biloculaire surmonté des styles courts émai'ginés. ('apsule bicoque de 1*='",5 de long- sur 1 cm. de haut et 8 mm. de laige. surmontée des 2 styles birur<|ués,/)o/"/r/n/ 4 ailes hii^n dévfi- li>[)[)'-es et delloïiles à la partie supérieure. VerntH-, Saiiinla (h). — A. Dandoiiaii '»;> . Madagascar — .niV*. lov. R. P. Oanipenon; (Sei'v. {]oP" 1(13 . lié^ion (lu (Centre : Baron 5J77fi ' :)OS"l]. — Forêt de l'Analaniazoatra ,!{. Viguier el H. Hnnibert 827 ' . — Thouvenot l(i;^ ! . — il'errier de la Batliie 9f547! ît'idl !t7W: . — (gnnv. JVIad. 17!. t>2 KKVUi: (IKMRALE DE iiOTANlOUE Fig. 1',. _ isameaii (VEuphnrbiii tctraptera Rkr. en fruits. LES i:UI'HC)RHIEK--i DAl'UlOUE 03 Ihîiioii de l'Est : Fort Dauphin d'AUeizetle l.'ilti . où il est i)eut-être de-.- cendu «lu Outre. Kig. JT). — Coupe ti-ansvprsale dans une feuille d'Euphorbia lftraid''va nkr. X 1*'0. Cette espèce est remarquable par son Iriiit et par sa cyme souvent très ramifiée. L'épiderme iniérieur de la feuille n'est pas papilleux. \V6. Eiiphorhia Bakeristna H. Bn. E. Bakeriana 1886, H. Bâillon {1~. — 1887. J. G. Baker (12). — 1905. .T. Cos- tanlin et J. Gallaud 4li. — 1905. R. Baron (16 . — l'.tOT, J. l'alacky 105 . — 1912, H. Poisson (122 = E. eunijmofdes Bkr. mss. Atltnste rameux, glabre, non charnu, lignetix. Feuilles éparses, co- riaces, à limbe ovale aig.u ou acuminé au sommet, en coin à la 'base, de 4-3 X 1,5-1. Gymes très peu ramifiées ou cyathiums isolés. Cyathiums unisexués, en coupe, petits, glabres. Gyatho- phylles courtes, dépassant au plus de la pointe le bord du cyathium 5 g-landes, ovales, entières. Fleurs mâles peu nombreuses. Fleur i'emelleet fruit inconnus. Verna<-. .'\fatnhotrantsy Ihl A. Dandouau (45'. g/j KKvn; (;knkuale dk hotankm k Madagascar. — sm. Lac. U. P. Canipenon : . Rf'oinn du Cenlre : Baron 37(58 ! 37rt<.) I rWVili. — Hr vraisenil)lablemenl un IVuil orné comme les es|)èces voisiai-s K. tetrapleni, E. (ulenopoda, E. Pervilleaiui. eu-: 1)1-; t)l-:TKKMI\ATIOX DKS COMOSTEMA DF.S ILES AUSTRAt.ES D'Al^RIQUE # t^as de cyathopliylles au cyatliiiini adulte. Cyathiums j;ros à j>laiide^ très épaisses de o uiin. de large ou plus. aie Feuilles lancéolées, atténuées acuniinées, de t cm. ou moins (ie large. Fruit partiellement charnu. I^aticileres l;r. ak Feuilles largement elliptifjues, tinenient acuminées de 3' .') à o' de large. Fruit sec. I^aticifères de la zone corticale interne à mend)rane non épaissie, mais à cavité très grande. 15. E. Pira/iaz-o ./iiiii. # Des cyatliophylles au cyathium adulte, plus ou moins développées. Cyathiums petits à glandes de moins de ."i nun. de large. A Cyaliiiums à extrémité jaune soufre, poilues, présentant i-W glandr- rouges profondément creusées de goi'ge. 16. E. A/ltsd. IIOK\ Sjl. A (Cyathiums sans extréinitc' jaime soufre, possédant des glamli ~ entières jamais (!reusées de gorge. O Cyathiums groupés en cymes avec des cyatliophylles largemeiil étalées au sonnnet (au moins 5 mm.). -h Feuilles groupées à l'extrémité des rameaux, o glandes < l .'» hraclées au cyathium. Pas d'entre-nœud entre le cya- thium et les cyathophylles. — l-'Vuilles molles caduques à mucron dépassant le sonnnet wi- gu. C^yathiums unisexués. Epid. inl". des feuilles papilleux. 18. E. ai>rira H. Bu. — Feuilles coriaces persistantes sans mucron. Cyathiums her- maphrodites. Epid. inf. des f. non papilleux. X l-'euilles ohlongues lancéolées. -•'i. E. Tfina/sidiKi If. ]>n. LES KLPHORBIKES DAFKldlUK ()5 X Feuilles obavales spaiulées. 24. E. Commersonii (H . Bn.) nob. emeiid, H- Feuilles éparses. A. 6 glandes et 6 bractées au cyathiuin. Pas d'entre-nœu«l entre le cyathium et les cyathophylles. 20. E. Iiexadenia nom. nov. B. o glandes et 5 bractées au cyathium. Entre- nœud entre le cyathium et les cyathophylles. 23. E. daplmoides Bal/, f. O Cyathiums ne présentant pas à la Ibis ces caractères, c'est-à-dire cyathiums en ombelle avec des cyathoph\lles étalées, ou cyathiums en cymes, isolés ou en glomérules et h cyatho- phj'lles non étalées. © Entre-nœud séparant le cyathium des cyathophylles^, bien déve- loppé. Plante longtemps charnue décombante, ou sarmen- teuse, k feuilles éparses. 22. E. orthoclada Bkr. 0 Pas d'entre-nœud entre le cyathium et les cyathophylles. Arbres ou arbrisseaux ligneux, ni sarmenteux, ni décombants, ni charnus. 4 — Feuilles groupées au sommet des rameaux. A. Feuilles obcordées de 3 mm. de large. Cyathiums hermaphro- dites. 2tJ. E. ohrnrdata noK'. ftp. B. Feuilles non obcordées de l%.>o x l''-2',Ji Cyathiums en om- belle avec des cyathophylles dépassant nettement le cya- thium et de 2 nmi. environ de large. Cyathiums unisexués. 21 . E. errthro.Kyloides Bkr. C. Feuilles non obcordées, plus grandes. (Cyathiums isolés, en ombelle ou en cyme, avec des cyathophylles dépassant au plus le cyathium de leur extrémité et ayant moins de 2 mm. de large. Cyathiums unisexués. > Cyme très rameuse, à nombreux cyathiums. 19. E. betacea H. Bn. > Cyme peu rameuse, à 4 cyathiums au plus ou bien ombelle ou. cyathiums isolés. ::= Cyathiums isolés ou en ombelle. V Feuilles obovales acuminées de 17*^-4'^^ x 4*,5-2'',2. Fruit à coques 28. E. Boivini Boiss. V Feuilles elliptiques lancéolées nmcronées ou non mais pas acu- minées de 6'",5x "^'-i". Fnijt à coques aplaties latéralement.. 17. E. y,j. ijOCva Lk. <36 REVUE gï:nékale id>e b<:iitaniii(,>ïie = Cvathiums isolés ou en cyme. Feuilles ovales oblougues ou spa- " tulées, aiguës ou acumipées de 15'^,5-6' ,5 x 5'',3-3''.l. Petites cymes de 3 cyathiums çf, par groupes de 5-7. 2.7. K. phy^oclada Boita. '^ — Feuilles éparses. • Fruit échiné. Pétioles et jeunes rameaux velus. 30. E. PervilleanaH. Bn. -^ Fruit non échiné. Pétiole et jeuoes rameaux glabres. 2 Fruit globuleux. Rameaux noueux, Jaune brunâtre partout. Cya- thiums par 1-2. 29. E. Mancinella H. Bn. :'S Fruit non globuleux. Rameaux non noueux, non jaune brunâtre. Cyathiums par plus de 4 en cymes plus ou moins rameuses, M Feuilles persistantes. Cyathiums glabres ou velus à l'extrémîté libre des bractées seulement. ® Feuilles de 8*^-5'' x 2'',5-l'^,5. Cyathiums en cymes ramifiées. 32. E. telraptera Bkr. (D Feuilles de 4*^-3'' x l'',5-l. Cyathiums en cymes appauvries. 33 . E. Bakeriana H. Bn. M Feuilles caduques. Cyathiums poilus. 31. E. adenopoda H. Bn. p Sous-Sectioîi : RHIZANTHIUM Rhizanthiiim 1862, E. Boissier (27). — Treisia 1880. G. Benthaiim et J.-D. Hooker (22). — 1896, F. Pax (108). Herbes sans tige aparente, à rhizome épais hypogé et à feuilles réunies en roselte. Cyathiums hermaphrodites ou non, réunis en ombelles de cymes plus ou moins grandes. Cyalhophylles nettement développées et pétaloïdes. Bractées des fleurs mâles laciniées. Capsule sèche tricoque. Le Cap — Madagascar — Inde. Ce groupe ne comprend qu'une espèce à Madagascar, VE. primulœfolia très plastique et très polymorphe. Baker en a donné une description incomplète que j'ai entièrement reprise. 34. Euphorbia primulsntolia Bkr. E. primulœfolia 1881, J.-G. Baker (9 bis). — 1886, H. Bâillon (7). — 1905, J . Gostantin et J. Gallaud (41). — 1905, R. Baron (16). — 1907, J. Paiacky (105). LKft EUTHORBIKES DAI IIIQITE (ij — m 1-2, H, l'oisson (1-22). = E. siibapoda l8S(i, U. Bailloa (7). — IDO:"., J. Co.s- ^ntin et .1. Gallaud (41). — 1907, J. Palacky (105). — 1912, H. Poisson (122). Tige foiiaanl un tuberculr hypogé, à l'e.ilrêvùté duquel s'insèrent 1- ii feuilles étalées en rosette sur le sol. Feuilles de t'onrie et de grandeur très variables selon les conditions de vie (voir plus loin). Gyathiums hermaphrodites réunis en cymes. Bractées dés rauiifications de la cyme larg^es. Cyalhophylles blanches, péta>- loïdes. o g-landes obiongues, au même niveau que les extrémités libres, limbriées, des 5 bractées. Pleurs mâles, à bractées laciniées à la fin. Styles aussi longs que l'ovaire, libres dés leur tiers inférieur'. Fruit glabre. Vernae. Soamalondona (h), Tangemboalavo (h), Tangerimboalavo (h), A. Dandouau [45]. Madagascar. — sin. oc. (Douliot!) (Baron 1910 ! 5465!). De la côte ouest aux Montagnes du Centre : Majunga ; bois sablonneux: (Perrier de la Bathie 12347 !). — Bois sablonneux : Manongarivo (Ambongo), bois rocailleux calcaires du Kamakama (causse d'Ankara) ; pelouses basal- liques, plateau d'Antanimena entre la Mahavavy et la Betsiboka ; Rochers boisés gneissiques, humides : Firingalava entre Mevetanana et Andriba (Perrier de la Bathie 569 !). — Rocailles gneissiques ombragées au bord dm Bemarivo (Perrier de la Bathie 9596 !) ; rocailles basaltiques à Antanimena (Boina) (Perrier de la Bathie 12334 !). — Sables ombragés sur les dunes de Beronono, sur le Mahazombe (Boina) (Perrier de la Bathie 9598 !). — Antsi- rabé (Hildebrandt 3587 .) (Waterlot !). au Mt Tritrivo (R. Viguier et H. Hum- bert 1290 !), latérites basaltiques (Perrier de la Bathie 9653 !), prairies ne brûlant plus par suite de la rareté des herbes (Perrier de la Bathie 9733!). — Province d'Ambositra, rocailles de quartzites entre Ambatomainty et Itremo, vers 1800 m. (Perrier de la Bathie 9679 !). Cette espèce varie à l'infiiii. On peut distinguer cepen- dant 4 formes correspondant à /[ types de stations : a) forme de la région centrale et des basaltes, variable. C'est VE. primulœfoUa type, de Baker, avec ses feuilles ovales de Primevère. b) forme des quartzites de la région centrale, invariable. Le N" 9679 de Perrier de la Bathie [)résente un rhizome constitué par une grosse masse charnue irrégulière, pouvant peser plusieurs kilogs, se divisant dans la moitié supérieure en 5-10 rameaux entiers ou bifurques, épais, de 5-io cm. de long faiblement spinuleux au sommet. Tous ces rameaux et la masse renflée du rhizome sont souterr-ains. Au niveau du sol viennent s'étaler 3-5 feuilles en rosette et s'épanouir a- 3 cyathiums jaune-pâle. REVrJE GENERALE DE BOTANIQUE Fijf. 1(d. — Eupboibià priujulwfuUn Bkr. à rhizome tuberculeux. A gauche,- 'l>ielques types de feui"»!' 5ppa!''fln3nt aux formes des rooailles dénudées de l'Ouest. A droite, feuilles des formes habitant les bois sablonneux de l'Ouest- c) forme des basaltes de la région occidentale, très variable. Quoique constante sur le même individu, la forme LES EUPHORBIÉES d'aFRIQUE 69 •, C. Lemaire (87). = Sterigmanthe I8fi0. Klotzsch et Garcke (8.^). Arbustes à feuilles éparses, groupées ou nulles. Rameaux cylindriques, polygonaux ou ailés, portant des épines isolées ou groupées, entières ou découpées et de longueur variable. Gyathiums hermaphrodites ou unisexués. réunis en cymes lâches ou denses, rarement isolés. Gyathophylles plus ou moins développées et quelquefois pétaloïdes. Bractées des fleurs mâles laciniées. Capsule sèche tricociue. Surtout en Afrique et à Madagascar — Asie. Le groupe des Diacanthium comprend des Euphorbes très inégalement connues et il est inqiossible, à l'heure actuelle, d'en faire une classification rationnelle. Il est même ^O REVUE (iEλlEKALE DE BOTANIQUE ti'è^ /litlicile de les disLinguer ayec les seuls caractères d'ordre: végélatil' qu'on invoque généralement, parce qu'à moins de^ cas bien tranchés, on trouve entre les dilïérentes Ibrmes des inlcrmédiaires nombreux. Pax [109] se base sur la présence ou l'absence de feuilles, le nombre, de côtes clans les rameaux épineux, la longueur des épines, pour distinguer les espèces alricaines de celte section. En ce qui concerne le-» Dlacaiitliinm malgaches, ces caractères ne me paraissent pas présenter une grande lîxilé et n'ont qu'une valeur systéma- tique assez faible. Sur une même plante le nombre de côtes varie de la base au sommet, la longueur des épines est ionction de làge, du degré de ramitication et des conditions écologiques. Le climat a aussi une influence sur la [)résence et le développement de la feuille. L'absence de ces organes sur les échantillons dherbier peut être due à la négligence du collecteur ou à sa inéu- dnire et de raniillieation d^s Styles, rheriuaphrô- disme ou runisexualité dm cyathiuni. tout «eila e^h , d'une loot autre valeur systématique que la ïoiij^iieurdes épines et I9 présence ou labsenee de feuilles. Au point «II' vue slraetural. toutes les JËmphorbes malgaches de ce groupe sont d'une très grande homogénéité et la méthode ana tonique J^, Ti'oflre aucune aide dis- çriimiuaùve. La tige d /?. splendens qui a déjà tait l'objet d études nom- breuses : Dominel 5t2j. Solereder iiS^ , Boos- feM [.3ij nous servira «le type structural. Les formations pé. - derijiiipjes ronstil ;-'es par quelques assises Fi^. i7. — Covipe traiisvei' û'Eiif/fi'ii hin siileiîih-iis X l'-O. i-A\c dnns (Boj.) n< n'2 KEVUE (;ENeKAI.i: lH: BOTANIQUE apparaissenl très loi. Les cellulips plielIodermi<|ueis sont remplies, ainsi que les cellules corticales externes, de sphérocristaux [Dielz Tul. L'écorce comprend une vingtaine d'éléments cellulaires arrondis, les plus grands dans la région interne, présen- tant partout de très petits méats intercellulaires. On trouve quelquefois [Gaucher 65 1 des nodules résineux dans Técoree. Les laticifères, déjà étudiés par de Bar}- ri^]. toujours très visibles grâce à l'épaisseur de leur membrane, se trouvent ça et là dans Técorce, et siu'toiit dans la région interne, disposés en groupes au dessus des premiers éléments libériens qui se résorbent . Des fibres cellulosiques épaisses, se trouvent au niveau de ces éléments transitoires. Les forma- tions libéro-ligneuses ne sont jamais très considérables même dans les vieilles tiges [Daniel 46I. Les cellules médul- laires arrondies, plus lâches que les éléments corticaux présentent ça et là quelques laticifères. Je rappelle que les épines ou crêtes stipulaires des Diacanthin/n sont en partie, dépendantes de la feuille au point de vue conducteur et sont, par conséquent, l'homologue de stipules, A la suite de Bâillon et de Boissier on a l'habitude de placer dans les Goniostcma, les A', leuconeura, /^J. lophog-ona, E. Bohsieri. Toutes ces plantes qui ont des crêtes verti- cales plus ou moins laciniées se rapprochent naturellement des Diacanthium. Ce transfert ne peut que faire gagner eo homogénéité le groupe des Goniostema vers lequel d'ailleuns ces quelques espèces constituent un terme de passage. Les Diacanthium malgaches peuvent se grouper naturel- lement de la façon suivante : ghoiipi<:mrnt natiik^l dks uiacanthium A De nombreux cyathiums stériles dans la cyme «(ui est très condensée : LES EUPHORBIÉKS d'aKRIQI.E ^3 35. Enphorhhi Capiit Hiireani nov. sp. Tiie:e penlagone, peu tordue eu spirale, il'ahord dioil«-, puis plus ou moins ramifiée selon les conditionsde vie, à lalex bitiuc visqueux, hjpiues simples, de 8-12 mm. de long-, subcylindriques, parfois flanquées à la base d'épines plus petites. Feuilles obovaies spa- lulées, longuement atténuées à la base, à sommet mucroné, de H-12'' / 2'=,8-5^ h limbe épais, cassant et à 7-8 paires de nervures ramifiées non saillantes. Inflorescence subsessile de 10-20 cya- thinms subsessiles, jtiuK'' d'or, réunis en glomérule dense Cijathiums poilus, à ô g-landes elliptiques, alternant avec les 5 bractées, tous stériles sauf ceux qui terminent les dernières ramifications de la •:i/me lesquels sont hprmnphrodilcs. Cyathophylles poilues, jaune d'or. Fleurs mâles hirsutes sous les anthères, à pédicelles glabres. Fleur l'emelle. iilabre. pédicellée, à styles libres dans la moitié supérieure, i fois plus longs que l'ovaire. Capsule peu poilue, (iraine lisse, fovéolée, ovale, de '2 mm.,r) à 1 mm. ,5 (1). Madagascar. — Rég-um de l'Ouest, fiocailles gréseuses déTuidées du Mt Mahalienolo vers 450 m. (Perrier de la Batliie 106V7 I 10695 !). Cette espèce, remarquable par sa cyme en glomérule jaune d'or, est bien caractérisée par ses cyathiums tous stériles à l'exception de ceux qui lerminent les dernières ramifications Portés sur un ixMbuicule commun : 36. Euphurhin Vignieri iiov. .sp. Arbuste de 0'", 40 ù 1"',5U, à tige épaisse, pentagone el revêtue aux; angles de crêtes sti|iulairesépineuses,laciniées. Feuilles groupées à rextrémité des rameaux de 15'-25"'X •')' -8*" obovaies, ou elliptiques en coin à la hase, avec un pétiole de '1"",^) à 5 cm., obscurément arrondies au sommet et mueronées, glabres, à nervure centrale bien marquée, aplatie et à nervures secondaires parallèles, par- lant presqiie perpendiculairement de la nervure principale. Cya- thiums miisfxués, siih.sessiles groupés par I ? environ en une cyme Il i-'nUex. ruiiiis spiftilitcr pentagonis, spiius 8- 12 mm. loagia: foliis obuvato spatiilutis, luucronatis, crassis ; cymissessillis ; cyalliiis sessJlibus, sterilis, serf -aJ npicem ramulomm cymae bermapbroditis, /lavUto-^illosis; capsula gla- ijrêf:>:ente ; seiainibiis lacvibus toveolatis. 'j^^ REVUK GÉNÉRA Li: DE BOTAM<)UE pédoiuulée (4 cm.) glabre, avec des biactées scaiieuses gla- 1)res. Cyalhophylles rouge ci I , (jlabres, dépassant le cyathiiim. non étalées au dehors en une lame a])latie. Cyathiums niàles etifë- nielies sur «les pieds didérents, poussant avant les feuilles dans les endroits 'secs et avec les feuilles dans les endroits humides. Bractées longues, un |)eu timbriées sur les bords, réunies en m* involni^.j-edoliifornie. Glandes petites, peltées, enfoncées entretes bradées. Pleurs mâles accompag-nées d'appendices déchirés. Styles longuement soudés, libres au sommet. Capsule glabre, (îraines arrondies tuberculées i l). Madagascar. — nin. toc. (iîaron 5401 1). Région de VEst .• Ste Marie de Madagascar. Dans les bois, an bord de la ruer, aii-dessous d'Antharène (Hoivin !). Région de l'Ouest : lieliimbo, près Mevelanana, ilaiis les bois rocailleus granitiques (Perrier de laBattiie 949 !), sur les gneiss ou calcaires (.\nibongo et Boina). Montagne des l<"rançais. à Diego-.Suarez {teste l'errier de la Bathie). Jai réuni .-^ous le même nom, les malériaux de Peri'ier. ,de la Bàthie quiétaieni en très bon état, avec les échantillons in- complets de Boivin que Bâillon avait rapporlés à \'E. loplto- gona. (^ette espèce est bien (listinele de toutes les espèces voisines de Madagascar par son cyathium unisexué. > Cyalhiiinis réunis en gloniérule dense. Îl7. f^tijiliorltiu liisiiln' EiiiDitti- l*a\. Vv. Insnliv Knropii' l'.M»!l, !<". Pax (110). Arbr-e épineux, à nombreux rameaux courts, apbylies, glabres, charnus. (Jyatliinrna rénnis en^glomévulcs de Mes; terminaux, étroits, probablement miisexués. Lobes dn cyathium incisés dentés. Glandes transversalement ovales. :2()--iô Heurs mâles daiis le cyathium, à pénicelle sub-filam«;iilenx épaissi. Flriii- femelle et frnit incomnis. Buropa (Voellzkow -i!il). Dans celle espèce, mal connue, les cyathiums unisexués (?) son! réunis en glomérales denses non pédoncules, tandis nii'iiii \tiuv: pi'dorK'ule les supporte chez l'A,'. Vio-njrri. 1 rrii'i'.x 0"'//0-y"',,/C/ .v//(Kv, caiiit' ;,pictt folioso, spin is rrisliel'or/iiibus et sca' nùso' liinhriulo Joceris in cnstas cutiliauas ser.us nngulos caulis cualitis ; foliis obovaiis vcl clUplicis (ir>-S5c X 5-fic} ; cymis pedoucnJatis. cyathijs numerosis unjsexunhbus, doliifonais; capsulée coccis rotiinriniis, seinine tubercuhto aspero. LES EVFHORBIEES D AFRIQUE 75 Ciyathiums hermaphrodites. ® Glandes petites, très enfoncées, entre les bractées»! V Styles bilobés au sommet. (^'i: 1>. — Euphorbia hiu-nlf-nla n- Gyalhium et cyatho- pbylles rabattues fie pointillé indique phylles "poilus, leur position normale). X 2.5. lanthoides en souvenir de la confusion générique de Bakép : V. p. ii6 ® Glandes apparentes, au même niveau que l'extrémité libre des bractées. K Ovaire velu. O Cyathium poilu. Glandes vertes. 40. Eupborbia mahalalensis QO> . sp. Arbuste très rameux, épineux surtout à l'extrémité des jeunes rameaux qui sont poilus. Feuilles lancéolées ou oblancéolées aiguës, poilues, de l-i cm. X 6 mm. réunies à l'extrémité de petits rameaux. Cyalhiums hermaphrodites, bruns, velus, réunis en une pelile cijme condensée, terminale, sessile. Cyathophylles un LES KUPHORBIKKS 1) AFRIQUE 79 peu étalées au sommel. lo luin.' elofluf^s. 5 glandes verles, alter- nant sur le même plan ave<; les extrémités libres et courtes de« bractées. Fleurs mâles par une douzaine environ. Ovaire velu^ trigone, arrondi sur les angles, surmonté d'un style aussi long- que lui et velu. Stigmates bilobés. ("laijsulf poilue. Graine à surface luberculeuse cbagrinée (li. Madagascar. — Région du Sud-Ouesl : IMateuu calcaire Maliafaly, sur les rocs (Perrier de la Bathie 9781 !). Cette espèce ne se distiugue de lu suivante que par la couleur de ses glandes et la villosité de son cyatliiurii. O Cyathium glabre. Glandes jaunes. 41 . Euphorhia xanthadenia ii<»> . sp. \rbuste épineux, ne dépassant pas l m. de haut, h tig-esnombreusesj peu rameuses, de diamètre uniforme f8-12 mm.) velues sur les parties terminales. Epines de 1 cm. environ, disposées le long- de la tig-e en lignes spirales accompag-nées aussi d'autres épines plus petites. Feuilles obovales, arrondies, mucronulées, de l*',5-2%5 X 0%8-l'',4, poilues en dessous, non éparses, terminées en un pétiole court. Cyathivms hermaphrodites, de 2 mm. de larg-e, glabres, réunis par 10-21) en une cyme terminale très condensée sessile. Gyathophylles vertes, bordées et zébrées de brun et velues. ô g-iandes jaunes alternant sur le même plan avec les extrémités libres et courtes des 5 bractées. Fleurs mâles en petit nombre, g-labres. Ovaire velu surmonté d'un style aussi long- que lui et velu. Stig-mates bilobés. Fruit inconnu (2). Madagascar. — Région de l'Ouest : Rocailles gréseuses de Sakamare près lie Benenitsa (Perrier de la Bathie 9760 !). L'E. mahafalensis et \E. xanthadenia sont les deux seuls Diacanlhiuni malgaches à ovaire poilu. ^ Ovaire glabre. a Gyathophylles poilues. an Feuilles poilues. '\\Fruttix raiDunissimus ratais spiuosci^nlibus ; oplcerolioftis f'jliis lam-iyolatis vel oblani-eolato-nriitis, tomentosis ; cyathiis hnrni'phroditis: viliosis »•! -ipicem rnwulonim confertis. sessilibus, cyathii ghndulis 5; ovinio volutino; cap-^ulx •occis rolundatis viliosis, seinine tnbevculnlo-nspcro. [±\ Fiutox i-ùinosus; raœis spiuescentibus,juiiioribiis pubcsccnlibns: s/unis 1 cm. longis, foliis obnvato-mucvonulatis, tomcntosis, brcvicor pcliolubiiis ; cya- thii s henaaphroditis 10 0 in apicem lamiiloraia liensissime conb-rlis. sessili- bus, glabreis ; cvéïthii glanditlis transvorse ovalis 5; ovario veliilino ; styli t'joiencosis ini'eriie coahtis, apice bilobalis. 8o KKVUK (.KNKKALK Dl. HOTAMQUE i2. Enphorhin iniingok,yeiisis iiov. sp. Arbuste épineux, à noiolneuscs liges rayonuaiilen tous sens à partir d'une souche tuberculeuse et i-enflée. E[)ines à pointe bien déve- loppée, en crochet, ou m pointe très i-éduile ou nulle et cohérentes à la base en lignes spirales toiu^nant autour de^ la tige, /ùuilles très poilues. Ci/athiums hermaphrodites de ii nun. de large par 2 en ombelles à j)édicelles poilus. Bractées de la r'amification sca- r-ieuses. Cyalhophylli's vertes ou brun rouge terre, poilues, à bord su|)érieur non largement aplati et étalé au dehors, o g'Iande.s elMptiques se touchant par- le bord. Fleurs mâles, g-labres, avefr des appendices laciniés. Ovaire glabre, lég"èrement pédicellé, surmonté de 3 styles cohérents dans leur moitié inférieure, envi- ron 2 fois plus longs que lui et terminés par un stigmate à peine bilobé. Fruil inconnu (1). Madagascar. — Ili'i>ion de rOaest : Rocailles boisées sèclies des gneiss et (iipnlins : lîassin .lu Mangoky (Perrier de la Batliie 9(i50 1 96(50!). Cette espèce est intermédiaire entre les Diacanthiuni pré- cédents et VE. splendens. du Feuilles glabres. 43. Kaphorhhi hrnohyphylla nov. sp. Arbuste épineux, peu l'anieux, ayant jusqu'à 1 u). 1 m. 20 de liaut. Kpines poilues sui' les extrémités jeunes, (lanquées à la base d'autres épines plus petites, soudées en u lignes spirales autour de la tige. Feuilles linruiics ou obovaics linéaires, de o'^-S'' X ^^^,3 -0' ,5 longuement atténuées en un pétiole non distinct, acuminées au sommet, glabres, |)oi'lées, sur de petits tubercules qui se trou- vent entre les lig-nes dT'pines. Cyathiums hermaphrodites, à poils épars. Cyathophylles verdàtres à l'extérieur et souvent roug-es en dessus, un peu poilues à la face inférieure. .") glandes vertes ellii)liques, se louchant presque par leurs bords. Ovaire glabre, surmonté de styles 1 fois l/"2 plus long's que lui, soudés dans l(Mir moitié inféi'ieure Stigmates entiers. Fruit inconnu. Madagascar. — Région du Centre : Grès iiasiques de la Manamatz (Bassin du Mangoky (Perrier de la Bathie 9652 !), Cet espèce diffère de Ja précédente par ses feuilles glabres et très él roi les. (!■ Fiult;x r°-l"'^0 ultus, ruiD/s spinescentibus juaimibus pubescentibus Iijliin linnuris vel ubovato linearis Ô-8 <^0,S-0,5, ylabreJs cyathiis liermapitto- JJUn ; ryijthii foIJis parce liif^piJis, Intis; 'lytnin glabio. LKS KC3PTK)HB1K1.S 1>A1HI«>UF. 8i Fig. 22. — Eu/jlioibis mangokyensis iiov. sp. : souche radiculaire tubérisée. ^.j REVUE GENERALE DE BOTANIQUE % Cyatiiopliyllcs i^labirs. • Cyalliopliylles aplaties, étalées au sonimel. CyatKiuins gros, en eyme non lâche. • Pus de crêtes laeiniées à la lisfe. ^-î. Knijiioihiii s/>/e«de/is (\i*\\.) iioh. fineiKl. E. splendens 18-29. W. Bojer' CiU)- — l^^'i, K- lioissier (27). —1880, H. Bâil- lon (7). — 1905, J. Gostantin et .1. (lallaud (W). — 1905, R. ;Baron (16). — 1907, .1. Falackv (105). — 1907, A. Berçer (23). — 1912, H. Poisson (122). = E. Milii 18-26, G. des Moulins* (99). ^ E. BreoniimS, L. Noisette (10-2). = E. Bojevi 1837, Hooker* (76). — 1862, E. Boissier (27). — 1903, E. Drake del Gaslillo (58). — 1905, J. Gostantin et .1. dallaiid (42). — 1807, .1. Palacky (105). 1912, 11. Poisson (122). = E. Neuinanni hort. = E. riibrostriata 1903, E. Drake del Castillo (58). — 1905, J. Gostantin et J. Gallaud (42). — 1907, J. Palacky (105). — 1912, H. Poisson (122). = E. melanacantha 1903, E. Drake del Ga'stillo (58). — 1905, J. Gostantin et J. Gallaud (4-2). — 1907, J. Palacky (105). — 1912, H. Poisson (1-22). = E. plaiyacanlha 1903, E. Drake del Cas- tillo (58). — 1905, J. Gostantin et J. Gallaud (42). — 1907, .1. Palacky (105). 1912, H. Poisson (122). = E. mainiana 1912, H. Poisson (122). — Sterigmanthe splendens. S. Bojeri 1860 , F. Klolzsch et Garcke (85). Arbrisseau épiaeu.v à épines plus ou moins développées. Feuilles caduques, obovales, spatulées, oblongues, lancéolées arrondies ou inucronées de S^-iU'' >' O^S-S' , raienient disséminée.-, le plus souvent g;roupées au sommet des rameaux. Pétiole court Gya- thiums hermaphrodites réunis en cyme plus ou moins rameuses dont les pédicelles, visqueux ou non, glabres ou non, portent à leur base — au niveau des ramifications — des bractées mem- braneuses petites, scarieuses, jaunâtres. Cyathophylles glabres pétaluides. largement étalées au sommet en une lame aplatie 5 mm.-i cm. environ rouge, jaune ou blanche. 5 g-landes trans- versalement oblong-ues, entières, charnues, lég'èrement enfoncées entre les 5 bractées et ne se touchant pas par les bords. Pleurs mâles en fascicules avec des bractées à la fin laeiniées. Pédicelle et filet g-labres. Fleur femelle glabre trig-one. Ovaire surmonté des styles de long-ueur variable soudés à leur base et terminés par des stigmates à peine bilobés. Capsule glabre tricoqué. Graine ovale tuberculée. Vernac. Songo-songo (h), Songo-songù[otsy (h), Sonyo-songomenaih), Somana (bj, Somo (b), A. Dandouau [45j. Madagascar. — sin. toc. (Baron 114! -2111; -211-2: 4414!) (herb. Desvaux! Franque ville ! Bojer !). Région de l'Est : Fort Dauphin (Gloisel 219 !). (Scott Elliot -2958 !) Farafan- gana, collines de Mananaka (Geay 6788 !). I.KS EUPHOKMIKKS 1) A!"U1*jTVF. 83 Hégioii du Centre : Tananarive (Walerlot !). — (il'Alleizelte, "àH)). District d'Antlramasina, près d'un village entre Andramasina et ïsiafahy, vers 1450 m. (R. Viguier et H. Humbert (i9U). — Province du Vakinanka- ratra, district de Betafo, sommet du pie «le Voliimalaza vers 1700 m. (H. Viguier et II. Hutnbert (137 !). — Imerina (Hildebrandt 3H3! 3832!) — Soavi- nandriana. (l)ecary !). — Source du Morondava (Douliot!). — Vallée de lihosy (Grandidier !), id. Mont Ambohiponana (900in.)(Perrier de la Bathie H664!). id. Mont Ivoliibe (iOOO m.) (Perrier de la Batliie 9680!). Pelouses à xérophytes : Zazafotsy (Perrier de la Bathie 9734). — Bassin du Mangoky : bois sur rocailles gréseuses, Vohibosia (Perrier de la Bathie 977*2 !), grès dénudes du Makay (Perrier de la Bathie 9681 1), grès dénudés du Mont Aniboliilsisorihy (Perrier de la Bathie 9771!), rocailles dénudées vers 700 m. Analatata (Perrier de la Bathie 9687 !). — Betsileo, rocailles graniti- ques (Perrier de la Bathie 124:>r) !). Uafy. Brousse sèche (Decary !). — Mont de la Mania (Geay 5929 !). — Hte Mania sur quartziles à 2000 m. (Perrier de la Bathie 13174'). Région (le VOuesl : Gneiss dénudés. Haut Bemarivo (Perrier de la Bathie 9040 !)^. Région du Sud-Ouest : Bassin de l'Onilay au Mont Vohibory, près Bene- nitsa. (Perrier de la Bathie 9777 !) et au Mont Volaka. (Perrier de la Bathie 9778 !). (]ette espèce, largement répandue dans les serres et jardins botaniques du monde entier sous certaines races horticoles, devrait s'appeler E. Milii G. des Moulins 1826. L. Noisette [102] prétend même que des Moulins aurait dû donner à cette plante le nom de E. Breoni en souvenir de Béon qui l'avait rapportée de Madagascar en 1822. Noisette rectifie cet oubli encréant un^. Breoni en i833. Il y aurait pFus d'inconvénients que d'avantages à rétablir le binôme de des Moulins complètement inconnu. Après examen d'un grand nombre d'échantillons il m'a été impossible de séparer de VE. splendens type un certain nombre de formes voisines. Je place dans un phénotype compréhensif : E. splendens (Boj) noh. emend. toutes les formes de Diacanthiunfi malgaches à cyathium pourvu de cyathophylles pétaloïdes glabres largement aplaties au sommet, d'un ovaire glabre, de bractées dépassant légèrement les glandes et cela quelles que soient la grandeur des feuilles, la couleur des cyathophylles ou la forme des épines. On distingue quelquefois VE. Bojeri de V E. splendens. Ces espèces paraissent distinctes d'après les diagnoses et.; 8/^ KKVÎTK (iÉNKRALE DE JiOTANJQUE les ligures quen donnent Hooker [76] et Bojer .291 el. de fait, la culture montre que leurs caractères sont héréditaires et stables. Cependant, comme on trouve à Madagascar des intermédiaires très variés je ne puis considérer les espèces précitées que comme des sous-espèces d'une espèce plus compréhensive. Dans un prochain travail, je reviendrai sur la hiérarchisation des formes qui constituent le phénolype E. splendens (Boj.) nob. L'/i. Bojerl diiTère de \'E. splendens Boj. typique par ses feuilles beaucoup plus grandes, ses aiguillons groupés par 5-6 et ses pétioles toujours rouge vif. C'est une plante de î'Ouesl de Miidagascar (Mevetanana, Firingalava) où l'on ne rencontre pas VE. splendens type sauf sur les montagnes. Cette dernière sous-espèce est surtout répandue dans le centre de llle. Indépendamment de ces sous-espèces il existe des formes qui. basées sur des caractères insignilianls ou va- riables, ne m'ont pas paru devoir être maintenues au rang d'espèces. Telles sont r£". mainiana H. Poiss., \E. rubros- trinta Drke, VE. melanacantha Drke. Examinons les principales vaiiations de VE. splendens (Boj.) nob. einend. Couleur. — h'E. .splendens (Boj.) .sens. sir. a un cya- thium typiquement rouge. \JE. mainiana H. Poiss. est un E. .splendens à cyathium jaune. \i E. rubrostriata Drke olfre un type intermédiaire avec des cyathophylles jaunes à l'intérieur et rouges rayées de jaune à l'extérieur. La plante 6788 de Geay aurait les cya- thiums blancs. Le n" 0^7^ ^^ Perrier de la Bàthie a un cya- thium jaune verdàtre et jaune bordé de rouge. Le n°g'jjS du même collecteur a des cyathiums qui peuvent être verts, jaunes, ou rouge vif. Ce simple exemple montre que la cou- leur des cyathophylles n'a pas grande valeur systématique. Grandeur du cyathium. — Les horticulteurs distinguent LES KUPHORBIÉES d'aFRIQUE 85 une var parviflora (hort. non auct.) dans {K. splendens Boj. à peine distincte du type par ses cyatliiums plus petits. Longueur du style. — Lorsque l'on compare la longueur du style à celle de l'ovaire non gravide^ on observe j types n) style 'i fois plus long que l'ovaire (très grande majorité des cas observés), b) styles environ 5 fois plus longs que lovaire. Cette dernière forme qui se rencontre dans certains cyathiums jaunes ou jaune bordé de rouge (Perrier de la Bâthie 968 1-977 1-9778) rappelle les longs styles de l'A'. Vig-uie- ri M. Den. ou de VE. blaçiileata M. Den. Ramification oh la cvme. — Elle est très variable. Les cyathiums peuvent être solitaires ou groupés jusqu'à 20. UE. platyacantha Drke (i) n'est (fiiun E. splendens ho\. très ramifié ayant de 20 à 2/4 cyathiums. Feuilles. — Tantôt obovales (Scott Elliot 2968, Cloisel 219, Geay 6788, Perrier de la Bâthie 9778). elles peuvent être soit spatulées-mucronées (Desvaux. R. Viguieret H. Humbert 1944) soit encore elliptiques, oblongues ou lancéolées (Hilde- brandt, Bojer, Gatat, Waterlot, Perrier de la Bâthie 9687-9664 Geay 5929 (2) Grandidier (3). h'E. melanacantha Drke i58i ne ditfére pas d'un E. splendens dépourvu de feuilles et c'est là un bien mauvais caractère distinctif lorsqu'on sait que \'E. splendens est aphylle sous certaines conditions biologiques. Epines. — Dans le bas des rameaux les épines sont quel- quefois absentes mais, le long de la tige, elles sont bien développées. il) Je signale qu'il a été décrit en 1904, par Pax (109), àO\XH le norn A'E. plalya- c»atba une espèce africaine distincte de l'espèce malgache. R. Brown (32) mécon- oaissant la priorité do \'E. platyacantha Drke a adopté dans sa flore le binôme de Pax qui devait tomber dans la synonymie. Mais comme je réunis VE. platyacantba Drke à l'E. splendens (Boj.) Den., VE. platyacantha peut demeurer sans inoonvé- •îiienl sous ce nom. (2) Type de VE. mainiaaa P.ssod. ■iij Type de VE. rnbrostiiola Drke. H6 KICVIJK (;ÉNÉRALK DK HOTANIQUE Lear forme, leur grandeur et leur cohésion basilaire ne peuvent pas servir à subdiviser l'espèce. h'E. înelanacrintha de Drake qui se distinguerait par ses aiguillons noirs aplatis, est une espèce créée sur un caractère de valeur pure- ment individuelle. * Oétes laciniées à la lige. Feuilles de lo à 3o cm. + Feuilles de \o-'2o c. ob(>vales ou (>bovalcs-l;»ncc(tlé*\s. 45. hJiiphorbin lophogona Lk. E. lopkoiiona 178G, Lauiaick (86>. — 1787-1810, C.-L. Willdenow (143). — 1826, C, Spren|ïel(1.3()). — 1862, E. B)issier (-27). — s. d. de Candollc et Re- doute* (SC)). -- 1886, H. Bâillon (7). — 1888, G.-F. Scott EUiot (61). — 18()?1. J. Costantin et .1. Gallaud (M). — 1905, R. Baron (16). — 1906, O. Slapf (1?Î7). — 1907, J. Palacky (103). — 1912, H. I^oisson (122). = E.Fournieri 1898. lX9fi*, Rebut (12i). = E. rnadagascariensia Conim. mss. Arbrisseau à rameaux plus ou moins charnus, anguleur, uvf'i:, sur les angles, des épines formant des crêtes laciniées plus ou tnoins cohé- rentes à la base et dont la pointe est caduque avec Vàge. femlles ' hecminales, obovales ou obovales lancéolées, long'uement aUéiiuées ;i la base, subsessiles ou brièvement pédoncalées(l cm), «oriaces, à bords révoiulés, .ligues ou ai jondies au sommet, à nervures [jarallèles el ;") peu près perpendiculaires a In nervure médiane. Oyathiums hermaphrodites de 5 mm groupés par 3-8 en cyrnes pédonculées, glabres, avec de courtes bradées au niveau des ramifications Cyathophyllfs pélaloïdes, blanches, largemfnl apla- ties nu sommet ii)-i) mm.) qui est mucroimlc. 5 bractées soudées en involucre en coupe, à lobes (imbriés. 5 glandes étroitement stipilées concaves. Pleurs mâles avec des bractées subulées ciliés. Ovaire globuleux oblusémenl trilobé. Styles soudés dar)> leur moitié infér-ieure Stigmates bifides. Capsule h coques lisse>. Vernac. Betanona ibm). A. Dandouau [45]. Madagascar. — sin. toc. (Commerson !). (Richard !). Région de l'Est : Ste-Luce (Geay 6.^31 !). Fort Dauphin (Siull Elliot 2073!). Ste-Marie de Madajfascar (Baron (16). lîassin du Matitan;iria (Penier de la Bàthie 9761!). L'A\ lophogona esl voisin de l'A', splendens ii\oe lequel il présente un grand nombre de caractères communs, carnosité, angles aux rameaux, cymes, cyathophylles pétaloïdes, struc- ture). -f Feuilles de '^o c. lancéolées aiguës. I.KS EUPHOKIUKl.S DAKKKH'K Hj Ki. Fjuphorhin Itoissit^ri il. Hii. E. Boissieri IHttl, H. Bâillon (.j). — l8tJ-2, E. lîoissieii (:2T). — UtO",, .1. <:os- lantiii et J. Gallaui] (11). — 1907, .1. Palacky (10.")). — 101-2, H. Poisson (122). — E. Bailloni Boiss. mss. = H. lonmifoUa niss. in iicrb. ^Ins. par. non aiior. Arbris.Sf.ai/. à rauieaux (ni(/uleiij\ o.opc des crêtes laciaii'rs au.r diiglfs. /^'nwlles]réu\ues un sommfl. iancéoh'es aiguës , grandes i')0 c. x f) c. à bords presqiK- parnl/.èli's, louguemeul dliénuébis, avec un pétiole (le 1 cm. I cm. .'>, à nervurfï médione platf et nervures >et(>n- (laires ()ar;tllèles et «lisfxisées perpendiculairement m la nervure tiiédiane. Oyathiunis hermaphrodites, fj;'rou[)és par 1-4 en (;ymes pédonculées, avec de courtes biactées au niveau elils. en cyrne lâche 1res rameuse. 47. Enphf>rtnn Parricri Drkc. E. Perrieri IS'.m, E. Drake del Castillo (:itj). — \Wl\, .1. Costanlin et .1. C.al- laad (VI). — I0O7, J. Paiaeky (I0:i). — 1912. H. Boisson (122): Arltusle de ') m. 50 à - uj. à liges épmeuses découibanles, rameuses. Kpines liirses, surmonlées dun mucron aigu.dis|)Osres en i-rêles non laciniées soudi''es à la base et constituant des côtes spirales persistontcs apr-ès la chute des épines, t^iicotrices loliain's rirron- dies, bien visibUîs jusipr.i la l»ase entre les r-angéi>s déf)ine.s. Feuilles membr.uienses, obhjugues lancéolées, ohovales ou eilip- liques, g-labres. raducpies de 10'-i!5'= X 4'"-rj'', avec oO-'«.'> paiivs de nervures bien visibles, limbe aruminé au siMumel et atlémié en coin à la base. Cyiiu;s leiniiriides, très dicholouirs, de I J-'/fl rm de fong. pédnneulées, portant / 5-30 cgafhiuiiis pi-dorn-ulés. Hractées des ramiti-c, bifides au som- met, aussi longs que 1 ovaire qui est. unoiidi sur le dos. Capsule glabre de 6 mm. X •'> mm. surmonlér de styles persistants. (rriiine-; o voies de 3 lum. X -"> mm. Madagascar. — Région de VEhI : Fort Dauphin (Alluaud). Région du Centre : (iics iléniuiés sur le Tampoketsa entre le Beuiarivo el l'Anjobory (Borny) (Perrier (h' MAI. COIS NU H Eaphorbia leilCOneura K. Boissier 18t>2(-i:).— tS«6,H. Bâillon (7).— 490a. .î. Costantin et .1. Gallaud (41). ~ 1905. R. Baron (ir.). — 1907, .T. Palacky (105). — 1912. H. Poisson (122). Arhrissiau à rawean.c i/uadv/n g n luirez, avec des crêtes verticales sca- rieuseS; fimbriées laciniées srir les angles de la tige. Feuilles obo- vales, oblongues obtuses, atténuées en un pétiole canaliculé, de M}'-\t'- / 3*^,5-4"", disposées an sommet des rameaux. Cyathium$ groupés par 3 encijmes sessiles. Bractées timbriées constituant un involucre oblong cylindrique. Glandes petites et stipitées. Styles longuement soudés. Capsule subsessile. Madagascar. — sin. lor. (Uicliard). I,KS U'PHORlilEES D AFRIQLK «9 Cette plante a été étudiée sur des écliantillous cultivés au Muséum de Paris (]ui avaient été introduits par Richard. Je n'en ai pas vu d'exemplaires. Elle semble distincte des autres Euphorbes par ses cyathiums groupés par 3 en cymcs ses- siles. L'E. Caput aureuni se rapproche de cette espèce par ses cvathiums groupés également en cyme mais toujours ett 90 RKVÎTE GENERALE l)i: H<)iANh>UE plus grand nombre. On ne sait pas si l'A', lemoneura est hermaphrodile ou unisexné. ESPÈCES REJETÉES Euphorhia macroglypha C. Leni. iHS^ |88J. Cette espèce a été insuffisamment décrite d'après des échantillons non fleuris rapportés vivants par Richard. Elle se distinguerait — disent Gostantin et Gallaud [4i J — par ses rameaux à '3 angles ou rarement à 4. Cette caractérisation est erronée et résulte d'une confusion faite par les auteurs précédents entre la diagnose de V E. macroglypha el celle de X E. striala (jui se trouve un peu plus haut sur la même page. Cette confusion est d'ailleurs sans importance })ratiquc car la vraie diagnose spécifique de Y E. macroglypha est absolument inutilisable étant donné l'imprécision des termes qui la constituent et qui peuvent convenir à beaucoup de Diacanthium. Poisson [122} a répété l'erreur de Gostantin et Gallaud. In lapsus calami sans doute, lui a fait ajouter que V E. macroglypha a un port iVE. Grandidicii ; il est probable qu'il voulait écrire E. grandidcns sinon on se représenl<^ mal comment un arbuste épineux comme Y E. macroglypha pourrait ressem- bler a une Euphorbe herbacée et inerme d'un tout autre grouï)e telle que ÏE. Grandidieri. \JE. alcicornis Hort. Mus. Par. non Baker est voisin de lette espèce douteuse. Kuphorbia? mandrariensis Drke. 1908 Ô8|. Cette plante reçue stérile a été rapportée avec doute à une Euphorbe et rapprochée de VE. splendens dont elle se distinguerait par ses feuilles petites et cordiformes. Poisson 1 122 j ne met même plus le ? de Drake et il rapproche de cette forme une plante récoltée par Geay 6788 sur les collines sableuses de Maria- noka. L'absence de renseignements sur VE (?) mandra- riensis ne permet aucune espèce d'homologation. La plante uv<' devant un Didierea . A. du Petit Thouars dans ses noies manuscrites (ii.")! si- gnale la présence de V E. nereijolia à Mauiice et à la Réunion- Dans (juelle mesure faul-il faire état de cette indication? qa RKAUE r.ENKKAI.F. I)K liOTAMQlIi: CLE DE DÉTERMINATION DES DIACANTHIUM DES ILES AUSTRALES D'AFRIQUE A Clyathiums d'une même inflorescence portés sur un pédoncule com- mun apparent. O Cyathiums unisexués. 36. E. Viguieri nov. sp. O Cyathiums hermaphrodites. V Tiges à faces plates très peu épineuses», portant des épines à sommet caduc découpé en crête et dont les bases persis- tantes constituent des ailes à la tige. — Feuilles de 10-20'= x 2,5-7. 45. E. lophogona Lk. — Feuilles de 30*^^ x 5. 40. E. Boissieri H. Bn. V Tiges plus ou moins cylindriques, portant de nombreuses épines bien développées, souvent décurrentes, mais ne formant jamais de crêtes lacinées et aliformes; épines accompagnées ou non d'autres éléments aciculaires. = Gyathophylles arrondies au sommet. Petits cyathiums disposés par 15-30 en une cyme de 10-20'= de haut, très dichotome et très lâche. 47. E. Perrieri Drke. = Gyathophylles en pointe au sommet. Cyathiums gros disposés par 2-24 en cymes plus ou moins dichotomes mais denses. S (ïlandes très éloignées de l'extrémité libre des bractées, comme enfoncées entre ces bractées qui sont très grandes. Feuilles linéaires de 3 mm. de large. C>yatho- phylles non étalées. Styles bifides ou bilobés. S Bractées libres jusqu'à la moitié du cyathiura. Cyathiums par 2. Styles longuement soudés et bilobés au sommet. Feuilles de fi x 0,3 38. E. biaculeata nov. sp. 2 §8 Bractées soudées sur les -n- du cyathium. Cyathmms par 4-20. Styles soudés seulement à la base et longue- ment bifides. 39. E. pedilanthoides nov. sp. T Glandes à peu près au même niveau que l'extrémité libre des bractées du cyathium qui est très courte. Feuilles de plus de 8 mm. de large (sauf E. brachyphylla mais alors cyathophylles étalées). Styles entiers ou à peine bilobés. ^ "Cyathophylles glabres pétaloides. 44. E. sptendens (Boj.) nob. eni. ^ Gyathophylles poilues en dessous plus ou moins étalées. -+- Feuilles poilues. 42. E. mangokyensis nov. sp:; i LES KUPHORIJIKES iV AFRIQUE ^3 -\- Feuilles glabres linéaires. 43. E. brachyplvyiia nov. sp. A Cyathiuins en glomérules sessiles. -Ar Cyathimns unisexués. 37. /<;. Insiilœ Eiwopœ Fax. ir Cyathiums hermaphrodites. a) Gyathophylies blanches et glabres. Ovaire glabre. pag. 88. K. leuconeura Boiss. 3) Gyathophylies jaune d'or et poilues. Ovaire glabre. 3o. E. Capnt nnrenm n\'. s/t. X (ilandes jaunes. Gyathiuni glabre. 41. E. xanthaden.id nov. sp. ô : Sous-Sectiou : TIIWCALTA TirucaUi 1880, G. Beiithani et J.-D. Hooker ("22). = Arthrothainiius 1860, F. Klotzsch et Garcke(85). = Arf/irof /lam/ius ISO^, E. Boissier (27)-f- TirucaUi 1862, E. Boissier (27) -|- Lyciopsis 1862. E. Boissier (27). Arbres ou arbustes charnus, à rameaux très ehlorophyl- liens assimilateurs, arrondis ou aplatis, exceptionnellement épineux, la plupart du temps à feuilles réduites, non fonc- tionnelles ou aphylles. Cyathiums unisexués, réunis en cymes plus ou moins condensées et épaissies, rarement isolés. Gya- thophylies réduites. Bractées des fleurs mâles laciniées. Capsule sèche ou partiellement charnue à l'extérieur, le phis souvent tricoque. Afrique et Asie tropicales — Madagascar — Amérique tropicale (espèces très mal connues). Le groupe des TirucaUi comprend des Euphorbes arbo- rescentes et charnues fortement adaptées à la vie désertique. Beaucoup de caractères ont été altérés et de ce fait ladistinc* tien des espèces est rendue très difficile. Il est nécessaire notamment d'opérer exclusivement sur des matériaux complets et nombreux et de réunir tous les bons caractères que peuvent fournir une étude morphologique externe jointe ^^ REVUK (IKNKKALl. 1)1-, lîOl ANIQUE à l'élude aiiatomique si l'on ne veul j>as encombrer inutile- nicnl la systémalique de noms sans valeur spécifi(jue. Il ne faut pas croiie avec Coslanlin et (jallaud que les espèces maltraches de celte section « peuveni facilement se distin- tçui'-r les unes des autres {)ar des caractères d'ordre purement anatomique ^f^'i\ page 3oi ». Je ne crois pas que ce soit possible. Avec lanatomie on arrive à des groupes d'espèces mais, en derniei' lieu, ce sont aux caractères externes qu'il faut faire appel pour arriver à une détermination précise. D'ailleurs, les auteurs précités sont en contradiction avec eux-mêmes lorsqu'ils utilisent les caractères externes aussi bien que les caractères internes dans le même tableau svnoptique. On ne peul pas mieux démontrer que les carac- tères anatomiques employés semis soient impuissants. En plus d'un endroit. Gostantin et Gallaud reconnaissent que la morphologie interne ne peut, toute seule, séparer les espèces : « Entre E. lirncalU, E. Gea/yi, E. Laro les diffé- rentes anatomiques sont trop faibles pour qu'on puisse les distinguer à l'inspection des coupes [^i] page 294 », « Pour YE. Alluaudi et VE. oncoclada la distinction de ces espèces ne peut se faire sûrement sur des coupes de tiges [/\i] page 3oo ». Ici, l'échec de la méthode anatomique provient peut être de ce que l'on ne s'adresse pas à de bonnes espèces. Le8 seuls caractères que l'on puisse employer pour déli- miter anatomiquement des groupes d'espèces sont : l'orien- tation et le groupement des stomates (i), la présence et le degré de développement des fibres. Et encore, ce dernier caractère dépend-il énormément des conditions de milieu [D. Bois et ,1. Gallaud 25 . Les caractères tirés de l'appareil végétatif sont particu- lièrement délicats à employer pour séparer les espèces. On s'est souvent servi de la longueur des rameaux. Il n'y a rien de plus variable suivant l'âge et les conditions de vie. h'E. oncoclada type, qui a été décrit sur des échantillons de 2 cm. -M J. ('.osTAfiTiN et J. Gallaud f42), Dommel ["lil LK8 KUPHORBIKES D Ai'Rl()i:i. (p (le long peut, en réalité, avoir des rameaux de 20 eni. Or- t aines espèces à tige cylindiique peuvent présenter sur le 'même pied des rameaux aplatis (ii'. Intisy). LE. stenocladd extrêmement épineux sous certaines conditions de vie et à l'état jeune, à des tiges (£ui deviennent cylindriques avec l'âge. La forme des feuilles caduques poyrrait servir à distinguer les espèces mais ces feuilles sonl 1res fugaces et manquent sur la plupart uleux, arrondi, non bombé au niveau des cloisons. Plantes non cliarnues. ^S. Etiphorhni Inlisy hrlic. /•;. Intisj mon. K. Diake del Caslillo (57). — IWu J. Coslaulin et J. (ial- laut! (42) (4.3). — l'.tit7. .1. Palacky (t05). - JftnV. H. Poisson (121). — J012. H. Poisson (12"i). Arbi'e . Euphovhiii stenocladH H. lîu. E. stenoclada IXST, H. Ijaiilon (7). — 1H'.»'.I, E. Drake del Gastillo (bii). — llt05, .J. Cosiantin et .1. Gallaud* (41) (42). — 1905; R. Baron (lii). — 1907, J. Falacky (105). — 1912, H. Poisson (122). — A. Grandidier ic. PI. U\r (71). =: E. cirsioides 1905, .J.Gostantin et .T. Gallaud (41) (42). — i;t()7, ,1. l'alacky(10r>). - H. Poisson (122). Plante buissonnanle de 0"\ .')0 à. hn. Tiges |)eu épaisses, charnues, pré- sentanl au moins à l'étal jeune des rameaux transformés en épin's de forme très variable. Pas de feuilles. Gyathiums terminaux unisexués, isolés ou par 2-4, turbines. Fleurs mâles nombreuses 5 glandes petites, elliptiques concaves, ne se touchant pas. 8lyles courts. Fruit globuleux f:;]Q.bre de 1 cm. environ, arrondi sur le dos avec des appendices calicinaux et un lon^ pédicelle mince, (iraine lisse à caroncule épaisse. Vernac. Famata (s), Famalabotrike (antand) A. Dandouiiu 'A'o). Mosolsy (Decorse mss.) — Hamatsé teste Decary (471. Madagascar. — sin. loc. (Geay 4778 1). Région de l'Ouest : Behara (G. Grandiili.r 77 '.). • Région, du Sud-Ouest : Dunes longeant la mer de Tulcar à la Manomby (Geay 4773). Entre Ambovonibé et le Mandraré et sur les plateaux calcaires du Faux Cap. (Geay 0411 !). Environs d'Ampaniliy sur les gneiss (Mena- randra) (Perrier de la Bathie 9765 !). Cette Euphorbe se distingue de tous les autres liruealli malgaches connus par ses rameaux transformés en épines. Elle présente une plasticité considérable qui a induit en erreur Cosiantin et(Tallauden leur faisant créer sur vme forme remar- quablement épineuse une nouvelle espèce : E. cirsioides. Or, on trouve tous les intermédiaires entre E. stenoclada et VE. cirsioides et les diverses formes {striata, gloinilosa, URoigata, longespinosa, pterospinosa) créées par Poisson s'ob- LKÎJ EUl'HORBIi;i S 1) AFlUi^KiK lor Fig. ^25. - Uameau très -Haineux d't'uphorbii, sieno.ln.h W. K- 102 KEVUK GÉNÉRALE DE BOTANIQUE servent sur le même individu à différents états du développe- ment. Cette plante n'est d'ailleurs épineuse que sur les jeunes pieds. Sur les rameaux âgés, au sommet de l'arbuste, les rameaux sont cylindriques. La forme très épineuse dite E. cirsioides, surtout abon- dante au bord de la mer [Viguier i4i. Jumelle et Perrier 83 j présente des rameaux âgés cylindriques. R. Decary la consi- dère comme une variété d'E. stenoclada F/f^]. c'est tout au plus une forme écogénique . Structure : Au point de vue structural cette espèce appar- tient aux Tirucalli malgaches possédant des stomates isolés à fente longitudinale et des libres corticales et médul- laires éparses {K. Decorspi, K. stenoclada, E. alcicornis. E. enterophora). ♦ Fleurs femelles dépourvues de calice. Pas d'appendices à la base du fruit illeur femelle et fruit inconnus dans YE. alcicornis mais glandes du cyathium largement obo- valesj. = 5 glandes dressées formani 5 appendices largement spatules. ."il. Euphorbiti alcieovnis Bkr K. alcicornis 1887, J. G. Baker (12). — 1905, J. Gostantin el .1. Gallaud (H). — 1005, R. Baron (16). - 1H07, J. Palacky (105). — 1012, H. Poisson (122). Arbrisseau «Iressé, aux rameaux plus ou moins dichotomus, non striés, cylindriques. Pas de feuilles. Derniers rameaux grêles, de 5-7 cm. de long, charnus. Gyalhiums unisexués lampanulés, en petits glomérules terminaux. .> glandes presque aussi hautes que le ci/athium formant ô appendices largement spatules à bords un peu ondulés, révolutés vers V intérieur, o bractées. Fleu^^ mâles en petit nombre. Fleur femelle et fruit inconnus. Vernac. Tsiankoditrn (s.). A. Dandouau (45). Madagascar. — sin. toc (Baron 4875!). N. O. Imerina (Ampotaka) (Baron Espèce facile à recounaitre par la forme spéciale des j ' LKS KUl'HOlUilKKS l) AKIUQUK 1U> glandes de son cyathiuin mais mal connue. Structure (voit', E. sl.enoclada). = Glandes non pourvues d'appendices spalulés. Fruit i^lo- buleux non bombé au niveau des cloisons. A Tiges sJriéesavec des slomafes à fente verticale localisés dans les cannelures. 52 . Knithoi-hhi Tii-iicnlli L. E. TirucaUi 1737, (J. Linné (91). — 1747, id. (92). — 1762, id. (93). — 176'i, id. (94). — 1784, id. (95). — 1787, id. (96). — 1786, de Lamarck (86). — 1797- 1810, C. L. Willdenow (143). — 1819, H. Haworth (73). — 1826, G. Sprengel. (136). — 1834, E. Spach (135). — 1862, E. Boissier (26). — 1886, H. Bâillon (7). — 1905, J. Costantin et J. Gallaud* (41). — 1907, J. Palacky (105). — 1907, A. Berger (23). — 1912, H. Poisson (122). — non Schweinf. non Forsk. = E. média 1909, N. E. Brown (32). = E. rhipsal.oides 1857, G Lemaire (88) non VVelw. = Tithymalus arhorescens Id'il, L. PInkenel (US). ==, Tithymalus indiens friitescens 1703, G. Commelin (39). = TilhyinaLa^ orientalia arti- aidatiis, T. ramosissiinus friitescens 1737, .1. Buruiann (35). =^ Ossifra^a larfea 17.50, G. E. Rumpliius (127). = TiriicaUi 1778, van Rheede (126). Arbre à tronc épais et à rameaux épars ou subverli<'illés, slrié.s\ diar- ■ nus. Peiiiiles étroitement linéaires lancéolées, obtuses, molles, très précocement caduques, à la fin glabres de 1 cm. 2-1 cm. X 0,2 laissant des cicatrices sur la tige. Gymes terminales dentées, courtes et charnues. Cyathiums turbines, unisexués, finement pubescents ou subtomentenx à la partie supérieure surtout. 5 glandes ovales ponctuées. .") bractées. Styles courts, soudés à la base, libres et bifides au sommet. Ovaire finement tomenteux sans calice. Capsule faiblement et obtusément 3 lobée, poilue, de 8 mm. lie diamètre avec un pédicelle mince cxsert. Graine brim noir à petite caroncule blanche. Madagascar. — Rr^inn de l'Est : Bois sablonneux de Maintirauo (Periier de la Bathie 9840 !). Comores. — (Boivin '). La Réunion. — Dn Petit-Thoiiars niss. (115). — J. de Gordemoy (40). Maurice. — Du Pelit-Thouars mss. (115). — liojer (30). — Baker (8). Afrique tropicale et Australe, Inde, Moluques, Philippines, Formose. L'origine de celte plante est assez controversée. Hamil- ton [in Hooker jC) bis; regarde VE. TirucaUi comme venant d'Afrique et d'introduction récente dans llnde. Benlham [20] semble considérer cette Euphorbe comme indigène à l'île de Hong-Kong. Pour Owatari 'i^o! elle eonsliluerait pour la lo. lîKVI K (aCM'JSAKK 1>K I8(H AN l( HK lloi'c iake del Castillo (57). — li)03. id. (58). 1905, .1. Costantin et J. flallaud (U)* W*. — 1907, J. Palacky. — 1007, A. Bercer Tà^. — 1912, H. Poisson (iiii'. Arl)re à rnmenux charnus, cylindriques, siriés; par articles de 5- 10 X 0,3-0/1. Feuilles ch;irnues de 0'',''i-2%5 X 0'■,ii-0^^( très peu déve- loppées et seulement aux e.Ktrêmités jeunes, poilues et très promf)teinenl caduques. Cymes lenniu.iles de cyathiums petits, en nombre variable, sui' des pédoncules courts et épais. Cya- thiums unisexués, turbines. Cyathophylles squunimeuses 1res • ourtes. ô glandes discilormes allernanl avec les i") bractées. Fleurs mâles nombreuses. Capsule trico(|ue, stipiléc. ovoïde, de Li<:s kuimiori{I!-:ks d afriquk io5 0 ,S à coques juTOiidies, an peu charnue extérifureiiunit, a (fuchjues poils )nous l'pars, fins el, promptcment caducs. Graine brun roux ahsourt'îment anguleuse, à grosse caroncule charnue. Ve7'nac. Lara, famatalaro (antand.) A. Dandouau (45). Madagascar. — Jicgion du Centre : Rocailles à 1000 m. aux euvirons de Tsaratanana Pei rier de la Balhie ! . Région (le L'Ouest : Dunes aux environs de Majunga Pei'rier de la Bathie !). Région lin. Stul-Oaesl : Près du Menarandra, la Sakamasina et l'Androtina. Plateaiux calcaires entre le Filierenana et l'Onilahy iGeay 4774! 4775! 4776 !(, -colline^ du bas Fiherenana Geay 4028 1 402'.)! 40">3 ! , collines calcaires du Fiherenana Geay 3330 î^ J'iiçnore dans quelle mesure VE. Laro uest pas une «impie variété de \ E. Tirucalli. LE. L(iro ne se disting^ue Fi.y. rii). — Slorajilt's eul'oiici's il;ins la tige d'L'uplinrbis I.ura L>rke. e. O Stomates de la tige à fente verticale. < Capsule poilue. lOti KEVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE 5i. Eupborbïn fiherenensis H. Pssoii. E. fiherenensis 1912, H. Poisson (122 . Rameaux lisses, arrondis ou nellemenf aplatis, de 3-5 mm. de diamètre. Feuilles spalulées, de :2-5 mn). X 1-3 mm. caduques. Gyathiums isolés ou par 2, uuisexués, à ') glandes iliscoïdes ne se touchant pas, alternant avec les bractées. Capsule Iricoque ovoïde, de . 8 mm. de diamètre, un peu charnue extérieurement et très poilue. Pédoncule épais : 5 mm. Graines lisses obscurément ang^uleusçs à téguments roux à granulations très (ines invisibles à l'oeil nu, à petite caroncule charnue. Madagascar. — Régions de L'Ouest et du Sud-Ouest : Tongobory (leay 5950 ! 5057! 596.3! 5965! .5966! 5967!). Mt Mainia (Geay 5848, 5849). Bas Fihere- nena Geay 4930 ! 4931 1). Même type struflural que pour II. stenochida < Capsule glabre. ± Hameaux cyliiidiiques. 55. Euphorhiu plagiantha Drko E. plagiantha 1903, E. Drake del Castillo (58). — 1905, J. Costanlin et .1. (lallaud (41) (42). — 1907, ,1. Palacky (105). — 1912, H. Poisson (122). Arbre non épineux à ramules charnus, effilés, formant des articles de i-ô cm. de long^ et seulement 4-5 mm. de diamètre. Gyathiums latéraux sessiles, unisexués, les mâles réunis, les femelles soli- taires. Cap^u^^ s ti pi lée, trisulquée, à coques arrondies sur le dos, glabres, sèches, de 4 mm. de diamètre. Madagascar. — Kégion de l'Ouest : Behara (G. (irandidier '. . Structure. Au point de vue struetural cette espèce présente les caractéristi(iues suivantes : stomates isolés à fente verti- (•aies, libres corticales seulement localisés en amas supra- libériens, pas de fibres médullaires 42] pi. VIII. ± Rameaux lara^emenl aplatis. 5*i. Euphorhiu enterophoru l)i*ke E. enterophora 1899, E. Drake dcl Caslillo (56). — 1905, .1. Coslantin et J. r.allaud (41) ,42/. — l'.(07, .1. Palacky 105 . — 1912, H. Poisson (122). Arbre h rameaux formant des articles charnus, aplatis, de 8- 10 cm., de lonfj X 1-'^ cm. de Inrf/e, oblongs ou obovales à petites cicatrices LKS KUPHORHFKES DAKRIOUE lo- ^''^pL-rolÏê""""' """''■ '"''""' "' """'"'" '■'■"'""'" ^'''^^Pl^orbi, ontero. «Chaires en cran. Petites feuilles ovales de quelques nnllimètres promptement caduques. Gyathiums terminaux peu nombreux «•ousses, subsessiles, uni.sexués,g-labres. Cyathophylles en écailles ••ourles. 1-5 g-landes charnues elliptiques, cllipti(|ues concaves io8 REVUE GKNERAfJ'. DK BOTANIQUE Fig. -28. — Coupe tr.insveisale 'iaii.s une lige apl.-itie A'pAiphnrbin t'ateropluni Drke X 130 : fil)i'es éparst^s dans i'écoice et !a moelle. pellées. ondulées sur les bords. Ovaire à auyle sur le dos des cMi'pelIes. Styles aussi longs (|ue t'ovnire et bifides au sommet. (^apsuh ovoïde Cîmm.ii s'iWous lursçes. obtusémrnt angulruxe sur '■hdfjiH' hir/f. lin prii rhfiniiic fxlrnpwm}f')it , à pêdonr.ulfi large et LES EUPHORBIEKS DAKUIOUK lOt) (OU//, (ii-aine obtusément quadrangulaii-e de i) rnm. >' i mm. ù caroncule charnue, en croissant. Vernac. Belinay. Madagascar. — Région de l'Est : Andrahomana (AUuautl 103! . Région du Centre : Rocailles gneissiques vers ><00 m. Mt Ambohiponana (Hte Vallée de l'ihosy iPerrier de la Balhie 80.")(j ! . — Pelouses à xérophytes-^ vers 1200 m. entre l'Ionoivo et le Saliambana ^Perrier de la Balhie 1266G!i. Rocailles j^neissiques à 800 m. Mt Senorika près ZazaCoty iPerrier de la Rathie 11717! . Ambatomeiialoha G. Grandidier ! . Région de l'Ouest : Amboanio (Uecary ! . Région du Sud-Ouest : Vallée de Piherenana, Pays Mahafaly, plateaux au sud du Sakamena (Geay (i321 ! 0377 ! 0415 !). Cette espèce se distina^ue immédiatement par ses tiges longues, très aplaties et tomme lasciées. Mêmes caractères anatomiques quer^". stenoclada, E. Decorsei et E. alcicornis. O Stomates de la tige à fente horizontale. 57. Euphorbin leucodendroii Drlte E leucodendron 1903, E. Drake del Castillo (58 . — H»05, K. Costantin et .1. Gallaud 41j* (42 . — l!t07, .). Palacky (105 . — 11H2, H. Poisson 122 . = E. AUuaudi 1903, E, Drake del Castillo (58). Arbuste OU petit arbre de 3 m. de haut à rameaux jeunes, charnus, formant des articles cylindriques de 10 cm. ,.s 1 cm., souvent])lus courts, portant des cicatrices foliaires éparses et à branches infé- l'ieures plus ou moins décombantes. Feuilles petites, ovales lan- céolées, sessiles, caduques. Cyatbiums unisexués, en cymes ter- minales courtes et] »l us ou moins denses. Gyatliophyllesscarieuses courtes. Cymes ma les portant un cyathium médian sessile et les 2 latéraux pédoncules. Cymes femelles moins nombreuses. 5 glandes elliptiques contiguës, 5 bractées aiguës au cyathium qui est hemisphériquti. Capsule tricoque pédicellée, glabre à coques arrondies, obovoïdes en long. Vernac. Befotsy (pr.j A. Dandouau (45). Madagascar. — Région du Sud-Ouest : Androy (Decorsej. Andrahomana (Alluaud). ESPÈCES MAL CONNUES Euphorbia .vylophjylloides 18»7, Bron};uiarl? ex Leiuaire (88.— 1802, E. Boissiei- 27). — 1905, J. Costantin et .1. Galiaud i4L (42). — 1907, ^. Palacky (105). — 1907, A Berger 22i. — 1912, H. Poisson (122 . Plante charnue, droite, àrameaua?oblongs très étroits, de ^cm. ô-ti cm. X 0,0-1 cm. presque linéaires aplatis, à petits crans niurginaux 3IO REVUE (lENERALi: DE BOTANIQUE tiistarits porlaiil cIimcuu une |ielitt' feuille ovée de 2 mm. environ (le long-, caduque. Fleurs et fruits inconnus. Cette espèce qui piovient peut être de Madagascar selon Lemaire, a été introduite dans divers jardins botaniques. C'est peut être sur les échantillons qui existaient au Muséum que Brongniart la décrivit d'une manière très incomplète. Gaucher en a fait l'étude anatomique [65' d'après des échan- tillons (lui existaient à Montpellier. Boosfeld Si] a donné aussi une topographie structurale de cette plante. Cette espèce se place à côté des E. leucodendron et E. oncoclada par ses stomates à fente horizontale. Elle s'en distingue par ses rameaux aplatis. Très mal connu 1'^. xjdo- pliylloides est à rechercher à Madagascar d'où il est peut être originaire ? Eliphorbia oncoclada lOOS. e. Drake del Castillo .">8 . — 1905, J. Costantin et J. Gallaud (M) (42) . Le mot « oncoclada » évoque l'aspect des rameaux de cette plante qui se décomposent en articles courts, ovales- oblongs par des étranglements successifs. Ces rameaux pou- vant en réalité avoir de 5 à 20 cm. la caractéristique mor- phologique de Y E. oncoclada (famata betondro) perd beau- coup de sa valeur car sous cet état comment le distinguer de VE. leucodendron par exemple ? Malgré l'homologation problématique du Vaho avec le Betondro femelle [Poisson 122] la connaissance de la fleur femelle et du fruit reste imipré- cise et l'espèce mal connue. h'E. oncoclada ne me paraît être jusqu'à plus ample informé, qu'une forme remarquable de TE. leucodendron. ESPÈCES REJETÉ ES Euphorhia Arahaka 1912, H. Poisson 122).— Arahaka|Decorse (48j]. Espèce connue par des descriptions vagues, incomplètes et inutilisables. Une Légumineuse à phyllodes porte ce nom indigène. Euphorhia Geayi J. Costantin et J. Gallaud* (41) (42). i.Ks i:uPHORBir<:r.s o afkiuuk iïi Cette espèce à été établie sur des écliantillons stériles recueillis par Geay [4777 ' 47^o ! 4781 ! 47^'^' 47^4!] sur le plateau calcaire entre le Fiherenana et rOnilahy. La dia- ,2:nose de cette espèce indique que « les caractères d'ordre végétatif el anatomique sont les mêmes entre E. Geayi et E. TiracalU, seul leur lieu d'origine est dilierent » (J. Gostantin et J. Gallaud. loc. cit. 295). Je crois comprendre que ce sont les mêmes espèces mais alors pourquoi avoir créé le nom de E. Geayi ? A la vérité une section transversale de YE. Geayi ne peut donner aucun caractère spécifique car. si l'on ne peut distinguer anatomiquement \E. La.ro de \ E. Tiru- calli, a fprtiori est-il impossible de séparer VE. Geayi de V E. Tirucalli, deux espèces encore plus étroitement voisines sinon semblables. UE. Geayi est donc a supprimer de la nomenclature. Euphorbia pendula Boiss [27]. Après avoir rattaché X E. pendula à la section Intiay, Gostantin et Gallaud [42] dans une note insérée à la fin de leur travail reconnaissent que c'est une Asclépiadée. Ils citent le genre Sarcostemma comme ressemblant à s'y méprendre à des Euphorbes du groupe de Vlntisy. Récemment N. E. Brown [33 homologue VE. pendula Boiss. à un Sarcostemma, confirmant au point de vue systématique ce que J. Gostantin et J. Gallaud avaient pressenti anatomiquement. CLÉ DE DÉTERMINATION DES TIRUCALLI DES ILES AUSTRALES D'AFRIQUE # Stomates de la tige à fente verticale. O Stomates groupés dans des cannelures de la tige (tige paraissant striée à l'œil nu). A Capsule très poilue. Feuilles molles. 52. E. Tirucalli L. A Capsule peu ou pas poilue. Feuilles charnues. 53. E. Laro Drke. O Stomates isolés à la surface de la tige (tige paraissant lisse à l'œil nu). 112 ni: VUE (ŒNFaiALE UE HOTAMQUK M Articles larges et aplatis. Fruit globuleux ohtusément carèuë. Des fibres médullaires. .H6. E. enlerophora Drke. M. Articles épineux. Fruit globuleux obtuséinent caréné. Des libre ■> médullaires. n<). Ë. stenoclada H. lîss. M Articles cylindriques dans Tensenible. ic o glandes largement spalulées, dressées, formant des appen- dices charnus an cyathium. Fibres médullaires. ol . E. alcicornis Bki . if o glandes elliptiques ou arrondies, petites, non dressées ni spatulées. ^4, Fruit trigone à bords amincis, à coques bombées au niveau des cloiïsons, porté sur un long pédoncule de 7 mm. et pourvu d'appendices calicinaux libres, triangulaires lancéolés de 2 nun. de long. Articles charnus. Fibres médullaires. 49. E. Decorsei Drl^e ^ Fruit globuleux, arrondi svir le dos, non bombé au niveau des cloisons. Pas d'appendices calicinaux. S Fruit de 2-3 cm. de diamètre. Ovaire le plus souvent biio- culaire. Articles pas charnus à lignification précoce. Pas de fibres médullaires. 48. E. Intisy Drke. X Fruit plus petit. Ovaire toujours triloculaire. Articles I charnus. § (Capsule glabre piquetée de points blancs. Pas de fibres médullaires. Fibres corticales limitées à des amas péricj'cliques. .55. E. plagiantha Drke. ^ Capsule i)oilue. Des fibres médullaires. Fibres corticales éparses. 54. E. filiereneiisis H. Pois. 9 Stomates de la tige à fente horizontale. 57. E. lencodendron Drkp. TITHYMALUS aj 1771, Scopoli U;{Ul. — 171i», Toui-neforl ;13i»j = Galarhœus, Esula. 1811), Haworth (73) (comme genre). b) 1862, Boissier [il). — 1866, id (28). — 1880, Bentham et Hooker (22,i. — 1836, Pax (108) (comme subdivision . LKS KUPllOlîlîIKES d'aFRKjUK Ii3 Herbes dtoites. [x'ii nuiieusHs hai>ituellemeril, ou r;nvnieril aibiis- seaux. Feuilles , H. Bâillon (7). — Wm, ,] . Costantin et .1. Gallaud ('tl)\ — l'.»)7. .1. Palacky {10?i). — iltl2, H. l»oi.ss<)n (122). Herbe annuelle, glabre, dressée. Feuilles de la tige allei'nes, sessiles. longuement oblancéolées, obtuses ou arrondies au sommet, mucronées, membraneuses, avec une neivure médiane saillante, de '2. cm .-5 cm .0 cm . 8-0 cm . 8. Ombelle de cymes lâche, très haute à 3-5 rameaux. Feuilles de la base de lumbelle reunies en rosette et pareilles au.\ feuilles. Feuilles à l'aisselle des ramifications de lacyme, triangulaires, opposées, d'environ 10 mm. de base et 12 mm. de haut. Gyathiums herniaphrodites, glabes, de 2 mm de large. 5 bractées k sommet libre. 4 glandes bicornes en croissant à cornes tournées vers le bas. Fleurs mâles peu nombreuses entre- mêlées d'appendices timbriés ciliés. Fleur l'emelle à styles à peine soudés à la base et long-uemenl bilidesau sommet. Gajjsule glabre, orbiculaire, de 3 mm. de diamètre. Graine oblongue, glau- que, anguleuse, paraissant très finement fovéoléeau microscope, lisse à l'œil nu, à caroncule cbarime. Vernac. Malaliah'j (b) Malalialahij (b), Zokintsilahij (b) .\. Dandouau (45). 11^ REVUK C.KNKllALE DE BOTANIQUE Madagascar. — sm. loc. {Le Myre de Vilers !). Région du Centre : ilîaron 1813 11. — Betsiléo, Sirabé (Hildebrandt 3582'.). Tsinjoarivo i Calai 460 li. — Belafo, coulée de laves de l'Ianlsilîtra 1450 m. (II. Vig-iiier el H. llumbert 1400!), crète des Vavavala 2100 m. (R. Viguier el II. lliiniberl l.")81 '. , haies el buissons entre Belafo et le Tritriva 1400 m. iH. Viguiei" et H. Ilumbeil 1280 !>. Brousse éricoïde de l'Andringitra de 1700" à 2500 m. (Perrier de la Batic 1MJ8G ! 07501 0758!). — Province d'Ambositra, bords des ruisseaux et endroits humides au dessus de 1400 m. (Perrier de la Balliie 0070 ! . Région de l'Kst : Cours supérieur de la Saliadrananiby (Mangoro), lalé- riles de j^neiss sur remplacement de forêts détruites vers 500 m. (espèce descendue du centre à la suite du déboisement iPerrier de la Bathie 9657!). Celte espèce est voisine de l'E. virgata d'Europe. Elle est bien distinc'le des autres Titliymaliis des Iles australes dAlVique par son port et ses leuilles longuement oblan- oéolées arrondies. ZyH l)is. KiiiJhorJjin l'uiii-iWJisis ji inihvicalu var. i\u\. DilVère du tvpe par ses fouille.s plus petites, eoriaces imbriquées de 0,5-1,5 X 0,ï>. Madagascar. — Région du Centre : Ambat«lampy, sur les deux versants de l'Ankaralra en dessous de Tsiafajavona vers 2000-2200 m. (R. Viguier et H. llumbert 1071 ! . O Feuilles atténuées au sommet. — Feuilles de ocm.5 — 5 cm. .■>9. Eiiphorbin ensifoUa Bki*. E. ensifolia 1884, J. G. Baker (10). — 1880, H. Bâillon 7). — 1905, J. Cos- tantin et J. Gallaud |41). — 1907, J. Palacky (105). — 1912, H. Poisson (122). Herbe dressée vivace à rhizome cylindrique, vertical, profond, à tiges très aliong-ées grêles, giabres, se terminant à l'extrémité par une panicule longue et lâche. Feuilles de la tige alternes, linéaires- aiguës, sessiles de 5-0,5 X 0,05-0,2. Feuilles de la région cyalhi- fère opposées, lancéolées de 0,3-0,4 X 0.1 environ, avec, à leur aisselle un petit cyathium solitaire, g-labre et campanule courte- ment pédoncule. Gyathiums pouvant être aussi terminaux . i g-landes larges, plus ou moins cornues. Styles soudés seule- ment à la base, bifides au sommet et avec des stigmates globu- leux. Capsule glabre, globuleuse de 4 mm, de diamètre. Graine oblongue lisse. Madagascar. — sin. loc. (Baron 20871 4087!). LES EUPHORBIÉES J) AFRIOUE H5 kJl. Fig. 29, — Euphoibia ensifolia Bkr ] i6 KEVUE (lENERALK DE BOTANIQUE Jiégion du Centre : Tsinjoaiivo ; Ijassin de l'Onive, prairies vers 1400 m. (Perrierde laBatîiie %73! ). Antfeirabc iWaterlot !), prairies vers 1600 m. iPerrier de la Bathie Îl8(i'k!\ talus et bords dé- routes (Perrier de la Bathie '.'TSO ! . Province du Vakinankaratra, district de Betafo, talus d'un ravin de la pente Est des Vavavato vers IVtOô m. 1$. Viguier et H. Humbert d()03 !). (^e JUhj^inalas de Madagascar ^e l'ccoiuiait à son porl très grêle, à sa panicule lâche, à ses feuilles petites, linéaites. aiguës. C'est le seul Tiihyina- his malgache à rhizome, — Feuilles de 5 cm.-io cm. <»0. Kiiitliorhin Ixnhiniifn IJoi» E. borboniea \fCO,o-l révolutées au bord. Cymes ter- nunales en ombelles de 5 rayons avec. en dessous, des rameaux cyathifères. Rosette de bractées à la base de l'oni- belle, semblables aux feuilles mais nu [)eu plus larges. Feuilles des ramifica- tions cyathifères opposées et triangu- laires coi'dées à la hase. Gyathium pédoncule à 5 lobes ovales et 4 glandes bicornes. Capsule glabie. (iraine lisse. La Réunion. — I*laine des Càlres Bory) Boivin !] (Kicliard '.l^! '.1.3 !). .1. de Cordemoy (40). Celle espèce cjui esl alline de VK. liotkiana Spreng. de rinde est le seul Tithymaliis endémique de La Réunion. ^ (ilri'aines fovéolées ou ornées de pelils luhercules. Espèces polydémiqnes. LES KUPHOKBIEES DAFRigUE 117 Fig. 81. — ('.iiupc li'aii!sv'ers;i)e dans une lijîe d'h'iii/lioibin borhoniffi Lk. ~ ' i80 : l'enestratiun du parencliynie pe-riniédtilhnre et ligneux. A Capsule y coques représentant sur le dos j ailes carénées séparées par un sillon. Feuilles obovales obtuses brusquement atténuées en un pétiole court. 01. Eupliorhiit Pépias L. K. Peplus 1702, C. Linné ii»3). — 182G, C. Sprengel (13(j). - 1844, L. Rei- chenbach* (125). — 1862, E. Boissier (27). = Peplus sive Esula rotunda 1671, C. Bauhin (18 . = rUhymalus rotundisjoliis 1711», .1. P. Tournefort (139). Herbe annuelle glabre, à racine pivotante, à tige dressée souvent rameuse. Feuilles de la tige alternes, entières, obovales, brusque- ment atténuées en un pétiole cour/. Feuilles de la base de l'om- belle en rosette. Feuilles ombellaires obovales sessiles, mucronées, opposées. 3 cynnes de cyalhiums disposés en ombelle. 4 g-landes bicornes. (Capsule g-labre à deux carènes ailées sur chaque coque. Graine grise fovéolée caronculée. ii8 REVUE GENERALE DE BOTANIQUE La Réunion. — Naturalisé .T. de Cordemoy {W . Maurice. — Introduit Raker i8 . (il l)is. Knphorbin Pepliis ;i peploides K. peploides 17(55, Gouan (70). — 18H, Reiclienbach' (12.5). Diffère du (ype par ses g-landes moins développées, ses graines [>\u> petites et plus faiblement cnronculées et par sa taille souvent plus basse; La Réunion. — St-Denis, rivières des Pluies. St-Leu, St-Pierre, Hell-Bours," .1. de Cordemoy (40). Rodriguez. — Introduit : Baker i^! . A Capsules n'ayant pas 2 carènes sur le dos. Feuilles non obovales obtuses, sessiles. de Ct raine l'ovéolée. (>2. Eiiphorbift seuolalis L. K. segetalis lH'd, C, Linné {931.— \Wt. L. lieichenbacli* 125 . — 1862, E. Roissier (27). — 1886, H. Bâillon (7i. — lï».05, .1. Costantin et .1. Gallaud (41). — 1905, R. Baron (16U — 1007, J. Palacky il05i. — 1902, H. Poisson (122^. = Tithymalus Linariœ folio 1719, J. P. Tournefort (139). Herbe annuelle glabre, à racine [»ivotaiite, à tige dressée, simple ou rameuse. Feuilles de la tige alternes, linéaires ou linéaires lan- céolées. Feuilles de la base de l'ombelle en rosette. Feuilles ombellaires opposées, arrondies aiguës, sessiles. Gymes de cyathiums disposés par 5-7 en ombelles. A g-landes bicornes. Capsule glabre à roques arrondies, (iraine grrise fovéoléo caron- eulée. Madagascar. — Introduit dans la région orientale : lac Itasy (Rulenberar* cf. Buchenau (3i;. Imerina Baron ilCi . Comores. — Baron 10'. de. Graine rujfueuse. U;{. ICiii>liaa. CLÉ DE DÉTERMINATION DES TITHY MALUS DES ILES AUSTRALES D'AFRIQUE # Plante très grêle, vivace par son rhizome, à feuilles aigurs de 0,0-0 X 0,05-02. Panicule rameuse très lâche et grêle. 'iO. E. ensifolid />/,/■. # I*lante non grêle, annuelle, à feuilles aiguës ou non plus larges. Cyathiums jamais disposés en panicule très lâche et grêle, le plus souvent en ombelles de cjMiies. ^ Capsule à coques piésentant sur le dos â carènes ailées Feuilles obovales obtuses Ijrusquemenl atténuées en un pétio'e court. Graine fovéolée. 01. E. PepUis L. i^ Capsule à coques lisses. Feuilles sessiles ou suhsessiles, non obovales obtuses. A. Graines lisses. a) Feuilles largement arrondies au sommet qui est quelquefois mucroné. Feuilles longuement obovales non révolutées. o8. E. ernirfiensÏK liUr-. h) Feuilles plus ou moins atlénnées au sommet, l'euilles lancé- olées révolutées sur les bords. 00. E. boi-honicn Hoiss. R. Graines rugueuses. Feuilles sous le cyathimu lancéolées de 0,2-0,3 de large. O.*}. E. draciinrtiloidefi LU. C (iraines fovéolées. Feuilles sous le cyathium réniformes-lriangulaires de O'8-l* de large. 02. E. seîi'ct/ifis L. I20 RKVUK (;i:NKKALK DK B0TANI()UE III. GI.NUE Kxr.i.u PEDILANTHIJS Neck. 17110. ,1. de Necker (100.— ISo'.t, V. Klolzsch et Garcke (85i. —1852, E. Boissier (-iO;. — 1.S80, (i. lîentham et .1 1). Hooker (2-2). — 18t»(>, F. Pax (lOSi. — 1911", F. Pax et K. Rosenthal (111). =- Tithymaloides ITl'.t, P. de Tournefort 131»), = Crepidnria ISU*. A. H. Ilfiworth {73U J. (1. Jiakeri'Ji avait annoncé la présence à Madagascar du i^enie Pe ///«.s? hrioïdes de Bkr. et plus tard du /^ pec/inattis liaron 5/f6ij ! 12 bis . Personne jus. 82 80 60 64 i= — 1500 421.8 78 41 7.3 = 5 '3 ^.2 90 28 10 16.6 ir..os 7.8 10.2 9.1 Régions botaniques Les Euphorbes prennent dans certaines parties de l'île une part importante dans le paysage végétal. Notamment les lormations xciophytiques du Centre Ouest, de rOu<'sl et du Sud-Ouest comprennent beaucoup d'Euphorbes. On trouvera dans le travail de H. Poisson des photos de Geay <[ui mon- trent l'aspect de la l>rousse des Euphorbes du Sud-Ouest et particulièrement de la brousse à Intisy. Ces Joimations ont leur analogue dans l'Est africain allemand (der Euphorbieji Dorbusch ()3 ) et dans le « Karoo » de l'Afrique Australe \'i^\. Mais si les Euphorbes n'ont j)as |)artout la même importance physionomique, elles présentent selon les régicms une fréquence et un aspect particuliers sur lesquels il im- porte tout de même d'insister ini peu. LKS KUI'HOHBIKES d' AFRIQUE l'j5 I. Région de l'Est. — Les Euphorbes sont rares, k l'eiiilles persistantes ou à végétation continue. Les E. Jliiiarsiana, E. Gommer sonii, E. loplwgona, E. Boissieri iionl des plaintes arborescentes localisées dans les forêts ; sur les dunes on trouve E. glancophyUa. IL Région du Sambirano. — Là encore les Euphorbes sont rares et k feuilles ]>ersistantes : E. Boivini ou k feuilles caduques E. Boivini, E. aprica. Aucune espèce ne semble limitée k cette région. IIL Région du Centre. — Dans les forêts on trouve des Euphorbes k feuilles persistantes : E. Boivini, E. ery/hroxy- loides, E tctrapiera, E. Bakeriana et sur les sables de petite» espèces rhizomateuses E. trichophylla , E. ensifolia. Dans la partie ouest ou sud-oucsl du plateau central et habitant les rocailles, on commence k rencontrer des plantes xérophy- tiques épineuses : E. brachyphylla, E. splendens, E. Pervieri ou charnues E. Laro, E. enteropltora. Dans les montagnes du centre les E. telraptera, E. Bakeriana, E. emirnensis, E. trichophylla, E. orthoclada. E. ensi/olia ont leur localisation exclusive et ce n'est qu'accidentellement qu'on les trouve descendues dans des régions plus basses : E.letrapterakFovt-J^aLuphin, E. erniir- nensis dans la haute Sahadranamby. Cette localisation de types remarquables dans la Région Centrale se reproduit aussi pour beaucoup d'autres familles. IV. Région de l'Ouest. — Il n'y a plus d'Euphorbes k feuilles persistantes. Les Euphorbes arborescentes ont des feuilles caduques E.physoclada, E. obcordata, E. Antso, E. Pirahazo. Sur les sables on rencontre E. HildebrantU, E. Hambertii^ E. Grandidieri el VE.primulœfolia qui s'étend de l'Ouest a^.. Centre sous ses diverses formes. Enfin sur les rocailles, des xérophytes : E. xanthadenia , E. flhrrenensis, E. sienoclada commencent à être abondantes. Fig. 32. — liigions botaniqvies de Madagascnr ivoir pâtre 123). liépariiiion <4es form<"S xéi'ophyli'.s épineuses | et succuleiiles O- l.KS EUPHOUlîîlîES D AKR1<^)UE 1^5 V. Région du Sud Ouest. — Il n'y a pas (rEiiphorhes à i'eiiilles persistantes. Les forinalions de xérophytes qui étaient épaise» s : toutes lesos|)èces ea eu un conlinciit auslralo-iiulo-nial^aclic el en un eon- Linent afrieano-hrésilien l'ancien continent paléozoïque de Gondwana. Le continent australo-indo maiivacliè resta inJact pendant le Jurassique mais au Crélacé des l'ailles isolèrent rAusUalie. Il est possible qu'à la lin du Crétacé l'Inde étail séparée de Madagascar et qu'au début de Nunimulitique au moins un chapelet d'îles la séparaient de Madagascar mais ce qu'il y a (le certain c'est qu'à la lin de TEocène se produisit une émer- sion du géosynclinal du Mozambique et (jue Madagascar l'ut rattachée à l'Afrique. Il est très vraisemblable de penser qu'une quantité d'animaux et de plantes a pu, à cette époque coloniser Madagascar (2^ migration de Ho(direutiner [yS]. Ceci permet d'expliquer une partie des relations fïoristiques et t'aunistiques entre l'Ile et le Continent. Au Nummulitique le genre Eaphorbia qui existait certainement nous l'avons vu s'est réj^andu à Madagascar avec le type africain Anthos- tema. Il s'y est répandu vraisemblablement à partir de 3 souches ou groupes d(? souches : une souche primitive d'A/ir- sophj'lluin , une ou plusieurs souches de Ttthj malus, une ou plusieurs souches de plantes ancêtres des /^Juphorbiiim . Il est certain que la vie déserli(pic est un des facteurs les plus actifs de l'évolution végétale. La dessication climatique et édaphique est suivie de l'adaptation d'une partie des élé- ments présents à des conditions xéroi)hyti«iues alors que les autres sont éliminés. En x\frique et à Madagascar sous l'in- lluence de conditions analogues (1) ont évolué, à partir de la même souche a pro-Kuphorhiam » répandue au nummulitique, Ë liOTAMIOUi: de pareille directes ont pu s établir entre les Diacanthiuni cX Tirucalli africains et les Diaminthiuni et Tiriicalli malgaches. Quoi qu'il en soit les Chonioste/na apparaissent comme un jçroupe ancien, héritier direct des pro-IJuphorbliim a(>slé- rieureument sur certains cléments primitivemcnl xérophy- tiqucs. A mon sens les E. leuconeuia. K. lophoi>ona , E. Bois- sieri, E, Perrieri q»*î peuvent devenii- inermes par régression aciculaire sont des DiacanfhiNtn évoluant sous des conditions moins arides. Après la rupture des couimunications vers TAfrique il scst pro'luit un morcellement des souches primitives en de- éléments endémiques : c'est un l'ail depuis longtemps admis <[ue la vie insulaire favorise la production d'éléments aulocli- tones. La production de ces cK^meuts a du se faire plus ou moins lar Hvement. Certains types anciens paléogéniqiics se soûl kjcalisés exclusivement dans la région ccntrah* où ils occupent une aire souvent r(!streinte {E. orthoclada p. ex.). Les types de Diacaiilliinin «pd sont i(''paudus sur une aire restreinte sont certainement des formes néogéniques. La surface occupée par une espèce n'est donc pas un critérium absolu de son âge. L'étude de ses caractères moi'pliologiqu<*s et de ses afiinitès permet de se faire une meilleure idée de sqn âge deiidémisme. La consi(lération des néo e1 paléo- endémiques d'aire restieiule explique l'origine des dissens- sions qui ont sévi entre Sinnott JiSi bis] Ridley [l1i^ bis] et Willis [i|'|-i45] k propos de la théorie de l' o âge and area ». L'homme et son industrie ont contribué à modifiei la répartition uaturelle des Euphoi'b^s : en introduisant de*» espèces annuelle de large, extension tropicale {E. hirië. E. tfiyini/'olia), en détruisant les arbres utiles d'une façon exagérée ( A'. Intisy), en se livrant à la pratique des feux de brousse {E. J'irahazo). CONCLUSIONS Systématique Les Euphorbées, sont représentées dans les Iles Australes d'Afrique YtAr le ^enre Anthostem a (i espèce) et Eaphorhiu (63 espèces). Ce fçcnre Synadeniiini a été introduit à la Réunion . C'est à la suite d'une erreur de déterminalioi), erreur que j'ai relevée, que l'on croyait à la présence du genre Pedllan- tkus à Madagascar. Ce genre reste strictement américain. Le premier objet de mon travail a été la révision de toutes les Euphorbiées des Iles Australes d'Afrique après discussion des caractères spécifiques. Certains de ces caractères qui n'avaient pas été employésjusqu'ici comme ils le méritaient ont été mis en valeur (présence ou absence. forme des cyathophylles, sexualité du cyathium, forme du fruit, persistance du calice aux (leurs femelles). En rendant Iiomogène et en précisant la notion d'espèce, j'ai pu suprimer ou réunir à d'autres, une dizaine d'espèces qui avaient été établies sur des caractères insuffisants, inexacts ou variables. J'ai été amené accessoirement à ne considérer le genre Calycopeplus que comme un type ancien d'Euphorbe. J'ai décril ii espèces nouvelles qui constituent souven des formes remarquables et bien tranchées (/>'. HumbertU, E, AnUo, E. obcurdata, E. Caput aureiim, E. hiaciileata, E. pedilanthoïdes, E. Viguieri, E. mahafalensis, E. man- gokyensh, E. xanthadenia , E. hrachjphylla). Malgré la difliculté que présente, à distance, l'estimalion et la subor- dination def; formes, f ai cru devoir établir dans deux espèces les variétés suivanles ; E. Perrieri p' elongata, E. ernirnen- sis 'p iinbrieaùi. i36 UEVUK (IKNKIÎALE DE 1K>TAN5<)TIE Ma seconde piéDccupaliou a été de réimii- en' groupes naturels les espèces qui ofTVaienl des atïinilés manifestes. Cesl le premier essai qui ;dt éiv enl repris dans 3 — Baroni^kv . teste Dandouau ? [45] — betacea II. Bn 49 — biaculeata M . Den 75 — Boissieri H. Bn 87 — Boivini H. Boiss. 58 — Bojeri Tïook 8- — borbonica Boiss 116 — brachyphylla M. Den. . 80 — Breoni Noisette ^^ — capitata Lk 3b — Caput aureumM. D. orthoclada Bki . . oxycocûoides Boiss. pachysantha H. Bu. pedilanthoides M. Bon pendilla Boiss. Peplus L — vat'. peploides pereskiœfolin Houllel . . Perrieri Dike. — var. longifolia Pervilleana 11. Bn. phanerophlebias Bkr. rnss physoclada Bois.s. Iiilulit'eia Jac(| . iioii \j. Pirahazo H . Jum. plagiantha Drke. I»latyacantha Drke. . primulsefolia Bkr. . prostrata Ail. pyrifolia Lk. . rhipsaloides G. Leni. rubrostriata Drke. . sa[)iifolia H . Bn . schizoclndo }\. Bii . rnss. M ail Den , 86 90 86 78 82 58 90 80 82 37 82 4tJ 91 82 56 110 39 51 33 i3 76 111 117 118 120 87 88 59 58 56 3i 106 82 66 38 46 10:{ 82 59 91 1^2 REVUK GENERALE DE BOTANIQUE — segetalis L 118 — serpyllifolia Pers 39 — spatuiata Gom . mss. nec. Lk 53 — splendens (Boj.) M. Den 82 — stenoclada H . Bn 100 — subapoda H . Bn 67 — tetraptera Bkr 61 — Thuarsiana H . Bn 54 — thymifolia L 37 — — var. suffrutescens Boiss. . . 38 — Tirucalli L 103 — trichophylla Bkr. 30 — vepretorum Drke 51 — Viguieri M. Den 73 — xanthadenia M . Den 79 — xylophylloides Brongi'f . 109 Ossifrag-a larlea Rumph. 103 Pedilanthus lycioides Bkr 76, 120 — pectinalus Bkr 120 Peplus sive Esuîa rotunda Bauh 117 Sferig-manllie Bojeri Klotz. et Gke 82 — spleodens Klotz. et Gke 82 Synadenium carinatum Boiss 120 Tiru Galli van Rheede. 103 Tilhymalus arborescens Piuk 103 — botryoides erectus Burni 34 — bolryoides major Pluk 34 — botryoides zeylanicus Burm 34 — dulcis Parietariœ foliis Sloane 34 — dracunculoides Klotz. et Gke 118 — humilis Burm 37 — indiens frutescens Commelin 103 — indiens annuus Pluk 37 — Linarige folio Mor 118 — orientalis Burm 103 ^- ramosissimus Burm 1031 — rotundis foliis Tourn 117 iM)i:x Bi blioCtRA PHioiii: Ij Adanson. — Kamille des Platites (Paiis, 1763). 2J Aiton (A.-T.i. — Horlus Kevvensis, v. [II (London, 1«11). Bailey (J.-W. i. — Voir E.-W. SinnoU el — . 31 Bâillon (H.j. — Etude g-énérale du groupe des Euphor- biacées (Paris, 1858). 4 — Anthoslemidearum , otc. (Aii. Se. Nul. tiot . IV, t. IX, 1858 . 5 — Species Euphor/nacearuni A. Euplioi'biacées afri- caines. 11"^ partie ( Adanson ia I., 1861). > 6| — Histoire des Plantes t. V, (Paris, 1874). ;7i — Liste des plantes de Madagascar (Bul. Soc. Lin., Paris, t. 18,S6). 8 Baker (J.-G..>. — Flora of tlie Maurilius and the Seychelles iLondoit, 1877). 9 — On Ihe Botany of Madag-ascar f^n'L As. Ado. Se, 1881, York). |9 biS; — Notes on a Collection, elc. (Jour. f.in. Soc, X.VII1, I88I1. . lOj — lîontribùtion to Ihe Flora of iVladagascarf^OM/n. Lin. Soc, XX, 1884). illj — Further contributions to the Flora of central Mada- gascar (Jouvîî. Lin. Soc, XXI, 1885). |12J — Further contributions to Ihe Flora of Madagascar (Jour. Lin. Soc, XXII, 1887). 142 bisl — id. (Jour. Lin. Soc, XXV, 1890), 1 13] — Flora of Aldabra Islands (Kew. Bull., 1894^. il41 Balfour (J.-B). — Aspects of the Phœnog-amic Veg-etation of Rodriguez with Description of new Plants from the Island (Journ. Lin. Soc, XVI, 1877). , 15 1 Baron (R.). — The Flora of Madagascar (Journ. /.in. Soc, XXV, 189G). 16i — Compendium de Plantes malg-aches ('AV';. de Mada- gascar, 7«a. III, 1905). I/^^ REVUE GÉNÉRALE DE BOTANIQUE [17] de Bary A. . — Verg-leicbende Anatomie, etc., Leipzig-, 1877). |18 Bauhiii (C). — Pinax Theairi Bolaniei (Basikc, 1671i. 19 Belzung (E.)- — Nature des sphérocristaux des Euphorbes caclifornies (Jonrn. bol., 1893). 20 Bentham G. . —Flora Honjikong^ensis (London, 1861). [21] — Notes on Euphorbiacea^ (Jonrn. Lin. Soc.^ XVII, 1880). 22 — et Hooker :. ).-!).). — lienem LManlai-uin Ml. 1 (Lon- doni, 1880 . 23 Berger i A. <. — Sukkulente Euphorbien (Stuttgart, 1907). 24 Bews (J.-W. . — Au account of the cbief Types of Veg-eta- ; tion in Soutli Africa with Noies on the Plant Suc- cession (Jonrn. of Erolof/ij, IV, 8 et 4, 1916). 25 Bois 'D.) el Gallaud (J-^- — Modifications anatomiques et physiologiques provoquées dans certaines plantes tropicales par le changement de milieu (C. R. Ac. Se, 1905 et liul. Econ. Mail., (3« an., n^ 1, 1906). F26 Boissier (E.). — Ceulnria Eufihorbiamm 'Lipsiœ et Parisis. 1860). 127 — Euphorbiées *'/« D. C. Prod Sysl. nal. Reg. Veg-., XV, 2. 180-2. |28^ -- Icônes Euphorbiarum (Genève, 1860). |29 Bojer fW. i. — Euphorbia splendcns (Curtis Bot. Mag. 1829). 30 — Horlus Mauritianus (Maurice, 1837). [31' Boosfeld (A.i. — Beitnige zur vergieichenden Anatomie slammsukkulenter Pllanzen r/?^?/<'?/'lanles g'rasses. LES KUPHORBIEES d' AFRIQUE l45 37 Chauveaud iG.). — Recherches emhryogéniques surlaii- pareil laticifère des Euphorbiacées, Urticacées. Apocvnées et Asclépiadées (An. Sr A'af. Mot 1891 1'. 38 Ghoux (.\J.-P.>. — Sur le levùteinenl cii-eux de quelques plantes aphylles du Sud-Ouest de Madag-ascar BuL Soc. Lin. /^roye/7ce, Marseille 19i2i. 39 Commelin (Ci. — Preludia Botaniea ..(Lugduni baiiworuvi 1703. 40 de Gordemoy .1 — Flore de l'Ile de la Réunion i Paris, iH95i. 41 Cos'.antin (J.) et Gallaud \.\.). - Note sui- quelques F^uphorbes nouvelles ou peu connues de la région du Sud- Ouest de Madagascar, rapportées par M. Cxensr (Bul. Mus. /Jlsl. Nat , Paris, 1905i. 42 — Nouveau groupe du genre Fupkorhin habitant Mada- gascar f.l«. .SV. Nat. Bol., 9« série, II, 1900). 43 — Quelques plantes à latex de Madagascar [Bul. Econ. Mad., Q" an., n° 3, 190G). 44 de Dalla Torre leL-G.) et Harms i^ll.j. - Ueneia sipho- noganiarum ad s\stenia Englerianuin conscripta (Lipsi.T-, 1900-1907). 45 Dandouau (A.). — Catalogue alphabétique des noms mal- gaches de végétaux (Bul. Iiron. Mad., 10» an., n- •?, 1910,. 46 Daniel iJ.). — Influence du mode de vie sur la siructuie secondaire des Dicotylédones (Thèst' Far. Sr. /'ari.,raphip, XXIV, 3, 1920i. 48 Decorse i.J. . — Note sur quelques plantes de rAndioy Madagascai'i (Rcv. Cuil. Colonialrx, ir 82, 1901 . 49^ Dell K.-M.'. - The meani'ng of Xerophily (Jouru. of Ero- lorjy, lU, 1)^2, 1915 . 50 Ùenis (\\. . — Recherches anatuiniques sur ([uelques |.lautes littorales de Madag-ascar (Bev. qrn. Bul., \XXI, 1919:. 51 Dietz A. . — Adatok a mJvényeU kuUJnùsen az lùq)horbia- ceak tejnedvének ismeretôhez {Erlez. a ternlészel. Kôrébôl, Budapest, XÏI. 8, 1882 . l46 UEVUK GÉNÉRALE V>K BOTANIQUE [52] DommelltH.-G.). — Ueberdie SpalloHiJungender Gallung- Euphorbia (Ber. Deut. Bot. Ges., 28, 1910). •53| Dougal(D.-T.-Mac). — Originalionofself-generatingMattei' and the influence of Aridily upon ils evolutionary Development (Journ. ofGfology, XVII, 7, 1909). [54] — The Water balance of Désert Plants (An. of Botamj, XXVI, 1912). 55 — et Spœhr (H.-A. ). — The originalion of Xero- \)h\{\sm (Plant HVWrf, XXI, 1918). i56 Drake del Castillo (E.). — Note sur quelques plantes d»- la rég-ion Sud et Sud-Ouest de Madag-ascar (Bul. Mus. Hist. Nat., Paris, 1899). [57 — Note sur Vlntisy de Madag-ascar (Bul. Mua. Hisl. Nat., Paris, 1900). [58] — Note sur les plantes recueillies par- M. Guillaume Grandidier dans le sud de Madag-ascar en 1898 et 1901 (Bul. Mus. Hist. ^at., Paris, 1903 . ,59 Dubard (M. jet Viguier (R.;. — Sur l'anatomie destubei- cules d'Euphorbia Intisy (('. H. Ac. Se, Paris, , 1904). |60J — Le système radiculaire de VEupliorbla /iitisij iUeo. Gén. Bot., XVII, 1905). [61 Elliot (G.-F. Scott). — New and little-known Madag-ascar plants (Journ. Lin. Suc, XXIX, 1893 . 62 Endlicher (S.;. — Gênera Plantarum (Vindobonae, 1836- 1840) [63] Engler (A.j. — Die Pflanzenwell Ost-Afrikas und der Nachbargebiete (Berlin, 1895). j64i Fron (G.j. — Note sur VEuphorbia Intisy f Journ. de But., 1900). Gallaud (J.). — Voir J. Gostantin et — . Garcke. — Voir F. Klotzsch et — . 65 Gaucher (L.). — Etude anatomi(iuo du genre Euphorbia L. (Paris, 1898). 66 — Les racines des Euphorl)es cactiformes (Journ. de Bot., 1899). 67 — Recherches analomiques sur les lMi|)liorhiacées f.^/*. Se. Nat. Bot., 1902). [681 Girod-Génel. — Les végétaux producteurs de caoutchouc (i898U LES EUPHORBIÉKS I)" AFRIQUE i^'J 69, Gœbel — PHatizenltiologiselie Schilderung-pn (Marbourg, '701 Gouan. — Plora monspeliaca (Lug'duiii, 17(î5i. 71"| Grandidier lA. . — Ifistoire naturelle rlesi)laii(e.slaidesà fiioutchoucel à gutta (Pai'is, 19U3!. 79' — l-ne nouvelle Euphoriie à caoutchouc f 6'. H. Ac. Se, Paris, CXU 190ôi. i80 — Deux nouvelles plantes à caoutchouc de Madagascar f f.r caoutchouc el la gutln-percha, 1905^. ,81j — r[ Perrier de la Bâthie (H.). — Notes biolo- giques sur la végétation du Nord-Ouest de Mada- gascar. fiCS .\sclépiadées ; .1 ». J/if.s. Col. Marseille, "1" séi-., fi'^ vol., 19U8i. 82 — Lt!s plantes a caoutchouc de l'Ouest et du Sud-Ouest de Madagascar (But. Econ. de Madag., 12" an., ti" I, 1911 el Ag. prat. des l'ai/s Trop., 1911). 83 — Histoire naturelle d'un lac de Madagascar^'^''!'. Cién. />'.*^, XXIV, 1912 . S4j de Jussieu (A.). -De Kuphorbiacearuni generibus niedi- cisque earumden viribus Teutanien (Paris, 1824'). 85 Klotzsch (F.) et Garcke. — Linné's naltirliche Ptlanzen- klasse Tricocce (Monnl. K. Ak. Wixa., Berlin, 1800i. l|8 REVUE GÉNÉRALE DE BOTANMJUE 86 i de Lamarck i.J.). — Kncydopédie iiièlhodique (Paris, \ 1786. 87 Lemaire vC. . — Obsei\alions diag-nostico-iiomeiiclalurales sur les Euphorbes charnues du Gd\) (Mise el,. in Vïl- lustration lioriicole II, 1855;. 88 — De quelques espèces d'Euphorbes charnues rares el peu connues (Miscel. in VÏUitsiration horticole \\ . 1857). 891 — Parallèle morphologique entre les Euphorbes char- nues et les Cactées (Miscel. in V Illustration horti- cole ]V. 1857i. 90 Lemoine l'P.i. — Etudes géologiques dans le Nord de Mm- ^ dîigascar (Annales Hébert III, Paris . 91 j Linné (Ci. — Hortus Clillbrlianus (AmsIelaHlanii, 17o7 92; — Flora Zeylanica (Holmia:\ 17471. '93 — Spe<"ies Plantarum (Holniiœ, 1762 . 94 — Mènera Plantarum (Holmia?. 1764). 95 — Syslema Vegelabilium (Goltinga^ 1784). [96j — An)œiii(,ales academica" vol. 3 (Erlang-œ. 17H7). 97) Mattei (G.-E.). — Frammenli di Morphologia th^ralel. hJufor hiacee ^ Malpnihia , XXII, 1 '.)( )X . 98) Montemartini \L. . — Inlorno alla analomia »• lisiolog'ia ilel tessulo assimilalore délie piaule :.l//ï (/f>//7A<. di Paria, II, 4, 1895j. 99 des Moulins iC). — Description dune nouvelle espèce . - t'u/ihorhia Hrroni .\ n . /''/me ri Pomonr. \^sn, p. 180). 1031 Oliver (D.). — Euphorbia Ahbottii Hkr. (Houkrr's Iconrx Plant, W'I^i'Û, 1894 . 104 Owatari (C.'. — On the distribution of A^w/^/jo/Z/m Tirural/i L. (Hol. Maçiaz, XI, Tokyo, 1897.. [105 Palacky^J.i. — Calalog-us Plantarum Madagascariensium (Praga>, 1907). LES EXJPHORBIÉKS DAFRIQtJE J^q 106 Pax {¥.;. — Die Anatomie det- Euphorbiaceen in ihrer Beziehung' zum System derselben (t^ngl. Bol. Jahrhûc h, l.V.iSSi,.- 107 — tJuphoi'hiareiv afrkaose. \l (éJngler's Hot. Jahrb.,XlX, 18951 i 08 - - /^uphorbiace;e in Eng-ler et PrantI ,^ //. \atur. Pflanzenf. [II, 5, 189«i. |109 — Monographisidie Ubersiclit iiber die afrikanischen Arten aus der Sektion Inacanthium der Gattunj;' Eupliorbia [ItJnglers Bol. Ja hr h., \Wl\\ J904). 110) — hJuphorbiaceïe africanx X f Enqlers Bot. Jafirh., XLIIl , 1909). 111 1 — et Rosenthal (K.). — L'aphorblarf,!' nddifo.yuentiim (Pflanzenrekh, n" 68, 1919^. 112 Perrier de la Bathie iH.i. — Observations sur le Pira- hazo ( Euph(>rbia Pirohnzn Jiim. (Rnl. Eron. }fad., 10" an., no-J. 1910). 113] — Au sujet de la r-éptiftition j^éographique des Chlé- naeéos yiul. Suc. Bol. Fr., LXVll, 1920^. — Voir Fi. Jumelle et — . 114 du Petit Thouars (A.). — Herborisations à llle de France conuiiencées le 8 avril 179m (Manusc. Bib. Lab. Plmuéi'og. Muséum, Paris, s. li.'i. 115 — Esquisse de l'histoire des plantes des i|ps de Erane»; et Bourbon ou catalogue desplantes qui ycroisseni l'Manusc. Bib. l.ab. Phanérog. Masmm, Paris, s. d.;. 1116 — ( >i)servations sur les plantes des lies australes d'A- frique adressées à M. de I^amarck (ISOT. 117 Planchon i.I.-E.i. — La vraie nature de la (leur des Eu- [tliorbes expli(]uée|>arun nouveau genre d'Euphoj - h'vdeées ( Bill . Sor. Bol. Fr., Vlli. iSrtl. 118 PlukenetiL. . - Phylographia (Loudini. iJ561 à lfi9fi;. 119 — Almagestum Botanicum (Londini, 1696). 120 Poiret .I.-L.-M.,. -— Encvclopédie méthodique ^Supp. 11. 1811. 121 Poisson (H.). — Note sur les plantes à caoutchouc et a latex du Sud et du Sud-Ouest de Madagascari'fl'^f, Géa. Bol . XXI, 1909). "122 — llecherches sur la Flore méridionale de Maditgascar Thèse Fac. Se. Paris, 1912). lOO REVUE GENERALE DE BOTANIQUE ■ 1231 Prudhomme lE.j. — fje cctoutchouc sur la vole est de Madagascar f/^(??.'. de Madag., 1809). 124| Rebut. — Euphorhui Fournieri ( L\ion li,orticob\ 1893 el Rev, horticole, 1896). Redouté (A.-J.). — Voir A. -P. de Gundolle el — . 1251 Reichenbach ( L. . — Illustraliones Floni; Germanicaî... V. rLipsiM',i84i\ 126i van Rheede iH.i. — llorlus indiens Malaharicus (Aniste- lodami, 1778). 126bis Ridley (H.-N.i. — Ou Kndeiriisin and Ihe Mulalion Theory ('.l//. Hot. XXX, 1910;. Rosenthal (K.). — Voir V. Pax el — . 127 Ruxnph (G.-K.). — Herbarium Anilioin(Mise ( Anis(elii'nl;i' .I Première Pahtie. — SYSTÉMATIQUE. Clé tles geuvos ... 1» 1. — Anthostema H) 11. — Euphorbia l!^ 1. Généralités et Subdivision 12 Clé des Sections Iti t. Morphologie générale. Caractères de classiticalioii. 17 3. Classilication 27 A.~ ANISOPHYLLUM 27 Clé de détermination ...... 4U h. - ELJPHOBBIVM 41 Clé de détermination des sons- sections. 41 Goniostenia 42 Clé de détermination ti4 H/iizanthia/ii tiO Oiacanthiani tiy Clé de détermination 92 l'irucalli 9«i Clé de détermination 111 C.— TJTHYMALUS 112 Clé de détermination 119 111. — Genre exclu : Pedilanthus 120 Deuxième Partie. — RÉPARTITION 121 Sol 121 Climat 121 Régions botaniques 122 Influence physique et chimique du sol. 125 Adaptations 126 Troisième Partie. — AFFINITÉS ET ÉVOLUTION .... 129 Attînités 129 Évolution 132 Conclusions 135 Liste des Euphoriuéks des Iles Australes «'Afrique . . 139 l.xubx hibliograimiique 143 Table des M.\ïières 153 DISPOSITIONS GÉNÉRALES I,es abréviations b, h, bin, etc., i»lacées après les noms veniaeulaires se rapportent aux dilîérents dialectes malgaches tels que les distingue A. Dandouau. Le signe ! indique que J'ai vu léchantillon correspondant. Le signe * indique que l'espèce est Ugurée dans l'ouvrage indiqué. NGMOLBS. — IMPhlMKHlt NE-MoUniEN NE ANDUÉ LESol Séries 9482 JE'HARY FAULITï A 000 906 654 9