e ds AR ; DAA 0638 A 0d o : AL E : o an o NS A ñ PROS E e 4 De E Lave 6 : a: (eL Y E £ TA L = PS LE os Ai E A RS Co Q YO SN o a SS ER SN o A ED e E Et? EE : o As LIO 4 e z A 4 ETRE O EN HONG R DE INS ANTIAGO RAMÓN Y CAJAL PUBLICACIONES DE LA JUNTA PARA EL HOMENAJE A CAJAL RBROFEN HONOR NS. RAMON Y CAJAL TRABAJOS ORIGINALES DE SUS ADMIRADORES Y DISCÍPULOS, EXTRANJEROS Y NACIONALES TOMO “EI NA: DR:TD o 00.232 O BEREEI te YN, EI SUR LA RÉHABITATION ET LA REVIVISCENCE DU MESS CONJONCETIF LACHE DANS LES RE RES. MORET ES PAR TAIANA E ON TE Professeur au College de France. Médecin de la Salpétricre. Lorsque l'on étudie les phénoménes qui se passent lors de la reprise de greffons préalablement traités par l'alcool ou le formol, on est surpris de la rapidité avec laquelle le tissu conjonctif láche de ces greffons re- prend Paspect et les propriétés physiologiques qu'il possédait, avant que ses cellules aient été tuées par les réactifs dans lesquels il a séjourné; déja au bout de quatre jours on ne saurait, lorsqu'il s'agit d'une petite piece, reconnaítre si le tissu a été greffé mort ou vivant. Cette rapidité est due a la faiblesse des obstacles mécaniques opposés par le tissu conjonctif láche a la pénétration des agents de destruction du protoplasma mort, lysines et cellules migratrices—qui nettoient tout d'abord la trame du greffon—et des fibroblastes de l'hóte—qui viennent ensuite s'installer á la place des anciens habitants du tissu mort. Il n'en est pas de méme pour les tissus denses, a interstices serrés, comme les tendons, chez lesquels la réhabitation ne commence guére avant une hui- taine de jours et se poursuit ensuite lentement, pour ne devenir complete qu'au bout de plusieurs semaines. Non seulement la réhabitation du tissu conjonctif láche est rapide, mais encore la soudure du greffon aux tissus de l'hóte se fait tellement vite et d'une facon si parfaite, qu'il est nécessaire de choisir pour Pexpé- rimentation un objet dont les limites soient toujours facilement retrou- vées, sans quoi il serait bientót impossible de distinguer ce qui appartient a l'hóte de ce qui revient au greffon. A ce point de vue, la greffe d'un fragment d'aorte dans le tissu sous- cutané de loreille du lapin présente des avantages considérables, parce Homenaje a Cajal.—7. IT. J J. Nageotte 15] que la tunique externe et l'ladventice contiennent une armature de gros- ses fibres élastiques, qui se distinguent aisément des fibres élastiques rares et gréles du tissu sous-cutané de 1'oreille et qui permettent, a toutes les phases de la reviviscence, de savoir dans quel territoire se trouve le point de la préparation que l'on a sous les yeux (fig. 1). Fig. 1.—Aorte de lapin. A gauche, coupe colorée á l'orcéine; á droite, coupe colo- rée á l'hémalun-éosine. Grossissement de 260 diameétres (le méme pour les figures suivantes). C'est l'aorte méme, dont un fragment est ¡ici représenté, qui a fourni les greffons dont il va étre question. Apres avoir été prélevé aseptique- ment, le vaisseau a été conservé dans de l'alcool á 70” pendant 24 heures, puis débité en troncons qui ont été introduits sous la peau de l'oreille, chez deux lapins. L'opération est tres simple: apres avoir rasé l'oreille et pris les précautions aseptiques d'usage, on fait autant de petites incisions que l'on veut introduire de greffons; une sonde cannelée est introduite par Sur la réhabitation et la reviviscence du tissu conjonctif láche, etc. 3 chaque incision et poussée de fagon á creuser un trajet de 3 cm. de pro- fondeur; chaque trajet recoit un greffon, qui est poussé jusqu'au fond, et on laisse les plaies sécher sans pansement. Les jours suivants, on peut suivre par la palpation l'évolution des phé- nomenes réactionnels; il y a un peu d'empátement dans les premiers temps, puis l'cedeme se dissipe, si la greffe est restée aseptique, et l'on sent bientót les contours nets du greffon sous le tégument, qui a repris son épaisseur et sa consistance normales. Le prélevement est pratiqué a l'aide d'un emporte-piéece. Dans les expériences dont je vais relater les résultats, j'ai choisi les conditions les plus simples pour obtenir la reprise la plus rapide possi- ble: la fixation a l'alcool d'un greffon homoplastique remplit ces condi- tions. Mais j'aurais pu, avec le méme succes, prendre des greffons hété- roplastiques, ou bien fixer au formol; la reprise aurait seulement été un peu moins rapide. L'essentiel est de ne jamais chauffer le greffon, méme dans Palcool, parce que la chaleur altere la substance collagene et provoque des com- plications. C'est ce qui arrive dans la méthode empirique dite de Fora- mitti, qui a été en vogue pendant quelque temps, et dans laquelle des tuniques vasculaires, destinées a étre introduites au sein de tissus vivants, sont fixées au formol, puis bouillies dans l'eau avant d'étre conservées dans l'alcool. A. Corti a étudié ce qui se passe en pareil cas et a décrit des infil- trations persistantes de cellules migratrices dans les parois vasculaires, ain- si que la présence de cellules géantes !. De tels accidents ne se rencon- trent, au cours des greffes mortes, que dans deux cas: lorsque le greffon est infecté ou lorsqu'il est toxique. De men cóté, j'ai observé que des greflons de tendon, traités de cette facon, déterminent aussi des réactions inflammatoires, et les condi- tions dans lesquelles je me suis placé m'ont conduit a imputer ces réac- tions a des phénomenes toxiques. Dans d'autres circonstances, le chauffage des greflons ne provoque pas d'inflammation, mais empéche purement et simplement le greffon de reprendre. Ainsi, par exemple, des greflons de tendon, chauflés pendant 60 heures a 75” dans de l'alcool a 90”, ne se réhabitent pas et ne se rat- 1 A. Corti: «Particolaritá di reazione a determinati corpi estranei dell'orga- nismo del coniglio et dell'uomo.» MWMonitore zoologico italiano, 1918. 4 J. Nageotte tachent pas aux tissus de l'hóte, méme au bout de deux mois, sans toute- fois déterminer aucune réaction dans les tissus vivants autour d'eux. Mais si l'on traite simplement les tissus a froid par l'alcool, le formol ou l'éther, et si, de plus, il ne se produit pas d'infection persistante, on peut parfaitement observer les phénoménes de la reviviscence, que j'ai fait connaítre en 1917 1: ils se produisent avec une constance et une ré- gularité absolues. Autant que j'ai pu en juger jusqu'ici, la durée de con- servation des tissus importe peu. Exp. 1.—Greffe de 2 jours.—Ainsi que la figure 2 le montre, il s'est produit dans le grefion mort des phénomenes complexes au contact des tissus vivants. On remarquera tout d'abord que la média, dans la portion qui est située tout en bas de la figure, contient encore des noyaux visi- bles, mais páles et mal dessinés, tandis que la portion opposée, quí est séparée de la premiere par la cavité de lartere affaissée, n'en contient plus. Elle ne contient pas de phagocytes non plus. Dans le reste de la coupe, les régions ou l'achromatose est déja achevée sont moins étendues que celles ou elle ne s'est pas encore produite, et l'on peut constater que ces derniéres siegent dans les points ou les dispositions sont telles, que l'imbibition par les liquides du milieu intérieur de l'hóte semble devoir étre moins facile. L'achromatose, qui est un phénomene indépendant de la phagocyto- se, se produit rapidement, comme on le sait, dans les tissus qui meurent au contact des tissus vivants; elle s'effectue aussi dans les tissus greflés apres avoir subi l'action d'un fixateur, mais elle est plus lente lorsque le tissu est aussi dense et aussi peu perméable aux liquides que celui de la média. Par contre, dans le tissu láche des tuniques externes, l'lachromatose est completement achevée au bout de deux jours, et méme les corps cel- lulaires sont déja détruits: il ne reste plus rien des protoplasmas anciens. La tunique externe et l'adventice sont envahies par des polynucléai- res, qui restent assez discrets et qui vont mourir vers les limites de la média. On voit aussi des mononucléaires, moins nombreux, qui englobent les fragments de noyaux restés apres la mort et la dissolution des polynu- 1 J. Nageotte: «Sur la greffe des tissus morts et, en particulier, sur la répara- tion des pertes de substance des nerfs á l'aide de greffons nerveux conservés dans Valcool.» Comptes rendus de la Soc. de Biol., 1917.—«Reviviscence des grefles con- jonctives mortes.» /bidem. Sur la réhabitation et la reviviscence du tissu conjonctif láche, etc. 5 cléaires. Sur d'autres objets on peut suivre les détails de l'action des phago- cytes dans la destruction des cellules mortes et 'on constate que la phago- cytose ne présente pas la méme importance dans tous les objets étudiés. Fig. 2.—Aorte de lapin, ayant séjourné un jour dans Valcool, insérée sous la peau externe du pavillon de loreille. Greffe de 2 jours. Les astérisques indiquent les limites du greffon, d'aprés une coupe colorée á l'orcéine. L'achromatose ne s'est pas encore produite dans la portion de média située en bas de la figure; elle est achevée dans la portion située au-dessus de la fente, qui représente la cavité vas- culaire aplatie. Infiltration de polynucléaires et de mononucléaires dans les tuni- ques externes; nodule inflammatoire dans les tissus de l'hóte (corps étranger ou point infecté).: 6 J. Nageotte En réalité on peut observer tous les intermédiaires entre la destruc- tion par phagocytose véritable et la dissolution par simple lyse dans les humeurs de l'organisme. Les limites du greflon sont a peine distinctes; elles ont été indiquées sur la figure d'apres une coupe colorée a l'orcéine, prise au voisinage de celle qui a été photographiée. A cette phase précoce, les tissus de l'hóte et ceux du greffon sont déja difficiles a distinguer 1'un de l'autre, sur les coupes, partout ou la coaptation est mécaniquement assurée; et c'est le cas dans le point représenté ici. Comme il y a un appel de cellules migratrices par le greffon, tout na- turellement ces cellules passent au travers des tissus de l'hóte, mais ne s'accumulent pas aux frontieres du grefflon et ne dessinent pas de zone de réaction autour de lui. D'autre part les tissus de l'hóte ont été contu- sionnés et beaucoup de leurs cellules ont succombé, de telle sorte que, des le début, il serait assez difficile de tracer les limites du greffon sans Paide des fibres élastiques. Au contraire, lá ou il se produit un baillement, comme sur les bords latéraux du greflon, l'espace vide est rempli par un feutrage de fibrine contenant des hématies en nombre variable. Ultérieurement, ce petit caillot se transforme en tissu conjonctif et l'on peut facilement distinguer cette piece de nouvelle formation á la finesse de sa trame collagene. Il existe, dans la préparation représentée par la figure 2, un petit nodule inflammatoire arrondi, siégeant dans les tissus de l'hóte au voisina- ge du greffon. C'est lá une complication due soit a un corps étranger, soit a une colonie microbienne. Ces complications sont fréquentes dans les premiers jours, parce qu'il est impossible de pratiquer la greffe la plus simple á l'abri de toute infection et de toute souillure. Les nodules inflammatoires, dans les cas favorables, guérissent bientót et disparaissent sans laisser de trace; mais ils peuvent aussi évoluer et amener soit la des- truction rapide du greffon, soit une infection torpide qui dure indéfini- ment et qui se localise parfois en des points limités. Il n”y a pas lieu d'in- sister davantage sur ces détails. Exp. U1.—Greffe de 4 jours.—L'aspect des préparations, dans les en- droits ou le processus est le plus avancé, est représenté par la figure 3, dans laquelle j'ai placé cóte a cóte les photographies de deux coupes voisines, une colorée á lP'orcéine, l'autre a l'hémalun. Sans la premiere il serait absolument impossible de savoir ou passent les limites du greffon, Sur la réhabitation et la reviviscence du tissu conjonctif láche, etc. 7 Are e 0 // Ml, ) ¡ 0) DAL ) —- Fig. 3.—Greffe de 4 jours. A gauche, coupe colorée a l'orcéine, montrant les limi- tes du greffon; á droite, coupe colorée á l'hémalun-éosine, oú ces limites sont complétement invisibles. Réhabitation des tuniques externes par des fibroblastes qui n'ont pas encore atteint les couches les plus profondes. En fait de cellules migratrices, il n'y a plus de polynucléaires, mais seulement des mononucléaires, dans le tissu reviviscent. 8 J. Nageotte tellement la soudure est parfaite; et il ne s'agit pas la d'un simple accole- ment, car si l'on disseque une greffe semblable a l'état frais, on constate que le greffon ne peut plus étre séparé de l'hóte que par la section des tissus a l'aide de l'instrument tranchant. Sur cette figure on ne retrouve plus de polynucléaires dans le greffon, mais seulement quelques mononucléaires et, fait de la plus haute impor- tance, il a pénétré dans le tissu mort des fibroblastes, bien reconnaissa- bles sur la photographie. Ces fibroblastes sont assez gros et leur proto- plasma est abondant; ils offrent les caracteres de ceux que l'on rencontre dans les tissus en voie de cicatrisation. On remarquera qu'ils n'ont pas encore atteint les limites de la média: ils ont quelque peine, semble-t-il, á se frayer un passage dans le tissu dense des couches profondes de la tunique externe. La tunique moyenne, dont les lames élastiques sont parfaitement conservées, ne contient encore aucune cellule phagocytaire ou autre; elle s'est affaissée, par suite de la disparition des fibres musculaires lisses. Toutes les parties ne sont pas encore parvenues a l'état figuré ici. Il reste encore quelques nodules inflammatoires et surtout des territoires oú le processus est en retard, par suite de conditions mécaniques locales qui ont géné la pénétration des agents de réparation. Méme au 6*”* jour on peut trouver encore des points ou l'achromatose de la média n'est pas achevée; c'est ce qui se produit lorsque, par exemple, le greffon a été replié sur lui-méme et qu'une partie des parois artérielles a été inva- ginée en doigt de gant dans la cavité vasculaire; en pareil cas, les régions comprimées et refoulées vers le centre du greffon restent assez longtemps a abri de toute modification. Exp. 11.—Greffe de y jours.—A ce moment, la reprise de la tunique externe et de l'adventice est complete; les fibroblastes restent un peu plus gros et plus nombreux que dans les tuniques normales, mais ce n'est la qu'un effet de Pirritation amenée par le traumatisme, encore récent, et le méme fait s'observe dans les greffes vivantes de cet áge. On remarquera le contraste entre le tissu reviviscent des tuniques externes et le bourgeon charnu, représenté dans la partie inférieure de la figure 4, qui s'est formé de toute piece dans la cavité artérielle. Dans le bourgeon charnu, le tissu conjonctif s'est fait par le méme processus que chez lembryon: les cellules ont proliféré et, entre elles, il s'est fait lente- ment une trame conjonctive, qui est encore extrémement délicate—ce Sur la réhabitation et la reviviscence du tissu conjonctif 13 tissu est jeune par tous ses élé- ments. Au contraire, dans le tissu conjonctif reviviscent du greffon, la trame conjonctive ancienne est restée en place et n'a subi aucune modification qui soit appréciable; elle a gardé tous les caracteres qui appartiennent á la trame des tissus achevés depuis longtemps—les cel- lules du greffon sont neuves, sa substance conjonctive est vieille, mais l'ensemble du tissu se com- portera désormais exactement com- me si ses deux éléments constitu- tifs s'étaient développés conjointe- ment, suivant le mode normal. A ce moment, il n'est encore entré aucune cellule dans la média; mais dans les greffes de I5 jours, cette tunique commence a étre également envahie par des fibro- blastes. Quand les greffes arté- rielles mortes sont fonctionnelles, c'est-á-dire placées de fagon á rem- placer anatomiquement et physio- logiquement un segment enlevé a une artere restée en place, et que leur cavité ne s'est pas obstruée au cours des phénoménes de la re- prise, les cellules qui viennent ainsi s'installer á la place des anciennes fibres musculaires lisses, et qui restent d'ailleurs en petite quanti- té, se transforment elles-mémes en fibres musculaires lisses. Cet- te métaplasie ne se produit pas dans les greffes non fonctionnelles. Fig. 4.—Greffe de 9 jours. Les tuni- ques externes, dont les astérisques in- diquent les limites, sont compléte- ment réhabitées. La média est encore déserte. Contraste entre la structure du bourgeon charnu, formé de toute piéce dans la cavité de l'artére, et celle des tissus rfeviviscents, oú l'an- cienne trame a gardé ses caracteres, s'est réunie aux tissus de l'hóte et a repris, á l'égard des cellules qui lont envahie, les fonctions qu'elle remplis- sait, auparavant, á l'égard de ses hótes primitifs. 1O J. Nageotte Lorsque les greffons morts de tissu conjonctif ont été placés de fagon a devenir fonctionnels, ils persistent indéfiniment. Par contre, lorsqu'un greffon est introduit dans une région ou il n'a rien á faire, une série de phénomenes se développent, en rapport avec les interactions qui s'éta- blissent entre les tissus anciens et la piece anormale, surajoutée dans la région; par suite de ces phénomenes, le greffon peut étre completement remanié ou bien disparaítre. Ces faits achevent de prouver la parfaite reviviscence du tissu greffé mort, puisque, apres avoir été réhabité, il redevient susceptible d'évoluer et de se modifier suivant les conditions nouvelles ou il se trouve placé— c'est la une propriété caractéristique des tissus vivants. Les fibroblastes que l'on voit dans le tissu reviviscent sont des cellu- les conjonctives de l'hóte, qui ont émigré pour venir occuper la place laissée vide par la mort des cellules du greffon. On savait déja, par des observations précises, que les fibroblastes ne sont pas, comme on le cro- yait autrefois, des cellules fixes et immobiles dans les tissus vivants, mais qu'elles possedent en réalité des mouvements étendus. Néanmoins on pou- vait penser que, dans la reprise du greffon mort, les fibroblastes, obser- vés des les premiers jours, dérivent des mononucléaires qui envahissent le tissu au début. Il n'en est rien, les fibroblastes, lorsqu'ils entrent dans le greffon, possedent déja tous leurs caracteres spécifiques. La preuve ne pourrait pas en ¿tre donnée dans les greffes de tissu conjonctif láche, oú il est impossible de contróler les entrées; mais dans les greffes non fonce- tionnelles de tendon, pratiquées sous la peau de l'oreille, il est facile de voir pénétrer les cellules au niveau de la tfanche des greffons et de cons- tater leur identité: ce sont déja des fibroblastes typiques! On assiste, de plus, dans ce cas, á un phénomeéne curieux; aussitót entrés dans le gref- fon et mis en contact avec les faisceaux tendineux, ces fibroblastes subis- sent une métaplasie et prennent exactement les caracteres distinctifs des cellules tendineuses. Je ne puis ici qu'indiquer rapidement ces questions, encore singulie- rement obscures, et signaler tout l'intérét qui s'attache aux tropismes par lesquels les fibroblastes de 1'hóte sont attirés dans le greffon mort !. [ls quittent leurs tissus pour aller chercher une demeure nouvelle dans une trame déshabitée, mais non désorganisée, et en cela ils se compor- 1 Voir á ce sujet J. Nageotte: L'organisation de la matiére dans ses rapports avec la vie. Paris, F. Alcan, 1922. Sur la réhabitation et la reviviscence du tissu conjonctif láche, etc. 11 tent comme les végétaux et les animaux qui envahissent une «place vide» dans la nature. Arrivés dans le greffon mort, ils s'y installent, fournissent une densité de population déterminée et se répartissent régulierement, tout comme sont réparties les cellules dans les tissus vivants—de fait, le tissu conjonctif est redevenu vivant des que des fibroblastes ont repris, dans sa trame persistante, la place de ceux qui avaient été tués par le séjour dans l'alcool, le formol ou l'éther. Puis les vaisseaux pénétrent, la circulation se rétablit; avec son ancienne trame et ses cellules nouvelles, le tissu conjonctif du greffon suit, des lors, la méme destinée que s'il avait été introduit vivant dans l'organisme de l'hóte, au lieu d'avoir été préalablement tué. SONTREBUCIÓN AL CONOCIMIENTO DEL NERVIO TRIGÉMINO POR R. LORENTE DE NÓ Del Instituto Cajal. La labor constante del profesor Cajal a favur del método de Golgi cesó en 1903, para poder utilizar el enorme poder revelador de su méto- do al nitrato de plata reducido. Pero, actualmente vuelve sobre sus pasos y nuevamente explora la fina anatomía de los centros nerviosos; en este camino le hemos seguido nosotros, y el presente trabajo, más que una muestra de nuestra labor, lo es de su dirección y ejemplo. I.—Radiación sensitiva para el «locus coeruleus». Contra lo que corrientemente se cree, no todas las fibras de la raíz sensitiva del trigémino van a terminar en su núcleo protuberancial y substancia gelatinosa de la raíz descendente, sino que una parte no pe- queña de ellas alcanza el locus coeruleus o se une a la raíz mesencefálica; relación entrevista ya por contados autores. Held, en 1893 (1), incluyó el locus coeruleus entre los núcleos sensi- tivos primarios del trigémino; pero sin describir las conexiones entre la raíz sensitiva y el citado ganglio. Grossmann (2) y van Londen (3), con el método de Marchi, después de resección del ganglio de Gasser y sección del trigémino, respectivamente, han visto rastros de degeneración en el locus y en la raíz mesencefálica. May y Horsley (4) demostraron que en el mono, la raíz mesencefá- lica posee fibras descendentes centrífugas procedentes de las células vesiculosas del núcleo accesorio y ascendentes, centrípetas, nacidas en las células del ganglio de Gasser, o bien colaterales de axones centrífu- 14 R. Lorente de Nó gos (esta segunda categería de fibras ascendentes de la raíz mesencefálica fué ya admitida por van Gehuchten). Kohnstamm y Quensel (5) aceptan que el /ocus recibe fibras sensiti- vas directas, apoyándose en un caso de sección del trigémino, en el co- nejo, acompañada de ligera lesión de la raíz descendente, y en las revela- ciones de los preparados normales al Weigert-Pal; pero poco después Kohnstamm (6) expone sus dudas sobre la existencia de la vía directa para el locus. Biondi (7), en el pollo, mediante el método de Cajal, encuentra un - haz constituído por ramas superiores de bifurcación de las radiculares del trigémino, que marcha hacia un núcleo de células poliédricas situado en la parte anterior del crus cerebell?; para Biondi trátase de una estación intermedia entre las fibras trigeminales y el cerebelo. Allen (8) comprueba la existencia de fibras ascendentes sensitivas en la raíz mesencefálica y encuentra rastros degenerativos en el locus; hace además un magnífico estudio de las relaciones entre los núcleos motores del trigémino y la raíz sensitiva. Esta breve exposición histórica demuestra cuán poco seguros son los datos que poseemos, lo que no extrañará si tenemos en cuenta la índole del método utilizado—el de Marchi—, cuyos defectos hacen que las que unos consideran como fibras sensitivas, para otros no son más que fibras motoras en degeneración retrógrada; opinión apoyada en los estudios de van Gehuchten y tantos otros. Sin embargo, los datos de Biondi, basados en la observación directa de las fibras a favor del método de Cajal, prestan gran fuerza a los disi- dentes de la opinión general, pudiendo aceptarse con ellos que la raíz sensitiva del trigémino tiene un campo de distribución más amplio que el representado por el núcleo sensitivo protuberancial y la raíz descen- dente bulbar. El método de Golgi se nos ha mostrado explícito en multitud de oca- siones, y nos ha permitido estudiar el área sensitiva del trigémino en toda su extensión y las relaciones establecidas por sus radiculares con los núcleos motores del mismo; en esta nota nos limitaremos a describir las referentes al locus coeruleus y a la raíz mesencefálica. A su entrada en el bulbo sufren las radiculares la conocida bifurca- ción, en rama ascendente y descendente, alcanzando esta última las re- giones más caudales del bulbo; aunque, según su naturaleza, esto es, Contribución al conocimiento del nervio trigémino 1 un según el órgano periférico de donde procedan, el lugar de terminación de las radiculares descendentes del trigémino, sea muy distinto, tal como acreditan las investigaciones de Kólliker, Bregmann, Wallenberg, van Valkenburg, etc. También en este sentido se nos han mostrado plenas 4 e es: Ya CN SS . » . ES de SN La ya ME IIS Fig. 1..—Región del trigémino motor de un corte de bulbo de un ratón adulto. Método de Nissl: V. mot. V, núcleo motor principal del trigémino; NV. desc. V, nú- cleo descendente o accesorio; loc. coer., locus coeruleus; V. a, núcleo supratrige- minal; V. 4, núcleo intersticial o intertrigeminal; a, 5, c, las tres porciones del nú- cleo sensitivo protuberancial del trigémino; Z. ser. V, R. mot. Y, raíces sensitiva y motora del trigémino; Rad. loc. coer., radiación sensitiva para el locus. Arriba, a la derecha, en el ventrículo, hemos dibujado o,1 mm., dividido en 10 partes al mis- mo aumento que el resto de la figura. 16 R. Lorente de Nó de revelaciones nuestras preparaciones del método Golgi-Cajal, permitién- donos precisar y aclarar algunos puntos dudosos de las descripciones de los autores citados. La ascendente, en cambio, se distribuye en el núcleo protuberancial. Digamos, de paso, que ya el método de Nissl permite diferenciar en este núcleo tres porciones de estructura algo distinta (fig. 1.*, a, 6, c): la más dorsal, a, es la que posee el plexo más estrecho y las células más abundan- tes y gruesas; de las fibras sensitivas que ocupan el límite entre las porcio- nes a y bes de donde procede en su mayor parte la radiación para el locus. Nada más fácil que seguir estas fibras hasta el tronco del trigémino —lo que prueba, de modo irrefutable, su naturaleza sensitiva primaria—; pero los obstáculos se presentan al pretender determinar si, como quiere Biondi, se trata de ramas ascendentes de bifurcación; en algunos casos hemos visto a los axones primitivos bifurcarse a su entrada en el bulbo; pero ambas ramas se unían, al parecer, al haz ascendente en cuestión. Al atravesar el núcleo sensitivo protuberancial (porción a de la figu- ra 1.*) dejan en él un cierto número de colaterales, arborizadas como de ordinario, y se dirigen hacia el núcleo accesorio motor; una vez allí es frecuente verlas bifurcarse en un ramo ascendente que se une a la raíz mesencefálica, y otro descendente para el núcleo motor principal; pero en otras ocasiones pasan directamente al ganglio medial del locus coeru- leus, para terminar allí por medio de una arborización pobre, pero extensa. Para ser completos citaremos además la presencia de algunas colate- rales destinadas al núcleo supratrigeminal. La figura 2.* es copia de un corte frontal oblicuo—a poco paralelo a las fibras de la raíz mesencefálica—que contenía totalmente impregnada esta radiación (Z. /.); obsérvese que en su camino pasa por encima del núcleo supratrigeminal (/V. a.), a través de la raíz descendente del trigémi- no motor (2%. d.) y del ganglio lateral o motor del locus, para acabar a ni- vel del ganglio medial o sensitivo del mismo. (2. coer.) Resulta, pues, que el locus coeruleus pertenece por entero al sistema del nervio trigémino; que, tanto el núcleo motor principal como el accesorio o descendente, reciben fibras directas de la raíz sensitiva, y que el núcleo supratrigeminal se halla en idéntico caso. Muy de desear sería el determinar el origen de la radiación descrita; pero nuestras investigaciones no nos permiten decir más que procede del ganglio de Gasser. Contribución al conocimiento del nervio trigémino 17 Fig. 2..—Corte frontal oblicuo del bulbo y calota de un ratón de seis días. Método de Golgi-Cajal: A. S., acueducto de Sylvi; Cer. cerebelo; £., lingula; L. coer., locus coeruleus, porción medial o sensitiva; V. S., núcleo sensitivo del trigémino; NV. FT, núcleo motor principal; V. a, núcleo supratrigeminal; NV. 5, núcleo o intertrigemi- nal; V. G., núcieo de Gudden; ?., pirámide; X. M., R. S., raíces del trigémino; R. d, raíz mesencefálica; X. /, radiación sensitiva para el locus; S., substancia gris periependimaria; V., cuarto ventrículo; 4, fibras que dan origen al plexo del núcleo intertrigeminal. Aumento, 40 diámetros. Homenaje a Cajal. E 2 18 KR. Lorente de Nó II.—Sobre la presencia de células asociativas en el núcleo motor principal. Las descripciones que poseemos de este núcleo son a poco concor- dantes; en el único punto en que existen diferencias es en el de la exis- tencia de colaterales de las radiculares en él nacidas. Cajal (9) niega en absoluto su presencia; según él, a su salida de la célu- la trazan los axones una curva para unirse a la raíz motora, sin ceder una sola colateral. Willens (10), por el contrario, asegura haber visto siempre a las radiculares desprender un ramo colateral antes de su salida del bulbo. Í Fig. 3."—Núcleos motor principal y adyacentes: A y B, dos fibras de la raíz mesen- cefálica, con a,, 6,, sus prolongaciones para el tronco del nervio masticador, y 43, by, SUS ramas para la vía de Probst; nótese que además de las gruesas colatera- les que ceden al núcleo motor principal (V. mot. V) poseen otras finas para el núcleo supratrigeminal (V. a.); NV. 5., núcleo intertrigeminal con tres de sus célu- las (a, axón) cuyos cilindro-ejes están cortados en c, d, e. Contribución al conocimiento del nervio trigémino 19 Nosotros, en algunos cientos de células motrices del V par hemos visto siempre el axón indiviso unirse directamente a la raíz motora, y creemos que las colaterales encontradas por Willens pertenecen a las cé- lulas asociativas de que hablamos a continuación. Aunque ello haya sido notado por Koelliker y tras él por cuantos han estudiado este núcleo, llamaremos la atención acerca del tamaño tan di- verso de las células motrices; en la figura, 3.*, Cy D, reproducimos dos cé- lulas de tamaños extremos. Pero además de las citadas existen algunas células, no muy numerosas y distribuídas con regularidad por todo el núcleo, cuyo axón, en vez de unirse a la raíz motora, se dirige hacia la región dorsal, y a la altura del núcleo accesorio se bifurca; una de las ramas se une a la raíz mesencefá- lica, y la otra a la vía de Probst; tanto la ascendente como la descendente están provistas de numerosas colaterales. Lógico es suponer que el papel desempeñado por estas células sea el mismo que el de la vía de Probst, o sea establecer íntimas conexiones en- tre el sistema masticador y el salival. Kohnstamm y Quensel (loc. cit.) señalaron la presencia en el núcleo motor principal de células cuyo axón describiría una rodilla análoga a la del facial antes de su salida del bulbo; quizá sean las mismas descritas por nosotros, puesto que el punto en que, según ellos, se encontraría la rodilla está muy próximo al lugar en que hemos visto bifurcarse los axones. I1.—Sobre un núcleo especial situado en el espesor de la raíz motora.—Núcleo intertrigeminal. (Fig. 1.%, Z. 2.) En el espacio existente entre el núcleo sensitivo y el motor y com- prendido dentro de los haces radiculares motrices hallamos un acúmulo de células cuyas características justifican su individualización con el nom- bre citado. En los cortes al Nissl (fig. 1.*%, V. 5.) se señala por el apretamiento de sus células, tamaño de las mismas y tinción más enérgica que la de las vecinas; por ambos lados (media y lateral) se halla rodeado por las filas de núcleos de neuroglia que escoltan a las radiculares motrices. Al Golgi (fig. 3.*, VV. 6.) lo encontramos constituído por neuronas de cuerpo triangular, fusiforme o estrellado, con dendritas largas, espinosas y 20 R. Lorente de Nó ramificadas, dirigidas, por lo general, en dirección dorsoventral, pero con- finadas, en su mayor parte, dentro de los límites del ganglio. El axón (a) tiene un largo recorrido; nace del cuerpo o de una gruesa dendrita y se dirige hacia adentro y arriba, atraviesa el núcleo motor y llega a la altura del núcleo medial del locus coeruleus, donde constante- mente se encuentra cortado (c, d, €); ignoramos si será esto debido a que allí forme una vía longitudinal o a que pase al otro lado. Otra de las características del núcleo intertrigeminal es la pobreza de su plexo intersticial; hasta ahora no hemos encontrado más fibras aferen- tes que algunas gruesas, llegadas a través del núcleo motor principal (figu- ra 2.*, bh), y que poco antes de alcanzar a aquél empezaban a dividirse y subdividirse hasta generar un pincel de fibrillas paralelas y varicosas, di- rigido en dirección dorsoventral !, IV.—Acerca de un núcleo especial situado sobre el motor principal.—Núcleo supratrigeminal. (Fig. 1.%, N. a.) Sobre la porción dorsolateral del núcleo motor principal y próximo al núcleo sensitivo del trigémino se encuentra un núcleo al que a causa de su posición titulamos zúcleo supratrigeminal. Ventralmente toca al núcleo motor; dorsalmente está limitado por la radiación para el locus; por fuera confina con el núcleo sensitivo del tri- gémino, y por dentro se pierde insensiblemente en la substancia reticular. Sus células quedan reproducidas en la figura 4.*% constan de un cue7- po poligonal que emite 4 Ó 3 dendritas no muy largas y un ax0n. Este describe siempre en su origen una revuelta complicada y sigue después direcciones variadísimas cambiando constantemente de plano; posee varias colaterales terminadas en el núcleo mismo y en el motor prin- cipal, y, por último, se hace longitudinal; por esta razón aparece cortado en el dibujo en 2,, b,, C, y d;. Sin embargo, en cortes longitudinales nos ha parecido ver unirse algunos de estos axones a los haces emergentes del bulbo representados en la figura 9.* (2. s. a.). 1 En vista de nuevas preparaciones, estimamos muy verosímil no pertenezca este núcleo al sistema del trigémino, sino más bien a alguno de los haces ascen- dentes del campo de Monakow o al lemnisco lateral. Contribución al conocimiento del nervio trigémino 21 El plexo de este núcleo es bastante complejo y de numerosas proce- dencias; el grueso de sus fibras nace de los axones de la raíz mesencefá- lica (figs. 3.*, 4 y B); al llegar a este nivel sufren los citados axones la bi- furcación que describiremos después, y de ambas ramas, la que sale del Nam | Fig. 4¿—Cuatro células del núcleo supratrigeminal (V. a.); el axón está marcado con a; nótese que todos ellos, después de una revuelta más o menos complicada y de desprender abundantes colaterales, se hacen longitudinales en 4y, 4j, Cy, 415 N. mot. V, núcleo motor principal. bulbo (a,, »,), y la que se une a la vía de Probst (2,, b,) parten colaterales para el núcleo supratrigeminal. Además, penetran en él colaterales de la radiación sensitiva para el locus coeruleus y de la vía secundaria del trigémino. Todos estos datos nos hacen suponer legítimamente nos hallamos en presencia del extremo proximal de la columna salival; así lo acredita la com- posición del plexo intersticial y la forma de las células y comportamiento del axón. V.—Raíz mesencefálica del trigémino motor y tractus de Probst. No hemos de entrar en la descripción detallada del origen y conexiones de la raíz mesencefálica, limitándonos a hacer cita de las más salientes de sus relaciones. Cajal, en 1893, descubrió el plexo que, merced a innume- 22 R. Lorente de Nó rables colaterales, forma esta vía en los núcleos accesorio y motor prin- cipal del trigémino. Anteriormente hemos descrito las colaterales para el núcleo supratri- geminal, y ahora describimos la vía de Probst. =P Fig. 5.?—Corte sagital lateral del bulbo, cerebelo y cerebro medio de un feto de ra- tón casi de término. Método de Golgi-Cajal: Cer., cerebelo; £". s., fascículo solitario; N. V., núcleo motor principal del trigémino; /V. s., lugar ocupado por la columna de núcleos salivales y de colaterales de la vía de Probst; VW. V7Z7, nervio facial; P. c. s., pedúnculo cerebeloso superior con el tractus descendente de Cajal; T. c. f., tubérculo cuadrigémino posterior; /?. d., raíz mesencefálica del trigémino; R. d”, prolongación Lu!bar de la misma o tractus de Probst; S., surco protuberan- cial; V. c., fascículo ves:íbulocerebeloso; V. d., raíz descendente del vestibular. Aumento, 32 diámetros. Probst en 1898 (11) demostró que si se secciona, a nivel del tubérculo cuadrigémino posterior, la raíz mesencefálica degenera un fascículo, al pa- recer continuación de la citada raíz, el cual pasa entre la rodilla del facial y la substancia gelatinosa del trigémino por debajo de los núcleos acústicos, y llega hasta el núcleo sensitivo del glosofaríngeo, dando ramas al núcleo Contribución al conocimiento del nervio trigémino 23 de Deiters, al motor del glosofaríngeo y al sensitivo del mismo nervio. Wallenberg (12) comprobó la existencia de esta vía, a la que recono- ce la posición descrita por Probst; pero no describe las conexiones que posee. May y Horsley niegan la dependencia deltractus de Probst de la Fig. 6..—Detalles de origen de la vía de Probst: V. mot. V., núcleo motor princi- pal del trigémino; V. ac., núcleo descendente o accesorio; N. S., núcleos salivales con las colaterales que reciben de la vía de Probst; a, 5, c, d, e, f, g, radiculares de la raíz mesencefálica del trigémino. raíz mesencefálica del trigémino. Willens, Biondi y Terni (13), casi a la vez, demostraron que las fibras de la citada vía son colaterales de las de la raíz mesencefálica; pero no observaron su trayecto ulterior. El trayecto total de la raíz mesencefálica y de su continuación bulbar está representado en la figura 5.*, copia de una preparación de un feto de 24 R. Lorente de Nó ratón casi de término, donde con suma facilidad se obtienen impregna- ciones exclusivas de las grandes vías. La figura 6.* muestra los detalles de nacimiento del tractus Probstiz, allí se ve cuán varia es la categoría de las fibras que lo componen; lo más frecuente es que sean colaterales (a, b, €), que por su grosor simulan mu- chas veces una bifurcación efectuada al encorvarse la raíz descendente para penetrar en el núcleo motor; sin embargo, puede ocurrir que el axón de la raíz descendente, sin contraer conexiones con el núcleo motor, pase directamente a la vía de Probst (4), e inversamente que se limite a en- corvarse y salir del bulbo sin haber tomado parte en la constitución de la vía descendente bulbar (f). Dignos de nota son algunos axones, tales como los « y £, que después de desprender una rama para la vía descendente se incurvan y parecen destinados a cruzarse (c,, £,); no obstante, no negaremos la posibilidad de que después de una vuelta complicada tornen a unirse a la raíz homolateral. Constituído de este modo, el haz de Probst ocupa en el bulbo la po- sición que le reconocieron su descubridor y Wallenberg; a la altura de la rodilla del facial (fig. 7.*) la encontramos (Z. d) junto al haz radicular cru- zado del vestibular (1. c), y a distancias a poco iguales de la raíz espinal del trigémino y de los axones del facial. A nivel de la abertura del cuarto ventrículo (fig. 8.) ocupa un peque- ño campo (R. d), situado entre el fascículo solitario (F. s), el núcleo del hipogloso (7) y la raíz espinal del trigémino (X. E.). Su terminación es nada fácil de determinar, por los obstáculos que existen para comprenderla en toda su extensión dentro de un solo corte; en el de la figura 5.*, bastante afortunado, terminaba un poco por debajo de la entrada de las últimas radiculares del pneumogástrico; tal vez se prolonguen algunos de sus axones hasta regiones más caudales; pero el hecho es que en el citado punto se encuentran fibras claramente termi- nales, y que el plexo que la acompaña tampoco se prolonga más allá. Durante todo su trayecto, los axones de la vía en cuestión emiten co- laterales de trecho en trecho (fig. 6.*), dirigidas hacia la región ventral y prolijamente ramificadas; el conjunto de estas arborizaciones viene a cons- tituir una columna vertical de plexos, la cual tiene la misma longitud que la vía que le da origen (fig. 5.%, /V. s). Tal columna de plexos forma un todo continuo desde el núcleo supratrigeminal hasta la entrada en el fascículo solitario de las últi- Contribución al conocimiento del nervio trigémino tu un mas radiculares del vago; pero posee su máximo desarrollo trens- versall'en los puntos representados en las figuras 7.* (WV. sal) y 8.* (R. d), lugares que, como es sabido, ocupan los núcleos salivales. Pt, *, AL EN Fig. 7.*—Corte frontal del bulbo raquídeo de un ratón de seis días a la altura del núcleo del facial: C. X., cuerpo restiforme; G. A., ganglio acústico; VW. V77, núcleo del facial; VV. S., núcleo sensitivo del trigémino; /N. sal., núcleo salival superior con las colaterales que le envía el tractus de Probst; V777, entrada del vestibular; V. c., haz vestibular cruzado; Y. c. 7., vía central del trigémino; /. /. f., fascículo longitudinal posterior; Z. /”., rodilla del facial; L. m., lemniscus medialis; 2P., pirá- mide. Aumento, 40 diámetros. VI.—Algunos detalles concernientes al origen de los nervios salivales. La primera noticia de los núcleos de origen de los nervios salivales la debemos a Kohnstamm (15), quien después de la sección de la cuerda del tímpano vió degeneradas en el bulbo algunas células diseminadas en 26 R. Lorente de Nó una región limitada: por fuera, por el núcleo de Deiters; por dentro, por el rafe; por arriba, por el suelo del cuarto ventrículo, y por abajo, llegaba casi al núcleo del facial; de ellas las más se encuentran en el núcleo re- Fig. 8..— Corte frontal del bulbo raquídeo de un ratón de seis días a nivel de la abertura del cuarto ventrículo: 4, resto del cordón lateral; O., oliva; P., pirámide; C. R., cuerpo restiforme; V. e., raíz espinal del vestibular; /”. 5., fascículo solitario; D, su ganglio; 4, núcleo del hipogloso; /?. E., raíz espinal del trigémino; Z. d, ter- minación de la vía de Probst. ticular lateral, y algunas en el espesor del núcleo de Deiters; sus axones pueden ser directos o cruzados. Solomowicz (16) colocó el centro submaxilar en el espesor del núcleo de Deiters. Indudablemente, el trabajo más completo lo debemos a Yagita y Ha- yama (17), quienes consiguieron determinar exactamente la posición del núcleo salival superior o del facial, que se halla, en el perro, en una zona que corresponde a la de la dilatación del plexo de la vía de Probst, repre- sentada en la figura 7.* Poco después Yagita (18) estudió el centro salival inferior o del glo- Contribución al conocimiento del nervio trigsémino 27 E ! sofaríngeo en el perro, y le asignó un lugar no muy lejano del plexo X. d de la figura 8.*; tuvo, además, por muy verosímil, que las células de ori- gen de los núcleos salivales forman una serie ininterrumpida entre am- bos centros. Para los dos autores últimamente citados, los nervios sali- vales serían solamente homolaterales. Pero el método utilizado por todos ellos—el de Nissl—no permite determinar el recorrido de los axones antes de su salida del bulbo, sien- Fig. 9.*—Corte frontal del bulbo raquídeo de un feto de ratón casi de término (la mitad izquierda de la figura corresponde a un plano más caudal que la dere- cha): C. 2?., cuerpo restiforme; 2. e., raíz descendente del trigémino; X. E, N. VZ7Z, rodilla y raíz del facial; NV. s. a., dos fascículos de axones verosímilmente proce- dentes del núcleo supratrigeminal que acompañan al nervio facial; W. s. 6., grueso haz radicular compuesto de axones salivales que sale del bulbo entre el nervio facial y el trigémino motor; 4, 5, C, cuatro células del núcleo salival. do preciso para llenar esta laguna echar mano del de Golgi, y sobre todo del de Cajal (plata reducida), que los impregna, así como a las cé- lulas de que parten, con una constancia absoluta, en el ratón de uno o dos días, En cortes longitudinales, en impregnaciones afortunadas, llama pode- rosamente la atención una serie de células de la forma de las representa- das en la figura 9.*, que, reunidas en grupos de seis u ocho, forman una columna paralela a la vía de Probst, y de la misma longitud que ésta: es la columna de núcleos salivales a que alude Yagita. 28 R. Lorente de Nó En una sección frontal, las células tienen la forma de las dibujadas en la figura 9.*; el cuerpo es estrellado o triangular con dendritas largas y es- pinosas y un axón, al que siempre hemos visto desprender una o dos co- laterales terminadas dentro del núcleo. Del recorrido ulterior del axón no puede hacerse una descripción ge- neral, puesto que no hay dos de ellos que lo tengan igual. Las células (4) próximas al plano del núcleo del facial poseen un cilindro-eje que, tras una rodilla análoga a la del nervio VII, vienen a constituir un nervieci- llo (VV. S. b) que sale del bulbo entre el nervio VII y el V motor; pero si irregular es su composición, más lo es su posición y salida; en unas oca- siones, las más, se ajusta a la descripción anterior; en otras escapa del bulbo por un punto mucho más bajo antes de la salida del facial, y en otros casos no llega a adquirir el volumen del de la figura, sino que sus componente, asociados en grupos de tres o cuatro axones, salen del bul- bo por los puntos más diversos. Las células de las regiones más orales hacen seguir a su cilindro-eje un recorrido longitudinal antes de agruparse en nerviecillos; los /V. 5. a de la figura 9.* son de esta clase, y con toda verosimilitud proceden del núcleo supratrigeminal. Tampoco faltan células que envían su axón a la rodilla del fa- cial (B). De los anteriormente descritos, unos son directos y otros ((. e) son cruzados; pero los primeros son, con mucho, los más abundantes. La columna celular en cuestión posee además células asociativas de talla menor que las radiculares, y cuyo axón se bifurca, corriendo las ra- mas así producidas entre las células salivales y envolviéndolas con las ar- borizaciones de sus colaterales. Cajal, en 1904, consideró al núcleo accesorio como un centro regula- dor o director de la función de la masticación, ya que sus axones, aparte de las conexiones extrabulbares que les sean propias, producen un tupi- dísimo plexo en torno de las células del núcleo masticador. Con lo expuesto anteriormente viene a ganar notablemente en fuerza la hipótesis de nuestro maestro, pues demostrado queda que la excitación partida de las células piriformes del núcleo accesorio se transmite al nú- cleo masticador y a los salivales, consiguiéndose así la simultaneidad de la masticación y de la salivación. Contribución al conocimiento del nervio trigémino 29 Y existe un reflejo, de antiguo conocido, que viene a probar la íntima relación existente entre esos dos actos; basta la ejecución de repetidos movimientos de masticación en blanco (esto es, con la boca totalmente vacía) para que se produzca una copiosa salivación, y claro está que en este caso no puede hablarse de una acción refleja a consecuencia de exci- taciones sensitivas. Además, todas las glándulas salivales trabajan a la vez; lógico es, pues, que haya un mecanismo anatómico correspondiente a esta correlación fisiológica; a nuestro juicio, tal estaría representado, aparte de la vía de Probst, por las células asociativas de que hemos hecho mención al tratar del núcleo motor principal y de los núcleos salivales. Que en el mecanismo de la salivación entran por mucho las impresio- nes gustativas (transmitidas por el glosopalatino y el glosofaríngeo) y las táctiles de la lengua (transmitidas por el trigémino), es hecho indudable; pero el mecanismo es aún bastante obscuro, y lo será mientras no conoz- camos exactamente cuáles son los medios de comunicación entre los nú- cleos gustativos y del trigémino y los salivales; en este sentido hemos empezado ya nuevos estudios. R. Lorente de Nó Bibliografía. Herp: «Beitráge zur feineren Anatomie des Kleinhirns und des Hirnstam- mes.» Archiv f. Anat. u. Phys., 1893. GrossManN: «Ueber die intrabulbáren Verbindungen des Trigeminus zum Vagus.» Obersteiner's Arbeiten, 1906 (citado según Kohnstamm u. Quensel]). van LoxDex: «Untersuchungen betreffend den zentralen Verlauf des Nervus Trigeminus nach intracranialer Durschneidung seines Stammes.» Petrus Camper Deel TV. af. 3 (citado según Willens). 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Y en efecto, como verá el lector en el pre- sente trabajo, el estudio de la reducción en los elementos masculinos si- gue un proceso conforme en un todo con el descrito en los elementos reproductores femeninos, salvo, claro está, las pequeñas diferencias im- puestas por el gran crecimiento propio del ovocito; crecimiento que ape- nas se deja sentir en el espermatocito. Los ejemplares estudiados proceden en su mayoría de Lovaina (Bél. gica), en donde los fijamos en 1911 en el líquido de Carnoy, durante nuestra estancia en el laboratorio que lleva el nombre de dicho distin- guidísimo citólogo. Otros ejemplares proceden de Madrid, y los reco- gimos en algunas regatas de Puerta de Hierro y de la Real Casa de Campo, y fueron fijados en los líquidos de Bouin, Zenker y Flemming débil. La coloración más generalmente empleada ha sido la hematoxilina férrica de Heidenhain, combinada con la eosina como color de contraste. También hemos usado la hematoxilina de Delafield y la safranina, Las más excelentes preparaciones las hemos obtenido con el líquido fijador de Carnoy y la coloración con la hematoxilina férrica de Heidenhain. Los cortes están todos hechos a 5 y». 38 Manuel Bordás Pocas palabras hemos de decir con respecto a los autores que nos han precedido en el estudio de este punto, pues solamente Gelei se ha ocu- pado en ello directamente, y no nos ha sido posible consultar su trabajo. Según la revista-resumen publicada por E. Browne, Gelei encuentra 14 cromosomas en el espermatogonio y siete en el primer cito. Este re- resultado disiente de los nuestros, y por eso mismo hace más sensible que no hayamos podido tener a mano sus páginas. Arnold, según el mismo E. Browne, encuentra ocho cromosomas en el espermátido. Schleip, sólo de un modo incidental, menciona ocho cromosomas en el primero y segundo cito; pero, como su excelente trabajo versa sobre Pla. gonocephala, no dice nada con respecto al modo como se lleva a término el proceso reductor. Estructura del testículo. Los órganos reproductores masculinos de Dendr. lacteum constan de glándulas, vasos deferentes y vesículas seminales. Las glándulas son pequeñas y redondeadas; están distribuídas a los lados del cuerpo (fig. 4), excepto en su extremo caudal, y colocadas in- diferentemente en la parte superior e inferior del canal digestivo, entre los ciegos del mismo, si bien abundan algo más en el plano ventral. Se- gún Lang, las glándulas testiculares derivan de una diferenciación del ca- nal digestivo, de manera que serían de origen endodérmico. lijima opina en cambio que son de origen mesodérmico, pues, según sus observacio- nes, las primitivas glándulas no tienen ningún contacto con dicho canal, Realmente, a nuestro modo de ver, el origen de estas glándulas masculi- nas parece ser el mismo que el de los ovarios, a saber: una simple dife- renciación del mesodermo que rellena la mayor parte del cuerpo del ani- mal. Mattiesen dice también a este propósito que encuentra que los tes- tículos se presentan como acumulaciones bien circunscritas y redondea- das del mesénquima general. Primeramente, la glándula se presenta como una masa sólida, cuyas células son de mayor tamaño que las restantes del mesénquima, como ya advirtieron Lang e lijima. El desarrollo comienza a manifestarse a partir del centro, y de ahí se propaga a la periferia, como sucede en los ovarios. El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 39 De esto resulta que los estados de maduración más avanzados se encuen- tran siempre hacia el centro de la glándula. Por fin, cuando los espermá- tidos se desprenden y adquieren movimiento autónomo, queda en el cen- tro una cavidad (fig. 5), cuyas paredes están formadas por una capa de células que se encuentran en los estados de maduración más retrasados. Cuando todas las células han llegado al término de su desarrollo, des- aparece la glándula testicular, sin que quede de ella el menor rastro, pues a medida que va men- guando su tamaño es ocupado el espacio que deja por el tejido del mesénquima circundante. El límite exterior de la glándula está deter- minado por el tejido que la rodea, el cual da lugar a la formación de una efímera membrana. lijima, 19% 9 J: , l tomándolo de Lang, advierte que las glándulas testiculares, al principio de su formación, están y z «a situadas en una laguna del mesénquima. Después añade que a lo más las células madres se encuen- tran rodeadas de una tunica propria, que eviden- temente corresponde a la fina formación fibrilar descrita por Kennel (18709) y a la membrana en- volvente de Moseley (1874). También Minot (1877) sostiene la existencia de una cápsula que rodea las Fig. 4. — Dendrocolum z É E lacteum Oerst.: Ova., elándulas; pero, como advierte lijima, todas estas ovario; Od., oviducto. A lo largo de este oviduc- to se han dibujado las ma conjuntivo que rodea la glándula. Sabussow glándulas testiculares. A lo largo del otro, las lándulas lecíticas en formaciones no son más que el mismo mesénqui- en Pla. wytegrensis, y Stoppenbrink en Pla. go- y nocephala admiten asimismo la existencia de una negro. fina membrana, y en cambio Sehleip hace cons- tar que en la P/a. gonocephala los límites del testículo con el mesén- quima están simplemente determinados por un conjunto de células, cuyo protoplasma presenta la misma estructura y toma la misma coloración que las células testiculares; de tal manera que en el límite del folículo existen unas células, acerca de las cuales es dudoso determinar si perte- necen al mesénquima o al testículo. Según el parecer de Sabussow, Stoppenbrink y Sedgwick, de cada glándula testicular sale un fino canalillo por el que pasan los esperma- tozoos a las vesículas seminales. Estos canales ha sido diversamente desig- 40 Manuel Bordás nados por estos autores: Sabussow los llama vasos deferentes y Stop- penbrink canales eferentes. Sedgwick dice además que es muy posible que no existan tales canales, ni vasos, sino que los espermatozoos se abren paso Fig. B.—Corte de una glándula testicular. La periferia está formada por una capa de espermatocitos en diversos estados de desarrollo de la profase. La cavidad cen- tral está ocupada por espermatocitos y espermatozoos en las últimas fases de desarrollo. < 630. a través del mesénquima hasta llegar a las vesículas seminales. Por de pronto estos mismos autores ya advierten que este canalillo únicamente es visible cuando se encuentra lleno y dilatado por los espermatozoos. Nosotros nos hemos logrado ver tales canales. Las vesículas seminales, llamadas por algunos autores vasos deferen- tes, son dos y están colocadas a los lados del cuerpo; pero no recorren Fig. C.—Corte transversal de una vesícula seminal. La cavidad está ocupada por multitud de espermatozoos maduros filiformes. < 200. toda la longitud ocupada por las glándulas testiculares, sino que sólo se extienden desde la región media del cuerpo hasta que se abren en la cavidad del pene. Tienen la forma de ciegos ensanchados por el fondo, El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 41 que paulatinamente van reduciendo su diámetro a medida que avanzan hacia la parte posterior del cuerpo, y convergen en la línea media ven- tral. Sus paredes están constituídas por una capa de células aplanadas, desprovistas de cirros vibrátiles (fig. C). No existe musculatura. La entrada de los espermatozoos maduros en estas vesículas es dis- tinta, según se trate de los formados en las glándulas próximas a estas mismas vesículas o en las apartadas. Cuando las glándulas están próxi- mas, la entrada tiene lugar por aberturas laterales que se forman momen- táneamente en las paredes de las vesículas. Éstas, en la época de la ma- durez, se encuentran repletas de espermatozoos, que tienen la forma de largos filamentos de 0,2 mm., sin que sea posible distinguir en ellos una Fig. D.—Corte transversal de un ovi-- Fig. Z.—El mismo oviducto de la figu- ducto (0vd.) en contacto con una masa ra D, cortado algo más inferiormente. de espermatozoos. La cavidad del ovi--. Los espermatozoos se han abierto paso ducto ya está en parte ocupada por através de la pared del oviducto y pe- otros espermatozoos. >< 230. netran en su interior. < 230. cabeza propiamente dicha. Los espermatozoos formados en las glándulas que están apartadas de las vesículas seminales son expulsados al exterior del testículo, según lijima, juntamente con las células lecíticas, con las cuales vienen a constituir como una masa. Las células lecíticas van a parar al oviducto para reunirse con los óvulos y formar la freza. De aquí que los oviductos se encuentren llenos de espermatozoos, como dijimos en otro trabajo al exponer nuestras observaciones sobre la estructura del ovario. Por nuestra parte hemos encontrado otro camino para la entrada de los espermatozoos en el oviducto. Recuérdese que las glándulas testicula- res están todas colocadas a lo largo de dicho canal. Pues bien: los esper- matozoos formados en las que están apartadas de las vesículas seminales y del oviducto, van abriéndose paso (fig. /)) por entre el mesénquima hasta ponerse en contacto inmediato con las paredes del oviducto. Las células de esta pared se apartan (o tal vez se destruyen) (fig. £), y el ovi- 42 Manuel Bordás ducto presenta así una abertura longitudinal en comunicación con la ca- vidad del mesénquima ocupada por los espermatozoos. Así se explica su gran abundancia en el interior de los oviductos, pues son muy numero- sas las glándulas que deben enviar sus productos por este procedi- miento. Período gonial. Con respecto al período gonial, hemos de repetir aquí las mismas ob- servaciones que expusimos al describir la profase de reducción en la ovo- génesis, o sea, que a causa sin duda del poco tiempo que dura el período gonial, es casi imposible encontrar células en ese estado preparatorio. Schleip, en la espermatogénesis de Pla. gonocephala, y todos los autores que han estudiado las cinesis de reducción en los Planáridos hacen notar lo mismo. Schleip advierte que de las células del mesénquima que for- man el syncitium de células testiculares, unas pasan directamente a citos sin atravesar el período gonial, mientras que otras entran en este perío- do. A esto podemos añadir que la escasez de células en el período go- nial, anotada por todos los autores, da motivo para sospechar que la mayoría de las células del syxcitium pasan directamente a citarias, y sólo por excepción algunos de esos elementos entran en el período gonial. Unicamente hemos podido encontrar una división que consideramos como gonial. Es la representada en la figura 1.* En esta anafase lcs cromo- somas son evidentemente de longitudes diversas; pero no podemos con- cretar si se corresponden por pares los de un grupo con los del otro, como ha sido observado en otros muchos casos. La diversa longitud que presentan estos cromosomas y el encontrarse mezclados indiferentemente los más largos con los que no lo son tanto, son pruebas de que dentro de cada grupo polar no existe ningún aparejamiento entre los mismos, como tendría que suceder según la teoría sostenida por Dehorne acerca de la división celular. En uno de los polos se distinguen claramente dos centrosomas en contacto, o muy próximos, a la membrana celular, y en el otro polo nay otro centrosoma, colocado algo al interior en el seno del proto- plasma, El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 43 Período meiótico o de reducción. En la exposición de los diversos estados por los que pasan las células durante el período meiótico o de reducción seguiremos el mismo mé- todo que hemos adoptado en otras publicaciones nuestras sobre el mis- mo tema. Toda la dificultad del problema reductor queda limitada a la inter- pretación de la profase, durante la cual tiene lugar la preparación de los cromosomas gemin: o de doble valor, que se colocan en la placa ecuato- rial durante la metafase I. La metafase y anafase siguientes no hacen más que ordenar y repartir los cromosomas que han sido preparados por el largo proceso de la profase. Y esta ordenación y reparto se hacen rápida- mente. En efecto, la mayor parte de células citarias, en un corte cual- quiera de testículo, se encuentran en período profásico, mientras que son muy escasas las que están en metafase o anafase. Lo cual prueba que es- tos dos últimos tiempos de la división celular deben de verificarse súbita- mente, tan pronto como los cromosomas están en disposición de sepa- rarse en sus dos partes componentes. De aquí que la mayor parte de nuestras observaciones se dirija principalmente a dilucidar el proceso pro- fásico de los elementos cromatínicos. En la profase de reducción hay siempre un estado durante el cual los cromosomas se presentan con gran claridad y, en la mayoría de los ca- sos, también con independencia evidente. Este estado es el conocido con el nombre de paguinema, que, como indica la misma palabra, se caracte- riza por el grosor de los cromosomas; grosor que casi siempre puede es- timarse como el doble del que dichos elementos presentan en estados in- mediatamente anteriores. Al mismo tiempo, en este estado tiene lugar un fenómeno de extraordinaria importancia biológica. El número de filamen- tos, que podemos llamar cromosomas (aunque sin prejuzgar la cuestión sobre el significado de estos cordones gruesos), es igual al que más tarde encontraremos en la metafase l de reducción. Y como en esta metafase está ya evidentemente reducido el número de cromosomas, es claro que también en el paquinema estamos en presencia del número reducido, si bien la reducción no se llevará a término efectivo hasta la primera o se- gunda anafase, según los casos, siendo, por consiguiente, el paquinema un estado pseudorreduccional. 44 Manuel Bordás ¿Cómo ha tenido lugar este engrosamiento y reducción en número de los elementos cromatínicos? Según algunos autores, esto tiene lugar sim- plemente porque los filamentos, que se ven al principio de la profase, han acortado su longitud, y, no aumentando sensiblemente de volumen, ha tenido que aumentar necesariamente su grosor para conservar la misma cantidad de materia cromatínica. Pero, si esto es cierto, y teniendo ade- más en cuenta lo que acabamos de decir respecto al número de cordones, que ya aparece reducido a mitad en el paquinema, sería preciso que tam- bién en estados anteriores al engrosamiento se encontrase en las células el número reducido de cromosomas. ¿Cuándo, pues, se ha verificado la reducción desde el número normal y diploide al reducido y haploide? En la opinión que hemos apuntado, esto habrá tenido lugar durante la últi- ma telofase gonial, que ha precedido al paso o transformación de las cé- lulas goniales en citarias. En este caso, el estado que exigiría más detalla- da observación sería el de la última telofase gonial, por ser el que ence- rraría el secreto del proceso reductor. Otros autores son partidarios de que en los estados anteriores al pa- quinema los filamentos cromatínicos se encuentran en el mismo número que en las células somáticas ordinarias, siendo esos filamentos los mismos cromosomas goniales, que han conservado su individualidad a través de la última telofase precedente. Estos filamentos se conjugan de dos en dos, y así conjugados se presentan en el paquinema, corstituyendo los gruesos cordones característicos de este estado. También en esta in- terpretación es de gran importancia el estudio detallado del tránsito desde la última telofase gonial a los primeros estados de la profase ci- taria subsiguiente, para poder concretar con certeza si los filamentos cromatínicos, que aparecen, son individualmente los mismos que se hicieron invisibles al rehacerse los dos núcleos-hijos de la precedente división. Desgraciadamente, en el caso de Dendrocalum lacteum, ni en la ovo- génesis (como hemos hecho notar en otro trabajo), ni en la espermato- génesis nos ha sido posible a nosotros, ni a ningún otro autor, el investigar con el debido detalle ese estado importantísimo del problema reductor en ningún Planárido. Las células del período gonial son escasísimas, y hasta sospechamos que estas células no se distinguen de las restantes del mesénquima, sino que esas mismas células del mesénquima general del cuerpo entran en la categoría de células citarias sin pasar por un verda- El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 45 dero período gonial. Sólo excepcionalmente alguna que otra se presenta en estado de división, como el representado en la figura 1.* Así, pues, nos vemos precisados a limitar nuestras investigaciones al período meiótico o de reducción. Tomando, pues, el estado del paquine- ma como el culminante de todas las transformaciones que experimentan las células citarias, dividiremos el proceso reductor en las siguientes fases y estados: | Salida del reposo citario. Estados prepaquiténicos.. ¿ Leptonema. Zigonema. Sindesis y sinapsis. Paquinema. Estrepsinema. Estados postpaquiténicos. / Diacinesis. Segunda contracción. Metafase.—Colocación y forma de los cromosomas. Anafase.—Separación de las dos mitades de cada cromosoma. Profase.. / Estados paquiténicos..... ) Acerca del significado de las palabras sindesis y sinapsis remitimos al lector a lo que dejamos dicho en el estudio de la ovogénesis de este mismo animal. Unicamente diremos que por ahora nos atenemos a la sig- nificación etimológica de los vocablos, reservando el nombre de s2mapsis, no para designar la conjugación misma de los cromosomas, como hacen algunos autores, sino el apelotonamiento y desplazamiento lateral que ofrece en algunos casos la masa cromatínica hacia un lado del núcleo, y que se observa en estados próximos, anteriores o posteriores, al paqui- nema. En nuestro examen de la espermatogénesis no hemos encontrado la sinapsis, que es, en cambio, tan manifiesta en la ovogénesis. La importancia de este estudio es cada día mayor, a causa de la ten- dencia que hay en atribuir a los cromosomas el oficio de portadores de los caracteres mendelianos en el problema de la herencia. Tendencia que, como dice Caullery, ha tiranizado durante los últimos veinte años los áni- mos de los biólogos. Por nuestra parte, queremos advertir con el mismo autor que no es lógico circunscribir exclusivamente en estos elementos nu- cleares todo el complicado problema de la herencia; pues es muy posible que otros elementos celulares, tal vez hasta ahora no sospechados, y re- fractarios por de pronto a los procedimientos actuales de la técnica, sean también los que cooperen en gran parte a la transmisión de dichos carac- teres. Por de pronto muchos autores adjudican este papel de un modo principalísimo a las mitocondrias, si bien su modo de portarse en la di- visión celular y su repartición en las células-hijas hablan, en opinión de 46 Manuel Bordás Hogben, en contra de semejante interpretación. Por eso la atención que durante unos años se había orientado hacia el estudio de esos elementos, tan delicadamente descritos por Meves y Benda, ha vuelto a polarizarse hacia los cromosomas, cuyo estudio no decae en importancia. Estados prepaquiténicos. Salida del reposo citario.—El reposo citario está en íntima conexión con la última telofase gonial, pues este reposo no es otra cosa más que el núcleo-hijo de la división anterior, que se encuentra en un estado en el que la cromatina se hace invisible en el estroma nuclear. No habién- donos sido posible observar ninguna telofase gonial, es evidente que tam- poco hemos ¡podido sorprender ningún núcleo en reposo absoluto. En todos los núcleos de las células que forman la glándula testicular de Dendr. lacteum la cromatina está siempre en un estado más o menos vi- sible, que hace que no podamos aceptar ningún núcleo como en un esta- do de reposo total. La salida del reposo tiene lugar bajo dos tipos diferentes. En unos nú- cleos, la cromatina comienza a presentarse en forma de trocitos dispersos por la cavidad nuclear (fig. 2.*%), y que a veces están reunidos, al menos aparentemente, por pares, con pequeñas anastomosis que relacionan los dos que forman el mismo par. Estas anastomosis aumentan sensiblemente (figura 3.%, a y b) y producen la impresión de que se trata de una banda o cinta de estructura que podríamos llamar escaleriforme. Sin embargo, una observación atenta y cuidadosa de algunas bandas, en las que se ha concretado y definido con más claridad la cromatina, nos enseña que estas trabéculas son tan sólo aparentes, y que lo que en realidad se veri- fica es que esa banda tiene la forma de cinta que presenta vueltas en es- piral, y la cromatina se precipita con más abundancia en los bordes de la misma. Este fenómeno ha sido descrito por muchos autores, y sobre todo por Della Valle, que lo ha aprovechado para aclarar determinadas formas y fenómenos que se observan a veces en los cromosomas. La cinta, como hemos indicado, parece constituída por dos filamentos que corren más o menos paralelamente uno al otro, y que se entrecruzan formando espira- les. Cuando sus bordes se presentan de canto, lo cual tiene lugar al veri- ficarse el cruce, se presentan en proyección como trabéculas que van de El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 47 un lado al otro, y comunican al conjunto ese aspecto escaleriforme. Algo de lo que decimos se deja adivinar en el núcleo de la figura 3.*, bh; pero más claramente se comprenderá nuestra idea en la adjunta figura /, que representa tres cromosomas de la profase de una división ordinaria del epitelio peritoneal de Salamandra maculosa, que, por ser de un tamaño considerable, permiten un análisis más detallado de su estructura, como lo ha hecho Della Valle. Si bien hemos de advertir que los cromosomas de nuestras figuras 2.* y 3.* no son cromosomas definitivos, o como si Fig. F.—Cromosomas del endotelio peritoneal de la larva de Salamandra maculo- sa arrollados helicoidalmente al principio de la profase (Della Valle). El cromoso- ma superior presenta cuatro torsiones dextrorsas; el de la izquierda catorce, tam- bién dextrorsas; y el de la derecha, tres dextrorsas y seis sinistrorsas. dijéramos adultos, sino la primera aparición visible de los mismos en el seno del núcleoplasma. Una cuestión importantísima va involucrada en la aparición de los cromosomas en la profase. Estos elementos cromatínicos, que comienzan a hacerse visibles, ¿se forman realmente ex 20vo del material cromático, o bien no hacen más que revelarse ante los reactivos, pero existiendo en realidad en una especie de estado latente? Es decir, las células-hijas de la última división gonial (y lo mismo puede preguntarse de cualquiera mi- tosis), ¿heredan de la célula-madre simplemente una cantidad determinada de material cromático disuelto en el jugo nuclear, o bien heredan un nú- mero determinado y fijo de cromosomas-individuos, que quedaron en es- tado latente, pero no destruídos, durante la telofase y reposo citario sub- siguientes? Y concretando más la pregunta, diremos: los cromosomas que aquí aparecen en esa forma de cintas, ¿se constituyen ex novo actualmente, o son los mismos cromosomas de la última división gonial? Este es pre- cisamente el punto capital de la teoría de la persistencia e individualidad 48 Manuel Bordás de los cromosomas, defendida por Weismann, Wilson y Boveri, y admi- tida por gran número de citólogos. Para poder aprontar algún dato en favor o en contra de esta teoría, no nos ofrece la espermatogénesis de Dendr. lacteum ninguna proporción en este primer estado de la profase citaria, pues, para que el dato fuera objetivamente valedero, sería preciso haber estudiado la telofase prece- dente, que, como dejamos indicado, no ha podido ser observada por nin- gún autor. Otra manera de presentarse la cromatina en el estado de la salida del reposo consiste en una infinidad de granos sumamente diminutos (fig. 4.?), dispersos por todo el núcleo. Esta disposición de los granitos no es, sin embargo, arbitraria, no es una informe congerie de granos lo que se ofre- ce a la observación, sino que están formando líneas más o menos deter- minadas, como si estos granitos aparecieran sobre un filamento invisible, a modo de cuentas de un rosario engarzadas en un hilo de vidrio. A pe- sar de haber empleado varios reactivos propios para hacer resaltar la es- tructura del estroma nuclear, no hemos podido distinguir ningún filamen- to de linina que mantenga ordenados esos granitos. Pero el hecho de que así se presenten y se mantengan, da sobrado fundamento para sospechar la existencia de ese andamio sobre el que se ordenan los primitivos gra- nos de cromatina. Esta suposición queda ampliamente confirmada por los estados siguientes que vamos a describir. En los núcleos de la salida del reposo citario se distinguen uno o dos nucléolos (figs. 2.* y 3.%) que están aislados de las bandas cromatínicas, pues aunque en alguna de dichas figuras (fig. 3.*, b) parece que algún nu- cléolo se encuentra depositado encima de ellas, esto es efecto de la pro- yección con que se presenta. El protoplasma de estas células es granujiento y uniforme, no ofre- ciendo ninguna particularidad digna de mención. j La membrana nuclear unas veces se destaca bien visible (figs. 2.* y 3.*), mientras que otras no es posible distinguirla (fig. 4.*). Las dimensiones de estas células son: Figura 2.*%: diámetro mayor de la célula, 12,5 y; íd. dei núcleo, 9,o y. Figura 3.?%: diámetro mayor de la célula a, 11,0 y; íd. del núcleo, 6,5 y. Figura 4.*: diámetro mayor de la célula, 11,0 y; íd. del núcleo, 6,3 y.. Leptonema.—Los granitos de cromatina aumentan en número al mis- mo tiempo que se hace visible el hilo que los mantiene unidos, con lo 4 El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 49 cual se origina una serie de filamentos, que cruzan la cavidad nuclear en todas las direcciones posibles, constituyendo el llamado o0v1/lo nuclear (figura 5.*, a y 6). Se distinguen perfectamente algunos filamentos, cuyos extremos están libres en el límite del ovillo; pero no es posible discernir si en el interior del pelotón filamentoso se encuentran también algunas extremidades libres. De aquí que no se pueda determinar si el número de esos extremos libres corresponde al de filamentos cromatínicos propios del Dendroccelum, que son 10, y, por consiguiente, no se puede deducir con certeza si se trata de un solo filamento, arrollado muchas veces sobre sí mismo, o si de muchos filamentos mutuamente entre- lazados. En el primer caso, los extremos libres que claramente se dis- tinguen podrían ser cosa accidental, o bien efecto de la acción del mi- crótomo. El tamaño de los granos y el espesor del ovillo aumentan de una ma- nera considerable, presentándose un estado de leptonema típico, en el que el ovillo está evidentemente constituído por uno o varios filamentos de aspecto perfectísimamente arrosariado y sin orientación determinada (figura 6.?). Al terminar este estado, el ovillo está repleto de filamentos, que for- man una masa tan nutrida (fig. 7.*, a), que la independencia de cada uno sólo es posible verla con relativa claridad en las inflexiones que forman en los bordes de la masa. Si en lugar de considerar todo el conjunto del ovillo detenemos la atención sobre algunos filamentos, se puede observar que en muchas oca- siones se corresponden de dos en dos, formando dos líneas más o menos paralelas (fig. 8.*), con correspondencia hasta en la posición de los granos de cromatina. Si en muchos núcleos que están en un grado de desarrollo próximo al representado en la figura 7.*, a, no es posible distinguir este incipiente paralelismo, eso es debido a la abundancia y espesor del ovillo. El nucléolo es muy pequeño en algunos casos, como en la figura 5.%, q; en otros ya se destaca bien visible, como en la figura 5.*, 6. Siempre es redondeado y uniforme; y a causa de la abundancia y del apelotonamien- to en que se encuentran los filamentos cromatínicos, es imposible en mu- chos casos determinar con certeza si está en contacto con los mismos, o bien si ocupa una región desprovista de ellos, como sucede en otros Casos. Homenaje a Cajal.—T. IT. 4 Manuel Bordás un o En el protoplasma se ve alguno que otro grano grueso distinto del fondo general. En la figura 7.*, a, encontramos por primera vez el centrosoma evi- dentemente dividido en dos centrosomas-hijos, en contacto o muy próxi- mos a la membrana nuclear, y contenidos en el interior de una vesícula alargada. La forma alargada de esta vesícula es una prueba de la división que se ha realizado en el centrosoma primitivo. También en la figura 6.* se distinguen dos pequeños granitos en el seno del protoplasma y apar- tados de la membrana nuclear; pero como no se encuentran rodeados de ninguna vesícula, no nos atrevemos a tomarlos como centrosomas, aunque tampoco negamos la posibilidad de que lo sean. Durante la formación de los elementos masculinos es muy escaso el crecimiento que experimenta la célula en su conjunto, sobre todo si lo comparamos con el extraordinario que presenta el elemento femenino. Sin embargo, iremos dando sucesivamente las dimensiones de las diver- sas células, pues esas diferencias de tamaño, aunque pequeñas, pueden proporcionarnos un medio con que fijar los términos de la serie en el desarrollo espermatocitario: Figura 5.*, 6: diámetro mayor de la célula, 12,5 y; íd. del núcleo, 8,0 y. Figura 6.*: diámetro mayor de la célula, 16,4 y; íd. del núcleo, 9,8 y. Figura 7.*, a: diámetro mayor de la célula, 12,4 y; íd. del núcleo, 9,8 y. Zigonema.—La colocación algún tanto paralela de los filamentos que hemos visto en los núcleos precedentes llega a su máximum en los que pertenecen al z2gonema. Las figuras 9.*, 7.*, b, y 10 son ejemplos de este estado, de cuya existencia no es posible dudar, dada la abundancia con que se le observa y, sobre todo, dados los núcleos de la sindesis que en- contraremos inmediatamente. El paso de los leptonemas puros (figs. 6% y 7.*, a) alos núcleos sindéticos (figs. 11, 12 y 13) se explica satisfac- toriamente por la presencia de los núcleos zigoténicos (figs. 9.*, 7.*, b, y 10), El filamento o filamentos que constituyen el ovillo nuclear (ya hemos dicho que en el leptonema es imposible determinar con certeza la conti- nuidad o segmentación del ovillo) se orientan hacia un polo del núcleo, aproximándose a la membrana como atraídos hacia ella. Al orientarse quedan claramente convergentes o paralelos, constituyendo el núcleo tí- pico designado por Grégoire y los dos Schreiner con el nombre de z1go0- nema o núcleos zigoténicos. El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 51 Podemos distinguir dos formas de estos nácleos, correlativas a las dos formas que hemos encontrado en la salida del reposo citario. Los núcleos de la figura 9.* se corresponden con los de las figuras 2.* y 3.*, a, 6. Am- bos proceden de un ejemplar pequeño de Dendrocalum 1. Los filamentos apareados no sólo se orientan hacia un lado del núcleo, sino que se pre- sentan algo convergentes, mientras que por la parte opuesta se distien- den por el resto de la cavidad, siguiendo inflexiones angulosas y muy variadas. En la región de convergencia no es posible distinguir ningún ” extremo libre. La otra forma de núcleos zigoténicos (fig. 7.*, hb) se corres- ponde con los de las figuras 52,06,6.* y 7.2, a. Los filamentos arrosariados están en su mayor parte en la misma dirección, orientados hacia el lado en el que se encuentra también el nucléolo. Tampoco aquí es posible determinar si estamos en presencia de un sólo filamento sumamente largo y doblado en espirales paralelas y orientadas, como quiere Stieve para el caso del Proteus anguimus, o bien en presencia de muchos fila- mentos doblados en U, cuyos lados se ponen próximos y paralelos, en tanto que la parte media queda irregularmente dispersa por el resto de la cavidad nuclear. 1 Los Planáridos presentan variaciones enormes de tamaño dentro de una misma especie y dentro de un mismo individuo, dependientes de la abundancia o escasez de nutrición a que están sometidos. Stoppenbrink ha hecho numerosas experiencias relativas a este punto, y ha comprobado que las variaciones de ta- maño en un mismo individuo de P/a. gonocephala oscilan entre 25 mm. y 1 mm,; de manera que los animales privados de alimento y sin perder su vitalidad se hacían poco menos que invisibles, nutriéndose a expensas de su mismo organismo, que reponen-con la misma facilidad con que lo consumen. Esta gran facilidad de regeneración ha sido objeto de curiosas experiencias por parte de Schultz y Monti principalmente. Este último autor ha hecho sus experiencias aplicándolas de un modo particular al estudio de la regeneración de los ovarios a expensas del me- sénquima general del cuerpo. De esta materia hemos tratado extensamente en nuestro trabajo sobre la ovogénesis. Estas experiencias no son del todo aplica- bles al estudio de la regeneración de las glándulas testiculares, porque, a diferen- cia de los ovarios, que están localizados en la región anterior del cuerpo, los tes- tículos se encuentran diseminados a lo largo de casi todo el animal, siendo por consiguiente imposible seccionar una región importante del mismo sin que al mismo tiempo se comprendan algunas glándulas testiculares. Sin embargo, Schultz afirma que en una región seccionada los testículos no se regeneran a expensas de los que anteriormente existían, sino que se forman del mesodermo, compuesto de células parenquimatosas y fibras musculares. 52 Manuel Bordás A este núcleo sigue inmediatamente en esta serie el de la figura 10. Este es muy notable, porque se observan en el mismo dos hechos muy importantes para la cuestión de la reducción numérica de los cromoso- mas. El primero de estos hechos es que los filamentos muestran sus ex- tremos libres, apoyados o muy próximos a la membrana nuclear. Por lo tanto, la discontinuidad del ovillo es evidente: no se trata ya de un solo filamento, sino de muchos orientados en el mismo sentido, y cuyo nú- mero, aunque no nos es dado determinar por ahora, podremos deducirlo con seguridad de la observación de los estados venideros. El otro hecho sobre el que llamamos la atención del lector es el cl tivo al entrecruzamiento que presentan algunos de los filamentos. No sólo están colocados paralelamente, sino que se enlazan unos con otros con tendencia a reunirse formando de cada par un solo bucle. Dos por lo menos de estos entrecruzamientos son indudables en la figura que pre- sentamos (fig. 10). No creemos que ese aspecto pueda interpretarse como el que ofrece una cinta plana arrollada en espirales y cuyos bordes estén más acentuados que la porción media, como en el caso descrito por Della Valle en Salamandra. Si esto fuera así, es decir, si este aspecto espirala- do no fuese producido por dos filamentos mutuamente arrollados, sino por un soló cordón ancho con vueltas espirales, en primer lugar no de- beríamos encontrar los filamentos del leptonema (figs. 6.* y 7.*, a), evi- dentemente sencillos e independientes. Su aspecto y presentación tendría que ser parecida a la que hemos visto en los núcleos de la salida del reposo. En segundo lugar, tampoco deberíamos encontrar las grandes separaciones que habría que admitir entre los dos bordes de una misma banda, para explicar las distancias que existen entre las dos porciones medias de los filamentos en los núcleos zigoténicos de las figuras 9.* y 7%, b, sino que los bordes se tendrían que mantener siempre más O me- nos paralelos uno al otro en todo su trayecto. Por estas razones, y principalmente por el parecido que estos núcleos tienen con los observados por diversos autores en otras profases, creemos que la más adecuada interpretación de estas formaciones es que los fila- mentos del leptonema se asocian de dos en dos, arrollándose el uno sobre el otro, y constituyendo el estado conocido con el nombre de zg0nema. Núcleos muy parecidos a los descritos han sido observados por Schrei- ner (1908) en Zomopteris, por Maréchal (1907) en Scy/lhum y por nos- otros (1914) en Sagitta. El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 53 Estados paquiténicos. Sindesis.—Los núcleos pertenecientes a la sindesis marcan un paso más allá en el modo como tiene lugar la reducción de los cromosomas. Si los filamentos de los núcleos de los estados anteriores son en realidad independientes, como parecen demostrarlo las figuras 6.*, 7.2, 0, y o.* y las que vamos a examinar ahora, es necesaria la conjugación o sindesis de los mismos para que su número pase del normal al reducido. Los auto- res que, como Wassermann y Stieve, admiten la existencia de un solo filamento sumamente largo, en los animales que han estudiado, como constitutivo del ovillo leptoténico, explican la aparición de los filamentos sueltos e independientes por la fragmentación del único primitivo en un número de filamentos mitad del que precedentemente tenía la célula. Otros autores, como Della Valle y Tellyesnitzky, que son partidarios de la desaparición de los cromosomas por su disolución en el plasma durante la última telofase gonial, afirman que los cromosomas reaparecen en el seno del núcleo en número reducido, sin preocuparse del modo como esto se verifica. Comparan los cromosomas a los cristaloides, y dicen simplemente que, así como de ordinario se constituyen 2 n cromosomas, en cambio, al llegar el momento de la reducción, la substancia cromatíni- ca cristaliza en mn cromosomas solamente. Interpretación que está en pugna con los hechos, pues no hay ninguna substancia que presente se- mejante fenómeno, a saber: que primeramente forme de su disolución un número 2 n de cristales, y al redisolverla y volverla a cristalizar forme precisamente n cristales. Finalmente, los partidarios de la persistencia e individualidad de los cromosomas, y también todos los autores que reconocen en los primeros estados del núcleo citario un número de cromosomas igual al que presen- tan normalmente las células goniales y somáticas, explican la aparición del número reducido por la asociación de cada dos de filamentos en uno solo. Esta asociación recibe el nombre de sindesis. En unos casos, la sinde- sis tiene lugar asociándose los dos filamentos por sus extremos; que es lo que se conoce con el nombre de metasindesis o sindesis end to end; en otros tiene lugar paralelamente, y se llama parasindesis o sindesis side by side. Este último modo es el que encontramos en la espermatogénesis de Dend». lacteum, como lo describimos también en la ovogénesis del mismo animal. Manuel Bordás ua + Los núcleos sindéticos representados en las figuras 11, 12 y 13 per- miten seguir el proceso de formación. Los dos filamentos que en el zi- gonema (fig. 10) estaban simplemente aproximados o que comenzaban a presentar algunas mutuas torsiones, quedan por fin tan enlazados y retor- cidos, que llegan a constituir verdaderos cordones, en los cuales se reco- noce claramente el mutuo arrollamiento que han experimentado. En la figura 11 se ven dos o tres asas, que han sido observadas con el mayor cuidado y con los mejores medios ópticos de que disponemos, y copiadas con cuanta exactitud y escrupulosidad hemos podido. El mutuo entrelaza- miento es evidente: una de ellas, la del centro hacia la parte superior, presenta una porción con las espiras algo apretadas, y otra porción en la que están todavía muy laxas. Las dos de la derecha están casi ya termi- nadas, lo mismo que la de la izquierda de la figura 12. En la figura 13 puede apreciarse un fenómeno que hemos observado repetidas veces, tan- to en este como en otros casos, y que también ha sido descrito por mu- chos autores. El asa más larga y mejor conservada, que es la que se en- cuentra a la derecha, próxima a la membrana nuclear, tiene sus extremos bastante bien entrelazados, mientras que su porción media está todavía con los dos filamentos muy apartados uno de otro. Es decir, que ocurre aquí lo que ha sido observado tantas veces en este estado, a saber: que la sindesis comienza por los extremos de los filamentos y va corrién- dose paulatinamente hacia el centro. Esto hicimos notar también en la ovogénesis de este mismo animal y lo han descrito asimismo Schrei- ner en Zomopteris y Salamandra, y Snook y Long en Aneides lu- gubris. También en este estado conceptuamos improbable que puedan inter- pretarse estas figuras como producidas por una sola cinta con torsiones en espiral, cuyos bordes simularan los dos filamentos de que hablamos, a causa de estar más acentuados. Para admitir esta explicación, sería preci- so suponer además que dicha cinta se hiende a lo largo por el centro, distanciándose sus dos mitades a fin de imitar de esta manera las anchas aberturas que se observan. Además, en estos núcleos existen todavía otros filamentos en los cuales aún no ha tenido lugar la sindesis, o por lo me- nos no se presenta tan avanzada como en las asas que acabamos de des- cribir. La presencia de estos filamentos sencillos es una nueva prueba en contra de la. existencia de cintas, y en cambio lo es en favor de la aso- ciación side by side de los cromosomas del leptonema. El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. un un Unos núcleos sindéticos se presentan con las asas orientadas hacia un mismo lado de la membrana nuclear con los extremos convergentes y apoyados sobre una masa algo compacta y alargada (figs. 11 y 12), que, a su vez, está en contacto con dicha membrana. Al mismo tiempo, en estos núcleos no se encuentra el nucléolo de forma esférica que hemos visto en esta- dos anteriores (figs. 5, b, y 7, b). Comparando estos núcleos con sus similares en la ovogénesis (figs. (G y H, a), veremos que allí hemos encontrado núcleos en la masa cromatínica, claramente filamentosa, se des- Fig. G.—Sinapsis con el nucléolo estado de sindesis próximos a la sinapsis, en los que aplastado en la ovo- génesis de Dendr. lacteum. plaza hacia un lado de la membrana nuclear. En este lado se encuentra el nucléolo que, a causa del aplastamiento que expe- rimenta, toma una forma elipsoidal alargada. Este fenómeno, obser- Fig. 4Z.—a, sindesis: dos fila- mentos arrollados evidente- mente en espiral uno sobre otro; nucléolo aplastado. Ovo- génesis de Dendr. lacteum. vado en la ovogénesis, pudiera muy bien servir de explicación a la presencia de esta masa alargada contra la cual se apo- yan los extremos de los filamentos en estos núcleos de la espermatogénesis (figs. 11 y 12), ya que en ellos no hemos podido en- contrar el nucléolo redondeado y suelto que se distingue en estados anteriores. Estos nú- cleos se encuentran también relacionados, por la forma y posición general de las asas, * con los zigoténicos de la figura 9.* Otros núcleos sindéticos, sea porque se correspondan más directamente con los zi- goténicos de la figura 7, hb, sea porque repre- sentan una evolución más avanzada hacia el estado siguiente, tienen sus ramas orientadas también hacia un lado, pero sin el carácter de convergencia de los precedentes. Estos núcleos (fig. 13) tienen un gran parecido con los similares descritos por Schleip en la es- permatogénesis de Pla. gonocephala, acerca de los cuales dice este escri- tor: «Los filamentos gruesos no derivan de los filamentos delgados por un gradual engrosamiento de los mismos, sino que los cordones gruesos 6 Manuel Bordás un del paquinema proceden de la asociación de cada dos asas delgadas... Por de pronto no existen núcleos cuyos filamentos cromatínicos tengan un grosor intermedio entre los delgados y los gruesos, sino que los núcleos siempre pertenecen a uno u otro tipo. Incluso se encuentran núcleos en los que hay a la vez filamentos delgados no hendidos y gruesos con hen- didura, y frecuentemente en tales núcleos hay dos filamentos delgados paralelos o que se reúnen en un solo cordón grueso hendido a lo largo.» En este núcleo (fig. 13) se observan dos nucléolos esféricos y coloca- dos precisamente en la región hacia la cual están orientadas las asas. Como no hemos podido comprobar si derivan de la masa cromatínica alar- gada de los núcleos de las figuras 11 y 12, no podemos decir nada en concreto con respecto a su génesis. Schleip en Pla. gonocephala encuentra también en este estado dos nucléolos muy diminutos, que derivan por división directa del nucléolo único primitivo. Los filamentos han perdido su carácter arrosariado, y aunque no son enteramente lisos, pues esto jamás se observa, han regularizado de un modo notable su estructura, desapareciendo completamente los granos. En el protoplasma no se observa ninguna particularidad digna de mención. En el de la figura 13 se distinguen dos puntos, que tal vez son los centrosomas que hemos visto claramente en los núcleos del leptone- ma (fig. 7, 4) y zigonema (fig. 7, 0). Las células apenas han experimentado un pequeño aumento, como lo indican las siguientes medidas: Figura 10: diámetro mayor de la célula, 12,5 p; íd. del núcleo, 8,0 y.. Figura 11: diámetro mayor de la célula, 15,5 y; íd. del núcleo, 8,8 y. Figura 12: diámetro mayor de la célula, 13,3 y; íd. del núcleo, 8,8 y. Figura 13: diámetro mayor de la célula, 13,5 Us íd. del núcleo, 8,5 y. Paquinema.—Este estado es de larga duración en la espermatogéne- sis de Dendr. lacteum, pues en cualquier corte que se examine siem- pre encontramos núcleos con los gruesos cordones característicos del mismo. El núcleo del paquinema está determinado por la presencia de grue- sas asas, que resultan, según el proceso que acabamos de describir, de la asociación paralela, o side by side, de dos filamentos delgados del lepto- nema. La correspondencia que existe entre estos núcleos y los de la sin- desis es evidente. No hay más que acentuar el entrecruzamiento en espi- ral de los dos filamentos primitivos hasta que desaparezcan los rastros de El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 57 separación, para que naturalmente nos encontremos con los paquinemas representados en las figuras 14, 15, IÓ y 17. Las asas están polarizadas hacia un lado de la membrana nuclear, encorvadas en forma de U, más o menos regular, con sus extremos libres en contacto o muy próximos a dicha membrana. Esta forma típica del paquinema en houquet, que hemos descrito en la espermatogénesis de Sagitta bipunctata (1911, 1914), es muy corriente en las cinesis de reducción, tanto de animales como de ve- getales. Otte (1907) la ha encontrado en la espermatogénesis de Locusta viridissima; Snook (1914), en Aneides lugubris; Levy (1914), en Kana es- culenta; Van Hoof (1919), en el toro; Komai (1919), en la espermatogéne- sis de Sguilla oratoria; Nachtsheim (1919), en Dinophilus apatris, etc. Las asas conservan la misma posición que los pares de filamentos que las originaron, es decir, con sus dos extremos próximos a la membrana nu- clear y la porción media encorvada mirando hacia la cavidad. En el núcleo de la figura 14 algunas asas presentan un tenue filamento en su porción arqueada que las une a la membrana nuclear: una de estas asas está ente- ra; la otra está cortada precisamente per el punto en el que se inserta el filamento. Otra porción de un asa, también cortada por la parte media (así lo parece dada la longitud del segmento conservado), presenta aún algunas fenestraciones correspondientes:a las que hemos visto en el asa de la figura 13, y que están también muy evidentes en alguna de la figura 17. En el núcleo representado en la figura 15 se han conservado intactas la mayoría de las asas gracias a las pequeñas dimensiones del mismo; pues, en general, los núcleos han quedado lesionados por la navaja del micró- tomo. Debido, sin duda, a las pequeñas dimensiones de estos dos nú- cleos, las asas no han encontrado espacio suficiente para dilatarse por la cavidad, y su aspecto recuerda el de los núcleos del zigonema de filamen- tos convergentes (figs. 9, 11 y 12); pues cuando la cavidad nuclear es mayor, las asas se separan y aíslan unas de otras (figs. 1Ó y 17), apare- ciendo bien patentes sus extremos libres. Esta es la fase conocida común- mente con el nombre de fase de las horquillas, por el parecido de los cordones con esos objetos. La colocación del núcleo de la figura 17 en la serie que estamos exa- minando es algo incierta. Por un lado, algun* de sus asas tiene gran pa- recido con las del núcleo de la figura 13, y nos obligarían a clasificar aquel núcleo como inmediatamente consecutivo a este último. Sobre todo, el asa que presenta su porción media con sus dos filamentos constituti- 58 Manuel Bordás vos, todavía bastante separados, es enteramente igual a la del núcleo de la figura 13. Mas, por otro lado, la ausencia del nucléolo o nucléolos, y el aislamiento y separación de las asas y, sobre todo, el de sus extremos, nos inducen a colocar este núcleo entre los del paquinema en bouquet, ya formado, y que más bien establece el tránsito a los núcleos de las figuras siguientes. De todas maneras es indudable que se trata de un núcleo en estado de paquinema clásico, y es además de mucha importancia, pues manifies- ta, con su estructura, que la aproximación de los dos filamentos de las asas en la sindesis (figs. 11, 12 y 13) y en el paquinema (figs. 14, 15 y 16) es momentánea y pasajera (aunque en estos últimos parezca que existe una verdadera fusión), ya que en un mismo núcleo se encuentran asas en las que parece que se ha obliterado toda separación de los mismos y otras en las que persiste la separación. Este núcleo sirve muy bien para relacio- nar e interpretar los de las figuras 13, 16, 19, y 23. Una vista polar de estos núcleos nos demuestra que las asas se dis- tribuyen por toda la cavidad nuclear, de manera que los cordones vienen a dibujar como los meridianos de la misma. Esto puede verse en la figu- ra 21, en la que las asas están en proyección polar. Aparecen nueve seg- mentos, sin duda porque de alguna han quedado dos segmentos en el corte. Si el núcleo se proyecta de frente v se enfocan los extremos de los segmentos, se ven éstos distribuídos alrededor de la membrana (fig. 18), salvo algunos que aparecen en el centro. Son IÓ puntos que correspon- den a los extremos de las ocho asas del paquinema. Aquí puede además observarse que la sección transversal de los cordones no es un círculo, sino más bien tiene tendencia hacia la forma cuadrangular, lo cual indica que las asas paquiténicas no son cilindros, sino parecidas a prismas de cuatro caras, contorneados en espiral. Esta estructura de las asas se avie- ne muy bien con el supuesto de que cada filamento constitutivo, que, como sabemos, representa un cromosoma gonial, tiene la forma de cinta aplanada o es nastriforme, como describe Della Valle en Salamandra, y que, del adosamiento de las dos cintas, resulta el prisma cuadran- gular. Un punto de suma impórtancia que puede solventarse fácilmente en este estado es el relativo al número de asas. Lo hemos comprobado en muchos núcleos completos y hemos encontrado siempre ocho asas cro- mosómicas. Los núcleos de las figuras 15, 16 y 17 presentan, por lo me- El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 59 nos, siete asas. Los completos, que contienen las ocho, son más difíciles de dibujar a causa, precisamente, de la dificultad de traducir en un dibujo fiel los múltiples entrecruzamientos y superposiciones que presentan las ocho asas incluídas en tan reducido espacio. Sin embargo, en la figura 14 pueden contarse nueve, siete de las cuales corresponden a asas enteras y las otras dos son segmentos de un asa. Para determinar el número de asas no hemos querido aplicar el pro- cedimiento de medir la longitud de los cordones, por los motivos que ex- pusimos en nuestro anterior trabajo sobre la ovogénesis. Sin embargo, para que se vea la analogía que hay entre el paquinema en la espermato- génesis y en la ovogénesis, haremos notar que el asa mayor del núcleo de la figura 16 mide 12,8 p. de longitud. Las asas del paquinema en la ovo- génesis miden 12,5 p. como término medio. La pequeña diferencia entre ambas longitudes puede muy bien depender de la dificultad en hacer las medidas con exactitud. Reaparición de los dos filamentos en el paquinema.—Estrepsinema inct- priente.—Hemos indicado que la aproximación que experimentan los dos filamentos durante el paquinema clásico es pasajera, pues existen núcleos en los cuales encontramos asas en las que ya ha tenido lugar la sindesis, mientras qne en otras del mismo núcleo no se ha verificado todavía o co- mienza ya a esbozarse la separación entre los mismos. Tan general es este fenómeno en el paquinema de Dendr. lacteum, que la forma más común de este estado es aquella en la que las asas se presentan más o menos fenestradas, aunque sea sólo con fenestraciones punctiformes. En algunos ejemplares todas se presentan de esta manera. En todas las divisiones indirectas, al acercarse el momento de consti- tuirse los cromosomas definitivos, ocurre un fenómeno, que consiste en que los cromosomas disminuyen paulatinamente de longitud, se encogen más o menos; y esto lo hacen destorciendo al mismo tiempo las espira- les que presentan durante el mayor curso de la profase. Della Valle, que de un modo particular ha hecho este estudio en los cromosomas de la profase de las células en el tejido peritoneal de la larva de Salamandra, ha podido comprobar que algunos cromosomas, al comenzar la profase, llegan a presentar 14 torsiones, como el de la izquierda de la figura /7 (página 11). En cambio, al acercarse el término de la profase, el mayor número de espiras observade en la Salamandra es 4, y, finalmente, los 60 Manuel Bordás cromosomas acaban por no presentar ninguna (fig. /) 1. Pues bien: este fenómeno, comprobado en las profases somáticas, se observa también en las de reducción. En las asas del paquinema el número de torsiones llega al máximum, produciendo el mutuo entrelazamiento de los dos filamen- tos primitivos y originando los cordones aparentemente compactos y uniformes. Pero cuando las asas no han perdido todavía la polarización, y, por consiguiente, no se han dispersado por la cavidad nuclear, comienzan a presentar una multitud de puntos o aberturas a lo largo de su línea media, que son las primeras manifestaciones del aflojamiento y distorsión que van a experimentar. Esta primera distorsión de las espiras, si no va acom- pañada al mismo tiempo de un acortamiento proporcional de los filamen- LÁ-AL Fig. /. —Cromosomas del endotelio peritoneal de Salamandra maculosa con pocas espirales al término de la profase (Della Valle). tos, hace que aparentemente las asas se presenten más largas y se distien- dan por toda la cavidad. En la ovogénesis, esta pérdida de torsiones va realmente acompañada de un aumento de longitud y grosor, constitu- yendo el estado del gran crecimiento tan característico en el ovocito. Sólo más tarde viene la verdadera contracción, conocida con el nombre de diacinesis o segunda contracción. Pero en el espermatocito no tiene lugar este aumento real de las asas del paquinema distendido, y sólo existe un alargamiento aparente producido por la desaparición de las espiras. Las figuras 19 y 20, a, presentan sus asas fenestradas en el estado que deci- mos: se conservan todavía netamente polarizadas, pero han perdido la homogeneidad, o mejor dicho, no son ya macizas, sino punteadas por numerosos lugares de separación de sus dos filamentos componentes. En la figura 20, a, algunas puntuaciones son ya verdaderas separaciones de los dos filamentos. Esta separación sigue acentuándose más y más en los núcleos siguien- 1 «In generale infatti si osserva negli stadii piú avanzati, prossimi alla metafa- se, che pochissimi sono i chromosomi che ancora presentano torsioni e che queste torsioni sono reiativamente ad ampio raggio» (pág. 193). El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 61 tes (figs. 20, b, 21 y 22). En estos dos últimos puede apreciarse que las partes que a modo de tramos de escalera de mano separan un punto de otro en las asas del paquinema (figs. 20, a y 6) no son precisamente tra- béculas que vayan de un filamento a otro, sino que son la proyección del mismo filamento que forma el borde, el cual, al pasar de un lado a otro en sus vueltas en espiral, aparece como un tramo transversal. Esto no quiere decir que entre filamento y filamento de la misma asa no se hayan establecido trabéculas de comunicación, pues no hay que olvidar que los cromosomas son mucilaginosos, y que al aproximarse unos a otros du- rante la sindesis y el paquinema, necesariamente han de adherirse en parte por sus superficies de contacto. Esta consideración explica también las finas comunicaciones que se establecen entre las ramas de una misma asa, y aun entre asas diferentes, como puede verse principalmente en la figura 21, y como hemos observado en la espermatogénesis de 5Sagitta bipunctata. Semejantes trabéculas de comunicación se observan en casi todas las mitosis, tanto en animales como en vegetales. Estos núcleos marcan el término del estado de paquinema y estable- cen el paso natural a los estados inmediatos, entre los cuales ya casi po- dríamos clasificar, entre los primeros, al de la figura 22. El nucléolo ha desaparecido completamente durante este período, como si su desaparición estuviese ligada a la presencia de las asas del paquinema. En cambio, en la ovogénesis el nucléolo sigue aumentando considerablemente hasta el término de la profase de maduración. En el protoplasma no hemos podido distinguir ninguna modificación apreciable. Únicamente en la célula de la figura 19 se distinguen dos pe- queños bastoncitos situados en una zona un poco menos densa, hacia el polo de convergencia de las asas. Como los centrosomas que hemos en- contrado en la ovogénesis, y los que más adelante encontraremos aquí, son realmente alargados como bastoncitos, creemos que estos, que ahora hallamos, son los centrosomas verdaderos, aunque no hemos podido se- guir su formación gradual a partir de los centrosomas punctiformes de la figura 7.*, a, Mattiesen, en el estudio de la ovogénesis de Dendr. lacteum, opina que estos centrosomas alargados derivan de los puncti- formes. La membrana nuclear unas veces es bien aparente (figs. 14, 15, 10), y Otras, en cambio, es invisible (figs. 18, 21, 22). Schleip, en Pla. gono- cephala hace notar el mismo fenómeno. 62 Manuel Bordás Las dimensiones de estas células son las siguientes: Figura 14: diámetro mayor de la célula, 12,0 y; íd. del núcleo, 7,0 y.. Figura 16: diámetro mayor de la célula, 11,0 y; íd. del núcleo, 9,0 y. Figura 17: diámetro mayor de la celula, 15,5 p; íd. del núcleo, 9,5 y. Figura 18: diámetro mayor de la célula, 13,6 y; 1d. del núcleo, 8,5 y. Figura 19: diámetro maycr de la célula, 15,5 y; íd. del núcleo, 9,3 y. Figura 21: diámetro mayor de la célula, 15,5 y; íd. del núcleo, 8,9 y. El aumento total de volumen con respecto al leptonema es, como se ve, muy escaso. Estados postpaquiténicos. Estrepsinema.—Desdoblamiento longitudinal. —El estrepsinema no pre- senta en el espermatocito las numerosas modalidades que en el ovocito, ni es de tanta duración, El escaso crecimiento que experimenta la cavidad nuclear durante la espermatogénesis no permite que las asas, ni las dos ramas de cada una, se separen mucho unas de otras; de aquí resulta que cuando los núcleos estrepsiténicos no han sido lesionados por la navaja del micrótomo, se presenten tan nutridos, que se hace muy difícil un análisis detallado de los mismos. Es mucho más práctico acudir al estudio de aquellos en los que se conserva escaso número de asas. Esto, sin embargo, no obsta para que podamos afirmar el exacto paralelismo en el desarrollo de las ocho asas, pues si alguna siguiera un desarrollo diferente de las restantes, deberíamos encontrar algunas secciones de núcleo que contuviera esas asas especiales, con la misma probabilidad con que en- contramos las demás. Téngase en cuenta que no es uno solo el núcleo que examinamos, sino que son muchos centenares los que sujetamos a nuestra observación, de entre los cuales escogemos los más característi- cos para el dibujo. Sin embargo, en ningún núcleo completo, ni en sec- ciones de núcleos, hemos encontrado nunca asas de carácter especial que permitiera considerarlas como productoras de heterocromosoma. Los núcleos de las figuras 22 y 23 sólo se diferencian de los última- mente considerados en la mayor separación que se nota entre las dos ramas constitutivas del asa. Además, en estos núcleos se puede apreciar una particularidad que no era distinguible en los anteriores. Los extre- mos intactos de las asas demuestran que las dos ramas que los constitu- yen no se han unido por sus extremos, sino que han permanecido inde- El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 63 pendientes; de manera que no hay conjugación metasindética, o end to end. Esto puede observarse de una manera clara en el núcleo de la figu- ra 23, en el que indudablemente hay un asa completa y porciones de otras. De estas últimas puede suponerse con mucha probabllidad que los extremos, que están dirigidos en el sentido de la orientación del asa in- tacta, son también extremos intactos de las asas a que pertenecen, dada la orientación general en bouquet que, según hemos visto (figs. 11 a 20), tienen todas en el paquinema. La separación y enderezamiento de las dos ramas se va llevando a término por estados sucesivos que pueden seriarse rigurosamente, hasta llegar a unos núcleos en los que son ya muy escasos los entrelazamientos que las relacionan. Cuando las asas han llegado a deshacer todas las espirales, o a lo más quedan una o dos, puede darse por terminado el estado del estrepsinema y del desdoblamiento longitudinal que le acompaña, para entrar ya en el estado último de la profase citaria, que es el de diacinesis, que aquí se confunde con el de la segunda contracción. Los centrosomas se ven con frecuencia bajo la forma de bastonci- ¿os colocados en ángulo muy abierto, uno casi en la prolongación del otro (fig. 25). Las células no han aumentado sensiblemente de volumen, a pesar de ser el estado de mayor crecimiento de los citos. He aquí las dimensiones de algunas células: Figura 23: diámetro mayor de la célula, 14,2 y; íd. del núcleo, 7,1 y. Figura 26: diámetro mayor de la célula, 14,5 y; íd. del núcleo, 9,0 y. Figura 27: diámetro mayor de la célula, 16,0 y; íd. del núcleo, 8,4 y.. La pequeña dimensión que encontramos para algunos de los núcleos, como el de la figura 23, es debido a que el corte representa únicamente un círculo menor de la cavidad nuclear y no un meridiano. De todas ma- neras, es grande la diferencia de dimensiones que hay entre estos núcleos de la espermatogénesis y sus correspondientes en la ovogénesis, pues en ésta llegan a medir 15,5 y. Diacinesis y segunda contracción.—Durante esta última etapa de la profase los cromosomas no hacen más que disminuir considerablemente su volumen, para venir a parar en los cromosomas definitivos de la me- tafase. Las formas que presentan son muy variadas, pero todas caen den- 64 Manuel Bordás tro del cuadro de las observadas en otros muchos cromosomas diacinéti- cos. Unos tienen todavía sus dos ramas bastante largas y distanciadas, deshaciendo sus últimas espirales (fig. 28), mientras que otros de las mis- mas células están con sus extremos en contacto y distanciados por sus porciones medias, dando así origen a las conocidas formas de anillos (figura 29), o de dos ramas con sus extremos superpuestos (fig. 30, 4), o se- paradas sólo por un extremo a modo de corbata (fig. 30, bh), o cruzadas, o en 8, etc. Los contornos de todas estas ramas son algo irregulares; no sólo se han roto todas las trabéculas que relacionaban un cromosoma con otro, sino que también han desaparecido las que existían entre las dos ramas de un mismo cromosoma. Entre las dos partes que constituyen un cro- mosoma no se conserva ahora en la diacinesis otra dependencia visible más que el contacto por sus extremos o la proximidad de las mismas entre sí. La figura 31 representa los ocho cromosomas pertenecientes a una misma diacinesis. Un hecho muy notable es de advertir en estos cromo- somas, y es la distinta longitud de los mismos, cosa que no pudimos observar en los estados anteriores, pues aunque en el paquinema se pre- sentan asas de dimensiones diferentes (figs. 14, 15 y 10), no podíamos asegurar la realidad de esas diferencias a causa de la dificultad en hacer buenas medidas por las inflexiones de las asas y por la distinta proyec- ción con que se presentan a la observación microscópica. Pero aquí, en la diacinesis, desaparecidas esas dos causas de error, puede apreciarse con seguridad esa diferencia de tamaño. Por orden de su longitud pueden agruparse esos ocho cromosomas en la serie a, b, C, d, €, f, £, h. Los tres primeros son casi iguales; el d y e lo son igualmente entre sí; y y f for- man otro grupo; y, finalmente, el / es el más pequeño de todos, pero al mismo tiempo sus ramas son algo más gruesas. Á pesar de estas diferen- cias de longitud, hemos visto que en su desarrollo citario todas siguen el mismo proceso; lo cual prueba que no se trata de cromosomas especia- les. Estas diferencias de longitud oscilan entre 4,9 y. y 2,0 ¡1. La figura 32 representa dos cromosomas de extraordinario tamaño, cuya forma es la ordinaria de los cromosomas diacinéticos. Son los únicos que hemos en- contrado de esas dimensiones. Sería muy interesante investigar si también en el leptonema los fila- mentos cromatínicos tienen distintas dimensiones, y más interesante aún sería poder comprobar si son iguales de dos en dos. Pero esto es impo- El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 65 sible, dada la longitud extraordinaria que entonces tienen y el enredado ovillo que se produce entre todos juntos. Más fácil sería determinarlo en la única anafase gonial (fig. 1.*) que hemos podido observar, si la posición de los cromosomas no dificultara el hacer medidas suficientemente exactas. Durante la diacinesis desaparece definitivamente la membrana nuclear. Metafase lI y anafase l. La metafase Í lleva consigo únicamente la colocación de los cromoso- mas ya formados en la placa ecuatorial, y su orientación hacia las fibras del huso acromático, para que se realice la anafase. La metafase I en la espermatogénesis de Dendr. lacteum se presenta muy desordenada, es decir, que los cromosomas no forman una estrella-madre típica, sino sim- plemente una placa en la que se reúnen adosándose a las fibras del huso. Los cromosomas se presentan al parecer amontonados, y resulta una pla- ca bastante confusa. Por eso prescindimos de dar ninguna figura comple- ta de la misma y preferimos dibujar los cromosomas aislados. La forma de estos cromosomas es la común en todas las metafases l; los hay que están constituídos por dos ramas superpuestas paralelamente o con una pequeña divergencia; otros constan de dos ramas cruzadas o en forma de V y al mismo tiempo superpuestas, constituyendo las VV duplicadas, etcétera. Cuando comienza a iniciarse la separación anafásica de las dos ramas que constituyen el cromosoma metafásico, las formas más típicas y abun- dantes que se encuentran son las originadas por los cromosomas en V duplicada. Estos cromosomas se insertan en las fibras del huso por el án- gulo, y al separarse las dos mitades se originan figuras en forma de pa- ralelógramo más o menos regular y estirado, cuyos vértices más agudos marcan la dirección de las fibras del huso y cuyos ángulos obtusos están engrosados por los abultamientos que presentan en aquel lugar los extre- mos de las ramas. Otras veces se forman paralelógramos muy alargados y estrechos que toman la forma de cruces algo hendidas por su eje ma- yor. Todas estas formas de los cromosomas de la metafase I pueden ver- se en las figuras 33, 34, 35 y 30, tomadas de diversas metafases en dis- tinto grado de desarrollo. Homenaje a Cajal.—7T. Il. 66 Manuel Bordás Durante la anafase l, las dos mitades de cada cromosoma se trasladan a sus polos respectivos para dar origen a los núcleos-hijos, que sufrirán inmediatamente, sin intercinesis, la segunda división. A pesar de que, como acabamos de ver, muchos cromosomas de la metafase tienen la forma de V, y a pesar de que al comenzar a separarse las dos mitades se conservan esas formas (figs. 30 y 37), no encontramos en los cromosomas-hijos de la anafase l esas formas de V, como era de esperar (figs. 40 y 41). En otros casos, tanto en animales como en vege- tales, los cromosomas-hijos conservan esa misma forma durante su as- censión polar, como se observa en L2/1um, Amphiuma, Stenobothrus, Cy- clops, etc. Pero en nuestro caso, todos los cromosomas-hijos tienen la forma de bastoncitos, habiendo desaparecido por completo la abertura o separación de las ramas de la V. Esto puede explicarse suponiendo que a medida que avanza la sepa- ración de las dos mitades de esas VV duplicadas, sus dos ramas van aproximándose, como puede verse en las figuras 34, b; 35, 6; 36, 37, 0; hasta que se originan las formas en cruz (figs. 34, 4; 35, d), en las que se oblitera la separación de dichas ramas, produciendo, por fin, los bastoncitos macizos al parecer, que son los que terminan la ascensión polar (figs. 40, 41). El número de cromosomas-hijos es el de ocho en cada polo. Son evidentemente de tamaño distinto, en correspon- dencia, sin duda, con los diversos tamaños que vimos en los cromosomas diacinéticos (fig. 31), y hasta tal vez con el de los cromosomas goniales (figura 1.*). En muchas anafases hemos encontrado un grano que se sitúa de or- dinario entre las fibras del huso (figs. 38 y 40), o próximo a la figura acro- mática. No hemos podido apreciar ninguna dependencia entre este grano y alguno de los cromosomas, por lo cual no sabemos si se trata de un cromosoma Y. Por otra parte, esto no lo juzgamos probable, pues durante toda la profase no se observa ninguna formación especial de la que pueda origi- narse un cromosoma de esa naturaleza. Los centrosomas tienen la forma de bastoncitos y son dos en cada polo (fig. 38), colocados en ángulo muy abierto, como también observa- mos en la ovogénesis. Schleip encuentra asimismo estos centrosomas alargados en la espermatogénesis de Pla. gonocephala. La longitud de los cromosomas-hijos oscila entre 3,7 p. y 2,0 p. El problema de la reducción cromática en-la espermatogénesis, etc. 67 Metafase Il y anaíase Il. En el proceso de maduración que estamos estudiando no existe inter- cinesis. Los cromosomas procedentes de la anafase l se desdoblan pronto en dos partes longitudinalmente y se dispersan por el núcleo, dando origen a la metafase II, que es desordenada como la primera. Los cromosomas de la segunda metafase están exclusivamente formados por dos ramas que corresponden, sin duda alguna, a las dos que forman la V de los cromo- somas de la primera metafase. En la metafase Il que presentamos (fig. 42) se encuentran perfectamente determinados todos los grados de separa- ción de las dos ramas de cada cromosoma, pues los hay que mantienen sus dos ramas paralelas y próximas; otros las tienen ya formando una V ce- rrada; otros más abierta; en algunos están cruzadas en ángulo recto, y, por fin, en otros están ya divergentes, orientándose cada una hacia el polo respectivo del huso. En esta figura hemos prescindido de representar las fibras de la figura acromática, y únicamente hemos dibujado los centro- somas, que son en forma de bastoncitos divergentes, como en la metafase precedente. Al ordenarse los cromosomas en las fibras del huso forman una placa ecuatorial algo ordenada, en la que se ve que las ramas de cada uno di- vergen hacia su respectivo polo (fig. 43). Las formas de los cromosomas II definitivos son también las ya conocidas de dos bastoncitos diversa- mente superpuestos. En la figura 44 hemos copiado algunos: los dos bastoncitos están primeramente paralelos (a); si la superposición es tal que cada uno está ya del lado de su polo correspondiente, la anafase no hace más que separarlos divergentemente, como se ve en (0). Pero si esa superposición se ha verificado de tal manera que los bastoncitos quedan orientados del lado contrario de su polo, entonces la separación se veri- fica cruzándose por última vez (c, dd), pues esa superposición invertida no es más que la última vuelta o entrecruzamiento espiral que aún guardan las dos partes componentes del cromosoma. lFinalmente, otros cromo- somas tienen diversas formas (f), incluso la de aparentes tetradas (e), que en este estado carecen de significación. Durante la anafase Il cada mitad de cromosoma vaa su polo corres- pondiente, recibiendo, por lo tanto, cada núcleo-hijo ocho cromosomas, que entrarán a formar el espermátido. 68 Manuel Bordás Aquí termina el proceso de la espermatogénesis y comienza el de la espermiogénesis o formación del espermatozoo. Una vez se han separado completamente las dos células-hijas, los cro- mosomas 'se reúnen, pierden su forma de bastoncitos, y la substancia cro- matínica se reorganiza en un ovillo apretado e indescifrable (fig. 45), for- mado por un finísimo hilo de mucha longitud, a juzgar por el gran número de vueltas e inflexiones que presenta en todos sentidos. Esta masa fila- mentosa queda contenida dentro de una cavidad rellenada de una subs- tancia transparente, y que carece de membrana que la separe propia- mente del resto de la célula. Los ovillos sufren una fuerte contracción a modo de sinapsis, despla- zándose al mismo tiempo hacia el lado de la célula, en el que hay menor cantidad de protoplasma (fig. 46). El polo opuesto presenta un pequeño grano que es el idiosoma. Finalmente, esta masa se reúne en un todo homogéneo (fig. 47), del que derivará la cabeza del espermatozoo. Conclusiones. Las observaciones que hemos ido intercalando a medida que lo recla- maba la exposición de nuestras observaciones, nos relevan de hacer aho- ra una discusión especial del proceso reductor tal como lo hemos descrito. Nos limitaremos, pues, a concretar nuestras observaciones en las conclu- siones siguientes: 1.2 El proceso reductor en la espermatogénesis de Dendr. lacteum presenta todos los estados típicos de las cinesis reductoras, excepto la sinapsis. 2." El número reducido de cromosomas en la metafase l es 8. 3." Cada cromosoma metafásico se origina por la conjugación para- sindética de dos filamentos primitivos. 4." El número de filamentos primitivos en el núcleo del leptonema será, por consiguiente, 10; precisamente ése es el número de cromosomas gonliales. 5." La asociación parasindética de los cromosomas goniales tiene lugar por medio de un estado de núcleo del zigonema. 6.2 Esta asociación o conjugación consiste sólo en una aproximación El problema de la reducción cromática en la espermatogénesis, etc. 69 de los dos filamentos, de tal manera que éstos no se fusionan en un solo cordón en el paquinema. 7.2% El paquinema es típico en forma de bouquet. 8.* Los cromosomas de la metafase Í se insertan en el huso acromá- tico en superposición. 9.* La anafase 1 separa las dos mitades longitudinales de cada cro- mosoma, cada una de las cuales corresponde a los mismos filamentos aso- ciados. Por consiguiente, la cinesis 1 es heterotípica y eurreduccional. 10. Los cromosomas-hijos 1 son en número de 8 y de distinta lon- gitud. 11. La anafase II separa las dos mitades longitudinales de los cro- mosomas-hijos, siendo, por lo tanto, la cinesis II homotípica y ordinaria. 12. Cada espermátido recibe 8 cromosomas en esta segunda división. Barcelona-Sarriá, octubre de 1921. Bibliografía !. BorLtks-Lezr (A.).—1902.—«L'éclairage et l'emploi du condensateur dans la micro- graphie histologique.» La Cellule, vol. x1x. Borpás (M.).—1912.—«Contribution a l'étude de la Spermatogénese chez la «Sa- gitta bipunctata» Ouoy et Gaim.» La Cellule, vol. xxvi. — 1914.—«Doctrinas actuales sobre la reducción numérica de los cromosomas y su aplicación a la espermatogénesis de «Sagitta bipunctata» Quoy et Gaim.> Mem. de la R. Soc. Esp. de Hist. Nat., vol. x. — 1920.—«Estudio de la ovogénesis en la «Sagitta bipunctata» Ouoy et Gaim.>» Trab. del Mus. Nac. de Cienc. Naí. Serie Zool., núm. 42. — 1921.—«La profase de reducción en la ovogénesis de «Dendroccelum lacteum» Oerst.» Trab. del Mus. Nac. de Cienc. Nat. Serie Zool., núm. 44. 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Todas están hechas a 2.000 diá- metros de aumento, excepto las figuras 6.?,7.2, 11, 12, 18, 19, 21, 22, 23, 26, 27, 32, 40, 41 y 42, que lo están a 2.250. Lámina L Fig. 1.?*—División gonial. 16 cromosomas de distinta longitud en cada polo. Cen- trosomas punctiformes. Fig. 2.*—Salida del reposo citario. La cromatina se presenta en trocitos dispersos, algunas veces apareados con anastomosis transversales. Fig. 3."—Salida del reposo citario. Formación de las bandas cromatínicas en los núcleos a y 0; el núcleo c está mucho más avanzado en su desarrollo. Fig. 4.—Salida del reposo citario por granitos alineados en forma de rosario. Fig. 5.“—Leptonema. En los límites del ovillo se ven algunos extremos libres, lo que parece indicar que no se trata de un solo filamento, sino de varios fila- mentos arrollados. En /, grueso nucléolo. Fig. 6."—Leptonema. Fig. 7.“—a, leptonema muy nutrido; en el protoplasma, junto a la membrana nu- clear, se ven dos puntos que parecen ser los centrosomas; b, zigonema en el que los filamentos del ovillo se ponen algo paralelos y se orientan hacia el lado de la cavidad nuclear en el que se aloja el nucléolo. Fig. 8.?*—Zigonema. Vista polar. Fig. 9.*—Zigonema. Vista lateral. Fig. 10.—Zigonema muy notable, que establece el paso a la sindesis. Los filamen- tos apareados muestran sus extremos libres. Algunos pares de filamentos comienzan a entrecruzarse en vueltas espirales. Figs. 11 y 12.—Sindesis: conjugación de los cromosomas goniales. Orientación de las asas hacia una masa cromatínica aplastada contra la membrana nuclear. Fig. 13.—Sindesis: filamentos con sus extremos libres; dos nucléolos redondeados; en el protoplasma se ven dos pequeños gránulos, que quizás son los cen- trosomas. Figs. 14, 15 y 16.—Paquinema clásico en bouquet. a” PS (7 REIS ra ys AS q DN 7 RO NS % f A DN Sy EN a e, PES EN o 7 YX . De AY Lámina IL Fig. 17. —Paquinema en bouquet, en el que se manifiesta que la conjugación para- sindética de los filamentos es sólo una aproximación de los dos, sin que lleguen a fusionarse ni perder su individualidad. Fig. 18.—Paquinema visto de frente. Las asas están enfocadas sólo por sus extre- mos, por lo cual se proyectan como un punto: 16 extremos correspondien- tes a 8 asas dobladas en horquilla. Fig. 19. —Paquinema fenestrado; principio de la separación de los dos filamentos que forman cada asa. Centrosomas en forma de bastoncitos. Fig. 20.—a, paquinema fenestrado; 5, aumenta la separación de los filamentos de cada asa. Fig. 21.—Vista polar de un núcleo del paquinema fenestrado. Las asas se relacio- nan unas con otras por medio de trabéculas muy finas. Membrana nuclear poco visible. Figs. 22, 23, 24, 25, 26 y 27.—Estrepsinema en diferentes fases de su desdobla- miento progresivo en sus dos ramas componentes. En la figura 25 se ven los dos centrosomas alargados en forma de bastoncitos. Ausencia de mem- brana nuclear, excepto en las figuras 26 y 27. Figs. 28. 29 y 30.—Diacinesis en diversas fases de evolución. Contracción de los cromosomas, disminuyendo la longitud de sus dos ramas. Fig. 31.—Los ocho cromosomas de una diacinesis. Por su diversa longitud pueden reunirse en grupos: a, b y c forman un grupo; d y e, otro; g y f, un tercer grupo, y el / es el menor, pero de ramas más gruesas. Lámina IL Fig. 32.— Dos cromosomas diacinéticos de dimensiones considerables. Fig. 33.—Formas diversas de los cromosomas metafásicos pertenecientes a un mismo núcleo. Fig. 34.—6, cromosoma en forma de rombo constituído por dos VV, en contacto por sus extremos abultados; d, cromosoma alargado en forma de cruz, que proviene del estiramiento que experimentan los cromosomas en forma de rombo en su ascensión polar. Fig. 35.—Diversas formas de cromosomas metafásicos que pertenecen a un mis- mo núcleo; /, cromosomas en forma de rombo; d, cromosomas en forma de cruz hendida. Figs. 36 y 37.—Cromosomas en forma de rombo con los extremos de las VV en- grosados y en contacto. Figs. 38 y 39.—Dos anafases I. En algún polo está presente el centrosoma, forma- do por dos bastoncitos divergentes. El cromosoma separado en la figura 39 pertenece a la misma anafase; se ha dibujado aparte para hacer ver su for- ma típica en rombo, en cuyos ángulos agudos se insertan las fibras del huso. Figs. 40 y 41.—Término de la anafase L Los cromosomas-hijos son ocho en cada polo; su tamaño no es igual. Fig. 42.—Una metafase I. Cromosomas formados por dos ramas diversamente superpuestas. Centrosomas en forma de bastoncitos divergentes. Fig. 43.—Metafase II. Las dos mitades comienzan a separarse divergentemente. Fig. 44.—Diversas formas de cromosomas pertenecientes a una misma metafa- se IL Distintas maneras de separarse las dos mitades. Fig. 45.—Reorganización de la cromatina en un ovillo apretado en los esper- miocitos. Fig. 46.—Contracción del ovillo de los espermiocitos. Fig. 47. Se ha originado por fin una masa cromatínica uniforme y de contorno irregular, de la que derivará la cabeza del espermatozoo, cuya cola comien- za a esbozarse en forma de filamento en el borde claro de la cavidad, en el que se ve el idiosoma. > DS AE IS. TOLOGITOUES SUR.L ER TEFEE. O VARIENNE PAR Wes AAA Institut de Physiologie de la Faculté de Médecine, Université de Lisbonne. Plusieurs auteurs ont fait l'examen microscopique d'ovaires transplan- tés et nous renseignent assez exactement au sujet des principales modifi- cations histologiques qu'ils subissent. Les uns étudierent surtout les phé- nomenes dégénératifs dans les premiers temps de la greffe et la régéné- ration du parenchyme de l'organe qui se produit apres le rétablissement des connexions vasculaires. Ils stoccuperent notamment du sort des folli- cules de De Graaf et reconnurent que beaucoup d'entre eux persistent et se développent dans les nouvelles conditions tout comme 2% situ, donnant origine á des corps jaunes toutes les fois que la déhiscence peut avoir lieu. D'autres observateurs se sont attachés plus spécialement a recher- cher comment se comportent l'épithélium de revétement, les cellules in- terstitielles, etc. C'est a Knauer, Grigorieff, Ribbert, Marchese, Herlitzka, Foa, Schultz, Amico Roxas, Katsch, Limon, Marshall et Jolly, Basso, Car- michael, Sauvé, Higuchi, Steinach, Tschernischoff, Pardi, Tussau, Loeb, Sand, Moore, etc., que Pon doit les données histologiques fondamentales relatives a la greffe ovarienne. Mais en dépit de tous ces travaux, la question est encore loin d'étre épuisée. Au cours des recherches que j'ai entreprises dans le but de me rendre compte des changements de structure que l'ovaire présente par suite de la transplantation et d'éclaircir certains proble- mes physiologiques, je me suis aperqu que bien des points, méme ceux qui avaient le plus retenu l'attention, méritaient une analyse plus approfondie. Ayant fait un grand nombre d'essais sur divers ani- .) . r . 2 30 ys . . maux, jai réuni un matériel assez abondant pour une étude histologique So M. Athias et cytologique qui amplifie et complete en partie celles de mes prédé- cesseurs. J'ai utilisé pour mes expériences le cobaye et, moins souvent, le chien, le chat, le hérisson et le singe. Les ovaires, implantés dans le tissu cel- lulaire sous-cutané ou entre les plans musculaires de la paroi abdomina- le, sur le méme sujet (autogreffe) ou sur un autre sujet de la méme espece (homogreffe ou isogreffe), furent extirpés depuis deux jours jusqu'a plus de deux ans apres l'opération. L'homogreffe a été pratiquée soit sur des femelles normales ou préalablement ovariectomisées, soit sur des máles, le plus souvent chátrés. J'ai aussi examiné quelques ovaires ou fragments d'ovaire greffés sur le péritoine du méme individu. Il me semble inutile de décrire ici la technique opératoire et de donner la relation complete de mes essais. Les greffons ont été d'ordinaire fixés par le liquide de Zenker; dans quelques cas, la fixation fut faite dans le formol picro-acétique de Bouin, la liqueur de Flemming ou celle de Kolster. Apres enrobement a la paraffine, les pieces ont été coupées en série. Pour la coloration des coupes, j'ai employé les méthodes suivantes: hématéine-éosine, hémato- xyline au fer-érythrosine, rouge Magenta-picro-carmin d'indigo de Cajal, bleu de toluidine-éosine-orange de Dominici, bleu de méthyle-éosine de Mann, rouge d'acridine-Wasserblau-acide picrique de Traina. Pour quel- ques détails cytologiques plus fins, j'ai eu recours aux procédés de Ben- da et de Regaud. On ne trouvera pas dans les pages suivantes un exposé complet de tous les phénomenes histologiques de la greffre ovarienne; mes investi- gations étant encore inachevées, je ne puis envisager que les points sur lesquels les résultats obtenus me permettent d'apporter quelques contri- butions a la connaissance de la question. Apres un résumé de l'évolution générale des modifications qui s'observent dans le transplant, de facon a établir les phases par lesquelles il passe pour reprendre et fonctionner, ou bien pour étre résorbé, je m'occuperai particulierement de l'épithélium de revétement et des éléments folliculaires. Chemin faisant, je mettrai en parallele mes observations avec celles de mes devanciers et je ferai les rapprochements nécessaires entre ce qui se voit dans l'ovaire transplanté et les processus qui ont lieu normalement dans l'ovaire 22 situ ainsi que dans d'autres circonstances expérimentales. a ers Y Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 81 Évolution générale des modifications déterminées dans V'ovaire par la greífe, L'ovaire greffé sous la peau Ou entre les plans musculaires de la paroi abdominale reste libre pendant quatre á six jours, comme il est facile de le vérifier par la palpation. Il se soude ensuite aux tissus environnants, devient immobile et d'ordinaire augmente un peu de volume. Si on le pré- leye avant la formation des adhérences, on y constate, a llexamen micros- copique, des altérations profondes, dues en partie au traumatisme Opéra- toire, en plus grande partie aux troubles de la nutrition qui résultent de la transplantation. Toute la portion centrale de l'organe, privée de maté- riaux nutritifs, se nécrose; tant que la circulation n'est pas rétablie; seuls les éléments de la périphérie pouvant recevoir des liquides interstitiels et se nourrir á la facon des tissus cultivés dans du plasma en dehors de Vorganisme restent plus ou moins intacts. Les modifications que subit le parenchyme ovarique durant cette période de dégénérescence furent assez bien étudiés par Ribbert, Knauer et Katsch, entre autres; mes observa- tions confirment les descriptions qu'ils en donnent. La zone périphérique qui persiste a peu pres inaltérée est toujours tres mince; elle ne dépasse guére la région ou se trouvent logés les folli- cules primordiaux. On y constate principalement les phénomenes sui- vants. Le tissu conjonctif qui forme la couche appelée improprement albuginée devient plus láche, ses éléments constituants étant dissociés vraisemblablement par la pénétration du plasma interstitiel. Il se produit ainsi un élargissement de la tunique dont l'épaisseur atteint trois a cinq fois l'épaisseur normale. Ceci contribue notablement a l'augmenta- tion du volume du grefton. De nombreuses cellules de cette couche entrent en division mitotique. L'épithélium superficiel présente aussi di- vers changements. Quelques oocytes se détruisent. Dans la partie centrale, les cellules, aussi bien du stroma que des for- mations spécifiques de l'ovaire, se tuméfient, se creusent de vacuoles et se désagregent. Leurs noyaux deviennent pyenotiques, puis perdent leur affinité pour les matiéres colorantes. Le tissu conjonctif se reláche. On voit du sang extravasé dans le tissu interstitiel et méme a l'intérieur des cavités folliculaires. Les capillaires sont fortement dilatés. Autour du transplant apparaissent de nombreux lymphocytes, qui Homenaje a Cajal.—T. LI. 0 S2 M. Athias Penvahissent de toutes parts. Loeb a insisté récemment sur ce phénome- ne auquel il attribue une signification particuliere au point de vue du sort de la greffe, ces éléments jouant un róle important dans la destruction des tissus étrangers. Il a montré que cette réaction ly mphocytaire est bien plus intense dans les cas d'homotransplantation et surtout d'hétérotrans- plantation que dans ceux d'autotransplantation. L'infiltration est tres grande dans les follicules et les corps jaunes en voie de nécrose. A cette période fait suite une autre, de plus longue durée, caractéri- sée par la récénération du parenchyme ovarique. Les phénomenes de na- ture progressive se montrent lorsque des néovaisseaux commencent a pén étrer d'abord dans la zone superficielle, puis dans la profondeur. Des faisceaux conjonctifs s'enfoncent dans le greffon accompagnant les vais- seaux, et des fibres musculaires viennent souvent s'implanter sur sa sur- face. Les portions de l'épithélium de revétement, qui avaient échappé au moment de l'opération, disparaissent en totalité ou presque entierement. L'infiltration lymphocytaire persiste pendant longtemps; des cellules géantes se disposent fréquemment autour de l'organe et s'insinuent par- fois dans celui-ci, gagnant la région nécrosée. Les premiers néovaisseaux se forment d'apres Tschernischoff au troi- sieme jour; Knauer, Marchese et Basso en ont rencontré au quatrieme jour; Preobrachensky dit qu'ils pénetrent le transplant du 6*"* au Stme jour; suivant Ribbert, cette pénétration se fait du 7*"* au 10*** jour. Pour ma part, je ne les ai vus nettement que sur des pieces excisées a partir du 55 jour de larorefte: Des que la nouvelle vascularisation permet l'apport de matériaux nu- tritifs en quantité suffisante pour l'alimentation du tissu transplanté, plu- sieurs follicules commencent á se développer; la couche corticale se re- constitue peu a peu et reprend un aspect qui, á premiere vue, ressemble a sa structure normale. Les figures de mitose sont tres abondantes dans le stroma conjonctif. Le transplant continue le plus souvent á augmenter de volume apres s'étre fixé, au cours de la deuxiéme semaine; il atteint trois ou quatre fois la taille de l'ovaire normal et se maintient pendant plusieurs jours sans présenter aucun changement appréciable a la palpation. Puis ses dimen- sions se réduisent progressivement. C'est a ce moment que la destinée ultérieure de la greffe se dessine. Dans quelques cas, l'organe greflé di- minue tres rapidement et finit par disparaítre sans laisser de traces. L'étu- Etudes histologiques sur la grefle ovarienne 83 de histologique de ces greflons montre que le processus de régénération s'est arrété et que l'envahissement par les éléments migrateurs s'est pour- suivi d'une manitre tres active. La résorption se fait en peu de temps, deux á trois mois au maximum. Dans d'autres cas, plus fréquents s'il s'agit d'une autogreffe que d'une homogrefte, lPovaire revient á sa taille initiale ou bien reste un peu plus volumineux. Au microscope, on s'apercoit que son parenchyme se reconstitue plus régulierement, les parties nécrosées sont en voie de résorption; la tunique albuginée reprend son épaisseur primitive. L'organe transplaté entre ainsi dans une phase d'activitó fonc- Fig. 1.—Ovaire de cobaye, 133 jours aprés l'homogreffe. Follicules de de Graaf cavitaires, quelques-uns de trés grandes dimensions; corps jaunes volumineux. Liq. de Zenker; hématox. au fer-érythr. Grossissement, 30 diamétres, S tionnelle. Les transformation dont il est le siege sont semblables á celles qui ont lieu lorsqu'il est en place. Les follicules se développent de la méme facon; beaucoup d'entre eux arrivent á des stades assez avancés de leur évolution et sont frappés d'atrésie, en donnant origine a de faux corps jaunes. Il en est qui atteignent la maturité et subissent méme la déhis- cence, comme le prouve la présence de corps jaunes vrais. Ce dernier fait est exceptionnel dans les grefles sous-cutanées; il a été signalé bien plus fréquemment dans des grefles péritonéales ou génitales, divers ex- périmentateurs ayant vu la gravidité se produire á la suite de ces Opéra- tions (Morris, Knauer, Grigorieff, Mc Cone, Foa, Magnus, Frank, Castle et Phillips, Voronoff, etc.). Des cellules interstitielles se forment con- tinuellement aux dépens des éléments théciques des follicules en atrésie. 84 M. Athias Mais, ainsi que le fait remarquer justement Sauvé, l'ovaire greflé se réorganise sur un type plus ou moins diflérent du type normal. Les diffé- rences concernent principalement la taille et la répartition de ses forma- tions constituantes. Les ovisacs deviennent souvent gigantesques; les corps jaunes qui en dérivent ont des dimensions énormes. La theque des ovisacs atrésiés s'hypertrophie quelquefois d'une manitre extraordi- Fig. 2.—Ovaire de cobaye, 7 mois et 5 jours apres l'homogreffe sur mále. Fol- licules de De Graaf á divers stades de l'accroissement, la plupart cavitaires. Liqui- de de Zenker; hémalun-éosine; Grossissement, 20 diametres. naire. Les figures 1, 2 et 3 montrent nettement l'aspect que peut pren- dre lovaire dans ces conditions. Il n'est pas rare de trouver aussi des anomalies de formation des corps jaunes, aux dépens de follicules non rompus. Un fait intéressant, déja remarqué par plusieurs observateurs et que j'ai eu Poccasion de confirmer, c'est le développement rapide que pren- nent les ovisacs dans les ovaires transplantés. Cette évolution accélérée est évidemment liée á une exagération des processus nutritifs par suite de Ventrée de vaisseaux sanguins par toute l'étendue de la surface du gref- fon. Foá a vu qu'un ovaire embryonnaire implanté sur un sujet arrivé a Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 85 maturité sexuelle accélere de beaucoup son évolution et atteint bientót la structure d'un ovaire adulte. D'apres Tussau, en moins de deux mois lovaire embryonnaire présente en tous points les signes histologiques d'une sénilité prématurée qui traduit un accroissement de sa vitalité. Fig. 3.-—Ovaire de cobaye, 10 mois apres l'homogreffe sur mále. Follicules pour la plupart cavitaires et kystiques. Liquide de Zenker; hématox. au fer-érythr. Grossissement, 25 diamétres. La période d'activité fonctionnelle peut se prolonger pendant plus de trois ans, suivant les travaux de Knauer sur la lapine. Je n'ai pas cherché a déterminer avec précision sa durée chez les animaux sur lesquels ont porté mes essais. Je crois cependant pouvoir affirmer qu'elle varie selon les circonstances. Des ovaires greflés sur des cobayes, excisés au bout de deux ans, étaient encore en état de fonctionner; ils renfermaient des fol- licules a différents stades de développement et des éléments interstitiels. 86 M. Athias La méme chose fut notée dans un ovaire autogreffé chez un Cercopithecus sabacus et enlevé 22 mois apres l'opération (fig. 4). Par contre, un ovaire de chatte placé sous la peau du méme individu ne contenait, au bout de IS mois, que des amas de cellules interstitielles et des nodules anovulaires. Dans tous les cas, les altérations qui frappent l'ovaire transplanté, et qui se poursuivent graduellement, le conduisent á une phase de Zeéclin PERDER: : > . . Ls "ENTLO AS PERIS a, 2 a e le PS NN Pe LES ; j A y ¿ 4 A A a Ro 7 y Aa To, - o ENS 0 EN A . o SS pu qe NOS pa e o AS «e ASS IN SI SS IS A A ER SAA y A . IRE Epa A e NS e EOS 5 . . 5 ns A ; NES RAE SA NY ; $) ES Fig. 4¿—Ovaire de Cercopithecus sabaeus, 22 mois aprés l'autogreffe. Portion d'un ovisac tres volumineux; quelques follicules atrétiques; tissu interstitiel abondant. Liquide de Zenker; hématox. au fer-érythr. Grossissement, 80 diamétres. précoce. Le plus souvent, il s'y forme des kystes d'origine folliculaire, dont le nombre et les dimensions deviennent de plus en plus grands (figu- re 5). Ces kystes compriment les tissus environnants qui finissent par s'atrophier. Le volume du transplant augmente alors de nouveau et atteint parfois une grosseur considérable; la figure Ó représente un ovaire de co- baye greflé sur mále, devenu kystique et prélevé au bout de neuf mois. A lexamen histologique de la piece, on a constaté la présence de quelques follicules fortement aplatis, dans l'épaisseur de la paroi de la cavité qui était excessivement mince. Des productions kystiques s'originent aussi quelque- fois aux dépens de corps jaunes ou de portions de l'oviducte transportées Études histologiques sur la grefíe ovarienne 87 avec Povaire 1. L'épithélium folliculaire peut donner aussi naissance a des proliférations atypiques, telles que celle que j'ai récemment décrite. Il est d'autres cas od la palpation ne permet de reconnaítre aucune modification du greflon; l'étude microscopique montre cependant que les Fig. 5. —Ovaire de Cobaye, 16 mois et demi apres 'homogreffe. Nombreuses cavi- tés kystiques; un corps jaune tres gros. Liquide de Zenker; hématox. au fer-éosi- ne. Grossissement, 40 diamétres. 1 Des cas des transformation kystique de l'ovaire greffé chez la femme ont été publiés par Zaher, Tuffier et Vignes, etc. On a dá faire alors l'ablation du transplant, qui avait pris un grand développement et provoquait des douleurs intenses. ; 88 M. Athias éléments nobles y sont tres peu abondants, les cellules interstitielles ayant persisté á peu pres seules au sein d'un stroma conjonctif dense. C'est la méme rareté des cellules sexuelles déja signalée par Branca dans l'ovaire ectopique. En résumé, on peut dire que la greffe ovarienne a toujours une durée limitée, méme lorsque sa reprise a été parfaite. En effet, elle ne maintient son activité que tant qu'il y a des follicules capables de se développer. Or, ces follicules, dont le nombre se trouve amoindri en conséquence des phénomenes de nécrose des premiers temps de la grefle, arrivent au terme de leur évolution plus vite que dans les conditions normales. Méme en admettant, comme le portent a croire les observations qui seront rapportées plus loin, Fis. 6.—Ovaire qu'une néoformation ovulaire ait lieu dans des invagi- g. 6. de cobaye greb nations épithéliales des ovaires transplantés, elle ne fé sur un mále; transformation Compense pas les pertes, les oocytes de cette provenan- kystique. Extir- pation 9 mois aprés la greffe. sion des follicules est donc bientót épuisée; il en ré- Formol. Gran- ñ E ; e 0 deur naturelle. Sulte que l'organe greflé atteint sa période de déclin au ce étant voués á une destruction prématurée. La provi- bout d'un laps de temps qui n'est jamais bien long. Il laisse comme reliquat une masse kystique ou un simple nodule fibreux. Telle est la série de processus qui se déroulent dans un ovaire greflé sous la peau. Il importe maintenant d'étudier de plus pres comment se comportent les divers éléments ovariens, soit avant le rétablissement de la circulation, soit plus tard, apres la fixation de l'organe, pendant les phases de reconstitution et de déchéance de son parenchyme. L'épithélium ovarien. Comme il a été dit plus haut, le revétement épithélial de l'ovaire greflé tantót disparait entierement au moment ou se forment des adhé- rences aux tissus environnants, tantót persiste en certains endroits qui ne se soudent pas. Des fentes tapissées par de l'épithélium restent souvent interposées entre le greflon et ces tissus (fig. 7); elles s'enfoncent parfois dans l'organe, ainsi que le montre la figure 8. Quand on examine des coupes d'ovaires greffés depuis deux ou trois jours, on remarque que Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 89 d'ordinaire Vassise épithéliale n'existe plus que par places, ce qui fait supposer qu'elle s'es détachée á cause des manipulations nécessaires pour la transplantation. Katsch, qui a étudié des pieces prélevées au bout de 4 4 6 heures, a vu des solutions de continuité de cette assise et les a attribuées au traumatisme opératoire. La plupart des auteurs qui ont pratiqué l'analyse histologique d'ovai- res greflés laissent un peu dans l'ombre l'épithélium superficiel et se con- Fig. 7. —Ovaire de chienne, 1o mois apres l'autrogreffe. Epithélium de recouvre- ment dans une fente interposée entre le greffon et les tissus de la paroi abdomi- nale; formations épithéliales dans la couche sous-jacent. Liquide de Zenker; héma- lun-éosine. Grossissement, go diametres. tentent de dire s'il était présent ou absent, sans ajouter grand 'chose au sujet de l'état dans lequel il se trouvait (Grigorieff, Marchese, Preobra- chensky, Basso, Carmichael, Scheurer, Higuchi, Kawasoye, Tschernis- choff, etc.). Quelques-uns seulement s'en sont occupés plus spécialement et signalent diflérentes modifications intéressantes. D'apres Ribbert, l'épi- thélium ovarien se présente au bout de deux jours tres nettement épaissi en quelques endroits et constitué par deux assises de cellules. Les limites d'avec l'albuginée ne sont pas aussi tranchées que dans l'ovaire normal. Ses éléments sont cubiques ou cylindriques, plus volumineux que dans go 4 M. Athias l'ovaire témoin; beaucoup sont en voie de division. L'épaisseur de la couche épithéliale augmente encore jusqu'au septieme jour. Knauer a observé, dans un transplant de Ó jours, une prolifération considérable de l'épithélium germinatif. Herlitzka a constaté la désagré- LC A ¿E AA 4 Fig. 8.—Ovaire de cobaye, 8 mois et 17 jours apres l'homogreffe sur mále. Epithé- lium superficiel tapissant une fente. Follicules primordiaux. Liquide de Zenker, hématox. au fer-érythr. Grossissement, 140 diamétres. gation des cellules de la couche de recouvrement dans la greffe de 8 jours; le noyau subit un processus de caryolyse. Elle est souvent bien conser- vée, mais en quelques points les noyaux sont peu colorables. L'auteur a vu des figures de mitose dans un cas od il y avait lésion mécanique. Schultz a trouvé aussi des cellules en mitose. D'apres les recherches plus étendues de Katsch, les premiéres altéra- tions sont déja visibles au bout de 4 4 6 heures. Il y tout d'abord une A . . o . Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 91 augmentation du volume des cellules, dont le protoplasme devient trou- ble et granuleux; les noyaux se colorent faiblement ou bien prennent fortement les couleurs; on voit aussi des phénomenes de caryolyse. Les limites cellulaires sont indistinctes. Des gouttelettes de graisse apparais- sent dans le cytoplasme. Bientót, l'épithélium manifeste une tendance á Fig. 9. —Portion de lVépithélium de recouvrement d'un ovaire de cobaye, 3 jours apres l'homogreffe. Cellules de forme normale, un peu augmentées de volume. On voit un leucocyte entre deux cellules. Liquide de Zenker; hématox. au fer- érythr. Obj. apochr. 1,30; oc. comp. 4 de Zeiss. se régénérer. Ses cellules proliferent par caryocinese au voisinage des points ou il fait défaut a cause du traumatisme. Le nombre des rangés cel- lulaires augmente; il peut aller jusqu'á six. Tussau a noté l'augmentation de l'épaisseur de la couche superficielle. Les cellules, plus volumineuses, ovalaires, parfois aplaties, montrent quelques formes mitotiques. Sur mes préparations, j'ai observé aussi des modifications de l'épi- thélium ovarien. Dans des ovaires de cobaye, prélevés deux ou trois Fig. 1o.—Une autre portion de l'épithélium du méme ovaire de la figure 9. Cellu- les en partie globuleuses; une figure de mitose. Leucocytes insinués entre les éléments superficiels. Méme grossissement. jours apres la greffe et encore libres, les cellules du revétement épithélial se montrent souvent augmentées de volume, mais sans avoir beaucoup changé de forme, sauf en quelques points ou elles sont devenues plus ou moins globuleuses et semblent en voie de desquamation (fig. 9 et 10). Les noyaux conservent en général leur polychromaticité habituelle. En 92 M. Athias quelques endroits il y a deux ou trois rangées cellulaires, mais partout ailleurs on n'en trouve qu'une seule. Le cytoplasme des cellules altérées se colore fortement par l'éosine et renferme souvent des vacuoles; les noyaux, plus gros qu'a l'état nor- mal, présentent quelquefois des signes de dégénérescence. La pycnose est fréquente. Sur les coupes des pieces fixées par les mélanges osmiques, on voit des gouttelettes graisseuses dans le cytoplasme de quelques cel- lules. Les figures de mitose sont tres nombreuses dans l'assise de recou- vrement des greffons de peu de jours. Les unes semblent évoluer régulierement; d'au- sE A tres sont hyperchromatiques, multipolaires > 7 et asymétriques (fig. 11). | Les contours des cellules sont tres sou- Fig. 11.—Deux cellules de Vent indistincts; il n'y a plus une délimita- lassise épithéliale d'un ovai- tion aussi bien tranchée que dans l'ovaire re de cobaye, 3 jours apres er : . lhomogreffe. Forme mitoti- normal entre l'épithélium superficiel et l'al- que pluripolaire, hyperchro- matique. Liquide de Zenker; méthode trichromique de Ca- tes entre les deux couches n'est pas dú a la jal. Obj. apochr. 1,30; oc. , 2 pd comp. 8. disparition de la membrane vitrée, parce que buginée. Je crois que cet effacement des limi- cette formation n'existe pas au-dessous de l'épithélium ovarien, du moins chez le cobaye, la chienne, la chatte et les chauves-souris *. Il doit tenir principalement aux altérations des élé- ments épithéliaux d'une part, au gonflement du tissu sous-jacent d'autre part. Des leucocytes assez abondants s'engagent entre les cellules de la couche de revétement (voir les figs. 9 et 10). Plus tard, apres la formation des adhérences, les portions d'épithé- lium qui tapissent les fentes interposées entre le transplant et les tissus avoisinants offrent la méme structure que dans l'ovaire non greffé. Les cellules reprennent leurs caracteres normaux; la délimitation d'avec J'al- buginée redevient nette. On peut retrouver ces restes de l'assise épi- théliale parfaitement conservés, plus de deux ans apres la transplan- tation. i On sait que quelques histologistes admettent que l'épithélium qui recouvre la surface de l'ovaire repose sur une mince membrane vitrée ou méme sur un en- dothélium (d'Antin). Lacassagne aurait vu cette membrane chez la lapine. D'au- tres auteurs nient son existence (Azevedo Neves, etc.); Regaud et Policard n'affir- ment pas qu'elle soit présente dans l'ovaire de la chienne. Études histologiques sur la greffe ovarienne 93 Invaginations épithéliales et néoformation ovulaire. Des végétations de l'épithélium superficiel dans des ovaires greflés ont été décrites par divers auteurs. Ribbert a vu des dépressions et par- fois des bourgeons épithéliaux pénétrant dans le tissu conjonctif sous- jacent, deux jours apres la greffe. Au dixieme jour, il y avait des grou- pes cellulaires ayant le caractere épithélial et ressemblant a des follicules; quelques-uns de ces amas étaient rattachés a l'assise de recouvrement. Knauer a rencontré également des cordons constitués par de petites cel- lules, tirant vraisemblablement leur origine de l'épithélium, et des grou- pes de cellules occupant la périphérie des greffons et ayant une certaine ressemblance avec des follicules; ils existaient encore plusieurs mois apres la transplantation. Il n'a pas observé la néoformation ovulaire, mais il admet qu'elle peut avoir lieu. Schultz mentionne aussi des invaginations de l'épithélium avec production d'ovules. Tussau a remarqué des dépres- sions en forme d'entonnoir. Les invaginations de l'assise superficielle sont tres nombreuses dans quelques-uns des ovaires greflés que j'ai eu l'occasion d'étudier. Ce sont les pieces prélevées au cours des premiers temps de la greffe qui présen- tent des proliférations épithéliales plus abondantes. L'ovaire de cobaye adulte introduit sous la peau constitue un matériel tres favorable pour Pobservation de ce phénomene. Je dois dire qu'il n'est pas constant, mais seulement assez fréquent; il se produit aussi bien dans les autogrefles que dans les homogreffes. Ces invaginations se trouvent de place en place, sur tout le pourtour de l'organe, lá ou l'épithélium n'a pas été détruit par le traumatisme opé- ratoire. La plupart d'entre elles sont de simples dépressions de la couche de revétement et ne dépassent guere le tiers externe de l'albuginée. Quelques-unes cependant sont bien plus développées et s'enfoncent per- pendiculairement ou obliquement par rapport a la surface, jusqu'a la li- mite profonde de la zone qui ne s'est pas nécrosée apres la privation de Pirrigation sanguine. Ce sont des cordons pleins ou creux, parfois sinueux, présentant assez souvent des diverticules; il en est qui se bifurquent en donnant des branches de longueur inégale. lls se terminent quelquefois par une extrémité un peu renflée, la formation ayant alors l'aspect d'une vésicule appendue á un cordon cellulaire plein. La figure 12 représente 94 M. Athias une invagination épithéliale au début; comme on y voit, les cellules se multiplient activement par caryocinése en donnant naissance a un bour- geon qui croit vers la profondeur. La végétation de la figure 13 a une forme vésiculeuse et est reliée á la couche superficielle par un mince pédicule. Les cellules qui composent ces formations sont polyédriques, plus claires que celles du revétement, a limites parfois indistinctes; elles ren- ferment chacune un noyau arrondi ou ovalaire, contenant un réseau tres fin et des particules chromatiques irrégulieres, de dimensions variables, quelques-unes appliquées contre la face interne de la membrane nucléai- re. On y apercoit assez souvent des figures de division caryocinétique. Fig. 12.—Ovaire de cobaye, 3 jours aprés la greffe. Invagination de l'épithélium superficiel au début. Trois figures de mitose. Liquide de Zenker; hématox. au fer- érythr. Obj. 1,30; oc. 8. Dans quelques invaginations, j'ai rencontré, a cóté des cellules indifté- rentes, des éléments ayant tous les caracteres des oocytes (figs. 14 et 15). Ce sont des éléments volumineux, de forme globuleuse, a noyau excen- triquement placé; leur cytoplasme présente un amas de granulations mi- tochondriales en forme de croissant, embrassant le noyau; dans la partie la plus épaisse de cet amas, on voit un corps vitellin typique. Il ne me parait pas douteux que ces oocytes ont pris naissance par transformation de certaines cellules des végétations de l'épithélium ovarien. Je n'ai pas observé toute la série des modifications par lesquelles passe le noyau des éléments sexuels depuis le stade protobroque jusqu'a l'oocyte du follicu- le primordial. Peut-étre cette évolution se fait-elle d'une maniétre abrégée dans les conditions ou se trouvaient les ovaires. Il faut noter aussi que le nombre des éléments examinés n'a pas été assez grand pour permettre Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 93 une étude complete du phénoméene. Tout ce que l'on peut dire c'est que, dans des ovaires adultes greflés, on assiste parfois á une néoformation ovulaire aux dépens des cellules qui résultent de la prolifération de la couche épithéliale superficielle. A létat normal, il est tres rare de voir des invaginations de lépithé- lium ovarien chez le cobaye. Parmi les auteurs qui se sont occupés de lovaire de ce rongeur, seuls Paladino, Ebner et Cesa-Bianchi ont signalé le fait. Le premier a constaté la présence d'invaginations peu profondes, Fig. 13.—Invagination épithéliale creuse du méme ovaire de la figure 9. Une oogo- nie (7) dans la paroi, á gauche. Méme coloration. Obj. apochr. 1,30; oc. 8. situées entre des sortes de papilles faisant saillie a la surface de l'organe. Ebner dit avoir vu des cordons a ovules tres courts. Quand a Cesa-Bianchi, il a vérifié que les végétations épithéliales sont fréquentes chez les jeunes, mais deviennent de plus en plus rares a mesure que l'áge avance et sont extrémement rares chez l'animal qui a atteint son développement com. plet. J'ai examiné á ce point de vue un certain nombre d'ovaires de co- bayes sacrifiés a diflérentes époques de la vie sexuelle, n'ayant trouvé des invaginations de l'épithélium que tout á fait exceptionnellement. Ce que l'on rencontre quelquefois, surtout chez les animaux jeunes, ce sont des dépressions peu profondes de l'assise épithéliale, ainsi que des éléva- tions papilliformes. Les cordons ovigéenes n'y existent presque jamais. 96 M. Athias Une seule fois, chez une femelle gravide, j'ai vu des bourgeons épithéliaux contenant des oocytes. Les figures de mitose sont aussi excessivement rares dans l'épithélium de l'ovaire adulte normal. Comme Pont sait, la question de lactivité prolifératrice de l'épithé- lium ovarien chez l'adulte est tres controversée, surtout en ce qui concer- Fig. 14.—Végétation ovigéne provenant du méme ovaire de la figure 9. Grossisse- ment, 400 diameétres. ne la néoformation ovulaire. Plusieurs histologistes ont décrit chez divers animaux (chatte, chienne, lapine, etc.) des invaginations aux dépens desquelles se produiraient des ovules, soit d'une maniere permanente, soit seulement pendant le rut et la gravidité (Pfliger, Koster, Wagener, Balbiani, Paladino, Slaviensky, Lange, Amann, Ebner, Salazar, etc.). Sui- vant Paladino, l'un des principaux défenseurs de cette opinion, ce pro- cessus compenserait la destruction continuelle du parenchyme ovarique Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 97 par atrésie des follicules de De Graaf. D'autres auteurs se sont prononcés contre cette formation d'oocytes durant toute la vie, bien qu'ils aient re- trouvé les végétations épithéliales. Celles-ci ne seraient que des restes Fig. 15.—Deux coupes d'un cordon ovigéne dérivé de l'épithélium de recouvre- ment du méme ovaire de la figure 12. On apercoit des oocytes, dans l'épaisseur de ce cordon; corps vitellin au milieu d'une couche mitochondriale dans les oocytes. Une cellule en mitose (oogonie;). Hématox. au fer-érythr. Obj. 1,30; oc. comp. $. d'un processus qui a eu lieu á la période embryonnaire, mais n'aurait plus d'utilité a l'áge adulte (Waldeyer, d'Antin, Koelliker, Winiwarter, Aze- vedo Neves, Lacassagne, etc.). Tout récemment, Gérard a fait connaítre un exemple remarquable de persistance des phénomenes d'ovogénese chez Homenaje a Cajal.—T. Il. 7 98 M. Athias l'adulte, dans l'ovaire de Galago mossambicus. On voit donc que le pro- bleme n'est pas encore résolu d'une facon définitive. Tout porte cepen- dant a admettre que le phénoméne se produit normalement chez certai- Fig. 16.—Une formation épithéliale renfermant un oocyte, de la zone corticale d'un ovaire de cobaye, 3 jours apres la greffe. Liquide de Zenker;, hématox. au fer- érythr. Obj. 1,30; oc. 8. nes especes animales, tandis que chez d'autres il est tout a fait exception- nel ou n'a jamais lieu dans l'ovaire adulte. On a aussi observé des proliférations de l'épithélium ovarien dans des conditions expérimentales autres que la greffe. En pratiquant des in- Fig. 17.—Un groupe d'oocytes d'un ovaire de cobaye, 12 jours apres l'homogrefte. Chaque ovule renferme un corps vitellin. Liquide de Zenker; hémalun-éosine. Obj. 1,30; oc. 8. Etudes histologiques sur la grefte ovarienne 99 cisions a la surface des ovaires et en en extirpant de petits frag- ments, différents expérimentateurs ont noté que les éléments épithé- liaux proliferent plus ou moins activement et donnent origine á des végétations vers la profondeur. Mais, tandis que les uns (Harriet, Pu- A A r ”i. gnat) affirment qu'il y a en méme temps des processus ovogénétiques, d'autres (Schmitz, Capobianco) n'ont pas vu apparaítre des cellules sexuelles. Lacassagne n'a rien obtenu, pas méme des invaginations. Fig. 18.—Cordon ovigéne (>); ovaire de cobaye, 3 mois et 11 jours apres l'hamo- greffe. Liquide de Zenker; hématox. au fer-érythr. Obj. 1,30; Oc. 8. Par Paction des rayons X, Fellner et Neumann auraient provoqué la production de nouveaux follicules. Le fait a été nié par Zaretzky, Reif- ferscheid et Lacassagne, qui n'ont constaté que des invaginations. Au dire de ce dernier auteur, les formations en question entrent souvent en rapport avec des follicules, mais jamais il n'y a des oocytes dans leur in- térieur. 4 Mes observations relatées plus haut, qui confirment et amplifient cel- les de Ribbert, Knauer et Schultz, démontrent que la néoformation ovu- laire est possible dans l'ovaire adulte greffé, méme chez des especes chez lesquelles le phénomene est excessivement rare á l'état normal, comme c'est le cas pour le cobaye. 100 M. Athias Dans ces mémes greflons non encore adhérents, mais surtout dans ceux qui sont excisés apres la soudure aux tissus ambiants, la zone pé- riphérique renferme de nombreuses formations épithéliales qui, bien que n'étant pas en connexion avec l'assise de revétement, proviennent mani- festement de sa prolifération. Il y en a de deux sortes, les unes contenant des ovules, les autres anovulaires. Les formations á ovules sont tantót des cordons plus ou moins longs et sinueux, ayant le méme aspect que les végétations décrites plus haut et renfermant un nombre variable d'oocytes, tantót des amas cellulaires de forme arrondie ou allongée, contenant un ou deux oocytes autour des- quels les cellules se disposent comme dans les follicules primordiaux (fig. 16). Dans quelques transplants, prélevés apres avoir pris attache et dont l'épithélium de TO recouvrement avait disparu totalement, j'ai rencontré aussi des groupes d'ovules, comme celui de la figure 17; ces éléments Fig. 19.—Une vésicule épithé- sont nettement caractérisés aussi bien par liale sans ovule, du méme ovaire de la figure 9. Méme coloration. Obj. 1,30; oc. 8. structure du noyau et du cytoplasme, au leurs dimensions et leur forme, que par la sein duquel on apercoit un corps de Bal- biani assez volumineux. Ces groupes de cellules sexuelles sont entourés par des éléments d'apparence épithéliale. On peut retrouver de telles formations dans des grefles d'un certain áge. Le cordon représenté dans la figure 18 provient d'un ovaire de co- baye extirpé plus de trois mois apres avoir été introduit entre les plans musculaires de la paroi abdominale. Il était orienté perpendiculairement a la surface de l'organe, adhérente aux muscles et ayant perdu comple- tement son revétement épithélial, et se bifurquait dans la profondeur de la couche corticale; l'une des branches de cette bifurcation renfermait un élément qui, par la taille de son noyau, semble étre un ovule. On ne dis- tingue pas toujours les limites des cellules qui constituent ces cordons, dont l'aspect est souvent celui d'une masse syncytiale. Quant aux formations anovulaires, elles répondent a la description donnée par Regaud et Lacassagne. Ce sont souvent de petits nodules épithéliaux, constitués quelquefois par deux cellules, d'autres fois par quatre a six. Nombre d'autres ont les dimensions et la forme d'un follicu- itudes histologiques sur la greffe ovarienne 101 le primordial, avec une cavité au centre (fig. 19); il s'agit alors de vésicu- les, dont la paroi est composée par des cellules polyédriques, plus hautes Fig. 20.—Formation épithéliale tubuleuse; de la méme préparation de la figure précédente. Méme grossissement. que celles des follicules proprement dits. Les contours de ces cellules sont en général bien marqués; leurs noyaux sont identiques a ceux des Fig. 21.—Une vésicule á paroi constituée par un épithélium et contenant des dé- bris cellulaires. Ovaire de cobaye, 12 jours apres l'homogreffe. Liquide de Zen- ker; hématox. au fer. Grossissement, 400 diamétres. éléments des végétations epithéliales précédemment décrites. On trouve encore des boyaux pleins, simples ou ramifiés et des tubes analogues A 102 M. Athias celui de la figure 20. Plus rarement, on voit de grandes vésicules, d'appa- rence kystique, avec des diverticules, et dont la cavité. renferme des débris cellulaires (Ag. 21). Toutes ces formations, tres abondantes dans lovaire de cobaye transplanté, sont plongées au milieu du tissu con- Fig. 22.—Amas de cellules interstitielles et follicule anovulaire d'un ovaire de chatte, 1 an et demi apres l'autogreffe. Liquide de Zenker; hématox. au fer- érythr. Obj. 1,30; oc. 8. jonctif de la zone périphérique et nettement délimitées par une mem- brane mince, mais bien visible. Dans des ovaires de chienne greflés de la méme facon, il y avait éga- lement, soit au-dessous de l'assise épithéliale aux endroits ou elle était intacte, soit en d'autres points ou cette assise était absente, de nombreu- ses productions épithéliales sans ovules (voir la figure 7). Un ovaire de Etudes histologiques sur la grefíe ovarienne 103 chatte, enlevé apres un an et demi de greffe, présentait aussi des amas épithéliaux anovulaires, formés par des éléments allongés radiairement et circonscrits par une theque plus ou moins bien dessinée (fig. 22). Comme l'ont démontré Regaud et Lacassagne, ces différentes forma- tions dépourvues d'ovule existent dans l'ovaire normal, chez la lapine. Elles sont tres résistantes á l'action des rayons X. D'autres histologistes les ont signalées chez plusieurs autres especes de mammiferes. En ce qui concerne l'ovaire de cobaye, mes recherches me permettent d'affirmer que des nodules épithéliaux pleins ou creux, ainsi que des cordons et des tubes peuvent se voir á l'état normal; mais ils n'y sont jamais aussi nom- breux que dans l'ovaire greffé, ou ils attirent particulierement l'attention. Follicules de De Graaf. Presque tous les auteurs qui ont fait l'étude histologique de la greffe ovarienne ont vu que les ovisacs situés profondément se nécrosent dans les premiers jours apres l'opération, tandis que les plus superficiels sont en grande partie intacts. Ce sont donc les follicules primordiaux et quel- ques-uns encore peu avancés dans leur développement qui persistent et peuvent continuer a évoluer des que les conditions de la nutrition s'amé- liorent. Selon Ribbert, les gros ovisacs ne sont qu'exceptionnellement épargnés. Au dire de Herlitzka, Preobrachensky, Schultz, Libroia, Loeb, etc., tous les ovisacs ayant une certaine grandeur périssent; mais ainsi que le font noter Carmichael, Higuchi, Kawasoye, Sauvé, Tschernischoff et d'autres, tous les follicules jeunes ne restent pas intacts; il en est qui entrent en dégénérescence et se détruisent. Katsch a méme pensé qu'ils étaient les moins résistants. Dans mes préparations d'ovaires greffés sous la peau ou entre les mus- cles, j'ai rencontré presque toujours des follicules primordiaux intacts avant la formation des adhérences. Quelquefois, des follicules au début du stade de l'accroissemnet qui occupent la zone périphérique se montrent plus ou moins bien conservés. ll semble évident que si ceux-ci gardent leur intégrité s'est parce que, gráce á leur situation, ils peuvent recevoir les substances nutritives des liquides interstitiels. Suivant Loeb, les petits follicules seraient plus résistants que les moyens et les gros; cela tiendrait á ce que dans ceux-la il y a une prépondérance relative de la surface sur 104 M. Athias la masse en comparaison avec les plus volumineux, ce qui assure une nu- trition meilleure et un métabolisme plus accentué. Peut-étre aussi l'éner- gie prolifératrice serait-elle plus grande dans les follicules petits que dans les gros (Walsh). J'ai vu, dans des greffons de peu de jours, des ovisacs cavitaires dont une portion qui se trouvait comprise dans la zone superfi- cielle était intacte, alors que tout le reste, tourné vers la profondeur, AA AP PRO eN 2 LEZÉ ER II AAN IS A: TA ALTA de Fig. 23.—Ovaire de cobaye, 2 mois et 5 jours apres la greffe sur mále. Nombreux follicules primordiaux. Liquide de Zenker; hémalun-éosine. Grossissement, 170 diamétres. était en voie de nécrose. Parfois, les éléments du disque proligére et l'ceuf offrent encore leur apparence normale, tandis que l'épithélium pariétal est plus ou moins détruit. Je crois cependant que ces ovisacs finissent par dégénérer en totalité. De méme que dans lP'ovaire ¿2 situ, les follicules primordiaux ne se développent pas tous simultanément. La provision ne s'épuise donc pas tout d'un coup, de sorte que l'on peut en voir, parfois tres abondants, dans des greffons de quelques mois (figs. $ et 23). Ceux qui commencent a s'accroítre arrivant vite a un stade avancé, il en résulte que, dans un méme Etudes histologiques sur la grefte ovarienne 105 greffon, on trouve, a cóté de tres petits follicules, des ovisacs cavitaires de dimensions considérables. Le fait est surtout frappant quand on emploie pour la greffe un ovaire provenant d'un animal nouveau-né et qu'on l'implante sur un sujet adulte, de préférence un mále chátré. Le processus évolutif est le méme que dans l'ovaire normal. Le gros ovisac de la figure 24 apartient a une greffe sur mále ágée de plus de . Ena y pe a RA < Po O y AT a a PA : E A RS A “5 A AS x HP > Fig. 24.—Follicule de De Graaf d'un ovaire de cobaye, 8 mois et 17 jours apres la screffe sur mále. Méme piece de la figure 8. Grossissement, 9o diamétres. D Po] 2 huit mois; il ressemble tout a fait a un ovisac ayant suivi son évolution dans les conditions ordinaires. C'est exceptionnel que des vésicules de De Graaf subissent la déhis- cence dans les ovaires greffés sous la peau. Dans la grande majorité des cas, ils s'atrésient á une phase plus ou moins avancé de l'accroissement; on retrouve tous les processus nécrobiotiques déja connus, qui caracté- risent l'atrésie dite physiologique, avec cette différence que les follicules en involution sont bien plus nombreux apres la greffe que dans l'ovaire en place. Les phénoménes hypertrophiques du cóté de la theque des ovi- sacs atrétiques sont en général tres prononcés (fig. 25). 106 M. Athias Tandis que les cellules de la granulosa sont atteintes par le processus chromatolytique et tombent souvent en masse dans la cavité folliculaire, l'ceuf est le siege des modifications qui se produisent habituellement au cours de latrésie. Les figures de maturation sont tres fréquentes, de méme que la fragmentation du vitellus et de la vésicule germinative. Les phéno- menes de division de l'ceuf se montrent quelquefois dans des follicules TA TEF e PTA CS A TEARS e. E E 3 a Fig. 25.—Follicule atrétique du méme ovaire de la figure 24. Grossissement, 160 diamétres. dont la granulosa est encore relativement saine. Le bel exemplaire repré- senté dans la figure 26 est contenu dans un gros ovisac d'un ovaire greffé sur un mále, dont les éléments du disque proligere et de la granulosa pa- riétale sont pour la plupart intacts; il n'y a point de mitoses, et les cel- lules dégénérées, en suspension dans le liquor, y sont tres peu nom- breuses. Un autre phénomene également fréquent apres la transplantation, vi- sible surtout dans les follicules paucistratifiés, mais pouvant aussi s'ob- server dans des ovisacs plus ágés, c'est l'envahissement de l'oocyte par des élements étrangers, déja mentionné par Katsch. Comme Pon sait, la migration de cellules dans l'intérieur de l'ceuf dégénéré a été souvent Etudes histologiques sur la grefle ovarienne 107 décrite, depuis que Pflúiger l'a signalée pour la premiere fois; Lindgren, Wagener, Schulin, Bonnet, Virchow, Flemming, Schottlinder, Henne- guy, van der Stricht, Guieysse-Pellissier, Asami, Salazar, etc., l'ont con- firmée chez divers mammiferes. Pour les uns ce sont des leucocytes, pour d'autres des cellules de la granulosa; il en est qui admettent que les deux sortes d'éléments peuvent envahir en méme temps looccyte frappé de dégénérescence. D'apres Salazar, des corpuscules résultant de la chroma- tolyse de la granulosa prennent une forme leucocytoide et pénetrent Fig. 26.—Un oocyte en voie de division; expulsion du premier globule polaire. Ovaire de cobaye, 3 mois et 8 jours apres l'homogreffe sur mále. Follicule cavi- taire en voie d'atrésie peu avancée. Liquide de Zenker;, hématox. au fer-érythr. Obj. 1,30; Oc. 8. quelquefois a l'intérieur de llooplasme. Lacassagne a constaté la migra- tion des cellules épithéliales dans de nombreux follicules en atrésie, apres Pirradiation de l'ovaire. Ces cellules joueraient un róle phagocytaire a P'Egard de l'ceuf dégénéré. Dans les ovaires greffés, ce sont les cellules folliculeuses qui envahis- sent l'oocyte. Je n'ai jamais rencontré des éléments qui puissent étre con- sidérés comme des leucocytes ayant traversé la pellucide. Les follicules de la figure 27 sont des follicules jeunes, dans lesquels des cellules épi- théliales ont passé par une déchirure de la pellucide, bien visible dans Pun d'eux, et se sont logées dans l'ooplasme. On ne trouve plus trace du noyau de l'oocyte. D'apres les images que présentent souvent les gref- fons de peu de jours, je suis porté a croire que c'est par ce mécanisme 108 M. Athias que se détruisent nombre de follicules, particulierement ceux qui déri- vent de la prolifération de l'épithélium de recouvrement á la suite de la transplantation. Le follicule de la figure 28 est un peu plus ágé. Les éléments épithé- liaux immigrés ont traversé la pellucide qui est tres amincie et semble en voie de dissolution. On surprend quelquefois cette immigration; les noyaux cellulaires sont allongés et étranglés, moitié dedans, moitié dehors. Il importe de noter que tous les éléments qui entourent l'ceuf ou qui sont logés dans son intérieur sont parfaitement intacts. Il est rare d'en voir Fig. 27.—Deux follicules jeunes d'un ovaire de cobaye, 11 jours aprés l'homo- greffe. Envahissement de l'ovule par des cellules de la granulosa; disparition de la vésicule germinative; pellucide présentant une déchirure par laquelle s'engage une cellule. Liquide de Zenker; hémalun-éosine. Obj. 1,30; oc. 8. qui soient atteints par le processus chromatolytique. Dans quelques-uns des éléments envahisseurs, on peut encore apercevoir leur cytoplasme propre, un peu plus coloré et plus dense que celui de l'oocyte. Le nombre de cellules epithéliales ayant envahi l'ooplasme est sou- vent considérable. On en peut compter parfois quarante a cinquante. L'oocyte est ainsi transformé en une sorte de cellule géante, délimitée par les restes de la pellucide, presque toujours bien reconnaissables. Comme le fait remarquer Lacassagne, il y a une ressemblance frappante entre ce phénomene et celui que Guieysse-Pellissier a décrit sous le nom de caryoanabiose; d'ailleurs, cet histologiste a considéré comme tel un cas de migration de cellules étrangeres dans un ceuf de chauve-souris. Etant donnée l'identité entre les images que j'ai observées et celles de ces au- teurs, il me semble légitime d'en faire le rapprochement. lls pensent que les noyaux qui se greffent dans l'ooplasme y continuent a vivre pendant Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 109 quelque temps; mais il est probable qu'apres une vie plus ou moins longue, la formation polynucléée qui s'est contituée de cette facon finisse par tomber en dégénérescence et disparaítre. Je suis également porté a cette manitre de voir, surtout á cause de ce fait que les oocytes trans- formés en cellules géantes ne se retrouvent que bien plus rarement dans Fig. 28.—Ovaire de cobaye, 6 jours aprés la greffe. Follicule en voie d'accroisse- ment, dont l'ovule a été envahi par des éléments de la granulosa qui se sont logés dans l'ooplasme; le noyau de l'oocyte a disparu. Liquide de Zenker; hématox. au fer-érythr. Obj. 1,30; oc. 8. les greffons á partir d'un certain áge, apres la soudure aux tissus environ- nants et la néoformation vasculaire. A une période plus avancée de la greffe, le passage de cellules de la granulosa á travers la pellucide plus ou moins altérée s'observe principa- lement au cours de l'atrésie des ovisacs cavitaires. Dans un ovaire de singel examiné pres de deux ans apres la greffe, il y avait plusieurs Ovi- sacs oú l'on voyait, au-desous de la pellucide, des éléments épithéliaux 1 Beaucoup d'oocytes de cet ovaire renferment des cristalloides. Comme je Vai fait connaítre il y a quelque temps, le vitellus possede fréquemment, chez les Cercopithéques, des formations de cette nature au stade de l'accroissement et aux premiers temps de l'atrésie; on ne les retrouve pas dans l'ceuf des follicules fortement altérés. 110 M. Athias en nombre variable, les uns normaux, d'autres dégénérés, l'ceuf étant en- core assez bien conservé (fig. 29). Le cytoplasme ovulaire n'est attaqué que lorsque le processus dégénératif est plus étendu. A ce moment, on n'apercoit pas la vésicule germinative qui, de méme que dans les follicules précédemment décrits, parait se détruire avant la pénétration des élé- ments envahisseurs. Je n'insisterai pas plus longuement ici sur les phénoménes détermi- nés par la greffe dans les follicules de De Graaf, sur lesquels je compte Fig. 29. —Ovaire du Cercopitheque de la figure 4. Oocyte appartenant á un ovisac cavitaire peu dégénéré; cellules de la granulosa ayant traversé la pellucide en un endroit oú elle est plus mince. Obj. 1,30; oc. 8. revenir ultérieurement. Je laisse donc de cóté la transformation kystique des ovisacs, la genese des corps jaunes aux dépens de follicules non dé- hiscés, etc. Mais, avant de terminer, je désire appeler l'attention sur un fait que j'ai observé dans des ovaires de cobaye greffés sur des máles et extirpés au bout de quelques mois. De la theque de certains ovisacs dont la granulosa ne se présente pas tres profondément altérée, partent des capillaires qui s'enfoncent vers lintérieur et cheminent entre les cellules épithéliales (figs. 30 et 31). La theque de ces follicules est fortement épaissie et constituée par des élé- ments polyédriques volumineux, a cytoplasme dense et retenant avec in- tensité l'hématoxyline au fer. Les cellules folliculeuses sont devenues cy- Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 111 lindriques a la périphérie et autour des vaisseaux, comme on peut le voir nettement sur la figure 31. Leur cytoplasme montre aussi une sidérophilie acentuée. Le liquor qui remplit le large antrum contient de rares cellules en chromatolyse, détachées de la paroi. On peut y trouver aussi du sang extravasé. L'ceuf, qui occupe un disque proligére encore peu modifié, est en voie de dégénérescence. Les cellules situées au voisinage de l'oocyte Fig. 30. —Ovaire de cobaye, 9 mois et 21 jours apres la greffe sur mále. Pénétra- tion de vaisseaux dans l'intérieur d'un ovisac peu altéré. Liquide de Zenker; hema- tox. au fer-érythr. Grossissement, 170 diameétres. sont parfois en division mitotique. On ne voit pas de membrane propre limitant Povisac. On doit conclure, d'apres les caracteres qui viennent d'étre indiqués, que ces follicules étaient au début de l'atrésie, sans doute a la période que Salazar a proposé d'appeler préchromatolytique, lorsque des vais- seaux sanguins venant de la theque ont commencé á envahir la granu- losa. Le processus régressif a dú alors subir un arrét; les cellules non en- core atteintes sont restées intactes et celles qui se sont trouvées plus directement en rapport avec les vaisseaux ont méme augmenté de volume, Quant au sort ultérieur de ces ovisacs, je ne saurai rien dire de précis des stades plus avancés faisant défaut. Il semble probable qu'ils seraient 112 M. Athias y . entrés en involution, les éléments épithéliaux étant résorbés apres avoir cules normaux ou frappés d'atrésie a été signalée par divers auteurs. Rappelons notamment les observations de Wagener, van Beneden, Schu- lin, Crety, Rabl, Winiwarter et Sainmont. Il y a cependant des différen- 38 DÉ S US Fig. 31.—Une autre partie du méme ovisac de la figure précédente, vue á un plus fort grossissement: 400 diamétres. ces entre les faits constatés par ces histologistes. Wagener a vu une néoformation vasculaire et des prolongements qui se dirigeaient vers lintérieur des follicules múrs. Crety décrit des papilles vasculaires faisant saillie dans le disque proligere d'ovisacs qui ne présentaient la moindre trace de dégénération. Van Beneden, Schulin et Rabl ont noté le phéno- méne dans des follicules nettement atrétiques. Dans le cas de Winiwarter et Sainmont, les follicules, tout en conservant leur aspect typique, ont subi des modifications partielles; un groupe déterminé de leurs éléments s'est transformé en cellules a lutéine par suite de la présence des vais- seaux, et il en est résulté des corps jaunes partiel ou meéroranthosomes. Rabl avait remarqué seulement que les cellules folliculeuses se multi- A , » as , Etudes histologiques sur la greffe ovarienne 113 pliaient et étaient plus volumineuses au niveau du disque proligere ou les faisceaux vasculo-conjontifs cheminaient, le reste de l'épithélium étant fortement dégénéré. Dans un cas que j'ai communiqué récemment, et qui se rapporte a un ovaire de chienne transplanté, il s'est originé, aux dépens des éléments constituants du follicule, une formation atypique, consécutivement a la pénétration de vaisseaux et de tissu conjontif venant de la theque. Il ressort de tout ceci que la présence des vaisseaux sanguins provo- que des modifications de la forme, du volume et de l'arrangement des cellules de la granulosa du follicule de De Graaf. Ces modifications sont variables suivant les circonstances. Elles doivent dépendre en grande par- tie de P'état ou se trouvait le follicule; dans ceux qui sont arrivés á ma- turité, les choses ne se passent sans doute pas de la méme facon que s'ils sont á un stade de développement moins avancé. De méme, les transfor- mations qui se produiront sous l'influence du changement des conditions de la nutrition des éléments folliculaires seront différentes selon que l'ovi- sac conserve encore son intégrité a peu pres parfaite ou qu'il est á une période de pleine évolution du processus atrétique. Il y a certainement aussi des variations d' une espece animale a l'autre. Ce sont lá autant de problemes qu'il serait intéressant d'éclaircir. I'utilisation de la greffe comme méthode de recherches pourra peut-étre donner, sur ce point comme sur bien d'autres, des résultats fructueux. Lisbonne, 24 Février 1922. Homenaje a Cajal.—7T. [/. 114 M. Athias Index bibliographique. AMAN, J]. A.: «Ueber Bildung von Ureiern und primáirfollikeláhnlichen Gebilden im senilen Ovarium.>» /estschr. zum 7Ooten Geb. C. v. Kupffer. Jena, 1899. Amico-Roxas: «La trapiantazione ovarica in rapporto al processo dell'ovulazione e del metabolismo organico.» Arch. di Ostetr. e Ginecol., V. vi, 1901. Anrix, D'”: Etude sur Dépithélium ovarien. These de Paris, 1882. Asamt, G.; «Observations on the follicular atresia in the Rabbit ovary.» 7/%e Anat. Rec., V. 18, 1920. Arntas, M.: «Cristalloides dans l'ceuf de Cercopithecus callitrichus et de Cercopi- thecus sabaeus.» Bull. Soc. Port Sc. Nat., Y. vn, 1915.—«Étude histologique d'ovaires greffés sur des Cobayes máles chátrés et enlevés au moment de l'établissement de la sécrétion lactée.» C. /t. 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CELENTEREOS POR MANUEL SÁNCHEZ Y SÁNCHEZ Separan los zoólogos modernos las dos grandes divisiones del reino animal —protozoos y metazoos—fundándose en el desarrollo alcanzado por estos últimos, constituídos por tejidos diferentes con funciones diver- sas, en tanto que los protozoos están formados por células idénticas entre sí, siendo cada una de ellas capaz de desempeñar las funciones orgánicas esenciales para la vida de los mismos. Es indudable también, como supone el antiguo maestro Haeckel, de Jena, que los primeros metazoos existentes derivarían de colonias celula- res, dando lugar a unos organismos análogos a una esfera hueca cuya pe- riferia estuviese constituída por las distintas células asociadas; algo así como una anfiblástula, expresión morfológica en que cristaliza esta idea filogenética. Ulteriormente, por la superposición del hemisferio superior sobre el inferior, se constituye otra forma filogenética de gran interés, la gástrula, concepción que se aplicó para explicar el tipo fundamental del celénte- reo, tronco común del cual derivan todos los metazoos. Esta forma fundamental, gastrular, estaba constituída por dos hojas: una, el ectodermo, representado en los celentéreos por la piel, y otra, el entodermo o pared de la cavidad digestiva. Como en casos análogos, la tendencia a simplificar la Naturaleza ha dado lugar a errores deplorables relacionados con la interpretación de las formas animales, los cuales, por haber sido enunciados por sabios de re- nombre, se admitieron como dogmas en la Zoología. Bastó que los hermanos Herwig afirmaran en 1880 que el mesoder- mo no existía en los celentéreos, sino que era secreción de las otras dos hojas embrionarias, para que todos los autores admitiesen esta concep- 120 Manuel Sánchez y Sánchez ción. Las células observadas en la hoja mediana en cuestión, descritas siempre de un modo incompleto, procederían por emigración del ecto- dermo o del endodermo. Con lo cual la «teoría de la gástrula» continuaba admitiéndose en todas las escuelas zoológicas con el mismo entusiasmo que cuando fué enunciada. Las ideas, algo obscuras, emitidas por los zoólogos sobre la hoja me- diana (mesoglea), y la variedad de opiniones manifestadas acerca de la naturaleza de la substancia fundamental y de las células en ella incluídas, me movieron a estudiar la capa mencionada (en 1918 y 1921), ayudán- dome de métodos selectivos, con el fin de ver si se trataba realmente de una substancia anhista (ge/ly de los ingleses, Gallerte de los alemanes), con algunas fibrillas conjuntivas que la atravesaban, o si representaba un tejido conjuntivo mesenquimatoso comparable al de las esponjas y otros metazoos. Aplicando con gran constancia el método de Achúcarro-Río-Horte- ga al estudio de ejemplares muy bien fijados, he experimentado el placer de resolver dicha cuestión, convenciéndome que la hoja intermedia de los celentéreos no es sino un mesodermo ! absolutamente comparable al es- tudiado en otros animales y del cual derivan formaciones esqueléticas, un sistema muscular, las células sexuales (gónadas), etc. Ultimamente (1921) he confirmado mis hallazgos estudiando la géne- sis del mesodermo en los estados larvarios—actínulas—de diversos ce- lentéreos (singularmente del coral rojo), con ayuda de una variante del método de Heidenhein, que consiste simplemente en fijar las piezas en formol neutro, a 40” de temperatura, durante veinticuatro horas o más, y someterlos ulteriormente a la acción del mordiente, teniendo la pre- caución de calentar los preparados en el baño de la hematoxilina a la mis- ma temperatura durante ocho o diez minutos ?, que se sometió el fijador. 1 ¡Sánchez y Sánchez, M.: «Estudios sobre la histología de las actinias.» 7raba- jos del Laboratorio de Investigaciones biológicas, del Dr. Cajal. Tomo xvi, 1918, y Trabajos del Museo Nacional de Ciencias Naturales, Serie Zoológica, núm. 35. 2 La incertidumbre que ha existido entre los zoólogos, sobre la naturaleza de las células de la hoja intermedia, ha sido debida a haberse descrito dichos elemen- tos sin obtener jamás imágenes completas de las formaciones fibrillares en que se hallan incluídos. Por dicha razón han sido interpretadas como elementos pertenecientes a los tejidos más variados, cartilaginoso, muscular, nervioso, etc. (Véase el trabajo de Dantan, más abajo citado, en donde se hace la historia de este descubrimiento.) h Algunas ideas nuevas acerca de los celentéreos Dantan 1, en un trabajo reciente sobre antipatarios llevado a cabo en la estación de Nápoles, ha podido confirmar nuestras investigaciones, atribuyéndonos el descubrimiento de las células conjuntivas mesenqui- matosas: «Chez les coelentérés—dice dicho zoólogo—tous les auteurs n'ont parlé que de la substance interstielle: personne, excepté Sánchez y Sánchez (1918), n'a jamais montré les cellules qui lont sécrétée.» El mesodermo de los celentéreos es absolutamente comparable al de las esponjas; como el de dichos animales, está formado de células y fibras (estudiadas recientemente por Rio-Hortega y Ferrer), estando dotadas di- chas células de poderes fagocitarios, realizando la asepsia de dichos órga- nismos. Repitiendo las experiencias de Metschnikoff, depositando granos de carmín en torno de las células conjuntivas de un celentéreo—el A/- cyonum palmatum, por ejemplo, en donde han sido llevadas a cabo—, se sorprende su englobamiento por el protoplasma, al modo y manera como el zoólogo ruso observara en las mismas células de las esponjas. Por otra parte, la substancia fundamental y fibrilar es absolutamente comparable en entrambos tipos morfológicos. - Solamente el mesodermo de los nidarios y tenóforos es más perfecto que el de las esponjas; en los dos primeros tipos de organización hay una separación absoluta entre la hoja intermedia y las otras dos, en tanto que en las esponjas de ordidario se entremezclan las hojas epiteliales con la mesodérmica—carácter primitivo—, estando, además, las gónadas dis- persas y no reunidas, como acontece en nidarios y tenóforos. La formación fibrilar adquiere mucho mayor desarrollo en los nida- rios y tenóforos que en las esponjas, lo cual parece estar relacionado con el grado de contractilidad de dichos organismos. Las esponjas, que to- man su alimento del agua, cuando atraviesa sus cavidades, no tienen ne- cesidad de contraerse al modo y manera de los celentéreos que engullen sus presas. En los tenóforos, la diferenciación fibrilar es insuficiente para llevar a cabo los bruscos movimientos que dichos animales ejecutan al trasladarse de un sitio a otro, siendo necesaria la aparición del potente sistema muscular, ya esbozado en los nidarios, si bien en estos últimos tiene un origen diferente, puesto que se forma a expensas de las células epiteliales que por su polo interno crecen en forma de T, dando lugar a los elementos contráctiles, los cuales a veces se separan de la célula primitiva. 1 Dantan, S. L.: «Recherches sur les antipathaires.» .lrc/4. Anat. micr., tomo XVII, pág. 161. 122 Manuel Sánchez y Sánchez En las actinias, los ovillos que nosotros hemos descrito en el mesoder- mo (véase la figura 1.*) desempeñan un papel muy importante en la con- tractilidad de dichos organismos. En general, dichos ovillos están orienta- dos en dirección radial, teniendo aspecto cilíndrico o fusiforme y siendo sumamente elásticos; cuando la actinia se contrae se aplastan (fase de K] Ss lo a A QA < OASIS ESO E Fig. 1..—Aspecto del mesodermo de Sagastía parasilica impregnado con el méto- do de Achúcarro. Obsérvanse los ovillos contráctiles, £, y las fibras, A, así como células conjuntivas de forma diversa, C. sístole de los ovillos); al contrario, si la actinia se extiende se dilatan (fase de diástole de los ovillos). En el prirmer caso los ovillos en cuestión son fusiformes, en el segundo se transforman en cilíndricos. El hecho singular es que los ovillos están separados unos de otros en determinada posición, pero casi siempre las fibrillas conjuntivas que los constituyen atraviesan los espacios subglobulares, según puede observar- se en los cortes ópticos. Los óvulos de esponjas y celentéreos presentan de igual modo mar- cadas analogías. En primer lugar, tienen el mismo origen, puesto que se Algunas ideas nuevas acerca de los celentéreos 123 originan en la hoja intermedia, y como viven en condiciones idénticas es- tán capacitados para llevar a cabo las mismas funciones: me refiero al po- der fagocítico que se observa por igual en los óvulos de las esponjas y de los celentéreos. Son muchos los autores que han observado el acto de en- gullir células en los óvulos de las esponjas. Ultimamente hemos sorprendido en los óvulos jóvenes de Ceriant/hus membranaceus ciertos cuerpos que tomamos por algas verdes (zooxante- las), las cuales, indudablemente, han sido capturadas por los pseudópo- dos de que dichas células están provistas, al modo y manera como veri- fican dicha función los óvulos de la hidra, hecho que, por ser bien cono- cido, no merece que insistamos sobre él. Nueva interpretación del «phylum ccelenterata». Cuanto acabamos de decir nos conduce a exponer una nueva concep- ción para explicar la forma fundamental de los celentéreos, ya que la teo- ría clásica de la gástrula resulta inadmisible, una vez demostrada la exis- tencia del mesodermo en nidarios y tenóforos. Yo opino que las espon- jas, los nidarios y los tenóforos forman un grupo muy homogéneo, es decir, que integran un solo p/y/u1m, en el cual las analogías entre dichos tipos orgánicos constituyen lo fundamental, y las diferencias lo acce- sorio. Las esponjas, los nidarios y los tenóforos conservan el eje primario del huevo, el eje gastrular, como eje ulterior del cuerpo, y todos los órganos son diferenciaciones poco complicadas de las tres hojas primitivas, en cuya con- tinuidad permanecen, casi siempre, durante toda la vida. Esta teoría * de la continuidad de las tres hojas embrionarias en el adulto explica sufi- cientemente el p/y/um celentéreo, englobando en el mismo a las es- ponjas. Según nuestro modo de interpretación del tipo celentéreo, en cada capa —ectodermo, mesodermo, endodermo—es preciso distinguir dos estructuras: la germinal, que se observa en los estados larvarios, integra- da por un conjunto de células homogéneas, sin órganos difrenciados, al modo como ocurre en el resto de los metazoos, y la estructura secunda- 1 Ha sido dada a conocer en el Bulletin de la Société Zoologique de France, tomo XLVI, 1921. 124 Manuel Sánchez y Sánchez ria, constituída no sólo por la hoja germinal, sino también por otro grupo de células que se han formado a sus expensas, en cuya continui- dad permanecen casi siempre, y en donde se sorprenden pluralidad de elementos pertenecientes a los tejidos más variados, así como también Órganos sensoriales, de defensa, de sostén, etc. Los dos primeros grupos de animales son sedentarios (fig. 2.*); los te- nóforos son errantes. En tanto las esponjas, 4, se fijan con el polo bu- cal de la fase gástrula, los nidarios emplean el polo apical, 5. En los tenó- Fig. 2..—Los tres tipos fundamentales de celentéreos: A, esponja; B, nidario; C, tenóforo; E, ectodermo; 14, mesodermo; a, endodermo. (El contorno de las figuras inspirado en dibujos de Hatschek.) foros, que son errantes, el polo animal del eje principal se distingue por el órgano sensitivo apical, (E Cuando existe un tubo esofágico estomodeal, la entrada del esófago corresponde a la boca primitiva, en tanto que en los hidroideos la boca corresponde siempre al blastoporo. En las esponjas el arquenterón está en relación con el exterior por los canales que interesan las tres hojas blastodérmicas; al contrario, este aparato no existe en los nidarios ni en los tenóforos. En las esponjas, nidarios y tenóforos los órganos no son formados ex- clusivamente de diferenciaciones epiteliales, sino que el mesoderno pue- de constituir cuerpos esqueléticos (esponjas, nidarios), o dar lugar a una musculatura mesenquimatosa muy importante, tal como ocurre en los tenóforos, o constituir gónadas. (Observaciones de Dantan y nuestras.) Algunas ideas nuevas acerca de los celentéreos. 125 En la hendidura situada entre las dos hojas embrionarias no existe secreción de una substancia amorfa de sostén (gelly, Gallerte, gélatime), como se ha admitido hasta ahora por todos los zoólogos; al contrario, se constituye una hoja mediana con elementos celulares, que ulteriormente podrán segregar la materia fundamental. (Dantan y nosotros.) De donde resulta que el mesoderno de los celentéreos es una hoja embrionaria, rica en diferenciaciones, de gran abundancia plástica, tal como no existe en las otras dos capas primitivas. Se puede considerar como una particularidad de las esponjas el hecho de no existir una separación absoluta entre la capa superficial del cuerpo y la capa mesenquimatosa, lo cual debe interpretarse como carácter pri- mitivo. Por dicha razón, los espongiarios son considerados por nosotros como los celentéreos más sencillos. Otro carácter peculiar de las espon- jas es la inversión de las hojas embrionarias (ectodermo y endodermo), como demostró Delage en sus estudios acerca de la embriogenia de di- chos animales !. Se admite de ordinario el tipo radial de la estructura que presentan muchos celentéreos como carácter primitivo, siendo así que la morfología simétrica radiada es una cualidad de los animales sedentarios, sean o no sencillos en su organización; por el contrario, los animales errantes pier- den dicha simetría, adaptándose sus órganos al modo de vida que les ca- racterice, en relación con las fuerzas del medio externo que actúen sobre su morfología. El notocordio de los celentéreos. Se cree, generalmente, que el notocordio aparece, primeramente, en los procordados; pero las nuevas investigaciones llevadas a cabo sobre dicha cuestión demuestran de una manera evidente su existencia en los celentéreos. En tubularia indivisa, existe, según Prenant y otros autores, un notocordio formado de un tejido cartilaginoso de origen endodérmico, que recorre el tentáculo de un extremo a otro. En la larva actínula de di- 1 A pesar de dicha inversión, en el adulto, las tres hojas embrionarias de las esponjas son comparables a las de los nidarios y tenóforos, no sólo por su mor- fología, sino también por su fisiologismo; por dicha razón, en el esquema (véase la figura de los tres tipos fundamentales de los celentéreos) se han representado dichas hojas de un modo análogo. 126 Manuel Sánchez y Sánchez chos celentéreos, representa Prenant con gran claridad el notocordio car- tilagíneo con células estrelladas. A la luz de las nuevas investigaciones, las ideas de A. T. Master- man (1897) sobre la filogenia de los vertebrados quedan de actualidad. Dicho zoólogo hacía derivar los procordados de los celentéreos, basán- dose, principalmente, en diversos detalles embriogénicos. Según Masterman, el tipo ancestral de los cordados es un ser celen- teriforme, de simetría radial, cuya cavidad digestiva está dividida por cuatro tabiques, en cuatro compartimientos. La aparición de la simetría bilateral se explica si se admite que las dos cavidades laterales se alargan separando así las otras dos. De esta transformación —según Masterman—resulta: una cavidad anterior (protó- mero), una cavidad posterior (metámero) y dos cavidades laterales (me- sómEeros). A esta segmentación «arquimérica», para emplear la feliz expresión de Masterman, pueden referirse los estados embrionarios de muchos pro- cordados, así como también los de los otros animales, incluídos en distin- tos phylum de la escala zoológica. Los celentéreos, por consiguiente, no son simples gástrulas, sino me- tazoarios, en los cuales se encuentran simplificados los Órganos más ca- racterísticos de los llamados animales superiores. Como ha dicho nuestro ilustre maestro Cajal, al cual, dedicándole estas líneas, me asocio al más espiritual de los homenajes que podemos tributarle, es en vano-que in- tentemos someter la Naturaleza a nuestros cálculos; ella se ríe de nosotros y nos muestra en el confín de la nada nuevos horizontes y más amplios panoramas. _ 159) -— Algunas ideas nuévas acerca de los celentéreos Bibliografía. Para la redacción de nuestro trabajo hemos tenido en cuenta, además de las memorias que citamos a continuación, algunas obras de conjunto, entre las cuales merecen consignarse los Tratados de Zoología de Hertwig, Boas, Hatschek, Par- ker y Haswell y Delage y Herouard, así como también los libros de Histología de Schneider y Prenant, en donde se hallan ideas interesantes en relación con el tema desarrollado. Burscutx, O.: «Bemerkungen zur Gastraeatheorie.» Morf. Fb., Bd. 9, 1884. Craus, C.: Die Typenlehre und Haeckels Gastracatheorie. Wien, 1874. Harckez, E.: Generelle Morphologie der Organismen. Berlín, 1866. — Systematische Phylogenie. Berlín, 1894-96. Harscuek, B.: Das neue zoologische System. Leipzig, 1911. HerrwiG, O y R.: Die Coelomtheorie. Jena, 1881. Husrechr, A.: «The ancestral form of the Chordate.» Quat. Fourn. Micr. Sc., vO- lumen Xxxut, 1883. Lawkester, E. Ray: «Notes on the embryology an clasification of the animal King- don.» Quat. Ffourn. 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J'ai €té ainsi amené a observer dans mon service de la Salpétriére, avec mon chef de Clinique, le Dr. Bouttier, avec qui j'ai poursuivi cette étude pendant plusieurs années, un grand nombre de ma- lades atteints de troubles sensitifs en rapport soit avec des lésions corti- cales ou sous-corticales, soit avec des lésions de la couche optique. Si Pon s'en rapporte aux travaux classiques, il semble que les syndro- mes thalamiques soient d'observation rare, si non exceptionnelle. Or, de- puis que je les recherche avec plus de soin, je suis surpris de constater au contraire la fréquence relativement grande en clinique des symptómes d' origine thalamique. Pour donner une idée de cette fréquence, nous pouvons dire qu'il nous arrive parfois d'observer, en un seul mois, á ma consultation exter- ne de la Salpétriere, deux, trois et méme quatre cas de «syndrome tha- lamique». Cela d'ailleurs est conforme á ce que nous avait appris, l'examen ana- tomo-pathologique du cerveau des malades décédés dans nos hospices de vieillards. Combien sont fréquentes, surtout dans le cerveau sénile, les lé- sions macroscopiques du thalamus, et en particulier, ces «lacunes de dés- intégration» dont j'ai niontré, il y a vingt années, tout l'intérót et l'im- portance anatomo-clinique! On comprend ainsi qu'a cóté des lésions mas- sives du thalamus, il convienne de faire une place a ces altérations plus discretes que sont les lacunes de désintégration: elles sont susceptibles en effet de déterminer le syndrome thalamique ou tout au moins certaines de ses manifestations cliniques. Homenaje a Cajal.—7T. Il. 9 130 Pierre Marie Il est inutile de rappeler ici les termes, bien connus, du «Syndrome thalamique», tels qu'ils ont été exposés en particulier dans la these inau- gurale de G. Roussy. Remarquons toutefois, que sous l'influence des recherches récentes sur la pathogénie des mouvements involontaires d'origine cérébrale, on a ten- dance a distraire du syndrome thalamique proprément dit les mouve- ments choréo-athétosiques en particulier. L'hémiataxie elle-méme est souvent bien difficile a différencier de la dyssymétrie qu'on observe dans la variété cérébello-thalamique des hémiplégies cérébelleuses! Nous assis- tons donc a une véritable dissociation du syndrome thalamique classique: par contre, un fait subsiste, dont l'importance pratique et doctrinale est considérable, c'est l'existence de troubles sensitifs dans les lésions du thalamus. Nous ne voulons pas dire qu'il ne puisse pas y avoir d'excep- tion a cette regle clinique, mais nous pensons qu'en général, chez tout malade atteint d'une hémialgie d'origine cérébrale, il convient de penser tout de suite a la possibilité d'une lésion du thalamus. C'est donc 1 Etude clinique de la sensibilité dans les syndromes thala- miques que nous aurons seulement en vue, dans notre description. Les livres classiques disent bien que les malades atteints de lésions du thalamus se plaignent le plus souvent de douleurs. Mais combien ce mot rend mal compte de l'infinie variété des sensations éprouvées par nos malades! Rien n'est plus intéressant que de les entendre décrire eux-mé- mes ces sensations, avec autant de luxe dans le détail que de précision dans l'image! Parfois, c'est, disent-ils, «une sensation de géne, d'engour- dissement, accompagnée a certains moments de crampes», dans une moi- tié du corps. Certains malades accusent une impression douloureuse de striction, «comme s'ils étaient dans un plátre trop serré». Chez d'autres, impression est encore plus douloureuse «c'est comme des aiguilles». Souvent ils se plaignent d'une sensation de tiraillement, «comme si on leur arrachait les nerfs» ou «comme si on leur tordait les os», ajoutant ainsi a la notion précédente celle d'un véritable «broiement». Une de nos malades nous dit: «C'est comme si j'avais toujours une moitié du corps trop pres du feu», se plaignant ainsi d'une sensation de brúlure intoléra- ble et permanente. Il ne faudrait pas croire toutefois, que, dans tous les cas, les sensations douloureuses, spontanées, aient une aussi grande acuité. Certains sujets ont—spontanément—une hyperesthésie du cóté malade, mais cette hy- Etudes sur les troubles de la sensibilité etc. 131 peresthésie est modérée. Lorsqu'ils se lavent avec de l'eau chaude, ils n'éprouvent aucune sensation douloureuse. Viennent-ils au contraire a user 'eau froide, ils ont tout de suite une réaction douloureuse, mal dé- finie, mais tres vive, insupportable, et diffusée a tout le cóté malade. On peut mettre en évidence cette diffusion de la douleur par l'application d'un tube froid en un point du corps, du cóté malade. Il arrive que le sujet ne reconnaisse pas qu'il s'agit d'un tube froid, mais qu'il percoive seulement une sensation douloureuse tres vite diffusée. "application d'un tube d'eau tres froide est donc, d notre avis, le meilleur moyen de révéeler la douleur thalamique. C'est au niveau de l'lavant-bras qu'il convient de chercher toujours, des l'abord, la douleur thalamique. Elle est en général moins marquée au niveau du membre inférieur et encore plus atténuée sur la face. Certains malades se plaignent d'une sensation de striction douloureuse au niveau de l'hémithorax et du tronc, du cóté malade. En pareil cas, il est nécessaire d'ausculter le cceur et l'aorte avec un soin tout particulier avant de rapporter ces douleurs a la lésion thalamique. Les douleurs thalamiques ont parfois un certain caractere de fixité dans leur horaire. Chez une de nos malades par exemple, elles apparais- sent toujours entre 4 et 8 heures du soir. Plus souvent, ces douleurs sont variables, suivant les jours, suivant l'état de l'atmosphere, suivant la tem- pérature, car la saison hivernale est tres mal supportée par ces malades. Enfin, les préoccupations morales, les soucis, les chagrins ont aussi sur eux une influence mauvaise. Ces douleurs thalamiques, par certains de leurs caracteres se rappro- chent des manifestations causalgiques décrites par Weir-Mitchell et dont nous avons eu l'occasion, pendant la derniere guerre, d'observer de tres nombreux exemples, á la suite des blessures des nerfs périphériques. Toutefois, la ressemblance n'est pas complete entre les douleurs thalami- ques et les douleurs causalgiques; ces derniéres s'accompagnent de trou- bles vaso-moteurs et secrétoires encore plus accentués. Tout ce qu'on peut dire, á notre avis, c'est que, pour les douleurs thalamiques, ainsi que pour les douleurs causalgiques, le systéme sympathique joue sans doute un róle important dans leur production. Nous avons apporté un argument d'ordre expérimental en faveur de cette conception pathogénique. Nous avons pratiqué, avec le Dr. Bouttier, chez des malades atteints de lésions thalamiques, les ¿preuves de réchaufjement et de refroidissement 132 Pierre Marie du membre supérienr (bain chaud et bain froid pendant 10 minutes). Quand on établit, gráce á l'appareil de Pachon, la courbe oscillométrique avant et apres l'expérience, on constate que l'augmentation ou la diminution de l'amplitude des oscillations sont beaucoup plus grandes du cóté malade que du cóté sain. Cette expérience montre que le cóté malade est en état d'instabilité vasomotrice, puisqu'il réagit d'une facon plus considérable que le cóté sain aux épreuves de déséquilibration provoquée. On voit combien est importante et fructueuse l'étude de la douleur dans les syndromes thalamiques complets ou dissociés. Cette douleur a des caracteres vraiment tres spéciaux; elle apparait parfois plusieurs mois seulement apres le début de la lésion thalamique; elle peut étre persistan- te, rebelle, susceptible de rendre aux malades la vie tres pénible et méme insupportable. Les médications analgésiques ordinaires n'ont sur elle que peu d'ac- tion. Par contre, le réchauffement du membre supérieur joint a l'action du bromhydrate de cicutine a la dose de 2 a 3 milligrammes par injection, peut avoir parfois une influence hereuse sur ces douleurs thalamiques. Dans certains cas, l'hémialgie est le seul symptóme d'une lésion tha- lamique et ne s'accompagne d'aucun trouble objectif de la sensibilité. Cest la forme la plus pure des syndromes thalamiques dissoctés. Mais, le plus souvent, examen objectif des divers modes de la sensib1- lité donne des résultats fort intéressants, au point de vue de la physiolo- gie pathologique des voies centrales de la sensibilité. Chez certains malades, on observe de gros troubles globaux portant a la fois sur les sensibilités élémentaires ou analytiques et sur les sensi- bilités synthétiques (ces termes nous paraissent préférables á ceux de sensibilités superficielles et de sensibilités profondes qui sont ordinaire- ment employés). Chez d'autres malades, il existe un déficit des sensibilités analytiques (tact, douleur, température), avec paresthésies et diffusion de la douleur dans tout le cóté malade, a la suite d'une excitation localisée. Par contre, les sensibilités synthétiques (sens des positions, sens sté- réognostique) sont absolument intactes. C'est donc un mode de dissocia- tion tres spécial, qui s'oppose a celui qui a été décrit par Verger-Déjerine sous le nom de syndrome sensitif cortical. Par contre, dans la plupart des cas, les troubles prédominent sur les sensibilités synthétiques (cercles de Weber, topoesthésie, reconnaissance Études sur les troubles de la sensibilité, etc. 13 U) des poids, sens des positions, sens stéréognostique). Au contraire, les sen- sibilités élémentaires sont peu atteintes. Ces malades sont donc incapables de reconnaítre un objet, de préciser la situation de leurs doigts, tandis qu'ils n'ont pas perdu la sensation de tact, de douleur ou de température. On voit combien sont nombreuses les variétés des dissociations sen- sitives observées au cours des syndromes thalamiques. On peut donc, dans le syndrome thalamique, observer /e méme type de dissociation de la sensibilité que dans le syndrome cortical des auteurs classiques. Ainsi, Vatteinte légére des sensibilités analytiques opposée a la perte des sensibilités synthétiques n'est pas un argument suffisant pour entrainer, par lui seul, le diagnostic d'une lésion corticale. Nous avons cherché, sur un grand nombre de malades, si l'étude des procédés de discrimination plus fins (topoesthésie, cercles de Weber, re- connaissance des étoffes, étude du seuil de l'excitation, reconnaissance des similitudes et des différences, variabilité des réponses, épreuve des lentilles optiques) pouvait étre de quelque utilité pour le diagnostic entre le siege cortical ou thalamique de la lésion. Sans méconnaítre l'intérét de ces méthodes, préconisées en particu- lier avec une grande ingéniosité par M. Head, nous pensons qu'il ne faut pas trop attendre de leur emploi: Il nous est arrivé d'obtenir avec elles, exactement les mémes résultats chez des malades atteints soit de lésions corticales, soit de lésions thalamiques. Les causes d'erreur augmentent, de la part du malade et de l'observateur, avec la finesse des méthodes employées. Aussi convient-il, a notre avis, d'interpréter leurs résultats avec la plus grande prudence. Il résulte donc de nos recherches que l'étude, méme fine, des dis- sociations de la sensibilité ne permet pas de faire, a elle seule, le dia- gnostic du sitge de la lésion. Il ne nous parait donc pas possible d'op- poser, au point de vue sensitif, le syndrome cortical au syndrome thala- mique; seule, d'apres nous, l'existence de la douleur plaide en faveur de la lésion thalamique. Mais ce sont les signes neurologiques associés—de la série motrice, pyramidale, cérébelleuse—qui constituent, en pratique, le meilleur guide et le plus súr pour le diagnostic topographique d'un trouble sensitif d'ori- gine cérébrale. Au point de vue de la physiologie pathologique, il nous parait intéres- sant de souligner encore la finesse des dissociations de la sensibilité dans 134 Pierre Marie les affections cérébrales et thalamiques en particulier, chacun des modes des sensibilités analytiques ou synthétiques pouvant étre atteint indépen- damment des autres. Par ce caractere de dissociations de multiples, les votes sensitives s'opposent a la voie pyramidale: les troubles moteurs consécutifs a une lé- sion du faisceau pyramidal sont toujours globaux et proportionnels, dans leur intensité, au nombre des fibres atteintes, ainsi que je l'ai montré il y a une vingtaine d'années avec M. Guillain, dans notre étude sur les hémysyndromes globaux. Au contraire, les lésions des voies sensitives produisent, non pas une réaction univoque, mais des dissociations d'une infinie variété. Aussi nous paraít-il bien difficile d'admettre, au point de vue de la Physiologie générale, l'homologation proposée par certains auteurs, entre le faisceau pyramidal et le faisceau sensitif. Peut-on parler de l'influence des sections sous-corticales sur la libéra- tion du thalamus et comparer cette influence a celle qu'exerce la section sous-corticale des fibres pyramidales? Faisceau pyramidal et voies sensi- tives se comportent d'une facon si différente au point de vue clinique. Et, d'autre part, existe-t-il chez l'homme moderne, des sensibilités stric- tement protopatiques et tout a fait indépendantes par conséquent de Pactivité corticale? : C'est, en tout cas, une notion vraiment curieuse que, quel que soit le siege, cortical ou thalamique, de la lésion, celle-ci détermine le plus sou- vent, des troubles dissociés de la sensibilité. Le retour a l'état normal des fonctions sensitives accuse, lui aussi, cette dissociation, puisque chacun des modes des fonctions sensitives, analytique Ou synthétique, revient a son heure, suivant des lois que nous ignorons encore. Par contre, il est bien acquis—et en cela nous sommes tout a fait d'accord avec M. Head —que le thalamus joue un róle dans la repercus- sion affective de la sensation. Cette notion est fort importante. Comment comprendre, sans elle, que les modalités de la douleur soient si variées et si finement dissociées, pour les syndromes thalamiques? L'avenir nous dira si le thalamus ne joue pas un róle dans la produc- tion de certains grands syndrómes douloureux du domaine de la Psy- chiátrie, localisés ou diffus, encore mal classés dans la nosologie et que, Études sur les troubles de la sensibilité, etc. 135 faute d'une explication meilleure, nous mettons généralement, d'une fa- gon peut-étre abusive, sur le compte d'un état purement psychopa- thique. Pour lP'instant, l'étude du syndrome thalamique permet, mieux que tout autre, de pénétrer dans la conscience élémentaire des différents in- dividus en étudiant les »éactions spontanées ou provoquées qu'ils présen- tent aux excitations douloureuses. Aussi ces recherches cliniques, si incompletes qu'elles soient encore, nous paraissent-elles riches de conséquences et d'intérét doctrinal, á con- dition que l'on se contente d'observer les malades avec un soin scrupu- leux, sans se laisser tenter trop tót par le charme—indéniable—de la gé- néralisation philosophique. ESTUDIOS SOBRE LAS GÓNADAS DE LA GALLINA IR TEJLDO INTERSTICIAL DEL OVARIO POR MO SEEN ON, ID EZ Durante los últimos tres años nos hemos ocupado activamente del estudio histológico de las gónadas de la gallina, con el fin de comprobar si, a semejanza de lo que sucede en los mamíferos, existe en esta ave una verdadera glándula endocrina intersticial capaz de producir una secreción que provoque y regule el desarrollo de los caracteres sexuales secunda- rios. En otro trabajo ('20) hemos descrito el origen de las células inters- ticiales del testículo, las cuales, a nuestro modo de ver, proceden de los linfocitos extravasculares, tan abundantes a veces en el tejido conectivo de la mayor parte de los órganos de las aves. Nuestras observaciones so- bre el tejido intersticial del ovario no han sido publicadas hasta el pre- sente, y no podemos menos de sentir íntima satisfacción al hacerlo ahora con el fausto motivo de celebrar la jubilación del más ilustre histólogo español. A continuación describiremos la estructura del tejido intersticial ová- rico y su origen en el embrión, discutiendo también su probable signifi- cación fisiológica. 1.—Caracteres histológicos del tejido intersticial. Con el nombre de tejido intersticial se han descrito ciertas masas o islotes de células habitantes en el conectivo que forma la teca de los fo- lículos ováricos, existiendo también en cantidad variable en el estroma de este órgano. Tales células, denominadas luteares por Pearl y Boring (18), en la creencia de que producen un cuerpo amarillo semejante al que se origina en el ovario de los mamíferos a raíz de la ruptura de los folículos 138 José F. Nonídez de Graaf, han sido representadas en la figura 1.? Como podrá apreciarse, su forma es más o menos poligonal, presentando un citoplasma claro y vacuolar y un núcleo redondo, provisto generalmente de un nucleolo y Fig. 1..—Células intersticiales (¿) en la teca de un folículo ovárico de una gallina adulta: o, protoplasma del ovocito en vías de crecimiento (hematox., eosina). finos gránulos de cromatina. A consecuencia del excesivo desarrollo de las vacuolas, el citoplasma está reducido a una delgada capa, casi invisible, alrededor del núcleo, de la cual parten finos tractcs en todas direcciones, los cuales representan las porciones citoplásmicas intervacuolares (figu- UA) El jugo nuclear suele teñirse algo más intensamente que en los Estudios sobre las gónadas de la gallina 139 núcleos de otros tipos celulares vecinos, y en algunos casos retiene la eosi- na en grado variable, produciendo tonalidades diversas al combinarse di- cho colorante con el que tiñe a la cromatina. En vez de existir un retículo nuclear bien manifiesto, la cromatina está reducida a finos gránulos o peque- ñas masas, algunas de las cuales se apoyan contra el nucleolo o nucleolos. El estudio de las células intersticiales en fresco o en cortes de piezas previamente fijadas en formol y seccionadas con el micrótomo de conge- Fig. 2."—Tipos celulares del estroma del ovario adulto: 1, célula intersticial, epite- lial; £2, la misma tratada por el ácido ósmico; C, célula intersticial de tipo linfoi- de; /, hemoblasto, (4, C y D teñidas con el método de Dominici.) lación demuestra la existencia de gotas refringentes formadas por grasa o lipoide, como puede comprobarse mediante tratamiento por el Sudán UI, rojo escarlata o ácido ósmico (fig. 2.*, 5). En los cortes montados en bál- samo, a menos que las piezas hayan sido fijadas en licor de Flemming o en otro fijador que contenga ácido ósmico, la grasa ha sido disuelta por completo. Las vacuolas situadas en inmediato contacto con la pared nu- clear suelen ser más pequeñas y regulares que las que ocupan la periferia del cuerpo celular, y en cortes tratados por los reactivos de la grasa pue- den teñirse más intensamente. Algunas células contienen grandes vacuo- las irregulares que pueden llegar a deformar el núcleo, haciéndole apare- cer como contraído. Este estado parece preceder a la muerte y degene- ración de la célula, un fenómeno bastante frecuente en los cortes de 140 José F. Nonídez ovarios adultos. Cuando la célula muere, aparece en el seno de las vacuo- las un pigmento amarillo interpretado como luteína por Pearl y Boring. Dicho pigmento parece ser el resultado de la degeneración de la célula, más bien que un material normal elaborado por ella. Las masas de células intersticiales aparecen perfectamente delimitadas en el seno del tejido conectivo, por estar rodeadas de una membrana ba- sal y una cubierta más o menos pronunciada de fibroblastos. En la teca folicular dichas masas exhiben cierta tendencia a aparecer alargadas a consecuencia probablemente de las presiones que experimentan al des- arrollarse los óvulos; en el estroma que ocupa el centro del ovario suelen ser esféricas. Respecto al número de células que las integran, poco puede decirse; células aisladas no son raras, y en algunos casos una masa puede estar constituída por un pequeño número, mientras que en otros casos puede haber más de cincuenta células. El tejido que acabamos de describir existe, sin excepción alguna, en todos los ovarios examinados y parece constituir un elemento constante en la trama de dicho órgano. También ha sido indicada su presencia en el ovario de otras aves, si bien puede aparecer bajo una forma algo dis- tinta por carecer de vacuolas grasosas las células que le integran. 2.—Histogénesis del tejido intersticial. Conforme ha demostrado Firket ('14) y nosotros hemos podido com- probar, las células intersticiales que acabamos de describir reconocen un origen claramente epitelial, procediendo de las que forman los cordones sexuales de la primera proliferación ovárica, los cuales constituyen más tarde la llamada zona medular del ovario izquierdo. Como es bien sabido, tanto el ovario como el testículo se originan a expensas de una porción diferenciada del epitelio celómico, el llamado epitelio germinativo. Este epitelio descansa al principio sobre el esbozo del mesonefros, pero hacia el sexto día de la incubación comienza a separarse de él a consecuencia de la formación de los cordones sexuales, integrados por- células epitelia- les que llenan el interior de la futura gónada, extendiéndose desde el epitelio mencionado hasta la superficie del mesonefros. El origen de es- tos cordones ha sido muy discutido. Para algunos autores no son sino prolongaciones de la cápsula de los glomérulos y porción inicial de los Estudios sobre las gónadas de la gallina 141 tubos mesonéfricos, las cuales llegan a ponerse en contacto con el epitelio germinativo. En sentir de otros investigadores, los cordones se forman mediante diferenciación ¿n situ del mesenquima del esbozo sexual. Por último, otros embriólogos admiten su formación mediante proliferación del epitelio germinativo. De estas tres opiniones, la última es la que parece estar más de acuerdo con los hechos, conforme ha demostrado Firket en su extenso estudio sobre la organogénesis del ovario de la gallina. En el epitelio germinativo de los embriones jóvenes (tres o cuatro días) existen dos tipos celulares diferentes; en uno de ellos las células son cilíndricas o prismáticas, for- mando dos o tres capas superpuestas; en el otro son voluminosas, redon- das. Estas últimas células son las germinales, gonocitos o Ureier de Waldeyer, de las cuales proceden las células sexuales. Además de habi- tar en el epitelio, penetran en los cordones sexuales al formarse éstos. Hasta este momento los esbozos de las gónadas de ambos sexos no difieren marcadamente, pero a partir del octavo día puede ya distinguirse el que ha de transformarse en el ovario del adulto. Una vez producidos los cordones sexuales, el epitelio germinativo del ovario izquierdo comienza a espesarse mediante divisiones sucesivas de sus células, para constituir una corteza que le rodea por completo, salvo al nivel del futuro hilus. Este estado se conoce con el nombre de segunda proliferación. En este momento pueden distinguirse claramente una zona cortical y una zona medular; la primera, comparable a los cordones de Pfliger de los mamíferos, producirá los óvulos definitivos y el epitelio folicular que los rodea. Los cordones sexuales de la zona medular dege- neran en su mayor parte produciendo las masas de células intersticiales; los gonocitos de dichos cordones desaparecen también, pudiendo divi- dirse varias veces y hasta pasar por los estados iniciales del período sináptico antes de entrar en regresión. La degeneración de los cordones sexuales medulares se inicia en em- briones del noveno y décimo día de la incubación, consistiendo en la for- mación de espacios lagunares o cavidades en su seno, a partir del hilus del ovario. Por esta causa, el extremo distal de dichos cordones, es decir, la porción en contacto con la zona cortical, puede aparecer normal en fases relativamente tardías de la incubación. A consecuencia de la formación de lagunas dentro de los cordones, las células germinales o gonocitos que los habitan acaban por desprenderse, y cayendo dentro de los nuevos espa- 142 José F. Nonídez cios degeneran lentamente. Firket asegura que después del décimocuarto día las células mencionadas han desaparecido por completo. En nuestras preparaciones de embriones de diez y ocho días dichas células son aún numerosas (fig. 3.*, 0) y hasta se encuentran dentro de cordones intactos. En los ovarios de pollos de ocho días aún pueden distinguirse (fig. 4.*, 0) y en algunas regiones son bastante abundantes. De la evolución de la zona cortical del ovario no hemos de ocuparnos en el presente trabajo, toda vez que en ella no se forman células intersti- ciales. Bastará indicar que, si bien al principio forma una capa de espe- sor bastante uniforme, muy pronto la producción de verdaderos cordo- nes obtusos se hace aparente, y, al mismo tiempo, el mesenquima de la región medular tiende a penetrar entre ellos. La figura 3.* representa una porción de un corte transverso del ovario izquierdo al nivel de la zona de contacto de las porciones cortical y medular (0), percibiéndose claramente la penetración del mesenquima en la primera. En el ovario de- recho, según ha demostrado Firket ('20), no existe segunda proliferación; al degenerar los cordones sexuales, la gónada desaparece por completo. Una vez sentados estos precedentes, describiremos la histogénesis de las células intersticiales. Conforme ya hemos indicado, no todos los ele- mentos de los cordones medulares experimentan una transformación en células intersticiales. Muchos de ellos persisten sin cambiar su estructura, por lo menos durante las fases finales del desarrollo embrionario. La transformación de las células epiteliales en elementos intersticiales co- mienza a ser visible en los ovarios de embriones del duodécimo día de la incubación. Las primeras fases consisten simplemente en la formación de gotas de grasa o lipoide en el seno del citoplasma; aumentando en tama- ño y número, no sólo producen una hipertrofia de aquél, sino que tam- bién provocan una disminución en el volumen del núcleo, acompañada de una tendencia a retener los colorantes de la cromatina con más ener- gía, al mismo tiempo que el jugo nuclear tiende a teñirse difusamente. Los núcleos de las células intersticiales son, en general, más pequeños que los de los elementos epiteliales de los cuales proceden, según puede apreciarse en la figura 3.*, 7. El excesivo desarrollo de las gotas de grasa puede incluso llegar a deformar el núcleo, que aparece en tal caso como contraído. Los estados de transición entre la célula epitelial y la intersti- cial son abundantes, y gracias a su presencia no puede dudarse del ori- gen de la última. Estudios sobre las gónadas de la gallina 143 D DD La formación de las células intersticiales en áreas restringidas de los cordones medulares no puede menos de plantear el problema de los fac- tores que influyen en su formación. Puesto que dichos elementos apare- Fig. 3.?—Formación de las céiulas intersticiales en los cordones medulares de un embrión de diez y ocho días. Se ha representado una porción de la zona de contac- to de la corteza y médula: 7, células intersticiales; o, gonocitos de la primera pro- liferación; o”, ovocitos de la segunda proliferación; s, porciones no modificadas de los cordones sexuales (hematox., eosina). cen tanto en la periferia de la zona medular como en el centro de ella, en las proximidades del hilus, la idea que tales células pueden contribuir en cierto modo al mejor desempeño de las funciones tróficas en los ovo- 144 José F. Nonídez citos en vías de crecimiento de la zona cortical cae por su base. Nos pa- rece más verosímil la idea de que las células intersticiales se originan en las proximidades de los vasos sanguíneos, derivando la grasa que contie- nen de la que llega al órgano con la sangre. Como células más favoreci- das tienden a hipertrofiarse, persistiendo del mismo modo que si se tra- tase del tejido adiposo ordinario. Aunque Firket ha descrito la desaparición total de las células de los cordones medulares, nuestras observaciones nos han convencido de su persistencia, por lo menos en los primeros días después de abandonar el pollo el huevo. En la figura 4.*, perteneciente al ovario de un pollo de ocho días, las células epiteliales (s) aparecen aisladas o formando peque- ñas acumulaciones invadidas por el tejido conectivo. Al aislarse por com- pleto, y una vez suprimidas las presiones a que estaban sometidas, ad- quieren forma redondeada y podrían fácilmente confundirse con elemen- tos conectivos, preparándose para la división mitósica. En nuestra Opi- nión, la persistencia de dichas células explica el aumento en la cantidad de tejido intersticial observado por Sonnenbrodt (08) y confirmado por Firket en los primeros meses de la vida de la gallina. Probablemente a consecuencia de una vascularización más abundante del ovario, células epiteliales no transformadas adquieren grasa al ponerse en contacto con los vasos sanguíneos. La multiplicación de las células intersticiales por di- visiones mitósicas nos parece en extremo problemática; por lo menos nosotros no hemos podido encontrar una sola célula de esta clase en es- tado alguno de la carioquinesis. Por otra parte, la idea sugerida por Firket acerca de la posible formación de nuevas células a expensas de elementos del tejido conectivo parece poco verosímil, puesto que es- tas células representan un tipo específico y especializado dentro del ovario. La localización de las células intersticiales de origen epitelial en la zona medular del ovario en vías de desarrollo constituye un rasgo suma- mente característico y puede apreciarse aun después de haberse consti- tuído los folículos definitivos de la zona cortical. A medida que los ele- mentos destinados a convertirse en Óvulos se diferencian del resto del parénquima cortical, rodeándose de células foliculares, el conectivo pene- tra entre ellos; las masas de células intersticiales no participan en esta emigración, sino que permanecen en la misma región en que se origina- ron. Este comportamiento puede apreciarse bien en la figura 4.*, que re- Estudios sobre las gónadas de la gallina 145 presenta la zona de separación de la corteza (a la izquierda) y la médula (a la derecha) del ovario de un pollo de ocho días. Pero más tarde llega- Fig. 4,.2—Islotes de células intersticiales (7) en la zona de separación de la corteza y médula del ovario de un pollo de ocho días. La primera ha sido invadida por el tejido conectivo, el cual separa los folículos ya formados: s, células no modifica- das de los cordones medulares; o, gonocitos de la primera proliferación (hematox., eosina). rán a incorporarse a la teca de los folículos, cuando, a consecuencia del excesivo desarrollo de los ovocitos, éstos llegan a penetrar en la zona me- Homenaje a Cajal.—T. Il. 10 146 José F. Nonídez dular, siendo gradualmente investidos por el tejido conectivo de esta úl- tima. En los folículos más periféricos puede hallarse células intersticia- les, excepto en la zona de contacto de la teca con el epitelio peritoneal que tapiza exteriormente al ovario. La existencia de células epiteliales no modificadas en el estroma ová- rico puede también contribuir a la formación de los islotes de células in- tersticiales de la teca; pero esta diferenciación es relativamente tardía. En ambos casos, la naturaleza epitelial de las células intersticiales parece in- dudable y distingue a las aves de los mamíferos, en algunos de los cuales el origen mesenquimatoso del tejido intersticial debe considerarse como un hecho bien establecido. En el ovario derecho, destinado a degenerar, la formación de células intersticiales se lleva a cabo en grado más limitado, sin llegar a formarse islotes bien definidos. Las pocas células constituídas antes de la regresión total del órgano reconocen el mismo origen que las del ovario izquierdo, y no difieren de ellas en carácter alguno. 3.—Las células intersticiales de origen linfático. Bajo este nombre incluimos las células aisladas procedentes de los linfocitos del tejido conectivo, las cuales se forman continuamente y con variable intensidad durante la vida del individuo. Dichas células, tanto por su origen como por sus rasgos morfológicos, corresponden exacta- mente a las células intersticiales del testículo. En la figura 2.*, C, hemos representado uno de estos elementos copiado de una preparación del ovario de una gallina adulta, teñida con el método de Dominici (azul de toluidina, eosina-naranja, G-tanino). Como podrá verse, poseen un núcleo voluminoso, ocupado por un delicado retículo de cromatina que alberga uno o más nucleolos. El citoplasma es abundante, finamente granuloso, débilmente basófilo * y ocupado por escaso número de vacuolas poco pa- 1 En nuestro trabajo anterior hemos asignado como característica importan- te de la célula intersticial linfoide la existencia de un citoplasma acidófilo. Nues- tra descripción se basó en el examen de preparaciones teñidas con hematoxilina y eosina. Cuando se tiñen los cortes con mezclas de colorantes ácidos y básicos, tales como los empleados en el método de Dominici, puede uno convencerse de la basofilia del citoplasma de dichas células, la cual no es patente en las preparacio- nes ordinarias. Estudios sobre las gónadas de la gallina 147 tentes. En el testículo, estas vacuolas pueden estar ocupadas por go- tas de grasa o lipoide, y lo mismo parece suceder en las células del ovario. Las células intersticiales de tipo linfoide aparecen diseminadas por el ovario, sin llegar a formar acumulaciones en las proximidades de los ca- pilares sanguíneos. Su presencia en los estratos del tejido conectivo, así como la extraordinaria variabilidad de su forma, pueden considerarse como indicios de su capacidad emigratoria, un hecho que hemos obser- vado también en el testículo. En este último órgano tienden a acumularse alrededor de los capilares; pero este fenómeno, interpretado como una ma- nifestación de su actividad endocrina, depende más bien de condiciones pu- ramente mecánicas, toda vez que los tractos de tejido conectivo que sepa- ran a los túbulos son sumamente es- trechos y están ocupados por fibras apretadas, entre las cuales habitan es- casos fibroblastos. A consecuencia de la intensa actividad emigrante de los linfocitos, estos elementos pueden des- Fig. 5.—Tres estados de la forma- lizarse a lo largo de las fibras, pene- ción de las células intersticiales de tipo linfoide en el conectivo del ova- trando finalmente en los espacios que - rio de una gallina adulta. Junto a la célula más grande aparece un linfo- separan a varios túbulos, en los cuales cito. (Método de Dominici.) se transforman en grandes células lin- foides que no pueden abandonarlos a consecuencia de su excesivo tamaño. En otro trabajo hemos descrito con detalle la evolución de los linfo- citos hasta convertirse en células intersticiales, por cuya causa sólo hemos de recordar las fases más importantes. El linfocito comienza a crecer, conservando al principio la estructura característica de su núcleo y ad- quiriendo vacuolas citoplásmicas. En este estado (fig. 5.*) se asemeja mucho a la llamada célula del plasma (P/asmazelle). Después sobreviene una transformación del citoplasma, que de fuertemente basófilo pasa a serlo ligeramente; al mismo tiempo el núcleo crece, los bloques periféri- cos de cromatina se hacen difusos, y, finalmente, se funden en un retícu- lo grosero, en cuyo seno se desarrollan uno o más nucleolos. Las vacuo- 148 José F. Nonídez las citoplásmicas parecen ser las mismas del estado inicial, considerable- mente dilatadas y algo menos patentes. Células semejantes a las descritas se encuentran en los nódulos de te- jido linfoide que substituyen en las aves a las glándulas linfáticas de los mamíferos. Con toda probabilidad no son sino linfocitos hipertrofiados, cuyo papel fisiológico es sumamente obscuro. Nuestras investigaciones sobre los restos del testículo en casos de castración parcial, nos han con- vencido que el tejido intersticial de tipo linfoide puede hipertrofiarse o permanecer sin experimentar aumento alguno en la cantidad de sus cé- lulas, y en el primer caso la hipertrofia tiene lugar en aquellas zonas en las cuales la regeneración del tejido conectivo ha sido más intensa. En otro trabajo hemos de ocuparnos con más detalle de este interesante punto. En su importante contribución al conocimiento de la organogénesis del ovario, Firket ha descrito una segunda variedad de tejido intersticial, presente ya en el ovario del embrión de diez y ocho días. Según dicho autor, se trata de acumulaciones de elementos de aspecto mesenquima- toso cargados de grasa, situados principalmente en la zona de separación de la corteza y médula ováricas. En nuestras preparaciones nos ha sido imposible sorprender la existencia de tales células intersticiales. A falta de datos de observación directa sólo podemos hacer algunas conjeturas sobre su naturaleza. Tal vez se trate de células intersticiales de tipo lin- foide formando conglomerados en la zona periférica de la región medu- lar. Creemos, sin embargo, que con toda probabilidad son simplemente células conectivas hipertrofiadas o preparándose para la división. Si se tiene en cuenta que en este estado existe ya una abundante penetración de la zona cortical por el mesenquima del estroma, nada tendría de ex- traño que se tratase de células conectivas que han de contribuir, mediante mitosis, a aumentar la cantidad de tales elementos en la corteza. 4.—Otros tipos celulares en el estroma del ovario. Conforme hemos descrito en nuestro trabajo precedente, el mesen- quima del ovario del embrión y de la gallina adulta es asiento de fenó- menos hematopoyéticos que conducen a la formación de leucocitos eosi- nófilos extravasculares, cuyos estados jóvenes, semejantes por su aspecto Estudios sobre las gónadas de la gallina 149 a los mielocitos de la médula ósea, han sido considerados por Boring y Pearl (17) como células intersticiales. No hemos de insistir sobre este punto en el presente trabajo, puesto que ha sido ya objeto de discusión en nuestra contribución previa, limitándonos simplemente a mencionar la existencia de diversos tipos celulares, cuya relación recíproca es fácil de establecer cuando se les estudia con algún detenimiento. Las únicas célu- las que podrían prestarse a confusión son los hemoblastos (fig. 2, )) que en algunas regiones son tan abundantes que podrían tomarse por células intersticiales. El carácter peculiar de su núcleo, con pálido retículo de cromatina y enorme cariosoma, y la reacción fuertemente basófila de su citoplasma, permiten identificarlos con fácilidad, especialmente en las pre- paraciones teñidas por anilinas básicas. En algunos de los hemoblastos se advierten ya diminutos gránulos eosinófilos que comienzan a desarro- llarse en el citoplasma; este estado es comparable al de premielocito de la médula ósea. Respecto a los cambios ulteriores, son tan característicos que no necesitamos insistir sobre ellos. 5.—Discusión. En las páginas precedentes no hemos aventurado hipótesis alguna acerca de la función del tejido intersticial ovárico de la gallina. Los datos derivados del estudio histológico demuestran que la variedad de origen epitelial se encuentra constantemente en el ovario, del cual forma una buena parte, originándose en época temprana del desarrollo embrionario a expensas de porciones bien definidas de la gónada y conservando sus características durante la mayor parte de la vida del individuo. Estos he- chos indican a lo sumo que dicho tejido debe desempeñar una función definida en la fisiología del ovario; cuál sea esta función es un punto que no puede actualmente establecerse sin recurrir a hipótesis. Según Pearl y Boring ('18), las células intersticiales producen cuerpos amarillos homólogos de los que se desarrollan en los mamíferos a raíz de la ruptura de los folículos y durante la atresia folicular; de aquí el término «Células luteares» con que han venido designándose, con notoria impro- piedad, en épocas recientes. Nuestras observaciones nos han convencido de la ausencia de tales estructuras en el ovario de la gallina; la única ana- logía que encontramos, bien superficial por cierto, es la presencia de ma- 150 José F. Nonídez sas irregulares de pigmento amarillo procedente de la degeneración de elementos celulares cargados de grasa, los cuales tienen poco de común con los que constituyen el cuerpo amarillo de los mamíferos. La seme- janza entre ambas estructuras es tan superficial que no puede menos de sorprender el que se haya intentado establecer su homología, conside- rando como criterio decisivo la existencia de una substancia que en el ovario de los mamíferos parece representar también un producto de la regresión celular. Nuestras conclusiones respecto a este punto se basan en los siguien- tes hechos, cuya importancia podrá apreciar fácilmente el lector: 1. En los mamíferos la ruptura del folículo de Graaf va seguida de abundante proliferación de ciertas células de estirpe algo incierta, las cuales al au- mentar en número constituyen una unidad estructural perfectamente de- limitada en el seno del ovario, pudiéndose distinguir macroscópicamente del resto de la trama de dicho órgano. En la gallina, tal proliferación, si existe, es en grado muy limitado, como demuestra la ausencia de mitosis en las células intersticiales; la penetración de estas últimas en la cavidad irregular del folículo es un fenómeno pasivo provocado por la contrac- ción de la teca, y no va seguida de procesos de crecimiento discernibles a simple vista o con ayuda del microscopio. 2.” Las células del cuerpo amarillo del mamífero difieren notablemente de las células intersticiales y de las del epitelio folicular, de las cuales parecen proceder, en el sentir de varios autores. En la gallina, las transformaciones que experimentan son de orden francamente regresivo, como demuestran la fusión de las vacuolas citoplásmicas y la marcada contracción del núcleo, que muestra una tendencia a aparecer con el carácter picnótico que caracteriza a los núcleos en vías de degeneración. 3.” El cuerpo amarillo del mamífero, una vez alcanzada la madurez funcional, degenera lentamente, desapa- reciendo las finas vacuolas que habitan el citoplasma de sus células, las cuales son substituídas por una substancia amarillenta que le comunica el color a que debe su nombre. Esta substancia, con toda probabilidad, es un producto de la degeneración grasosa de la célula, que en estas fases exhibe ya un carácter anormal claramente visible. Puesto que en la gallina la aparición de la pretendida luteína no va precedida de una diferencia- ción de las células intersticiales, los islotes de estas células deberían con- siderarse como un cuerpo amarillo difuso que existe en el ovario desde fases tempranas del desarrollo, añadiendo una nueva diferencia a las que Estudios sobre las gónadas de la gallina 151 le separan del de los mamíferos. 4.” La formación del pigmento amarillo tiene lugar en el ovario de la gallina adulta sin relación alguna con la rup- tura de los folículos o la atresia folicular, conforme puede comprobarse mediante el examen del ovario de aves viejas. La causa probable de la degeneración de los islotes de células inters- ticiales en la cavidad del folículo que acaba de expulsar el óvulo es su alejamiento de los vasos sanguíneos, que las priva de los materiales nu- tritivos indispensables para su metabolismo normal. Este alejamiento se comprende fácilmente si se tiene en cuenta que a causa del excesivo ta- maño del óvulo la contracción del folículo es considerable y va seguida de un desplazamiento de los tejidos que constituyen sus paredes. La for- mación de masas de pigmento amarillo procedente de la degeneración grasosa de elementos celulares se observa frecuentemente bajo condicio- nes patológicas en los mamíferos y el hombre sin relación alguna con el ovario (masas o acumulaciones ateroescleróticas de las arterias, en ciertas inflamaciones renales y pulmonares, en las paredes de los abscesos, etc.), interpretándose como el resultado de la regresión y desorganización mor- fológica lentas de la célula (Róssle, *21). De las consideraciones precedentes se desprende que la supuesta homología del cuerpo amarillo de los mamíferos y las estructuras del mis- mo: color de la gallina se basa exclusivamente en la existencia de una substancia semejante, más bien que en la producción de una unidad mor- fológica y fisiológica independiente y especializada. Nos parece innece- sario insistir que en tales condiciones dicha homología resulta por demás aventurada. Las investigaciones de Goodale y Pézard han venido a demostrar la existencia de una secreción interna elaborada en el ovario de la gallina y capaz de ejercer su acción sobre la forma y coloración de las plumas, las cuales se modifican sensiblemente a raíz de la ovariotomía, evolucionando en la dirección de las del macho. Dicha secreción inhibe, por consiguien- te, el plumaje característico del gallo, latente en el sexo hembra, por cuya causa aquél no deja de presentarse con la extirpación del ovario. Á con- secuencia de la complejidad estructural de este órgano, es muy difícil de- terminar con certeza cuál es el tejido glandular que produce el hormón responsable de la inhibición del plumaje del macho de la especie. Basán- dose en sus notables experimentos de castración de gallos con plumaje de gallina, en los cuales aparece también el plumaje masculino a raíz de 152 José F. Nonídez la extirpación de los testículos, Morgan ('I9, '20) ha indicado que con toda probabilidad el tejido intersticial del ovario, presente en el testículo de dichos gallos (Boring y Morgan, *18), produce la secreción reguladora de los caracteres del plumaje. Á primera vista nos inclinaríamos a acep- tar la hipótesis del eminente biólogo mencionado, toda vez que el tejido en cuestión se asemeja en varios rasgos al parénquima de glándulas cuya función endocrina es indudable. Pero esta admisión no está exenta de graves inconvenientes, exigiendo otras hipótesis complementarias sin las cuales es difícil concebir el funcionamiento del tejido intersticial. Además, la aparición del último en los cordones medulares en vías de degeneración y su formación en el ovario derecho, destinado a degenerar, indican la posibilidad de otra interpretación. Si bien la presencia de abundantes vacuolas en el citoplasma de las células intersticiales, la naturaleza grasa o lipoide de su contenido y la localización de las vacuolas más pequeñas en la vecindad del núcleo pu- dieran considerarse como un indicio de la actividad secretora, pueden también ser el resultado de una infiltración grasosa de las células de los cordones medulares, que vienen de este modo a constituir un reservorio de substancias grasas, es decir, un tejido adiposo propio del ovario, des- tinado tal vez a contribuir a la nutrición de los ovocitos en vías de creci- miento. El aspecto peculiar de las células intersticiales infiltradas obede- cería a su carácter parenquimatoso. La infiltración grasosa de tales ele- mentos no supone necesariamente la acumulación de la grasa en una enorme gota en el centro de la célula, tal cual sucede en el tejido adiposo ordinario, el cual, como es sabido, representa una diferenciación de las células del tejido conectivo. Bajo condiciones patológicas, las células in- filtradas del parénquima de ciertos Órganos del hombre pueden revestir por lo menos dos aspectos diferentes. Buen ejemplo de esto es lo que sucede en el hígado; en casos de alcoholismos, tisis, etc., la grasa se pre- cipita en una enorme gota que ocupa el centro de la célula, desplazando al núcleo, el cual viene a situarse en la periferia del cuerpo celular (von Gierke, '21). En los casos de envenenamiento con fósforo, la grasa forma gotitas al llegar a dicho órgano desde las localidades en que suele hallarse depositada normalmente (panículo adiposo subcutáneo, mesenterio, etc.; Róssle, '21). Se podrá objetar que en ambos casos se trata de un fenó- meno anormal, y, en efecto, la infiltración a que aludimos no se encuentra bajo condiciones ordinarias; pero, por otra parte, no supone necesaria- Estudios sobre las gónadas de la gallina 153 mente la degeneración de la célula afectada, pues si la acumulación de grasa no ha sido excesiva, el hígado puede recobrar su condición normal. Por otra parte, las células intersticiales de la gallina nacen en circunstan- cias que podrían muy bien compararse a procesos patológicos, toda vez que los cordones medulares están sufriendo una desintegración progre- siva que termina con su desaparición total como tales estructuras. 4 priori, no existe, pues, razón alguna en contra de la interpretación que hemos avanzado, considerando al tejido intersticial como un producto de degeneración que ha asumido secundariamente el papel de un tejido adi- poso en virtud de la abundancia de grasas presentes en la sangre del in- dividuo en vías de desarrollo. La presencia precoz de substancias grasas en la sangre del embrión hembra puede comprenderse fácilmente si se tiene en cuenta la necesidad de estas substancias para el crecimiento de los óvulos. Como es bien sa- bido, los óvulos de todas las aves presentan abundante vitelo nutritivo constituído por una elevada proporción de lecitina. Según ha demostrado Riddle (16), el ovocito de menos de Ó mm. de diámetro contiene vitelo blanco, rico en agua y pobre en substancias grasas; de un modo abrupto comienza a crecer aumentando su radio unos 2 mm. cada veinticuatro horas, de tal modo que al cabo de cinco días un óvulo de las dimensio- nes mencionadas más arriba puede medir 33 mm. de diámetro. El creci- miento tiene lugar mediante adición de vitelo amarillo pobre en agua, pero muy rico en grasa. ¿De dónde provienen los materiales necesarios para la elaboración de este vitelo? Evidentemente, la sangre los transporta al ovario, cediéndolos a las células del epitelo folicular, encargadas de transformarlos en vitelo amarillo. Teniendo en cuenta que la producción de grasa suficiente para responder a la demanda de los elementos del ova- rio que han de transformarse en óvulos supone necesariamente una pro- funda diferencia en el metabolismo de la hembra cuando se compara con el del gallo, no sería de extrañar que esta diferencia se hiciese patente de un modo precoz cuando la formación de vitelo amarillo no ha comen- zado todavía. El exceso de grasa en el plasma sanguíneo terminaría por infiltrar aquellos elementos cuya vitalidad disminuída les impide quemarla o transformarla en otros productos nutritivos más necesarios para la eco- nomía del organismo en esta fase del desarrollo. La explicación precedente recibe algún apoyo cuando se consideran las condiciones del ovario de los mamíferos, en los cuales dicho órgano 154 José F. Nonídez produce óvulos con escaso vitelo nutritivo. Cuando la degeneración de los cordones medulares ha comenzado no existe exceso de grasa en la sangre y, por consiguiente, la infiltración de las células no se lleva a cabo, por cuya causa desaparecen totalmente, sin dejar rastros de su existencia. En esta clase, según las investigaciones más concienzudas, las células in- tersticiales provienen del mesenquima, que rellena los espacios entre los cordones medulares. La segunda objeción que puede oponerse a la hipótesis que considera a las células intersticiales como elementos capaces de producir una se- creción interna que inhibe el plumaje del gallo es su formación precoz en estados tempranos del desarrollo y su existencia en gran número cuando el plumaje femenino no ha aparecido todavía. Las células inters- ticiales del embrión de diez y ocho días y las del adulto no difieren de modo sensible; hemos de admitir, sin embargo, que las primeras, a pesar de poseer numerosas vacuolas, no funcionan, mientras que las del ave que ha alcanzado su completo desarrollo elaboran una secreción capaz de suprimir la aparición del plumaje masculino. ¿Cómo puede explicarse esta contradicción? Evidentemente, tendremos que admitir que las células in- tersticiales necesitan para desempeñar su cometido una previa madura- ción funcional, introduciendo una nueva hipótesis, de cuya realidad po- seemos escasos datos. O, por el contrario, habremos de admitir que la producción del hormón específico invocado en el caso de dichas células está condicionada por el desarrollo del ovario y los preliminares de la ovulación, que coinciden con la aparición del plumaje propio de la hem- bra. En este último caso no podremos considerar al tejido intersticial como una entidad independiente, sino más bien como una parte de un complejo de funciones relacionadas con el desarrollo del plumaje de un modo directo o tan sólo secundariamente. La existencia de células intersticiales de tipo ovárico en el testículo de los gallos de raza Sebright Bantam, en la cual todos los machos pre- sentan plumaje semejante al de las hembras, si bien difieren en los demás caracteres sexuales secundarios, debería considerarse como uno de los más notables progresos en el campo de la endocrinología si dichos ele- mentos estuviesen constantemente asociados con el plumaje de gallina. De nuestras investigaciones sobre este interesante punto se desprende que en la raza Campine pueden existir gallos con plumaje invertido y sin células intersticiales de tipo ovárico. Por otra parte, el estudio de embrio- Estudios sobre las gónadas de la gallina 155 nes machos de raza Sebright nos ha demostrado que dichas células se ori- ginan en los túbulos seminíferos en vías de degeneración, confirmando de este modo la sospecha de la producción de células intersticiales como resul- tado de la infiltración grasosa de elementos cuya vitalidad ha disminuído sensiblemente. Por último, la presencia de células intersticiales de tipo ová- rico en el testículo de pollos de otras razas, en las cuales no se han encontra- do gallos con plumaje de gallina, es una prueba más de que estos elementos están relacionados primariamente con la regresión de los túbulos seminífe- ros más bien que con una diferenciación progresiva de elementos destinados a la producción de una secreción interna. En otro trabajo, que tenemos en prensa ('22), hemos de ocuparnos de esta importante cuestión con el dete- nimiento que merece. Trabajos citados. 1918. BorinG (A. M.) y Moran (T. H.): «Lutear Cells and Hen-feathering » Fourn. Gen. Physiol., tomo 1. 1917. — y PearL (R.): «Sex Studies. IX. Interstitial cells in the Reproductive Organs of the Chicken.» Anaf. Kec., tomo XI. 1914. Firker (].): «Recherches sur l'organogénese des glandes sexuelles chez les oiseaux.» Arch. de Biol., tomo XxIx. 1920. — «Recherches, etc.» 2.* parte. /bídem, tomo XXx. 1921. GIÉERKE (E. von): « == == 1 OOO OOOO . 8 — = NE = = = tarios 3 — 43 Fille Die Plexus chor wurden mitsamt der Ventrikelwand (Blócke von allen Hirn- kammern) excidiert und nach Fixierung mit Alkohol serienweise geschnitten mit Eosin Hámatoxylin, Thionin, Toluidinblau etc. geráirbt. Náheres vgl. die Ar- beit von Kitabayashi. 166 C. v Monakow heiten, etc.) litten und wo intra vitam ausgesprochene geistige Stórungen nur temporir (lángere Desorientierung, soporóse Zustánde) unter bes- timmten Voraussetzungen auftraten. 2. Plexusveráinderungen bei Herdkranken (Herde vaskuláren oder traumatischen Ursprungs, Tumoren), wo die Individuen: a) neben der Grundaffektion (Arteriosklerose, Tumor) noch an einer Neurose oder an ausgesprochener Psychose gelitten haben (Defiziterscheinungen). b) wo der psychische Zustand der Pat. intra vitam zweifelhaft war, resp. wo náhere Angaben fehlten. 3. Verhalten der Plexus und der Ependymauskleidung bei mehr dif- fusen Oberflichenerkrankungen (Meningitis, Sklerose, progr. Paralyse, senile Hirnatrophie), d. h. [bei Krankheiten, die wohl ausnahmslos mit geistiger Verblódung resp. Schwáche verbunden sind. 4. Zustand der Plexus bei scibst mikroskopisch x1cht nennenswerten (primáren) Veránderungen im Kortex in Fállen, wo in Zusammenhang mit inneren Erkrankungen (Nierenschrumpfung, Urámie, Diabetes, etc.) wáhrend kiúrzerer oder lángerer Zeit manifeste aphasische,, asemische, ag- nostische Zustáinde oder Delirien, komatóse Zustánde und dgl. zu beo- bachten waren. 5. Verhalten der Plexus bei kórperlich gesunden, aber geistig (im Sinne einer oflenkundigen Psychose) gestórten Individuen, also z. B. bei manisch-depressivem Irresein, bei der Schizophrenie resp. Hebepbhrenie, oder auch bei schweren chronischen Neurosen (Hysterie). Hier miússen ruhige Stadien und Stadien mit Aufregung (Expansion, Angst) ausei- nander gehalten werden. 6. Die Plexus bei Taubstummen, bei Patienten mit Erkrankun- gen des inneren Ohrs, bei peripher Blinden, mit und ohne geistiger Stórung. 7. Zustand der Plexus in Fállen von Zombinierten Erkrankungen z. B. von Herdlaesionen (Tumor, Erweichung, Encephalitis, etc.), verbunden mit lánger wáhrenden Delirien, Desorientierung, geistiger Schwáche, Wahn- ideen, Aufregungszustáinden, etc. S. Die Plexus bei akuten infektiósen Krankheiten. Zur Einfúuhrung in die verschiedenen Kategorien von Plexuserkran- kungen beim Menschen, iber die ich náhere Beobachtungen anzustellen Gelegenheit hatte, móchte ich von einigen experimentellen Untersu- Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 167 chungsergebnissen an am Kortex exzidierten Tieren und an einigen Fál- len inokulierter Encephalitis (Hund, Makakus, Kaninchen) ausgehen. Ich studierte zunichst an Serienschnitten Gehirne von erwachse- nen Tieren, denen meist einige Monate vor dem Tode Teile der Regio centralis, der Reg. calcarina etc., abgetragen worden waren. Die Memi- sphárenplexus boten auf der Lásionsseite bei allen Versuchstieren ausge- sprochene Veránderungen dar (die Plexus der anderen Seite blieben frei). Die Zotten waren hypertrophisch, die Drisenzellenreihen aufgequollen, enthielten viel Bindegewebe (Verdickung auch der Gejásse Erweiterung der perivaskuláren Ráume). Die Zottenzellen verrieten schwere Ve- ránderungen am Kern (Abwanderung nach der Peripherie, Atrophie und Bláhung des Zellprotoplasmas 1). Auch zystóse Bildungen fanden sich in den Zotten vor. In zwei zu anderen Zwecken experimentell erzeugten Encephalitiden beim Kaninchen beobachtete ich neben zerstreuten Herden besonders in der Oblongata und im Mittelhirn, aber auch—in geringem Umfange—im Grosshirn, unverkennbare pathologische Veráinderungen auch an den Zotten, die einen von dem am Kortex exzidierten Tieren vóllig verschie- denen Charakter trugen. Ergriffen waren hier insbesondere die Rauten- plexus. Die pathologischen Veráinderungen bestanden in starker Vacuolen- bildung in den Zottenzellen, umfangreiche Zystenbildung in den Zotten, verbunden mit Atrophie resp. Umgestaltung der Drisenzellen an den entsprechenden Stellen, Hyperámie, dann Auftreten von zellreichem Exu- dat, Erweiterung der Ventrikel, starke Wucherung des Ependyms und Zerklúftung im subependymalen Gewebe (also Veránderungen wie sie Ki- tabayashi und ich in einzelnen Fállen von akuter Schizophrenie gefunden haben). Was wurde bis jetzt pathol.-anatomisch úberhaupt an den Plexus choroidei gefunden bei den verschiedenen Krankheiten? und speziell: welche Verinderungen konnte man bisher am Gehirne (Geisteskranker wahrnehmen? Wir hatten schon friúher betont (in Uebereinstimmung mit álterem 1 Die Zotten zeigten eine 2-3 fache Volumenzunahme im Vergleich zur nicht operierten Seite, auch war der Seitenventrikel auf der operierten Seite ziemlich stark erweitert und das Ependym verdickt. Náhere histologische Details werden spáter folgen. M. Minkowski konnte diese Befunde an den von ihm am Kortex operierten Makaken bestitigen. 168 C. v. Monakow Autoren wie z. B. Háckel, Luschka, dann Askanazi, Obersteiner u. a.), dass ganz normale anatomische Verhiltnisse in den Plexus chor. an Leichen von natiirlichen Todes Gestorbenen selten anzutreffen sind. Annáhernd normale Bilder beobachtet man indessen an den Plexus junger Indivi- duen, die an akuten Krankheiten rasch gestorben oder schweren chirur- gischen Laesionen erlegen sind. Je álter das Individuum ist, je mehr arte- riosklerotische Veránderungen auch an den Kórperarterien (Herzkranke, Nierenkranke, Alkoholkranke) des Patienten sich finden, um so stárker treten die pathologischen Veránderungen, besonders solche mesoderma- ler Natur in den Plexus hervor. Solche bestehen in Aufquellung, event. Oedem der Zotten, in starker Vermehrung des perivaskuláren Bin- degewebes, Zystenbildung (grosse und kleine Zysten), dann in hyaliner Degeneration der Zottenkópfe und -schláuche, in Ansammlung von amorphen «lipoiden» Massen, Kalkkonkrementen verschiedenen Umfan- ges innerhalb der Zotten, in degenerativen Veránderungen an den Drúsen- zellen (bis zu den Terminalstadien), in Ablósung ganzer Zottenreihen vom Gerássbaum, etc. Diese Gewebsstórungen sind bei Nichtgeisteskranken gering u. meist 072/ichk begrenzt; d. h. daneben trifft man gewóhnlich noch in ansehnlicher Zahl ganz normale Zotten. Die pallisadenfórmig angeord- neten Ependymzellen der Ventrikelwand erscheinen in solchen Fiillen sel- ten unterbrochen, doch sind die Ventrikel meist etwas erweitert. Hin und wieder findet sich iberreichliche Zelldesquamation und auch im subependymalen Raum sind amyloide Schollen da und dort anzutreffen. Wie weit ein Individuum solche partielle und zerstreut liegende Veránderungen an den Zotten und an der Ventrikelwand ertrágt, ohne schwerere Funktionsstórungen zu zeigen (z. B. temporáre Desorientierung, intermittierend auftretende Aufregungszustánde) ist schwer zu sagen. Bei der starken Verbreitung der oben kurz skizzierten Veránderungen (wenig- stens in mássigem Umfange) im Endstadium bei allen móglichen chroni- schen Erkrankungen, muss man in der Deutung vorsichtig sein. Im Wesentlichen handelt es sich wohl um Einschránkung der sezernieren- den oder filtrierenden Fláche der Plexus ch. resp. event. iúbermissige Li- quorretention und um angemessene anatomische Kompensationsers- cheinungen. Auf der anderen Seite darf man nicht vergessen, dass gele- gentlich auch ein strukturell nicht nennenswert verándertes Organ oder Zellengruppe keineswegs fehlerfrei zu arbeiten braucht. Kitabayashis und meine Untersuchungen waren darauf gerichtet, zu Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 169 prúfen, ob nicht bei schwerer Geistesstórung jenes ófters an allen mógli- chen Leichen beobachtete Mass pathol. Veránderungen in den Plexus chor. merklich iiberschritten wird, ob hier besonders charakteristische und konstante Veránderungen anzutreffen sind und solche, die bei geistig nichtgestórten Patienten fehlen. Ganz scharfe unterscheidende Merkmale wurden an unserem Material nicht gefunden. Es handelte sich bes. in organischen Fillen háiufig nur um eine quantitative Differenz. Immerhin muss betont werden, dass bei schweren geistigen Erkrankungen die Ple- xus nicht nur órtlich und in zerstreuten Herden, sondern in ihrer ganzen Ausdehnung ergriffen waren. Nach unseren Untersuchungen liessen sich schematisch mit Rúck- sicht auf die histologischen Bilder zwei Hauptgruppen unterscheiden: a) vorwiegend vaskuláre (mesodermale) Veránderungen und 5) parenchy- matóse, sich auf das ganze Plexusgebiet und insbesondere auf die Zotten- zellen, das Ependym, resp. den Gliaschirm sich verbreitende Stórungen beobachten. Die erste Form schien uns vorwiegend bei orgamischen Geistesstórungen (Herdlaesionen, Encephalitis, Hirnschrumpfung, etc.) aufzutreten. Es handelte sich da mehr um Einschránkung der Sekretions- resp. Arbeitsfliche der Plexus. Die zweite Form zeigte allem Anschein nach weit gróssere Abwechslungen der histologischen Bilder; die Zell- veránderungen sind hier polymorph und lassen, je nach Dauer und Ablauf der Krankbheit, bald mehr akute, subakute, bald progressive Struktur- alterationen und auch chem. Reaktionen erkennen. Hier sind nun folgende Details zu berúcksientigen: a) Massenaptrophie der Plexus, Zúge atrophischer Zellenreihen, nicht selten blutig injiziert. b) Zusammengeballte und abgeschnirte Zotten. c) Ueberwucherung, Desquamation von Zottenzellen. d) Amyloide, lipoide Schollen in grosser Menge. - €) Die Zottenzellen sind oft abgeflacht, ungleich, gedehnt, reihen sich irregulár kettenformig aneinander, bergen amorphe Massen in sich. f) "Reiche Extravasate und reicher Gefássinhalt. 7/2rombenbildunz. £) Zellenreiche Exsudate zwischen den Zotten und in der Ependym- wand. hh) Amoóboide Fortsitze an abgeschnirten Zottenzellen. 2) WWucherungen und Zerfall an den Ependymzellen, Zerklúftung und Wucherung im subependymalen Gewebe; Emigration desquamierter 170 C. v. Monakow Zellen durch die von Ependymzellen befreite Hirnwand ins Paren- chym. Derartige und áhnliche Veránderungen fanden sich besonders bei erwachsenen Schizophrenen. 3.—Beobachtung I. Eine besondere Form von Strukturveránderung an den Plexus und an der Ventrikelauskleidung, und zwar ausschliesslich an den Seitenventri- kelplexus und den Plexus resp. den Telae des III. Ventrikels, beobachtete ich kirzlich in einem Falle von schwerster Dementia. prácox eines jungen Mannes (katatone Form). Es handelte sich um degenerative Veránderun- gen en masse auf Basis einer symmetrischen /1ypoplasie der Plexus und der Seitenventrikel 1. KRANKENGESCHICHTE. Alfred Bied. geb. 1896, gest. 1921. Pat. ist erblich schwer belastet (Vater und Grossmutter mitterlicher Seite waren Jahre lang geisteskrank und die Mutter des Pat. litt an chron. Encephalitis). Als Knabe ziemlich «normal» lernte aber erst im vierten Lebensjalre gehen und sprechen. In der Schule kam er leidlich mit, besuchte sogar, wenn auch nicht bis zum Schluss, die Sekundarschule. Im Jahre 1916 (im 20 ten Lebensjahre) langsamer Beginn der Geistesstórung, sofort mit ratatonen Symptomen: Stimmen, Verfolgungsideen, etc.; doch trat allmáhlich Re- mission ein. Im J. 1917 neuer Schub: katatoner Stupor, Negatavismus, Mutacismus, Grimassieren, exzessive Masturbation, Unreinlichkeit, Verfolgungsideen, Aus- rufe: «jetzt haben sie ein Gift», «die Familie Sch. verfolgt mich», «ich habe den Geist eingedámmt», etc. Im J. 1918 bestand wáhrend 6 Monate katatoner Stupor, dann trat Remission ein. Im J. 1919 fast ununterbrochen katatoner Stupor. Nach der Aufnahme ins Burghólzli (1920) wurde nach voriibergehender leichter Remis- sion folgendes klinische Bild, das mit geringen Unterbrechungen bis zum Tode andauerte, registriert: Blódes Gesicht, Prognathie, «grónt unverstándliche Worte vor sich hin, reagiert auf keine Anreden, Mund halb offen, ist steif wie ein Stock (katatonische Starre), etc.» Erwacht hin und wieder plótzlich aus dem Stupor, isst dann spontan und ziemlich manierlich, legt nach dem Essen die Serviette richtig zusammen (!). Im katatonen Stupor ist er negativistisch, mutaztistisch; grimas- siert. In den Zwischenzeiten geht er stereotype Bewegungen ausfihrend, maniriert hin und her, bleibt aber vóllig unzugánglich. Die úblich untersuchten Reflexe 1 Dieser Fall stammt wiederum aus der Heilanstalt Burghólzli und wurde uns zu feinerem Studium freundichst úiberwiesen, woftir ich Herrn Kollegen Bleuler hier besten Dank ausspreche. Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 171 (Pupillenspiel, Sohlen-, Patellarreflexe, etc.) normal; Augenbewegungen Koordi- nation, Lokomotion, etc., frei. Ziemlich grosses Struma.--Tod an tuberkuloser Peritonitis. Mirnbefund makroskopisch: Alte pachymengitische Auflagerungen, Hydrocephalus ext. chron.; mássigen Grades. Keine nennenswerten Windungs anomalien. Gehirnsubstanz von guter Consistenz. Hirngewicht nicht stárker reduziert. Der Hirnstamm wurde einschliesslich des Ventrikeldaches und des Balkens resp. Fornix herausgeschnitten, derart dass Ventrikel, Plexus chor. und Ependym ungeschiddigt blieben, in absol. Alkohol fixiert und in eine ununterbrochene Thal SS Fig. 1.-—Frontalschnitt durch den r. Seitenventrikel, normal. ca 20 fache Vergrósserung. Schnittserie zerlegt. Fárbung mit Hámtoxylin-Eosin, sowie mit Toloidinblau. Von der Rinde wurden von mehreren Stellen Blócke herausgeschnitten und gesondert an Serienschnitten studiert. Kortex. In den oberen Schichten (2te. Frontalwindung), in der 1.-3. Schicht von Brodmann und besonders in der oberen, granularen Schicht finden sich, in irregu- lárer Weise zerstreut, schwere degenerative Veránderungen an den Nervenzellen (kleine Elemente und Pyramidenzellen), in den tieferen Schichten sind háufig auch an den mittleren und grósseren Pyramidenzellen Blihungen des Protoplasmas und alle móglichen Stufen der Chromatolyse resp. der Degeneration wahrzunehmen. Gliawucherung. Die Blutgefásse nicht nennenswert verándert. Keine herdartig ausgebreiteten Degenerationen. Einzelne Rindenpartien (z. B. Zentralwindungen) lassen aber auch in den oberen Schichten schwere Strukturveránderungen nicht erkennen. In der Pia da und dort etwas erweiterte Gefásse (Venen) und mássige Verdickung lezterer. 172 C. v. Monakow Plexus choroidei der Hemispháren (Seitenventrikel, TIT. Ventrikel, Ependymwand, Balken, Thalamuskerne). Auf das Studium dieser Hirnpartie wurde besonders Ge- wicht gelegt und ausgedehnte Vergleiche mit entsprechenden Práparaten von nor- malen, jugendlichen und erwachsenen Individuen, auch mit Práparaten von ande- ren Hirnkranken vorgenommen. Was an den Schnittserien (hintere Hiálfte des Zwischenhirngebietes) sofort auf- tállt, das ist die relative Aleinheit des Balkens, auch des Fornix (Fimbria), sowie die lypoplasie der Seitenventrikel (Fig. 2). Diese stellen winzig schmale Spalten dar, die von rudimentaren Plexus choroid. ausgefúllt werden. Letztere lassen sich mit unbe- Fig. 2.—Frontalschnitt durch den r. Seitenventrikel bei Bied. Vergrósserung wie in Fig. 1. Hypoplasie. waffnetem Auge nur schwer erkennen. Sie sind dorsal von dem etwas verdickten (mehrschichtigen) Ependym des Balkens bedeckt. Die ventrale Partie der atro- phischen Hemisphirenplexus sind mit dem ZEpendym und Subependym (bis in das Thal. grau hinein) verlótet, d. h. sie gehen ohne scharfe Demarkation in das Tha- lamusparenchym resp. dar Balkengewele (Fig. 4) úiber. Mit anderen Worien die Differenzierung und Abschnirung der Zotten von der Ependymschicht des Me- dullarrohres ist teils ausgeblieben, teils hat sie sich nur mangelhaft vollzogen (vel. Figg. 1-4), da und dort unter Bildung heterotaktischer Inseln. Die Plexuszellen sind samt und sonders auffaller d klein, stark atrophisch resp. degeneriert, ganze Zottenzige sind verschmilert, bilden kompakte Ziige, innerhalb der Zotten findet sich viel Bindegewebe. Da und dort erkennt man in der Epen- dymwand (resp. im subependymalen Gewebe) verirrte atrophische Plexusinseln. Kein merkliches zelliges Infiltrat im Ventrikelinnern. Ueber die reduzierten Gróssenverháltnisse und die Strukturveránderungen Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 173 orientieren uns im groben am besten die Photographien (Figg. 1-4), je zwei (Fig. 2 u. 4) vom pathologischen Objekt und zwei (Fig. 1 u. 3) von einem 11 mona- tigen Kinde, bei dem an genau entsprechender Partie des Ventrikelgebietes ein Ausschnitt aus den Schnittpráparaten reproduziert wurde. Die Ependymwand der Ventrikel ist an den Stellen, wo sie von den Zotten sich differenziert hat, verdickt und mehrschichtig (Wucherung kleiner Ependymzellen, die im subependymalen Gewebe die Form von Rundzellen tragen). Die Rautenplexus (sowohl die medialen als die lateralen) zeigen gleichfalls eine unverkennbare Volumenredulk tion, sie sind aber von den umgebenden eingestiilp- Fig. 3.—Dasselbe Praeparat wie in Fig. 4 (normal) ca 100 fache Vergrósserung. ten gut abgegrenzt, ráumlich auch etwas getrennt, doch lassen sie atrophische Plexuszellen nur selten erkennen; die histologischen Bilder weichen nicht wesent- lich von denen bei normalen Individuen gleichen Alters ab. Ich trete hier auf weitere Details der mikroskopischen Untersuchung heute nicht náher ein, da es mir im Wesentlichen darauf ankommt, die Bildungsano- malie in den seitlichen Ventrikeln, am Ependym und ganz besonders an den Ple- xus choroid. (verbunden mit spiter auftretenden atrophischen resp. degenerati- ven Prozessen), die das Bild einer eigentlichen Mikroplexie darbieten, gekennt- zeichnet zu haben. Auf diesen Fall, der ein Seitenstúck in der Litteratur meines Wissens nicht besitzt, resp. auf andere histologische und klinische Einzelheiten des Falles werde ich spáter und an einem anderen Orte náher zurúckkommen. 174 C. v. Monakow Das Zusammentreffen des in vorstehender Krankengeschichte kurz skizzierten Bildes schwerster, im Jugendalter begonnener Katatonie (he- bephrene mit katatonem Stupor verbundene Form der Dem. priácox) bei einem erblich schwer belasteten Individuum mit einem markanten Bil- dungsfehler resp. Hypoplasie der Hemisphirenplexus und der Seiten- ventrikel, ist nach den friheren Untersuchungen von Kitabayashi und mir sicher kein zufálliges. A'llerdings fanden sich beim Pat. auch noch Fig. 4.—Dasselbe Praeparat wie in Fig. 2 (Bied) Vergrósserung wie in Fig. 3. schwere histologische Veránderungen an vielen Kortexstellen, Verán- derungen, wie sie auch von Nissl u. A. ziemlich regelmássig bei Schizo- phrenen beobachtet wurden. Diese degenerativen Veránderungen waren aber nicht ausgedehnt genug, um die Intensitát des geistigen Verfalls und vor Allem des Stupors, der Starre, des Mutazismus, etc., befriedigend zu erkláren, ganz abgesehen von dem Umstande, dass letztere klin. Erschei- nungen bis zuletzt schwankten. Uebrigens ist es bekannt, dass selbst ganz schwere Strukturveráinderungen im Kortex (z. B. bei der progressiven Paralyse, diffusen Sklerose, etc.), nicht notwendig zu katatonen Symp- tomen fúhren miissen. Erfahrungsgemáss haben gróbere Gewebsve- Eine neue Form von Dysgenesie. der Plexus choroidei laterales 175 ránderungen im Kortex (z. B. bei seniler Demenz) vorwiegend Innerva- tionsstórungen (und zwar «Liickensymptome», wie z. B. Stórungen der Reflexe, der Koordination, Orientierungsschwiche, aphasische, agnostis- che, apraktische Symptome, dann Gedáichnisstórungen, geistige Schwiá- che, etc.), weniger aber Stórungen auf dem Gebiete des 22stinmktiven Lebens resp. der Affektivitát (Negativismus; pathol. «Ekklisis») wie sie im vorstehenden Falle anzutreffen waren, zur Folge. Meine friheren gemeinsam mit Kitabayashi vorgenommenen Unter- suchungen haben gezeigt, dass zwar sklerotische Veránderungen amyloi- de Degeneration in den Zotten der verschiedenen Plexus, besonders auch perivaskuláre bindegewebige Wucherungen innerhalb der Zotten, mit und ohne Atrophie der Zottenzellen und dgl. und vor Allem auch Zystenbil- dungen, zerstreut und órtlich scháirfer begrenzt, in allen Plexus und Telae choroid. gelegentlich auch bei (zumal bei álteren) Individuen angetroffen werden, die niemals an ausgesprochener geistigen Stórung, resp. Delirien, stuporósen Zustánden, etc., gelitten haben. Wo indessen schwerere geistige Stórungen wáihrend lángerer Zeit bestanden, sei es in Form sog. organischer Symptome, sei es in Form ausgesprochener Schizophrenie (15 Beobachtungen), dort wurden man- nigfache pathologische Veránderungen in den Hemisphiren-oder in den Rautenplexus nicht nur nicht vermisst, sondern sie waren besonders schwerer Natur, auch waren sie vor Allem auf die ganzen Plexus beider Kammern (bes. Seitenventrikel) und ziemlich diffus ausgedehnt. Auch waren sie mit bemerkenswerten Liickenbildungen im Gewebe (Desinte- gration) oder Wucherungen in einzelnen Gebieten der Ependymaus- kleidung (bis in die subependymalen Spalten) verbunden. Im Grossen und Ganzen liessen sich die pathologischen Verán- derungen bei unserem Material ihrer Natur nach im Groben (soweit es das noch rel. spirliche Material zuliess) in :zwvez Haupteruppen ] sondern: a) vorwiegend mesodermale Weránderungen, perivaskuláire Skle- rose, fibróse Zige, amyloide Degeneration der Zottenkópfe. Damit war verbunden sekundire (?) Atrophie der Zottenzellen im Bereiche der fibrósen Massen. Die Veránderungen am Ependym (Wucherungen, etc.), tragen hier wohl ebenfalls mehr sekundáiren Charakter. Solche gewebli- chen Stórungen prisentieren sich mehr bei organischen Erkrankungen (Herdlásionen, grósseren Rindendefekten, Arteriosklerose, event. auch 176 C. v. Monakow Tumoren; Sarkome). P. v. Monakow 1 hat verwandte Veránderungen auch in den Plexus von Urámischen, die an Delirien, suporósen Zustánden litten, beobachtet. Hier handelt es sich wohl túiberall um eine mehr oder weniger ausgesprochene Einschrinkung der Sekretionsarbeit resp. der Filtrationsfliche der driúsigen Organe (Insuffizienz). b) eine Form, bei der bes. das Parenchym (Zottenzellen) órtlich oder diffus den Angriffspunkt des pathologischen Prozesses resp. wo die Ependymzellen des Medullarrohres den Ursprung der Hypoplasie darstel- len. Die hier in Frage stehenden strukturellen Vorgánge kónnen je nach Phase resp. Fortschritt des pathologischen Prozesses recht multiform sein, Selbstverstándlich wird hier auch das mesodermale Gewebe resp. das Gefásssystem in den Kreis der Veránderungen, gleichzeitig oder sekundár, mithineingezogen. Wir beobachten da: 1) Im Allgemeinen in toto atro- pische Zottenzúge. 2) Klumpenfórmige unentwirrbare (segmentierte und in bindegewebige Scheiden eingeklemmte) degenerierte Zotten. 3) In mehr akuten Fállen: amoeboide Gestalt und Quellung der Zottenzellen, deren Durchsetzung mit kleinen und grósseren Vacuolen (im Protoplas- ma), peripheriewirts abgewanderter, oft strukturell veránderter Zellkern. 4) Uberreiche Desquamation von strukturell veránderten Drúusenzellen. 5) Abgeplattete degenerierte, perlschnurartig gegliederte Drisenzellenrei- hen, nicht selten ganzen Zottenkonvoluten entlang liegend; ófters mit bin- degewebiger Wucherung im Innern der Zotten verbunden. 6) Blutige In- jektion und Imbibition der Zotten (Emigration von roten Blutkórperchen- und Blutpláttchen), verbunden mit Thrombenbildung (Pláttchenthrom- ben) und event. punktfórmige Blutextravasate. 7) Massensklerose, hyali- ne Umbildung der Zottenkópfe und Zystenbildung (wie in der Form a). 8) Emigrierte Zellen und zum Teil organisierte Exsudate zwischen den Zottengruppen und am Ependym. 9) Veránderungen am Ependym: strec- kenweiser Schwund resp. Degeneration von Ependymzellen, órtliche Wu- cherungen im Ependym und Subependym; reiche Abwanderung von (oft amoeboiden Charakter tragenden) Plexuszellen in die Mirnsubstanz selbst. 10) Ansammlung von Zerfallsprodukten, im subependymalen Ge- webe und in der Hemisphárenwand (besonders im Ammonshorn), mas- senhaftes Auftreten von amyloiden Schollen und grob degenerativen Ver- ánderungen in der Marksubstanz, bes. in der Náhe des Ependyms. 1 Schweizer, Arch. f. Neurol. u. Psych., 1921. Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 177 Derartige Verinderungen—-meist unter betrichtlicher Volumsabnah- me, sei es mehr von Seite der Hemispháirenplexus sei es mehr der KRau- tenplexus fanden sich besonders in Fiállen von schweren psychischen Stórungen und ganz speziell bei den chronischen Formen der Dem. prácox (bes. Katatonie). Der Xortex selbst zeigte in manchen Fállen (wo offenkun- dige Verblódung vorlag) wohl ebenfalls recht ausgesprochen degenerativen Charakter tragende Veránderungen (wie sie von Nissl geschildert wurden), in anderen Fiállen (Dem. pr. paranoides, ohne wesentliche Schwáchung der Intelligenz), war der Kortex aber—wenigstens in den Partien, denen Stichproben entnommeu wurden, vóllig gesund (Fall 16 !, Arzt, der bis zum Tode sich úiber wissenschaftliche Fragen in fesselnder Weise unter- halten konnte; in diesem Falle waren die Plex. chor. (besonders die Rautenplexus) schwer und in ihrer ganzen Ausdehnung degeneriert). . Im Falle Bied. handelt es sich nun mit Bezug auf Ependym und Plexus chor. um eine neue, soweit ich bis jetzt mich in der Litteratur umsehen konnte, noch x:icht beschriebene entwickelungsgeschichtliche Stórung. Die offenbar sofort nach Schliessung des Med.-rohrs (die Schlies- sung vollzieht sich gewóhnlich 17 Tage nach der Befruchtung, bei einer Foetuslánge von ca. 5 mm) einsetzende Abschnirung der Zottenanlage von der ependymalen Matrix hatte sich hier (im Gebiete des Vorderhirn- bláschens) nur uxvollstándig vollzogen und die Plexus erfuhren im Berei- che der Seitenventrikel, ebenso wie diese letzteren selbst nur eine k2immer- liche Differenzierung resp. Entwickelung (jedoch trotz «Asthenie» der formativen Kráfte eine fúr die Weiterbildung und das Wachstum des Grosshirns bis zu einem gewissen Grade ausreichende; es fanden sich keine nennenswerte Windungsanomalien, auch nicht Gewichtsvermin- derung des Gehirns). Interessant ist der an manchen Stellen nachweisbare direkte Vebergang der Plexus in das umgebende Parenchym (Fig. 4), das offenbar noch nicht differenzierte Plexus und Ependymzellen (im Proli- ferationszustande) in sich birgt. Interessant ist auch das Ausweichen des Hirnparenchyms vor diesen frihzeitig fixierten Proliferationszonen, ferner die (vielleicht kompensatorische) Massenwucherung der Ependymzellen an den Stellen des hypoplasierten Ventrikels, wo sich die Plexus an- náhernd normal abgeschniirt hatten. Die Zottenzellen resp. die Zotten selbst, waren indessen nicht nur auf einer bestimmten Entwickelungsstufe 1 vgl. Kitabayashi a. a. O. S, 237. Homenaje a Cajal.—T. II. 12 178 C. v. Monakow stehen geblieben, sondern sie haben im Laufe des Lebens schrittweise eine schawvere Rúckbildung, sowohl hinsichtlich ihres Umfanges als auch hinsichtlich ihres histologischen Baues erfahren, bis zur totalen Sklerose und Resorpti0n, verbunden mit Hyperplasie des Bindegewebes (Schrump- fung in toto; vel. Figg. 2 u. 4). Die Gerásse erwiesen sich stellenweise ebenfalls hypoplastisch, andere zeigten perivaskulire Wucherung (Nar- bengewebe). Eine kleine Zahl der Plexuszellen bot indessen histologisch ein ziemlich normales Protoplasmabild, die Zotten waren aber im Volumen reduziert. Im Gegensatz zu den Hemisphárenplexus und den Plexus des III. Ventrikels erschienen die medialen und lateralen Rautenplexus ziemlich normal entwickelt, verrieten jedenfalls nur unbedeutende pathologisch- histologische Veránderungen. Ich bezeichne die bei Bied. konstatierte Plexusdysgenesie und Hypoplasie der Seitenventrikel kurz als Mikroplexte verbunden mit sec. Atrophie. Das Grosshirn konnte bisher an Serienschnitten noch nicht ganz ge- nen studiert werden, so dass ein Gesammtúberblick der Rúckwirkung der Mikroplexie auf die Tektonik (der Balken war auffallend klein) mir nicht móglich war. Nach den Stichproben, die beim Studium der exzidierten Kortexblócke gewonnen wurden, waren indessen schwere, im Laufe des spáteren Alters erworbene degenerative Verinderungen in manchen Windungsteilen (besonders in F,; die vordere Zentralwindung war ziem- lich frei) vorhanden, sie unterschieden sich aber hinsichtlich ihrer Natur von den von Nissl, Alzheimer u. a. bei der Dem. prácox geschilderten Bildern wenig; sie sollen hier nicht weiter erórtert werden. Auch die Frage, wie weit diese Veránderungen primáreru nd wie weit sie sekundárer Natur waren, soll hier nicht náher gepriúft werden. Das wird Aufgabe spáterer Studien bilden. Grosse Bedeutung lege ich dem Umstande bei, dass das klinische Krankheitsbild einer typschen, im Fungendalter eimsetzenden und pro- gressiv fortschreitenden katatonen Form der Dem. prácox entsprach. Aus der Natur und dem schátzungsweise anzunehmenden Alter der patholo- gischen Verinderungen (sehr verschiedene Stifen der Dysgenesie und Atrophie) lásst sich der schubweise erfolgende und sich fortsetzende Gang der Geistesstórung meiner Ansicht nach wenigstens im al/gemeinen Rah- men befriedigend ableiten. Ueber den wahrscheinlichen Zusammenhang zwischen der Plexus ano- Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 179 malie und den Stórungen im 22stimktiven Leben (Insult der Affektivitát) einerseits und zwischen den Veránderungen im Kortex und den ¿innerva- torischen resp. «formal» psychischen (die Kausalitát, der «Intellekt») Stó- rungen, die der Pat. besonders zuletzt dargeboten hatte, anderseits, soll spáter in allgemeinen Umrissen (prinzipiell) unter Beriicksichtigung mei- ner und Kitabayashis Arbeiten die Rede sein. Hier betone ich nur ganz kurz, dass es sich (im Gegensatz zur Beo- bachtung im Falle L. 1 von Kitabayashi) bei Bied. um eine kombinierte Erkrankung sowohl der Plexus chor. lat. als auch des Kortex handelte, und dass erst durch diese Kombination die ungewóhnlich schweren, bis zum Stupor, kompleter persónlicher Desorientierung, Mutazismus und den gewaltigsten Ausdrucksstórungen gehenden schizophrenen Symptome resp. «Ekklisiserscheinungen» erklárt werden. Die richtige Beleuchtung erhált der ganze Fall erst im Zusammenhang mit meinen und Kitabayashi's Schilderungen des Verhaltens der Plexus chor. bei den verschiedenen Formen von Geistesstórung. Wir werden sehen. dass mein Fall geeignet ist mit Bezug auf die prinz2pielle Seite der Frage des Zusammenhanges zwischen morphologischen Veránderungen im C. N. S. und der Schizophrenie eine gewisse Stiitze fiir meine friher ausgesprochenen Ansichten zu liefern. 4. Physiol.-pathologische Betrachtungen. Die Plexus choroidei nebst Ependym und Gliaschirm wurden von mir wiederholt als Schutzapparat oder Schutzmembran ? im :Sinne von H. Zangger bezeichnet, als eine Membran (biologisch betrachtet), welche 1 Bei L. waren nur die Plexus chor. sowie der Gliaschirm, allerdings in inten- sivster Weise, ergriffen, und der Pat. war, abgesehen von den systematisierten Verfolgungsideen und den Halluzinationen des Gehórs sowie des Gemeingefihls, eigentlich geistig normal. Er war Arzt und konnte sich bis zuletztz. B. iiber medizi- nische Fragen nicht nur in korrekter, sondern in geistvoller Weise unterhalten 2 Diese Auffassung wurde in letzter Zeit von einigen Autoren angezweifelt, meiner Ansicht nach aber mit Unrecht. Die von ihnen ins Feld gefiihrten Argu- mente sind meist negativer Natur und daher nur wenig ins Gewicht fallend. Ver- suche, die fúr dussere Schidigung so empfindlichen drissigen Organe hinsichtlich ihrer physiologischen oder biologischen Bedeutung náher zu studieren u. erfolg- reich zu kláren, wurden von jenen Kritikern aber nicht vorgenommen. 180 C. v. Monakow u. a. dazu dient, die richtige Auslese mit Bezug auf die dem Kortex und Hirnstamm (aus dem System der inneren Driisen) zuzufúhrenden Sáfte und Stoffe zu treffen, d. h. eine Auslese, welche den verschiedenen Tei- len des Zentralorganes resp. dem Hirnparenchym, bes. im erlebten Mo- mente, am besten dient. Diese Schutzmembran dirfte ferner «hirnschád- liche» Stoffe vor Uebertritt in das Parenchym zuriickhalten oder sie vorher (im Gliaschirm) neutralisieren. Damit dúrfte indessen die physiologische Bedeutung des Plexusappa- rates noch keineswegs erschópft sein. Es handelt sich bei diesem Apparat meiner Ansicht nach sicher auch noch um ein Sekretionsorgan (sicherge- stellt ist ja die Sezernierung des Liquor cerebralis) und event. um ein Nu- tritionsorgan, aus dem « Wanderzellen» (Plexuszellen?) durch Vermittlung der Ependymauskleidung bis an die Nervenzellen ! heran gelangen, wahr- scheinlich, um bei dem Wiederersatz der von den nervósen Strukturen verbrauchten Stoffe mitzuwirken oder iiberhaupt an dem Stoftwechsel im Zentralnervensystem irgendwie teilzunehmen (Chemismus im Gehirn). Die soeben ausgesprochene Auffassung stiitzt sich nur zum Teil auf pathol.-anatomische Befunde an den Plexus, der Ependymauskleidung, am Gliavorhang etc. in Fállen schwerer Geistesstórung (besonders bei der Dem. prácox), der Encephalitis (eigene Beobachtungen), zum ¿£rossen Teil basiert sie auf physiologischen und embryologisch-anatomi-schen Daten. Ich wúrde mich richtiger ausdricken, wenn ich sogar umgekehrt sagte, dass erst beim Studium der physiologischen und morphol.-em- bryologischen Verhiáltnisse bei Tier und Mensch sich mir der Gedanke vom Bestehen iiberaus enger Zusammenhánge zwischen Plexuserkrankung und Geistesstórung resp. Desorientierung aufdrángte. Folgende biologisch- physiologische Momente scheinen mit ziemlicher Bestimmheit fir die Richtigkeit der Annahme zu sprechen, dass die Plexus choroidei (nebst Gliaschirm) in der Tat «Hiter und Schútzer der cerebralen Funktionen» und «Spender nutritiver Stoffe» an die zentralen Strukturen sind. 1. vom morphologischen und embryologischen Gesichtspunkte aus: a) zwischen dem Getáissapparat, den mesodermalen Hiillen, vor Allem aber zwischen den Spalten der Arachnoidea einerseits, dem Ven- trikelinnern anderseits, sind solide da u. dort auch zarte Ependymtfalten (direkte Kommunikation zwischen Ventrikel und Arachnoidalraum 1 vgl. die Versuche von Wislocki u. Putnam Amer. Arch. of Anat. 1921. Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 181 verhindernde Falten) eingeschoben. In letzteren sind, ausser den fir die Plexus chor. bestimmten Gefáisslóchern %kezme vorgebildete Foramina (z. B. Foramen Magendi) vorhanden. b) diese trennenden «Membrane» werden durch die von mir als «Li- quorscheide» bezeichnete Haut (ekto-mesodermale membranóse Scheide im Ventrikol IV, im Unterhorn, etc.) reprásentiert. c) In frúhembryonalem Zustande erfolgt wáhrend einer kurzen Phase (5-15 mm lange menschliche Friichte) das Wachstum resp. die Substanz- zunahme der Hirnbláschen einzig unter Vermittlung der inzwischen par- tiell differenzierten Plexusanlagen, die sich schon bei ca. 1 cm. langen Foeten als kleine typisch gefaltete drisige Gebilde dokumentieren (eigene Studien an einem grossen Material; Foeten von 5 mm.— IO cm. Lánge). Die Gefásse sind um diese Zeit noch kaum entwickelt. Die Ple- xuswand liefert also fortgesetzt (auch nach Goldmann) dem Medullarrohr Material u. A. Glykogen) zum neuen Autbau und. fórdert so dessen weitere strukturelle Differenzierung («Ammendienste»). d) Key und Retzius u. A, fanden, dass Injektion der Arachnoidalráu- me mit Berlinerblau den Epicerebralraum fre: lásst, die perivaskuláren Lymphráiume der Pia dagegen fii/l/t (direkte Kommunikation zwischen den Arachnoidealspalten und den His'schen Ráumen, nicht aber zwischen diesen und dem Ventrikelraum). In die Arachnoidealráiume erfolgt die Abfuhr der durch die Nervenzellentátigkeit verbrauchten im Liquor ge- lósten Stoffe. e) Von den Plexus abgelóste Wanderzellen dringen durch die Epen- dymwand bis in die Hirnsubstanz vor (bei den Reptilien; Kolmer, eigene Beobachtungen an Praeparaten vom Menschen). 2. Experimentelle Elngriffe. a) nach Einspritzung farbiger Fliússigkeiten (Uranin, Methylen- blau, etc.; Vitalfirbung) in das Blut, fárben sich die Plexus choroidei be- sonders stark, ebenso, wenn auch in geringerem Grade, das Ependym; der Kortex bleibt aber ungefárbt (Goldmann, Kafka; zum Teil be- státigt von Goodsmit). —Einspritzung chinesischer Tusche in die grossen Zysternen der Arachnoidea (atl.-occip. Membran) oder in den Lumbal- sack, zeigen bei rascher Verbreitung innerhalb der Arachnoidalspalten einen nur /angsamen und (wohl mechanisch) erzwungenen Uebergang der schwarzen Kórner in die Hirnsubstanz selbst resp. in die Ventrikel (Sicard, Cathelin, Flatau). 182 C. v. Monakow 5) Einspritzung g/tiger farbiger und nicht farbiger Lósungen in die Ventrikel und in die grosse atl.-occipitale Zysterne. Die Aufsaugung des Giftes geschieht auch hier nicht nur von Seiten der Plexus choroidei, sondern auch noch von Seiten des Ependyms, sowie des Gliaschirms. Fir letzteres sprechen besonders die Versuche von Goodsmit, Winkler und anderen. Die lebenden Nervenzellen scheinen sich úbrigens bis zu einem gewissen Grade auch noch selber zu schiitzen, indem sie z. B. das kolloi- dal gelóste Trypanblau selbst dann nicht annehmen, wenn dieses direkt in die Hirnsubstanz des lebenden Tieres eingespritzt wird (Goodsmit). Schon Goldmann ! hatte darauf hingewiesen, dass viele Gifte (wie z. B. Lósungen von Methylenblau, Trypanblau) direkt in die Ventrikel einge- spritzt, baldigen Tod der Versuchstiere an schweren Krámpfen herbeifúh- ren. L. Stern ? hat (zum Teil gemeinsam mit Rothlin) eine grosse Reihe áhnlicher Versuche mit sehr verschiedenen Giften unternommen und ganz áhnliche schwere Intoxications-folgen erhalten. U. A. tótet Einsprit- zung von Curare in die atl.-occip. Cysterne das Tier sofort unter stiúrmi- schen Symptomen, wáhrend dieses Gift bis zu einem gewissen Grade er- tragen wird, bei oberfláchlicher Injektion direkt in die Substanz des Cerebellums. | 3. Chemische Untersuchungen der Gehirnsubstanz. Auf chemischem Wege konnte L. Stern zeigen, dass einzelne Gifte (Yod, Salvarsan, Ferrocyanir, Uranin, Trypanblau, etc.) wenn sie ins 5/uf jiziert wurden, in die Hirnsubstanz x¿cht eindringen resp. sich in dieser nicht nachweisen lassen, sondern nur in den P/exus. Sie werden in die- sen festgehalten (im Gegensatz zu anderen Stoffen wie z. B. Brom, Sali- cyl, Pikrinsáiure, Morphium, Adrenalin, Santonin), welche die haemo-ence- phal. Barriere «durchrechen». Deren Anwesenheit lásst sich auch in der Hirnsubstanz chemisch nachweisen. Neuere experimentelle zytologische Untersuchungen (Goodsmit) sprechen dafúr, dass auch das Ependym und der Gliavorhang (Achúcarro) als Schutzmembranen (in physiologischem Sinne) angesehen sind. 4. Teratologische Beobachtungen. Auch aus dem Studium der Bildungsfehler des Zentralnervensystems (z. B. Hemicephalie) geht mit Bestimmtheit hervor, dass richtige Anlage der Plexus choroidei eine Grundbedingung fúr eine fehlerfreie Entwicke- Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 183 lung der Hirnbláschen darstellt. Abgesehen der von KR. Brun, Kitabayashi und mir beobachteten heterotaktischen Ansiedelungen von Plexuszellen in der lateralen Wand des Med. rohrs (z. B. in die Flocke) in Fállen schwe- .rer (dysgenetisch oder frih pathol.-anatom) bedingten Idioti oder an- geborener Taubstummheit, beobachten wir, dass, wo die Anlagen der Plex. chor. in frihembryonalem Stadium zum Wachstumstillstand («Dif- ferenzierungstrágheit») kommen, oder durch pathologische Prozesse (Blu- tung, Thrombenbildung) zu Grunde gehen, dort ausnalmslos auch noch schivere Bildungsfehnler an den Hirnblasen, insbesondere kortikale Dys- genesie, angetroffen werden (von der Hemicephalie an bis du hóher ent- wickelten Formen von Mikrocephalie; eigene Beobachtungen 1). Auch Saxton Burr hat kirzlich experimentell den Nachweis erbracht, dass in die Bauchteile transplantierte Hirnbláschen (bei Kaltblúterembryonen) nur dann an diesem fremden Orte gedeihen und sich weiter entwickeln kónnen, wenn die Plexusanlagen mit úbergenpflanzt wurden. Wenn die Plexus chor. nebst Gliaschirm sich einst wirklich als «Schutzmembran» dokumentieren sollten, so wáre damit allerdings noch nicht klargelegt, wie so und in welcher Form diese Schutzapparate im Falle ihrer Erkrankung, oder, wenn sie etwa sonst insuffizient werden, geistige Stórungen hervorbringen kónnen und mússen. Dass schweren, mit intellektuellem Defekt, auch mit anderweitigen órtlichen Innervationsstórungen verbundenen Psychosen, z. B. der progr. Paralyse, Dem. prácox etc., manifeste, durch morphologische Struktur- veránderungen (besonders im Kortex) gekennzeichnete pathologische Pro- zesse zu Grunde liegen, das ist heute unbestritten. Bei der Schizophrenie konnte ich ebenfalls die insbesondere von Nissl, Alzheimer u. a. geschil- derten vorwiegend degenerativen resp. entzúndlichen Verinderungen (phasenreicher struktureller Abbau) an den Nervenzellen und reaktive Wucherung des Gliagewebes, auch angemessene Veráinderungen an den Getássen (u. a. auch perivaskuláre Infiltration), und an den Hirnháuten Verdickung etc. wiederholt beobachten (seit einigen Dezennien). In den letzten Jahren sind uns auch noch feinere, sehr verschiedene Phasen geweblichen Unterganges repraesentierende histologische Veránderungen am Kern und Protoplasma von Rindenzellen; (Chromatolyse, Quellung, dann Neuronophagie, Vermehrung der Gliafibrillen, amoboide Umwand- 1. C. v. Monakow. Misibildungen des Zentralnervensystems. Erg. der pathol. Anatomie v. Lubarsch n. Ostertag. 1901. 184 C. v. Monakow lung von Gliazellen, Ansammlung von Plasmazellen in den vaskuláren Scheiden, etc.), selbst in milderen Fállen von Schizophrenie, bekannt geworden. Und es ertáhrt die Zahl solcher und noch minutióserer Struk- turveránderungen (in allen móglichen Kombinationen und órtlich ver- schieden lokalisiert) auch bei den chronischen Psychosen anderer (nicht ausgesprochen «organischer») Natur fortgesetzt noch in neuen Publika- tionen eine bemerkenswerte Mehrung. Es drángt sich nun die Frage auf: vermógen die in vorstehenden kurz skizzierten Strukturveránderungen, wenn sie diffus sich verbreiten oder auf bestimmte Rindenschichten resp. histologische Elemente sich beschrinken—mógen sie auch den Charakter elektiver pathologischer Prozesse tragen—uns irgend wie eine náhere und sei es nur ganz allge- meine klare Vorstellung zu vermittein, zve sie geistige Symptome (z. B. Halluzinationen des Gemeingefúhls, Stimmen, Verfolgungsideen, Verbigeration, etc) bewirken kónnen. Ja, dúrfen wir aus gróberen órtli- chen oder diffusen Lásionen im Kortex die eigentliche Mechanik offen- kundiger Innervationsstórungen (z. B. Bewegungsstórungen mannigfacher Art, Stellungsanomalien etc.) in den Einzelheiten heute schon einiger- massen sicher ableiten? Mit nichten. Und vollends, tiber das Finsetzen, die Patho-Morphogenese resp. úiber den Gang und die Verbreitungswege der krankhaften Prozesse im Cerebrum und gar darúber, wie solche durch psychische Erscheinungen z2cht stabiler Natur zum Ausdruck .kommen kónnen (Schúbe, Schwankungen, Periodicitát, Variationen; was ist primár, was sekundár? etc.) —iúber all das herrscht noch vólliges Dunkel. Auch die Beteiligung anderer Organe (innere Driisen) an dem Zustandekom- men der psychischen Symptome und auch an Innervationsstórungen ist noch sehr wenig abgeklárt, obwohl in den letzten Jahren (Dank der Lehre von der'inneren Sekretion) im Allgemeinen viele Autoren der Auffassung zuneigen, dass die inneren Drússen wohl bei allen Formen von Geistes- stórung eine gewisse jedenfalls nicht unwichtige Rolle spielen dirften (F. Mott). Ganz in Dunkel gehúllt ist noch die pathol.-physiol. Bedeu- tung des Liquors, auch diejenige der anatomischen Veránderungen in den Plexus choroidei, am Ependym etc. und vollends unbekannt ist der sekundáre Einfluss solcher Veránderungen auf das Hirnparenchym, Welche Rolle kommt der veránderten Zirkulation (órtliche Asphyxie. Sauerstoffmangel? Finschránkung der Wasser- und der Salzzufuhr etc.) welche der Liquorstauung, der Hypertrophie resp der Vermehrung von Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 185 Gliawanderzellen etc.? besonders hinsichtlich deren Riúckwirkung auf die Psyche? Das sind lauter Fragen, an die wir nur in Form bescheidenster Hypothesen herantreten dirfen. Un doch sind uns heute schon patholo- gische Details, die uns zur Stellung solcher Fragen herausfordern, an Zahl nicht gering. Wir diirfen vielleicht den Versuch wagen, uns wenigstens grundsátelich úber den Zusammenhang zwischen pathologischem Prozess (eventl. feinere nicht pathologisch bedingte Leitungs-resp. Grewebsunter- brechung oder-schwáichung) in der Rinde und geyvissen elementaren Er scheinungsformen psychischer Symptome eine Meinung (heuristische Hypothesen) zu bilden. Es ist denkbar, dass, ihnlich wie die Orientierungsstórung (Desorien- tierung in Raum und Zeit) durch temporáren Abbau des Funktionzusam- menhanges im Kortex, durch Stórung des Ganges der kortikalen Innerva- tionsmaschine herbeigefiihrt wird, so auch durch komplizierte «innerse- kretorische» Vorginge eine Gleichgewichtsstórung auf dem Gebiete der Gefihtswelt bedingt wird. In der ununterbrochen tátigen und sich den in- stinktbedirfnissen anpassenden inneren Sekretion bilden sich zweifellos chemische Verbindungen !, die je nach dem unmittelbaren Bedarf der bezúglichen Organe (Aviditát der betreffenden Zellen) und des Organismus in ihrer feinsten chem. Zuzsammensetzung Schwankungen aufweisen. Bei ihrer Auswirkung an den Angriffspunkten und dariúber hinaus dúrften sie sich fortgesetzt erschópfen resp. in andere Kombinationen iibergehen. * In den verschiedenen Phasen ihres Eingreifens in den Gang der Funktio- nen des Organismus mógen sie wohl, je nach Bedarf, unter Anderem auch in áhnlicher Weise wie die Narkotika, Sedativa, etc., oder auch wie Exci- tantia wirken. Die dem Zentralnervensystem, sei es durch Vermittelung des Liquors, sei es auf kolloidalem Wege d. h. von Wanderzelle zu Paren- chymzelle zugefúhrten Sáfte oder Stoffe diirften ihre chemischen Angriff- spunkte insbesondere in bestimmter Weise gegliederten und in einer angemessenen momentanen Spannung oder Aviditátszustande sich be- findenden Strukturen besitzen (Zellenkomplexe, die zum Teil vielleicht 1 Die chemischen Produkte der inneren Sekreten haben meiner Ansicht nach, sofern sie fiir das Gehirn bestimmt sind—sicher mit der Tiátigkeit der Plexus choroidei, resp. dem Gliaschirm etwas zu tun (vel. in Bezug auf letzteres auch Achúcarro). Vielleicht wird die ganze Auswahl der den einzelnen Organen, vorab dem Gehirn zuzufúhrenden Sáfte von Aorfew aus (Betitigung der Horme), unter Vermittelung der Plexus chor. reguliert. 186 C. v. Monakow ireendwie schichtweise gegliedert sind 1). Es wáre auch denkbar, dass sie sich mit dem arteriellen Blute und der Lymphe an dem Wiederersatz der durch die Funktion abgenutzten Produkte in angemessener Weise betei- ligten. Doch sind das alles selbstverstándlich nur unsichere Hypothesen. Jedenfalls ist (unter Bericksichtigung der von Katabayashi und mir) erhobenen pathologischen Befunde an den Plexus chor. Geistesgestórter sehr wahrscheinlich, dass bei den mannigfachen Stórungen des affektiven Lebens resp. bei Antastung der Welt der Instinke, d. h. wo die Lebesinte- ressen des Individuums. der persónlichen Orientierung in Gegenwart und Zukunft, gefáhrdet oder gúnstig beleuchtet erscheinen und eine entspre- chende subj. Einstellung sich kund gibt, d. h. —bei angemessenen psychis- chen Zustánden—die oben angedeutete Regulierung in der chemischen Zu- sammensetzung der inneren Sekrete ene schivere Beerntráchtigung erfáhrt (Autointoxication), oder im ungekehrten Fall giúnstig beeinflusst wird. Und da ist auch (natúrlich im Rahmen einer Hypothese) fúr die Auffassung Raum gegeben, dass die durch Stórung des Chemismus in den jeweiligen beim Betrieb der Psyche resp. in den in Anspruch genommenen kortikalen Zellenverbinden erzeugten Modifikationen (Schaltungen; fortgesetzt sich indernde Wechselbeziehungen unter den verschiedenen Strukturen) in engstem Zusammenhang stehen mit einer angemessenen Betátigung (In- suffizienz, Parafunktion, etc.) in den verschiedenen Ventrikeln zugeordne- ten Plexus chor., also in den Hemisphárenplexus, den Rautenplexus u. s. w., dann im «Gliaschirm»—kurz in all jenen Bildungen, die wir als Schutz- membrane und Schutzpanzer des Gehirns bezeichnet haben. Wiirde es sich herausstellen, dass bei jeder psychischen und beson- ders die Gefúhlswelt in Aufruhr bringenden Stórung, in den Plexus cho- roidei, von. denen aus—wahrscheinlich fortgesetzt—Kolloide fihrende Wanderzellen (Drissenzellen; Kolmer) durch die Ependymwand bis in das Parenchym gelangen, sei es, dass nutritive (funktionnelle Ueberspan- nung) oder dass greifbare morphologische Verinderungen auftráten (wobei jene den destruktiven vorausgehen móchten),—dann wáren wir, beson- ders auch unter Bericksichtigung der experimentellen toxikologischen Resultate (Goldmann, L. Stern u. a.) berechtigt, anzunehmen, dass ein nicht unwesentliches aetiologisches Moment fúr die Gemitsstórungen úiberhaupt in einer funktionellen oder nutritiven Insuffizienz der durch die 1 [m weitesten Sinne des Wortes. Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 187 Plexus resp. durch den Gliaschirm reprásentierten «Schutemembranen» zu suchen ist. Die dabei in Szene tretenden Vorgánge kónnten auf der einen Seite auf Retention gewisser im Blute kreisender, fúr den Stoffwechsel und die Funktion der Nervenzellen wichtiger Stofle in den Zotten (Un- durchlássigkeit, ihnlich wie z. B. fúr lod), auf der anderen Seite event. auf erhóhte Durchláissigkeit der Zotten fúr schádliche, dem Gesamtstofl- wechsel entstammende chemische Verbindungen («Schlacken») Zzurick- gefúhrt werden. Es wiirde sich dann handeln um Durchbrechung der schitzenden «ekto-mesodermalen» Schranken. Die úiberaus reichhaltigen pathologisch-anatomischen Bilder in den Ple- xus chor. gáben da (zumal in schweren Fállen der Dem. prácox) mannigfa- che Anhaltspunkte fir eine solche Annahme. Doch ist eine náihere Prázisie- rung, die Grundsymptome ungefáhr wie etwa durch die morphologischen Verinderungen produziert wúrden, selbstverstándlich noch ein Rátsel. Auf Basis der Natur, des Grades, der feineren Lokalisation und Ver- breitungsweise des pathologischen Prozesses (z. B. Infektion) in den ver- schiedenen Plexus (die je in besonderen abgeschlossenen Kammern liegen; Rautenplexus, Zwischenhirnplexus, etc.), dann aber auch auf Basis des Ursprunges der pathologischen Veránderungen oder toxischen >Stórun- gen, wiúrde man vielleicht zu einer Gliederung der psychopathischen Zu- stinde resp. Syndrome gelangen, die denjenigen der úibrigen Organe des Kórpers, resp. den somatischen Erkrankungen úberhaupt, eher an die Seite zu stellen wáren, d. h. auf morphologisch-biochemische Grundlage. Allerdings músste man bei einstiger Umorganisation der Diagnostik und Pathogenese der Psychosen (und auch der Neurosen) in mindestens eben- so minutióser Weise die pathologischen Veránderungen im Kortex und in den niederen Hirnteilen, vor Allem auch in den Blutdriúsen, in den verschiedenen Fiállen studieren, und sie bei der Interpretation angemessen mitverwerten. Nach den bisherigen Erfahrungen handelt es sich bei den schizophrenen (katatone Typen) wohl ausnahmslos um Kombinationen von krankhaften Prozessen im Kortex (gelegentlich auch órtliche) und von solchen in den Plexus und im Gliaschirm, auf deren gegenseitige Beziehungen und Verháltnisse nach Intensitát, Oertlichkeit, Natur ein gros- ses Gewicht gelegt werden miússte. Hinsichtlich der Interpretation der Einzelsymptome músste man des Satzes eingedenk sein, dass greitbare Strukturveránderungem im Kortex (diffuse u. auch einigermassen loka- lisierte) herangezogen werden dúrften nur fúr die Erklarung von Inner- 188 C. v. Monakow vationsstórungen mehr «mechanischen» Charakters, d. h. von Stórung der zeitlichen und órtlichen Orientierung, des Rhythmus und der Form (Mechanismen der Kausalitát, der formellen Gedankenstruktur, der Spra- che, des Handelns», der Gnosie und dgl.)—also im Sinne von mehr ele- mentaren Stórungen im Laufe des Maschinenwerkes «der zeitlichen Struk- tur; wogegen die mehr das /xstinktleben, die Gefúhle, die Affektivitát be- treffenden Beeintrichtigungen («Klisis und Ekklisis», d. h. Werbung und Abwebhr, etc.) mit Stórungen in der inneren Sekretion, der Liquor-und kolloidalen Versorgung von den Plexus chor. und vom Ependym aus in Zusammenhang gebracht werden miissten. Da nun die instinktive Welt, das Gefúhlsleben, an sich ! einer Betrach- tungsweise im Sinne von Raum und Zeit nicht zugánglich ist, sondern nur unter Miteinbezug der zeitlich (chronogen) und órtlich aufs feinste organisierten Arbeit des Zentralnervensystems (Regulierung der Werte nach Vergangenheit und Zukunft, Kausalitát), so sollte die Mehrzahl der sog. psychischen Symptome unter minutióser Zergliederung ihres Gehaltes an abnormen «Gefúhlsfaktoren» und «Instinktregungen» d. h. an modifi- zierten Lebenswerten einerseits, an mehr ¿2nervatorischen (elementaren, bis hinauf zu den die formale Struktur der Gedanken tragenden) Storungen andererseits studiert werden. In letzterer Beziehung kámen Fehler hin- sichtlich der zeztlichen Struktur der psychischen Leistungen (rhythmische Leistungen, «logisch richtiger» Gang) in Betracht. Und da wáre es gewiss naheliegend, eine Trennung auch mit Rúcksicht auf das fortgesetzt sich órtlich verschiebende Aktionsgebiet und dessen morphol. Komponenten vorzunehmen, eine Trennung zunáchst nach einer /nsultierung oder Aus- schaltung der vorwiegend der Instinktwelt zur anatomischen Basis dienen- den Gebilde (Ependym, Plexus, Gliaschirm, innere Drisen) und dann eine Trennung nach Schádigung der ezgentlichen Innervation d. h. der vor- wiegend der maschinellen Exekution dienenden Strukturen (Schidigung der Zellen-und Fasertektonik resp. des durch Leitungen herzustellenden Zusammenhánge im Gehirn). Was nun die psychischen resp. kortikalen Einzelsymptome und deren Bewertung nach morphologischen und biologischen Gesichtspunkten an” betrifft, so wáre ein Wegweiser fúr deren patho-physiologische Bewertung gegeben vor Allem durch die Entwickelungsgeschichte des Zentralnerven- 1 d. h. abgesehen von den entwickelungsgeschichtlich bedingten Wand- lungen. : Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 189 systems (u. a. auch Berúcksichtigung der morphologischen Irrwege, Riick- stándigkeit; Stórung der «formativen Instinkte»), sowie durch die Geschi- chte der nervósen und psychischen Funktionen beim Kinde (sofort von der Geburt an beginnend). In dem sukcessiven Gange der Funktionsentwickelung (Aufbau der Funktionen) finden wir meiner Ansicht nach unschwer die e2uzelnen Bau- steine oder Grundfaktoren fir die spátere geistigée Struktur des Erwachs- enen. Und umgekehrt: im (morphologisch oder biochemisch bedingten) Abbau der Funktion bei Erwachsenen stossen wir vielfach auf Erschein- ungen, die wiederum nach exntuckelungsgeschichtlichen Etappen, nun aber rúckláufig gegliedert sind (lickenhafte Funktionsreste). Jedenfalls lassen sich in den meisten auch psychischen, akuten und chronischen Sympto- men Elemente erkennen, die fúr friúhere Entwickelungsphasen, ja fir solche die der frihesten Kinderzeit resp. der Foetalzeit charakteristisch sind: Abbau auf infantile resp. genetische Stufen, hervorgebracht durch Hem- mung oder Ausschaltung der spáter eravorbenen Leistungen und Mecha- nismen. Gewóhnlich geschieht der Abbau nur partiell, wodurch das Gleichgewicht unter roher Spaltung gestórt wird. Es macht sich dann ein gewisser Anachronismus in den Beziehungen der einzelnen Funktionsfrag- mente und der iibrigen, normal gebliebenen Reste, resp. zwischen den ein zelnen Etappen des Erwerbs der Funktion bemerkbar. Der Abbau kann selbstverstándlich in sehr verschiedenem Sinne geschehen; gewóhnlich zuerst mit Liicken im Ablauf und Auswirkung der hóheren Formen oder dann mit solchen niederer. Dis lebenswichtigen Funktionen werden bei Allgemeinerkrankungen gewóhnlich nur indirekt und zuletzt, ernster geschádigt (progressive Diaschisis). Schon H. Jackson (Croonien Lectures. «Lancet». March 1884) hatte in seinen denkwirdigen Betrachtungen iúber die Dissolution der Funktion (der die «evolution» gegeniúber steht) betont, dass bei den meisten Hirn- symptomen resp. Stórungen der Hirntatigkeit die im spáteren Laufe des Lebens d. h. beim Erwachsenen—durch wachsende, progressiv sich be- friedigende Bedirfnisse, Uebung und Erziehung erworbene und in den hóchsten Schichten des Zentralnervensystems morphologisch (chronogen nach mir) reprásentierte Leistungen (hóhere psychische Werte, sym- bolisch verarbeitete Empfindungs-und Bewegungsformen), d. h. in «Schichten» (Niveaus), deren histologische und tektonische Basis eine den miederen Hirnteilen (Hirnstamm, Riúckenmark) entsprechen oder 3 EN 190 C. v. Monakow áhnliche typische spezifische Struktur eher vermissen lásst (keine dis- tinkte Lokalisatioh ), — besonders leicht durch órtlich und diffus auftre- tende (chemische und physikalische Voxen in ihren Wechselbeziehungen geschádigt und furtktionell ausgeschaltet werden, derart, dass der /eis- tungsfálaz gebliebene Rest des Zentralnervensystems nur in roher oder verstúmmelter Weise die vom táglichen Leben geforderten psychischen resp. nervósen Akte ausfúhren kann (Abbau der Funktion). Die krank- haften Symptome” wirden demnach geliefert, 2icht von den erkrankten (und daher aus dem Betriebe grósstenteils ausgeschalteten), sondern von den 2%rer Direktiven und threr feineren Funktionskomponenten beraubten, entanckelungsgeschichtlich álteren, durch die fortgesetzt me- chanische Uebung gegen physikalische Insulte resistenter gewordenen (histologisch und tektonisch distinkter als jene organisierten) Grundafp- parate und Apparatromplexe 1. Der Abbau oder das Liberiertwerden (zum Teil mit den «Isolierunserscheinungen» von Munk identisch) kann sich selbstverstándlich je nach der physiol. Leistung (synchron, suces- sive; rhytmisch, periodisch, etc.) klinisch sowohi durch « L 4hkmungserschet- nungen» (Hemmung) als durch mannigfachste, meist rhythmische Fehler in sich bergende RKezzerscheimungen (Synkinesien, konvulsive Krampfe, athetotische, choreatische Bewegungen, Zittern etc.) dokumentieren. Diese etwas frei wiedergegebene Jacksonsche Auffassung ist zweifellos zutreflend, doch erscheint sie, trotz ihrer anregenden Form, zu allgemein gehalten, als dass sie vor 30 Jahren schon hátte festeren Boden fassen kónnen. Damals fehlten zur náheren Begrúndung genauer festgestellte Detailkenntnisse insbesondere entwickelungsgeschichtlicher, teratologi- scher und vor Allem experimentell-physiologischer Natur. Aber auch die klinischen Einzelsymptome (Formen und Verlaufsphasen der mannigfa- chen Láihmungszustánde) waren noch viel zu wenig studiert. Erst in spá- teren Jahrzehnten wurde unser Besitz in angedeuteter Richtung soweit gemehrt und ergánzt, dass den fruchtbaren Lehren H. Jacksons eine solide wissenschaftliche Basis gegeben wurde. Was in der Zwischenzeit an Ein- zeldaten ? neu hinzugekommen ist, das sind: a) das bis ins Feinste geord- 1 Nicht zu verwechseln mit den sog. kortik Zentren. Unter «Apparaten» sind zu verstehen: funktionsgeschichtliche, chronogen gegliederte (nicht anatomisch lokalisierte) Strukturkomplexe. 2 Dank vor Allem den englischen Physiologen: Sherrington, dann Graham Brown, Brown-Séquard, Hitzig, Munk, Goltz, Flechsig u. a. Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 191 nete Princip det Zeilung der Arbeit in der Tierreihe aufwarts (J. Steiner, C. v. Monakow), dass die Wanderung der Funktion nach dem Frontalende (morphologisch: die Neurobiotaxis; Kappers), dann der entuickelungs2e- schichtliche (ontogenetische) 4ufbau der Bewegungen und Empfindungen nach wohldefinierten den vitalen Funktionen angepassten funkti0nsge- schichtlichen Bausteinen («Bauschichten ») in streng gegliederter Rangfolge (alles parallel der Tekto- und Myelogenese im Gehirn). Der genetische Autbau der Funktionen konnte experimentell (Sherrington, Graham- Brown, Magnus) vielfach in einzelne Funktionsfragmente resp. Produkte von solchen, kiinstlich zerlegt werden: (spinal animal, decerebrate rigidity Isolierung der Positionsreflexe; Abbau der «Propriozeptivitát» bis zur Spinalautomatie, etc.). Eine wesentliche Ergánzung und Stútze fir die Jacksonsche Lehre der «evolution und dissolution» brachte die von mir eingefúhrte Theorie der Diaschisis oder des an distinkten anatomische Verbánde angreifenden und spáter ablaufenden Shockes. Wir haben inzwischen aber auch durch spátere weitere /imische Beobachtungen erfahren, dass, ebenso wie das cerebrospinale «Uhrwerk» resp. dessen Gang—-aauch in Zusammenhang mit der stetigen entwicke- lungsgeschichtlichen Vervollkommnung dieses Werkes (Verfeinerung der kortikalen Leistungen)—die verschiedenen Gefúhls- und Instinktformen (Hormetericn, Noohormeterien, Intuition, etc.) bis zur Gesittung und Charakter herauf auf ganz primitive, den Verháltmissen in friúhestem Kindesalter entsprechende Stufen, retrospektiv oder rickláiufig, abgebaut werden kónnen beim gebildeten Erwachsenen (Abbau und Desorganisa- tion der Gesittung von C. vw. Monakow) *, und derart, dass zwar eben eine gewisse agglutinierte resp fragmentserle Kausalitát, ein formal- korrekter Gang der Denkoperationen, noch mbóglich ist, die momen- tanen Forderungen auf dem Gebiete des Gefuhlslebens und der Ins- tinktwelt, Winsche etc. aber ganz den frihl kindlichen resp. imfantilen (elementare unmittelbare Forderungen des Riesenprotoplasma Mensch) entsprechen. Solche Gesittungs- und Gefúhls- «Anachronismen» mit unvermitteltem Anschluss («notdirftige Strukturen») der einzelnen Funktionsfragmente an einander, Anachronismen in dem Sinne, dass z. B. gut organisierte, spáter erworbene Bewegungsformen, auch Praxie, Kausalitát etc. sich in 1 vgl. Gefúhl, Gesittuns und Gehirn. Wiesbaden, 1916. 192 C. v. Monakow geschlossenen Zusammenhángen in den Dienst, kindlicher resp. primiti- ver Instinkte stellen (bis zu den Urtrieben),—bilden háufig einen wesen- tlichen Inhalt der Psychosen. Das Dominieren entsprechender «Begehren» (Klisis) und «Abwehrregungen» (Ekklisis) ist in Fállen von Dem. prácox meist nicht schwer nachzuweisen. Fúr die Modifikation im gesammten Ge- fúhlsleben solcher Pat., die auf Wirkung abnormer Sáfte, auf Insuffizienz der Plexus und des Gliaschirms zurúckzufúhren wir heute geneigt sind, konnten zu Jacksons Zeit, mangels ausreichender Kenntnisse, bes. auch auf dem Gebiete der inneren Sekretion, irgend welche brauchbare bio- chemisch resp. biologische Argumente nicht geschópt werden. Der Grundeedanke eines Abbaus der Funktion war aber auch in dieser Be- ziehung Jackson nicht entgangen. Das Wesen fúr die temporáre, periodische, protrahierte, resp. chroni- sche Desorganisation der instinktiven Welt bei der Dem. prácox darf nun, meiner Ansicht nach nach dem hentigen Stande unseres Wissens zum guten Teil auf eine /nsuffizienz der Leistungsjáligkeit der Schutz- membranen, die zam grossen Teil dem morphogenetisch alten Besitz der Produkte der medialen Wand des Medullarrohres (Ependym, Plexus) angehóren, zurúckgefúhrt werden. Und da wáre es verlockend anzuneh- men, dass die den funktionellen Abbau in Szene setztenden chemischen Kórper (die zweifellos zam grossen Teil aus dem Stoflwechsel stammen) in verwandter Weise, aber in ¿arer Art (d. h. unter fortgesetzt weiterem Abbau in noch einfacher zusammengesetzte chemische Kórper, ahnlich wie die Narkotica, Excitantia, Sedativa auf die entsprechenden zentralen Apparate hóchsten funktionellen Niveaus) temporár und event protrahiert einwirken. | Ich komme nun auf den von mir mitgeteilten Fall von juveniler Ka- tatonie und Verblódung nochmals zurúck und móchte nun priúfen, ob und wie es sich mit den vorstehend niedergelegten biologischen und pa- thologisch-morphologischen Betrachtungen in Einklang bringen lásst. Wir fanden bei Bied. auf der einen Seite in einzelnen Kortexpartien (besonders im Frontallappen) schwere Strukturveránderungen, auf deren Anwesenheit wahrscheinlich die Exekution der pathologischen Ausdrucks- bewegungen, die abnormen Koórperhaltungen (katatonische Starre und Stupor) die Stereotypie, der Mutazismus, die tickartigen Bewegungen, ferner die Fragmentierung der Denkoperationen resp. der Kausalitát (grob agglutinierte Form) etc., kurz alle Symptome, die gekenntzeichnet Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 193 sind als Produkte einer Desorganisation in Betriebe der lZaschine (hó- here Innervationsstórungen), zurúckzufúhren sind. Es sind das mehr e- chanische Abbauerscheinungen; charakterisiert durch Hemmungsvorgán- ge («antipathische Anastole») verbunden mit Stórung der zeitlichen Struktur, mit falscher Summation der sukcessiven, in einer rhytnmischen Serie sich auswirkenden Reizdifferenziale, wodurch notwendig u. a. auch Irritationssymptome (z. B. Krampfformen) in den hóchsten fúhrenden Apparaten hervorgebracht werden: automatisches Spiel elementarer Innervationsmechanismen. Auf der anderen Seite treflen wir aber offen- kundige, auf Bildungsfehler und spátere Atrophie hindeutende Veránde- rungen (Hypoplasie der Seitenventr.) in den Plexus chor. der Hemisphá- ren sowie Wucherung resp. Ablation des Ependyms (bei leidlicher Erhal- tung der Rautenplexus). Diese letzteren Veránderungen gestatten meiner Ansicht nach den Schluss, dass die genannten Gebilde als «Schutzmembrane» und innere Sekretionsflichen versagten d. h. unzureichend waren fúr eine einigermas- sen regulierte Ausstattung des Hirnparenchyms mit passenden Sáften, sowie, dass sie daduch die Kortexstrukturen allen móglichen Giftwirkun- gen aussetzten: funktionelle /1suffizienz der Hemisphárenplexus. Da der Kortex úberdies (ob primár oder sekundár, sei dahingestellt) eigene schwere histologische Veráinderungen darbot, so wird die Kombi- nation der Stórungen auf dem Gebiete der Instinkt- und Gefúhlswelt mit einer solchen auf dem Gebiete des maschinellen psychischen und inner- vatorischen Betriebs morphologisch einigermassen befriedigend erklárt. Hier wáre man also in der Tat berechtigt, der frúher dargelegten Auf- fassung Raum zu geben, dass in der /»sujfizienz der Leistungsfálizheit der die Sáfteversorgung, besonders im Grosshirn, ordnenden Plexus chor. eine Hauptursache jener das Krankheitsbild der Katatonie zusammensetz- tenden Erscheinungen zu suchen ist, ganz besonders jener das Gefúhls- und Instinktleben berúhrenden Erscheinungen (Abbau der AfTektivitát auf prisnitroste Entwickelungsstufe, die Stufe elementarer Selbsterhaltungs- interessen; Verteidigung der Organismus gegen die Krankheit). Es handelt sich da un Abwehr gegen Schiáden, die nicht exteroceptiv d. h. aus der Umwelt fliessen, sondern im unzulánglich ernábhrten, sich fortge- setzt rickbildenden zentralen Organ, zu suchen sind, vom Pat. aber global in die Aussenwelt resp. in die verschiedenen Sinnesgebiete (perceptive Sphiren) verlegt werden: eine blinde Ekklisis, die sich ihrem Wesen nach Homenaje a Cajal.—T. Ll. 13 194 C. v. Monakow nach innen richtet. Dem eng verketteten «Zusammenvwirken» morpholo- gischer Veránderungen im Xortex selbst, mit angemessenen in den Ple- xus chor., an der Ventrikelwand, Gliaschirm, etc. sich kundgebenden (Ueberschwemmung der Hirnsbustanz mit pathologisch zusammengesetz- ten Sekreten, Toxinen; zu knappe Sekretion von Sáften fir die geordneten kortikalen Leistungen; mangelhafter Ersatz verbrauchten Materials in den nervósen Strukturen),—solches dúrfte meiner Ansicht nach gewóhnlich dem Krankheitsbild der schweren Katatonie entsprechen. Dies ist selbst- verstándlich nur eine Hypothese, die noch weiterer Stitzen bedarf. Wenn wir aber die stattliche Reihe von Fillen, wo Zusammentreffen schizophrener Symptome mit ausgedehnten diffusen «Plexuskrankheiten» (Massenatrophie, Bildungsfehler), die von Kitabayashi und mir mitgeteilt worden sind, in Erwágung ziehen, auf der anderen Seite aber auch die Argumente anatomischer, physiologischer und toxikologischer Natur gebúhrend bericksichtigen, so diirften die vorstehenden Annahmen einer Berechtigung nicht ganz enbehren. ZJUSAMMENFASSUNG. Die wesentlichen Resultate vorstehender Arbeit lassen sich wie folgt zusammenfassen: Zu den drei von Kitabayashi und mir provisorisch aufgestellten Hauptformen von Plexuserkrankung, die der Psychose kurzweg zur Basis dienen dirften, námlich der parenchymatósen Form (Massenatrophie), der vaskuláren (verbunden mit starker bindegewebiger Wucherung in den Zotten) und der Zombinierten Form *, wáre nun noch ene wettere, vierte Hauptform, an die Seite zu stellen, die wahrscheinlich der hebephrenen Form der Katatonie zar morphol. Grundlage dient, námlich die in dieser Arbeit geschilderte Form, wo /Zypoplasie der Ventrikel mit ungenigender Differenzierung der Plexus chor. laterales, verbunden mit nachfolgender schuwwveren Degeneration der missbildeten Plexus sich vorfindet. 1. Vgl. Arbeit von S. Kitabayashi a. a. O. Zúrich, den 23. Februar 1922. Eine neue Form von Dysgenesie der Plexus choroidei laterales 195 Resumen. Hechos, tanto embriológicos y de anatomía comparada como de ana- tomía experimental y fisiológica, demuestran con gran probabilidad que las más antiguas disposiciones del ectodermo, es decir, los plexos coroi- deos y la tela coroidea, los tejidos ependimales y subependimales, como también la neuroglia, forman un complejo funcional coherente (cortina de elía de Achúcarro), el cual desempeña una función de secreción interna de un orden elevado (regulación del acarreo de las hormonas y chalo- nas suministradas por las glándulas vasculares en la estructura del cor- tex). En este sentido representan los plexos coroideos y el epéndimo una especie de membrana protectiva (barrera ectomesodermal) intercalada entre el mesodermo y el parénquima cerebral. Esas membranas segregan y dejan pasar solamente aquellas substancias (hormonas) que exige su or- ganismo en cada momento para la existencia y mantenimiento del tubo medular, y que son especiales portadoras de los estímulos del instinto, es decir, principalmente substancias que no le pueden proporcionar la san- gre y la linfa de la circulación. De esto último se ocupa el tejido cere- bral, especialmente con oxígeno, agua, Na Cl y otras sales (Schlipfen). Las relaciones entre el parénquima cerebral y el plexo coroideo se verifi- can, no solamente por el líquido cerebroespinal, sino también de célula a célula (células migratorias, Kolmer) o por difusión, o también por coloi- des, utilizando los recubrimientos ependimales. La salida de los materia- les empleados se verifica en el espacio aracnoideo (saco lumbar). Estas suposiciones se encuentran poderosamente apoyadas en las ob- servaciones anatómicopatológicas mías y de Kitabayaschi, las cuales muestran que en variadas formas de perturbaciones mentales crónicas, sobre todo en la esquizofrenia y parálisis progresiva, los plexos coroideos y el epéndimo sufren siempre graves modificaciones estructurales, modi- ficaciones que, cuando la corteza cerebral no ha sido atacada primera- mente, puede conducir a modificaciones histológicas secundarias (acu- mulación de productos de regresión en los cuerpos medulares y en la substancia gris). Kitabayaschi y yo hemos aceptado provisionalmente, en los ple- xos coroideos, tres formas de modificaciones patológicas: a), vascular; 196 C. v. Monakow b), parenquimatosa (atrofia), y c), mixta. A estas tres formas hay que añadir, según mis investigaciones antes indicadas, una cuarta (también mixta), que está representada por las observaciones comunicadas en este trabajo, a saber: d), la forma disgenética, que consiste en la pequeñez de las vellosidades, en su aislamiento de la pared ependimal, en la hipoplasia de los ventrículos laterales. Es probable que esta última forma, que se combina con procesos pa- tológicos posteriores, sirva de base morfológica a la forma ebefrénica de la demencia precoz. Concepción es ésta que debe considerarse como una hipótesis de estudio. MEA ORIGEN DE LAS CÉLULAS MOST AS DEL TEJIDO CONECTIVO POR DUE M EN EZ DE. ASUA Del Laboratorio de Histología normal y patológica de la Junta para Ampliación de Estudios. En un trabajo recientemente publicado * acerca de las células cianóf.- las (Plasmazellen) y de las células cebadas (Mastzellen) que se encuentran en el tejido conectivo, tanto en condiciones normales como en circuns- tancias patológicas, probábamos que ambos tipos celulares derivaban de un mismo corpúsculo, la célula linfocitoide del tejido conectivo (célula enana o cianofiloblasto de Cajal), a través de una fase común, caracteriza- da por ligera basofilia protoplásmica marginal y por el llamado núcleo en rueda (esferas cromatínicas gruesas dispuestas ordenadamente en la peri- feria) que hasta ahora estaba considerado como propio y específico de las células cianófilas. A partir de dicha fase, y conservándose el núcleo inal- terado, el protoplasma sufre diversas modificaciones, marcándose más su basofilia en aquellos elementos destinados a transformarse en células cia- nófilas y sembrándose de granulaciones finas y basófilo-ortocromáticas, que luego se hacen gruesas, y basófilo-metacromáticas, en aquellos desti- nados a convertirse en células cebadas. Confirmábamos, pues, la teoría primeramente emitida por el sabio maestro Cajal (en cuanto a la formación de las células cianófilas se refiere) y demostrábamos además el íntimo parentesco entre estas células y las Mastzellen, gracias a las indudables fases de transición encontradas por nosotros y que pueden sorprenderse no sólo en una misma preparación, sino hasta algunas veces en el mismo campo microscópico. El llamado núcleo en rueda por Pappenheim no es, seguramente, un carácter parti- cular de las células cianófilas, como sostenía Marschalkó y acepta gran 1 F. Jiménez de Asúa: «Células cianófilas y células cebadas (Plasmazellen y Mastzellen).» Arch. de Cardiol. y Hematol., 1922, febrero y marzo. 198 F. Jiménez de Asúa número de investigadores, sino que representa, verosímilmente, una es- tructura propia de la fase de actividad de los corpúsculos linfocitoides al evolucionar en elementos de tipo más diferenciado. Por las razones expuestas, indicábamos brevemente en el mencionado trabajo que de ser cierta la afirmación hecha por algunos investigadores de que las células eosinófilas que existen en los tejidos (particularmente en de- terminadas circunstancias patológicas) no proceden de la sangre sino que se forman 22 situ, probablemente habían de pasar también por la fase de mo- dificación nuclear señalada a propósito de las células cianófilas y cebadas. Sin embargo, el problema no parece de fácil resolución, pues si no son pocos los autores que explican las eosinofilias locales como debidas a la génesis 212 situ de células eosinófilas, independientemente de su pro- ducción por los órganos hemopoiéticos, no son menos los que afirman que los corpúsculos eosinófilos se engendran exclusivamente en los órga” nos hemopoiéticos (médula ósea) y que pasan a los tejidos por un quimio- tactismo positivo (substancias eosinófilotácticas), sin contar también con que el problema se complica si tenemos en cuenta que la significación misma de los gránulos eosinófilos ha sido discutida, ya que algunos in- vestigadores mantienen que son productos fagocitados, especialmente res- tos de hematíes, mientras otros opinan que son productos de elaboración del protoplasma, bien de un tipo especial, independiente de las restantes elaboraciones granulares de los leucocitos, o bien representante de una fase particular de las granulaciones neutrófilas o pseudoeosinófilas. Existen, por tanto, planteados los siguientes problemas que vamos a tratar de resolver: A) Las células eosinófilas de los tejidos, ¿son leucocitos acidófilos extravasados, o se forman localmente a expensas de células propias del conectivo por procesos semejantes a los señalados por nosotros para las células cianófilas y cebadas? B) Si al menos parte de las células eosinófilas de los tejidos son leu- cocitos acidófilos extravasados, ¿proceden exclusivamente de la médula Ósea, o son capaces de formarlos también otros Órganos hemopoiéticos (bazo o ganglios), sin que para ello sea necesario que se produzca una transformación mieloide del parénquima? C) ¿Es posible en algún caso que la actividad displásica de las célu- las menos diferenciadas del tejido conectivo pueda dar lugar directamen- te a células eosinófilas? Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 199 D) ¿Existe alguna relación entre las granulaciones eosinófilas y los productos fagocitados, especialmente restos de hematíes englobados por fagocitos? E) Los leucocitos con granulaciones eosinófilas, ¿son independientes de los otros tipos de granulocitos, o representan solamente expresiones morfológicas de momentos funcionales distintos? Material y técnica. Para realizar nuestras investigaciones nos hemos valido especialmen- te de piezas patológicas, ya que en circunstancias normales son tan raras las células eosinófilas de los tejidos, que hubiera sido necesario examinar innumerables preparaciones para encontrar algunas formas, y, además, porque exagerándose en circunstancias patológicas los mecanismos nor- males, el examen efectuado en tales condiciones da muchas veces la clave que permite la resolución del problema histológico. Las piezas patológicas estudiadas son de dos clases: obtenidas expe- rimentalmente inyectando a cavias substancias que determinan eosinofilia, y procedentes de procesos patológicos naturales. Como substancia determinadora de eosinofilia hemos escogido el lí- quido hidatídico reciente, sin adición de antisépticos, que es fácil de obte- ner y cuya cualidad de excitar la formación de eosinófilos es bien cono- cida. El líquido, en cantidad de medio centímetro cúbico, fué inyectado, en días alternos, en la cara inferior de la lengua de los animales en expe- riencia (cavias). Hemos preferido dicha región por dos razones: la seguridad de reali- zar la inyección siempre en el mismo lugar y la facilidad de obtener bue- nos cortes por congelación. De los cuatro cavias objeto de investigación, el 1 recibió tres inyec- ciones y el II cuatro, siendo sacrificados a las veinticuatro y cuarenta y ocho horas de la última inyección, respectivamente. En estos dos cavias nos proponíamos asistir a los primeros fenómenos de formación 22 situ o de quimiotaxis, por lo que el tratamiento fué breve. Los cavias III y IV recibieron, por el contrario, 17 y IS inyecciones, respectivamente, siendo sacrificados a las cuarenta y ocho y veinticuatro horas de las últimas in- yecciones. La diferencia entre la duración de los tratamientos de los ca- 200 F. Jiménez de Asúa vias 1 y Il y II y IV podría poner de manifiesto la posibilidad de que fuesen diversos los modos de reacción (extravasación de los eosinófilos circulantes o formación local), según se tratase de estímulos pocas o mu- chas veces repetidos. Recordando que Próscher obtuvo resultados dife- rentes según que la substancia inyectada fuese de fácil o difícil absorción, al cavia 1V, que era de mayor talla que los otros tres, le fué inyectada una mezcla de medio centímetro cúbico de líquido hidatídico y medio centímetro cúbico de gelatina fundida, que se coagulaba rápidamente al enfriarse. Por último, las piezas procedentes de procesos patológicos naturales (dermopatías, tumores) deberían informarnos sobre la génesis de las célu- las eosinófilas, que se encuentran en determinadas y no muy frecuentes ocasiones, cuando la acción determinante de la eosinofilia se desenvuelve continuada y crónicamente. Para proceder en condiciones iguales a las que presidieron nuestras investigaciones sobre las células cianófilas y cebadas, la fijación de las pie- zas hízose en formol al 10 por 100, realizando cortes con el micrótomo de congelación y tiñéndolos por el método de Del Río-Hortega al car- bonato de plata amoniacal, que proporciona bellísimas coloraciones nu- cleares. En determinadas circunstancias, quizá si la fijación formólica era pro- longada o había sido precedida de fijación en alcohol, algunas de las gra- nulaciones eosinófilas aparecían teñidas en color negruzco por la plata; pero la mayor parte de las veces no se coloreaban con el mencionado re- activo, precisándose la tinción complementaria con solución acuosa de eosina al 1 por 100. Para obtener una buena diferenciación es aconsejable calentar ligera- mente el baño de eosina, prolongando su acción algunos minutos, dejar los cortes durante algunas horas en agua común con una gota de la solu- ción de eosina, tratar rápidamente por los alcoholes y montar como de ordinario. Lógranse de este modo imágenes nucleares de contornos y estructuras bien precisos y que no dan lugar a dudas, como ocurre algu- nas veces con las suministradas por las anilinas. A) Las células eosinófilas de los tejidos, ¿son leucocitos acidófilos ex- travasados, o se forman localmente a expensas de células propias del co- nectivo por procesos semejantes a los señalados por nosotros para las célu- las cianófilas y cebadas? Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 201 Ehrlich 1, Levaditi ?, Opie *, Maximow 1, Kappis ?, Schridde *, Rossi”, Fischer $, Naegeli%, y muchos más que no citamos para no hacer interminable esta lista, ba- sándose en la semejanza existente entre las células eosinófilas de los tejidos y los leucocitos eosinófilos de la sangre, así como en el paralelismo entre la intensidad de las eosinofilias local y hemática, no dudan en afirmar que los corpásculos eosinófilos que en determinadas condiciones se hallan en los tejidos jamás se forman ¿x situ, sino que proceden de la sangre, siendo arrastrados hacia aquéllos en virtud de procesos de quimiotactismo. Por el contrario, otros autores como _Neusser 1%, Griffon y Abrami !!, etc. (en procesos cutáneos); Gollasch *?, Ley- den 1%, Neusser 4, Teichmiiller 1? (en ciertas afecciones de las vías respirato- rias, especialmente el asma); Heidenhain *6, Stutz 7 (en la mucosa intestinal); Pas- 1 Ehrlich: «Ueber die specifischen Granulationen des Blutes.» Verhandl. des Physiol. Gesellsch. Berlín, 1878-79, núm. 20. 2 Levaditi: Le leucocyte et ses granulations. París, 1902. 3 Opie: «An experimental study of the relations of cells with eosinoph. gra- nulations to infection with an animal parasite (trichina spiralis).» Amer. Fourn. of the Med. Science, CXXVIL, 1904. 4 Maximow: «Uber die Zellformen des lockeren Bindegewebes.» Arc/h. f. mikros. Anal., LXVIL, 1906, pág. 680. 5 Kappis: «Hochgradige Fosinophilie des Blutes bei einem malignen Tumor der rechten Lunge.» l/4nch. med. Woch., 1907, pág. 881. 6 Schridde: Entzúndungs-lehre. Jena, 1910. 7 Rossi: «L'eosinofilia locale nei piu comuni granulomi.» Sperímentale, LXIV, 1910, Pág. 315. 8 Fischer: «Ueber die lokale Anháufung eosinoph. gekórnter Leukocyten in E der Geweben, besonders beim Krebs.» Beitráge zur path. Anat. und allg. Path., 1v, 1913, pág. 1. Y Naegeli: Blutkrankneiten und Blutdiagnostik. Leipzig, 1919, pág. 689. 10 Neusser: «Klinisch-haematologische Mittheilungen.» IVien. klin. Woch., 1892, páginas 41 y 64. 11 Griffon y Abrami: «Eosinophilie local dans un cas d'érythéme bulleux.» Soc. méd. des Hófp., 1906. 12 Gollasch: «Zur Kenntnis der asthmatischen Sputum.» /Fortschritte der Med., 1889, pág. 361. 13 Leyden: «Ueber eosinoph. Zellen aus dem Sputum von Bronchial-asthma.» Deut. med. Woch., 1891, pág. 1083. AN cussez: Los. cil. 15 Teichmiller: «Das Vorkommen und die Bedeutung der eosinoph. Zellen in Sputum.» Deut. Arch. f. klin. Med., 1x, 1898, pág. 576. 16 Heidenhain: «Beitráge zur Histologie und Physiologie der Diúnndarm- schleimhaut.» P//ugers Arc/.., Lx. Suppl., 1888, pág. 76. 17 Stutz: «Ueber eosinoph. Zellen in der Schleimhaut des Darmkanals.» /naws. Diss. Bonn, 1895. 202 F. Jiménez de Asúa che ! (en enfermedades oculares); Feldbausch? (en tumores), Mosny y Harvier * (en el líquido céfalorraquideo de una meningoencefalitis sifilítica); Próscher y Pappenheim *, Stáubli *?, Sabrazés y sus colaboradores 6, Nattan Larrier y Parvu 7, Robin y Fiessinger $, etc. (en procesos parasitarios naturales o experimentales), explican la eosinofilia local suponiendo que las células eosinófilas se forman en el tejido enfermo. Marchand y Herzog? admiten también la formación de células eosinófilas en el conectivo en condiciones normales, y Ferrata 1% cree haber visto, especialmente en el conectivo de la mucosa intestinal, la producción de eosinófilos de núcleo polimorfo a expensas de células linfoides, opinión a la que se adhiere Weill *!. Expondremos los resultados por nosotros obtenidos, referentes al punto concreto de que ahora tratamos, describiendo sucesivamente nues- tros hallazgos en los cavias I y II (estímulos poco repetidos); en los III y IV (estímulos muy repetidos), y en los casos de eosinofilia local por procesos patológicos naturales (estímulos ininterrumpidos de tipo crónico). 1 Pascheff: «Recherches sur l'éosinophilie locale oculaire; son origine et róle biologique.» /olia Haem., X1, 1911. 2 Feldbausch: «Uber das Vorkommen von eosinoph. Leukocyten in Tumoren.» Virchows Arclh., CLXI, 1900, pág. 1. 3 Mosny y Harvier: «Suf un cas d'éosinophilie méningée d'origine locale sans éosinophilie sanguine.» Arch. Méd. Exf., 1907, pág. 273. 1 Proscher y Pappenheim: «Uber experimentelle Leukocytosen.» olía Haem., 1, 1904, números 11 y 12.—Próscher: «Ueber experimentelle Erzeugung von eosi- noph. Exsudate.» /olia Haem., 11, 1905, núm. 8. 5 Stáubli: «Zur Kenntnis der lokalen Eosinophilie.» MWMánch. med. Woch., 1905, página 2072. 6 Sabrazés: «Examen du sang dans les kystes hydatiques. Eosinophilie locale et générale.» C. R. Soc. Biol., 11x, 1905, pág. 49. —Sabrazes y Lafon: «Granulome á Mastzellen et á éosinophiles.» C. X. Soc. Bíol., 1x1, 1907, pág. 715.—Sabrazés y Le- ger: «Eosinophilie locale suscitée dans les canaux biliaires de l'homme par la douve chinoise.» C. X?. Soc. Biol., XIX, 1910. 7 Nattan Larrier y Parvu: «La valeur de l'éosinophilie chez les malades por- teurs de Filaria loa.» Arch. mal. cur, vaiss. ef sang, 1909, núm. 11. 3 Robin y Fiessinger: «L'étude biologique d'un cas de ladrerie chez l'homme.» C. R. Soc. Biol., LXVHI, 1910, pág. 452. 9 Herzog: «Experimentelle Untersuchungen úber die Einheilung von Fremd- kórpern.» Zieglers Beitráge, LX1, 1916, págs. 325 Y 377- 10 Ferrata: Le emopatie, 1. Milano, 1918, pág. 392. 1 Weill: «Ueber die Leukocytáren Elemente der Darmschleimhaut der Sáuge- tiere.» Arch. f. mikros. Anaf., XCn, 1919, pág. 1. Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 203 En los cavias Í y II, que, como se ha dicho, recibieron en la base de la lengua tres y cuatro inyecciones de */, c. c. de líquido hidatídico puro, siendo sacrificados a las veinticuatro y cuarenta y ocho horas de las últi- mas inyecciones, observamos, entre los haces musculares del órgano, acú- mulos de leucocitos con núcleo muy lobulado y protoplasma sembrado de granulaciones finas, más o menos abundantes, entre los que aparecía escaso número de corpúsculos eosinófilos, cuyo núcleo, con cromatina frecuentemente dispuesta en bloquecillos bastante regulares, afectaba de ordinario la forma bi o trilobular, y más rara vez la de herradura o sal- chicha (véase fig. 5.*). En el cavia 1 no se practicó análisis de sangre; en el II, el análisis hecho momentos antes de sacrificar al animal dió el si- guiente resultado: leucocitos de granulaciones finas, 51 por 100; leucoci- tos eosinófilos, 3 por 100; leucocitos de granos basófilos, I por 100; lin- focitos, 30 por 100; monocitos, 9 por 100. De los cavias inyectados largo tiempo (17 y 18 inyecciones), el III, tra- tado con líquido hidatídico puro, presentaba en el lugar de las inyeccio- nes una pequeña mancha amarillenta perceptible macroscópicamente al cortar la pieza, y que en el examen microscópico aparecía constituída por una gran masa de leucocitos de núcleo multilobulado, desprovistos de granulaciones o con escasos granos finos, que se hacían más numero- sos y algo más gruesos en los elementos situados en las zonas más peri- féricas del foco. En las regiones más alejadas de éste encontrábanse esca- sísimos leucocitos eosinófilos, cuyos caracteres morfológicos eran seme- jantes a los señalados a propósito de los cavias 1 y II. El análisis de san- gre dió el siguiente resultado: leucocitos con granulaciones finas, 59 por 100; linfocitos, 32 por 100; monocitos, 9 por 100. Los resultados obtenidos en el cavia IV (inyectado con una mezcla a partes iguales de líquido hidatídico y gelatina fundida) fueron, sin duda, los más convincentes. En todo el espesor de la lengua, si bien con cierta preferencia en las regiones más superficiales de la cara inferior del órga- no, existían, entremezclados con algunos leucocitos de núcleo polilobula- do y granulaciones finas (sobre los cuales insistiremos más adelante), abundantes leucocitos eosinófilos 1, de contorno algo irregular como corresponde a corpúsculos en movimiento y situados preferentemente 1. Señalemos de pasada que las granulaciones eosinófilas de los cavias tienen de ordinario forma de bastoncillos, como ya han indicado algunos investigadores. (Véase fig. 4.?) 204 F. Jiménez de Asúa en los espacios conectivos, que aparecían más amplios que de ordinario por la rotura y degeneración de algunas fibras musculares. El núcleo de dichos leucocitos, con los caracteres estructurales antes descritos, presen- tábase de ordinario dividido en dos, tres y, con menor frecuencia, cuatro lóbulos, no constituyendo tampoco una rareza los elementos con núcleo en forma de salchicha. Escasísimos eran, por el contrario, los provistos de núcleo esférico (véase fig. 1.*). El examen hematológico el día en que se sacrificó al animal dió la fórmula siguiente: Leucocitos con granulacio- nes finas, 37 por 100; leucocitos eosinófilos, 18 por 100 (la mayor parte con núcleo en forma de salchicha); linfocitos, 39 por 100; monocitos, Ó por 100. Examinando en conjunto los resultados obtenidos en la parte experi- mental de nuestras investigaciones, resaltan evidentemente dos hechos: 1.? El paralelismo entre la eosinofilia general y la eosinofilia local. 2.? La ausencia de formas que pudieran ser interpretadas, sin lugar a dudas, como fases de transición entre los elementos linfocitoides o de otro tipo del tejido conectivo y los corpúsculos eosinófilos existentes. Es más: en el cavia IV la proporción de células eosinófilas de núcleo polilobulado (2, 3 y 4 lóbulos) era con toda evidencia más elevada en el tejido que en la sangre circulante, donde, como hemos dicho, imperaban los cor- púsculos con núcleo en forma de salchicha o de herradura. Esta despro- porción, que también es de notar en lo que se refiere a los núcleos de los leucocitos de granos finos que jamás llegan a presentar en la sangre 8, 9 y IO lóbulos (como con gran frecuencia nos ha sido posible observar en los tejidos), es, sin duda, debida a que la lobulación nuclear no es un fenómeno únicamente ligado a la edad de los leucocitos, como supone harto esquemáticamente Arneth, de cuyas doctrinas cada vez nos senti- mos más distanciados, sino que está condicionada por los movimientos del corpúsculo leucocitario y por su paso a través de estructuras más O menos apretadas. Nos encontramos, pues, en presencia de formas de leucocitos eosinó- filos en movimiento que, sin duda, proceden de la sangre, ya que en ella se encuentran en gran cantidad, y no es posible sorprender fases de evi- dente transformación local que permitan sospechar que la eosinofilia ge- neral sea efecto y no causa de la eosinofilia local. Diferentes son, por el contrario, los resultados obtenidos en los pro- cesos patológicos naturales que se acompañan de eosinofilia local, es de- LAMINA l. “USPÁ9T YD DP SIJPISIID Á [9SSN Y IP SOC IN 'SPO1]p LU 'Oope¡nqo]n¡nu os—popu -Se¡d Sepn]99 UHIQUIe] ISP.IJUINO UH *SODLIHJ LISA sanb Á souy soueI13 uo) sojd09n>]| Sp erduasaid e] Á -01q US ajUSWePprvuap.o ejsondsip Pue uoJLo Á Op SOPe]nqo¡1iy Á 1q so[youisos 3p onuruopaid [o -UO0P91 099 U UO0) SP|YOUISOS SP]N[FI IP PIOULPUNQE ISIAJISGO 'Dpipunf. vuizojos Ñ oopi30piy opimby e] 1830U Dp SH “¡Vusponp oduod 9P 27.10 —yg'7 “SIA U09 OPDIIDxUL VIAVOI IP VNSUI] IP 97.40) —y 1 *BIH A Y NO AO uá 37 1% - , y ni Y y D 0 Mo cue ñ q. 4 E - <= - — a e 2 r 0 j » , » A A Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 205 cir, cuando la causa que la provoca obra crónica y continuadamente, y no del modo interrumpido, y en cierto modo brutal, con que forzosamente deben realizarse los experimentos. Las piezas anatomopatológicas en que se encuentra intensa eosinofilia local no son, en verdad, muy frecuentes, por lo que hemos precisado examinar un gran número de ellas hasta ob- tener algunas preparaciones aceptables, entre las cuales las más bellas y convincentes fueron, sin duda, las obtenidas de un pólipo doudenal que en la figura 2.* representamos. En dicho pólipo encontrábanse regiones en las que, entremezcladas con corpúsculos linfocitoides de núcleo en rueda, células plasmáticas típicas y degeneradas (cuerpos de Russel) y cristales de Charcot Leyden, las células eosinófilas constituían legión. El núcleo de estas células aparecía en gran número de elementos con forma redondea- da y estructura bastante semejante a la del llamado núcleo en rueda ?, si bien debemos confesar que no siempre presentaba un aspecto tan típico como el que se observa en las células cianófilas y cebadas, lo cual no quiere decir que fuesen infrecuentes las formas con la mencionada es- tructura (véase fig. 5.*). En otros corpúsculos el núcleo era más alargado, tendiendo a la bilobulación, y, por último, encontrábanse también, pre- dominando en ciertas zonas y en cantidad muy inferior en otras, elemen- tos con núcleo en alforja o de aspecto variado, si bien eran raras las for- mas trilobuladas. Aspecto semejante hemos observado también en las lesiones intestina- les producidas en el caballo por la esclerostomiasis ?, en las que, no obs- tante la dificultad que para la observación de las particularidades del núcleo opone el tamaño de las granulaciones eosinófilas del caballo, po- día apreciarse, sin la menor vacilación, que el mayor número de los cor- 1 No queremos dejar de consignar que Cattaneo ha observado en los proce- sos inflamatorios asépticos experimentales elementos eosinófilos con núcleo se- mejante al de las células plasmáticas, y recuerda que Howard y Downey han admitido la transformación de células plasmáticas en células eosinófilas. No obs- tante, Cattaneo se declara contrario a esta hipótesis y mantiene que tales formas de corpúsculos eosinófilos serían leucocitos eosinófilos atraídos por acciones qui- miotácticas. 2 Las-preparaciones a que nos referimos fueron facilitadas por el profesor Prenant a nuestro maestro el Dr. Del Río-Hortega, el cual nos las ha cedido para su estudio. Significamos nuestro agradecimiento a ambos. Las piezas habían sido fijadas en el líquido de Bouin, y los cortes teñidos con azul de metileno y eosina. 206 F. Jiménez de Asúa púsculos eosinófilos (que también en este caso se hallaban mezclados con células cianófilas y células cebadas) exhibía un núcleo redondo con blo- ques de cromatina iguales, dispuestos ordenadamente en la periferia (nú- cleo en rueda). (Véase fig. 5.*) Puede, por tanto, asegurarse que, mientras en los casos en que las substancias que originan la eosinofilia local actúan con interrupción, di- fundiéndose rápidamente por todo el organismo, no se provoca la forma- ción 22 situ, sino que se produce una hiperplasia en los Órganos hemo- poiéticos, con la consiguiente eosinofilemia y subsiguiente atracción de eosinófilos al punto de entrada de la substancia irritante; la excitación eosi- nófilopoiética crónica e ininterrumpida en un determinado foco, termina por provocar en los corpúsculos linfocitoides del conectivo de la región afectada la elaboracion de granulaciones eosinófilas, máxime cuando di- chos corpúsculos se encuentran ya en estado de actividad, como lo prueba el hecho de que en los dos casos referidos en que el fenómeno era más evi- dente existían células cianófilas, y en uno de ellos también células cebadas. El núcleo redondo de los corpúsculos eosinófilos derivados de las cé- lulas linfocitoides del tejido conectivo puede lobularse, y de esta facultad son expresión las formas de núcleo alargado y bilobular; claro es que no puede negarse la posibilidad de que a la masa de células eosinófilas de origen local vengan a añadirse las atraídas de la sangre circulante por las substancias eosinófilotácticas, y con toda verosimilitud algunas formas de núcleo lobulado reconocerán este origen. B) Si al menos parte de las células eosinóofilas de los tejidos son leu- cocitos acidófilos extravasados, ¿proceden exclusivamente de la médula ósea, o son capaces de formarlos también otros órganos hemopoiéticos (bazo 0 ganglios) sin que para ello sea necesario que se produzca una transforma- ción mielorde del parénquima? Los autores que defienden la imposibilidad de formarse las células eosinófilas ¿n situ son también partidarios de que la médula ósea es la única parte del siste- ma hemopoiético capaz de engendrarlas; pero algunos investigadores, a cuya ca- beza figura Dominici !, admiten que los eosinófilos pueden formarse de dos mo- dos: el mieloide, por la transformación del mielocito basófilo homogéneo (mielo- 1 Dominici: «Les origines des polynucléaires ordinaires du sang des mammi- feres.» Arch. méd. exfp., xu, 1901.—Dominici: «De l'origine lymphatique ou amyé- loíde des polinucléaires ou leucocytes granuleux á noyau polymorphe.» /olía /Haem., VHI, 1909. Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 207 blasto) en mielocito granuloso, con núcleo mielocitario claro, que después se dispone en lóbulos, y el Zínfoíde, por transformación de los linfocitos, cuyo núcleo, que no se modifica en dimensiones ni en densidad cromatínica, emite tu- berosidades o lóbulos que se pediculizan, La diferencia entre los elementos de uno y otro origen radica, pues, en que el núcleo es más obscuro y contraído en los de origen linfoide que en los de origen mieloide. Según Weill*, en el bazo del hombre adulto se producen eosinófilos a expensas de células del tipo de linfoci- tos, pero a través de la fase de mielocitos; en fin, Simón ? y Aubertin y Ambard?, han logrado provocar la producción de eosinófilos en el bazo mediante inyeccio- nes de secretina; pero a juicio de los autores se trataría de una transformación mieloide con predominio de eosinófilos. En los cavias ÍI, II y III el escaso número de leucocitos eosinófilos que existían en la sangre circulante ya permitía sospechar que el examen de los Órganos hemopoiéticos (bazo y médula) no habría de esclarecer el problema que nos ocupa, pues aun en el supuesto de que el bazo fuese capaz de formar leucocitos eosinófilos, su escasa producción no facilitaría la clara observación del fenómeno. Por el contrario, la elevada eosinofilia general lograda en el cavia IV nos permite abordar el problema con la probabilidad de obtener argumentos en pro o en contra, pues habiendo una hiperproducción, la capacidad eosinófilopoiética del bazo, en caso de existir, podría ponerse fácilmente de manifiesto. En efecto: al examinar los cortes de bazo procedentes de dicho cavia 1V, apreciábase en ellos tan gran número de corpúsculos eosinófilos que en el primer momento llega- mos a creer que el bazo intervenía en la producción de los eosinófilos circulantes; mas un cuidadoso estudio de su morfología, en comparación con los que se encontraban en la sangre periférica, de su distribución y de su abundancia, en relación con la de otros Órganos del mismo animal, nos obligó a ser más cautos en nuestras deducciones. Por lo que a su morfo- logía se refiere, los tipos predominantes eran los de núcleos en forma de salchicha y bilobulados, es decir, precisamente aquellos que predomi- naban en la sangre circulante; pero las formas de núcleo redondeado no eran tan frecuentes como fuera de esperar en el caso de que se formaran 1 Weill: «Ueber des regelmássige Vorkommen von Myelocyten in der Milz des erwachsenen Menschen.» Arch. f. mikros. Anaf., XCtul, 1919, pág. 82. 2 Simon: «Sur quelques effets des inyections de sécrétine.» Yourn. Physiol. et Pathol. gén., 1907, pág. 78. 3 Aubertin y Ambard: «Eosinophilie sanguine et transformation myéloide de la rate sans éosinophilie intestinale.» C. ZX. Soc. Biol., 1907, pág. 263. 208 F. Jiménez de Asúa a expensas de células esplénicas por el modo linfoide o el modo mieloide, empleando las expresiones de Dominici !. Si a esto se añade que aunque aparecían en todas las regiones del bazo, eran más abundantes en los se- nos pulpares, donde se mezclaban con leucocitos de granulaciones finas y hematíes, y en la periferia de los folículos, es decir, allí donde quedan abiertos los capilares, procedentes de la arteria del folículo (véase fig. 3.2), y que el estudio de otros órganos, por ejemplo el hígado, permitía obser- var también eosinófilos en gran abundancia, no nos parece aventurado afirmar que los resultados obtenidos, si bien no autorizan a formar juicio definitivo, son argumentos muy expresivos en favor de que la médula Ósea? es el único Órgano hemopoiético en el que se forman los leucocitos eosinófilos, que al llegar a su madurez pasan a la sangre y de allí acuden a los lugares en que actúan las substancias eosinófilotácticas, constitu- yendo las eosinofilias locales de origen sanguíneo. Se comprende que en los casos en que exista una transformación mieloide del bazo o en aquellos en que la causa excitadora de la forma- ción de eosinófilos se halle localizada en él, este Órgano intervendrá en mayor o menor grado en la formación de células eosinófilas. C) ¿Es posible en algún caso que la actividad desplásica de las células menos diferenciadas del tejido conectivo pueda dar lugar directamente a células eosinófilas? Hace pocos años, Franco y Ferrata * señalaron en la sangre de los individuos afectos de leucemia mieloide la presencia de corpúsculos, que no podían ser cla- sificados como formas maduras o inmaduras de la serie leucocitaria, caracteri- 1 Se comprende que usando, como nosotros usamos, un método que propor- ciona irreprochables imágenes nucleares en las que los granos cromatínicos se tiñen distintamente, no podíamos esperar que, en el caso de confirmarse la doc- trina de Dominici, los núcleos de tipo linfoide apareciesen obscuros y contraídos (salvo si se tratara de núcleos picnóticos), sino que tales imágenes serían reempla- zadas, bien por el tipo nuclear de los corpúsculos linfocitoides en reposo, es de- cir, con granos de cromatina desiguales e irregularmente dispuestos, o bien por los típicos aspectos de núcleo en rueda. 2 La médula osea de los cavias sometidos a investigación fué estudiada en ex- tensiones sobre portaobjetos teñidas por el líquido de Giemsa después de fijación en alcohol metílico. Los leucocitos eosinófilos, en sus varias fases de maduración, encontrábanse en escasa cantidad en la médula osea del cavia Ill, bastante nume- rosos en las pertenecientes a los cavias 1 y II y muy abundantes en la del cavia IV. 3 Franco y Ferrata: «Cellule istioide (emoistioblasti) e loro derivati nel san- gue circolante.» Archivio per le Sc. Mediche, XL.U, 1919, pág. 109. Lámina Ll. Fig. 3.2—Corte de bazo de cavia invec- tado con líquido hidatídico y gelatina fundida. Macrófagos con restos de he- matíes y leucocitos eosinófilos situados en la periferia de un folículo y en la pulpa esplénica. Fig. 4 *— Sangre periférica de un caso de leucemia mieloide: A, hemohistioblasto (Ferrata); 8, corpúsculo eosinófilo deri- vado del hemohistioblasto; C, leucocitos inmaduros (mieloblastos); D, mielocito neutrófilo; £, granulocitos neutrófilos; F, leucocito eosinófilo Fig. 5*— Diversos tipos de células pseudocosinójilas y eosinófilas: A-D, leucocitos de cavia con granulaciones finas de grosor creciente (lengua); 4-7, leucocitos eosinófilos uni y polilobulados de la lengua de cavia (obsérvese la forma de bastoncillos de las granulaciones); F-N, células eosinófilas humanas de las que Y y K son de núcleo redondo con cromatina dispuesta ordenadamente en bloques periféricos (pólipo duodenal); 0O-/?, células eosinófilas del caballo (lesiones intestinales producidas por esclerostomas). Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 209 zados por su gran tamaño y polimorfismo, por su aspecto endotelioide, laminar, y por su núcleo, constituído por gruesas mallas cromatínicas con espacios claros, provisto de varios nucleolos bien tingibles. Las particularidades nucleares, a ex- cepción de los nucleolos que desaparecen, consérvanse en todas las fases de ma- duración de estas células, que a partir de un tipo de protoplasma basófilo sin granulaciones adquieren en un principio granulaciones o filamentos azurófilos que luego son substituídos por granos neutrófilos o eosinófilos. Franco y Ferrata, y más tarde Ferrata mismo !, en un largo y documentado trabajo, identifican, con el nombre de hemobhistioblastos, las formas todavía desprovistas de granulaciones con las células indiferenciadas del tejido conectivo (clasmatocitos, células adven- ticiales), creyendo que en las leucemias tendrían la propiedad de producir granu- locitos neutrófilos y eosinófilos que pasarían a la sangre, donde pueden distin- guirse fácilmente de los formados por el proceso ordinario medular, merced a los caracteres señalados. Posteriormente, Betances ? ha observado en la sangre de los embriones de cavia (cuando la médula todavía no está esbozada) la presencia de c lulas eosinófilas, que por sus caracteres nucleares parecen derivar, por diferen- ci. ción directa, de la célula mesenquimatosa poliblástica. En algunos de los numerosos casos de leucemia mieloide por nosotros vistos hemos logrado encontrar en la sangre periférica la presencia de mayor o menor número de elementos especiales con caracteres morfoló- gicos y estructurales que se ajustan completamente a la descripción hecha por Franco y Ferrata (véase fig. 4.*). Los corpúsculos gigantes con granos eosinófilos aparecen con formas variadísimas y bordes irregulares; las granulaciones son algo más pálidas que las que encierran los elemen- tos ordinarios, y el protoplasma presenta un ligero matiz azulado, signo de que la basofilia primitiva todavía no ha desaparecido completamente. El núcleo, de estructura laxa, se tiñe por el líquido de Giemsa en color más rojizo que el de los comunes leucocitos (por lo que es posible bus- car tales células con el objetivo de pequeño aumento), y aunque alguna vez conserva los nucleolos, generalmente los pierde cuando el protoplas- ma experimenta la diferenciación granular. Es indudable el lazo genético que une a estos corpúsculos eosinófilos con los elementos con núcleo de igual tipo y protoplasma basófilo no granuloso o con granulaciones azu- rófilas dados a conocer por Franco y Ferrata, pareciéndonos, además, muy probable la interpretación de estos autores al identificar tales células 1 Ferrata: «Studi sulle emopatie. I. Sulla istogenesi della leucemia granuloci- tica » HZaematologica, 11. 1921, pág. 242. 0) 2 Betances: «Cellules a granulations éosinophiles d'origine histioide dans le sang circulant de l'embryon.» C. R. Acad. Sc., CLXXIH, 1921, pág. 1381. Homenaje a Cajal.—T. Il. 14 210 F. Jiménez de Asúa con los elementos menos diferenciados del tejido conectivo, aunque se carezca, hasta ahora, de una prueba irrefutable de ello. Trataríase, pues, de un tercer modo de formación de corpúsculos eosinófilos, que sólo tendría lugar cuando existiese una profunda altera- ción de las propiedades citopoiéticas del tejido conectivo. D) ¿Existe alguna relación entre las granulaciones eosinófilas y los productos fagocitados, especialmente restos de hematies englobados por fa- gocttos? Ciertos investigadores, partidarios de la formación local de las granulaciones eosinófilas, han supuesto que éstas no representan un producto de secreción ce- lular, sino que reconocen origen exógeno, siendo substancias procedentes de la fa- gocitosis. Así, por ejemplo, Tettenhamer * mantiene que son restos de núcleos en- globados;, Mesnil ?, cree haber visto la transformación de microbios en granos eosinófilos en el cuerpo de los leucocitos; Brown 3, explica la eosinofilia de la tri- quinosis por la incorporación al protoplasma celular de fibras musculares degene- radas; en fin, Semmer 1%, Sakaroff 3, Klein *, Stschasnyi”, Weidenreich $, Koma- rowski *, Leuret y Gauvenet !%, etc., defienden que las mencionadas granulaciones tienen su origen en el englobamiento de restos de hematíes y en la absorción de 1 Tettenhamer: «Ueber die Entstehung der acidophilen Leukocyten granul. aus degenerirenden Kernsubstanz.» Anat. Anzeiger, VI, 1893, pág. 223. Mesnil: «Sur le mode de resistence des vertébrés inférieurs aux invasions microbiennes artificielles.» Ann. Inst. Pasteur, 18935, pág. 301. 3 Brown: «Studies on the with special reference of the increase of the eosi- noph. cells.» Fourn. of exp. Med., 1898, núm. 3. 4 Semmer: «Ueber Faserstoftbildung im Amphibien und Vógelblut und der Entstehung der roten Blutkórperchen d. Sáugetiere.» /naug. Diss., Dorpart, 1874. 5 Sakaroff: «Ueber die Entstehung der eosinoph. Granulationen des Biutes.» Arch. f. mikros. Anaf., 1895, pág. 370. 6 Klein: «Die Herkunft und die Bedeutung der Eosinophilen der Gewebe und des Blutes.» Cb/. f. inn. Med., xx, 1899, pág. 97- 7 Stschasnyi: «Ueber die Histogenese d. eosinoph. Granul. in Zusammenhang mit der Hámolyse.» Zieglers Beitráge, XXXVII, 1905, Pág. 449. $ Weidenreich: «Zur Frage nach der Entstehung der eosinoph. Leukocyten.» Folia Haem., u, 1905. Weidenreich: «Die Leukocyten und verwandte Zellformen.» Ergebn. der Anat. und Entwick., XIX, 1909, pág. 621. 9 Komarowski: «Zur Frage der lokalen Eosinophilie und der eosinoph. Er- krankungen des Darmes.» Russkij Wratsch., 1909, núm. 4. Ref. Wien. klin. Woch., 1909, pág. 648. 10 Leuret y Gauvenet: «Eosinophilie pleurale et générale.» C. R. Soc. Biol., LXX, I911, pág. 677. EAT AAA — APA Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 211 hemoglobina puesta en libertad por procesos hemolíticos. Sternberg !*, Weinberg y Seguin ?, Cattaneo 3, entre otros autores, han impugnado estas ideas, aseguran- do que jamás han logrado ver imágenes que pudieran ser interpretadas como for- mas de transición, entre los fagocitos con restos de hematíes y los leucocitos con verdaderos granos eosinófilos, fases que tampoco ha logrado ver Weidenreich; quien supone que intervendría un tercer factor desconocido en los casos en que los restos globulares se transformaran en granulaciones eosinófilas. Por último, Pisani *, estudiando las formas celulares que aparecen en los derrames pleurales eosinofílicos, distingue, además de los eosinófilos propiamente dichos, los cor- púsculos con granulaciones pseudoeosinófilas, que serían el resultado de una es- pecial degeneración granulosa de los hematíes fagocitados por macrófagos, que únicamente tendría lugar en determinadas condiciones físicoquímicas que se en- contrarían en los casos de derrame pleural eosinofílico. Aunque no hemos realizado investigaciones especiales, por lo que a este problema se refiere, no queremos dejar de señalar, más que como hecho nuevo como confirmación de lo ya visto por otros autores, que en ningún caso hemos podido observar la transformación de hematíes fago- citados en verdaderos granos eosinófilos, ni siquiera en formaciones que presenten alguna semejanza con ellos. Es más: en algunas preparaciones, especialmente en las procedentes de la lengua del cavia ÍIl, donde las in- yecciones habían provocado algunas pequeñas hemorragias, apreciábase la existencia de células cargadas de pigmento y restos de hematíes, seme- jantes a las que se encuentran en el bazo (véase fig. 3.*) mezcladas con algunos corpúsculos eosinófilos, sin que pudieran observarse fases de transición entre unas y otros. La intervención de un tercer factor (Wei- denreich) o de una determinada condición físicoquímica, necesaria para que los restos de hematíes se transformen en gránulos eosinófilos, mal podría invocarse en este caso, pues si existiesen tales circunstancias todos los corpúsculos. deberían ser eosinófilos, y de no existir sólo debieran hallarse los comunes macrófagos con hematíes, pero no ambos tipos si- multáneamente. Puede, pues, afirmarse que las granulaciones eosinófilas no proceden 1. Sternberg: «Ueber die Entstehung der eosinoph. Zellen.» Zieglers Beitráge, LVII, 1914, pág. 573. 2 Weinberg y Seguin: «Recherches biologiques sur l'éosinophilie» (2me par- tie). Ann. Inst. Pasteur, 1915, pág. 323. 3 Cattaneo: «Sulle cellule eosinofile nei processi infiammatori asettici.» ZZae- matologica, 1, 1920, pág. 409. 2 Pisani: «Sulla eosinofilia pleurica.» Haematologica, 11, 1921, pág. 34. 212 F. Jiménez de Asúa del englobamiento de substancias acidófilas por los fagocitos, sino que re- presentan un producto de elaboración del protoplasma celular. E) Los leucocitos con granulaciones eosinofilas, ¿son independientes de los otros tipos de granulocitos, o representan solamente expresiones morfo- lógicas de momentos funcionales distintos? Miller y Rieder 1, Zappert ?, Petzetakis 3, etc., para los leucocitos del hombre; Massart, Demoor y Everard, Cantacuzene, Kanthack y Hardy !, etc., para los leuco- citos de los animales, han defendido que las granulaciones neutrófilas, pseudoeosi- nófilas de los animales y eosinófilas verdaderas representan probablemente fases diversas de maduración, siendo los leucocitos eosinófilos el último estadio del desarrollo. Muy recientemente, Liebreich *, en una interesante monografía, sos- tiene que los corpúsculos eosinófilos no son un tipo celular independiente, sino leucocitos en los que una secreción propia de todos ellos (la substancia y) ha cris- talizado en el interior de la célula por causas todavía no bien determinadas 6. Respecto a la transformación de las granulaciones neutrófilas en eosi- nófilas, no hemos podido hallar pruebas en nuestros ya largos estudios sobre problemas de hematología; mas por lo que se refiere a las granula- ciones pseudoeosinófilas (tingibles por la eosina) que en algunos anima- les, como el cavia, substituyen a las neutrófilas, hemos observado desde el tipo más diminuto, e incluso la falta completa de ellas, hasta las que por su grosor y aspecto se asemejan a las propiamente eosinófilas (véase figura 5.”). Los núcleos de los elementos con granos eosinófilos típicos dife- réncianse, en verdad, de los que ofrecen los corpúsculos con granula- ciones pequeñas, los cuales poseen casi siempre mayor número de lóbu- los y de forma más irregular que los de aquéllos; pero ésto, que podría 1 Miiller y Rieder: «Ueber Vorkommen und Klinische Bedeutung der eosi- noph. Zellen (Ehrlich) im circulirenden Blute des Menschen.» Deut. Arch. f. klin. Med., xv, 1891, pág. 96. 2 Zappert: «Ueber das Vorkommen d. eosinoph. Zellen in menschlichen Blu- te.» Zeitschr. f. klin. Med., xx1u, 1894, pág. 227. 3 Petzetakis: «De l'évolution du type leucocytaire neutrophile vers une éosi- nophilie pleurale dans les épanchements puriformes aseptiques de la pleure.» C. R. Suc. Biol., LXXVIHI, 1915, pág. 350. í Kanthack y Hardy: «The morphology and distribution of the wandering cells of mammalia.» Fourn. of Physiol., 1894-95, V, pág. 17. 5 Liebreich: Le sang «in vitro». París, 1921. 6 Las ideas sostenidas por Liebreich son tan originales que no podemos de- tenernos a criticarlas sin haber repetido antes las experiencias del autor. Sobre el origen de las células eosinófilas del tejido conectivo 213 considerarse como un obstáculo para admitir la mencionada transforma- ción, quizás podría ser interpretado como un fenómeno debido a la dismi- nución de la motilidad celular al llenarse el protoplasma de granos volu- minosos, pues, como ya hemos dicho, la lobulación nuclear debe estar condicionada por la traslación de la célula, y los lóbulos serán tanto me- nos numerosos cuanto menos activos sean los movimientos !. Conclusiones. 1.2 En condiciones normales, o cuando la acción de determinadas substancias que excitan la formación de leucocitos eosinófilos es ejercida de modo brusco y poco continuado, tales corpúsculos se forman exclusi- vamente en la médula ósea a través de fases de sucesiva diferenciación de las células indiferenciadas propias del parénquima mieloide, pasando al alcanzar la madurez a la sangre, y extravasándose luego para acudir al lugar de acción de las substancias eosinófilotácticas. Determínanse así las eosinofilias locales de origen medular, recognos- cibles por la abundancia de eosinófilos lobulados y por la intensa eosino- filia general. En tales casos, el bazo no parece que intervenga en la formación de leucocitos eosinófilos. 2." Si la acción de las substancias determinantes de la eosinofilia es ininterrumpida, de larga duración, y se ejerce siempre sobre el mismo lugar, acaba por producir en él la transformación de las células linfocitoi- des propias del conectivo en corpúsculos eosinófilos, a través de una fase de diferenciación nuclear (núcleo en rueda) semejante a la que acontece en dichos elementos durante su transformación en células cianófilas y cebadas. 1 Como estas ideas que apuntamos podrían parecer quizás en contradicción con las sostenidas por nosotros en otro trabajo (Los leucocitos eosinófilos y la eosi- nofilia, Madrid, 1920) acerca de la función independiente y específica de los leuco- citos eosinófilos, aclararemos que, en todo caso, lo que nosotros admitimos, al hablar de la posible transformación, es que se trate de aspectos morfológicos de funciones distintas. No se nos oculta, además, que el hecho de poder observar en la médula ósea la aparición de gránulos eosinófilos desde un principio, en el pro- toplasma de ciertas células todavía poco diferenciadas, es una objeción seria a la pretendida transformación. F. Jiménez de Asúa Origínanse de este modo las eosinofilias locales formadas 22 s2tu que son recognoscibles por la abundancia de células eosinófilas con núcleo re- dondo en rueda y la posible ausencia de eosinofilia general. 3. En ciertos casos (leucemias), la actividad citopoiética de las cé- lulas menos diferenciadas del tejido conectivo puede sufrir tal trastorno que conduzca a la producción directa de corpúsculos eosinófilos. Trataríase, en estos casos, de eosinofilias que pudiéramos llamar dis- plásicas, las cuales pueden ser reconocidas fácilmente por los caracteres especiales de los corpúsculos eosinófilos (tamaño considerable y grueso núcleo redondeado, de estructura laxa). 4. Debe rechazarse en absoluto las teorías que suponen que las gra- nulaciones eosinófilas no son otra cosa que restos de hematíes u otras substancias acidófilas englobadas por los fagocitos. 5. Entre las granulaciones pseudoeosinófilas de los cavias y las gra- nulaciones eosinófilas parece que existen fases intermedias, si bien los as- pectos nucleares son diferentes en uno y otro tipo leucocitario, y en la médula ósea es posible observar la aparición de granulaciones eosinófilas desde un principio, en las primeras fases de maduración de las células in- diferenciadas mieloides . Junio 1922. AMNIOS ET BOUTON EMBRYONNAIÍRE IAE TES TIENO- DA COSTA Institut d'Histologie et Embryologie de la Faculté de Médecine de 1'Université de Lisboane. La formation des annexes fcetales a une importance de premier or- dre dans les premitres phases du développement des amniotes. Ce groupe de vertébrés est fortement caractérisé par l'existence de l'amnios et de lallantoide. Une troisieme annexe, le placenta, sert de critérium fondamental pour une grande classification des mammiteres. L'amnios est commun aux reptiles, aux oiseaux et aux mammiteres. Chez tous ces groupes il a sensiblement la méme valeur morphologique, probablement le méme róle physiologique, tandis que allantoide, vesicule ombilicale et placenta sont sujets á des variations importantes; par contre, son mode de formation est éminemment variable. Il se forme chez les sauropsidés d'une facon presque uniforme, dont la description est devenue classique, aux dépens de la face interne de re- plis de l'ectoblaste primaire, ou feuillet externe de l'embryon didermique, doublés d'une lame mésoblastique; la lame externe de ces replis amnio- tiques, doublée elle aussi d'une lame mésoblastique, est la séreuse de von Baer, qui se continue avec l'ectoblaste extra-embryonnaire. Entre les deux lames mésoblastiques il y a le coelome extra-embryonnaire, qui dans la suite, sera refoulé par l'allantoíde. Quand les plis amniotiques se rejoignent pour délimiter completement la cavité amniotique il peut arri- ver que, pendant quelque temps, subsiste une communication ectoblasti- que entre chorion et amnios ou canal chorion-amniotique; en tout cas, il y a toujours des brides mésoblastiques qui suspendent l'amnios au cho- rion. Ajoutons a cette courte récapitulation que, au commencement, le pli amniotique antérieur n'est pas revétu de mésoblaste, qu'il y a une ré- gion ou l'ectoblaste et l'endoblaste primaires n'ont aucun feuillet moyen interposé: c'est le proamnios de Van Beneden, d'ailleurs décrit, d'abord, chez les mammiferes. 216 A. Celestino da Costa Ce schéma se retrouve chez les monotremes et les marsupiaux, mais il est profondément altéré chez beaucoup de placentaires. Tant que la formation de l'amnios ne fut étudiée que chez le lapin, le schéma de Koelliker s'ajusta presque completement á la description de l'amniogé- nese de l'embryon du poulet. Mais, depuis la découverte de l'inver- sion des feuillets par Bischoff et par Reichert, depuis les travaux de Se- enka qui ont fait connaítre une autre forme d'amniogénese chez le coba- ye et chez un chéiroptere indien, le Pteropus edulis, la question de lamnios des mammiferes s'est grandement compliquée. La théorie plus communément adoptée pour expliquer la cause de la formation des re- plis amniotiques, enfoncement de l'embryon, par son propre poids, dans la cavité sous-germinale, se trouva en défaut dans des cas nombreux. Bien que le róle protecteur du liquide amniotique ne fasse guére de doute á personne, soit qu'on l'interprete comme une défense contre les chocs ve- nus de l'extérieur, soit qu'on y voit surtout un moyen de mettre l'em- bryon dans de conditions de pression uniforme, comme le veut De Lan- ge Jr. le processus de formation de l'lamnios se déroule de facons tres différentes chez les diverses especes de mammiferes étudiées, de manitre a rendre la genese de cette annexe foetale bien plus difficile a compren- dre que sa physiologie. L'importance de cette question est apparue en pleine lumitre surtout apres les mérnorables travaux de Hubrecht. Le grand embryologiste hol- landais s'appliqua a étudier la signification phylogénique de lP'amnios; il introduisit dans la science la notion et le terme si féconds de trophoblaste dont il étudia les rapports avec llamnios et se fonda sur ces études pour construire sa théorie de la descendance des mammiferes, qu'il faisait dériver d'ancétres a membrane larvale et vie aquatique, comme les amphibiens, au lieu d'aller la chercher dans des animaux ovipa- res a ceufs méroblastiques, comme l'avait supposé Haeckel, soutenu par les opinions autorisées de Balfour, O. Hertwig et d'Ed. Van Be- neden. Pour Hubrecht le type de formation de l'amnios qui consiste dans lapparition d'une cavité au sein du bouton embryonnaire, ou entre lui et le trophoblaste, s'oppose au processus connu des replis et lui semble pri- mitif par rapport a celui-ci. Il fut, sur ce point, clairement appuyé par Van Beneden, malgré l'inégalité des déductions phylogénétiques des deux illustres savants. Amnios et bouton embryonnaire 21 Entre les cas du cobaye, du Pteropus, du hérisson, etc., et celui du lapin, on a trouvé beaucoup d'autres qui en difterent plus ou moins. Les embryologistes qui s'en sont préoccupés et qui ont cherché a grouper et interpréter ces cas d'une facon rationnelle sont arrivés, souvent, á des conclusions contradictoires et l'harmonie est loin de régner a ce sujet. Trop de raisons s'y opposent. La diversité des types amniogénétiques n'obéit, en apparence, á aucune logique; elle ne correspond pas du tout á une classification des mammiferes et on ne voit pas qu'elle puisse ser- vir de critérium dans ce but. Ceci fait qu'on est tenté de ne lui accorder qu'une valeur secondaire, du moins au point de vue zoologique. En outre, une grande confusion regne dans la description des faits, faute d'un accord général sur la valeur de certaines notions telles que celle du tro- phoblaste. Ajoutons-y que certaines des espéeces qui sont plus connues et qui ont servi de base a des travaux justement rénommés ne sont pas, en réalité, les objects les plus favorables. C'est, a mon avis, le cas du mu- rin, étudié par Van Beneden. Ayant pu étudier, dans des travaux antérieurs, llamniogénese chez un chéiroptere, le Mintopterus schreibersit, oú le processus a un caractere tres explicite, et, poursuivant en ce moment des recherches sur le méme processus chez le hérisson qui me permettent de voir la question d'un point de vue un peu différent de celui de Hubrecht, je suis arrivé a des conclusions sur les rapports qu'il y a entre les divers modes de formation de l'amnios, dont j'ai déja publié quelques-unes dans une note prélimi- naire. Je les développe dans l'étude d'ensemble qui suit et que j'ai cru utile de refaire. Pour bien comprendre ce que représente llamnios dans la série des phénomenes de l'ontogénese des amniotes il faut en avoir bien présen- tes les premieéres phases. Les reptiles et les oiseaux se développent d'ceufs riches en vitellus, á segmentation méroblastique. Le germe constitue un disque didermique, localisé au póle animal de l'ceuf, séparé du vitellus par la cavité sous- germinale. Avant qu'il ne soit question de l'amnios, se déroulent les phé- nomenes de la gastrulation, de la formation de la ligne primitive et du prolongement céphalique, de l'apparition du mésoblaste. Lorsque les plis amniotiques, antérieur, posterieurs, latéraux, se forment, que la téte de lembryon se courbe et s'enfonce dans les proamnios, le mésoblaste a 218 A. Celestino da Costa envahi ces replis, puis le proamnios l'est aussi. Cependant, il faut faire une place á part a certains reptiles, tels que le camaléon et le Sphénodon, étudiés par Schauisland, chez lesquels, tres précocement, surtout chez la premitre de ces especes, avant la fin de la gastrulation, il se forme tout autour du blastoderme un pli circulaire (camaléon) ou falciforme (Spheno- don) ectoblastique et endoblastique. Le mésoblaste n'y pénetre et n'en refoule l'endoblaste que plus tard, pour doubler la paroi de la toute ron- de vésicule amniotique. Schauisland considere ce type d'amniogénese comme primitif. Chez les monotremes, dont les premiéres phases de développement sont, encore, tres incompletement connues, les annexes semblent se for- mer d'une facon sensiblement identique á celle des sauropsidés. D'ailleurs Pceuf est aussi a segmentation partielle et se développe en disque. L'ceuf des marsupiaux subit, par contre, la segmentation totale. Les blastomeres, au lieu de former une morula, se disposent autour d'une masse vitelline centrale, destinée á étre éliminée, et l'on peut, d'apres Hill et Hartman, distinguer, des le début, les cellules embryonnaires et extra-embryonnaires. La blastula qui s'y forme est, donc, constituée par une seule couche de cellules, celles du póle supérieur ou animal for- mant le blastoderme; elles se multiplient par la suite et, parmi elles, se détacheront les cellules-meres de l'endoblaste qui, par migration, vier- dront se placer á la face profonde du disque embryonnaire ou ectoblas- te primaire. Les éléments du póle inférieur ou végétatif constituent le trophoblaste. Les plis amniotiques feront leur apparition tout comme chez les sauropsidés. Un proamnios est aussi présent; il est tres impor- tant, son endoblaste étant celui de la vésicule ombilicale, dont la paroi est fortement repoussée par la téte de l'embryon qui s'y invagine. L'allantoíde, assez petite, s'insinue dans le coelome extra-embryonnaire. Le trophoblaste des marsupiaux est évidemment l'homologue de la séreuse des oiseaux et des reptiles. Le nouveau nom qui lui est donné par Hill, par extension de celui qui a été donné a la couche enveloppan- te de l'ceuf des placentaires est, comme celui-ci, justifié par le róle qui lui incombe du fait de la vie intra-utérine. En effet, chez les marsupiaux, pendant la courte durée du développement dans l'utérus, l'ceuf s'attache a la périphérie et c'est le trophoblaste qui forme un placenta rudimen- taire, particulierement développé chez Perameles. Or, par suite de la for- mation des plis amniotiques, le disque embryonnaire, superficiel d'abord, Ammnios et bouton embryonnaire 219 est recouvert par ces plis, dont la face externe est d'origine trophoblasti- que (chorion), tandis que la face interne (amnios) provient de l'ectoblaste primaire (Jenkinson). Chez les placentaires, l'amniogénese devient un processus proteifor- me; cependant, l'ceuf, chez ces animaux, débute toujours de la méme facon qui est fort diflérente de ce que l'on voit chez les autres amniotes, mammiteres ou non. La segmentation de l'ceuf des mammiteres placen- taires est totale et il sen développe toujours une morula typique. Toute- fois, cette morula ne peut ¿tre absolument comparable a celles des amphi- biens; elle est bien plus compliquée. Les cellules de la périphérie se dis- tinguent, souvent, assez facilement de celles de l'amas central. £n outre, cet amas central se sépare peu a peu de la périphérie, sauf en un point oú il reste appendu a la surface interne de la couche enveloppante. Il en résulte a la fin la figure caractéristique du b/astocyste des mammiferes. Le mécanisme d'ou résulte cette évolution de l'ceuf doit étre com- plexe. On peut invoquer la sécrétion de liquide par les cellules de la morula (Van Beneden), la dégénérescence et la nécrose de quelques-unes des cellules, le tout provoqué et soutenu par 1' absorption de liquide du milieu dans lequel baigne l'ceuf (Assheton, Brachet). Le fait est que ce liquide devient tres abondant et que le blastocyste, une fois bien consti- tué, a un volume bien plus considérable que la morula. Son enveloppe extérieure, ou couche enveloppante, est le trophoblas- te de Hubrecht. Il ne prendra aucune part a la. formation du corps de lembryon, mais il joue un róle fondamental dans la nutrition de l'ceuf, car c'est par son intermede que celui-ci se met en contact avec la mu- queuse utérine. C'est, en général, pendant ce stade ou á son début, que se fait l'implantation de l'ceuf á la muqueuse utérine. Les modalités de la fixation de l'ceuf—précoce ou tardive, intersti- tielle, excentrique ou centrale (Bonnet)— impriment á ce phénomene des caracteres tres marqués. De la facon dont la nutrition intra-utérine va se faire dépendra, donc, la disposition des annexes fortales. Le bouton embryonnaire est une formation d'apparence globuleuse, comme une petite morula suspendue au trophoblaste. Son évolution est tres variable, selon les conditions dans lesquelles se trouve l'ceuf. Chez le lapin, le mammifere le plus étudié, longtemps considéré comme l'exemple le plus typique, l'ceuf reste libre dans la cavité utérine, entouré par une enveloppe albumineuse, et atteint tres rapidement un A. Celestino da Costa th ha o volume considérable. Le blastocyste du lapin est, donc, volumineux et rempli de liquide. Le bouton embryonnaire perd sa disposition globu- leuse, une fois que la quantité de liquide a augmenté. Au 4* jour ses cellules se déplacent et, en méme temps que les cellules endoblastiques se disposent á la face interne du bouton, celui-ci s'étale sous le tropho- blaste en prenant la forme d'un disque. Ce blastocyste est alors compa- rable aux formations semblables des métatheria et des sauropsidés: Fig. 1.—CEuf de Cobaye, 11téme jour de la gestation, fixé dans le liquide de Zenker, coloré par l'hématoxyline au fer-éosine: c. a., cavité amniotique; ec, ectoblaste em- bryonnaire; am, amnios; ez, endoblaste primaire; 7, noyaux, ayant perdu leur basi-chromatine, faisant saillie dans l'épithélium, prenant l'aspect de vésicules de sécrétion. Obj. imm. Zeiss, 2 mm. 1,30. Oc. Comp. 4. Cet étalement précoce du bouton embryonnaire se voit, de méme, chez d'autres mammiferes; citons les carnassiers, le musaraigne parmi les insectivores, le spermophile et le castor parmi les rongeurs, le 7arsius spectrum parmi les lémuriens, la noctule parmi les chéiropteres. Toute- fois, il n'est pas toujours aussi rapide. Van der Stricht a décrit chez la noctule lVapparition de lacunes intercellulaires qu'il atribue a ce que l'étalement du bouton, dú a la pression du liquide du blastocyste, ne se fait aussi rapidement que l'accroissement du trophoblaste, d'ou des espa- ces, des lacunes entre lui et le disque embryonnaire, méme entre les cel- th - Amnios et bouton embryonnaire 2 lules en voie de déplacement. En examinant attentivement les figures de Assheton on apercoit quelques petites fentes intercellulaires dans le bouton embryonnaire. 1 'étalement si rapide de celui-ci empéche, sans doute, que le liquide qui commengait á se former entre les éléments ecto- blastiques s'accroisse. Passons maintenant a la forme la plus commune d'évolution du bou- ton embryonnaire. Chez la plupart des mammiteres étudiés jusqu'aujourd” 5) 3% AS Y 6 or Fig. 2.—Une autre coupe, plus latérale, du méme ceuf de la figure 1. Méme gros- sissement, mémes abréviations: x, point od l'amnios s'est Géchiré, au cours de la préparation. hui, sous ce rapport, le bouton embryonnaire conserve plus longtemps sa forme globuleuse. Les cellules endoblastiques se disposent sous sa face profonde, en constituant un feuillet qui, peu a peu, revét la face pro- fonde du trophoblaste et arrive á la couvrir toute entiere, chez certaines especes. Dans ces cas il y a, emboitée dans la vésicule trophoblastique, une vésicule entierement endoblastique, vitelline ou ombilicale; dans les autres cas la paroi ventrale de la vésicule ombilicale est formée longtemps par le trophoblaste. Le bouton embryonnaire ne se conserve pas massif dans tous les cas ou il n'est pas précocement étalé; il tend a devenir creux et il y parvient completement chez le cobaye, les muridés, le minioptere, les macrochéi- ropteres, les primates, le galéopitheque, les tatous, le porc, le chevreuil, Donc, par suite du creusement de l'ectoblaste primaire, il se forme une peti- te vésicule qui reste, avec le sac vitellin, englobée dans le trophoblastoccele. A. Celestino da Costa Le mécanisme par lequel cette vésicule ectoblastique se constitue est, donc, entierement différent de celui qui a présidé a la formation de la vésicule endoblastique. Récemment, Carazzi l'a étudié chez le cobaye. Fig. 3.—Région embryonnaire d'un ceuf de MMiniofpterus srhreibersit: Tr, trophoblaste; ec, ectoblaste embryonnaire; c. a. f., cavité amniotique pri- mordiale, ou du bouton em- bryonnaire; a. f., amnios pri- mordial, en, endoblaste pri- maire. Obj. imm. hom. 2 mm.,* 1,30; OC. cOMp, 4. Zenker, hé- matoxyline au fer-éosine. A Vintérieur de la cavité il y a de nombreuses sphéruies, co- lorées par l'éosine, ainsi que deux noyaux. D'apres cet auteur, les cellules ectoblasti- ques ont une sécrétion vésiculeuse qu'il a décrite et figurée et Ruffini confirme cette interprétation, en méme temps qu'il rappro- che ce type sécrétoire de celui qui avait été décrit sous le méme nom dans certains élé- ments glandulaires. J'ai retrouvé chez le cobaye des figures identiques aux figures 2 et 3 du travail de Carazzi. Cependant, j'ai pu remarquer que, en réalité, les structures observées sont des noyaux qui ont perdu toute ou presque toute leur basi-chromatine. De la sorte, ils restent arrondis et pourvus d'un réseau tres pále de linine et de granulations á peine colora- bles par lPéosine (figs. 1 et 2)Íl. s ont l'appa- rence de boules de sécrétion. En outre, a Pintérieur de la cavité ectoblastique, on voit quelquefois des noyaux ayant conservé quel- que chromatine, comme il en est représenté un dans la 2. Parmi les cellules ectoblasti- ques, il y en a dont la chromatine semble en pycnose ou en caryorrhexis et on observe des petites masses fortement colorées qu'on peut, vraisemblablement, assimiler a des dé- bris nucléaires. De telles images se trouvent tant dans les éléments du plancher que dans ceux du toit de la cavité amniotique. Ainsi qu'on le sait, le plancher multistratifié de- vient Pectoblaste du disque embryonnaire, le toit unistratifié s'aplatit de plus en plus et devient l'épithélium amniotique. Pour Carazzi, il y a lá un phénomene sécrétoire spécial, vésiculeux, amorcé quand le bouton embryonnaire est encore plein. Il nie les phéno- ménes de pycnose ou de cytolyse. Je crois, au contraire, á la destruction Amnios et bouton embryonnaire 15] to ¡95 cellulaire comme facteur important «de la schizoccelie du bouton em- bryonnaire. Qu'il y ait sécrétion je ne veux pas le nier, mais elle doit étre surtout du type holocrine. Ce serait entierement comparable á ce que Van Beneden a vu dans le passage du stade morula au stade blastula chez le murin; des faits identiques sont aussi observables au cours d'autres phé- nomeénes embryogéniques, toutes les fois qu'une masse cellulaire massive devient creuse. Pen ai retrouvé des exemples tout aussi nets dans le creusement du bouton embryonnaire chez le minioptere. Les figures 3 et 4 montrent l'existence cons- tante de débris cellulaires, plus ou moins reconnaissables, mélés a des sphérules colorées par l'éosine, ainsi que la pré- sence de sphérules et de noyaux pyceno- tiques dans les cellules. Méme quand la cavité du bouton embryonnaire s'ouvrira a l'extérieur, ultérieurement, on continue a trouver de ces sphérules. Chez le hérisson il se creuse aussi une cavité dans le bouton embryonnaire. Ce processus, sur lequel je reviendrai plus loin, s'accompagne d'aspects identiques a ceux que je viens de décrire (voir les figures 19, 20, 21). D'autres auteurs ont retrouvé des aspects analogues; Hubrecht a figuré la déhiscence des cellules du bouton em- bryonnaire dans la formation de la ca- Fig. 4. — Région embryonnaire d'un ceuf de lZiniopterus schrei- bersíi, á un stade un peu plus avancé que celui de la fig. 3. Fixa- tion: Zenker; coloration: hémalun- éosine. 77., trophoblaste; ec, ecto- blaste embryonnaire; ex, endo- blaste primaire; a. f., amnios pri- mordial; c.a. f., cavité amniotique primordiale. Nombreuses sphé- rules á l'intérieur de la cavité, parmi elles des débris nueléaires. D'aprés une microphotographie. Grossissement, >< 400. vité amniotique du galéopitheque, et Kohlbrugge trouve aussi des débris cellulaires et des cellules dégénérées chez XNantharpya. Le creusement du bouton embryonnaire peut aboutir directement A la formation d'une cavité unique (cobaye, Carazzi), ou bien il se forme des cavités multiples ici et lá qui confluent dans la suite (tatou, Patterson; Mulita, Fernández; Nantharpya, Kohlbrugge). De toute facon le résultat 224 A. Celestino da Costa final est la transformation du bouton embryonnaire plein en une masse creuse chez Pteropus edulis, Xantharpya amplexicaudata, Galeopithecus volans, Dasypus novemcincius, D. hyloridus, et probablement aussi les autres tatous, et Cava Cobaya. Chez les primates il est presque súr que le bouton embryonnaire doit avoir la méme évolution, donc se creuser d'une cavité amniotique dont le toit donne, par différenciation histologique, la membrane amniotique et le plancher constitue l'ectoblaste embryonnaire. Malheureusement on ne connaít pas encore, suffisamment, les premiers stades. Le plus jeune ceuf humain connu, celui de von Móllendorff, SCH, a un bouton embryonnaire encore plein qui, d'apres la description et l'interprétation de l'auteur, n'est pas recouvert par le trophoblaste, mais reste superficiel. Les autres ceufs connmus, immédiatement plus ágés, ceux de Miller, de Brycé et Teacher, de Linzenmeyer, de Peters, etc., montrent un bouton embryon- naire revétu déja par le trophoblaste et pourvu d'une cavité qui est évi- demment la cavité amniotique, dont les phases ultérieures sont connues. Selenka a décrit des figures semblables chez d'autres primates, Semno- pithecus pruinosus, Cercocebus cynomolgus, Semnopithecus nasicus, Hyloba- tes concolor et Hylobates Raffles?. Tous ces exemples justifient pleine- ment 'Phypothese, mise en avant par les travaux de Selenka, Keibel, Hubrecht, Peters, etc., de la formation de l'amnios, chez l' homme et les primates, par creusement du bouton embryonnaire. Cependant, une observation de Strahl et Beneke, sur un embryon hu- main un peu plus ágé que celui de Peters, a semblé infirmer la rigueur de cette conclusion-la. lls ont trouvé dans la masse de mésoblaste extra- embryonnaire qui relie l'embryon au chorion, pedicule de fixation ou Haftstiel, un petit prolongement canaliculaire de la cavité amniotique. Selenka avait décrit un fait semblable chez des anthropoides (tube de Selenka), Strahl et Beneke ont supposé que ce petit tube pourrait étre comparable au conduit amniotique ou Amnionmgang des reptiles et signi- fier, donc, une invagination primitive de l'aire embryonnaire, préludant a la fermeture de la cavité amniotique, par rapprochement et soudure des bords de l'aire. D'autres embryons humains ont été trouvés porteurs de formations plus ou moins identiques, avec ou sans lumiere, ayant quelquefois l'aspect de petits amas épithéliaux. Grosser remarque, justement, a ce propos, que le canal amniotique n'apparait pas dans les ceufs plus jeunes, comme il Amnios et bouton embryonnaire 22 ur devrait en ¿tre s'il représentait un reste de communication primitive en- tre chorion et amnios. Strahl, lui-méme, dans un travail plus récent, a fait des réserves sur son ancienne hypothese et s'est montré incliné a admet- tre que la cavité amniotique des primates se forme bien par schizocélie, le pseudo-canal amniotique étant une formation secondaire. On pourrait, peut-étre, le comprendre d'une facon tout a fait opposée a l'hypothese de Fig. 5.—Coupe totale du méme ceuf de la fig. 3: 77, trophoblaste; ec, ectoblaste; ez, endoblaste, c. a. f., cavité amniotique primordiale; 7. e., vésicule endoblastique. Grossissement, >< 330. Strahl et Beneke, c'est-a-dire supposer qu'il représente une tendance a louverture de l'amnios a l'extérieur. Les recherches toutes récentes de von Móllendorff font supposer que les structures connues sous le nom de Amniongang peuvent avoir des si- enifications différentes selon les cas. D'une part, von Móllendorff reprend l'hypothese primitive de Strahl et Beneke, vu qu'il croit avoir vu dans son ceuf SCA, un bouton embryonnaire a la surface de l'ceuf et qu'il admet que le bouton doit s'invaginer ultérieurement. D'autre part, il admet franchement que la cavité amniotique se creuse dans le bouton embryon- naire. Dans létude qu'il a consacré A son autre «uf, plus agé, OP, il dé- Homenaje a Cajal.—T. If. IS 226 A. Celestino da Costa crit et figure des phénomenes de destruction cellulaire assez intenses, surtout du cóté du pédicule de fixation; ce serait par ce processus que la cavité amniotique s'origine et s'accroít. Donc, on peut trouver dans le pé- q Fo) ) l Fig. 6.—CEuf de l/iniopterus schor.; Zen- ker-hématoxyline au fer éosine: c. a. f., cavité amniotique primordiale, dont le toit ectoblastique est en partie déroulé ou détruit, contenant des débris cel- lulaires; cv, cytoblaste, pZ., plasmodi- blaste; ec et en, ectoblaste et endoblaste primaires: ef. u., épithélium utérin ré- duit á une lame anhiste, bien colorée, avec des noyaux pycnotiques. Grossis- sement, < 270. ) dicule de fixation des restes épithé- liaux, qui ont été pris par un con- duit amniotique, mais qui représen- tent des éléments dégénérés au cours de l'accroissement de la cavité amniotique. 1l rappelle que Peters a donné une figure de la cavité am- niotique de son ceuf fameux, a l'in- térieur de laquelle on apergoit des petites masses éosinophiles et un noyau cellulaire. En effet, cette figu- re de Peters est semblable á ce que “ai vu, a ce sujet, chez Mintopterus schreiberstl. A cóté de ces cas ou le bouton embryonnaire se creuse directe- ment de la cavité amniotique, qui n'a, depuis, qu'a s'accroítre, en méme temps que ses parois se dif- férencient histologiquement, on en trouve d'autres dans lesquels le bouton se creuse aussi d'une cavi- té, primitivement close et parfaite- ment comparable de tous points a celles: ¿quise formentcuez le cobaye, etc., mais qui, au lieu de devenir la cavité amniotique défi- nitive, s'ouvre sous le trophoblas- “te ou, méme, sous la muqueuse utérine. C'est justement le cas du Mimopterus schreibersii, Sus Scrofa et Cervus capreolus. Chez le minioptere, ainsi que je Vai décrit ailleurs, le bouton em- bryonnaire est creusé d'une cavité, á parois ectoblastiques, accolée par son toit au trophoblaste, par son plancher a la vésicule endoblastique ou Amnios et bouton embryonnaire 227 vitelline. La distinction entre trophoblaste et ectoblaste est on ne peut plus nette (figs. 3 et 4). Pendant cette phase, qui doit durer assez long- temps, l'ceuf du minioptere est comparable a un «ceuf de primate, avec ces différences importantes qu'aucun mésoblaste extra-embryonnaire n'intervient pour séparer le trophoblaste des deux vésicules ecto- et endo- blastiques, qu'il n'y a pas de pédicule de fixation et que la vésicule vitel- line est bien plus développée (fig. 5). Or, a ce stade il succede un autre pendant lequel le toit de la vésicule ectoblastique, c'est-a-dire l'amnios primordial du stade précédent, se disloque, une partie des cellules se né- Fig. 7.-—CEuf de l/iniopterus schr. plus avancé que les précédents. Zenker, héma- toxyline-éosine: e. í. e. cavité entre le trophoblaste et lembryon od l'on apercoit quelques trainées de sphérules colorées par l'éosine; p/, plasmodiblaste formant le toit de la cavité; cy, cytoblaste, s'arrétant aux bords du disque embryonnaire; ec, ectoblaste et e», endoblaste primaires de l'embryon didermique. A gauche le disque embryonnaire n'a pas encore fini de se dérouler. Grossissement, >< 250. y < 25 crosant et tombant dans la cavité, le reste se déployant de facon á ce que l'ectoblaste est, á la fin, un disque tendu sous le trophoblaste, a la facon de la corde d'un arc; un espace existe alors entre eux (figs. Ó et 7). Ainsi que Van Beneden l'a décrit chez d'autres especes de chauve-sou- ris, Chez le minioptere le trophoblaste se dédouble en deux couches: le cytoblaste et le plasmodiblaste. Ce dédoublement ne se fait pas d'un coup et les deux couches n'ont pas la méme évolution. Le cytoblaste dis- parait dans la région embryonnaire, peu apres la désagrégation de l'am- nios primordial, il se conserve dans toute la portion extra-embryónnaire de P'ceuf, tout autour de l'embryon. L'ectoblaste du disque embryonnai- re vient s'y insérer. Le toit de lespace tropho-ectoblastique est, donc, 228 A. Celestino da Costa formé par le plasmodiblaste déja épaissi, envahissant la muqueuse uté- rine á laquelle il s'est fixé. Apres lVapparition de la ligne primitive, les bords de la plaque embryonnaire s'incurvent et forment des plis qui dé- Fig. 8. —Embryon de 1A/iniopterus schr. a Vétat de la ligne primitive. Zenker-Heidenhain-éosine. Forma- tion des plis amniotiques latéraux: la coupe étant oblique on ne voit qu'un de ces plis fl. a. formé par lectoblaste doublé du mésoblaste: eee, coelome extra-embryonmnaire; ec., mes. en, épiblaste, mésoblaste et hypoblaste embryonnaires; f. c. a., fausse cavité amniotique entre l'em- bryon et le trophoblaste. Grossisse- ment, =< 80. limitent un sillon autour de l'embryon. Ce sillon devient plus profond et les bords des plis semblent s'acheminer les uns vers les autres. Lorsqu'ils se seront réunis lembryon est entiere- ment recouvert par lamnios défimitif. Celui-ci est formé par les deux feuillets ectoblastique et mésoblastique (fig. 8), car, en méme temps que les plis am- niotiques commencent a s'ébaucher, le mésoblaste s'étend hors de l'embryon et le coelome extra-embryonnaire for- me une cavité qui isole l'amnios de lPectoplacenta (figure 9). Chez le porc (Weysse, Keibel, Ass- heton) et le chevreuil (Keibel), la ca- vité ectoblastique s'ouvre aussi á l'ex- térieur, mais, comme en méme temps le trophoblaste de la région embryon- naire se désagrege, le disque ectoblas- tique vient s'étaler sous la muqueuse utérine. Les plis amniotiques qui se forment autour de l'embryon ont une face interne ectoblastique et une autre externe trophoblastique; le colome extra-embryonnaire s'insinue entre les deux faces du pli et sépare, de la facon _habituelle, le chorion de l'amnios. Le bouton embryonnaire évolue chez les muridés (rat, souris, campa- gnol) d'une facon comparable á ce qui se passe chez le minioptere. Ainsi que l'ont établi les recherches de Se- lenka, Kupffer, Fraser, Duval, Melissinos, Widakowich, Sobotta, Bierhin- ger, Biúrckhardt, Huber, le trophoblaste qui recouvre le bouton embryon. Amnios et bouton embryonnaire 229 “naire s'épaissit, s'enfonce a la facon d'un coin dans la cavité du blasto- cyste et refoule la masse ectoblastique á la face profonde duquel l'endo- blaste se différencie. C'est, au commencement, un processus comparable a celui qui, chez le cobaye, donne ori- gine au remarquable phénomene de l' inversion des feuillets qui, depuis Bis- choff et Reichert, a tant intrigué les em- bryologistes et n'a été éclairci que par les recherches de Selenka, Kupffer, Duval. Cependant, chez le cobaye, le no- dule ectoblastique se détache comple- tement du suspenseur et il reste entre celui-ci et le nodule un espace, limité latéralement par la face superficielle de l'endoblaste inverti qui sera occupé plus tard par le coelome extra-em- bryonnaire et par l'allantoíde. En outre, vers le 9* jour, le nodule ectoblastique commence a se creuser de la cavité amniotique, tandis que, de son cóté, une cavité apparaít dans le suspenseur, mais ces deux cavités évoluent indé- pendemment et elles restent séparées par l'espace, qui sera plus tard le ccelo- me, désigné par Selenka, incorrecte- ment, d'interamniotique, mais auquel conviendrait mieux le terme d'22teran- nextel (Duval). Par contre, chez les muridés, ot Pentypie est moins accentuée, le no- dule ectoblastique se creuse aussi, mais il reste attaché au suspenseur, ou il se forme, de méme, une cavité. Les Fig. 9.—Embryon de lZiniopterus schr. Stade encore plus avancé que le précédent. Zenker-Heidenhain- éosine. L'amnios définitif a est déja constitué, formant la paroi de la ca- vité amniotique vraie C. a; st, sf, so- matopleure et splanchnopleure ex- tra-embryonnaires; exo, exoccelome; lp, ligne primitive; ex, hypoblaste; P, placenta en voie de formation. Grossissement, >< 100. Les figures 5 á 9 sont extraites d'un autre travail de l' auteur intitulé «Sur la formation de l'amnios chez les Chéiroptéres» (voir Bibliographie) oú elles portent respectivementles n.s 1,10,12,19,21. deux cavités s'accroissent en méme temps, leurs parois mitoyennes dispa- raissent et elles fusionnent. Ici il n'existait pas d'espace interannexiel ni du mésoblaste venant le remplir. Donc, la cavité amniotique primordiale 2 230 A. Celestino da Costa s'est fondue dans une cavité entre ectoplacenta et ectoblaste embryonnaire apres disparition de l'amanios primordial. L'amnios définitif se reconstitue par des replis qui prennent origine de l'ectoblaste, aux points d'insertion de l'amnios primordial, lesquels sont suivi par l'exoccelome qui va occuper une partie de la cavité entre embryon et ectoplacenta. De la sorte on arrive lentement á une disposition secondaire qui est obtenue d'un coup chez le cobaye. L'évolution du bouton embryonnaire chez le murin est moins expli- cite que chez le minioptere. Le bouton embryonnaire se creuse aussi chez le murin, mais tres irrégulierement; en général, il sy forme plus d'un espace ou petite cavité. Van Beneden insiste sur ce point que ja- mais il ne se voit une seule cavité, mais plusieures avec tendance a fu- sionner, tandis que Duval figure le cas de l'existence d'une cavité assez petite. La regle est, cependant, la formation de vacuoles intercellulaires irrégulieres, tendant a confluer, ce qui est accompagné d'un mouvement d étalement du bouton embryonnaire et de la formation d'un disque ten- du sous le trophoblaste. Il en serait de méme, d'apres Van Beneden, chez les rhinolophes, avec cette seule différence: que le cytoblaste persiste a la voúte de la cavité qui reste entre lembryon et le trophoblaste. Le cas de la noctule, auquel ¡j'ai déja fait référence, se rattache A ce- lui-ci. Le bouton embryonnaire tend a s'étaler, et le fait apres l'apparition de vacuoles intercellulaires peu nombreuses et irréguliéres. Ainsi que le dit Van der Stricht, on n'y trouve pas de cavité amniotique, mais l'abou- tissant du processus d'étalement du disque est 1'établissement d'une fen- te entre trophoblaste et ectoblaste. Cette fente devient plus nette lorsque les plis amniotiques font leur apparition. Le processus de formation de Vamnios définitif est identique chez le minivptere, le murin et la noctu- le. Van der Stricht insiste beaucoup sur la dualité d'origine des deux fa- ces choriale et amniotique de ces plis. Van Beneden a donné le nom de cavite amniotique primatre (fosse amntotique pour Duval) á cet espace qui existe, chez le murin, entre le feuillet externe de l'embryon didermique et la couche enveloppante ou trophoblaste, apres que les cavités du bouton embryonnaire ont confluée et que leurs toits ont disparu avec l'étalement du bouton (voir notre figu- re 7). Or, ce n'est que plus tard, ainsi que Duval l'a tres bien démontré et Nolf a confirmé, sur le matériel méme de Van Beneden, que l'amnios se forme par des replis. Amnios et bouton embryonnaire 2 O) mn La partie de la pseudo-cavité amniotique qui reste incluse dans ces re- plis a alors droit a la désignation de cavité amniotique. Cette dénomination inexacte de cavité amniotique primaire, pour les cas ou elle a été employée par le maítre de Liege, a trouvé un écho trop fidele dans la littérature embryologique. Dans son traité récent d'Em- bryologie, Brachet l'emploie aussi (pags. 168-169). Toutefois, il ne peut pas s'empécher d'observer que «la cavité primaire n'est que partielle- ment l'homologue de la cavité amniotique vraie, puisqu'aux stades ou on la trouve il n'y a pas encore d'amnios» (pag. 318). C. Rabl a, lui aussi, attaqué cette dénomination faisant remarquer, comme Wenkenbach, que c'est la paroi, non l'espace, qui donne le nom á une cavité. C. Rabl se sert des descriptions et des figures mémes de Van Beneden (travail pos- thume de 1911) pour montrer que la soi-disante cavité amniotique pri- maire du murin n'est pas recouverte d'un amnios, que son toit plasmo- diblastique n'a rien á voir avec l'amnios, que seul le cytoblaste, arrété aux bords du disque embryonnaire, participe, de la part du trophoblas- te, a la formation des replis amniotiques que Van Beneden a si claire- ment représentée dans ses figures 66, 67, 68. Pour lui, la prétendue cavi- té amniotique primaire aurait la valeur d'un espace intercellulaire dans un épithélium stratifié. Je renvois le lecteur, pour la discussion de ce sujet, á mon travail sur le minioptere. J' y ai réservé le nom de cavité amniotique primordiale a celle qui se forme en plein bouton embryonnaire, completement close, ayant pour plancher l'ectoblaste embryonnaire, comme toit un amnios primordial en puissance qui ne differe de l'amnios primordial d'autres es- peces de mammiferes que parce qu'il est transitoire. Lorsque cette cavité s'ouvre, il reste un espace rempli de liquide, de débris cellulaires, de produits de sécrétion (figs. Ó et 7) entre l'embryon et le trophoblaste: c'est la fausse cavité amniotique; puis les replis amnio- tiques qui reforment l'amnios définitif englobent une partie de cette ca- vité, c'est-a-dire, la cavité amniotique définitive. Si Pon compare la description que je viens de faire de l'évolution du bouton embryonnaire des microchéiropteres avec ce qui se passe chez les macrochéiropteres (dont on connait sous ce rapport Pleropus et Xan- tharpya) on reste frappé des différences. Il me semble intéressant de vou- loir connaítre comment ses différences peuvent-elles s'expliquer. Il y a dans tous les chéiropteres une certaine entypie de l'aire germi- 232 A. Celestino da Costa nale, mais elle plus marguée chez les macrochéiropteres, ainsi que le montrent les figures des travaux de Selenka et Kohlbrugge. A cette con- dition favorable á la permanence de la cavité amniotique primordiale vient se joindre, chez Xantharpya, une autre qui est la production tres précoce, á la phase de bouton embryonnaire encore plein, d'un mince feuillet qui, partant apparemment de l'endoblaste, va recouvrir la vézicu- le ectoblastique et la séparer du trophoblaste (fig. 10). Kohlbrugge donne a cette couche de cellules fusiformes le nom de dorsale Kappe. Y ne veut pas se prononcer sur son homologation á un des feuillets embryonnaires. Fig. 10.—(Euf de Xantharpya amplexicaudata: Tr, trophoblaste; a/4, cavité amnioti- que; ec, ectoblaste; ez, endoblaste embryonnaire; 26, paroi de la vésicule ombilica- le, endoblaste vitellin; 4%, dorsale Kappe, enveloppe dorsale (d'apres Kohlbrugge.) Par les caracteres histologiques il serait incliné a considérer cette couche comme de l'endoblaste, mais Hubrecht, qui a vu les préparations, a été d'opinion que c'était du mésoblaste. Kohlbrugge se refuse á accepter cet avis, car sa dorsale Kappe ne provient pas de la ligne primitive, ne donne pas du coelome, n'a pas des ébauches vasculaires, donc ne rentre pas dans la définition courante de mésoblaste. Je pense, comme Hubrecht, qu'on ne peut interpréter la couche dé- crite par Kohlbrugge que comme un mésoblaste extra-embryonnaire tres précoce et rudimentaire. Sa présence maintiendrait l'intégrité de l'amnios primordial et empécherait sa rupture. Il est probable que, chez Pteropus edulis, espece tres voisine, la méme chose arrive et qu'elle ne soit échap- pée a Selenka que par des raisons d'ordre technique. Quant aux différences entre noctule, murin et minioptere, on peut les expliquer par une plus grande longueur, soit de la gestation, soit de ses Amnios et bouton embryonnaire th premieres phases, le fait que, chez le minioptere, un amnios primordial arrive á se constituer avec une netteté qui manque au murin, encore plus a la noctule, ce qui fait de cette espece-la un intermédiaire entre les mi- crochéiropteres et les macrochéiropteres. La raison de la persistance de la cavité amniotique primordiale chez les macrochéiropteres peut étre aussi appliquée a d'autres exemples tels que les tatous. Chez ces édentés, l'entypie du bouton embryonnaire est presque aussi marquée que chez les muridés. Il apparaít, tres précoce- Fig. 11.—CEuf de 7Zatusia novemecinta (Dasvpus nov ): Ec Ves., vésicule ectoblastique avec la cavité amniotique; 2, endoblaste; 77 7ro, trophoblaste; 1Zz., vésicules mésoblastiques ou sacs coelomiques extra-embryonnaires (d'apres Patterson). ment, alors que le bouton embryonnaire vient de se creuser, des trainées de cellules mésoblastiques qui, d'apres Patterson, proviendraient de l'ec- toblaste primaire (fig. 11). Ceci avant toute formation de la ligne primiti- ve. Ce mésoblaste revét le toit de la cavité amniotique primordiale de- puis le début, et ce fait, joint a la situation de l'embryon dans le fond de la cavité du blastocyste, séparé du suspenseur par un espace ou se loge- ront le ccelome extra-embryonnaire et l'allantoide, contribue, sans doute, a maintenir le bouton embryonnaire avec sa cavité et á en faire llamnios définitif. (Chez Manis Favanica les rares stades précoces vus par Hubrecht et Van Oordt, ne permettent pas de décider du processus d'amniogénese; il semble, toutefois, que le bouton embryonnaire s'étale, donc que P'am- nios se formerait par des replis, et que l'apparition du mésoblaste n'est 234 A. Celestino da Costa pas tres précoce, de méme qu'il n'y a pas d'entypie marquée. Le déve- loppement serait donc tres différent de celui des tatous.) Le galéopitheque a aussi une formation tres précoce du mésoblaste extra-embryonnaire qui revét tout de suite le bouton embryonnaire et sa Cavité amniotique primordiale. L'entypie est, dans ce cas, assez pro- noncée (fig. 12). En outre il y a formation nette d'un pédicule de fixation, caractere que l'on retrouve bien plus développé chez les primates. Fig. 12.—Région embryonnaire d'un ceuf de Galeopithecus volans: Tr., trophoblas- te; ec, ectoblaste; am, cavité amniotique; e, endoblaste; mes, mésoblaste extra-em- bryonnaire (d'aprés Hubrecht). Les primates ont une entypie de l'aire germinale assez marquée; ce fait s'accompagne de l'apparition tres précoce et tres considérable du mésoblaste extra-embryonnaire, surtout chez l'homme. D'apres les études de Lieberkihn et Heape on sait que, chez la taupe, il apparaít dans le bouton embryonnaire une cavité, ou une série de pe- tites cavités confluentes, qui tout de suite s'ouvrent sous le trophoblaste; la partie de ce feuillet qui recouvre le bouton disparaít, cependant, et * celui-ci s'étale en disque. Chez Zupaía javanica (Hubrecht) une fente se forme dans le bouton embryonnaire, en méme temps que la couche de Rauber s'exfolie; la fente s'ouvre, donc, sous la muqueuse utérine et le Amnios et bouton embryonnaire 235 bouton s'étale. Chez Tarsius spectrum (Hubrecht) l'évolution du bouton embryonnaire se fait plus rapidement encore; d'apres les descriptions et les figures de Hubrecht, l'étalement se fait, apres une phase d'incurva- tion, en méme temps que la chute de la couche de Rauber. Les phénomenes d'amniogénese chez le hérisson sont d'interprétation difficile. Hubrecht s'en est occupé a plusieurs reprises, car ce cas lui est toujours apparu comme fondamental pour l'interprétation phylogénétique Fg. 13.—CEuf de Hérisson (0,50). Fixation dans le liquide de Carnoy; col. héma- toxyline au fer-éosine. Implantation de l'ceuf dans la muqueuse: ef., fragments de l'épithélium utérin; £r., trophoblaste; 5. e., bouton embryonnaire; ez, endoblaste primaire. La paroi supérieure de la vésicule endoblastique, ou endoblaste em- bryonnaire, est, dans cette coupe, difficile á distinguer du nodule embryonnaire (ectoblaste); y vaisseau. Obj. apochr. 4, oc. com. 2. de lamnios des mammiféres. Un autre travail, de Baumeister, s'occupe aussi de cette question. L'ceuf du hérisson est tres petit, son implantation est excentrique, sinon interstitielle. Le blastocyste, comme chez les autres mammiteres, comprend un trophoblaste et un bouton embryonnaire, mais ce qui est propre au hérisson c'est que l'endoblaste vitellin se diflérencie tres pré- cocement, sous la forme d'une masse pleine, au sein de laquelle se creuse la vésicule vitelline ou ombilicale. La précocité de l'apparition de l'endo- derme a été observée tant par Hubrecht que par Baumeister. J'ai pu ob- server, moi-méme, un blastocyste tres jeune de hérisson au moment de 236 A. Celestino da Costa £ (=> =3< 350. E blaste. Hubrecht a représenté cette couche, sans la décrire, dans la figu- re 44 de son travail de 1912. Dans ses premiers travaux, il décrivait la membrane amniotique comme étant le produit d'une délamination du tro- phoblaste qui couvre la cavité de l'amnios primordial. En 1912 il a aban- donné cette idée; il soutient que trophoblaste et amnios n'ont rien de commun, que le trophoblaste est une enveloppe tres primitive et que l'am- nios est une formation secondaire. Il est, de la sorte, conduit a décrire la membrane amniotique comme provenant de replis ectoblastiques qui se rejoignent; il ne fait aucun cas de la disposition du toit de la cavité pri- mitive dont je m'occupe. Je ne crois pas qu'on doive considérer cette couche interne comme 240 A. Celestino da Costa Fig. 21.—Coupe num. 35 d'un ceuf de Hérisson (0,19) (Bouin-Heidenhain-éosine): c. 4., Cavité amniotique; a, amnios; ec, ectoblaste embryonnaire; ez, endoblaste; £r, trophoblaste. Débris cellulaires dans la cavité amniotique. Grossissements, < 420. une dépendance du trophoblaste, une sorte de cytoblaste. Elle est, a mon avis, lépithélium amniotique. Lorsque le mésoblaste se formera, il décol- lera cet épithélium, en le séparant du trophoblaste ou épithélium cho- Fig. 22.—CEuf de Hérisson (0,18) (Bouin-Heidenhain-éosine). Coupe num. 63: c. a., cavité amniotique; a, amnios; ec., ectoblaste embryonnaire; e, endoblaste; 27, tro: phoblaste. Grossissement, < 360. Amnios et bouton embryonnaire 241 rial. C'est comme cela que j'interprete les figures de la planche 36 du travail de Hubrecht, ainsi que ses schémas 52 et CC. C'est, vraisem- Fig. 23.—CEuf de Hérisson (0.56) (Zenker-Heidenhain-éosine). Coupe num. 169: ec, ectoblaste, et en, endoblaste embryonnaires; c. a., cavité amniotique; a, amnios, tr, trophoblaste. Obj. apochr. 4 mm.; 0c. COMP. 4. blablement, le coelome extra-embryonnaire qui joue le róle actif dans la séparation de la membrane amniotique. Dans les phases intermédiaires que je considere comme plus obscures, figures 27, 28, on croit remar- Fig. 24.—Méme embryon de la fig. 23. Coupe num. 141. Région de la ligne primiti- ve lp, mes, alles mésoblastiques s'avancant entre l'épiblaste ec et l'hypoblaste ez; c. a., cavité amniotique; £r, trophoblaste; a, amnios. D'aprés une microphotogra- phie. Grossissement, >< 440. Homenaje a Cajal.—1. LI. 16 Fig. 25.—CEuf de Hérisson (0.47) (Carnoy-Heidenhain-éosine). Coupe num. 29. Embryon au commencement de la phase de la ligne primitive (pas dans cette coupe), coupe tres oblique: c. a., cavité amniotique; a, amnios; £7, trophoblaste; ec et en, épiblaste et hypoblaste embryonnaires. Grossissement, =< 250. Fig. 26.—Méme embryon de la fig. 25; coupe num. 31. Transition entre l'épiblaste embryonnaire ec et l'amnios a; £r, trophoblaste; en, endoblaste dont on voit le point de réflexion déterminé par l'entypie du disque embryonnaire. Obj. apochr. 4 MM.; OC. COMP. 4. Amnios et bouton embryonnaire 243 quer le plus souvent que la cavité primitive a comme toit le trophoblaste, mais, dans les stades plus jeunes, la démonstration est moins aisée. Ceci Fig. 27.—(Euf de Hérisson (0.41) (Carnoy-Heidenhain-éosine). Coupe num. 71: C.4, cavité amniotique entre le bouton embryonnaire et son toit apparemment confon- du avec le trophoblaste tr; ex, endoblaste. Obj. apochr. 4; OC. COMP. 4. me conduit á une question qui a une grande importance théorique, á sa- voir, l'origine de l'amnios. Chez les especes ou l'amnios ou, plutót, l'épithélium amniotique dé- rive immédiatement de la paroi supérieure du bouton embryonnaire, il ; ES A > > CEN y os a 5 DT Fig. 28.—Coupe num. 67 du méme ceuf de la fig. 27, montrant le fond de la cavité Cu bouton embryonnaire; remarquer l'entypie tres accentuée. 244 A. Celestino da Costa n'est pas douteux que son ébauche est contenue dans l'ectoblaste primi- tif. Bien que, avant le commencement de la formation de la cavité, aucune différenciation histologique ne permette de distinguer les futures cellules amniotiques des ectoblastiques embryonnaires, on peut schématiquement se représenter comme suit la constitution prospective du bouton embryon- naire et son évolution (figs. 29 et 30). Chez les mammiferes dont le bouton embryonnaire, apres avoir eu une cavité amniotique embryonnaire, s'ouvre pour s'étaler, on peut sup- Fig. 29.—Dans ce schéma comme dans les suivants les éléments du trophoblaste ont les noyaux en gris; ceux de l'ectoblaste embryonnaire sont en noir et ceux de lectoblaste amniotique en blanc. poser que les futures cellules-méres de l'amnios vont se placer aux extré- mités du disque. Elles iront constituer, dans la suite, les plis amniotiques Mies.:31 €t 32). Ces figures représentent ce qui se passe chez les microchéiropteres. Mais, chez le porc, le chevreuil, la taupe, etc., ou le trophoblaste tombe (couche de Rauber) on arrive au stade que le lapin, le musaraigne, les carnivores, la brebis, le spermophile, le castor et, aussi le Zarsius at- teignent plus ou moins directement (figs. 33 et 34). Il me semble que les schémas que je propose s'accordent avec les faits. Que la membrane amniotique est une dérivation directe du toit de la vésicule ectoblastique, on ne peut guére en douter en ce qui concerne le cobaye (dont le bouton embryonnaire est si completement séparé du trophoblaste), le galéopitheque, le tatou, les macrochéiropteres, l'homme et les autres primates. Pour les autres mammiferes elle devient probable. Hubrecht, Van der Stricht, Jenkinson, C. Rabl ont énergiquement soutenu . que le bord libre des plis amniotiques marque la limite entre la partie trophoblastique-—ou choriale—et la partie ectoblastique ou amniotique. Je reproduis ici (fig. 35) la figure 20 de mon travail sur le minioptere, qui 246 A. Celestino da Costa représente un de ces bords avec sa face interne ectoblastique et sa face interne cytotrophoblastique. Ce qu'il y a donc d'hypothétique dans nos schémas, c'est de supposer que, dans les cas d'étalement du bouton, les cellules qui formeront l'amnios vont occuper sa périphérie. Comment, Fig. 35.—Embryon de lZiniopterus schreibersíé dont une coupe a été reproduite dans la fig. S. Celle-ci est une autre coupe voisine: 2P/ et cy, plasmodiblaste et cyto- blaste; st, stomatopleure extrua-embryonnaire et coe exoccelome; £/. a., pli amnioti- que latéral; x, point oú l'épiblaste amniotique se continue avec le cytoblaste; ec, épi- blaste embryonnaire. Grossissement, < 500. (Cette figure a été reproduite dans un autre travail de l'auteur «Sur la formation de l'amnios, etc.», sous le num. 20). donc, interpréter les faits connus de l'amniogénese du hérisson a la lu- mitre de ces principes? Si, comme Hubrecht semble le supposer—je dis «semble» car il n'est pas tres clair—, si sa cavité amniotique est réellement complétée par le tro- phoblaste et si llamnios définitif se forme par des replis de l'ectoblaste, alors le cas du hérisson, comme je le prévoyais dans mon travail de 1920, d'apres une analyse du travail de Baumeister par Sobotta, doit étre com- Amunios et bouton embryonnaire 247 paré a celui du minioptere: cavité amniotique primordiale au sein du bou- ton, son ouverture sous le trophoblaste, étalement du germe, formation de replis amniotiques. Mais, alors, la prétendue cavité amniotique ne se- rait qu'un espace entre le trophoblaste et Pectoblaste, car—a ce stade- la il n'y a pas de membrane amniotique. Toutes les considérations que j'ai faites, á ce propos, quand je me suis occupé de ce qui se passe chez le minioptere et le murin, sont parfaitement applicables a ce cas. Il faut, maintenant, examiner une autre hypothese. La cavité dont le disque embryonnaire est le plancher est la vraie cavité amniotique; son toit est l'amnios qui, chez le hérisson, sera décollé du trophoblaste par des re- plis mésodermiques. Dans ce cas il faut expliquer comment le toit de la ca- vité amniotique primordiale s'est comporté. Cette cavité est représentée dans mes figures 24 á 28. Baumeister l'a reproduite dans sa figure 5; Hu- brecht ne l'a pas caractérisée clairement. Lorsque la cavité semble s'ouvrir sous le trophoblaste il serait arrivé, en réalité, que les cellules du toit, ou de l'amnios primordial, se seraient étalé sous le trophoblaste, de facon a 248 A. Celestino da Costa s y confondre ou a s'y incorporer et qu'elles ne reformeraient une mem- brane amniotique que plus tard. J'ai figuré les étapes de ce processus hypothétique dans les schémas suivants (figs. 36 4 39). On ne sera jamais assez prudent dans l'interprétation phylogénétique des données de l'ontogénie; cependant, á moins de rejeter la doctrine de l'évolution, c'est dans la phylogénie qu'il faut, surtout, chercher les cau- ses des phénomeénes embryogéniques. Une grande partie des facteurs mé- caniques des processus embryonnaires n'exercent plus, vraiment, une ac- tion actuelle; l'hérédité en a fixé les effets ou en produit la répétition. Les causes de la formation de l'amnios et de la diversité des processus Fig. 39.—Dans ce schéma le mésoblaste, qui s'insinue entre le trophoblaste et lépiblaste amniotique, est représenté en noir plein. quí y aboutissent, si elles peuvent, en partie, obéir á des raisons méca- niques, comme celles que je viens d'invoquer, doivent se trouver sur- tout dans l'hérédité. Je n'ai nullement l'intention de m'attaquer á une question si diffi- cile; je veux me limiter a en présenter les principaux aspects, en ce qui concerne l'amniogénese des mammiferes. L'ceuf des mammiferes est holoblastique, mais il se développe comme un ceuf méroblastique; ceci explique qu'on soit allé chercher leur ascen- dance soit parmi les vertébrés a ceufs holoblastiques, soit parmi les verté- brés a ceufs méroblastiques, nomémment les amphibiens et les reptiles, car personne ne songerait plus a les chercher soit parmi les poissons, trop éloignés, en vérité, soit parmi les oiseaux, trop divergents. La théorie de l'origine sauropsidienne des mammiféres a été présen- tée par Haeckel; Balfour, O. Hertwig, Van Beneden et d'autres ont déve- loppé les raisons d'ordre embryologique qui conduisent a accepter que Amnios et bouton embryonnaire 249 les mammiferes aient eu pour ancétres des animaux ovipares, a ceufs méroblastiques. Ils ont invoqué, entre autres raisons, le fait que le germe dérive d'une portion localisée de l'ceuf, que tout le reste de celui-ci est employé a la formation des annexes, que l'lamnios, l'allantoide, la vésicule ombilicale, sont des structures qu'on trouve chez les reptiles, les oiseaux, les mammiféres, pas ailleurs. Pour faire comprendre le mécanisme de la transformation des pré-mammiferes en mammiferes, ils ont admis que, par le fait du passage de l'oviparité a la viviparité, les ceufs ont expulsé leur vitellus, devenu de trop, la segmentation a pu de la sorte atteindre toute la masse de l'ceuf, une vésicule remplie de liquide a succédé a la sphere vitelline et la partie périphérique de l'ceuf, hormis le blastoderme, a cherché le contact avec la paroi utérine pour y puiser les éléments nu- tritifs, inaugurant de la sorte la longue et compliquée histoire du placenta. Il va sans dire que les résultats si intéressants de Hill, obtenus dans l'étu- de des marsupiaux, semblent s'ajuster entierement a cette conception,. On y assiste á la segmentation totale d'un ceuf dont le deutoplasme est biens moins abondant que celui des monotremes; et, encore, aussitót la segmentation en marche, ce deutoplasme est expulsé au dehors. Or, on retrouve chez des mammiferes placentaires, tels que la chauve-souris, un souvenir de ce processus; c'est la deutoplasmolyse que Van der Stricht a trouvée chez la noctule. La segmentation de lÚ'ceuf du marsupial aboutit directement a une blastula, ou, plutót, a un blastocyste. Sa composition est comparable a ce qu'on voit dans un ceuf de sauropsidé. Un blastoderme ou les trois feuil- lets font leur apparition; des feuillets extra-embryonnaires, dont le plus externe ou ectoblaste extra-embryonnaire doit recevoir le nom de tro- phoblaste, car, en se mettant en rapport avec la muqueuse utérine, il dé- veloppera une placentation rudimentaire, mais, tout de méme, pas trop éloignée de celle de certains ongulés; la cavité sous-germinale remplacée par une vaste vésicule ombilicale qui a, depuis le commencement, occupé la place du deutoplasme manquant, au lieu de la gagner, peu a peu, au fur et a mesure de la consommation du vitellus, comme chez les oiseaux; une allantoide bien moins importante que celle des sauropsidés; un am- nios qui, comme chez ceux-ci, se forme par des plis. Tant que l'étude du lapin fournit les données essentielles pour la connaissance de l'embryogénie des mammiferes, il n'a point paru néces- saire d'adopter une hypothese autre que celle de origine sauropsidienne. 250 A. Celestino da Costa La découverte simultanée de l'entypie de l'aire germinale et de l'amnio- génese par schizocélie fit voir que les choses étaient beaucoup plus com- pliquées qu'on ne le croyait. Enfin, les études sur le hérisson, Zupaza et Tarsius servirent a Hubrecht de base pour la théorie dont il a été le prin- cipal défenseur, sinon l'inventeur, celle qui fait dériver les mammiferes d'ancétres du type amphibien. On peut considérer l'entypie comme un phénoméene secondaire et montrer que entre une forte inversion des feuillets, telle qu'on la voit chez le cobaye, et son absence, comme chez le lapin, il y a tous les in- termédiaires. Dans ce cas la formation de l'lamnios par des replis ap- paraitrait comme un type primitif; par contre, la schizocélie causée, en grande partie, par l'entypie, serait un phénomene secondaire. Si cette forme d'amniogénese paraít souvent primitive, il ne faudrait y voir qu'un phénomene cceenogénétique. C'est, récemment encore, l'opinion de Bon- net. L'explication proposée par Hill, pour le mode de développemnte propre aux placentaires, rentre aussi dans le méme ordre d'idées. Hill appelle phanerotypie la condition rencontrée chez les marsupiaux dont le germe est a nu dans le blastocyste, entouré seulement par le trophoblas- te, tandis que, chez les monodelphes, il y a cryptoty pie, car le trophoblaste recouvre toujours le bouton embryonnaire. Il dérive la cryptotypie de la phanérotypie, en supposant que la perte de la coque, la réduction et dis- parition précoce de la pellucida chez les ancétres des euthériens, qui étaient du type didelphe, ont fait que les blastomeres se sojent ramassés en morula et ceux d'entre eux qui sont les cellules-meres des éléments extra-embryonnaires, se développant plus rapidement, ont enveloppé le bouton embryonnaire, ce qui rappelle /'ep2bolze, telle que Van Beneden et Duval l'ont décrite. L'entypie des rongeurs, etc., serait causée par le fait que, l'ceuf s'étant implanté dans une chambre trop petite, le manque d'es- pace oblige le bouton a s'invaginer. C'est l'idée qui a été soutenue aussi par Van Beneden et par Selenka, que Bryce, Minot et d'autres auteurs soutiennent aussi. Cependant, ceci n'a pas empéché Van Beneden de croi- re a la primitivité de llamniogénese par schizoccelie. Tout en admettant l origine sauropsidienne des mammiferes et l'invagination de l'aire ger- minale avec formation du bouton embryonnaire, il a vu dans la schizo- ccelie une conséquence inévitable de ce phénomene et dans la formation de lamnios par des replis un processus secondaire, dú á des raisons d'or- dre coenogénétique. Amnios et bouton embryonnaire 251 La théorie de Hubrecht est, toute entiere, édifiée sur une notion nou- velle, celle du trophoblaste, nom qu'il proposa en 1888 pour désigner la couche enveloppante du bouton embryonnaire. Hubrecht a été l'un de ceux qui ont le plus contribué a établir la vraie doctrine de la placen- tation des mammiferes, et a particulierement démontré le róle nutritif du trophoblaste, ses fonctions phagocytaires par rapport aux substances pui- sées dans le milieu maternel et aux tissus de la méere avec lesquels il en- tre en contact, ainsi que sa transformation en ectoplacenta et son róle dans la formation du placenta. Le trophoblaste caractérise les mammife- res; il apparait tres précocement et est antérieur á llamnios. Hubrecht arrive méme a conclure que ces deux membranes n'ont rien de commun; je l'ai déja rappellé a propos de la théorie sur llamnios. Or, il ne trouve dans l'histoire embryonnaire des sauropsidés rien que lui permette d'y tracer l'ascendance du trophoblaste; pour lui, les ancétres des mammife- res devraient étre des animaux qui, dans la vie larvaire, posséderaient une membrane trophoblastique. Parmi les vertébrés, il a voulu apparenter les mammiferes aux amphibiens; pour cela il a soutenu que la Deck- schicht des embryons des batraciens est l'homologue du trophoblaste. Donc, l'embryogénie et la formation des membranes des sauropsidés ne peuvent pas étre invoquées pour expliquer les premitres phases des mam- miféeres; on devrait méme abandonner l'idée de faire descendre les euthé- riens des protothériens. Le Mémoire de Hill sur le Dasyurus ayant, con- trairement a Selenka, démontré l'absence d'un bouton embryonnaire en- veloppé par le trophoblaste, Hubrecht essaya, d'abord, de montrer, sur le méme matériel de Hill, que P'auteur anglais aurait pris pour normales des formes anormales et viceversa; puis, il abandonna cette idée et il en vint á voir, dans les premiers processus embryogénétiques des marsu- piaux, un échelon dans la série de phases regressives du trophoblaste qui aboutissent a l'état de choses des monotremes et des sauropsidés. La théorie de Hubrecht a comme conséquence logique de considérer la formation de l'amnios par des plis comme secondaire. Nous avons vu, toutefois, que cette conséquence est admise par d'autres embryologistes, tandis que les vues de Hubrecht sur lP' origine des mammiferes sont bien loin d'étre tres suivies. Mac Bride l'a méme accusé de «lire le livre des vertébrés a l'envers». La notion du trophoblaste a pu résister aux critiques qu'elle a subies. Assheton a cherché a démontrer que le trophoblaste est d'origine endo- 252 A. Celestino da Costa blastique, ceci basé sur ses recherches sur 1'ceuf de brebis. Cette doctrine n'a eu aucun succeés. Sobotta a insisté sur ce fait que, chez la souris, la plus grande partie de la couche enveloppante s'atrophie tellement que son róle trophoblastique ne peut plus étre soutenu, tandis que le feuillet interne de l'endoblaste vitellin joue évidemment cette fonction-la. C'est tres vrai; chez la souris, l'endoblaste extra-embryonnaire va se substituer au trophoblaste, dans une grande extension, quand celui-ci s'atrophie, dans la fonction de digérer et d'assimiler l'hémoglobine maternelle; mais une portion du trophoblaste se maintient et se développe extraordinairement, c'est le suspenseur (Tráger) ou cóne ectoplacentaire. Le méme se passe chez les autres muridés et chez le cobaye. Resink, éleve de Hubrecht, a fait une analyse tres pénétrante des faits connus de l'embryogénese des mammiferes, dans le but d'en dégager une théorie phylogénétique. Comme son maítre, il ne cherche pas les an- cétres des mammiferes dans des formes á ceufs méroblastiques. Il croit que les amniotes ont passé par une phase ovipare, mais que, entre celle- ci et la viviparité avec formation du placenta des mammiferes, il doit avoir existé un stade intermédiaire d'une vésicule blastodermique se dé- veloppant librement dans l'utérus, sans placenta. C'est ce qu'il nomme Vétat archembryonnaire des amniotes, tandis que les formations récentes seraient des stades néoembryonnatres. L'archembryon aurait vécu libre dans la cavité utérine. L'amnios primordial y serait né par l'entypie de lembryon, ainsi que d'autres embryologistes l'ont supposé, le pédicule de fixation et les tubes de Selenka des primates étant les restes de cette invagination primitive. L'ectoplacenta, telle qu'il apparait encore chez le hérisson et chez l'homme, serait aussi un organe tout a fait primitif, antérieur au placenta. Donc les formes qu'il appelle microcystiques, déci- duées, á ceufs petits, seraient plus primitives que les macrocystiques, indé- ciduées, a grands ceufs. Parmi les formes a entypie, donc a amniogénese primitive, il cite les cétacés, d'apres une observation de Guldberg et Nansen d'un ceuf de Lageorhynchus a amnios tres petit, sac vitellin petit aussi et énorme exoccelome. De Lange Jr., tout en critiquant l'homologie, proposée par Hubrecht, entre la Deckschicht des amphibiens et le trophoblaste, accepte d'une facon générale ses vues phylogénétiques. Pour lui, la nidation des ceufs dans la cavité utérine a la suite du passage de la vie aquatique a la vie aérienne aura eu comme conséquence que la plus grande partie de l'ecto- to Amnios et bouton embryonnaire DN ¡an blaste qui entoure le sac vitellin se soit transformé en trophoblaste et en ait acquis la forme et la structure, que celui-ci se soit développé de facon á entourer le germe qui s'y invagine. De Lange Jr. admet que la disposi- tion spéciale de l'ceuf des primates a des caracteres primitifs, que le tube de Selenka (voir plus haut) a la signification d'un reste de la primitive in- vagination. La place me manque pour résumer toutes les autres considé- rations si intéressantes de De Lange Jr., sur le proamnios, la signification des vésicules ombilicale et allantoide, etc. En admettant, pour les mammi- féres et pour les amniotes en général, une histoire phylogénétique comme celle que je viens de résumer tres rapidement, il s'inscrit contre les doc- _trines courantes qui font dériver l'amnios d'un processus mécanique, comme la descente du germe dans la cavité sous-germinale, et il suppose que ce sont les nouvelles conditions de la vie intra-utérine, les transforma- tions qui doit subir l'ceuf pour s'adapter á sa nouvelle forme de respira- tion, qui font surgir l'amnios et la cavité amniotique sous sa forme pri- mitive. Les difficultés qu'on trouve á comprendre la signification des mem- branes des amniotes sont bien mises en relief par Brachet, surtout en ce qui concerne l'amnios et l'allantoide. Ceci le méene á observer que ces annexes ne s'interpretent bien que dans leurs rapports avec le placenta, ce qui rend vraisemblable l'idée que les amniotes descendraient tous d'ancétres placentaires, vivipares. Comme on voit par toutes ces opinions que je viens de rapporter, la question de l'origine phylogénétique de l'amnios n'est rien moins que dé- cidée, malgré tant d'études qu'elle a causé. Je veux maintenant détacher des résultats de mes recherches deux ordres de faits qui pourront, peut- étre, avoir quelque utilité pour l'étude de cette question si troublante. I o D'apres Hubrecht le trophoblaste est une formation primitive, bien isolée du bouton embryonnaire, qu'il précede. Van Beneden aussi admet la séparation précoce des blastoméeres qui vont produire la couche enveloppante, par épibolie. Certains histologistes ont tenté de démontrer cette indépendance des deux ébauches embryonnaire et trophoblastique depuis le début de la segmentation (études de Van der Stricht, Lams, Henneguy, Meves, Levi sur la persistance de la queue et du col du sperma- tozoide dans un seul des 2 premiers blastomeres). Or, il n'est pas toujours également facile de reconnaítre cette indépendance, méme á des phases assez avancées. La figure 40 montre un blastocyste de rhinolophe ou le 254 A. Celestino da Costa bouton embryonnaire semble n'avoir aucun trophoblaste sur lui. On peut trouver dans le travail de Sobotta (1903) des figures parfaitement com- parables a celle-ci (planche XV), ainsi que dans celui de Parodi et Wida- kowich (figs. 1 a 5). Comme, dans ces cas, on ne peut pas invoquer que le bouton embryonnaire s'invagine dans le blastoccele, forcant le tropho- blaste á se réunir par dessus-lui, on doit admettre une différenciation tar- dive entre les deux formations qui restent pendant quelque temps con- fondues dans une masse unique, dans certains cas du moins. La question mérite, cependant, a mon avis, d'étre revue. Chez le hérisson il se passe, a ce que j'ai cru voir, un phénomene identique. Il est impossible, au dé- but, de distinguer entre les cellules trophoblastiques de la région em- bryonnaire et celles du bouton (fig. 13). J'ai méme montré qu'il continue d'en étre ainsi a des stades ultérieurs et que cette difficulté est la cause du manque de précision de Fig. 40. — Blastocyste de 4Xhnolophus Baumeister et des variations d'opi- eurvale. Le bouton embryonnaire se : , continue avec le trophoblaste et a lap- nion de Hubrecht. Chez 1'hom- parence d'y étre enchassé. Il est impos- sible de reconnaitre une couche enve- loppante sur le bouton. Fix.Zenker;col.: — auquel j'ai fait allusion, semble éxi- Heidenhain-éosine. D'apres une micro- photographie, grossissement, < 700. me, l'ceuf de von Mbllendorff, ger soit, comme le veut l'auteur, l'hypothese d'une invagination pré- coce, soit celle d'une différenciation tardive entre trophoblaste et bouton. Je crois que, en revisant soigneusement les faits connus, on en trou- vera d'autres á mettre á cóté de ceux que je souligne. Ils montreront pro- blablement que l'époque a laquelle le bouton embryonnaire se sépare histologiquement du trophoblaste est éminemment variable, de méme que la sécrécation des cellules endoblastiques connait des variations assez grandes et qu'elle peut ¿tre quelquefois tres précoce, comme il arrive chez les marsupiaux, chez les édentés (tatous) et chez le hérisson. La sépara- tion entre éléments embryonnaires et trophoblastiques n'est pas si pré- th un un Amnios et bouton embryonnaire cocément nette chez les placentaires que chez les marsupiaux, ainsi qu'il résulte des travaux concordants de Hill et de Hartman. Cependant, tous ces faits ne font que démontrer la primitivité du trophoblaste. C'est une production précoce, fortement fixée dans l'hérédité, ainsi que les recher- ches experimentales de Brachet l'ont montré, en confirmation des résul- tats de la morphologie et des idées de Hubrecht. 2” Tous les faits connus de l'ontogénese des mammiferes placentai- res montrent que le germe futur apparait toujours sous la forme de bou- ton embryonnaire. C'est un fait sur lequel van Beneden a particulierement insisté. lls montrent aussi que la production d'une cavité dans le bouton embryonnaire, c'est-a-dire, dans l'ectoblaste primaire, est une tendance qui n'est empéchée que dans les cas ou il s'étale précocement. On peut dire que ce creusement d'une masse cellulaire pleine est un phénomene histologique fatal. Certaines conditions, telles que l'entypie prononcée, Vapparition précoce du mésoblaste, l'implantation, précoce aussi, du type interstitiel ou excentrique (Bonnet), donc liées, en partie, á des conditions primitives de la nutrition ovulaire, assureront chez quelques especes la survie de la cavité amniotique ainsi formée par creusement du bouton, partant de son amnios primordial. L'amnios ne se formera par des replis que dans les cas ou le bouton s'est étalé tout de suite, sans se creuser, ou dans ceux ou le tojt de la cavité primitive s'est désagrégé et déroulé. Au point de vue ontogénétique la formation d'un Schizamnios est nettement primitive, conséquence logique de la forme globuleuse du germe. Le Plectamnios ou Pleuramnios (Willey) est toujours, sans exception, un phénomene secondaire lorsqu'il existe chez uné esp+ce qui a aussi une phase de Schizamnios. Les formes qui, comme le lapin, forment leur am- nios par des plis ne le font qu'a un stade relativement tardif et quelque- fois méme, au moment de l'étalement du bouton, il a comme une ten- dance á se creuser (noctule). J'ai développé ailleurs ces notions en me servant du cas, si compré- hensif, du minioptere ou l'on assiste a Papparition primitive d'un amnios primordial, par creusement du bouton, a sa destruction ensuite et, apres, a la réapparition d'un amnios définitif formé par des replis. Les observa- tions que je rapporte dans le présent travail font voir dans le hérisson un type amniogénétique intermédiaire entre le cas du minioptere et celui des especes a Schizamnios, car l'amnios primordial, formé par schizocee- 256 A. Celestino da Costa lie, semble disparaítre, bien que, en réalité, il soit momentanément fondu dans le trophoblaste duquel il s'isole bientót. Tous ces faits ontogénétiques demandent á ¿tre interprétés phylogé- nétiquement. Quelle que soit l'idée que les données de l'Anatomie com- parée, de la Paléontologie et des autres faits embryologiques, fassent pré- valoir au sujet de l'origine des mammiféeres placentaires, qu'on suppose que le bouton embryonnaire est le résultat de l'invagination d'une aire embryonnaire primitivement a découvert, ou qu'il n'est que l'ensemble des blastoméeres qui ne sont pas employés a la formation de l'enveloppe protectrice et nutritive, on ne peut que difficilement concevoir une forme primitive de placentaires sans cette disposition du germe. Les raisons qui nous ont fait voir dans le schizamnios un type ontogénétiquement primi- tif nous servent aussi pour l'admettre comme tel au point de vue phylo- génétique. Étalement ou creusement du bouton embryonnaire, voila les deux grandes possibilités initiales; persistance ou non du toit de la cavité ec- toblastique, voila deux nouvelles possibilités secondaires. Chez une espe- ce déterminée, le développement se fait toujours dans le méme sens, bien entendu, Le choix en est réglé par l'hérédité, car c'est elle qui produit les dispositions anatomiques et physiologiques de la mére auxquelles va étre soumis l'ceuf segmenté. Leur étude nous montrera le résultat de Vadaptation de l'ceuf aux conditions qu'il trouve. Elle fera voir, par exem- ple, comment, chez le lapin, dont l'ceuf trouve toute la lumiére utérine pour se développer (implantation centrale) il est naturel que le bouton em- bryonnaire s'étale de bonne heure, tandis que, chez le cobaye, dont l'ceuf doit se loger lui-méme dans l'épaisseur de la muqueuse, la chambre ovu- laire étant petite, l'entypie et ce qui s'en suit est logique. 11 nous restera toujours a chercher quelles raisons déterminent tel ou tel mode d'implan- tation et ceci nous rejetera dans la phylogénie et dans des hypotheses du genre des celles si hautement intéressantes de Hubrecht, van Beneden, Hill, Resink, De Lange Jr., etc. L'embryologie des mammiféres, surtout dans ses premiéres phases, a encore trop de questions énigmatiques. Pour les résoudre il ne suffit pas de réfléchir sur les faits connus, il faut en chercher inlassablement de nou- veaux, compléter l'étude des especes déja connues sous ce rapport et surtout en étudier de nouvelles; le nombre de celles qui l'ont été d'une facon convenable est encore trop réduit. Amnios et bouton embryonnaire 2 un Addendum. Pendant l'impression de ce Mémoire, j'ai pris connaissance d'un tra- vail du prof. G. Levi: «Sul modo di formazione della cavitáa amniotica nei Chirotteri» (Monit. Zool. Ital. Anno XXXII, n% 5-6, 1922). Dans ce tra- vail l'illustre embryologiste italien, tout en confirmant mes descriptions du Minioptere, ajoute de nouvelles observations sur des embryons de certaines especes de Chéiropteres. Levi s'occupe aussi du méchanisme de l'amniogénese et retrouve, encore plus clairement que Van der Stricht, qu'il y a des différences assez notables dans le mode de formation de l'amnios, non seulement d'espece á espece, mais aussi chez des individus de la méme espece. Levi croit aussi que le type de llamniogénese dé- pend, sur tout, de l'étalement ou non-étalement précoce du bouton em- bryonnaire, ce qui dépendrait, a son tour, de la précocité plus ou moins grande de la distension du blastocyste. Les considérations de Levi s'accordent d'une facon tres heureuse avec celles que je fais dans le présent Mémoire. Il y a aussi lieu d'ajouter a la liste bibliographique deux articles parus pendant l'impression de ce travail, l'un de Montuoro, «Qualche osserva- zione sull'origine e sullo sviluppo della placenta nei Chirotteri» (Arch. /tal. Anat. ed Embriol, v. xvuxr, Suppl. 1922; l'autre de moi sur «La fixation de l'ceuf de Mintopterus Schreibersit» (Comp. Rend. Assoc. Anat., 1922). Bibliographie. La liste suivante ne contient nullement toute la bibliographie concernant ce travail. J'ai donné, dans mon travail de 1920, une liste bibliographique des ouvrages sur les premiéres phases du dévoloppement des Mammifeéres, que je crois inutile de répeter ici, et á laquelle je renvois ainsi qu'aux listes des traités de Hertwig et de Brachet et des travaux de Hubrecht, Resink, Kohlbrugge, von Móllendorff etc., ci-dessous cités. Je me suis limité á. mentionner les travaux plus directement cités dans le présent Mémoire, ainsi que ceux qui ne l'avaient pas été dans ma publication sur le Minioptere. BaumelstER, T.: «Die Entwicklungsvorgánge am Keime des Igels (Erinaceus euro- paeus L.) vor seinem Ubertritt in den Uterus bis zur Ausbildung des Meso- derms.» (Zeitschr. f. Wiss. Zool , Cv, 1913.) Homenaje a Cajal.—T. LI. 17 258 A. Celestino da Costa BracHer, A.: 7raité d' Embryologie des Vertébrés, 1921. Carazz1, D.: «Contributo all'embriologia della Cavia. 4). 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REGAUD Er ANTOINE LACASSAGNE Institut du Radium de l'Université, Paris. Ayant eu, dans ces derniéeres années, l'occasion d'examiner un tres grand nombre de préparations histologiques de tumeurs malignes, le plus souvent fixées soit au liquide de Tellyesniczky (bichromate de potasse a 3 pour 100, 95 volumes; acide acétique, 5 volumes); soit au liquide de Bouin (solution aqueuse d' acide picrique á saturation, 75 volumes; for- mol, 40 volumes; acide acétique, 5 volumes), et colorées a l'hémalun-éosi- ne, notre attention fut attirée par la fréquence, dans le stroma conjonc- tif, d'éléments figurés particuliers. Appartenant au groupe des «cel- lules mobiles» du tissu conjonctif, remplis de granulations éosinophi- les, ces éléments sont nettement distincts des leucocytes éosinophiles du sang sortis des vaisseaux par diapédese. Diversement abondants, on les rencontre le plus souvent dans les épithéliomas cutanés et mammaires. Il s'agit de grosses cellules, dont le volume atteint le double (et souvent plus) d'un leucocyte polynucléaire, munies d'un noyau toujours central, relativement petit, rond ou légerement ovoide, en général fortement chromatique. Le cytoplasma, rempli de grains, se colore intensément par P'éosine. Ces cellules sont saisies tantót au repos—elles ont alors des contours arrondis—, tantót en mouvement, et leur forme est variable: elles sont alors allongées ou méme tres étirées. On les rencontre habituellement dans le tissu conjonctif intermédiaire aux cordons ou aux amas de cellules épithéliomateuses; plus rarement dans ces cordons ou ces amas, ou elles ont manifestement émigré. 376 Cl. Regaud et Antoine Lacassagne Nous avons tout d'abord interprété ces éléments comme des éosino- philes histiogenes mononucléaires !. Mais, en les étudiant de plus pres, nous eúmes la surprise de consta- ter que, lorsqu'on les colore par un bleu basique et l'éosine, ces éosino philes spéciaux se comportent différemment, suivant le fixateur utilisé. Nous les retrouvions dans les préparations fixées au Tellyesniczky, avec les mémes caractéristiques de cellules granuleuses éosinophiles; tandis que, dans les pieces fixées au Bouin, les granulations avaient pris le bleu de préférence a l'éosine. Ces soi-disant éosinophiles histiogénes nous apparaissaient désormais comme d'authentiques «mastzellen». Les cellules d'Ehrlich, presque des leur découverte, ont été signalées dans le stroma de certains cancers. Il nous est agréable de rappeler ici que le travail fondamental sur cette question des mastocytes dans les épithéliomas, daté de 1896, est de Ramón y Cajal. Désireux de tirer au clair la raison de ces différences de colorabilité en rapport avec la fixation, nous nous sommes adressés au matériel de choix, l'épiploon de rat, objet classique d'étude des mastocytes. La technique suivie a été: fixation comparative par un grand nombre de réactifs, d'une part d'épiploons étalés directement sur lames, d'autre part d'épiploons et mésenteres non étalés et destinés á étre inclus á la paraffine. Deux colorations systématiques: 1”, éosine-orange et bleu de toluidine, suivant la technique de Dominici; 2”, hémalun et éosine-orange. Dans tous les cas, les résultats obtenus ont été strictement con- cordants, qu'il s'agisse d'étalement ou de coupes incluses a la pa- raffine. Faits observés. I.. Un premier probleme se posait: Pourquoi le liquide de Tellyes- niczky fait-il perdre aux granulations des mastocytes leur caractere de se colorer électivement par les couleurs basiques? Y a-t-il altération, disso- lution de tout ou partie des grains, ou bien mordancage spécial modifiant 1 TL'un de nuus, en collaboration avec Crémieu, étudiant les modifications produites par les Rayons X dans le thymus du chat, avait trouvé dans le tissu con- jonctif thymique, des élements tout á fait semblables et les avait interprétés com- me des éosinophiles histiogenes. De l'influence du fixateur sur la colorabilité des granulations, etc. 377 leur réaction colorante? Quel est l'agent de cette modification: le bichro- mate de potasse ou l'acide acétique? Nous avons fait les essais suivants: 12 Fixation par le bichromate de potasse a 3 pour 100. Les masto- cytes, colorés au bleu de toluidine sont parfaitement conservés; leurs granulations sont intactes et présentent la réaction basophile tres nette. Sur la préparation colorée a l'hémalun-éosine, les grains ont retenu de préférence l'hémalun et sont teintés en brun. 2% Séjour des épiploons pendant plus d'une heure dans le sérum physiologique additionné d'acide acétique a 5 pour 100 et au dela, puis fixa- tion au formol. Sur les étalements, comme sur les coupes, les mastocytes apparaissent non altérés et remplis de granulations ayant conservé les affinités tinctoriales habituelles. 3” Fixation au liquide de Tellyesniczky. Dans les préparations co- lorées a l'éosine et au bleu de toluidine, le cytoplasma contient des gra- nulations irrégulieres et de forme et de volume, á contour peu distinct, donc bien différentes des grains normaux des mastocytes qui sont de dimensions inégales, mais toujours arrondis et de contour précis. En outre, ce cytoplasma et ses inclusions se montrent franchement éosino- philes. Cependant, dans la cellule et surtout autour d'elle, le bleu a coloré métachromatiquement en violet des gouttelettes de dimension tres iné- gale, souvent plus volumineuses que les plus gros grains des mastocytes; il s'agit manifestement d'un produit basophile plus ou moins complete- ment exsudé dans le milieu interstitiel environnant. Sur les préparations colorées a l'hémalun-éosine, on ne voit pas ces gouttelettes; le mastocyte est régulier, d'aspect général bien conservé, a cytoplasme diffusément coloré en rouge franc. 4 se á 3 pour 100 (95 volumes) et d'acide azotique au tiers (3 vo- 2 Fixation au moyen d'un mélange de bichromate de potas- lumes). Nécessité de colorer longuement au bleu de toluidine; mais alors on met parfaitement en évidence les mastocytes dont les granulations sont intactes et se colorent en bleu. Conclusion: Le liquide de Tellyesniczky altere les grains des mastocy- tes dans lesquels il dissout la substance qui donne la réaction tinctoriale caractéristique de ces cellules. Utilisé isolément, chacun des deux consti- 378 Cl. Regaud et Antoine Lacassagne tuants laisse intactes les granulations basophiles; de méme le bichromate acidifié par P'acide azotique. Seule la combinaison de bichromate de potasse et d'acide acétique provoque l'altération. IL. Il était intéressant de rechercher si le méme phénomene allait se reproduire avec d'autres réactifs, dans la composition desquels rentre Fig. 1.—Epithélioma de la lévre. Gr., 500 diaméetres. Fixation liquide: de Tellyes- niczky. Coloration: hémalun-éosine.—A, cordons d'épithélioma; 8, stroma con- = jonctif; C, mastocytes (granulations colorées en rouge). également le mélange bichromate de potasse-acide acétique. Nous avons essayé le mélange de Zenker et le mélange de Hell y. 1 (0) Fixation au Zenker (bichromate de potasse á 2,5 pour 100, 100 vo- lumes; bichlorure de mercure, 5 grammes; sulfate de soude, I gr.; acide acé- tique, 5 volumes). L'état des mastocytes est identique á celui que nous avons décrit apres le Tellyesniczky, que la coloration ait été faite au bleu ou a l'hémalun. Rappelons que plusieurs auteurs, notamment Maximow, avaient signalé, sans interpréter leur observation, que les mastzellen, fixées au Zenker, se colorent faiblement et en violet rose par les bleus basiques. Au contraire, le mélange de bichromate de potasse et de sublimé sans acide acétique, nous a montré les mastocytes parfaitement fixés et ayant conservé intactes leurs granulations, auxquelles le bleu de toluidine donne une belle coloration bleu. De l'influence du fixateur sur la colorabilité des granulations, etc. 379 2 Le liquide de Helly (formule du mélange de Zenker dans laquelle Vacide acétique est remplacé par 5 centimétres cubes de formol) est un fixateur excellent des mastocytes, comme de tant d'autres élements. Mais si a ce mélange on ajoute 5 pour 100 d'acide acétique, la disso- lution des grains des mastocytes n'a pas lieu, leur fixation est tout aussi parfaite et les granulations conservées restent basophiles, se colorant en Fig. 2.—Méme préparation. Gr., 1.500 diamétres. —4A, cordons d'épithélioma B, stroma conjonctif; C, mastocytes. bleu intense par le bleu de toluidine. Ce mélange Zenker-Helly ne difféere cependant du Zenker ordinaire que par l'adjonction de formol. Conclusion: D'autres réactifs que le Tellyesniczky, contenant comme lui le mélange de bichromate de potasse et d'acide acétique, provoquent également Valtération des granulations des mastocytes. Mais l'laddition de formol empéche cette action fácheuse. TI. Nous nous sommes demandé si un réactif chromo-acétique, contenant avec de l'acide acétique un composé chromique autre que le bichromate de potasse, provoquerait la méme altération des mas- tocytes. 380 Cl. Regaud et Antoine Lacassagne A vrai dire, Ehrlich avait déja conseillé de rejeter les sels de chrome dans la fixation des mastzellen. D'autre part, Schreiber avait signalé que la fixation par le Flemming empéche la mise en évidence des granulations par les bleus basiques. Pour lui, il y a dissolution des grains par un des constituants du réactif. Ce solvant, d'apres ses expériences, ne serait ni Pacide acétique qui, a différentes concentrations, laisse inaltérées les gra- nulations (ce que nous avons vérifié, ainsi qu'il a été dit plus haut), ni les sels de chrome, mais l'acide osmique. Nous avons cherché á contróler ces assertions: 1? Fixation a l'acide chromique á 4 pour 100. Bonne fixation des mastocytes, mais médiocre conservation de leurs grains; ils sont colorés électivement par le bleu de toluidine, mais en bleu violacé; en outre, un halo lilas, parfois tres étendu, entoure la cellule. Par l'hémalun-éosine, les granulations se colorent en rouge. 27 Padjonction d'acide acétique a l'acide chromique accélere la dissolution des granulations, qui cessent d'étre colorables par le bleu de toluidine. 3? Fixation a l'acide osmique á 1 pour 100. La fixation cytologi- que est mauvaise, beaucoup des mastocytes sont éclatés; mais on obtient par l'éosine-bleu de toluidine des préparations sur lesquelles ils montrent leurs granulations parfaitement conservées et basophiles. Sur prépara- tions colorées á l'hémalun-éosine, ces grains sont tout aussi nets, mais leur affinité étant plus marquée pour la couleur acide, ils se colorent par l'éosine. : Jolly avait déja montré la valeur, comme fixateur des grains des mast- zellen, du Flemming et de l'acide osmique, qui empéchent laction dis- solvante de l'eau. Conclusion: Les réactifs qui associent le chrome et l'lacide acétique dissolvent plus ou moins completement les granulations des mastocytes; lacide osmique, comme le formol, s'opose a cette action. IV. Le formol, déja recommandé par Levaditi pour la fixation des mastzellen, assure leur conservation par tous les réactifs dans la compo- sition desquels il rentre. En effet: 1? De méme que le Zenker-formol conserve bien les grains des mas- tocytes, le Tellyesniczky auquel on ajoute IO pour 100 de formol en de- vient également un fixateur excellent. A” 0 Ls di De l'influence du fixateur sur la colorabilité des granulations, etc. 381 2 A plus forte raison, le bichromate-formol (bichromate de potasse a 3 pour 100, 80 volumes; formol, 20 volumes). Fixées par ce réactif, les granulations des mastocytes sont admirablement conservées et restent seules colorées d'un beau bleu, sur une préparation a l'éosine-bleu de toluidine fortement diflérenciée. A l'hémalun-éosine, ces mémes grains se colorent en brun par 1'hématéine. 3 Tous les fixateurs qui contienent du formol, conservent les gra- nulations des mastocytes et leur assurent la réaction basophile. Un épiploon, immergé pendant 2 heures dans du formol a 1O pour 100, puis traité au Tellyesniczky, conserve les granulations de ses mas- tocytes. V. En revanche, beaucoup de fixateurs n'assurent pas la bonne con- servation des mastocytes. 12 L'alcool absolu conserve assez bien la réaction basophile des granulations, et les mastocytes sont reconnaissables au milieu des autres éléments plus ou moins altérés. Et méme si Pon ajoute á lPalcool absolu, soit de l'acide acétique, soit du carbonate de lithine, on ne modifie pas sensiblement la bonne conservation et la bonne colorabilité des gra- nulations. Mais lP'alcool dilué est un déplorable fixateur des mastocytes; les granulations sont dissoutes, leur cytoplasma prend une coloration homo- gene bleutée qui se continue au dehors de la cellule avec un halo plus clair de coloration lilas. Ce nuage péricellulaire représente, ainsi que Jolly l'a mis en évidence, un stade de la dissolution des granulations par l'eau. 2% Les réactifs á base de sublimé, d'acide picrique, qu'ils contiennent ou non de l'acide acétique, donnent également de mauvaises fixations. Ici encore, on observe la dissolution des grains et un halo périphéri- que diffus; la métachromasie devient particulierement nette, le cyto- plasma des mastocytes se teint en violet et l'latmosphere péricellulaire en rose. | Conclusions: Les liquides fixateurs aqueux, ne contenant pas de for- mol ou d'acide osmique, alterent les granulations des mastocytes, par diffusion extracellulaire de la substance basophile; la métachromasie et le halo péricellulaire sont des signes de ces altérations. 382 Cl. Regaud et Antoine Lacassagne Synthese des résultats. Des nombreuses expériences de fixations comparatives que nous avons réalisées pour étudier la conservation des granulations des mas- tocytes et leurs affinités colorantes, on peut tirer les quelques indications techniques qui suivent: A) Au sujet de la fixation: 1? Il est indiqué de toujours faire rentrer soit l'acide osmique, soit (et de preférence) le formol dans la composition du liquide fixateur em- ployé. 2” L'alcool absolu, classiquement considéré comme le fixateur de choix des mastocytes, les conserve assez bien; mais cette fixation est ins- table. Beaucoup d'auteurs, notamment Michaelis, Jolly, Maximow, ont insisté sur la solubilité des granulations des mastocytes dans l'eau et proscrit l'emploi des réactifs aqueux dans la préparation des coupes. Ces précautions sont nécessaires apres fixation par l'alcool; mais fixées par le formol ou l'acide osmique, les granulations résistent á toute manipulation technique ultérieure. o 3" Quant a la solubilité des grains dans les réactifs alcalins ou aci- des, nous ne l'lavons pas constatée. ) EE : EE a : 4” En revanche, certains réactifs exercent une action dissolvante sur les granulations; c'est ainsi que les mélanges de bichromate de potasse et d'acide acétique, d'acide chromique et d'acide acétique, l'alcool dilué, le sublimé, Pacide picrique, alterent les grannlations lorsque a ces réac- tifs on n'ajoute pas du formol ou de lP'acide osmique. B) Au sujet de la colorati0n. a) Par l'éosine-orange et bleu de toluidine: 1? Dans les préparations fixées par les réactifs qui assurent une bonne conservation des mastocytes, le bleu de toluidine colore en bleu foncé leurs granulations. 2” La métachromasie, du moins en ce qui concerne le bleu de tolui- dine, apparait comme un signe de fixation défectueuse, de dissolution partielle des granulations, au méme titre que les halos ou les gouttelettes extra-cellulaires. ze ges chromo-acétiques, montrent des granulations qui cessent de retenir le Les mastocytes, modifiés par certains réactifs comme les mélan- De l'influence du fixateur sur la colorabilité des granulations, etc. 383 bleu pour se colorer diffusément par la couleur acide, ainsi que le cyto- plasme qui les contient. b) Par l'hémalun et éosine-orange. 12 Apreés fixation par les réactifs qui associent le bichromate de potasse et le formol, et que nous avons vu étre parmi les meilleurs conser- vateurs des granulations des mastocytes, celles-ci se colorent par l'héma- lun (et par l'hématoxyline ferrique) et ceci d'autant mieux que le mor- dancage par le chrome a été plus prolongé. La coloration par l'hématéine des granulations des mastzellen de la moelle osseuse du rat avait d'ailleurs été notée déja par Jolly. 2% Au contraire, apres fixation par d'autres réactifs, contenant également du formol ou de l'lacide osmique, et assurant de ce fait une bonne conservation des granulations des mastocytes, comme le formol salé, le Flemming, le Bouin, ces granulations retiennent de préférence l'éosine et se colorent en rouge plus ou moins vif. 3” Cette coloration éosinophile des mastocytes se retrouve en cas de fixation par le mélange de bichromate de potasse et d'acide acétique, qui altere leurs granulations. Nous voulons, en terminant, tirer des faits qui précedent deux con- clusions. La premiere c'est que la reaction basophile des mastocytes est contin- gente; elle est sous la dépendance du fixateur employé. Par les procédés courants de technique histologique, les granulations des mastocytes nous apparaissent plutót amphophiles que vraiment basophiles. Dans cette réac- tion, comme dans tant d'autres en histologie, la part d'artifice due a nos procédés techniques est, en effet, considérable. La seconde est d'ordre pratique. Nous attirons l'attention sur /'erreur d'interpretation que bien souvent peut faire commettre la propriété de se colorer par P'éosine que présentent, dans certaines conditions, les granula- tions des mastocyles. Cette erreur a été certainement déja commise en histologie et en anatomie pathologique, et nous sommes convaincus que beaucoup d'éléments décrits comme éosinophiles mononucléaires ne sont autres que des mastzellen. 384 Cl. Regaud et Antoine Lacassagne Travaux cités. EmrticH (P.): «Beitráge zur Kenntniss der Anilintárbungen und ihrer Verwendung in der mikroskopischen Technik.» Archiv fir mikroskopische Anatomie, t. 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Por estudios en el peludo (Dasy- pus villosus Desm.), la mayoría de los que son aún inéditos, he llegado a las conclusiones siguientes con respecto a la filogénesis de las formacio- nes epidermales de los desdentados y de los mamíferos en general (Fer- nández, 1921): I. La escama córnea del peludo y de los antepasados de los mamí- feros es homóloga a la de los reptiles, de que deriva directamente. (M. Weber, 1893, 1904.) 2. El «botón», una formación del epidermis muy desarrollada en los embriones del peludo y que aparece antes de la escama, haciéndose luego rudimentario, corresponde al «disco del pelo» (Haarscheibe), des- crito por Pinkus (1905) en el hombre y algunos otros mamíferos adul- tos, y deriva de un órgano sensitivo situado debajo de la punta posterior de la escama en los antepasados reptiloides de los mamíferos actuales. 3. Los pelos y las cerdas del peludo y de los mamíferos derivan de Órganos sensitivos, situados en los antepasados reptiloides en o debajo de los bordes—sobre todo laterales y posteriores—de las escamas. Á esta última conclusión llegó simultánea e independientemente F. Preiss (1921- 1922), partiendo de estudios en ciertos lagartos, por lo que esta hipótesis sobre el origen del pelo gana mucho en probabilidad. Como en los fetos y el recién nacido del peludo que habían servido para los estudios mencionados no están aún esbozadas las osificaciones 1 Trabajos del Laboratorio de Zoología del Museo (Universidad nacional) de La Plata, número 21. Homenaje a Cajal.—T. 1l. 25 386 Miguel Fernández 3 de la carapaza, describiré algunas observaciones hechas sobre el neo-nato de la mulita (Zatusia hybrida Desm.), especie más precoz, al respecto, que el peludo. El ejemplar en cuestión era aproximadamente de un día de edad y fué fijado algunas horas después de su muerte en bicloruro-ácido pícrico seg. Rabl, y conservado luego durante varios años en alcohol. Los trozos de la piel fueron descalcificados en alcohol al 80 por 100 con 3 por 10O de ácido nítrico. Hasta el año de 1913 no apareció ni sobre la histología ni la histo- génesis de las placas óseas de los tatúes ninguna investigación detallada, limitándose también Roemer (1893), a quien debemos el mejor estudio sobre la embriología de la coraza, a indicar la aparición de estas osifica- ciones dermales; pero sin entrar en mayores detalles respecto a su estructura. Siempre se habían considerado, sin embargo, dichas placas como osi- ficaciones directas o primarias dentro del tejido conjuntivo cutáneo; tuvo que llamar, por tanto, la atención cuando el primer trabajo dedicado a su génesis, el de Bugarsky-llitsch (1917), llegó a la conclusión de que el hueso es precedido por cartílago, y que, por lo tanto, estas osificaciones dermales difieren en este punto de todas las demás, excepción hecha quizá de ciertos huesos del cráneo, en los que, aunque primitivamente derma- les, pueden aparecer secundariamente núcleos de cartílago (por ejemplo, el palatino de los mamíferos). En vista de este resultado una reinvestigación parecía necesaria. El cutis de mi ejemplar de mulita recién nacida varía entre unos 200 a 250 y de espesor, y las diversas capas que lo componen no se hallan bien diferenciadas, como, por ejemplo, en el neo-nato del peludo. En pre- paraciones coloreadas con hematoxilina Delafield nótase, en efecto, tan sólo una cierta aglomeración de los núcleos de las capas superficiales del cutis. Empleando resorcina-fuchsina (seg. Weigert) o azul de metileno- naranja (seg. Mallory) u otros colorantes que hacen resaltar los haces del tejido conjuntivo, es posible distinguir las tres capas siguientes; pero, aun así, menos netas de lo que aparecen en el peludo con colorantes comunes: 1. Una gruesa capa interna (de */, a 1/¿ del espesor total del cutis), cuyos haces son en general paralelos a la superficie, alternando grupos de haces longitudinales con otros transversales, de lo que resulta un denso Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 387 retículo. Los haces de esta zona se hallan más apretados los unos contra los otros que los de la siguiente, y en relación el número de células es menor. 2. Una capa de casi igual espesor, caracterizada por el gran número de fibras que se dirigen hacia la superficie (fibras de Sharpey), muy esca- sas en la interna. Es posible seguir las ramificaciones de estas fibras hasta la base del epidermis y aun entre las células de ésta. 3. Debajo del epidermis se halla una capa delgada que, debido a los numerosos haces nerviosos y vasos, paralelos a la superficie, aparece clara. Ella, a su vez, está cubierta por una delgadísima membrana forma- da por haces conjuntivos muy apretados los unos contra los otros y pa- ralelos a la superficie. La división en las tres capas enumeradas tiene sim- ple valor topográfico. Como resulta de la comparación de preparaciones comunes con otras teñidas por colorantes para el tejido conjuntivo, las células son en las zo- nas ricas en haces siempre más escasas que en las donde éstas escasean relativamente. Las células conjuntivas poseen en general numerosas pro- longaciones; pero en las regiones internas ricas en fibras son más apla- nadas. Sus núcleos son, en este caso, obscuros y frecuentemente alarga- dos; por ejemplo, de unas Ó a 7 y. de largo por 2 y. de ancho. Los relativamente fuertes nervios y vasos provenientes del subcutis se dirigen, después de perforar la capa interna, hacia las cerdas del borde caudal de la escama, quedando siempre dentro de la segunda zona, muy cerca de su límite interno. Arrancan de ellos otros más pequeños que corren perpendicularmente hacia la superficie, donde, debajo del epi- dermis, constituyen una parte esencial de la capa delgada (3), ya mencio- nada. En su recorrido los rodea el hueso en formación, de lo que resul- tan grandes perforaciones dentro de éste. Vasos y nervios ya tienen el mismo recorrido en embriones relativamente jóvenes; el hueso dermal, por lo tanto, se forma mucho más tarde que ellos. Los esbozos de las placas óseas se hallan en la segunda capa del cutis, inmediatamente hacia afuera de los grandes nervios y vasos (fig. 1.*). Las placas óseas aún no han llegado a la extensión que tienen en el adulto, no coincidiendo el límite de cada una con el de la escama córnea, debajo de la cual se halla. Las de la carapaza cefálica (fig. 2.*”) ocupan sólo el centro de la escama correspondiente, y entre ellas y los pelos que indican el límite de la escama hay una zona considerable toda- 388 Miguel Fernández 3 vía libre de hueso. En las bandas libres, el hueso falta debajo de las lla- madas escamas accesorias (Pelegschuppen, écailles marginales), y sólo se ha formado por ahora debajo de la mitad craneal de las escamas prin- cipales (Hauptschuppen, écailles fondamentales) 1, no llegando a su borde caudal. Los bulbos de las cerdas posteriores de la escama no están, por lo tanto, aún rodeados por substancia ósea. En cambio, hacia ambos la- Fig. 1.2 Corte longitudinal por el cutis de la primera banda libre con una placa ósea (pl. 0.) cortada en casi toda su longitud. Debajo de ella un nervio (7.), y junto a él (a su izquierda y en el subcutis) un vaso. Se distinguen la primer capa más densa (1) y la segunda más foja (2) del cutis. La tercer capa, debajo de la epider- mis (ef$.) no se distingue a causa del poco aumento: s. c., subcutis. Carmín borácico, azul de anilina-naranja G. seg. Mallory. < 100 ?. dos, el hueso ya se interna con frecuencia entre los pelos implantados en el límite entre escama principal y accesoria (fig. 3.*). Dentro de cada placa Ósea subsisten los agujeros mencionados que permiten el paso a nervios y vasos. Según resulta de estas observaciones, la placa ósea, debajo de cada escama, es única y parece haberse formado de un solo centro, del cual se extiende a todas direcciones, y no por la fusión de muchas pequeñas pla- quitas, como fué descrito por Roemer (1893). El párrafo de Roemer no 1 La escama principal de Tatusia corresponde al «área media» de la escama del peludo. 2 Todas las figuras se refieren a una mulita (Tatusia hybrida Desm.) de un día d2 edad. Sobre la histogénesis y filosenia de la carapaza ósea, etc. 38 > ) > >) es muy claro; podría hasta entenderse que las pequeñas osificaciones que él creyó observar, no sólo se reúnen para formar las placas aisladas sino que finalmente cada anillo, o hasta toda la carapaza, constituiría en el adul- to una masa continua de hueso. El más ligero examen demuestra, sin embargo, que cada placa está perfectamente se- parada de las vecinas, y en cortes hasta he hallado una especie de articulaciones rudimentarias entre las de una misma hilera. Los trocitos óseos que en la figura 15 de Roemer aparecen entre los esbozos pi- Fig.2.*—Corte horizontal por una leales son prologaciones laterales de la placa ósea de la coraza cefálica: 2, pelos que rodean la escama placa central (iguales a las figuradas en correspondiente; /, placa ósea; las figuras 6.* y 7.* de esta comunicación) Fig. 3.2— Corte horizontal por una placa ósea de una banda libre: $, pelos con sus glándulas; c, cerdas del bor- de caudal; /, placa ósea; 0, vasos; 2, nervios; b, c, borde caudal delabandalibre. >< 30 D, VASOS. < 45. y no esbozos aislados. El error de inter- pretación de Roemer proviene de que proba- blemente no tuvo a su disposición series com- pletas de cortes, ni observó preparaciones totales por transparencia. Bugarsky-TIlitsch (1914) no sólo cree poder comprobar la opinión de Roemer, sino que domina las pe- queñas plaquitas óseas (es decir, las prolonga- ciones de las placas entre los esbozos pileales) «escamas de primer orden», y las placas en- teras, «escamas complejas». Pero tampoco de sus figuras resulta que las plaquitas que en los cortes publicados aparentan estar separadas lo estén en realidad, y no constituyan partes periféricas de una placa central. Esta suposi- ción es tanto más probable, por cuanto los ejemplares que ambos autores tenían a su dis- posición no parecen ser relativamente más jóvenes que el que describo. Si las placas Óseas se forman partiendo cada una o de un solo centro o por la unión de varios elementos primarios, tiene cierta im- 390 Miguel Fernández portancia desde el punto de vista filogenético; pues si la segunda suposición podría probarse, este hecho apoyaría la hipótesis de que los pequeños huesecillos, dentro de la piel de Grypotherium y Mylodon, podrían co- rresponder a las escamitas de primer orden, y que, por lo tanto, dichos eravígrados representen, en cuanto a su piel, un estadio por el cual pro- bablemente habrían pasado también los antepasados de los tatúes. Si, por el contrario, y como parece ser el caso, cada placa de los tatúes toma origen de un centro único, desaparece una de las principales semejanzas que po- drían invocarse para establecer una homología entre una y otra formación. Estructura de las placas óseas.—En los cortes, las placas óseas se dis- tinguen del tejido conjuntivo cutáneo por su relativa escasez en células. El corte por una prolongación lateral de una placa, cuya área era de 175 p< 45 p. contenía, por ejemplo, en su interior 11 núcleos y 8 en la periferia, mientras otra área de igual tamaño inmediata a la placa, pero situada ya dentro de la zona interna del cutis, contenía ÓO núcleos, y en la segunda zona cutánea los núcleos abundan aún más. Las células de las placas óseas se hallan dentro de cavidades (de unas 6 a 8 y. de diámetro), de cuyas paredes el plasma se ha separado al con- traerse por la fijación. Los núcleos son obscuros y de forma peculiar; con frecuencia son semilunares, muy delgados (menos de 1 ¡,), a veces con los extremos abultados y la parte media adelgazada. Las células no están dispuestas en grupos de dos o más, rodeadas por cápsulas especialmente diferenciadas dentro de la substancia fundamental, como sería característico para el cartílago. Las células tienen en la periferia del hueso la misma disposición que dentro de él; también en ella se hallan en general aisladas, y sólo de vez en cuando se observan grupos en que las células están algo más cerca las unas a las otras. Falta la disposición epitelioide, tan característica para la capa de osteoblastos de los huesos del endoesqueleto en formación, y que, por ejemplo en la mulita, es muy aparente en las osificaciones cutá- neas del cráneo en el estadio 24 (de 24 mm. de largo total). La substancia fundamental de las placas no se halla, por lo tanto, cu- bierta del todo o en grandes áreas por osteoblastos que la separaran del tejido adyacente, sino que existe por entre las células una amplia comu- nicación de la substancia fundamental del hueso con la del tejido conjun- tivo, por ahora no modificado, del cutis. La substancia fundamental del hueso muestra una estructura fibrilar * Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 391 muy marcada; aparte de los haces de fibrillas que provenientes del teji- do conjuntivo atraviesan el hueso, se nota que su substancia fundamental está constituída por numerosísimos hacecillos, muy acolados los unos a los otros o que se entrecruzan en las más variadas direcciones. Las fibrillas se hallan tan juntas que no es posible distinguir entre ellas una substancia «amorfa» que las uniría. En caso de existir, su cantidad sería muy escasa comparada con la del tejido conjuntivo cutáneo. Fig. 4.¿—Corte longitudinal por la segunda banda libre; la parte figurada es un tro- zo de una placa ósea situado entre dos nervios que perforan a ésta. El nervio pos- terior aparece debajo y a la derecha de la placa. Alrededor del hueso existe la zona clara, escasa en fibrillas conjuntivas, y cuyas células están rodeadas por un hueco en forma parecida a las células óseas. Las células de la aureola no se dis- tinguen netamente, debido a la fuerte coloración de los haces conjuntivos. Mu- chos de éstos («fibras de Sharpey») penetran dentro del hueso. Resorcina-Fuchsi- na seg. Weigert. < 300. Ante todo, en la periferia del hueso en formación en la «banda obs- cura» puede notarse con facilidad que las cavidades óseas que rodean las células están delimitadas por haces de fibrillas de la substancia funda- mental. Esto es aparente, sobre todo si alguno de los haces que bordean la cavidad proviene del tejido conjuntivo y se interna luego dentro del hueso, mientras suele ser menos nítido si los haces que forman la cavidad Ósea quedan dentro del mismo hueso sin pasar al tejido adyacente. Lo mismo puede observarse con respecto a las cavidades óseas situa- das en el interior del hueso. La cavidad puede estar delimitada en parte por fibrillas cortadas longitudinalmente, en parte por otras transversales, 392 Miguel Fernández las que aparecen entonces como cuadradas o rectangulares. Los espacios muy finos subsistentes entre ellas son las partes basales de los canalícu- los óseos que parten de la cavidad. Pueden seguirse éstos un trecho con- siderable dentro del hueso, y a menudo llegan hasta la superficial, donde se abren en el tejido conjuntivo. Por lo general, sólo pueden seguirse las fibrillas de la substancia fun- damental un corto trecho dentro del hueso, y no es posible dilucidar si se continúan o no en el tejido conjuntivo que los rodea. En cambio, todos Fig. 5.*—Corte longitudinal por otro trozo central de la misma placa; también ro- deado por la zona clara, y con numerosas «fibras de Sharpey» que perforan el hueso o entran en él. Igual coloración y aumento que la figura anterior. aquellos haces que, provenientes del cutis, atraviesan la zona clara con- céntrica que rodea el hueso, pueden seguirse dentro de éste, siendo frecuente que se dividan en varios hacecillos más pequeños y hasta en fibrillas aisladas; pero también varios o muchos pequeños haces de teji- do conjuntivo pueden reunirse en un haz mayor al penetrar dentro del hueso (figs. 4.* a 6.*) Es frecuente observar haces de fibrillas que atraviesan el hueso por completo, sin dividirse y sin que se separen de ellas fibrillas aisladas (fibras de Sharpey). En este caso—en la preparación fijada—, el haz corre dentro de un canal que aparece sobre el corte como una línea clara que lo acompaña de ambos lados, por lo que resulta muy netamente separa- do del resto de la substancia fundamental (fig. 5.*) Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 393 En general, la substancia fundamental del hueso se tiñe como las fibri- llas del tejido conjuntivo; pueden, sin embargo, existir entre ambas pe- queñas diferencias en el matiz. Hacia su periferia, el hueso suele estar contorneado por una línea relativamente ancha, no muy bien delimitada hacia adentro. La estructura fibrilar de ella es más neta aún que la del Fig. 6.*—Corte longitudinal por la segunda banda libre. La parte figurada es una prolongación lateral de una placa ósea, situada entre dos esbozos de pelos con sus glándulas. El hueso está rodeado por la ancha zona clara, con pocos haces conjun- tivos, a la que a su vez sigue el tejido conjuntivo común del cutis. Este forma de- lante y detrás de la zona clara una especie de ancho tabique dorsoventral, obs- curo en la figura, fuera del que siguen los esbozos de los pelos, de los que apare- ce sobre la figura, ya del todo en sus bordes, sólo una pequeña parte del tejido muy claro que los rodea, y trozos de la glándula sudorípara. El hueso está rodea- do, sobre todo en su borde ventral y ventral-anterior, por una banda más clara en la que entran las fibras del tejido conjuntivo que han pasado por la ancha zona clara, y cuyo grado de tinción coincide con el de aquéllas. El ancho de la banda es en la figura de 1 a 2 mm. Tampoco en esta preparación las células de la «aureola» se destacan, debido a la coloración. Resorcina-Fuchsina seg. Weigert. =< 300. hueso, y su comportamiento tinctorio igual al de las fibrillas del tejido no osificado del cutis (fig. Ó.*) No puede caber duda que esté compuesta por haces de fibrillas del mismo carácter que los del tejido conjuntivo cutáneo. Pero también en ella las células son tan escasas como en el interior del hueso, y alrededor de cada una existe, como en los células óseas, un hueco. Es probable que la substincia fundamental de esta banda tenga ya la misma consistencia que la del hueso, y que pueda considerársela como la parte más nueva 394 Miguel Fernández de éste, en que la substancia fundamental ósea está formándose o trans- formándose de la del tejido conjuntivo. Constituye esta faja el límite pe- riférico del hueso en formación. Alrededor sigue una zona, por lo general ancha, que, en especial en preparados tratados por colorantes para el tejido conjuntivo, resulta inco- lora, debido a la escasez de haces de fibrillas conjuntivas (figs. 4.* a 6.*) Faltan en ella casi por completo los haces de disposición longitudinal o transversal, es decir, los paralelos a la superficie, y sólo subsisten los per- pendiculares, los mismos que se continúan en la substancia fundamental del hueso o la perforan. Debe existir en esta región una substancia fundamental «amorfa» re- lativamente considerable que no se colora ni con colorantes nucleares, ni con los del tejido conjuntivo, pues se observa que las células, también relativamente escasas, aunque en general más numerosas que en el hueso, se hallan dentro de huecos de cuya pared su protoplasma se ha retirado en forma parecida, si bien no tan marcada como se observa en el hueso. Algo parecido suele también observarse a menudo en otras regiones del tejido conjuntivo cutáneo en que los haces escasean. Las células de la zona mencionada son algo más grandes que las del hueso, pero no tan achatadas como las del tejido conjuntivo rico en fibri- llas, ramificándose más bien en todas direcciones; sus núcleos no tienen forma de varilla, y son más bien ovalados con substancia cromática re- ticulada. Alrededor de la zona clara comienza el tejido conjuntivo de estructu- ra común. Ofrece especial interés que en la periferia de la zona o inme- diatamente fuera de ella exista en muchas partes una fuerte aglomeración de células (fig. 7.%), que suelen ser aquí relativamente más numerosas aún que en la parte del cutis en que más abundan, es decir, debajo del epi- dermis. Resulta así una zona celular, ante todo neta en cortes por las pro- longaciones laterales de las placas, de modo que éstas aparecen rodeadas a cierta distancia por un grueso círculo de células, las que forman alre- dedor de ellas una especie de «aureola». También alrededor de otras partes de la placa es posible observarlas, sobre todo en preparaciones te- ñidas sólo con colorantes nucleares, en que los haces de fibrillas no resal- tan tanto. Todas las estructuras características del hueso y de su vecindad, como son: la abundancia en haces fibrilares, la relativa escasez de células, la Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 395 zona clara pobre en fibrillas, la «aureola» de células, aparecen inmediata- mente con la formación del hueso. Ni un estadio de la mulita poco me- nos desarrollado (155; largo vert.-cocc. 60 mm.), ni el peludo recién na- cido, ambos aún sin osificaciones dermales, muestran en su cutis indicio alguno de estas estructuras, y es imposible indicar en ellos dónde apare- cerán luego los primeros esbozos de las placas óseas de la carapaza. A me- dida que la placa crece, la zona clara, escasa en fibrillas y la «aureola» de células, «emigrarán» sucesivamente hacia la periferia; la segunda llegará a Fig. 7.*—Corte longitudinal por la última banda de la carapaza escapular. Se ob- servan varias prolongaciones laterales de una placa ósea, similares a la anterior. Alrededor de cada una, pero en especial de la más craneal (izquierda en la figu- ra), se nota primero la zona clara, y luego, alrededor de ella, la «aureola» de célu- las, comparables a los «osteoblastos» de la osificación común. Se nota también que la capa interna del cutis (1) contiene relativamente menos células que la que le sigue (2). Los haces de fibrillas no aparecen, debido a la coloración. Hematoxi- lina Delafield. < 100. ocupar, pues, sucesivamente regiones que poco antes contenían menos células, y la primera ocupará el lugar de ella, es decir, se extenderá en par- tes en que los haces de fibrillas abundaban poco antes. No me fué posible seguir en mi material, no del todo perfecto en cuanto a su fijación, los fenómenos íntimos que acompañan esta «emigración» de las zonas que rodean el hueso en formación. En cuanto al significado fisiológico que pudieran tener las células de la «aureola», salta a la vista el parecido de su disposición con relación al esbozo de la placa con la de los osteoblastos en la osificación periférica común. Estos, sin embargo, difieren de aquéllos en que están en contac- to directo con la substancia Ósea en formación, mientras las células de la «aureola» se hallan separadas del hueso por la zona clara. Los osteoblas- 396 Miguel Fernández tos constituyen además, como lo ha indicado ya Gegenbaur (1864), autor del nombre, una «capa continua de células», mientras que por entre las de la «aureola» de las placas de la mulita pasan no sólo numerosos haces de fibrillas, sino que subsiste, en general, una amplia comunicación entre la substancia fundamental del tejido conjuntivo común del cutis por un lado, y la de la zona clara (y, por lo tanto, del hueso) por el otro. En el hecho de cubrir los osteoblastos el área ósea respectiva en for- ma continua reside, según Gegenbaur (1804, págs. 348 y 354), la prueba de la acción osteogenética de estas células, pues todos los elementos si- tuados fuera de ellas no podrán entrar en contacto con la substancia ósea en formación por impedirlo la capa de osteoblastos, y, por lo mismo, tampoco podrían participar en la formación del hueso. Como resulta de la descripción que antecede, las células de la «aureola» no se comportan como los osteoblastos de la osificación común, y, por lo tanto, tampoco es posible indicar el grado de participación que ellas pueden tener en la for- mación del hueso de la carapaza. Es, por el contrario, bien dudoso cuánto se debe en la osteogénesis de las placas a su actividad, y cuánto a los haces de fibrillas y células comunes del tejido conjuntivo ya diferenciado. Si parte de las fibrillas de la substancia fundamental ósea, o sólo la escasísi- ma substancia interfibrilar se forman por su actividad; si acaso su róÓle se halla reducido a ciertas tareas en la calcificación de la substancia funda- mental ya existente, o si tuvieran sólo función nutridora y no formativa en cuanto a las estructuras del hueso, agrupándose alrededor del hueso en formación, sólo por tener lugar en él modificaciones relativamente con- siderables, para las que un mayor intercambio de substancia es impres- cindible, sería posible que por el estudio de animales jóvenes de distinta edad, ya sea de la mulita o de otro tatú, conservados en forma apropia- da, se llegara a resultados inesperados con respecto a puntos fundamen- tales y generales de la osteogénesis. Como se habrá visto, no hay en los esbozos de las placas otras células que las de la «aureola», que podrían compararse con los osteoblastos. La distinta disposición de unas y otras quizá se deba a las condiciones muy diferentes en que la formación del hueso se efectúa en uno y otro caso, ante todo a la edad de los animales y al grado de diferenciación que han alcanzado sus tejidos. En efecto, he indicado (1916) para la mulita la primera osificación de la clavícula y del cartílago de Meckel en un estadio de 14,2 mm. de largo máximo (embrión 30), y la de los hue- Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 397 sos superpuestos («dermales») del cráneo en un embrión de 24 mm. (estadio 24). Para el hombre, Keibel y Elze (1908) anotan las prime- ras osificaciones directas en embriones de más o menos el mismo tamaño (16 a 24 mm. de largo máx.=embriones núm. 63 a 84 de sus tablas). En semejantes estadios, el tejido conjuntivo en que se efectúa la osi- ficación no es sino una masa de jalea («tejido conjuntivo embrionario»), dentro de la que movimientos celulares se efectuarán con muchísima fa- cilidad. En todo caso, este tejido difiere, en cuanto a su consistencia y es- tructura, muchísimo del cutis perfectamente fibrilar de los jóvenes arma- dillos ya nacidos. Y aun en estadios relativamente más avanzados, el teji- do conjuntivo laxo en que suele efectuarse la osificación común no ofrecerá la misma resistencia que el cutis. En todo caso, la génesis de las placas Óseas de la carapaza de la mu- lita (y probablemente la de los demás armadillos) difiere bastante de la de los huesos dermales comunes de los mamíferos. No puede, sin embar- go, caber duda de que se trata de una osificación directa que se efectúa en el cutis ya muy diferenciado, y sin que intervenga una condrificación temporaria, como creyó haber visto Bugarsky-llitsch en el tatú negro. Ak * * De los datos que anteceden resulta, lo mismo que de los de Roe- mer (1893) y de Bugarsky-llitsch (1914), que la formación de las placas Óseas de la carapaza de los desdentados comienza muy tarde. Roemer no halló osificaciones en un embrión del peludo (/). villosus) de 12 cm. de largo (n. coc.), mientras otro del tatú negro (Zatusia novemcincta) del mismo tamaño, ya poseía pequeñas placas parecidas a las de la mulita neo-nata arriba descritas. El estadio más joven de Zatusia novemcincta, en que Bugarsky- Ilitsch halló esbozos de placas, tenía 21 cm. de largo (probablemente de largo total, incluso cola), y en un animal joven de 30 cm. de largo, que probablemente habrá tenido ya varias semanas de vida (pues la autora cita en el mismo trabajo un neo-nato de 23 cm. de largo), las placas tam- poco parecen haber alcanzado su extensión completa. Como ya hice notar más arriba, la indicación de ambos autores de que cada placa se forma por la fusión de varias plaquitas pequeñas, ubicadas entre los esbozos pi- leales, se debe probablemente a errores de observación. > 398 Miguel Fernández En el peludo (Dasypus villosus Desm.), la carapaza Ósea hasta se for- ma más tarde que en el género Tatusia, no existiendo en su recién naci- do indicio alguno de osificación cutánea. Podría formularse la pregunta, si el solo hecho de su aparición ontogenética tardía es suficiente para de- ducir de él que la carapaza ósea de los armadillos sea también filogené- ticamente un Órgano moderno. Esto no es el caso, pues parece ser una característica general de las osificaciones dermales, hasta de las de los vertebrados muy primitivos, que ellas aparezcan en una época relativamente avanzada de la vida indi- vidual. Voelzkow (1899), quien da una descripción de varios fetos de Cro- codilus madagascariensis, no indica para ninguno de ellos la existencia de osificaciones dermales, ni aun para su último estadio, el animal que acaba de hacer eclosión, y ya en un todo semejante al adulto. También en los ictiópsidos las escamas Óseas aparecen muy tarde. Semon (1901) no las halló en el embrión más adelantado de Ceratodus (de 17,8 mm. de largo) que tuvo a su disposición, y en el cual la clavícula y el cleithrum ya for- man delgadas placas óseas. El tejido Óseo esponjoso en la base de ciertos esbozos dentarios aparece aún antes, hallándolo Semon en una larva de 13,9 mm. También los órganos sensitivos de la piel aparecen relativa- mente temprano: el primer esbozo de la línea lateral en una larva de 10,2 mm, los Órganos sensitivos de la misma poco después, y en anima- les de 15,7 mm. formaciones similares existen también del lado dorsal y ventral de ella. La aparición tardía de las placas Óseas del exoesqueleto, tanto en comparación con los huesos del endoesqueleto, como con otros órganos de la piel, es por lo tanto un fenómeno general, y por lo mismo no utili- zable, sin más, para deducciones filogenéticas. La configuración especial de la carapaza del género Tatusia, en que el límite de las escamas córneas no coincide con el de las placas óseas, in- duce a creer que ambas carapazas, la córnea y la Ósea, no se han forma- do a un tiempo. Tampoco esta deducción es admisible. En la mayoría de los armadillos, y así también en el género Dasypus, los límites entre las escamas coinciden con los de las placas óseas, de manera que debajo de cada escama córnea se halla una placa de hueso del mismo tamaño y relieve. Sólo las prolongaciones de las placas de las bandas libres, que se internan dentro de la zona blanda entre dos bandas, no están cubiertas por una parte escamosa correspondiente. Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 399 En cambio, en el género Tatusia no coinciden ni en la carapaza esca- pular y pelviana ni en las bandas libres las escamas con las placas óseas, sino que, como es conocido desde hace tiempo (D'Alton, 1833, H. Me- yer, 1848-49), el centro de cada placa ósea está cubierto por una escama córnea, la que por su posición corresponde al área media de la escama del peludo (Hauptschuppe, écaille fondamentale), mientras sobre las sutu- ras entre las placas óseas existen otras pequeñas escamas más (Fur- chungsschuppen, écatlles marginales), que, por lo tanto, cubren a la vez las zonas marginales de dos placas óseas adyacentes. Las suturas entre las placas están, pues, cubiertas por escamas córneas, y viceversa, los límites entre las escamas se hallan sobre las placas Óseas (compárese al respecto las láminas de Lahille, 1895). Ahora bien: como a pesar de ello el relieve de la carapaza córnea y de la Ósea es el mismo, la suposición de que ambas se hubieran formado en distinta época filogenética, moldeándose la una sobre el relieve ya existente de la otra, parece ofrecer la explicación más fácil de este hecho curioso. Sin embargo, otra es quizá más probable. Si se compara una banda libre del peludo y de Tatusia (por ejemplo, de la mulita) no puede caber duda de que a la única escama intercalada de esta última corresponden las dos hileras de áreas laterales de dos escamas ve- cinas del peludo. Si se acepta la configuración de la escama de éste como primitiva, basta imaginarse que las dos hileras de áreas laterales se hubie- ran unido en una única masa de cuerno, la que después se habrá separado de las dos áreas medias respectivas, para derivar sin gran dificultad la con- formación de la carapaza de Tatusia de la más común en los armadillos. La carapaza ósea de este género especializado conservaría, pues, el aspecto que ambas corazas, la córnea y la ósea, tenían en los antepasa- dos, y sólo la primera se habría modificado posteriormente. Una prueba, a mi entender concluyente, de que la carapaza Ósea de los armadillos es una formación secundaria, adquirida después de que estos animales ya tenían el carácter de mamíferos, lo constituye el hecho que los pelos se hallan implantados dentro de las placas óseas, perforán- dolas en gran parte de su espesor. En los tatúes existen dos variedades de pelos, de los que unos, las cerdas del borde caudal de las escamas, se hallan muy desarrollados en el adulto, mientras de los otros, los pelos que se hallan sobre la escama en Dasyfpus o alrededor de la escama prin- cipal de Tatusia, subsisten en el adulto sólo las glándulas muy desarrolla- das (por lo menos en Dasypus, que he estudiado al respecto). Sin embar- 400 - Miguel Fernández go, también estos pelos alcanzan su desarrollo completo, y aun existen en el neo-nato de la mulita como también en el del peludo. Poco más tarde, en el animal joven, desaparecen, cayéndose probablemente sin ser re- puestos 1. Este proceso, aún no estudiado, se efectúa en todo caso des- pués de haber rodeado el hueso al pelo conjuntamente con sus grandes glándulas, las que quedan alojadas, por lo menos en el peludo, en el inte- rior de grandes cavidades esféricas dentro del hueso. En el peludo adul.- to, aunque rara vez, uno que otro de estos pelos subsiste. Tanto Roemer como Bugarsky-llitsch, ya se han basado en este ar- gumento para probar que los tatúes descienden de mamíferos de pelaje denso, y que tanto sus escamas córneas como las placas óseas son forma- ciones secundarias. Si se admite que los mamíferos han tomado su origen de reptiles cubiertos por escamas córneas, las que se han conservado, por ejemplo, en los pangolines y tatúes, habiendo desaparecido en la mayoría de los demás (M. Weber, 1893 y 1904), y que los pelos son órganos sen- sitivos de los mismos reptiles (F. Preiss, 1921 y 1922, Fernández, 1921) transformados posteriormente, la primer conclusión no es aceptable y la segunda tampoco, en lo que se refiere a las escamas córneas, pero con- vengo con ambos autores (Roemer, Bugarsky-llitsch) en que es imposi- ble que los pelos, ya que están implantados dentro de las placas óseas, se hayan formado después de ellas ?. Al transformarse el órgano sensitivo en el pelo, la parte implantada debió alargarse más y más, hundiéndose por lo tanto el bulbo más y más en el cutis. Si la placa Ósea ya hubiera existido en ese momento, habría impedido que el bulbo se internara den- tro de ella. Por lo menos no me es conocido ningún caso, ni normal ni patológico, en que los pelos penetraran dentro de un hueso ya existente. Debemos aceptar, por lo tanto, que la carapaza Ósea de los tatúes se ha formado cuando los pelos tenían ya forma de tales, es decir, en ani- males en que además de la carapaza córnea existía un cierto pelaje. 1 No parece probable que el conducto de la glándula sudorípara puede llegar a ser cortado por el hueso en formación, como lo indica Roemer (fig. 16) para el tatú negro. Como ya tuve otasión de explicar más arriba, Roemer no debe de haber empleado series completas de cortes, y el trozo del canal glandular que falta en el corte figurado se habrá hallado en alguno de los vecinos. 2 A no ser que se suponga que habrían existido con anticipación muchas pe- queñísimas osificaciones aisladas dentro del cutis, suposición que, como he dicho más arriba, no es apoyada por la ontogénesis de las placas. Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 401 También de los hallazgos paleontológicos resulta que la carapaza Ósea de los tatúes era en épocas no muy lejanas menos desarrollada que en la actualidad. Tanto Ameghino (1892) como Scott (1904, vol. 5, part. I) in- dican que en los Dasipódidos del Santa Cruz bandas movibles ocupaban el lugar de la carapaza escapular. Además, según Ameghino, en algunos géneros (por ejemplo, en Lodasypus) bandas movibles habrían existido también en lugar de la carapaza pelviana. En todo caso el número de ban- das libres era muy grande en las formas de aquella época. Scott ha con- tado en Stegotherium 20 de ellas en posición natural, mientras en Prozae- dius existen por lo menos 14, pero probablemente un número mayor. Llamó también la atención de Scott el hecho que en ningún género del Santa Cruz, con excepción de la forma aberrante Peltephilus (según Ame- ghino) se encontraran placas de una coraza caudal. En vista de los nume- rosos ejemplares con vértebras caudales bien conservadas, Scott admite como posible que todas las formas del Santa Cruz tuvieron colas sin cara- paza, aunque Opina que esto parezca muy improbable. Resulta de estos datos que la carapaza de los tatúes de aquella época era en un todo menos perfecta que la de la mayoría de los actuales. En cuanto a la carapaza, esas formas representaban un grado de desarrollo aún menor, como el que entre los actuales tiene el rabo molle (Cabassus). El mismo problema que acabamos de discutir para la carapaza ósea de los tatúes se presenta también para los huesecillos que forman el es- queleto dermal de varios Mylodontidae y cuya estructura ha sido estudia- da en detalle por varios autores, sobre todo en la piel aún semifresca de Crypotherium domesticum Roth, de la Caverna, Eberhard. (Jakob, 1902; Loennberg... Smith-Woodward, 1899.) Scott opina que entre los gravígrados del Santa Cruz se hallan los pre- cursores, cuando no los antepasados reales de casi todos los grandes gé- neros pleistocenos de la América del Norte y del Sur, y que en todo caso pueden considerarse los géneros del Santa Cruz prácticamente como tales, por representarlos en todos los puntos esenciales de su estructura. Aunque Scott no halló restos de un esqueleto dermal en ninguna de las especies del Santa Cruz, no quiere, sin embargo, excluir en absoluto la existencia de estas osificaciones sino para las dos familias de los lega- lonichidae y Planopsidae. Los restos de los My/lodontidae son tan escasos (en general sólo cráneos, vértebras aisladas y huesos de las extremidades), que cree no deber atribuir importancia al hecho de no haberse hallado Homenaje a Cajal.—T. Il. 26 402 Miguel Fernández osificaciones dermales en estos ejemplares. Después de hacer constar que el material es insuficiente para decidir definitivamente si los antepasados de los gravígrados tenían osificaciones dermales, o si éstas fueron adqui- ridas independientemente por los milodóntidos, llega a la siguiente con- clusión como la «quizá menos improbable» (pág. 363): «that the single an- cestral group of American edentates possessed dermal ossifications which were not exposed on the surface or covered merely with epidermal sca- les, but concealed within the skin, which was covered with hair; that in the Loricata they gradually assumed the forms so familiar in the glypto- donts and armadillos, while in the other orders they were lost, except in a single family of the Gravigrada.» Me parece que esta opinión, emitida por Scott con toda reserva, es menos probable que la de que todos los desdentados americanos des- ciendan, como los mamíferos, en conjunto, de formas con carapaza cór- nea bien desarrollada, con relativamente escaso pelaje (véase Fernández, 1921) y sin osificaciones dermales. En efecto, en otro párrafo de la misma obra, Scott indica que en el Santa Cruz las tres familias de gravígrados son aún tan semejantes entre sí que se reunirían sus representantes en una sola familia si no se cono- cieran las formas más recientes. La divergencia entre todos los gravígra- dos del Santa Cruz es, por lo tanto, muy pequeña comparada con las formas más modernas y especializadas. Una vez admitido esto, la falta ab- soluta de osificaciones dermales en los haliazgos podría ya no ser casual, sino tener un significado más general en el sentido de que también los antepasados de los gravígrados habrían sido formas sin exoesqueleto. En este caso las osificaciones dermales del Mylodon y Grypotherium y algunas formas afines serían adquisiciones relativamente nuevas de estos géneros. En forma parecida, pero independientemente de ellos, los tatúes habrían adquirido su carapaza Ósea en una época anterior. No sería, sin embargo, improbable, que al orden de los Xexarthra todo entero fuese inherente una cierta «tendencia» a formar un esqueleto dermal, debida quizá a la larga persistencia de su carapaza córnea y como refuerzo de ésta. La homología de los huesecillos de Grypoterium con las placas de los tatúes es tanto más dudosa, por cuanto su posición dentro de la piel no es la misma. Las placas de los tatúes ocupan, en el adulto, todo el espesor del cutis, sin entrar en el tejido conjuntivo subcutáneo, y sus primeros es- Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. 403 bozos se forman, como hemos visto, en la mitad externa del dermis (figura 1.?). Los pelos aparecen implantados en cavidades dentro de ellas, y los bulbos de las grandes cerdas rígidas y largas del extremo caudal de las escamas de Dasipus se hallan casi en el límite interno de la placa, pero siempre dentro de ella. En cambio, todos los autores que han descrito la piel y los hueseci- llos en Grypotherium (Jakob, 1902; Loennberg y Smith Boodword, 1899) están de acuerdo en que éstos se hallan en la región más profunda de la piel y que los bulbos de los pelos, en Grypotherium, gruesos y bas- tante largos, están implantados en una capa de la piel mncho más su- perficial que la en que existen las osificaciones. Puede hasta dudarse si éstas son formaciones del cutis o si pertenecen al subcutis. Loennberg dice de los huesos: «although bordering the cutis an more or less deeply sunk into it, they belong more to the looser subcutaneus tissues in which they are chiefly imbedded», y en el corte publicado por Jakob el hueseci- llo figurado aparece completamente en el borde inferior de la piel, pro- bablemente en el límite entre cutis y subcutis. Aunque no sea posible de- cidir por los trabajos publicados si los huesecillos de (77ypotherium per- tenecen a una u otra formación, no queda duda que se hallan o en aque- lla región de la piel en que en los dasipódidos está la cara interna de las placas o quizá en una posición más profunda aún, y esta diferencia de ubi- cación seguramente no habla en favor de una homología entre unos y otras. La existencia de placas óseas dermales en los antepasados de los mamí- feros es de por sí poco probable, por no existir éstas entre los reptiles sino en ciertos grupos, y dentro de éstos, a veces, sólo en representantes aislados. Según opinión concordante de aquellos paleontólogos que en la ac- tualidad más intensamente se han preocupado del problema del origen de los mamíferos, sólo reptiles primitivos y en especial los Cotilosaurios y los Teriodoncios podrían considerarse como sus posibles antepasados (Os- born cit. seg. Schlosser, 1914, pág. 349; Broom, 1914; Abel 1919, pági- na 423). En estos grupos, una carapaza ósea parece haber existido sólo en Pareiosaurus, Propappus y Sclerosaurus, formas relativamente especiali- zadas todas ellas. Broom (1914) no toca para nada el problema de la po- sible existencia de una carapaza Ósea en su lectura sobre el origen de Jos mamíferos, de lo que resulta, sin duda, que tal formación no existía en las formas que en su opinión deben considerarse como ancestrales. 404 Miguel Fernández Pero, si no es probable la existencia de una carapaza Ósea en los ante- pasados de los tatúes y de los mamíferos en general, en cambio lo es que el tejido conjuntivo del cutis era debajo de las escamas córneas más resistente que en las zonas intermedias, no provistas de ellas, formando así debajo de aquéllas un refuerzo de lo coraza córnea. Por un lado se co- nocen estructuras de esta clase en reptiles recientes (véase Gegenbaur, 1898, tomo 1, fig. 45) y, por el otro, existe en los embriones del peludo muy jóvenes aún (estadio 325 de 3,3 mm. de largo n. coc.), debajo de cada banda movible de escamas, un semicírculo correspondiente de cutis que se diferencia del tejido más laxo entre las hileras, por hallarse sus células muy juntas las unas a las otras. Debido a ello aquellas zonas asumen un tinte más obscuro en preparaciones tratadas con hematoxilina. En esta- dios más avanzados, estos semicírculos se distinguen de las regiones in- termedias por su riqueza en haces de fibrillas conjuntivas. En la carapaza pelviana las zonas intermedias, escasas en fibrillas, faltan, resultando así toda la carapaza pelviana córnea reforzada en su interior por una capa fibrilar del mismo grueso que el cutis. Ni en las bandas semicirculares, ni en la capa de debajo de la carapaza pelviana, están indicados los límites de las placas Óseas que aparecen más tarde. La falta de las zonas interme- dias en el cutis de la carapaza pelviana será debida a que las hileras de es- camas córneas de esta región se siguen sin interrupción la una a la otra, constituyendo así un continuo. Pero de igual modo, como nos lo indican los dasipódidos del Santa Cruz, para la coraza ósea tampoco es probable : que una coraza córnea continua en la región escapular y pelviana sea un carácter primitivo, y es probable que, aunque reforzados por semicírcu- los de tejido cutáneo muy fibroso, todas las bandas de la carapaza cór- nea de los antepasados de los tatúes eran bastantes movibles la una res- pecto de la otra. Recordaré finalmente que Osborn ha descrito ya en 1904 un género (Metacheiromys) que considera como un dasipódido primitivo, y en el cual supone la existencia de una coraza «coriácea», sin explicar lo que debe entenderse por este término. Parece que su suposición sólo se basa- ra en la existencia de largas metapófisis en las vértebras (IQIO, página 104), y ni la corta descripción, ni la figura en pequeña escala que el autor da, bastan para permitir que el lector se forme una idea de la morfología y de las posibles afinidades de dicho fósil. Sobre la histogénesis y filogenia de la carapaza ósea, etc. ¿0 ua Literatura citada. 1919 ABEL, O.: Die Staemme der Wirbeltiere. Berlín y Leipzig. 1833 * D'Anron, E.: «Ueber fossile Panzerfragmente und die dazu gehcerigen Kno- chenueberreste von Edentaten.» Payvsikalische Abhandlungen, 1892 AMEGHINO, Fl.: «Enumération synoptique des espeéces de mammiféres fossi- les des formations éocénes de Patagonie.» Boletín Acad. Nac. Ciencias. Córdoba (República Argentina), tomo 13. 1914 Broom, R.: «On the origin of Mammals.» Phil. Trans. R. Society London, : B. 325 (vol. 206). 1914 Bucarsky-ILrrscH, Z.: «Beitráge zur Entwicklung des Panzers bei den Giir- teltieren.» /naugural- Dissertation Phil. Fak. Bern. 1915 FerNÁNDEz, M.: «Die Entwicklung der Mulita.» Rev. Museo La Plata, tomo 21. 1921 — «Schuppe, Haar und Haarscheibe der Sáugetiere.» Anatomischer AÁnzei- ger, tomo 53. 1864 GEGENBAUR, C.: «Ueber die Bildung des Knochengewebes (Erste Mitteilung).>» Fenaische Zeitschrift, tomo 1. Reimpreso en Gesammelte Abhandlungen, tomo 2. 1898 — Vergleichende Anatomie der Wirbeltiere, tomo 1. Leipzig. 1go2 Jakob, CHr.: «Examen microscópico de la pieza cutánea del mamífero mis- terioso de la Patagonia (Grypotherium domesticum Roth).» Rev. Museo La Plata, tomo 10. 1908 KexeL, F., y Ezzg, C.: Vormentafel zur Entwicklungsgeschichte des Menschen. Jena. 1895 Lamize, F.: «Contribution á l'étude des edentés á bandes mobiles de la Ré- publique Argentine.» Anales Museo La Plata. Sección Zoología, 2. LoenxBERG, E.: On some remains of Neomylodon Listai Amegh. brought home by the Swedish Expedition to Tierra del Fuego 1596. Svenska Expeditionen till Magellanslaenderna, tomo 2, núm. 7. 1848 * Meyer, H.: «Ueber den Bau der Haut des Giirteltieres.» Arch. Anat. u. Physiol. ; 1849 * — «Ueber den Bau der Haut von Dasypus und die Stacheln von Raja.» Viertejahrsschrift Natsrf. Gesellsch. Zuerich. 1904 OsBorN, H. F.: «» | 8-VIIL > |+13-VIll-921, morfina. 3 | 25- VI» | 12-VIIL » |$ 15-VIIL durante extirpación del páncreas. 4 | 27- VI » | 12-VIL » |$ 14-VIIL con síntomas de capsulectomía total. 5 127- VI > | 12-VIM- » | 15-VIII, extirpación del páncreas a las 11. y alas 17 y 45- 6 | 16-VIIL > 26-VIII- > 13-IX-921, en buen estado. Se ignora fecha +. 7 | 16-VIII- » 26-VIL » a las 20 horas, con sintomas de capsulectomía bilateral. Histología de nuestra destrucción casi total de cápsula derecha. 16-VIML- » | 26-VIM- » | 31-11-922, extirpación de cápsula izquierda. y a | las 24 horas. No hay médula, corteza en buen | estado. 9 | 17-VII » | 26-VIIl- » | y alas 24 horas con síntomas de capsulectomía | bilateral. 10. | 17-VIL > 27-VIIl- » | A los 4 días se escapa. Estaba en buen estado de | salud. . 11 | 19-VIll- » | 9- IX- » 19-IX-921. Inyección morfina. y. No hay médula, | corteza en buen estado. 12 | 19-VIll- » | 2- IX. » | 3-X. Extirpación del páncreas. 4-X. j. 22-VIII- » 22 1.» 19-IX. Extirpación del páncreas; a los 3 días con | diabetes. Pequeño resto medular de 1 mm. < | o,1 de mm. 14 | 22-VIII- » | 6- IX- >» | 25-IV-922. Extirpación de cápsula izquierda. y a | | las 26 horas. No hay médula. = ¡es 15 | 22-VIII- » | 2- IX- » | 23-IX. Extirpación del páncreas, queda un trozo. No hay diabetes. y de peritonitis. 27-IX. 16 | 23-VIIL- » 9- IX- » |30-IX-921. Extirpación del páncreas. Diabetes. | | 7-X. f. No hay médula. Importancia respectiva de la corteza y de la médula suprarrenal 461 Los tres perros restantes mantuvieron normal su cifra de glucosa en sangre, o bien tuvieron ligera hipoglucemia. A uno (núm. 15) hay que eliminarlo porque quedaba un resto de páncreas. Los otros dos murieron en seis horas (núm. 5) y en veinticuatro horas (núm. 12). En ambos la extirpación del páncreas fué muy dificultosa, por lo que quedaron muy deprimidos. Se hicieron cortes en serie de la parte restante de la cápsula izquierda en siete de los que sobrevivieron más tiempo. En uno se encontró un pe- queño trozo de substancia medular de 100 >< 100 micrones < I mm. Perro núm. 5, segunda serie.—Suprarrenal izquierda. Se ve la cicatriz fibrosa central. En los demás sólo se observaba la substancia cortical. Ésta tenía sus células en buen estado, con aspecto espongiocitario típico. En el centro se encuentra una cicatriz fibrosa en los que se han de- jado sobrevivir mucho tiempo, de la que parten algunas bandas de es- clerosis. Con objeto de estudiar con más detalle el funcionamiento de los ani- males en estas condiciones fué operado otro nuevo lote de nueve perros en la misma forma que en la serie anterior. Cuatro perros murieron con síntomas asténicos al día siguiente de la segunda operación. Cinco sobre- vivieron, y después de un mes estaban en excelentes condiciones. Se les sometió entonces a diversas exploraciones funcionales. 462 B. A. Houssay y J. T. Lewis Dos de los perros estuvieron deprimidos algún tiempo (Il); luego se repusieron. No hubo astenia en los demás ni en éstos más tarde. Algunos animales eran muy activos, alegres y juguetones. El peso se mantuvo en dos, aumentó en dos y bajó en uno (la alimen- tación del Laboratorio es más bien pobre). El pulso, la respiración y la temperatura eran normales. Algunas heridas operatorias tuvieron infecciones superficiales o sutu- ras que cedieron, pero cicatrizaron bien, como es habitual. Al mes más o menos de operados se les sometió a diversas pruebas funcionales. Se desnudó la arteria crural sin anestesia general, se extrajo Perro núm. 5, segunda serie.—Células espongiocitarias lindando con la cicatriz central. sangre que se analizó, se inscribió la presión arterial y se inyectó adrena- lina o extracto de hipófisis. Desgraciadamente, dos perros desgarraron la herida y rompieron la arteria, lo que produjo la muerte por hemorragia. Dos tuvieron gangrena gaseosa. Otro fué sacrificado. La altura de la presión arterial era normal (media, 115 mm. Hg.) e igual a la de los perros testigos. La inyección vascular de 0,5 c. c. de in- fundina (extr. pituitario al 20 por 100) produjo el mismo efecto en un desmedulizado (11) que en un testigo sano. Las inyecciones espaciadas de I c. c.de adrenalina Parke Davis al 1: 1.000.000, 1: 1.000.000 y 1 : 50.000 produjeron exactamente los mismos efectos habituales en los cinco desmedulizados y en algunos testigos sanos. Importancia respectiva de la corteza y de la médula suprarrenal 403 La instilación conjuntival de cocaína al 1 : 100, sulf. n. de atropina al I : 200 y adrenalina al 1 : 1.000 produjeron midriasis de la misma inten- sidad y duración en los desmedulizados y testigos. La composición de la sangre (método de Folin y Wu) era completa- mente normal (10-IIÍ-1922). Perro. I | | | 1 | 2 5 4 MC ai faena o la O 23 0.132 O.I11O 0.098 O RO ECICO ooo 0.0 + | 0.027 | 0.040 0.030 0.028 ia A eo=»| 0.012 | 0.018 0.015 o.o12 (Por too c. c. A a iia aa e 0.435 | 0.440 0.445 0.438 En ninguno de los perros hubo pigmentaciones de la piel o mucosa. El pelo tenía excelente aspecto. No hubo cambios de carácter, ni depre- sión nerviosa, ni convulsiones o hiperexcitabilidad. En la autopsia de estos animales no se halló nada anormal. No se hallaron restos capsulares ni cápsulas accesorias. La suprarrenal izquierda desmedulizada fué incluída y cortada en serie. En todos los casos la ex- tirpación de la médula era total y había en su reemplazo una cicatriz fibrosa, de la que partían algunos tractos fibrosos o en algunos casos fibroblastos. El aspecto de la corteza era normal; los espongiocitos, bien típicos y a veces algo vacuolizados. Discusión.-—Nuestros experimentos nos llevan a las mismas conclu- siones formuladas por Biedl y por Wheeler y Vincent. Pero la circuns- tancia de que se obtienen resultados constantes con nuestra técnica y el número de nuestras experiencias desvanecerá todas las dudas que aún puedan persistir. Como los resultados de estos experimentos contradicen las opiniones de algunos autores, será oportuno discutirlas, y se verá que no resisten a la crítica experimental, pudiéndose explicar sólo por la época en que se realizaron, en que los hechos conocidos y las técnicas operatorias eran más rudimentarios e incompletos que los actuales. Las experiencias de Cristiani carecen de valor, porque las ratas no mueren fatalmente después de la suprarrenectomía bilateral. Con las téc- nicas operatorias actuales sobreviven muy á menudo, en algunas series el So por IOO, según nuestras experiencias. 464 B. A. Houssay y J. T. Lewis No conocemos el detalle de los experimentos de Vassale y Zanfro- enini, pero sus resultados se pueden explicar por una resección demasiado amplia; hemos visto que algunos de nuestros animales morían porque su Perro núm. 8, primera serie.—Suprarrenal izquierda a los seis meses y medio de la segunda operación. corteza había sido demasiado lesionada durante la extirpación de la mé- dula (Wheeler y Vincent observaron el mismo hecho). En cuanto a los resultados legales de la extirpación unilateral y del Células de la corteza lindando con la cicatriz central. Órgano de Zuckerkandl debe explicarse por alguna otra causa que no sea la insuficiencia capsular, pues está bien demostrado que una suprarrenal es más que suficiente para mantener la vida. Importancia respectiva de la corteza y de la médula suprarrenal 465 Cuadro núm. 2. 1] z Extirpación | O A Muerte NERO” 700 pa pe . a médula cápsula ¡tezaiz-| Pulso | racio-| de la 5 E Fecha E izquierda derecha |quierda| “ E E As F restante | ción Kes. mm. | | | I 4-1-922 | 2-11-922 | ro6 207 111355 11:4.,5=(3) 3-111-922 2 4-L- » 2-II- » 104 | 24 | 12 13,2-(4)| 130 |1o-III- » | | 120 |13-I11- » 3 4-L- >» 2=ll- » | 104 | 17 |23,5|23,2-(5)| 100 [ro-III- » | | | | | | 120 |16-IIl- » 4 | 12-12 » | o-II- » | oso le or (6) TIO, 1: 3- UE | | z ARG! e] | 5 18-1- » 9-Il- » y A A | 140 | 3-IL- > | Ml EHIVL: | T. M ¡LOT [19 | | 115 Ez | 3 Atropina Cocaína ¡ Adrenalina | Adrenalina ad s 2 1: 200 1100 | 1:1.000 vascular , olas Muerte por 1 | 7-Ill-922 12-III-922 13-I1I-922 ¡Gangrena pata 17-IIl-922 2 7-1Ml-922 |12-11l- » [13-11 > | Picadura bulbo 20-III- » 3 7-11L- > 1o-11I- > |16-IIl-922¡Gangrena pata 20-III- » 4 | 7-11 >» |¡1o0-III- » | ¡Hemorragia 11-IIl- > 5 |7-I1I- > | ro-III- » | | = 11-I11- >» | ! La substancia cromáfina retroperitoneal no es muy abundante, aun en el perro, especie en que está más desarrollada; Swale Vincent hace notar que, a pesar de esto, los perros mueren fatalmente después de la supresión de ambas cápsulas. Las ratas, en cambio, la soportan bien; y es de notar que sus numerosas suprarrenales accesorias están formadas por tejido cortical (Wiesel) (13). Las inyecciones de suero citotóxico no sólo producen la muerte por sus anticuerpos específicos, sino que contienen anticuerpos heterogenéti- cos, especialmente hemolisinas (Abbott) (14), etc., que son muy nocivos y lesionan difusamente. No se puede deducir, pues, que los animales de Levi della Vida murieron exclusivamente por las lesiones de su suprarre- nal; sus experiencias pierden así todo su valor demostrativo. Resumen.—Estamos, pues, frente a los siguientes hechos: 1.” La ex- tirpación de ambas cápsulas es mortal en casi todas las especies, entre ellas el perro. 2.” La supresión de la substancia medular de ambas cáp- sulas es soportada por estos animales, los cuales no tienen síntomas. 3.” La extirpación del cuerpo interrenal, equivalente de la corteza, provo- ca la muerte en los selacios (Biedl). Podemos deducir, pues: 1.” Que la 2 Homenaje a Cajal.—T. 11 30 466 B. A. Houssay y J. T. Lewis substancia cortical desempeña una función de vital importancia, para la cual no necesita la cooperación de la médula. 2.” Que la médula supra- rrenal no es indispensable para la vida. Esto no quiere decir que la subs- tancia cromáfina no lo sea, pues es sabido que existe relativamente más tejido cromáfino extracapsular que tejido cortical extracapsular; por eso la extirpación de las cápsulas reduce proporcionalmente más este último que el primero. No podemos, pues, decir que no existe una función vital del tejido cromáfino; hasta ahora ningún hecho nos permite sospecharlo, pero tampoco podemos negarlo. De nuestras experiencias se deduce también que la diabetes pan- creática puede establecerse sin necesidad de que exista la secreción de adrenalina, como lo han afirmado diversos investigadores—PFrouin (15), Mayer (16), Zuelzer (17), Hedon y Giraud (18). Conclusiones. a 1.2 Los perros sobreviven a la extirpación bilateral de la médula su- prarrenal siempre que el trozo de corteza restante estuviera en buenas condiciones. 2. Si se les extirpa el trozo de corteza restante, mueren con los sín- tomas y en el tiempo habituales a la extirpación de ambas cápsulas. 3." Los perros desmedulizados conservan o aumentan su peso. La temperatura, presión arterial, pulso, número de respiraciones y la com- posición química de la sangre son normales. 4: p a 5. La excitabilidad del simpático, como lo demuestran las reaccio- a No hay astenia ni pigmentación. nes vasculares a la adrenalina y las reacciones pupilares a la cocaína, atropina y adrenalina, es normal. 6.? No está afectada la reacción hipertensora por inyección de pi- tuitrina. ” a 7. La diabetes pancreática puede establecerse sin la concurrencia de la médula suprarrenal. Importancia respectiva de la corteza y de la médula suprarrenal Bibliografía. C. Rend. Soc. de Biol., 1902, 11v, 710.—Tfourn. de Phys. et Path. Gén., Iv, 837. Riforma Med., 1902, xvut, 316.—Arch. Ital. Biol., 1902, XXXVII, 175. Arch. Ital. Biol., 1905, XLHI, 256. Lo Sperimentale, 1904, LVII, 919. Innere Sekretion, 1913, vol. 1. Ergeb. d. Phys., 1910. Cit. por Brent. Cit. por BreDL. Policlínico, 1903, X, 1793. 1902, Fourn. Pharm. and Exper. Therap., 1917, x1.—Amer. Fourn. of Phys., 191 XLVII, 397. Trans. Roy. Soc. Canada, 1917, XI, 125. Endocrinología, 2.* ed., 1920, Wiener Klin. Woch., 1898, pág. 443. Centralblatt fir Bart. (Orig. Abt.), 1913, xxIv, 696. C. Rend. Soc. Biol., 1908, LXIV, 216. Ibídem, 1908, LXIV, 219. Berl. Klin. Woch., 1907, 475.—Deutsch Med. Woch., 1908, xxxIv, 1380. C. Rend. Soc. Biol., 1920, LXXXIIIL, 1310. Rev. Asoc. Med. Arg., 1921, XXIV, 1092-1099. Rev. Cir. Med. Arg., 1921, XXI, 1291. Rev. Asoc. Med. Arg., 1922. BRA NA EROBILOSIÍS DEL NEUMOCOCO PREANKEL=WEICHSELBAUM POR ESFMO REE LO Entre las propiedades biológicas del neumococo figura la de vivir y multiplicarse, indistintamente, en medios aerobios y anaerobios. Esta fa- cultad o, mejor dicho, su fase anaerobiótica, no ha sido suficientemente investigada por los autores, ni ha podido, por tanto, tener la aplicación que en mi concepto merece al estudio e interpretación del proceso gené- tico de la pulmonía crupal. No trato de explorar ahora este terreno; mi propósito se reduce a dar cuenta abreviada de algunas observaciones y ensayos de anaerobiosis neumocóccica, realizados hace ya años con moti- vo de la hiperinmunización de un par de caballos que destinábamos a producir el suero correspondiente. Diré antes la razón que me llevó a investigar la anaerobiosis de los neumococos. De los esputos de un enfermo de pulmonía hice un día siembras, como de costumbre, en diferentes medios, contando entre ellos varios tu- bos de agar sangre, agar glucosado, etc. Cuando a las cuarenta y ocho horas revisé las siembras, encontré que la superficie del agar glucosado estaba recubierta, en parte, de una capa blanquecina, lustrosa, de aspec- to seco y brillo mate, con algunas colonias grandes, redondeadas, del mismo tipo, bordeadas de otras muy discretas, pequeñas, transparentes, que parecían las clásicas del neumococo. ! Examinados los cultivos y teñidos convenientemente con distintas co- loraciones (genciana-violeta, fuchina, etc.), las preparaciones revelaron la presencia de una levadura asociada al neumococo, tal como representa la figura 1.* Predominaba la levadura, y por entre los intersticios de los agru- pamientos celulares, buscando, al parecer, los bordes o confines de los elementos constitutivos de la colonia, aparecían numerosos neumococos esparcidos por el campo, aislados y de forma típica. 470 F. Murillo Inmediatamente surgió la pregunta: ¿qué buscan los neumococos en su asociación a la levadura y en su empeño de aproximarse a los límites o a las cercanías de la membrana envolvente? Y también en el acto acu- dió la respuesta hipotética, aunque probable, de que deben buscar el CO, que las levaduras dejan libre al desdoblar la materia azucarada en el cur- so de su función respiratoria !. Partiendo de esta observación, he- mos hechos numerosos cultivos de neumococos en medios anaerobios, compuestos generalmente de caldo elucosado con adición de pequeñas cantidades de suero normal equino, y hemos podido comprobar, sin géne- ro de duda, que el neumococo crece igual, por lo menos, en ausencia que en presencia del oxígeno. En cultivos comparados, poniendo Fig. 12 cantidades iguales de medio y de si- miente, la producción o riqueza de gérmenes apreciada por la turbidez y el volumen de los sedimentos, nos ha parecido mayor en los tubos anaerobios que en los aerobios, a con- dición de usar para expulsar el aire y substituirlo en los tubos el CO, en vez del H que de ordinario se emplea en los laboratorios. Para obtener el CO, nos servimos, en los primeros ensayos, de un pequeño aparato que dejaba caer gota a gota ácido clorhídrico diluído sobre una solución concentrada de bicarbonato de sosa. Después hemos utilizado exclusivamente el CO, del comercio, previo paso de la corriente por los frascos lavadores y depuradores. La práctica de estos cultivos nos sugirió un procedimiento para aislar el neumococo, eludiendo el pase por animales. De acuerdo con la idea emitida por Tavel, de que el pase de los es- treptococos patógenos por el organismo de una determinada especie ani- mal aumenta la virulencia para esta especie y la disminuye para las de- más, y, por consiguiente, para el hombre, y deseando inyectar a los caballos en preparación neumococos de procedencia humana directa, 1 Cultivado en solución de glucosa al 5 : 100, este Saccharomyces dió en volu- men el 1,20 de alcohol. La anaerobiosis del neumococo Fránkel-Weichselbaum 471 imaginamos que para obtener cultivos puros, a partir de los esputos, bas- taría utilizar la facultad potestativa, aerobia y anaerobia que, en igual gra- do, posee el germen de Fráinkel-Weichselbaum. Al efecto, sembramos partículas de esputo en tubos Petri de caldo con suero equino, saturando el medio con una corriente de CO,. A las veinticuatro horas examinamos el cultivo, y si al neumococo acompañan otras bacterias, de este tubo resembramos al mismo medio en atmósfera ordinaria, es decir, aerobia. Muchas veces hemos encontrado ya puro el neumococo en la primera siembra, pero otras veces van con él bacterias anaerobias, que general- mente desaparecen al reproducir el cultivo en los tubos aerobios. Digo generalmente, porque la única quiebra de este procedimiento es que, en ocasiones, los microorganismos que acompañan al neumococo son, como él, aerobio-anaerobios, de manera que crecen por igual en la siembra pri- mera y en la resiembra. Entonces no queda más recurso, para evitar la inoculación experimen- tal, que el aislamiento en placas, cosa que se logra con gran facilidad por ir ya el cultivo muy depurado. No para en esto la utilidad de los cultivos anaerobios del neumococo. Sabido es que este germen disfruta de vida efímera en los mediós ordi- narios (agar, caldo, suero, etc.); a los ocho, diez o doce días de la siem- bra, la vitalidad de la mayoría de las razas se agota, y las resiembras per- manecen estériles. En numerosas pruebas que me ocuparon varios meses, y en las cuales ensayé caldos añadidos de diferentes substancias, y par- ticularmente adicionados de diversos sueros (normal equino, de asno, de carnéro, suero antiestreptocóccico, antidiftérico y otros), pude ver que en cultivo aerobio la mezcla de 10 c. c. caldo común —)- 2 c. c. suero antidif- térico prolongaba la vida de los neumococos plazos mayores que ninguna otra combinación, y que esta misma mezcla en atmósfera anaerobia favore- cía tanto la supervivencia de los cultivos, que practicadas las resiembras al cabo de sesenta días resultaban fértiles. El plazo máximo que pude obser- var fué de setenta y siete días, y el mínimo de veintitrés. (Pasadas las pri- meras cuarenta y ocho horas, los cultivos se guardaban fuera de la estufa.) La adición de suero antidiftérico favorece también la conservación de la virulencia; cultivos de treinta días eran todavía mortales para ratones. Hago mención de estas observaciones por si en los laboratorios pu- dieran ser de alguna utilidad. . - . Ed y - ' E Í a a 4 , H- 7 ' - . Ch? 4 a * mi d AA E . j . . % y N y Ñ - EJ y el 0 / y ' De ' + ' ) 5 y . " . 5 a . % 5 ' d y E » f ¿e «YA ' q" - ED ' E % os de > o A vi 4 m * eN ' Ñ y 1 » * z 5 o See Ys A PS ' Ñ $ 4 . 1 DA E, 1 ' y” y A » p pl POTENTIAL DIFFERENCES AND, COAGULATION IEEE O DI DON. PARTICLES.IN EOS 0 0.5.P.E NS LON'S BY FACOUES: LOEB From the Laboratorics of the Rockefeller Institute for Medical Research The precipitation and coagulation of suspended colloidal particles play a great role in the fixation of histological preparations and they play probably also a great role in the formation ot membranes and other solid structures of the cells. It is therefore justifiable that in the jubilee volu- me to be offered to Professor Ramón y Cajal a contribution to the theory of the process of precipitation of colloidal suspensions should be inclu- ded. Jevons was probably the first to express the view that electrical charges prevent suspended colloidal particles from settling, and this view was put on a solid basis when Hardy proved that the stability of a sus- pension became a minimum when the particles no longer migrated in a galvanic field. It is well known that salts have a precipitating action on colloids in suspension, and that there is a wide difference in the molecu- lar concentration at which the different salts precipitate a colloidal sus- pension. Schulze, Picton and Linder, and Hardy found that that ion of a salt is effective in precipitation which has the opposite sign of charge to that of the colloidal particle, since the precipitating efficiency of the salt increases with the valency of that ion 1. Powis* has made it proba- ble that the stability of oil emulsions in water is destroyed when the po- tential difference between oil droplets and water reaches a certain criti- cal value of about 30 millivolts. According to his results, the difference 1 The literature on this subject can be found in Burton, E. F.: 7/e Phwsical Properties of Colloidal Solutions, 2nd ed., London, New York, Bombay, Calcutta, and Madras, 1921. 2 Powis, F.: Z. physik. Chem., 1915, LXXXIX, 186. 474 Jacques Loeb in the precipitating action of different salts should be ascribed to a difte- rence in the depressing effect which salts have on the P. D. between the colloidal particles and the aqueous solution. Northrop and De Kruif! have shown that certain bacteria agglutinate when their P. D. is depres- sed by electrolytes below the critical value of 15 millivolts. The writer has recently investigated the connection between the in- fluence of different salts on the P. D. of fine collodion particles and the precipitation of the suspension by the same salts. In these experiments there existed a sharp limit for the precipitating effect of different salts. The suspension was made by dissolving collodion (after the evaporation of the ether and alcohol) in a mixture of much acetone with little water. When the acetone was removed by evaporation, a milky suspension of the collodion particles remained. The suspension was centrifuged and in this way a layer of particles not varying too much in size was obtained. One drop of this suspension was added to IO cc. of a salt solution and the time of settling observed. The particles settle very slowly by gravity, the larger particles settling, of course, more rapidly than the smaller ones. The suspension remains milky for days and slightly opa- que for weeks. In a salt solution of the proper concentration the sus- pension becomes perfectly clear in less than 12 hours (at about 18” C.). In this case the small particles coalesce into larger ones which settle very rapidly. It was thus possible to ascertain with great accuracy the criti- cal precipitating or coagulating concentration for each salt. The potential difference between the particles and the surrounding aqueous solution was ascertained by experiments on cataphoresis. The rate of migration of the particles in an electrical field was measured with Northrop's apparatus ? with non-polarizable electrodes, and from the rate of migration the P. D. between the particles and aqueous solution could be calculated with the aid of the equation used by Ellis, Powis, Burton, Northrop, and others ?. The details of these measurements will be given in a fuller paper to appear in the Yournal of General Physiology, and the writer will confine himself to the publication of a few figures which corre- late the precipitating effect of salts on the suspension with the effect of the same salts on the P. D. between particles and aqueous solutions. 1 Northrop, J. H., and De Kruif, PH. 7. Gen. Phvsiol., 1921-22, 1V, 639. 2 Northrop, J. H.: $. Gen. Physiol., 1921-22, 1V, 629. 3 This equation can be found in Burton's book (p. 137) and in Powis' paper. Potential differences and coagulation of collodion particles, etc. 475 Table I gives the value of this P. D. in different concentrations of dif- ferent salts and at the hydrogenion concentration of pH 4.7. The col- lodion particles were generally negatively charged, the P. D. rising at first with the addition of KCI, NaCl, LiCI, Na¿SO,, and Na,Fe(CN), to a ma- ximum of about 70 millivolts and then diminishing again with a further increase in the concentration of the salt until it approached zero. In the case of LaCl,, the concentrations of the salt beyond a molecular concen- tration of M/64 made the charge of the particles slightly but increasingly positive. TabBLrE l. Potential Difference between Collodion Particles and Aqueous So- lutions in Millivolts at pH 4.7. The Particles are generally Negati- vely Charged but the Minus Sign is Omitted in the Table. elele elzlzlelelelzlz IA MEA lA E A o o E le a da le al EN ES a e AE A O lzrlailazl48 47157 |60|64|68|61 | 55 44| 3 22117 INES A 207 Ea 47|53|58 6064161 |55|140|37| 3o| 20| 14|10 AA ss 2131137 |45|52|53|62|66/|66|60|49 | 40 OA NERO A 28147 |47 56 |59 65 |70|69|63|56|43136 26 19/13 Na¿Fe(CN), 29|51|55|60|64|68|65| 57 |-50|42|30|21 13 9 MAA rro as O 22 25 133 35141 |34/30|23!|19|15 11] 9 MAS ate 28 26|30|32 34136135 ARA A CIA 12 UA SAA 36 30|31|132|35|32|28|26|22|17| 14 rO S| 6 EUA SARA 2901/4197] TO, | LO |-2 14 | 10 Sl 4l 4l| ol ol|+ 31+ 6 | | The figures in the second column of Table 1I are the minimal concen- trations of salts required for rapid precipitation or coalescence of the small particles into larger masses which sink more rapidly to the bottom of the test-tube. The figures in the fourth column give the maximal con- centrations of different salts at which coagulation no longer occurs. In these latter concentrations the suspensions remain cloudy for weeks while in the concentrations mentioned in the second column the water be-co- mes entirely clear inside of twelve hours (at about 18* C.), all the suspen- ded particles having fallen to the bottom of the test-tube. The pH of the solutions was about 5. 3. 476 Jacques Loeb E ¡Minimum concentra- P. D. Maximal concentra-| P.D. Ition required for pre-| . 70 tion at which suspen-| . ax cipitation in millivolts | sion remains stable in millivolts LACA EAN M/2 (10) M/4 17 Nu a es M/2 10 M/4 14 LAA o M/4 14 M/S 21 Nao s. M/4 13 | M/S 19 Na, Fe(CN) ei: .| M/16 13 | M/32 21 MAI e O M/16 y1 M/32 15 MESUE: rs e M/16 15 M/32 19 CAC M/32 14 M/64 17 E AR A | M/2,048 14 M/4,096 21 In the third column are found the values for the P. D. in the solutions where precipitation occurred and in Column 5 are the values for the P. D. where precipitation was no longer possible. It is obvious that in the solutions where coagulation or coalescence of the particles occurred the P. D. was always below 15 millivolts, with the exception of MgSO, where it was 15 millivolts. The reader must, however, remember that the possible error in the P. D. may be 2 millivolts and that the actual P. D. may have been in this case 14 or 13 millivolts. On the other hand, the P. D. in the solutions where the suspension was stable was always above 15 millivolts with the exception of NaCl where the charge was 14 millivolts. It is quite possible that the real P. D. was in this case also 15 or 16 millivolts. These measurements lead then to the conclusion that there exists a critical P. D. for the stability of the suspension of collodion particles in aqueous solutions. This critical P. D. is about 15 millivolts. When the P. D. falls below this value the particles upon colliding are no longer repelled but may adhere to each other and coalesce (agglutinate or coa- gulate) into larger particles which rapidly sink to the bottom of the test- tube. If the P. D. is larger than 15 millivolts the particles will repel each other upon colliding with sufficient force to prevent coalescence. If this critical value is exceeded the stability of the suspension is not in- creased when the charge is increased. Í have noticed that there is no dif- ference in the rate of settling of a suspension of the collodion particles when the charge varies between 20 and 70 millivolts. The collodion particles are generally negatively charged, except in Potential differences and coagulation of collodion particles, etc. 477 high concentrations of salts with trivalent (and probably tetravalent) cations. Itis therefore to be expected that only the cation of the salt is responsible for the precipitation, since the cation of a salt has a depres- sing effect upon the negative charge of the particles. This is corrobora- ted by the fact that the precipitating efficiency of salts increases rapidly with the valency of the cation. Thus for NaCl, CaCl,, and LaCI, the precipitating efficiency measured by the reciprocal value of the minimal concentration required for precipitation (Column 2, Table Il) is as DIIÓOSIO2A. The question has often been raised whether that ion of a salt which has the same sign of charge as the colloidal particle will not counteract the precipitating action of the other ion. The molecular precipitating concentrations for NaCl, Na,SO,, and Na,Fe(CN), are M/2, M/4, and about M/1Ó6 respectively. In M/2 NaCl and M/4 Na,SO, the concentra- tion of cations is practically identical. If the anion had an inhibiting effect on precipitation, the concentration of Na,SO, required for precipi- tation should be higher than M/4. The precipitating concentration of Na,Fe(CN), is even lower than that to be expected if only the Na ion acted. It follows from this that the ¿orce preventing coalescence of the colloi- dal particles into larger aggregates which settle rapidly is the potential difference between the particles and the aqueous solution, and that there is a critical value for this P. D. which is in the case of collodion particles about 15 millivolts. As soon as the P. D. falls below this value the collodion particles will coalesce. The depressing and precipitating action of a salt on the negatively charged collodion particles depends practically exclusively on the cation of the salt and increases rapidly with the increase in the valency of the cation. There exists no peptization effect of plurivalent anions. 478 Jacques Loeb Resumen. La precipitación y la coagulación de partículas coloidales suspendidas juegan un papel importante en la fijación de las preparaciones histológicas y en la formación de las membranas y otras estructuras de las células. Ha investigado recientemente la conexión entre la influencia de diferen- tes sales sobre la diferencia de potencial (P. D.) de finas partículas de co- lodión y su precipitación por las mismas sales. En el primer cuadro da estas diferencias entre las partículas de colodión y las disoluciones acuo- sas en milivoltios a pH 4.7; en el segundo, las mínimas concentraciones de sales requeridas para una rápida precipitación y las máximas concen- traciones con las que no se produce precipitación en mucho tiempo. Se llega por ellas a la conclusión de que existe una P. D. crítica alre- dedor de 15 milivoltios; si baja, se atraen las partículas y se precipitan, y si es superior, se repelen, permaneciendo suspendidas, no aumentando la estabilidad con la carga, no existiendo diferencias entre 20 y 70 milivol- tios. Las partículas son en general negativamente cargadas, excepto para los cationes tri y probablemente tetravalentes. La acción depresora y precipitante de una sal sobre las partículas de colodión negativamente cargadas depende prácticamente del catión de la sal y aumenta rápida- mente con el aumento de la valencia del catión. No existe efecto de pep- tización de aniones plurivalentes. MEAR PODER CATALÍTICOS*DE MAS A RA LIZADORES COLOIDALES POR ANTONIO DE GREGORIO ROCASOLANO Catedrático de Química en la Universidad de Zaragoza. Entre los fenómenos correlativos a los procesos fisiológicos destacan por su importancia los catalíticos, abarcando tan extenso campo de es- tudio, que se ha dicho con razón de la Química biológica que es esen- cialmente química catalítica. En Bioquímica, los sistemas catalíticos que se estudian son micro- heterogéneos, presentándose siempre los catalizadores con la constitución químicofísica que define el estado coloidal; es decir, que para investigar en el mecanismo de las catalisis bioquímicas, hay que ahondar en el estu- dio de los catalizadores coloidales y en el de las reacciones catalíticas en sistemas microheterogéneos. Pero para plantear con lógica estos trabajos, debe comenzarse el estudio por los catalizadores coloidales más sencillos, actuando sobre sistemas de la más sencilla constitución química, y orien- tados por el resultado que de estos casos se obtenga, progresar en la in- vestigación, operando sobre casos de complejidad creciente, hasta alcan- zar los de dificultad máxima, que son, por la constitución de los cataliza- dores y por la naturaleza de los sistemas químicos a que se refieren, los que constituyen el sinnúmero de reacciones catalíticas que se operan en los organismos vivientes. Por nuestra parte, hemos iniciado en nuestro Laboratorio de Investi- gaciones bioquímicas de la Universidad de Zaragoza algunos trabajos, orientados según el plan indicado, y de los resultados que hemos obte- nido en algunas de nuestras modestas investigaciones, vamos a dar cuen- ta, rindiendo con estas ideas un homenaje de admiración y de cariño bien sentido al sabio maestro D. Santiago Ramón y Cajal, ejemplo vivo que veneramos y en el que fortalecemos nuestra voluntad para continuar la tarea cuantos en España sentimos entusiasmos por la patriótica labor de la investigación científica. 480 Antonio de Gregorio Rocasolano Tratándose de estudiar catalizadores coloidales, es natural que se haya comenzado por suponer que su actuación como tales catalizadores se en- cuentra en relación tan íntima con las cualidades del estado coloidal, que por ser coloides catalizan. Así, muchas veces se ha dicho y escrito que si los coloides son catalizadores lo son por ser coloides, dejando muy en último término y sin acción eficaz en el fenómeno la constitución química de la micela dispersa en el sistema. Es claro que atribuir la causa del fe- nómeno catalítico a propiedades del catalizador en relación con sus ca- racteres físicos significa situar fuera de la Química estos fenómenos. A nuestro juicio, esta orientación es errónea; el fenómeno catalítico, sea cual fuere el orden y las fases del sistema que se estudie, es esencial- mente químico. El catalizador, mientras actúa como tal, se modifica en cuanto a su constitución química, y son consecuencia de esta variación las que simultáneamente en el orden físico se observan. Algo hemos pu- blicado ya en relación con estas ideas 1; pero no hemos de referirnos ahora a esos trabajos. Si los coloides catalizan por ser coloides, es decir, si el poder catalí- tico de estos sistemas reside en las cualidades que al estado coloidal ca- racterizan, es claro que cuanto más se favorezca la estabilidad del coloide, mayor será su poder catalítico, o, en otros términos, que los coloides es- tabilizados tendrán un poder catalítico mayor que el de los coloides sin estabilizar. Pues ocurre todo lo contrario. Nuestras investigaciones en este punto abarcan varios estabilizadores (protalbinato y lisalbinato sódicos, goma arábiga, gelatina) y diferentes sistemas, y en todos los casos hemos comprobado que el poder catalítico de los coloides estabilizados es menor que el del mismo sistema sin esta- bilizar, y aun hemos llegado a comprobar que cuanto más intensa sea la acción del estabilizador, como tal estabilizador, tanto más refrena el po- der catalítico del coloide, estando en relación inversa el poder protector del estabilizador con el poder catalítico del sistema. 1. «Dónde reside el poder catalítico de los electrosoles de platino.» Revista de la Real Academia de Ciencias de Madrid, tomo xv, año 1920, números 10, 11 y 12. «Sur la décomposition catalytique de l'eau oxygénée par le platine colloidal.» Comptes Rendus de l' Académie des Sciences de París, 21 junio 1920.—«La descompo- sición catalítica del agua oxigenada por electrosoles y electrogeles de platino.» Anales de la Sociedad Española de Física y Química. Madrid, tomo xvi, pág. 361, 1920. Sobre el poder catalítico de los catalizadores coloidales 481 De entre los varios casos estudiados, solamente vamos a referirnos ahora, como ejemplo, al del electrosol de platino estabilizado con solución acuosa de gelatina, catalizando la descomposición del agua oxigenada. El cuadro siguiente representa los resultados analíticos obtenidos en una de nuestras series de experiencias: 30 c- c. H20» (1,5 por 100). 25 c. c. electroplatinsol (0,0027 por 100). Temperatura, 35” AAA]; >. A aaa aan a Le — Am. LAS po TÁNTO POR CIENTO DE H,0, DESCOMPUESTA en == CONCENTRACIÓN EN GELATINA POR 100.000 horas / : Testigo | 0,12 | 0,60 | 1,20 6 | 12 | 24 36 48 | dl o 5 29,9 1614 ¡ 97 | 83 7,5 6,8 5,3 48 | 4,33 22 80,3 AS II ZOO Is 21 20,8 | 20,6 | 20,4 30 85,3 66,3 | 43,3 | 3515 | 25, 25,1 | 24,5 | 24,1 | 23,4 48 93,5 81,9 | 64,6 | 55,1 | 35,55 | 33,5 | 32,4 | 31,1 | 2959 72 97,4 92,0 | 83,1 | 70,4 | 43,9 | 38,3 | 37,4 | 30,5 | 34,9 96 94,9 | 91,5 | 82,5 | 50,3 | 46,7 | 44,7 | 43,1 | 451,1 120 94,0 | 88,7 | 57,0 | 545 1 53,6 | 52,1 |. 49,2 168 | 95,7 | 68,5 | 55,7 | 59,5 | 56,1 | 53,5 La figura 1.* representa gráficamente estos resultados con los datos analíticos correspondientes a las veintidós, cuarenta y ocho y setenta y dos horas de reacción catalítica, respectivamente, en las gráficas 4, £L y Be doo Tanto %/, de H202 descompuesta. =— [=) 6 E A NA OS Peso del estabilizador por 100.000 de coloide. Fig. 1.2 Se deduce de estas experiencias que las pequeñas dosis de protector, que son las que más eficazmente actúan sobre el sistema coloidal, produ- cen más descenso en el poder catalítico; después, aun aumentando la can- tidad de estabilizador, el poder catalítico se sostiene sensiblemente cons- tante, correspondiendo a un mínimo de poder catalítico el efecto máximo de protección al sistema, originado por el estabilizador. Homenaje a Cajal.—T. Il. ur 482 Antonio de Gregorio Rocasolano Según nuestras ideas, interpretamos estos resultados experimentales como consecuencia del proceso de evolución que venimos estudiando en los sistemas coloidales 1. Caracteriza a los coloides (según nuestro modo de ver) un proceso constante de evolución que termina con la coagulación del sistema; el estabilizador obra refrenando el proceso evolutivo; uno de los efectos de la mayor estabilidad química del complejo que constituye la micela es la disminución de su poder catalítico, porque siendo mayor la estabilidad química del catalizador, disminuye la velocidad del ciclo de transformaciones químicas a que es debido el poder catalítico. Corrobora estas ideas el hecho de que comparando el poder catalí- tico de dos sistemas coloidales que sólo se diferencian en que el uno se | | . GO ES S : A ¿ LO = 20) E 3 z 40 20 30 Edad del coloide expresada en horas. ias encuentra estabilizado y el otro no, aparecen variaciones de velocidad mucho mayores en el no estabilizado. Sea, por ejemplo, un electroplatin- sol de riqueza 0,0016 por 100, que cataliza la descomposición del agua oxigenada; las gráficas de la figura 2.* representan: la 4, las variaciones de velocidad con la edad del coloide en horas, contada en abscisas a las veinticuatro horas de comenzada la reacción catalítica, y la gráfica 65, las velocidades correspondientes al sistema cuando el coloide se encuentra estabilizado, comenzando las reacciones con las mismas diferencias de tiempo que el caso anterior y representando, como en la 4, las ordenadas de cada punto la cantidad por 100 de agua oxigenada descompuesta. Los coloides poseen una carga eléctrica, y tiene tal interés este ca- 1. «Estudio sobre la evolución de los sistemas coloidales.» Volumen 1 de los Trabajos del Laboratorio de Investigaciones bioquímicas. Zaragoza 1921. Sobre el poder catalítico de los catalizadores coloidales 483 rácter que puede reputarse como el de mayor importancia en orden a la estabilidad del sistema. Se ha tratado, y algunos han establecido como hecho cierto, que el poder catalítico de los coloides era debido a su carga eléctrica. Uno de los caracteres que estudiamos en los sistemas coloidales para deducir por sus variaciones el proceso de evolución constante que los coloides sufren es su carga eléctrica, habiendo observado que en todos estos sistemas varía la conductividad eléctrica aun en pequeños espacios de tiempo. Sirvan como ejemplo los cuadros siguientes, que se refieren a variaciones de resistividad y conductividad de dos aurosoles y un pa- ladiosol: AUROSOL POCO ESTABLE | AUROSOL MÁS ESTABLE PALADIOSOL Días [|Ohm. | Conductividad || Días | Ohm. Conductividad Días | Ohm.| Conductividad s | | o CS7AEO 5 10,187 ||. O 5O4 LO 551.2: 4:01 [LO 2855| 10735 2,4522 1/2 | 670 > 10,448 || 11/29 496| >» 14,112 1) [2793] >» 2,5065 J 648 [A 10,803 | 2*/2| 505 » 13,861 I 2884 y AT 11f, | 651 » 10,746 3 */al 565 » 12,389 U! 11/, | 2884 A 2 652 | O aa 1575 TS ZN IZ » 2,5478 3 659 » 10,618 5/91 569 SO) 4 2707 y 27 4 647 | » 10,820 7 580 » 12,064 4%, 2656] > 2,6353 6 622 2 IG 712] 578 » 12,114 || 5?/, | 2606 » 2,6861 7 1/2 | 620 |» 11296 81/21 585 > 11,967 7 2787 77 2 S1/, | 619 | 30 SA 10 574 AZ TO OA || ALO 2606 » 2,6861 91*/2 | 625 » 11,204 13 584 > 11,982 || 1o!/,|2592| » 2,7011 10 1/, | 633 | > 11,058 || 131/)| s90| >» 11,874 || 12 28781 > 2;7É80 11 1/, | 629 AS 586 » 11,953 || 121/, | 2691 » 2,6013 14 631 | » 11,086 || 151/2| 585 TI O6 7 FLA: | 2684 » 2,6080 16 638 | » 10,980 || 17 578 » 12,114 || 161/2! 2674 > 2070 21 1/, | 638 » 10,980 24 1/2| 604 2 EIo9 |F21 | 2586 » 2,7071 25 643 | » IO,SQI 31 567 SU E 2686 » 2,6064 39 662 | FEO, 577 38 590 » 11,874: 34 2680 7 EA 48 679 | >» 10,305 50 598/.. >» 11,707: 42.3 2417/10, 5> 28966 52 [668| >» 101483 [300 [1035 » 6543 [56*/2|2517| » 2,7813 67 ri 9,644 | 360 1045 » 6,451 [1861/2 | 2282|. « 3,0681 Es cierto que también en el poder catalítico de los coloides hemos observado variaciones de intensidad * en función de lo que llamamos 1 «Sur le vieillissement des catalyseurs colloidaux (platine, palladium).» Comptes Rendus de l Académie des Sciences de Paris, 2 agosto 1920.—«Variaciones del poder catalítico en sistemas coloidales.» Anales de la Sociedad Española de Fi- sica y Química, tomo XIX, pags. 114-124, 1921.—«Variations du pouvoir catalytique des électroplatinsols.» Comptes Rendus de 1'Académie des Sciences de Paris, 4 ju- lio 1921. wo E) E] 3 o 55/40 3 E 3 —= 2 5 Suso NS 484 Antonio de Gregorio Rocasolano edad del coloide; pero estas variaciones y las correspondientes a la carga eléctrica en los mismos sistemas, observadas en pequeños espacios de tiempo iguales, no se corresponden; luego esta consecuencia, que de hechos experimentales se deduce, es contraria a la idea de que los esta- bilizadores coloidales actúan por la carga eléctrica que poseen. Las gráficas de la figura 3.* representan los resultados de unas expe- riencias de descomposición catalítica del agua oxigenada por un electro- platinsol estabilizado de 0,0023 de platino por 100; en abscisas se cuen- 0 AO 80 120 160 Edad del coloide expresada en minutos. HS tan variaciones de tiempo de cinco en cinco minutos, y en ordenadas, la cantidad por 100 de agua oxigenada descompuesta al cabo de veinticua- tro horas de reacción en la curva 4, y en la £ los valores de conductivi- Gad multiplicados por 10%. Según las ideas actuales, los estabilizadores realizan su acción porque aumentan la carga eléctrica de las micelas dispersas; éste es un hecho experimental repetidas veces comprobado, y en las variaciones de este factor de estabilidad se observa que los incrementos mayores correspon- den a los coloides estabilizados. Haciendo varias mediciones de conducti- vidad con iguales intervalos de tiempo en dos electrosoles de platino, que sólo se diferencian en que el uno se encuentra estabilizado y el otro no, encontramos los números del siguiente cuadro: CONDUCTIVIDAD co UCTIVIDAD Días == = Das = == == = Sin estabilizar Estabilizado ¡| Sin estabilizar | Estabilizado (o) 10—6 6,03 LO CADA 11 106 8,14 10—6 20,20 2 | EST | » 7,05 12 ll » 9,90 y 2367 4 | » 3,74 > 7,30 21. | » 9,86 » 30,28 5 6770 » 18140 || 31 » 40,76 Ys | A e OO 1437 » 12,80 » 41,79 A | » 8,14 » 16/90 | 41 +1 "YO 12 > OZ 10 [ » 8,01 2 EZ2 20 | Representando gráficamente estas variaciones, contando en abscisas la edad del coloide y en ordenadas los valores de conductividad multi- plicados por 10%, se obtienen gráficas como las de la figura 4.*, que de- 50 LO 30 20 Conductividad X 10? 30 0 10 20 30 40 Edad del coloide expresada en días. Fig: 4.* muestran que el sistema de mayor carga eléctrica es siempre el estabiliza- do, o sea el que posee menor poder catalítico; luego no residen en la carga eléctrica del sistema sus propiedades catalíticas. Estas deducciones y otras que como consecuencia del estudio expe- rimental de los más sencillos sistemas microheterogéneos hemos estable- cido, creemos que pueden tener algún interés para orientar investigacio- nes sobre los fenómenos catalíticos en sistemas microheterogéneos. (Laboratorio de Investigaciones bioquímicas de la Facultad de Ciencias de Zaragoza.) > su) BEE e 4.55 PANDO ep Lee E ¿ANA A INES TTA DO” ACTUAL. DOS:“NOSSOS CONHECIMENTOS SOBRE OS VIRUS: FILTRAVEIS EAPUENS VU AS TVELS PELO A OS ¿AOS Director do Instituto Sorotherapico de Butantan. Sao. Paulo (Brasil). Pelos trabalhos fundamentaes de Loeffler e Frosch, em 18098, sobre febre aphtosa e pelos de Nocard e Roux sobre peri-pneumonia de bovi- nos, ficou bem patente que existe uma nova classe de microorganismos ao lado dos visiveis e cultivaveis, caracterizados como eschizomycetos, blastomycetos, hyphomycetos e protozoarios. Estes microbios sao mais pequenos que os demais, e caracterizam-se pela invisibilidade, pelo que sáo chamados 22v1sivels, sub-microscopicos; e, por terem a qualidade de passar atravez de certos filtros de Chamberland e Berkefeld, que sáo ba- rreiras para Os Outros microorganismos conhecidos, sao tambem chama- dos filtravezs. Estas descobertas deram um impulso ao estudo de tantas enfermida- des infecciosas de causas até entáo desconhecidas, sendo que hoje conhe- cemos mais de 40 enfermidades produzidas pelos virus filtraveis e invi- siveis. Os estudos systematicos posteriores concernentes á natureza destes virus trocaram e modificaram a definicao original destes microorganismos de tal maneira, que hoje sua invisibilidade e filtrabilidade náo sáo mais qualidades essenciaes, como se pensava anteriormente. Sabemos já, gracas aos trabalhos de Roux e Nocard, Borrel, Prowazek e Aragáo, Paschen, Volpino, Casagrandi, etc., que a invisibilidade pode ou náo existir como caracter essencial. Por meio de coloracdes especiaes e por meio dos condensadores, por filtros colloidaes (Prowazek e Aragáo), podia mostrar-se que tambem os microorganismos até entáo chamados invisiveis podiam ter uma forma 488 R. Kraus visivel —Prowazek, «corpusculos iniciaes e elementares »; «estrongylo- plasmas», Lipschitz. Já Roux e Nocard haviam mostrado que os microbios da peri-pneu- monia tinham uma forma de ponticulos. Borrel, Lipschitz, Prowazek e Aragáo, Paschen demonstraram que com certos corantes, pelo methodo de Loeffler, Heidenhain, Giemsa, no epithelioma e molluscum contagio- sos, na variola podem encontrar-se corpusculos de certas formas, que jul- gam como o agente causador daquellas enfermidades. Corpusculos iguaes foram encontrados tambem por outros autores em outras enfermidades, como na variola de ovelhas, febre aphtosa, peste, bovina, etc. No anno de 1909 encontrou Ricketts na «Rocky mountain fever» e na febre petechial (1910, Ricketts e Wilder) corpusculos bacillares seme- lhantes aos que, mais tarde, Gaviño e Girard na febre petechial no Mexico e Prowazek na febre petechial na Europa, encontraram. Os estudos detalhados de Rocha Lima demonstram que os corpuscu- los encontrados no intestino dos piolhos infectados náo tém o caracter dos microbios, por náo serem cultivaveis. Rocha Lima julga estes cor- pusculos como agentes da febre petechial, chamando-os Rickettsia pro- wazekt. Ultimamente se encontrou Rickettsia náo somente nos intestinos dos piolhos sáos, mas tambem nos infectados, como, p. ex., nos da febre Volhynica e na febre de trincheira, etc. A constatagáo de Rocha Lima, da localizacáo intra-cellular destes cor- pusculos somente nos piolhos infectados, como o virus da febre peten- chial, é o ponto de partida daquelle scientista para differencial-o de outros, porque morphologicamente isto é impossivel. Um grande apoio encontra a opiniáo de Rocha Lima nos estudos de Wolbach na «spotted fever» que achou os corpusculos intra-cellulares nas cobaias e monos in- fectados e no «Dermatocentor venustus» nos differentes tecidos, chaman- do-os «Dermatocentroxenus rickettsi». Em sua monographia sobre febre petechial na Servia, Strong disse que uma solucáo definitiva do assumpto hoje náo temos. A Commissáo da Liga da Cruz Vermelha que estudou o assumpto, opina que Rickettsia prowazeki é provavelmente o agente. Os estudos sobre a febre de trincheira tambem assignalam nos piolhos cor- pusculos que sáo julgados como Rickettsia; e, como o filtrado do sangue de enfermos é infeccioso, Strong hypotheticamente cré que o virus tem estados filtraveis de um lado e visiveis de outro. O estado actual dos nossos conhecimentos sobre os virus, etc. 489 Assim vemos que a invisibilidade como um caracter fundamental náo existe mais. Ha uma outra forma de manifestacáo visivel destes microbios, que sáo os corpusculos intra-cellulares especificos que conhecemos desde as des- cobertas de Guarnieri e que hoje encontramos em muitas outras enfermi- dades, em tecidos e em formas especiaes, como, p. ex., na raiva, Os cor- pusculos de Negri, na peste de gallinhas, os corpusculos de Schiffman e Kleine, no trachoma, os corpusculos de Prowazek e Halberstádter, na "verruga peruviana, corpusculos de Rocha Lima e Mayer, nas cellulas vasculares, etc. Mas náo encontramos em todas as enfermidades os corpusculos ini- ciaes ou as formas intra-cellulares; porem existem enfermidades em que se conhecem somente corpusculos iniciaes, outras com corpusculos intra- cellulares e ainda outras com as duas ou com nenhuma dessas formas. Como já disse, os autores consideram, com Prowazek, us corpusculos iniciaes como o germem causador. Sobre as formas intra-cellulares houve muita discusáo, especialmente sobre sua natureza, que fez muitos julgarem como um estado de evolugáo de parasitos. Mas hoje a maioria dos autores vé nestes corpusculos uma degeneracáo cellular, especialmente Prowazek, que pensa que os micro- bios invadindo a cellula, sao envolvidos por um manto de plastina e cro- matina (chlamydozoarios). Nos ultimos tempos, um trabalho de Hamersh- midt mostrou que, sob a invasáo do microbio, sahe a substancia nuclear, especialmente nucleolos, no protoplasma cellular, formando assim o manto de chlamydozoarios. Assim vemos que a denominagáo dos microorganismos visiveis ou ultra-microscopicos náo está mais baseada em factos; mas, apesar disso, náo seria certo abandonar esta classificagáo, porque, ao lado dos estron- gyloplasmas e chlamydozoarios, ainda existem microbios caracterizados por sua invisibilidade, qualidade ultra-microscopica. Como a invisibilidade nao é mais um criterio absoluto, o mesmo po- demos dizer de filtrabilidade. No anno de 1913, disse Borrel: «le passage travers un filtre n'impli- que pas forcément l'idée d'un microbe invisible», porque conhecemos já vibrides, como o Spirillum parvum de Esmarch, e o Micromonas mesntl?, que passam os filtros da mesma maneira que os virus chamados filtraveis. 490 R. Kraus Por outra parte conhecemos enfermidades cujos agentes, apesar de serem invisiveis, náo passam por filtros. A principio, quando nossos conhecimentos experimentaes sobre a fil- tragao eram deficientes, na literatura houve muitas discussóes e opinides contrarias sobre a filtrabilidade de um ou outro virus, o que se explica hoje pelos methodos pouco exactos entáo empregados. Os estudos de Esmarch, Hofstaedter, Rosenthal, Schmidt, Marchoux, mostraram que é necessario, para evitar erros, náo esquecer certas pre- caugdes e cautellas, como o emprego de diflerentes filtros e de marcas especiaes como os de Chamberland F e Be os de Berkefeld N, V e W, e, antes do inicio da experiencia, é necessario provar sua permeabilidade por agua e ar e usar bacterias-padráo que náo passam os filtros. Apesar de todas estas prescripcdes, sabemos que existem virus invisiveis que náo passam os filtros. Sabemos que os virus podem desapparecer do sangue e entáo neces- sario se torna ir procural-os nos orgáos, explicando-se assim que os expe- rimentadores que filtram o sangue podem ter resultados negativos, e Os que verificam os orgáos, resultados positivos. Os autores japonezes Inada, Ido e seus collaboradores verificaram como Noguchi que os orgáos das cobaias infectadas com a Leptospira icterohemorrhagica e filtrados por vellas sáo infectuosos, o que está em contraposigcáao com as experiencias de Uhlenhuth que com o sangue fil- trado teve resultados negativos. Uma cousa analoga poderia tambem se encontrar na febre petechial, a cujo respeito ha tambem discussdes entre Nicolle e outros a respeito da filtrabilidade. Em nossas experiencias encontramos que uma emulsáo do cerebro das cobaias infectadas e filtrado por vella de Berkefeld é infeccioso; os autores tém empregado, geralmente, o sangue com resultado negativo. Um outro facto interessante é o seguinte, observado na peste bovina: a maioria dos autores estáo de accordo que, como o mostraram Nicolle e Adyl-Bey, o liquido peritoneal conseguido por injeccáo intra-peritoneal de solugáo physiologica e filtrado por vella é infectuoso. O sangue dá, em geral, resultados negativos. Para explicar estas differengas é possivel, como pensa em seu relato Loeffler, que o parasito se possa encontrar uma vez em uma forma fil- trante, outra vez segundo a localizagao e o estado de evolucao, em uma forma que náo passa os filtros. O estado actual dos nossos conhecimentos sobre os virus, etc. 491 Esta hypothese nos leva a discutir trabalhos novos que falam em favor desta opiniáo já emittida pelo grande protozoologo F. Schaudinn. Em seu trabalho «Uber Generation und Wirtswechsel bei Trypa- nosomen und Spirochiten» (Arbeiten aus dem Reichsgesundheitsamt, Bd. xx), Schaudinn descreve estados de evolucáo dos espirochetas, nos quaes o filamento é táo tenue que um parasito isolado é irreconhecivel, tornando-se visivel somente gragas a seu movimento e quando forma con- glomerados. Segundo os calculos do mesmo autor, estas formas pasam pelos fil- tros Chamberland. Schaudinn chega assim á conclusáo de que existem protozoarios pathogenos com estados de evolucao, durante os quaes escapam á nossos maiores augmentos, sendo, por conseguinte, invi- siveis. Em 10914, Nicolle e Blanc encontraram na espirocheta da febre recu- rrente um estado invisivel, obtendo a infeccáo de ratos com filtrados de orgáos que continham espirochetas. Identicos resultados obtiveram Ser- geant e Folley. King e Drake publicam resultados positivos de suas experiencias com os espirochetas dos porcos (Fourn. of Inf. Dis., 1914). Os autores japonezes Inada e Ido demostraram que a espirocheta ictero-hemorrhagica, descoberta por elles e ao mesmo tempo por Uhlenhuth e Fromme na Alemanha, tem um estado filtravel invisivel. Agquelles autores puderan infectar cobaias com filtrados, encontrando mais tarde espirochetas typicas nos animaes em experiencia. Balfour, Leishman e Todd, suppdem que na evolucao de differentes espirochetas ha um estado granular. Todos estes trabalhos comprovam a hypothese de Schaudinn sobre a filtrabilidade e invisibilidade dos espirochetas em certos periodos de sua evolucao. Nos ultimos tempos appareceram trabalhos sobre a filtrabilidade da Leptospira icteroides descoberta por Noguchi, como o agente etiologico da febre amarella. Segundo estas investigacóes seria possivel a infeccáo da cobaia, mediante os filtrados de emulsóes de orgáos contendo espi- rochetas. Tambem com filtrados de culturas velhas, em que microscopi- camente náo se encontrou Leptospira, mas somente corpusculos brilhan- tes, conseguiu-se infectar cobaias. McNeal, Novy e Knap encontraram que os filtrados da agua de con- 492 R. Kraus densacáo das culturas de trypanosoma Lewisi eram infectuosos para Os ratos e suspeitaram a existencia de formas invisiveis. Investigacdes nossas sáo favoraveis á que o piroplasma e anaplasma dos bovinos, bem como os trypanosomas pathogenos (trypanosomas gam- biense, equinum, surra) tem formas invisiveis nas ovelhas. A estas nossas conclusdes observam Kleine e M. Mayer, em um arti- go recentemente apparecido, que, sem terem experiencias novas sobre o assumpto por nós estudado, emittem a opiniio de que o sangue das ovelhas era infectuoso, por ter sempre anaplasmas e trypanosomas que escaparam ás nossas observacdes. Estas experiencias que tém, náo somente para a microbiologia, mas tambem para a epidemiologia, um grande interesse, estáo sendo conti- nuadas por nós com o Dr. J. B. Arantes, para demonstrar-mos com toda exactidáo a these por nós defendida. Mas ao lado destas experiencias em discussáo, podemos, baseando- nos somente na literatura, affirmar que os protozoarios, especialmente as espirochetas, tém estados invisiveis, e com isso naturalmente o crite- rio sobre os microbios invisiveis e filtraveis soffre uma modificacao completa. Já existem tambem na literatura indicagóes em que os autores suppóem estados invisiveis nas eschizomycetas; Holt e Ingrahm affir- mam, no brit. Med., 1916, que o meningococco intra-cellular tem um estado fiitravel. Se esta hypothese encontra uma base exacta poderia explicar factos hoje sem explicagáo, bem como os da constancia de es- treptococcos na escarlatina, do bacillo hemoglobinophilo no sarampo, de estreptococcos de Rosenow na poliomyelite, etc. Desta maneira é que Bail julga tambem que o proteus X é o agente da febre petechial e pensa tambem existir um estado invisivel (Splitter) (granula). Tudo isto demonstra que o criterio de caracterizacáio destes micro- bios, ao principio certo, náo pode applicar-se mais para a definicáo que, hoje, pelos conhecimentos em evolucáo, náo está fixo. O que dissemos sobre a invisibilidade e filtrabilidade tambem pode applicar-se ao cultivo destes microbios. As primeiras culturas de virus filtraveis conseguiram-nas Roux e No- card com o virus da peri-pneumonia e se esperava que a cultura dos ou- tros iria tambem dar resultados; mas, apesar de muitas experiencias du- O estado actual dos nossos conhecimentos sobre os virus, etc. 493 rante annos, somente existem poucos resultados. A cultura pura de cer- tos microbios invisiveis, como os da raiva, variola, aphtosa, peste bovi- na, etc., se se conseguisse, poderia ter um valor economico pratico, elimi- nando assim, para preparar vaccinas e sóros, os animaes que hoje sáo in- dispensaveis para conservar o virus. Faz annos, estudando eu a cultura do virus rabico com Clairmont, fizemos a seguinte experiencia: O virus rabico injectado no cerebro frontal do coelho, apparece em 24 horas na medulla oblongata e mais tarde na medulla espinhal. Pensamos que o ce- rebro é o meio apropriado para conseguir o desenvolvimento. Infectamos do mesmo modo o coelho, matando-o immediatamente depois da infeccáo e examinando o systema nervoso da mesma maneira que o coelho vivo, sem encontrar o virus em outra parte e somente no logar da injeccáo. Destas experiencias tiramos a conclusáio de que o desenvolvimento do virus depende da vitalidade da cellula e este paragrapho pode appli- car-se hoje á maioria dos virus porque somente de poucos existe a cul- tura artificial. (As experiencias de Remlinger sobre a diffusibilidade do virus náo estáo em contraposicáo pelas outras condicdes da experiencia. As publicacdes de Fornet sobre a cultura do virus da variola e de Noguchi sobre o da raiva náo sáo exactas, como mostraram outros auto- res e eu. Flexner e Noguchi descobriram que o virus da poliomyelite cultivado no meio de Noguchi sob condicóes anaerobias dá resultados positivos, encontrando corpusculos que sáo a causa do turvamento do meio. Com as culturas infectaram monos, reproduzindo o quadro typico da polio- myelite, clinica e anatomopathologicamente. Leiner e Wiesner pensam que os corpusculos tambem se obtém com a medulla espinhal normal e póem em duvida as culturas. Tambem Kolle e Hetsch em seu livro, Landsteiner no tratado de Kolle e Wassermann opinam que este assumpto náo está completamente resolvido. Um outro problema discutido é tambem a cultura da Rickettsia pro- wazeki que, como já falamos, segundo alguns autores, especialmente Ro- cha Lima, é a causa da febre petechial. Kuczynski communicou que poude cultivar nos saccos de collodio no peritoneo de cobaias a Rickettsia prowazeki, mas um trabalho ultima- mente apparecido de Otto e Winkler náo poude confirmar o que disse Kuczynski. Ultimamente Kuczinski cultivou, 22 vitro, com o methodo de 494 R. Kraus Carell, Rickettsia prowazeky, mas Neufeld objecta que náo se pode fallar do cultivo no sentido geral. Wollbach náo conseguiu demonstrar exacta- mente a cultura do virus da «Rocky mountain spotted fever». Existem mais de 40 especies de virus filtraveis e invisiveis e somente em 3, na peri-pneumonia, na poliomyelite e na diphteria de gallinhas (Bordet), os resultados das culturas sáo positivos, em outros duvidosos ou completamente negativos. Em geral náo pode cultivar-se o virus filtravel e a cultura é uma ex- cepcáo. Esta propriedade se encontra tambem nos protozoarios que ge- ralmente náo sáo cultivaveis e, se se consegue, os cultivos náo correspon- dem ás caracteristicas dos de eschizo, blasto e hyphomycetos que por sua qualidade, morphologia e aspecto sáo proprios á especie. Até agora tratamos dos virus pathogenos e se pensou que náo existe um virus como parasito ou em forma saprophytica. Os virus pathogenicos tém uma certa affinidade para tecidos espe- ciaes, como o virus da variola, o molluscum e o epithelioma contagiosos que se localizam na pelle e por isso sáo chamados dermotropos, os da raiva, da poliomyelite e da encephalite lethargica que, por sua localizacáo nos centros nervosos, sao chamados neurotropos (Lipschútz). Levaditi applicou estas qualidades para um eschema e classificacáo destes virus. Esta affinidade aos tecidos é necessaria conhecer para transmittir ex- perimentalmente o virus aos animaes. A experiencia nos animaes, pelo methodo applicado desde as expe- riencias fundamentaes de Pasteur ao estudo destes virus deu resultados excellentes, especialmente para analysar as qualidades pathogenas dos virus. Conhecemos hoje um quadro experimental produzido pela infecgáo com o virus de raiva em cáes, coelhos, cobaias, pelo da poliomyelite em monos, trachoma em monos e coelhos (Micolle). Com os orgáos infectados com Leptospira icterohemorrhagica e icte- roides conseguiu-se um quadro nos monos e cobaias muito semelhante á enfermidade natural, e o mesmo com filtrados de orgáos. | Podem produzir-se tambem, experimentalmente, reacgdes dos tecidos especificos á especie do virus. Já mostramos que certos virus produzem em certos tecidos os corpusculos intra-cellulares que, para o diagnostico da enfermidade, tém hoje uma importancia grande. Mas náo somente O estado actual dos nossos conhecimentos sobre os virus, etc. 495 microscopica, mas tambem macroscopicamente podem manifestar-se estas lesdes como o mostrou Paul ultimamente na variola. Por meio da escari- ficagáo na cornea e depois de 36 até 48 horas no bulbo nucleado e sub- merso na solugáo alcoolica de sublimado (Schaudinn), se distinguem no- dulos completamente brancos no logar da escarificagao, em 1 ou 2 mi- nutos e com um fundo cinza transparente. Esta reacgáo, como o mostrou Paul, é táo especifica como a de Guarnieri e milhares de experiencias na Europa a confirmaram. Tivemos nós a opportunidade de repetir em Buenos Aires, com Ba- cigalupo e Pico, as experiencias em casos de variola e conseguimos a reac- gáo táo typica como a descreve Paul. Um outro phenomeno que se conhece desde as experiencias de Ni- colle, Girard e Gaviño é a thermo-reacgáo nos monos e cobaias, produ- zida pelo virus da febre petechial. Sobre esta reaccáo publicamos, na Rev. del Inst. Bact. de Buenos Aires, recentemente um trabalho sobre o virus da febre petechial no Chile e na Argentina, mostrando assim a identidade do virus com os da Europa, America do Norte e Africa. Existem tambem na literatura trabalhos de Thomas, Scott, Macfie e Johnson, demonstrando que o sangue dos enfermos de febre amarella produz nos animaes reaccdes thermicas. Se esta reacgáo é táo typica como a produzida com o virus da febre petechial, nao podemos affirmar, mas parece, segundo as experiencias de Noguchi e os quadros thermi- cos, que a temperatura se eleva até 48” e dura 3 e 4 días para baixar. Alem destas reacg0es especificas se encontram lesdes histologicas que geralmente náo tém a especificidade de diagnostico, mas sáo pathogno- monicas para a enfermidade. As lesóes que descreveu E. Fránckel nos vasos da pelle na febre petechial e que se encontram tambem no cerebro e nos orgáos, consistem em uma degeneracáo e necrose da intima e sáo, segundo os autores, especificas. Estas lesóes demonstram que a febre pe- techial é uma enfermidade especialmente dos vasos. Lesdes iguaes des- creveu Wolbach na America do Norte em uma enfermidade semelhante, chamada «Rocky mountain spotted fever». As infiltracdes perivasculares, que se encontram na pelle e no cerebro náo tém a mesma especificidade, por encontrar-se em enfermidades como na raiva, poliomyelite, encephalite lethargica, enfermidade do somno, encephalite epizootica de cavallos, etc. O interessante é que agentes completamente differentes como bacte- rias, protozoarios e virus filtraveis, podem produzir lesóes iguaes. 496 R. Kraus Tudo isto demonstra que o diagnostico etiologico em geral náo pode basear-se nem na clinica, nem na anatomia pathologica e somente se pode, com exactidao, demonstrar pelos microorganismos. Com isso descrevemos, em largos tragos, as generalidades de nossos conhecimentos sobre a natureza dos virus filtraveis e invisiveis. O mais importante de tudo é que as qualidades invisiveis e filtraveis se encontram tambem nos microbios cuja natureza como protozoarios náo está mais em discussáo. E para terminar este capitulo, quero mencionar que em certas en- fermidades cujo agente se considerava virus invisivel e filtravel, hoje se conhecem já as formas visiveis, como as espirochetas; e o interes- sante é que a transmissáao se produz por insectos, como por exem- plo na febre recurrente, febre amarella, o trypanosoma lewisi. Como esta transmissáo pelos insectos se produz depois de um certo estado de incubagáo, pensou-se entáo, antes da descoberta das espirochetas, que o virus invisivel pertencesse aos protozoarios, como pensou Schaudinn. Hoje, pelos novos factos comprehendemos melhor o estado de incubacgao nos transmissores. Seria naturalmente importante tambem, para conhecer completamente o cyclo evolutivo, fazer experiencias de filtracáo com transmissores infectados, para conhecer a forma em que se encontra o microbio nos insectos. Depois destas generalidades, permittam-me falar, em quatro palavras, de alguns detalhes das enfermidades cuja etiología foi esclarecida nos ul- timos tempos. Como já vimos, a etiologia da febre petechial está hoje em discussáo, tratando-se de averiguar se a Rickettsia prowazeki ou o bacillo proteus exis sáo os agentes. Em favor da relacáo etiologica do bacillo proteus, fala a reaccáo de Weil Felix. Esta reacgáo se encontra com constancia nos enfermos e é mais especifica, pode dizer-se, que a reaccáo de Gruber Widal e da reacgáo de Wassermann. Tivemos occasiao de estudal-a no Chile e na Argentina, encontrando a mesma especificidade como os outros autores. Para a epidemiología tem esta reaccáo, por falta de um outro diagnostico pratico, um alto valor para reconhecer os primeiros casos. A experiencia de Weil, que mostrou que o sangue dos coelhos injec- tados com o cerebro das cobaias infectadas pelos virus da febre petechial tem a mesma propiedade que o sangue de enfermos, foi explicada tam- O estado actual dos nossos conhecimentos sobre os virus, etc. 497 bem pelos autores como uma identidade dos antigenos do proteus exis e do virus no homem. As ultimas experiencias náo foram confirmadas completamente nem por Doerr, nem por Otto, nem por nós. Certo é que o bacillo proteus se encontra raras vezes no sangue dos enfermos. Para poder esclarecer estas differencas, Bail emitte a hypothe- se de uma forma granular do virus no homem. Por outro lado, os auto- res, como Rocha Lima, baseando-se nas experiencias em piolhos, julgam a Rickettsia prowazeki como a causadora. Localizacóes intra-cellulares da Rickettsia prowazeki nos piolhos, como o demonstrou Rocha Lima, e no dermatocentro, como o demonstrou Wolbach, náo se encontram nos in- sectos sáos, nem nos infectados por outras enfermidades. Uma transformagáo completa apresentam agora nossos conhecimen- tos sobre as espirochetas pathogenicas na febre recurrente, na enfermida- de de Weil e na febre amarella. Especialmente para nós, é de summa importancia a descoberta de Noguchi, que mostrou que náo só directa- mente e por cultura, mas tambem pela transmissáo aos animaes, especial- mente ás cobaias, se consegue uma Leptospira chamada por elle icteroi- des que tem uma grande semelhanga com a Leptospira icterohemorrha- gica. O quadro reproduzido nos animaes tambem tem muita semelhanca com a infecgáo reproduzida por Leptospira icterohemorrhagica, mas se- gundo Noguchi, os symptomas e lesóes sáo semelhantes aos da febre amarella. A documentacáo que apresenta Noguchi para differenciar estas duas entidades morbidas sáo os phenomenos immunologicos. Contra a opiniáo de Noguchi se oppdem autores, Guiteras em Hava- na, e Sampietro em Roma, que citam certos dados das experiencias de Noguchi, que náo podem relacionar-se com nossas experiencias anterio- res. Como estes autores se baseiam somente em objeccóes sem terem ex- periencias proprias, seria de summa importancia repetirem-se no Brasil, em uma forma completa estas experiencias, para deixal-as fora de todas as duvidas. As experiencias de Borges Vieira, na Bahia, sáo negativas, mas existe a possibilidade disso ser devido ao declinio da epidemia e de náo haver casos. A solucáo deste problema tem tambem uma importancia epidemiologica, se é certo que a vaccinacáo dá resultados e o sóro pode empregar-se como meio curativo. Uma outra enfermidade que tambem deu logar a muitas discussóes ultimamente é a encephalite lethargica. Esta enfermidade, scientificamen- Homeuaje a Cajal.—T7. 1. 2 6 498 R. Kraus te descripta pela primeira vez por Economo, em Viena, como demons- traram autores norte-americanos, Loewe, Hirschfeld e Strauss, é causada por um virus filtravel e esses autores produziram, em monos e coelhos, lesdes e symptomas semelhantes aos da enfermidade natural. Estas experiencias foram repetidas por Levaditi e Harvier, por Doerr e Vóchting e confirmadas por Pico em Buenos Aires. Doerr mostrou que a infecgáo pode produzir-se tambem pela escarificagio da cornea do coelho e que apparece uma enfermidade generalizada, com a localizacáo do virus no cerebro. Ao mesmo tempo, poude Doerr mostrar que ha certa semelhanca na transmissio e no quadro experimental com uma infeccáo produzida pelo virus de herpes febrilis. Os autores Griter e Loewenstein, mais tarde descobriram que o herpes febrilis é produzido por um virus filtravel e pode transmittir-se aos coelhos pela infecgao corneal. Doerr mostrou que esta infeccáo náo é somente localizada, mas generalizada, e o virus está localizado no cerebro. A semelhanga do quadro clinico produzido pelos dous germens e depois a experiencia de immunidade cruzada, faz Doerr pensar em uma identidade dos virus. Uma importancia singular tem tambem o facto, encontrado por Levaditi, Doerr e outros, que a saliva dos individuos com herpes e com encepha- lite lethargica contem o virus que, pela infeccáo corneal, produz a enfer- midade em coelhos. Para ser completa nossa exposicáo, é necessario tocarmos em outras enfermidades, sob o ponto de vista de sua etiología estudada nos ultimos tempos. A ultima pandemia de influenza com suas complicacóes deu logar a pór«se em dudiva o bacillo de Pfeiffer como agente etiologico e procurar- se outros germens como causadores dessa molestia. Os autores francezes, Nicolle e Lebailly, declararam, tendo por base as suas experiencias, que existe um agente filtravel como causador da influenza. Depois appareceram nos Estados Unidos (Nuzum, Pilot, Stangl) e no Brasil (Marques da Cunha, O. de Magalháes Fonseca) trabalhos que confirmaram as idéas de Nicolle. Por outro lado negam, Keegam, Mores- chi, Yama Jana, estes resultados como positivos, A maioria dos bacterio- logistas encontram o bacillo de Pfeiffer em uma porcentagem elevada náo só no escarro como nos orgáos e sáo partidarios do papel etiologico do ba- cillo de Pfeiffer. Os trabalhos experimentaes de Pfeiffer e os nouos publi- O estado actual dos nossos conhecimentos sobre os virus, etc. 499 cados pelo Instituto de Kitasato e os de Cecil, demonstram perfeitamente a pathogenidade do bacillo de Pfeiffer. Fundando-nos em nossos trabalhos com Fischer e Kantor na Argentina, náo vacillamos em considerar tam- bem o bacillo de Pfeiffer como agente etiologico da influenza, suppondo que as bacterias associadas e talvez um virus filtravel sejam as causas das complicacdes graves observadas. Uma enfermidade que na sua etiologia é esclarecida por M. Wollstein é a parotidite epidemica. Os filtrados da saliva dos enfermos sáo infec- tuosos e produzem em gatos, na parotida e nos testiculos, lesóes se- melhantes á enfermidade natural. : Os ultimos trabalhos de Nicolle sobre o trachoma confirmam nova- mente que um virus filtravel é o agente e que se pode conseguir uma infecgáo em monos e coelhos. As experiencias no Perú demonstram que um virus filtravel é o agente da verruga peruviana, que se pode reproduzir especialmente em monos e coelhos, por via cutanea e testicular (Strong). O papel dos corpusculos chamados Bartonella náo está até hoje resol- vido, como táo pouco o está a natureza da Grahamella. Muito provavel é que a transmissáao da escarlatina e do sarampo aos monos vá solucionar, no sentido de um virus filtravel e quicá resolver tambem a etiología dos tumores, porque os ensaios de Roux sobre a filtra- bilidade do virus do sarcoma de gallinhas mostram o caminho por onde deve novamente se comecar a experiencia. Já manifestamos que, embora os ostudos sobre os virus filtraveis e invisiveis estejam em plena evolugáo, podemos desde logo affirmar terem uma grande importancia para a microbiologia e especialmente para a protozoologia. E” possivel que destas experiencias sahirá um systema de classificacáo analogo aos das plantas e dos animaes, baseando-se em estados evoluti- vos. Talvez a descoberta de d'Herelle sobre os Bacteriophagos dará um novo impulso a estes estudos. Náo pensamos hoje entrar na discussáo da importancia que tem o facto dos estados invisiveis nas enfermidades pro- duzidas pelos protozoarios. Mencionamos somente que podem existir portadores, sáos e convalescentes nos homens e nos animaes, nas enfer- midades conhecidas em sua forma visivel pelos protozoarios em que se encontram estados invisiveis, julgando-os assim inoffensivos para a pro- pagacáo da enfermidade. 500 R. Kraus Mas, náo somente para a medicina, tudo isso faz uma revolucáo em nossos conhecimentos actuaes; tambem pode ter consequencias para a biologia se se generalizam estas idéas. Existe ja mais de uma hypothese neste sentido. O anatomista Martin Heidenhain soppunha que no orga- nismo a cellula náo é a entidade menor, mas que existem corpusculos elementares vivos com sua vida especial, chamadas substancias inter-cel- lulares, mas tambem nas mesmas cellulas suppunha o autor a existencia de corpusculos vivos, ultra-microscopicos, da materia organica viva, na evolucáo phylogenetica se evolucionaram os chromiolas, centriolas, myo- neurofibrillas até as proprias cellulas. Como o virus filtravel provavelmente tem a forma mais simplesmente organizada, suppóe Heidenhain uma forma igual como materia elementar na evolucao dos organismos mais altos. Quicá no futuro se demonstrará que na evolucáo da materia organica a cellula náo é a forma mais simples, mas sim os corpusculos elementares e assim a hypothese de Heidenhain, de Altmann, modificará a celebre phrase de Virchow: ommnis cellula e cellula, que será substituida pela: omne granulum e granulo. PRODUCCIÓN DE FERMENTOS OXIDANTES O. FERNÁNDEZ y T. GARMÉNDIA Considéranse los actos químicos de la vida de las bacterias como con- secuencia de la actividad de los fermentos que elaboran, observándose cierta especificidad en lo relacionado con su función, por cuanto cada fermento realiza un solo fenómeno; resultando en definitiva la vida como una serie de acciones enzímicas solidarias, unas veces concomitantes y otras sucesivas. Los fermentos no son generados constantemente por los microorga- nismos, puesto que en ciertos medios nutritivos en que pueden vivir no producen fermentos, y a voluntad puede conseguirse la formación del en- zima con sólo agregar al microbio determinadas substancias de composi- ción química diferente. M. Jacoby * ha demostrado en experiencias minu- ciosas que el baczllus proteus vive en el líquido de Uschinski sin producir ureasa; pero agregando a los componentes del medio nutritivo l-leucina de la ovoalbúmina, no leucina sintética, la producción de ureasa es inme- diata. De hecho tan curioso deduce el citado investigador, que la l-leucina es parte integrante de la molécula del fermento ureolítico, que no puede ser reemplazada por otros aminoácidos de composición semejante, como la glicocola, la alanina o la tirosina. El enzima aludido se desarrolla también con hidratos de carbono de determinada configuración molecular, porque la d-glucosa, la d-galactosa y la d-arabinosa contribuyen a formarle, y en cambio, la mamnosa y la ramnosa no intervienen para nada en la formación de la ureasa, de suerte que la síntesis de este enzima depende de los compuestos alcohólicos que tengan hidrógeno y oxhidrilo en ciertas posiciones que el microbio selec- ciona, como la bifenilmetano-bimetilbihidracina de Braun se une a los azúcares que poseen oxhidrilo en determinada posición. 1 Biochemische Zeitschrift, tomo 81, TI Mit., pág. 332. 502 O. Fernández y T. Garméndia Es, por tanto, la producción de ureasa resultante de la composición química del medio en que se haya puesto al microbio. ¿El problema po- drá plantearse en los mismos términos para los demás enzimas? Jacoby estudió la influencia de la leucina en las fermentaciones provocadas por el 5. col?, notando que este aminoácido, no sólo no provoca la formación de los fermentos que intervienen en el desdoblamiento de los azúcares, sino que suprime la fermentación que el microbio induce corrientemente, aun cuando de fenómeno tan interesante deduzca que el fermento desdo- blante ha de estar constituído a base de cadenas separadas del tronco albuminoideo, puesto que éstas parecen indispensables para que las célu- las realicen las síntesis de sus fermentos. La producción de fermentos en los medios de cultivo hállase ligada, indudablemente, a la composición del medio y también a la aptitud del microbio para desenvolverse en él. Actualmente, con el fin de estudiar las relaciones de composición de medios y de microbios se emplean los llamados sintéticos, confeecionados con materias minerales, cloruro y fos- fato alcalinos, un hidrato de carbono como manantial de energía, que su- ministra la precisa para que se efectúen las reacciones endotérmicas ne- cesarias a la vida y una substancia nitrogenada indispensable a la formación de la albuminoidea propia del cuerpo celular. Trascendencia enorme tendrá para la bacteriología, y más aún para la inmunología, este nuevo método de trabajo con las bacterias, porque así se podrán aislar fermen- tos, toxinas, etc., en estado de pureza superior al actual. En nuestro caso particular, el del estudio de la formación de los fer- mentos oxidantes, hemos tenido presentes las relaciones apuntadas, y por eso se ha elegido el 5. coli como tipo de microorganismos facultativa- mente anaerobios, que descompone los hidratos de carbono, según la can- tidad de oxígeno de que puede disponer. Los fermentos oxidantes más fácilmente revelables son la peroxidasa, caracterizable con la tintura de guayaco y el agua oxigenada; y la catalasa, evidenciada por el volumen de oxígeno desprendido del medio nutritivo añadido de agua oxigenada. No es el col? un microbio caracterizado como oxidante, porque de las descomposiciones que efectúa sobre los azúcares resulta gran cantidad de hidrógeno; pero Brandt! afirma que es oxidante, aunque en pequeño grado, porque en el cuerpo del bacilo existen unas granulaciones de na- ' Centralblatt fir Bakteriologíe Orig., tomo 72, pág. 1, 1914. Producción de fermentos oxidantes 303 turaleza lipoidea portadoras de un enzima capaces de fijar oxígeno, gra- nulaciones que reveló por la producción lenta de azul de indofenol con el u-naftol y la bimetil-para-fenileno-biamina, y por el azul de metileno des- colorado por la rongalita. Parecía un apoyo a la cualidad oxidante del germen el desprendimiento de anhídrido carbónico en las fermentaciones de uni y de bisacáridos, hecho, en parte, bien explicado por el desdobla- miento del ácido láctico, producido en la primera fase de la escisión sin necesidad de intervenir el oxígeno. Cultivo en caldo (a, aerobiosis). Es desconocido el influjo de la peptona en el desarrollo de las bacte- rias, y, sin embargo, se sabe que con aminoácido aisladamente y en mez- cla poco se consigue. Braun y Cahn-Bronner 1 han hecho vivir anaero- biamente el bacilo paratífico, en su medio lactato-amónico adicionado de ereptona o de peptona Chapoteaut, y en cambio, no lograron crecimiento en anaerobiosis con distintos aminoácidos. El b. col? vive sólo con ciertos aminoácidos en líquidos salinos con alanina y ácidos aspártico y glutá- mico, y no con glicocola, leucina y tirosina. Como la multiplicación de los gérmenes origina cambios químicos motivados por los enzimas segre- gados por las bacterias, hemos tratado de buscar las substancias que pueden adicionarse al caldo para que el 5. col? comunis elabore fermentos oxidantes. Asociando la materia productora de energía, un azúcar, al aminoácido, se llega al resultado siguiente: con alanina y caldos glucosado, lactosado y maltosado al 2 por 100 no se logra tener ni peroxidasas ni catalasas. Quizá el bacilo utiliza para la primera fase de la transformación del hidrato de carbono enzimas hidrolíticos y los ácidos formados en esa acción inicial dificulten la entrada en el proceso fermentativo de los enzimas oxidantes. En razón de este posible obstáculo, agregamos al caldo creta, para que neutralizase el ácido láctico a medida que se fuese produciendo. Con el aditamento de la creta se logró tener con glucosa un cultivo que a los nueve días descompone abundantemente el agua oxigenada, pero que no acusa la existencia de peroxidasas: 1O c.c. del cultivo, puestos en 1 Centralblatt fúr Bakteriologie Orig., tomo 86, pág. 380. Eo] 504 O. Fernández y T. Garméndia aparato adecuado, con agua oxigenada, desprenden hasta 50 c. c. de oxígeno. Con gasactosa no se han llegado a ver peroxidasas, y sólo muy débil cantidad de catalasa que apenas varió durante cinco días, 3, 5, y 4 Cc. c. de oxígeno; alguna vez ha dado 40 c. c. de oxígeno. También con este azúcar se desarrolló el bacilo, sorprendiendo mucho que la producción de al- dehido acético es indiscutiblemente superior a la que dan otros azúcares. Al quinto día el líquido no reducía el Fheling por haber desaparecido la galactosa. Con manita se ha conseguido, gracias al empleo de la creta, alguna catalasa, 40 c. c. de oxígeno con 10 de caldo, y un comienzo de produc- ción de peroxidasas; de ordinario se desprenden 13-14 c. c.; al nivel de la creta se forma con la tintura de guayaco y el bióxido de hidrógeno un anillo azul. El microbio se desarrolló espléndidamente, y por eso la reac- ción del indol se manifestó muy clara. Con dulcita el crecimiento es brillante; mas a pesar de la fermenta- ción notada en los tubos, no se encuentran peroxidasas y sí, en cambio, catalasas abundantes, llegando el sexto día a dar 52 c. c. de oxígeno con el bióxido de hidrógeno. Con dietilamina y nitroprusiato sódico apenas se percibe aldehido. La glicerina es un alcohol más adecuado a la producción de peroxida- sas que la dulcita y que la manita; en el segundo, tercero y cuarto día posteriores a la siembra se ha percibido la existencia de peroxidasas, observándose una considerable baja en la catalasa, 5, 7 y 8 c. c. de oxí- geno. Al quinto día desaparece la peroxidasa, subiendo la calatasa a 16 c. c. de oxígeno. | La esparraguina es el aminoácido preferible para provocar la forma- ción de peroxidasas en el medio de cultivo de 6. col asociado a la mayor parte de los azúcares antes anumerados. Con glucosa, lactosa, maltosa y manita aparece la peroxidasa, a veces con gran brillantez; con la lactosa, levulosa, dulcita y glicerina, la reacción del guayaco con agua oOxi- genada es débil y falta en algunos tubos, y con sacarosa siempre es negativa. La glucosa, la levulosa, la manita y la dulcita se prestan bien a la gé- nesis de la catalasa, especialmente la segunda, menos la lactosa, maltosa, galactosa y glicerina; la sacarosa está en medio de estos dos grupos, pro- duciendo de 25 a 29 c. c. de oxígeno. De suerte que la sacarosa es el único Producción de fermentos oxidantes 505 de los azúcares y polioles expuestos que no contribuyen con la esparra- guina a formar peroxidasas. Glicocola.—En caldos glucosado, sacarosado y lactosado no se reve- lan peroxidasas; con galactosa, levulosa, dulcita y glicerina sólo en un tubo de entre seis se ha puesto de relieve la peroxidasa; con manita apa- rece de continuo, y con menos intensidad con la maltosa. Con glucosa, levulosa y dulcita se forma bien catalasa; con los demás compuestos ternarios, mediocremente, y con maltosa y lactosa no hay des- composición del agua oxigenada. Es de notar que los azúcares reductores son consumidos por el bacilo en su totalidad, y que de la sacarosa queda una buena parte sin transformar, pues la reacción Seliwanoff se mostró brillante. Sin embargo, no existían en el caldo las monosas resultantes de la hidrolisis de la sacarosa. Leucina.—Hase utilizado casi siempre la l-leucina, y cuando faltó, fué substituída por la racémica. Con levulosa, maltosa y manita da peroxi- dasas; con lactosa y glucosa, el color azul es muy pálido, y no se ofrece en todos los tubos. La .catalasa se ha manifestado en cantidad variable, siempre pequeña, a excepción de la levulosa, que parece inhibir la pro- ducción de este fermento; la cifra máxima, 18 c. c., se alcanza con sa- carosa. Tirosina (al 0,125 por 100).—En caldos con glucosa, levulosa, lactosa y manita prodúcense peroxidasas, pero en muy corto grado; con galac- tosa, sacarosa, maltosa, dulcita y glicerina no se hizo ostensible la reac- ción del guayaco. Catalasas se forman en pequeña escala, exceptuando la glucosa, la le- vulosa y la dulcita, que contribuyen poderosamente a la producción del enzima descomponente del agua oxigenada; en particular, la levulosa, que motiva el desprendimiento de 77 c. c. de oxígeno. Lactato amónico.—KReúnese en esta sal la condición de ser manantial energético y productor de nitrógeno; dispone en este caso el bacilo de dos substancias que pueden suministrar energía. A pesar de esta coinci- dencia, sólo con maltosa produce el col: en este medio peroxidasa, tam- bién mediocremente catalasa, contando con el hecho de que con levulosa la existencia de este último fermento es considerable, 70 c.c., y con la dulcita, que queda en la mitad. Consume el bacilo los azúcares reductores, produciendo aldehido, y deja parte de la sacarosa intransformada. Resulta en definitiva que el máximum de producción de catalasas se 506 O. Fernández y T. Garméndia consigue con levulosa y con cualquiera de los aminoácidos indicados, excepto con leucina. Mezcla de aminoácidos.—Como las bacterias elaboran fermentos pro- teolíticos que llevan a cabo la escisión de las peptonas, y aun cuando hasta ahora han fracasado los ensayos para realizar la síntesis de los pép- tidos correspondientes a expensas de los aminoácidos, se nos ocurrió la idea de asociar a los caldos con hidratos de carbono una mezcla de ami- noácidos, por si en el imaginario péptido radicase la cualidad de enzima oxidante. Primero se ensayó con tres: alanina, leucina y tirosina, y des- pués con dos, adicionando al caldo lactosa, sacarosa y manita separada- mente, y poniendo siempre creta. A los tres días inmediatos a la siembra dan la reacción del guayaco con agua oxigenada todos los tubos, haciendo notar el color azul intensísimo en los de manita hasta el noveno día. La catalasa en los caldos sacarosado y lactosado está representada por 26 y 13 c.c. de oxígeno. Con mezcla de tirosina y alanina aparece peroxidasa en débil propor- ción con lactosa y manita; pero con sacarosa, al cuarto día el color produ- cido con el guayaco y el agua oxigenada es muy intenso. La formación de catalasas, escasísima, salvo con sacarosa, que motiva el desprendimiento de 23 c.c. de oxígeno. En los ensayos de peroxidasa en estas mezclas se insis- tirá todavía. Cultivo en caldo (b, anaerobi0sis). Conociendo ya los términos en que pueden formarse enzimas OXi- dantes para la vida del 5. colz, mos pareció interesante substraer a este microorganismo de la influencia del oxígeno, no tanto por ver la utiliza- ción de las substancias que se le ponen para nutrirse, como por observar indirectamente la función de la catalasa. Si este fermento toma oxígeno del aire, no será necesario que las bacterias le formen, puesto que no ten- dría finalidad su existencia en la vida anaerobia. En efecto, le forman en poca escala; pero es más interesante que no produzcan peroxidasas. Hemos procedido con caldo y creta y los azúcares, polioles y amino- ácidos ya indicados. Alanina.—Ni con glucosa ni con galactosa, lactosa, sacarosa, dulcita y glicerina da peroxidasas. Con levulosa, maltosa y manita la hay en al- gunos tubos. Producción de fermentos oxidantes 5307 Con los azúcares no ha pasado de desprender 3 centímetros de oxí- geno, y con glicerina se ha elevado la cifra hasta 20. Esparraguinma.—La peroxidasa se observa con levulosa, y alguna vez con maltosa y con manita. La catalasa apenas se evidencia en la serie de azúcares; con sacarosa se obtienen 14 c.c. de oxígeno, 9 con manita y S con glicerina. Glicocola.—No se pone de manifiesto la peroxidasa con ningún com- puesto hidrocarbonado, y la catalasa se forma en mínima proporción, ex- ceptuando la manita y la glicerina que parecen más convenientes a la gé- nesis de catalasa, pues con estos alcoholes se desprenden del agua oxige- nada 12-16 c.c. de oxígeno. Leucina.—Sólo se notan claramente peroxidasas con manita, y las ca- talasas son casi inapreciables, pues en el caso más excepcional se despren- den hasta 6 c. c. de oxígeno. : Tirosina.—Se manifiesta positiva la reacción de peroxidasas en algún tubo de glucosa y de levulosa y constantemente en los de manita. La cata- lasa casi siempre es negativa, pues a esto equivale un desprendimiento de oxígeno de 2-3 c.c., salvo con glicerina, en que llega a 7,5. Hay casos totalmente negativos, y son aquellos en que el crecimiento es precario: los de glucosa y galactosa. Lactato amónico.—Aparece como indiscutible peroxidasa en los tubos de levulosa y de manita. No hay producción clara de catalasa con ningún compuesto ternario, Es de notar que la glucosa, la levulosa, la lactosa y la maltosa han sido transformadas casi en su totalidad, y que la transformación no es sino parcial en los demás azúcares y en los alcoholes. La existencia de etanal se ha demostrado continuamente. Cultivo en med os sintéticos (a, aerob10sis). Para obtener fermentos acudíase a caldos de composición química compleja y, por lo tanto, ignorada, de lo cual resultaba que el fermento, la toxina, etc., producidos se obtenían mezclados con materias del me- dio nutritivo, precipitables con los mismos precipitantes que aquéllos, por ser de constitución análoga. Demostradc ya que las bacterias son ca- paces de vivir en medios de composición química sencilla y de formar 508 O. Fernández y T. Garméndia con ellos sus propios constituyentes, hase generalizado en la técnica bac- teriológica el empleo del líquido de Uschinski integrado por componen- tes minerales y orgánicos nada complejos. Este medio y el de Maasscn fueron empleados por Jacoby para sus estudios acerca de la exaltación ureolítica del 5h. proteus. En los nuestros se utilizó un medio más sencillo que el de Uschinski, al que Braun y Cahn-Bronner dan la importancia que tiene para el cultivo del 5. colz, constituído por 0,5 g. de cloruro só- dico, 0,2 de fosfato monopotásico y 100 g. de agua, agregando luego 0,5 de aminoácido y 2 de hidrato de carbono en ensayos posteriores. En primer término se hicieron experiencias sólo con aminoácido, es decir, sin manantial de energía adecuado para el desarrollo del microbio, y además sin neutralizar el líquido. Forzosamente el crecimiento había de ser precario, y con algún aminoácido no se logró aquél, y sin embargo, con alanina y esparraguina hubo evidente producción de fermentos oxi- dantes. Al final de cada serie se ha hecho siempre un cultivo con lactato amónico. Después del tercer día de siembra aparece la peroxidasa, bien con alanina y lactato amónico, peor con esparraguina. La catalasa, que se reveló a los tres días, continuó en iguales proporciones hasta el 18, pro- duciendo 13 c. c. de oxígeno. La glicocola y la tirosina no sirven, sin duda, para el desarrollo del coli, observación ya hecha por Braun y Cahn-Bronner, y, por consiguien- te, no hubo que pensar en enzimas oxidantes. Visto el resultado a que condujo la falta de hidrato de carbono, se le agregó al líquido la proporción de 2 por 100; no fué, a pesar de él, consi- derable el crecimiento con los aminoácidos y glucosa, levulosa, sacarosa, lactosa y manita; pero sí lo bastante para producir pequeña cantidad de catalasa, 1O c.C., nunca peroxidasa. A la acidez fué preciso atribuir la mediocridad del desarrollo, pues los cultivos tenían Pg = 4,5, concen- tración en hidrógeno más que suficiente para invalidar la peroxidasa. Se- guimos sin neutralizar previamente, limitándonos a poner creta en el fon- do del tubo y teniendo el cuidado de agitar de tiempo en tiempo para neutralizar los ácidos generados en el proceso fermentativo de los azúca- res y de los aminoácidos. Al medio se le agregó después creta y fué lle- vado a un Py =8. En general, el desarrollo de la bacteria fué bueno; pero no se llegó a la formación de peroxidasas más que en algunos casos, que por ser excepcionales tienen relativo valor. La de catalasas se expone en los cuadros siguientes: Producción de fermentos oxidantes 509 Alanina.—En las cifras obtenidas con este aminoácido destaca la correspondiente a la levulosa, de modo que puede decirse que la asocia- ción de levulosa y alanina es la más adecuada para producir catalasas. Alanina Catalasas Crecimiento CM IA TEO 10: e. € dueno CAMA A A al E ERES 2 iS Idem PEYUIASa dp. Dolo... A A O Sa Idem. MAGOS A o ve laia o PA NAAA AL Idem. AA A IN ES Idem. cio A DAS Lo ene as ee Escaso. MA e al a O 13 Idem. MEAN O Doa Idem. Esparraguina.—Con esparraguina el crecimiento es siempre más es- pléndido, quizá porque es una fuente de nitrógeno más abundante, pues los cultivos tienen siempre amoníaco, como lo prueba la brillante reac- ción con el Nessler, gracias a la facilidad con que el grupo amídico se hidrata. Aparecen peroxidasas en la mezcla con la lactosa y en tres de entre cinco tubos que contienen manita. | Esparraguina | Catalasas c. c. O Esparraguina Catalasas c.c. O UCA e 11 Malos o ads Sl 36 CAE AA 8 DACALOS A de de 10 LA A 95 IEA Pal 27 ACOSO tie A 16 Glicerina o. A de | 5 Del propio modo que en el caso de la alanina sorprende la cifra de oxí- geno producida por su mezcla con levulosa, sorprende también la asocia- ción esparraguina con levulosa, como si el grupo acetónico CO contribu- yese de manera más acentuada que los otros grupos funcionales a la for- mación de catalasas con el col. Glicocola.—No se presta el ácido aminoacético como los anteriores al desenvolvimiento del co/?; siempre ha parecido más pobre y nunca pro- ductor de peroxidasas. Glicocola | Catalasas c. c. O Glicocola Catalasas c.c. O | MED e aaa elo | 22,5 NAO e tas 24 Galactosas «.5.. .'. AIN | 3 SACMOS LV a 16 IRM Sl bala lao sao | 55 NUDE RA S MO a o ea ls 18,5 ELCANO EN O 510 O. Fernández y T. Garméndia Sigue manifestándose la levulosa como en los casos de la alanina y de la esparraguina el manantial térmico más a propósito para la elabora- ción de la catalasa por el 6. colz. Leucina.—De manera constantemente negativa se conduce la leucina, en la que tantas esperanzas pusimos para lograr que el 5. colz sintetizase sus fermentos oxidantes. Ninguno se ha formado, ni alternando la leucina levógira con la racémica, a pesar de que con algunos azúcares el creci- miento, sin ser espléndido, no es pequeño. Los casos más altos de pro- ducción de catalasa (4 c. c. de O) son los correspondientes a la galactosa y la dulcita, cuyas relaciones químicas son bien conocidas. Con sacarosa y maltosa no se ha logrado el menor desprendimiento de oxígeno. Tirosina.—No es la paraoxifenilalanina el aminoácido más idóneo para el crecimiento del 5. colz. Braun y Cahn-Bronner 1 expresan la extra- ñeza que causa observar este microbio que vive perfectamente sobre alanina y no le es posible desarrollarse en medios que contengan amino- ácidos en cuya cadena lateral existe la alanina, como son la tirosina y el triptófano. Tirosina Catalasas c.c. O | Crecimiento E SE A A TOS 125 Escaso. Galactosa...... taifa E 93 0990040 del o Nulo. ¡Ba PA A AS A tl io 50 Bueno. Lactosa aos» E E SAO 18 | Escaso. Maltosari.. oe. O Se A IS 16 | Idem. SICA O RAE lo) Nulo. Manila rito olesi e E NS A lo) Idem. El To als cdo AA | lo) Idem. Continúa siendo, como con los precedentes aminoácidos, la levulosa el azúcar que mejor se presta a la formación catalásica. La tirosina ha sido utilizada por la bacteria, porque en el cultivo, el reactivo de Nessler acusa bien el amoníaco, a pesar de la pequeña cantidad del aminoácido (0,125 por 100), y el álcali volátil no puede tener otra procedencia que la reacción de Strecker en la cadena lateral de la tirosina ?. Lactato amónico.—La doble alimentación del 5. col? por la cadena al- cohólica le asegura un desenvolvimiento fácil, pero no le lleva a formar 1 Loc. cit., pág. 196. 2 2 O. Fernández y T. Garméndia: Arch. del Instituto Nac. de Higiene, 1922, página 42. Producción de fermentos oxidantes 511 continuamente peroxidasa. Con galactosa en dos tubos de entre cinco; con manita, también en dos tubos de entre cinco, y con lactato amónico en tres, genera peroxidasa. La catalasa se forma desigualmente con los azú- cares y polioles, pero sin guardar entre éstos ninguna relación en cuanto a la constitución química. | Lactato amónico | Catalasa c.c. O Lactato amónico Catalasa c.c. O Glucosa..... A 14 MIOS At e CIA 36 ACES Ml o da ee 2 SACOS O MeEnulOsar. cos... O 55 Manta. la a es 18 MAGOS AA iia ies | 15 CEMENTO 2 La levulosa condúcese en este caso como con los demás aminoáci- dos; en el actual, la concentración del hidrógeno es 7,8, cifra idéntica a la alcanzada con la esparraguina. Resulta, en definitiva, que de todas las asociaciones de compuesto nitrogenado y de azúcar o de poliol, las más activas son las que contienen levulosa. Cultivo en medios sintéticos (b, anaerobiosis). Parecía natural que en los casos anteriores en que el crecimiento fué precario, ahora no existiese posibilidad de desarrollo de la bacteria, y, sin embargo, el 5. cols se desenvuelve con varios azúcares y aminoácidos, como si el oxígeno no fuese indispensable al desarrollo del cuerpo celu- lar. Braun y Cahn-Bronner no han conseguido hacer vivir al 5. co/z anae- robiamente en su medio lactato-amónico, ni con aminoácidos ni con subs- tancias minerales, sulfato magnésico y cloruro cálcico, estos últimos coadyuvantes el crecimiento en presencia de oxígeno. No necesita en absoluto del microbio, ni de peroxidasas, ni de catalasas para realizar transformaciones químicas que en contacto del aire puede efectuar. En algunos casos, y esto sin constancia, y dependientes más del aminoácido que del azúcar, se han formado peroxidasas y ha llegado el col: hasta a consumir todo el hidrato de carbono existente, motivando acidez y gran cantidad de aldehido, acusado brillante y rápidamente con la reacción de Rimini (nitroprusiato sódico y dietilamina). Con Py inicial de 8,3 ha al- canzado 6,2 con la generalidad de los azúcares y 4,5 con levulosa y tiro- sina. La galactosa y glicerina son las menos útiles para facilitar el creci- 512 O. Fernández y T. Garméndia miento de la bacteria en cuestión, y aun así, la existencia de aldehido es considerable, mayor que con otros compuestos ternarios que sirvieron para el ensayo. De los trabajos de Grey y de Young 1 acerca de la influencia del oxígeno en la fermentación ocasionada por el 5. coli, se deduce una con- secuencia que dificulta considerablemente el modo de interpretar la fun- ción de la catalasa en estos procesos. En medio anaerobio produce el b. coli, en las condiciones expuestas por los experimentadores citados, más anhídrido carbónico, más hidrógeno y más ácido fórmico que hacien- do llegar al cultivo oxígeno; y calculando las cantidades de carbono, hidrógeno y oxígeno, en los productos de desdoblamiento hay mayor cantidad de este último en anaerobiosis que en aerobiosis, de cuyo hecho deducen los autores que la diferencia en oxígeno ha de proceder del agua. Con alanina y los compuestos ternarios utilizados en ensayos prece- dentes no hay producción de ningún fermento oxidante. Con esparraguina ocurre lo propio, excluyendo la glucosa y la galac- tosa, que en tres tubos entre cinco contienen peroxidasa. Con glicocola, faltan en absoluto los enzimas oxidantes y el creci- miento es escaso. Con leucina, en ningún tubo hay peroxidasa, y sólo en los de malto- sa existe catalasa perceptible. Con tirosina, no hay aparición de peroxidasas ni de catalasas y el des- arrollo del germen es casi imperceptible. Con lactato amónico, únicamente en los tubos de glucosa y galactosa se evidencian peroxidasas, faltando en todos la catalasa, Utilización de los aminoácidos. Al desarrollarse un microorganismo en un medio de cultivo, lo altera a consecuencia de las transformaciones que hace sufrir a los distintos componentes; en general, los albuminoides sencillos son hidrolizados, se- parándose los aminoácidos, que experimentan variadas descomposiciones, una de las cuales fué advertida por Strecker, y en su virtud el aminoáci- do pierde amoníaco, que el germen utiliza para transformaciones poste- 1 Proceedings of the Royal Society B., vol. 92, pág. 135. Producción de fermentos oxidantes 513 riores. El 5b. col?, en contacto con varios de los ácidos mencionados, produce amoníaco, y este hecho lo hemos considerado como un indicador de la actividad del microbio en el medio en que se le obligó a vivir. Se ha prescindido del estudio en caldo, porque es bien conocida la produc- ción de amoníaco y de indol por dicho germen, reduciéndonos al de los medios minerales, porque en ellos no hay la complejidad de los constituí- dos por substancias procedentes de la vida. En el comienzo de las investigaciones utilizamos para seguir la evo- lución de los aminoácidos el método de Sórensen, en el que se mide la acidez antes y después de poner formol en el líquido. Algunos números no parecieron demasiado inciertos, pero otros sí, porque después de ser transformado el aminoácido se encontraban mayores cantidades de las puestas, lo cual era evidentemente un error, puesto que se demostró siem- pre en el cultivo amoníaco, en proporciones diferentes, según el amino- etanoico empleado. Este error podía estar en que el amoníaco producido formase sales, que con el formol dejan en libertad una cantidad propor- cional de ácido, que invierte en su neutralización un volumen considera- ble de sosa n/20, el cual aumenta el valor de la acidez final. Así debe de ser, porque M. Kolthoff! ha estudiado un procedimiento para evaluar sa- les amoniacales, fundándose en el modo de conducirse con el formol y en la determinación consecutiva de la acidez originada. Por las causas apuntadas, prescindimos de este método de Sórensen, substituyéndole por la evaluación directa del amoníaco, unas veces por colorimetría y otras por acidimetría, prefiriendo la primera cuando no haya azúcares reductores que actúan sobre el reactivo de Nessler libe- rando mercurio; de suerte que para sacarosa, manita, dulcita y glicerina es camino rapidísimo, pues la acidimetría obliga a desalojar el amoníaco hirviendo con magnesia para recogerlo sobre un ácido medio normal. No se han hecho determinaciones con esparraguina ni con lactato amónico, limitándonos a los cuatro aminoácidos sencillos. Evidentemente que el dato obtenido no es la realidad, porque no re- presenta el aminoácido destruído por el bacilo, sino sólo el amoníaco procedente de la hidratación y que el germen no ha utilizado aún para construir sus propios albuminoides; claro es que siguiendo la evolución diariamente se encuentran cantidades diversas de amoníaco, indicadoras 1 Pharm. Weekblad., tomo 58, pág. 1463. Chem. Abstracts, tomo 16, pág. 218. Homenaje a Cajal.—T. Il. 33 514 O. Fernández y T. Garméndia de alteraciones de mayor proporción de aminoácido; pero, aun así, se ob- tienen datos aproximados que serían exactos si el Sórensen suministrase cifras aceptables. Véase ahora cómo va la evolución del aminoácido, en medio aerobio, tomando como ejemplo la leucina con glucosa. En el supuesto de que el coli no haya utilizado amoníaco para sus síntesis, la cantidad de leucina puesta en IO centímetros del líquido produce 0,00648 g. de álcali volátil, y la hallada en tres días consecutivos es de 0,0004 £., 0,0003 y 0,0004. La galactosa ayuda más a la descomposición del aminoácido que la glucosa, pues desde 0,0003 g. pasa al tercer día del primer ensayo a 0,0006; con levulosa se mantienen casi iguales las cifras obtenidas en el comienzo, 0,0003 g.; con maltosa quedan en 0,00035 g.; con sacarosa, en algún tubo no hay amoníaco; con manita pasa de 0,0001 a 0,0003, y con glicerina se mantiene en O,000I durante varios días. Es cierto que el crecimiento, en varios de los que ofrecen números bajos, no fué grande. En medio anaerobio la descomposición del aminoácido es mucho más pequeña. Comparando los datos obtenidos en presencia y en ausencia de oxígeno, se observa que mientras en el cultivo aerobio la cifra de amonía- co producido por la mezcla glucosa-leucina es de 0,0004 g., en anaerobio oscila entre 0,0001 y 0,0002, datos que concuerdan con la mayor activi- dad desplegada por el microbio frente a los hidratos de carbono en pre- sencia del aire. El aminoácido más profundamente transformado en anaerobiosis es la alanina, mostrando así absoluta conformidad con lo observado en el desarrollo de los cultivos, Tomando como tipo su asociación con manita, percíbese que queda en el cultivo un peso de amoníaco quince veces su- perior al producido por el /. colz, y que se eleva a 25 en la de manita- leucina. MANITA Alanina Glicocola Leucina Amoniaco teórico 0,0095 gramos. 0,0113 Y. 0,00648 g. — hallado 0,0006 =— 0,0004 Y. 0,00025 $. MRE -ETN' BILDWERK AUS DER URZEIT RRE DR: P. OICHIEFFERDECKER BonwN Von allen lebenden Wesen ist der Mensch das einzige, welches bildliche Darstellungen ausfiúhrt. Hierfiúr liegen zwei Griinde vor: die hohe geistige Begabung des Menschen im Vergleiche zu der der úbrigen Wesen und der Umstand, dass der Mensch gut ausgebildete Hánde besitzt. Hiánde haben die Affen ebenfalls, wenn auch nicht so gut ausge- bildete, immerhin wúrde man wohl annehmen diirfen, dass sie eine genii- gende Ausbildung besitzen, um wenigstens eine ganz grobe Skizze zu entwerfen, mit irgeend einem Steine, einem Holzsplitter und dergl. oder auch mit einem Finger in Sand, oder Erde oder áhnlichem. Da derglei- chen niemals beobachtet worden ist, wird die Hauptursache wohl die fehlende geistige Anlage sein. Nun hat der Mensch sich aus dem Tiere entwickelt, und es lásst sich daher die Frage stellen, seit welcher Zeit ist das menschliche Gehirn soweit entwickelt, dass es den Menschen be- fáhigte, solche bildlichen Darstellungen auszufúhren? Der jetzt die Erde bevólkernden Menschenart (Homo sapiens) gingen andere Menschenarten voraus, die voraussichtlich ausgestorben sind, da sie nicht táhig waren, sich zu der Hóhe des Homo sapiens zu entwickeln, daher mit ihm nicht konkurrieren konnten: der Eoanthropus von Piltdown, der Heidelberg- mensch, Neandertalmensch. Von diesen Menschen ausgefúhrte bildliche Darstellungen kennen wir nicht. Ob diese Menschen zu solchen nicht fáhig waren, kann man nicht wissen. Es ist ja denkbar, dass sie solche ausgefúhrt haben, dass dieselben aber nicht auf uns gekommen sind. Vielleicht haben sie rohe Zeichnungen in Sand oder Erde schon entworfen, vielleicht haben sie Holzstúcke, die als Werkzeuge oder Waflen dienten, schon irgendwie verziert. Allerdings lebte der Neandertalmensch schon in Hóhlen, oder vorsichtiger ausgedriickt, kannte er solche schon als schittzende Aufenthalte, denn man findet in Hóhlen beerdigte Skelet- 516 P. Schiefferdecker te von ihm. An den Hóhlenwánden haben die spáteren Menschen gerade ihre Zeichnungen angebracht, der Neandertaler nicht. Immerhin ist es móglich, dass dieser Mensch wohl schon zeichnete, aber noch nicht soweit war, an Hohlenwánden dauerhafte Zeichnungen zu entwerfen. Wir wissen hierúber nichts. Die áltesten bildlichen Darstellungen, welche auf uns gekommen sind, und von denen ich hier eine der interessantesten be- sprechen will, stammen von Menschen her, welche zu der noch jetzt lebenden Menschenart des Homo sapiens gehóren. Sie stammen aus einer Zeit, die wir wohl als «Urzeit> bezeichnen kónnen, die aber im Verháltnisse zu den Zeiten, in denen der Eoanthropus und der Heidel- bergmensch gelebt haben, uns doch schon recht nahe liegt. Der Nean- dertalmensch hat sehr wahrscheinlich bis in diese Zeit hinein existiert, docn liegen die ersten Anfánge seines Auftretens allerdings sehr viel weiter zuriick. Das hier zu besprechende Kunstwerk stammt aus der Zeit des oberen Aurignacien, also aus einer Zeit, in der die mit Beginn des Aurignacien in Frankreich auftretenden neuen Menschen wahrscheinlich schon mehrere oder viele tausend Jahre dort gelebt hatten. Das Kunst- werk stammt aus einer Zeit, die hinter dem Anfange unserer Zeit- rechnung einige 40 bis 50.000 Jahre oder vielleicht noch weit lánger zurúckliegt. Ich verlege das Aurignacien in die letzte Zwischeneiszeit. Nach Steinmmann (1917, S. 79-80 und 96) liegt nach einer ziemlich ge- nauen Mindestscháitzung der Beginn der letzten Eiszeit etwa 40.000 Jahre vor unserer Zeitrechnung. Wie lange die letzte Zwischeneiszeit gedauert hat, ist unbekannt. Ebenso weiss man nicht, zu welcher Zeit in der Zwi- scheneiszeit das Aurignacien begonnen hat, daher die oben angefihrtea Zahlen. Eine solche Zeit ist fúr uns schon richtige Urzeit und das Alter der Assyrischen und Aegyptischen Kunst verschwindet dagegen. Sehr interessant ist es nun, dass zu dieser Zeit unvermittelt bildliche Darstel- lungen auftauchen, welche einen verháltnismissig sehr hohen Grad von Vollkommenheit aufweisen und welche gerade den Menschen darstellen, wáhrend die Darstellung dieses in der spáteren Kunst fast ganz zu- rúcktritt hinter der der Tiere. Die Fáhigkeit zu solchen kinstlerischen Darstellungen hat der damals eingewanderte Homo sapiens zweifellos von altersher besessen und in seine neuen Wohnsitze mitgebracht. Die Fáhigkeit, bildliche Darstellungen auszufúhren, ist sicher eine angeborene. Durch Erziehung und Ausbildung wird nie ein Mensch zu einem Kinstler. Die angeborene Begabung áussert sich gewóhnlich auch Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 517 schon verháltnismássig frih, und kann durch eine regelrechte weitere Ausbildung allmáhlich auf eine Hóhe gebracht werden, die der nicht ausgebildete Kúnstler nicht erreichen wiirde. Bei hervorragender Bega- bung wird aber der Betreffende auch ohne eine besondere weitere Aus- bildung inmerhin Erhebliches leisten kónnen. Der so begabte Mensch erfindet seine Technik und die Regels seiner Kunst selbst neu, auch wenn er keinen Lehrer hat und keine Beispiele seiner Kunst zu sehen bekommt. Allerdings muss es sich dann um eine wirklich hochgradige Begabung handeln. Finden wir doch solche Beispiele auch ganz entsprechend bei anderen Kinsten. Der Dichter wird geboren, kein Mensch kann durch «Lernen» ein Dichter werden. Immer wieder taucht auch bei uns plótzlich aus dem Volke ein miánnlicher oder weiblicher Dichter auf, der sehr hiúbsche, formgewandte und an Gedanken und Gefúhlen reiche Dich- tungen erzeugt, ohne dass er durch seine Umgebung in irgend einer Weise hierzu veranlasst und vorgebildet worden ist. Dasselbe gilt von allen anderen Begabungen. Immerhin setzt eine derartige Begabufig aber voraus, dass der Volksstamm oder der Menschenstamm, dem der Kinstler angehórt, iiberhaupt die Fáhigkeit besitzt, sich in solcher Weise zu áussern. Wiúrde das anders sein, so wirde es ja nicht ausgeschlos- sen sein, dass plótzlich ein nach einer solchen Richtung hochbegabter Affe zu finden váre, der irgendwelche Bildwerke herstellte. Das kann man aber nach unseren bisherigen Erfahrungen als ausgeschlossen an- sehen. Man kann sich die Sache wohl so vorstellen, dass an verschiedenen, bestimmten Stellen unseres Gehirnes Organe, Nervenzentren, vorhanden sind, deren Zusammenwirken nótig ist, um eine kinstlerische Tátigkeit zu erzeugen. Bei den meisten Menschen sind diese Organe nun in einem Grade entwickelt und in einer Weise miteinander verbunden, dass nur eine mássige oder geringe kiinstlerische Begabung zustande kommt, in den mannigfachsten individuellen Abstufungen und Abánderungen. Sind nun diese Organe bei einem Menschen, besonders stark angelegt und in besonders ginstiger Weise unter einander verbunden, so entsteht ein Kuúnstler: je nach der Art der Organe ein Bildhauer, oder ein Maler, oder ein Dichter usw. So wird der Trieb verstándlich, der solchen Menschen innewohnt, schon von Jugend auf sich dieser bestimmten Titigkeit hin- zugeben, und sie, anderen Menschen gegeniber, von vornherein meister- haft auszuiiben. Durch eine fir solche Begabung ginstige Erziehung 518 P. Schiefferdecker kann die Begabung als solche zwar nicht erhóht werden, wohl aber kann die praktische Betátigung, die Art der Ausibung der Kunst, verbessert, erleichtert und verfeinert werden. Das Bildwerk, um das es sich hier handelt, stammt, wie ich oben schon angefihrt habe, aus dem oberen Aurignacien und zwar aus dem Abri von Laussel, in der Dordogne, in Frankreich, wo es zuerst von dem Franzosen Lalanne aufgefunden wurde. In Jahre 1912 ist es dann von ihm in dem 23. Bande der franzósischen Zeitschrift: «L” Anthropologie», S. 120-149, zusammen mit anderen Bildwerken aus demselben Abri (Schutzdach durch iiberhángenden Fels gebildet, Halbhóhle) beschrieben und abgebildet worden. Es wurden dort damals ziemlich gleichzeitig mehrere Basreliefs gefunden. Die Darstellungen dieser durch Autotypien in der genannten Zeitschrift sind recht scharf und gut, lassen sich aber nicht wiedergeben. Nach Lalanne kann das genannte Abri, das wegen seiner giúnstigen Lage durch viele Zehntausende von Jahren hindurch immer wieder bewohnt wurde, fúr das obere Aurignacien als einer der reichsten und am besten charakterisierten Fundorte angesehen werden, etwa so wie Laugerie-Haute fúr das Solutréen, nimmt doch die Schicht fúr das obere Aurignacien die ganze Ausdehnung des Abri ein und besitzt dabei eine betráchtliche Dicke. Gerade nach dem Ostende des Abri zu tritt diese Schicht besonders stark hervor und hier sind auch die in Rede stehenden Reliefs gefunden worden. Mit ihnen lagen sehr schóne Feuers- teinwerkzeuge zuzammen. Die Fauna ist charakterisiert durch das sehr star- ke Vorwiegen des Renntieres. Am meisten charakteristisch fir diese Zeit ist aber nach ZLalanne die Entwicklung der Kunst, und zwar von allem der Skulptur. Es wurden hier zwei Reliefs gefunden, welche je eine áltere Frau von sehr stark entwickelten Formen, unbekleidet, darstellen. Die eine dieser Frauen hált ein Horn in der rechten, die andere in ganz entsprechender Stellung in der linken Hand. Es handelt sich wohl jeden- falls um Trinkhórner. Weiter fand sich ein Relief, das eine mánnliche Figur darstellt. Ich habe dasselbe schon im Jahre 1917 eingehender in einer Mitteilung behandelt, welche in dem Archiv fúr Anthropologie, Bd. 15, 1917, S. 214-2209, erschienen ist. Ich will dieses Bildwerk hier noch einmal besprechen, inden ich gleichzeitig einen Rekonstruktionsver- such desselben vorfúhre. In fig. 1 habe ich eine Skizze von diesem Relief gegeben, in die alles das eingezeichnet worden ist, was ich auf demselben erkennen zu kónnen Ueber ein Bildberk aus der Urzeit 519 glaube. Die Skizze stellt also das nach meiner Ansicht verdeutlichte Ori- ginalbild dar, so wie es seinerzeit ungefáhr ausgesehen haben kónnte. Die von Lalanne in seiner Arbeit veróffentlichte Autoty pie dieses Keliefs, nach der jene Skizze entworfen ist, kann ich, wie schon bemerkt, hier leider nicht wiedergeben, da eine Autotypie sich nicht durch eine neue Autotypie wiedergeben lásst, eine Photographie befindet sich aber nicht in meimem Besitze. Ich muss den Leser daher zu dem Vergleiche auf die «Anthropologie» verweisen. Wie diese Fig. 1 erkennen lásst, sieht man auf dem kelief eine schlanke Mánnergestalt, die hier in einzelnen Teilen vollstándiger wieder- gegeben ist, als man sie auf dem Originale zunáchst zu erkennen vermag. Auch die rechts neben diesem Manne befindliche kleinere Gestalt ist zunáchst nicht zu erkennen, ebensowenig die Hand, die vor der Mitte des Leibes dieser zweiten Gestalt liegt, und ebensowenig auch das Bein, das sich vor dem linken Beine der mánnlichen Figur befindet. Alle diese Dinge sind jedoch meiner Meinung nach auf dem ursprúnglichen Relief vorhanden, aber sie treten dort zurzeit so wenig deutlich hervor, dass man sich erst in das Bild hineinsehen und hineindenken muss, um sie aufzufinden. Zunáchst sieht man auf dem Originalbilde also nur die schlanke Mánnergestalt, deren Konturen sehr deutlich hervortreten, mit einem ziemlich undeutlichen Kopfe, einem erhobenen rechten Arme, der aber dicht an der Schulter abgebrochen ist, und einem noch etwas hóher erhobenen linken Arme, der in der Ellenbogengegend abgebrochen ist. Lalanne hat die mánnliche Figur, die er von allem, was auf dem Relief zu sehen ist, allein erkannt hatte, als die eines Bogenschútzen gedeutet. Von anderer Seite ist, soweit mir bisher bekannt geworden ist, kein Einwand gegen diese Deutung erhoben worden, auch ist, soviel ich weiss, sonst von niemand bisher auf diesem Relief mehr als die Gestalt dieses Mannes gesehen worden. Mir ist nun diese Deutung von Lalanne schon so lange, als ich das Bild kenne, sehr unwahrscheinlich gewesen. Meiner Meinung nach kann ein Bogenschitze unmóglich in der Weise stehen, wie dieser Mann es tut. Er wiirde unweigerlich mit seinem Bogen hinteniber fallen. Weiter miisste man bei einem Bogenschitzen die rechte Hand, welche die Sehne spannt, etwa vor der Brust liegend, erkennen. Hier ist von einer solchen Hand aber gar nichts zu sehen, die Brust liegt vollkommen frei. Die ganze Deutung von La/lanne beruht ja auch nur darauf, dass es sich um einen stehenden Mann handelt, der beide Arme erhoben hat, P. Schiefferdecker Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 521 und bei dem diese beiden Arme leider abgebrochen sind, sodass man erraten muss, was er mit ihnen tut. Zalanne hat sich wohl etwa gesagt: ein Speerwerfer kann der Mann nicht sein, dazu músste seine Haltung eine andere sein, also nehme ich an, dass er ein Bogenschiitze ist, denn eine kriegerische Handlung wird er wohl ausfúhren und um eine von diesen beiden muss es sich bei den damaligen Verháltnissen wohl gehan- delt haben. Dass die Haltung dieses Mannes fúr einen Speerwerfen nicht passt, darin hat Zalanne vollkommen recht, aber fir einen Bogenschút- zen schien sie mir auch nicht zu passen, und so habe ich mir jahrelang immer wieder das Bild angesehen, ohne eine richtige Deutung zu finden, bis ich in Zusammenarbeit mit einigen kunstverstindigen und zeichen- gewandten Herren und Damen, namentlich zusammen mit einer jungen Dame, welche die beistehende Skizze ausgefihrt hat, auf die richtigen Spuren fir die Deutung dieses Bildes kam. Wie es meist dar Fall ist, gelang, nach der Auffindung der ersten Spuren, die weitere Deutung des Bildes verháltnismássig rasch, immerhin aber haben wir doch Monate gebraucht, um alle die Details in der Weise herauszufinden wie sie auf dieser Skizze dargestellt worden sind. Das Relief ist, nach Lalanne, ausgefuhrt auf einem Kalksteinblocke von 47 cm Lánge, 25 cm grósster Breite und 13 cm grósster Dicke. Der Block war zerbrochen, aber die Sticke lagen zusammen und konnten zusammengesetzt werden. Der obere Teil des Kopfes, der untere Teil der Beine und der grósste Teil der Arme sind nach Zalanne abgebrochen. Glúcklicherweise trifft diese Angabe fúr den Kopf nicht zu. Derselbe ist wohl beschádigt, aber in seinen Hauptteilen noch erkennbar. Die Figur selbst misst nach Lalanne in ihrer gróssten Lánge 40 cm. Wenn Lalanne sagt, der Kopf sei im Profile dargestellt worden, so ist das nach meiner Meinug ein Írrtum, man sieht den Kopf fast von vorne, er ist nur ein we- nig nach links gedreht. Von weiteren menschlichen Spuren wurde nun von uns auf dem Bilde zuerst das Bein gesehen, das von rechts und oben her sich, das linke Bein des stehenden Mannes etwas deckend, vor die- sem herabzieht. Es ist in der Tat durch seine scharfen Konturen verhált- nismássig leicht erkennbar. Dann wurde der Kopf der kleineren, rechts stehenden Figur gefunden, und an die Auffindung dieses schloss sich dann rasch die des Konturs von Schulter, Arm und Hand dieser Figur an. Dann fand sich die auf der linken Schulter dieser Figur liegende Hand des Mannes an, aus deren Lage hervorging, dass der Mann mit sei- 522 P. Schiefferdecker nem linken Arme die kleinere Figur umfasst und festhált. Dann wurde die Hand deutlich, die vor der Mitte des Leibes dieser kleineren Figur liegt, und endlich wurde auch der zarte Kontur gefunden, welcher die rechte Seite des Leibes der kleineren Figur abgrenzt und etwa in der Ge- gend der Taille den Kórperkontur des Mannes trifft. Nachdem alle diese Einzelheiten des Bildes gefunden worden waren, war es klar, dass es sich um eine Gruppe von drei Menschen handelte, und es kam nun noch da- rauf an, die Bedeutung dieser Gruppe und die ganze Situation zu er- griinden. Der bisher immer nur allein gesehene Mann bildet die linke Figur dieser Gruppe. Er ist vóllig unbekleidet und trágt in der Mitte des Kór- pers, in der Nabelgegend, ein eigentiúmliches Gebilde, das sich durch stark ausgesprochene Konturen sehr deutlich von dem Kórper abhebt. Es ist ein lángliches quer liegendes Gebilde mit abgerundeten und etwas ausgebuchteten Rándern, das in der Mitte am breitesten ist und in diesem Mittelfelde wieder noch eine rundliche Vertiefung aufweist. Lalanne hat angenommen, dass der Mann einen Girtel trage, und dass dieses mittlere Gebilde, das am breitesten hervortritt, als ein Gúrtelschloss zu deuten sei. Dass die damaligen Menschen aus Knochen oder Elfenbein derartige Schmuckplatten herzustellen im Stande waren, darf man annehmen, ob sie auch ein wirkliches Gúrtelschloss hátten herstellen kónnen, ist dage- gen wohl sehr zweifelhaft. Man sieht dieses schildartige Gebilde vor dem hellen Kórper durch starke Konturen deutlich ringsum begrenzt. Wenn es sich um einen Gúrtel, wenigstens um einen rohen in unseren jetzigen Sinne, handelte, miissten die Konturen desselben nach den Seiten hin den Rand des Kórpers erreichen und dort scharf abschneiden, denn der Gúr- tel wiirde ja den Kórper umschliessen. Das sieht man hier aber nicht, sondern die Seitenkonturen sind abgerundet und hóren auf, bevor sie den Kórperkontur des Mannes erreichen. Das wúrde mehr fir “ein Schmuckschild sprechen, das mit einer Schnur oder Riemen an dem Kór- per befestigt war. Diese Schnur sieht man nicht mehr, entweder war sie ihrer Feinheit wegen auf dem Bilde úúberhaupt nicht angedeutet, oder diese Andeutung hat sich im Laufe der Zeiten verwischt. Wir wissen, dass die damaligen Menschen Schmuck sehr liebten, und dass namentlich auch die Mánner viel Schmuck trugen. Es handelte sich dabei im Wesentlichen um Halsbánder und Kopfbánder, Arm-und Kniebánder aus durchbor- ten Muscheln, Fischwirbeln, Tierzáhnen, Ringen und Platten aus Knochen Uuber ein Bildwerk aus der Urzeit q usw., die wohl auf diinnen Schniren, aus Sehnen hergestellt, aufgezogen waren. An einer solchen Sehnenschnur oder einem Riemen kann auch dies Schmuckschild befestigt gewesen sein. Sie war wohl sehr dinn., da sie ín sich sehr fest war. Ich halte es daher fir das Wahrscheinlichste, dass es sich bei diesem Manne um ein Schmuckschild handelt, das viel- leicht ein Zeichen von Luxus und damit von Reichtum war, oder das auch vielleicht ein Ehrenzeichen war, das ein besonders tuchtiger Jáger und Krieger trug. Jedenfalls ist dieses Schmuckschild von dem Kiinstler absichtlich besonders hervorgehoben worden, es muss also eine beson- dere Bedeutung gehabt haben. Von diesem Schmuckschilde nach unten hin verláuft ein eigenartig gebogener Kontur, der vielleicht den Rand eines Lappens, eines Fellstúckes darstellt, das an diesem Schmuckschilde unten daranhing, vielleicht aber auch nur eine Tátowierung oder Bema- lung angiebt, welche in dieser Gegend den Bauch schmickte. Die Gestalt des Mannes ist schlank und jugendlich, aber kráftig entwickelt, der un- tere Rand des Brustkorbes tritt in zwei zarten Konturen deutlich her- vor. Die Arme sind, so weit sie vorhanden, kráftig entwickelt, ebenso wie die Schenkel, kurz es ist eine Gestalt, wie sie ein junger Jáger und Krie- ger haben musste. Der Kopf zeigt in seiner Form nichts besonders auffal- lendes, er ist, wie ich oben schon bemerkt habe, nicht im Profile gesehen, sondern ein wenig nach links gewendet und macht dabei den Eindruck, als wenn er ein wenig nach vorn und unten vorgestreckt wáre, sodass der Hals dadurch verdeckt wird. Das Gesicht ist im ganzen wenig gut erhal- ten, doch scheint es, dass der Mann eine unten ziemlich breite Nase be- sitzt. Ob die in der Mundgegend vorhandene Lúcke wirklich dem Munde entspricht oder nur zufállig entstanden ist, muss zweifelhaft bleiben. Die Haltung des Kopfes und die Richtung des Blickes, soweit man diese noch erkennen kann, sprechen dafúr, dass der Mann nach vorne und etwas nach links blickt und zwar auf einen Gegenstand, der etwa in der Hóhe seines Kopfes liegt. Sollte der Kopf wirklich nach vorne und unten vor- geschoben gehalten werden, so wiirde das dafúr sprechen, dass der Mann wútend einem Gegner gegeniber steht, dem er ins Auge blickt. Die Hal- tung des Mannes ist eine sehr eigenartige. Die ganze Gestalt lehnt sich stark zurúck und der Oberkórper ist dem Unterkórper gegeniber stark nach rechts gedreht. Das Ganze macht den Eindruck, als ob der Mann mit dem erhobenen rechten Arme zu einem móglichst kráftigen Schlage ausholt, bei dem auch die Rumpfmuskeln kráftig mitwirken sollen. Nun 524 P. Schiefferdecker ragt auf der rechten Scite des Mannes aus dem Boden ein Gebilde in die Hóhe, das mit seinem oberen abgerundeten Ende etwa in der Hóhe der Taille liegt. Gegen dieses Gebilde lehnt sich der Mann augenschein- lich an, es wird zum Teile von seinem Kórper verdeckt; so liegt die Ge- sásspartie deutlich davor und wird dadurch etwas nach vorne vorge- driúckt. Ich halte dieses Gebilde fir einen Felsblock, der neben und hin- ter dem Manne aufsteigt, und an den er sich notgedrungen anlehnt, weil er einem Geger dicht gegenibersteht, mit dem er im Kampfe begriffen ist. Der Oberkórper des Mannes ragt úber den Felsblock frei in die Luft hinein und kann sich daher mit dem zum Schlage ausholenden Arme nach rechts zuriickdrehen. Mit dem linken Arme hált der Mann ein Wesen fest und zieht es zu sich heriiber, obgleich es sich von ihm abwenden will, das augenschein- lich ein Mensch ist, aber ein Mensch von einem sehr merkwúrdigen Aeus- seren. Der linke Arm des Mannes greift hinter dem Nacken dieses We- sens herum, die Hand liegt auf der linken Schulter desselben auf und hált diese wahrscheinlich gepackt. Aus dem Bilde geht hervor, dass dieses menschliche Wesen weit kleiner und schwáicher ist als der Mann, dass es sich von ihm abwendet, aber augenscheinlich in keiner Weise in der Lage ist, sich gegen ihn zu wehren, und hierzu auch gar keinen Versuch macht. Es ist vorláufig auf jeden Fall die Beute des Mannes. Man erkennt deut- lich die rechte Schulter und den rechten Arm dieses Wesens bis zur Hand hin: der Arm ist stark gebogen, die Hand liegt mit ausgebreiteten Fin- gern auf der linken Brustseite auf oder vor ihr. Schulter und Arm sind rundlich, aber nicht kráftig, sondern eher schwach und zierlich. Der Arm ist weit dúnner als der des Mannes und die Hand weit kleiner. Diesem Manne nun steht augenscheinlich gegeniúber ein anderer Mann, dessen linkes Bein man auf dem Bilde deutlich erkennt. Dieses Bein steigt herab vor dem linken Beine des ersten Mannes, deckt es zum Teile, und muss der ganzen Form nach einem Manne angehóren, der eine áhnliche Figur und Grósse besitzt, wie der erste. Nach der Stellung des Beines zu urtei- len muss der linke Fuss dieses rechten Mannes die Fiússe des linken Mannes fast berihren, so nahe stehen die Beine beider zusammen. Die Fisse sieht man nicht, da hier unten an der Steinplatte eine Bruchfliche liegt. Man kann daher nicht wiessen, ob sie urspringlich dargestellt waren. Nun sieht man weiter eine Hand liegen vor dem mittleren Teile des Kórpers der Mittelfigur. Diese Hand ist gross und kráftig, weit grós- Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 525 ser als die rechte Hand der Mittelfigur und kann daher nicht dieser an- gehóren. Sie muss also zu dem rechts stehenden Manne gehóren und kann dann der ganzen Lage nach nur dessen linke Hand sein. Nach dem bisher Gesagten komme ich also zu dem Schlusse, dass es sich hier um eine Gruppe von dre: Personen handeln muss: um zwei an Gestalt und Grosse ungefáhr gleiche junge Mánner, welche miteinander kámpfen, und um eine zwischen den beiden befindliche Mittelfigur, welche von dem linken der beiden Mánner festeehalten wird. Um dem Leser zu zeigen, wie ich mir denke, dass das Bild urspriinglich etwa ausgesehen haben kann, habe ich von derselben jungen Dame, welche die erste Skizze entworfen hat, eine zweite ausfihren lassen, welche hier in Fig. 2 wiedergegeben worden ist. In dieser zweiten Skizze sind die Kórperteile, welche auf dem Relief sichtbar sind, getónt, alle iibrigen, die zur Vervollstándigung des Reliefs hinzugezeichnet worden sind, dagegen nur konturiert darge- stellt worden. Ich glaube, diese zweite Skizze wird das Bild jetzt in seiner ganzen Bedeutung klar erkennen lassen und die weitere Beschreibung und Deutung dem Leser verstándlich machen. Es handelt sich um zwei junge kráftige Mánner, welche miteinander kámpfen. Ich habe beiden in die rechte Hand einen Stein geben lassen, als Waffe, nur um zu zeigen, dass sie in dieser Hand wahrscheinlich eine Waffe gehabt haben werden, welcher Art diese gewesen ist, kann man aus dem Bilde nicht erschliessen, und ist fúr das Verstándnis desselben auch gleichgúltig. Im Ganzen ist es wohl unwahrscheinlich, das es einfa- che Steine gewesen sein werden, es werden wohl wirkliche Waffen gewesen sein. Der Kampf der beider Mánner findet statt in einem fel- sigen Gebiete, die Mánner stehen daher in einem Spalte zwischen Fels- blócken, und werden wahrscheinlich von solchen auch im Hintergrunde des Bildes umgeben sein. Es ist eine sehr lebendige Gruppe, die dieser urzeitliche Kinstler dargestellt hat. Es dirfte sich wohl um einen Vor- gang handeln, den er selbst mit angesehen hat. Die beiden jungen Mán- ner gehóren wahrscheinlich zu demselben Menschenstamme, anders ist das voraussichtlich bei dem menschlichen Wesen, das zwischen ihnen steht. Entspricht der Kopf des linken jungen Mannes noch ziemlich gut dem eines rezenten Menschen, so zeigt der Kopf dieser mittleren Figur ein ganz abweichendes Aussehen. Dieser Kopf ist im Ganzen besser erhalten, als der des linken Mannes und jedenfalls ursprúnglich sehr sorgtáltig ausgefihrt gewesen. Mit Sicherheit kann man sofort sagen, dass 526 P. Schiefferdecker er einen ganz anderen Typus zeigt, als der des linken Mannes: in der ganzen Kopthaltung und in der ganzen Koptbildung liegt etwas fremdes, Fis, 2: bis zu einem gewissen Grade etwas aflenáhnliches. Eine ungemein grosse Nase nimmt den mittleren Teil des Gesichtes ein. Die Stirn erscheint sehr stark zurúckweichend und úber den Augen liegen dicke, quere Wilste. SA Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 527 Ich verweise dieserhalb auf die Fig. 1, welche in Bezug auf alle Einzelhei- ten genauer ausgefihrt worden ist, die Fig. 2 soll nur eine Uebersicht iiber das ganze Bild geben. Denkt man sich das Kinn noch hinzu, das, wie der ganze untere Teil des Gesichtes, bei der nach vorne vorgebeugten Stellung des Kopfes, auf dem Bilde im Schatten verschwindet, so ist das Gesicht recht lang. Es ist ja wohl móglich, dass man auf der Originalfels- platte mehr davon sehen kann, auf der mir zu Gebote stehenden Auto- typie verschwanden diese unteren Teile. Der Kopf mit der zurúckwei- chenden Stirne erscheint verháltnismássig schmal und lang gestreckt. Auch das Gesicht erscheint sehr lang. Dass der Kopf dieser mittleren Figur durch den Arm und Griff des linken Mannes nach vorn und unten gedriickt werden muss, ist an sich klar, aber die ganze Haltung des Kopfes im Verháltnisse za dem Oberkórper macht einen fremdartigen Eindruck. Es sieht nicht so aus, als wenn dieser Kopf, auch ohne den drúckenden Arm, oben, frei auf der Gestalt gesessen hat, es liegt viel- mehr in dem ganzen affenáhnlichen Aussehen darin, dass der Kopf an sich etwas nach vorn úúberhángt, also auch ohne den drángenden Arm nach vorn úbergehángt haben wúrde. Wie genau dabei der ganze Kopf dargestellt worden ist, geht auch daraus hervor, dass das rechte Ohr ziemlich deutlich hervortritt. Wenn dieses in der Mittelfigur dargestell- te Wesen so abweichend ist von dem linken Manne, so entsteht die Frage, um was fir ein Wesen es sich handeln kann, das hier eine so sorgfáltige Darstellung gefunden hat. Ein Afle kann es nicht sein, dazu sind sowohl der Kopf wie der Oberkórper und die Arme, zu wenig áffisch, auch die ganze Haltung entspricht nicht einem Affen, alles dies entspricht einem Menschen, aber entschieden einem sehr fremdartigen. Nun kann man aus den bisher vorliegenden Funden schliessen, dass die Kulturperiode des Aurignacien in Frankreich geschaffen worden ist durch eine Menschenart, welche von Osten her dort eingewandert ist. Woher diese Menschenart gekommen ist, das wissen wir nicht, vielleicht stammte sie aus Asien. Jedenfalls hat sie, das kann man nach den vorlie- genden Funden annehmen, Europa allmáhlich von Osten nach Westen durchwandert und ist schliesslich, am Ende dieser langen Wanderung, in Frankreich angelangt. Dort musste die Wanderung notgedrungen ein Ende nehmen, denn nun folgte das Meer. Vielleicht ist diese Menschenart aber auch von Frankreich noch nach Spanien eingewandert, wenigstens finden wir dort spáter Menschen, welche ihrer Kunstrichtung nach ihr 528 P. Schiefferdecker entsprechen. Die Einwanderung dieser Menschenart nach Frankreich ist wahrscheinlich in einem breiten Strome erfolgt, und in verschiedenen, von einander getrennten Ziúgen, denn wir finden sie an der Kiiste des Mittelmeeres bei Mentone, und mitten in Frankreich, in der Dordogne. Die Menschenart, welche vor dieser neu einwandernden Europa bewohn- te, war eine ganz andere. Es war der Homo primigenius, wie sie Sc/rwal- be nach W?lser genannt hat, oder der Homo neandertalensis, wie man sie auch benennt nach dem von ihr im Neandertale bei Disseldorf gemach- ten Funde. Wir kónnen nach den vorliegsenden Funden annehmen, dass diese Menschenart úber das ganze Europa, soweit es damals bewohnbar war, verbreitet war. Man kennt Funde aus Spanien, Frankreich, Belgien, Deutschland und Kroatien. Die neueinwandernde Menschenart war der Homo sapiens, welcher damals zuerst fir uns in die Erscheinung tritt: die Menschenart, welche noch jetzt auf der ganzen Erde lebt und in die be- - kannten verschiedenen Rassen und Stámme sich differenziert hat. Wenig- stens wissen wir vorláufig nicht, dass noch eine andere Menschenart, neben dem Homo sapiens, vorhanden ist, was aber natúrlich nicht ausschliesst, dass eine solche noch gefunden werden kónnte. Diese Wanderung der neuen Menschenart von Osten nach Westen durch Europa hindurch wird wabrscheinlich sehr lange gedauert haben, wahrscheinlich viele zehn- tausende von Jahren. Man weiss ja bis jetzt nicht, wann sie nach Europa gekommen ist, wenn aber Alaatsch mit seiner Annahme recht hat, dass die in der Hóhle von Krapina in Kroatien gefundenen Knochenreste zum Teile schon dieser neuen Menschenart angehóren, wáhrend die tibrigen von dem Neandertalmenschen herrúhren, so ist der Homo sapiens hier im Osten schon zu einer Zeit aufgetreten, die wahrscheinlich eine Reihe von zehntausenden von Jahren friher liegt als die Zeit, zu der wir ihn nachher in Frankreich antreffen. Nach Funden in der Hóhle von Auri- gnac, die dieser Kulturstufe angehóren, hat man sie als die Kulturstufe des «Aurignacien» bezeichnet und so kann man auch diese damals in Frankreich neu auftretende Menschenart kurz als den «Aurignacmen-- schen» bezeichnen, das heisst also den damals in Frankreich zuerst auftre tenden Homo sapiens. Nach dem Baue des ganzen Skelettes und des Schii- dels und nach den Kulturfunden dieser Stufe kann man mit Sicherheit annehmen, dass der Aurignacmensch kórperlich und geistig wesentlich hóher stand als der Neandertalmensch. Da man spáter von dem letzteren keine Spuren mehr findet, sondern nur noch Reste von Menschen, welche Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 529 als Nachkommen des Aurignacmenschen, d. h. als zur Art des Homo sa- piens gehórig angesehen werden miissen, so kann man wohl annehmen, dass der Neandertalmensch in langdauernden Kámpfen durch die neu einwandernde Menschenart ausgerottet worden ist. Ob sich aus den bei- den Menschenarten damals eine Mischrasse gebildet hat, deren Nachkom- ren eventuell jetzt noch leben, lásst sich nicht mit irgend welcher Sicher- heit beweisen, doch ist mir die Bildung einer solchen nicht wahrschein- lich, da es sich nicht um zwei verschiedene Menschenrassen sondern um zwei verschiedene Menschenarten handelte, und zwar um Arten, die we- sentlich verschieden waren. Nach unseren jetzigen Kenntnissen ergeben aber Kreuzungen von verschiedenen Tierarten Bastarde, welche nicht fortpflanzungstáhig sind. Wie sich diese beiden Menschenarten in die- ser Hinsicht verhalten haben, vermag man ja nicht zu sagen, doch ist die wahrscheinlichste Annahme wohl die, dass auch sie keine fortpflanzungs- fáhigen Bastarde erzeugt haben werden. Hieraus folgt dann der Schluss, dass eine solche Mischrasse nicht angenommen werden kann, und hieraus der weitere Schluss, dass der Neandertalmensch im Laufe einer mehr oder weniger langen Zeit ausgestorben sein muss. Nach dem Gesagten kann man mit Sicherheit annehmen, dass der Aurignacmensch noch eine mehr oder weniger lange Zeit auf seinem Wege durch Mitteleuropa und spáter in Frankreich zusammen mit dem Neandertalmenschen gelebt hat. Dieser letztere wird der zuerst heftig Bekámpfte, dann der Unterdriickte, Verfolgte gewesen sein, und sich mehr und mehr in Gegenden zuriickgezogen haben, die von den Wohnsit- zen des Aurignacmenschen entfernt waren, also wahrscheinlich in felsige, úde und einsame Gebiete. In solchen Gebieten, die fiir den Aurignac- menschen. keine Anziehungskraft besassen, mag sich der Neandertal- mensch noch recht lange haben halten kónnen. Nach ZLalanmne gehórt, wie bemerkt, das in Rede stehende Relief dem oberen Aurignacien an, also einer Zeit, die wohl sicher mehrere oder viele tausend Jahre spáter liegt als das untere Aurignacien, also als der Beginn der Aurignacienkul- turstufe in Frankreich. Es ist nicht ausgeschlossen, dass zu dieser Zeit noch Reste des Neandertalmenschen in Frankreich vorhanden waren, dass kleine Horden sich in abgelegenen Gebieten noch aufhielten. Im- merhin wird diese Menschenart damals schon verháltnismássig selten ge- wesen sein und fir die Menschen des Aurignacstammes daher den Reiz des «Seltenen» und in Folge ihrer Figenart auch den des «Seltsamen» Homenaje a Cajal.—1. lI. 34 530 P. Schiefferdecker besessen haben. Wenn nun hier auf diesem Relief zwischen den beiden jungen Mánner sich ein Wesen befindet, das von dem einen festgehalten wird und das in seiner ganzen Haltung deutlich Furcht zeigt, so ist es zu- náchst jedenfalls klar, dass die gegenseitige Gesinnung keine freundliche war. Das wiirde sehr gut verstándlich sein, wenn es sich bei dieser Mit- teligur um einen Angehórigen eines solchen verfolgten Stammes handeln wiirde. Durch die Arbeiten der letzten Zeit, so namentlich durch das grosse Werk von Boule und durch die Arbeiten von Sc/hwwvalbe, wozu dann noch der Fund von X7Zaatsch und Hardser kommt, sind wir úber den Kno- chenbau des Neandertalmenschen recht gut unterrichtet. Eine Abbildung des lebenden Neandertalmenschen war aber bisher noch unbekannt. Ich halte es nun nicht nur fúr móglich, sondern fir sehr wahrscheinlich, dass die Mittelfigur auf diesem Relief eine solche Abbildung ist. Die ungemein lange und breite Nase, die sehr grosse Entfernung zwischen Augen und Mund, die so deutlich auf dem Relief ausgefúhrten Ueberaugenwúlste, die flache, fliehende Stirn, dazu die schon oben hervorgehobene vorn- úberháingende Haltung des Kopfes, die nicht allein durch den drángenden Arm bewirkt sein kann, und die, wie wir wissen, dem Neandertalmen- schen eigen war, an den Aflen erinnernd, alles das sind so charakteristi- sche Kennzeichen, dass ich diese Mittelfigur als die Darstellung eines Neandertalmenschen ansehen móchte. Als ich diesen Kopf auf der Auto- typie von Lalanne, zam ersten Male erkannte, schoss mir sofort der Ge- danke durch den Kopf, dass es sich um einen Neandertaler handeln mús- se. So musste, nach allem, was ich von ihm wusste, ein solcher ausgese- hen haben. Diese Ansicht hat sich umso mehr befestigt, je lánger und je mehr ich das Bild studiert habe, und das ist damals, im Friihjahr 1916, Monate lang geschehen. Auch jetzt, nach mehr als sechs Jahren, bin ich derselben Ansicht. Ich hábe mir ja selbstverstándlich immer wieder vorgehalten, dass das, was ich auf dem Bilde zu erkennen glaubte, auch falsch sein kónne, aber immer wieder bin ich zu der Ansicht gekommen, dass es dock rich- tig sein misse, und nachdem mir auch von den andern Personen, die ich zu Rate zog, bestátigt worden war, dass sie das sáhen, was hier auf der >kizze in Fig. 1 wiedergegeben ist, habe ich es 1917 gewagt, diese Skizze und meine Deutung zu veróffentlichen, und jetzt, nach weiteren fiúnf Jah- ren, wage ich auch, die Rekonstruktion des Bildes der Oeffentlichkeit zu úbergeben, die mir als die natúrliche erscheint. Selbsverstándlich ist diese Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 531 Rekonstruktion, wie alles das, was auf der Skizze wiedergegeben ist, in hohem Grade subjectiv. /c/ glaube das zu sehen, und mir erscheint auch die Rekonstruktion als die gegebene, andere Menschen werden vielleicht manches nicht sehen, was ich gesehen zu haben glaube, oder werden man- ches anders sehen, und so wird es leicht zu Meinungsverschiedenheiten kommen. Vielleicht kommt es aber auch dahin, dass meine Ansicht und Deutung mit der Zeit als die richtige anerkannt wird. Das muss man ab- warten. Fúr die Deutung der Mittelfigur als Neandertaler bin ich natúrlich allein verantwortlich, da die anderen von mir zu Rate gezogenen Persón- lichkeiten von diesen Dingen nichts verstanden. Dass das in Rede stehende Relief durch diese meine Deutung zu einem noch weit wertvolleren Fund- stiicke wird, als es bisher schon war, ist selbstverstándlich. Das Abbild eines Neandertalers ist ausserdem natirlich fir die anthropologische Forschung an sich von grósster Bedeutung. Dieses Abbild ist zudem, wie ich oben schon hervorgehoben habe, augenscheinlich mit grosser Sorgfalt ausgefiihrt worden, und von einem Kúnstler, der den Neandertalmenschen genau kannte. Es war jedenfalls etwas fúr das Bild sehr wesentliches, bil- dete es doch auch seinen Mittelpunkt. Umso wertvoller ist es fir uns. Sollte es sich bei dieser Mittelfigur wirklich um die Darstellung eines Neandertalmenschen handeln, so ist es auffallend, wie gross der Unter- schied in Bezug auf die Grósse und Entwicklung des Kórpers zwischen dem Neandertaler und dem Aurignacmenschen ist. Wir wissen, nach den vorliegenden Funden, dass der Neandertalmensch klein war. Die Grósse des erwachsenen Mannes erreichte, wie es scheint, hóchstens 1,59 m. von einer Frau kennt man eine Grósse von 1,48 m. (vielleicht noch weniger). Was die Aurignacmenschen anlangt, so wissen wir, dass der Mensch von Combe Capelle, ein álterer Mann, und der «alte Mann» von Cro-Magnon, etwa 1,60 m. gross waren. Ihre Grósse stimmte also so gut wie genau mit der des Neandertalmenschen iberein. Dabei lebte der Mensch von Combe Capelle im Anfange des Aurignacien und der von Cro-Magnon gegen das Ende desselben; beide waren also durch einen Zeitraum von mehreren oder vielen tausend Jahren von einander getrennt, trotzdem war ihre Grósse dieselbe, ein deutliches Zeichen dafúr, dass eine irgendwie wesent- liche Veránderung in der Grósse dieser Menschenart im lLaufe der Zeit nicht eingetreten war. Andererseits wissen wir, dass zu derselben Zeit an der Mittelmeerkiiste, in den berúhmt gewordenen Hóhlen von Grimaldi, in der Náhe von Mentone, Menschen lebten, welche weit grósser waren. 532 P. Schiefferdecker Die Mánnerskelette, welche man dort gefunden hat, sprechen fúr eine Grósser von 1,79 m., ja sogar von 1,94 m. Es ist wohl wahrscheinlich, dass diese Menschen an der Kúste des Mittelmeeres einem anderen Stam- me oder einer andern Rasse angehórten als die eben angefihrten aus der Dordogne und dem Perigord, jedenfalls gehórten sie aber auch zu der Art des Homo sapiens und ihre Kultur entsprach der der Aurignacstufe, wir mússen sie also jedenfalls auch als Aurignacmenschen bezeichnen. Zur Feststellung der Kórpergrósse kann man weiter auch die Propor- tionen der menschlichen Gestalt benutzen. Stratz hat in seinem Buche iiber die Darstellung des menschlichen Kórpers in der Kunst eine Zusam- menstellung der verschiedenen Kanons gegeben. Nach seinen Auseinan- dersetzungen hat der «grosse, schlanke Idealtypus» einen Kanon von 8 Kopihóhen bei einer Kórperlánge von 1,80 m. Bei dem linken Manne betrágt auf der Skizze in Fig. 1 die Kopfhóhe 19,5 mm., die Kórperlánge lásst sich nicht genau bestimmen, da die Fússe fehlen, betrágt aber unge- fáhr 165 mm. Die Gestalt wúrde also etwa 8,5 Kopthóhen gross sein. Sie wiúrde demnach grósser sein miissen als 1,80 m., was durchaus móglich ist, wenn wir die Maasse von Mentone fúr sie annehmen. Dass der hier abgebildete Mann in der Tat sehr gross und schlank gewesen sein muss, sieht man ja auf den ersten Blick, bei dem unbewussten Vergleiche des kleinen Kopfes mit dem langen Kórper. Wáre er also etwa 1,90-1,095 m. gross gewesen, so wiirde das Gróssenverháltnis za dem Neandertaler ganz gut stimmen. Dass ein Kinstler von der hohen Begabung, wie der welcher dieses Relief geschafien hat, die Proportionen des Kórpers richtig wiedergegeben haben wird, ist aber sehr wahrscheinlich, jedenfalls wúrde er sonst, wie die Erfahrung lehrt, den Kopf eher zu gross als zu klein gemacht haben. Es wúrde aus dem Gesagten folgen, dass die Bewohner des Abri von Laussel zu der grossen Aurignacrasse gehórt haben missen. Wie ich schon mehrfach hervorgehoben habe, ist auf dem Relief der Neandertalmensch nicht nur weit kleiner sondern auch schmiáchtiger dargestellt als der Aurignacmensch. Aus den Knochenfunden wissen wir aber, dass er untersetzt und plump gebaut war, mit einer sehr starken Muskulatur versehen, und dass er daher j¡edenfalls nicht weich und schmichtig erscheinen konnte. Dass er verháltnismássig klein war, die - Grósse des Mannes betrug wohl nicht mehr als 1,59 m, habe ich schon erwáhnt. Ob der hier dargestellte Neandertalmensch ebenso hoch steht wie der linke Mann, kann man nicht mit Bestimmtheit erschliessen, ich ESE MAA TVAG Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 533 halte es ftir wahrscheinlich, dass er etwas hóher steht. In diesem Falle wúrde der Gróssenunterschied zwischen ihm und dem Aurignacmen- schen noch bedeutender sein. Der erkennbare rechte Arm ist rundlich, aber erheblich schmichtiger und kiirzer, als der des linken Mannes, jeden- falls nicht muskulós, eher weich und rundlich, die Hand ist klein und zierlich. Ueber die Ausbildung des sonstigen Kórpers habe ich auf dem Relief nichts erkennen kónnen. Ich móchte annehmen, dass die Kórpergrósse und Kórperformen der drei hier dargestellten Menschen durchaus der Natur entsprechend wie- dergegeben worden sind. Wir sehen also zwei junge, schlanke, kráftige und grosse Mánner und zwischen ihnen ein kleineres, schmichtigeres Wesen, das im ganzen Aussehen wesentlich von ihnen abweicht. Die bei- den Mánner kámpfen miteinander. Welches ist nun der Grund fúr diesen Kampf? Ich Móchte diesen Grund erblicken in dem Neandertalmen- schen. Dieser ist von dem linken Manne zuerst engriffen worden und wird von ihm noch festgehalten, mit dem rechten Arme verteidigt er seine Beute. Nun fragt es sich, weshalb ist diese Beute so kostbar, dass er sie in einem Kampfe gegen einen Genossen zu verteidigen bestrebt ist, und weshalb ist diese Beute fir diesen Genossen so erstrebenswert, dass er den anderen deshalb angreift? Der hier dargestellte Neandertal- mensch zeigt eine so furchtsame Haltung, sein rechter Arm ist so wenig kráftig, die Hand so klein, dass wir es wohl als ausgeschlossen ansehen kónnen, dass es ein ausgewachsener, kráftiger Mann war. Kin solcher hátte sicher auch den nótigen Trotz besessen, eine Verteidigung wenigstens zu versuchen. Vielleicht kónnte es sich um einen halbwichsigen Knaben handeln, aber sollte solche Beute fúr die Aurignacmenschen so kostbar und erstrebenswert gewesen sein? Dann kónnte diese Kostbarkeit hóch- stens darin gelegen haben, dass der Neandertaler damals schon recht selten war. Aber weit náher scheint mir fir die Deutung dieses Bil- des die Annahme zu liegen, dass es sich hier um ein Veandertalweib handelt. Dieser Gedanke kam mir schon, gleich nachdem ich die Gruppe zu verstehen anfing, doch drángte ich ihn damals zuriick, da an der Mittelfi- gur nichts von irgend welchen Geschlechtscharacteren zu erkennen war. Ich bin dann schliesslich, nachdem ich verschiedene sonstige Deutungen versucht hatte, doch wieder auf diese Idee zuriickgekommen. Einmal war der Kampf der beiden Miinner auf diese Weise am leichtesten zu erklá- 534 P. Schiefferdecker ren; denn wenn zwei junge Mánner um einen andern Menschen miteinan- der káimpfen, dann handelt es sich meist um ein Weib. Sodann ist aber auch die Haltung dieser Mittelfigur eine echt weibliche: die Figur wendet sich furchtsam von dem Manne ab, der sie gefangen hat und festhált, und schiútzt mit dem rechten Arme und der Hand die Brust. Diese Haltung ist echt weiblich. Das Mádchen bedeckt die Brust sicher nicht aus Scham- gefiúhl, ein solches haben die damaligen immer nackten Menschen, in dieser Hinsicht wenigstens, wohl sicher nicht empfunden, sondern ganz unwillkúrlich, um diesen empfindlichsten Teil des Oberkórpers zu schiit- zen. Es ist eine unwillkúrliche, echt weibliche Bewegung. Von Briisten habe ich auf dem Relief nichts wahrnehmen kónnen und dieses war zuerst auch ein Grund fúr mich, den Gedanken, dass es sich um ein Weib han- dele, zuriickzudrángen. Aber einmal ist der ganze Oberkórper der Mit- telfigur, in dem jetzigen Zustande des Reliefs wenigstens, nur sehr un- deutlich erkennbar, und dann braucht, wann wir annehmen, dass es sich um ein junges Mádchen handelt, von den vielleicht nur kleinen Briisten bei dem deckenden Arme in der Tat nicht viel zu erkennen gewesen zu sein. Ein junges Weib aber, wenn auch zu dem, wohl verachteten, Nean- dertalstamme gehórig, wúrde den Kampf zwischen den beiden Mánner wohl verstándlich erscheinen lassen. Ein junges Mádchen wiúrde ja auch noch kleiner gewesen sein als ein Mann und so wirde der starke Grós- senunterschied zwischen der Mittelfigur und dem linken Manne eben- falls gut verstándlich werden. Was die eigentúhmliche Art der Stellung der beiden Mánner zuein- ander anlangt die dadurch so merkwirdig ist, dass ihre Fiússe ganz enge beisammen stehen, so habe ich oben schon darauf aufmerksam gemacht, dass sie wohl dadurch zu erkláren ist, dass der Kampf in einem felsigen Gebiete vor sich geht, und dass die Mánner in einer schmalen Felsspalte stehen. Wahrscheinlich wird das Neandertalmádchen in diesem óden Felsgebiete sich verborgen gehalten haben und von dem linken Aurig- nacmanne aufgespúrt und gefangen worden sein. Ich habe oben schon bemerkt, dass man wohl annehmen kann, dass Reste der Neandertalmen- schen in óden und abgelegenen Gebieten sich noch lange Zeit erhalten konnten neben den Aurignacmenschen, welche die ginstigeren Gebiete in Besitz genommen hatten. Vielleicht sind die beidei jungen Aurignac- mánner bei einer Streife in ein solches Neandertalgebiet eingedrungen und haben dort dieses Máidchen egefunden. Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 535 Wenn man die rekonstruierte Gruppe betrachtet, so findet man, dass sie einen sehr lebendigen Eindruck macht. Wahrscheinlich ist der Kúnst- ler selbst Augenzeuge eines solchen Kampfes gewesen, Vielleicht ist dieser Kampf seiner Zeit ein sehr bedeutsames Ereignis gewesen, viel- leicht wegen der Persónlichkeiten der miteinander kimpfenden Minner, veilleicht wegen des seltenen Falles des Fanges eines Neandertalmiid- chens. Der Kinstler hat jedenfalls den Neandertalmenschen gut gekannt, sonst wiirde er den Kopf nicht so eingehend und charakteristisch darge- stellt haben. Die miteinander kimpfenden Mánner sind vielleicht ein paar Helden ihrer Horde gewesen, dafiir wúrde das Schmuckschild sprechen das der linke Mann trágt, was der rechte Mann getragen hat, wissen wir ja leider nicht mehr. Jedenfalls muss es ein bedeutsames Ereignis gewe- sen sein, sonst wúrde es von diesem Kinstler nicht dargestellt worden sein. Wir finden in demselben Abri und aus derselben Zeit, wie schon erwáhnt, noch die Bilder von zwei nackten Frauen in einander entspre- chenden Stellungen, jede mit einem Horne in einer Hand; die eine hált es in der linken, die andere in der rechten Hand. Wahrscheinlich sind es Trinkhórner gewesen. Jedenfalls handelt es sich auch hierbei um etwas ganz besonderes, nicht alltágliches. Diese Figuren sind in ganz ihnlicher Weise ausgefihrt wie das eben beschriebene Relief, und werden wohl wahrscheinlich von demselben Kinstler herrihren. » Weitere Bilder von Menschen, die den gewóhnlichen Bescháftigungen des alltáglichen Lebens nachgehen, sind nicht gefunden worden, es sind also nur wenige Bilder im (Ganzen und augenscheinlich nur solche, die besonders wichtige Vorgánge darstellen. In allen Bildnissen aber ist die Darstellung eine lebendige, dabei individuelle und dem Leben durchaus entsprechende. Es muss sich also auf alle Fálle um einen bedeutenden Kúnstler gehandelt haben, der einige, besonders wichtige Vorgánge fest- gehalten hat. Selbstverstándlich lásst die Darstellung der menschlichen Figuren im einzelnen ja noch viel zu wúnschen úbrlg, wenn man unseren heutigen Maasstab anlegt, wenn man aber die ferne Urzeit bedenkt, in der diese Bilder entstanden sind, und erwágt, dass dem Kiinstler nur kleine Feuersteinwerkzeuge und eine rohe Felswand zur Verfigung standen, so scheint es mir bewundernswert zu sein, dass er soviel hat leisten kónnen. Und dabei das frische Leben, das in diesen Bildern trotz ihrer rohen Darstellungsart und trotz ihres mangelhaften Erhaltungszustandes so deutlich hervortritt! 536 P. Schiefferdecker Ist die Rekonstruktion, wie ich sie mir gedacht habe, und wie sie hier dargestellt worden ist, einigermaassen richtig, so deutet auch die ganze Anlage des Bildes auf ein starkes Kunstempfinden hin. Zu beiden Seiten die beiden jungen Mánner in lebendiger Haltung hinter jedem ein Felsblock, dabei doch keine ermidende Symmetrie, und in der Mitte das Neandertalmádchen als Mittelpunkt des Bildes, ergeben zusammen ein malerisches und angenehmes Ganzes. Dabei ist der Vorgang so klar dar- gestellt, dass er ohne jede Erklárung durchaus verstándlich ist, auch uns, die wir so weit von jenen Zeiten entfernt leben, und dass er den damals lebenden Menschen jedenfalls in jeder Einzelheit klar sein musste. Das hier besprochene Relief gibt uns also ein lebendiges Bild aus dem Leben jener fernen Urzeit. Ein solcher Vorgang kónnte sich genau ebenso noch in der Jetztzeit ereignen. In solchen Grundeigenschaften sind die Menschen sich also augenscheinlich gleich geblieben, trotz der lan- gen, langen Zeit. Es hat damals schon einen Kinstler gegeben von so hervorragender Begabung, dass er ein solches Relief auszufúhren im Stan- de war. Sein Name ist leider verschollen. Dass es damals einen solchen Kúnstler úberhaupt geben konnte, ist ein weiterer Beweis dafúr, dass solche Talente nicht von der Hóhe der Kultur eines Volkes abhángen, ebensowenig wie von der geistigen Hóhe eines Standes. Das finden wir ja auch in+der Jetztzeit immer wieder bestátigt. Die angeborne Anlage macht den Menschen, nicht die Erziehung, aber diese letztere ist win- schenswert, um das Angeborne in der richtigen Weise weiter zu entwik- keln, auszubilden. «Den Tuchtigen freie Bahn» ist jetzt eines der Schlag- worte der Zeit. Wenn sich die Leute, die dieses Wort hinausschreien nur auch darúber klar sein móchten, wie schwierig es oft ist, dieses Wort wirklich zu erfúllen. Jener alte Aurignackiúnstler hatte es noch leicht, sich durchzusetzen. Feuersteinsplitter und ein Stick Felswand waren Zur Hand, zu hungern brauchte er bei seiner Arbait sicher auch nicht, und das Material, auf dem er arbeitete, war so dauerhaft, dass sein Werk noch auf uns gekommen ist, und uns mit Bewunderung fúr sein Kónnen erfúllt, Ueber ein Bildwerk aus der Urzeit 537 Literatur. Bourne MarcELLIN: L'4omme fossile de la Chapelle-aux-Saínts. Paris. Masson et Co. Zuerst archienen in: Annales de Paléontologie, Y. 6 u. 7, 1911 4. 1912, 278 pp., 101 Fig. i. Tex u. 15 Taf. LaLawne, Gaston: «Bas-Reliefs á figuration humaine de l'abri sous roche de «Laus- sel» (Dordogne.)» L'Anthropologie, Y. 23, 1912, p. 129-149, 7 Fig. SCHIEFFERDECKER, PauL: «Bemerkungen úber zwei Basreliefs von Laussel und iúber das Abbild eines Neandertalers.» Arch. f. Anthropologie, N. F. Bd. 15, 1917, Si2t422209; ña. 1 -Abb: 1. Texte: o STEINMANN, Gustav: «Die Eiszeit und der vorgeschichtliche Mensch.» 4us Natur u. Geisteswelt, Bd. 302. 2. Aufl., 105 Ss. m. 24 Abb. i. Texte. B. G.. Teubner, Leipzig u. Berlin, 1917. Resumen. Refiérese el autor a un bajo relieve de los Aurignacios superiores, en el abrigo de Laussel, Dordoña (I'rancia), encontrado y descrito por Lalanne en la revista francesa L'Anthropologie, 1912. Siéndole imposible reproducir la autotipia de aquel trabajo, da en la figura 1.* un diseño del bajo relieve. Un estudio detenido le ha llevado a una interpretación diferente de la de Lalanne, que resume en la recons- trucción de la figura 2.*. Se trataría de dos hombres vigorosos que com- baten con un arma, que bien pudiera ser una piedra, en la mano derecha, por la posesión de la figura humana colocada entre ambos, que la figura de la izquierda sujeta con su brazo, quizás mujer por las razones que expone. El combate se realiza entre rocas, posiblemente en un refugio de la figura intermedia. Los dos hombres, de gran estatura, alrededor de 1,90- 1,95 metros, a juzgar por la cabeza, pertenecen verosímilmente a la misma raza, completamente distinta de la representada por la figura pequeña, de una estatura aproximada de 1,59 metros. Por sus caracteres, esta figura coincide con la raza de Neandertal y las otras dos con la del hombre de Aurignac, que llegó a Francia y posi- blemente a España desde Oriente, aniquilando progresivamente a la raza primitiva de Neandertal. De ser cierta la interpretación, el bajo relieve tendría una importancia muchísimo mayor, pues no se conoce ningún dibujo del hombre de Neandertal vivo. A a a A INNATA? DE NUESTROS ANTECESORES PRUEBE OLEFICOS SEGÚN LOS RESULTADOS DE LAS EXCAVACIONES EN LA CAVERNA DE LA PALOMA (ASTURIAS) POR EDUARDO HERNÁNDEZ-PACHECO El maestro Cajal y los estudios prehistóricos.—Con el pre- sente trabajo quiero rendir mi mayor homenaje y expresar mi más sen- tida gratitud al maestro Cajal, porque mi sabio amigo, llevado por sus entusiasmos por todo lo que significa progreso científico de su patria, se interesó mucho por las investigaciones que hacíamos respecto a los pri- mitivos españoles de las geológicas épocas de las cavernas, muy ante- riores a los albores de los tiempos protohistóricos. Cuando regresé del extranjero, a poco de constituída la Junta para Ampliación de Estudios, de la que Cajal era y es presidente, le propuse la creación de la «Comisión de Investigaciones paleontológicas y prehistó- ricas», idea que fué acogida con cariño, y no tan sólo la Comisión se creó, sino que guiado por su deseo de conocer de visu las investigaciones que hacíamos en las cavernas asturianas, e interesado por el problema del conocimiento de la vida del hombre primitivo, acudió, cuando las excava- ciones estaban en marcha, al campamento que habíamos establecido junto a una de las moradas de los prehistóricos trogloditas; hizo nuestra vida durante una jornada, tomó parte activa en nuestros trabajos, fortaleció nuestro espíritu con su agradable visita y nos llenó de entusiasmos y ener- gías con sus consejos de maestro de investigadores. Los territorios de Las Regueras y de Candamo y sus ca- vernas prehistóricas. —En las Asturias centrales, al noroeste de Ovie- do y al sur de la Península del Cabo de Peñas, existe la comarca que llaman Las Regueras, probablemente por estar recorrida por una serie de riachuelos que corren de Norte a Sur, desembocan en el Nalón por su 540 Eduardo Hernández - Pacheco margen derecha y nacen de una poco elevada alineación: montañosa que establece divisoria entre el mar y los riachuelos que van directamente a la cuenca del Nalón. Queda esta comarca al norte de la línea férrea que conduce de Oviedo a San Esteban de Pravia y que va en casi todo su recorrido junto al río asturiano mencionado. El territorio en cuestión tiene una anchura de una decena de kilómetros por algo más de profundidad y está constituído por pequeños y escarpados cerros de caliza carbonífera y de calizas y areniscas devónicas; montañuelas entre las que existen pintorescos y hermosos va- lles, en los que se desparrama la población en numerosos y pequeños ca- seríos. El aspecto y condiciones del país es el característico de la amena y frondosa Asturias. Una sierra, algo más alta y abrupta, arrumbada de Nornordeste a Sud- sudoeste y constituída por cuarcitas silúricas, la sierra de Bufarán, separa la comarca de Las Regueras de otra, situada a occidente de ella y tam- bién al norte del Nalón, que es la comarca de Candamo, situada entre Grado y Pravia. El territorio de Candamo, bien orientado al Sur, dando vista al hermoso valle del Nalón, está bien soleado y en él la vid madura en condiciones de producir el vino de Candamo, celebrado en el país. Esta comarca es muy semejante a su inmediata la de Las Regueras, algo más accidentada y de idéntica constitución geológica, dominando los empinados y abruptos cerros y peñones de calizas devónicas, en las cua- les, como también sucede en Las Regueras, son numerosas las cavernas, torcas y fuentes resurgentes. En el pintoresco valle de Soto de las Regueras, a unos siete kilóme- tros al norte de la estación de Vega, situada junto a la aldea de Valduno, existe, cercana al caserío de Soto, una gran caverna, que llaman la cueva de la Paloma, en donde los hombres prehistóricos establecieron su vivien- da desde los tiempos del paleolítico superior hasta muy avanzados los tiempos protohistóricos. Distante de esta cueva unos siete kilómetros en línea de aire, tras- puesta la sierra de Bufarán, existe otra caverna, inmediata a la aldea de San Román de Candamo, cerca de la cumbre de un empinado cerro; caverna extensa, con amplios recintos, de entrada oculta y difícil y en cuyo interior existen numerosos grabados y pinturas trazados en los mu- ros de sus tenebrosas cámaras por el hombre de los tiempos del paleolí- tico superior. La vida de nuestros antecesores paleolíticos 541 De esta caverna y de sus pinturas prehistóricas me he ocupado exten- samente en una monografía titulada «La caverna de la Peña de Candamo», publicada con el número 24 de las Memorias de la «Comisión de Investi- gaciones paleontológicas y prehistóricas». Ambas cavernas, la de la Paloma y la de la Peña de Candamo, tenían, como se verá, una estrecha relación porque fueron teatro de los hechos de los primitivos habitantes de Astu- rias, que en los tiempos del paleolítico superior ocupaban el territorio, rico en caza por entonces, y que constituye los actuales de Las Regueras y de Candamo. Historia del descubrimiento de la caverna de la Paloma y de su yacimiento prehistórico.—La historia del descubrimiento del yacimiento troglodítico de la Paloma es en cierto modo interesante: En el país abundan los yacimientos de mineral de hierro. Un aldeano que habi- taba un caserío cercano a la cueva y que se dedicaba a la busca de minas, encontró en el interior de la caverna escorias de hierro; hizo una pequeña excavación y se sorprendió al observar que la cueva estaba rellena por un conjunto de escorias, piedras, restos de vasijas toscas, muchos huesos, fragmentos de astas de ciervos, pedazos de sílex labrados, restos carbo- nosos y de cenizas y múltiples objetos de los que constituyen los yaci- mientos prehistóricos. El espíritu supersticioso del aldeano, unido a las fantásticas leyendas que en la comarca existen respecto a esta y a otras cavernas, y la existen- cia de ciertas galerías naturales, por alguna de las cuales se sumía el arroyo inmediato, para reaparecer más lejos, y que él creyó obra humana, hizo que supusiera en su ignorancia que había dado con el lugar de enterra- miento de estupendo tesoro. Se convino y concertó el aldeano con un su compadre de Oviedo, denunciaron la caverna como mina, consultaron con una vieja de Grado, con fama de hechicera y de tener sus ribetes de zahorí y pespuntes de bruja, la cual les confirmó en lo del tesoro, y en esta creencia pusieron manos a la obra de vaciar la caverna de los escombros y detritos, en cuya operación desaparecieron o fueron revueltas y destro- zadas las capas superiores que contenían los restos de las civilizaciones de las épocas de los metales y del neolítico. Pero la labor era ímproba y costosa y, tras nueva consulta a la vieja de Grado, cambiaron de táctica los buscadores del tesoro y no volvieron a tocar a los niveles, abriendo una galería en el fondo de la cueva en co- municación con el exterior, y otra en la peña, rodeando por la base a la 42 Eduardo Hernández - Pacheco un masa del yacimiento paleolítico, hasta que vino la desilusión y el cansan- cio de gastar inútilmente. En este estado de cosas, D. Jesús Carballo tuvo conocimiento de la excavación, me lo comunicó, como también al presidente de nuestra Co- misión, el ilustre marqués de Cerralbo, y después de un reconocimiento y exploración que efectuó el entonces comisario de exploraciones de nuestra entidad Sr. Cabré, se realizó una gestión, que pudiéramos llamar Fig. 1..—Campamento junto a la caverna prehistórica de La Paloma. diplomática, llevada principalmente por nuestro presidente, según la cual pudo la Comisión de Investigaciones paleontológicas y prehistóricas efec- tuar la excavación, encargándome personalmente de la dirección de los trabajos, teniendo como auxiliar al Sr. Cabré y trabajando algún tiempo con nosotros el señor conde de la Vega del Sella. Instalamos nuestro campamento junto a la cueva (fig. 1.*), y duró la primera campaña desde el 12 de julio al Ó de septiembre de 1914. En 1915 había ya descubierto las pinturas de la cercana caverna de la Peña de Candamo, y hubo que atender al estudio de ambas cuevas. Esta segunda campaña en la cueva de la Paloma fué corta, pues a los po- La vida de nuestros antecesores paleolíticos 543 cos días de comenzada se llegó al piso inferior, constituído por arenas y roca viva; en ella colaboró el alemán P. Wernert, aislado en España a causa de la guerra, y al que propuse a la Junta de Ampliación de Estu- dios para ayudante temporal de la Comisión. Descripción de la caverna y de su yacimiento prehistórico. La cueva está situada en la parte baja de la ladera izquierda del valle de Soto, aquí en extremo escarpada. Por una portada que se abre a una al- tura de unos cinco metros sobre el nivel actual del arroyo que junto a la cueva pasa, se entra lateralmente a un a modo de patio, profundamente excavado en la roca, resguardado de todos los vientos y a cuyo fondo pe- netra el sol durante las horas del centro del día. Al patio se abre amplia- mente la cueva, de alto techo, con una anchura de unos diez metros y una profundidad que pasa de quince. En tiempos anteriores a la ocupación de la caverna por los hombres de la época pleistocena, el arroyo inmediato correría a un nivel más alto que ahora, penetró en la cueva, rellenó su fondo con aluviones y después de un corto recorrido subterráneo salía otra vez al exterior. La enorme acumulación de detritos, resultante de la estancia en la caverna de sus moradores prehistóricos, era mayor en el pórtico que se abre al patio que en parte alguna, alcanzando allí un espesor de unos cinco metros, descendiendo el amontonamiento hacia el interior en pen- diente, que venía a ser de unos 15 a 20” en la superficie de los niveles pa- leolíticos, disposición que hace ver que los habitantes de la cueva hacían su vida ordinaria en la parte a cielo abierto y en la entrada, donde había más luz. Así, el montón de detritos crecía en esta parte y servía de res- guardo cuando por la noche se retiraban los moradores al fondo de la vivienda troglodítica. El amontonamiento de detritos estaba compuesto por dos clases de capas en alternancia, siendo unas de color obscuro y otras rojizas. Las negruzcas corresponden a los depósitos formados durante las épocas de habitación de la cueva, y estaban formadas por un conjunto de tierra, piedras, restos carbonosos y de cenizas, cantos de cuarcita y fragmentos de sílex partidos intencionalmente, gran cantidad de piedras talladas a golpes, constituyendo instrumentos líticos y numerosas esquirlas de pe- dernal y de cuarcita, residuos de la construcción de los instrumentos, juntamente con fragmentos de asta de ciervo, puntas de flecha y de aza- gaya, arpones, agujas y otros muchos utensilios labrados en asta o en 544 Eduardo Hernández - Pacheco hueso, juntamente con algunos objetos que en el montón de escombros perdieron o abandonaron los trogloditas. Con estos materiales se encon- traba enorme y variada cantidad de huesos partidos y fragmentados, co- rrespondientes a diversas especies de mamíferos. ! Los niveles rojizos estaban constituídos por una mezcla de tierra ca- lizo-arcillosa y de piedras calizas desprendidas de la bóveda o de las pare- des. En estos niveles eran muy escasos los restos de industria humana o los huesos partidos; razón por la cual se les designa con la denominación de niveles estériles. Grandes peñascos, algunos hasta de varios metros cúbicos, existían en diversos sitios, en el espesor de los niveles, interrumpiéndolos con su masa; peñascos que proceden de desprendimientos, del techo o de las paredes, ocurridos en diversas épocas, por causa principalmente de las fogatas y lumbres que constantemente encendidas acababan por ejercer su acción destructora en la roca caliza de la caverna. También era notable, entre los niveles estériles o directamente enci- ma de los correspondientes a las capas negruzcas de hogares, la existen- cia de grandes acumulaciones o amontonamientos de huesecillos de pe- queños roedores, tales como arvícolas; de insectívoros, como musarañas y topos, o de murciélagos. Al principio no pude comprender cuál era el origen de tales conjuntos de millares de huesecillos, hasta que visitando de noche la caverna pude averiguar que eran debidos a rapaces noctur- nas que en los agujeros de la bóveda tenían sus nidos, pues estas aves tienen la costumbre de engullir sus presas en grandes pedazos, incluso con piel y huesos, devolviendo después a modo de vómito, cuando se retiran al nido, una pelota constituída por huesecillos y pelos, o sea por las partes no asimilables; pelotas que al caer se acumulaban en el suelo debajo precisamente del agujero donde estaba el nido. | Mientras la caverna estaba habitada, las rapaces se ahuyentaban y vol- vían en los períodos de abandono por el hombre de la espelunca, lo cual explica que no existiesen tales masas de restos en el espesor de los niveles con hogares. De todos modos, los montones de huesecillos constituyen un material muy interesante para el estudio de los pequeños mamíferos de los tiempos prehistóricos. Método seguido en las excavaciones.—Las operaciones para des- escombrar la caverna se hicieron metódicamente, sacando primero los niveles removidos por los buscadores del tesoro, hasta encontrar la su- La vida de nuestros antecesores paleolíticos 545 perficie intacta del yacimiento, que por lo general correspondía al nivel aziliense, último de los del paleolítico superior y comienzo de los tiem- pos actuales, pues en esta época se constituye ya el clima actual. Los niveles intactos se excavaban por capas delgadas, utilizando, según el estado de la capa, ganchos especiales parecidos a un almocafre o picos. Los materiales se sacaban al exterior en cestos, y después de Fig. 2..—Lavado en la criba y escogido de restos prehistóricos procedentes de la excavación. apartar las piedras, huesos grandes y objetos de cierto volumen, se procedía al cribado, colocando la criba en la corriente del arroyo con objeto que el agua se llevase la tierra y cenizas de los hogares, quedando una masa limpia de piedras, entre la que se escogían y apartaban los obje- tos interesantes (fig. 2.?). Se lavaban los huesos, piedras y utensilios en- contrados en el arroyo, y finalmente se procedía a la selección, empaque- tado y embalaje y apuntes en el cuaderno diario. Al mismo tiempo, en la caverna se levantaba el plano de los niveles. A veces un gran peñasco interrumpía a éstos, y entonces se volaba mediante unos cartuchos de Homenaje a Cajal. —T. [I. 35 546 Eduardo Hernández - Pacheco dinamita la piedra, cuando por su masa no podía ser transportada fuera e interrumpía la continuación de los trabajos. La fotografía de la figu- ra 3." representa el paso del Nalón al regreso de la campaña de 1914, con los materiales recolectados, para continuar su estudio en el Museo de Madrid. Clasificación de los niveles. Cuatro zonas de niveles paleontoló- gico-arqueológicos deben considerarse en la caverna de la Palóma, corres- Fig. 3."—Regreso de la expedición después de la campaña de excavaciones de 1914. pondientes a la época paleolítica, y que contando de abajo arriba son las siguientes: Primero. Magdaleniense inferior, ya casi magdaleniense medio. Con- tiene utensilios grandes tallados en cuarcita y pequeños de sílex, pero en general toscos; entre ellos son muy escasos los raspadores en extremo de lasca. Las puntas de jabalina y de flecha labradas en asta de ciervo son por lo general gruesas y se encontraron varios punzones de doble punta y de sección triangular. Entre la fauna había algunos huesos gran- des de bisonte o de un gran bóvido. Un solo nivel, no muy abundante en restos de industria, corresponde a esta zona. -_p La vida de nuestros antecesores paleolíticos 547 Segundo. Magdaleniense medio, al que corresponden varios de los niveles, siendo la zona de mayor espesor y más numerosa en toda clase de ejemplares arqueológicos y paleontológicos, y entre éstos las especies más abundantemente representadas son el ciervo y el caballo, en especial un gran ciervo, el Cervus cantabricus Graels, de tamaño Fig. 4.*—Hoja tallada en sílex de los Fig. 5.2—Gran hoja tallada en cuarcita niveles del magdaleniense medio. de los niveles del magdaleniense medio. mayor que el viviente en España, tan grande como el wapiti del Canadá. Respecto a la industria, abundaban los buriles, las hojas de sílex (figura 4.*) y raspadores de múltiples y variadas formas. Numerosas eran también las grandes piezas de cuarcita, algunas con mucho esmero talla- das, como las que representan las figuras 5.* y 6.* Los objetos de asta de ciervo y de hueso consisten en finas agujas, punzones, puntas de flecha y de venablo mono y doblemente biseladas, espátulas, y entre 548 Eduardo Hernández - Pacheco otras diversas piezas de interés uno de los llamados bastones de mando. Son varias las pizarras y huesos con grabados representando anima- les y también los objetos de adorno y los pedazos de pintura roja. OR de S == <= X= == > == y == S=. NS E E =S Fig.6.*—Gran raspador tallado en cuarcita de los niveles del magdaleniense medio. Tercero. Magdaleniense superior. La fauna era la misma que la del magdaleniense medio, en términos generales. Respecto a industria lítica, abundan los raspadores de múltiples formas, especialmente los en extre- La vida de nuestros antecesores paleolíticos 549 mo de lasca; siguen las hojas y buriles (figs. 7.?, 8.* y 9.*) y comienzan a verse con alguna abundancia hojitas de dorso rebajado. Las puntas de flecha presentan algunas su base muy profundamente hendida (fig. 10), y las varillas, punzones y puntas de azagaya (fig. 11), algunas están cuidado- samente ornamentadas con dibujos geométricos o con estilizaciones de animales. Los objetos de adorno y otros especiales de uso y significación * dudosa también abundan. Un silbato construído con un trozo de costilla es también de este nivel. Los arpones (fig. 12) de una y de dos filas de dientes, característicos de este período, son varios los encontrados. 27 E Ie NOS Fig. 7.*—Raspador enex- Fig. 8.*— Hoja retocada Fig. 9."— Buriles de sí- tremo de lasca del mag- tallada en sílex del mag- lex del magdaleniense daleniense superior. daleniense superior. superior. Cuarto. El nivel más superior de los que pudimos estudiar, pues los superpuestos a él fueron removidos y extraídos fuera de la caverna, con anterioridad a nuestra llegada a la cueva, corresponde al az2/1ense, apre- ciándose el tránsito del anterior nivel a éste, viéndose la evolución del arpón magdaleniense, de sección cilíndrica, al típicamente aziliense, de sección plana, que representa la figura 13. La mayor parte de los frag- mentos de maxilares y dientes humanos que se encontraron en la cueva lo fueron en este nivel. Las dos piezas líticas características del aziliense: las hojitas de dorso rebajado (fig. 14) y los disquitos raspadores (figura 15), que llamábamos botones por su forma y tamaño, eran en extremo abundantes. La pintura roja, los caninos de ciervo perfora- dos para adorno y otros objetos son también de este nivel. Las puntas 550 Eduardo Hernández - Pacheco de azagaya y varillas de asta de ciervo son, en general, más gruesas que en el anterior nivel; sin embargo, se observan piezas de tránsito. Las excavaciones de la cueva de la Paloma tienen especial importancia, entre otros conceptos: 1. Por lo completo que está en ella la serie de niveles de la época magdaleniense, de tal modo que constitu- ye el conjunto paleon- tológico-arqueológico más importante de esta época que hasta el pre- sente existe en España. 2.” Por la especial y ca- racterística industria de piezas de gran tamaño, talladas en cuarcita, pro- pia de las cavernas can- tábricas, pues no ha sido descrita otra semejante en las cavernas france- sas. 3.” Por el tránsito, mediante evolución, que se advierte entre la in- dustria del magdale- niense superior y la azi- Fig. 10. — Punta de flecha de asta de ciervo del yado al convencimiento magdalenien- . se superior. de que el pueblo azi- liense, lo que me ha lle- liense no es sino el here- dero directo del magdaleniense, con pa- tente degeneración en las manifestaciones artísticas, especialmente en la labra del asta de ciervo. La índole de este trabajo no me permite darle la suficiente exten- sión para hacer el estudio tipológico de Fig. 11.—Punzones y puntas de fle- cha o de venablo de asta de cier- vo del magdaleniense superior. los diversos niveles, limitándome a hacer algunas deducciones respec- to al género de vida de nuestros lejanos antecesores los paleolíticos, La vida de nuestros antecesores paleolíticos 5 un en vista de los objetos encontrados en las excavaciones y lo que ense- ñan las costumbres de los salvajes actuales en análogo grado de cultura. Fig. 12.—Arpones de asta de ciervo del magdaleniense superior. Ocupación de la caverna por los paleolíticos.— Alguna horda cazadora del magdaleniense inferior encontraría la caverna ya rellena por Eduardo Hernández - Pacheco un gi th aluviones y el arroyo corriendo fuera, por el valle. En vista de las ex- celentes condiciones de habitabilidad de la amplia cueva, en ella se instalaron, y allí, alternando las épocas de ocupación con otras en que la caverna fuera abandonada, se suce- dieron las generaciones y evolucionaron las civilizacio- nes del paleolítico superior; viéndose por los restos que constituyen la enorme masa de detritos que llenaban la caverna cómo el pueblo magdaleniense progresaba en la construcción de sus armas y utensilios, hasta culmi- nar en el magdaleniense superior, período del ma- yor florecimiento artístico, y cómo después degene- raba en el arte con que labraban el asta de ciervo, para caer en laindustria más basta de la época aziliense. ; ; Fig. 14.—Hojitas de dorso re- Los climas cambiaron, bajado, de sílex, del aziliense. y con los climas las faunas y las floras; una raza invasora, la neolítica, ocupó la caverna, y ésta siguió sirviendo de asilo a los hombres de las civilizaciones neolíticas y de los metales, incluso a los de la época del hierro, como lo indican las esco- Fig. 13. -Arpón rias que allí se han encontrado. de asta de ciervo del aziliense. Cuando la caverna fué por primera vez habitada, existía en la región un clima más frío que el actual, que el conde de la Vega del Sella ha podido fijar, según reciente publicación, en unos O” de temperatura media anual al nivel del mar, descendiendo Fig. 15.—Disquitos raspadores, de sílex, del aziliense. las nieves perpetuas en la cordillera cantábrica hasta los 1.800 metros de altitud, lo cual supone que toda la línea de cumbres constituía una barre- La vida de nuestros antecesores paleolíticos 553 ra de hielos, entre la cual y la costa vivían los pueblos del paleolítico superior que tantos restos han dejado en las cavernas cántabroasturianas. Vida cazadora de los paleolíticos.—Del excelente refugio encon- trado en el actual valle de Soto de las Regueras partirían para sus expe- diciones cinegéticas los cazadores trogloditas, mientras que en la caverna quedarían los pequeños, los viejos y las mujeres que no estuvieran en condiciones de tomar parte en la activa persecución de las grandes reses. El estudio de los numerosos huesos de mamíferos que constituyen grandísima parte del relleno de la caverna permite juzgar cuál era en- tonces la fauna que sirvió de alimentación al hombre paleolítico durante la época última glaciar, fauna constituída entre otras especies por el bi- sonte y el uro o toro primitivo, la cabra montés y el rebeco, el ciervo y el gamo, el caballo salvaje y el jabalí, animales de todos los cuales exis- tían restos en la caverna, si bien se advierte que las dos piezas de caza más abundantes eraa el ciervo y el caballo, pues sus restos, especialmente los del primero, constituyen el ochenta por ciento del total de los restos Óseos. El examen de los huesos indica que los cazadores no se llevaban por lo general a la caverna las reses enteras, sino las partes fácilmente trans- portables, como son las patas con sus grandes masas carnosas y la cabe- za, pues mientras que los huesos de estas regiones y los dientes son en extremo abundantes en el montón detrítico, en cambio son muy escasas las vértebras y las costillas; lo cual parece indicar que el tronco, y quizá ciertas vísceras, serían consumidos en pleno campo de caza, mientras que las otras porciones se transportarían al refugio donde aguardaba el resto de la horda. Los sesos y las diversas partes de la cabeza eran, sin duda, consumi- dos como partes delicadas y exquisitas, siendo también muy apreciada la médula ósea, y así se advierte que, sin excepción, todos los huesos están partidos y fragmentados para extraer el tuétano con las finas espátulas de hueso, de las que se han encontrado diversos ejemplares. Dicha substancia grasienta, mezclada con óxido rojo de hierro, cons- tituiría una pintura que es muy probable usasen para pintarse el cuerpo, como hacen los salvajes actuales para librarse de los parásitos. Esta clase de pintura es la que serviría también para trazar en los muros de los an- tros misteriosos de las cavernas las figuras que allí se admiran al cabo de los largos milenios que fueron pintadas. a Fig. 16.—Arma labrada en asta de ciervo, formada por dos partes desarticulables. Eduardo Hernández - Pacheco Es de suponer que los paleolíticos fuesen exce- lentes tramperos, y varios de los dibujos y graba- dos de la época se han interpretado como repre- sentativos de trampas y redes. Pero el arco y e venablo eran las armas predilectas, y los ojeos (según indican diversas pinturas del Levante de España) la táctica de caza más general. Las puntas de flecha y de azagaya, construídas de asta de ciervo, son los objetos que más abun- daban en la cueva de la Paloma; las había de muchas formas y tamaño, de sección cilíndrica, cuadrangular o triangular, biseladas en la base o doblemente biseladas, y también con la base hen- dida, indicando diversos modos de ajustarse al astil. En estas excavaciones se ha encontrado la solución de las varillas terminadas en ambos extre- mos por un doble bisel: en uno de los niveles del magdaleniense medio apareció la larga punta de flecha que representa la figura 16; al lavarla en el arroyo inmediato y limpiaria advertí que se des- componía en dos mitades que encajaban perfec- tamente una en otra, como indica el dibujo adjun- to, de tal modo que la parte basilar terminada en cada uno de los extremos por un doble bisel, se unía por una extremidad en la entalladura del astil, adonde estaría sujeta por fuerte ligadura, mientras que en el otro encajaba la restante mitad puntiaguda, adherida con algún mástic, o como quiera que fuese, pero de tal manera que al pe- netrar en la herida quedase dentro la parte punti- aguda, la cual, con los movimientos de la víctima, avanzaría cada vez más en el interior, producien- do muevos destrozos hasta causar la muerte del animal o del hombre herido; arma diabólica que revela el espíritu cruel con que se manifiesta la humanidad en sus primeras épocas, poco diferen- te en este respecto de la actual, que tanta perfec- La vida de nuestros antecesores paleolíticos uu un un ción ha alcanzado en el empleo de las balas explosivas, los gases asfi- xiantes y demás progresos y adelantos en el arte de matar y destruir. En la cueva de la Paloma se han encontrado todas las fases de la fabri- / e") A 114%) EA Fig. 17.—Pedazo de asta de ciervo con acanaladuras hechas con una hoja o buril de sílex, porción destacada y punta de flecha labrada en la esquirla separada. 56 Eduardo Hernández - Pacheco ul cación de la punta de flecha y de venablo y en general de los punzones y utensilios cuya primera materia es el asta de ciervo. La figura 17 explica mejor que una descripción detallada cómo va- liéndose de una hoja y de un buril de sílex, en substitución de cuchillos e instrumentos de acero, se destacaba, mediante dos profundas incisiones paralelas que profundizaban hasta alcanzar la parte esponjosa del asta del ciervo, llegándose a obtener una tira de la parte cortical o compacta, por- ción que raspándola, alisándola y aguzándola se convertía en una fina y elegante punta de flecha, cuyos últimos toques consistían frecuentemen- te en marcarla con ciertas señales grabadas o adornarla con dibujos INCIsos. Los huesos partidos y calcinados, los restos de carbones y cenizas y las piedras que formaron los hogares, donde el fuego confortable ardía en llamaradas que iluminaban la caverna; la abundancia de instrumentos y utensilios a medio hacer y la gran cantidad de lascas, residuo de la fabri- cación de los instrumentos líticos, nos indican que allí se estacionaría la horda, cuando después de una abundante cacería se tenía el alimento asegurado por unos días, y se entretenía el tiempo re- componiendo las armas, adobando las pieles o cosién- dolas mediante las finísimas agujas de hueso (fig. 18), probablemente enhebradas con una crin de caballo o una cuerda de intestino; se lascaba el pedernal o se trazaban los elegantes dibujos que a veces ornamentan los instrumentos o decoran los omoplatos y fragmentos de hueso de las piezas de caza; disfrutando del placer del fuego, mientras fuera del abrigado pórtico de la Fig. 18.—Agujas de ESE caverna silbaba el vendaval entre los grandes árboles ueso. del bosque y la tempestad tronaba en las alturas. Nada sabemos de los instrumentos de madera que seguramente los paleolíticos emplearían; de la mayor parte de los utensilios de piedra nos es desconocido su uso y manejo. Tan sólo por analogía con los que em- plean los australianos y otros pueblos salvajes de los tiempos actuales se puede conocer el probable empleo que harían los europeos prehistóricos de algunos de los utensilios de perdenal lascado, usado a falta del duro bronce y del hierro que tan tardíamente conoció la Humanidad. Hipotéticamente expongo en los grabados 19 y 20 cuál podría ser la probable enmangadura del raspador en extremo de lasca del magdale- La vida de nuestros antecesores paleolíticos un un 1 niense y de la hojita de dorso rebajado del aziliense; instrumentos que tendrían su aplicación para la labra de la madera y del hueso y en las di- versas manipulaciones y preparación de las pieles, tan necesarias para el abrigo en un clima frío y húmedo como el de la época glaciar, o para bolsas, vasijas y Zurrones. La pintura y el adorno corporal.—Los hombres del paleolítico superior, como en general los pueblos salvajes de todas épocas, y aun los civilizados, han sido en extremo aficionados al adorno corporal y a complementar la indumenta- ria con adornos de muy variada índole. En las excavaciones de la cueva de la Paloma : se han encontrado en este respecto materiales muy interesantes. Se refieren unos a substancias A A colorantes y otros a objetos de adorno: respecto a : las materias colorantes, aparecen en todos los nive- ' : les, con relativa abundancia, pedazos de almagre, o sea hematites roja y además las piedras que sirvie- : : ron para moler el mineral, que están teñidas e impregnadas de color rojo. También encontramos en los niveles ciertas masas de polvo mineral arci- Fig. 19.—Probable en- q - mangadura en madera lloso de color rojo, que parecía amasado con una del raspador de sílex. substancia grasienta, y que debido a la humedad constante de los niveles, ofrecía una gran plasticidad hasta el punto de prestarse a embadurnarse perfectamente la piel con tal substancia, resul- tando, en el sitio donde se aplicaba, una capa impermeable de color rojo y 30 ANN que costaba gran trabajo qui- = ¿far sino se utilizaba el jabón. pes : Respecto a adornos, los mam mm más abundantes eran los ca- a na? , AN ninos de ciervo perforados: como es sabido, este animal Fig. 20.— Probable enmangadura en madera e : sólo posee dos de estos cani- de las hojitas de dorso rebajado. p nos rudimentarios en la man- díbula superior, que tienen forma aovada y raíz cónicoaplastada, la cual perforada hace del diente una tosca perla o adorno para empleado como colgante (fig. 21). En alguna cribada encontramos hasta una docena 558 Eduardo Hernández - Pacheco un de estos dientes, indicando quizá algún collar perdido entre el montón de detritos del nivel. Si tenemecs en cuenta que para reunir dos perlas de éstas se precisaba matar un ciervo, se comprende que el regalo de un collar de unas docenas de Lales perlas suponía numerosas hazañas cinegé- ticas: se adivinan en aquellas lejanas épocas y entre aquellas rudas gentes los idilios del eterno amor reinando soberano en la pareja humana desde los tiempos más primitivos. El arte decorativo de los objetos y el representativo de ani- males.—En relación con la fabricación de pequeños utensilios y con el adorno corporal está el arte decorativo. Ya he dicho que se aprecia en los Fig. 21.—Caninos de ciervo, perforados, para adornos. materiales arqueológicos extraídos de la caverna una evolución progresiva en el arte con que están construídos los objetos de piedra y de asta de ciervo, desde el magdaleniense inferior, que presentan una patente tos- quedad, hasta el magdaleniense superior, donde los arpones, punzones y puntas de venablo son de forma elegante y decorados con gusto frecuen- temente. El arte del grabado se manifiesta no sólo en el aspecto decora- tivo mediante dibujos geométricos, sino también como arte representa- tivo de animales. | En este último aspecto es notable la cabecita de cierva grabada con trazo firme y seguro en un fragmento de la diáfisis de un hueso y que representa en desarrollo la figura 22. El artista del magdale- niense medio que la trazó probablemente trataba de obtener una larga esquirla para fabricar una aguja, según parecen indicar las dos pro- La vida de nuestros antecesores paleolíticos 559 fundas incisiones paralelas que el hueso presenta, y en el mismo frag- mento óseo trazó la cabecita de cierva de que acabo de hacer mención. Fig. 22.—Cabecita de cierva grabada en un fragmento de hueso. De un nivel del magdaleniense medio es el trozo de pizarra que repre- senta la figura 23, en donde están grabados con cuatro trazos el tronco y las SS NS NS y 77 NANA Sl NS y ON Ny EN SS Fig. 23.— Fragmento de placa de pizarra con una figura incompleta grabada, de un mamífero. patas de un animal, probablemente una cabra montés o un rebeco, según acusa la línea del pecho y la facies general del dibujo; faltando el fragmento rnández - Pacheco Eduardo He 560 de pizarra correspondiente a la cabeza del animal, no podemos admirar esta tenece. é especie per r narte del grabado ni determinar con seguridad a qu T 1 "SEsIgur seur] op ozunfuos un serm3y se] opue3[n9o 'so[peqe9 sop opurjuasa1dar sopequió uo) errezid 9p eov]g— bz lar más interesante de las pizarras grabadas halladas en los ejemp El niveles de la cueva de la Paloma es el que reproduce la figura 24. Está La vida de nuestros antecesores paleolíticos Homenaje a Cajal.—T. Il. Caballo al galope representado en la placa de pizarra de la figura anterior. e Zh» Fig. 561 bz en3y e] ap eatezid op eded ey us opejuasa.da. osodar us O[[equoy—'9z “St rnández - Pacheco Eduardo He La vida de nuestros antecesores paleolíticos 563 entera y en ella sólo se percibe a primera vista un conjunto confuso y enmarañado de líneas incisas, vislumbrándose ciertos trazos que parecen U ( | | representar un cuadrúpedo corriendo. Si pacientemente se examina el conjunto y se van escogiendo líneas que completen un dibujo, eliminan- 6 Eduardo Hernández - Pacheco ua de do otras que lo enmascaran, se llega a obtener mediante calco, fácil de seguir en la pizarra adaptándola un papel transparente, no una, sino dos figuras, que son las que indican los grabados que acompañan: una (figu- ra 25), que representa un caballo en veloz carrera; otra (fig. 26), que coin- cide con la anterior por la línea del dorso, representa otro caballo pa- rado en actitud tranquila; la figura 27 corresponde al conjunto de líneas de la placa de pizarra, eliminando las que componen los caballos grabados. Ambas figuras son un portento de expresión, realismo y vida; en la primera está sorprendido un momento del galope con una veracidad in- superable; en la segunda, la expresión del reposo no es menos verdadera. El artista que con tanta seguridad de pulso trazó ambas figuras tenía bien fija en su memoria la imagen de estos animales, a los que tantas veces sorprendió en las continuas correrías a que constantemente se dedicaba en su activa vida de cazador. Esta pizarra grabada apareció en uno de los niveles correspondientes al magdaleniense medio, y la considero de un valor grande, aparte del ar- tístico, porque permite fijar con precisión la edad de las figuras que cons- tituyen el lienzo de pared que existe en el salón de la cercana caverna de la Peña de Candamo, en donde se han grabado a gran tamaño, a veces del natural, un conjunto de figuras representando toros, bisontes, caba- llos, cabras monteses, ciervos, gamos y rebecos, que, como en la peque- ña pizarra de la caverna de la Paloma, forman un conjunto enmarañado y laberíntico, que puede apreciarse en las fotografías y en los dibujos que ilustran mi Memoria acerca de la caverna de la Peña de Candamo. Esto, unido a coincidencias de estilo y técnica, me lleva a suponer que fueron los mismos hombres de la época magdaleniense los que grabaron la pequeña pizarra de la cueva de la Paloma y el gran lienzo de pared del salón grande de la caverna de la Peña de Candamo; quizá la misma mano que dibujó en la pizarra dibujó en el muro de la espelunca. Ambas obras artísticas tendrían análoga significación de índole religiosa, y es muy po- sible que la horda paleolítica de la Paloma se congregase en la Peña de Candamo para sus ritos y ceremonias de carácter mágico en relación con la caza y para conjurarla cuando tendía a desaparecer y agotarse en el país, amenazando su extinción súmir en los horrores del hambre al pue- blo que de ella vivía. Ya he indicado que los niveles estériles formados lentamente por la acumulación del polvo y los arrastres de las lluvias, y en los que apenas un o HA La vida de nuestros antecesores paleolíticos se encuentra algún indicio de la estancia del hombre en la caverna, seña- lan la época en que el refugio troglodítico fué abandonado por los caza- dores. A veces una epidemia ahuyentó a los supervivientes del lugar donde el espíritu del mal causó sus estragos; otras veces fué la caza, que por una epizootia disminuyó en extremo, o por una persecución demasiado activa se ahuyentó de la región, y entonces la horda abandonó el refugio en persecución de la caza que se alejaba. El espíritu supersticioso de los trogloditas; los amuletos. Es bien sabido que los pueblos salva- jes son en alto grado supersticiosos, y gran número de objetos encontrados en los niveles paleolíticos no tienen otra explicación sino la de haber servido de amuletos, tener una significación de carácter mágico o de hechi- cería y en general carácter supersticioso. En esta caverna de la Paloma se ha encontrado un ejemplar de los llamados bastones de mando, bastones perforados, varillas mágicas, etc., cuyo fin y utilidad es muy dudoso y discutido. Consisten estos objetos en un candil o un largo fragmento de asta de ciervo o de reno con varias perforaciones y por lo general decorados con diversas figuras de animales y de signos. El encontrado en la cueva de la Paloma es de los más toscos en su clase, pues no está decorado, y es el que representa la figura 28. Entre las interpretaciones de su uso, la que más satisface es la que los considera con un significado análogo al de la legendaria varita de virtudes de los hechiceros y nigromantes. Fig. 28.—Varilla perforada cons- se han encontrado unos huesecillos que a primera vista ads un parecen tallados intencionalmente, pues se reconoce en iio mag daleniense medio. En los niveles del magdaleniense y aun del aziliense ellos una cara estrambótica y grotesca, de nariz disfor- me (fig. 29), del tipo de ciertas cabezas grabadas en algunas cavernas francesas y españolas como Les Combarelles y Altamira. No se trata de nada de esto, sino de falanges terminales de las patas de buitres o de otras grandes rapaces pero el hecho de que sólo sean 566 Eduardo Hernández - Pacheco estos núcleos óseos de las uñas de tales aves carnívoras, sin más resto alguno esquelético, lo único que de ellas se encuentra en los niveles del magdaleniense de las cavernas asturianas, me lleva a suponer que pudie- ran constituir tales huesecillos una especie de amuleto, tanto por la forma extraña que tienen como por la asociación que existe entre las vultúridas y los grandes mamíferos, pues constituyendo éstos el alimento de aqué- llas, viven ambos grupos de animales en los mismos lugares. Así, actual- mente, son abundantes los buitres en las regiones ganaderas de Extre- madura, donde el autor de este trabajo los ob- servó, de muchacho, bien de cerca, ahitos de carnaza y torpes para emprender el vuelo, ati- borrados de carroña. Lo mismo que en la de- presión del Barbate, en la provincia de Cádiz, donde los veíamos hace algunos años, posados por grupos numerosos y en actitudes heráldi- cas, en la cresta de los altos tajos que rodean a la extensa planicie donde pastaban numero- His, 20 Balanpe terminal Pes manadas vacunas, Ovinas, etc., en espera de la pata del buitre, pro- del festín de la res muerta o de los despojos bable amuleto de la época ; paleolítica. que los pastores abandonan. Todo esto viene a cuento de que puede admitirse como probable que en el espíritu supersticioso de aquellos hombres primitivos se estable- ciera una asociación de ideas entre la garra del buitre y la res de caza, y el pequeño objeto pudiera ser considerado como un amuleto en relación con la caza y la abundancia o escasez de ésta, pues la abundancia de buitres indicaba gran cantidad de piezas venatorias y viceversa. En los niveles del magdaleniense superior, y con mayor abundancia en el del aziliense, se hallaron también dientes humanos aislados y, lo que es más singular, pedazos de maxilar con molares implantados en el fragmento óseo. Estos restos fueron los únicos del esqueleto humano que se encontraron repartidos por diversos sitios del yacimiento y en distintos niveles, lo cual excluye toda suposición de enterramiento o de proceder de la fragmentación de algún cráneo, pues cada diente de los encontrados y cada pedazo de maxilar corresponde a cráneo distinto; lo cual me lleva a suponer que es muy probable que estos pequeños y singulares restos humanos tuvieran también alguna significación especial en relación con dicho género de ideas mágicas, de hechicería, etc. La vida de nuestros antecesores paleolíticos 567 El más antiguo instrumento músico.—En la parte superior del magdaleniense se encontró un objeto singular, que es el representado en la figura 30. Consiste en un fragmento de costilla de un animal de media- na talla, con el que se construyó un silbato. Cuando, limpio de la tierra que lo impregnaba, lo hice sonar, sentí gran emoción al considerar que aquel insignificante y rudimentario instrumento músico volvía a emitir su agudo sonido al cabo de no menos de doce mil años que había permane- cido mudo, enterrado entre el montón de detritos de la caver- na prehistórica. No es la primera vez que se encuentran en las excavaciones Fig. 30.—Silbato construído con un frag- silbatos de edad paleolítica; de mento de costilla. los niveles magdalenienses de las cavernas francesas proceden falanges de reno con un agujero hecho intencionalmente que las convierte en silbatos; pero ninguno conozco como el de la cueva de la Paloma. ¿Usaban los cazadores prehistóricos de Asturias este instrumento, o, teniendo en cuenta la insignificancia de la pieza arqueológica encontrada, se trata simplemente de un objeto de capricho? ¿Quién sabe si algún fiero y rudo cazador no entretuvo sus ocios en la caverna, construyendo pláci- do y amoroso el instrumento músico que llenaría de júbilo al pequeñuelo para quien fuese destinado? Enterramientos en la caverna.—De restos humanos, aparte de los mencionados, que pudieran dar luz acerca de los caracteres antropomé- tricos de los pueblos de que me vengo ocupando, nada en concreto des- cubrimos en la caverna. Si se sabe que corresponden a la llamada raza de Cromagnon es por el estudio de los esqueletos encontrados en otras ca- vernas. En los niveles neolíticos existían enterramientos y se encontraron esqueletos; pero los ilusos buscadores del tesoro los destrozaron, y sólo recogimos algún que otro hueso largo que no interesan para nuestro tra- bajo actual. Tan sólo del paleolítico encontramos, correspondiendo al nivel azi- liense y dentro en parte de la zona del magdaleniense, algunos huesos de niño. Se realizó el hallazgo la víspera de la llegada del Sr. Cajal al campa- mento, por lo que suspendimos los trabajos en el sitio donde encontra- 568 Eduardo Hernández - Pacheco mos el enterramiento esperando la venida del maestro, que al día siguien- te llegó, y apenas descansado cogió animosamente una herramienta y con gran entusiasmo trabajó con nosotros en la exhumación; pero bien poca cosa obtuvimos, pues el tierno esqueleto no había resistido a la de- calcificación y estaba casi deshecho, en forma tal que no permitía obte- ner deducción concreta alguna, y sólo pudimos comprobar que se trata- ba de un niño de muy pocos años, con la primera dentición sin renovar. La caverna que abrigó otras veces al amor y a la alegría, indicada por los adornos y tantos restos de los festines celebrados al suave calor de las fogatas, fué también el recinto donde el drama se albergó; quizá la misma mujer que recibió del cazador de caballos y de toros salvajes el presente del collar de caninos de ciervo, vió desolada y triste morir en sus brazos al fruto de su amor. El dolor humano, en todos tiempos y en todas épocas, siguió al pla- cer, y la alegría y la pena se sucedieron en eterno giro y en perpetuo va- riar, desde que la Humanidad alboreó en los tiempos pleistocenos hasta que la especie humana se extinga en la eterna mutación a que están suje- tos los seres biológicos y los mundos. MODO DE VENCER UNA DIFICULTAD TÉCNICA DNA A CREACCIÓN WASSERMANN POR J. MOURIZ Director del Laboratorio del Hospital Provincial de Madrid. Es la reacción de Wassermann un método de diagnóstico tan exce- lente, y su importancia médica y social tan grande, que justifica cuanto se haga para darle aquellas condiciones de seguridad que permitan conce- der a sus resultados el valor que merece. Su técnica, sin ser complicada para quien esté familiarizado con la práctica serológica, es, sin embargo, lo suficientemente enrevesada para que manejada por personas inexpertas pueda dar resultados erróneos. En otras partes, ante la posible trascendencia de sus resultados, se centraliza su práctica a los sitios de garantía, y no se permite sean utili- zados por nadie reactivos que no lleven el control del Estado. Pero, por desgracia, sería mucho pedir esto en una nación donde todavía no. se hace nada que garantice al médico y al ciudadano la bondad de los sue- ros curativos que circulan por el comercio. Hay en la reacción de Wassermann dos elementos que son la llave de todo, a los que hay que prestar la atención debida: el antígeno y el complemento. La idea de que la reacción de Wassermann sea específica en el sentido de inmunidad es cosa que está ya ha tiempo fuera de toda duda, desde que se ha visto que no sólo los supuestos antígenos específicos, sino los Órganos de animales normales y hasta antígenos artificiales, como el de Sachs y Rondoni, sirven perfectamente para el diagnóstico serológico de la sífilis. En las últimas décadas se han introducido en la práctica y ad- mitido por casi todos los investigadores, como excelentes, los antígenos colesterinizados. El manejo de éstos, y sobre todo el comportamiento del complemento con los mismos, ha sido el motivo del presente artículo. Quien los utilice se habrá visto sorprendido muchas veces con que un 570 J. Mouriz complemento valorado previamente en mezcla con amboceptor y hema- tíes es fijado al hacer la reacción Wassermann por el antígeno, sin nece- sidad del suero del enfermo; es decir, que una cantidad de antígeno, con- firmado en su título numerosas veces con otros sueros de cavias que se comportaron como buenos, al mezclarse con el que se comporte mal es fijado espontáneamente el complemento e inhibe totalmente la hemolisis, aun a dosis muy bajas. Aclararemos esto. Supongamos que hemos admitido como dosis uti- lizable de complemento, en valoración previa, 1 c.c. de la dilución al I por 10 ó correspondiente fracción del mismo. Con esto procedemos a la valoración del amboceptor hemolítico, que puede hacerse del modo siguiente: CUADRO Ll. | Ae Solución | Hematíes ana Tubos | Amboceptor hemolítico A A Ea Ea | Resultados 5 ec: de dilución 11/1500 = a 0 5 EC al OD tes .|0,00 C. C.| 0,5 C.C. | 0,5 Cc. C. [Completa hemolisis 2 | 1,0 c.c. de dilución 1/1500 =| Oc. ado e OE O O — — 3 | 0,75c.c.de dilución 1/1500 =| AO EJEA OOO lO O -- -— 4 0,50c.c.de dilución 1/1500 =| | aos ae al EMO [1,00 — [0,5 — |o,5 — = — 5 I,j50c.c.de dilución 1/6000 = | ae Cala /20DO.. eu: [0,00 —= (0,5, ¿0,55 — o == 6 | 1,00c.c.de dilución 1/6000 =| | | ao EC al 100 A eine l0,50 — [0,5 — |0,5 — — — 7 0,75 <.c. de dilución 1/6000 =, | a-0,5 c5e. al 1/4000.: 221075. — |(05%= 10,5 — ¡Casi completa he- molisis. 8 | 0,50c.c.de dilución 1/6000 = | No 0,5 E-Exal [00004 2 LO O 4 OS ¡Fuerte hemolisis. A reía SAA E Pos Y ....[1,50 — [0,5 — |o,55 — [Ni indicios de he- molisis. Como al hacer la reacción tendremos un volumen total de 2,5 c. Cc. tomaremos las diluciones del cuadro 1, y por consiguiente la dilución límite será el 1/3000. Pues bien: un antígeno colesterinizado, valorado y confirmado en su título con centenares de sueros sifilíticos, se nos ha mostrado sin la me- nor acción inhibitoria a la dosis de 1 c. c. con solo cuatro dosis de ambo- ceptor hemolítico, siempre que se tienen buenos complementos. Veamos lo que pasa con complementos de acción inhibitoria, cosa extraordinaria- Modo de vencer una dificultad técnica en la reacción Wassermann 571 mente frecuente, principalmente cuando no se puede tener a los animales en las mejores condiciones higiénicas. El cuadro 1I lo expresa bien claramente: Cuapro II. Suero de cavia cuyo complemento es fijado espontáneamente por antígeno colesterinizado !. | é e ME : [|Amboceptor , E Extr. alcohól, dil. A. Com o | De nólbco Hematíes A E de antig. Asiolóri mento [o OS RESULTADOS * | colestirinizado SI o SISa al 1/10 | E laa al 5/100 A IO A Pe | Era A DA CIAO gS el fi ¡EIA! ¡a I 1,00: C.C. |0,00 C.C.| 0,5 C.C. | 7 0,5 C.C. | 0,5 C.C. | No hay hemolisis AA VU | 04 — 0,5 — — — 3 0,60 — E 3 VO 0,5 — — E 4| 050 — 2,50 — | 05 — | 97 Lo | 0,5 — 27 OO. ¿060 — | 0,5 — | OSA > 0,5 — ES = 6| 0,330 — A a E NN E pa 7| 0,20 — 0,809 — | 0,5 — ¡REUS + MA = — S| 0,0 — OI oO ¿00,5 — — II 05 (565. — 9: ]:055 — [05 = | -— -- IA O D9S— 41055 == 215301 055: — | 0,5 — Fuerte -- II | 0010 — [oo0og9— | 05 — | £ | o5 — |05 — | Casicomp. 12 -— 1,00 = | 0,5. — | O BI pic ta La sola inspección del cuadro IÍ y su llamada nos indica la dificultad en que se encuentra uno para proceder a la práctica de la reacción Was- sermann, si se fía sólo de la valoración del complemento y del ambocep- tor aisladamente. Porque esto nada nos dice con seguridad respecto a la cantidad de amboceptor hemolítico que hemos de tomar en la segunda fase de la reacción. Tomar 3-5 dosis es exponerse a que no haya hemo- lisis más que en los tubos correspondientes a los testigos del suero de los enfermos (sin antígeno), y tomar 40 ó 50 es correr el riesgo de que la hemolisis sea total y rápida y no podamos apreciar las gradaciones correspondientes a hemolisis parciales, perdiendo de este modo la reac- ción toda su fineza. No se puede pensar en resolver esta dificultad aumentando la con- centración del suero de cavia, porque si bien con ello aumenta la cantidad de substancia hemolítica del mismo, paralelamente crecen también las substancias inhibitorias, que todo lo entorpecen. Nosotros hemos vencido 1 Este mismo antígeno, en la cantidad de 1 c. c. y con sólo 4 dosis de ambo- ceptor hemolítico, no muestra la menor acción inhibitoria, con buenos comple- mentos. 2 J. Mouriz / ¡97 esta dificultad hace ya ocho años, haciendo la valoración del complemento en mezcla con los antízenos. No nos cansaremos en insistir sobre la abso- luta necesidad de la valoración del complemento en mezcla con los antí- genos todas y cada una de las veces que se haga la reacción. Quien tal haga se verá compensado del esfuerzo y podrá dar los resultados con toda tranquilidad. Esta valoración la hacemos tomando una cantidad cons- tante de complemento averiguada en valoración previa, que se mezcla con otro volumen igual de antígeno, y conserva la mezcla en estufa una hora. Aparte, y metiéndola al mismo tiempo en estufa, se hace otra mezcla de hematíes y cantidades decrecientes de amboceptor hemolítico. Pasado el tiempo se añade a esta mezcla la de antígeno y complemento, y se ob- serva la hemolisis de tiempo en tiempo. La cantidad necesaria de ambo- ceptor para conseguir hemolisis total es la que debe tomarse, como mín2- mum, para la práctica de la reacción. Con objeto de evitar, al hacer la re- acción, que haya un exceso de complemento o que falte, se hace también la valoración del complemento aisladamente en mezcla con amboceptor y hematíes; pero bien entendido que esta valoración no excluye jamás la anterior en mezcla con antígeno. La convicción de que esta dificultad no dependía de menor cantidad de complemento en el suero de los cavias, y teniendo presente los doc- trinales estudios de Ehrlich y Morgenroth, sobre hemolisinas, nos hizo pen- sar en que la clave de la cuestión estaba en la cantidad de amboceptor. En Alemania y en los Estados Unidos hacen aproximadamente igual, y hoy es ya cosa generalmente admitida ese modo de proceder. Pero no es esa dificultad la que más nos ha preocupado, por ser rela- tivamente fácil vencerla, sino la causa de la misma. ¿Qué pasa en los ani- males para que sus sueros se comporten de tan distinto modo? ¿A qué es debido que el suero de unos cavias no fijen espontáneamente los antí- genos y otros sí? Pensando sobre el asunto y sin abundante literatura sobre la cuestión que nos guiara nos inclinamos a admitir una de estas dos causas: o el suero de estos cavias tiene poco complemento y no hay tal fijación sino incapa- cidad del mismo para vencer la acción inhibitoria de los extractos, o es que hay alguna alteración en el organismo de los animales, probablemente de orden metabólico, por razón de edad, época de celo, alimentación, condiciones higiénicas de vida, etc., generadora de determinada substancia existente en el suero de los cavias, que con los elementos lipoideos de Modo de vencer una dificultad técnica en la reacción Wassermann 5373 los extractos determinan la inhibición, y que llega a ser lo pronunciada que hemos visto en el cuadro Il, cuando los extractos contienen coles- terina. La primera hipótesis hay que desecharla. Y no porque no sea cierto que es variable el contenido en complemento del suero de los cavias, sino porque sus oscilaciones no llegan a tal cuantía. Los cuadros Í y II nos lo demuestran claramente. Además, el mismo complemento que funciona mal en la reacción Wassermann sirve perfectamente en otras reacciones de desviación de complemento, como la de Weinberg, por ejemplo. Fi- nalmente, y para convencernos por completo de que no es defecto en complemento la causa de este fenómeno, hicimos un examen sistemático del complemento malo con distintos antígenos sifilíticos y con cantidades diferentes de amboceptor. Como su exposición sería demasiado larga, nos limitaremos a sacar de nuestros protocolos los siguientes resultados: Cuapro 1II. Complemento malo y antígeno de hígado sifilítico, sin colesterina. | | | n= . E | Com- O P ) ES E oO ió plemento GN pte ae Resultados > S1ca al 1/10 er 20 dosis E Ed pro : a E de ES 1 1,00.c: € OJ00/C: 031 0,5 € CS] 2 0,5 C.C. | 0,5 C.c. [No hay hemolisis. 2| 0,80 — 0,20 — 0,5 — Ú | 0,5 — 0,5 — = 3| 0,60 — 0,40 — 0,5 — S 0,5 — 0,5 — Moderada — 4| 0,550 — 0,50 — 0,5 — o | 05 — 0,5 — Fuerte — 5| 040 — |o60— | 05— | | 05 — 0,5 — Completa — Eiosar [0,70 | 0,5 — A 0,5 — =— = 7 LON OO OS DA == O =- == Ss 0,10 — 0,90 — | 0,5 — 3 0,5 — 0,5 — — — O aOs /—= | -0,95> - COS — — A A O s | 05 = A Ls = 11 0,010 — 0,99 — | 0,5 — 8 0,5 — 015 > _— — 12 = 1,00 — 0,5 — a 0,5 — DO — = Si se comparan los cuadros Il y III se ve, aun dentro de los extractos sifilíticos, más tendencia a la fijación en los que tienen colesterina, pues mientras que uno inhibe completamente a la dosis de 0,05 c.c. y con 40 dosis de amboceptor hemolítico, el que no tiene colesterina inhibe también (con complementos buenos no inhibe a la dosis de 1 c.c. y con 4 dosis de amboceptor), pero mucho menos, 0,4 c.c. con 20 dosis de amboceptor, ya no inhibe la hemolisis. 74 J. Mouriz un Demostrado que no es la causa única el defecto en la cantidad de com- plemento, hay que estudiar la otra posibilidad, la alteración metabólica en el organismo de los cavias. Probar esto con todo rigor científico es cosa muy difícil en el estado actual de nuestros conocimientos bioquímicos, porque desconocemos todavía por completo la constitución química de los albuminoides. Sin embargo, la cosa merece la pena de ser estudiada, tanto y más que por el interés práctico, por su importancia doctrinal para la teoría de la reacción Wassermann. El plan de trabajo nos lo hemos dividido en dos partes: una, fácil, grosera, de pura observación; otra, fina, de rigor científico, en la que la química ha de jugar su principal papel. Como hasta ahora no hemos podido hacer más que la primera, ex- pondremos sus resultados, dejando la otra para un trabajo final. En la práctica diaria del método de desviación del complemento he- mos podido observar que los animales tenidos sin acceso directo al aire libre, en un desván por ejemplo, dan peor complemento que los tenidos en jardín y bien cuidados. (Cuadro IV.) Cuapro IV. A. Cobayas criados en desván poco ventilado.—P. Cobayas criados en jardín. Ambos la misma alimentación de forraje y grano. A. des Cobayas | Antígeno Complemento Cobayas Antígeno Complemento ===== — — — — — Y— _AR> — ' — He A _—_— — Núm. 701 | Colesterinizado' Malo! | Núm. 713 | Colesterinizado, Bueno — 702 — —= — 714 = — OS = = — 7I5 == | =. — 704 o | o — 716 — — O Sl > E AN y de, 5 E — 706 | —- -— — 7I8 -— — 107 = + TEO = — 708 — — — 720 — — — 709 = Regular — 079,21 — =— —= 710 — Bueno DI aa Malo — 71 | == Malo == 723. "1 — — ==" Ta | > == OA | = Regular Vemos en el cuadro IV cierta irregularidad, pues ni todos los mante- nidos en malas condiciones higiénicas son malos, ni los de £5'son buenos, 1. Decimos malo al complemento con propiedades inhibitorias tan pronuncia das que ni 40 y más dosis de amboceptor logran vencerlas; regular, al que nece sita de Jo-20, y bueno, al que con 3-35 funciona bien. Modo de vencer una dificultad técnica en la reacción Wassermann un -1 un lo cual indica que el hecho de tener los animales en desván no basta por sí solo para que todos los cavias den mal complemento. En el curso de las pruebas observamos que el detalle del tamaño de los animales tiene también su importancia. Cuapro V. A. Cavias de 200-400 gramos y mantenidos en buenas condiciones higiénicas. B. — .másde 500 — — — — — ¡GE — de 200-400 — — en malas = /Dh — másde 500 -- = -- — En todas estas pruebas se ha usado siempre antígeno colesterinizado. A. e E: D. Peso! Peso Peso! [Peso Cavias | — Compl. | Cavias | — Compl. Cavias | — | Compl. | Cavias | — | Compl. Grs. Grs. dl | Grs. Mes Grs. N.* 751| 215] Bueno |N.” 820| 550 Bueno |N.” 785| 235| Bueno |N.* 720! 650| Malo — 7521295, — |— 821|750| Malo |— 786|296| — |— 721|698| — — 753| 352 Regular| — 824| 610 Regular | — 787| 355 Regular| — 722| 715 Regular — 754! 270. Bueno | — 827| 590 -— — 788| 370|. Malo |— 723|680| Malo — 755/3051 — |-— 828|745| Malo |— 789|215| Bueno | — 724| 595, — — 756| 285; — |— 82 |715¡Regular — 790| 295| — — 725| 780| —— 150 | A 830|685| Bueno | — 791| 390 Regular|— 726|790| — — 758| LA — 831| 595 -— — 792 255| Bueno | — 727|718| — — 759| 290 = SR] AMS — 793|395|Regular|— 728| 685 ¡Regular — 760| 390 — e 834 650 Regular | — 794|410| Malo |— 720! 745| Malo Se ve que las condiciones higiénicas en que los animales vivan, así como su tamaño, son cosas de gran importancia. Aunque no basta por sí solo ninguno de estos datos para producir la alteración en el suero de los cobayas, cuando coinciden puede afirmarse casi con toda seguridad que el complemento ha de ser bueno o malo. Como que en nuestro laboratorio dedicamos solamente para el Wasser- mann animales pequeños, dejando los grandes para otras desviaciones de complemento. Hay otros puntos, como el de las extracciones de sangre, infecciones que padezcan, como tuberculosis por ejemplo, alimentación a que se hallen sometidos, etc., que también influyen y que por no alargar demasiado este artículo reservamos para otro. Pero aun conocido todo esto, que incluimos en la parte primera de nuestro plan de trabajo, no habremos resuelto más que la parte de importancia en la práctica diaria de la reacción, pues queda en pie la fundamental, la teórica, que es po- der determinar la substancia química producida por la alteración en el metabolismo de los animales. Esto requiere un estudio sistemático de los elementos químicos de la sangre, cualitativo y cuantitativo, que llevare- mos a cabo utilizando métodos micro y macroquímicos. 576 J. Mouriz El asunto lo consideraremos de gran importancia, no solamente por- que con una determinación química podríamos diferenciar los comple- mentos buenos de los malos, sino porque toda la luz que en este punto se obtenga contribuirá a esclarecer lo relacionado con la teoría de la re- acción Wassermann. Conclusiones. 1.2 En la reacción Wassermann, y sobre todo si se usan antígenos colesterinizados, no hay que conformarse con las valoraciones aisladas de amboceptor y complemento; debe hacerse siempre, a diario, la del com- plemento en mezcla con antígeno y en tantas series como antígenos se empleen. 2.* Deben elegirse animales que no pasen de 400 gramos; tenerlos en buenas condiciones higiénicas y que no sean utilizados para otros fines. PERA E L-=DE LOS ADRENES EN LAS SE OS URTAS DE ORIGEN BULBAR POR J. NEGRÍN Del Laboratorio de Fisiología de la Junta para Ampliación de Estudios. En este trabajo se desea exponer sumariamente el estado del proble- ma que el título enuncia, intercalando las aportaciones con que el autor y colaboradores han intentado contribuir a su dilucidación. Inéditos aún la mayor parte de estos datos, no se ha querido, sin embargo, hacer más que una breve reseña y un somero comentario sobre ellos, por estimar que deben ser tratados aparte 21 extenso, desenglobándolos del conjunto, a fin de que éste no pierda su unidad. Las explicaciones dadas a la glucosuria provocada por lesiones o ex- citaciones del bulbo admiten, unas, un mecanismo puramente nervioso, otras, la intervención de un factor endocrino. La cuestión planteada en estos términos tiene, aparte de su interés particular, el que encierra por su relación con las discusiones acerca de si la médula suprarrenal desempeña normalmente un papel activo, o si ha de ser considerada tan sólo como un órgano excretor de adrenalina, substancia que iría vertiendo en la sangre en cantidad insuficiente para producir efecto fisiológico alguno y con el único fin y resultado de ser eliminada. Esta es, en concreto, la teoría propuesta y sostenida por Gley, que ha hallado acogida entre algunos fisiólogos y patólogos y que está en contraposición con la idea de los que consideran al adrén como un Órgano incretor. Como se ve, puede tener un carácter decisivo, en pro o en contra de una de estas teorías, el averiguar si los centros nerviosos que regulan el nivel del azúcar sanguíneo, y cuya hiperactividad puede motivar un au- mento de la glucemia, obran por acción directa sobre el hígado, movili- zando sus reservas de glucógeno, o si, por el contrario, su actuación es Homenaje a Cajal.—T. II. / 17 578 J. Negrín mediata, interviniendo la substancia cromófila suprarrenal, cuya excita- ción originaría una descarga de adrenalina. Históricamente corresponde la prioridad a la teoría neurógena. Cuan- do Cl. Bernard descubrió en 1849 los efectos glucosúricos de la punción del suelo del cuarto ventrículo no existía siquiera la posibilidad de dar más explicación que el admitir una acción directa del sistema nervioso sobre el hígado. Es más, Cl. Bernard, como él mismo indica (1855), no fué conducido a este descubrimiento por puro azar, sino persiguiendo una idea que, si bien luego resultó equivocada, le sirvió de guía hasta el mo- mento en que se manifestó incompatible con los hechos. Y esta idea era la de que siendo el hígado un órgano secretor de materia azucarada;, y ejerciendo el sistema nervioso una influencia aceleradora o depresora so- bre las funciones de todos los órganos de secreción, había que pensar en que este caso particular de la secreción hepática estaría sometido a las mismas normas que las restantes secreciones. A fin de averiguarlo, sec- cionó ambos pneumogástricos a un animal, encontrando que la secreción glucogénica del hígado se interrumpía. Intentó entonces producir el efec- to inverso, y como la excitación galvánica de dicho nervio no le diera el resultado esperado, pinchó en la región de su origen bulbar, consiguiendo así provocar una diabetes temporal. Sin embargo, pronto se convenció Cl. Bernard de que no era el pneu- mogástrico la vía aferente, al observar la constancia de la glucosuria por pigúre, aun después de la doble vagotomía. En cambio, la sección de la médula espinal por encima de los filetes simpáticos que marchan al hígado impedía la aparición de glucosa en la orina, llegando a localizar así la vía centrífuga en los nervios esplácnicos. Eckhard, más tarde (1863), demos- tró que la doble esplacnicotomía suspende los efectos glucosúricos sub- siguientes a la excitación del centro diabetógeno bulbar. Para Bernard y Eckhard, así como para Moss, Schiff y la generalidad de los fisiólogos de la época, la diabetes por p2qúre era un simple efecto de la acción vasomotora de los esplácnicos sobre el hígado. La repleción san- guínea de este Órgano incrementaría la conversión de glucógeno en azúcar. La intervención endocrina fué sospechada primeramente por Blum en I9OI. Este autor escribía: «La diabetes suprarrenal tiene una gran seme- janza con la producida por p2qúre, de la cual habría que investigar si no obra sobre el hígado a través de los adrenes.» De entonces acá se han ido acumulando una serie de hechos que El papel de los adrenes en las glucosurias de origen bulbar 579 hablan a favor de la presunción de Blum, ya convertida en teoría, sin que, no obstante, haya llegado a ser unánimemente aceptada. A continuación exponemos y analizamos los argumentos favorables y adversos a la teoría adrenal; pero antes de continuar conviene señalar la dificultad inherente a la interpretación de la mayoría de ellos, porque los efectos que se observan después de excitar los esplácnicos son conside- rados por unos autores como puramente nerviosos y los estiman otros como debidos a una descarga de adrenalina. Se corre, por lo tanto, el riesgo de trasladar la discusión a un terreno ajeno al que directamente nos interesa. Sin pretender resolver ahora esta cuestión previa adelantaremos que, a nuestro juicio, existe una diferencia esencial entre los efectos de la excita- ción del esplácnico, según que el animal conserve o no sus suprarrenales. La solución experimental de nuestro problema puede ser dada por la demostración de uno de estos puntos: I. Imprescindibilidad de la presencia de los adrenes para que la glu- cosuria se produzca. II. Aumento de adrenalina en la sangre circulante. III. Disminución suficiente del contenido de adrenalina en la médula suprarrenal. IV. Aparición en el organismo del animal de aquellos síntomas que revelan una excitación de las terminaciones nerviosas del simpático por la adrenalina. V. Existencia de cambios funcionales de los adrenes que acusen una hiperactividad. Los resultados de los experimentos referentes a cada uno de estos apartados no son siempre lo suficientemente unívocos para que se haya producido la unanimidad de interpretación deseable. Veamos, en el orden indicado, qué es lo que debe considerarse como firmemente adquirido y qué puntos requieren un mayor afianzamiento. Efectos de la adrenectomía sobre la glucosuria por «piqúre». André Mayer (1906) encontró que la extirpación de ambas supra- rrenales en el conejo impide la producción de glucosuria por /p2q1re. Merece hacer hincapié sobre el hecho de que la técnica de la adre- 580 J. Negrín nectomía influye grandemente en el valor que deba dársele a esta clase de experimentos. Y ello por varias razones. Ha de ser, en primer término, completa la extirpación. Debe procurarse, sobre todo si se trata de ex- perimentos agudos, que no haya lesiones que desvirtúen la limpieza de los resultados, por lo cual es preferible hacer las intervenciones por vía extraperitoneal. En los experimentos crónicos, en los cuales la extirpa- ción de ambos adrenes no se hace en una sola sesión, es necesario tener en cuenta si se ha hipertrofiado en el intervalo el tejido cromófilo acce- sorio, que se halla diseminado en diferentes regiones del organismo. Final- mente, es preciso asesorarse de que la adrenectomía no.implica una inte- rrupción de la vía nerviosa esplácnica como consecuencia de la operación. No están los experimentos de A. Mayer exentos de algunas de las objeciones que surgen de no tener en cuenta las condiciones menciona- das. En efecto, Mayer realizaba sus operaciones por vía abdominal, pro- duciendo una violenta traumatización, y no se advierte que el autor haya procurado convencerse de la integridad del esplácnico. E. Landau (1908) y R. H. Kahn (19009) obtuvieron idénticos resulta- dos, pero no libres de igual objeción. Más adelante, Kahn ha confirmado estos hallazgos, llevando a cabo la operación en dos tiempos, pero pro- cediendo siempre por vía abdominal, y sin que sepamos si había garan- tía completa de no seccionar los esplácnicos, a pesar de que el autor afirma que su modus operandi permite dejar íntegros dichos nervios. Wertheimer y Battez han repetido iguales experiencias en el gato y en el perro, con resultados, a primera vista, contrarios a los anteriores. De siete gatos a los que se practicó la p2g%re, inmediatamente después de extirpar las suprarrenales por vía intraperitoneal, obtuvieron en tres elucosuria. Nuevos experimentos, realizados con mayores precauciones técnicas, consistentes en raquianestesia con cocaína antes de practicar la laparatomía, dieron los siguientes resultados: De treinta y dos gatos, en tres se observó una intensa, y en cuatro una escasa glucosuria. De treinta y cinco perros, en tres se intensificó una glucosuria, que ya existía antes de la p2gúre, y en otros tres daba la orina reacción positiva con la solu- ción de Fehling. Los autores señalan la posible existencia de una gluco- suria adrenalínica motivada por la compresión mecánica de las suprarre- nales, pues al manipular con ellas para proceder a su extirpación se liberaría y pondría en circulación una cierta cantidad de adrenalina, engendrándose en esta forma la glucosuria. El papel de los adrenes en las glucosurias de origen bulbar 581 Conviene recalcar: primero, que los experimentos agudos de este gé- nero, cuando dan resultados positivos, carecen de valor, sobre todo si han sido llevados a cabo con animales de un nivel glucémico tan lábil como el del gato y el perro; segundo, que la laparatomía, de por sí, produce en cierto porcentaje de estos animales una glucosuria transitoria, y que pueden ser los efectos de esta operación los que se observan y se atribu- yen a la p2qúre. Nosotros hemos tenido repetidas veces ocasión de comprobar en el conejo la ausencia de la glucosuria por p2qú4re después de adrenectomía. Juzgamos al conejo como al animal más adecuado para esta clase de experimentos por las siguientes razones: 1.” Los factores que condicionan la glucemia son mejor conocidos en esta que en ninguna otra especie animal. 2. Su nivel glucémico es más constante y menos inestable que en el perro o el gato, animales en los que el menor influjo externo hace variar considerablemente la glucemia. 3.” El conejo tolera perfectamente la doble extirpación de las suprarrenales, cosa que no sucede con los otros animales. Nuestro proceder operatorio consiste en realizar la extirpación por vía lumbodorsal. No coincidimos con Kahn en que sólo por laparatomía sea posible una extirpación segura y completa y se eviten lesiones de los Órganos anejos. Antes por el contrario, creemos que, a pesar de ser el campo operatorio más reducido, las suprarrenales de más difícil acceso y la técnica, en general, más delicada, merece ser preferida la vía lumbo- dorsal por ser el traumatismo menor y poderse delimitar y circunscribir mejor la intervención. Con un cierto entrenamiento, y una vez puestos los adrenes al descubierto, para lo cual basta una simple incisión de la piel, la separación de los paquetes musculares de la región lumbodorsal y la ligadura de algunos pequeños vasos, es posible acometer directa- mente la extirpación de las suprarrenales, haciendo una disección roma de la cápsula y conexiones fibrosas con los tejidos colindantes, sin temor a interrumpir la continuidad del esplácnico, según veremos demostrado funcionalmente más abajo. En cuanto al adrén derecho, que es el que ofrece más dificultades por su adhesión a la cava, es posible también extirparlo completamente sin necesidad de ligar una parte de la pared de dicha vena, en contra de lo que afirman Kahn, Kosch y otros autores. La no producción de glucosuria por p2q1re, post-adrenectomía, no excluye el que pueda existir una hiperglucemia que, por un motivo u 582 J. Negrin otro, no dé lugar a la aparición de azúcar en la orina. Sobre este particu- lar existen interesantes estudios de Freund y Marchand y de Stewart y Rogoff. Freund y Marchand encontraron que si extirpaban las suprarrenales en un solo tiempo (operación que los animales sólo resisten unas horas), la pigúre, si bien no produce glucosuria, origina una intensa hiperglu- cemia. Para la crítica de los experimentos de Freund y Marchand precisa tener en cuenta las condiciones experimentales en que trabajaban estos investigadores y analizar la significación e importancia de los valores glu- cémicos que observaron. A este fin reproducimos la siguiente tabla-resu- men, que es una síntesis, tomada de Kahn, de los datos que nos importa justipreciar: NÚMERO DE HORAS QUE VIVEN [| Valor máximo Glucemia Glucemia Glucemia | | de la | momentos antes | máxima después | momentos antes 7 - Il. glucemia antes | Después Después IES | e de | de de la de | de | adrenectomía | la pigúre | la pigúre la pigúre la piqúre | morirse A a a — Mi | 1 | 0,31 + I lo 0,3 0,3 0,31 | 19 4?/, 3 0,305 0,305 0,30 0,30 5 21/, 0,2 0,2 0,245 0,235 6 1/, 5 0,29 0,24 0,41 0,33 61/, 41/a 0,15 0,15 0,15 0,13 7 5 0,15 0,09 0,135 0,04 9 7 0,125 | 0,125 0,175 0,09 14 12 0,18 0,16 0,20 0,08 106 13 0,014 0,009 0,145 > 17 15 0,2 | O, 11 0,15 0,05 2 22 ¡| 0,19 O,16 0,155 » 26 24 0,16 0,14 0,18 0,03 En primer término salta a la vista el escaso tiempo que media entre la adrenectomía y la pigúre. El intervalo viene a ser, con pequeñas oscila- ciones, de un par de horas. En la mitad de los experimentos la diferencia entre los valores de la glucemia antes y después de la p2qdre es escasa, o no existe, o cae dentro del límite de error del método empleado para la dosificación de la glucosa de la sangre. Respecto a los seis casos res- tantes en los que—salvo en uno—el aumento se mantiene entre un 20 y un 30 por 100, es necesario advertir que la intervención por vía abdomi- nal, lo cruento de la operación y lo agudo del experimento introducen tantos factores de error que es imposible deducir consecuencia alguna de El papel de los adrenes en las glucosurias de origen bulbar 583 los datos apuntados. Seguramente experimentos en ciego, en los que se hubieran realizado todas las intervenciones, menos la p271re, habrían mo- tivado semejantes hiperglucemias. Por lo menos así lo hemos observado en diferentes ocasiones después de intervenciones similares. Mayor interés encierran los experimentos de Stewart y Rogoff. Estos autores trabajaban con conejos y realizaban la adrenectomía en dos tiem- pos, oscilando el intervalo de una a otra extirpación entre once días y ocho meses. La p2gúre la efectuaban de diez a ochenta y un días después de la ablación del último adrén. Las tomas de sangre las hacían en una de las venas marginales de la oreja, la primera inmediatamente antes de la pigúre, la segunda de una hora a hora y media después. La dosifica- ción la hacían por el método de Lewis-Benedict, con la modificación de Pearce. He aquí condensados los resultados obtenidos por Stewart y Rogoff: Pigúre después de adrenectomía | Glucemia antes de la p/gúre Glucemia después de la fpigrire 45 | 0,102 | 0,205 79 | 0,119 | 0,349-0,449 30 | 0,102 | O0,161-0,176 Es sensible que el número de experimentos realizados sea tan reduci- do. Además, aun admitiendo que la extirpación haya sido completa, cabe pensar en la hipertrofia del tejido cromófilo accesorio, si bien el autor manifiesta no haber encontrado adrenes accesorios en la autopsia. Mas nosotros hemos observado, en colaboración con Guerra, que la extirpa- ción de un adrén va constantemente seguida de la hipertrofia del restan- te, y que si son ambos los que se extirpan (en dos tiempos a fin de que el conejo sobreviva a la operación), entonces aparecen masas de substan- cia adrenal, raras veces en las proximidades de los vasos renales y gene- ralmente en la bifurcación de la aorta, substancia que da la reacción de Folin, denunciadora de la presencia de adrenalina. Esta circunstancia invalida la conclusión sacada por Stewart y Rogoff referente a que hay que abandonar la hipótesis de que la glucosuria por p¿qvre sea producida por una liberación de adrenalina. Aunque en nuestro sentir no cabe duda acerca de la necesidad de las suprerrenales o de adrenes accesorios para poder provocar la gluco- suria por p274re, reconocemos, en virtud de los experimentos de Stewart y Rogoff, que para llegar a una afirmación inequívoca e irreprochable es 584 J. Negrín preciso demostrar aún, bien que la hiperglucemia encontrada por estos autores es producto de algún error de experimentación, o que se debe a una descarga de adrenalina por parte del tejido cromófilo accesorio, hiper- trofiado en el intervalo que media entre la extirpación del primer adrén y la realización del experimento. Por tanto, llevando a un extremo rigor la crítica del problema que nos ocupa, debemos sacar como conclusiones: 1? No está demostrada de una manera indiscutible la imprescindibi- lidad de los adrenes para que se produzca la hiperglucemia por piqúre; 2." No hay pruebas irrefutables de que después de adrenectomía total, con supresión de todo tejido cromófilo, pueda provocarse una laper- glucemia por piqúre. La adrenalina en la sangre circulante después de la «piqúre». Las variaciones del contenido de adrenalina de la sangre circulante cabe apreciarlas ya por determinación de la adrenalina fuera del organis- mo, u observando aquellas alteraciones o cambios de sus funciones que puedan relacionarse con un aumento o disminución de dicha substancia en el plasma sanguíneo del animal. Bajo este epígrafe sólo nos ocuparemos de las determinaciones hechas en la sangre extraída del animal. Las dosificaciones de este género sólo pueden hacerse con los méto- dos denominados biológicos, pues a la cantidad en que se halla presente la adrenalina en la sangre no es posible ponerla de manifiesto por méto- dos químicos. En rigor sólo puede, por lo tanto, hablarse de las variacio- nes del poder vasoconstrictor, pupilodilatador, enteroinhibidor, etc., de la sangre. Sin embargo, se suelen identificar estos efectos con los que produciría una cantidad equivalente de adrenalina, sin que hasta el pre- sente haya motivo justificado para no admitir tal identidad, por lo menos dentro de ciertos límites, sobre todo si se procura emplear simultánea- mente dos o más métodos biológicos para la dosificación. Watermann y Smit, empleando el método de Meltzer-Ehrmann, con- sistente en someter el globo ocular aislado de una rana a la acción del lí- quido en que se encuentra la adrenalina, creyeron encontrar una acción midriásica del suero sanguíneo después de la p2qúre, acción que nunca se El papel de los adrenes en las glucosurias de origen bulbar 583 encuentra antes de la punción glucosúrica. Kahn, en una serie de experi- mentos, realizados con toda clase de precauciones, no pudo confirmar los resultados de Watermann y Smit. Tampoco Nishi pudo encontrar tal au- mento del poder midriásico en la glucosuria provocada por inyección de diuretina, que, según todos los indicios, se asemeja a la producida por p2- gúre. En la controversia entablada entre Watermann y Kahn no interesa en la actualidad entrar, puesto que han sido aplicados métodos de mucha mayor sensibilidad al examen de una posible hiperglucemia adrenalínica. Nosotros, bajo la dirección de nuestro maestro von Briicke, fuimos los primeros en aplicar a este estudio el método extraordinariamente sen- sible de la perfusión de las extremidades posteriores de la rana, conocido con el nombre de método Láwen-Trendelenburg. Los resultados de nuestros experimentos, llevados a cabo en una nu- merosa serie de animales, fueron completamente negativos. Kahn pudo confirmarlos al poco tiempo y completarlos con un dato de interés bá- sico: el de que examinada la sangre de un conejo momentos después de inyectarle una fuerte dosis de adrenalina, capaz de originar una intensa elucosuria, no se puede apreciar aumento alguno del poder midriásico o vasoconstrictor en la sangre de dicho animal. Pensando en que quizá la ausencia de aumento del poder vasocons- trictor pudiera ser debida a la dilución extraordinaria a que se encontra- ría la adrenalina en la sangre periférica, intentó Kahn hacer determina- ciones en sangre sacada directamente de la vena cava, cerca de la des- embocadura de las venas adrenales. En este caso encontraba Kahn un notable aumento del poder vasoconstrictor del suero del animal, post- piqúre. Aparte de las objeciones que cabe hacer y se han hecho al empleo exclusivo de un solo método biológico para la valoración de la adrenali- nemia, y de los reparos que más concretamente se hacen al método de Láiwen-Trendelenburg, es necesario advertir que el hallazgo de Kahn, no confirmado por estos investigadores, pudiera atribuirse a una descarga de adrenalina producida por una acción mecánica al sacar la sangre, en las proximidades de los adrenes. Siguiendo el mismo criterio rigorista que hemos hecho preceder al resumen anterior, podemos sentar las siguientes conclusiones: 1.2 En el suero sanguíneo periférico no ha sido posible encontrar con ninguno de los métodos biológicos empleados aumento de la adrena- linemia. 586 J. Negrín o 2.2 Los aumentos hallados en la sangre sacada de la zona próxima a la desembocadura de las venas suprarrenales en la cava requieren una comprobación exacta, teniendo singularmente en cuenta que debe evitarse toda manipulación que pueda motivar una liberación de adrenalina por compresión o acción mecánica sobre las suprarrenales; 3." Una vez demostrada esta descarga adrenalínica, precisa 1igual- mente demostrar que es por si sola suficiente para provocar la glucosuria; 4. que la adrenalina llegue al higado en tal grado de dilución o bien destruída o Que en este caso no es obstáculo a la aparición de la diabetes el o neutralizada o en tal estado que no es posible poderla poner de manifiesto por métodos tan sensibles como los arriba mencionados. El contenido de adrenalina en las suprarrenales después de la «piqúre». Dos procederes son aplicables para revelar una variación del conte- nido de adrenalina en las suprarrenales. Uno consiste en examinar com- parativamente los efectos de la p2qú4re sobre la substancia cromófila; el otro, en valorar por un método químico o biológico la cantidad de adre- nalina presente. Ambos métodos han sido aplicados al estudio de esta cuestión. Kahn fué el primero en hacer un examen histológico de la substancia cromófila en los adrenes de un mismo animal, examinando uno antes y el otro des- pués de la p2gúre. La marcha de sus experimentos era la siguiente: extir- paba un adrén con el mayor cuidado; hacía la pigú%re y cuando la gluco- suria llegaba al máximum extirpaba la suprarrenal restante, examinando luego comparativamente la médula de ambas cápsulas. En otra serie de experimentos seccionaba uno de los esplácnicos antes de la p27%re, y en una tercera serie se hacía la excitación eléctrica de un esplácnico y se examinaba luego la substancia cromófila adrenal. El estudio histológico fué hecho después de fijación en bicromato. Además, en algunos casos, hizo Kahn valoraciones biológicas por el mé- todo de la presión arterial. Los resultados obtenidos por este autor pueden condensarse en esta forma: las cápsulas presentan, después de la p2gú%re, gran número de vacuolas; su contenido en substancia cromófila es menor, y la adrenalina El papel de los aúrenes en las glucosurias de origen bulbar 587 (determinada por la acción de extractos acuosos del adrén sobre la pre- sión arterial) disminuye. La sección del esplácnico derecho protege a la cápsula correspondiente contra dichas variaciones. En cambio, la cápsula izquierda parece estar inervada por ambos esplácnicos. En cuanto a la excitación directa del esplácnico, no da resultados tan evidentes y desde luego son muy infe- riores a los de la excitación del centro bulbar. Borberg parece haber llegado a resultados semejantes. No así Jarisch, al menos en su primer trabajo, pronto rectificado. Nosotros, en colaboración con von Briicke, hemos estimado que los métodos histológicos no dan una visión exacta de la variación total de la substancia cromófila, y están además sujetos a error; pues la intensidad de coloración es normalmente muy varia en diferentes regiones de la médula adrenal. Por esta razón buscamos el medio de hacer una cromación del Órgano íntegro, cosa que conseguimos aplicando nuestro método de valo- ración de la substancia cromafín, cromando primero la médula y transpa- rentando luego el adrén, previa destrucción de los pigmentos orgánicos, o sea transparentándolo, después de coloreada la médula, por una adap- tación del método de Spalteholz. En más de sesenta conejos conseguimos apreciar variaciones conside- rables de la materia cromígena, que a veces desaparecía completamente. Nunca observamos una glucosuria que no fuera aparejada a una sensible disminución de la substancia cromófila. En algunas ocasiones vimos un descenso de la cromafinidad, sin que apareciera azúcar en la orina, mas no llegamos a hacer determinaciones de la glucemia. Pudiera muy bien tratarse de animales cuyas reservas de glucógeno eran escasas. Nuestros hallazgos han sido confirmados, con el mismo método, por Ijuro Fujii. A nuestro juicio, la disminución de la substancia cromófila, después de la punción glucosúrica, es un hecho consolidado, pues los re- sultados opuestos de Jarisch han sido rectificados posteriormente por dicho autor. Mas este descenso de la cromación medular no puede sin más ser interpretado como consecuencia de una descarga de adrenalina. Por el contrario, algunos autores, como Trendelenburg y Fleischhauer, se nie- gan a identificar la substancia cromófila con la adrenalina, y piensan que su disminución sería más bien un indicio de que la producción de adre- nalina por parte de la médula está retardada a causa de la p¿guire. Si bien 88 J. Negrín un esta hipótesis carece de serio fundamento, es preciso tomarla en consi- deración, ya que nuestro propósito es el de señalar todos los puntos débiles y las objeciones posibles a la teoría adrenal de la p27ú%4re. En vista de ello decidimos, en colaboración con Sopeña, determinar el con- tenido de adrenalina en las cápsulas antes y después de la punción glu- cosúrica. Sopeña había ya realizado en nuestro laboratorio una serie de dosifi- caciones del contenido normal de adrenalina en algunos animales, em- pleando el método de Folin, ciertamente el más exacto de los métodos químicos de valoración de adrenalina y que permite apreciar indicios de esta substancia hasta una dilución de uno por diez millones, si bien sólo da resultados cuantitativos en concentraciones no inferiores a uno por tres millones. En esencia, consiste el método en la extracción con ácido clorhídrico y acetato sódico, reducción con ácido fosfotúngstico y com- paración colorimétrica con una solución control de ácido úrico en clo- roformo. A fin de eliminar el factor de error de una posible influenciación del contenido adrenalínico por efecto de la anestesia y de la misma operación necesaria para hacer la p¿g%re por el método de Eckhard, realizamos una serie de diez experimentos de control en los que sometíamos a los cone- jos a una anestesia tan larga y de igual profundidad que en los animales en los que se practicaba la p27%47re. Igualmente se preparaba y exponía la región bulbomedular. El cuadro número I es un resumen de los proto- colos correspondientes a la serie de animales de control. En él se observa que la cantidad de adrenalina total fluctúa entre 0,166 y 0,554 miligra- mos, lo cual representa un tanto por ciento de adrenalina en las cápsulas de 0,267 a 0,382, y de 0,134 a 0,369 miligramos por kilo de animal. El promedio de adrenalina en ambas cápsulas es de 0,350 miligramos; la media aritmética del porcentaje, con relación al peso de los adrenes, es de 0,350, con una diferencia de Ó3 por 100 entre los valores extremos. Con relación al peso del animal, el promedio es de 0,263 por kilo con una variación máxima de cerca de Ó5 por 100. El cuadro número 2 da las cifras correspondientes a los animales en que se ha practicado la pigúre, y en él observamos que la cantidad total de adrenalina oscila entre 0,072 y 0,208 miligramos, o sea entre 0,075 y 0,222 por 100 de cápsula y de 0,084 a 0,205 miligramos por kilo de animal. El papel de los adrenes en las glucosurias de origen bulbar 589 CUADRO NÚMERO 1. y Contenido normal de adrenalina en las cápsulas del conejo. Adrenalina E , Cantidad A Peso del animal | Peso de ambas en ambas Panto por ciento| de adrenalina Número cápsulas cápsulas de adrenalina ANS en gramos en miligramos en aiheramos en las cápsulas de anal I 1.150 75 0,227 0,369 0,240 2 1.500 151 0,476 0,315 0,240 3 1.250 101 0,333 0,329 0,266 4 1.1350 111 0,333 0,300 0,289 5 1,200 ] 62 0,166 0,267 0,138 6 1.300 100 0,266 0,267 0,204 7 1.025 100 0,377 0,377 0,367 S 1.500 145 0,554 0,382 0,369 9 1.200 139 0,444 0,319 0,261 10 1.500 100 0,277 032717 0,184 . | Promedio . al 1297 108,4 0,350 0,350 0,263 CUADRO NÚMERO 2. Contenido de adrenalina en las suprarrenales después de la « “1939 uo) erso3souy “| -05e4 | -09n15) EY E 28 la 3 S- o:$ Ez ENS | IAS E a NE MISS E? qa aro | DS IC EE 333 lara | adi MAS O E SO E E a [PS [8 a a A ja [a | | (€EK ««“danbid» Á erurozooJuoe]ds: + S "L OINAN OYJAVAL) 605 gen bulbar orl El papel de los adrenes en las glucosurias de epindas va ooruordsa [9p "*9pn oleo upisaad > a y ¡39 e] AP OSUDISIP ULAIS UN 9p sepindas UBA sepo) A saubid sax] USdey 9s *PIDRS UQISDA Y] a3p sooyedwuisered so1]5 -ue3 so[ op eyonaadiy SIANOTOVAMASIO O0Z-A]-17 0z-]11-57 *“epaombz1 eu / -0J99U431p Y | **eyo919p eJu -0J99U91p y « 09 | « « | ' “QQ % . / | IS ON € | Lv gb . | p ñ | > ON 919 pS 9S | | | « « L g€ g£ | Co 6 of gz of 1 US 88 1£ ae | | ; d qn 1 E . ? iS ÚS ENS . z v 3 AS AS ; 7 "a MS ys bs ER ER > . 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