SE rene : MON FE : ARE : A ET TEE Re © " PP ee as sn er é PET INSITPUN 2 AGDE IDE AY PT nee DRAM A AT A _ MAMA LEE % TSAUTE % Ë E EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library ae Division of Molina Sertional Library Se AC L ” MALACOLOGIE «| TERRESTRE ET FLUVIATILE ‘a di. LA BRETAGNE RS do he jet" '0 NE M SR BOURGUIGNAT. Paris | | | CHEZ J. B. BAILLIÈRE, LIBRAIRE, RUE HAUTEFEUILLE, 19; ET CHEZ 1) ROTSHCHILD, LIBRATRE, : F. SAVY, LIBRAIRE, _ RUE BONAPARTE, 20. ; RUE DU BAC, {1. à se 4 à k ZE A DE cal v\ Er EE ù an) EE LP et 2 Æ ‘à LL | SC 'AE DR 7, Hs 7 Ex ie fe Tue Si M LD Le F # SU, NU rs qe ANT : 54 ü Fo * : PATATE PARLE ALTER AUS à 1e nu fl tu MERS « tu le see D nur ï id er : EURE Hs Se CN EU sh Qi TOR | À LE ve Le ui û 1e pre "L, Mate N. NCAA PREEES mu | Et 1 ca L cs Tu L L L e far: L Ù es k L a m4 a nt sy L LL D , 2 ù LAON L À œ 0 : Je L' h À ORDRE LA Vu . nr D nn nr. LCR CURE - as à) ou, À DAT A TRS [Re 1 és h L : { ne, LOÛRE D Hit CU Fi MALACOLOGIE TERRESTRE ET FLUVIATILE DE LA BRETAGNE. Moll MALACOLOGIE TERRESTRE ET FLUVIATILE LA BRETAGNE PAR M. J'R'BOURGUIGNAT. PARIS CHEZ J. B. BAILLIÈRE, LIBRAIRE RUE HAUTEFEUILLE , 19. JUIN 18690. AN HSON/4Y NOV 4 1954 LIBRARN 350966 Messieurs LOROIS, ancien conseiller d'État et préfet du Morbihan ; TASLE, notaire et ancien maire de Vannes ; DANIEL, docteur-médecin à Brest. Vous avez eu l'obligeance, l’année dernière, lors de mon passage en Bretagne, de me communiquer vos collections, de m'aider de vos avis et de vos conseils. Permettez-moi de me souvenir de vos bons procédés, et daignez accepter le patronage de cet : ouvrage. Ce n'est point une malacologie complète de la —V — * Bretagne que je vous offre en ce moment, mais simplement un catalogue des diverses espèces re- cueillies par moi dans les cinq départements Bre- tons, pendant les mois de juin, juillet, août et sep- tembre 1859. À cet effet, et dans le but de mieux faire res- sorüir la distribution géographique des Mollusques de votre pays, j'ai cru utile et nécessaire de donner séparément la liste des espèces trouvées dans cha- cun des départements. Mes recherches scientifiques, commencées à Saint-Nazaire, à l'embouchure de la Loire, ont été assidüment poursuivies dans toutes les localités du httoral jusqu'à Dol, limite de la basse Nor- mandie. J'ai indiqué, du reste, pour chaque dé- partement, les stations principales où je me suis arrêté, et d'où j'ai convergé en tous sens dans les diverses localités secondaires relatées en ce travail. J'ai apporté la plus scrupuleuse attention, comme vous le remarquerez, à donner toujours l'habitat exact de chaque espèce. — Quant à la synonymie, A A À Ven je n'ai indiqué simplement que la synonymie spé- cifique, autrement dit celle du créateur de l'espèce ; en second lieu, lorsqu'elle était nécessaire, celle du classificateur , c'est-à-dire celle de la Méthode moderne, qui est la seule scientifique et ration- nelle. J. R. BOURGUIGNAT. Paris, — juin 1860. MM. Coccarp Des CHERRES, en 1830 ; — DE FRE- MINVILLE, en 1836 ; — Duvar, de Rennes, en 1845; — Daniez, en 1854, et Fououer, de Vannes, en 1859, sont les seuls auteurs, à notre connaissance, qui aient publié quelques travaux spéciaux de Malacologie sur les cinq départements de la Bre- tagne. CoLLarD Des CHERRES, — Catalogue des Testacés marins du département du Finistère, principalement des côtes de Brest, in : Actes Soc. Linn. de Bordeaux, t. IV, p. 2-58 (mars), 1830, et — Catalogue des Testacés terrestres et flu- viatiles des environs de Brest et de Quimper (Finistère), — in : Actes Soc. Linn. de Bordeaux {même vol.), à la p. 91 (avril), 1830 — (1). Tirage à part de ces deux travaux au nombre de 50 exem- plaires. Ce catalogue de M. CorLarD DES CHERRES contient l’énonciation de 75 espèces. — Parmi ces 75 es- pèces, il y en à 25 dont les noms spécifiques se trouvent accompagnés d'une indication de localité, et quelquefois, mais bien rarement, d'une petite note critique ; tandis que les 50 autres sont simple- ment énoncées sans réflexion et sans habitat. Parmi ces coquilles, il s'en trouve évidemment de tellement communes dans ce pays, que nous comprenons parfaitement l'inutilité d'une indica- üon de localité; mais 1l y en a d’autres, telles que les Helix neglecta, — Corne, (4) M. l'abbe Dupuy, dans son grand ouvrage sur les Mollus- ques de la France, a indiqué, il est vrai avec doute, un troisième Catalogue des Testacés vivants du Finistère, par M. Collard des Cherres, dans les Comptes rendus de la Société des sciences de la Marne (Année 1835). Nous avons compulsé tous les volumes de cette Société, et nous devons déclarer que M. Collard des Cherres n’y a jamais rien publié. Helix striata, — candidula, Clausilia bidens, Physa fontinalis, Planorbis contortus — spirorbis, Cyclostoma maculatum, Paludina vivipara, Etc. . . ., etc. . . ., pour lesquelles il aurait été plus que nécessaire de fournir un renseigne- ment exact de localité. Nous avons parcouru le Finistère pendant un temps assez long, et avec assez de soin, pour qu'il nous soit permis d'élever des doutes sur plusieurs des Mollusques de ce catalogue. L'examen, en outre, auquel nous avons soumis diverses collec- üons bretonnes n'a pas peu contribué à augmenter nos craintes sur la validité de quelques dénomi- nations. Ainsi nous avons vu un grand nombre d'espèces étiquetées par M. Collard des Cherres et nous avons été surpris au dernier point en re- connaissant une coquille voisine du Zontles luci- dus, nommée Helix cornea, une grosse variété de l'Helix hispida, appelée Helix lapicida; — etc. . — En présence d'erreurs aussi grossières, l'on AIR doit être très-circonspect dans l'admission des espèces de cet ouvrage. D'autant plus qu'il est probable que M. Collard des Cherres à dû être induit en erreur par ses amis ou ses Correspon- dants, qui ont pu, par ignorance ou inadverlance, lui transmettre une coquille étrangère pour une de son département. Ainsi les Helix cornea, — candidula, — lenticula, Carocolla elegans, Pupa variabilis, Clausilia papillaris, Cyclostoma maculatum, ÉCHMANUCT Veic-0.18.," sont des especeshon mal nommées ou qui n'ont pas été recueillies dans le Finistère. Si, comme cela doit être, l’on retranche ces Mol- lusques du travail de M. Collard des Cherres, les espèces du Finistère ne seront plus qu'au nombre d'une soixantaine. — Sans compter que, parmi ces coquilles, 1l en existe encore quelques-unes, telles que les Ancylus fluviatilis, Testacella haliotidea, NUL Helix variabilis, — striata, Etc. . . ., qui doivent être naturellement mal nommées, en ce sens que M. Collard des Cherres a dû comprendre sous ces appellations triviales, soit tous les divers Ancyles et Testacelles de la Bre- tagne, soit toutes les Hélices voisines du variabilis et du sfriata, comme Îles submaritima, lineata, intersecta, etc. En résumé, comme on peut s'en convaincre, ce Catalogue des Mollusques du Finistère ne peut être utile, au point de vue de la répartition des espèces, qu'à constater les résidences d'une soixantaine d'espèces tout au plus. — Malgré tout, ce travail a un certain mérite scientifique, et il est de toute justice de reconnaître que M. Collard des Cherres a élé, jusqu à présent, le seul malacologiste un peu sérieux de la Bretagne. Parmi les Mollusques indiqués dans le Catalogue du Finistère, il y en a vingt-cinq, tels que les Cyclas rivicola (sphærium rivicola), — calyculata ( — lacustre), — Cornea (_ — corneum), Unio sinuata, Anodonta intermedia, DE Limax albus, Helix sericea, Pupa marginata (Pupa muscorum), — muscorum (Vertigo muscorum), : — _ pygmæà (Vertigo pygmæa), — antivertigo (Vertigo antiverligo), Auricula minima (Carychium minimum), — lineata {[Acme lineatum), Planorbis corneus, — spirorbis, D: contortus, — mitidus, Physa fontinalis, — hypnorum. Limnæa stagnalis, — auricularia, — peregra, Valvata pisemalis, — planorbis (valvata cristata), Paludina impura (Bithynia tentaculata). Que nous n'avons pu rencontrer dans ce pays, bien qu'il soit plus que possible que tous ces Mol- lusques habitent le Finistère. — Seulement, comme nous n'avons point séjourné dans celte contrée aussi longtemps que M. Collard des Cherres, il est — XV — tout simple qu'un grand nombre d'espèces aient échappé à nos recherches, qui, en réalité, n'ont été, sur chaque point, que de peu de durée. DE FREMINVILLE, — Notes archéologiques, physiques, et flore et faune du département, in : Voyage dans le Finis- tère, par CAmBRy, { vol. in-8, Brest. 1836. M. de Freminville n'a donné, dans cet ouvrage de M. Cambry, qu'un simple catalogue des Mollus- ques terrestres, fluviatiles et marins du Fimistère, sans le moindre nom d’auteur, sans la plus petite synonymie, et même sans indiquer un seul ha- bitat. Cette liste d'espèces n'a aucune valeur scienti- fique ; elle n'est qu'une reproduction mal entendue des travaux malacologiques de M. Collard des Cherres. ENVI Duvaz, de Rennes, — Description de deux espèces de Coquilles, — in : Revue zoologique, par la Société Cuvie- rienne, sous la direction de M. Guérin-Méneville, p. 211- 212, 1845, in-8. Paris. Des deux espèces décrites par M. Duval, l'une est une Coquille marine (Pleurotoma Guerinü), l'autre une Coquille fluviatile à laquelle il à attribué Île nom de Paludina Michaud. Ce Mollusque des environs de Rennes, que nous avons retrouvé aux alentours de Dinan {Côtes-du- Nord}, a été reconnu depuis pour n'être autre chose qu'une variété du Turbo Leachi de Sheppard (Desc. Brit. shells, in : Trans. Linn., t. XIV, p. 152. 1823). — (Bithynia Leachu, de Moquin-Tandon, Moll. France, t. Il, p. 527, pl. XXXIX, f. 20-22. 1855.) Les descriptions de M. Duval sont, du reste, bien faites, et démontrent chez l’auteur un coup d'œil exercé et une connaissance assez approfondie de la science malacologique. AxXVIIS DANIEL (1), — Catalogue de Coquilles de Bretagne re- cueillies par M. Daniel, professeur, publié par les soins de M. Odorici, conservateur du musée; in-8 de 16 pages, Dinan. 1854. Cet ouvrage, œuvre de l'ignorance, contient une liste de 184 espèces de Coquilles marines, terres- tres et fluviatiles, savoir 20 fluviatiles, 18 terres- tres et 146 marines. Dans ce travail, orné de réflexions bizarres, de notes saugrenues et risibles, 1l n'existe qu'une seule espèce nouvelle. Cette Coquille, bien qu'elle soit marine, est si savamment caractérisée, que nous ne pouvons résister au plaisir d'en faire connaître la diagnose. Les malacologisies, qui pourraient peut- être nous taxer de sévérité, verront, par la citation empruntée à M. Daniel, la façon toute scientifique dont cet auteur comprend la description d'une es- pèce nouvelle : Page 16, n° 165. € LiTTORINE Oporici, TurBo (2) Oporicit. « Nous n'avons ni description ni figure de cette Coquille (1) Prière de ne pas confondre cet auteur avec son pseudo- nyme M. Daniel, de Brest, docteur-médecin et conchyliologiste distingué. (2) Sic. XVII « remarquable (sic), que nous avons trouvée dans l’île Che- « vret, au bas de la Rance, près de Dinan. « Nous la dédions à notre ami M. Odorici, fondateur et « conservateur du musée de Dinan. » Voilà | Laissons de côté les Coquilles marines indiquées dans le travail de M. Daniel, pour ne nous oceuper que des Mollusques terrestres et fluviatiles. Ces espèces sont donc, ainsi que nous l'avons dit, au nombre de 38, — 20 fluviatiles et 18 ter- resires. Parmi ces Mollusques, dont la plupart sont in- scrits en français, sans nom d'auteur ni syno- nymie, et souvent sans indication d'habitat, quel- ques-uns nous paraissent tellement problématiques, que nous avons peine à les admettre au nombre des espèces de Bretagne. Voici quelques-unes de ces espèces sur les- quelles nous émettons des doutes. Nous citons textuellement. Page 5, n° 35. « CYCLAS STRIATINA. « Cette dernière Cyclade n'est donnée par les auteurs ns D 0 dE « que comme une Coquille d'Amérique; nous l'avons trou- « vée dans notre pays. » Page 11, n° 103. «€ HÉLICE SYLVATIQUE. « Il est probable que les trois espèces n'en font qu'une. « La némorale a le péristome noir, la jardinière l'a blanc, « la sylvatique l'a rose. En admettant comme deux espèces « la némorale et la jardinière, il est au moins probable que « la sylvatique n’est qu'une hybride des deux autres. » Page 11, n° 113. € CLAUSILIE LISSE, CLAUSILIA BIDENS. «€ Très-commune sur les murs. » De ces espèces ci-dessus indiquées, nous croyons pouvoir affirmer que la Cyclas striatina est une Coquille spéciale aux États-Unis d'Amérique, et qu'elle n'a jamais été recueillie en France; que l’'Helix syloatica n'est point un hybride des Helix nemoralis et hortensis, maïs bien un Mollusque distinct et n'ayant été constaté encore que dans les contrées montueuses des Alpes, du Jura et des Cé- vennes; enfin que la Clausilia bidens, indiquée si — XX — commune sur tous les murs, n’a Jamais été ren- contrée par nous en Bretagne, n1 par les divers amateurs de ce pays que nous avons interrogés à ce sujet. Ainsi donc, si l’on retranche ces espèces du ca- talogue de M. Daniel, et si l'on veut bien encore n'accepter que sous bénéfice d'inventaire quelques autres de ses Coquilles, telles que sa Cyclade des lacs, son Anodonte des Canards et son Hélice lui- sante, le travail de cet auteur se réduira à bien peu de chose. Car, selon nous, 1l est de toute probabilité que, sous ces dénominations banales, M. Daniel à dù confondre soit toutes les petites Cyclades et Pisi- dies, soit toutes les Anodontes de faible taille, soit enfin toutés les Hélices luisantes qui appartiennent an genre Zones. Fouquer {le docteur), — Catalogue des Coquilles terres- tres, marines et fluviatiles qui vivent dans le département du Morbihan, in : Ann. Soc. Linnéenne du département de Maine-et-Loire, 3° année, 1858 (paru en 1859), de la p. 27 à 30. 1859. Ce Catalogue, en date de Vannes du 7 février XXI 1858, et qui n'a paru qu'au commencement de 1859, ne consiste qu'en une simple liste de 206 es- pèces, sans nom d'auteur et sans indications de localités. Sur ces 206 espèces, 21 sont fluviatiles et 18 terrestres. — Ce travail, qui n’a aucune valeur scientifique, est de si peu d'importance, qu'il ne mérite pas une critique. Voici la liste des espèces indiquées dans ce cata- logue : Cyclas cornea, — Jacustris, — rivalis, — fontinalis, Unio littoralis, — pictorum, Anodonta anatina, — Cygnea, — intermedia, Ancylus fluviatilis, Testacella haliotidea, Helix maritima, — aspersa, — pisana, — hortensis, — nemoralis, Do | LE Helix hispida, — roltundata, — nitida, — cellaria, — seriCea, — corisopitensis, Carocolla lapicida, Clausilia plicatula, — rugosa, Bulimus acutus, Succinea amphibia, Cyclostoma elegans, Planorbis corneus, — carina{us, — vortex, Limnæa stagnalis, — ovdia, — palustris, — _ peregra, — auricularia, — leucostoma, — minula, Valvata piscinalis. Le docteur Fouquet termine son travail par les réflexions suivantes : XXII == « Il existe, sans aucun doute, quelques Coquilles qui ne sont pas nommées dans mon catalogue, mais je ne les ai pas vues dans (sic!) vingt ans de recherches... « Je n'ai pas trouvé, dans le Morbihan, un seul individu du genre Pupa ({); je ne serais pas surpris qu'il en existàt cependant quelques-uns, le muscorum peut-être. « Cependant... je ne pense pas qu’on puisse faire monter à plus de 220 le nombre des espèces de Coquilles vivantes dans notre département (2). » À ces divers travaux malacologiques sur la Bre- tagne, qu'il était de notre devoir d'apprécier et d'analyser, il nous reste encore, pour compléter ce chapitre bibliographique, à mentionner un ma- nuscrit intitulé Catalogue des Coquilles marines, ter- restres et fluviatiles du département d'Ille-et-Vilaine, par M. Regnaud, de Saint-Malo. (4) Le Pupa umbilicata est pourtant si commun dans le Mor- bihan. (2) D'après ce que nous savons, la malacologie de ce départe- ment, s’il était bien exploré, pourrait dépasser le chiffre de 450, savoir 160 à 170 terrestres et fluviatiles, et au moins 280 à 300 marines. — En un mois, nous avons recueilli, Sur 1cs côtes du Morbihan, plus de 200 espèces de Mollusques marins. — XXIV — Ce manuscrit, qui se trouve entre les mains de M. Hamel, amateur conchyliologiste de Saint-Malo, est un ouvrage de peu d'importance, chez lequel les noms d'auteurs, les synonymies et même les habitats font presque complétement défaut.— La plus grande partie de ce travail nous à paru n'être qu'une re- production imparfaite et peu intelligente du Cata- logue de M. Collard des Cherres. MALACOLOGIE TERRESTRE ET FLUVIATILE DE LA BRETAGNE. —— D ———— De SAINT-NAZAIRE À HERBIGNAC LE CROISIC ET GUÉRANDE. (LOIRE-INFÉRIEURE.) ue: are LE : To - 11. . : | UE ! ) LE ” L CT nl ARION RUFUS. be RUFUS, Lannœus, Syst. nat. (ed. X), p. 652. — 1758. ARION EMPIRICORUM, Férussac, Hist. Moll., p. 60, pl. 1, fig. 5.— 1819. ARION RUFUS, Morelet, Moll. Port., p. 29.— 1845. À Saint-Nazaire ; — à Guérande, près des fortifications ; — à Herbignac. Au Croisic, l’on trouve assez communément une variété brunâtre de cette espèce. ABION HMOBRTENSIS. ARION HORTENSIS, Ferussac, Hist. Moll., p. 65 (1819). — PI. II, fig. 4-6. Habite sous les pierres, à Guérande, au Croisic. opt LIMAX AGRESTIS. Limax AGRESTIS, Linnœus, Syst. nat. (ed. X), [, p. 652. — 1758. À Guérande, sous les pierres aux alentours des fortifi- cations. — Au bourg de Batz, également sous les pierres. — Espèce commune. TESTACELLA HALIOTIDEA. TESTACELLA HALIOTIDEA, Draparnaud,Tabl. Moll., p. 99. — 1801. Jardins et endroits cultivés et plantés de choux du Croisic et du bourg de Batz. Cette espèce, que nous avons trouvée dans les deux localités que nous venons d'indiquer, avait déjà été con- statée dans ce pays. — Voici en quels termes Valmont de Bomare, dans son Dictionnaire d'Histoire naturelle, à l'article Limace, rend compte de cette découverte inté- ressante. « M. le vicomte de Querhoent, habitant le Croisic, en Bretagne, nous a mandé que, le 98 octobre 1779, son jar- dinier, occupé, le soir, à chercher, avec une lanterne, des — 99 — Limaces qui dévoraient les plantes rares qu’on avait inté- rêt de conserver, trouva un de ces animaux qui avait la moitié du corps enfoncée dans la terre; croyant que cette Limace était à déposer ses œufs, il souleva la terre, mais il fut bien surpris de retirer avec la limace un ver de terre assez gros qu’elle avait avalé en grande partie, et dont le reste était encore vivant; la partie dans le corps était mortifiée. Ce fait est d'autant plus singulier qu’on n’avait pas encore soupçonné les Limaces d'être voraces. » VITRINA MAJOR. ViTRINA PELLUCIDA, Draparnaud (1), Tabl. Moll., p. 98. — 1801. HELICOLIMAX MAJOR, Férussac (père), Ess. méth. Conch., p. 45. — 1807. ViTRINA MAJOR, C. Pfeiffer, Deutschl. Moll., 1, p. 47 (en note). — 1821. Cette espèce, généralement connue des amateurs sous le nom de pellucida (Draparnaud), ou de Draparnaldii (Cuvier) (2), paraît être assez abondante dans les endroits ombragés des environs de Saint-Nazaire. — C'est surtout (1) Non Vitrina pellucida de Müller, Verm. Hist., IT, p. 15. 1774. (2) Règne animal, t. IT, p. 405 (en note). 1817. op sous les mousses et les feuilles, à l'extrémité de la plage des bains, dans la direction d’Escoublac, que cette Coquille est commune. SUCCINEA PUTRIS. - Hecrx purris, Linnœus, Syst. Nat. (ed. X), p. 774. — 1758. SUCCINEA PUTRIS, de Blainville, in Dict. Sc. nat., vol. 51, p. 244. — Tab. 58, f. 4. — 1827. Cette espèce, à laquelle Draparnaud (1) avait imposé à tort le nom d’Amplhuibia, habite sous les pierres d'Herbi- gnac, et près des fossés des fortifications de Guérande. ZONITES LUCIDUS. Hezix Lucia, Draparnaud (2), Tabl. Moll., p. 96. 1801, et Draparnaud, Hist. Moll. France (exclus. Descript.), tab. VIIL, F. 25-25. — 1805. (4) Tabl. Moll., p. 35. 1801. (2) Non Helix lucida, Draparnaud, Hist. Moll. France (quant à la description). 1805. qi — Zonires Lucipus, Bourquignat, Cat. Coq. d'Or., in Voy. mer Morte, p.8 (en note). — 1853. Se trouve au Croisie, au mont Saint-Esprit; — à Gué- rande, sous les pierres, ainsi qu’à Herbignac. HELIX ASPERSA. HeLix ASPERSA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 59.— 1774. Très-commune à Saint-Nazaire, — au Croisic, — à Gué- rande, —à Herbignac,—au Poulliguen , — au bourg de Batz, etc. HELIX NEMORALIS. HELIX NEMORALIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. X), p. 775. — 1758. Se trouve partout en grande abondance. RELIX HORTENSEIS. Herix uortensis, Müller, Verm. Hist., IE, p. 52.—1774. Très-rare. — Habite les alentours de Guérande et le Poulliguen, dans le bois. 79 — HELIX ARBUSTORUM. HELIX ARBUSTORUM, Linnœus, Syst. Nat. (ed. X), p. 771. — 1758. Nous avons rencontré cette Coquille près de la plage des bains, à Saint-Nazaire. — Très-rare. HELIX CARTHUSIANA. HELIX CARTHUSIANA (1), Müller, Verm. Hist., IL, p. 15. — 1774. Cette espèce, décrite dans l'ouvrage de Draparnaud sous le nom de Carthusianella, se trouve dans le bois du Poulliguen, ainsi qu'aux environs de Kervallé, dans les haies des jardins. HELIX HISPIDA. HeLrx nispipa, Linnœus, Syst. Nat. (ed. X), p. 771.— 1758. Très- abondante sous les pierres, autour des fortifica- tions de Guérande. (1) Non Helix carthusiana de Draparnaud, qui est une espèce différente. — 99 — HELIX OCCIDENTALIS. HELIX PONENTINA (1), Morelet, Desc. Moll. Port., p. 65, tab. VE, f. 4. — 1845. HELIx occiDENTALIS, Recluz, in Rev. Zool., p. 511. — 1845. Espèce commune sous les mousses à l'extrémité de la plage des bains de Saint-Nazaire. HELIX ROTUNDATA. HeEzrx ROTUNDATA, Müller, Verm. Hist., Il, p. 29. — 1774. Sous les pierres, à Saint-Nazaire, au Croisic, à Gué- rande, à Herbignac, au bourg de Batz, etc. — Commune partout. HELIX PISANA. HEL1rx pisANA, Müller, Verm. Hist., IE, p. 60, n° 255. — 41774. {1} Nomen pessime formatum, nec adoptandum! {L. Pfeiffer, Mon. Hel. viv.,t. I, p. 132. — 1848). 3 re Excessivement abondante au Croisic au mont Saint- Esprit et sur la promenade, près de l'établissement des bains. — Se trouve également au bourg de Batz, — à Ker- vallé, — au Poulliguen et sur les dunes d’Escoublac. HELIX VARIABILIS. LA HELIX VARIABILIS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 73. — 1801. Cette espèce semble très-rare dans les diverses localités que nous avons visitées. On rencontre ctpendant çà et là, sur les pelouses exposées au soleil, quelques échantillons d'une variété minor de ce Mollusque.— Environs du Croi- sic et du Poulliguen. HELIX SUBMARITIMA. HELix suBMARITIMIA, Desmoulins, Moll. Gir. supplém., in Bull. Soc. Linn. Bord., p. 16. — 1829. Plus abondante que la variabilis, sans pour cela être commune, — pelouses du Croisic, et d'Escoublac. HELIX LINEATA. Herix LINEATA (1), Olivi, Zool. Adriat., p. 77. — 1799. Excessivement commune sur tout le littoral de la mer, au Croisic, au Poulliguen, au bourg de Batz, etc. Cette espèce est celle que Draparnaud, en 1805 anommée Helix maritima (Hist. Moll. France, p. 85, pl. V f. 9-10 ). ? HELIX ACUTA. Herix ACUTA, Wüller, Verm. Hist., Il, p. 100. — 1774. Se trouve par milliers sur toutes les herbes, sur tous les arbustes, le long des falaises. — Le Croisic, — le Poulli- guen. CLAUSILIA NIGRICANS. CLAUSILIA NIGRICANS, Jeffreys, in Linn. Trans., tom. XVI, p. 551. — 1898. (4) Non Say, Walker et Wood. SAGE Cette Clausilie est peu commune. — Nous l'avons re- cueillie près de Saint-Nazaire, sur la falaise à l'extrémité de la plage des bains. — Mais l'on y rencontre plus com- munément une variété de cette coquille, qui ne diffère du type que par l'absence complète des plis interlamellaires de l'ouverture. CLAUSILIA OBTUSA. CLausiLiA oBTusa, C. Pfeiffer, Syst. anordn., etc., I, p. 65, n° 9. — 1821. Habite, avec la Clausilia nigricans, les falaises des en- virons de Saint-Nazaire, du côté de la plage des bains, en allant sur Escoublac. — Assez abondante. PUPA UMBILICATA. Popa umBiricarTa, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58. — 1801. Espèce commune sous les feuilles, sous les pierres à l'extrémité de la plage des bains à Saint-Nazaire. — Se trouve également à Guérande. JT PLANORBIS ROTUNDATUS. PLANORBIS ROTUNDATUS, Poiref, Prod. Coq., p. 95. — 1801. Ce Mollusque, édité depuis, en 1815, par Millet (1) d'Angers, sous le nom de Leucosloma, habite les fossés des fortifications de Guérande. LIMNÆA LIMOSA:. HELix LimosA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. X), I, p. 774.— 1758. LiIMNÆA LimosA, Moquin-Tandon, Moll. France, tom. IF, p. 468, pl. XXXIV, f. 11-12. — 1855. Abondante dans les fossés des fortifications de Gué- rande (2). (4) Moll. Maine-et-Loire, p. 16. (2) Cette espèce est celle que Draparnaud avait nommée, en #805, Limneus ovatus. De {a ROCHE-BERNARD À LORIENT MUZILLAC, VANNES, AURAY, CARNAC ET PORT-LOUIS. De VANNES A PLOERMEL ELVEN ET MALESTROIT. u : e On LE PAIE ° La . F0 s a a ‘ L » ou : ] l a * | : I : 4 : - ne + à: À | CR L : | de A : | SE DE 12 DR | 1 | L | CUP R TASER EUR : LE . . L ARION RUFUS. Limax RurFuSs, Linnœus, Syst. Nat. (ed. X), p. 652. — 1758. ARION RUFUS, Morelet, Moll. Port., p. 29, — 1845. Dans toutes les localités du Morbihan que nous avons parcourues, à la Roche-Bernard, Muzillac, Broël, Vannes, Auray, Carnac, Plouharnel, Lorient, etc. Variété d’un beau jaune orangé à Ploermel le long de la route de Malestroit. Variété d’un beau noir d'ivoire avec les bords du pied rouges, comme dans le type. — À Roguedas, Kervoyer, près de Vannes. ARBION HORTENSIS. ARION HORTENSIS, Ferussac, Hist. Moll., p. 65 (4819), — pl. IE, £. 4-6. no Parfaitement typique à Auray, le long du chenal qui conduit à la mer. — Parait être peu commune. Abondante à Vannes, Arradon et Roguedas, le long des falaises. La variété jaunâtre est un peu plus rare que la variété brunâtre. LIMAX CINEREUS. Limax ciNeREUS, Müller, Verm. Hist., IE, p. 5. — 1774. Sous les pierres et les décombres, à Roguedas, Ker- voyer et Arradon. Se rencontre également à Vannes, le long des anciennes fortifications. LIMAX AGRESTIS. LimaAx AGRESTIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. X), 4, p. 652. — 1758. Presque partout, sous les pierres, dans les champs, etc. À Auray, Locmariaker, Carnac, Lorient, Vannes, Arra- don et Roguedas, etc. 1 LIMAX GAGATES. LiIMAX GAGATES, Draparnaud , Tabl. Moll., p. 100. — 1804. — — Férussac, Hist. Moll., p. 75, var. B, pl. VI, f. 1,2. — 1819. Espèce très-répandue sur toute la côte du golfe du Mor- biban, dans les jardins et les lieux cultivés, notamment aux environs de Roguedas. Se trouve également à Vannes — et à Auray. Cette espèce varie beaucoup dans sa coloration : tantôt elle est ou verdâtre ou jaunâtre, ou enfin bleuâtre; tantôt elle est d’un beau noir uniforme. Ceite Limace se distingue surtout par son dos forte- ment caréné, et par son manteau, divisé en deux, pour ainsi dire, par une petite ligne noire ou blanche, suivant la coloration de l'animal. LIMAX SOWERBYI. Limax Sowergyt, Férussac, Hist. Moll., p. 96, pl. VilT, D, f. 7-8. Espèce trop commune, malheureusement, dans tous les jardins un peu humides de Vannes. Cette Limace, originaire d'Espagne, d’où nous l'avons reçue, à été transportée d’abord en Bretagne, puis, sans doute, ensuite dans la Grande-Bretagne, où elle se trouve maintenant excessivement abondante. Ainsi, l’on ren- contre cette espèce dans les environs de Londres, de Benwell et de Dublin. Cest d’après des échantillons de la Grande-Bretagne que Férussac a créé cette espèce. Cette Limace est surtout remarquable par une carène dorsale très-saillante et d’un beau jaune d’ocre, et par son manteau granulé qui, à l'instar de celui de la Gagates, semble être composé de deux parties distinctes. TESTACELLA MAUGEI. TESTACELLA Maucer, Férussac, Hist. Moll., pl. 8, f. 10, 19. — 1819. — —— Miller, in Ann. philos. new ser., vol. 5, p. 580. — 1822. Cette magnifique espèce, originaire de Ténériffe, con- statée d’abord en Angleterre par Miller, puis en Portugal par Morelet, a été retrouvée en France, depuis quelques années, sur un grand nombre de points du littoral océa- nien, notamment aux environs de Bordeaux, de la Ro- chelle, de Dieppe, etc. — Nous signalons ici cette Testa- celle comme Mollusque acclimaté dans le Morbihan, at- tendu que nous l'avons retrouvée parfaitement caractérisée dans le parc de Roguedas, près de Vannes. TESTACELLA HALIOTIDEA. TESTACELLA HALIOTIDEA , Draparnaud, Tabl. Moli., p. 99. — 1801. Assez commune dans les jardins à la Roche-Bernard; — à Broël, près de Muzillac ; — à Vannes ; — à Roguedas, dans le parc. TESTACELLA BISULCATA. TESTACELLUS BISULCATUS (pars), Risso, Hist. nat. Eur. mérid., tom. IV, p.58, n° 126. — 18926. TESTACELLA BISULCATA , Dupuy, Hist. Moll. France, 4% fasc., p. 44, pl. 4, f. 2. — 1847. Commune aux environs de Vannes, d’Arradon, d’Auray, dans les jardins et les lieux cultivés; — l’île d’Arz, dans le golfe du Morbihan. ic — VITRINA MAJOR. HELICOLIMAX MAJOR, Férussac (père), Ess. méth. Conch., p. 45.— 1807. ViTRINA MAJOR, C. Pfeiffer, Deutsch. Moll., I, p. 47 (en note). — 1821. Abondante à Auray, dans les mousses, sur le versant de la colline où se trouve située la promenade de la ville ; — parc de Roguedas; — chemin d’Arradon ; — jardins de Vannes. — Espèce assez commune. SUCCINEA PFEIFFERI. SUGCGINEA PFEIFFERI, Rossmeæssler, Iconogr., I, fig. 46. — 1855. Dans les prairies humides, sur les bords de la Marle, au-dessus de Vannes. ZONITES LUCIDUS. Heuix Lucina, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 96.— 1801. LonirEs LuCIDUS, Bourguignat, Coq. d'Or., in Voy. mer Morte, p. 8 (en note). — 1855. Sous les pierres, à Vannes, à Auray, etc. — Assez rare. ZONITES SUBGLABER. Testa convexo-depressa, perforata, nitida, diaphana, fragili, supra cornea, subtus albidulo-lactescente ; argutissime striatula, præ- sertim ad suturam. — Anfractibus 6 convexiuseulis, regulariter crescentibus, sutura impressa separatis ; — ultimo maximo, vix subtus compressiusculo; — apertura lunato-oblonga, obliqua, — peristomate simplice, recto, acuto. Coquille déprimée, bien convexe en dessus, un peu com- primée en dessous, et munie d’une perforation ombili- cale assez grande. Test brillant, transparent, fragile, d’une teinte cornée en dessus et d’une nuance blanche lactes- cente en dessous, et orné de petites striations, surtout vers la suture. Six tours convexes, séparés par une suture bien marquée, et s’accroissant avec régularité, bien que le dernier tour soit très-grand, proportion gardée. Ce- lui-ci est, en outre, un peu comprimé en dessous, et ne se dilate point vers l'ouverture. Celle-ci est oblique, oblongue et fortement échancrée. — Péristome simple, droit et aigu. ÉD SPORE RUE" LOIR 6- 9 mill. DATE MEN r St SO 5 1916 Sous les pierres, sous les feuilles, dans tous les jardins et les endroits cultivés de Vannes. ere Se rencontre aussi abondamment dans le parc de Ro- guedas, commune d’Arradon, —ainsi qu'à Auray et Loc- mariaker. Ce Zonite ne peut être confondu qu'avec le Zonites qla- ber (4). On distinguera cette nouvelle espèce de celle-ci à son test assez bien strié, et non si finement strié, que c’est à peine si les stries paraissent à la loupe (Dupuy) (2); — à sa suture bien marquée et non «presque superti- cielle » (Dupuy) (5); — surtout à son dernier tour de spire, qui est très-grand, bien qu’il ne se dilate point vers l’ou- verture, et qui semble d’une taille disproportionnée, bien que l’acroissement des tours soit régulier. Chez le glaber, ce dernier tour est moins grand; la perforation ombili- cale est aussi beaucoup plus petite, l'ouverture plus arron- die et moins oblique, etc. ZONITES CELLARIUS. Hezix cELLARIA, Üüller, Verm. Hist., IX, p. 58.—1774. LoniTEs CELLARIUS, Gray in Turton, Shells Brit., p. 170. — 1840. Assez commune à Vannes, à Auray, à Roguedas, dans le parc, sous les pierres; — à Locmariaker, sous les frag- ments brisés des dolmens. (1) Moquin-Tandon, Moll. France, t. II, p. 80. — Helix glabra de Studer, in : Férussac, Tabl. syst., p. 45, 1822, — et de Char- pentier, Cat. Moll. Suisse, tab. 1, f. 22. — 1837. (2) Moll. France, p. 228. (3) Moll. France, p. 229. ZONITES NITIDULUS. Herix NITIDULA, Draparnaud, Hist. Moll., p. 117 (excel. var. B). — 1805. LoniTES NiTIDULUS, Gray in Turton, Shells Brit., p. 479, f. 156. — 1840. Sous les pierres, aux environs de Vannes, — Kervoyer, parc de Roguedas. ZONITES RADIATULUS. HELIX RADIATULA, Alder, Catal., p. 12, in Newecast]. Trans., vol. [, p. 38. — 1851. LONITES RADIATULUS, Gray in Turton, Man., p. 475, tab. x11, F. 157. — 1840. Sous les pierres et dans les endroits un peu humides, le long de la promenade de la Garenne, à Vannes. il ne faut pas adopter, à l'instar de M. Moquin-Tan- don (1), pour cette espèce, le nom de Striatulus, attendu (4) Moll. France, t. IT, p. 86. — 1855. sie que Gray, dans le Medical Repository (4), a donné sim- plement à cette Coquille l'appellation d’Aelix striatula, sans faire suivre cette dénomination d'aucune figure ni d'aucune diagnose. ZONITES NITIDOSUS. HELIx NiTiDOSA, Férussac, Tabl. syst., n° 214. — 1821. Habite aux environs d'Auray, dans les bois, le long de la rivière, en allant au Plessis. M. Moquin-Tandon, dans son Histoire des Mollusques de France (2), ainsi que plusieurs autres auteurs, ont eu grandement tort de considérer cette espèce toute spéciale à la France, comme identique à l'Helix pura d'Alder (5), qui est une espèce toute différente et appartenant au groupe du Zomtes crystallinus. HELIX ASPERSA. HeLix ASPERSA, Müller, Verm. Hist., IE, p. 59. — 1774. Très-abondante partout. (1) Tome XV, p. 239. — 1821. (2) Tome IT. — 1855. (3) Cat., p. 42, — 1830 (Zomtes purus, Gray in Turton, Shells Brit., p. 171, f. 50. — 1840). HELIX NEMORALIS. Hecrx NEMORALIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 775. — 1758. À Auray, à Plouharnel, à Lorient, etc. — Espèce com- mune. HELIX HORTENSIS. HELIX HORTENSIS, Müller, Verm. Hist., Il, p. 52.—1774. Coquille plutôt rare que commune : nous ne l’avons recueillie qu'à Auray, Plouharnel et la Roche-Bernard. HELIX QUIMPERIANA. HELrx QuimpEriANA, Férussac, Tabl. Syst, p.45, n. 172. — 1821. Cette magnifique espèce, originaire des parties septen- trionales de l'Espagne et du Portugal, fut découverte en 1817 dans les environs de Quimper (1), par M. Le Bor- gne de Kermorvan, capitaine d'artillerie. — Cet officier communiqua cette hélice à Desmarest, de l’Institut, qui en fit part au baron de Férussac. Ce Mollusque doit être acclimaté depuis bien des siècles en Bretagne, attendu qu'on le retrouve maintenant à une grande distance de la mer.— Ainsi, cette espèce habite aux alentours de la tour d'Elven, près de Malestroit, et dans les ruines de Lanveaux, près de Grandchamp. Cette Hélice est excessivement commune dans ces deux localités. L'Helix Quimperiana se retrouve encore, mais plus rarement, aux environs de Lorient, le long de plusieurs petits ruisseaux qui se jettent dans le Scorf. La Quimperiana vit dans les endroits humides et très- ombragés; —elle se tient de préférence sous les pierres ou les bois pourris qui avoisinent les cours d'eaux. Lors- que celte espèce est en marche, son corps s'allonge d’une façon extraordinaire. Ses tentacules sont grèles, transpa- rents et très-allongés ; — ses flancs sont d'un blanc jau- nâtre ; — le manteau d’un brun-rouge, vers le bord de l'ouverture, offre à l’intérieur une teinte jaune blanchâtre , élégamment ornée de taches noirâtres irrégulières. (4) Cette Hélice habite également le midi de la France, aux environs de Saint-Jean-de-Luz, près de Bayonne, où elle a été découverte par M. Mabille. {Voyez Journ. de Conchyl., t. VI, p. 163. — 1858.) — D — HELIX LAPICIDA. HELix LApICIDA, Linnœus, Syst. Nat. (ed, x), I, p. 768. — 1758. Se trouve à la tour d'Elven, près de Malestroit, où elle est très-rare. — Plus abondante au Faouet, sur les rochers et les vieux murs. HELIX PULCHEZLLA. HELIx PULCAELLA, Müller, Verm. Hist., IE, p.30. —1774. Très-abondante sous les pierres, à Vannes, à Auray, à Ploërmel, à Kervoyer, Roguedas et Arradon, etc. HELIX COSTATA. HELIX cosTATA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 51.— 1774. Habite les mèmes localités avec l'espèce précédente. SN ve HELIX SERICEA. Hezix sERICEA, Müller, Verm. Hist., IE, p. 62. — 1774. La Roche-Bernard, sous les pierres, en descendant vers la rivière. — Parait rare. HELIX HISPIDA. HeLix mispipA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 771. — 1758. Sous les pierres et dans les endroits humides ou ombra- gés, à Vannes, à la Roche-Bernard, à Auray et à Lorient. HELIX OCCIDENTALIS- Hezix occipenTaALISs, Recluz, in Rev. Zool., p. 514. — 1845. Nous n'avons récolté cette charmante Coquille qu'aux environs de la Roche-Bernard et de Vannes, sous Îles pierres qui servent de clôture aux champs et aux jardins. Assez abondante dans ces deux localités. Les divers échantillons recueillis à la Roche-Bernard sont identiques à ceux que nous avons reçus du Portu- gal (4), seulement ils ont l'ombilic un peu plus ouvert. Quant aux individus récoltés à Vannes, ils ont l'ombilic plus étroit, et possèdent un test pellucide et d'une extrème fragilité. HELIX PTILOTA. Lesta vix perforata, depressa, utrinque convexiuseula, pellucida, fragili, pallide brunneo-viridula, irregulariter sub lente striata, — pilis albidis, minimis, rigidulis hispidula ; — apice levi atro ; — anfractibus 4 convexiuseulis, celeriter accrescentibus, sutura valde impressa separatis; — ultimo dilatato, magno, ad aper- turam vix descendente ; — apertura lunato-rotundata , peristo- mate aculo, simplice ; — margine columellari ad perforationem vIX eXpanso. Coquille déprimée, bien que convexe en dessus et en dessous, à peine perforée, transparente, fragile, d’une cou- leur d’un brun verdätre un peu terne, à Fexception du sommet, qui est d’un beau noir. Test assez grossièrement (4) L'Helix oceidentalis est originaire du Portugal, où elle a été découverte par notre ami M. Arth. Morelet, qui lui à attribué le nom d’Helix ponentina {Moll. Port., p. 65, pl. 6, f. 4. — 1845). — 6 — strié et orné d’une quantité de petits poils blancs, roides et assez régulièrement espacés les uns des autres en lignes symétriques. Sommet lisse, sans stries ni poils. — Quatre tours de spire convexes, s’accroissant avec une grande ra- pidité, et séparés les uns des autres par une suture pro- fonde. Dernier tour de spire grand, très-dilaté propor- tionnellement aux autres, et descendant à peine vers l'ouverture. Celle-ci, arrondie et échancrée, possède un péristome simple et aigu. Bord columellaire un peu réflé- chi sur la perforation. MAUR M LC 4 mill. Diamètre. . ne” 54/2 Nous avons recueilli cette espèce à 5 kilomètres de Vannes, sur la route d’Auray, le long des haies qui bor- dent le chemin. Paraît être assez rare. Cette nouvelle Hélice ne peut être rapprochée que de l'Helix occidentalis, Recluz, mais on la distinguera de celle-ci : 4° à son test à peine perforé et non ombiliqué; 2 à ses tours de spire moins nombreux et s'accroissant avec tant de rapidité, que le dernier tour égale en lar- geur la moitié du diamètre de cette Coquille; 5° à son ouverture plus grande, assez échancrée et à bords margi- naux assez distants ; 4° enfin à son test orné d’une quan- tité de poils plus petits et symétriquement distancés les uns des autres, en zones inverses aux stries d’accroisse- ment, ce qui ne se rencontre point chez l’occidentals, dont la surface se trouve ornée de poils plus longs, placés les uns à l'égard des autres de la façon la plus irrégulière et la moins symétrique. ; _ 7. HELIX ROTUNDATA. HeLix RoTuNDATA, Müller, Verm. Hist., If,p.29.—1774. Très-commune sous les pierres, sous les mousses, dans les endroits humides où ombragés : — A Vannes, à la Roche-Bernard,—à Auray, — à Plouharnel, — à Carnac, — à Arradon; enfin, à Gavarnik, île située dans le golfe du Morbihan. HELIX INTERSECTA. HiLix INTERSECTA, Porret, Coq. fuv. et terr., etc., p. 81, n° 16. — 1801. A Vannes, sur les bords du chenal; à Locmariaker, le long des falaises ; enfin à Carnac, où elle est plus rare; — Roguedas et Arradon. HELIX CESPITUM. - HeLix cesrirum, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 92. — 1801. TR Se trouve parfaitement caractérisée sur toutes les plantes qui bordent le littoral, sur la presqu'île de Rhuys, et dans les environs de Locmariaker, en allant vers la rivière de Crach. — Malgré tout, cette espèce est peu abondante. HELIX SPHÆRITA. Heuix spaærirA, Hartmann, Erd.-und-Sussesw.-Gaster., I, p. 147, t. 46, f. 4-6. — 1840. Cette charmante Hélice, sans aucun doute, importée d'Afrique, se trouve parfaitement typique aux environs de Locmariaker, sur les herbes des dunes. — Rare. HELIX ERICETORUM. D 4 HELIX ERICETORUM, Müller, Verm. Hist., I, p. 55. — 41774. Le véritable type est peu abondant dans le Morbihan; nous ne le connaissons que des environs de Saint-Gildas, dans la presqu'île de Rhuys. — On trouve en échange, par milliers, sur toutes les plantes du littoral de la pres- qu'ile de Rhuys et des environs de Locmariaker (vers la partie sud et ouest), une délicieuse variété de celle es- pèce. — Cette variété, assez semblable, quant à la forme générale, à l’Helix arenosa de Rossmassler (non Dupuy), se distingue par une taille plus considérable, par une spire plus élevée, plus régulière, enfin par un ombilic plus pro- fond et plus arrondi. HELIX ARENOSA. Herix ARENOSA, Zegler (4) in Rossmeæssler, Iconogr., VII et VII, p. 54, n° 519. — 1858. Très-abondante sur les plantes qui croissent sur les dunes de sables. — Saint-Gildas, dans la presqu'île de Rhuys, — Locmariaker, — Quiberon. On pourrait, à première vue, confondre cette Hélice avec la variété de l'espèce précédente; mais sa taille moindre, l’enroulement régulier et proportionnel de son dernier tour de spire vers l'ouverture, son péristome non réfléchi, son ouverture plus arrondie, ses bords mar- ginaux plus rapprochés, etc., la feront toujours recon- naître facilement. (4) Non Helhx arenosa, Dupuy, Hist. Moll. France, p. 294, qui est une espèce différente à laquelle nous attribuons le nom d’en- hala. Cette Hélice, loin d’être rapprochée de la véritable arenosa, doit être placée, dans la méthode, entre l’Helix ocellus de Villa, d’une part, et les Helix Danieli (Bourguignat) et destituta (Charpentier), d'autre part. GORE Les échantillons que nous possédons des localités de Saint-Gildas et de Locmariaker sont identiques, sous tous les rapports, à ceux que nous avons reçus de Crimée, de Turquie et de Dalmatie. HELIX PISANA. HELix Pisaxa, Müller, Verm. Hist., Il, p. 60.— 1774. Très-répandue dans tous les jardins de Vannes. HELIX VARIABILIS. HELIX vaRIABILISs, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 75. — 1801. On rencontre une variété minor de cette Hélice sur les bords de la Vilaine, près de la Roche-Bernard. — Assez rare. HELIX SUBMARITIMA. HELIX SUBMARITIMA, Desmoulins, Moi. Gir. suppl. in Bull. Soc. Linn. Bord., p.16.— 1829. 2 Gi À la Roche-Bernard, le long de la Vilaine; — à Auray, près de la promenade, en suivant le chenal: —à Locma- riaker, sur les falaises ; — à Baden, etc. commune. Espèce peu HELIX LINEATA. HELIX LINEATA, Olivi, Lool. Adriat., p. 77. — 1799. Coquille assez abondante à la Roche-Bernard, à Auray, à Carnac, à Locmariaker, à Sarzeau, à Baden, à Vannes, etc. Moins commune dans l'ile de Gavarnik. HELIX ACUTA. Hezix ACUTA, Müller, Verm. Hist., IE, p. 100, n° 297. — 1774. Habite Auray, Locmariaker, Port-Louis et l’île de Ga- varnik.—Très-rare à Vannes, le long du chenal. — Plus abondante dans la presqu'île de Rhuys. 69 BULIMUS OBSCURUS. Hezrx ogscurA, Müller, Verm. Hist., IL, p. 105.—1774. Buzimus osscurus, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 65. — 1801. Assez abondante sous les pierres, le long du chemin de Roguedas à Arradon.— Auray, près de la promenade. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA. HELIX SUBCYLINDRICA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. xr1), p. 1248. — 1767. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA , Bourquignat, des Ferrus. Alg.,— in Amén. malac., t. I, p. 209. — 1856. Cette espèce, qui a été éditée depuis par Müller (1774) (1) sous le nom de Lubrica et qui a été classée à tort tantôt parmi les Bulimes, tantôt parmi les Agathines ou les Zues, habite les jardins, à Vannes, dans les endroits humides et ombragés.— Parc de Roguedas.— Iles de Drenec et de Bodic, dans le golfe Morbihan. — Sous les pierres, au tu- mulus de Tumiac, dans la presqu'île de Rhuys. (4) Verm. Hist., IE, p. 104. — CLAUSILIA NIGRICANS. CLAUSILIA NIGRICANS, Jeffreys, in Linn. Trans., vol. XVI, p. 901. — 1828. Le type se rencontre à la Roche-Bernard, sur les ro- chers, le long de la Vilaine; à Vannes, sur la prome- nade; à Auray, sur les pierres, le long du canal qui con- duit à la mer ; — à Port-Navalo, sous les cailloux, le long des falaises. On trouve également à Auray deux variétés de cette espèce. La première diffère du type par l'absence des plis interlamellaires ; la seconde, par le pli palatal in- férieur presque nul. CLAUSILIA OBTUSA. CLausiLiA oBTusA, C. Pfeiffer, Syst. anordn., etc., F, p. 65, n°9. — 1821. Habite sur les rochers, le long de la Vilaine, près de la Roche-Bernard. BALIA PERVERSA. TurBo PERVERSUS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), [, p. 767. — 1758. BALEA PERVERSA, Flemming, Brit. anim., p. 261.—1898. BALIA PERVERSA, Bourguignat, sur le G. Balia, in Amén. malac., tom. 2, p. 69, pl. 15, f. 1-5. — 1857. Variété à bouche un peu plus arrondie. — Environs de Vannes, sur les écorces des vieux arbres. Sous les pierres du tumulus du peñf mont, près de Port- Navalo, à l'extrémité de la presqu'île de Rhuys. PUPA UMBILICATA. PuPpa UMBILICATA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58. — 1801. Coquille très-commune, à la Roche-Bernard, à Vannes, Arradon, Elven, Malestroit, — à Auray et Lorient. Très- rare à Carnac, et dans la plupart des îles du Morbihan. PUPA LOROISTANA. Testa dextrorsa, minula, ovato-cylindrica, rimata, subsolidula, lævi, vel sub lente vix oblique substriatula, corneo-fulva; — apice obtuso, lævi, corneo-albidulo; — anfractibus 6 convexis, sutura impressa separatis, ac regulariter crescentibus; — aper- tura parum obliqua, rotundato-lunata, quatridentata; — dente uno in parietis aperturalis medio, altero in columella, et duobus validis oppositis in interiore palatali; — peristomate reflexius- culo, acuto simplice, rectiusculo; cervice intus callo albidulo cincta; — marginibus vix inconspicuo callo junetis. Coquille dextre, petite, ovale-cylindrique, assez fragile, lisse ou laissant à peine voir au microscope quelques fines stries obliques, d’une teinte cornée fauve, et pourvue d’une fente ombilicale. — Sommet obtus, lisse et d’une teinte cornée plus claire.— Six tours convexes, s'accrois- sant régulièrement et séparés par une suture profonde. Ouverture un peu oblique, échancrée, arrondie, ornée de 4 denticulations fortes et élevées. Une dent sur le milieu de la convexité de l’avant-dernier tour, une seconde sur la columelle, enfin les deux autres palatales sur le bour- relet péristomal intérieur. Péristome double, pour ainsi dire : le premier, intérieur, s'annonce à l’intérieur par un bourrelet blanchâtre (1), et à l'extérieur par un renfle- (4) C'est sur ce bourrelet que sont posées les deux dents pa- latales. 5 ment; le second est simple, aigu et un peu réfléchi, Entre ces deux péristomes, le dernier tour éprouve un petit étranglement, qui devient très-prononcé, surtout à la base. Les bords marginaux se trouvent réunis par une callosité presque imperceptible et de même couleur que le reste de la coquille. HAUTEUR PRE PR 3 1/2 mill. DAME { Cette nouvelle espèce se rencontre dans les environs de Vannes, sous les pierres, dans les endroits frais et ombra- gés. — Paraît rare. Le Pupa Loroisiana appartient au groupe du Pupa muscorum de Lamarck (1) (Pupa marginata de Drapar- naud), et ne peut être confondu qu'avec le Pupa tripli- cata de Studer (2). On distinguera le Pupa Loroisiana du friplicata à ses tours de spire plus ventrus, à son bourrelet intérieur blan- châtre, sur lequel s'élèvent deux fortes dents, ce qui n’a ja- mais lieu chez le triplicata, qui ne présente jamais de bourrelet intérieur et qui, en outre, ne possède qu'une seule petite dent palatale; enfin à son étranglement pé- ristomal. (4) An. s. vert. VI (2° partie), p. 3. — 1822. (2) Syst. verz., p. 89. — 1820. (Pupa tridentalis de Michaud. — 1831.) OT — VERTIGO MUSCORUM. Pupa muscoruM (1), Draparnaud, Tabl. Moll., p. 56 (excel. syn.). — 1801. VERTIGO MuscorUM, Michaud, Complém. à Drap., p. 70. — 1851. Cette charmante petite Coquille, plus connue sous l’ap- pellation de Pupa minutissima (2), habite les oitendrs om- bragés, sur le bord de la mer, notamment le parc de Roguedas, où elle est assez abondante. Très-rare à Vannes, sous les mousses et les feuilles mortes. PLANORBIS CORNEA. Hezix cORNEA (5), Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), E, p. 770. — 1758. PLANORBIS CORNEUS, Poiref, Prod. Coq., p. 87. — 1801. (1) Non Pupa muscorum de Lamarck. — 1822. (2) Hartmann, in neue Alpina, p. 220, pl. 14, f. 5. — 1821. (3) Non Helix cornea de Draparnaud, qui est une Coq. terrestre. 08 —— Habite les marais de Séné, petit village à l'extrémité du golfe du Morbihan, à peu de distance de Vannes. PLANORBIS CONTORTUS. HeLix conTorrTA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 770. — 1758. PLANORBIS CONTORTUS, Müller, Verm. Hist., Il, p. 162. — 1774. Assez rare. — Dans les ruisseaux, au-dessus de Vannes. PLANORBIS CARINATUS,. PLANORBIS CARINATUS, Müller, Verm. Hist., I, p. 175. — 1774. Mares des environs de Séné.— On trouve également dans cette localité une variété de cette espèce, qui se dis- {ingue du type par une carène inférieure, au lieu d’être médiane. PLANORBIS ROTUNDATUS. PLANORBIS ROTUNDATUS, Porret, Coq. terr. et fluv., etc., p. 95. — 1801. Cette espèce (4) se trouve, en assez grande abondance et parfaitement typique, dans divers petits ruisseaux, près de l'abattoir de Vannes. — Rivière d'Auray, au-dessus du pays. — Marais de Séné, sur le Morbihan — Ruisseau d’Arradon. PLANORBIS VORTEX. PLanorBis, Müller, Verm. Hist., If, p. 458. — 1774. Mares de Séné. — Paraît rare. PLANORBIS NITIDUS. PLanoggis niTipus, Müller, Verm. Hist., p. 165, n° 349. — 1774. Habite dans la rivière de Vannes, près de l’abattoir. (4) Plus connue sous le nom de Planorbis leucostoma, Millet, Moil. Maine-et-Loire, p. 16. — 1813. PHYSA FONTINALIS. BULLA FONTINALIS, Linnœus, Syst. Nat., p. 727 (ed. x). — 1758. Paysa FONTINALIS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 52. — 1801. Dans la rivière de Vannes, près de l’abattoir, ainsi que près du lavoir public. — Rare. PHYSA TASLEI. Testa sinistrorsa ovato-oblonga, inflata, tenuissima, pellucida, pallide cornea, lævi, vel sub lente eleganter striatula ; — spira elata, apice obtusiusculo ; anfractibus 5 convexiuseulis , sutura perspicua separatis; ultimo magno, inflato 2/3, longitudinis æquante ; — apertura oblonga, — columella simplice , sat torta; — peristomate simplice, recto ac acuto, marginibus eallo albi- dulo junctis. | Coquiile sénestre, ovale, oblongue, renflée, transpa- rente, d’une extrème fragilité, d'une teinte cornée pâle, lisse et offrant, au microscope, de petites stries très-élé- gantes. Spire élancée, à sommet un peu obtus. Cinq tours un peu convexes, séparés par une suture bien marquée ; dernier tour grand, renflé et égalant les deux tiers de la longueur totale. Ouverture oblongue. Columelle simple, assez torse. Péristome simple, droit et aigu. Bords margi- naux réunis par une callosité blanchâtre très-marquée. Hate 1012 mill: Diamètre. . . . ,. . . . . 6-7 Cette nouvelle espèce, que nous dédions à M. Taslé, ancien maire de Vannes, zélé conchyliologiste, est très- commune dans un petit ruisseau provenant de Ia fontaine de Limoges, à 2 kilomètres de Vannes. La Physa Taslei n'appartient point au groupe du Physa acuta et subopaca, mais bien à celui de la fontinalis, qui est la seule espèce, avec laquelle on peut la confondre. On séparera la Taslei de la fontinalis à son test plus allongé, à sa spire très-élancée, à son sommet moins obtus, à sa columelle plus torse et moins droite, à ses tours de spire plus nombreux, à son dernier tour égalant à peine les deux tiers de la hauteur totale, et non pas surpassant, comme chez la fontinalis, les trois quarts de la longueur du test, etc. LIMNÆA STAGNALIS. HeLix sTAGNALIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), I, p. 774. — 1774. LyMNÆA STAGNALIS, Lamarck, Syst. An. s. vert., p. 91. — 1801. LiMNÆA STAGNALIS, Moquin-T'andon, Hist. Moll. France, — 79 — tom. 11, p. 471, pl. xxx1v, f. 47-20. — 1855. Abondante dans l'étang au Duc, près de Ploérmel, où cette espèce atteint les plus belles proportions. LIMNÆA LIMOSA. HELix LiMosA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), E, p. 774. — 1758. LIMNÆA LIMOSA, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, t. IF, p. 465, pl. xxxiv, f. 11-12. — 1855. Plus connue sous l’appellation de Limnæa ovala, cette Coquille se trouve presque partout dans les rivières un peu marécageuses, les ruisseaux. A la Roche-Bernard, — à Vannes, — à Auray, — à Lorient, — à Arradon, etc. Nous avons trouvé dans une mare, près de Carnac, une variélé plus petite, à spire plus allongée, que nous croyons devoir rapporter à la variété vulgaris (Limnæus vulgaris, C. Pfeiffer, Syst., 1, p. 89, tab. 1v, f. 22, 1824). LIMNÆA INTERMEDIA. LIMNÆA INTERMEDIA, Lamarck, An. s. vert., tom. 6, 2° part., p. 162. — 1822. tr — LIMNEA INTERMEDIA, Dupuy, Hist. Moll. France, p. 480, pl. xx, f. 4. — 1851. Ce Mollusque, qui n’est point, selon nous, une variété de la Limnæa limosa, ainsi que le pensent plusieurs au- teurs, mais bien une des Limnées les mieux caractérisées de France, habite un petit ruisseau, sur la route de Vannes à Bohalgo. Observation. — M. l'abbé Dupuy (loc. ct.) indique cette espèce au Croisic (Loire-Inférieure). Nous ne savons vraiment pas où cette Coquille aurait pu être recueillie dans ce pays ou dans ses environs, attendu qu'il n'existe pas le moindre ruisseau, pas le plus petit marais d'eau douce dans toute la presqu'île du Croisic. LIMNÆA PEREGRA. BuccinuM PEREGRUM, Müller, Verm. Hist., IL, p. 150. — 1774. LimNæus PEREGER, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 48. — 1801. LiMNÆ4 PEREGRA, Moquin-Tandon, Mist. Moll. France, tom. Il, p. 468, pl. xxxiv, f. 15-16. — 1855. | Habite un petit ruisseau à Conlo, près de Vannes. LIMNÆA PFPALUSTRIS. BucciNUM PALUSTRE, Muller, Verm. Hist., Il, p. 151. — 1774. LimNÆaA PALUSTRIS, Flemming, Brit. An., p.274.— 1898. Peu abondante dans la Marle, au-dessus de Vannes; — dans un ruisseau qui se jette dans le Scorf, au-dessus de Lorient. Ruisseaux d’Arradon, entre le village et la mer. LIMNÆA GLABRA. BuccinuM GLABRUM, Müller, Verm. Hist., IT, p. 135. — 1774. LIMNÆA GLABRA, Dupuy, Cat. Moll. Gall., extram., n°198. — 1849. Très-abondante aux environs de Vannes, notamment à la mare de Cliscoet. — Moins commune dans le ruisseau d’Arradon. — Petit ruisseau près du tumulus de Tumiac, dans la presqu'île de Rhuys. On rencontre également, assez communément dans la Marle, au-dessus de Vannes, la variété gingivata (Lim - næa gingivata, Goupal, Moll. Sarthe, p. 65, t. I, f. 8-10. — 1855. LIMNÆA TRUNCATULA. BucciNuM TRUNCATULUM, Müller, Verm. Hist., IE, p. 450. 1774. LIMNÆUS TRUNCATULUS, Jeffreys, Syst. Test. in Trans. Linn., XVI, 2 part., p. 577. — 1850. LIMNÆA TRUNCATULA, Moquin-Tandon, Hist.Moll. France, tom. Il, p. 475, pl. xxxiIv, f. 21- 24. — 1855. Cette Coquille, plus connue des amateurs sous le nom de Limnæa minuta, habite un petit ruisseau sur la route de Vannes, à Bohalgo. — On trouve également dans cette localité la variété Goupili (4), qui se distingue par ses tours de spire plus convexes, par son test plus élancé et par sa columelle plus droite. — C'est cette variété que Goupil (Moll. Sarthe, p. 64, pl. 11, f. 1-5. — 1855) avait décrite et fait figurer comme espèce nouvelle sous l’appel- lation de Limnœæa truncatula. — Petits ruisseaux d’Arra- don.— Environs de Vannes, d’Auray, etc. (1) Moquin-Tandon, loc. cil., p. 474. — 1855. 76 ANCYLUS SIMPLEX. LEPAS SIMPLEX, Buc'hoz, Aldrov. Lothar., p. 256, n° 1130.— 1771. ANCYLUS SIMPLEX, Bourquignat, Cat. G. Anc. in Journ. Conch., t. IV, p. 187. — 1855. Nous avons rencontré deux variétés de cette espèce : 1° La var. fluviahhis (Ancylus fluviatilis de Drapar- paud) habite les ruisseaux des environs de Vannes. 2° La var. cos{ala (Ancylus costatus de Férussac) vit en grande abondance dans le ruisseau d’Arradon. ANCYLUS STRICTUS. ANCYLUS STRICTUS, Morelet, Moll. Port., p. 86, pl. vu, fig. 4. — 1845. Espèce portugaise, acclimatée dans l'étang au Duc, près de Vannes. Cette Coquille est encore rare dans cette localité. ANCYILUS LACUSTRIS. PATELLA LACUSTRIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 785. — 1758. ANCYLUS LACUSTRIS, Müller, Verm. Hist., LL, p. 199. — 1774. Dans la Marle, au-dessus de Vannes. Ruisseau de la fontaine de Limoges, également près de Vannes. — Se trouve sur les tiges des plantes aquatiques. CYCLOSTOMA ELEGANS. NERITA ELEGANS, Müller, Verm. Hist., Il, p. 177. — 4774. CYCLOSTOMA ELEGANS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58.— 4801. Habite sur les vieux murs et sur les falaises du golfe du Morbihan, près d’Arradon. ANODONTA CYGNEA. Myrius CYGNEUS, Lannœus, Syst. Nat. (ed. x), À, p. 706. — 1758. TS = ANODONTA CYGNEA, Draparnaud , Hist. Moll. France, p. 154. — 1805. Vivier de Kéralio, près Muzillac, où cette espèce se trouve parfaitement caractérisée. ANODONTA ARENARIA. MyA ARENARIA (1) Schræter, Flussconch., p. 165, pl. n1, f. 1.— 1779. Généralement connue sous l'appellation d’Anodonta cellensis , imposée par C. Pfeiffer en 1821 (2). Cette co- quille se trouve dans les eaux tranquilles des environs de Muzillac ; — dans de grandes mares, au-dessus de Males- troit, en remontant la rivière. ANODONTA ROSSMÆSSLERIANA. ANODONTA ROSSMÆSSLERIANA, Dupuy, Ess. Moll. Gers, p. 74, 1845, — et Dupuy, Hist. Moll. France (fasc.6), p. 608, pl. xvainx, . 14. — 1852. Environs de Muzillac. (1) Non Mya arenaria de Linnœus, qui est une Coq. marine. (2) Deutschl., Moll., E, p. 110, pl. vi, f. 1. — (Mytilus zellensis, Gmelin, Syst. Nat., [, p. 3262. — 1789.) 70 ANODONTA ANATINA. MvyriLus ANATINUS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), [, p. 706. — 1758. ANODONTA ANATINA, Lamarck, An. s. vert., VE ("° p.), p. 85. — 1819. Rivière de Muzillac. — L'Oust, près de Josselin. UNIO RHOMBOIDEUS. MyYA RHOMBOIDEA, Schræter, Flussconch., p. 186, pi. IE, f. 5. — 1779. Unio RrHomBotDEUS, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, tom. 2, p. 568, pl. xzvinx, Ê. 4-9 et XLIX, f. 1-2. — 1855. Cette Mulette, éditée en 1798, par Cuvier (4), sous le nom d'Unio littoralis, sous lequel elle est plus connue, habite le Blavet, au-dessus d'Hennebont, ainsi que la ri- vière de l'Oust, près de Josselin. (4) Tabl. élém., p. 425. en — UNIO FICTORUM. MyaA PiCTORUM, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 671. — 1758. Unio pPicroruM, Philippss, Nov. test. gen., p. 17. — 1788. Le type de cette espèce n’a pas encore été rencontré dans le Morbihan. On trouve assez communément dans le Blavet, au-des- sus d'Hennebont, et dans l’Oust, près de Josselin, une variété plus petite, sinuée inférieurement, un peu âila- tée postérieurement; assez semblable, quant à la forme extérieure , à l'Unio Turion, de Payraudeau ( Moll. Corse, p. 65, pl. 1, f. 2-5. — 18926 ). SPHÆRIUM RIVALE. CYCLAS RIVALIS, Draparnaud, Mist. Moll. France, p. 129. — 1805. SPHÆRIUM RIVALE, Bourguignat, Amén. malac., t. I, p. 6. — 1855. Coquille commune dans les ruisseaux des environs de Vannes, notamment dans la Marle. Environs de Hennebont die SPHÆRIUM TERVERIANUM. Cyccas TERVERIANA, Dupuy, Cat. extram. test., n. 87. — 1849. SPHÆRIUM TERVERIANUM, Bourguignat, Amén. Malac., tom. 1, p. 6. — 1855. Habite dans la Marle, près de Vannes. PISIDIUM AMNICUM. TELLINA AMNICA, Müller, Verm. Hist., IE, p.205.—1774. PisiDiUM AMNICUM, Jennyns, Mon. Cycl. in Trans. Cam- bridg.,tom. IV, p.509, tab. x1x, f. 2. — 18592. Ruisseau de Rohan, près de Vannes. PISIDIUM CASEBTANUM. CarDIUM CASERTANUM, Pol, Test. Sic., I, p. 65, pl. xvi, f. 4. — 1791. 4 Pisinium CASERTANUM, Bourguignat, Moll. in Voy. mer Morte, p. 80. — 1855. On rencontre dans divers ruisseaux des environs de Vannes une petite variété de cette Coquille, qui peut être assimilée à cette prétendue espèce, connue sous le nom de Pisidium pulchellum, Jennyns (Monogr. Cycl. in Trans. Cambridg., IV, p. 506, pl. xxi, f. 1-5. — 1852). PISIDIUM PUSILLUM. TELLINA PUSILLA, Gmelin, Syst. Nat., tom. [, pars vi, p. 3251. — 1789. PisiniuM PuSILLUM, Jennyns, Mon. Cycel., in Trans. Camb. phil. Soc., vol. IV (p. 2°), p. 302, tab. xx, f. 4-6.— 1822. Se trouve principalement dans plusieurs petits ruis- eaux presque desséchés, derrière l’abattoir, à Vannes. De QUIMPERLÉ A MORLAIX QUIMPER, CHATEAULIN, BREST ET LANDERNEAU. {(FINISTÈRE.) Re ARION RUFUS. Limax RuruS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p.652.— 1758. ARION RUFUS, Morelet, Moill. Port., p. 29. — 1845. Très- commune partout dans les endroits un peu hu- mides et ombragés. On rencontre, sur la route de Quimper à Plomelin, une variété grisàtre de cette espèce, à rides plus fortes et plus espacées, surtout sur la partie dorsale. Cette variété se trouve également aux environs de Landerneau et de Mor- laix, surtout dans la vallée de Tremorgan. LIMAX VARIEGATUS. LIMAX VARIEGATUS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 105.— 1801. Habite les environs de Brest, sous les pierres et les mor- ceaux de bois. AR Tes D'après M. Daniel, cette espèce se trouverait aussi dans les caves de la ville. — Nous n'avons pu vérifier cet habi- tat; mais il n’y a rien de surprenant dans ce fait, attendu que, dans Ja plupart des contrées de France, la variegatus ne se rencontre guère que dans les caves ou les anciennes carrières humides et abandonnées. LIMAX CINEREUS. LimAx ciNEREUS, Müller, Verm. Hist., IE, p. 5. — 1774. Cette Limace paraît rare dans le Finistère; — nous ne l'avons rencontrée que dans la vallée de Tremorgan, près de Morlaix, sous de vieux morceaux de bois. LIMAX AGRESTIS. Limax AGRESTIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), I, p. G52. — 1758. Commune aux environs de Quimper, de Plomelin, Con- carneau, Châteaulin, Brest, Plougastel et Morlaix. —gf — TESTACELLA MAUGEI. TESTACELLA MAUGEI, Férussac, Hist. Moll., pl. 8, f. 10- 12. — 1819. Ce Mollusque, que nous avons déjà indiqué comme espèce du Morbihan, se trouve en assez grande abondance dans les jardins et les lieux cultivés de Brest. Nous citerons notamment le Jardin de la rue du Cha- teau, n° 4, où cette espèce est si répandue, qu’en une heure l’on peut en recueillir une trentaine d'individus. Tous les échantillons que nous avons été à même d’exa- miner, ont été reconnus par nous comme parfaitement ca- ractérisés, et ils égalaient, s’ils ne surpassaient pas, les plus beaux individus récoltés aux environs de Bordeaux. TESTACELLA HALIOTIDEA. TESTACELLA HAL10TIDEA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 99. — 1801. Assez répandue dans les jardins de Landerneau et de Brest. Il est à remarquer que cette espèce se plait surtout dans les endroits où les choux sont cultivés en grand. — No TESTACELLA BISULCATA. TESTACELLUS BISULCATUS (pars), Risso, Hist. nat. Eur. mé- rid., tom. IV, p. 58, n° 126. — 1826. TESTACELLA BISULCATA, Dupuy, Hist. Moll. France(1° fasc.), p. 44, pl. 4, f. 2. — 1847. Habite, avec l'espèce précédente, dans les mêmes loca- lités. — Cette Testacelle paraît être un peu plus rare. VITRINA MAJOR. HELICOLIMAX MAJOR, Férussac (père) , Ess. méth. Conch., p- 45. — 1S07. VITRINA MAJOR, C. Pfeiffer, Deutsch. Moll., I, p. 47 (en note). — 1821. Cette petite Coquille est assez rare; nous ne l'avons trouvée qu'aux environs de Quimperlé et de Quimper, dans la mousse, le long d’un petit ruisseau qui se jette dans le Steir. — V9 — SUCCINEA PUTRIS. HeLix PuTRIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 774, n° 614. — 1758. SUCCINEA PUTRIS, Blainville, Dict. sc. nat., vol. 51, p. 244, tab. 58, f. 4. — 1897. Assez commune dans le Vallon, près de Brest et près du Château-Neuf. — Se trouve également à Quimper, le long de la promenade qui suit le bassin. — Ainsi qu'aux envi- rons de Landerneau, de Châteaulin, etc... SUCCINEA PFEIFFERI. SUCCINEA PFEIFFERI, Rossmeæssler, Iconogr., [, fig. 46. — 1855. Eovirons de Morlaix, dans la vallée du Relec. — Parait rare. ZONITES LUCIDUS. Heuix Lucipa, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 96. — 1801. 2 of Lonires Lucipus, Bourquignat, Coq. d'Or. in Voy. mer Morte, p. 8 (en note). — 1855. Environs de Brest, — de Châteaulin. — Paraït être assez rare. — Concarneau, dans le bois. — Morlaix, dans la val- lée du Relec. ZONITES SUBGLABER. ZONITES SUBGLABER, Bourguignat (voy. ci-dessus, pag. 47). Sous les pierres, le long de la promenade, à Quimper, — à Morlaix, près du mur de l'hôpital, en descendant la vallée du Relec. ZONITES CELLARIUS. HeLix cELLARIA, Müller, Verm. Hist., IL, p. 58. —1774. LONITES CELLARIUS, Gray in Turton, Shells Brit., p.170: — 1840. Habite aux environs de Morlaix, dans les endroits om- bragés et humides. 0 ZONITES ALLIARIUS. HeLix ALLIARIA, Miller, in Ann. phil., vol. 7, p. 579.— 1822. ZONITES ALLIARIUS, Gray, Man. shells Brist. Turton, p. 168, t. 4, f. 59. — 1840. A Quimper, le long des rochers de la place de la Pré- fecture. ZONITES NITENS. Heuix NITENS, Gmelin, Syst. Nat., p. 5655.— 1788. — — Michaud, Compl. Moll., Drap., p. #4, pl. xv, f. 1-5. — 1851. ZONITES NITENS, Bourguignal, Cat. Coq. d'Or. in Voy. mer Morte, p. 8 (en note). — 1855. À Quimper, le long des rochers de la promenade, sur la place de la Préfecture. — Morlaix, dans la vallée du Re- lec et le long du chenal, sous les pierres et les feuilles mortes. ZONITES NITIDULUS. HELIX NiITIDULA, Draparnaud, Hist. Moll., p. 117 (excl. var. B). — 1805. ZoxiTes NitipuLus, Gray in Turton, Shells Brit., p. 172, f. 156. — 1840. Place de la Préfecture, le long des rochers de la pro- menade, à Quimper, dans les endroits humides et ombra- gés. — Concarneau, dans le bois. ZONITES NITIDUS. HELix NiTipA, Müller, Verm. Hist., Il, p. 52. — 1774. ZoniTESs Niripus, Moquin-Tandon, Mist. Moll. France, tom. IE, p. 72. — 1855. Assez commune dans le bois, au fond du golfe, à Con- carneau. ZONITES RADIATULUS. HELIX RADIATULA, {/der, Catal., p. 12, in Newc. Trans., vol. E, p. 58. — 1851. 207 — LONITES RADIATULUS, Gray in Turton, Man., p. 175. tab. 19, f. 157. — 1840. À Quimper, sur la place de la Préfecture, sous les ro- chers qui bordent la promenade. — A Morlaix, le long du chenal, presque vis-à-vis l'usine à gaz. ZONITES CRYSTALLINUS. HELIX CRYSTALLINA (1), Müller, Verm. Hist., Il, p. 25. — 1774. LONITES CRYSTALLINUS, Leach, Brit. Moll., p. 105 (teste Turton, 1851). Dans le bois, sous les feuilles mortes, à Kervalon, près de Brest. ZONITES FULVUS. HELIX FULVA, Müller, Hist., 1, p. 56, n° 24. — 1774. LoNiTES FULVUS, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, I, p. 67, pl. vin, f. 1-4. — 1855. (4) Non Helix crystallina, Dilhoyn. — 9 — Habite dans les fentes des rochers à Morlaix, le long du chenal qui conduit à la mer, presque vis-à-vis l'usine à gaz. — Rare. — Les quelques individus que nous avons recueillis en cet endroit atteignent, comme taille, les plus belles proportions. Vit également à Kervalon , à l'extrémité du port de Brest. HELIX ASPERSA. Heuix ASPERSA, Müller, Verm. Hist., I, p. 59, n° 255. — 1774. Espèce commune partout, à Quimperlé, Quimper, Brest, Morlaix, etc. — Se trouve aussi à Concarneau, sur des falaises situées presque au niveau du balancement des marées et humectées, la plupart du temps, par le jaillisse- ment des vagues. D’après M. Collard des Cherres, une variété scalaire de cette Hélice aurait été trouvée à Quimper. HELIX NEMORALIS. HELix NEMORALIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 775, n° 604. — 1758. "0 Très-répandue dans le Finistère. — On rencontre as- sez souvent, aux environs de Quimper, en descendant le canal, une jolie variété de cette espèce d’un beau jaune d’or ornée d’une bande médiane d’un noir foncé. HELIX HORTENSIS. HeLix HorTENsIS, Müller, Verm. Hist., IE, p. 52, n° 247. — 1774. Très-rare; ce n’est guère qu'aux environs de Brest et de Morlaix que nous avons recueilli cette Coquille. HELIX QUIMPERIANA. HeLcix QuimPERIANA, Férussac, Tabl. syst., p.45, n° 172, — 1821. Ce Mollusque, d’abord découvert aux environs de Quim- per, ainsi que nous l’avons dit ci-dessus, paraît très-rare dans cette localité. Ainsi nous n’en avons trouvé que quelques individus en remontant l’Odet, et le long d'un petit ruisseau, non loin de Plomelin. Si cette Coquille est peu abondante dans les environs de Quimper, en revanche elle est très-répandue dans presque tout le pourtour de la rade de Brest. Ainsi, à Landeven- — 96 — nec, Lanvéoc, Plougastel, Saint-Marc, Quilbignon, Saint-: Pierre, et surtout à Brest, au-dessus de la ville, dans un petit bois qui domine la partie nord du port militaire. — Dans cette dernière localité, l'on peut, par un temps un peu humide, principalement vers le mois de juin, en re- cueillir 100 à 200 dans une heure. D'après M. Daniel, cette Hélice se trouve également dans les environs de Châteaulin ; nous n’avons pas été assez heureux pour la rencontrer dans cette localité. La Quimperiana n’habite point (du moins jusqu’à pré- sent l'on a pu la constater) les pourtours de la baie de Douarnenez, qui est si voisine de celle de Brest. HELIX LAPICIDA. HeLrx LApicipA, Linnœus, Syst. Nat., p. 758, n° 572. — 1760. Habite sur les rochers des environs de Plougastel et de Logonna, sur la rade de Brest, — ainsi qu'aux environs de Landerneau et de Morlaix. — Cette espèce paraît peu commune. HELIX PULCHELLA. HeLix PULCHELLA, Müller, Verm. Hist., IL, p. 50, n° 232. — 1774. ER ee Assez abondante sur les fortifications de Brest ; — en- virons de Saint-Marc ; — Morlaix, dans les fentes des ro- chers, le long du chenal qui conduit à la mer. HELIX COSTATA. HELiIxX CosTATA, Müller, Verm. Hist., Il, p. 51, n° 255. — 1774. Habite les mêmes localités, en compagnie avec l'Helix pulchella. — Assez rare. HELIX PSATUROCHŒET A. Animal pallide luteolo-albidum, supra rugulosum ; tentaculis su- perioribus elongatis, concoloribus, sed obscurioribus, superne maxime inflatis ; pallio luteolo, punctulis nigris irregulariter asperso. Testa subglobulosa, fragillima, pellueida, vix perforala, pallide luteola, ad aperturam sæpius vinosa, pilis albidis, densis, bre- vibus, caducisque, hirta ; — tenue striatula et (in adultis spe- ciminibus) sub lente paululum irregulariter malleata ; — an- fractibus 6 convexiuseulis, regulariler crescentibus ; — apertura lunato-rotundata ; peristomate simplice, acuto, in margine co- lumellari subpatulo, ac fere parvulam perforationem obtegente. Animal d’un blanc jaunâtre terne, à rides assez sen- sibles, sur sa partie dorsale. Tentacules supérieurs allon- y BR — gés, très-renflés vers leur sommet, d'une teinte un peu plus foncée.— Manteau jaunâtre, moucheté de petites taches noires irrégulières. Coquille subglobuleuse, transparente, à peine perforée ; d'une extrême fragilité. Test d’un jaune pâle, prenant, vers l'ouverture, une apparence un peu vineuse, hérissée de toutes parts de petits poils blancs , et offrant, sur sa surface, de petites stries plus ou moins fortes, ainsi qu'une multitude de petits méplats, en forme de cul de dé allongé, lorsque l’on emploie la loupe. Six tours de spire, assez convexes et s’accroissant avec régularité. Ouverture échancrée, assez arrondie. Péristome simple, aigu, évasé vers l'insertion du bord columellaire et cachant presque la perforation ombilicale. HAUT 6-7 mill. DiAMeTe CRC CE 9 Cette espèce habite à Morlaix, sous les pierres, près du mur de l'hôpital, en descendant vers le ruisseau du Relec. Très-commune dans cette localité. — Nous n'avons pu la recueillir ailleurs. Cette Hélice appartient au groupe de l'Helix lanuginosa (Boissy), et ne peut être rapprochée que de l'Helix Mo- quiniana (Raymond), espèce des environs de Constantine (Algérie). HELIX ACULEATA. Herix ACULEATA, Müller, Verm. Hist., I, p. 84, n° 279. — 1774. ou Habite à Morlaix, le long du chenal qui conduit à la mer, presque vis-à-vis l’usine à gaz. — On trouve cette charmante espèce parmi les mousses et les feuilles sèches qui se trouvent dans les fentes des rochers qui bordent le chenal. — Paraît rare. HELIX RUFESCENS. HELix RUFESCENS, Pennant, Brit. Zool., IV, p. 154, pl. LXxXxV, f. 127. — 1777. Jolie variété rougeâtre, assez bien striée; sous les pierres, près du mur de l'hôpital de Morlaix, en descendant vers le ruisseau du Relec. HELIX HISPIDA. Heuix mispipa, Limnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 771. — 1758. Environs de Quimper, de Brest et de Morlaix. — Peu commune. — 100 — HELIX ROTUNDATA. HeLix ROTUNDATA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 29, n° 251. — 1774. Très-commune dans tout le Finistère, sous les pierres, sous les feuilles mortes, dans les mousses, etc. — Morlaix, le long du chenal, et dans la vallée du Relec ; — à Quim- per, dans la vallée de l’Odet et sur la promenade de la ville, etc.; —enfin dans tous les environs de Concarneau, Châteaulin, Landerneau, Brest, etc. HELIX CAPERATA. HELIX CAPERATA, Montagu, Test. Brit., p. 453, tab. II, f. 41. — 1805. Nous n'avons rencontré cette espèce qu'aux environs de Brest, sur les falaises, en allant à Saint-Marc, où elle est assez rare; ainsi qu’à Concarneau, vers la plage des bains. HELIX INTERSECTA. HELIX INTERSECTA, Poire, Coq. fluv.et terr., etc., p. 81, n° 16. — 1801. — 101 — Assez abondante à Brest, sur les fortifications et dans les haies des environs; à Crozon sur les falaises de la baie de Douarnenez, aux environs des grottes de Morgat. Nous avons recueilli, à Concarneau, sur la plage des bains, une variété de cette Hélice, à spire plus élancée et à ombilic plus étroit. HELIX ERICETORUM. HELIX ERICETORUM, Müller, Verm. Hist., Il, p. 55, n° 256. — 1774. Nous ne connaissons cette espèce que des environs de Camaret, sur la presqu'île de Crozon, entre la rade de Brest et celle de Douarnenez. HELIX DANYELI. Testa globoso-depressa, anguste umbilicala, cretacea, opaca, al- bida, regulariter costulato-striata ; apice corneo ; — anfractibus 7 convexis, regulariter crescentibus; — apertura perobliqua, rotundata, vix lunata; peristomate recto, acuto, intus albido- incrassato; — marginibus sat approximatis. Coquille globuleuse, déprimée, étroitement ombiliquée, à test opaque, crétacé, entièrement blanc, à l'exception — 102 — du sommet, qui est corné et régulièrement sillonné de stries fortes et saillantes. — Six tours de spire convexes, s'accroissant avec une grande régularité. Ouverture très- oblique, bien arrondie, peu échancrée, par conséquent à bords marginaux assez rapprochés. Péristome droit, aigu, intérieurement bordé d’un bourrelet blanc. HAUTEUR RE EN 7 mill. DIAMÉRO ER 10 Cette nouvelle espèce, que nous dédions à M. Daniel, docteur-médecin, à Brest, habite les environs de cette ville, sur les falaises qui bordent la rade, dans les endroits arides et exposés au soleil. — Cette Coquille paraît rare. L'Helix Danieli ne peut être comparée qu'aux Helix nubigena, Charpentier, et arenosa de Dupuy (non Ross- mæssler) (4). On distinguera cette Hélice de la nubigena, à son test plus crétacé, plus opaque et entièrement blanc, et non teinté de nuances jaunes et roses vers l'ouverture, comme chez la nubigena; — à ses tours de spire régulièrement côtelés; caractère qui n’existe point chez l'espèce des Pyrénées ; — à son ombilic bien moins large, etc., etc. Enfin l’on séparera la Danieli de l'arenosa de Dupuy (non arenosa de Rossmæssler) à son ombilic moins ou- vert; à son test plus crétacé, et fortement côtelé avec ré- gularité, et non « irrégulièrement et très-finement strié (Dupuy) ; »— à son péristome intérieurement muni d’un bourrelet blanc, et non «sans aucune trace de bourrelet intérieur (Dupuy); » — à ses tours de spire bien blancs, et sans aucunes zones ou fascies d’un fauve clair, etc. (4) Cette espèce est celle que nous avons appelée Helix enhalia. — 103 — HELIX SUBMARITIMA. HELIX SUBMARITIMA, Desmoulins, Moll. Gir. suppl. in Bull. Soc. Linn. Bord., p. 16. — 1829. Commune sur les falaises des environs de Concarneau, sur les rochers de la presqu'île de Crozon; enfin à Morlaix, sur les pierres qui bordent le chenal qui conduit à la mer. HELIX LINEATA. HEL1x LINEATA, Olivi, Lool. Adriat., p. 77. — 1799. Excessivement commune sur toutes les falaises, sur tous les rochers. Habite dans les mèmes localités que l'espèce précé- dente. HELIX ACUTA. HeLix acuTA, Müller, Verm. Hist., II, p. 400. — 1774. — 101 — Cette Hélice se trouve assez abondamment sur les fa- laises de Concarneau ; — à Brest, au-dessus du château ; à Douarnenez, sur les rochers, ainsi que sur ceux des en- virons de Morlaix, en allant à la mer. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA. HELIX SUBCYLINDRICA, Zinnœus, Syst. Nat. (ed. xu), p. 1248. — 1767. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA , Bourguignat, des Feruss. Alg., in Amén. Malac., tom. I, p. 209. — 1856. Assez rare. — Se trouve à Quimper, sur les rochers couverts de mousses, le long de la promenade. CLAUSILIA NIGRICANS. CLAUSILIA NIGRICANS, Jeffreys, in Linn. Trans., tom. xvi, p.551. — 1898. Très-répandue à Quimper, dans les anfractuosités des rochers, entre la promenade et le port; à Morlaix, dans la vallée du Relec et le long du chenal qui conduit à la mer; — à Concarneau, dans le bois qui entoure la baie. — Assez rare à Brest et à Quimperlé. — 105 — CLAUSILIA DRUIDITICA. Testa cylindrico-fusiformi, rimata , corneo-fusca, malleata ac ele- gantissime costulato-striata, quasi tessellata; striis suturalibus, validioribus; — apice levi, mamillato; — anfractibus 143 con- vexis, sulura impressa separatis; — ultimo valde tessellato- costato in cervicis basi rotunde carinato; — apertura sat oblique piriformi-elongata, inferius subeanaliculata ; peristomate con- tinuo, soluto, albo-labiato, reflexiusenlo; — lamella superiore tenui productaque, inferiore parva immersa; — plicis interla- mellaribus nullis; — plicis palatibus duabus lamellosis; prior superne, posterior inferne; — lamella subcolumellari immersa ; lunella vix conspicua. Coquille fusiforme, cylindrique, d’une teinte cornée brune tirant sur le fauve ardent. — Fente ombilicale peu marquée. — Test orné de fortes stries assez espacées les unes des autres, rarement rameuses, dans les intervalles desquelles sont marqués une foule de petits creux unifor- mément symétriques, ce qui donne à la coquille une ap- parence treillissée. Les stries vers la suture sont beaucoup plus fortes et plus espacées.—Sommet lisse et mamelonné. — Treize tours convexes, séparés par une suture bien marquée. — Dernier tour de spire très-côtelé et possédant à la base une carène arrondie assez forte. — Ouverture un peu oblique, piriforme, allongée, un peu subecanaliculée à la base. — Péristome continu, détaché, réfléchi et bordé d’un faible bourrelet blanchâtre. — Lamelle supérieure petite et avancée. — Lamelle inférieure médiocre et im- — 106 — mergée. Plis interlamellaires nuls. — Plis palataux lamel- liformes au nombre de deux, l’un à la partie supérieure, l’autre à la partie inférieure. Lamelle subcolumellaire im- mergée. — Lunelle presque invisible. HAUCURE EE RC 2 mille Diametre me 3 Cette espèce habite sous les pierres à l’abbaye de Daulas, près de Châteaulin, ainsi qu’à Saint-Marc, près de Brest. La Clausilia druiditica ne peut être comparée qu'aux Clausilia dubia (4) et biplicata (2). On distinguera notre espèce de la dubia à son test plus petit, plus fortement strié et plus treillissé; — à sa la- melle inférieure simple, petite et immergée, et non pas inférieurement bicalleuse et subrameuse vers le bord; — à ses deux plis palataux lamelliformes, et non pas au nombre de trois, dout le supérieur est sublamelleux et deux inférieurs peu apparents; — à ses tours plus nom- breux, plus convexes, par conséquent à sa suture mieux marquée; — enfin à son ouverture oblique, et non droite comme chez la dubia. Enfin on séparera la druidifica de la biphicata à son test moins ventru, plus élancé, côtelé et comme treillissé; — à ses plis palataux ne convergeant point l’un vers l’autre en arrière, comme chez la biplicata; — à sa lunelle à peine visible; — à son dernier tour de spire possédant à la base une forte carène arrondie et non comprimée, etc. (4) Draparnaud, Hist. Moll. France, p. 70, tab. AV, f. 10. — 1805. (2) Leach, Syn. Moll., p. 120. — 1820. (Turbo biplicatus, Mon- tagu, Test. Brit., p. 361, tab. IL, f. 5. — 1803.) — 107 — BALIA DESHAYESIANA. BALIA DESHAYESIANA, Bourguignaf, Amén. malac., t. IT, p- 74, pl. xunt, f. 4, 6. — 1857. Rare. — Environs de Morlaix, surtout dans la vallée du Tremorgan. BALIA LUCIFUGA. BALÆA LUCIFUGA, Leach, mss. BALIA LUCIFUGA, Bourguignat, Amén. malac., t. IT, p. 75, pl. xin, fig. 46-18. — 1857. On trouve assez fréquemment cette charmante Coquille dans le bois de Coatodon, près de Brest, ainsi qu'aux en- virons de Quimper, dans les mousses des lieux ombragés, en allant dans la direction de Plomelin. PUPA UMBILICATA. Pupa UMBILICATA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58. — 1801. — 108 — Dans tous les environs de Brest, de Quimper, Concar- neau, Morlaix, etc. PLANORBIS COMPLANATUS |({). HELIX COMPLANATA, Linnœus, Syst. Nat., p. 769. — 1758. PLANORBIS COMPLANATUS, Sfuder in Coxe, Trav. Schw., t. IT, p. 455. — 1789. Ce Planorbe, connu sous le nom de marginatus de Dra- parnaud (1805), habite un ruisseau de la côte de Plou- gastel, sur la rade de Brest. PLANORBIS BOTUNDATUS. PLANORBIS ROTUNDATUS, Poiret, Coq. terr. et fluv., p. 95. — 1801. Ce Planorbe se rencontre dans les ruisseaux de Bohars et du Pont-Neuf, près de Brest. (1) Non Planorbis complanatus de Poiret et de Draparnaud. — 109 — PLANORBIS PEREZXII. PLaNorgis PEREZH, Graëlls, mss. in Dupuy, Hist. Moll. France, p. 441 (décembre 1850), tab. xxv, f. 6 (novembre 1851). Habite la rivière de l’Odet, au-dessus de Quimper. PLANORBIS VORTEX. PLANORBIS VORTEX, Müller, Verm. Hist., If, p. 158, n° 545. — 1774. Se trouve dans le ruisseau de Bohars, près de Brest. PLANORBIS COMPRESSUS. PLANoRBIs comPREssus, Michaud, Compl., p. 81, n° 8, tab. xvi, f. 6-8. — 1851. Malgré l'opinion de la plupart des conchvliologues fran- çais, nous ne pouvons faire autrement que d'adopter cette — 110 — espèce et que de la considérer comme entièrement dis- : tincte du Planorbis vortex. Le Plan. compressus vit dans plusieurs petits ruisseaux des environs de Brest, notamment dans celui de Bohars. — Il est assez rare. PLANORBIS ALBUS. PLANoRBIS ALBUS, Müller, Verm. Hist., IL, p. 164. — 1774. Ce Planorbe, plus connu sous le nom de Planorbis his- pidus de Draparnaud, 4805 (1), habite divers petits ruis- seaux des environs de Brest. — Paraît rare. PHYSA SUBOPACA. Paysa suBopaca, Lamarck, An. s. vert., vol. VI (2° par- tie), p. 157. — 18922. Habite un petit ruisseau à Saint-Marce, près de Brest. Les individus recueillis dans cette localité sont tous en- (1) Hist. Moll. France, p. 43, pl. 1, f. 45-48. Ai tièrement lisses et possèdent une spire plus élancée. Mal gré ces deux légères différences, la Physe de Saint-Marc ne doit pas moins être considérée comme une véritable subopaca. LIMNÆA LIMOSA. HELIx LiMOsA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 774. — 1758. LiMNÆA LiMosA, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, tom. Il, p. 465, pl. xxxix, f. 11-12. — 1855. Cette espèce, à laquelle Draparnaud avait appliqué l’ap- pellation d’ovafa, est très-répandue dans les eaux du Fi- nistère. — Ainsi nous l'avons recueillie dans les ruisseaux des environs de Brest; — dans l’Odet, à Quimper; — dans le Relec et le Tremorgan à Morlaix, ainsi que dans presque toutes les petites sources ou courants d’eau le long du chenal de cette ville. LIMNÆA PALUSTRIS. BucciNuM PALUSTRE, Müller, Verm. Hist., If, p. 131. — 1774. — 112 — LimNÆus PALUSTRIS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 50. — 1801. LiIMNÆA PALUSTRIS, Flemming, Brist. An., p.274.— 1828. Habite les ruisseaux des environs de Brest. LIMNÆA TRUNCATULA. BucciNuM TRUNCATULUM, Müller, Verm. Hist., IT, p. 150. — 1774. LiMNÆUS TRUNCATULUS, Jeffreys, in Linn. Trans., vol. XVI (2° part.), p. 577. — 1850. LIMNÆA TRUNCATULA, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, IL, p. 475, pl. xxxix, f. 21-24. — 1855. Plus généralement connue sous le nom de minufa de Draparnaud (1805), cette espèce se rencontre assez com- munément dans l’Odet, à Quimper, et dans les petits ruis- seaux en allant de cette ville dans la direction de Plo- melin; dans le Relec et le Tremorgan, près de Mor- laix, ainsi que dans les petites sources qui découlent sur les rochers en face du bassin de la ville. — 113 — ANCYLUS CYCLOSTOMA. ANCYLUS CYCLOSTOMA, Bourguignat, Cat. g. Ancyle, in Journ. conch., tom. IV, p. 195. — 1855. Cet Ancyle, que nous ne connaissions encore que du département de l’Aube, habite également les environs de Morlaix, dans les petits ruisseaux qui se trouvent du côté droit du chenal, en allant à la mer. — Cette espèce paraît être assez rare. Les quelques échantillons que nous avons pu recueillir sont identiques à ceux de l'Aube, si ce n’est pourtant une légère différence dans la position du sommet, qui se trouve, chez les individus de Morlaix, un peu moins central. ANCYLUS SIMPLEX. LEPpas SIMPLEX, Buc'hoz, Aldrov. Lothar., p. 256, n° 4150.—1771. ANCYLUS SIMPLEx, Bourguignat, Cat. g. Ancyle, inJourn. conch., t. IV, p. 187. — 1853. 8 — 1114 — Le véritable type du simplex de Buc’hoz, qui est cette espèce généralement connue, à tort, sous les noms mo- dernes d’Ancylus meridionalis (Beck) et de Fabreri (Du- puy), ne se trouve point dans le Finistère, du moins nous ne l'avons point rencontré. — Nous avons seulement re- cueilli les deux variétés suivantes : 1° var. fluvialilis (Anc. fluviatihis de Draparnaud), dans l'Odet, au-dessus de Quimper ; — dans la rivière de Brest, au-dessus du port; — däns l'Élorn, à Landerneau; — enfin dans le Relec et le Tremorgan, à Morlaix, ainsi que dans plusieurs petites sources et rivières des environs de cette ville. 2° var. coslata (Ancylus costatus de Férussac), dans un petit ruisseau, en allant de Quimper à Plomelin. ANCYLUS GIBBOSUS. ANCYLUS G1BBOSUS, Bourquignat, Cat. g. Ancyle, in Journ. conch., tom. IV, p. 186. — 1855. Cette Coquille, à laquelle M. l'abbé Dupuy avait attri- bué, à tort, le nom de deperditus (4) dans son grand ou- vrage sur les Mollusques de la France (p. 494), habite dans plusieurs petites sources des environs de Ploujean, non loin de Morlaix. (4) Desmarest, en 1814, avait déjà employé cette appellation pour un Ancyle fossile tout différent de celui-ci. — 115 — ANCYLUS STRICTUS. ANCYLUS STRICTUS, Morelet, Moll. Port., p. 88, pl. vur, fig. 4. — 1845. Cet Ancyle du Portugal, que nous avons le premier, en 1855, signalé en France, comme acclimaté aux environs de Brest, habite effectivement un petit ruisseau qui se perd dans la rivière de Brest, au-dessus du port militaire. Cette espèce, qui paraît très-rare en cette localité, puis- que nous n'avons pu en recueillir que deux individus, vit sur des tiges de typha ou d’alisma. M. Delessert, qui nous avait communiqué autrefois cette Coquille, a dû la récolter dans une autre localité où elle doit être plus abondante, attendu que nous en avons vu dans sa collection plus d’une centaine d’individus. ANCYLUS LACUSTRIS. PATELLA LAGUSTRIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 785. — 1758. ANCGYLUS LACUSTRIS, Müller, Verm. Hist., I, p. 499. — 1774. Vit sur les plantes aquatiques des ruisseaux marécageux au-dessous de Quimper. — 116 — CYCLOSTOMA ELEGANS. NERITA ELEGANS, Müller, Verm. Hist., IT, p. 177. — 1774. CYCLOSTOMA ELEGANS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58. — 1801. Habite à Camaret sur les falaises qui regardent l’anse de Dinan, ainsi que sur celles de Morgat, dans la baie de Douarnenez. NERITINA FLUVIATILIS. NERITA FLUVIATILIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), E, p.777. — 1758. NERITINA FLUVIATILIS, Lamarck, An. s. vert., VI (2° part.), p. 188. — 1822. Espèce très-abondante dans l'Elorn, à Landerneau. ANODONTA ANATINA. MyriLus ANATINUS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), I, p. 706. — 1758. = A\in— ANODONTA ANATINA, Lamarck, An. s. vert., VE (4"° part.), p. 85. — 1819. Dans l’Elorn, à Landerneau. — Assez commune. MARGARITANA MARGARITIFERA. UNIO MARGARITIFERUS, Philippss, Nov. Test. Gen., p. 16. — 1788. MARGARITANA MARGARITIFERA, Dupuy, Cat. Extr. Galliæ Test., n° 213. — 1849. Assez rare. — Dans l’Odet, à Quimper, et dans l'Élorn, à Landerneau. Plus commun dans la rivière de Pont-Aven, entre Con- carneau et Rosporden. UNIC RHOMBOIDEUS. MYA RHOMBOIDEA, Schrœter, Fluss.-Conch., p. 186, pi. IT, f. 5. — 1779. Unio RHomMBoïpeus, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, tom. IT, p. 568, pl. xzvun, f. 4-9, et XLIX, f. 1-2. — 1855. Dans l’Odet, au-dessus de Quimper, à 2 kilomètres de la ville. — 118 — SPHÆRIUM RIVALE. CYCLAS RIVALIS (pars), Draparnaud, Hist. Moll., p. 129, n°2. — 1805. SPHÆRIUM RIVALE, Bourquignat, Amén. malac., tom. [°, p. 6. — 1853. Très-commune à Morlaix dans la petite rivière du Relec et à Landerneau dans l’Élorn. Cette espèce se rencontre dans les deux localités ci- dessus indiquées parmi les racines filamenteuses de l'alhisma plantago, et jamais à même dans la vase de la ri- vière. PISIDIUM CASERTANUM. CarpiuM CASERTANUM, Pol, Test. Sicil., L, p. 65, pl. xvi, f. A. — 17914. Pisipium CASERTANUM, Bourguignat, Cat. Coq. Or., Voy. mer Morte, p. 80. — 1855. Nous n'avons point rencontré le type de cette espèce dans le Finistère. Les divers échantillons que nous possé- dons peuvent se rapporter aux deux variétés suivantes : — 119 — 1° var. lenticularis (Cyclas lenticularis de Normand), à test un peu plus bombé. 2° var. pulchella (Pisidium pulchellum de l'ouvrage de M. l'abbé Dupuy), à test un peu plus oblique. Il est à remarquer que les individus recueillis par nous sont tous plus ou moins calyculés. Ces variétés du Pasid. Casertanum vivent dans le ruis- seau du Pont-Neuf, près de Brest. PISIDIUM FUSILLURI. TELLINA PUSILLA, Gmelin, Syst. Nat., tom. I*, pars VE, p. 5251. — 1789. PisiDiuM PUSILLUM, Jennyns, Mon. Cycl. in Trans. Camb. Phil. Soc., vol. IV (2 part.), p. 502, tabl. xx, f. 4-6. — 1852. Cette Coquille, plus connue, à tort, sous l'appellation de Pisidium fontinale (C. Pfeiffer et Dupuy), habite dans le ruisseau du Pont-Neuf, près de Brest. — Presque tous les individus que nous avons trouvés possèdent des som- mets plus ou moins calyculés. — 1490 — PISIDIUM OBTUSALE. CycLas orTusALiS, Lamarck, An. s. vert., tom. V, p. 559, n° 4. — 1818. PisipiruM OBTUSALE, C. Pfeiffer, Land-V.-Wass., E, p. 195, pl. v, f. 21-22. — 1891. Nous n'avons point également trouvé le type de cette Pisidie, mais simplement une variété à sommet calyculé. Cette variété habite, avec les espèces précédentes, dans le ruisseau du Pont-Neuf, près de Brest. De * PLOUNÉVEZ-MOËDEC A DINAN GUINGAMP, SAINT-BRIEUC ET LAMBALLE. ACTA A ANONNT-ENTRNS | e Lai mn ù TE ne ONE | | | ® + A" L Ai | | | > . dupe : @ L : . “ ] : ABION RUFUS. Limax RuFUS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 652. — 1758. ARION RUFUS, Morelet, Moll. Port., p. 29. —1845. Très-abondant dans presque toutes les localités des Côtes-du-Nord que nous avons parcourues. — Ainsi il se trouve à Plounévez-Moëdec, à Lamballe, à Saint-Brieuc et à Dinan. A Lehon, près de Dinan, en suivant le canal, l’on ren- contre assez souvent une variété jaune clair de cette espèce. Au Légoué, sur la route qui conduit à la tour de Cesson, nous avons également recueilli dans les endroits couverts une seconde variété d’un brun fauve assez foncé, à rides dorsales plus saillantes. LIMAX CINEREUS. LiIMAX CINEREUS, Müller, Verm. Hist., If, p. 5. — 1774. — 124 — Au Légoué, sous des morceaux de bois et au pied de la tour de Cesson. Les individus que nous avons récoltés présentent, comme caractères à signaler, un développement extraor- dinaire des taches noires du manteau et de la partie dor- sale de l'animal. LIMAX AGRESTIS. LIMAX AGRESTIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), I, p. 652. — 1758. Commuñe sous les pierres le long du canal du Gouet, près Saint-Brieuc ; — à Plounévez-Moëdec; — à Dinan, dans la vallée de la Rance et dans celle de la fontaine fer- rugineuse; — à Guingamp, le long du Trieux, etc. VITRINA MAJOR. HELICOLIMAX MAJOR, Ferussac (père), Ess. méth. Conch. , p. 45. — 1807. ViTRINA MAJOR, C. Pfeiffer, Deutschl. Moll., 1, p. 47 (en note). — 1821. Habite sous les mousses et les feuilles mortes dans les endroits humides de la vallée de la Rance, entre le viaduc de Dinan et le village de Lehon. — 1495 — SUCCINEA PUTRIS. Hecix purRis, Lannœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 774. — 1758. SUCCINEA PUTRIS, Blainville, Dict. Sc. nat., vol. LE, p. 244, tab. xxxvut, f. 4. — 1827. Abondante aux alentours des fortifications de Dinan: — à Lehon, dans les ruines de la vieille abbaye, et dans la vallée de la Rance. On trouve entre la tour de Cesson et le port de Legoué, dans un petit vallon marécageux, une variété minor de cette espèce qui offre de grandes ressemblances avec la Succinea ochracea de De Betta. SUCCINEA PFEIFFERI. SUCCINEA PFEIFFERI, Rossmæssler, Iconogr., I, f. 46. — 1835. On rencontre cette Coquille parfaitement caractérisée et en très-grande abondance dans une petite vallée entre la tour de Cesson et le port de Légoué. — 126 — ZONITES LUCIDUS. Hezrx Lucina, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 96. — 1801. ZoNITES LucIpuS, Bourguignat, Coq. d'Or. in Voy. mer Morte, p. 8 (en note). — 1855. À Dinan, le long des fortifications; — à Lamballe; — au Légoué, près Saint-Brieuc. ZONITES SUBGLABER. LONITES SUBGLABER, Bourguignat (voy. ci-dessus, p. 47). Sous les pierres, le long des fortifications de Dinan, — et dans les ruines de l’abbaye de Lehon. ZONITES CELLARIUS. HgLix CELLARIA, Müller, Verm. Hist., IL, p. 58.— 1774. — 127 — LONITES CELLARIUS, Gray in Turton, Shells Brit., p. 170. — 1840. Sous les pierres au Légoué, près de Saint-Brieuc. — Dinan, le long des fortifications. ZONITES ALLIARIUS. HELIX ALLIARIA, Miller, in Ann. phil., vol. VII, p. 379. — 18922. LONITES ALLIARIUS, Gray, Man. shells Brit. Turton, p. 468, tom. IV, f. 39. — 1840. Vallée ferrugineuse à Dinan, ainsi que sous les pierres, le long des fortifications. ZONITES NITENS. HELIX NITENS, Gmelin, Syst. Nat., p. 5635. — 1788. LONITES NITENS, Bourguignal, Cat. Coq. d'Or. in Voy. mer Morte, p. 8 (en note). — 1855. Sous les pierres, le long des fortifications, à Dinan. — 128 — HELIX ASPERSA. HeLix ASPERSA, Müller, Verm. Hist., Il, p. 59, n° 255. — 1774. Très-répandue de tous les côtés, à Lamballe, Guingamp, Plounévez-Moëdec, Saint-Brieuc, Dinan, Lehon, etc. HELIX NEMORALIS. HELIX NEMORALIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 775, n° 604. — 1758. Très-commune dans toutes Les localités du département des Côtes-du-Nord visitées par nous. HELIX HOBTENSIS. HeLix norTeNsis, Müller, Verm. Hist., I, p. 52, n° 247. — 1774. Espèce rare. — Nous ne l’avons trouvée seulement qu’à Lamballe, Saint-Brieuc, et à Dinan dans la vallée de la fontaine ferrugineuse. — 129 — HELIX LAPICIDA. HeLix Lapicipa, Linnœus, Syst. Nat., p. 758, n° 372. — 4760. Se rencontre sur les rochers de la vallée de la Rance, non loin du grand viaduc de Dinan, — ainsi que sur ceux de la vallée qui conduit de Lehon à Evran. HELIX PULCHELLA. HeL1x PULCHELLA, Müller, Verm. Hist., IE, p. 50, n° 252. — 1774. Rare. — Vallée de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan, sous les pierres et les morceaux de bois pourris. HEBIX COSTATA. HELIx cosTaATA, Müller, Verm. Hist., IL, p. 51, n° 255. — 1774. Également rare. — Se trouve aussi dans la vallée de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan. — 130 — HELIX RUFESCENS. HELIX RUFESCENS, Pennant, Brit. zool., IV, p. 154, pl. Lxxxv, f. 127. — 1777. Sous les pierres, aux alentours de Dinan. — Assez rare. HRELIX HISPIDA. HeLix mispipa, Lannœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 771. — 1758. Sous les pierres, le long des fortifications de Dinan. HELIX ROTUNDATA. HELIx ROTUNDATA, Müller, Verm. Hist., IF, p. 29, n° 251. — 1774. Très-multipliée dans les environs de Dinan, surtout au- — 131 — tour des fortifications, ainsi qu'à Lehon, dans l'intérieur de la vieille abbaye, et dans toute la vallée de la Rance. Moins abondante aux alentours de Saint-Brieuc, de Plounévez-Moëdec, de Guingamp, etc. HELIX INTERSECTA. HELIX INTERSECTA, Porret, Coq. fluv.et terr., etc., p. 81, n° 16. — 1801. Espèce commune sur les rochers le long du port de Légoué, ainsi qu'à la tour de Cesson et sur toutes les fa- laises des environs. Cette Hélice descend presque au niveau du balancement des marées. HELIX SUBMARITIMA. HELIX SUBMARITIMA, Desmoulins, in Bull. Soc. Linn. de Bord., p. 16. — 1829. Assez répandue sur les rochers, le long du port et du chenal de Légoué; sur les falaises de Cesson. Rare à Dinan, dans la vallée de la Rance. HELIX LINEATA. HELIX LINEATA, Olivi, Zool. Adriat., p. 77. — 1799. Plus commune que l’espèce précédente. Se trouve éga- lement sur les rochers au Légoué, à la tour de Cesson et le long de la Rance, près de Dinan. HELIX ACUTA. Hezix AcuTA, Müller, Verm. Hist., II, p. 400, n° 297. — 1774. Très-rare. — Nous avons trouvé cette Hélice dans l’in- térieur d’un vieux four à chaux abandonné, près du port de Légoué. Les individus recueillis en cette localité sont peut-être les plus beaux et les plus grands échantillons de cette es- pèce que nous ayons vus jusqu'à ce jour. — 133 — BULIMUS CBSCURUS. Heuix oBscura, Müller, Verm. Hist., IE, p. 105, n° 502 — 1774. Buzimus oBscurus, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 65, n°1. — 1801. Coquille rare. — Sous les pierres d’une masure en ruine, près de Légoué, en allant à la tour de Cesson; — sur les rochers qui bordent la route qui conduit du viaduc de Dinan à Lehon, par la vallée de la Rance. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA. HELIX SUBCYLINDRICA, Éinnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 1248. — 1767. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA, Bourguignat, in Amén. malac., tom. I, p. 209. — 1856. Sous les pierres, aux alentours des fortifications de Dinan ; — à Lehon, dans la vieille abbaye; — à Saint- Brieuc, dans la vallée du Gouet; — à Guingamp, près de la rivière de Trieux. — Cette Coquille paraît être assez rare. — 134 — CLAUSILIA ARMORICOANA. Testa cylindrico-fusiformi, rimata, pellucida, fragili, cornea, ele- ganter costulata; — apice levi, parum mamillato ; anfractibus 10 convexiusculis, sutura impressa separatis; ultimo in cer- vicis basi rotunde carinato; apertura piriformi; peristomate continuo, albido, non incrassato, reflexiuseulo ; — lamella su- periore tenui, producto-elata, inferiore magna, duplicata paral- leli immersa; plicis interlamellaribus nullis; plica palatali unica, supra profunde vix distincta; plica subcolumellari im- mersa; — plica lunata distineta. Coquille fusiforme cylindrique, transparente, fragile, brillante, d’une teinte cornée. — Fente ombilicale sen- sible. — Test élégamment orné de petites côtes assez ré- gulières. — Sommet lisse, un peu mamelonné. Dix tours convexes, séparés par une suture bien marquée. Dernier tour de spire possédant à la base une carène arrondie assez forte. Ouverture piriforme placée assez en dehors de l’axe columellaire. Péristome continu, blanchâtre, non bordé et un peu réfléchi. — Lamelle supérieure étroite, très- élevée et saillante. Lamelle inférieure assez forte, divisée en deux par une petite rainure. Pas de plis interlamel- laires. Pli palatal unique, profondément situé et peu vi- sible. Pli subcolumellaire immergé. — Lunelle distincte. HAU(eUT RER LU 143 mill. DIAMCLC MER UE NN UE 4 Cette Clausilie habite sur les rochers dans la vallée de la Rance, près du viaduc de Dinan. — Paraît rare. — 135 — La Cl. armoricana ne peut être confondue qu'avec la CT. Rolphui de Leach (1). On distinguera notre nouvelle espèce de celle-ci à son test plus mince et plus fragile, — au manque des plis interlamellaires, — à sa lamelle infé- rieure creusée en gouttière, ce qui lui donne l'aspect de deux lamelles parallèles, tandis que la Rolphi possède une lamelle rameuse en forme de V ; — enfin, surtout à son ouverture placée très en dehors de l'axe columellaire. CLAUSILIA NIGRICANS. CLAUSILIA NIGRICANS, Jeffreys, in Linn. Trans., tom. XVI, p. 551. — 18928. Assez rare au Légoué et à Saint-Brieuc sur les rochers et dans les mousses ou les feuilles pourries. — Plus com- mune à Dinan, sous les pierres tombées des fortifications, et dans la vallée de la Rance, ainsi que dans celle de la fontaine ferrugineuse. — À Lehon, dans la vieille abbaye. CLAUSILIA DRUIDITICA. CLAUSILIA DRUIDITICA , Bourguignat (voir ci-dessus, p. 105). (14) In Gray, Nat. arr. Moll., in Med. repos., t. XV, p. 239. — 1821. — 136 — À Dinan, dans la vallée de la Rance, dans les fentes des . rochers, en allant du viaduc de cette ville à Lehon. — Très-rare. Les quelques individus de cette Clausilie nouvelle re- cueillis en cette localité présentent quelques modifications de peu d'importance lorsqu'on les compare aux échantil- lons types du Finistère, sur lesquels nous avons basé notre description. Ainsi ceux de Dinan sont d’une taille un peu plus faible et ont le test moins fortement strié. PUPA UMBILICATA. Pupa UMBILICATA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58. — 1801. Coquille très-commune sous les pierres au Légoué, près de Saint-Brieuc; — à Lamballe ; — surtout à Dinan, aux alentours des fortifications, et dans la vallée de la Rance. PLANORBIS CORNEUS. HELIX CORNEA (1), Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 770. — 1758. (1) Non Helix cornea de Draparnaud, qui est une Coquille terrestre. — 137 — PLANORBIS CORNEUS, Poiret, Prod. Coq., p. 87. — 1801. Commun dans la mare de Lehon et dans plusieurs ma- récages au sud de ce village. PLANORBIS COMPLANATUS. HELIX COMPLANATA, Linnœus, Syst. Nat., p. 769, n° 579. — 1760. PLANORBIS COMPLANATUS (1), Studer, in Coxe, Trav. Schw., IT, p. 455. — 1789. Assez rare dans le ruisseau de la fontaine ferrugineuse près de Dinan; — beaucoup plus commun dans une mare à Lehon. PLANORBIS BOTUNDATUS. PLANORBIS ROTUNDATUS, Potret, Coq. terr. et fluv., p. 95, n° 6. — 1801. Excessivement commun dans plusieurs petits ruisseaux à moitié desséchés, dans une petite vallée à droite du Lé- goué, en allant à la tour de Cesson. (4) Non Planorbis complanatus de Poiret et de Draparnaud. — 138 — PLANORBIS PEREZII. PLaNoRBIS PEREZN, Graëlls, mss. in Dupuy, Hist. Moll. France, p. 441 (déc. 1850), tab. xxv, f. 6 (nov. 1851). Très-abondant dans une mare près du village de Lehon. PLANORBIS IMBRICATUS. PLANORBIS IMBRICATUS, Müller, Verm. Hist., IT, p. 165, n° 561. — 1774. Espèce rare, ou plutôt difficile à trouver. — Habite le petit ruisseau de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan. PLANORBIS CRISTATUS. NAUTILUS CRISTA, Linnœus, Syst. Nat., p. 709, n° 254. — 1760. PLANORBIS CRISTATUS, Draparnaud s Hist. Moll., p. 5, n° 44, tab. 11, f. 1-5. — 1805. Vit, avec l'espèce précédente, dans le ruisseau de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan. — 139 — PLANORBIS ALBUS. PLANoRBIs ALBUS, Müller, Verm. Hist., IT, p.164, n° 350. — 1774. Ce Planorbe habite à Guingamp, dans le Trieux. — Rare. FLANORBIS STELMACHŒTIUS. Testa dextrorsa, supra subtusque plus minusve umbilicata, pellu- cida, fragili, corneo- viridula, longitudinaliter, eleganter costu- lata et transverse vix striatula, anfractibus 4 carinatis (carina pilis ornata}), rotundato-compressiuseulis, celeriter erescentibus; — ultimo maximo; — apertura oblique ovato-compressa; pe- ristomate simplice, recto et acuto. Coquille dextre, plus ou moins concave ou ombiliquée en dessus et en dessous, transparente, fragile, d’une teinte cornée, quelquefois tirant sur le vert. — Test très-fine- ment strié transversalement et orné, de la façon la plus élégante, de fortes côtes longitudinales qui laissent aperce- voir des fragments de membranes épidermiques qui don- nent à la Coquille un aspect hispidule. Ces côtes longitu- dinales sont au nombre de treize à quatorze, séparées, sur le milieu de la convexité du tour (voir la pl. 2, fig. 15), par un espace presque lisse. Les côtes qui approchent la carène deviennent de plus en plus hispides ; enfin la ca- rène est garnie de petits poils roides, très-caducs, et qui ne ressemblent en rien aux membranes épidermiques des autres côtes longitudinales. — Quatre tours carénés, convexes, comprimés et s’accroissant avec une grande ra- pidité. Dernier tour très-grand proportionnellement. Ou- verture oblique, ovale, comprimée. — Péristome simple, droit et aigu. Diamètre. . . . . . . . . . 6-7 mill. PASS ET me 5 À € (29 Cette magnifique espèce, l’une des plus curieuses de France, habite, en très-grande abondance, dans un petit ruisseau de la vallée ferrugineuse, près de Dinan. Le Planorbis stelmachætrus ne peut être rapproché que du Planorbis albus de Müller (4); mais on l’en séparera facilement à ses tours de spire qui s’accroissent plus rapi- dement, à ses côtes longitudinales beaucoup plus fortes et plus saillantes, enfin surtout à sa carène poilue, etc. FPLANORBIS FONTANUS. HELIX FONTANA, Lightfoot, in Phil. Trans., tom. LXXXI (4° part.), p.165, tab. 11, f. 1. — 1786. PLANORBIS FONTANUS, Ælemming, in Edimb. Encycl., t. VIT (4° part.), p. 69. — 1814. (4) Verm. Hist., IE, p. 164. — 1774 (Plan. villosus de Poiret. — 1801. — Plun. hispidus de Draparnaud. — 1805.) — 141 — Cette espèce, à laquelle Praparnaud (4) avait, à tort (2), imposé le nom de complanatus, habite le ruisseau de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan. — Rare. PHYSA FONTINALIS. BuLLA FONTINALIS, Linnœus, Syst. Nat., p. 727 (ed. x), — 1758. PHYSA FONTINALIS, Draparnaud, Tab. Moll., p. 52, n°1, — 1801. Nous avons recueilli cette espèce en très-grande abon- dance dans un petit ruisseau qui traverse toute la vallée dite de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan. La Physa fontinalis, qui est excessivement commune en cette localité, y atteint les plus belles proportions. LIMNÆA LIMOSA. HELIx LiMosAa, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 774. — 1758. (4) Hist. Moll. France, p. 47, pl. 2, f. 20-22. — 1805. (21 Puisqu'il existait déjà un Planorbe de ce nom créé par studer en 1789. — 142 — LiMNÆA LiMosa, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, tom. IE, p. 465, pl. xxxiv, f. 11-192. — 1855. Mare de Lehon; — ruisseau de la fontaine ferrugi- neuse, à Dinan; — au Légoué, en allant à Cesson; — canal du Gouet, près de Saint-Brieuc; — le Trieux, à Guingamp. Coquille très-commune partout. LIMNÆA PALUSTRIS. BuccINUM PALUSTRE, Müller, Verm. Hist., Il, p. 131. — 1774. LIMNÆA PALUSTRIS, Flemming, Brit. an., p. 274. — 1828. Très-abondante dans la grande mare de Lehon, au pied des ruines du château. LIMNÆA TRUNCATULA. BocciNoM TRUNCATULUM, Müller, Verm. Hist., IE, p. 130. — 1774. LIMNÆUS TRUNCATULUS, Jeffreys, in Linn. Trans., vol. XVI, p. 577. — 1850. — 143 — LIMNÆA TRUNCATULA, Moquin-Tandon, Hist. Moll. France, t. Il, p. 475, pl. xxxiv, f. 11-12. — 1855. Coquille assez rare à Guingamp, dans le Trieux; — au Légoué, dans quelques petits ruisseaux, à droite, en allant à la tour de Cesson. Variété très-petite à Dinan, dans le ruisseau de la fon- taine ferrugineuse. ANCYLUS SIMPLEX. LEPAS SIMPLEX, Buc'hoz, Aldrov. Lothar., p. 256, n° 4150. — 1771. ANCYLUS SIMPLEX, Bourguignat, Cat. g. Anc. in Journ. conch., tom. IV, p. 187. — 1855. Nous n'avons point rencontré dans le département des Côtes-du-Nord le type de l'Ancylus simplex de Buc’hoz, mais simplement une de ses nombreuses variétés, la var. fluviatilis (Ancylus fluviatilis de Draparnaud). Cette variété se trouve en très-grande abondance dans le petit ruisseau de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan, et y atteint, en cette localité, les plus belles proportions. BYTHINIA TENTACULATA. HELIX TENTACULATA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), E, p. 774. — 1758. — 144 — BITHINIA TENTACULATA, Gray in Turton, Shells Brit., p. 95, f. 20. — 1840. BYTHINIA TENTACULATA, Stein, Schneck. Berl., p. 92. — 1850. Habite dans les flaques d'eaux au-dessus de Lehon, ainsi que dans le ruisseau de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan. BYTHINIA LEACHII. TurBo LEacan, Sheppard, Desc. Brit. shells, in Trans. Linn., vol. XIV, p. 152. — 18925. Byrainia Leacan, Moquin-Tandon, Moll. France, tom. IT, p. 527, pl. xxxix, f. 20-22. — 1855. Cette espèce, éditée par Gray, en 1821 (1), sous le nom de Paludina ventricosa; par Ch. Desmoulins, en 1827, sous celui de similis (2); par Westendorp, en 1855, sous l'appellation de Kickæü; enfin sous celles de decipiens (Millet) en 1845, et de Michaudii (Duval) en 1845, se trouve en très-grande abondance dans le ruisseau de la fontaine ferrugineuse, près de Dinan. On rencontre en cette localité trois variétés de cette Coquille, savoir : (1) Sans caractère. (2) Non Michaud. 4° var. À. — Coq. très-ventrue et d’une taille assez considérable. 20 var. B. — Coq. identique au type de Millet (Pal. decipiens). 5° var. C. — Coq. allongée, à tours de spire bien sé- parés (Pal. Michaud de Duvai). UNIO RHOMBOIDEUS. MyaA RHOMBOIDEA, Schrœter, Fluss.-Conch., p. 186, pl.xr, f. 5. — 1779. Unio RuomBoipeus, Moquin-Tandon, Hist. moll. France, tom. IE, p. 568, pl. xLvur, F. 4-9, et XLIX, f. 1-2, — 1855. Cette Mulette vit dans la rivière de la Rance, au-dessus du village de Lehon. SPHÆRIUM RIVALE. CYCLAS RIVALIS (pars), Draparnaud, Hist. Moll., p. 199. — 1805. SPHÆRIUM RIVALE, Bourquignat, in Amén. malac., tom. [°,p. 6. — 1855. Habite le ruisseau de la vallée dite de la fontaine ferru- gineuse, près de Dinan. — Assez commune dans cette lo- calité. 10 "+ He PISIDIUM AMNICUM. TELLINA AMNICA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 205, n° 589. — 1774. PISIDIUM AMNICUM, Jennyns, Monogr. Cyel. in Trans. Cyel. Camb., tom. IV, p. 509, tab.-xix, f. 2. — 1852. Habite, avec le Sphærium rivale, dans le ruisseau de la vallée de la fontaine ferrugineuse de Dinan. De DINARD À DOL SAINT-MALO ET CANCALE. —+— (ELLLE-ET-VILAINE.) 0 4-— ARLON RUFUS. Limax RUFUS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 652. — 1758. ARION RuFUS, Morelet, Moll. Port., p. 29. — 1845. Espèce commune. — Se trouve notamment à Dinard, dans le vallon; — près de Marville; — à Saint-Servan ; — à Châteauneuf, etc. ARION SUBFUSCUS. Limax sugruscus, Draparnaud (4), Hist. Moll., p. 195, pl.ix, F. S. — 1805. ARION SUBFUSCUS, Férussac, Hist. Moll., suppl., p. 965. Assez rare. — À Dinard, sous les pierres; — à Paramé, le Tong d'une haïe de jardin. K ce (1) Non Limax subfuseus de €. Pfeiffer. # « És — 150 — ARION HORTENSIS. ARION HORTENSIS, érussac, Hist. Moll., p. 65 (1819), — pl. 11, Î. 4-6. Parfaitement typique près de l'étang de Marville. — Parait être peu commune. LIMAX CINEREUS. Limax CINEREUS, Müller, Verm. Hist., Il, p. 5. — 1774. Très-rare. — Nous n’en avons recueilli qu'un seul in- dividu sous des bois de construction près de la route de Saint-Malo à Saint-Servan. LIMAX AGRESTIS. Limax AGRESTIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), I, p. 652. — 1758. Sous les pierres, à Cancale; à Saint-Jouan-des-Genetz ; — à Dinard, etc. — 151 — SUCCINEA PFEXFFERE. SUCCINEA PFEiFFERI, Rossmæssler, Iconogr., f, fig. 46. — 1855. Commune sur le bord des mares de Paramé, en allant à Cancale. ZONITES LUCIDUS, Hecix LucipA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 96. — 1801. LoniTEs LucIDUS, Bourqguignat, Coq. d'Or. in Voy. mer Morte, p. 8 (en note). — 1855. Saint-Servan et Saint-Jouan-des-Genetz. — Parait rare. On rencontre à Cancale, le long des falaises qui condui- sent à l’île de Rimains, une variété du lucidus à test plus fragile et de taille beaucoup plus petite. HELIX ASPERSA. HeLix AsPERSA, Eüller, Verm. Hist., IT, p. 99, n° 255. — 1774. Très-abondante partout, à Dinard, Saint-Servan, Pa- ramé, Dol, Cancale. À Saint-Malo, sur l'ile de Châteaubriand, presque au niveau des marées. HELIX NEMORALIS. HELIX NEMORALIS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), E, p. 775. — 1758. Très-commune de tous les côtés. HELIX OCCIDENTALIS. HELIX OCCIDENTALIS, Recluz, in Rev. Zool., p. 511. — 1845, Très-répandue, presque au niveau du balancement des marées, sur toutes les falaises de Cancale. — 153 — HELIX HISPIDA. HEcix mispiba, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 771. — 1758. Sous les pierres et le long des haies, à Dinard. HELIXK ROTUNDATA. ITELIX ROTUNDATA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 29. — 1774. Abondante à Dinard, dans le vallon; — à Sat Touate des-Genetz, près de Saint-Servan; — à Cancale, le long des falaises. HELIX UMBILICATA. HELix uuBiLicATA, Montagu, Test. Brit., p.454, lab. xt, f, 2, — 1805. Habite sous les pierres à Saint-Servan. — Paraîl être # assez rare. #4, à er, Fe £ è EU HELIX CAPERATA. HeLix caArERATA, Montagu, Test. Brit., p. 453, tab. 11, f. 11. — 1805. Habite le long des haies à Saint-Jouan-des-Genetz; -— à Saint-Servan, — sur les falaises de Paramé. HELIX INTERSECTA. HELIX INTERSECTA, Poiret, Coq. fluv. et terr., etc., p. 81, n° 16. — 1801. Excessivement commune le long des falaises de Can- cale, en allant vers l’île de Rimains, presque au niveau du bälancement des marées. Moins abondante à Saint-Servan et ses environs, le long des haies, dans les endroits exposés au soleil. HELIX PISANA. Hecix pisANA, Müller, Verm. Hist., IT, p. 60. — 1774. — 155 — Par milliers dans les champs de trèfle de Dinard, près de la plage nord des bains. HELIX SUBNMARITIMA. HELIxX suBMARITIMA, Desmoulins, Moil. Gir. supplém., in Bull. Soc. Linn. Bord., p. 16. — 1899. Assez rare sur la route de Paramé à Saint-Servan. — Plus répandue sur toutes les falaises de Dinard, ainsi que dans les champs de trèfle du pays. — Sur les rochers à Cancale. HELIX LINFATA. HELIX LINEATA, Olivi, Zool. Adriat., p. 77. — 47:90. Vit, avec l'espèce précédente, sur toutes les falaises, dans les champs, le long des chemins et dex haies, à Di- nard, Paramé, Saint-Servan, Cancale. Se trouve jusque sur les fortifications de Saint-Malo et dans la petite îte de Châteaubriand. — 156 — HELIX ACUTA. HeLix acUTA, Wüller, Verm. Hist , El, p. 100. — 1774. Rare à Cancale, le long des falaises ; — assez commune sur les fortifications de Saint-Malo, dans l'ile de Château- briand, à Paramé; — très-commune le long de la route de Saint-Servan et aux alentours des chantiers de construc- tion; — enfin excessivement abondante à Dinard et sur toutes les falaises de ce pays. Il existe surtout au-dessus de Dinard et proche de la plage nord des bains un plateau couvert de trèfle où il se trouve une quantité si prodigiense d’Aelix acuta, Pisana, lineala, etc., que nous n'avons pu rencontrer une feuille intacte, un brin d'herbe qui ne fût à moitié dévoré. Ja- mais nous n'avions assisté à pareille assemblée de Mol- lusques, surtout sur étendue de terrain aussi considérable. Pour nous rendre compte du rombre d'Hélices vivant en cet endroit au détriment des propriétaires, nous avons, au hasard, mesuré sur le sol ure surface de 4 mètre carré, et, après en avoir recueilli tous les Mollusques, nous avons reconnu qu'il y existait 182 Helix acuta, Al — Pisana, 78 — lineata, 3 — submaritima, Total 504 Coquilles sur À mètre carré; ce qui donne, pour 4 hectare, 5,040,000. — 197 — Or, comme ce champ de trèfle pouvait bien contenir 6 hectares, nous avions donc devant nos yeux une réunion de 18,240,000 Mollusques, se composant de 10,920,000 Helix acuta, 2,460,000 — Pisana, 4,680,000 — lineata, et 480,000 — submaritima, BULIMUS OBSCURUS. Heuix oBscurA, Müller, Verm. Hist., IE, p.105. — 1774. Bucimus oBscurus, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 65. — {S01. Sous les pierres, le long des haies, à Dinard et à Saint- Enogat. — Peu commun. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA. HegLix SUBCYLINDRICA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. xn), p. 1248. — 1767. FERUSSACIA SUBCYLINDRICA, Bourguignat, in Amén,. malac., tom. [°, p. 209. — 1856. — 158 — Sous les pierres, le long des haies, à Dinard; — sur les vieux murs à Marville, entre la ville de Saint-Servan et le village de Paramé. CÆCILIANELLA LIESVILLET. CÆCILIANELLA LIESVILLEI, Bourquignat, du g. Cæc., in guy 8 Amén.malac.,tom.[*, p.217, pl. xvi, fig. 0-8. — 1856. Parfaitement typique à Dinard, dans l'herbe et les an- fractuosités des rochers, le long des falaises qui bordent la mer au nor:! du pays. CÆCILIANELLA ENHALIA. Testa minutissima, turrito-oblonga, gracili, diaphana, albida, lævi; — apite mamillato ; anfractibus 5 1/2 planiusculis, irre- culariter crescentibus; sutura vix superficiali-duplicata, sepa- ratis; — ultimo 1/3 longitudinis superante; apertura vix obli- qua, piriformi, oblonga; peristomate acuto, simplice, recto; margine dextro antrorsum non arcuato; — columella minuta, truneala ; — marginibus tenui eallo, ad insertionem labri ex- terni obsolete unicalloso, jJunctis. Coquille très-petite, oblongue, turriculée, grêle, trans- parente, blanche et lisse. Sommet obtus et mamelonné. — {59 — Cinq tours el demi à peine convexes, à croissance non ré- gulière, ct séparés par une suture entourée inférieure- ment d’une seconde ligne peu visible, imitant une rainurc suturale. Dernier tour dépassant le tiers de la longueur totale. — Ouverture à peine oblique, piriforme, oblongue, à péristome simple, droit et aigu. Bori droit, non arqué en avant. Columelle petite, tronquée Bords marginaux réunis par une faible callosité présentant, vers l'insertion du labre extérieur, une éminence tubercu!euse plus où moins obsolète. ÉODEUOULS 22. RTE, ee ME nil. RAMIBER re t Qt à red Habite aux environs de Cancale, le long des falaises, presque au niveau du balancement des marées. Cette petite Coquille ne peut être confondue avec laci- cula (4), dont elle diffère sous tous les rapports, non plus avec l’aglena (2), bien qu'il existe quelque ressemblance entre leurs sommets. La Cœcilianella enhatia ne peut ètre rapprochée que de la Cœc. Liesvillei (5). On distinguera donc l'enhalia de cette espèce à son sommet obtus et mamelonné, à son bord droit non arqué en avant, à son éminence tubercu- (4) Cæcilianella acicula, Bourguignat, Amén. malae., €. H, p. 215, pl. 18, f. 1-3. — 1856. — Buccinum acicula de Aüller, Verm. Hist., IL, p. 150. — 1774. (2) Cæcilianella aglena, Bourguignat, Amén. malac., t. If, p. 31, pl.1, f. 3-4. — 1857. (3) Cæcilianella Liesvillei, Bourguignat, Amén. malac., 1 I, p. 217, pl. 18, f. 6-8. — 1856 — 160 — leuse située presque vers l'insertion du labre extérieur et non médiane cemme chez la Laiesvillei, à ses tours de spire à croissance moins régulière, etc. CLAUSILIA OBTUSA. L 4 CLAUSILIA oBTusA, C. Pfeiffer, Syst. anordn., etc., T, p. 65, n° 9. — 1821. Très-commune le long des falaises de Cancale, en al- lant vers l’île de Rimains, — ainsi qu’à Dinard, dans les anfractuosités des rochers, le long de la mer. CLAUSILIA NIGRICANS. CLAUSILIA NIGRICANS, Jeffreys, in Linn. Trans., tom. XVI, p. 551. — 18928. Habite aux environs de Saint-Servan, de Paramé, de Dinard et de Cancale. — Cette espèce se rencontre pres- que toujours le long des falaises. On trouve à Cancale, en allant dans la direction de l’île de Rimains, une petite variété de cette espèce, de forme plus élancée, et ne possédant point, à l'ouverture, de plis interlamellaires. 10 — BALIA FERVERSA. TurBo PERVERSUS, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), I, p. 767. — 1758. BALEA PERVERSA, Élemmang, Brit. An., p. 261. — 1898. BaLiA PERVERSA, Bourguignat, Amén. malac., tom. I, p. 69, pl. xus, f. 1-5. — 1857. : Assez abondante sur toutes les falaises, à partir de Can- cale jusqu'à l'ile de Rimains, dans les anfractuosités des rochers. Les divers échantillons que nous avons récoltés dans cette localité ne sont point typiques; ils offrent de Kgères différences extérieures de peu d'importance et qui ne sont peut-être dues qu’à l'influence de la mer. Cette espèce ha- bite, en effet, presque au niveau des marées. Ainsi le test est plus fragile et d’une teinte cornée pâle, la suture un peu plus accentuée et la fente ombilicale plus rétrécie. Les individus chez lesquels le tubercule de la paroi aperturale fait défaut sont des échantillons non adultes et qu'il est raisonnable de ne pas assimiler, pour ce motif, à la Bahia Deshayesiana, dont les autres caractères spéci- fiques sont tout différents. — 1062 — PUFA UMBILICATA. PuPA UMBILICATA, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58. — 1804. Très-commun, surtout le long des rochers et des fa- laises, notamment à Dinard et à Cancale. On rencontre dans cette dernière localité une variété intéressante de cette espèce. Elle diffère du type par un petit pli à la base de la columelle. PUPA MUSCORUM. Turgo MuscoruM, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p 767. — 1758. Pura muscoruM, C. Pfeiffer, Deustchl. Moll., I, p. 57, pl. x, f. 17-18. — 1821. Ce petit Pupa, plus connu, en France, sous le nom de Pupa marginata, créé par Draparnaud en 1801 et 1805, se trouve sous les pierres à Dinard, — à Saint-Servan, — àaChâtcea uneuf, ete. — 163 — PLANORBIS COMPLANATUS. HELIX COMPLANATA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 679. — 1758. PLANORBIS COMPLANATUS, Studer in Coxe, Trav. Schw., UT, p. 435. — 1789. Habite les ruisseaux près de Châteauneuf, — rivière de Dol. PLANORBIS ROTUNDATUS. PLANORBIS ROTUNDATUS, Porret, Coq. terr. et fluv., p. 95. — 1801. Ruisseau près de Châteauneuf; — rivière de Dol; — mare de Marville. — Espèce commune. PLANORBIS ALBUS. PLanorgis ALBUS, Müller, Verm. Hist., IT, p. 164. — 1774. — 164 — Petit ruisseau au sud de Dinard. — Assez commun dans cette localité. LIMNÆA LIMOSA. H£zix LIMOSA, Linnœus, Syst. Nat. (ed. x), p. 774. — 1758. LiuNÆaA LIMOS4a, Moquin-Tandon, Mist. Moll. France, tom. IT, p. 465, pl. xxxrx, f. 11-12. — 1855. Commune dans le ruisseau de Dinard; — mare de Pa- ramé; — étang de Marville; — rivière de Dol. LIMNÆA PALUSTRIS. Buccinum PALUSTRE, Müller, Verm. Hist., IL, p. 154. — 1774. LimNÆus PALUSTRIS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 50. — 1804. LIMNÆA PALUSTRIS, Ælemming, Brit. An., p. 274. — 1828. Abondante dans l’étang de Marville, entre Saint-Servan et Paramé. — 465 — LIiMNÆA TRUNCATULA. BUCCINUM TRUNCATULUM, Müller, Verm. Hist., 11, p.156. — 1774. LIMNÆUS TRUNCATULUS, Jeffreys, in Linn. Trans. vol. XVI, p. 577. — 1850. LIMNÆA TRUNCATULA, Moquin Tandon, Hist. Moll. France, tom. IL, p. 475, pl. xxxix, f. 21-24, — 1855. Petit ruisseau dans le vallon de Dinard. ANCYLUS SIMPLEX. Lepas SIMPLEX, Buchoz, Aldrov. Lothar., p. 256, n° 4150. — 1774. ANCYLUS SIMPLEX, Bourguignat, Cat. g. Ance., in Journ. conch., tom. IV, p. 187. — 1855. Nous n'avons rencontré, dans ce département, que la variété fluviatihs (Ancylus fluviatilis de Draparnaud) dans un ruisseau près de Saint-Coulomb, sur la route de Cancale. =— 166 — CYCLOSTOMA ELEGANS. NERITA ELEGANS, Müller, Verm. Hist., IT, p. 117. — 1774. CYCLOSTOMA ELEGANS, Draparnaud, Tabl. Moll., p. 58. — 1801. Se rencontre fréquemment le long des falaises de Di- nard, vers la plage nord des bains. VALVATA PISCINALYIS. NERITA PISCINALIS, Müller, Verm. Hist., Il, p. 172. — 1774. VALVATA PISCINALIS, F'érussac (père), Syst. conch., p. 75. — 1807. Habite le ruisseau de Marville, où elle est assez abon- dante. SEHÆRIUM CORNEUM. TELLINA CORNEA, Linnœus, Syst. nat. (ed. x), p. 678. — 1758. h. 24 Or SPHÆRIUM CORNEUM, Scopoli, Intr. ad Hist. nat., p. 598. — 1777. On trouve à la promenade Neuve, au bout de la jetce, près de Saint-Malo, de très-beaux échantillons de cette espèce, On remarque sur quelques individus une petite dépres- sion médiane, ce qui leur donne une apparence un peu sinueuse. PISIDIUM CASERTANUM. CARDIUM CASERTANUM, Poli, Test. Sicil., 1, p.65, pl. xvi, f. 1. — 1791. Pisipiom CASERTANUM, Bourguignat, Coq. d'Or., ete., in Voy. mer Morte, p. 80. — 1855. De même que dans le Finistère, les échantillons que nous avons recueillis dans le ruisseau de Dinard sont pres- que tous calyculés et appartiennent à fa variété pulchella (Pisid. pulchellum de l'ouvrage de M. l'abbé Dupuy). FISIDIUM PUSILEUM. TELLINA PUSILLA, Gmelin, Syst. Nat, Lom. F, pars VE p. 5251. — 1789. — 168 — Pisibium PusiLLUM, Jennyns, Mon. Cycl., in Frans. Camb. phil. Soc., voi. IV (2° pari.}, p. 502, tab. xx, f. 4.-6. — 1852. Habite dans le ruisseau de Dinard, au milieu des racines filamenteuses de plantes aquatiques. On trouve aussi dans le même ruisseau une variété de cette espèce à sommet un peu calyculé. ORSERVATION. — On à dù remarquer, par les Pisidies indiquées dans ce travail (Pisidium Casertanum, pusililum, obtusale), que la calyculation des sommets se présente presque chez tous les échantillons que nous avons recueillis eu Bretagne. — II sera donc prudent, dorénavant, de se mettre en garde, chez les autres espèces de ce genre, lors- qu’on viendra à constater un semblable caractère. hr + st nat. vue de face. Dr) — — Coq. de grand. nat. vue en des- sous. : — —— Coq. de grand. nat. vue en dessus. — — Coq. considérablement grossie vue D en dessus. IX PTILOTA, Bourguignat. — Coq. de grand. nat. 1. Hriixd ramener Bourguignat.— Coq. de grand. Fa vue en dessus. *e &: — — Coq. de grand. nat. vue de face. :, En — Coq. de grand. nat. vue en des- & . “e nn sous.. * _Æ — Coq. considérablement grossie vue + en dessus. PA 9. Heuix Ps uguiqurt — Cog. de grand. nat. vue : de face. - à: de grand. nat, vue en dessus. _ Æ. Coq. sn, nat. vue en des- +, 4 ” 0 e Fig. 42. ZONITES GLABER, Moquin-Tandon. — Coq. de grand. pat. vue de face. 13. — — Coq. de grand. nat, vue en des- SOUS. 14. ZONITES SUBGLABER, Bourquignal.— Coq. de grand, nat, vue de face. 15. = — Coq. de grand. nat. vue en dessus. 16. — — Coq. de grand. nat. vue en des- sous. 17. Puysa FONTINALIS, Draparnaud. — Coq. de grand. nat. vue de face. 18. — — Coq. de grand. nat. vue par le dos. 19. Pnysa TAsLEI, Bourguignat. — Coq de grand. nat. vue de face. 20. — — Coq. de grand. nat. vue par le dos. Eriauelhe BH. 1. CLAUSILIA ARMORICANA, Bourguignat.— Coq. de grand. nat. vue de face. 2, — — Ouvert. vue de face considérable- ment grossie. 3. CLausiLiA DRuiDiTicA, Bourguignat. — Ouvert. vue de face considérablement grossie. 4. — — Coq. de grand. nat. vue de face. 5. — — Sommet considérablement grossi. 6. — — Avant-dernier tour considérable- ment grossi, pour montrer les striations du test. 7. Pupa LonoisianA, Bourguignat. — Trait indiquant la grand. nat, de la coq. 8. — — Coq. vue de face considérable- ment grossie. Dernier tour considerablement grossi vue de profil. 10. PLANORBIS STELMACHÆTIUS, Bourguignat. — Coq. de orand. nat. vue de face. . 9, — | 11. — — Coq. de grand. nat. vue en dessus. 12. — — Coq. considérablement grossie vue de face. | 13. — — Fragment du dernier tour consi- dérablement grossi. 14. CÆCILIANELLA ENHALIA, Bourguignat. — Coq. grossie quatre fois vue de face. 15. _ — Trait indiquant la grand. nat. de ” la@ogq-. 16. — — Dernier tour grossi quatre fois vu de profil. - e * - 1 M | e * ‘ era # F | 4 « Lace # * à c +. % © LI . À LS 7 à: a . # * + LI LE » TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES ET DES NOMS SYNONYMIQUES"‘ CONTENUS DANS CE VOLUME. Ancyclus cyclostoma, Bourguignat......... soso OCR IOL 1 SIDDOSUS, BOUPEMNA(.. M. dose detecte nn laCUSiTISe MUILER rase de Mac esni esanmcade de —. SiMplex; Bourguignat.........6....,..,. 76, 113, 143, US InICLUS IMOrEle LR LL. Lie 76, Anodonta apatina, Lamarckn. ........mr:..... 79, 116 — arenaria, Bourguignat............ 0 .. — cellensis, Pfeiffer. .............. RO — Cygnæa, Draparnaud........... CORRE 4, — Rossmæssleriana, Dupuy......... ORRREREL.- -coe.e Arion empiricorum, Férussac. ......,... Et - ARR ro — hortensis, Férussac......... ns: D... 6 5. 27, 41, + QUIUSs MOrElBR Sense: 22e see 27, 41, 85, 123, — SubDfusQus MÉrussac.. ..., 4... es coco M... Balæa lUGIMIMMRMeach. . see tssvconcee 18e ” Les noms synonymiques sont imprimés en lettres 1faliques. Balea ne7o0e llemmins........:.....#m%@r::........" 64, Palia Deshayesiana; Bourouignat......#….#t. . M... 0 — lucifuga, Boureuisnath........ RÉRÉPR REte — péitersa, BourBuignat.."........2600r......6... 0. 64, Bithiniafentaculata, Gray:.................#0"# De re. JE Buccinum 9labrum, Müller. :8e0%. ......00: 087... — D OUS ne Müller... 14... 74, 111, 142, — DDET COUT NUE ES lie de see coloc: ere — truncalulum, Muller. ...:.........0100. 75, 112, 142, Bulimus obscurus Draparnaud.2. .....7......,.2... 62133; Daarantinalis, Linneust... 4... 2.4.0. D 70, Bythinia Leachii, Moquin-Tandon............................ É /tentaculata SOLE 2e res: he cie se selle 143, CRdlianella acicula BoureEuignalee Mn... seu ce = aglena, Bourguipnah. 5. ........... 4400 ce 080 0» ee oo» « — JR BRUT CMIENAE. Le 22e does less see =diesvillei, BOURSUiSgNAt Fe. esse eee oe res Cardom Cnser(anum, PO. A..-...04 45 00000 0 81, 118, Glausilia Armoricana, Beureuignat.- ........4 40,44 ee = Druiditica BOUTEUIENALS . . à. .e so se os ie se se se à 105, adigricans, Jeffreyss...........,..,.... 39, 63, 104, 135, ÉPghtiust, C. Pfellfer.:::2eusenansucs. 36, 63, Gsbbtusalis, Lamarck. 08 HERCERS ERA SNE AR E a AUS, .Draparnaudes 5 ce ere ere 80, 118, = Lenverianc, DUPUY.: + 2. s «ee de de se cotbies RL Cyclostoma elegans, Draparnaud.................... 14, V6; Ferussacia subcylindrica, Bourguignat......... 62, 104, 133, Heliéolimax major, Férussac . ................ 29, 46, 88, Hétmsulnata Muller een... :.%.s sus: 0 EU CA MIT + : Eee cs ses rec 35, 61, 103, 132, — nalliariagMiller. .........1...4. A ec oo 91, — MrDuStonmM, DIDNBUSEEE-. :: 4 4 es nee. ere idee — arenosa, Ziegler......... PORTAL 0 © » DDR EE MGGENOSADUPUY - 7m ee cle cms 210 e cc ee ee es aaspersas MUNIE: ........%0.. 00... .. 31,700, 94, 198, laperata, MOontapu.:.:. 2... 4... 000 100, — çarthusiana, Müller....... 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RtÉ — nemoralis, Linnæus.............. 93, 6, 94,198; — nitens, Gmelin.................MS#C.F 2. 91, _anilidu; Muller. ...:.........8,...., #1 ct 6. à D TL DOS RENESAC. 0: sr reset eme oc ts: ee NUAUIE AD aNnAU de 1 Moser che ei 49, nn ODSCUrG, Muller... nt... 62, 133; — occidentalis, Recluz............ Pc DORE OR 33, 54, — Pisana, Müller.............. RE us 33, 60, na; Morelet. us de ue someone tre #apsaturochæta, Bourguignat......:...........,,.......9 . — nilofa, Bourguisnafe....:................. St... — pulchella, Müller.......... 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Th = RCUINEUS MLINNEUS een ce chier ete crc nr rellensis, Gmelin.::.s 8. Mines purs. RE NautuS Crise, LINnBUS Ces Ses euernerscoscchestiere ne Nérita elegans.IMuOr.2%.5.1.... 006. 6-7. 14, 4116; TD Il is, LINNBUSEEN: 2212 M een cab eee nec —Hpannans Muller. ss osee déc MO et : Neritina fluviatilis, Lamarck....... D ood it 00e Paludinadecipiens, Millet... 42 ee eee 144, nn AichEU, WientendOrp 2... ed LP coco dati ere — Michaudii, Duval...... ee coosete M Mec .. 144, in ilis: Desmoulins. Lt... tentes ner cie hier =—DENITICOS®, GTV OT Ce none P : ‘ " “ . "a | 7 ts — {77 — u id * Pages. Patella lacmstrts, Linnæuses -..&. 2. 4 0 vla à 2 077, 115 Physasfontinahs#Draparnaud. .…...;,...4,.:4.....L4vs « 70, 141 = Subopaca, Lamarck:.. #8... 0 SOCCER 110 TB OUTeMENAL.: 4:42. Me 162: ss ed 70 Planorbis albus,Mullenm ……...............4 he. iS 119, 139, 163 — carinatus, Müller........... C0 68 — complanatus, Studer......,.............. ... 108, 137, 163 —- COIMPIeSSUSMMICN ANA: M mr. 109 = CONIOT LUS MULICRS... .........,... 0080. OR: 68 = A COLDCUS DIE LS die 2 He etc re eee 67, 136, 137 — cristatus, Draparnaud................. A 138 — (0ntanus ARIÉMMINB es: -40.-. 5:00 - Qo 140 PR MDricatus MULIERS. A eue Re 138 A OO A CE D ue 69 — Perezii, Graëlls........ Re 109, 138 —— rofundatus, Poirét........,..........., 37, 09, 108, 137, 163 — Stelmachætius, Bourguignat...............,........,.... 139 —— VONÉEX SMUIBRE ne ee. 4:00. 0. 002109 Pisidiumamnhicum, Jennyns..#....,...%:........::. 81, 146 — Casertanum, Bourguignat.............,..., 81, 82, 118, 167 — RUIGNElIMNICANYNS AL. 2. rte. Re cc ee 119 = PAST BANYNS.. 0 22008 M... in. La 82, 167, 168 — ontusale C7 Pfeiltér.:5... 0 1. 0. 00 120 Pupa Loroisiana, Bourguignat.............1..... 65 — minutissima, Hartmann................. .,,............ 67 —MUSCONUM, GC: PIGITERS.: 22: 2: ten sense esse. eee 162 — Muscorum, Draparnaud........ 0: à 67 — umbilicata, Draparnaud. ............. 36, 64, 107, 136, 162 Sphærium corneum, Scopoli. ......................... 166, 167 — rivale, Bourguignat..... Se Fe a 80, 118, 145 —— LeNYeRAnUmM, BOUTEUIENAL, 2. 240 eue severe Si Succinea Pfeifferi, Rossmæssler ... ....,....... 46, 89, 125, 151 DURS, dé Blainville. :- 22.472.100... 30, 89, 125e Lellnararinica, MUR 0. se. :.. .ne 81, 146 CON LINE USE. seb LL less ne cie este 166 NDS IGMElINE RS 0-0 sr... 82, 119, 167 Testacella haliotidea, Draparanaud.................... 28, 45, 87 DiSnlCata, DUO scouts à ve ss sédosamrentot. 45, 88 — Maugel, Férussac............. nn Me 44, ST Téstacellus bisulcalus, Risso. #4. ............,......,.... 43, 88 Mérborenahii. Sheppard. 7... = MUSCOTUM, LINNBUSE 1 ec eos ces LL DE #: = MDErUETSUSMLINNEUS. ON Te. 64, Unio/tittoralis, Cuvier....…...... ME eee ET. - Sc - 0 — MDICIONUIN, PRITIPDSS.--.---........ hs CORRE Ed : — rhomboideus, Moquin-Tandon........ ......... TOMATE —MEURIONN, SPAYrAUTEAU. 7-20. 0. 0 De I NEO oc Valvata piscinalis, Férussac.............. SMS RS RES àC Vertigoimuscorum, Michaud. 7... 27.22 " MitrinatmalomiC MPIEÉOr. 522: 20000 - summer ce 29, 46, 88, —— DellUCIAG, CDEAPARRAUT ES. 22 2240 de er ET Zonites alliarius IGTAVe ee ee eme eee J1;, COL ATIUS GE AVE ee ect ee: cbent 48, 90, 126, CLS AINUS, DeaChe Nue veines rech ee — fulvus, Moquin-Tandon............ OU UD ar — Jucidus, Bourguignat..... ......... 31, 47, 89, 90, 126, — LENS ABOUREUIENAT.. scie. Poe cest M, — nitidosus, Bourguignat.......... Se Sn ET ee MOULINS, GTV ue eee ste acces rie 49, — nitidus, Moquin-Tandon............ ne OR + TA ALUIUS Grace ce co cie 49, 92, — subslaber, Bourguighat. 2%. :....4.,..4.0....1.0..2 47, 90, BARATA. Page 17, en note, au lieu de pseudonyme, lisez homonyme. 67, lig. 8, au lieu de oitendrs, lisez endroits. 67, 43, au lieu de Planorbis cornea, lisez Planorbis corneus. 69, 11, au lieu de Planorbis. lisez Planorbis vortex. Imprimé au nombre de 400 exemplaires, à Paris, en juin 4860, par Mme Ve BOUCHARD-HUZARD, rue de l'Éperon, 5. 7 2? di LE] 6 _ > à 4 ve = et A CZ = c S \ = ù CC TY er © ? * mi es 70 -. À 73 71 _ 75 76 4 18 Éd 20 F Troerer dre io Fear, Arès - 1-4. elix psalurochata. 12-78. Zones glaber. 5-8. À philo. 724 276. Z._ sub glaber. DU 11 Dérielr 7718. Physa fontinrals. 9-20. fhysæ Jasler. &” | Ph. + . : L LA .. . - Li _ D Tmp. Brcgreet arts F Lenasseur, del et Lt y_ 2. Clausika Armoricana. 7-9. fupa Loroustenx. Dr Druiditica … 10-13. Planorbis slbnach& lus. y4 16. Cecilianella nhalk . 7 y A ps «A mi : x 2 : Fe | 1! , Fa e v, \ : ; | : p _ k EPORR Ê L = pat 1. 72 = ï 12 { : | n : : : = à Î | ; Æ FRERES MR “ Ÿ. Es NS ha PR Ar AMEL ROME. RPC A ni ° 260 1 PAIE 1. ta TAPANT) os aa ak Ke Ai LCR J di ni A : FUN L SOUS PRESSE. ÉTUDE SYNONYMIQUE SUR LES MOLLUSQUES terrestres el fluviatiles des Alpes maritimes. { vol. in-8 avec pl. noires lith. LA PSEUDOCONCHYLIOLOGIE, Où de l'isnoranaesæe, üu charla- D mots . - 0 . . . u = "MÈNe en matière malacologique. 1 vol. in-8 avec pl. noires lith. > PARIS. — IMP. DE M®° V° BOUCHARD-HUZARD, rue de l'Éperon, D 1860. G Fa a ue 4 RTE tn il 4 LETTR FA. Qu 1480 LA Su Qu 7 Sp Bar HEAR EAN 4e ET I