Se D ER RQ Sen Q, DNS RE ST > > A A = = sp me demarre année LEE Le ins it Ro) L'ER WC | 1} 2 ue e AR, PANGNE, 7 et | \f | ÿ, << te nr = } ed VE ER k [ 1 4 Î { L ns 7 .— 200 are + mére Es. + ke des DE À SES rh LE JG ANJOU-DAUPHINE 1828, us EL COM ? SSELON, LIBRAIRE-É ë Pa lb: 1 ls ? Ave 1! À f 4 { €" x \r va AE à 7? 4 1:° 100 fe CS | 8 + Ÿ \ dt - 1 { + eù ‘ A (1% V " . » Ô À ‘ x é { { ve * 2P1 f « ÿ | > . { fo » 4 { - > > j ; ï , Ë + "e . m L | LA à d ; 3 À A À à ñ JL, ‘ “ \ ? } L | 7 js ee 72 (Te . ? 4 , = / L \ - 2 Li < g - / 1] + * 2:12 s Fr Le » 0 \ x à \ / : - \ ù \ à var x - ë ; Lt “4 MANUEL COMPLET DU JARDINIER. SUPPLÉMENT. PARIS. IMPRIMERIE DE CASIMIR, RUE qn "+ EU TES MANUEL COMPLET DU JARDINIER MARAICHER, PÉPINIÉRISTE, BOTANISTE, FLEURISTE ET PAYSAGISTE ; PAR M. LOUIS NOISET®TE, MEMBRE DES SOCIÉTÉS LINNÉENNE DE PARIS, MORTICULTURALES DE PARIS, DE LONDRES ET DE BERLIN, D'AGRICULTURE ET DE BOTANIQUE DE GAND, ETC., ETC. SUPPLÉMENT N° 1. NE VOX BOTANICAI GARDEN PARIS. ROUSSELON, LIBRAIRE-ÉDITEUR, RUE D’ANJOU-DAUPHINE, N° + en — 1828. LES eines A tee ant Le AD ENS aa sa nes LITE bd: . pes NICE L AD 4 Yon PRIE : \ A dti: É: ARRETE: en re Ab 1 QAR n CPE ÿ CRE AVERTISSEMENT. . Doors un an, que j'ai publié mon Manuel, l'horticulture s’est enrichie d’un assez grand nom- bre de plantes, et, ce qui est remarquable, apparte- nant pour la plupart à des genres nouveaux dans nos jardins ; c’est ce dont on s’apercevra aisément en parcourant ce supplément. Aussi je me suis plus particulièrement appliqué à les faire convaitre, afin de compléter mon ouvrage autant sous le sap- port de la culture que sous celui de la classification botanique. J'ai dû parler encore de quelques genres anciens, omis dans le corps de l'ouvrage, parce que, quand je le composai, ces plantes n’existaient pas dans Îles jardins de la France, ou au moins y étaient fort négligées. Ce n’est guère que depuis le nouvel élan donné à l'horticulture en dernier lieu, que l’on est revenu avec intérêt à ces végétaux qui paraissaient oubliés pour toujours, et qui cependant ne méri- taient pas tous de l'être. Plusieurs genres de mon Manuel ont été démem- @mbrés depuis peu de temps, et les plantes qui les pcomposaient ont été placées par les auteurs dans esde nouvelles coupes génériques et sous de nou- “2veaux noms. Quelques-uns de ces genres ont été Ee adoptés par le plus grand nombre des botanistes, ; d’autres ont été rejetés. Je ne me suis pas occupé de ces derniers; mais j'ai cru devoir indiquer les v} AVERTISSEMENT, premiers , et renvoyer le lecteur à l’article du Manuel qui en traite sous leurs anciens noms, afin que les amateurs ne soient pas exposés à de- mander, à la vue des catalogues modernes, des plantes qu’ils peuvent déjà posséder sous une autre dénomination. La partie de mon travail la plus difficile a été de rapporter chaque genre à la famille naturelle à laquelle il appartient; j'ai fait tout ce qui dépen- dait de moi pour ne commettre aucune erreur, et je crois qu’à force de soins et d'attention Je suis parvenu à remplir cette tâche minutieuse de ma- niège à satisfaire mes lecteurs. J'y ai mis d'autant plus d'importance, que l'expérience me prouve tous les jours de plus en plus une vérité à laquelle malheureusement on ne fait pas assez d'attention : c’est que l’ordre des familles naturelles groupe les végétaux non - seulement sous des rapports de formes, mais encore sous ceux de leur culture, àu moins le plus ordinairement. Je suis tellement convaincu de ce que }Javance ici, que Je suis toujours tenté de soupconner une erreur de classi- fication quand je vois un végétal avoir des besoins tout-à- fait différens de ceux éprouvés par les autres espèces de la même famille. Du reste, J'ai souvent vu les botanistes justifier mes soupcons en créant de nouvelles coupes pour placer ces végétaux ; c'est ainsi que le savant Decandolle a séparé les oroseilliers des cactiers, etc., etc. Si, à limitation de quelques auteurs, j'avais voulu hasarder des faits et grossir ma brochure, j'aurais pu faire figurer dans ce supplément un assez grand nombre de végétaux absolument nou- AVERTISSEMENT. vi} veaux, et la plupart venant de la Chine, de la Nouvelle - Hollande , ou d’autres pays éloignés. Mais je me suis fait une loi de ne rien avancer sans avoir une certitude complète résultant de ma propre expérience , ‘ou au moins de celle de mes confrères les plus instruits. Ainsi donc, je m'abs- tiendrai de décrire la fleur d’un végétal qui n’a pas encore fleuri en France ou en Angleterre, et bien plus encore d'enseigner la culture de plantes que nous ne possédons en France que depuis quel- ques mois, et dont par conséquent nous ne con- naïssons ni les habitudes ni les besoins. Dans les vrais intérêts de la science, je pense qu'il vaut beaucoup mieux renvoyer mes lecteurs au Supplé- ment de l’année prochaine, que de les exposer à faire venir à grand prix des plantes peut-être de peu d'intérêt, et que de Fisquer moi-même des détails de culture que je serai peut-être forcé de démentir dans un an. C’est aussi pour des raisons semblables que j'ai cru-devoir passer sous silence quelques variétés de fruits et de légumes, et en outre parce qu’elles ne me paraissent ni assez constatées ni assez tran- chantes. Si elles se soutiennent, ce dont je m'assu- reral par moi-même, et si elles ont vraiment les qualités qu’on leur attribue, j'en rendrai compte. Quant au chapitre des outils et instrumens ara- toires , plusieurs personnes en ont inventé de plus ou moins ingénieux ; mais, comme je ne leur ai reconnu aucun but réel d'utilité, je n'ai pas cru devoir les mentionner. J'ai adopté l’ordre alphabétique dans ce Supplé- ment, comme le plus convenable pour les recher- vii] AVERTISSEMENT. ches. Par ce moyen, le lecteur peut, en ouvrant le livre, s'assurer si tel genre qu’il étudie dans le corps de l'ouvrage s’est enrichi d’une ou plusieurs espèces nouvelles. Du reste, mon intention est de soutenir constam- ment mon Manuel au niveau des connaissances et des découvertes utiles à mesure qu’elles se feront ; je ne ménage ni soins ni dépenses pour constater moi-même, par des expériences suivies avec per- sévérance, tous les faits qui peuvent faire avancer la science. Messieurs les amateurs qui désireraient se tenir au courant de ces travaux si intéressans pour les amis de lhorticulture, peuvent venir visi- ter mon principal établissement, rue du Faubourg- Saint-Jacques, n° 51, et je m’empresserai de satis- faire leur curiosité. Li MANUEL COMPLET DU JARDINIER. DS UN D De 86 5 8 86 D 0 GG Lo 66 96 06 LG US ESA EG 6 PLANTES CULTIVÉES DANS LES JARDINS. SUPPLÉMENT. A BATIE. Abatia; Fror. Peruv. (De la bolyändrie-môno- grnie de Linnée; de la famille des Tirtacées de Jussien, ) Galice coloré, persistant, divisé en quatre parties ovales, lancéolées, aiguës ; plusieurs filets insérés au réceptacle; eni- viron vingt-huit étamines; un ovaire supérieur; sürmonté d’un style à stigmate simple ; capsule ovale, uniloculaïre et bivalve, renfermant des semences très-petites. IIS ABATIE RUGUEUSE. Abatiarugosa; FLor. PEnuv. D: Du Pérou. Arbrisseau de deux à trois pieds; feuilles oblongues-lancéolées: fleurs en grappes terminales; orangerie; terre de bruyère ; multiplication de marcottes et boutures. ACÈNE. Acæna; FLor. Peruv. (De la tétrandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Rosacées de Jussieu.) Calice de quatre folioles ; corolle de quatre pétales ; quatre étamines égales ; un ovaire inférieur, surmonté d’un style simple; baie sèche, à une semence, couverte d’épines recourbées. ACÈNE ARGENTÉE, Acœæna argentea; Fior: PEruv. P. Du Pérou. Tiges rampantes; feuilles pinnées avec impaire, à folioles ovales, oblongues; fleurs en épis globuleux. Pleine terre fraîche etsablonneuse; multiplication par éclat des pieds, par rejetons , et de graines. ACÉRAS. Aceras: Browr. (De la gynandrie-diandrie de 1 2 PLANTES CULTIVÉES Linnée, et de la famille des OrcHrnées de Jussieu.) Corolle en masque ; lèvre sans éperon ; des glandes PR ; rie renfermé dans un capuchon. Rapportez à ce e genre l'ophrys homme-pendu, n° 5, t. Hi, pagé 280. ACICARPHE. Æcicarpha; Juss. (De la syngénésie-néces- saire de Linnée, et de la famille des CynirocéPrALES dé Juss.) Calice commun simple, divisé en cinq parties ; fleurons à cinq divisions; réceptacle ouvert d’écailles, plus épaisses au sommet et terminées en pointe, enveloppant les graines. ACICARPHE TRIBULOIDE. Acicarpha tribuloides; Juss.@. Amé- rique méridionale. Plante herbacée, rameuse ; feuilles oblon- sues, sinuées; les inférieures sans , les supérieures plus larges à la base et un peu amplexicaules ; fleurs terminales. Serre chaude ; terre légère; multiplication de graines semées au printemps sur couche chaude. ACISANTHÈRE. Acisanthera; Browx. (De la décandrie-mo- nogynie de Linnée , et.de la famille des! Sarrcaties dé Jass/). Calice..yentru ; à cinq dents; corollé de cinq pétales ; dix étamines à anthères sagittées ; ovaire supérieur, terminé par! un, stigmate simple ; capsule recouverte et couronnée Iparile calice; arrondie , biloculaire , contenant un grand: nombre de, semences insérées, dans ts loge, sur un placenta particulier. en i HRENT vlevid ACISANTHÈRE QUADRANGULÉE. curl NN Rhexia acisanthera; Lan. B . De la Jamaïque. Plante herbacée, à rameaux quadrangulaires; feuilles opposées, ailées, à folioles trinervées, ovales, crénées, opposées; fleurs solitaires, et alternativement axillaires. Serre chaude; terre de bruyère ; imaltiplication de graines semées sur couche, dE" ou de. drageons. ACNIDE.Æcnida; Micu. (Dela d'æcie-pentandrie an Lil) et de la famille des Cnénoponérs de Jussieu.) Pas decorolle ; fleurs mâles ayant un calice de cinq folioles, et einq éta- mines ; femelles : calice de deux folioles; ovaire supérieur, surmonté de cinq styles; semence recouverte par le calice qui est devenu suceulent. AcnipE RUscoCaRPE. Acnida ruscocarpa; Mics. © De lA- mérique septentrionale. Tige de sept à huit pieds, épaisse, DANS LES JARDINS. 8. anguleuse; feuilles ovales-lancéolées ; capsule obtnsangulée rugueuse. Les Américains mangent les feuilles de cetté plante “Comme nous faisons ici des épinards. Pleine terre humide, mais à exposition chaude ; multiplication de graines: 1ADENANTHOS. Adenanthos ; "Larirr . (De Îla tétrandrre- monogynie de Linnée, et de la famille des Prôtfacérs de. Jussieu.) Corolle à quatre divisions » entourée À sa base d’écailles imbriquées qui tiennent lieu de calice; quatre anthères linéaires, insérées sur les lobes de la corolle, un peu au-dessous du sommet; quatre glandes insérées à la base de la corolle; un ovaire supérieut, oblong, surmonté d’ün Style simple ; une graine récouvérté par la corollé qui est dessé- chée. ts : Il faut-rapporter à ce genre le PRoTÉE soyeux » n° 54, t. TT, page 330; et peut-être le PROTÉE RAMEUX, n° 51 , Mêmé tôme, page 320. | sais AÉRIDE. Æerides ; Wiiro. (Déla gynandrie-triandrie de Linnée, et de la famille des Orcmivres de Jussieu.) Spathe ovale, petite, persistante : corolle de cinq pétales ovales, plans, presque égaux; tube diphylle, à lèvre inférieure horizontale , oblongue , charnue, côncave: lèvre extériéure operculiforme , relevée, dilatée, divisée en trois parties: les deux latérales obtuses, et l'intermédiaire conique ét plus courte; deux étamines’ courtes » élastiques, attachées au sommet antérieur du tube, à anthères operculaires;'un ovaite inférieur, trigone, mince, recourbé, à Style nul et à stigniate représenté par une fossette qui règne de la base dés étamines à l’ovaire. | ” 1+ AÉRIDE ODORANTE. Aerides odorata; Wiro. %. De la Co- chinchine. Racines linéaires ; üge droite, d’un pied ; feuilles linéaires , émarginées, grandes ; recourbées, portées sur de courts pétioles engaînans; fleurs très-odorantes, pâles, prés- que charnaes, portées sur des grappes simples, axillairés et pendantes. Serre tempérée ; terre de bruyère, où micux ter- reau de vieux saule ; multiplication par la séparation des drageons. Cette plante se nourrit exclusivement d’air, et ses racines ne servent guère qu'à la fixer sur le tronc des vieux arbres où elle vit en fausse parasite. Au Jardin du Roi, on en à conservé un pied, pendant fort long-temps, dans un D \ 4 PLANTES CULTIVÉES k panier,avec un peu de mousse, suspendu au plancher ; il vé- gétait vigoureusement. AFZÉLIE. Afzelia; Suvru. (De la décandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Lécumineuses de Jussieu.) Calice tubulé, à limbe quadrifide et caduc; quatre pétales ongui- culés, dont le supérieur est très-grand; dix étamines, dont les deux supérieures sont stériles ; un légume multiloculaire, renfermant des semences arillées à leur base. 1. AFZÉLIE AFRICAINE. ÆAfzelia africana; Smira. F5. De VA- mérique méridionale, Arbre moyen. Feuilles alternes, pin- nées sans impaire; fleurs d’un ronge de sang, en grappes accompagnées de bractées; légume ligneux, très-pesant, ren— fermant des semences noires, à arille écarlate. Serre chaude; terre franche , légère, substantielle; multiplication de mar- cottes étranglées et de boutures étouffées sur couche chaude. AGALLOCHE. Excæcaria; Wivrvo. (De la diœcie-mona- delphie de Linnée, et de la famille des TrraymaLoines de Jussieu.) Fleurs mâles disposées en chatons cylindriques! composées seulement de trois étamines nues ; fleurs femelles disposées de même, composées d’un ovaire nu, arrondi, à trois styles courts; capsule glabre, formée de trois coques réunies et monospermes. | 1. AGALLOCHE BOIS D’AIGLF, bois d’aloès, bois de calambac. Excæcaria agallocha; Wii. .Des Indes orientales. Arbre résineux, à bois pesant, aromatique, d’une saveur très- amère; feuilles alternes, ovales-oblongues, acuminées, un peu dentées en scie. Serre chaude; terre franche, substan- elle; multiplication de marcottes et boutures étouffées. AJDIE. Aidia; Loureir. (De la pentandrie-monogynie de Linnée, et de la famille de CHÈvrEFEUILLES de Jussieu.) Calice tubuleux, à cinq dents; corolle monopétale, hypocratéri- forme, à gorge lanugineuse et à limbe divisé en cinq parties lancéolées ; cinq étamines à anthères sessiles dans les divi- sions de la corolle; un ovaire inférieur, à style court et à stigmate ovale oblong ; baie ovale, ombiliquée, monosperme, formée par le calice qui a cru. 1. AIDIE COCHINCHINOISE. Æidia cochinchinensis ; LourEir. D. De la Cochinchine. Grand arbre à feuilles opposées, Jancéolées , entières, glabres ; fleurs bianches, disposées eu DANS LES JARDINS. 5 grappes peu serrées, courtes et axillaires. Serre tempérée; terre légère, substantielle ; multiplication de marcottes et boutures. ALONZOA à feuilles incisées. ’orez HÉMIMÉRIDE À FEUILLES INGISÉES.. ALDÉE. Aldea; FLior. Peruv. (De la pentandrie-mono- gynie de Linnée, et de la famille des Borracinées de Jussieu.) Galice persistant, à cinq divisions linéaires ; corolle campa- nulée, à cinq dents ; cinq étamines velues ; un ovaire supé- rieur, à style filiforme et à stigmate bifide ; capsule ovale, uniloculaire, bivalve, disperme, renfermée dans le calice. ALDÉE À FEUILLES AILÉES. Ældea pinnata ; Fror. PERUV. ©. Du Pérou. Plante hérisséè de poils, à racines filiformes ; feuilles alternes , les supérieures simplés : les inférieures longuement pétiolées, pinnées, avec une impaire très-grande : folioles ovales , aiguës , très-entières; fleurs blanches ou rougeîtres, en grappes. unilatérales, recourbées à leur sommet. Serre chaude; multiplication de graines semées sur couche chaude au printemps, ALDROVANDE. Æ/drovanda ; Lin. ( De la pentandrie- pentagynie de Linnée, et de la famille des Capparinées de Jussieu. ) Calice persistant, à cinq divisions; corolle de cinq pétales ; ovaire globuleux et à cinq styles ; capsule unilocu- ire, à cinq valves renférmant dix semences. ALDROVANDE VÉSICULEUSE. Æ/drovanda vesiculosa; Lin. %. De l'Europe méridionale. Tige herbacée, garnie de beaucoup de petites feuilles verticillées, cunéifonmes, étroites, et por- tant à leur sommet une utricule vésiculeuse ; fleurs petites, solitaires, axillaires. Cette plante, fort extraordinaire, habite lés eaux au fond desquelles elle germe. A l’époque de la floraison, la tige se sépare en deux portions dont la supéritute vient fleurir et nager à la surface. Serre tempérée ; térre tourbeuse , placée au fond d’un baquet profond que lon remplit d’eau, et dans léquel on jette des graines. Changez l’eau tous les quinze jours en hiver; plus souvent en été. AMERIMNON. Amerimnum ; Wirv. (De K diadelphite décandrie de Linnée, et de la famillé des Lécuminguses dé Jussieu. ) Calice bilabié; corolle papilionacée ; dix étamines réunies à leur base; un ovaire supérieur; à style simple G PLANTES CULTIVÉES et recourbé et à stigmate en tête; légume foliacé ; comprimé; à deux valves, AN nt un petit nombre ds semences réniformes. 1, AMERIMNON DE BrRoww. Amerimnurmm Brownée: ; SwArrz. D. Des Antilles. Arbrisseau sans épines, de huit à dix pieds; feuilles simples, pétiolées, alternes, ovales , un ‘peu cor- diformes ; avant le développement des feuilles, fleurs odo- rantes , nombreuses , en grappes composées, latérales et axillaires. Serre chaude; terre légère et sablonneuse ; arro- semens modérés; multiplication de marcottes, de boutures étouffées, et de graines sur couche chaude, 2. ÂMERIMNON A LARGES FEUILLES. A. latifolium; Nuao. A. pinnatum; Jaco. D. Amérique méridionale. Arbrisseau de douze pieds, à tige droite et arborescente; feuilles pin- nées, à folioles ovales, acuminées. Même culture. 3., AMERLMNON PUBESCENT. À. pubescens ; Wizzp. F5. Amé: rique méridionale. Arbre élevé, dans son paÿs natal;-feuilles pinnées, à folioles oblongues , acuininées , ‘pubescentes en dessous; fleurs petites, d’un blanc violacé, en grappes fili- formes. Même culture. 4. ÂMERIMNON GRiMpanT. 4. scandens; WWirp. F. Amé- rique méridionale, Arbrisseau à üge frutiqueuse «et grim- pante; feuilles pinnées, à folioles oblongues, acuminées, glabres ; fleurs violettes, en grappes axillaires. Même culture: . AMPÉLOPSIDE. Ampelopsis. Genre établi par sd er pour placer V’ACHIT À CINQ FEUILLES , n° 5, tome IV, page 205; V'ACHIT A FEUILLES EN COEUR, n° 2, imème tome et même page. Ajoutez : : AMPÉLOPSIDE ARBORÉE. ÆÂmpelopsis b'pinnata; Mucu. Cissus sLanss Pers. V’itis arborea; Li. D. De la Caroline: Ar- brisseaur grimpant , fort élégant, s’accrochant aux corps environpans au moyen de vrilles ; feuilles bipinnées,, à fo- lioles incisées, dentées en scie; fleurs à cinq étamines.,Pleine terre fraîche, à demi ombragée, multiplication de,graines, warcottes. et boutures: Couverture de feuilles sèches et de litière pendant l'hiver. Il est prudent d'en avoir quelques pieds en orangerie. LL AMSONIE. Æmsonia; Warrner. ( De la pentandrie-mo-. DANS LES JARDINS. 7 nogynie de Linnée, et de la famille des Apocynées de Jussieu. ) Ge genre a été établi sur ces caractères : corolle infondibali- forme , à gorge clause; stigimate annulaire au bord; deux follicules droits; semences cylindriques, nues , obliquement tronquées; feuilles alternes. | Où y place la TABERNE À LARGES FEUILLES, n° 2, tome IIT, page 529; la TABERNE À FEUILLES ÉTROITES, n° 1, même tome et même page. ANGELONIE. Angelonia; Humsoznr. (De la didynamie- angiospermie de Linuée, et de la famille des Scroruraires de Jussieu. ) Calice à cinq divisions obliques , presque égales, dont deux sont plus rapprochées ; corolle à tube court, à deux lèvres , la supérieure à deux parties, l’inférieure beaucoup plus grande, à trois parties; la découpure intermédiaire en forme de sabot à sa base, où se trouve une grosse glande ; quatre étamines presque égales , hérissées ; ovaire supérieur, hérissé , surmonté d’un style court ; capsule renfermée dans le sdonllaliéitd à quatre sillons, à deux ere polysper- mes et bivalves à leur sommet. 1. ANGELONIE A FEUILEES DE SALICAIRES. Ængelonia salica- riæfolia; Hums. %. Amérique méridionale. Tiges de deux pieds, touffues , à feuilles opposées, lancéolées, dentées en scie; fleurs d’un bleu lilacé, moyennes, en grappes termi- nales. Serre tempérée, où mieux serre chaude ; terre lé- gère , substantielle; multiplication de graines, d’éclats et de boutures. ANACAMPSEROS. Anacampseros. Voyez Orpin, tome 4, page 417, et ajoutez: 1. ANACAMPSEROS ROUGEATRE OU ORPIN ROUGEATRE. ÆÂnaCamp- seros rubens ; Hort. Ancr. Sedum rubens ; Pers. %. D’Alle- magne. Tiges couchées, rameuses dans le bas : feuilles ovales, sessiles , alternes , distantes; fleurs en ombelles presque ter- minales, à pédoncules très-simples. Orangerie ; ‘terre légère , sèche et sablonneuse ; multiplication de graines, de boutures, de drageons et d’éclats. ANOMATIQUE À FEUILLES DE JONC , Ou LAPEYROUSIE JONGÉE. Anomatheca juncea; Air. Lapeyrousia juncea; Rez. Voyez GLAYEUL JONCÉ , tome LIT, page 249. AOTE. Aotus, Smrrn. ( De la décandrie-monogynie de 83 PLANTES CULTIVÉES | Linnée, et de la famille des Lécumneuses de Jussieu. ) Calice à cinq divisions; corolle papilionacée, à ailes plus courtes que l’étendard; ovaire supérieur, surmonté d’un style fili- forme, à stigmate obtus ; légume uniloculaireet à deux graines. 1. AOTE vELU. Aotus villosus; Smrn. P. Nouvelle Hollande. Arbrisseau à feuilles simples. APALATOA. Crudia; Wwo.(Dela décandrie-monogyniede Linnée , et de la famille des Lécumineuses de Jussieu.) Calice monophylle, quadridenté, muni à sa base de deux bractées ; dix étamines insérées sur le calice ; ovaire supérieur, ovale, pédiculé, se terminant en un style courbé; pas de corolle ; légume arrondi , comprimé, bordé d’un large feuillet mem- braneux et ondulé , ne renfermant qu’une seule semence. 1. APALATOA À ÉPis. Crudia spicata; Wiuzo. PB. De la Guyane. Arbre à feuilles alternes, ailées ou composées de quatorze folioles oblongues-lancéolées , acuminées, de gran- deurs inégales ; fleurs en épis, sortant de l’aisselle des feuilles supérieures. Serre chaude; terre lésère, substantielle ; mul- tiplication de marcottes et de boutures étouffées sur couche chaude. APÉIBA. Apeiba; Lam. Aubletia; Wiuv. Voyez pour les caractères du genre, le tome IV, page 371. 1. APÉIBA GLABRE Ou bois de mèche. 4peiba lœvis ; Wxo: Apeiba glabra; Aucer. PR. De la Guyane. Arbre à feuilles oblongues , obovales , acuminées , très-entières , glabres, sti- pulées ; fleurs d’un jaune verdâtre, en grappes terminales; pétales obtus ; capsule chargée de petites aspérités semblables aux dents d’une lime. C’est en frottant le bois de cet arbre contre un bois plus compacte , que les sauvages se procurent du feu. Serre chaude ; terre franche légère ; multiplication de graines venues de son pays natal et seméessur couche chaude, de boutures étouffées, et de marcottes. APHÉLANDRE. Aphelandra ; Brown. (De la diéridiéeèee nogynie de Linnée, et de la famille des AcanTHÉES de Jussieu.) Calice à cinq divisions inégales; corolle bilabiée ; anthères uniloculaires ; capsule biloculaire, bivalve, à cloison con- traire. Il faut rapporter à ce genre la C4RMAUTINE POMPON ou à CRÈTE, n° 10, tone III, page 407. DANS LES JARDINS. 9 APONOGÉTON. Aponogeton; Lx. (De l’heptandrie-digy- nie de Linnée, et de la famille des Aroïvées de Jussieu.) Une petite écaille tenant lieu de calice et de corolle; six à douze étamines un peu plus longues que l’écaille; deux à quatre ovaires terminés par un style obtus, qui se changent en au- tant de capsules ovales, renfermant chacune trois semences. 1. APONOGÉTON À DEUX ÉPIs. Æponogeton distachyon ; Atr. %. Du cap de Bonne-Espérance. Racine bulbeuse ; feuilles li- néaires, oblongues ; fleurs exhalant une odeur très-suave , ayant de six à douze étamines, en épis bifides, munies de bractéesentières. Au Cap, on mange les bulbes de cette espèce. Serrechaude ; terre tourbeusetenue constamment mouillée et même submergée ; multiplication par la séparation des bulbes des racines. AQUARTIE. Aquartia; Wiruo. ( De la tétrandrie - mono- grnie de Linnée, et de la famille des SoLanÉEs de Jussieu.) Ca- lice monophylle , persistant, à quatre divisions ; corolle mo- nopétale, à tube très -court, divisée également en quatre parties linéaires et très-ouvertes; quatre étamines à anthères linéaires et aussi longues que la corolle; ovaire supérieur , arrondi , chargé d’un style filiforme , incliné, terminé par un stigmate simple ; baie globuleuse, uniloculaire, à graines com- primées. 1. AQUARTIEA PETITES FEUILLES. Aquartia microphylla ; Lam. D. De Saint-Domingue. Arbre épineux, à aiguillons souvent géminés, étalés; feuilles très - petites, linéaires, entières, presque nues. Du reste il ressemble au so/anum lycioïdes. Serre chaude; terre franche légère, substantielle ; peu d’ar- rosemens en hiver; multiplication de graines et de boutures. AQUILICE sureau. Aquilicia sambucina ; Cavax. Voyez l'article Lée samBucne , de ce Supplément. ARAUCARIER. Araucaria ; Juss. (De la diæcie-monadel- phie de Linnée, et de la famille des ConirèRESs de Jussieu. ) Fleurs dioïiques. Mäles : chaton imbriqüé, composé d’écailles un peu ligneuses ; dix à douze anthères connées dans chaque écaille. Femelles : chaton strombiliforme ; écailles calicinales lancéolées, biflores ; style nul ; stigmate bivalve; noix coriace, cunéiforme , ailée au sommet. 1. ARAUCARIER IMBRIQUÉ. Araucaria imbricata ; Pers, Dont- 10: PLANTES CULTIVÉES beya chilensis; Lam. Pinus araucaria ; Mouiws. D : Du Chüli. Arbre superbe, s’élevant à cent cinquante pieds de hauteur dans son pays natal. Cime pyramidale, à rameaux quaternés et diminuant successivement de longueur; feuilles persis- tantes, très-nombreuses, sessiles, éparses, droites et'imbri- quées sur huit rangées un peu en spirale : elles sont ovales, très-pointues, un peu piquantes, entières, lisses et coriaces, et ont un ou deux pouces de longueur; fleurs solitaires au sommet des rameaux. Les amandes de ses fruits se mangent comme les pignons du pin, et là résine qui découle.de son. tronc répand, en brülant, une odeur extrêmementagréäble. Orangerie éclairée; terre de bruyère mélangée à moitié de. ierre franche, légère et substantielle ; multiplication de bou- ture et de greffe sur le sapin commun. Nous ne connaissons . en Europe que trois individus de cette saperbe espèce, tous . trois en Angleterre , dans le jardin royal de Kiew, où l’on en cultive un depuis plus de quinze ans en pleine terre, et les . deux autres en serre comme nous l’avons indiqué. ARGYTAMNE. Areytamnia; Swarrz. (De la monæcie- tétrandrie de Linnée, et de la famille des Eupaorges de Jus- sieu). Fleurs monoïques. HMdles : calice de quatre folioles; corolle de quatre pétales ; quatre étamines. Femelles : calice de cinq folioles ; point de corolle; style dichotome ; capsule - à trois loges, renfermant chacune une semence. 1. ARGYTAMNE BLANCHATRE. Argytamnia Candicans ; SWARTZ. PB. Dela Jamaïque. Arbrisseau à rameaux blanchâtres; feuilles alternes , ovales; fleurs odorantes. Serre chaude ; terre fran- che légère; multiplication de marcottes et boutures. ARGOPHYLLE. Argophyllum; Forsr. (De la pentandrie- monogynie de Linnée, et dela famille des CHÈVREFEUILLES de Jussieu.) Calice court, supérieur, à cinq divisions ; cinq pé- tales lancéolés et ouverts; un tube pyramidal, pentagone, couvert par le haut, formé de filets réunis à leur base et en tourant le gerine ; cinq étamines; un ovaire inférieur; une capsule hémisphérique, triloculaire, et renfermant beaucoup . de semences. 1. ARGOPHYLLE LUISANT. Argophyllum nitidum; Lis. FE. Des. îles de la mer du Sud. Arbrisseau soyeux , grimpant ; feuilles alternes, ovales; luisantes; fleurs disposées en panicuies. DANS LES JARDINS. 11 Serre chaude; terre légère; inultüiplication de marcottes. ARIONE. Z{riona, Cavan. ( De la pentandrie-monogynie de Linnée , et de la famille des TaymeLées de Jussieu.) Galice de deux folioles concaves et persistantes; corolle infondibuli- forine, à tube allongé, divisé en cinq parties; cinq étamines très-courtes ; un ovaire supérieur, ovale, couronné par cinq écailles très-courtes , et terminé par un style à stigmate bi- lamellé; une baie. globuleuse, biloculaire, conservant les marques des écailles. 1. ARIONE TUBÉREUSE. Ariona tuberosa; Cavax. L. De l’A- mérique méridionale. Racine à fibriles divergentes et tuber- culifères; tiges nombreuses, filiformes, très-dures, coton- neuses comme les feuilles ; celles-ci éparses, engaïnantes, aiguës et -écartées à leurs pointes ; fleurs cotonneuses et jau- nâtres en dessous, d’un jaune blauchätre en dedans, termi- nales , ramassées, presque sessiles, couvertes par des bractées. Serre chaude; terre légère ou de bruyère; multiplication par éclat. En Amérique on mange sa racine, à laquelle on donne le nom de descado. AROUNIER. Aruna; Ausrer. (De la diandrie-digynie de Linnée, et, selon Die de la famille des LécumivEusEs: de Jussieu :) Caliee monophylle, très-petit, divisé en cinq parues réfléchies ; pas de corolle; deux étamines opposées ; un ovaire supérieur, conique, chargé d’un style menu et courbe, ter- miné par un stigmate obtus; capsule ovoïde, comprunée, sillonnée, contenant une ou deux graines enveloppées dans une pulpe rougeâtre et acide. : t00 à. AROUNIER DE LA GUYANE. Aruna gujanensis ; AUSLET. 107 De la Guyane. Arbre assez élevé, à rameaux divariqués ; feuilles alternes, ailées avec impaire , composées d'environ sept folioles alternes, ovales, entières ou stipulées ;: fleurs vertes , axillaires, paniculées. Serre chaude; terre franche légère, substantielle; multiplication de graines venues de son pays natal, de marcottes, et de boutures étouffées. ASPALAT. Aspalathus; Lin. (De la diadelphie-décandrie de Linnée, et de la famille des LéÉcumineuses de Jussieu.) Calice monophylle, campanulé, divisé en cinq découpures, dont les deux supérieures sont plus longues ; corolle papilionacée, à étendard relevé, ailes courtes , et carène obtuse ; dix éta- 12 PLANTES. CULTYVÉES mines toutes monadelphes à leur base; un ovaire supérieur, ovale, se terminant en un style courbé comme les étamines ; légume ovale, petit, ordinairement velu, renfermant une à trois semences réniformes. 1. ASPALAT CILIAIRE. Æspalathus.ciliaris; Tauns. % : Du Cap. Arbuste de trois à quatre pieds ; feuilles simples, linéaires, fasciculées, rudes, un peu poilues; fleurs jaunes; en têtes ter- minales , à étendard brunâtre. Orangerie ; terre légère ou de bruyère; multiplication de graines, marcottes et boutures. 2. ASP4LAT ARACHNÉOÏDE. À. araneosa ; Tauws. %. Du Cap. Arbrisseau qui diffère du précédent par ses feuilles fasciculées; filiformes , liches, poilues, couvertes de petits tuberceules rudes , et par ses fleurs en têtes velues. Même culture. ASTROLOME numiruse. Æstroloma humifusa ; Broww. Voyez STYPHÉLIE JUNIPÉRINE, n° 4, variété 2°, t. IT, p.60{. ASSONIE. Æssonia ; Cavan. (De la monadelphie-dodécan- drie: de Linnée, et de la famille des Mazvacées de Jussieu.) Calice double, l’intérieur divisé en cinq parties, l'extérieur bractéiforme, monophylle et trilobé; corolle à cinq pétales obliques ou en forme de faux ; étamines réunies à leur base, au nombre de vingt, dont cinq stériles plus courtes; un ovaire supérieur, arrondi, velu, à cinq styles, à stigmate épais; cinq capsules conniventes, à une loge et à deux semences. 1. ASSONIE BAUMIER, bois de-senteur bleu. Æssonia populnea; Cavaw. L. De l’île de la Réunion. Arbrisseauà feuillesalternes, ovales-lancéolées, longuement pétiolées ; fleurs blanches, en corymbes terminaux. Serre chaude; terre légère,. substan- tielle ; multiplication de marcottes et boutures. ATHÉROSPERME. Ætherosperma; Lamiz. (De la monœæcie- monadelphie de LinréE, et de la famille des ATHÉROSPERMÉES de Brown et des Monimiées de Jussieu.) Involucre à deux folioles caduques; calice à huit divisions campanulées; fleurs mâles : un grand nombre d’étamines ; fleurs femelles : un-grandnom- bre d’ovaires à styles simples ; fruit composé de beaucoup de capsules surmontées chacune d’un style qui est devenu plu- meux, et insérées sur un réceptacle velu, en forme de cupule: 1. ATHÉROSPERME MUSQUÉ. Atherosperma moschata; Laviwe: %. Nouvelle-Hollande. Arbre à feuilles opposées, légèrement pétiolées, ovales, lancéolées, entières ou dentées, luisantes DANS LES SARDINS. 13 en dessus, velues en dessous ; fleurs grandes, solitaires, sur des pédoncules axillaires, tétragones et recourbés. Toute la plante exhale une odeur agréable, comparable à celle de la badiane. Serre tempérée; terre légère ou de bruyère; multi- plication de marcoites et boutures. AVICENNE. Avicennia; Lin. (De la didynamie-angios- permie de Linnée, et de la ile des GarriLiers de Jussieu.) Calice persistant, à cinq parties munies à leur base de trois écailles pointues ; corolle monopétale, à tube campanulé, court; limbe presque labié, partagé en quatre divisions iné- gales, l’une supérieure, plane, un peu échäncrée et presque carrée : les trois autres ovales, entières et ouvertes; quatre étamines, dnt deux plus oh insérées dans le PE d de Ja corolle ; ovare supérieur, ovale, surmonté d’un style bifide dont la division inférieure est coûrbée en bas; capsule coriace, ovale, rhomboïdale, un peu comprimée sur les côtés, unilo- culaire ; bivalve et monosperme ; semence grosse, composée de quatre lames charnues. | 1. AVICENNE COTONNEUX. Avicennia tomentosa ; Wirip.:— Sceura marina; Forsk. Z. De l’Inde. Grand arbre à feuilles opposées, oblongues, obiuses, lisses, vertes en dessus, coton- neuseset blanchätres en dessous; fleursodorantes, en panicules courtes à l'extrémité des rameaux. Ses amandes se mangent et servent à faire de l'huile; elles sont connues dans le com- merce sous le nom d’anacarde orientale. Serre chaude; terre franche légère, substantielle ; multiplication de marcottes et de boutures étouffées. 2. AVICENNE LUISANT. À. nitida; Tax. F. De la Martinique. Arbre de trente à quarante pieds; feuilles opposées, lancéolées, luisantes des deux côtés ; fleurs en grappes terminales. Il est connu dans son pays sous le nom de palétuvier gris. Serre chaude, et même culture. 3 :AVICENNE RÉSINIFÈRE. Æ. resimifera; Forsr. PF. De la Nouvelle-Hollande. Arbre à feuilles ovales-lancéolées, larges, velues en dessous ; fleurs portées par des pédoncules terminaux presque trifides. Serre tempérée, et même culture. BABIANE. Babiana ; Gawier. Nouveau genre établi aux dépens des antholyses, glayeuls et ixies. Il faut y rappor- ter les espèces suivantes : ANTHOLYSE A FEUILLES PLISSÉES, n° 4, 14 _ PLANTES CULTIVÉES | tome IT, page 250 ; ANTHOLYSE LABIÉE, n° 4, 1d.; GEAYEUL RAIDE, n° 18, même tome, page 245 et ses variétés ; GLAYEUL JAUNE- SOUFRE, n° 24 , même tome, page 246; GLAYEUL A FLEURS Tu- BULEUSES , n° 42; GLAYEUL SPATHACÉ , n° 46: Ixra HÉRISSÉE, n° 9; même tome, page 235. Les caractères de:te genre ‘sont£ Spathe de deux valves , l’'intérieure bipartie ; corolle tubu- leuse, divisée en six parties; trois Rae ouverts ; une baie. l BACASIE. Bacasia ; Li. ( De la marée de he. née, et de la famille dé ConÿwpirÈèRes de Jussieu.) Calice com mun ovale, imbriqué d’écailles scarieuses, les extérieures ovales, lancéolées; et les intérieures linéaires ; réceptacle velu , contenant, à sa circonférence , huit demi-fleurons quadriden- és, hermaphrodites, fertiles’, porteur d’une longue soie , etdans son centre un seul fleuron très-grand, labié, à einq dents , stérile et inséré sur un gros corps fongüeux!; graines ovales , anguleuses, velues , surmontées sors une DE A plu- meuse. | | : BAGASIE ÉPINEUSE. Bacasia Spinosa ; Pers. ÿ: DuPérou. Ar Éaisteh à feuilles obovales , mucronées, cartilagineuses ; de mai en juillet, fleurs solitaires , à fleuron du disque simple et ayant ses anthères sessiles au fond du tube;fleurons de la circonférence ayant un stigmate bifide et les filamens destéta- mines saillans hors du tube. Serre tempérée ; terre légère ; multiplication de marcottes. | : BACOPE. Bacopa ; Ausrer. (De la penlss ardlabidiehe de Linnée , et de la famille des PorruLacées de Jussieu) Ca- lice monophylle, profondément divisé en cinq partiés iné-— gales; corolle monopétale, régulière, à tube court, Éévasé à son orifice et terminé par un limbe à cinq découpures ovales ; cinq étamines insérées presque sous le limbe de -la corolle ; un ovaire à demi supérieur, se terminant en unstyle court ; dont le stigmate est arrondi et convexe; une capsule mem- braneuse, uniloculaire , remplie de semences très-menues: - 1. BACOPE AQUATIQUE. Bacopa aquatica; AuBzer. %. De la Guyane. Plante rampante ; feuilles opposées , sessiles,, am- plexicaules, linéaires, un peu épaisses et glabres; fleurs bleues, axillaires, solitaires. Serre chaude; terre tourbeuse, tenue constamment humide; multiplication par éclats. DANS LES JARDINS. 15 . BEAUFORTIE. Beaufortia ; Brown. ( De la polyadelphie- icosandrie de Linnée, et de la famille des Myrres de Jussieu.) Étamines, réunies en cinq paquets portés sur de longs pédi- cules ; anthères bifides ; capsule à trois loges monospermes, cachée dans le calice qui persiste. | 1. BEAUFORTIE À FEUILES EN croix. Beauforlia decussata ; Bsown. R; De la Nouvelle Hollande. Arbrisseau à feuilles op- posées en. croix, ovales, raides, recourbées ; en été, fleurs d’un rouge vif, A en grand nombre dans les aisselles des feuilles au sommet des tiges de l’année précédente. Oran- gerie ; terre de bruyère ; arrosemens modérés en hiver ; mul- tiplication de marcottes et boutures. BEFARIA. Voyez Bejaria , tome IT, page 567. BERCKHEYA. Voyez, pour l’espèce ciliaris , V’'AGRIPRYLLE CILIÉ, n°2, page 110, du tome IV; pour l’incana, V'AGRIPHYLLE ÉPINEUX ,(n° 1, de la même page et du même volume. Ajoutez: J EE A A UNE FLEUR. Berckheya uniflora; Wap: %: Du Cap.. Feuilles alternes , lancéolées , épineuses -dentées , cotonneuses en-dessous ; tige herbacée , uniflore ; écailles ea- licinales lancéolées , dentées et épineuses, presque égales aux rayons. Orangerie sèche et éclairée ; terre franche légère ; mul- tiplication de drageons ou par l’éclat des pieds. … Nous pensons que ce genre doit être réuni à celui des agri- phyllum, mais cependant nous allons donner les caractères sur lesquels Schreber l’a établi. Calice imbriqué ; étamines des rayons hermaphrodites stériles; réceptacle paléacé; graines poilues ; aigrette paléacée. BERGÈRE. Béergera. ( De la décandrie-monogynie de Lin- née , et de la famille des Hespérinées de Jussieu. ) Calice à cinq divisions; corolle de cinq pétales; dix étamines, un ovaire surmonté d’un style à stigmatc turbiné ; une baie à deux se- mences. BercèRE DE Koœnic. Bergera Kænigrii; Lw. B. De l'Inde: Arbre à feuilles alternes, pinnées avec impaire, à folioles al- ternes, pétiolées, rhomboïdales, dont‘un des côtés est plus aigu et l’autre dentelé ; fleurs en corymbes terminaux, accom- pagnés de bractées lancéolées et persistantes. Serre chaude ; terre franche légère , substantielle ; multiplication de mar- cotes. 16 PLANTES CULTIVÉES BLÉRIE. Blæria. (De la tétrandrie-monogynie de Linnée ; de la famille des Bruyères de Jussieu.) Calice quadriparti ; co- rolle quadrifide; quatre étamines insérées sur le réceptacle ; un style; capsule quadriloculaire, polysperme. BLÉRIE ÉRICOÏiDE. Blæria ericoides , Air. F. Du Cap. Petit arbuste à feuilles quaternées, oblongues, poilues, pointues et imbriquées ; calice à quatre folioles; corolle campanulée. Orangerie éclairée ; terre de bruyère ; multiplication de mar- cottes et boutures. Cette plante s’accommode très- bien de la culture des bruyères. BLÉTIE. Bletia. (De la gynandrie-diandrie de Linnée, et de la famille des OrcriDÉES de Jussieu. ) Corolle renversée, de cinq pétales, dont trois extérieurs lancéolés et deux intérieurs ovales et deux fois plus larges ; un nectaire à lèvre inférieure carénée , à trois lobes, dont l’intermédiaire est presqu’en cœur et très-grand; à lèvre supérieure oblongue, linéaire, un peu courbée, canaliculée; en un opercule concave , à huit loges ; une étamine très -courte, à huit anthères dont quatre plus petites ; ovaire inférieur , attaché à la lèvre su- périeure du nectaire , à stigmate concave; capsule oblongue , uniloculaire , dealires contenant un grand nombre de se- mences. 1. BLÉTIE unirLore. Bletia uniflora; Pers. %. Du Pérou. Racines bulbeuses , à bulbes un peu arrondies , légèrement comprimées ; feuilles linéaires , carénées', hampes radicales, terminées par une seule fleur. Serre chaude et tannée , près des jours ; terre franche légère, substantielle ; arrosemens pendant la végétation; multiplication par la séparation des bulbes. BLIGHIE. Blighia. — Akeesia de M. de Tussac. ( De l’oc- tandrie - monogynie de Linnée, et de la famille des SavonniErs de Jussieu.) Calice à cinq folioles ; cinq pétales apendiculés ; un ovaire supérieur, à style terminé par trois stigmates ; une capsule trigone, à trois loges monospermes ; semences arillées. Buicrie sapioe. Blighia sapida; Kœnic. Ækeesia sapida ; Tussac. PF. D’Afrique. Grand et bel arbre naturalisé en Ja- maïque , où l’on mange ses fruits cuits ou crus. BOSSIÉE , Bossiæa ; Vewr. (De la diadelphie-décandrie de Linnée , et de la famille des Lécuminguses de Jussieu.) Calice DANS LES JARDINS. 17 tubuleux, à deux lèvres, la supérieure en cœur, l'inférieure à trois dents; deux glandes à la base de l’étendard; les ailes des deux pétales auriculées ; une gousse pédicellée, oblongue, comprimée, à plusieurs semences. Bosstée HÉrÉROPnyLLE. Bossiæa heterophylla; Vewr. B. De la Nouvelle- Hollande. Arbrisseau à rameaux comprimés ;. feuilles simples, les inférieures elliptiques, les supérieures lancéolées ; fleurs jaunes, à carène pourpre. Serre tempérée , où bonne orangerie éclairée ; terre de bruyère; multiplication de marcottes, BROSSÉE. Brossæa; Juss. (De la pentandrie-monogyniée de Linnée, et de la famille des Bruyères de Jussieu.) Calice d’une seule pièce, charnu, divisé profondément en cinq dé- coupures droites et pointues; corolie monopétale, ayant la forine d’un cône tronqué, et dont le bord est entier; cinq étamines; ovaire supérieur, à cinq côtes, surmonté d’un style en alène, dont le stigmate est simple. Fruit consistant en une capsule à cinq sillons, partagée intérieurement en cinq loges, qui contiennent une grande quantité de semences. Gette cap- sule est enveloppée par le calice qui s’est accru, coloré, et qui présente cinq fissures en ses bords. BROSSÉE ÉCARLATE. Brossæa coccinea; Pium. F. De l’Amé- rique méridionale. Petit arbrisseau à feuilles alternes , pétio- lées, ovales, légèrement dentées ; fleurs en grappes terminales, alternes, pédonculées et d’un rouge écarlate. Le calice suc- culent qui enveloppe la capsule a une saveur agréable. Serre chaude; terre de bruyère ; arrosemens soutenus; multipli- cation de marcottes, et boutures étouffées. BROSIMON. Brosimum ; Tussac. (De la diœcie-monandrie de Linnée, et de la famille des ORTIES de Jussieu.) Fleurs dioï- ques : les mâles réunis en chaton globuleux, composés d’é- cailles peltées ; une étamine; pas de corolle ; fleur femelle formant un chaton ovale; les écailles oblitérées; un style bifide; une capsule crustacée, uniloculaire, monosperme ; une semence à deux lobes. BrosIMon coMESTIBLE. Brosimum alicastrum; Tussac. F. De la Jamaïque. Arbre lactescent, à feuilles alternes, ovales, lancéolées ; fleurs axillaires ; fruit comestible , ayant beau- coup d’analogie avec nos châtaignes. Serre chaude ; terre n PA 48 PLANTES CULTIVÉES franche légère, substantielle ; multiplication de boutures, de marcottes, et de graines venues de son pays natal. BROWNÉE. Brownea. Lam. (De la monadelphie-décandrie de Linnée, et de la famille des Lécumineuses de Jussieu. ) Calice double: l’extérieur turbiné et bifide : l’intérieur in- fondibuliforme et quinquéfide ; une corolle de cinq pétales, insérés dans le tube du calice intérieur, onguiculés , presque égaux; dix ou‘onze étamines ayant la même insertion que la corolle, à filamens subulés, droits, alternativement plus courts, réunis à leur base en une gaîne fendue sur un côté; un ovaire libre, oblong, stipité, à style subulé et à stigmate simple; un légume oblong, acuminé, bivalve, uniloculaire, polysperme, à semences grandes, inégalement arrondies , presque carrées, ponctuées. BeownéE ÉCARLATE. Brownea coccinea; Wir. F. Amérique méridionale. Arbre de moyenne grandeur ; rameaux glabres; feuilles ailées sans impaire, à folioles opposées; fleurs grandes, d’un aspect agréable, sur des pédoncules un peu agrégés, sortant par paquets des boutons axilläires ; dix étamines , de la longueur de la corolle. Serre chaude ; terre légère et sub- stantielle ; multiplication de marcottes, et de boutures étouf- fées. BROWNÉE ROSE DE MONTAGNE. B. rosa; Wir. P. De l'Amé- rique méridionale. Arbre moyen, à feuilles ailées et folioles opposées ; fleurs très-belles, d’un rose écarlate, en têtes de la grosseur du poing; étamines deux fois plus longues que la corolle. Serre chaude , et même culture. BrowwÉE crannicers. B. grandiceps ; Wicvo.P .DesCaracas. Cet arbre diffère du premier par ses rameaux pubescens et par ses fleurs en têtes formant un peu l’épi. Ses étamines sont de la longueur de la corolle. Serre chaude, et même culture. BRrowNÉE PAUGIFLORE. B. pauciflora; Wuzo. Palovea gu- janensis; Auger. P. De la Guyane. Cette espèce diffère des précédentes par ses feuilles simples, et par d’autres caractères qui ont décidé Aublet à l'établissement de son genre paloué; etSchreber à celui des ginannies. Les fleurs sont sessiles, ter- mipales,au nombre de trois ou quatre ensemble. Serre chaude, et même culture. BUMÉLIE. Bumelia; Swarrz. (De la pentandrie - mono- DANS LES JARDINS. 1 .&ynie de Linnée, et de la famille des Ssporiciers de Jussieu.) Galice À einq folioles; une corolle à cinq divisions ; un nec- taire à cinq écailles; cinq étamines; un ovaire supérieur, surmonté d’un style simple ; un drupe monosperme. Ce genre se rapproche beaucoup de celui des Arcaws et des Cximrriens. BUMÉLIE À TEUILLES DE SAULE. Bumelia salicifolia; Swarrz. Achras salicifolia; Liv. P. De la Jamaïque. Arbrisseau à feuilles ovales-lancéolées, acuminées ; fleurs portées sur des pédoncules serrés, axillaires et latéraux. Serre chaude ; terre légère, substantielle; multiplication de marcottes et de graines venues de son pays natal. BuméuiE none. Z. nigra; Swarrz. F. De la Jamaïque. Arbre à rameaux lâches, les florifères grêles et droits ; feuilles terminales, oblongues, lancéolées, glabres , ondulées sur leurs bords. Serre chaude, et même culture. BumÉuE pare. B. pallida ; Swartz. F. De la Jamaïque. Arbre plus petitque le précédent, à écorce blanchâtre ; feuilles terminales, elliptiques, obtuses; rameaux droits; fleurs plus grandes, portées sur des pédoncules serrés et latéraux. Serre chaude, et même culture. . BURSAIRE. Bursaria ; Cav. (De la pentandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des PirrosporÉes de Jussieu.) Ca- lice très-petit, divisé en cinq parties profondes ; une corolle à cinq pétales linéaires; cinq étamines; un ovaire supérieur, surmonté d’un style court, à stigmate simple; une capsule cordiforme, comprimée, à une seule loge disperme, s’ouvrant en deux parties, chacune bivalve et bicorne. BunsatRE ÉPINEUSE. Bursaria spinosa; Cav. F. De la Nou- velle -Hollande. Arbrisseau à feuilles alternes, courtement pétiolées, cunéiformes , obtuses et émarginées ; épines axil- laires, très-longues ; fleurs rougeâtres, disposées en grappes axillaires. Serre tempérée ; terre légère ou de bruyère; mul: tiplication de marcottes et boutures, BUTÉE. Butea; Roxs. (De la diadelphie - décandrie de Linnée, et de la famille des LéÉcumineusEs de Jussieu.) Calice un peu bilabié ; corolle papilionacée, à étendard très-long ; légume comprimé, membranacé, renfermant à son sommet une seule graine. 2 Burée monosPenMe. Dutea frondosa; Wuzrvo. Erythrina 20 PLANTES CULTIVÉES monosperma; Lam. F. De la côte de Coromandél. Arbrisseau à rameaux pubescens; feuilles ailées, à folioles un peu 'ar- rondies , émarginées; fleurs grandes , écarlates en grappes. Serre chaude; terre légère, substantielle ; multiplication de marcottes et de boutures étouffées. Burée suPERBE. Bulea superbu; Wniv. PF: Dela côte de Coromandel. ‘Arbrisseau grimpant, à rameaux glabres ; feuilles ailées, à folioles obovales-arrondies , obtuses ; fleurs en grappes, grandes, d’une. très-belle ainsi écarlate. Serre chaude, et même culture. CACALIE. Cacalia ; Lin. (Voyez, pour la description du genre , le tome IV, page 40.) CacaLIE ÉTALÉE. Cacalia pendula ; Van. PF. De VArabie Heureuse, Plante grasse, à tiges-et rameaux charnus, sans feuilles, mais portant des écailles ordinairement rapprochées en spirale sur la tige ; fleurs pourpres , sur des pédoncules uniflores. Serre tempérée, sèche et éclairée; terre franche et légère, sablonneuse, iaissant un écoulement. facile aux eaux des arrosemens ; multiplication de boutures sur-couche tiède en été, ou par la séparation des drageons ; arrosemeus très-modérés en hiver, et du reste même culture roi pour les autres plantes grasses. CACALIE A FEUILLES CUNÉIFORMES. C.-cuneifolia; Lan. F. Du. Cap. Tige de deux à trois pieds , frutiqueuse; feuilles cunéiformes, charnues. Serre tempérée, ét même culture. CAGALIE RAMPANTE. ©. repens; Lis. F5. Du Cap: Tige frutiqueuse ; feuilles déprimées , emma ur Serre tempérée; et même culture. CACALIE CHARNUE. ©. carnosa. Air. PF. DuCap- Tige fru- tiqueuse; feuilles presque cylindriques , charnues, incour- bées; fleurs sur des pédoncules nus, uniflores et terminaux. Serre tempérée, et même culture. Cacanie RAIDE. C. rigida; Tauxs. P.Du Cap. Tige fruti- queuse ; feuilles ovales, obtuses, planes. Serre tempérée , et inêèmé culture. Cacane ArBusTE. € arbuscula; Tauws. F. Du Cap: Tige frutiqueuse; feuilles lancéolées, planes, glabres. Serre tem- pérée, et même culture. CACALIE aAsGuÉPiADE. C. asclepiadea ; Lin. Fy. De l'Amé- DANS LES JARDINS. 21 rique. méridionale. Tige frutiqueuse, cotonneuse; feuilles pétiolées, ovales-lancéolées , très-entières, parfaitement gla- bres en, dessus, cotonneuses en dessous, à bords roulés ; fleurs en panicules terminales. Même culture, » mais serre handle us | CACARIE APPENDICULÉE, Cacalia appendiculata ; Lin. dE: De Ténériffe. Tige frutiqueuse, cotonneuse ; feuilles cordiformes, oyales;, aiguës, angulées, cotonneuses en dessous, à pétioles ayant des appendices feuillées ; fleurs j jaunes. Sérrél chaudè ; et même culture. Cacazre RÉTICULÉE. C. reticulata ; Vaux b. De l'ile Roue: bon. Tige frutiqueuse ; feuilles pet mfi un peu arron- dies, amplexicaules, denticulées; fleurs en corymbe. Serre chaude , et même culture. cs CADABA. Siromeia; Vans. ( De la noie US de Linnée , et de la famille des Cappartnées de Jussieu. ) Calice de-quatre folioles caduques; quatre pétales à onglets fiifor- mes ; une production tubuleuse, terminée par une languette plane, située entre la division supérieure du calice et:le réceptacle; cinq étamines inégales, qui s’insèrent sur le pédicule du pistil ; un ovaire supérieur, cylindrique , porté sur un pédicule plus long que les, étamines, dépourvu du style , et terminé par un stigmate velu et obtus; ‘une silique pédiculée, uniloculaire ,. à deux valves, contenant plusieurs semences disposées sur trois rangs dans une espèce de pulpe. - CaDaABA FARINEUX. S'éroemia farinosa; NAux. Cadaba farino- sa ; Forsk. M; De l'Arabie Heureuse. Arbrisseau :à ‘feuilles ovales-oblongues, farineuses ; fleurs pétaloides, à cinq éta- mines. Serre chaude ; terre légère, substantielle ; multipli- cation de. drageons, marcottes, et boutures étouffées. CaDapa FROTIQUEUX. S. tetrandra; Naux. Cleome fruticosa ; Lx. R..De l’Inde.. Axbrisseau à feuilles oblongues , mucro- nées, nues; fleurs pétaloïdes, à quatre. étamines, dont deux. inférieures sont souvent réunies:par la base. Serre chaude, et même culture. CAÏMITIER. Chrysophyllum ; Lin. ( Voyez, pour les ta ractères du genre, le tonne 111, page 545.) = CsiMITIER OLIVAIRE.: Chrysophylluni oliviforme ; Law. F. De la Martinique. Arbre de la troisième grandeur, à bois 22 PLANTES GULTIVÉES jaunâtre; feuilles ovales-oblongues, cotonneuses et blanchä- trés en dessous ; fruit deux fois gros comme une olive , en ayant la forme, d’un violet noirâtre quand il est mûr, ne renfermant qu’ un seul noyau , et ne arr une saveur vineuse assez agréable. Serre chaude et tannée; terre franche et substantielle ; arrosemens modérés en hiver; vasés' étroits ; multiplication de marcottes et de boutures. CAÏMITIER PYRIFORME. Crysophyllum pyriforme; WirLo. Chrysophyllum maccoucou; Avec. F. De la Guyane: Arbre très-élevé, à bois blanc, dur et cassant ; feuilles oblongues ; acuminées, glabres des deux côtés. Il porte, dans tôute la longueur de ses branches, des fruits d’un jaune orangé, lisses, pyriformes, et d’un goût très-agréable. Serre chaude, et même culture. CALABA. Colophyllum; Li. (Voyez, pour les caractères du genre, le tome IV, page 260.) CazaABA À FRUITS RONDS. Colophyllum inophy FRE Lin. D. De l’Inde. Grand ar bree à feuilles ovales , luisantes, coriaces ; fleurs portées trois à trois sur des pédoncules opposés. Lors- qu’on entame son écorce , il laisse couler une liqueur vis- queuse, jaunâtre, qui s’épaissit à l’air, et qui est connue dans le commerce sous les noms de résine catamaque et de beaume vert. Serre chaude; terre franche légère, substan- tielle; multiplication de marcottes, et boutures étouffées sur couche chaude. CALBOA. Macrostema ; Pers. ( De la pentandrie-monogy- nie de Linnée, et de la famille des Liseroxs de Jussieu. ) Calice à cinq divisions aiguës et persistantes ; corolle mono- pétale , à tube ventru, et à limbe divisé en einq parties Jancéolées : cinq étamines très-longues ; un ovaire supérieur, ovale, à style recourbé, plus long que les étamines ; ét à stig- inate globuleux ; une capsule à quatre loges, à quatre valves, auxquelles les cloisons sont parallèles , et contenant quatre semences convexes et sillonnées d’un côté. | CALBOA A FEUILLES DE VIGNE. Macrostema vitifolia; PERS. %. De la Floride. Tige grimpante, de huit à dix pieds de lon— gueur ; feuilles alternes , pétiolées , en cœur , glabres, à cinq lobes aigus et très-profonds ; fleurs grandes, jaunes en de- hors et rouges en dedans, disposées en corymbes sur des DANS LES JARDINS. 23 pédoneules communs axillaires. Serre tempérée, où au moins bonne orangerie éclairée ; terre légère , substantielle; multi- plication de boutures, de marcottes, et de graines semces sur couche tiède. CALODENDRON. Calodendrum ; Tuuxs. (De la pentan- drie-monogynie de Linnée, et de la famille des ZANTHOXYLÉES de Jussieu. } Calice monophylle ; persistant, velu en déhôrs, à cinq dents; corolle à cinq pétales lancéolés, carénés et velus à l'extérieur ; cinq productions pétaliformes, linéaires, aussi longues que les pétales, mais plus étroites, insérées sur le réceptacle entre les pétales; cinq étamines, dont une est stérile; ovaire hérissé, supérieur, pediculé , en tête, ayant un style filiforme qui s’insère latéralement, et dont le stig- mate est obtus. Cazooenoros pu Car. Éplodemhins capense; Tauvs. F. d'Afrique. Arbre élevé, à tronc épais ; feuilles opposées , pé- tiolées, ovales, rapprochées aux extrémités des rameaux ; fleurs très-belles , à pétales glanduleux, en panicules termis nales. Serre tempérée , ou bonne orangerie éclairée ; terre légère , substantielle ; multiplication de marcottes, et de graines venues de son pays natal et semées en terrine sur couche chaude aussitôt leur arrivée. CAMELLIA. Camellia. (Voyez, pour les caractères du genre, le tome IV, page 287). Il existe plusieurs nouvelles variétés de ce charmant végétal parmi lesquelles nous citerons: 1. Camellia de Chandler, camellia Chandlerii; semblable au camellia panaché , n° 4 du Manuel, mais fleurs un peu plus petites; panachures d’un rouge bien plus vif; pétales du centre réunis en forme de pompon, à limbe un peu frangé. Sous-variété à fleurs moins panachées , mais dont le rouge est plus éclatant, à feuillage d’un vert plus prononcé, et comme vernissé. Camellia d’Aiton, €. aitonta ; fleurs simples , très- grandes , d’un rose tendre. 3. Camellia à fleur d’althéa, C. altheæflora ; fleurs d’un rouge très - vif, à pétales striés , ceux du centre rapprochés et redressés. 4. Camellia corallin, €. corallina ; fleurs ayant un peu Ja forme du camellia warata, d’un rouge de corail. 24 PLANTES CULTIVÉES 5. Camellia remarquable, Camelliainsignis; fleurs moyen nes, rouges, à pétales grands à la circonférence et courts au centre, quelques étamines qui sont mêlées à travers les pétales produisent un assez bel effet. 6. Camellia à fleurs nombreuses, C. Por ; fleurs d’un rose lilacé, à pétales striés, ceux du centre réunis et droits. 7- CGamellia mucroné, €. mucronata; fleurs petites, régu- lières, à pétales étroïts, mucronés, d’un rouge clair, ressem- blantun peu à celle du myrtifolia; arbuste à rameauxnombreux, grêles, droits; tiges violettes ; feuilles petites, cordiformes , d’un vert luisant, teintes de rose dans leur jeunesse. Celui-ci et les suivans, sont de mes semis, et ont ds pour la pre- mière fois en 1827. 8. Camellia à feuilles cordiformes, €. cordifolia; fieurs de moyenne grandeur, d’un rouge marbré de pourpre; les pétales de la circonférence réguliers et plans, ceux du centre irréguliers et presque droits; arbuste vigoureux; feuilles darges, cordiformes, à bords un peu renversés. 9: Gamellia à très-grandes feuilles, €. macrophylla; fleurs d’un rouge pâle, simples, pas très-grandes; arbuste vigoureux, à très-larges feuilles, pi BEA SA d’un vert luisant. 10. Camellia bombé, C. convexa; fleurs doubles, moyennes, d’un rouge elair, bien faites; arbuste vigoureüx, à feuilles larges, allongées, dentées pr oÉéilésnt: bombées au centre, ce qui leur fait paraitse une forme presque ronde. 11. Camellia écarlate, C. rubrissima; fléurs moyennes, bien faites, d’un rouge brillant , doubles, à pétales du centreirré- guliers, quelquefois mélés d’étamines. Cette espècé est d'un effet admirable par son éclat. J'ai reçu de la Flandre , dernièrement, plusieurs camellia dont voiciles noms: camellia /’oodsi, Dorselli, princeps, para- doxa, elegans, et belle rosalie. Je n’ai pas encore vu la‘fleur: CAMÉRIER. Cameraria; Lin. Foyez, pour les caractères du genre, le tome IT, page 530. ; CAMÉRIER À FLEURS JAUNES. Cameraria lutea; Wnmms Came- raria tamaqguarina; Aus. %. De la Guyane. Arbrisseau à feuilles ovales-oblongues , opposées, acuminées, réticulées- veinées ; fleurs grandes , jaunes , très-odorantes , en ombelles pédonculées et pauciflores. Serre chaude et tannée ; arrose— DANS LES SARDINS: 25 mens fréquens en été ; multiplication de graines , et de bou- tures étouffées sur couche chaude. CamÉRIER DE CEYLAN. Cameraria zeylanica; Wiro. F. De Ceylan. Cet arbrisseau ressemble beaucoup au CAMÉRIER A LARGES FEUILLES, avec lequelil a été long-temps confondu par les botanistes. Feuilles ovales-oblongues, acuminées, à côtes parallèles ; fleurs blanches , plus petites, en corymbés termi- naux et axillaires. Serre chaude, et même culture. CAMÉRIER ANFEUILLES ÉTROITES. €. angustifolia; Lin. F. Amériqué méridionale. Cetteespèce diffère des précédentes par ses feuilles linéaires. Du reste , serre chaude et même culture. CANARI, Canarium ; Wiruo. (De la diæcie-pentandrie de Linnée. ) Calice de deux ou cinq folioles ovales, eoncaves, persistantes; trois pétales oblongs ; les mâles ayant cinq éta- mines ; les femelles un ovaire supérieur , ovale, dépourvu de style et chargé d’un stigmate en tête trigone ; noix ovale , acu- minée, entourée à sa base d’une membrane crénelée qui ren- ferme un noyautrigone, pointu; àtrois loges et à trois semences. Canari coMmun. Canarium commune ; Wiiv.F,.Des Molu- ques. Arbre à feuilles altérnes ;ailées avec impaire, à folioles oblongues , aiguës, très-entières ; fleurs blanches, en pani- culesterminales. Les Indiens tirent de son fruit une partie de leur nourriture, soit en le mangeant, soit en exprimant une huile qui sert à l’assaisonnement de leurs autres alimens ; les vieux pieds: donnent une résine blanche donton fait des espèces de chandelles. Serre chaude et tannée; terre franche légère , substantielle ; multiplication de marcottes. Canart OLÉIFÈRE. €. balsamiferum; Wirvo. Ph. De l’Inde. Arbre à feuilles pinnées, les folioles ovales, acuminées, glabres, très-entières; fleurs en grappes axillaires, raccourcies, ordinairement composées de huit fleurs. Ses drupes’sont man- geables et fournissent une huile comestible; des entailles faites à son écorce, il découle une résine huiïleuse, jaunâtre, odorante;, semblable au copal, vulnéraire et résolutive ; et dont on fait un vernis pour les meubles. Serre chaude; et même culture. “ai CARISSE ou CALAC. Carissa. (De la pentandrie-monogynie de Linnée,, et de la famille des Apocinées de Jussieu.) Calice fort petit, persistant, à cinq divisions droites et pointues ; 26 PLANTES CULTIVÉES corolle monopétale, à tube cylindrique, à cinq divisions: cinq étamines; un ovaire supérieur, oblong, surmonté d’un style filiforme dont le stigmate est légèrement bifide; une baie ovoïde, divisée en deux loges contenant une à quatre semences nichées dans une pulpe. CaRISSE À FEUILLES OBTUSES. Carissa carandas ; Wmxo. B. De l’Inde. Arbre épineux, à feuilles ovales, obtuses, mucro- nées, réticulées-veineuses ; fleurs à divisions de la corolle Jancéolées; fruits acides, dont on fait de fort bonnes confitures dans les Indes. Serre chaude et tannée; terre franche légère, substantielle; multiplication de marcottes, de graines venues de son pays natal, et semées sur couche chaude aussitôt leur arrivée, ou de oitutiss étouffées. CAISSE ÉPINEUX. C. spinosum ; Vank. B. De l'Inde, débeis seau épineux , à feuilles ovales-aigués, veinées; fleurs ayant les divisions de la corolle lancéolées-oblongues. Serre chaude, et même culture. CaRISSE SALICINE. C.salicina ; Lam: F5. De l'Inde. Arbrisseau à feuilles lancéolées-oblongues, mucronées, veinées, rétrécies vers le pétiole, beaucoup plus étroites que dans la première espèce, dont celle-ci n’est peut-être qu’une variété ; fleurs plus petites , en petits faisceaux corymbeux. Serre chaude, et même culture. Caisse ARDUINE. C. arduina; Lam. Ærduina bispinosa; Law: PF: Du Cap. Arbrisseau à feuilles ovales-cordiformes , mu- cronées, presque sessiles ; rameaux munis d’épines bifides au sommet ; fleurs blanches ; baie à deux semences. Même culture, mais serre tempérée et terre légère. CaRISSE cOMESTIBLE. €. edulis; Vaur. F. De l'Arabie Heu- reuse, Arbrisseau épineux, à feuilles ovales-aiguës, sans veines; rameaux velus au sommet ; fleurs à divisions de la corolle lancéolées-linéaires. Serre chaude , et même culture. CaRiSSE sans ÉPINES. C. inermis. VAL. . De l’Inde. Arbris- seau sans épines, à feuilles oyales-cordiformes , mucronées , sans veines. Serre chaude, et même culture. CARAPE. Carapa. Lam. (De l’octandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Sapin des de Jussieu.)Calice divisé en quatre parties; quatre pétales; nectaire cylindrique, à Luit dents, portant les anthères; capsule uniloculaire, qua- DANS LES JARDINS. 27 drivalve, remplie d'amandes irrégulières, anguleusés, nom- breuses. CARAPE DE LA GUYANE. Éarapa gujanensis ; Lan. 5. De la Guyane. Arbre élevé; feuilles alternes, ailées sans impaire, à folioles oblongues, acuminées; fruit très-gros, contenant des amandes dont les habitans tirent une huile connue dans le commerce sous le nom d’huile de carnpa. Serre chaude ; terre franche, légère et substantielle ; multiplication de mar- cottes, et de boutures étouffées. Canape pes Mozuques. €. moluccensis; Lam. B. Des Molu- ques. Arbre plus élevé que le précédent ; feuilles ordinaire- ment trijuguées, à folioles ovales — aiguës. Son tronc sert à faire des mâts de navire. Serre chaude, et même culture. CATESBEE. Catesbæa; Swarrz. (De la tétrandrie-mono- gynie de Linnée, et de la famille des Rurracées de Jussieu.) Calice très-petit, supérieur, persistant, à quatre dents poin- tues ; corolle monopétale, infondibuliforme , à tube long, grèle vers sa base , et divisé en quatre parties à son sommet ; quatre étamines égales; un ovaire inférieur, arrondi, chargé d’un style filiforme de la longueur de la corolle, et à stigmate simple. CATESBÉE ÉPINEUSE. Catesbæa spinosa ; Pers. Catesbæa lon- giflora; Swarrz. TP. De l’île de la Providence. Arbrisseau épi- neux ; feuilles opposées , petites, ovales , et sortant par bou- quets de dessus le vieux bois; épines opposées, droites et ouvertes ; fleurs jaunâtres , très-longues, pendantes, solitaires dans Vaisselle des feuilles supérieures. Serre chaude ; terre légère ou de bruyère ; multiplication de marcottes et boutures étouffées. Son fruit, de la grosseur d’un œuf de poule, est d’une saveur-légèrement acide et fort agréable. s CATESBÉE À PETITES FLEURS. C. parviflora; SwarTz. PB. De la Jamaïque. Cet arbrisseau diffère du précédent par le tube de sa corolle, qui est raccourci, tétragone et par son fruit qui est mins Serre chaude, et même culture. CÉDREL. Cedrela; Wiruo. (De Lidepsside pti fit de Linnée, et de la hncilis des MÉcacÉEs de Jussieu.) Calice très-petit, monophylle ; cinq pétales ovales, oblongs, obtus et droits; cinq étamines ; un ovaire supérieur, globuleux, porté sur un réceptacle un peu élevé dans la fleur, et à cinq 28 PLANTES CULTIVÉES angles :-un style allongé et terminé par. un stigmate obtus ;: capsule ligneuse, ovale, à cinq lobes, s’ouvrant en cinq valves, et ayant: dans son milieu un placenta ligneux ; libre et à cinq angles, auxquels sont attachées: plusieurs semences : munies latéralement d’une aile membraneuse. CÉDREL 0bORANT. Cédre acajou, acajou à planches: Cedrela odorata ; Wuxv. F. De l'Amérique méridionale. Frès-grand et très-bel arbre, répandant, dans les temps chauds, ‘une odeur da et laissant couler, quand on Fincise, une gomme transparente ; feuilles alternes , ailées sans im paire, à folioles ovales, lancéolées et entières; fleurs en grappes nombreuses et paniculées. Serre chaude; terre fran- che légère , substantielle; multiplication. de marcottes et de boutures étouffées. CÉROPÉGE. Ceropegia; Wixv.(Dela péniendiolignmie de Linnée, et de la famille des Apocnées de Jussieu.) Galice très-petit,. persistant, à cinq dents pointues ; corollemono- pétale, tubuleuse, renflée à la base, à cinq divisions à son: limbe; cinq étamines ; un ovaire supérieur, dont le style, à, peine apparent, soutient deux stigmates; deux follicules. longues, droites, pointues, uniloculaires, s’ouvrant'd’uw côté longitudinalement, et renfermant des semences :eou- ronnées, d’une aigrette plumeuse. CÉROPÉGE SAGITTÉ. Ceropegia sg (aéRy Li. %. Du dapa Plante volubile, à feuilles opposées; sapittées ; fleurs écarlates, en ombelles presque sessiles; corolle un peu cylindrique; légè-. rementventrue àla base. Orangerie éclairée ;terre de bruyère: multiplication deboutures, d’éclatides pe ur F3 na bé et de graines sur couche tiède. : : i CHAPTALIE. Chaptalia; Venr. (Delda inidémisianeneie) garmie-nécessaire de Linnée , et de la famille des CoRYMB1IFÈRES de Jussieu.) Calice commun oblong, imbriqué de folioles. lancéolées, membraneuses en leurs bords et à l'extrémité; un réceptacle nu, plane, ponctué, portant dans sondisque- des fleurons mâles, bilabiés,, à lèvre inférieure! ouverte , ovale, tridentée, à lèvre supérieure courte, recourbée, divi- sée en deux parties linéaires ; les demi-fleurons de la circon— férence femelles fertiles, sur deux rangs : les extérieurs: ligulés, tridentés : les intérieurs très-petits: graines coniques, \ DANS LES JARDINS. 29 glabres, surmontées d’une cn sys, capillaire, iné- gale et annelée à sa base. CHaPTALIE COTONNEUSE. Chaptalia tomentosa; VENT. Chap- talia integrifolia ; Micu. %: De la Caroline. Feuilles radi- cales, oblongues, disposées sur deux ou trois rangées, amin- cies en pétioles à leur base, un peu obtuses à leur sommet, d’un vert foncé en dessus, blanches et cotonneuses en des- sous ; trois ou quatre hampes hautes d’un demi-pied, velues, portant chacune une seule fleur blanchâtre dans le disque, d’un violet tendre à la circonférence. Orangerie ; terre lé- gère; arrosemens soutenus pendant la végétation ; multipli- cation par l'éclat des touffes, et de graines semées en terrine et terre de bruyère. : CHIGOMIER. Combretum ; Bi: (De l’octandrie-mono- gynie de Linnée, et de la famille des Mynracées de Jussieu.) Calice’ monophylle, caduc, à quatre ou cinq dents; corolle à quatre ‘ou cinq pétales ovales, attachés entre chaque dent du calice ; huit ou dix étamines dont les filamens sont très- longs; un ovaire inférieur linéaire, duquel s'élève un style aussi long que les étamines, et à stigmate simple; capsule oblongue, munie de quatre ou cinq ailes très-minces, mem braneuses, demi - circulaires ; elle renferme une semence linéaire, menue , à quatre ou cinq angles. CmiGomierR pouRPRE. Combretum coccineum; Lam. M. De Madagascar. Arbrisseau sarmenteux , à feuilles ovales-oblon- gues, nues, ainsi que les calices ; rameaux florifères tournés d’un seul côté; bractées plus courtes que les pédoncules ; fléurs à dix étamines, rouges, belles, en panicules spicifor- mes. Serre chaude; terre légère ou de bruyère ; arrosemens soutenus, modérés en hiver; multiplication de marcottes et boutures. Cricomier À épis sIMPLES. C. laxum; Lam. %. De VAmé- rique Méridionale. Plante vivace, un peu ligneuse ; feuilles opposées ; fleurs en grappes lisses, sans bractées, à calice velu antérieurement. Serre chaude, et même culture; multt- plication de drageons et d’éclats. CHRYSANTHÈME. Ch rysanthemum. (Voyez, pour les caractères du genre, la page 54 du tome IV). CnrysANTRÈME Des Inoes. Chrysanthemum indicum ; Curr. 30 PLANTES CULTIVÉES Voyez la page 55 du même volume. On possède quelques variétés nouvelles de cette charmante plante, savoir: ! 1° J’astre lumineux. Chrysanthemum indicum luminosum , à fleurs grandes, presque doubles, composées de fleurons tubuleux. 2° Le versicolore. C. I. versicolor, à feuilles peu laci- niées ; fleurs semi-doubles, d’un rouge pourpre, à fleurons tubuleux. 3° A fleurs de trollius. C. I. trolliflorum. Fleurs petites , d’un jaune tendre. 4° Le rose tendre. €. Z. roseo-pallidum, à fleurs semi- doubles, ayant leurs fleurons larges et non tubulés. 5° Le pompon rose. C. I. gibbo-roseum, à fleurs d’un rose tendre , ayant la mème forme que les précédentes, mais plus petites. Les variétés se cultivent comme les autres, c’est-à-dire, en pleine terre légère. On les multiplie par rejetons et par éclats des pieds. CHOMEL. Chometia; Jacq. (De la tétrandrie-monogynie de Linnée, et de la famille de Rusracées de Jussieu.) Calice tubuleux , très-petit et quadrifide; corolle infondibuliforme , à tube cylindracé, grêle, à limbe ouvert et quadrifide ; quatre étamines à filets extrèmement courts; ovaire inférieur, surmonté d’un style à deux stigmates épais; drupe couronnée, renfermant un noyau biloculaire et bisperme. CuomEL ÉPINEUX, Chomelia spinosa; Jaco. . Du Mexique. Arbrisseau très-rameux , à rameaux horizontaux ; épines très— nombreuses , éparses sur les branches, et axillaires sur les rameaux; feuilles opposées, situées à l’extrémité des ra- meaux ; fleurs monopétales, en entonnoir. Serre chaude ; terre franche légère; multiplication de marcottes et bou- tures étouffées sur tone chaude. CIMICAIRE. Cimicifuga; Liu. (De la polaires: gynie de Linnée, et de la famille des REexoncuracéEs de Jussieu.) Calice de quatre à cinq folioles arrondies, concaves, caduques; quatre petits cornets pétaliformes et coriaces ; une vingtaine d’étamines saillantes hors de la fleur; deux à quatre ovaires, munis chacun d’un style ouvert ou recourbé, auquel le stigmate est adné latéralement et longitudinale- DANS LES JARDINS. 31 ment; deux ou quatre capsules qui s'ouvrent latéralement, etcontiennent plusieurs semences couvertes de petites écailles. CimicaiRE PALMÉE. Cimicifuga palmata; Micu. %. De la Caroline. Tiges de quatre à cinq pieds ; feuilles simplement palmées , à folioles ovales , dentées en scie et incisées ; fleurs dichotomes , en panicule terminale ; douze pistils au moins. CIMICAIRE SERPENTAIRE. Cimicaria serpentaria, originaire de la Sibérie , en diffère par l’insupportable odeur de punaise qu’elle exhale ; ses feuilles sont ailées. Toutes deux sont de pleine terre, à exposition abritée ; on les multiplie de dra- geons et d’éclats. CORNARET, Martinia ; Li. Voyez, pour les caractères du genre, le tome IIT, page 520. Nous cultivons, sous les noms de gloxinia speciosa alba, et dé gloxinia speciosa pallida , deux charmantes variétés du CORNARET BRILLANT, même vo— lume, n° 4. L’une a les fleurs entièrement blanches, l’autre d’un bleu très-pâle. Elles sont de serre chaude, et se traitent de la même manière. CURCULIGINE. Curculigo; Roxs. (De l’'hexandrie-mono- gynie de Linnée, et de la famille des Narcissées de Jussieu.) Spathe univalve; corolle inférieure, à six pétales plans ; un style court, à trois stigmates divergens ; une capsule spon- gieuse, en forme de bec, uniloculaire et à quatre semences. CurCULIGINE oRCHIOÏDE. Curculigo orchioïdes ; Roxs. %. De l’Inde. Feuilles linéaires, ensiformes ; fleurs jaunes, lon- guement pédiculées. Serre chaude ; terre de bruyère; arro- semens modérés, et seulement pendant la végétation ; mul- tiplication par la séparation des bulbes. Nous cultivons de même les espèces €. sinensis, latifolia , sumatrana. CURTISIE. Curtisia. (De la tétrandrie-monogynie de Linnée.) Calice à quatre divisions; corolle à quatre pétales ovales, obtus; quatre étamines ; un ovaire supérieur, ovale, à style subulé et stigmate quadrifide; baie renfermant un noyau à quatre ou cinq loges, qui contient des amandes soli- taires et oblongues. Curriste HÊTRE. Curtisia faginea ; Hort. ANGL. R. Du cap de Bonne-Espérance. Arbre moyen, à feuilles simples, op- posées , pétiolées , dentées; fleurs disposées en panicules terminales dont les principaux rameaux sont opposés. Serre La 32 PLANTES CULTIVÉES tempérée, ou bonne orangerie éclairée; terre légère ou'de bruyère ; multiplication de marcottes ou boutures étouffées. DAHLTA. Dahlia. Voyez, pour les caractères du genre et la culture, le tome IV, page 95. On en possède aujourd’hui un assez grand nombre de nouvelles variétés , parmi lesquelles nous citerons les suivantes : 1. La candeur. Fleurs doubles, d’un banc pur, produi- sant un bel effet ; tige de troisième grandeur. | / . La safe Filéurs très-grandes, à pétales arrondis et plais ; disposés comme; dans la fleur d’un camellia double ; tiges de première grandeur. (3e La né EU Fleurs d’un brillant effet, ayant les mêmes couleurs qu’une capucine des jardins; tige de deuxième grandeur. 4. Arlequin. Fleurs très-curieuses, panachées de rouge et de jaune, assez grandes ; tige de deuxième grandeur. 5. Sabine. Fleurs très - grandes, planes, d’un pourpre violacé sur les bords, à demi-fleurons extérieurs larges et sans ordre; tige de première et deuxième grandeur. 6. Moutan. Fleurs très-grandes, planes, d’un rose vif au centre, plus tendre à la circonférence, à pétales plans, mais conservant de la liberté; tige de deuxième grandeur. Superbe variété. 7. T'houin. Fleurs d’un pourpre foncé, veloutées, très— grandes , bombées, parfaitement bien faites, à pétales réou- lièrement imbriqués : ceux du centre creusés en cuiller, ceux de la circonférence renversés ; tige de deuxième gran deur. 8. Blanc panaché. Fleurs petites, très - doubles ,: bien faites, à demi-fleurons plans, lavés et fouettés de rose vio-— lacé sur un fond blanc; tige de deuxième grandeur. : 9. ’énus. Fleurs très-grandes, d’un blanc jaunâtre au centre, roses à la circonférence, portées sur des pédoncules très-longs et s’élevantau-dessus des feuilles ; tige de deuxième grandeur. 10. Ponceau éclatant. Fleurs d’un ponceau très-wif; tige de première grandeur. pen 11. Grenade. Fleurs doubles, d’un rouge vif; tige de troisième grandeur. DANS LES JARDINSs 33 12. Lutea wariabilis grandiflora: D'un bel ps D e18 13. Rubra grandiflora. Cœur frisé. (l CPE 14. Camelliæflora. Demi-fleurons réfléchis. D’ un bel effet pat Ja quantité de ses fleurs quiviennent couronner la plante , qui est une des plus belles espèces du genre. 15. La cocarde. Tiges de deuxième grandeur ; fleurs très=grandes, aux trois quarts doubles , planes, à pétales larges, aigus, un peu pliés et en désordre. Cette fleur est usb Le par sa largeur et par sa CRE apla- tie. 16. Poiteau. Tige de deuxième grandeur ; fleurs d’une couleur de feu ardent, veloutées, moyennes et nombreuses. 17. Z'urpin. Tige de troisième grandeur, verte ou un peu glauque ; feuilles inférieures sur com posées ; fleurs de deuxième grandeur, très-doubles et bien faites. 18. Couleur de rose panaché. 19. Püiolet à cœur vert. Tige de troisième grandeur; fleurs petites, très-doubles, d’un beau violet. Rose marbré à cœur frisé. Tige de deuxième grandeur ; fleurs petites, très-doubles, bien faites, à pétales assez plans, lavés et fouettés de rose violacé, sur un fond blanc. 21. Marie-Antoinette. Tige de deuxième grandeur ; fleurs moyennes, très-doubles , régulières , d’un rose violacé foncé. 22. Grand violet à pétales divisés. Tige de quatrième grandeur, un peu velue ; fleurs très-grandes, d’un beau violet, très-doubles, à pétales longs, assez profondément fendus au sommet. | 23. Grand rose violet. Tige de première grandeur ; fleurs d’un beau rose vif, un peu violacé, très-doubles, à pétales assez plans. 24. Blanc soufre. Tige de première. grandeur, verte ‘ou lavée de violâtre ; fleurs doubles, à pétales tourmientés, lavés de rose à la circonférence; les plus extérieurs sont même violacés en dehors. 25. Blanc à pétales cannelés. Tige dedeuxième grandeur’; fleurs blanches, petites, aux trois quarts doubles ; pétales étendus, assez larges, marqués de deux sillons profonds ; quelques-uns du centre contournés. 26. Pourpre à pétales subulés. Tige de troisième grandeur ; Fr 9 34 PLANTES CULTIVÉES fleurs d’un pourpre violacé , à pétales très en désordre ; les intérieurs ont un long tube entier à la base. 27. Jaune odorant. « 28. Jaune à feuilles de sureau. Fleurs très-doubles; plante de deuxième grandeur. 29. Hardy. Tige de deuxième grandeur ; fleurs très- grandes, doublés, très- bien faites, ayant tous les pétales creusés en cuillère, d’un violet clair, rosé, panaché de blanc, et même tout blanc sur les bords. 30. Jaune à onglet et à pétales marqués de points violets. Fleurs doubles , nombreuses, de moyenne grandeur; tige de troisième grandeur. 31. Violet pompon. Fleurs petites, très-doubles, d’un très-joli effet. 32. Violet à petites fleurs très-doubles. Le limbe des pé- tales découpé, frangé ; ces découpures blanches tranchent agréablement sur un beau violet. 33. Renoncule pivoine. Tige de première grandeur, glabre,; d’un vert violacé ; feuilles composées de trois à cinq folioles arrondies, dentées assez profondément ; fleurs petites , d’un jaune fouetté de rouge en dessus : tout-à-fait rouges en dessous. | 34. Jaune géant. Tige de dix pieds de hauteur, d’un vert glauque, légèrement violacé ; feuilles composées de cinq folioles allongées , dentées profondément ; fleurs grandes, très-doubles, à demi-fleurons ouverts et d’un beau jaune. DALIBARDE. Dalibarda ; Micu. (De l’icosandrie - poly- gynie de Linnée , famille des Rosacées de Jussieu.) Galice à cinq divisions ; cinq pétales; de cinq à huit styles longs et décidus ; étamines nombreuses ; baie sèche. DALIBARDE VIoLETTE. Dalibarda violæoïdes; Micu. Rubus dalibarda; Li: Dalibarda repens ; Poir. %. Du Canada. Plante velue, à stolons rampans ; feuilles simples, cordi- formes ; fleurs solitaires sur chaque pédoncule. Pleine terre légère ou sablonneuse , médiocrement humide, à bonne exposition ; multiplication aisée de drageons ou d’éclats. DALIBARDE FRAISIER. D. fragarioides ; Micu. Z . AmériqueSep- tentrionale. Feuilles ternées, crénelées, lobées ; fleurs portées sur des pédoncules multiflores. Pleine terre, et même culture. } DANS LES JARDINS. 35 Daumaroe BevoîrE. Dalibarda geoïdes ; Sir. £. Des terres Magellaniques. Feuilles simples et ternées, obtuses, dentées en stie, nues, l’impaire très-grande ; fleurs portées sur des pédoncules courts et épaissis. Orangerie, et du reste même culture. F | DATISQUE ou CanwaBie; Liv. ( De la diæcie-dodécandrie de Linnée , et de la famille des Urricées de Jussieu.) Fleurs mâles ayant un calice de cinq à six folioles linéaires, poin- tues, inégales, et environ quinze étamines. Feuilles ayant un calice très-petit, persistant et à deux dents ; un ovaire inférieur, oblong, chargé de trois styles fourchus, dont les stigmates sont longs et velus. Capsule oblongue , triangulaire, uniloculaire, à trois petites cornes, s’ouvrant par trois valves, et contenant des semences menues et nombreuses. DATISQUE CHANVRE. Datisca cannabina ; Lam. Œ . De Candie. Tige lisse ; feuilles alternes, ailées avec impaire, composées de neuf à onze folioles lancéolées, aiguës et dentées ; fleurs petites , jaunâtres, disposées aux sominités des tiges, et mu-- nies d'une bractée. Pleine terre légère et chaude; multipli- cation d’éclats, de rejetons et de graines. DIPHYLLEE. Diphylleia ; Mic. (De l’hexandrie-mono- gynie de Linnée, et de la famille des BeRBERIDÉES de Jussieu.) Calice de trois folioles ovales, concaves, caduques ; six pé- tales; six étamines hypogynes; un ovaire ovale, à style court et à stigmate en tête; une baie sessile, à une loge, contenant deux ou trois semences arrondies. DrPHYLLÉE À FLEURS EN CIME. Diphylleia cymosa ; Mic. %. Amérique Septentrionale. Plante glabre ; deux feuilles alter- nes , palmées, lobées, dentées, peltées, longuement pédon- culées ; fleurs disposées en cime terminale, paraïssant en mai. Pleine terre tourbeuse constamment humide; multi- plication par drageons. DIPLAZION. Diplazium. ( De la division des cryplogames de Linnée, et de la famille des FoucÈères de Jussieu.) Fructi- fication composée de capsules disposées en lignes éparses, géminées, simples ou rameuses; enveloppe double, s’ouvrant de dedans en dehors. Les douze plantes qui composent ce genre, toutes origi- naires de l’Inde ou des contrées les plus chaudes de ’Amé- 36 PLANTES CULTIVÉES rique, sont encore fort rares, même dans les herbiers. Ce- pendant nous en cultivons trois espèces, qui sont : diplazium arboreum, plantagineum, et seramporense. Toutes les trois font un fort joli effet par la diversité de leur feuillage. Terre de bruyère ; multiplication d’éclats. DORYCNION. Dorycnium ; Wizo. (De la diadelphie- décandrie de Linnée, et de la famille des LÉGumNEUSES de Jussieu.) Calice à cinq dents, bilabié; filamens des étamines subulés ; corolle papillonacée ; stigmate en tête; légume un peu plus long que le calice, enflé, renfermant une à deux graines. DonYcnioN HERBACÉ. Dorycnium herbaceum; Wiup. %. France Méridionale. Petite plante assez jolie, ayant beaucoup d’analogie avec les lotiers; tige herbacée ; folioles obovales, obtuses ; dents calicinales ovales. Pleine terre sablonneuse, à exposition chaude; multiplication de graines et drageons. ÉCHITE. £chites ; Li. (De la pentandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Arocinées de Jussieu.) Calice divisé en cinq parties; corolle monopétale, infondibuli- forme, beaucoup plus longue que le calice, à limbe divisé en cinq découpures très-ouvertes ; cinq glandes environnant les ovaires ; cinq étamines non saillantes ; deux ovaires supé- rieurs, de chacun desquels naît un seul style, terminé par un stigmate à deux lobes ; deux follicules longs, communé- ment grêles, droits, uniloculaires, univalves, contenant des semences couronnées d’une longue aigrette, et imbriquées autour d’un placenta libre et longitudinal. Écurre BirLore. Echites biflora ; Jaco. . Saint-Domingue. Arbrisseau à tiges sarmenteuses; feuilles opposées, oblon- gues , aiguës, grisâtres en dessous ; fleurs blanches, à gorge élargie et jaune, ordinairement au nombre de deux sur chaque pédoncule. Serre chaude ; terre légère et substantielle ; multiplication de drageons, marcottes , et boutures étouffées. ÉCHiTE CAMPANULÉE. Æ. suberecta; Swarrz. D. De la Ja- maïque. Arbrisseau à tiges à peine volubiles ; feuilles presque ovales, mucronées, pubescentes en dessous ; pédoneules ra meux ; fleurs grandes, jaunes, à corolle cylindracée et velue en dehors. Son suc laiteux passe pour un poison. Serre chaude, et même culture. DANS LES JARDINS. 37 Écarreronuteuse. Echites torulosa; JacQ. 5. DelaJamaïque. Axbrisseau grimpant, à feuilles lancéolées, acuminées ; fleurs sur.des pédoncules un, peu en grappes ; follicules très-longs , toruleux. Serre chaude, et même culture. ÉcmTe virronme. Æ. difformis; War. B. De la Caroline. Arbrisseau grimpant, répandant, le soir, une odeur agréable ; feuilles ovales-lancéolées, rétrécies à la base, un peu poilues en dessous; fleurs petites, en corymbes fasciculés. Serre chaude, et même culture. Écuire À cin@ AnGLes. E: quinquangularis ; JacQ. B. Amé- rique Méridionale. Arbrisseau à feuilles obovales, acuminées ; fleurs d’un jaune verdâtre, en grappes. Gette espèce n’est pas lactescente. Serre chaude, et mêine culture. Écnire pes ÉcoLtERs. £. scholaris; Lin. D. De l'Inde. Arbre de moyenne grandeur, à tronc et rameaux droits; feuilles: un peu verticillées, oblongues ; fleurs en ombelles composées ; follicules filiformes et extrêmement lengs. Serre chaude, et même culture. Le bois de cette espèce sert, aux Indes, à- faire différens ‘ustensiles , et, entre autres, Îles tablettes polies sur lesquelles les enfans apprennent à écrire dans les écoles. Écmre DE Sair-Domnveur. Æ. domingensis ; Swarrz. F. Des Antilles. Tiges volubiles ; feuilles ovales-cordiformes, un peu raides, d’une couleur différente en dessous ; fleurs en grappes. Serre chaude, et même culture. ÉctiTEe AGGLUTINÉE, À agglutinata ; JacQ. %. De Saint- Domingue. Plante herbacce ; feuilles ovales, émarginées, acuminées ; fleurs. petites, blanches , en grappes. Serre chaude, et mème culture. ÉcmTE omPEuLÉE. Æ. umbellata; JAcQ. . De la Jamaïque. Axbrisseau à tiges volubiles ; feuilles ovales, obtuses, mu- cronées ;_fleurs grandes, blanches, à tube 1rès-long et ver- dâtre ; pédoncules en ombelle. Serre chaude, et mème culture. ÉcmrTe virine. E. trifida ; JacQ. P. Amérique Méridio- nale. Arbrisseau à feuilles ovales-oblongues , acuminées ; fleurs à tube long et pourpré, à limbe d’un vert sale; pédon- cules trifides , multiflores. Serre chaude, et même culture: Écurre acumwée. E. acuminata. Pers. . Du Pérou. 38 PLANTES CULTIVÉES Arbrisseau glabre ; feuilles ovales, oblongues, acuminéés, ayant cinq-glandes à la base ; fleurs blanches, pourprées en dehors, en grappes courtes ; pédicelles géminés. Serre chaude, et même culture. | | Nous cultivons de même les espèces : echium caryophylt- lata, elastica, grandiflora , nutans, paniculata. EKEBERG. Ekebergia; Tauws. (De la décandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Mérracées de Jussieu,) Calice monophylle, campanulé, à quatre divisions obtuses ; quatre pétales oblongs, obtus et cotonneux en dehors, avec un anneau en couronne autour de l’ovaire ; dix étamines pubes- centes ; un ovaire supérieur, chargé d’un style court, à stig- mate en tête; baie globuleuse, de la grosseur d’une noisette, contenant cinq semences oblongues. Ekeserc vu Car. E. capensis; Tauns. F. Du Cap. Arbre élevé ; feuilles éparses , ramassées à l’extrémité desrameaux, pétiolées , ailées avec impaire, composées de trois paires de folioles sessiles , oblongues , acuminées et glabres ; fleurs blanches, paniculées, axillaires Ou terminales. Orangerie sèche et éclairée ; terre franche légère, mélangée avec moitié de terre de bruyère; multiplication de marcottes, ou de boutures étouffées. EMBRYOPTÈRE. Embryopteris ; GærTN. (De la diœcie- octandrie de Linnée, et de la famille des PLaQuemINIERs de Jussieu.) Fleurs mâles : calice à quatre ou six divisions, dilaté ; corolle urcéolée, à quatre ou six divisions ; vingt éta- mines. Fleurs femelles : comme dans les mâles; stigmate sessile, à quatre divisions cruciées; baie à huit semences. Ce genre diffère fort peu de celui des plaquemimiers. EMBRYOPTÈRE GLUTINIFÈRE. Emnbryopteris glutinifera; Roxs. Cavanillea philippensis; Lam. Diospyros embryopteris; Pers. Embryopteris peregrina; GærTs. D. De l’Inde. Arbre. de moyenne grandeur, à feuilles lancéolées oblongues ; fleurs jaunâtres, axillaires. Serre chaude ; terre franche, substan— tielle ; multiplication de graines venues de son pays natal, ou, mais avec assez de difficultés, de marcottes et de bou- tures étouffées. Nous cultivons de même l’espèce embrrop- teris adianthifolia. ENKIANTHE. Enkianthus ; Loureiro. ( De la décandrie- DANS LES JARDINS. 39 monogynie de Linnée, et de la famille des Nycracivées de Jussieu. } Galice commun desix: folioles presque rondes, colorées; une corolle commune de huit pétales oblongs, contenant cinq fleurons pédonculés et recourbés ; un calice propre de einq folioles colorées, petites, persistantes ; ‘une corolle propre monopétale, campanulée, à limbe divisé en sessiles, à six étamines. Serre chaude; terre franche légère , substantielle ; multiplication de marcottes, et de bountures étouffées. 2 | AA SETIE b FLEMMINGIE. Flemmingia ; Roxs. (De la diadelphie- décandrie de Linnée, et de la famille des Lécumneuses de Jussieu.) Galice à cinq divisions; corolle papillonacée; éten- dard: strié ; légume sessile,; ovale, renflé, bivalve et à deux graines ; semences sphériques. vf . 09 FLEMMINGIE STROBILIFÈRE. Flemmingia strobilifera ; Roxs. Zornia strobilifera;: Prrs. Hedysarum strobiliferum; Lin. %. Dei l'Inde. Plante hérbacée, à feuilles simples ; fleurs imbriquées en forme dé strobile, à bractées réticulées- veinées, enflées, cordiformes;, obtuses. Serre chaude ; terre sablonneuse et substantielle ; multiplication par éclats, et de graines semées sur couche chaude. Nous cultivons de même l'espèce flemmingia congesta. .« FARSETIE. Farsetia ; Gurron. (De la tétradynamie-silicu- leuse de Linwée, et de la famille des CruGirÈREs de Jussieu) Filamens des étamines-pourvus d’une dent ; silicule ovale!, oblongue, sessile, polysperme, à valves planes ou, au plus, légèrement convexes; semences entourées d’un rebord. Furserte pELToinE. F. deltoïdea ; Cuir. F5. De l'Orient. Arbuste à tiges sous-frutiqueuses, filiformes, diffuses, un peu couchées ; feuilles lancéolées, deltoïdes ; fleurs grandes , pur- purescentes ; silicules velues et enflées. Pleine terre légère ! DANS LES JARDINS. &x et chaude , à l'exposition du midi; multiplication de graines, de marçottes, de rejetons, et de boutures sur couche tiède en mai. | GÆRTNÈRE. Gærtnera; Scures. (De la décandrie-mono- grnie de Linnée, et de la famille des MarricniacéEs de Jus- Sieu.) Galice à cinq divisions profondés, munies à la base d’ure seule glande# cinq pétales ; ovaire simple, à un seul style ; capsule munie de quatre ailes inégales. Du reste, mêmes caractères que ceux des banistéries. __ GÆRTNÈRE À GRaPpes. Gærinera racemosa ; Rox». Molina racemosa ; CavaN. Hiptage madablota ; GÆrTN. Banisteria benghalensis ; Lis. Banisteria unicapsularis ; Lam. F. De l'Inde, Arbre de moyenne grandeur, velu dans toutes ses parties ; feuilles opposées, ovales, lancéolées; fleurs très- belles, en grappes terminales. Serre chaude; terre légère, substantielle | mélangée à moitié de terre de bruyère ou de terreau de feuilles; multiplication de marcottes, ou de bou- tures étouffées. sur couche chaude. GARUGA. Garuga; Roxs. (De la décandrie-monogynie de Linnée.) Calice catmpanulé, à cinq divisions staminifères ; cinq pétales égaux , insérés au calice ; stigmate à cinq lobes ; de deux à cinq noix monospermes. GARUGA PINNÉ. Garuga pinnata; Roxs. F5. De FInde. Arbre de moyenne grandeur, très-rameux ; feuilles pinnées. Serre chaude ; terre franche lésère, substantielle; multipli- cation de marcottes. | GASTON. Gastonia ; Juss. (De la décandrie-décagynie de Linnée, et de la famille des AraLiacÉEs de Jussieu.) Calice monophylle ; à bord entier; cinq ou six pétales lancéolés, attachés au bord intérieur du calice, à sommet concave et nectarifère ; dix à douze étamines ; un ovaire inférieur, sur- monté de dix à douze styles très-petits et réunis ensemble. Capsule, ou baïe, couronnée par le calice, et divisée inté- rieurement en douze loges. Gasron Bois D’ÉPONGE. Gastonia spongiosa; Juss. F.Ile- de-France. Arbre élevé, à écorce spongieuse ou subéreuse ; feuilles ailées avec impaire, éparses aux extrémités des ra- imeaux, à trois ou cinq folioles ovales, sessiles, entières et épaisses; fleurs ferrugineuses , en grappes ombellées au- 42 PLANTES CULTIVÉES dessous des touffes de feuilles. Serre chaude : terre e'tégère substantielle ; imaltiplication de marcottes, et: de boutures étouffées. Même culture pour l'espèce gastonia palmata. GAZANIE. Gazania ; Gærrw. (De la syngénésie-frustranée de Linnée , et de la famille des Rapiées de Jussieu.) Galice monophylle, imbriqué d’écailles, ventru à la base: démi- fleurons ligulés; réceptacle svéotésvlu rigrettes capillaires, caduques ; graines tétragones. lé lies GAZANIE À FEUILRES ENTIÈRES: Gazania integrifolia; GÆwrx. B: Du cap de Bonne-Espérance. Tige frutiqueuse , dioite, rameuse ; feuilles linéaires-lancéolées, velnes, très-entières, cotonneuses en dessous ; fleurs terminales; solitaires , sessiles, à rayons jaunes en dessus, pourpres en dessous. Oh peut, si on veut, rapporter à ce genre, qui néanmoins ne nous paraît pas suflisamment caractérisé, les gortéries rigéns et pavonia, -du'tome IV, page 65 ét 66. Orangerie sèche et éclairée, ou, mieux , serre témpérée ; terre légère, substantielle ;' exposition chaude pendant l'été, et arrosemens fréquens ; multiplication de graines semées sur couche au printemps, de marcottes et de boutures. Mème eulture pour les gazania subulata et uniflora. GÉODORE. Geodora; Awnr. (De la gynandrie-monandrie de Linnée, et de la famille des OrcHiDÉES de Jussieu.) Cinq pétales presque épaux ouverts ; labelle en voûte peu saillante , terminée par deux duthiateksià à opercule caduque, contenant chacune une masse de pollen. DK} GéoDORE RECOURBÉE. Geodara recurva; Anbr. Z. De Van- Diemen. Feuilles lancéolées, engainantes ; hampe écailleuse, réfléchie à son sommet ; fleurs jaunes. Serre chaude; terre de bruyère ; arrosemens modérés ; multiplication par la sépa- ration des bulbes. Même culture pour l'espèce see 4 purea. GOMPHOLOBE. Gompholobium; Smrru. (De là décandrie- monogynie de Linnée, et de la famille dus Lécumiveuses de Jussieu.) Galice campanulé, simple, divisé en cinq parties ; corolle papillonacée; un stigmate simple | aigu; unlégume ventru uniloculaire et polysperme. GOMPHOLOBE A GRANDES FLEURS. Gompholobium grandi- florum ; Smira. PF. De la Nouvelle-Hollande. Arbrisseau à DANS LES JARDINS. 43 feuilles pinnées avec impaire ; fleurs grandes, jaunes, d’un assez, bel effet. Serre tempérée ou bonne orangerie sèche et éclairée ; terre légère, substantielle ; multiplication de mar- cottes , et boutures étouffées. On cultive de même les pat gompholobium celsianum , polymorphon. GOMPHOCARPE. Gomphocarpus ; Browx. (De la - drie-monogynie de Linnée, et de la famille des ApocynfEs de Jussieu.) Corolle réfléchie ; couronne des étamines simple à cingfolioles en capuchon et pourvues d’une dent de chaque côté; dix masses de pollen pendantes, unies; follicules garnies de pointes non piquantes. Du reste, mêmes caractères que les asclépiades. | | GOMPHOCARPE EN ARBRE. Gomphocarpus atboreuaÿ Fes PR. Du cap de Bonne-Espérance. Arbrisseau à tige fruti- queuse, un peu velue ; feuilles latérales, roulées, ovales; fleurs blanches. Serre tempérée ; terre légère ou de bruyère ; multiplication de graines en terrine et sur couche chaude, de boutures étouffées , et par l’éclat des pieds. | GMELIN. Gmelina; Gær1. (De la didynamie-angios- permiede Linnée, et de la famille des PyRénacées de Jussieu.) Calice fort court, monophylle , persistant, à quatre dents fort petites ; corolle monopétale, campanulée, ventrue supé- rieurement, à limbe presque labié ou divisé en quatre dé- coupures inégales, un peu pointues, dont la supérieure ést plus grande et un peu en voûte ; quatre étamines à anthères à deux lobes, dont deux plus FR ; un ovaire supérieur, arrondi, chargé d’un style linéaire, courbé et à stigmate simple ; une baie ovoïde, contenant un noyau biloculaire, raboteux, comme épineux vers son sommet, dans les loges duquel se trouve une amande blanche, à chair fongueuse. Genis D’AstE. Gmelina asiatica ; Lam. PB. De l'Inde. Arbre épineux, à épines opposées ; feuilles opposées, ovales, entières, blanchâtres en dessous ; fleurs jaunes, placées au sommet des jeunes rameaux , irrégulières, en grappes. Serre chaude ; terre franche légères; multiplication de marcottes. GMELIN À PETITES FLEURS. G. parviflora. Roxs. F. De Coro- mandel. Arbre épineux, à aiguillons presque droits, les cau- linaires alternes ; feuilles obovales, simples ou un peu trifi- des ; fleurs petites, en grappes. Serre chaude, etmême culture. 44 PEANTES CUITIVÉES GONOLOBE. Gonolobus ; Micn. (De la pentandrie-mono- gynie de Linnée, et de la famille des Apocynées de Jussieu.) Corolle en roue, à cinq parties ; nectanre très-court, inclus ; style discoïde, à cinq pans; follicules anguleuses. Du reste, mêmes caractères que les cynanques: GoxoLosE vELu, Gonolobus hirsutus; Mic. Vincetoxicum. acanthocarpos } Waxr. %,. De la Caroline. Tiges sarmen- teuses, très-velues, ainsi que les pétioles ; feuilles peu à peu acuminées, pubescentes en dessus et en dessous; fleurs à. corolle ayant ses divisions ovales-obtuses ; follicales oblon- gues, çà et là muriquées: Pleine terre légère et chaude, avec couverture de litière sèche pendant l'hiver ; multiplication, de drageons et de graines. GOODYÈRE. Goodyera ; Brown. (De la gynandrie-dian- drie de Linnée, et de la famille des OrcHipées de Jussieu.) Corolle en masque; pétales extérieurs inférieurement bossus, supérieurement entiers ; colonne staminifère libre; inasse de pollen anguleuse, | GoopyÈRE PURESCENTE. Goodyera pubescens ; Wico. Sa- tyrium repens ; Micu. %. Amérique Septentrionale. Feuilles. radicales , ovales, pétiolées , réticulées ; hampe vaginée, pubescente ainsi que les fleurs ; pétales ovales ; labelle ovale, acuminée. Les fleurs ne sont pas tournées du même côté: Pleine terre légère et un peu sèche; multiplication par la séparation des drageons munis de leurs tubercules. On cul- tive de même, mais en serre tempérée, le goodyera discolor. GOMÈSE. Gomesta; Curr. (De la gynandrie-monandrie de Linnée, et de la famille des Orcaivées de Jussieu.) Nec- taire entier, sans éperon, sessile, à double crête, Jibre à sa base ; les deux pétales antérieurs soudés et supportant le nectaire ; deux masses de pollen obliquement sillonnées. GoMèsE RECOURBÉE. Gornesta recurva; Gurr. Z. Du Brésif. Feuilles lancéolées, sillornées, engaînantes ; fleurs portées sur de longues grappes axillaires et recourbées. Serre chaude; terre légère; multiplication ge drageons munis de leurs bulbes. GOMPHIE. Gomphia ; Vauz, (De la décandrie-monogynte de Linnée, et de la famille des MacwouEns de Jussieu.) Galice de cinq folioles; cinq pétales ; dix étamines à anthères presque DANS LES JARDINS, 45 sessiles; un ovaire supérieur, terminé par un style simple ; un drupe à deux ou à cinq loges, inséré dans le réceptacle, devenant charnu et rond. Gomme 3aBoTAPITE. Gomphia jabotapita ; Wuio. Ochna jabotapita ; Lin. P. Amérique Méridionale. Arbre à feuilles ovales-lancéolées , dertées en scie, alternes, entières ; fleurs en grappes terminales , à pétales trois fois plus longs que le calice; drupes enfoncés dans le réceptacle. Serre chaude ; terre franche légère ; multiplication de marcottes et bou- tures. | Gompnie msse. G. lœvigata ; Vans. Ph. Amérique Méxri- diouale. Arbrisseau à feuilles lancéolées, très-entières, obtu- ses, émarginées ; fleurs en panicules terminales. Serre chaude, et même culture. GompHiE LUISANTE. G. nitida; Vaur. P. Arbrisseau à feuilles ovales-lancéolées , acuminées, dentées en scie; fleurs en panicules terminales; calice égal à la corolle. Serre chaude , et même culture. GREVILLÉE. Grevillea ; Browx. (De la ttrandrie-mono- gynie de Linnée , et de la famille des Proréacées de Jussieu.) Corolle à quatre découpures irrégulières, renfermant chacune une-étamine dans la cavité de leur sommet; une glande placée sous le pistil; un ovaire à style et stigmate obliques ; une fol- licule à une seule loge contenant deux semences ailées. GREVILLÉE LINÉAIRE. Grevillea linearis; Brown. F. De la Nouvelle-Hollande. Arbrisseau à feuilles ternées , linéaires- lancéolées, très-entières, soyeuses en dessous ; fleurs d’un pourpre clair ou lilas, en grappes serrées et terminales. Va- riété à fleurs blanches. Orangerie; terre légère ou de bruyère; exposition chaude quand l’arbrisseau est à l'air libre; mul- tiplication de graines semées en terrine sur couche tiède et sous châssis : repiquer le jeune plant de la même manière en le privant d’air et de lumière jusqu’à la reprise. On peut encore multiplier de marcottes, ou de boutures étouffées sur couche chaude. Même culture pour les espèces grevillea juniperina , mucronulata, punicea. GRIAS. Grias ; Lin. (De la polyandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Gurrirères de Jussieu.) Calice monophylle, découpé en quatre parties ; corolle de quatre 46 PLANTES CULTIVÉES pétales arrondis, concaves, coriaces ; beaucoup d’étarnines insérées au réceptacle ; un ovaire supérieur, enfoncé dans le calice, un peu aplati en dessus, dépourvu de style, à stig- mate épais , tétragone, creusé en croix ; un drupe globuleux, gros , acuminé à sa base et au sommet, uniloculaire, conte- nant un noyau à huit sillons et monosperme. GRAS POIRE D’anCHOIS. Grias cauliflora ; Lin: F: Des An- tilles. Arbre s’élevant quelquefois jusqu’à cinquante pieds de hauteur, très- droit, garni, seulement au sommet et dans l'étendue de deux à trois pieds, de feuilles presque sessiles, lancéolées, longues de près de deux pieds, glabres et lui santes, au-dessous desquelles sortent, du tronc, quelques paquets de fleurs à corolles grandes et blanchâtres où jau- nâtres. Les fruits de cet arbre se mangent et se confisent sous le nom de poires d’anchois. Serre chaude et tannée; terre franche légère, substantielle ; multiplication de marcottes, et de boutures étouffées sur couche chaude. | GRISLÉ. Grislea ; Horr. Avez. (De l’'octardrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Sarticatres de Jussieu.) Calice monophylle, tubuleux, persistant, à quatre découpures ; corolle de quatre pétales extrèmement petits, insérés entre les divisions du calice; huit étamines fort longues ; un ovaire supérieur, globuleux , un peu pédicellé, chargé d’un style à stigmate simple ; une capsule globuleuse renfermée dans le calice, uniloculaire et polysperme. GRISLÉ COTONNEUX. Grislea tomentosa ; HorT. ANGL. Ly- thrum fruticosum ; Lix. F. De l'Inde. Arbuste à feuilles oppo- sées, sessiles, velues en dessous; fleurs en grappes. Serre chaude ; terre de bruyère, constamment humide; multipli- cation d’éclats, drageons, boutures et marcottes. GRISLÉ UNILATÉRAL. G. unilateralis ; HorTt. ANGL. M. De l’Amérique Méridionale. Arbrisseau à feuilles opposées , pé- tiolées, glabres ; fleurs en grappes. Serre chaude, et même culture. GUNNÈRE. Gunnera; Liv. (De la diandrie-digynie de Linnée, et de la famille des Urricées de Jussieu.) Fleurs dé- pourvues de calice et de corolle, mais accompagnées de deux petites écailles dans les mâles, et de deux dents dans les fe- melles ; deux étamines; un ovaire ovale, inférieur, chargé DANS LES JARDINS: 47 de deux styles filiformes et caducs ; des drupes monospermes, formés parles écailles qui ont cru, et qui ressemblent à de petites graines nues. | ’ GUNNÈRE CABARET. Gunnera perpensa ; Lin: Perpensum blitispermum ; Burm. %. Du Cap. Feuilles radicales, cordi- formes, lisses, dentées-crénées; hampe nue, terminée par un bouquet de fleurs unisexuelles. Orangerie éclairée ; terre légère ou de bruyère ; multiplication par éclats. GUZMANNIE. Guzmannia ; Pers. (De l’hexandrie-mono- gynie de Linnée, et de la famille des CommÉLinées de Jussieu.) Ce. genre.a beaucoup d’analogie avec celui des pourrelia, et ne devrait peut-être pas en être séparé. Ses caractères sont: calice infère, triparti, à divisions convolutées ; trois pétales roulés dans le tube ; anthères réunies en cylindre ; capsule triloculaire, trivalve; graines nombreuses, oblongues , nues. . GUSMANNIE TRICOLORE. Gusmannia tricolor ; Pers. Z. Du Pérou. Plante parasite, vivant sur les troncs d’arbre ; feuilles inermes; fleurs blanches , éphémères , portées sur une hampe tricolore. Serre chaude ; terre de bruyère , mieux terreau de feuilles très-consommé ; multiplication par rejetons. GYMNANDÈNE. 0 Ar Browx.(De la gynandrie- diandrie de Linnée, et-de la famille des OrcinÉes de Jussieu.) Corolle en masque ; ovaire pourvu d’un éperon sortant au- dessus de sa base ; glandes pédicellées dans le voisinage des masses de pollen. Du reste, mêmes caractères que les orchis. GYMNANDÈNE CONOPSÉE. Gymnandenia conopsea ; BROWN. % . De la Suisse. Feuilles lancéolées ; fleurs éparses, en épis cylindriques : labelle trifide, presque égale et entière; éperon sétacé, plus long que l'ovaire; pétales latéraux et extérieurs très-étalés. Pleine. terre légère, à exposition élevée ou au moins aérée; multiplication par drageons munis de leurs tubercules. HÉMIMÉRIDE. Hemimeris ;. Las. ( De la didynamie- angiospermie de Linnée, et de la famille des SoLanées de Jussieu.) Calice de cinq folioles lancéolées et persistantes ; corolle monopétale, en roue, légèrement irrégulière, ayant une seule découpure plus grande, en forme de cœur : les autres obtuses, ayant chacune une fossette nectarifère dans leur milieu ; deux ou quatre étamines ; un ôvaire supérieur, 48 PLANTES CULTIVÉES chargé d’un style filiforme, à stigmate simple ; une capsule ovale, biloculaire, ayant une loge plus renflée que l’autre, et contenant dans chaque loge plusieurs semences se P et presque diaphanes. HÉMIMÉRIDE A FEUILLES INCISÉES. Îemimeris incisifolia ; Pers. % . Du Pérou. Tiges d’un ou deux pieds ; feuilles ovales, aiguës, incisées, dentées en scie; fleurs axillaires, pédon- culées. Serre tempérée ; terre franche légère; multiplication de graines et &’éclats. Pour les autres espèces cultivées, voyez le genre HémwiTomE, tome JIT, page 497. HAMEL. Hamelia ; Lin, (De la pentandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des Revoxcuracées de Jussieu.) Calicé persistant, à cinq dents très-courtes ; corolle monopétale, tubuleuse, à cinq angles, à limbe petit, droit, ayant cinq découpures courtes et pointues ; cinq étamines; un ovaire inférieur, ovale, conique, chargé d’un style filiforme à stigmate obtus ; une baïe ovale, oblongue, cuuronnée, divi- sée intérieurement en cinq loges par des cloisons membra- neuses ; chaque loge contenant des semences nombreuses ; arrondies et comprimées. HAMEL À FEUILLES VELUES. Hamelia patens; Lin. F. Saint- Domingue. Arbrisseau à rameaux sillonnés, colorés à l’ex- trémité ; feuilles simples, ternées ou quaternées, oblongues- lancéolées, cotonneuses en dessous; fleurs rouges, en cime terminale, unilatérale. Serre chaude ; terre légère, substan- tielle ; multiplication de marcottes ou boutures étouffées. HAMEL AXILLAIRE. Hamelia axillaris ; Swarrz. %. Des Antilles. Plante un peu herbacée, à feuilles ovales-lancéolées ; fleurs en grappes axillaires, presque unilatérales, sessiles. Même culture, mais terre sablonneuse et multiplication par drageons. HameL venTru. J1. ventricosa; Swantz. 1. grandiflora ; L'Hér. D. De la Jamaïque. Arbrisseau à feuilles ternées ; fleurs en grappes terminales et axillaires ; corolle campa- nulée , ventrue. Serre chaude, et culture du premier. HALLIE. Hallia; Tuuws. (De la diadelphie - décandrie de Linnée , et de la famille des Lécummneuses de Jussieu.) Galice divisé en cinq parties régulières ; légume monosperme, bi- valve ; feuilles simples. DANS LES JARDINS. _ 49 Hazuie meniquée. Hallia imbricata; Taux». PB: Du cap de Bonne - Espérance. Arbuste à tiges diffuses ; stipules grandes , lancéolées ; feuilles ovales- cordiformes, convolu- tées, imbriquées ; fleurs axillaires, sessiles. Orangerie éclai- rée ; terre légère ou de bruyère ; multiplication de graines, 1 Marcottes, et boutures étouffées à une température mo- dérée. HALORAGIS. Æaloragis ; Air. (De l’octandrie-tétragynte de Linnée, et de la famille des Oxacnées de Jussieu.) Calice quadrifide, supère; quatre pétales caducs ; drupe sec, con- tenant une noix quadriloculaire. Haronacis coucué. Haloragis prostrata; v'Hérr. %. De la nouvelle Calédonie. Rameaux glabres ; feuilles très-entières ; fleurs solitaires, axillaires ; fruits globuleux. Orangerie ; terre de bruyère ; arrosemens fréquens pendant la vépéta- tion; multiplication de rejetons et d’éclats. HASTINGIE. Hastingia ; Swira. (De la didynamie-angios- permie de Linnée, et de la famille des PERsoNNÉES de Jussieu.) Calice coloré, très-grand, campanulé, ouvert, à limbe presque entier, uu peu plus grand que la corolle ; celle-ci en masque ; capsule à une loge polysperme. HaSniNGiE ÉCARLATE. Hastingia coccinea; Smiru. Holms- kioldia rubra; Pers. Platanium rubrum ; Juss. Holmskioldia sanguinea ; Retz. P. De l’Inde. Arbre de première grandeur, à feuilles opposées, pétiolées, cordiformes , crénelées, gla- bres ; fleurs axillaires, rouges ; corolle à deux lèvres, dont l'inférieure trilobée. Serre chaude; terre franche légère, substantielle ; multiplication de marcottes et de boutures. HÉLIOPSIDE. Heliopsis ; Pers. (De la syngénésie-poly- gamie-superflue de Linnée, et de la famille des Rapifes de Jussieu.) Galice imbriqué d’écailles ovales et sillonnées ; rayons de la corolle longs et linéaires ; réceptacle conique, couvert de paillettes lancéolées ; semences tétragones, non aigrettées. | Hériopsine 1isse. Heliopsis lævis; Pers. Buphthalmum helianthoïdes ; v'Hérir. Helianthus lœvis ; Liv. Rudbeckia oppositifolia ; EsusDEM. Silphium solidaginoïdes ; Esuspen. 2. De l'Amérique Septentrionale. Tige élevée; feuilles oppo- sées, ovales, triplinervées, déntées en scie; fleurs jaunes. 4 50 PLANTES CULTIVÉES Pleine terre à exposition chaude, légère ; multiplication par la séparation du pied, en automne. Même culture pour l'He- liopsis scaber. . HIPPOCRÉPIDE. Hippocrepis ; Tan. (De la diade]phie- décandrie de Linnée, et de la famille des LÉcumneuses de Jussieu) Calice à cinq dents inégales ; corolle papilionacée, à étendart porté sur un onglet saillant, à ailes rapprochées , ovales-oblongues, et à carène lunulée ; dix étanimes , dont neuf réunies à la base ; un ovaire supérieur, oblong, à style en alène montante, et à stigmate épais et velouté; gousse oblongue , comprimée, courbée en faucille ou en fer à che- val, obscurément articulée, et ayant en l’un de ses bords des sinuosités ou des échancrures profondes, arrondies et très - remarquables , contenant à chaque articulation une semence oblongue et courbée. HippocrÉPinE DES ÎLES Baréares. Hippocrepis balearica ; Lin. D. De Minorque, Arbrisseau à tiges ancipitéés ; feuilles poilues , ainsi que les calices ; légumes pédoncalés, serrés, glabres, à bord extérieur lobé. Orangerie ; terre lésère ou de bruyère ; multiplication de marcottes, boutures et graines. HiPPOCRÉPIDE CHEVELUE. H. comosa; Air. %. De la France Méridionale. Plante herbacée; gousses pédonculées, serrées, arquées, glabres, à bords sinués. Pleine terre sablonneuse ; nultiplication de graines et d’éclats. HIPPOMANE ou MancenizieR. Hippomane ; Liv. (De la monæcie-monadelphie de Linnée, et de la famille des Eurror- piacéss de Jussieu.) Monoïque. Fleurs mâles : calice très— petit, à deux dents ; corolle nulle ; filament grêle, chargé de quatre anthères , disposées en croix sur les parties latérales de son sommet. Fleurs femelles : calice à trois folioles; style très-court qui, en se divisant, offre ordinairement sept stigmates ; ovaire arrondi, se changeant en un drupe gros et charnu, dont la noix renférme plusieurs loges monospermes. HiPPOMANE MANCENILLIER. Hippomane mancinella; Lin. F. Amérique Méridionale. Arbre élevé, très-rameux, ayant un peu le port et le feuillage d’un grand poirier; feuilles longue- ment pétiolées, caduques , alternes, ovales, dentées sur leur bord et pointues , d’un vert luisant et foncé en dessus, pâle en dessous; fleurs petites, d’un pourpre foncé ; fruit ressemblant DANS LES JARDINS. 54 assez à une pomme d’api. Serre chaude et tannée; terre franche légère ; multiplication de marcottes et boutures. Le suc de cet arbre passe pour être un poison violént. Les Indiens y trempent le bout de leurs flèches quand ils veulent en rendre la blessure mortelle. Bomare dit qu’il a vu, à l’arse- mal de Bruxelles, une de ces flèches dont la piqüre fittmourir un chien, quoiqu’elle füt empoisonnée depuis cent qua- rante ans. Du reste, nous pensons que les effets pernicieux du mancenillier ont été beaucoup exagérés par les auteurs qui en ont parlé. , HIRÉE. Hiræa ; Jaco. (De la décandrie-trigynie de Linnée, et de la famille des Marricnracées de Jussieu.) Calicé dé cinq folioles , sans pores mellifères ; cinq pétales onguicüulés , presque rorids ; dix étamines réunies par leur base ; un ovaire surmontéde trois styles ; trois samares monospermes, à aile membraneuse. AE HIRÉE oporanTE. Hiræa odorata; Wii. BR. Des côtes de Guinée. Arbuste sous-frutiqueux , à feuilles simples, ovales, aiguës, glabres en dessus, cotonneuses en dessous; fleurs odorantes. Serre chaude ; terre de bruyère; multiplication d'éclats, marcottes et boutures. Même culture pour lZZiræa glaucescens. | HOVÈNE. Hovenia; Tuuws. (De la Pentandrie-monogynie de Linnée, et de la famille des RHamnes de Jussieu.) Calice monophylle, velu intérieurement à sa base, et partagé en à Ext Le Nisuer: COMPLET DU à ae 4 be: 4 oit dé 5oo: ‘à 700 pages ; ornés du. portrait. dé Y'auteur |planches nécessaires. à l'intelligence du texte. l -volumes opt paru ér Sivraisons. P Pt de l oux * Ed * et 48 A Ronru de pee PS RETRT QUE ER ER y - ; « e ; : Ordre ds livrälsons… + Lex 3 LETAAISON: + Paineipe és. de Ni Re “végét: “(ge mVRasoN ue et monographie de Fo de haie 2° VOLUME, re LIVRAISON. Plantes potigirés + 243 “pe Liaison. Pirates ét Stbres d ot Nr u ee 3°- VOLUME. Ro 6e LIVRAISON. RS + à £ id. : ra = me LIVRAISON. es PES AR te Ë HS NOLONE. SE TRRLLRS RE Ciraideux DES. Apnes PRUITIERS. FCATALONTE DES Rosrens PARLIA ro “CAMRULIA, PARIS. —< IMPRIMÈRIE DÉ CASIMIR ; RUE DE LA VIEILLE-MO Rae ee ee 2 | 1 \ ” V Le y C L: C'ÉnOMTE Be am de