; No ATEN NCA eh NRA Frr ra Fa RE 2 SERRES fn LUCE ul ex A OO 3 5 Va sr au COPA EE Seat se ses SE ss, LS COLE 2 AAA ES EE CEE EE ER Division of Mollusks Sectional Library ni Divisios of Molluske “Te; AJ MANUEL CON CHYLIOLOGIE PALÉONTOLOGIE CONCHYLIOLOGIQUE TOME PREMIER —S Le — PARIS, — TYPOGRAPHIE DE HENRI PLON, IMPRIMEUR DE L'EMPEREUR, S, rue Garanciére os MANUEL CONCHYLIOLOGIE ET DE PALÉONTOLOGIE CONCHYLIOLOGIQUE LE D' J. CG. CHENU TOME PREMIER Drislon of Mot ske Sec ibrarv CONNUS ADAMSONII. PARIS LIBRAIRIE VICTOR MASSON PLACE DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE MDCCCLIX SE 2158719 t LL @ | | : 4 EM L M A A À 4 » | | be % ! | | - { | | | ! AUULLAUEPE 0 | 7 V4 ÿ HAT H | 15 140 (au 1044400: ü KS37 RQ (77 TA | DATI CLR : ; | | | \ % ji € L" CR PRE a if il = è | L en ‘ d ! | ut: D Le À TEL L ñ | ù à LL AT Es n x : : QTS als dl Q Ci . FAT e 0 CEA D | ” shual D “à n RALE a | Ne En CNT » 7 L'accueil bienveillant fait aux Lecons élémentaires que j'ai publiées en 1847, l'assurance qu'on m'a donnée que ce livre à été utile aux voyageurs et aux étudiants, et qu’il a contribué à répandre le goût d’une étude aussi facile qu'attrayante, m'ont engagé à entreprendre la publi- cation de ce Manuel. Le titre de mon livre indique le but que je me propose : faciliter le classement des collections et faire connaître les genres vivants et fossiles proposés par les conchyliologistes et les paléon- tologistes de tous les pays, en donnant à l’appui d’une diagnose som- maire traduite ou textuellement reproduite, une ou plusieurs figures aussi soignées que possible et choisies parmi les types indiqués par l’auteur du genre, et toujours, quand il y a lieu, parmi les types de Lamarck. Ce livre, qui doit faire apprécier les travaux francais et étrangers dis- séminés dans un grand nombre de journaux, de recueils périodiques, de traités spéciaux ou de monographies, ne pouvait être qu’une œuvre de compilation destinée surtout aux personnes qui n’ont pas à leur dis- position une bibliothèque assez riche, assez bien entretenue pour être au courant de la science. Il n'existe, comme travail d'ensemble comprenant les genres vivants et fossiles, et remplissant en partie les conditions de ce Manuel, que l’ouvrage de M. Philippi, publié en Allemagne , il y a cinq ans, TOME PREMIER. a II sous le titre de Æandbuch der Conchylioloqie und Malacologie; et le traité élémentaire À rudimentary Treatise recent and fossil shells, de M. Woodward. Le premier de ces livres, écrit en allemand, est sans figures, si nécessaires cependant à l'intelligence du texte; le second, éeril en anglais, mériterait d’être plus connu en France; il sufhrait à beaucoup de collecteurs, et il donne un assez grand nombre de bonnes figures. Je ne parlerai pas des importantes publications de M. Sowerby, Thesaurus conchyliorum, et de M. Reeve, Conchologia iconica. Ces magnifiques ouvrages ne sont malheureusement pas à la portée de la plupart des collecteurs ; ils sont d’ailleurs loin d’être terminés et ne font connaitre que les espèces des mers actuelles. Un traité qui ne laissait rien à désirer que sa complète exécution, a été commencé, il y à bientôt vingt ans, à Paris; il est à regretter que son savant auteur ait, depuis quelques années, suspendu une publication si utile et si importante à tous les points de vue. M. Gray, conservateur du British Museum, vient de faire paraitre la première partie d’une classification nouvelle des mollusques vivants, et m'a fait l'amitié de m'adresser son livre; mais le mien, déjà sous presse, ne peut malheureusement profiter qu'en partie des découvertes et des innovations de mon honorable confrère, et je regrette de ne pouvoir parler de toutes les divisions et de tous les genres qu’il établit; c’eût été un complément d’un grand intérêt. Mais j'ai trouvé d'excellents enseignements dans le traité que vien- nent de terminer MM. Henri et Arthur Adams. Cel ouvrage est le plus important et le plus complet qui ait paru depuis longtemps sur les coquilles des mers actuelles. Les auteurs de ce livre présentent une classification nouvelle, peu différente cependant de celle de Cuvier, mais que la connaissance d’un grand nombre d'animaux leur à fait con- sidérablement modifier dans les détails. Ils établissent beaucoùp de genres nouveaux, soit sur des types récemment découverts, soit en démembrant, souvent avec raison, quelques-uns des genres de Lamarck. Le nombre des espèces décrites autrefois par le célèbre professeur du Muséum de Paris représente le tiers à peine des espèces décrites aujourd’hui. Lamarck, enfin, ne connaissait que très-peu d'animaux Il mollusques; et guidé seulement par des analogies de forme et de struc- ture qui, il faut bien le dire, ont rarement mis sa science en défaut, il a pu réunir dans un même groupe générique des coquilles que Paug- mentation successive et considérable des espèces a permis de rapporter à des types jusque-là méconnus ou confondus avec d’autres. En effet, si l’on avait conservé, sans démembrement, un assez grand nombre des genres de Lamarck, ils se composeraient aujourd'hui de beaucoup d'espèces qui diffèrent assez du type générique établi, pour qu'à la simple vue on soit étonné de les trouver réunies. C’est ce progrès que MM. Adams mettent en pratique dans leur ouvrage. C’est une voie nou- velle qui, sagement modérée et exempte de ce qui peut tenir à l’en- traîinement ou à l’exagération, doit conduire à un bon résultat. Malheu- reusement, il est à regretter que nos savants confrères n'aient pas complétement évité cet écueil, et qu'ils aient oublié que Lamarck est le vrai fondateur de la conchyliologie comme science; que les noms génériques qu'il a toujours judicieusement choisis ont été universelle- ment adoptés, qu’ils appartiennent à la science, et que, consacrés par l'usage’, ils doivent être conservés, si l’on ne veut jeter la confusion dans une étude déjà compliquée et que la création nécessaire de genres nouveaux tend à compliquer encore. La même observation est appli- cable aussi en partie au livre de M. Gray. Laissons à Lamarck le mérite qu’on n’ose pas lui contester, et ne débaptisons pas inutilement ses familles et ses genres pour remonter à une généalogie équivoque, peu sérieuse, et, le plus souvent, pour ne pas faire aussi bien que lui. Le principe de l’antériorité est très-respectable, mais est-il juste de Pappli- quer rigoureusement dans le cas présent, surtout pour des noms de genres? La plupart des auteurs dont on veut faire revivre les appella- lions génériques ne se sont occupés que d’un très-petit nombre d'espèces, et leurs observations étaient trop limitées pour que les noms employés par eux puissent présenter aujourd’hui d’autre importance que celle de l'intérêt historique. Les collections dont disposait Linné même étaient- elles en rapport avec la puissance de son génie, et est-il possible de supposer qu'il aurait méconnu les différences qui n’ont pas échappé à Lamarck, dont les sujets d'observation étaient plus que doublés, et qui l’ont conduit à diviser les grands genres proposés par le prince de la IV science? C’est ainsi que Lamarck, plus favorisé que Linné, a pu poser les bases de la conchyliologie; il en a fait un corps de science, mais, donnant l'exemple, il a respecté les noms admis par ses devanciers, quand ils étaient généralement employés. En effet, si divisant un genre du naturaliste suédois par exemple, Lamarck en formait plusieurs, il conservail au groupe principalle nom donné par son illustre prédécesseur. Nous avons toujours pensé qu’il faut éviter tout ce qui peut rendre diflicile l'accès d’une science, tout ce qui peut décourager les premiers pas. Aussi regretlons-nous de voir MM. Adams, pour se soumettre au principe de lantériorité, reprendre des noms généralement ignorés ou complétement oubliés, pour des genres que tous ceux qui s’occu- pent de conchyliologie connaissent parfaitement sous d’autres noms depuis longtemps consacrés par l’usage. Citons quelques exemples qui prouveront que certains noms, qui n’ont pas été adoptés par un motif quelconque, ne peuvent pas être aujourd’hui préférés à ceux imposés depuis ou presque à la même époque par un savant dont le livre est encore le guide le plus sûr et le plus universellement adopté. Quel est le collecteur qui reviendra aujourd’hui aux noms donnés autre- fois par Bolten, Klein, Gronovius, Humphrey, Link et Denys de Mont- fort, à des genres qui n’existaient souvent pas, et dont Lamarcek a le premier établi les caractères, les rapports et les limites? Mettons en présence de quelques noms anciens, dont nous blämons la résurrection impossible parce qu’elle est inutile, les noms employés par Lamarck , et la question sera jugée : Architectonica, Bolten, — Solarium, Lamarck. Bursa, — —Ranella, — Angaria, — —Delphinula, — Harpago, Klein, — Pterocera, «— Actinobolus, #4 —\Gardita;, _ Pentadactylus, -— —Ricinula, — Daciylus, — —Olia, — Gladius , — —Roslellaria, — Amphiperas, Gronovius, — Ovula, -- Eutropia, Humphrey, — Phasianella, — Isognomum Klein, — Perna, _ Umbonium, Link, — Rotella, — 1 J'apprécie beaucoup les travaux des savants étrangers et mon avis ne pourrait êlre suspect en ce moment, puisque chacune des pages de mon Manuel proclame l'impulsion qu’ils donnent à la conchyliologie ; mais, tout en suivant assez scrupuleusement la méthode que proposent MM. Adams, et que je crois, sauf certaines réserves cependant, pré- férable à celles suivies jusqu'ici; tout en faisant connaitre les genres si nombreux de MM. Albers et Pfeiffer et une grande partie de ceux de M. Gray, ainsi que les genres fossiles dont le nombre, si l’on ne s’arrète aux limites du vrai, dépassera bientôt celui des genres des mers actuel- les, j'ai dù conserver toutes les dénominations génériques adoptées et depuis longtemps en usage. J'espère que l'immense majorité des con- chyliologistes approuvera le parti bien arrêté de ne pas reléguer à la synonymie générique les noms qu'ils connaissent, pour leur préférer ceux qui sont restés inconnus. S'il en était autrement, il faudrait com- mencer par oublier le langage scientifique qui n’est pas déjà si simple, mais avec lequel on est familiarisé depuis un demi-siècle, pour s’habi- tuer à un langage nouveau qui n'offre aucun avantage. J'admets l'emploi de dénominations nouvelles aussi largement que possible, quand il faut créer un genre ou lui faire subir des démem- brements ; mais, il faut bien le reconnaitre, les divisions génériques et subgénériques des auteurs anglais, allemands et américains , sont en général exagérées, et les caractères différentiels qui les motivent n'ont pas loujours assez d'importance, témoin les divisions proposées pour les genres Hélice et Cône par exemple : je ne parlerai pas en ce moment du genre Hélice, cela nous conduirait {trop loin; mais comme mon opinion personnelle peut n'avoir pas une grande valeur, j'ai cru devoir, dans l'intérêt de la cause, citer celle d’un conchyliologiste qui représente en ce moment le vœu du plus grand nombre. « Quoique le genre Cône soit des plus naturels et des mieux tranchés qui existent, dit M. Crosse dans un article de la Revue zoologique , il n’a pas échappé plus que les autres à la manie de divisions et de subdivisions à l'infini qui s’est em- parée de quelques vaturalistes, surtout dans ces derniers temps, et qui menace de noyer la science dans un déluge de genres inutiles dont elle se passerait bien. Cette fâcheuse tendance, qui aboutit, en définitive, à faire des genres avec les espèces et des espèces avec les simples variétés, vi devrait être soigneusement évitée par tous les savants sérieux ; et cepen- dant elle a déjà été poussée si loin, que lun des ouvrages les plus utiles à la science serait certainement celui de l’auteur qui analyserait avec soin les genres créés depuis le commencement du siècle, et supprime rait les mauvais, après avoir prouvé qu’il n’y avait pas lieu de les établir. » Pour prendre une mesure radicale et opérer une semblable réforme, il faut pouvoir apprécier sûrement, et mon Manuel, qui serait mieux nommé Répertoire méthodique et systématique des familles, genres et sous-genres , etc., en fournira peut-être l’occasion ; car loin d’avoir la prétention de poser en ce moment des bases définitives, je cherche uni- quement à réunir les moyens d’arriver à l’élimination des divisions inu- tiles, autant qu’à la formation des groupes nécessaires. Je mets toutes les gravures du Manuel (six mille environ) à la dispo- sition de ceux des conchyliologistes français ou étrangers qui voudraient entreprendre ce travail en tout ou en partie *. Malgré tous les soins que j'ai apportés à mon travail, je ne me dissi- mule pas l’imperfection de ce Manuel; il contiendra probablement quel- ques erreurs ; je n'ose promettre de m'avoir rien oublié : mais je fais un appel aux conchyliologistes de tous les pays; je recevrai avec reconnaissance les observations, les communications qu’ils voudront bien m'adresser; et un supplément, qui ne se fera pas attendre, recti- liera les erreurs en complétant le travail. Quelques personnes déjà m'ont fait remarquer que j'aurais dù donner des notes bibliographiques, et discuter la valeur des familles et des genres. L'ouvrage alors, déjà volumineux, ne répondrait plus à son titre, et dépasserait son but tout simple et tout modeste. Je termine en exprimant le désir que Pexécution matérielle de ce livre compense ses imperfections, et que l’on reconnaisse que les artistes auxquels j'ai confié les dessins originaux et les gravures ont rempli leur tâche avec habileté, MM. Mesnel et Prédhomme, qui ont fait, le premier Je fais la même proposition aux personnes qui s'occupent des autres branches de l'histoire naturelle; je possède près de dix mille fort belles gravures sur bois (vertébrés ou invertébrés) . n'ayant pas encore servi pour la plupart, et parmi lesquelles on peut trouver, à l’aide du clichage galvanoplastique, de précieux matériaux de publication. VIT les dessins, le second les gravures, ont rendu aussi fidèlement et aussi heureusement que possible les modèles souvent ingrats qu’ils avaient à reproduire. Une innovation, une difficulté vaincue, dont je puis me féliciter puis- qu’elle m'a valu déjà l'approbation de quelques amis, donnera sans doute de l’intérêt à ce Manuel. Je veux parler de l’intercalation de figures coloriées dans le texte. Je tentais depuis longtemps la réalisation de ce progrès, et les premiers essais laissaient beaucoup à désirer : le trempage du papier, après l’impression {ypographique, altérait la lettre, qui perdait sur l’acier une partie de son encre. Ce dernier, difficile à repérer, écrasait la lettre et marquait désagréablement ses biseaux au milieu des pages. Cependant, M. Rémond, l’habile imprimeur en taille- douce, je dirai l'artiste, bien connu par de magnifiques travaux, n'a parfaitement compris, et, à l’aide de moyens ingénieux et de soins minutieux, il est arrivé aux meilleurs résultats. Il est probable que ce mode d'impression, utilement applicable, surtout aux ouvrages d’his- toire naturelle, se répandra bientôt et remplacera avantageusement les planches qu’il faut, dans les conditions actuelles, aller chercher à la fin du volume. AE Le # CAT LE et 2 wo nu 0 3 "à à l { IT: dis LT [ DUR re. % ( % œ À " h. ei 2 c'AA MOLLUSQUES. MOLLUSCA. Linné, 1758. MaLacozoaria. Blainville, 1824. Les mollusques sont des animaux mous, symétriques, surtout pour les organes du mouvement et des sens; sans squelette articulé, sans moelle épinière, revêtus d'une peau plus ou moins épaisse, plus ou moins ample, contractile, dans laquelle ou sur laquelle se développent, le plus souvent, une ou plusieurs parties calcaires ou cornées généralement connues sous le nom de coquilles et qui, par leur con- sistance, leur solidité ou leurs dimensions proportionnelles variables, offrent à ces animaux, ou au moins à leurs organes essentiels, une protection ou un abri. Fig. 1. Ommastrephes sagiltata. Lamarck. Fig. 2. Pullastra geographica. Lamarck. Fig. 3 Nassa coronata, Lamarck Fig. 4 Chiton priscus. Sowerby Fig. 5. Aplysia Tongana. Quoy. Fig. 6. Doris elegans Quoy. Fig. 7. Cypræa moneta Linné, Les mollusques forment le second des quatre embranchements établis par Cuvier pour le classement méthodique des animaux : VERTÉBRÉS, MOLLUSQUES, ANNELÉS , RAVONNÉS. Parmi les mollusques, les uns ont une tête plus ou moins distincte et sont dési- gnés sous le nom de Céphalés ; les autres, ou Acéphalés, n'ont point de tête. Cette différence importante dans l'organisation commande la division de l'embranchement en deux grandes sections ou sous-embranchements. TOME PREMIER. 1 2 CÉPHALES. 1°: SOUS-EMBRANCHEMENT. CÉPHALÉS. Lamarck, 1801. CéÉpHALOPHORESs. Blainville, 1816. Ce sous-embranchement comprend tous les mollusques ayant une tête plus ou moins distincte. Presque tous les céphalés ont une coquille externe ou interne bien développée ou rudimentaire; quelques-uns sont nus ou sans coquille soit externe, soit interne, et quelques autres ont un test composé de plusieurs pièces calcaires enchässées dans le manteau. Parmi les mollusques céphalés, les uns sont terrestres, les autres vivent dans les eaux douces et salées; le plus grand nombre et les types les plus variés se rencontrent dans les mers. L'organisation de ces animaux présente quatre types principaux et donne lieu à l'établissement de quatre groupes distincts ou classes, dont le caractère le plus saillant est tiré de la situation relative et de la forme de l'appareil locomoteur. Fig. & Fig. 9. Fig. 10 Fig. 11. 0. brevipes. C. enspidata, À. Qoyi C. Inca. le classe. CÉPnaLoropEs. — Appareil locomoteur sous forme de bras ou de tentacules plus ou moins nombreux entourant la tête. Fig. 8. Octopus brevipes, d'Orbigny. 2° classe. PréÉRoPoDES. — Appareil locomoteur sous forme d'ailes ou de nageoires membraneuses placées de chaque côté du corps. Fig. 9. Cleodora cuspidata, Bosc. 3° classe. HÉTÉROPODES. — Appareil locomoteur de forme variable, consis- tant en un pied comprimé en forme de nageoire ou constitué seulement par une masse spongieuse ou spumescente destinée à soutenir l'animal. Fig. 10. Atlanta Quoyi, £ydour et Souleyet. ; 4° classe. GasTÉROPODES. — Appareil locomoteur représentant un disque musculaire aplati, placé sous le ventre de l'animal et servant à ramper. Fig. 11. Cyclostoma Inca, d'Orbigny. CEPHALOPODES. G) Je Casse CÉPHALOPODES. Cuvier, 1798. ANTLIOBRANCHIOPHORA. Gray, 1821. Les céphalopodes (x:pan, tête; moùc, pied) sont des animaux nus sans coquille ou à coquille interne ou externe. Leur manteau forme un sac musculeux qui enveloppe tous les viscères et fournit quelquelois des appendices en forme de nageoires. Leur tête, plus ou moins distincte, large et arrondie, est séparée du corps par un étranglement ou cou; elle ferme l'ouverture du sac et elle est cou- ronnée par un plus ou moins grand nombre d'appendices tentaculiformes ou par des bras, organes de locomotion et de préhension, flexibles en tous sens, quel- quefois très-longs et armés de ventouses et de crochets plus ou moins nombreux et diversement disposés. Fig. 12. 1. Bras et bouche du Loligo vulgaris. 2. Mandibules cornées de l'Argonaula argo. 3. Bouche de la Sepia vermiculata. #4. Langue de l'Argonauta argo. 5. Crochets de la langue du même. La bouche est au centre de la base des bras ou des tentacules; elle est munie de deux mandibules solides, cornées ou calcaires, représentant le bec d'un perro- quet, et d’une langue garnie de pointes cornées. Les yeux sont frès-grands, sessiles ou pédonculés, et comparables à ceux des vertébrés. Un tube charnu, entonnorr ou tube locomoteur, placé à l'ouverture du sac, sous le cou, reçoit l'eau destinée à la respiration et sert en même temps de canal aux excrétions. Une ou deux paires de branchies symétriques, assez compliquées et cachées dans une poche dorsale. Système nerveux plus développé que celui des autres mollusques et repré- senté par un collier æsophagien protégé par une sorte de crâne rudimentaire et cartilagineux. De ce centre nerveux partent des nerfs qui établissent les commu- nications avec des ganglions assez nombreux qui appartiennent aux divers organes. Sexes séparés sur deux individus différents. Natation rétrograde. La coquille est interne ou externe, univalve, sans opercule et de forme très- variable. On la désigne quelquefois sous le nom d'osselet quand elle est interne. Elle est simple, à une seule loge, mince et très-fragile, ou bien elle est cloisonnée 1 CÉPHALOPODES. et alors munie d'un siphon qui traverse les cloisons, el l'animal est contenu en partie dans la dernière loge. Fig. 13. Fig. 14. Fig. 15. Fig. 16. Argonauta gondola. Sepia rostrata Cranchia scabra. Nautilus Pompilius A. Adams. D'Orbiqny. D'Orbigny. Lamarck. Les céphalopodes présentent des formes très-variées, mais se rapportant à quelques types principaux. Le nombre des espèces fossiles est bien plus considé- rable que celui des espèces actuellement vivantes, et cependant il est très-probable qu'on ne connaît qu'une partie des céphalopodes qui ont vécu aux diverses époques géologiques, car on n'a rencontré jusqu'ici aucune trace des espèces sans coquilles qui ont dû habiter les mers anciennes, et dont la mollesse a favorisé la décompo- sition rapide; et l'on ne cite que quelques rares empreintes des espèces à osselet interne des mêmes époques. Il n'en est pas de même des espèces à coquille calcaire externe ou interne, qui, grâce à la dureté et à la solidité de leur test, ont pu se conserver sans trop d’altérations dans les dépôts successifs qui indiquent les tour- mentes des premiers âges du monde et tracent si bien l'histoire de la formation de la terre. Disons-le donc encore, ces céphalopodes si nombreux dans les mers anciennes sont à peine représentés dans la faune actuelle. Ainsi le genre nautile, qui ne compte plus que trois espèces vivantes, est le seul que les révolutions successives du globe aient constamment respecté, puisqu'on en trouve à tous les étages, tandis que la plupart des autres genres ont eu une existence limitée à une, deux ou quelques époques géologiques. En résumé, les mers actuelles comptent un grand nombre de genres et d'espèces de céphalopodes dont l'existence dans les faunes anciennes n’est pas prouvée, et trois espèces seulement d'un autre fype autrefois très-riche en genres et en espèces. La classe des céphalopodes se divise en deux ordres : le premier comprend les espèces à huit ou dix bras armés de ventouses ou de crochets, ayant deux bran- chies, et dont la coquille, quand elle existe, est interne ou rudimentaire et parfois formée de loges superposées, ou externe, mais alors non cloisonnée. Ce sont les céphalopodes acétabulifères. Le second se compose des espèces à bras tentaculaires, nombreux, courts, sans ventouses ni crochets, à quatre branchies et à coquille externe et cloisonnée. Ce sont les céphalopodes tentaculifères. ACEÉTABULIFÈRES. b 1° Onnue. CÉPHALOPODES ACÉTABULIFÈRES. D'Orbigny, 1834. Acetabulum, coupe, suçoir, fero, je porte. Seriacea. Lamarck, 1809. Seriozka. Lamarck, 1812. CRYPTODIBRANCHIATA. Blainville, 181%. Axosreornora ET SEPraphora. Gray, 1821. Disrancurara. Owen, 1838. Animaux libres, symétriques, présentant deux parties distinctes, l'une posté- rieure, corps, l'autre antérieure, tête et bras. Le corps représente un sac ouvert en avant, plus ou moins gros, de forme variable, rond, allongé, cylindrique ou fusiforme, avec ou sans nageoires et renfermant deux branchies paires, les viscères, une poche à encre, ete., etc. La fête, ou pour mieux dire la partie céphalique, est plus ou moins distincte du corps auquel elle est réunie par des brides muscu- laires internes et la peau. Elle se compose 1° de huit ou dix bras de longueur variable, flexibles en tous sens, vigoureux, à l’aide desquels ces animaux nagent, marchent et se fixent avec beaucoup de force aux corps qu'ils embrassent. Ces bras sont garnis à leur face interne de cupules ou sucoirs ou de crochets sessiles ou pédoneulés. 2° D'une bouche placée au centre de la base des bras et armée de mandibules cornées en forme de bec de perroquet et entre lesquelles on voit une langue hérissée de pointes cornées. 3° De deux yeux plus ou moins gros et saillants. 4° De l’entonnoir ou tube locomoteur. Fig. 17. Loligo Meneghini. Fig, 18. Rossia dispar. Fig. 19. Ancistroteuthis Krohnii. Vérany. Ruppell. Vérany. L'animal contient le plus souvent dans la partie médiane de son corps un osselet corné, de forme et de consistance variables, ou une coquille formée de loges superposées , ou enfin il est contenu dans une coquille non cloisonnée. Les proportions relatives du corps et des bras, chez les céphalopodes acétabu- lifères, varient beaucoup, et il y a même dans quelques espèces exagération de l'une ou de l'autre de ces parties. Ces animaux présentent aussi de grandes diffé- rences quant à la consistance de leur corps. Les uns ont une peau épaisse, plus ou 6 CÉPHALOPODES. moins coriace, résistante , et des muscles vigoureux; d'autres n'ont qu'une enveloppe membraneuse, d’une mollesse extrême, transparente et contenant un corps comme gélatineux. D'autres, enfin, tiennent le milieu entre ces deux extrêmes. M. d'Or- bigny, auquel on doit une grande partie de ce qu'on sait de l'histoire de ces animaux, explique ces différences par le mode de vie propre à chacun d'eux. Les uns, destinés à vivre sur les côtes accidentées des mers, sont organisés pour résister au contact des rochers, tandis que les autres sont pélagiens et moins exposés puisqu'ils ne quittent pas la haute mer. La peau des céphalopodes acétabulifères est lisse ou couverte d'aspérités ou de tubereules; variations qui se présentent non-seulement sur des espèces différentes, mais aussi sur les mêmes individus suivant les impressions qu'ils éprouvent. Ainsi quelques céphalopodes qui ont la peau très-lisse à l'état de calme ou de repos, se couvrent subitement de tubercules coniques et de cirrhes plus ou moins longs et saillants, dès qu'ils sont agités par la crainte ou la colère. Fig. 20. Eledone moschatus Fig. 21, Le même Fig. 22. Le même calme: rampant sur le sable. irrile, M. d'Orbigny fait remarquer que les tubercules et les cirrhes susceptibles d'une érection volontaire ne se voient que sur les céphalopodes acétabulifères côtiers, tandis que les tubercules invariables, constants, ne se trouvent que sur les espèces des hautes mers. Le savant voyageur fait encore observer que les tubercules con- stants sont placés aux parties inférieures du corps, tandis que ceux qui sont érectiles n'existent que sur les parties supérieures du corps et de la tête. La peau de ces animaux est souvent ornée des couleurs les plus vives et les plus éclatantes, mais quelques-unes de ces couleurs paraissent ou disparaissent à la volonté de l'animal ou suivant les impressions qu'il éprouve. Ces changements facultatifs sont dus à la présence de points chromophores sous-cutanés et présentant des tons divers. Ces points, très-petits en certains moments, constituent en quelque sorte autant de pupilles excessivement dilatables ef contractiles à volonté. Complétement dilatées , elles forment de larges taches vivement colorées qui disparaissent par la contraction. Bras. — Les bras sont de deux sortes, sessiles ou tentaculaires : les bras sessiles, armés de cupules ou ventouses dans toute la longueur de leur face interne, se ACÉTABULIFÈRES. 7 terminent en pointe aiguë et sont distingués par paires. La première paire est celle qui se trouve en-dessus, l'animal reposant sur le ventre; les autres prennent par ordre de position les numéros deux, trois et quatre. Ils sont simples, cependant une exception se remarque chez largonaute, dont les deux premiers bras sont fer- minés par un large repli membraneux. Les bras tentaculaires ne se trouvent que chez les décapodes et sont toujours placés entre la troisième et la quatrième paire de bras sessiles. Ils sont allongés, rétractiles, terminés en massue spatuliforme, pourvue à sa face interne de cupules ou de crochets, organes de préhension qui se rencontrent très-rarement dans toute la longueur de ces bras. Beaucoup d'espèces présentent des membranes interbrachiales plus ou moins développées et formant l'ombrelle. Ces membranes, unissant les bras des trois premières paires surtout, favorisent la rapidité des mouvements et semblent en quelque sorte servir aussi, au besoin, de modérateurs de ces mouvements. Feux. — Les yeux sont toujours proéminents, gros chez les pèces nocturnes, petits chez celles qui habitent les côtes et sont le plus exposées à l'action solaire. Leur position varie un peu suivant les habitudes propres à chaque espèce : ainsi les unes, vivant en pleine mer, ont les yeux latéraux; les autres, rampant souvent au fond de l’eau, les ont latéro-supérieurs. Celles qui se retirent dans des trous les ont latéro-antérieurs. Ces yeux sont ou couverts de paupières plus ou moins épaisses, ou seulement protégés par une expansion transparente de la peau, ou enfin ils sont libres et en contact avec l'eau. Nageoires. — Beaucoup de céphalopodes acétabulifères sont pourvus de nageoires latérales, latéro-dorsales ou terminales, et dans ce dernier cas réunies en une seule. Ces nageoires sont plus ou moins étendues et de formes diverses. À part une ou deux exceptions , toutes les espèces à nageoires sont décapodes. Tube locomoteur. Les nageoires dont nous venons de parler sont des organes accessoires et peut-être seulement directeurs des mouvements qui s'exécutent principalement à l'aide du tube locomoteur. Ce tube, désigné aussi sous le nom d’entonnoir, est placé au-dessous et en arrière de la tête et des bras, il est libre, saillant, tronqué à son extrémité et adhérent à sa base. À l'intérieur et en arrière, il supporte l'appareil constricteur, recoit l'orilice anal, et il est souvent muni d'une valvule à sa partie antérieure. Le tube locomoteur sert de conducteur à l'eau qui, après avoir été aspirée, est chassée avec force par la contraction du corps, auquel il donne un mouvement de recul; il aide ainsi puissamment à la natation rétrograde. Il renvoie de même l'eau aspirée par les ouvertures branchiales lors- qu'elle à servi à la respiration, et il sert de canal à toutes les excrétions. Appareil constricteur ou appareil de résistance. — a tête des céphalopodes acé- tabulifères est attachée au corps par des brides intérieures dorsales, médianes et latérales, et par d'autres brides de la peau qu'on pourrait considérer comme des muscles peaussiers. Quelques espèces, n'ayant que des brides peu solides ou seu- lement rudimentaires, ont un appareil particulier charnu ou cartilagineux , à l'aide duquel elles peuvent à volonté donner plus de solidité à l'union de la tête au corps et trouver ainsi ou une plus grande puissance musculaire, ou, suivant les besoins du moment, la faculté de laisser la liberté de mouvement aux deux parties. C'est 8 CÉPHALOPODES. cet appareil que M. d'Orbigny a décrit sous le nom d'appareil de résistance. I consiste en une espèce de bouton engagé dans une boutonnière où en mamelons et en crêtes qui correspondent à des cavités ou à des rainures et dont le rapproche- ment empêche le corps de s'écarter de la tête et s'oppose à tout mouvement de rotation de l'un ou de l'autre. M. Vérany considère l'appareil constricteur comme l'organe au moyen duquel l'animal fixe quand il le veut son corps à la base du tube locomoteur et consé- quemment à la tête. Par ce moyen, il ferme à volonté l'ouverture branchiale et oblige l'eau aspirée par cette grande ouverture à sortir par l'entonnoir. Ce natu- raliste n'admet pas, comme le fait M. d'Orbigny, que la natation rétrograde des céphalopodes s'opère entièrement au moyen du refoulement de l'eau par le tube locomoteur. « J'ai acquis, dit-il, la certitude que pendant les grandes secousses ce refoulement est aidé par la pression des bras sessiles, surtout chez les octopodes. Quant au mouvement progressif des décapodes, il est opéré presque exelusivement par les bras sessiles munis de crêtes natatoires, et les nageoires y aident fort peu. La seiche, par exemple, courbe ses bras sessiles perpendiculairement et avance autant qu'elle le veut, à l'aide des grandes expansions natatoires de la quatrième paire qui lui servent de rames. Quant à la navigation de l'argonaute, si prônée et si exagérée par les anciens, mais niée par les modernes, je suis obligé d'en constater la vérité, en ayant été deux fois, moi-même, témoin oculaire. Je m'empresse pourtant d'ajouter que les bras munis de membranes ne font pas l'office de voiles, mais de puissantes rames que le mollusque relève et replonge alternativement en les sortant fort peu de l'eau. » (Voyez fig. 44, page 17.) Osselet. — Sous le nom d'osselet, ou sepiostaria de quelques auteurs, on désigne un organe corné ou crétacé qui se trouve placé le long de la ligne médiane du corps et au centre des muscles dorsaux d'un grand nombre de céphalopodes. L'osselet est souvent d'une consistance cartilagineuse; ses dimensions relatives et sa forme varient beaucoup : chez les uns, il ressemble à une plume garnie de ses barbes ou à une spatule; chez d’autres, il est allongé, conique, et il occupe toute la longueur ou une parte de la longueur du corps. La connaissance de cet organe devient surtout importante pour la détermination des espèces fossiles, car c'est à peu près la seule partie de l'animal qui ait résisté à la décomposition. Les octopodes n'ont pas cet osselet, on ne le trouve que chez les décapodes. Chez les spirules, il constitue une jolie coquille spirale multicloisonnée et munie d'un siphon. Chez les seiches, il forme une plaque allongée et assez épaisse. L'osselet des bélemnites est droit, en partie creux, et il présente de nombreuses loges très-rapprochées l'une de l'autre. L'osselet peut donc être considéré comme un squelette rudimentaire puis- qu'il est destiné à soutenir les parties molles qui le couvrent; et, d'après M. d'Or- bigny, les loges qu'on trouve dans quelques-uns de ces osselets, chez les seiches, les spirules et les bélemnites, ne seraient, par analogie aux vessies natatoires des poissons, qu'un moyen de soutenir ces animaux dans l’eau et d'aider leurs mouve- ments à toutes les hauteurs; aussi voit-on le nombre de ces loges augmenter en raison proportionnelle de la pesanteur du corps de l'animal. Le savant voyageur résume ainsi qu'il suit ses observations sur les fonctions de l'osselet des céphalo- ACETABULIFÈRES. 9 podes : 1° Lorsque l'osselet est corné, il sert tout simplement à soutenir les chairs et remplit alors les fonctions des os des vertébrés. 2° Lorsque, étant corné ou crélacé , il contient des loges aériennes, non-seulement il soutient les chairs, mais il sert encore d'allége en représentant chez les mollusques la vessie natatoire des poissons. 3° Lorsque, corné ou crétacé, pourvu ou non de loges aériennes, l'osselet s'arme postérieurement d'un rostre crétacé, il réunit aux fonctions indiquées celle de résister aux chocs dans l'action de la nage rétrograde; il sert enfin d'arme défen- sive et constitue un organe protecteur. Ouvertures aquifères. — Ces ouvertures communiquent avec des cavités plus ou moins profondes et sans issues; on n’en a pas encore bien précisé les fonctions. On les remarque sur le milieu et au-dessous de la tête, à la base des bras, près de la bouche et près des yeux. Poche à encre. — Chez un grand nombre de céphalopodes et chez la seiche, par exemple, on trouve une poche qui sécrète une matière noire, liquide, connue généralement et employée sous le nom de sépia, matière que l'animal emploie pour altérer subitement la limpidité ou la saveur de l'eau et se dérober ainsi à la pour- suite d’un ennemi. Plusieurs aniraaux parmi les vertébrés et les annelés offrent des exemples d’une organisation analogue. La poche à encre de la seiche est située au fond du sac abdominal derrière les organes génitaux; son canal excréteur s'ouvre près de l'anus, et la liqueur s'échappe par l'entonnoir. Dans d’autres céphalopodes cette poche est quelquefois plus rapprochée du foie, et on la trouve enchässée dans une fossette de la face abdominale de cet organe. C’est à tort que plusieurs auteurs, et notamment Cuvier, pensaient que la bonne encre de Chine était fournie par cette sécrétion. M. Siebold, pendant son séjour au Japon, a recueilli des documents positifs sur la fabrication de l'encre de Chine, et il lui donne une tout autre origine. Les bonzes ou prêtres japonais, dit-il, par un raffinement d'in- dustrie encore inconnu chez nous, tirent parti de la fumée des lumières qui brülent dans leurs pagodes; et à l’aide de ventilateurs, ils recueillent la suie qui est la base de cette encre si renommée. Les céphalopodes acétabulifères se meuvent avec une remarquable rapidité dans la mer par une natation rétrograde, en refoulant, à l'aide du tube locomoteur dont ils sont pourvus, l'eau qui a pénétré par les ouvertures du corps; ils s'élèvent même souvent au-dessus de l'eau, et l'on en voit quelquefois dans ce cas tomber sur le pont des navires. C'est à l'aide de leurs bras armés de sucoirs qu'ils rampent sur le sol ou au fond de la mer, et la facilité de cette reptation est en rapport avec la longueur des bras et le poids du corps, de sorte que ce mode de progression doit être bien difficile, sinon impossible, pour les espèces dont les bras sont frès-courts. M. d'Orbigny pense que le volume et la forme du corps sont toujours en rapport avec le plus ou moins d’exigences habituelles de la natation, et qu'ainsi ceux de ces animaux qui nagent peu et lentement ont le corps petit et élargi en arrière ; que le corps devient plus gros et se rétrécit en arrière chez ceux qui nagent davantage ; qu'enfin il est très-volumineux, très-effilé en arrière et cylindrique chez les grands nageurs de l’ordre. D’après une observation de MM. Rang et Victor Rendu, les argonautes peuvent 10 CEPHALOPODES. nager sans se servir de leurs bras, soit comme moyen de propulsion, soit comme moyen de direction, et seulement à l'aide de l'eau rejetée par le tube locomoteur. Ils ont en effet vu des argonautes caplifs se mouvoir assez rapidement, alors que les bras palmés envelopparent la coquille et que les autres bras étaient complétement rentrés. M. Rang pense que les céphalopodes en général ne nagent point au moyen de leurs bras, mais seulement à l'aide du tube locomoteur. Cette opinion est cer- tainement trop exelusive, et nous supposons que le tube locomoteur est le principal organe du mouvement, mais que les bras et surtout les bras vélifères sont des agents accessoires très-utiles. Les membranes vélifères et interbrachiales ne sont certes pas de simples ornements. M. Cantraine fait observer que les céphalopodes nus et qui manquent d'osselet corné interne sont beaucoup moins agiles que ceux qui en sont pourvus, et que ces derniers ont une chair généralement préférable. Les céphalopodes sont carnassiers, généralement nocturnes et très-voraces ; ils vivent de poissons, de mollusques et de crustacés qu'ils attaquent et déchirent, souvent même sans besoins, à l'aide de leurs mâchoires cornées. Les uns se lan- cent sur leur proie, la poursuivent et l'étreignent vigoureusement; d’autres l'atten- dent, et quand elle se trouve près du trou qu'ils habitent, ils la saisissent et l'arrêtent facilement en se servant des ventouses dont leurs bras sont armés. Ils ont leurs ennemis, et souvent ils deviennent à leur tour la proie de quelques cétacés à dents, de quelques gros poissons, de plusieurs oiseaux de mer, et le moyen de défense qu'ils trouvent dans l'encre qu'ils peuvent répandre ne les sauve pas toujours. M. Cantraine a remarqué que lorsqu'un céphalopode à saisi un poisson à l'aide de ses bras, il peut enlever peu à peu tout ce qui appartient au système musculaire sans détériorer le squelette, ni même souvent la peau. Il a fréquemment trouvé dans les rochers qui bordent le port de Livourne des poissons ainsi traités par des poulpes, et qui paraissaient infacts, tandis que, examinés de plus près, ils ne présentaient plus que les os et la peau. Les céphalopodes acétabulifères déposent leurs œufs par grappes gélatineuses plus ou moins longues qu'on trouve attachées par une base commune aux corps submer- gés. Ces œufs, petits d'abord, grossissent jusqu'au moment où les embryons rompent l'enve- loppe qui les retient. Dès ce moment ils cherchent leur nour- riture et sont en état de pourvoir à tous leurs besoins. Ils vivent en troupes plus ou moins nom- Fig 23. OEufs de la Sepia Fig. 24. OEufs du Loligo breuses, se développent assez officinalis. vulgaris. - ; vite d'abord, plus lentement ensuile, et probablement pendant une grande partie du temps fixé pour la durée de leur vie. Leur faille varie avec les espèces; on en connait de très-petits et de très- ACÉTABULIFÈRES. 11 gros; mais on s'est plu à exagérer leurs dimensions; c'est ainsi qu'on à supposé des individus assez gros et assez forts pour arrêter la marche d'un vaisseau et même le renverser. La vérité est que le corps de certaines espèces peut atteindre la dimension déjà bien raisonnable d'un gros tonneau et les bras une longueur de deux à trois mètres. MM. Quoy et Gaimard estiment à cent kilogrammes le poids d'un calmar dont ils ont recueilli les débris dans l'océan Atlantique. On trouve des céphalopodes acétabulifères dans toutes les mers; mais il en est qui voyagent et ne paraissent près des rivages qu'à certaines époques, qui corres- pondent aux moments où ils déposent leurs œufs. Cet ordre se divise en deux sous-ordres : le premier comprend les espèces à huit bras, ce sont les Ocroropxs ; dans le second se trouvent réunies toutes les espèces à dix bras ou DÉcaponss. 1: Sous-orprEe. OCTOPODES. OCTOPODA. Leach, 1817. Ocropra. Rafinesque, WS15. OcroropripaE. Gray, 18 #7. Mollusques nus, bursiformes, à corps arrondi ou ovoïde, ayant huit bras garnis de cupules non pédonculées et sans cercle corné. Sans osselet interne. Des yeux fixes, sans rotation et unis aux féguments. Pas de nageoires. Appareil de résistance charnu. Tube locomoteur sans valvule, Des ouvertures aquifères céphaliques seulement. Un seul des genres de ce sous-ordre présente par exception une coquille externe. Fig. 25. Octopus Koellikeri. Fig. 26. Oclopus lunulatus. Fig 27. Tremoctopus canrena. Vérany. Quoy. Vérany. Les octopodes sont des animaux des hautes mers, on les trouve cependant sur les côtes pendant la belle saison ; ils y viennent sans doute pour déposer leurs œufs, peut-être pour obéir à un instinet ou à des besoins particuliers, et il parait qu'ils s'en éloignent en hiver; c'est sur les bords garnis de rochers et peu couverts d'eau qu'on les trouve en plus grand nombre; en petites compagnies s'ils sont jeunes, solitaires s'ils sont vieux; les trous des rochers leur servent de repaires. C’est là 12 CÉPHALOPODES. qu'ils attendent, dans l'immobilité la plus perfide, la proie qu'ils surprennent au passage et qu'ils enlacent à l’aide de leurs bras armés de sucoirs. Leur présence est indiquée par les débris de leurs victimes, débris qu'ils rejettent de leurs trous avec un soin qu'on à peut-être à tort attribué à de la propreté instinctive. Sur le sol où on les place avec l'intention de les observer, ou bien sur les fonds baignés d'eau, les octopodes marchent par côté, la bouche à terre. Leurs bras s'étendent, s'accrochent et se contractent pour atlirer le corps du côté où ils veulent se diriger; les bras du côté opposé se raccourcissent en se repliant pour aider par un effort contraire. Si la marche de ces animaux est lente, en compensation ils nagent très-vile, le corps en avant, les bras étendus en arrière; l'eau, vigoureusement chassée par le tube, les pousse par impulsions successives; ils s'aident de leurs bras, et les mouvements de ces organes sont plus puissants encore chez les espèces qui onf des membranes interbrachiales. Fig. 28. Oclopus vulgaris. Lamarck. Fig. 29. Octopus macropus, Risso, Selon l'impression qu'ils éprouvent, les octopodes changent non-seulement de couleur en passant par des {ons divers, mais ils se couvrent aussi, à leur volonte, comme nous l'avons déjà dit, d'aspérités verruqueuses qui les rendent méconnais- sables. « Voyez, dit M. d'Orbigny, un poulpe dans une flaque d'eau se promenant autour de sa retraite, il est lisse et d’une teinte très-pàle. Voulez-vous le saisir ? il se colore subitement de teintes foncées, et son corps se hérisse, au même instant, de verrues et de cirrhes qui persistent jusqu'à ce qu'il soit entièrement rassuré. » On dit que chez les poulpes les bras accidentellement coupés se reproduisent, mais que ces nouveaux bras n'alleignent jamais leur longueur primitive. À l'appui de celte asserlion, on peut dire qu'on trouve beaucoup de ces animaux avec un ou deux bras plus courts que ceux du côté opposé. On rencontre des octopodes dans toutes les mers. Il est probable qu'ils ont été représentés aussi dans les mers anciennes, mais on ne retrouve aucune de leurs traces fossiles ; ces animaux manquant de parties solides, leurs tissus mous et peu résistants se sont décomposés sans permettre à la fossilisation de conserver leurs ACÉTABULIFÈRES. 13 empreintes. L'exception vient ici confirmer la règle : en effet, le seul genre (argo- nauta) présentant une coquille externe a laissé trace de cette coquille, et il y a seulement vingt ans qu'on en a fait la découverte. Ajoutons qu'on trouve aussi à l'état fossile des parties de mächoires ou becs cornés ayant appartenu à des espèces éteintes, mais, comme nous le verrons plus loin, ces débris sont trop incomplets pour pouvoir servir à caractériser des espèces. Ce sous-ordre comprend trois familles. OCTOPIDÉS, PHILONEXIDÉS, ARGONAUTIDÉS. 1re Famwize. OCTOPIDÉS. OCTOPIDAE. D'Orbigny, 1837. Ocrocera. Blainville, 1AS18. Ocroropina. Gray, 1841. Cette famille se compose de céphalopodes à huit bras subulés et armés d'une ou de deux rangées de cupules sessiles et sans cercle corné. Ces animaux ont les yeux fixes et umis aux téguments ; ils n’ont pas d'osselet médian, ou de lame cornée, mais seulement on remarque sur les côtés du dos un ou deux petits corps coniques de consistance cornée. L'appareil de résistance est charnu. On ne trouve pas chez eux d'ouvertures aquifères céphaliques. Les bras sont réunis, à leur base seulement ou dans toute leur étendue, par une membrane. Les uns n'ont pas d'appendices natatoires, les autres n’en ont que de rudimentaires. Cette famille comprend quatre genres : OGTOPUS, PINNOCTOPUS, ELEDONE, CIRROTEUTHIS. 1er Genre. OCTOPUS. POULPE. Lamarck, 1799. Ozrômous, huit pieds. Moÿzous. Aristote. Porveus. Pline. CisToPus. Gray, partim, 1839 Deux rangées de cupules à la face mterne de chaque bras qui sont conico- subulés quelquefois et réunis à leur base par une membrane assez large. Corps arrondi-oblong. Lig. 30. Octopus Tehuelchus Fig. 31. Octopus horridus. Fig. 32. Octopus brevipes D'Orbigny. D'Orbigny. D'Orbiqny. Les poulpes habitent presque toutes les mers ; on en trouve sur toutes les côtes de France, et c'est à ce genre que se rapportent les espèces gigantesques dont 14 CÉPHALOPODES. nous avons parlé. On en connait un assez grand nombre. M. d'Orbigny forme dans ce genre lrois groupes d'une importance secondaire et établis sur les diffé- rences que présente la longueur relative des paires de bras : ainsi, les uns ont les bras de la première paire plus longs que ceux des autres paires ; les bras latéraux sont plus développés chez d'autres ; et il en est enfin dont les bras de la quatrième paire sont les plus longs. Ex. : O. vulgaris, Zamarck, fig. 28, page 12. M. Gray a proposé l'établissement du genre Cistopus, type 0. indicus de Ruppel, pour une espèce présentant des ouvertures aquifères entre les bases des bras; et M. Troschel, le genre Scæurgus (oxatovpyéw, je tourne à gauche) pour deux espèces seulement que nous n'avons pu encore examiner, mais dont l'une est connue sous le nom d'Octopus Coccoï, l'érany. Fig. 33. Octopus Indicus. Ruppell. Fig. 34. Octopus Coccoi. lérany. 2e Genre. PINNOCTOPUS. D'Orbigny, 1845. Pinna, nageoire. Corps oblong avec des expansions aliformes encadrant les côtés du corps. Tête Fig. 35. Pinnoctopus cordiformis, D'Orbigny. peu distincte, de même largeur que le corps. Yeux supralatéraux. Bras très- longs, égaux, avec deux rangées de cupules peu proéminentes, et réunis à leur base par une membrane assez large. Une seule espèce des mers de l'Inde : P. cordiformis, d'Orbigny. Cette espèce de la baie de Tasman, Nouvelle-Zélande, a été découverte par MM. Quoy et Gaimard qui l'ont décrite et classée dans Le genre Octopus. M. d'Orbi- gny en à fait le {pe d'un nouveau genre, caractérisé surtout par l'élargissement latéral du corps en deux nageoires. ACÉTABULIFÈRES. 15 3e Genre. ELEDONE. Leach, 1817. Eh=dovn, Aristote. MoscniTes. Schneider, 1784. OzaENA. Rafinesque , 1815. Une seule rangée de cupules aux bras qui sont réunis à leur base par une mem- brane assez courte. Longtemps confondus avec les poulpes, les élédones se distinguent par leurs bras à un seul rang de cupules. On n’en connait que deux ou trois espèces de la Méditerranée et de l'Océan. Ex. : E. moschatus, Lamarck. Celle que nous figu- rons est commune dans la Méditerranée; elle a une forte odeur de muse, qui se conserve longtemps après la mort. Par une exception à citer, et peut- être à cause de l'odeur qu'elle répand, cette espèce, pour se défendre, n'a pas recours à sa poche à encre. Elle est connue à Naples sous le nom de Mascariello ; à Livourne sous celui de Moscardino; à Nice sous celui de Nouscarin, et en Sardaigne sous celui de A Fig. 36. Eledone moschatus Purpu muscao. Lamarck. Ke Gexre. CIRROTEUTHIS. Eschricht, 1836. Cirrus, cirre, teuthis. Scianeraonus. Reinh et Prosch, 1846. BosTrycHoTEuTIs. Agassiz, 1847. Une seule rangée de cupules alternant avec des cirres. Des nageoires dorsales oblongues, transverses. Bras égaux, coniques, subulés, réunis jusqu'à leur extrémité par une mem- brane mince, très-large et formant une om- brelle au fond de laquelle se trouve la bouche. Corps rond; tête petite; ligament cervical oc- cupant la plus grande partie de sa circonférence ; yeux petits, sans paupières. Une seule espèce des mers du Nord. Ex. : C. Mulleri, £schrichl. wig. 37. Girroteuthis Mulleri. Eschrieht 2e Famisse. PHILONEXIDÉS. PHILONEXIDAE. D'Orbigny, 1845. Les philonexidés sont des animaux essentiellement nageurs; leurs bras sont subulés, de longueur moyenne, les supérieurs toujours les plus longs. La réunion de la tête au corps est consolidée par la présence de deux saillies en boutons corres- pondant à deux rainures situées à la base de l'entonnoir. Ils habitent les hautes mers et vivent en troupes souvent nombreuses. Ils ont presque toujours des canaux aquifères supérieurs ou inférieurs, et leur corps est orné de vives couleurs for- mées par de nombreuses plaques chromophores ; les uns ont les bras libres ; chez les autres les paires supérieures sont réunies par de grandes membranes vélifères. Cette famille ne comprend que deux genres : PHILONEXIS el TREMOCTOPUS. 16 CÉPHALOPODES. 5e Gexre. PHILONEXIS. D'Orbigny, 1835. Dow, j'aime, vH£&, natation. Bras de longueur moyenne, les supérieurs les plus longs, garnis à leur face interne de deux rangées de cupules pédonculées, souvent très-espacées et sur deux lignes alternes. Tête généralement plus petite que le corps. Yeux gros, saillants. Corps bursiforme, volumineux, comparativement aux autres parties ; presque tou- jours lisse, quelquefois acuminé postérieurement et présentant des couleurs très- vives. Quatre ou cinq espèces, de l'Océan et de la Méditerranée. Ex. : P. hyalinus, d'Orbiqny ; catenulatus, Férussac. Fig. 38. Philonexis hyalinus. Fig. 39. Philonexis Atlanticus. Fig. 40. Philonexis catenulatus. D'Orbigny. D'Orbiqny. Férussac. 6e Genre. TREMOCTOPUS. Delle Chiaje, 1830. Tpux, trou. Bras assez longs; les deux paires supérieures plus longues et réunies par des membranes qui s'étendent quelquefois jusqu'à leur extrémité. Deux rangs de cupules subeylindriques. Quatre ouvertures aquifères ; deux à la partie supérieure entre les yeux et deux en dessous, quelquefois aussi de petites ouvertures latérales. Genre peu nombreux en espèces, de l'Océan et de la Méditerranée. Ex. : T. violaceus, lérany. Fig. 42. Tremoctopus violaceus. Fig. 43. Tremoctopus velifer. Férussac. Fig. 41. Tremoctopus Quoyanus. D'Orbigny. Vérany. ACÉTABULIFÈRES. I 3e Famizze. ARGONAUTIDÉS. ARGONAUTIDAE. Reeve, 1841. CÉPHALOPODES UNILOGULAIRES. Lamarck, 1809, et CÉPHALOPODES MONOTHALAMES. Lumarck, 1812. Ocvruotpar. Gray, 1849. Les argonautidés sont des poulpes à coquille très-développée et externe, mais non adhérente au corps de l'animal. Comme dans la famille précédente, la réunion de la tête au corps est consolidée par deux saillies en boutons correspondant à deux rainures situées à la base de l'entonnoir. Un seul genre : arGoxavra. Fig. 4%. Argonauta Argo. Linne. Fig. 45. Argonauta tuberculata. Rafinesque 7e GENRE. ARGONAUTA. Linné, 1758. NauPLius. Pline. OcyTaoé. Rafinesque, 1815. ‘Qxÿ000ç, mouvement rapide. Deux bras palmés à leur extrémité et six bras conico-subulés, tous avec deux rangs de cupules pédiculées. Deux ouvertures aquifères. Un appareil de résistance libre dont la partie concave est sur la base du tube locomoteur et le bouton dans l'intérieur du corps. L'argonaute est contenu dans une coquille univalve, unilocu- laire, plissée ou tuberculeuse ; mais il n'y est retenu par aucune attache musculaire. Cette coquille est très-mince, blanche, à sommet spiral bicaréné , et elle est aplatie sur les côtés, ce qui lui donne une forme analogue à celle de la coque d’un navire. L'argonaute pond des œufs qu'on trouve à certaines époques sous le sommet ou sur les bords de la coquille. Pendant le repos, = les bras palmés embrassent et semblent protéger la frêle coquille, tandis que les autres bras se replient dans le test. On trouve ces mollusques dans la Méditerranée, l'Océan et les mers des Indes. On en connaît quatre espèces. Ex. : A. Argo, Linné. Fig. 46. À. Argo. M. Sismonda a rencontré en 1837, près de Conegliano, Piémont, dans les marnes bleues du dépôt supercrétacé, la coquille de l'argonauta hians qui n'avait pas encore été trouvée à l'état fossile. L’argonaute est un mollusque nocturne, cependant il vient quelquefois à la sur- TOME PREMIER, 2 18 CÉPHALOPODES. face de la mer pendant le jour et lorsque le temps est calme. La forme élégante et singulière de sa coquille, la disposition non moins singulière de ses bras vélifères et les anomalies que présente l'animal, ont facilement prêté au merveilleux. La prétendue navigation de l'argonaute est une fiction des anciens , répétée et propagée pendant longtemps. Ce poulpe ne navigue pas à l'aide de voiles; il nage comme les autres céphalopodes, et le mo- teur principal qu'il emploie est le tube locomoteur dont il est pourvu et qui lui sert à refouler l'eau. Ses bras palmés lui servent parfois de Fig. #7. Argonaute Argo, nageant à l'aide du tube rames, comme l'a constaté M. Vé- SEEN EEE rany, mais ils ne suffiraient pas à la rapidité des mouvements et ne constituent réellement que des accessoires utiles. Si l'on avait autrefois connu la navigation à l'aide de la vapeur, la disposition ana- tomique et les fonctions du tube locomoteur, on aurait pu, en continuant la fiction, dire aussi qu'indépendamment des voiles et des rames, l'argonaute employait encore, par le refoulement de l'eau, un moyen analogue à celui que présentent les vavires à hélice, et la navigation mixte était trouvée. Le merveilleux ne s'est pas arrêté là, il a fallu expliquer encore pourquoi l’argo- naute n'a pas de moyens d'attache avec la coquille qu'il habite : quelques auteurs supposent que le poulpe qui se trouve dans la coquille connue sous le nom d'ar- gonaule, n'est qu'un parasite qui à dévoré ou expulsé le véritable constructeur et possesseur de cette coquille pour s'emparer de sa demeure. D'autres, remarquant que le poulpe de l'argonaute est toujours femelle, croient que la coquille n'est qu'un nid formé pour recevoir et protéger les œufs. Quelques-uns, disant avec raison qu'on trouve souvent des coquilles d'argonautes sans animal, pensent que le poulpe qu'on rencontre dans celles qui sont habitées ne s'en empare qu'au moment de la ponte et l'abandonne après l’éclosion. D'au- tres, enfin, prétendent, avec plus de raison sans doute, que l'argonaute forme lui-même sa coquille et qu'il en est par conséquent le légitime possesseur quoiqu'il ne soit pas ad- hérent à cette coquille. Cette opinion est assez justifiée d'ailleurs par le fait, constaté par plusieurs naturalistes, de la réparation de la coquille par le poulpe lui-même lors- Kig. 48. Argonaute Argo séparé de sa coquille. qu'un accident quelconque l'a endommagée. Le parasitisme étant accepté par les uns, repoussé par les autres, pourrait rester douteux : la question est assez intéressante pour nous engager à ajouter quelques détails curieux. On dit à l'appui du parasitisme de l'argonaute que ce n'est pas le seul exemple qu'on puisse indiquer dans la classe qui nous occupe, et l'on cite à tort le pagure ou bernard l'hermite, qui vit dans la coquille de divers mollusques. ACÉTABULIFÈRES. 19 On prétend que la coquille de l'argonaute est si peu faite pour l'individu qui l'habite, qu'elle n'est pas complétement remplie par le corps du poulpe, ni moulée sur lui, et qu'elle est tellement indépendante de l'animal qu'elle contient, qu'aucune adhérence ou attache musculaire ne les relie l'une à l’autre; qu'enfin la coquille n'est maintenue en rapport avec le poulpe qu'à l’aide des bras membraneux. On dit encore que la peau du poulpe de l'argonaute est de même texture que celle des céphalopodes sans coquille. Les partisans nombreux du non-parasitisme opposent à ces raisons peu con- cluantes que personne n’a encore vu l'animal qui, dans la supposition du parisi- tisme, construirait la coquille. Ils disent qu'on a recueilli des coquilles d'argonautes de toutes les dimensions et de tous les âges, habitées sans exception par la même espèce et dont la taille est toujours en rapport avec celle du test. M. d'Orbigny, entre autres, en a pêché de très-jeunes, puisque la coquille était encore mem- braneuse. La dimension du test est toujours proportionnée à celle de l'animal, qui, sil était un parasite, serait obligé de changer souvent de coquille pour en prendre une progressivement en rapport avec ses accroissements successifs. L'exemple du parasitisme du bernard l'hermite ne prouve rien, c'est un crustacé qui s'empare violemment du test d’un animal incapable de se défendre et d'une classe différente. IL choisit d'ailleurs la coquille qui convient le mieux à sa taille et se loge indistinctement dans le test de mollusques d'espèces et de genres différents. Le poulpe de l'argonaute se trouve invariablement dans la même coquille, et ce n’est que par exception qu'on rencontre vivant l'animal séparé par accident de son test ‘. Le poulpe de l'argonaute et la coquille qu'il habite fussent- ils étrangers l'un à l’autre, il est extraordinaire d’avoir à constater qu'ils appartien- nent l’un et l’autre non-seulement à la même classe, mais encore au même ordre, et que, füt-il sans coquille, le poulpe de l'argonaute resterait dans un des genres de la famille des octopidés; de même que la coquille sans l'animal trouverait sa place dans une famille du même sous-ordre. Le poulpe de l’argonaute diffère, comme espèce, de tous les autres poulpes. L'inégalité dans la longueur des deux faces de son corps et, comme le fait observer M. d'Orbigny, l'angle que forme la partie antérieure avec la postérieure prouvent que cet animal doit habiter une coquille. Son tube locomoteur est plus long que celui des autres poulpes, disposition commandée par la présence d'un test protecteur dont le bord ne doit pas gêner le jeu de l'extrémité du tube. La membrane large et terminale des bras vélifères est évidemment destinée à envelopper une coquille et même à la sécréter, puisque M. Vérany a pu observer un argonaute ayant les bords de la palmure des bras engorgés et pleins de granules calcaires blanchâtres qu'on sentait sous la pression du doigt. L'argonaute ne perd sa coquille qu'accidentelle- ment ; il n'y peut plus rentrer, et meurt peu de temps après cette séparation toujours involontaire. Poli n'a jamais pu trouver aucune adhérence entre l'argonaute et sa 1 Nous avons pu vérifier l'observation déjà faite par Cranch, que ces animaux retirés de leur coquille ne paraissent pas en être incommodés et continuent leurs mouvements; nous avons même recueilli, non loin du cap de Bonne-Espérance , un individu sans coquille, et nous l'avons conservé vivant pendant presque toute une journée. Eydoux et Souleyet, Voyage de la Bonite. 20 CÉPHALOPODES. coquille; mais il pense que cette adhérence existe temporairement, aux époques d'accroissement, entre cette coquille et l'organe sécréteur. Pelle Chiaje dit avoir vu sur un individu vivant, qu'il eut à sa disposition, une membrane extrêmement mince qui unissait l'animal à sa coquille. Cette assertion nous paraît un peu hasardée, car cette membrane n'aurait pas échappé aux observations faites depuis. Il ajoute que lorsque le poulpe est prêt à mourir, il abandonne spontanément sa coquille que les sucoirs ne retiennent plus; mais qu'il s'attache de nouveau à cette coquille, si, après en avoir été enlevé, il y est replacé (Bull. sc. nat. Férussac, XV, p. 312). Madame Power, dit le professeur Maravigno, connaissant les observations de Poli, et se trouvant près des lieux où les poulpes de l’argonaute abondent , eut l'idée de chercher sur la coquille quelques nouvelles preuves du non- parasitisme de cet animal. Sachant que les mollusques conchylifères jouissent de la faculté de reproduire ou de remplacer les morceaux de leur coquille qui ont été accidentellement enlevés, elle brisa en quelques endroits une coquille d'ar- gonaute contenant un poulpe, et elle eut la satisfaction de voir que les morceaux qui avaient été brisés et enlevés avec le plus grand soin furent reproduits. Cette expérience a été renouvelée à Alger par M. Rang, capitaine du port, et ce natura- liste distingué a reconnu qu'au bout de six jours les brèches faites aux coquilles étaient complétement bouchées et réparées. Mais il fait observer que, malgré son penchant à considérer le poulpe à bras palmés comme le véritable constructeur de la coquille qu'il habite, il ne peut, à l'exemple de madame Power, considérer cette découverte comme concluante. En effet, dit-il, la partie renouvelée n’est qu'une lame mince, transparente, qu'un véritable diaphragme qui n'a ni la texture, ni la solidité, ni la blancheur du reste de la coquille; cette partie renou- velée prend une forme irrégulière, comme si elle n'avait pas été produite par les mêmes moyens et les mêmes organes que la coquille. En un mot, suivant M. Rang, cela rappelle tout à fait ce qui se passe chez les limacons lorsque leur enveloppe testacée est cassée, et l'on sait que dans ce cas le collier de l'animal, qui seul produit la coquille, n'est plus pour rien dans ce travail de réparation. La peau de l'argonaute est, il est vrai, de même texture que celle des céphalopodes nus, mais cette peau est toujours mince et lisse sur les parties contenues dans le fond de la coquille. L'absence d'empreinte musculaire sur la coquille, si tant est que le poulpe n’en est pas le constructeur, prouve que l'animal inconnu qui en aurait été chassé n'y était pas non plus adhérent et s'accorde parfaitement avec l'observation de M. Vérany, qui attribue la formation ou plutôt la sécrétion de la coquille aux bords des membranes vélifères, remplissant exactement des fonctions analogues à ceiles du manteau des autres mollusques testacés. Arrivons maintenant à des preuves plus concluantes : le professeur Duvernoy avait annoncé que les embryons contenus dans les œufs d'argonautes examinés au microscope présentaient une coquille distincte; sir Éverard Home assurait le con- traire, et personne ne s'était trouvé dans les circonstances favorables pour arriver à une solution complète de la question, lorsque le roi de Naples en offrit l'occasion à Poli. Le roi Ferdinand fit pêcher des argonautes et mit gracieusement la piscine de Portici à la disposition du savant conchyliologiste. L'animal vivant et les particu- ACÉTABULIFÈRES. 21 larités curieuses de sa reproduction ont pu être alors facilement observés. Poli a vu par quel mécanisme les œufs expulsés de l'utérus ont une coquille, et il s'est convaincu, en suivant jour par jour leur développement, que la coquille existe chez l'embryon ét grandit avec lui. Il reste donc prouvé, mieux que par aucun raisonnement, que l'argonaute, comme les autres mollusques testacés, sécrète et forme la coquille qu'il habite; cependant il n'adhère par aucun point à cette coquille, et cette opinion ancienne émise par Aristote est parfaitement vraie. (Ann. se. nat., t: IV, p. 495.) Les observations faites jusque dans ces derniers temps laissaient supposer qu'il n'existait ou du moins que l'on ne trouvait que des individus femelles, et cette erreur, détruite aujourd'hui, comme nous allons le voir, fournissait un argument en faveur du parasitisme : M. Leach a le premier constaté le sexe male dans un des nombreux argonautes étudiés par lui. L'annonce de cette découverte a rencontré beaucoup d'incrédules, et, si tout d'abord elle n'a pas fait cesser les doutes, elle a certainement contribué à faire rechercher la cause de la si grande rareté des mâles, alors que les femelles se montraient si nombreuses. On admit que les males, plus pélagiens encore que les femelles, plus nocturnes qu'elles, ayant besoin de se tenir à de plus grandes profondeurs, avaient pu échapper à l'observation des naturalistes et des voyageurs ; tandis que les femelles, obligées par les besoins de la ponte et les modifications que cet acte apporte à leurs habitudes, devaient être plus souvent à la surface des mers et beaucoup plus disposées à se rapprocher des côtes pour déposer leurs œufs. De nouvelles observations amenérent les résultats suivants : on trouve parfois sur les argonautes et sur les tré- moctopes, qui, eux aussi, semblaient ne présenter que des individus femelles, un petit mollusque vermi- forme représentant parfai- tement un bras de poulpe et d’une organisation con- ATEN RNA af forme à celle des céphalo- podes. Cet animal, pris d'abord pour un ver para- site, avait été découvert à Nice et décrit sous le nom : É Fig. 49 et 50. Fig. 51. de tricocephalus acetabu- Hectocotylus octopodis. Cuvier. Hect. du Tremoctopus laris par Delle Chiaje, canrena. Vérany. puis, quelques ‘années après, sous celui plus convenable d'hectocotylus octo- podis par Cuvier. Depuis cette époque, M. Vérany, en examinant un trémoctope (T. canrena), trouva qu'un des bras de la troisième paire était singulièrement développé et muni, à son extrémité libre, d'un renflement ovale et d'un appendice filiforme. M. de Filippi, ayant examiné ce bras anormal, reconnut l'hectocotylus octopodis de Cuvier, et M. Vérany en conclut que l'hectocotyle des argonautes et 22 CÉPHALOPODES. des trémoctopes n'était autre chose qu'un bras caduc, transformé, porteur d'un organe mâle et se détachant pour servir à la fécondation. MM. Dujardin et Costa considéraient déjà l'hectocotyle de l'argonaute comme le mâle de l'espèce ou comme un spermatophore de ce céphalopode !. Le docteur H. Muller eut aussi l'occasion d'examiner un argonaute male, ef nous croyons devoir reproduire quelques passages de sa note insérée dans les Annales des sciences naturelles. « Ayant étudié les hecto- cotyles à Messine, je fis la découverte du véritable argonaute mâle, et j'eus la salisfaction de pouvoir suivre la connexion qui existe entre cet animal et l'hectocotyle. Ce dernier n’est autre chose qu'une partie de l'argonaute qui se développe dans un sac pigmenté qui lient lieu du bras gauche de la troisième paire. Tous les individus de l'argonaute male que j'ai vus sont petits, ils n’ont pas au delà d’un pouce de longueur, ils sont sans coquille et leurs bras supérieurs effilés ne portent point de voiles. Le sac dont il vient d'être question renferme sans exception un seul hectocotyle dont la partie renflée est contenue dans le pédicule et attachée à sa base, tandis que le reste du corps est libre et enroulé du côté des ven- touses. Dès que l'on ouvre le sac, ou que celui-ci RENE Fig. 52. se fend par les mouvements de lhectocotyle, ce dernier se recourbe vers le dos et en même temps le sac lui-même se retourne et se transforme en la capsule pigmentée décrite par M. Koelliker, dans le dos de l'hectocotyle détaché. L'argonaute lui-même contient un testicule très-développé , dont la situation et la structure sont exactement les mêmes que chez les poulpes ordinaires et qui renferme des spermatozoaires à différents degrés de développe- ment. Le canal excréteur de ce testicule ne sest pas laissé démontrer dans les individus conservés dans l'alcool, et qui, jusqu'à présent, ont seuls été examinés sous ce rapport. Pourtant on ne peut guère douter qu'il n'aboutisse dans l'hectoco- tyle, puisque celui-ci contient toujours dans le sac, décrit par M. Koelliker, des spermatozoaires, qui souvent remplissent aussi le canal qui en provient jusqu'au bout de l'appendice filiforme, qui très-probablement sert de pénis. Il demeure done prouvé que l'hectocotyle se forme sur un argonaute mâle et n'est autre chose qu'un 1 Dans les cas très-rares où j'ai rencontré ce corps (hectocotylus), dit le professeur Costa, c'était toujours sur un argonaute femelle qui commencait à pondre ses œufs qui s’attachent à la face de l’avant-dernier tour de spire. Le présumé parasite adhère à l'extrémité de la mème carène avec tant de force qu'on doit faire des efforts pour l'en détacher. Il est très-mobile et très-con- tractile. Les mouvements de ses appendices sont d’une vivacité telle que ce n'est qu'avec peine que les yeux parviennent à les distinguer, et lorsqu'on a vaincu l'adhésion de son corps avec la surface interne de la coquille, ces mouvements ressemblent à ceux qui agitent la queue d'un lézard lorsqu'on l’a séparée du tronc. Ce corps, par son organisation, ne peut pas être consi- déré comme jouissant d'une existence indépendante ; car il n'est doué d'aucun organe spécial qui pourrait en prolonger la vie. L'extrémité inférieure semble être coupée de sorte qu'on pourrait soupconner que ce prétendu ver était mutilé dans ce point, ou qu'il est une partie intégrale du mollisque auquel il appartient, Ann. nat. se., &. XVI, p. 18#. ACÉTABULIFÈRES. 23 bras métamorphose d'une manière très-irrégulière. Ce bras se détache quand le sperme, formé dans un vrai testicule de l'argonaute lui-même, y a été déposé, et dès ce moment l'hectocotyle jouit d'une-vie indépendante. Il se porte sur les argo- nautes femelles et les féconde à la suite d'un véritable accouplement. » Les hecto- cotyles se trouvent sur les bras, dans l’'entonnoir et même dans la cavité respiratoire des femelles, et il est évident qu'ils s'y attachent à l’aide de leurs ventouses et rampent jusqu'à l'ouverture des organes génitaux. Depuis la publication de la note de M. Muller, MM. Vérany et Vogt ont fait de nouvelles recherches et sont arrivés aux conclusions suivantes : 1° Les argonautes et les trémoctopes (violaceus et canrena) ont des mâles conformés d'apres le type commun aux céphalopodes. 2° Un des bras de ces mâles est conformé spécialement pour devenir un organe copulateur. 3° Les êtres connus jusqu'à présent sous le nom d'hectocotyles ne sont point des animaux à part, mais seulement des bras copulateurs détachés de ces màles. 4° Les bras copulateurs détachés sont renouvelés périodiquement. 2e Sous-orpre. DÉCAPODES. DECAPODA. Leach, 1817. DEcacera. Blainville, 1818. Sepuinia. Gray, 1849. Mollusques nus, à corps ovoïde ou allongé, souvent cylindrique, ayant dix bras, dont huit sessiles, armés de cupules obliques, pédonculées et à cercle corné, garnis de crêtes natatoires et quelquefois de membranes interbrachiales ; les deux autres tentaculaires, plus ou moins rétractiles, souvent très-longs, terminés en massue et garnis de cupules ou de crochets seulement à l'extrémité libre. Tête Ne —_— Fig. 53. Sepia elegans. Fig. 54. Histioteuthis Ruppelli. Fig. 55. Sepia Bertheloti. D'Orbigny. Vérany D'Orbiqny. parfaitement distincte du corps. Yeux libres, mobiles en tous sens dans les orbites ; couverts d'une paupière immobile transparente (myopsidés d° Orbigny), ou décou- verts et en contact immédiat avec l'eau (oigopsidés d'Orbigny). Pas de coquille externe, mais le plus souvent un osselet dorsal médian interne, corné ou crétacé, 24 CÉPHALOPODES. ou une coquille interne cloisonnée. Appareil constricteur cartilagineux. Des na- geoires. Une membrane buccale très-développée. Pas d'ouvertures aquifères cépha- liques, mais des ouvertures brachiales, oculaires et buccales. Tube locomoteur presque toujours garni d'une valvule. A Les décapodes vivent généralement dans les hautes mers, et ce n’est qu'acciden- tellement qu'ils s'approchent des côtes; quelques-uns cependant, les Seiches par exemple, font exception. Ils se réunissent en bandes nombreuses, s'élancent sou- vent hors de l’eau et viennent parfois tomber sur le pont des navires, lorsqu'ils cherchent à échapper à l'ennemi qui les poursuit. Ils vivent de poissons et de mol- lusques, et quelques-uns, les calmars surtout, sont très-redoutés des pêcheurs, car ils déchirent souvent pendant la nuit les poissons pris aux hamecons de leurs lignes dormantes. Ce sous-ordre comprend huit familles : CRANCHIADÉS, LOLIGOPSIDÉS, GHIROTEU- THIDÉS, LOLIGIDÉS, ONYCHOTEUTHIDÉS , SÉPIADÉS , BELEMNITIDÉS , SPIRULIDÉS. Les cinq premières familles forment la section des chondrophora de Gray; les sépidés correspondent à celle des sepiophora, et les belemnitidés à celle des belemnophora du même auteur. Nous n’admeltons pas ces sections au même titre que le savant naturaliste du British Museum, qui en fait autant de sous-ordres ; ce sont pour nous des divisions basées sur les différences que présente l'osselet comme forme et solidité. 1e Division. CHONDROPHORA. Gray, 1849. TEeuromorpua, parlim, Bronn, 1848. Les céphalopodes de cette division ont une coquille rudimentaire ou osselet interne, corné ou cartilagineux plus ou moins large, de forme allongée, lancéolée ou pennée, et garni dans sa longueur d’une côte dorsale, médiane. 4° Famiie. CRANCHIADES. CRANCHIADAE. Gray, 1849. Les cranchiadés ont le corps ventru, membraneux, frés-rétréci en avant. Leur tête est petite. Ils ont des yeux gros, proéminents et couverts d’une membrane transparente; leurs nageoires réunies sont terminales; leurs bras sessiles sont courts et portent deux rangées de cupules; les bras tentaculaires plus longs, en massue, ont quatre rangs de cupules. L'osselet est gélatineux, aussi long que le corps, étroit et bilancéolé. L'entonnoir à une valvule. Un seul genre : CRaNGHIA. Se Gexre. CRANCHIA. Leach, ASAT. Cranch, nom d'un naturaliste. CRaNcHiNa. Gray, 1847. Osselet occupant toute la longueur du corps. Nageoires terminales. Corps bursi- forme, membraneux, beaucoup plus volumineux que la tête, qui est très-pelite et à laquelle il est réuni par une petite bride cervicale médiane. Yeux gros. Bras sessiles conico-subulés, courts, inégaux, sans crête natatoire et sans membrane protectrice des cupules, qui sont pédiculées et sur deux rangées. Bras tentaculaires ACÉTABULIFÈRES. 25 assez longs et assez gros, rétractiles, avec deux crêtes natatoires, des cupules pédiculées et sur quatre rangées. Appareil constricteur formé par deux ligaments réunissant le corps à la base du tube locomoteur, qui est long et pourvu d'une valvule. Nageoires terminales unies entre elles et échancrées au milieu du bord postérieur. Osselet interne, gélatineux, étroit et acuminé à ses NO extrémités. Les cranchies sont encore peu connues, elles se trouvent dans l'océan Atlantique. Ex. : C. scabra. Leach. M. Prosch a proposé, en 1847, l'établissement d'un sous- genre sous le nom d'Owenia, mais ce sous-genre n'a pas été adopté. Le mode particulier de réunion du corps à la tête était Fig. 56. Cranchia scabra. Leach. le caractère invoqué, mais trop peu différentiel. 5° Faire. LOLIGOPSIDÉS. LOLIGOPSIDAE. Gray, 1840. Les loligopsidés sont membraneux, semi-pellucides ; leur corps est allongé, rétréci en arrière. Le manteau est réuni à la tête par trois attaches musculaires, une médiane, dorsale, sous l'extrémité de l'osselet, et une de chaque côté de la face abdominale : les nageoires sont terminales. La tête est petite, sans crêtes auricu- laires; les yeux latéraux, sans sinus lacrymal; les ouvertures aquifères nulles. L'osselet est corné, allongé et penné. Le tube locomoteur est sans valvule et sans brides. Un seul genre : Lo11GoPsIs. 9e Genre. CALMARET. LOLIGOPSIS. Lamarck, 1812. "Or, aspect. Leacuta. Lesueur, 1821. PeroTuHis. Eschscholtz, 1827. Corps uni à la tête par trois attaches fixes. Point de membranes à l'ombrelle. Yeux pédonculés, gros, saillants, sans paupières distinctes. Point d'ouvertures aqui- fères buccales, brachiales ou anales. Cercle corné des cupules bombé en dehors. Corps allongé, conique et at- ténué postérieurement. Tête petite, large et déprimée. Bras sessiles arrondis, con- tractiles ; les inférieurs quel- quefois pourvus d'une crête natatoire. Deux rangées de cupules pédonculées et mu- nies de cercles cornés. Bras tentaculaires nonrétractiles, grêles à leur base et placés AL a) Fig. 57. L. vermicularis. Fig. 58. L. cyclura. Fig. 59. L. zygaena Ruppell. Lesueur., Vérany. en dehors. Appareil constricteur formé de trois brides, l'une cervicale, les deux autres latéro-inférieures. Tube locomoteur libre, gros, long et sans valvule. TOME PREMIER, 3 26 CÉPHALOPODES. Nageoires terminales, subiriangulaires ou subarrondies. Osselet corne, très-allongé, ‘aréné en dessus et lancéolé postérieurement. Le genre perothis n'est qu'un double emploi du genre Leachia. Ex. : L. zygœna, l'érany; L. vermicularis, Ruppell ; L. cyclura, Lesueur ; celte dernière espèce est le type des genres Leachia et Perothis. Ge Famicse. CHIROTEUTIDÉS. CHIROTEUTIDAE. Gray, 1849. Les chiroteuthidés ont le corps allongé, rétréci postérieurement et garni de nageoires terminales de chaque côté du dos. Les bras sessiles sont assez longs, libres ou réunis en partie par une membrane, et les bras tentaculaires ne sont pas rétractiles. Le manteau est soutenu par des cartilages oblongs correspondant à des rainures de la base de l'entonnoir et à une fossette dorsale. La tête est volumineuse, sans crêtes auriculaires. Les yeux sont sessiles, latéraux, nus, sans sinus lacrymal. Les ouvertures aquifères buccales distinctes. Osselet corné, allongé, grêle; l'en- tonnoir est libre supérieurement et sans valvule. Deux genres : cHiRoTEuTHis et HISTIOTEUTHIS. Fig. 60, Chiroteuthis Veranyi. Férussuc. Fig. 61. Histioteuthis Bonelliana, Férussac. 10€ Gexne. CHIROTEUTHIS. D'Orbigny, 1839. X£p, main. Trois points d'attache très-compliqués à l'appareil constricteur. Yeux non pédon- culés, grands, saillants, à ouverture ovale, non contractile. Des ouvertures aqui- fères buccales; point d'ouvertures brachiales. Cercle corné des cupules bilobé en dehors. Corps allongé conique. Tète très-volumineuse, allongée. Bras sessiles longs, inégaux, à deux rangées de petites cupules pédiculées. Bras tentaculaires placés en dedans de la membrane de l'ombrelle, non rétractiles, très-grèles, eylin- driques, démesurémen allongés, pourvus de petites cupules distantes, terminés en massue à quatre rangées de cupules. Appareil constricteur mobile. Nageoires ter- minales, larges et subarrondies. Osselet très-allongé, très-grêle, corné, flexible et lancéolé aux extrémités. Ex. : C. Veranyi, Férussac. ACÉTABULIFÈRES. t< — 1e Gexre. HISTIOTEUTHIS. D'Orbiqny, 1839. “Totiov, voile. Trois points d'attache simples à l'appareil constricteur. Yeux non pédonculés, très-grands, non saillants, libres, sans paupières contractiles. Des ouvertures aquifères buccales et brachiales. Cercle corné des cupules convexe en dehors. Des membranes larges à l'ombrelle. Corps court, conique. Tête grosse, cylindrique, plus volumineuse que le corps. Bras sessiles gros, eflilés, réunis, moins la paire inférieure, par une membrane très-étendue ; munis de deux rangées alternes de cupules petites et pédiculées. Bras fentaculaires très-longs, non rétractiles, ter- minés en massue lancéolée, pourvue d'une crête natatoire et de six rangées alternes de cupules. Appareil constricteur assez compliqué. Tube locomoteur court, libre et sans valvule. Nageoires terminales, larges, arrondies, échancrées en avant et en arrière. Osselet large, en forme de plume, corné, flexible et caréné dans sa longueur. Deux espèces de la Méditerranée. Ex. : H. Ruppelli, Lérany, p.23, fig. 54. H. Bonelliana, Férussac. T° Faure. ONYCHOTEUTHIDÉS. ONFCHOTEUTHIDAE. Gray, 1847. Cette famille se compose de céphalopodes dont le corps est allongé, charnu. Les nageoires dorsales sont ou aussi longues que le corps ou elles n'occupent que l'extrémité postérieure; elles sont anguleuses, et par leur réunion elles ont une forme rhomboïdale. L'appareil constricteur consiste en tubercules cartilagineux correspondants à des fossettes antérieures. Les ouvertures aquifères anales sont prononcées. La tête est eylindrique, de moyenne dimension, avec des crêtes auri- culaires longitudinales. Les yeux latéraux sont nus, et un sinus lacrymal se trouve à leur bord supérieur. La membrane buccale est large. Les bras sessiles et ten- taculaires souvent armés de griffes ou crochets; les bras tentaculaires présentent à leur extrémité en massue de petites eupules sessiles. L'osselet interne est corné , lancéolé, sans cellules aériennes. L'entonnoir a des brides de chaque côté, et il est muni d’une valvule. Dix genres formant quatre groupes : 1%. ENOPLOTEUTHIS, ANCISTROCHEIRUS, ABRALIA, VERANVA, ACANTHOTEUTHIS. 2%. ONYCHOTEUTHIS, ANCISTROTEUTHIS, ONYCHIA. 3°. OMMASTREPHES. 4°. TuysaNOTEUTHIS. Le GRourz. Bras tentaculaires et sessiles armés de crochets en forme de griffes. 12e GEexre. ENOPLOTEUTHIS. D'Orbigny, 18%1. Evordos, armé. ONYcxia, partim, Lesueur, 1821. Corps allongé, conique, couvert de petits tubercules réguliers en dessous. Tête volumineuse subcylindrique. Yeux assez gros et assez saillants. Bras sessiles armés de crochets cornés plus ou moins longs. Bras tentaculaires grèles et armés aussi de crochets. Tube locomoteur uni à la tête par deux brides. Nageoires trian- 28 CÉPHALOPODES. gulaires, subterminales, et que dépasse quelquefois un peu le prolongement de l'extrémité postérieure. Osselet en forme de plume et sans appendice à son extré- mité, mais avec des expansions latérales le plus souvent sinueuses. Ex. : E. Owenü, Vérany ; E. leptura, lérussac ; E. subsagittata, Munster. Fossile. Si 2 À ST —À À) 42 nr Ne Fig. 62. Fig. 65. Fig. 64. E. Ovenni. Vérany E. subsagittata. Munster. E. leptura. Férussac. 13e Gexre. ANCISTROCHEIRIUS. Gray, 1849. ‘Ayxioteov, crochet, 7etp, main. Nageoires rhomboïda- les, couvrant tout le dos. Corps subeylindrique. Bras sessiles larges, allongés, arrondis en dehors et pré- sentant deux rangées al- ternes de crochets, sans cupules. Bras tentaculaires longs, avec de longs cro- chets. Osselet lancéolé, à nervure centrale large, un peu convexe, dilaté latéra- lement. Ex. : À. Lesueuri, L'érussac. Fig. 65. À. Lesueuri. Férussac. 1#e Gexre. ABRALIA. Gray, 1852. Nageoires terminales. Tête granuleuse. Bras sessiles avec des crochets à la base et un double rang de cupules à l'extrémité. Bras tentaculaires allongés, grêles, terminés en massue, avec quelques crochets aigus alternant avec des cupules, et ACÉTABULIFÈRES. 29 seulement deux rangs de cupules à l'extrémité. Osselet lancéolé, concave sur les bords. Ex. : À. armata, Qwoy. Fig. 66. À Morisii. Fig. 67. À. armata. Fig. 68. A. armata. 15e Genre. VERANFA. Khron, 1846. Vérany, naturaliste. OcTrorobOTEUTH1s. Ruppell et Krohn, 1844. Nageoires subarrondies sur la partie postérieure du dos. Bras tentaculaires et sessiles avec des griffes courbes. Bras sessiles de longueur inégale, les paires moyennes plus courtes que les latérales. Le bord interne des bras est muni de ventouses alternes, et placées sur deux rangées jusque vers l'extrémité où elles disparaissent. Ces ventouses ont une forme très-singulière ; ce sont des organes cylindriques ressemblant aux os des phalanges des doigts; ils sont supportés par une tige mince et courte ; leur extrémité libre est creuse, et elle cache un petit crochet ou griffe. La partie creuse de la ventouse présente sur une de ses faces une ouverture en forme de fente étroite qui s'étend presque jusqu'à la base de l'organe. Souvent on voit la pointe du crochet corné saillir hors de : Re FR Le cette ouverture, qui est ordinairement en arrière et un peu ca : x = K » en dehors. Bras tentaculaires très-courts. Osselet en forme ter de plume avec une côte médiane. Ex. : V. sicula, Arohn. Fig. 69. V. sicula. Le nom d'octopodoteuthis avait été donné par suite d'une erreur, qui laissait supposer l'absence de bras tentaculaires. Depuis, M. Krobn a pu étudier plusieurs individus, et il a reconnu la présence de ces bras, qui avaient été enlevés, par un accident quelconque, sur les premiers individus examinés. 16° Gewre. ACANTHOTEUTIS. Wagner, 1839. "AzavÜa, épine. KELAENO. Munster, 1839. ONYCHOTEUTHIS, parlim, Munster Animal allongé, cylindrique, connu seulement par des empreintes qui permet- tent de le considérer comme voisin des calmars pour la forme du corps et des nageoires. Tète moyenne. Bras sessiles armés d'une double rangée de crochets. 30 CEPHALOPODES Bras tentaculaires...? Nageoires terminales, triangulaires et dorsales. Osselet corné, allongé, étroit, conique, effilé en arrière, renforcé par une côte médiane. lil MI] Et NU ji TNT Fig. 70 et TI. À. Ferussaci Munster. Fig. 72 et 73. Acanthoteuthis prisca. Ruppell. Fossile des terrains jurassiques de l'Allemagne. Ex. : À. Ferussacr, Munster, Celte espèce a recu plusieurs noms : priseus, angustus, speciosus, fricarinatus , etc. 2e GRouPE. Bras tentaculaires armés de crochets. Bras sessiles avec des cercles cornes. 17e Gexre, ONYCHOTEUTHIS. Lichtenstein, 1818. "Ovuë, grille. Axcisrnocninus. Leach, 1817. OXYcCHIA, partim, Lesueur, 1821. Des crochets et des cupules. Corps lisse, subeylindrique, allongé, acuminé Fig. 74. O. Bartlingii. Lesueur. Fig. 75. O. Bergii. Ferussac, postérieurement, tronqué en avant. Tète moyenne, couverte de crètes longitudi- nales. Yeux grands, latéraux, saillants. Bras sessiles quadrangulaires ou triangu- laires, inégaux, pourvus d'une crête natatoire et de deux rangées alternes de cupules à cercle corné. Bras tentaculaires vigoureux , en partie rétractiles, terminés en massue armée de cupules et de crochets ou de crochets seulement. Appareil ACÉTABULIFÈRES. 31 constricteur simple, formé d'une fossette oblongue, peu profonde et entourée d'un large bourrelet sur la base du tube locomoteur, et d'une crête linéaire très-longue , placée sur la paroi interne du corps. Nageoires terminales, très-larges, triangulaires, réunies sur le dos et formant une surface rhomboïdale. Osselet corné, flexible, aussi long que le corps et muni à son extrémité inférieure d'un appendice conique, plein. Ex. : O. Bartlingii, Lesueur ; O. Lessoni, Férussac ; O. Fleuryi, Reynaud. 18e Gexre. ANCISTROTEUTHIS. Gray, 1852. Ayriotoov, crochet. Corps lisse. Bras sessiles avec des cupules serrées el à cercle corné. Bras tenta- culaires avec des crochets et des cupules. Nageoires terminales. Osselet corné, droit, très-étroit, s'élargis- santgraduellementen avant et ayant une nervure cen- trale et deux marginales. Trois espèces de la Méditer- ranée et de l'océan Indien. Ex. : À. Lichtensteinni, Fé- rassac; À.Krohnii, l'érany; A. Dussumieri : d'Orbigny. Fig. 76. À. Lichtensteinii. Férussac. Fig. 77. À. Dussumieri, D'Orbigny. 19e Gexre. ONFCHIA. Lesueur, 1821. Massue des bras tentaculaires avec des cro- chets au centre et des rangs de petites cupules pédicellées et à cercle corné de chaque côté. Osselet lancéolé, penné, plus large en arrière qu'en avant, et avec une côle centrale. Ex. : O. platyptera, d'Orbigny. L'osselet est plus large chez les femelles que chez les mâles, et il présente à l'extrémité, en dedans, un appendice conique très-aigqu, comprimé et placé en long. INR S Fig. 78. O. platyptera. D'Orbigny. 3° Groupe. Cupules des bras sessiles et tentaculaires avec des cercles cornes. 20e Gexre. OMMASTREPHES. D'Orbigny, 1835. "Ouux, œil, ctoégw, je tourne. CaLMars-FLÈèCHESs. Blainville, Cycnia. Leach, 1817, teste Gray, 1849. HyacoteuTuis. Gray, 1849. Corps allongé, cylindrique et acuminé postérieurement. Tête assez grosse et pourvue de trois crêtes longitudinales. Veux très-grands, latéraux, mobiles. Bras sessiles inéqaux, quadrangulaires ou triangulaires; deux rangs de cupules pourvues d’un cercle corné et armé de dents à son bord supérieur. Membrane de l'ombrelle nulle, si ce n’est entre la troisième et la quatrième paire de bras. Bras tentacu- 32 CÉPHALOPODES. laires non rétractiles, un peu lancéolés à l'extrémité, loujours munis d'une crête natatoire et d'une membrane protectrice des cupules. Nageoires terminales, triangulaires. Osselet corné, flexible, aussi long que le corps, conique, ESS, déprimé, élargi en avant, rétréci graduellement jusqu'à l'ex- trémité, terminé par des expansions courtes qui se réunissent LSSERC RIRE TEE EEE SAT EE = S 22002. e 2 £a 4 | À a 4) $ à { } Fig. 80. Fig. 81. Fig. 82. Fig. 83. Fig. 79. O. sagittata 7. O. pelagicus O. todarus. O. intermedia. ©. sagittata. D'Orbigny. D'Orbigny. D'Orbigny- D'Orbigny. Lamarck. pour former un godet creux, sans loges aériennes. Deux bourrelets latéraux et un médian. Les ommastrèphes sont nocturnes et vivent en troupes nombreuses dans les hautes mers. Ex. : O. sagittata, Lamarck. M. Gray a proposé un sous-genre hyaloteuthis, pour les espèces à corps trans- parent, tuberculeux en dessous, avec une ou deux ecupules plus larges que les autres sur la deuxième paire de bras sessiles. Type : 0. pelagicus, d'Orbigny. Un petit nombre d'espèces fossiles des schistes lithographiques de Bavière. n° Groupe. Pas de griffes; bras sessiles franges. 21e Genre. THYSANOTEUTHIS. Troschel, 1857. Oüoavos, frange. Bras sessiles et tentaculaires garnis de cupules; les premiers munis de franges, sans griffes. Nageoires de même longueur que le corps. Osselet sagitti- forme. Ex. : T. rhombus, 7ro- schel, et T. elegans, Troschel, récemment découverts dans les eaux de Messine. Nous ne con- naissons ces espèces nouvelles que par le mémoire inséré dans les Archives de Wiegmann, A) 4 Fig. 84 bis. 1857. Fig. 84. T. rhombus. Troschel.” T. elegans. Troschel ACÉTABULIFÈRES. 33 8° Famisse. LOLIGIDÉS. LOLIGIDAE. D'Orbigny, 1837. Les loligidés ont le corps subeylindrique, oblong ; la tête de même largeur que le corps et présentant une crête auriculaire transversale ; la membrane buccale est garnie de cupules; les yeux, sans paupières, couverts seulement d'une membrane transparente, simple; les nageoires terminales et réunies ; les bras sessiles avec deux ou quatre rangs de cupules; les bras tenfaculaires contractiles en partie seulement ; la coquille est cornée en forme de plume et spatuliforme sans cellules aériennes, sans godet, sans rostre terminal. Le tube locomoteur est pourvu d’une double bride supérieure. Huit genres : Goxatus, LoriGo, TEUTMIS, SEPIOTEUTHIS, Rossia, Serlora, SEPIOLOÏDEA, FIDENAS. 22e Genre. GONATUS. Gray, 1839. Corps cylindrique, en pointe postérieurement. Na- geoires terminales, rhomboïdes, réunies en arrière, séparées en avant. Tête de même largeur que le corps; membrane buccale sans cupules. Yeux sans paupières, couverts d'une peau transparente. Bras sessiles avec quatre rangs de cupules. Bras tenta- culaires cylindriques et granuleux sur les côtés avec plusieurs rangs de petites cupules, et une cupule à crochet à leur base. Osselet corné, mince, lancéolé, penné, étroit, aussi long que le corps. Tube locomo- teur court, conique, sans bride centrale supérieure, sans valvule. Une seule espèce, du Groënland. Ex. : G. amæna, Moller. Fig. 85. G. amæna. Moller. 23e Genre. CALMAR. LOLIGO. Lamarck, 1799. PTEROTEUTHIS. Blainville, 1825. Nageoires sur le tiers ou la moitié de la longueur du corps. Corps allongé, cylindrique, lisse et acuminé en arrière. Tête courte, aussi large que le corps. Fig. 86. L. vulgaris. Lamarck. Fig. 7. L. Gahi, D'Orbigny. Fig. 88. L. Pealii. Lesueur. TOME PREMIER. % 34 CÉPHALOPODES. Veux libres, gros, saillants, recouverts par une expansion transparente de la peau. Bras sessiles conico-subulés, triangulaires ou comprimés, inégaux, à deux rangées de cupules. Une crête natatoire aux bras de la troisième paire qui sont réunis à ceux de la quatrième par une membrane. Bras tentaculaires rétractiles en partie, longs, cylindriques, terminés en massue lancéolée, et présentant une crête nata- Fig. 89. L. pyriformis D'Orbigny. Fig. 90. T. subulata. Lamarck. loire et quatre rangées de cupules. Appareil constricteur formé : 1° d'une fossette oblongue, entourée d'un bourrelet et placée à la base du tube locomoteur ; 2° d'une crête linéaire saillante sur le bord interne du corps. Tube locomoteur mé- diocre, fixé à la tête par deux brides assez fortes et muni d'une jalvule. Nageoires triangulaires ou un peu arrondies, réunies, latérales et couvrant l'extrémité postérieure du corps, rhom- boïdales par leur réunion. Osselet corné, flexible, plus ou moins lancéolé, aussi long que le corps. Ex. : L. vulgaris, Lamarck. Les calmars sont des animaux nocturnes; on les trouve en troupes plus ou moins nombreuses sur les côtes où ils viennent déposer leurs œufs dès la fin de l'hiver. On ne cite qu'une seule espèce fossile du lias de Ohmden, Loligo pyriformis d'Orbigny. 2% Genre. TEUTHIS. Schneider, 1784. Corps allongé, en pointe en arrière. Nageoires réunies sur le milieu de la partie postérieure du dos et effilées. Tête subeylindrique. Membrane labiale simple, sans cupules. Osselet lancéolé, étroit, aussi long que le sac, penné. Deux ou trois espèces des côtes de France et de l'Atlantique. Ex. : T. subulata, Lamarck (loligo parva) Rondelet. Le teuthis subulata est surtout remarquable par le prolon- gement de l'extrémité postérieure du corps diminuant gra- duellement de volume, de manière à former une queue arrondie terminée en pointe obtuse et beaucoup plus longue chez les mâles que chez les femelles. L'osselet s'amincit dans les mêmes proportions, et se replie sur les côtés pour entou- rer l'extrémité caudale du corps. Les bras sessiles et tenta- culaires sont pourvus de cupules dont le cercle corné est armé de dents obtuses. 25e Gexre. SEPIOTEUTHIS. Férussac, 1825. Cnoxonoserra Leuckart, 1828. Louious. Steenstrup, 1856. Nageoires sur toute la longueur du corps. Corps ovalaire, subeylindrique, déprimé , garni de chaque côté et dans toute sa longueur de nageoires larges surtout au tiers moyen de leur étendue. Tête médiocre. Membrane buccale avec ou sans ACÉTABULIFÈRES. 35 cupules. Yeux assez volumineux, sans paupières. Bras sessiles inégaux, assez courts, pourvus d'une crête nataloire et de deux rangées de cupules à cercle corné. Bras tentaculaires cylindriques, longs, terminés en massue, pourvus d’une crête natatoire et de quatre rangées de cupules. Appareil constricteur formé par une crête allongée et saillante, placée sur la face interne du corps, et d’une fossette bordée d'un bourrelet très-saillant à la base du tube locomoteur qui est fixé à la tête par deux brides. Osselet corné, aussi long que le dos, large au milieu , atténué à ses extrémités, convexe en dessus, concave en dessous et consolidé par une forte côte médiane. Ex. : S. bilineala, Quoy. Fig. 91. S. bilineata. Fig. 92. S. australis. Fig. 93. S. lunulatus. Fig. 94. Loliolus typus. Quoy. Quoy. Quoy. Steenstrup. Les sépioteuthes semblent tenir le milieu entre les seiches et les calmars; ils se trouvent dans le grand Océan; on en cite quelques espèces (douze), entre autres deux de la mer Rouge et une de la Méditerranée. Leuckart a proposé un sous- genre chondrosepia pour des espèces présentant de légères modifications de forme des nageoires. Ces dernières sont plus larges au tiers postérieur du corps. Nous supposons que le genre loliolus de Steenstrup peut être le mème que le genre Chondrosepia, surtout si la figure du Loliolus typus est peu exacte comme limite antérieure des nageoires? — Archives de Wieygmann, 1856. 26e Genre. ROSSIA. Gray, 183%. HETEROTEUTHIS. Gray, 1849. Point de brides cervicales; trois points d'attache à l'appareil constricteur. Osselet occupant la moitié de la longueur du corps. Nageoires latéro-dorsales distinctes. Corps bien détaché de la tête, court, arrondi en arrière, tronqué en avant, à bord supérieur saillant vers la tête, l'inférieur au contraire concave. Tête grosse, presque aussi large que le corps, mais rétrécie derrière les yeux. Veux gros, recouverts par une expansion fransparenfe de la peau. Bras sessiles conico-subulés, gros et iné- gaux, tous réunis par une membrane plus large entre ceux de la troisième et de la quatrième paires; pas de membrane protectrice des cupules, qui sont globuleuses, 36 CÉPHALOPODES. non pédiculées et à cerele corné. Bras tentaculaires longs, cylindriques, en massue, rétractiles en entier et pourvus à l'extrémité d'une crête natatoire. Appareil con- stricteur formé d'une crête oblongue, surmontée d'un sillon sur le bord interne du corps, et d'un autre sillon bordé d'un bourrelet sur la base du tube locomoteur, qui est libre à son extrémité et muni d'une valvule. Nageoires placées sur les côtés de la partie dorsale du corps, distantes et presque circulaires. Osselet interne petit, corné, flexible et spatulé. Ex. : R. subulata, Eydour. M. Gray a proposé un sous-genre heleroteuthis pour les espèces ayant les cupules de trois paires de bras, À très-larges, pédiculées et plus distantes, tandis que ) celles de l'autre paire sont petites, serrées et égales. (E DL” ip Fig. 95. R. subulata. Les espèces de ce sous-genre ont les bras tentaculaires Fydoux. effilés. 27e GENRE. SEPIOLA. Leach, ASAT. Une bride cervicale unissant la tête au corps. Deux points d'attache à l'appareil constricteur. Osselet occupant la moitié de la longueur du corps. Nageoires latéro- dorsales. Une fossette allongée à la base du tube locomoteur et une crête du côté opposé à l'appareil constricteur. Corps ovalaire, court, tronqué en avant, arrondi en arrière, uni par une bride à la tête, qui est aussi large que le corps et un peu rétrécie postérieurement. Yeux gros, saillants, entièrement couverts par une expansion transparente de la peau, pédoneulés et mobiles en tous sens. Bras ses- siles conico-subulés, inégaux, plus ou moins longs. Point de membrane protectrice des cupules, qui sont à peine pédiculées, à cercle cornée et sur deux ou plusieurs rangées. Bras tentaculaires assez longs, rétractiles en entier, cylindriques à la base, assez larges à l'extré- mité, avec une crête natatoire, mais sans membrane protectrice des cupules, qui sont petites, bien pédi- culées et forment huit rangées. Appareil constricteur formé par une fossette profonde, bordée d'un bourrelet et placée de chaque côté à la base du tube locomo- teur, qui est libre à son extrémité et pourvu d'une valvule. Nageoires placées sur les côtés de la partie dorsale du corps, ovales, distantes et aliformes. Osselet interne faible, corne, flexible, plus étroit en arrière Fig. 96. $. l'ondeletii. qu'en avant, de moitié moins long que le corps dans la Gesner. partie charnue duquel il est placé. Les sépioles vivent solitaires ou en troupes peu nombreuses sur les côtes de toutes les mers. Elles disparaissent pendant la saison froide pour chercher des eaux profondes. Leur chair est, dit-on, délicate et estimée. À Nice on désigne ces mollusques sous Le nom de supieta ou de sepieta. Ex. : S. Rondeletii, Gesner. ACÉTABULIFÈRES. 37 28e Gexre. SEPIOLOIDEA. D'Orbiqny, 1839. Ce geure a été établi pour les espèces à corps déprimé, très-large, cilié à son bord extérieur et à bride cervicale supérieure très-large; sans osselet in- terne ou avec un osselet cartilagineux, large et rétréci au milieu. Tous les bras, moins les inférieurs, réunis par une large membrane. Tandis que les sépioles pro- prement dites ont le corps oblong, arrondi, peu dé- primé, non cilié, à bride cervicale supérieure étroite et les bras des troisième et quatrième paires réunis par une membrane peu prononcée. Ex. : S. lincolata, Quoy et Gaimard. Fig. 97. S. lincolata. Quoy. 29e Gexre. FIDENAS. Gray, 18%9. Tête unie à la partie dorsale du corps par un large ligament cervical. Corps oblong, arrondi postérieu- rement. Nageoires courtes, sur le milieu des côtés du dos. Bras sessiles avec deux rangs de cupules pédon- culées. Osselet étroit avec une nervure centrale et deux marginales. Ce genre a été établi sur un mollusque conservé dans l'alcool et incomplet par la perte d’une partie des bras tenfaculaires. Ex. : F. penares, Gray, de Singapour. Fig. 98. F. penares. Gray 9° FamiLze. PALALOTEUTHIDÉS. PALAEOTEUTHIDAE. Nous croyons pouvoir établir provisoirement cette famille pour réunir quelques genres fossiles encore peu connus et qu'il est assez difficile d’encadrer dans les familles adoptées. Les palæoteuthidés ont un osselet corné dont on ne retrouve le plus souvent que l'empreinte; nous plaçons aussi dans cette famille provisoire les genres conchorhynchus et rhynchotheutis, établis seulement sur des becs fossiles attribués à des céphalopodes acétabulifères, et enfin le genre aptychus, sur lequel les avis sont toujours partagés. 30° GENRE. LEPTOTEUTHIS. Meyer, 182%. Aertoc, mince. Animal inconnu. Osselet interne corné, lancéolé, large et arrondi en avant et terminé en pointe en ar- rière. Nervure centrale un peu convexe et très-large. Ex. : L. gigas, Meyer, des schistes lithographiques de Solenhofen; cest la seule espèce connue. Cet osselet très-grand, mince, peu concave en dessous et lisse, est composé de couches striées dans le sens de l'accroissement; il présente quatre sillons peu profonds qui convergent vers l'extrémité inférieure. Fig. 99. L. gigas. Meyer. 38 CÉPHALOPODES. 31e Gexre. TEUTHOPSIS et TEUDOPSIS. Deslongchamps, 1835. Animal inconnu. Osselet interne, d'aspect corné, mince, allongé, plan ou légèrement concave en arrière et en dessous, ayant dans son milieu un pli lon- gitudinal parfois fendu à ses deux extrémités, accompagné ordinairement d'une bourse ou sac rempli Teudopsis Bunelli. Deslongchamps. d'une matière noiràtre presque pulvérulente. Ex. : Teuthopsis Bunelli, Deslongchamps. « Ce fossile vient du bane marneux à rognons calcaires fissiles de Curey. Il rappelle un peu la forme de la coquille des seiches, mais sans avoir rien de la structure compliquée de celle-ci; et on ne peut l'éloigner de la section des calmars. Le pli médian, saillant en dessus, est très-pro- noncé ; cependant il n'existe que dans une certaine étendue de la région moyenne, car, aux deux extrémités, le côté droit et le côté gauche de la coquille sont séparés par un intervalle très-notable, comme si le pli eût été fendu dans l'étendue qui correspond à cet intervalle; cette disposition donne à cette coquille un aspect de bivalve. Cependant il est facile de juger que cet écartement doit être l'effet de la pression éprouvée par le fossile lorsqu'il a été saisi et recouvert par la matière pierreuse. Cet écartement suppose moins de résistance dans le pli que partout ailleurs. Peut-être que les deux côtés de la coquille étaient susceptibles de légers mouvements latéraux, et leur pli médian flexible faisait l'office du ligament des bivalves. Cette opinion me semble d'autant plus probable, que la coquille de ce teudopside, concave à sa face inférieure, devait servir de corps protecteur à des viscères, Deslongchamps. » Les espèces sans poche à encre ont servi à l'établissement du genre beloteuthis qui suit. 32e Gexre. BELOTEUTHIS. Munster, 1843. B£s, flèche. Animal inconnu. Fig. 101. B. ampullaris Munster. SEPIALITHES. Munster, 1843. Osselet corné, lancéolé, aplati, spatuliforme où acuminé \, { | UN | | ei: (li HA Fig. 102. B. Schubleri. Fig. 103. B. substriatus. Fig. 104. B. subcostatus Quenstedt. Munster. Munster. ACÉTABULIFÈRES. 39 en avant, élargi et ailé en arrière avec une côte centrale convexe et deux autres latérales, divergentes et concaves en dessous. Ex. : B. subcostatus, Munster, fossile du lias supérieur du Wurtemberg. On n'en cite qu'un très-petit nombre d'espèces qui font probablement double emploi. Fig. 105. B. Bollensis. Fig. 106. B. subcostatus. Fig. 107. B. subcostatus, Schubler, D'après Quenstedt. D'après d'Orbiqny. Si les figures produites par Quenstedt sont exactes, elles doivent représenter d'au- tres espèces. Il serait bien à désirer qu'on attachât généralement plus d'importance à l'exactitude des figures, surtout lorsque les types sont rares et peu connus. 33e Genre. APTYCHUS. Meyer, 1831. TriGoxeuLiTEs. Parkinson, 1811. Muxstenta. Deslongchamps, 1835. Teunorsis, partim, Coquand, 1841. Le genre aptychus a été établi sur des débris fossiles encore peu connus, quoique le nombre des espèces soit assez considérable; nous ne pouvons faire mieux apprécier les doutes qui s'élèvent à l'égard de ces coquilles qu'en exposant som- mairement les principales hypothèses auxquelles elles ont donné lieu. 1° Les coquilles connues sous le nom d’apiychus se composent de deux lames triangulaires un peu concaves réunies par une charnière suivant quelques auteurs, soudées d'après quelques autres et présentant une quille médiane. Fig. 108. À. latus Bronn. Fig. 109. À. rugulosus Volt. Fig. 110. À. carinatus. 2% On a dit (Scheuchzer et Knorr) que c'étaient des valves d’anatifes ; que c’étaient des plaques de la mâchoire (région palatine) de certains poissons, G. B. Sowerby. 40 CÉPHALOPODES. 3° Schlotheim les considère comme des tellinides; H. de Meyer, comme des coquilles internes de mollusques indéterminés; Eudes Deslongchamps, comme des solénides. 4° Ruppell et Voltz supposent que ce sont des opercules de diverses ammonites. 5° Van Bréda, que ce sont des parties solides de la bouche des ammonites. 6° M. Deshayes, Mém. de la soc. géologique de France, t. WI, p. 31, pense que les aptychus ne sont pas des opercules, mais que ce sont des parties inté- rieures de l'animal des ammonites. Fig. 111. À. associés à des ammonites. Fig. 112. On les rencontre quelquefois dans la dernière loge de certaines ammonites, mais on les trouve aussi isolés de ces coquilles, et notamment dans la craie blanche du bassin de Paris, où l’on n'a pas encore trouvé d’ammonites. 7° M. Coquand fait remarquer que l'existence de deux valves dans les aptychus est complétement imaginaire. Il arrive en effet souvent, dit-il, que par suite de la pression, l'arête médiane, qui est la partie la moins résistante, s’est déchirée dans le sens de sa longueur, et que les deux lobes ainsi divisés prennent l'apparence de deux valves symétriques. En outre, comme le fait observer judicieusement M. Voltz, et cette remarque n'avait pas échappé à M. Deslongchamps lui-même, la lame cornée ou l’épiderme existe dans l'intérieur des valves et le dépôt calcaire à l'extérieur, ce qui n'a jamais lieu dans les coquilles bivalves dont l'épiderme et le test sont dans une position inverse. IL est donc impossible de considérer les aptychus comme des coquilles bivalves externes, d'autant plus qu'on n'y aperçoit jamais d'impressions musculaires. D'après ces considérations, M. Coquand propose la réunion des aptychus au genre teudopsis de Deslongchamps, et pense que ces coquilles appartiennent à une famille éteinte de céphalopodes entièrement mous et pourvus d’un osselet intérieur dont l’organisation lui paraît dévoilée 1° par une poche à encre; 2° par le mode d’accroissement des tests calcaire et corné; 3° par l'absence complète de traces d'impressions musculaires. ACÉTABULIFÈRES. 4) 34€ GENRE. BELEMNOSEPIA. Agassiz, 1835. LoriGoseprA, Quenstedt, 1839. BerLoreLris. Voltz, 1840. GEOTEUTHIS. Munster, 1843. Pararosepia. Theodori, 1844. LOLIGINITES. Quenstedl, 1849. Animal inconnu. Osselet interne corné, mince, symétrique, tronqué en avant, terminé en arrière, en pointe garnie de deux expansions latérales, larges, oblon- ques et arrondies. La partie médiane est allongée, aplatie, conique, et sa surface présente une série de stries transversales séparées au milieu et sur les côtés par de petites côtes longitudinales. Les expansions latérales offrent des stries courbées dans le sens longitudinal. Quelques espèces fossiles du lias supérieur. Ex. : Belopeltis marginatus, lollz. Geoteuthis lata, Munster. Loliginites sagittatus, Munster. Fig 113. Fig. 114. Fig. 115. Fig. 116. Belemnosepia Agassiwi. Belemnosepia Orbignyana. Belemnosepia flexuosa. Belopeltis marginatus. Deslongchamps. Munster. Munster. Voltz. Sous le nom générique de belopeltis (82e, javelot, x£+n, bouclier), M. Voltz réunit des débris fossiles, qu'il suppose être des expansions dorsales du test alvéolaire des bélemnites, et ce nouveau nom lui semble nécessaire parce qu'il = ca A Fig. 117. Fig. 118. Fig. 119. Fig. 120. Loliginites sagittatus. Gcoteuthis lata. Geoteuthis lata, Munster, Munster, Munster. Belemnosepia flexuosa. Belemnosepia D'Orbigny. D'Orbigny. TOME PREMIER, 5 12 CÉPHALOPODES. sera presque toujours impossible de déterminer à quelles espèces de bélemnites les différentes espèces de belopeltis doivent être rapportées. « On pourrait supposer, dit M. Voltz, que les belopeltis appartenaient à un genre de céphalopodes différent des bélemnites, ainsi que tous les autres acétabulifères connus, et dont la coquille, bien que sans gaine, avait cependant beaucoup d'analogie avec le test alvéolaire des bélemnites; mais on se demanderait alors pourquoi les belopeltis sont toujours incomplets au sommet, fait qui est bien expliqué et qui est pour ainsi dire une nécessité, quand on rapporte ces fossiles aux bélemnites. Il y aurait encore à expliquer pourquoi on ne trouve jamais de pièces fossiles qui puissent être rapportées au sommet des belopeltis, et pourquoi enfin on ne rencontre jamais de pièces fossiles appartenant au lobe dorsal du test alvéolaire des bélemnites; lobe très-prolongé dont l'existence dans les bélemnites, lorsqu'elles étaient encore entières et infactes, ne saurait être révoquée en doute, une fois que l’on a bien examiné les stries d’accroissement du test alvéolaire des bélemnites. » Les schistes du lias supérieur, si riches en bélemuites, offrent quelquefois à Lyme-Régis en Angleterre, et dans les célèbres carrières à dalles d'Ohmden, près de Boll en Wurtemberg, des lames dorsales de coquilles de céphalopodes accom- pagnées d'un sac à encre, et qu'on ne peut rapporter qu'aux bélemnites. Jusqu'à ces derniers temps, elles avaient été confondues avec les lames cornées des calmariens, dont plusieurs espèces se trouvent également à l'état fossile dans ces schistes, ainsi que dans d’autres dépôts du terrain jurassique. Ces lames dorsales sont toujours incomplètes du côté de leur sommet, et se distinguent aisément des pennes de loligo, parce qu’elles sont composées de trois lames au moins, super- posées les unes aux autres, tandis que ces dernières ne sont composées que d'une seule lame, et que les asymptotes, qu'elles montrent en général avec une grande évidence, font entre elles un angle de dix degrés au moins, tandis que cet angle est beaucoup plus petit chez les calmariens. Voltz. Voici les caractères que M. Voltz donne à son genre belopeltis. Test mince, aplati, symétrique et composé de trois lames au moins, super- posées l’une à l’autre, jamais entier du côté du sommet, montrant deux lignes droites (asymptotes) placées symétriquement sur le fossile, et faisant entre elles un angle de plus de dix degrés; la région médiane (dorsale), comprise entre ces deux lignes droites, offre des stries transversales, légèrement convexes au milieu, et des stries longitudinales, qui sont plus ou moins bien prononcées; les deux régions latérales (hyperbolaires) montrent des stries partant obliquement et sou- vent tangentiellement des asymptotes, pour remonter vers le sommet du test. Pol(z. Nous placons ici les genres Conchorhynchus et Rhynchoteuthis qui ne sont représentés que par des becs connus autrefois sous le nom de glossopètres, et que Blumenbach indiqua le premier comme des becs de seiches. D'autres becs fossiles appartiennent, comme nous le verrons plus loin, au genre nautile, et ils devien- nent pour quelques auteurs le type du genre Rhyncholithes, que nous ne séparons pas du genre nautile. ACÉTABULIFÈRES. 43 35° Gexre. CONCHORHYNCHUS. Blainville, 1827. ‘Püyyos, bec. Bec solide, symétrique ou subsymétrique, triangulaire, élargi en avant, convexe en dessus, avec une bande médiane, relevée, également triangulaire, formant en arrière un sommet aigu, à peine incliné sur le bord, concave en dessous avec des cannelures obliques ou dentelures au bord postérieur et épais de l'ouverture. Ex. : C. avirostris, Bronn, fossile du muschelkalk. Fig. 121. C, avirostris. Bronn. Fig. 122. C. Owenii. 36e Genre. RHYNCHOTEUTHIS. D'Orbigny, 1847. PALAEOTEUTHIS. D'Orbigny, 1847. RHYNCHOLITHES. Faure-Biquet, 1819. Bec solide, calcaire, un peu allongé, subsymétrique, convexe en dessus, plat en dessous, et composé de deux parties continues : l'une antérieure triangulaire, convexe, un peu en forme de bec court; l'autre postérieure, plus étroite, formant une sorte de manche un peu élar- gie en arrière. Ex. : R. dupli- catus, Munster. R. sella. Le genre palæoteuthis de d'Or- bigny est établi sur un bec fossile voisin des rhynchoteuthes ; mais ce bec est plus étroit, très-pointu, lancéolé en avant, sans ailes la- téral Fe | Ld' Fig. 123. Fig. 124. Fig. 125. erales, pourvu seulement un R. sella. Dunker. R. duplicatus. Munster, R, Astieriana. D'Orbigny. talon postérieur plus large que le reste. Tel est le R. honoratianus, d'Orbigny, trouvé dans le terrain kellowien, à Chaudon (Basses-Alpes). 2° Division. SEPIAPHORA. Gray, 1849. Les sépiaphores ont un osselet calcaire, celluleux et assez épais. 10° Faire. SÉPIADÉS. SEPIADAE. D'Orbigny, 1835. Yeux avec une paupière inférieure. Corps réuni à la tête par une large bride cervicale. Nageoires aussi longues que le manteau, latérales. Tête large, sans crêtes auriculaires; membrane buccale sans cupules. Tube locomoteur avec une ralvule interne, mais sans bride supérieure. Bras sessiles avec quatre rangs de cupules à cercle corné; bras tentaculaires complétement rétractiles. Osselet interne calcaire, épais, à surface dorsale compacte, formé de cellules nombreuses sans siphon. 4% CÉPHALOPODES. 37e Genre. SEICHE. SEPIA. Linné, 1740. SerioLiTues. Munster, 1843. TnacayTreuTuis. Meyer, 1846. PaLaEoTEuTHIs. Roemer, 1856 Ser1ELLA. Gray, 1849. CoccoreuTuis. Owen, 1555. Point de brides cervicales ; trois points d'attache à l'appareil constricteur ; celui de la base du tube locomoteur ovale, concave. Nageoires longitudinales , latérales , étroites, presque circulaires. Corps comprimé, ovalaire, oblong, plus large que la tête, qui est grosse, déprimée, plus étendue en largeur qu'en longueur et Fig. 126. S. officinalis (@E Linné. Fig. 127. 5. officinalis &. Fig. 128. S. vermiculala, Quoy. rétrécie en arrière. Yeux latéro-supérieurs, couverts par une expansion de la peau, PR Ni AS me ET qui devient transparente sur une surface égale au diamètre de l'iris, et garnis d'une paupière inférieure contractile. Bras sessiles de moyenne longueur, robustes , inégaux , réunis à leur base par une membrane, moins ceux de la quatrième paire ; une crête nafatoire au côté interne de ceux de la quatrième paire. Membrane Fig. 129. Bras tentaculaire de la S. tuberculata, Lamarck Fig. 130. S. officinalis Linné. Fig. 131. S. elongata D'Orbigny. protectrice des cupules courtes ; quatre rangées de cupules mu- nies d'un cercle corné. Bras ten- taculaires complétement rétrac- tiles, longs et grêles, à cupules inégales et placées sur plusieurs rangées. Appareil constricteur formé d’une crête oblongue, co- nique, entourée sur la partie su- périeure d'une fossette circulaire assez profonde et placée sur la paroi interne du corps, et d'une fossette oblongue, profonde, bordée d'un bourrelet très-re- levé, et située sur la partie in- férieure du tube locomoteur, qui ACÉTABULIFÈRES. A5 est-gros, court, libre et garni d'une valvule. Osselet aussi long que le COrpS , crétacé, solide, ovale, oblong, quelquefois pourvu en arrière d'un rostre légère- ment saillant; placé sous la peau de la face dorsale et formé de loges très-resser- rées, empilées, très-obliques. Les seiches se trouvent sur les côtes de toutes les mers tempérées et chaudes; elles n'y séjournent cependant pas pendant toute l'année; les rigueurs de l'hiver les obligent à chercher une mer profonde; elles reparaissent au printemps pour déposer leurs œufs. Ces mollusques sont particulièrement remarquables par la grande quantité d'encre qu'ils peuvent dépenser pour se défendre ou pour colorer l'enveloppe de leurs œufs. Ex. : S. officinalis, Linné. M. Gray a proposé le sous-genre Sepiella pour les espèces à osselet oblong, à extrémité postérieure élargie, avancée, cartilagineuse, sans rostre et convexe en dessous. Fig. 132. Fig. 133. Fig. 134. Fig. 135. Fig. 136. S. antiqua. Munster. S. ensiformis. Dunker. S. linguata. Munster. S. caudata. Munster. S. hastiformis. Ruppell. Nous croyons devoir réunir provisoirement aux seiches les empreintes fossiles de quelques espèces vaguement désignées sous les noms de sépiolithes et sépiostaires. Par leur forme, ces empreintes Ê rappellent les béloteuthes, dont elles se distinguent par l'épaisseur de l'osselet et sa nature calcaire. Le genre trachyteuthis a été pro- posé en 1846 par Meyer pour les espèces allongées, élargies en ar- Fig. 137. i : ig. 137 rière, comme les sepia ensiformis, S: venusta, Munster. Meyer, et hastiformis, Ruppell, des schistes litho- graphiques de Solenhofen. Roëmer a aussi proposé en 1856 le genre palæoteuthis pour les osselets fos- siles présentant un bourrelet longitudinal sur leur Par Fa 13 face dorsale, comme le sepia dunensis. S. dunensis. S. Lefebrei. Roemer. D'Orbiqny. 46 CÉPHALOPODES. 38e Genre. BELOSEPIA. Voltz, 1830. B£hoc, flèche. M. Voltz a aussi proposé le genre belosepia (8£0c, flèche) pour des fragments Fig. 140. B. longispina. Fig. 141. B. longispina Fig. 142, B. sepioïdea. Var. longirostris. d'osselets dont le rostre seul et une partie de la base qui le supporte se trouvent dans le cal- caire grossier du bassin de Paris. Ces fragments présentent, il est vrai, des traces évidentes de cloisons transverses percées de petits trous, que M. Edwards suppose pouvoir être les analogues d'un siphon; mais ce genre n'est pas encore généralement adopté. Ex. : B. sepioïdea et longispina. Les débris fossiles du genre sepia se trouvent dans les terrains jurassiques (étage oxfordien) et tertiaire (étage parisien). . B. sepioïdea. Fig. 144. 3° Division. BELEMNOPHORA. Gray, 1849. Les bélemnophores ont une coquille calcaire, interne, | cloisonnée, droite. Les cloisons traversées par un siphon. 11e Famizze. BELEMNITIDES. BELEMNIDIDAE. Animaux inconnus, tous fossiles. Osselet interne corné, large en avant, étroit en arrière ; ailes latérales s'insérant au pourtour d'un rostre crétacé, conique, contenant dans son intérieur une série de loges superposées, percées inférieure- ment d'un siphon. Cette famille est composée de genres qui ont complétement disparu de la faune actuelle. 39° Gexre. CONOTEUTHIS. D'Orbigny, 1842. Küvoc, cône. Animal inconnu. Osselet corné, très-allongé, terminé postérieurement par un cône alvéolaire contenant une série de cloisons transverses aériennes percées d'un siphon ventral. , \ ns ; = Fig. 145. C. Dupinianus. D'après la forme allongée de l'osselet des conoteuthes et D'Orbigny. ACÉTABULIFÈRES. 47 l'absence de rostre protecteur, M. d'Orbigny pense que ce devaient être d'excellents nageurs, et qu'ils ne quittaient pas la haute mer. Cet osselet est en quelque sorte, par sa forme et ses cloisons, un intermédiaire qui rapproche les ommastrèphes des bélemnites. %0e GENRE. BELEMNOTEUTHIS. Pearce, 182. BELEMNOSEPIA. Owen, 1843. Corps conique, pourvu vers son extrémité antérieure de deux larges nageoires semi-cireulaires, comparables à celles des sépioles. Tête moyenne, munie de dix bras sessiles et tentaculaires, armés d’un double rang de crochets. Osselet semblable à celui des bélemnites, contenant dans une cavité conique une série de cloisons transverses concaves, percées d'un siphon ventral ; cette cavité se prolongeant en avant en un bord circulaire, mince et tranchant, dépourvu de prolon- gement dorsal. Fossile des argiles schistoïdes de l'oxford clay de Chip- Fig. 146. penham. B. anliquus. Pearce %ie Genre. BELEMNITES. Lister, 1678. Békeuvoy, javelot. Coquille calcaire ou agatisée, droite, allongée, symétrique, formée de trois parties : l'une, antérieure, est un osselet corné en forme de demi-cylindre; la seconde, intermédiaire, est l'alvéole ou phragmocône ; la troisième est le rostre. L'osselet corné est comparable à l'osselet de la plupart des céphalo- podes. L’alvéole est un test conca- méré, mince, de forme conique, ou- vert à sa base et ayant ses stries d'accroissement à la surface exté- rieure. Son ouverture paraît être plus ou moins oblique. Les cloisons sont des pièces distinctes du test conique : elles sont très-nombreuses, presque perpendiculaires à l'axe du cône, de forme concave et unie, et garnies chacune d'un appendice creux en forme de queue ; la série de ces ap- pendices constitue un siphon articulé, continu et étroit, qui traverse toutes les concamérations. La gaîne est un Fig. 147. Bélemnite restaurée , d'après d'Orbigny. test conoïde ou claviforme ; il est ou- vert à la base et composé de couches à texture fibreuse en travers, se recouvrant 18 CÉPHALOPODES. les unes les autres. Une couche recouvrante dépasse toujours la précédente non- seulement au sommet, mais encore à l'ouverture, et de cette facon, ces couches forment de ce côté la cavité de l'alvéole. L'ouverture est plus ou moins oblique en remontant du ventre au dos. Elle a des sinus plus ou moins prononcés dans ces deux points; celui du dos est ordinairement le plus profond. Poltz. Le rostre est la partie qu'on trouve le plus généralement , et toutes les collections en possèdent de nombreux échantillons. Fig. 148 Fig. 149. Fig. 150 Fig. 151. B. D'après Owen. B. digitalis. Belemnites Puzosianus. D'Orbigny. B. Bessinus. D'Orbigny. Les bélemnites ont de tout temps attiré l'attention des naturalistes, qui leur ont donné différents noms : spectrorum candela, diqiti diaboli, flèche d'incube, céraunites ou pierres de foudre, ete. Ces noms indiquent assez l'incertitude qui existait sur l'origine de ces corps. Avant Pline, on croyait que les bélemnites étaient le produit de la solidification de l'urine du lynx, de là le nom de lyncurium; ou que c’étaient des pierres accidentellement formées en pointe de javelot. Mattioli (Commentaires sur Dioscoride, 1558) suppose que sont des morceaux de sucein pétrifié. Cæsalpinus (De metallis, 1402) pense que ce sont des portions d'un coquillage. Mercati (Metallotheca, 1717) les prend pour des dattes fossilisées. Imperato (Histor. natural., 1599), Langius, 1708, et Grew-Nehemias, 1681, disent que ce sont des stalactites. Lister (Hist. anim. Angliæ, 1678) est le pre- mier qui reconnaisse les bélemnites comme corps organisés. Rumphius (Thesau- rus, 1711) les considérait comme des pierres de foudre, lapis fulmineus, tonitrui cuneus ; Klein, et plus tard Beudant, 1810, comme des pointes d'oursins ; Delue, enfin, reconnut que les bélemnites n'étaient autre chose qu'un osselet intérieur, analogue à celui de la seiche; ce fut aussi la pensée de Faure Biguet, 1810. Depuis ce moment les opinions n'ont plus varié, et si l'on n'est pas complétement d'accord sur quelques questions de détail, on ne doute plus de la nature animale des bélem- nites et de la place qu'elles occupent dans la série des êtres organisés. Les bélemnites étaient sans doute des mollusques carnassiers, et d'après la 4 ACÉTABULIFÈRES. 9 dimension considérable des rostres que nous retrouvons, on peut supposer que quelques-uns de ces animaux arrivaient à une taille d’un mètre et plus. Quelques exemplaires heureusement conservés permettent de reconnaître la poche à encre dont ils étaient aussi pourvus. La forme très-allongée et l'ensemble de l'osselet des bélemnites annoncent un céphalopode élancé et bon nageur. La présence du rostre indique en même temps un être dont les habitudes étaient côtières. D'Orbigny. Bull. soc. géoloq., t. XI, p.398. M. d'Orbigny pense que le test complet des bélemnites se compose de quatre parties intimement liées entre elles. Ces parties sont : 1° antérieurement une lame cornée, spatuliforme, élargie en avant, rétrécie en arrière; 2° un godet profond ou alvéole conique, contenant une série de loges aériennes ; 3° un siphon inférieur traversant toute la série des loges; 4° un encroûtement calcaire plus ou moins allongé, recouvrant et protégeant l’alvéole et constituant un véritable rostre terminal. Les bélemnites ont paru avec les premières couches du lias; elles se trouvent abondamment dans tous les étages jurassiques, ainsi que dans les terrains néoco- miens, pour disparaître dans les terrains crétacés supérieurs où elles sont rempla- cées dans la craie blanche par les bélemnitelles ; et, à chaque époque géologique, elles présentent une modification de forme. Fig. 152. Fig. 153. : Fig. 154. Fig. 155. Fig. 156 B. unisulcatus. B. isoscelis. B. Emerici. B. urnula. B. unisulcatus. On a proposé plusieurs divisions dans le genre; nous ne nous occuperons que de celles établies par M. d'Orbigny; elles ont l'avantage de correspondre à des divisions géologiques. 1° Acuari. Ce premier groupe comprend les espèces dont le rostre est plus ou moins conique, souvent sillonne ou ridé à l'extrémité postérieure, sans sillons ventral ni latéraux aux parties antérieures. Ces espèces se trouvent dans le lias, loolithe in- férieure, les couches oxfordiennes et portlandiennes. Ex. : B. unisulcatus, Blainville. 2° Canaliculati, Ce groupe se compose des espèces dont le rostre allongé, lan- céolé ou conique, est pourvu postérieurement d'un sillon ventral occupant presque toute la longueur. Point de sillons latéraux. Elles sont toutes de l'oolithe inférieure et de la grande oolithe. Ex. : B. bessinus, d'Orbigny. 3° Hastati. Dans ce groupe se trouvent rangées les espèces à rostre allongé, le TOME PREMIER. 6 50 CÉPHALOPODES. plus souvent lancéolé, pourvu de sillons latéraux sur une partie de la longueur et antérieurement d'un sillon ventral très-prononcé. Ces espèces sont du lias, des couches oxfordiennes et coralliennes, du terrain néocomien et du gault. Ex. : B. subfusiformis (actinocamax). 4° Clavali. Ce groupe comprend les espèces à rostre allongé, souvent en massue, pourvu de sillons latéraux, sans sillon ventral en avant. Elles sont du lias. Ex. : B. clavatus, Blainville. 50 Dilatati. Ce groupe se compose des espèces à rostre comprimé, souvent très- élargi, pourvu de sillons latéraux et d'un profond sillon dorsal en avant. Elles sont des terrains néocomiens. Ex. : B. Emerici, Raspail. 42e GENRE. BELEMNITELLA. D'Orbigny, 1840. Fig. 157. B. quadrata. Fig. 158. B. mucronata. Une fente au bord antérieur du rostre. Deux impressions dorsales latérales. Une forte côte dorsale sur toute la longueur de l’alvéole. Ce sous-genre, établi dans le genre bélemnite, est surtout remarquable parce que les trois espèces qui en font partie ne se rencontrent qu'avec la craie blanche, après l'extinction de toutes les bélemnites. Ce sont donc les derniers représentants du type, et l'on n'en trouve pas partout où il y a des bélemnites. Ex. : B. quadrata et mucronata, d'Orbigny. 43e GENRE. ACTINOCAMAX. Miller, 1826. AxTIc, rayon ; XAUE, noyau. PsEUDOBELUS. Blainville, 1827. Coquille droite, allongée, semblable aux bélemnites, avec cette différence que Fig. 159. Fig. 160. A. pistilliformis. A. subfusiformis. Fig. 161. À, fusiformis, Fig. 162. À, Milleri, la gaîne compose toute la coquille et que le test cloisonné (alvéole) a dis- paru. Ainsi, d'après M. Voltz, les ac- tinocamax sont entièrement sembla- bles à la gaîne des bélemnites, mais le cône alvéolaire leur manque. Pen- dant l'accroissement des bélemnites, les couches concentriques qui com- posent leur gaîne se sont toujours dépassées les unes les autres du côté de l'ouverture pour former la cavité alvéolaire, tandis que dans les acti- nocamax, l'accroissement en lon- queur ne se faisait que du côté du ACÉTABULIFÈRES. 51 sommet, et, qu'à l’autre extrémité, les couches successives étaient toujours en retrait les unes sur les autres. M. d'Orbigny pense que ce genre doit être rejeté, et c'était aussi l'opinion de M. de Blainville, parce qu'il n’est établi que sur un caractère accidentel. Je crois, dit le savant paléontologiste, que ce caractère n’est produit dans les espèces fusi- formes que par une rupture du rostre près de son alvéole et dans l'état de vie de l'animal ; qu'il est resté ainsi ensuite sans s'être rejoint à l’alvéole, ces deux parties en contact croissant séparément. La rotation des points rompus par le mouvement de l'animal devait produire l'état qu'on remarque chez les bélemnites ainsi tron- quées. Ce genre de mutilation n'a été observé jusqu'à présent que sur trois espèces, toutes trois de forme lancéolée, et dès lors offrant plus de facilités à se rompre dans la partie faible qu'ailleurs, soit au-dessous, soit au commencement de l'al- véole. C’est en effet ce qu'on trouve. Les actinocamax ne seraient donc que des bélemnites rompues dans la partie la plus mince. Ex. : A. subfusiformis. “4e Division. LITUIPHORA. Les lituiphores ont une coquille interne, calcaire, cloisonnée, à loges bien distinctes, droite ou spirale et enroulée sur le même plan. 12° Fawise. SPIRULIDÉS. SPIRULIDAE. D'Orbigny, 1837. Yeux avec une paupière inférieure. Membrane buccale sans cupules. Tube loco- moteur conique avec une valvule apicale. Bras sessiles triangulaires avec six rangées de cupules subpédiculées. Bras tentaculaires allongés? Coquille subinterne située à la sartie postérieure du corps calcaire, spirale, formée de cloisons percées d’un siphon. , L “4e Gexre. BELOPTERA. Deshayes, 1826. Bios, flèche; mtegov, aile. Animal inconnu. Osselet composé de deux cônes réunis sommet à sommet, soutenus de chaque côté par un appendice aliforme, obliquement incliné ; surface dorsale convexe; côté ventral concave. Cône postérieur terminé en rostre obtus, comparable à celui de l'os de la seiche; cône antérieur lisse, composé d'une substance fibreuse, rayonnante comme celle des bélemnites, creusé d'une cavité conique dont l'ouverture circulaire a les bords minces et tranchants. Cette cavité est rem- plie de cloisons transverses percées d’un siphon ventral. Ex. : B. belemnitoidea, Blainville. Fossile des terrains tertiaires inférieurs (couches supérieures de l'étage Fig. 163. B. belemnitoidea. suessonien où nummulitique). 45e Gexre. SPIRULIROSTRA. D'Orbigny, 18/2. Spirule à rostre. Animal inconnu. Osselet interne, presque entièrement formé d'un gros rostre terminal, pourvu en avant de légères expansions latérales, et contenant dans son intérieur une coquille multiloculaire spirale , composée de tours disjoints, formé d'un ensemble eylindrique divisé par cloisons et percé au côté interne d'un 52 CÉPHALOPODES. siphon continu. Le rostre ne paraît pas avoir d’autres fonctions que la protection Fig. 164 de la coquille; en effet, il l'enveloppe en avant et en arrière dans la partie la plus exposée au choc; ce rostre est composé, comme l'osselet des bélemnites, de couches concentriques. La coquille commence par une loge ronde, sur laquelle viennent suc- cessivement s'empiler d'autres loges percées d'un siphon continu sur le côté médian interne. Cette coquille est logée dans le rostre, de manière que le commencement de la spire corresponde à la saillie inférieure du rostre, tandis que le prolongement antérieur S Bellardi. D'Orbigny. de la coquille s'étend en avant avec le prolongement du rostre. Ce fossile offre dans sa section une série de loges aériennes percées d’un siphon Fig. 165. S. Bellardi. et en tout analogues à celles de la spirule, et M. d'Orbigny pense qu'il établit un passage entre les genres spirula et sepia, puisque ce corps réunit à la fois Le rostre crétacé de la seiche et une coquille de spirule logée dans l'intérieur d'un rostre analogue à celui de la seiche. Bull. soc. géol., t. XI, p. 397. Le spirulirostre, à en-ju- ger d'après la forme raccourcie de l'osselet, et par le volume d'air des loges, devait avoir des formes massives, lourdes; il devait être mauvais nageur, tandis que la force de son rostre prouve que ce devait être un animal plus spécialement côtier que la seiche. D’Orbigny. 6e Genre. SPIRULA. Lamarck, 1799. Luruus. Brown, 1755. AumoxiA. Gualtieri, 1742. Animal oblong, un peu comprimé. Manteau libre tronqué en avant et présen- tant un petit appendice sur le bord dorsal, et deux replis sur le bord ventral, un de chaque côté du tube locomoteur qui est garni d'une valvule à son extrémité libre. Deux petites palmures dorsales à l'extrémité postérieure re- couvrent presque complétement la coquille. Tète médiocre, yeux larges. Bras sessiles trian- gulaires , effilés, arrondis en dehors, garnis en dedans de six rangs de cupules équidistantes, très-petites, subpédiculées, à cercle denticulé. Bras de la troisième et ide la quatrième paires réunis par une membrane, les autres libres. Bras tentaculaires allongés, cylindriques... ? Coquille subinterne calcaire, blanche, mince, cylindrico-conique, effilée, enroulée sur le même plan, à tours séparés et cloisonnés, et à ouver- TENTACULIFÈRES. 53 ture orbiculaire ; cloisons concaves, percées d’un siphon près de la petite courbure, la dernière, large, couvre probablement les organes génitaux. Recouverte par des lobes d'une peau mince et transparente, cette coquille est placée d'avant en arrière à l'ex- trémité du corps, où elle forme une légère saillie, et elle est retenue en place par le filet tendineux qui pénètre dans le siphon. Ex. : S. australis, de l'Océan austral. L'animal des sprrules n’est pas encore complétement connu , les rares individus observés étaient plus ou moins mutilés; et l’on ne sait pas encore comment se terminent les bras tentaculaires. Te Gexre. BELEMNOSIS. Edwards, 1849. Aussi BELEMNOPSIS. Animal inconnu. Osselet sans expansions aliformes, élargi antérieurement, un peu aminci en arrière. Rostre simple, cylin- drique. Alvéole cloisonné et garni d'un siphon, loges transverses, droites, apparentes en dessous. Ex. : B. anomala, Edwards. Fossile de l'argile de Londres, à Highgate et à Middlesex. Le genre Helicerus, établi par Dana en 1848, ne nous est connu que par la description de l'auteur; et il est ainsi caractérisé : Animal inconnu. Osselet épais, subeylindrique, présentant à l'intérieur une cavité Fig. 167. B. anomals. tubulairegomparable à l'extrémité d'un alvéole et se terminant en une loge divisée par des cloisons spirales. Une seule espèce. H. fuegensis, Dana. Fossile trouvé près du cap Horn. 2e Onrvre. CÉPHALOPODES TENTACULIFÈRES. D'Orbiqny. 1831. CÉPHALOPODES MULTILOCULAIRES, Lamarck, 1807. CÉPHALOPODES POLYTHALAMES. Lamarck, 1812. TerrasrancHiara. Owen, 1838. Animaux à tête peu distincte du corps. Un appendice pédiforme servant à la reptation. Un grand nombre de tentacules cylindriques, rétractiles, annelés, sans cupules, entourant la bouche. Quatre branchies. Tube locomoteur fendu sur toute sa longueur. Animal contenu dans la loge supérieure d'une coquille symétrique ou non, formée d'un grand nombre de loges aériennes, droite, le plus souvent pla- norbiforme, enroulée sur le même plan ou turriculée. L'animal des céphalopodes tentaculifères n'est connu que depuis les recherches anatomiques faites par MM. Owen et Valenciennes sur le nautile. C'est le seul type actuellement vivant de l'or- dre; en effet, à l'exception de deux espèces vivantes que fournit le genre nautile dans les mers actuelles, tous les autres geures de l’ordre ne com- prennent que des espèces fossiles. On peut néanmoins supposer que tous les animaux des espèces fossiles ne pré- Fig. 168. Coupe du nautilus pompilius. 54 CÉPHALOPODES. sentaient pas avec le type connu des différences plus essentielles qu'on n'en trouve dans les coquilles, seuls éléments de comparaison que nous possédions. Ainsi, à ne juger que par l'animal du nautile, on pense que les céphalopodes tentaculifères n'avaient pas de bras armés, à la différence des animaux de l'ordre précédent, que leur bouche, garnie de deux mandibules cornées, était entourée d'un grand nombre de tentacules coniques, rétractiles dans une gaine, simples et sans cupules ni crochets. Le tube locomoteur du nautile, fendu dans toute sa longueur, est situé contre le bord externe de la coquille. Les bords extérieurs du manteau sécrètent la coquille, et son extrémité postérieure façonne les cloisons qui indiquent les accroissements successifs de l'animal. Ces cloisons sont percées par un siphon qui recoit et protège le ligament à l'aide duquel le céphalopode est retenu dans la der- nière loge de la coquille. Les branchies sont au nombre de quatre, deux de chaque côté, et l'on n'a pas constaté la présence d'une poche à encre. Le corps du nautile est subeylindrique et présente à peu près les mêmes dispositions que celui. des cépha- lopodes acétabulifères, cependant une expansion du manteau s'étend sur le commen- cement du dernier tour de spire; un autre appendice du manteau sert de pied propre à ramper et remplit les fonctions d'un opercule. Les yeux sont gros et pédonculés. Les coquilles des céphalopodes tentaculifères présentent quelques différences de forme : les unes sont enroulées sur le même plan et les tours sont contigus ou distants et plus ou moins réguliers, quelques-unes sont turriculées, d'autres sont droites ou arquées, etc.; mais le caractère important du type, le siphon, est constant, et les variations qu'on observe ne portent que sur sa position plus ou moins centrale, interne ou externe. D’autres différences résultent des simuosités plus ou moins compliquées des bords des cloisons à leur point de jonction avec la coquille. Ces sinuosités, très-simples chez les nautiles, se multiplient et se compli- quent beaucoup dans quelques genres. On ne les apercoit pas foujours, notamment sur les individus bien conservés ; mais le test a-t-il été détruit, s'est-il exfolié, toutes les sinuosités des cloisons paraissent; les cloisons se séparent, deviennent même mobiles, et ne sont maintenues en rapport que par les engrenages qu'elles forment. Les céphalopodes tentaculifères se rencontrent dans les couches les plus anciennes, depuis l'étage silurien jusque dans les couches supérieures de la formation tertiaire; mais c’est dans les terrains silurien, dévonien et carboniférien qu'ils se montrent à leur maximum de développement, et leur extinction se constate par la diminution irrégulièrement progressive des espèces dans les divers étages qui se sont successi- vement formés. C’est à peine si l'on en retrouve à l'étage falunien, et, comme nous l'avons déjà dit, nos mers actuelles n’en comptent plus que deux espèces du même genre, les nautilus Pompilius et umbilicatus des mers de l'Inde; le premier se trouve à l'état fossile à Grignon, à Dax et dans plusieurs autres localités de France. Nous avons dit qu'on pouvait supposer que les céphalopodes tentaculifères ne différaient pas plus entre eux quant à l'animal que quant à la coquille, et que l'on pouvait tous les rapporter à un type général commun; cependant cet ordre com- prend plusieurs familles et un grand nombre de genres. Ces divisions sont justi- liées par des différences assez sensibles. Pour compléter ces données générales, il resterait à parler de l'apparition et de l'extinction des genres : le tableau placé TENTACULIFERES. 55 à la suite de l’ordre et comprenant tous les céphalopodes fossiles en donnera une idée assez exacte. Le savant professeur de l'académie de Genève, M. Pictet, attachant peu d'im- portance au mode d'enroulement des coquilles des céphalopodes tentaculifères, et préférant avec raison les caractères fournis par la position du siphon, la forme des cloisons et celle de l'ouverture, établit cinq familles que nous croyons devoir adopter. Ce sont : 1° les nautilidés, à ouverture large, à cloisons simples, à siphon central ou subcentral; 2° les gomphocératidés, à ouverture étroite, à coquille fusiforme droite ou arquée; 3° les clyménidés, à ouverture large, à cloisons sim- ples, arrondies ou anguleuses, à siphon situé vers le retour de la spire ; 4° les gyro- cératidés, à ouverture large, à cloisons simples, à siphon externe; 5° les ammoni- tidés, à ouverture large, à cloisons formant au moins un lobe et le plus souvent des sinuosités nombreuses, à siphon externe. re Famizze. NAUTILIDÉS. NAUTILIDAE. Owen, 1838. Les nautilidés ont une coquille spirale ou droite, à cloisons simples ou onduleuses, non découpées sur leurs bords. Siphon central ou subcentral. Bouche largement ouverte. Cette famille, d'après M. Pictet, comprend les espèces 1° à enroulement spiral régulier; 2 celles dont l'enroulement n'est régulier que dans le jeune âge, et dont les derniers tours forment une crosse; 3° celles à coquille arquée et non enroulée ; 4° celles à coquille droite; et 5° enfin celles enroulées suivant une forme turbinée. M. Pictet établit enfin sous la dénomination de Pleurosiphonidés un groupe provisoire que nous n'adoptons pas, pour trois genres que M. d'Orbigny classe parmi les nautilidés (g. Endoceras) et les clyménidés (g. Cameroceras et Melia). Fig. 169, Nautilus Requienanus. Fig. 170. Orthoceras scalare. Fig. 171. Lituites Odini, D'Orbigny. Sandberger. Eichwald. ler Groupe. Espèces à enroulement spiral régulier. Aer GENRE. NAUTILUS. Linné, 1757. Axcuuires, Bistpmires, Occaxus, Montfort, 1808. ELLIPSOLITRES, partim, Sowerby, 1814. Discites, OMPHALIA De Haan, 1825. Discus. King, 1844. Teumocuercus. M'Coy, 1844. RaYNCHOLITHES, partim. Animal bursiforme, logé en grande partie dans la dernière loge de la coquille ; tête peu distincte du corps et pourvue d'yeux très-développés. Manteau ouvert 56 CÉPHALOPODES. obliquement et se prolongeant en une sorte de capuchon au-dessus de la tête. Un grand nombre de tentacules cylindriques simples ou divisés entourant l'ouverture de la bouche. Corps terminé par un appareil qui s'engage dans le siphon et tra- verse foutes les loges. Coquille discoïde multiloculaire, en spirale régulière enroulée sur le même plan, souvent ombiliquée, embrassante ou non, à tours contigqus. Cloisons fransverses, concaves en avant, droites ou sinueuses. Siphon continu, central, subcentral ou placé contre le retour de la spire. M. d'Orbigny établit dans ce genre trois groupes d'après les caractères exté- rieurs que présentent les espèces adultes, et presque toujours ces caractères sont en rapport avec leur répartition géologique. 1 groupe. Srrari. — Espèces striées en long. Terrains jurassiques. Ex. : N. siriatus, Sowerby. | 2° groupe. Raniari. — Espèces striées ou sillonnées en travers. Terrains crétacés. Ex. : N. requienanus, d'Orbigny. 3° groupe. Lævicari. — Espèces sans stries longitudinales ni plis transverses. Fig. 172. N Fig. Fig. 175. N. coronatus. Fig. 176. N. discus. Fig. 177. Ellipsolithes compressus. Sowerby. Sowerby. Sowerby. Les espèces des terrains anciens pourraient servir à l'établissement de groupes nombreux, puisque quelques auteurs ont cru pouvoir proposer des genres d’après les différences qu’elles présentent. Elles sont généralement plus aplaties ou plus globuleuses, et sur quelques-unes on remarque des carènes ou des tubercules. Le genre ellipsolithe de Sowerby ne repose que sur une déformation accidentelle que présentent beaucoup d’autres fossiles. ot ! TENTACULIFÈRES. FR 5 Fig. 182. N. Tcheffkini. Fig. 180. N. clitellarius. Sowerby. De Verneuil. 7 . Yo) LA | | KR ) a) Fig. 183. N. subsulcatus. De Koninck. Fig. 184. N. Leveillianus, Fig. 185. N, Leveillianus. De Koninck 7> N À Fig. 186. N. hexagonus. Sowerhy. Fig. 187. N. oxistomus. Fig. 188. N. oxistomus. Phillips. TOME PREMIER. 7 58 CÉPHALOPODES. Ce genre, très-nombreux en espèces fossiles de toutes les périodes géologiques, ne comple que trois espèces vivantes des mers équatoriales. Ex. : N. pompilius. Les nautiles se rencontrent dans tous les étages des époques primaire et secondaire; on les retrouve encore à l'époque tertiaire, et c'est à l'étage falunien que se pré- sentent les derniers. Ce genre est le seul qui se trouve si constamment représenté à toutes les époques géologiques. On supposait que l'étage silurien n'en fournissait aucune espèce, mais M. de Barrande en signale dans le terrain silurien supérieur du centre de la Bohême. On trouve dans les mêmes terrains que les nautiles des becs fossilisés qu'on ne peut rapporter avec certitude à aucune espèce, mais qui bien probablement appartiennent à des espèces du genre. Fig. 189. x ns Rhyncholithes L'un de ces becs, du terrain oxfordien de la Rochelle, a été dé- CHAT signé par d'Orbigny sous le nom de nautilus giganteus. 2e Genre. NAUTILOCERAS. D'Orbigny, 1847. Animal inconnu. Coquille cloisonnée, spirale, enroulée régulièrement sur le même plan; à tours disjoints, distants, s'élargis- sant rapidement. Siphon subcentral. Trois ou quatre espèces seulement de l'époque carbonifère et une de l'époque triasique, ter- rain saliférien. Ex. : N. aigoceras, Munster. Fig. 190. N. aigoceras. Munster. Terrain carbonifère. 2° GROUPE. Espèces à enroulement réqulier dans le jeune äge el projelées en crosse dans l'âge adulte. 3e Genre. LITUITES. Breynius, 1732. Lituus, bâton des augures. Animal inconnu. Coquille cloisonnée, spirale, enroulée sur le même plan, à tours distincts et contigus; le dernier de ces tours cessant d'être contigu et se projetant en ligne droite de manière à former avec les premiers une sorte de crosse. La dernière loge grande, destinée à contenir l'animal et terminée par une ouverture simple et circulaire. Siphon central ou subcentral. TN ll AT Fig. 191. Lituites articulatus. Sorerby. Les lituites ne présentent qu'un petit nombre d'espèces des couches de sédimeut les plus anciennes. Terrains siluriens. Ex. : L. undosus, Sowerby. TENTACULIFÈRES. 59 4e GENRE. HORTOLUS. Denys de Montfort, 1808. Animal inconnu. Coquille cloisonnée, spirale, enroulée sur le même plan, à tours de spire non contigus; le dernier de ces tours se projetant en ligne droite et formant une crosse assez allongée. La dernière loge, grande, destinée à contenir l'animal, et terminée par une ouver- x ture simple et circulaire. On n'en connait qu'un petit nombre d'espèces du terrain silurien. Ex. : H. perfectus, * 5 : Fig. 192. H. perfectus ? d'Orbiqny. 3° GROUPE. Æspèces à coquille arquée, non arquée. 5° Gexre. APLOCERAS. D'Orbigny, 1847. Corniculina. Munster, 1843? Animal inconnu. Coquille en forme de corne, régulière- ment arquée. Siphon subcentral. Cinq espèces de l’époque carbonifère. Ex. : À. cinctum, Munster. Faut-il rapporter à ce genre le fossile de Munster, Corniculina Ehrenbergii, et l'Hortolus convolvans de Steininger? Fig. 193. Corniculina Ehrenbergii. Fig. 194, Hortolus convolvans. Steininger. Fig. 195. A. cinctum. %° Groupe. Espèces à coquille droite. 6e Gexre. ORTHOCERAS. Breynius, 1732. Opôos, droit. Orthoceralites auctorum. ConiLiTes. Lamarck, 1822, HYoL1TRES. Eichwald, 1840. CycLocEras. M'Coy, 1844. Animal inconnu. Co- quille droite, allongée, conique, cloisonnée dans la plus grande partie de sa longueur. Cloisons transverses simples, concaves en avant, plus ou moins nombreuses et distan- tes, percées d'un siphon central ou subcentral, mais jamais compléte- ment marginal. Ouver- ture circulaire, simple ou quelquefois garnie d'un bourrelet. Fig. 196. Fig. 197. Fig. 198. Fig. 199. Cyel. tenui annulatum. O. pseudocalamiteum. 0. striolaris. Coupe intérieure. 60 CEPHALOPODES. Les orthocères forment un genre très-nombreux en espèces, la plupart des terrains anciens, étages silurien, dévonien, carboniférien et saliférien. Il en est Fig. 200. Fig. 201 Fig. 202. Fig. 205. Fig. 204. 0. Wissenbachi. 0. anguliferus. Tentaculites sulcatus. O, striatulum. 0. nodulosus. De Verneuil. De Verneuil Schlotheim. Phillips. Schlotheim. Fig. 205 Fig. 206. Fig. 207. Fig. 208. Fig. 209. 0. regulare. 0. lenuilineatum. 0. triangulare, 0. Gesnerii. 0. annulatum. Schlotheim. Sandberger. Sandberger. Dunker. M'Coy. TENTACULIFÈRES. GI qui atteignent une longueur de 2 ou 3 mètres. M. de France en cite une qui est déposée au muséum d'histoire naturelle de Paris et qui mesure un peu plus de 1 mètre; on y remarque soixante-quatorze cloisons et elle n'est pas complète. M. de Verneuil a présenté à la Société géologique de France un autre exemplaire, incomplet aussi et trouvé en Amérique. Cette coquille mesure 1,85 et on y compte cent vingt-cinq cloisons, complète elle aurait au moins 3 mètres et deux cent cinquante cloisons. « De pareilles proportions ne semblent-elles pas inconci- liables avec l'idée que conservent encore certains paléontologistes , ‘que les orthocératites ont été des coquilles internes? » De Verneuil, Bull. Soc. géologique, deuxième série, t. II, p. 131, et t. IV, p. 556. Parmi ces coquilles, les unes sont à surface lisse et ne présentent que quelques sillons transverses, indicateurs des cloisons; d’autres ont des côtés transverses où annulaires, ce sont celles qui ont servi à M'Coy pour l'établissement du genre cycloceras; quelques-unes enfin sont sillonnées longitudinalement. Ex. : Le genre tentaculites établi par Schotheim en 1820 et ainsi caractérisé : Coquille allongée, conique, subtubuleuse, ornée d'anneaux réguliers, trans- verses. Ex. : T. sulcatus. N'est classé que provisoirement : quelques auteurs pensent que les tentacu- lites ne sont autre chose que des bras de crinoïdes; d’autres les classent parmi les orthocères. « Depuis Breyn, le genre orthocère a subi bien des démembrements : on a établi les genres actinoceras, cameroceras, Bronn; eyrtoceras, Goldfuss; gyro- ceras, Meyer; gomphoceras, Murchison; apioceras, Fischer; phragmoceras, Broderip ; ormoceras, Stokes ; conotubularia, Troost, etc. 7e GENRE. TISOA. Marcel de Serres, 1842. Corps ovalaire, généralement renflé dans sa partie moyenne et légèrement effilé à ses deux extrémités imitant assez bien la forme d'un concombre; à test mince finement strié, avec deux siphons intérieurs, plus ou moins écartés l’un de l'autre et plus ou moins parallèles; leurs ouvertures extérieures placées constamment vers l'extrémité la plus large. Ce corps se termine par un sommet assez grêle. Il existe aussi de faux siphons ou trous irréguliers plus ou moins nombreux qui ne traversent pas la totalité du corps. IL paraît constant que les tisoa n'ont que deux vrais siphons, dont un paraît traversé par une sorte de cavité étroite, latéralement disposée de chaque côté de cet organe. Ils sont remplis par du calcaire pseu- domorphique plus ou moins argileux ou fer- rugineux. Leur diamètre diminue insensible- Fig. 210. T. siphonalis. Fig. 211. : : CA Marcel de Serres. . T. siphonalis. ment depuis leur ouverture jusqu'à leurs extrémités qui se trouvent à la partie la plus étroite. Les siphons avaient peut- être pour usage de fixer par un appareil musculaire ou tendineux la partie supé- 62 CÉPHALOPODES. rieure de l'animal à la portion testacée, renfermée en entier dans l'intérieur de son corps ou de son sac. Les tisoa présentent les plus grandes différences sous le rapport de leurs dimensions et de leurs formes; ils atteignent souvent de 20 à 40 centimètres de longueur. La surface extérieure de ces corps singuliers est lisse et unie, à l'exception des portions du test qui S'y trouvent conservées et qui sont finement striées. On en trouve en grand nombre avec des bélemnites, des ammonites et des térébratules dans le calcaire et les marnes jurassiques , immédiatement supérieures au lias dans diverses localités du midi de la France. Actes de la Société linnéenne de Bordeaux, t. XI, p. 83. Ex. : T. siphonalis, Marcel de Serres. Se GExre. KOLEOCERAS. Portlock, 1843. Kokeoc, qaine. Ce genre, proposé par M. Portlock pour les orthocères à extrémité extérieure non cloisonnée, n'a généralement pas été admis. M. de Koninck pense que ce caractère n'est qu'apparent, ou qu'il peut être attri- bué aux circonstances dans lesquelles les in- dividus se sont trou- vés au moment de leur enfouissement , plutôt qu'à l'organisa- tion particulière des animaux. Ex. : K. pseudoregulare et K. Fig. 212. Fig. 213. Fig. 214. K. pseudoregulare K. Ballii. O0. Beckii Ballü, Portlock. 9e GENRE. GONIOCERAS. Hall, 1847. Vovix, coin. Animal inconnu. Co- quille droite, très-compri- mée, à coupe elliptique, carénée latéralement. Si- phon subcentral, un peu externe, cloisons sinueu- ses. Une seule espèce du terrain silurien inférieur des États-Unis. G. anceps, Hall. nn 91e Fig. 215 ï. anceps, Hall. LA TENTACULIFÈRES. 63 10e Gexre. ACTINOCERAS. Bronn, 1835. Axtic, rayon. Huronta. Bigsby, 1824. Coxoceras. Bronn, 1837. CONOTUuBUuLARtA. Troost, 1834. Onmoceras. Stokes, 1838. "Opus, chaine. Animal inconnu. Coquille allongée, droite, conique. Siphon central formant Fig. 216. Fig. 217. Fig. 218. Ormoceras tenuifilum. Ormoceras tenuifilum. Hall. Ormoceras tenuifilum. Actinoceras Simmsii. Stokes. Fig. 221. Fig. 222. Actinoceras Lyonii. Conotubularia Brongniarti. Actinoceras Richardsoni. Stokes. Troost. Stokes 6% CÉPHALOPODES un empilement de parties renflées plus ou moins discoïdales correspondant ou non à l'intervalle des cloisons. Quelquefois, suivant l'observation de M. Pictet, le siphon se conserve seul et semble former des fossiles dont l'origine est inconnue. Fig. 223. Actinoceras Bigsbyi. Stokes. On n'en connaît qu'un petit nombre d'espèces des étages silurien et carboniférien. Ex. : A. Bigsbyi, Bronn. À. Richardsoni, Sokes. A. Bayfeldi, Stokes. À. ver- tebralis, Sokes. M. de Koninck n’admet pas ce genre, fondé, dit-il, d'après des dessins d’'orthocères rapportés des bords du lac Huron par M. Bigsby; il ajoute que le genre huronia n’est formé que sur des fragments de coquilles que M. Stokes range dans le genre ormocère? Plus loin, le savant professeur de l'université de Liége dit encore : la création des genres melia, actinocère, conocère, conotubularia, ormocère et huronia, repose principalement sur la forme de siphon, caractère peu important et qui ne peut servir qu'à l'établissement de sections... Lorsque le siphon est en forme de chapelet et composé de parties régulièrement bombées correspondant aux cavités intercloisonnaires, on a le genre melia, Fischer, identique avec les genres ac- tinoceras, Bronn, et conotubularia, Troost. Lors- qu'au contraire la partie bombée ne correspond pas exactement à la cavité, mais éprouve un second étran- glement de la part de la cloison même, de manière qu'une partie se trouve dans une cavité ou cham- bre , et l'autre dans celle qui la suit immédiatement, on a les genres ormoceras et huronia, Stokes. Fig. 224 Huronia vertebralis. Bigsby Fig. 225. Ormoceras Bayfeldi. Fig. 226. Huronia Portlockii. Stokes. Stokes TENTACULIFÈRES. 65 Plusieurs des genres de ce groupe et des suivants devront être supprimés; car la même espèce, comme il est facile de le voir, figure dans plusieurs genres sous des noms spécifiques différents. Fig. 229. Fig. 230. Ormoceras Bayfeldi. Huronia vertebralis. Actinoceras Richardsoni. Siphon de l'actinoceras Bigsbyi 11e Gevre. THORACOCERAS. Fischer de Waldheim, 184%. Owgaë, bouclier ; Z£puc, corne. Animal inconnu. Coquille étroite, allongée, conique, à siphon simple, étroit, marginal. Test cloisonné, entouré d'une enveloppe solide. Les thoracocères sont done composés de trois parlies : 1° une enveloppe ou gaine de forme variable; 2° un corps ou test cloisonné dont les cloisons sont imbriquées et ne se ferment pas complétement, mais laissent le plus souvent l'espace libre pour le siphon; 3° un siphon très-variable pour la forme et la dimension, mais constamment placé sur un des bords. Mais la gaîne étant le plus sou- vent oblitérée, ou marquant tout à fait lors- que le corps est tiré de la matrice, il faut fixer les différentes formes, soit du test, soit du siphon, pour distinguer un thora- coceras d’un orthoce- ras proprement dit. Les cloisons de l'orthoceras forment des anneaux com- plets, contigus et aplatis, et le siphon est toujours central : Fig. 231. Fig. 232. Fig. 233. ou subcentral, c’est- 9 ë Re Thoracoceras distans. T'horacoceras vestitum. Thoracocerasattenuatum à-dire entre le centre Fischer. Fischer. Fischer. et la périphérie. Les cloisons du thoracoceras sont bombées, imbriquées ou même distantes, entourant point complétement le siphon. Le siphon est toujours marginal, quelquefois mince ou comme oblitéré à la jonction des cloisons, quelquefois d'une épaisseur remarquable, et alors il est ou contourné en spirale, ou annelé, TOME PREMIER, 8 66 CEPHALOPODES. ou couvert d'écailles ou de feuilles. Ces différentes formes du test et du siphon servent à distinguer les espèces. Fischer de Waldheim. Fischer de Waldheim considère le thoracoceras vestitum comme le type du genre. Nous voyons, dit-il, une enveloppe profondément sillonnée, et dans les sillons des trous placés en série. Les trous sont imprimés oblique- ment, conséquemment les carènes du test étaient gar- nies de petites épines dont on ne voit plus de traces. Il existe pour les polythalames sans doute également un Fig. 235. Fig. 236. *Thoracoceras gracile. Th. Steinhaueri, Thoracoceras trochlearis. épiderme comme pour les Fischer. Sowerby. Hisinger. coquilles simples ; mais dans les thoracocératites cet épiderme est solide et testacé. M. de Koninck pense que ce genre a été établi sur des fragments usés d'orthocères. Quoi qu'il en soit, on cite en- viron vingt espèces répandues depuis l'époque silurienne jusqu'à l'époque saliférienne. Ex. : T. vestitum, Fischer. T. trochlearis, Hisinger. T. Steinhaueri, Sowerby, etc. 12e GENRE. CAMEROCERAS. Conrad. 1842. Camera, chambre. Animal inconnu. Coquille droite, allongée, conique, avec un siphon marginal très-large. Trois espèces de l'étage silurien. Ex. : C. vaginatus, Schlotheim. ot --OQc Fig 238. Fig. 239. Cameroceras (orthoc.) vermicularis Cameroceras vaginalus. Gyroceras? Verneuilliauus. D'Archiac. Schlotheim De Koninck. 13e Guvre. ASCOCERAS. Barrande, 1847. Acxos, outre. CayPTOcEnASs? Animal inconnu. Cloisons non perpendiculaires à l'axe de la coquille, mais au contraire presque parallèles à sa direction, de manière à entourer en partie la deruière loge. Coquilles incomplétement connues. Quatre espèces environ du terrain silurien. TENTACULIFÈRES. 67 1%e Gexre. ENDOCERAS. Hall, 1847. Andoceras. D'Orbigny. HyoziTaes. Eichwald, 1840. Dircocenas. Conrad, 1844. Animal inconnu. Coquille droite, allongée, conique. Siphon marginal ou sub- marginal, large, composé de cônes allongés, renflés, qui s'emboïitent les uns dans les autres. Quelques espèces des terrains siluriens. Ex. : À. Duplex, Hall. Fig. 2#1. Fig. 242, Endoceras duplex. Endoceras subcentrale. Fischer. Hall. Fig. 243. Endoceras magniventrum. Hall. Fig. 240. Endoceras proteiforme Hall. Fig. 244 Fig. 245. Fig. 246. Eudoceras gemelliparum. Hall. Endoceras multitubulatum. Hall. Diploceras? bisiphonatum. Sowerby. 68 CEPHALOPODES. 5° GRouPx. Æspèces en roulées suivant une Jorme turbinée. 15e GENRE. TROCHOCERAS. Barrande, 1847. Tpoyos, roue; xEpxc, corne, Animal inconnu. Coquille à enroulement hélicoïdal. Position du siphon inconnue. Douze espèces de l'étage inférieur du terrain silurien de la Bohème. Ce genre ne nous est pas connu; aussi ne pouvons- nous même pas assurer que la figure que nous don- nons représente un véritable trochocère. M. Pictet fait observer que les trochocères rappellent, parmi les céphalopodes anciens et à cloisons simples, les Fig. 247. Trochoceras serpens. Turrilites à cloisons ramifiées. Sandberger. 2 Fame. GOMPHOCÉRATIDÉS. GOMPHOCERATIDÆ. Pictet, 1855. Les gomphocératidés ont une coquille fusiforme, plus étroite en avant qu'au milieu, et à ouverture rétrécie. 16% Gevre. GOMPHOCERAS. Sowerby, 1839. l'ougoc, coin, BozLrocEras ET Apiocenas. Fischer, 1844. PorERIOCERAS. Mac Coy, 184#. NELIMENIA. De Castelnau, 1843. Animal inconnu. Coquille droite, courte, formant en avant une dernière loge ovoïde. Cloisons transverses, nombreuses, simples. Ouverture rétrécie, comprimée. Siphon petit, central. Un petit nombre d'espèces depuis le terrain silurien jusqu'au terrain carbonifere. Ex. : G. ellipticum, ‘’Coy, et G. olla, Dunker, type du genre apioceras. TT dl Fig. 248. Fig. 249. Fig. 250. Fig. 251. Apioceras (bolboceras) olla. Poterioceras ellipticum. Gomphoceras pyriforme. Gomphoceras Naumanni. Dunker. Mac Coy. Sowerby. Geinilz. M. Sowerby a proposé ce genre pour les orthocères fusiformes. M. de Koninck en repousse l'adoption, parce qu'il pense qu'il n'est établi que sur des orthocères jeunes ou naines. TENTACULIFÈRES. 69 M. Pictet a établi cette famille pour les espèces fusiformes et dont l'ouverture est rétrécie. Cette cir- constance, comme il le fait observer, se lie certai- nement avec une modification importante dans la forme du corps des animaux, et les genres qui pré- sentent ces caractères ne doivent pas être classés suivant la place de leur siphon dans les familles à coquille régulière. Fig. 252. Apioceras trochoïdes. Falrenkohl. 17e Gexre. SYCOCERAS. Pictet, 1844. YÙxov, figue. É Animal inconnu. Coquille droite, courte, oviforme; cloisons transverses, nombreu- ses, simples. Siphon marginal. Quelques espèces des terrains silurien et dévonien. Ex. : S. Eichwaldi, de l’erneuil. Le caractère différentiel des sycocères, séparés des gomphocères par M. Pictet, se trouve dans la place du siphon mar- ginal chez les uns, central chez les autres. Fig. 253. Fig. 294. Sycoceras orthogaster. Sycoceras Eichwaldi Sandberger. De Verneuil 18e Genre. PHRAGMOCERAS. Broderip et Murchison, 183%. Douyuos, cloison. CamPuLiTES, partim, Deshayes, 1830. PHRAGMOLITHES. Conrad, 1838. Animal inconnu. Coquille comprimée latéralement, conique, régulièrement Fig. 255. Fig. 256. Fig. 257. Phragmoceras compressum. Sowerby Phragmolithes filosum. Conrad Phragmoceras Brateri. Munster. 70 CÉPHALOPODES. arquée dans sa longueur, mais non en spirale. Cloisons transverses, simples, percées d'un très-grand siphon subventral. Dernière loge grande, engaînante, ter- minée par une ouverture lon- / gitudinale, contractée en fente dont l'extrémité postérieure est dilatée en un large sinus trans- verse; l'extrémité antérieure se prolongeant en un sinus plus petit, subcireulaire et formant une sorte de tube en avant. (Deshayes.) Un petit nombre d'espèces des terrains siluriens de l'Angleterre et de l'Allema- gne. Ex. : P. compressum, Fig. 258. Mig. 259. Phragmoceras subventricosum. Phragmoceras telragonum. Sowerby. De Verneuil. De Verneuil. 19e Genre. ONCOCERAS. Hall, 1847. "Oyx95, crochet. Animal inconnu. Coquille arquée, fusiforme , ventrue. Siphon longeant la grande courbure. Ouverture rétrécie. Deux ou trois espèces des terrains silurien et murchisonien. Ex. : O. tor- tuosus, d'Orbigny; du terrain silurien supé- rieur (roches de Ludlow), et O. dilatatus, d'Orbiqny ; (0. constrictum, Hall. Du terrain Du Mere 3 ; Fig. 260. silurien inférieur de l'Amérique du Nord) ? Oncoceras constrictum. Hall. 3e Famiize. CLYMÉNIDÉS. CLYMENIDÆ. Edwards, 1849. Les clyménidés ont des cloisons simples ou seulement sinueuses et un siphon interne, c'est-à-dire rapproché du bord sur lequel se fait l'enroulement. Ils varient depuis la forme tout à fait involute jusqu'à la forme presque droite. Pictel. 20e Gexre. TROCHOLITHES. Conrad, 1838. Teoyôc, roue. Animal inconnu. Coquille spirale, à tours contigus, régulièrement enroules Fig. 261. Fig. 262. Fig. 263. Fig. 264. Trocholithes ammonius. Coupe du trocholithes ammonius. Trocholithes paradoxa. Trocholithes Dunkeri. Conrud Munster. Munster. TENTACULIFÈRES. 71 sur le même plan, recouverts ou non. Cloisons simples, droites ou arquées, sans qf | LAN lobes latéraux ni lobe dorsal. Siphon situé contre le retour / de la spire. Quelques espèces du terrain silurien et quel- ques autres de l'époque dé- - vonienne, Ex. : T. Dunkeri, Munster, et T. paradoxa, Munster. Fig. 265. T. Dunkeri. Fig. 266. Trocholithes anquiformis. Conrad 21e Gexre. CLYMENIA. Munster, 1832. Planulites. Munster, 1832. ENDOSIPHONITES. Ansledt, 1840. Animal inconnu. Coquille spirale, à tours contigus, enroulés sur le même plan, recouverts ou non. Cloisons formant sur les côtés un lobe distinct, arrondi, séparé par deux selles aiguës, et quelquefois deux lobes latéraux. Siphon étroit, situé contre le retour de la spire. Espèces assez nombreuses de l'étage dévonien ? Ex. : C. planorbiformis, Munster; C. striata, Munster, et C. Sedgwickii. Fig. 267. Clymenia planorbiformis Fig. 268. Clymenia striata. Fig. 269. Clymenia Sedgwickii. Munster. Munster. Munster. 29e Genre. SUBCLYMENIA. D'Orbigny, 1850. Animal inconnu. Coquille spirale enroulée sur le même plan, à tours contigus. Cloisons sinueuses, non anguleuses sur les côtés, mais pour- vues d'un lobe dorsal entier qui ne se rencontre dans aucun autre genre de la famille. Une seule espèce de l'étage dévonien. Ex. : S. evoluta, Phillips. Terrain carbonifère d’An- Fig. 270. Fig. 271. gleterre. Subelymenia evoluta. Subelymenia evoluta. Phillips 12 CÉPHALOPODES. 23e Genre. ATURIA. Bronn, 1838. Megasiphonia. D'Orbigny, 18#7. Animal inconnu. Coquille spirale, en- roulée sur le même plan, à tours contiqus. Cloisons formant sur les côtés un grand - lobe latéral. Siphon très-large, à parois épaisses et en forme d’entonnoir. Un petit nombre d'espèces de l'époque tertiaire. Ex. : A. zigzag, Sowerby. Argile de Londres. Les aturies sont plus enroulées et à siphon plus large que la plupart des autres clyménidés qui ont disparu long- temps avant elles. Fig. 272. Aluria zigzag. Fig. 273. Aturia zigag. - À° Fame, GYROCÉRATIDÉS. GFROCERATIDÆ. Pictet, 1854. Les gyrocératidés ont des cloisons simples, un siphon externe et une ouverture large. Époque primaire. 24e Gexre. CRFPTOCERAS. D'Orbigny, 1847. Animal inconnu. Coquille spirale, à tours contiqus, em- brassants, enroulés sur le même plan. Cloisons sim- plement arquées, sans lobes et sans sinuosités. Siphon dorsal. Deux espèces des ter- rains dévonien et carboni- fère. Ex. : C. subtubercula- 5 Fig. 275. tus, d'Orbigny. Hige219 Cryptoceras subtuberculatus Cryptoceras Bowerbankii. D'Orbiqny. Sowerby. 25e Gexre. GFROCERAS. Meyer, 1829. Inachus. Hisinger, 1837. Animal inconnu. Coquille multiloculaire, discoïdale, à spire régulière, com- Fig. 276, G. ornatum, Fig. 277. Gyroceras ornalum. Fig 278 G. ornatum. TENTACULIFÈRES. 73 posée de tours non configus, mais enroulés sur le même plan. Cloisons réqu- lières, à bords simples et symétriques. La dernière loge très-grande, occupant au moins le tiers du dernier tour. Siphon généralement mince, continu et ordinaire- ment subdorsal. Bouche souvent ovale, quelquefois anguleuse. Les gyrocères sont aux nautiles ce que les criocères sont aux ammoniles. Quelques espèces des terrains silurien supérieur et dévonien. Ex. : G. ornatum, Goldfuss. Fig. 279. Gyroc. Verneuillianum ? Fig. 280. Gyr. Eifeilensis Fig. 281. Gyr. Eifeilensis De Koninck. De Verneuil. 26e Gexre. CYRTOCERAS. Goldfuss, 1833. Kuoros, courbé. CampuLiTes, partim, Deshayes, 1830. CAMPYLOCERAS ET TRIGONOCERAS, Mac Coy, 1844 Animal inconnu. Coquille multiloculaire, non spirale, représentant une corne oblique plus ou moins arquée, sans l'être assez pour Jamais former un tour de qi nai A non A sui À cr) Fig. 282. Fig. 283. Fig. 284. Fig. 285. Cyrt. corbulatum. Cyrt. cornucopiae Sandberger, Cyrt. macrostomum, Hall, Cyrt. acuticostatum. Barrande, Sandberger. spire complet. Cloisons transverses, obliques, à bords simples. Bouche ordi- nairement ovale et comprimée d'avant en arrière, rarement en sens inverse et souvent rétrécie au bord. Siphon continu, le plus souvent dorsal. Dernière loge beaucoup plus grande que les autres. De Koninek. Près de trente espèces des ter- rains silurien, dévonien et carboniférien. Ex. : C. acuticostatum, Sandbherger. TOME PREMIER. 9 74 CÉPHALOPODES. à Jai £a = sa Ua URI RES ji me SE se Fig. 286. Fig. 287. Fig. 288. Cyrt. lamellosum. De Verneuil. Cyrt. depressum. Goldfuss Cyrt. depressum Fig. 289. Fig. 290. Fig. 291 Cyrt. subornatum. Mac Coy. Campulites Archiaci, De Verneuil. Cyrt. Fahrenkoblii. Fischer. Les cyrtocères, comme le fait remarquer M. Pictet, ne diffèrent des gyrocères que par leur courbure, qui ne forme généralement pas un tour complet, mais seulement un arc plus ou moins prononcé. Aussi, ajoute-t-il, les limites entre les deux genres ne sont pas toujours très-précises, car il y a des différences considérables de courbures dans chacun des types, et lorsqu'on ne possède que des fragments, même assez développés, on peut avoir quelque hésitation. Fig. 292. Fig. 293. Fig. 294. Cyrt multiseptatum, Roemer, Cyrt. subplicatum, Roemer. Cyrt. lineatum. Goldfuss TENTACULIFÈRES. 75 5° Famicze. AMMONITIDÉS. AMMONITIDÆ. Owen, 1838. Coquille spirale, arquée ou droite, à cloisons découpées, anguleuses ou digi- tées, divisées sur leurs bords en lobes profonds. Siphon marginal longeant la grande courbure. Lignes d'accroissement concaves en avant. « Les ammonées, dit M. de Buch, sont des coquilles cloisonnées, disposées en tube droit ou courbé, traversées par un siphon dorsal qui est attaché à la circon- férence des lobes. Les cloisons sont partagées dans leur pourtour en six lobes, qui s'enfoncent entre le bord de la cloison et le tube. Le premier de ces lobes, lobe dorsal, embrasse le siphon et se termine vers le fond en deux bras, dont la cloison s'attache au siphon même. Les deux lobes les plus voisins des deux côtés du lobe dorsal sont les lobes latéraux supérieurs; ceux qui sont plus éloignés, les lobes latéraux inférieurs; enfin, celui qui se trouve opposé au lobe dorsal et au siphon est le lobe ventral. » C'est de la comparaison des rapports des lobes principaux entre eux ou avec l’espace qui les sépare et qu'il nomme /a selle, de la présence des lobes auxiliaires et enfin de la combinaison des autres caractères généraux qui distinguent les ammonites entre elles, qu'il tire les caractères des groupes suivants qu’il propose : Les baculites, à tube droit; Les hamites, à tube recourbé à l'extrémité inférieure ; Les ammonites, à tube tourné en spirale. Fig. 295. Hamites attenuatus. Fig. 296. Ammonites heterophyllus. Fig. 297, Baculites Lyelli. 17 GROUPE. Ammoniles à cloisons non ramifiées, à enroulement spiral. let Gexre. GONIATITES. De Haan, 1825. Aganides. Montfort, 1808. Auimal inconnu. Coquille spirale, régulièrement enroulée sur le même plan, à tours contigus, souvent embrassants. Cloisons transverses, profondément 76 CÉPHALOPODES. sinueuses, mais non dentelées, avec un lobe dorsal saillant. Siphon dorsal. Ce genre est très-riche en espèces, on en compte cent cinquante environ de l'étage dévonien à l'étage saliférien. Ex. : G. d'Orbignyanus, d’Archiac ; G. sagittarius, d'Archiac, et G. lamellosus, Sandberger. L. de Buch réunit les cératites aux goniatites, qu'il ne sépare des ammonites qu'à titre de section d'un même genre. Fig. 298. Fig. 299. Fig. 300. Goniatites Hoeninghausi. Bronn. Gon. Hoeninghausi. Goniatites rotatorius. De Koninck. Fig. 301. Fig. 302. Fig. 303. Gon. sagittarius. D'Archiuc. Gon. d'Orbignyanus. D'Archias. Gon, lamellosus. Sandberger 2e GENRE. CERATITES. De Haan, 1825. Animal inconnu. Coquille spirale, régulièrement enroulée sur le même plan Fig. 304. Fig. 305. Fig. 306. Ceratites nodosus. De Haan. Cer, nodosus. Ceratites semipartitus. De Buch. TENTACULIFÈRES. 77 à tours contigqus. Cloisons à bords denticulés, mais non ramifiés. Lobe dorsal profond, à peine séparé par une petite selle médiane plane. De l'étage conchylien à l'étage cénomanien. Ex. : C. nodosus, de Haan. Les cératites n'ont point encore été trouvées dans les terrains jurassiques, et celles des terrains crétacés présentent des caractères qui forment une transition aux ammonites. Pictel. Wig. 307. Ceratites Robin! Thiollière. 2° GRouPe. Ammontles à cloisons non ramifiées ; droites. 3e Gexre. BACTRITES. Sandberger, 1842. Stenoceras. D'Orbigny, 1847. Animal inconnu. Coquille droite, cloisons arquées sans former d’angles, mais présentant un lobe dorsal prononcé. Siphon mince marginal, correspondant à une sinuosité des cloisons. Un petit nombre d'espèces de l'étage dévonien. Ex. : B. gra- cilis, Sandberger. Fig. 308. Bactriles gracilis. Sandberger. %e Genre. BACULINA. D'Orbiqny, 1847. Baculites. Quenstedt. Animal inconnu. Coquille droite; cloisons simples, non ramifiées et seule- ment lobées comme les cloisons des cératites. Une espèce de l'étage néocomien. Ex. : B. Rouyana, d'Orbigny, etB. acuaria, Quenstedt du terrain oxfordien inférieur. 45 — svè Las Fig. 309. Acuaria. Quenstedt. 3° GROUPE. Ammontiles à cloisons ramiliées; à enroulement spiral régulier sur le mème plan ; à tours contiqus. 5° Genre. AMMONITES. Bruguières, 1790. Cornes d'ammon. AMMONOCERATITES. Lamarck, 1811. Animal inconnu, mais supposé semblable à celui des nautiles dont il différerait Fig. 310, Amm, Aon. Munster. Fig. 311. Amm. Aon. Fig. 312. Amm. Martinsii, D'Orbigny. 718 CÉPHALOPODES. cependant par les bords du manteau très-frangés chez les ammonites, comme le démontrent les digilations nombreuses des bords des cloisons. Coquille spirale, régulièrement enroulée sur le même plan, à tours toujours contiqus, découverts ou non. Bouche rétrécie à bords plus ou moins sinueux et quelquelois garnis d’'ap- pendices latéraux ou de bourrelets. Cloisons de forme symétrique, divisées par lobes plus où moins profonds, l'un dorsal, l'autre ventral, et un nombre variable de lobes latéraux simples ou digités suivant les espèces. Ces lobes’sont séparés par des selles saillantes, à section ordinairement arrondie. Siphon continu, étroit, dorsal, saillant légérement en avant de la dernière cloison. Dernière loge très- grande contenant l'animal. De Koninck. Environ cinq cents espèces, toutes de l'époque secondaire. Déjà très-nombreuses avec l'étage saliférien, dit M. d'Orbigny, elles ont eu leur maximum de dévelop- pement numérique avec l'étage néocomien, le premier des lerrains crétacés; elles remontent jusqu'à l'étage sénonien, où elles disparaissent pour toujours. Ex. : Qi Pr Pr Fig. 316. Amm. Braikenridgii. Fig. 317, Amm, Bonnardi. Fig. 318. Amm. spinatus. Sowerby. D'Orbigny. Bruguières. Fig. 319. Amm, lamellosus. Fig 320, Amm. bisulcatus. Fig. 321. Amm. laticlavius, D'Orbigny. Bruguières. D'Orbigny. UNE ES AAA S Sn | CEE Fig. 322 I 3 Fig. 324. Amm. athleta. Phillips. q. 323. Amm. canaliculatus. Munster Fig. 328. Fig. 329. Amm. delphinocephalus Fig. 330. Amm. virgatus. Munster Hauer. De Buch. Fig. 331. Fig. 332. Fig. 333. Fig. 334. Fig. 335. À. pustulatus. À. Deslongchampsi. À. tumidus. A. refractus. A. Braikenridgii. Munster, De France, De Buch. Munster. Sowerby. 80 CÉPHALOPODES. M. de Buch s'exprime ainsi au sujet des ammonites : « Le test des ammonites est mince, s'exfolie, et à chaque exfoliation il pré- sente une forme assez différente pour engager à faire de ces différents aspects des espèces particulières. Des stries extrêmement fines sur la couche extérieure sont très-souvent enlevées, et il ne reste que de grosses côtes, qu'on n'apercevait point auparavant, aussi connail-on des espèces qui ont recu quatre ou cinq noms diffé- rents. Mais il existe dans la distribution et dans les découpures des lobes des cloisons une loi qui permet de distinguer les espèces sans qu'il soit indispensable de tenir compte de l'état de la surface. Cette loi établit d'abord une séparation nette et tranchée entre les ammonites et les nautiles. En effet, le caractère distinctif entre ces céphalopodes consiste en ce que le siphon des ammonites est toujours dorsal, et qu'il ne l'est jamais dans les nautiles. Le nautile, qui fait passer un très-gros siphon par le milieu de ses cloisons, paraît suffisamment attaché par cette mem- brane au fond sur lequel il repose. Il n'a pas besoin de chercher d'autre appui, et la cloison reste en général lisse et concave sans découpure sur les bords. Le siphon Fig. 336. Fig. 337. Disposition des lobes de l'amm. amaltheus Position et disposition des lobes dans l'amm. heterophyllus. LV D L AA V K Fig. 338. Fig. 330. Fig. 340. Disposition des lobes de l'amm Forme des subdivisions des lobes. Disposition des lobes nodosus (ceratites ) a. Lobes auxiliaires, d. Selle dorsale. L Selle latérale, ». Selle ventrale. D. Lobe dorsal. H. Hasta formée par les divisions terminales*du lobe. L. Lobe latéral supérieur L'. Lobe latéral inférieur, S. Selle avec ses petits lobes, V. Lobe ventral V’, Bras du lobe ventral, ‘ à * & [LS TENTACULIFÈRES. 81 dorsal très-mince des ammonites ne suffirait pas pour empêcher le ballottement de l'animal sur sa cloison. Il est obligé de chercher d’autres appuis : il enfonce, au-dessous de la cloison, six lobes placés régulièrement dans le pourtour de sa coquille avec une symétrie admirable; le premier de ces lobes, et ordinairement le plus considérable, s'appuie sur le dos du tour qui a précédé; c’est le lobe ventral. Vis-à-vis et autour du siphon est placé le lobe dorsal; il se relève vers le fond pour s'attacher au siphon même. De là vient qu'il est constamment partagé vers le fond en deux bras qui s'écartent plus ou moins l'un de l'autre. Au tiers de la hauteur de l'ouverture, depuis le dos, s'enfoncent, de part et d'autre, le lobe latéral supé- rieur, et plus bas le lobe latéral inférieur également d'un côté et de l'autre. Ce dernier se trouve un peu plus élevé que le lobe ventral, ce qui le fait très-facile- ment découvrir en cas qu'il ne füt pas apercu au premier coup d'œil. Les sépara- tions de ces lobes forment les selles, nommées ainsi parce que l'animal repose dessus, et ces selles se distingueront de la même manière que les lobes eux-mêmes. La selle entre le lobe dorsal et latéral supérieur est la selle dorsale ; celle entre les lobes latéraux supérieur et inférieur forme la selle latérale; celle enfin entre le latéral inférieur et le ventral constitue la selle ventrale. » Telle est la disposition générale dans les ammonites de toutes formes et de toutes figures, qu’elles appartiennent à la section qui dans la savante dissertation de M. Haan est nommée goniatites, ou qu'elles rentrent dans la section des céra- tites ou des planites. Mais si le tour de spire augmente rapidement en largeur, de manière que le dernier tour embrasse tous les autres entièrement ou en grande partie, l'animal manque encore de points d'appui dans cette partie ajoutée. II enfonce donc de nouveau de petits lobes auxiliaires, constamment bien plus petits que les lobes du type général et qui sont toujours placés au-dessous du lobe ventral. Ces lobes auxiliaires augmentent en nombre à mesure que l'ammonite s'agrandit ; souvent on en compte jusqu'à frois, quatre ou cinq. Le lobe ventral autour duquel Panimal se meut se renforce considérablement dans une pareille ammonite; il est fort élevé, et deux bras peu apparents dans une ammonite ordinaire, le sont telle- ment qu'on prendrait facilement ces bras pour des lobes particuliers. C'est ainsi qu'on les voit dans les grandes ammonites de la craie. » Les lobes, en s'enfoncant, suivent encore dans leurs découpures des lois qui sont aussi simples que faciles à saisir. On ne s’en douterait point, quand on regarde certaines figures publiées jusqu'ici (1830) et qui ressemblent plutôt au feuillage d'un arbre qu'à la régularité admirable de cette structure des ammonites. On conçoit que l'animal, cherchant un point d'attache par ces lobes, enfonce le sac avec une pointe aussi aiguë que possible. Les parties inférieures des découpures doivent donc toujours être pointues. Les parties supérieures qui forment des selles secondaires seront arrondies, comme les grandes selles des lobes, parce que c'est le point d'appui du sac sécréteur qui fournit ces pointes. La pointe enfoncée aug- mente-t-elle, l'animal cherche de nouveaux appuis en faisant sortir des dents symétriquement à droite et à gauche, et il se orme par là une espèce de hasta très-visible et très-reconnaissable dans toutes les ammonites dont les lobes sont découpés. Les selles sont décou ées de la même manière et d’après les mêmes TOME PREMIER. ÿ 10 82 CÉPHALOPODES. lois. Au milieu de la selle on voit s'enfoncer un petit lobe, ordinairement à deux dents; deux lobes qui sont encore plus petits se trouvent à côté du plus grand, puis commencent les lobes secondaires des grands lobes généraux. » On sent combien de variétés doivent exister dans la conformation de ces lobes, et combien il est facile, avec un peu d'attention, d'en déduire des caractères pour chaque espèce particulière. » De Buch, Annales sc. nat., 1° série, &. XVII, p. 267. M. de Buch distribue les ammonites en douze groupes : 1. Les géuiERs. — À siphon saillant sur le dos et constamment en carène ; des couches inférieures du lias. E. : À. Bucklandi, Sowerby. 2. Les raLcirÈREs. — À dos aigu et siphon saillant et lisse. Des couches supé- rieures du lias. Ex. : À. Murchisonæ, Sowerby. 3. Les amazTHÉEs. — À dos aigu et siphon saillant, souvent crénelé. Dans les dépôts du lias à la craie. Ex. : A. Stokesi, Sowerby. 4. Les caPRIGORNÉES. — À larges carènes, garnies de grands plis se terminant par une pointe. Ex. : A. flexicostatus, Phillips. 5. Les PLaxuuiTES. — À dos et côtes arrondis, de sorte que le contour de l’ou- verture est quelquefois un cercle parfait. Lias et calcaire jurassique. Ex. : À. pli- catilis, Sowerby. 6. Les porsaLés. — À dos large et presque à angle droit des côtés. Ex. : A. Da- væi, Sowerby. 7. LES coroxaIREs. — À dos arrondi, très-élargi, sans siphon apparent. Oolithe moyenne. Ex. : A. contractus, Sowerby. 8. Les macrocéPnaLées. — À dos arrondi et combiné avec les côtes sans arêtes. Ex. : À. Herveyi, Sowerby. 9. Les aRMÉES. — À plusieurs séries de varices ou d’épines sur les côtes ou même sur le dos. Oolithe supérieure et craie. Ex. : A. perarmalus, Sowerby. 10. Lxs pENTÉES. — A dos plat et à plis ou côtes saillantes sur le dos, sans le passer. Oolithe supérieure. Ex. : A. dentatus, Sowerby. 11. Les onvées. — Ayant de plus que les précédentes une série de saillies sur le milieu des côtés. Argile d'Oxford et oolithe supérieure. Ex. : À. varians, Sowerby. 12. Les FLEXUEUSES. — À dentelures des deux côtés du dos, qui est en saillie et dentelé. Oolithe supérieure, voisine de la craie. Ex. : À. falcatus, Sowerby. Coupe de diverses ammonites. Fig. 341. Amm. Beaumontianus? Fig. 342. Amm. obtusus. Fig. 343. Amm. mutabilis. TENTACULIFÈRES. 83 Division des Ammonites en 21 sections, d’après M. d’Orbigny. Espèces à quille dorsale entière. 1'e section. Ameres, de Buch. — Coquille ornée sur les côtés de côtes tou- jours simples, rayonnantes, en saillie. Dos carré, pourvu d'une quille médiane. Siphon saillant, placé dans la quille dorsale. Bouche prolongée en rostre. Cloisons formées de lobes et de selles impaires. Lobe dorsal aussi profond que large, plus long que le lobe laté- ral supérieur. La selle latérale monte beaucoup plus haut que les autres; la selle dorsale est très-courte. Ce groupe ne contient que des espèces propres aux couches inférieures du lias. Ex. : À. obtusus, Sorerby. Terrains jurassiques. ‘2° section. Farcirert, de Buch. — Coquille comprimée, pourvue latérale- Fig. 34%. Amm. oblusus. Sowerby, Fig 345 ment de plis infléchis en avant, formant souvent un coude sur le milieu de leur longueur, sans tubercules. Dos aigu, saillant, en quille étroite, contenant le siphon. Bouche complète, pourvue, au milieu de chaque côté, de pointes saillantes. Cloisons formées de lobes impairs et de selles presque paires. La selle dor- sale excessivement large, son lobe accessoire pourrait être pris pour le lobe latéral supérieur. Ce dernier est toujours beaucoup plus long que le lobe dorsal. Couches supérieures du lias. Ex. : À. serpentinus, Schlotheïm. Ter- 4 ] À cr 2 Fig. 346. Amm. serpentinus. Schlotheim. Kig. 3#7. rains jurassiques. 3° section. Crsrart, d'Orbigny. — Coquille comprimée, ornée sur les côtés de côtes bifurquées et infléchies en avant, sans former de coude, pourvues ou non de tubercules saillants. Dos saillant en quille et contenant le siphou. Bouche à l'état parfait prolongée en rostre À —_— saillant, sur la ligne médiane du / Ÿ à MF TE) : PR TU A dos. Cloisons formées de lobes Le LT A | AN \h l4 généralement divisés en parties impaires et en selles paires. Lobe dorsal plus longque le lobe laté- ral supérieur. La selle latérale moins élevée que les autres. La selle dorsale très-haute. Ex. : A. cristatus, Deluc. Terrains cré- 4 = Pr lig. 348. Fig. 349. Fig. 350. faces. Auwm. cristatus, Deluc. Awmw, Roissyauus. D'Orbigny. 84 CÉPHALOPODES. Espèces à dos canaliculé. ñ° section. Tusencurant, d'Orbigny. — Coquille ornée latéralement de côtes et de tubercules : ceux-ci alternes sur les côtés du dos. Dos pourvu, sur la ligne médiane, d'un canal profond bien dis- tinct. Bouche complète, représentant un rostre allongé, correspondant au canal dorsal. Cloisons formées de lobes et de selles divisées en parties impaires. Lobe dorsal plus court que le lobe latéral supérieur, et si étroit qu'il ne remplit que la largeur du canal dorsal. Terrain crétacé moyen. Ex. : À. auri- tus, Sowerby. Fig. 351. Fig. 352 Amm. falcatus. Munster. À. auritus. Sowerby. éspèces à dos tranchant sans êlre en quille. 5° section. CLvreirorm, d'Orbigny. — Coquille comprimée, généralement lisse ou peu ornée de rides. Dos tran- chant en biseau, sans quille. Spire à tours larges, le plus souvent embras- sants. Bouche? Cloisons divisées en un grand nombre de lobes formés de parties impaires et de selles à parties paires ou presque paires. Lobe dorsal plus court que le lobe latéral supérieur. Les selles et les lobes larges et courts. Terrains crétacés. Ex. : Goupilianus, d'Orbigny. Fig. 393. Fig. 354 Amm. Goupilianus. D'Orbiqny. Espèces à dos saillant et crénelé sur la ligne médiane. 6° section. Amavrnei, de Buch. — Coquille pourvue, sur les côtés, de très- légères côtes infléchies en avant, le dos aigu divisé en plis saillants, transver- ses, représentant une surface crénelée. Bouche pourvue en avant, sur la ligne L médiane, d'un rostre, dont les créne- JA GR NC RS lures sont les anciennes traces. Cloisons formées de lobes et de selles divisées en parties impaires. Lobe dorsal, plus court que le lobe latéral supérieur. Terrain NIUE RME jurassique ou oolithique. Ex. : À. cor- Fig. 356. Amm. cordalus. Sowerby. datus, Sowerby. TENTACULIFÈRES. 785 T° section. Purcugcu, d'Orbigny. — Coquille élégamment côtés, en côtes saillantes, droites et nullement infléchies, qui passent d'un côté à l'autre, en laissant sur le dos un tubercule comprimé qui vient représen- ter une série de crêtes. Bouche? Cloi- sons formées de lobes divisés en parties impaires, et de selles divisées en parties paires. Lobe dorsal à peu près égal en longueur au lobe latéral inférieur. Ter- rains crétacés inférieurs. Ex. : À. Brot- tianus, d'Orbigny. Lg. 307. Fig. 358 «+ Amm. Brottianus. D'Orbiqny. 8° section. RaoromaGexses, d'Orbigny. — Coquille à tours renflés, carrés ou ovales, ornés de côtes saillantes, plus ou moins chargées de tubercules sur quatre ou cinq lignes, dont une rangée sur la ligne médiane du dos; ce qui la rend plus ou moins anguleuse. Cloi- sons formées de lobes et de selles divi- sées en parties paires. Lobe dorsal plus long que le lobe latéral supérieur. Ter- rains crétacés moyens. Ex. : À. Deve- rianus, d'Orbigny. Fig 360. Amm. Deverianus Espèces a dos ercavé, pourvu de tubercules sur les côtés. 9° section. Dexrari, de Buch. — Coquille plus ou moins renflée, ornée de côtes, souvent bifurquées au pourtour de l'ombilie, où elles forment d'ordinaire un Fig. 361. Amm, Archiacianus. D'Orbiquy. Fig. 362. Amm, mamillaris. Schlotheim. Fig. 363. tubercule. L'extrémité des côtes fait saillie de chaque côté du dos, dont le milieu est excavé. Cloisons formées de lobes divisés en parties impaires et de selles géné- ralement divisées en parties paires. Lobe dorsal égal au lobe latéral supérieur ou plus court. Terrains crélacés inférieurs. Ex. : À. mamillaris, Schlotheim. 86 CÉPHALOPODES. 10° section. Onxari, de Buch. — Coquille peu renflée, à dos étroit, bordé de tubercules; une autre rangée de tubercules à la décurrence de la spire, vers le milieu des flancs. Cloisons formées de lobes et de selles composés de parties impaires. Le lobe dorsal tou- jours infiniment plus court que le lobe latéral supérieur. Toutes les espèces sont de l'oxford-clay. Ex. : À. Duncani, Fig. 364 Amm, Duncani. Sowerby. Fig. 365. Sowerby. Espèces à dos plus où moins carré. 11° section. Frexvosi, de Buch. — Coquille pourvue latéralement ou au pourtour de l'ombilic, d'une rangée de tubercules et d'une autre de chaque côté du dos, le milieu de celui-ci formant une légère saillie. Entre les deux ran- gées de tubercules des côtés, sont, le plus souvent, des côtes qui s'infléchis- sent en avant. Cloisons formées de lobes divisés en parties impaires, et de selles divisées en parties paires. Le lobe dor- sal plus court que le lobe latéral supé- rieur qui est très-large. Terrain néo- comien. Ex. : À. radialus, Bruguière. Fig 366. Amm. radiatus, Bruguières. Fig 367. 12° section. Cowrresst, d'Orbigny. — Coquille généralement très-comprimée, composée de tours larges, très-embrassants, pourvus de côtes ou de stries sur le côté, toutes peu infléchies, et allant sur les côtés du dos former des tuber- cules. Dos étroit, comme tronqué et coupé carrément. Cloisons composées d'un grand nombre de lobes formés de LIN sq parties impaires, et de selles souvent MS ESS formées de parties paires. Lobe dorsal très-grand, beaucoup plus long que le lobe latéral supérieur. Terrains créta- Fig. 368. fig. 360 cés. Ex.: À. Beaumontianus, d'Orbigny. Amm, Beaumoulianus. D'Orbigny. 13° section. Armari, de Buch. — Coquille à tours carrés, pourvue sur les côtés du dos d’une rangée de tubercules saillants, et, sur les flancs, d’un ou de plusieurs autres. Dos large, carré, se joignant à angle étroit avec les flancs. Cloi- sons composées de lobes formés de parties impaires, et de selles formées de par- ties paires. Lobe dorsal, plus long que le lobe latéral supérieur, ôu égal à ce lobe, TENTACULIFÈRES. 87 qui, placé au milieu des flancs, est toujours étroit par rapport à la selle dorsale. Terrains jurassiques, surtout des couches supérieures. Ex. : A. longispinus, Sowerby. Fig. 370. Amm. longispinus. Sowerby. Fig. 371. Fig. 372. Amm. perarmatus. Sowerby. 14 section. Axcuucosrart, d'Orbigny. — Coquille épaisse, à tours presque ronds, marqués pourtant de chaque côté du dos de légères saillies qui rendent cette partie presque carrée. Dos beau- coup plus étroit que les flancs. Des côtes élevées, alternes, passent sur le dos d’un côté à l’autre. Cloisons composées de lobes formés de parties impaires et de selles le plus souvent paires. Lobe dorsal plus court que le lobe latéral supérieur; les lobes auxiliaires obliques vers l'ombilic. Terrains crétacés infé- rieurs. Ex. : À. Martini, d'Orbiqny. Fig. 373. Amm. Martini. D'Orbigny. Fig. 374 15° section. Carricor, de Buch. — Coquille à tours {rès-convexes, ornés de côtes prononcées, simples, droites, sans tubercules ni épines. Dos large, pré- sentant souvent une surface plus grande que celle des flancs. Cloisons composées de lobes formés de parties impaires et de selles formées de parties paires. Lobe dorsal le plus long. Lobes latéraux larges. Terrains jurassiques. Ex. : À. capri- cornus, Schlotheim. Fig. 375. Amm. capricornus, Schlotheim. Fig. 376. Fig. 377. Amm, communis, Sowerby. Fig. 378. 88 CÉPHALOPODES. Espèces à dos convere. 16° section. Hereropnyut, d'Orbigny. — Coquille comprimée, formée de tours presque toujours embrassants, apparaissant rarement dans l'ombilic. Les côtés sont lisses, légèrement siriés ou sillonnés. Dos peu large, très-convexe. Cloisons symétriques, divisées en un grand nombre de lobes très-ramifiés, formés Fig. 380. Amm. heterophyllus. Sowerby. de parties impaires, et de selles le plus souvent formées de parties paires. Lobe dorsal, presque toujours plus court que le lobe latéral supérieur. Le grand nombre de rameaux des lobes laisse entre eux des selles figurant à leur partie supérieure des feuilles larges ou des massues arrondies plus ou moins divi- sées, dont l'aspect est tout à fait particu- lier. Ex. : A. heterophyllus, Sowerby. 17° section. Licart, d'Orbigny. — Coquille comprimée, généralement lisse ou un peu ondulée, marquée le plus souvent, de distance en distance, de sillons ou de côtes, anciens points d'arrêt des bouches successives. Dos convexe, quel- Fig. 381. Fig. 382. Amm, ligatus. D'Orbigny. quefois un peu comprimé. Cloisons composées de lobes formés de parties impaires et de selles le plus souvent paires. Lobe dorsal plus court que le lobe latéral supérieur. Les derniers lobes auxiliaires souvent obliques en arrière, vers l'ombilic. Les selles très- divisées ne représentent jamais de feuilles. Terrains crétacés. Ex. : À. li- gatus, d'Orbiqny. 18° section. Praxurari, de Buch. — Coquille discoïdale, comprimée, com- posée de tours plus ou moins cylindriques, ornés de stries ou de côtes serrées, se partageant, vers le milieu ou les deux fiers des flancs, en plusieurs branches, sans Fig. 383. Amm, annulatus. Sowerby. Fig. 384. être pourvues à cette jonction d'aucune pointe. Dos rond. Cloisons formées de lobes toujours divisés en parties im- paires, et de selles formées le plus sou- vent de parties paires. Le lobe dorsal ou plus long ou plus court que le lobe latéral supérieur; les lobes auxiliaires fortement obliques en arrière, vers l'ombilic. Terrains jurassiques ou ooli- thiques. Ex. : À. annulatus, Sowerby. TENTACULIFÈRES. 89 19° section. Coroxari, de Buch. — Les espèces de ce groupe ont les carac- tères des planulées, mais elles se distinguent par la présence d'une pointe ou d'un tubereule, au point de jonction des bifurcations des côtes ou des stries qui partent par faisceaux. Tours de spire élevés. Cloisons composées de lobes formés de par- ties impaires et de selles for- v mées de parties paires. Lobe dorsal plus court que le lobe latéral supérieur. Lobes auxi- liaires obliques. Le lobe latéral supérieur est en dehors, et le lobe latéral inférieur en dedans des tubercules. Oolithe inférieure. Ex. : A. Blagdeni, Sowerby. Fig. 385. Amm. Blagdeni. Sowerby. Fig. 386. 20° section. Macrocermau, de Buch. — Coquille analogue pour la forme, les côtes ou les stries, à celles du groupe des couronnées, avec cette différence qu'elle est souvent plus renflée, et que le tubercule, au lieu d'être placé vers la moitié de la largeur du tour de spire, est plus près de l'ombilic : il en résulte que les lobes laté- raux supérieur et inférieur sont tous deux en dehors du tubercule, au lieu d'être l'un en dehors, l'autre en dedans. Terrains juras- sique et néocomien inférieur. — Ex. : A. coronatus, d'Orbiqny. Fig. 387. Amm. coronatus. D'Orbigny. Fig. 388. 21° section. Fimgrart, d'Orbigny. — Coquille discoïdale; spire formée de tours cylindriques, le plus souvent contiqus, sans se recouvrir en aucune manière, lisses ou ornés transversalement, de distance en distance, de côtes saillantes ou de sillons, anciens points d'arrêt des bouches successives. Bouche cireu- laire. Cloisons symétriques formées de lobes et de selles divisés en parties paires, toujours élargis à leur extré- mité et étroits à leur base. Lobe dor- sal souvent le plus long. Terrains juras- siques et crétacés inférieurs, en plus grand nombre dans le terrain néoco- mien. Ex : A: fimbriatus, Sowerby. Fig. 389. Amm. fimbrialus, Sowerby. Fig. 390. TOME PREMIER. x 11 90 CÉPHALOPODES. 4° GrRoure. Ammonites à cloisons ramifiées ; à enroulement spiral sur le même plan ; à tours non contiqus. 6e GExrEe. AMMONOCERAS. Lamarck, 1822. Coquille en forme de corne arquée, formant à peine un demi-tour; à parois articulées par des sutures sinueuses, lobées et découpées dans leur contour. Tube ou siphon marginal, ne percant point les cloisons. Ex. : A. glossoiïdea, Lamarck. Le genre ammonoceras a été établi sur des fragments d'une énorme ammonite rapportée de l'Inde, et qu'on sup- pose être l'A. fimbriatus. M. le professeur Valenciennes dit que Lamarck lui a souvent répété que ce fossile, dont il faisait grand cas, avait été rapporté par le secrétaire de la colonie de Pondichéry, et donné au fils de Buffon, qui lui en avait lui- même fait cadeau. M. Valen- ciennes ajoute que parmi les am- monites rapportées de l'Inde par Jacquemont, il se trouve aussi RE ISO LADA ner la RE un fragment de l'A. fimbriatus. Voici ce que dit Lamarck de VA. glossoïdea : Cette coquille rompue en trois morceaux, qui s'appartiennent successivement, et dont l'un offre l'extrémité supé- rieure de cette même coquille, est d'une assez grande taille, fort épaisse en sa partie inférieure, arquée presque en demi-cerele, et se termine supérieurement en forme de langue. Ses loges sont remplies de matière pierreuse, et leurs cloisons ne se distinguent que dans les parois où leurs concours forment des sutures lobées, laciniées, rameuses, tout à fait analogues à celles des ammonites. Mais la coquille dont il s'agit en est très-distincte par sa forme générale ; car malgré son arcuation, elle n'eût point formé de {ours contigus, si la nature l'eût agrandie davantage. Sa longueur est de cinquante centimètres. 7° Gexre. CRIOCERAS. Léveillé, 1836. Tropæum. Sowerby. Animal inconnu. Coquille discoïde, régu- lière, enroulée sur le même plan, à tours dis- joints, arrondis ou ovalaires. Ouverture ovale, ronde ou comprimée, formant une légère saillie à l'intérieur. Cloisons transverses, divisées régu- lièrement en six lobes, le plus souvent formés de parties impaires (le lobe dorsal excepté), et de selles formées de parties presque paires. Le lobe latéral supérieur plus long que le lobe dorsal. Les lobes et les selles étroits à leur Fig. 393. Crioceras Emerici. Léreillé. base, fortement élargis à leur extrémité. Siphon TENTACULIFÈRES. dorsal, continu; les deux tiers du dernier tour for- mant une cavité pour loger l'animal. Quelques espèces des couches inférieures de la formation crétacée. Ex. : C. Emerici, Léveillé. C. Voronzowii, Sperk. Ce dernier, de la formation crétacée des environs de Kislavodsk (Caucase). Il a près de cinquante centi- mètres de diamètre. 91 Fig. 39%. Crioceras Voronzovii (ll Fig. 395, Crioceras Emerici. Fig. 396. Crioceras Voronzovii, Sperk. Fig. 397. 5° GRouPE. Ammoniles à lours contiqus ou disjoints dans le Jeune äge, el projelées en crosse recourbée dans l’âge adulte. 8e Genre. SCAPHITES. Parkinson, 1811. Xxz9%, barque. Animal inconnu. Coquille spirale, enroulée sur le même plan, à tours con- tigus ; le dernier se séparant des autres et se projetant en ligne plus ou moins Fig. 398. Scaphites gigas. Sowerby. droite pour former une crosse, dont l'extrémité se recourbe elle-même en fer à cheval. Cloisons trans- verses, symétriques, divisées régulièrement. en lobes inégaux. La partie recourbée toujours dépourvue de cloisons et servant à contenir l'animal. Siphon continu, dorsal. Bouche ovale avec des bourrelets plus ou moins saillants. Environ quinze espèces des terrains crétacés : Fig. 399. Scaphites Hugardianus D'Orbigny. 92 CÉPHALOPODES. on les rencontre depuis les couches inférieures du terrain néocomien, jusque dans la craie chloritée. Ex. : S. Ivanii, Puzos, et S. hugardianus, d'Orbigny. Fig. 400. Scaphites constrictus. D'Orbigny. Fig. 401. Scaphites Ivanii. Puzos. 9e Genre. ANCFLOCERAS. D'Orbigny, 1842. Ayxôhos, recourbé. Animal inconnu. Coquille spirale, enroulée sur le même plan, à tours dis- joints, le dernier se prolongeant en une crosse droite ou un peu arquée, et se terminant par un coude opposé à la spire. Cloisons symétriques, divisées en lobes inégaux. Bouche arrondie ou ovale et pourvue de pointes à son pourtour. Siphon dorsal. Quarante espèces environ, les premières de l'oolithe inférieure, les dernières de l'époque crétacée. Ex. : A. Matheronianus, d'Orbigny. À. brevis, d'Orbigny. À. callowiensis, Morris, et À. Jauberti, Aster. Fig. 405. Ancyloceras Puzosianus. D'Orbigny. | TENTACULIFÈRES. 93 6° Groupe. Armonites à tours disjoints, en spirale dans le jeune äge, projelées en crosse droite dans l'âge adulte. 10e Gexre. ANISOCERAS. Pictet, 185%. ‘Avisoc, inégal. Ce genre, proposé aux dépens du G. ancylocère, paraît caractérisé par une forme plus nent que chez aucun autre céphalopode. La coquille, dans le jeune âge, R est sinueuse, elle forme une spirale irrégulière héliciforme, à tours disjoints, ayant tous une double courbure et ne pouvant pas être compris dans un plan. Plus tard elle se redresse et s'infléchit en crosse comme les ancylocères, Pictet. Ex. : À. Saussureanus, Paclet. Fig. 406. Anisoceras Saussureanus. Pictet e GrouPe. Ammoniles seulement arquées. 11e Gexre. TOXOCERAS. D'Orbigny. Toëov, arc. Animal inconnu. Coquille conique, subeylindracée ou comprimée, symétrique, très-allongée, plus ou moins ar- quée, mais ne formant jamais une spire. Cloisons transverses profon- dément sinueuses et présentant six lobes inégaux, foliacés sur leurs bords. Siphon dorsal. Bouche ovale, comprimée ou arrondie, saillante au bord interne. Environ vingt espèces dés terrains néoco- miens. Ex. : T. Honnoratianus, d'Orbiqny . Fig. 407. Toxoceras Honnoratianus . S° GRouPE. Ammonites droites el replies sur le même plan. 12e GENRE. HAMITES. Parkinson, 1811. Hamus, croc. Animal inconnu. Coquille conique, symétrique, repliée sur le même plan, en spirale elliptique; tours peu nombreux, largement disjoints. Cloisons transverses à six lobes inégaux. Siphon dorsal. Ouverture avec ou sans bourrelets. Quelques espèces des terrains crétacés. Ex. : H. elegans, d'Orbigny. H. attenuatus, Sowerby. H. virgulatus, Brongniart. mms Fig. 408. Hamites elegaus. D'Orbigny. 94 CÉPHALOPODES 13e GENRE. HAMULINA. D'Orbigny, 18%9. Coquille multiloculaire, non spirale, mais en forme de crosse ou de siphon, dont les deux parties reployées ne sont pas en contact. Ainsi la coquille commence à son extrémité inférieure par une partie droite, plus ou moins longue, conique, en pointe en arrière, s'accroissant régulièrement sous un angle d'un et demi à huit degrés d'ouverture, suivant les espèces. La partie supérieure forme, en se recour- bant brusquement, un coude large ou brusque donnant naissance à une crosse parallèle à l'autre partie, dont elle est toujours séparée par un intervalle plus ou moins large. Les rapports de ces diverses parties sont variables en longueur suivant les espèces, mais invariables de caractères généraux. Les ornements extérieurs sont aussi très-variés, suivant les espèces, mais fréquemment formés sur la partie droite de côtes transverses, simples ou tuberculeuses, souvent différentes, suivant le point de cette partie où elles se trouvent. Le coude est presque toujours différent d'ornements de la partie droite; il porte le plus souvent, indépendamment de quelques autres changements, quelques grosses côtes particulières. La crosse est rarement pourvue des mêmes côtes que les autres parties ; ses ornements, au con- traire, sont presque toujours disparates avec le reste. La bouche, à l'extrémité de la crosse, est ovale, légèrement comprimée. La crosse est dépourvue de cloisons ainsi que le coude, ces dernières n'occupant que la partie droite ; aussi l'animal peut occuper le coude et la crosse. Cloisons symétriques, divisées régulièrement en lobes et en selles, formés de parties paires. Lorsque les lobes ne sont pas com- plétement pairs, ils montrent au moins des branches latérales presque aussi grandes et aussi longues que la branche la plus allongée. D'Orbigny. Ex. : H. tri- nodosa , nn Se 2 STI En Fig 409 Hamulina trinodosa. D'Orbigny 1%e Genre. PTYCHOCERAS. D'Orbigny, 1840. Ivy, pli. Animal inconnu. Coquille conique, eylindracée ou comprimée, très-allongée, composée de deux parties droites, coudées brusquement à un certain point de leur longueur et soudées entre elles. Cloisons transverses, profondément sinueuses, divisées en six lobes symétriques découpés sur leurs bords. Siphon dorsal. Deux ou trois espèces des terrains crétacés. Ex. : P. gaultinus, Pictet. pPoAnn Fig. 410. Pitychoceras gaultinus. Pictet TENTACULIFÈRES. Le) Qt 9° GROUPE. Ammonites droites. 45e Genre. BACULITES. Lamarck, 1801. Baculum, bâton. Animal inconnu. Coquille droite, cylindrique ou comprimée, conique, à parois articulées par des sutures sinueuses. Cloisons peu distantes, perforées et décou- pées dans leur contour, la dernière très-grande et engaïnante. Siphon marginal. Dix ou douze espèces des formations moyennes du terrain crétacé. Ex. : B. anceps, Lamarck, et B. neocomiensis, d'Orbiqny. Fig. #13. Baculites incurvalus. Dujardin. 10° Groupe. Ammonites a enroulement spiral turriculé, régulier, à tours contiques. 16e GEexre. TURRULITES. Lamarck, NOS1. Turris, tour. Animal inconnu. Coquille spirale, turriculée, multiloculaire, à tours con- tigus et tous apparents, et à parois articulées par des sutures sinueuses. Spire sénestre ou dextre, ombiliquée dans toute sa longueur. Cloisons transverses, lobées et découpées dans leur contour. Ouverture arrondie. Siphon continu ; marginal. Fig. 414 Turr. catenatus. Fig. #17. Turr. Boblayi. Fig. 418. Turr. costatus D'Orbigny. D'Orbigny Lamarck. 96 CÉPHALOPODES. Cavité supérieure occupant le dernier tour au plus. Les turrilites connues se trou- Fig. 419. Fig. 420. Turr. Astierianus. D'Orbigny Turr, Bergeri. Brongniart. vent dans le lias inférieur, dans les couches supérieures du gaultet dans la craie supérieure. Elles ont le test mince et sont quelquefois encore nacrées. Leur forme allongée, rac- courcie ou aplatie, les fait distribuer en trois groupes. Ex. : T. catenatus, d'Orbigny. T. Asterianus, d'Orbi- gay, et T. Valdani, d'Orbiqny. 11° GROUPE. Ammoniles à enroulement sprral turriculé, réqulier, à lours non conliqus. 17e Gexre. HELICOCERAS. D'Orbigny, 1842. “EXE, hélice. Animal inconnu. Coquille multiloeulaire, spirale, turbmoïde, composée d'un Fig. 421. Fig. 422. H. Teilleuxii. D'Orbiqny. H. Robertianus D’Orhigny. petit nombre de tours obliquement enroulés et largement écartés. Spire dextre ou sénestre et s'élevant au- dessus du plan du plus grand tour. Cloisons transverses, obliques, pro- fondément sinueuses. Cavité supé- rieure occupant une grande partie du dernier tour. Siphon dorsal. Quelques espèces des terrains ju- rassique et crétacé. Ex. : H. Teil- leuxii, d'Orbigny,etH.Robertianus, d'Orbiqny. 12° Groure. Ammoniles à enroulement spiral turriculé, régulier, dans le jeune äge, el projelées en crosse spirale dans l'âge adulte. 18e Gexre. HETEROCERAS. D'Orbigny, 18%7. “Exepoc, différent. Animal inconnu. Coquille multiloculaire, spirale, enroulée obliquement , puis se projetant en une crosse séparée. Spire réqu- lière au commencement, composée alors de tours plus ou moins nombreux, conligus, en- roulés obliquement et représentant un cône variable. Le dernier tour se sépare des autres, sur un plan d'enroulement différent, oblique inférieurement de haut en bas, par rapport aux autres, et se recourbe en crosse à son extrémité. La crosse, sans doute destinée à contenir l'ani- mal, est en partie dépourvue de cloisons. Fig. 423 Het. Emerici. D'Orbigny. BELLÉROPHES. 97 Bouche ronde ou ovale, sans bourrelet terminal, du moins quant aux individus examinés jusqu'ici et qui ne sont pas complets. Les cloisons, lorsque la coquille est enroulée, sont irrégulières, non symétriques, comme chez les turrilites, où le lobe dorsal est sur la partie convexe externe des tours, mais lorsque la crosse contient des cloisons sur une partie de sa longueur libre, ces cloisons deviennent symétriques et analogues aux cloisons des toxocères et des ancylocères comprimés. Le siphon est externe dans les deux cas. Ex. : H. Emerici, d'Orbigny. En tout semblables aux turrilites par les tours enroulés obliquement et contigus, les hétérocères s’en distinguent par le dernier tour qui se détache des autres et se termine en une crosse analogue aux crosses des hamites et des ancylocères. Voisins par leur dernier tour en crosse des deux genres que nous venons de citer, ils en diffèrent par leur spire enroulée obliquement et conique. En un mot, avec des caractères que nous trouvons partiellement dans les turrilites et les hamites, ce genre les réunit sur la même coquille, et diffère autant de l'un que de l'autre. Les hétérocères se montrent à la partie supérieure de l'étage néocomien, et on les retrouve à l'étage sénonien ou craie blanche. D’Orbigny. Famille incertæ sedis. BELLÉROPHONTIDÉS. B£LLEROPHONTIDAE. Mac Coy. 1851. Les bellérophontidés ont une coquille épaisse enroulée en spirale, nautiliforme, non cloisonnée, symétrique, ombiliquée, surtout dans le jeune âge, ou à ombilic couvert. Les bellérophontidés sont tous fossiles, de l'époque paléozoïque, terrains silurien, dévonien et carboniférien; un seul genre, encore peu connu, est de Fig. 424. + Fig. 425. Fig. 426. Bellerophon striatus. Bellerophon huilchus Bellerophon angulatus D'Archiac. Sowerby. D'Orbiqny. l'époque crétacée. M. Mac Coy range cette famille parmi les céphalopodes tenta- culifères, tetrabranchiata d'Owen; peut-être conviendrait-il mieux de la placer à la suite des acétabulifères, pour établir le passage des coquilles non cloisonnées du premier ordre de céphalopodes au second ordre de la même classe, composé exclusivement de coquilles cloisonnées. TOME PREMIER. 12 98 BELLÉROPHES. Les avis sont bien partagés sur les rapports naturels des bellérophes, sur la place qui doit leur être assignée dans le classement des mollusques. On ne trouve aucune trace de l'animal, et l'on ne peut invoquer que la forme de la coquille. Est-ce un céphalopode, comme le pense M. Defrance; un hétéropode, comme le supposent MM. Deshayes et d'Orbigny; enfin est-ce un gastéropode, comme le croient MM. de Blainville, Fleming et de Koninck? Jusqu'à preuve contraire, nous croyons pouvoir considérer les bellérophes comme des céphalopodes acétabulifères, éta- blissant le passage de ces derniers aux céphalopodes tentaculifères, et nous expo- serons sommairement les diverses opinions émises. Fig. 429. Fig. 427. Bellerophon bilobatus Bellerophon Sowerbyi. Bellerophon cornu arietis D'Orbigny. D'Orbigny. Sowerby. En 1786, le baron de Hupsch, de Cologne, parla le premier de ces coquilles, et sous le nom de nautilitæ simplices, indiquant l'absence de cloisons, il en fit une section intermédiaire aux genres nautilus et argonauta. En 1808, Denys de Montfort établit le genre bellérophon ; mais les caractères qu'il donne sont inexacts, puisqu'il dit que les bellérophes ont des cloisons unies et percées par un siphon. En 1824, M. Defrance reconnut l'erreur, d'autres disent la mauvaise foi de Montfort; dès lors le doute cessa-un moment, et les bellérophes furent placés près des argonautes. En 1825, M. de Blainville, considérant les bellérophes comme des gastéro- podes, les placa dans sa famille des akera, entre les bulles et les bullées, tout en faisant observer qu'ils seraient peut-être mieux placés parmi les angiostomes, pro- bablement près des ovules. En 1826, d'Orbiguy, pour se conformer aux vues de M. de Férussac, classa les bellérophes avec les céphalopodes octopodes, mais en indiquant des rapports plus positifs avec la famille des atlantidés de ses gastéropodes hétéropodes; cette dernière opinion est aussi celle de M. Desbayes. En 1828, M. Fleming rapproche les bellérophes des actéons. En 1842, M. de Koninck émet une opinion nouvelle et considère les belléro- phes comme des émarginules dont le sommet serait allongé et enroulé; M. Pictet, 1855, adoptant la manière de voir de M. de Konineck, place les bellérophes dans sa famille des fissurellides, immédiatement après le genre fissurella. BÉLLÉROPHES. 99 4er Genre. BELLEROPHON. Montfort, 1808. Bucani1a. Hall, 1847. Eurnemus. Mac Coy, 1844. Animal inconnu. Coquille nautiloïde, non cloisonnée, assez épaisse, symé- trique, enroulée sur elle-même à tours nombreux, globuleuse ou discoïde, pré- sentant, au milieu de la circonférence, une carène ou un sillon longitudinal plus ou moins prononcé. Spire découverte ou enveloppée par le dernier tour. Ouverture semi-lunaire, ovale-transverse. Labre tranchant, sinueux ou fendu à sa partie médiane. Fig. 430. Fig. 431. Fig. 432. B. Keynianus. De Koninck. B. Keynianus. De Koninck. B. bicarenus. Léveillé. Fig. 433. Fig. 434: Fig. 435. B. vasulites Montfort. B. vasulites. Montfort. B. bicarenus. Léveillé. Fig. 436. Fig. 437. Fig. 438. B. Deslongchampsii. D'Orbigny. B. Chastelei. Léveillé. B. Chastelei. Léveillé, 100 BELLÉROPHES. 2e Genre. BUCANIA. Hall. 1847. Buxavn, trompette. Le genre bucania est ainsi caractérisé : Coquille enroulée sur le même plan, à tours visibles, le dernier ventru et anguleux sur les bords; spire également con- cave des deux côtés; ouverture arrondie, parfois comprimée à son bord interne par l'avant-dernier tour, et brusquement élargie sur les côtés et Le bord externe. Fig. 439. Fig. 440. Fig. 441. Fig. 442. B. expansa. Hall. B. expansa. Hall. B. sulcatina. Hall. B. sulcatina. Hall. 3e Genre. PORCELLIA. Léveillé, 1835. Coquille symétrique, à cavité simple, monothalame. Spire très-apparente, en- roulée sur le même plan. Ouverture ronde ou quadrangulaire, recevant dans son milieu la partie dorsale du retour de la spire. Bord droit, mince et tranchant. Fig. 443. Fig. 444. Fig. 445. Fig. 446. Fig. 447. P. Puzo. Léveillé, P. armata. De Verneuil. P. retrorsa. Munster. Les porcellies présentent à l'extérieur les caractères des ammonites; mais M. Léveillé place ce nouveau genre près des euomphales. D’après M. de Verneuil, les porcellies ne se distinguent des bellérophes que par le défaut de symétrie dans leur enroulement spiral et par leurs tours plus découverts. Ils diffèrent essen- tiellement des euomphales aplatis et à double ombilic, par leur sillon dorsal, ainsi que par la fente médiane qui divise leur bouche et qui remonte plus ou moins BELLÉROPHES. 101 dans la lèvre supérieure. La juste importance que méritent ces derniers caractères a engagé M. de Koninck à rapprocher les porcellies des pleurotomaires et de cer- tains euomphales (schizostomes), qui ont une fente labiale latérale au lieu de l'avoir médiane. Ce qu'il y a de certain, c'est que les porcellies sont étroitement liées aux bellérophes. Quelle que soit donc la place qu'on assigne à ces derniers, on n’en doit point éloigner les porcellies. » M. de Koninck, tout en adoptant le genre porcellia de Léveillé, en complète les caractères ainsi qu'il suit : Coquille discoïde, très-déprimée, presque symétrique ; spire très-apparente, enroulée dans un même plan, à l'exception des deux ou trois premiers tours, qui font légèrement saillie; sillon dorsal étroit, mais assez pro- fond, divisant les tours de spire en deux parties égales, et correspondant à une fente étroite, mais ordinairement assez longue; ombilic très-large et laissant aper- cevoir tous les tours de spire, qui sont plus ou moins embrassants ; bouche ovale ou subpentagonale; labre mince et tranchant. Comme le fait encore observer M. de Koninck, les porcellies sont des coquilles dont le test est en général beaucoup plus mince que celui des bellérophes, et dont la surface est quelquefois tuberculeuse et le plus souvent ornée de dessins très-élégants; leur nombre est encore très-restreint, et toutes appartiennent aux couches carbonifères ou dévoniennes. %e Genre. BELLEROPHINA. D'Orbiqny, 1843. Coquille subsymétrique, globuleuse, à tours embrassants, comme celle des bellérophes, mais sans sinus; à côtés légèrement inégaux, en ce sens que l'un des ombilics montre un simple trou arrondi, tandis que l'autre laisse apercevoir les tours de spire. Cette nouvelle forme appartient au terrain crétacé. Ex. : B. Vibrayi, d'Orbigny. Fig. 449. Bellerophina Vibrayi. D'Orbigny. Nous croyons devoir former un tableau des divers types de céphalopodes, pour donner, d'après M. d'Orbigny, une idée de la distribution géologique et numé- rique de ces mollusques. 102 BELLÉROPHES. Distribution géologique et numérique des céphalopodes d'après M. À. d'Orbigny. é À FE , SUR = i . : = s = AR S 2 8 SE As ES 8 28 BE SE SIS BIS EE SOU Sn MODS SUÉTES SNS TS SSSR SNA RUES NENEIS TUE A PSTASSRAÉSÉSSSÉ EE Fig. 452 Hyalea globu:osa. Rang Fig. 451. Fig. 453. Fig. 454. Cuvieria columnella. Rang. Limacina arctica. Cuvier. Balantium australe, D'Orbigny Les ptéropodes sont de très-petits mollusques, quelques-uns même microscopi- ques, vulgairement désignés sous les noms de papillons de mer et de pâture à baleine. Le premier de ces noms leur a été donné à cause de la forme et du mou- vement incessant de leurs nageoires; le second tient à ce que ces animaux servent réellement de nourriture aux baleines et à d'autres cétacés, ainsi qu'à un grand nombre de poissons. Les ptéropodes sont remarquables par les expansions en forme d'ailes qui constituent leurs seuls organes locomoteurs. Ils vivent à une certaine profondeur dans la mer et à une grande distance des côtes, dont ils n'ap- prochent que par accident, et lorsque les tempêtes et les courants les ÿ portent. Ils ne s'élèvent généralement à la surface qu'au moment du crépuscule et pendant 104 PTÉROPODES. la nuit. « Certaines espèces n'apparaissent que lorsque la nuit est tout à fait venue. C’est alors que se montrent les pneumodermes, les clios et les grandes espèces de cléodores. Souvent même quelques espèces ne se rencontrent que par une nuit très-obscure; mais dès que le soleil paraît, on n’apercoit plus un seul de ces animaux. Chaque espèce a pour se montrer et pour disparaître ses heures déterminées ou plutôt ses degrés d'obscurité. M. d'Orbigny pense pouvoir conclure de ces habitudes que chaque espèce habite dans les eaux à une profondeur qui lui est propre, et où par conséquent la lumière est plus ou moins afténuée, selon qu'elle a eu à traverser une couche plus ou moins épaisse. Chaque espèce n'arri- verait ainsi à la surface qu'au moment du crépuscule, où l'obscurité est à peu près celle qui règne pendant que le soleil est sur l'horizon, dans la zone qu'elle occupe, s'élevant ainsi graduellement à mesure que la clarté diminue. » « Il nous semble difficile d'admettre que des animaux dépourvus du sens de la vue, disent MM. Eydoux et Souleyet, puissent être sensibles à ce point à l'action de la lumière... D'ailleurs, l'apparition des ptéropodes à la surface de la mer est loin de se faire d’une manière aussi régulière que l'admet M. d'Orbigny. Nous avons souvent recueilli des ptéropodes presque à toutes les heures du jour, et les mêmes espèces à des heures très-différentes. Ces mollusques paraissent même déroger assez souvent à leur habitude de ne se montrer qu'à la chute du jour ou au commencement de la nuit : M. Rang dit avoir rencontré assez souvent des créséis en nombre considérable et pendant l’ardeur du soleil sous des masses de fucus natans, et Van Beneden dit qu'une espèce de pneumoderme a été trouvée nageant en grande abondance à la surface de l’eau en plein soleil, près de Nice. » Les ptéropodes forment bien une classe distincte caractérisée par des organes locomoteurs propres à la natation. Leur organisation, inférieure à celle des cé- phalopodes, les rapproche davantage des gastéropodes, parmi lesquels plusieurs zoologistes les admettent à titre d'ordre; mais ils diffèrent trop essentiellement de ces mollusques par leurs nageoires, qu'on ne peut réellement pas considérer comme une simple modification d'un pied destiné à ramper. Ces petits animaux, éminemment sociables, forment des bancs considérables dans les parages déterminés qu'ils habitent, et dont ils paraissent ne s'éloigner que lorsqu'ils sont entraînés par les courants. | On trouve des ptéropodes dans toutes les mers; ils préfèrent généralement les zones chaudes ou tempérées, à l'exception de quelques espèces, qui sont propres aux mers froides; et l'on a remarqué que, contrairement à ce qui s'observe habi- tuellement, les espèces des mers froides sont teintées de couleurs plus vives que celles des régions chaudes."Cette coloration d'ailleurs n'est due, pour le corps, qu'à la transparence de la coquille, qui permet de distinguer en partie les viscères. « La plupart de ces mollusques nagent dans une position renversée, ce qui a trompé un grand nombre de naturalistes, qui les ont décrits en sens contraire du véritable. Cette habitude singulière nous paraît tenir à l'organisation même de ceux de ces animaux qui la présentent, et à la position de la masse viscérale à la partie supérieure de l'animal, tandis que l'inférieure est occupée par la cavité branchiale, ce qui doit avoir pour effet de rapprocher le centre de gravité de la PTÉROPODES. 105 face supérieure, et de ne rendre par conséquent l'équilibre possible pendant la natation que lorsque cette face est devenue inférieure. » Eydoux et Souleyet. « Les ptéropodes, dit M. d'Orbigny, ont un mode particulier de natation déter- miné par leur forme. Les deux nageoires céphaliques ne peuvent faire avancer ou soutenir l'animal auquel elles appartiennent que par des mouvements continuels qu'on peut comparer à ceux des papillons. Comme les papillons, ils remuent sans cesse, avec une aisance et une promptitude vraiment étonnantes, les nageoires qui représentent en eux les ailes de ces insectes, avançant ainsi dans une direction donnée. Alors le corps ou la coquille restent dans une position oblique ou presque verticale. On les voit souvent monter rapidement, fournoyer dans un espace dé- terminé, ou plutôt nager sans paraître changer de place, en se soutenant à une même hauteur. Cependant ce dernier mode de natation n'est qu'exceptionnel, car nous ne l'avons pas retrouvé dans toutes les espèces, qui, au contraire, papillon- naient toutes avec une extrème agilité. Mais si quelque choc avec un corps étranger, ou seulement un mouvement brusque du vase dans lequel on les conservait venait les effrayer, de suite les ailes se repliaient sur elles-mêmes chez quelques espèces, ou rentraient entièrement dans la coquille chez quelques autres, et l'animal se laissait aller au fond du vase. Sans doute qu'à l’état de liberté, dans les eaux, ils se lais- sent aller ainsi à une profondeur plus ou moins considérable, et que lorsque l'animal a atteint la limite qui lui assure la sécurité, il déploie de nouveau ses ailes et nage pour se soutenir. Dans le vase, ils ne restaient guère inactifs, et par- couraient bientôt de nouveau l’espace étroit dans lequel nous les retenions. La natation est plus rapide chez les hyales que chez les cléodores, mais elle est des plus lentes chez les pneumodermes et les clios, que nous avons été à portée d'étu- dier. » D’Orbigny. « Quelques espèces de ptéropodes s'attachent, dit-on, aux corps submergés, aux plantes marines, à l'aide de leurs ailes, d'autres à l'aide de leurs sucoirs. Cette assertion est contestée pour les espèces à coquilles. M. d'Orbigny n'a jamais rien vu qui puisse le porter à croire que ces animaux aient besoin d'un corps solide comme point d'appui. Leurs ailes d’ailleurs ne sont pas des organes de préhension, et leur mince coquille serait exposée sans cesse à se briser par le choc des vagues contre les fucus. » À cette manière de voir, qui laisserait supposer que ces animaux nagent sans cesse, nous opposerons les observations de MM. Eydoux et Souleyet : « Presque tous les auteurs disent que ces mollusques se meuvent sans cesse dans les eaux de la mer, sans pouvoir ni ramper ni se fixer, étant dépourvus d'organes propres à cet usage. Quoique les ptéropodes aient été organisés pour la nage, il nous paraît pourtant impossible d'admettre qu'ils soient ainsi condamnés à un mouvement continuel pour se soutenir dans le fluide qu'ils habitent; nous croyons plutôt que ces mollusques, comme les autres animaux dont le genre de vie est le même, ont la faculté de se maintenir dans l'eau ou à sa surface sans le secours de leurs or- ganes locomoteurs, mais par le seul effet de leur pesanteur spécifique, qui est égale ou inférieure à celle de ce fluide, ou bien peuvent se fixer momentanément aux corps marins de manière à rendre intermittente l'action de leur système mus- TOME PREMIER. 15 106 PTÉROPODES. culaire. Les clios et les preumodermes sont évidemment pourvus d'organes propres à se fixer, et d'après les observations de M. Rang, les ptéropodes testacés se ser- viraient aussi pour le même usage de leurs expansions natatoires. » Les ptéropodes vivent d'animaux microscopiques si nombreux dans la mer, et l'on prétend qu'ils mangent de petits mollusques (atlantes) et même des crustacés. On sait que quelques-uns ont des organes qui leur permettent de saisir leur proie; mais il en est, et c'est le plus grand nombre, pour lequel il serait difficile d'indiquer des moyens de préhension. Parmi les ptéropodes, les uns ont une coquille externe ou interne, testacée ou membraneuse, les autres sont nus ou sans coquille. Ils ont tous un cœur formé d’une oreillette et d'un ventricule couverts d'un péricarde. La place qu'occupe le cœur varie suivant celle des branchies chez les ptéropodes nus, et il se trouve au fond de la cavité branchiale chez les ptéropodes à coquille. Le nombre de leurs organes des sens est très-restreint : ils n’ont pas d'yeux, et les petits points noirs que l’on considérait comme des yeux sont, d'après M. Souleyet, des organes au- ditifs qui consistent en deux petites poches sans ouverture extérieure annexées aux ganglions nerveux et remplies d'un liquide tenant en suspension des cristaux microscopiques de nature calcaire. Leur bouche est plus ou moins développée, et l'organe olfactif a son siége dans les tentacules. Le mode de reproduction des ptéropodes n'est pas bien connu, et l'on est surpris de ne pas trouver d'œufs, ni même d'individus qui par leur taille graduée permet- traient de reconnaitre le mode de développement de ces animaux et de distinguer les âges. Tous les ptéropodes de même espèce qu'on examine dans une localité ont la même taille, et les différences insignifiantes qu'on peut trouver s'expliquent par les différences de température des zones chaudes ou tempérées. Ces animaux subiraient-ils des métamorphoses, des transformations? C’est ce qu'on est réduit à supposer. Cette hypothèse n’est d’ailleurs pas sans exemple chez les mollusques. « Les deux sexes sont réunis chez les ptéropodes, comme dans la plupart des gastéropodes ; la disposition de l'appareil reproducteur offre aussi beaucoup d’ana- logie avec ce que l'on voit chez plusieurs de ces derniers. La partie de cet appareil qui représente le sexe femelle se compose : 1° d'un ovaire, qui forme avec le foie la plus grande partie de la masse viscérale; 2° d'un premier oviducte, qui offre toujours sur son {rajet un renflement considérable et quelquefois un long appendice en forme de cœcum; 3° d'un deuxième oviducte plus large, que l'on peut consi- dérer comme une sorte de matrice, et auquel vient aboutir une vésicule à long col semblable à celle que les auteurs désignent sous les noms de vésicule de la pourpre, vésicule copulatrice, ete. Le sexe mâle présente cela de remarquable que les deux parties qui le constituent n’ont entre elles aucune connexion, l'une, la verge, étant placée à l'extrémité antérieure de l'animal, tandis que l'autre, le testicule, se trouve, avec le reste de l'appareil, plus ou meins loin en arrière, dis- position que l’on trouve chez les bulles, les bullées, les aplysies, etc. Les deux orifices de cet appareil, toujours séparés par un intervalle plus ou moins considé- rable, sont réunis, comme dans les mollusques que nous venons de citer, par un sillon que forme un repli de la peau et qui a probablement des usages analogues. PTÉROPODES. 107 Ces orifices sont placés du côté droit dans les ptéropodes nus et dans les ptéro- podes testacés; mais, chez ces derniers, l'orifice de la verge se trouve très-rapproché de la ligne médiane; on peut même la considérer comme tout à fait médiane dans les cymbulies. D'après cette disposition de l'appareil générateur, on doit admettre que la verge n'est plus qu'un simple organe d'excitation chez ces mollusques, et que les œufs sont fécondés dans l'ovaire ou dans l'oviducte par le fluide qu'y verse directement le testicule. Cela paraît du moins plus probable que la transmission de la liqueur séminale d'un mollusque à l’autre, pendant l'accouplement, par la rainure qui joint l'orifice postérieur à celui de la verge, ainsi qu'on l'a supposé pour les aplysies. » Æydoux et Souleyet. dre SECTION. Ptéropodes à coquille testacée ou membraneuse externe ou interne. Branchies internes. Téle indistincte. PrEROBRANCHIA et Dacryciognancuia. Gray, 1821. THECOSOMATA. Gray, 1850. Les mollusques de ce groupe fournissent un assez grand nombre de genres actuellement vivants et quelques genres fossiles. Leur manteau très-mince forme un sac à ouverture antérieure, qui permet à l'eau d'arriver aux branchies, qui sont internes. Les bords de l'ouverture du man- teau sont garnis de cirrhes très-déliés et vibratiles qui paraissent, par analogie, devoir favoriser le courant de l’eau vers les branchies, et faire obstacle à l'intro- duction de petits corps étrangers. Pendant longtemps on a supposé que les branchies des ptéropodes avaient leur siége à la surface des nageoires, sous forme d'un réseau vasculaire, ce qui explique le nom de ptérodibranches donné à ces animaux par M. de Blainville. Leurs muscles, peu nombreux, sont ceux des nageoires et quelques petits faisceaux qui servent à la contraction des parties antérieures lorsque le mollusque veut les faire rentrer dans la coquille; d'autres muscles sont destinés aux mouvements si restreints du manteau et des tentacules. Les expansions ali- formes ou nageoires sont réunies à leur base et constituent l'analogue du pied des gastéropodes. Leur bouche est très-petite et sans organes apparents de préhension et de mastication, si ce n'est peut-être le petit lobe intermédiaire du pied. Ils ont des glandes salivaires et une langue rudimentaire. L'œsophage, dilaté en jabot à son extrémité, s'ouvre dans une poche stomacale revêtue à l'intérieur de plaques cornées et destinées à broyer les aliments. Le foie n’adhère pas à l'estomac et se trouve enveloppé par les intestins. Dans quelques-uns on trouve une vésicule biliaire très-allongée, dans laquelle viennent se rendre‘les vaisseaux biliaires, et qui s'ouvre dans l'intestin près du pylore. L'orifice anal est situé le plus ordinaire- ment du côté gauche. Le système nerveux des ptéropodes testacés consiste prin- cipalement en un collier nerveux placé sous l'æsophage et composé de cinq ganglions : deux cérébraux, deux locomoteurs et un viscéral, en communication les uns avec les autres et avec un ganglion buceal unique par des filets nerveux très-fins. lre Famizze. HYALIDÉS. HFALIDAE. D'Orbigny, 18317. Cette famille comprend des mollusques à coquille extérieure, mince, fragile, vitrée, translucide, symétrique, membraneuse par exception, de forme diverse 108 PTÉROPODES. (jamais spirale) et sans opereule. Les uns ont la coquille fendue latéralement pour le passage d'appendices du manteau; les autres n'ont ni fentes latérales, ni appendices charnus. Chez les uns, les branchies sont tout à fait intérieures; chez les autres, elles sont plus ou moins rapprochées de la base des nageoires. Quel- ques genres fossiles, et parmi eux les géants de la famille, doivent fixer l'attention, car ils ne sont admis qu'avec certaines réserves. der Genre. HYALEA. Lamarck, 1799. ‘Yécos, vitreux. Cavouixa. Gioeni, 1753. H. et 4. Adams, 1853. Tricra. Relzius, 1788. AncoxTa. Montfort, 1810. Cauzixa? Poli. Coquille symétrique, vitrée, mince, fragile, translucide, globuleuse ou subglo- buleuse, ouverte en avant et sur les côtés. L'ouverture antérieure toujours plus étroite que la cavité antérieure de la coquille. Fentes latérales se prolongeant jus- qu'au bord antérieur et interrompues en avant. Fig. 457. Fig. 458. Fig. 459. H. gibbosa. Rang. H. augulata. Eydour. H. globulosa. Rang. = 2 | Fig. 460. Fig. 461. Fig. 462. Fig. 463. Fig. 464. H. quadridentala. Lesueur. H. longirostris. Lesueur. Mollusque subglobuleux formé de deux parties distinctes : l'une céphalique, pourvue d'un pied musculeux dilaté de chaque côté en forme d’aile ou de nagcoire, et présentant un petit lobe intermédiaire; l'autre abdominale, enveloppée par le manteau, et contenue dans la coquille. Manteau ouvert en avant et muni latéra- lement d'appendices de forme variable et très-extensibles. Bouche antérieure et inférieure, bordée sur les côtés de deux replis labiaux qui se prolongent en diver- geant sous le pied. Orifice anal situé à gauche, près du bord antérieur du manteau. Orifices génitaux au côté droit, et séparés, entre le tentacule droit et le cou. Branchies contenues dans une cavité intérieure du manteau et décrivant autour de la masse viscérale une ellipse interrompue à la partie antérieure, constituées par des séries de lames feuilletées qui forment un peigne du côté droit, tandis que du côté gauche elles sont disposées suivant deux lignes longitudinales et parallèles. Rang et Souleyet. Espèces vivantes assez nombreuses dans toutes les mers; les espèces fossiles sont toutes des terrains tertiaires. PTÉROPODES. 109 2e GENRE. DIACRIA. Gray, 1840. Ac, deux; dxpu, sommet. Coquille tricuspidée ; ouver- ture antérieure plus étroite que la cavité intérieure. Fentes laté- rales se continuant avec l'ouver- ture antérieure. Pointe terminale longue, quelquelois tronquée chez les adultes. Mollusque à peu près semblable à celui des hyales; appendices du manteau petits et frangés. Ex. : D. trispi- nosa, Lesueur. Fig. 465. Fig. 466. Diacria trispinosa. Lesueur. 3e Genre. CLEODOR1A. Péron et Lesueur, 1810. Cuio. Browne, 1756. Linné, 1767. PLeurorus. Eschscholtz, 1825. Coquille triangulaire, mince, vitrée, fragile, symétrique, à angle dorsal pro- longé; largement ouverte en triangle, et à ouverture plus large que la cavité; sans fentes latérales. Mollusque allongé, présentant à peu près la même disposition que les hyales, mais sans appendices latéraux du manteau. Branchies membra- neuses, symétriques, disposées en fer à cheval en arrière et sur les côtés de la masse viscérale. Fig. 467. Fig. 468. Fig. 469. CI. lanceolata. Lesueur. Cleodora compressa. Eydoux et Souleyet CL cuspidata. Bosc Les cléodores se trouvent dans toutes les mers. Les espèces fossiles datent au plus de l'époque miocène. Rang cite une espèce fossile des terrains subapennins du Piémont (Ann. se. nat., 1829). Ex. : C. lanceolata, Lesueur, et C. compressa, Lydoux et Souleyet. 110 PTÉROPODES ke Gexre. BOURSE. BALANTIUN. Leach? 1833? Bxhavruov, bourse. Coquille en forme de gaine aplatie, à surface ondulée. Ouverture oblongue étroite, à bord festonné, sans fentes latérales. Mollusque semblable aux précédents. Ex. : B. inflatum. PA | Fig. 470. Fig. 471. Fig. 472. Fig. 473. Fig. 474. B. australe. D'Orbigny. B. Chaptalii. Eydoux. B. balantium. Rang. B. inflatum. Eydour. 5e Genre. CRESEIS. Rang, 1828. Cnisia. Menke, 1844. Sryzioca. Lesueur, 1826? Coquille très-effilée, très-mince, très-petite, en forme de cornet droit ou re- courbé, à ouverture Jarde sans appendices latéraux. Mollusque de forme allongée, —_ 2x très-effilé; nageoires généralement assez petites. Lobe f ) intermédiaire assez prononcé. Ex. : C. subulata, Quoy Le et Gaymard. M. Rang divisait le genre cléodore en trois sous- genres : les cléodores, les créséis et les triptères. Les caractères des créséis étaient : coquille très-effilée, extrêmement mince, fragile et diaphane, en forme de cornet droit ou recourbé, à ouverture presque tou- jours aussi large qu'elle, et généralement sans canal. Point d'appendices latéraux. Elles se distinguaient des triptères, dont la coquille est arrondie postérieure- ment, présente une ouverture circulaire, horizontale et dentelée sur ses bords, et dont l'animal a le lobe Fig. 475. Creseis subulata. Quoy. intermédiaire aussi développé que les nageoires. Ge Gexre. TRIPTERA. Quoy et Gaimard, 182%. Toëis, trois; mTepov, aile. Coquille diaphane, vitrée, en forme de gaine cylindrique, arrondie postérieu- rement, à ouverture circulaire, horizontale et dentelée sur ses bords. Mollusque oblong, charnu, contractile, muni de deux petites nageoires NY > latérales et surmontées d'un voile membraneux de même forme et de mème dimension qu'elles. Ce voile membra- CE neux n'est probablement autre chose que le lobe intermédiaire Fig. 476. commun à tous les ptéropodes de la famille. Ex. : T. rosea, T. rosea. Quoy. Quoy et Gaymard. PTÉROPODES. 111 Te Genre. CUVIERIA. Rang, 1827. VaGiNELLA. Daudin, 1802. VaGiNuLa. Sowerby, 1824. Triprenra. Pictet, 1855 Coquille en forme d’étui cylindrique, un peu aplatie près de l'ouverture, qui est cordiforme. Le côté opposé à l'ouverture fermé par un diaphragme convexe à l'extérieur, non terminal, étant débordé par les parois du cylindre. Mollusque allongé, assez semblable aux précédents, à lobe intermédiaire semi-cireulaire. Branchies situées à la partie ventrale et à la base du lobe intermédiaire. Bouche munie de pièces dentiformes propres à la mastication. Fig. 477. Fig. 478. Fig. 479. Fig. 480. C. astesana. Rang. C. columnella. Rang. C. depressa. Daudin. Les cuviéries habitent les zones chaudes; on en trouve cependant jusqu'au cap Horn. Ex. : C. columnella, Rang; C. depressa (vaginella), Daudin. Les espèces fossiles très-rares ne se trouvent que dans les terrains tertiaires; la C. depressa (vaginella) appartient aux terrains miocènes des environs de Bordeaux et de Turin, et la C. astesana, Rang (triptera, Pictet) aux dépôts subapennins du Piémont. Se Genre. CONULARIA. Miller, 1818. Conulus. Coquille droite, allongée, quadrilatère. Les pans séparés par des sillons assez profonds. Sur les faces, de petites côtes ou stries transversales courbées et divisées au milieu par une petite ligne longitudinale très-fine. Ex. : C. deflexicosta, Sand- berger (terrain dévonien); C. pyramidata, Deslongchamps (silurien); C. quadri- suleata, Phillips (lias supérieur). Fig. 481. Fig. 482. Fig. 483. Fig. 484. Fig. 485. C. deflexicosta. C. quadrisulcata, G. pyramidata. C. ornata. CG. Gerolsteinensis. Sandberger, Phillips. Deslongchamps. De Verneuil. De Verneuil, 112 PTÉROPODES. On est assez d'accord sur les caractères des conulaires; ce sont des coquilles épaisses, qua- drilatères, finement striées en travers, de forme conique; droites ou presque droites; à sommet di [TL IT AUD obtus, solides dans la plus grande partie de | leur base, creusées et partagées en un assez petit nombre de loges par des cloisons simples dans le reste de leur longueur : aussi l'espèce décrite par M. Fischer, sous le nom de C. con- vexa, si tant est que ce soit une conulaire, Fig. 486. Fig. 487. forcerait à modifier les caractères admis jus- C. convexa. Fischer de Waldheim. qu'à ce jour. 9e Gexre. COLEOPRION. Sandberger, 1850. Koeoc, étui; melwv, scie. Tueca. Morris? 1845. Coquille tubuliforme, acuminée, ornée de côtes obliques. C. gracilis, Sand- berger. Du terrain dévonien. ig. 488. C. gracilis. Sandberger. 10° Gexre. PUGIUNCULUS. Barrande, 1847. Pugio, poignard. Tugca? Morris, 1845. PTEROTHECA. Salter. Coquille droite ou subarquée, allongée, pyramidée, triangulaire, équilatérale. Orilice oblique, fermé par un opereule triangulaire à stries parallèles. Des terrains siluriens de la Bohême. Fig. 489. Fig. 490. Fig. 491. Fig. 492. Fig. 493. Theca beirensis, Sharpe. Pugiuneulus fasciculatus. Theca triangularis. Theca Forbesii. Le genre theca comprend des coquilles droites, coniques, eflilées à l'extrémité, un peu aplaties, et à ouverture triangulaire. Des terrains siluriens d'Amérique. Le genre pterotheca a été établi pour des coquilles bilobées, transversalement ovales, et présentant une carène dorsale. PTÉROPODES. 113 2e Faire. SPIRIALIDÉS. SPIRIALIDAE (Limacinés). Cette famille comprend des mollusques à coquille spirale, héliciforme ou buli- miforme, mince, fragile, vitrée, transparente, munis ou non d’un opercule, et qui ont les mêmes habitudes que les hyalidés. Aie Genre. LIMACINA. Cuvier, Â817. Diminutif de limace. SPIRATELLA. Blainville, 1825. HeLicorHoRaA. Gray, 1840. , \ Coquille enroulée en spirale, héliciforme, sénestre, non carénée, à ouverture circulaire, et à bords simples, sans opercule. Mollusque oblong, présentant à sa partie antérieure la même disposition que les cléodores; partie postérieure conique, contournée en spirale et couverte par un manteau ouvert en avant et formant une large cavité branchiale. Branchies membraneuses, internes. Tête pourvue de deux tentacules. Point d'yeux. Bouche et orifices de la génération situés comme dans les cléodores. Fig. 494. Anus à droite, vers le bord antérieur du manteau. RE ne Les limacines se trouvent en grand nombre dans les mers du Nord, et semblent préférer les régions froides, où elles se montrent en quantité si considérable, qu'on suppose qu'elles fournissent en majeure partie la nourriture des grands cétacés. Ex. : L. arctica, O. Z'abricius. 12e Genre. SPIRIALIS. Souleyet. 1840. HeTerorusus. Fleming, 1833. HeLicoNoïnes. D'Orbigny, 1835. ScaEa. Philippi, 1844. PERAGLE. Forbes, 1843. CampyYLoNaAus. Benson, 1835. Coquille vitrée, mince, fragile, enroulée en spirale, héliciforme ou bulimiforme, sénestre, ombiliquée ou non; operculée. Mollusque oblong, contourné en spirale. Les appendices natatoires divisés en trois lobes; lobes latéraux allongés; lobe intermédiaire, postérieur, arrondi et muni supérieurement d'un opercule. Bran- chies situées dans une cavité formée par le manteau. Fig. 495. Fig. 496. Fig. 497. Fig. 498. Fig. 499. Spirialis australis. Spirialis clathrata. Spirialis ventricosa Spirialis rostralis. Scæa stenogyra Eydoux. Eydoux. Eydoux. Eydoux. Philippi. Ces petits ptéropodes sont assez communs dans toutes les mers, mais particu- lièrement dans les régions chaudes. Il en est dont la coquille est couverte de petites stries entrecroisées régulièrement et formant un réseau (heterofusus); une espèce encore vivante (scæa stenogyra, PArlippi) se trouve aussi à l’état fossile dans les dépôts récents de la Sicile et de la Calabre (peracle physoïdes, Forbes). Pictet. Ex. : S. rostralis, S. ventricosa et S. clathrata, Eydoux et Souleyet. TOME PREMIER. 1% 114 PTÉROPODES. 3° Famise. CYMBULIDÉS. CYMBULIDAE. Cantraine, 1841. Cette famille a été établie pour de petits ptéropodes assez rares, à coquille interne, cartilagineuse, non enroulée et symétrique. 13e Genre. CYMBULIA. Péron et Lesueur, 1810. Diminutif de cymba, coupe. Coquille interne, gélatinoso-cartilagineuse , très-transparente, en forme de na- celle, à ouverture inférieure et postérieure. Mollusque oblong, pourvu inférieurement d'un pied fort large, aliforme, et entouré supérieurement d’un manteau très-mince, transparent et contenant la coquille. Tête sessile. Point d'yeux. Deux ten- tacules situés en avant et au-dessous de la tête. Bouche inférieure et de forme circulaire. Bran- 4 chies pectiniformes, situées latéralement dans la cavité du manteau. Orifice anal à gauche. Orifices génitaux séparés, du côté droit et sur Fig. 500. Fig. 501. le bord du manteau, l'un antérieur et médian, C. quadripunctata. C. proboscidea. Péron. Wautre postérieur. Comme les autres ptéropodes, les cymbulies nagent dans une position renversée. On en trouve dans la Méditerranée. Ex. : C. proboscidea, Péron et Lesueur. de Genre. TIEDEMANNIA. Van Beneden, 1839. Tiedemann, naturaliste. Coquille interne, gélatinoso-cartilagineuse, frès-transparente, en forme de na- celle, à ouverture inférieure. Mollusque semblable à celui es cymbulies, dont il diffère cependant par une tête en d bulies, dont il diffè dant par têl forme de trompe terminée par une bouche, et par son pie f le t tert boucl t pied plus large, arrondi et unilobé. Fig. 502. Les tiedemannies n'ont été trouvées jusqu'ici que dans la T° Neapolitana. Delle Chiuje. N{éditerranée. Ex. : T. Neapolitana, Delle Chraje. 2e SecriON. Ptéropodes nus. Branchies externes. Téte distincte. GYMNosOMATA. Gray, 1850. PrEROPODIA OLIGOPTERA. Rafinesque, 1815 Les mollusques de ce groupe n'ayant point de coquille, ou n'ayant qu'une coquille rudimentaire, ont en compensation le manteau plus épais, plus solide et d'une consistance presque fibro-cartilagineuse. Leurs branchies sont externes et placées à l'extrémité antérieure ou postérieure du corps, et cette disposition rend une ouverture antérieure du manteau inutile, aussi n'en existe-t-il pas. Leurs na- geoires sont latérales et séparées l'une de l'autre; elles constituent de véritables ailes. Leur bouche, beaucoup plus développée que chez les ptéropodes testacés, est souvent prolongée en forme de trompe, munie d'organes de préhension, tapissée de plaques cornées, et garnie d’une langue grosse et couverte de crochets. Glandes salivaires considérables. L'estomac est simple, membraneux, et forme une large poche enveloppée par le foie, qui y verse la bile par un grand nombre d'orilices. PTÉROPODES. 115 Ornifice anal du côté droit. Le système nerveux se compose de huit ganglions : deux cérébraux susæsophagiens, deux locomoteurs subæsophagiens, et quatre viscéraux, par paires, placés plus en arrière; plus un petit ganglion buccal double. 4e Famizze. EURYBIDÉS. ZURFYBIDAE. Cette famille est établie pour des ptéropodes dont le manteau rappelle par sa forme celui des céphalopodes, et dont les branchies sont extérieures et en forme de lanières. 15e Genre. EURYBIE. EURYBIA. Rang, 1827. Mythol. Mollusque globuleux, muni inférieurement d'un pied formant deux nageoires ciliées à leur extrémité et sur leur longueur, renfermé dans un manteau presque cartilagineux, ayant l'apparence d'une coquille. Tête distincte. Deux tentacules tout à fait antérieurs. Point d'yeux. Bouche terminale, pourvue de deux appendices subconiques. Branchies extérieures, en forme de lanières triangulaires, insérées à la partie antérieure du corps. Orifice anal situé en des- sous et en avant, à droite de la ligne médiane. Orilices génitaux séparés, situés du même côté, en avant. Les eurybies se trouvent surtout dans les zones chaudes et tempérées; M. Rang a trouvé cependant deux individus de l'eurybie globuleuse à Terre-Neuve. Fig. 503. Ex. : E. Gaudichaudi, Eydoux et Souleyet. E. Gaudichaudi. Eydour 16e Genre. PSYCHE. Rang, 1825. Wuyñ, âme. Mollusque globuleux, arrondi; manteau membraneux; deux nageoires aliformes, latérales, allongées, sans lobe intermédiaire. Coquille == rudimentaire très-mince, membraneuse. TO) Habite les mers du Nord; Terre-Neuve. Ex. : P. Fig. 504 globulosa, Souleyet. P. globulosa. Souleyet. 5° Famizze. PNEUMODERMIDÉS. PNEUMODERMIDAE. Les pneumodermidés sont de petits ptéropodes mous, membraneux ou même gélatineux ; à nageoires distantes, et séparées l'une de l’autre par toute l'épaisseur du corps. Leurs branchies sont postérieures ou antérieures, quelquefois circulaires et cutanées, de là le nom donné à la famille. 17e Gexre. PNEUMODERMON. Cuvier, 180%. veüuwy, poumon; dépua, peau. AEGLE. Oken, 1815. Mollusque mou, oblong, muni antérieurement d'un pied rudimentaire, et de nageoires insérées sur les côtés du cou. Tète distincte. Quatre tentacules rétractiles : deux supérieurs très-petits et comme bifides ; les autres situés antérieurement, sur les côtés de la bouche, et de forme conique. Bouche terminale, munie de chaque côté d'un faisceau de pelits sucoirs. Point d'yeux. Branchies en forme de lamelles 116 PTÉROPODES. saillantes, pennées, à la partie postérieure du corps. Orifice anal situé en dessous, vers le milieu du corps et du côté droit, Orifices génitaux séparés et placés du même côté, l'organe mâle à la partie postérieure de la tête, l'autre un peu plus en arrière, sur la rainure de la nageoire corres- pondante. Les pneumodermes ne se trouvent que dans les zones chaudes et tempérées; ils vivent en bandes nombreuses, nageant avec vitesse, mais dans la position naturelle, la face ventrale infé- rieurement. Ces mollusques peuvent se fixer aux corps sous-marins à l’aide des suçoirs qui Fig. 505 Fig. 506. Fig. 507. tapissent leurs appendices buccaux. Ex. : P. P. Peronii. Lamarck Peronii, Lamarck. 18e GENRE. SPONGIOBRANCHIA. D'Orbigny, 1840. Spongia, éponge; branchia, branchie. Mollusque semblable aux pneumodermes, mais se distinguant par la nature et la forme de son appareil branchial, constitué par une partie spongieuse occupant l'extrémité PO ÉMEUTE du corps. M. Souleyet pense que ce genre doit être sup- | primé, parce que l’anomalie que présentent en apparence les bran- chies est probablement due à l'é- tat de contraction de ces organes dans l'individu qui a servi de type, et qu'il convient d'attendre de nouvelles observations qui per- . mettent de trancher la question. Fig. 508. Fig. 509. Fig. 510. Spongiobranchia australis. D'Orbigny. Ex 119: australis, d'Orbigny. 19e Genre. CLIO. Browne, 1756. Mythol. CLIOoNE. Pallas, 17174. Mollusque allongé, mou, rétréci et étranglé aux parties antérieure et postérieure du corps. Nageoires fixées sur l'étranglement antérieur. Tête munie sur les côtés de Ja bouche d'un nombre variable d'appendices coniques, recouverts de sucçoirs extrèmement petits. Branchies formées par la peau. Les clios habitent toutes les mers: on les trouve en bandes nombreuses. « Ces mollusques, dit Bru- guières en parlant du clio austral, sont très-abondants sur la côte sud de Madagascar. Quoiqu'ils ne parais- sent que très-peu d'instants à la surface de l'eau, Fig 511 Vig 512 leur nombre est si considérable pendant les heures g. 512. Clio longicaudatus. Eydour les plus chaudes de la journée, qu'il me suffisait de PTÉROPODES. 117 plonger un seau dans la mer pour en rapporter plusieurs du même coup. La manière dont ils nagent consiste à rapprocher les deux ailes pointe contre pointe, et à les écarter horizontalement sur une ligne droite avec la plus grande célérité. » Ex. : C. longicaudatus, £ydoux et Souleyet. 20e Genre. CLIODITA. Quoy et Gaimard. 1824. Diminutif de Clio. Mollusque fusiforme, membraneux, rétractile. Tête sail- lante, sans tentacules apparents, portée sur un cou gros et assez long, offrant deux petits points noirs, qui sont proba- blement des yeux. Deux nageoires subtriangulaires insérées de chaque côté du cou. Ex. : C. fusiformis, Quoy et é ig. 513. Gaimard. EP QE C. fusiformis. Quoy. 21e Gexre. TRICHOCYCLUS. Eschscholtz, 1825. Totyod, en trois; xUxhos, cercle. Corps allongé. Tête longue en forme de trompe, conique, avec deux tentacules latéraux. Deux nageoires latérales, et un lobe intermédiaire lancéolé. Branchies en anneau, ciliées, sur le milieu du corps. Deux anneaux ciliés semblables, l'un à la base de la tête, l'autre à l'extrémité postérieure du corps. Ex. : T. Dumerilii, Oken. Mate T. Dumerilii. Oken. 22e Genre. PELAGIA. Quoy et Gaimard, 1832. Iézy6s5, haute mer. Mollusque gélatineux, rugueux, transparent, à corps ovale allongé, un peu étranglé vers le milieu. Tête non distincte, avec deux petits tubercules. Bouche cachée. Deux nageoires latérales placées à la partie rétrécie du corps. Ex. : P. alba, Quoy et Gaymard. P. alba. Quoy. 23e GENRE. CYMODOCEA. D'Orbigny, 1840. Mollusque gélatineux, allongé, à corps formé de deux parties distinctes, l’une postérieure ou corps, contenant une partie des viscères, l'autre antérieure ou pied. Quatre nageoires aliformes, deux de chaque côté : les deux supérieures larges, arrondies; les inférieures grêles, aussi longues que les premières, digitées ou tentaculiformes. Cou allongé, terminé par une bouche à quatre lobes. Ce geure, établi sur un petit mollusque en partie mutilé et trouvé dans l'océan Atlantique, est encore fort peu connu, et pour imiter la réserve de M. d'Orbigny, nous ne l'indi- ; hope: Fig. 516. quons qu'avec doute. Ex. : C. diaphana, d'Orbigny. G. diaphana. D'Orbigny. 118 HÉTÉROPODES. 3° CLASSE. HETÉROPODES. HETEROPODA. Lamarck, 1812. Exepos, différent ; roùc, pied. NucLEopraNcuiaTA. Blainville, 1824. Les hétéropodes sont des animaux libres, pélagiens, nocturnes ou crépuscu- laires. Leur forme varie beaucoup, et leur consistance est le plus souvent gélati- neuse. Les uns ont une coquille transparente, vitrée, fragile, parfois colorée, simple ou spirale, les autres sont nus. Ils nagent à l’aide de nageoires latérales, abdominales ou caudales, ou bien ils flottent sur les eaux, soutenus par un appareil natatoire composé de vésicules, adhérent au pied, et que l'animal gonfle ou contracte à volonté. Les organes respiratoires sont composés de lobes coniques, ou en lanières, ou pectinés, et placés autour du cœur, sous le manteau; quelquefois ils forment une membrane spongieuse, et alors ils sont externes et font partie de l'enveloppe palléale. Les hétéropodes se trouvent dans toutes les mers chaudes et tempérées, et sou- vent en {roupes si nombreuses, que dans certains parages la mer paraît en être couverte. Il est à supposer, comme le dit M. d'Orbigny, que quelques-uns de ces animaux peuvent se fixer aux corps étrangers à l’aide d'une petite ventouse que présentent les nageoires dans quelques espèces, ou à l'aide de leur bouche. le Famize. IANTHINÉS. ZANTHINAE. Lamarck, 1812. Oxystomes. Blainville, 1825. Cette famille se compose de mollusques n'ayant pas d’opercule et présentant un appareil natatoire composé de vésicules réunies, et destiné à soutenir l'animal à la surface des eaux. 1er Gexne. IANTHINA. Bolten, 1798. Axvôwoc, violet. Jones. Leach, 1847. AMETHYSTINA. Schinz, 1825. Coquille très-mince, transparente, violacée, ventrue, globuleuse, à spire peu” élevée; le dernier tour plus grand que tous les autres réunis. Ouverture grande, Fig. 517. Fig. 518. Fig. 519. 1. communis, Lamarck L communis. Lamarck. L exiqua. Lamarck. subtriangulaire. Columelle droite, allongée et formant tout le bord gauche. Bord droit tranchant et présentant souvent un sinus à son milieu. Animal subglobuleux, à tête grosse, prolongée en trompe, à l'extrémité de laquelle se trouve une fente buccale, garnie de plaques cornées et couverte de petits crochets. Deux tentacules coniques, peu contractiles et très-distants, portant chacun à leur base externe HÉTÉROPODES. 119 un pédoncule assez long et oculé au-dessous de son extrémité. Pied ovale, court, divisé en deux parties, l'antérieure concave et en forme de ventouse, la postérieure aplatie et charnue. Sous le pied se trouve un amas de vésicules natatrices qui se développent et servent à soutenir l'animal à la surface de l'eau. La coquille des janthines est très-légère et très-fragile, aussi ne peut-elle appar- tenir qu'à des animaux essentiellement pélagiens. En effet, les janthines habitent les hautes mers et forment souvent des bancs de plusieurs lieues. On les dit nocturnes et phosphorescentes. D'après les observations de MM. Quoy et Gaimard, la masse vésiculeuse, spuma cartilaginea de Fabius Columna, et qui adhère au pied des janthines, ne sert pas seulement à soutenir l'animal à la surface des flots, elle est encore destinée à supporter les enveloppes des œufs, qui, sous forme de petites graines de courges, se fixent en dessous de cette masse et forment une ou deux séries régulières. Ces œufs prennent une teinte rosée qui, selon leur état plus ou moins avancé, passe au rouge-brun et au violet. Il faut que l'animal ait la faculté de reproduire cette vésicule spumeuse lorsqu'un accident la lui enlève, ear elle lui est fort utile; « toutefois, disent MM. Quoy et Gaimard, nous croyons nous rappeler que nous prenions des individus qui en manquaient, et qui flottaient néanmoins comme les autres. Nous ne supposons pas que ce soit une sécrétion du pied, mais bien de quelque autre partie du mollusque qui l'y fixe ensuite, car elle ne semble que fortement collée. Cette vésicule gonflée donne prise au vent, qui pousse l'animal, en même temps que le courant entraîne ces légions errantes de janthines, parmi lesquelles il nous est arrivé de naviguer pendant plusieurs jours. » Les mouvements partiels s'opèrent à l'aide de toutes les parties du mufle et des tentacules, et la portion antérieure du pied se meut quelquefois comme une vraie sangsue. Le manteau est largement ouvert et la cavité branchiale très-ample. Deux peignes branchiaux occupent leur place ordinaire. L'un n’est qu'un filet tremblé et tellement rudimentaire, qu'il faut le chercher avec soin pour l'aperce- voir; l'autre, au contraire, fort grand, est formé par de longs feuillets pointus, plissés en travers, et libres dans leur tiers antérieur. Ils font quelquefois saillie äu delà du manteau. » (Voy. de l’Astrolabe.) On trouve des janthines dans presque toutes les mers, mais elles semblent se plaire plus particulièrement dans certaines localités, qu'elles ne quittent que dis- persées par des phénomènes météorologiques ou hydrauliques. Ex. : 1. com- munis, Lamarck. 2° Genre. RECLUZIA. Petit de la Saussaye, 1853. Recluz, conchyliologiste. Coquille ovale ou oblongue, mince, d’un blanc sale, et revêtue d'un épiderme bruntre. Spire élevée, à tours ven- trus, le dernier plus grand que le reste de la spire. Ouver- ture ovale oblique, un peu évasée à la base, à bords désunis. Columelle oblique, légèrement sinueuse dans le centre. Bord droit tranchant, nullement échancré. Pas d'opereule. Animal pélagien, peu connu, mais très-voisin des janthines, et por- Fig. 520. tant, adhérent au pied, un appendice vésiculeux. R Rollandia. Petit, 120 HÉTÉROPODES. Les récluzies se distinguent des janthines par leur forme plus allongée, leur spire plus élevée, par l'obliquité de leur columelle, par leur bord droit et non échancré, par leurs stries d’accroissement droites, obliquant d'avant en arrière, tandis que dans les janthines ces stries sont disposées en chevrons dont l'angle est en arrière; d'un autre côté le test des janthines est foujours plus ou moins violet, tandis que chez les récluzies, la couleur est d'un blanc sale sous un épiderme brunâtre assez mince. Ex. : R. Rollandia, Petit. 2e Famisze. MAGGILLIVRAYÉS. MAGGILLIVRAYAE. H. et À. Adams, 1853. Cette famille comprend des genres encore peu connus et qui sont en partie classés parmi les ptéropodes par quelques auteurs. On ne sait rien de bien certain sur l'organisation des rares espèces comprises dans cette famille, et la présence d'un opercule n’est constatée que dans un seul genre. Les espèces connues sont presque microscopiques. 3e Genre. CHELETROPIS. Forbes, 1851. Xnk, pince; TROT, carène. Coquille spirale, turbinée, dextre, imperforée. Ouverture ovale, canaliculée antérieurement. Lèvre externe, formant un pli médian et un pli antérieur. Une double carène sur la spire, qui est plissée transversalement. La coquille qui a servi à l'établissement de ce genre, que M. Forbes introduit avec doute parmi les ptéropodes, est encore peu connue, et l'on ne sait rien de l'animal qui l'ha- bite. Elle vient des mers de l'Australie. Ex. : C. Huxleyi, Forbes. Nous croyons devoir classer provisoirement le genre Fig. 521. À : = G. Huxleyi. Forbes. cheletropis parmi les hétéropodes. 4° GENRE. MAGGILLIVRAFA. Forbes, 1851. Petite coquille spirale, dextre, globuleuse, imperforée, mince, cornée, transpa- rente. Spire obtuse. Ouverture oblongue, entière. Péristome mince, incomplet, Opercule mince, corné, concentrique. Nucléus subexterne. Animal présentant quatre tentacules. Manteau avec un appendice en siphon. Pied étalé, tronqué en avant, garni d'une partie flottante, comme chez les janthines. Ce n'est aussi qu'avec doute que ce genre a été classé provisoirement par quelques auteurs parmi les ptéropodes. Fig. 522. M. pelagica. Forbes. Ex. : M. pelagica, Forbes. 5e GENRE. CALCARELLA. Souleyet, 1850. Coquille subglobuleuse, cornée, transparente, forte- ment tricarénée ; à carènes séparées, dentées en crête, avec les dents triangularres, aiguës et régulièrement espacées. Trois tours de spire, aplatis en dessus. Spire Fig. 523. à deux carènes et à sommet mamelonné. Ouverture C. spinoss. Souleyet. triangulaire, semi-lunaire et épaissie à l'intérieur. HÉTÉROPODES. 121 Lèvre externe portant trois épines triangulaires aiguës. Lèvre interne calleuse, formant un bourrelet saillant en dehors, sinueuse, avec le centre convexe en avant. Opercule? Animal inconnu. Les calcarelles se rapprochent beaucoup en apparence des trichotropis, mais elles en diffèrent essentiellement. Une seule espèce des mers du Sud. Ex. : C. spi- nosa, Souleyet. 3e FauiLze. ATLANTIDÉS. ATLANTIDAE. Rang, 1829. La famille des atlantidés comprend des animaux presque microscopiques ayant des branchies pectinées placées sous le manteau et contenues en partie dans une coquille spirale. Ils ont une partie céphalique distincte, des yeux, des tentacules, une aile unique, munie d'une ventouse pédonculée; et ils ont un support oper- culaire postérieur. Ge Genre. ATLANTA. Lesueur, 1817. Coquille translucide, très-fragile, crétacée ou cornée, discoïde, comprimée ou arrondie, trochoïde ou même turriculée, enroulée sur elle-même ou obliquement, alors spirale, souvent ombiliquée. Ouverture allongée, arrondie ou plus ou moins anguleuse, à bords tranchants. Spire plus ou moins visible, aplatie ou allongée. ; Ï Fig. 526. Fig. 527. À. Gaudichaudi. Eydour. A. Keraudreni. Rang. Animal comprimé, spiral, pourvu d'une nageoire ventrale, médiane, foliacée, assez grande, et portant une ventouse à son bord postérieur. Tête en forme de longue trompe. Deux tenfacules cylindriques en avant d'ÿeux fort gros, comme pédiculés à leur base. Bouche à l'extrémité de la trompe. Un opercule vitré à la partie postérieure. Les organes générateurs mâles au côté droit, implantés à la base d'un tube très-grand qui se termine en avant par l'orifice de l'anus. Branchies en forme de peigne au plafond de la cavité pulmonaire. Rang. M. Rang a reconnu que le genre atlante décrit et nommé par Lesueur avait été précédemment découvert, décrit avec soin, et très-bien figuré par Lamanon dans l'Atlas du voyage de la Pérouse. Seulement Lamanon avait cru reconnaître dans l'atlante de Péron une ammonile vivante. Les atlantes se trouvent dans toutes les mers, mais surtou dans les régions équatoriales : ce sont des mollusques pélagiens, nocturnes ou crépusculaires ; jamais ils n'approchent des côtes; ils nagent avec une grande rapidité et dans une position renversée. On en connaît douze ou quinze espèces. TOME PREMIER. 15 122 HÉTÉROPODES. M. d'Orbigny établit trois divisions dans ce geure : l® sous-genre. HeéncorureGma, d'Orbigny. Ladàs, Cantraine, 1841. Oxy- gyrus, Benson, 1837. Browuia, d'Orbigny, 1841. — Coquille (jeune) globuleuse, enroulée sur son axe sur un même plan, à tours embrassants; (adulte) contexture demi-membraneuse comprimée, enroulée ensuite de manière à laisser paraître, dans l'ombilice, la moitié des tours de spire. Carène cartilagineuse au dernier tour. Ouverture triangulaire, cannelée en avant sur la ca- rène. Cette coquille, sauf la carène, présente, pour la forme extérieure, l'image d’un véritable nautile par son enroulement parfaitement horizontal; elle est bien certainement le seul exemple de ce genre d'enroule- Fig. 529. Fig. 530. ment chez des coquilles autres que les céphalopodes. Htenae eDIOnns Ex. : Hel. Candeï, d'Orbigny. 2® sous-genre. ArLavra. — Coquille crélacée, commencant par une spire trochoide, élevée, munie de plusieurs tours, dépourvue alors de carène, mais s'enroulant ensuite sur elle-même en un plan horizontal, toujours comprimé; montrant tous les tours de spire; ornée alors d'une large carène tranchante, quel- Fig. 531 Fig. 534. À. qibba. Eydour. À. furriculata. D'Orbigny. quelquefois interposée entre les tours. Ouverture ovale, fendue antérieurement. L'opercule suivant les changements de la coquille, spirale dans le jeune àge, et à accroissement concentrique dans l’âge adulte. Ex. : À. gibba, £'ydoux et Souleyet ; A. turriculata, d'Orbigny. 3° sous-genre. Heucoxoïines. — Coquille crétacée, non sujette à un chan- gement de forme, selon l'âge; toujours enroulée obliquement comme une hélice; sans carène. Bouche entière. Ce sous-genre est devenu le genre Spirialis de MM. Eydoux et Souleyet. (l'oyez page 113.) Ke Famizze. FIROLIDÉS. FIROLIDAE. NucLeoBRaNcuiDar. D'Orbigny, ASA1. PTreROTRAGHEIDAE. À. et À. Adams, 1853. Dans cette famille, M. d'Orbigny comprend des animaux qui ont tous le corps nu, allongé, et, au premier aperçu, des caractères d'intimité qui les rapprochent de telle manière, qu'il est impossible de les éloigner les uns des autres. Tous nagent vaguement dans la mer, et ne peuvent se soustraire aux attaques des autres animaux. Tous sont munis d'un nucléus pédonculé ou sessile, nu ou protégé par une coquille spirale contenant les viscères, et portant des branchies composées de lobes coniques, dont l'ensemble forme un peigne plus HÉTÉROPODES. | 123 ou moins régulier. La plupart sont munis d'une nageoire unique, verticale, portant une ventouse; les autres sont munis seulement de nageoires simples ou paires, latérales ou dorsales. Te GENRE. FIROLA. Bruquières, 1792. PrenoTRacHE»a. Forskal, 1775. HYrrerus. Rafinesque, 1814. Corps allongé, cylindrique, fusiforme, transparent, gélatineux, manquant quel- quefois de partie céphalique distincte. Lorsqu'elle existe, elle se compose de véri- tables tentacules en avant des yeux, remplacés de temps à autre par des rudiments plus ou moins marqués de pointes cartilagineuses. Yeux sessiles, très-grands, protégés par une saillie ou cornée saillante. Bouche munie de lèvres épaisses, verticales, contractiles, à l'extrémité d'une trompe. Màchoires verticales, composées de deux rangées latérales de dents longues, arquées, rapprochées de manière à représenter deux peignes latéraux. Nucléus nu, pyriforme, sessile, supérieur, plus ou moins postérieur, renfermant le cœur, les principaux viscères, et supportant des branchies composées de parties symétriques paires, coniques, pectinées. Sur l'abdomen se remarque une nageoire pédiforme, unique, très-comprimée, quel- quefois munie d'une ventouse vers les bords; la queue terminée souvent par des appendices filiformes, ou par une nageoire comprimée ou bilobée. De la bouche part un æsophage toujours visible par la transparence de l'animal, et qui arrive à l'estomac, d'où part un intestin dirigé vers le milieu, et dont l'ouverture ou anus est assez près des branchies. Organe excitateur male, vermiforme, attaché au côté droit. D'Orbigny. M. d'Orbigny établit trois sous-genres. 1 sous-genre. Axors, 1835. — Pas de partie céphalique marquée, par conséquent point d'yeux, pas de tentacules. Une seule trompe contractile pour tout appareil buceal. Ex: Firole de Péron ; À. Peronüi, d'Orbigny. (2 E—, A D ENV Fig. 535. Anops Peronii. D'Orbiguy. Fig. 536. Firola Quoyana D’Orbigny. RE PU (L / Fig. 537. Cerophora Gaimardi. D'Orbigny. Fig. 538. Firolella vigilans Troschel. 2e sous-gqenre. FiroLa. — Une partie céphalique marquée extérieurement par des yeux. Point de tentacules proprement dits. Des appendices aigus, nom- breux, non contractiles, pairs, placés en avant des yeux, sur la partie médiane du corps. Ex. : F. Quoyana, d'Orbigny. 124 | HÉTÉROPODES. 3° sous-genre. Cerornora, 1841; Fimoroïpea, Lesueur, 1817.— Une partie céphalique marquée extérieurement par des yeux. Deux tentacules longs, coniques, placés latéralement en avant des yeux. Ex. : Firole de Gaimard; C. Gaimardi, d'Orbigny. Peut-être faudra-t-il ajouter le genre firolella, Troschel, 1855, ex. : F. vigilans, Troschel, Arch. wiegman., 1855, pl. 11, fig. 3, si cette espèce ne doit pas être réunie aux cardiapodes, Les firoles vivent dans toutes les mers des zones chaudes et tempérées; elles approchent peu des rivages, et rien n'est plus élégant que leur manière de nager : elles sont alors renversées, la voile en haut et le nucleus en bas. Se Genre. FLÈCHE, SAGITTA. Quoy et Gaimard, 1827. Animal libre, diaphane, allongé, fusiforme. Partie céphalique marquée seule- ment par l'appareil buceal, le plus souvent renflé, lorsqu'il est saillant, mais pouvant disparaître en entier et rentrer dans le cou de l'animal. Bouche contractile, placée à la partie antérieure, garnie de chaque côté d'une série d'énormes dents allongées, crochues, non ciliées, élargies à leur base, servant plutôt à la préhen- sion qu'à la mastication, toutes rétractiles dans l'intérieur de la bouche. Point d'yeux. Queue horizontale, aplatie, bilobée. Quelquefois des nageoires latérales paires, ou supérieures et uniques. Cœur placé, comme dans les firoles et les cari- naires, à la partie inférieure du corps, dans un renflement qui lui est destiné. Nous n'avons pas trouvé de branchies. De la bouche part un intestin loug, renflé au milieu, qui aboutit près du cœur, et là sans doute est placé l'anus, car nous avons cru y remarquer plusieurs ouvertures; c'est là sans doute aussi qu'est l'orilice des organes de la génération. Nous n'avons pu voir aucune trace de système ner- veux. D'Orbigny. Fig. 539. S. lexaptera. D'Orbigny Tête de la S, bipunctata. Krohn. iq. 54 Fia. 542 Fig. 541. Fig. 542. Les flèches se trouvent dans presque toutes les mers, où elles paraissent vivre de petits animaux. Elles peuvent se fixer aux corps flottants à l'aide de leurs dents, et elles sont ainsi entraînées pendant qu'elles sucent leur nourriture. Le plus sou- vent elles sont libres, et alors rien de plus élégant que leur légère natation. Véritables poissons transparents, elles sont diaphanes, et on les perd au milieu de la transparence de l'eau. Les pêcheurs de Messine désignent ces animaux sous le nom de spadella, diminutif de spada, espadon. Arohn. Ce genre a été établi par MM. Quoy et Gaimard, mais nous avons préféré la caractéristique plus complète de M. d'Orbigny. M. Krohn, qui a pu observer ces animaux à Messine, pense que MM. Quoy et Gaimard n'ont fait leurs observations que sur de jeunes individus. Les espèces du genre sagitta sont remarquables par la simplicité de leur structure et par leur abondance inouïe dans les mers intertro- picales et tempérées. Elles se meuvent avec une vivacité qui leur a valu le nom de HÉTÉROPODES. 125 flèche. M. Darwin dit que la queue de ces animaux sert non-seulement comme organe de locomotion, mais encore comme moyen d'attache. En effet, quand l'animal est placé dans une cuvette remplie d'eau, il se fixe quelquelois avec tant de force aux parois lisses du vase à l’aide de cette queue, qu'on ne peut pas l'en détacher en agitant fortement le liquide. Ex. : S. hexaptera, d'Orbigny; S. bi- punctata, Arohn. 9e Gexre. CARINARIA. Lamarck, 1801. Corps libre, allongé, fusiforme, gélatineux, diaphane, acuminé postérieurement. Une partie céphalique longue, occupant le plus souvent le tiers de la longueur de l'animal, composée d'yeux sans renflement extérieur et placés à l'extrémité anté- rieure du corps; de là, cette partie se rétrécit tout à coup et donne alors naissance à une ouverture buccale plus étroite, à la base de laquelle, vis-à-vis les jeux, sont deux tentacules longs, aigus, coniques. De cette bouche part une trompe bien ‘plus étroite, fortement contractile, jamais rentrante, qui contient des dents à son extrémité. La tête diminue de diamètre par trois ressauts bien distincts, dont le CG. vilrea. Lamarck. C. eymbium. Lamarck. premier se rattache au corps et représente véritablement la tête, tandis que le second est buccal, et que le troisième se compose seulement de la trompe. Une aile supérieure servant à la natation, de forme comprimée, portant une ventouse pédiforme à sa partie supérieure ou postérieure. Sur le dos, un nucléus pédonculé, composé du foie et des branchies, et contenu dans une coquille mince, vitrée, non symétrique dans le premier àge; alors contournée et formant une spirale oblique comme une hélice; mais dans l’âge adulte, ayant la forme d'un bonnet phrygien, recourbée en arrière, à ouverture ovale, aiquë en avant, le plus souvent carénée. Les branchies pectinées et symétriques sont composées de petites lanières ciliées, coniques, sortant au dehors, quoique protégées par la coquille. La partie postérieure de l'animal est terminée par une extrémité caudale souvent comprimée, aiguë ef munie presque foujours, vers l'extrémité, de nageoires caudales. L'organe générateur mâle est saillant à droite, un peu au-dessous du nucléus. Les intestins, comme chez les firoles, commencent à la bouche, se renflent une seule fois en un estomac allongé après avoir traversé la partie céphalique, et se dirigent vers le nucléus. La bouche est munie de màchoires garnies de nombreuses dents. Le système nerveux est compliqué. Le ganglion céphalique est entre les yeux; il se divise 126 HÉTÉROPODES. en plusieurs rameaux, les uns allant aux yeux, les autres à la trompe : la prin- cipale branche est médiane et va rejoindre un second ganglion placé un peu en avant de la nageoire ou aile; mais avant, il se divise en beaucoup de rameaux. D'Orbiqny. Les carinaires se trouvent dans toutes les mers chaudes et tempérées. On n’en connait qu'un petit nombre d'espèces : la carinaire vitrée des mers de l'Inde, la carinaire fragile de la Méditerranée, la carinaire de Gaudichaud, la carinaire ponctuée du Chili, la carinaire australe du grand Océan. Quoy et Gaimard. Les carinaires nagent en tenant la coquille comme suspendue sous le corps et l'aile en dessus; elles agitent l'aile pour avancer, et se dirigent avec la queue. Elles sont crépusculaires. Ex. : C. vitrea, Lamarck ; GC. eymbium, Lamarck. 10e Gexre. DITAXOPUS. Rafinesque, 1839. At, deux; td£te, ordre; moùc, pied. Coquille lisse, comprimée, semi-campanulée, oblique. Carène obtuse. Anté- nopes (bras palmés) plus longs que le corps, courbés, un peu en massue, très- inégaux, oblus, à un seul rang de ventouses verrucilormes. Ce genre, découvert en Amérique, à Entit, dans les Knob-Hills (collines bossues), dans les psammites de transition faiblement inclinés, serait très-voisin des cari- naires. Je ne le cite que pour mémoire : je ne le conuais pas, et jusqu'à nouvel ordre il peut être considéré comme douteux. Rafinesque dit que l'exemplaire qu'il a observé présentait le moule et l'empreinte de la coquille, dont le test avait dis- paru; le corps de l'animal paraissait, au contraire, conservé et pénétré de silice, surtout les bras palmés. Le corps devait être fort petit et avait été oblitéré, tandis que les bras palmés se trouvaient dans un bon état de conservation. L'animal était pourvu de deux rangées de bras courbés, inégaux; les deux derniers, plus longs, étaient pourvus de ventouses comme ceux des octopus. Ce fossile parait être très-rare, et se trouve avec des orthocères et des ammonites (Bull. de la Soc. géo- logique de France, À. X, p. 378). 11e Gexre. CARDIAPODA. D'Orbiqny, 1839. Canixainoiïbe. Eydour et Souleyet, 1840. PrenoTrACHEa. Lesson, Firola auctorum Corps allongé, subeylindrique, acuminé postérieurement, gros et tronqué en avant, transparent. Une partie céphalique grosse, occupant le cinquième de la longueur totale. Yeux saillants, munis extérieurement d'une cornée transparente, placés sur les côtés, un peu en dess ; munis, en avant, de deux longs tentacules coniques contractiles. Bouche aussi large que le corps, formée d'une large trompe comme tronquée, armée intérieurement de màchoires analogues à celles des firoles. Lèvres épaisses. Nucléus arrondi, naviforme, supérieur, pédonculé, placé vers le tiers postérieur, renfermant le foie et l'orifice de l'anus. Branchies symétriques , composées de parties coniques, nombreuses, continues, sortant en partie d'une enveloppe cartilagineuse, ou fixées à nu sur le nucléus. Sous l'abdomen est une aile ou nageoire pédiforme volumineuse, réliculée, comprimée, ferme, munie d'une ventouse plus ou moins apparente. Derrière le nucléus est une queue comprimée HÉTEROPODES. 127 ou arrondie, souvent assez longue et aiguë. Les organes de la génération ont leur orifice à droite, près du nucléus, sur l'abdomen. Souvent l'organe excitateur male est saillant; il est toujours bifide. La trompe intérieure est toujours colorée ; elle se rétrécit à l'œsophage en traversant la partie céphalique, et se renfie ensuite en un volumineux estomac, qui, rétréci de nouveau, donne naissance à un intestin dirigé vers le nueléus après plusieurs inflexions. D'Orbiqny. Fig. 546 Fig. 548. Fig. 549. C. placenta. Eydour C. placenta. Eydoux. G. pedunculata. D'Orbigny. MM. Eydoux et Souleyet, après de nouvelles observations sur ces animaux, ont signalé un nouveau caractère qui rend encore plus intime leur rapproche- ment avec les carinaires : c'est l'existence d'une coquille située à la partie posté - rieure du nucléus, et qui paraît avoir échappé, par sa petitesse, aux recherches des naturalistes. Cette coquille a beaucoup d'analogie avec celle des carinaires, et en rappelle exactement la forme, considérée au sommet, c'est-à-dire qu'elle représente une petite coquille discoïde, enroulée sur la droite, munie de trois fours, et ombiliquée du côté gauche; mais au lieu de se développer ensuite comme la coquille de la carinaire, qui s'élargit rapidement et d'une manière considérable pour donner lieu au dernier grand four, qui la forme presque entièrement, la coquille que nous décrivons s'arrête brusquement dans son développement, se déjette un peu en dehors de chaque côté pour former deux petits prolongements anguleux, et se renverse sur elle-même en bas et en arrière de manière à venir embrasser la moitié inférieure de la spire. Cette coquille, extrêmement mince, fragile et diaphane, est remplie par un petit prolongement du foie enroulé en spirale. Ses dimensions, prises dans son plus grand diamètre, sont de 2 millimètres. Deux espèces de l'océan Pacifique (Sandwich) et de l'Atlantique. Ex. : C. pe- duneulata, d'Orbigny, et C. placenta, £ydour et Souleyet. 5° Faminre. PHYLLIROIDÉS. PHP LLIROIDAE. D'Orbiqny, 181. PsirosomarTa. Blamrille, 1824 Cette famille comprend des animaux nus, sans nucléus, à corps allongé, com- primé, sans coquille. Ils ont une partie céphalique peu distincte; point d'yeux ; une trompe buccale; des tentacules coniques; point d'aile dorsale; une queue com- primée pour la natation; des branchies extérieures constituées par de petites éminences dépendant de la peau du dos. 128 HÉTÉROPODES. 12e Gexre. PHYLLIROËE. Péron et Lesueur, 1810. ñ Eunvpice. lschscholtz, 1825. PhiLYRiNE, Menke, 1844. Deux tentacules. Une trompe rétractile. Deux yeux. Une seule nageoire à l'ex- trémité de la queue. Les branchies en forme de cordons granuleux et intérieurs. Le corps très-comprimé, presque lamelleux, transparent. Fig. 550, P, bucephalum. £ydoux. Fig. 591. P, roseum. Eydoux. MM. Eydoux et Souleyet complètent ces caractères par les observations suivantes : « Les phylliroës ont le corps allongé, très-comprimé latéralement, lamelliforme, terminé supérieurement et inférieurement par un bord mince et comme tranchant. Assez élevé à sa partie moyenne, ce corps diminue graduellement de hauteur en avant, ainsi qu'en arrière, où il se prolonge en une queue également très-com- primée, qui ressemble assez bien à la queue d'un poisson; antérieurement, il se termine par une tête subproboscidiforme, surmontée de deux longs tentacules lamelleux et rétrécis en pointe à leur sommet. Ces organes, qui paraissent assez peu contractiles, sont eñtourés d’un repli de la peau à leur origine. Par leur posi- tion et par la manière dont l'animal les porte souvent, ils donnent à la tête de ces mollusques un peu l'aspect de celle d'un faureau où d'un bélier. » A l'extérieur et à droite se trouve Porilice anal, en arrière d'un long appendice excitateur male, bifurqué, saillant, et souvent couvert d'aspérités. La transparence de la peau permet de voir parfaitement les organes internes. Le système nerveux est composé de deux ganglions sous-æsophagiens, qui donnent naissance à un grand nombre de ramifications : les antérieures se dirigent vers les fentacules et la bouche; les postérieures, vers les viscères. L'appareil de nutrition est peu com- posé : de la bouche part un æsophage qui s'élargit pour former un estomac oblong se terminant par quatre cœcums, deux supérieurs et deux inférieurs. L'orifice anal est au côté droit. Les organes de la génération sont réunis; on voit les ovaires en arrière de l'estomac, et vers le tiers antérieur du eôté droit sort l'organe excitateur mâle, sans qu'on puisse distinguer comment ils communiquent entre eux. Les organes de la respiration paraissent exister dans cette suite de points élevés qu'on remarque sur les parties supérieures du corps. Le cœur est placé entre les deux cœcums supérieurs. D'Orbigny. Ex. : P. bucephalum, Zydour. Le genre phylliroé est peu nombreux en espèces. Il se compose de mollusques pélagiens, erépusculaires et nocturnes, assez communs dans les mers chaudes. Ces petits animaux se meuvent très-lentement et dans la position normale. MM. Eydoux et Souleyet pensent que les phylliroés doivent être rangés parmi les nudibranches, dont ils ont presque tous les caractères anatomiques. L'absence RE HÉTÉROPODES. 129 du pied, disent-ils, et la forme particulière de leur corps, en rapport avec leurs habitudes pélagiennes, les distinguent cependant d'une manière assez tranchée des mollusques de cet ordre pour qu'ils méritent de constituer, dans ce même ordre, une famille distincte de toutes celles qui le composent. 43e Genre. ACURA. H. et À. Adams, 1852. Tête terminée par un museau obtus, arrondi. Tentacules longs, filiformes, un peu aplatis. Point d'yeux. Bouche armée de deux mandibules cornées, transverses, demi-cireulaires. Corps latéralement comprimé et terminé en arrière par un appendice en forme de queue longue et ny" à . io 539 Tes ï effilée. Ex. : A. pelagica, À. Adams. 6e SEE EL HÉRRE SHe Ge Fawizze. PTÉROSOMADÉES. PTEROSOMADAE. Rang, 1829. Cette famille ne comprend que le genre pterosoma. Elle à été établie par M. Rang pour un mollusque qui semble établir le passage des nucléobranches aux nudibranches. La seule espèce connue est très-aplatie, pourvue tout autour du corps d’une membrane nalaloire horizontale; sans {entacules ; branchies ? Axe Gexne. PTÉROSOME. PTEROSOMA. Lesson, 1827. Ixepoy, aile; GOUX, corps. Corps allongé, libre, cylindrique, renflé à son milieu, de consistance gélatineuse et d'une transparence hyaline, ayant une bouche petite, sans trompe à l'extrémité antérieure, et fout à fait au bout du corps. Deux yeux sessiles, oblongs, rappro- chés, à cornée transparente colorée. Queue cylindrique, pointue, médiocre, termi- nant le corps, qui est enveloppé en entier par deux larges nageoires latérales, horizontales, prenant naissance à la queue, se continuant en conservant une forme ovalaire, oblongue, au delà de la tête, où elles s'unissent au-devant de la bouche, et forment alors un large disque, un peu convexe en dessus et concave en dessous. Bord antérieur plus épais et comme fronqué; le postérieur rétréci et plus mince. Les ptérosomes se meuvent dans l’eau avec une grande vivacité; leurs mouvements sont brusques et rapides, et ils nagent horizontalement. Une espèce des mers des Moluques et de la Nouvelle- Guinée. P. plana, Lesson. Fig. 553. P. plana. Lesson. TOME PREMIER. 16 130 GASTÉROPODES. 4 Crasse GASTEROPODA. Cuvier, 1798. Taorip, ventre; roÿ:, pied. ParacernaLopnona. Blainville, 1824. Gasrrarorona. Beck, 1837. Les gastéropodes présentent comme caractère principal un disque musculaire ou pied placé sous le ventre. Ce pied, généralement sous forme de semelle aplatie, sert à ramper sur le sol par une sorte de glissement produit, comme le fait observer M. de Blainville, par des ondulations extrêmement petites de tous les faisceaux musculaires longitudinaux dont il est formé, ondulations qui se succèdent et qui sont alternativement fixes et progressives. Quelquelois le pied est modifié pour saisir les feuilles des plantes marines, et alors il est canaliculé et forme une sorte de large pince par le rapprochement possible de ses bords opposés. Quelquefois encore le pied peut agir alors que l'animal se meut dans une position renversée dans l'eau; dans ce cas, le point d'appui est pris sur la couche d'eau qui recouvre le pied. Enfin quelques gastéropodes, indépendamment du pied, ont aussi des appendices natatoires. La tête est plus ou moins distincte, suivant qu'elle est plus ou moins engagée sous le manteau. Le système nerveux est représenté par un collier œsophagien et des ganglions. Les sens paraissent peu localisés. Des fentacules par paires se trouvent quelquefois sur la partie antérieure de la tête; ils sont probablement des organes de fact et d'olfaction, et le plus souvent ils sont oculifères, soit à leur extrémité, soit à leur partie moyenne, soit enfin à leur base ou près de leur base. Le manteau des gastéropodes est plus ou moins éfendu, et il affecte diverses formes qui déterminent celles de la coquille; ainsi les digitations, les canaux, les échancrures d'une coquille correspondent aux appendices du manteau du mol- lusque qui l'habite, et l'ouverture de la coquille est proportionnée aux dimensions du pied de l'animal. Les organes respiratoires sont ou branchiaux ou pulmonaires; leur position et leur forme variable servent de base à la classification. Les gastéropodes ont généralement une coquille externe ou interne; quelques- uns cependant sont sans coquille : on désigne ces derniers sous le nom de gasté- ropodes nus. Les coquilles externes sont le plus souvent enroulées obliquement et forment une hélice ou spirale oblique. Il en est de simples, symétriques, non spirales, et d'autres qui sont intermédiaires à ces deux types; on en voit enfin de composées de plusieurs pièces. La coquille loge ou couvre l'animal, et l'abrite le plus souvent en totalité, quelquefois en partie seulement. Les coquilles internes sont générale- ment rudimentaires, simples, minces, membraneuses même, et ne protégent que ASTÉROPODES. 131 260 564 507 Fig. 554. Bulimus linostomus. Fig. 555. Amphorina Alberti. Fig. 556. Trochus patagonicus. Fig. 557. Pelta coronata. Fig. 558. Rostellaria rectirostris, Fig. 559. Calliopea bellula. Fig. 560. Neritina pulligera. Fig. 561. Helix aspersa Fig. 562. Auricula subrepta Fig. 563. Calpurnus verrucosus. Fig. 564 Voluta undulata. Fig. 565. Phasianella bulimoides. Fig. 566. Oliva elegans. Fig. 567. Mitra corrugata. Fig. 568 Limax rufus. 132 GASTÉROPODES. les organes les plus importants de l'animal. L'enroulement des coquilles est dû à un développement inégal des deux côtés de l'animal. Cet enroulement se produit sur le côté droit plutôt que sur le côté gauche, et le cœur est toujours du côté opposé à celui de la direction de la spire; il est à gauche dans les mollusques à coquille normale ou dextre, et à droite dans les sénestres. Un grand nombre de gastéropodes ont, indépendamment de la coquille, une pièce cornée ou calcaire connue sous le nom d'opercule, attachée à la partie pos- térieure du pied, et destinée à fermer la coquille lorsque le mollusque y est rentré. Quelques gastéropodes terrestres ferment aussi leur coquille en hiver, à l'aide d'une membrane operculaire désignée sous le nom d'épiphragme : c’est un opereule temporaire produit par un dépôt de bave desséchée ou une sécrétion du pied. La méthode de classification que nous suivrons, à part quelques modifications peu importantes, est celle adoptée par MM. H. et À. Adams, dans l'ouvrage remar- quable qu'ils publient depuis quelques années. le Sous-cLasse. PROSOBRANCHES. PROSOBRANCHIATA. Milne Edwards, 1848. Branchies pectinées ou plumeuses situées dans une cavité palléale de la partie supérieure du cou et généralement en avant du cœur. Organes de la génération males et femelles, portés par des individus différents. Celle sous-classe comprend les pectinibranches, les scutibranches, les cyelo- branches et les tubulibranches de Cuvier, et se trouve divisée en deux ordres. 1 Onpre. PECTINIBRANCHES. PECTINIBRANCHIATA. Cuvier, 1817. Les mollusques de cet ordre ont des branchies pectiniformes, c'est-à-dire com- posées de feuillets rangés comme les dents d'un peigne sur une ou deux lignes au plafond de la cavité respiratoire formée par le manteau, et s'ouvrant largement sur le côté gauche et supérieur du cou. Ils ont deux yeux sessiles ou pédiculés. Leur coquille, plus ou moins épaisse, généralement enroulée en spirale, présente des formes très-variées. Fig 569. Animal du fusus australis. GASTÉROPODES. 133 1: Sous-orpre. PROBOSCIDIFÈRES. PROBOSCIDIFERA. H. et À. Adams, 1853. Les proboscidifères ont une tête petite et la bouche prolongée en une trompe souvent très-longue et rétractile. Ils ont des tentacules séparés à leur base ou réunis par une membrane au-dessus de l'origine de la trompe; des yeux sessiles situés à la base externe des tentacules. Les dents linguales sont placées près du sommet de la trompe. L'opercule est de forme et de consistance variables. Les proboscidifères sont carnivores et vivent de mollusques et d'autres animaux marins. Fig. 569 bis. Dolium perdix. Lamarck. 1re Fawizze. MURICIDÉS. MURICIDAE. Fleming, 1828. Chez les mollusques de cette famille, les bords du manteau produisent sur la coquille, à diverses époques du développement de l'animal, des varices, des tuber- cules ou des feuillets, et souvent de longues épines. Le manteau forme encore en avant, sur la coquille, un canal siphonal étroit et plus ou moins allongé. Le pied, simple en avant, supporte en arrière ; un opercule dont la forme est peu variable, mais dont le nucléus est apical ou subapical. La coquille est spirale, turriculée, ventrue, fusiforme et quelquelois en massue. Dents linguales : deux latérales al- longées et étroites, et une centrale large et courte. Fig. 570. Murex radix. Gmelin, 134 GASTÉROPODES. re Sous-ramize. MURICINÉS. MURICINAE. H. et À. Adams, 1853. Cette sous-famille comprend des animaux à coquille assez épaisse, à surface couverte de nombreuses écailles spiniformes, d'épines ou de varices plus ou moins saillantes ; l'opercule est ovale oblong, à nucléus apical. Elle se compose des genres murex, typhis et trophon. Aer GENRE. ROCHER. MUREX. Linné, 1758. Aranca. Perry, 1811. Coquille ovale ou oblongue, quelquefois en massue, quelquefois ventrue, cana- liculée à sa base. Spire plus ou moins élevée, la surface extérieure toujours interrompue par des rangées (au moins trois) de varices en forme d'épines, de ramificalions ou de tubercules, généralement dans un ordre régulier et constant. Ouverture généralement assez petite, arrondie ou un peu allongée, se prolongeant en un caual droit ou courbe plus ou moins long, plus ou moins tubuleux, souvent Fig. 571. M. elegans. Beck. Fig. 572. M. radix. Gmelin. Fig. 573. M. lingua-bovis. Foss, Basterot. très-développé. Bord droit souvent plissé, ridé ou variqueux; bord columellaire parfois calleux. Opercule corné. Animal à corps ovale, spiral en dessus, enveloppé dans un manteau dont le bord droit est garni de lobes ou de laciniures en nombre et de forme variables; pourvu en dessous d'un pied ovale assez court. Tête avec les yeux situés à la base externe de tentacules longs, coniques, contractiles et rapprochés. Bouche pourvue d'une longue trompe extensible, armée de denticules crochus. Anus au côté droit, dans la cavité branchiale. Organes de la respiration formés de deux peignes branchiaux inégaux. Organes de la génération au côté droit du cou. On en connait un assez grand nombre d'espèces vivantes de toutes les mers, et d'espèces fossiles des terrains tertiaires. Le murex lingua-bovis, Basterot, des environs de Bordeaux, semble former le passage des murex aux tritons. La pourpre ou la teinture pourpre la plus belle était fournie par une espèce de murex très-commune dans la Méditerranée, le murex brandaris, ou rocher droite GASTÉROPODES. 135 épine. M. Boblaye, qui faisait partie de l'expédition scientifique de Morée, a trouvé de nombreux dépôts de coquilles de cette espèce dans le voisinage de la mer et près de ruines qui lui ont permis de reconnaitre les restes d'anciens établissements destinés à la teinture. Lamarck établissait deux divisions dans le genre : il comprenait, dans la pre-. mière, les espèces à queue grêle, subite et toujours plus longue que l'ouverture ; dans la seconde, les espèces à queue épaisse, non subite et plus ou moins longue. Cette seconde division formait deux sections, l'une pour les espèces à trois varices, l'autre pour les espèces à varices plus nombreuses. M. de Blainville a proposé un plus grand nombre de divisions, et il distribue ainsi les murex : Espèces 1° à tube grêle fort long et épineux ; 2° à tube fort long et sans épines (g. bronte, Denys de Montfort); 3° à tube long et subit, et à trois varices ; 4° multiépineuses et à tube long, droit et subit; 5° à tube médiocre, non subit, et à trois varices ; G° à tube médiocre, non subit, et pourvues de plus de trois va- Fig. 574. M. brandaris. Linné, rices ou bourrelets. M. Gray, dans son Guide systématique de la collection du British Museum, divise le genre murex en quatre genres : murex, chicoreus, frophon et typhis, et admet dans la famille des muricidés les fuseaux, les nasses et quelques genres démem- brés des buccins. M. Pictet range, dans sa famille des muricides, un grand nombre de gastéro- podes dont la bouche se prolonge en avant en un canal droit. Il réunit ainsi dans une même famille les murex, fritons, ranelles, fuseaux, pyrules, trichotropis, fasciolaires, turbinelles, cancellaires, pleurotomes, etc., etc. MM. H. et A. Adams divisent les muricinés en trois genres, xurex, typhis et trophon, et subdivisent le premier de ces genres en dix sous-genres, parmi les- quels un seul figure sous un nom nouveau, adoptant pour les autres les noms proposés par divers auteurs. Les sous-genres chicoreus, phyllonotus, homalo- cantha, nous semblent devoir être réunis dans le même groupe, de même que les sous-genres pteronotus et muricidea. Nous croyons devoir reproduire les caractères des sous-genres adoptés par MM. Adams, et donner une figure d'un des types indiqués par eux; mais nous ne considérons la plupart de ces divisions que comme des groupes qui peuvent faciliter les recherches, et nous ne pouvons les accepter toutes à litre de sous-genres. Ces divisions sont ainsi établies : 1°" sous-genre. Murex, Linné, 1758. — Coquille à spire proéminente, garnie de varices continues, foliacées, tuberculeuses ou épineuses. Ouverture 136 GASTEROPODES. arrondie ou ovale, terminée en un canal long droit ou tubuleux, ou court et recourbé, souvent en partie fermé. Ex. : M. tenuispina, Lamarck. 2e sous-genre. Hausrezuun, Klein, 1753. Broxres, Denys de Montfort, 1810, HausreLzLaria, Swainson, 1840. Sans épines, varices tuberculeuses, canal très- long. Ex. : M. haustellum, Zinné; H. elegans, Beck. 3° sous-genre. Ruxocavrna, H. 67 À. Adams, 1853.— Spire courte, varices nombreuses, très-épineuses; canal long et recourbé. Ex. : M. brandaris, Linné. 4° sous-genre. Cmcoréts, Denys de Montfort, 1810. Spire élevée varices foliacées, canal de longueur moyenne. Ex. : M. adustus, Zamarck. 5° sous-genre, Preroxorus, Swainson, 1840.— Trois varices comprimés , aliformes ; canal de longueur moyenne, fermé à la réunion antérieure des deux lèvres." Ex. : M. pinnatus, [oo(. G° sous-genre. PuviLoxorus, Swainson, 1840; Muricaxrnus, 1840; CEx- TRoxOTUS, 1835, Swainson, et Cerasrowa, Conrad, 1837. — Varices nombreuses, foliacées. Canal, de longueur moyenne. Bord droit généralement denté. Ex. : M. endivia, Lamarck ; P. radix, Gmelin. 7° sous-genre. Virusaria, Swainson, 1840. — Varices simples, obluses. Bord droit, simple, légèrement ridé à sa lèvre interne. Canal court. Ex. : M. vitu- lina, Lamarck. 8° sous-genre. HowaLocaxrua, Morch, Teste Adams, 1853. — Tours de spire séparés par des sutures profondes. Varices foliacées. Souvent des digitations palmées au bord droit. Canal long. Ex. : M. scorpio, Linné. 9° sous-genre. Ocexésra, Leach, 1847. Triroxauta, Fleming, 1848. — Spire assez élevée. Varices nombreuses, arrondies, quelquefois élevées. Canal généralement fermé, Ex. : M. erinaceus, Linné ; M. alveatus, Aïener ; M. lorosus, Lamarck. 10° sous-genre. Muricipra, Swainson, 1840. — Spire élevée. Varices nom- breuses. Point de canal interne à la partie supérieure de l'ouverture. Ex. : M. hexa- gonus, Lamarck. Fig. 575. M. pinnatus. Fig. 576. M. hexagonus. Fig. 576 bis. M, bipinnatus. Fig. 576 ter. M. clavus. GASTÉROPODES. 137 Fig. 579. M. baustclium. Fig. 583. M. alveatus, Fig. 585. M. torosus. Fig. 584 M. endivia, Jeune TOME PREMIER, 17 138 GASTÉROPODES. 2e Genre. T'YFPHIS. Denys de Montfort, 1810. Munex. Lamarck. Coquille ovale-oblongue, muriciforme, de petite taille. Spire assez élevée. Tours garnis d'épines tubuleuses, la dernière s'ou- vrant dans la coquille près de l'ouverture, qui est arrondie, un peu oblongue. Canal couvert. Ex. : T. Sowerbyi, Broderip. On en connaît quelques espèces vivantes et fossiles des terrains tertiaires; parmi ces dernières, nous citerons le T. tubifer, Deshayes, du calcaire grossier du cel f 1e Fig. 580. T. tubifer. Fig. 587. T. Sowerbyi. bassin de Paris. 3e Genre. TROPHON. Denys de Montfort, 1810. Murex. Lamarck. Coquille à varices nombreuses, de forme variable, lamelliformes, épineuses ou formant une carène sur les tours. Ouverture assez ample, oblongue, terminée antérieurement par un canal ouvert, court, en gouttière, généralement coudé à gauche. Columelle lisse, arquée. Ex. : T. laciniatus, Martyn (murex lamellosus, Lamarck); T. fimbriatus, Hinds ; et parmi les espèces fossiles, nous croyons devoir comprendre le murex calcitrapa, Lamarck, de Grignon, et le fusus minax, Lamarck. Fig. 588. Fig. 589. Fig. 590. Fig. 591. Fig. 592. T. fimbriatum. T. gyratum. T. laciniatum. T. muricatum. T. calcitrapa. Hinds. Hinds. 2e Sous-ramizze. FUSINÉS. FUSINAE. H. et À. Adams, 1853. Les fusinés ont une coquille fusiforme, souvent sans épines ou varices proémi- nentes et sans dents ni plis à la columelle; l'ouverture est assez proportionnée à la dimension et à la forme de la coquille; le canal antérieur plus ou moins long est toujours ouvert jusqu'à l'extrémité. L'opercule est ovale, aigu, à nucléus apical. MM. H. et À. Adams ont fait d'heureux changements dans cette famille en y comprenant quelques types jusque-là mal classés et dispersés. GASTÉROPODES. %e GENRE. FUSUS. Lamarck, 1799. 139 Coquille allongée, fusiforme, renfiée à sa partie moyenne; à spire le plus sou- vent élevée, allongée, à tours nombreux; ouverture ovale, canal long et droit; columelle lisse, arquée; bord droit sans échancrure, opercule corné, onguiforme, à sommet terminal. Ex. : F. colus, Linné ; pagodus, Lesson ; vaginatus, Deshayes. Fig. 595. F. lanceola. Fig. 596. F. proboscidiferus. Fig. 597. F. colus. Fig. 598. F. aciculatus. Reeve. Lamarck. MM. Adams établissent deux sous-genres : Sous-genre. Evarxe. — Fuseaux oblongs, ovales, à canal très-court, un peu recourbé et à tours convexes et lisses. Ex. : F. linea, Deshayes. Sous-genre. SINISTRALIA. — Fuseaux oblongs, fusiformes, sénestres, à canal assez long, à tours convexes. Ex. : F. elegans, Reeve. Fig. 599. F. elegans. Foss. Lamarck. Fig. 600. F. lines. 140 GASTÉROPODES. Les autres divisions établies dans le genre fusus sont : Sous-genre. Nerruxea, Bolten, 1798; Curysopomus, Swainson, 1840. — Coquille fusiforme, ventrue, quelquefois sénestre, à tours de spire plus ou moins élevés. Ouverture généralement ample quand le canal est court, allongée quand le canal est plus long; lèvre interne du bord droit, quelquefois plissée; bord colu- mellaire, lisse, arqué, le plus souvent calleux. Ex. : F. antiquus, Lamarck ; F. contrarius, Lamarck ; K. sulcatus, Lamarck ; F. varicosus, Chemnilz ; V. dila- tatus, Quoy et Gaimard. k Fig. GOI. F. antiquus. Fig. 602. F. dilatatus. Fig. 603. F. contrarius. Fig. 604. F. sulcatus. Fig. 605. F. varicosus. Fig 606. F. ventricosus. Fig. 607. Fislandicus. Sous-genre. Triroxorusus, Beck, 1846, Arracrus, Agassiz, 1840; Sirno, H. et À. Adams, 1853. — Coquille ventrue, mince. Canal moyen et recourbé, Ex. : T. islandicus, Chemnitz ; T. ventricosus, Gray. GASTÉROPODES. 141 Sous-genre. ME£LoxGexa, Schumacher, 1817, uñov, fruit, yévos, genre; Cassinuzus, Humphrey, 1797; Garsones, Bolten, 1798; Pyrura, partim, Lamarck, 1799. — Plusieurs noms génériques ou subgénériques ont élé proposés pour cette division. Nous donnons la préférence à celui qui rappelle le mieux l'ancien genre pyrule aux dépens duquel elle a été établie. Coquille assez épaisse, solide, un peu ventrue; à tours lisses, tuberculeux ou épineux; ou- verture ovale-oblongue; canal court, ouvert. Columelle lisse, plus ou moins calleuse; bord droit simple ou bordé par les tubercules épineux du dernier tour. Opercule assez épais, nu- cléus apical. Ex. : M. melon- Fig. 608. Fig. G09. gena , Linné (pyrula). Pyrula melongena et variété. Sous-genre. Puaina, Schumacher, 1817; Vorewa, Bolten, 1798. — Spire noduleuse, ouverture assez étroite; canal. long. Ex. : P. vespertilio, Lamarck (pyrula). Sous-genre. Mvrisrica, Swainson, 1840, puousruxés, parfumé. — Spire épineuse ou tuberculeuse. Ouverture avec un canal postérieur, interne, ascendant. Canal antérieur large. Ex. : M. bucephala, Lamarck (pyrula). Fig. 610. Pyrula vespertilio. Fig. 611. Pyrula vespertilio. Fig. 612. Pyrula bucephala. Sous-genre. Hemrusus, Swainson, 1840; Cocauiniun, Gray, 1847. — Ce sous-genre, formé aux dépens des fuseaux et des pyrules, est ainsi caractérisé : 142 GASTEROPODES. tours garuis de tubercules spiniformes, comprimés. Ouverture oblongue, anguleuse. Un canal postérieur, interne, ascendant. Canal de la base allongé; columelle lisse; bord columellaire arqué, bord droit simple. Ex. : H. colosseus, Lamarck (fusus) ; tuba, Gmelin (pyrula) ; corona, Gmelin (fusus). Fig. 613. Fusus corona. Fig. 614. Fusus colosseus. Fig. 615. Pyrula tuba Sous-genre. Pusio, Gray, 1833; Pisaa, Bivona, 1833. — Ce sous-genre est encore établi aux dépens des fuseaux. Coquille oblongue, à spire proéminente, à tours lisses ou finement striés en spirale. Canal antérieur court. Bord columellaire arqué, présentant une ou deux lamelles à sa partie postérieure; bord droit crénelé intérieure- ment. Ex. : P. articulatus, Lamarck. (Pusio, Linné.) Sous-genre. Metura, H. et À. Adams, 1853. — Coquille mitriforme, allongée, fine- ment cancellée. Spire élevée, aiguë. Ouverture étroite. Bord columellaire lisse, bord droit assez épais, crénelé intérieurement et échancré postérieurement. Ex. : M. clathrata, Fig. 616. Fig. 617. Metula clathrata. Fusus articulatus. Adams el Reeve. Sous-genre. Pozua, Gray, 1839; Caxruanus, Bolten, 1798. — Ce sous- genre est établi aux dépens des buccins. Coquille bucciniforme; columelle avec de légers sillons transverses. Bord interne crénelé intérieurement et présentant un petit canal siphonal postérieur. Ex. : P. tranquebarica, Muller; erythrostoma, Reeve; pagodus, Reeve. GASTÉROPODES. 143 Fig. GIS. Fig. 619. Fig. 620. Buccinum tranquebaricum. Buccinum erythrostoma. Buccinum pagodus. Sous-genre. TriToNibra, Swainson, 1840; Lacena, Bolten, 1798. Etabli aux dépens des buccins. — Coquille turriculée, canal assez allongé. Ex. : T. undosa, Linné ; proteus, Reeve ; insignis, Reeve. Fig. 621. Fig. 622. Fig. 623. Buccinum undosum. Buccinum proteum. Buccinum insigne. Sous-genre. Cvrruzus, Hinds, 1843; xvor%, courbé; crülo, colonne; Craveura, Swainson, 1835; CLaviiTues, Swainson, 1840. — Ce sous-genre, établi aux dépens des genres fusus et buccinum, comprend des coquilles dont le dernier tour s’épaissit considérablement à la suture, et forme un canal postérieur qui semble couvert par un test composé de plusieurs feuillets superposés. On connaissait depuis longtemps le fusus longævus fossile, Lamarck; mais c'est seulement depuis 1843 que M. Hinds a proposé le genre eyrtulus pour une singu- lière coquille trouvée à Nukuhiva : le genre admis par les uns, rejeté par les autres, peut être considéré comme une division du genre fusus; on y comprendra les fusus Noë et scalaris, Lamarck. MM. Adams indiquent aussi comme faisant partie du genre cyrtulus les buccinum distortum et avellana de Gray. Ces coquilles ne présentent pas tous les caractères du genre; leur canal postérieur est court et assez large; j'ajouterai que l'examen d’un grand nombre d'individus de l'espèce me ferait supposer que la difformité qui semble justifier le nom de distortum n'est qu'accidentelle, quoique fréquente. Nous avons sous les yeux vingt-deux exem- 144 GASTÉROPODES. plaires de l'espèce, depuis le type normal, dont nous donnons la figure, jusqu'aux types les plus irréguliers, et nous passons de l’un à l’autre sans remarquer d'autre différence que la déformation du dernier tour, et son épaississement, prononcé surtout près de la suture et à la partie du bord qui forme le canal postérieur. Nous croyons done que les buccinum distortum et avellana de Gray ne doivent point être compris dans le genre eyrtulus, et que ce sont des buccins qui se déforment sous l'influence de causes accidentelles. Coquille fusiforme, couverte d'un épiderme mince, le dernier tour allongé, ventru , épais el arrondi près de la suture; spire saillante ; ouverture assez étroite lerminée par un canal long et étroit. Columelle excavée au milieu, calleuse supérieurement; bord droit aigu, sinueux. Ombilie petit. Ex. : C. serotinus, Hinds ; C. distortus, Linné ; C. avellana, Gray; G. longævus, Lamarck. Fig. 625. Fig. 627. Fig. 628. Buccinum distortum. Buccinum avellans. Fig. 629. Fig. 630. Fig. 631. Fig. 632. Fig. 633. C. serotinus. Fusus longævus. Euthria littorinoïdes. Fusus lignarius. Sous-genre. Ecrura, Gray, 1850, établi aux dépens des fuseaux et des buccins. — Coquille fusiforme, lisse; ouverture ovale, prolongée en avant en un canal plus ou moins développé et recourbé. Bord columellaire excavé; bord droit aigu, sinueux, formant un petit canal à sa réunion avec l'avant-dernier tour. Ex. : E. lignaria, Lamarck (fusus); E. littorinoides, Reeve (buccinum). GASTÉROPODES. 145 2e FamiLze. PLEUROTOMIDÉS. PLEUROTOMIDAE. H. et À. Adams. Les pleurotomidés ont à la partie postérieure droite du manteau une fente correspondant à celle de la coquille, et un siphon droit. Leur coquille est fusi- forme, turriculée, prolongée en avant en un canal plus ou moins long; à spire saillante; elle présente sur le dernier tour, à la partie postérieure du bord droit, une échancrure plus ou moins large et plus ou moins profonde, mais bien carac- téristique. L'opercule est corné. Dents linguales : deux latérales seulement. Cette famille est divisée en deux sous-familles par MM. Adams : les pleuroto- minés et les defranciinés. are Sous-ramizre. PLEUROTOMINÉS. PLEUROTOMINAE. Siwainson, 1840. Les pleurotominés ont un opereule ovale ou subovale plus ou moins aigu et à nucleus antérieur. 5e Genre. PLEUROTOMA. Lamarck, 1799. IDevcd, côté; Téuvo, je coupe. Tunnis, Bolten, 1798. Coquille turriculée, fusiforme, terminée antérieurement par un canal droit plus ou moins long. Ouverture ovale; bord columellaire lisse, droit ou sinueux; bord droit plus ou moins sinueux, et muni à sa partie postérieure d'une échan- crure profonde ou d'un sinus. Ex. : P. babylonia, Lamarck ; P. Woodiüi, Xiener ; P. grandis, Gray; P. cataphracta, Brocchi. Le nombre des espèces fossiles est très-considérable; on en compte près de 300 de l'époque tertiaire. MM. Adams admettent onze genres ou sous-genres. Fig. 634, P. babylonia. Fig. 635. P. Woodii. Fig. 636. P. grandis Fig. 637. P. cataphracta Fossile. TOME PREMIER. 18 146 GASTÉROPODES. Sous-qgenre. SURCULA, H. et À. Adams, 1853. — Coquille turriculée ; lèvre interne obsolète; canal long, effilé, légèrement recourbé. Ex. : P. australis Chemnilz ; P. nodifera, Lamarck ; P. javana, Linné; P. cincta, Lamarck. Sous-genre, Gexora, H. et A. Adams, 1853; Gexor, d'Adanson. — Coquille mitriforme; tours finement cancellés; ouverture allongée; canal court. Bord droit avec un sinus postérieur profond. Ex. : P. mitræformis, Aiener. Sous-genre. Bracuvroma, Swainson, 1840; Bpxyôs, court; réuvw, je coupe. — Coquille strombiforme. Bord columellaire assez épais; bord droit ascendant et formant un sinus ou canal étroit près de la suture. Ex. : B. stromboïdes, Sowerby. Sous-genre. CoxorLeura, Hinds, 184%. — Coquille coniforme; spire coni- que, assez large. Ouverture étroite, sinueuse, bord columellaire calleux ; ‘canal très-court. Bord droit sinueux, avec un sinus latéral profond. Ex. : C. striata, Hinds. Sous-genre. Driiua, Gray, 1838. — Coquille turriculée; ouverture ovale, oblique; bord interne assez épais; bord externe épais en arrière, avec un sinus postérieur profond et un petit sinus en avant près du canal qui est court et recourbé. Animal : tentacules rapprochés ; yeux au côté externe de l'extrémité des tentacules. Ex. : P. gibbosa, Æener. Sous-genre. CrassisPira, Swainson, 1840. — Cequille un peu claviforme, tuberculeuse. Canal antérieur presque nul; bord interne avec un calus épais postérieurement ; bord externe assez épais intérieurement. Ex. : P. pulchra, Gray. Sous-genre. CLavus, Montfort, 1810. — Coquille en massue; tours de spire tuberculeux ou épineux; ouverture assez large, bord interne lisse; bord droit, mince, feuilleté, élargi près du canal. Ex. : P. auriculifera, Lamarck ; P. echinata, Lamarck. Sous-genre. Bera, Gray, 1847. — Coquille ovale, fusiforme. Spire saillante ; canal court; bord droit présentant un petit sinus près de la suture. Ex. : P. Molleri, Reeve ; P. turriculus, Montaqu. Sous-genre. Lacnesis, Risso, 1826; Axxa, Risso; Nesara, Risso, 1826. — Coquille turriculée, à tours convexes; suture étroite et profonde; ouverture obo- vale, prolongée en un canal très-court. Ex. : L. mamillata, Asso. Risso établissait à la même époque deux autres genres, sous les noms de Nesæa et d'Anna, pour de petites coquilles qui ne diffèrent pas génériquement des lachesis. Nous reproduisons les figures des Neswa granulata et Anna massena, Risso, qui sont pour nous des lachesis. Sous-genre. CLAVATULA, Lamarck, 1801; CLavicaxrna, Swainson, 1840. — Coquille subfusiforme, à spire saillante, à tours couronnés. Ouverture ovale; canal court; columelle lisse, sinueuse. Bord droit présentant une échancrure assez profonde près de la couronne du dernier tour. Ex, : P. imperialis, Lamarck. Sous-genre. Perroxa, Schumacher, 1817; TomezLa, Swainson, 1840. — Coquille fusiforme , subelaviforme , à spire plus ou moins élevée, lisse ou carénée ; ouverture assez étroite, canal assez allongé; bord columellaire avec une callosité plus ou moins apparente près de la suture; bord droit, mince, largement échancré au milieu. Ex. : P. spirata, Lamarck ; P. lineata, Lamarck. GASTÉROPODES. 147 Fig. 640. P. Molleri. Fig. G4l, Fig. 639. P. lineata. P. imperialis. Fig. 642. P. javana. Fig. 640 bis. P. turriculus. Fig. 638. P. australis. Fig. 643. Fig. 645. P. spirata. Fig. 644. Fig. 650. P. gibbosa. Fig. 646. P. echinata. Fig. 648. : Fig. 649. Fig. 647. P. mitræformis. P. nodifera. Fig. 653. | Fig. 651. Fig. 632. TAbele Fig. 654. Fig. 655. P. cincta. Nesæa granulata. mamillata. Anna Massena. P, stromboïides. 148 GASTÉROPODES. 2e Sous-rauizze. DEFRANCIINÉS. DEFRANCIINAE. H. et À. Adams. Les defranciinés ont complétement la forme et l'aspect des pleurotomes, mais ils n'ont pas d'opercule. Ge Genre. DEFRANCIA. Millet, 1826. Coquille fusiforme ou turriculée, à ouverture ovale, recouverte en partie par le bord droit; terminée inférieurement par un canal court, plus ou moins droit. Bord droit tranchant, légèrement crénelé, recouvrant, sinué à sa partie supérieure, et muni extérieurement d'un bourrelet plus ou moins arqué et distant de l'ouverture. Bord gauche sans callosité, mais ayant une petite dent ou protubérance placée à la partie supérieure de l'ouverture, là où commence le sinus du bord droit. Ex. : D. d'Or- bignyi, Reeve. On en connait quel- ques espèces fossiles du calcaire grossier du département de Maine- et-Loire. Ex. : D. pagoda, Millet, Fig. 657. Fig. 658. . Es ; sr D. Milletii. D. D'Orbignyi et D. Milletii, Soc. linnéenne. Fossiles. 7e GENRE. DAPHNELLA. Hinds, 18%%. Kormé aux dépens des pleurotomes. Coquille fusiforme, mince, fragile, le plus souvent striée; le dernier tour aussi ou plus long que la spire. Ouverture ovale allongée, canal très- court. Bord droit avec une échancrure près de la suture. Ex.: D. ornala, Hinds; D. aureola, Reeve ; D. Cumingü, Powis. Sous-genre. CyYrHara, Schumacher, 1817, formé aux dépens des mangélies.— Coquille fusiforme à côtes ou plis longitudinaux. Ouverture longue, étroite. Canal assez court. Bord columellaire Fig. 659. sinueux, quelquefois avec des stries transversales et une callosité er ee postérieure. Bord droit subéchancré postérieurement et à lèvre intérne dentelée ou striée. Ex. : C. marginelloïdes, Reeve; C. abyssicola, Reeve; CG. bicolor, Reeve ; C. stromboïdes, Reeve; C. pulchella, Reeve. Fig. 660. Fig. 661. Fig. 662. Fig. 663. Fig. 664. Fig. 665. Fig. 666. D. aureola. D. Cumingi. C. bicolor. C. stromboïdes. C. pulchella, G marginelloides. G. abyssicola. GASTÉROPODES. 149 __ Sous-genre. MaxGeuia, Leach. teste Risso, 1826. — Coquille fusiforme, lisse, le plus souvent à côtes longitudinales; spire plus ou moins allongée, turri- culée, acuminée. Canal court, plus ou moins tronqué. Columelle lisse. Bord droit avec un sinus postérieur près de la suture. Ex. : M. tœniata, Deshayes ; M. obeliseus, Reeve ; M. coniformis, Gray; M. sicula, Reeve ; M. ponderosa, Reeve. Fig. 667. Fig. 668. Fig. 669. Fig. 670. Fig. 671. M. tœniata. M. obeliscus. M. ponderosa. M. sicula. M. coniformis. Sous-genre. RaPairoma, Bellardi, 1846. — Coquille fusiforme, turriculée,. avec un canal antérieur court et un très-pelit sinus à la partie supérieure du bord droit. Ex. : R. histrix, R. ringens, R. incrassata, R. sigmoïdea, Bellardi. Du terrain miocène de Turin. Fig. 672. R. histrix. Fig. 673. R. ringens. Fig. 674. R. incrassata. Fig. 675. R. sigmoïdea. Deux genres ont été proposés il y a environ dix ans pour de petites coquilles fossiles que leur forme et le sinus du bord droit rattachent aux pleurotomes. Ces deux genres doivent être confondus en un seul, car la différence d’un ou deux plis à la columelle ne peut dans ce cas constituer un caractère générique ou même subgénérique. Ces deux genres sont : Sous-genre. Borsona, Bellardi, 1846. — Coquille fusiforme, présentant un pli au centre de la columelle. Ex. : B. prima, Bellardi. Du terrain miocène de Turin. Sous-genre. CorpiEra, À. Rouault, 1848. — Coquille fusiforme, présentant un ou deux plis à la columelle. Ex. : C. biar- ritzina et C. pyrenaïca, Rouault. Du terrain Fig. 676. Fig. 677. Fig. 678. éocène des environs de Pau. B. prima, C. biarritzina. C. pyrenaica. 150 GASTÉROPODES. 3° FamiLze, TRITONIIDÉS. T'RITONIIDAE. H. et À. Adams. Les tritoniidés, très-voisins des muricidés, leur ressemblent beaucoup quant à la forme du corps de l'animal; cependant ils en diffèrent par une tête générale- ment plus large et un pied court, épais et tronqué en avant. Les dents linguales sont au nombre de sept, une centrale, et trois latérales de chaque côté. L’opercule est ovale-oblong et à nucléus subapical. La coquille ovale-allongée présente géné- ralement des tours garnis de varices ou bourrelets rares ou subsolitaires, et ne se correspondant pas toujours sur la même ligne, d'un tour de spire à l'autre. Quel- ques types présentent une dépression assez forte et des bourrelets souvent épineux et formant une seule rangée longitudinale de chaque côté. Comme le font observer MM. Deshayes et Pictet, les tritoniidés fossiles présen- tent des formes intermédiaires qui semblent relier entre elles les espèces vivantes des groupes de la famille et les rapprocher des muricidés. Les espèces fossiles n'ont été trouvées jusqu'ici que dans les terrains tertiaires et les terrains crétacés les plus supérieurs. Ex. : T. spinosum, Rouaull;T. argutum, Sowerby ; T. turri- culatum, Deshayes ; T. viperinum, Lamarck, et T. striatulum, #id. Fig. 679. Fig. 680. Fig. 681. Fig. 682. Fig. 683. T. spinosum. T striatulum. T. argutum. T. turriculatum. T. viperinum. Trois genres : TRITON, PERSONA et RANELLA. Se GENRE. T'RITON. Lamarck, 1822. Coquille ovale-oblongue, présentant un canal antérieur généralement assez court, ouvert et recourbé, rarement droit et long. La spire assez élevée a ses tours garnis de varices ou bourrelets rares et alternes, ou solitaires et ne formant pas de rangées longitudinales. Ouverture oblongue. Columelle ridée ou lisse. Bord droit crénelé ou dentelé à sa lèvre interne, quelquefois très-épaisse. MM. H. et À. Adams proposent les sous-genres suivants : Sous-genre. Trirox. — Coquille oblongue, à spire élevée, proéminente. GASTÉROPODES. 151 Columelle largement calleuse ou plissée. Canal court, largement ouvert et légère- ment recourbé. Ex. : T. variegatum, Lamarck ; T. australe, #bid.; T. subdis- tortum, #hid. Fig. 684. T. variegatum. Fig. 685. T. subdistortum. Fig. 686. T. australe, Sous-genre. Srmrusun, Klein, 1753. Lawrusia, Schumacher, 1817. — Co- quille fusiforme, à bourrelets tuberculeux. Bord droit épais, présentant des plis dentiformes à sa lèvre interne. Ex. : T. chlorostomum, Lamarck ; T. rubeculum, Linné ; T. tranquebaricum, tbid. Fig. 687. T. tranquebaricum Fig. 688. T, chlorostomum. Fig. 689. T rubeculum. Sous-genre. Camesraxa, Bolten, 1798. — Coquille ombiliquée, ventrue, à bourrelets tuberculeux. Bord droit formant de gros plis dentiformes à sa 152 GASTÉROPODES. lèvre interne. Ex. : T. cutaceum, Linné ; T. doliarium, #hid. ; T. Spengleri, Chemnitz. Fig. G90. T. cutaceum. Fig. 691. T. Spengleri. Fig. 692. T. doliarium. Sous-genre. Lororum, Montfort, 1810. Cvmariun, Bolten, 1798.— Coquille allongée, d'apparence difforme. Ouverture très-longue. Columelle très-calleuse. Bord droit très-épais, à lèvre interne armée de grosses dents. Ex. : T. lotorium, Linné; T. grandimaculatum, Reeve ; T. tigrinum, Broderip. Fig. 693. T. grandimaculatum. Fig. 694 T. lotorium. Fig. 695 T. tigrinum. Sous-genre. Gurruriun, Klein, 1753. RaNuLaria, Schumacher, 1817. — Coquille à canal antérieur beaucoup plus long que dans les autres espèces du GASTÉROPODES. 153 genre. Le nom donné par Klein exprime l'idée d'un vase à l'aide duquel on peut verser de l'eau par gouttes, et celui de ranularia indique les rapports des espèces avec les ranelles. Ex. : T. retusum, ZLamarck ; T. antillarum, d'Orbiqny ; Y. exile, Reeve. Fig 696. T. exile. Fig. 697. T. antillarum. Fig. 698. T. relusum. Sous-genre. Ermnrowus, Klein, 1753. Cozteraria, Schumacher, 1817. — Coquille à spire très-allongée. Lèvre interne du bord droit crénelée. Ex. : T. tor- tuosum, Reeve ; T. convolutum, Broderip; T. Sowerbyi, Reeve. Fig. 699. T. {orfuosum. Fig. 700, T. convolutum, Fig. TOI. T. Sowerbyi. Sous-genre. Lacexa, Klein, 1753. — Coquille mince, ventrue, à tours arrondis, à varices obsolètes, et présentant un pli au sommet de la columelle. Ce groupe de MM. Adams ne nous paraît pas heureux ; il réunit des coquilles dont les animaux doivent probablement différer beaucoup; un coup d'œil jeté sur les deux types que nous figurons, T. cancellatum, Lamarck, et T. clandestinum, Chemnitz, TOME PREMIER. 19 154 GASTÉROPODES. permettra de remarquer que les caractères communs tirés de la coquille sont des varices obsolètes et un pli au sommet de la columelle. Le triton cancellatum de ZLamarck nous représente plutôt un fuseau qu'un triton, tandis qu'il ne manque aucun caractère du genre, au T. clandestinum. Lamarck compare le friton can- cellatum à son murex magellani- eus, qui est un fuseau, et il établit la différence entre les deux types : le triton cancellatum est, dit-il, éminemment treillissé ; il a des varices rares et pas de lames. Sous-genre. ArGoBuccNum, Klein, 1753. — Coquille solide, ventrue, à canal court. Varices rares. Lèvre interne du bord droit dentée in- térieurement. Ex. : T. scabrum, King; T.rude, Broderip.Ce groupe nous paraît aussi peu heureux que le précédent : le triton scabrum a des plis dentiformes que n’a pas le triton rude, et les caractères ne sont pas suffisamment tranches. La texture différente de ces deux coquilles permet de supposer qu'elles ne peuvent appartenir au Fig. 704, T. rude. Fig. 705. T. scaber, même groupe. 9e Gexre. PERSONA. Montfort, 1810. Distorsio. Bolten, 1798. Coquille épaisse, difforme, à tours irréguliers et comme tordus, à canal anté- rieur court et recourbé. Columelle largement calleuse (la callosité couvrant presque tout un côté de la coquille), profondément excavée, garnie de gros plis verruqueux et de plis dentiformes se prolongeant jusqu'à l'extrémité du canal. Bord droit épais, garni de dents à sa lèvre interne, disposition qui rend l'ouverture irrégulière et grimacante. Les observations de MM. Quoy et Gaimard justifient l'adoption de ce genre, établi aux dépens des tritons. Ces savants voyageurs ont constaté que les mollusques de ce groupe ressemblent autant à ceux des casques qu'à ceux des tritons, mais ils les rapprochent plutôt de ces derniers à cause de leur coloration par lunules. Ex. : P. anus, Lamarck ; P. ridens, Reeve ; P. cla- thrata, Lamarck. GASTÉROPODES. 155 dl ji Fig. 706. P. ridens. Fig. 708. P. anus. 40e Genre. RANELLA. Lamarck, 1812. Bursa. Bolten, 1798. Buro. Montfort, 1810. BuFoNaR1a, Schumacher, 1817. Coquille ovale ou oblongue, comprimée sur les faces inférieures et supérieures de manière à rendre les faces latérales anguleuses et saïllantes; à canal antérieur plus ou moins long, droit ou légèrement infléchi ; à bourrelets distiques, tubercu- leux ou épineux, et formant une rangée longitudinale de chaque côté. Ouverture allongée ou subarrondie. Ex. : R. crumena, Lamarck. Fig. 712. tig. 714. Fig. 715. Fig. 716. R. rhodostoma. R. vexilla. R. ranina R. hastula. R. cruentata. 156 GASTÉROPODES. Les divisions adoptées par MM. Adams comme sous-genres, et que nous n'ac- ceptons pas à ce litre, sont les suivantes : ‘7 sous-genre. Lamras, Schumacher, 1817.— Coquille à tours tuberculeux et à canal très-court et recourbé. Ex. : R. bitubercularis, Lamarck. 2° sous-genre. Asra, H. et À. Adams, 1853. — Coquille ventrue, lisse, à spire frès-courte, à bourrelets latéraux, Ex, : R. lævigata, Lamarck. 3° sous-genre. AroLLON, Montfort, 1810. Gvrixa, Schumacher, 1817. — Coquille à spire élevée, à canal antérieur court et sans canal postérieur. Ex. : R. anceps, Lamarck. = sous-genre. Eurzéura, H. et À. Adams, 1853. — Coquille à spire assez élevée, à canal antérieur long et presque fermé; sans canal postérieur. Bourrelets épineux et frangés entre les épines. Ex. : R. nitida, Broderip ; R. pulchra, Gray; R. pectinata, Hinds. Fig. 717. R. bitubereularis. i Fig. 718. R. pulchre. Fig. 719. R. nitida. Fig. 720. R. pectinata. Fig. 721. R. lævigata. Fig. 722. R. anceps. GASTÉROPODES. 157 11e Genre. SPINIGERA. D'Orbigny. Coquille turriculée, terminée en avant par un long canal droit. Spire bordée de chaque côté par des points d'arrêt réguliers, desquels partent de longues épines. Ouverture étroite, allon- gée. Ex. : S. longispina, Des- longchamps, de Voolithe infé- rieure de Normandie, et S. spi- nosa, Munster. Fig. 723. S. longispina. Fig. 724. S. spinosa. 4° Fauizse. BUCCINIDÉS. BUCCINIDAE. Les buccinidés ont une coquille ovale-oblongue, échancrée à la base, turriculée, de forme plus ou moins allongée, à ouverture ovale-oblongue, à columelle simple, arrondie ou fortement calleuse. L'animal a la tête aplatie, plus ou moins large, présentant deux tentacules cylindriques ou coniques, à la base externe desquels se trouve un petit renflement quelquefois pédiculé et oculifère. L'opercule est corné, mince, souvent très-petit, et dentelé sur les bords. Trois dents linguales, une centrale et deux latérales. Cette famille comprend les buccins, les nasses et les éburnes. Les espèces fossiles sont nombreuses, surtout dans les terrains tertiaires; les plus anciennes appartiennent à la seconde moitié de l'époque crétacée. Nous cite- rons les B. prismaticum, Brocchi, fossile du plaisantin et de l'astésan; B. fissu- ratum, Deshayes (sulcobuccinum fissuratum, d'Orbigny); B. tiara, Deshayes. Fig. 727. B. fissuratum. Fig. 728. B. obtusum. Deshayes. Fig. 732. Fig. 753. Fig. 733 bis, B decussatum. B. fusifarme. B. truncatum. B Andrei. B. intermedium, B. ambigquum, Lamarck, Deshayes. Deshayes. Basterot. Deshayes. Deshayes. 158 GASTÉROPODES. 12e GENRE. BUCCINUM. Linné, 1767. Coquille ovale, conique, épidermée; à spire assez élevée; à canal antérieur largement ouvert et tronqué. Ouverture large-ovale. Columelle lisse. Bord droit, mince, sans dents ni plis. Ex. : B. undatum, Zinné; B. glaciale, tbid.; B. acumi- natum, Broderip. Fig. 734. B. glaciale. Fig. 735. B. undatum Fig. 736. B. acuminatum. Le genre buccin, si nombreux en espèces, a été subdivisé en plusieurs genres ou sous-genres. Les auteurs anglais ont établi, après la séparation des nasses, des coupes plus ou moins heureuses, et associé à quelques-unes de ces coupes des pourpres et des pleurotomes, ainsi qu'il suit : 1°" sous-genre. Comnecra, Gray, 1847, genre établi aux dépens des pour- pres et des buccins. — Coquille bucciniforme, épidermée. Spire assez courte, aiguë; dernier tour large, ventru, canaliculé près de la suture, de manière à déprimer la partie postérieure du bord droit. Columelle arquée. Ex. : Purpura lagenaria, Lamarck ; P. limbosa, ibid. ; Buccinum alveolatum, Atener. Fig. 737. Fig. 738. Fig. 139. Fig. 740. Fig. 741, B, intinctum. P. lagenaria. P. limbosa. B. alveolatum. B. corrugatum. 2° sous-genre. Aupmssa, H. et À. Adams, 1853. — Ouverture élargie en avant. Dépression du bord droit presque nuile. Ex. : Buccinum corrugatum, Reeve ; B. intinctum, id. d GASTÉROPODES. 159 3° sous-genre. Norruia, Gray, 1847. — Coquille allongée, turriculée, luisante. Spire élevée, acuminée. Tours canaliculés à leur partie supérieure, obliques. Ouverture avec le bord droit en scie; bord interne présentant une carène saillante oblique au-dessus du canal. Opercule ovale-allongé, à sommet légèrement courbé et échancré au côté droit. Ex. : Bucci- num serratum, Dufresne ; Northia (pleurotoma) rissoïdes, Reeve. Fig. 742. Fig. 745. B. serratum. N. rissoides. 43e Gevre. TRUNCARIA. Adams et Reeve, 1848. Genre établi aux dépens des buccins. Coquille épaisse, oblongue, à spire saillante. Suture canaliculée. Ouverture élargie antérieu- rement, subéchancrée postérieurement. Colu- melle arquée, brusquement tronquée en avant, avec un seul pli près du canal. Ex. : T. filosa, Adams et Reeve; T.modesta, Powrs (buccinum). Fig. 744. Fig. 745. B modestum. B. filosum. 1% Genre. BULLIA. Gray, 1835. Genre établi aux dépens des buccins. Coquille ovale ou turriculée. Tours lisses. Spire aiguë, à sutures prononcées, canaliculées ou calleuses. Columelle plus ou moins calleuse. Bord interne excavé dans le milieu. Ouverture élargie à la base, comprimée postérieurement près de la suture. Animal sans yeux? Pied large, bilobé en arrière, Gray. Ex. : B. annu- lata, Lamarck ; B. semiplicata, Gray ; B. cochlidium, Chemnitz. Fig. 746. B. annulata. Fig. 747, B. cochlidium. Fig. 748. B. semiplicata. Sous-genre. Buccixaxors, d'Orbigny, 1841. — MM. Adams, en adoptant le sous-genre de d'Orbigny, en complètent les caractères : Coquille lisse, à bord 160 GASTÉROPODES. simple, sans dents intérieures à la bouche, d'Orbigny. Tours un peu anguleux ; une bande arrondie ou noduleuse sous les sufures, Adams. Ex. : B. moniliferum, Valenciennes ; B. gradatum, Deshayes ; B. callosum, Iood. Fig. 749. Fig. 750. Fig. 751. Fig. 752. Fig. 7535. Fig. 754. B. callosum. B. moniliferum. B. gradatum. L. tabeitensis. B. politum. À. trancatum. Sous-genre. Donsaxun, Gray, 1847. Pseunosrromus, Klein, 1753. — Coquille allongée, lisse, couverte d'un épiderme. Spire aiguë. Ouverture ovale. Columelle arquée, lisse. Bord droit mince, aigu. Ex. : Buccinum politum, Lamarck. Sous-genre. Lrtopouus, Swainson, 1840. Démembré des bullia de Gray et des buccins. — Coquille turriculée. Tours convexes, striés transversalement. Ex. : L. taheitensis, Gray (buccinum). Sous-genre. Anixus, H. et À. Adams, 1853. Démembré des bullia de Gray et des buccins. — Coquille subulée, striée en spirale. Columelle brusquement tronquée à la base. Bord interne calleux, avec une callosité saillante à la partie postérieure. Bord externe sillonné intérieurement et à lèvre externe bordée. Ex. : B. truncatum, Recre. 15: Gexre. PHOS. Montfort, 1810. Rhinodomus. Swainson, 180. Coquille ovale-fusiforme. Spire aiguë. Tours garnis de côtes et cancellés. Columelle pré- sentant un pli vers sa base. Bord droit, un peu échancré à sa partie antérieure, et strié à l'intérieur. Animal. Tête petite. Tentacules rapprochés à leur base. Yeux au tiers supérieur et externe des tentacules. Pied dilaté, formant une sorte de bouclier élevé, auriculé, en pointe de chaque côté, s'amincissant en arrière, et se terminant en pointe filiforme. Opercule petit, allongé, Fig. 755. Fig. 756. étroit et corné. Ex. : P. senticosus, Zinné S. cancellatus. P. senticosus. (buccinum) Sous-genre. SrroxGyLocerà, Morch, 1852. — MM. Adams adoptent ce sous- genre, mais les caractères qu'ils donnent (tours anguleux, concaves à la partie GASTÉROPODES. 161 supérieure; ouverture contractée) nous semblent peu applicables et sans impor- tance. Ex. : S. cancellata, Quoy et Gaimard (büccinum). 16e Genre. HINDSIA. H. et À. Adams, 1850. Coquille ovale-fusiforme. Spire aiguë. Tours sillonnés ou cancellés longitudi- nalement. Ouvertures présentant en avant un canal assez long et recourbé. Bord interne plissé ou ridé transversalement. Bord droit sillonné intérieurement. Ex. : H. nivea, Pfeiffer ; H. bitubercularis, Adams. Fig. 797. Fig. 758. Fig. 759. Fig. 760. Fig. 761. C. lyratum. H. nivea. C. lugubris. H. bitubercularis. C. pulchella. 47e Gexre. CYLLENE. Gray, 1833. Établi aux dépens des buccins. Coquille ovale, en forme de volute. Spire courte. Suture canaliculée. Ouverture ovale. Columelle munie à la base de petits sillons obliques. Bord droit épais extérieurement, avec un petit sinus à la partie antérieure; sillonné intérieurement. Ex. : C. lyratum, Lamarck ; C. lugubris, Adams; C. pulchella, id. 18e GEwrke. DESMOULEA. Gray, 18X7. Établi aux dépens des buccins. Coquille ovale, subglobuleuse, couverte d'un épiderme duveteux. Spire courte, conique, à sommet papilleux. Tours arrondis, le dernier ventru. Ouverture ovale, élargie en avant. Bord interne assez épais, calleux, canaliculé à la partie postérieure. Bord externe assez épais, plissé intérieurement. Canal court et recourbé. Opercule triangu- laire et tronqué. Ex. : D. abbreviata, Iood (buccinum); D. retusa, Lamarck Fig. 762. Fig. 763. (buccinum) à D. abbreviata. D. retusa. 19e Genre. NASSA. Lamarck, 1799. Séparé des buccins. Coquille ovale ou oblongue, plus ou moins renflée ou allongée. Ouverture ovale-oblongue, parfois irrégulière. Columelle calleuse, la callosité recouvrant souvent une grande partie de la face inférieure de la coquille. Bord externe sou- vent crénelé intérieurement. TOME PREMIER. 20 162 GASTÉROPODES. Animal à tête large, aplatie, avec deux tentacules coniques, vers le milieu desquels sont les yeux, sur un rénflement externe. Pied large, mince, arrondi en avant, et bifurqué en arrière. Opercule petit, mince, corné et dentelé sur les bords. Ex. : N. arcularia, Linné. Ce genre comprend un grand nombre d'espèces autrefois confondues avec les buccins. MM. Adams admettent quatorze genres ou sous-genres, ainsi caractérisés : 1‘ sous-genre. Niorna, H. et A. Adams, 1853. — Coquille cassidiforme, à spire courte, à tours granuleux ou cancellés. Bord interne avec un calus étendu. Bord droit crénelé. Ex. : N. gemmulata, Lamarck. 2e sous-genre. Paroxris, H. et À. Adams, 1853. — Spire élevée, aiguë. Tours à côtes ou noduleux. Bord interne lisse, avec un calus assez épais et étendu. Ex. : N. tiarula, Atener. 3° sous-genre. ArcuLara, Linck, 1807. — Dernier tour gibbeux. Calus du bord interne très-étendu, couvrant une partie de la spire. Ex. : N. thersites, Bruquières. 4° sous-genre. Navra, H. et A. Adams, 1853. — Lisse. Ouverture avec un canal près de la suture. Ex. : N: grana, Lamarck. ? 4 lobralz £ 5° sous-genre. ALECrRvON, Montfort, 1810. — Lisse ou papilleuse. Spire élevée. Bord droit denticulé. Ex. : NU "4 Linné. 6° sous-genre. Zeuxis, H. et A. Adams, 1853. — Spire élevée. Épiderme lisse ou plissé. Bord interne avec un calus prononcé. Bord externe garni d'un bourrelet, et présentant des plis dentiformes à la lèvre interne. Ex. : N. crenu- lata, Bruquières. é me 1° sous-genre. TELasco, H. et À. Adams, 1853. — Spire élevée. Tours lisses, polis. Bord interne large. Bord externe simple, aigu. Ex. : N. stolida, Adams. 8° sous-genre. Cagsia, H. et À. Adams, 1853. — Spire élevée. Tours rugueux ou cancellés. Bord interne avec un calus prononcé. Bord externe simple, mince. Ex. : N. perpinguis, Hinds. 9° sous-genre. Uzra, H. et À. Adams, 1853. — Spire aiguë. Tours striés, sillonnés longitudinalement ou plissés. Bord interne avec un calus prononcé et un seul pli antérieur. Bord externe simple, aigu. N. miga, Adanson. 10° sous-genre. Hesra, H. et A. Adams, 1853. — Spire assez élevée. Tours épineux, muriqués ou tuberculeux. Bord interne avec un calus prononcé. Bord externe simple, sans dents. Ex. : N. muricala, Quoy et Gaimard. 11° sous-genre. Zarnox, H. et À. Adams, 1853. — Bucciniforme. Spire élevée. Tours rugueux. Bord interne avec un calus étendu et ridé. Bord externe intérieurement strié. Ex. : X—elegans-—#iener. A 0T Ha Frs buy lue, eleqaus K 12° sous-genre. Accununa, H. et A. Adams, 1853. — Turriculée, luisante, lisse ou plissée longitudinalement. Bord interne avec un calus aigu, prononcé. Bord externe dilaté au milieu, variqueux en dehors. Ex. : N. vittata, Adams. 13° sous-genre. Hima, Leach, Teste, H. et A. Adams. — Spire élevée. Tours cancellés. Bord interne avec un calus rugueux prononcé. Bord externe avec une varice marginale. Ex. : N. tritoniformis, Aiener. GASTÉROPODES. 163 14° sous-genre. Triria, Risso, 1826. — Spire élevée. Tours réticulés. Bord interne lisse, assez calleux. Bord externe simple, sans varice marginale ni dents. Ex. : N. reticulata, Linné. Fig. 764. Fig. 765. Fig. 766. Fig. 767. Fig. 768. N. arcularia. N, gemmulata. N. tiarula. N. thersites. N. grana. Fig. 769. Fig 770. N. crenulata. N. stolida. Fig. 172. Fig. 173. Fig. 774. Fig. 715. Fig. 776. Fig. 777. Fig. 7178. N. muricata. N. elegans. N. reticulata. N. tritoniformis. N. vittata. Fig. 119. Fig. 180. Fig. 781. Fig. 782. Fig. 783. N. gibbosula. N. mutabilis. N. prismatica, N. obliquata. N. Desnoyersf. Brocchi. Brocchi. Brocchi. Brocchi. Basterot. 164 GASTÉROPODES. 20e GENRE. EBURNA. Lamarck, 1801. Latrunculus, Gray, 18%7. Coquille ovale ou allongée, lisse, profondément ombiliquée; l'ombitic bordé à gauche par un bourrelet; à spire aiguë, à sutures plus ou moins canaliculées, à tours convexes. Columelle arquée, calleuse postérieurement. Ouverture ovale- allongée. Bord droit simple, aigu. Animal à tête allongée et aplatie, garnie de tentacules longs, effilés. Yeux saillants à la base externe des tentacules. Pied ovale, arrondi en avant, plus étroit en arrière, et garni d'un opercule ovale-allongé, à nucléus apical. Ex. : E. areo- lata, Lamarck ; E. spirata, Linné ; E. valentiana, Swainson ; E. lutosa, Lamarck. Sous-genre. Zemimra, H. et A. Adams, 1853. — Coquille à ombilic médiocre. Bord droit dentelé à la partie antérieure. Ex. : E. australis, Sowerby. Fig. 784. Fig. 785. Fig. 786. Fig. 787. Fig. 788. E. spirata, E. areolata. E. valentiana. E. lutosa, E. australis. 5e Famizze. CYCLOPSIDÉS. CYCLOPSIDAE. Nous croyons devoir former une famille pour quelques espèces classées jus- qu'ici avec les nasses ou immédiatement après elles. Le mode d'enroulement de ces coquilles, et leur forme irrégulière, les éloignent assez des types qui précèdent pour justifier cette mesure, quels que soient d’ailleurs les rapprochements que puissent présenter les animaux. Cette famille comprend les genres eyclops et teinostoma. 21e Gexre. CYCLOPS. Montfort, 1810. Neritula. Plancus, 1739. Cyclonassa. Agassiz, 1847. Nana. Schumacher, 1817. Coquille néritiniforme, orbiculaire, convexe-déprimée, oblique. Spire aplatie, à sommet quelquefois indiqué par une légère saillie ou épine. Columelle lisse. Un calus étalé sur toute la face inférieure du dernier tour. Ouverture subqua- drangulaire. Canal large et court. Bord droit réfléchi, lisse, Ex. : C. neriteus, Linné; GC. Kamiesch, Nobis. Nous avons trouvé cette petite espèce parmi des crevettes vivantes qui nous étaient envoyées, au grand quartier général en Crimée, par un de nos collègues, médecin en chef de notre hôpital de Kamiesch. Cette coquille, perdue au milieu des petits crustacés, et à peu près de même couleur qu'eux, est brune en dessus, avec un liséré blanc à la suture; d’un brun-rosé en GASTÉROPODES. 165 dessous, sur toute la callosité, qui est entourée aussi d'un liséré blanc. Le bord columellaire est blanchâtre. Le dernier tour enveloppe une partie de la spire, qui ne laisse voir qu'une portion de trois tours, dont le dernier forme une petite pointe très-aigué. Fig. 790. C. neriteus. Fig. 791. C. neriteus. Fig. 792. C. Kamiesch. Fig. 793. C. Kamiesch. Fig. 7194. C. Kamiesch. 22e GENRE. TEINOSTOMA. H. et À. Adams, 1853. Coquille orbiculaire, déprimée, subspirale, polie. Le dernier tour évasé. Une large callosité couvrant la partie ombilicale. Ouverture allongée, transverse, ter- minée à son bord droit en pointe canaliculée. Bord interne calleux. Bord droit simple, ni bordé, ni réfléchi. Ex. : T. politum, Adams. Fig. 795. T. politum. Fig. 796. T. politum. Fig. 797. T. politum. Ge Famirze. PURPURIDÉS. PURPURIDAE. Cette famille comprend les pourpres, les ricinules, les monoceros, les concho- lepas de Lamarck, et quelques genres ou sous-genres proposés pour des types découverts depuis quelques années, ou séparés des genres établis et généralement adoptés. Les purpuridés présentent des formes très-variées. Ces coquilles sont lisses, tuberculeuses ou spinuleuses. La columelle, généralement aplatie, finit en pointe. L'ouverture, large, est terminée en avant par une échancrure oblique et subcana- liculée. Les animaux ont une tête petite, garnie de deux tentacules coniques, souvent obtus à leur extrémité. Les yeux sont placés à la partie moyenne externe des tentacules. Le pied est court et elliptique. L'opercule est ovale-oblong, à nucleus latéral. Les espèces fossiles sont peu nombreuses. 166 GASTÉROPODES. 23e Genre. CHORUS. Gray, 1847. Séparé des monoccros. Coquille ovale-ventrue, en forme de toupie. Spire courte. Tours lisses et rapi- dement croissants. Ouverture ovale, large. Canal droit, large, assez long. Columelle lisse, excavée. Bord droit, lisse, assez épais, présentant une dent proémi- nente à la hauteur du canal. Opercule corné. Nucléus | latéral. Ex. : C. giganteus, Lesson (monoceros). | M. Gray place le genre chorus dans sa troisième famille des buccinidés, composée de genres répartis, selon nous, plus heureusement, par MM. Adams, dans d'autres familles. Ainsi la famille des buccinidés de M. Gray comprend les genres suivants : rapana, vitu- | laria, chorus, cuma, nitidella, purpura, concholepas, Fig. 198. C. giganteus. acanthiza, sistrum magilus, buccinum et gastridia. 2%e Genre. PURPURA. Bruguières, 1789. Microtoma. Swainson, 18%0. Coquille ovale-ohlongue, mutique, tuberculeuse ou anguleuse, à spire courte, à {ours rapidement croissants, le dernier ventru. Ouverture ovale, large, terminée inférieurement en une échancrure oblique, subcanaliculée. Columelle aplatie, finissant en pointe à sa base. Bord droit cré- nelé ou à crénelures dentiformes à la lèvre interne. Ex. : P. persica, Lamarck ; P. columellaris, #bid. Parmi les espèces fossiles, nous citerons la P. ex- Fig. 799. P. exsculpta. sculpta, Dujardin, des faluns de la Touraine. 1°" sous-genre. Tasuius, Klein, 1753.— Spire aplatie. Dernier tour ventru. Ouverture ample. Columelle arquée. Bord interne, ridé antérieurement. Ex. : P. planospira, Lamarck. | 2° sous-genre. Tuaressa, H. et À. Adams, 1853. — Spire élevée. Tours garnis de tubercules épineux. Ouverture allongée. Columelle arrondie. Bord externe crénelé à sa lèvre interne. Ex. : P. bitubercularis, Lamarck. 3° sous-genre. STRAMONTIA, Schumacher, 1817. — Spire élevée. Tours sim- ples ou noduleux . Ouverture prolongée antérieurement. Columelle arrondie, simple, subombiliquée. Ex. : P. consul, Lamarck. 4° sous-genre. Trocuta, Swainson, 1840. — Spire moyenne. Tours garnis de côtes spirales saillantes, séparées par de larges sillons. Canal court. Columelle arrondie, subombiliquée. Ex. : P. cingulata, Linné. 5° sous-genre. Pozvrrora, Swainson, 1840. — Spire acuminée. Tours ru- gueux, squammuleux ou tuberculeux. Canal assez court, un peu oblique. Ex. : P. lapillus, Zinné. 6° sous-genre. Croxa, H. et À. Adams, 1853. — Ovale. Spire assez aiguë. Ouverture moyenne. Bord interne calleux, surtout en arrière. Columelle simple. Ex. : P. amygdala, Avener. GASTÉROPODES. 167 = 1° sous-genre. Joras, H. et À. Adams, 1853, établi aux dépens des pour- pres. — Coquille ovale-allongée. Dernier tour assez large. Spire élevée. Ouverture moyenne, allongée. Bord interne légèrement calleux et présentant un calus à la partie postérieure. Columelle arrondie, subtronquée en avant. Bord externe crénelé à sa lèvre interne. Ex. : P, sertum, Lamarck. 8° sous-genre. VexiLLa, Swainson, 1840. — Coquille purpuriforme, lisse, à spire courte. Ouverture allongée. Bord columellaire aplati, excavé. Bord droit assez épais, denticulé intérieurement. Ex. : P. vexillum, Lamarck. Fig. 802. P. planospira. Fig. 806. P. lapillus. Fig. 807. P. amygdala. Fig. 808. P. vexillum. Fig. 809. P, sertum. 168 GASTÉROPODES. 25e Genre. PURPUROIDEA. Lycett, 1848. Coquille turriculée, ventrue. Ouverture large. Sommet de la spire aigu. Tours convexes, garnis d'une rangée circu- laire de tubercules ou d'épines mousses. Columelle lisse, arrondie, excavée en avant. Échancrure siphonale large. Bord externe mince. Espèces fossiles de l'époque jurassique. Ex. : P. no- dulata, Lycelt ; P. Thorenti, d’Archiac. De la grande oolithe. Fig. 810. P. Thorenti. Fig. 811. P. nodulata. 26° GENRE. RICINULA. Lamarck, 1812, PENnacTyLus. Klein, 1753. Coquille ovale, épaisse, à spire courte, le plus souvent tuberculeuse ou épineuse en dehors. Ouverture oblongue, rétrécie par les callosités des bords, offrant en avant un demi-canal recourbé vers le dos et terminé par une échancrure oblique. Bord interne plissé ou denté. Bord externe épais, souvent digité et présentant des dents calleuses plus ou moins saillantes à sa lèvre interne. Ex. : R. horrida , Lamarck ; R. arachnoïdes, tbid.; R. digitata, #bid. ; R. albolabris, Blainville ; R. clathrata, Lamarck. Fig. 812. Fig. 813. Fig. 814. Fig. 815. Fig. 816. R. albolabris. R. arachnoïdes. R. horrida. R. clathrata. Fig. 817. Fig. 818. Fig. 819. Fig. 820. Fig. 821. Fig. 822. R. tuberculata. R. lineata. R. mutica. R. morus. R. chrysostoma. R. concatenata. Sous-genre. Sisrrum, Montfort, 1810. Monura, Schumacher, 1817. Établi aux dépens des ricinules. — Coquille arrondie ou ovale. Tours rugueux, spinu- leux ou tuberculeux. Ouverture étroite. Bord columellaire présentant quelques plis tuberculeux à sa base. Bord droit épais, crénelé ou denté intérieurement. Ex. : R. tuberculata, Blainville ; R. mutica, Lamarck ; R. morus, #hid. ; R. chry- sostoma, Deshayes ; R. concatenata, Blainville ; R. lineata, Reere. GASTÉROPODES. 169 97e Genre. LICORNE, MONOCEROS. Lamarck, 1809. Unicornus. Montfort, 1810. RupozPHA. Schumacher, 1817. ACANTHINA. Fischer, teste Menke, 1832. Coquille ovale, lisse, squammeuse ou tuberculeuse, à spire généralement peu élevée. Dernier tour renflé. Ouverture ovale-allongée, terminée en avant par une échancrure oblique. Une dent conique à la partie antérieure du bord droit, dont la lèvre interne est crénelée. Bord columellaire large et aplati. Ex. : M. cingulatum, Lamarck ; M. tuberculatum, Gray ; M. Grayi, Æiener; M. imbricatum, Lamarck ; M. lugubris, Sowerby; M. crassilabrum, Zamarck; M. calcar, Deshayes, et M. monacanthos, Brocch, cette dernière espèce des terrains tertiaires d'Italie. Fig. 823. M. imbricatum. - Fig. 824. M. lugubris. Fig. 825. M. Grayi. Fig. 826. M. calcar. Fig. 830. M. acuminatum. Fig. 831. M. tuberculatum. Fig. 832. M. cingulatum. TOME PREMIER. 21 170 GASTÉROPODES. 28€ GENRE. PSEUDOLIVA. Swainson, 1840. Gastridium. Sowerby, 1832. Coquille solide, épaisse, subglobuleuse. Spire très-courte, aiguë. Tours arrondis, renflés, à suture légèrement cana- liculée. Ouverture oblongue. Canal très-court. Bord columellaire arqué, épais, calleux, surtout à la partie postérieure. Bord externe mince, aigu et présentant à la partie anté- rieure une dent calleuse peu proé- minente et quelquefois remplacée par une échancrure. Ex. : P. plum- beum, Martini. Sous-genre. Macrox, H. et A. Adams, 1853. suture canaliculée. Bord columellaire calleux. Columelle oblique et plissée. Ex. : M. Kelletü, À. Adams. Fig. 833. P. plumbeum. Fig. 834. M. Kelletii. Spire élevée, à 29e Gexre. CONCHOLEPAS. Lamarck, 1801. CoxcROPATELL. Chemnitz, 1788. Coquille ovale, bombée, en demi-spirale, à sommet incliné obliquement vers le bord gauche. Ouverture très-ample, un peu oblique, échancrée antérieurement. Deux dents à la base du bord droit. Opercule oblong, mince, corné. Ex. : C. pe- ruviana, Lamarck. Fig. 835. G peruviana Fig. 836. C. peruviana 30e Genre. PINAXIA. H. et À. Adams, 1850. Coquille cassidiforme, conique, à spire courte et aiguë. Ouverture ovale-oblongue, échancrée antérieu- rement. Bord columellaire aplati et présentant quel- ques plis fransverses au milieu. Bord droit aigu et sillonné intérieurement. Ex. : P. coronata, À. Adams. Cette coquille a été trouvée aux Philippines par M. Cuming; elle a été décrite et figurée en 1850 dans les Proceeding's de la société zoologique de Londres, et doit être fort rare; elle ne se trouve à ma connais- Fig. 837. P. coronata. sance dans aucune des collections de Paris. GASTEROPODES. 171 31e Genre. CUNA. Humphrey, AT 97. Établi aux dépens des pourpres. Coquille oblongue, conique; à spire élevée, aiguë. Tours angu- leux, spinuleux ou tuberculeux. Ouverture ovale-oblongue. Bord columellaire lisse, présentant quelquefois une forte dent au milieu. Bord droit aigu, sillonné intérieurement. Ex. : Purpura an- gulifera, Duclos ; P. kiosquifor- AITE He Fig. 838. C. angulifera. Fig. 839. C. kiosquiformis. ; s 32e Gevre. RAPANA. Schumacher, 1817. Établi aux dépens des pourpres et des pyrules. Coquille ventrue, ombiliquée ou subombiliquée. Spire un peu déprimée. Ouver- ture ovale-allongée. Canal légèrement recourbé. Bord columellaire réfléchi et libre en avant. Saillie ombilicale fortement ridée. Ex. : R. coronata, Lamarck (purpura); R. bezoar, #bid. (pyrule); R. bulbosa, Solander. Fig. 840. R. bezoar. . Fig 841. R. coronata. Fig. 842. R. bulbosa. 33e Genre. LATIAXIS. Swainson, 1840. Établi aux dépens des pyrules. Coquille à ombilic largement ouvert. Tours carénés, détachés, aplatis en dessus. Ouverture frigone. Ex. : L. mawae, Gray; L. purpurata, Nobis. Fig. 843. L. mawae. Fig. 844 L. purpurata Fig. 845. L. mawae. 172 GASTÉROPODES. 7° Fauizze. CORALLIOPHILIDES. CORALLIOPHILIDAE. Nous croyons pouvoir proposer cette famille pour un groupe de coquilles dont la plupart ont une forme variable, irrégulière, et qui dépend de leur séjour dans les masses madréporiques, où elles se trouvent comprimées et déformées. Quel- ques-unes présentent même un canal tubuleux, à l'aide duquel elles suivent le développement incessant des madrépores qui leur donnent asile. Ces animaux encore peu connus sont frès-voisins des purpuridés. 4e GENRE. RHIZOCHILUS. Steenstrup, 1850. Coquille pyruliforme, plus ou moins irrégulière, solide, variant de forme avec l'âge. Des appendices calcaires dépendant des deux bords de l'ouverture embrassent les corps étrangers, et particulièrement les branches de corail, auxquels adhère la coquille. L'ouverture est ainsi close, mais le canal antérieur se trouve transformé en un tube calcaire siphonal. Ex. : R. anti- pathicus, Steenstrup. Fig. 846. R. antipathicus. Fig. 847. 35e Gexre. CORALLIOPHILA. H. et À. Adams, 1835. Kormé aux dépens des pyrules et des pourpres. Coquille de forme irrégulière, variable. Bords de l'ouverture irréguliers, sans appendices, comme dans le genre précédent. Ex. : G. neritoidea, ZLamarck (py- rula); C. madreporarum, Reeve (pourpre); C. squammulosa, id. Fig. 848. Fig. 849. Fig. 850. Fig. S51. Fig. 852. C. neritoides. C. squammulosa. C. neritoidea. C. madreporarum. 36° Genre. SEPARATISTA. Gray, 1847. Trichotropis, parti, Sowerby, 1829. Coquille orbiculaire, subdiscoïdale ; les premiers tours contigus, le dernier ample, plus ou moins séparé et distant des autres. Ouverture large, à bords évasés, à angle subeanaliculé. Ombilic large, in- fundibuliforme, jusqu'au sommet. Ex. : S. Fig. 853. Fig. 854. Blainvilleana, Petit (trichotropis); S. Chem- S. Blainvil ; S. C itaii. itzii ainvilleana hemnitaii nitzii, Adams. GASTÉROPODES. 173 37° Genre. MELAPIUM. H. et À. Adams, 1853. Séparé des pyrules. Coquille pyriforme, ventrue, non ombili- quée, polie, luisante. Spire très-déprimée, à sommet papilleux. Dernier tour ventru. Ouver- ture ample, oblongue. Bord columellaire excavé et présentant un calus à la partie postérieure. Columelle tordue en avant et offrant un pli oblique. Canal large et recourbé. Ex. : M. li- neatum, Lamarck (pyrula). 38e Genre. RAPA. Klein, 1753. Séparé des pyrules. BucBus. Humphrey, 1797. RAPELLA. Swainson, 1840. PyruLA, partim, Lamarck, 1799 Coquille pyriforme, mince, globuleuse, ombiliquée. Spire déprimée. Ouverture large, oblongue, quelquefois prolongée en un long canal antérieur droit ou re- courbé, ouvert ou fermé dans toute sa longueur. Bord interne calleux, libre en avant, et couvrant en partie l'ombilic. Bord externe simple ou crénelé par les côtes externes. Ex. : R. papyracea, Lamarck (pyrula); R. tubulosa, Nobis (pyrula). Fig. 856. R. tubulosa. Fig. 857. R. papyracea. Fig. 858. R. papyracea. 39e Genre. LEP TOCONCHUS. Ruppel, 183%. Corallioba. A. et A. Adams, 1853. Coquille subglobuleuse, mince, très-fragile, translucide, à spire basse, presque effacée par le recouvrement des lames du dernier tour. Ouverture grande, sub- ovale, les deux extrémités contournées en sens opposé, de sorte que l'ouverture a quelque ressemblance avec une S retournée. Bords non réunis, le droit mince à tout âge et un peu évasé antérieurement. Columelle nulle, sans ombilic, sa partie antérieure tronquée et confournée. Couleur d'un blanc de lait gristre. Fig. 859. L. Peronii. 174 GASTÉROPODES. Animal. Tête à trompe allongée, mais entièrement rétractile, la bouche sans armure apparente. Deux tentacules aplatis, triangulaires, courts, réunis à leur base interne, portant les yeux à la moitié de leur longueur sur leur côté externe. Pied médiocre, museuleux, sans opereule. Manteau à bord cireulaire, sans ornement, avec un faible prolongement du côté gauche. Cavité branchiale, à ouverture assez large, la branchie composée d'un seul peigne formé de lames triangulaires serrées les unes contre les autres. Au fond de la cavité branchiale se trouve l'orifice des ovaires; au milieu de la même cavité, l'orifice anal, Sur le côté droit du cou, un peu en avant du tentacule droit, il y a un autre orifice, qui pourrait être en relation avec les organes mâles de la génération. Les leptoconques se trouvent enclavés dans les polypiers, et ne communiquent avec la mer que par une ouverture médiocre. Ex. : L. Peronüi, Lamarck. 40e Genre. MAGILUS. Montfort, 1810. Campylotus. Guettard, 1786. Coquille très-épaisse, à spire courte, formée seulement de trois ou quatre tours, le dernier abandonnant tout à coup la spire pour former un tube allongé, irrégqu- lièrement sinueux, comprimé latéralement, arrondi du côté de la base, caréné en dessus, se remplissant avec l'âge, et 'ne conservant que la place occupée par l'animal. Ouverture ovale, anguleuse, à bords continus. La surface extérieure est sillonnée dans le sens de la longueur des tours, et lamelleuse, dans le sens contraire, par le rapproche- ment des stries d'accroissement. Les magiles vivent dans les excavations des madré- pores, et seraient bientôt entièrement couverts et étouf- fés s'ils ne ménageaient une ouverture au dehors, en prolongeant leur tube de manière à se maintenir tou- jours, par de nouveaux accroissements, au niveau de la surface des madrépores. L'animal abandonne successi- vement la partie spirale et la portion tubuleuse pour se porter en avant; il ne laisse point de cloisons derrière lui, mais il dépose une matière calcaire qui remplit successivement la portion spirale ou tubuleuse qu'il a Fig. 860. M. antiquus. laisse derrière lui. Ex. : M. antiquus, Montfort. 41e GENRE. NISEA. Marcel de Serres, 1841. Coquille composée d'une portion discoïde et de deux tubes : portion discoïde, héliciforme, quelquefois aplatie ou ovalaire; le dernier tour se recourbant sur lui-même, à la manière des anostomes, en deux tubes de longueur variable, mais dont l'étendue paraît avoir été généralement considérable. Ces tubes, le plus souvent assez droits, ont une direction moins sinueuse que le tube unique des magiles, le plus ordinairement contourné en spirale. Ex. : Nisea simplex, Marcel de Serres. l'ossile de la craie compacte inférieure des environs de Nimes. Fig. 861. N. simplex. Deux espèces. GASTÉROPODES. 175 8e Famizze. OLIVIDÉS. OLIVIDAE. Cette famille se compose de coquilles polies, brillantes, de forme variable cylindrique ou cylindro-conique, à spire généralement courte mais parfois assez développée ; le dernier tour enveloppant souvent les autres. Ouverture droite, étroite, allongée et plus ou moins bäillante en avant. Columelle calleuse, lisse, plissée antérieurement, ou ridée dans une partie de son étendue. L'animal a le pied développé, recouvrant en partie les flancs de la coquille, et formant deux lobes auriculés en avant. L'opercule est petit ou rudimentaire. M. Gray établit neuf genres dans la famille des olividés, plus le genre harpa que nous n'admettons pas dans ce groupe. Ces genres sont : strephona, olivella, scaphula, agaronia, ancilla, sandella, eburna, sparella et anolacia. MM. Adams comprennent aussi le genre harpa dans leur famille des dactylidés, qu'ils divisent en trois sous-familles : harpinæ, olivinæ et ancillinæ. Les olivinés sont distribués en quatre genres et neuf sous-genres ; les ancillinés en deux genres et quatre sous- genres. Nous admettons les uns et nous considérons les autres comme de simples divisions, qu'il est difficile de bien limiter à cause du grand nombre d'intermé- diaires que fournissent les espèces, et aussi à cause du peu d'importance des caractères différentiels. %2e Gexre. OLIVANCILLARIA. D'Orbigny, 1839. Séparé des olives. Coquille lisse, à spire courte, sans canal sur la spire, au delà du dernier tour, tout le reste étant encroûté constamment par le dépôt que laisse le lobe du man- teau. Columelle très-calleuse présentant un ou deux plis obliques à la partie antérieure. Animal volumineux, pouvant enveloppér toute la coquille. Pied large, arrondi en arrière; manteau très-large, à lobes obtus, arrondis sur les côtés; donnant naissance, en arrière, à un lobe large, pouvant embrasser jusqu'à l’ex- trémité de la spire; tête recouverte par les lobes du pied; point d'opercule. Ex. : O. brasiliensis, Chemnilz. Fig. 862. O. auricularia. Fig. 863. 0. brasiliensis. Fig. 864 O, gibbosa MM. Gray et Adams ont proposé les deux sous-genres suivants : 1°" sous-genre. Urmicuuna, Gray, 1847. — Coquille à spire acuminée. Suture canaliculée jusqu'au sommet. Ex. : O. gibbosa, Born. 2°sous-genre. LivrricuLa, H. et A. Adams, 1853; Scapnura, Swainson, 1840. — Coquille oblongue, ventrue; spire très-courte, obtuse; calleuse. Suture non canaliculée jusqu'au sommet. Ouverture très-large. Ex. : O. auricularia, Lamarck. 176 GASTÉROPODES. 43° Gexre. AGARONIA. Gray, 1839. Hiatula, Swainson, 1840. Séparé des olives. Coquille allongée, mince, à spire aiguë; suture canaliculée. Ouverture large, bâillante ; bord columellaire, très-mince en ar- rière, et garni de quelques plis obliques en avant. Ex. : A, tes- lacea, Lamarck ; À. hiatula, Lamarck; À. steeriæ, Reeve. Fig. 865. Fig. 866 Fig. 867 A, slecriw. Reeve, A. testacea. A, hiatula he Genre. OLIVA, Bruguières, AT89. Dactylus. Klein, 1753. Coquille subeylindrique, enroulée, polie; spire courte, à sutures canaliculées. Ouverture longitudinale, échancrée à sa base. Columelle plissée obliquement, calleuse; bord droit lisse. L'animal des olives est remarquable par un appendice filiforme que présente la partie postérieure du manteau, et qui se loge dans le canal de la spire. Le pied est long, étroit et eflilé en arrière. Les tentacules sont larges et épais à la base; ils forment vers leur tiers inférieur une troncature sur laquelle se trouvent les yeux, et ils sont grêles à leur extrémité. Pas d'opereule, Ex. : O. undata, Zamarck. Le nombre des espèces est assez considérable ; on les trouve Fig. 868. O, unduta, 7 dans toutes les mers tropicales. MM. Adams établissent sept genres ou sous-genres d'olives : l‘" sous-genre. Porrnvma, Bolten, 1798; Srrernoxa, Browne, 1756. — Coquille subeylindrique, polie; spire courte, aiguë; suture canaliculée jusqu'au sommet. Columelle plissée obliquement. Ex. : 0. porphyria, Linné; O. irisans, Lamarck ; O. peruviana, Lamarck ; O. splendidula, Sowerby. Fig. 869, Fig. 870. Fig. 871 Fig. 872. Fig. 873. 0. irisans, 0, splendidula. O. porphyria ©. splendidula. O, peruviana. GASTEROPODES. 177 2e sous-genre. Isripura, Gray, 1847. — Spire élevée; suture canaliculée jusqu'au sommet. Columelle plissée transversalement jusqu'à la partie postérieure. Ex. : O. erythrostoma, Lamarck (genre strephona, Gray). 3° sous-genre. Cyprus, Breyn, 1732. Spire entièrement couverte par un dépôt vitreux. Dernier tour cylindrique, canaliculé ; columelle plissée trans- versalement jusqu'à la partie postérieure. Ex. : O. tessellata, Lamarch. A° sous-genre. Ouvezra, Swainson, 1835; Ouvixa, d'Orbigny, 1839. — Spire saillante; suture canaliculée, ouverture étroite en arrière, élargie en avant. Bord columellaire plissé en avant, calleux postérieurement. Opercule corné, semi- ovale, nucléus subapical. Animal peu volumineux ne couvrant tout au plus que les deux tiers de la coquille; pied ovale transversalement tronqué ou arrondi en arrière. Manteau très-étroit, divisé latéralement en deux appendices lancéolés, acuminés. Tête toujours cachée sous les plis du pied. Ex. : O. undatella, Lamarck. Fig. 874. Fig. 875. Fig. 876. Fig. 877. Fig. 878. Fig. 879, Fig. 880. O. tessellata. O. undatella. O, columellaris. O. erythrostoma, O, biplicata, O. volutella. O0. millepunctata. 5° sous-genre. Dacrvunia, H. et À. Adams, 1853. — Spire obtuse, calleuse. Ouverture étroite, plissée, bord interne présentant une callosité prolongée en arrière et couvrant en partie la spire. Ex. : O. millepunctata, Duclos. 6° sous-genre. Cazuanax, H. et A. Adams, 1853. — Spire saillante, aiguë ; suture canaliculée ; ouverture élargie en avant. Bord interne présentant un calus épais; columelle simple ou avec quelques plis en avant. Ex. : O. columellaris, : Sowerby ; O. biplicata, Sowerby. 7° sous-genre. Lampropoma, Swainson, 1840. Spire saillante, acuminée, suture canaliculée; bord interne simple, calleux postérieure- ment, et présentant en avant huit ou neuf plis obliques. Ex. : O. volutella, Lamarck. 5e GENRE. DISPACUS. Klein, 1753. EÉburna, partim, Lamarck. Ancillaria, partim, Sowerby. Coquille fusiforme, solide, d'un poli très-brillant et profondé- ment ombiliquée. Spire saillante ; sutures obsolètes. Ouverture ovale, allongée. Bord interne tordu, calleux en arrière; bord externe aigu et présentant en avant une légère saillie produite par le sillon du dernier tour. Ex. : D. glabratus, Zamarck. Fig. 881. D. glabratus. TOME PREMIER. 22 178 GASTÉROPODES. Xe Gexre. AMALDA. H. et À. Adams, 185%. Séparé des ancillaires de Lamarck, Coquille non ombiliquée; spire allongée; suture calleuse. Bord colu- mellaire légèrement calleux à sa partie postérieure. Ex. : A. marginata, La- marck ; À. Tankervilliana, Lamarck (genre sandella, Gray). Fig. 882. À. marginata, Fig. 883. A. Tankervilliana, 26e Genre. ANCILLARIA. Lamarck, 1811. Coquille oblongue, subeylindrique, à spire courte, non canaliculée aux sutures. Ouverture longitudinale, à peine échancrée à sa base, versante. Un bourrelet calleux et oblique au bas de la columelle. Ces caractères ne peuvent plus s’appli- quer à toutes les espèces découvertes depuis, et MM. Gray et Adams proposent des divisions utiles. Les espèces fossiles sont toutes des terrains tertiaires. Nous citerons : À. glandiformis, A. glandina, A. canalifera, A. olivula, Lamarck, et A. dubia, Deshayes. Fig. 884. Fig. 885. Fig. 886. Fig. 887. Fig. 888. À. glandiformis. A. dubia. A. canalifera. A. glandina. A. olivula. Fig 889. Fig. 890. Fig. S91. Fig. 892. Fig. 893. Fig. 894. A. candida. A. venutricosa. À. mauritiana, À. rubiginosa. A. australis. À, exiqua. GASTÉROPODES. 179 1°" sous-genre. AxciLra, Lamarck, 1799. — Coquille oblongue, subecylin- drique, polie. Spire courte, obtuse, suture masquée par l'émail. Ouverture longue, plus large en avant. Columelle calleuse antérieurement, tordue; bord externe simple aigu. Ex. : À. mauritiana, Sowerby (genre anolacia, Gray) ; A. ventricosa, Lamarck ; À. candida, Lamarck. 2° sous-genre. AxauLax, Roissy, 1805. — Coquille à spire plus ou moins allongée, à sutures calleuses. Bord columellaire avec un large calus prolongé sur la spire. Ex. : A. rubiginosa, Swainson ; À. australis, Sowerby. 3° sous-genre. CniLoryGma, H. et À. Adams, 1853. — Coquille à sutures calleuses. Bord interne avec un calus formant en arrière un pli triangulaire qui obstrue en partie l'ouverture. Ex. : A. exigua, Sowerby. 9e FaniLze. FASCIOLARIIDÉS. FASCIOLARIIDAE. Cette famille comprend un grand nombre de coquilles prises dans les genres fasciolaire, pyrule et turbinelle de Lamarck, et distribuées par MM. Adams dans plusieurs genres et sous-genres; un nouveau genre (fastigiella) à été ajouté par M. Reeve. Les fasciolariidés ont une coquille fusiforme, lisse ou rugueuse, et présentent quelquefois des bourrelets longitudinaux. La spire est plus ou moins longue; l'ouverture subordonnée à la forme générale de la coquille se termine par un canal plus ou moins long; la columelle, près de sa base, présente quelques petits plis obliques et peu saillants. L'animal diffère peu de celui des turbinellidés qui suivent; il a trois dents linguales, une centrale et deux latérales; l'opercule est ovale, aigu, à nucléus apical. Les espèces fossiles sont très-peu nombreuses. Fig. 895. F. tulipa Fig. 896. F. filamentosa. Fig. 897. F. distans. 180 GASTLEROPODES. X7e GENRE. FASCIOLARIA. Lamarck, 1799. Coquille fusiforme, spire assez élevée, lisse ou tuberculeuse. Ouverture ovale oblonque, assez ample, terminée en avant par un canal plus ou moins long. Columelle plus ou moins arquée, et présentant sur une saillie de sa base deux ou trois plis très-obliques; bord droit strié intérieurement. Ex. : F. distans, Lamarck ; F. tulipa, Linné; F. filamentosa, Lamarck ; F. salmo, Wood; F. persica, Reeve ; F. aurantiaca, Lamarck. Fig. 899. F. salmo. Fig. 900. F. aurantiaca. Fig. 898. F. persica. 48° Genre. BUSYCON. Bolten, 1798. Grande figue. Séparé des pyrules. Dernier tour large noduleux ou épineux. Spire très-courte; ouverture large, subtriangulaire. Canal ouvert, long, entier; bord interne concave avec un pli antérieur. Bord externe strié intérieurement. Ex. : B. perversum, Linné; B. cana- liculatum, Linné; B. aruanum, Linné. re SZ, STE Fig. 902. B. perversum. Fig. 903. B. canaliculatum, Fig. 901. B. aruanum, GASTÉROPODES. 181 MM. Adams proposent un sous-genre Taphon pour une espèce que nous ne connaissons pas. Les caractères de ce sous-genre sont : coquille striée transver- salement, dextre. Tours arrondis; ouver- ture arrondie, prolongée en avant en un long canal légèrement recourbé. Ex. : T. striatum, Gray. 49e Gexre. TUDICLA. Bolten, 1798. Pyrella. Swainson, 1835. Spirilla. Sowerby, 1842. Séparé des pyrules. Coquille fusiforme, à spire courte, à sommet papilleux; ouverture subarrondie ; canal très-long; columelle lisse avec un pli tuberculeux à l'entrée du canal; bord droit strié intérieurement. Ex. : T. spirillus, Fig. 904. Fig. 905. Linné; T. porphyrostoma, Adams. 1 ROMANE. 2 eprontee 50€ Genre. LATIRUS. Montfort, 1810. Polygona. Schumacher, AS 17. Séparé des turbinelles. Coquille turritée, fusiforme, ombiliquée, spire saillante, tours noduleux. Ouver- ture ovale oblongue. Bord columellaire presque droit, avec deux ou trois plis obli- ques ; bord externe crénelé. Ex. : L. filosus, Schub et Wagn.; L. craticulatus, Linné. 1°" sous-genre. PLicaTELLA, Swainson, 1840. — Spire moyenne, tours anguleux. Ex. : L. polygonus, Linné (turbinella). 2e sous-genre. PersrerNa, Morch, 1852. Séparé des turbinelles. — Coquille turriculée non ombiliquée ; tours à côtes longitudinales. Ouverture ovale, canal court, un peu recourbé. Bord columellaire avec deux ou trois plis anté- rieurs ; bord droit crénelé. Ex. : L. nassatula, Lamarck ; L. incarnata, Deshayes. Fig. 906 Fig. 907. Fig. 908. Fig. 909. Fig. 910. L. incarnata. L. filosa. L. polygona. L. craticulata. L. nassatula. 3° sous-genre. LEuCOzona, Gray, 1847; LAGENA, Schumacher, 1817. Séparé des turbinelles. — Coquille ovale, fusiforme, turriculée ou subglobuleuse ; spire 182 GASTÉROPODES. plus ou moins allongée; ouverture oblongue, canal court; columelle flexueuse, avec deux ou trois plis obliques; bord externe aigu, présentant quelquefois une légère saillie à sa partie antérieure. Ex. : L. cingulifera, Lamarck ; L. triserialis, Lamarck; L. rustica, Lamarck (smaragdulus, Linné, type du genre lagena); L. Belcheri, Adams ; L. leucozonalis, Lamarck. Fig. 911. Fig. 912. Fig. 913. Fig. 914 Fig. 915. L. triserialis. L. Belcheri. L. cingulifera. L. rustica. L. leucozonalis. 51e GENRE. F'ASTIGIELLA. Reeve, 1848. Coquille allongée, turriculée, à tours arrondis; rétrécie et ombiliquée à la base; ouverture petite, canaliculée; canal très-court un peu tordu. Ex. : F. carinata, Reeve. Ge genre est établi pour une espèce qui ressemble beaucoup à une turritelle; nous ne la connaissons que par la figure donnée en 1848 dans les Proceedings de la société zoologique de Londres. Cette espèce appartient à la précieuse collection de Fig. 916. F. carinata. M. Cuming. 10° Fawise. TURBINELLIDÉS. TURBINELLIDAE. Les turbinellidés forment une famille peu nombreuse représentant une partie du genre turbinella de Lamarck, et particulièrement les espèces à columelle garnie de plis dentiformes gros et transverses. Leur coquille, plus ou moins turbinée, est solide, épaisse, lourde, lisse ou tuberculeuse et même épineuse. La spire est généralement courte; l'ouverture large, longitudinale, est terminée en avant par un canal plus ou moins long. Les plis de la columelle, au nombre de trois à cinq, sont saillants et comprimés. L'animal à trois dents linguales, une centrale et deux latérales; l'opercule est ovale, aigu, à nucléus apical. Les espèces fossiles sont très-peu nombreuses. GASTÉROPODES. 183 52e Genre. TURBINELLA. Lamarck, 1799. Mazza. Klein, 1783. Coquille turbinée, épaisse, pesante, couverte d'un épiderme fibreux; à spire plus ou moins développée; dernier four ventru ; ouverture oblongue canaliculée à sa base; columelle présentant à sa partie médiane trois ou cinq plis transverses, saillants, comprimés ; bord droit simple, aigu. Ex. : T. pyrum, T. rapa, T. napus, T. scolymus, Lamarck ; T. fusus, Sowerby ; T. ovoidea, Aïener. Fig. 918. T. napus. Fig. 920. T. scolymus. Fig. 921. T, ovoïden. Fig. 922. T. fusus. 53e Genre. SCOLFMUS. Swainson, 1835. Vasum. Bolten, 1798. Cynodona. Schumacher, 1817. Séparé des turbinelles. Coquille tuberculeuse ou épineuse, à spire assez courte; dernier tour ample; ouverture oblongue, terminée par un canal court; columelle présentant à sa partie médiane trois ou quatre plis transverses, saillants; bord droit irrégulier. Ex. : S. cornigerus, S. ceramicus, Linné; S. cassidiformis, Reeve. ch 184 GASTÉROPODES. Fig. 923. S. cornigerus. Fig. 925. S. ceramicus. 11e Fanize. VOLUTIDÉS. VOLUTIDAE. Cette famille comprend des coquilles remarquables par la variété et l'élégance de leurs formes autant que par la beauté de leurs couleurs; elles sont enroulées, plus ou moins allongées, plus ou moins amples. L'ouverture généralement large est échancrée en avant et ne se prolonge jamais en canal; la columelle présente trois, quatre ou cinq plis dentiformes, obliques; les antérieurs plus gros. L'animal a la tête large, distincte; des yeux sessiles placés un peu en arrière et près de la base externe des tentacules ; un siphon recourbé et auriculé latéralement à sa base; un pied très-large, surtout en avant et débordant la coquille; une seule dent linguale, centrale; pas d'opercule. Dans cette famille nous comprenons les volutes, les mitres, les marginelles et les volvaires de Lamarck. Les espèces fossiles ne se montrent pas avant l'époque crétacée, qui n'en compte qu'un très-petit nombre; elles deviennent plus abondantes dans les terrains tertiaires. Nous citerons les V. harpa, Lamarck; V. Branderi, Defrance ; V. La- brella, Lamarck; N. torulosa, Deshayes; NV. muricina, Lamarck; N. Iyra, Lamarck ; N. ventricosa, Defrance ; V. crenulata, Lamarck ; V.musicalis, Lamarck ; V. mitrata, Deshayes ; V. Requienana, d'Orbigny; N. Prevostii, Rouault; V. rari- spina, Lamarck ; N. Lamberti, Sowerby. Fig. 926. Fig. 927. Fig. 928. Fig. 929. V. ventricosa. V. crenulata. V. Branderi. V. Requienana, GASTÉROPODES. 185 Fig. 931. Fig. 932. Fig. 933 Fig. 934. Fig. 935. V. torulose, V. Prevosti. V. rarispina V. mitrata. V. labrella. Fig. 936. V. Lamberti. Fig. 937. V. harpa. Fig. 938. V. muricina. Fig. 939. V. musicalis. 54e Genre. VOLUTA. Lamarck, 1802. Coquille ovale ou fusiforme, quelquefois ventrue, quelquefois conique, à spire courte ou allongée, rarement aiguë, plutôt obtuse et parfois mamelonnée; à tours lisses, rugueux ou cancellés par exception, quelquefois tuberculeux ou garnis de tubercules spiniformes postérieurement. L'ouverture est ample, terminée en avant par une échancrure assez profonde, sans canal. Le bord columellaire présente des plis dentiformes, obliques, dont les plus gros sont antérieurs. Le bord externe est lisse, rarement crénelé à sa lèvre interne. M. Gray établit neuf genres pour les volutes de Lam rck, ainsi qu'il suit : Genre verus. Ex. : Voluta cymbium, olla, proboscidalis. — GymBiuM. Ex. : V. melo, æthiopica, Broderipii. — scarxa. Ex. : V. pacifica, vespertilia. — FULGORARIA. Ex. : V. fulminata. — CALLIPARA. Ex. : V. bullata. — VOLUTA: Ex. : V. musica. — Lyria. Ex. : V. Iyræformis, Delessertiana, harpa. — VOLUTELIA. Ex. : angulata, scapha, imperialis. — AMORIA. Ex. : V. undulata. TOME PREMIER. 23 186 GASTÉROPODES. MM. Adams divisent la famille des volutidés en trois sous-familles : la première, cymbiinæ, comprend les genres cymbium, melo (avec un sous-genre ausoba) et aulica; la seconde, zidoninæ, n'a qu'un genre zidona; la troisième enfin se com- pose des genres callipara, cymbiola, scaphella (avec un sous-genre alcithoé), voluta, harpula, fulguraria (avec un sous-genre aurinia), lyria (avec un sous- genre enæta) et volutilithes. Nous n'admettons pas les sous-familles établies par MM. Adams; les caractères qu'ils invoquent ont selon nous trop peu d'importance, mais nous adoptons les groupes qu'ils proposent comme des divisions ne présen- tant même pas toutes des différences subgénériques. le" sous-genre. Cyusium, Klein, 1753; Cvura, Broderip, 1826; Verus, Adanson, 1757. — Coquille ovale oblongue, ventrue; spire courte à sommet obtus, caduc, à tours aplatis supérieurement. Ouverture oblongue, bäillante ; bord columellaire calleux avec trois gros plis obliques; bord externe simple, aigu. Ex. : V. cymbium, Linné; V. mamilla, Gray; V. porcina, Lamarck ; V. proboscidalis, Broderip. Fig. 940. V. porcina. Fig. 941. V. cymbium. Fig. 942. VU. mamilla Fig. 943. V. proboscidalis. 2° sous-genre. MEco, Humphrey, 1797. — Coquille ovale oblongue, ventrue; "spire courte à sommet obtus, persistant; fours souvent couronnés d'appendices spiniformes ; ouverture oblongue, large. Columelle présentant trois ou quatre gros plis lamelliformes, obliques; bord externe simple, aigu. Ex. : V. æthiopica, Linné; V. indica, Sowerby; N. melo, Solander. 3° sous-genre. Ausopa, H. et À. Adams, 1853. — Coquille à spire courte, couronnée d'épines jusque sur le bord du dernier tour; sommet spiral. Ex. : V. cymbiola, Chemnitz; V. coronata, Aiener. A° sous-genre. Aurca, Gray, 1847. — Coquille solide, ovale oblongue, ventrue ; spire moyenne, à sommet papilleux ; tours lisses ou garnis postérieurement de tubercules spiniformes. Ouverture longue, assez bâillante; bord columellaire le plus souvent calleux; columelle avec quatre plis obliques; bord droit simple, mince. Ex. : V. scapha, Gmelin; N. vespertilio, Linné; NV. rutila, Broderip; V. piperata, Sowerby. Fig. 951. V. pallida. GASTÉROPODES. Fig. 948. V. coronata. Fig. 949. V. i nperialie, Fig. 992. V. rutila. Fig. 953. V. scapha. 187 Fig. 954. V. piperata. 188 GASTÉROPODES. 5° sous-genre. Vorureuta, d'Orbigny, 1839, Zinoxa, H. et À. Adams, 1853. — Coquille allongée, subeylindrique; spire effilée, comme usée, à sutures couvertes d'un dépôt vitreux. Tours lisses, anguleux. Ouverture longue, bäillante; bord columellaire calleux; columelle avec trois gros plis; bord droit aigu. Ex. : V. angulata, Solander. Les animaux des volutelles, dit M. d'Orbigny, présentent du côté gauche un tel développement des bords du manteau, que celui-ci vient recouvrir toute la coquille jusqu'à son extrémité. Il s'ensuit que la coquille, au lieu d'être rugueuse, se couvre d'un encroûtement semblable à celui des porcelaines, et conserve toujours sa surface polie et brillante. G° sous-genre. CartiParx, Gray, 1847. — Coquille oblongue ovale, mince; spire courte, obtuse, à sommet papilleux; dernier tour ventru; columelle avec trois gros plis antérieurs; bord externe s'étendant jusqu'à la spire. Ex. : V. bullata, Swainson. Fig. 955, V. angulata Fig. 956. V. bullata. Fig. 957. V. angulata. 1° sous-genre. CxmBlora, Swainson, 1853. — Coquille ovale oblongue, mince; spire plus ou moins saillante, à sommet papilleux. Ouverture plus ou moins bäillante; bord columellaire calleux; columelle avec trois ou quatre gros plis obliques. Bord externe mince, aigu. Ex. : V. magnifica, Chemnitz ; N. festiva, Lamarck ; N. ancilla, Solander ; V. Ferussaci, Donovan. 8° sous-genre. SCAPHELIA, Swainson, 1832. — Coquille oblongue, subey- lindrique; spire conique; tours lisses. Ouverture allongée, étroite; columelle avec quatre plis obliques ; bord droit simple, aigu. Ex. V. Junonia, Chemnitz ; N. Tur- neri, Gray; V. undulata, Lamarck; NV. reticulata, Reeve ; N. zebra, Leach. 9° sous-genre. ALcirnoe, H. et À. Adams, 1853. — Coquille fusiforme; spire saillante, sommet papilleux; ouverture allongée assez bâillante; bord colu- mellaire calleux; columelle avec quatre plis obliques; bord droit subréfléchi, Ex. : V. pacilica, Solander ; V. fulgetrum, Broderip. Fig. 964. V. Turneri. GASTÉROPODES. Fig. 965. V. undulata. Fig. 966. V. reticulata, 190 GASTÉROPODES. 10° sous-genre. Vozura, Linné, 1758. — Coquille solide, conique, à tours tuberculeux; sur le dernier tour les tubercules s'allongent et forment des côtes longitudinales. Ouverture oblongue, assez large. Bord columellaire calleux, et garni dans toute sa longueur de plis dont les plus gros sont antérieurs. Bord droit épais, subréfléchi. Ex. : V. musica, Linné. 11° sous-genre. Hanpuia, Swainson, 1835. — Coquille solide, à tours lisses, à spire conique, à sommet papilleux. Ouverture oblongue, assez évasée, bord columellaire calleux; columelle avec sept ou huit plis obliques, les antérieurs plus gros. Bord droit assez épais. Ex. : V. vexillum, Chemnitz. 12° sous-genre. FuLGorara, Schumacher, 1817. — Coquille allongée, fusi- forme; spire assez saillante, à sommet papilleux, obtus. Tours garnis de côtes longi- tudinales, striés transversalement ; le dernier rétréci en avant. Ouverture allongée; columelle avec huit ou dix plis obliques, ceux du centre plus gros; bord droit assez épais, légèrement crénelé. Ex. : V. fulminata, Lamarck (rupestris, Gmelin). 13° sous-genre. AurNia, H. et À. Adams, 1853. — Coquille très-allongée, fusiforme. Spire à sommet papilleux. Tours subplissés longitudinalement, et finement striés transversalement. Columelle à plis obsolètes; bord interne simple, mince. Ex. : V. dubia, Broderip. 14° sous-genre. Lyma, Gray, 1847.— Coquille fusiforme, assez épaisse; spire saillante; tours garnis de côtes longitudinales. Ouverture allongée; bord columel- laire calleux et présentant un grand nombre de plis transverses, avec trois plis prin- cipaux. Bord droit épais, aigu. Ex. : V. Delessertii, Petit; V. Iyræformis, Swainson. 15° sous-genre. Exæra, H. et A. Adams, 1853. — Coquille harpiforme, assez solide; spire saillante, aiguë. Tours couverts de petites côtes longitudinales. Ouverture allongée; bord columellaire calleux. Columelle avec quatre plis transverses. Bord droit épais, aigu, et présentant un tubercule à l'intérieur. Ex. : V. harpa, Barnes. 16° sous-genre. VoLUTILITHES, Swainson, 1831. — Coquille fusiforme; spire saillante, à sommet aigu; tours cancellés. Ouverture oblongue. Bord columellaire calleux; columelle avec des plis rudimentaires nombreux; bord droit mince. Ex. : V. abyssicola, Adams et Reeve. Fig. 967. Fig. 968. Fig. 969. Fig. 970. V. tessellata V. diadema V. pulchra. V. Miltonis. GASTÉROPODES. 19 Fig. 972. V. musica. Fig. 976. V. dubia. Fig. 977. V. harpa. Fig. 978. VU lyræformis. Fig. 979. V. Delessertii. Tig. 980. V. abyssicola. 192 GASTÉROPODES. 55e Genre. MITRA. Lamarck, 1799. Tiarella, Swainson, 1840. Coquille turriculée ou subfusiforme , à spire aiguë au sommet; à base échan- crée et sans canal. Columelle chargée de plis parallèles entre eux, transverses et dont les inférieurs sont les plus petits. Bord columellaire, mince et calleux. L'animal des mitres a la tête petite, assez élargie, munie de deux tentacules cylindriques, peu contractiles, suballongés , renflés à la base; les yeux sont au côté externe du renflement. Bouche {rès-contractile, laissant presque constamment sortir une trompe cylindrique, flexible, très-extensible. Ex. : M. papalis, Zinné ; M. cpiscopalis, Linné. Les espèces fossiles sont assez nombreuses. Ex. : M. raricosta, Lamarck ; M. monodonta, Lamarck; M. subplicata, Deshayes; M. Lajoyi, Deshayes; M. Brongniartii, Deshayes ; M. parisiensis, Deshayes; M. crebricosta, Lamarck ; M. labratula, Lamarck ; M. scrobiculata, Brocchi ; M. elongata, Lamarck. Fig. 981. Fig. 982. Fig. 983. Fig. 984. Fig. 985. M. labratula. M. Brongnartii, M. scrobiculata. M. elongata. M. crebricosta. Fig. 986. Fig. 987. Fig. 988. Fig. 989. Fig. 990. M. subplicata. M. Lajoyi.. M. monodonta. M. parisiensis, M. raricosta. Les auteurs anglais et MM. Adams en particulier admettent dix-neuf genres ou sous-genres, proposés dans le genre mitra de Lamarck. Plusieurs de ces divisions sont heureuses, et presque toutes sont utiles pour le classement des espèces connues jusqu'à ce jour, Ces divisions sont : GASTÉROPODES. 193 Le genre mitra, pour MM. Adams, est limité aux espèces fusiformes, épaisses ; à spire élevée, aiguë; à ouverture petite, étroite, échancrée en avant; à columelle obliquement plissée; à bord droit assez épais et lisse intérieurement. Ex. : M. epi- scopalis, M. papalis, Lamarck. Fig. 993 M. filosa. Fig. 991. Fig. 992. Fig. 994 Fig. 995. Fig. 996. M. papalis. M. adusta. M. coronata. M. granatina. M. episcopalis le sous-genre. Neguraria, Swainson, 1840. — Sillons transverses ; dernier tour rétréci en avant. Ouverture étroite postérieurement, bäillante en avant; bord externe lisse intérieurement. Ex. : M. adusta, Marlyn. 2° sous-genre. ScagricuLa, Swainson, 1840. — Rugueuse; petites côtes transverses , assez élevées, avec des stries longitudinales; sutures non couronnées ; ouverture moyenne. Bord externe crénelé intérieurement. Ex. : M. granatina, Lamarch. 3° sous-genre. Caxcta, Swainson, 1840. — Fusitorme grêle. Spire aiqué. Tours avec des côtes spirales assez élevées, linéaires. Ouverture médiocre. Bord externe mince. Ex. : M. filosa, Lamarck. 4° sous-genre. Curvsame, H. et À. Adams, 1853. — Ovale; spire de même longueur que l'ouverture ; tours avec des côtes transverses. Bord externe crénelé. Ex. : M. coro- nata, Lamarck. d 5° sous-genre. Isasa, H. et À. Adams, 1853. — Mince, subulée, spire plus longue que l'ouverture, Tours simples. Ouverture dilatée. Bord interne avec un calus prononcé ; | bord externe mince, lisse intérieurement. Ex. : M. buli- Fig. 997. moïdes , Reere. M. bulimoïdes. TOME PREMIER. 2% 194 GASTÉROPODES. 6° sous-genre. Murvca, H. et À. Adams, 1853. Subulée, mince; spire beaucoup plus longue que l'ouverture; tours finement striés. Ouverture dilatée en avant; bord externe mince, simple. Ex. : M. ancillides, Swainson. 7° sous-genre. Ainoxr, H. et A. Adams, 1853. — Fusiforme, lisse, polie. Spire aiguë, aussi longue que l'ouverture; bord interne excavé, avec deux plis obtus dans le milieu. Bord externe mince, simple. Ex. : M. insignis, À. Adams. Nous ne connaissons pas cette espèce. 8° sous-genre. Voruromrra, Gray, 1847.— Ovale ou fusiforme, lisse, épi- dermée. Tours simples. Columelle avec des plis obliques. Bord externe mince, “ LA A , simple, arqué. Ex. : M. ebenus, Lamarck. Solide, ovale ou fusiforme, 9° sous-genre. STRIGATELLA, Swainson, 1840. généralement épidermée. Spire aiguë; tours lisses ou striés tranversalement. Ouverture étroite. Columelle plissée transversalement. Bord interne calleux posté- rieurement. Bord externe assez épais. Ex. : M. paupercula, Lamarck ; M. litterata, Lamarck. 10° sous-genre. Mirrrora, Swainson, 1840. — Solide, fusiforme. Spire aiguë, sommet parfois papilleux. Tours lisses ou striés transversalement. Columelle avec des plis assez larges. Bord externe gibbeux intérieurement dans le milieu. Ex. : M. limbifera, Lamarck. 1l‘sous-genre. ZirtiaNa, Gray, 1847. — Solide, ovale; spire courte, aigué ; dernier tour gonflé à la partie postérieure. Bord columellaire avec une forte callo- sité en arrière. Bord externe épais assez aplati, sinueux, canaliculé postérieure- ment, et garni de dents lamelleuses en dedans de la lèvre interne. Ex. : M. Zier- vogeliana, Chemnitz (cancellaria, Lamarck); M. virgata, Reeve; M. anthracina, Reeve ; M. robusta, Reeve ; M. Woldemarii, Atener. 12° sous-genre. Turricuta, Klein, 1753, Vurrkcuta, Blainville, 1824. — Allongée, turriculée avec des côtes longitudinales ou des plis. Spire aiguë. Ouverture assez étroite, allongée; columelle plissée; bord columellaire calleux postérieurement. Bord externe strié intérieurement. Ex. : M. plicaria, Linné; M. vulpecula, Zinné; M. fæniata, Lamarck ; M. coccinea, Reere ; M. corrugata, Kiener ; M. lyrata, Lamarck ; M. regina, Chemnitz. 13° sous-genre. COSTELLARIA, Swainson, 1840. — Dernier tour contracté en avant; tours garnis de côtes longitudinales; lèvre interne du bord droit striée. Ex. : M. torulosa, Lamarck ; M. semifasciata, Lamarck ; M. turriger, Reeve. 14° sous-genre. Pusta, Swainson, 1840. — Ovale, noduleuse ou à côtes longitudinales; spire souvent courte et obltuse. Bord externe épais, souvent réfléchi. Ex. : M. patriarchalis, Chemnitz ; M. luculenta, Reeve ; M. Turben, Reeve. 15° sous-genre. CazuiTuEa, Swainson, 1840. — Côtes longitudinales, linéaires, croisées par des bandes et des stries transverses. Dernier tour étroit en avant et un peu contracté. Spire allongée. Ex. : M. subulata, Lamarck ; M. Stain- forthii, Reeve ; M. stigmataria, Lamarck. GASTÉROPODES. 195 l'ig. 998. Fig. 999. Fig. 1000. Fig. 1001 Fig. 1002. Fig. 1005. M. paupercula. M. ancillides. M. litterala, M. virgata M. ebenus. M. limbifera. Fig. 1004. Fig. 1005. Kig. 1006. Fig. 1007. Fig. 1008 Fig. 1009. M. Ziervogeliaua, M. anthracinas M. Woldemarii. M. robusta. XL turriger. M. patriarchalis Fig. 1010. Fig. 1011. Lig. 1012. Fig. 1013. Fig. 1014. Fig. 1015. Fig. 1016. M. peculiaris. M. luculenta. M. semifasciala. M. plicaria. M. torulosa. M. Turben. M. mirifica. Fig. 1017. Fig. 1018. Fig 1019. Fig. 1020. Fig. 1021. Fig. 1022. M. fasciala. M. fissurala. M. subulata. M. fenestrala. M. dactylus. M. punctala. 196 GASTÉROPODES. 16° sous-genre. Tata, H. et A. Adams, 1853. — Fusiforme, cancellee. Spire aussi longue que l'ouverture. Dernier tour atténué, recourbé. Bord externe avec un petit sinus à la partie postérieure, sillonné intérieurement. Ex. : M. miri- fica, Reeve. 17° sous-genre. Ziba, H. et À. Adams, 1853. — Spire aiguë; tours lisses, subnoduleux ou carénés. Bord interne calleux; bord externe parfois assez épais au milieu. Ex. : M. peculiaris, Reere. 18°sous-genre. Cvuxbra, Schumacher, 1817. — Subeylindrique, oliviforme ; spire conique ; ouverture étroite; lèvre externe du bord droit crénelée. Ex. : M. fe- nestrata, Lamarck ; M. dactylus, Reere ; M. punctata, Swainson ; 19° sous-genre. Swansoxa, H. et À. Adams, 1853; Mirrërra, Swainson, 1835. — Oliviforme, lisse, polie; spire saillante, quelquefois épidermée ; dernier tour allongé. Ouverture moyenne assez étroite. Bord externe lisse. Ex. : M. fasciata, Martyn ; M. fissurata, Lamarck. Fig. 1023. M. Stainforthii. Reere. Fig. 1024. M. lyrata, Lamarck. Fig. 1025, M. corrugata Lamarck. Fig. 1026. M. vulpecula. Lamarck. Fig. 1027. M. stigmataria. Lamarck. Fig. 1028 M. tæniata. Lamarck. Fig. 1029. M. regina. Soxerby. Kig. 1030. M pontificalis. Lamarck. Kig. 1031 M. cocvinea, Reere. Fig. 1032. M, tæniata. Lamarck. - GASTEROPODES. 197 56° GEexre. CONOHELIX. Swainson, 1821. Imbricaria. Schumacher, 1S17. Coquille en forme de cône, à spire déprimée, à sommet aigu. Ouverture droite, étroite; columelle avec six ou sept plis lamelleux presque transverses; bord droit assez épais, parfois crénelé. Ex. : C. conicus, Schumacher (marmorata, Quoy); C. citrinus, Reeve ; C. conus, Chemnitz ; C. osseus, Reeve. Fig. 1033. C. conicus. Fig. 1034. C. conus Fig. 1035. C. citrinus. Fig. 1036. GC. osseas 57 Gexre. MARGINELLA. Lamarck, 1799. Porcellana. Adanson. 1757 Coquille subovale ewovale-oblongue, lisse, brillante, polie, parfois costulée. Spire plus ou moingaante, déprimée ou cachée. Ouverture étroite, allongée, tronquée, ou à peigs échancrée en avants Columelle garnie de plis plus ou moins HSE et presque égaux. Bord externé renflé et formant un bourrelet marginal. Fe PFRN Fig. 1037. NL scripla. Fig. 1038. M. sauliæ. Fig. 10#1. M. fasciata. Fig. 1042. Fig. 1043. Fig. 1044. Fig. 1045. Fig. 1046. M. nodata M. glabella M. nubecula. M. limbata. M. conoïdalis. Nous reproduisons les remarques de M. Petit de la Saussaye sur le genre mar- ginelle et sur les divisions proposées à diverses époques : En 1817, Schumacher jugea convenable d'établir des sections, et il proposa ; 1° de conserver le nom de marginella pour les espèces ayant une spire plus ou moins saillante; 2° de donner le nom générique de persicula aux espèces dont la 198 GASTEROPODES. spire est déprimée; 3° de comprendre dans un genre Ayalina les espèces à bord tranchant, rangées depuis dans le genre volvaria. Eu 1840, M. Swainson, prenant pour base d'une nouvelle classification quel- ques légères différences dans les formes générales des marginelles et s'appuyant sur des caractères vagues el peu importants, établit dans ce genre des divisions auxquelles il donna le nom de volutella, persicula, qibberula et glabella En 184%, M. Hinds divisa en deux groupes les marginelles qu'il décrivit dans la partie zoologique du voyage du Sulphur; il désigna ces groupes sous les noms suivants : PHæxosrira. Espèces à spire élevée ou saillante. Crvrrosrira. Espèces à spire en quelque sorte cachée. Comme on le voit, ces deux groupes correspon- dent à ceux indiqués par Schumacher sous les noms de marginella et persicula. M. Petit propose de diviser le genre marginelle en trois sections : 1° Espèces à spire plus ou moins saillante. 2° Espèces à spire déprimée, cachée, parfois même ombiliquée. 3° Espèces colombelliformes rentrant dans le genre erato de Risso. M. Gray admet trois genres : porcellana (M. glabella), closia (M. sarda) et persicula (M. lineata). MM. Adams n'admettent que deux genres, marginella et persicula; mais ils divisent le premier en quatre sous-genres, glabella, prunum, volutella et erypto- spira, el ils établissent un sous-genre glabella pour le second. Il est peu de genres dans lesquels les coquilles soient aussi remarquables par l'élégance de la forme, la variété et le brillant des couleurs : elles sont pelites, et quelques espèces sont rares, recherchées, et présentent des variétés sénestres. Petit. 1‘ sous-genre. GLagezra, Swainson, 1840. — Coquille volutiforme, spire conique plus ou moins longue. Columelle avec quatre plis, le dernier terminal. Bord externe épais, denté ou crénelé, rarement lisse. Ex. : M. faba, Zinné; M. Adansonii, Aener; M. Goodallii, Sowerby ; M. Cleryi, Petit; M. bifasciata, Lamarck. 2*sous-genre. VoiurecLa, Swainson, 1840. — Coquille bulliforme, oblongue; . spire déprimée, plus ou moins couverte. Quatre plis antérieurs, obliques. Bord droit assez épais. Ex. : M. Bellangeri, Avener ; M. angustata, Sowerby. 3° sous-genre. Crvrrosrira, Hinds, 1844; Prexeu, Martini. — Coquille à spire très-courte; dernier tour gibbeux postérieurement. Columelle avec de gros plis. Bord interne non calleur. Bord externe assez épais, non crénelé intérieure- ment. Ex. : M. elegans, Gmelin ; M. undulata, Chemnitz; M. quinqueplicata, Lamarck ; M. cincta, Aiener; M. bivaricosa, Lamarck. 4° sous-genre. Persicura, Schumacher, 1817. — Coquille ovale; spire petite, déprimée. Ouverture échancrée postérieurement et en avant. Bord interne calleux, surtout en arrière. Columelle avec plusieurs plis, les antérieurs plus gros. Bord externe lisse ou crénelé à l'intérieur, Ex. : M. lineala, Lamarck ; M. tessellata , Lamarck. per GASTÉROPODES. 199 5*sous-genre. GIBBERULA, Swainson, 1840. — Spire peu proéminente, der- nier tour ventru, gibbeux près du bord externe. Columelle avec quelques petits plis antérieurs. Ex. : G. clandestina, Brocchr. Fig. 1047. Fig. 1048. Fig. 1049. Fig. 1050. Fig. 1051. M. Goodalli. M. faba. M. Cleryi. M. bifasciata Fig. 1052. Fig. 1053. Fig. 1054. Fig. 1055. Fig. 1056. M. angustata. M. Bellangeri. M. dactylus. M. undulata. M. elegans. Fig. 1057. Fig. 1058. Fig. 1059. Fig. 1060. M. bivaricosa. M. quinqueplicata. M. cincta. Fig. 1062. Fig. 1063. Fig. 1064. Fig. 1065. Fig. 1066. M. persicula. M. lineata. M. tessellata. M. sarda, M. clandestina. 200 GASTÉROPODES. 58° Gexre. ERATO. Risso, 1826. Séparé des marginelles. Coquille cypréiforme, lisse ou tuberculeuse. Spire courte, conique; dernier tour assez volumineux. Ouverture étroite, droite. Bord columellaire lisse ou den- ticulé dans toute sa longueur, mais avec des plis distincts antérieurement. Bord externe assez épais, surlout au milieu, et denticulé intérieurement. Ex. : E. granum, Aener; E. lœvis, Fig. 1067 Fig. 1068 Fig. 1069. Donovan ; E. cypræola, Brocchi (fossile E. granum. E. lœvis E. cypræola. subapenn.). 59e Gexre. VOLVARIA. Lamarck, AS01. Hyalina. Schumacher, ASAT. Coquille subeylindrique, semi-pellucide, à spire courte, déprimée ou cachée. Ouverture étroile, allongée, à peine échancrée à la base. Columelle garnie anté- rieurement de plis égaux. Bord droit épais ou avec un bourrelet. Ex. : V. pallida, Lamarck ; N. bulloïdes, Lamarck (fossile); V. monilis, Lamarck. Sous-genre. Vorvarna, Hinds, 1844; séparé des marginelles. — Subeylin- drique. Spire courte, obtuse. Columelle plissée antérieurement. Bord externe légèrement bordé. Ex. : V. triticea, Lamarck; N. avena, Valenciennes. Fig. 1070. Fig. 1071. Fig. 1072. l'ig 1073. Fig. 1074. V. triticea. V. monilis V. bulloïdes. V. pallida. V. avena. 12° Fame. COLOMBELLINES. COLUMBELLINAE. Les colombellinés ont une coquille ovale, épidermée, à spire plus ou moins développée, généralement courte. L'ouverture est allongée, assez étroite, faible- ment échancrée et terminée par un canal très-court. Le bord columellaire présente quelquefois des plis ou des dentelures. Le bord droit, assez épais, est le plus souvent renflé et dentelé à sa lèvre interne de manière à rétrécir l'ouverture. M. Gray classe les colombelles dans la famille des muricidés et près des nasses ; il admet les genres pisania, columbella, engina et triumphis. MM. Adams divisent les colombelles de Lamarck en cinq genres et huit sous- genres, en y comprenant quelques buccins et quelques ricinules, et ils les consi- dèrent comme une sous-famille qu'ils rangent, à ce titre, dans leur famille des mitridés, GASTÉROPODES. 201 60e GENRE. COLUMBELLA. Lamarck, 1799. Peristera. Rafinesque, 1815. Coquille ovale ou oblongue, à spire plus ou moins allongée, parfois turriculée. Ouverture allongée, étroite, souvent rétrécie au milieu par un renflement du bord droit, échancrée en avant et sans canal. Bord interne excavé, souvent crénelé ou denticulé en avant. Bord droit dentelé ou crénelé, présentant souvent un renfle- ment épais. L'animal des colombelles a la tête large et aplatie, le pied étroit, ovale, allongé et presque carré. Le siphon est étroit et dépasse peu le canal. Oper- cule corné. Ex. : C. fulgurans, Lamarck ; C. harpæformis, Sowerby; C. fasciata, Sowerby ; C. strombiformis, Lamarck ; G. pardalina, Lamarck ; C. mercatoria, Linné; C. turturina, Lamarck ; C. Tyleri, Gray. Ce genre est subdivisé ainsi qu'il suit par MM. Adams : Fig. 1075. Fig. 1076. Fig. 1077. Fig. 1078. Fig. 1079 C. pardalina. C. fulgurans. C. mercatoria C. strombiformis C. harpæformis Fig. 1080. Fig. 1081. Fig. 1082. Fig. 1083. Fig. 1084. Fig. 1085 C. turturina. C. fasciata. C. nitida. C. Tyleri. C. dichroa. C. unifasciata. 1‘ sous-genre. Niribera, Swainson, 1840. — Coquille ovale, lisse. Deux petits plis antérieurs à la columelle. Bord externe assez épais. Ouverture allongée, élargie en avant. Ex. : C. nitida, Lamarck; C. dichroa, Sowerby. 2 sous-genre. Aua, H. et A. Adams, 1853. — Coquille mince, lisse, épider- mée. Spire moyenne. Ouverture ovale. Bord interne finement crénelé. Bord externe épais, non calleux dans le milieu, strié intérieurement. Ex. : C. unifasciata, Sowerby. 3° sous-genre. Mirrezra, Risso, 1826. — Co- quille fusiforme, lisse. Spire élevée, aiguë. Columelle simple ou avec quelques rugosités antérieures Bord > | externe simple ou crénelé intérieurement. Ex.: C. lactea, Duclos. 4° sous-genre. Aria, H. et À. Adams, 1853. — Coquille fusiforme, longitudinalement plissée. Spire élevée, aiguë; dernier tour brusquement rétréci Fig. 1086. Fig. 1087. en avant. Ex. : C. suffusa, Sowerby. C lacten. C. suffuse. TOME PREMIER, 25 202 GASTÉROPODES. 5e sous-genre. Aacms, H. et À. Adams, 1853. — Coquille ovale-fusiforme, à côtes longitudinales. Spire élevée. Ouverture étroite. Columelle droite. Bord externe presque droit, crénelé intérieurement. Ex. : C. lyrata, Duclos ; C. rugosa, Sowerby. 6° sous-genre. Cobra, Swainson, 1840. Pvrexe, Bolten, 1798.— Coquille fusiforme. Bord interne réfléchi en avant. Bord externe crénelé intérieurement. Ex. : C. semi-punctata, Lamarck ; G. tringa, Lamarck. 7° sous-genre. Coxeuia, Swainson, 1840. — Coquille coniforme, lisse. Bord externe sans renflement dans le milieu et crénelé intérieurement. Ex. : C. Philippinarum, Reere. 8° sous-genre. SrrouiNa, Morch, 1852. — Coquille fusiforme, turriculée. Spire aiguë. Tours gibbeux, souvent noduleux. Bord interne avec un calus assez épais. Bord externe épais, quelquefois sinueux en arrière. Canal antérieur assez prononcé. Ex. : C. lanceolata, Sowerby ; G. bicanalifera, Sowerby ; G. gibberula, Sowerby ; C. elegans, Sowerby ; C. pulcherrima, Sowerby. 9° sous-senre. Amvcra, H. et A. Adams, 1853; établi aux dépens des buc- cins. — Coquille bucciniforme, lisse, solide. Ouverture ovale. Columelle simple, tronquée à la partie antérieure. Bord interne avec un calus assez prononcé. Bord externe arqué, crénelé intérieurement. Ex. : C. fasciolata (buccinum), Lamarck ; À. dermestoïdea (buccinum), Lamarck. 10° sous-genre. Asrvns, H. et A. Adams, 1853; établi aux dépens des buccins. — Coquille ovale-fusiforme, lisse ou transversalement striée. Ouverture ovale. Bord interne simple, non calleux. Bord externe sinueux postérieurement, crénelé intérieurement. Ex. : A. clausiliforme (buccinum), Aïener ; À. lactea (columbella), Sowerby, non Duclos. 11° sous-genre. ENGINa, Gray, 1839; séparé des ricinules. — Coquille ovale-conique. Spire aiguë. Tours avec des bandes ou des côtes noduleuses trans- verses. Ouverture étroite, concave, avec plusieurs gros plis obliques en avant. Bord externe assez épais, denticulé intérieurement. Ex. : E. histrio (ricinula), Reeve ; E. trifasciata (ricinula), Reere. 12° sous-genre. Pusiosroma, Swainson, 1840; séparé des colombelles. — Coquille ovale. Bord interne granuleux. Bord externe très-épais au milieu et den- x ticulé. Ex. : C. mendicaria, Lamarck ; G. chlorostoma, Sowerby. » Ge Genre. COLUMBELLINA. D'Orbiqny, 1843. Coquille ovale, épaisse, ventrue. Ouverture étroite, flexueuse, souvent rétrécie au milieu. Partie antérieure échancrée, sans canal. Partie postérieure pourvue d'un canal prolongé extérieurement. Bord columellaire très-encroûté en dehors. Bord droit fortement épaissi en dedans, au milieu de sa longueur. Animal inconnu. Très-voisin des colombelles, ce genre s'en distingue par un canal postérieur qui devait servir au passage d'un organe spécial, manquant aux colombelles. D'Orbigny. Ce genre ne comprend que deux espèces fossiles : les C. monodactyla, Deshayes ; C. ornata, d'Orbigny (des terrains crétacés). GASTÉROPODES. 203 Fig. 1091. Fig. 1092 C. rugosa. Fig. 1095. C. bicanalifera. Fig. 1093. Fig. 1094. Fig. 1096. Fig. 1097. Fig. 1098. G. gibberula C. lanceolata. C. lactea. Sorr. C. elegans. C. pulcherrima. () Fig. 1099. Fig. 1100. Fig. 1101 Fig. 1102. Fig. 1103. A. dermestoïdea. E. trifasciata. A. clausiliformis. E. histrio. C. fasciolata. Fig. 1104 Fig. 1105. C. unifascialis. Fig. 1106. Kig. 1107. Fig. 1108. Kig 1109. C. mendicaria. C. monodactyla. GC ornata. C. aspersa. 204 GASTÉROPODES. 13° Famizce. HARPIDÉS. HARPIDAE. Cette famille ne comprend qu'un seul genre. Les harpes sont de jolies coquilles à côtes longitudinales nombreuses et parallèles ; à ouverture largement évasée et à columelle lisse. L'animal est très-grand. Son pied est énorme, épais, et se prolonge beaucoup hors de la coquille, sans l'envelopper ni la recouvrir. Il ne peut être entièrement contenu dans l'ouverture au-devant de laquelle il forme un bourrelet. Ce pied est comme divisé en deux parties. L'antérieure, plus large, arquée, auriculée, à sillon marginal, est jointe à la postérieure par une sorte de col rétréci. Celle-ci, infini- ment plus étendue, est ovalaire, pointue et un peu bombée en dessus, sans aucune trace d’opercule. La tête et les tentacules ont la forme d'une lyre. Ces derniers sont assez longs, épais, surtout vers leur base où ils portent les yeux sur un petit renflement. 62e Genre. HARPA. Lamarck, 1799. Lyra. Griffith, 183%. Coquille ovale, ventrue, ornée de côtes longitudinales, parallèles, inelinées et tranchantes. Spire courte, à sommet aigu. Ouverture ample, échancrée en avant et sans canal. Columelle lisse, couverte d'une callosité mince et brillante; terminée en pointe; bord droit, épaissi par la dernière côte longitudinale. Sans opercule. Ex. : H. imperialis, Lamarck (costata, Linné); H. ventricosa, Lamarck ; M. arti- cularis, Lamarck. (AA TES AU er l ÿ Fig. 1110. H ventricosa. Fig. 1111. H. imperialis. Fig. 1112. H. arlicularis. 14° Famizze. CASSIDIDÉS. CASSIDIDAE. Les cassididés ont une coquille solide, subglobuleuse ou triangulaire; la spire courte, les tours quelquefois variqueux; l'ouverture plus ou moins étroite, terminée en avant par un canal brusquement recourbé. La columelle calleuse, le plus sou- vent ridée ou plissée transversalement ; le bord droit formant un gros bourrelet, denté à sa lèvre interne. L'animal a la tête large, épaisse, garnie de tentacules effilés, à la base externe GASTÉROPODES. 205 desquels se trouvent les yeux. Sa trompe est cylindrique, extensible, assez grosse et saillante. Le manteau est ample, et présente, entre les tentacules, un appendice en forme de chaperon. Le pied est large, ovale et débordant la coquille de toutes parts. L'opercule est corné, ovale ou oblong. Dents linguales, sept : une médiane et trois latérales de chaque côté. Le nombre des espèces fossiles est peu considérable; elles viennent toutes des terrains tertiaires. Nous citerons les Cassis mamillaris, Grateloup; C. saburon, Lamarck ; C. harpæformis, #bid.; C. cancellatus, #hid.; C. tuberculosa et C. inter- media. Fig. 1116, C. tuberculosa. Fig. 1117. C. harpæformis. Fig. 1118. C. cancellata. Fig. 1119, GC. intermedia. M. Gray comprend dans la famille des cassididés onze genres et deux sous-genres, ainsi qu'il suit : 1° Genre Cassis. Ouverture allongée, étroite. — Coquille subtri- gone, sous-genre Cassis. Ex. : C. cornutus, Lamarck. — Coquille oblongue, spire non variqueuse, sous-genre Cyprazcassis. Ex. : C. rufus, Lamarck. 2 Genre Levexa. Ex. : C. coarctatus, Gray. 3° Genre Bezoarpica. Ex. : C. glaucus, Lamarck. 4° Genre Morio. Ex. : Cassidaria echinophora, Lamarck. 5° Genre Scoxsta. Ex. : Cas- sidaria striata, Lamarck. 6° Genre LinarTELra. Ex. : Cassidaria cingulata, Lamarck. 7° Genre Rawgzra. Ex. : C. crumena, Lamarck. 8° Genre Oscra. Ex. : O. cancel- lala, Lamarck. 9° Genre Moruu. Ex. : Cassidaria oniscus, Lamarck. 10° Genre Crrnara. Ex. : C. marginelloïdes, Adams. 11° Genre PacayBaTRox. Ex. : P. cassi- diforme, Gas/oin. MM. Adams admettent à peu près les mêmes divisions, cependant ils placent le genre pachybatron dans leur famille des marginellidés. 206 GASTÉROPODES. 63° GENRE. CASSIS. Lamarck, 1799. Cassinea. Bruguières, 1789. Coquille solide, épaisse, bombée ; dernier tour très-ample, irrégulièrement vari- queux. Ouverture longitudinale étroite ou subovale, le plus souvent dentée, terminée à sa base par un canal court, recourbé brusquement vers le dos. Colu- melle calleuse, plissée ou ridée transversalement. Bord droit presque toujours muni d'un bourrelet extérieur et denté à sa lèvre interne. Opereule ovale, étroit, corné, à sommet médian. Ex. : C. madagascariensis, Lamarck ; C. tuberosa, Lamarck. Fig. 1120, C. madagascariensis Fig. 1121. GC. madagascariensis. Fig. 1122. C. tuberosa. MM. Adams établissent les divisions suivantes à titre de genres ou de sous-genres. 1 sous-genre. Semicassis, Klein, 1753; Cassibra, Suainson, 1840. — Coquille ovale, à côtes transversales. Spire moyenne, aiguë. Tours plus ou moins tuberculeux. Ouverture oblonque, échancrée antérieurement. Bord interne rugueux, obliquement plissé. Bord externe réfléchi, transversalement plissé. Opercule semi- ovale, médiocre. Nucléus sur le milieu du bord droit. Ex. : C. semigranosus, x Lamarck; C. canaliculatus, Bruguières ; C. saburon, Adanson. Fig. 1123. C. canaliculatus Fig. 1124 C. semigranosus Kig. 1125. C. saburon GASTEROPODES. 207 2e sous-genre. Paauum, Link, 1807; Bezoarnica, Schumacher, 1817. — Coquille transversalement striée. Spire aiguë. Tours anguleux, variqueux. Bord interne rugueux, plissé. Bord externe fortement denté antérieurement. Ex. C. glaucus, Linné ; C. undatus, Martini ; C. bisulcatus, Schubert. Fig. 1132. €. rufus. Fig. 1133. C tenuis. Fig. 1134 C. testiculus 3° sous-genre. Caswarta, H. et À. Adams, 1853. — Coquille lisse, à tours simples ou subplissés. Spire assez élevée. Bord interne calleux, lisse. Bord externe 208 GASTÉROPODES. généralement simple ou légèrement crénelé à l'intérieur. C. vibex, Linné; C. turgidus, Reeve. 4° sous-genre. Cassibea, Link, 1807. — Coquille ture droite, étroite, canaliculée postérieurement. Columelle plissée. Bords du manteau réfléchis vers le bord de la coquille. Pas d'opercule. Ex. : C. testi- culus, Linné ; C. rufus, Linné ; C. tenuis, Gray. 5° sous-genre. LEVENIA, Gray, 1847. — Coquille ovale, subcylindrique; spire conique; tours noduleux, le dernier irrégulier. Ouverture étroite, rétrécie dans le milieu. Bord columellaire plissé. Bord droit mince, non réfléchi, plissé intérieurement. Opercule étroit ; nucléus sur le milieu du côté droit. Ex. : C. coarc- tatus, Gray. Ex. : C. pyrum, Lamarck ; ovale; spire courte. Ouver- Fig. 1135. C. coarctatus, 6%e Gexre. CASSIDARIA. Lamarck, 1812. Coquille ovoide ou ovale-oblonque. Ouverture longitudinale, étroite, terminée à sa base par un canal courbé, subascendant. Bord droit muni d'un bourrelet ou d'un repli; bord gauche appliqué sur la columelle, le plus souvent rude, granu- leux, tuberculeux ou ridé. Opercule corné, à sommet marginal et médian. On ne cite qu'un petit nombre d'espèces fossiles des terrains tertiaires. Ce genre est divisé par MM. Gray et Adams en deux genres sous les noms de sconsia et galeoda. Fig. 1136, C. tyrrhena. Fig. 1137. C. echinophora Fig. 1138. C. striata. L‘ sous-genre. Scoxsia, Gray, 1847. — Coquille ovale fusiforme, à sillons transverses et présentant une seule varice longitudinale. Spire aiguë; ouverture allongée; canal court, légèrement recourbé. Bord interne régulièrement plissé et à plis antérieurs plus prononcés. Bord externe assez épais subréfléchi, plissé inté- rieurement. Ex. : C. striata, Lamarck. GASTEROPODES. 209 2° sous-genre. GaLkopa, H. et A. Adams, 1853. — Coquille ovale, tubercu- leuse; dernier tour ventru. Ouverture étroite, terminée antérieurement par un canal assez long et recourbé. Bord interne couvert d'une callosité très-mince et étendue ; bord externe réfléchi, crénelé intérieurement. Ex. : C. tyrrhena, Chemnitz ; C. echinophora, Linné. 65e Genre. ONISCIA. Sowerby, 1825. Morum. Bolten, 1798. Coquille oblongue, subcylindrique, un peu conoïde, à spire courte, obtuse au sommet, rétrécie à la base; ouverture longitudinale, étroite, à bords parallèles, columelle droite, simple, revètue d’un bord gauche assez large et granuleux ; bord droit épaissi, dentelé, renflé dans le milieu; canal terminal court, étroit, à peine échancré. Ce genre démembré par MM. Gray et Adams donne trois sous-genres sous les noms suivants : oniscia, oniscidia et cithara, ce dernier compris déjà dans la famille des defranciinés. 1 sous-genre. Oscia, Sowerby; ErsiNa, Gray, 1840. — Coquille ovale, triangulaire, tuberculeuse ; spire très-courte, à sommet aigu; ouverture linéaire, échancrée antérieurement. Columelle avec des stries papilleuses. Bord droit réfléchi, et plissé à l'intérieur. Ex. : O. oniscus, Lamarck. 2° sous-genre. OMscipia, Swainson, 1840. diocrement élevée, aiguë; bord interne appliqué sur la columelle et granuleux. Bord externe épais et dentelé intérieu- rement. Ex. : O. cancellata, Sowerby. Coquille cancellée, à spire mé- 3° sous-genre. CITHARà, Gray. — Coquille ovale, à spire conique; tours à sillons concentriques. Ouverture li- néaire, légèrement canaliculée de cha- que côté ; bord interne mince, avec des sillons croisés. Bord droit tranchant. Pas d'opercule. Ex. : C. marginelloïdes. Voyez genre daphnella, fig. 669. Fig. 1139. O. oniscus. Kig. 1140, O. cancellata 66e Gexre. PACHYBATRON, Gaskoin. 1853. Coquille subeylindrique, longitudinalement striée ; spire aplatie, plus ou moins aiguë, à fours apparents. Ouverture étroite, allongée, peu arquée, non rostrée postérieurement. Bord columellaire largement calleux et couvert de plis transverses ; bord externe épais, denticulé intérieurement. Ex. : P. cassidiforme, Gaskoin ; P. marginelloïdeum, ; Fig. 1141. Fig. 1142. Gaskoin. [7 P. marginelloïdeum. = P. cassidiforme \ TOME PREMIER. & 260 210 GASTÉROPODES. 15e Fanize. DOLIIDÉS. DOLIIDAE. Cette famille se compose de coquilles généralement cerelées de côtes plus ou moins saillantes; assez minces, ventrues, à spire courte, à ouverture large, quel- quefois rétrécie par les plis dentiformes des bords. L'animal est très-gros et peut à peine être contenu dans sa coquille; la tête est large, renflée en avant et porte deux tentacules allongés, obus, distants et dilatés vers la base où se trouvent les yeux. La bouche est grande et rétractile; les dents linguales au nombre de sept, une centrale et trois latérales de chaque côté. La trompe est cylindrique, très-développée, extensible et flexible dans tous les sens. Le pied est ovale, très-grand, charnu, débordant la coquille de toutes parts. Il est arrondi, large, lobé et dilaté en avant, avec un sillon horizontal. Pas de trace d'opercule. Trois genres : dolium, malea et ficus. 67% Genre. TONNE. DOLIUM. Lamarck, 1801. Perpix. Montfort, 1810. Coquille mince, ventrue, bombée, le plus souvent subglobuleuse, rarement oblongue; tours à côtes transverses. Ouverture très-large, échancrée en avant, simple, parfois calleuse et denticulée au centre et en avant; columelle canaliculée. Bord droit erénelé et quelquefois denticulé dans toute sa longueur. Pas d'opercule. Ex. : D. maculatum, Lamarck ; D. galea, Linné ; D. perdix, Linné. On ne connaît qu'un petit nombre d'espèces fossiles des terrains crétacés supé rieurs et tertiaires. Fig. 1143. D. maculatum. Fig. Fig. 1145. D. perdix. M. Valenciennes, dans la partie zoologique du Voyage de M. de Humboldt, à établi un genre aux dépens des tonnes. GSe GENRE. MALEA. Valenciennes, 1833. Capiun, H. et À. Adams, 1853. Coquille ovale, globuleuse, épaisse, ornée de côtes transverses. Ouverture gri- macçante, rétrécie par les dents du bord droit et celles de la columelle; bord columellaire calleux avec deux séries de plis dentiformes plus obliques en avant GASTÉROPODES. 211 qu'au centre. Bord externe épais, plissé et denté. Ex. : M. pomum, Linné; M. lati- labris, Valenciennes ; M. ringens, Swainson. Fig. 1146. M. pomum. Fig. 1147. M. latilabris. Fig. 1148. M. ringens. 69e Genre. FICUS. Rousseau, 1846. Pynuia, partim, Lamarck. FicuLa. Swainson , 1835. Orus. Risso, 1826. Sycoryrus. Browne, 1746. Coquille pyriforme, mince, ventrue, cancellée ou à côtes transversales. Spire . * frès-courte. Ouverture large, rétrécie antérieurement et prolongée en un canal large, allongé, un peu courbé. Bord columellaire sinueux ; bord droit mince, simple. Point d'opercule. Ex. : F. ficoïdes, Lamarck; Y. decussatus, Wood ; F. clathratus, Lamarck ; F. clavus, Basterot. Ces deux dernières espèces fossiles. Fig. 1149. FE. clavus. Fig. 1150. F. licoides. Fig. 1151. F. decussatus. Fig. 1152. F. clathratus. 16° Faminze. VÉLUTINIDÉS. V£LUTINIDAE. H. et À. Adams. Cette petite famille comprend des coquilles généralement minces, néritiformes , à ouverture large et à péristome presque continu. L'animal a un manteau très-large et recouvrant plus ou moins la coquille. La trompe est allongée et cylindrique. Sept dents linguales, une médiane et trois latérales superposées; le pied est ovale, oblong, sans opercule. Nous comprenons dans cette famille les genres velutina, lamellaria, cryplocella, marsenina et coriocella. 212 GASTÉROPODES. 70e Genre. VELUTINA. Blainville, 1819. Coquille néritoïde, épidermée, extérieure, à spire petite, submarginale; ouver- ture très-ample, arrondie, à péristome mince, presque continu ; columelle arquée, cachant en partie un très-petit ombilic. Animal ovale, assez bombé, à peine spiral; le bord du manteau simple en avant et double dans le reste de sa circonférence; la lèvre interne plus épaisse et tenta- culaire; pied petit, ovale, avec un sillon mar- ginal antérieur; tête épaisse; tentacules gros, obconiques, distants, avec un petit voile frontal entre eux; yeux noirs, sessiles au côté externe Fig. 1154. de la base de ces tentacules; bouche grande, à hs ONE VE vil l'extrémité d'une sorte de mufle, Pas d'opercule. Ex. : V. capuloïdea, Blainville ; V. virgata, Wood. Espèce fossile du crag corallien. MM. Adams établissent les deux sous-genres suivants : lsous-genre. Liuxerta, H. et À. Adams, 1853; Moruizua, Gray, 1857. — Coquille solide, semi-globuleuse, subspirale ; ouverture large, étendue postérieurement au delà du sommet. Bord interne oblique et réfléchi postérieurement, droit et aigu antérieure- Fig. 1155. Fig 1156. è 5 Le sont ment. Ex. : L. zonata, Gould. 2° sous-genre. VELUTELLA, Gray, 1847. — Coquille mince, flexible, pellucide, lisse, membraneuse. Spire assez élevée. Ouverture oblongue; columelle flexueuse. Ex. : V. plicatilis, Muller. Nous ne connaissons pas cette espèce. 71e Genre. LAMELLARIA. Montagu, 1815. MansEen1a. Leach, 1819. Coquille spirale, mince, pellucide; dernier tour très- grand, déprimé. Ouverture frès-large, oblique. Columelle oblique, spirale; bord droit mince, tranchant. Ex. : L. per- «ni < 1 1 Fig. 1157. L perspicua. spicua, Linné. 72e GENRE. CRYPTOCELLA. H. et À. Adams, 1853. Coquille mince, pellucide, calcaire. Spire petite. Ouverture très-large. Bord interne étroit, spiral. Ex. : C. tentaculata, Montagu. AN QUE U SE J Fig. 1158. Fig. 1159. Fig. 1160. Kig. 1161. Cryptocella tentaculata. Coriocella nigra. Coriocella nigra. Marsenina depressa Sous-genre. ManSExINa, Gray, 1850. — Coquille opaque, allongée. Spire courte. Ex. : M. depressa, Sutton. GASTÉROPODES. 213 Sous-genre. Corlocetta, Blainville, 1824. Sicargrus, Cuvier, 1800. — Coquille spirale, calcaire, mince, subopaque. Spire courte. Tours arrondis, le dernier frès-ample. Ouverture très-large. Ce genre a été établi par Blainville sur l'animal privé accidentellement sans doute de sa coquille. Ex. : C. nigra, Blainville. 17° Fawisre. NATICIDÉS. NATICIDAE. Les naticidés ont une coquille globuleuse ou ovale, ombiliquée, quelquefois déprimée, à spire plus ou moins courte. L'ouverture, généralement large, semi- circulaire, varie suivant la forme générale de la coquille. Le bord columellaire calleux se replie sur l'ombilic, qu'il recouvre ou obstrue en partie. Le bord droit est simple et lisse. L'animal est très-volumineux; son pied est large, prolongé en avant, et le manteau recouvre une partie de la coquille. L'opercule est paucispiré, corné et quelquefois doublé extérieurement d’une couche calcaire assez épaisse. Le nombre des espèces fossiles est assez considérable. Les natices, dit M. Pictet, ont vécu à toutes les époques géologiques, et, sauf le silurien inférieur, il n’est aucune division des terrains dans laquelle on n'en ait cité; elles paraissent cepen- dant avoir été moins nombreuses dans les terrains anciens. Cette famille comprend les genres natica et sigaretus. 73° GENRE. NATICA. Adanson, 1757. Coquille subglobuleuse, ombiliquée. Ouverture entière, demi-ronde. Bord gauche oblique, non denté, calleux : la callosité modifiant l'ombilic et quelque- fois le recouvrant. Bord droit tranchant, toujours lisse à l'intérieur. Operculée. MM. Adams et Gray proposent de nombreuses subdivisions dans ce genre : ainsi MM. Adams admettent neuf genres et deux sous-genres, et ils limitent le genre nalica d’après les caractères suivants : Coquille subglobuleuse, à spire assez élevée. Ouverture semi-lunaire. Colu- melle contournée en spirale dans l'ombilic. Sommet plus ou moins dilaté et tronqué, plus rarement convexe ou arrondi. Animal complétement rétractile dans l'intérieur de la coquille. Opercule corné, avec une couche extérieure calcaire. Ex. : N. ala papilionis, Chemnitz ; N. lineata, Chemnitz. Kig. 1162. Fig. 1163 Fig. 1164 Fig. 1165 N. cancellata. N. ala papilionis X lineata \. plumbeu 214 GASTÉROPODES. Les autres divisions du genre sont : Sous-genre. Srimaurax, Morch, 1852. — Coquille solide, subglobuleuse, à tours arrondis, cancellés ou sillonnés. Ombilic avec un funicule spiral. Opercule calcaire présentant plusieurs côtes spirales à la face externe. Ex. : N. cancellata, Lamarck (sulcata, Born.). Sous-genre. Luxaria, Gray, 1847. — Coquille ovale, subglobuleuse. Spire assez élevée. Ouverture semi-lunaire. Bord interne calleux. Ombilic sans funicule. Opercule simple, cartilagineux. Ex. : N. plumbea, Lamarck. Sous-genre. Acrvma, H. et À. Adams, 1853.— Coquille globuleuse, mince. Tours arrondis, striés en spirale. Columelle courbée dans le milieu. Ombilic cou- vert par un calus. Bord externe très-mince, flexible. Ex. : N. flava, Gould. Fig. 1166 NX. flava Fig. 1169. N. Petiveriana, Fig. 1170 N. conica. Fig. 1171. N. Chemnitzi. Fig. 1172. N. Philippiana. Sous-genre. Neverrra, Risso, 1826. Naricaria, Swainson, 1840. — Coquille orbiculaire déprimée. Spire conique ou aplatie. Ouverture large, semi-lunaire. Bord interne droit, calleux. Columelle contournée en spirale sur l'ombilie. Opercule simple, cartilagineux. Ex. : N. Chemnitzüi, Recluz ; N. Petiveriana, Recluz ; N. albu- men, Linné; N. conica, Lamarck ; N. Philippiana, Recluz ; N. glauca, Humboldt. Fig. 1173. N, maura. Fig. 1174. N. fluctuata. Fig. 1179. N. bifasciata. Sous-genre. AuPusuna, Lamarck, 1813. — Coquille ventrue, non ombili- quée. Spire à sommet aigu. Tours lisses, saus épiderme. Ouverture très-large. Bord interne avec un calus large, lisse, étalé sur une partie du dernier tour. Ex. : N. fluctuata, Sowerby. GASTÉROPODES. 215 Sous-genre. Ruwa, Chemnitz, Teste, H. Adams. — Coquille ovale aigué, assez mince. Spire pointue. Tours souvent zonés. Ouverture oblongue. Bord interne droit, étroit, réfléchi, généralement noir ou brun. Ombilic non funiculé. Opercule cartilagineux oblong, plus étroit que l'ouverture. Ex. : N. maura, Lamarck ; N. bifasciata, Gray. Sous-genre. Mamma, Klein, 1753. — Coquille ovale ou subovale, solide, lisse. Spire courte, aiguë. Tours simples. Ouverture semi-cireulaire. Bord interne oblique, assez épais, calleux. Columelle adhérente à l'ombilic creusé en spirale. Sommet plus ou moins convexe et arrondi. Opercule large, corné, simple. Ex. : N. aurantia, Lamarck; N. straminea, Recluz; N. mamilla, Linné; N. perspicua, Recluz ; N. funiculata, Recluz ; N. pes elephantis, Chemnitz. Fig. 1176. N. straminea. Fig. 1177. N. perspicua. Fig. 1178. N. pes elephantis. Fig 1179. N aurantia 7e Gevre. AMAURA. Moaller, 1842. Coquille ovale, lisse, imperforée, à spire élevée. Ouverture oblongue. Colu- melle courte, simple. Opercule corné, mince, paucispiré. Animal voisin des natices. Pied petit, com- pacte, sans lobe postérieur. Lobe antérieur profondément sinueux. Yeux à la base interne . e du lobe. Ex. : À. candida, Meller ; À. canali- à : ie Fig. 1180 Fig. 1181. culata, Gould. A. candida À. canaliculata 75e GEexre. SIGARETUS. Lamarck, 1801. Car:xus. Alein, 1753. STomaria. Patrick Browne, 756. Cryrrostona. Blainville, 1818. ConoceLLa. Blainville, 1825 Coquille ovale, oblongue, orbiculaire ou auriforme, déprimée, solide, épi- dermée, toujours sculptée de stries ou sillons étroits, spiraux, réguliers et plus ou moins onduleux. Spire peu ou point saillante, à tours croissant de plus en plus rapidement, à mesure que l'ouverture de la coquille tend à prendre une direction transversale. Ouverture entière très-évasée, plus longue que large, et à bords désunis postérieurement : l’interne le plus souvent concave, étroit, prolongé et étendu sur l'avant-dernier tour en une lèvre très-mince; l'externe tranchant et évasé. Impression musculaire unique, en fer à cheval très-ouvert, étendue sur le contour intérieur du bord interne, et remontant sur la lèvre columellaire : son extrémité postérieure pyriforme ou arrondie; l'antérieure en massue ou en spatule. Opercule rudimentaire, oblong, testacé, extrèmement petit relativement au dia- mètre de l'ouverture, ayant son tiers supérieur épaissi, calleux, solide, opaque, à 216 GASTÉROPODES. sommet courbé en hamecon, le plus souvent surmonté d'un appendice conique; l'autre portion graduellement amnincie en lame flexible et pellucide; opercule que l'a- nimal porte constamment caché dans les replis supérieurs du lobe postérieur du pied. Animal spiral débordé par un pied très-grand, très-épais, arrondi postérieure- ment, rétréci et linguiforme en avant, offrant supérieurement, tout autour de la coquille, un rebord plus ou moins élevé qui la recouvre en partie, et qui est formé en avant par une sorte de bouclier charnu, doublant le pied dans ce sens, et dont la rainure marginale et profonde le sépare sur les côtés. Tête volumineuse, tou- jours cachée par le rebord supérieur du bouclier; surmontée d'un voile assez saillant qui porte les tentacules à ses extrémités, fort distants, aplatis, allongés, larges à la base, terminés en pointe à leur sommet, et ne présentant aucune trace d'yeux dans aucun point de leur étendue. Bouche située un peu au-dessous de la tête, dans la rainure profonde qui la sépare du pied; munie d’une trompe assez longue, de plaques cornées et d'un ruban lingual. Anus au côté droit, dans la cavité branchiale. Celle-ci assez grande, contenant deux peignes branchiaux d'inégale grandeur. Sexes séparés. Terminaison de l’oviduete à côté du rectum, dans la cavité branchiale; celle du canal déférent à côté d'un organe excitateur volumineux, situé au côté droit du cou. Recluz. Fig. 1182. S. javanicus Fig. 1183. S. clathratus. Fig. 1184 S. Lamarckianus. Fig. 1185. S. papillus. Fig. LIST. S. neritoideus. M. Recluz établit trois sections ou groupes dans le genre sigaretus : les papilli- formes, les eymbiformes et les auriformes. MM. Adams admettent deux genres et un sous-genre. Sous-genre. NariGia, Gray, 1842. Sigaretus, partim, Lamarck. — Coquille ovale-oblongue, mince, ventrue. Spire aiguë. Tours transversalement striés ou sillonnés. Ouverture large, oblongue. Bord interne droit, mince antérieurement, avec une callosité médiane. Ombilic ouvert ou partiellement couvert. Ex. : S. pa- pillus, Gmelin ; S. Lamarckianus, Recluz. Sous-genre. Cryprosroma, Blainville, 1818. Carius, Klein, 1753. SIGARETUS, partim, Lamarck. — Coquille ovale, aplatie, en forme d'oreille, striée. Spire courte, déprimée. Ouverture très-ample, oblique. Pas d'ombilic. Bord interne calleux. Ex. : S. javanicus, Gray; S. Delessertii, Chenu. Sous-genre. Sicarerus, Lamarck, 1799. — Coquille orbiculaire, conoïdale ou convexe, Ouverture arrondie. Ombilic ouvert ou couvert par un repli de la lèvre interne, Spire courte, oblique. Ex. : S. neritoïdeus, Linné; S, clathratus, Gmelin. 19 ! GASTÉROPODES. 18° Famisze. SCALARIDES. SCALARIDAE. La famille des scalaridés se compose de coquilles turriculées, ornées de côtes longitudinales plus ou moins élevées, obfuses ou tranchantes. L'ouverture est arrondie ou subarrondie, à bords réunis et réfléchis, garnie d'un bourrelet d'épaisseur variable. Les côtes des tours repré- sentent les différents accroissements de la coquille. L'animal est cylindracé, à pied court et subquadrangulaire. La tête courte, obtuse, aplatie, a deux tentacules coniques, à la base externe desquels se trouvent les yeux. L'opercule est corné, mince, formé d'un tour ou d’un tour et demi, à nucléus central. Le nombre des espèces vivantes et fossiles est assez considérable; ces dernières sont fournies par les terrains crétacés et tertiaires. Fig. 11SS. Fig. 1189. Fig. 1190 Fig. 1191. S. crispa. S. scaberrima. S. Rouliniana S. Clementina. 76€ Genre. SCALARIA. Lamarck, AS01. Scala. Klein, 1753. Scalarus. Montfort, 1810. Coquille subturriculée, brillante, à tours nombreux, quelquefois désunis, ornés de côtes longitudinales assez saillantes, obtuses ou tranchantes. Ouverture cireulaire à bords réfléchis. Opercule corné, mince, ovale-arrondi et paucispiré. Ex.: S. pre- tiosa, Lamarch ; S. alata, Sowerby; S. lineata, Say; S. crispa, Lamarck (fossile). Ce genre est subdivisé ainsi qu'il suit par MM. Adams. Sous-genre. Crarurus, Oken, 1815. — Coquille assez épaisse, solide, à fours unis, à côtes longitudinales nombreuses. Ouverture subovale. Ombilie cou- vert par le bord gauche. Ex. : S. communis, Lamarck ; S. lamellosa, Lamarck ; S. pyramidalis, Sowerby. Kig. 1192. Fig. 11935. Fig. 1194. Fig. 1195. Fig. 1196. Fig. 1197. S. pretiosa. S. alata. S. lineata. S. communs. S. lamellosa. S. pyramidalis. TOME PREMIER. 27 21 8 GASTÉROPODES. Sous-genre. Oraua, H. et À. Adams, 1853. — Coquille turriculée, imper- forée. Tours unis, le dernier avec une crête spirale à la base. Ex. : S. australis, Linné; S. coronata, Lamarck. Sous-genre. Auæa, H. et À. Adams, 1853. — Coquille turriculée, mince, à tours unis, cancellés, avec quelques varices irrégulières, minces. Ouverture semi-lunaire. Bord interne gibbeux dans le milieu. Bord externe mince, simple. Ex. : S. magnifica, Sowerby. Sous-genre. Cirsorrema, Morch, Teste, Adams, 1853. — Coquille turriculée, solide. Tours cancellés, avec quelques varices irrégulières, épaisses. Ouverture circulaire. Bord externe avec un bourrelet marginal, épais, crénelé. Ex. : S. crenala, Linné; S. varicosa, Lamarck ; S. decussata, Lamarck ; S. raricostata, Lamarck. Fig. 1198. Fig. 1203. S. coronala. Fig. 1200. S. decussata. Fig. 1199. S. crenata. S. magnifica. S. raricosta. Fig. 1204 19° Faire. TÉRÉBRIDÉS. TEREBRIDAE. Les térébridés sont des coquilles allongées, très-effilées, turriculées, d'une grande élégance de forme, et représentant assez bien la disposition des pas de vis. La bouche est très-petite, et l'anim 1 a le pied arrondi en avant, allongé en arrière, portant un opercule ovale, onguiculé. La tête est large, les tentacules sont pelits et courts. Entre les tentacules se présente une trompe assez longue, cylindrique, au fond de laquelle est la bouche. Cette famille ne comprend qu'un genre. 77e Genre. VIS. TEREBRA. Bruguières, 1789. Coquille allongée, turriculée, très-effilée, solide, à tours nombreux, assez rap- prochés, peu bombés, à sutures superficielles. Ouverture très-petite proportion- GASTÉROPODES. 219 nellement à la coquille, allongée, profondément échancrée à la base. Columelle oblique ou tordue à la base. Opercule ovale, corné, à éléments lamelleux et comme imbriqués. On compte plus de cent espèces vivantes, et un beaucoup plus petit nombre d'espèces fossiles des terrains tertiaires. MM. Adams partagent les vis en deux genres et quatre sous-genres, mais ils forment en partie l'un d'eux avec des espèces classées jusqu'ici parmi les buccins. Sous-genre. SusuLa, Schumacher, 1817. Acus, Humphrey, 1797.— Coquille subulée, à tours nombreux, simples. Ouverture allongée, échancrée antérieure- ment, non prolongée en canal. Columelle simple, courbée, non tortueuse. Bord externe simple, aigu, avec un sinus à la partie antérieure. Ex. : T. maculata, Linné; T. tigrina, Gmelin ; T. crenulata, Lamarck; T. duplicata, Linné. Sous-genre. Agreria, H. et À. Adams, 1853. — Tours à côtes longitudinales. Columelle simple, droite, prolongée antérieurement. Bord interne parfois réfléchi. Bord externe simple, non sinueux à la partie antérieure. Ex. : T. cerithina, Lamarck. Fig. 1208. T. cerithina. Fig. 1205. Fig. 1211. Fig. 1207. T. ligrina Fig. 1210. T. crenulata. T. strigillata. 220 GASTLROPODES. Sous-genre. Hasrura, H. et A. Adams, 1853. — Tours lisses. Columelle simple, droite, un peu prolongée antérieurement. Bord externe simple, non sinueux à la partie antérieure. Ex. : T. lanceata, Lamarck ; T. strigillata, Linné; T. cæru- lescens, Lamarck. Sous-genre. Eunvra, H. et À. Adams, 1853. Etabli aux dépens des buecins. — Coquille turriculée, subfusiforme, lisse. Tours légèrement plissés, le dernier un peu ventru. Columelle prolongée antérieurement, tordue en spirale, formant un faux ombilic jusqu'au sommet de la spire. Ouverture assez large. Ex. : E. gra- nulosa, Lamarck ; E. aciculata, Lamarck. Near ARRET ES Fig. 1215 Fig. 1213. Fig. 1214 3 3 T. cancellata. E. granulosa, Fig. 1216, T. armillata. Fig. 1219. Fig. 1221. T. triseriala. Fig. 1220. T, myuros, T. pretiosa. Fig. 1223. Fig. 1217. Fig. 1218, T. perlusa. T. monilis T. babylonia. T. cingulifera. Sous-genre. TEREBRa, Adanson, 1757. — Coquille très-allongée, subulée. Tours très-nombreux, présentant une bande spirale près de la suture. Ouverture petite, canaliculée. Columelle tortueuse. Bord externe sinueux antérieurement. Ex. : T. cingulifera, Lamarck ; T. babylonia, Lamarck. Sous-genre. Myurerra, Hinds, 1844. — Coquille très-allongée, subulée. Tours nombreux séparés par une zone tubereuleuse, sculptés transversalement , rarement lisses. Ouverture pelite, canaliculée. Columelle tortueuse, prolongée antérieurement, Ex. : T. cancellata, Quoy; T. armillata, Hinds. GASTÉROPODES. 221 20° Famizze. PUSIONELLIDÉS. PUSIONELLIDAE. Gray, 1857. Cette petite famille a été établie par M. Gray pour trois ou quatre espèces confondues jusqu'alors avec les bucecins. Les pusionellidés ont une coquille lisse, brillante, fusiforme ou turriculée; une ouverture à bords simples et terminée par un canal assez large et peu allongé. L'opercule est allongé, à éléments concentri- ques; le nucléus est au milieu du bord interné. Un seul genre. 78° Gexre. PUSIONELLA. Gray. 1850. Établi aux dépens des buccins et des fuseaux. Coquille fusiforme ou turriculée, oblongue-ovale, solide, lisse, brillante. Ouver- ture ovale-allongée, rétrécie antérieurement. Columelle carénée, tordue antérieu- rement, présentant un petit pli à la base. Canal légèrement recourbé, court. Bord droit simple, aigu. Ex. : P. buccinata, Lamarch; P. nifat, Adanson; P. scalarina, Lamarck (variété du nifat); T. aculeiformis, Lamarck. Fig. 1224. Fig. 1225 Fig. 1226. Fig. 1227. P. buccinata. P. nifat. P. scalarina. P. aculeiformis. 21e Famicre. PYRAMELLIDÉS. PFRAMELLIDAE. Les pyramellidés ont une coquille turriculée, à spire plus ou moins saillante, développée ou très-courte, diversiforme; la bouche est entière, sans canal anté- rieur, et varie de la forme ovale à la forme droite. La columelle présente à sa base trois ou quatre plis tordus, saillants; ou elle est simple, et alors légèrement calleuse. Opercule corné, subspiral. Cette famille comprend un grand nombre d'espèces vivantes et fossiles, qui ne se trouvent réunies qu'à titre provisoire et devront sans doute former plusieurs familles distinctes. 79e GENRE. PYRAMIDELLA. Lamarck, 1796. Coquille turriculée, à spire élevée, présentant des côtes longitudinales. Ouverture obliquement allongée et subcanaliculée en avant. Columelle avec trois plis antérieurs, obliques. Bord externe aigu, quelquefois plissé à sa lèvre interne. Ex. : P. plicata, Kig. 1228. Fig: 1229. Fig. 1230. . . d ehR » - >. corruqata. Lamarchk (auriscati, Chemnitz); P. cor- P modicincta, he Horcopuaats 222 GASTÉROPODES. rugala, Lamarck; P.nitida, 4. Adams; P. subulata, À. Adams; P. cincta, Sowerby; P. gracilis, Adams ; P. nodicincta, Adams ; P. propinqua, Adams. Fig. 1231. Fig. 1232. Fig. 1233. Fig. 1234. Fig. 1235. P, nitida P. subulata. P. cincta. P. gracilis. P. propinqua. 80e Genre. OBELISCUS. Humfrey, 1797. Séparé des pyramidelles. Coquille subulée, turriculée, lisse, à tours nombreux. Spire saillante, aiguë. ; Ouverture semi-ovale, entière, ar- rondie antérieurement. Columelle droite, avec des plis antérieurs plus ou moins nombreux. Bord externe aigu. Ex. : O. terebel- lum, Lamarck ; O. maculosus, La- march ; OÔ. cinctus, Reeve ; O. ven- tricosus, Guérin; O. teres, À. Adams ; O. pulchellus, 4. Adams ; : ir O. terebelloïdes, À. Adams ; O. zo- Fig. 1237. Fig. 1258. O. ventricosus. O. maculosus. natus, Adams. À À Fig. 1239. Fig. 1240. Fig. 1241. Fig. 1242. Fig. 1243. O. pulchellus, O, zonatus. O. terebellum. 0, terebelloides. O, cinctus. 81e Gevre. RINGICULA. Deshayes, 1838. AuRiICULA, partim, Lamarck. AURICULINA. Grateloup, 1838. Coquille petite, ovale, globuleuse, assez épaisse, à spire courte, subéchancrée à la base. Ouverture parallèle à l'axe longitudinal, étroite, calleuse, grimacante, Fig. 1244. Fig. 1245. Fig. 1246. Fig. 1247. Fig. 1248. R. Grateloupi. R. Bonelli. R. parisiensis, R. buccinea. R. striata. GASTÉROPODES. 29: échancrée en avant par un sinus assez profond. Columelle courte, arquée, ayant deux ou trois plis presque égaux et une dent saillante vers l'angle postérieur de l'ouverture. Bord droit très-épais, renversé en dehors, simple, sans dents. Ex. : R. Bonelli, Deshayes; R. buccinea, Deshayes; R. Grateloupi, d'Orbigny; R. striata, Deshayes (philina); R. parisiensis, d'Orbigny (scaphander). 82e Gexre. RINGINELLA. D'Orbigny, 1842. Coquille ovale, oblongue, marquée fransversalement de stries ou de sillons ponctués. Spire assez allongée. Ou- verture oblongue, élargie en haut, non échancrée en avant ou en ar- rière. Labre fortement épaissi en un péristome large. Columelle épaissie, pourvue de plis seulement à sa partie antérieure. Quelques espèces de l'é- poque crétacée. Ex. : R. lacryma, Fig. 1249 Fig. 1250 R. inflata, R. clementina, d'Orbigny. R. clementina. R. lacrgma. 83° Genre. AVELLANA. D'Orbigny, 1842. Coquille globuleuse, ventrue, courte, ornée de stries ou de sillons ponctués transverses. Spire très-courte. Ouverture semi-lunaire, comprimée et arquée, sans échancrure antérieure. Labre très-épaissi, souvent réfléchi et saillant en dehors, presque toujours denté. Bord columellaire pourvu de dents, au nombre de deux à quatre. Quelques espèces fossiles de l’époque crétacée. Ex. : À. incrassata, A. glo- bulosa, À. Dupiniana, A. cassis, d'Orbigny; À. Prevosti, d'Archiac. Fig. 1252. Fig. 1253. Fig. 1254. Fig. 1255. À. Prevosti. À. Dupiniana. A. incrassata. A. globulosa. 84° GENRE. NERINEA. Defrance, 1825. Coquille plus ou moins allongée, turriculée, composée d'un grand nombre de tours ombiliqués ou non. Ouverture étroite, carrée, ovale, toujours pourvue, en avant et en arrière, d'un léger canal. Columelle creuse ou non, toujours encroûtée et pourvue de gros plis transverses qui se continuent sur toute la longueur. Labre souvent chargé de plis, ceux-ci correspondant alors à l'intervalle des plis colu- mellaires. C’est dans le calcaire oolithique et dans des terrains secondaires plus anciens que se trouvent les nérinées, dont il ne reste quelquefois que le moule intérieur. Ces 294 GASTEROPODES. coquilles, empâtées dans des calcaires compactes et susceptibles de poli, montrent bien leur singulière structure quand elles sont sciées longitudinalement. Dujardin. Ex. : N. Pailletteana, N. trinodosa, N. Moreauana, N. salinensis, N. baccillus, N. canaliculata, N. pupoïdes, N. Cabanetiana, N. Renauxiana, d'Orbigny, et N. subpyramidalis, Munster. Fig. 1258. Fig. 1259. N. Cabanetiana N. pupoides. Fig. 1261. N. salinensis. Fig. 1257 N. trinodosa. Fig. 1262 Fig. 1263. Fig. 1264 Fig. 1265. Fig. 1266. N. Moreauana, N. baccillus. X. Renauxiana. NX. canaliculata, N. Pailletteana, # GASTÉROPODES. 19 19 Qt 85e Gevre. ACTEONELLA. D'Orbigny, 1842. Coquille raccourcie, ventrue ou bulliforme, lisse. Spire enveloppée ou non, toujours très-courte, composée de tours très-hauts par rapport à l’ensemble. Ouverture étroite, longitudinale, élargie en avant, fortement rétrécie en arrière, où elle forme un léger canal à tous les âges; aussi les lignes d'accroissement extérieures sont-elles infléchies en arrière, comme dans les nérinées. Labre tran- chant, sans dents ni épaississement. Bord columellaire fortement encroûté, surtout en avant et en arrière, où il laisse un dépôt calcaire souvent très-marqué et très- prolongé. Columelle armée de trois gros plis, peu obliques, qui se continuent à l'intérieur. Fossiles des terrains créfacés, craie chloritée. Ex. : À. gigantea, À. lævis, À. crassa, A. Renauxiana, d'Orbigny. Fig. 1267. À. lævis. Fig. 1268. À. gigantca. Fig. 1269. À. Renauxiana. Fig. 1270. À. crassa. S6e Gexre. ACTEONINA. D'Orbiqny, 18#7. Coquille ovale, allongée, conique ou fusiforme, marquée quelquefois de stries transversales interrompues. Spire courte ou longue, composée de tours plus ou moins recouvrants, sans canal sur la suture. Ouverture allongée, étroite, élargie en avant, sans échancrure. Labre simple, tranchant. Bord columellaire épaissi, mais toujours sans plis. Ex. : A. Lorieriana, A. Dormoisiana, À. acuta, À. cadomensis, À. concawa, d'Orbiqny £ A. pyriformis, Morris. Fig. 1271. Fig. 1272. Fig. 1273. Fig. 1274. Fig. 1275. À. concava. À. acuta. A. Lorieriana. À, cadomensis. À. pyriformis. Fig. 1276. A. Dormoisiana. TOME PREMIER. 28 292( GASTÉROPODES. S7e GExre. GLOBICONCHA. D'Orbigny. Coquille très-globuleuse, presque sphérique. Spire très-courte ou même con- cave. Ouverture en croissant, arquée. Labre mince, sans dents. Columelle et bord columellaire sans dents ni plis. Un petit nombre d'espèces de la craie. Ex. : F. Fleu- riausa, G. marrotiana, d'Orbigny; G. coniformis, Rœmer. Fig. 1277. G. coniformis. Fig. 1278, G. fleuriausa Fig. 1279. G. marrotiana 88e Gexre. TFLOSTOMA. Sharpe, 1849. Varigera. D'Orbigny, 1850. Coquille ovale ou globuleuse, épaisse et presque lisse. Spire plus ou moins élevée. Ouverture ovale. Bord interne calleux. Bord externe réfléchi; le dernier tour présentant des varices provenant des divers accroissements de la coquille. Fossiles de la craie. Ex. : T. Torrubiæ, Sharpe; T. ovatum, Sharpe; T. rochatiana, d'Orbigny. Gette dernière espèce, type du genre varigera. Fig. 1280. T. ovalum. Fig. 1281. T. rochatiana Fig. 1282. T. torrubiæ,. 89° Gexre. PTERODONTA. D'Orbigny, 1851. Coquille ovale, oblongue, ventrue. Spire conique, allongée, régulière à tous les âges, formée de tours simples, unis, convexes; le dernier pourvu d'un labre dilaté, entier, quelquefois bordé en dehors, sans sinus ni échancrure, quelquefois prolongé en arrière. Ou- verture ovale, peu rétrécie, pourvue en avant d'un canal court, oblique, ou d'une simple échanerure. On remarque toujours en dedans du labre, sur le bord interne de l'ouverture, une dent ou, pour mieux dire, une protubérance oblongue, longitudinale. Un petit : 5 nombre d'espèces fossiles de la craie. Ex. : P. inflata, Fig. 1283. P.infata d'Orbigny. GASTÉROPODES. 227 90€ Genre. CYLINDRITES. Morris et Lycett, 1850. Coquille subeylindrique, ovale, à spire courte. Ouverture allongée. Columelle plissée à la base. Bord droit, mince, épaissi en avant. Ex. : C. acutus, C. cuspidatus, C. angu- latus, Morris et Lycett. Ce genre, d’après les auteurs, serait établi aux dépens des actéons; nous le classons - a Fig. 1284. Fig. 1285. Fig. 1286. dans le voisinage des actéonelles. C. cuspidatus. CG. angulatus. C. acutus. 91e Genre. CHEMNITZIA. D'Orbigny, 1839. Turbonilla. Risso, 1826. LoxonNEma. Phillips, 1841. Coquille allongée, non ombiliquée, composée d'un grand nombre de tours, le plus souvent costulés. Ouverture ovale ou anguleuse, large en avant, rétrécie en arrière. Labre mince et tranchant. Columelle droite, légèrement encroûtée ou pourvue d'une dent. Sommet de la spire présentant un nucléus rudimentaire sénestre. Dans l’état embryonnaire, l'axe spiral est transversal à l'axe spiral des adultes. Il en résulte que la coquille du jeune âge est placée à l'extrémité de la spire de la coquille adulte, comme une partie que le hasard y aurait fixée. Fig. 1287. Fig. 1288. Fig. 1289. Fig. 1290. Fig. 1291. Fig. 1292 C. turris. C. Davidsoni. C. condensata. C. Lefebvrei. CG. gracilis. C. spina. Les chemnitzia sont marines et se tien- - nent à d'assez grandes profondeurs. On les À X rencontre à l'état fossile dans presque tous les terrains. Ex. : C. turris, d'Orbigny; C. Davidsoni, Chapuis; C. condensata, Deshayes; G. gracilis, de Koninck; C. Le- febvrei, de Koninck; C. aliena, Chapuis ; Fig. 1293. Fig. 1294. C. spina, Deshayes. de eee Le GE Le genre Loxonema, Phillips, composé d'espèces fossiles de l'époque primaire, diffère des chemnitzia par un labre prolongé en avant et muni d'un sinus. Ex. : L. costatum, Sandberger. 228 GASTÉROPODES. 92e Genre. MACROCHEILUS. Phillips, 18%1. Coquille turriculée, ovale- oblongue, à tours peu nombreux, arrondis, lisses ou ornés de stries Fig. 1295 TEA ou de petites côtes; le dernier tour très-renflé. Ouverture éva- sée, subovale. Columelle apla- tie, calleuse. Ex. : M. acutus, de Koninck; M. subclathratus, Sandberger ; M. ovatus, Rœmer ; M. Schlotheimii, d'Archiac. Fig. 1296. Fig. 1297. Fig. 1298 M. acutus M. subelathratus. M. Schlotheimii 93e GEexre. ODOSTOMIA. Fleming, 1848. Coquille conoïde ou pyramidale; les deux premiers {ours sénestres. Ouverture ovale. Columelle subverticale, présentant le plus souvent un pli ou une dent. Animal allongé. Tête large robuste. Deux tentacules coniques. Yeux à la base interne des tentacules. Pied déprimé, tronqué en avant. Opercule corné, subspiral, longitudinalement strié. Ex. : O. tricincta, Jeffreys ; O. nitida, Alder. Fig. 1299. Fig. 1300 Fig. 1300. Fig. 1302 Fig. 1303. 0, tricincta O. plicata O scalaris O0. eximia O0. nitida Sous-genre. ParrHena, Lowe, 1840. — Coquille turriculée, imperforée, le plus souvent d'un, blanc laiteux, couverte d'un épiderme pale très-mince. Spire plus longue que l'ouverture. Tours nombreux sculptés ou garnis de côtes ou de stries, souvent cancellés. Ouverture ovale. Columelle simple, quelquefois tordue ou plissée. Ex. : P. scalaris, Phiippr. 9%e Gexre. AURICULINA. Gray, 1847. Teste, Adams. Coquille ovale, mince, bulimiforme. Tours simples A ou à stries concentriques. Columelle sans dents, sans plis. Ex. : À. cylindrica, Alder; À. obliqua, Alder. Ce genre, que nous ne connaissons que par les figures que nous reproduisons, a été établi aux dépens du genre odostomia, et les coquilles qu'il comprend ont été Fig. 1304. Fig. 1305 A. oblique. A. cylindrien Successivement classées dans plusieurs genres voisins. GASTÉROPODES. 95e Genre. EULIMELLA. Forbes, 1846. Coquille allongée, turriculée, solide, lisse, polie, à tours nombreux. Sommet de la spire présentant un rudiment sé- nestre persistant. Ouverture subquadrangulaire. Péristome non continu. Columelle droite, sans plis ni dents. Ex. tula, Jeffreys. : E. stria- ; stria Fig. 1306 E. striatula 96e Genre. ACLIS. Loven, 1846. EbaLa. Gray, 1847. Coquille turriculée, à tours nombreux, lisses ou striés en spirale. Ouverture ovale ou arrondie. Bord interne simple, sans plis ni dents, souvent perforé à la base. Ex. : À. nitidissima, Montagu. " Fig. 1307. Fig. 1308. Fig. 1309. Fig. 1310. Fig. 1311. À. nitidissima. M. stylina M. fulva. M. casta, M. striata 97e Gexre. MONOPTYGMA. Lea, 1833. Movos, seul; rruyua, pli. Coquille allongée. Tours nombreux, striés transversalement. Ouverture petite Bord columellaire avec un seul pli sinueux. Bord externe simple, aigu. Ex. M. casta, Adams ; M. fulva, Adams ; M. stylina, Adams. Sous-genre. Mexesrno, Moller, 1842. Pyraus, Couthouy, 1839.— Coquille turriculée. Ouverture ovale. Bord columellaire avec un pli rudimentaire ou sans pli. Ex. : M. striata, Couthouy. 22e FamiLze. EULIMIDÉS. EULIMIDAE. H. et À. Adams, 1854. Cette famille comprend des coquilles turriculées, généralement d'un blanc lai- teux, polies, brillantes, sans plis à la columelle; à ouverture ovale ou arrondie, quelquefois anguleuse en avant; à opercule corné et subspiral. Trois genres : Eurma, Niso et Lrlosrraca. 3 PAS Es 18 f h l À (sh l Fig. 1312. Fig. 1313 Fig. 1314. Fig. 1315. Fig. 1316. E. lactea E. articulata E. Martini. E. major. E. amphora. 230 GASTÉROPODES. 98e Genre. EULIMA. Risso, 1826. PasiTHEA. Lea, 1833. Coquille allongée, lisse, polie, imperforée. Spire élancée, à tours nombreux et présentant quelquefois une varice latérale, Som- met aigu et souvent incliné latéralement. Ouver- ture ovale. Bord interne réfléchi. Bord externe assez épais intérieurement. Ex. : E. major, So- @) werby ; E. lactea, Adams ; E. labiosa, Sowerby ; DE AIO SEEN CUCENNNS D AT E. articulata, Sowerby; E. tortuosa, Adams; ne a ti Les TE modicella, Adams; E. Martini, Adams. 99e GENRE, NISO. Risso, 1826. BoxELLia. Deshayes, 1838. JANELLA. Grateloup, 1838. Coquille turriculée, lisse, polie, à sommet très-aigu. Axe perforé dans toute sa longueur. Ouverture petite, entière, anguleuse à ses extrémités. Columelle simple et sans plis. Bord droit mince, simple, presque parallèle à l'axe longitudinal. Ex. : N. splendidula, Sowerby; N. candidula, Adams; N. goniostoma, Adams ; N. interrupta, Sowerby; N. imbricata, Sowerby. Fig. 1320. Fig. 1321. Fig. 1323. Fig. 1324. N. interrupta. N. candidula. N. splendidula. N. goniostoma. N. imbricata. 100e Genre. LEIOSTRACA. H. et À. Adams, 1853. Coquille subulée, turriculée, un peu aplatie, polie, lisse, semi-pellucide. Quel- quefois une varice latérale s'étend jusqu'au sommet de la spire. Ouverture oblongue, entière. Bord interne distinct, calleux, un peu sinueux au milieu. Bord externe flexueux. Ex. : L. unilineata, Adams et Reeve; L. acuta, Sowerby; L. Metcalf, Adams ; L. subulata, Donovan ; L. bilineata, Alder; L. varians, Sowerby. Fig. 1325. Fig. 1326. Fig. 1327. Fig. 1328. Fig. 1329. Fig. 1330. L. Metcalf. L. acuta L. varians L. subulata L. unilineata. L. bilineata GASTÉROPODES. 231 23e FamiLze. STYLIFÉRIDÉS. STYLIFERIDAE. Cette petite famille ne diffère guère de la précédente que par l'absence d'un opercule chez le petit nombre d'espèces qu’elle comprend. 101e Genre. STYLIFER. Broderip, 1832. Stylina. Gray, 1851. Coquille hyaline, pellucide, mince, subulée ou subglobuleuse, lisse, polie. Tours nombreux. Sommet de la spire très-aigqu, quelquefois incliné latéralement, avec un nucléus sénestre. Ouverture subovale, aiguë en arrière, arrondie en avant. Bord interne lisse, arqué. Bord externe mince, simple, légèrement sinueux. Ex. : S. ovoïdeus, Adams; S. Mittrei, Petit; S. subulatus, Broderip; S. astericola, Broderip. Fig. 1331. S. ovoideus. Fig. 1332. S. astericola. Fig. 1333. S. subulatus . Fig. 1334. S. Mittrei. Les stylifères semblent être des mollusques parasites, vivant sur diverses espèces d’astéries et de madrépores. 2%+ Famizze. CÉRITHIOPSIDÉS. CERITHIOPSIDAE. La famille des cérithiopsidés est établie par MM. H. et A. Adams pour de petites coquilles turriculées, à operecule corné, formé d'éléments concentriques et à nucléus terminal. La place que doit occuper cette petite famille dans l'ordre méthodique paraît encore bien indéterminée. 102e Genre. CERITHIOPSIS. Forbes et Hanley, 18%9. Coquille turriculée, dextre, à tours nombreux, granuleux. Ouverture subarrondie. Bord interne réfléchi. Bord externe aigu, arqué et prolongé en avant. Ouverture sinueuse antérieurement. Canal court. Ex. : C. tubercularis, Montaqu ; C. punc- tatus, Linné; C. ruguülosus, Adams; C. lima, Bruquières ; C. pulchellus, Adams. s Fig. 1335. Fig. 1336. Fig. 1337. Fig. 1338. Fig. 1339. C. tubercularis. C. punctatus. C. lima. C. rugulosus. C. pulchellus. MM. Adams proposent un sous-genre alaba pour des coquilles lisses, semi- pellucides ; présentant quelquefois des varices irrégulières; à bord externe mince, simple; à ouverture un peu échancrée en avant. Nous ne connaissons pas les espèces qu'ils indiquent. 232 GASTÉROPODES. 25e Famize. SOLARIIDÉS. SOLARIIDAE. Les solariidés ont une coquille orbiculaire, déprimée ou trochiforme; carac- térisée surtout par les dimensions d'un ombilic profond et par une ouverture généralement anguleuse. L'opercule est corné et spiral. On en connaît un assez grand nombre d'espèces fossiles et quelques espèces seulement des mers actuelles. Parmi les premières, nous citerons : Fig. 1343. S. ornatum. Fig. 1347. S. cirroïde. Fig. 1350. S. conoîdeum. 103 Genre. SOLARIUM. Lamarck, 1799. ARCHITECTONICA. Bolten, 1798. Coquille orbiculaire, en cône déprimé; le dernier tour généralement anguleux. Ombilic largement ouvert, spiral, crénelé ou dentelé intérieurement. Ouverture presque quadrangulaire, à bords minces et simples. Opercule ovale, aplati, pau- cispiré. Ex. : S. perspectivum, Linné; S. cingulum, Aiener. Fig. 1351. S. cingulum Fig. 1352. S. perspectivum. Sous-genre. Torna, Gray, 1847. Heuacus, d'Orbigny, 1841. — Coquille orbiculaire, élevée; dernier tour arrondi, profondément ombiliqué, ombilie mé- GASTÉROPODES. 233 diocre. Ouverture rhomboïdale. Bord externe mince, simple. Opercule cireulaire, conique, multispiré. Ex. : S. stramineum, Chemnilz ; S. variegatum, Lamarck. Sous-genre. Paiurria, Gray, 1840. — Coquille discoïde, subconique, lisse. Ouverture subquadrangulaire, non nacrée intérieurement. Ombilic assez large, à bords crénelés. Opercule aplati, orbiculaire, à tours nombreux. Ex. : S. luteum, Lamarck; S. hybridum, Linné. Fig. 1353. S. stramineum, Fig. 1354. S. variegatum. Fig. 1355. S. luteum. Fig. 1356. S. hybridum. 10%e Genre. BIFRONTIA. Deshayes, 1832. Coquille discoïde, planorbulaire, à tours de spire quelquefois disjoints. Ombilic profond, caréné sur le bord. Ouverture subtriangu- laire, un peu dilatée. Bord externe mince et tranchant, profondément détaché du reste du péristome par une échancrure dans le bord inférieur et dans le bord supérieur. Ex. : B. disjuncta, Deshayes (fossile); B. Fig. 1357. Fig. 1358. B. disjuncta. B. zanclea, zanclea, Phrlippr. 105 Gexre. ECCYLIOMPHALUS. Portlock, 1843. Scrpularia. Roemer, 1843. PHANEROTINUS, partim, Sowerby, 1842. Coquille discoïde, à tours peu nombreux, sur le même plan, largement dis- joints; aplatie à sa partie supérieure, arrondie en dessous. Labre simple, sans échancrure. Ex. : E. scoticus, Mac Coy; E. serpula (serpularia), de Koninck ; E. centrifuga, Rœmer. S AS} Le ÿ Fig. 1359. E. centrifuga Fig. 1360. E. scoticus Fig. 1361. E. serpula. 106° Genre. OPHILETA. Vanuæem, 1842. Coquille planorbiforme, discoïde, à tours nombreux et grêles. Ex. : O. le- vata, Hall. Fig. 1362, O. levata. Fig. 1363. Eccyliomphalusserpula TOME PREMIER. 29 234 GASTÉROPODES. 107 GExRE, DISCOHELIX. Dunker, 18%7. Onnis. Lea, 1833. TE Coquille discoïdale, fortement déprimée, presque foliacée. 4, } F À SUR . NZ l'ours très-nombreux, aplatis des deux côtés, arrondis ou ca- > rénés à la périphérie. Dernier tour non disjoint. Ouverture Fig. 1364. D. foliaca ovale, transverse. Ex. : D. foliacea, Philipp. 108e Gexre. HELICOCRYPTUS. D'Orbigny, 1847. Coquille déprimée, orbiculaire, enroulée presque sur le même plan. Spire formée de tours embrassants de chaque côté, laissant un ombilic en dessous et en \| | ] || { (/ WW) Ir. )) ) pourvue en dedans, en dessous et en 7 dessus d’une forte callosité qui remplit toute la partie embrassante de la spire dessus : dans ce dernier est une spire presque entièrement cachée par les tours. In Ouverture verticale, ovale, transverse, UV des deux côtés; le reste a partout des | KR IKKS NS » 4 NS bords tranchants. Ex. : H. pusillus, | Fig. 1366. d'Orbigny. De l'étage corallien. H pusillns. 109€ GEexre. CIRRUS. Sowerby, 1815. Phanerotinus, partim, Sowerby, 1842. Coquille conique ou turbinée, composée de tours arrondis. Ouverture entière, arrondie. À peu de distance du bord sont de longs tubes percés, les uns fermés, les autres ouverts extérieurement. Fossiles de l'époque primaire et de l'époque jurassique. Ex. : C. spinosus, Goldfuss ; C. calcar, d'Orbigny. Fig. 1368. C. spinosus. Fig. 1369. C. calcar Fig. 1370. C, calcar. 110e Gexre, EUOMPHALUS. Sowerby, 181%. Straparollus. Montfort, 1810. Coquille orbiculaire, régulièrement conique ou déprimée, et planorbiforme. Ombilic très-ouvert, lisse ou simplement strié en travers, jamais crénelé, laissant apercevoir tous les tours de spire. Spire ordinairement assez régulière, formée parfois de tours convexes, mais le plus souvent anguleux et plus ou moins aplatis, soit supérieurement, soit inférieurement. Bouche ordinairement anguleuse, rarement arrondie. Lèvre externe tranchante, présentant une sinuosité plus ou moins profonde, GASTÉROPODES. 235 et ne donnant pas toujours lieu à la formation d'une bande de sinus. Ex. : E. qualte- riatus, de Verneuil ; E. semiteres, Goldfuss ; E. circinalis, #4. ; E. uniangulatus, Hall. Big. 1373. E. qualteriatus Fig. 1374. E. uniangulatus Fig. 1375 Fig. 1376. Fig. 1377. Straparollus subæqualis Straparollus altus. Straparollus pulchellus. Fig 1378. Fig. 1379. Fig. 1380. Straparollus subæqualis. Straparollus glabratus. Straparollus pulchellus. 1tie GENRE. PLATYSCHISMA. MCoy, 1844. Coquille trochiforme, conique, obtuse, ventrue, ornée de petites côtes trans- versales. Spire courte, à tours peu nombreux. Ouverture obli- que, large. Ombilic petit, ar- rondi, découvert. Ex. : P. Uch- : : : Fig. 1381. P. Uchtensis Fig. 1382. P. applanatum tensis, Xeyserlinq. Sandberger. 1126 GEexre. RAPHISTOMA. Hall, 18%7. Coquille turbinée, déprimée, discoïde, à trois ou quatre tours. Ombilie petit, mais bien ouvert. Ouverture subtrigone. Fossiles de l'époque primaire. Ex. : R. staminea, Hall; R. striata, Hall; R. planistria, Hall. Fig. 1383. R. slaminea, Fig. 138% R. planistria Fig. 1389. R. striata. 236 GASTÉROPODES. 26° Faminse. PLEUROTOMARIIDÉS. PLEUROTOMARIIDAE. Cette famille comprend une seule espèce vivante et un grand nombre d'espèces fossiles formant plusieurs genres. Les pleurotomariidés ont une coquille de forme très-variable, conique, trochoïde, turriculée, quelquefois déprimée, ombiliquée ou non; remarquable surtout par une échancrure profonde que présente le bord droit : à chaque période d'accroissement, l'échancrure se remplit et forme une bande qui se montre sur tous les tours. La columelle est simple ou calleuse. Le bord droit est tranchant. 113e GEexre. PLEUROTOMARIA. Defrance, 1825. Coquille conique ou déprimée, généralement trochoïde, composée de tours ombiliqués ou non. Ouverture arrondie, rhomboïdale, ovale ou déprimée, échan- crée par le retour de la spire; à labre non bordé et à columelle simple, quelquefois encroûtée, mais jamais prolongée dans le fond de l'ombilic. Un sinus en fente, occupant une petite partie du dernier tour, vient inter- rompre le labre. Ce sinus, à mesure qu'il se ferme en arrière et se prolonge en avant dans l'accroissement de la coquille, laisse toujours apparente, à l'extérieur de la coquille, une bande désignée par d'Orbigny sous le nom de bande du sinus, qu'on apercoit à fous les ns nee tours, et dont les lignes d'accroissement sont im- briquées, tandis que celles du labre s'infléchissent de chaque côté, vers le sinus. Ce genre est très-nombreux en espèces fossiles, qui ont commencé à vivre dès l'époque silurienne; on n'en connait qu'une seule espèce vivante, récemment découverte, le P. Quoyana, Fischer et Bernardi. Cette coquille, unique jusqu'ici, a été trouvée à Marie-Galante, et elle appartient à M. Rolland du Roquan, de Carcassonne. Parmi les espèces fossiles, nous citerons les P. pago- dus, Deslongchamps ; P. actinomphala, Deslongchamps ; P. subelongata, d'Orbigny; P. clathrata, d'Orbigny; P. formosa, d'Orbigny; P. calix, d'Orbigny ; P. decussata, Sandberger; P. alpina, Pictet; P. Bessina, d'Orbigny; P. concava, Deshayes ; P. bitorquata, Deslongchamps ; P. platyspira, d'Orbigny; P. Saussureana, Pictet. Fig. 1387. P. bitorquata Fig. 1388. P. pagodus. Fig. 1389, P. alpina. GASTÉROPODES. 237 Fig. 1391. P. platyspira Fig. 1392. P. Sausurreana. Kig. 139% P. formosa Fig. 1399. P. subelongata. Fig. 1396. P. concava. Lig. 1397. P, Bessina Fig 1398. P. clathrata, 1%e Gexre. DITREMARIA. D'Orbiqny, 1843. Rimulus. D'Orbigny, 1839. Trocnoroma. Deslongchamps, 1841. Coquille conique ou déprimée, trochoïde, composée de tours ombiliqués en entonnoir, l'ouverture de la coquille se continuant jusqu'au fond de cette partie. Ouverture largement échancrée, prolongée en dedans, dans le fond de l'ombilic, en une partie étroite. Labre non bordé, percé en dehors, à une assez grande distance d'un trou respiratoire ovale, simple, sans saillie. Fossiles de l'époque jurassique. Ex. : D. bicarinata et D. Humbertina, d'Or- bigny; D. affinis, Deslongchamps ({ype du genre trocho- toma ). Kig. 1400. Kig. 1401. D. bicarinata Fig. 1403. D. affinis. 238 GASTÉROPODES. 115° Gexre. POLYTREMARIA. D'Orbigny. : Coquille turbinée, héliciforme. Labre percé d'un grand nombre de trous non tubuleux, rapprochés et disposés sur une ligne occupant le milieu des tours de spire. Une seule espèce des terrains carbonifères de Belgique. Ex. : P. catenata, de Koninck. Fig. 140%. P. catenata. 116e Genre. MURCHISONIA. De l’erncuil et d'Archiac, 4841. Coquille turriculée. Ouverture oblongue, oblique, terminée à sa base par un canal très-court ou tronqué. Columelle arquée et légèrement recourbée en dehors. Au bord droit, une fente plus ou moins profonde, étroite, à bords parallèles, et dont la fermeture successive produit sur le milieu des tours une carène simple ou double, ou bien une bandelette continue, nettement limitée sur toute la hauteur de la spire. Fossiles de la période primaire. Ex. : M. subsulcata, de Koninck ; M. intermedia, de l'erneuil; M. ballica, de l'erneuil; M. bilineata, Goldfuss ; M. coronata, 74.; M. spirata, #4. Fig. 1405. Fig. 1406. Fig. 1407. Fig. 1408 Fig. 1409. Fig. 1410. M. subsulcata. M. spirala, M. coronata M. bilineata M. intermedia. M. baltica 1176 Genre. SCHIZOSTONMA. Bronn, 1839. Coqüille dextre ou sénestre, orbiculaire, planorbiforme. Tours aplatis ou con- vexes. Ouverture triangulaire ou transverse, à bords épais, sinueux, présentant deux échancrures. Ex. : S. Puzosii, de l'erneuil et d'Archiac; S. radiata, #d.; S. catillus, Bronn. Fig. 1411. S. catillus Fig. 1412. S. Puzosii. Vig. 1413. S. Puzosii. Fig. 1414 S. radiala. GASTÉROPODES. 239 118e Genre. CATANTOSTOMA. Sandberger, 18#2. Coquille conique, ovoïde, héliciforme, à tours peu nombreux, ornée d'une bande circulaire; remarquable par Len- roulement irrégulier du dernier tour, qui vers le tiers terminal change subi- tement de direction et dévie de manière que l'ouverture se trouve dans la direc- tion de l'axe de la coquille. Ex. : C. clathratum, Sandberger. Fossile de l'é- poque dévonienne. : ; : Fig. 1415. C. clathratum Fig. 1416, C. clathratum. 119e Genre. MACLUREA. Emmons, 1844. Coquille discoïde, sénestre, aplatie en des- sus, arrondie en dessous. Ouverture générale- ment aussi longue que large. Surface lisse ou présentant quelques lignes transversales. Ex. : M. sordida, Hall; M. Logani, Salter ; M. ma- cromphala, Mac Coy; M. magna, Hall. Fig. 1418. M. Logani Fig. 1419. M. sordida Fig. 1420 M. macromphala. 1206 Genre. SCALITES. Conrad, 1844. Coquille turriculée, à tours forte- ment anguleux, aplatis en dessus. Spire conique. Ombilic nul ou très-petit. Fossiles de l'époque primaire. Ex. : S. angulatus, Conrad; S. nova, Mur- chison. Fig 1421. $. nova. Fig 1422. S. angulatus 240 GASTÉROPODES. 2° Sous-orpre. TOXIFÈRES. T'OX/FERA. Gray. Les toxilères ont une coquille conique, brillante, à spire courte, à ouverture longitudinale et étroite, à columelle lisse et droite, sans aucun pli. L'animal a la tête assez petite, munie d'un mulle proboscidiforme, à la base duquel se trouvent deux tentacules grêles et coniques. Vers le milieu des tentacules et à leur face externe est placé le point oculaire. La bouche, s'ouvrant à l'extrémité du mufle, est garnie intérieurement de dents linguales nombreuses, assez grandes, cornées, et dont l'extrémité libre est armée d’un crochet en forme de pointe d'hamecon. M. Gray comprend trois familles dans ce sous-ordre : les conusidés, les acusidés et les pleurotomidés; ces deux dernières classées déjà dans le premier sous-ordre. Il divise la famille des conusidés en trois genres : 1° conus, ex. : C. marmoreus; Dents linguales 2° tuliparia, ex. : C. tulipa; 3° rollus, ex. : C. geographicus. MM. Adams n'admettent parmi les toxifères qu'une seule famille, qu'ils divisent en sept genres et sept sous-genres, que nous ferons connaître en ne les acceptant pour la plupart que comme des groupes facilitant le classement des espèces. 27e Famizre. CONIDÉS. CONIDAE. H. et À. Adams. Les conidés ont une coquille conique, rarement striée ou granuleuse, turbinée, allongée, quelquefois ventrue, quelquefois cylindrique; le plus souvent lisse, brillante et ornée de couleurs remarquables. La spire, généralement peu élevée, parfois aplatie, est simple ou tuberculeuse. Les tours sont nombreux et peu dis- tants les uns des autres; le dernier enveloppe les précédents et forme à lui seul presque toute la coquille. L'ouverture est droite, étroite, à bords parallèles, plus évasée dans les espèces ventrues. La columelle est droite et parfaitement lisse. Le bord droit est simple, mince, lisse, sans dents ni crénelures, et il est séparé de l'avant-dernier {our par une échancrure assez profonde qui rappelle celle des pleurotomes. L'opercule forme un carré long; il est très-petit et représente à peine le tiers de la longueur de l'ouverture; le nucléus est au sommet. Fig. 1425. C. textilis. Fig. 1424, C. pulicarius Fig. 1426. C. hebrœus GASTÉROPODES. 211 121 Genre. CONUS. Linné, 1758. Rhombus. Montfort, 1810. Coquille épaisse, solide, turbinée, conique, enroulée sur elle-même, à spire peu ou pas élevée, lisse ou tuberculeuse. Ouverture allongée, étroite, à bords parallèles, sans dents et versante à sa base. Ce genre est un des plus riches en espèces et l'un des plus beaux et des plus variés. Le nombre des espèces vivantes s'élève à près de cinq cents. Les espèces fossiles sont loin d'être aussi nombreuses; on en compte environ cent. Les premières paraissent à l'époque crétacée, et c’est l'époque tertiaire qui en fournit le plus. Nous citerons les C. antediluvianus, C. ponderosus, C. turritus, C. deperditus, Lamarck; C. raristriatus, Bellardi; C. extensus, Hornes; C. vir- ginalis, Brocchi; CG. diversiformis, Deshayes; C. fuscocingulatus, Naumann ; C. tuberculatus, Dujardin. Fig. 1428. Fig. 1429. Fig. 1430. Fig. 1431. C. deperditus. C, fuscocingulatus. C. turritus CG. raristriatus. CG. diversiformis Fig. 1432. Fig. 1433. Fig. 1434. Fig. 1435. Fig 1436. C. antediluvianus. C. ponderosus. C. virginalis. C. tuberculatus. G. extensus. M. Kiener divise le genre cône en six groupes : 1° les couronnés ; 2° les tur- binés ; 3° les turgidés; 4° les cylindracés ; 5° les textilés; 6° les bullés. Le premier de ces groupes ne peut être conservé, puisque les autres groupes pré- sentent des variétés tuberculeuses. TOME PREMIER. 30 22 GASTÉROPODES. Les divisions établies par MM. Adams, d'après M. Morch, sont les suivantes : 1% genre, conus, divisé en quatre sous-genres, stephanoconus, puncticulis, coronaxis et cylindrella. 2° genre, nubecula. 3° genre, dendroconus ; sous- genre, lithoconus. 4° genre, leptoconus ; sous-genres, rhizoconus, chelÿconus. 5° genre, cylinder. 6° genre, hermes. 7° genre, dibaphus. Ils retranchent les genres pionoconus et phasmoconus de Morch, pour les confondre avec leur sous-genre chelyconus. Le genre cône, pour MM. Adams, est limité aux espèces à coquille régulière- ment conique, à spire courte ou déprimée, à tours nombreux et couronnés. Ouverture droite, étroite. Golumelle droite, lisse et tronquée en avant. Bord externe mince, aigu, échaneré à la suture. Ex, : C. imperialis, Zinné; C. marmo- reus, Zinné; C. nocturnus, Bruqguières ;.C. zonatus, Lamarch. (È Fig. 1437. C. imperialis. Fig. 1438. C. zonatus. Fig. 1439. C. nocturnus Fig. 1440. C. marmoreus Sous-genre. SrEpPnaxocoxts, Morch, 1850. — Coquille à spire élevée, à sutures concaves. Ex. : C. cedonulli, LZinné. Sous-genre. Puxcricuus, Swainson, 1840. — Coquille à spire peu élevée; dernier tour ventru et convexe près du bord. Ex. : C. fustigatus, Bruguicres ; C. pulicarius, Bruguières ; C. arenatus, Bruquières. Fig. 1441. GC. pulicarius Fig. 1442, C. pulicarius. Fig. 1443. C. arenatus, Fig. 1444. C. fustigatus. GASTEROPODES. 243 Cône cedonulli et variétés. Lamarck a décrit neuf variétés du cône cedonulli : &« Cedonulli amiralis, b C. mappa, c C. curassaviensis, d C. trinitarius, e C. martinicanus, f C. domi- nicanus, g C. surinamensis, À C. granadensis, À C. caracanus. 244 GASTÉROPODES. Sous-genre. Conoxaus, Swainson, 1840. — Coquille un peu turbinée, à spire élevée, épaisse, convexe. Ex. : C. hebræus, Linné; C. vermiculatus, Lamarck; 2. sponsalis, Chemnilz ; C. minimus, Linné. C. pontificalis, Lamarck; CA Fig. 1497. Fig. 1458. Fig. 1459, Fig. 1460. Fig. 1461. C. vermiculatus. C. pontificalis. C. hebræœus C. minimus. C. sponsalis. Sous-genre. CYLINDRELLA, Swainson, 1840.— Coquille cylindro-conique, géné- ralement à stries transversales. Spire élevée, concave. Ex. : C. sulcatus, Bruquières. Sous-genre. Nusecuta, Klein, 1753. Routs, Montfort, 1810. Turprara, Swainson, 1840. — Coquille subeylindrique, à spire courte, cependant aiguë au sommet. Tours un peu couronnés. Ouverture assez large, surtout en avant. Colu- melle lisse, légèrement sinueuse; ouverture évasée. Bord externe mince, aigu, un peu échaneré à la suture. Ex. : C. tulipa, Linné; C. geographus, Linné. Fig. 1462. G. geographus. Fig. 1463. C. sulcatus. Fig. 1464 C. tulipa Sous-genre. Dexprocoxus, Swainson, 1840. — Coquille épaisse, conique ou turbinée. Spire tronquée. Tours nombreux. Ouverture droite. Columelle lisse. Bord externe échaneré à la suture. Ex. : C. figulinus, Zinné; CG. papilionaceus, Bruquières ; G. genuanus, Linné; C. betulinus, Linné. Sous-genre. Lirnocoxus, Morch, 1850. — Coquille conique, carénée près de la suture. Ex. : C. millepunctatus, Lamarck ; C. litteratus, Zinné; C. ebur- neus, Bruquières; C. tessellatus, Born. Sous-genre. LeProcoxus, Swainson, 1840. — Coquille conique, quelquefois striée. Spire aiguë, concave. Dernier tour profondément échancré à la suture. Ouverture étroite, un peu évasée en avant. Ex. : C. gradatus, Gray; C. fusiformis, Lamarck ; G. Delessertii, Recluz ; G.-cancellatus, Bruguières ; C. amiralis, Linné ; C. omaicus, Bruquières; C. nobilis, Linné; C. pagodus, Chenu. GASTÉROPODES. 245 Fig. 1465. C. papilionaceus, Fig. 1466. C. betulinus. Fig. 1471. GC. churneus. Fig. 1473. C. gradatus. Fig. 14 Fig. 1476. CG. Delessertii 1 = n LL) E LS ES Fig. Fig. 1477. G amiralis. Fig. 1478. C. omaicus. Fig. 1479. C. nobilis. Fig. 1480. C. fusiformis. 246 GASTEROPODES. Sous-genre. Rmzocoxus, Morch, 1852. — Coquille conique, lisse. Spire courte, mais aiguë, Dernier tour caréné près de la suture. Ex. : C. generalis, Linné; C. monile, Bruguières ; G. capitaneus, Linné; C. mustelinus, Bruguières. Fig. 1481. C. monile, Fig. 1482. C. mustelinus. Fig. 1483. C generalis. Fig. 1484. C. capitaneus. Sous-genre. Cnezycoxus, Morch, 1852. — Coquille à spire élevée. Dernier tour convexe près de la suture. Ex. : C. bullatus, Zinné; C. aurisiacus, Linné ; C. Magdalenæ, Chenu ; C. mercator, Linné; C. spectrum, Linné; C. raphanus, Bruguières ; GC. qubernator, Bruquières ; C. verulosus, Bruquières. Fig. 1486. G. Magdalenæ. Fig. 1487. C. aurisiacus. Fig. 1488. C. spectrum. Fig. 1489, Fig. 1490. Fig. 1491. Fig 1492. Fig. 1493. C. raphanus. C. mercator. C. qubernator. C. mercator. CG. verulosus. GASTÉROPODES. 247 Sous-genre. Cvunper, Montfort, 1810. Texriua, Swainson, 1840. — Coquille subconique, lisse. Spire élevée, aiguë. Tours nombreux ; le dernier ventru, échancré près de la suture. Ouverture évasée antérieurement. Ex. : C. textile, Zinné; C. gloria-maris, Chemnilz ; C. aulicus, Linné ; C. auratus, Bruquières. Fig. 1494, C. nuratus Fig. 1495. C. aulicus Fig. 1496. C gloria-maris. Fig. 1497. C. textile. Montfort, 1810. Tueucoxts, Swainson, 1840. — Coquille subeylindrique, à côtes transversales. Spire élevée, obtuse, convexe. Sous-genre. HERUES, Ouverture droite. Ex. : C. tendineus, Bruquières; C. mitratus, Bruguières ; C. terebra, Born; C. australis, Chemnitz; C. solandri, Broderip (coceineus, Gmelin) . Fig. 1498. Fig. 1499. Fig. 1500. Fig. 1501. Fig. 1502. C. mitratus. C. tendineus. C. australis C. terebra. C. solandri. La plupart de ces divisions des cônes ne peuvent être admises à titre de genre ou de sous-genres; ce sont des groupes plus ou moins heureux établis d’après la forme des coquilles et non d'après des caractères génériques ou subgénériques. Les figures qui précèdent, ainsi que celles qui vont suivre et que nous avons multipliées à dessein, ne laisseront aucun doute à ce sujet. 248 GASTÉROPODES. Fig. 1503. Fig. 1504. Fig. 1505 Fig. 1506. Fig. 1507. C. coronatus C. bulbus. C. bulbus C. exiquus C. crenulatus Fig. 1509, C, solidus. Fig. 1510, C. tiaratus. Fig. 1512. Fig. 1513. C. thalassiarchus et variétés. Fig. 1516, C,. thalassiarchus Fig. 1517. C, augur. Fig. 1518. C. fuscatus. Fig. 1519, C, proteus. GASTÉROPODES. 249 / 2: & A6 se" 2 Fi Fig. 1520-1521. Conus cedonulli, var. Fig. 1522-1523. C. Ceciliæ. Chenu. Fig. 1524. C. omaicus, Fig. 1525. C. gloria-maris. Fig. 1526. C. crocatus. Fig. 1527-1528, C. Adamsonii, var. ; Fig. 1529-1530. C. achatina, var. TOME PREMIER. 31 250 GASTÉROPODES. Fig. 1531. Fig. 1532. Fig. 15335. Fig. 1534. C. amiralis. C. amiralis. C. amiralis C. aurantius. Fig. 1535. Fig. 1536 Fig. 1537. Fig. 1538. C. miles. C. siamensis C. floccatus. C. vexillum. Fig. 1539. Fig. 1540. Fig. 1541. Fig. 1542. C. cervus. C. striatus. C. amadis C. amadis, var GASTÉROPODES. 251 Fig. 1543: Fig. 1544. Fig. 1545. Fig. 1546. GC. arcuatus. C. suratensis C. glaucus. C, legatus. Fig. 1547. Fig. 1548. Fig. 1549. Fig. 1550. C. regius. C. magus C. magus C. centurio Fig. 1553. Fig. 1554. C. achatinus, var. C. achatinus. 252 GASTÉROPODES. æ \ A À I Fig. 1555. Fig. 1556. Fig. 1557. Fig. 1558. C. fustigatus. C. emarginatus. C. vicarius. CG. lithoglyphus. Fig. 1559. Fig. 1560 Fig. 1561. Fig. 1562. Fig. 1563. C. artoptus. C. dux. G. nussatella. G. pyramidalis. G. Orbignyi. Fig. 1564. Fig. 1565 Fig. 1566. Fig. 1567. Fig. 1568. C. papillosus C. cingulatus. C. Sieboldi C. Caillaudi. C. zebra. GASTÉROPODES. 253 122e Genre. DIBAPHUS. Philippi, 1847. Séparé des cônes. Coquille subeylindrique, spirale. Spire aiguë. Ouverture droite, étroite, sans dents, échancrée à la base. Columelle courbée à la base. Bord externe droit, épais, raccourci et arrondi antérieure- ment. Ex. : D. edentulus, Phrlippi (D. Philippüi, Crosse). Cette coquille, dit M. Crosse, tient à la fois des cônes, des mitres, des larières et des strombes, et, par cela même, ne présente pas l'ensemble des caractères constitutifs de chacun de ces genres d'une manière assez prononcée pour qu'on puisse, avec sécurité, la compter au nombre des espèces de l’un d'eux. C’est ce qui a décidé M. Philippi à établir pour elle le genre Dibaphus, nom tiré de ses deux Fig. 1569. C. edentulus. couleurs. 3 Sous-orpre. ROSTRIFÈRES. ROSTRIFERA. Gray. Les rostrifères ont une tête de moyenne dimension avec un rostre ou trompe annelée, contractile et plus ou moins allongée. Les tentacules subulés sont à dis- tance et sur les côtés de la trompe. Les yeux sont ou à l'extrémité des tentacules ou en arrière de leur base; ils sont sessiles ou pédiculés. Les rostrifères sont phytophages. M. Gray divise ce sous-ordre en quatre groupes : 1° les platypodes, à pied déprimé et étendu, propre à la reptation; 2° les protopodes, à pied arrondi, tronqué ou en massue; 3° les leptopodes, à pied comprimé et organisé pour sauter; 4° les hétéropodes, à pied comprimé, en forme de nageoire et garni d’une ventouse. Le premier de ces groupes est subdivisé en podophthalmes, édriophthalmes et opisophthalmes. Le temps nous manque pour pouvoir étudier les savantes divi- sions de M. Gray, et nous continuerons à suivre, pour ce sous-ordre, la méthode plus simple de MM. Adams. Fig. 1570. Strombus gigas 254 GASTÉROPODES. 98° Faire. STROMBIDÉS. STROMBIDAE. D'Orbigny. La famille des strombidés (ailés de Lamarck) est nettement caractérisée par la forme de la coquille et celle de l'animal. Ce dernier a un manteau médiocre, un pied allongé et divisé en deux parties, l'une terminée par un opercule corné. La tête est allongée; elle se compose d’une trompe contractile et de deux tentacules terminés par un œil assez volumineux et par un appendice tentaculiforme placé à la partie interne de la base de l'œil. La coquille est plus ou moins allongée, conique dans le jeune âge, et après avoir grandi plus ou moins longtemps sous la forme d'un cône ou d'un fuseau, elle s'arrête dans son accroissement; son bord se dilate, s'é- paissit, s'élargit de diverses manières ou s'arme de pointes allongées. La partie anté- rieure se termine alors en un canal, accompagné d’un sinus plus ou moins distinct. 193 Gexre. STROMBUS. Linné, 1740. Lambis. Bollen, 1798. Coquille ovale, parfois ventrue, turriculée; à spire régulière, à tours plus ou moins nombreux; le dernier, plus gibbeux, a son labre dilaté, mince ou épaissi, mais simple et sans digitation, pourvu d'un sinus en avant et en arrière, et en avant seulement d'un canal court, tronqué ou échancré à son extrémité. L'ouver- ture est allongée et assez étroite. L'opercule est corné et onguiculé. Ce genre, qui comprend un assez grand nombre d'espèces des mers actuelles, n'est représenté que par quelques espèces fossiles qui paraissent avec les terrains crétacés. Nous citerons les S. gigas, Linné; S. latissimus, Linné; S. thersites, Gray; S. pugilis, Linné ; et parmi les fossiles, les S. Dupinianus, d'Orbigny ; $. mornatus, d'Orbiqny ; $. callosus, Deshayes. Fig. 1574. S. callosus. Fig. 1579. S. inornatus lig. 1976. S. Dupinianus GASTÉROPODES. 255 LL : / Ces Ü 1) PTT > sa AS S S = S Fig. 1583. S. gigas Fig. 1584. S. thersites. Fig. 1585. S. galeatus. GASTÉROPODES. MM. Adams admettent les sous-genres suivants : Sous-genre. Moxonacryzus, Klein, 1753. — Pour les espèces dont le bord droit a un lobe postérieur très-développé. Ex. : S. gallus, Zinné; S. pacificus, Sowerby (Novæ-Zelandiæ, Chemnitz); S. peruvianus, Swainson. Fig. 1586. S. Novæ-Zelandiæ, Fig. 1587. S. peruvianus. Fig. 1588. S. gallus. Sous-genre. GaLunura, Klein, 1753. — Espèces à bord droit sans grand développement, et à canal postérieur souvent long et remontant sur la spire. Ex. : S. vittatus, Linné; S. canarium, Linné; S. troglodytes, Lamarck (minimus, Linné); S. floridus, Lamarck (mutabilis, Swainson); S. succinctus, Linné. Fig. 1592. S succinctus. HE] 24 cl FI ; H Fig. 1593. S. troglodytes. Fig. 1594. S. radians. Fig. 1595. S. athenius. Fig. 1596. S. floridus. GASTÉROPODES. Fig. 1597. Fig. 1598. Fig. 1599. Fig. 1600. Fig. 1601. S. vitfatus. S. japonicus. S. turritus, S. Campbelli. S. vittatus. Sous-genre. STROMBIDEA, Swainson, 1840. Caxariuu, Schumacher, 1817. — Espèces à bord droit, non dilaté; à canal postérieur court ou obsolète. Ex. : S. plicatus, Lamarck ; S. lincatus, Lamarck; S. fasciatus, Born; S. urceus, Linné;S. dentatus, Linné; S. tridentatus, Lamarck (samar, Chemnitz); S. sca- lariformis, Duclos ; S. terebellatus, Sowerby; S. luhuanus, Linné. Fig. 1602. Fig. 1603. Fig. 1604 Fig. 1605. Fig. 1606. S. lineatus. S. tridentatus S. terebellatus S. eylindricus S. urceus. Fig. 1607. Fig. 1608. Fig. 1609. Fig. 1610 Fig. 1611 S. lubuanus. S. plicatus. S. scalariformis. S. fasciatus S. fasciatus. TOME PREMIER, 32 258 GASTÉROPODES. 12%: GEevre. PTEROCERA. Lamarck, 1799. Mrecoy, aile; LÉO, corne. Hanraco. Klein, 1753 Coquille ovale-oblongue, turriculée, à bord droit assez épais et développé, entouré de digitations variables pour le nombre et la forme. Ouverture plissée le plus souvent sur ses deux bords, allongée, présentant en avant un canal long, recourbé, largement distant du sinus antérieur, et postérieurement un autre canal débordant et couvrant la spire. Opercule corné, allongé et frangé. Ex. : P. chi- agra, Linné. ragra, Z Fig. 1613. P. lambis. do- visa Ê£e Fig. 1615, ROOEPIE Fig. 1616. P. rrtepeta. Fig. 1617. P, elongatus. GASTÉROPODES. 259 MM. Adams admettent les deux sous-genres suivants : Sous-genre. Mirrres, Klein, 1753. — Bords interne et externe ridés. Digi- tations nombreuses. Ex. : P. scorpio, Linné; P. elongatus, Swainson ; P. mille- peda, Linné; P. multipes, Chemnitz. Sous-genre. Heprapacryzus, Klein, 1753. — Bords interne et externe lisses. Digitations peu nombreuses. Ex. : P. lambis, Zinné. Les espèces fossiles sont plus nombreuses que les espèces vivantes; elles sont fournies par les terrains jurassiques et crétacés. MM. Morris et Lycett ont cru devoir établir un genre pour les ptérocères, dont la spire n'est pas couverte par le canal postérieur. Sous-genre. ALara, Morris et Lycett, 1854. Rosrrorrema, Lycett, 1848. — Coquille turriculée, ailée et terminée en avant par un canal caudiforme. Bord Fig. 1621. Fig. 1623. P. hamus. Kig. 1624. P. Moreausiana. Fig. 1625. P. carinata Epe 1] Crats-sahm Lies d.7. CA 7470 p.179. 260 GASTÉROPODES. droit simple ou digité, sans canal postérieur. Bord gauche ne s'élevant jamais au sommet de la spire. Ex. : P. trifida, Morris et Lycetl; P. Lorieri, d'Orbigny; P. hamus, d'Orbiqny. Parmi les ptérocères fossiles, nous citerons encore : P. Moreausiana, P. pelagi, P. Dupiniana, P. polycera, d'Orbigny, et P. Bentleyi, Morris et Lycelt lig. 1628. P. L'arkinsonii. Fig. 1629. P. bicarinata. Fig. 1631. P. oruata Kig. 1632. P. Bentleyi. Fig. 1633. P. Dupiniana. GASTÉROPODES. 261 195e Genre. ROSTELLARIA. Lamarck, 1799: Gladius. Klein, 1753. Coquille fusiforme, turriculée, à spire plus ou moins élevée. Ouverture oblongue, terminée en avant par un canal de dimension variable souvent très-long, le plus souvent droit. Bord droit plus ou moins développé, dentelé ou digité, et présen- tant un sinus contiqu au canal. Ex. : R. curtus, Sowerby; R. rectirostris, Lamarck ; R. fusus, Linné; R. Favanni, Pfeiffer; R. curvirostris, Lamark; R. Powisiüi, Petit. M. Agassiz a proposé la formation d'un genre pour quelques espèces strombi- formes : RineLLa, Agassiz, 1840. — Tours cancellés, canal court. Ex. : R. crispatus, Sowerby; R. cancellatus, Lamarck (strombus). l'ig. 1634. Fig. 1635 kig. 1636 B. rectirostris. R. curvirostris. R. curtus. Lig. 1638. Fig. 1639. Fig. 1640. l'ig. 1641. R. lævigat. R. macroptera. R. columbaria. R Favanni. 262 GASTÉROPODES. Fig. 1642. Fig. 1643. Fig. 1644. Fig. 1645. R. Powisii R. fissurella R. labiata. R. crispala. 1262 GENRE. ANSÉRINE, CHENOPUS. Philippi, 1856. X#v, oïe; moùs, pied. Aporrhaïs, anciens auteurs. Coquille allongée, fusiforme, terminée à sa base en un appendice court, à peine canaliculé. Columelle droite, garnie d’une callosité plus ou moins épaisse. Bord droit dilaté, détaché postérieurement par un sinus large et peu profond, tantôt simple, tantôt découpé en digitations plus ou moins longues. Animal spiral, marchant sur un pied ovalaire, tronqué en avant, pointu en arrière, et portant vers son extrémité un très-pelit opercule corné, oblong et subunguiforme. Tête très-grosse, proboscidiforme, subeylindracée, tronquée obli- quement en avant. La bouche longitudinale occupe toute la longueur de la tron- cature. Tentacules très-allongés, grêles et pointus, portant à la base, en dessous et un peu en dehors, un pédicule très-court dont le sommet est occupé par l'œil. Manteau mince, simple ou lobé, selon les espèces, le nombre des lobes corres- pondant à celui des digitations de la coquille. Organe de la génération male, cylindracé, sur le côté droit, très en arrière du tentacule. Ex. : C. pes pelecani, Lamarck; C. occidentalis, Beck. On à proposé un genre pelecanus pour les espèces à digitations. Fig. 1646. C. pes pelecani Fig. 1647. G occidentalis Fig. 1648. C. pes carbonis. GASTÉROPODES. 263 127e Genre. STRUTHIOLARIA. Lamarck, A812. Coquille ovale, à spire élevée. Ouverture ovale-sinueuse, terminée à sa base par un canal très-court, droit, non échancré. Bord gauche calleux, large. Bord droit sinueux et muni d'un bourrelet en dehors. Opercule onguiculé, à nucléus apicial. Ex. : S. no- dulosa, Lamarck; S. crenulata, Lamarck (buccinum vermis, Marltyn); S. gigas, Sowerby; S. scutulata, Deshayes; S. papulosa, Deshayes (buccinum papulo- sum, Martyn). M. Gray propose l'établissement d’un genre PeLicarta pour la struthiolaria papulosa, dont la spire, chez les adultes, serait couverte d’un enduit brillant. Ex. : S. papulosa, Deshayes. Fig. 1650. S. scutulata. Fig. 1652. Fig. 1653. S. nodulosa. S. crenulata. 128° Genre. PRIAMUS. Beck, teste Deshayes, 1838. Hazia. Risso, 1826. BurLa, partim, Brocchi, 1814. Coquille ovale-oblongue, ven- true, mince, polie. Spire élevée, à sommet oblus, papilleux. Co- lumelle arquée , tronquée anté- rieurement. Bord externe mince, simple, évasé, légèrement si- nueux en avant. Opercule corné. Ex. : P. stercuspulicum, Chem- nitz (achatina priamus, La- marck); P. helicoïdes, Brocchi. : Cette dernière espèce fossile. Fig. 1654. P. helicoïdes, Fig. 1655. P. stercus pulicum. GASTÉROPODES. _ 129e Gevre. TARIERE, TEREBELLUM. Lamarck, 1809. Seraphs. Montfort, 1810. Coquille enrouiée, allongée, subeylindrique, lisse, à spire proéminente, obtuse au sommet. Ouverture longitudinale, étroite en arrière, élargie en avant et échan- crée à sa base. Columelle lisse et tronquée. Ex. : T. subulatum, Lamarck. On connaît quelques espèces fossiles de l'époque tertiaire. Ex. : T. fusiforme, Lamarck. Le genre seraphs, Denys de Montfort, a été établi pour le T. convolutum, Lamarck, : à dont le sommet est assez oblus et les sutures invisibles { D Fig. 1659. Fig. 1660. Fig. 1661. T. convolutum. T. fusiforme. T. Braun Fig. 1656 Fig. 1657. Fig. 1658. F. subulatum et variétés, 130° Genre. TEREBELLOPSIS. Leymerie, 184% Coquille enroulée, très-allongée, subeylindrique, lisse, à spire proéminente, à tours frès-obliques et à sutures profondes. Ouverture allongée, un peu évasée. Columelle légèrement déprimée et tronquée en avant. Une seule espèce fossile du terrain nummulitique de l'Aude. Ex. : T. Braunii, Leymerte. 29° Famizze. CYPRÆIDÉES. CYPRÆIDAE. Gray, 1824. Cette famille se compose de coquilles oblongues, arrondies en dessus, légère- ment aplaties en dessous, lisses, brillantes, de couleur variée, sans drap marin. La spire est, chez les adultes, complétement couverte par le dernier tour. Pendant le jeune âge, la coquille est mince, à ouverture latérale, sans dents, à bord droit tranchant et comparable à une farière qui serait ventrue et à spire courte. Fig. 1664. exanthema jeune. cl Fig. 1663 C. tigris. Fig. 1662, C. Scottii jenne. GASTÉROPODES. 265 L'animal est ovale, allongé, présentant de chaque côté un large lobe appendi- culaire, un peu inégal, du manteau, garni en dedans d'une bande de cirrhes tenta- culaires et pouvant se recourber sur la coquille et la cacher. La tête pourvue de deux tentacules fort longs; les yeux à l'extrémité d'un renflement qui en fait partie. Le canal respiratoire du manteau fort court ou mieux nul et formé par le rapprochement de l'extrémité antérieure de ses deux lobes. Orifice buccal trans- verse à l'extrémité d’une espèce de cavité, dans le fond de laquelle est la véritable bouche entre deux lèvres verticales et épaisses. Un ruban lingual hérissé de denti- cules et prolongé dans l'abdomen. Anus à l'extrémité d'un petit tube tout à fait en arrière de la cavité branchiale. Organe excitateur male linguiforme, communi- quant par un sillon avec l’orifice du canal déférent. Pas d'opercule. Cette famille comprend les porcelaines, les ovules et les pédiculaires. MM. Gray et Adams établissent trois familles distinctes que nous n'admettons pas : amphiperasidæ, cypræidæ et pedieulariidæ. M. Gray divise la famille des cypræidés en sept genres : 1° cypræa, 2° aricia, 3° naria, 4° trivia, 5° luponia, 6° cypræovula, 7° erato. MM. Adams admettent les genres et sous-genres suivants : 1° cypræa, 2° aricia, 3° luponia, 4° cypræovula, 5° trivia divisé en deux sous-genres : pustularia et epona; mais toutes ces divisions ne reposent que sur des caractères peu essentiels. Les espèces fossiles de la famille des cypræidés sont loin d'être aussi nom- breuses que celles des mers actuelles; elles sont aussi généralement plus petites. Elles se trouvent dans les terrains crétacés supérieurs et les terrains tertiaires, et ces derniers seuls fournissent des ovules. Fig. 1665. Fig. 1666. Fig. 1667. Ovula tuberculosa Cypræa angystoma Ovula tubereulosa. Fig. 1668. Fig. 1669. Fig. 1670, Fig. 1671 Fig. 1672. Cypræa Levesquei. Cypræa elegans. Cypræa Koninckii. Cypræa sulcosa. Ovula affinis TOME PREMIER. 233 266 GASTÉROPODES. 131e Genre. CYPRAEA. Linné, 1740. Peninozus. Adanson, 1757. (Jeune âge.) Coquille ovale ou ovale-oblongue, convexe en dessus, à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale, étroite, dentée ou crénelée des deux côtés, versante aux Le L L (| deux extrémités. Spire très-courte, à peine apparente. Ex. : C. argus, Linné ; C. asellus, Linné; C. testudinaria, Linné ; C. teres, Gmelin ; C. evlindrica, Born. L 2 , , >] Fig. 1677. C. isabella. Fig. 1679. Fig 1680 Fig. 1681. Fig. 1682. Fig. 1653. Fig. 1684. C. teres, C. cylindrica. C. asellus GASTÉROPODES. x Sous-genre. AnCia, Gray, 1832. — Coquille gibbeuse en dessus, assez aplatie en dessous, polie, épaisse et dilatée sur les côtés. Spire couverte. Ouver- ture étroite, droite. Bord interne large, calleux, dentelé. Bord externe développé, aplati, calleux et dentelé. Ex. : C. Scottii, Broderip; C. histrio, Linné ; C. moneta, Linné; C. mus, Linné ; C. sulcidentata, Gray. PAL. Al C. Scottii. Fig. 1695. C. sulcidentata. Fig. 1696. C. sulcidentata, Fig. 1694. C. tessellata. Fig. 1697. C. arabicula. 268 GASTÉROPODES. Sous-genre. Luroxa, Gray, 1832. Cvrræpta, Swainson, 1840. — Coquille ovale-pyriforme, ventrue, lisse, polie. Spire couverte, souvent déprimée. Ouver- ture étroite, droite. Bord interne denticulé. Bord externe crénelé. Ex. : C. mappa, Linné ; C. tigris, Linné ; C. Iqux, Linné ; C. cribraria, Lamarck ; C. esontropia, Dueclos ; C. zigzag, Linné ; C. undata, Lamarck ; C. stolida, Linné; C. pulchella, Swainson ; C. eburnea, Barnes. Fie, 1705 Fig. 1706 Fig. 1707. Fig. 1708. Fig. 170% C, churnea Fig. 1709. G, cburnea. G edentula C. stolida GASTEROPODES. 269 Fig. 1715 C. pulchella. C. spadicea. C. onyx. Fig. 1718. Fig 1719 Fig. 1720. Fig. 1721 C. esontropia. C. ocellata. CG. cribraria. Fig. 1723. C. zigzag. C. undata C. zigzag. Fig: 1725. Fig. 1726. Fig. 1727. 270 GASTÉROPODES. Sous-genre. Naka, Gray, 1856. — Coquille ovale, polie. Spire couverte. Lèvres dentelées. Partie antérieure de la columelle rétrécie, à dents tranchantes, présentant en avant un pli séparé des dents par un sillon. Ces caractères s'appliquent à plusieurs espèces du genre luponia. Sous-genre. CYPRÆOVULA, Gray, 1824. Cvrræova, Swainson, 1840. CYPRÆOVULUM, Sowerby, 1842. — Coquille pyriforme, ovale, ventrue, à surface couverte de stries assez saillantes. Ouverture étroite, droite. Bord antérieur de la columelle présentant Fig. 1728. Fig. 1729. plusieurs sillons irréguliers. Bord externe C. capensis. crénelé et strié. Ex. : C. capensis, Gray. 152 Gene. TRIVIA. Gray, 1832. Coccinella. Leach, 1807. Trivea. Swainson, 1840. Coquille ovale, subglobuleuse ou un peu déprimée, tuberculeuse ou à côtes transverses élevées. Spire couverte. Ouverture étroite. Bord interne sillonné. Bord externe denticulé. Ex. : G. coccinella, Lamarck ; C. Childreni, Gray; C. australis, Lamarck; G. suffusa, Gray; GC. madagascariensis, Gmelin ; C. oniscus, Lamarck ; C. ovulata, Lamarck ; G. pediculus, Linné ; C. pulex, Gray; C. radians, Lamarck ; C. tremeza, Duclos ; CG. costata, Gmelin. Fig. 1731. Fig. 1732. Fig. 1733. Fig. 1734. Fig. 1735. Fig. 1736. . suffusa. C. coccinella. C. pediculus, CG. australis. C. costata. Fig. 1737. Fig. 1738. Fig. 1739. Fig. 1740. Fig. 1741 C. Ghildreni. C. ovulata. C. tremeza. Fig. 1743. ‘ig. 1745. Fig. 1747. Fig. 1748. G radians. G. madagascariensis. C. oniscus, C. pulex. GASTÉROPODES. 271 Sous-genre. Pusruraria, Swainson, 1840. — Coquille ovale déprimée, un peu allongée aux extrémités. Des tubercules élevés sur la face dorsale. Ouverture étroite. Bords complétement couverts de petites stries. Ex.: C. pustulata, Lamarck ; C. nucleus, Linné; GC. limacina, Lamarck ; G. staphylea, Linné. ‘ig. 1753. Fig. 1750. Fig. 1751. 3. staphylea. C. pustulata. 4 Fig. 1755. Fig. 1756. Fig. 1757. Fig. 1758. Fig. 1759. C. limacina. C. nucleus. CG. Beckii. Sous-genre. Epoxa, H. et A. Adams, 1853. — Coquille globuleuse, allongée à ses extrémités. Face dorsale lisse ou tuberculeuse. Dents de l'ouverture conti- nuées sur les bords en forme de stries élevées. Ex. : C. annulata, Gray; C. cicer- cula, Linné: C. globulus, Linné. Fig. 1760. Fig. 1761. Fig. 1762. Fig. 1763. Fig. 1764. Fig. 1765. C. cicercula. C. globulus. C. annulata. Nous croyons bien compléter les illustrations du genre cypræa en donnant la figure de quelques espèces intéressantes et encore peu connues. Fig. 1766. Fig. 1767. Fig. 1768. Fig. 1769. Fig. 1770. Fig. 1771. G. Goodalli. C. contaminata. C. cinerea. C. gangrenosa C. angustata. C. erythræensis. 272 GASTÉROPODES. 133: Genre. OVULA. Bruguières, 1789. SEMIPORCRLLANA. Da Costa, 1776, AMrnirEnASs. Gronovius, 1781. Coquille bombée, atténuée et subacuminée aux deux bouts; à bords roulés en dedans. Ouverture longitudinale, étroite, versante aux extrémités, non dentée sur le bord gauche. Ex. : O. lactea, Lamarck; O. angulosa, Lamarcki ; O. carnea, Lamarck ; O. adriatica, Sowerby; O. triticea, Lamarck; O. hordacea, Lamarck. D US Fig. 1772. Fig. 1778 Fig 1774. Fig. 1775. Fig. 1776. Fig 1777. Kig. 1778. O. adriatica. O. carnea. O0, hordacea O. formosa. O. lactea. O. triticea. Fig. 1779. Fig. 1780. Fig. 1781. Fig. 1782. Fig. 1783. Fig. 1784. Fig. 1785. O. bulla. O, concinna. O. nubeculata. O. pyriformis. O. punctata, Nous adoptons avec MM. Adams quatre coupes génériques ou subgénériques dans le genre ovula de Bruguières. 43% Genre. CALPURNUS. Montfort, 1810. Cyprælla. Swainson, 1840. Coquille cypræiforme, gibbeuse, présentant à chaque extrémité un tubercule circonscrit par une ligne circulaire creuse. Ouverture étroite, courbe. Bord interne lisse, échancré en avant. Bord externe crénelé. Ex. : C. verrucosus, Linné. Fig. 1786. L'ig. 1787. C. verrucosus. 135e Gexre. CYPHOMA. Bolten, 1798. Binovoluta. Schlüt, 1838. Carinca. Swainson, 1840. Coquille oblongue, ovale, avec une côte dorsale transverse, obtuse. Extrémités arrondies. Ouverture assez étroite, subcentrale, un peu rétrécie en arrière. Bord interne simple, lisse. Bord externe très-légèrement crénelé. Ex. : C. gibbosa, Zinné. GASTÉROPODES. 273 Fig. 1789. Fig. 1790. Fig. 1791. Fig. 1792. Fig. 1793. C. marginata. Œ gibbosa. C. intermedia. G. gibbosa. GC. marginata. 436 Genre. BIROSTRA. Swainson, 1840. Volva. Bolten, 1798. Coquille ovale-allongée, ventrue, en forme de navette. Extrémités plus ou moins prolongées et formant des canaux. Bord interne lisse. Bord externe assez épais et présentant un bourrelet marginal plus ou moins prononcé. Ex. : B. volva, Zinné ; B. birostris, Lamarck ; B. intermedia, Sowerby ; B. spelta, Lamarck ; B. acicularis, Lamarck ; B. recurvus, Sowerby ; B. gracilis, Sowerby ; B. lanceolatus, Sowerby. Fig. 1794. B. volva. Fig. 1795. Fig. 1796. Fig. 1797. Fig. 1798. Fig. 1799. Fig. 1800. B, acicularis. B. birostris. B. gracilis. B. lanceolata. B. recurva. B. spelta. 137° Genre. SIMNIA. Risso, 1826. Scymnia. Symnia. Syninia? Coquille mince, oblongue, fu- siforme, enveloppante. Ouverture large, rétrécie aux extrémités el formant un canal court. Bord in- terne droit, un peu tordu en avant. Bord externe simple ‘aigu, arqué. ) Ex. : S. patula, Leach; S. aperta, Fig. 1801. Fig. 1802. Fig. 1803. Sowerby; S. uniplicata, Sowerby. Fete Synniphsats Sarl TOME PREMIER. 3% 274 GASTÉROPODES. 138e Gexre. PEDICULARIA. Swainson, 1840. Thyreus. Philippi, 1844. Coquille ovale-oblongue, à surface irrégulière, à côtes rayonnantes dans le jeune âge. Spire petite. Ouverture large, un peu canaliculée en avant. Bord interne simple. Bord externe aigu, irrégulier. Pas d’opercule. Ex. : P. sicula, Swainson (paradoxa, Philippi). Ce mollusque a été découvert sur les côtes de Sicile par Fig. 1804 Kig.1805 M. Swainson; il vit en parasite sur le corail et sur divers P. sicule. zoophytes. 30° Fame. CANCELLARIDÉS. CANCELLARIIDAE. H. et À. Adams. Les avis sont bien partagés sur la place que cette famille doit occuper dans la méthode; quoi qu'il en soit, nous adopterons provisoirement les idées de MM. Adams et l'ordre de classification qu'ils proposent. L'animal des cancellariidés a des ten- tacules coniques, subulés, réunis à leur base; les yeux sont au côté externe de la base des tentacules. Le rostre est très-court; le pied est petit, simple et triangulaire, sans opercule. La coquille est ovale, à spire généralement courte, à tours convexes présentant des côtes ou des stries. La bouche est ovale, souvent anguleuse en avant ou creusée d'une échancrure siphonale. La columelle est le plus souvent garnie de plis antérieurs obliques quelquefois assez gros, et le bord droit est géné- ralement sillonné à l'intérieur. On connaît un assez bon nombre d'espèces vivantes des mers tropicales; les espèces fossiles, assez nombreuses aussi, appartiennent à l'époque tertiaire. Parmi ces dernières, nous citerons les C. turricula, C. trochlea- ris, C. acutangularis, C. costulata, C. volutella et C. ranelliformis, Lamarck ; C. varicosa, Brocchi ; C. trinodosa et scalariformis. Fig. 1806. Fig. 1807. Fig. 1808. Fig. 1809. C. varicosa. C. acutangularis. C. trochlearis. C. turricula. Fig. 1810. Fig. 1811. Fig. 1812. Fig. 1813. Fig. 1814. C. ranelliformis. C. scalariformis. C. trinodosa. C. costulata. C. volutella. GASTÉROPODES. 275 M. Gray établit deux genres, cancellaria et admete. MM. Adams subdivisent le genre cancellaire en six sous-genres et adoptent le genre admete. 139 GENRE. CANCELLARIA. Lamarck, 1799. Coquille ovale ou turriculée. Ouverture subcanaliculée à sa base : le canal très-court ou presque nul. Columelle plicifère : les plis tantôt en petit nombre, tantôt nombreux, la plupart transverses. Bord droit sillonné à l'intérieur. Les caractères des vrais cancellaires, pour MM. Adams, sont : Coquille ovale, cancellée, réticulée ou à côtes; dernier tour ventru. Ouverture oblongue, cana- liculée en avant. Canal court, parfois recourbé. Columelle avec plusieurs gros plis obliques. Ex. : C. cancellata, Linné ; C. reticulata, Lamarck ; C. rugosa, Lamarck. Fig. 1815. Fig. 1816. Fig. 1817. Fig. 1818. Fig. 1819. Fig. 1820. Fig. 1821. G. macrospira. Adams. C. reticulata. Lamarck. C. decussata. Sowerby. C. hæmastoma. Sowerby. Fig. 1822. Fig. 1823. Fig. 1824. Fig. 1825. Fig. 1826. C. cancellata. C. pulchra. C. rugosa. C. lævigata. C. chrysostoma Linné. Sowerby Lamarck. Sowerby. Sowerby. 276 GASTÉROPODES. Sous-genre. TrGoxosroma, Blainville, 1825.— Coquille conique-ovale, lar- gement ombiliquée. Tours anguleux, à côtes longitudinales. Ouverture triangu- laire, anguleuse en avant. Ex. : C. trigonostoma, Deshayes; C. obliquata, Lamarck; C. scalarina, Lamarck ; C. crenifera, Sowerby; C. spirata, Lamarck ; C. brevis, Sowerby; GC. goniostoma, Sowerby; C. tuberculosa, Sowerby; C. crispata, Sowerby; C. rigida, Sowerby; C. antiquata, Hinds; C. excavata, Sowerby; C. funiculata, Hinds ; C. semidisjuncta, Sowerby. Fig. 1827. T. goniostoma. Fig. 1828. T. trigonostoma. Fig. 1830. Fig. 1831 Fig. 1832. Fig. 1833. Fig. 1834. T. obliquata. T. crispata T. scalarine, T. spirata. T brevis. Fig. 1835. Fig. 1836. Fig. 1837. Fig. 1838. Fig. 1839. Fig. 1840, T. antiquata. T. scalarina, T. rigida T. excavata. T. semidisjuncta. T. funiculata. Sous-genre. APrunera, H. et A. Adams, 1853. — Coquille ovale, non ombiliquée. Ouverture évasée en avant. Bord interne calleux et étendu sur le dernier tour. Bord externe assez épais. Ex. : C. tessellata, Fig 1841. À. tessellata. Sowerby. GASTÉROPODES. 277 Sous-genre. Eucria, H. et A. Adams, 1853. — Coquille pyriforme, non ombiliquée. Spire très-courte. Tours lisses. Columelle avec de gros plis en avant. Ex. : C. solida, Sowerby ; C. cassidiformis, Sowerby ; C. obtusa, Deshayes. Fig. 1842. E. solida. Fig. 1843. E. cassidiformis. Fig. 1844. E. oblusa Sous-genre. Merica, H. et A. Adams, 1853. — Coquille ovale. Spire aiguë. Tours treillissés ou réticulés. Ouverture oblongue, sans échancrure en avant. Colu- melle avec des plis obliques. Bord interne calleux. Bord externe aigu. Ex. : C. bifas- ciata, Deshayes; C. elegans, Sowerby;C. oblonga, Kiener; C.melanostoma, Sowerby. Fig. 1845. Fig. 1846. Fig. 1847. Fig. 1848. M. bifasciata. M. elegans. M. oblonga. M. melanostoma. Sous-genre. Naroxa, H. et A. Adams, 1853. — Coquille ovale, fusiforme. Spire élevée, aiguë. Tours à côtes ou à crêtes aiguës. Ouverture oblongue, prolongée en canal en avant. Columelle plissée ; pli postérieur plus gros. Bord externe crénelé. Ex. : C. mitræformis, Sowerby ; C. indentata, Sowerby ; C. cla- Fig. 1849. Fig. 1850. Fig. 1851. vatula : Sowerby. N. indentata. N. clavatula. N. mitræformis. 278 GASTLROPODES. Sous-genre. Massvia, H. et A. Adams, 1853. — Coquille ovale, turbinée. Spire obtuse. Tours transversalement striés. Ouverture rétrécie et échancrée en avant. Columelle tronquée. Ex. : C. corrugata, Hinds. Fig. 1852. Sous-genre. Apmrte, Moller, 1842. — Coquille ovale, mince, diaphane, fragile, épidermée, Spire aiguë; dernier tour ventru. Ouverture ovale, faiblement échancrée en avant. Colu- melle arquée, obliquement tronquée, avec des plis rudimen- taires. Bord externe mince, simple, aigu. Ex. : C. viridula, Fig. 1853. g A. viridula. Gould. 31e Famizze. TRICHOTROPIDÉS. TRICHOTROPIDAE. Cette famille est établie pour quelques coquilles spirales, plus ou moins turbi- nées, sans plis à la columelle, ombiliquées ou non, couvertes d’un épiderme et présentant une ouverture subéchancrée en avant. L'opercule est ovale, corné, beaucoup plus petit que l'ouverture, composé de lames elliptiques, à nucléus sublatéral. L'animal a le pied de moyenne dimension, de forme subovale, arrondi en avant et muni dans ce sens d’un sillon marginal. La tête est assez grosse, ter- minée antérieurement par une espèce de mufle allongé, un peu recourbé en bas à son extrémité, el parcouru supérieurement, dans toute son étendue, par une rai- nure profonde qui vient aboutir à la bouche, placée en dessous et à sa base; sur les côtés de la tête, deux tentacules coniques, assez longs, portant les yeux en dehors vers leur partie moyenne. A la base du tentacule droit se trouve un organe excifateur mâle, assez volumineux, muni d’une rainure le long de son bord posté- rieur; le bord du manteau simple, sans tube branchial. Cavité branchiale tout à fait semblable à celle de la plupart des pectinibranches (pourpre, buccin), conte- nant deux branchies inégales. Mais par la forme singulière du mufle qui termine la tête, l'animal semble s'éloigner d'une manière tranchée de tous les genres connus. (Journ. de Conch., 1851.) 140e Genre. TRICHOTROPIS. Sowerby et Broderip, 1826. Op, poil; teort, carène. Tricaorrorus. Lesson, 1832. TaicHoPpopus. Swainson, 1840. Coquille turbinée, mince, carénée extérieurement. Ouverture large, dépassant la longueur de la spire. Base entière, bien qu'il y ait à la partie inférieure de la base, obliquement tronquée, une apparence de canal. L'ensemble de la coquille est mince et délicat, notam- ment le bord droit; l'épiderme corné, formant sur les bords de la carène une série de poils ou soies, et se déchirant par l'effet de la contraction en séchant. Fig. 1854. T. bicarinatus. Ex. : T. bicarinatus, Sowerby; T. cancellatus, T. iner- GASTÉROPODES. 279 mis, Hinds; T. dolium, Petit; T. borealis, Gould. MM. Adams ont proposé un sous-genre IPmiNoe pour les espèces à ouverture subtriangulaire et largement ombiliquée. Ex. : [. unicarinatus, Sowerby. Fig. 1855. Fig. 1856. Fig. 1557. Fig. 1858. Fig. 1859. T. inermis. T. unicarinatus T. dolium. T. borealis. T. cancellatus. 3% Fauizze. CÉRITHIIDÉS. CÆRITHIIDAE. Les cérithiidés ont une coquille spirale, allongée, à tours nombreux; une ouverture ovale ou subquadrangulaire plus ou moins canaliculée en avant, et à bord externe évasé. Le mollusque à un pied large, court et anguleux en avant. Les bords du manteau présentent un pli siphonal rudimentaire antérieur. Le rostre est large, court et plissé; les yeux placés à la base externe des tentacules, qui sont subulés et largement distants. L'opercule est corné, spiral ou subspiral. Cette famille comprend un grand nombre d'espèces vivantes et fossiles; ces der- nières se rencontrent déjà dans les terrains jurassiques et se multiplient sans interruption jusque dans les terrains miocènes et pliocènes. Nous citerons les C. giganteum, C. serratum, C. hexagonum, C. tiara, C. cinctum, C. clavosum, C. convolutum, C. angulosum, C. spiratum, C. denticulatum, C. muricoïdes, C. subulatum, C. tricarinatum, C. pyramidalis, C. nudum, Lamarck ; C. aptiense, C. tectum, C. ataxense, C. Renauxianum, C. Requienanum, C. Matheroni, d'Or- bigny ; CG. marginatum, C. turris, C. Geslini, C. labiosum, C. clathratum, C. rus- ticum, C. breviculum, C. Bonnardi, C. spinosum, Deshayes; C. gibbosum, Defrance. Fig. 1860. Fig. 1861. Fig. 1862. Fig. 1863. Fig. 1864. C. denticulatum. C. Bonnardi. C. rusticum. C. Requienanum. C. hexagonum. 280 GASTÉROPODES. Le calcaire coquillier des environs de Paris fournit assez abondamment le cerithium giganteum, remarquable par des dimensions qui dépassent de beaucoup celles des espèces du même genre. Cette coquille a son analogue vivant dans les mers du Sud, et le seul exemplaire connu se trouve dans la collection de M. De- lessert. Il est accompagné d'une note manuscrite de Lamarck; nous la repro- duisons textuellement pour dissiper les doutes souvent manifestés à ce sujet : * « CERITHIUM GIGANTEUM. — Analogue vivant de la coquille fossile connue sous ce » nom. Cette coquille, qui paraît unique et la première observée vivante de cette > espèce, fut apportée à Dunkerque, en décembre 1810, par un Anglais nommé » Mathews Tristam, qui faisait partie de l'équipage d'un bâtiment anglais alors à Dunkerque. Ce marin avait encore différents autres coquillages dont plusieurs » sont connus pour habiter les mers de la Nouvelle-Hollande, tels que des faisans, le trochus Cookii, ete., etc. Interrogé sur la manière dont il s'était procuré la » belle cérite qu'il possédait, il répondit qu'étant embarqué sur la flûte le Swalow, il avait navigué dans la mer du Sud, et qu'un jour ayant attaqué, la sonde à la , main, les bancs de rochers en avant de la Nouvelle-Hollande, et lui-même, » chargé d’une partie de ces opérations, se servant alors d'une sonde de nouvelle invention qui rapporte avec elle ce qu'elle peut ramasser au fond des eaux, il » avait retiré cette coquille du fond de la mer avec des coraux blancs (des madré- » pores) et autres objets marins. Il ajouta qu'il n'avait eu que ce seul individu, et que comme il était cassé, on n’en voulut point à son retour en Angleterre, ou du » moins on en fit assez peu de cas pour ne lui en point donner ce qu'il en deman- dait. Denys de Montfort en fit l'emplette, ainsi que de quelques autres des coquilles de cet Anglais, qui contenaient un sable conchylifère assez intéressant. » C'est de ce dernier que j'en fis l'acquisition, connaissant l'importance pour la : zoologie du nouveau fait que présente cette belle coquille. T7 janvier 1811. » LamarGk. » Fig. 1865. Fig. 1866. Fig. 1867. Fig. 1868. Fig. 1869. C. Matheroni. C. Renauxianum. C. clavosum C. tricarinatum C. serratum. GASTÉROPODES. 281 Fig. 1873. Fig. 1874. Fig. 1510. Fig. 1871. C. labiosum. C. tiara. C. aptiense. C. tarris. Fig. 1875. Fig. 1876. ÉOEE Lg EME G. gibbosum. C. convolutum. C. cinctum. C. clathratum. Fig. 1881. Fig. 1882. CG. tectum. GC. marginatum. Fig. 1819. Fig. 1880. CG. pyramidale. C. subulatum. Fig. 1883. G. brevieulum. Fig. 1884. C. giganteum. Fig. 1885. C muricoides. TOME PREMIER. 39 282 GASTÉROPODES. We \ ( \\ | i 1 Nù NL Fig. 1886. Fig. 1887 Fig. 1888. Fig. 1889. Fig. 1890. C. Geslini. C. nudum. C. ataxense. C. spiratum. C. angulosum. M. Gray admet une famille de cérithiadés qu'il divise en cérithiinés et en tri- phorinés; la première division comprend neuf genres : rhinoclavis, cerithium, bittium, tympanotomus, telescopium, pyrazus, lampania, potamides et cerithidea ; la seconde ne comprend que le genre friphoris. MM. Adams admettent aussi deux divisions ou sous-familles : les cérithiinés et les potamidinés. Les cérithiinés ne comprennent que trois genres : cerithium, vertagus et colina; les potamidinés se composent des genres bittium, triphoris, lampania, potamides, tympanotomus, pyrazus, telescopium et cerithidea. Vace Genre. CERITHIUM. Bruguières, 1789. Coquille turriculée. Ouverture oblongue, oblique, terminée à sa base par un canal court, tronqué ou recourbé, jamais échancré. Une gouttière à l'extrémité supérieure du bord droit. Opercule petit, orbiculaire, corné. Tels sont les carac- tères indiqués par Lamarck pour le genre si nombreux des cérites. Les divisions établies dans le genre par MM. Adams reposent sur la forme et le nombre des tours de l’opercule, sur l'absence ou la présence d'une couche épidermique, et sur la disposition de l'ouverture. Les caractères des subdivisions ou coupes génériques ne sont pas moins importants. Ainsi le genre cerithium et les genres établis à ses dépens d’après ces auteurs sont limités d'après les caractères suivants : Ir Division. CÉRITHIINÉS. C£ERITHIINAE. H. et À. Adams. Opercule ovale ou semi-circulaire, à circonvolutions peu nombreuses, mais rapidement croissantes, Coquilles non épidermées, à ouverture plus ou moins prolongée en avant. Sous-genre. Cemrnun. — Coquille turriculée, à tours nombreux et vari- queux, à canal prolongé en avant et légèrement recourbé, à columelle assez épaisse et présentant en arrière une saillie calleuse. Ex. : C. nodulosum, Bru- quières ; C. polygonum, Sowerby; GC. echinatum, Lamarck ; C. litteratum, Bru- quières ; C. citrmum, Sowerby. GASTÉROPODES. 283 Fig. 1891. Fig. 1892. Fig. 1893. Fig. 1894. Fig. 1895. Fig. 1896. C. litteratum. C. uncinatum. C. tessellatum. C. fusiforme. C. incisum. C. citrinum. Fig. 1899. C. polygonum. Fig. 1897. C. echinatum. Sous-genre. VerraGus, Klein, 1753. Ruainocravis, Swainson, 1840. — Coquille turriculée. Tours nombreux. Canal fortement recourbé sur le dernier tour. Columelle épaisse, calleuse, avec un pli oblique dans le milieu. Ex. : C. aluco, Linné; C. lineatus, Lamarck ; C. fasciatus, Bruquières ; C.torulosus, Bruquières. Fig. 1900. Fig. 1901. Fig. 1902. Fig. 1903. : Fig. 1904. C. torulosus. C, aluco. C. fasciatus. C. lineatus. C. torulosus, var. 284 GASTÉROPODES. Sous-genre. Couna, H. et A. Adams, 1853. — Coquille allongée, un peu fusiforme, à tours nombreux, arrondis, noduleux, à stries transversales, quelquefois avec des côtes longitudinales. Ouverture ovale, pro- longée en avant en un canal court et recourbé. Colu- melle simple, oblique. Bord externe évasé, réfléchi. Hig 1905. Fig. 1906. Ex. : C. macrostoma, Hinds; C. pingue, A. Adams. C. macrostoma. C. pingue 2% Division. POTAMIDINÉS. POTAMIDINAE. H. et À. Adams. Opercule circulaire, à tours nombreux. Coquilles généralement couvertes d’un épiderme brun. La partie antérieure de l'ouverture plus ou moins canaliculée. Sous-genre. Birrium, Leach. Teste Gray, 1847. — Coquille turriculée, à tours nombreux; granuleuse, présentant souvent des varices irrégulières. Ouverture avec un petit canal antérieur, court et non recourbé. Bord interne simple. Bord externe aigu, non réfléchi. Opercule subcireulaire, à quatre tours. Ex. : B. gra- narium, Honor Fig. 1907. B. gsanarium. Sous-genre. Trirnors, Deshayes, 1830; Triforis, 1825. Trisroma, Blain- ville, 1825. Tripnorus, Swainson, 1840. — Coquille allongée, turriculée, rétrécie à ses extrémités, loujours sénestre. Ouverture arrondie, avec un canal court et entièrement clos. Une petite ouverture postérieure bordée, opposée à l'ouverture principale. Ex. : T. perversus, Linné; T. plicatus, Deshayes (fossile valmondois); T. biplicatus, Deshayes ; T. turris Thomæ, d'Orbigny. Let ent u— = Fig. 1908. Fig. 1909. Fig. 1910. Æig.1911 Fig. 1912 Kig 1913 Fig. 1914. T. bitubereulatus, T. biplicatus. T. plicatus, T. turris Thomæ. T, perversus. + Sous-genre. Ixo, Hinds, 1844. — Coquille eylindro-subulée, al- longée, aiguë. Ex.: L. gigas, Hinds; I. corrugatus, Hinds. Sous-genre. Sycuar, Hinds, 1844. — Coquille allongée, à . D QC 'uyitrare tours arrondis. Ex. : S. vitreus, Fig. 1915. Fig. 1916. Fig. 1917. Fig. 1918. Fig. 1919. Hinds. . JL corrugatus. L. gigas. S. vitreus. M. vulpinus. GASTÉROPODES. 285 Sous-genre. Masroma, Hinds, 1844. — Coquille acuminée, renflée vers le milieu. Ex. : M. vulpinus, Hinds. Sous-genre. LaumPana, Gray, 1840. — Coquille turriculée, à tours nom- breux, sans varices. Ouverture ovale avec une échancrure en avant. Bord interne calleux, tronqué et obtus antérieurement. Bord externe assez épais, sinueux. Ex. : C. zonale, Bruquières ( fig. 1920). Sous-genre. Porampes, Brongniart, 1810. Porams, Swainson, 1840. — Coquille turriculée, à tours anguleux et couronnés. Ouverture prolongée en avant en un canal presque droit. Bord externe mince, sinueux au milieu. Ex. : C. ebe- ninum, Bruquières ( fig. 1922). Fig. 1920. Fig. 1921. Fig. 1923. Fig. 1924. C. zonale. T. radula G ebeninum. P. sulcatus T. microptera. Sous-genre. Tyupaxoromus, Klein, 1753. — Coquille turriculée, à tours spinuleut ou muriqués. Ouverture arrondie, avec un canal antérieur court. Colu- melle tordue. Bord externe mince, sinueux et dilaté en avant. Ex. : T. radula, Linné; T. microptera, Æiener (fig. 1921 et 1924). Sous-genre. Pvrazus, Montfort, 1810. TrereBranta, Swainson, 1840. — Coquille turriculée, subulée, à tours nombreux, rugueux, sillonnés transversale- ment. Ouverture avec un canal antérieur court. Columelle présentant une callosité spirale oblique. Bord externe assez épais, dilaté en avant et recourbé jusqu'à jonction de la partie antérieure de la lèvre interne. Ex. : P. sulcatus, Bruguières (fig. 1923). Sous-genre. PirexeLtA, Gray, 1847. — Coquille turriculée, à tours granuleux, ou avec des côtes et des varices irrégulières. Ouverture arrondie. Canal antérieur court. Bord interne simple; l'externe mince, sinueux. Ex. : C. conica, Blainville; C. undulata, j 4 s : Fig. 1925. Fig. 1926. Sowerby. . C. conica. C. undulata. Sous-genre. TeLescorum, Montfort, 1810. — Coquille pyramidale, turri- 286 GASTÉROPODES. culée; dernier tour anguleux. Ouverture subquadrangulaire. Columelle tortueuse. Bord externe mince, sinueux. Ex. : T. telescopium, Bruguières ; T. leve, Quoy et Gaimard (fig. 1928 et 1930). Sous-genre. CemTmpra, Swainson, 1840. — Coquille turriculée, à tours nombreux, à côtes longitudinales. Sommet de la spire plus ou moins décollé. Ouverture arrondie, légèrement échancrée en avant. Bord externe évasé et à lèvre épaisse. Ex. : C. obtusum, Lamarck ; G. decollatum, Bruquières ( fig. 1926, 1929.et 1931 ). Fig. 1927. Fig. 1928. Fig. 1929. Fig. 1930. Fig. 1931. C. obtusum. T. læve. C. obtusum. T. telescopium C decollatum. 33 Famire. MÉLANIIDÉS. ME LANIIDAE. Les mélaniidés ont une coquille spirale, généralement allongée, peu épaisse, à tours plus ou moius nombreux, couverte d'un épiderme vert-brun ou noirâtre ; l'ouverture est souvent canaliculée ou échanerée en avant, rétrécie en arrière; le bord droit est simple et tranchant; l'opercule est corné, ovale et subspiral. L'animal allongé a un pied court et peu épais; sa tête proboscidiforme est subco- nique, tronquée et terminée par une fente buccale petite et longitudinale. Une paire de tentacules allongés, filiformes, portent les yeux au côté externe, tantôt près de la base, tantôt vers le quart de la longueur. Le manteau est découvert et à bords découpés. Les mélaniidés sont des mollusques fluviatiles pres- que tous exotiques; on en connait un grand nombre d'espèces vivantes, et quelques espèces fossiles qui commencent à se montrer dans les couches inférieures de l'époque jurassique, deviennent plus nombreuses dans les terrains tertiaires. Parmi les espèces fossiles, ! nous citerons les M. costellata, M. lactea, M. mar- ginata, Lamarck ; M. inquinata, Defrance ; M. Cuvieri Fig. 1932. Fig. 1935. et M. decussata, Deshayes. M decussata M. marginala. GASTEROPODES. 287 Fig. 1934. Fig. 1935. Fig. 1936. Fig. 1937. Fig. 1938. M. lactea. M. inquinata. M. Cuvieri. M. costellata. M. inquinata, var. M. Gray admet une famille de mélaniadés comprenant douze genres : 1° me- lania, 2° melaniatria, 3° pachycheilus, 4° leptoxis, 5° ceriphasia, G° gyrostoma, 7° hemisinus, 8° vibex, 9° faunus, 10° melanopsis, 11° clionella, et 12 io. MM. Adams divisent, ainsi qu'il suit, les mélanñidés en deux sous-familles, dans lesquelles se trouvent répartis les genres melania, pirena et melanopsis de Lamarck, ainsi que les nombreux nouveaux genres qu'ils forment : 1° les méla- ninés, dont la coquille est couverte d'un épiderme corné, noir, et dont l'ouverture, généralement simple en avant, ne présente aucune échancrure distincte; et 2° les mélanopsinés, dont la coquille, couverte aussi d'un épiderme, a l'ouverture échan- crée en avant. Les mélaniinés, d'après ces auteurs, comprennent vingt-six genres ou sous-genres, et les mélanopsinés six genres ou sous-genres que nous allons faire connaître. 442° Genre. MELANIA. Lamarck, 1799. Coquille turriculée. Ouverture entière, ovale ou oblongue, évasée à sa base. Columelle lisse, arquée en dedans. Opercule corné. Sous-genre. Tiara, Bolten, 1798. Auarura, Sowerby, 1842. Meras, Mont- fort, 1810. Meracaxrma, Swainson, 1840. — Coquille ovale, à spire à peu près de même dimension que l'ouverture. Tours couronnés d'épines ou de tubercules. Ouverture ovale, entière en avant, rétrécie en arrière. Bord interne mince. Bord externe simple, aigu. Ex. : M. amarula, Linné ; M. setosa, Swainson ; M. acanthica, Lea ; M. tiarella, Lamarck. Fig. 1939. M. tiarella. Fig. 1910, M. setosa. Fig. 1941. M. amarula. Fig. 1942. M. acanthica … 288 GASTÉROPODES. Sous-genre. PLoria, Bolten, 1798. — Coquille ovale, fusiforme. Tours épi- neux avec des sillons transverses. Ouverture allongée, simple en avant. Ex. : M. spinulosa, Lamarck ; M. bellicosa, Hinds ; M. Winteri, V. de Busch; M. gra- nifera, Lamarck ; M. pugilis, Hinds. € Fig. 1943. L'ig. 1944. Fig. 1945 Fig. 1946. Fig. 1947. M. spinulose M. pugilis. M. Winteri, M. granifera, M. bellicosa. Sous-genre. Meraxënia, Swainson, 1840. — Coquille ovale, à spire de même longueur que l'ouverture. Tours lisses ou tuberculeux. Ouverture ovale, entière en avant, rétrécie en arrière. Bord interne assez épais. Bord externe simple, non prolongé en avant. Ex. : M. glans, V. de Busch; M. zonata, l. de Busch. Fig. 1948 M. glans. Kig. 1949. M. zonaîa. Fig. 1950. S, tornatella Sous-genre. SermyiA, H. et A. Adams, 1853. — Coquille mitriforme, à tours longitudinalement plissés; le dernier tour transversalement sillonné en avant. Bord externe sillonné au milieu. Ex. : S. tornatella, Lea. Sous-genre. Mesanoiprs, Olivier, 1807. — Coquille subulée, assez épaisse, à tours souvent noduleux ou rugueux. Ouverture subcireulaire, prolongée en avant. Bord interne légèrement calleux. Bord externe sinueux, assez épais, dilaté et prolongé antérieurement. Opercule subeireulaire, à tours peu nombreux et rapi- dement croissants. Ex. : M. asperata, Lamarck ; M. dactylus, Lea; M. corrugata, Lamarck ; M. episcopalis, Lea; M. virgulata, Férussac. Sous-genre. CErrnasia, Swainson, 1840. TELescoreLra, Gray, 1847. — Coquille subfusiforme, à tours transversalement sillonnés, le dernier anguleux. Spire aiguë. Ouverture petite, prolongée en avant en un canal court. Bord externe mince, sinueux en arrière, Ex. : M. elongata, Lea ; M. caualiculata, Say; M. ele- vala, Say; M. regularis, Lea ; M. sulcosa, Lea. Sous-genre. PacnyeneiLus, Lea, 1850 (xxy55, épais; yaÿos, lèvre) .— Coquille conique, lisse. Ouverture ovale, entière en avant. Bord columellaire assez épais en arrière. Bord externe épais. Ex. : P. Indorum, Morelet; P. corvinus, Morelet ; P. nigritus, Morelet; P. dubiosus, Say; P. lævissimus, Sowerby. GASTÉROPODES. 289 Fig. 1951. Fig. 1952. Fig. 1953. Fig. 1954. Fig. 1955. M: corrugala. M episcopalis M. virgulata. M. dactylus. M. asperata Fig. 1956. Fig. 1957. Fig. 1958, Fig. 1959. Fig. 1960 Fig. 1961. G regularis. C. sulcosa. C. canaliculata, C. elongats, P. corvinus C. elevata Sous-genre. AvLACOsTOMa, Spix, 1827. Auracosrowa, Agassiz, 1846. — Coquille allongée, fusiforme, épaisse, solide. Tours lisses, carénés ou noduleux près de la suture. Bord interne assez épais, calleux. Ouverture entière en avant. Bord externe assez épais intérieurement. Ex. : A. coarctata, Lamarck ; A. scalaris, Spir. Fig. 1962. Fig. 1963. Fig. 1964. Fig. 1965 Fig. 1906 Fig. 1967. P. Indorum. P, lævissimos. P. dubiosus A scalaris A. coarctats. 36 P. nigritus. TOME PREMIER. 290 GASTÉROPODES. Sous-genre. Porapoma, Swainson, 1840. — Coquille ovale, solide, à spire courte, à tours lisses. Bord interne assez épais. Ouverture prolongée en avant. Bord externe simple, aigu. Ex. : P. ococensis, Lea ; P. gracilis, Lea; P. sordida, Lea ; P. depygis, Say; P. Warderiana, Lea. £ 4 Fig. 1968. Fig. 1969. Fig. 1970. Fig. 1971. Fig. 1972. P. gracilis. P. ococensis P. depygis. P. sordida. P. Warderiana. Sous-genre. lo, Lea, 1834. Merarusus, Swainson, 1840. GLOTELLA, Gray, 1847. — Coquille fusiforme, à tours spinuleux. Ouverture large, ovale, prolongée antérieurement en un canal assez allongé. Bord externe simple, aigu. Ex. : I. fusi- formis, Say; 1. spinosa, Lea; 1. plicata, Lea; 1. robulina, Anthon; 1. Dutto- niana, Lea. M. Haldeman pense que les I. fusiformis et spinosa ne sont que deux variétés de la même espèce. Fig. 1973. Fig. 1974. Fig. 1975. Fig. 1976. Fig. 1977. L spinosa. I. Duttoniana. L plicata. I. robulina. 1. fusiformis. Sous-genre. Eumna, H. et A. Adams, 1853. — Coquille fusiforme, ovale, à tours réticulés ou noduleux, carénés dans le milieu. Ouverture prolongée anté- rieurement en un canal court et large. Bord externe mince, simple, aigu. Ex. : E. filum, Lea; E. catenoïdes, Lea; E. Boykiniana, Lea; E. holstonia, Lea ; E. acuticarinata, Lea. Fig. 1978, Fig. 1979. Fig. 1980. Fig. 1981. Fig. 1982. E. Boykiniana, E, acuticarinata. E. filum, E. holstonia. E. catenoides. GASTÉROPODES. 291 Sous-genre. Mgraxa, Lamarck, 1799. Ecupsrom, Rafinesque, 1819. — Coquille subulée, allongée, à spire aiguë, à tours nombreux, lisses, sans épines. Ouverture ovale, aiguë, entière en arrière, arrondie en avant. Bord interne mince, non calleux. Bord externe simple, aigu. Ex. : M. funiculus, Quoy; M. fulgurans, Hinds ; M. subulata, Lamarck ; M. tirouri, Férussac ; M. fumosa, Hinds ; M. trun- cata, Lamarck; M. aspirans, Hinds; M. plicaria, Bruquières ; M. punctata, La- march; M. picta, Hinds ; M. hastula, Lea ; M. aculeus, Lea. Fig. 1983. Fig. 1984. Fig. 1985. Fig. 1986. M. hastula. Fig. 1987. Fig. 1988. M. plicaria. M. punctata. M. subulata. M. funiculus. M. tirouri. At jt (| \ L VAN ; Ÿ Fig. 1989. Fig. 1990. Fig. 1991. M. truncata, Fig. 1992. Fig. 1993. Fig. 1994. M. aculeus. M. aspirans. M. picta. M. fulgurans. M. fumosa, Sous-genre. HEMiISINUS, Swainson, 1840. Tawia, Gray, 1840. Basisrowa, Lea, 1845. — Coquille subulée. Tours lisses, simples, nombreux. Ouverture ovale, contractée, cana- liculée et échancrée en avant. Bord externe mince, crénelé sur les côtés. Ex. : H. quaya- Es ù ù Fig. 1995. quilensis, Petit; H. lineolatus, Wood. H. lineolatus. Fig. 1996. H. quayaquilensis. 292 GASTÉROPODES. Sous-genre. Mrrasma, H. et A. Adams, 1853. — Coquille solide, à spire élevée. Tours lisses, plissés longitudinalement. Ouverture prolongée en avant. Bord interne simple, mince. Bord externe simple, aigu. Ex. : M. costata, Quoy; M. Curreyana, Lea ; M. Lecontiana, Lea; M. plicifera, Lea; M. plicatula, Lea ; M. crebricostata, Lea; M. Edgariana, Lea. Fig. 1997. Fig. 1998. Fig. 1999. Fig. 2000. Fig. 2001 Fig. 2002. Fig. 2003. M. Edgariana. M. plicatula. M. crebricostata. M. costata. AM. plicifera. M. Lecontiana. M. Curreyana. Sous-genre. Visex, Oken, 1815. — Coquille turriculée, à tours tuberculeux, à côtes spirales ou muriquées. Ouverture circulaire, prolongée en un large canal en avant, Bord externe mince, simple. Ex. : V. Owenüi, Gray; V. aurita, Lamarck (pirena aurita); V. tubereulosa, Rang; V. Byronensis, Gray; NV. fusca, Gmelin. Fig. 2004. Fig. 2005. Fig. 2006. Fig. 2007. Fig. 2008. V. aurita. V. Owenii. V. Byronensis. V. tuberculosa V. fusca. Sous-genre. Donrvssa, H. et A. Adams, 1853. — Coquille subulée, turriculée, à spire décollée. Tours longitudinalement plissés et treillissés avec des côtes fransverses. Ouverture subcanaliculée en avant. Bord externe solide. Ex. : D. brevior, Troschel. Sous-genre. TareBia, H. et À. Adams, 1853. — Coquille fusiforme. Tours granuleux ou noduleux. : . À , Fig. 2009, D. brevior. Bord externe sinueux en arrière. Ouverture presentant 3 souvent des sillons spiraux à l'intérieur. Ex. : T. celebensis, Quoy; T. lateritia, Lea; T. semigranosa, V. de Busch; "TT. verrucosa, Hinds ; T. quadriseriata, Gray. GASTÉROPODES. 293 Fig. 2010. Fig. 2011. Fig. 2012. Fig. 2013. Fig. 2014. T. verrucosa. T. quadriseriata. T. lateritia. T. semigranosa. T. celebensis. Sous-genre. Juca, H. et A. Adams, 1853. — Coquille mince, à tours arrondis, garnis de lignes transverses élevées. Ouverture prolongée en avant. Bord externe simple, aigu. Ex. : J. Troostiana, Lea ; J. virginica, Say; J. circincta, Lea ; J. striata, Lea ; J. occata, Hinds. Fig. 2019. Fig. 2020. Fig. 2021. Fig. 2015. Fig. 2016. Fig. 2017. Fig. 2018. G. babylonica. J. circincta. J. occata. J. Troostiana. J.striata J. virginica. G. pagoda. Sous-genre. Gvroroma, Shuttleworth, 1845. Scnizosroma, Lea, 1845. — Coquille ovale, turriculée. Tours avec des côtes transverses. Ouverture oblongue. Bord interne assez épais, calleux en arrière. Bord externe mince, avec une fissure postérieure profonde et étroite. Ex. : G. babylonica, Lea ; G pagoda, Lea. Fig. 2022. Fig. 2023. Fig. 2024. Fig. 2025. Fig. 2026. Fig. 2027. M. alveare. M. impressa. M. arctata. M. undulata. M. Haysiana. M. olivula. Sous-genre. MEGara, H. et À. Adams, 1853. — Coquille ovale, solide. Tours transversalement sillonnés. Ouverture ovale-oblongue, subcanaliculée anté- rieurement. Lèvre externe mince, simple, aiguë. Ex. : M. arctata, Lea ; M. olivula, Conrad; M. impressa, Lea; M. alveare, Conrad ; M. Haysiana, Lea ; M. undu- lata, Say. 294 GASTÉEROPODES. Sous-genre. Trcura, Benson, 1843. — Coquille ovale, allongée. Spire assez élevée, à sommet plus ou moins tronqué. Dernier tour arrondi, légèrement ombiliqué. Ouverture ovale, entière en avant. Péritrème continu, subréfléchi. Ex. : T. mon- Fig. 2028. T. montana. lana, Benson. ur 2, 4 143 Gexne. PYRGULA. De Cristofori, 1832. Coquille turritée, à tours nombreux, carénés. Ouverture ovale, échancrée antérieurement, Bord externe mince, simple. se S È D 1. 29. Ex. : P. helvetica, Michelin. P. helvetica. Aie Genre. LEPTOXIS. Rafinesque, 1819. Séparé des mélanies. ANGuLOSA, Say, 1821. ANcuLorus, Say, 1825. AxcyLoTus. Say, 1886, ‘ApuüroG, courbé, Coquille subovale ou conoïde. Ouverture suborbiculaire ou ovale, arrondie antérieurement, où elle est plus large, et, généralement, rétrécie postérieurement par un calus sur le labium. Columelle habituellement épaisse. Opercule corné et subspiral. Fig. 2032. Fig. 2033. Fig. 2034. L. prærosa et variétés. L'opercule de quelques espèces est régulièrement subspiral, tandis que dans d'autres il est allongé par l'addition d'appendices sur un côté. Si dans ces dernières espèces on examine l'opercule d’un individu jeune, on le trouvera régulièrement subspiral; mais la dimension de lopercule venant à augmenter avec l'âge, cette portion subspirale, qui est terminale, se perd par érosion en laissant les traces d'un caractère anormal en apparence. Mollusque avec une tête proboscidiforme, courte, marquée de bandes foncées, transversales, étroites et serrées. Tenfacules subulés et annelés, portant les yeux au côté extérieur, sur un renflement qui s'étend de la base au milieu du tentacule. La bouche consiste en une fente longitudinale armée intérieurement de dents pec- tinées. Le pied forme un petit disque ovale, ne s'étendant que médiocrement en avant. Ovipare. La tête est généralement retenue sous la coquille, à tel point que les yeux et la moitié des tentacules sont cachés. Les coquilles sont ordinairement pesantes et ont le sommet excorié. Elles diffèrent des mélanies en ce qu'elles ont la partie antérieure de l'ouverture arrondie obfusément et une spire courte; on peut en même temps les distinguer des paludines par leur labium émaillé, leur opercule GASTÉROPODES. 295 et la contraction de l'ouverture sur le côté postérieur : encore les conchyliologistes américains ne paraissent-ils pas d'accord sur ce qui devra constituer le caractère distinctif du genre. Le genre leptoxis paraît restreint aux rivières de l'Amérique du Nord et semble représenté en Europe par le genre melanopsis. Ces coquilles sont si abondantes dans quelques-unes des rivières méridionales des États-Unis, qui sont garnies de pierres calcaires, qu'elles couvrent littéralement la surface du lit de rochers et laissent quelquefois à peine un pouce d'espace libre. Elles s'étendent presque sans DnPer depuis le golfe du Mexique jusqu'à la rivière Susquehanna, vers l’est, et jusqu'à l'Ohio, vers l’ouest des monts Alleghanys; partout on les trouve avec des mélanies, qui se montrent aussi en frès-grand nombre. Les espèces du genre leptoxis vivent fixées aux pierres et aux rochers dans les eaux les plus rapides; elles ont des mœurs sédentaires, et changent rarement de place, si ce n’est pour sortir de l'eau et grimper sur les parties mouillées des rochers, mais elles ne vont jamais hors de l'atteinte des petites vagues. Le mol- lusque ne s'étend que peu au delà de la coquille, parce que la rapidité du courant lui serait probablement funeste; le pied est très-petit, subdiscoïde, et organisé de manière à permettre à l'animal d'adhérer avec une grande ténacité. Elles sont ainsi distinguées des mélanies par leurs habitudes et leur structure. Une coquille courte leur est nécessaire pour qu’elles ne puissent pas être arrachées de leur position par le courant, qui aurait plus d'action sur une coquille longue. Pour les habitudes, les leptoxis se rapprochent de plusieurs genres marins et peuvent, en quelque sorte, être regardés comme les littorines des eaux douces. Pour la forme ils varient beaucoup, et la plupart des espèces offrent des variétés nom- breuses qu'il est souvent difficile de reconnaitre, si l'on n'a pas soin de comparer un grand nombre d'individus pris dans diverses localités; et, même dans les cir- constances les plus favorables, il est parfois impossible d'arriver à un résultat satisfaisant. Une variété commune et frappante est celle qui est produite par la présence ou l'absence d’une ou de plusieurs carènes spirales, particularité qui existe jusqu'à un certain point dans les mélanies. Une autre différence est celle qui existe entre le jeune individu et l'adulte, dif- férence due à la nature friable de la spire et à l'épaississement du labium dans beaucoup d'espèces. Nous ne devons pas non plus négliger une anomalie qui rend la coquille courte ou longue, suivant l'angle que les tours forment avec l'axe. 4° Dans le premier cas la différence peut être in- diquée par le mot oblata, et dans le dernier par le mot prolata. Ces variations ont eu pour effet d'accroïtre beaucoup le nombre des es- pèces nominales, résultat inévitable tant que les matériaux manquent pour l'étude de chaque Fig. 2035. Fig 2036. n É . L. rubiginosa L. rubiginosa. espèce en particulier. MM. Adams et Lea établissent trois sous-genres : nitocris, verena et lithasia. Les vrais leptoxis sont limités aux espèces à coquille ovale ou globuleuse, solide, subperforée; à spire très-courte, à ouverture ovale. Le bord interne est calleux en 296 GASTÉROPODES. arrière et souvent en avant, où il est quelquefois un peu prolongé. Le bord externe est mince, sinueux, avec un canal postérieur ascendant. Ex. : L. prærosa, Say; L. rubiginosa, Lea ; L. subglobosa, Say; L. variabilis, Lea. Fig. 2037 Fig. 2038. Fig. 2039. Fig. 2040. Fig. 2041. Fig. 2042. L. variabilis L. subglobosa. Sous-genre. Mupauia, Haldeman, 1842. Nrrocuis, H. et A. Adams, 1853. — Coquille mince, subglobuleuse, à tours anguleux, souvent carénés. Bord interne subtronqué ou terminé par un tubercule, Ex. : N. dissimilis, Say; N. dila- tata, Conrad; N. monodontoides, Conrad. Fig. 2044. Fig. 2047. Kig. 2048. M. dilatata. M. monodontoïdes. Fig. 2043. Fig. 2049. Fig. 2050 Fig. 2051. Fig. 2052. Fig. 2053, Fig. 2054. M. dissimilis et variétés. Sous-genre. Verexa, H. et A. Adams, 1853.— Coquille turbinée, à tours sillonnés ,transversalement et carénés en arrière. Ouverture non prolongée en avant. Bord interne sim- ple, sans calus postérieur. Columelle subtronquée antérieu- rement et formant une espèce de canal très-court. Ex. : V. crenocarina, Morelet. Sous-genre. Lyrnasia, Lea, 1845. — : Coquille épaisse, solide, ovale. Tours gibbeux ou tuberculeux à la partie posté- rieure. Ouverture subcanaliculée et pro- longée en avant. Bord interne avec un p U s postér subtr ; ant. calus postérieur et subtronqué en avant Fig. 2056 Fig. 2057. Fig, 2058. Ex. : L. obovata, Say. L. obovata. GASTÉROPODES. 297 145 Gexre. MELANOPSIS. Mérussac, 1807. Campeloma. Rafinesque, 1819. Coquille allongée, fusiforme ou conico-cylindrique. Ouverture entière, ovale- oblongue. Columelle calleuse, tronquée à la base, séparée du bord droit par un sinus. Angle inférieur de l'ouverture présentant soit une gouttière, soit un sinus à la lèvre droite. Opercule corné. Coquilles fluviatiles. On en connaît un petit nombre d'espèces vivantes et fossiles ; ces dernières commencent à paraître avec lés terrains tertiaires. Nous citerons les M. Martini, Férussac; M. fusiformis, Sowerby ; M. obtusus, Deshayes ; M. Bouei, férussac; M. nodosa, Férussac ; M. Lushami, de Verneuil; M. Fritzi, Thome ; M. Dufresnei, Deshayes ; M. sub- carinata, Deshayes ; M. buccinoïdea, l'érussae. Fig. 2059. Fig. 2060 Fig. 2061. Fig. 2062. Fig. 2063. Fig. 2064. M. buccinoidea M. fusiformis. M. Martini. XL spirala. M. Bouei M. fusilormis Fig. 2065. Fig. 2066. Fig. 2067. Fig. 2068, Fig. 2069. Fig. 2070. M. obtusa M. Lusharmi. M. subcarinata. M. Fritz. M. zelandica M. nodosa. MM. Adams établissent trois divisions dans ce genre : Fig. 2071. Figs2072. Fig. 2073. Fig. 2074. Fig. 2073. Fig. 2076. Fig. 2077. M. costata. M. costata. M. Dufresnei. M. princeps. M. acicularis. M. lwvigata. M. costala. Sous-genre. MgLaxoprsis. — Coquille ovale; dernier tour allongé, lisse ou plissé longitudinalement. Spire courte, aiguë. Ouverture oblongue, échancrée en TOME PREMIER. 37 298 GASTEROPODES. avant. Bord interne épais, calleux en arrière; bord externe simple, aigu. Ex. : M. lævigata, Lamarck (prærosa, Linné); M. zelandica, Gould ; M. acicularis, Férussac ; M. princeps, Lea. Sous-genre. GaNrnipouts, Swainson, 1840.— Coquille à spire généralement courte, Tours couronnés ou présentant des côtes lon- gitudinales ; le dernier obtus antérieurement, Ex. : C. costala, Férussac. Sous-genre. Lyrcra, H. et À. Adams, 1853. — Coquille ovale-fusiforme. Tours présentant des sillons transverses. Un large calus postérieur au bord interne. Columelle subtronquée en avant. Ouverture canali- Fig. 2078. lig. 2079. culée postérieurement. Ex. : L. Dufourii, l'érussac ; M. nodosa. M. Dufourii. L. nodosa, l'érussac. 16e Genre. PIRENA. Lamarck, 1812. Waunus. Montfort, 1810. Ebena. Schumacher, 1817. Coquille turriculée. Ouverture plus longue que large. Bord droit tranchant, présentant un sinus à sa base et un autre au sommet. Base de la columelle courbée vers le bord droit. Un opercule corné. Quelques auteurs n’adoptent pas le genre pyrène de Lamarck et classent les espèces avec les mélanies et les mélanopsides. MM. Adams l'admettent et le sub- divisent ainsi qu'il suit : Sous-genre. Fauxus, Montfort, 1810. — Coquille subulée. Spire allongée. Tours nombreux lisses, couverts d'un épiderme noirâtre. Ouverture échancrée en avant. Bord interne assez épais et présentant un calus en arrière. Bord externe évasé, sinueux postérieurement. Ex. : P. terebralis, Lamarck (alra, Linné). Fig. 2080, P. tercbralis. Fig. 2081. PF. granulosa. Fig. 2082. P. spinosa. ÿ bl 3 y P Sous-genre. Mgraxarria, Bowdich, teste H. et À. Adams. — Coquille à tours subnoduleux. Une échancrure large ou peu apparente en avant. Bord externe sinueux. Ex. : P. spinosa , Lamarck (Muminea, Gmelin); P. granulosa, Lamarck. GASTÉROPODES. 299 17e Genre. LIONELLA. Gray, 1847. Formé aux dépens des pleurotomes. Coquille fusiforme. Tours à côtes longitudinales; le dernier contracté en avant. Ouverture prolongée antérieurement en un canal assez large. Bord externe avec un sinus profond à la partie postérieure. Coquilles fluviatiles d'Afrique. Ex. : C. bucci- x noïdes, Lamarck ; CG. sigillata, Reeve ; C. striata, Aiener ; C. semicostata, Aiener. Fig. 2083. C. striata. lig. 2084. C. semicostata Fig. 2085. C. buccinoïdes Fig. 2086. C, sigillata. 34° Famise. LITTORINIDÉS. LITTORINIDAE. Gray, 180. Cette famille, établie par M. Gray, a été admise par plusieurs auteurs, mais on n'est pas parfaitement d'accord sur les genres qui la composent et par consé- quent sur les caractères qui la distinguent. Nous adopterons provisoirement la classification de MM. Adams. Les littorinidés ont une coquille spirale, {urbinée ou déprimée. L'ouverture est simple en avant, et jamais elle n'est nacrée à l'intérieur. L'opercule est corné, spiral et paucispiré. L'animal est spiral. La tête, proboscidiforme, est assez déve- loppée. La bouche est terminale. Deux tentacules assez larges à la base, coniques et effilés, portent des yeux sessiles au côté externe de leur base. l'ig. 2087. Fig. 2088. Fig. 2089. Kig. 2090. F. 2091. L. Lacordairiana. L. biserialis. L. Prevostina L. tricostalis. L. solida. 148e Genre. LITTORINA. Férussac, 1821. Trocuus. Adanson, 1757. Tunso. Partim, Swainson, 1840. BacaLia. Gray, 1810. Coquille turbinée, ovale ou globuleuse, épaisse, solide, non nacrée et non ombiliquée. Ouverture entière subcirculaire, anguleuse au sommet, un peu oblique. Columelle large, arquée dans sa longueur. Bord externe simple, aigu. Ex. : L. littorea, Linné; L. rugosa, Menke; L. rudis, Donovan ; L. Sicholdi, Phiippi; L. glabrata, Philippi; L. albicans, Metcalfe. Fig. 2092. L. littorea. 300 GASTEROPODES. MM. Adams admettent deux sous-genres : 1° pour les espèces minces, à ouver- ture plus évasée; 2° pour un très-petit nombre d'espèces com- prises jusqu'ici dans. le genre turbo. Sous-genre. Merararnis, Mublfeldt, 1828 (uéac, noir; ‘uv, suture). — Coquille mince, non ombiliquée. Spire aiguë. Tours généralement striés transversalement et ornés de couleurs vives. Ouverture évasée. Columelle excavée. Ex. : L. pulchra, Swainson; L. zebra, Wood; L. granocostata, Reeve; L. angulifera, Lamarck; L. undulata, d'Orbiqny ; L. picta, Philippr. Fig. 2093. L. angulifera. Z Fig. 2094. Fig. 2095 Fig. 2096. Fig. 2097. Fig. 2098. L. glabrata. L. rudis L. Sieboldi. L. rugosa. © L. albicans Fig. 2099. Fig. 2100. Fig. 2101. Fig. 2102. Fig. 2103 L. zebra. L. lineata L. pulchra L. lineata. L. picta Fig. 2104. lig. 2105, l'ig. 2106. Fig. 2107. Fig. 2108. L. granocoslata. L. dilatata L. scabra. L. zigzag. L. undulata. Sous-genre. NeëniToipes, Brown, 1827. — Coquille turbinée, solide, non ombiliquée. Spire très-courte, à sommet oblus. Bord externe épais. DA EN NI nn : ritoi- Ex. : N. obtusatus, Linné ; neritoi big. 2109. Fig. 2110. Fig 2111. des, Linné. N. neritoides 2 N. obtusatus GASTÉROPODES. 301 149: GEewre. TECTARIUS. Valenciennes, 1833. MoxonoxTa. Partim, Lamarck, 1799 Pacopus. Gray, 1849. PaGOneLLA. Swainson, 1840. Coquille turbinée, subconique, tubereuleuse où muriquée, non ombiliquée. Spire aiguë. Ouverture ovale entière. Bord interne calleux en avant. Bord externe mince, strié intérieurement. Opercule subcirculaire, paucispiré, membraneux sur le bord. Ex. : T. pagodus, Linné; T. tectum persicum, Zinné ; T. bicolor, La- marck ; T. subnodosus, Philippi; T. papillosus, Lamarck ; T. muricatus, Linné ; T. pyramidalis, Quoy. Fig. 2112. Fig: 2113. Fig. 2114. Fig 2115 Fig. 2116. T. muricalus T. tectum persicur, T papillosus T. pyramidalis T. subnodosus. Fig. 2117. Fig. 2118. Fig. 2119. “Fig. 2120. T. pagodus T. bicolor É. coronarius. E. coronarius 150° Genre. ECHINELLA. Swainson, 1840. Formé aux dépens des moncdontes. Coquille conoïde, turbinée, en forme de toupie, plus ou moins distinctement subombiliquée. Tours granuleux ou mu- riqués. Ouverture ovale. Bord interne arqué, sans dent ou avec un calus dentiforme antérieur. Bord externe aigu. Oper- cule circulaire, multispiré. Ex. : E. coronaria, Lamarck ; E. Cumingiüi, Philippr. Fig. 2121. E. Cumingii. 151° Genre. MODULUS. Gray, 1840. Formé aux dépens des monodontes. Coquille turbinée, en forme de toupie, déprimée, ombiliquée. Ouverture ovale. Bord interne présentant une dent saillante à la partie antérieure. Bord externe simple, sinueux. Opercule circulaire, multispiré. Ex. : M. lenticularis, Chemnilz (modulus, Lamarck); M. tec- tum, Gmelin. Fig. 2123. M. lenticularis M. tectum. 302 GASTÉROPODES 152e Genre. RISELLA. Gray, 1840. Formé aux dépens des troques. Coquille trochiforme, non ombiliquée, à base aplatie ou concave. Tours aplatis; le dernier anguleux, caréné. Ouverture déprimée, oblique, rhomboïde, lisse à : l'intérieur. Bord externe simple, aigu, tacheté ou d'une teinte foncée inté- rieurement. Ex. : R. nana, Lamarck; R. melanostoma, Gmelin ; R. lutea, Fig. 2126. R. nana. R. lutea R. melanostoma Quoy. 153° GENRE. LACUNA. Turton, 1827. Temana. Leach, 187. Formé aux dépens du genre turbo. C ous conique ou subglobuleuse, généralement mince, épidermée. Spire courte ou peu élevée. Ouverture semi- -ovale. Bord columellaire assez aplati, avec une fissure ombilicale parallele au bord. Bord externe aigu. M. Gray établit une famille de lacunidés pour ce genre, exclusivement composé de petites espèces. MM. Adams Fig. 2198. le subdivisent et admettent deux sous-genres. Ex. : L. pallidula, L. pallidula. Tarlon Ce genre se distingue des vrais turbos par une coquille mince et en général demi-transparente; par un épiderme mince; par le sillon qui s'étend le long de la columelle et se termine en une cavité profonde, caractère qui ne se retrouve que dans le genre dipsacus de Alein, eburna, Lamarck. Sous-genre. Ernernta, Leach, 1847. — Coquille mince, à bandes colorées. Spire plutôt élevée. Bord interne mince, aigu. Fissure ombilicale assez dévelop- pée. Ex. : E. vincta, Turton; E. divari- Fig. ai: 30. Fig. 2131. E. vincta. E. divaricata. E. canalis. cata, Fabricius ; E. canalis, Turlon. Sous-genre. Mepora, Leach, 1840.— Coquille conique, solide. Spire élevée. Péritrème dilaté et réfléchi antérieurement. Bord interne épais, aplati. Fissure ombilicale, obsolète. Ex. : M. crassior, Ialker. Nous n'avons pas cette espèce. 15% Gexre. FOSSARUS. Philippi, 1841. Fossar d'Adanson. NaTiICELLA. Munster, 1841. PuastaNEMa. Wood, 1812. Coquille subglobuleuse, ombiliquée, à tours cancellés ou garnis de côtes. Ou- verture subarrondie, entière. Bord interne droit, sans dents, jamais calleux. Bord externe aigu, lisse intérieurement. Opercule corné, ovale, Fig. 2132 Fig 2133. Fig. 2134. subspiral. Ex. : F. sulcatus, Wood ; Æ. ambi- F. sulcatus. F. ambiguus. FE. costatus. quus, Linné $ F. costalus, Brocchri. 155 Genre. 1SAPIS. H. et À. Adams, 1854. Coquille ombiliquée, à spire assez élevée, à tours arrondis, cancellés ou garnis de côtes transversales. Ouverture ovale. Columelle arquée, présentant une petite dent vers sa partie médiane. Bord externe simple, Les a Q BAES . r + à f1g. 2190. dentelé et sillonné à l'intérieur, Ex. : 1. anomala, Adams. 1. anomala ASTÉROPODES. 303 156: Gexre. PALUDESTRINA. D'Orbigny, 18M. Lirmoivrts. Muhfeldt, 1821. Aidos ,\pierre; ÿlüzu, je sculple. Coquille semi-globuleuse, épaisse, solide; à spire courte, obtuse; à tours peu nombreux et lisses? Ouverture large, ovale, entière. Péristome continu. Bord interne calleux. Bord externe simple. Veux à la base externe de tentacules subulés. Opercule ovale, paucispiré. Ce genre ne se compose que de petites espèces des eaux douces ou saumâtres. Ex. : P. lapidum, d’Orbigny; P. piscium; d'Orbiqny. Fig. 2136. P. piscium. Fig. 2137. P. lapidum. Fig. 2138. P. lapidum Fig. 2139. P. candeana 35° Famizze. PLANAXIDÉS. PLANAXIDAE. H. et À. Adams. Les planaxidés ont une coquille ovale-conique, parfois allongée, couverte de stries spirales. L'ouverture est ovale. La columelle est aplatie, tronquée et échan- crée à son extrémité. Le bord interne est calleux en arrière. Le bord externe est aigu, tranchant et sillonné à sh lèvre interne. Opercule corné, mince, ovale et paucispiré. L'animal présente un rostre assez allongé, des tentacules subulés, por- tant des yeux sessiles sur un petit renflement de leur base externe. Le pied est simple, court ou garni de petits appendices tenfaculaires. Les planaxidés sont des mollusques marins; on n’en connaît encore qu'un petit nombre d'espèces vivantes, et l'on ne cite que deux ou trois espèces fossiles, parmi lesquelles nous ne citerons que le P. striatus, Grateloup. MM. Adams divisent les planaxidés en deux sous-familles : 1° les planaxinés, qui comprennent les genres ou sous-genres planaxis, hinca, Quoya et holcostoma, et les litiopinés, qui ne se composent que du genre litiopa. Nous n’adopterons pas ces divisions, {out en conservant les genres proposés par ces auteurs. 457e GENRE. PLANAXIS. Lamarck, 1822. Coquille ovale-conique, solide. Spire assez aiguë. Ouverture ovale, un peu plus longue que large. Columelle aplatie et tronquée à sa base, séparée du bord droit par un sinus étroit. Face interne du bord droit sillonnée ou rayée, et une cal- losité courante sous son sommet. Ex. : P. sulcatus, Lamarck; P. nucleus, Lamarck; P. undulatus, Lamarck ; P. semisulcatus, Sowerby. Fig. 2140. Fig. 2141. Fig. 2142. Fig. 2143. Fig. 2144. P. undulatus. P. semisulcatus. P. sulcatus, P, nucleus, P. strialus. 304 GASTÉROPODES. Sous-genre. Hixta, Gray, 1847. — Coquille lisse, couverte d'un épiderme brun-jauntre. Tours aplatis. Bord externe épais, sillonné intérieurement. Ex. : H. braziliana, Lamarck (bucemum). Sous-genre. Quoya, H. et À. Adams, 1854. — Coquille solide, allongée, conique. Spire assez élevée, à sommet souvent décollé. Tours aplatis, le dernier suban- guleux. Ouverture pelile, semi-circulaire, légèrement échancrée en avant. Columelle lisse, arrondie, tronquée antérieurement, avec un calus aigu, spiral à la partie Fig. 9147. postérieure. Bord externe sillonné intérieurement, Ex. : H brailiana Q. decollata. Q. decollata, Quoy. 158° Genre. HOLCOSTON A. H. et À. Adams, 1853. Coquille ovale, mince; à spire courte, aiguë; à suture canaliculée. Ouverture subpyriforme, canali- culée postérieurement, échancrée antérieurement. Columelle arquée, lisse, avec une callosité postérieure. Bord externe évasé, libre postérieurement et remon- tant sur le dernier tour. Ex. : H. piligerum, PAilippi ; F Fig. 2148 Fig. 2149. H. seligerum, Adams. H. piligerum. H. setigerum. 159 Genre. LITIOPA. Rang. 1829. Bombyxinus. Bélanger, 1834. Coquille mince, cornée, légèrement épidermée, un peu transparente, conoïde. Spire aiguë. Tours arrondis, le dernier plus grand que tous les autres réunis, quelquefois sillonné longitudinalement. Ouverture ovale plus large en avant qu'en arrière, à bords désunis; le droit simple, se réunissant au gauche sans former d'é- chancrure bien distincte, mais seulement un contour profond qui en tient lieu; le bord gauche rentrant en dedans pour former une saillie avec l'extrémité anté- rieure de la columelle, qui est unie, arrondie, arquée, Fig. 2150 Fig. 2151. ; : L L.bombyx. L. melanostoma. et un peu tronquée en avant. Opercule corné. Animal transparent, spiral, muni d'un pied assez court et étroit, et d'une tête portant deux tentacules coniques, allongés, oculés à leur base externe. Ex. : L. bombyx, Rang; L. melanostoma, £ydouxr et Souleyel. 36: Famizze. RISSOELLIDES. RISSOE LLIDAE. Gray, 1850. Cette famille a été établie par M. Gray pour quelques petites coquilles minces, transparentes, à spire élevée, à ouverture simple ou légèrement échancrée en avant, à opercule subovale, présentant une saillie vers le milieu du bord interne. L'animal a un rostre divisé en deux lobes tentaculaires, et les yeux sessiles sont placés sur la tête, à la base des tentacules. M. Gray range aussi dans cette famille le genre maggillivraya, que nous avons classé parmi les hétéropodes. MM. Adams admettent la famille de M. Gray, mais ils en retranchent le genre maggillivraya, et ils y ajoutent le genre hyala. GASTÉROPODES. 305 160e GENRE. RISSOELLA. Gray, 1847. Jeffreysia. Alder, 1849. Coquille mince, spirale, conique ou subglo- buleuse, transparente. Ouverture ovale, arron- die, simple en avant. Péristome mince, entier. Opercule semi-ovale. Nucléus près du bord interne et présentant une saillie interne cen- trale. L'animal a des tentacules simples. Ex. : R. cylindrica, Jeffreys; R. diaphana, Forbes Fig. 2152. Fig. 2153. et Hanley. R. cylindrica. R. diaphana. 161° Gexre. HFALA. H. et A. Adams, 1853. Coquille mince, hyaline, spirale, subconique. Ouverture ovale, émarginée antérieurement. Lèvre externe mince, simple, droite. Opercule mince, corné, simple, subspiral. L'animal a le sommet des tentacules garni de petites soies. Ex. : H. vitrea, Forbes et Hanley. Fig. 2154. H. vitrea. 37° Faire. RISSOIDÉS. RISSOIDAE. H. et A. Adams. Les rissoïdés sont de petites coquilles presque microscopiques, généralement blanches, transparentes ou cornées, spirales, élégantes, plus ou moins turri- culées et à ouverture le plus souvent simple en avant. L'opercule est corné et subspiral. Le mollusque à une tête proboscidiforme, portant deux tentacules subulés, à la base externe desquels se trouvent placés les yeux. Le pied est allongé, subtriangulaire, tronqué en avant et anguleux en arrière. M. Gray n'admet que trois genres dans cette famille, qu'il désigne sous le nom de rissoadæ; ce sont les genres rissoina, rissoa et skenea. MM. Adams, indépendamment de ces genres, établissent ou adoptent les genres ou sous-genres zebina, acme, alvania, onoba, barleia, ceratia, setia, cingula, hydrobia et amnicola. 162 Gexre. RISSOINA. D'Orbigny, 184. Coquille turritée, à tours nombreux, garnis de côtes ou cancellés. Spire aiguë. Ouverture semi-lunaire, assez étroite, sinueuse, pourvue vers son milieu de bords projetés en avant et marqués, intérieurement et postérieurement, d'une dépression qui représente un indice de canal. Bord externe développé et évasé en avant, un peu épaissi intérieurement. Opercule corné, épais, subspiral, semi- lunaire, avec une saillie allongée. Il a un tour de spire lisse en dessus; en des- sous, il est marqué d'une dépression longitudinale près du bord de la partie qui s'accroit; au-dessus de la dépression est une callosité qui se continue vers le sommet, où elle forme cette saillie allongée, assez semblable à celle qu'on remarque dans les nérites. Ex. : R. inca, d'Orbigny. TOME PREMIER. ; 38 306 GASTÉROPODES. Fig. 2155, Fig. 2196. Fig. 2157. Fig. 2158. Fig. 2159. Fig. 2160. Fig. 2161. R. inca, R. Calesbyana R.sulcifera R.tridentata R. Cumingii. R. striaticostata R. elegantissima. Sous-genre. ZeBa, H. et A. Adams, 1853. — Coquille blanche, solide, opaque, polie, lisse ou en partie striée. Bord externe assez épais, souvent avec un ou plusieurs tubercules à la partie antérieure interne. Ex. Z. coronata, Recluz. Nous ne connaissons pas cette espèce. 163€ GENRE. RISSOA. Fréminrille, 181%. RissoaniA. Agassiz. 1846. Coquille blanche, oblongue ou turriculée, à spire aiguë. Tours nombreux, convexes, lisses ou à côtes longitudinales. Ouverture entière, ovale, oblique, évasée, simple; lèvre externe assez épaisse. Opercule ovale, subspiral, simple. M. de Blainville divisait ce genre, d'après la forme générale des espèces, en quatre sections, dont nous ne parlerons que pour mémoire : 1'e section. Espèces turriculées et côtelées ; 2° section. Espèces subturriculées et côtelées ; 3° section. Espèces subturriculées et lisses ; 4° section. Espèces subglobuleuses. M. Deshayes admet trois groupes : 1° les furbiniformes : espèces subglobu- leuses, voisines des turbos ou des liflorines; 2° les mélanoïdes : espèces allongées et dont l'ouverture se rapproche de celle des mélanies; 3° les cérithiformes : espèces à ouverture semi-lunaire, subtronquées à la base et se rapprochant des cérites. On connaît quelques espèces fossiles des terrains tertiaires, et M. Sowerby en a décrit trois ou quatre de la grande oolithe d’Ancliff. Nous citerons les R. bisul- cata, Buvignier ; R. {ricarinata, Morris. Lig. 2162. Fig. 2163. Lig. 2164. Fig. 2165. Fig. 2166. Fig. 2167. R. duplicata. R. tricarinata. R, bisnleata R. francoina. R. plicata R reticulata. GASTÉROPODES. 307 Parmi les espèces vivantes et fossiles, nous citerons les R. costulata, Risso ; R. Philippiana, Jefreys. Fig. 2168. Fig. 2169. Fig. 2170. Fig. 2171. Fig. 2172. Fig. 2173. R. costulata. R. Philippiana. R. Auberiana. R. pulchella. R. caribæa. R. scalaris. D) Fig. 2174. Fig. 2175. Fig. 2176. Fig. 2177. Fig. 2178. Fig. 2179. R. excavata. R. gradata. R. labiosa. R. abbreviata. R. exigua. BR. carinata. Sous-genre. Acue, Hartmann, 1821.— Coquille subcylindrique, lisse ou à côtes longitudinales. Tours assez nombreux. Péritrème réflé- chi. Ex. : A. Moutonii, Dupuy; À. acicula, Sowerby. Sous-genre. ALvaxa, Risso, 1826. — Coquille ovale, aiguë, turbiniforme. Spire courte. Tours arrondis, le plus souvent cancellés. Ouverture subcirculaire, crénelée inté- Fig. 2180. Fig 2181. rieurement. Lèvre externe avec une varice marginale. Ex.: A. Moutonii. A. acicula. A. rufilabrum, Leach; À. abyssicola, Forbes; À. europæa, Risso; À. crenulafa, Michaud. Fig. 2182. Fig. 2183. Fig. 2184. Fig. 2185. A. crenulata, À. rufilabrum. À. abyssicola. A. europæa. Sous-genre, OxoBa, H. et À. Adams, 1853. TurBoNILLA, Leach, 1825. — Coquille allongée, à tours nombreux, ar- rondis , striés en spirale. Ouverture ovale, entière en avant. Péritrème continu, épais, droit ou légèrement renversé. ; Ex. : O. striata, Montaqu. Kig. 2186. O. striata 308 GASTÉROPODES. Sous-genre. Banera, W. Clark, 1853. — Coquille co- nique, turbinée, à tours arrondis, lisses ou très-légèrement striés en travers. Ouverture ovale, entière, arrondie en avant, anguleuse en arrière. Bord externe aigu, simple. Opercule calcaire, garni intérieurement d'une côte saillante et d’une saillie Fig. 2187. aiguë. Ex.: B. rubra, Adams. B. rubra. E Sous-genre. Ceraria, H. et A. Adams, 1853. — Coquille subeylindrique, striée en spirale, blanche, mince, semi-pellu- cide, à tours arrondis, à sutures profondes. Sommet de la spire obtus. Ouverture subovale. Péristome continu. Lèvre externe mince, aiguë, simple. Fig. 2188. L'animal a les tentacules aplatis, plutôt courts et claviformes. Gpvime Le pied est divisé en deux lanières allongées. Ex. : C. proxima, Alder. Sous-genre. Seria, H. et À. Adams, 1853. — Coquille mince, ovale-oblongue ou subconique, subombiliquée, à tours peu nombreux, ventrus, tachetés. Spire courte, à sommet obtus. : in Ouverture suborbiculaire, assez étroite en arrière. L'animal a le pied simple en arrière. Ex. : S. pulcherrima, Jeffreys. Sous-genre. CixGura, Fleming, 1828.— Coquille mince, conique, assez allongée, lisse ou transversalement striée, ornée de taches ou de bandes. Ouverture pyriforme ou ovale. Bord externe droit, mince, aigu, avec une varice marginale, Opercule Fig. 2190. s à < Dee © cingillus ovale, simple, subspiral. Ex. : C. cingillus, Montaqu. 16% Genre. SKENEA. Fleming, 1828. Coquille orbiculaire, spirale, déprimée ou discoïde, profondément ombiliquée, à tours peu nombreux. Péritrème circulaire, continu, en- Fig. 2191. Fig. 2192. tier. Opercule paucispiré à nucléus central. S. planorbis. Ex. : S. planorbis, Æabricius. 165e Gewre. HYDROBIA. Hartmann. 1821. Leachia. Risso, 1826. Littorinella, Braun, 1821. Coquille conique, allongée, mince, lisse, couverte d'un épi- derme olivâtre. Ouverture ovale. Péritrème continu. Bord externe simple, aigu. Ex. : H. ulvæ, Pennant. Fig. 2193. HI. ulvæ. 166 Gexre. AMNICOLA. Gould et Haldemann, 1839. Formé aux dépens des paludines. Coquille ovale, conique, turbinée, épidermée, non ombili- quée, à spire aiguë. Tours peu nombreux, arrondis. Ouverture large, circulaire, plus étroite en arrière. Péritrème continu. Bord externe simple, aigu. Opercule corné, spiral, paucispiré. Fig 2194 » » A. porata. Ex. : À. porala, Say. GASTÉROPODES. 309 38° Faire. PALUDINIDÉS. PALUDINIDAE. Viviparidæ. A. et À. Adams. Cette famille se compose de coquilles spirales, turbinées, couvertes d'un épi- derme quelquefois mince, transparent, quelquefois épais, solide et verdtre. L'ouverture est ovale, arrondie, généralement plus longue que large, anguleuse en arrière, à péristome continu. L’opercule est orbiculaire et corné. L'animal a des tentacules subulés, oculés à leur base externe. Le manteau est simple en avant; les branchies intérieures sont en forme de filaments aplatis sur plusieurs rangs. Le pied est ovale et dépasse parfois le mufle. — Les paludinidés vivent dans les eaux douces ou saumâtres, où on les trouve en grand nombre. On en connait quelques espèces fossiles des terrains tertiaires. Nous citerons les P. pyg- mæa, P. striatula, P. subulata, P. pusilla, Deshayes ; P. fluviorum, Sowerby. Fig. 2196. Fig. 2197. Fig. 2198. Fig. 2199. P. pygmeæa. P. striatula. P. luviorum. P. subulata. P. pusilla. M. Gray divise cette famille (vivip ridæ) en cinq genres : viviparus, rivulina, paludomus, tanalia et bithynia. MM. Adams admettent les genres ou sous-genres : vivipara (paludina, Lamarck), melantho, laguncula, paludomus, tanalia, bithynia et nematura. 167e Genre. PALUDINA. Lamarck, 1821. Vivipara. Lamarck, 1809. Viviparella. Rafinesque. Coquille conoïde, à tours arrondis ou convexes, modifiant la cavité spirale. Ouverture arrondie-ovale, plus longue que large, anguleuse au sommet. Les deux bords réunis, tranchants, jamais recourbés en dehors. Opercule orbiculaire corné. MM. Adams limitent le genre paludina aux espèces à coquille mince, turbinée, ombiliquée, à spire assez élevée, à tours arrondis, lisses ou carénés, couverts d'un épiderme olivâtre; à péristome mince, continu et simple en avant. L'animal à un petit lobe de chaque côté du cou. Ex. : P. vivipara, Lamarck (fasciata, Muller) ; P. costata, Quoy; P. carinata, Valenciennes ; P. multicarinata, + Fig. 2200. Chenu ; P. bengalensis, Lamarck ; P. bulimoïdes, Olivier. P. bulimoïdes. Fig. 2201. Fig. 2202 Fig. 2203. Fig. 2204. P. costata. P carinata P. vivipara. P. multicostata. P. bengalensis. 310 GASTÉROPODES. Sous-genre. Meravrno, Bowdich, 1822. — Coquille ovale, solide, épaisse, subombiliquée ou non ombiliquée. Tours lisses. Ouverture ovale. Bord interne épais. Ex. : P. ponderosa, Say; P. georgiana, Lea. Sous-genre. LaGuxcura, Benson, 1842. — Coquille turbinée, subglobuleuse. Ouverture grande, oblongue, entière. Péristome inter- rompu. Bord externe un peu réfléchi. Ombilie Fig. 2206. Fig. 2207. profond, tortueux. Ex. : L. pulchella, Benson. . P. ponderosa. P. georgiana. Nous ne connaissons pas cette espèce. 168 Genre. PALUDOMUS. Swainson, 1840. Coquille ovale, subglobuleuse ou conique, non ombiliquée, assez épaisse, lisse ou tuberculeuse, couverte d'un épiderme brunâtre ou verdâtre. Spire parfois déprimée et corrodée. Ouverture large, subsemi-cireulaire, quelquefois canali- culée en arrière. Bord interne assez large, excavé. Bord externe aigu, quelquefois réfléchi. Opercule corné, ovale-subtrigone. L'animal a les bords du manteau frangés. Ex. : A. spurcus, Eydoux ; P. conicus, Gray; P. nigricans, Reeve; P. globulosus, Gray; P. olivaceus, Reeve; P. Stephanus, Reeve. Fig. 2208. Fig. 2209. Fig. 2210. Fig. 2211. Fig. 2212. Fig. 2213. P. spureus. P. Stephanus. P. globulosus. P. conicus. P. olivaceus. P. nigricans Sous-genre. Tanana, Gray, 1847. M. Gray a séparé de ce genre les espèces épaisses, plus globuleuses, à spire déprimée, et établi le sous-genre tanalia ou tinalia, caractérisé ainsi qu'il suit : coquille semi-globuleuse, solide, non ombi- liquée, couverte d'un épiderme noirâtre, à spire déprimée. Tours tuberculeux ou garnis de pelites côtes ou de stries. Ouverture très-large. Bord interne aplati, excavé. Bord externe crénelé. Opercule corné, à nucléus marginal. Ex. : T. Gard- neri, T. Tennantii, T. undata, T. loricata, Reeve; T. aculeata, Chemnitz. Fig. 2214. Fig. 2215. Fig. 2216. Fig. 2217. Fig. 2218 T. Tennantii. T. loricata, T. aculeata. T. Gardneri. T. undata. GASTÉROPODES. 311 169° Genre. BITHYNIA. Gray, 1821. Formé aux dépens des paludines. Coquille ovale, turbinée, mince, couverte d'un épiderme corné. Tours convexes. Spire assez développée. Péristome continu, assez épais intérieurement. Opercule calcaire intérieurement, à nucléus subcentral. Ex. : B. bulimoïdes, Olivier; B. mar- ginata, Michaud ; B. bicarinata, Desmoulins. M. Moquin-Tandon établit deux sous-genres : bithynella, pour les espèces dont l'opercule subcorné, à stries spirales et à nucléus excentrique, est enfoncé dans la coquille : ce sont les bithynies proprement dites ; et elona, pour les espèces dont l'opercule testacé, à stries concentriques, à nucléus central, s'arrête à l'entrée de la coquille. Il cite pour ce sous-genre les B. Leachii, Moquin; B. impura, La- marck (tentaculata, Linné). Fig. 2219, Fig. 2220. Fig. 2221. Fig 2222. Fig. 2223: Fig. 2224. B. marginala. B. bicarinata. B. Moquiniana. B. tentaculata. B. Leachii. 170 Gevre. NEMATURA. Benson, 1837. Formé aux dépens des paludines. Coquille ovale, comme difforme, turbinée, à tours peu nom- breux, le dernier ventru, à spire assez aiguë. Ouverture sub- arrondie, oblique, comprimée. Péristome continu. Ex. : N. Fig. 2225. deltæ, Benson. N. deltæ. 39° Famizze. VALVATIDÉS. V'ALVATIDAE. Gray, 1840. Cette petite famille se compose de coquilles spirales, coniques ou discoïdes, ombiliquées et couvertes d'un épiderme mince et verdàtre. L'ouverture est arrondie, à péristome continu. L'opercule est orbiculaire, spiral, multispiré, corné. Le mollusque à un mufle proboscidiforme allongé, des tentacules contractiles, effilés et oculés à leur base interne. Le pied est bilobé en avant. Branchies formant une sorte de panache. Herbivores, fluviatiles. M. Gray n'admet qu'un seul genre : valvata. MM. Adams admettent aussi ce genre, mais ils le subdivisent et établissent les sous-genres gyrorbis et tropidina. 174° Genre. VALVUÉE. VALVATA. Muller, 1774. Coquille discoïde ou conoïde, à tours cylindracés, ne modifiant point la cavité spirale. Ouverture obronde, à bords réunis, tranchants. Opercule orbiculaire. Ex. : V. piscinalis, Muller; V. pupoïdea, Gould. On connait deux ou trois espèces fossiles des terrains tertiaires : nous citerons les V. multiformis, Deshayes; V. Leo- poldi, de Roissy. æ © à Fig. 2226. Fig. 2227. Fig. 2228. Fig. 2229. Fig. 2230. V. piscinalis V }, multiformis, V. Leopoldi. V. pupoides. 312 GASTÉROPODES. Sous-genre. Gyroris, Fitzinger, 1833.— Coquille discoïde Le déprimée, largement ombiliquée, à tours arrondis. Ex. : G. cris- Vig. 2231. tatus, Muller. G, cristatus. Sous-genre. Troriia, H. et A. Adams, 1853.— Coquille ©) ; cé turbinée, à spire assez élevée, à tours arrondis, carénés. Ex. : Fig. 2232, T. tricarinata, Lesueur. : SOS FT, tricarinata. 40° Fame. AMPULLARIDÉS. AMPULLARIIDAE. D'Orbigny, 1831. Cette famille se compose de coquilles fluviatiles globuleuses ou subglobuleuses, à spire courte et obtuse, quelquefois déprimée, parfois à spire assez prononcée, et couvertes d'un épiderme vert plus ou moins foncé. L'ouverture est simple en avant, et le plus souvent anguleuse en arrière. L'opercule est calcaire ou corné; il a la même forme que l'ouverture, qu'il ferme complétement ; il est à stries con- centriques et à nucléus subcentral. Le mollusque a un rostre divisé en deux lobes tentaculaires; il a deux longs tentacules filiformes. Les yeux sont pédonculés et situés sur les côtés et en arrière des tentacules. Le manteau forme en avant un tube respiratoire plus ou moins allongé. Le pied ‘est simple. Les ampullariidés sont fluviatiles. On connaît quelques ampullaires fossiles des terrains tertiaires, et l'on cite quelques rares espèces de la craie et des couches intermédiaires. Nous figurons les A. scalariformis, À. spirata, Deshayes ; À. acuminata, A. conica et À. pygmæa, Lamarck. Fig. 2234. A. spirata. ‘ Fig. 2236. Fig. 2233. Fig. 2235. Fig. 2237. Fig. 2238. A. insularium. A. conico. A. pygmæa. A. scalariformis. M. d'Orbigny divise les ampullaires d'après leur forme globuleuse ou déprimée, et d'après la présence ou l'absence d'un long tube respiratoire au-dessus de la partie céphalique de l'animal. Il donne à la division des espèces déprimées le nom de ceratodes, réserve celui d'ampullaria aux espèces globuleuses, et désigne sous le nom d’asolene ou d'ampulloïdeà les espèces dépourvues du long tube respira- toire. M. Gray admet dans sa famille des ampullariadæ les genres pachystoma, asolene, marisa, ampullaria, pomella, lanistes et meladomus. MM. Adams adop- tent à peu près les mêmes genres. GASTÉROPODES. 313 172 Genre. AMPULLARIA. Lamarck, 1799. AwpuiLarius, Montfort, 1810. Povacea, Perry, 1811. Pacnysroua. Guilding, 1828. PacuyLabna. Swainson, 1540. Coquille globuleuse, ventrue, ombiliquée; à spire courte. Ouverture oblongue entière, Péristome continu, légèrement réfléchi, avec un rebord assez épais. Oper- cule corné, avec une couche externe testacée. L'animal est pourvu d'un long tube respiratoire. Ex. : A. ampullacea, Linné; À. sinamarina, Bruquières ; À. vitrea, Born ; À. Ghiesbrechtü, Reeve; À. Swainsonti, Reeve ; À. auriformis, Reeve. TN Fig. 2239. À. ampullacea. Fig. 2240. À. auriformis. ES fu il D) We y U / Vo Fig. 2242. À. sinamarina. Fig. 2243. À. vitrea. Fig. 2244. À. Swainsonii. Sous-genre, Pouus, Humphrey, 1797. — Coquille subglobuleuse, ombili- quée. Spire courte. Ouverture oblongue. Péristome simple, mince, parfois réfléchi. ëx. : À. insularum, À. scalaris, d’Orbigny; À. canaliculata, Lamarck. Fig. 2245. À. insularum. Fig. 2246. A. scalaris. Fig. 2247. À. canaliculata. TOME PREMIER, 39 314 GASTÉROPODES. Sous-genre. Marsa, Gray, 1824.— Coquille discoïde, déprimée, largement ombiliquée. Ouverture suborbiculaire. Péristome simple. Ex. : A. cornu arielis, Linné ; À. chiquitensis, d'Orbigny; À. planorbula, Philippi. Fig. 2248. À. cornu arielis, Fig. 2249, À. planorbula Kig. 2250. À. chiquitensis. Sous-genre. Poueuta, Gray, 1845. — Coquille subovale, solide, non ombi- liquée; à tours striés, le dernier très-ample. Spire courte, déprimée. Ouverture très-large. Péristome simple, mince. Ex. : À. megastoma, Sowerby; À. neritoïdes, d'Orbiqny. Fig. 2251. À. neritoïdes. Fig. 2254. À. platæ Fig. 2255. À. intorta. Fig. 2256 . À. Bolteniana Sous-genre. Lausres, Montfort, 1810. — Coquille sénestre, subdiscoïde, ombiliquée. Spire courte. Ouverture oblongue, entière. Péristome simple, aigu. “Ex. : À. intorta, Lamarck ; À. bolteniana, Chemnitz. ù Sous-genre. MeLapouus, Suainson, 1840.—Coquille sénestre, ovale-conique, non ombiliquée, couverte d'un épiderme vert-noirâtre. Ouverture ovale, anguleuse postérieurement. Péristome mince, simple. Ex. : À. olivacea, Sowerby. Sous-genre. AmPuLoinea, d'Orbigny, 1837. AsoLexe, d'Orbigny, 1835. Au- PULLAROÏDES, Gray, 1847.— Coquille subglobuleuse, à spire peu élevée. Ouverture ovale, entière. Lèvre interne assez épaisse. Péristome continu. Opercule corné, présentant une couche interne testacée. Animal sans tube respiratoire allongé. Ex. : A. plate, d'Orbigny. GASTÉROPODES. 315 41: Faize. TURRITELLIDÉS. TURRITELLIDAE. Clarck, 1851. Les turritellidés sont des coquilles spirales, non ombiliquées ; à spire très- allongée; à tours nombreux, striés ou carénés transversalement. L'ouverture est arrondie ou ovale, parfois subquadrangulaire. L'opercule est corné, circulaire, multispiré, frangé au bord, et à nucléus central. L'animal a un pied subtriangu- laire, tronqué en avant; deux tentacules coniques oculés à leur base externe. Le manteau est frangé sur ses bords. Les turritellidés habitent les mers chaudes: on en connaît un assez grand nombre d'espèces. Les turritellidés fossiles se montrent, dit-on, avec les terrains siluriens, dévoniens et carbonifères; mais les espèces signalées par les auteurs sont rapportées à d'autres genres; quelques-unes appartiennent à l'époque tria- sique, un petit nombre aux terrains jurassiques et crétacés, et c'est à l'époque tertiaire qu'elles atteignent le maximum de leur développement numérique. Nous citerons, parmi les turritelles fossiles, les T. rotifera, T. imbricataria, T. vittata, T. multisulcata, T. sulcata et T. fasciata, Lamarck. Fig. 2257. Fig. 2258. Fig. 2259. Fig. 2260. Fig. 2261. Fig. 2262. T. rotifera. T. fasciata. T. sulcata. T. multisulcata. T. vitiala. T imbricataria Cette famille comprend les genres turritella, Lamarck ; proto, Defrance, et cocblearia, Braun. Mais MM. Gray et Adams subdivisent le genre turritella ainsi que nous allons le dire. 173e Gexre. TURRITELLA. Lamarck, 1799. Turris. Humphrey, A797. Coquille turriculée, non nacrée. Ouverture arrondie, entière, ayant les bords désunis en arrière. Bord droit muni d'un sinus. Opercule corné. MM. Gray eb Adams limitent le genre turritella aux espèces turriculées, subu- lées, non ombiliquées; à tours nombreux, arrondis, striés ou carénés, et à sutures profondes; à ouverture arrondie et entière en avant; à bord droit simple, aigu. Ex. : T. terebra, Linné; T. bicingulata, Lamarck ; T. sanguinea, Reeve; T. cingu- lata, Sowerby; T. maculata, Reeve. 316 GASTÉROPODES. Fig. 2263. Fig. 2264. Fig. 2265. Fig. 2266. Fig. 2267. T. terebra. T. cingulata. T. sanguinea. T. maculata. Sous-genre. Hausraror, Montfort, 1810. — Coquille à ouverture subquadrangulaire. Tours légèrement déprimés. Bord externe sinueux. Ex. : T. imbricata, Linné; T. Broderi- piana, d’Orbigny; T. leucostoma, Valenciennes ; T. goniostoma, Valenciennes ; T. columnaris, Aiener. — Fig. 2268. Fig. 2269. Fig. 2270. Fig. 2271. Fig. 2272. Fig. 2273. T. imbricata. T. columnaris. T. leucostoma. T. goniostoma T. terebellata. T. Broderipiana. Sous-genre. Torcura, Gray, 1847. — Coquille turriculée. Tours subangu- leux avec une exeavation médiane profonde. Ouverture subquadrangulaire. Bord externe aigu et présentant un sinus à son milieu. Ex, : T. exoleta, Linné; T. cari- nifera, Lamarck ; T. cochlea, Reeve; T. declivis, Adams. Sous-genre. Zara, Gray, 1847. — Coquille turriculée, à tours carénés. Ouverture subquadrangulaire. Bord droit simple. Ex. : T. duplicata, Zinné ; T. fas- cialis, Menke ; T. fastigiata, Adams; T. baccillum, Aiener; T. replicata, Linné. GASTÉROPODES. 317 Sous-genre. Mesaua, Gray, 1842. — Coquille turriculée, à tours nombreux, striés transversalement. Ouverture ovale, subcirculaire, formant en avant une sorte de canal à bord sinueux et réfléchi. Bord interne un peu tordu et aplati. Bord externe mince et sinueux en arrière. Ex. : T. brevialis, Lamarck; T. melanoïdes, Reeve. HS De . Fig. 2276. T. carinifera. Fig. 2277. T. cochlea, Fig. 2278. Fig. 2274. T. declivis. T. exoleta. Fig. 2282, T. fastigiata. Fig. 2280. T. fascialis. Fig. 2279. T. replicata, Fig. 2281. T. duplicata. Fig. 2253. T. baccillum. Fig. 2287. Fig. 2285. T. spirata. T. brevialis. SA Fig. 2284. Fig. 2286. Fig. 2288. T. brevialis. T. melanoïdes. T. lanceolata, 318 GASTÉROPODES. Sous-genre. EGusia, Gray, 1840. — Coquille turriculée, à tours nombreux, striés fransversalement; à sutures profondes. Ouverture arrondie, assez petite. Bord interne aplati, calleux, anguleux et non réfléchi en avant. Bord externe assez épais intérieurement. Ex. : T. spirata, Sowerby; T. lanceolata, Reeve. 17% GENRE. PROTO. Defrance, 182%. Réuni aux turritelles. Coquille turriculée, subulée, sans columelle apparente. Ouverture arrondie, presque inférieure et formée par la réunion du bord gauche, qui, passant circulairement au bord droit, va Fig. 2260. se terminer plus haut vers le milieu du dernier tour. Ex. : P. P. maraschini. maraschini, Defrance. 175e Genre. COCHLEARIA. Munster, 18M. Chilocyclus. Bronn, 1851. oquille turriculée, épaisse. Ouverture arrondie, Péristome Coquille t lée, épa Ouverture arrondie, Péristom continu, largement évasé et formant un rebord autour de Fig. 2290. C. carinata. l'ouverture. Ex. : C. carinata, Braun. 42 Famizce. CÉCIDÉS. CAECIDAE. Gray. Cette famille se compose de petites coquilles subcylindriques, arquées, à sommet subspiral, caduc, et à surface subspirale convexe, que nous classions provisoire- ment, en 1842, dans le voisinage des dentales. L'opercule est corné, circulaire et multispiré. Le mollusque a un rostre long, aplati, tronqué; des tentacules courts et en massue à l'extrémité; des yeux sessiles à la base postérieure des tentacules; un pied court, tronqué en avant, subtriangulaire en arrière. Cette petite famille, établie depuis peu, ne comprenait que le genre cæcum, que M. Carpenter subdi- vise en proposant les sous-genres elephantulum pour les espèces transversalement striées chez les adultes, et fartulum pour les espèces lisses; le même auteur pro- pose le genre meioceras pour les espèces spirales, à tours désunis dans le jeune âge, et à ouverture oblique; enfin M. Gray y ajoute le sous-genre brochina pour les espèces lisses et à opercule convexe extérieurement. 176° Gexre. CAECUM. Fleming, 1811. Brochus. Brown. 1827. Cornuoïdes. Brown, 1837. Dentaliopsis. Clarck, teste Gray, 1847. Coquille discoïde dans le jeune âge; tubuleuse, arquée et tronquée, dans l'âge adulte, par la chute du sommet spiral, dont la limite est indiquée par une cloison convexe. Opercule concave extérieure- ment. Ex.: T. trachea, Forbes ; C. cor- nuoïdes, Brown. On cite quelques espèces Fig. 2291. Fig. 2202 Fig. 2293. fossiles de l'époque tertiaire. C. cornuoides. CG. trachæn G. pulchellum. GASTÉROPODES. 319 43% Faniie. VERMÉTIDÉS. V£RMETIDAE. D'Orbigny, 1840. M. d'Orbigny place dans cette famille les vermets et les siliquaires, c’est-à-dire tous les gastéropodes fixes, groupés, et qui néanmoins sont pourvus d'une tête munie de tentacules; ces mollusques ont un opercule corné, mais le pied ne sert pas à la locomotion. L'animal des vermétidés proprement dits est fixe par sa coquille ; sa forme est allongée, cylindrique, spirale; sa tête sort du manteau et se prolonge fortement au dehors; la partie céphalique est munie, en dessus, de deux tenfacules allongés, coniques, portant les yeux à leur base, sans aucun renfle- ment. Bouche en trompe rétractile, pourvue de dents à la partie linguale, Aux côtés de l'orifice buccal sont deux autres tentacules ou appendices buccaux, égale- ment coniques. Pied longitudinal sous la partie céphalique, terminé en avant par un opercule circulaire pouvant fermer hermétiquement l'ouverture. Manteau en collerette circulaire. Branchies en peigne double sous le rebord supérieur du man- teau. La coquille est fixe, spirale, plus ou moins régulière ou contournée en tous sens. MM. Gray et Adams établissent ou admettent quelques genres formés aux dépens des vermets, et comprennent aussi dans cette famille les siliquaires, que nous croyons devoir former une famille distincte. 177e GENRE. VERMETUS. Adanson, 1757. Vermicularia, partim, Lamarck. Coquille tubuleuse, conique, en spirale régulière dans le jeune âge, à tours irréguliers et désunis dans l’âge adulte. Ouverture cir- culaire. Péristome continu, aigu. Opercule un peu concave, multi- spiré. Ex. : V. lumbricalis, Linné. On rencontre quelques espèces dans les terrains crétacés et ter- 1 Fig. 2295. tiaires. V, Iumbricalis. V. costalis. Rousseau. Lig. 2296. Fig. 2297. “ Fig. 2298. V. Roganus. D'Orbigny V. indicus, Rousseau. V. turritella. Rousseau. 320 GASTÉROPODES. 178e GENRE. SIPHONIUM. Browne, 1756. Coquille généralement adhérente, tubuleuse, irrégulièrement enroulée, et à {ours souvent carénés. Ouverture arrondie. Péristome continu. Opereule concave. Ex.: 58, ater, Rousseau. M. Carpenter propose un sous-genre aletes pour les espèces à opercule irrégulier. Fig. 2299. S. ater. Fig. 2300. S. angulatum. Fig. 2301. S. effusum. Sous-genre. Bivoxia, Gray, 1842. — Coquille tubuleuse, irrégulièrement enroulée, à opercule rudimen- faire. Ex.: B. decussata, Gmelin. Sous-genre. CLADOPODA, Gray, 1821.— Coquille tubu- leuse, irrégulièrement enrou- lée, à tours désunis. Pas d’oper- RE Fig. 2302. C. arenaria. Fig. 2303. B. decussata. cule. Ex. : C. arenaria, Quoy. Sous-genre. SERPULORBIS, Sassi, 1827. Leuexria, Gray, 1856. — Coquille tubuleuse, irrégulièrement enroulée, adhérente. Ouverture arrondie. Pas d’oper- cule. Ex. : S. sipho, Rousseau. lg. 2306. S. sipho. lig. 2307. S. dentiferus. Fig. 2304 S. gigas. Sous-genre. SmroGzvenus, Gray, 1832. — Coquille tubuleuse, adhérente, à sommet subspiral, et à tours plus ou moins désunis. Opercule circulaire, convexe extérieurement, noir et lisse. Ex. : S. spirorbis, Dillwyn. GASTÉROPODES. 321 4% Famize. SILIQUARIIDÉS. SILIQUARIIDAE. Les siliquariidés ont été classés par Lamarck avec les annélides sédentaires; depuis, on les a réunis aux vermets, dont ils diffèrent par une fente branchiale qui se montre sur la plus grande partie de la coquille. Cette famille ne comprend que le genre siliquaria. Les siliquaires sont enroulées comme les serpules, for- mant aussi quelquefois comme elles, des groupes plus ou moins nombreux ; mais, à leur différence, elles sont libres et jamais adhérentes à d’autres coquilles. Le sommet est bien fermé et toujours plus ou moins régulièrement spiré. Elles sont toujours légèrement épidermées et même un peu colorées en jaune-roussàtre ; ce qui n'a jamais lieu pour les serpules, dont le tube est une excrétion complète, et n’est pas, comme les coquilles proprement dites, contenu entre le derme et le pigmentum épidermé. La fente branchiale n'existe pas toujours dans toute la lon- queur de la coquille; elle disparaît quelquefois dans les parties abandonnées par l'animal, et au-dessous de la dernière cloison. C’est le plus souvent une gouttière formée de petits trous qui correspondent aux franges du peigne branchial, ou c’est une simple division du tube, quelquefois même peu apparente dans certaines espèces. Denis de Montfort avait créé aux dépens du genre siliquaire celui d’aga- tirse pour une espèce qu'il nomma agatirse furcelle; c'est la siliquaire de Grignon de F'aujas, siliquaria spinosa de Lamarck. On connaît quelques espèces fossiles des terrains tertiaires. Fig. 2308. S. anguina 479 Genre. SILIQUARIA. Bruguières, 1789. Tenagoda. Guettard, 1760. Coquille tubuleuse, irrégulièrement contournée, atténuée postérieurement, quel- quefois en spirale au sommet, ouverte à son extrémité antérieure, ayant une fente longitudinale, subarticulée, qui règne dans toute sa longueur. Mollusque vermiforme; corps tourné en spirale, conservant cet enroulement lorsqu'on l'a retiré du tube, portant un opercule très-épais formé par l'empilement de lamelles cornées. Cet opercule est fixé sur un pied musculaire très-charnu qui présente supérieurement une sorte d appendice très-comprimé, en arrière duquel s'élève une tête distincte munie de deux petits tentacules légèrement renflés au sommet, et pourvus chacun à leur base d'un œil assez saillant. Immédiatement après la tête on observe le manteau, qui est fendu supérieurement dans presque toute sa longueur; il présente deux lobes : celui du côté droit est réduit à une TOME PREMIER. 10 399 GASTÉROPODES. frange très-étroite, bordée en dedans par un petit sillon étendu de la tête à la nais- sance du tortillon; le lobe gauche est beaucoup plus large dans toute son étendue ; il débute immédiatement en arrière de la tête par une sorte d'expansion, puis il devient tout d'un coup assez étroit, et se continue ainsi jusqu'à l'origine du tor- tillon. Les branchies n'existent que d'un seul côté ; elles consistent en des filaments simples, assez rigides, et qui sont fixés sur toute la longueur du lobe gauche du manteau à la face interne (peigne bran- chial). Cette disposition curieuse ex- plique l'importance du sillon spiral et perforé qu'on observe sur le tube cal- caire, et qui était nécessaire pour que l'eau vint incessamment baigner les or- ganes respiratoires. Le tortillon est assez court; comme dans les autres mollus- ques, il renferme le foie et les organes générateurs ; ceux-ci se terminent sur le lobe gauche, et le point de terminaison estindiqué paruneéchancrure. Audouin. Ex. : S. anguina, Linné; S. australis, Quoy; S. squammata, de Blainville. 45° Famizze. ONUSTIDÉS. ONUSTIDAE. H. et À. Adams. Puoripar. Gray. Cette famille, établie aux dépens des troques de Lamarck, se compose de coquilles coniques, déprimées, ombiliquées; à ouverture simple en avant; à oper- cule corné, large, subarrondi et à nucléus latéral. L'animal a un rostre conique assez allongé; des tentacules subulés et oculés à leur base externe ; un pied étroit, dilaté en avant : deux genres : onustus et phorus. 180e Genre. ONUSTUS. Humphrey, AT97. Coquille conique, trochiforme, déprimée, largement et profondément ombili- quée. Tours aplatis, à bords minces, frangés ou garnis d'épines tubuleuses régqu- lièrement disposées. Ouverture large et fortement débordée par le bord droit. Opercule triangulaire, épais, à nueléus latéral et à sillons rayonnés. Ex. : O. solaris, Linné ; O.indicus, Gmelin. Fig. 2311. O. solaris. Fig. 2312. O. solaris. GASTÉROPODES. 323 Fig. 2314. O. indicus. Fig. 2315. O. indicus. A8le Gexre. FRIPIÈRE. PHORUS. Montfort, 1810. Xenophorus. Fischer, 1807. Coquille conique, trochiforme, à tours aplatis, plus ou moins couverts de frag- ments de coquilles, de madrépores ou de pierres. Ouverture large, oblique et fortement débordée par le bord droit. Ombilic étroit, quelquefois couvert par le bord gauche. Opercule triangulaire, mince, à nucléus latéral. Ex. : P. conchylio- phorus, Born (T. agglutinans, Lamarck). Le nom de phorus agglutinans est réservé à l'espèce fossile du terrain tertiaire. Fig. 2316. P. conchyliophorus Fig. 2317. P. conchyliophorus. 46° Fawize. CALYPTRAEIDÉS. CALYPTRAEIDAE. Broderip, 1835. Les calyptræidés ont une coquille subspirale, subconique ou déprimée, garnie en dessous d'un appendice en cornet ou en demi-cornet, ou d’un diaphragme en spirale. Ils n'ont pas d'opercule. L'animal a la partie antérieure du corps déprimée et dilatée sur les côtés. La tête est garnie de tentacules médiocres, oculés à leur base externe, et le pied est large. Cette famille ne comprend que les calyptrées et les crépidules de Lamarck, aux dépens desquelles on a établi plusieurs genres ou sous-genres dont les caractères ne sont pas toujours parfaitement définis. On connaît quelques espèces fossiles des terrains tertiaires et de la fin de l'époque crétacée. Nous citerons les C. trochi- formis, Lamarck ; C. lamellosa, Lamarck, et le calypcopsis cretacea, d'Orbigny. 324 GASTÉROPODES. Fig. 2318 bis. Calypeopsis cretacea. Fig. 2318. Fig. 2319. Fig. 2320. Fig. 2321. Calypeopsis cretacea. Calyptræa trochiformis. Calyptræa lamellosa. 182e Genre. CALFPTRAEA. Lamarck, 1799. Coquille conique, plus ou moins régulière, à sommet aigu, subcentral , posté- rieur. Ouverture très-large, souvent tourmentée, présentant, à la partie cor- respondant au sommet, une lame testacée, adhérente par sa partie supérieure, très-développée et roulée en demi-cornet, dont le côté ouvert correspond à la partie antérieure de la coquille. Ex. : C. equestris, Linné; C. tectum sinense, Chemnitz ; C. corrugata, Broderip ; C. Martiniana, Reeve. Fig. 2322. l'ig. 2323. Fig. 2324. Fig. 2325. C. equestris. Fig. 19 326. G corrugata. Fig. 2329. C. Martiniana, Fig. 2330. C. papyracea Fig. 2331. C. Martiniana. GASTÉROPODES. 325 483 Gevre. CRUCIBULUM: Schumacher, ASAT. Bicatillus. Swainson, 1840. Coquille conique, assez régulière, à sommet aigu, subcentral, postérieur. Ouverture très-large, présentant, à la partie correspondant au sommet, une lame testacée, en cornet complet et adhérente par une ligne régnant sur toute l'étendue du côté droit. Ex. : €. tubifer, Sowerby; CG. trigonale, Reewe ; C. umbrella, Deshayes. Fig. 2332. C. trigonale. Fig. 2333. Fig. 2334. Fig. 2335. C. trigonale. C. tubifer. Fig. 2336 Fig. 2337. Fig. 2338. Fig. 2339. Fig. 2340. G. auritum. C. concameratum, C. umbrella. C. concameratum. + C. sordidum. Sous-genre. Cazvrgorsis, Lesson, 1830. Disrorra, Say, 1824. — Coquille conique, arrondie, à onglet supérieur médian. Lame interne en cornet complet, adhérente par tout un côté. Ex. : D. striata, Say; D. costata, Conrad. Fossile. Fig. 2341. C. costata. Fig. 2342. C. striata. 18% GENRE. TROCHITA. Schumacher, 1817. Infundibulum. D'Orbigny, 1835. Trochatella. Lesson, 1829. Coquille conique, trochiforme, spirale, à sommet central, à tours convexes, plissés, non ombiliquée. Ouverture large et présentant une lame spirale, trans- 326 GASTEROPODES. verse, dilatée à l'insertion, partant de la spire et se soudant au bord du test, oblique. Ex. : T. radians, Lamarck ; T. spirata, Forbes ; T. spinulosa, Chenu. Sous-genre. Hauoripra, Swainson, 1840. — Coquille conique, spirale, à spire excentrique, à tours convexes, lisses; ombiliquée. Ex. : H. dilatata, Sowerby. Fig. 2343. T. spirata. Fig. 2345. T. spinulosa. Fig. 2346. T. spirata, Fig. 2347. T. radians. Fig. 2348. T. radians. Fig. 2349. T. dilatata. 185° GENRE. GALERUS. Eunphrey, A797. Coquille subconique, déprimée, spirale, à sommet subcentral, à tours lisses, sillonnés ou épineux. Ouver- ture large avec une lame subspirale, latérale, transverse et adhérente au bord gauche, où elle forme un faux de à : L Fig. 2350. Fig. 2351. ombilic. Ex. : G. chinensis, Linné. 3 GE 186° Genre. CREPIDULA. Lamarck, 1799. Crypta. Humphrey, 1797. Sandalium. Schumacher, AS17. Coquille ovale ou oblongue, convexe en dessus, concave en dessous; à sommet subspiral, postérieur et plus ou moins latéral. Ouverture allongée, présentant dans sa moitié postérieure une lame horizontale à bord antérieur tranchant; les autres bords adhérents. Ex. : C. peruviana, Lamarck; C. costata, Sowerby; C. forni- cata, Linné. Sous-genre. GarxorTia, Gray, 1857. — Coquille ovale, convexe, couverte d'un épiderme lisse, à sommet dorsal, médian, postérieur, avec une lame inclinée de haut en bas et en avant. Ex. : G. solida, Hinds. GASTÉROPODES. 327 = Sous-genre. CremrareLLa, Lesson, 1830. — Coquille obovale, très-convexe en dessus, à sommet subterminal et latéral ; à lame transversale, arrondie, semi- oblique; à bord antérieur libre et taillé en biseau, occupant toute la largeur de la concavité interne. Ex. : C. aculeata, Chemnitz ; C. hystrix, Brodenp. Fig. 2352. C. peruviana. Fig. 2355. Fig. 2356. Fig. 2358. G. solida. Fig. 2359. C. hystrix. C. aculeata. Fig. 2361. Fig. 2360. J. unguiformis. Fig. 2362. J. proteus. Fig. 2363. E. goreensis. Fig. 2364 E. plana Sous-genre. Jaxacus, Morch, teste Adams, 1854. — Coquille fortement déprimée, à sommet postérieur et un peu latéral, à lame plutôt concave en avant. Ex. : J. unguiformis, Lamarck. Sous-genre. ErGxa, H. et À. Adams, 1854. — Coquille déprimée; à sommet latéral; à lame aplatie, saillante en avant, avec une côte tubuleuse au bord colu- mellaire. Ex. : L. plana, Adams et Reeve. 328 GASTÉROPODES. 47e Famise. PILÉOPSIDÉS. PILE OPSIDAE. Cette petite famille comprend des coquilles en cône oblique, à sommet posté- rieur, recourbé en crochet, et présentant quelquefois une spirale plus ou moins régulière et plus ou moins allongée. L'ouverture, très-large, est le-plus souvent simple. À l'intérieur de la coquille, on remarque une impression musculaire en fer à cheval, impression qui se reproduit sur un support, sorte d'opercule adhérent que présentent certaines espèces. Cette famille est représentée dans les terrains les plus anciens; elle se compose de cinq genres : Fig. 2365. Fig. 2366. Fig. 2367. ig. Fig. 2369. P. squamæformis. P. contortus. P. crispus. De Fig. 2370. Fig. 2371. Fig. 2372. Fig. 2373. Fig. 2374. P. sulcosus. P. priscus. P. trochleatus. P. vetustus (acroculia). P, sulcosus. 187e Genre. CABOCHON. PILEOPSIS. Lamarck, 1812. Capulus. Montfort, 1810. Acroculia, Phillips, 18441. Coquille épidermée, en cône oblique, courbée en avant, à sommet unciné, presque en spirale; à ouverture large, arrondie-elliptique; ayant le bord antérieur plus court, aigu, un peu en sinus; le postérieur plus grand et arrondi. Une impression musculaire allongée, arquée, transverse, située sous le limbe postérieur. Ex. : P. ungarica, Linné; P. intorta, Lamarck; P. lamellosa, Nobrs ; P. subrufa, Lamarck ; P. mitrula, Lamarck; P. De- lessertii, Nobis. Cette petite coquille est blanche; elle présente à peu près trois tours de spire enroulés obli- quement, détachés, rapidement croissants, le dernier très-ample, et garnis de cinq ou six carènes longitu- dinales. Ouverture arrondie. Nous n'en connaissons ER HEAR ETS pas la provenance. GASTÉROPODES. 329 Fig. 2380. P. mitrula, Fig. 2381. Fig. 2382. P. cornucopia. Fig. 2383. Sous-genre. Tuyca, H. et A. Adams, 1853. — Coquille transparente, coni- . que, légèrement recourbée, avec des sillons longitudinaux. Nous ne connaissons pas d'espèces de ce sous-genre. On les trouve sur les astéries. 188 GENRE. BROCCHIA. Bronn, 1827. Coquille irrégulièrement conique, à sommet un peu courbé en spirale, et présentant une impression mus- culaire à l'intérieur. Bord gauche avec un sinus profond. Plis en festons sur les deux bords, vers la partie pos- térieure. On en connaît deux espèces fossiles des ter- rains tertiaires. Ex. : B. sinuosa, Bronn. Fig. 2384 B. sinuosa 189: Genre. SPIRICELLA. Rang, 1826. Coquille très-aplatie, allongée, arquée, à bords tranchants. Sommet spiral, sénestre, contourné hori- zontalement, situé en arrière et à gauche, ouvert à la face inférieure. Une impression peu distincte, mais occupant surtout la moitié postérieure de la coquille, où elle se montre à peu près parallèle au bord. On ne ; connaît qu'une espèce fossile des faluns de Mérignac. Fig. 2385. Fig. 2386. : : s. iculus. Ex. : S. unguiculus, Rang. CARE 190 Genre. AMATHINA. Gray, 182. Formé aux dépens des patelles. Coquille déprimée, à sommet recourbé, postérieur et incliné sur le côté; présentant, à sa face dorsale, des côtes longitudinales rayonnantes. Ouverture large, oblongue et échancrée en avant dans les intervalles rig. 2387. Fig. 2388. des côtes. Ex. : À. tricarinata. A prsAtices TOME PREMIER. 41 330 - GASTÉROPODES. Age Genre. HIPPONFYX. Deffance, 1819. Cochlolepas. Klein. Coquille non spirale, assez épaisse, conique, oblique, à sommet postérieur. Support adhérent. Impression musculaire en fer à cheval, dans la coquille et sur le support. L'animal est ovale ou suborbiculaire, conique ou déprimé. Le pied est fort mince, un peu épaissi vers ses bords; tête globuleuse, portée à l'extrémité d'une espèce de cou, de chaque côté duquel se trouve un tentacule renflé à la base et terminé par une pelite pointe conique. Yeux sur les renflements tentacu- laires. Un muscle d'attache en fer à cheval, marqué en dessus et en dessous. On connaît quelques espèces vivantes et fossiles. Ex. : H. cornucopiæ, Lamarck ; H. spirirostris, Lamarck. Fig. 2389, Fig. 2390. Fig. 2391. Fig. 2392. H. cornucopiæ. H. cornucopiæ. H. cornucopiæ. Fig. 2396. Fig. 2393. Fig. 2394. H. spirirostris. H. dilatata. H. conica. Sous-genre. Samia, Gray, 1839. Avazrnra, Schumacher, 1817. — Coquille à sommet postérieur, non spiral. Ouverture large, ovale. Ex. : S. conica, Schumacher. 48 Famizze. NÉRITOPSIDES. NERITOPSIDAE. Les néritopsidés ont une coquille blanche, spirale. Le dernier tour est très- ample, et l'ouverture est entière en avant. L'opercule est mince, ovale, corné et non spiré. L'animal est globuleux ou ovalaire, à peine spiral. Tête proboscidi- forme, assez saillante, sans trompe, portant deux tentacules prismatiques assez longs, très-gros, renflés dans le milieu et atténués à leur extrémité; ayant, à leur GASTÉROPODES. 331 base extérieure, des yeux sessiles très-petits. Pied formé de deux parties distinctes séparées par une incision transversale profonde : l'antérieure très-extensible, arrondie en avant, bordée d’un sillon marginal, et tronquée carrément en arrière ; la postérieure plus petite, arrondie et disposée en forme de ventouse. De chaque côté de la partie postérieure du pied part une expansion membraneuse, prolongée en pointe et remontant vers la tête. Cavité respiratrice grande, sans appendice ni extension au dehors. Branchie unique, à folioles trian- gulaires, en partie libre et à surface presque rugueuse. Cette description de l'animal s'applique plus particu- lièrement au genre narica, mais il paraît démontré que celui des néritopsis a à peu près la même organi- sation. Fig. 2398. Fig. 2399. Fig. 2400. Fig. 2401. Ner. Robineausiana. Ner. tricostata. Ner. Moreauana. Nar, Iyrata. 192 Genre. NARICA. Recluz, 1841. Vanikoro. Quoy et Gaimard, 1832. Merrya. Gray, 1839. Coquille semi-globuleuse ou ovalaire, externe, ombiliquée; plus souvent mince et transparente que solide et opaque; toujours sensiblement striée, côtelée ou treillissée. Spire courte, rapprochée de l'ouverture et à tours arrondis. Ouverture subarrondie, presque semi-lunaire, un peu arquée à la columelle, plus ou moins modifiée par l'avant-dernier tour. Ombilic profond, nu ou sans trace de funicule, souvent évasé et prolongé derrière le bord interne, en une sorte de canal peu pro- fond. Opercule corné, oblong, très-mince, translucide, à sommet arrondi, sans aucune trace d'éléments spiraux, finement radié de stries à sa surface, fixé à la partie postérieure du pied, et lui devenant perpendiculaire quand cette partie de l'animal est rentrée dans la coquille. Fig. 2402. Fig. 2403. Fig. 2404. Fig. 2405. Fig. 2406. N. cancellata, N. mauritiæ. N. granulosa. N. mauritiæ N. Petitiana. Les narices sont de trés-petites coquilles souvent fort élégantes; on en connait un assez grand nombre d'espèces vivantes, et l'on ne cite que deux ou trois espèces fossiles de la craie. Ex. : N. granulosa, Recluz ; N. cancellata, Chemnitz ; N. mau- ritiæ, Recluz ; N. Petitiana, Recluz, et N. Iyrata ; cette dernière espèce fossile. 332 GASTÉROPODES. 193° Genre. NERITOPSIS. Grateloup, 1832. Radula. Gray, 1842. Coquille subglobuleuse, fossile, de forme néritoïde, à spire peu élevée. Ouver- ture évasée, entière, subarrondie. Columelle arquée, large- ment échancrée au milieu, et terminée en arrière en un canal court. Bord droit dilaté, tranchant. Une fente ombilicale. On ne connaît qu'une seule espèce vivante, N. radula, Linné ; el un assez grand nombre d'espèces fossiles dont les plus anciennes appartiennent à l'époque triasique; nous citerons 1 les N. Moreauana, N. philea, N. tricostata et N. Robineau- Fig. 2407. N. radula. siana, d'Orbiqny. 2 Onpre. SCUTIBRANCHES. SCUTIBRANCHIATA. H. et À. Adams. L'ordre des scutibranches de Cuvier ne comprenait que les haliotides, les sto- males, les fissurelles, les émarginules et les parmophores; M. de Blainville y ajoute les calyptrées, les crépidules, les pileopsis, les hipponices et les ancyles. Plusieurs de ces genres sont avec raison classés aujourd'hui parmi les pectinibranches, et le genre ancyle fait partie de l'ordre des inoperculés, famille des otinidés. MM. Adams ont modifié considérablement la composition de cet ordre en y introduisant les nérites, les néritines, les phasianelles, les turbos, les troques, les roulettes, les dauphinules, etc., caractérisés par deux branchies pectinées placées dans une cavité à la partie supérieure du cou ou au bord inférieur du manteau autour du pied. Ce sont des animaux hermaphrodites; les uns ont une coquille spirale; les autres ont une coquille conique plus ou moins aplatie et formant une sorte de bouclier; quelques-uns ont une coquille composée de plusieurs pièces symétriques. MM. Adams divisent les scutibranches en deux sous-ordres : les podophthalmes, dont les yeux sont pédiculés, et les édriophthalmes, dont les yeux sont sessiles. 1 Sous-orpre. PODOPHTHALMES. PODOPHTHALMA. Ce sous-ordre comprend les mollusques dont les yeux sont sur des pédicules séparés des tentacules; ils ont une coquille spirale et, quand il existe, un opercule spiral. Trois familles : néritidés, trochidés et haliotidés. Le Famizze, NÉRITIDES. NERITIDAE. La famille des néritidés se compose des nérites, des néritines et des navicelles, dont la coquille est globuleuse ou déprimée et non ombiliquée. La spire, plus ou moins courte, est quelquefois rudimentaire. Les dimensions et la forme de l'ouver- ture, ainsi que l'épaisseur de la coquille, sont très-variables., L'opercule, variable aussi pour les détails, présente un type uniforme; il est articulé, testacé et sub- spiral. L'animal à un mufle large et court; des tentacules grèles et subulés, à la base externe desquels se trouvent les péduncules oculés. Le pied est oblong, trian- gulaire et à bords simples. GASTÉROPODES. 333 der GENRE. NERITA. Linné, 1758. Coquille épaisse, ovale ou arrondie, semi-globuleuse, à spire peu ou point saillante, non ombiliquée. Ouverture semi-lunaire, le bord externe denté ou non à l'intérieur; l'interne tranchant, obli- que, septiforme, denté ou non. Impression musculaire plus ou moins visible, double et en fer à cheval incomplet. Opercule calcaire, subspiral, à sommet marginal; présente à son bord une ou deux apophyses d’adhérence musculaire. rig. 2408. N. granulosa. Fig. 2409. Fig. 2410. Fig. 2411. Fig. 2412. Fig. 2413. N. sigaretina. N. angystoma. N. tricarinata N. plicata. N. intermedia. MM. Adams divisent ce genre en trois sections : Sous-genre. Nerrra. — Coquille solide, épaisse, subglobuleuse, lisse ou sil- lonnée en spirale, souvent couverte d'un épiderme corné. Ouverture semi-lunaire. Bord interne large, aplati, présentant quelques dents proéminentes. Bord externe épais, denté, crénelé ou sillonné intérieurement. Ex. : N. polita, Linné; N. his- trio, Linné. Fig. 2414. Ne polita. Fig. 2415. N. polila. Fig. 2416. N. histrio. Sous-genre. PeLoroxra, Oken, 1815. Pira, Klein, 1753. — Ce sous-genre comprend les espèces dont le plan septiforme du bord interne est rugueux, et dont le bord externe est denté intérieurement. Ex. : N. scabricosta, Lamarck ; N. grossa, Linné ; N. costata, Gmelin; N. ornata, Sowerby; N. Deshaysüi, Recluz. Fig. 2417. N, scabricosta Fig. 2418. N. Deshaysii. Fig. 2419. N. ornata. 334 GASTÉROPODES. Fig. 2420. N. grossa. Fig. 2421. N. chamæleon Fig. 2422. N. coslata. Sous-genre. Tuxuosrvia, Morch, 1852. — Espèces dont le plan septiforme du bord interne est granuleux ou tuberculeux. Ex. : N. albicilla, Linné ; N. exuvia, Linné ; N. plexa, Chemnitz ; N. atropurpurea, Recluz. Fig. 2423 Fig. 2424. Fig. 2425. Fig. 2426. N. albicilla. N. albicilla. N. albicilla. N. atropurpurea. Fig. 2430. . exuvia. N. plexa. 2e GENRE. DESHAFYSIA. Raulin, 184%. Coquille subglobuleuse, épaisse, ombiliquée. Spire courte. Ouverture entière, demi-cireulaire, oblique. Bord columellaire oblique, pourvu d'une callosité qui recouvre l’ombilic. Callosité épaissie dans sa moitié inférieure, qui devient alors légèrement septiforme et porte des dents pliciformes. Bord droit tranchant, lisse à l'intérieur. Opercule ? On ne connaît que quelques espèces fossiles des - terrains tertiaires. Ex. : D. neritoïdes, Grate- Fig. 2431. Fig. 2432. re ë D. neritoides. D. parisiensis. loup ; D. parisiensis, Raulin. 3e Genre. NERITOMA. Morris, 1849. Coquille ventrue, assez épaisse, assez lisse, épidermée, non ombiliquée, à spire courte, à tours subcarénés, le dernier ventru. Ouverture subovale, oblique. Impression musculaire ovale-oblongue. Bord interne assez épais, aplati, sans dents ni crénelures, canaliculé en arrière. Bord externe aigu, sinueux. Ex. : N. angulata, Sowerby. Ce genre n'a que des Fig. 2433. N. angulaa représentants fossiles de l'époque jurassique. GASTÉROPODES. 335 ke GENRE. NERITINA. Lamarck, 1809. NeriTELLA. Humphrey, 1797. LamprosromA. Suwainson, 1840. CLvreoLun. Recluz, 1842. Coquille mince, semi-globuleuse ou ovale, aplatie en dessous, non ombiliquée. Ouverture demi-ronde. Bord gauche aplati et tranchant. Aucune dent ni créne- lure à la partie interne du bord droit. Opercule muni d’une apophyse ou d'une pointe latérale. Fig. 2434. Fig. 2435. Fig. 2436. Fig. 2437. Fig. 2438. Fig. 2439. N. picta. N. Gratelupeana. N. mammaria. N. ovula. N. elegans. MM. Adams divisent les néritines en deux genres, et le premier de ces genres en six sous-genres, ainsi qu'il suit : Sous-genre. NenTeLLa, Humphrey, 1797. Genre. — Coquille globuleuse, ovale, turriculée ou conique, mince, souvent dépri- mée, couverte d'un épiderme corné. Ouverture semi- lunaire. Bord interne droit, aplati, à bord lisse ou denticulé. Bord externe simple intérieurement. Ex. : N. pulligera, Linné; N. labiosa, Sowerby; N. Petiti, Recluz. Fig. 2441. N. labiosa. Fig. 2442. N, intermedia. Fig. 2443, N. Petitii. Fig. 2444. N. Powisiana. Sous-genre. NerriNa, Swainson, 1840. — Coquille globuleuse, ovale ou turriculée, lisse ou striée en spirale, souvent ornée des couleurs les plus vives et les plus variées. Bord interne septiforme, crénelé, rarement simple. Ex. : N. com- munis, Quoy et Gaimard; N. Smithü, Gray; N. semiconica, Lamarck ; N. nobilis, Recluz ; N. eumingiana, Recluz. Fig. 2445. Fig. 2446. Fig. 2447. Fig. 2448. Fig. 2449. Fig. 2450. N. communis. N, communis N. semiconica À. cafra. N. communis. N. communis. 336 GASTÉEROPODES. Fig. 2451. Fig. 2452. Fig. 2453. Fig. 2454. Fig. 2455. N Cumingiana. . N. nobilis N. bicolor. N. Smithü. N. Smith. Sous-genre. Virra, Klein, 1753. Tuxonoxus, Montfort, 1810. Purentra, Gray, 1857. — Coquille transverse, lisse ou presque lisse; à spire latérale, inclinée du côté opposé à l'ouverture, plus ou moins proéminente. Bord interne aplati, à lèvre simple ou denticulée. Ex. : N. pupa, Linné; N. fluviatilis, Zinné ; N. viridis, Zinné. Fig. 2457. Fig. 2459. Fig. 2460. N. pupa. N. fluviatilis. N maloniana N. fluviatilis. N. viridis. Sous-genre. Dostia, Gray, 1840. — Coquille en forme de sandale, solide; à sommet complétement postérieur et un peu latéral, à peine enroulé. Péri- trème continu et libre. Bord interne septiforme, à lèvre arquée au centre et denticulée. Ex. : N. crepidularia, La- Fig. 2461. Fig. 2462. Fig. 2463. marc ë N. ovalis, Sowerby. N. crepidularia. N. ovalis. N. Cuvieriana. Sous-genre. Ana, Reluz, 1842. — Coquille suborbiculaire, déprimée; à spire postérieure et latérale; l'extrémité supérieure du bord externe prolongée en aile. Bord interne septiforme, à lèvre très-finement denticulée. Ex. : N. latissima, Broderip; N. granosa, Sowerby; N. Nuttalu, Recluz. Fig. 2464. Fig. 2465. Fig. 2466. N. Nuttalii. N. latissima. N. granosa. GASTEROPODES. 337 Sous-genre. NertPreRoN, Lesson, 1830. — Coquille aplatie, en forme de coupe, biauriculée au bord postérieur. Spire postérieure et latérale. Bord interne septiforme, à lèvre très-finement denticulée. Ex. : N. biauriculata, Recluz ; N. vespertina, Recluz; N. auriculata, Lamarck ; N. tahi- tensis, Lesson; N. dilatata, Broderip. D Pr Fig. 2469. Fig. 2470. Fig. 2471. Fig. 2472. Fig. 2473. N. auriculata. N. vespertina N. tahitensis, N. bicanaliculata: N. dilatata. Sous-genre. Crrnox, Montfort, 1810. — Coquille subglobuleuse, à spire généralement couronnée d'épines souvent très-longues. Ouverture semi- lunaire: Bord interne septiforme, à lèvre denticulée et présentant souvent une dent plus saillante et plus forte. Bord externe souvent échancré. Ex. : N. longispna, Recluz; N. spinosa, Budqin ; N. diadema, Recluz; N. co- rona, Linné; N. subpunctata, Recluz. Fig. 2474. N longispina. Fig. 2475. N. corona Fig. 2476. Fig. 2417. Fig. 2478. Fig. 2479. Fig. 2480. N. spinosa. N. diadema. N. aculeata. N. interrupta. N. subpunctata. 5° Genre. VELATES. Montfort, 1810. Neritina, parlim, Lamarck. Coquille ovale-conique, spirale au sommet seulement. Spire changeant de direction après le second tour ; le dernier s'élargissant considérablement, devenant Fig. 2481. V. conoidea. TOME PREMIER, 42 338 GASTÉROPODES. circulaire pour former un test non spiral, elliptique, couvrant toute la coquille et rappelant la forme de la surface dorsale des cabochons. Base aplatie. Ouverture assez étroite. Bord interne large; à surface calleuse, convexe; à lèvre droite et garnie de dents fortes et saillantes, et de deux callosités, lune antérieure, l'autre postérieure, se prolongeant sur la face interne du bord droit, qui est évasé, tran- chant et épaissi intérieurement. On ne connait qu'une espèce fossile des terrains tertiaires. Ex. : V. conoiïdea, Lamarch (perversa, Linné). Ge Gexre. NAVICELLA. Lamarck, 1809. Catillus. Hionphrey, 1797. Coquille elliptique ou oblongue, patelloïde, épidermée, avec un sommet droit, abaissé jusqu'au bord et concave en dessous. Ouverture très-large. Bord interne aplati, tranchant, étroit, sans dents, presque en demi-cloison. Opercule quadran- gulaire, mince, aplati et muni d'une apophyse subulée et latérale. Ex. : N. Janelli, Recluz ; N. apiata, Lequillou. Fig. 2483. Fig. 2485. Fig. 2486. N. apiata. N. Janelli. N. apiata. Sous-genre. Sepraria, Férussac, 1807. — Espèces à sommet submarginal, entier. Ex. : N. Cookii, Recluz : N. Entrecasteauxii, Recluz ; N. lineata, Lamarck ; N. tessellata, Zamarck. Fig. 2487. Fig. 2488. Fig. 2489. Fig. 2490 Fig. 2491. N. Entrecasteauxi N. lineata. N. Cookui. N. tessellata. N. Lapeyrousei. Sous-genre. Erara, H. et A. Adams, 1854. — Espèces à sommet peu élevé au-dessus du bord postérieur, entier et recourbé latéralement. Ex. : N. Lapey- rousei, Recluz. 7e GENRE. PILEOLUS. Sowerby, 1823. Coquille patelliforme, régulière, elliptique ou circulaire, conique. Sommet droit et symétrique ou légèrement en spirale latérale, inclinée en arrière. Face GASTÉROPODES. 339 inférieure concave, tranchante sur les bords. Ouver- ture entière et petite. Bord columellaire tranchant, denté ou strié. Bord droit lisse. Spire intérieure. Ce genre n'a que quelques représentants fossiles. Ex. : P. lævis, Sowerby; P. radiatus, d'Orbiqny ; P. costatus, d'Orbiqny. Fig. 2493. Fig. 2496 P. radiatus. P. costalus de Kamizze. TROCHIDÉS. TROCHIDAE. D'après MM. Adams, la famille des trochidés, très-nombreuse en genres et en espèces, comprend les genres phasianella, trochus, turbo, monodonta, delphinula, rotella, stomatella, stomatia de Lamarck; le genre scissurella de d'Orbigny, et plusieurs genres successivement admis : margarita, frochiscus, liotia, adeorbis, cyclostrema, ete. Les principaux de ces genres, turbo et trochus, ont surtout donné lieu à de nombreuses subdivisions; et si la plupart des groupes proposes laissent à désirer parce qu'ils ne présentent pas toujours des caractères distinctifs bien tranchés, il faut reconnaître du moins qu'ils permettent de grouper plus faci- lement les espèces et d'arriver plus promptement à leur détermination. Nous ferons donc connaître, sans les adopter tous, les genres ou sous-genres de MM. Adams, ainsi que les divisions admises par M. Gray pour le classement de la collection du British Museum. M. Gray admet six familles dans la grande division des trochidés; ce sont : Fauizze ROTELLADAE. GENRES. GENRES. Callopoma. Ex. : C. saxosa. Rotella. Ex. : R. lineolata. Ninella. Ex. : N. lamellosa. Photina. Ex. : P. tæniata. Collonia. Ex. : C. striata. Isanda. Ex. : J. coronata. Uvanilla. Ex. : U. fimbriata. Camitia. Ex. : C. pulcherrima. Calcar. Ex. : C. stellaris. Chrysostoma. Ex. : C. paradoxum. Pomaulax. Ex. : P. undosus. Guilfordia. Ex. : G. triumphans. FaniLre TURBINIDAE. Pachypoma. Ex. : P. cœlata. Sarmaticus. Ex. : S. sarmaticus. Lithopoma. Ex. : L. tuber. Turbo. Ex. : T. marmoratus. Imperator. Ex. : I. solaris. Marmorostoma. Ex. : M. undulata. Cookia. Ex. : C. nobilis. Amyxa. Ex. : À. niger. Bolma. Ex. : B. rugosa. Modelia. Ex. : M. granosa. Sutropia. Ex. : E. australis. 340 GASTÉROPODES. : mn GENRES. Dr ETOMTARSSS Monilia. Ex. : M. callifera. Philippia. Ex. : P. lutea. Monodonta. Ex. : M. tæniata. Turcica. Ex. : T. monilifera. Labio. Ex. : L. striolatus. GENRES, Liotia. Ex. : L. granulosa. Lippistes. Ex. : L. cancellata. Adeorbis. Ex. : À. subcarinatus. Fame TROCHIDAE. Livona. Ex. : L. pica. Pyramis. Ex. : P. obeliscus. Angarus. Ex. : A. melanacanthus. Cardinalia. Ex. : C. elata. Vitrinella. Ex. : V. valvatoïdes. Trochus. Ex. : T. niloticus: Valvatella. Ex. : V. groenlandica. Rochia. Ex. : R. acutangula. Cantharidus. Ex. : C. iris. Præcia. Ex. : P. elegantula. Elenchus. Ex. : E. irisidontes. Anthora. Ex. : A. tuberculata. Bankivia. Ex. : B. varians. Polydonta. Ex. : P. sandwichense. Aradasia. Ex. : À. denigrata. Clanculus. Ex. : C. pharaonis. Ziziphinus. Ex. : Z. conulus. Fauiire STOMATELLIDAE. Thalotia. Ex. : T. conica. Stomatella. Ex. : S. sulcifera. Oxystele. Ex. : O. merula. Stomatia. Ex. : S. rubra. Trochiscus. Ex. : T. Norrissu. Microtis. Ex. : M. tuberculatus. Gibbula. Ex. : G. magus. Gena. Ex. : G. lutea. Margarita. Ex. : M. helicina. Broderipia. Ex. : B. rosea. Tegula. Ex. : T. pellis serpentis. Chlorostoma. Ex. : C. atrum. FaniLre SCISSURELLIDAE. Omphalius. Ex. : O. quadricostatus. Scissurella. Ex. : S. lævigata. Les trochidés ont une coquille dont la forme présente plusieurs types prinei- paux; elle est turbinée, globuleuse, conique, pyramidale, déprimée, à tours plus ou moins nombreux. L'ouverture est arrondie ou ovale, plus ou moins large ou oblique, et le plus souvent nacrée à l'intérieur. L'opercule est en partie corné ou calcaire, convexe, lisse ou tuberculeux à sa face externe; spiral ou subspiral, et à tours plus ou moins nombreux à sa face interne. Fig. 2497. T. acuminatus. Fig. 2498. T. Delafossei. Fig. 2499. T Buvignieri. Fig. 2500 T. saxoneti. Nous citerons les turbo Pictetianus, d'Orbigny; T. saxoneti, Pictet ; T. Dela- fossei, Pictet; T. Buvignieri, Pictet ; T. Boissyi, d'Archiac; T. Mulleti, d'Archiac ; T. Lapurdensis, d’Archiac ; T. sulciferus, Deshayes ; et les trochus Guyotianus GASTÉROPODES. 341 Pictet; T. Tollotianus, Pictet; T. Huoti, d'Archiac; T. lepidus, de Koninck ; T. biserratus, Phillips ; T. monilifer, Lamarck ; T. crenularis, Lamarck ; T. agglu- tinans, Lamarck ; T. confusus, Deshayes. Fig 2501. Fig. 2502. Fig. 2503. Fig. 2504. T. Lapurdensis. T. sulciferus. T. Pictetianus. T. Boissyi. Fig. 2505. Fig. 2506. Fig. 2507. Fig. 2508. T. crenularis. T. Tollolianus. T. Guyotianus. T. monilifer. Fig. 2509. Fig. 2510. Fig. 2511. T. biserratus. T. confusus. T. Huoti. Fig. 2512. Fig. 2513. T. agglutinans. T. Mulleti. MM. Adams divisent la famille des trochidés en sept sous-familles ou tribus dont les caractères différentiels sont tirés de la forme et de la consistance de la coquille et de l'operecule, et de la présence ou de l'absence d'un ombilic ou d'une callosité ombilicale. 342 GASTÉROPODES. Le Tribu. PHASIANELLINES, PHaSiaNELLINaE. Eutropiinæ. A. et À. Adams. Les phasianeliinés ont une coquille conique, polie, brillante, ornée de riches couleurs et non épidermée. Le dernier tour, plus grand que tous les autres réunis, est prolongé antérieurement. L'ouverture est ovale. L'opercule, aplati, est ovale et calcaire. Les espèces fossiles de cette tribu se rencontrent à plusieurs époques, mais elles sont généralement assez rares; les plus anciennes sont de l'é- poque dévonienne. Nous citerons les P. semistriata, Deshayes ; P. melanoï- big. 2515. des, Deshayes ; et P. princeps, Sowerby. P. semistriata Fig. 2916. Fig. 2517. P. melanoïdes l. princeps Se Genre. PHASIANELLA. Lamarck, 180%. Lutropia. Humphrey, 1797. Coquille ovale ou conique, solide; à spire souvent élevée, aiguë; à tours lisses, polis et richement colorés. Ouverture entière, ovale, plus longue que large, à bords désunis supé- rieurement ; le bord droit tranchant, non ré- fléchi. Columelle lisse, comprimée, atténuée à sa base. Ex. : P. bulimoïdes, Lamarck ; P. variegata, Lamarck; P. solida, Deshayes ; P. umbilicata, d'Orbigny ; P. Delessertii, Chenu ; P: decorata, Chenu; P. rubens, Lu- march ; P. ventricosa, Quoy. Big. 2519, P. bulimoides Fig. 2520, P. bulimoides Fig. 2521, P, bulimoiïdes GASTÉROPODES. 343 AE Fig. 2522. P. solida Fig. 2525. P. ventricosa Fig. 2526. Fig. 2528. Wig. 2529 lig. P. Delessertii. P. variegata P. umbilicata P. rubens, P. decorata. - Sous-genre. Tricouta, Risso, 1826. — Coquille mince, à spire élevée. Suture profonde. Sommet de la spire ma- melonné. Ouverture ovale. Péritrème et ombilic nuls. Opercule calcaire. Ex. : P. niceensis, Risso. Fig. 2531. P. niceensis % Tribu. TURBININÉS. TORBININAE. - Cette tribu se compose de coquilles turbinées et dont le dernier tour est arrondi et ventru. L'ouverture est subcirculaire. Le bord interne est assez épais, simple et lisse. L'opercule est arrondi, corné à sa face interne; calcaire, épais et convexe à sa face externe. 9e Gexre. TURBO. Linné, 1758. Coquille conoïde ou subturriculée, à pourtour jamais comprimé. Ouverture entière, arrondie, non modifiée par l'avant-dernier tour; à bords désunis dans leur partie supérieure. Columelle arquée, aplatie, sans troncature à sa base. M. Gray, en admettant, comme nous l'avons déjà dit, une famille de turbi- uidæ, y comprend les phasianelles et les genres sarmatieus, turbo, marmorostoma, amyxa, modelia, callopoma, ninella, collonia, uvanilla, calcar, pomaulax, Guild- fordia, pachypoma, lithopoma, imperator, Cookia, et bolma. En conservant à peu près les mêmes dénominations génériques, MM. H. et A. Adams subdivisent la famille en deux sous-familles ou tribus : turbininæ et astraliinæ, et les genres, que nous conserverons à titre de sous-genres, sont ainsi limités : 34 GASTÉROPODES. Sous-genre. Turso. — Coquille turbinée, non ombiliquée, épidermée; à spire assez élevée; à tours noduleux ou épineux. Ouverture subcirculaire, aussi longue que large. Bord interne aplati, avancé antérieurement. Bord externe mince, simple. Opercule aplati, spiral à sa face in- terne; convexe, lisse ou granuleux à sa face externe. Ex. : T. marmoratus, Zinné; T. imperialis, Gmelin ; T. cornutus, Chemnitz ; T. petholatus, Linné ; T. sma- Fig. 2532. T. smaragdus. ragdus, Martyn. Fig. 2535. T. petholatus : Fig. 2536. T, marmoratus. Sous-genre. SexEcrus, Humphrey, 1797. — Coquille turbinée, solide; l'axe généralement perforé. Spire assez élevée. Tours garnis de côtes transverses gra- nuleuses, squammeuses ou épineuses. Ouverture ovale, avancée antérieurement. Columelle étroite, arrondie, circonscrite par l'ombilie et prolongée en avant, où elle forme un lobe canaliculé. Opereule aplati et spiral à sa face interne; convexe GASTEROPODES. 345 et granuleux à sa lace externe. Ex. : T. argyrostomus, Linné; T. radiatus, Gmelin ; T. margarilaceus, Linné; T. Spenglerianus, Chemnitz ; T. Lajonkairii, Deshayes. Fig. 2539. T. radiatus. Fig. 2540. T. Spenglerianus. Fig. 2541. T. margaritaceus. Sous-genre. Sarmaricus, Gray, 1840. — Coquille turbinée, imperforée, noduleuse, à spire déprimée. Ouverture évasée, arrondie. Bord interne aplati, concave, présentant une lèvre courbe. Bord externe teinté de noir à sa lèvre interne. Opercule aplati et spiral à sa face interne et couvert de nombreux tuber- cules à sa face externe. Ex. : T. sarmaticus, Linné; T, natalensis, Arauss. X Fig. 2542. T. sarmaticus. TOME PREMIER. 3 346 GASTÉROPODES. Sous-genre. Maruonosroma, Suwainson, 1840. Luxerra, Bollen, 1798. — Coquille turbinée , assez épaisse, solide, ombiliquée ; à spire plus'ou moins déprimée. Ouverture cir- culaire. Bord interne aplati et prolongé en avant. Opercule à spire subcentrale, convexe au centre de sa face externe, et aplati cireu- lairement sur les bords. Ex. : T. crenifera, Kiener; T. lugubris, Reeve; T. undulatus, Chemnitz ; . porphyrites, Martin . Fig. 254401) crenifers. Fig. 2549, T. Delessertii Fig. 2546, T. cidaris Fig. 2547. T. porphyrites. Kig. 2549. T. undulatus Fig. 2550. T. lugubris. Sous-genre. Mopeua, Gray, 1850. — Coquille turbinée, mince, granuleuse. Spire plutôt élevée. Ouverture subcirculaire. Bord interne concave, légèrement calleux. Opercule convexe et granuleux dans une partie de sa face externe, et présentant à son bord une carène semi-cireulaire. Ex. : T. rubicundus, Reeve. . T, granatum Fig. 2552. T. rubicundus. GASTÉROPODES. 347 Sous-genre. PrisoGaster, Morch, 1850. — Coquille solide, épaisse, turbinée, non ombiliquée; à spire assez élevée. Tours striés transversalement. Ouverture subarrondie. Bord columellaire creusé par un sillon. Bord externe bordé de noir et subcrénelé intérieurement. Opercule ovale, convexe, subgranuleux et pré- sentant un sillon étroit sur une partie du bord. Fig. 2593. T. niger. Ex. : T. niger, Gray. Sous-genre. Cazcorowa, Gray, 1850. — Coquille turbinée, épaisse, non ombiliquée ; à spire élevée; à tours lisses, noduleux ou squammeux. Ouverture arrondie, évasée. Bord interne assez large, aplati, concave, prolongé en avant et creusé d'un sillon. Opercule présentant une large côte spirale centrale et trois ou quatre côtes plus petites marginales. Ex. : T. fluctuatus, Gray; T. saxosus, Wood ; T. tessellatus, Arener. UT Ze T TS à Fig. 2555, T. fluctuatus Fig. 2556. T. saxosus Sous-genre. Nixeuta, Gray, 1850.— Coquille turbinée, déprimée, rugueuse, ombiliquée. Ouverture circulaire. Bord interne large, concave; présentant, près de la columelle, une excavation longitudinale nacrée. Opercule avec deux côtes parallèles, spirales à la face externe. Ex. : T. torquatus, Reeve ; T. stamineus, Martyn. Fig. 2557. T. torquatus Fig. 2558. T. stamineus. l'ig. 2559. T. lamellosus. 348 GASTÉROPODES. Sous-genre. COoLLona, Gray, 1852. — Coquille petite, turbinée, assez épaisse, non ombiliquée, transversalement striée ou lisse. Ouverture subarrondie, anguleuse en arrière. Bord interne assez large et calleux. Opercule circulaire, spiral, à tour rapidement croissant Fig. 2560. à la face interne; convexe et présentant une fossette centrale T. marginatus à la face externe. Ex. : T. marginatus, Nuttall. 3° Tribu. ASTRALIINÉS. ASTRALIINAE, Les astraliinés ont une coquille assez déprimée, trochiforme, aplatie ou concave en dessous; à tours plus ou moins nombreux, lamelleux, rugueux ou épineux, le dernier très-anguleux, garni, dans tout son pourtour, de dents lamelleuses ou épineuses saillantes. 10e Genre. ASTRALIUM. Link, A807, Imperator. Montfort, 1810. Tubicanthus. Siwainson, 1840, Trochus, parlim, Lamarck, 812. Canthorbis. Swainson, 1840. Coquille trochiforme, conique, déprimée, ombiliquée; à tours rugueux, lamelleux ou épineux, le dernier anguleux et garni, dans tout son pourtour, d'écailles re- pliées et formant des épines. Ouverture sub- quadrangulaire, subtronquée en avant. Oper- cule ovale, aplati, présentant un tubercule subcentral et une côte spirale, submarginale. Ex. : T. longispina, Lamarck ; T. costulatus, Lamarck. Fig. 2562. À. longispina. Fig. 2563. À. longispina. Sous-genre. Carncar, Montlort, 1810. Srerra, Klein, 1753. CvcLocaxrma, Swainson, 1840. Trocuus, partim, Lamarck, 1812. — Coquille trochiforme, non ombiliquée; à spire assez élevée. Tours garnis d'appendices ou de lamelles repliées sous forme d'épines, le dernier anguleux. Ouverture subcirculaire. Bord GASTÉROPODES. 349 columellaire aplati, concave. Bord externe anguleux. Opercule épais, ovale, spiral, à fours rapidement croissants à sa face in- terne; convexe, subspiral et comme ombiliqué à sa face externe. Ex. : T. stella, Lamarck; T. rotula- rius, Lamarck ; T. asperatus, Lamarck; T. stellaris, Gmelin. Fig. 2564. T. rotularius. Fig. 2565. T. asperatus. Fig. 2566. T. stella Fig. 2567. T. stellaris Aie Genre. GUILFORDIA. Gray, 1850. Coquille trochiforme, déprimée, subombiliquée et calleuse autour de la fossette ombilicale. Tours régulièrement granuleux et nacrés, le dernier anguleux et garni à son pourtour de longues épines tubuleuses rayonnantes. Ouverture trapéziforme. Bord interne tranchant, sinueux. Bord externe assez mince et irrégulier. Opercule aplati, subovale, présentant une ligne marginale déprimée. Ex. : G. triumphans, Philippr. Fig. 2568 Lig. 2569. G. triumphans. 12e Genre. UVANILLA. Gray, 1850. Formé aux dépens des troques. Coquille trochiforme, conique, non ombiliquée, mais concave à la base ; à spire assez élevée. Tours aplatis, frangés. Ouverture subquadrangulaire. Bord interne arqué, assez aigu et subtronqué en avant. Bord externe anguleux. Opereule aplati, présentant deux côtes convexes, l'inférieure droite et presque parallèle au bord, la supérieure arquée et subcentrale. Ex. : T. fimbriatus, Lamarck ; T. brevispina, Lamarck.., 350 GASTÉROPODES. Fig. 2571. T. brevispina Fig. 2572. T. acutus Fig. 2573, T. fimbriatus. 15° Genre. PACHFPOMA. Gray, 1850. Formé aux dépens des troques. Coquille trochiforme, conique, non ombiliquée, concave à la base; à spire élevée. Tours aplatis, couverts d'écailles spinuleuses; le dernier anguleux. Ouver- ture subcireulaire. Bord columellaire, calleux et subtronqué en avant. Opercule ovale, subquadrangulaire ; convexe à sa face externe. Ex. : T. cœlatus, Chemnitz ; T. inermis, Gmelin ; T. imbricatus, Gmelin. Fig. 2574. T. cœlatus. Fig. 2575. T. inermis. fig. 2576. T, imbricatus. Sous-genre. Larnoroma, Gray, 1850. — Coquille turbinée, non ombiliquée; à spire assez élevée; à tours noduleux. Ouverture subcireulaire. Bord interne con- cave, subtronqué en avant et creusé, à sa surface, d'une gouttière longitudinale. Opercule ovale, épais, granuleux à sa face externe et aplati sur ses bords. Ex. : T. tuler, Linné. Fig. 2577 T. tuber, Fig. 2578. T. japonicus Fig. 2579. T. elatus GASTÉROPODES. 351 Sous-genre. PomauLax, Gray, 1850. — Coquille trochiforme, non ombiliquée, calleuse à la région ombilicale. Spire assez élevée. Tours noduleux ou granuleux. Bord interne arrondi, arqué et subtronqué en avant. Opercule aplati, présentant trois côtes rayonnantes à sa face externe. Ex. : T. undosus, oo. Sous-genre. Cookta, Lesson, 1832. Tumi- CANTHUS, Swainson, 1840. — Coquille tur- binée, non ombiliquée. Spire assez élevée. Tours rugueux, noduleux ou squammeux. Bord columellaire creusé, sur sa surface, d'une gouttière ombilicale bordée par une callosité spirale. Opercule ovale, aplati, lisse, présen- tant une large côte subspirale et submarginale. Ex. : C. Cookü, Chemnitz. Fig. 2581, T. Cookii. Sous-genre. Bora, Risso, 1826. — Coquille turbinée, subconique, modé- rément élevée, non ombiliquée; à tours rugueux ; à suture assez large. Ouverture arrondie. Bord interne large, aplati, concave, calleux. Opercule suborbiculaire, convexe, présentant une large côte spirale à sa face externe. Ex. : T. rugosus, Linné ; Y. gibberosus, Gmelin. Fig. 2582. T. rugosus Fig. 2583. T. gibberosus. he Tribu. LIOTHINÉS. LiomiiNar. Coquille discoïde ou légèrement turbinée, blanche, à côtes longitudinales, sil- lonnée transversalement ou cancellée. Ouverture orbiculaire, plus ou moins nacrée intérieurement. Opercule mince, corné à sa face interne, calcaire à sa face externe. 14e GENRE. LIOTIA. Gray, 182. Coquille turbinée, globuleuse ou discoïde, variqueuse, ombiliquée. Spire plus ou moins déprimée. Tours garnis de côtes longituflinales ou cancellés. Ouverture arrondie, nacrée à l'intérieur. Péristome épais et garni d'un bourrelet calleux. Ex. : L. Peront, Aener ; L. scalaroïdes, Reeve ; L. varicosa, Reere. 392 GASTÉROPODES. Fig. 2584. L. Peronii. Fig. 2585. L. varicosa Fig. Fig. 2587. L. australis. Sous-genre. AREXE, H. et À. Adams, 1854. — Coquille à tours muriqués, le dernier subspinuleux ou anguleux et caréné. Péritrème plus ou moins anguleux. Ex. : L. australis, Arener. Sous-genre. ILaina, H. et À. Adams, 1854. — Coquille discoïde, déprimée, à tours anguleux, disjoints, le dernier complétement libre, Ouverture quadrangu- laire. Péristome subaigu. Ex. : I. evoluta, Reeve. Nous ne connaissons pas celte espèce. 15e Genre. CYCLOSTREMA. Marryatt, ASAT. Delphinoïdea. Brown, 1827. Lippistes. Gray, 1850. Coquille orbiculaire, déprimée, largement ombiliquée. Spire très-courte. Tours arrondis, lisses ou transversalement striés ou cancellés. Ouverture orbiculaire, non nacrée à l'intérieur. Péristome continu, aigu. Ex. : C. cancellata, pig 2588. G cancellata Marryatt. Sous-genre. Cynsca, H. et A. Adams, 1854. — Coquille turbinée, assez déprimée, largement et profondément ombiliquée. Ombilie entouré d'une callosité spirale. Tours ornés de côtes transverses granuleuses. Ouverture arrondie. Bord interne droit. Bord externe assez épais, subcrénelé, se prolongeant en arrière sur l'avant-dernier tour. Ex. : C. granulata, A. Adams. Nous ne connaissons pas cette espèce. Sous-genre. SerPucaria, Rœmer, 1843. — Coquille orbiculaire, discoïde, développée. Spire concave. Tours arrondis et désunis. Ouverture circulaire. Péri- trème continu. Ex. : S. spirula, À. Adams. Nous ne connaissons pas cette espèce. 16e GENRE. ADEORBIS. S. Wood, 18/2. Coquille orbiculaire, assez déprimée, assez profondément ombiliquée. Tours peu nombreux, lisses ou striés; le dernier plus ou moins anguleux. Ouverture subarrondie, Péristome interrompu. Bord interne sinueux. Bord externe arqué, simple, aigu. Ex. : À. subcarinatus, Montaqu. Fig. 2591. À. subcarinatus A. siriatus GASTÉROPODES. 353 5° Tribu. ROTELLINÉS. ROTELLINAR. Les rotellinés ont une coquille orbiculaire et plus ou moins déprimée, ou conique et à spire assez élevée; à surface polie, brillante. Le caractère principal se trouve dans une callosité brillante, polie et plus ou moins convexe qui couvre la région ombilicale. L'opercule est corné, mince et spiral. 2598 2599 2600 2601 2602 2603 Fig. 2592 à 2603. 17e Genre. ROTELLA. Lamarck, 1822. Umbonium. Link, 1807. Coquille orbiculaire, déprimée, non ombiliquée, polie, luisante, sans épiderme ; à spire très-basse, subconoïde; à face inférieure convexe et calleuse. Ouverture demi-ronde. Bord interne simple. Bord externe simple, aigu. Ex. : R. lineolata, Lamarck (vestiara, Linné); R. monilifera, Lamarck; R. suturalis, Lamarck ; R. gigantea, Lesson ; R. zelandica, Chenu. Fig. 2604. Fig. 2605. Fig. 2607. Fig. 2608. R. zelandica. R. monilifera. Fig. 2609. Fig. 2610 Fig. 2611 Fig. 2612. Fig. 2613 R. suturalis. R. gigantea R. lineolata. R. quameuse Sous-genre. Ernaua, H. et A. Adams, 1854. — Coquille orbiculaire, déprimée; à tours convexes, lisses ou transversalement striés, le dernier arrondi. Ombilic couvert par une callosité. Bord columellaire terminé antérieurement par une callosité. Ex. : R. quamense, Quoy et Gaimard. TOME PREMIER. 27 354 GASTÉROPODES. 18° Genre. PITONELLUS. Montfort, A810. Ptychomphalus. Agassiz, 1838. Coquille orbiculaire ou conique, à spire souvent élevée. Tours généralement arrondis. Base pourvue d'une forte callo- sité incolore, très-polie. Ouverture sub- arrondie. Bords minces, tranchants. Ce genre ne comprend que des espèces fos- siles. De celles que nous citons, la pre- mière est de l'époque crétacée, la seconde est du lias. Ex. : P. archiacianus, d'Or- Fig. 2614. Fig. 2615. ae P. archiacianus. P. conicus bigny; P. conicus, d'Orbigny. 19° Genre. ISANDA. H. et À. Adams, 1854. Eudora. A. et À. Adams, 1854. Coquille polie, brillante, orbiculaire, subconoïde. Tours arrondis. Ouverture subquadrangulaire. Bord interne droit, formant un angle anté- rieur à sa réunion avec le bord externe. Ombilic ouvert, pro- fond et crénelé sur ses bords. Opercule orbiculaire, à tours à E Fig. 2616. nombreux. Ex. : I. coronata, À. Adams. 1. coronata. 20° Genre. CAMITIA. Gray, 1847. Coquille déprimée, polie, non ombiliquée. Tours arrondis. Fig. 2617. Columelle tordue en spirale en avant. Ex. : C. pulcherrima, C. pulcherrima. Gray. 21e Genre. CHRYSOSTOMA. Swainson, 1840. Livona, partim, Gray, 1857. Formé aux dépens des turbos. Coquille globuleuse, turbinée, solide, polie, ombiliquée. Ombilic couvert par une forte callosité. Tours peu nombreux, arrondis. Columelle calleuse. Ex. : GC. nicobarica, Gmelin. Crete 29e GENRE. CROSSOSTOMA. Morris et Lycett, 185%. Coquille épaisse, turbinée, lisse, subdéprimée, non ombiliquée. Tours peu nombreux, peu convexes. Sommet obtus. Ouverture subarrondie entière. Columelle formant une dent obtuse. Bord externe lisse. Ex. : C. Pratt, Morris et Lycell ; Fig. 2619. Fig. 2620., C. discoïdeum, Morris et Lycett. C. discoideum. C. Prattii. 6° Tribu, TROCHIINÉS. TROCHIINAE. Cette tribu se compose de coquilles turbinées, parfois déprimées, plus souvent conoïdes ou pyramidales, et à dernier tour anguleux vers la base, qui est aplatie ou concave. L'ouverture est arrondie ou transverse et plus ou moins oblique. L'opercule corné, orbiculaire, multispiré et à nucléus central. GASTEROPODES. 355 23° Genre. DELPHINULA. Lamarck, 1803. Angaria. Bolten, 1798. Coquille subdiscoïde ou conique, largement ombiliquée, solide; à tours de spire rudes, anguleux, garnis d'épines, souvent désunis. Ouverture entière, ronde, quel- quefois trigone; à bords réunis, le plus souvent frangés où munis d'un bourrelet. Ex. : D. laciniata, Lamarck ; D. distorta, Linné ; D. laxa, Say; D. sphærula, Kiener; D. turbinopsis, Lamarck ; D. tyria, Reeve ; D. adamantina, Duclos. Les espèces fossiles ont commencé à paraitre à l'époque triasique; elles se montrent à peine aux époques jurassique et crétacée; mais c'est à l’époque tertiaire qu'elles atteignent leur maximum de développement. Nous citerons les D. calcar, Lamarck ; D. Regleyana, Deshayes ; D. lima, Lamarck ; D. conica, Lamarck ; D. reflexila- brum, d'Orbigny; D. Warnü, Defrance ; D. Dupiniana, d’Orbigny. Fig. 2621. Fig. 2622. Fig. 2623. Fig. 2624. Fig. 2625. D. calcar. D. reflexilabrum D. conica. D. lima D Regleyana D. Warnii Fig. 2631. D. laciniata. Fig. 2632. D. turbinopsis Kig. 2633. D. distorta. Fig. 2634. D. tyris. 300 GASTÉROPODES. Fig. 2635. D. laxa. Fig. 2636. D. melanacantha 24° Genre. LIVONA. Gray, 1842. Formé aux dépens des turbos. Coquille subglobuleuse, conoïde, solide, lisse, ombiliquée. Ombilic profond et présen- tant, à l'entrée, une assez forte callosité. Ouver- ture arrondie, un peu oblique. Bord externe simple, mince, aigu. Opercule corné, cireu- laire, multispiré. Ex. : T. pica, Linné. Fig. 2638. T. pica. 25° GENRE. TROCHUS. Linné, 1758. Coquille conique, à spire élevée, quelquefois surbaissée; à pourtour plus ou moins anguleux, souvent mince et tranchant. Ouverture déprimée transversalement, à bords désunis dans leur partie supérieure. Columelle arquée, plus ou moins saillante à sa base. Opercule ? MM. Adams, modifiant complétement, par de nombreuses divisions, le genre trochus de Linné, donnent les caractères suivants à la division qu'ils conservent sous le nom de genre trochus : Coquille conique, présentant un faux ombilic ; à = Fig. 2639, T. nilotieus dernier tour anguleux. Columelle tordue en spirale à sa partie supérieure et formant un canal; simple, droite et terminée en pointe saillante. Ex. : T. niloticus, Zinné. 26e GExre. CARDINALIA. Gray, 18#7. Formé aux dépens des troques. Coquille conique, non ombiliquée ; dernier tour anguleux. Columelle simple supérieure- ment, un peu tordue et terminée en pointe. Ex. : T. virgatus, Gmelin. Fig. 2640. T. virgatus uu Jr 1 GASTÉROPODES. 97° GENRE. PYRAMIDEA. Swainson, 1840. Tectus. : Formé aux dépens des troques. Coquille conique, non ombi- liquée. Tours nombreux, lisses ou tuberculeux; le dernier an- guleux. Ouverture plus large : que longue. Columelle courte, tordue en spirale et terminée en pointe. Ex. : T. friserialis, Lamarck. Fig. 2641. T. tubiferus. Fig. 2642. T. triserialis. 28e GEexre. POLFDONTA. Schumacher, AS17. Coquille conoïde, non ombiliquée. Tours presque toujours granuleux, le dernier : anguleux. Ouverture subrhomboïdale. Columelle tordue en spirale, formant un faux ombilie en forme d’entounoir, et terminée en avant par une sorte de bourrelet multi- denté. Ex. : T. flammulatus, Lamarck;T. lineatus, Lamarck; T. maculatus, Linné. Fig. 2643. T. flimmulatus. Fig. 2644 T. maculalus. Sous-genre. CarINDEA, Swainson, 1840. INFux- DiBULUM, Montfort, 1810. — Coquille conique, dé- primée. Tours simples, aplatis ; le dernier anguleux, circonscrivant la base, qui est concave. Columelle saus dents ou à dents obsolètes. Ex. : T. concavus, Linné. k Fig. 2646. T. concavus 29° GEexre. CLANCULUS. Montfort, 1810. Coquille conoïde ou turbinée, non ombiliquée. Tours presque toujours granu- leux. Ouverture étroite et grimaçante. Columelle tordue en spirale à la partie supérieure, formant un faux ombilic à bords crénelés, et terminée par un bourrelet multidenté. Bord externe souvent dentelé intérieurement. Ex. : T. pharaonis, Lamarck ; T. undatus, Lamarck ; T. nodulosus, Adams. : Fig. 2647. T, pharaonis. Fig. 2648. T. undatus Fig. 2649. T. nodulosus 358 GASTÉROPODES. 30 GEexne. CRASPEDOTUS. Philippi, A8W7. Otavia. Gray, 1847. Coquille subconoïde, non ombiliquée. Tours convexes, cancellés. Columelle tordue, formant un faux ombilie et présentant une forte dent rétrécissant l'ouverture. Bord externe sillonné intérieurement et garni d'un bourrelet extérieurement. Ex. : C. otavianus, Fig. 2650. C. otavianns Ganlraine. d1e GExre. MONODONTA. Lamarck, 1799. Coquille ovale ou conoïde, non ombiliquée. Ouverture entière, arrondie; à bords désunis supérieurement. Columelle arquée, tronquée à sa base, et terminée par une dent dont la saillie forme une sorte de canal. Tours granuleux ou à stries transversales. Bord externe à lèvre interne comme formée de plusieurs couches, la médiane nacrée, l'interne élevée et crénelée. Ex. : M. labio, Lamarck ; M. cana- lifera, Lamarck ; M. articulata, Lamarck. Fig. 2651. Fig. 2652, lig. 2653. Fig. 2654. Fig. 2655. M. canalifera, M. labio. M. tuberculata. M. australis. M. articulata. 92e Gexre. EUCHELUS. Philippi, 1847. Aradasia. Gray, 1847. Formé aux dépens des monodontes. Coquille conoïde, turbinée, souvent ombiliquée; à tours arrondis, garnis de côtes transverses rugueuses ou granuleuses. Columelle aiguë, dentée à la partie antérieure. Ouverture arrondie. Bord externe épais et cré- nelé intérieurement. Opercule subarrondi, à tours peu nombreux et rapidement croissants Fig 2656. Fig. 2651. Ex. : E. canaliculatus, Lamarck ; E. denigratus, É. canaliculatus. E. denigratus Chemnilz. Sous-genré. Perrna, H. et À. Adams, 1855. — Coquille trochiforme, à tours aplatis, cancellés. Ouverture quadrangulaire. Columelle presque droite, présentant quelques tubereules à la partie postérieure. Bord externe subcrénelé intérieurement. Ex. : P. angulifera, Adams. Nous ne connaissons pas cette espèce. 33e Genre. DILOMA. Philippi, 1845. Coquille conoïde, lisse, non ombiliquée. Tours peu nom- breux, convexes. Ouverture subarrondie. Bord columellaire prolongé en avant et étendu sur la surface ombilicale. Ex. : D. nigerrima, Chemnitz. Fig. 2658. D. nigerrima GASTÉROPODES. 359 34e Genre. THALOTIA. Gray, 1848. Formé aux dépens des troques. Coquille ovale, turriculée, assez épaisse, non ombiliquée. Tours aplatis, striés transversalement ou granuleux. Ouverture subarrondie. Columelle subtronquée en avant et tuberculeuse. Bord externe assez épais et crénelé intérieurement. Ex. : T. Lehmanni, Menhe; T. conica, Gray. Fig. 2659. T. Lehmanni. Fig. 2660, T, conicus Fig. 2661. T. serpentinus 35° GENRE. ZIZYPHINUS. Gray, 1840. Calliostoma. Swainson, 180. Coquille trochiforme, conique, rarement ombiliquée; la région ombilicale couverte par une callosité. Dernier tour anguleux. Ouverture quadrangulaire. Columelle simple, terminée souvent par une dent. Ex. : T. zizyphinus, Linné ; T. aonulatus, Martyn; T. ornatus, Lamarck; T. javanicus, Lamarck ; T. juju- binus, Linné; T. conulus, Linné. Fig. 2662. T. javanicus Fig 2664 T, ornatus Fig. 2665. T. jujubinus. Fig. 2666, T. annulatus. Fig. 2667. T. conulus 36° GENRE. TURCICA. H. et À. Adams, 1854. Coquille conoïde, mince, subdiaphane, non ombiliquée. Tours garnis dércôtes granuleuses, transverses; le dernier arrondi. Columelle épaisse, tordue en spirale postérieure- ment, terminée en avant en pointe obtuse, et présentant à son bord interne une ou deux dents. Ex. : T. monilifera, Adams. Fig. 2668. T. monilifera. 360 GASTÉROPODES. 37e GENRE. CANTHARIS. Férussac, 1821. Coquille mince, à spire assez élevée, non ombiliquée. Tours lisses, striés en travers ou rugueux. Ouverture sub- triangulaire, ornée à l'intérieur d'une couche de nacre irides- cente. Columelle presque droite, simple, subtronquée en avant. À Bord externe mince, tranchant. Ex. : C. iris, Chemnilz. Fig. 2669. C. iris. 38e Genre. ELENCHUS. Humphrey, 1797. Formé aux dépens des troques. Coquille conoïde, non ombiliquée; à spire élevée, aiguë. Tours assez aplatis, lisses, polis. Ouverture ovale, subtriangulaire. Bord columellaire présentant une dent vers le milieu. Bord externe épaissi intérieurement. Ex. : T. lineatus, Lamarck ; T. bellulus, Dunker ; T. fulmineus, Aiener. Fig. 2670, E. lineatus. Fig. 2671. E. fulmineus. Fig. 2672. E. roseus. l'ig. 2673. E. bellulus 39e Genre. BANKIVIA. Beck, 1848. Coquille conoïde, élancée, subulée, brillante. Spire élevée, aiguë. Tours lisses, aplatis, non épidermés. Ouverture subquadrangulaire, assez large, non nacrée intérieurement. Columelle tordue, tronquée en avant. NS Re Fig. 2674. Fig. 2675 Bord externe simple, aigu. Ex. : B. varians, Beck. B. varians. 40e GENRE. TROCHOCOCHLEA. Klein, 1753. Coquille assez épaisse, co- noïde, non ombiliquée. Spire peu élevée. Tours lisses ou à côtes transversales. Ouverture presque rhomboïdale. Colu- melle épaisse et arrondie, ter- minée en avant en un tuberculé dentiforme. Ex. : T. tæniata, Fig. 2676 Fig. 2677. Fig. 2678. 5 T, multi inata. b i ric Quoy; T. constricta, Macleay. MENT. eee LIGNE GASTÉROPODES. 361 Sous-genre. TeGura, Lesson, 1832. — Coquille conique, à spire aiguë. Tours présentant des côtes transverses granuleuses. Columelle tordue en spirale et terminée en avant en un fubercule dentiforme large et obtus. Ex. : T. pellis serpentis, [ood. Fig. 2679. Oxystele merula. Fig. 2680. Tegula pellis serpentis. Fig. 2681. Photinula tæniata Aie Genre. OXYSTELE. Philippi, 1847. Formé aux dépens des troques. Coquille conoïde, lisse, non ombiliquée. Région ombilicale couverte par une expansion calleuse et brillante de la columelle, qui est aplatie, tranchante et se termine en se confondant avec le bord externe mince. Ex. : T. merula, Chemnitz. 42° Genre. PHOTINULA. H. et À, Adams, 1855. Margarita, partim. Coquille orbiculaire, héliciforme, subdéprimée, non ombiliquée. Spire assez aiguë. Tours lisses, polis, ornés de lignes transversales. Région ombilicale couverte par une surface calleuse. Ouverture large. Bord columellaire assez épais, terminé en pointe vers le bord externe. Ex. : P. tæniata, Io04. n3e Genre. CHLOROSTOMA. Swainson, 1840. Formé aux dépens des troques. Coquille conoïde, profondément ombiliquée ou à région ombilicale couverte par une callosité. Tours lisses ou plissés, le dernier souvent sub- caréné près de la base. Ouverture oblique. Bord columellaire tordu en spirale autour de l'ombilic. Bord externe anguleux à la base et présentant quelquefois un ou deux tubercules. Ex. : T. argyro- stomus, Chemnilz; T ater, Lesson. Fig. 2682. T. ater Fig. 2683. T. argyrostomus. Xe Genre. OMPHALIUS. Philippi, 18Y7. Formé aux dépens des troques. Coquille turbinée, ombiliquée; à spire peu élevée. Tours ornés de lignes trans- versales granuleuses, le dernier arrondi. Ombilic entouré d'une callosité circulaire. Bord columellaire terminé en avant par une dent au delà de laquelle se remarquent souvent plu- sieurs petits tubercules. Ex. : T. viridulus, Gmelin ; T. exca- vatus, Lamarck. ERA TETE eNT EE TOME PREMIER. 45 362 GASTEROPODES. Sous-genre. Axanema, H. et A. Adams, 1855.— Coquille conoïde, déprimée. Tours garnis de séries transverses, de granulosités. Ombilie avec un calus spiral qui va, grossissant, se confondre avec le bord externe. Columelle terminée en avant en un ou deux tubercules. Ex. : T. cælatus, Adams, que nous ne con- naissons pas. 45° GENRE. MONILEA. Swainson, 1840. Talopia. Gray, 1840. Coquille orbiculaire, déprimée, largement ombiliquée; à tours transversalement sillonnés, le dernier arrondi. Ombilie entouré d'une callosité striée. Columelle terminée en avant en un ou deux tubercules. Ex. : T. calliferus, Fig. 2685. T. calliferus. Lamarck Sous-genre. SOLARIELLA, S. Wood, 1842. — Coquille mince. Tours trans- versalement et finement striés. Ombilic profond, à bords crénelés, sans callosité striée. Ex. : T. solariiformis, Sowerby, que nous ne connaissons pas. 46° GEexre. GIBBULA. Risso, 1826. Steromphala. Leach, 1817. Formé aux dépens des troques. Coquille conoïde, généralement ombiliquée. Ombilie cylindrique ou infundibu- liforme. Tours souvent tuberculeux à leur pârtie supérieure. Ouverture sub- rhomboïdale, à angles arrondis. Columelle terminée quelquefois en une dent tuberculeuse. Ex. : T. magus, Linné; T. cinerarius, Linné. Fig. 2686. Fig. 2687. Fig. 2688. Fig. 2689. Fig. 2690 T. cinerarius T. Lessoni. T. magus. F. ægyptiaca. F. elegans. Sous-genre. Forskaia, H. et A. Adams, 1855. — Coquille turbinée, à spire assez élevée. Tours tuberculeux ou plissés, et présentant un sillon médian sur chacun d'eux. Ex. : T. (monodonta) ægyptiaca, Lamarck (turbo 5 declivis, Gmelin). Kig2601/R-egrptacs #7 Genre. TROCHISCUS. Sowerby, 1838. Coquille épaisse, orbiculaire, subdiscoïde, épider- mée, lisse et largement ombiliquée. Ouverture presque circulaire, Péritrème non continu. Bord columellaire aplati et prolongé antérieurement. Bord externe assez Fig. 2692. T. Norrissii. mince, aigu. Ex.: T. Norrissii, Sowerby. GASTÉROPODES. 363 48e GEexre. MARGARITA. Leach, 1819. Coquille mince, conoïde, globuleuse, ombiliquée. Tours arrondis, lisses ou transversalement striés. Ouverture presque circulaire, à bords disjoints. Bord externe simple, aigu. Ex. : M. acuminata, Sowerby; M. umbilicalis, Broderip ; M. helicina, Fabricius ; M. striata, Leach. , Fig. 2693. Fig. 2694. Fig. 2695. Fig. 2696. M. helicina M umbilicalis M. striata. M. acuminala. %9e Genre. VUITRINELLA. C. B. Adams, 1850. Coquille petite, vitreuse, turbiniforme, largement ombiliquée ou avec la région om- bilicale profondément dentelée. Ouverture large, subarrondie. Ex. : V. semistriata, Fig. 2697. Fig. 2698. d'Orbigny; V. anomala, d'Orbigny. UT semistriats. de croit 7° Tribu, STOMATELLINES. STOMATELLINAE. Cette tribu comprend les coquilles paucispirées, auriformes, et dont le dernier tour, très-développé, élargit beaucoup l'ouverture, qui est toujours nacrée inté- rieurement. L'opercule, quand il existe, est rudimentaire, mince, corné et mul- tispiré. L'animal est ovale-oblong, déprimé, à pied large, quelquefois frangé sur les bords. La tête est large, aplatie et porte une paire de grands tentacules, à la base desquels se voient des pédicules oculifères qui sont séparés par deux appen- dices frangés. On n'a constaté l'existence d’un opercule que chez quelques espèces. Cette tribu a des représentants fossiles dans les anciens terrains : nous citerons la stomatia carinata, Buviqgnier, du ter- É rain corallien de Saint-Mihiel, et la scis- surella aspera, d'Orbigny, du terrain cé- 2 Fig. 2699. Fig. 2700. nomanien de Cognac. Sciss. aspera. Stom. carinata. 50e Gexre. STOMATELLA. Lamarck, 1809. Coquille orbiculaire ou oblongue, auriforme, déprimée, imperforée. Ouverture entière, ample, plus longue que large. Bord droit évasé, dilaté, ouvert. Opercule orbiculaire, mince, corné. Ex. : S. imbricata, Lamarck; S. sulcifera, Lamarck ; S. Baconi, Adams; S. cancellata, Arauss; S. bicarinata, Adams. Fig. 2701. Fig. 2702. Fig. 2703. S. imbricata. S. bicarinata S. sulcifera 364 GASTÉROPODES. 91€ Genre. STOMATIA. Helbling, 1778. Coquille auriforme, imperforée ; à spire proéminente. Ouverture entière, ample, plus longue que large. Bord droit aussi élevé que le bord columellaire. Tours plissés ou garnis de côtes transversales tuberculeuses. Ouverture plus large que longue et nacrée à l'intérieur. Pas d'opercule. Ex.: S. phymotis, Helbling; S. rubra, Lamarck; S. splen- didula, Adams; S. Cumingi, Sowerby. Fig. 2707. S. papyracea. Fig. 2708 S. phymotis. Fig. 2709. S. Gumingii Fig. 2710. S. splendidula. 52e Genre. MICROTIS. À. Adams, 1850. Coquille suborbiculaire, spirale, déprimée. Spire peu déve- loppée. Tours présentant deux petites côtes tuberculeuses. Bord columellaire tordu. Ouverture plus longue que large. Fig: 271. NL tuberculata. Pas d'opercule. Ex. : M. tuberculata, Adams. 53° GENRE. GENA. Gray, 18/2. Coquille subspirale, oblongue, auri- forme, déprimée, lisse ou striée. Spire aplatie, presque obsolète. Ouverture très- développée et nacrée. Pas d’opercule. Ex. : G. planulata, Lamarck; G. stria- tula, Adams. Fig. 2712. G. planulata. Fig. 2713. G. striatula. ok Genre. SCISSURELLA. D'Orbigny, 1823. Anatomus. Montfort, 1810. Coquille spirale, héliciforme, ombiliquée; à spire plus ou moins déprimée. Ouver- ture très-large, arrondie et présentant sur le bord externe une échancrure analogue à celle des pleurotomaires. Opercule mince, corné, subspiral. Ex. : S. Bertheloti, Webb; S. costata, d'Orbigny; S. decussata, d'Orbigny; S. elegans, d'Orbigny. Fig. 2715. S. decussata. Fig 2716. S. costata. Fig. 2717. S, elegans. 55e GENRE. BRODERIPIA. Gray, 1847. Coquille non spirale, ancyliforme, aplatie, oblongue, ovale. Ï , que, Sommet postérieur, subspiral. Ouverture ovale, très-large, lig. 2718. Fig. 2719. ; PRG à ee 1 N 1 : B. iridescens. fortement nacrée à l'intérieur. Ex. : B. iridescens, Broderip. GASTÉROPODES. 365 3: Famizze. HALIOTIDÉS. HALIOTIDAE. Fleming, 1828. Cette famille comprend des coquilles ovales-oblongues, déprimées, légèrement spirales vers l'extrémité postérieure, et garnies d'une rangée de trous disposés sur une ligne courbe parallèle au bord gauche. L'ouverture est très-large et s'étend à presque toute la surface de la coquille. L'animal est ovale-oblong, déprimé, à pied très-large, débordant la coquille et orné de franges ou d’appendices char- nus. La tête, large et aplatie, porte une paire de grands tentacules pédiculés à leur base externe et oculés au sommet tronqué des pé- dicules. Ces coquilles sont remarquables par la richesse de la nacre de leur face interne. On en connait deux espèces fossiles des ter- rains tertiaires; nous citerons l'haliotis tuber- culata, Sismonda. Fig. 2720. H. tuberculata. 56° GENRE. HALIOTIS. Linné, 1740. Ralia, Gray, 18/2. Coquille auriforme, le plus souvent aplatie; à spire très-courte, quelquefois déprimée, presque latérale. Ouverture très-ample, plus longue que large, entière dans son état parfait. Disque percé de trous disposés sur une ligne parallèle au bord et qui en est voisine; le dernier commencant par une échancrure. Fig. 2722. H. tubifera. Fig. 2725. H. ovina. 3066 GASTÉROPODES. MM. Adams divisent ce genre et admettent trois genres et un sous-genre : ces auteurs limitent le genre haliotis proprement dit aux espèces ovales, déprimées, auriformes; à spire courte, obtuse, sublatérale; à surface externe rugueuse, plissée ou tuberculeuse; à ouverture très-ample, aussi large que longue; à surface interne nacrée et iridescente, et à bord gauche percé d’une série de trous. Ex. : H. gigantea, Chemnilz; Fig. 2726. I. glabra H. midæ, Linné. SE fl) CDTI] Fig. 2729. H. midæ. Fig. 2730. H, midæ Kig. 2731. MH. Sieboldi. Fig. 2732, H. Sieboldi. _bS4 Fig. 2741. H. pulcherrima. GASTÉROPODES. Fig. 2742. H. striata Ab AAC TOO 2 SCD TD NME AE HW. Roeï 368 GASTÉROPODES. 57° GENRE. T'EINOTIS. H. et À. Adams, 1854. Coquille déprimée, allongée, auriforme; à sommet subspiral postérieur, débor- dant le dernier tour. Ouverture beaucoup plus large que longue, à surface interne nacrée et percée d'une série de trous: Ex. : H. asinina, Zinné ; H. ele- gans, Aoch. < Fig. 2144. H. elegans. Fig. 2745. H. asinina. 58° Genre. PADOLLUS. Montfort, 1810. Coquille déprimée, auriforme; à spire courte, sublatérale; à surface externe ridée ou tuberculeuse, et présentant une côte spirale médiane. Ouverture très- large, à surface interne nacrée, présentant un sillon spiral parallèle à la série de trous. Ex. : H. tricostalis, Chemnitz. Fig. 2748. P. canaliculatus. Sous-genre. SULCULUS, H. et À. Adams, 1854. — Coquille avec une côte dorsale élevée parallèle à la série de trous. Ouver- ture présentant un sillon correspondant à la côte dorsale. Sommet subspiral et subter- EN minal. Ex. : S. Janus, Reeve. Fig. 2750. S. Janus GASTÉROPODES. - 369 2e Sous-orpRE. EDRIOPHTHALMES. £ZDRIOPHTHALMA. Ce sous-ordre comprend des mollusques dont les yeux sont sessiles ou sous forme de petits tubercules à la base externe des tentacules. Les édriophthalmes ont une coquille conique, plus ou moins déprimée, non spirale et sans opercule. 4 Faire. FISSURELLIDÉS. FISSURE LLIDAE. Les fissurellidés ont une coquille conique souvent déprimée, symétrique, pré- sentant au sommet une perforation plus ou moins large et de forme variable. L'ouverture est aussi large que la coquille, dont la surface interne est blanche, non nacrée et souvent calleuse sous le sommet. 59e Genre. FISSURELLA. Bruguières, 1789. Coquille non spirale, en bouclier ou en cône surbaissé, ovale, à surface externe lisse ou à côtes, rayonnée ou cancellée, percée d’un trou oblong subcentral, à face inférieure concave et formant l'ouverture. Ex. : F. crassa, Lamarck ; F. picta, Gmelin ; F. bella, Reeve; K. biradiata, Frembly; K. nimbosa, Linné; F. lata, Sowerby. . F. crassa. N Ÿ È 5 4 à E- = Fig. 2754. F. bella. Fig. 2755, K. nimbosa. Fig. 2756. F. biradiata, MM. Adams limitent le genre fissurella aux espèces à face supérieure lisse ou cancellée, et établissent les sous-genres cremides et fissuridea. TOME PREMIER. 46 370 GASTEROPODES. Sous-genre. Crempes, H. et À. Adams, 1854.— Coquille à surface rugueuse, muriquée ou cancellée, et à bords dentelés. Ex. : F. alabastrites, Reeve; F. peru- viana, Lamarck ; K. nodosa, Born; F. coaretata, Aing; F. rugosa, Sowerby ; F. nigropunctata, Sowerby. Fig. 2761. FE. nigropunctata. Fig. 2762. F. rugosa Fig. Sous-genre. Fissuribra, Swainson, 1840. — Coquille subconique, capuliforme, à sommet postérieur et présentant une perforation étroite. Ex. : F. pileus, Swainson. Fig. 2764. EF. pileus. Sous-genre. LucariNa, Gray, 1840. — Coquille ovale-oblongue, conique, déprimée, à face supérieure cancellée, à sommet subcentral et présentant un trou ovale entouré d'une callosité. Ouverture évasée, à bords crénelés. Ex. : F, crenu- lata, Sowerby; F. incei, Reeve ; F. Jukesüi, Reeve; K. funiculata, Reeve; K. Dyson, Reeve ; F. cayennensis, Lamarck ; F. caliculata, Sowerby; K. panamensis, Sowerby. Fig. 2765. Fig. 2766. Fig. 2767 Fig. 2768. Fig. 2769 F, incei. F. Dysoni. FE. crenulata. F. panamensis. F. funiculata GASTEROPODES. 371 Fig. 2770. F. cayennensis. Fig. 2771. F. Jukesii. Fig. 2772. F. caliculata. Sous-genre. CLyripezra, Swainson, 1840. — Coquille ovale, scutiforme, à face supérieure rugueuse; légèrement élevée, tronquée ou subéchancrée à son extrémité antérieure. Perforation large, subcentrale ou rapprochée de la partie antérieure de la coquille. Ex. : F. fascicularis, Lamarck ; F. pustulata, Lamarck ; F. salebrosa, Reeve; F. Baikeri, Adams; F. scutella, Gray. Fig. 2776. Fig. 27717. Fig. 2774 F. scutella. F. Baïkeri. F. salebrosa. F. fascicularis, F. pustulata, 60e Genre. FISSURELLIDÆ A. D'Orbigny, 1840. Coquille petite relativement à l'animal, déprimée. Perforation ovale, large, centrale, bordée à la face interne, qui présente une callosité arrondie. Bord de l'ouverture lisse. L'animal, très-développé, n'est couvert par la coquille que dans une faible partie de sa longueur. Ex. : F. hiantula, ZLamarck ; K. Chemnitzii, Sowerby, et F. nigrita, Sowerby. Fig. 2778. EF. hiantula. Fig. 2179. F. Chemnitzii. Fig. 2780. F. nigrita. Fig. 2781. M. maxima. Gle Gevre. MACROSCHISMA. Swainson, 1840. Coquille en bouclier allongé, à face externe striée en rayons divergents. Bord antérieur subéchancré. Perforation très-ample antérieure, ovale ou triangulaire, allongée, Ex. : M. maxima, Adams. 372 GASTÉROPODES. 62e GExRE. PUPILLIA. Gray, 1840. Coquille interne, conique, déprimée, à surface presque lisse. Perforation subcentrale, large, oblongue. Ouverture large, à bords blancs. Ex. : P. apertura, Born. 63° GENRE. CEMORIA. Leach, 1820. Coquille conique, assez élevée, ovale, à sommet sub- spiral et recourbé postérieurement, à surface supérieure couverte de côtes rayonnantes. Perforation linéaire, dirigée du sommet au bord antérieur. Ex. : C. noachina, Zinné. Fig. 2783. C. noachina. 6% Genre. RIMULA. Defrance, 182%. Coquille ovale, conique, patelliforme, mince, à sommet incliné vers le bord postérieur, à cavité simple, et présentant une perforation allongée et placée entre le sommet et le bord antérieur. Ex. : R. Blainvillei, Defrance; R. clathrata, Sowerby; R. exquisita, Adams ; cette dernière espèce trouvée vivante aux îles Philippines. Fig. 2784. R. Blainvillei. Fig. 2785. R. clathrata. lig. 2786. R. exquisita, 65e Genre. EMARGINULA. Lamarck, 1801. Coquille en bouclier conique, à sommet incliné, à cavité simple; ayant à son bord antérieur une entaille ou une échancrure qui correspond à une callosité courant à l'intérieur jusqu'au sommet, et à l'extérieur, à un canal strié en travers ou à une côte granuleuse. Ex. : E. fissura, Linné ; E. va- nikorensis, Quoy. Nous citerons, parmi les fossiles, les E. Mulleriana, Bosquel ; E. Muns- teri, Pictel; E. neocomiensis, d'Orbigny. Fig. 2189. Fig. 2790. Fig. 2791. Fig. 2702. E. Mulleriana. E. Munsteri. E. neocomiensis. E. vanicorensis. E. Mulleriana. GASTÉROPODES. 373 Sous-genre. SUBEMARGINULA, Blainville, 1825. Hemrroma, Swainson, 1840. Mowrrorrt, Recluz, 1843. — Coquille épaisse, patelliforme, portant une échan- crure triangulaire peu profonde au côté antérieur, et continuée à l'intérieur par un canal non bordé et prolongé jusque sous le sommet. Ex. : S. depressa, de Blainville ; S. emarginata, de Blainville, Fig. 2194. S. emarginata. Fig. 2796. Fig. 2797. S, emarginata S. depressa, Sous-genre. CLyPiniNa, Gray, 1847. Coquille ovale, conique, déprimée, à surface rugueuse ou spinuleuse, sans échancrure anté- rieure, mais avec un Canal étendu jusqu'au ee idea, Quoy. sommet. Ex. : C. parmophoroïdea, Quoy Fig. 2798. Fig. 2799. C. parmophoroïdea, 66° GExRe. PARMOPHORUS. Blainville, AS17. Scutum. Sowerby, 182. Coquille allongée, très-déprimée; à sommet peu distant du bord postérieur, peu élevé et incliné en arrière. Ouverture aussi grande que la coquille. Les bords latéraux droits et parallèles ; le postérieur arrondi, l'in- térieur tranchant et subéchancré au milieu. Empreinte musculaire large, en ovale très- allongé, à peine ouverte en avant. Ex. : P. aus- tralis, de Blainville ; P. breviculus, Sowerby. Sous-genre. TuGau, Gray, 1854. — M. Gray établit ce sous-genre pour des espèces blanches, à surface supérieure cancellée et à Re 4 T Are bords crénelés. Nous ne les connaissons pas. Fig. 2800. Pig. 2501. P. breviculus. P. australis. 5° Fanizre, DENTALIDÉS. DENTALIIDAE. Cette famille comprend des coquilles tubuleuses, allongées, symétriques, à surface lisse ou longitudinalement striée; ouvertes aux deux extrémités, la posté- Fig. 2802. D. Sowerbyi. rieure présentant quelquefois une fissure étroite et plus ou moins étendue, Pas d'opercule. L'animal est allongé, conique, tronqué antérieurement, enveloppé d'un 314 GASTEROPODES. manteau, terminé en avant par un bourrelet frangé ou plissé. Le pied est pro- boscidiforme, terminé par un appendice conique reçu dans une sorte de calice à bords festonnés. La tête est distincte, pédiculée. Lèvres munies de tentacules. Point d'yeux ni de tentacules oculifères. MM. Adams établissent deux genres. 67e Genre. DENTALIUM. Linné, 1740. Coquille tubuleuse, régulière, conique, allongée, symétrique, plus ou moins courbée; à concavité ventrale, ouverte aux deux extrémités. Ouverture antérieure plus grande, simple, le plus souvent oblique; la postérieure plus petite, entière et sans fissure. Ex. : D. elephantinum, Zinné. 68: GExre. ENTALIS. Sowerby, 182. Coquille symétrique, tubuleuse, subcylindrique, recourbée, ne différant de celle des dentales que par une petite fissure à la partie dorsale de l'ouverture postérieure. Ex. : E. Delesserti, Chenu ; E. Sowerbyi, Chenu. Fig. 2804. D. Delesserti. G° Famizze. SCUTELLIIDÉS. SCUTELLIIDAE. Les scutelliidés ont une coquille conique ou plus ou moins déprimée; une ouverture large; point d'opercule. 69e Genre. PATELLOIDEA. Quoy et Gaimard, 1832. Tectura. Audoin, 1830. Lottia. Gray, 1833. Coquille patelliforme, ordinairement mince, à sommet antérieur subcentral, à surface lisse ou striée en rayons, à impression musculaire non symétrique. Ex. : P. limbata, Philippi; P. variabilis, Sowerby; P. discors, Phiippi; P. stellaris, Quoy; P. conoïdea, Quoy; P. viridula, Lamarck. Fig. 2805. P. limbata. Fig. 2806. P. viridula. Fig. 2S07. P. testndinaria. Fig. 2808. P. discors. GASTÉROPODES. 375 Fig. 2809. P. variabilis. Fig. 2810. P. stellaris. Fig. 2811. P. conoïdea Fig. 2812. S. scurra. 70° GENRE. SCURRIA. Gray, 1847. Coquille patelliforme, conique, élevée, assez épaisse; à ouverture large, ovale; à bords réguliers. Ex. : S. scurra, Lesson. Up 4} ge. 71e Genre. HELCION. Montfort, 1810. Coquille patelliforme, ovale, conique, dé- primée; à côtes ou à stries rayonnantes; à sommet submarginal, légèrement recourbé. Ouverture très-large, à bords quelquelois cré- nelés. Ex. : H. pectinatus (patella pectinata), Linné ; H. discrepans, d'Orbiqny. Fig. 2813 Fig. 2814. H. discrepans. H. pectinatus. 72e GENRE. SCUTELLINA. Gray, 1847. Scutella. Broderip, 1834. Coquille ovale, conique, déprimée; à surface rugueuse, cancellée et striée en rayons; à sommet submarginal, postérieur ; à bords crénelés. Ex. : S. galathea (patella), Lamarck. M. Forbes a établi, en 1849, un sous-genre iothia pour un petit nombre d'es- pèces à sommet subcentral et à bords simples. IL cite comme type FI. fulva, qui nous parait n'avoir aucun caractère particulier; nous en dirons autant du genre lepeta de Gray, et nous : citerons comme type de ce dernier genre la Fig 2815. Fig 2816. Fig. 2817. patella cæca de Muller. Patella galathea. lotia fulva. Lepeta cæca 7 Fawizre. GADINIIDÉS. GADINIIDAE. Les gadinidés ont une coquille conique, déprimée et présentant au côté droit ou en avant de l'ouverture une gouttière siphonale. 73° Genre. GADINIA. Gray, 1824. Mouretia. Sowerby, 183%. Coquille déprimée, à sommet subcentral, postérieur et à surface supérieure présentant des stries rayonnantes. Goutlière siphonale au côté droit. Ex. : G. afra, Gray. : Fig. 2818. G. afra. 376 GASTÉROPODES. (T4 Alletoptoma. Phillips, 1836. Coquille patelliforme, orbiculaire, conique, à sommet subcentral, antérieur; 74e Genre. DESLONGCHAMPSIA. M'Coy, 1854. présentant un large sillon longitudinal à la partie antérieure, qui se prolonge en dépassant un peu le bord, et for- mant une surface triangulaire, étroite, qui rompt l'uniformité normale. Ex. : Fig. 2819. Fig. 2820. D. Eugenti, M'coy. D. Eugenii. S Famizze. PATELLIDÉS. PATELLIDAE. Les patellidés ont une coquille scutiforme, conique, plus ou moins déprimée, à sommet central ou subcentral, le plus souvent à côtes rayonnantes et à bords cré- nelés. L'animal est complétement couvert par la coquille. Sa tête présente un mufle court surmonté de deux tentacules oculifères à leur base externe. Les branchies sont en série autour du corps sous le rebord du manteau. On connaît un certain nombre d'espèces fossiles; nous ne citerons que la patella solaris, de Æoninck. Fig. 2821. P. Musa { = Mmetokhtime CA % 75e GENRE. PATELLA. Linné, 1752. Coquille scutiforme ou en cône surbaissé, recouvrante, concave et simple en dessous, sans fissure à son bord, et à sommet entier, incliné antérieurement; à côtes ou à stries rayonnantes plus ou moins saillantes. Ex. : P. oculus, Born; P. guttata, d'Orbigny; P. granularis, Zinné ; P. rustica, Linné ; P. nigro-squamosa, r Dunker; P. granatina, Linné; P. testudinaria, Linné. L - Fig. 2826, P. canescens. Fig. 2827. P. Nuttalliana. Fig. 2828, P. corrugalta. Fig. 2829. P. aspera. GASTÉROPODES. BTE Fig. 2830, P. cuprea Fig. 2831. P. barbata. Fig. 2834. P. nigrosquamosa, Fig. 2835, P, rustica. Fig. 2836. P. granatina MM. Adams ont établi les sous-genres suivants : Sous-genre. ScuTELLASTRA, H. et A. Adams, 1855. — Coquille en étoile ou à côtes rayonnantes dépassant largement les bords et à sommet subcentral. Ex. : P. longicosta, Lamarck; P. spinifera, Lamarchk; P. plicata, Born; P. pentagona, Born. Ce sous-genre n’est pas suffisamment défini, et il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, d'en reconnaitre les véritables limites : aussi avons-nous dû donner un grand nombre de fiqures. Fig 2837. P. longicosla l'ig. 3838. P. plicata Fig. 2839. P. longicosta. TOME PREMIER, KT 378 GASTÉROPODES. Fig. 2840. P. spinifera. Fig. 2841. P, saccharina. Fig. 2842. P. cretacea, Fig. 2843. P. pentagona. Sous-genre. Cymeura, H. et A. Adams, 1855. — Coquille oblon- que, comprimée latéralement ; à stries rayonnantes; à sommet re- courbé. Ex. : P. compressa, Zinné. Sous-genre. OLaxa, H. et A. Adams, 1855. — Coquille ovale, oblongue, déprimée, rétrécie en avant; à stries rayonnantes ; à som- met obtus. Bords de l'ouverture ir- réguliers, crénelés. Ex. : P. co- chlear, Born. Fig. 2844. P. compressa. Mig. 2849. P. cochlear, 76e Genre. NACELLA. Schumacher, AS817. Patina. Gray, 180. Coquille généralement mince, semi-pellucide, capuliforme; à surface externe lisse; à sommet recourbé, antérieur, presque margi- nal; à surface interne subnacrée; à bords simples. Ex. : P. cymbularia, Lamarck ; P. Delessertü, Phï- lippi; P. plumbea, Lamarck ; P. radians, Gmelin. F fl Fig. 2847 P radians Fig. 2848, P Delessertii. Fig. 2849, P. plambes. GASTEROPODES. 379 9e Fame. CHITONIDES. CHITONIDAE. Guilding, 1829. Xuwww, cuirasse. PozyrLayrHora, Blainville, 1816. Loricara. Schumucher, 1817. Cuiroxacea. Menke, 1830. Curroxes. Férussac, 1821. Carroxites. Scholtheim, 1820. Oscaurioxs. Petirer, 1702. Cette famille se compose d'animaux ovales-oblongs ou allongés, arrondis aux extrémités, débordés tout autour par une peau coriace, nue ou couverte de petites écailles ou d'épines. Ils sont en grande partie protégés par une coquille composée de huit valves, formant une série longitudinale de petites lames testacées, trans- verses, non articulées, mais imbriquées, se recouvrant de la première à la der- nière; mobiles et enchâssées dans les bords du manteau, qui les couvre quelquefois presque complétement et ne laisse paraître que les par- ‘ties centrales saillantes des lames. Leur tête est sessile. Ils n'ont pas de tentacules et pas d'yeux. Leur bouche est surmontée d’un rebord mem- braneux en forme de voile. L'orifice anal est postérieur. Le pied de ces animaux consiste en Fig. 2850. Fig. 2851. C. pellis serpentis. Manteau. un disque charuu servant à la reptation. Les oscabrions sont remarquables par la lenteur de leurs mouvements; ils vivent sur les rochers couverts par la mer et ils y adhèrent fortement. Ces mollusques se rencontrent à peu près dans toutes les mers, mais c’est surtout dans les mers tropicales qu'on trouve les plus grandes espèces. On connaît plusieurs espèces fossiles, parmi lesquelles nous ne citerons que le C. priscus, Munster. La famille des chitonidés ne comprend, d'après Lamarck et la plupart des auteurs, que les genres chiton et chito- nellus. M. Gray, le savant conservateur du British Museum, a Fig. 2852. C. priscus. établi un assez grand nombre de coupes génériques plus ou moins importantes que nous indiquons, et qui ont été adoptées par MM. H. et À. Adams. Les caractères de ces genres sont tirés des différences que présentent : 1° les valves, comme forme, disposition et étendue des parties plus ou moins cou- vertes par le manteau; 2° le manteau, dont les bords sont nus ou couverts d'écailles, d'épines ou de soies. M. Middendorff, en 1848, avait proposé aussi de subdiviser le genre chiton, et voulait introduire, dans une nomenclature déjà beaucoup trop compliquée, les nouveaux noms : phænochiton, dichachiton, hamachiton, symmetrogephyrus, stenosemus, etc., que nous ne faisons figurer qu'à la synonymie. 77e GENRE. CHITON. Linné, 1758. Mollusque rampant, ovale-oblong, convexe, arrondi aux extrémités, débordé tout autour par une peau coriace, et en partie recouvert par une série longitu- 380 GASTÉROPODES. dinale de pièces testacées, imbriquées, transverses, mobiles, enchässées dans les bords du manteau, qui sont nus ou présentent de petites écailles, des épines ou des soies. Sous-genre. Lopuvrus, Poli, 1791 (2690, crête). Rapsia, Gray, 1847. GvuvorLax, Gray, 1821.— Bords du manteau couverts d'écailles distinctes, régu- lièrement disposées, lisses, imbriquées, arrondies. Valves larges, la postérieure entière; le bord d'insertion des valves centrales pectiné. Ex. : C. squamosus, Linné; GC. marmoratus, Chemnitz ; C. pellis serpentis, Quoy; C. magnilicus, Deshayes. É Fig. 2853. CG. marmoratus. Fig. 2854. C. magnificus Rcak un rouge Sous-genre. CALLOGHITON, Gray, 1847. — Bords du manteau couverts de très-petites écailles, serrées, allongées, rhombiformes et comme réticulées. Valves carénées, la dernière entière. M. Gray établit deux sections : l'une pour les espèces dont le manteau est couvert d'écailles lancéolées, relevées et serrées; l'au- tre pour celles dont le manteau est couvert d’écailles ovales, imbriquées. Ex. : C. articulatus, Sowerby. Fig, 2856. C. arliculajus. ile m0E Cal W : Sous-genre. IScuxocmiTox, Gray, 1847. — Lrerinorreunus, Risso, 1826. — Bords du manteau couverts de très-petites écailles imbriquées, un peu aplaties et en séries longitudinales. Valves minces, la dernière entière. Ex. : C. Himaciformis, Sowerby. Deux sections : la première comprenant les espèces dont les écailles du manteau sont transversales ; la se- conde, celles dont les écailles sont petites et granuliformes. Ex. : C. mag- dalensis, Hinds; C. Dieffenbachii, Reeve; CG. longicymba, Blainville ; Fig. 2857. Fig. 2858. C. alatus, Sowerby ; GC. segmentalus, C. longicymba, C. limaciformis. A : LR SN Un éGusflay Reeve; C. limaciformis, Sowerby. GASTÉROPODES. 381 Fig. 2859. C. magdalensis. Fig. 2860. C. alatus Kig. 2861. C. segmentatus. Fig. 2862. C. Dieffenbachii. La. SGnreglar: Sous-genre. LEProcmiTON, Gray, 1847. Srexosemus, Middendorff, 1848. — Bords du manteau couverts de petites écailles granuliformes. Valves arrondies, minces; la dernière entière. Ex. : C. lentiginosus, Sowerby. Sous-genre. Toncta, Gray, 1847. — Bords du manteau simples, cornés, nus, lisses ou glabres; la dernière valve entière. Ex. : C. elegans, Sowerby. Deux sections : la première comprend les espèces à valves larges, transverses; la seconde, celles à valves médiocres, subcordiformes, arrondies et à manteau large. Ex. : C. lincatus, Wood; C. lineolatus, Frembly; C. elegans, Frembly; C. sit- kensis, Middendorff. Fig. 2863. C. lentiginosus. net Xephoehilon. C. lineatur. - Hunt lle, : Fig. 2865. C. sitkensis. Fig. 2864. tes dre NN ZR0T C. elegans. C. lineolatus. Sous-genre. Cnirox, Linné, 1758. CorePniuw, Browne, 1756. — Bords du manteau épais, garni d'épines cornéo-calcaires, souvent très-longues, in- égales. Ex.: C. spinosus, Bruquières ; C. aculeatus, Linné; C. spiniger, Sowerby ; C. piceus, Gmelin. Fig. 2868. C. spinosus deardho pla 2.4 nn es 382 GASTÉROPODES. Fig. 2869. G. piceus. Fig. 2870. C. aculeatus Kig. 2871. C. spiniger. Ë print Corephiuue edmutu, Sous-genre. AcavrHopLeura, Guilding, 1835 (2x0, épine; mheupx, côté). CanTHaPLeura, Swainson, 1840. CuæropLeura, EUDOxOGHITON, CRASPEDOCHITON, Shuttleworth, teste Adams. — Bords du manteau garnis de soies cornées. Ex. : C. peruvianus, Lamarck ; C. Watsoni, Sowerby. Sous-genre. ONTHOCHITON, Gray, 1847.— Bords du manteau épais, couverts de petites épines soyeuses ou d'écailles semblables à de la menue paille. Valve postérieure à sommet prononcé et subcentral. Ex. : C. Lyelli, Sowerby. Lig. 2872. C. peruvianus. Fig. 2873. C. Watsoni. Fig. 2874. C. Lyelli. - y l g RE er de enr Sous-genre. ENoPLocHiroN, Gray, 1847. — Bords du manteau couverts d'écailles oblongues, inégales. Valves subcordiformes, la postérieure à sommet prononcé et terminal. Ex. : C. coquimbensis, Ærembly. Sous-genre. Lorica, H. et À. Adams, 1852. Auracocnirow, Shuttleworth, teste Adams. — Bords du manteau couverts d'écailles petites, polies, imbriquées ; le bord postérieur profondément incisé. Valves larges; la postérieure petite, incisée en arrière, avec le sommet élevé et terminal. Ex. : C. cimolius, Reeve. Sous-genre. SCHIZOCHITON, Gray, 1847. — Bords du manteau larges, cornés, couverts de petites écailles semblables à de la menue paille; le postérieur échancré. Valves étroites, allongées, subcordiformes ; la dernière échancrée au bord posté- rieur. Ex. : G. incisus, Sowerby. i Sous-genre. Moraua, Gray, 1847. — Bords du manteau assez larges et élendus en avant; spinuleux ; étroits en arrière. Valves larges, un peu couvertes sur les côtés; la dernière avec un lobe terminal arrondi. Ex. : C. Blainvillei, Broderip. GASTÉROPODES. 383 CRU 2e Fig. 2875. G. coquimbensis Fig. 2876. GC. cimolius. Fig. 2877. C. incisus. Sous-genre. KarHariNa, Gray, 1847. — Valves en partie cachées, de chaque côté, par une expansion du manteau, dont les bords sont lisses et cornés. La partie - centrale des valves, seule apparente, est aussi longue que large, subcordiforme; la dernière valve à sommet sub- central. Ex. : C. tunicatus, oo. Sous-genre. CrvProcmTox, Gray, 1847. — Bords du manteau couverts de touffes de spicules. Valves internes et com- plétement cachées. Ex. : C. stel- lus leri, Middendorf. Fig. 2879. C. stelleri. Fig. 2580. C. tunicatus. Sous-genre. AmycuLa, Gray, 1842. SvuuerroGepavrus, Middendorff, 1847. — Manteau velu et présentant deux séries de pores sétigères. Valves à peine visibles extérieurement; les parties visibles petites, subcordiformes. Ex. : C. amiculatus, Pallas ; C. Pallasii, Middendorff; type du genre symmetrogephyrus. Sous-genre. Praxirorà, Gray, 1847. Eurraxirora, Shuttleworth, teste Adams. —#Boïds dù manteau avec une double série de pores sétigères. Valves larges, la dernière avec le sommet postérieur et présentant une petite échancrure au bord inférieur. Ex. : C. petholatus, Sowerby. Sous-genre. CryProcoxcaus, Guilding, 1829. — Manteau lisse; parties visi- bles des valves très-petites, linéaires, plus longues que larges. Ex. : C. porosus, Burrow ; CG. monticularis, Quoy. Fig. 2882. Fig. 2883. Fig. 2884. Fig. 2885. ÿ 3 3 3 C. amiculatus. C. pallasii. C. petholatus C. porosus C. monticularis. 384 GASTÉROPODES. Sous-genre. Acavrnocuires, Leach, teste Risso, 1826. PuakgcLoPsEura, Guilding, 1830. — Bords du manteau spinuleux. Parties découvertes des valves aussi larges que longues. Ex. : C. fascicularis, Linné; C. astriger, Reeve ; C. has- tatus, Sowerby. éééée << ce Fig. 2886. C. hastatus Fig. 2887. CG, astriger. Fig. 2888. C. hastatus CHhaneplay, Sous-genre. CuroxezLus, Lamarck, 1819. Cnvrrorrax, Blainville, 1818. Auerroceruyvres, Middendorff, 1848. — Mollusque allongé, étroit, en forme de chenille. Bords du manteau épais, velus, garnis d'une série de pores sétigères. Valves subinternes ; les parties visibles allongées, longitudinales, lancéolées ; les postérieures plus distantes que les antérieures. Ex. : C. fasciatus, Quoy; C. lœvis, Lamarck ; C. oculatus, Quoy; C. larvæformis, Blainville ; C. rostratus, Reeve. Fig. 2889 Fig. 2892. C. lævis. 3 C. oculatus Fig. 2891. C, fasciatus Fig. 2890. Fig. 2893, C. rostratus C. larvæformis, GASTÉROPODES. 389 2e Sous-crasse. OPISTHOBRANCHES. OPISTHOBRANCHIATA. Milne-Ediwards, 1848. Branchies découvertes ou seulement protégées par un pli du manteau, et situées à la partie postérieure du centre et jamais dans une cavité cervicale. Sexes réunis sur le même individu. Les uns ont une coquille externe ou interne, testacée, membraneuse ou rudimentaire; les autres n'ont pas de coquille. Cette sous-classe comprend deux ordres : les tectibranches et les nudibranches. 1° Orne. TECTIBRANCHES. T'ECTIBRANCHIATA. Les tectibranches sont des mollusques marins, munis d’un pied propre à la replation, et dont les branchies, situées à la partie postérieure et latérale du corps, sont profégées par une coquille externe ou interne, ou quelquefois seule- ment par un pli du manteau. le Famizze. TORNATELLIDÉS. TORNATELLIDAE. Les tornatellidés ont une tête irrégulière, quadrangulaire, déprimée, bilobée en avant, et présentant en arrière deux larges lobes tentaculaires. Les yeux, situés sur le milieu de la tête, sont sessiles. Le pied est oblong, tronqué en avant et obtus en arrière. Ils ont une coquille solide, plus ou moins épaisse, de forme ovale-allongée et à opercule corné. 1e Genre. TORNATELLA. Lamarck, 1812. Actæon. Montfort, 1810. Coquille enroulée, ovale-cylindrique, en général striée transversalement et dépourvue d’épiderme. Ouverture oblongue, entière, à bord droit tranchant. Un ou plusieurs plis sur la columelle. Un opercule corné. On en connait quelques espèces fossiles, parmi lesquelles nous citerons : T. sulcata, Lamarck ; T. inflata, L'érussac ; T. venusta, d'Orbigny;T. biplicata, Melleville ; T. Frearsiana, d'Orbigny. Fig. 2894. Fig. 2895. Fig. 2896. Fig. 2897. Fig. 2898. T. venusta. T. biplicata T. inflata. T. Frearsiana. T. sulcata. MM. Adams établissent deux genres : tornatella et buccinulus, caractérisés comme il suit : Coquille mince, ovale, striée transversalement. Spire assez prononcée, aiguë. TOME PREMIER. 48 386 GASTEROPODES. Ouverture allongée, étroite, arrondie en avant et entière. Bord interne mince. Columelle avec un seul pli oblique. Ex, : T, flammea, Lamarck ; T. virgata, Reeve ; TT. fasciata, Lamarck. "1 Fig. 2809. Fig. 2000. fig. 2001. Fig. 2902. Fig. 2003, Fig. 2904. T. virgata. T. flummen. T. fusciata, B, auricula. B, solidulus, B, nitidulus. 2e Gene, BUCCINULUS. Plancus, 1739. Coquille épaisse, solide, ovale, sillonnée transversalement ou lisse. Spire assez élevée, aiguë. Ouverture longitudinale, étroite, entière et arrondie en avant. Bord interne assez épais, calleux. Columelle avec deux plis en spirale, lantérieur plus gros et creusé d'un sillon. Ex. : B. nitidulus, Lamarck ; B. solidulus, Lamarck ; B. auricula, Lamarck. 2e FauiLe. APLUSTRIDÉS. APLUSTRIDAE. Les aplustridés ont une coquille enroulée, ventrue, le plus souvent mince; ornée parfois de bandes de couleur brillante; à ouverture longitudinale, large et géné- ralement simple, Sans opereule. 3e Genre, APLUSTRUM. Schumacher, ASA7. Coquille globuleuse, assez solide, lisse, non ombiliquée, couverte d'un épiderme mince, et ornée de bandes transver- sales. Spire courte, obtuse. Ouverture assez large, allongée, ‘analiculée en avant. Bord interne mince, formé d'une lamelle . . 1 , ' if! ) Pen A qui se prolonge jusqu'à l'extrémité antérieure. Columelle droite, tordue et obliquement tronquée en avant. Bord externe tranchant, solide. Ex. : À. aplustre, Linné. Fig. 2905. A. aplustre. he Guxre. HFDATINA. Schumacher, ASA7. Coquille ventrue, mince, lisse, non ombiliquée, couverte d'un épiderme mince, et ornée de lignes ou de bandes. Spire rentrante. Ouverture large et entière en avant. Bord interne, couvert d'une lamelle mince. Columelle arquée, réfléchie sur le bord interne, Bord externe simple, tran- chant. Ex, : H. physis, Linné ; H. albo- cincla, Haven; M. vexillum, Chemnitz (fasciata, Bruquières). Fig. 2906. MH. physis. Fig. 2907. GASTÉROPODES. 387 Fig. 2908. H. physis. l'ig. 2909. Fig. 2910. Kig. 2911. H. physis, H. albocinelo. Fig. 2912. H. vexillum Fig. 2913. H. vexillum Fig. 291%, I vexillum, 5e Genre. BULLINA. l'érussac, 1821. Coquille ovale, assez solide, subombiliquée. Spire assez élevée. Tours frans- versalement striés. Ouverture allongée, canaliculée en avant. Bord interne mince. Columelle arquée et obliquement tronquée en avant. Bord externe sillonné inté- rieurement et à bord crénelé. Ex. : B. lineata, [ood. Fig. 2915. B. lineata. Fig. 2916, B. Bruguieri. Vig. 2917. B, nitidula. Kig. 2918. B, scabra. 3e Famizre. CYLICHNIDÉS, CYLICHNIDAE. Les cylichnidés ont une coquille externe, enroulée, plus ou moins cylindrique, le plus souvent blanche et non operculée. Le mollusque a une tête déprimée quadrangulaire, tronquée en avant, bilobée en arrière, et oculée à la base des lobes tentaculiformes. Le pied est assez étroit et tronqué en avant. 6e Gexne. CYLICHNA. Loren, 18, Coquille cylindrique, assez solide, enroulée, sans spire, le sommet concave. Ouverture droite, étroite, un peu élargie en avant, de même longueur que le 388 GASTÉROPODES. dernier tour. Bord interne calleux avec un seul pli antérieur. Bord externe simple et droit. Ex. : C. arachis, Quoy. | | Fig. 2919. Fig. 2920. Fig 2921. Fig. 2922. Fig. 2923 Fig. 2924 Mig. 2925 C. involuta. C. pyramidata. GC. concentrica. C. arachis. C. strigella C. marmorata. C. bizona Sous-genre. Mxesria, H. et À. Adams, 1855. — Coquille ovale, subeylin- drique, ornée de taches ou de bandes, et striée transversalement. Spire apparente, mais rentrante. Ouverture étroite, prolongée en pointe en avant et en arrière. Ex. : M. bizona, Adams ; M. marmorata, Adams. 7e Genre. UTRICULUS. Brown, 1829. Coquille subeylindrique, assez mince, épidermée. Spire distincte, obtuse, à sutures simples, non canaliculées. Ouverture étroite en arrière, plus large en avant, presque aussi longue que le dernier tour. Columelle simple, sans plis. Bord externe droit, tranchant. Ex. : U. Cecillei, Phiippr. Fig. 2926. Fig. 2927. Fig. 2028. Fig. 2029. Fig. 2030. U. obtusus. U. canaliculatus U. pellucidus. U. bidentatus U. Cecillei, 8e Genre. DIAPHANA. Brown, 1833. Coquille mince, transparente, globuleuse, ventrue, subom- biliquée. Spire déprimée. Ouverture assez élargie en avant. Columelle réfléchie et un peu sinueuse. Bord externe tranchant, sinueux et assez développé à la partie antérieure. Ex. : D. debilis, Gould. Fig. 2931. D. debilis 9e GEexre. TORNATINA. À. Adams, 1850. Coquille cylindrique ou fusiforme, épider- mée. Spire assez développée, à suture canali- culée. Ouverture droite, étroite, un peu élargie en avant. Bord interne calleux, présentant un pli à la partie antérieure. Bord externe simple. Fig 2933. Fig 2034 T. coarctata. T. biplex. Ex. : T. coarctata, Adams. GASTÉROPODES. 389 10e Genre. V'OLUVULA. À. Adams, 1850. F) Coquille subeylindrique, terminée en pointe Fig. 2935. ’ PL . J ï in: je aux deux extrémités; sans spire. Ouverture VER étroite, aussi longue que le dernier tour, aiguë Q en avant et en arrière. Bord interne présentant un pli obsolète à la partie antérieure. Bord externe aigu. Ex. : V. acuminata, Bruquières. Fig. 2936 Lig. 2937 V. eburnea V. acuta. %e Kamizse. BULLIDÉS. BULLIDAE. Les bullidés ont une coquille enroulée, ventrue, assez épaisse, externe, mais couverte en partie par les lobes latéraux du pied, qui est large et à bords irrégu- liers. L'estomac est généralement armé de plaques calcaires ou cornées. 11€ GExRE. BULLA. Klein, 1753. Coquille ovale-globuleuse, enroulée, lisse, tachetée; à spire concave, ombili- quée. Ouverture large, aussi longue que le dernier tour. Bord interne simple, sans columelle. Bord externe tranchant. Ex. : B. aspersa, Adams ; B. ampulla, Linné ; B. australis, Quoy; B. striata, Bruguières ; B. oblonga, Adams. Fig. 2938. Fig. 2939. Fig. 2940 Fig. 2941 Fig. 2942. B. australis. B. striala. B. oblonga. B. striata. B aspersa. Fig. 2943. Fig. 2944. ‘iq. 2045. Fig. 2946. Fig. 2947. B. ampulla. B. ampulla B. nebulosa B. ampulla. B. ampulla 390 GASTÉROPODES. 12e Gevre. HAMINEA. Leach, 187. Coquille ovale-globuleuse, enroulée, ventrue, cornée, mince, flexible, couverte d'un épiderme mince, légèrement striée en travers. Ouverture assez large en avant, rétrécie en arrière. Bord interne simple. Bord externe simple, tranchant. Ex.: H. hydatis, Linné; H. cymbalum, Quoy; H. brevis, Quoy; H. virescens, Sowerby. Fig. 2948. Fig. 2949. Fig. 2950. Fig. 2951. Fig. 2952. Fig. 2953. H. hydatis. H. brevis H. hydatis. H. hydatis. H. cymbalum H. virescens. 13° GENRE. AKERA. O. Muller, 1776. Coquille ovale-oblongue ou subeylindrique, enroulée, ventrue, mince, flexible. Spire courte, tronquée, à tours distincts, le dernier disjoint, à sutures cana- liculées. Ouverture allongée, large en avant, rétrécie en arrière. Bord externe simple, tranchant, plus ou moins libre près de la suture. Ex. : À. bicincta, Quoy ; À. soluta, Chemnitz ; À. suban- gulata, Moller; À. tenuis, Adams. Fig. 2954. Fig. 2955. Fig. 2956. A. bicincta. A. subangulata. À. tenuis. 1% Genre. SCAPHANDER. Montfort, 1810. Coquille ovale, pyriforme; à spire déprimée, peu distincte. Ouverture très-large en avant, rétrécie en arrière. Bord interne couvert d'une lame calleuse. Bord externe simple, tranchant. Ex. : S. lignarius, Linné. Fig. 2958. S. lignarius. 15° Gevre. ATFS. Montfort, 1810. Coquille assez solide, incolore, plus ou moins striée transversalement, souvent épidermée. Spire peu distincte. Ouverture plus large en avant qu'en arrière, GASTÉROPODES. 391 oblongue. Bord columellaire présentant en avant un pli simple, oblique ou den- tiforme. Bord externe tordu en arrière et débordant. Ex. : A. naucum, Linné; A. elongata, Adams; À. cylindrica, Helbling; À. solida, Bruquières ; À. tor- tuosa, Adams. : Sous-genre. Dinia, H. et A. Adams, 1854. — Coquille ovoïde, subtronquée en arrière, striée longitudinalement. Bord interne tronqué et terminé antérieure- ment par une saillie dentiforme. Ex. : D. dentifera, Adams. Fig. 2961. D dentifera. Fig. 2959. Fig. 2060. Fig. 2962. Fig. 2963. Fig. 2064. À. naucum. A. solida. A. tortuosa. A. cylindrica. A. elongata. Sous-genre. Sao, H. et À. Adams, 1854. — Coquille pyri- forme, ventrue en avant, ombiliquée ; à sommet tronqué, rentrant. | Ouverture étroite dans la moitié de son étendue, large et arrondie P en avant. Bord columellaire réfléchi. Bord externe mince, angu- Fig. 2965. leux et débordant en arrière. Ex. : S. pyriformis, Adams. S. pyriformis. 16e Genre. PHYSEMA. H. et À. Adams, 1855. Coquille petite, hyaline, fragile, globuleuse, ombiliquée et très- finement striée dans sa longueur. Spire nulle. Ouverture étroite en (D arrière, large en avant. Columelle un peu arquée, réfléchie. Bord Fig. 2966. P. hiemalis externe tranchant, libre en arrière et développé au centre. Ex. : P. hiemalis, Couthouy. 17e Genre. SMARAGDINEL LA. À. Adams, 1855. Glauconella. Gray, 1850. Coquille ovale déprimée, subenroulée, de couleur verdàtre. Ouverture très-ample, cana- liculée en arrière. Bord interne présentant-un appendice en feuillet spiral. Ex. : S. glauca, Fig. 2067 Fig ES Fig. 2967. Fig. 2968. Fig. 2969. Quoy. S. glauca. Se viridis. Sous-genre. Noa, H. et A. Adams, 1855. — Coquille in- terne, subtrigone, légèrement enroulée, blanche, fragile. Bord interne présentant un appendice en forme de coupe, subspiral. Bord externe développé, anguleux et libre en arrière. Ex. : N. algiræ, Hanley. 392 GASTÉROPODES. 18e Genre. CRFPTOPHTHALMUS. Ehrenberg, 1841? = Coquille subenroulée, simple, cornée, fragile, sans columelle, ’ , ’ ÿ ’ sans spire et complétement couverte par un animal qui ressemble beaucoup aux aplysies. Ouverture occupant toute l'étendue de la ?; 907 Fig. 2971. coquille. Ex. : C. olivaceus, £hrenberg. C. olivaceus. 5e Famicze. BULLÉIDÉS. BULLAEIDAE. Cette famille comprend des mollusques ayant une coquille interne ou sans coquille. Dans le premier cas la coquille est bulliforme, peu ou presque pas enroulée, et couverte par les bords latéraux du pied. L'estomac contient une plaque calcaire. 19e GEexre. BULLAEA. Lamarck, AS01. Philna. Ascanias, 1772. Coquille cachée dans l'épaisseur du manteau, au-dessus des branchies, et sans adhérence; mince, fragile, à peine enroulée, suborbiculaire ou ovale, sans colu- melle et sans spire, très-finement striée ou ponctuée, et à ouverture très-ample et très-évasée en avant. Ex. : B. aperta, Linné; B. quadripartita, Adams; B. corea- nica, Adams; B. Schræteri, Phiippr. Fig. 2972. Fig. 2973. Fig. 2974. Fig. 2975. Fig. 2976. B. quadripartita. B. aperta. B. aperta. B. coreanica B. Schræteri. 20 Gexre. PHANEROPHTHALMUS. A. Adams, 1850. Xanthonella. Gray, 1850. Coquille cachée dans l'épaisseur du manteau, au-dessus des branchies; mince, fragile, ovale, sans spire, recourbée à son bord droit. Ouverture très-ample, occu- pant toute l'étendue de la co- quille, et terminée en pointe plus ou moins aiguë. Ex.: P. Fig. 2979. P. luteus. luteus, Quoy. 21° Gexre. CHELIDONURA. À. Adams, 1850. Hirundinella. Gray. ? Coquille cachée dans l'épaisseur du manteau, déprimée, mince, à peine enroulée, sans spire, sans columelle, Ouverture occupant toute l'é- tendue de la coquille. Bord externe terminé en arrière par un prolongement légèrement courbé. ; ; LE ; Fig. 2980. Fig. 2981. Ex. : C. hirundinina, Quoy. Cnnds GASTÉROPODES. 393 22e Gexre. ACERA. Lamarck, 1812. Aglaia. Rénier, 1804. Lobaria. Blainville, 1819. Bullula. Agassiz, 1847. Coquille interne, rudimentaire, très-mince, un peu recourbée et triangulaire, contenue dans un animal divisé su- périeurement en deux parties et pré- sentant en arrière une expansion aliforme du pied. Ex. : A. lineolata, Adams ; À. depicta, Rénier. Fig. 2982. À. depicta. Fig. 2983. À. lincolata. 23e Genre. POSTEROBRANCHEA. D'Orbigny, 1835. Corps raccourci, épais. Pied divisé sur la moitié de sa longueur par une pro- onde rainure transversale, qui en forme deux parties séparées et distinctes : l'antérieure, courte, tronquée en avant et s’'unissant de chaque côté à de petites expansions buccales; la postérieure, plus longue, se prolongeant en arrière et se relevant en deux lames épaisses, verticales, séparées par un sillon profond; la partie droite, plus large, destinée à protéger les branchies. Manteau beaucoup plus large que le pied, dé- bordant celui-ci tout autour, excepté en arrière, et s’unissant à la partie céphalique, dont il n’est séparé que par un léger étranglement. Tête à peine distincte du manteau, formant latéralement un pli qui remplace les tentacules tout à fait nuls ou représentés seulement par quelques plis. Bouche charnue, . , 4 : z ’ Fig. 2984 P. maculata munie d'une trompe très-large. Branchies libres, pédonculées, formant un cône aplati, divisé en feuillets attachés au côté gauche, tout à fait en arrière du corps, sur l'intervalle compris entre le pied et le manteau. Organes de la génération situés sur le côté gauche. Anus tout à fait postérieur en arrière et en dessus des branchies. Pas de coquille. Ex. : P. ma- Jig. 2985. P. maculata. culata, d'Orbigny. 24° Gexre. GASTEROPTERON. Meckel, 1813. Sarcopterus. Rafinesque, 181%. Corps ovale, bursiforme. Pied prolongé, de chaque côté, en lobes aliformes qui se replient sur le dos pendant le repos. Tête triangulaire. Veux sessiles. Branchies plu- meuses sur le côté droit du corps. Ex. : G. Meckelii, Aosse. Fig. 2986. G. Meckelii. 25e GENRE. ATLAS, Lesueur, 1817. Animal partagé en deux parties réunies par une sorte de pédoncule : la postérieure ovalaire; l'anté- rieure dilatée circulairement, ciliée sur ses bords et pourvue d'un frès-petit pied distinct en dessous et de deux petits tentacules auriformes en dessus; l’orifice anal au milieu du côté droit de la masse postérieure. Vig. 2087. Fig. 2988. Ex. : A. Peronti, Blainville. À. Peronii. A. Caledoniæ. TOME PREMIER. 19 394 GASTÉROPODES. Ge Famize. LOPHOCERCIDÉS. LOPHOCERCIDAE. Les lophocercidés ont une coquille assez enroulée, mince, épidermée, située sur le dos de l'animal et recouverte sur ses bords par les plis du manteau. 26° Gexre. LOPHOCERUS. Krohn, 187. Coquille bulliforme, ovale, mince, transparente, épidermée, enroulée. Ouver- ture large en avant, rétrécie en arrière, à bord externe désuni à la suture. En partie couverte par les bords latéraux du manteau. Ex. : L. Sieboldi, Ærohn; L. Cumingii, Adams. Fig. 2989. L. Sieboldi. Fig. 2990. L. Sieboldi. Fig. 2991. L. Cumingii. 27e GENRE CYLINDROBULLA. Fischer, 1857. Coquille cylindrique, bulliforme, mince, fragile; spire très-courte; suture fendue; bord columellaire réfléchi en arrière, prolongé et re- couvrant la spire; bord droit, recouvrant la columelle et clôturant ; à s AVR Fig. 2992. l'ouverture excepté en avant. Ex. : C. Beauïi. Fischer. C Beauii. 28e GENRE. LOBIGER. Krohn, 187. Coquille capuliforme, mince, transparente, épidermée; à spire rudimentaire et latérale gauche. Ouverture aussi large que la coquille, couvrant la partie anté- rieure d’un mollusque limaciforme dont les côtés du pied forment deux expansions en forme de lobes dilatés et arrondis. Ex. : L. Philippii, Arohn. V2 l'ig. 2093. Fig. 2994 L Philippi Te l'amise. APLYSIIDÉS. APLYSIIDAE. Parmi les aplysiidés, les uns ont une coquille rudimentaire, interne, testacée ou membraneuse, les autres n’ont pas de coquille. Le mollusque présente des formes assez singulières; et les lobes latéraux du pied, relevés sur le dos, forment une sorte de gouttière au milieu de laquelle se trouve le test, quand il existe. 29° GENRE. DOLABELLA, Lamarck, 1801. Coquille interne, oblongue, un peu arquée, en forme de doloire; plus étroite, épaisse, calleuse et presque en spirale d'un côté; de l'autre, plus large, plus aplatie el plus mince; à sommet calleux. Ex. : D. Rumphiü, Cuvier; D. gigas, Rang. GASTÉROPODES. 395 Fig. 2995. Fig. 2996. Fig. 2997. Fig. 2998. D. Rumphii. D. gigas. D. teremidi. 30° Genre. DOLABRIFERA. Gray, 1847. Coquille interne, trapéziforme ou subquadrangulaire; à sommet prolongé et irrégulier. Ex. : O. Cuvieri, Adams. Fig. 2999. D. Cuvieri. 31e Genre. APLYSIA. Linné, 1767. Corps rampant, oblong, convexe, bordé de chaque côté d'un manteau large qui, dans l'inaction, recouvre le dos. Tête portée sur un cou; ayant quatre tentacules, dont deux postérieurs et auriformes, et deux antérieurs près de la bouche. Yeux sessiles en avant des tentacules auriformes. Coquille ou écusson dorsal, demi- circulaire, membraneux ou subcartilagineux; fixée par un côté, recouvrant la cavité branchiale. Ex. : A. depilans, Linné; À. inca, d'Orbigny. Fig. 3001. À. inca. Fig. 3002. À. inca. Fig. 3003. À depilans. 32e Genre. SYPHONOTA. H. et À. Adams, 1855. Coquille interne, mince, ovale, presque membraneuse, à sommet aigu; cou- vrant la partie médiane d'un mollusque allongé dont le pied forme des lobes latéraux ou nageoires. Ex. : S. lurida, d'Orbiqny. S. lurida. 396 GASTÉROPODES. 33° Gexnre. ACLESIA. Rang, 1828. Mollusque allongé, terminé en pointe postérieure- ment et couvert d'appendices filiformes. Quatre tenta- cules longs et coniques. Branchies contenues dans une cavilé branchiale. Pas de coquille. Ex. : À. rufa, Quoy. 3% GENRE. NOTARCHUS. Cuvier, ASA7. Placobranchus. Mollusque ovale, subeylindrique. Quatre tenta- cules, les postérieurs plus développés et coniques. Brauchies débordant la cavité branchiale. Pied étroit. Ex. : N. ocellatus, Rang. lig. 3007. N. ocellatus 39° GENRE. BURSATELLA. Blainville, 1AS17. Mollusque subglobuleux, offrant un espace ovalaire circonscrit par des lèvres épaisses indiquant le pied. Supérieurement une fente ovalaire, à bords épais, symétrique, formée par la réunion complète des ap- pendices natatoires du manteau, et communiquant dans une cavité où se trouve une graude branchie libre et l'anus. Quatre tentacules fendus, ramifiés, et deux appendices buccaux. Point de coquille. Ex. : B. Leachii. Fig. 3008. B. Leachii 36° GENRE. STYFLOCHEILUS. Gould, 1S4. Mollusque limaciforme, terminé en pointe très-effilée. Manteau couvert de cir- rhes et développé sur les côtés. Quatre tenta- cules allongés papilleux, distants. Point de co- quille. Ex. : S. longicauda, Quoy. Fig. 3009. S. longicauda 8° Famiize. PLEUROBRANCHIDÉS. PLEUROBRANCHIDAE. Parmi les mollusques de cette famille, les uns ont une coquille calcaire, externe; les autres, une coquille membraneuse, interne; d'autres enfin n'ont pas de coquille. lee Tribu, PLEUROBRANCHINÉS, PLEUROBRANCHINAE. Les pleurobranchinés ont une coquille rudimentaire, ovale, légèrement con- vexe, membraneuse, mince et interne, couverte par le manteau; quelques-uns cependant n'ont pas de coquille. 37e GENRE. PLEUROBRANCHUS. Cuvier, 1805. Berthella. Blainville, 1825. Animal oblong, charnu, convexe en dessus, à manteau grand et débordant. Pied développé et débordant de manière à former un large canal autour du corps. GASTÉROPODES. 397 Tête distincte, munie d'un voile s’unissant de chaque côté avec les bords du pied. Deux tentacules tubuleux et fendus antérieurement. Bouche à l'extrémité d'une trompe. Branchies composées d'une double série de lamelles formant un panache au côté droit extérieur, entre le manteau et le pied. Coquille interne, mince, ovale, membraneuse. Ex. : P. citrinus, Xuppell. Fig. 3010. Fig. 5011. P. citrious. 38e GENRE. OSCANIUS. Leach, 1847? Coquille interne, large, mince, membraneuse, ovale, à sommet postérieur ; placée à la partie dorsale d'un mollusque déprimé, subquadrangulaire, à manteau développé, échancré en avant et en arrière, et masquant en partie la tête. Ex. : O. Lesueuri, Blainville; O. membranaceus, Montaqu. Fig. 3012. O. membrauaceus. Fig. 3013. O. Lesueuri. Fig. 3014. O. Lesueuri, 39e GENRE. NED A. H. et À. Adams, 1855. Tentacules dorsaux tronqués. Appendices labiaux réunis antérieurement et formant un large voile oral semi-lunaire. Manteau présentant à la surface dorsale postérieure un siphon anal tronqué. Pied très-large, débordant le manteau, arrondi postérieurement et tronqué en avant. Pas de coquille. Ex. : N. luniceps, Cuvier. Fig. 3015. N. luniceps 40° Genre. PLEUROBRANCHAEA. Meckel, 1813. Pleurobranchidium. Blainville, 1825. Animal ovale, allongé, aplati en dessous, convexe en dessus, terminé en pointe en arrière. Aucun indice de manteau, seulement une légère expansion de la peau, longue, étroite, au milieu du côté droit. Tête très-grosse et portant la bouche à l'extrémité d'une trompe. Deux paires de tentacules auriformes : les antérieurs à l'extrémité d'un bandeau musculaire transverse, frontal ; les postérieurs distants. Pied grand, plus étendu en arrière qu'en avant. Une seule branchie au côté droit et entièrement QE = TRE Fig. 3016. P. Meckelii. à découvert. Ex. : P. Meckelii, Blainville. Mig A OTEAENEERERS 398 GASTÉROPODES. 2 Tribu. UMBRELLINÉS. UMBRELLINAE. Cette tribu se compose de mollusques ayant une coquille calcaire de forme aplatie, mais présentant un sommet peu élevé ou de forme plus conique, et alors à sommet saillant et aigu et couvrant seulement une partie du corps de l'animal. Fig. 3017. U. mediterranea. 41e Genre. UMBRELLA. Lamarck, 1812. Operculatum. Linné, 1753. Gastroplax. Blainville, 1819. Coquille externe, orbiculaire, un peu irrégulière, presque plane, légèrement convexe en dessus, blan- che, avec une petite pointe apicale vers son milieu; à bords tranchants. Face interne un peu concave et offrant un disque calleux, coloré, enfoncé au centre et entouré d'un limbe lisse. Ex. : U. indica, Lamarck ; U. mediterranea, Lamarck. Fig. 3019. U. indica. Fig. 3020. U. mediterranea. Fig. 3021. U. indica. 42e Genre. TYLODINA. Rafinesque, 181#. Coquille externe, membraneuse, ovale, conique, avec un sommet calleux, subcentral et parfois recourbé. Ex. : T. punctulata, Rafinesque. Fig. 3022, T. punctulata. 9° Faire. RUNCINIDES. RUNCINIDAE. MM. Adams supposent que le genre pelta, classé dans l'ordre suivant (nudibran- ches), a été établi sur un mollusque non adulte, et ils admettent le genre runcina, que nous allons faire connaître, parmi les tectibranches. 43° GENRE. RUNCINA. Forbes. Corps limaciforme, lisse, déprimé, sans tentacules. Yeux sessiles. Manteau distinct, oblong, coriace. Pas de coquille. Ex. : R. Hancocki, Zorbes. Fig. 3023. R. Hancocki. GASTÉROPODES. 399 10° Famwizze. PLEUROPHYLLIDIIDES. PLEUROPHYLLIDIIDAE. Mollusques limaciformes, à branchies placées dans un pli du bord postérieur du manteau. he Genre. PLEUROPHYLLIDIA. Meckel, 1810. Diphyllidia. Cuvier, ASA7. Animal de forme ovale, très-déprimé; le manteau débordant le pied de toutes parts, excepté en avant, où la tête reste à découvert. Deux tentacules. Cordon branchial n'occupant que les deux tiers postérieurs du rebord inférieur du man- feau. Anus en arrière du côté droit. Organes de la génération en avant, sur le même côté. Ex. : P. Cuvieri, Mechel ; P. lineata, Otto. Fig. 3025. P. Guvieri. Fig. 3026. P. lineata. 11° Fanice, PHYLLIDIIDÉS. PHFLLIDIIDAE. Les phyllidiidés sont des mollusques limaciformes à peau coriate, généralement tuberculeuse. Branchies en feuillets, situées entre le manteau et le pied. Ils n’ont pas de coquille. Y5e GENRE. PHYLLIDIA. Cuvier, 1798. Animal ovale-oblong, un peu convexe en dessus; à peau dorsale coriace, vari- queuse ou tuberculeuse, formant un bord sail- lant autour du corps. Branchies disposées sous le rebord de la peau en une série de feuillets transverses, occupant la circonférence du corps. Quatre tentacules : deux supérieurs sortant chacun d’une cavité particulière, et deux in- férieurs coniques et situés près de la bouche. Ex. : P. albonigra, Quoy; T. trilineata, Cuviter. Fig. 3027. P. albonigra. P. trilineata. 46° Genre. FRYERIA. Gray, 18#7. Animal ovale-oblong, un peu déprimé. Appendices labiaux petits, grêles, mais distincts. Manteau coriace, tuberculeux. Ou- verture branchiale au centre de la partie posté- rieure , dans une fossette entre le manteau et le pied. Ex. : F. pustulosa, Ruppell. Mig: 3029. K. pustulosa. %Te GENRE. HFPOBRANCHIAEA. À. Adams, 1818. Animal ovale, déprimé. Tentacules dorsaux, non rétractiles. Manteau développé au delà du pied, à bords minces et flexueux. Bran- chies situées à la partie postérieure, sous le bord du manteau; ouvertes entre le manteau et le pied. Ex. : H. fusca, Adams. Fig. 3030. I. lusca. 100 GASTÉROPODES. 2° Onore. NUDIBRANCHES. Cuvier, 1817. Deruosraxcues. Duméril, 1807. PorynraxcHes cycLonraxcues. Blainville, 181%. Gyuxosraxcuta. Sehweigger, 1820. ExoTENOBRANCHIA. Deshayes, 1530. Les nudibranches sont des mollusques nus, limaciformes. Leurs branchies, comme leur nom l'indique, sont externes et souvent contractiles dans des cavités du manteau. Ils n'ont point de coquille, soit externe, soit interne, à l'état adulte; une petite coquille les protége cependant à l'état embryonnaire. Leur pied est allongé, canaliculé et propre à une sorte de reptation. Leur corps est long et leur tête munie d'une ou deux paires de tentacules. Ils sont hermaphrodites. Ils vivent sur les rivages garnis de rochers; quelques-uns cependant habitent la haute mer et se fixent aux algues et aux fucus. On pense qu'ils nagent le corps renversé, le pied à la surface de la mer, et que les bords du manteau, les appendices qui se remarquent chez quelques-uns et même les branchies leur servent de nageoires. M. Cantraine refuse cette faculté aux nudibranches, et il dit que si l'on voit quel- quefois ces animaux vaguant dans l’eau, on peut reconnaître qu'ils ne se trouvent pas dans leur situation normale, car ils se laissent ballotter par les vagues sans pouvoir se diriger eux-mêmes. Les branchies des nudibranches sont quelquefois de simples appendices revêtus de cils vibratiles, dans lesquels ne se fait pas une circulation régulière du sang, Dujardin. Dans plusieurs genres, ces branchies sont formées par des portions du manteau devenues branchiales. Les uns ont les branchies ramifiées sur la partie postérieure du dos, et elles sont rangées autour de l'orifice anal, comme les pétales d'une fleur (les doris). Les autres ont les branchies ramifiées ou en panaches et rangées des deux côtés du corps (les tritonies). Chez d’autres, elles sont repré- sentées par de nombreux appendices en forme de papilles qui couvrent la surface dorsale (les éolides). D’autres, enfin, ont de chaque côté trois branchies pédon- culées, formées chacune de longues lanières disposées en éventail et qui leur ser- vent aussi de rames. Les mœurs et les habitudes des nudibranches paraissent avoir beaucoup d’ana- logie avec celles des limaces ; leurs mouvements sont plutôt lents, et ils étendent leurs branchies et leurs tentacules toutes les fois qu'ils rampent sur les plantes et les cailloux, de même que ces organes se contractent à la volonté de l'animal. Quand ils veulent se fixer sur des fucus, ils pincent la feuille en rapprochant les bords latéraux du pied, et au moindre danger ils se laissent tomber au fond des eaux. Ils préfèrent pour séjour habituel les plantes marines peu éloignées de la surface de l'eau. Leur nourriture consiste en petits zoophytes, et ils cessent de vivre peu de temps après qu'on les a retirés de leur élément, Risso. qe Division. ANTHOBRANCHIAT'A. Férussac, 1819. AvGoc, fleur; Boyz, branchie. Branchies plumeuses, situées à la partie postérieure dorsale du manteau, et disposées en cercle ou en demi-cerele autour de l'orifice anal. GASTÉROPODES. 701 1 Famiire. DORIDÉS. DORIDAE. D'Orbigny, 1837. Cette famille comprend les espèces déprimées ou comprimées et dont les bran- chies rayonnent autour de l'anus, sur la partie postérieure du manteau. 1re Tribu. DORINÉS. DoriNar. Alder et Hancock, 1815. Corps déprimé, convexe en dessus. Manteau convexe, large, simple, couvrant la tête et le pied. 1% Genre. GLOSSODORIS. Ehrenberg, 1831. Vdcox, langue. Doris. PreroDORIS. Ehrenberg, 1831. DonibiG1TATA. D'Orbigny, 1841. Tentacules dorsaux. Branchies contractiles dans une cavité spéciale, divisées en lobes branchiaux coniques ou en forme de lanières étroites, ramifiées à l'infini. Dos tuberculeux. Orifices des tentacules protégés par des cils ou par un appendice foliacé qui s'abaisse lors- que le tentacule est contracté. Corps épais, peu dé- primé. Ex. : G. Bertheloti, d'Orbigny. 2e GENRE. ACTINODORIS. Ehrenberq, 1831. Tentacules dorsaux. Branchies en forme de lan- guelles laciniées ou bifurquées à leur extrémité, ré- « tractiles dans une cavité commune. Dos simple. RSS : Ex. : A. sordida, Quoy. Fig. 3032. À. sordida. ge GENRE. ASTERONOTUS. Ehrenberg, 1831. Tentacules dorsaux, rentrant dans une cavité en étoile. Ouverture branchiale à la partie postérieure du dos, en partie fermée par des lobes formant une étoile. Dos lisse, sans tuber- cules ou appendices. Manteau large et couvrant com- plétement la tête et le pied. Ex. : A. cruentus, Alder et Hancock. Xe Genre. ACTINOCYCLUS. Ehrenberqg, 1831. Dendrodoris. Gray, 1842. Branchies en forme de disque rayonné, larges, lobées et pennées. Orifice anal non tubuleux, situé en arrière du disque branchial interrompu et ouvert postérieurement. Ex. : À. grandi- flora, Rapp. Fig. 3034. À. grandiflora. 5e Genre. DORIS. Linné, 1758. Dendrodoris. Ehrenberg, 1831. Argus. Bohadsch, 1761. Tentacules dorsaux en massue, rentrant chacun dans une fossette en calice. Branchies rétractiles, saillantes, frangées, en forme d'arbuscules réguliers entou- TOME PREMIER. 50 102 GASTÉROPODES. rant l'orifice anal. La forme des doris est loin d’être élégante, mais leurs couleurs sont très-variées et très-vives. Ces animaux sont d'une fécondité prodigieuse, et, d'après les observations de M. Bouchard-Chantereaux , ils s'accouplent deux fois par an et chaque individu produit environ quatre-vingt mille œufs disposés en forme de lanière gélatineuse peu épaisse et tournée en cornet sur les varechs et les pierres. Une glande entrelacée avec le foie verse, par un trou percé près de l'anus, une liqueur laiteuse particulière, probablement défensive. L'observation de M. Bouchard-Chantereaux ‘s'applique sans doute à presque tous les nudibranches. - Fig. 3035. D. . Ex. : D. venosa, Quoy. FA HENRI 6e Genre. CERATODORIS. Gray. Teste Adams. Tentacules dorsaux, allongés, filiformes, non ré- tractiles. Branchies en étoile, rétractiles dans une cavité commune. Manteau couvert de longs appendices tentaculiformes, filamenteux. Ex. : C. eolida, Quoy. Fig. 3036. C. eolida. 2e Tribu. GONIODORINÉS. GoniopoRiNar. Adams, 1853. Corps anguleux. Manteau distinct, simple, ne couvrant pas complétement la tête et le pied. 7e Genre. GONIODORIS. Forbes, 181. DoriPrisMATICA. D'Orbigny, 1840. BracHYCHLANIS. Ehrenberg, 1831. Tentacules dorsaux ou frontaux, en massue, laciniés, non rétractiles. Branchies lancéolées, pennées. Corps prismatique. Bord du manteau court. Ex. : G. magni- fica, Quoy; G. Withei, Adams. Fig. 3037. G. Withei. Fig. 3038. G. magnifica. 3 Tribu. POLYCÉRINÉS. PozyceriNar. Alder et Hancock, 1845. Corps allongé, subanguleux. Manteau non distinct du corps. 8e GENRE. AEGIRES. Loven, 1844. Corps couvert de tubereules larges et nombreux. Tentacules linéaires, simples, rétractiles dans des gaînes placées à leur base. Bord antérieur de la tête papilleux. Branchies arboriformes entourant l’orifice anal et pro- tégées par des tubercules assez développés. Ex. : A. punctilucens, d'Orbigny. Fig. 3039. À. punctilucens. GASTÉROPODES. 403 9e Genre. POLYCERA. Cuvier, 1817. THénmisTo. Oken, 1815. Animal lisse ou tuberculeux. Tentacules en massue pectinée, non rétractiles, sans gaines. Voile frontal consistant en une série d'appendices tentaculiformes, en nombre variable en avant de la tête et souvent sur les bords du manteau. Bran- chies n’occupant qu'une portion de cercle au- tour de l'anus et encadrées par des lames mem- braneuses qui les protégent. Les polycères recherchent les bords abrités des vagues et de la grande lumière. Ex. : P. Lessoni, d'Orbigny. Fig 3040. P. Lessoni. 10e GENRE. TREVELYANA. Kelaart, 1858. Corpslimaciforme, gonilé à sa partie moyenne. ête simple, arrondie. Tentacules courts, i- Têt ple, die. Tentacules courts, con ques, non rétractiles, sans gaînes. Branchies plumeuses, nombreuses, couvrant orifice anal. Pied assez long, terminé en pointe en arrière. : Ex. : T. ceylonica, Aelaart. Fig. 3041. T. ceylonica. 11e Genre. THECACERA. Fleming, 1845. Oñxx, gaîne. Animal lisse. Tête bilobée; voile frontal simple. Tentacules en massue, lamel- leuses, rétractiles dans des gaines grandes et largement ouvertes. Branchies pennées placées autour de l’orifice anal, avec deux ou plusieurs appendices tuberculeux. Ex. : T. pinnigera, Montaqu. Fig. 3042. T. pinnigers. 12e Gexre. PLOCAMOPHORUS. Leuckart, 1828. [oxruoc, cirrhe. PLocamocÈRE. Cuvier, PLocamocEeros. D'Orbigny, 1841. Animal allongé, lisse. Tentacules en massue, sans gaines. Voile frontal avec des appendices branchus nombreux. Branchies plumeuses; l'orifice anal à leur base posté- rieure. Des tubercules dorsaux papilleux. Ou- vertures génitales au côté droit. Ex. : P. ocel- latus, Leuckart. Fig. 3043. P. ocellatus. 13e GENRE. CERATOSOMA. Adams et Reere, 1818 Animal allongé, lisse, étroit, effilé en arrière. Tentacules en massue, non rétractiles, sans gaines, bulbeux à leur base, lamelleux à leur extrémité. Tête grande, arrondie en avant, sans voile frontal. Branchies rameuses, divisées en cinq branches, rétractiles dans une cavité commune. Des ap- pendices dorsaux, en forme de bosses, en avant et en arrière des branchies. Ex. : C. cornigerum, Adams et Reeve. Kig. 304%. C. cornigerum. 404 GASTEROPODES. 1% GEevne. ACANTHODORIS. Gray, 1850. Axav0z, épine. Tentacules dorsaux, lamelleux, rétractiles dans des gaines denticulées. Branchies plumeuses, larges, développées, non rétractiles. Manteau couvert de petits tubercules spiniformes. Ex. : À. pilosa, Muller. Fig. 3045. A. pilosa. 15° Genre. CASELLA. H. et À. Adams, 1854. Animal allongé, comprimé. Tentacules en massue, rétractiles dans des gaines. Bords du manteau formant des crêtes relevées, on- , dulées et lobées sur les côtés du dos. Branchies com- posées de six branches en étoile, entourant l'orifice GE anal. Pied linéaire. Ex. : C. Gouldü, Æ. et À. Adams. Dig. 3046. C. Gouldii. 16° GENRE. PELAGELLA. Gray, 1850. Animal allongé, lisse. Tentacules en massue, pectinés, non rétractiles. Man- teau formant un rebord simple encadrant les tenta- cules en avant et se prolongeant en arrière jusque auprès des branchies ; ces dernières plumeuses, entou- rant l’orifice anal. Ex. : P. Paretü, l'érany. Fig. 3047. P. Paretii. &e Tribu. ONCHIDORINÉS. Oncuinorinar. À. et À. Adams. Manteau simple, plus long que le pied. Branchies sur le milieu de la partie postérieure du dos, dans des cavités distinctes entourant l’orifice anal. 47e GENRE. ONCHIDORIS. De Blainville, 1816. Oxcuiborus, Férussac, 1821. Oxcminona. D'Orbigny, 1830. Tentacules dorsaux, rétractiles. Manteau épaissi par des spicules. Palmures des branchies rétractiles, chacune dans une cavité spéciale. Animal ovalaire, convexe en dessus. Pied ovale, épais. Branchies formées par des arbuscules très-petits, disposés cireulairement. Orifices des organes de la génération très-distants et réunis entre eux par un “ sillon extérieur occupant toute la longueur du côté droit. Ex. : O. Leachiüi, Blainville. Fig. 3048. O. Leachii. 18e Gexre. VILLIERSIA. D'Orbigny, 1837. M. Villiers du Terrage. Animal ovale déprimé, formé d'un manteau très-grand, débordant le pied et le recouvrant de toutes parts, renfermant un bouclier crétâcé ovale, composé d'une multitude de petites pièces divergentes de la partie médiane vers les bords. Anté- rieurement, ce bouclier est percé pour laisser sortir deux tentacules en massue, GASTÉROPODES. 105 et postérieurement par trois orifices donnant passage à l'anus et à deux lobes branchiaux rameux. Bouche munie d'une trompe sur- montée par deux expansions tentaculiformes. Orifices des organes de la génération percés sur le côté droit, entre le manteau et le pied, qui est large. Ex. : V. scu- tigera, d'Orbigny. Fig. 3049. V. scutigera. 49e Genre. HEXABRANCHUS. Ehrenberg, 1831. Tentacules dorsaux en massue. Branchies arbori- formes, rangées en cercle autour de l'orilice anal, et chaque branche rétractile dans une cavité spéciale. Ex. : H. sanguineus, Ruppell. Fig. 3050. H. sanguineus 20e Genre. HEPTABRANCHUS. Adams, 1849. Tentacules dorsaux en massue. Branchies arbori- formes, rangées en demi-cercle et à distance autour de l'ouverture tubuleuse de l'anus; chaque branche rétractile dans une cavité spéciale. Appendices labiaux dilatés en étoile et à lobes crénelés. Ex. : H. Bur- netti, Adams. Fig. 3051. H. Burnetli. 21e Genre. ATAGEMA. Gray. Teste Adams. Tentacules dorsaux en massue, tronqués à leur sommet et garnis de cirrhes. Manteau présentant une crête longitudinale élevée De sur le milieu du dos. Branchies très-petites, tuber- culeuses, ciliées, autour de l'anus. Ex. : À. carinata, Quoy. Fig. 3052. À. carinata 5° Tribu. TRIOPINÉS. TRIOPINAE. Manteau étroit, garni sur les côtés d'appendices tentaculiformes. Branchies sur le milieu de la partie postérieure du dos et rentrant dans une cavité commune. 22e Gexre. T'RIOPA. Johnston, 1838. CLapormona. Gray, 1840. PsyLoceros. Menke, 1848. TriTOox1a. Lamarck, 1801. Tentacules dorsaux en massue, pectinés, rétractiles dans une gaine simple. Partie antérieure de la tête et bords du man- teau garnis devpapilles tentaculiformes plus ou moins longues. Branchies peu nombreuses, pennées et placées autour de la tête. Ex. : T. cla- f vigera, Muller. Fig. 3053. T. c'auigera. 406 GASTEROPODES. 23e Genre. 1DALIA. Leuckart, 1828. Evrcocauus. Philippi, 1836. Pgérrivia. Lowe, 1842. Tentacules dorsaux linéaires, lamellés, placés quelquefois derrière de longs appendices tentaculiformes, très-distincts. Partie antérieure de la tête arrondie, simple ou garnie d'appendices branchus qui se montrent aussi quelquefois sur les bords du manteau. Branchies plumeuses entourant l'ori- fice anal et entourées elles-mêmes par des ap- pendices tenfaculiformes coniques et pointus. Orifice de la génération au côté droit du cou. : Fig. 3054 I. aspersa. Ex. : 1. aspersa, Alder et Hancock. Nip PA RPC 2% GENRE. MIRANDA. Alder et Hancock, 1845. Acura. Loven, 1846. Tentacules en massue, feuilletés au sommet et garnis à la base d'appendices styliformes. Corps grêle; dos garni d'appendices digitiformes entourant les branchies. Ex. : M. cristata, Alder et Hancock. Fig. 3055. M. cristata. 2 Ditisiox. AJOLOBRANCHIATA. H. et À. Adams, 1853. Branchies variables, n'étant plus disposées en cercle autour de l'orifice anal, mais généralement sur les côtés du dos. 2 Faire. TRITONHDÉES. TRITONIIDAE. D'Orbigny, \841. Dicères. Blainville, 1824. Partie céphalique élargie. Tentacules supérieurs et rétractiles dans une sorte de gaine. Branchies disposées sur deux rangées longitudinales, une de chaque côté du dos. Le Tribu, TRITONINÉS. TRITONINAE. Estomac simple. 25e GENRE. T'RITONIA. Cuvier, 1798. SPHAEROSTOMA. Mac Gillivray, 1843. Tentacules dorsaux, rameux, rétractiles dans une gaïne cylindrique. Voile frontal circulaire, digité. Branchies en forme de panaches ou d'arbuscules, rangées symé- triquement de chaque côté du corps. Bouche armée d'une paire de mâchoires latérales cornées, tranchantes et denticulées sur les bords. Corps granuleux. Orifices de la géné- ration et de l'anus percés sous le bord droit. Pied large et canaliculé. Ex. : T. rubra, Leuckart. Fig. 3056, TL. rubra GASTÉROPODES. 207 26e Gexre. TETHFS. Linné. 1740. Ternys. Cuvier, 1798. Fimnnra. Dohatsch, 1761. Tête couverte par un large voile frontal semi-circulaire, à bords ciliés et séparée du corps par un étranglement prononcé. Tentacules déprimés, en cornets évasés, du bord desquels sort un petit tube conique, contractile. Branchies en forme de pana- ches, rangées sur deux lignes longitudinales. Bouche en forme de trompe, placée sous le voile et garnie de papilles charnues. Orifices de la génération et de l'anus percés sous le bord droit. Pied large et débordant de toutes parts le dos, qui est plus étroit que la tête. Ex. : T. Fig. 3057. T. leporina. leporina, Cuvier. 2e Tribu. MÉLIBÉINÉS. MELIBEINAE. Estomac ramifié. 27e GENRE. MELIBE. Rang, 1829. Melibæa. Forbes, 1838. Tête distincte et comprenant un voile membraneux, contourné en forme d’en- tonnoir, garni intérieurement de cirrhes digités à l'extérieur, et du milieu duquel s'élève une petite trompe terminée par la bouche. Deux tentacules situés à la base du voile, très-allongés, coniques, rétractiles dans une gaine dont le sommet forme une petite capsule. Branchies formées de deux séries peu nombreuses de massues oblonques, arrondies à leur sommet, pédiculées à leur base et couvertes de petits tubercules. Orifices de la génération au côté droit anté- rieur, celui de l'anus plus en arrière. Pied aussi long que le corps, mais frès-étroit et en forme de sillon. Ex. : M. rosea, Rang. Fig 3058. M rosea, 28e Gexre. DENDRONOTUS. Alder et Hancock, 1845. A£vèpoy, arbre; v@ros, dos. Tentacules en massue, lamelleux. Bord an- térieur de la tête garni d'appendices branchus. Branchies rameuses, rangées en séries simples sur les côtés du dos. Ex. : D. arborescens, Cuvier. Fig. 3059. D. arborescens. 29e GENRE. SCYLLAEA. Linné, 1758. Tentacules en massue, rétractiles dans des gaines. Tête assez distincte et séparée du pied par une rainure transversale. Sur le dos, deux paires de crêtes membraneuses aliformes. Branchies en forme de pinceaux, éparses sur la partie interne des crêtes aliformes. Pied étroit, allongé, creusé en sillon. Bouche un peu en trompe. Orifices de la génération et de l'anus au côté droit. Ex. : S. Grayi, Adams. Fig: 3060. S. Grayi. 108 GASTÉROPODES. 30e Gevre. NEREA. Lesson, 1830. Tentacules courts, épais, coniques, auriculiformes, ciliés, au-dessus d'un petit voile frontal. Tête courte, tronquée en avant. Branchies en petites touffes éparses sur les côlés des proéminences dorsales et consistant en festons arrondis, partant des flancs ; leur bordestgarnidelamelles serrées formantune fine dentelure; elles s'abaissent et aident l'animal à saisir les tiges des fucus. Orifices de la généra- tion sur le côté droit. Ex. : N. punctata, Lesson. Fig. 3061. N. punctata. a1e Gexre. LOMANOTUS. l'érany; 18%%. Eumenis. Alder et Hancock, 1845. AGua, bord; vütos, dos. Corps allongé, cunéiforme. Tête aussi large que le corps, munie d’un voile frontal portant, de chaque côté, de petits prolongements tentaculiformes. Deux tentacules dorsaux, rétractiles, terminés en massue comme dans les doris, et logés chacun dans une espèce d'étui caliciforme. Organes de la respiration formés par deux membranes minces et frangées fixées, de chaque côté, entre la face dorsale de l'animal et les faces latérales. Orifices de l'anus et des organes génitaux sur le côte droit. Ex. : L. Genet, Vérany. Fig. 3062. L. Genei. 32e GENRE. BORNELLA. Gray, 1849. Animal allongé, comprimé, semi-pellucide, acuminé postérieurement. Appen- dices tentaculiformes dorsaux, plus ou moins nombreux, simples ou digités, cylindriques, en séries simples. Tête avec deux appendices en étoile. Tentacules dorsaux rétrac- tiles dans des gaines rameuses. Branchies plu- SM meuses, situées à la base ou au sommet des appendices tentaculiformes. Pied linéaire, sil- lonné. Ex. : B. digitata, Adams. Fig. 3063. B. digilata. 8 Tribu. VÉNILINÉS. VENILINAE. PRocroxoriNar. A. et À. Adams. Branchies superficielles, fusiformes, sur les côtés du dos. Tentacules simples, sans gaines. 33e Genre. VENILIA. Alder et Hancock, 1844. ProcTonorTus, Alder et Hancock, 1844. ZeruyniNa. De Quatrefages, 1844. Quatre tentacules, linéaires, non rétractiles : deux dorsaux élevés et deux buc- caux plus petits, adhérents aux côtés du voile. Branchies très-nombreuses, sortant d'une manière irrégulière des côtés du corps et de la tête, qu’elles enveloppent comme dans du duvet, mais ne formant autour de la tête qu'une rangée de chaque GASTÉROPODES. 09 côté. Tête fort peu distincte : yeux placés à la base des tentacules postérieurs. Corps insensiblement atténué d'avant en arrière; pied épais plus long que le corps. Orifice des organes génitaux au côté droit. Anus postérieur sur la ligne médiane du dos. Ex. : V. pilosa, Quatrefuges. l'ig. 3064. V. pilosa. 34° Genre, JANUS. Vérany, 184. AnTiopa. Alder et Hancock, 1848. Corps limaciforme. Tête distincte, pourvue en avant et de chaque côté d'un prolongement tentaculiforme. Deux tentacules dorsaux, non rétractiles, coniques, implantés sur un gros pédicule leur servant de base commune. Yeux sessiles, peu apparents, situés en arrière de ce pédicule. Branchies formées, comme dans les éolides, par un grand nombre de cirrhes cylindroïdes, disposés par rangées longi- tudinales sur les côtés du dos, mais s'étendant jusqu'à la partie supérieure de la têle et se réunissant également en arrière de manière à former autour de la face dorsale de l'animal une série non interrompue. Anus dorsal, postérieur et médian : terminaison des organes de la génération dans un tubereule commun situé en avant et du côté droit. Ex. : J. Spinolæ, l’érany. His 2306Spinnle, le Tribu. DOTONINÉS. DoToNINAE. Tentacules rétractiles chacun dans une gaine, à leur base. Branchies superfi- cielles, fusiformes sur les côtes du dos. 39° GENRE. DOTO. Oken, 1812. Tentacules allongés, cylindriques, rétractiles dans de larges gaînes en forme d’entonnoir. Branchies nombreuses, grosses, claviformes, tuberculeuses, formant deux rangées sur le dos. Un très-petit voile frontal. Ex. : D. coronafa, Fig. 3066. D, coronata. Gmelin. 36° GENRE. GELLINA. Gray, 1850. Tentacules allongés, cylindriques, rétractiles dans de larges gaines en forme d'entonnoir. Branchies lisses, simples, subglobuleuses, allongées, formant deux rangées symétriques sur le dos. Pas de voile frontal. Ex. : G. affinis, d'Orbiqny. TOME PREMIER, 51 Fig. 3067. G. affinis. 410 GASTÉROPODES. 3 amine, ÉOLIDES. AÆOLIDAE. Tentacules subulés, contractiles. Branchies superficielles, fusiformes ou rami- fiées, sur les côtés du dos. Le Tribu, GLAUCINÉS. Branchies papilleuses en groupes. Pied rudimentaire. 37e Gexre. GLAUCUS. Forster, 1800. L'hxuxoc, vert de mer. PLeuropus. Rafinesque, 1815. Evcuanis. Péron, 1807. Firurnus. De Kay, 1843. Corps allongé, subeylindrique, gélatineux, terminé postérieurement par une queue grêle et subulée. Tête distincte, munie de quatre fentacules coniques. Trois paires de branchies palmées, disposées symétriquement sur les côtés et servant de nageoires. Bouche terminale ovalaire, à ouverture verticale pourvue de deux pièces cornées échancrées en arrière et formant en avant une calotte demi-sphérique. Orifice de la génération à droite, près du premier appendice. Orilice anal à droite aussi et près de la base du dernier appendice. Les glauques nagent renversés sur le dos : aussi la face dorsale de leur corps est-elle toujours moins colorée que la face inférieure, par suite de l'exposition de celle-ci à la lumière. On les compare à de petits lézards nageant à la surface de la mer. Toutes les parties de leur corps servent à la locomotion; elles se contractent et se tortillent sur elles-mêmes avec une grande facilité, mais n'exécutent que des mouvements peu étendus. Ces animaux péla- giens sont remarquables par l'élégance de leurs formes et par la vivacité de leur couleur; ils vivent en troupes nombreuses dans les mers des climats chauds. On n'en connaît que deux espèces : le glau- que de Forster et le glauque distichoïque, d'Orbigny. MM. Souleyet, Quoy, Blainville et d’autres naturalistes pensent qu'il n'y a qu'une seule espèce et que les différences reconnues ne constituent que des variétés. Ex. : G. radia- lus, d'Orbiqny. Fig. 3068. G. radiatus. 38° Gexre. LANIOGERUS. De Blainville, 1816. Corps allongé, subeylindrique, épais et plus large en avant, plus étroit et plus mince en arrière; pourvu de chaque côté d'une série de lames molles finement pectinées, divisée en deux parties. Quatre ten- tacules coniques. Orifice de la génération et de l'anus au côté droit. Ex. : L. Elfortii, Blainville. Fig. 3069. L. Elfortii. GASTÉROPODES. 411 2 Tribu. ÉOLINÉS. AEOLINAE. Pied grand. Branchies en rangées de chaque côté. 39e GENRE. AEOLIS. Cuvier, 1798. Eusraxcaus. Forbes, 1838. AEoziptA. Cuvier, 1817. Animal allongé, mollasse. Pied épais, étroit, souvent acuminé postérieurement, tronqué en avant ou prolongé latéralement en deux appendices tentaculiformes. . Tête peu distincte, portant antérieurement deux tentacules buccaux coniques, le plus souvent très-allongés; et, sur la partie supérieure, deux tentacules ordinai- rement en massue, divisés en feuillets ou entiers, et à la base postérieure desquels sont les yeux lorsqu'ils sont visibles. Branchies situées des deux côtés du dos, çomposées de lobes nombreux, cylindriques ou coniques, épars quelquefois, le plus souvent par lignes transversales ou par groupes pairs. Orilice des organes de la géné- ration et de l'anus ouvert sur un tubercule situé au côté droit, en avant ou au-dessous des pre- Fig. 3070. A. Guvieri. miers lobes branchiaux. Les éolides sont presque toujours en mouvement. Leur consistance est d’une mollesse extrême : aussi ne peut-on bien les observer que dans l'eau, qui soutient toutes les parties de leur corps. Elles vivent sur les plantes marines. D'après MM. H. et À. Adams, les genres eolidina et amphorina, qui suivent, ont CPU été établis par M. Quatrefages sur de jeunes individus du genre æolis. 40e GEXRE. ÉOLIDINA. Quatrefages, 1843. Quatre tentacules. Orifice anal postérieur, dorsal. Des yeux à la base des ten- tacules postérieurs. Cirrhes branchiaux disposés symétriquement en rangées trans- versales des deux côtés de la ligne médiane du corps. Orifice génital placé à droite et sur le côté, un peu en avant des tentacules postérieurs. Pied large, dépassant le corps en arrière, élargi en avant. Ex. : E. para- Fig. 3071. E. paradoxa. doxa, Quatrefages. Xe Genre. AMPHORINA. Quatrefages, 184% Tète bien distincte, plus grosse que le corps, portant quatre tentacules. Corps plat, supporté par un pied qui le dépasse en arrière. Appendices branchiaux fusi- formes ou ovoides, peu nombreux, disposés sur deux lignes parallèles sur le dos. Orifice génital à droite en avant des appendices branchiaux. Deux yeux placés fort en arrière des tentacules postérieurs. Ex. : A. Alberti, Quatrefages. (Voyez page 131, fig. 555.) 412 GASTÉROPODES. 42° Genre. FLABELLINA. Cuvier, 1830. PuYLLODESMIUM. £hrenberg, 1831. Tentacules en massue, annelés ou perfoliés. Branchies en touffes épaisses, demi-circulaires, placées à distance sur le dos. Ex. : F. coro- V ps, nata, l'orbes. Fig. 3072. F. coronata. 43 GENRE. CAVOLINA. Bruguières, 1792. MonTaGua. Fleming, 1828. Quatre tentacules subulés et deux appendices la- biaux. Branchies nombreuses, disposées par bandes ES transversales dans toute la longueur du dos. Tête distincte. Pied épais. Ex. : C. annulata, Quoy. Fig. 3073. C. annulata. 44° GENRE. FAVORINUS. Gray, 1850. Tentacules allongés, présentant près de leur extrémité un repli ou un anneau bulbeux. Appendices palpiformes labiaux très-longs, linéaires. Branchies en touffes demi-cireulaires de chaque côté. Bords antérieurs du pied saillants. Ex. : F. albus, Alder. Fig. 3074. KE albus. 45 Genre. CORYPHELLA. Gray, 1850. Tentacules subulés, lisses. Appendices palpiformes labiaux, allongés, subulés. Branchies en touffes ou en grappes. Pied subanguleux en avant. Ex. : C. Lands- burgi, Alder. Fig. 3075. GC. Landsburgi. 46° GENRE. TERGIPES. Cuvier, AS12. Tentacules subulés, lisses, simples. Branchies claviformes formant deux rangées sur le dos et présentant à leur extrémité un pelit sucoir. Cette disposition permet à l'animal de s'aider des branchies pour s'appliquer aux corps sur lesquels il mar- che. Pied rudimentaire. Ex. : T. despec- tus, Alder. Fig. 3076. T. despectus. GASTÉROPODES. 413 HTe Genre. PHIDANIA. Gray, 1850. Cavolina. D'Orbigny, 1837. Tentacules en massue, divisés en feuillets. Palpes labiaux subulés. Branchies situées des deux côtés du dos, composées de lobes cylindriques, formant des lignes transversales sur toute la longueur du manteau. Orifice des organes de la généra- tion et de l'anus ouvert dans un tubereule situé au côté droit, en avant ou au-dessous des premiers lobes branchiaux. Ex. : P. inca, d'Orbigny. Fig. 3077. P. inca. 48e Genre. CALLIOPAEA. D'Orbigny, 1837. Point de tentacules. Deux appendices buccaux très-longs. Veux sur la partie supérieure moyenne et assez espacés l'un de l’autre. Bouche en fente transversale à l'extrémité antérieure du pied. Branchies formées par des corps pyriformes placés par lignes longitudinales de chaque côté du dos. Orifice des organes de la génération sur le côté droit, sous les premiers lobes branchiaux. Pied étroit, acuminé postérieurement, souvent muni d'expansions latérales antérieures. Point de manteau distinct. Tête peu distincte. Ex.: C. bellula, d'Orbigny. (Voyez page 131, fig. 559.) ; %9e GExre. OITHONA. Alder et Hancock, 1851. Fiona. Alder et Hancock, 1851. Corps allongé, limaciforme. Quatre appendices tentaculiformes, linéaires, placés au-dessus de la tête; la paire antérieure correspondant aux palpes buccaux des éolides, quoique plus éloignés du bord. Bouche armée de mächoires cornées. Branchies papilleuses couvrant irrégulièrement une expansion du manteau de chaque côté du dos. Pied à bords larges, mem- braneux. Orifices anal et génital séparés et situés entre les appendices tentaculiformes du côté droit. Ex. : O. nobilis, Alder et Hancock. Fig. 5078. O. nobilis. 3 Tribu. HERMÉINÉS. HERMABINAE. Branchies papilleuses. Tentacules non rétractiles. 50e Gexre. ALDERIA. Allman, 1846. Stiliger. Loven, 184%. Pas de tentacules. Tête distincte avec deux petits lobes latéraux. Veux sessiles sur l'étranglement qui sépare la tête du corps. Branchies papilleuses, styliformes, placées en rangées transverses sur les côtés du dos. Orifice anal sur le milieu du dos. Orifice génital près de la tête, sur le côté droit. Ex. : À. modesta, Loven. Fig. 3079. À. modesta. 414 GASTÉROPODES. 51e Genre, HERMAEA. Loven, 1844. Deux appendices tentaculiformes, sillonnés longitudinalement en arrière. Branchies allon- gées, papilleuses, lisses, éparses sur les côtés du dos. Ex. : H. dendritica, Alder et Hancock. Fig. 3080. H. dendritica. 52e Gexre. STYLIGER. Ehrenberq, 181. Deux tentacules subulés, simples, contractiles. Branchies styliformes ou fusiformes, simples, lisses, couvrant les côtés du dos en séries longitudinales. Yeux situés derrière les tentacules. Orifices anal et géni- tal? sur le milieu du dos. Ex. : S. ornatus, Ehrenberg. Fig. 3081. S. ornatus. 53e Gexre. CLOELIA. Loven, 1840. ÉueLerTonta. Alder et Hancock, 1851. PrenocHiLus. Alder et Hancock, 1851. Deux tentacules sublatéraux, simples, contractiles. Un large voile labial for- mant de chaque côté un lobe aplati, oblong. Branchies simples, papilleuses, fusiformes, ne présentant qu'une série longitudinale de chaque côté du dos. Pied large. Ex. : GC. pulchra, Alder ei 2 et Hancock. Fig. 3082. C. pulchra. 5%e Genre, CHIORAERA. Gould, 1855. Animal limaciforme. Tête globuleuse, très-large, pédonculée. Bouche entourée d'une double série de cirrhes. Tentacules céphaliques, rétractiles, foliacés. Branchies flabelliformes, en séries latérales. Organes de la génération sur le côté droit. Ex. : C. leo- nina, Gould. Fig. 3083. C. leonina. % KFamisze. ÉLYSIIDÉS. £LFSIIDAE. Corps limaciforme, couvert de petits cils très-rapprochés et très-courts. Tenta- cules subulés, plissés. Yeux sessiles à la base des tentacules. Branchies en forme de tresses ou de vaisseaux en rayons sur la surface du dos. - 55° GENRE. ELYSIA. Risso. 1812. AcTEON, Oken, 1815. APLYSIAPTERE. Delle Chinj:, 1829. RaHYNCHOBRANCHUS. Cantraine, 127, Deux tentacules auriculiformes, non rétractiles. Côtés du corps garnis d'une expansion membraneuse se relevant sur le dos pour le couvrir en partie. Branchies constituées par une poche légèrement saillante, recourbée, convexe en arrière, concave en avant et située sur la partie antérieure du dos à la réunion de la por- tion cervicale avec le corps proprement dit. La cavité de cette poche communique GASTÉROPODES. 415 avec l'extérieur par un petit orifice arrondi, un peu proéminent, qui se trouve placé à sa parlie antérieure droite. Veux sessiles placés en arrière des tentacules. Orifice anal situé au centre d’un tubercule placé sur le côté droit du cou. Ex. : E. viridis, R1550. Les élysies présentent dans leur forme une assez grande res- semblance avec les aplysies, et c'est cette ressemblance qui les a fait ranger parmi ces derniers mollusques par la plupart des zoologistes. Ainsi leur corps se dilate sur les côtés de manière à former deux expansions membraneuses, et, en avant, il se prolonge en une espèce de cou que termine la tête. Celle-ci Fig 3084. présente à sa partie supérieure deux tentacules auriformes, en SA tRr ee C. viridis. arrière desquels se trouvent placés les yeux, qui sont sessiles. Mais les elysies diffèrent extérieurement des aplysies : 1° par l'absence des tentacules postérieurs, ce qui les avait déjà fait distinguer des aplysies véritables par tous les zoologistes, qui avaient cru devoir les rapporter à ce genre; 2° par la forme de leur corps qui est très-déprimé et non bomhé supérieurement, comme dans les aplysies; 3° par l'absence de l'appareil opereulaire qui recouvre les bran- chies dans ces derniers mollusques ; 4° enfin par d’autres caractères qui ne sont pas dans les aplysies. 56e Gexre. PLACOBRANCHUS. Uan Hasselt, 1824. IË, lamelle; Boxyyia, branchie. É Deux tentacules coniques, allongés, et deux appendices tentaculiformes labiaux. Manteau dilaté de chaque côté en deux nageoires membraneuses, semi-cireulaires, embrassant toute la longueur du corps depuis le cou jusqu'à l'extrémité postérieure, et pouvant se croiser sur le dos en for- mant un canal intérieur ouvert aux deux extrémités. Branchies fapissant toute la face supérieure des membranes et du dos en forme de lamelles minces, serrées, longitudinales et partant d'un centre commun situé à la partie antérieure. Yeux petits, rap- prochés, sur le milieu de la tête. Orifice anal au côté droit antérieur ; orifice génital à la base du tentacule droit, séparé de l'ouverture de l’oviducte placé en avant de l'anus. Ex. : P. Fig. 3085. ocellatus, Quoy. P. ocellatus. 5* Fanize. LIMAPONTIIDES. LIMAPONTIIDAE. Corps déprimé. Pas de tentacules ou des tentacules simples et contractiles. Pas de branchies externes. 57° GENRE. LIMAPONTIA. Forbes, 1832. CHazinis. Quatrefages, 1844. Pas de tentacules, mais, en remplacement de ces organes, deux larges crêtes qui se perdent en arrière. Yeux larges, sessiles. Pied arrivant à peine jusqu’à la bouche, et cessant d’être distinct un peu au delà de la moitié antérieure du corps. Ex. : L. cærulea, Quatrefages. Fig. 3086. L. cærulen. 716 GASTÉROPODES. 98e GExre. PAVOIS. PELTA. Quatrefages, 1844. Pas de tentacules. Corps porté sur un pied qui le déborde sur les côtés et en arrière, mais n'arrive pas jusqu'à la bouche. Tête entourée sur les côtés par deux lobes foliacés en demi-cercle, qui se rejoignent en arrière sur la ligne médiane. Côtés et extrémité postérieure du corps bien distincts el séparés du corps par une gouttière. Tête large, échancrée en avant. Ex. : P. coronata, Quatrefages (voyez page 131, fig. 557); P. nigra, Alder et Hancock. Fig. 3087. P. nigra. M. Quatrefages, sans parler ici des opinions émises sur le phlébentérisme, dit qu'il lui a été impossible de reconnaître la moindre trace de communication entre le sac intestinal de ces animaux et les féguments, et il ajoute qu'il est très-porté à croire que chez les pavois il n'existe pas d’anus. La figure du pelta nigra (lima- pontia), de Alder et Hancock, semble permettre de reconnaitre chez ces animaux non-seulement un orifice anal au centre d’un tubercule proéminent, mais encore des branchies subdorsales. 59e Genre. ACTEONIA. Quatrefages, 184%. Tête distincte, comme élargie sur les côtés par deux crêtes épaisses qui laissent une échancrure en avant, et se prolongent en arrière pour former deux tentacules assez courts, derrière lesquels se trouvent les yeux. Corps à peine plus large que la tête. Anus dorsal placé à l'extrémité du corps. Lobes branchiaux épais, charnus, présentant sur les côtés un rebord arrondi, sans commissure apparente, ef se confondant entièrement en arrière. Pied très-pelit, arrivant : peine jusqu à l'extrémité du corps. Fig. 3088. Ex. : À. senestra, Qualrefages. A. senestra. 60e Genre. CENIA. Alder et Hancock, 1848. Deux tentacules coniques sur la partie supérieure de la tête, qui est subangu- leuse. Yeux à la base externe des tentacules. Dos assez élevé, une petite crête de chaque côté en arrière. Orifice anal au milieu de la partie postérieure du dos. Ex. : C. Cocksü, Alder et Hancock. Fig. 3089. C. Cocksii. 61e GExre. FUCOLA. Quoy et Gaimard, 1832. DERMATOBRANCHUS, Van Hasselt, 1824. Animal limaciforme, allongé, subaplati, effilé en arrière. Tête assez renflée, présentant deux longs tentacules lancéolés, aigus. Un léger rétrécissement latéral sépare la tête du corps. Le manteau, qui ne se distin- gue pas du pied, ne paraît pas fendu. Aucune trace de branchies, à moins que les téquments n’en tiennent Fig. 3090. EF. rufa. lieu. Ex. : F. rufa, Quoy. GASTÉROPODES. A 3e Sous-cLasse. PULMONÉS. PULMONATA. Cuvier, 1817. PuLmograNcaiarTa, Gray, 1824. PuczmoxirERa. Gould, 1826. Cette sous-classe comprend un grand nombre de mollusques terrestres ou aqua- tiques respirant l'air atmosphérique à l’aide d'un appareil pulmonaire simple, et consistant en un réseau de vaisseaux tapissant les parois d'une cavité respiratoire dont l'orifice est placé sous le bord droit du manteau. Les uns sont nus ou sans coquille externe ou interne; quelques-uns ont une coquille interne petite ou rudi- mentaire; d'autres enfin ont une coquille externe plus ou moins solide, plus ou moins développée, avec ou sans opereule. Sauf quelques légères modifications, nous admettons la classification proposée et publiée par MM. H. et À. Adams. 1® Onore. INOPERCULÉS. ZNOPERCULATA. Gray, 1850. Les mollusques de cet ordre n'ont pas d'opercule; ils sont terrestres ou aquatiques. 1: Sous-orpre. GÉOPHILES. GEOPHILA. Mollusques terrestres. Le plus souvent quatre tentacules, les deux antérieurs oculifères à leur extrémité. lee Fawise. OLÉACINIDES. OLEACINIDAE. H. et À. Adams. Cette famille comprend des espèces à coquille spirale, plus ou moins allongée, mince, plus ou moins lisse et de couleur cornée, rarement tachetée, et à bord externe simple et tranchant. MM. H. et A. Adams établissent trois divisions ou tribus pour les espèces fusiformes, héliciformes ou trochiformes, et pour celles qui sont minces, transparentes et à ouverture très-large. 1 Tribu. OLEACINIDAE, Coquille fusiforme, cornée, plus ou moins transparente; à ouverture longitu- dinale, étroite, plus ou moins allongée. Columelle tronquée ou tortueuse à sa base. ter Gevre. OLEACINA. Bollen, 1798. Olea, Olive. Cocnricora. Férussac, 1819. Coquille ovale-oblongue, couverte d'un épiderme olivàtre, lisse. Six ou huit tours; le dernier plus large que le précédent, atténué à la base et plus long que la spire. Ouverture étroite, elliptique-oblongue, formant à peu près la moitié de la longueur de la coquille. Columelle mince, arquée à la base. Péristome simple, aigu; la lèvre externe généralement infléchie. Ex. : O. oleacea, l'érussac. MM. Adams considèrent les groupes suivants comme formant des Fig. 3091 J H QUI. sous-genres distincts, surtout par leur distribution géographique. O. oleacea TOME PREMIER, 52 A18 GASTEROPODES. Sous-genre. Noruvs, Albers, 1850. — Coquille imperforée, oblongue- conique, mince, diaphane. Six tours et demi, le dernier beaucoup plus court que la spire. Columelle courte, doublement tordue. Ouverture semi-ovale. Péri- stome droit, simple. Bord columellaire réfléchi. Ex. : N. salleana, Pfeiffer. Sous-genre. Sriraxs, C. B. Adams, 1850. — Coquille allongée, acuminée. Tours avec de petites côtes longitudinales très-fines. Columelle tortueuse, non tronquée. Ex. : S. aberrans, Pfeiffer; S. cumingiana, Pfeiffer. Sous-genre. Eckcrra, Albers, 1850. — Coquille mince, diaphane, ovale- oblongue, pyramidale, à sommet obtus. Sept tours, le dernier renilé. Columelle courte, arquée, brusquement tronquée, Ouverture large, semi-ovale. Péristome mince, aigu. Ex. : E. ceylanica, Pfeiffer. À on !| (A \\ Fig. 3092 Fig. 3093 Fig. 3097. Fig. 3098 N. salleana. S. aberrans E. ceylanica A. triticea | | fi | fa | A | Fig. 3096. / £ S. cumingiana € Fig. 3094. Fig. 3095. Fig. 3099. Fig. 3100 F. gronoviana. F. Vescoi EF. sciaphila. C. ovuliformis. Sous-genre. Ferussacia, Risso, 1826. Venraxrius, Risso, 1826. Cioxerra, Beck, 1837. PeGra, Risso, 1826. Zua, Leach, 1820. — Coquille turriculée, lisse, polie. Columelle tordue, tronquée antérieurement. Ouverture allongée. Lèvre interne calleuse. Ex. : F. gronoviana, Risso ; F. sciaphila , Bourquignat ; F. Vescoi, Bourquignat. Sous-genre. Cyzicuxina, Lowe, 1852. Srromius, Anton, 1839. — Coquille ovale-fusiforme. Columelle uniplissée. Lèvre externe simple, non labiée intérieu- rement. Ex. : C. ovuliformis, Lowe. Sous-genre. Azeca, Leach, IS18; inédit. AuPnorezLa, Lowe, 1852. FusiLLES Lowe, 1852. — Coquille ovale-elliptique, cornée, lisse, polie; le dernier tour plus court que la spire. Columelle comprimée, calleuse, tronquée-dentée à la base. Ouverture ovale ou oblongue subédentule ou dentée. Péristome droit, obtus, labié intérieurement. Bords souvent réunis par un calus tuberculifère. Ex. : A. triticea, Lowe. GASTÉROPODES. 419 2e Genre. CAECILIANELLA. Bourguignat, 1854. Coquille dextre, très-petite, toujours transparente, polie, unicolore, brillante, de forme cylindrique. Ouverture plus ou moins ovale, simple ou dentée; à péristome toujours simple, droit et aigu. Colu- melle toujours tronquée à la base. Mollusque aveugle, nocturne, aimant l'humidité, vivant sous terre, dans les tombeaux, non car- nassier, mais se nourrissant de détritus de végétaux ou de petits Fig. 3101 eryptogames. Ex. : C. subsaxana, Bourquignat. CEE 3e GENRE. GLANDINA. Schumacher, AS17. PozyPHEnus. Montfort, 1810. .Coquille oblongue-ovale, fusiforme, plus ou moins turriculée, d'apparence cornée, et couverte d'un épiderme mince et fugace. Six ou huit tours de spire, le dernier un peu plus large que le précédent et atténué à la base. Columelle mince, arquée, tronquée ou torse. Ouverture étroite, longitudinale; à bords {ranchants, non réfléchis. Animal carnivore, analogue à celui des bulimes, dont il diffère surtout par la bouche et le régime. Bouche en forme de museau court et rétrac- tile, sans machoires, mais à plaque’ linguale hérissée de petites aspérités crochues. Yeux près de l'extrémité des tentacules. Ex. : G. carminensis, Morelet ; G. bullata, Gould; G. Petit, Deshayes ; G. truncata, Pfeiffer. G. inflata, Reuss, fossile. Fig. 3103. Fig. 310%. lig. 3105. Fig. 3106. G. bullata. G. inflata G. Petitii G. truncata. MM. Adams admettent les trois sous-genres suivants : Sous-genre. Meua, Albers, 1850. — Coquille fusiforme, Fig. 3107. turriculée, striée longitudinalement. Sept à dix tours, le der- CECI nier représentant à peu près le tiers de la longueur. Columelle torse, obliquement 420 GASTÉROPODES. tronquée. Ouverture étroite, semi-ovale. Péristome simple ou échancré extérieu- rement. Ex.: M. veuusta, Pfeiffer; M. fulminea, Férussuc. Sous-genre. SrRePrOsTryLA, Shuttleworth, 1852. — Coquille ovale-oblongue, subeylindrique; le dernier tour très-grand. Ouverture assez étroite. Columelle tordue, à peine tronquée ct présentant une lame calleuse. Lèvre externe souvent déprimée au milieu. Ex. : S. Lattrei, Pfeiffer; S. peruviana, Lamarck. Sous-genre. Acicura, Risso, 1826. Cioxeita, Jeffreys, 1829. — Coquille lurriculée, subulée, mince. Six ou sept tours; le dernier arrondi à la base, for- mant à peu près le tiers de la longueur. Columelle subtor- tueuse, tronquée à la base. Ouverture ovale-aiquë. Péristome simple, droit. Ex. : À. arcuata, Pfeiffer. Fig. 3108. M. venusta. Fig. 3109, À. arcuata. Fig. 3110. S. Lattrei. Fig. 3111. S. peruviana. %e Genre. SUBULINA. Beck, 1837. Établi aux dépens des achatines et des bulimes. Coquille diaphane, cylindrique, turriculée ou conique-allongée et à sommet obtus. Spire à tours nombreux, le dernier peu développé. Ouverture ovale, courte. Péristome droit et aigu. Columelle subarquée et obliquement tronquée. Ex. : S. sulcata, Gray. Fig. 3112. Fig. 3113. Fig. 3114. Fig. 3115. S. sulcata. O0. mimosarum. R. decollata. P. dominicensis. Les sous-genres admis par MM. Adams sont : Fig. 3116. Sous-genre. STENOGyRA, Shuttleworth, 1850. Oreuscus, Beck, à G S. obeliscus. 1837. — Coquille allongée, turriculée, à tours nombreux, à sommet obtus. Ouverture ovale, courte. Columelle mince, droite. Ex. : S. obe- liscus, Moricand. Sous-genre., Opras, Albers, 1850, — Coquille mince, ombiliquée ou non, GASTÉROPODES. 121 plutôt petite, subulée, couverte de stries ou de petites cotes; le dernier tour peu développé. Ouverture ovale-oblongue. Péristome simple. Bord droit réfléchi. Ex. : 0. mimosarum, d'Orbiqny. Sous-genre. Rumna, Risso, 1826. — Coquille turriculée, naturellement tron- quée au sommet. Tours de spire plans. Suture modérément imprimée. Ouverture ovale, à bords épaissis et réunis par un calus. Ex. : R. decollata, Zinné. Sous-genre. Psiuposazéa, Shuttleworth, 1850. — Coquille glandiniforme , quelquefois sénestre. Ex. : P. dominicensis, Pféiffer. 2e Tribu. HELICELLINAE. Coquille discoïde ou trochiforme, ombiliquée, généralement mince, à tours plus ou moins nombreux. Péristome droit et aigu. 5e GENRE, SAGDA. Beck, 1837. Coquille non ombiliquée, globuleuse-conoïdale. Huit ou neuf tours; le dernier subanguleux, lamelleux intérieurement. Columelle courte, oblique, dilatée à la base. Ouverture déprimée, lunaire. Péristome simple, aigu. Ex. : S. alligans, Adams ; S. cookiana, Gmelin ; S. torrefacta, Adams. Sous-genre. Gasrropowra, Albers, 1850. — Coquille subperforée ou ombi- liquée, orbiculaire, convexe, légèrement striée. Cinq à sept tours. Ouverture lunaire, garnie à sa base de dents pliciformes. Péristome simple, aigu. Ex. : G. gularis, Say. Fig. 3117. S. cookiana. Fig. 3118. 5. alligans. Fig. 3119. S. torrefacta Fig. 3120. G. qulanis 6° Genre. PITVS. Beck, 1837. ENDODoNTA. Albers, 1850, HELICODONTA, parlim, Férussac, 1819. Coquille ombiliquée, très-rarement subperforée, déprimée, dis- coïde ou orbiculaire, convexe. Cinq à huit tours. Ouverture lunaire, anguleuse, très-rarement arrondie, à bords garnis de dents lamel- leuses. Péristome droit, aigu. M. Albers établit deux sections : l'une comprend les espèces à Fig 3121 dents lamelleuses de chaque côté de la bouche; l'autre, les espèces be HUDenRE seulement lamelleuses, P. lamellosa, Férussac, et P. contorta, ÆKérussac ; P. bilamellata, Pfeiffer. 2» Fig. 3122, P. lamellosa Fig. 3123. P. contorta 422 GASTÉROPODES. 7e Genre. ZONITES. Montfort, 1810. Tnacouma. Held, 1837. MEesomruix, Rafinesque, 1819. AgGoris, Fitzinger, 1833. Coquille subdéprimée, ombiliquée, très-mince, plus ou moins transparente. Spire courte; dernier tour plus ou moins grand. Ouverture semi-lunaire, sans dents, généralement anguleuse. Columelle droite ou spirale. Péristome mince, tranchant, désuni. Épiphragme rudimentaire. Animal allongé, complétement contenu dans sa coquille. Quatre tentacules, cylindracés et renflés au sommet; les supérieurs plus longs. Mächoire sans dents, à bord rostriforme. Orilice respiratoire au côté droit du collier, qui est assez épais. Orilice génital à la base du cou, du côté droit. Ex.: Z. algira, Linné. Plusieurs sous-genres ont été proposés. MM. Adams en admettent quatre : trochomorpha, rotula, videna et FA conulus. M. Moquin Tandon en propose quatre aussi : conulus, calcarina, aplostoma et verticillus. SE Fig. 3124. Z. algira. Sous-genre. Trocnomorpua, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée ou sub- imperforée, trochiforme, à sommet plus ou moins obtus. Six ou huit tours un peu aplatis, le dernier caréné. Ouverture déprimée, oblique, un peu irrégulière. Péristome simple, droit. Bord columellaire rarement épaissi ou denté. Ex. : T. solarium, Quoy et Gaimard. Fig. 3125. T. solarium Fig. 3126. T. solarium. Fig. 3127. R. detecta. Sous-genre. Roruia, Albers, 1850. — Coquille perforée ou imperforée, lenticulaire ou trochiforme, bien carénée. Cinq ou six tours régulièrement crois- - sants, le dernier convexe en dessous. Ouverture sublunaire, anguleuse. Péristome mince, droit et bordé. Ex. : R. detecta, Férussac. Sous-genre. Vinexa, H. et A. Adams, 1852. Discus, Albers, 1850. — Coquille largement ombiliquée, mince, discoïde, carénée, aplatie où peu élevée en dessus, à base convexe. Six tours légèrement croissants; le dernier à peine défléchi près de l'ou- ot Fig. 3128. verture, qui est subtriangulaire. Péristome simple, aigu ou V. acutimargo. légèrement bordé. Ex. : V. aculimargo, Pfeiffer. Sous-genre. Coxuzrs, Fitzinger, 1833. Trocmscus, Held, 1837. Prérasa, Beck, 1837. — Coquille mince, perforée, globuloso-turbinée. Ouverture lunaire, oblique. Péristome labié intérieurement, subréfléchi, rarement simple. Bord infé- rieur souvent denté. Ex. : C. bidens, Chemnilz ; C. leucozona, Ziegler. GASTEROPODES. 493 Le sous-genre conulus, de Moquin Tandon, est une subdivision du même genre, de Fitzinger; il est ainsi caractérisé : Coquille conique, à peine striée longitudi- nalement et en spirale, très-mince, demi-transparente, lisse, luisante. Ombilic nul. Épiphragme nul. Ex. : C. fulvus, Muller. Fig. 3129. C. bidens. Fig. 3130. C. leucozona. Fig. 3131. C, fulvus. Le sous-genre calcarina, du même auteur, est une section du genre leucochroa, de Beck; il a les caractères suivants : Coquille globuleuse, à peine striée longitu- dinalement et non en spirale, {rès-épaisse, très-opaque, lisse, mate. Ombilie petit, oblique, souvent recouvert dans les adultes. Épiphragme épais, crétacé. Flagellum développé, grêle, libre. Vésicules muqueuses représentées par une glande globu- leuse. Ex. : C. candidissima, Draparnaud. Fig. 3132. À. olivelorum. Fig. 3133 C candidissima Sous-genre. ArLosroma, Moquin Tandon, 1855. Hvauixia, Agassiz, 1837. Poura, partim, Held, 1837. — Coquille plus ou moins déprimée, plus ou moins striée longitudinalement et non en spirale, demi-transparente, très-lisse, ordinai- nairement très-luisante. Ombilic large, rarement petit ou nul. Épiphragme nul, rudimentaire ou vitreux. Flagellum nul ou court, épais et fixé par un muscle terminal. Vésicules muqueuses représentées par une couche glanduleuse. Ex. : Ex. : À. olivetorum, Gmelin. Sous-genre. VerriciLLus, Moquin Tendon, 1850. HeuceLLa, Férussac, 1819. Tracomma, Held, 1837. — Coquille déprimée, striée longitudinalement et en spirale (guillochée), à peine transparente, peu luisante. Ombilie très-large. Épi- phragme membraneux. Ex. : V. algirus (helix algira), Zinné. 8e Genre. DISCUS. Fitzinger, 1832. ParuLa. Held, “1837. EurvournaLa. Beck, 1837. AcaxrmiNura. Beck, 1837. Pyramipura. Filzinger, 1833. Goxyoniscus. Fitzinger, 1833 Lucizra. Lowe, 1852. Coquille largement ombiliquée, discoïde ou turbinée, déprimée, rugueuse ou striée. Tours graduellement croissants. Ouverture, arrondie, échancrée par l’avant- 124 GASTÉROPODES. dernier tour. Péristome simple, droit, aiqu. Ex. : D. rotundatus, Muller; D. dis- similis, d'Orbigny; D. omalomorpha, d'Orbigny. ne à Ç M LIEN + à ) Sn r) Fig. 3136, D. dissimilis Fig. 3137, D, rotundatus Fig. 1338. D. omalomorpha. 9e GENRE, HELICELLA. Lamarck, 1812. Coquille déprimée, fransparente, luisante, ombiliquée. Tours régulièrement croissants. Ouverture arrondie, échancrée par le dernier = D tour. Péristome mince, droit. Animal à manteau épais, € 0 * « ’ LU . 4 , 1 pe . nu HE légèrement réfléchi. Extrémité postérieure obliquement Fig. 3139. tronquée. Tentacules courts. Ex. : H. frochilioneïdes, + H. trochilioneides d'Orbigny . 3° Tribu, VITRININAE. Coquille mince, le plus souvent cornée et transparente. Ouverture très-large. 10€ Genre, PVEIFFERITA. Gray, 1853. Hyrix species. Pfeiffer. Conasia srecins. Albers, NANINA SPECIES, Grai /l y Coquille globuleuse, imperforée, mince, fragile, blanche, pellucide. Spire peu proéminente, les deux derniers tours très-larges et formant presque loute la coquille. Bouche arrondie, à lèvres désunies par la saillie de l'avant-dernier tour. Columelle régulièrement arquée. Péristome mince, aigu. Animal large pour sa coquille. Bords du manteau réfléchis sur une partie de la surface de la coquille et formant un rebord sur le péristome. Pied médiocre, déprimé en arrière, Le x J ù Fig. 3140. Fig. 3141. effilé et sans glande mucipare, Ex. : P. micans, Diese Gray. 11e Gexre. VITRINA. Draparnaud, 1801. Heux, partim, auctorum. Hericouimax, Férussac, 1801. Connesia. Hübner, 1810. TESTACELLA, partim, Oken, 1815. Hyauna, Studer, 1820, LimaciNa. Hartmann, 1821. Coquille dextre, déprimée ou subglobuleuse, très-mince, pellucide, à spire courte et à dernier tour très-grand. Ombilie nul. Columelle spirale, à bord très- échancré, quelquefois aplati. Ouverture grande, assez oblique, semi-lunaire, sans dents. Péristome mince, tranchant, désuni. Épiphragme {rès-mince, membraneux, transparent. Animal allongé, limacilorme, ne pouvant pas ou pouvant à peine être contenu dans sa coquille. Demi-cuirasse avancée sur le cou et produisant, à droite, en arrière, un lobe spatuliforme ou balancier. Quatre tentacules cylin- driques : les supérieurs médiocres, les inférieurs {rès-courts. Mâchoire arquée, sans côles ni dents, à bord rostriforme. Pied assez étroit. Orilice respiratoire à GASTÉROPODES. 425 droite et en arrière, sur le bord de la demi-cuirasse, à l'origine du balancier. Orifice génital à droite, vers le milieu de la partie nue du cou. Ex. : V. inter- media, Reuss ; NV. Rillyensis, Saint-Ange, fossiles. M. Moquin Tandon établit deux sections dans ce genre : dre Section, Hyalina. Animal ne pouvant jamais s'enfermer entièrement dans sa coquille. Coquille à bord columellaire aplati. Épiphragme nul. Ex. : V. fasciata, £'ydouxr et Souleyet. Fig. 3143. V. fanciata, 2e Skcrion. Helicolimar. Animal pouvant s'enfermer entièrement dans sa coquille, surtout à l'approche de l'hiver. Coquille à bord columellaire non aplati, tranchant. Épiphragme vitreux. Ex. : V. fecta, Æ'ydouxr et Souleyel. Fig. 3144, V. Rillyensis. Fig. 3146, Fig. 3147. V. intermedin V, tecta. 12e Gexre. DAUDEBARDIA, Hartmann, 1821. HecicovnaxTA. Kérussac, 1828, HeLix, partim, auclorum. Coquille petite, diaphane, cornée, fragile comme une vitrine. Spire très- déprimée, ne possédant guère plus de trois tours, le dernier constituant à lui seul la presque totalité de la coquille. Bord intérieur du cône spiral, por- | = tant plus ou moins sur la convexité de l'avant- Fig. 3148. Fig. 3149. dernier tour, ce qui rend la coquille perforée ou D. Gaillardotii. ombiliquée. Ouverture très-ample, très-oblique par rapport à l'axe. Péristome toujours simple et tranchant. Animal limaciforme, allongé, rampant sur un pied étroit, pointu en arrière. Tête un peu dilatée en avant, possédant quatre tenta- cules : les deux supérieurs courts, épais, cylindracés et terminés par les yeux; les deux inférieurs très-courts, cylindriques et obtus en avant. La surface du corps, lisse ou très-peu rugueuse, ne possède point de manteau comme les limaces, mais offre quatre petits sillons, deux dorsaux et deux latéraux, qui partent des tentacules pour aller se perdre sous la petite coquille qui recouvre toujours la partie postérieure du corps et qui ne peut servir en aucune façon à abriter l'animal. Bourquignat. Ex. : D. Gaillardotii, Bourquignal. TOME PREMIFR. 5 126 GASTÉROPODES. 13° Genre. PARMACELLA. Cuvier, 180%. Coquille rudimentaire, oblongue, aplatie, avec trace de spire cachée sous la cuirasse. Fig. 3150. Fig. 3151. P. Valenciennii. Animal allongé, subeylindriforme, à peau rugueuse. Cuirasse distincte placée plus en arrière que chez les limaces, grande, chagrinée et dépassant de beaucoup la coquille en avant. Tentacules conico-cylindriques. Pied à bords peu dilatés et peu distincts du corps. Mâchoire sans côtes ni dents. Orilice respiratoire au bord postérieur droit de la cuirasse. Orifice génital derrière le grand tentacule droit. Point de glande mucipare postérieure. Ex. : P. Valenciennii, Webb. Les parmacelles sont herbivores et ne sortent de leurs retraites qu'après le coucher du soleil. « À leur naissance, ces mollusques ont une petite coquille spirale qui enferme complétement l'animal et qui est munie d'un opercule. Plus tard l'opercule tombe et la coquille s'arrête dans son développement. Bientôt elle devient insuffisante pour protéger l'animal, qui grossit toujours. Le manteau s'avance sur elle et la recouvre plus oû moins. Une sécrélion calcaire se dépose sur son bord antérieur et se faconne en une lame solide analogue au test rudi- . mentaire des limaces. De telle sorte que les parmacelles sont des gastéropodes testacés pendant leur jeune àge et des gastéropodes nus dans l'âge adulte. » Moquin Tandon . Au Genre. CRFPTELLA. Webb et Berthelot. Animal allongé, semi-cylindrique, subtétragone antérieurement, triangulaire postérieurement, avec une carène supracaudale aiguë. Mâchoire supérieure uni- dentée, l'inférieure sans dents. Orifice respiratoire et anal au côté droit, vers la Fig. 3152. Fig. 3153. C. canariensis. partie postérieure de la cuirasse. Orifice génital au côté droit, derrière le petit tentacule. Cuirasse ovoide, couvrant la moitié du corps, libre antérieurement, linguiforme, couvrant en arrière une coquille très-déprimée, peu fragile, blanche antérieurement, un peu étalée, verdàtre postérieurement, présentant une trace de spire rudimentaire, couvrant l'animal dans le jeune âge et alors operculée. Ex. C. canariensis, Webb et Berthelot. Les cryptelles sont herbivores et nocturnes comme les limaces; elles sortent de leurs retraites surtout après les pluies. Elles sont très-abondantes aux iles Canaries, où elles font de grands dégâts dans les jardins. GASTÉROPODES. 427 M. Fischer a établi en 1855 le genre parmarion qui devra trouver place après le genre cryptella, dont il diffère par une coquille mince, cornée, sans apparence de spire et légèrement convexe en dessus. Cette coquille est interne et homogène. L'animal est quadritentaculé. Le bouclier développé peut abriter la partie antérieure de l'animal. Le manteau est perforé à sa partie supérieure, au-dessus de la coquille, et forme une fente longitudinale. Ex. : P. extraneus, Férussac, pl. 8 F, fig. 5 à 7. 15° Genre. PELTELLA. Webb et Van Beneden, 1836. Coquille rudimentaire, aplatie, haliotidiforme, cachée sous la cuirasse. Animal allongé, subeylindriforme. Cuirasse distincte, placée en arrière et dépas- sant à peine la coquille en avant. Tentacules conico-cylindriques. Pied à bords étalés. Même disposition des organes que chez les parmacelles. Ex. : P. palliolum, Férussac. Fig. 3154. P. palliolum. 2e Famicce. TESTACELLIDÉS. TES TACELLIDAE. Cette famille, peu nombreuse, se compose d'espèces à coquille presque rudi- mentaire et ne couvrant qu'une très-petite surface de la partie postérieure du corps. 16e Gexre. TESTACELLA. Cuvier, 1800. HELICOLIMAX, partim, Férussac, 1£07. Coquille rudimentaire externe, univalve, unguiforme; à spire très-courte, munie en dedans d'une lamelle subcolumellaire. Bords de la bouche lisses , le gauche couvert, le droit échancré, formant une ouverture du diamètre du test. Animal limaciforme, allongé, cylindroïde ou déprimé; à manteau simple, géla- lineux, recouvert à l'extrémité postérieure d'un test rudimentaire; sans cuirasse ; à pied large, terminé en pointe. Quatre tentacules courts, cylindracés, dont deux plus grands, oculés au sommet. Tête petite, à deux petits fentacules buccaux. Orifice respiratoire à la partie postérieure du corps, sous la coquille. Orifice génital sous le grand tentacule droit. Point de glande mucipare. Ex. : T. halio- tidea, Draparnaud ; T. Lartetir, Dupuy, cette dernière fossile. Fig. 3155. T. haliotidea. Fig. 3155 bis. T. Lartetii 17e Gexre. PLECTROPHORUS. Férussac, 1819. Irxrpovopne, portant un éperon. Animal allongé, subeylindrique, présentant une cuirasse développée à la partie antérieure, une seconde cuirasse postérieure allongée et étroite, et une coquille 428 GASTÉROPODES. rudimentaire près de l'extrémité postérieure. Quatre tentacules rétractiles, les deux supérieurs plus grands et oculés à leur sommet. Cavité pulmonaire située sous la cuirasse, ayant son orilice au bord droit et près de l'orilice anal. Coquille conique, non spirale, mais le bord intérieur replié en dedans et formant une sorte d'empreinte volutatoire. Ex. : P. Orbignyi, l'érussac. ét j — Fig. 3156, P. Orbignyi. 3 FamiiLe. HÉLICIDÉS. HE LICIDAE, Gray, \824. Cette famille comprend un grand nombre d'espèces à coquille bien développée, spirale, plus ou moins solide, quelquefois très-allongée, turriculée, fusiforme ou cylindroïde, quelquefois arrondie ou ovoïde, parfois même à spire assez déprimée où aplatie. L'animal est allongé, présente un tortillon spiral et peut, le plus sou- vent, être contenu en entier dans sa coquille. Le pied est distinct du corps et ne sert qu'à la reptation. La tête est garnie de deux paires de tentacules, les supérieurs oculifères, les inférieurs plus petits, souvent rudimentaires. Les hélicidés sont terrestres et herbivores. On les divise en cinq tribus. le Tribu, SUCCININAE. Les espèces de cette tribu sont minces, cornées, ovales, oblongues, à spire peu développée, à ouverture très-large, ovale. La columelle est simple, non tronquée en avant; le péristome aigu. 18e Genre. SIMPULOPSIS. Beck, 1837. Simpulum, vase. "Olis, apparence. Coquille semi-ovale, très-mince, membraneuse, paucispirée, le dernier tour ventru. Ouverture très-large, oblique, ovale- arrondie. Columelle arquée. Péristome simple, aigu. Ex. : à Le Fig. 3157. S. rufovirens, Moricand. S. rufovirens 19 Guxre. AMBRETTE. SUCCINEA. Draparnaud, 1801. Amphibulima. Lamarck, 1805. Coquille ovale ou oblongue, très-fragile et transparente. Ouverture ample, entière, plus longue que large. Bord externe tranchant, non réfléchi, s'unissant inférieure- ment à une columelle évasée, lisse, amincie. Animal limaciforme, pouvant à peine être contenu dans sa coquille. Quatre tentacules courts, les deux postérieurs renflés à la base, plus grands, oculés au sommet; les antérieurs très-grêles, à peine visibles. Ex. : S. patris, Fig. 3158. Fig. 3158 bis. L'érussac ; S. Pfeifleri, Rossmasler. S. püteis S. Pfoifferi, GASTÉROPODES. 429 20e GEexre. AMPHIBULIMA. Blainville, 1825. Coquille ovale, ventrue, rugueuse, paucispirée; le dernier tour très-grand, anguleux. Ouverture très-large et oblique. Ex. : À. patula, Bruguières. Fig. 3159. Fig. 3160. Fig. 3161. Fig. 3162. Fig. 3163. Fig. 3164 À. patula jeune. IL. depressa. H. tigrina. A. patula. O. unguis. 21e Gexre. HELISIGA. Lesson, 1829. PELLICULA. Fischer, 1855. Coquille ovale, ventrue, à spire très-courte. Ouverture très-ample, plus longue que large. Péristome simple, aigu. Animal à tentacules oculés, cylindriques, courts, gros à la base; les autres tentacules rudimentaires. Ex. : H. ligrina, Lydoux et Souleyet ; H. depressa, Fischer. 22% Gexre. OMALONYX. D'Orbigny, 1841. ‘Ouados, égal; OvuE, ongle. Coquille fortement déprimée, unguiforme, ovale, à spire à peine marquée. Animal beaucoup trop grand pour être contenu dans sa coquille. Manteau recou- vrant les bords du test. Orifice respiratoire à la partie moyenne du bord droit. Ex. : O. unguis, d'Orbigny. 2e Tribu. ACHATININAE. Coquille assez solide, à spire plus ou moins allongée ; le dernier tour généralement ventru. Ouverture large. Columelle le plus souvent tronquée à sa partie anté- rieure. Bord droit simple, aigu. 23e Genre. ACHATINA. Lamarck, 1799. CocaLiToma. Férussac, 1819. Coquille oblongue, ovale, à spire conique, très- rarement turriculée. Six à neuf tours, le dernier plus ou moins ventru. Columelle tordue, arquée et tronquée en avant. Ouverture ovale, évasée en avant, aiguë en arrière. Péristome aigu. Bords réunis par une surface Fig. 3165. À. zebra plus ou moins calleuse. Ex. : A. zebra, Chemnitz. 430 GASTÉROPODES. 24e Genre. HOMORUS. Albers, 1850. Coquille mince, turriculée, obtuse au sommet. Neuf tours, le dernier formant le tiers de la longueur. Columelle presque droite, obliquement tronquée. Ouverture ovale. Péristome mince, aigu. Ex. : H. marmoreus, Reeve. 25° GENRE. CARELLA. H. et À. Adams, 1853. Coquille allongée, turriculée. Tours nombreüx, aplatis. Columelle fortement arquée et contournée. Ex. : G. cochlea, Reeve. Fig. 3166. Fig. 3167. Fig. 3168. Fig. 3169. H. marmoreus C. cochlea. L. æqualoria. L. atomalus 26° Genre. LIMICOLARIA. Schumacher, ASAT. Linicoranius. Beck, 1837. Coquille perforée, conique, oblonque, turriculée. Six à huit tours, le dernier plus court que la spire. Ouverture subovale. Columelle droite, légèrement ren- versée à la base de l'ouverture. Péristome simple, mince, droit. Bord columellaire un peu réfléchi. Ex. : L. æquatoria, Recve. 27° GENRE. LIPARUS. Albers, 1850. Coquille très-légérement perforée, ovale, conique. Spire un peu obtuse. Six ou sept tours, le dernier plus long que la spire. Ouverture ovale. Péristome simple, aigu. Bord columellaire étroit, dilaté supérieurement et réfléchi. Ex. : L. ato- malus, Gray. 28° GENRE. PSEUDACHATINA. Albers, 1850. Coquille solide, ovale, turriculée. Huit ou neuf tours, le dernier anguleux à la base et représentant presque le tiers de la longueur de la coquille. Columelle sub- tordue, tronquée, un peu arquée. Ouverture ovale, échancrée par le dernier tour. Péristome large. Bords réunis par une callosité. Ex. : P. Downesii, Gray. Fig. 3170. P. Downesii GASTÉROPODES. 431 29° Gexre. COLUMNA. Perry, 1811. AcicuLa. Blainville, 1825. Coquille souvent sénestre, très-allongée, turri- culée, à stries entrecroisées, à sommet obtus. Sept tours rétrécis à la suture. Columelle blanche, calleuse, tordue en spirale, présentant un canal ouvert dans la longueur de la spire, et tronqué près de la base. Ouverture allongée, auriculiforme et étroite supérieurement. Péristome simple, droit, aigu. Ex. : C. columnaris, Bruquières. Sous-genre. Ruopra, H. et À. Adams, 1853. — Coquille dextre, mince, clausiliforme; le der- nier tour concave à la base et caréné. Columelle Là La . LA Es = e L de î arquée, épaisse, subtronquée. Ex. : R. californica, Fig. 3171. Pig. 3172 Pfeiffer. C. columnaris. BR. californica 30° Gexre. PSEUDOTROCHUS. Klein, 1753. Coquille solide, allongée ; à sommet pointu, quelquefois sénestre. Sept ou huit fours graduellement croissants. Columelle courbée, courte et tronquée chez les adultes. Ouverture ovale, échancrée par le dernier tour, anguleuse supérieurement. Péristome droit, aigu. Ex. : P. virginea, Linné. Fig. 3173. P. virginea. 31e GENRE. ACHATINELLA. Swainson, 1898. Coquille conique, lisse, généralement petite, dextre ou sénestre, non ombili- quée. Six ou sept tours. Columelle courte, calleuse ou dentée à la base ou au milieu, et très-souvent tordue. Ouverture petite. Péristome simple, non réfléchi, mais épaissi intérieurement. Ex. : À. pulcherrima, Swainson. N Fig. 3174. Fig. 3175. Fig. 3176. Fig. 3177. Fig. 3178. À. pulcherrima. À. (ristis. P. perdix. B. bulimoïdes. L. picta. Sous-genre. Amasrra, H. et A. Adams, 1853. — Coquille généralement dextre, striée ou rugueuse ; le dernier tour ventru. Sommet souvent aigu. Ouver- ture étroite. Columelle avec un pli antérieur, spiral, lamelliforme. Lèvre externe épaisse. Ex. : À. fristis, Férussac. 132 GASTEROPODES. Sous-genre. Parruuxa, Pfeiffer, 1852. — Coquille conique, généralement sénestre. Columelle tordue, non tronquée. Lèvre externe épaissie intérieurement. Péritrème réfléchi. Ex. : P. perdix, Reeve. Sous-genre. BurmeLta, Pfeiffer, 1852.— Coquille conique, souvent sénestre. Columelle courte, non tronquée. Lèvre externe épaissie intérieurement. Péritrème simple, non réfléchi. Ex. B. bulimoïdes, Swainson. Sous-genre. Lamxeura, Pfeiffer, 1852. — Coquille conique, turriculée. Spire assez aiguë, le dernier tour ventru. Columelle tordue, formant un gros pli lamelleux. Lèvre externe aiguë, simple. Ex. : L. picta, Mighels. Fig. 3179. Fig. 3180. Fig. 3181. Fig. 3182. Fig. 3183. N. plicata. L. clara. L. dentata. À. auricula. FE. amæna. Sous-genre. NewcouBa, Pfeiffer, 1852. — Coquille conique, turriculée, sénestre. Tours ornés de petites côtes aiguës. Columelle assez droite, calleuse. Lèvre externe simple, aiguë. Ex. : N. plicata, Mighels. Sous-genre. LerracnariNa, Gould, 1847. — Coquille conique, allongée, mince, translucide, lisse. Spire obtuse. Ouverture arrondie, anguleuse supérieu- rement. Columelle simplement calleuse. Ex. : L. clara, Pfeiffer. Sous-genre. Lamierra, Pfeiffer, 1852. — Coquille ovale, aiguë, à sommet obtus. Lèvre interne calleuse. Lèvre externe épaisse, avec une callosité au milieu de son bord interne. Ex. : L. dentata, Pfciffer. Sous-genre. AunCuLeLta, Pfeiffer, 1855.— Coquille subombiliquée, oblongue, conique. Une dent lamelleuse, spirale, au bord interne de l'ouverture. Columelle avec un pli dentiforme. Ex. : À. auricula, Férussac. Sous-genre. Frickeura, Pfeiffer, 1855.— Coquille subombiliquée, oblongue. Une dent lamelleuse spirale au bord interne de l'ouverture. Pli columellaire com- primé. Ex. : F. amæœna, Pfeiffer. 32e GENRE. TORNATELLINA. Beck, 1837. ELASMATINA. Petit, 1837. Coquille ovale ou subtrochiforme, fragile, pellucide. Columelle tortueuse, tronquée. Bord columellaire avec une ou plusieurs dents. Lèvre externe plissée. Ex. : T. globosa, Peut; T. recluziana, Petit. Sous-genre. Lxrriarma, Beck, 1837. — Coquille ovale ou allongée. Lèvre externe simple. Ex. : L. cumin- : Fig. 3184. Fig. 3185. Fig. 3186. gana, Pfeiffer. T. globosa. T. recluziana. L. cumingiana GASTÉROPODES. 133 3° Tribu, BULIMINAE. Coquille oblongue ou ovoïde, quelquefois conoïde ou turriculée. Ouverture oblongue, arrondie en avant. Columelle arquée, non tronquée antérieurement. Bord droit souvent réfléchi. 33e Genre. COCHLOSTYLA. Férussac, 1819. Koydos, coquille; crdAos, colonne. OnTHostrvLus. Beck, 1837. Bucinxa. Lesson, 1831. Coquille non ombiliquée, ovale, conique, ventrue. Sommet un peu obtus. Ouverture large, légèrement échancrée par le dernier tour. Columelle droite (a > ? quelquefois légèrement arquée. Péristome simple, large et réfléchi. Ex. : C. daphnis, Broderip. Fig. 3187. Fig. 3188. Fig. 3189. Fig. 3190. C. daphnis. IL. sarcinosus. P. fulgetrum. C. luzonicum. Sous-genre. Heucoguunus, Broderip, 1840. — Coquille subglobuleuse, Le dernier tour ventru et formant une grande partie du test. Sommet obtus. Ouverture arrondie, échancrée par le dernier tour. Columelle droite. Péristome simple, large et réfléchi. Ex. : H. sarcinosus, Férussac. Sous-genre. Pirnoneux, Swainson, 1840 (#00, tonne; EME, hélice). — Coquille ovale-fusiforme, conique; le dernier tour développé et formant moitié de la coquille. Ouverture ovale, oblongue, légèrement échancrée par le dernier tour. Columelle droite. Péristome simple, large et réfléchi. Ex. : P. fulgetrum, Broderip. Sous-genre. Caxisrru, Klein, 1753. AuPmbrouus, Albers, 1850.— Coquille superforée ou imperforée, souvent sénestre, ovale-oblongue ou subfusiforme. Cinq à sept tours. Columelle droite, dilatée, rarement arquée. Ouverture oblongue, anguleuse supérieurement. Péristome épais, plus ou moins large, très-rarement mince, Ex. : C. luzonicum, Sowerby. Sous-genre Curvsaus, Albers, 1850. Puorncomius, Morch, 1852. — Coquille perforée, conique ou ovale-cylindrique. Six ou sept tours convexes. Colu- melle droite, réfléchie. Ouverture oblongue, anguleuse supérieurement. Péristome non épaissi, largement réfléchi. Ex. : C. chrysalidiformis, Sowerby. TOME PREMIER. ot = 134 GASTÉROPODES, Sous-genre. Harauus, Albers, 1850. — Coquille imperforée, allongée, très- mince, transparente. Six ou sept tours, le dernier plus court que la spire. Colu- melle calleuse, courbée en arrière. Ouverture ovale, anguleuse supérieurement. Péristome simple, aigu. Bord droit arqué antérieurement, Ex. : H. Grateloupi, Pfoifer. Sous-genre. Eunoxus, Albers, 1850. — Coquille imperforée, ovale-oblongue ou conique-allongée. Six ou sept tours aplatis, le dernier souvent anguleux. Colu- melle droite, allongée, le plus souvent mince. Ouverture ovale-oblongue. Péristome simple, peu large et rarement épais. Ex. : E. calÿpso, Broderip. Fig. 3191. Fig. 3192. Fig. 3193. Fig. 3194. H. Grateloupi. E. calypso, P. evanescens. C. chrysalidiformis. Sous-genre. PuexGus, Albers, 1850. — Coquille mince, hyaline, imperforée, pyramidale. Six tours, le dernier anguleux. Ouverture subarrondie, anguleuse en arrière. Columelle arquée. Péristome sublabié. Bord columellaire dilaté, excavé. Ex. : P. evanescens, Broderip. 34° GENRE. PARTULA. Férussac, 1819. PanTurus. Beck, 1837. Coquille ovale, pointue, dextre ou sénestre, solide. Spire conique. Cinq ou six tours, le dernier renflé et plus long que les autres réunis. Ouverture ovale- oblongue, droite dans la direction de l'axe, quelquefois dentée ou munie de lamelles. Péristome épais, très-réfléchi. Bord columellaire calleux à sa base. Animal allongé, demi-cylindrique, avec un tortillon assez grand. Un collier fermant la coquille et portant l'orifice de la cavité pulmonaire à droite et à l'angle extérieur de l'ouverture. Deux tenta- cules seulement, cylindriques et rétrac- tiles, oculés à leur sommet. Organes de la génération montrant leur orifice près du tentacule droit. Ovo-vivipares. Ex. : P. faba, Martyn; P. gibba, Férussac ; Fig. 3105. Fig S188 Fig 3197. P. otaheitana, Bruquières. Pb P. gibba. P. otahcitana. - GASTÉROPODES. 135 35+ Genre. BULIMUS. Scopoli, 1786. Bouwos, Grande faim? Coquille ovale-oblongue ou turriculée, solide, subperforée, à fours peu nom- breux, le dernier ventru, de même longueur que la spire. Ouverture longitudinale, à bords inégaux, réunis par un calus. Bord columellaire réfléchi. Columelle droite, rarement plissée. Péristome épais, réfléchi. Ex. : B. pardalis, Férussac. B. complanatus, Reuss, fossile. Fig. 3198. Fig. 3199, Fig. 3200. Fig. 3201. Fig. 3202. B. complanatus. S. Milleri. B. pardalis, P. auris Sileni. S. pudicus. Sous-genre. STROPHOCHEILLS, Spix, 1827 ( otedpoc, ZONE; yeihoc, lèvre ). Coxicus, Albers, 1850. — Coquille subperforée, ovale-oblongue. Cinq tours, le dernier un peu plus court que la spire. Ouverture ovale ou subauriculiforme. Columelle tortueuse, plissée en haut. Péristome large, réfléchi. Bords réunis par un calus mince. Bord columellaire dilaté, réfléchi. Ex. : S. Milleri, Sowerby; S. pudicus, Müller. Fig. 3203. Fig. 3204. Fig. 3205 Fig. 3206. Fig. 3207. P. perdix. C. malleatus. B Crichtoni. B. bifulguratus. E. onca. Sous-genre. PLekocueiLus, Guilding, 1828. PrecocueLus, Swainson, 1840. Auricura, Swainson, 1840. CapreLia, Guilding, 1825. Carvemum, Leach, 181%. — Coquille à peine ombiliquée, ovale, fusiforme. Ouverture ovale-allongée, anguleuse supérieurement. Columelle avec un gros pli. Péristome assez épais et large. Animal hermaphrodite, héliciforme. Tête bilobée. Quatre tentacules, les plus longs oculifères. Ex. : P. perdix, Pfeiffer; P. auris Sileni, Born. 436 GASTÉROPODES. Sous-genre. Cuans, Albers, 1850. — Coquille perforée, oblongue, dia- phane, Spire courte, conique. Cinq tours, le dernier plus long que la spire. Ouverture oblongue, auriculiforme. Columelle tortueuse, présentant une dent calleuse triangulaire. Péristome large, réfléchi; les bords réunis par un calus. Ex. : C. malleatus, Jay. Sous-genre. Eurvrus, Albers, 1850. — Coquille imperforée, mince, ovale- oblongue. Quatre ou cinq tours, le dernier plus long que la spire. Ouverture grande, oblongue-ovale. Columelle arquée. Péristome subréfléchi. Bords réunis par un calus mince, brillant. Ex. : E. onça, d'Orbigny. Sous-genre. Bonus, Albers, 1850. — Coquille solide, subimperforée, ovale ou ovale-oblongue. Cinq ou six tours, le dernier ventru, presque aussi long que la spire. Ouverture oblongue-ovale. Columelle presque droite. Péristome épais, réfléchi. Bords réunis par un calus. Bord columellaire dilaté, réfléchi. Ex. : B. bifulguratus, Reewe, et B. Crichtoni, Broderip. Sous-genre. OrPaxus, Albers, 1850. — Coquille imperforée, ovale-allongée, solide. Sept ou huit tours, le dernier presque aussi long que la spire. Suture bordée inférieurement. Ouverture oblongue-ovale. Columelle le plus souvent plissée, calleuse. Péristome épais. Bords réunis par un calus mince. Bord columellaire subdilaté. PÀ Ex. : O. inca, d'Orbigny. Sous-genre. Auris, Spix, 1827. Cuiro- xorsis, Fischer de Waldheim, 1848. Pacavo- rus, Beck, 1837. — Coquille perforée, ovale, subglobuleuse, à spire aiguë. Quatre ou cinq tours, le dernier ample; les tours supérieurs souvent plissés près de la suture. Ouverture { sonlifor G à G D Éric iuriculiforme. Columelle tortueuse. Péristome Fig. 3208. Fig. 3209. large, épais, réfléchi. Ex. : A. Swainsonii. 0. inca. À. Swainsonii. 36° Genre. OTOSTOMUS. Beck, 1837. Oùc, oreille; GTOUx, bouche. NaAvIGULA. Spir, 1827, STEXOSTOMA. Spir, 1827. Coquille perforée, pyramidale, conique, mince. Quatre ou cinq tours, le dernier caréné près de la base. Ouverture allongée, oblique. Péristome simple, réfléchi. Ex. : O. auris leporis, Bruquières ; O. navicula, H ‘agner. Fig. 3210. O0. navicula, Fig. 3211, O, auris leporis. Fig. 3212. O. navicula. GASTÉROPODES. l 137 Sous-genre. Axrunus, Albers, 1850. — Coquille étroitement perforée, oblongue-conique. Spire subturriculée. Six ou sept tours, le dernier presque de même longueur que la spire. Ouverture ovale, oblongue, teintée de fauve-violet A à l'intérieur. Columelle dentée ou plissée. Péristome large. Bord columellaire , , évasé. Ex. : À. Myersii, Sowerby. Sous-genre. Hamaprvas, Albers, 1850. — Coquille à perforation couverte, conique-allongée, mince, diaphane, brillante. Six tours. Ouverture grande, ovale- oblongue. Columelle tordue. Péristome mince, évasé. Bord columellaire réfléchi. Ex. : H. zoographicus, d'Orbigny. Fig. 3213. Fig. 3214. Fig. 3215. Fig. 3216. Fig. 3217. Fig. 3215. À. Myersii. H. zoographicus. G. goniostomus. À. miltocheilus. D. xanthostomus L. mexicanus. Sous-genre. Drymæus, Albers, 1850. — Coquille perforée ou ombiliquée, oblongue, légèrement striée ou rugueuse, à spire allongée et aiguë. Sept ou huit tours, le dernier plus court que la spire. Ouverture oblongue-ovale. Columelle subtortueuse. Péristome simple. Bord columellaire réfléchi. Ex. : D. xanthostomus, d'Orbigny. Sous-genre. Letosrracus, Albers, 1850.— Coquille mince, perforée, oblongue, conique, très-souvent brillante. Sept ou huit tours, le dernier plus court que la spire. Ouverture ovale ou oblongue-ovale. Péristome mince, plus ou moins évasé. Bord columellaire dilaté, réfléchi. Ex. : L. mexicanus. Sous-genre. Goxosromus, Beck, 1837. — Coquille perforée en fente, fusi- forme ou oblongue-conique, le dernier tour atténué à la base. Ouverture oblongue, anguleuse aux extrémités. Columelle arquée, subplissée. Péristome réfléchi. Ex. : G. goniostomus, Férussac. Sous-genre. Asrasrus, Albers, 1850.— Coquille perforée, fusiforme, mince, diaphane, légèrement striée. Six tours rapidement croissants, le dernier plus long que la spire. Ouverture ovale-oblongue, arrondie à la base. Columelle subarquée. Péristome bordé, réfléchi. Bords réunis par un mince calus. Ex. : A. milto- cheilus, Reerve. 138 GASTÉROPODES. 37e Gexne. ODONTOSTOMUS. Beck, 1837. Oous, dent; otowz, bouche. MacrovoxTEs. Swainson, 1840. Cvccononrixa. Beck, 1837. Coquille fusiforme, perforée, à spire allongée, turriculée ; le dernier tour rétréei à la base et pré- sentant souvent des fossettes irrégulières. Bouche ovale-allongée, irrégulièrement contractée et garnie intérieurement d'un plus ou moins grand nombre de dents. Péristome large, assez épais, réfléchi. Bords peu distants, réunis par un calus mince et garni d'une dent lamelleuse. Ex. : O. pantagruelinus, Moricand ; O. pupoides, Spir. Fig. 3219 Fig. 3220 0. pautagruelinus. 0, pupoïdes 38e GENRE. TOMIGERUS, Spix, 1827. Coquille ombiliquée à la base, glo- buleuse. Dernier tour ventru. Ouverture arrondie ou friangulaire, relevée, verti- cale, grimacante et garnie de petites Fig. 3222. T. principalis. T. clausus. lamelles. Ex. : T. principalis, Sowerby; T. clausus, Spur. 39e Gexre. PLACOSTYLUS. Beck, 1837. GE, lame; crdhoç, colonne. Coquille imperforée, oblongue, conique, striée longitudinalement; le dernier tour plus long que la spire. Ouverture ovale-oblongue, irrégulière, anguleuse supérieurement. Columelle un peu arquée, calleuse. Bord columellaire large. Péristome assez épais. Bords réunis par un calus large, luisant et garni souvent d'un tubereule. Ex. : P. insignis, Petit. Sous-genre. (Carvopes, Albers, 1850. — Coquille solide, imperforée, oblongue-ovale. Cinq tours régulièrement plissés à la suture; le dernier de même longueur que la spire. Ouverture ovale, anguleuse supérieurement. Columelle à peu près droite. Péristome simple, obtus. Bords réunis par un calus. Bord colu- mellaire épais, réfléchi. Ex. : C. Dufres- e. Fig. 3223. Fig. 3224. ni, Leach. P., insignis. C. Dufresnii. GASTÉROPODES. 139 40e GENRE. ORTHALICUS. Beck, 1837. OxYsTYLA. Schlut, 1838. Coquille imperforée, ovale, conique. Sept ou huit tours, le dernier de même longueur que la spire. Ouverture ovale-arrondie. Columelle presque droite, peu épaisse. Péristome simple. Bords réunis par un calus mince et s'étalant à l'inté- rieur. Ex. : O. Bensoni, Aeere. Fig. 3225. O. Bensoni. Fig. 3226. C. flammigera. Fig. 3227. C. Sauleydii. Fig. 3228. P. Broderipii. Sous-genre. Coroxa, Albers, 1850. — Coquille le plus souvent sénestre, ovale-oblongue. Spire allongée, subturritée, obtuse au sommet. Huit tours, le dernier formant presque un tiers de la longueur totale. Ouverture semi-ovale. Columelle tordue, plissée, calleuse supérieurement, grêle à la base, tronquée. Péristome simple, aigu. Bord externe réuni à angle aigu à la columelle. Ex. : C. flammigera, Férussac ; CG. Sauleydii, Joanmis. Sous-genre. PLecrosrycus, Beck, 1837 (rhexros, tordu; c+ùho;, colonne). — Coquille imperforée, mince, presque transparente, ovale-conique. Spire aiguë. Columelle très-grêle, droite, rentrante supérieurement. Péristome mince, aigu. Ex. : B. Broderipii, Sowerby. Sous-genre. OxvcneLus, Albers, 1850 (5£ÿc, aigu; yeinos, lèvre). — Coquille mince, pellucide, brillante, subimperforée, subfusiforme, à sommet aigu. Six ou sept tours, le dernier plus court que la spire. Ouverture oblongue-ovale. Colu- melle presque droite, grêle. Péristome simple, droit. Bord columellaire réfléchi. Ex. : O. Hanleyi, Pfeiffer. Sous-genre. Lerromerus, Albers, 1850. — Coquille mince, subperforée, très- rarement imperforée, ovale ou oblongue-conique. Cinq à sept tours peu gonflés, le dernier plus court que la spire, qui est conique. Ouverture ovale ou oblongue. Columelle le plus souvent subarquée. Péristome simple, aigu, mince. Bord colu- mellaire un peu réfléchi. Ex. : L. meridanus, Pfeiffer. Sous-genre. Meseuerixus, Albers, 1850. — Coquille subimperforée ou à perforation couverte, ovale-conique, longitudinalement striée ou un peu rugueuse. Six ou sept tours, le dernier à peine plus court que la spire. Ouverture ovale- oblongue. Columelle subtortueuse. Péristome simple, droit, aigu. Bord columel- laire plus ou moins dilaté, réfléchi. Ex. : M. apodemetes, d'Orbiqny 440 GASTÉROPODES. Sous-genre. ScuraLus, Albers, 1850, — Coquille perforée ou ombiliquée, ovale-conique, striée, granuleuse, présentant quelques poils. Quatre à sept tours, le dernier ventru, à peu près de même longueur que la spire, rétréci près de lombilic. Ouverture oblongue-ovale. Péristome évasé, souvent réfléchi, un peu épaissi intérieurement. Ex. : S. thamnoïcus, d'Orbigny. NC EP Fig. 3229. Fig. 3230. Fig. 3231. Fig. 3232. Fig. 3233. M. apodemetes. 0. Hanleyi. S. thamnoïcus. L. meridanus. R. scalariformis. Sous-genre. Rasporus, Albers, 1850. Coquille perforée ou à perforation couverte, peu épaisse, ovale, convexe ou acuminée. Sommet de la spire corné. Cinq ou six tours, le dernier atténué à la base, à peu près de même longueur que la spire. Ouverture ovale. Columelle étroite. Péristome simple, aigu. Bord colu- mellaire libre, dilaté au-dessus de la perforation. Ex. : R. scalariformis, Broderip. Lie GEevre. BULIMULUS. Leach, 181%. Penisroma. Krynicki, 1833. Zeunixa. Held, 1837. Coquille à perforation couverte, cylindrico-fusiforme, solide, à sommet corné, quelquefois obtus. Sept ou huit tours, le dernier à peu près de même longueur que la spire. Ouverture assez petite, ovale, anguleuse au sommet. Péristome droit, labié intérieurement, simple ou avec des dents. Bord columellaire réfléchi et évasé. Ex. : B. fasciolatus, Olivier. Fig. 3234. Fig. 3235. Fig. 3236. Fig. 3237. B. fasciolatus. B. tournefortianus. R. socolorensis. E gregaria. Sous-genre. Brernurus, Beck, 1837. — Coquille fusiforme-allongée, solide. Sept à onze tours. Ouverture étroite, obliquement ovale. Péristome droit, labié ou denté intérieurement. Bord columellaire réfléchi. Ex. : B. tournefortianus, lérussac. GASTÉEROPODES. 441 Sous-genre. Racms, Albers, 1850. — Coquille perforée, ovale ou conique, turritée. Cinq à huit tours, le dernier quelquefois anguleux. Ouverture ovale. Péristome simple, aigu. Bord columellaire dilaté, réfléchi. Ex. : R. socotorensis, Férussac. Sous-genre. Exa, Leach, 1820. Mennicerus, Albers, 1850. — Coquille ovale-oblonque ou cylindrique. Sept à neuf tours, le dernier formant à peu près le tiers de la longueur totale. Ouverture ovale. Péristome labié intérieurement. Bord columellaire dilaté. Ex. : E. gregaria, Reeve. Fig. 3238. Fig. 3239. Fig. 3240. Fig. 3241. 0. rugifera. P. fulvicans. N. badiosus. A. umbilicaris Sous-genre. OurnaLostila, Schlutter, 1838. Næsiorus, Albers, 1850. — Coquille superforée, ovale-conique ou oblongue-turritée, longitudinalement striée. Six à huit tours, le dernier formant à peu près le tiers de la longueur totale. Ouverture oblongue, anguleuse à la base. Columelle verticale. Péristome aigu, sublabié intérieurement. Bords subparallèles, réunis par un petit calus. Bord columellaire dilaté supérieurement. Ex. : O. rugifera, Sowerby. Sous-genre. Araxis, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée, ovale-conique. Six tours, le dernier comprimé et anguleux à la base, formant à peu près le tiers de la longueur totale. Ombilic très-large, ouvert jusqu'au sommet. Ouverture étroite, oblongue, subanguleuse à la base. Péristome simple. Bords très-rappro- chés; le bord columellaire droit et assez large. Ex. : A. umbilicaris, Souleyet. Sous-genre. Naræts, Albers, 1850. — Coquille perforée, ovale-oblongue, striée. Six à sept tours assez convexes, le dernier plus court que la spire. Ouverture ovale-arrondie. Péristome aigu, labié intérieurement, évasé. Bords réunis par un calus tuberculeux. Ex. : N. badiosus, F'érussac. Sous-genre. Perræts, Albers, 1850. — Coquille oblongue-conique ou eylin- drique. Six à huit tours. Ouverture ovale ou oblongue-ovale. Columelle plissée. Péristome large, parfois réfléchi. Bords rapprochés, le plus souvent réunis par un calus. Ex. : P. fulvicans, Pfeiffer. 42e GENRE. COCHLICELLA. Férussac, 1819. EL1sMa. Leach, 1820. LoNcaEva. Muhlfeldt, 1830. CocuLiceLLus. Albers, 1850. Coquille conique ou turriculée, perforée. Tours de spire assez nombreux. Six à neuf tours, le dernier anguleux, moins long que les autres réunis. Ouverture ovale-arrondie. Péristome simple, aigu. Bords contigus. Ex. : C. acuta, Müller. TOME PREMIER. 59 112 GASTÉROPODES. Sous-genre. Macrocerauus, Guilding, 1828 (uaxode, long; xecauce, vase de terre). Lerrosrira, Swainson, 1840. Corogus, Albers, 1850. — Coquille ovale ou cylindrico-turritée. Neuf à onze tours, le dernier un peu anguleux. Ouverture subcireulaire. Péristome mince. Bords con- tigus. Bord columellaire dilaté, réfléchi. Ex. : M. formosus, Gray. Sous-genre. Pyraus, Albers, 1850. — à Coquille turritée. Neuf tours, le dernier à formant le quart de la longueur totale. Ouver- ture ovale, anguleuse à la base. Columelle droite. Péristome mince, droit. Bord colu- Fig 3243. Fig. 3244. C. acuta. M. formosus. P. turritus, mellaire réfléchi supérieurement. Ex. : P. tur- ritus, Broderip. y3e Genre. GRENAILLE. CHONDRUS. Cuvier, 1817. Xovècos, grain. JauixIa. Leach, teste Risso, 1826. Goxoponx. Held, 1837. CHoNvauLa. Beck, 1837. Coquille ovale-oblongue, acuminée au sommet. Sept à neuf tours, le dernier formant presque le tiers de la longueur totale. Ouverture semi-ovale, le plus souvent contractée intérieurement. Péristome labié ou garni de plusieurs dents, rarement simple, et alors unidenté à l'angle externe. Ex. : C. quinquedentatus, Mühlfeld. Fig. 3245. Fig. 3246. | Fig. 3247. Fig. 3248. C. quinquedentalus. M. polygyratus. M. Cantori. P. montivagus. Sous-genre. Masrus, Beck, 1837 (uwasréc, mamelle).— Coquille cylindrique, superforée, à sommet obtus. Tours nombreux. Ouverture ovale-arrondie. Colu- melle courte, droite. Péristome labié intérieurement. Ex. : M. polygyratus, Reeve. Sous-genre. Mirus, Albers, 1850. — Coquille perforée en fente, subcylin- drique, mince, pellucide. Huit tours, le dernier subascendant en avant, formant le tiers de la longueur totale. Ouverture ovale. Columelle arquée. Péristome évasé, calleux intérieurement. Bords subparallèles, réunis par un calus assez mince. Ex. : M. Cantori, Philipp. Sous-genre. PEroxæus, Albers, 1850. — Coquille perforée ou seulement fissurée, oblongue-turritée ou subulée. Huit à onze tours convexes, le dernier formant à peu près le tiers de la longueur totale. Ouverture oblongue ou ovale. Columelle rentrante ou un peu arquée. Péristome simple, évasé. Bord columellaire dilaté. Ex. : P. montivagus, d’Orbigny. GASTÉROPODES. 143 he Genre. BOSTRYX. Troschel. 1847. Coquille turritée. Six tours : les quatre premiers régulièrement joints; les deux suivants séparés, libres, bicarénés. Ouverture sub- quadrangulaire, à angles arrondis. Péristome simple, droit, continu. Fig. 3249. Ex. : B. solutus, Troschel. B. solutus. &° Tribu. PUPINAE. Coquille conique, cylindrique ou fusiforme, souvent allongée, étroite, à tours nombreux. Ouverture assez étroite, très-souvent garnie de dents ou de lamelles. Péristome non continu. 45° Genre. GIBBUS. Montfort, 1810. Gontpomus. Swainson, 1840. GonNrtosrinrA. Swainson, 1840. PLicanomus. Swainson, 1840. GispuLciNa. Beck, 1831. PTrYCHOTREMA. Morch, 1852. Coquille percée, à sa base, d'un large ombilic non pénétrant, ovale, cylindrique ou triangulaire, oblique et difforme, obtuse au sommet. Ouverture ovale, sub- quadrangulaire. Columelle droite, souvent plissée. Bords réunis par un calus et réfléchis. Ex. : G. lyonetianus, Pallas ; G. pagodus, Férussac ; G. suleatus, Müller ; G. passamianus, Petit. Fig. 3250. Fig. 3251. Fig. 3252. Fig. 3253. Fig. 3254. G. passamianus, G. pagodus. G lyonetianus. G. sulcatus. G. passamianus. 46e GENRE. BOFSIA. Pfeiffer, 1850. Hypostoma. Albers, 1850. Coquille conique-globuleuse, mince, à ombilie non pénétrant ; Ô le dernier {our ascendant. Ouverture oblique, subarrondie, sans > PE Fig. 3255 dents. Ex. : B. Bensoni, Pfeiffer. B. Bensoni. ATe Genre. PUPA. Draparnaud, 1805. Strophia. Albers, 1850. SERAPHIA, Risso, 1826. Coquille cylindrique ou ovale-oblongue , à ombilie rarement pénétrant, plissée ou costulée. Ouverture semi-ovale ou subcirculaire, souvent teintée de brun à l'intérieur. Columelle plissée ou subdentée. Bords réfléchis et réunis par une callosité columellaire. Ex. : P. uva, S Linné ; P. chrysalis, l'érussac ; P. Ril- lyensis, de Boissy, fossile. Fig. 3258. Fig. 3259. P. chrysalis. P. Rillyensis AAA GASTÉROPODES. Sous-genre. TorquiLa, Faure-Biguet, 1820. Amina, Leach, 1820.— Coquille ovale-oblongue ou fusiforme, turriculée, à sommet assez aigu. Ouverture ovale- oblongue, multiplissée, parfois édentule. Péristome évasé. Ex. : T. quinqueden- tata, Born; T. pyrenæaria, Michaud ; T. Partioti, Moquin Tandon; T. polyodon, Draparnaud ; T. Braunii, Rossmasler. Fig. 3260, 3261. Fig. 3262, 3263, 3264. Fig. 3265, 3266. Fig. 3267, 3268. Fig. 3269, 3270. T. quinquedentala. T. pyrenæaria. T. Partioti. T. polyodon. T, Braunii. Sous-genre. Monicezra, H. et À. Adams, 1855. — Coquille oblongue-fusiforme, striée ou lisse. Spire conique. Tours légèrement convexes. Ouverture semi-ovale, sans dents. Péristome simple ou avec un tubercule calleux près du bord Pig 3271, 3272 OI. 2214,92 2 droit. Ex. : M. Farinesii, Desmoulins. MR arinen re re. Puriia, Leach, 1820. Lauria, Gray, 1840. Enuca, Swainson, 1840. Spuvranitu, Agassiz, 1837. GASTRODON, A 1852: 2 Géiuite cylindrique, à sommet en cône obtus. Ouverture arrondie, légèrement lissée ou édentule. Péristome mince. Ex. : [ - À E Fig. 3213,3274 Fig"3215, 3276. P. biplicata, Michaud; P. muscorum, Linné. Peso pNyheots. Sous-genre. LEIOSTYIA, Fe 1852. Masrura, Lowe, 1852. Cuaroproma, Albers, 1852. — Coquille étroitement L) ombiliquée, allongée, ne Ouverture avec de nom- breux plis transverses. Péristome mince. Ex. : L. monticola, Fig. 3277. Lowe. L. monticola. Sous-genre. OrcuLa, Held, 1837. — Coquille ovale-cylindrique, à ouverture semi-ovale, à columelle plus ou moins plis- sée, à bord unilamelleux. Péristome simple ou légèrement épaissi, réfléchi. Ex. : O. doliolum, Bruquières ; O. gularis, Ross- Fig. 3278. Vig. 3279, 3280. masler. 0. doliolum. 0. gularis. Sous-genre. Exxea, H. et À. Adams, 1855. — Coquille subeylindrique, à sommet obtus, lisse, luisante, hyaline. Tours aplatis, le dernier étroit, sillonné extérieurement au milieu, lamellé intérieurement, avec un gros pli parallèle à la columelle. Ouverture subcireulaire. Lamellé latérale prolongée en dedans. Bord droit flexueux, épaissi au milieu. Ex. E. bicolor, Hutlon. Fig. 3281. E. bicolor GASTÉROPODES. 445 Sous-genre. laura, H.et A. Adams, 1855. — Coquille sénestre, ovale-conique, lisse. Spire subeylindrique ou conique. Tours aplatis, le dernier ascendant, comprimé à la base. Ou- verture semi-ovale, plissée. Péristome simple, presque droit. Ex. : F. Kurrii, Arauss; F. ca- pensis, Aurr. Fig. 3282. Fig. 3283. F. Kurrii. F. capensis. 48e Genre. VERTIGO. Muller, 177%. Pupella. Swainson, 1840. Coquille ovale, à sommet obtus, à ombilic non pénétrant. Cinq ou six tours. Ouverture irrégulière, multiplissée. Péristome évasé. Lèvres blanches. Ex. : V. pusilla, Müller; V. callosa, Reuss. Fig. 3284. V. pusilla. Fig. 3287. V. callosa. Sous-genre. Azæà, Jeffreys, 1830.— Coquille cylindrique. Ouverture denticulée ou garnie de plaques continues. Péristome simple. Ex. : À. antevertigo, Draparnaud. Fig. 3288, 3289. Fig. 3290, 3291. Fig. : Fig. 3293, 3294. Fig. 3295. A. antevertigo. 1. columella. O. Rossmasleri. 0. Kokeillii. A. ovularis. Sous-genre. Isrumta, Gray, 1821. Truxcarezuina, Lowe, 1852. PaLuDELLINA, Lowe, 1852. — Coquille cylindrique, striée, à sommet obtus, à tours aplatis. Ouverture semi-ovale, édentule. Bords simples, un peu réfléchis, réunis par un calus. Ex. : L. columella, Benz. Sous-genre. Opoxrocycras, Schlutter, 1838. ScorsLopnira, Albers, 1850. Ervua, Albers, 1850. — Coquille subperforée, à fente flexueuse, conique ou ovale, striée. Spire conique, à sommet obtus. Tours légèrement convexes, le der- nier comprimé à la base, parfois ascendant. Ouverture triangulairement arrondie, dentelée. Péristome simple, un peu évasé. Bord gauche un peu sinueux. Bord droit calleux et dentelé intérieurement. Ex. : O. Rossmasleri, Schmidt ; O. Kokeillii, Rossmasler. Sous-genre. ALveareLLa, Lowe, 1853. — Coquille ovale, lisse ou striée. Spire ventrue, à sommet obtus. Tours convexes, le dernier rétréei à la base. Quverture subtriangulaire, oblongue, dentelée. Péristome calleux, réfléchi. Ex. : A. ovularis, Olivier. GASTÉROPODES. 49e Genre. MEGASPIRA. Lea, 183%. Pyrgcelix. Beck, 1837. Coquille allongée, multispirée, turriculée, clausiliforme. Ouverture arrondie en avant, anguleuse en arrière. Columelle gar- nie de plis dentiformes, transverses. Ex. : M. elatior, Spér; M. Rillyensis, de Boissy, fossile. M. elatior. Fig. 3298. 50 Gexre. BALEA. Prideaux, 1S24. Fusucus. Fitzinger, 1833. Bazia. Swainson, 180. Coquille mince, spirale, turriculée, clausiliforme ou en massue, souvent sénestre. Ouverture arrondie en avant, anguleuse en arrière. Columelle simple ou uniplissée. Ex. : B. perversa, Linné. Sous-genre. Truesa, H. et À. Adams, 1853. — Coquille allongée, clausiliforme, à tours élargis au milieu. Fig 3290. Fig. 3300. B. perversa T, clausilioides Columelle plissée. Ex. : T. clausilioïdes, Reeve. 51e Gexre, CYLINDRELLA. Pfeiffer, 1840. UnocorTis. Beck, 1837. THaumasiA. Albers, 1850, Coquille cylindrique-ovale ou subventrue, tronquée au sommet. Sept à dix tours régulièrement croissants, le dernier presque libre, subcaréné ou anguleux. Ouver- ture subcirculaire. Péristome continu, réfléchi. Ex. : C. pruinosa, Morelet ; C. fasciata, Chemnitz ; C. hyalina, Pfeiffer. Fig. 3302. Fig. 3303 C. pruinosa. Fig. 3304. C. fasciata. C. hyalina A LA La 3 6 S ® Fig. 3301. eo) Fig. 3309. €. Ghiesbregtii. C. turnis Fig. 3305. Fig. 3306. Fig. 3307. Fig. 3308. G. pontifica. C. lactaria et var. GASTÉROPODES. 447 Sous-genre. GoxGvrosrowa, Albers, 1850. Tracneua, Pfeiffer, 1855. — Coquille cylindrique ou fusiforme, à sommet effilé et légèrement tronqué. Neuf à vingt tours, le dernier porté en avant, étranglé, parfois un peu anguleux. Ouverture arrondie. Péristome simple, évasé. Ex. : G. Poeyana, d'Orbigny; G. porrecta, Gould. Fig. 3310. Fig. 3311, 3312. Fig. 3313. Fig. 3314. Fig. 3315. Fig. 3316. G. Poeyana. G. porrecta. B. collaris. B. Élioti. B. Brukiana. S. Laterradii. Sous-genre. BracuvropeLLa, Beck, 1837. Mycuosrowa, Albers, 1850. — Coquille subeylindrique ou subulée, tronquée. Neuf à dix-sept tours, le dernier libre, porté en avant, anguleux, souvent fétragone. Ouverture subquadrangulaire. Péristome simple , évasé. Ex. : B. collaris, Æérussac; B. Brukiana, Gundlach ; B. Elioti, Gundlach. Sous-genre. SrroPaiNa, Morch, 1852. — Coquille turriculée, cylindrique, subventrue, ombiliquée, à sommet fronqué. Tours convexes, obliquement plissés. Columelle anguleuse à la base, subarquée. Ouverture simple, subquadrangulaire. Ex. : S. Laterradii, Grateloup. Sous-genre. Aroma, Beck, 1837. Casra, Albers, 1850. — Coquille sénestre, cylindrique, subulée, tronquée. Six à dix tours joints par une suture oblique, le dernier à peine libre, caréné à la base. Ouverture oblongue, circulaire. Péristome évasé. Ex. : À. gracilis, I ood. Fig 3317 Fig. 3318, 3319. Fig. 3320. Fig. 3321. À. gracilis. A. philippiana. A. acus. D. cumingiana. Sous-genre. Acer, Albers, 1850. — Coquille subeylindrique ou subfusi- forme, à sommet conique non {ronqué. Onze à quatorze tours, le dernier peu avancé, caréné à la base. Columelle plissée. Ouverture oblongue-arrondie. Péri- stome continu, libre, évasé. Ex. : A. philippiana, Pfeiffer. Sous-genre. Axoma, Albers, 1850.— Coquille allongée, turriculée, fusiforme, subtronquée, à sommet atténué. Douze à dix-huit tours, le dernier non porté en avant, caréné à la base. Ouverture oblongue-arrondie, évasée en avant. Péristome mince, évasé, à bords disjoints. Ex. : À. acus, Pfeiffer. 418 GASTÉROPODES. Sous-genre. Diarnera, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée, cylindrique, à sommet obtus, non ftronqué. Dix tours aplalis, le dernier comme caréné à la base, porté en avant. Ombilie ouvert jusqu'au sommet. Péristome assez évasé. Ex. : D. cumingiana, Pfeiffer. 52° GENRE. LEIA. Albers, 1850. Coquille très-lisse, subfusiforme, à sommet tronqué. Huit tours, le dernier comme caréné à la base. Ouverture oblongue. Columelle plissée. Péristome réfléchi. Ex. : L. Maugeri, PJeifler. Fig. 3322. L. Maugeri. 99° Genre. CLAUSILIA. Draparnaud, 1805. Manpessa. Gray, 1840, SromobonTa. Mermet, 1843. DYobonrTA. Hartmann, 1844. Coquille fusiforme, grêle, généralement sénestre. Ouverture elliptique ou pyri- forme, avec des plis lamelleux sur le bord columellaire. Péri- stome continu, réfléchi. Un osselet élastique attaché par un pédicule sur la columelle et situé dans l'intérieur de la cavité du dernier tour. Ex. : GC. bidens, Müller; C. macedonica, Rossmasler; C. plumbea, Rossmasler; CG. contorta, de Boissy, Fig. 3323. fossile. C. contorta. Fig. 3324, 3: Fig. 3326, 3327. Fig. 3328, 3329. Fig. 3330. Fig. 3331, 3332, 3333. C. bidens. C. macedonica. C. plumbea, L gracilicosta. 1. galeata. On à établi les subdivisions suivantes dans le genre clausilia : Sous-genre. Inyra, H. et À. Adams, 1853. — Lunule distincte. Peu de plis ou des plis obsolètes. Dernier tour présentant à la base une large crête simple ou double. Ouverture plus où moins canaliculée. Ex. : 1 gracilicosta, Ziegler ; 1. galeata, Parreys. Sous-genre. Enia, H. et À. Adams, 1853. — Lamelle spirale disjointe, souvent très-distante, Péristome plissé. Ex. : E. plicata, Draparnaud ; E. thessa- lonica, Prie ; E. mœæsta, l'érussac. Sous-genre. Pariciirers, Hartmann, 1844. — Cornée. Lunule parfaite. Pas de plis internes ni de lamelle spirale. Ex. : P. solida, Draparnaud. Sous-genre. ALora, H. et À. Adams, 1853. — Coquille dextre, mince, livide, plus ou moins plissée, sans lunule. Plis internes nombreux. Lamelle spirale disjointe. Dernier tour arrondi à la base. Péristome continu. Nous ne connaissons pas les espèces citées. GASTÉROPODES. 449 Sous-genre. Heriiia, H. et A. Adams, 1853. — Lisse, luisante, cornée, généralement mince. Lunule plus ou moins parfaite. Lamelle spirale disjointe. Plis inférieurs internes apparents. Ex. : I. septemplicata, PAilippr. Sous-genre. Anpræa, Hartmann, 184%. — Mince. Le dernier tour comprimé à la base. Une crête distincte. Ex. : A. dubia, Draparnaud ; À. tettelbachiana, Rossmasler. S ® Fig. 3334, 3335. Fig. 3336, 3337. Fig. 3338, 3339. Fig 3340. Fig. 3341. lig. 3342, 3343. E. plicata. E. thessalonica. E. moœsta. P, solida. A. dubia. A. tettelbachiana. Sous-genre. Deuma, Hartmann, 1844. — Cornée, luisante, plus ou moins pellucide. Pli externe. Lamelle spirale disjointe. Ex. : D. costulata, Jan ; D. pachy- gastris, Partsch. Fig. 3344. Fig. 3345, 3346. Fig. 3347. Fig. 3348, 3349. Fig. 3350. H. septemplicata. D. costulata. D. pachygastris. A. fallax. P. ventricosa Sous-genre. Auxpa, H. et À. Adams, 1853. IrniGenta, Gray, 1840. — Lunule parfaite. Lamelle spirale disjointe. Plis internes nombreux. Dernier tour comprimé. Ouverture canaliculée à la base. Ex. : A. fallax, Rossmasler. Sous-genre. Prcarnora, Hartmann, 184%. — Distinctement striée, assez solide, opaque, rousse. Dernier tour arrondi. Sutures sans papilles. Lame spirale conjointe. Ex. : P. ventricosa, Draparnaud. Sous-genre. Mepora, H. et À. Adams, 1853. — Blanchätre ou bleuûtre. Lunule plus ou moins parfaite. Péristome continu, libre, parfois porté en avant. Ex. : M. dalmatina, Partsch. Sous-genre. Acarnvia, H. et À. Adams, 1853. — Costellée, grisätre. Lunule nulle ou imparfaite. Lamelle spirale disjointe. Un à trois plis internes. Ex. : A. exarata, Ziegler. TOME PREMIER. 56 450 GASTEROPODES. Sous-genre, Puæpus1, H. et À. Adams, 1853. — Coquille lisse, plus ou moins solide, jaunâtre ou cornée. Lunule nulle ou obsolète. Lamelle spirale géné- ralement disjointe. Dernier tour arrondi à la base. Péristome continu, libre. Ex P. cochinchinensis, Pfeiffer. f À F3 6 D) } Fig. 3351. Fig. 3352. Fig. 3353. Fig. 3354 Fig. 3355, 2356. M. dalmatina. A. exarata. P. cochinchinensis. N. tridens M. canalifera. Sous-genre. Nexa, H. et À. Adams, 1853. — Costellée ou striée. Pas de lunule. Pli simple, supérieur. Lamelle spirale continue. Dernier tour arrondi à } la base, porté en avant. Péristome continu, réfléchi. Ex. : N. tridens, Chemnitz. Sous-genre. Maxrissa, H. et A. Adams, 1853. — Plus ou moins lisse, cornée. Lunule obsolète. Dernier tour avec une crête basale. Ex. : M. canalifera, Rossmasler. 5° Tribu. HÉLICINÉS. HELICINAE. Coquille généralement convexe, plus ou moins globuleuse, à spire courte. Tours le plus souvent peu nombreux, le dernier beaucoup plus développé que tous les autres. Ombilic apparent ou non. Ouverture régulière, semi-lunaire, le plus souvent sans dents. Péristome épais et réfléchi. 54° GENRE. STREPTAXIS. Gray, 1837. Expentôs, tordu; Géwv, axe. ARTEMON. Beck, 1837. Coquille ovale ou oblongue dans le jeune âge, subhémisphérique, irrégulière, oblique, profondément ombiliquée, à tours rapidement croissants. Dès la fin de l'avant-dernier tour, la coquille dévie et se rapproche de l'axe en comprimant l'ombilic. Ouverture lunaire avec ou sans dents, à bord légèrement épaissi et réfléchi. Animal héliciforme, voisin de celui des anostomes. Fig. 3359. S. comboïdes. Fig. 3358. S. contusa. Fig. 3357. S. souleyetiane, M. Gray a établi ce genre pour les espèces qui présentent une torsion de l'axe, une déviation dans la disposition des tours de spire, et il le subdivise en plusieurs groupes, parmi lesquels il comprend une espèce du genre pupa. GASTEROPODES. 451 Le° Grours. Coquille déprimée, oblongue, très-oblique. Bouche avec une dent à la lèvre interne. Ombilic fermé. Ex. : S. comboïdes, d’Orbigny. 2e Grours. Coquille plus déprimée, subhémisphérique, mince, très-oblique. Lèvre interne sans dent. Ombilic profond. Ex. : F. contusa, Férussac. Fig. 3360. S. comboïdes. Fig. 3361. S. nobilis. Fig. 3362. S. deformis. 3° Groure. Coquille convexe, en forme de sabot. Tours nombreux, obliques. Ombilic petit, profond. Lèvre interne sans dent. Ex. : S. deformis, Férussac. 4° Grourx. Coquille ovale, mince. Tours nombreux, obliques. Ombilic linéaire, fermé. Lèvre interne sans dent, très-mince. Ex. : N. nobilis, Gray. »* Groure. Coquille ovale, solide. Dernier tour un peu oblique. Ombilic fermé. Lèvre interne sans dent. Ex. : S. pagoda, Férussac (pupa, page 443, fig. 3251). 59e GENRE. STYLODONTA. De Cristofori, 1837. HELicosTyLa, partim, Férussac, 1819. Cozumrcica. Mousson, 1844. Pacuya. Albers, 1850. Coquille imperforée, conoïde supérieurement, globuleuse à la base. Six ou sept tours régulièrement croissants, le dernier ventru. Ouverture déprimée, sub- oblique, échancrée par le dernier tour ou arrondie. Columelle courte, suboblique, tronquée et dentée. Péristome mince, réfléchi à la base. Bords réunis par un calus très-mince. Ex. : S. cepoïides, Lea. Fig. 3363. J. codonodes. Fig. 33624 S. cepoides. Fig. 3365. E. stylodon. Sous-genre. Jaxma, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée, conoïde, globu- leuse, à sommet obtus. Cinq tours et demi, le dernier descendant antérieurement. Ouverture oblique, subquadrangulairement arrondie. Péristome épais, réfléchi. Bords réunis par un calus brillant. Bord columellaire présentant une protubérance dentiforme. Ex. : J. codonodes, Pfeiffer. Sous-genre. Ererra, Albers, 1850. — Coquille imperforée, un peu déprimée, assez mince. Six tours, le dernier subanguleux. Ouverture échancrée par le dernier tour. Columelle courte, oblique, présentant une dent calleuse. Péristome simple. Ex. : E. stylodon, Pfeiffer. 452 GASTÉROPODES. 56° Genre. HELIX. Linné, 1858. ‘EXE. Coquille de forme variable, lisse ou chagrinée, rugueuse, striée ou couverte de petites côtes; orbiculaire-convexe; quelquefois planorbique, trochiforme, subtur- riculée ou un peu allongée; très-rarement ou par anomalie seulement en spirale turriculée; dextre et quelquefois sénestre. Ouverture oblique, ovale, semi-lunaire, ayant ses bords désunis par la saillie de l'avant-dernier tour; plus ou moins large ou rétrécie; simple ou garnie de dents ou de lames. Ombilie visible ou couvert. Fig. 3366. H. Mackensii. Fig. 3377. | lg. 3372. H. amphibulima. Fig 3367. Fig 3378, H. ammonia, Fig. 3373. £ H. oriumphala. Fig. 3368. H. costata. LR , Fig. 3374. H. coronata. Fig. 3380 Fig. 3369. H. auriders. H. setosa. Fig. 3370 Fig. 3381. H. Ziebertruli. Fig. 3375. Fig. 3371. Fig. 3376. Fig. 3382. H, turricula. H. stephanophora. H. Caroni. GASTÉROPODES. 153 Fig. 3383. H Waltoni. { Fig. 3384. H. undulat. Fig, 3389. H. Waltoni. RS RUN NS SSS = dit Fig. 3386. H. papilla. Fig. 3387. H. citrina. Fig. 3388. H. Stuartiæ Fig. 3389. H. aspersa. Fig. 3390. H. aspersa. Fig. 3391. H. aspersa. Fig. 3392. H. damnata, foss. Fig. 3393. H. Braunii, foss. Fig. 3394. H. sansaniensis, foss. 454 GASTÉROPODES. Mollusque limaciforme. Manteau formant à son bord libre une espèce d'anneau ou de collier épais, surtout en avant; fermant exactement la coquille, et partagé peu profondément en deux lèvres. Pied ovale-allongé, plane, lisse en dessous, bombé et granuleux en dessus, joint à la masse viscérale par un pédicule souvent étroit. Tête assez distincte. Quatre tentacules en bouton à leur sommet, rétractiles, renflés ; les supérieurs très-longs et oculés au sommet. Bouche en fente verticale, pourvue de deux lobes labiaux charnus, d'une sorte de dent marginale, et d'une masse linguale ovale et assez petite. Anus sessile, au bord de lorifice pulmonaire. Cavité respiratoire très-grande, oblique, s'ouvrant par un orifice arrondi, percé dans le collier, vers l'angle postérieur de jonction de ses deux moiliés. Orifice commun des organes génitaux au côté Fig. 3395. droit et plus ou moins en arrière du tentacule olfactif de née - ce côté. Blainville. Ce genre, très-nombreux en espèces et présentant des formes très-variées, a été divisé en groupes d'après la forme de la coquille. Nous indiquerons sommai- rement ces groupes, qui laissent encore beaucoup à désirer, mais qui peuvent faciliter arrangement des collections : 1% Groure. Globuleuses. H. aspersa, Muller. Je — Acaves. H. hæmastoma, Linné. 3° — Trochiformes. H. Caroni, Deshayes. /° — Bulimiformis. H. pileus, Muller. où — Amphibulimes. H. amphibulima, Lamarck. 6° — Ventrues. H, magnifica, Férussac. re — Cépoides. H. cepoïdes, Lea. 8° — Difformes. H. pellis serpentis, Chemnilz. 92 — Planorbiformes. H. polygyrata, Born. 10° — Nautiliformes. H. ungulina, Linné. 11° — Ammonitiformes. H. ammonia, Valenciennes. PE — Costulées. H. costata, Muller. 13° — Carénées. H. Gualteriana, Gmelin. 14° — Carocolles. H. nasuta, Metcalfe. 15° TS Labyrinthiformes. H. labyrinthus, Chemnitz. 16° — Hélicodontes. H. imperator, Wood. 17° — Crassilabres. H. aspera, Férussac. 18° — Solaropsides. H. horiumphala, Pfeiffer. 19° — Velues. H. setosa, Ziegler. 20° — Mamillaires. H. papilla, Muller. 21° — Turriculées. H. Ziebertruli, Albers. GASTÉROPODES, 455 MM. Pfeiffer et Albers décrivent un très-grand nombre de genres ou sous- genres, adoptés en partie par MM. H. et A. Adams; nous ne ferons connaître que les plus importants : Sous-genre. Garaxias, Beck, 1837. — Coquille ombiliquée, subglobuleuse. Cinq tours, le dernier ventru. Ouverture arrondie, échancrée par le dernier tour, le plus souvent luisante intérieurement. Péristome épais, réfléchi, rarement simple. Bord columellaire réfléchi, Fig. 3396. couvrant un peu l'ombilic. Ex. : G. argillacea, Férussac. G. argillacea. Sous-genre. Camæ\a, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée, turbinée ou globuleuse-déprimée. Spire peu élevée, obtuse. Quatre à sept tours, le dernier défléchi antérieurement, souvent anguleux, convexe à la ? base, comprimé près de l'ombilic. Ouverture elliptique, parfois subcireulaire. Péristome plus ou moins épaissi, réfléchi. Bords rapprochés. Ex. : C. fallaciosa, Férussac. Fig 3397. CG fallaciosa 57e Genre. EURYCRATERA. Beck, 1837. Leiostoma, Swainson, 1840. Eos, ample; xpatio, cratère. Coquille ombiliquée ou imperforée, mince, ventrue, obliquement ovale. Tours peu nombreux, très-rapidement croissants ; le dernier très-développé. Ouverture simple, oblique, oblongue. Péristome simple, peu épais. Bords réunis par un calus mince. Bord columellaire réfléchi. Ex. : E. Goudotiana, F'érussac (magnifica). Sous-genre. LéocnxiLa, Albers, 1850. — Coquille imperforée, subglobu- leuse, solide. Spire courte, obtuse. Trois tours et demi, le dernier rapidement ventru. Ouverture ample, subarrondie, échancrée par le dernier tour. Columelle arquée, largement calleuse. Péristome épais. Bords couverts par un calus brillant. Ex. : L. jamaicensis, Chemnitz. Fig. 3398. E. Goudotiana. Fig. 3399. H. iloconensis. Fig. 3400. L. jamaicensis. Sous-genre. Porvwra, Beck, 1837. Puxæpra, Albers, 1850. — Coquille imperforée ou perforée, globuleuse, brillante. Spire courte. Quatre ou cinq tours, le dernier développé. Ouverture subverticale, arrondie, un peu échancrée par le dernier tour. Columelle dilatée à la base. Péristome simple, obtus, labié intérieu- rement. Bords joints par un calus transparent. Ex. : P. picta, Born. 456 GASTÉROPODES. Fig. 3401, 3102, 3403, 3104, 3405. P. picta 58e Gexre. HELICOSTYLA. Férussac, AS49. Orustia. Môrch, 1852. Coquille imperforée, globuleuse, conoïde, quelquefois couverte d'un épiderme mince, transparent, caduc. Spire élargie, très-obtuse au sommet. Quatre à huit tours. Ouverture ovale ou arrondie, un peu échancrée par le dernier tour. Colu- melle solide, calleuse. Bords égaux. Péristome réfléchi. Ex. : H. iloconensis, Sowerby. Sous-genre. CaLLICOCHLIAS, Agassiz, 1847. CaLococuLea, Hartmann, 1840 (xa6s, beau; xoyhtxe, coquille). — Coquille le plus souvent couverte d'un épi- derme transparent et caduc, imperforée, très-rarement ombiliquée, globuleuse, déprimée. Cinq à sept tours aplatis vers le sommet, le dernier renilé. Ouverture arrondie, échancrée par le dernier tour. Columelle souvent intrante, dilatée, oblique. Péristome large, épaissi, réfléchi. Ex. : C. pulcherrima, Sowerby. Fig. 3406, 3407, 3408 s C. pulcherrima. Sous-genre. Corasa, Albers, 1850. — Coquille imperforée , déprimée, rarement orbiculaire-conique, mince, diaphane, aplatie supérieurement, enflée à la base. Quatre à six tours, le dernier très-souvent anguleux ou caréné. Ouverture oblique, ample, angu- leuse. Columelle mince, intrante, déclive, formant un angle avec le bord basal. Péristome simple, mince, légèrement bordé, rarement aigu. Ex. : C. virgo, Fig. 3409. C. virgo Broderip. GASTÉROPODES. 457 Sous-genre. Axa, Albers, 1850. — Coquille imperforée, souvent couverte d'un épiderme transparent et caduc, déprimée ou subtrochiforme. Quatre ou cinq tours aplatis, réunis par une suture linéaire. Ouverture sécuriforme. Columelle courte, calleuse, oblique. Péristome bordé, réfléchi à la base. Ex. : A. siquijo- rensis, Broderip. Fig. 3410. C. fibula. Fig. 3411. À. siquijorensis. Fig. 3412. O. bifasciata. Sous-genre. CHior&a, Albers, 1850. — Coquille brillante, imperforée, aplatie, globuleuse-déprimée ou lenticulaire. Quatre à cinq tours aplatis, le der- nier anguleux ou caréné, surbaissé le plus souvent à l'ouverture, qui est presque horizontale, elliptique. Péristome plus ou moins développé, aigu, à bords rappro- chés; le bord basal réfléchi. Ex. : C. fibula, Broderip. Sous-genre. Oxvcuoxa, Morch, 1852. — Coquille imperforée, trochiforme; le dernier tour anguleux ou caréné, aplati à la base. Ouverture quadrangulaire. Péristome simple, aigu. Bord columellaire droit, élargi. Bord externe infléchi au milieu. Ex. : O. bifasciata, Burrorw. 59 Genre. ACAUUS. Montfort, 1810. Hemitrochus. Swainson, 1840. Coquille imperforée, oblique, ovale-globu- leuse. Trois tours et demi à quatre tours rapi- dement croissants, le dernier ventru. Ouver- ture oblique, oblongue. Columelle horizontale, large, couverte par un calus excavé. Péristome épais, largement réfléchi. Bords réunis par un calus très-brillant. Ex. : A. hæmastomus, Linné. Fig. 3413. À. hæmastomus, Sous-genre. Tacnea, Leach, 1820. Teste Turton (+zy6e, vite). ARCHELX, Albers, 1850. Ceræa, Held, 1837 (xyraioc, habitant des jardins). — Coquille imperforée ou à perforation couverte, globuleuse ou déprimée. Cinq tours, les supé- rieurs souvent aplatis, le dernier convexe, subgonflé, dévié près de l'ouverture, qui est arrondie, oblique, échancrée par le dernier tour, quelquefois obtusément anguleuse. Péristome réfléchi, labié. Bord columellaire étroit, calleux et souvent gibbeux. Ex. : T. splendida, Draparnaud. Sous-genre. Pnasis, Albers, 1850.— Coquille ombiliquée, mince, déprimée, convexe à la base, à spire peu élevée. Quatre tours rapidement croissants. Ouver- ture verticale, ovale, échancrée par le dernier tour. Péristome simple, aigu. Bord columellaire dilaté, réfléchi. P. menkeana, Pfeiffer. TOME PREMIER. 57 458 GASTEROPODES. Sous-genre. GRorRocuus, van Hasselt, 1824 (y%, terre; +o0y6:, troque). — Coquille imperforée ou à perforation couverte, trochiforme; le dernier tour caréné ou anguleux. Ouverture anguleuse, très-oblique. Péristome simple. Bord supé- rieur légèrement réfléchi. Bord inférieur plus épais et réfléchi. Ex. : G. Ferussaci, Lesson. Fig. 3414. Fig. 3415. Fig. 3416. P. menkeana T. splendida. G. Ferussaci. 60e Genre. COCHLEA. Adanson, 1757. Mycexa. Albers, 1850. HEmicycLa. Swainson, 1840. ATALA. Beck, 1837. Lerraxis. Lowe, 1852. Coquille imperforée, globuleuse-déprimée, rugueuse ou ciselée. Quatre ou cinq tours, le dernier dévié en avant. Ouverture oblique, ovale, échancrée par le der- nier tour. Péristome épais. Bords parallèles ou rapprochés, souvent joints par un alus; l'inférieur dilaté, tuberculeux. Ex. : C. Sauleyi, d'Orbigny. Fig. 3417. Fig. 341$. Fig. 3419. Fig. 3420. C. Sauleyi. P. aspera, P. obliterala. D. nemoraloïdes, Sous-genre. Pacuysroma, Albers, 1850. Orara, Schumacher, 1817. Taeu- pouus, Swainson, 1840.— Coquille imperforée, très-rarement ombiliquée, solide, globuleuse-déprimée. Spire courte, obtuse. Quatre ou cinq tours, le dernier rétréci à l'ouverture, gibbeux, dévié et souvent obtusément anguleux. Ouverture étroite, ovale-transverse. Péristome épais. Bords joints par un calus, l'inférieur souvent denticulé ou calleux. Ex. : P. aspera, l'érussac. Sous-genre. ParrTnexa, Albers, 1850. — Coquille imperforée, mince, dé- primée ou globuleuse-déprimée. Quatre à six tours, le dernier ventru, convexe en dessous. Ouverture grande, subrhomboïde ou arrondie, et échancrée par le dernier tour. Columelle verticale, intrante. Péristome simple, aigu. Ex. : P. obliterata, Férussac. Sous-genre. Diarxvca, Albers, 1850. — Coquille imperforée, un peu tur- binée. Cinq tours, le dernier obtusément anguleux. Ouverture oblique, échancrée par le dernier tour. Columelle intrante, oblique, élargie et aplatie supérieurement. Péristome simple, aigu. Ex. : D. nemoraloïdes, Adams. GASTÉROPODES. 459 Sous-genre. Corvra, Albers, 1850. — Coquille imperforée, globuleuse- conique ou déprimée. Cinq tours et demi, le dernier dévié antérieurement, excavé à la base autour de la colu- melle. Ouverture suborbiculaire, échancrée par le dernier tour. Columelle intrante. Péristome épais intérieurement. Bord columellaire dilaté, réfléchi, non détaché. Ex. 1 ; Fi 421. C. strobilus C. strobilus, Férussac. Fig. 3421. C. strobilus Gle Gexre. ANOSTOMA. Fischer, 1807. Avw, en haut; croux, bouche. TomocEres, Montfort, 1810, AxGysToma. Schumacher, 1817. ANASTOMA. Sowerby, 1839. Coquille orbiculaire, à spire convexe, plus ou moins obtuse. Ouverture renversée sur le plan de la spire et le plus souvent dentée. Ex. : A. ringens, Linné; A. Matheroni, Requien, fossile. Fig. 3422, À. Matheroni. Fig. 3423. À. ringens. Fig. 3424. À. Matheroni. 62€ Genre. LUCERNA. Humphrey, 1797. LUCERNELLA. Swainson, 1840. PLEURODONTA. Fischer, 1807. Coquille orbiculo-conoïdale ou lenticulaire-déprimée, imperforée ou à perfora- tion couverte. Cinq à six fours aplatis, le dernier caréné ou anguleux. Ouverture elliptique, oblique, presque horizontale. Péristome assez épais, les bords joints par un calus, l'inférieur dilaté, réfléchi et denté intérieurement et garni de fossettes extérieurement. Ex. : L. acuta, Lamarck ; L. soror, Férussac ; L. sinuata, Müller. Fig. 3425. L. soror. Fig. 3426. L. acuta. Fig. 3427. L. sinuata. Sous-genre. LagvriNruus, Beck, 1837. Lyrosroua, Swainson, 1840. — Coquille ombiliquée, orbiculaire, déprimée, convexe en dessus et en dessous. Cinq ou six tours, le dernier caréné, dévié à l'ouverture et garni de fossettes exté- rieurement. Ouverture presque horizontale, auricu- liforme, grimacçante, garnie de dents et de lamelles. Péristome épais, canaliculé aux bords interne et externe N joints à l'ombilic. Ex. : L. labyrinthus, Chemnitz. Fig. 3428. L. labyrinthus. 460 GASTÉROPODES. Sous-genre. Isouema, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée, orbiculaire, à spire déprimée. Cinq tours, le dernier obtusément caréné, arrondi en avant, dévié, enflé à la base, contracté près de l'ombilie. Ouverture oblique, semi-ovale, garnie de deux dents aiguës, l’une au milieu du péristome, l'autre à la paroi opposée de l'ouverture. Ex. : L. oreas, Aock. Fig. 3429. L oreas. Fig. 3430. D. Josephina Fig. 3431. S. pyrostoma, g Sous-genre. Dexrezrama, Schumacher, 1817. Cxrous, Montfort, 1810. Luciputa, Swainson, 1840. — Coquille imperforée, très-rarement ombiliquée, solide, globuleuse ou conique-globuleuse. Spire obtuse. Quatre à cinq tours et demi, le dernier dévié en avant, le plus souvent anguleux. Ouverture oblique ou subhorizontale, oblongue-transverse, contractée, souvent grimacante. Péristome épais. Bords dentés ou tuberculeux, joints par un calus. Ex. : D. Josephina, lérussac. Sous-genre. SErPexTuLUS, Klein, 1753. LampanioN, Bolten, 1798. Caracozus, Montfort, 1810. Disconoma, Swainson, 1840. — Coquille solide, orbiculaire- déprimée, carénée, aplatie à la base, ombiliquée ou à ombilic couvert. Quatre à cinq tours, le dernier dévié. Ouverture oblongue, subanguleuse. Péristome épais. Columelle réfléchie à l'ombilic. Ex. : S. pyrostoma, Férussac. Sous-genre. Pruna, Albers, 1850. Ossa, Beck, 1837. PusiopoN, Swainson, 1840. Gazuna, Hartmann, 1844. PLranisrira, Beck, 1837. Coquille ombili- quée, très-rarement imperforée, lenticulaire ou orbiculaire-déprimée. Quatre ou cinq tours, le dernier dévié près de l'ouverture, qui est horizontale et lancéolée. Péristome réfléchi. Bords très-souvent rapprochés près de l'ombilic, l'inférieur garni souvent d'un tubercule dentiforme. Ex. : P. rota, Broderip; P. bigonia, P. excepliuncula, Z'érussac. Fig. 3432. Fig. 3433. Fig. 3434. Fig. 3435. P. bigonia. P'. rota. P. exceptiuncula. E. discordialis. GASTÉROPODES. 461 Sous-genre. SEMCoR\U, Klein, 1753. Cucomis, Beck, 1837. — Coquille assez solide, profondément ombiliquée, globuleuse-déprimée, concave supérieu- rement et inférieurement. Spire enroulée. Cinq ' tours et demi, le dernier volumineux, subey- lindrique, abaïssé antérieurement. Ouverture oblique, échancrée par le dernier tour. Péri- stome un peu épaissi. Bords rapprochés, l'infée- rieur réfléchi. Ex. : S. ungulina, Linné. Fig. 3436. S. ungulina. Sous-genre. ERiGoxE, Albers, 1850. — Coquille globuleuse-déprimée, lar- gement ombiliquée, mince, diaphane, à spire plane. Cinq tours, le dernier ventru. Ouverture arrondie, échancrée par le dernier tour. Péristome un peu épaissi. Bords assez rapprochés; le bord columellaire dilaté. Ex. : E. discordialis, Férussac. 63e Genre. MACROCYCLIS. Beck, 1837. Maxp0c, grand; xüxhos, cercle. Coquille assez mince, largement ombiliquée, déprimée. Quatre tours et demi rapidement croissants, le dernier ample près de l'ouverture et abaissé. Ouverture ovale-arrondie. Péristome simple, mince. Bords rapprochés, l'inférieur réfléchi. Ex. : M. laxata, Férussac. Fig. 3437. À. sepulcralis. Fig. 3438. M. laxata. Fig. 3439. À. zodiaca. Sous-genre. AwrruTa, Albers, 1850. — Coquille largement ombiliquée, mince, déprimée. Quatre ou cinq tours, le dernier avancé, abaissé en avant. Ouverture oblique, ovale. Péristome réfléchi. Ex. : À. zodiaca, Férussac ; À. sepul- cralis, Férussac. Sous-genre. Lysivoe, H. et A. Adams, 1853. Acraia, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée, orbiculaire-convexe, velue. Cinq tours et demi, le dernier comprimé près de l’ombilic. Ouverture arrondie. Péristome ouvert, réfléchi. Ex. : L. Ghiesbreghti, Nyst. Fig. 3440. E. deflexa. Fig. 3441. L. Ghiesbreghti. Fig. 3442. V. pulchella. 462 GASTÉROPODES. Sous-genre. Eurysroma, Albers, 1850, — Coquille étroitement ombiliquée, globuleuse-déprimée, calcaire, à spire courte. Cinq tours, le dernier grand, convexe à la base, défléchi à l'ouverture, Ouverture ovale, échancerée par le dernier tour. Péristome labié, large. Bords rapprochés, joints par un calus. Bord colu- mellaire droit intérieurement, dilaté, touchant presque l'ombilie. Ex. : E. deflexa, Pfoiflr. Sous-genre. VazLoxia, Risso, 1826. Cincinaria, Beck, 1837. Amrsexts, Brown, 1818. Cor\rora, Held, 1837. Cninosroua, Fitzinger, 1833. Grarnvra, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée, un peu déprimée, diaphane. Trois et demi à quatre tours. Ouverture oblique, subcireulaire. Péristome blane, labié, réfléchi. : V. pulchella, Müller. Bords contiqus ou joints par un calus. Eà 64° GEexre. SOLAROPSIS. Beck, A837. Solarium , ob, facies. SoLanium. Spir, 1827. OrnioDEnMis. Agassiz, 1837. HeLi1CELLA. Swainson, 1840. Coquille ombiliquée, orbiculaire-déprimée, assez plane supérieurement, con- vexe en dessous. Cinq ou six tours régulièrement croissants, le dernier caréné ou obtusément anguleux. Ouverture échancrée par le dernier tour, un peu anguleuse dans les espèces caré- nées. Péristome bordé, réfléchi. Bord colu- mellaire droit, dilaté. Ex. : S. pellis serpentis, Fig. 3443. S. pellis serpenlis. Chemnilz. 65° Genre. ANCHISTOIN A, Klein, 1753. Ucosroma. Albers, 1850. Darparocira. Beck, 1837. SrEXOTREMA. Rafinesque, 1819. Trionorsis. Rafinesque, 1819. Coquille orbiculaire-déprimée ou globuleuse-déprimée, ombiliquée ou à perfo- ration couverte, quelquefois granuleuse ou couverte de poils. Cinq à sept tours, le dernier défléchi à l'ouverture, souvent gibbeux. Ouverture contractée, subtrian- gulaire, échancrée par le dernier tour. Péristome réfléchi, le plus souvent denté. Paroi de l'ouverture garnie d’une callosité dentiforme ou linguiforme, réunissant souvent les bords. Ex. : À. cheilostropha, d'Orbigny ; À. tridentata, Say. Fig. 3444. Fig. 3445. Fig. 3446. Fig. 3447. À. cheïlostropha. A. tridentata. M. appressus. M. aibolabris. Sous-genre. Mesopov, Rafinesque, 1831 (uéoos, milieu; Gdoÿs, dent). Parera, Albers, 1850. — Coquille ombiliquée ou à perforation couverte, glo- buleuse-déprimée, mince, striée ou costulée. Cinq à sept tours, le dernier défléchi. Ouverture arrondie, échancrée par le dernier tour. Péristome large, GASTÉROPODES. 463 blanc, anguleusement réfléchi, bordé parfois intérieurement. Paroi de l'ouverture garnie d'un calus élevé obliquement, intrant. Ex.: M. appressus, Say ; M. albolabris, Say. Var. édentule. Sous-genre. Poiv@vra, Say, 1817. Goxosroua, Held, 1837. Tricoxosroa, Fitzinger, 1833. Vorrex, Beck, 1837. Caracorrina, Beck, 1837. — Coquille ombiliquée, orbiculaire déprimée ou discoïde, à spire étroite. Cinq à sept tours lentement croissants. Ouverture irrégulière, souvent dentée. Péristome labié, un peu épaissi, réfléchi, souvent sinueux et garni de fossettes extérieurement. Ex. : P. holosericea, Studer. Fig. 3448. P. holosericea. Fig. 3449. O. polygyrata. Fig. 3450. D. nautiliforme. Sous-genre. Drepaxosroma, Porro, 1836 (39éravo, faux; oroux, bouche). — Coquille discoïde, le dernier tour enroulant les quatre autres : profondément ombiliquée, concave inférieure- ment et supérieurement. Ouverture verticale en forme de faux par la convexité de l’avant-dernier tour, sub- LU déprimée au bord externe, renflée au bord colu- mellaire. Péristome réfléchi. Ex. : D. nautiliforme, Fig. 3451. Porro D. nautiliforme Sous-genre. OrmoGyra, Albers, 1850. Porvévraria, Gray, 1847.— Coquille discoïde, plane en dessus, concave en dessous. Neuf tours enroulés en spirale, tous visibles. Ouverture très-oblique, arrondie, échancrée par l’avant-dernier tour. Péristome bordé, réfléchi. Bords joints par un calus large et brillant. Ex. : O. poly- gyrata, Born. Sous-genre. Aropa, Albers, 1850. ConLLa, H. et A. Adams, 1853. — Coquille souvent sénestre, discoïde, largement ombiliquée, plane supérieurement, concave en dessous. Cinq à six tours, le dernier plus ou moins comprimé, défléchi antérieurement. Ouverture oblique, rarement subhorizontale, subarrondie, échan- crée par l’avant-dernier tour. Péristome épais, réfléchi. Bords réunis par un calus couvert de lamelles intrantes. Ex. : A. Rivolii, Deshayes. Fig. 3453. A. Rivoli. 464 GASTÉROPODES. 66° Genre. IBERUS. Montfort, 1810. Leucocunoa. Beck, 1837. CRexEA. Albers, 1850, Coquille ombiliquée ou perforée, présentant la forme d'un cône déprimé. Cinq à dix tours généralement assez aplatis, le dernier avec une carène crénelée ou un bord aigu. Ouverture anguleuse, souvent sécuriforme, échancrée par l'avant- dernier tour. Bord columellaire calleux plus ou moins réfléchi. Péristome épais, réfléchi. Ex. : I. qualterianus, Linné. Fig. 3455. Fig. 3456. ig. 3457. Fig. 3458. L. webbiana. 1. qualterianus. M. niciensis. H. lapicida. Sous-genre. LawPranra, Albers, teste Adams. Mrrra, Albers, 1850. — Coquille imperforée, mince, déprimée, convexe en dessous. Trois fours rapidement crois- sants, le dernier fortement caréné. Ouverture grande, ovale, anguleuse. Péristome mince, réfléchi. Bord columellaire arqué. Ex. : L. webbiana, Lowe. Sous-genre. Macurara, Albers, 1850. — Coquille à perforation couverte ou imperforée, globuleuse-déprimée. Quatre ou cinq tours convexes, le dernier défléchi près de l'ouverture. Ouverture oblique, arrondie, échancrée par l’avant-dernier tour. Péristome aigu, labié. Bord columellaire dilaté. Ex. : M. niciensis, Férussac. Sous-genre. HgrciGoxa, Férussac, 1819. Hurix, yüvos, angle. CniLoTrena , Leach, 1820. Larouus, Fitzinger, 1833. Lexricuta, Held, 1837. — Coquille ombiliquée, lenticulaire, fortement carénée. Cinq tours, le dernier défléchi près de l'ouverture. Ouverture horizontale, ovale. Péristome bordé. Bords réunis sans intervalle, anguleux. Ex. : H. lapicida, Linné. Sous-genre. CamPvLra, Beck, 1837 (xaurûhoc, courbé). Cinéuurera, Held, 1837. — Coquille ombiliquée, planospire, orbiculaire-déprimée, plus ou moins solide, glabre ou couverte de poils. Quatre et demi à six tours, le dernier défléchi près de l'ouverture. Ouverture oblique, arrondie ou ovale, échancrée par l'avant- dernier tour. Péristome labié, plus ou moins épais. Bords assez rapprochés, con- linus ou joints par un calus. Bord columellaire dilaté, souvent réfléchi à la base, touchant très-rarement l'ombilic. Ex. : C. alonensis, Férussac. Fig. 3454 Fig. 3460. Fig. 3461. Fig. 3462. À. arbustorum. Æ. ocules C. alonensis. E. quimperiana. GASTÉROPODES. 465 Sous-genre. Anaxta, Leach, 1820. — Coquille perforée, globuleuse- déprimée, mince. Six tours. Ouverture arrondie, échancrée par l'avant-dernier tour. Péristome labié. Bords parallèles. Bord columellaire dilaté près de l'ombilic. Ex. : A. arbustorum, Linné. Sous-genre. ELoxa, H. et A. Adams, 1853. Srerxa, Albers, 1850. — Coquille mince, cornée, largement et profondément ombiliquée, discoïde, plane en dessus, à sommet rentrant. Cinq tours graduellement croissants. Ouverture verticale, échancrée par l'avant-dernier tour, comme tronquée. Péristome labié. Bords distants; le bord columellaire à peine dilaté. Ex. : E. quimperiana, Férussac. : Sous-genre. ÆGisra, Albers, 1850. — Coquille largement et profondément ombiliquée. Spire à peine élevée. Huit tours lentement croissants, le dernier cylindrique. Ouverture petite, oblique, subcirculaire, échancrée par l'avant-der- nier tour. Péristome sublabié, réfléchi. Bords assez rapprochés. Ex. : Æ. oculus, Pfeiffer. Sous-genre. Tuea, Albers, 1850, — Coquille om- biliquée ou perforée, lenticulaire, finement carénée. Six ou sept tours. Ouverture sécuriforme. Péristome mince en dessus, un peu épaissi à la base, réfléchi. Ex. : Fig. 3463. T. elegantissima, Pfeiffer. APrAREnRRE 67e GEexre. OCHTHEPHILA. Beck, 1837. "Oyÿn, tombeau ; oiXGs, ami. GeowiTRa. Swainson, 1840. HETERnOSTOMA. Hartmann, 1844. Coquille ombiliquée ou perforée, trochiforme ou subdiscoïde, ornée de stries ou de granulations. Quatre à huit tours, le dernier caréné ou anguleux, défléchi près de l'ouverture. Ouverture circulaire ou subcireulaire. Péristome continu, très-souvent divisé, plus ou moins épaissi, un peu réfléchi; les bords quelquefois rapprochés et joints par un calus. Ex. : ©. tæniata, Iebb et Berthelot ; O. bica- rinata, Sowerby. ] É È Fig. 3464. O. tæniala. Fig. 3465. O. bicarinata. Fig. 3466. À. candisata. Sous-genre. AcrixELLA, Lowe, H. et A. Adams. — Coquille étroitement ombiliquée ou subperforée, globuleuse-déprimée ou orbiculaire-convexe; le der- nier tour plus ou moins caréné, peu défléchi en avant. Ouverture oblique. Péristome simple, plissé intérieurement. Bords plus ou moins rapprochés, réfléchis à la base. Ex. : À. candisata, Menke. TOME PREMIER. 58 166 GASTÉROPODES. 68e Gexre. HYGROMIA. Risso, 1826. ‘Yycoc, humide. Eurora. Hartmann, 1844. BnapYbaëxa, Beck, 1837. Fnucricicoua. Held, 1837. HELiCRLLA. Fitzinger, 1833. Hisrineua. Lowe, 1852. JaxuLuS. Lowe, 1852. Moxacna, Fitzinger, 1833. Tricnia. Hartmann, 1840. Zexoua. Gray, 1821. HyGnomaxes. Férussac, 1819. Coquille ombiliquée ou perforée, globuleuse-déprimée, cornée, quelquefois couverte de poils. Cinq à sept tours assez convexes. Ouverture arrondie, échancrée par lavant-dernier tour. Péristome aigu, (ne) labié intérieurement. Bord inférieur réfléchi. Ex. : H. hispida, ro . Fig. 3467. Linné. H. hispida. 69e GENRE. THEBA. Risso, 1826. XeEnoPniLa. Held, 1837. OxvcHiLus. Fitzinger, 1833. HeLicorsis. Fitzinger, 1833. EuPARYPHA. Hartmann, 1840. TEna. Leach, 1820. Coquille ombiliquée ou perforée en fente, turbinée ou glo- buleuse-déprimée, rarement orbiculaire-conique, calcaire, à sommet corné, brillant. Cinq ou six tours graduellement erois- sants. Ouverture arrondie ou subcirculaire. Péristome aigu, de 7 re 3 Fig. 3468. labié intérieurement. Ex. : T. gyrostoma, lérussac. m Nan Sous-genre. Irus, Lowe, 1852. Teste H. et A. Adams. — Coquille striée, le dernier tour légèrement défléchi. Péristome continu. Ex. : [. apicina, Lamarck. Fig. 3469. I. apicina. #° Fame. LIMACIDÉS. LIMACIDAE. Limaciens. Lamarck, 1809. Coquille nulle ou rudimentaire, intérieure ou extérieure, aplatie ou à peine spirale. Animal allongé, non enroulé postérieurement, plus gros au centre qu'aux extré- mités, rampant sur un pied aplati, étroit et presque aussi long que le corps, dont il est peu distinct. Quatre tentacules rétractiles, les deux supérieurs plus longs, plus ou moins renflés et toujours oculifères au sommet. Manteau couvrant le dessus du dos et formant une cuirasse. Mufle médiocre, sans chaperon. Mächoire unique ou nulle. Orifice respiratoire au bord droit de la cuirasse ou sous la coquille. Orifice anal ouvert au côté droit, en avant ou en arrière. Organes génitaux à orifice commun, du côté droit. 70e GENRE. LIMAX. Linné, 1740. Deroceras. Rafinesque, 1820 ? Animal allongé, eylindriforme, amincei vers sa partie postérieure, qui est ter- minée en pointe et plus ou moins carénée supérieurement. Cuirasse distincte, gravée de petites stries concentriques. Peau rugueuse. Pied étroit, occupant le milieu du plan locomoteur, dont les bords sont très-étroits et presque pas distincts du corps. Tentacules conico-cylindriques. Mâchoiïre sans côtes ni dents, à bord plus ou moins rostriforme. Orifice respiratoire au bord postérieur droit de la cui- rasse. Orifice génital derrière le grand tentacule droit. Point de glande mucipare à l'extrémité postérieure. GASTÉROPODES. A67 Coquille rudimentaire interne, située sous la partie postérieure de la cuirasse. Ce petit rudiment testacé est aplati, ovale, non spiral et souvent muni d’une apophyse. Fig. 3471. L. alpinus. Fig. 3472. L. Lartelii M. Moquin Tandon divise ce genre en deux sections pour les espèces de France. Are SecrTiox. Amalia. Espèces à cuirasse pourvue de rugosités plus ou moins apparentes. Stries con- centriques nulles. Ex. : L. gagates, Draparnaud. 2e Srcriox. Eulimax. Cuirasse pourvue de stries concentriques plus ou moins distinctes. Rugosités nulles ou presque nulles. Ex. : L. alpinus, Z'érussac ; L. Lartetü, Dupuy. 71° GENRE. LIMACELLA. Blainville, AS17. Animal allongé, subeylindrique, pourvu d'un pied aussi long et aussi large que lui, et dont il n'est séparé que par un sillon; enveloppé dans une peau épaisse formant à la partie antérieure du dos une sorte de bouclier protecteur de la cavité pulmonaire, dont l'orifice est à son bord droit. Orifices de l'appareil générateur distants, celui de l'oviducte à la partie postérieure du côté droit et communiquant par un sillon avec la terminaison de l'organe mäle, situé à la racine du tentacule droit. Ex. : L. elfortiana, Blainville. Fig. 3473. L. elfortiana. 72 GENRE. MEGIMATHIUM. l'an Hasselt, 1824. Animal limaciforme, convexe en dessus, plan en dessous. Pied aussi grand que le corps. Bouclier très-grand, occupant toute la surface dorsale, débordant le pied dans toute la circonférence, échancré et percé à droite et en avant par l'orifice respiratoire. Tête courte et obtuse, en partie cachée sous l'extrémité antérieure du bouclier; portant quatre tentacules : deux supérieurs, grands, oculifères au sommet; deux inférieurs, cylindracés et très-courts. Aucune trace de rudiment testacé. Ces petits mollusques n'ont été ren- contrés jusqu'iciqu'à l'ile de-Java, où ils vivent dans les forêts des hautes régions. On n'en connaît qu'un petit nombre d'espèces. Ex. Fig. 3474. M. strigatum. M. strigatum, van Hasselt. 168 GASTÉROPODES. 73e Gexne. HYALIMAX. H. et À. Adams, 1855. Mollusque limaciforme, ovale-allongé, aplati, transparent comme une gelée animale. Tête large et aplatie. Manteau arrondi en arrière. Tentacules postérieurs gros et courts. Au milieu du dos, un écusson charnu, ovalaire, sur le bord droit duquel est l'orifice pulmonaire. Orilice génital à la base du tentacule posté- rieur droit. Coquille cornée, ovalaire, un peu bombée et striée, avec trace de spire à la partie postérieure. Cette pelite coquille rudimentaire est placée sous l'écusson dorsal. Ile de France. Ex. : H. perlu- l'ig. 3475. cidus, Quoy et Gaimard. H. perlucidus 74° Genre. VIQUESNELIA. Deshayes, 1857. Clypeicclla. Valenciennes. Mariaclla. Gray. Coquille interne rudimentaire, ovale, suborbiculaire, aplatie ou un peu concave en dessous, légèrement convexe en dessus, à bords assez épais. Sommet subcentral un peu spiré, peu saillant. Face inférieure calleuse, sans aucune P pre apparence de spire. Ex. : V. Dussumieri, Fischer. M. Des- hayes a fait connaître une espèce fossile de Roumélie : V. len- lig 3477 J 4 [RE ticularis. V. Dussumieri. 75e Gexre. EUMELUS. Rafinesque, 1820. Manteau simple, sans cuirasse. Quatre tentacules cylindriques, subégaux , L , presque sur un seul rang; la plus petite paire entre la plus grande. Nous ne connaissons pas ce genre. 76° Genre. PHOSPHORAX. Webb et Berthelot, 1833. Animal limaciforme, ovale-oblong, obtus à ses deux extrémités, chagriné, phos- phorescent pendant la nuit. Quatre tentacules, les supérieurs assez gros à leur base, longs, cylindriques et oculés à l'extrémité. À la partie antérieure du dos, une cuirasse terminée postérieurement par un disque concave, entouré d'un bour- relet contractile, protégeant une ouverture particulière. Orifice respiratoire au bord droit du manteau. Coquille interne assez épaisse, blanche, ovale, testacée et située sous le manteau, et dans sa partie médiane, L2 au-dessus de l'orifice respiratoire. Ex. : P. noctilucens, IVebb et Berthelot. Fig. 3478. P. noctilucens 77e Genre. PHILOMYCUS. Rafinesque, 1820. TEBENNOPHONUS. Binney, 1842. Animal limaciforme, allongé, effilé en arrière. Tentacules rétractiles. Yeux pédonculés. Manteau simple, couvrant tout le dos. Orilice respiratoire au côté droit antérieur. Pied simple. GASTÉROPODES. 469 D'après M. Amos Binney (Journal de Boston, 1842), le genre philomycus serait différent du genre tebennophorus; le premier aurait pour type le limax dorsalis, Binney, et le second, le limax carolinensis, Bose, dont nous donnons la figure. Fig. 3479. P. carolinensis. 5° Famizze. STÉNOPIDÉS. STENOPIDAE. Les sténopidés ont une coquille spirale, externe, très-développée; leur corps, spiral, est distinct du pied, qui est long, étroit, brusquement tronqué en arrière, et muni d'une glande caudale mucipare. 78° Genre. STENOPUS. Guilding, 1828. Zxevoc, étroit; mœoùs, pied. Coquille perforée, conique ou déprimée, mince, diaphane. Cinq ou six tours, - le dernier beaucoup plus large. Ouverture arrondie, échancrée par l'avant-dernier tour. Péristome simple, aigu. Animal ridé. Manteau large, formant l'ouverture de la coquille. Quatre tenta- cules, les deux supérieurs plus longs et oculés. Bouche entre les tentacules infé- rieurs. Pied présentant en arrière un appen- dice subrétractile et une petite glande. Ex. : S. cruentatus, Guildinq. Fig. 3480. S. cruentatus. 19 Genre. NANINA. Gray, 183%. XEsTa. Albers, 1850. Coquille perforée, dextre ou sénestre, un’peu déprimée, mince, polie, arrondie ou carénée. Bord columellaire court, réfléchi, couvrant souvent l'ombilic. Animal présentant deux lobes allongés, pointus, partant du bord du manteau; un de chaque côté de l'ouverture de la coquille et toujours en contact avec une partie de sa surface. Pied long et étroit, son extrémité postérieure brusquement Fig. 3483. N. regalis. fronquée et surmontée d'un court appendice corné. Les lobes latéraux possèdent une certaine faculté de mouvement latéral et ont un grand pouvoir de rétraction et d'expansion. Observations sur la nanina vilrinoïdes, Strickland, 1850 (Journal de Conchyliologie). Ex. : N. regalis, Chemnitz ; N. citrina, Linné. 170 GASTÉROPODES. 80e Gexre. HEMIPLECTA. Albers, 1850. Coquille granuleuse en dessus ou striée, polie en dessous; le dernier tour plus ou moins anguleux ou caréné. Ex. : H. conoïdalis, Adams et Reeve. Sie GENRE. RYSSOTA. Albers, 1820. Coquille rugueuse-striée en dessus, polie en dessous; le dernier tour déprimé, dilaté antérieurement, excavé autour de l'ombilic. Ex. : R. monozonalis, Lamarck. Fig. 3484. Fig. 3485. Fig. 3486. H. conoïdalis. R. monozonalis. M. Adamsii. 82e Gexre. MICROCYSTIS. Beck, 1837. Muxgoç, pelil; x0oTt&, vessie. Helicolimax, parlim, Férussac. Coquille petite, subperforée, glabre. Ouverture large, subverticale. Ex. M. Adamsii, Pfeiffer. 83e GENRE. MACROCHLAMFS. Benson, 1832. XEsrTa. Albers, partim. TaNYcHLAMys. Benson, 1834. Taww, je tends; yhauÿs, manteau. Coquille globuleuse-déprimée, pellucide ou cornée. Ouverture large, échancrée par l’avant-dernier tour. Ex. : M. calamechroa, Jonas. Fig. 3487. Fig. 3488. M. calamechroa. P. mauritiana. C. lanieriana. 8% GENRE. PACHFSTYLA. Mürch, 1852. Trochomorpha. Albers, partim. Coquille subperforée, le dernier tour caréné au milieu. Ouverture large, échan- crée par l'avant-dernier tour. Columelle très-courtg, verticale. Péristome simple. Bord columellaire réfléchi, couvrant presque l'ombilie. Ex. : P. mauritiana, Lamarck. 85° Gexre. CYSTICOPSIS. Môrch. Teste H. et À. Adams. Parthena. Albers, partim. Coquille imperforée, globuleuse, luisante. Tours convexes, le dernier ventru. Ouverture large, arrondie, échancrée par l'avant-dernier tour. Columelle courte € ’ , * subverticale, très-peu dilatée à sa partie supérieure. Ex. : C. lanieriana, d'Orbiqny. 86° Genre. ARIOPHANTA. Desmoulins, 1833. Apetwy, arion; oxyw, je parais. Coquille sénestre, ombiliquée, mince, diaphane; le dernier tour quelquefois anguleux ou caréné. GASTÉROPODES. 471 Animal entièrement contenu dans sa coquille; semblable à ceux des hélices, dont il diffère cependant par la présence d'un pore muqueux très-grand, en forme de boutonnière, un peu triangulaire, occupant toute la froncature, à peu près verticale de l'extrémité caudale quand l'animal n'est pas tout à fait allongé; cette extrémité est plus enflée que chez les autres hélices. Ex. : A. lævipes, Aüller; À. janus, Chemnitz. Fig. 3490. À. lævipes. Fig. 3491. À. janus. 87e GENRE. PARYPHANTA. Albers, 1850. Coquille largement ombiliquée, dépri- mée, couverte d’un épiderme épais, coriace, brillant, enveloppant le péristome. Spire aplatie, à fours peu nombreux (quatre et demi); le dernier très-large, courbé anté- rieurement. Ouverture oblique, semi- lunaire-ovale. Péristome simple. Ex. P. Busbyi, Gray. Fig 3492. P. Busbyi. 88e Genvre. AMPHIDOXA. Albers, 1850. Coquille perforée, déprimée, mince, pellucide. Trois tours à trois et demi, assez convexes, rapidement croissants. Ouverture très-oblique, ample, ovale. Péristome simple, aigu. Bords joints par un calus très-mince. Ex. : A. mar- morella, Pfeiffer. À. marmorella. S9e Genre. HELICARION. Férussac, 1821. Hélix. Arion. HELIXARION. Férussac. Coquille héliciforme, ovale-arrondie, mince, fragile, couverte d'un épiderme très-léger. Spire courte. Tours peu nombreux (quatre et demi), le dernier très- renflé. Ouverture grande, oblongue-triangulaire. Péritrème simple, droit, aigu. Mollusque trop grand pour être complétement contenu dans sa coquille. Man- teau formant en avant deux lobes libres sur le cou, et en arrière, à droite, un autre lobe plus large, couvrant une partie de la coquille. Pied tronqué à son extrémité postérieure, qui cache un pore muqueux. Ex. : H. flammulata, Quoy et Gaimard. Fig. 3494. IL flammulita. 72 GASTÉROPODES. G° Fauizze. ARIONIDÉS. ARIONIDAE. Gray, 1810. Les arionidés ont une coquille interne, rudimentaire. L'animal est limaciforme. L'extrémité postérieure du pied est arrondie, rarement tronquée, et munie d'une glande mucipare. 90e GENRE. ARION. Férussac, AS19. Liuax, partim. LIMACELLA. Brard, 1815. Animal ovale-allongé, demi-cylindriforme, contractile. Corps plus gros au milieu qu'aux extrémités et couvert d'une peau très-rugueuse. Tentacules conico- cylindriques, terminés en bouton. Cuirasse distincte, assez développée, chagrinée. Mächoires à côtes antérieures et à dents marginales. Pied à bords dilatés, séparés du corps par un sillon. Orifice respiratoire au bord de la cuirasse, vers la partie antérieure, ou un peu en avant du milieu. Orifice génital sous l'orifice respiratoire. Glande mucipare à l'extrémité postérieure. Coquille nulle, représentée sous la partie postérieure de la cuirasse par des granulations calcaires, pulvérulentes, isolées ou agglomérées. Moquin Tandon. Fig. 3495. À. rufus. Les arions sont herbivores et carnivores ; ils vivent dans les lieux frais, sous les pierres, les troncs d'arbres. Ils ne sortent en général que pendant la nuit; mais on en voit le jour, après la pluie. Le nombre des espèces est peu considérable, mais chacune d'elles présente de nombreuses variétés. M. Moquin Tandon établit deux sections dans ce genre : La première, lochea, comprend les espèces dont la cuirasse recouvre de petites granulations calcaires, inégales, isolées, sans traces de limacelles. Ex. : A. rufus, Férussac. La seconde, prolepis, comprend les espèces dont la cuirasse recouvre une limacelle imparfaite, rugueuse et qui semble produite par l'agrégation d'un certain nombre de granulations cal- caires. Ex. : À. fuscatus, Férussac. Fig. 34906. À. fuscatus. 91e Gevre. GEOMALACUS. Allman, 1843. V3, terre; wah2x0ç, mou. Mollusque limaciforme. Yeux pédonculés. Manteau formant une cuirasse sur la partie dorsale antérieure. Orifice respiratoire au bord antérieur droit. Orifice génital à la base du pédoncule oculifère droit. Extrémité postérieure arrondie en dessus, tronquéeet garnie d'une glande muqueuse. Coquille interne solide, aplatie, ovale. Ex. : G. maculatus, Allman. CREER EN TENENERT GASTÉROPODES. AT3 Te Famize. JANELLIDÉS. JANEÉLLIDAE. Les janellidés n’ont pas de coquille; leur corps est allongé, limaciforme; les bords du manteau, relevés de chaque côté, couvrent entièrement le dos en laissant un sillon longitudinal médian. 92e GENRE. JANELLA. Gray, 1853. Animal allongé-convexe. Dos arrondi. Deux tentacules seulement, cylindriques et oculés à l'extrémité. Extrémité postérieure non carénée, effilée, sans glande mucipare. Manteau couvrant tout le dos et présentant à la partie moyenne un sillon longitudinal qui s'étend à toute la longueur de l'animal. Orifice respiratoire petit, arrondi sur le côté droit antérieur, au-dessus de l’orifice génital. Bouche inférieure à l'extrémité du pied, qui est assez peu distinct du reste du corps. Point de coquille externe ou interne. Une espèce de la Nouvelle-Zélande. Ex. : J. bitentaculata, rte Fig. 3498. Gray. J. bitentaculata. 8 Fauicre. VÉRONICELLIDÉS. VERONICELLIDAE. Gray, 1840. Les véronicellidés n'ont pas de coquille; leur corps est allongé, limaciforme ; le manteau est lisse et coriace; le pied est étroit et simple en arrière. 93e GExre. VERONICELLA. Blainville, 1817. Vaginulus. Férussac, 1821. Animal plus ou moins allongé, acuminé postérieurement. Manteau sans cui- rasse, couvrant toute la partie supérieure du corps, séparé des flancs par une arête latérale, qui les déborde des deux côtés; lisse et uni dans l’état d'extension; sans test ni concrétion calcaire. Pied composé de rides nombreuses, serrées, dépassant quelquefois la cuirasse postérieurement, où il est acuminé et libre. Tête distincte, contractile sous la cuirasse. Quatre tentacules inégaux, contractiles : les Fig. 3409. Fig. 3501-3502, Fig. 3503. V. limayana. V. floridana. V. limayana. deux supérieurs plus grands, cylindriques et oculés au sommet; les inférieurs courts, un peu latéraux et comme palmés ou digités à leur extrémité. Cavité pul- monaire située aux deux cinquièmes de la longueur, avec un canal sur le côté droit et s'ouvrant à la partie postérieure du corps, entre la cuirasse et la pointe TOME PREMIER. 59 AT A GASTÉROPODES. libre du pied, où vient aussi aboutir l'orifice anal. Organes génitaux séparés et distants : l'organe mâle sous le petit tentacule droit; l'organe femelle sur le flanc droit, sous la cuirasse, près du pied, vers le milieu de la longueur du corps. Ex. : V. Taunaysii, Férussac ; N. limayana, Lesson; V. floridana, Binney. 9 Famisze. ONCHIDIIDÉS. ONCHIDIIDAE. Gray, 1824. Les onchididés ont un corps limaciforme, plus ou moins allongé, sans coquille. Le manteau couvre complétement le dos. La bouche est couverte d'un voile buceal. Le pied est étroit, allongé et simple en arrière. 9% Genre. ONCHIDIUM. Buchanan, 1800. Animal épais, oblong, semi-cylindrique, obtus à ses deux extrémités. Cuirasse étendue sur tout le corps et le débordant de toutes parts; couverte de tubercules arrondis, irrégulièrement disposés et de grosseur variable; sans test ni concrétion cal- caire. Pied large plus court que le corps. Tête petite, cachée sous le bord antérieur de la cuirasse; munie de deux appendices latéraux contractiles dans tous les sens, visibles en dessus lorsque l'animal marche. Deux tentacules contractiles, supérieurs aux appendices de la tête, renflés vers leur sommet, où est placé l'œil. Cavité pulmonaire à la partie supérieure du corps et s'ou- vrant sur le bord de la cuirasse par un orifice placé près de l'ouverture anale, qui forme un cloaque donnant issue aux Fig. 3504. pe x 0. typhæ organes génitaux. Ex. : O. typhæ, Buchanan. Fig. 3505. P. punctata. Fig. 3506. O. nigricans. Fig. 3507. B. onchidioïdes. 95e Genre. ONCHIDELLA. Gray, 1850. Veux sur des pédoncules courts. Appendices buccaux lobés. Manteau lisse ou granuleux, sans touffes ou prolongements rayonnés sur le dos. Ex. : O. nigricans, Quoy et Gaimard. 96° Genre. PERONIA. Blainville, 182%. Péron, voyageur. Yeux sur des ‘pédoncules courts. Appendices buccaux lobés. Manteau couvert de petits tentacules et de touffes. Ex. : P. punctata, Quoy et Gaïmard. 97e Genre. BUCHANIANIA. Lesson, 1830. Buchanan. Yeux sur des pédoncules courts et effilés à l'extrémité. Appendices buccaux sim- ples, subulés. Manteau lisse, présentant un large tubercule central, en forme de champignon et couvert de stries rayonnantes. Pied ovale, médiocre. Ex. : B. onchi- dioïdes, Lesson. GASTÉROPODES. 475 2e Sous-oRDRE. LIMNOPHILES. LIMNOPHILA. Ce sous-ordre se compose de mollusques fluviatiles ou lacustres. 10° Famizze. AURICULIDÉS. AURICULIDAE. Risso, 1898. Les auriculidés ont une coquille spirale, épidermée, solide, souvent épaisse, à spire plus ou moins allongée; les tours quelquefois un peu aplatis. L'ouverture est allongée et rétrécie par des plis dentiformes sur le bord columellaire et assez souvent aussi sur les deux bords. MM. H. et À. Adams divisent cette famille en deux sections pour distinguer les x \ Sec especes terrestres des especes amphibies. {re Tribu. AURICULINAE. Espèces terrestres. 982 Genre. AURICULA. Lamarck, 1799. Ezromux. Bolten, 17198. Mansyas. Oken, 1815. Geovuza. Swainson, 1840. Auricuzus. Montfort, 1810. Coquille oblongue-ovale, couverte d'un épiderme mince. Spire courte, conoïde, très-rarement suballongée; le dernier tour grand, arrondi à la base. Ouverture longitudinale, étroite. Paroi interne de l'ouverture garnie de deux ou trois plis. Lèvre externe épaissie intérieurement, sans dents. Ex. : A. auris Midæ, Linné; À. auris Judæ, Linné; À. turrita, Pfeiffer; À. sub Judæ, d'Orbigny, fossile. Fig. 3508. Fig. 3909. Fig. 3510. Fig. 3511. À. auris Judæ. À. auris Midæ,. A. turrita. A. sub judæ. 99e GENRE. CASSIDULA. Férussac, 1819. SrouLa. Gray, 1840, RHoposTonma. Swainson, 1840. Coquille subperforée, cassidiforme, solide. Spire courte, conoïde; le dernier tour très-grand, atténué à la base, le plus souvent caréné autour du faux ombilic. Ouverture étroite, sinueuse. Paroi interne de l’ouver- ture présentant des plis dentiformes. Pli columellaire très-prononcé. Bord droit épaissi ‘intérieurement par une forte callosité garnie de dents. Ex. : C. angulifera, ‘ Fig. 3512. Petit. C. angulifera. 476 GASTÉEROPODES. Sous-genre. Sara, H. et À. Adams, 1853. — Coquille ovale-cylindrique. Spire obtuse. Tours transversalement striés. Ouverture linéaire. Lèvre interne avec des plis. Lèvre externe épaissie intérieurement, sinueuse postérieurement. Ex. : S. avena, Petit. 100 Genre. SCARABUS. Montfort, 1818. Pyruia. Bollen, 1798. Scananaëus. Blainville, 1821. Pouvooxra, Fischer, 1807. SrmGura. Perry, 1811. Coquille ovale, à spire aiguë, déprimée, tranchante sur ses deux flancs; tous les tours garnis d'une varice sur la partie saillante, Ouverture large extérieurement, contraclée et grimaçante intérieurement. Lèvre interne dentée. Pli columellaire pro- noncé. Lèvre externe épaissie, dentée en dedans et subréfléchie en dehors. Ex. S. Lessoni, Blainville; S. trigonus, Tro- Fig. 3513. Fig. 3514. schel. S. Lessoni. S. trigonus. 101e Gexre. PLECOTREMA. H. et À. Adams, 1853. Coquille ovale-conique ou subfusiforme, solide, le plus souvent sillonnée ou spirale. Spire conique, aiguë. Ouverture oblongue, contractée. Bord columellaire avec trois plis, l'un bifide. Péristome épaissi, souvent variqueux, bidenté ou tri- AGE vu A x ge 219. denté intérieurement. Ex. : P. clausa, A. et À. Adams. Pie 102 Gexre. ALEXIA. Leach, Gray, 1847. Payria. Gray, 1821. Ovaresra. Moquin Tandon, 1847. Coquille oblongue-ovale, mince. Spire acu- minée, le dernier tour grand, arrondi à la base. Ouverture assez large, ovale, anguleuse supé- rieurement. Bord gauche garni d'un à cinq plis tuberculiformes. Pli columellaire oblique. Bord droit calleux intérieurement ou denté. Ex. = d A. reflexilabris, d'Orbigny; A. denticulata, ER SE Fig 8511: ss A. reflexilabris. A. denticulata. Montaqu. 103 Genre. CARYCHIUM. O. F. Müller, 1774. Sanarnia. Risso, 1826. Canicnium. Férussac, 1801. AuniCc£LLA. Jurine, 1817. Coquille pupiforme, très-mince, hyaline, à tours peu nombreux. Ouverture subovale. Un pli columellaire dentiforme ou obsolète. Bord gauche avec une ou deux dents. Bord droit parfois unidenté intérieurement, Bords distants. Ex. : C. minimum, Fig. 3518, Fig. 3519. à C. minimum, Müller. GASTÉROPODES. 477 2e Tribu. MELAMPINAE. Espèces amphibies. 10% Gexre. MELAMPUS. Montfort, 1810. Coxovuzus. Lamarck, 1812. Coquille ovale-conoïde ou subovale, solide. Spire assez courte. Ouverture allongée, étroite. Bord columellaire avec un ou cinq plis dentiformes. Columelle (alle plissée. Péristome droit. Bord droit aigu, | quelquefois intérieurement garni de pe- tites côtes. Ex. : M. luteus, Quoy et Gaimard ; M. ovula, d'Orbigny ; M. tri- Fig. 3520 Fig 3621 Fig 3522 dentatus, Edwards, fossile. M. ovula. M. luteus. M. tridentatus. 105° Genre. TRALIA. Gray, 1840. Coquille ovale, lisse. Spire assez élevée. Ouverture étroite, linéaire, élargie en avant. Bord gauche avec trois plis obliques. Bord droit aigu, sinueux postérieu- rement, avec un ou plusieurs plis saillants, transverses à sa lèvre interne. Ex. : T. pusilla, Gmelin. Sous-genre. Pira, H. et À. Adams, 1853. — Coquille ovale, lisse. Spire élevée. Ouverture étroite, linéaire. Bord columellaire généralement avec trois plis antérieurs. Lèvre interne du bord droit avec de nombreux plis transverses assez élevés. Ex. : P. angistoma, Deshayes. Sous-genre. Tirara, H. et A. Adams, 1853. — Coquille subglobuleuse. Ouverture étroite, contractée. Bord gauche avec deux plis lamelleux, spiraux, élevés à la partié antérieure. Bord droit lisse. Ex. : T. globulus, Férussac ; T. oliva, d’Orbigny. Fig. 3523. Tig. 3524. Fig. 3526. Fig. 3527. Fig. 3528. T. pusiila. P. angistoma. T. globulus. P. costata. S. granifera. Sous-genre. SIGxIa, H. et À. Adams, 1855. — Coquille ovale, granuleuse ou à stries croisées. Bord gauche avec des plis transverses. Bord droit avec un simple pli transverse élevé à sa lèvre interne. Ex. : S. granifera, Mousson. Sous-genre. Persa, H. et A. Adams, 1853. — Coquille ovale, à spire obtuse, présentant des côtes longitudinales élevées et des stries transverses. Ouverture assez large. Bord externe aigu, simple intérieurement. Bord interne avec des plis lamelleux {ransverses. Ex. : P. costata, Quoy et Gaimard. 178 GASTÉROPODES. 106° Genre. OPHICARDELUS. Beck, 1837. Coquille ovale-oblongue, ombiliquée, lisse. Spire élevée conique. Ouverture ovale, allongée, anguleuse supérieurement. Bord gauche assez large, réfléchi, avec deux plis spiraux; l'un de ces plis couvrant l'ombilic. Bord droit mince, simple. Ex. : O. australis, Quoy et Gaimard. 107 Genre. LAIMODONTA. Nuttall. Teste H. et À. Adams. Coquille oblongue-ovale, imperforée, mince, transversalement striée. Spire élevée, conique. Ouverture ovale. Bord interne avec trois plis, l'antérieur plus petit. Bord droit aigu, avec un pli transverse. Ex. : L. sandwichensis, £ydour et Souleyet. Fig. 3529. Fig. 3530. Fig. 3531. Fig. 3532. Fig. 3533. Fig. 3534. L. Sayi O. australiss L. sandwichensis. M. pepita. M. Michelini. M. Firminii. 108 Genre. MARINULA. King, 1831. Coquille ovale-oblongue, imperforée, solide, lisse. Spire courte, aiguë. Ouver- ture ovale. Bord interne assez épais, excavé el présentant trois plis, le postérieur plus gros. Bord externe simple, aigu. Ex. : M. pepita, Ang; M. Michelini, de Boissy, fossile. Sous-genre. Moxica, H. et À. Adams, 1853. — Coquille oblongue-conique, Spire élevée. Tours transversalement striés. Bord gauche assez épais, avec trois plis dentiformes. Ex. : M. Firminii, Payraudeau. 109 Genre. LEUCONTIA. Gray, 1840. Coquille imperforée, ovale-oblongue, mince, presque lisse. Spire conique. Ouverture ovale-allongée. Un ou deux plis au bord gauche. Pli columellaire distinct, oblique. Péristome simple, sans dents. Les leuconies vivent dans les localités souvent couvertes par l'eau de la mer, mais Clark pense qu'ils sont pulmonés. Ex. : L. Sayi, Auster. 110 Genre. PIÉTIN. PEDIPES. Adanson, 1757. Coquille imperforée, subglobuleuse, conique, solide, striée en spirale. Tours peu nombreux, le dernier très-grand. Ouverture étroite, grimaçante. Bord gauche avec trois plis dentiformes, le postérieur plus grand et spiral. Bord droit aigu, avec sa lèvre interne calleuse ou dentée. Ex. : P. angulatus, C. Adams ; P. afer, Gmelin; P. ovatus, d'Orbigny, Fig. 3535, Fig 3536. Fig Jens fossile. P. angulatus. P. afer. P. ovatus. GASTÉROPODES. 9 CS ! 11: Fawizze. OTINIDÉS. OTINIDAE. Les otinidés ont une coquille cigarétiforme, à bord columellaire simple, et à bord droit simple et aigu. Ils sont amphibies. Cette famille ne comprend qu'un genre. Aiie Gexre. OTINA. Gray, 1847. Coquille mince, cigarétiforme, paucispirée. Tours rapide- ment croissants. Ouverture frès-grande, subsymétrique. Bord columellaire lisse. Bord droit simple, aigu. Ex. : O. otis, Fig. 3538. Turion. O. otis. 12° Famice. LIMNÉIDÉS. LIMNAEIDAE. Cette famille comprend un assez grand nombre de coquilles dont la forme est très-variable; le plus souvent spirales, elles sont allongées, fusiformes ou ventrues, à spire plus ou moins aiguë, plus ou moins courte, souvent aplatie et concave; quelquefois aussi elles sont patelliformes. Quelques-unes présentent un pli colu- mellaire oblique. Elles habitent les eaux douces, mais elles viennent respirer l'air libre à la surface. de Tribu. LIMNAEINAE. Coquilles spirales, à spire plus ou moins allongée, le dernier tour ample; l'ouverture développée et oblonque. 112° GEevre. CHILINA. Gray, 1831. Douseya. D Orbigny, 1837. PoramorHiLa. Swainson, 1840. Coquille mince, ovale, ventrue, ornée souvent de taches ou de bandes. Spire obtuse. Ouverture ovale-oblongue. Bord columellaire assez épais, avec un ou plusieurs gros Fig. 3539 plis. Bord externe simple, aigu. Ex. : C. Puelcha, d'Orbigny. C. Puelcha. 113 Gexre. LIMNAEA. Lamarck, 1799. Aluvn, étang. Louasroma. Rafinesque, 1819. Coquille dextre, ovale-oblongue, mince, comme cornée, translucide. Spire aiguë, plus ou moins turriculée; le dernier tour ventru. Ouverture ovale, très-ample, échan- crée par l’avant-dernier tour, arrondie en avant. Bord columellaire garni d'un pli oblique, rentrant. Ex. L. stagnalis, Linné. Sous-genre. Nerisroma, Klein, teste Adams. GuLxanta, Leach, teste Turton, 1831. — Coquille subovale-globu- leuse, dernier tour ventru. Ouverture très-ample. Un pli sur le bord columellaire. Ex. : N. Lessoni, Deshayes ; Fig. 3540 N. auricularia, Linné. L. stagnalis. 180 GASTÉROPODES. Sous-genre. Buumxea, Haldemann, 1841.— Coquille ovale, subglobuleuse. Spire courte. Ouverture moyenne. Ex. : B. megasoma, Say. I ‘ Sous-genre. Liuxornysa, Fitzinger, 1833. Sracxicora, Leach, teste Turton, 1831. — Coquille oblonque-ovale, à spire conique. Ouverture ovale-oblongue, {a € proportionnée. Ex. : L. reflexa, Say. Fig. 3541. Fig. 3542. Fig. 3543. Fig. 3544 Fig. 3945. Fig. 3546. L. stagnalis. N. Lessoni. B. megasoma. L. reflexa. À. gracilis. N. auricularia. Sous-genre. OuPmscora, Rafinesque, 1819 (oug6s, ombilic; cxouse, obli- que). LeProcmNEa, Swainson, 1840. — Coquille presque cylindrique. Spire assez allongée et assez épaisse. Ex. : O. glabra, Müller. Sous-genre. AceLra, Haldemann, 1841. — Coquille allongée, très-grêle. Quatre à six tours obliques, peu convexes. Ouverture entière, assez grande, évasée, sans plis. Ex. : À. gracilis, Jay. Aie GEevre. AMPHIPEPLEA. Nilsson, AS22. Auot, autour; T£T}OC, manteau. Myxas. Leach, 1820. Teste Turlon, 1831. Coquille globuleuse, ventrue, mince, transparente. Spire très-courte, déprimée. Ouverture fort large. Bord columellaire sinueux, sans dents. Bord droit simple, aigu. Bords du man- teau développés et couvrant en partie la coquille. Tentacules aplatis, triangulaires. Ex. : A. leuconensis, Æ£ydour et Fig. 3547. Souleyet A. leuconensis. 115° Genre. PHYSA. Draparnaud, 1801. Dôocz, corps soufflé. RivicoLa. Fitzinger, 1833. Coquille sénestre, ovale-oblongue, très-mince, {ransparente, très-fragile, lisse. Spire aiguë, le dernier tour plus grand que les autres réunis. Ouverture ovale, rétrécie supérieurement, arrondie en avant. Lèvre du bord gauche étalée sur le dernier tour. Bord droit mince et tranchant. Animal ovale, plus ou moins spiral. Tête distincte, munie de deux tentacules aplatis, allongés et oculés à leur base interne. Pied arrondi antérieurement, aigu enarrière, sans opercule. Ex. : P. castanea, Lamarck; P. fontinalis, Linné ; P. ancil- ; J Fig. 3548. Fig. 3549. Fig. 3550, laria ; Say. P. castanea. P. fontinalis P ancillaria. GASTÉROPODES. Sous-genre. Pmserra, Haldemann, 1842. — Coquille très- petite, globuleuse, à spire courte. Ouverture allongée, ample. Bord columellaire avec un pli bien marqué. Ex. : P. globosa, Haldemann. Sous-genre. Puvsionox, Haldemann, 1842. — Coquille ovale-elliptique, assez solide. Ouverture ovale-allongée, rétrécie en arrière. Columelle avec de petits tubercules dentiformes. Ex. : P. microstoma, Haldemann. 416° Gevre. PHYSOPSIS. Krauss, 1818. Coquille sénestre, ovale, mince, imperforée. Quatre tours, le dernier ventru. Ouverture longitudinale, rétrécie postérieurement. Columelle enroulée, présentant un pli assez saillant, et tron- quée en avant. Bord externe simple, aigu. Ex. : P.africana, Krauss. 181 un Fig. 3551. P. globosa. Fig. 3552. P. microstoma Fig. 3553. P. africana. 117e Gexre. CAMPTOCERAS. Benson, 1842. Kaurzoe, fléchi; x£o6, corne. Coquille sénestre, imperforée, allongée-elliptique. Spire à tours séparés. Sommet un peu aigu. Suture largement et profondément excavée. Trois ou quatre tours étroits, allongés, carénés en haut ef en bas, aplatis, l'apical allongé-acuminé. Ouverture grande, moins développée que la spire, allongée-elliptique, un peu étroite supérieurement, et anguleuse à la base. Péristome aigu. Pas d'opercule. Animal. Deux tentacules filiformes, obus. Yeux grands, placés entre les tentacules. Une trompe médiocre. Manteau ne dépassant pas les lèvres de la coquille. Pied court, dépassant à peine la longueur de l'ouverture. Habite les marais près de Moradabad (Inde). Ex. : C. terebra, Benson. 118° GEexre. APLEXUS. Gray, 180. BuLinus. Adanson, 1751. Coquille sénestre, mince, allongée, polie. Cinq tours. Spire conique, acuminée. Ouverture ovale, rétrécie et anguleuse posté- rieurement, arrondie et prolongée en avant. Bord interne simple. Bord externe aigu. Ex. : A. hypnorum, Linné. Sous-genre. Isipora, Ehrenberg, 1831. Diasrrorua, Gray, 1840. — Coquille ovale, subombiliquée. Quatre à cinq tours, le dernier ample. Ouverture ovale, rétrécie postérieurement, arrondie et avancée antérieurement. Bord columellaire recouvert d'un calus, sans plis. Ex. L. integra, Haldemann. TOME PREMIER. Fig. 3554. C. terebra. Fig. 3555. À. hypnorum. Fig. 3556. 1. integra. 60 GASTÉROPODES. rss a 19 2° Tribu. PLANORBINAE, Coquilles spirales, mais discoïdes, déprimées, à tours plus ou moins nombreux et graduellement croissants. Ouverture assez large, diversiforme. 119 Genre. PLANORBIS. Guettard, 1756. ConerTus. Adanson, 1757. Coquille discoïde, à spire aplatie, enroulée sur le même plan, biconcave. Tours nombreux, visibles des deux côtés. Ouverture ovale, transverse, oblique, embras- sant la convexité de l'avant-dernier tour. Bord tranchant. Ex. : P. montanus, UT Ce Fig. 3558. P. corneus. Fig. 3559. P. campanulata d'Orbiqny; P. corneus, Linné. Fig. 3557. P. montanus. Sous-genre. PLaxorBerLa, Haldemann, 1842. — Coquille paucispirée. Ouverture oblongue, assez irrégulière, rétrécie intérieurement. Ex. : P. cam- panulata, Say. Sous-genre. HEusoma, Swainson, 1840 (ww, je’ tords; cüux, corps). — Coquille ventrue, paucispirée. Tours enfoncés et enveloppés par le dernier. Souvent carénée. Ex. : H. corpulenta, Say. Fig. 3560. H. corpulenta. Fig. 3561. M. heloicus. Fig. 3562. T. Andecolus. Sous-genre. Tarmus, H. et À. Adams, 1853. — Coquille fortement excavée en dessous, assez irrégulière, à tours arrondis. Ouverture ovale-évasée. Bord columellaire droit. Ex. : T. Andecolus, d'Orbigny. Sous-genre. Mexerus, H. et À. Adams, 1853. — Coquille déprimée, à tours rapidement croissants, souvent anguleux. Ouverture très-oblique. Ex. : M. heloïcus, d'Orbiqny . Fig. 3563. Fig. 3564. Fig. 3565. Fig. 3566. N. deformis. N. dellectus, À. kermatoïdes. S. anatinus. Sous-genre. Axisus, Studer, 1820. — Coquille très-déprimée, à tours nom- breux et carénés. Ouverture oblique. Ex. : A. kermatoïdes, d'Orbiqny . Sous-genre. Srirorsis, Swainson, 1840. — Coquille déprimée, à tours nombreux, arrondis, non carénés. Ex. : S. anatinus, d'Orbigny . GASTÉROPODES. 483 Sous-genre. Nauriuxa, Stein, teste H. et À. Adams. — Coquille déprimée, aplatie en dessous; à tours peu nombreux, assez rapidement croissants; dernier tour quelquefois dévié en dessous. Ex. : N. deformis, Lamarck ; N. deflectus, Say. 120 Gexre. SEGMENTINA. Fleming, 1817. Discus. Haldemann, 1840. Coquille orbiculaire, déprimée, garnie intérieurement de lamelles ou dents transversales. Ouverture oblique, transver- Fig. 3567. salement ovale ou circulaire. Ex. : S. lacustris, Liqhi oot. era Sous-genre. PLaxorguta, Haldemann, 1842. — Coquille avec l'ouverture garnie de lamelles C9 D dentiformes. Ex. : P. armigera, Gray. Fig. 3568-3569. Fig. 3570 P. arinigera. 3° Tribu. ANCYLINAE. Coquilles non spirales, patelliformes. 121e Guxre. ANCYLUS. Geoffroy, 1767. Ayxvloc, non spiré. Coquille mince, patelliforme, en cône oblique, à sommet pu." dirigé en arrière. Ouverture formant la plus grande largeur = de la coquille. Bords simples, continus. Ex. : A. concentricus, Fee d'Orbigny. A. concentricus. 122e Genre. ACROLOXUS. Beck, 1837. Axpu, sommet; hoËs, oblique. Coquille mince, patelliforme, oblongue, à sommet dirigé latéralement. Ouverture longue. Bords simples, continus. Ex. : À. lacustris, Linné. Fig. 3572. A. lacustris. 123° GENRE. LATIA. Gray, 1849. Coquille recouvrant entièrement l'animal, épidermée, de forme patelloïde ou ancyloïde, à sommet spiral postérieur et rejeté à droite. Ouverture très-grande, formant la totalité de la coquille, et offrant un peu en dedans de son bord postérieur une plaque crétacée mince, horizontale, qui s'étend sur toute cette partie du test. Le côté gauche de cette plaque crétacée s'adapte simplement à la paroi intérieure de la coquille, tandis que son côté droit se prolonge en avant, tout en se contournant sur lui-même, pour former une lamelle d'un millimètre et plus de longueur; en sorte qu'un espace assez grand reste libre entre cette lamelle et la paroi dextre Fig. 3573. intérieure L. neritoïdes, Animal fluviatile, plus ou moins conique en dessus, à extrémité spiriforme, J » aplati en dessous, marchant sur un pied allongé, arrondi et séparé de l'enveloppe palléale, qui recouvre tout l'animal comme une immense calotte. Tête assez 184 GASTÉROPODES. grosse, courte et arrondie antérieurement, portant latéralement deux tentacules courts, contractiles, triangulaires, et offrant les yeux placés à leur base externe. Cavité respiraloire située à droite, à la partie postérieure, et protégée à l'intérieur de la coquille par la saillie de la lamelle. Bourquignat. Ex. : L. neritoïdes, Gray. 42%° Gexre. GUNDLACHIA. Pfeiffer, 849. D' Gundlach qui a découvert la coquille type. Coquille ragile, cornée ou d'une teinte jaunätre peu foncée, recouverte ordi- nairement d'un encroûtement noiràtre. Sommet obtus, recourbé à droite et tota- lement rejeté en arrière; de son extrémité partent de fines stries rayonnantes qui descendent jusqu'au bord, qui, loin d'être dentelé, se réunit à angle aigu avec une petite lamelle intérieure. Cette lamelle horizontale, très-finement striée, à peine bombée et égalant à peu près les deux tiers de la longueur totale, se trouve presque tronquée à angle droit à sa partie antérieure; l'ouverture qui est À EAU 3 MEL Ve Fig. 3574. placée dans ce plan est demi-cireulaire et offre à l'état jeune un Ê G. ancyliformis, péristome bordé intérieurement par un petit renflement étroit et blanchâtre; mais à l’état adulte, ce péristome s'agrandit et va en s'évasant d'une facon extraordinaire de tous les côtés, et laisse apercevoir l'ouverture comme au fond d'un vaste entonnoir. Bourquignat. s Une seule espèce de Cuba, vivant sous la partie inférieure des feuilles et des bois qui plongent dans l'eau. La couleur de ces animaux est d’un blanc sale, avec des yeux noirs. Ils se meuvent par une simple ondulation d’arrière en avant. Ex. : G. ancyliformis, Pfeiffer. 83° Sous-0oRrDRE. THALASSOPHILES. THALASSOPHILA. Ce sous-ordre comprend des mollusques marins respirant l'air libre à l’aide d'un système pulmonaire généralement peu développé et différent de celui des autres pulmonés. 13 Famizze. AMPULLACÉRIDÉS. AMPULLACERIDAE. Cette petite famille comprend quelques mollusques à coquille spirale, globu- leuse et ombiliquée, et à opereule corné, subarrondi et subspiral. 125° Gexre. AMPULLACERA. Quoy, 1832. Ampullaria auet.; dxEpos, sans corne. AuPHiBoLa. Schumacher, 1817, THALLOCERA. Swuinson, 1840 Coquille assez épaisse, rugueuse, globuleuse, om- biliquée. Spire courte. Tours anguleux. Ouverture subcirculaire. Bord columellaire calleux. Columelle . nr Ë À he Fig. 3575. aplatie et réfléchie. Bord externe sinueux postérieu- Area dire rement. Ex. : A. nux avellana, Chemnitz. Sous-genre. AmPuzLara, Sowerby, 1842. — Coquille mince, globuleuse, ombiliquée. Spire courte. Tours arrondis. Bord interne simple. Bord externe sinueux au milieu. Ex. : À. fragilis, Quoy. Fig. 3576. À. fragilis. GASTÉROPODES. 485 14° Fanizze. SIPHONARIHIDÉS. S/PHONARIIDAE. Gray, 1840. Les siphonariidés ont une coquille conique, patelliforme, sans opercule et pré- sentant un canal creusé sur le côté droit. Ces mollusques ont été longtemps confondus avec les patelles. 126° Genre. SIPHONARIA. Sowerby, 182%. Linia. Gray, 1824. TrimuscuLus. Schmidt, 1832, Coquille patelliforme, suborbiculaire, déprimée, conique, non symétrique, à sommet bien marqué, un peu sénestre et postérieur, à côtes rayonnantes. Ouverture très-large. Bords irréguliers, crénelés. Bord droit présentant une gouttière qui se traduit à l'extérieur par une côte plus sail- Fig. 3577. lante. Ex. : S. albicans, Quoy et Gaimard. S. albicans. 2 Onvre. OPERCULÉS. OPERCULATA. Wiegmann. 1832. Les mollusques de cet ordre sont operculés et le plus généralement terrestres. 1° Sous-orpre. ECTOPHTHALMES. ECTOPHTHALMA. Pfeiffer, 1852. Yeux sur les parties latérales de la tête, à la base externe des tentacules. Opercule corné ou calcaire, spiral ou annelé et non spiral. 1e Famizze. CYCLOPHORIDÉS. CYCLOPHORIDAE. Gray, A8A1. Les cyclophoridés ont une coquille spirale généralement héliciforme, épidermée et à ouverture le plus souvent circulaire. L’opercule est calcaire ou corné, spiral, à tours plus ou moins nombreux. {re Tribu. CYCLOTINAE. Les cyclotinés ont un opercule orbiculaire plus ou moins épais, formé de deux lames séparées par une gorge ou simulant un pas de vis, à nucléus central ou subcentral. La lame interne est cornée, l'externe est calcaire. 1er Genre. CYCLOTUS. Guilding, 18%. Kuxloros, arrondi. Porenrta. Gray, 1840. Coquille discoïde, déprimée, très-largement ombiliquée. Ouverture circulaire entière. Péristome droit, quelquefois réfléchi. Opercule orbiculaire, calcaire, un peu concave extérieurement. Nucléus subcentral. Ex. : C. orbellus, Lamarck ; C. planorbulus, Lamarck. Fig. 3579. C. orbellus. Fig. 3580. C. planorbulus, 486 GASTÉROPODES. Sous-genre. Arerosroma, Troschel, 1847. — Bords réunis sur l'avant- dernier tour en formant un angle mousse. Péristome simple, aigu. Opercule présentant une lamelle relevée au bord des tours. Ex. : A. asperula, Sowerby ; À. inca, d'Orbiqny. Fig. 3581. À. inca. Fig. 3582. À. asperuis. Fig. 3583. C. mexicana. Sous-genre. Cyrroroma, Môrch, teste H. Adams, 1853. — Coquille à der- nier tour libre, cylindrique. Ouverture arrondie, anguleuse et émarginée à la réunion de ses bords sur l’avant-dernier tour. Bord gauche dilaté. Ex. : C. mexi- cana, Menke. 2e Genre. OPISTHOPORUS. Benson, 1855. Coquille déprimée, orbiculaire, largement ombiliquée. Suture derrière l'ou- verture et garnie d'un petit tube ouvert. Péristome double, la partie externe épanouïe, l'interne émarginée. Opercule calcaire, cireulaire, assez épais, multispiré, double, légèrement concave de chaque côté. Disque interne couvert d'un épiderme corné; l'externe Fig. 3584. calcaire, rude. Bord columellaire concave. Ex. : O. biciliatus, D iciliatus, Mousson. 3° GExre. PTEROCYCLOS. Benson, 1832. [repov, aile; xüx)0ç, cercle. SrEGAañosTOMAa, Troschel, 1837. Coquille subdiscoïde, largement ombiliquée. Ouverture circulaire. Péristome double; la couche externe dilatée postérieurement, l'interne plus courte et un peu échancrée à la réunion des bords. Opercule épais, composé de plusieurs lames spirales calcaires, concave et couvert d’une couche cornée. Ex. : P. Blandi, Benson; P. anguliferus, Souleyet. Fig. 3585-3586. Fig. 3587. Fig. 3588-3589. P. anguliferus. P. Blandi. S. hispidum, Sous-genre. SriracuLUM, Pearson, teste Sowerby. — Ne diffère des pterocy- clos que par une sorte de canal formé par la couche externe du péristome à la partie postérieure de l'ouverture et à la réunion des bords sur l’avant-dernier tour. Ex. : S. hispidum, Benson. GASTÉROPODES. A8T 4° Genre. ALYCAEUS. Gray, 1850. Coquille conique ou déprimée. Spire à sutures profondes; dernier tour ventru, étranglé et tordu près de l'ouverture, qui est circulaire. Péristome double, la couche externe réfléchie. Opercule mince, circulaire, calcaire, à tours nombreux. Ex. : A. gibbus, Férussac. Fig. 3590. À. gibbus. 2° Tribu. CYCLOPHORINAE. Les cyclophorinés ont un opercule orbiculaire, mince, corné, à tours nombreux et à nucléus central. 5e Genre. CYCLOPHORUS. Montfort, 1810. Küxdoc, cercle; wow, je porte. Coquille globuleuse, turbinée, quelquefois déprimée ou discoïde, bien ombili- quée. Spire à tours arrondis ou carénés. Ouverture circulaire. Péristome continu, épais, double et réfléchi. Opercule orbiculaire, corné, mince, multispiré. Ex. : C. volvulus, Müller; C. tigrinus, Sowerby; C. linguiferus, Sowerby; C. semi- sulcatus, Sowerby; C. Cumingü, Sowerby. Fig. 3594. C. semisulcatus. Fig. 3595. M. Troscheli. Fig. 3596. C. Cumingii. Sous-genre. Myxosroma, Troschel, 1847 (uÿËx, morve; croux, bouche). — Coquille discoïde, largement ombiliquée. Ouverture circulaire. Péristome double, le feuillet interne continu, l’externe réfléchi et présentant à la partie postérieure une languette comprimée. Opercule aplati, subcartilagineux. Ex. : M. Troscheli, Benson. 6e Genre. LEPTOPOMA. Pfeiffer, 1847. Asrtôs, mince; rüyua, opercule. Coquille globuleuse, turbinée ou conique, étroitement ombiliquée, quelquefois légèrement échancrée par l’avant-dernier tour. Ouverture arrondie, à bords con- 488 GASTÉROPODES. tinus ou quelquefois réunis par un calus très-mince et brillant. Péristome simple ou double, réfléchi. Opercule aplati, membraneux. Ex. : L. acutimarginatum, Sowerby; L. pileus, Sowerby; L. perplexum, Sowerby; L. Massenæ, Lesson. Fig. 3597. Fig. 3598. Kig. 3599. Fig. 3600. L. pileus L. acutimarginatum. L. Massenæ, L. perplexum. 7e Genre. DERMATOCERA. H. et À. Adams, 1853. Coquille globuleuse, turbinée, étroitement ombiliquée. Tours arrondis. Ouver- ture subcirculaire. Péristome ré- fléchi. Bords réunis par un calus très-mince. Opercule circulaire, membraneux, aplati. Ex. : D. macu- sa, Eydoux et Souleyet ; D. vitrea - losa, Eyd | yes Fi Fig. 3601. Fig. 3602-3603. Lesson. D. maculosa. D. vitrea. Se GENRE. AULOPOMA. Troschel, 1847. - Coquille déprimée, subdiscoïde ou turbinée; le dernier tour détaché anté- rieurement. Péristome libre, droit, continu, reçu dans un sillon circulaire de l'opercule. Opercule corné, planorbi- forme, formé de deux lames, et présentant un sillon circulaire à son dernier four. Ex. : À. cornu venatorium, Fig. 3604. Lamarck. À. cornu venalorium. 9e Genre. CRASPEDOPOMA. Pfeiffer, 1847. Coquille subturbinée; une fente au lieu de l'ombilic; le dernier tour subcon- tracté antérieurement. Péristome continu, simple, recevant le bord interne de l'opercule. Opercule corné, solide, spiré, à nucléus central. Lame externe plane; l'interne concave, garnie d'un rebord cireulaire à son ; ‘ Fig. 3605-3606-3607. avant-dernier tour. Ex. : C. lucidum, Lowe. Ciutdurs 3° Tribu, PUPININAE, | Les pupininés ont une coquille oblongue, fusiforme ou pupiforme ; à tours assez nombreux, le dernier rétréci, souvent étranglé à sa base. Péristome large, réfléchi, parfois canaliculé. Opercule orbiculaire, mince, corné, à tours nombreux et gra- duellement croissants; à nucléus central. GASTÉROPODES. 189 10° GENRE. MEGALOSTOMA. Guilding, Swainson, 1840. Méyas, grand; }ôux, bord; otéwx, bouche. Coquille étroitement ou à peine perforée, turritée ou pupiforme. Ouverture subcireulaire, garnie quelquefois d’un petit canal latéral. Péristome double, évasé ou épais, rarement droit. Ex. : M. ventricosum, d'Orbigny; M. altum, Sowerby; M. bituberculatum, Sowerby; M. flavula, Lamarck (cylindraceus, Chemnitz) ; M. copanense, Pfeiffer; M. funiculatum, Sowerby. Fig. 3608. Fig. 3609. Fig. 3610. Fig. 3611. Fig. 3612. - Fig. 3613. M. ventricosum. M. altum. M. bituberculatum. M. flavula. M. copanense. M. funiculatum. 11e Genre. TORTULOSA. Gray, 1847. Cataulus. Pfeiffer, 1851. Coquille perforée, pupiforme, non calleuse, garnie à la base d’une carène filiforme. Ouverture entière, prolongée antérieurement en un pelit canal sub- À À circulaire. Péristome continu, dilaté à À PEN ; la base sur la carène du dernier tour. Opercule orbiculaire, plan, corné, arc- tispiré. Ex. : T. tortuosa, Chemnilz ; Fig 3614, 3615, 3616 Fig. 3617 T. pyramidata, Pfeiffer. T. tortuosa. T. pyramidata. 12° Genre. ANAULUS. Pfeiffer, 1851. Coquille pupiforme, ombiliquée, couverte d'un épiderme mince, corné. Six tours de spire arrondis, costulés finement dans la longueur. Ouverture déviée à droite, donnant une forme gibbeuse à la coquille. Péristome continu, double; le feuillet externe réfléchi et présentant une petite ouverture tubuleuse à la réunion du bord droit avec l'avant-dernier tour. Ex. : A. bombycinus, Fig. 3618. Pfeiffer. A. bombyciaus 43° Genre. PUPINELLA. Gray, 1850. Coquille ovale-oblongue, couverte d'un épiderme mince, corné. Ouverture circulaire. Péristome épais, réfléchi, présentant une pelite rainure au bord gauche et un petit canal à la réunion du bord droit avec l’avant-dernier tour. Opercule corné, multispiré. Ex. : P. pupiniformis, Sowerby; P. humilis, Fig. 3619,3620. Fig.3621. Fig. 3622. Jacquinot. P. pupiniformis, P. humilis. TOME PREMIER. 61 190 GASTÉROPODES. 1%° GENRE. DIPLOMMATINA. Benson, 1849. Coquille subovale, mince, présentant à peine trace d’une fente ombilicale. Ouverture subcireulaire. Péristome inter- rompu, évasé. Opercule subtestacé, mince, paucispiré, garni ù 4 o1 pu w à L à e L à h 1 LR 'e . 1 J extérieurement d’une lamelle mince. Ex. : D. folliculus, Fig 3623, 3624. Pfeiffer. D. folliculus. Sous-genre. PaxLLus, H. et À. Adams, 1851. — Coquille pupiforme, lisse, avec une fente ombilicale. Spire acuminée. Ouverture semi-ovale, remontante. Columelle avec un pli dentiforme. Péritrème double, émarginé antérieurement. Pourtour ombilical présentant une crête spirale assez prononcée et entaillée près de l'ouverture. Ex. : P. adversus, Æ. et À. Adams. Sous-genre. Ana, H. et À. Adams, 1852. — Coquille subimperforée, mince, lisse, brillante, turriculée, obtuse au sommet, à tours enflés, l’avant-dernier le plus gros. Ouverture subcirculaire. Bords presque contigus. Bord columellaire dilaté en angle au milieu. Opercule mince, calcaire, paucispiré. Ex. : À, minus, sin abs (g. 5029. Sowerby. À. minus, 15° Genre. MAILLOTIN. PUPINA. Vignard, 1829. Moulinsia. Grateloup, 18%1. Coquille subeylindrique, pupiforme, mince, transparente, à lisse, très-luisante. Ouverture subarrondie. Bord columellaire f A présentant une échancrure en avant et une dent lamelli- \@) forme en arrière. Péristome simple. Ex. : P. bicanaliculata, Fig _e Sowerby. p: Pantone 16° Genre. REGISTOMA. Van Hasselt, 1823. “Pnyf, fente; otoua, bouche. RHEGOSTOMA, Agassiz, 1847. Coquille subeylindrique, pupiforme, mince, transparente, lisse. Spire déprimée, à sommet papillaire. Tours difformes. Ouverture cireulaire. Péristome réfléchi. Bord interne avec une entaille près de l'axe. Opercule mince, membraneux. Ex. : R. Nunezüi, Sowerby; R. grande, Fig. 3627, 3628. Fig. 3629, 3630. R. Nunezii. R. grande. Gray. 17e GEexre. CALLIA. Gray, 1840. Kadc, beau. Coquille pupiforme, couverte d'un enduit lisse, brillant. Ouverture arrondie, un peu déviée. Péristome mince. Oper- cule mince, membraneux, à tours étroits. Ex. : C. lubrica, c Fig. 3631, 3632. Sowerby. C. lubrica. GASTÉROPODES. 491 he Tribu. CYCLOSTOMINAE. Les cyelostominés ont une coquille héliciforme ou bulimiforme, à ouverture plus ou moins arrondie, à péristome continu, large, plus ou moins épais, quel- quefois frangé. L'opercule est épais, solide. 18e Gexre. CYCLOSTOMA. Lamarck, 1799. Kôxoc, cercle; GTOUU, bouche. CycLrosromus. Montfort, 1810. Coquille globuleuse-conique ou turriculée, mince, plus ou moins largement ombiliquée. Ouverture subarrondie. Péristome simple ou double, continu, droit ou légèrement évasé. Opercule calcaire, paucispiré, aplati. Nucléus excentrique. Ex. : GC. pyrostoma, Sowerby; C. goudotiana, Sowerby; C. sulcata, Draparnaud. Fig. 3633. C. pyrostoma. Fig. 3634. C. sulcata. Fig. 3635. C. goudotiana. 19e Genre. TROPIDOPHORA. Troschel, 1847. Tori, carène; wéow, je porte. Coquille déprimée, généralement carénée et finement striée, largement ombili- quée ou non ombiliquée. Ouverture circulaire. Péristome simple ou double, subcontinu, réfléchi et couvrant parfois une partie de l'ombilic. Ex. : T. unica- rinata, Lamarck ; T. cuvieriana, Petit; T. zonulata, Sowerby. Fig. 3636. T. unicarinala. Fig. 3637. T. cuvieriana. Fig. 3638. T. zonulata. Sous-genre. Lirmibiox, Gray, 1850. — Coquille déprimée, largement ombi- liquée. Ouverture subcireulaire. Péristome simple, mince ou épaissi. Opercule subcirculaire, testacé, à {ours assez rapide- © ment croissants; munis d’une carène forte, convexe, subcentrale, Fig. 3639 à bords simples. Ex. : L. lithidion, Sowerby. L Hthidion: 192 GASTÉROPODES. Sous-genre. Ororoma, Gray, 1850.— Coquille conique-subglobuleuse ou déprimée. Ouverture sub- ovale. Péristome droit ou un peu réfléchi. Bord columellaire le plus souvent dilaté et couvrant plus ou moins l'ombilic. Opercule testacé, solide, pauci- spiré, à bords simples, convexe au centre. Ex. O. naticoïdes, Recluz. Fig. 3640, O. naticoïdes. Sous-genre. Leona, Gray, 1840. — Coquille ovale- conique. Ouverture ovale. Péristome simple, subréfléchi. Opercule ovale, calcaire, unispiré, convexe en dehors. Nucléus latéral près du bord columellaire. Ex. : L. mamillaris, Lamarck. 20e Gexre. CISTULA. Gray, 1850. Coquille globuleuse-conique ou ovale ou oblonque-turritée, le plus souvent tronquée. Ouverture ovale. Péristome simple ou double, évasé. Opercule ovale, mince, cartilagineux, paucispiré, à fours rapidement croissants. Nucléus excentrique. Ex. : C. ambigua, HR SEE Fig. 3643. s 4 C. ambiqua. C. sauliæ. Lamarck, C. sauliæ, Sowerby. Sous-genre. Tupori, Gray, 1850. — Coquille ovale-oblongue ou turritée. Ouverture ovale, anguleuse postérieurement. Péristome simple ou double, évasé. Opercule ovale, testacé, plan; à deux ou trois tours rapidement croissants, striés ou sillonnés obliquement. Nucléus très-excentrique. Ex. : T. ferruginea, Lamarck ; T. quaternata, Lamarck ; T. Chemnitzü, Wood; T. mumia, Lamarck. Fig. 3644. Fig. 3645. Fig. 3646. Fig. 3647. Fig. 3648. T. Chemnitaii. T. ferruginea. T. quaternata. T. mumia. T. Chemnitzn. 21° Genre. CHONDROPOMA. Pfeiffer, 1847. Coquille oblongue-turritée, souvent tronquée, rarement globuleuse-turbinée. 8 , 8 GASTÉROPODES. 193 Ouverture ovale. Péristome simple ou plus ou moins double, presque droit, un peu évasé ou réfléchi. Opercule ovale, subeartilagineux, plan, paucispiré, à tours rapidement crois- sants. Nucléus le plus souvent frès-excen- trique. Ex. : C. magnilicum, Sallé ; C. pictum, Pfeiffer. Fig. 3649, Fig. 3650. CG pictum, C. magnilicum 22e Genre. CHOANOPONA. Pfeiffer, 1847. Coquille globuleuse-turbinée ou turritée, souvent tronquée. Ouverture subovale ou circulaire. Péristome le plus souvent double, évasé. Opercule testacé, subcir- culaire, à tours sensiblement croissants. Bord externe libre, aigu, souvent garni d'une lamelle élevée. Nucléus subcentrique. Ex. : C.interruptum, Lamarck ; C. lima, Adams ; C. scabriculum, Sowerby; C. pudicum, d'Orbigny; C. pulchrum, Wood. Fig. 3651, 3652. Fig. 3653. Fig. 3654. Fig. 3655. Fig. 3656. CG. scabriculum. CG. lima. C. pulchrum. G interruptum. CG. pudicum Sous-genre. Licixa, Browne, 1756; Gray, 1850. — Coquille conique, le dernier tour quelquefois détaché près de l'ouverture. Ouverture oblongue ou subcirculaire. Péristome subréfléchi, étalé. Opereule? Ex.: L. labeo, Müller ; L. subaspera, Sowerby. Fig. 3657. L. labeo. Fig. 3658. J. anomala. Fig. 3659. L subaspera. Sous-genre. Jamaica, Adams, 1850. — Coquille ombiliquée, globuleuse- conique. Ouverture circulaire. Péristome simple ou double, droit ou réfléchi. Opercule testacé, convexe en dehors; à tours peu nombreux, obliquement striés, sublamelleux. Ex. : J. anomala, Adams. 194 GASTÉROPODES. 23° GENRE. ADAMSIELLA. Pfeiffer, 1851. Coquille pupiforme ou oblongue-turritée. Ouverture petite, subcirculaire. Péristome le plus souvent double, plus ou moins étalé ou réfléchi. Opereule circulaire, mince, subeartilagineux. Tours peu nombreux. Nucléus subeentral Ex. : A. mirabilis, RUE Iood. A. mirabilis. 5° Tribu. POMATIASINAE. Cette tribu se compose de coquilles à opercule ovale, corné, à tours peu nom- breux et plus ou moins rapidement croissants. 2%e GENRE. POMATIAS. Studer, 1789. Coquille subimperforée, conique-turritée ou turritée, avec des stries ou des côtes longitudinales. Péristome simple ou double ; le feuillet interne subcontinu ; l'externe un peu étalé ou réfléchi, souvent auriculé. Opereule cartilagineux, pau- cispiré, composé de deux lames cloisonnées intérieurement. Ex. : P. obscurus, Lamarck. Fig. 3661. P. obscurus. PAS - . ES 3 we 25° Genre. HFDROCENA. Parreyss, 1843. “Yôwo, cau; xevoc, privé de. Coquille imperforée ou ombiliquée, turriculée ou globu- L Le leuse-turbinée, quelquefois carénée autour de l'ombilic. Ouver- ture ovale. Péristome droit ou évasé. Bords disjoints. Opereule ve Fig. 3662. mince, corné, paucispiré. Ex. : H. cattaroensis, Pfcifler. H. cattaroensis. Sous-genre. REala, Gray, 1840. — Coquille turriculée, presque lisse. Ouverture ovale. Péristome continu, double. Opercule mince, corné, paucispiré. Ex. : R. egea, Gray. Sous-genre. OmPnarorroris, Pfeiffer, 1851. — Coquille perforée ou étroitement ombiliquée, turritée ou globuleuse- turbinée, carénée autour de la perforation. Ouverture ovale. Me ue Sa VA D 4 Les à Péristome disjoint, droit ou étalé. Opercule mince, corné, Fig. 3664, 3665. paucispiré. Ex. : O. rubens, Quoy et Gaimard. ©. rubens. 26° GEexre. BOURCIERA. Pfeiffer, 1851. Coquille héliciniforme. Columelle dentée à la base. Ouverture ovale. Péristome évasé. Opercule ovale, assez solide, corné, à tours peu nombreux et rapide- Fig. 3666, 3667. ment croissants, Ex. : B. helicinæformis, Pfeiffer. B 'belicinelomis, GASTÉROPODES. 195 27e Gexvre. STROPHOSTOMA. Deshayes, 1828. FERRUSSINA. Grateloup, 1821. Coquille ovale globuleuse. Ouverture retournée en haut ou dirigée du côté de la spire, ronde, bordée, oblique, simple, sans dents. Ombilic plus ou moins prononcé. Opercule? Ce genre ne comprend que des espèces fossiles. Ex. S. anostomæformis, Grateloup ; S. tricarinata, Braun. Fig. 3668. Fig. 3669. Fig. 3670. Fig. 3671. Fig. 3672. S. anostomæformis. S. tricarinata. S. anostomæformis. 28° GExre. SCOLIOSTOMA. Braun, 1838. Coquille turriculée. Ouverture :rrondie, simple, renversée du côte de la spire, à bords externes réfléchis, épais, variqueux. Six à sept tours, le dernier dévié et projeté en avant. Ce genre ne comprend aussi que des espèces fossiles. Ex. S. megalostoma; S. crassilabrum; S. expansilabrum, Sandberger. Fig. 3673. S. megalostoma. S. crassilabram. S. expansilabrum Fig. 3675. Fig. 3676. Fig. 3677. 2e Famizre. HÉLICINIDES. AZ LICINIDAE. Cette famille se compose de coquilles spirales, turbinées, subglobuleuses ou parfois coniques ou déprimées; à columelle généralement calleuse, à ouverture semi-lunaire et à péristome simple, souvent épaissi. L'opercule est subovale ou subtriangulaire, épais et testacé, ou mince et corné. 29e GEexre. HELICINA. Lamarck, Ampullina. Blainville, 1895. Coquille turbinée, non ombiliquée, spirale, subglobuleuse ou déprimée; à tours rapidement croissants, le dernier quelquefois caréné. Ouverture régulière, semi- lunaire. Columelle plus où moins calleuse, présentant quelquefois une fente ou une échancrure à la jonction antérieure avec le bord droit, qui est simple, quel- Fig. 3678. Fig. 3679: Fig. 3680. Fig. 3681. Fig. 3682. H. flammea. H. adspersa. H. major, H. variegata. H. neritella. 496 GASTÉROPOPES. quefois épaissi et réfléchi. Opercule semi-lunaire corné ou crétacé, mince, formé d'éléments concentriques, et à nucléus presque central. L'animal est limaciforme, allongé, étroit. La tête est distincte, proboscidiforme, munie de deux tentacules filiformes, effilés au sommet, contractiles, mais non entièrement rétractiles. Deux yeux presque sessiles, situés sur de petits tubercules, à la base externe dès tenta- cules. Ex. : H. neritella, Lamarck ; M. variegata, d'Orbigny; H. adspersa, Pfeiffer; H. flammea, Quoy ; H. major, Gray. Sous-genre. OuGvra, Say, 1817 (dycs, peu; yü9o:, tour). — Coquille subglobuleuse ou conique. Spire à peu près de même dimension que le dernier tour. Péristome évasé. Ex. : 0. trochulina, d'Orbigny. Sous-genre. Pacuvsrowa, Suainson, 1840 (ras, épais ; roux, bouche). — Coquille déprimée, carénée. Ex. : P. acutissima, Sowerby; P. agglutinans, Sowerby. €) LE- << Fig. 3683. Fig. 3684. Fig. 3685. Fig. 3686. Fig. 3687. 0. trochulina. P, acutissima. P. agglutinans. P, depressa. Sous-genre. Posxa, H. et À. Adams, 1853. — Péristome subdenté inté- rieurement. Ex. : P. depressa, Gray. Fig. 3688. L. rotunda. Fig. 3689. E. festiva. Sous-genre. Inesa, H. et À. Adams, 1853. — Péristome non denté intérieu- rement, droit, aigu. Ex. : I. rotunda, d'Orbigny. Sous-genre. Emona, H. et A. Adams, 1853. — Péristome non denté inté- rieurement, droit, épais, obtus. Ex. : E. festiva, Sowerby. 30e GENRE. TROCHATELLA. Swainson, 1840. Coquille trochiforme ou globuleuse-conique. Ouverture semi-ovale subtriangu- laire. Columelle presque plane, sans calus à la base, et plus rarement un calus très-mince, non diffus à la réunion des bords. Ex. : T. constellata, Morelet. Sous-genre. Viva, Het A. Adams, 1853. LE — Coquille subcarénée; le bord droit du péri- Fig. 3690. Fig. 3691. stome sinueux. Ex. : V. sagra, d'Orbigny. T. constellata. V. sagra. GASTÉROPODES. 497 le Gexre. SCHASICHEILA. Shuttleworth. Teste H. et À. Adams. Coquille globuleuse-conique, couverte d'un épiderme frangé et disposé en lignes spirales; le dernier tour plutôt aplati à la base. Région ombilicale calleuse et profondément imprimée. Ouverture semi-circulaire. Péristome d continu, profondément incisé en arrière. Bord supérieur déve- ÉD loppé en aile. Opercule mince, testacé, avec une côte intra- à è À q marginale. Bord interne droit, avec une lamelle épaisse NU Fig. 3692, 3693. terminée en pointe inférieurement. Ex. : S. alata, Menke. S. alata. 32e Genre. ALCADIA. Gray, 182. Coquille héliciforme, turbinée-subglobuleuse ou un peu déprimée, le plus souvent pileuse, calleuse à la base près de la columelle, qui est étroite. Ouverture semi-ovale, triangulaire. Péristome plus ou moins épanoui et séparé de la columelle par une échancrure profonde et généralement incurvée. Opercule non spiré, assez solide, semi- ovale, garni à sa base d’un feuillet dentelé. Ex. : A. Brownii, Gray. Fig. 3694. A. Browmii. 33e GENRE. LUCIDELLA. Swainson, 1840. Coquille héliciforme-déprimée, très-légèrement calleuse à la base. Ouverture triangulaire, sinueuse. Péristome épais, garni de lamelles dentiformes. Opercule membraneux. Ex. : L. aureola, Férussac. Fig. 3695. L. aureola. 34e Gexre. STOASTOMA. Adams, 1849. Évo, portique; otopa, bouche. Coquille globuleuse-conique, déprimée ou discoïde; à ouver- ture exactement semi-circulaire, anguleuse en arrière et à la base. Péristome continu, épais. Bord droit arrondi. Bord gauche recti- ligne, étroit. Opercule calcaire, très-concave, mince, portant des Fig. 3696. lamelles irrégulières. Ex. : S. pisum, Adams. Sr Dire Sous-genre. ELecrria, Gray, 1850. — Coquille lisse, coni- ER que, couverte d'un épiderme mince. Ouverture circuiaire. Péristome Cd | continu, simple. Opercule orbiculaire, corné. Ex. : E. succinea, Sowerby. Fig. 3697. E. succinea. . 35e Genre. PROSERPINA. Guilding. Teste Gray, 184. Opoxrosroma. D'Orbigny, 1841. Coquille orbiculaire, déprimée ou subglobuleuse, polie, plus ou moins héliciniforme, couverte à la base d’un calus brillant. Ouver- CE te ture semi-ovale. Bord columellaire garni de lamelles { mn) dentiformes. Bord droit, simple, aigu. Ex. : P. depressa, fi d'Orbiqny. Fig. 3698. P. depressa TOME PREMIER. 62 198 GASTÉROPODES. 36e Genre. CÊRES. Gray, 1857. Coquille héliciniforme, carénée, rugueuse en dessus, épidermée, calleuse à la base. Ouverture lamelleuse. Péristome droit. Ex. : C. eolina, Duclos. Fig. 3699. C. eoline. 2° Sous-oRpre. OPISOPHTHALMES. OPISOPHTHALMA. Pfeiffer, 1852. Yeux placés à la partie postérieure de la base des tentacules. Opercule corné, subspiral. 3 Fawizze. TRONCATELLIDÉS. TRUNCATELLIDAE. Les troncatellidés ont un mufle bilobé et prononcé; des tentacules aplatis, subiriangulaires; un opercule corné et subspiral. 97e GENRE. TRUNCATELLA. Risso, 1826. Fidelis. Risso, 1826. Coquille subeylindrique, turriculée, dans le jeune âge; à sommet tronqué dans les adultes. Tours de spire arrondis. Ouverture ovale, un peu évasée. Péristome complet et réfléchi. Opercule corné, mince, à sommet submar- ginal. Animal muni d'un museau rétractile, proboscidiforme, large à l'extrémité, où se trouve la bouche au milieu de deux lèvres formées par une fente verticale. Deux tentacules assez courts, conico-cylindriques ou dactyliformes, distants, très-renflés à leur base, où se trouve un œil noir, en croissant. Pied petit, Fig. 3700. sur à T4 tul rond, marginé. Ex. : T. truncatula, Draparnaud. TANT 38° GENRE. GEOMELIANA. Pfeiffer, 1845. Coquille imperforée, turritée. Ouverture entière, évasée. Péristome simple, Un appendice linguiforme à sa partie antérieure. Opercule membraneux, pellucide, ovale. Tours . . 7 a . + vw è me coissants. Nucl x rique. Ex. peu rapidement croissants. Nucléus at Fig. 3701. Fig. 3702. G. jamaïcensis, Pfeiffer; G. minor, Pfeiffer. G. jamaïcensis. G. minor. 39e Genre. ACICULA. Hartmann, 1821. AcMEA. Hartmann, 1821. PuruLa. Agassiz, 1837. AURICELLA. Jurine, 1817. Coquille subimperforée, subeylindrique. Ouver- ture semi-ovale. Péristome légèrement bordé. Bords subparallèles, réunis par un calus mince. Opercule très-mince, transparent, paucispiré. Ex. : A. spec- + ‘ Fig. 3703. Fig. 3704. tabilis, Rossmasler ; À. costellata, fossile, Reuss. A. costellata. A. spectabilis. 40e GENRE. Tl'OMICHIA. Benson, 1851. Coquille perforée, à spire allongée, à sommet généralement tronqué. Ouverture oblique, elliptique-ovale, verticale. Péristome continu, double ou triple. Bord gauche étalé, réfléchi, légèrement échancré. Épiderme olivacé. Opercule corné, GASTÉROPODES. 499 subspiral, à tours très-rapidement croissants. Nucléus subbasal près du bord gauche. Animal. Trompe allongée. Deux tentacules filiformes, obtus au sommet. Veux placés en arrière de la base des tentacules. Pied court, ovale, lobé antérieurement de chaque côté; postérieure- ment, un lobe dorsal garni d'un opercule. Ex. : T. ventricosa, Fig. 3705. Sowerby. T. ventricosa 3° Sous-orpRE. PROSOPHTHALMES. PROSOPATHALMA. Yeux placés vers le milieu ou l'extrémité des tentacules. Opercule corné, subspiral. 4° Faniuse. ASSIMINIIDÉS. ASSIMINIIDAE. Les mollusques de cette petite famille ont une coquille ovale-conique ou subglobuleuse, couverte d’un épiderme corné. Me Gexre. ASSIMINIA. Leach, 1816. ASSIMINEA, Fleming, 1828. Coquille non perforée ou légèrement fendue, ovale-conique, à spire plus ou moins allongée. Tours assez peu convexes, le dernier assez ample. 3, Ouverture ovale entière. Bord columellaire assez épais. Bord droit Ÿ F aigu. Opercule à tours peu nombreux et rapidement croissants. vw Animal. Tentacules courts, oculés près de leur extrémité. Ex. : Fig. 3706. A. grayana, Leach. À. grayana. 42e Genre. PALUDINELLA. Pfeiffer, 184. » Coquille turbinée, ovale ou déprimée, ombiliquée, à tours À arrondis et couverts d'un épiderme. Ouverture subcireulaire. Péri- + = 2 ë à % 2 = 1g- Ji [l stome simple, parfois continu. Ex. : P. littorea, Dellechiape. P. littorea FIN DU TOME PREMIER. POS (ET Mn : | | | LE 100 FPS D Que } DE : sn We sogs " y QE = ere Dre - | dr roi 9 Det BE vert se" D: REA : LA : | h'1021N 0" Bad S-s upébiie of L : “À i ù ‘y L : 4 % cd 4 os > 4 A + P L e- | #1 ÿ CP 24. pe (On #1 » » CRT! TER Le, A ü PET TT. L à '« = he” - uY UT Où us F pt 4 MATRA | . | ré A LE TRE pi) U [AU Udh, ot hd LE ge x : - M de 74 4 ‘ » Add: hr en , ee 1 D 2x Né TABLE MÉTHODIQUE. EuBrancHEMENT. MOLLUSQUES ......... 1 1er sous-embranchement. Cépaarés. . ..... 2 1'e classe. CÉPHALOPODES. ............. 3 1°" ordre. CÉPHALOPODES AGÉTABULIFÈRES.. D 1° sous-ordre. Ocroropes ............ 11 1efamille OGTOPIDÉSE 2.0. 2.0 13 Je PenreOCIONUSA Eden raser 13 9e genre. Pinnoctopus ...:........... 14 SP NS IN MITORE FE ROUE ETES 15 4° genre. Cirroteuthis. ............... 15 2e famille. PHILONEXIDÉS. ............. 15 5° genre. Philonexis...... Mr eee 16 6° genre. Tremoctopus............... 16 3° famille. ArGoNaüTIDÉS . ....... 17 tetpenre ATJOnGU APE eee eee 17 2e sous-ordre. Décapones. ............ 23 1re division. Cnoxpropnora.......,.... 24 4° famille. CrancHraDés . . ............ 24 SOPENTEGTANCRIR SE eee rat 24 5° famille. Loicopsipés 25 9renre LoNGONsIS- RE Crete. 25 6° famille. CHIROTEUTHIDÉS. ........... 26 10° genre. Chiroteuthis ............... 26 lerenre Hisfoteuthis "rence 27 7° famille. OxvcHoTEUTHIDÉS . ......... 27 12° genre. Enoploteuthis .............. 27 13° genre. Ancistrocheirus. ............ 28 JASpenre Abraline CERN creer 28 1 penre Veranya eee ne eee 29 16° genre. Acanthoteuthis. ............. 29 17e genre, Onychoteuthis. ............. 30 18° genre. Ancistroteuthis ............. 31 19% penre Onycha rene ecr 31 20° genre. Ommastrephes. ............. 31 21° genre. Thysanoteuthis . ............ 32 gebfamille LOTIGIDÉS- =... 1. 33 22: genre. Gonalus ............,.... 33 CE PANNE ENT DÉS ONE CU 33 94° genre, Zeuthis. 1." ne 34 25° genre. Sepioteuthis................ 34 26>penre RMI ee aise cet 35 DT DENT NSP NIUE ee ee sean 36 28° genre. Sepioloidea................ 37 292 genre. Fidenas EE. 37 92 famille, PALÆOTEUTHIDÉS . .....,... 37 30° genre. Leptoteuthis. . 31° genre. Teuthopsis.…. 32° genre. Beloteuthis . . 33° genre. Aptychus.... 34 genre. Belemnoscpia à la fin du tome second. 35° genre. Conchorhynchus ............ 36° genre. Rhynchoteuthis ............. 2° division. SEpiarora 10€ famille, Sgrianés... 37° genre. Sepia. ...... 38° genre. Belosepia . 3° division. BeLemNopnona............ 11° famille. BÉLEMNITIDÉS. ............. 39° genre. Conoteuthis. . 40° genre. Belemnoteuthis ............. 41° genre. Belemnites. .…. 42° genre. Belemnitella . 43° genre. Actinocamax. 4° division. Lirurpnona 12° famille. SprruLipés . 44 genre. Peloptera . .. 45° genre. Spirulrostra. 16° genre. Spirula. . 47° genre. Belemnosis .… 2° ordre. CéPxaLorones 1 famille. NauriLinés. ‘genre. Nautilus 2° genre. Nautiloceras 3° genre. Lituites..... 4° genre. Hortolus 5° genre. Aploceras . 6° genre. Orthoceras .…. 7° genre. Tisoa...... 8° genre. Aoleoceras . . 9° genre. Gonioceras . . 10° geñre. Actinoceras. . 11° genre, Thoracoceras 12° genre. Cameroceras. 13° genre. Ascoceras . .. 14 genre. Endoceras. . 15° genre. Trochoceras . TENTACULIFÈRES. . 2e famille. GomPHocÉRATIDÉS . ....,.... 16° genre. Gomphoceras. 17° genre. Sycoceras . .. 18° genre. Phragmoceras TABLE MÉTHODIQUE. 502 19° genre tOncoceras. 7... 2.2... 70 3° famille, CLvxémpés............... 70 20°) genre. Zrocholithes .:..:. 70 CAM rONTONCTIUMENL E-rea 71 22° genre. Subclymenia. . >... ... 71 2HMPENTO AU Se eee 12 4° famille. Gyrocéraminés ............ 72 24%genre. Cryploceras -.‘.......... 72 25% genre. Gyroceras. 1. 72 26Mpenre. CYrIOCPTAS =. 73 5° famille. AmmoniTIDÉS. ............. 75 27%genre, Goniatites. =... ......... 75 DB PEUFOAUERAIIES eee ere ner de 76 29%penre. Bactniles res rs-ee 77 30°-genre. Baculina...,........... 77 SlWpenre "Ammaniles. ee. e-. 77 32° genre. Ammonoceras .............. 90 DO CENTO NUTIOCETAS EE - eee 91 HA PONTE ANCANAEEES >eele eee ee 91 SoPépenre. AnCYIOCErAS, +... 92 S6penre: /ArISOCETAS 2... es 0e 93 ST pente Toxoceras. eee nae cles 93 BB penre st Hanites Rec ere ne 93 39° genre. Hamulina................ 94% ADFEgenre /PLyCROCET AS eee 9 AlSvenre: Baculiles "1e -... ttc 95 42"%penre- Turrilties eee ce ce 95 A9 Poenre He /COr nas era 96 44° genre. Heteroceras................ 96 BELLÉROPHONTIDÉS .......,....,... 97 1peure BEllerapLon FPE U ee 99 2PREDTE BUCANIA ee RN RS 100 D DEDEC REUTERS ee Te EE 100 4° genre, Bellerophina.............., 101 Déclasse PTÉROPODRS 2 eee 103 LT Née MHVALIDES EE creer 107 1Ppenre VA yann 108 2PhoenreDIACriO Et ---rEhee le eLe 109 Bpenre Ie OnaS REA eee 109 4" genre. Dulantiumi. re. 110 DPCUTE UT ESS dener eee 110 Gorpenre TriDIEnR ee rentes 110 Trente CUDIETIA. er eee 111 8° genre. Gonulgria................. 111 9°’penre. Coleoprion .... 4... 112 AD rente APTTIUNEUUS Peer en e 112 2e famille. SprRIALIDÉS............... 113 AU rentre PITACIRA Race 113 12 pere tOpirals Pre eee ee 113 3° famille. CymBucinés............ sé 13° genre. Cymbulia..........,...... 114 14° genre. Tiedemannia .............. 114 4° famille. EurvmiDés...........,.,.. 115 loPpenre Euryhiainier es: en 115 A6 penre MPsychE teen tee e 115 5° famille. Pxeunonenuipés. ......,... 115 17° genre. Pneumodermon. ............ 115 18° genre. Spongiobranchia. . .......... 116 190’pEure. (GiD sine ares 116 + + 20°-geure,Cliaditu.. +. 7,0... 117 D1penre Michocyclus. 6... 117 228 ponre. Plugin... 1e. pe 117 23: genre. Cymodocea................ 117 3° classe. HérÉnopopes. .............. 118 ire fomille. JaNTHINÉS.-....,......... 118 lpenredlant/hna ee. 118 DE TénrE LRéCIURIA- Pepe: 2ne 119 2e famille. MaGGiLLIVRAYÉS. ........,.. 120 3° genre. Cheletropis. "000 120 4 genre, Maggillivraya ............. 120 5° genre. Calcarella...........2. 120 3e famille. ATLANTIDÉS. . ............. 121 Gcigenre: Allanta.... 4... tree 121 4° famille. Fmozinés ..........:..... 122 7e. genre. -Firola "MINES 123 S°\genre. Sagilla.= "2.26. 124 9° genre. Carinarid....,... 20 125 10° gerne: Ditaropus "MEN 126 11: genre, Cardiapoda................ 126 5° famille. Payzuimomés. ............. 127 12%,genre. Phylliroe +. 00e 128 13° genre. Acura..." Reel 129 6° famille. PrérosoMaDÉs. ............ 129 14° genre. Pterosoma................ 129 4° classe. GasréROPODES.............. 130 1e sous-classe, ProsoBRaNCHEs. ........ 132 l'r ordre. PECTINIBRANCHES ............ 132 1‘ sous-ordre. PRoBosCIDIFÈRES . ....... 133 1rt famille. MUuRICIDÉS.. +. 133 1' sous-famille. MuniciNés ........... 134 Anpenre Murex,--cret--2reb-rest 134 DÉS TeNTe: UPS ce CT 138 Sepenre-ZTOPiO-eRRe-er-e FRE 138 2e sous-famille. FusiNés ............. 138 45, genre VRUSUS NES. eee 139 2: famille. PLeuRoTOMIDÉS ....:....... 145 1re sous-famille. PLeuroTomINÉS . . ...... 145 5° genre. Pleurotoma................ 145 2e sous-famille. DérRANGUNÉS ........, 148 6° genre. Defrancia.........1..…. 1. 148 7° genre. Daphnella............:.... 148 3° famille. TRITONHDÉS.... ... 4... 150 Soégenre. Trilon.--renre .Ob£liscus.. =... 222 SlEdgeure VRirgIcuIR ec eee 222 S2genre Ringinella 1... 223 DHBENTE APENONDr- ce eo 223 SHigenre. Nerinen. 20e 223 85° genre. Acteonella....... .....,.…. 225 86 genre Acleonna-.. "1.0 225 87° genre. Globiconcha .......,,,... . 226 88° genre. Tylosloma.............,... 226 89 >genre; Prerodontas M... ee 226 90!genre. Cylindrites.....,,...... 227 91° genre. Chemnilzra me... 227 92° genre. Macrocheilus......,.,,..... 228 93° genre. Odostomia,. 228 94° genre, Auriculina .....;.,........ 228 95° genre. Eulimella ........,....... 229 VON penre Aclis- 0... ue 229 97° genre. Monoptygma............... 229 22° famille. EuLnupés................ 229 JB genre Eulimr. 37 0e eee 230 DDR ENT UNIS DE eee COR Lee Se 230 100° genre. Leiostraca.:.............. 230 23° famille. Srvuirénipés.............. 231 AOL genre. Siylifers eee: corrceoree 231 24° famille. Cérirnrorsipés ............ 231 102° genre. Cerithiopsis................ 231 25° famille. SozaruDés ............. 232 103° genre. Solarium,.............,.... 232 lOApenres Dirontias RTS TN 233 105° genre. Eccyliomphalus ............. 233 106 genre Oplilela 0-20. 233 107€ genre. Discohelir................. 934 108° genre. Helicocryptus .......,,..... 234 TOP genre NCirTus esse 234 110° genre. Euomphalus............... 234 111° genre. Platyschisma...,........... 235 112° genre. Raphistoma................ 235 26° famille. PLeurorouarupés. ......... 236 113° genre. Pleurotomaria ...,......... 236 114° genre, Ditremaria....-,...:,.... 237 115° genre. Polytremaria ........,...., 238 116° genre. Murchisonia ............... 238 117° genre: Schizostoma ............... 238 118° genre. Catantostoma .............. 239 TABLE MÉTHODIQUE. 504 119° genre. Maclurea ......... n'a sstaisee 239 120° genre. Scalites...........,....... 239 2 sous-ordre. ToxIFÈRES. ,........... 240 27° famille. ConIDÉs......,........... 240 121° genre. Conus..........,......... 241 122° genre. Dibaphus ................. 253 3° sous-ordre. ROSTRIFÈRES........... 253 98° famille. SrromMBIDÉS...........,... 254 123° genre. Strombus.................. 254 124° genre. Pterocera.........,....... 258 125° genre. Rostelluria................ 261 126° genre. Chenopus ............... .. 262 127° genre. Struthiolaria............. «. 263 128° genre. Priamus..... ME te . 263 129€ genre. Zerebellum................ 264 1302 genre. Terebellopsis............... 264 29° famille Cyrréipés.......... tre 264 131° genre. Cypræa................... 266 132° genre. Trivia ................... 270 133° genre. Ovula.................... 272 134° genre. Calpurnus................. 272 135° genre. Cyphoma ........... rest i272 136° genre. Birostra.................. 273 137° genre. Simnia ...... ÉLUS 273 138° genre. Pedicularia................ 274 30° famille, CanceLLARHDÉS. ,.....,..... 274 139° genre. Cancellaria................ 275 31° famille. TRICHOTROPIDÉS., ....... . 278 140° genre. Trichotropis...... ........ 278 32° famille. CertrnnDés....... ....... 279 141° genre. Cerithium................. 282 33° famille. MéLanniDÉS. , .........,... 286 142° genre. Melania.................. 287 143° genre. Pyrqula.................. 294 144° genre. Leplozis .................. 294 145° genre. Melanopsis ................ 297 146° genre. Pirena..............,.... 298 147 genre. Clionella............. + 299 34° famille. LirroriNIpés. ............. 299 148° genre. Litlorina.................. 299 149° genre. Tectarius ................. 301 150° genre. Echinella ................. 301 151° genre. Modulus .................. 301 152° genre. Risella.................... 302 153° genre. Lacuna................... 302 154° genre. Fossarus.................. 302 155 genre. Jsapis.................... 302 156° genre. Paludestrina. ............. 303 35° famille. PLanaxmmés.....:..:....:. 303 157: genre. Planazis.................. 303 158° genre. Holcostoma................ 304 159° genre. Litiopa.......::..:..4... 304 36° famille. RissoëLLipés .............. 304 160° genre. Rissælla :............1...: 305 161° genre. Hyala..." JUPE EEE 305 37° famille. RISSOIDÉS.--5 4... 305 162° genre. Rissoina..:...2, 142. 305 1632 genre. Risson..-... 4... 306 164° genre. Skenea....,.......... . 308 165° genre. Hydrobia.....:,,... ..... 308 166°onre: Ammicola 40h ire 308 38° famille, PaLuDiNIDÉS .........,.... 309 1672 genre Palutina, Re 309 168° genre. Paludomus....,........... 310 169°/genre. Bilfynia....-Cuu-cte meta 311 170°/genre. Nematura.: "2". 311 39° famille. VALVATIDÉS.. ...:.... 000 311 1719 genre. Valvala... eee 311 40° famille, AmPuLLARHDÉS.. ........... 312 172° genre. Ampullaria....:....,...... 313 Al® famille. TurRITELLIDÉS............. 315 173° genre. Turritella.......:......... 315 174: genre. Proto.................... 318 175° genre. Cochlearia ................ 318 42° famille, Cécinés.................. 318 176° genre. Cæcum................... 318 43° famille. VEnMÉTIDÉS.... .......... 319 177° genre. Vermetus.................. 319 178° genre. Siphonium ..:..........,. 320 44° famille. Simiquanupés. .......... .. 32] 179° genre. Siliquaria................. 321 45° famille. Onusripés 0. 02 322 180° genre. Onustus ..............4. 322 181° genre. Phorus........:.......... 323 46° famille. Cazyprrétpés ............. 323 182° genre. Calyptræa ................ 324 183° genre. Crucibulum............... . 329 184° genre. Trachila..."".".""21000000 325 185° genre. Galerus................... 326 186° genre. Crepidula................. 326 47° famille. Pizeopsipés............... 328 187° genre. Pileopsis..". HAE 328 188° genre. Brocchiu.................. 329 189° genre. Spiricella .............:... 329 190° genre. Amuthina ............2. 329 191° genre. Hipponyz... 1. "00 330 48° famille. Némropsipés.............. 330 jO9e/penre-AVarica.... "eee eee 331 193° genre Werilopsis SN . 332 2" ordre. SGUTIBRANGHES. ............. 332 1‘ sous-ordre. PODOPHTHALMES.. ....... 332 1'e famille, Néniripés ..........:2... 332 1'rgenre:{Verita. SSSR ENTER 333 9° genre. Deshaysia....... 2.002. 334 8° genre. Veritoma.. : 21000 334 4 genre. Neritina.. ee. me 335 5° genre. Velales een ne 337 6° genre. Vavicella ................. 338 7° genre. /Prleolus EEE 338 2°Hfamille--Trocipés 2 6e Re 339 8° genre. Phasianella............... 342 9° genre. Turbo. Ne 343 10° genre. Astraliuma en. 100 348 11: genre. Guilfordia. ................ 349 12° genre. Uvanilla. "mem. 349 13° genre. Pachypoma................ 350 14° genre. Liolia ee 351 15° genre, Cyclostrema ............... 352 TABLE MÉTHODIQUE. 505 16° genre. Adeorbis... "1..." 352 Ietpenre. RollITe TS AN. 393 18° genre. Pitonellus................. 354 19 pente Tant -ee--c----- 354 20° genre Camiliar..". "#4... 354 21° genre. Chrysostoma............... 354 22° genre. Crossostoma............... 354 23° genre. Delphinula................ 355 BAS penré-(LiCOnMe at. chere 396 Do pen 27 00UR ces: oem te se 396 26 penre Cardinaha. cn 356 2tigenre” Pyramide. ere 397 28° genre Polydontn- "Se. 357 29 penre. Glancuuse. eee 357 30° genre. Craspedotus ............... 358 31° genre. Monodonta ................ 358 32° genre. Euchelus. ..............2. 358 Socpeure Dion. See 358 d4penre. Zhaloha "1-0 ee 339 35° genre. Zizyphinus ete. 359 S6Spenre Murs PORT ENS TRES 359 S1° genre. Cantharis,....... 1... 360 SpSpenre Plencia 360 oJMpénre.-Pankivit. IST 360 40° genre. Zrochocochlea.............. 360 Hisenre Orysfele ce 361 42° penre. Photinula. . 4... 361 43° genre. Chlorostoma............... 361 44° genre. Omphalius ................ 361 295 gente Monlen = -Serteheee ce 362 Anoenrer GibbuIA Te ee Meet ee 362 AS gENTE roc htecus RER ie coco 362 48° genre. Margarita. ................ 363 AoSpenrenUrnela Rene ve 363 50° genre. Stomatella. ................ 363 51° genre. Stomatia.................. 364 o2penre MiICTONS..----Reec-s ec 364 OP PREPDTE NT Tee eee 364 SA genre. Scessurellz -. "2-1... 364 DD PENTO BTOUETIDIU eee eee ue 364 3° famille. Hazrorinés ............... 365 S6®ipenre. Haliols, tie 365 D VENTE LENS Ce Ce. 368 DS pente DatoUns ee LE Ce e 368 2° sous-ordre. EDRIOPHTHALMA.. ....... 369 4° famille. FissuRELLIDÉS. .. .......... 369 DJS penre Frssurelat eee 369 60° genre. Fissurellidæa .............. 371 61° genre. Macroschisma .............. 371 Co vente Pine tee --c-e- 372 Ga penre NCAMDTA.---.ecorrec-cee 372 DA penre Rem RC 00e 372 65° genre. Emarginula ............... 372 66° genre. Parmophorus .............. 373 5° famille, DENTALUDÉS .............. 373 67=0genreDentalium 0-2... 374 GS pente Entals: PP Er eee. 374 6° famille. ScuTELLUDÉS. ............. 374 69° genre. Patelloidea................ 374 TOME PREMIER. + HD geure SounIA-e-LPEC- e 379 HIS obnre HEICIOn EEE 2 375 12"/penrerScutelinDe Ce 375 7° famille. GaniNupés. ............... 375 19 genre Gadinit. CEE E EE 379 74° genre. Deslongchampsia.. .......... 376 8° famille: PATELLIDÉS . . . ........... 376 fosbgenre. Pateln = Eee 376 fo igenre- Nacelln 22 7.-. Voeee 378 9° famille. GmiToiDÉS . .............. 379 HG On EEE Eee UC de 379 2* sous-classe. OrisTHosrancuEs ....... 3893 1‘ ordre. TECTIBRANCHES .. ............ 383 1re famille. ToRNATELLIDÉS ............ 385 1°" genre. Tornatella ................ 385 Aérenre Buccinius .-NEREER ER 386 92 famille. ApLustripés .............. 386 3° genre. Aplustrum Se ANS ee 386 Agenre. Hydalina - 2... 386 PERTE DAMES eee ane ES ee 387 3°:famille. Cvucaninés.............. 387 CÉCENTE A UULCRNG Er ee eme en 387 MEN UIrEUlUS NN en. 388 SAPENTE Dinpliana >". -2-0-- 388 DS PER ALOMMANEe eee eme ee » ete 388 ERNEST R S OO e 389 Æfamille BuDLIDÉS eee ce ct 389 rence PANRES S MR eee 389 12%penre-"Haminea: "1-0. 390 SE TENTE AREAS ES 2e ee SU 390 14° genre: Scaplander..: 2... 390 D TON open re -. 390 16 penre PRysema. eme 391 17° genre. Smaragdinella .......... . 391 18° genre. Cryptophthalmus............ 392 Secfamille BÜLLÉIDÉS 00... 22... 392 APS penre Bulleg. Re ee 392 20° genre. Phanerophthalmus........... 392 21° genre. Chelidonura ............... 392 DRENDER ADR ere ass een 393 23° genre. Posterobranchea ............ 393 24° genre. Gasteropteron.............. 393 Don SATAS Eee eee 393 6° famille. Lopaocencinés ............ 394 26 genre: LOPROCETUS eee eee 394 27° genre. Cylindrobulla.............. 394 DBÉpEnre. LODIQER, ec 2er 394 7e famille. APLusnpés.:2.......2.00 394 29e genre Dolnhella NS Te 394 30° genre. Dolabrifera................ 395 S1°'genre Aplysia.- =... © 395 32° genre. Syphonota. ................ 395 DS GENE ACID ee cesse RS 396 34° genre. Notarchus................. 396 35° genre. Bursatella................. 396 36° genre. Stylocheilus................ 396 8° famille. PLEUROBRANCHIDÉS. . ........ 396 37° genre. Pleurobranchus............. 396 38° genre (Oscanius. "1" 397 TABLE MÉTHODIQUE. 506 SO ponre Velr.,...". see. 397 40° genre. Pleurobranchæa .....,,..,,,, 397 æl‘ipenre: Umbrella. Reset 398 42° genre. Tylodina. . .......e4 401... 398 9° famille. RUNCINIDÉS 0 sien 398 A3° genre. -Runcinä.- AODTE PAPAS ES US Re NE 443 10° famille. Auricuuipés............... A7T5 genre AVerHgO eee tie 445 l'etribu. AURICULINE ............., AT5 genre. Megaspira 1e. Mec. 446 98° genre. Auricula................., 475 genre Balai Rene 446 99° genre. Cassidula ........ Fsovoo 2e AT5 genre: Cylindrella 2... 416 100° genre. Scarabus.................. 476 Agente LD res Eee se Re 448 101 genre. Plecotrema ................ 476 genre Clausihatte tee. -euR. 448 102° genre. Aleria. ..... :...n 476 Lib HBRICINÆ ee reed ner 450 103: genre. Carychium................ 476 'DCNTE SINEPIATIS ee eee 450 9e tribu. MELAMPINÆ ..... sous 477 genre. SIylodOn tte. nee en ne 451 104° genre. Melampus................. 477 Mn PP P oocccetonconcecec 452 105° genre. Tralia..... "Me. A7T genre. Eurycrateræ...... ........ 455 106° genre. Ophicardelus............... ATS8 genre. Helicostyla #2"... 456 107° genre. Laimodonta................ 478 PÉNTEPAGAEUS NS C --- 457 108° genre. Marinula ................. 478 pente OC Rene rer ce 458 109€ genre. Leuconia..........--,..... ATS8 genre. Anostoma. 459 1LO® genre. Pedipes. 4... nn. 478 PEDTE LUCETRE ee mn ose = ce ADO 11° famille. OTINIDÉS.-- 0 AT9 deure MACraCyElis ee ee ere 461 Te genre. Otina MAN e e'nle oteoe 479 GENTG. SOATOPSIS Ne nm eme messe « 462 12° famille. LINÉDÉS............... A79 BORTE ANCRISIOMENNS ere = et ete ne se 462 Axe tribu ÉTAINAINE.-- ce ---ce ce 479 ANTENNES 00e ee 00e 464 12°; genre. Chilina. "run. 479 pente OCHENRUR eee eee ee 465 113° genre. Jimnæa................... 479 DOTE dettes outre ee 466 114° genre. Amphipeplea. .............. 480 genre Then Nes ee meet e 466 15% penre- Phys... eee este 480 2) famille. Laracmés 22... 008 466 116° genre. Physopsis. ...........,.... 481 ù genre. DIMAT IS IIS 0 Por 466 117° genre. Camptoceras....,,.......... 481 BENTEAMACE ee ere 467 118° genre. Aplerus:............ A8] ° genre, Megimathium .............. 467 20h (tribu: PLANORBINÆ. eee sacs A82 Genre ya eee. 168 119 genre. Planorbis............... 482 pente. Viquesnelia. ve... 468 120° genre. Segmentina................ 483 genre EUMEUS esse 468 SEATIDUSN ANCULINE-e cc ce 483 * genre, Phosphorax................ 468 121° genre. Ancylus .................. 483 genre, Philomyeus........,....... 168 1992° genre. Acroloœus..:..#.......2 1. 483 famille. SréNoPIDÉS ............... 469 193penre. ah"... --C-r-heeeE 483 rénres SINOPUS, nee eee e 469 124° genre. Gundlachia................ 48% genre Maningern. eu ide 469 3° sous-ordre, THALASSOPHILES., . ...... 484 genre. Hemiplecta:............. ATO $ 13° famille. AmpuLLacéRIDÉS ........... 484 508 TABLE METHODIQUE. 125° genre. Ampullacera.............., 484 © 20° genre. Gstula...... ME... 492 14° famille, Sipnonanupés. ............ 485 21° genre. Chondropoma. ............. 492 126° genre. Siphonaria ................ 485 22° genre. Choanopoma............... 493 2° ordre. OrEncut 23° genre. Adamsiella................ 494 1‘ sous-ordre. EcropaTaaLues......... 485 5° tribu. POMATIASINE ............... 494 1": famille. Cyccornommés............. A85 24% penre. Ponalias 0-0 49% LERIDUMGYGLOTINE cer re." A85 25" genre. Hydrocena.........,...... 494 AIT POnTe MOUCIOIUS eee eee sestese A85 26 genre Dourciera....-.-...-... 493 2° genre. Opisthophorus.............. 486 27° genre. Strophostoma .............. / 495 Selgenre. Pierocyclos. ec... 486 28° genre. Scoliostoma................ 495 Oo lTernocesedce rosedodc 487 2° famille. HÉLIGINIDÉS. 1... 07 495 2tl{ribu: GYCLOPHORIN& .. -........... AS7 292 penre-Hélicinar "rer. tte 495 5° genre. Cyclophorus ............... A8T 30° genre. Zrochatella................ 496 6° genre. Leplopoma ..............., 487 31° genre. Schasicheila ............... 497 Wéérenre. -Dermalocera Rae 488 S2 vente HICAUIR-. eee -- ee 497 8: genre. Aulopoma................. 488 Jo NPEDIE M LUCIGElR Ce -eee eee 497 9° genre. Craspedopoma ............. 488 34° genre. Stoastoma................, 497 SOMTIDU- PUPININÆ == eee cieisee 188 35° genre. Proserpina................ 497 10° genre. Megalostoma............... 189 SOS pENrE CET). acer eee 198 11° genre. Zortulosa..... ........ . A89 2° sous-ordre, OPISOPHTHALMES ........ 498 12 /penre AnQUIUS Mere 489 3° famille. TroncarELLipÉS. ........... 198 19 pente Papier EME rent 489 37° genre. TruncateNa,.. See 498 14° genre. Diplommatina.............. 490 38° genre. Geomelania................ 498 15penre Pupina.-------e---s----re 490 ‘39° genre. Acioulz.r. or eerareve 498 16° genre. Registoma................. 490 40° genre. Zomichia ................. 498 17 penre Dalh a EEE Re ere er 490 3° sous-ordre, PROSOPHTHALMES. . ...... 499 4% tribu. CYGLOSTOMINÆ .............. 191 4° famille. AssuNupés ............. 499 18° genre. Cyclostoma................ 491 41° genre. Assiminia................. 499 19° genre. Tropidophora.............. 491. & 43° genre. Paludinella. = Re 199 FIN DE LA TABLE. e« | cr ns “hé. MANUEL C ONCHY LIOLOGIE PALÉONTOLOGIE CONCHYLIOLOGIQUE TOME SECOND PARIS. — TYPOGRAPHIE DE HENRI PLON, IMPRIMEUR DE L'EMPEREUR, S, rue Garancière s - S 0 Z>— MANUEL CON Eu L IOLOGIE PALÉONTOLOGIE CONCHYLIOLOGIQUE LE D°J. G. CHENU TOME SECOND PARIS LIBRAIRIE VICTOR MASSON PLACE DE L'ÉCOLE DE MÉDECINE MDCCCLXII J4 2148710 ’ x | ?, L L Le L | ! à s UUETLTAL LS : WU tir4 TT HE 7. vin A ii ot LLDCE TEE DE RAC LIE (ES frah let, SUN Mgirirtiin sui LE 6 | TN 1 cnkdhduh vis Gel ul de ter [EL doi es | (tale dd, Tr FM band E allée HE 1 ‘ (NES ANNEE ARE ANT 11h ntyile : du cit Le Paye tes lee ét En ent Mas 14 ' ut h aendibil Al PNR 2 RAA) et en tn Cuuetoalléetité ere) 20h eos girigo LEP LICE LL deve nil, Hat 1 PT TU RU ALL a IT : rtol sfr ù “4h ti th il ve) «ui pre A LL LA CS pe butte ou 2e cut “ ny sine oué capital INA ein : 4 T7 ds ut dt}o Eu. ak muni) tébulrayt ah tt hitse TU 2 Dr 00") al [ei 1 pen < > >>> Fig. 63. T. corniformis. Fig. 64 et 65. X. palmulata. Fig. 66. X. palmulata. M. de Quatrefages divise le genre taret en deux sections : dans la première, il place les espèces à palmules simples, et dans la seconde, celles à palmules arti- culées (xylotryes de Leach). MM. H. et Arthur Adams suppriment le genre septaria de Lamarck, et consi- dèrent le septaria gigantea comme un taret d'une grande dimension. Mais ils pro- posent dans le genre teredo, deux sous-genres ainsi caractérisés. Sous-genre. XyLorria, Leach. — Palettes allongées, penniformes. Ex. : X. palmulata, Lamarck. Sous-genre. UrEroTis, Guettard.— Palettes ovales, dentelées ; tube en forme de massue droite ou contournée. Ex. : U. corniformis (teredo). Lamarck. Nous sommes disposés à admettre la suppression du genre septaria, mais nous croyons devoir encore l'indiquer dans ce manuel. 12 ACÉPHALÉS. Tous les auteurs anciens et modernes gardent prudemment le silence au sujet de la sexualité des tarets, ou les considèrent comme étant hermaphrodites et n'ayant pas besoin de s'accoupler; tous aussi s'accordent à dire que les tarets sont ovipares. Tous s'accordent également à parler des ravages qu'ils produisent dans les bois au moyen de leur farière ou coquille (Adanson) ou d'un suc acide (Turton, Deshayes ). Voici quels sont les résultats de nos observations sur ce sujet : Les larets jeunes ou adultes extraits des bois dans lesquels ils ont établi leur habitat, placés dans un vase rempli d'eau de mer très-propre, et près des- quels on met des morceaux de bois, ne peuvent plus y rentrer en perforant de nouveau le bois. La térébration leur est impossible, en raison de ce qu'ils man- quent d’un point d'appui et de ce qu'ils ne peuvent exercer une pression suffisante pour faire agir leur tarière ou coquille en forme de râpe, ou leur sue acide. Mais lorsque les individus extraits des bois sont très-vigoureux, ils peuvent reproduire complétement leur tube calcaire complet et même s’y renfermer du côté de la tête, en bouchant l'orifice correspondant au moyen d'une cloison transversale, convexe en avant. M. Eydoux, médecin de la marine, a fait plusieurs expériences à ce sujet, et il a obtenu sur plusieurs individus la reproduction du tube calcaire. Des observations nombreuses me portent à admettre l’action térébrante, au moyen des deux valves de la coquille agissant chacune comme une râpe très-fine et demi- circulaire, sur les parois et le fond du canal ligneux du taret. Cette manière de räper et de limer le bois, sans cesse ramolli par l'eau, coïncide-t-elle avec l’action dissolvante d’un suc acide? Je n'ai d'autre raison de nier son concours, que l'im- possibilité de recueillir ce suc et d'en démontrer l'acidité au moyen du papier de tournesol. Quel que soit le mécanisme de la perforation, ou plutôt de l'agrandissement et de la prolongation du canal ligneux qui sert d'habitat aux tarets, il nous a été bien démontré que les adultes et les jeunes, extraits de leur loge ligneuse, n'y peuvent plus rentrer. Nous n'avons jamais vu d'œufs non embryonnés, ni isolés, ni sous forme d'amas, ni sous forme d'une nappe glaireuse, sur la surface des bois; et nous avons pris tant de soin pour tàcher de confirmer à cet égard l'opinion des anciens naturalistes et celle professée par Duhamel du Monceau, que nous aurions dû parvenir à découvrir ces œufs et la liqueur prolifique des mâles, si, comme M. de Quatrefages l'a avancé et soutenu, ces deux produits de la génération de ces animaux étaient expulsés par des femelles et par des mäles, ce qui d'après nos observations, très-nombreuses à cet égard, ne nous paraît nullement probable. Je me crois autorisé à considérer la majorité des espèces de tarets comme étant ovo-vivipares et hermaphrodites suffisants, et il ne me reste de doute qu'à l'égard du taret d’Adanson (Sénégal), dont j'ai trouvé l'ovaire rempli d'ovules bivésicu- laires dans tous les individus que j'ai ouverts. Le jeune taret, qu'on a considéré avec quelque raison comme la larve de ce ACÉPHALÉS. 13 mollusque, n'est autre chose que l'embryon parvenu à son état parfait comme tel, ou au dernier âge de la vie embryonnaire. Au moment de son expulsion ou de son apparition au dehors, il se présente sous forme d'un globule jaunâtre qui se meut de suite et ne tarde pas à nager au moyen d'une collerette de cils vibratiles. Lorsque cette larve cesse de nager et se promène sur les corps solides, on la voit entr'ou- vrir et fermer, de temps en temps, les deux valves hémisphériques de sa coquille, et exécuter ce deuxième mode de locomotion au moyen d'un très-long pied lingui- forme qui est développé de très-bonne heure chez les embryons longtemps avant leur expulsion. Après s'être promené sur le bois, le jeune taret choisit le point où il doit se fixer, et sy arrête. C'est ordinairement une partie poreuse et ramollie. Si alors la larve des tarets peut déjà employer des moyens chimiques ou mécaniques pour former la première dépression, qui est l'origine du trou de perforation, il est certain qu'en raison de l'extrême petitesse de ces animaux, les moyens chimiques seraient insaisissables et inappréciables; mais les moyens mécaniques, quelque faibles qu'ils puissent paraître, peuvent tomber sous le sens et sont visibles et appré- ciables. En effet, le jeune taret, dont la coquille embryonnaire est bivalve, sphéroïde, très-lisse et jaunâtre, se niche sans peine dans l’un des pertuis du bois, et par la pression qu'il exerce en se mouvant de droite à gauche, et vice versa, produit facilement sur ce point de la surface du bois, plus ou moins ramolli par l'eau, un petit godet pour y loger la moitié de son corps. Il éprouve moins de difficulté lorsque les bois sont encore recouverts de leur écorce et de leur aubier. Le godet est le point de départ, le commencement du trou et du canal qu'il doit creuser dans l'épaisseur du bois. Aussitôt niché dans ce godet, le jeune taret se recouvre d'une couche de substance muqueuse qui se condense, brunit un peu et offre au centre un et quelquefois deux trous pour le passage des deux siphons. Cette pre- mière couche muqueuse qui, le lendemain et surtout le troisième jour, devient calcaire, est le commencement du tube calcaire de l'animal. On ne peut voir alors les manœuvres de l'animal, à cause de l’opacité de la surface; mais en sacrifiant et détachant des bois les jeunes tarets, le deuxième, le troisième et les jours sui- vants, on reconnait qu'il sécrète, très-promptement, une coquille blanche, sem- blable pour la forme à celle de l'adulte. Son accroissement est si rapide qu'elle déborde dans tous les sens, excepté en haut, la coquille embryonnaire. L'appari- tion de cette coquille coïncide si exactement avec la térébration du bois et la for- mation du trou, qu'elle doit être considérée comme un des instruments actifs ou passifs de perforation. D'ailleurs le jeune taret se nourrit de bois râpé. Les jeunes tarets, une fois en possession d’une loge, s'accroissent rapidement et passent de la forme sphéroïde à la forme conique de plus en plus allongée, ce qui fait que le corps, ne pouvant plus être contenu dans la coquille, serait à nu, s'il n’était recouvert et protégé par le tube calcaire adhérent à la paroi du canal ligneux qui sert d'habitat à l'animal. Journ. de conch. (M. Laurent), 1850. 14 ACÉPHALÉS. 14e Genre. CLOISONNAIRE. SEPTARIA. Lamarck, 1818. FunCELLA. Lamarck, 1801. Kupuus. Gray, 1840. Coquille très-courte, subglobuleuse, bâillante de chaque côté. Les valves sont seulement appuyées l'une contre l'autre et non réunies par une charnière ou un ligament. À l'intérieur, elle présente des cuillerons allongés, étroits et aplatis. Cette coquille est enfermée dans un tube testacé souvent très-long (quelquefois près de deux mètres), droit ou courbé, très-épais, le plus souvent incomplet et divisé intérieurement par des cloisons irrégulières, transversales, en forme de valvules. Le diamètre de ce tube diminue insensiblement de l'extrémité antérieure à la postérieure, où il se bifurque et présente deux tubes plus petits destinés à protéger les siphons de l'animal. La surface extérieure est couverte de nombreuses stries transverses d’accroissement. L'extrémité antérieure, dans les individus com- plets, est fermée par une calotte convexe en dehors. L'animal est allongé et cylindrique. Le manteau forme une gaîne charnue percée à l'extrémité postérieure pour le passage des siphons qui sont grêles et assez allongés. C'est à l'extrémité la plus large que la coquille se trouve logée. Fig. 67. S. gigantea. Ce genre, très-voisin des tarets, n'est pas encore parfaitement connu. On n’en cite que deux espèces des mers des grandes Indes et de la Méditerranée. Les fos- siles peu nombreux rapportés à ce genre sont des tarets. Ex.: S. arenaria, Lamarck. 2 Famiire. GASTROCHÉNIDÉS. GASTROCHAENIDAE. Gray, 1840. Les gastrochénidés ont une coquille équivalve, extrêmement bäillante, à valves minces, assez fragiles; à dents cardinales rudimentaires. Le ligament est externe, marginal, étroit et faible. Impression palléale sinueuse. 15e Genre. FISTULANA. Bruguières, 1789. CHaENA. Retzius, Gray, 1847. GASTROCHAENA. Spengler, 1783. Coquille équivalve très-allongée, cunéiforme, très-bâillante, à charnière simple et linéaire, à ligament extérieur droit, sans cuillerons sous les crochets et contenue dans un tube ou fourreau calcaire mince, fragile, en forme de massue; fermé et renflé à l'une de ses extrémités, atténué régulièrement vers l’autre qui présente une ou deux ouvertures terminales; les deux valves sont libres et sans adhérence dans le tube qui présente à l'intérieur une cloison calcaire servant à enfermer la ACÉPHALÉS. 15 coquille dans la partie la plus renflée du tube. Cette cloison est percée d'une ouverture en forme de — qui donne passage au corps de l'animal. Animal allongé, arrondi, renflé à son extrémité céphalique, terminé à l'autre par deux siphons allongés et réunis. Ex. : F. clava, Lamarck; F. Royanensis, cette dernière fossile de la craie, d'Orbigny. Fig. 69. F. clava. Fig. 70. F. Royanensis. Fig. 71. F. clava. Les fistulanes vivent isolées dans le sable. On n’en connaît qu'un petit nombre d'espèces vivantes ou fossiles. 16e GENRE. GASTROCHAENA. Lamarck, 1818. RocEeLLaRia. Fleuriau de Bellevue, 1802. RoxELLAR1a. Menke, 1830. Coquille libre allongée, bivalve, équivalve, cunéiforme, très-bâillante posté- rieurement, à charnière simple et à ligament droit et extérieur, contenue dans des loges creusées par l'animal dans des pierres calcaires ou des madrépores. Fig. 72. G. mytiloïdes. Fig. 73. G. cuneïformis. Fig. 74. G. modiolina. Animal perforant, claviforme, tronqué postérieurement ; les bords du manteau réunis; ne présentant qu'une très-petite ouverture pour le passage du pied, au 16 ACÉPHALÉS. centre de la partie tronquée; deux siphons réunis, très-allongés et se contractant en entier sous la coquille; branchies étroites, prolongées au delà des siphons. Fig. 75. G. Chemnitziana. Fig. 76. Fig. 77. G. dubia. Les gastrochènes se creusent des tubes dans les pierres et dans les madrépores ; on en connaît un petit nombre d'espèces vivantes de la Méditerranée, des mers des Antilles et de l'Ile de France; les espèces fossiles plus nombreuses se rencon- trent dans les ferrains jurassiques, crétacés et tertiaires. Ex. : G. cuneiformis, G. modiolina, G. mytiloïdes, Lamarck; G. dubia, Pennant; G. Chemnitziana, d'Orbigny. On en connaît plusieurs espèces fossiles des terrains jurassiques, cré- tacés et tertiaires. 47e Gexre. CLAVAGELLA. Lamarck, 1807. Bucconus. Guettard. Coquille peu épaisse, quelquefois transparente; formant l'extrémité inférieure d'un tube calcaire : l'une des valves est enchâssée et soudée dans la paroi du tube, landis que l'autre est libre. Impressions musculaires très-distinctes, écartées, ovales et réunies par une ligule palléale excavée en arrière. Le tube est épais, droit ou sinueux, subcylindrique, plus ou moins allongé, dilaté en massue infé- rieure, avec une ouverture supérieure irrégulièrement circulaire ou oblongue, simple ou garnie de collerettes. Son extrémité inférieure est souvent terminée par un disque percé d'une rimule centrale et entouré ou hérissé d’une couronne de petits tubes spiniformes plus ou moins nombreux. Fig. 78. CG coronata. Animal perforant, allongé, claviforme, ayant les lobes du manteau réunis, très-épais, prolongés postérieurement en deux siphons réunis dans toute leur lon- gueur. Corps demi-cylindrique, pourvu de chaque côté d'une paire de branchies étroites, dont l'extrémité postérieure, libre, flotte dans le siphon branchial; palpes ACÉPHALÉS. 17 labiales longues et étroites ; un très-petit pied rudimentaire antérieur placé en face d'une très-petite fente du manteau. Fig. 79. C. aperta. Fig. 80. C. cristata. Fig. 81. C. Caillati. Les clavagelles différent des arrosoirs par la disposition et le développement plus considérable des valves, dont une seule pièce est soudée au tube. On n’en connaît qu'un petit nombre d'espèces vivantes de la Méditerranée et de l'océan Pacifique. Ex. : C. aperta, Sowerby. Les espèces fossiles ne sont guère plus nombreuses; elles viennent des terrains crétacés et tertiaires. Ex. : C. coronata, C. Caillati, Deshayes; C. cristata, Lamarck. 18° Genre. ARROSOIR. ASPERGILLUM, Lamarck, 1809. PaaLLus MariNus. Lister. Tusucus marINUS. Gualtieri. BReCHITES. Guettard, 1774. AnvTaENa. Oken, 1815. CLersypra. Schumacher, 1717. AbsPEnGILLUM. Menke. Fourreau tubuleux, testacé, se rétrécissant insensiblement vers sa partie anté- rieure où il est ouvert, et grossissant en massue vers l’autre extrémité; la massue ayant, d'un côté, deux valves incrustées dans sa paroi; disque terminal de la massue, convexe, percé de trous épars, subtubuleux en pomme d’arrosoir et ayant une fissure au centre et une collerette plus ou moins développée et formée par une série de petits tubes soudés ensemble; coquille bivalve, subéquilatérale. L’extré- mité opposée présentant quelquefois un ou plusieurs rebords foliacés en forme de manchettes. Fig. 82. À. vaginiferum, Animal allongé, claviforme, subcylindracé, enveloppé d'un manteau épais, ayant les deux lobes soudés dans tout leur contour, terminé antérieurement en TOME SECOND. 3 18 ACÉPHALÉS. un disque ayant au centre une fente longitudinale courte et étroite, et postérieu- rement en deux siphons réunis; palpes labiales, longues et étroites; branchies allongées, étroites, se prolongeant dans le siphon branchial; un pied rudimentaire porté en avant. Deshayes. L'animal de l'arrosoir est attaché à son tube à l'endroit même où la petite coquille bivalve est insérée. Il est fixé par des muscles qui sont les analogues des muscles adducteurs des autres mollusques acéphalés; on comprend qu'ils doivent avoir une forme et des rapports particuliers dans un animal dont toute l'organi- sation est assez singulièrement modifiée, Ex. : A. vaginiferum, Lamarck. Les arrosoirs vivent sur les plages sablonneuses, s'enfoncent perpendiculaire- ment dans le sable à une assez grande profondeur. Lorsqu'ils remontent, ils font saillir à la surface l'espèce de pavillon qui termine le tube. C’est dans ce pavillon que l'animal dilate largement l'ouverture de ses siphons, pour établir, par leur moyen et par les ouvertures antérieures du manteau, un courant d'eau destiné à la respiration et à porter vers la bouche les particules alimentaires dont il se nourrit. Le nombre des espèces vivantes est de dix-huit à peu près, particulièrement de la mer Rouge et de l'Océanie; on n’en connaît qu'une seule fossile des environs de Bordeaux, Asp. Leognanum-Hæninghaus. M. Adams vient de décrire tout récem- ment une espèce fort curieuse des mers de l'Australie, Asp. Strangei, dont nous donnons la figure, Fig. 83. À. Strangei En général, les arrosoirs sont formés d'un tube testacé plus ou moins long, cylindrique, quelquefois conique, atténué à son extrémité, droit ou diversement courbé, mince et le plus souvent couvert dans presque toute son étendue d'une couche plus ou moins serrée de grains de sable, de pierres ou de débris de coquilles. L'extrémité supérieure du tube est terminée par un disque convexe ou aplati, percé de petits trous formant souvent autant de petits tubes plus prononcés à la circonférence du disque qu'à son centre, où l’on aperçoit une fissure droite ou en S. Au point de jonction du disque avec la circonférence, on remarque dans plusieurs espèces une fraise ou collerette formée par une série d’autres petits tubes soudés ensemble et plus ou moins allongés et réguliers. C’est un peu au-dessous de cette collerette que se trouvent les petites valves largement ouvertes et encadrées dans le tube. Le reste du fourreau tubuleux ne présente rien de remarquable, il est souvent grèle et offre dans quelques espèces, à son extrémité libre, une ou plusieurs cou- ronnes d'appendices foliacés ou manchettes. ACÉPHALÉS. 19 On suppose que les tubes spiniformes du disque et de la collerette sont destinés au passage des organes de la respiration, et M. de Blainville pense que ces tubes sont les canaux protecteurs d'autant de filets musculaires servant à fixer l'animal au corps sur lequel il doit vivre, et de manière à lui permettre des mouvements autour de ce point fixe. Sous-genre. FoxGra, Gray, 1842. — M. Gray a établi ce sous-genre pour les espèces à tube nu, en massue postérieurement et dont le disque terminal est étroit et sans franges. Ex. : F. Strangei, Adams. 3 Famiuce. SOLÉNIDÉS. SOLE NIDAE. Latreille, 1825. Les solénidés ont les lobes du manteau réunis, si ce n'est en avant pour le passage du pied, qui est large, assez allongé, épais et en massue tronquée anté- rieurement. Les siphons, à orifices frangés, sont courts et réunis, ou longs et en partie désunis. Les branchies sont étroites et prolongées dans le siphon branchial. Les palpes sont triangulaires et développées. La coquille est équivalve, transverse, allongée, subeylindrique ou oblongue, bâillante aux deux extrémités. La char- nière est composée, dans chaque valve, de deux ou trois dents comprimées, la postérieure bifide. Le ligament est externe, marginal, large, droit et adhérent à un large bourrelet. Les crochets sont en général petits, peu saillants ou peu apparents. Les solénidés vivent solitairement dans le sable des bords de la mer, où ils se creusent des trous verticaux souvent assez profonds. Ainsi, lorsque l'animal est vivant, la coquille est perpendiculaire et le côté supérieur est celui qui donne passage aux siphons. Ces animaux remontent du fond de leur trou jusqu'au niveau du sol, et rentrent à l'aide d'extensions et de contractions alternatives du pied musculeux qui se trouve placé à la partie inférieure de la coquille. Cette famille comprend un grand nombre d'espèces vivantes de toutes les mers et un nombre assez considérable d'espèces fossiles de diverses époques géologiques, mais particulièrement des terrains crétacés: et tertiaires. Elle représente le grand genre solen de Lamarck, subdivisé. MM. H. et À. Adams établissent deux sous-familles; dans la première ils réunissent les espèces à siphons courts et unis, et dans la seconde se groupent les espèces à siphons allongés et désunis. re Sous-ramizze. SOLÉNINÉS. SOLENINAE. H. et À. Adams. Les soléninés ont des siphons courts et réunis, et le pied plus ou moins cylin- drique et obtus. La coquille est transverse, allongée, bäillante, et tronquée aux deux extrémités. Sa charnière ne présente généralement qu'une seule dent à chaque valve. L'impression palléale forme un sinus profond et tronqué. 20 ACÉPHALÉS. 19e Genre. SOLEN. Linné, 1757. Hvrocaea, Hyrocarongnua. Poli, 1791. Les espèces du genre solen ont les siphons très-courts, réunis et frangés à leurs orifices. La coquille est transverse, allongée, presque droite, subeylindrique, à bords parallèles. Les extrémités sont bâillantes et les sommets sont près du bord antérieur. La charnière se compose d’une dent à l'extrémité de chaque valve. Le ligament est externe et long; l'impression musculaire est allongée, et l'impression palléale présente un sinus court et tronqué. Ex. : S. vagina, Linné. Fig. 85. S. vagina, Sous-genre. SoExa, Browne, 1756. — Coquille arrondie de chaque côté. Sommets près du bord antérieur; impression musculaire antérieure arrondie. Ex. : S. ambiguus, Lamarck. Fig. 86. S. ambiguus. 20e Genre. ENSIS. Schumacher, 1817. Ensatella. Swainson, 1840. Coquille transverse, allongée, bâillante et arrondie aux deux extrémités. Som- mets antérieurs. Charnière composée de deux dents sur une valve et de trois sur l'autre. Impression musculaire antérieure allongée, horizontale. Impression pal- léale avec un petit sinus tronqué. Siphons courts et divisés. Ex. : E. ensis, Linné ; E. ensis major, Linné; E. siliqua, Linné; E. Gaudichaudi, Chenu; E. costatus, Sandberger; ce dernier, fossile du duché de Nassau. ACÉPHALÉS. Fig. 90. S. siliqua. Fig. 91. S. vagina. Fig. 92. S. Gaudichaudi. Fig. 93. E. siliqua. (" Ne" Fig. 94. S. costatus. 22 ACÉPHALÉS. 2e Sous-ramiLze. PHARINÉS. PHARINAE. H. et À. Adams. Les pharinés ont les siphons allongés et désunis dans la moitié de leur longueur. La coquille est transverse, allongée, bâillante et arrondie aux extrémités. La charnière se compose de deux dents recourbées dans une valve et de trois dents dans l’autre. L'impression palléale a un sinus profond et arrondi. 21e Gexre. PHARUS. Leach, teste Gray, 1840. Coquille mince, comprimée, subéquilatérale , couverte d’un épiderme verdâtre. Sommets subcentraux. À l'intérieur et sous la charnière, une callosité en forme de côte, assez épaisse et oblique, consolide cette partie de la coquille. La char- nière se compose de trois dents, la médiane bifurquée, sur la valve droite; et sur la valve gauche d'une dent unique, comprimée, bifide et sublatérale. Impression musculaire antérieure, allongée et horizontale. Impression palléale courte, sinus large. Siphons divisés et à orifices frangés. Ex. : P. legumen, Zinné. Fig. 95. P legumen. 22e GENRE. PHARELLA. Gray, 1854. Coquille subcylindrique, transverse, allongée, arrondie et bäillante aux deux extrémités. Sommets subantérieurs. Charnière composée de deux dents sur une valve et de trois dents sur l’autre. Impression musculaire allongée , subtrigone. Impression palléale présentant un petit sinus. Ex. : P. acutidens, Broderip; P. javanica, Lamarck. Fig. 96. P. acutidens. Fig. 97. P. javanica. 23e GENRE. CULTELLUS. Schumacher, AS17. x Coquille allongée, transverse, comprimée latéralement, bâillante à ses extré- mités, courbée dans sa longueur; charnière subterminale, composée de deux dents rapprochées sur une valve et d'une seule sur la valve opposée; impression ACÉPHALÉS. 23 musculaire antérieure subcirculaire; la postérieure ovale, oblongue; impression palléale offrant en arrière un sinus large et peu profond, subquadrangulaire ou obtus en avant. Ex. : C. cultellus, Zinné; C. planus (maximus, Gmelin), Lamarck; G. grignonensis, ce dernier fossile, Deshayes. Fig. 100, C. planus. Fig. 101. C. grignonensis. 24e GEexre. MACHAERA. Gould, 18/4. Siciqua. Muhlfeld, 1811. LeGuMINARIA. Schumacher, 1817. SOLEN, partim, Lamarck. Coquille oblongue, ovale, transverse, comprimée, inéquilatérale, un peu bâillante; crochets peu proéminents. Charnière composée sur une valve de deux dents droites et quelquefois d’une troisième mince, comprimée et placée dans la direction du bord; sur l'autre valve, de deux dents seulement s'emboîtant dans Fig. 103. M. splendens. Fig. 104. M. siliqua. les interstices de la valve opposée. A l'intérieur, on remarque une côte saillante partant de la charnière et se dirigeant en s'élargissant et s’affaissant vers le bord de la coquille. Ligament extérieur, proéminent. Siphons allongés, larges, unis et couverts d'un épiderme assez épais. Parmi les espèces de ce genre, les 24 ACÉPHALÉS. unes ont une coquille épaisse, les autres au contraire ont les valves minces et transparentes; elles sont toutes couvertes d'un épiderme brillant. Ce genre, formé aux dépens du genre solen, comprend quelques espèces vivantes et un petit nombre d'espèces fossiles des terrains crétacés et tertiaires. Ex. : M. radiata, Linné; M. splendens, Chenu ; M. Lamarckii, (siliqua) Mublfeld. 25e Genre. SOLECURTUS. Blainville, A82#. Macna. Oken. 1815. SoLENOCURTUS. Sowerby, 1839. Coquille ovale, allongée, équivalve, subéquilatérale, très-bäillante aux deux extrémités, couverte de stries onduleuses, à bords presque droits et parallèles ; les extrémités également arrondies et comme tronquées; les crochets très-peu marqués. Charnière édentule ou formée par quelques petites dents cardinales rudimentaires ; ligament saillant, bombé, porté sur des callosités nymphales épaisses; deux impressions musculaires distantes, arrondies ; impression palléale étroite, profondément sinueuse en arrière et se prolongeant bien au delà de la sinuosité. Animal très-grand relativement à sa coquille. Les lobes du manteau épais en avant, soudés dans leur moitié postérieure et prolongés en deux siphons inégaux réunis jusque près de leur sommet. Pied linguiforme, gros et épais. Fig. 105. S. strigillatus. Fig. 106. À. coarctata. Fig. 107. A. coarctata. Ce genre, formé aux dépens du genre solen, est peu nombreux en espèces vivantes ;-on en cite un assez bon nombre de fossiles des terrains crétacés et ter- tiaires. Ex. : S. strigillatus, Linné. Sous-genre. Azor, Gray, 1847. — Coquille à valves lisses et couvertes d'un épiderme. Ex. : A. coarctatus, Gmelin. 26e Genre. TAGELUS. Gray, 1847. SiLiQuania. Schumacher, 1817. Coquille transverse et allongée, couverte d’un épiderme assez épais, bâillante et arrondie aux deux extrémités. Sommets submédians. Deux ou trois dents à la charnière. Sinus de l'impression palléale très-profond et s'étendant sous les cro- chets. Siphons allongés et cylindriques. Ex. : T. Dombeyi, Lamarck. Fig. 108. T. Dombeyi. ACÉPHALÉS. 19 gt 27e GENRE. NOVACULINA. Benson, 1830. Coquille équivalve, inéquilatérale, transverse allongée, bäillante aux extré- mités. Ligament externe communiquant avec l’intérieur de la coquille par un canal oblique. Crochets proéminents; charnière à peu près droite, avec une dent car- dinale courbée, étroite, dans une valve s'enclavant dans deux dents semblables de l'autre valve. Sinus palléal profond. Les novaculines ont été trouvées dans le Gange; elles sont encore peu connues. Ex. : N. gangetica, Benson; N. constricta, Lamarck. Fig. 109. N. constricta. Fig. 110. N. gangetica. 4° Faniize. GLYCIMÉRIDÉS. GLYCIMERIDAE. Deshayes, 1839. Les glyciméridés ont une coquille équivalve, épaisse, bâillante aux deux extré- mités. La charnière est composée d'une dent cardinale rudimentaire. Le ligament est externe, solide et proéminent, inséré sur une callosité nymphale plus ou moins forte. L'impression palléale est irrégulière et sinueuse en arrière. L'animal est allongé et symétrique. Les lobes du manteau sont unis et ne présentent qu'une ouverture petite et proportionnée au volume du pied, qui est digitiforme. Les siphons sont gros, très-allongés et couverts d'un épiderme épais, à osifices frangés. Les glyciméridés vivent dans le sable ou la vase, où ils se creusent des trous sou- vent très-profonds. On en connaît un petit nombre d'espèces vivantes et un nombre beaucoup plus considérable d'espèces fossiles. 28e GENRE. SAXICAV A. Fleuriau de Bellevue, 1802. HiaTeLLa. Daudin, 1799. Byssomya. Cuvier, 1817. CLoTno. Faujas Saint-Fond, 1807. Coquille transverse, étroite, irrégulière, souvent inéquivalve, inéquilatérale, un peu bâillante en arrière et en avant, couverte d'un épiderme débordant. Char- nière calleuse, linéaire, sans dents, ou présentant une dent rudimentaire sur chaque valve. Crochets peu saillants ; ligament externe, allongé, assez épais. Bords SE = Fig. 111. S. rugosa. Fig. 112$. rubra. Fig. 113. S. hiatella. souvent irréguliers. Impressions musculaires écartées, l’antérieure oblongue, la postérieure subcireulaire. Impression palléale formant un sinus étroit et profond. TOME SECOND. % 26 ACÉPHALES. Animal transverse. Lobes du manteau réunis dans toute leur étendue, présentant seulement en avant et en bas une petite ouverture pour le passage du pied; pro- longés en arrière, en deux siphons gros, inégaux, séparés à leur extrémité et dont l'ouverture est garnie d'une rangée de petits tentacules ; le branchial plus long. Bouche grande. Lèvres membraneuses, palpes labiales courtes et épaisses. Branchies doubles, étroites et prolongées dans le siphon branchial. Pied allongé, vermiforme et fendu inférieurement. Ex. : S. rubra, Deshayes ; S. rugosa, Linné ; S. arctica, Lamarck. On en connaît plusieurs espèces fossiles des terrains juras- siques et tertiaires. 29e GENRE. PANOPAEA. Ménard de la Groye, 1807. Homomvya, partim, Agassiz. Coquille équivalve, inéquilatérale, transverse, inégalement bäillante sur les côtés. Une dent cardinale conique, avec une fossette opposée sur chaque valve. Nymphe calleuse, comprimée, ascendante, non saillante au dehors. Ligament extérieur fixé sur les callosités. Impressions palléales très-marquées, larges, allon- gées, avec un sinus triangulaire plus ou moins profond. Impressions musculaires bien marquées. Animal très-allongé; manteau fermé dans presque toute sa lon- gueur, épais et ouvert seulement au milieu pour le passage d’un pied court, large, comprimé et placé sur une masse abdominale considérable. Deux siphons réunis dans un très-long tube extensible. Les panopées vivent sur les côtes sablonneuses ; elles s’enfoncent dans le sable ou la vase. On en connaît quelques-unes vivantes et un grand nombre de fossiles. Ex. : P. australis, Sowerby; P. Faujasüi, Ménard de la Groye; P. Spengleri, Valenciennes. Fig. 114, P. australis. MM. H. et À. Adams établissent deux genres aux dépens du' genre panopée : le premier, sous le nom de glycimeris, comprend les espèces qui n'ont sur une ACÉPHALÉS. 27 valve qu'une dent correspondant à une fossette de l'autre valve sans dents. Le second, sous le nom de panopée, comprend les espèces ayant une dent et une Fig. 117. P. Faujasi fossette à chaque valve, comme dans la panopée de Spengler. Nous n'admettons ces divisions qu'à titre de sous-genre, et nous conservons le nom -générique de glycimère au genre suivant, que les mêmes auteurs adoptent, mais sous le nom beau- coup moins connu de cyrtodaria. Fig. 118. P. Spengleri. 28 ACÉPHALÉS. Sous-genre. Mvorsis, Agassiz, 1842. — Coquille mince, ornée de petits points linéaires formant des lignes rayonnantes, grande ou de moyenne dimension, plus ou moins bâillante aux deux extrémités ; une dent cardinale à chaque valve. Crochets plus ou moins rapprochés du bord antérieur, quelquefois même mar- ginaux. Impression palléale profondément échancrée; impressions musculaires indistinctes. Sur presque toutes les espèces, une dépression plus ou moins sen- sible part des crochets et gagne en s'évasant le bord antéro-inférieur. M. Agassiz reconnait vingt-cinq espèces des terrains jurassiques et crélacés; le genre myopsis est réuni par quelques auteurs au genre panopée, et par d'autres au genre phola- domye. Ex. : M. lata, Agassiz, fossile du terrain néocomien. Fig. 119. M. lata. Sous-genre. PLEUROMA, Agassiz, 1842. — Coquille allongée ou ovoïde, de petite et de moyenne dimension, renflée sous les crochets, graduellement amincie en arrière et plus ou moins relevée au bord postérieur, un peu bâillante aux deux extrémités. Test fort mince, presque papyracé, avec quelques rides concentriques assez régulières. Crochets plus ou moins rapprochés du bord antérieur, assez gros, recourbés en avant et contigqus. Impression palléale avec un sinus large et Fig. 120. P. donacina Fig. 121. P. alta. profond, mais rarement distinet. M. d'Orbigny pense que ce genre doit être con- fondu avec le genre panopée; des exemplaires bien conservés lui ont permis de re- connaître sur quelques espèces la présence de dents cardinales qui ne lui laissent aucun doute. Quoi qu'il en soit, M. Agassiz cite un assez grand nombre d'espèces du grès bigarré, du muschelkalk, du lias et du Jura inférieur, moyen et supérieur. Ex. : P. donacina, Roemer; P. alta, Agassiz, fossiles de l'oolithe inférieur. Sous-genre. Homouva, Agassiz, 1842. — Coquille très-mince, transverse, ovale, ventrue, inéquilatérale, bâillante aux deux extrémités, sans dents à la charnière; semblable à celle des pholadomyes, moins les côtes transverses. Crochets épais, arrondis, un peu enroulés, munis de pointes acérées, contigus, mais non perforés. Ce genre, réuni par la plupart des auteurs au genre pho- ladomye, comprend quelques espèces du Jura supérieur et inférieur. Ex. : H. hortulana, Agassiz, fossile du Jura supérieur. Fig. 122, H. hortulana. ACÉPHALES. 29 Sous-genre. Arcomva, Agassiz, 1842. — Coquille très-mince, très-allongée, tantôt comprimée, tantôt plus ou moins cylindracée, bâillante aux deux extrémités, mais surtout à la postérieure. Crochets petits, étroits, pointus, peu courbés et ne s'élevant que peu au-dessus du bord dorsal, très-rapprochés. Impressions musculaires antérieures ovales ou pyriformes, les posté- rieures arrondies. Impression palléale indis- tincte. Douze espèces environ des terrains jurassiques. Ex. : À. oblonga, Agassiz, fossile Do R: 2 des marnes liasiques moyennes de Mulhouse. Kig 288 0blonge: Sous-genre. PLarymya, Agassiz, 1838. — M. Agassiz comprend dans ce genre quelques espèces voisines des arcomyes par leur forme et leur physionomie générale, mais qui en diffèrent par l’aplatissement de leur coquille, par la posi- tion plus médiane de leurs crochets, qui sont le plus souvent très-déprimés, et par leurs extrémités très-développées et fort larges. Les deux extrémités sont bâil- lantes, mais plus particulièrement la postérieure. L’aire cardinale est bien moins caractérisée que dans les arcomyes; : aussi n'est-elle que d'un bien faible T0 ds secours pour la détermination des es- pèces. La carène marginale qui la sépare des flancs est surtout moins accusée. Les rides des flancs sont d’or- dinaire très-distinctes, longitudinales, Fig. 124. P. dilatata. concentriques, et surtout marquées sur la partie antérieure; elles sont plus confuses du côté postérieur et n'y forment ordinairement que des ondulations irrégulières. Les stries d'accroissement ne s'observent que difficilement sur les moules extérieurs; on ne les remarque pas du tout sur les moules intérieurs. Les impressions musculaires et. palléale sont en général tout aussi peu reconnaissables que chez les arcomyes. Cependant M. Agassiz a pu reconnaître l'impression musculaire postérieure et l'impression palléale sur l'espèce que nous citons. Ex. : P. dilatata, Agassiz, fossile du terrain néocomien. Sous-genre. Macrrouya, Agassiz, 1842. — Coquille gonflée, voire même globuleuse, très-mince, ornée de rides longitudinales tranchantes ou au moins de fines stries d’accroissement; quelques-unes allongées et plus ou moins comprimées. Charnière sans dents; au moins n'en aperçoit-on aucune trace sur les moules intérieurs. Mais on remar- que sur chaque valve un sillon particulier qui commence en avant des crochets, se dirige obli- quement en bas et en avant derrière l'impression Fig 125. M. rugosa. musculaire antérieure. Ce sillon est le résultat d'une arête qui existe à la face interne du test. Ce genre, rejeté par les uns, 30 ACÉPHALÉS. complétement démembré par les autres, est peu nombreux en espèces des terrains crétacés et jurassiques. Ex. : M. rugosa, Agassiz, fossile du Jura supérieur. 30e GENRE. GLYCIMERIS. Lamarck, 1801. Cyaropania. Daudin, 1799. Coquille oblongue, transverse, fortement épidermée, bäillante aux deux extré- mités, équivalve, très-inéquilatérale; crochets peu saillants, le plus souvent cor- rodés. Charnière sans dents, présentant une callosité épaisse, allongée. Ligament extérieur porté par des nymphes saillantes au dehors. Impressions musculaires distinctes et très-écartées ; impression palléale bien marquée. Valves épaissies par des callosités sur la plus grande partie de la surface intérieure. Épiderme épais, débordant. Animal ovale, allongé, épais, cylindracé, noir. Manteau épais et ridé, Fig. 126. G. siliqua. Fig. 127. G. angusta. fermé dans toute sa longueur, ouvert seulement en avant pour le passage d'un pied petit et épais. Deux siphons réunis en une seule masse charnue ne pouvant jamais entrer dans la coquille. Bouche petite, pourvue, de chaque côté, de deux appendices buccaux triangulaires. Branchies doubles, longues et épaisses. Ex. : G. siliqua, Lamarck; G. angusta, Nyst. Cette dernière fossile du cray des envi- rons d'Anvers. 5° Fawisze. MYIDÉS. MYIDAE. Gray, 1839. Les myidés ont une coquille assez épaisse, solide, bäillante postérieurement, couverte d'un épiderme brun ou grisâtre. Charnière sans dents, mais munie d'un cuilleron qui en tient lieu. Ligament interne. Le manteau de l'animal est complé- tement fermé, si ce n’est pour le passage d'un pied étroit. Les siphons allongés sont réunis jusqu'à leur extrémité, couverts par un épiderme mince et à orifices frangés. Ils vivent dans des trous plus ou moins profonds qu'ils creusent dans le sable ou la vase des bords de la mer. 91e GENRE. MFA. Linné, 1747. Coquille subinéquivalve, ovale ou oblongue, inéquilatérale, bâillante surtout en arrière. Couverte d'un épiderme qui se prolonge sur les siphons et les bords du manteau de l'animal. Charnière sans dents, mais présentant sur la valve gauche un cuilleron horizontal, aplati, correspondant à une fossette également horizon- ACÉPHALÉS. 31 tale de la valve droite. Ligament interne, s'insérant entre le cuilleron et la fossette. Crochets peu saillants. Impressions musculaires distantes. Impression palléale profondément échancrée en arrière. Animal oblong; manteau fermé sur presque toute sa longueur, n'offrant qu'une petite ouverture pour le passage d'un pied petit court et conique. Les tubes allongés, réunis dans toute leur longueur, divisés seulement à l'extrémité et frangés à leur orifice. Branchies assez courtes, en feuillets de chaque côté du corps. Ce genre ne comprend que quatre espèces vivantes et huit espèces fossiles des terrains tertiaires supérieurs. Parmi ces der- nières, trois sont les analogues des espèces vivantes. Ex. : M. arenaria, Linné. Fig. 128. M. arenaria. Fig. 129. M. arenaria. Sous-genre. PLarvonox, Conrad, 1837. — MM. H. et A. Adams adoptent ce sous-genre ainsi caractérisé. Coquille ventrue, à stries onduleuses, concen- triques, et présentant un petit sillon s'étendant du sommet au bord de la coquille. Côté postérieur court, avec des stries rayonnantes; dent cardinale droite, dilatée et biémarginée. Ex. : P. cancellata, Conrad; nous ne connaissons pas cette espèce. j 32e GENRE. TUGONIA. Recluz, 1846. Type : le Tucow, d'Adanson. Coquille bivalve, équivalve, globuleuse ou subovale, très-méquilatérale, bàil- lant largement et seulement en arrière. Crochets petits, postérieurs. Charnière ayant sur chaque valve un cuilleron petit, arrondi, concave, saïllant obliquement et différemment en avant, selon la valve, accompagné postérieurement d'une petite dent cardinale indépendante du cuilleron. Ligament double; l'externe placé sur le bord cardinal, en travers des crochets; l’interne fixé dans les cuil- lerons. Impressions musculaires : l’an- térieure ovale, placée sous le bord car- dinal, tout près du cuilleron, et la Fig. 130. T. tugon. Fig. 131. postérieure plus petite, circulaire, sous la dent subapiciale. Impression palléale très-courte et simplement arquée, se continuant sans interruption sur le pourtour interne des valves. Animal ayant le côté postérieur rétréci et terminé par un tube très-court, tron- qué, à peine saillant au delà des valves. Manteau bilobé, très-mince, membra- neux, à surface unie, bordé à sa circonférence par deux muscles rubannés, épaissis, 32 ACÉPHALÉS. larges de deux millimètres au plus, finement denticulés à la marge extérieure et soudés dans tout leur contour. Les tugonies sont des coquilles vivant dans l'argile durcie, à l'embouchure des fleuves. Une seule espèce, le type du genre, habite le Sénégal; les autres sont fossiles. Toutes portent des stries rayonnantes sur la surface entière des valves ou seulement sur la partie postérieure de celles-ci. Recluz. Ex. : T. tugon, Recluz. On en connaît deux espèces fossiles. 6° Famize. CORBULIDÉS. CORBULIDAE. Broderip, 1839. Les corbulidés ont une coquille inéquivalve, épaisse, solide, ouverte seulement en avant. La charnière se compose d'une dent conique, saillante, recourbée, reçue dans une fossette ou une échancrure de la valve opposée. L'animal n’est pas symé- trique. Le manteau n’est ouvert qu'en avant. L'ouverture du pied est étroite et a les bords dentelés. Les siphons sont réunis, courts et frangés. Les corbulidés vivent dans le sable ou la vase des bords de la mer. 33e GENRE. CORBULA. Bruguières, 1792. Coquille iméquivalve, inéquilatérale, plus ou moins épaisse, bombée, fermée, arrondie en avant, atténuée et prolongée en arrière. Charnière formée sur chaque valve d'une dent conique recourbée et d’une fossette correspondante. Ligament interne et court inséré sur-la dent de la valve gauche et la fossette de la droite. Impressions musculaires peu distantes. Impression palléale faiblement excavée. Animal ovale, assez épais, manteau fermé seulement à l'extrémité postérieure pour couvrir deux siphons réunis et peu saillants. Pied comprimé, très-court et arrondi. l'ig. 132. C. suleata Fig. 133. C. sulcata. Fig. 134 C. mediterranea. Fig. 135. C. elegans. Fig. 136. GC, regulbiensis. Fig. 137. C. cubaniana. ACÉPHALÉS. 33 Ce genre ne se compose que d'un petit nombre d'espèces vivantes et de quelques espèces fossiles des terrains crétacés et tertiaires. Ex. : C. sulcata, Bruguières ; C. mediterranea, Philippi; C. cubaniana, d'Orbigny ; C. Regulbiensis, Morris ; C. elegans, Sowerby; C. biangula, Deshayes; G. radiata, Deshayes, ces quatre dernières fossiles. Fig. 138. C. radiata. Fig. 139. C. biangula. 34e GENRE. AZ ARA. D'Orbigny, 1839. Coquille régulière, ovale ou allongée, inéquivalve, inéquilatérale, entièrement fermée, épaisse. Charnière pourvue sur la valve bombée de deux dents cardinales divergentes, séparées par une fossette. La petite valve a une dent cardinale large, creusée en cuilleron. Le ligament qui est interne s'insère d’une part sur le cuilleron de la petite valve et la fossette de la grande. Impressions musculaires au nombre de trois sur chaque valve : une anale allongée, ovale; une buccale transverse, et Fig. 140. A. erodona. Fig. 141. A. erodona. une troisième petite, distincte, entre celle-ci et la charnière. Animal ovale, un peu comprimé, pourvu d’un manteau fermé sur les deux tiers de sa longueur, ayant à la région buccale une ouverture pour le passage d'un pied extensible, comprimé, triangulaire, tranchant; en avant, le manteau réuni donne naissance à deux siphons très-extensibles accolés sur une partie de leur longueur et ciliés à leur extrémité libre. Ex. : A. erodona, Lamarck (mya). 35° Genre. CORBULOMYA. Nyst, 1846. Coquille ovale-transverse, déprimée, parfaitement close, inéquivalve, sub- équilatérale, la valve droite étant la plus grande. Sur la valve droite une seule dent triangulaire, pyramidale, redressée, et à côté une fossette étroite et profonde le plus souvent entaillée dans le bord; sur la valve gauche deux dents inégales TOME SECOND. 5 34 ACÉPHALÉS. séparées par une grande fosselle : la dent la plus grande trigone et redressée, profondément sillonnée dans sa longueur. Ligament interne fixé dans la fossette de la valve droite et dans le sillon de la grande dent de la valve gauche. Impres- sion palléale simple, à peine infléchie en dedans du côté postérieur. Fig. 144. CG. Chevalieri Fig. 145. C. antiqua. Le mollusque a les lobes du manteau réunis dans le tiers postérieur de leur longueur ; la fente antérieure donne passage à un pied comprimé, triangulaire ; le pourtour du manteau est garni d'une duplicature foliacée tentaculifère; en arrière, cet organe se termine par deux siphons courts, réunis à la base; le bran- chial un peu plus gros, un peu plus allongé, a l'ouverture garnie de tentacules arborescents d'une grande élégance. Deshayes. Ex. : C. Nysti, C. triangula, C. Chevalieri, et C. antiqua, Deshayes. 36° GENRE. PALAEONMFYA. Zitiel et Goubert, 1861. Coquille triangulaire, allongée, déprimée, bäillante sur le côté postérieur, presque équivalve, inéquilatérale. Sur la valve droite, deux dents cardinales, séparées par une fosselte destinée à recevoir la dent cardinale de l’autre valve. La dent postérieure, qui est la plus grande, est proéminente, épaisse, et porte der- rière elle une fossette qui semble destinée au ligament; dent latérale postérieure allongée et très-saillante. Sur la valve gauche, une seule dent cardinale et une fossette grande et profonde, dans laquelle entrent la grosse dent et le ligament de l’autre valve. Dent latérale postérieure moins prononcée que sur l'autre valve. Impressions muscu- laires et palléales extrêmement faibles. Ex. : P. Deshaysii, Fig. 146. P Deshaysii, fossile du coral-rag de glos. e ACÉPHALÉS. 35 37° GENRE. SPHENIA. Turion, 1822. Coquille mince, subrégulière, allongée, subrostrée, comprimée, inéquivalve, frès-inéquilatérale : les sommets peu marqués; charnière formée sur la valve gauche d’une sorte de dent aplatie élargie horizontale, se plaçant dans une exca- vation correspondante de la valve droite, et qui échanere évidemment son rebord ; deux impressions musculaires assez peu distantes. Impression palléale arrondie en arrière. Ligament interne fixé sur la dent de la valve gauche et dans la fossette de la valve droite; siphons allongés et unis. Les sphénies sont plus allongées et plus transverses que les corbules ; on en connaît quelques espèces vivantes et un plus grand nombre de fossiles. Ex. : S. Benghami, Turton; S. ornatissima et S. alternata, d’Orbigny. Parmi les fos- siles, nous citerons les S. angulata, S. Terquemii et S. donaciformis, Deshayes. NI A Fig. 153. S. Terquemii. Fig. 154 S. donaciformis. 38e GENRE. CRYPTOMIA. Conrad, 1848. Coquille inéquilatérale, transverse, oblongue, bâillante en arrière; valves présentant des stries rayonnantes, croisées quelquefois avec des stries concentriques. Char- nière présentant sur la valve droite une dent lamelleuse correspondant à une fossette de l’autre valve. Ligament interne. Impression palléale avec un petit sinus postérieur. Ex. : C. Philippinarum, À. Adams. Fig 155 C. Philippinarum. 36 ACÉPHALÉS. 7e Faniise. ANATINIDÉS. ANATINIDAE. D'Orbigny, 1845. Les anatinidés ont une coquille mince, fragile, nacrée, généralement méqui- valve, et plus ou moins bâillante aux deux extrémités. Les crochets présentent souvent une fissure fermée par une membrane très-mince. La charnière se com- pose d’un cuilleron sur chaque valve et d’un ligament interne qui contient un osselet. Souvent les valves sont fortifiées à l'intérieur par une côte oblique et lamelleuse. Les impressions musculaires sont peu apparentes, l’extérieure est oblongue, et l'impression palléale est le plus souvent sinueuse. L'animal a les bords du manteau réunis sur la plus grande partie de son étendue, et ouverts seulement pour le passage du pied. Les siphons, plus ou moins divisés, ont les orifices frangés. Cette famille comprend un assez grand nombre de genres. 39e Genre. ANATINA. Lamarck, 1809. AuriscaLpium. Megerle, 1811. LATEnNuLA. Bolten, 1798. Coquille très-mince, fragile, nacrée, particulièrement sur les crochets, le plus souvent transparente, transverse, subéquivalve, bâillante surtout en arrière. EEE ER Fig. 159. À. lanterna. Fig. 161. A. Cornueliana. Fig. 162. A. rugosa. ACÉPHALÉS. 37 Crochets fendus. Charnière composée d’une dent horizontale, élargie en cuilleron et soutenue par une lame verticale saillante qui se prolonge jusqu'à l'empreinte musculaire postérieure. Un osselet calcaire, tricuspide, non adhérent, et maintenu en avant des cuillerons par une expansion du ligament. Ligament interne fixé dans les cuillerons. Animal ovale, transverse; lobes du manteau réunis, excepté en avant et en bas où se trouve une ouverture étroite pour le passage du pied, qui est petit et conique. Deux siphons allongés et réunis dans toute leur longueur. Les anatines vivent enfoncées perpendiculairement à peu de profondeur dans le sable ou la vase. On les trouve particulièrement sur les rivages des mers chaudes. On n’en connaît qu'un petit nombre d'espèces de l'Inde et de l'Amérique, et quelques espèces fossiles de la plupart des terrains. Ex. : A. lanterna, Born; A. subrostrata, Lamarck; À. rugosa, Lamarck ; À. Cornueliana, d’Orbigny; cette dernière espèce fossile de Bettancourt. 40e Genre. CERCOMPYA. Agassiz, 1842. Coquille allongée et comprimée, élargie en avant des crochets, effilée et grêle en arrière, bâillante aux deux extrémités. Les cercomyes n'ont pas de lunule en avant des crochets; mais toute cette partie du bord supérieur est saillante et tran- chante, comme le bord inférieur. La partie postérieure du bord supérieur ou cardinal, en arrière des crochets, est occupée par une grande aire cardinale, dont la forme et les détails constituent le caractère saillant de plusieurs espèces. Cette aire est séparée des flancs par une carène plus ou moins accusée, que j'appelle la carène marginale de l'aire cardinale; elle est ordinairement accompagnée d’un sillon parallèle, et tous deux partent du sommet des crochets et se dirigent obli- quement vers le bord postérieur. Les bords des valves réunies s'élèvent du milieu Fig. 164. C. gibbosa. Fig. 165. C. Robinaldina. Fig. 166. C. Robinaldina. de l'aire cardinale sous la forme d’une arête impaire, qui, dans les espèces très- comprimées latéralement, acquiert une prépondérance marquée, tandis qu’elle est à peine sensible dans les espèces enflées. Les crochets sont petits et contigus, plus ou moins médians, suivant les espèces. Les flancs sont couverts de rides ou plis longitudinaux, concentriques et d'une grande régularité. Ces plis sont larges, épais et souvent saillants en avant, plus serrés, plus fins, et en général moins distincts en arrière; tous vont se perdre dans l'aire cardinale, où ils affectent la forme de stries transversales. Ex.: C. striata et GC. gibbosa, Agassiz, fossiles du Jura supérieur ; C. Robinaldina , d'Orbigny, fossiles des terrains crétacés. 38 ACÉPHALÉS. He GENRE. PERIPLOMA. Schumacher, ASAT. ANarTixA, parim, Lamarck. BonTia. Leach, teste Brown, 1844. Coquille ovalaire très-inéquivalve et très-inéquilatérale, assez solide, légère- ment nacrée. Côté postérieur court, subtronqué et à peine bäillant. Crochets fendus. Charnière présentant sur chaque valve un cuilleron étroit, oblique, for- mant avec le bord supérieur une profonde échancrure dans laquelle se place un petit osselet triangulaire maintenu par une partie du ligament qui est interne et fixé dans les cuillerons. Sous le cuilleron, une côte assez épaisse se dirigeant vers le bord postérieur. Impressions musculaires inégales : l'antérieure longue et étroite, la postérieure petite et semilunaire; impression palléale marginale. Ex. : P. tra- pezoïdes, Lamarck (anatina). 4 Fig. 167. P. trapezoïdes. Fig. 168. P. trapezoïdes. Fig. 169. P. frapezoïdes. Sous-genre. Cocucopesma. Couthouy. — Coquille transverse, inéquivalve, subéquilatérale, bâillante antérieurement, mince, fragile, subpellucide, à crochets fendus légèrement et peu saillants. Charnière pourvue d’un cuilleron vertical, semblable sur chaque valve, adhérant à une callosité qui borde la marge cardi- nale postérieure, et soutenu par une côfe obtuse, forte, courant obliquement du côté postérieur. Une costule linéaire antérieure subverticale part des crochets, PE ù Fig. 170. C. leana. Fig. 171. C. leana. passe sous les cuillerons, et se prolonge en obliquant un peu postérieurement vers le centre des valves. Ligament double : l'interne cartilagineux, adhérant aux cuillerons; l'externe frès-mince et fibreux; aucune trace d'osselet. Tmipressions musculaires dissimilaires : l'antérieure très-oblique, oblongue, réniforme; la pos- térieure subtrigone, tronquée antérieurement. Excavalion palléale, oblongue, arrondie en avant; angle du manteau oblong, triangulaire. Recluz. Ex. : C. leana, Couthouy. 42 GENRE. L'YONSIA. Turton, 1822. Mva, parlim, Chemnitz. Awrninesa, partim, Lamarck. Preripzoua. Rang. Conpura. Bruguières. OSTEODESMA, partim, Deshayes. Macpasa. Leach, teste Brown, 1827. Paxnorixa. Scacchi, 1833. Coquille oblongue, étroite, transverse, inéquivalve, la valve gauche plus grande, rostrée, légèrement bâillant postérieurement, inéquilatérale, mince, subnacrée; charnière formée d'un petit cuilleron linéaire étroit, oblique, subcalleux, appliqué ACÉPHALÉS. 39 sur le bord dorsal, et d’un petit osselet subquadrangulaire. Ligament interne et large. Impressions musculaires inégales : l’antérieure ovale-obronde près du bord inférieur; la postérieure circulaire près du bord dorsal. Impression palléale un peu sinueuse en arrière. Fig. 172. L. norvegica. Fig. 173. L. carinifera. Animal oblong; bords du manteau réunis dans presque toute leur étendue, ouverts seulement en avant et en dessous pour le passage d’un pied petit et por- tant un byssus à la base. Siphons courts, ciliés au sommet, et réunis presque jusqu'à l'extrémité. Ex. : L. norvegica, Chemnitz ; L. carinifera, d'Orbigny. Cette dernière espèce fossile des terrains crétacés. Sous-genre. Exropeswa. Philippi, 1847. — Coquille mince, irrégulière, iméquivalve, bâillante et couverte d’un épiderme mince. Charnière formée seulement par un petit rebord circulaire dans chaque valve, pour recevoir le ligament. Ex. : E. chilensis, Philippi. Fig. 174. E. chilensis. 43e GENRE. MYTILIMERIA. Conrad, 1837. Coquille subarrondie, plus ou moins ventrue, équivalve, fragile, couverte d'un épiderme mince et caduc. Crochets subspiraux. Charnière sans dents, mais formée seulement de petites excavations linéaires sous les crochets, pour recevoir le liga- ment, qui contient un petit osselet. limpressions musculaires petites; impression palléale avec un sinus obtus. Ex. : M. Nuttalii, Conrad ; M. Guerini, Puyraudeau. Fig. 175. M. Nullalii. Fig. 176. M. Guerini. Xe GENRE. THRACIA. Leach, 182%. Mya, partim, Donavan. ANATINA, parlim, Lamarck. Coquille transverse, ovale, irrégulière, inéquilatérale, très-méquivalve, la valve droite plus profonde, un peu bäillante à ses extrémités. Charnière formée par un cuilleron calleux, épais, saillant en dedans, oblique, et un petit osselet de forme 40 ACÉPHALÉS. variable, généralement subannulaire, maintenu dans une rainure du bord anté- rieur du cuilleron. Deux ligaments : l'un solide et interne entre les cuillerons; l'autre plus faible et externe. Impressions musculaires : l'antérieure étroite, réunie à la postérieure, petite et arrondie par une impression palléale assez échancrée postérieurement. Animal ovoïde, épais; manteau très-mince et transparent, à bords réunis dans presque toute son étendue, ouvert seulement au tiers antérieur pour le passage du pied, qui est petit et comprimé. Deux siphons courts, non réunis et frangés. Ex. : T. magnifica, Jonas; T. plicata, Deshayes ; T. corbuloïdes, Deshayes. Fig. 177. T. magnilica. Fig. 178. T. plicata. Fig. 179. R. concentrica. Fig. 180. T. corbuloïdes. Sous-genre. Ruricora. Fleuriau de Bellevue, 1802. — Coquille irrégulière. Orifices des siphons simples. Impression palléale avec un sinus triangulaire. Ex. : R. concentrica, Æleuriau de Bellevue. Sous-genre? Licura. Recluz. — Coquille libre, équivalve, ordinairement inéquilatérale, transversale, ovale-oblongue, plus grande et arrondie en avant, atténuée en arrière, peu bâillante. Crochets petits et entiers. Charnière formée sur chaque valve d'une dent ou cuilleron ovale ou oblong, égal, obliquant forte- ment à l'intérieur des valves. Ligament double : l'interne cartilagineux , fixé dans les cuillerons; l’externe linéaire et fibreux. Deux impressions musculaires : l'antérieure oblon- gue, un peu oblique, étroite, arquée; la postérieure petite et arrondie. Excavation palléale profonde, oblongue, obtu- sément arrondie antérieurement avec l'angle du manteau Fig. 181. L. declivis. allongé, triangulaire et aigu postérieurement. Ex. : L. declivis, Recluz. Les ligules connues jusqu'à présent sont toutes transversalement oblongues, très-déprimées, dilatées en avant, rétrécies en arrière, très-minces, fragiles, d'une ACÉPHALÉS. 41 taille au-dessous de la moyenne, à peine bâillantes soit en avant, soit en arrière, et recouvertes d'un épiderme très-mince. La surface des valves est chagrinée de petites rugosilés, qui les rendent rudes au toucher. Ces coquilles vivent dans les régions profondes, et ne sont apportées sur la côte qu'à la suite des tempêtes. Elles sont communes sur les côtes d'Angleterre et d'Écosse, et plus rares sur celles de France. %5° Gexre. CORIMYA. Agassiz. Les coquilles que je range dans ce genre, dit M. Agassiz, ont une physionomie bien différente de toutes celles que nous avons passées en revue jusqu'ici. Elles ressemblent extérieurement aux tellines, et c’est effectivement dans ce genre que la plupart des espèces connues jusqu'à ce jour ont été classées par les auteurs. Cependant il est probable qu'elles manquent de dents à la charnière, au moins n'en signale-t-on pas. Or, cette absence de dents, jointe à la minceur extrême du test, me fait croire que c’est plutôt dans le groupe des myes que dans la famille Fig. 182. C. lata. des tellinidés qu'elles doivent trouver leur place. Les deux valves ne sont pas exactement semblables, ni d'égale épaisseur; l'un des crochets est aussi ordinai- rement plus haut que l'autre, d'où il résulte une sorte d'asymétrie peu sensible, il est vrai, mais qui n’en est pas moins digne de remarque. Les valves sont en général aplaties, à bord tranchant, rarement bâillantes. Les flancs sont lisses, ou bien garnis de larges sillons entre lesquels on aperçoit les lignes d'accroissement, qui sont très-fines. Le test très-mince est rarement conservé, si ce n’est dans les espèces du lias. Je n'ai pu y découvrir d'autres ornements que les rides et les stries concentriques. Le plus grand nombre des espèces appartient aux terrains jurassiques; quelques-uns seulement proviennent des terrains inférieurs de la formalion crétacée. Ex. : C. pinguis, Agassiz, fossile du Jura moyen, et C. lata, Agassiz, fossile du Jura supérieur. Fig. 183. C. lata. Fig. 184. C. pinguis. 46° GENRE. PHOLADOMYA. Sowerby, 1823. Coquille mince, transparente, généralement transverse ou triangulaire, renflée, équivalve, inéquilatérale, bâillante aux extrémités, mais surtout à la postérieure. Côté antérieur court, arrondi ou tronqué; côté postérieur plus ou moins dilaté. Charnière simple sans dents, ayant sur chaque valve une nymphe marginale don- TOME SECOND. 6 42 ACÉPHALÉS. nant insertion à un ligament externe court. Crochets saillants, très-rapprochés. Impressions musculaires rarement bien marquées. Impression palléale avec un sinus anal très-profond. Animal ayant les siphons réunis; un appendice bifurqué au pied. Ex. : P. candida, Sowerby; P. caspica, Agassiz. TIRÉS =\s [NA Fig. 187. P. candida. Fig. 188. P. caspica. Ce genre, très-nombreux en espèces fossiles, n'en compte que deux vivantes. Ces dernières sont fort rares, à ce point que l'une d'elles, déjà connue depuis longtemps, ne se trouve que dans deux ou trois collections. Le nombre des espèces fossiles est très-considérable, on en compte trois ou quatre des terrains tertiaires, quinze environ des terrains crétacés, et un bien plus grand nombre des terrains jurassiques. M. Agassiz établit pour les pholadomyes les divisions et les sections suivantes : 1'e Division. Pholadomyes sans aire cardinale circonscrite. Cette division se compose de trois sections particulières qui se distinguent toutes par un caractère propre, emprunté à l'aire cardinale, qui est en général très-rudi- mentaire, courte et peu distincte. IL n'y a pas de carène qui sépare l'aire cardi- nale d’une manière tranchée, des flancs de la coquille. L'ouverture postérieure.se prolonge chez la plupart des espèces jusqu'aux crochets; les bords supérieurs de la coquille se réfléchissent en dehors, de manière à déterminer de chaque côté une fossette concave plus ou moins profonde. Toutes les espèces de pholadomyes qui appartiennent à cette division sont presque exclusivement littorales ou ne se rencontrent qu'accidentellement dans les dépôts pélagiques ou subpélagiques. ACÉPHALÉS. 43 1" section. Murricostées. — Espèces allongées, à côtes nombreuses, le plus souvent tranchantes, tantôt rayonnantes et réparties sur toute la surface, tantôt laissant un espace libre en avant et au-dessous des crochets. Cette section com- prend environ douze espèces, dont deux vivantes de la mer Caspienne et les autres fossiles de la craie et du Jura. Ex. : P. caspica, Agassiz; P. elongata, Agassiz. Fig. 189. P. elongata. 2° section. TRIGONÉES. — Par leurs contours généraux et par leurs ornements, ces espèces rappellent certaines trigonées de la section des scabres, si bien que Lamarck rapportait à ce genre les deux espèces qu'il a connues. Elles sont plus ou moins tronquées et épaisses en avant, mais comprimées vers l'extrémité posté- rieure. Les crochets sont fort saillants et paraissent avoir été perforés, soit d'un côté, soit de l’autre, comme chez la pholadomya candida. Les bords cardinaux se touchent et ferment la coquille par le haut jusqu'au tiers postérieur. Le bord Fig. 190. P. arcuata. Fig. 191. P. nuda. inférieur est également fermé sur une grande partie de sa longueur. En revanche, toutes les espèces bâillent fortement en arrière, tandis qu’elles sont plus ou moins fermées en avant. L’aire cardinale est assez distincte, élargie en avant et effilée en arrière; mais elle ne se prolonge pas jusqu'à l'ouverture postérieure, et sur- tout elle n’est pas circonscrite par des arêtes saillantes, comme c’est le cas des espèces cardistoïdes, auxquelles celles de cette section ressemblent souvent beau- coup par leur forme. Un des caractères les plus saillants consiste dans la structure particulière des côtes transversales et des rides et sillons longitudinaux : les pre- mières sont ordinairement étroites, onduleuses et composées de tubercules disposés en séries plus ou moins apparentes. Les rides concentriques et les sillons longitu- dinaux sont toujours très-apparents et souvent même plus saillants que les côtes. 44 ACÉPHALÉS. On les remarque surtout aux deux extrémités de la coquille. Les impressions musculaires et palléale ne sont pas assez marquées pour pouvoir être distinguées ; l'on n’en remarque même que quelques traces équivoques. Le test, quoiqu'il paraisse avoir été fort mince, a cependant laissé fréquemment sur les moules des traces plus ou moins notables de la couche nacrée interne, qui est transformée, dans quelques exemplaires, en un enduit farineux d'un éclat assez brillant. E.: P. candida, Sowerby, des Antilles; P. areuata, Agassiz, fossile de la molasse; P. nuda, Agassiz, fossile du grès vert du Dauphiné. 3° section. Bucarniexnes. — Cette section comprend un grand nombre d'es- pèces, caractérisées par leur forme en général fort gonflée et ramassée et par leurs ornements très-prononcés : elles sont tronquées et aplaties en avant; les flancs portent des côtes saillantes, tantôt tuberculeuses, tantôt simples et franchantes ; les crochets sont ordinairement épais, très-développés, opposés, perforés et comme soudés. La coquille est fortement bäillante en arrière et plus ou moins en avant; l'écartement des valves est même si considérable au bord supérieur, que l'aire cardinale en est oblitérée. Les bords de la coquille sont en même temps réfléchis en dehors, de manière à déterminer deux gouttières parallèles plus ou moins arquées, semblables à celles de la section précédente. Quelques espèces Fig. 193. P. exaltata. Fig. 194. P. glabra. Fig. 195, P. foliacea. montrent, lorsque le test est conservé, à côté de ces gouttières, des arêtes plus ou moins saillantes, qui ne se reproduisent pas sur les moules. Les impressions musculaires et palléale sont surtout marquées dans les individus adultes. Le test, lorsqu'il existe, est ordinairement à l'état de spath corné ou calcaréo-siliceux. Il ACÉPHALÉS. 45 est généralement peu épais et à bords tranchants. Cette section n’a aucun repré- sentant dans l’époque actuelle. La plus grande partie des espèces se trouve dans la formation jurassique, depuis le lias jusqu'au terrain portlandien inclusivement. Deux espèces proviennent de la formation crétacée, et une seule des terrains ter- tiaires inférieurs. On pourrait subdiviser cette grande section, d'après la structure des côtes, en trois sous-sections : 1" sous-section. Aicuës. — Ces espèces ont les côtes étroites, simples ou subtuberculeuses, plus ou moins tranchantes, les crochets renflés, peu saillants; elles sont de forme oblongue, assez renflées et plus fermées que celles des autres sections. Ex. : P. glabra, Agassiz, fossile du lias. 2° sous-section. Réricurées. — Elles ont des côtes à tubercules nombreux, plus ou moins gros, qui, entre-croisés avec les sillons longitudinaux, forment un dessin rétiforme très-caractéristique; elles sont très-épaisses et généralement apla- ties à la face antérieure. Ex. : P. exaltata, Agassiz, fossile du terrain à chailles. 3° sous-section. ParcicosTées. — Elles ont des côtes moins nombreuses, mais souvent très-fortes et en général tranchantes ou rugueuses; leurs flancs n’ont pas cette apparence réticulée des précédentes, auxquelles elles ressemblent cependant quelquefois par la forme. Ex. : P. foliacea, Agassiz, fossile de l'oolithe inférieur; P. parcicosta, Agassiz, fossile du terrain à chailles. 2° Division. Pholadomyes à aire cardinale circonscrite. Cette seconde division comprend des espèces de forme et de taille diverses, allongées, ovalaires, courtes, gonflées ou cordiformes. Malgré ces variations, ces espèces se distinguent par un caractère commun très-important, c'est d’avoir une aire cardinale fort développée, formée de deux lames aplaties et circonscrite par deux arêtes plus ou moins fortes. La coquille est fort peu bäillante. Le bord car- dinal est fermé. L'ouverture antérieure se réduit le plus souvent à un léger écar- tement de valves et paraît même quelquefois manquer tout à fait. L'ouverture postérieure est également peu développée et fort étroite, proportionnellement aux dimensions des coquilles; elle ne s'avance que peu sur le bord supérieur. Les ornements sont beaucoup plus simples que chez les espèces de la première divi- sion. Ce sont des côtes uniformes, rarement tuberculeuses, tantôt linéaires et à peine visibles, tantôt très-saillantes et tranchantes, mais toujours peu nombreuses et limitées à la partie antérieure et moyenne du test. En général, les rides longi- tudinales sont plus développées que les côtes elles-mêmes; souvent elles prédo- minent même de beaucoup, et se font remarquer par leur netteté et leur grande régularité. Les impressions musculaires et palléale sont trop rarement conservées pour offrir des caractères importants. Le test a généralement disparu, ou bien il 46 ACÉPHALÉS. n'existe que sous la forme d'une lame de spath corné très-mince, à peine papy- racée, ayant rarement l'épaisseur d'une carte à jouer. Les espèces de cette division sont à peu près aussi nombreuses que celles de la division précédente; il est facile de les classer, d’après leur forme, en trois sec- tions, à la suite des autres. 4° section. FLaBeziées. — Très-allongées, à côtes saillantes et tranchantes dans la plupart des cas : elles habitent toutes les vases pélagiques et les dépôts qui s'y rat- tachent. Eiles correspondent par leur forme aux multicostées, mais elles en diffèrent essen- tiellement par leur aire cardinale. Ex. : P. tumida, Agassiz, fossile du terrain port- landien. 5° section. Ovaraimes. — Les espèces de cette section rappellent un peu les trigonées de la première division; elles sont de forme ovoïde et plus ou moins comprimées ; leur aire cardinale est souvent peu marquée et évasée en arrière ; leurs côtes sont linéaires et pectinées, rarement saillantes. Elles bâillent plus que Fig. 197. P. pectinata. les flabellées, tant en avant qu'en arrière, et leur test est plus épais. Elles habitent surtout les bandes de vases graveleuses de régions lit- torales, mais s'étendent aussi plus ou moins fréquemment dans les régions subpélagiques et même dans les régions pélagiques. Ex. : P. pec- tinata, Agassiz, fossile du terrain portlandien. 6° section. Carnissoipes. — Elles rappellent par leur forme ramassée et plus ou moins aplatie sur la face antérieure, les pholadomyes bucardiennes ; mais elles en diffèrent par leur aire cardinale très-développée et circonscrite, et par le peu d'ornements qu’elles offrent dans la plupart des cas. Elles habitent avec les flabel- lées, les régions pélagiques et subpélagiques très-vaseuses, et ne se montrent jamais dans les dépôts littoraux, à l'exception de quelques espèces douteuses. Ex. : P. cardissoïdes et P. cingulata, Agassiz, fossiles du terrain à chailles. Fig. 198. P. cardissoïdes. Fig. 199. P. cingulata. ACÉPHALÉS. 47 7e GENRE. CARDIOMORPHA. De Koninck, 1842. CEronuya. Agassiz, 1812. Coquille équivalve, inéquilatérale, mince, presque toujours transverse ou obliquement allongée. Charnière linéaire sans dent. Une lame cardinale glabre occupe tout Le bord supérieur depuis les crochets jusqu'à son extrémité postérieure. Ligament linéaire, externe. Crochets recourbés en avant. Deux impressions mus- culaires superficielles et réunies par une impression palléale simple. Le test des Fig. 200. C. excentrica. cardiomorphes est généralement très-mince comparativement à leur dimension. La plupart sont striées ou costellées parallèlement aux bords. Leurs crochets sont ordinairement grands et très-recourbés en avant et en dehors. Ce genre ne se compose que d'un petit nombre d'espèces du calcaire anthraxifère supérieur. Les cardiomorphes ont à peu près la forme des isocardes, dont elles diffèrent surtout par la charnière. M. d'Orbigny pense qu'elles doivent faire partie du genre ostéodesme de M. Deshayes, qui, de son côté, admet en partie le genre d'Agassiz, dans lequel il fait entrer le genre greslia, du même auteur, et le place à la suite des pholadomyes. Ex. : C. excentrica, Agassiz, fossile du terrain jurassique. 48e Genre. GONIOMFA. Agassiz, 1838. LysranNassa. Munster, 1838. Coquille très-mince, allongée, cylindrique et gonflée ou ovale et aplatie, bäil- lante aux deux extrémités, mais surtout en arrière. L'ouverture antérieure affecte Fig. 201. G. Dubois. la forme d’une fente longitudinale, généralement étroite; l'ouverture postérieure est ordinairement fort large, arrondie, tronquée de haut en bas et d'avant en 18 ACÉPHALÉES arrière; enfin, chez quelques espèces cylindracées, la coquille s'élargit vers l'ou- verture postérieure. Crochets submédians, en général peu saillants, très-rappro- chés et souvent contigus. Impressions musculaires très-faiblement accusées. Impression palléale non encore reconnue. Ligament probablement très-faible. Pas de dents, ni de lames cardinales; mais le bord cardinal légèrement renflé sous les crochets. Les côtes dont est orné le test des goniomyes diffèrent de celles de toutes les autres coquilles de la même famille, en ce qu'elles n'ont pas pour centre commun le sommet des crochets, mais qu'elles naissent parallèlement les unes aux autres sur le bord cardinal de la coquille, tant en avant qu'en arrière des crochets. Les antérieures se dirigent d'avant en arrière, et les postérieures d’arrière en avant et toutes de haut en bas, sans suivre toujours exactement les contours des bords antérieur et postérieur. Elles disparaissent en général pendant le dernier terme de l'accroissement, et la coquille, par suite de sa ténuité ou de son élasticité, présente quelquefois des formes irrégulières produites par une sorte de torsion. Les goniomyes, d'après M. Agassiz, comptent bien près de trente espèces en grande partie des terrains jurassiques et trois des terrains crétacés. Ce genre paraît devoir être réuni aux pholadomyes, c'est l'opinion de MM. d'Or- bigny et Deshayes. En effet, les goniomyes ne diffèrent guère des pholadomyes que par la disposition anguleuse des côtes qui ornent le test. Ex. : G. Dubois, Agassiz, fossile de l'oolithe inférieur. %9e Genre. ALLORISMA. King, 1844. Coquille allongée transversalement, très-mince, elliptique, équivalve, très- inéquilatérale. Chaque valve est pourvue d'un support ligamentaire allongé dans la direction de la ligne cardinale, et qui varie tellement en largeur dans les diffé- rentes espèces, que d'horizontal ou parallèle au plan dorsal de la coquille il passe à une position interne ou verticale. Charnière sans dents. Crochets plus ou moins larges. Les valves, sans côtes rayonnantes, sont garnies de plis parallèles à leurs bords libres et souvent de très-petits points, qui dans quelques espèces forment, à partir du cro- chet, des lignes rayonnantes, et qui dans d’au- tres sont disséminées sans ordre. Un très-petit nombre d'espèces des terrains carbonifères. Ex. : Fig. 202. À. sulcata. À. sulcata, Fleming, fossile de coalbrook-dale. 50e GEexre. PACHYMFA. Sowerby, 1826. Naybs, épais. Coquille allongée transversalement, équivalve, épaisse. Crochets subterminaux. Ligament ÉRIOREE et attaché à la saillie des nymphes.'La pachymye décrite par D Sowerby a la forme d’une grosse modiole, elle vient du grès vert. Ce genre, réuni par les uns aux pholadomyes, est reporté par d’autres aux malléacées ou aux pétricolides. Ex. : P. gigas, Fig 203. P. gigus. Sowerby, fossile de la craie. ACÉPHALES. 19 üle Genre. GRESSLYA. Agassiz, 1842. Coquille mince, ovalaire, très-inéquilatérale, légèrement bäillante en arrière. Crochets placés très-près du bord antérieur, gros, peu saillants, mais fortement recourbés en dedans et en avant, de manière à former une lunule très-distinete à la partie supérieure du bord antérieur. Souvent aussi le crochet droit déborde un peu le crochet gauche. Sur les moules intérieurs, on remarque à la valve droite un sillon qui prend son origine sous le crochet droit et se dirige en arrière, le long du bord supérieur, en formant avec le bord des valves Sue un angle plus ou moins aigu. Impressions mus- D) culaires peu apparentes; impression palléale avec un sinus très-large et très-profond. Ce genre, généralement réuni par les auteurs au genre céromye, compte quinze ou seize espèces des terrains jurassiques. Ex. : G. zonata, Agassiz, fossile du Jura inférieur. Fig. 204. G. zonata. 52e GENRE. EUCHARIS. Recluz, 1850. Porouya. Forbes, 1844. EusLa. Loven, 1846. Coquille équivalve, inéquilatérale, ovale ou subglobuleuse, bäillante, couverte d'un épiderme à sommets recourbés en avant. Charnière portant sur chaque valve une dent saillante, subulée, ascendante, se joignant côte à côte dans le rappro- chement des valves. Ligament extérieur porté par de petites nymphes. Cartilage interne, inséré dans un alvéole de chaque valve, avec un osselet distinct. Deux impressions musculaires, similaires, orbiculaires, rapprochées par une impression palléale simple. Siphons divisés et présentant à leur base de longues franges réflé- chies sur la coquille. Ex. : E. quadrata, Hinds; E. granulata, Nyst. Fig. 205. E. quadrata. Fig. 206. E. granulata. 53e Genre. TYLERIA. H. et À. Adams, 1854. Coquille oblongue, équivalve, arrondie en avant, bäillante en arrière, couverte d'un épiderme très-léger. Valves minces, presque membraneuses. Charnière composée de petites fossettes assez nombreuses dans chaque valve pour recevoir un ligament qui se montre aussi au dehors. Une côte de ren- forcement part du cuilleron et se prolonge circulairement sur ‘toute la ligne interne des fossettes jusqu’à l'impression mus- (KW culaire antérieure. Impression palléale formant un sinus assez —_—_— profond. Ex. : T. fragilis, 4. et A. Adams. US POSE TOME SECOND. 7 50 ACÉPHALÉS. 54 Genre. NEAERA. Gray, 1834. Cusrinania. Nardo, 1840. SrHENA. D'Orbigny, 1846. Coquille très-mince, très-fragile, transparente, transverse, inéquivalve, sou- vent terminée par un prolongement ou rostre et un peu bäillante en arrière. Charnière composée d'un petit cuilleron profond et oblique sur chaque valve, d'une dent latérale saillante et recourbée seulement sur la valve droite, dont le bord cardinal n’est point échancré, tandis que le même bord de la valve gauche, qui est la plus grande, présente une échancrure sous le crochet, et enfin d'un petit osselet arrondi, maintenu par le ligament qui est interne et fixé dans les cuillerons. Crochets proéminents un peu obliques. Impressions musculaires ovales, la postérieure à peu de distance au-dessous de la dent latérale. Impression pal- léale simple. Ligament interne épais remplissant l'espace assez large que laissent entre eux les cuillerons lorsque la coquille est fermée. Animal globuleux; lobes Fig. 208. N. gouldiana. Fig. 209. N. Victoriae Fig. 210. N. hyalina. du manteau réunis; pied lancéolé; siphons courts, le branchial plus gros, l’anal avec un opercule membraneux, tous deux garnis de quelques tentacules allongés. Ce genre a été établi aux dépens du genre corbule pour quelques espèces très- fragiles, généralement petites, qui se trouvent dans le sable ou la vase des rivages de la mer. On en connaît près de vingt espèces de toutes les mers, dont quelques- unes de la Méditerranée. Les espèces fossiles, moins nombreuses, viennent des terrains subapennins de la Sicile, de l'Italie, et quelques-unes du bassin de Paris. Ex. : N. gouldiana, Hinds; N. hyalina, Hinds; N. Victoriae, Melleville; cette dernière espèce fossile. 55° GEexre. THEORA. H. et À. Adams, 1854. Coquille comprimée, transparente, lisse, polie, bâillante en arrière. Charnière présentant une sorte de cuilleron formé par le rebord interne des valves où s'insère un ligament sans osselet. Impressions musculaires allongées; impression palléale avec un sinus pro- Fig 211. Tata fond. Ex. :T. lata, Hinds. 56: Gewre. PANDORA. Bruguières, 1792. Coquille comprimée, transverse, ovale ou subtrigone, rostrée, inéquilatérale , inéquivalve, mince, fortement nacrée en dedans et souvent en dehors. Charnière ACÉPHALÉS. 51 composée sur une valve d’une dent saillante touchant le bord cardinal, et près de cette dent, en arrière, d'une empreinte en relief et allongée pour l'insertion du ligament. Sur l'autre valve, plus grande et souvent assez concave, se trouve une dent triangulaire, aplatie, bifurquée, dont la portion antérieure, plus longue, se prolonge jusqu’à l'impression musculaire antérieure ; la portion postérieure, beau- coup plus courte, circonscrit en avant une fossette profonde dans laquelle se place Fig. 212. P. oblonga. la dent de la valve droite; et derrière cette fossette un sillon rugueux, allongé, divergent, pour l'insertion du ligament. Crochets aplatis. Bord cardinal postérieur replié à angle droit dans toute sa longueur sur chaque valve, et formant un recou- vrement d'une valve sur l’autre, jusqu’à l'extrémité du rostre. Impressions muscu- laires arrondies et rapprochées du bord cardinal; impression palléale simple, non marginale et présentant souvent des granulations éparses. Animal oblong, Fig. 213. P. rostrata. Fig. 214. P. indica. comprimé. Lobes du manteau minces, transparents, réunis, si ce n’est en avant pour le passage d'un pied assez grand, comprimé et lancéolé. Siphons imégaux, l'anal plus petit, court et à orifices ciliés. Les pandores vivent dans le sable ou la vase des rivages de la mer. On en connaît environ vingt espèces vivantes, et seulement quelques espèces fossiles des terrains tertiaires. Ex. : P. oblonga, Sowerby ; P. rostrata, Lamarck ; P. indica, Chenu. 57e Genre. MYODORA. Gray, 1840. Coquille comprimée, trigone, inéquivalve, inéquilatérale, assez mince. La valve gauche plus grande, concave; la valve droite, aplatie, rarement concave en dessus. Charnière triangulaire, composée sur la valve droite de deux dents latérales, allon- gées, lamelleuses, divergentes, suivant la direction des bords; sur la valve gauche, de deux dents correspondantes et inégales. Ligament interne inséré dans une petite fossette triangulaire sous le crochet, entre les dents, et soutenant un petit 52 ACÉPHALÉES. osselet calcaire, oblong et concave. Crochets petits, comprimés. Bord cardinal postérieur se repliant à angle droit et formant un recouvrement de la valve droite sur la valve gauche. Impressions musculaires petites, cireulaires; impression pal- léale distante du bord, simple et un peu échancrée en arrière; valves nacrées intérieurement. Les myodores vivent enfoncées dans le sable dans les eaux peu profondes. On en a décrit dix espèces des Philippines et des mers australes. Ex. : M. striata, Deshayes ; M. ovata, Reeve ; M. brevis, Stutchbury. Fig. 215. M. striata. Fig. 216. M: ovata. Fig. 217. M. brevis. 58° GENRE. MYOCHANIA. Stutchbury, 1830. Coquille adhérente, et par conséquent irrégulière, très-inéquivalve. Charnière formée sur la valve droite par une échancrure triangulaire assez profonde pour l'insertion du ligament, et sur la valve gauche par une dent triangulaire, en cuil- leron, enfoncée sous le crochet, et recevant aussi le ligament qui maintient un petit osselet triangulaire. Valve droite, complétement adhérente, se moule sur les coquilles auxquelles elle se trouve attachée; sa forme est donc très-variable. Valve gauche plus grande, à crochet recourbé, très-bombée et de forme assez Fig. 218. M. Stutchburyi. Fig. 219. M. anomoïdes. Fig. 220. M. keppelliana. variable, généralement couverte de stries longitudinales, divergentes, et traduisant aussi parfois les stries ou sillons de la coquille point d'appui. Impressions muscu- laires distantes, circulaires; l'antérieure plus grande. Impression palléale un peu sinueuse en arrière. Animal globuleux. Manteau mince, transparent, à lobes inégaux et réunis, terminé en arrière par deux siphons inégaux, courts, désunis et ciliés. Ex. : M. keppelliana, Adams ; M. Stutchburyi, Adams; M. anomioïdes, Stulchbury. ACÉPHALÉES. 53 59° Genre. CLEIDOTHAERUS. Stutchbury, 1829. CuHama. Auctorum. CHAMOsSTREA. Roissy, 1805. Coquille très-irrégulière, très-méquivalve, close et adhérente par la valve droite. Charnière composée sur la valve gauche d’une dent conique, obtuse, sillonnée, lisse, et s'emboitant dans une fossette correspondante de la valve droite, et d’un osselet allongé, irrégulier, maintenu par le ligament, qui est antérieur, convexe Fig. 221. C. albidus. Fig. 222. C. albidus. et inséré en arrière de la charnière sur des impressions profondes dans chaque valve. Valve droite beaucoup plus spacieuse; valve gauche presque plate et oper- culiforme. Crochets subspiraux, inégaux. Impressions musculaires grandes, iné- gales ; l’antérieure longue, étroite et comme formée de deux parties; la postérieure semi-lunaire, plus courte et plus large. Impression palléale simple et {rès-courte. Ex. : C. albidus, Lamarck. 2 Onnre. VÉNÉRACÉS. VENERACEA. Mente, 1830. Cet ordre comprend un très-grand nombre de types génériques. La forme, l'épaisseur et les dimensions des coquilles sont très-variables. L'animal présente deux siphons plus ou moins allongés et souvent divisés. Les branchies sont peu prolongées dans le siphon branchial. Le pied est généralement comprimé et propre à ramper ou à sauter. 8 Faire. MACTRIDÉS. MACTRIDAE. Gray, 1840. Les mactridés ont une coquille équivalve, d'épaisseur variable. La charnière se compose sur chaque valve d'un cuilleron assez développé pour l'insertion d'un ligament interne et triangulaire; de deux dents cardinales ; la postérieure étroite, comprimée, souvent rudimentaire; l’antérieure triangulaire et plus ou moins échancrée; de dents latérales simples sur la valve gauche, et doubles sur la valve droite. Les lobes du manteau, réunis en avant et en arrière, sont plus ou moins libres inférieurement et à bords quelquefois distinctement frangés. Les siphons sont unis et frangés ou cirrheux. Le pied est lancéolé et plus ou moins long. ACÉPHALÉS. > LE dre Sous-rauizze. MACTRINÉS. MACTRINAE. H. et À. Adars. Dans cette sous-famille, la coquille est ovale, subtriangulaire, presque close en arrière. Les dents latérales sont distinctes, lamelleuses et très-développées. 60e Gexre. MACTRA. Linné, 1767. Cazuisropenma. Poli, 1791. Srisura. Gray, 1837. Muuinia, Gray, 1836, Scmizopesua. Gray, 1837. Heumacrna. Swainson, 1840. TniconxLiA, partim, Da Costa, 17178. Coquille de dimension et d'épaisseur variables, ovale ou subirigone, assez bombée, équivalve, un peu bäillante au côté postérieur et vers la base antérieure, couverte d'un épiderme débordant qui se prolonge sur les siphons. Charnière très-large, composée sur chaque valve 1° d'une grande fossette triangulaire faisant saillie sur la cavité omboniale; 2° d'une dent cardinale assez relevée, triangulaire, bifide, en V renversé, sous le crochet et contiguë à la fossette; 3° de deux dents latérales plus ou moins développées et allongées, lamelleuses, simples sur la valve gauche et doubles sur la droite. La dent cardinale manque ou n'est qu'à l'état rudimentaire dans quelques espèces. Crochets peu saillants et inclinés en avant. Ligament interne, très-large, épais, très-solide. Bords simples et assez minces. Impressions musculaires assez grandes, subdorsales. Impression palléale formant Fig. 223. M. turgida. Fig. 224. M. turgida. un sinus étroit en arrière. Animal ovale ou trigone, plus ou moins épais. Manteau mince, ouvert en avant et se prolongeant en arrière en deux siphons plus ou moins longs. Lobes du manteau garnis d'une frange de tentacules simples. Siphons à peu près égaux, réunis, couverts d'un épiderme, et terminés à leur ouverture par une couronne de petits fentacules. Quatre branchies longues, inégales et réunies en arrière. Bouche ovale, très-petite; lèvres membraneuses, larges; palpes labiales assez développées et plissées à leur face interne. Pied grand, allongé, triangulaire et comprimé sur les côtés. Ce genre comprend un grand nombre d'espèces vivantes, de toutes les mers, et d'espèces fossiles qui se montrent dès l'époque crétacée et se multiplient dans les terrains {ertiaires. Le genre mactra est divisé ainsi qu'il suit par MM. H. et À. Adams : nous avons seulement rendu le nom générique de Mactra à la première division indiquée sous celui de Trigonella par les auteurs du The genera of recent mollusca, qui l'ont employé pour la division connue sous le nom de Schizodesma, Gray. (3 ( ACÉPHALÉS. Bi 60e GEexrebis. MACTRA. Linné, 1767. Trigonella, partim, Da Costa, 1778. Charnière avec des dents cardinales moyennes. Dents latérales allongées, linéaires, subégales. Ligament marginal, triangulaire, séparé dans la fossette par une lame testacée. Sinus palléal arrondi. Ex. : M. turgida, Gmelin. 61e Genre. BLAINVILLIA. Hupé, 1854. LuTRAnIA, partim, Lamarck. Coquille ovale, plus ou moins globuleuse, cordiforme, très-mince, inéquila- térale, plissée transversalement. Dents cardinales minces, lamelleuses, divergentes, au nombre de deux sur chaque valve ; une troisième dent rudimentaire et allongée au-dessous des ligaments. Dents latérales nulles. Ligament externe, inséré sur des nymphes étroites et peu saillantes. Deux impressions musculaires assez grandes. Impression palléale profondément rentrante et anguleuse. Ex. : B. vitrea, Hupé. Les blainvillies sont des coquilles élégantes, remar- quables par leur extrême minceur et par les plis ou rides concentriques dont elles sont ornées. Fig. 225. B. vitrea. 62e Genre. MACTRINULA. Gray, 1849. Coquille mince, trigone ; charnière avec des dents cardinales minces; dents latérales courtes, très-rapprochées des premières. Bord cardinal double. Ligament marginal triangulaire, séparé de la fossette du ligament par une lamelle testacée. : = Sinus palléal arrondi. Ex. : M. plicataria, Linné. Fig. 226. M. plicataria. o 63e GENRE. MACTRELLA. Gray, 1849. Coquille mince, triangulaire. Dents cardinales minces. Dent latérale postérieure très-courte, rudimentaire et très-rapprochée de la dent cardinale. Ligament mar- Fig 227. M. carinata. Fig. 228. M. carinata. ginal, triangulaire, séparé de la fossette par une lamelle testacée. Sinus palléal arrondi, profond. Ex. : M. carinala, Lamarck. 56 ACÉPHALÉS. 64° Genre. HARVELLA. Gray, 1849. Coquille mince, trigone, à bord postérieur étroit, caréné. Dents cardinales minces; dents latérales très-minces et très-rapprochées des premières. Bord de la charnière double. Ligament marginal triangulaire, séparé de la fossette par une lamelle testacée. Sinus palléal arrondi. Ex. : H. elegans, Sowerby. Fig. 229. H. elegans. Fig. 230. H. elegans. 65° Genre. HEMIMACTRA. Swainson, 1840. Spisula. Gray, 1849. Coquille trigone, à bord postérieur plus ou moins caréné. Dents cardinales moyennes; dents latérales allongées. Ligament triangulaire, submarginal, près de la fossette cardinale, sans lamelle testacée qui l'en sépare. Sinus palléal petit, arrondi. Ex. : H. solida, Zinné; H. triangula, Brocchi ; H. gigantea, Lamarck. Fig. 234. O. triangularis. D —_—_—— d Fig. 233. H. triangula. Sous-genre. Oxvreras, Mürch. — Coquille triangulaire, en forme de coin, solide et plissée transversalement. Ex. : O. triangularis, Lamarck. ACÉPHALÉS. 51 66e Genre. SCHIZODESMA. Gray, 1837. Coquille trigone, subanguleuse de chaque côté. Dents cardinales moyennes; dents latérales distinctes. Ligament externe, logé dans un sillon oblique, trian- gulaire, contigu à la partie supérieure de la fossette cardinale. Sinus palléal anguleux. Ex. : S. Spengleri, Linné. Fig. 235. S. Spengleri. Fig. 236. S. Spengleri. 67e GENRE. MULINIA. Gray, 1856. Coquille ovale-trigone, subanguleuse de chaque côté. Charnière présentant une forte dent cardinale. Dents latérales courtes, simples. Ligament interne dans la fossette cardinale. Sinus palléal anguleux. Ex. : M. edulis, Æing. Fig. 237. M. edulis. Fig. 238. M. edulis. 68e Genre. RANGIA. Desmoulins, 1832. Gxaraonox. Rang, 1834. CLataropox. Conrad, 1837. Coquille épidermée, transverse, solide, subcordiforme et subtriangulaire , iné- quilatérale, inéquivalve, à valves parfaitement closes, à côté postérieur aminci, en forme de coin. Dent cardinale unique sur chaque valve, un peu crêtée, mais non régulièrement striée (celle de la valve droite double ou divisée jusqu'à sa base, celle de la valve gauche légèrement fendue à son sommet, intrante). Fossette du ligament grande, très-creuse, deltoïde-arrondie, placée à côté et en arrière de la dent cardinale (creusée obliquement et en forme de coin jusque sous la base postérieure de la natèce). Deux dents latérales très-dissemblables, lisses du côté intérieur, striées verticalement et régulièrement du côté extérieur, très-rappro- chées de la charnière; l'antérieure courte, épaisse, conique, trigone (plus grande et intrante sur la valve droite, comprimée et comme pliée en deux sur la valve gauche, emboîtant celle de l’autre valve), se terminant antérieurement en une TOME SECOND. 8 58 ACÉPHALÉS. carène saillante, courbe et obtuse. La postérieure très-longue, comprimée, ayant la forme d'une lame épaisse et obtuse (intrante sur la valve gauche, emboîtant celle de l'autre valve sur la droite). Ligament tout à fait intérieur, épais, deltoïde, inséré dans la fossette cardinale (extrêmement semblable à celui des mactres, mais arrondi et non anguleux inférieurement). Natèces très-proéminentes, recour- bées vers le côté antérieur, très-écartées, se fondant antérieurement et postérieu- rement en une carène double et très-obtuse, dépouillées d'épiderme, et légèrement Fig. 239. R. cyrenoïdes. Fig. 240. R. cyrenoïdes. sillonnées et rugueuses. Gorselet large, presque plane. Lunule arrondie, à peine distincte. Bord dorsal continu, très-entier. Impressions musculaires inégales, très-apparentes; l’antérieure très-creuse et plus petite; la postérieure presque plane. Impression palléale pourvue postérieurement d’un sinus étroit, peu profond et dépassant à peine l'impression musculaire postérieure. Siphons courts, séparés. Ex. : R. cyrenoïdes, Desmoulins. 2e Sous-ramicre. LUTRARIINÉS. LUTRARIINAE. H. et À. Adams. Les lutrarinés ont une coquille oblongue ou allongée, bâillante en arrière; les dents latérales sont très-petites, rudimentaires, souvent obsolètes, surtout chez les adultes. 69e Gexre. LUTRARIA. Lamarck, 1799. Macrra, partim, Linné. LurricoLa, partim, Blainville, 1824. CRrYPTODoN. Conrad. Coquille équivalve, inéquilatérale, transverse, oblongue ou ovale, bäillante aux deux extrémités et couverte d'un épiderme épais et débordant. Charnière Fig. 241. L. oblonga. généralement plus rapprochée du bord antérieur, composée sur chaque valve d'un large cuilleron subtrigone, oblique en arrière, couvrant la cavité omboniale, et ACÉPHALÉS. 59 d'une dent triangulaire, bifide, en forme de À renversé, et de dents latérales nulles ou rudimentaires; le bord dorsal étant épais et formant une sorte de bourrelet qui se prolonge jusqu'au delà des impressions musculaires. Crochets peu saillants. Bords simples. Ligament interne, triangulaire, épais et fixé dans les cuillerons. Impressions musculaires grandes, écartées, assez creusées. Impression palléale profondément sinueuse. Animal ovale-oblong. Manteau à lobes ouverts en avant pour le passage d'un pied petit, allongé, triangulaire et comprimé ; terminés en arrière par deux siphons réunis jusqu'à l'extrémité, où ils deviennent distincts. L'ouverture des siphons est garnie de petits tentacules. Branchies inégales, non prolongées dans le siphon. Les lutraires vivent enfoncées dans la vase et le sable des rivages, à l'embou- chure des fleuves. On en connaît quinze espèces environ de toutes les mers et quelques espèces fossiles des terrains tertiaires. MM. H. et À. Adams subdivisent ainsi qu'il suit le genre lutraire de Lamarck : Fig. 242. L. elliptica. 69e Genre 0. LUTRARIA. Lamarck, 1799. Psammophila. Leach, 1827. Coquille oblongue, allongée, comprimée, subéquilatérale; sommets submé- dians; entre-bäillement médiocre ou large. Dents cardinales distinctes. Dent laté- rale antérieure droite, la postérieure très-petite, souvent effacée avec l’âge. Liga- ment subexterne, marginal, non séparé du cartilage. Ex. : L. oblonga, Lamarck ; L. elliptica, Lamarck. Fig. 243. T. maximus. 70e GENRE. TRESUS. Gray, 1849. Coquille ovale, oblonque, ventrue, à entre-bâillement large et arrondi en arrière, Dent cardinale petite; dents latérales très-petites se confondant avec la première. Ligament externe, marginal, séparé de la fossette cardinale par une petite lame testacée. Ex. : T. maximus, Mrddendorff. 60 ACÉPHALÉS. 71e Genre. DARINA. Gray, 1849. Coquille oblongue, comprimée, arrondie et un peu bâillante aux deux extré- mités. Sommets subpostérieurs. Charnière avec une large fossette. Dents latérales très-petites, confondues avec la dent cardinale. Ligament ex- terne, marginal, séparé de la fossette par une lamelle testacée. Ex. : D. solenoïdes, King. Fig. 24%. D. solenoïdes. 72 GENRE. STANDELLA. Gray, 1849. Coquille ovale, à entre-bäillement postérieur plus ou moins caréné. Dents laté- rales courtes, lisses, l'antérieure oblique; ligament subexterne marginal, non séparé de la fossette cardinale. Ex. : S. striatella, Lamarck. Fig. 245. S. striatella, Fig. 246 M. ægyptiaca. Sous-genre. Merore, H. et A. Adams, 1852. — Coquille mince, valves plissées ou à côtes rayonnantes à leur surface. Ex. : M. ægyptieca, Chemnitz. 73e GEexre. LASTONIA. Gray. Coquille oblongue, un peu ventrue, épaisse, équilatérale, à côtes rayonnantes. Bord postérieur rugueux, entre-bâillement étroit. Dent cardinale de la valve gauche Fig. 247. E. rugosa. comprimée; dent latérale antérieure presque perpendiculaire. Ligament subexterne, marginal, non séparé du cartilage. Ex. : E. rugosa, Gmelin. ACÉPHALÉS. GI 7h GENRE. ZENATIA. Gray, 1849. Coquille oblongue, allongée, comprimée. Sommets antérieurs, submarginaux. Entre-bâillement postérieur large. Dents cardinales distinctes. Dents latérales nulles. Ligament subexterne, marginal, non séparé du cartilage. Ex. : Z. acinacies, Quoy. Fig. 248. Z. acinacies. 75€ GEexre. VANGANELLA. Gray, 1849. Resania. Gray, 1849. Coquille transversalement oblongue, mince, comprimée, couverte d'un épi- derme lisse. Sommets médians. Valves arrondies en avant, atténuées, subangu- leuses en arrière, consolidées à l'intérieur par deux côtes divergentes. Entre-bäil- lement postérieur médiocre. Dents cardinales de la valve gauche rapprochées, Fig. 249. V. Taylori. celles de la valve droite séparées. Dents latérales petites, minces, confondues dans la fossette cardinale. Ligament subexterne, marginal, non séparé par une lamelle testacée du cartilage qui est logé dans une fossette triangulaire, allongée, peu profonde. Ex. : V. Taylorii, Gray. Fig. 250, L papyracea. 76° Genre. LABIOSA. Schmidt, 1832. Cryptodon. Conrad, 1837. Coquille oblongue, largement bäillante et réfléchie en arrière, où elle présente un sillon oblique submarginal. Dents latérales distinctes, l'antérieure oblique près de la fossette cardinale. Ligament subexterne, marginal, non séparé du cartilage. Ex. : L. papyracea, Lamarck. 62 ACÉPHALÉS. 17e Genre. RAETA, Gray, 1849. L 4 Coquille cordiforme, ventrue, mince, suban- guleuse et un peu bäillante en arrière. Dent car- dinale forte; dent latérale postérieure petite. Ligament subexterne, marginal, non séparé du cartilage. Ex. : R. canaliculata, Say. 78° GENRE. CAECELLA. Gray, 189. Coquille oblongue, subéquilatérale. Dent car- dinale de la valve gauche large, triangulaire, échancrée; dents latérales très-étroites, contiquës à la dent cardinale. Fossette du cartilage saillante à l'intérieur de la coquille. Ligament marginal. Ex. : C. turgida, Deshayes. 79e Gexre. HETEROCARDIA. Deshayes. * Coquille ovale, subtrigone, transversalement striée, bâillante en arrière. Sommets petits. Char- nière étroite ; lamelle cardinale étroite canaliculée. Sinus de l'impression palléale très-profond et s'é- tendant jusque auprès de l'impression musculaire antérieure. Ex. : H. gibbosula, Deshayes. Fig. 253. H. gibbosula. 80e Genre. ANATINELLA. Sowerby, 1829. Mya, partim, Chemnitz, 1792. Coquille équivalve, subéquilatérale, ovale-transverse, lisse, mince, transpa- rente, blanche, un peu nacrée, non bäillante. Charnière formée d'un grand cuil- leron oblique, assez épais, creusé profondément pour recevoir le ligament saillant sur la cavité omboniale, et de deux petites dents cardinales inégales, en avant du Fig. 254. A. Sibbaldi. Fig. 255. À. Sibbaldi. cuilleron. Ces dents plus petites sur la valve gauche que sur la droite. Ligament intérieur entre les cuillerons. Crochets peu proéminents. Impressions musculaires petites, distantes; l'antérieure ovale-oblongue; la postérieure circulaire; réunies par une ligne palléale simple. Ex. : A. Sibbaldi, Sowerby. ACÉPHALÉES. 63 9° Famizze. TELLINIDÉS. T£LLINIDAE. , Cette famille, comme la comprennent MM. H. et A. Adams, se compose de coquilles libres, régulières, présentant le plus souvent deux deuts cardinales à chaque valve et quelquefois des dents latérales. Le ligament externe ou interne est fixé sur le côté court de la coquille. L'impression palléale a un sinus large et profond. Le manteau est ouvert antérieurement et ses bords sont frangés ou bordés de barbilles courtes. Les siphons sont généralement très-longs, grêles, divergents, divisés dans toute leur étendue. Le pied est comprimé, courbé et linguiforme. dre Sous-ramizze. TELLININÉS. TELLININAE. Dans cette sous-famille se groupent les espèces comprimées et un peu bäillantes en arrière. Le ligament est externe et proéminent. L'animal a des siphons allongés. 81° Genre. ASAPHIS. Modeer, 1793. Sanguinolaria, partim, Lamarck. Coquille équivalve, ventrue, oblongue-transverse, légèrement bâillante aux extrémités. Valves rugueuses couvertes de côtes ou de stries rayonnantes. Char- nière composée sur chaque valve de deux dents cardinales, l'une d'elles bifide. Ligament externe, saillant. Sinus palléal court. Ex. : A. rugosa, Lamarck. Fig. 256. À. rugosa. 82e GENRE. PSAMMOBIA. Lamarck, 1818. SaxGuNoLaniA. Koissy, 1805. Gant. Schumacher, 1817. Lurnicoia, partim, Blainville, 1824. SoLETELLINA. Blainville, 1824. PSsaMMOSOLEN. Bronn, 1831. GaTan. Adanson. Coquille transverse, ovale-oblongue, aplatie, équivalve, subéquilatérale, un peu bâillante de chaque côté et couverte d'un épiderme mince et débordant. Char- nière étroite, composée sur chaque valve de deux dents petites, divergentes, quel- quefois bifides. Crochets petits, peu inclinés. Ligament externe, allongé, bombé sur le bord postérieur et fixé sur des nymphes quelquefois saillantes. Bords simples. Impressions musculaires assez grandes, également distantes de la char- nière; l’antérieure oblongue, la postérieure arrondie. Impression palléale distante du bord et présentant un sinus étroit et profond. Animal transverse, ovale, aplati. Manteau mince, transparent; à lobes désunis inférieurement, tentaculés sur le bord, terminés en arrière par deux siphons allongés, séparés dans toute leur lon- queur et à ouverture tentaculée sur le siphon branchial. Bouche assez grande, transverse; lèvres membraneuses. Palpes labiales allongées. Branchies doubles, GA ACÉPHALÉES. les feuillets externes beaucoup plus petits. Pied robuste, assez long, triangulaire et à bord inférieur tranchant. Ex. : P. insignis, Deshayes ; P. feroensis, Chemnitz. Fig. 257. P. insignis. Fig. 258. P, feroensis Le genre psammobia se compose d'un assez grand nombre d'espèces vivantes des mers chaudes et d'espèces fossiles qui commencent à paraître à l'époque cré- lacée, pour augmenter de nombre dans les terrains tertiaires. Sous-genre. Psaumocora, Blainville, 1824. — Surface des valves lisses. Ex. : P. maxima, Deshayes ; P. occidens, Lamarck ; P. togata, Deshayes ; P. Vau- dini, Deshayes ; P. Edwarsi, Morris ; ces deux derniers fossiles du bassin de Paris. Fig. 261. P. Edwarsi. Fig. 262. P. togata. Sous-genre. PsammoBezra, Gray, 1851. AH cuagxa, Philippi, 1847. — Coquille oblongue, bül- lante aux deux extrémités; le côté postérieur arrondi. Ex. : P. modesta, Deshayes. Fig. 264, P. modesta. S3e Genre. SANGUINOLARIA. Lamarck, 1799. Coquille transverse, subelliptique, aplatie, équivalve, inéquilatérale, un peu bäillante aux côtés antérieur et postérieur, non carénée en arrière, couverte d'un épiderme un peu débordant. Charnière composée sur chaque valve de deux dents cardinales, petites, inégales, divergentes, l'antérieure de la valve gauche et la pee ACÉPHALÉS. 65 postérieure de la valve droite plus grosses. Crochets petits, Ai Ligament externe, allongé, fixé sur des nymphes peu sail- lantes. Bords simples. Impressions musculaires subdorsales, l’antérieure ovale, la postérieure cir- culaire. Impression palléale allongée, formant un sinus postérieur triangulaire peu profond et étroit en arrière. Animal inconnu. Ex. : S. rosea, Lamartck. Fig. 265. S. rosea. 8%e GENRE. SOLETELLINA. Blainville, 1824. Hiatula. Modeer, 1793. Coquille ovale-oblongue, comprimée, à bords tranchants et courbes, équivalve, subéquilatérale, beaucoup plus large et arrondie à l'extrémité céphalique qu'à l'autre qui est plus ou moins atténuée et subcarénée ; les sommets submédians, assez peu saillants; charnière formée par une ou deux très-petites dents cardi- nales; ligament épais, bombé et porté sur des callosités nymphales très-relevées ; deux impressions musculaires, arrondies, distantes; impression palléale très- sinueuse en arrière. Animal inconnu. Ex. : S. rostrata, Lamarck. Fig. 266. S. rostrata. Fig. 267. P. violacea. Sous-genre. Psammorara, Lamarck, 1818. — Côté postérieur un peu angu- leux, mais non rostré, valves lisses, couvertes d'un épiderme. Ex. : P. violacea, Lamarck. Sous-genre. PsaumorgLca, Blainville, 1826. — Coquille mince, épidermée, bord postérieur arrondi. Ex. : P. flavicans, Lamarck ; P. elongata, Lamarck. Fig. 268. P. flavicans Fig. 269. P. clongata. 85e Genre. ELIZIA. Gray, 1852. Coquille suborbiculaire, équivalve, mince, comprimée, couverte d'un épiderme brillant. Crochets subantérieurs, peu proéminents. Charnière avec deux dents TOME SECOND. 9 66 ACÉPHALÉS. cardinales obliques sur la valve droite, l'une de ces dents allongée et bifide : sur la valve gauche trois dents, la centrale bifide. Impression palléale submarginale. Ex. : E. orbiculata, Iood. Fig. 270. E. orbiculata. Fig. 271. E. orbiculata. 86e Genre. TELLINA. Linné, 1758. Penoweonenna, Poli, 1795. TecuiNines. Lamarck, 1818, Omara. Schumacher, 1817. PuyLiopa. Schumacher, 1817. Srnicia. Turton, 1822. AncoraGia. Leach, 1827. TeLLina. Lamarck, 1799. Muscuzus. Martini, 1773. Coquille transverse, ovale ou subcirculaire, très-aplatie, subéquivalve, inéqui- latérale, plus ou moins bâillante en avant et en arrière; le côté antérieur arrondi, le postérieur rostré ou subrostré et présentant un pli irrégulier le long du bord dorsal postérieur. Charnière étroite, composée sur chaque valve (d'une ou) deux dents cardinales petites, inégales, divergentes, souvent bifides au sommet, et de deux dents latérales distantes rudimentaires ou nulles, plus apparentes sur la valve droite, l'antérieure plus rapprochée. Crochets petits, très-rapprochés. Liga- ment externe, allongé, bombé, fixé sur des nymphes aplaties et quelquefois débordé par le corselet, Bords simples, minces et tranchants. Impressions muscu- laires écartées, dorsales, la postérieure plus grande. Impression palléale formant en arrière un sinus très-profond. Animal ovale, transverse, aplati. Manteau très- mince, à lobes réunis en arrière, bordés de petits tentacules cylindriques et ter- minés en deux siphons longs, grêles, inégaux, séparés dans toute leur longueur et à ouverture simple ou tentaculée; le siphon branchial plus long. Bouche petite, transverse; lèvres membraneuses; palpes labiales grandes et membraneuses. Branchies petites, inégales. Pied allongé, très-aplati, triangulaire. On connaît un grand nombre (220 environ) d'espèces vivantes surtout des mers équatoriales, et près de moitié d'espèces fossiles des terrains secondaires et tertiaires. MM. H. et A. Adams subdivisent ce genre ainsi qu'il suit : Fig. 272. T. radiata. 86e Gunre bis, TELLINA. Linné, 1758. Coquille ovale, oblongue, arrondie d'un côté; rostrée, anguleuse et flexueuse à l'autre. Surface des valves lisse ou présentant des stries transverses ou rayon- ACÉPHALÉS. 67 nantes. Bord inférieur des valves lisse. Charnière avec une ou deux dents à chaque valve. Dents latérales distinctes ou obsolètes. Ligament externe. Impressions mus- culaires oblongues. Sinus de l'impression palléale profond. Ex. : T. radiata, Linné. Sous-genre"TeLLiNeLLa, Gray, 1852. — Coquille oblongue, allongée. Bord postérieur subrostré ou rostré. Charnière présentant deux dents latérales sur une valve. Ex. : T. virgata, Zinné; T. pseudorostralis, Sowerby ; T. rostrata, Linné ; T. sulphurea, Lamarck. ÈS Fig. 275. T. sulphurea. Fig. 277. T. pseudorostralis. Sous-genre. Prroxaronérma, Poli, 1795. — Coquille ovale, comprimée; côté postérieur subanguleux. Charnière avec deux dents latérales sur une valve. Ex. : P. punicca, Born. Fig. 278. P. punicea. Fig. 279. P. punicea. Fig. 280. M. donacina. Sous-genre. Morra, H. et À. Adams, 1852; Doxaczra, Gray, 1851. — Coquille oblongue; bord postérieur court et cunéiforme. Deux dents latérales sur une valve. Ex. : M. donacina, Linné. 68 ACÉPHALÉS. Fig. 281. M. donacina. Fig. 282. M. donacina. Sous-genre. ArcoraGa, Leach (1827?). — Coquille ovale ou orbiculaire. Deux dents latérales sur une valve. Ex. : À. discus, Hanley; À. concentrica, Gould ; A. scobinata, Linné; À. bimaculata, d'Orbigny; A. craticulata, £dwards; À. ni- tidula, Deshayes ; ces deux dernières fossiles. Fig. 286. À. bimaculata. Fig. 2 . À. craticulata. Fig. 288. À nitidula. Sous-genre. Puviopa, Schumacher, 1817. — Coquille oblongue, forte- ment comprimée; bord postérieur anguleux et caréné. Dents cardinales diver- gentes, sublamelleuses. Ex. : P. foliacea, Linné. Fig. 289. P. foliacea. Fig. 290. T. exilis. Sous-genre. Teuunuüca, Chemnitz; Faguziva, Gray, 1851. — Coquille oblongue, comprimée; côté antérieur arrondi; côté postérieur plus ou moins anguleux ; une dent latérale dans une valve. Ex. : T. exilis, Lamarck. ACÉPHALÉS. 69 Sous-genre. TELLNDES, Lamarck, 1818. — Coquille ovale, comprimée. Pli obsolète. Une dent latérale contigué à la charnière. Ex. : T. timorensis, Lamarck. Sous-genre. Omara, Môrch, teste Adams. — Coquille oblongue, com- primée, inéquivalve, inéquilatérale. Côté antérieur court et arrondi; côté posté- rieur plus allongé et arrondi; pli obsolète. Une dent latérale contiguë à la char- nière. Ex. : O. triangularis, Chemnitz. Fig. 291. T. timorensis. Fig. 292. O. triangularis. Fig. 293. P. planata. Sous-genre. Peroxara, Poli, 1791; Psaumorezra, Blainville, 1826; Oara, Schumacher, 1817.— Coquille oblongue, ovale; côté antérieur un peu plus court; côté postérieur assez aigu. Dents latérales obsolètes. Ex. : P. planata, Lanné. Sous-genre. Mens, H. et A. Adams. — Coquille suborbiculaire, comprimée. Surface des valves sillonnée. Flexuosité postérieure submédiane. Pas de dents latérales. Ex. : M. Meyeri, Philippi. Nous ne connaissons pas cette espèce. 87e GENRE. STRIGILLA. Turton, 1822. Coquille orbiculaire, légèrement convexe. Siries des valves divergentes. Pli postérieur obsolète. Charnière présentant sur la valve droite une dent cardinale large et bifide, et sur la valve gauche une dent cardinale simple. Deux dents laté- rales dans chaque valve. Impression palléale avec un sinus anguleux et profond. Ex. : S. carnaria, Linné. Fig. 294. S. carnaria. Fig. 295. S. carnaria. Fig. 296. M. umbonella. 88e GENRE. MACOINMA. Leach, 1819. Coquille ovale, convexe, subventrue. Dents cardinales étroites. Dents latérales nulles. Ligament externe; impression palléale présentant un sinus profond. Animal avec une lamelle branchiale simple de chaque côté. Ex. : M. umbonella, ZLamarck. 70 ACÉPHALÉS. 89e Genre. TELLIDORA. Môrech? Coquille triangulaire, très-inéquivalve; la valve droite concave. Surface des valves plissée. Sommets anguleux, inclinés sur le bord antérieur. Côtés supérieurs dentelés. Deux dents cardinales dans une valve et une seule dans l'autre. Deux dents latérales dans chaque valve. Ex. : T. Burnettii, Broderip. Fig. 297. T. Burnettii. 90° Genre. FRAGILIA. Deshayes, 1848. Gastrana. Schumacher, A817. Coquille ovale, subtrigone, transverse, inéquilatérale, un peu bâäillante de chaque côté; obtuse et plus courte en avant; le côté postérieur triangulaire, por- tant un pli symétrique le long du bord dorsal. Charnière ayant deux dents cour- bées et divergentes sur chaque valve; égales sur la valve droite, inégales sur la gauche; la plus grande de cette valve, bilobée et cordiforme; ligament externe petit, peu saillant. Impression palléale rapprochée du bord, sinueuse en arrière : sinuosité transverse dilatée vers le milieu. Animal ovale, subtrigone, transverse, ATK, Fig. 298. F. ochroleuca. Fig. 299. F. ochroleuca. Fig. 300. F. fragilis. épais; les lobes du manteau désunis jusque près de l'extrémité postérieure et garnis dans presque toute leur circonférence d'une rangée de tentacules très-courts, coniques et régulièrement espacés; deux siphons inégaux disjoints dans toute leur longueur, l'anal plus grêle et de moitié moins long que le branchial, revêtus à la base d'une couche d’épiderme et terminés par une ouverture petite garnie de huit tentacules cylin- dracés, gros et obtus. Palpes labiales très-grandes, triangulaires. Pied petit, aplati, triangulaire. Bran- chies inégales, réunies en dessous et en arrière du pied. Ex. : F. ochroleuca, Payraudeau ; F. fragilis, Linné; VF. laudunensis, Deshayes ; Pig Jertauinns cette dernière fossile des terrains tertiaires. ACÉPHALÉES. 71 91e Genre. LUCINOPSIS. Forbes et Hanley, 1848. Dosinia. Gray, 1840. Mysia. Gray, 1840. Coquille assez comprimée, mince, suborbiculaire. Deux dents lamelleuses divergentes dans la valve droite, et trois dans la valve gauche, la médiane bifide. Impressions musculaires ovales, polies. Impression palléale présentant un sinus profond, ascendant. Ex. : L. undata, Permant; L. Lajonkairi ; Payraudeau. = Fig. 302. L. undata. Fig. 303. L. Lajonkairi. 2e Sous-ramiLze. DONACINÉS. DONACINAE. Dans ce groupe se trouvent réunies les espèces à coquille close, plus ou moins cunéiforme et plus ou moins épaisse. Le ligament est externe et court. Les siphons sont courts et divergents. 92e Genre. DONAX. Linne, 1758. Cuxeus, partim, Dacosta, 1778. EGERï1A. Lea, 1833. Coquille assez épaisse, transverse, trigone, cunéiforme, équivalve, très-iné- quilatérale, couverte d'un épiderme subcorné à peine débordant; le côté postérieur court et tronqué. Charnière étroite, composée sur chaque valve de deux dents cardinales. (Une ou deux dents latérales quelquefois avortées.) Crochets petits, rapprochés. Ligament extérieur court, fixé sur des nymphes assez épaisses et médiocrement saillantes. Bords crénelés (ou lisses). Impressions musculaires écartées. Impression palléale formant un sinus postérieur peu profond. Animal transverse, trigone. Lobes du manteau (mince, transparent), à bords tentaculés. Siphons grêles, inégaux, séparés dans toute leur longueur; le branchial plus gros et plus court avec de petits tentacules à son ouverture. Bouche transverse, étroite ; palpes labiales petites, triangulaires. Branchies doubles, l’externe plus courte. Pied mince, lamelleux et triangulaire. Les espèces vivantes du genre donax sont assez nombreuses. Suivant M. Pictet, les espèces fossiles ne commencent à se montrer que dans les terrains tertiaires. MM. H. et A. Adams subdivisent le genre donax de Linné, mieux défini par Lamarck, ainsi qu'il suit : 92e Genre is. DONAX. Linné, 1758. Coquille solide, équivalve, plus ou moins cunéiforme, couverte d’un épiderme; côté postérieur beaucoup plus court que l’antérieur; surface lisse ou striée; bord 72 ACÉPHALÉES. interne des valves simple ou crénelé. Charnière composée de deux dents cardinales dans une valve, et d’une dent bifide dans l'autre. Une ou deux dents latérales dans chaque valve. Ligament externe, court. Impressions musculaires arrondies ou oblongues. Sinus palléal large et profond. Ex. : D. denticulatus, Zinné; D. ru- gosus, Linné; D. incarnatus, Chemnilz. pus / TES Fig. 304. D, denticulatus. Fig. 305. D. denticulatus. Fig. 306. D. rugosus. Fig. 307. D. incarnatus. Sous-genre. Laroxa, Schumacher, 1817. — Coquille ovale, cunéiforme, comprimée en arrière, fronquée en avant; bord intérieur des valves simple. Ex. : L. cuncata, Linné; L. compressa, Lamarck; L. radians, Lamarck (faba, Linné). Fig. 308. L. compressa. Fig. 309. L. cuneata. Fig. 310. L. radians. Sous-genre. Hecusa, Schumacher, 1817. — Coquille triangulaire, subcor- diforme; côté antérieur aigu, aplati; deux dents latérales à chaque valve. Ex. : H. scortum, Linné. Fig. 312. H. scortum. Fig. 311. H. scortum. Fig. 313. H. scortum. Sous-genre. SERRULA, Chemnitz. — Coquille ovale-triangulaire, cunéiforme, gibbeuse en avant. Bord des valves denticulé. Charnière avec la fissure du cartilage, oblongue. Ex. : S. ringeus, ZLamarck ; S. trunculus, Linné ; S. anatinus, Lamarck ; S. madagascariensis , Fig. 314. S. trunculus. Wood. ACÉPHALÉS. 73 Sous-genre. CapsELLa, Gray. — Coquille ovale-oblongue, transverse, sub- arrondie aux extrémités, couverte d'un épiderme verdâtre; bord des valves simple. Ex. : C. Owenii, Gray. Sous-genre. Hereroponax, Môrch. — Coquille triangulaire arrondie, lisse, assez solide. Deux dents latérales dans chaque valve. Ex. : H. nuculoïdes, Reeve. Fig. 317. S. anatinus. Fig. 318. C. Owenii. Fig. 319. S. trunculus. Fig. 320. H. nuculoïdes. 93° Genre. ISODONTA. Buvignier, 1851. SowErBya? D'Orbigny, 1850. Coquille équivalve, subéquilatérale. Charnière composée sur la valve droite de deux dents triangulaires, obliques, divergentes, symétriques, séparées par une petite fossette triangulaire, et de deux dents latérales lamelleuses, subsymétriques, se détachant du bord cardinal, dont elles sont séparées par une fossette allongée. Sur la valve gauche, une seule dent cardinale centrale triangulaire, séparée par deux fossettes obliques et deux dents latérales lamelleuses, redressées perpendiculairement sur le bord, et se confondant avec lui. Impressions musculaires petites, profondes, circulaires; impression palléale profondé- ment sinueuse en arrière. Ligament extérieur très-court. Ex. : J. Deshaysia, Buvignier; fossile des couches Fig. 321. I. Deshaysia, moyennes du terrain oxfordien de Viel-Saint-Remy. 9%° Genre. CAPSA. Lamarck, 1818. Iphigenia. Schumacher, 1817. Coquille transverse, subéquilatérale, non bâillante, gibbeuse, couverte d’un épiderme olivâtre, mince. Bord des valves simple. Deux dents cardinales sur la TOME SECOND. 10 74 ACÉPHALES. valve droite, une seule dent bifide et intrante sur l'autre valve. Dents latérales nulles. Ligament extérieur. Ex. : C. brasiliensis, Lamarck. D'Orbigny a fait con- naître sous le nom de capsa elegans, une fort belle espèce fossile de la craie, que M. Pictet considère avec raison comme n'appartenant pas au genre capsa et qu'il rapproche des psammobies. Ex. : C. minima, Deshayes ; fossile du bassin de Paris. Fig. 322. C. elegans. Fig. 323. C. brasiliensis. Fig. 324. CG. minima. 95° GENRE. FISCHERIA. Bernardi, 1859. Coquille transverse, équivalve, subéquilatérale, close, assez épaisse, épider- mée; charnière se composant : sur la valve droite, d'une dent cardinale médiane sillonnée longitudinalement, mais non creusée d'une fossette, et de dents cardi- nales médianes rudimentaires, surtout la postérieure; sur la valve gauche d’une ossette correspondant à la dent cardinale médiane droite et de deux dents cardi- nales latérales peu obliques. Nymphes proéminentes ; ligament court, assez élevé. Les dents latérales n’exis- tent que sur la valve droite; elles sont extrêmement minces, comprimées et allongées, et ressemblent à celles des cyrènes. Impressions musculaires distinctes ; sinus palléal large et profond. Ex. : F. Delessertii, Fig. 325. F. Delessertii. Bernardi. 96° Gexre. GALATEA. Bruguières, 1792. Ecenta. Roissy, 1805. Mecanesma. FRowdich, 1823. PoramopniLa. Soicerby, 1822. GALATEOLA. Fleming, 1528. Coquille subtrigone, très-épaisse, équivalve, subéquilatérale, close et couverte d'un épiderme corné, transparent. Char- nière large et épaisse, composée de dents cardinales sillonnées et de dents latérales assez distantes. Sur la valve droite, deux dents cardinales confondues à leur base; trois sur la valve gauche ; la médiane proé- minente, calleuse; les deux autres étroites et divergentes, avec des intervalles pour recevoir les dents de la valve opposée. Crochets grands, souvent excoriés. Liga- Fig. 326. G. SARA ment externe court, épais, bombé; corselet ACÉPHALÉS. 75 déprimé, nymphes saillantes. Bords simples et tranchants. Impressions museu- laires petites, obrondes, écartées, la postérieure généralement plus superficielle. Impression palléale, distante du bord formant en arrière un sinus peu prononcé. Animal transverse ou subarrondi. Manteau plissé le long du bord cardinal. Lobes à bords simples en avant, papilleux en arrière et désunis inférieurement. Deux siphons subégaux, séparés dans toute leur longueur et garnis de tentacules à leur ouverture. Pied grand, comprimé, ovalaire, à bord inférieur tranchant. Bouche grande, transverse, lèvres larges et courtes. Branchies doubles, les externes plus courles, réunies au pourtour du siphon anal. Ex. : G. radiata, Lamarck; G. Bernardi, Dunker. : : Fig. 327. G. radiata. Fig. 328. G. radiata. 3e Sous-ramizze. SCROBICULARIINES. SCROBICULARIINAE. Cette sous-famille comprend des espèces à coquille mince, subéquivalve, bâil- lantes et souvent flexueuses en arrière. Une fossette cardinale intérieure recoit le ligament. Les siphons sont allongés, séparés et divergents. 97e GENRE. SCROBICULARIA. Schumacher, ASAT. Coquille mince, fragile, ovale, subtrigone, très-aplatie, équivalve, subéquila- térale, très-faiblement bâillante en avant et en arrière, couverte d'un épiderme un peu débordant. Charnière composée sur chaque valve F d'un cuilleron oblique, creusé sur une sorte de cal- SMS losité omboniale; sur la valve droite, de deux petites RLCz 37 r . SE _—_——— dents inégales, rapprochées en avant du cuilleron; et LE, d’une seule dent sur la valve gauche. Crochets petits, : À ! 2 : À Fig. 329. S. piperala. opposés. Ligament interne logé dans les cuillerons. Un petit ligament externe sur des nymphes peu saillantes. Bords simples et tranchants. Impressions musculaires écartées, à peu près à égale distance de la charnière. Fig. 330. S. piperata. 76 ACÉPHALÉS. Impression palléale parallèle au bord et formant en arrière un large sinus qui remonte vers la cavité omboniale. Animal ovale, aplati. Manteau mince, à lobes ouverts en avant et en bas, à bords papilleux. En arrière, deux siphons grêles, inégaux et complétement disjoints; le branchial très-long, l'anal beaucoup plus petit et cilié. Bouche petite, transverse; lèvres membraneuses; palpes labiales grandes et triangulaires. Branchies doubles, lisses, à feuillets inégaux. Pied aplati, assez grand, linguiforme. Ex. : S. piperata, Gmelin. Sous-genre. Carsa, Bosc, teste Adams. — Coquille ovale ou subtriangu- laire; côté postérieur court, flexueux. Dents cardi- nales étroites et lamelleuses ; dents latérales nulles. Ex. : C. Chemnitzü, Deshayes. Nous conservons à cette division le nom adopté par MM. Adams, quoique déjà employé page 73, parce que nous tenions à respecter le genre de Lamarck, et qu'il fallait créer un nom nouveau pour ce sous-genre. Fig. 331. C. Chemnitzii. Sous-genre. Jacra, H. et A. Adams. — Coquille subtrigone, à sillons diver- gents, fortement flexueuse en arrière. Ex. : J. Seychellarum. Nous ne connaissons pas cette espèce. 98° GExre. SYNDOSMYA. Recluz, 1843. Licuia, partim, Montagu. Anna, partim, Leach. AmpkipesMa, partim, Lamarck. Ampnipesma. Turton. Coquille libre, équivalve, inéquilatérale, transverse, épidermée, ovale, oblongue ou subtriangulaire, mince, arrondie, antérieurement anguleuse, flexueuse et plus bâillante sur le côté postérieur qui est le plus court. Crochets petits, peu saillants, légèrement réfléchis en dedans ou en arrière. Charnière ayant deux dents cardi- nales petites, minces, presque parallèles sur la valve droite, et une seule sur la valve gauche s'articulant avec les deux autres; un cuilleron ovale ou subtrigone, très-court, juxtaposé sur le bord interne supérieur et postérieur des deux valves Fig. 332. S. elegans. Fig. 333. S. segmentina. Fig. 334. S. brevis. pour le ligament. Deux dents latérales lamelleuses, sur la valve droite, très-rare- ment sur la gauche. Ligament double, l’un externe, court, mince, étroit et fibreux, l'autre interne, plus fort, cartilagineux, fixé dans les fossettes cardinales. Impres- sions musculaires oblongues, recourbées et aiguës au sommet. Excavation du manteau transverse, très-profonde, ovale-triangulaire , à angles arrondis. Angle du manteau aigu. ACÉPHALÉS. 77 Animal ovale ou oblong, épais et comprimé. Manteau ouvert dans presque toute son étendue, les lobes réunis seulement en arrière en un tube court pour le passage des siphons, avec les bords épaissis et garnis de trois rangées de petites papilles. Siphons allongés, séparés dans toute leur étendue et inégaux, l'anal, supérieur, court, cylindrique, le branchial très-long et un peu comprimé. Branchies inégales, à folioles égales, très-petites, triangulaires, prenant naissance au tiers postérieur de la base du pied, adhérentes et réunies avec celles du côté opposé. Bouche très-grande, ayant les appendices labiaux au moins aussi longs que les branchies. Pied allongé, comprimé, recourbé, obtus en avant et granuleux à son extrémité antérieure. Les syndosmies sont de petites coquilles de 15 à 20 millimètres environ, minces, ordinairement brillantes et transparentes, d'un blanc vitré, lacté ou jauntre, quelques-unes sont rosées. Elles vivent dans le sable près des côtes. M. Recluz en décrit neuf espèces. Ex. : S. segmentina, Recluz; S. brevis, Deshayes; S. ele- gans, Deshayes ; ces deux dernières espèces, fossiles du bassin de Paris. 99e GENRE. AMPHIDESMA. Lamarck, AS18. SEMELÉ. Schumacher, 1817. Coquille suborbiculaire, assez mince, subéquivalve, subéquilatérale, un peu bâillante en avant et en arrière, couverte d'un épiderme débordant. Le côté pos- térieur un peu infléchi. Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents cardinales petites, l'une d'elles plus où moins rudimentaire; de deux dents latérales assez grosses et d’une fossette profonde et allongée le long du bord dorsal postérieur, pour l'inser- tion d’un ligament interne. Crochets petits, peu saillants, un peu obliques en avant. Ligament interne. Un petit ligament externe fibreux, sur une nymphe étroite. Bords simples. Impressions musculaires assez grandes ; l'antérieure ovale, la postérieure circulaire. Impression palléale formant en arrière un sinus profond etrelevé vers la cavité omboniale. Ex. : À. solida, Gray. Fig. 335. À. solida. 100° GENRE. CUMINGIA. Sowerby, 1833. Coquille ovale-transverse, équivalve, arrondie en avant, subrostrée et très faiblement bâillante en arrière, généralement petite, peu épaisse, souvent irrégu- lière. Charnière composée, dans chaque valve 1° d’un cuilleron médian, un peu oblique en arrière, triangulaire, saillant sous les crochets, pour l'inser- tion du ligament; 2° d’une dent cardinale petite, con- tiguë à la base antérieure du cuilleron, et 3° sur la valve droite seulement, de deux dents latérales allongées et également distantes de la charnière. ; Crochets petits, peu proéminents. Ligament interne. Fig. 336. C. mutica. 18 ACÉPHALÉS. Bords simples. Impressions musculaires écartées; l'antérieure ovale-oblongue, la postérieure plus grande circulaire; impression palléale formant un sinus profond en arrière. Animal inconnu. Vit dans les fentes des rochers des mers chaudes, ce qui explique l'irrégularité que présentent certains individus. Ex. : C. mutica, Sowerby. %e Sous-rauiLze. PAPHIINÉS. PAPHIINAE. H. et A. Adams. Les paphiinés ont une coquille équivalve, close; une fossette cardinale inté- rieure reçoit le ligament. Les dents cardinales sont simples, comprimées; les laté- rales rudimentaires. Les siphons sont séparés et divergents. 101° Genre. PAPHIA. Lamarck, 1799. Aux dépens du genre Crassatella. Coquille ovale subtrigone, tronquée et légèrement carénée en arrière. Char- nière avec des dents latérales étroites, subégales, lisses. Inflexion siphonale distincte. Ex. : P. glabrata, Lamarck. Sous-genre. Tara, Gray. — Coquille oblongue, subéquilatérale, atténuée en arrière; bord postérieur caréné. Dents latérales très-étroites. Ex. : T. lata ] Deshayes. Fig. 337. P. glabrata. Fig. 338. T. lata. 102° Genre. MESODESMA. Deshayes, 1830. Coquille transverse, ovale ou triangulaire, épaisse, équivalve, inéquilatérale, le côté postérieur plus court que l'antérieur? close, un peu bâillante au côté pos- térieur; couverte d'un épiderme corné et un peu débordant. Charnière composée, sur chaque valve, de deux dents oblongues simples, l'antérieure plus constante, la postérieure quelquefois nulle ou rudimentaire, séparées par un cuilleron étroit, profond et saillant dans l'intérieur des valves, pour l'insertion du ligament. Cro- chets peu saillants, à peine inclinés en avant. Ligament interne, étroit, solide. Bords simples et tranchants. Impressions musculaires assez grandes, creuses, subégales, subdorsales. Impression pallélale formant un petit sinus postérieur plus ou moins prononcé. Animal aplati, ovale ou subtrigone. Manteau à lobes réunis dans les deux tiers postérieurs de leur longueur et prolongés en deux siphons disjoints, courts et terminés à leur ouverture par une couronne de petits tenta- cules. Branchies doubles, courtes, à feuillets inégaux. Pied lancéolé et très-aplati. ACÉPHALES. 19 Ce genre, peu nombreux en espèces vivantes, ne comprend que quelques espèces fossiles des terrains récents. Le genre mésodesme a été subdivisé par MM. H. et A. Adams, et ils établissent les genres suivants : 102 Gexre bis, MESODESMA. Deshayes, 1830. Coquille ovale, subéquilatérale. Dents latérales courtes, lisses, subégales. Inflexion siphonale distincte. Ex. : M. erycina, Lamarck. Fig. 339 M. ergcina. 103° Genre. CERONIA. Gray, 1819. Coquille ovale, cunéiforme, tronquée en arrière. Dents latérales subégales, comprimées, sillonnées. Inflexion siphonale, distincte. Ex. : C. donacia, Lamarck ; C. arctata, Conrad; C. Jauresiüi, Joannis. Fig. 340. C. arctata. Fig. 341. C. donacia. Fig. 342. C. Jauresii. PIN => OX 40%° Genre. DONACILLA. Lamarck, 1812. Coquille allongée, eunéiforme; bord postérieur tronqué. Dents latérales antérieures allongées, les postérieures courtes. Inflexion siphonale distincte. Ex. : D. donacilla, Lamarck. ; 105° Genre. ANAPA. Gray, 1549. Coquille subtrigone, ventrue, tronquée en arrière. Dents latérales subégales, comprimées, lisses. Inflexion siphonale non apparente. Ex. : A. cuneata, Lamarck. RE SRE GE ect $0 ACÉPHALES. 106 GENRE. DAVILA. Gray, 1849. Coquille suborbiculaire, cunéiforme, tronquée en arrière. Dents latérales iné- gales, l’antérieure étroite et perpendiculaire. Inflexion siphonale non apparente. Ex. : D. crassula, Deshayes ; D. variegala, Lamarck. Fig. 345. D. crassula. Fig. 346. D. variegata. 107e GENRE. ERVILIA. Turion, 1822. Coquille oblongue, transversale, équivalve, inéquilatérale, déprimée, entière- ment close. Crochets petits, à peine recourbés en arrière, entiers ou faiblement échancrés au sommet. Charnière formée sur la valve droite de deux dents cardi- nales peu divergentes; l'antérieure prolongée en avant et comprimée de chaque côté, la postérieure étroite et courte, séparées par un cuilleron trigone ligamentaire, ayant sur le côté postérieur une fossette oblongue pour la dent correspondante. Valve gauche munie de trois dents cardinales ; deux divergentes triangulaires, submar- ginales, comprimées, à l'extérieur séparées par un cuilleron DEAN que divise en deux parties inégales une dent étroite, courte, oblique : la partie centrale grande, trigone, ligamentaire; la latérale, oblongue, étroite et antérieure pour la dent allongée de l’autre valve. Dents latérales nulles. Ligament interne. Impressions musculaires transversales, ovalaires, tronquées en dedans. Excavation du manteau profonde, ovale, arrondie en avant. Angle palléal court, aigu, pro- longé en arrière par une ligne allongée. Animal inconnu. Recluz. Ex. : E. castanea, Mon laqgu. 10° Famizze. VÉNÉRIDÉS. VENERIDAE. H. et À. Adams. Les vénéridés ont une coquille régulière, libre, quelquefois perforante, close, parfois bâillante. Leur charnière se compose généralement de trois dents cardinales divergentes dans chaque valve. Le ligament est externe et marginal. Les impressions musculaires sont ovales et lisses; l'impression palléale plus ou moins sinueuse. Le manteau présente une large ouverture pour le passage du pied. Les siphons, courts, inégaux, sont le plus souvent réunis dans une grande partie de leur longueur. Le pied est large, comprimé, linguiforme et muni quelquefois d'un sillon byssifère. dre Sous-ramizze. VÉNÉRINÉS. VENERINAE. H. et À. Adams. Cette sous-famille comprend des mollusques à siphons libres à leur extrémité et à pied lancéolé sans sillon byssifère. Les coquilles sont ovales ou subtrigones. ACÉPHALÉS. 81 408e Genre. VENUS. Linné, 1758. Coquille régulière, transverse, ovale ou subtrigone, épaisse, inéquilatérale, plus ou moins ventrue, complétement close. Charnière assez épaisse, couvrant la cavité omboniale; composée de trois dents cardinales simples ou bifides, rappro- chées et divergentes sur chaque valve. Quelques-unes n’ont réellement que deux dents et quelquefois une dent postérieure rudimentaire. Crochets saillants, obli- ques. Bords plus ou moins épais, simples ou crénelés. Ligament épais, saillant sur le corselet, qui est lancéolé et plus ou moins allongé sur le bord postérieur. Impressions musculaires grandes, ovalaires, écartées. Impression palléale distante du bord, formant en arrière un sinus triangulaire plus ou moins prononcé. Animal transverse, ovale ou subarrondi. Manteau à lobes égaux, disjoints, plissés à leurs bords et réunis seulement en arrière. Siphons larges à la base, comprimés, courts, inégaux, réunis quelquefois dans presque toute leur longueur et garnis de petits tentacules à leur extrémité. Pied triangulaire, comprimé et un peu étranglé à sa base. Branchies très-larges, inégales, réunies postérieurement et plissées. Bouche petite, ovale-transverse; lèvres membraneuses et transverses. Fig. 348. V. verrucosa. Fig. 349. V. verrucosa. Fig. 350. V. verrucosa. Le grand genre vénus de Linné, adopté, sauf quelques modifications, par Lamarck et les auteurs modernes, se compose d’un très-grand nombre d'espèces vivantes de toutes les mers et d'espèces fossiles qui commencent à se montrer à la fin de l'époque jurassique et se continuent dans la craie et les couches qui lui succèdent. MM. H. et A. Adams font revivre des noms qui semblaient devoir être aban- donnés, modifient la classification et proposent plusieurs genres ou sous-genres, ainsi qu'il suit : 108° Genre, VENUS. Linné. Antigona. Schumacher, 1817. Coquille épaisse, ovale, gonflée; valves transversalement sillonnées ou lamel- leuses, à bords finement crénelés. Lunule distincte. Charnière épaisse, tridentée sur chaque valve; dents cardinales presque égales, divergentes, à sommet parfois bifide. Sinus palléal court et sinueux. L'animal a les bords du manteau frangés TOME SECOND. 11 82 ACEPHALES. ou plissés; les siphons inégaux, séparés, divergents; le siphon branchial avec un double rang de cirrhes. Ex. : V. verrucosa, Linné; V. puerpera, Linné; V. reticulata, Linné. 1 ” Fig. 351. V. puerpera. Fig. 354. V. puerpera, Fig. 355. V. reticulata. 109 Genre. MERCENARIA. Schumacher, 1817. Coquille ventrue, subglobuleuse, triangulaire, cordiforme. Bord des valves finement crénelé. Charnière composée dans chaque valve de trois dents droites, Fig. 356. M. mercenaria, Fig. 357. M. mercenaria. Fig. 358. M. mercenaria. comprimées et divergentes, l'antérieure dans la valve gauche, la postérieure dans la valve droite, fortes et légèrement bifides, les autres lamelleuses. Sinus palléal subtriangulaire. Ex. : M. mercenaria, Linné. ACÉPHALÉS. 83 110€ GENRE. GEMMA. Deshayes ? Coquille arrondie, triangulaire, subéquilatérale, lisse, à bords crénelés. Charnière courte, étroite; trois dents à la valve gauche, la médiane conique, arquée; deux dents divergentes et une fossette intermédiaire à la valve droite. Ligament externe. Impression palléale marginale, avec un sinus étroit, profond et ascendant. Ex. : G. gemma, Totten. Fig. 359. G. gemma. 111e Genre. CRYPTOGRAMMA. Morch. Anomalocardia. Schumacher, 1817. Triquetra. Blainville, 1818. Cytherea, partim, Lamarck. Coquille ventrue, triangulaire, prolongée et atténuée postérieurement. Char- nière présentant dans la valve gauche deux dents cardinales, l’antérieure conique, aiguë, recourbée; dans la valve droite deux dents aussi, mais l’antérieure droite, comprimée, obtuse, la postérieure triangulaire. Ex. : C. flexuosa, Linné ; C. squa- mosa, Linné. Fig. 360, C. flexuosa. Fig. 361. G. squamosa. 112° Genre. CHIONE. Megerle, 1811. Coquille ovale, triangulaire et subcordiforme. Bord des valves finement crénelé. Charnière étroite, solide, à trois dents sur la valve droite, deux seulement sur la Fig. 362. V. gnidia: Fig. 363. VU. guidia. Fig. 364. V. gnidia. valve gauche. Les dents inégales, divergentes, l'antérieure un peu plus longue. Ligament externe, étroit. Sinus palléal peu profond. Bords du manteau plissés et 84 ACÉPHALÉS. dentelés. Siphons courts, inégaux et unis à la base. Le branchial garni de deux rangs de cirrhes, l'anal cilié. Ex. : C. gnidia, Broderip. Sous-genre. CircuwPnazus, Klein, 1753. — Surface des valves lamelleuse. Ex. : C. lamellata, Lamarck; C. plicata, Gmelin; C. paphia, Linné. Fig. 368. V. lamellata. Fig. 370. CG. aphrodinoïdes. Fig. 371. T. cardioïdes. Fig. 372. M. undulosa. Sous-genre. TimocLra, Leach, teste Brown, 1827. — Surface des valves à stries croisées. Ex. : T. cardioïdes, Lamarck. Sous-genre. Cnamerra, Klein, 1753. — Surface des valves à stries transver- sales. Ex. : C. aphrodinoïdes, Lamarck. Sous-genre. Marcia, H. et A. Adams, 1854. — Surface des valves lisse. Ex. : M. undulosa, Lamarck. ACÉPHALÉS. 85 113 Genre. CYTHEREA. Lamarck, 1805. Venus, partim, Linné. Mererrix. Lamarck, 1799. Cazuisronenna. Poli, 1791. Axricoxa et CircE. Schumacher, 1817 Conuicura. Benson. Dioxe. Gray, 1847. Coquille de forme variable, ovale, transverse, trigone ou subarrondie, équi- valve, inéquilatérale, plus ou moins bombée ou aplatie, épaisse, couverte d'un épiderme corné, transparent, très-fin, brillante, ornée de couleurs variées, lisse, polie ou couverte de sillons, de stries, de lamelles ou de côtes concentriques ; quelques-unes avec des stries ou des côtes longitudinales divergentes ou des épines. Charnière composée sur chaque valve de trois dents cardinales inégales, diver- gentes, et d'une dent latérale antérieure plus ou moins longue, distante et forte suivant les espèces. Crochets plus ou moins proéminents, suivant que la coquille est bombée ou aplatie, et inclinés en avant. Lunule cordiforme ou allongée. Bords le plus souvent lisses, quelquefois crénelés. Impressions musculaires grandes, ovales. Impression palléale formant en arrière un sinus peu profond et plus ou Fig. 375. C. luzoria. Fig. 376. C. petechialis. moins prononcé. Animal ovale, transverse. Manteau à lobes séparés, plissés au bord inférieur et garnis de tentacules au bord postérieur. Deux siphons inégaux, réunis dans presque toute leur étendue et bordés à leur ouverture d’une rangée de petits tentacules simples; le siphon branchial généralement plus long et plus gros. Pied épais, triangulaire, un peu comprimé sur les côtés. Branchies larges, inégales, plissées et réunies en arrière. Bouche transverse, petite. Tels sont les caractères du genre cytherea; cependant il est bien difficile d'établir la limite entre ce genre et le genre vénus. MM. H. et A. Adams, sans trancher la difficulté d’une manière bien positive, établissent plusieurs genres ou sous-genres qui facilitent 86 ACÉPHALEÉS. le classement des espèces; ces auteurs transforment inutilement le nom générique cytherea Lamarck pour reprendre l'ancien nom générique, moins connu et pro- posé antérieurement aussi par Lamarck; et tout en faisant connaître les divisions adoptées par les auteurs anglais, nous conserverons à la division principale le nom donné par le célèbre conchyliologiste français et adopté par tous les auteurs. 113e bis GEeNre. CYTHEREA. Lamarck. Meretrix. Lamarck. Coquille ventrue, subtriangulaire , assez épaisse, lisse, à bords simples. Char- nière à trois dents. La dent latérale antérieure rapprochée de la lunule, la posté- rieure crénelée. Impression palléale simple ou un peu sinueuse en arrière. Bords du manteau simples; siphons réunis dans la moitié de leur longueur. Ex. : C. luzo- ria, Lamarck; C. zonaria, Lamarck; C. petechialis, Lamarck. Sous-genre. Gompmna, Morch? — Coquille subtriangulaire, subéquilatérale ; bords supérieurs presque droits, bord inférieur légè- rement arqué. Trois dents cardinales rapprochées dans une valve, deux dents rudimentaires dans l’autre valve; pas de dents latérales. Ex. : G. donacina, Chemnitz. FE Fig. 377. G. donacina. 11% GENRE. CALLISTA. Poli, 1791. Dione. Gray, 1847. Coquille ovale, transverse, inéquilatérale, close. Bords des valves simples. Trois dents cardinales à la valve gauche; la dent latérale antérieure contigué à la Fig. 380. C. rosea. Fig. 381. C. guineensis, charnière. Sinus palléal subovale, profond. Bords du manteau plissés et cirrheux au-dessus des siphons, qui sont réunis dans toute leur longueur et garnis de ACÉPHALÉS. SL: cirrhes à leur extrémité. Ex. : G. dione, Linné; C. erycina, Linné; C. quineensis, Linné; G. maculata, Linné; C. rosea, Broderip; C. gigantea, Chemnitz. Fig. 382. C. gigantea. Fig. 383. C. erycina. Fig. 384. C. maculata, 415° Genre. TIVELA. Link, 1807. Trigona. Muhlfeldt, 1811. Coquille triangulaire, subéquilatérale, cunéiforme, tranchante au bord infé- rieur. Bords des valves simples. Charnière composée de trois à cinq dents sur une Fig. 385. T. corbicula. Fig. 386. T. corbicula. Fig. 387. T. corbicula. valve et de quatre à six sur l’autre. Dent latérale antérieure étroite, allongée et 88 ACLPHALES. comprimée. Impression palléale sinueuse en arrière. Sinus court, oblique, souvent horizontal. Ex. : T. corbicula, Lamarck ; T. radiata, Sowerby; T. tripla, Linné. Fig. 388. T. radiata, Fig. 389. T. tripla. 116e Genre. SUNETTA, Link, 1807. Meroë. Schumacher, 1817. Coquille ovale, transverse, comprimée, inéquilatérale. Lunule lancéolée, enfoncée; bords des valves denticulés. Charnière étroite; deux dents sur une valve, trois sur l'autre. Dent latérale antérieure étroite, marginale. Ex. : S. Meroë, Linné. Fig. 390. S. Meroë. Fig. 391. S. Meroe, Fig. 392. S. Meroe. a17e Genre. CIRCÉ. Schumacher, 1817. Coquille arrondie ou ovale, subtrigone, à sommets comprimés. Bords des valves simples, parfois crénelés. Charnière tridentée; dents inégales, divergentes. Impres- | / A ln ai Un WTA LI 1) sn jh Fig. 393. C. divaricata. Fig. 394. C. divaricata, sion palléale simple. Ex. : C. divaricata, Chemnitz; C. testitudinalis, Lamarck C. plicatina, Lamarck; C. sulcatina, Lamarck. ACÉPHALÉS. 89 Fig. 400. L. ornata | ) | Fig. 402. L. picta. Fig. 403. L. picta. Fig. 404. L. picta. Sous-genre. Liocoxcna, Morch. — Coquille subtrigone, gonflée, lisse, bril- lante. Ex. : L. castrensis, Linné; L. ornata, Lamarck; L. tigrina, Lamarck ; L. picta Lamarck. TOME SECOND. 12 90 ACÉPHALÉS. 118e Genre. THETIS. Sowerby, 1826. Coquille mince, ovale, subtrigone, subglobuleuse, subcordiforme, compléte- ment close, lisse ou marquée seulement de stries d'accroissement. Charnière formée de trois dents cardinales inégales, étroites, parallèles, sur chaque valve; la postérieure plus longue, lamelliforme sur la valve droite; plus longue aussi et épaisse sur la valve gauche. Crochets assez grands, inclinés en avant. Bords simples, minces et entiers. Ligament externe étroit et bombé. Impressions muscu- laires submarginales, l'antérieure petite, ovalaire; la postérieure obronde superficielle. Impression palléale peu apparente et courte en avant, formant une pro- fonde sinuosité double, rétrécie au sommet et relevée jusque dans la cavité omboniale ? Ex. : T. major, Sowerby; fossile de Blackdown et des environs de Fig. 405. T. major. Devins (Angleterre). 2 Sous-ramiize. DOSINIINES. DOSINIINAE. Cette sous-famille se compose de mollusques à siphons unis, à pied subqua- drangulaire sans sillon byssifère. La coquille est orbiculaire. Le sinus palléal est oblique et triangulaire. 119° GENRE. DOSINTA. Scopoli, ATT7. Vexus. Linné. Anteus. Poli, 1791. Cyruenea, partim, Lamarck, Onnicuzus. Megerle, 1811. Coquille assez épaisse, arrondie, très-comprimée sur les côtés et surtout vers les bords, complétement close et ornée de stries ou de sillons concentriques régu- liers, couverte d'un épiderme transparent, brillant, qui déborde un peu les bords. Charnière large, composée sur chaque valve de trois dents cardinales divergentes, Fig. 406. D. discus. inégales, et d'une dent latérale antérieure. Les dents cardinales antérieure et médiane de la valve droite rapprochées et parallèles; la postérieure grande, oblique, souvent bifide; la dent latérale souvent rudimentaire. Sur la valve gauche, la dent cardinale antérieure est lamelliforme et pointue à son sommet. ACÉPHALÉS. 91 Crochets peu saillants et obliques en avant. Lunule assez profonde. Bords simples. Ligament externe, logé dans une gouttière du corselet. Impressions musculaires grandes, longues, verticales, très-écartées; l'antérieure semi-lunaire, la posté- rieure subcirculaire. Impression palléale courte, distante du bord inférieur et formant un sinus triangulaire profond généralement pointu au sommet. Animal arrondi, comprimé sur les côtés. Manteau à lobes désunis à leur bord inférieur, Fig. 407. D. juvenilis. Fig. 408. D. orbicularis. qui est membraneux et légèrement plissé. Siphons égaux, réunis, un peu com- primés sur les côtés, séparés à la surface par une dépression longitudinale et terminés par une ouverture simple, ovalaire. Pied grand, sécuriforme, comme étranglé à sa base et aplati latéralement. Bouche petite, ovalaire; palpes labiales longues, triangulaires. Branchies très-inégales, les feuillets externes beaucoup plus petits, réunis en arrière de la masse abdominale, au pourtour du siphon anal. Ex. : D. discus, Reeve; D. juvenilis, Lamarck; D. orbicularis, Edwards ; cette dernière fossile du bassin de Paris. 120e Genre. CYCLINA. Deshayes. Venus. Chemnitz. CYPrINA, parlim, Lamarck. FeLanta. Recluz À Coquille orbiculaire, plus ou moins convexe, peu épaisse, parfaitement close, à bords simples ou finement crénelés. Crochets assez grands, obliques, imclinés en avant; point de lunule. Bord cardinal large, portant trois petites dents cardinales étroites, divergentes, inégales, dont la postérieure est canaliculée; point de dents latérales. Deux grandes impressions musculaires, l'antérieure ovale, la postérieure semi-lunaire ; impression palléale courte, formant en arrière une sinuosité triangulaire à sommet aigu et oblique de haut en bas et d'avant en arrière. Ligament étroit, très-allongé et en partie caché sous le bord du corselet. Ex. : C. chinensis, Chemnilz. Fig. 409. C. chinensis. 121e Genre, CLEMENTIA. Gray, 180. Coquille ovale-transverse, subtrigone, équivalve, inéquilatérale, blanche, mince. Charnière avec une dent antérieure, simple, droite, et deux dents posté- 92 ACEPHALES. rieures lamelleuses, obliques sur la valve gauche; deux dents antérieures droites et une dent postérieure lamelleuse, bifide sur la valve droite. Sinus palléal pro- fond, ascendant. Ex. : C. papyracea, Gray. Fig. 410. C. papyraceca. 3e Sous-ramiLe. TAPÉSINÉS. TAPESINAL. Les mollusques de cette sous-famille ont les siphons libres à leur extrémité. Leur pied est lancéolé et byssifère. Les coquilles sont oblongues, transverses. Les dents cardinales sont comprimées, et les dents latérales, quand elles existent, sont simples. 122e Genre. PULLASTRA. Sowerby, 1827. Vexus, partim, Linné, Lamarck. Coquille transverse, oblongue, ovale et quelquefois subtrigone, régulière, équivalve, inéquilatérale, assez mince, assez aplatie, complétement close. Char- nière composée de trois dents cardinales moyennes, rapprochées, plus ou moins divergentes, souvent bifides ou simplement canaliculées au sommet. Crochets peu saillants, un peu obliques en avant. Bords simples. Impressions musculaires, l'antérieure ovale, la postérieure plus grande, subarrondie. Impression palléale Fig. 411. P. perovalis. Fig. 412. P. inflata. Fig. 413. P. malabarica. assez distante du bord, formant en arrière un sinus ovalaire, peu profond. Animal ovale, transverse. Manteau membraneux, transparent, à bords simples, ouverts inférieurement ; prolongé en arrière en deux siphons séparés seulement dans une partie de leur longueur, inégaux, garnis de petits tentacules à leur extrémité; le siphon branchial plus gros et plus long. Pied allongé, comprimé, triangulaire, fendu au bord inférieur et souvent? garni d'un byssus filamenteux. Branchies inégales et réunies en arrière du pied au pourtour du siphon anal. Bouche ovale, petite. Ex. : P. inflata, Deshayes ; P. malabarica, Chemnitz ; P. perovalis, Iood. ACÉPHALÉS. 93 123° GEexre. TAPES. Megerle, 1811. Venus, partim, Lamarck. Coquille ovale, transverse, inéquilatérale, mince, ayant les bords simples, entiers, parfaitement clos. Sur chaque valve, trois dents subparallèles ou diver- gentes, souvent bifides ou canaliculées au sommet. Impressions musculaires ovales ; impression palléale terminée en arrière par une sinuosité horizontale ova- laire et peu profonde. Siphons réunis dans la moitié de leur longueur et divergents dans le reste de leur étendue. Bords du manteau simples. Ex. : T. litterata, Lénné ; T. punctifera, Lamarck ; T. papilionacea, Lamarck. Fig. 414. T. papilionacea Fig. 417. T. litterata. Fig. 418. T. punctifera, Sous-genre. Cuxeus, da Costa. — Surface des valves, striée longitudinale- ment ou à stries croisées. Ex. : C. geographica, Chemnitz ; C. decussata, Linne. Sous-genre. Meris, H. et A. Adams, 1854. — Surface des valves ridée. Ex. : M. corrugata, Deshayes. 94 ACÉPHALÉS. Fig. 420. C. geographica. Fig. 421. M. corrugata. 12% GENRE. SAXIDOMUS. Conrad, 1837. Coquille ovale-transverse, subéquilatérale, solide, ventrue, sans lunule appa- rente. Charnière épaisse. Trois ou quatre dents inégales, étroites dans chaque valve; les deux antérieures proéminentes, les autres bifides. Ligament externe, très-épais, allongé. Impressions musculaires ovales ou arrondies, presque égales. Siaus palléal large, allongé, horizontal. Ex. : S. Nuttalii, Conrad; S.opacus, Sowerby. Fig. 422, S. Nuttalii. Fig. 123. S. opacus. 495° Genre. VUENERUPIS. Lamarck, 1818. Perricoza, partim, Cuvier. RUPELLARIA. Fleuriau de Bellevue, 1802. Coquille quelquefois irrégulière, perforante ou se logeant dans des fentes de rochers, transverse, inéquilatérale, à côté antérieur court et arrondi, lé posté- rieur plus long, un peu bäillant. Charnière étroite, formée sur la valve droite de deux dents pelites, parallèles, rapprochées et peu ou pas divergentes; de trois ACÉPHALÉES. 95 dents sur la valve gauche et quelquefois sur les deux valves. Lame cardinale large et épaisse. Crochets plus ou moins saillants et inclinés en avant. Bords épais, souvent crénelés. Ligament extérieur, fixé sur des nymphes enfoncées sous le bord saillant du corselet. Impressions musculaires, grandes, écartées; la postérieure plus grande, arrondie; l’antérieure ovale en larme. Impression palléale formant Fig. 425. V. irus. Fig. 424. S. foliacea. Fig. 426. V. oblonga. un sinus triangulaire en arrière. Animal transverse. Manteau membraneux, à lobes réunis en dessous et en arrière et prolongés en deux siphons inégaux, désunis dans la moitié de leur longueur, le branchial plus court et plus gros que l'anal, tous deux terminés par de petits tentacules. Pied conique, linguiforme, terminé par un byssus dans les espèces non perforantes, fendu à son bord posté- rieur et un peu byssifère dans les espèces perforantes. Branchies doubles, inégales, l'externe plus petite, réunies en arrière. Bouche moyenne, palpes labiales petites, triangulaires, assez épaisses et plissées. Fig. 428. V. carditoïdes. Fig. 427. V. carditoïdes. Fig. 429. V. carditoïdes. Les vénérupes pourraient être divisées en deux sections : les unes perforent les pierres, les autres se logent dans les crevasses des rochers, où elles se soutien- nent à l'aide d'un byssus. Les premières sont plus régulières, plus épaisses et ornées de sillons transverses et de stries longitudinales; les secondes, gènées dans leur développement, sont souvent déformées. Ex. : V. irus, Zinné ; V. carditoïdes, Lamarck ; N. foliacea, Deshayes ; N. oblonga, Sowerby. 126 Gexre. CFPRICARDIA. Lamarck, 1819. Laivrriva. Schumacher, 1817. Coquille équivalve, très-inéquilatérale, allongée obliquement ou transversale- _ment, assez épaisse, quelquefois un peu bâillante au côté postérieur; le côté antérieur toujours très-court. Charnière formée de deux ou trois dents cardinales obliques sous les crochets et d’une dent latérale se prolongeant sous le corselet. 96 ACÉPHALÉS. Crochets subterminaux, assez protubérants. Impressions musculaires développées, arrondies, la postérieure plus grande. Impression palléale simple, non marginale. Ligament externe, allongé, étroit. Animal oblong-transverse, plus ou moins épais. Lobes du manteau simples, distincts au bord inférieur, réunis en arrière et pro- longés en deux siphons très-courts, coniques, inégaux et à ouverture petite, circulaire, simple ou ciliée. Pied linguiforme, assez petit, aplati et coudé. Bran- chies lamelliformes, étroites, à feuillets inégaux et réunis en arrière. Fig. 430. C. rostrala. Fig. 433. C. pulchra. Les cypricardes sont des mollusques marins s'enfonçant dans le sable, la vase durcie, et perforant même les pierres tendres et les madrépores, ou se logeant dans les fentes des rochers. Jamais les cypricardes ne présentent de côtes longitudi- nales, mais plusieurs espèces ont une côte saillante partant des crochets et se portant à la jonction des bords inférieur et postérieur. On en connaît environ douze ou quinze espèces vivantes et près de cent espèces fossiles de tous les ter- rains, depuis les plus anciens. Ex. : C. rostrata, Lamarck ; G. angulata, Lamarck ; C. pulchra, Deshayes ; cette dernière espèce fossile. 127e Genre. ANISODONTA. Deshayes. Coquille allongée, transverse, ovale, comprimée, inéquilatérale. Charnière épaisse, portant sur chaque valve une grosse dent conique, à laquelle est ajoutée une fossette trian- gulaire. Nymphe courte et épaisse. Impressions mus-* culaires très - inégales ; l'antérieure très-petite, cir- conscrite entre deux côtes saillantes; impression palléale simple. Ligament extérieur. Ex. : A. com- planatum, Deshayes ; fossile des sables inférieurs de Fig. 434. À. complanatum. Chàlons-sur-Marne. ACÉPHALÉS. 97 128c Gexre. CLOTHO. Faujas, 1808. Coquille ovale, subrégulière, striée longitudinalement, équivalve, subéquilatérale. Charnière formée par une dent bifide, recourbée en crochet, un peu plus grande sur une valve que sur l'autre. Ligament externe. Ex. : C. Faujasii; fossile des bancs calcaires de la Drôme. Fig. 435. C. Faujasii. 429e Genre. GRAMMFSIA. De Verneuil, 1847. Coquille équivalve, inéquilatérale, non bâillante, munie de deux impressions musculaires très-inégales ; impression palléale arrondie postérieurement et venant aboutir à la grande impression musculaire, de manière à en laisser les deux tiers en dehors. Ligament extérieur, assez prolongé dans la dépression du corselet; surface traversée par une côte oblique, qui se rend du crochet au milieu du bord inférieur, et par quelques plis concentriques arrondis. Ex.: G. ovata, Sendberger; G. pes anseris, Sandberger; fossiles du duché de Nassau. Par l'inégalité de ses impressions musculaires et par la forme de l'impression palléale, cette coquille semble devoir être placée près des cypricardes ou des cyprines de Verneuil. Fig. 436. G. pes anseris. Fig. 437. G. ovata. 130e Genre. PSATHURA. Deshayes. Coquille ovale-transverse, inéquilatérale, frès-mince, transparente, fragile, subanguleuse du côté postérieur. Charnière étroite, mince, ayant deux dents égales et profondément bifides sur la valve droite, et sur la valve gauche deux dents inégales, dont la postérieure est simple. Nymphe étroite, à peine proéminente, Fig. 438. P. fragilis. Fig. 439. P. fragilis. Fig. 440. P, fragilis. portant un ligament extérieur. Impression musculaire antérieure marginale, étroite, claviforme, la postérieure subquadrangulaire. Impression palléale simple, entière. Ex. : P. fragilis, Deshayes ; fossile du calcaire grossier, sables moyens, Grignon. TOME SECOND. 13 98 ACÉPHALÉS. 13le Genre. ISODOMA. Deshayes. Coquille ovale-transverse, méquilatérale, très-mince, fragile. Charnière étroite, peu épaisse, portant deux dents inégales, divergentes, profondément bifurquées ; une dent latérale oblongue, étroite de chaque côté. Nymphes petites, étroites. Impressions musculaires écartées, submarginales, très-petites. Impression palléale sinueuse en arrière. Ligament externe. Ex. : I. cyrenoïdes, Deshayes ; fossile du calcaire grossier supérieur, Liancourt. Fig. 441. L. cyrenoides. Fig. 442. I. cyrenoïders. 132 Genre. GRATELOUPIA. Desmoulins, 1828. Donax, partim, Basterot. Coquille transverse, subtrigone, équivalve, presque équilatérale. Côté posté- rieur (Blainville) un peu atténué en Coin et marqué d'un léger pli flexueux ana- loque à celui des tellines. Dents cardinales au nombre de trois principales, à la manière de celles des cythérées, sur chaque valve, accompagnées, aussi sur chaque valve, de 3-6 dents cardini-sériales, lamelleuses, parallèles, conver- gentes vers le crochet, obliquement rugueuses et dentelées en leur bord. Ces dents sont situées au côté postérieur de la coquille, sous le ligament. Une seule dent latérale, antérieure, placée sous la lunule, analogue à celle des cythérées, Kiy. 443, G. donaciformis. sur la valve gauche; une fossette correspondante sur la valve droite. Ligament extérieur, bombé, très-long, dépassant les dents cardini-sériales. Crochets très- petits, peu saillants, à peine inclinés vers la lunule. Impressions musculaires subégales, arrondies. Impression palléale fortement échancrée postérieurement, l'échancrure se prolongeant jusque vis-à-vis la dent lunulaire. Animal inconnu, mais probablement analogue à celui des donaces vénériformes. Ex. : G. donaci- formis, Desmoulins; fossile des faluns de Dax, Mérignac et Saucats, près de Bordeaux. Hi nd en ACÉPHALÉS. 99 433 Gexre. CORALLIOPHAGA. Blainville, 182%. Lithophagella. Gray, 1847. Coquille ovale, allongée, finement radiée du sommet à la base, cylindrique, équivalve, très-inéquilatérale; les sommets très-antérieurs et peu marqués; char- nière subsimilaire; deux petites dents cardinales, dont une est subbifide, au-devant d'une sorte de dent lamelleuse, sous un ligament extérieur assez faible. Impres- sions musculaires petites, arrondies, distantes, réunies par une impression pal- léale étroite et assez excavée en arrière. Ex. : C. coralliophaga, Gmelin. Fig. 444. GC, coralliophaga. Fig. 445. C. coralliophaga. 11e Fawirze. PÉTRICOLIDÉS. P£TRICOLIDAE. Les pétricolidés ont une coquille bäillante, libre, mais souvent logée dans des crevasses, ou même perforante, et par cela même très-fréquemment irrégulière. Elles sont ordinairement blanches et couvertes d'un épiderme mince. La charnière est étroite et bidentée dans chaque valve. L'impression palléale est profondément sinueuse. Le manteau est fermé et un peu réfléchi sur les bords des valves. Les siphons sont de longueur moyenne, inégaux et divisés dès la base. Le siphon branchial est large, cylindrique et à orifice frangé; l’anal est terminé par des membranes obturatrices et garni d'une série de cirrhes. Le pied est étroit, com- primé, allongé, conique et muni d'un sillon byssifère. Cette famille comprend une trentaine d'espèces vivantes et quelques espèces fossiles des terrains tertiaires. 13% Genre. PETRICOLA. Lamarck, 1801. Coquille transverse, subtrigone, irrégulière, subcunéiforme, peu épaisse, inéquilatérale, arrondie en avant, atténuée en arrière et un peu bâillante des deux côtés. Charnière composée sur chaque valve de deux dents cardinales recourbées en crochets; l'antérieure de la valve gauche et la postérieure de la valve droite bifides au sommet. (Quelques individus cependant n’ont de dents que sur une valve.) Crochets assez proéminents. Ligament externe, allongé sur le bord dorsal postérieur. Bords simples ou crénelés. Impressions musculaires subdorsales, peu écartées; l'antérieure oblongue, la postérieure subcirculaire. Impression palléale distante du bord et formant un grand sinus largement ouvert en arrière. Animal ovale ou subirigone, épais. Manteau assez épais, débordant et renversé sur une partie du bord antérieur et inférieur; à lobes réunis, présentant en avant et en bas une petite fente pour le passage du pied, et en arrière deux siphons inégaux, unis seulement à la base ; le branchial plus long, avec une ouverture garnie de tenta cules branchus; anal moins gros, avec une ouverture garnie de tentacules simples. Branchies courtes, doubles, à feuillets inégaux. Bouche petite; lèvres membraneuses, courtes ; palpes labiales égales, petites, triangulaires. Pied allongé, étroit. 100 ACÉPHALÉES. 13% GENRE Lis, PETRICOLA. Lamarck. Coquille ovale, transverse, blanche, gonflée, couverte d'un épiderme mince, à sommets subantérieurs, à côté postérieur bäillant. Deux dents cardinales à chaque valve, l'une d'elles quelquefois rudimentaire. Dents latérales nulles. Liga- ment court, externe. Sinus palléal profond et arrondi. Ex. : P. pholadiformis, Lamarck ; P. cultellus, Deshayes ; P. patagonica, d'Orbigny; P. striata, Lamarck ; P. lithophaga, Retzius. Fig. 451. P. cultellus. Fig. 452. P. patagonica. 435 Genre. CHORISTODON. Jonas, 184%. Coquille ovale, rugueuse ou tuberculeuse, gonflée, à sommets antérieurs. Deux dents cardinales à chaque valve; la supérieure de la valve droite comprimée et allongée, celle de la valve gauche oblique et bifide. Dents latérales nulles. Ligament court, externe, dans un sillon profond. Tmpression musculaire antérieure oblongue, la pos- térieure large, arrondie. Sinus palléal profond et 4 fig. 453. C. divaricatum. arrondi. Ex. : C. divaricatum, Chemnitz. 12° Famisse. GLAUCONOMYIDÉS. GLAUCONOMYIDAE. Cette famille ne comprend que deux genres peu nombreux en espèces. Les mollusques qui la composent ont des siphons très-longs, comprimés, unis presque ACÉPHALÉS. 101 jusqu'aux extrémités et à orifices frangés. Le pied est assez large, linguiforme, comprimé et subcaréné. La coquille, un peu bäillante aux deux extrémités, est couverte d'un épiderme verdàtre. 136 GExRE. GLAUCONOMA. Gray, 1828? GLauconoma. Potier et Michaud. Coquille mince, allongée, transverse, équivalve, inéquilatérale, un peu bäil- lante surtout postérieurement, obtuse en avant, atténuée en arrière et couverte d’un épiderme vert-clair, mince et un peu débordant. Charnière étroite, composée de trois dents cardinales divergentes, petites, comprimées, les postérieures plus allongées ; la dent médiane de la valve droite et la postérieure de la valve gauche bifides. Crochets souvent excoriés, peu proéminents. Ligament allongé, étroit. Bords minces, simples et tranchants. Impressions musculaires subcireulaires, petites, écartées, submarginales. Impression palléale submarginale, formant un sinus profond, étroit et à bords parallèles. Animal allongé, transverse. Manteau à lobes désunis seulement en avant et en bas pour le passage du pied, qui est petit et aplati; prolongé en arrière en deux siphons séparés seulement vers l'extrémité, mais distincts dans toute leur longueur. Branchies réunies en arrière. On en con- naît dix ou onze espèces vivantes et quelques espèces fossiles, dont deux du bassin de Paris. Ex. : G. rugosa, Reeve. Fig. 454. G. rugosa. Fig. 455. G. rugosa. + 437e GExrEe. TANYSIPHON. Benson, 1855. Coquille transversalement oblongue, inéquilatérale, arrondie aux extrémités et légèrement bâillante. Sommets oblus, assez proéminents. La charnière présente trois dents à la valve droite et deux à la valve gauche. Sinus palléal très-profond. Ex. : T. rivalis, Benson. ig. 457. T. rivalis. Fig. 456. T. rivalis. [ 13° Fawisce. CYPRINIDÉS. CYPRINIDAE. Les cyprinidés ont une coquille équivalve, subcordiforme, fortement épidermée, à charnière solide composée de trois dents cardinales un peu divergentes et d'une dent latérale postérieure distante sur chaque valve. Le ligament est externe, épais, bombé, et s’insère sur des nymphes saillantes. Les siphons sont très-courts et à orifices ciliés. Le pied est épais et linguiforme. 102 a: ACÉPHALÉS. 1382 Genre. CYPRINA. Lamarck, 1812. Vexus, partim, Linné. Ancrica. Schumacher, 1817. Coquille bombée, grande, épaisse, équivalve, inéquilatérale, subcordiforme, close et couverte d'un épiderme assez épais et d'un brun verdätre. Charnière épaisse, composée sur chaque valve de trois dents cardinales inégales, diver- gentes; d’une dent latérale postérieure distante, allongée, plus ou moins déve- loppée, et de fossettes correspondantes. Crochets grands, rapprochés et un peu obliques en avant. Ligament externe, épais, bombé, allongé sur des nymphes grandes et épaisses, enfoncé en partie sous les crochets. Bords simples et tran- chants. Impressions musculaires grandes, arrondies, écartées, submarginales. / A Kig 499 CG is'andica. DELA Fig. 458. C. islandica. Fig. 460. C. is'andica Impression palléale simple, parallèle au bord. Animal subcireulaire, épais; man- teau mince, à lobes égaux, simples, séparés en avant et en bas et réums en arrière, où ils se prolongent en deux siphons courts, inégaux et ciliés; le bran- chial plus long et plus gros. Pied grand, linguiforme, mince et dentelé à son bord inférieur. Branchies grandes, inégales et réunies en arrière. On ne connaît qu'une seule espèce vivante des mers du Nord, mais les espèces fossiles sont assez nombreuses. Ex. : C. islandica, Lamarck. 14° Famirre. CYRÉNIDÉS. CYRENIDAE. Les cyrénidés ont une coquille suborbiculaire, close, épidermée et plus ou moins gonflée. Les sommets, assez saillants, sont souvent corrodés. La charnière se compose de trois, quelquefois de deux dents cardinales divergentes et de dents latérales comprimées. Le ligament est externe et l'impression palléale est peu sinueuse. 139 Genre. CFRENA. Lamarck, 1806. Cxyczas, pertim, Bruguières, 1792. Connuc'ca. Megerle, 1811. Geconxa. Gray, 1844. VeLonira. Gray, 1840. Pseunocynexa. Hourguignat, 1856. Cyaxoc\cLas. Férussac, 1818. CynexocycLas. Agassiz, 1847. Pozyuesona. Rafinesque, 1820. Coquille assez épaisse, bombée ou un peu comprimée, arrondie ou sublrigone, subinéquilatérale, close et couverte d'un épiderme assez épais et verdâtre. Char- nière composée sur chaque valve de trois dents cardinales subégales et divergentes, de deux dents latérales lisses ou striées ; l’antérieure assez épaisse, courte et rap- ACÉPHALÉS. 103 prochée; la postérieure distante, sublamelleuse. Crochets peu saillants, rappro- chés et excoriés. Ligament externe, saillant, bombé et allongé. Bords simples et tranchants. Impressions musculaires assez petites, oblongues, écartées. Impression palléale simple. Animal subarrondi. Manteau membraneux, à lobes simples ou frangés, réunis en arrière et se prolongeant en deux siphons courts, aplatis laté- ralement, réunis seulement à la base et lerminés par une couronne de tentacules simples. Bouche grande, subcirculaire, transverse. Pied comprimé, triangulaire. Branchies à deux feuillets, les internes plus grands. Ce genre comprend un assez bon nombre d'espèces vivantes et fossiles. Ex. : C. ceylanica, Chemnitz ; C. dis- tincta, Deshayes ; C. nobilis, Deshayes ; C. semistriata, Deshayes ; G. heterodonta, Deshayes ; ces quatre dernières espèces fossiles du bassin de Paris. lig. 461. C. distincta. Fig. 462. C. ceylanica. fig. 463. C. nobilis. Sous-genre. Ecxra, H. et A. Adams, 1857. — Coquille ventrue, mince, à côté antérieur court, à côté postérieur allongé et subrostré. Ex. : C. angulata, Deshayes. TT Kig. 464, C. heterodonta. Fig. 465. C. semistriata. Fig. 466. C. maritima. orb.nd Ads, = cubemarss Prime , 1%40e Genre. CORBICULA. Megerle, 1811. Coquille subcordiforme, solide, close, couverte d'un épiderme lisse et à stries concentriques. Charnière formée de trois dents cardinales sur chaque valve, | A Fig. 467. C. cor. Fig. 468. (. cor. Fig. 469. C. cor. l'antérieure sur la valve droite et la postérieure sur la gauche assez petites. Dents latérales allongées, comprimées et striées transversalement. Ligament épais et proéminent. Impression palléale légèrement sinueuse. Ex. : C. cor, Lamarck. 104 ACÉPHALÉES. Lie Genre. BATISSA. Gray, 1847. Coquille subcordiforme, solide, couverte d'un épiderme corné verdätre. Trois dents cardinales à chaque valve; l’antérieure de la valve droite, la postérieure de la valve gauche assez petites. Dents latérales comprimées, striées, l'antérieure très-courte, la postérieure allongée. Ex. : B. violacea, Lamarck. ee : Fig. 471. B. violacea. Fig. 470. B. violacea. Kig. 472. B. violacea. 142 Genre. VELORITA. Gray, 1847. Coquille cordiforme, triangulaire, épaisse, solide, épidermée. Trois dents cardinales à chaque valve; l'antérieure de la valve droite, la postérieure de la valve gauche assez petites. Dents latérales larges, très-finement striées; l'anté- rieure très-large, anguleuse; la postérieure comprimée et allongée. Ex. : V. eypri- noïdes, Gray. Fig. 473. V. cyprinoïdes. Fig. 474. V. cyprinoïdes. 443 GEexre. CYCLAS. Bruguières, 1792. Sraæntuu. Scopoli, 1777. Connea. Megerle, 1811. Conxrocyccas. Férussac, 1818. Coquille mince, ovale ou suborbiculaire, bombée, équivalve, subinéquilaté- rale, couverte d'un épiderme verdâtre. Charnière composée de dents cardinales très-petites ou rudimentaires : une seule plus ou moins bifurquée sur la valve droite et deux obliques sur la valve gauche, et de deux dents latérales longitudi- nales, comprimées, lamelliformes, subbidentées; l'antérieure plus courte que la postérieure. Crochets obtus et peu proéminents. Ligament externe, court, posté- rieur. Bords simples. Impressions musculaires peu apparentes, submarginales. Impression palléale simple, parallèle au bord. Animal ovale, subglobuleux. Lobes ACÉPHALÉS. 105 du manteau à bords simples, réunis en arrière et prolongés en deux siphons p'es, inégaux, non ciliés, courts et réunis seulement à la base; le branchial plus long et plus large. Bouche ovale, petite, transverse. Branchies doubles, larges, iné- gales, réunies en arrière; les mternes plus grandes. Pied linguiforme, triangu- laire, aplati, très-extensible et disposé de manière à ramper en creusant un sillon. Lu , Fig. 475. C. rivicola. Fig. 476. C. rivicola. Fig. 477. C. rivicola. Ex. : C. rivicola, Lamarck. On en trouve un assez grand nombre d'espèces fossiles dans les couches d’eau douce des terrains tertiaires. 14% GENRE. PISIDIUM. Pfeiffer, 1821. Penra. Leach? MuscuLium. Link, 1807. Pisum. Megerle, 1811. Coquille épidermée, subovale, inéquilatérale. Dents cardinales très-petites ; une seule plus ou moins bifurquée sur la valve droite, le plus souvent deux sur la valve gauche. Dents latérales longitudinales, comprimées, lamelliformes, doubles sur la valve droite. Ligament extérieur, postérieur. Manteau ouvert anté- rieurement pour le passage d’un pied propre à ramper en creusant un sillon. Les deux lobes du manteau, réunis postérieurement , forment un siphon court, simple Fig. 478. P. dubium. Fig. 479. P. Denainvillersii. Fig. 480. P. altile. Fig. 481. P. zonatum. et contractile. Le pied est linguiforme, aplati et très-extensible. Ex. : P. dubium, Gould; P. zonatum et P. altile, Anthouy; P. Denainvillersii, Boissy. 15° Famirze. CYRÉNELLIDÉS. CYRENELLIDAE. Les cyrénellidés ont une coquille suborbiculaire, ventrue, mince, épidermée, à sommets le plus souvent corrodés. Cette famille ne se compose que d’un seul genre, qui compte seulement deux ou trois espèces. 145 Genre. CYRENELLA. Deshayes, 1833. q Cyrexoïva, Joannis, 1835. CyreNoïnes. Sowerby, 1842. Coquille ovale ou obronde, subglobuleuse, mince, lisse, couverte d'un épi- derme brunâtre ou jaunâtre, subéquilatérale, parfaitement close, à bords minces, TOME SECOND. 1% 106 ACÉPHALÉS. simples et tranchants; bord cardinal étroit, portant au-dessous des crochets deux petites dents obliques sur la valve droite et une seule sur la gauche. Ligament externe, appuyé sur des nymphes très-aplaties et obliques. Impressions muscu- laires grandes et écarlées, ovalaires; impression palléale simple. Animal ovale ou obrond, épais, convexe, enveloppé d'un manteau à bord simple, fendu dans toute la longueur du bord ventral, terminé en arrière par deux siphons courts, réunis dans toute leur lon- gqueur. Bouche petite, transverse, accompagnée de quatre palpes labiales médiocres et étroites. Pied cylindrique, allongé, vermiforme; quatre feuillets branchiaux très-inégaux, réunis en arrière de la masse abdominale, allongés, étroits; les externes beaucoup plus petits que les internes. Ex. : G. Du- Fig. 482. C. Dupontia. pontia, Joannis. 16° Famizze. CARDIIDÉS. CARDIIDAE. Cette famille se compose de coquilles régulières, généralement cordiformes, renflées, équivalves, closes ou plus ou moins bäillantes en arrière et couvertes d'un épiderme mince. La charnière présente des dents cardinales assez irrégulières comme forme et comme développement, quelquefois peu distinctes ou même presque nulles, et des dents latérales écartées, quand elles existent. L'impression palléale est simple, sans échancrure ni sinus, et le ligament est externe. La sur- face des valves offre généralement des côtes rayonnantes plus ou moins pronon- cées ; elle est rarement lisse. Les bords sont le plus souvent crénelés. L'animal est pourvu d'un manteau largement ouvert en avant et inférieurement pour le passage d'un pied long et coudé. Les siphons sont courts, non extensibles et ciliés. 146 GENRE. CARDIUM. Linné, 1758. 1 Coquille équivalve, subcordiforme, close ou bâillante. Charnière composée sur chaque valve de quatre dents : deux cardinales, quelquefois courbées en cro- chets, rapprochées et obliques, s’articulant en croix avec celles de l’autre valve et séparées par une fossette médiane; deux latérales, étroites, saïllantes, écartées, intrantes et simples sur la valve gauche. Crochets très-saillants, bord cardinal étroit. Ligament extérieur, très-court, bombé. Impressions musculaires peu appa- rentes, marginales, grandes et arrondies, l’antérieure quelquefois plus profonde. Impression palléale simple, non marginale. Animal globuleux; lobes du manteau distincts inférieurement et en avant, soudés postérieurement et prolongés en deux siphons inégaux, courts, coniques : l'un anal, simple; l'autre branchial, garni d'une rangée de petits tentacules. Pied cylindrique, allongé et coudé. Branchies épaisses, inégales. Les bucardes sont des mollusques marins, cependant on en trouve dans les ACÉPHALÉS. 107 eaux saumâtres. Ces animaux vivent enfoncés dans le sable des rivages; quelques- uns recherchent les eaux profondes. Leur coquille est ornée de côtes ou de stries longitudinales saillantes formant des dentelures marginales plus ou moins pro- noncées, ou seulement, pour les espèces lisses, de simples crénelures. On en connaît un assez grand nombre d'espèces vivantes et un plus grand nombre de fossiles. MM. H. et A. Adams subdivisent ce grand genre linnéen ainsi qu'il suit : 1462 Genre bis, CARDIUM. Linné, 1758. Coquille globuleuse, épaisse ou mince, ventrue, subéquilatérale, plus ou moins bâillante en arrière, à bords souvent dentelés, valves couvertes de côtes rayonnantes, saillantes et quelquefois carénées. Ex. : C. costatum, Linné; C. hians, PBrocchi. Fig. 485. C. hians. Sous-genre. Bucarbium, Gray, teste H. et A. Adams. — Coquille globuleuse, solide, ornée de côtes; à entre-bâillement postérieur étroit et garni de fortes dents. Ex. : B. ringens, Chemnitz. x Fig. 486. B. ringens. 108 ACEPHALES. Sous-genre. Tracnycarnun, Môreh. — Coquille oblongue, subglobuleuse, un peu oblique, couverte de côtes rayonnantes et garnies de petites écailles. Entre- bâillement postérieur étroit et garni de petites dents. Ex. : T. muricatum, Linné ; T, interruptum, S. Wood; cette dernière espèce fossile. Fig. 489. T. muricatum. Fig. 490, T. interruptum. Fig. 491. À. aculeatum. Fig. 492. À. rusticum. Sous-genre. Acanrnocarpia, Gray, 1847. — Coquille subglobuleuse, ven- true, couverte de côtes rayonnantes garnies de fortes épines. Entre-bâillement pos- térieur très-rétréci. Ex. : À. aculeatum, Linné ; À. rusticum, Linné. Fig. 493. C. edule. Fig. 494. C. edule. Fig. 495. C. edule. Sous-genre. CErasronerMa, Poli, 1791. — Coquille subcordiforme, arrondie en arrière; lunule simple. Valves closes, lisses ou presque lisses en arrière. Dents cardinales très-développées. Ex. : C. edule, Zinné. ACÉPHALÉS. 109 Sous-genre. SermpEes, Beck, 1844. — Coquille subcordiforme, comprimée, plutôt mince, subéquilatérale. Valves lisses ou légèrement rayonnées, à peine bâillantes ; sommets assez proéminents. Dents cardinales, obtuses. Ex. : S. groen- landicum, Chemnilz. Fig. 497. S. groenlandicum. Fig. 496. S. groenlandicum. Fig. 498. S. groenlandicum. Are Genre. PAPFRIDEA. Swainson, 1840. Coquille ovale, oblongue ou transverse, mince. Entre-bâillement des valves assez étroit et formé par des bords dentelés en scie. Ex. : P. hiulca, Reeve. Fig. 499. P. hiulca. Sous-genre. Fuiva, Gray, 1847. — Coquille subglobuleuse, très-inéquila- térale, à côté postérieur prolongé. Ex. : F. bullata, Zinné. ==> Fig. 500. F. bullata. Fig. 501. F. bullata. Fig. 502. F. bullata. A8 Genre. LAEVICARDIUM. Swainson, 1810. Coquille ovale, allongée, inéquilatérale. Surface des valves sans côtes, sans épines. Entre-bäillement postérieur étroit. Ex. : L. oblongum, Chemnitz ; L. lyra- tum, Sowerby; L. eolicum, Zamarck. NX 110 ACÉPHALÉS. Fig. 503. L. oblongum Fig. 506 L. colicum Fig. 507. L. Iyratum. 149 Genre. CONOCARDIUM. Brown, 1837. Coquille oblongue, transverse, subtriangulaire, à côté postérieur prolongé en rostre et un peu bâillant. Charnière linéaire. Ce genre n’est représenté que par des Fig. 508. C. hibernicum High) DSC EEE Fig. 511. C. wilmarense. Fig. 512. C. ouralicum. Fig. 513. C. harpa. ACÉPHALÉS. 111 espèces fossiles des terrains dévonien et carbonifère, Ex. : C. hibernicum, Sowerby; C. ouralicum, de Verneuil ; C. wilmarense, d’Archiac; C. harpa, Goldfuss. 4502 Genre. CARDIOMORPHA. De Koninck, 182. Coquille équivalve, inéquilatérale, mince, presque toujours transverse ou obli- quement allongée. Charnière linéaire, sans dent. Une lame cardinalé glabre occupe tout le bord supérieur, depuis les crochets jusqu’à son extrémité postérieure. Liga- ment linéaire externe. Crochets recourbés en avant. Deux impressions musculaires superficielles et réunies par une impression palléale simple. Ex. : C. oblonga, Sowerby. Ce genre, voisin, par la forme extérieure, du genre isocardia, n’est représenté que par des espèces fossiles de l'époque primaire. Fig. 514. C. oblonga. Fig. 515. G. oblonga 151e Genre. CARDIOLA. Broderip et Sowerby, 183%. Coquille ovale ou suborbiculaire, renflée, à crochets proéminents infléchis obliquement. Ligament externe ? sans dents ? Ex. : C. cornucopiæ, Goldfuss. Ce genre n'est représenté que par des espèces fossiles de l'époque primaire. Fig. 216. C. cornucopiæ. 152e Genre. HEMICARDIUNI. Cuvier, 1817. \ Coquille cordiforme, à côté postérieur court ou fortement déprimé, à valves carénées. Lunule simple. Dents cardinales distinctes et plus ou moins tordues. Ex. : H. cardissa, Linné; H. inversum, Lamarck. Fig. 517. H. inversum. Sous-genre. Fracun, Bolten, 1798. — Coquille à côté antérieur court et tronqué, à sommets carénés, à côtes lisses ou tuberculeuses. Ex. : F. hemicar- dium, Linné; F. unedo, Linné. 112 ACÉPHALÉS. Fig. 519. F. hemicardium. Fig. 520. F. hemicardium. Fig. 521. F. hemicardium, Fig. 522. F. unedo. Sous-genre. Crexocarnia, H. et A. Adams, 1855. — Coquille à côté anté- rieur {ronqué, à sommets carénés, à côtes épineuses. Ex. : C. hystrix, Broderip. Fig. 523. C. hystrix. Fig. 524. L. retusa. Fig. 525. L. retusa. Fig. 526. C. hystrix. Sous-genre. Luvuricaria, Gray, 1847. — Coquille close, lisse ou presque lisse en arrière, cordiforme, carénée; lunule déprimée. Ex. : L. retusa, Linné. 153 Genre. ADACNA. Eichwald, 1838. Coquille mince, comprimée, à côtes aplaties et rayonnantes, bâäillante en arrière. Charnière presque sans dents. Impression palléale sinueuse. Siphons allongés, unis presque jusqu'à leurs extrémités, à orifices simples. Pied com- primé. Ex. : A. læviuscula, Zichwald. Sous-genre. Moxopacxa, Eichwald, 1838. — Coquille ovale, transverse, bâillante en arrière, à sillons rayonnants, lisse. Charnière avec une seule dent. Ex. : M. caspium, £ichwald. Sous-genre. Dipacna, Eichwald, 1838. — Coquille transverse, triangulaire, à sillons rayonnants. Sommets élevés et carénés en arrière. Charnière avec deux dents. Ex. : D. donaciformis, Schræter. ol | A nat ES Fig. 527. A. læviuscula. Fig. 528. M. caspium, Fig. 529. D. donaciformis. ACÉPHALÉS. 113 17e Famize. ISOCARDIIDÉS. ISOCARDIIDAE. Cette famille se compose de coquilles cordiformes, ventrues, parfois carénées, à sommets subspiraux. La charnière se compose de deux dents cardinales et de deux dents latérales à chaque valve; la dent latérale antérieure parfois nulle ou rudimentaire. Les impressions musculaires sont étroites, l'impression palléale est simple. 15% Genre. ISOCARDIA. Lamarck, 1799. GLOSsOnERMA. Poli, 1791. Coquille globuleuse, cordiforme, peu épaisse, équivalve, à crochets distants et formant une spire régulière. Charnière étroite, allongée, composée de deux dents cardinales lamelliformes, aplaties, intrantes, dont l'une se courbe et s'enfonce sous le crochet, et d’une dent latérale allongée et située sous le corselet. Ligament extérieur, étroit et bifurqué antérieurement. Impressions musculaires grandes , arrondies, inégales et superficielles ; l'antérieure plus petite et plus pro- fonde. Impression palléale simple. Animal épais, globuleux. Lobes du manteau ouverts en avant et inférieurement, réunis en arrière et présentant sur une large commissure deux siphons frès-courts, inégaux et finement ciliés au bord terminal. Fig. 530. I. cor. Fig. 533. M. moltkiana. Fig. 534. M. pyrenaïca, Fig. 535. M. Guerangeri. Pied court, gros, linguiforme, triangulaire, comprimé, extensible et coudé. Branchies subégales, oblongues et réunies postérieurement. Les isocardes sont couvertes d’un épiderme mince ; elles vivent enfoncées dans le sable. On en connaît cinq ou six espèces des mers d'Europe et de l'Inde et un grand nombre d'espèces fossiles (quatre-vingts environ) depuis le terrain dévonien. Ex. : I. cor, Lamarck. TOME SECOND. 15 114 ACÉPHALÉS. Sous-genre. Mrocara, H. et À. Adams, 1856. — Coquille non épider- mée, carénée et ornée de sillons concentriques. Ex. : M. moltkiana, Chemnitz ; M. Guerangeri et M. pyrenaïca, d'Orbigny; ces deux dernières espèces fossiles des terrains crétacés. 155° Genre. CARDILIA. Deshayes, 1835. Coquille ovale-oblongue, longitudinale, cordiforme, ventrue, mince, fragile et sillonnée régulièrement sur le côté postérieur. Charnière présentant un cuilleron profond dans lequel s'insère un ligament intérieur. Sur le bord antérieur du cuil- leron de la valve gauche, deux dents courbées, saillantes et séparées par une fente profonde; une dent courbée, étroite, bifide sur la valve droite. Sous le bord cardinal postérieur, une lame saillante et horizontale. NLR Sommets développés, saillants, fournés en spirale et obliques en avant. Bords simples ou crénelés seule- ment sur l'étendue correspondante à la surface exté- Fig. 536. C. inermis. rieure sillonnée. Ligament intérieur. Impressions mus- culaires : l’antérieure peu apparente, ovale, obronde; la postérieure sur la lame horizontale du bord postérieur. Impression palléale simple. On en connaît trois espèces vivantes du détroit de Malacca et deux ou trois espèces fossiles du bässin de Paris et des terrains tertiaires supérieurs de l'Italie. Ex. : C. inermis, Deshayes ; C. Martinü, Deshayes; C. Michelini, Deshayes ; cette dernière espèce fossile. = Fig. 537. CG. Martinii. Fig. 538. C. inermis. Fig. 539. C. inermis. Fig. 540. C. Michelini. 456e Genre. EDMONDIA. De Koninck, 1822. Coquille renflée, équivalve, inéquilatérale, transverse, subovale ou arrondie, couverte de stries nombreuses, transverses et concentriques; lunule échancrée; charnière dépourvue de dents, ces dernières remplacées par une lamelle transverse, étroite, profondément située, en partie recouverte par le crochet et ayant probablement servi à supporter un ligament interne d'une forme à peu près analogue. La disposition de la charnière, la proéminence des crochets et l'échancrure de la lunule rendent très-probable la présence de deux ligaments, comme chez les amphi- Fig. 541. E. unioniformis. Gesmes. Les espèces de ce genre présentent quelque res- semblance de forme extérieure avec les isocardes; M. de Koninck a décrit l'E. unioniformis, Phillips, et l'E. Josepha, fossiles du calcaire de Visé (Belgique) et de Bolland (Angleterre). Nous figurons la première de ces espèces. ACÉPHALÉS. 115 157e Genre. UNICARDIUM. D'Orbigny, 1852. Coquille ovale, transverse, lisse ou ornée de stries concentriques. Charnière formée dans chaque valve d'une seule petite dent cardinale. Dents latérales nulles. Ex. : U. inornatum, d'Orbigny; U. impressum, Morris et Lycelt. Ge genre n'est représenté que par des espèces fossiles des terrains jurassiques et crétacés. Coquille cordiforme ou aplatie, équivalve, subinéquila- térale, échancrée ou déprimée à la lunule. Ex. : L. excres- cens, Munster. Ce genre n’est représenté que par des espèces fossiles de l’époque dévonienne. Fig. 545. L. excrescens. 159e Genre. HETTANGIA. Terquem, 1853. Tancredia. Morris et Lycett, 1852. Coquille transverse, équivalve, inéquilatérale, subtronquée, close ou bäillante du côté postérieur; ouverture ovale, lancéolée, bordée et carénée; charnière à deux dents épaisses, inégales sur chaque valve; une callosité ou une dent latérale postérieure ; impression palléale simple; ligament externe, court. Ex. : H. dionvillensis, Terquem ; H. curtansata, Morris et Lycelt; type du genre tancredia. Ce genre n'est représenté que par des es- peces fossiles du lias. Fig. 546. H. dionvillensis. Tig. 547. H. curtansata. 160: Gznre. VENERICARDIA. Lamarck, 1801. Coquille équivalve, inéquila- térale, suborbiculaire, le plus souvent à côtes longitudinales rayonnantes. Deux dents cardi- nales obliques, dirigées du même côté. Ex. : V. planicosta, La- march; V. neocomiensis, d'Or- bigny. Fig. 548. V. planicosta. Fig. 549. V. ucocomiensis. 116 ACÉPHALÉS. IS Famizre. CHAMIDÉS. CHAMIDAE. Cette famille, bien caractérisée, ne comprend que deux genres. Elle se com- pose de coquilles frès-inéquivalves, adhérentes et irrégulières. Les sommets sont inégaux et subspiraux. La charnière se compose de deux dents séparées par un sillon sur une valve et d'une seule dent sur l'autre valve. Le ligament est externe. Les impressions musculaires sont larges et l'impression palléale est simple. Beau- coup d'espèces de cette famille sont rugueuses, lamelleuses ou épineuses. 161: Genre. CAME. CHANMA. Bruguières, 1789. Coquille très-épaisse, très-irrégulière, très-inéquivalve et adhérente. Charnière composée d'une dent épaisse plus ou moins étalée, oblique, subcrénelée et s'em- boîtant dans une fossette correspondante de la valve opposée. Crochets recourbés, plus ou moins enroulés en spirale, et inégaux; celui de la valve adhérente plus grand que l’autre. Bords simples ou crénelés. Ligament extérieur bombé et enfoncé sous les crochets. Impressions musculaires, proportionnellement très-grandes, à Fig. 550. C. damæcornis. Fig. 551. GC. damæcornis. Fig. 552. C. lobata. peu près égales, allongées, ovales et submarginales. Impression palléale simple, marginale. Animal arrondi, irrégulier. Manteau épais, à lobes réunis et présentant trois ouvertures inégales : l'une antérieure, plus grande et étroite pour le passage d’un pied petit et comprimé; les deux autres postérieures, distantes; l'une branchiale, l'autre anale. Les cames sont rugueuses et couvertes de lamelles ou d'épines plus ou moins prononcées. Elles vivent dans la mer, à une petite profondeur. On les trouve attachées en groupes souvent considérables sur les rochers et les madrépores. Leurs formes acci- dentées s'expliquent assez par la gène qu’elles éprou- vent dans leur développement. Ex. : C. damæcornis, Lamarck; G. lobata, Broderip ; C. distans, Deshayes ; Fig 553. C. lobata. cette dernière espèce fossile des sables inférieurs. Sous-genre. ArGINELLA, Schumacher, 1817. — Coquille presque régulière, équivalve, couverte d'épines. Lunule distincte. Ex. : À. arcinella, Zinné. ACÉPHALÉS. Dir Fig. 554. C. distans. Fig. 555. À. arcinella. Fig. 556. C. distans. 462 Genre. DICERAS. Lamarck, 1804. Coquille très-épaisse, irrégulière, cordiforme, inéquivalve, à crochets saillants et contournés en spirale irrégulière. Charnière puissante, très-large, composée d'une ou deux dents sur chaque valve et d’une fossette large et profonde. L'une des dents est saillante, surtout sur la valve inférieure. Test formé de trois cou- ches. Ligament extérieur. On connaît quelques espèces fossiles de l'époque juras- sique. Ex. : D. Lucii, Defrance. Fig. 597. D. Lucii. Fig. 558. P. argentea. Fig. 559. P. argentea. Fig. 560. D. Lucii. Sous-genre. Peccnionua, Meneghini, 1852. — Coquille épaisse, lamel- leuse, subéquivalve, subnacrée intérieurement. Valves con- tournées en spirale, creusées latéralement d'un sillon lon- gitudinal; l'inférieure creusée d'une petite fossette conique, submarginale; la supérieure garnie d'une grande dent obli- que. Ex. : P. argentea, Meneghini; fossile des terrains sub- apennins. À Fig. 561. P. argentea. 19° Fawizze. TRIDACNIDES. TRIDACNIDAE. Les tridacnidés ont une coquille épaisse, solide, équivalve, transverse, inéqui- latérale, à surface ornée souvent de grandes écailles plus ou moins régulières. La charnière est formée par une dent cardinale saillante et comprimée dans chaque valve, et deux dents latérales postérieures dans une valve, et une seule dent sur l'autre valve. Le ligament est externe, marginal. Les impressions musculaires sont réunies sur la ligne palléale. L'animal a un manteau ample, à trois ouvertures; le pied est court et entouré de faisceaux de fibres byssoïdes. 163 Genre. TRIDACNA. Bruguières, 1789. Chametrachæa. Klein, 1753. Coquille régulière, équivalve, inéquilatérale, transverse, à lunule bäillante. Charnière à deux dents comprimées, inégales, anticales et intrantes. Ligament 118 ACÉPHALÉS. marginal, extérieur. Animal ovale, cordiforme, ayant les lobes du manteau réunis dans presque toute la circonférence; trois ouvertures : deux postérieures et infé- rieures pour l'anus et les branchies, la troisième antérieure, correspondant au bâillement de la lunule et donnant passage à un pied épais, cylindrique et byssi- fère dans presque toutes les espèces. Bouche ovale, pourvue de grandes lèvres étroites, à l'extrémité desquelles sont deux paires de palpes labiales étroites et pointues. Ex. : T. squamosa, Lamarck. Fig. 562. T. squamosa. Fig. 563. T. squamosa. 46% Genre. HIPPOPUS. Lamarck, 1799. Coquille équivalve, régulière, inéquilatérale, transverse, à lunule close. Char- nière à deux dents comprimées, inégales, antérieures et intrantes. Ligament mar- ginal, extérieur. Ex. : H. maculatus, Lamarck. Fig. 564. H. maculatus. Cig. 565. H. maculatus. 3 Orne. LUCINACÉS. LUCINACEA.: Dans cet ordre, le manteau a ses lobes libres en dessous, réunis postérieure- ment et ne présentant que l'ouverture siphonale. Le pied est placé en dessous, allongé et généralement cylindrique. 20° Famirze. LUCINIDÉS. LUCINIDAE. Cette famille se compose de coquilles libres, équivalves, régulières, plus ou moins orbiculaires et complétement closes. Le ligament est externe ou submar- ginal. Les impressions musculaires sont distantes, inégales, larges et étendues; l'impression palléale est simple. Les lobes du manteau sont libres en dessous et présentent en arrière une ou deux ouvertures siphonales. ACÉPHALÉS. 119 165 Genre. LUCINA. Bruguières, 1792. Coquille suborbiculaire, équivalve, inéquilatérale, plus ou moins aplatie, cou- verte d'un épiderme mince, transparent et légèrement débordant. Charnière com- posée sur chaque valve de deux dents cardinales divergentes, obliques en arrière, lune bifide, et de deux dents latérales, l'antérieure rapprochée, la postérieure distante. Crochets petits, peu saillants, rapprochés, obliques en avant. Ligament extérieur, allongé, recouvert par les bords du corselet. Nymphes aplaties. Bords simples généralement. Impressions musculaires inégales, séparées, l’antérieure longue et étroite. Impression palléale simple, parallèle au bord inférieur et sub- marginale. Animal suborbiculaire, plus ou moins aplati. Manteau mince, très- adhérent, à lobes réunis postérieurement, à peu près dans le tiers de leur lon- gueur, et se prolongeant en un siphon anal court, rétractile et non cilie; le siphon branchial représenté par une ouverture simple. Bouche petite, lèvres étroites, palpes tuberculiformes. Branchies grandes et assez épaisses. Pied long, vermi- forme et formant un talon à sa base. Fig. 566. L. jamaïcensis. Fig. 567. L. gemma, Fig. 568. L. dentifera. MM. H. et A. Adams subdivisent le genre lucina ainsi qu'il suit : 165 Genre Vis, LUCINA. Bruguières. Coquille orbiculaire, comprimée, à lunule distincte. Surface des valves variable. Charnière généralement composée dans chaque valve de deux dents car- Fig. 569. L. tabulata. Fig. 570. L. pensylvanica. L'ig. 571. L. sculpta. dinales divergentes et de deux dents latérales. Ligament externe. Ex. : L. jamaiï- censis, Lamarck ; L. pensylvanica, Linné; L. gemma, Reeve; L. dentifera, Jonas ; L. tabulata, Deshayes ; L. sculpta, d'Orbigny; ces deux dernières espèces fossiles. 120 ACÉPHALÉS. Sous-genre. Cvcras, Klein, 1753. — Surface des valves striée oblique- ment, cireulairement ou à double inflexion. Ex. : C. divaricata, Linné; C. rigaul- tiana, Deshayes ; cette dernière espèce fossile du bassin de Paris. Sous-genre. Copakna, Scopoli, 1777. — Coquille comprimée; surface des valves couverte de sillons rayonnants ou à stries concentriques. Ligament caché entre les valves. Ex. : C. exasperata, Reeve; L. Barbieri, Deshayes ; cette dernière fossile. Fig. 579. M. scabra. Fig. 576. M. scabra. Fig. 577. M. scabra. Fig. 578. C. exasperata. Fig. 579. M. Childreni. Fig. 580. C. exasperata. Sous-genre. Mirua, H. et A. Adams, 1856. — Coquille néquivalve, à surface des valves presque lisse. Dents latérales obsolètes. Ex. : M. Childreni, Gray. Sous-genre. Mvrrea, Turton, 1822. — Coquille un peu comprimée, sur- face des valves lamelleuse. Une dent cardinale dans une valve et deux dans l’autre. Ex. : M. scabra, Lamarck. ACÉPHALÉS. 121 466° GENRE. LORIPES. Poli, 1791. Coquille mince, orbiculaire. Valves ornées de stries ou de lamelles concen- triques. Sommets peu proéminents, infléchis. Lunule courte. Une seule dent cardinale sur la valve droite et deux dents étroites sur la valve gauche. Dents latérales nulles ou rudimentaires. Ligament logé dans un sillon oblique du bord cardinal. Ex. : L. edentula, Linné. fig. 581. L. edentula. 167e Genre. CRYPTODON. Turion, 1822. Coquille inéquilatérale, suborbiculaire, mince, lisse. Surface des valves pré- sentant à la partie postérieure une dépression qui s'étend des crochets aux bords de la coquille. Sommets petits, aigus; lunule large, subovale. Une dent-cardinale sur la valve droite; ligament logé en partie dans le bord supérieur. Impression musculaire antérieure double. Ex. : C. flexuosus, Montaqu ; C. sinuosus, S. Wood ; cette dernière espèce fossile de la craie. Fig. 582. C. sinuosus. Fig. © 168e Genre. CORBIS. Cuvier, AS17. Gafrarium. Bolten, 1798. Fimbria. Megerle, 1811. Idothea. Schumacher, 1817. Coquille épaisse, ovale, {ransverse, équivalve, subéquilatérale, bombée, close, non épidermée. Charnière composée sur chaque valve de deux dents cardinales courtes, épaisses, inégales, et de deux dents latérales ; l'antérieure assez grosse, rapprochée; la postérieure très- & allongée. Crochets saillants, rapprochés. Liga- AA Se ment extérieur et engagé entre les bords du corselet. Bords crénelés. Impressions muscu- laires inégales, écartées; l’antérieure oblongue, la postérieure plus courte, subarrondie. Impres- sion palléale simple, profonde. Animal ovale, Fig" 584:C- fmbriats- TOME SECOND. 16 122 ACÉPHALES. transverse, épais. Manteau à lobes désunis dans toute la longueur du bord infé- rieur, divisés en feuillets marginaux. Deux ouvertures postérieures, étroites, l'une branchiale, l'autre anale. Bouche petite, lèvres étroites, palpes rudimentaires. Branchies simples et épaisses. Pied assez petit, aplati, triangulaire et extensible. Ex. : C. fimbriata, Linné. 169 GEexre. SPORTELLA. Deshayes, 1852. Coquille oblongue, transverse, lisse, aplatie, subéquilatérale, close, à bords simples et tranchants. Charnière étroite, portant deux dents inégales et divergentes sur la valve gauche, une seule, simple, sur la valve droite. Impressions mus- culaires grandes, ovalaires, presque égales. Impres- sion palléale simple. Ligament externe. Ex. : S. Cail- lati, Deshayes ; fossile du calcaire grossier; Grignon, Fig. 585, S. Caillati. Mouchy. 91e Mamisze. UNGULINIDES. UNGULINIDAE. Les ungulinidés ont une coquille quelquefois un peu irrégulière, suborbiculaire et non bäillante. La charnière se compose de deux dents cardinales divergentes et bifides, sans dents latérales. Le ligament est marginal. Les bords du manteau sont réunis et ne présentent qu'une ouverture inférieure et assez large pour le passage d'un pied vermiforme, ainsi qu'une petite ouverture anale. 1708 Genre. UNGULINA. Daudin, 1802. CLorTno. Basterot, non Faujas. F Coquille suborbiculaire ou oblongue, longitudinale, équivalve, subéquilatérale, close, irrégulière, perforante, épidermée. Charnière composée sur la valve droite de deux dents cardinales, petites, inégales, divergentes, et sur la gauche, d’une seule dent bifide. Crochets petits, excoriés? Ligament externe. Bords simples. impressions musculaires grandes, subégales, écartées. Impression palléale simple, submarginale. Animal suborbiculaire, plus ou moins aplati. Manteau mince, ouvert seulement au bord inférieur et présentant en avant et en arrière une petite ouverture simple en forme de boutonnière. Bouche petite, lèvres mem- braneuses, palpes labiales petites. Branchies doubles, à feuillets mégaux, l’externe plus court. Pied vermi- Fig. 586. U. oblonga. forme. Ex. : U. oblonga, Lamarck. 171€ Genre. SCACCHIA. Philippi, 1844. Coquille transverse, mince, légère, équivalve, méquilatérale, légèrement tron- quée au côlé postérieur, et une ou deux petites dents cardinales sur chaque valve. Dents latérales, obsolètes en forme de plis. Ligament double, l'externe plus petit, l'interne inséré dans une fossette oblongue, Impressions musculaires petites, sub- ACÉPHALÉS. 123 égales, arrondies; impression palléale simple sans sinuosité. Animal enveloppé d'un manteau à bords entiers, finement ciselés, et dont les lobes, largement désunis en bas, offrent en arrière une seule perforation anale? Pied comprimé, linguiforme, séparé par un étranglement de la masse viscérale; deux feuillets branchiaux de chaque côté; bouche munie de quatre appendices labiaux. Les scacchies se rapprochent donc des diplodontes et des ungulines par l'organisation CE ÈS Fig. 587. S. elliptica. Fig. 588. S. elliptica. des animaux et par quelques caractères essentiels de la coquille; les branchies, les palpes labiales, les ouvertures du manteau d'un côté; de l'autre, les impres- sions musculaires égales, arrondies, et l'impression palléale simple, sans sinuo- sité. Les scacchies vivent dans le sable, à la manière des vénus et des nymphacées ; et rien n'indique d’ailleurs, dans l’organisation de ces mollusques, qu'ils vivent comme les ungulines et qu'ils se logent dans les pierres et les masses madrépo- riques. Mittre. Ex. : S. elliptica, Philippr. 472e GENRE. DIPLODONTA. Bronn, 1831. Mysia. Leach, 1819. Coquille suborbiculaire, équivalve, parfaitement close. Charnière ayant sur chaque valve deux dents cardinales régulières, inégales; l'antérieure de la valve gauche et la postérieure de la valve droite sont bifides. Ligament externe. Deux impressions musculaires grandes et presque égales. Impression palléale simple. Animal enveloppé d'un manteau fermé de toutes parts, percé seulement de deux Fig. 589. D. bidens. Fig. 590. D. brasiliensis. Fig. 591. D. rotundata. ouvertures : l'une inférieure, grande, pour l'organe locomoteur ; l’autre posté- rieure, petite, pour les déjections excrémentielles, et sans siphon. Branchies composées de deux feuillets de chaque côté. Bouche entourée de quatre palpes membraneux, foliacés, de médiocre étendue. Pied vermiforme, terminé par un gland érectile et canaliculé dans toute sa longueur. Muscles adducteurs des valves presque égaux et insérés très-près du rebord de la coquille. H. Mittre. Ex. : D. bra- siliensis, Philippi; D. rotundata, Turton; D. bidens, Deshayes; cette dernière espèce fossile du bassin de Paris. , ACÉPHALÉS. _ 1° = 173e GENRE. FELANIA. Recluz, 1851. FÉLAN. Adanson. Coquille sublenticulaire, légèrement transverse, libre, équivalve, équilatérale, épidermée, mince, à sommets petits, avec une petite lunule. Charnière constante, formée de deux dents sous-apicales, divergentes, la postérieure sur la valve droite et l'antérieure sur la valve gauche, canaliculées et bifides. Dents latérales nulles, et à leur place une rainure profonde et longue sur chaque côté de la lame cardi- nale. Ligament unique, cartilagineux, très-allongé, fixé dans des chondrophores Kig. 592. F. rosea Fig. 593. F. rosea. creux, fusiformes, planes dans le fond, horizontaux, sans lacune postérieure. Impressions musculaires ovale-oblongues, subsimilaires, la postérieure plus éten- due que l’antérieure, toutes les deux prolongées en une ligne sinueuse vers les sommets, liées l'une à l'autre par une ligule palléale formant une courte sinuosité trigone tout près de l'impression musculaire postérieure. Ex. : F. rosea, Recluz. 29e Faire. ÉRYCINIDÉS. ERFCINIDAE. Cette famille ne se compose que de très-petites coquilles marines, minces, fragiles, souvent transparentes et quelquefois bäillantes. La forme de ces coquilles est très-variable; elles sont généralement arrondies ou transverses, déprimées latéralement. La charnière est étroite; elle se compose d'une ou de deux dents cardinales et de dents latérales plus ou moins allongées, comprimées, quelquefois nulles. Les impressions musculaires sont petites et peu apparentes; Pimpression palléale est simple. 17% Genre. ERVYCINA. Lamarck, 180%. Coquille équivalve, subinéquilatérale, souvent transverse, non bâäillante. Une ou deux dents cardinales inégales, divergentes, séparées par une large fossette. Eig. 59%. E. Geoffroy. 7 Fig. 594 bis. E. Geoffroyi. Fig. 595. E. nitidula. Deux dents latérales oblongues, comprimées, courtes, intrantes. Un ligament interne et externe. Impressions musculaires arrondies, impression palléale simple. Ex. : E. Geoffroyi, Payraudeau ; E. nitidula, Deshayes ; cette dernière espèce fossile du bassin de Paris. ACÉPHALÉS. 125 175€ Genre. PORONIA. Recluz, 1843. Lasea. Leach? Coquille ovale ou subarrondie, régulière, transverse, équivalve, inéquilatérale , close. Sommels petits, recourbés antérieurement. Charnière ayant sur la valve gauche deux dents cardinales, l'apicale très-petite, saillante en avant; l’antérieure rapprochée de la première, transverse, concave, plus grande, comprimée , courbée sensiblement vers la marge supérieure; un Cuilleron pour le ligament, allongé, obliquant vers l'intérieur de la valve, naissant au-dessous du crochet, courant et bordant toute l'étendue de la face interne de la dent latérale. Une dent latérale sur le côté postérieur seulement, triangulaire, écartée. Valve droite por- tant une dent apicale plus petite, souvent obsolète; une autre dent cardinale grande, comme sur l’autre valve, mais intrante. Un cuilleron semblable à celui de la valve gauche et une dent latérale intrante, postérieure, également un peu oblique. Ligament interne, fort, cartilagineux, placé dans les cuillerons. Impres- sions musculaires ovales, liées par une impression palléale simple. Animal peu Fig. 596. P. rubra. Fig. 597. P. antiqua. connu, à manteau divisé postérieurement en deux lobes; deux siphons séparés, distincts; pied aplati, tranchant. Les poronies sont de petites coquilles minces, légèrement translucides à l’état adulte, plus ou moins teintes de rouge, de rose ou de pourpre, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur, à surface faiblement striée en travers, à crochets peu saillants et courbés sur le côté antérieur. Ex. : P. rubra, Recluz ; P. antiqua, Deshayes ; cette dernière espèce fossile du bassin de Paris. 176€ GENRE. KELLIA. Turton, 1822. Bornia. Philippi, 1836. Coquille suborbiculaire, subéquilatérale, équivalve, mince, renflée ou com- primée, close, lisse ou à stries concentriques. Charnière composée sur une valve AA Fig. 598. K. suborbicularis. Fig. 599. K. seminulum. Fig. 599 bis. K. seminulum. de deux dents cardinales rapprochées et d'une dent latérale distante, et sur l'autre valve, d'une dent cardinale concave et d’une dent latérale distante. Ligament interne ou submarginal. Ex. : K. suborbicularis, Montagu; K. seminulum, Philippi, représentant du genre bornia. 126 ACÉPHALEÉS. 177e GENRE. CHIRONIA. Deshayes, 1839. Chiron , offic. de marine. Coquille bivalve, régulière, équivalve, mince, épidermée. Charnière étroite, ayant sur la valve droite, immédiatement au-dessous du crochet, une dent assez grosse et comprimée, courbée sur elle-même; une dent latérale postérieure, oblique. Sur la valve gauche, deux dents semblables à celles de la valve droite, mais plus petites; un ligament intérieur court, très-large, enfoncé entre les deux dents de la charnière et S'appuyant sur des petits cuillerons obliques, cachés presque entièrement sous le bord cardinal. Impression musculaire écartée, super- ficielle ; impression palléale simple. Animal inconnu. Ex. : C. Laperousii, Deshayes. Fig. 600. C. Laperousii, Fig. 601. C. Laperousii. 178° Genre. PYTHINA. Linds, 184%. Myllita. D'Orbigny et Recluz, 1850. Coquille équivalve, équilatérale, libre, presque orbiculaire, solide, à sommets très-petits et opposés. Charnière formée sur la valve gauche de deux petites dents courtes, inégales, parallèles, et deux dents latérales fortes, obliques, simples et triangulaires; sur la valve droite, d’une petite dent centrale et de deux latérales Fig. 602. P. Deshaysii. Fig. 603. P. Deshaysiana. bifides pour recevoir les deux dents simples de l’autre valve. Deux ligaments : l'un externe, fibreux, très-étroit, filiforme, partagé par les sommets; l'autre cartila- gineux ,. fixé dans une fossette linéaire, courant obliquement des crochets jusqu’à la base et en dessous de la dent latérale postérieure. Impressions musculaires similaires, arrondies. Impression palléale excavée en triangle, au côté postérieur des valves, avec l'angle palléal de même forme. Animal inconnu. Ex. : P. Deshaysii, d'Orbigny; P. Deshaysiana, Hinds. 179e Genre. MONTACUTA. Turton, 1819. Coquille petite, mince, équivalve, inéquilatérale, transverse, quelquefois oblique. Surface des valves couverte de stries rayonnantes très-fines. Bord marginal présentant une échancrure pour le ligament et des dents lamelleuses divergentes dans chaque valve. Ligament interne. Impression palléale simple. Ex.: M. sub- Fig. 604. M. substriata. sfriata, Forbes. ACÉPHALÉS. 127 180€ Genre. CFAMIUM. Philippi, 1845. Coquille mince, équivalve, transverse, très-inéquilatérale, un peu bäillante. Surface des valves couverte de stries concentriques. Deux dents cardinales dans chaque valve, l’antérieure lamelleuse. Ligament externe. Cartilage interne logé dans une fossette car- dinale triangulaire. Impression palléale simple. Ex. : C. antarc- ticum à Philippi. Fig. 605. C. antarcticum. ASte Genre. LEPTON. Turion, 1822. Coquille suborbiculaire, équivalve, équilatérale, comprimée, un peu bäillante aux extrémités. Charnière de la valve droite ayant une seule dent cardinale et une grande dent latérale transverse de chaque côté; sur la gauche, de chaque côté de la fossette cardinale, une grande dent latérale bifide, divergente depuis le sommet. Ligament interne fixé dans les fossettes cardinales. Impressions musculaires très- petites, ovales, subégales et divergentes. Impression palléale simple. Ex. : L. squa- mosum, Montaqu; L. textile, Deshayes; cette dernière espèce fossile du bassin de Paris. Fig. 606. L. textile. Fig. 607. L. squamosum. 182 Genre. HINDSIA. Deshayes. Petite coquille subtriangulaire, transverse, équivalve, inéquilatérale, close, arquée et sinueuse dans le milieu. Une ou deux dents cardinales inégales sur chaque valve, obtuses, très-petites. Ligament externe fixé sur des nymphes étroites et aplaties. Impression palléale simple. Ex. : H. arcuata, Deshayes ; H. lobata, Deshayes ; fossiles du calcaire grossier de Grignon et d’Aizy. Fig. 608. H. lobata. Fig. 609. H. arcuata. 183 GENRE. TELLIMYA. Brown, 1827. Coquille ovale; surface des valves un peu rugueuse. Sommets proéminents, aigus. Charnière formée dans chaque valve par une fossette destinée au ligament qui contient un petit osselet, et de chaque côté une dent cardinale triangulaire sur la valve droite et deux dents latérales distantes rudimentaires sur la valve gauche. Ex. : T. bidentata, Montaqu. Fig. 610. T. bidentata. 128 ACÉPHALÉS. 18% Genre. GALEOMMA. Turton, 1825. Hiarezra. Costa, 1S28. ParnTuEN0"E. Scacchi, 1833, Coquille très-petite, mince, fragile, oblongue, transverse, équivalve, subéqui- latérale, bâillante dans toute la longueur du bord inférieur. Charnière simple, indiquée par une petite fosselte triangulaire sous les crochets et servant à l'inser- tion d'un petit ligament. Crochets petits. Ligament interne et cependant visible en dehors, entre les crochets. Bords simples ou finement striés. Impressions musculaires petites, inégales, l'antérieure arrondie, la postérieure ovale. Impression palléale simple, peu apparente. Fig. GLI. mi PRES Animal transverse; manteau large, débordant la coquille et cou- vrant l'espace ouvert du bord inférieur; à lobes réunis, mais présentant trois petites ouvertures, l'une antérieure, les deux autres postérieures, en remplacement des siphons. Pied allongé, subvermiforme, fendu à son bord inférieur et présentant un byssus soyeux. Branchies très-grandes, doubles, iné- gales, minces, réunies en arrière, finement striées; les feuillets internes plus longs et plus larges. Ex. : G. Turtoni, Sowerby. 185e Genre. PASSYIA. Deshayes, 1852. Coquille régulière, triangulaire, équivalve, déprimée, frès-bâillante de chaque côté. Charnière courte, étroite, portant une seule dent tuberculiforme. Ligament interne? impressions musculaires petites, écartées, submarginales. Impression palléale simple. Ex. : P. Chevalieri, Deshayes ; fossile des sables moyens du Fayel. Fig. 612. P. Chevalieri. 186° Genre. SCINTILLA. Deshayes. Coquille ovale-fransverse, obtuse à ses extrémités, mince, brillante, équila- térale, quelquefois un peu bäillante. Charnière étroite, non échancrée dans le milieu. Une seule dent cardinale redressée, un peu courbée sur la valve droite; deux dents rapprochées, divergentes, inégales, sur la valve gauche; dent latérale Fig. 613. S. philippinensis. Fig. 614. S. parisiensis. postérieure, courte, conique, recue dans la fossette d'une dent bifide de l’autre valve. Ligament interne, court, large, fixé sous le crochet dans un petit sillon oblique de chaque valve. Tmpression palléale simple et entière. Ex. : S. philip- pinensis, Deshayes; S. parisiensis, Deshayes ; cette dernière espèce fossile des sables moyens d'Anvers. ACÉPHALÉS. ; 1 19 © 23 Faire. SOLEMYADÉS. SOLEMYADAE. Deshayes. Cette famille ne comprend que le genre solemya. Les solemyades ont une coquille allongée, transverse, équivalve, régulière, très-inéquilatérale, bâillante, à test mince, revêtu d'un épiderme épais, largement débordant et découpé en larges lanières. La charnière est sans dents et terminale à l'extrémité postérieure. Le ligament est externe, inséré sur une nymphe oblique, calleuse, subintérieure, en partie recouverte par le bord du corselet. L'impression palléale est large et simple. 487e Genre. SOLEMFYA. Lamarck, 1818. SoLENoMYAa. Menke, 1828. SOLENYMIA. Swainson, 1840. Coquille oblongue, transverse, équivalve, inéquilatérale, obtuse aux extrémités ; à épiderme épais, luisant, débordant. Crochets à peine distincts; charnière ter- minale. Sur chaque valve une dent cardinale très-oblique, comprimée, formant en dessus une cavité pour l'insertion du ligament, qui est en partie intérieur et en partie extérieur. À la base de cette dent une côte transversale saillante seulement Fig. 615. S. australis. chez les individus adultes et rappelant celle qu'on observe sur les espèces du genre machæra. Animal ovale, transverse; lobes du manteau réunis dans leur moitié postérieure, terminés par deux siphons courts et inégaux. Pied probosci- diforme, tronqué antérieurement par un disque dont les bords sont frangés. Une seule branchie de chaque côté en forme de plumule dont les barbes sont isolées jusqu'à la base. Les solémyes sont de petites coquilles et couvertes d'un épiderme brillant, d'un brun olivâtre, qui déborde les valves et se fendille en se desséchant. On n’en connaït que {rois ou quatre espèces vivantes, l'une d'elles de la Médi- terranée. Ex. : S. australis, Lamarck. M. de Saulcy, qui a pu faire des obser- vations suivies sur les solémyes vivantes, dit que le pied, qui est fendu à son extrémité, mais dans le plan diamétral de la coquille, peut à volonté s’allonger en pointe extrêmement aiguë, et s'épanouir en un disque étoilé et en une infinité de pointes. Pour s’enfoncer dans le sable, elles commencent par fouiller la surface en enfoncant leur pied aussi profondément que possible, et lorsqu'il a pénétré de toute sa longueur, elles l'épanouissent en un disque dont le diamètre est presque aussi grand que celui de la coquille. Elles laissent alors au sable le temps néces- saire pour se tasser au-dessus, et quand par son poids il leur présente un point d'appui convenable, elles ramènent brusquement à elles leur pied ainsi dilaté; {rois ou quatre contractions semblables leur suffisent pour que la coquille, d’abord couchée sur le sable, puisse prendre une position verticale. Chaque mouvement les fait enfoncer très-sensiblement, et elles pénètrent ainsi jusqu'à une profondeur d'environ cinquante centimètres. TOME SECOND. 17 130 ACÉPHALÉS. 2% Faire. CRASSATELLIDÉS. CRASSATELLIDAE. Gray. Cette famille se compose de coquilles épaisses, triangulaires ou cordiformes, oblongues ou transverses, généralement couvertes d'un épiderme brun, et souvent ornées de stries concentriques. La charnière est épaisse, large et solide. 188e Genre. CRASSINA. Lamarck, 1818. Venus, partim, Linné. ASTAnTE. Sowerby, 1816. TrhiboNTA, Schumacher, 1817. Coquille transverse, aplatie, subtrigone ou suborbiculaire, inéquilatérale, close, épaisse, solide. Charnière large, formée de deux dents fortes, très-inégales sur la valve droite, divergentes sur la gauche. Crochets grands, obliques et rapprochés. Bords épais, crénelés ou simples. Lunule profonde, cordiforme ou lancéolée. Ligament externe, épais et allongé. Impressions musculaires distantes, subcircu- laires, profondes. Impression palléale simple. Animal suborbiculaire, subtrans- verse, aplati. Manteau mince, transparent, à lobes distincts, non réunis, si ce n’est au bord postérieur, où l’on remarque une bride au-dessus de l'ouverture anale. Pied assez gros, aplati, triangulaire et fendu à son bord inférieur. Ex. : C. danmoniensis, Lamarck ; C. longirostra, d'Orbigny ; C. carinata, d'Orbigny; G. disparilis, d'Orbigny; ces deux der- nières espèces fossiles de la craie. Les crassines sont des coquilles des mers du Nord; quelques espèces se trouvent cependant dans la Méditerranée. Elles ont généralement des côtes ou stries concentriques ; quelques-unes cependant sont lisses. On en compte environ trente espèces vivantes et un plus grand nombre de fossiles. Fig. 617. C. longirostra. Fig. 618, C. carinata. Fig. 619. C. disparilis. 489 Genre. GOULDIA. C. B. Adams, 1851. Coquille équivalve, trigone ou subtrigone; à valves ornées de stries ou de lamelles concentriques. Lunule distincte. Deux dents cardinales sur une valve et une seule sur l'autre; deux dents latérales antérieures sur chaque valve. Impression palléale simple ou très-légèrement smueuse. Ex. : G. martinicen- Fig. 620. Fig. 621. y DER ; G. pacifica. G. martinicensis. sis, d Orbigny ; G. pacifica, Adams. ACÉPHALÉS. 131 190€ Genre. CRASSATELLA. Lamarck, 1799. Parnia. Lamarck, Roissy. Lesson. Coquille épaisse, subtrigone ou ovalaire, transverse, subinéquilatérale, obtuse en avant, quelquefois rostrée en arrière, mais non bäillante. Charnière très-large, triangulaire, composée sur chaque valve de deux dents cardinales solides, subdi- vergentes, obliques antérieurement, et d'une large fossette triangulaire peu pro- fonde, pour l'insertion d'un ligament interne puissant. Crochets assez proéminents et rapprochés. Lunule profonde, ovale, lancéolée. Bords simples ou crénelés. Impressions musculaires grandes et profondes; l'antérieure ovalaire, la postérieure surcirculaire. Impression palléale simple distante du bord. Animal comprimé sur Fig. 622. G. Robinaldina. Fig. 623. C. Antiilarum. Fig. 624. C. contraria. les côtés, oblong. Manteau ouvert dans toute son étendue, sans siphons distincts. Ouverture branchiale ciliée. Ouverture anale peu distante. Pied court, comprimé, triangulaire et pourvu d'une rainure prononcée. Les crassatelles sont lisses ou sillonnées transversalement, généralement couvertes d’un épiderme brun, quel- quefois tacheté. Elles sont blanches ou teintées de brun rouge à l’intérieur. Ex. : C. Antillarum, Reeve; C. contraria, Lamarck ; C. Robinaldina, d’'Orbigny ; cette dernière fossile de la craie. 191e Genre. PACHYRISMA. Morris et Lycett. Coquille obronde, aussi haute que large, épaisse, cordiforme, équivalve, très- inéquilatérale. Crochets très-grands, fortement inclinés et contournés sur le côté antérieur ; une carène partant du sommet règne sur le côté postérieur. Corselet très-profond ; point de lunule sur le côté antérieur. Charnière très-épaisse, offrant sur chaque valve une grande et : se forte dent conique un peu com- 5) ( À primée, et à côté une fossette —. profonde de la même forme ; sur la valve droite, la fossette est en avant de la dent; sur la valve gauche, elle est en arrière ; un rudiment de dent latérale an- térieure au-dessus de l'impres- Fig: 625. P. grande. Fig. 626. P. grande. 132 ACÉPHALÉS. sion musculaire de ce côté. Deux impressions musculaires : l'antérieure ovale, subtransverse ; la postérieure arrondie ; toutes deux creuses dans l'épaisseur du test. Impression palléale simple? Deshayes. Animal inconnu. Cette coquille, récemment découverte à Minchinhampton (Angleterre) dans le grand oolithe, a nécessité l'établissement d'un genre nouveau dont les caractères donnés par MM. Morris et Lycett dans les Proceedings de la Société géologique de Londres, ont été modifiés par M. Deshayes. Une seule espèce : P. grande, Morris et Lycett. 192e Gexre. MEGALODON. Sowerby, A827. Coquille équivalve, de forme variable, à sommets saillants, anguleux. Charnière épaisse, composée d'une large dent bifide sur la valve droite, et d'une dent sail- lante, irrégulière, sur la valve gauche. Ligament logé dans la fossette située à la base des dents. Ex. : M. concentricus, d’Archiac ; M. carinatus, Goldfuss. Ce genre ne comprend qu'un petit nombre d'espèces fossiles. Fig. 627. M. carinatus. Fig. 628. M. concentricus. Fig. 629. M. carinatus. 193 Genre. PLEUROPHORUS. King, 1848. Anca. Brown. CYrRiICARDIA. Geinitz. Coquille inéquilatérale. Ligament externe. Deux dents cardinales à chaque valve, divergentes inté- rieurement. Ex. : P. costatus, Æing; fossile du terrain premier d'Angleterre. Fig. 630. P. costatus. 19% Genre. OPIS. Defrance, 1825. TRIGONIA, partim, Lamarck. CanpiTa, partim, Sowerby. Coquille cordiforme, allongée, plus haute que large, close, comprimée d'avant en arrière, renflée, étroite et carénée sur les côtés, aplatie en arrière, convexe en avant. Charnière formée sur la valve droite d'une dent épaisse, aplatie, triangu- laire, correspondant à une fossette de la valve opposée, et de deux fossettes car- dinales étroites et assez profondes; sur la valve gauche, de deux dents cardinales petites, divergentes, formant entre elles une fossette triangulaire, profonde et ACÉPHAÂLÉS. 133 étroite, et de deux dents latérales lamelliformes. Bords simples ou dentelés. Crochets grands, proéminents, plus ou moins recourbés au-dessus de la lunule, qui est enfoncée, souvent très- grande et limitée par un bord tranchant. Ligament externe court et peu puissant. Impressions musculaires superficielles, subcireulaires et marginales. Impression palléale simple. Animal inconnu. Ex. : O. neocomiensis, d'Orbiqny. Fig. 631. O. neocomiensis 195° Genre. CARDINIA. Agassiz, 1841. Coquille généralement mince, transverse, équivalve, inéquilatérale, à sillons transverses. Valves closes. Une seule dent cardinale et une petite fossette oblique pour le ligament interne; deux dents latérales éloignées, dont l'antérieure de la valve droite et la postérieure de la valve gauche sont intrantes. Impressions mus- culaires simples; l'antérieure ovalaire, la postérieure irrégulièrement arrondie, Fig. 632. G. hybrida. Fig. 633. C. hybrida. réunies par une ligule palléale étroite et non échancrée postérieurement. Ligament probablement double; un interne fixé dans les fossettes cardinales; un autre externe, court. Crochets petits, faiblement recourbés et très-rapprochés. Les car- dinies, confondues d’abord avec les unia, dont elles ont la forme, se trouvent dans les terrains houillers et jurassiques. M. de Koninck en décrit dix espèces. Ex. : C. hybrida, Sowerby; fossile du lias de Cheltenham. 196° Genre. LUTETIA. Deshayes, 1856? Coquille petite, orbiculaire, globuleuse, équivalve, parfaitement close, ayant les bords simples et entiers. Charnière étroite, composée de trois dents inégales sur chaque valve, les deux postérieures diver- gentes, la troisième antérieure, obliquement intercalée entre elles. Impressions muscu- laires petites, ovales, submarginales, égales. Impression du manteau simple. Ligament \ externe attaché à des nymphes courtes et plates. Ex. : L. parisiensis, Deshayes; L. um- û i Ii = bonata, Deshayes. Fossiles du calcaire gros Fig. 634. Fig. 635. sier de Grignon, Parnes, Mouchy, Mercin. L. umbonate. L. parisiensis. 134 ACÉPHALÉS. 197€ Gevre. WOODIA. Deshayes, 1856? Coquille arrondie, équivalve, équilatérale, close, lisse ou ornée de stries excen- triques, ayant les bords obliquement crénelés. Charnière assez épaisse, présentant sur la valve droite une seule grande dent triangulaire, mé- diane, déprimée ou subecanaliculée dans le milieu; sur la valve gauche, deux dents étroites, inégales, divergentes, quelquefois un rudiment de dents latérales. Nymphes petites, déprimées, donnant insertion à un petit ligament externe. Impressions musculaires petites, égales, ovales ou obrondes. Impression palléale simple. Ex. : W. marginalis, Deshayes ; Fig. 636 W. marginalis. fossile des sables inférieurs de Mercin. 198e Genre. GOODALLIA. Turton, 1822. Coquille trigone, équivalve, inéquilatérale, parfaitement close. Charnière por- tant d'un côté, valve droite, deux dents divergentes, séparées par une fossette triangulaire; sur l’autre valve, une seule dent triangulaire, quelquefois bifide. Dents latérales nulles ou obsolètes; nymphes petites et courtes. Ligament externe très-court. Impression du manteau simple. Ex. : G. miliaris, Deshayes ; G. incras- sata, Deshayes ; G. terminalis, Deshayes. Toutes fossiles. { À LP PIC Fig. 637. G. incrassata. Fig. 638. G. miliaris. Fig. 639. G. terminalis. 199 Genre. ERYCINELLA. Conrad? 1845. Coquille équivalve, trigone, inéquilatérale, épaisse. Charnière composée sur chaque valve de deux dents cardinales séparées par une fossette. Dents latérales rudimentaires. Ligament interne. Impression palléale simple. Ex. : E. ovalis, S. Wood; fossile de la craie. LP FN Fig. 640. E. ovalis. Fig. 641. E. ovalis. Fig. 642. E. ovalis. 200e GEexre. CARDITA. Bruguières, AT89. Actinobolus. Xlein, 1753: CanviocanpiTe. Blainville, 1524. CarpiroLA. Broderip, 1834. Coquille oblongue ou subarrondie, oblique, inéquilatérale, épaisse. Charnière épaisse, formée sur chaque valve d’une ou de deux dents cardinales très-inégales ACÉPHALÉS. 135 et obliques en arrière. Crochets grands, proéminents, un peu obliques. Bords crénelés. Ligament extérieur, allongé, puissant. Impressions musculaires inégales, la postérieure plus grande. Impression palléale simple. Animal oblong ou sub- arrondi. Manteau mince, à lobes désunis, si ce n’est au bord postérieur, où ils se Fig. 643. C. bicolor. Fig. 614 C. sulcata. Fig. 645. C. crassa. TN) Fig. 646. Ü. decussata. Fig. G47. C. flammea. Fig. 648. G. tricarinata. ) trouvent réunis par une simple bride près de l'ouverture anale. Pied petit, trian- gulaire, comprimé, fendu à son bord inférieur et quelquefois terminé par un byssus. Ex. : C. sulcata, Lamarck; C. bicolor, Lamarck; C. flammea, Reeve; C. decussata, Goldfuss; C. crassa, Lamarck ; ces deux dernières espèces fossiles. 201 GENRE. MYTILICARDIA. Blainville, 1824. Coquille allongée, très-inéquilatérale, garnie de côtes saillantes et squameuses. Fig. 649. B. phrenetica. Fig. 650. M. calyculata. Fig. 651. B. phrenetica. Charnière avec la dent cardinale antérieure, triangulaire et divergente; la dent cardinale postérieure double dans la valve gauche. Pas de dents latérales anté- rieures. Ex. : M. calycuiata, Bruquières. 136 ACEPHALES. Sous-genres. BeGuixa, Bollen, 1798; AzarezLa, Gray, 1852. — Coquille comprimée, à bords arrondis, élargie en arrière et ornée de stries. Charnière allongée, submarginale. Pas de dents latérales. Ex. : B. phrenetica, Lamarck. Fig. 652. T, concamerata. Fig. 653. G. trapezia. Fig. 654. T. concamerata. Sous-genre. GLaxs, Mublfeldt,- 1811. — Coquille trapéziforme, ornée de côtes rayonnantes. Bords des valves plissés. Ex. : G. trapezia, Bruguières ; G. tricarinata, d'Orbigny; cette dernière fossile des terrains crétacés. Sous-genre. Tuecaua, H. et À. Adams, 1855. — Coquille oblongue avec des côtes rayonnantes. Intérieur des valves présentant une chambre cloisonnée. EX. : T. concamerata, Chemnilz. 202e Genre. LAZARIA. Gray, 1853. Coquille transverse, oblongue, couverte de côtes grosses et rayonnantes. Dent cardinale antérieure comprimée. Dent latérale antérieure distincte. Ex. : L. pec- tunculus, Bruquières. L £ Fig. 655. L. pectunculus. Fig. 656. L. pectuneulus. 25e FamiLze. UNIONIDÉS. UNIONIDAE. Les unionidés ont une coquille équivalve, régulière, nacrée à l'intérieur, cou- verte d'un épiderme dont la couleur varie du vert au noir. La charnière varie beaucoup : chez les uns, elle se compose d'une ou deux dents antérieures plus ou moins épaisses; chez d'autres, indépendamment de ces dents, il en existe une très-prolongée au côté postérieur; chez quelques-uns, la charnière consiste en une crénelure sur tout le bord cardinal; enfin, d'autres n’ont pas de dents. Tous sont d’eau douce. ire Sous-ramizze. UNIONINÉS. UNIONINAE. Cette sous-famille comprend toutes les espèces ayant un pied proportionné à la dimension de l'animal; elle est très-nombreuse. ACÉPHALÉS. 137 203° GENRE. MULETTE. UNIO. Retzius, 1788. Coquille plus ou moins épaisse, équivalve, souvent inéquilatérale, diversi- forme, nacrée à l'intérieur et couverte d'un épiderme qui varie du vert tendre au noir. Crochets le plus souvent corrodés. Charnière très-variable, dentée, crénelée ou sans dents. Dans le premier cas, une ou deux dents cardinales, souvent épaisses, irrégulières, simples ou divisées, striées, rugueuses. Une dent latérale, longue et lamelleuse. Impressions musculaires grandes, subcirculaires, l'anté- rieure quelquefois profonde. Impression palléale simple. Ligament extérieur. Ex: U. rostratus, Lamarck ; U. planulatus, Lea ; U. soleniformis, Lea ; U. trian- gularis, Barnes; U. nodosus, Barnes; U. formosus, Lea; U. excavatus, Lea ; U. rugosus, Barnes. Fig. 657. U. rostratus, Fig. 659. U. plauulatus. Fig. 660. U. rostratus. Fig. 661. U. soleniformis. Fig. 662. U. {riangularis. Ce genre, très-nombreux en espèces, a été divisé par les auteurs anglais et américains en plusieurs genres comprenant plusieurs sous-genres, que nous devons faire connaître. TOME SECOND. 18 138 ACÉPHALES. Fig. 665. U. excavatus. Fig. 666. U. satur. Fiy. 668. U. rugosus. Fig. 670. U. zigzag. Fig. 671. U. securis. Fig. 672. U. elegans. ACÉPHALÉS. 139 204€ Genre bis, UNIO. Retzius. Coquille équivalve, inéquilatérale, diversiforme et couverte d'un épiderme d'un vert olivâtre. Sommets généralement corrodés. Charnière composée d'une dent cardinale et d'une longue dent latérale. Ligament externe et plus ou moins allongé. Impression palléale simple; impressions musculaires assez profondes. Ex. : U. rectus, Lamarck; U. shepardianus, Lea. _ Fig. 673. U. rectus. Fig. 675. U. rectus. Fig. 676. U. rectus. Sous-genre. Bariosra, Rafinesque, 1831; Porawmpa, Swainson, 1840. — Coquille arquée, sans prolongement aliforme. Surface des valves lisse. Ex. : B. emarginata, Lea. Fig. 677. B. emarginata. Fig. 678. N. modioliformis. | Sous-genre. Nana, Swainson, 1840. — Coquille obovale, sans prolonge- ment aliforme. Surface des valves lisse. Ex. : N. modioliformis, Lea. 140 ACÉPHALES. Sous-genre. Niaa, Swainson, 1840. Coquille oblongue, sans prolonge- ment aliforme. Surface des valves lisse. Ex. : N. jejunus, Lea; N. depressus, Lamarck. Fig. 679. N. depressus. Fig. 680. N. jejunus. Sous-genre. HvyrpbeLLa, Swainson, 1840; Microuya, Agassiz, 1852. — Coquille ovale, sans prolongement aliforme. Surface des valves lisse. Ex. : H. bata- vus, Lamarck ; H. niloticus, Caillaud. Fig. 682. H. niloticus. Fig. G81. H. batavus. Sous-genre. Opovara, Rafinesque, 180? — Coquille subarrondie, sans prolongement aliforme. Surface des valves lisse. Ex. : O. torsus, Rafinesque ; O. coccineus, Lea. Fig. 685. O, torsus. Fig. 683. O. torsus. Fig. 684. O. coccineus. Sous-genre. Lamrsiis, Rafinesque, 1820; Pceurogema, 1819; Pzacioza, 1819; Scazexara, 1820 ; Syxroxia, 1820 ; Truxcira, 1819, Rafinesque; Arcua, Swainson, 1840. — Coquille plus ou moins triangulaire ou oblique et tronquée d'un côté. Sans prolongement aliforme. Surface des valves lisse. Ex. : L. crassi- dens, Lamarck ; L. securis, Lea ; L. elegans, Lea ; L. zigzag, Lea ; L. satur, Lea. Sous-genre. Caxruvria, Swainson, 1840. — Coquille subtrigone, sans pro- longement aliforme. Surface des valves épineuse; dent cardinale allongée, com- primée. Ex. : C. spinosus, Lea. ACÉPHALÉS. 141 Sous-genre. Irpra, Swainson, 1840. — Coquille noduleuse à la surface des valves et sans prolongement aliforme. Ex. : I. verrucosus, Rafinesque ; Y. cylin- dricus, Say; 1. granosus, Bruguière. Fig. 693. R. tuberculatus. Sous-genre. Roruvparna, Rafinesque, 1830. — Coquille subarrondie ou oblique ; sans prolongement aliforme. Surface des valves noduleuse. Ex. : R. vari- cosus, Lea; R. perplexus, Lea; R. tuberculatus, Ra/inesque. 142 ACÉPHALÉS. Sous-genre. Quaprura, Rafinesque, 1820; Tueunperwa, Swainson, 1840. — Coquille quadfangulaire ou triangulaire, sans prolongement aliforme. Surface des valves tuberculeuse. Ex. : Q. stapes, Lea ; Q. apiculatus, Say; Q. asper, Lea ; Q. lachrymosus, Lea. Fig. 698. Q. lachrymosus. Fig. 699. D. frapezoïdes. Fig. 701. D. murchisonianus. Fig. 702. D. pliciferus. Sous-genre. Dipcorox, Spix, 1827; Nara, Swainson, 1840. — Coquille ovale ou oblongue, sans prolongement aliforme. Surface des valves plissée. Ex. : D. trapezoïdes, Lea ; D. grayanus, Lea; D. pliciferus, Lea ; D. murchiso- nianus, Leu. Sous-genre. Dysvomia, Agassiz, 1851. — Coquille triangulaire ou quadran- ACÉPHALÉS. 143 gulaire, sans prolongement aliforme. Surface des valves plissée. Ex. : D. multi- plicatus, Lea; D. plicatus, Lesueur; D. undulatus, Barnes; D. foliatus, Hild. Sous-genre. Mrrarrera, Rafinesque, 1820. — Coquille avec un prolonge- ment aliforme qui semble souder les valves, dont la surface est plissée ou lisse. Ex. : M. alatus, Say; M. delphinus, Gruner. - Fig. 707. M. delphinus. Fig. 708. M. alatus. 205 Genre. BYSSANODONTA. D'Orbigny, 1846. Coquille ovale, obronde, mince, nullement nacrée, équivalve, close. Char- nière sans dents. (Charnière présentant une dent car- dinale recourbée , double dans chaque valve, et une dent latérale longue et courbe, H. et A. Adams.) L'animal a un pied rudimentaire au-dessus duquel est un byssus qui sert à le fixer aux pierres. Ex. : B. paranensis, d'Orbigny. Fig. 109. B. paranensis. 144 ACÉPHALÉES. 206° GENRE. MARGARITANA. Schumacher, ASA7. Baruia. Menschen, 1787. HEMILASTENA. Rafinesque? Coquille oblongue, transverse, équivalve, couverte d'un épiderme olivâtre. Charnière formée d'une dent cardinale épaisse, droite, creusée au sommet, dans la valve droite, et de dents réunies dans la valve gauche. Dents latérales peu développées. Ex. : M. margaritifera, Linné. Fig. 710, M. margaritifera. Sous-genre. ALasmoDo ra, Say, 1820. — Coquille trigone, presque équila- térale. Surface des valves lisse. Sommets proéminents. Charnière comprenant deux dents cardinales. Ex. : À. delloïdea, Lea; À. minor, Lea. Sous-genre. Courraxaria, Swainson, 1840. — Coquille oblongue. Deux ou trois dents cardinales. Dents latérales presque nulles. Ex. : C. arcula, Lea. Fig. 711. À. deltoidea. Fig. 713. À. minor. Fig. 714. U. raveneliana. s Sous-genre. Unopsis, Swainson, 1840; CaLcrora, Swainson, 1840, — Coquille ovale. Surface des valves lisse. Deux dents cardinales irrégulières, plus ou moins apparentes. Ex. : U. raveneliana, Lea. 207° Genre. MONOCONDYLAEA. D'Orbigny, 1835. Coquille équivalve, inéquilatérale, épaisse, close, anguleuse ou subarrondie, couverte d'un épiderme noir. Charnière composée dans chaque valve d’une dent ACÉPHALÉS. 143 cardinale non rentrante, et représentée par un tubercule s'appliquant au-dessus d’un tubercule semblable de la valve opposée. Dents latérales nulles. Ex. : M. guarayana, d'Orbigny. Sous-genre. PLaGiopov, Lea, 185? — Coquille inéquivalve, ventrue, obliquement trigone. Dents cardinales transverses, créne- lées, comprimées, doubles dans chaque valve. Ex. : P. isocardioïdes, Lea. Nous re connais- = sons pas celle espèce. Fig. 715. M. guarayana 208° Genre. BARBALA. Humphrey, 1797. Dipsas. Leach, 1814. Dianisoris. Rafinesque, 1831. SYMPnyYNoTA. Swainson, 1840. Coquille avec les valves généralement aïlées et comme soudées. Une simple dent linéaire étendue sur le bord dorsal. Ex. : B. bialata, Lea ; B. discoïdea, Lea. 1 (KE KA Fig. 716. B. discoïdea, Fig. 717. B. bialata. 209 Genre. ANODONTA. Cuvier, 1798. LIMNAEODERMA. Poli, 1795. HEMIODON. Swainson, 1840. PsEunonon. Gould, 1844. Coquille équivalve, inéquilatérale, transverse. Charnière linéaire, sans dent. Une lame cardinale, glabre, adnée, tronquée ou formant un sinus à son extrémité Fig. 718. À. cygnea. antérieure, termine la base de la coquille. Deux impressions musculaires écartées, latérales, subgéminées. Ligament linéaire extérieur, s'enfoncant, à son extrémité antérieure, dans le sinus de la lame cardinale. Le genre anodonta est divisé en plusieurs sous-genres par MM. H. et À. Adams ainsi que par la plupart des auteurs. TOME SECOND. 19 146 ACÉPHALÉS. 209: Genre bis. ANODONTA. Cuvier. Coquille équivalve, ovale, généralement mince, inéquilatérale, auriculée et Le ? close. Sommets peu étendus. Charnière sans dent, mais présentant une lamelle. Ligament externe, linéaire. Impression palléale simple. Ex. : À. cygnea, Linné. € L Sous-genre. SYMPHYNOTA, Lea, 1829. Coquille trigone ou ovale, à bords auriculés. Surface des valves lisse ou plissée. Ex. : S. magnifica, Lea. Fig. 719. S. magnifica. ‘ig. 723. P. anserina. Fig. 724. P. latomarginata. Sous-genre. LamProscarna, Swainson, 1840. — Coquille allongée, étroite, en forme de gousse; sommets subantérieurs. Charnière sans dents. Ex. : L. ensi- formis, Spix ; L. tenebricosa, Lea. Sous-genre. ParuLaria, Swainson, 1840. — Coquille cordiforme ou arron- die. Charnière sans dents. Ex. : P. anserina, Spix; P. angulata, Lea; P. lato- marginata, Lea. 2e Sous-ramizze. MYCÉTOPINÉS. MYCETOPINAE. Cette sous-famille ne comprend que deux ou trois espèces dont le pied est très-développé et terminé par un renflement en forme de bouton. La coquille est mince, bäillante aux deux extrémités; les sommets sont submédians et la char- nière, droite, linéaire, est sans dents. ACÉPHALES. 147 210e Genre. MYCETOPUS. D'Orbigny, 1835. Coquille équivalve, inéquilatérale, oblongue ou très-allongée, mince, presque close à la région anale, mais fortement bâillante à la région buccale. Impression palléale entière, très-marquée. Impressions musculaires très-prononcées; une anale oblongue, longitudinale ou peu oblique, et deux autres anales très-singu- lières, dont une, allongée, est très-grande, bilobée ou trilobée, et l’autre petite, latérale, placée à peu de distance du côté palléal de la grande. Ligament linéaire extérieur occupant toute la longueur de la coquille. Charnière sans aucune dent Fig. 725. M. soleniformis. ni saillie. Animal très-allongé, pourvu d'un manteau largement ouvert sur toute sa longueur, ne laissant pas de siphon branchial distinct. Le tube anal seul est indiqué par une ouverture ovale à bords non saillants, séparé du reste par une petite bride. Branchies très-grandes, en deux larges feuillets latéraux presque égaux; appendices buccaux arrondis, lisses en dessus, striés en dessous. Pied énorme, très-long, cylindrique, terminé inférieurement par une partie large, dilatée en bouton. Ex. : M. soleniformis, d'Orbigny. 3° Sous-ramILLEe. IRIDINES. 1RIDINAE. Cette sous-famille se compose de toutes les espèces ayant un pied large, épais, comprimé, linguiforme et anguleux en avant. La charnière de la coquille présente des dents, ou des crénelures, ou de petits tubercules, ou enfin elle est édentule. Fig. 726. I. dubia. 11e GENRE. 1RIDINA. Lamarck, 1819. Mureca. Scopoli, 1771. Scarna. Humphrey, 1797. Coquille équivalve, inéquilatérale, transverse, nacrée intérieurement, à cro- chets petits, recourbés, presque droits. Charnière longue, linéaire, atténuée vers 148 ACEPHALES. le milieu, tuberculeuse dans sa longueur, à tubereules inégaux, fréquents. Ligament extérieur, marginal. Impression musculaire simple. Ex. : L. dubia, Gmelin. Sous-genre. CaLLiscapna, Swainson, 1840. — Coquille ayant le bord car- dinal crénelé près des crochets. Ex. : C. milotica, Férussac. Fig. 727. CG. nilotica. 212e GENRE. PLEIODON. Conrad, 1835. Coquille ovale, allongée, solide, convexe, arquée, à extrémités arrondies, couverte d'un épiderme épais; à sommets érodés. Bord cardinal subarqué et lar- gement et profondément crénelé. Ex. : P. ovatus, Swainson. Fig. 728. P. ovatus. 213 GENRE. SPATHA. Lea, 1838. Coquille arrondie, ovale, épaisse, couverte d'un épiderme épais. Bord cardinal arqué et presque lisse. Ex. : S. rubens, Lea. Fig. 729. S. rubens. Fig. 730. L. blainvilleana. 21% Genre. LEILA. Gray, 182. Coquille ovale, gonflée, très-inéquilatérale, nacrée intérieurement, bäillante. Sommets proéminents. Bord cardinal droit, simple. Ex. : L. blainvilleana, Lea. ACÉPHALÉS. 149 .215e GENRE. HYRIA. Lamarck, 1819. Paxyonon et Prisonon. Schumacher, 1817. TRIQUETRA. Klein, 1753. TRiPLonon. Spir, 1827. Coquille équivalve, obliquement trigone, auriculée, à base tronquée et droite. Charnière à deux dents rampantes : l'une postérieure ou cardinale, divisée en parties nombreuses, divergentes, les intérieures élant les plus petites; l'autre antérieure ou latérale, fort longue et lamellaire. Ligament extérieur et linéaire. Ex. : H. avicularis, Lamarck; H. corrugata, Lamarck. Fig. 133. H. corrugata. Fig. 734. H. avicularis. 216° GENRE. CASTALIA. Lamarck, 1819. TETRAPLODON. Spir, 1K27. Coquille équivalve, inéquilatérale, trigone; à crochets écorchés, recourbés postérieurement. Charnière à deux dents lamelleuses, striées transversalement : l'une postérieure, écartée, raccourcie, subtrilamellée; l’autre antérieure, allongée, latérale. Ligament extérieur. Ex. : C. ambigua, Lamarck ; C. Duprei, Recluz. Fig. 735. C. ambigue. Fig. 136-737. C. ambigua. Fig. 138. C. Duprei. 150 ACÉPHALEÉS. 26° Famize. ÆTHÉRIIDÉS. AETHERNDAE. Les æthériidés n'ont pas de pied, et la coquille, adhérente et irrégulière dans l'âge adulte, est libre et régulière dans le jeune âge. 217e GENRE. AETHERIA. Lamarck, 1808. Coquille très-irrégulière, inéquivalve, foliacée, couverte d'un épiderme épais, adhérente par l'une ou l’autre valve. Charnière sans dents, subsinueuse et repré- sentée par une gouttière peu profonde et un sillon étroit pour le ligament. Cro- chets excoriés, courts et comme enfoncés dans le bord cardinal. Ligament externe engagé dans le talon des valves. Impressions musculaires écartées, latérales, oblongues. Impression palléale courte, simple, irrégulière et suivant les ondula- tions des boursouflures intérieures de la coquille. Animal de forme irrégulière, transverse. Manteau très-ample, adhérent, ayant les bords désunis dans {out son contour, à l'exception du milieu du dos; deux ou- vertures seulement : l’une pour la cavité branchiale et le pied, s'étendant inférieurement d'un musele à l'autre; l'autre correspondant à l'anus, subdorsale, petile et sans communication avec la première. Deux feuillets branchiaux de chaque côté, inégaux et striés. Appendices buccaux grands, semi-circulaires, fixés par toute l'étendue du bord supérieur et fine- ment striés à une seule de leurs faces. Bouche assez grande; pied grand, épais, oblong, oblique. Anus à l'extrémité d'un petit tube. Ex. : A. Caillaudi, Férussac. Fig. 739, À. Caillaudi, 218e GENRE. MULLERIA. Férussac, 1823. AcosTaza. D'Orbigny, 1851. Coquille (dans le jeune âge) libre, équivalve, inéquilatérale, mince, close. Ligament externe allongé, saillant, intérieur comme chez les anodontes, pourvu de deux attaches musculaires, caractère déterminé par la forme allongée de l'ensemble. Coquille (âge intermédiaire), en grandissant, laisse subitement sa forme régu- lière libre. Elle se couche sur le côté, la valve droite en dessous. De suite la valve droite, devenue inférieure, se moule sur les corps qui l'avoisinent, s'étend sur le sol et s'y fixe. Le ligament continue à occuper le côté des valves. La valve gauche, devenue supérieure, commence par s'ouvrir à la région anale; elle suit ainsi, légèrement entre-bâillée, pendant quelque temps, puis elle se sépare entièrement de tout ce qui la caractérisait dans son jeune âge, pour devenir irrégulière comme la valve opposée, en se détachant entièrement de son âge embryonnaire, puisqu'à la valve inférieure seule appartiennent alors les deux valves de la première période d'existence. ACÉPHALÉS. 151 Coquille (âge adulte) irrégulière, très-variable dans sa forme et très-inéqui- valve. Valve inférieure fixée au moyen de sa substance, ou, mieux, remplissant et nivelant toutes les inégalités du sol comme pour s'y cramponner, sans néanmoins perdre sur aucun point sa couche épidermique externe. Sa forme est généralement oblongue, épaisse, arrondie sur la région anale, terminée sur la région buccale par un talon plus ou moins long, irrégulier, à l'extrémité duquel se trouvent toujours enchässées dans les excroissances plus ou moins rugueuses les deux valves anodontiformes du jeune âge, qui y forment toujours une saillie spéciale. Sur ce talon, on voit extérieurement, à la région palléale, des traces de la jonc- tion des deux valves, et, à la région cardinale, la continuité du ligament, qui devient très-irrégulier, mais reste saillant et allongé comme chez les anodontes. Fig. 740. M. lobata. Fig. 741. M. guaduasiana. À l'intérieur, cette valve offre beaucoup d'inégalités; on y voit, vers le tiers de sa longueur, à la région anale, mais plus du côté cardinal que de l'autre, une allache musculaire unique, ovale et oblique. De l’attache musculaire unique, sans former de sinus, part une empreinte palléale très-prononcée qui s'élève d’abord au-dessus du muscle, forme en avant une partie arrondie, et occupe ensuite toute la longueur de la coquille. Sous le crochet, se remarque une cavité plus ou moins profonde, dirigée vers l'extrémité du talon correspondant à l'état embryonnaire, mais sans atteindre les deux valves de ce premier âge, alors remplies de la matière calcaire nacrée qui revêt tout l'intérieur. Valve supérieure irrégulière, plus ou moins bombée, à bords diversement ondulés, suivant les inégalités du sol sur lesquelles la coquille est fixée. Cette valve n'a jamais de talon et sa région buccale est souvent comme tronquée. Elle est, comme l’autre, munie à son intérieur d'une seule attache musculaire et d’une empreinte palléale prolongée. Animal inconnu, mais probablement semblable à celui des anodontes? M. d'Orbigny, à qui nous empruntons tous les détails ci-dessus, pense que ce genre doit être classé entre les anodontes et les éthiries, dans la famille des unio- nidés. Une seule espèce des eaux douces de la Quebrada de San-Juan de Rio-Seco Nouvelle-Grenade). M. bobata, Férussac (Acostæa quaduasiana, d'Orbigny). 152 ACÉPHALÉS. 27e Famize. MYTILIDÉS. MY TILIDAE. Les mytilidés ont une coquille régulière, allongée et close. Les valves sont couvertes d'un épiderme qui s’exfolie assez facilement. La charnière est sans dents ou à dents rudimentaires. Le ligament est latéral, marginal, linéaire. Cette famille se compose d'espèces marines, byssifères. 219e Genre. MYTILUS. Linné, 1758. Coquille longitudinale, équivalve, régulière, très-anguleuse au côté cardinal, se fixant à l’aide d'un byssus. Les crochets presque droits, terminaux, pointus. Charnière latérale, le plus souvent édentée. Ligament marginal, subintérieur. Une impression musculaire allongée, en massue, sublatérale. Animal ovale allongé; les lobes du manteau simples ou frangés, réunis postérieurement en un seul point pour former un siphon anal. Bouche assez grande, munie de deux paires de palpes molles, pointues, fixées par leur sommet seulement. Pied grêle, cylindracé, portant à sa base et postérieurement un byssus soyeux; masse abdo- minale médiocre, et de chaque côté une paire de branchies presque égales ; deux muscles adducteurs : l'un antérieur, très-petit; l’autre postérieur, grand et arrondi. MM. H. et A. Adams subdivisent ainsi le genre mytilus : 219e Genre bis. MYTILUS. Linné. Coquille équivalve, très-inéquilatérale, subtrian- gulaire, plus ou moins renflée, arrondie postérieu- rement, couverte d'un épiderme quelquefois transpa- rent. Sommets droits, terminaux, pointus. Charnière sans dents. Ligament linéaire, marginal, subintérieur. Deux impressions musculaires inégales. Impression palléale obscure, simple. Byssus fort et assez volu- mineux. Ex. : M. afer, Gmelin. Sous-genre. Auracomva, Mürch? — Coquille avec la surface des valves ornée de côtes rayonnantes. Ex. : A. decussata, Lamarck ; À. crenata, Lamarck ; A. magellanica, Chemnitz. Fig. 743. M. afer. Fig. 144. À. crenala. Fig. 745. A. decussala. Fig. 746. A. magellanica. ACÉPHALÉS. 153 Sous-genre. SraveLIA, Gray, 1857. — Coquille inéquivalve, à côté inférieur simueux. Ex. : S. torta, Dunker. 220e GExre. MYRINA. H. et À. Adams, 1857. Coquille transverse, oblongue, subéquilatérale. Valves closes, couverte d'un épiderme corné, et nacrée à l'intérieur. Sommets subcentraux. Charnière sans dents. Ligament interne, linéaire. Byssifère. Ex. : M. pelagica, Forbes. Fig. 747. M. pelagica. 221e GENRE. CRENELLA, Brown, 1827. Myoraro. Lea, 1833. SrazaGuium. Conrad, 1834. Coquille équivalve, inéquilatérale, plus ou moins globuleuse, couverte d’un épiderme et le plus souvent treillissée par des costules longitudinales et des stries transverses. Charnière sans dents, mais finement crénelée. Ligament linéaire, large, intérieur. Deux impressions musculaires presque égales, opposées. Impres- sion palléale obscure, simple. Ex. : C. decussata, Montaqu ; C. elegans, Deshayes ; C. Pihetei, Deshayes; G. Nystü, Galeotti; ces trois dernières espèces fossiles du bassin de Paris. Fig. 748. C. elegans. Fig. 749. C. Nystii. Fig. 750. C. decussata. Fig. 791. C. Pihetei. Sous-genre. Moniorara, Beck, 1845. — Coquille oblongue, à stries rayon- nantes aux côtés antérieur et postérieur seulement. Ex. : M. discors, Linné ; M. alternata, d'Orbigny; celte dernière espèce fossile. Fig. 752. M, discors. Fig. 123. ML alternals. TOME SECOND, 20 154 ACÉPHALES. 222e Genre. NUCULOCARDIA. D'Orbigny, 1813. . Coquille équivalve, inéquilatérale, obronde, globuleuse. Ligament externe. Charnière composée de dents intrantes semblables à celles des nucules au côté anal, et à celles des bucardes au côté buccal. Ex. : A. divaricata, d'Orbigny; N. crenella, Deshayes; cette dernière espèce fossile du bassin de Paris. Fig. 754. N. divaricata. Fig. 755. N. crenella. 223e Gexre. MODIOLA. Lamarck, 1799. Coquille subtransverse, équivalve, régulière, à côté postérieur très-court. Cro- chets presque latéraux, abaissés sur le côté court. Charnière sans dents, latérale, linéaire. Ligament cardinal presque intérieur, recu dans une gouttière marginale. Une impression musculaire sublatérale, allongée et en hache. Ex. : M. barbata, Linné; M. picta, Dunker; M. albicosta, Lamarck; M. Dufresnoyi, d'Orbigny; cette dernière espèce fossile. Fig. 756. M. barbata. Fig. 758. M, albicosta. Fig. 7159, M. Dufresnoyi. Sous-genre. Bracuvpowres, Swainson, 1840. — Coquille couverte de sillons en rayons. Bord cardinal anguleux et quelquefois crénelé. Ex. : B. plicatula, Lamarck; B. subrostrata, Deshayes ; B. Guerangeri, d'Orbigny; B. divaricatus, d'Orbiqay; ces trois dernières espèces fossiles. ACÉPHALÉS. 15 [SL Fig. 760. B. plicalula. Fig. 761, B. subrostrata. Fig. 762. B. Guerangeri. Fig. 763. B. divaricatus. Sous-genre. Apura, H.etA.Adams, 1855. — Coquille allongée, cylindrique, à côté pos- térieur obliquement tronqué. Sommets sub- médians. Ex. - A. soleniformis, d'Orbigny. Fig. 164. À. soleniformis. 224 Gexre. MYOCONCHA. Sowerby, 1824. Coquille allongée, oblongue, comprimée, équivalve, très-inéquilatérale , épaisse, presque fermée. Impressions palléales entières, sans sinus anal. Impres- sions musculaires au nombre de trois à chaque valve : une anale, grande, et deux buccales, dont une est large, triangulaire, profonde, séparée de la seconde par une forte saillie. La seconde s'enfonce sous ce diaphragme dans la cavité du cro- chet. Ligament longitudinal, extérieur. Charnière composée d'une fossette immé- diatement en dedans du ligament et d’une dent allongée qui entre dedans. Genre exclusivement fossile. Ex. : M. angulata et M. cretacea, d'Orbigny. Fig. 765. M. angulata.. Fig. 766. M. cretacea. 225e GENRE. LITHODOMUS. Cuvier, 1817. Coquille transverse, oblongue, cylindrique, équivalve, à extrémités arrondies, couverte d'un épiderme corné. Sommets peu saillants. Charnière linéaire, sans 156 ACÉPHALÉS. dents. Ligament marginal, interne. Ex. : L. attenuatus, Deshayes ; L. caudigerus, Lamarck ; L. cumingianus, Dunker; L. Gruneri, Phihippi; L. lithophagus, Linné ; L. bisulcatus, L. rostratus, d'Orbigny; L. intermedius, d’Orbigny; ces deux der- nières espèces fossiles. La Fig. 772. L. bisulcatus. Fig. 775. B. splendida. Fig. 776. L. bisulcatus Sous-genre. Boruca, Môrch. — Coquille oblongue, subrhomboïdale, sub- cylindrique. Sommets distants, subterminaux. Ex. : B. splendida. 226° Genre. MODIOLARCA. Gray. 1840. Coquille ovale, trapézoïdale, ventrue, mince, fragile, couverte d'un épiderme mince. Sommets antérieurs, proéminents, contigus. Bord antérieur comprimé, presque droit; bord postérieur arrondi; bord ventral parfois sinueux et bâillant en avant. Charnière composée de deux petites dents obliques sur chaque valve. Impressions musculaires distinctes. Ex. : M. trapezina, Lamarck. Z Fig. 777. M. trapezina. Fig. 7178. M. trapezina. Fig. 779. M. trapezina. ACÉPHALÉS. 157 Genre. PHASEOLICAMA. Valenciennes. Voy. au pôle sud. Coquille bombée, lisse, luisante, ressemblant parfaitement à une modiole très- courte. Ses crochets sont placés à une des extrémités, et l’on ne voit pas trace de dents. Les impressions musculaires sont longues et fortes; l'impression palléale complète. L'animal a trois ouvertures au manteau, deux branchies très- fortes de chaque côté et un pied passant par la première de ces ouvertures. Les palpes labiales sont aussi très-étendues. Ex. : P. magellanica, l’alen- Fig. 780. P. magellanica. ciennes. 228e Genre. DREISSENA. Van Beneden, 1835. Ticnocoxia. Rossmaler, 1835. Myrizina et Myroromia. Cantraine, 1847. Dyrnaznia. Jay, 1536. ConxcENta. Partsch, 1835. EnocerHaLus. Munster, 1833. Coquille mytiliforme, de forme variable, triangulaire, longitudinale, plus ou moins bombée et carénée, couverte d'un épiderme assez mince, non débordant, un peu bäillante et byssifère. Charnière sans dents; une cloison dans la cavité des crochets, qui sont aigus, terminaux et rapprochés. Bords simples, minces et tranchants. Ligament externe, dans une dépression formée par la saillie des bords du corselet. Impressions musculaires arrondies, écartées; l’antérieure sur la lame transverse de la cavité des crochets; la postérieure submarginale. Impression pal- léale simple, submarginale. Animal trigone, mytiliforme, byssifère. Manteau à lobes simples, réunis, mais présentant trois petites ouvertures, l'une en avant pour le passage du pied et. du byssus, les deux autres postérieures pour les siphons, qui sont courts, inégaux, et présentent à leur extrémité une couronne de petits tentacules; le branchial plus long et dilaté à l'extrémité, l'anal plus gros à sa base. Pied étroit, allongé, cylindriforme , fendu à son bord inférieur et portant un byssus filamenteux. Bouche petite. Branchies doubles, assez épaisses, inégales ; les externes plus petites. Ex. : D. polymorpha, Pallas. Fig. 781. D. polymorpha. Fig. 782. P. Sallei. Sous-genre. Praxis, H. et À. Adams, 1856. — Coquille avec une lamelle fixée à la cloison. Ex. : P. Sallei, Recluz. 158 ACÉPHALÉS. 2292 Genre. SEPTIFER. Recluz, 1848. Coquille épidermée, équivalve, très-inéquilatérale, à bord ventral subconcave et échancré pour le passage du byssus. Sommets terminaux, presque courbes. Charnière sans dents, munie d'une cloison lamelleuse et verticale en dedans des crochets. Cuillerons ligamentaires, linéaires, marginaux, dorsaux, antérieurs, bordés intérieurement d'une marge d'un blanc mat et presque spongieuse. Deux impressions musculaires superficielles; l'antérieure petite, arrondie, située à la Fig. 783. S. bilocularis. Fig. 184. S. Heberti. base intérieure et inférieure de la cloison; la postérieure grande, subdorsale, réniforme; toutes les deux réunies par une ligule étroite, continue et sans exca- vation. Animal marin, byssifère, du reste inconnu. Ex. : S. bilocularis, Linné; S. Heberti, Deshayes ; cette dernière espèce fossile. 230 Genre, HOPLOMYTILUS. Sandberger, 1850. » Coquille équivalve, triangulaire, pyramidale, à côtés incurvés, élargie en avant, anguleuse en arrière, à sommets rapprochés. Dans chaque valve, une cloison allongée sous les sommets, suivie d'une dent longitudinale à la valve droite et d'une fossette correspondante à la valve LE gauche. Ex. : H. crassus, Sandberger ; fossile du duché Fig. 785. H. crassus. de Nassau. 98e Famie. AVICULIDÉS. AVICULIDAE. Cette famille comprend un assez grand nombre de genres vivants et fossiles. La coquille est généralement feuilletée, nacrée intérieurement, subinéquivalve, le plus souvent auriculée. Le ligament marginal, sublinéaire, est parfois multiple ou interrompu par des crénelures ou des dents. 231e Genre. AUICULA. Lamarck, 1799. Prenia. Scopoli, 1717. ANON1CA. Oken, 1815. Coquille inéquivalve, fragile, submutique, à base transversale, droite, ayant ses extrémités avancées et l'antérieure caudiforme. Une échancrure à la valve gauche pour le passage du byssus. Charnière linéaire unidentée, à dent cardinale de chaque valve sous les crochets. Facette du ligament marginale, étroite, en ACÉPHALÉS. 159 canal, non traversée par le byssus. Animal ovale, aplati, ayant les lobes du manteau séparés dans toute leur longueur, épaissis et frangés sur les bords; corps très-petit, ayant de chaque côté une paire de grandes branchies presque égales ; bouche ovale, assez grande, garnie de lèvres foliacées et, de chaque côté, d'une Fig. 7190. À. macroptera. Fig. 789. A. cottaldina. Fig. 791. À. anomala. paire de palpes labiales larges et obliquement tronquées; un pied conique, vermi- forme, assez long, portant postérieurement à la base un byssus assez gros, à filaments grossiers, réunis dans quelques espèces. Ex. : A. crocea, Lamarck ; » L 2 A. signata, Reeve; À. falcata, Lamarck; À. macroptera, Lamarck ; À. hetero- 4 , 2) , 2 ? 2 ptera, Lamarck ; À. iridescens, Reeve; À. anomala, Sowerby; À. cottaldina, d'Orbigny; ces deux dernières espèces fossiles. Fig. 192. À. iridescens. Fig, 193. A, heteroptera. 160 ACÉPHALÉS. 232e Genre. PINTADINE. MELEAGRINA. Lamarck, 1812. PERLANATER. Schumacher, 1817. ManGaniTa. Leach, 1818. MARGARITIFERA. Hrowne, 1756. Coquille subéquivalve, arrondie, assez épaisse, écailleuse en dehors, brillam- er THE ment nacrée à l'intérieur, à bord car- dinal droit. Un sinus au bord posté- rieur des valves pour le passage du byssus. Charnière linéaire, sans dents. Facette du ligament marginale, allon- gée, presque extérieure, dilatée dans sa partie moyenne. Impression muscu- laire postérieure large et subcentrale. Ex. : M. margaritifera, Zinné. Adulte avec des perles adhérentes et jeune. Fig. 795. M. margaritifera. Fig. 796. M. margaritifera. Fig. 797. M. margaritifera. 233e Genre. PERNA. Bruguières, 1792. IsocNomonx. Klein, 1753. Coquille subéquivalve, aplatie, un peu difforme, à tissu lamelleux. Charnière linéaire, marginale, composée de dents sulciformes, transverses, parallèles, non Fig. 798. P. Mulleti. Fig. 799. P. Mulleti. ACÉPHALÉS. 161 intrantes , entre lesquelles s'insère le ligament. Un sinus postérieur, un peu bäil- lant, situé sous l'extrémité de la charnière, pour le passage du byssus; à parois calleuses. Ex. : P. ephippium, Zinné; P. femoralis, Lamarck; P. ornata’, Deshayes; P. Mulleti, d'Orbigny, et variété; ces deux dernières espèces fossiles. Fig. 800. P. ephippium. Fig. 801. P. ornata. Fig. 802. P. femoralis. 234 GENRE. GERVILIA. Defrance. Coquille bivalve, inéquivalve, inéquilatérale, allongée, un peu arquée, sub- Fig. 804. G. aviculoïdes. transverse, très-oblique sur sa base, non bäillante. Charnière double; l'extérieure formée de sillons larges, peu profonds, plus ou moins nombreux, opposés sur chaque valve, destinés à regevoir des ligaments comme dans les pernes; l’inté- rieure à dents très-obliques, alternes sur chaque valve et se relevant mutuellement. Ex. : G. anceps, Deshayes ; G. aviculoïdes, Defrance ; G. alæformis, d'Orbiqny. Fig. 805. G. alæformis TOME SECOND. 21 162 ACÉPHALES. 235 GENRE. BAKEVELLIA. King, 1848. Coquille aviculoïde ou modioloïde, inéquivalve. Valve droite plus petite. Char- nière droite. Ligament divisé, valves sinueuses et formant une étroite ouverture pour le passage d'un bys- sus. Ex. : B. antiqua, Munster ; fos- Fig. 806. B. antique. Fig. 807. B. antiqua. sile du terrain permien d'Angleterre. 236e Genre. CATILLUS. Brongniart, 1822. Coquille tantôt aplatie, allongée ou suborbiculaire, tantôt bombée, cordiforme, subéquivalve, inéquilatérale, à crochets plus ou moins saillants. Charnière droite, peu oblique ou perpendiculaire à l'axe longitudinal, son bord garni d'une courte série de petites cavités graduellement croissantes ; test fibreux. Charnière? Ex. : C. Lamarckii, Brongniart; fossile de la craie. Fig. 808. C. Lamarckii. 237e Gexre. PULVINITES. Defrance, 1824. Coquille mince, ovale, oblongue ou circulaire, transverse, très-bombée, iné- quilatérale, inéquivalve, la valve inférieure légèrement échancrée pour le passage d'un byssus. Ligament interne, multiple, divisé par segments. placés chacun dans une fossette transverse d'une surface en croissant de l'intérieur de la région cardinale, en dedans du bord, qui est lisse. La région cardinale est arrondie en dehors. Attaches musculaires inconnues. Ex. : P. Adansoni, Fig 809. P. Adansoni. Defrance ; fossile de l'étage crétacé supérieur. 238e Gexre. INOCERAMUS. Sowerby, 1819. Coquille gryphoïde, inéquivalve, irrégulière, subéquila- térale, à test lamelleux, pointue au sommet, élargie à la base. Fig. 810. Fig. 811. Fig. 812. I. concentricus. 1 sulcatus. L involutus. L. problematicus. L 1 » ACÉPHALÉS. 163 Crochets opposés, pointus, fortement recourbés. Charnière courte, droite, étroite, formant un angle droit avec l'axe longitudinal ; une série de crénelures graduellement plus petites pour recevoir un ligament multiple. Impression mus- culaire inconnue. Ex. : I. concentricus, Sowerby; . sulcatus, Parkinson ; I. pro- blematicus, d'Orbigny; espèces fossiles de la craie. 239e Genre. MARTEAU. MALLEUS. Lamarck , 1799. Himororopa. Schumacher, 1817. Coquille subéquivalve, difforme, rugueuse, le plus souvent allongée, sublobée à la base, à crochets petits, divergents. Charnière sans dents. Une fossette allon- gée, conique, située sous les crochets, traversant obliquement la facette du ligament, celui-ci s'insérant sur la facette courte et en talus de chaque valve. x. : M. vulgaris, Lamarck; M. albus, Lamarck ; M. anatinus, Lamarck. Fig 815. M. albus. Fig. 816. M. anatinus. 164 . ACÉPHALÉS. 240c Genre. CRENATULA. Lamarck, AS02. DaLacia. Gray, 1848. - Coquille subéquivalve, aplatie, feuilletée, un peu irrégulière, sans ouverture ou fossette particulière pour le byssus. Charnière latérale, linéaire, marginale, crénelée : crénelures sériales, creusées en fossettes pour recevoir le ligament. Ex. : C. mytiloides, Lamarck ; G. phasianoptera, Lamarck. Fig. 817. C. phasianoplera. Fig. 818. C. mytiloïdes. 241€ Genre. PINNA. Linné, 1758. Coquille longitudinale, équivalve, triangulaire, eunéiforme, bâillante antérieu- . rement, anguleuse en arrière, plus ou moins fragile. Surface des valves lisse ou BAL | AIS ù ANS |) NU FRANS NO & Ya atteTa A a su justes Fig. 822. P. bullata. Fig. 823. P. Nepluni. couverte d'écailles friables. Sommets terminaux. Charnière latérale, sans dents. Ligament marginal, interne, linéaire et très-allongé. Ex. : P. rudis, Linné; ACEPHALES. 165 P. nobilis, Linné ;,P. bullata, Swainson ; P. nigrina, Lamarck ; P. Neptuni, * d'Orbigny; cette dernière espèce fossile. Sous-genre. Arrina, Gray, 1840. — Coquille irrégulière, à valves comme soudées sur un côté jusqu'au sommet. Ex. : A. saccata, Linné. Fig. 824. À. saccata. 242° Genre. TRICHITES. Lycett, 1850. Coquille épaisse, ovale, oblongue, inéquivalve, inéquilatérale et irrégulière. Crochets terminaux, saillants, en forme d'entonnoir, bâillants. Charnière margi- nale, oblique et allongée. Bords ondulés; l’antérieur plissé et épais près des cro- chets. Ex. : T. nodosus et T. undatus, Zycelt; fossiles de l'oolithe inférieure. Fig. 825. T. undatus. Fig. 826. T. nodosus. 4 Onpre. PECTINACÉS. PECTINACEA. H. et A. Adams. Dans cet ordre, les lobes du manteau sont ouverts et libres dans toute leur étendue. 1e Famicse. TRIGONIIDÉS. TRIGONIIDAE. La famille des trigoniidés comprend des coquilles équivalves, parfaitement closes et nacrées à l'intérieur. La charnière est composée de dents lamelleuses, oblongues et sillonnées. L'animal à un pied anguleux, lancéolé et disposé pour le saut. 166 ACÉPHALÉS. der Genre. TRIGONIA. Bruguières, 1789 Coquille équivalve, inéquilatérale, trigone, quelquefois suborbiculaire, rugueuse extérieurement, nacrée à l'intérieur. Surface des valves ornée de côtes ou de sillons. Dents cardinales oblongues, aplaties sur les côtés, divergentes, sillonnées transversalement : deux dents sur la valve droite et sillonnées de chaque côté. Quatre dents sur la valve gauche et sillonnées d’un seul côté. Ligament extérieur, marginal. Ex.:T. pectinata, Lamarck. Ce genre, peu nombreux en espèces vivantes, est très-riche en espèces fossiles, que M. Agassiz divise en huit sections. Fig. 827. T. pectinata. Fig. 828. T. pectinata. le section. Scapnoïpes. — Caractérisées par leur forme triangulaire et la troncature de leur face antérieure; les bords supérieur et inférieur sont arqués et convergent de manière à se terminer en une pointe tronquée; le corselet est grand et lisse; vers les crochets seulement on observe quelques plis transverses; la carène qui sépare le corselet des flancs est peu marquée; les angles antérieurs sont pourvus de grandes varices qui se prolongent sur la face antérieure; les flancs portent des côtes transverses ornées de varices plus ou moins distinctes; les lignes d’accroissement sont {rès-marquées sur le corselet et sur la face antérieure et aplatie de la coquille : on les apercoit aussi sur les flancs, quoique moins distine- tement. Ex. : T. navis, Lamarck ; fossile du lias de Gundershofen (Alsace). Fig. 829. T. navis. Fig. 830 T. signata. De & 2° section. CLAVELLÉES. — Moins tronquées que les scaphoïdes à l'extrémité antérieure. Le corselet, très-développé dans le sens vertical, est séparé des flancs par une carène oblique; la surface est très-ornée : on y distingue des rugosités transversales plus ou moins apparentes et trois séries obliques de plis saillants, dont les internes entourent une lunule lisse, vers le haut de laquelle se trouve le ligament. Les flancs sont ornés de varices disposées en séries arquées en avant et ACÉPHALÉS. 167 se perdant insensiblement aux bords antérieur et inférieur. Les lignes d'accrois- sement sont très-distinctes sur les flancs et quelquefois même sur le corselet. Ex. : T. signata, Agassiz ; fossile de l'oolithe inférieure du Jura suisse. 3° section. Carrées. — Elles se lient étroitement aux clavellées, dont elles diffèrent cependant par leur forme, plus ramassée et tronquée aux deux extré- mités, par des varices moins régulières sur les flancs et par leur grand corselet comprimé, qui se détache à peine des flancs. Les lignes d’accroissement ne se voient distinctement que sur le corselet. Ex. : T. dædalea, Sowerby, du grès vert d'Angleterre, et T. Parkinsonii, Agassiz, du portlandien de Besancon. Fig. 831. T. dædalea. Fig. 832. T. Parkinsonii. 4° section. Scagres. — Elles ont une forme particulière; leur partie anté- rieure est renflée, tandis que l'extrémité postérieure est allongée et rostrée. Les flancs sont ornés de côtes tuberculeuses ou épineuses, arquées en avant, dans la partie supérieure de la coquille. Le corselet est séparé des flancs par un sillon plus ou moins lisse, mais sa surface est ornée de côtes transversales semblables à celles des flancs et s'unissant à celles-ci de manière à former un angle très-ouvert au bord du sillon oblique qui les sépare. Les lignes d’accroissement disparaissent presque entièrement entre les côtes et leurs appendices. Le moule intérieur repro- duit toujours plus ou moins distinctement les côtes et même les ornements de la coquille. La disposition des ornements du corselet rattache cette section à la pré- cédente. Ex. : T. scabra, Lamarck ; du grès vert de Saint-Paul-Trois-Châteaux. Fig. 833. T. scabra. Fig. 854. T. undulata. 5° section. Oxpurées. — Elles forment une petite section très-remarquable, en ce qu'elle établit un passage entre les trigonies des sections précédentes et celles de la section des costées, qui en diffèrent si complétement au premier coup d'œil. Le corselet est conformé comme chez les scaphoïdes, mais la partie anté- 168 ACÉPHALÉS. rieure des flancs est ornée de côtes longitudinales, ployées ou ondulées vers le corselet. Les lignes d'accroissement se distinguent à peine. Ex. : T. undulata, Fromh ; de l'oolithe inférieure du Jura suisse. 6° section. Cosrées. — Elles ont des caractères particuliers ; les flancs portent des côtes longitudinales très-saillantes entre lesquelles les lignes d’accroissement s'apercoivent à peine. Le corselet est très-distinct, séparé des flancs par une quille très-marquée ; il est en outre orné de plis fransverses noueux, croisés par deux ran- gées de tubercules ou de crénelures obliques. Ex. : T. costata, Lamarck; de l'oolithe inférieure (Suisse); T. carinata, Agassiz; du terrain néocomien de Neufchâtel. Fig. 835. T. carinata. Fig. 836. T. carinata. Fig. 837. T. costata. 7° section. Lisses. — Elles ont une apparence très-uniforme ; leur surface est unie, sans côtes ni tubercules; chez quelques espèces seulement, on remarque sur le devant des plis sinueux peu saillants ; extérieurement, elles ressemblent à de larges mulettes. Les lignes d'accrois- sement se remarquent sur toute la surface, mais elles sont frès-peu sensibles. Ex. : T. longa, Agassiz; du terrain néocomien de Neufchàtel. 8° section. Pecrivées. — Elles ont, comme les lisses, une apparence {rès-uniforme; mais au lieu d'être unie, la surface est ornée de côtes crénelées qui divergent unifor- mément des sommets vers les bords, comme chez les peignes, et entre lesquelles on distingue, mais avec peine, Fig 838. T. longa les lignes d'accroissement. Ex. : T. pectinata, Lamarck ; espèce vivante (Nouvelle-Hollande). 2° GENRE. SCHIZODUS. King, 1848. SEnGwickiA, partim, M'Coy. Coquille équivalve, méquilatérale, allongée en arrière, arrondie en avant. Valve droite avec deux dents cardi- nales; trois à la valve gauche. Dent centrale bifide. Ex. : S. Schlotheimi, Geinitz ; fossile du terrain permien Fig. 839. S. Schlotheimi. d'Angleterre. 3e Genre. VERTICORDIA. Searles Wood? Coquille ovale ou obronde, équivalve, inéquilatérale, ornée de côtes rayon- nantes, nacrée à l'intérieur. Charnière étroite, portant une seule dent sur une ACÉPHALÉS. 169 valve et une échancrure correspondante sur l’autre; la dent est triangulaire, proéminente. Ligament interne, oblique. Lunule cordiforme, profonde. Impres- sions musculaires subégales, ovales, allongées; impression palléale simple. Ex. : V. parisiensis, Deshayes, fossile du calcaire grossier, Grignon; V. leana, Deshayes, fossile du calcaire grossier, Mouchy. Fig. 840 V. parisiensis. Fig. 841. H. verticordius. Fig. 842. V. leana. %e Genre. HIPPAGUS. Lea, 1833. Coquille ovale ou obronde, enflée, cordiforme, inéquilatérale, close. Crochets grands et obliquement contournés en spirale. Charnière étroite, simple ou portant une petite dent sur chaque valve, juxtaposée dans la jonction des valves. Liga- ment subintérieur. Impression musculaire antérieure allongée, la postérieure arrondie. Impression palléale simple. Ex. : H. verticordius, Searles Wood; fossile de la craie. a 5€ Genre. TRIGONILUNA. D'Orbigny, 186. Coquille suborbiculaire, équivalve, inéquilatérale, à valves comprimées. Une dent oblique sur laquelle s’insère un ligament interne et externe. Ex. : T. ornata, d'Orbigny; de la Jamaïque. Fig. 843. T. ornata: 6e GENRE. POSIDONOINMFA. Bronn, 1837. Coquille subéquivalve, méquilatérale, close, orbiculaire- ovale, subauriculée de chaque côté. Ligne cardinale linéaire, calleuse, sans dents. Sommets submédians, égaux, subdéprimés. Ex. : P. Becheri, Bronn; fossile du terrain dévonien d'Allemagne. Fig. 844. P. Becheri. 7e GENRE. PTEROPERNA. Morris et Lycett, 1850. Coquille équivalve, aviculiforme. Charnière composée de dents antérieures ou crénelures nombreuses, rapprochées, submarginales, et de dents postérieures ou crénelures distantes. Impression musculaire arrondie. Ex. : P. cos- | À tulata, Morris et Lycelt; fossile de la grande = < : D — oolithe d'Angleterre. Fig. 845! P. costulata. TOME SECOND. 22 170 ACÉPHALÉS. Se Genre. ACTINODESMA. Säandberger, 1850. Coquille aviculiforme, biailée. Charnière droite, sans dents. Ligament interne, inséré sur la plus grande partie de la ligne cardinale, dans un grand nombre de petites fossettes obliques, et convergeant de chaque côté vers les sommets. Ex. : A. malleiforme, Sandberger ; fossile d'Allemagne. 9e GEexre. PTERINEA. Goldfuss, 1832. Coquille subéquivalve, aviculiforme. Charnière composée de deux ou de plu- sieurs dents linéaires, parallèles, situées sous les crochets et accompagnées de quelques dents accessoires écartées. Ligament intérieur, non divisé. Ex. : P. ven- tricosa, Goldfuss ; P. lævis, Goldfuss ; fossiles de l'époque primaire. Fig. 847. P. lœvis. Fig. 848. P. ventricosa 10e Genre. MONOTIS. Bronn, 1830. Coquille subéquivalve, iméquilatérale, suborbiculaire, déprimée, close, auri- culée postérieurement, arrondie antérieurement. Crochets déprimés, submédians. Ligne cardinale linéaire, calleuse, sans dents. Le bord supérieur forme une Fig. 849, M. similis. Fig. 850. M. speluncaria. Fig. 851. M. substriata. brusque inflexion pour le passage du byssus. Ex. : M. substriata, Munster; fossile du lias de Bavière ; M. speluncaria. Munster ; fossile du terrain permien d'Angleterre et d'Allemagne ; M. similis, Goldfuss ; fossile du terrain jurassique de Bavière. ACÉPHALÉS. 171 41e GENRE. MYALINA. De Koninck, 1842. Coquille équivalve, inéquilatérale, allongée ou oblique, à bord cardinal droit ou légèrement arqué. Charnière sans dents. Ligament in- térieur, recouvrant une large facette, traversée dans le sens de sa plus grande étendue par un assez grand nombre de petits sillons très-apparents et parallèles entre eux et au bord cardinal. Crochets aigus, terminaux ou antérieurs, ordinairement petits et un peu recourbés. A l'intérieur et immédiatement au-dessous de ceux-ci, une petite lame septiforme, semblable à celle que l’on observe dans cer- faines espèces de moules. Ex. : M. lamellosa, de Koninck ; fossile du terrain carbonifère de Belgique. Fig. 852. M. lamellosa. 2% Fanicre. ARCIDÉS. ARCIDAE. Cette famille comprend des coquilles dont la charnière se compose de dents nombreuses disposées sur une ligne droite, arquée ou courbée. Le ligament exté- rieur s’insère sur une facette située entre les crochets. La coquille, non nacrée intérieurement, est close ou bäillante inférieurement. 42e GEwre. ARCA. Lamarck, 1799. ; NavicuLa. Blainville, 1818. Byssoarca. Swainson, 1840. DAPHNAEODERMA. Poli, 1792. Coquille solide, plus ou moins épaisse, transverse, symétrique, très-rarement inéquivalve, très-inéquilatérale, subrhomboïdale, couverte d'un épiderme facile- ment caduc, présentant à l'extérieur des côtes longitudinales qui se traduisent quelquefois à l'intérieur. Charnière rectiligne, multidentée, formée de dents nom- breuses, sériales et intrantes, quelquefois plus petites sous les crochets et plus Fig. 853. A. barbata. obliques ou même transverses aux extrémités, quelquefois enfin celles du bord antérieur moins nombreuses. Crochets souvent écartés, grands, obliques en avant, séparés par une surface trapézoïde, plane ou creuse, couverte de sillons en che- vrons formant des losanges par la réunion des deux valves. Cette surface sert à l'insertion d’un ligament externe aplati et moins épais sur ses bords. Bords simples ou crénelés. Impressions musculaires grandes, écartées, arrondies ou ovalaires, superficielles ; l'antérieure généralement plus petite. Impression palléale simple, peu apparente. Animal oblong, transverse. Manteau mince, presque transparent, à lobes simples, désunis dans toute leur partie inférieure et sur les côtés. Bran- chies allongées, minces, quadrangulaires, désunies en arrière. Bouche trans- 172 ACLPHALES. verse; lèvres épaisses, membraneuses. Pied grand, fort, allongé en avant, com- primé sur les côtés, à bord inférieur fendu dans toute sa longueur et terminé par un byssus corné ou soyeux. Le genre arca est divisé ainsi qu'il suit par MM. H. et A. Adams : 12e GENRE lis, ARCA. Linné. Coquille oblongue, subquadrangulaire, bâillante en avant ou inférieurement. Surface des valves couverte d'un épiderme. Sommets écartés. Charnière linéaire formée d'un grand nombre de petites dents pectinées. Ligament externe, inséré sur une surface en forme de losange. Impressions musculaires très-prononcées. Impression palléale entière. Ex. : A. Noæ, ZLinné; À. heterodonta, Deshayes ; À. orbignyana, Matheron ; À. archiaciana, d'Orbigny ; ces trois dernières espèces fossiles. KR Fig. 856. À. heterodonta. Fig. 857. À. orbignyana. Fig. 858. À. archiaciana. Sous-genre. Lirnarca, Gray, 1840. — Coquille cunéiforme, obliquement tronquée en arrière, allongée et arrondie en avant. Ex. : L. lithodomus, Sowerby. Fig. 859. L. lithodomur. Fig. 860. B. velata. 13° GExRE. BARBATIA. Gray, 1840. Coquille oblongue, longitudinale ou subquadrangulaire. Surface des valves couverte d'un épiderme rude et caduc. Charnière composée de dents nombreuses, les centrales plus petites, les latérales graduellement plus grandes et plus ou ACÉPHALÉS. 173 moins obliques. Ligament externe, inséré sur une surface étroite. Ex. : B. bar bata, Linné; B. velata, Sowerby; B. fusca, Bruquières ; B. formosa, Sowerby. LITTLE LL = = C2 LES Ç Fig. 8GI. B. formosa. Fig. 562. B. fusca. Sous-genre. Acar, Gray. — Coquille avec les valves cancellées ou costel- lées. Côlé postérieur subcaréné. Ex. : À. donaciformis, Reeve. Fig. 863. A. donaciformis. Fig. 864. A. alternata. Sous-genre. CaLLoarca, Gray. — Coquille avec la face postérieure fortement carénée et les bords antérieur et postérieur dentelés. Ex. : C. alternata, Reeve. A%e GENRE. ANOMALOCARDIA. Klein, 1753. Coquille épaisse, subcordiforme ou subquadrangulaire, subéquilatérale, équi- valve, close en avant. Surface des valves couverte de côtes rayonnantes et d’un épiderme olive, lisse ou rugueux. Charnière composée de dents nombreuses plus petites au centre, graduellement plus grandes vers les extrémités. Ex. : À. auri- culata, Lamarck. 15e Genre. NOETIA. Gray, 1842. Coquille trigone, ventrue, inéquilatérale, équi- valve, close en avant, à bord postérieur caréné. Surface des valves couverte de côtes rayonnantes et Ë d'un épiderme noirâtre. Charnière composée de dents nombreuses, les antérieures allongées, les postérieures arquées. Ex. : N. reversa, Gray. Fig. 867. N. reversa. 174 ACÉPHALÉS. 16° Genre. SENILIA. Gray, 1847. Coquille épaisse, solide, subcordiforme, équilatérale, équivalve. Surface des valves couverte de grosses côtes rayonnantes et d’un épiderme olive, lisse et poli. Charnière composée de dents larges, oblongues, arquées en dehors de chaque côté. Ex. : S. senilis, Linné. Fig. 868. S. senilis. Fig. 869. S. inæquivalvis. 17e GENRE. SCAPHARCA. Gray, 18#7. Coquille ovale ou oblongue, subquadrangulaire ; subéquilatérale, inéquivalve, close en avant. Surface des valves couverte de côtes rayonnantes et d’un épiderme léger. Charnière avec des dents subégales dilatées, plus ou moins obliques. Ex. : S. inæquivalvis, Bruguières. 18° Genre. MACRODON. Lycett, 1845. Coquille épaisse, subrhomboïde, à sommets antérieurs. Bord cardinal posté- rieur très-allongé, l'antérieur très-court. Charnière composée de dents antérieures obliques et parallèles (5-7) et de dents postérieures (2-3) allongées et prolongées jusqu'au bord postérieur. Ex. : M. hirsonensis, d’Archiac; espèce fossile de l'oolithe inférieure. Fig. 870. M. hirsonensis. Fig. 871. P, tortuosum. 19e Gexre. PARALLELIPIPEDUM. Klein, 1753. Trisis. Oken, 1815. Coquille subquadrangulaire, subéquivalve, tordue et carénée. Charnière com- posée de dents nombreuses; les centrales très-petites, les latérales plus grandes et obliques. Ex. : P. tortuosum, Zinné. ACÉPHALÉS. 17 Qt 20e Guxre. SCAPHULA. Benson, 1834. Coquille mince, allongée, subtrapéziforme, équivalve, très-inéquilatérale , carénée en arrière, close en avant. Surface des valves z couverte d’un épiderme mince et lisse. Charnière avec des dents étroites au centre, obliques et graduellement plus grandes vers les extrémités. Ex. : S. pinna, Benson. 21e Genre. ARGINA. Gray, 1840. Coquille subglobuleuse, subcordiforme, subéqui- valve, inéquilatérale. Surface des valves couverte de côtes rayonnantes et d'un épiderme brun. Charnière composée de dents nombreuses, allongées, courbées, les centrales beaucoup plus petites. Ex. : A. pexata, Say. 1 Fig. 873. À. pexata. 22e Genre. LUNARCA. Gray, 182. Coquille globuleuse, subcordiforme, presque équivalve. Surface des valves couverte de côtes rayonnantes et d’un épiderme brun. Charnière avec les dents postérieures allon- gées, les centrales étroites, les antérieures triangulaires, correspondant à des fossettes de la valve opposée. Ex. : L. costata, Gray. Fig. 874. L. costala. 23e Gexre. CUCULLAEA. Lamarck. Coquille équivalve, inéquilatérale, trapéziforme, ventrue, close en avant. Charnière linéaire, droite, composée au centre de petites dents parallèles entre elles, et aux extrémités de dents allongées, transverses, obliques. Surface des Jp Fig. 875. C. concamerata. valves couverte de petits sillons rayonnants et d'un épiderme mince. Crochets submédians, recourbés, écartés, séparés par la facette du ligament. Impressions musculaires saillantes, arrondies; l'antérieure placée sur une lame saillante et à bord anguleux. Ligament extérieur. Ex. : C. concamerata, Martini (auriculifera, Lamarck). 176 ACÉPHALÉS. 24° Gexre. PECTUNCULUS. Lamarck, A801. AxINAEA. Poli, 1791. Anca, partim, Linné et auteurs. Coquille orbiculaire, très-épaisse, quelquefois comprimée latéralement, cordi- forme, équivalve, équilatérale, close, épidermée. Charnière multidentée, en ligne courbe, suivant la direction du bord dorsal, formée d'une série de petites dents obliques et intrantes, plus développées aux extrémités que sous les crochets et moins nombreuses du côté antérieur que du côté postérieur. Bord dorsal formant une ligne droite à sa partie cardinale. Crochets opposés, grands, saillants, séparés par une facette plane, subtriangulaire et couverte de sillons obliques ou en che- vrons pour l'insertion du ligament, qui est extérieur et aplati. Impressions mus- culaires grandes, écartées, superficielles, mais à bord interne saillant. Impression palléale simple, parallèle au bord. Animal arrondi, comprimé. Manteau simple, à lobes égaux, désunis, simples, sans prolongement postérieur. Bouche grande, ovale, transverse ; lèvres épaisses; palpes labiales allongées. Pied comprimé, sécuriforme, bilobé, fendu à son bord inférieur. Branchies doubles, larges, allongées et libres. Ex. : P. scriptus, Born ; P. Delessertii, Reeve ; P. auriflua, Reeve ; P. pectiniformis, Lamarck ; P. subconcentricus, Lamarck ; cette dernière espèce fossile. Fig. 579. P. scriptus Fig. 880. P. subconcentricus. 25° GENRE. PECTUNCULINA. D'Orbiqny, 18%%. Coquille orbiculaire, oblongue ou anguleuse, comprimée, équivalve, presque inéquilatérale, entièrement close. Charnière pourvue au milieu, en dehors des dents, d'une fossette triangulaire pour le ligament, et en dedans et de chaque côté, de dents transverses ou obliques, arquées, formant dans leur ensemble un ACÉPHALÉS. 1 arc de cercle ou une ligne. Deux impressions musculaires très-mégales à chaque extrémité : l'une anale, oblique, oblongue, grande; l’autre buccale, plus étroite et allongée. Ligament externe, placé sous les crochets, dans une fossette triangu- laire située en dehors de la charnière. Ex. : P. complanata, d'Orbigny; fossile des grès inférieurs de la Sarthe. D —_—_—" Fig. 884. L. lentiformis. Fig. 885. L. aurita. Fig. 886. L. alter. Sous-genre. Tricoxocaecna, Nyst, 1836. — Coquille triangulaire, compri- mée, équivalve, subéquilatérale, close. Charnière arquée, garnie de dents sériales, obliques, intrantes ; point de surface plane sous les crochets. Ex. : T. inæ- quivalvis, d'Orbigny; fossile des sables inférieurs, calcaire grossier supérieur de Cuise-Lamotte. Sous-genre, Limorsis, Sassy, 1827. — Coquille orbiculaire ou ovale, équi- valve, subéquilatérale, close. Crochets petits, aigus, opposés ou à peine inclinés en avant. Charnière étroite, courbée ou anguleuse, portant des dents sériales interrompues au milieu. Surface cardinale partagée par une fossette triangulaire. Ligament externe, fixé dans la fossette. Impressions musculaires presque égales, suborbiculaires. Impression palléale simple. Ex. : L. multistriata, Forskal ; L. alter, Deshayes ; L. lentiformis, Deshayes ; L. aurita, Searles Wood; ces trois dernières espèces fossiles. 26e GENRE. 1ISOARCA. Munster, 1842. Coquille bombée, treillissée extérieurement, à crochets contournés. Charnière droite ou presque droite, à dents sériales intrantes. Ligament externe, sans area. Ex. : I. fexata, Munster; fossile du terrain corallien d’Alle- magne. Fig. 887. I. texata. TOME SECOND. 23 178 ACÉPHALÉS. 27e GENRE. CUCULLELLA. M'Coy? Coquille mince, à bords non crénelés, à charnière droite ou un peu arquée, mais jamais coudée. Ex.: C. ovata, Sowerby; C. Apjohni, Portlock; fossiles du terrain Fig. 888. C. Apjohni. Fig. 889. C. ovata. silurien supérieur d'Angleterre. Ë 3% Fawizze. NUCULIDÉS. NUCULIDAE. Les nuculidés ont une coquille nacrée intérieurement. La charnière est com- posée d'un grand nombre de petites dents rangées comme celles d’un peigne et dont la série est interrompue sous les crochets par une fossette pour l'insertion du ligament, qui est interne ou externe. 2$e GENRE. NUCULA. Lamarck, 1799. PoryopoxTa. Muhlfeld, 1811. Anca. Linné et anciens auteurs. Coquille trigone, transverse, ovale ou oblongue, très-inéquilatérale, quelque- fois un peu aplatie, plus souvent bombée, lisse ou ornée de petites côtes rayon- nantes ou de stries transverses, couverte d’un épiderme lisse et brillant, toujours nacrée à l'intérieur. Charnière multidentée, linéaire, brisée à angle plus ou moins large, composée de petites dents fines, serrées, triangulaires, pointues, s'emboi- tant dans les intervalles des dents de chaque valve, rangées en série interrompue sous le crochet par un petit cuilleron oblique pour l'insertion du ligament, qui est interne et marginal. Crochets contigus et un peu obliques d'avant en arrière. Bords simples ou crénelés. Impressions musculaires petites, circulaires. Impres- sion palléale simple et courte. Animal de forme variable, court et tronqué en Fig. 893. N. emarginala. Fig. 894. N. Hæsendonckii. Fig. 895. N. Hæsendonckii. arrière. Manteau mince, transparent, à lobes ouverts dans toute la longueur des bords antérieur et inférieur, sans prolongement postérieur. Pied grand, comprimé, pédiculé, fendu sur son bord inférieur et garni de petites digitations tentaculaires. Branchies composées de filaments adossés comme les barbes d’une plume. MM. H. et À. Adams établissent dans le genre nucula plusieurs genres et sous- genres et même des familles ou sous-familles. ACÉPHALÉS. 17 Le) 28e GENRE bis, NUCULA. Lamarck. Coquille trigone ou ovale-oblique, close, à côté antérieur court, nacrée inté- rieurement. Surface des valves lisse ou ornée de stries concentriques, couverte d'un épiderme lisse et verdätre. Sommets rapprochés, courbés. Bords des valves lisses ou denticulés. Ligne cardinale formant un angle et présentant une fossette ou cuilleron pour le ligament, qui est interne. De chaque côté du cuilleron, une rangée de petites dents lamelleuses. Impression palléale simple. Ex. : N. obliqua, Zamarck; N. mixta, Deshayes ; N. Cobboldiæ, S. IV00d ; ces deux dernières espèces fossiles. Fig. 896. N. Cobboldiae. Fig. 897. N. obliqua. Fig. 898. À. ornatissima. Sous-genre. AciLa, H. et A. Adams. — Coquille présentant à la surface des valves des sillons divergents. Ex. : A. divaricata, Hinds; À. ornatissima, d'Orbigny; cette dernière espèce fossile de la craie. Fig. 899. À. divaricata. 29e GENRE. LEDA. Schumacher, AS17. Coquille oblongue, transverse, arrondie en avant, rostrée et quelquefois un peu bäillante en arrière. Épiderme quelquefois excorié sur les crochets. Charnière linéaire, étroite, composée d'un assez grand nombre de petites dents pointues, rangées en série brisée à angle large et interrompue sous le crochet par un petit cuilleron creusé dans le bord cardinal. Crochets assez proéminents. Bords simples. Ligament interne, inséré dans les cuillerons. Impressions musculaires inégales, dd ——= Fig. 902. L. gracilis. Fig. 900. L. emarginata. Fig. 903. L. jamaicensis. l'antérieure plus grande. Impression palléale simple, formant un petit sinus en arrière. Animal ovale. Manteau mince, ouvert dans toute son étendue, à lobes simples. Pied grand, comprimé, fendu et dilatable en disque à son bord inférieur. Siphon branchial simulé par la réunion de deux gouttières du manteau; siphon anal formé par une soudure du manteau. Ex. : L. emarginata, Lamarck ; L. jamai- censis, d'Orbigny; L. gracilis, Deshayes ; cette dernière espèce fossile. 180 ACÉPHALÉS. Sous-genre. Anraxa, H. et A. Adams. — Coquille mince et bäillante aux extrémités. Ex. : À. lanceolata, Lamarck. Fig. 904. A. lanceolata. 30e Genre. FOLDIA. Müller, 1832. Coquille oblongue, transverse, comprimée, rostrée ou plus étroite en arrière. Surface des valves lisse ou ornée de sillons concentriques, parfois obliques, et couverte d'un épiderme lisse et olivâtre, légèrement nacrée à l'intérieur. Charnière formée de deux séries de dents triangulaires, séparées par un cuilleron médian pour le ligament, qui est interne. Impression palléale légèrement sinueuse. Ex. : Y. limatula, Say; Y. rostrata, S. Iood (lanceolata) ; cette dernière espèce fossile. Fig. 905. Y. limatula. Fig. 906. Y. rostrata. Sous-genre. Porrravnia, Môrch. — Coquille trapéziforme, tronquée en arrière. Surface des valves ornée de stries ou de sillons concentriques. Ex. : Y. Hæsendonckii, Nys! ; fossile des terrains tertiaires de la Belgique; P. pectinata, Sowerby; fossile d’An- gleterre. Fig. 907. P. pectinata. 31e Gexre. NUCINELLA. Searles Wood, 1848. NucuLina. D'Orbigny, 1844. PLEuroDon? Wood. 1840, Coquille ovale ou subtrigone, équivalve, parfaitement close, iméquilatérale. Le côté antérieur étant allongé, et le postérieur extrêmement court et tronqué. Charnière large, courbée, formée d’une seule série, non interrompue sous le sommet, de dents éparses; une grande dent latérale allongée sur le bord supérieur et antérieur. Impressions musculaires inégales ; l'antérieure ovale. Im- pression palléale simple. Ligament externe, contenu dans une fossette extrêmement petite. Ex. : N. miliaris, d'Or- Fig: 908. N. miliaris. Digny. ACÉPHALÉS. 181 32e Genre, NUCULELLA. D'Orbigny, 184%. Coquille ovale ou subquadrangulaire. Charnière courbe, non interrompue par un cuilleron, mais présentant sous les crochets une fossette treillissée pour le ligament. Ex. : N. aviculoïdes, d’Archiac; N. Nystü, d'Orbigny; espèces fossiles. Fig. 909. N. aviculoides. sn Fig. 910. N. Nystii. 33e Genre, ORTHONOTA. Conrad, 182?. Coquille à forme d'arche. Crochets séparés par un espace aplati sur lequel sont tracées des lignes disposées en chevrons et dont l'angle est dirigé du côté buccal. Ex. : O. contracta, Conrad; fossile du terrain silurien inférieur d'Amérique. Fig. 911. O. contracta. Fig. 912. O. contracta. 34° GENRE. MALLETIA. Desmoulins, 1832. SoLENELLA. Sowerby, 1832. Crexocoxcra. Gray, 1840. Coquille mince, fragile, oblongue, transverse, subéquilatérale, un peu bäil- lante à ses extrémités, lisse et couverte d'un épiderme mince, luisant et débordant un peu les‘ bords. Charnière pectiniforme, très-étroite, composée d'une série de petites dents serrées, fines, inégalement distribuées de chaque côté du crochet, plus nombreuses en avant; la série séparée sous le crochet par un petit espace libre. Crochets petits, à peine saillants ; bords simples et très-minces. Liga- ment externe, étroit et un peu bombé. Impressions musculaires petites, écartées, dorsales. Impression palléale superficielle, formant en arrière un sinus pro- fond. Animal inconnu. Ex. : M. chilensis, Desmoulins. Tig. 913. M. chilensis. 39e GENRE. NEILO. H. et À. Adams, 1855. Coquille transverse, bâillante et subtronquée en arrière. Surface des valves ornée de stries concentriques et couverte d’un épiderme vert brunâtre, non nacrée intérieurement. Ligne cardinale presque droite et couverte de petites dents aiguës, en forme de peigne. Ligament externe. Ex. : N. Cumingü, À. Adams. Fig. 914. N. Cumingii. 182 ACÉPHALÉS. : 4° Famizze. PECTINIDÉS. PECTINIDAE. Les pectinidés ont une coquille libre ou adhérente, inéquivalve, régulière ou irrégulière, auriculée. Le ligament interne est inséré dans une fossette cardinale assez étroite et située sous les crochets; il se prolonge parfois au dehors dans une entaille entre les crochets chez les espèces adhérentes. Le pied est petit et eylindri- que. Les animaux ont un pied généralement peu développé; ils n'ont pas de siphons. Les lobes du manteau, complétement désunis, sont souvent garnis de franges ou tentacules. 36e GENRE. PLIGNE. PECTEN. Bruguières, 1789. Coquille libre, régulière, inéquivalve, auriculée, à bord inférieur transverse, droit; à crochets contigqus. Charnière sans dents, à fossette cardinale tout à fait inférieure, trigone, recevant le ligament. Animal obrond, peu épais; les lobes du manteau frès-minces, désunis dans tout leur contour, épaissis sur les bords et garnis dans toute cette partie de plusieurs rangs de cils charnus, entre lesquels se trouvent disposés régulièrement une rangée de tubercules lisses, oculiformes. Branchies grandes, décomposées en filaments détachés. Pied petit, dilaté en pavillon à son extrémité. Bouche assez grande, ovale, entourée de lèvres saillantes et profondément découpées, et accompagnées de chaque côté d'une paire de palpes triangulaires, tronquées à leur extrémité. Ex. : P. asper, Lamarck; P. coquan- dianus, d'Orbigny; P. Leymerii, d'Orbigny; ces trois espèces fossiles de la craie. Fig. 915. P. asper. Fig. 916. P. Leymeri. Fig. 917. P. coquandianus Ce genre est divisé ainsi qu'il suit par MM. H. et À. Adams : 36€ Genre lis, PECTEN. Bruguières, 1789. Coquille oblongue ou suborbiculaire, régulière, équivalve, close. Surface des valves généralement couverte de rayons ornés d'écailles. Sommets rappro- chés. Oreilles inégales, la postérieure présentant un sinus pour le byssus. Ligament central, inséré dans une fosselte triangulaire. Impression musculaire large, subcentrale. Impression palléale entière. Ex. : P. pal- lium, Linné; P.nodosus, Zinné; P. tigris, Lamarck ; P. purpuratus, Lamarck; P. foliaceus, Quoy; P.tegula, Iood ; P. pes felis, Linné. Fig. 918 P. tegula. ACÉPHALÉS. 183 Fig. 919. P. pallium Fig. 920. P. purpuralus. | | A À \ RUES AAA à N N \ Fig. 923. P. foliaceus. Fig. 924. P. ligris. Sous-genre. Gurauys, Bolten, 1798. — Coquille subéquivalve ; valves cou- vertes de stries en rayons ou de côtes. Ex. : C. bifrons, Lamarck ; C. islandicus, Chemnitz. 184 ACÉPHALÉS. Sous-genre. DexriPecTEN, Ruppell, 1835; Pazuum, Martini, 1773; Drca- DOPECTEN, Sowerby, 1839.—Coquille équivalve ; valves avec des plis longitudinaux. Ligne cardinale présentant des traces obscures de dents. Ex. : D. plica, Linné. ul M “ Lu Fig. 927. D. plica. Fig. 928. C. islandicus. Fig. 929. P. dispar. Fig. 930. P. pseudamussium. Fig. 931. P. glaber Fig. 932. P. pseudamussium. Sous-genre. Pseupauussiuu, Klein, 1753. — Coquille en forme d'éventail, mince, subéquivalve; valves lisses ou ornées de plis longitudinaux, ou enfin finement striées. Ex. : P. dispar, Lamarck ; P. pseudamussium, Lamarck ; P. glaber, Linné. ACÉPHALÉS. 185 31e GENRE. VOLA. Klein, 1753. Coquille suborbiculaire, inéquivalve, close. La valve supérieure aplatie ou creuse; les valves couvertes de côtes rayonnantes. Oreilles pres- que égales. Ligne cardinale droite. Ligament marginal étroit; fossette cardinale médiane. Impression musculaire large, subeentrale. im- pression palléale simple. Ex. : V. maxima, Linné; V. dentata, Sowerby. ME] Ê \ Ë 2 1 | = ip) su \ Fig. 934 V. maxima. Fig. 935. V. maxima. 98e GENRE. JANIRA. Schumacher, AS17. Coquille libre, déprimée, inéquivalve, formée d’une valve inférieure convexe et d'une valve supérieure plane ou même concave; ornée le plus souvent de stries ou de côtes rayonnantes, presque équilatérale, pourvue de chaque côté de la région cardinale d’oreillettes souvent égales, dont l'inférieure, du côté buccal, est quel- Fig. 936. J. atava. Fig. 937. J. atava. quefois échancrée pour le passage d’un byssus. Tous les autres caractères inté- rieurs de charnière, de ligament, d’attaches musculaires, sont semblables à ceux TOME SECOND. 2% 186 ACÉPHALÉS. des pecten. Ex. : J. atava, d'Orbigny; J. phaseola, d'Orbigny; À. longicauda, d'Orbigny; 3. deshaysiana, d'Orbigny; toutes fossiles de la craie. Fig. 938. J. phaseola. Fig. 939, J. deshaysiana. Fig. 940. J. longicauda. 39e Genre. NEITHEA. Drouet, 1824. Coquille libre, inéquivalve, équilatérale, auriculée. Valve inférieure concave, terminée par un crochet recourbé en dedans; valve supérieure plane. Charnière presque linéaire, multidentée, à dents sériales sur les auricules. Deux dents car- dinales oblongues, divergentes, aplaties sur les côtés et sillonnées transversale- ment; fossette du ligament intérieure, insérée sous le sommet. Fig. 941. N. æquicostata. Fig. 943. N. æquicostata Fig. 944. N. æquicostata. Les neithées ont : 1° la charnière linéaire munie de petites dents nombreuses et intrantes des arcacées; 2° les dents cardinales oblongues, divergentes, aplaties sur les côtés et sillonnées transversalement des trigonies; 3° l'empreinte du liga- ment intérieur fixée sous les crochets, ainsi que les valves auriculées, inégalement bombées et munies de côtes rayonnantes, de la plupart des pectinidés. Mais comme la charnière des neithées est un peu interrompue par le sommet, et que cette cir- constance les rapproche des nucules, nous croyons qu'il faudra les placer à leur suite pour former la transition aux trigonies. C’est au milieu d’un terrain marin, peut-être contemporain de la craie la plus ancienne, que se trouvent ordinairement les ncithées. Le type est le Pecten æquicostatus Lamarck. ACÉPHALEÉS. 187 40e GENRE. PLEURONECTIA. Swainson, 1840. Axussiuu. Klein, 1753. Coquille orbiculaire, subéquivalve, mince, bäillante de chaque côté. Surface des valves lisse. Oreillettes subégales, la postérieure présentant un sinus. Ligne cardinale droite, aiguë. Ligament linéaire, inséré dans une fossette cen- trale. Impression musculaire large, submédiane. Impression palléale simple. Ex. : P. japonica, Gmelin. Fig. 945. P. japonica. Aie Genre. HINNITES. Defrance, 1821. Coquille ovale, irrégulière, adhérente par la valve droite, inéquivalve, subéqui- latérale, parfaitement close. Le bord supérieur droit, sans dents, prolongé avec l'âge en un petit talon, terminé de chaque côté en oreillettes semblables à celles des peignes. Ligament épais contenu dans une gouttière étroite et {rès-profonde, Ex. : H. sinuosus, Deshayes (pecten sinuosus, Lamarck) ; H. Cortesii, Defrance ; cette dernière espèce fossile d'Italie. Fig. 946. H. Cortesii. Fig. 947. H. sinuosus. 42e GENRE. HEMIPECTEN. Adams et Reeve, 1848. Coquille inéquivalve, irrégulière, plus ou moins transparente : la valve supé- rieure auriculée ; l'inférieure au- riculée aussi, mais présentant sous l'oreillette une échancrure large et denticulée. Charnière sans dents. Ligament marginal, logé dans une petite fossette centrale. Ex. : H. forbesianus, Adams et Reeve. | Fig. 948. H. forbesianus. 188 ACÉPHALÉS. #3° Genre. LIMA. Bruguières, 1792. Coquille longitudinale, subéquivalve, auriculée, un peu bäillante d'un côté, à sommets écartés; leur facette interne inclinée en dehors. Charnière sans dent. Fossette cardinale en partie extérieure, recevant le ligament. Animal ovale, ayant les lobes du manteau séparés dans presque toute leur étendue, plus grands que les valves de la coquille et se renversant en dedans. Cette partie du bord est large et garnie dans foute son étendue de nombreux cirrhes tentaculaires, allongés et annelés. Branchies assez grandes, égales, écartées. Pied cylindracé, vermiforme, un peu en massue et se terminant en une petite ventouse, à l'aide de laquelle l'animal, sans byssus, peut se fixer aux corps sous-marins. Ouverture buccale ovale, garnie de larges lèvres foliacées, terminées de chaque côté par des palpes labiales triangulaires et obliquement tronquées. Ex. : L. lima, Zinné (squamosa, Lamarch); L. simplex, d'Orbigny; L. elypeiformis, d'Orbigny; L. Galliennei, d'Orbigny; L. Dujardinii, Deshayes ; ces quatre dernières espèces fossiles. \S Fig. 949. L. squamosa. Fig. 950. L. simplex. Fig. 951. L. Galliennei. Fig. 952. L. clypeiformis. Fig. 953. L. Dujardinii. Fig. 954. C. scabra. Fig. 955. C. scabra. Var, Sous-genre. Crexvoines, Klein, 1753. — Coquille mince, subéquilatérale, à peine bäillante en avant. Crêtes de la surface des valves rayonnantes sur les côtés, mais réunies au centre sur toute la longueur de la coquille. Bord cardinal presque droit. Ex. : C. scabra, Born, et variété. ACÉPHALÉS. ‘189 Sous-genre. ManreLLux, Bolten, 1798.— Coquille mince, ventrue, oblique, fortement bäillante au côté antérieur. Bord cardinal oblique. Fossette du ligament centrale. Ex. : M. inflatum, Chemnitz. Sous-genre. Acrsra, H. et À. Adams, 1855. — Coquille mince, inéquila- térale, ventrue, un peu bâillante. Surface des valves couverte de stries rayon- nantes et de lignes concentriques. Fossette du ligament oblongue, latérale. Ex. : À. excavata, Chemnitz. Sous-genre. Limarura, Searles Wood, 1839. — Coquille presque équilaté- rale, légèrement bäillante, à oreillettes presque égales. Bord cardinal épais. Fos- sette du ligament large, centrale, triangulaire. Ex. : L. bullata, Born. Fig. 956. M. inflatum. Fig. 957. À. excavata. he GENRE. LIMEA. Bronn, 1831. Coquille subglobuleuse, ovale-arrondie, subéquilatérale, close. Surface des valves couverte de rayons et squameuse. Sommets proéminents. Bords crénelés. Bord cardinal un peu oblique et présentant de chaque côté de la fossette cardinale six ou sept petites dents. Ex. : L. Sarsii, Loven; L. duplicata, Munster; cette dernière espèce fossile de l’oolithe ferrugineuse de Thurnau. Fig. 959. L. duplicata. : Fig. 960. L. Sarsii. Fig. 961. P. spondyloïideum, 45e Gexre. HOULETTE. PEDUIM. Bruguières, 1792. Coquille inéquivalve, un peu auriculée, bâillante par sa valve inférieure. Cro- chets inégaux, écartés. Charnière sans dents. Ligament en partie extérieur, inséré dans une fossette allongée et canaliforme, creusée dans la paroi interne des cro- 190 ACÉPHALÉS. chets. Valve inférieure échancrée près de sa base postérieure. Animal ovale, oblong, aplati, ayant les lobes du manteau ouverts dans toute la circonférence, épaissis sur les bords et chargés sur cette partie de plusieurs rangs de cirrhes tentaculaires, et, à des distances régulières, des tubercules à surface lisse. Une paire de grandes branchies de chaque côté, descendant au niveau du bord inférieur du manteau. Masse abdominale petite, portant en avant et en haut un petit pied vermiforme, et à sa base un byssus assez gros et soyeux. Bouche ovale, ayant de chaque côté une paire de palpes labiales triangulaires. Ex. : P. spondyloïdeum , Lamarck. 46e Genre. SPONDYLUS. Lamarck, 1809. Diaxcnona. Sowerby, 1814. Ponorsis. Lamarck, 1819. PacuyTes. Defrance, 1825. Coquille inéquivalve, adhérente, auriculée, hérissée ou rude, à crochets iné- gaux. La valve inférieure offrant une facette cardinale externe, aplatie, divisée par un sillon et qui grandit avec l'âge. Charnière ayant deux fortes dents sur chaque valve et une fossette intermédiaire pour le ligament, communiquant par sa base avec le sillon externe. Ligament intérieur, dont les restes anciens se montrent au dehors dans le sillon. Animal ovale-oblong; les bords du manteau désunis, épaissis = LTÉE ; Ê 7 ECRECPTTSe LT TES rec ee LE ù U Fi w [ Li he Le Fig. 963. S. longitudinalis. Fig. 964. $S. radians Fig. 965. S. avicularis ACÉPHALÉS. 191 et garnis de plusieurs rangs de cirrhes tentaculaires, dont plusieurs sont tronqués et terminés par une surface lisse et convexe. Bouche ovale, garnie de grandes lèvres découpées, et de chaque côté, d'une paire de palpes labiales oblonques et pointues. Branchies en croissant et formées de filaments détachés. Pied rudimen- taire, au disque duquel s'élève un pédicule en massue. Anus flottant derrière le muscle adducteur des valves. Ex. : S. americanus, Lamarck; S. regius, Linné; Fig. 970..S. coquandianus Fig. 971. S. santonensis. 192 ACÉPHALES. S. gæderopus, Linné; S. ducalis, Chemnilz, et variété; S. avicularis, Lamarck ; S. crassisquama, Lamarck}; S. longitudinalis, Lamarck ; S. radians, Lamarck ; S. coquandianus, d'Orbigny; S. santonensis, d'Orbigny; ces deux dernières espèces fossiles. Fig. 972. S. ducalis. Fig. 973. S. ducalis. Var. 47e GENRE. PLICATULA. Lamarck, 1801. Coquille inéquivalve, non auriculée, rétrécie vers sa base, à bord supérieur arrondi, subplissé; à crochets inégaux et sans facettes externes. Charnière ayant deux fortes dents sur chaque valve. Une fossette entre les dents cardinales, rece- vant le ligament, qui est tout à fait intérieur. Ex. : P. ramosa, Lamarck ; P. aspera et P. carleroniana, d'Orbigny; ces deux dernières espèces fossiles. Fig. 974. P. aspera. Fig. 975. P. ramosa. Fig. 976. P. carteroniana 5° Famizze. ANOMIIDÉS. ANOMIIDAE. Cette famille, établie aux dépens des ostréidés, comprend des coquilles large- ment échancrées ou présentant sur la valve inférieure et près du sommet une ouverture de forme diverse pour le passage du muscle adducteur inséré à la facette operculaire ou lame calcaire adhérente aux corps étrangers sur lesquels se fixe la coquille. ; Se GExRE. ANOMIA. Linné, 1767. Coquille irrégulière, inéquivalve, orbiculaire ou oblongue, operculée, adhé- rente par son opercule. Valve percée, ordinairement aplatie, ayant un trou ou ACÉPHALES. 193 une échancrure à son crochet; l’autre valve un peu plus grande, concave, entière. .Opercule petit, elliptique, osseux, fixé sur des corps étrangers et auquel s'attache le muscle intérieur de l'animal. Ex. : À. ephippium, Lenné. Fig. 977. À. ephippium. Fig. 978. Æ. ænigmatica. Fig. 979. P. elyros. Sous-genre. ÆniGma, Koch, 1845. — Coquille oblongue, transverse. Ex. : Æ. ænigmatica, Chemnilz. Sous-genre. ParRo, Gray, 1849. — Coquille suborbiculaire. Ex. : P. elyros, Gray. 49° Genre. PLACUNANOMIA. Broderip, 1832. Coquille adhérente, subéquivalve, irrégulière, aplatie. Charnière composée de deux dents allongées, épaisses, un peu courbées, divergentes à la valve inférieure, correspondant à deux sillons de la valve supérieure. Ex. : P. macrochisma , Deshayes ; P. Cumingiü, Broderip. Fig. 980. P. macrochisma. Fig. 981. P. macrochisma. Fig. 982. P. Cumingii. Sous-genre. Ponopesuus, Philippi, 1849. — Surface des valves couverte de Fig. 983. P. rudis.. TOME SECOND. 25 194 ACÉPHALÉS. sillons en rayons. Ouverture de la valve inférieure assez étroite, enveloppant l'opereule. Ex. : P. rudis, Broderip. Sous-genre. Moxa, Gray, 1849. — Surface des valves couverte de sillons en rayons. Ouverture de la valve inférieure large, enveloppant l'opereule, qui est large et mince. Ex. : M. zealandica, Gray. 50: Genre. PLACUNA. Lamarck, 1799. Coquille libre, irrégulière, aplatie, subéquivalve. Charnière intérieure offrant sur une valve deux côtes longitudinales, tranchantes, rapprochées à leur base et divergentes en forme de V, et sur l'autre valve, deux impressions qui correspon- dent aux côtes cardinales et donnent attache au ligament. Ex. : P. sella, Gmelin. Fig. 985. P. sella. 51e Genre. PLACENTA. Retzius, 1788. Coquille mince, suborbiculaire, semi-transparente. Charnière formée de deux dents divergentes, la postérieure plus longue. Ex. : P. orbicularis, Retzius. Fig. 986. P. orbicularis. 6° Famisze. OSTRÉIDÉES. OSTREIDAE. Les ostréidés ont une coquille inéquivalve, inéquilatérale, diversiforme et plus ou moins régulière, close et fixée par la valve inférieure, qui est la plus grande. ACÉPHALÉS. 195 Les sommets sont droits, recourbés ou contournés latéralement. L'animal est déprimé ; le manteau est ouvert dans toute sa longueur et les branchies sont volu- mineuses. Le pied est nul ou rudimentaire. 52e GExRE. VUULSELLA. Lamerck, 1799. Reniella. Swainson, 1840. Coquille longitudinale, subéquivalve, irrégulière, libre, à crochets égaux. Charnière ayant sur chaque valve une callosité saillante, déprimée en dessus et offrant l'impression d'une fosselte conique et obliquement arquée pour le ligament. Ex. : V. rugosa, Lamarck. Fig. 987. V. rugosa. 53e GENRE. HUITRE. OSTREA. Linné, 1758. Exocvra. Sey, 1819. Coquille adhérente, inéquivalve, irrégulière, à crochets écartés, devenant très- inégaux avec l’âge, et à valve supérieure se déplacant pendant la vie de l'animal. Charnière sans dents. Ligament demi-intérieur, s'insérant dans une fossette cardi- nale des valves; la fossette de la valve inférieure croissant avec l'âge, comme son crochet, et acquérant quelquefois une grande longueur. Animal ovale, oblong, Fig. 988. O. vesicularis. Fig. 989. O. cristata. Fig. 990. O. normaniana. aplati, souvent irrégulier; les lobes du manteau épais et frangés sur les bords et séparés dans toute leur étendue; point de pied; bouche médiocre, garnie de deux paires de palpes allongées, lancéolées. Branchies grandes, courbées, presque égales. Le cœur, non symétrique, ne prend pas son point d'appui sur l'intestin, celui-ci se terminant derrière le muscle adducteur par un anus flottant entre les 196 ACÉPHALÉS. lobes du manteau. Ex. : 0. cristata, Born ; O. plicata, Chemnilz ; O. normaniana, d'Orbigny; O. biauriculata, d'Orbigny; 0. conica, d'Orbigny; 0. Coulonii, d'Orbi- gay; O. Boussingaulti, d'Orbigny; O. vesicularis, Lamarck; ces six dernières espèces fossiles. Fig. 992. O. Coulonii. Fig. 994. O. plicata. Fig. 994 bis. O: macroptera. Fig. 995. O. Boussingaullii. 9% GENRE. AMPHIDONTA. Fischer, 1829. DENDROSTREA. Swainson, 1840. Coquille libre, inéquilatérale, très-inéquivalve; la valve inférieure très-concave, à sommet très-recourbé en crochet; la supérieure operculiforme, plus petite, Fig. 997. À. Humboldtii. Fig. 998. À. denticulata. contournée en spirale. Charnière et bords dentés de deux côtés; ligament inséré dans une fosselte allongée et transverse; deux impressions musculaires, l'une pro- ACÉPHALÉS. 197 fonde et conique immédiatement au-dessous de la charnière, l'autre ovale, moins profonde sur le côté du milieu des valves. Le nom d'amphidonte a été choisi à cause de la dentelure qui se trouve sur les bords des deux valves des deux côtés de la charnière. M. Fischer décrit deux espèces du calcaire de Briansk, gouver- nement d'Orel (Russie). Ex. : À. Humboldtii et A. Blainville, Fischer ; auxquelles nous ajouterons l'Ostrea denticulata, Born. 55° GEexrE. ALECTRYONIA. Fischer de Waldheim, 1825. LopHa. Bolten, 1798. Coquille adhérente, inéquivalve, à bords fortement plissés, mais d'égale lon- gueur. Charnière sans dents. Une fossette cardinale triangulaire, sillonnée en travers, donne attache au ligament. Ex. : A. crista-galli, Zinné; À. cucullata, Born; À. limacella, Lamarck; À. milletiana, d'Orbigny; A. macroptera, d'Orbi- gay; À. semiplana, d'Orbigny; A. santonensis, d’Orbigny; ces quatre dernières espèces fossiles. Fig. 1005. À. limacella. Fig. 1006. À. macroptera. Fig. 1007. À. macroptera. 198 ACÉPHALÉS. 56° Genre. GRFYPHAEA. Lamarck, AS01. Coquille libre, inéquivalve. La valve inférieure grande, concave, terminée par un crochet saillant, courbé en spirale involute; la valve supérieure petite, plane et operculaire. Charnière sans dents; une fossette cardinale, oblongue, arquée. Une seule impression musculaire sur chaque valve. Ex. : G. angulata, Lamarck; G. columba, Lamarck ; G. arcuata, Lamarck ; ces deux dernières espèces fossiles. Fig. 1010. G. columba. Ed Fig. 1011. G. arcuata. Fig: 1012. G. angulata. 57° Genre. ELIGMUS. Eudes Deslongchamps, 1856. Coquille libre ou peut-être adhérente par un byssus, inéquilatérale, subéqui- valve, ovoïde, cylindracée ou plus ou moins comprimée; à extrémité antérieure renflée et plus courte que la postérieure, qui est toujours atténuée. Test assez épais, d'un tissu feuilleté, serré. Crochets renflés, un peu aplatis ou obliquement déprimés, à sommets plus ou moins divergents, dirigés en dehors et en arrière; surface externe couverte de côtes carénées un peu inégales, quelques-unes bifur- quées, obliques et radiées; celles-ci naissent à quelque distance des crochets; celles-là d'une ligne longitudinale courbe, plus ou moins bien marquée, plus ou moins régulière, limitant en arrière des crochets une grande lunule non couverte de côtes, irrégulièrement bosselée ou simplement marquée de stries d'accroisse- ment, au milieu de laquelle, c’est-à-dire entre les valves, existe une ouverture allongée très-irrégulière, plus ou moins béante, à bords sinueux et relevés. Char- nière courte, droite, sans dents, en forme de plateau triangulaire creusé dans ACÉPHALÉS. 199 son milieu d'une fossette superficielle, dirigée obliquement de la base du plateau à son sommet, et portant le ligament intérieur et caché. Impression musculaire unique, située à l'extrémité libre d'un cuilleron large, à bords étalés et amincis, un peu contourné, n’adhérant aux valves que par une portion rétrécie, prolongée jusqu'au fond des crochets. Pas d'impression palléale. Animal inconnu, mais probablement très-voisin des huîtres. Ex. : E. polytypus, Zudes Deslongchamps ; fossile du Calvados. y) Fig. 1013. E. polytypus. Fig. 1014. E. polytypus. Fig. 1015. E. polytypus. 5° Casse. BRACHIOPODES. BRACHIOPODA. Duméril, 1806. PazcioBraNcaes. Blainville, 1824. Les brachiopodes ont une coquille bivalve, inéquivalve, mais équilatérale, autrement disposée que celle des acéphales. Cette coquille présente une valve dorsale et une valve ventrale à côtés symétriques. L'animal, sans pied, a des bras ciliés extensibles ou non, et le manteau remplit les fonctions de branchies. On distingue dans cette classe des brachiopodes réguliers et des brachiopodes irrégu- liers ou rudistes. 1 Division. BRACHIOPODES RÉGULIERS. La coquille, composée de deux valves articulées, régulières, équilatérales , mais inéquivalves, présente au-dessus de la charnière de la grande valve un cro- chet percé le plus souvent d’une ouverture destinée au passage d’un faisceau de muscles d'attache. La surface aplatie entre le crochet et la charnière est désignée sous le nom d'aréa ‘, et l'on désigne aussi sous celui de deltidium * la petite pièce {riangulaire , simple ou formée de deux parties, qui se trouve sur la ligne médiane de l’aréa. L'animal a des bras ciliés libres et extensibles, ou non extensibles, et alors soutenus par un appareil calcaire plus ou moins compliqué. Les valves sont mises en mouvement par des muscles nombreux. ! L'aréa est la surface subtriangulaire, plus ou moins limitée, qui s'élève du bord cardinal jusqu’au crochet; elle est toujours divisée dans sa hauteur par une fente médiane. 2 Le deltidium n’est autre chose que la petite pièce double ou simple, de forme deltoïde, qui ferme une partie de l'ouverture, 200 ACÉPHALÉS. de Faniize. TÉRÉBRATULIDES. TEREBRATULIDAE. D'Orbigny. Coquilles testacées libres, d'une contexture perforée, régulières, déprimées, inéquivalves. Une grande valve supérieure, pourvue à son extrémité d'une ouver- ture séparée de la charnière par un deltidium d'une ou de deux pièces, quelque- fois très-grand. Aréa souvent développée. Charnière formée de deux dents laté- rales entrantes à la valve supérieure. La petite valve inférieure apparente ou en partie cachée sous le deltidium. Animaux fixés au sol au moyen d'un pédicule musculeux qui sort par une ouverture de la valve supérieure; bras coudés, non libres, fixés autour d'appendices cartilagineux ou calcaires, partant d’un système apophysaire très-compliqué. = rt! gun” Fig. 1016. T. Grayi. ] ! ï Fig. 1019, T. quadrifida. = nd = Fig. 1023. T. diphoïdes. Fig. 1024. T. diphoides. Fig. 1025. T. diphoïdes. f 1 GEexrEe, TEREBRATULA. Lwyd, 1698. Terebratus, perforé. Coquille méquivalve, inéquilatérale. Valve ventrale convexe, rarement plane et jamais concave, à bord cardinal arrondi et sans aréa. Valve dorsale plus longue que l’autre, toujours plus ou moins convexe, ayant un crochet recourbé et percé à son extrémité d'un trou rond ou ovalaire avec ou sans deltidium ; dans ce der- nier cas, l'ouverture est en contact avec le col de la valve ventrale, tandis que dans le premier elle est au sommet d’une échancrure triangulaire qui est fermée, à sa base et sur les côtés, par deux petites pièces similaires, soudées dans le sens L 4 ACÉPHALÉS. 201 longitudinal. Aréa plus ou moins grande et distincte. Dents cardinales au nombre de quatre : les deux dents de la valve dorsale, souvent soutenues par deux petites lamelles divergentes, sont éloignées et embrassent celles de la valve opposée. A l'intérieur, une arête mince et tranchante s'élève sur le milieu de la valve ventrale, et deux branches grêles, recourbées en arcades ou diversement ramifiées , naissent d'une apophyse discoïde qui s'attache aux dents cardinales. De l’erneuil. Fig. 1029. T. sella. Fig. 1030. T. sella. Le test des térébratules est très-solide, quoique en général très-mince; cette solidité dépend de sa structure particulière. L'animal des térébratules est remar- quable par sa parfaite symétrie. Que l'on divise en deux une térébratule vivante, dit M. de Koninck, en ayant soin de la couper par l'axe passant par son crochet, on obtiendra deux parties dont l'une sera exactement la copie de l'autre. Chaque côté renfermera un bras creux tourné en spirale, garni de franges ou cils mobiles, et, d'après Cuvier, occupant la place du pied des autres mollusques acéphalés. Ex. : T. vitrea, Born; T. sella, Sowerby; T. fimbria, Sowerby. 2° Genre. TEREBRATULINA. D'Orbigny, 18W7. Coquille libre, testacée, de contexture ponctuée ou perforée, ovale, oblongue, déprimée, inéquivalve, ornée de côtes rayonnantes dichotomes, fortement arquée sur les côtés. La dépression médiane de la valve supérieure est à peine sensible. Valve supérieure plus grande que l’autre, sans être plus convexe; à crochet sail- lant, droit, tronqué obliquement sur une grande partie de son extrémité, sans laisser au-dessous d’aréa distincte; bord palléal légèrement saillant. Valve inférieure petite, bombée, à crochet toujours apparent, montrant de chaque côté une espèce d'oreille comme celle des peignes, oblique latéralement, très-grande dans le jeune âge; bord palléal un peu échancré. Ouverture oblongue, occupant toute l'extrémité du crochet et se continuant de là jusqu'à la valve inférieure sans laisser de deltidium. Charnière formée, à la valve supérieure, d'une dent oblique, longue, latérale, qui s'engrène dans une fossette de la valve opposée. Appareil TOME SECOND. 26 202 ACÉPHALÉS. interne formé d'une apophyse latérale partant de chaque côté de la région cardi- nale de la valve inférieure et donnant naissance à une tige qui converge avec la tige opposée, supportant un appareil tubuleux, carré, petit et simple, sur les côtés duquel s'insèrent les supports cartilagineux des bras coudés. Animal fixe, Fig. 1031. T. caput-serpentis, Fiy. 1032. T. caput-serpentis. ovale, ayant les bords du manteau libres; corps petit, avec une bouche médiane; branchies vasculaires. Bras coudés, fixés à un appareil cartilagineux assez étendu ; muscle postérieur passant par une large ouverture de la grande valve et fixant par un pédicule l'animal aux corps sous-marins. Ex. : T. caput-serpentis, Linné. Sous-genre. Wazpuemia, King, 1849. — Coquille de forme variable, plus ou moins circulaire, subquadrilatère ou transverse, ayant tantôt ses deux valves convexes, tantôt la petite ou dorsale déprimée ou concave; bords droits ou ondulés ; surface lisse ou plissée; crochet tronqué et perforé par un trou circulaire de grandeur variable, en partie complété par un deltidium d'une ou deux pièces. Appareil apophysaire allongé, excédant ordinairement les deux fiers de la longueur de la valve, formé de chaque côté par une bandelette naissant de racines fixées au plateau cardinal, se portant d'abord vers le bord frontal, puis se recourbant sur elle-même en dessus, dans la direction du fond de la valve, et s'unissant enfin, sur la ligne médiane, à celle du côté opposé. Valves articulées au moyen Vig. 1033. W. flavescens. Fig. 1034 WW. flavescens. Fig. 1035. W. flavescens. de dents placées au niveau des deltidiums et naissant d'une sorte de pilastre ou lame située intérieurement, reçues dans des fossettes correspondantes apparte- nant à la valve dorsale. Dans l'intérieur de cette valve se voit d'abord un pro- cessus cardinal médian ou tubercule, puis le plateau cardinal avec ses quatre dépressions, placés entre les rebords internes des deux fossettes dentales; sous le plateau existe un septum médian et longitudinal, s'étendant plus ou moins à ACÉPHALÉS. 203 la face interne de la valve; les muscles, les organes digestifs, ete., sont réunis et contenus dans un petit espace voisin du crochet, et séparés de la grande cavité de la coquille par une membrane épaisse, dans le centre de laquelle est placée Fig. 1036. W. flavescers. Fig. 1037. W. flavescens. Fig. 1039. W. digona. Fig. 1040. W. digona. Fig. 1041. W. cornuta. Fig. 1042. W. cornuta. la bouche de l'animal. Les bras, frangés ou cirrhifères, sont réunis par une membrane formant trois lobes, supportés en partie par l'appareil apophysaire ; le lobe central est courbé en spirale. Æudes Deslongchamps. Ex. : W. flavescens, Lamarck ; W. digona, Sowerby; W. cornuta, Sowerby. 3e GENRE. TlEREBRATELLA. D'Orbigny, 1847. RuyxcHona. Dalmanr, 1898. Coquille libre, testacée, de contexture perforée, ovale ou le plus souvent transverse, inéquivalve, ornée de côtes rayonnantes dichotomes, droites ou arquées. On remarque généralement une dépression médiane longitudinale à la valve supérieure, et, à la valve inférieure, une côte qui correspond à l'échancrure palléale. Grande valve à crochet droit, obtus, tronqué obliquement, parallèle- ment à une aréa formant méplat. Bord palléal saillan . Valve inférieure généra- lement plus plane que l’autre, à bord cardinal droit, un peu arqué, à crochet presque toujours apparent; bord palléal échancré. Ouverture plus en dessous qu'au crochet, ovale ou triangulaire, formée aux dépens d'une petite partie du 204 ACÉPHALÉS. crochet et d'une bien plus grande portion de l'aréa, en échancrant fortement le deltidium, qui est formé de deux pièces souvent non réunies. Charnière com- posée de dents écartées, latérales, de la valve supérieure, qui entrent dans des fossettes de la valve opposée. On remarque de plus une callosité extérieure double au crochet de la valve inférieure, bien plus prononcée que chez les térébratules. Appareil interne formé sur la valve inférieure d'une lame saillante médiane et de branches testacées ou cartilagineuses en anse, qui partent de la base de la char- nière, S'arquent et s'appuient au milieu de la coquille sur une crête médiane suil- lante. Animal fixe, ovale, déprimé, pourvu de bras coudés semblables à ceux des térébratules. Un muscle extérieur échancrant le crochet pour fixer la coquille aux corps sous-marins. Ex. : T. dorsata, Gmelin; T. neocomiensis, d'Orbigny. Fig. 1043. T. dorsata. Fig. 1044. T. neocomiensis. Fig. 1045. T. dorsata. 4e GENRE. TRIGONOSEMUS. Kœnig, 1825. FissuninosTra. D'Osbigny, 1847. Coquille libre, testacée, de contexture perforée, ovale ou triangulaire, inéqui- valve, à côtes rayonnantes, dichotomes, très-nombreuses. Grande valve très- convexe, pourvue d'une aréa aplatie, large, triangulaire, étendue de la charnière au crochet, qui est long, saillant et recourbé ; bord palléal échancré. Petite valve plane ou presque plane, mème excavée, ayant son bord palléal saillant. Ouver- ture en fente allongée, commençant au sommet du crochet de la grande valve et Fig. 1046. T. elegans. Fig. 1047. T. elegans. Fig. 1048. T. elegans. se continuant du côté opposé à l'aréa, aux dépens de la partie extérieure du cro- chet même; ainsi, l'ouverture n’entame pas l’aréa, sur laquelle est un deltidium triangulaire entier. Charnière formée à la grande valve d'une dent latérale de chaque côté et entrant dans des cavités de la valve opposée. À la petite valve, on voit saillir en dehors du crochet une très-longue apophyse horizontale qui entre sous le deltidium de l’autre valve. Appareil interne composé sur la petite valve ACÉPHALÉS. 205 d'une lame médiane saillante, sans doute destinée à soutenir des apophyses en anses, dont on voit les restes testacés ou les insertions près de la base de la char- nière. Au milieu de la coquille, on remarque une profonde impression ovale de chaque côté de la lame médiane. Animal fixé aux corps sous-marins par un pédi- cule sortant d'une ouverture de la grande valve; probablement des bras coudés fixes. Ex. : T. elegans, Aœnig. 5e Genre. TEREBRIROSTRA. D'Orbigny, 1847. Coquille libre, testacée, de contexture perforée, généralement allongée, iné- quivalve, à côtes rayonnantes, dichotomes, rares. Grande valve, bien plus longue que l’autre, prolongée en un très-long rostre déprimé , sur lequel est une longue aréa aplatie, lisse, étendue de la charnière au crochet, qui est étroit, long et droit; bord palléal échancré. Petite valve ovale, courte, n'occupant quelquefois que le tiers de la longueur de l'autre; bord palléal saillant. Ouverture ronde, placée à l'extrémité du rostre et entamant autant le crochet que l'aréa, sur laquelle VETLa RTE Fig. 1050. T. lyra. Fig. 1049. T. neocomiensis. Fig. 1051. T. lyra. est un deltidium unique, médian, très-allongé. Charnière formée à la valve supé- rieure de dents latérales qui entrent dans des fossettes de la valve opposée. Une longue apophyse s'étend en dehors du crochet de la petite valve et entre sous le deltidium du côté opposé. Appareil interne formé sur la petite valve d'une lame médiane très-prononcée, destinée sans doute à recevoir les arcs de l’apophyse et des restes d'attache d'un appareil en anse à la base de la charnière. Animal fixé par un pédicule sortant d'une ouverture de la valve supérieure ; probablement des bras coudés fixes. Ex. : T. lyra, Sowerby; T. neocomiensis, d’Orbigny. Sous-genre. Mecerura, King, 1849. — Coquille inéquivalve, suborbicu- laire, transverse ou longitudinalement ovale; crochet court et fronqué par un trou circulaire; deltidium petit; crêtes latérales du crochet bien exprimées; surface externe lisse, couverte de petites épines ou d'élégantes stries radiées ; structure fortement ponctuée; ligne cardinale longue et droite; valves articulées au moyen de dents et de fossettes fort écartées. A l'intérieur de la valve dorsale, un septum longitudinal, médian, peu élevé, s'étend de dessous le tubercule 206 ACEPHALES. cardinal jusqu'à moitié de la longueur de la valve. L'appareil apophysaire a trois paires d’attaches : la première à la base du rebord des fossettes; la seconde se fait par un processus horizontal, près de l'extrémité du septum; la troisième a lieu par deux processus additionnels partant de la portion recourbée de la bande- Lima dau, Fig. 1052. M. trurente. Fig. 1053. M. truncata. Fig. 1054. M. truncata. Fig. 1055. M. truncata. lette de l'appareil apophysaire et se fixant au septum médian. Les bras cirrhifères sont grands; leurs franges s'étendent jusque près des bords de la coquille; sur chaque côté du septum médian se voit la double empreinte des muscles adducteurs. Eudes-Deslongchamps. Ex. : M. truncata, Gmelin. Sos genre Kungona Chusro. das) Fvg 1032. Sous-genre. Kraussia, Davidson, 1852. — Coquille suborbiculaire, à ligne cardinale presque droite; crochet tronqué; trou grand, arrondi; plaques delti- diales petites, désunies; crêtes latérales du crochet bien prononcées, laissant une fausse aréa plane entre eux et la ligne cardinale; une dépression longitudinale sur la petite valve chez beaucoup d'espèces; surface externe lisse ou diversement plissée; structure poncturée. Les muscles dorsaux du pédoncule ont laissé deux impressions oculiformes près de la charnière, de chaque côté d’un petit processus cardinal; entre les rebords internes des fossettes dentales, naît un petit septum médian peu élevé, s'étendant presque jusqu'à moitié de la longueur de la valve, Fig. 1056. K. rubra. Fig. 1057. K. lamarckiana. Fig. 1058. K. rubra. et duquel s'élèvent deux petites lames fourchues, divergentes et élargies à leur extrémité. Les bras cirrhifères sont petits, contrairement à ce qui se voit dans la plupart des genres de la famille, et leurs franges ne s'étendent qu'à la moitié de la distance existant entre le centre de la valve et ses bords. Le lobe spiral est de même très-réduit, en avant de la bouche, au point où commencent les cirrhes, ils sont peu nombreux où manquent tout à fait; la totalité de l'appareil brachial est supportée par le petit processus fourchu décrit plus haut; aucune autre portion du système apophysaire n'est pénétrée de matière calcaire. Zudes Deslongchamps. Ex. : K. rubra, Pallas; K. lamarckiana, Davidson. ACÉPHALÉS. 207 6° Genre. MAGAS. Sowerby, 1816. Coquille petite, inéquivalve, plus ou moins régulièrement ovale, lisse et seu- lement perforée en quinconces réguliers. Grande valve très-développée, ovale, convexe et arquée en dehors, très-profonde en dedans, presque sans aréa mar- quée, pourvue d'un crochet courbé et entier. Petite valve presque plane. Ouver- ture étroite, triangulaire, commencant au sommet du crochet et s'élargissant graduellement jusqu'à la valve inférieure, sans laisser de deltidium. Charnière formée, latéralement à l'ouverture, d'une forte dent de chaque côté à la valve Fig. 1059. M. pumilus. Fig. 1060. M. pumilus. supérieure, dents qui ne peuvent, sans se rompre, sortir de la cavité opposée, où elles s'engrènent. Appareil interne composé sur la grande valve d'une seule callo- sité médiane, et sur la petite valve, à la partie médiane, d'une apophyse très- grande, verticale, lamelleuse, qui occupe toute la hauteur interne de la coquille et la sépare comme en deux compartiments. Une branche latérale en anse part des côtés de l'apophyse et vient rejoindre en arc la base de la charnière, cette branche soutenant sans doute les bras coudés. Animal fixé aux corps sous-marins par un pédicule sortant d’une ouverture de la valve supérieure; des bras coudés, non libres, soutenus par des apophyses en are. Ex. : M. pumilus, Sowerby. Sous-genre. Boucarpia, Davidson, 1849. — Coquille de forme ovale allongée, équilatérale, inéquivalve; valves épaisses et presque également con- vexes; crochet proéminent, presque droit et tronqué par un petit trou circulaire. Cette ouverture arrondie est limitée par une fausse aréa, sur laquelle se voit une dépression profonde qui ferait croire à l'existence d'un deltidium enlevé; cependant il n’en existe pas. Le fond de la dépression est continu; néanmoins quelques spécimens montrent, au milieu de cette dépression, un petit trou, pro- bablement accidentel, qui atteint la cavité du crochet. On distingue sur cette dépression trois stries, une centrale et deux latérales simplement imprimées dans l'épaisseur du test et n'ayant rien de commun avec celles qui délimitent ordi- nairement un deltidium. Elles ne se prolongent pas jusqu'à l'ouverture apiciale percée dans l'épaisseur du crochet, dont le test est si épais, qu'il ne laisse inté- rieurement qu'un petit passage cylindrique pour le pédoncule d'attache. Surface externe lisse; structure poncturée. À la base du crochet sont deux dents assez fortes, correspondant à deux fossettes situées à la base du crochet de la valve 208 ACÉPHALÉS. dorsale, Dans l'intérieur de celle-ci, les rebords des fossettes sont très-développés, très-saillants, et s'étendent jusqu'à environ le lier$ de la longueur de la valve. Ces rebords viennent correspondre à une cavité existant dans la valve dentale. Le plateau cardinal est grand et massif; il remplit l’espace existant entre les rebords des fossettes. Du sommet de la petite valve naît le tubereule cardinal, qui prend la forme de deux crêtes allongées, un peu divergentes, creusées en gouttière à leur surface supérieure et donnant probablement attache aux museles cardinaux. Fig. 1061. B, tulipa. Fig. 1062. B. tulipa. Fig. 1063. B. lulipa. Les empreintes du pédoncule se voient sur leurs côtés extérieurs. A la base de la plate-forme qui vient d'être décrite, naît graduellement un septum médian assez épais, au bord supérieur duquel est attachée une paire de lamelles en forme d'ancre, et près de la base du septum s’attachait le muscle adducteur. Dans l'inté- rieur de la valve dentale, une crête médiane obtuse sépare les grandes empreintes des muscles cardinaux situés sur chaque côté, et vers le centre de cette valve, une petite empreinte ovale indique la place de l'adducteur. Les muscles ventraux du pédoncule occupent une profonde cavité qui s'étend de cette empreinte jusqu'à l'extrémité du trou. £udes Deslongchamps. Ex. : B. tulipa, Blainville. Plattdia 0.9 Costa, 3 Sous-genre. Mornsia, Davidson, 1852. — Coquille petite, cireulaire, déprimée; trou grand, arrondi, entamant également les deux valves. La grande ou dentale montre une aréa cardinale petite et droite; plaques deltidiales petites, très-écartées; valves articulées au moyen de dents et de fossettes; petite valve Fig. 1064. M. anomioïdes. Fig. 1065. M. anomioïdes. Fig. 1066. M. anomioïdes. ou valve à fossettes profondément échancrée à l'endroit du crochet. Système apophysaire consistant en deux branches partant de la base des fossettes dentales et s'unissant à un petit processus né du centre de la valve. Animal pourvu de deux bras subspiraux ou sigmoïdes, frangés, ne se terminant pas par un enrou- lement et ayant des cirrhes très-prononcés. L'origine de ces bras est au-dessus de la bouche; ils sont soutenus par les crura de l'appareil apophysaire; après ACÉPHALÉS. 209 s'être d'abord dirigés vers les côtés, ils se rapprochent en avant de la bouche, puis se contournent de nouveau en%e dirigeant en dehors, et chacun d'eux a la forme de la lettre S. Surface extérieure visiblement poncturée. Zudes Deslongchamps. Ex. : M. anomioïdes, Scacchi, : : 7e GENRE. ARGHOPS. Eudes Deslongchamps. 1842. pere ce. AN are cles Mecaraynis. D'Orbigny, 1847. Jaw. Le Aud., IFRT, Coquille petite, semi-orbiculaire, carrée ou transversalement ovale: valves inégalement convexes, lisses ou munies de côtes non alternantes, mais opposées sur le bord frontal; valve ventrale ou dentale plus profonde que l'autre, à crochet entier, saillant, ayant une aréa plane et triangulaire; trou grand, complété par le Fig. 1074. A. neapolitana. Fig. 1075. A. neapolitana. Fig. 1076. À. cuneiformis. sommet de la petite valve; deltidium rudimentaire; ligne de la charnière droite ; valves articulées au moyen de dents et de fossettes; intérieur de la “petite valve garni d'un seul septum central ou de trois septums submarginaux, rayonnant de dessous le processus cardinal et qui se terminent en s’élevant à une courte distance du bord; appareil apophysaire consistant en une lamelle calcaire en forme de bandelette, ayant ses origines ou racines à la base des fossettes dentales et for- mant deux ou un plus grand nombre de sinuosités. Dans le cas où il n'existe qu'un TOME SECOND. ( 27 210 ACÉPHALÉS. seul septum central, la bandelette caleaire, placée de champ, forme une courbe qui suit le bord de la valve; sa surface plane est tournée vers la cavité de celle-ci et s'élève graduellement en approchant du septum central, sur les côtés duquel il se fixe; mais dans le second cas, la bandelette interrompue contourne chacun des trois septums submarginaux sans se fixer sur leurs côtés. Les bras buccaux nais- sent sur les côtés de la bouche et se dirigent à droite et à gauche en suivant paral- lèlement le bord cardinal de la coquille, dont ils sont séparés par un léger inter- valle; ils sont unis à la membrane qui forme le disque brachial et frangés de longs cirrhes. Quand ils sont parvenus à l'origine des septums, ils se dirigent en dedans et forment un ou plusieurs lobes sur chaque côté de la ligne médiane; mais en arrivant au septum central, ils deviennent peut-être libres à leurs extrémités. Le manteau est simple et non cilié; il s'étend jusqu'au bord des valves, adhère forte- ment à la coquille, dont il ne parait pas être distinct. Eudes Deslongchamps. Ex. : A. decollata, Chemnilz; À. cistellula, IVood; À. neapolitana, Scacchi; A. cuneiformis, d'Orbigny. Sous-genre. ZELLaxa, Moore, 1854. — Coquille de taille minime, ayant une petite aréa sur chaque valve; trou grand, plus ou moins circulaire; valves convexes, articulées au moyen de dents et de fossettes; la valve dorsale ordinai- rement plus convexe que l’autre. Surface extérieure rugueuse, montrant quelques traces de striés; valve ventrale ou dentale quelquefois prolongée en crochet; intérieur de la valve dorsale montrant un rebord aplati, granulé, circonscrit intérieurement par un pli saillant qui commence immédiatement sous les fossettes dentaires, et, arrivé au côté frontal de la coquille, s’'unit à un septum médian. Eudès Deslongchamps. Ex. : Z. Davidsoni, Moore. Fig. 1077. Z. Davidsoni. Fig. 1078. Z. Davidsoni. 8e GENRE. STRFGOCEPHALUS ou STRYNGOCEPHALUS. Defrance, 1824. Coquille inéquivalve, équilatérale, de contexture fibreuse, ovale ou ronde, transverse, bombée, lisse à la surface extérieure. Valve supérieure plus grande, convexe, pourvue d'une aréa triangulaire qui s'étend depuis la charnière jusqu’au crochet saillant, recourbé et entier. Le bord palléal est presque droit, à peine saillant au milieu. Valve inférieure beaucoup plus courte, convexe, arquée, ayant son crochet non saillant toujours visible et sans aréa. Ouverture ronde, placée à la partie inférieure de la valve supérieure, au milieu de la longueur d’un deltidium large, triangulaire, formé de deux pièces réunies sur la ligne médiane qui sépare cette ouverture de la valve inférieure. Charnière formée d’une forte dent, longue ACÉPHALÉS. 211 = et saillante, placée de chaque côté à la base du deltidium et s'insérant dans une cavité correspondant à la valve inférieure. La valve ventrale est pourvue intérieu- rement d'une large apophyse fourchue à son extrémité et embrassant en un point les bords libres d'une cloison qui s'élève verticalement sur le milieu de la valve Fig. 1079. S. Burtini. Fig. 1080. S. Burtini. Fig. 1081. S. Burtini- dorsale, depuis le crochet jusqu’au bord antérieur. Cette cloison paraît être com- posée de deux lames entièrement soudées. Animal fixé aux corps sous-marins au moyen d'un muscle qui sort par une ouverture ronde de la valve supérieure. Il y avait sans doute des bras spiraux charnus. Ex. : S. Burtini, Defrance. 9e Genre. THECIDEA. Defrance, 1828. 4 Tuecipium. Eudes Deslongchamps. Coquille fixe, testacée, épaisse, de contexture perforée, plus ou moins irré- gulière, généralement ovale longitudinalement, épaissie sur les bords, où l'on remarque les traces de rameaux déliés; très-inéquivalve, ornée de granulations, de côtes interrompues ou de rides irrégulières. Valve inférieure la plus grande, profonde, fixée au sol par la matière même de son crochet; valve supérieure oper- culaire, petite, à sommet séparé du crochet de la valve inférieure par une longue Fig. 1082. T. papillata. Fig. 1083. T. papillata. Fig. 1084. T. papillata. aréa plus ou moins régulière, pourvue au milieu d'un deltidium unique souvent peu distinct du reste. Charnière droite, formée sur la grande valve d'une forte dent oblongue qui entre dans une fossette de la valve opposée. L'appareil interne formé sur la valve inférieure quelquefois d’une crête médiane, de deux crêtes laté- 212 ACÉPHALÉS. rales, au-dessous de profondes impressions musculaires. La valve supérieure pré- sente, au-dessus d'une petite cavité médiane occupée par l'animal, un système apophysaire festacé d’une seule pièce et soudé partout aux bords, dont les parties forment deux, trois ou quatre sinus latéraux qui partent du centre cardinal et sont Fig. 1087. T. mediterranea. Fig. 1088. T. mediterranea. Fig. 1089. T. mediterranea. terminés par un cul-de-sac sans issue. Animal peu volumineux, pourvu d'un man- teau à bords désunis, épaissis et ciliés, découpés en un nombre variable de lobes latéraux arqués et oblus. Branchies formées d’un réseau très-ramifié tapissant la valve inférieure. Point de bras internes. Deux forts muscles latéraux fixent au-des- sous de la charnière la valve operculaire à la valve inférieure. Point de pédicule extérieur, au moins dans l’âge adulte. Ex. : T. papillata, Schlotheim ; T. medi- terranea, Blainville. 2e Faire. SPIRIFÉRIDÉS. SPIRIFERIDAE. D'Orbigny. Coquilles libres, ovales ou triangulaires, testacées, convexes, inéquivalves, très-variables à l'extérieur. Grande valve terminée par un crochet entier ou tron- qué, séparé ou non de la charnière par une aréa avec ou sans ouverture pour le passage d’un muscle. Petite valve convexe. Dans l'intérieur de la petite valve, deux apophyses arquées, simples, destinées à soutenir des bras spiraux à char- pente testacée. Animaux libres ou fixés aux corps sous-marins par un muscle qui sort de la grande valve. Des bras spiraux soutenus intérieurement par une char- pente testacée, spirale, non extensible. ACÉPHALÉS. 213 10° Genre. SPIRIFER. Sowerby, 1820. TRiGONOTRETA. Kœnig, 1825. BracayrHynris. M'Coy, 1844. Coquille libre, testacée, de contexture fibreuse, triangulaire ou transverse, très-bombée, inéquivalve, à surface extérieure lisse ou à côtes rayonnantes, et présentant sur le milieu de la valve supérieure une dépression rayonnante médiane, remplacée sur la valve opposée par une côte saillante. Grande valve bombée, pourvue d'une aréa inférieure, large, transverse, striée en travers, qui sépare de la région cardinale un crochet saillant, recourbé et entier; le bord palléal saillant. Petite valve convexe, laissant toujours voir son crochet, séparée de l'ouverture par une aréa très-étroite, linéaire, qu'échancre une partie de l'ouverture; son Fig. 1094. S. cheiropteryx. Fig. 1095. S. Pailleti. bord palléal est pourvu d'un sinus. Ouverture placée sous le crochet et formée d'une fente triangulaire qui, d'abord étroite, s'étend en s’élargissant jusqu'à la valve inférieure, sans laisser de deltidium, mais en échancrant cette dernière. Charnière pourvue, de chaque côté de l'ouverture de la valve supérieure, d'une dent qui entre dans une fossette de la valve opposée. L'appareil interne est formé en dedans de la grande valve, de chaque côté, sous la dent de la charnière, de cloisons verticales qui s’'avancent dans le milieu de la valve, où elles s'abaissent et s'effacent en circonscrivant une dépression lancéolée plus ou moins large, où se remarque à la partie la plus voisine de la région palléale une légère côte médiane. À la petite valve, on voit, de la base de la charnière de chaque côté, partir une 214 ACÉPHALÉS. longue apophyse arquée vers le haut, qui soutient à son extrémité la base du bras spiral. Animal fixé aux corps sous-marins par un pédicule sortant par une ouver- ture triangulaire de la grande valve. Des bras spiraux à charpente testacée, con- tournés en spirale et représentant deux cônes horizontaux, dont l'extrémité est tournée en dehors, mais oblique du côté du crochet, et la base en dedans des valves. Ex. : S. striatus, AZartin; S. cheiropteryx, de Verneuil; S. disjuncta , Sowerby; S. Pailleti, de l’erneuil. Sous-genre. SPirirerNa, d'Orbigny, 1847. — Coquille libre, testacte, de contexture ponctuée, perforée, ovale ou triangulaire, très-bombée, inéquivalve, à surface extérieure couverte de granulations égales ou inégales, et quelquefois avec des côtes rayonnantes simples, larges et peu nombreuses ; un large sillon sur la grande valve, une légère côte simple sur la petite. Grande valve, très- grande, très-convexe, pourvue d'une aréa très-circonscrite, triangulaire, large, striée en travers, qui sépare de la région cardinale un crochet saillant, forte- ment recourbé et entier. Le bord palléal est saillant. Petite valve peu convexe, Fig. 1096. S. rostrata. Fig. 1097. S. rostrata. Fig. 1098. S. rostrata. Fig. 1099. S. oxyptera. Fig. 1100. S. Tessoni. laissant toujours voir son crochet, ayant une aréa linéaire; son bord palléal pourvu d'un sinus médian. Ouverture placée sous les crochets, formée d'une fente triangulaire, quelquefois bordée de lames élevées et sans deltidium; char- nière pourvue, de chaque côté de l'ouverture de la grande valve, d'une dent oblongue qui entre dans une fossette de la valve opposée. Appareil interne, formé ACÉPHALÉES. 215 en dedans de la grande valve, sous la dent de la charnière, d’une cloison verti- cale de chaque côté, qui converge d’abord vers le centre et s'éloigne ensuite; au milieu de ces deux cloisons se trouve une troisième lame verticale médiane, très- élevée, qui s'étend presque jusqu'au bord. A la petite valve, on voit en dedans, de chaque côté, une longue apophyse triangulaire dont le bord libre est le plus large, qui supporte la charpente testacée des bras. Animal fixé aux corps sous- warins par un pédicule sortant par une ouverture triangulaire de la valve supé- rieure. Des bras soutenus par une charpente testacée, contournés en spirale et représentant deux cônes obliques, horizontaux, dont l'extrémité est tournée en dehors, un peu du côté du crochet, et la base au milieu des valves. Ex. : S. rostrata, Schlotheim; S. Tessoni, Davidson; S. oxyptera, Buvignier. Sous-genre. Cvrrmia, Dalman, 1828. — Coquille subtrigone, libre, tes- tacée, de contexture non perforée, transverse, analogue de forme et de caractère avec les spirifères, mais ayant l'ouverture entièrement close par un deltidium entier. Valves convexes, articulées au moyen de dents et de fossettes; ligne car- dinale presque égale à la largeur de la coquille; valve ventrale très-creuse, plus ou moins pyramidale; crochet droit ou faiblement courbé; aréa large et trian- gulaire, deltidium d’une seule pièce, généralement perforé par un petit trou tubuleux. Animal libre; des bras spiraux soutenus par une charpente, testacés, contournés en spirale et représentant deux cônes. Ex. : C. trapezoïdalis, Dalman ; C. heteroclita, Defrance. Fig. 1101. C. heteroclita. Fig. 1102, C. trapezoidalis. Fig. 1103. C. heteroclita. Sous-genre. Susssia, Eudes Deslongchamps, 1854. — Coquille transverse; valves inégalement convexes, avec sinus et bourrelet médians; surface extérieure couverte de côtes rayonnantes; test non poncturé; crochet droit ou courbé; aréa grande, triangulaire, divisée par une entaille deltoïde étroite; deltidium inconnu. Valves articulées au moyen de dents et de fossettes. Dans l’intérieur de la valve dorsale, entre les fossettes, existe un processus cardinal trilobé. Plateau cardinal très-développé, profondément échancré, formé de deux plaques concaves réunies longitudinalement sous le processus cardinal; on voit sur ces plaques quatre empreintes profondes laissées par les muscles du pédoncule, et dont les plus extérieures sont les plus grandes. Dans l'intérieur de la valve ventrale, les lames denfales sont très-développées ; l'espace situé entre les muscles cardinaux est partagée par un septum longitudinal médian, à l'extrémité libre duquel sont 216 ACÉPHALES. fixées deux petites plaques transverses, triangulaires, et dont l'ensemble, vu par l'entaille deitoide, représente une petite pelle avec son manche. Ex. : S. costata et S. imbricata, Æudes Deslongchamps. À " N LA L PEU 2 € hf > K# —— ds Fig. 1104. S. imbricata Fig. 1105. S. imbricata. fig. 1106. S. costata. Fig. 1107. S. costala. 11e Genre. SPIRIGERA. D'Orbigny, 1847. ArTuynris. M'Coy, 1844. Coquille libre, testacée, de contexture non perforée, ovale, transverse, déprimée, inéquivalve, ornée de stries ou de lames concentriques donnant quel- quefois naissance à des lames cornées. Grande valve un peu plus bombée que l'autre, plus longue à sa région cardinale, dépourvue d’aréa distincte, munie d'un crochet recourbé, court et tronqué à son sommet; bord palléal saïllant. Petite valve convexe, ayant son crochet non caché sous la valve supérieure ; son bord échancré. Ouverture petite, ronde, placée à l'extrémité du crochet et se continuant jusqu'à la valve inférieure sans laisser de deltidium. Charnière com- posée, sur la valve supérieure, d’une dent oblique, courte, qui entre dans une fossette latérale de la valve opposée. Appareil interne formé, près de la charnière, Fig. 1108. S. concentrica. Fig. 1109. S. concentrica. Fig. 1110. S. concentrica. sur la valve inférieure, d’une apophyse qui soutient les bras spiraux. Animal fixé aux corps sous-marins, au moyen d'un pédicule sortant par une ouverture du crochet de la grande valve. Des bras soutenus par une charpente testacée, con- tournés en spirale oblique verticale, et formant deux cônes horizontaux, dont l'extrémité est terminée en dehors parallèlement au grand axe de la coquille, et la base au centre de la valve. Ex. : S. concentrica, de Buch. Sous-genre. Retz, King, 1850. — Coquille biconvexe, presque toujours longitudinalement ovale, constellée ou striée, rarement lisse. Crochet tronqué par un trou circulaire, plus ou moins écarté de la ligne cardinale par un deltidium dis- tinct. Aréa cardinale petite et fortement délimitée; test poncluré, deux spirales divergentes dans l'intérieur. Ex. : R. serpentina, de Koninck. Fig. 1111. R. serpentina. ACÉPHALÉS. 217 Sous-genre. Merisra, Suess, 1851. — Coquille de forme variable, circu- laire, allongée ou transverse; valves plus ou moins inégalement convexes avec ou sans bourrelet, et sinus médians. Crochet apparemment imperforé, courbé, recouvrant ordinairement le sommet de la petite valve; point d'aréa ni d'angles du crochet marqués; valves articulées au moyen de dents et de fossettes; surface externe ordinairement lisse. Dans l'intérieur de la valve ventrale, les plaques dentales sont fixées sur les côtés d'une proéminence longitudinale en forme d'arche, qui s'étend du fond du crochet, où elle est très-étroite, jusqu'au tiers environ de la longueur de la coquille, et dont les bords latéraux divergents sont fixés au fond de la valve. Dans la région médiane et longitudinale qui est libre, Fig. 1112. M. herculea. Fig. 1113. M. tumida. et entre les prolongements des plaques dentales qui vont en diminuant depuis leur base, étaient situés les muscles cardinal et adducteur. L'intérieur de la valve dorsale est divisé par un septum médian, grand et saillant, qui s'étend du fond du crochet jusqu'aux deux tiers environ de la longueur de la coquille, soutenant, à son origine, le plateau cardinal, divisé en deux portions par une gouttière peu profonde qui s’'élargit graduellement. Aux rebords des fossettes sont fixés les cônes spiraux, dont les sommets se dirigent vers les bords latéraux de la coquille. Zudes Deslongchamps. Ex. : M. herculea, Barrande; M. tumida, Dalman. Sous-genre. Uxaires, Defrance, 1826; Gvrinia, Dalman, 1828. — Coquille libre, testacée, de contexture fibreuse, oblonque longitudimalement ou trian- L \) ? gulaire, très-renflée, inéquivalve, présentant à l'extérieur de petites côtes dicho- tomes, arrondies. Grande valve convexe, prolongée sur la région cardinale tà Fig. 1115. U. gryphus. Fig. 1114. U. gryphus. Fig. 1116. U. gryphus. en un long crochet recourbé ou saillant et entier, sans aréa, pourvu seulement d'une gouttière triangulaire en dessous, ou se recourbant sur l’autre valve dans TOME SECOND. 28 218 ACÉPHALÉS. un âge avancé; bord palléal droit ou légèrement saillant. Petite valve très-con- vexe, même au crochet, qui est enfoncé sous la grande valve de manière à se cacher en grande partie dans l'intérieur de celle-ci. Ouverture et deltidium nuls. Charnière probablement avec des dents, comme dans les autres genres. Appareil interne formé, à la base latérale du crochet de la petite valve, de deux longues apophyses libres, arquées vers la valve supérieure, et qui, par analogie avec les hemithyris, étaient sans doute destinées à porter des bras spiraux libres et charnus. Animal libre, muni probablement de bras spiraux charnus, libres. Ex. : U. gry- phus, Schlotheim. 12e GENRE. ATRYPA. Dalman. 1827. HirrAntoNYx. Vanuren. 1842, SpiniGEnINA. D'Orbigny, 1847. Coquille testacée, de contexture fibreuse, oblongue ou arrondie, très-renflée, inéquivalve; lisse extérieurement, pourvue de côtes rayonnantes simples, ou seu- lement dans l'âge adulte de quelques indices de plis rayonnants : la grande valve offre une saillie, et la petite un profond sinus au bord palléal. Grande valve très- convexe, recourbée sur elle-même de manière à former quelquefois plus d'un demi-tour de spire, et à venir toucher l’autre valve sans laisser d'aréa ni d'ouver- ture. Petite valve très-convexe, recourbée fortement au crochet, qui est ou non Fig. 1117. À. reticularis. Fig. 1118. A. reticularis. Fig. 1119. À. reticularis. Fig. 1120. À. reticnlaris. caché à son extrémité. Charnière sans doute avec des dents, comme les autres genres. Appareil interne quelquefois formé sur la grande valve d’une lame verti- cale médiane, divisée en une double lame en toit, dont les bords sont libres à leur extrémité. La petite valve montre deux apophyses arquées, libres, qui servaient de support aux bras charnus. Animal libre, muni probablement de bras charnus libres. Ex. : A. reticularis, Linné. 13e Genre. KONINCKIA. Suess, 1853. Coquille presque circulaire, inéquivalve, déprimée ; valve ventrale convexe ou gibbeuse, avec une dépression médiane et longitudinale. Crochet très-courbé, ayant deux oreillettes latérales. Valve dorsale concave, suivant les courbures de l'autre valve. Surface lisse; point d'aréa ni de deltidium. Valves inarticulées ? Faces internes de chaque valve sillonnées par deux lignes spirales, faisant quatre tours de dehors en dedans, et croisant les impressions vasculaires. Sommet ACÉPHALÉS. 219 montrant trois crêtes divergentes; à l'intérieur de la valve dorsale, une crête médiane s'étend du processus cardinal vers le bord frontal ; bras ou appendices labiaux supportés par une lamelle spirale testacée? Eudes Deslongchamps. Ex. : K. Leonhardi, IWissman. Fig. 1121. K. Leonhardi. Fig. 1122. K. Leonhardi. 3° Fawice. RHYNCHONELLIDÉS. RHYNCHONELLIDAE. D'Orbigny. Coquilles libres, testacées, de contexture fibreuse, régulières, bombées, présentant des côtes externes et rarement lisses, pourvues de deux valves, l’une petite, l'autre à crochet saillant et grande. Une ouverture pour le passage d'un muscle. En dedans de la petite valve, deux apophyses arquées destinées à soutenir les bras charnus libres. Mollusques fixés aux corps sous-marins par un pédicule musculeux ; bras libres, charnus, extensibles. A%e Genre. RHYNCHONELLA. Fischer, 1809. HyroTuynis. Phillips, 1841. Coquille libre, testacée, de contexture fibreuse, ovale, transverse, déprimée ou très-renflée, inéquivalve, ornée de côtes rayonnantes simples, s'étendant du crochet au bord, ou de gros plis rayonnants, marqués seulement dans l'âge adulte. Valve supérieure plus grande, sans aréa aplatie distincte, pourvue d'un Fig. 1123. R. plicatilis. Fig. 1124. R. depressa. Fig. 1125. R. plicatilis. crochet recourbé, saillant, entier et acuminé; son bord palléal saillant ou échancré. Valve inférieure bombée, arquée, ayant son crochet enfoncé et caché dans la valve supérieure; son bord est échancré ou saillant. Ouverture petite, ronde, placée à la partie inférieure de la grande valve, près du crochet, entourée Fig. 1126. R. psittacea. Fig. 1127. R. psittacea. Fig. 1128. R. psiltacea. d'un bourrelet saillant qui la rend comme tubuleuse; elle est séparée de la valve inférieure par deux pièces du deltidium soudées entre elles. Charnière formée sur 220 ACÉPHALÉS. la grande valve d'une dent latérale oblique, allongée, qui entre dans une rainure de la valve opposée. A l'intérieur, la valve inférieure présente de chaque côté, en dedans de la charnière, une longue apophyse arquée vers le haut, plate et comme canaliculée, terminée par une partie plus large où s'insérait le bras libre et charnu, analogue à celui des hemithyris. La valve supérieure montre sous la dent de la charnière une lame verticale mince, souvent très-prononcée. Animal fixé aux corps sous-marins au moyen d'un pédicule museuleux qui sort par une ouverture inférieure de la grande valve ; des bras spiraux charnus. Ex. : R. plica- üilis, Sowerby; R. psiltacea, Chemnitz; R. depressa, Sowerby ; R. astieriana, d'Orbigny; R. vespertilio, d'Orbigny. Fig. 1129. R. vespertilio. Fig. 1130. R. depressa. Fig. 1131. R. astieriana. 15e GENRE. CAMAROPHORIA. King, 1S%%. Coquille subtrigone, à valves convexes, divisées longitudinalement par un bourrelet et un sinus médians. Crochet entier, aigu, plus ou moins courbé, sous la pointe duquel.existe quelquefois une petite fissure. Point d'aréa ni de deltidium. Surface ordinairement plissée, avec ou sans expansions marginales. Test non poncturé. Ex. : C. Schlotheimi, de Buch. Fig. 1132. C. Schlotheimi. 16e Genre. PENTAMERUS. Sowerby, 1813. Coquille libre, testacée, de contexture fibreuse, ovale ou oblongue longitudi- nalement, très-renflée, inéquivalve, ornée quelquefois de côtes rayonnantes simples, ou bien lisse et sans aucune saillie rayonnante. Grande valve très-con- vexe, recourbée sur elle-même, et revenant sur l’autre valve qu'elle touche sans laisser d’aréa; lorsqu'elle s'en écarte un peu, elle laisse un deltidium triangulaire, toujours fermé : dès lors, il n'y aurait pas d'ouverture. Son bord palléal est droit ou fortement échancré. Petite valve très-bombée, recourbée sur elle-même, de manière à cacher son crochet sous le crochet de l’autre valve. Appareil intérieur formé sur la grande valve d'une lame verticale très-élevée, qui, vers la moitié de la profondeur de la valve, se sépare en deux lames divergentes, de manière à ACÉPHALÉS. 221 laisser trois cavités séparées, une médiane plus profonde, et deux grandes laté- rales. Toutes ces lames occupent quelquefois les deux tiers de la profondeur de la valve, et ne laissent qu'une petite partie libre sur la région palléale. Animal libre, pourvu probablement de bras libres, charnus. Ex. : P. galeatus, Dalman. Fig. 1133. P. galeatus. 1 4° Fanizze. ORTHISIDÉS. ORTHISIDAE,. D'Orbiqny. STROPHOMÉNIDÉS. ing. Coquilles libres, de contexture fibreuse, régulières, transverses, triangulaires ou obrondes, toujours déprimées, pourvues à la grande valve d'un crochet plus ou moins saillant séparé de la charnière par une aréa marquée. Une ouverture pour le passage d'un muscle; les deux valves retenues entre elles par une char- nière. Surface extérieure garnie de stries simples ou dichotomes. Animal fixé aux corps sous-marins par un pédicule qui sort de la grande valve, peut-être pourvu de bras charnus horizontaux. 17e Genre. PORAMBONITES. Pander, 1830. a ISoRHYNCHUS. King, 1849. Coquille libre, testacée, de contexture fibreuse, obronde, très-bombée, inéqui- valve, ornée de stries fines ou de lignes dichotomes de ponctuations extérieures. Valve supérieure souvent plus petite que l'autre, à bord palléal saillant, pourvue d'une aréa rudimentaire et d'un crochet très-recourbé, saillant. Valve inférieure à bord échancré, très-bombée, arquée, ayani son crochet non enfoncé sous l'autre Fig. 1134. P. æquirostris. valve. Ouverture petite, oblongue, placée à l'extrémité du crochet. La valve supé- rieure présente deux lames internes qui partent du crochet de chaque côté de l'ouverture et vont parallèlement jusqu’au milieu de la coquille. La valve infé- rieure présente aussi deux lames divergentes qui s'étendent jusqu'au tiers de la 19 22 ACÉPHALÉS. coquille : c'est probablement là qu'étaient fixés les bras libres. Animal fixé aux corps sous-marins par un pédicule qui sort par une ouverture terminale de la valve supérieure; peut-être des bras spiraux charnus. Ex. : P. æquirostris, Schlotheim . 18e Genre. ORTHIS. Dalman, 1827. Coquille inéquivalve, équilatérale, non géniculée ni prolongée en avant, à la manière des productus. Valve dorsale ordinairement bombée et sans sinus, rare- ment plane ou concave. Valve ventrale toujours plus ou moins convexe, ayant parfois au milieu un sinus peu profond. Surface couverte de stries rayonnantes plus où moins fines, rarement de plis comme dans les spirifers, et jamais lisse. Aréa distincte, formée souvent aux dépens de l'une et de l'autre valve, limitée par Fig. 1142. O. Asmusi. Fig. 1143. O. Michelini. Fig. 1144. O. eximia. des arêtes vives, et rarement sfriée de haut en bas; les stries, quand il en existe, sont fines et confuses, et traversent les deux aréas. Ouverture triangulaire, large, non lancéolée, libre ou fermée par un deltidium d’une seule pièce. Crochet sou- vent recourbé. Bord cardinal droit, rarement aussi long que la coquille est large, ACÉPHALÉS. 223 non garni de dents sériales, comme dans la plupart des leptænas. Charnière com- posée de deux dents sur la valve dorsale, et souvent de trois sur l'autre valve celle du milieu étant la continuation d'une côte médiane intérieure qui se prolonge jusque sur l’aréa. Lames de soutien des dents courtes comme dans les térébra- tules, continuées quelquefois par des arêtes peu saillantes qui limitent deux impressions ovalaires. Valve ventrale intérieurement partagée par trois côtes en forme de fourche tridentée, ou par une seule arête médiane, élargie près de la charnière. Surface intérieure des valves lisse; forme des bras ciliés inconnue. Ex. : O. rustica, Sowerby; O. striatula, Schlotheim; O. Michelini, Leveillé ; O. Asmusi, de Verneuil; O. eximia, Eichwald. ,Sous-genre. Orrusixa, d'Orbigny, 1847. — Coquille libre, testacée, de contexture non perforée, ovale ou anguleuse, transverse, déprimée, inéquivalve Valve percée, très-grande, subconique, à bord droit, pourvue d'une immense aréa qui sépare la charnière d'un crochet entier, émoussé. Valve non percée presque plane, à crochet obtus et entier, pourvue d'une aréa moins large qu'à l'autre valve. Ouverture ronde placée en dessous, dans un deltidium triangulaire qui se continue jusqu'à la valve inférieure; cette ouverture se ferme quelquefois dans la vieillesse. Charnière composée d'une forte dent latérale à la base de la petite valve, entrant dans une fossette intérieure de la valve opposée. Appareil interne formé sur la grande valve de trois callosités, dont une médiane et deux Fig. 1147. O. adscendens. Fig. 1148. O. Verneuili. latérales, qui partent de la région cardinale et occupent la moitié de la longueur de la coquille. Sur la petite valve, les trois apophyses sont moins fortes, et l'on voit entre elles deux impressions musculaires marquées. La surface extérieure présente des stries fines, dichotomes, souvent interrompues. Animal fixé, dans le 224 ACÉPHALÉS. jeune âge, aux corps sous-marins par un pédicule sortant par une ouverture ronde placée au milieu du deltidium de la grande valve; peut-être des bras charnus horizontaux. Ex. : O. anomala, Schlotheim ; O. Verneuili, Eichwald; O. adscen- dens, Pander. * 19° GENRE. STROPHOMENA. Rafinesque, 1827. Coquille libre, testacée, de contexture peut-être fibreuse, transverse, très- déprimée dans son ensemble, très-inéquivalve. Grande valve convexe, ou comme reployée ou coudée fortement sur ses bords, à crochet à peine saillant et percée d'une ouverture ronde extérieure, qui entame plus le crochet que le deltidium. . Une étroite aréa, droite, plane, même concave, munie au milieu d'un court deltidium d'une seule pièce, légèrement échancrée par la saillie de la valve Fig. 1153. S. alternata. Fig. 1154. S. allernata. opposée. Bord palléal, souvent très-prolongé en lame. Petite valve concave, oper- culiforme, reployée comme les bords de l’autre, à crochet un peu saillant. Char- nière linéaire, droite, pourvue au milieu, sur la valve operculaire, de deux dents divergentes, en dehors desquelles sont deux fossettes pour recevoir les dents de la valve opposée. A l'intérieur, sur la grande valve, une côte saillante qui part de la base de la dent de la charnière, se dirige un peu en dehors, puis se coude et revient vers le centre de la coquille, où les deux côtes se réunissent pour former ACÉPHALÉS. 295 une sorle de losange transverse, strié, au milieu duquel est une côte longitudi- nale; on voit de plus une autre côte qui suit le bord à une grande distance. L'inté- rieur est partout couvert de granulations en saillies. La petite valve a un appareil apophysaire peu saillant, en lunette, et une côte médiane courte; de plus, une grande côte parallèle au bord externe. A l'extérieur, la coquille présente de petites côtes inégales, les unes plus grosses, les autres plus petites, placées en nombre entre les autres; toutes dichotomes. Animal fixé par un pédicule qui part du crochet de la grande valve; probablement muni de bras charnus horizontaux. Ex. : S. rhomboïdalis, Dalman; S. alternata et S. pecten, Linné. Sous-genre.-LePprosna, Dalman, 1827; PLecrauBonires, Pander, 1830. — Coquille inéquivalve, équilatérale, ovale ou transverse, comprimée, de contex- ture fibreuse. Valve dorsale plus ou moins convexe, non lobée, mais quelquefois géniculée ou prolongée en avant. Valve ventrale plus ou moins concave, complé- tement embrassée par la valve dorsale, dont elle suit la courbure. Aréa étroite, surbaissée, à bords tranchants, subparallèles, généralement double et formée aux dépens de l'une et.de l’autre valve. Bord cardinal dépourvu de tubes. Crochet déprimé. Ouverture deltoïde ordinairement étroite, lancéolée et fermée par un deltidium qui est échancré circulairement à sa partie inférieure pour recevoir le bord saillant du deltidium opposé, ou la dent médiane et souvent trifide de la valve ventrale. Charnière droite, égale à la plus grande largeur de la coquille, Fig. 1155. L. fransversalis. Fig. 1156. L. transversalis. Fig. 1157. L. transversalis. souvent crénelée au bord intérieur par de petites dents sériales qui laissent sur laréa, à mesure que celle-ci s'accroît, des stries verticales correspondantes. Sur- face ordinairement couverte de stries fines, filiformes, rayonnantes, simples, séparées par des stries plus fines et rarement interrompues par des plis transver- saux et concentriques; ces stries ne sont jamais ni épineuses ni tulifères. La valve ventrale est munie tantôt de trois dents, comme dans certaines orthis, tantôt d'une dent médiane qui ressort sur l’aréa en forme de lèvre et qui paraît être com- posée de deux dents réunies. Les deux dents de la valve dorsale sont souvent à peine distinctes. La surface intérieure des valves est couverte de granulations, comme dans les chonetes et les productus. Animal libre ; la forme des bras ciliés est inconnue. De Verneuil. Ex. : L. transversalis, Dalman. 20e Genre. DAVIDSONIA. Bouchard, 1819. Coquille bivalve, articulée, inéquivalve, équilatérale, adhérente par une très- grande partie de sa face intérieure aux corps sous-marins, dont elle remplit toutes les irrégularités sans en représenter intérieurement les dessins, ce qui rend la TOME SECOND. 29 226 ACÉPHALÉS. valve ventrale extrêmement épaisse pour sa taille. Cette valve est transversale- ment ovale, très-peu profonde; son bord est tranchant, ondulé et fortement relevé postérieurement. Aréa fausse, surbaissée, se continuant dans tout son accroisse- ment avec toute la circonférence de la valve par des stries circulaires non inter- rompues. Deltidium aussi indiqué, mais faisant corps avec la fausse aréa et ayant, comme celle dernière, toute sa partie inférieure remplie par la matière qui con- stitue la coquille, en sorte qu'il ne reste aucun vide pour loger les parties ani- males. À la base du deltidium et à chacun de ses côtés, se trouve une grosse Fig. 1158. D. Verneuili. Fig. 1159. D. Verneuili. dent condyloïde, semblable à celle des térébratules, et entre ces dents se voient les impressions musculaires antérieures, fortement enfoncées dans l'épaisseur de la valve et prenant à peu près le tiers de sa longueur. Au milieu de ces deux impressions et sur le tiers postérieur de la valve, se trouvent deux cônes massifs, aussi larges que hauts, faisant corps avec le fond de la valve. Ces cônes laissent entre eux un espace à peu près égal à celui de leur diamètre. Ex. : D. Verneuil, Bouchard-Chantereaux. 5° Fauizze. PRODUCTIDES. PRODUCTIDAE. D'Orbiqny. Coquilles libres, perforées ou non, régulières, transverses, pourvues d'une grande valve bombée, inférieure, à crochet saillant entier, et d'une valve opereu- laire concave, qui se reploie avec les bords de l’autre; avec ou sans aréa; sans ouverture pour le passage d’un muscle d'attache; un deltidium entier. Les deux valves retenues entre elles par une charnière. Animal libre, sans bras spiraux tes- tacés; peut-être des bras libres et extensibles. 21e Genre. PRODUCTUS. Sowerby, 181%. Coquille libre, testacée, de contexture largement perforée, ovale, transverse, bombée d'un côté, concave de l’autre, très-inéquivalve, pourvue d'oreillettes laté- rales. Grande valve très-convexe, contournée du côté cardinal en un crochet entier, très-prolongée en lame mince, souvent fronquée sur la région palléale, pourvue ou non d'une aréa linéaire droite, rudimentaire, alors échancrée par la saillie médiane de la valve opposée. Petite valve operculiforme, concave, embrassée par l'autre valve, dont elle suit la courbure. Ouverture nulle. Charnière linéaire droite et articulée par trois dents, dont deux divergentes et placées sur la valve bombée, embrassant la dent de l’autre valve, dent qui est simple ou bifurquée à ACÉPHALÉS. 297 son extrémité et pénètre sous le crochet. Les parois internes des valves sont gra- nuleuses et souvent hérissées sur la valve ventrale de pointes dirigées en dedans. On remarque, en outre, deux impressions ramifiées, produites par le foie, et à côté, mais sur la valve dorsale seulement, deux empreintes musculaires, ovales et longitudinalement striées. La surface extérieure est tantôt lisse et garnie d'épines ou tubes épars, et tantôt ornée de stries longitudinales serrées, dichotomes et irrégulières , d'où s'élèvent cà et là des tubes souvent d'une assez grande longueur. Fig. 1160. P. horridus. Fig. 1161. P. semireticulatus. Fig. 1162. P. horridus. Fiy. 1163. P. costatus. Fig. 1164. P. scabriuscu'us. Ces tubes, plus nombreux sur les oreillettes qu'ailleurs, forment quelquefois près du bord cardinal une ou deux rangées assez régulières ; ils sont arrondis, nacrés, creux, et paraissent avoir communiqué directement à l'intérieur. Animal libre, peut-être pourvu de bras spiraux charnus et enroulés horizontalement, car l'épais- seur de la coquille ne permettrait pas des bras enroulés verticalemént, comme ceux des spirifers, et d’ailleurs il n'y a aucune apophyÿse interne qui indique cette sorte de bras. Ex. : P. costatus, Sowerby; P. semireticulatus, Martin ; P. scabrius- culus, Marlin ; P. horridus, Sowerby. 22e Genre. CHONETES. Fischer, 1837. Coquille libre, inéquivalve, équilatérale, transverse, très-déprimée, de contex- ture testacée. Valve dorsale convexe, déprimée vers le bord cardinal, rarement géniculée. Valve ventrale plus ou moins concave, complétement embrassée par la valve dorsale, dont elle suit la courbure. Aréa lisse, très-surbaissée, à bords sub- parallèles et formée ordinairement aux dépens de l'une et de l'autre valve. Bord supérieur de l’aréa de la valve dorsale garni de tubes minces, plus ou moins longs, étendu dans le plan des oreillettes de la coquille. Ouverture deltoïde assez large 298 ACÉPHALÉS. comparativement à sa hauteur, presque entièrement fermée par un double delti- dium ou par une dent trifide qui traverse l'aréa de la valve ventrale et pénètre en partie dans l'ouverture triangulaire de l’autre valve. Charnière formant une ligne droite. Surface finement striée, rarement plissée. Stries égales, serrées, dicho- tomes, lisses et dépourvues de tubes, sans rides ni anneaux d'accroissement. Sur- face intérieure des valves hérissée de petites granulations. Animal libre, pourvu Fig. 1165. C. striatella. Fig. 1166. C. sarcinulata. Kig. 1167. C. sarcinulata. peut-être de bras charnus et enroulés horizontalement, ne laissant pas d'apophyses internes. Les chonetes sont des coquilles à valve ventrale concave, ordinairement petites, aplaties comme les leptænas, quelquefois plus bombées et assez semblables aux productus, mais toujours distinctes des premiers par les tubes dont leur char- nière est garnie, et des seconds par le point d'attache de ces mêmes organes, par l'absence de tubes semblables sur la surface des valves, et enfin par leur double aréa. De Verneuil. Ex. : G. sarcinulata, Schlotheim; C. striatella, Dalman. Sous-genre. SrrornaLosta, King, 1844; Orruorurix, Geinitz, 1848. — Coquille de forme variable, plus ou moins circulaire, transverse ou allongée. Grande valve convexe, petite valve concave et suivant les courbures de l'autre. Surface ornée d'épines tubuleuses, groupées; crochet souvent irrégulier. Aréa petite, bien délimitée sur chaque valve, divisée par un pseudo-deltidium. Ligne cardinale droite; valves articulées au moyen de dents et de fossettes, celles-là placées de chaque côté du deltidium de la grande valve, celles-ci situées sur les Fig. 1168. S. excavata. côtés du processus cardinal musculaire de la valve fovéale. Intérieurement, une arête longitudinale s'étend du processus cardinal jusqu'à la moitié environ de la longueur de la valve, et de chaque côté de l'arête existe une petite empreinte musculaire ovale et saillante. Les empreintes réniformes sont fort grandes; leurs crêtes externes, saillantes, nées entre les empreintes des adducteurs, se dirigent d'abord en dehors, puis se courbent et se dirigent vers le front; elles y forment ACÉPHALÉS. 229 une nouvelle courbe en se dirigeant en dedans, puis vers le fond de la valve. Arri- vées là, elles prennent subitement une direction transversale et viennent s'unir l'une à l'autre à l'extrémité de l’arête longitudinale médiane. £udes Deslongchamps. Ex. : S. excavata, Geintlz. Sous-genre. AuLosTeGes, Helmersen, 1847. — Coquille pentagone, irrégu- lière; valve ventrale convexe. Crochet saillant, généralement contourné à droite ou à gauche. Aréa bien délimitée, triangulaire, partagée longitudinalement par un faux deltidium n’atteignant pas tout à fait la ligne cardinale, qui est droite et non pourvue de dents articulaires. Valve dorsale un peu convexe à son sommet, dépri- mée ou concave sur les côtés. Arête cardinale plus ou moins développée; surface des valves couverte d'un grand nombre de courtes épines tubuleuses. A l'intérieur de la petite valve, un processus cardinal grand, saillant et trifide, s'étend dans la partie de la fente non recouverte par un deltidium et sert de point d'attache au muscle cardinal. Sous le processus, une crête médiane et longitudinale s'étend Fig. 1169. À. Wangenheimi. Fig. 1170. À. Wangenheimi. jusque près du bord frontal, et de chaque côté sont placées les empreintes ramifiées des muscles adducteurs. Les empreintes réniformes, après avoir partagé en deux les empreintes ramifiées, s'étendent en dehors pour venir former près du bord une courbe oblique; puis, tournant subitement en arrière et en dedans, elles se ter- minent à quelque distance de leur origine. Sous l'adducteur, dans le voisinage du centre de la valve, se voient deux saillies (peut-être les éminences brachiales). Eudes Deslongehamps. Ex. : À. Wangenheïmi, de Verneuil. G Famizze. CALCÉOLIDÉS. CALCEOLIDAE. Les calcéolidés ont une coquille probablement libre, fibreuse, à valves non articulées. La valve ventrale est conique, triangulaire, pyramidale ; la valve dor- sale est plate et operculaire. 23e Gewre. CALCEOLA. Lamarrk, 1809. Coquille libre, testacée, de contexture fibreuse, conique, triangulaire, très- inéquivalve. Grande valve conique, triangulaire, à crochet contourné en dehors de l'aréa et entier; ce crochet est séparé de la charnière par une aréa convexe sur sa longueur, placée transversalement et sans deltidium. Petite valve operculaire, 230 ACÉPHALÉS. convexe, en demi-cercle à crochet obtus, séparé de la charnière par une aréa étroite, sans deltidium. Charnière linéaire droite, formée sur la grande valve d'une série de dents peu prononcées, non intrantes. A la partie intérieure de la petite valve se frouve une crête médiane longitudinale, et sur les côtés, de petites côles arquées qui s'étendent presque jusqu'à son bord. Animal inconnu. Ex. : C. sandalina, Linné. Fig. 1171. C. sandalina. Fig. 1172. C. sandalina. Fig. 1173. C. sandalina 7e Fanize. CRANIADES. CRANIADAE. D'Orbigny. Les craniadés ont une coquille testacée, de structure perforée, assez irrégulière et fixée aux corps sous-marins par sa valve inférieure, qui est épaisse. La valve supérieure est conique. On ne remarque ni charnière ni ligament. Les bras sont libres, contournés en spirale et dirigés vers la concavité de la valve dorsale. 24e Genre. CRANIA. Retzius, 1781. Ortrieud a Crentisa Hana, Man Su, BL. Coquille fixe, testacée, de contexture perforée, plus ou moins irrégulière, arrondie ou ovale, iméquivalve. Valve inférieure épaisse, souvent irrégulière, fixée Fig. 1177. C. Davidsoni. Fig. 1178. C. anomala. Fig. 1179. C. Davidsoni. aux corps sous-marins par sa matière même. Valve supérieure conique, à crochet latéral ou subcentral. Point de charnière ni de ligament. A l'intérieur, près du bord cardinal, deux attaches musculaires ovales, distantes, propres à maintenir les valves. Au milieu, une saillie transverse, simple ou bifurquée, sur laquelle le VTT ACÉPHALÉS. 231 corps est attaché. Une grande dépression comprise entre les attaches muscuiaires valvaires et le bord se divise souvent par des impressions branchiales lobées. Tout autour, un large limbe épaissi, granuleux ou ramilié, formé sans doute par les cils du manteau. Animal pourvu de bras spiraux charnus, libres seulement à leur extrémité. Ex. : C. ignabergensis, Retzius; C. antiqua, Defrance; C. anomala, Muller ; CG. Davidsoni, Bosquel. Fig. 1180. C. antiqua. Fig. 1181. C. antiqua. 8 Fawizze. ORBICULIDÉS. ORBICULIDAE. D'Orbigny. Coquilles cornées ou subtestacées, perforées ou non, libres, régulières, orbi- culaires, inéquivalves. Valve supérieure convexe; valve inférieure convexe, plane ou concave, percée latéralement pour le passage du muscle d'attache extérieur. Point d’aréa, point de deltidium, point de ligament ni d’engrenage à la charnière, les deux valves étant appliquées l’une sur l'autre et seulement retenues entre elles par les muscles intérieurs. Animaux fixés au sol au moyen d'un muscle spécial qui sort par une ouverture de la valve inférieure; des bras fixes, charnus, con- tournés en spirale dans le repos. 25e GENRE. RBFCE Care HT Discixa, Lamarck, 1819. Onnicuroinea. D'Orbigny, 1847. Sci20TRETA. Kutorga, 1848. a — Coquille cornée, libre, régulière, déprimée, suborbiculaire, méquivalve. Valve inférieure mince, aplatie, percée près du bord cardinal d'une fente longitudinale Fig. 1182. O. elliptica. Fig. 1183. O. elliptica. Fig. 1184. O. elliptica. Fig. 1185. O. elliptica. médiane, et pourwue extérieurement, en dessous, d'une surface ovale qui entame le crochet et qui sert de point d'attache à la partie intérieure du muscle. Valve supérieure conique, à crochet excentrique; elle montre en dedans, sous le cro- chet, deux empreintes musculaires ovales, et deux autres vers la région palléale. 232 ACÉPHALÉS. Animal fixe, orbiculaire, déprimé, symétrique, pourvu d'un manteau désuni tout autour, et pourvu sur le bord de très-longs cils cornés, inégaux, nombreux. Bran- chies formées d'un réseau vasculaire répandu sur la partie interne du manteau. Corps petit, arrondi, portant la bouche en fente ovale, transversale, sur la partie médiane. Deux bras ciliés, courts, se contournant en spirale horizontale, mais libres seulement à leur extrémité. Fixé aux corps sous-marins au moyen d'un muscle puissant, dont une petite partie passe par une fente de la valve inférieure et le reste tapisse une surface ovalaire extérieure de cette valve. Ex. : O. lamel- losa, Broderip; O. elliptica, Autorga. Fig. 1186. O. lamellosa. Fig. 1187. O. lamellosa. Fig. 1188. O. lamellosa. Sous-genre. OnrBICELLA, d'Orbigny, 1847; Trematis, Sharpe, 1847. — Coquille libre, régulière, testacée, suborbiculaire, d'une contexture perforée, subéquivalve. Les deux valves coniques, à crochet latéral; la valve inférieure percée sur le côté cardinal d’une fente placée entre le crochet et le bord. Animal fixe. Ex. : O. terminalis, £mmons. Fig. 1189. O. terminalis. Fig. 1190. O. terminalis. Fig. 1191. O. terminalis. 26e GENRE. SIPHONOTRETA. De Verneuil, 1842. Coquille libre, régulière, ovale, déprimée, mince, d'une contexture perforée et pourvue extérieurement de longues pointes. Valves inégales : la supérieure peu Fig. 1192. S. unguiculata. Fig. 1193. S. unguiculata. Fig. 1194. S. unguiculata. Fig. 1195. S. unguiculata. convexe, l'inférieure prolongée en un crochet obtus, percé d'une petite ouverture ronde pour le passage d'un pédicule musculeux qui vient aboutir obliquement TS ACÉPHALÉS. 233 en dedans de la valve, assez loin du bord. Animal fixe. Ex. : S. unguiculata , Eichwald; S. verrucosa, de Verneuil. Fig. 1196. S. verrucosa. Sous-genre. AcrorReTa, Kutorga, 1848. — Coquille triangulaire, à grande valve conique; une pseudo-aréa aplatie fait un angie droit avec le bord de cette valve, qui présente une gouttière médiane et est percée à son sommet d'une petite ouverture circulaire. La petite valve est aplatie, operculiforme, et présente des lignes d'accroissement concentriques, tandis que celles de la grande valve sont circulaires. Ex. : A. subconica, Kutorga. Fig. 1197. A. subconica. Fig. 1198. A. subconica, 9e Famizze. LINGULIDÉES. LINGULIDAE. Coquilles cornées, libres, régulières, déprimées, inéquivalves; les deux valves convexes, entières, sans ouverture, ayant leur crochet à l’une des extrémités. Point d'aréa, point de deltidium, point de ligament ni d'engrenage à la charnière, les deux valves étant appliquées l'une sur l’autre et maintenues en rapport seule- ment par des muscles. Animaux fixés au sol au moyen d'un pédicule musculeux qui sort entre les deux valves de la coquille. Bras très-longs, charnus, libres sur toute leur longueur, se contournant horizontalement dans le repos et susceptibles d'allongement. Fig. 1199. L. murphiana. Les lingulidés présentent des différences qui ont servi à l'établissement de deux genres : 1° les deux crochets des valves également creusés d'un sillon en dedans pour le passage d'un muscle pédonculé : genre lingula; 2° un seul crochet creusé d'un sillon pour le passage d'un muscle pédonculé : genre obolus. Les lingules ont une forme allongée, tandis que les oboles sont arrondies. TOME SECOND. 30 234 ACÉPHALÉS. 27e Genre. LINGULA. Bruguières, 1789. Aulonetrete—Æntorges-+##7 Coquille cornée, libre, régulière, déprimée, ovale ou allongée, équilatérale, élargie sur la région palléale, acuminée aux crochets. Animal fixe, ovale, déprimé, symétrique, pourvu d'un large manteau mince, dont les lobes sont désunis dans leur moitié extérieure. Branchies pectinées, paires, fixées à la partie interne du manteau. Le corps est volumineux , occupe la moitié de la longueur de la coquille, Fig. 1203. L. anatina. Fig. 1206. L. crumena. Fig 1205. L. Dumortieri. Fig. 1207. L. Dumortieri. et se termine au milieu par une saillie où est percée une bouche transverse. De chaque côté de la base de cette bouche est un bras allongé, contractile, muni en dehors de nombreux cils libres. Dans la contraction, les bras s'enroulent en spirale horizontale. Les organes de la digestion sont enveloppés par un foie très- étendu. Le cœur est divisé en deux oreillettes latérales. Les muscles sont obliques. ACÉPHALÉS. 235 - La coquille est fixée aux corps sous-marins au moyen d'un long pédicule muscu- leux réuni au crochet et sortant entre les deux valves. Les lingules existaient dans les anciennes mers de la première animalisation du globe, avec les couches de ‘étage silurien inférieur, et elles se montrent dans presque tous les élages jusqu'à l'époque actuelle. Elles vivent enfoncées dans le sable, sur les côtes peu profondes des régions chaudes. Ex. : L. anafina, Lamarck; L. hians, Swainson ; L. tumi- dula, Reeve; L. murphiana, Aing; L. ovalis, Sowerby; L. Dumortieri, Nyst; L. crumena, Phillips; L. rauliniana, d'Orbigny. Fig. 1208. L. rauliniana. Fig. 1209. L. ovalis. 28e GENRE. OBOLUS. Eichwald, 1829. Aero fr fa 1e F 184}, Lsigula, Pare Coquille subcornée, libre, régulière, déprimée, suborbiculaire, équilatérale, à crochets terminaux à peine marqués, inéquivalve. Le crochet de la valve supé- rieure, plus saillant, est pourvu en dedans d'une forte rainure pour l'insertion du pédicule; la valve inférieure, plus courte que la précédente, n'a aucune rainure intérieure. Animal fixe. Les oboles n'ont été rencontrées jusqu'ici que dans les couches les plus inférieures de l'étage silurien inférieur. On n’en connaît qu'une espèce. Ex. : O. Davidsoni, Saller. Fig. 1210. O. Davidsoni. Fig. 1211. O. Davidsoni. 2 Division. BRACHIOPODES IRRÉGULIERS ou RUDISTES. Les mollusques de cette division ont une coquille lamelleuse, irrégulière, épaisse, composée de deux valves non articulées et sans traces de ligament. Le test est percé par des canaux intérieurs, ou, s'il n'y a pas de canaux, on observe des ramifications sur les bords. 236 ACÉPHALÉS. 10° Famizze. CAPRINIDÉS. CAPRINIDAE. D'Orbigny. Coquilles irrégulières, sans parties paires, à valves très-inégales; la supérieure et souvent les deux pourvues de canaux intérieurs pénétrant dans le test même par des ouvertures du bord et communiquant ou non avec l'extérieur. Animaux libres, ayant les bords du manteau très-développés et pourvus de longs cirrhes. Les espèces de cette famille présentent les différences suivantes : chez les unes, la valve supérieure seule est pourvue de canaux internes; ces canaux sont ramifiés et communiquent au dehors de la coquille, dont la forme est conique. G. Hippu- rites. Ou bien ces canaux sont simples, non ramifiés et sans communication au dehors, la coquille affectant la forme spirale. G. Caprina. Chez les autres, les deux valves sont pourvues de canaux internes; ces canaux sont inégaux, ronds; la valve inférieure est conique et la valve supérieure spirale. G. Caprinula. Ces canaux sont égaux, capillaires; la valve inférieure est spirale et la valve supérieure conique. G. Caprinella. 29e Genre. HIPPURITES. Lamarck, 1801. Coquille fixe, testacée, de contexture fibreuse ou lamelleuse, variable suivant les parties, irrégulière, conique, très-inéquivalve, lisse ou ornée de sillons longi- tudinaux, simples ou dichotomes, et du côté des corniches internes, de trois sillons longitudinaux toujours plus marqués que les premiers. Valve inférieure conique, droite ou arquée, fixée aux corps sous-marins par son crochet à l'extré- mité du cône, et de là s'élargissant plus ou moins en cornet vertical, marquée extérieurement de deux sillons longitudinaux et souvent d'une troisième dépres- sion; bords supérieurs épaissis et marqués de ramifications. Valve supérieure , Fig. 1212. H. sulcatus. operculiforme, plane ou légèrement convexe, à sommet subcentral, perforée sur toute sa surface extérieure de petits trous qui communiquent avec des canaux creux, ramiliés, qui partent du bord et convergent vers le centre; bords épaissis, laillés en biseau et perforés par les ouvertures d'autant plus larges des canaux ACÉPHALÉS. . 237 qu'elles sont près du bord interne. Point de charnière ni de ligament. L'appareil interne est formé sur la valve inférieure d'un épaississement intérieur qui tapisse une cavité conique plus ou moins profonde divisée par trois saillies. De ces trois saillies, correspondant aux sillons externes de la coquille, deux obtuses, très- saillantes en corniche. Entre ces deux saillies est une cavité qui, de même qu’une autre située en dehors, communique avec la cavité générale; mais entre l'une des corniches et la troisième saillie interne anguleuse existe une cloison qui s'étend même en dehors et forme, suivant les espèces, deux ou trois cavités coniques- circonscrites par des cloisons verticales; de sorte que l'intérieur, par suite des saillies et des autres cloisons verticales, est divisé en cinq cavités : 1° une très- grande, conique, découpée en trèfle par les saillies en corniches, celle-ci très- profonde; 2° deux autres plus petites, égales entre elles, ayant chacune sur le côté une autre cavité conique bien plus petite encore. En dedans de la valve supé- rieure sont quatre cavités circonscrites par des côtes saillantes : l'une grande, correspondant à la grande cavité de la valve opposée, puis trois autres correspon- dant aux trois saillies internes de l’autre valve. Animal libre, pourvu sur le bord du manteau de longs cirrhes charnus, très-ramiliés, de diverses longueurs, les uns gros et les autres petits, qui s'étendent en dehors et entrent, en se coudant, par des ouvertures proportionnées pratiquées au limbe externe de la valve supé- rieure operculaire, et communiquant avec le système de canaux qui en occupe toute la partie supérieure et se termine par des pores extérieurs. Ex. : H. sulcatus, Defraice. 30e Genre. CAPRINA. D'Orbigny, 1823. Praciortrycaus. Matheron, 1842. Coquille fixe, testacée, très-épaisse, de contexture lamelleuse à la valve infé- rieure et fibreuse à la valve supérieure, très-inéquivalve; la valve supérieure tou- jours lisse en dehors, l'inférieure lisse ou marquée de rides d'accroissement. Valve inférieure conique ou oblique, plus ou moins longue, fixée aux corps sous-marins CLR AAA \ | Fig. 1213. C. Aguilloni. Fig. 1214. C. adversa. par son crochet à l'extrémité du cône, et s’élargissant ensuite en cornet, marquée extérieurement d'un sillon longitudinal; ses bords supérieurs taillés en biseau et pourvus d'impressions rayonnantes laissées par les bords du manteau. Valve supé- rieure {rès-grande, convexe, à crochet latéral, quelquefois tournée en spirale oblique, formée de trois à quatre tours, lisse en dehors; perforée dans une partie 238 ACÉPHALES. de sa longueur, en partant du bord, par une série de canaux longitudinaux, les uns grands en dedans, les autres pelits en dehors, tous séparés par des cloisons verticales qui forment la contexture fibreuse de cette partie. Une charnière interne très-compliquée, Point de ligament. L'appareil interne formé sur la valve infé- rieure d'une grande cavité conique, et sur le bord cardinal, de chaque côté et en dedans de la rainure extérieure, d'un nombre assez grand de cavités coniques en cornet, formées par des cloisons verticales, La valve supérieure est divisée inté- rieurement en deux grandes cavités coniques, et de plus pourvue sur la région cardinale d'une série de cavités coniques en cornet correspondant aux cavités de l'autre valve. Toutes ces cavités circonscrites par des lames verticales. Comme l'animal ne pouvait pas occuper toute la longueur de la spire des espèces qui en sont pourvues, les deux grands cornets sont divisés, de distance en distance, par des cloisons obliques en cornet, qui se succèdent du crochet jusqu'au dernier quart de la dernière révolution spirale, seulement occupé par l'animal. Chez les espèces dont les valves ne sont pas contournées en spirale, et même chez les jeunes de celles-ci, les cavités en cornet manquent sur la région cardinale; cette partie est épaissie, pourvue d'un large méplat terminé par une dent située sur la cloison qui sépare les deux cornets internes, et d'une seconde au bord à la partie externe de la petite cavité. Ces saillies paraissent correspondre avec les cavités et les saillies de l'autre valve et constituer une véritable charnière très-prononcée. Animal pourvu sur le bord du manteau de très-longs cirrhes charnus, inégaux en grosseur et en longueur, mais toujours simples, comprimés et non ramiliés, qui entrent dans des cavités linéaires de la valve supérieure seulement. Ex. : C. adversa, d'Orbigny; G. Aguilloni, d'Orbigny. 31e Gexre. CAPRINULA. D'Orbigny, 18#7. Coquille fixe, testacée, très-épaisse, de contexture fibreuse, très-inéquivalve, ornée de côtes longitudinales sur la valve inférieure, tandis que l'autre valve est Fig. 1215. C. Boissyi. lisse. Valve inférieure conique, très-longue, fixée aux corps sous-marins par l'extrémité de son crochet, et s'élargissant ensuite en cornet, marquée extérieure- ment d'un sillon longitudinal. Entre les parois internes et externes se trouve une série de canaux arrondis ou anguleux, les uns grands près du bord interne, les autres petits entre les premiers et la paroi externe, qui perforent partout en long l'épaisseur de la coquille. Valve supérieure volumineuse, contournée en spirale ACÉPHALÉS. 239 oblique, formée d'un à deux tours, lisse en dehors, mais pourvue dans l'intérieur du test de canaux analogues à ceux de l'autre valve; elle paraît être unie à l’autre sans charnière. Il n’y a dans l'intérieur de la valve inférieure qu'une seule cavité. Animal pourvu sur le bord du manteau de très-longs cirrhes charnus , très-inégaux en longueur et en grosseur, simples, ronds, qui entrent dans des cavités capil- laires des deux valves. Ex. : C. Boissyi, d'Orbigny. 32° Genre. CAPRINELLA. D'Orbigny, 1847. Coquille fixe, testacée, épaisse, de contexture fibreuse, très-déprimée, très- inéquivalve. Valve inférieure très-grande, spirale, ayant jusqu'à trois tours de spire, fixée aux corps sous-marins sur sa longueur, déprimée, triangulaire, pour- vue en dehors d'une expansion en aile toute perforée longitudinalement, ainsi que le reste, par un ensemble de très-nombreux tubes capillaires égaux, compris entre les deux parois interne et externe. Valve supérieure identique de forme, mais seu- lement bien plus courte, arquée et conique, paraissant être unie à l'autre sans Fig. 1216. C. triangularis. charnière. L'intérieur de la coquille représente un cône arqué, quelquefois simple, d'autres fois pourvu d'un autre petit compartiment parallèle, irrégulier, placé soit en dedans, soit en dehors, divisé dans toute sa longueur par des cloisons obliques en cornet, qui se succèdent jusqu'auprès de l'ouverture, où reste une dernière cavité conique plus grande que les autres. Animal pourvu sur le bord du manteau de très-longs cirrhes charnus, filiformes, très-nombreux, égaux en diamètre, ronds, simples, qui entrent dans des cavités capillaires des deux valves. Ex. : C. trian- gularis, Desmoulins. 11: Fawizze. RADIOLITIDÉS. RADIOLITIDAE. D'Orbiqny. Coquilles irrégulières, sans parties paires, à valves très-inégales, ramiliées sur leurs bords, mais non perforées de canaux. Animaux ayant le bord du manteau pourvu de longs cirrhes. Les unes ayant les deux valves coniques, la supérieure à crochet central; limbe ramifié. G. Radiolites. Les autres ayant les deux valves contournées, à erochet latéral, limbe non ramilié, ont la valve inférieure conique et des cavités coniques en cornet à l'intérieur. G. Caprolina. La valve infé- rieure contournée, sans cavités coniques, mais avec de simples lames internes. G. Requienia. 2140 ACÉPHALÉS. 33e GENRE. RADIOLITES. Lamarck, 1801. BinaproziTes. D'Orbigny, 1850, SrHAERULITES. Delametrie, 1805. Coquille fixe, testacée, de contexture fibreuse et lamelleuse, irrégulière, conique ou déprimée, très-inéquivalve, ornée de côtes rayonnantes interrompues ou non par des lames circulaires plus ou moins larges, et présentant souvent un sillon longitudinal ou une crête correspondant à la crête cardinale interne. Valve inférieure oblique ou droite, fixée aux corps sous-marins par son crochet seule- ment ou par toute sa surface, alors ou circulaire déprimée, ou conique plus ou moins élevée en cornet; couverte extérieurement de lames foliacées ou de côtes Fig. 1217. R. angeiodes. Fig. 1218. R. angeiodes. Fig. 1220. R. canaliculata. Fig. 1221. R. alata. Fig. 1222. R. radios. rayonnantes, souvent pourvue d'un sillon longitudinal, terminée par des bords épais, foliacés. Valve supérieure plane, convexe ou conique, à crochet subcentral, toujours plus petite que l'autre, marquée d'un sillon rayonnant et couverte de lames courtes, non perforée extérieurement et sans canaux intérieurs; ses bords taillés en biseau. Point de ligament. Appareil interne formé sur la valve inférieure d'une cavité conique plus ou moins régulière, divisible en deux parties presque ACÉPHALÉS. 241 paires : l'une, désignée sous le nom de cardinale, est séparée en deux parties iné- gales par une crête médiane marginale, et est pourvue de saillies et de concavités; l'autre, désignée sous le nom de palléale, est libre. La valve supérieure est pour- vue sur la région cardinale d'une crête médiane saillante sur le bord, qui corres- pond à la crête de l'autre côté; quelquefois de deux cavités lamelleuses plus courtes que les cavités de la valve opposée, qui manquent même quelquefois ; d'un rétrécissement semi-cireulaire que séparent du bord : 1° deux saillies latérales en crêtes, où sont en dehors les empreintes des attaches musculaires; 2° en dedans de celles-ci, deux saillies coniques ou énormes dents destinées à entrer, comme dans une coulisse, dans les deux cavités correspondantes de la valve inférieure; 3° en dedans de ces parties saillantes, représentant un fer à cheval, est une cavité conique qui, comme celle de la valve opposée, est destinée à recevoir l'animal. Ex. : R. angeiodes, Picot de la Peyrouse; R. alata, d'Orbigny; R. polyconites, d'Orbiquy; R. radiosa, d'Orbigny; R. agariciformis, Delamelrie ; R. acuticostata , d'Orbiqny; R. canaliculata, d'Orbigny. l'ig. 1223. R. agariciformis, Fig. 1224. R. agariciformis. Fig. 1225. R. acuticostala ‘Sous-genre. Moxorzeura, Matheron, 1842. — Coquille irrégulière, inéqui- valve, plus ou moins allongée, composée de deux valves disposées en cônes obli- ques, inclinant du même-côté, tantôt spirales dans toute leur longueur, tantôt seulement vers les sommets. Valve inférieure fixée par le côté, ayant sa cavité obliquement conique, formant du côté cardinal, par un repli de son bord interne, une petite crête ou carène interne, et présentant en outre vers la base du cône, à la suite de cette carène, plusieurs petites cavités coniques. Sur la partie dorsale de la valve, une côte longitudinale. Valve supérieure en cône surbaissé, dont le sommet est rapproché du bord cardinal. Charnière inconnue. Texture non fibreuse. Animal inconnu. Les monopleures sont presque généralement striés longitudinalement, comme les hippurites, dont elles diffèrent par l'absence de trois carènes internes et par la forme de la valve supérieure, qui n’est pas operculaire et qui est disposée en cône oblique, à sommet spiral, rapproché du bord cardinal. Elles diffèrent des radio- lites par l'absence de lamelles extérieures et par leur valve supérieure. Elles se distinguent des requiénies par leur forme générale, par la valve supérieure et par leur côte dorsale. Enfin, l'absence de cloisons longitudinales et la position rela- tive des valves les séparent des plagioptyques. Dans ces dernières, en effet, les TOME SECOND. 31 242 ACEPHALES. valves sont frès-obliques, l'une par rapport à l'autre, tandis que dans les mono- pleures le bord cardinal est à peu près perpendiculaire à une ligne tracée du sommet d'une valve au sommet opposé. Matheron. Ex. : M. urgonensis, Malheron. Fig. 1226. M. urgonensis Sous-genre. Dipuinia, Matheron, 1842. — Coquille bivalve, inéquivalve, uon composée de fibres, formée par la réunion de deux cônes plus ou moins sur- baissés, offrant à l'extérieur un sillon longitudinal décurrent entre les deux som- mets des valves. Valve inférieure toujours plus grande et plus conique que la valve supérieure. Celle-ci est en cône surbaissé et à sommet presque marginal. Charnière inconnue. Une crête intérieure comme dans les radiolites. Pas de lamelles externes. Animal inconnu. Fig. 1227. D. unisulcata. À en juger par leur birostre, les diplidies sont des radiolites; mais il m'a semblé que l'absence des lamelles externes et que la présence d'un sillon longitudinal externe motivaient une séparation d'autant plus naturelle qu’elle est justifiée par la texture non celluleuse ou non fibreuse du test. Les diplidies différent des hippurites par l'absence de trois côtes internes et par la forme de leur valve supérieure. L'absence d'une côte externe et de cavités coni- ques dans l'intérieur de la grande valve, ainsi que la présence du sillon externe, les séparent des monopleures, avec lesquelles elles ont les plus grands rapports. Matheron. Ex. : D. unisulcata, Matheron. ACÉPHALES. 243 34 GExre. CAPROTINA. D'Orbigny, 1842. Coquille fixe, testacée, épaisse, de contexture lamelleuse, très-inéquivalve, lisse, lamelleuse ou marquée de côtes, de stries ou de sillons longitudinaux. Valve inférieure fixée aux corps sous-marins par sa malière même, peu oblique et con- tournée, projetée ensuite en cornet saillant et présentant sur le côté un sillon lon gitudinal. Valve supérieure généralement plus petite que l'autre, convexe, à cro- chet latéral recourbé sur lui-même et muni, comme l'autre valve, d'un sillon cardinal qui correspond à celui de la valve opposée. Point de canaux intérieurs ; Fig. 1235. C. Lonsdalii. une charnière formée de fortes dents. Point de ligament. Deux muscles d'attache à chaque valve. Appareil interne formé sur la valve inférieure, d'abord sur la région palléale, d'une ou deux grandes cavités, et sur la région cardinale, d'un nombre variable de cavités coniques en cornet, souvent réduites à deux chez les petites, mais aussi multipliées à l'infini chez les grandes espèces. Toutes ces cavités sont formées par des lames verticales; les petites espèces montrent une 244 ACÉPHALES. saillie entre les deux cavités cardinales. Le bord de la coquille est épaissi, mais interrompu au milieu de la région cardinale par une côte. La valve supérieure, comme l'autre, est divisée sur la région palléale en une grande, souvent en deux et même en quatre cavités coniques, dont alors une est bien plus grande que les autres. La région cardinale à, chez les petites espèces, deux fortes dents saillantes, inégales, placées assez loin du bord et entrant dans les deux fossettes coniques de l'autre valve, fandis que la saillie de la valve inférieure pénètre entre les deux dents de la valve supérieure, et constitue une véritable charnière placée bien plus en dedans que chez les autres mollusques lamellibranches. Chez les grandes espèces, les cavités coniques multiples sont, en effet, en dehors de ces dents. Ex. : C. rugosa, d'Orbigny; G. Lonsdalii, d'Orbigny; C. gryphoïdes, Matheron ; C. imbricata, d'Orbigny; G. varians, d'Orbigny; C. semistriata, d'Orbigny; C. navis, d'Orbigny Sous-genre, ReqQuiexa, Matheron, 1842. — Coquille irrégulière, inéqui- valve, adhérente par sa valve inférieure, non composée de fibres et dépourvue de côtes saillantes internes. Valve inférieure grande, concave, courbée en spirale dont les tours sont plus ou moins disjoints. Valve supérieure plus petite, plus ou Fig. 1236. R. ammonia. moins operculaire, en spirale auriforme et présentant sur sa face interne une impression submédiane plus ou moins profonde et un sillon submarginal et spiral qui paraît destiné à recevoir les bords de la valve inférieure. Point de ligament”? Charnière? Deux attaches musculaires très-grandes à chaque valve. Appareil interne formé aux deux valves, et seulement du côté supérieur, d’une ou deux lames très- saillantes qui s'étendent depuis le bord jusqu'à l'extrémité des crochets; quelque- fois ces lames manquent. Animal inconnu. Ex. : R. ammonia, Goldfuss. FIN DU TOME SECOND. TABLE MÉTHODIQUE. 2° sous-embranchement. AcipnaLés. . .... 1 Classe. Coxcayrères .............. 1 SD OrAre PHOLADAGÉS nes eee: eee. 2 1'° famille. Paozaninés............... 2 1"° sous-famille. PHozapinés........... 2 LEONE MAT ESS EAN E 2 PPEnTe DAC ine een es Ce 0e 4 PAGE DB ANNEE Let: see lee à 2.219 5 4° genre. Xylophaga................ 5 DA PONT LAIT PRE eee etre ne ee ee 6 Géfgenres Vapeur ce e 6 ffigenre Pholadidea. 7... 6 BAPPENTE ANR ee se sacs ie 7 JSpenre. Jouannelia....-.... 1... 7 AUS pENTE. Parapholas. --......---... 8 lÉSgenre Martesia...... eee 9 2° sous-famille, Ténéoinés 10 19%penre Zeredina...e... tee. ee 10 13° genre. Teredo......... LEE 10 DAS PENTÉ SEMATIE - eines male eee 14 2° famille. GasrRocnénipés ........... 14 TH pente ArsIulARG.. ne 14 16° genre. Gastrochæna.. ............. 15 17e genre. Clavagella.…............... 16 18° genre. Aspergillum ............... 17 «3° famille. Socévinés................ 19 1" sous-famille, SoLéxivés.........,.. 19 LI PENTE SOIR RE. ed een 20 BUSpeEnNtTeNEnRIS.. ere e 20 2° sous-famille, Paarivés ............ 22 ZT pente Pharus-.... mr ssnteese 92 22N pente Parelln----e--eseeee 22 INTER CUT. Lee 22 PAS renre MAciente ed ee ee. 23 DOS PENTE PSOIECUTUS. = eee eee 24 2OMBENTE Lugelus een eu 24 27 genre. Vovaculina............. 95 4° famille. Gzvcrméridés ............. 25 RBRÉDODTE ENUTICAEA = eee Ce elec 25 2OPÉDENTE PANOPER.: + - =: eee sein 26 30° genre. Glycimeris. ............... 30 oct famille CMSIDÉS- M... 0. 30 DSC EDTO MURS ee emule 30 AE PENTE RS AMITONERS A cer one 31 6° famille. Conuzinés..:............ 32 DH DENTE CONDUIT ee ess eme seseete DE ONE EC choncec oct a oo 35° genre, Corbulomya............. ; SOS TENTE ÉGIEOMUT Eee eee ee ee DID ENTE SD IRIe nerneeee ce else 38° genre. Cryplomya. .......... 7" famille ANATINIDÉS 2 0... SJ pente ANGUNG ee een eee A0penre CercomyR EL ee ce A1° genre. Periploma.............. A2 genre Lyonsta- er eee 43° genre. Mytilimeria ............... ASS DENT ETAT AIR Eee CC AD MPENrE GOTIMYR A -- 0 46° genre. Pholadomya. .............. 47° genre, Cardiomorpha ............. AN PERTE RG OAONUa ee A9 penre. Alorisma....----... 1 HUM rene PACAYMUMEE- -CE-eRee JS venrenOresyte ere Eee DA PENTE SÉUCRATS Eee CLS SHNONNEUE (IEP Secr dou decdc opt DAS penrenVezTa ie Ctee DJ pénrTe TAN eee JO pente PArAOTA ee Ce DETTE OT ae raeecoyo bee. de 58° genre. Myochamu ................ 59° genre. Cleidothærus. . ........... DENOrArE. VÉNÉRAGÉSS s'elelesisle sieisie ciel cle 8° famille. Macrrinés ............... 1re sous-famille. MacrriNés ........... 60 peur MAITRE EEE ERP 61 genre Blainpillig ee 62% genre MACInInUIt.- PET GSgenre Mactrelln. Ne "ePet te 64%renre- Harrella-e--ERereer 65° genre. Hemimactra. ........,..... 66° genre. Schizodesma............... 67° genre. Mulinia. "0"... ..... 6Spenre RanGITI ee memes 2° sous-famille. Lurnanrwés .......... 69° genre. Lutraria....... Doc 00e = 10° genre tTresUs Re. tEpenre Darinare etre 2 12° genre. Standella Co ms cs Co DONCONCURT-Q 0 SOEUR SO 19 QU QU QU Ge Or Cr Ge En OC Do 19 = St Qc TR STTERSS Taper EGIONIG eee esesenceeet TAMTENNE ZERAUT.--- ere 75° genre. Vanganella. TOMpENTe PabIOsH creer carre Troigente A Relier eee TS genre IGECELGS Ne ererereeet 79° genre. Heterocardia.. 80° genre. Anatinellas. eee 99 famille, TELLINIDÉS . ......... 0.0" 1" sous-famille, TELL BL PONT NASA eee Eee 82° genre. Psammobia......".., 83° genre. Sanguinolaria.............. 84° penre. Soletellina............... BD penre Erin... 2... + eelsiete menete BOMpenre Zalman rer BIPENTE OIRIR e-eeeeeece CSMPENTE MULOMUeT = e-rrereele CODE NS CUT ET ESS SEE none : OOPFpeure. rame = e ere enr Openre Luciropsis eee 2° sous-famille. Doxacixés ........,.. 92 penre Donar......t bob Ho ec 93° genre. /sodonta...... re TOUT podddasnoncetaaues Oo penre isCHENtG- certes 96tgenre. (Galathen. "ELA CEE 3° sous-famille, ScromcuLannnés ...... 97° genre. Scrobicularia ............ 98° genre, Syndosmya................ 99° genre. Amphidesma............... 100: genre Cumingia Nec 4° sous-famille. Parnués....,........ NOT pente Panir EEE E-ee-cere 102° genre. 103° genre. 104° genre. Mesodesma Came NE GES Goo 105° genre, 106° genre. ANGES Sc eee cc Davila 5." SPAS ve terne AOPeApENTO- EIRE TER ee ee 10 famille, ÉRIDI 1'e sous-famille. VENÉRINÉS ........... 1OSMEpenre Venus EC 109° genre. 110° genre. 111° genre. MEPCEnOTIT eee re eee Tritata tee Cryptogramma. ............ HIS penre Contre -cr-eet- cree 113° genre. 1e nre 114° genre. Cytherea......... CGalhatR SERRE ADP Moda been oder 115° genre. 116° genre. IHPSENrE NAT eeepc eeC ee 118: genre. Thetis. ..... ee 2° sous-famille. Dosinunés . . . MO MpenrenDonmane nrerteeecehete DURE Le eee aie 120° genre. Cyclina ...... 121° genre. Clementia. . 3° sous-famille. Taré 192 t#penre Pulanrn een reset Ÿ 123° 124° 125: 126° 1279 128° 129° 130 131° 132° 133° 11e 134° 135" 12° 136° 137° 13° 138° 14° 139° 140° 141° 142° 143° 144° 15° 145° 16° 146° 147 148° 149° 150° 151° 152° 153° le 154° 155° 156° 157° 158° 159° 160° 18° 161° 162* 19° 163° 164° 3° 20° 165° 166° 167° 168° 169" 21° TABLE MÉTHODIQUE. genre AGDE et ere que me ete genre. Saridomus ...... ......... genre. Venerupis:.."..-4..-0e genre. Cypricardia .......... genre. Anisodonta., .............. ponre CODE CRE cree geure. Grammysia ..... PR RL OO OS EAN en: - Genre JSOTOMAEe --sessere ete genre, Grateloupia ............... genre. Coralliophaga .........,.... famille. Pérnicocinés ...,......... genre Pefricolae eee race genre. Chonistalon . famille, GLaucoxouvinés .......... genre. Glauconomya. ..........,... genre. T'anysiphon ......,........ famille, Cyprinipés...... genre (CYPrINR eee nee famille, Cyrénipés ..,..,..... shirt genre \Cyrent er pthete ee Ê genre. Corbicula....... genre. Balissa..... Fnreeere 5 genre (VelONiG rec ere Denre NOYEIAS ERA geure Pintdium Ceres famille. CynéxeLLipés ............. genre. Cyrenella. ...,..... ste iee famille. Canpupés............ BÈ € genre FAT AUM EEE Ce Rere Eee genre. Papyridea .,.......... sn. genre. Lævicardium :....,.4.. 0 genre. Conocardium ....... roue genre. Cardiomorpha ............. genre. Cardiola............. o genre. Hemicardium ............. = genre. Adacna.. ... HacoS coco famille. Isocanpunés. ............. genre. genre. Cardilia........... TES 5 TOR AG resserre genre. Edmondia...........:... genre. Unicar diurne. Ne genre. Lunulicardium. .,..... .... genre. Hettlangia.............. te genre. V’enericardia ...,,...... dutso famille. GHawimDés.............. genre. Chama. ......... bot os genre. Diceras . ...... famille. TnipacniDÉs .............. genre. genre. Hippopus TRE NEO Mdntnn esse ct = Ae ordre. Lucixacés.......:.. ie famille. LuciNIDÉs.. "2... DE PEUTÉ UCI ce pie genre. Loripes ..... ni DO genre. "Gr yplodon Reset genre GOrDIS ER. genre. Sportella ........ HAE NE 0 famille. UxGusimipis ............. TABLE MÉTHODIQUE. 10penre Unguaina. 122 MA rENTE NCAA... ..... 129 172° genre. Diplodonta 123 173° genre, lelania 124 MORE ERXCINIDÉS es = tz02 soc eee (ol à 124 WASrenre Ærycina ee -tr.--r-:..--.. 124 pente Poronta eee 125 HOMME OUT ESSOR ONE PERTE 125 Aréfpenre (GAITONA de..." 126 AS MoenTe PyTRIRA MEME ee ce 126 19 genre. Montacuta .".".......-.. 126 180%Wpenre. Cyamium .........."7." 127 lErenre Lépton- EL... 127 irenre Hindsia 127 IS renre Zelimymieen-e- = cet 127 184° genre. Galeomma ............... 128 ARONDENte PUS ya CEE Ce 128 AO Tenre Scie eee eee 128 230 familIC. SOLÉAMVADÉS 2... 129 fepenre SONY. er... 129 24° famille. CRrassaTELLIDÉS. .. ......... 130 1SS"penre. Crassina... 1... 130 SO renre God eReTe re- ee 130 190%-penre. Crassatellg. 131 OI rente Pachyrisma te"... 131 192° genre. Megalodon................ 132 193° genre. Pleurophorus.............. 132 H94%renre Opis- DC re 132 sSrenreardinim EE --e-----e 133 OPEN PIE TE---e-m--ee-- 133 HO rente onda PE EEE CEE 134 MOSS reNTE GORGE. 13% 190%penre. EryCnElR EEE EEE EC CRC 134 200%penre. Garditan "tr"... 134 201°genre. Mytilicardia ............... 135 DOS renre LasGrIt eee: 136 Dotamille UNIONIDÉS-- 1-7 136 1e sous-famille. Unronixés. . .......... 136 3032 et 204% genre. Unio:--........... 137 205° genre. Byssanodonta.............. 143 206° genre. Margaritana............... 144 207° genre, Monocondylæa............. 144 SOS penre Barbare. le ee 145 209° genre. AR OTON Re ae ee Cotaale 145 2e sous-famille. Mycfropinés........., 146 SIOMpenrTe Myczlopus eee ct 147 3° sous-famille. IrdINÉS............. 147 D renre Ada EE ELe CC 147 9192 penre. Pleiodon........,........ 148 DIS TENTE SPA: lee -sele 148 MT eDLe EG 148 DE HÉMENTUOTTCOMBENPORrMERPNR ON 149 SloP penre Gaslalit-. ect 149 26° famille. Érnérupés. .............. 150 PE renre 22 Len ee 150 D1S%renre. Aful/e"TeR. .. 2... 150 97e famille. MyTILIDÉS.. . . ............ 152 SI renre AA USE EEE 00 152 DAOBDÉDTE MUNIE teneurs seen 153 * genre. Phascolicama ° genre, Septifer ne CHU Te ae So o0 20 © genre. Vuculocardia.............. PARU AINENSe TS Passant Moenre My0cOnChGe----esr-rreces Wocnre. Litiodomus.. 10e relie MEN HEER Secma concoec ee genre. Dreissena...... ° genre. Hoplomytilus .............. 28 famille. AUIGULIDÉS.--..--,.... 1 232" genre. Melcagrina 238 239 240€ 241° 2492 = 1er 24e CL genre. )° genre. famille. Tricoxuné : genre. Hippagus .......... ; (1 * genre. Posidonomya ® genre. Achinodesma. ........ ° genre. Pterinea PADEDTE. AC: = 5 + esie.s ° genre. ® genre. Voctia * genre. ° genre. * genre. ° genre. Scaphula..... : penre. genre. genre genre Aticuln:s Mere Er Perna genre. Gercilia genre. Pakerellia Cali tre ec TENTE UP UILINLTES eee ee selle DENT POCERAMUS Een ee genre MAEUS be eee genre dGrenniulmee-er-rre cer BONTE M PINNT Ce re ee eee PENTE MNICHIIES eee CT EC ordre PrCNNAGÉS 2e eee genre. Trigonia rentes SChrzodus= eee ee rentre IUETCOTiIL EEE CEE MPeNrTe TQOnIUNt.- ° genre. Pteroperna oc eee 00 0 genre. Monotis D FeNTe MUC NT. Re Le EfemnilesARTIDESE A encre renrTe Dar0ulite ---2e --- MFEDTESERLIU. eee TNT eee D 8 va sa 0e à Macrod0n TRE RCE CELER Parallelipipedum ........... ADI See ss be LL DÉTENTE LUN ANT. ee CATEEE rente GMCUILE Lea genre. Pectunculus . ........... ne Pectunculina.. .... NYCNTE- SOURCE ee C0 Prenre Gucule TPE 2e 2 famille NuttnÉS te L ° famille. Nucuur Nuclear: essence DOPpenre el ee er essence * genre. Foldia * genre, genre. 158 158 248 TABLE MÉTHODIQUE. SEM pCNrC. ONLONOIG. ...-.- eme 181 + 8" genre Surygocéphalus.....,,...... 210 DAMPOUTD MUR, eee 181 ponte THEME ES EE RE nes 211 DD PENTO. IVENO = - ere dpi 181 2° famille. Spimrénipés ............ FAI As famille: PERCTINIDÉS... ....... 2... 182 LOP PONT STI event cer EEE 213 Sosponre Defence Ce enee 182 1lt{genre Spinigenar "7.2... 216 D TS pO0rC A VOILe- 2e. bee eerpalese 185 12 genre A rUpR. 0er nee 218 DST PONT ANET A Ne ne = ide ee es 185 19%penre RomnCkin. re 218 DOS YODTE, AVEER. 2 ere eee sse ass 186 3° famille, RayxcnoxetLipés .......... 219 0° genre. Pleuronectia.... 187 14 genre, Rhynchonella. ............, 219 AA Gonre Hinniles. eee 187 15° genre. Camarophoria ............. 220 AS DONC MEME. = heeee. 187 16° genre. Pentamerus, 220 OO) CUT TS eco oovounoee 188 4° famille. Onrusiés. .............. 221 RAS pOnre TEE re 189 179, penre PoramUonttes eee 22] 5° genre. Pedum......... DEA 0 ae dr!) 1Sgonrb OMIS Mens ee 222 | 4GSpenre. Spondylus ee. e 190 19° genre. Strophomena............... 224 | Mpenre CR UlR ee TE ET RER 192 20° genre. Daridsonia. ........... .-.. 229 5° famille, Anouupés. ...:........... 192 | 5° famille. Propucripés. ....... asus 226 AS TENTE, ANONUT er s-eei- re eee 192 | 21°/genre-Jroductus SRE 226 49° genre. Placunanomia. ............. 193 | 22° genre. CHONCIES. een -o2T SOMp One AIGUNG, eee ee eee 191 6° famille. Cazcéozinés.............. 229 olpenre Placenta ce 194 | 23° genre. Calc..." -carteere 229 6° famille. Osrnéipés................ 194 | 7° famille. Gnaxrapés. ........,.... . 230 DS penro VUlsElt.-"..na-e----cc- 195 | 24° genre. Crania. ..... RS RCE 230 FPMO Re ester sdcnnoarer 195 | 8° famille. Onmcurinés . ...... nee 231 34° genre. Amphidonta............... 196 | 250/renre. OrDICUU LE. -.---- eee 231 55% genre. Aleclryonia. O7 26° genre. Siphonotreta. .............. 232 5hpenre (rypida-,.-.. eee 198 | 92 famille. LINGULIDÉS.. 233 DApcnre PlQNUS der 1982 97° genre. Lingulg . .......... are 234 5° classe. BracHiopODES. -........,... 199 | 28° genre. Obolus.......... boots 235 1'° division, Bracniopopes réGuriens .... 199 | 2° division. Bracuioropes IRRÉGULIERS. .. 235 1'* famille. Ténésraruuibés ........... 199 | 102 famille. CapriMDés............... 236 leYgenre Zerebratula. 200 | 29° genre. Hippurites ............ ... 290 2%, genre. -Terebrutulina.. "M" 201 | 20 genre. Capnina...------Eere-rees 2 SPORT: LenebrAtelG ee eee 203 | 31° genre. Caprinula ASpODTC.. TNIGONDSEMUS-... 204 | 32° genre. Caprinella ... 5e genre. Terebrirastra....:........" 205 | 11° famille, Raniourripés... CPCDTC MAS EE CE eee 207 | 33° genre. Radiolites........ CITES 240 FPT AT TIOPE ere ce ee ee 209 g "34° genre. Caproling. "2... 213 FIN DE LA TABLE MÉTHODIQUE. TABLE GÉNÉRALE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Les chiffres de la première colonne indiquent le volume, ceux de la seconde indiquent la page. A Abida-ieache .. eu I 444 Abramleache 0. 00 II 76 Abralia Gray. "0 MN Abretia. H. et A. Adams. . I 219 Acanthina. Fischer . . . . I 169 Acanthinula. Beck... . . . I 423 Acanthocardia. Gray.. . . II 108 Acanthochites. Leach. . . [I 384 Acanthodoris. Gray. . . . I 404 Acanthopleura. Guilding. . I 382 Acanthoteuthis. Wagner. . I 29 GET (TONER LUN 7 Acarus. Montfort. . . . . ÎI 457 Acella. Haldeman. . . . . I 480 Acéphalés. Cuvier. . . . . II 1 Acera. Lamarck.. . . . . 1595 Acer #alDerss = - 0 I 447 Acesta. H. et A. Adams. II 189 Acétabulifères. D'Orbigny. I 5 Achatina. Lamarck. . . . 1 429 Achatinella. Swainson. . . [ 431 Hehalinimess... -: .:. I 429 Acila. H. et À. Adams. . . II 179 Acicula. Blainville. . . . . I 431 ACCRA USSO . 7... I 420 à TOME SECOND. 32 250 Acicula. Hartmann . . . . Aciculina. H. et À. Adams. Aclesia Rang ACL AOVEN EE EEE Acmea. Hartmann... . . . Acostea. D'Orbigny. . . . Acroculia. Phillips . . Acroloxus. Beck.. . . . . Acrotreta. Kutorga . . . . Acrybia. H. et A. Adams. . Actæon. Montfort. . . . . Acteon OKken Acteonella. D'Orbigny. . . Acteonia. Quatrefages. . . Acteonina. D'Orbigny. . . Actinella. Lowe. . . . . . Actinobolus. Klein.. . . . Actinocamax. Miller. . . . Actinoceras. Bronn. . . . Actinocyclus. Ehrenberg. . Actinodesma. Sandberger. Actinodoris. Ehrenberg . . Acura. H. et A. Adams. . Acus. Humpbhrey. . . . . Adacna. Eichwald. . . . . Adamsiella. Pfeiffer. . . . Adeorbis. Wood Adinus. H. et A. Adams. . Admete. Moller. . . . . . Adspergillum. Menke. . . Adula. H. et A. Adams. . aires. Love. HiaiSta.MAIDers- "0." Ægle. Oken Æglia. Swainson, . . . . Ægopis. Fitzinger. . . . . Ænigma. Koch. . . . .. HONdÉS MES RIT TABLE GÉNÉRALE I 498 * I 162 I 396 I 229 1 307 1 498 IT 150 DS I 483 Il 233 OT [385 I 414 I 295 I 416 | LA I 465 | IL 134 I 50 [265 I 401 Il 170 I 401 I 129 I 219 Il 112 1 494 I 352 I 160 I 278 TT) I 155 I 402 1 465 I 115 | IL 140 I 422 IL 193 1 410 À PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Hold Cuvrer.. | HITS LE Ætheria. Lamarck.. . .. Æitherüidés. . . . . . ... Aganides. Montfort. . . . Agaronia. Gray. . . . . . Agathylla. H. et À. Adams. Aalaras Albers Aidone. H. et A. Adams. . Ailobranchiata. H. et A. Akera. O. Muller. . . . . Alaba. H. et A. Adams. . ARRETE S re Alata Morris..." Alasmodonta. Say. . . . . Alcadia- Gray" Alcithoe. H. et A. Adams. . Alderia. Allman. . . . .. Alectryon. Montfort. . . . Alectryonia. Fischer. . . . Alexia. Leach. . . . . . . Alia. H. et A. Adams. . . AlmañRecluz 0 Alinda. H. et À. Adams. . Allorisma. King. . . . . . Alopia. H. et A. Adams. . Ava SRISSOR AIYCEUS GTA 0.0 Amæa. H. et A. Adams. . Amalda. H. et A. Adams. . Amalia. Moquin-Tandon. Amalthea. Schumacher. . Amarula. Sowerby. . . . Amastra. H. et A. Adams. . Amathina. Gray. . . . .. Amaura. Moller.. . . . . A1 411 411 150 150 75 176 449 AGI 194 406 390 231 445 259 144 497 188 Li) 252 TABLE GÉNÉRALE Ambrette. Lamarck. . . . I 428 i Amethystina. Schinz.. . . 1 118 | Ammetrogephyrus. Mid- Tendo tr 1 384 Ammonia. Gualtieri. . . . 1 52 Ammonites. Bruguières. . 1 77 Ammonitidæ. Owen. . . . LI 75 | Ammonoceras. Lamarck. . I 90 | Ammonoceratites. Lamarck. XL 77 | Amnicola. Gould. . . . . I 308 | Ampelita. Albers. . . . . 1. 461 Amphibola. Schumacher. . 1 484 Amphibulima. Blainville. . 1 429 Amphichæna. Philippi. . . 1 64 | Amphidesma. Lamarck. . II 76 | Amphidonta. Fischer. . . II 196 Amphidoxa. Albers. . . . Amphidromus. Albers. . . Amphipeplea. Nisson. . . Amphiperas. Gronovius. . Amphissa. H. et A. Adams. Amphorella. Lowe.. . . . Amphorina. Quatrefages. . Amplexus. Brown. . . . . nt né et ni en en es en jen ni [14 ©o Ampullacera. Quoy. . . . st ps (o+] CS Ampullacéridés. . . . . . Ampullaria. Lamarck. . . Ampullariidés. D'Orbigny. Ampullarina. Sowerby. . . Ampullarius. Montfort. . . Ampullaroïdes. Gray. . . Ampullina. Lamarck.. . . Ampullina. Blainville. . . nt Ont Ont ent ent (jun Dent re CS Ampulloïdea. D'Orbigny. . 314 Amussium. Klein. . . . . NHarsT Amycla. H. et A. Adams. . I 202 Amycula. Gray. . . . . . 1 383 Anachis. H. et A. Adams. . I 202 Anadema. H. et A. Adams. I 362 æ PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. ÉMADAAGTAY 0. 0 . Anatina. Lamarck. . . . . Anatinella. Sowerby. . . . Minatinidéss - . : : : . . Anatomus. Montfort. . . . Anaulax. Roissy. . . . . . Anaulus. Pfeiffer. . . . . Anchistoma. Klein.. . . . Ancilla. Lamarck. . . . . Ancillaria. Lamarck. . . . Ancistrocheirus. Gray. . . Ancistrochirus. Leach. Ancistroteuthis. Gray. . . Ancula Loven.…...": : . Anculosa. Say. . . +... Anculotus. Say. . . . . . AGIR ES 0 ROUE Ancyloceras. D'Orbigny. . Ancylus. Geoffroy. . . . . Andoceras. D'Orbigny. . . Andræa. Hartmann. Angaria. Bolten. . . .-. . Angulites. Montfort. . . . Angystoma. Schumacher. . Anisoceras. Pictet. . . . . Anisodonta. Deshayes. . . AnISuSs. (Studer. nn RSS... 2, Anodonta. Cuvier. . . . . Anolacia. Gray. . . . . . Anoma. Albers. . . . . . Anomalocardia. Schuma- Anomalocardia. Klein. . . Anomia. Linné., . . . .. ATOMTIdES. 0.200. 1. Anonica. Oken. …. . . . Anops. D'Orbigny. . . . . Anosteophora. Gray. . . . 79 36 62 L 253 254 Anostoma. Fischer. . . . Anserina. Philippi.. . . . Anthinus. Albers. . . . . Anthobranchiata. Férussac. Antigona. Schumacher. . . Antliobranchiophora. Gray. Aperostoma. Troschel. . . Aphera. H. et A. Adams. . Apioceras. Sowerby. . . . Aplexu GTA ER Aploceras. D'Orbigny Aplostoma. Moquin-Tan- Aplustrités: 0e Aplustrum. Schumacher. . Aplysia. Linné. . . . . . Aplysioptera. Delle Chiaje. APIVSITES EE NPREEE Apollon. Montfort. . . . . ADONANPECR RER Aporobranches gymnoso- mes. Blainville, . . . . Aporobranches thécoso- mes. Blainville. . . . . Aptychus. Meyer. . . . . Aradasia. Gray. . . . . . ArANCR APETEy. Area Lamarck... Archelix. Albers. . . . .. Architectonica. Bolten. . . Archonta. Montfort. . . . ATCITES RC REA Arcinella. Schumacher. . . Arcomya. Agassiz. . . . . Arcopagia. Leach. . . . . Arctica. Schumacher. . . Areularia. Linck.. . . .. Arene. H. et A. Adams. . ARS GLACE TABLE GÉNÉRALE 459 262 437 400 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Argiope. Eudes Deslong- Argobuccinum. Klein. . . Argonauta. Linné. . . .. Argonautidés. . . . . . . Argus. Bohadsch. . . . . Arianta. Leach. . . .:. . AGIR AGTAY. Lun. à Arinia. H. et A. Adams. . Arion. Férussac. . . . . . RRIOMIAES See er + . Ariophanta. Desmoulins. . Arrosoir. Lamarck . . . . Ariemis. Pol. . : : : . . Arlemon. Beck. . . . . . Arytæna. Oken. . . . .. Asaphis. Modeer.. . . . . Ascoceras. Barrande. . . . Asolene. D'Orbigny. . . . Aspa. H. et À. Adams. . . Aspastus. Albers . . . . . Aspergillum. Lamarck. , . Assiminea. Fleming. . . . Assiminia. Leach. . . . . ASSiMnuidés = 1 2, … Astarte. Sowerby. . . . . Asteronotus. Ehrenberg. . HSirabinese 2-2 2 *» Astyris. H. et A. Adams. . Atagema. Gray. . . . . HialamBeck: V1... Afasus. Albers.*. . .-. Athyris. MCoy. . . . . . Atilia. H. et À. Adams. . . Atlanta. Lesueur. . . . . Atlantidés. Rang... . . . Atlas-Lesueur. . "" . . Atopa-Albers. Ce 19 or 256 TABLE GÉNÉRALE Atractus. Agassiz. . . . . 1 140 # AUD GTA RCE I 165 Atripa. Dalman. . . . . . TIR 2 Atunia-/Bronn. ce LP2 Atys. Montfort. . . . 18590 Aulacochiton.Shuttleworth. I 382 Aulacomya. Môrch. . . . II 152 Aulacostoma. Agassiz. . . I 289 AuRCA GTA EEE CCE I 186 Aulonotreta. Kutorga. . . II 234 Aulopoma. Troschel. . . . I 488 Aulosteges. Helmersen. . . II 229 Auricella. Jurine. . . . . I 476 . Auricula. Swainson. . . . I 435 Auricula. Lamarck. . . . I 475 Auriculella. Pfeiffer. . . . I 432 AUMCULUES ER I 475 Auriculina. Grateloup. . . I 222 Auriculina. Gray. . . . . I 228 Anriculines er TE I 475 Auriculus. Montfort. . . . I 475 Aurinia. H. et À. Adams. . I 190 AURS MSDIR Cr CE 236 Auriscalpium. Megerle. . . II 36 Ausoba. H. et A. Adams. . I 186 Avellana. D'Orbigny. . . . I 223 Avicula. Lamarck. . . . . II 158 BtiCuideS ete te II 158 Axina tAlbers: F7. 00 I 457 Axanæa.tPOlt 4.7. © II 176 Aylacostoma. Spix.. . . . I 289 Azara. D'Orbigny. . . . . II 33 Azarela Gray CPE REEE II 136 Azeca each e I 418 A7Or GTA Re II 24 à: PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. B Racalia. (Gray... . : . . 192992 Bactrites. Sandberger. . . I 77 Baculina. D'Orbigny. . . . 1 77 Baculites. Lamarck. . . . 1 95 Baculites. Quenstedt.. . . 1 ali Bakevellia. King. . . . . II 162 Balantium. Leach. .... : 1 110 Bale. Prideaux. ..T"116 Balia. Swainson. . . . . . I 416 Bankivia. Beck. . . : I 360 Baphia. Meuschen. . . . Il 144 Barbala. Humphrey. . . . II 145 Barbatia. Gray. . . . . . 172 . Bariosta. Rafinesque . . . II 139 Banle Clark 0. re I 308 Panne Dean Il 5 Basistoma. Lea. . . . . . TON BASS AA GTA NN il 10200! Beguina. Bolten.. . . . . II 136 Bel NGrAV RC - 0 I 146 Belemnitella. D'Orbigny. . I 50 Belemnites. Lister. . . . . [ 47 Bélemnitidés. : . . . . . I 46 Belemnophora. Gray. nl 0646 Belemnopsis. Edwards. . . [I 53 Belemnosepia. Agassiz. . . I 41 Belemnosepia. Owen. 7 Belemnosis. Edwards. TRS Belemnoteuthis. Pearce. . I 47 Bellerophina. D'Orbigny. . I 101 Bellerophon. Montfort. . . [I 99 Bellérophontidés. M'Coy. . [ 97 Belopeltis. Voltz. WU | Zi Beloptera. Deshayes. . . . L[ 51 Belosepia. Voltz. . . . . . I 46 Beloteuthis. Munster. . . . 1 38 4 TOME SECOND. 258 TABLE GÉNÉRALE Berthella. Blainville. . . . 1 396 Bezoardica. Schumacher. . I 207 Bicatillus. Swainson.. . . I 325 Bifrontia. Deshayes. . . . I 233 Binovoluta. Schlut. Le UT 27 Biradiolites. D'Orbigny.. . II 240 Birostra. Swainson. . . . Il 273 Bisiphites. Montfort. . . . [ 55 Bithynella. Moquin-Tandon. I 311 Bithynia. Gray. . . . . . Sn Bittium. Leach. . . . . . I 284 Bivonia. Gray. . . . . . . 1 320 Blainvillia. Hupé. . . . . Il HS Bolboceras. Sowerby.. . . 1 68 BOIMA RISSO 1 Sins | Bombyxinus. Bélanger. . . 1 304 Bonellia. Deshayes. . . . 1 230 Bontia. Leach.. . . : . . TS Bonnes GEAR I 408 Bornia Pipe MINS Borsonia. Bellardi. . . - . I 149 Bonus Abe FE I 436 Bostrychoteuthis. Agassiz. . [15 Bostryx. Troschel. . . . . I 443 Botula. Môrch. . . . . . IG Bouchardia. Davidson. . . II 207 Bourciera. Pfeiffer. . . . . I 494 Bourse. each LAID Boysia-APfeiffer. °°: I 443 Braghiopodes. IL 199 Brachiopodes réguliers. . . IL 199 Brachiopodes irréguliers. . II 235 Brachychlanis. Ehrenberg. 1 402 Brachydontes. Sowerby. . II 154 Brachypodella. Beck. . . . 1 447 Brachythyris. M'Coy.. .. II 213 Brachytoma. Swainson.. . 1 146 Bradybæna. Beck. . . . . I 466 Brechites. Guettard. . . . II 17 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Brephulus. Beck. . . . . 1 BrOCChia. BrOnn... .T Brochus. Brown... - . . . l Broderipia. Gray. . . . . l Bucania Hall "00 I Bucarde. Lamarck.. . . . Il Bucardium. Gray. . . . . Il Buccinanops. D'Orbigny. . 1 AUBCINIdés. er I Buccinulus. Plancus.. . . I Buccinum. Linné. . . .. il Buccodus. Guettard. . . . II Buchaniana. Lesson. . . . I Buio. Montiort. Il Bufonaria. Schumacher. . I Bulbus. Sowerby. . . . . I Bulimella. Pfeiffer. . . . . I BAIE CN CN: 1 Bulimnea. Haldemann.. . ] Bulimulus. Leach. . . . . I] Bulimus. Scopoli. . . . . I Bulina. Lesson. : : . 1 Bulinus. Adanson. . . . . I] Bull KlenE I Bullæa. Lamarck. . . . . I Bullétdés es eu I BU GTA I BUILD RE n I Bullina. Férussac. . . . . I Bullula. Agassiz. . . . . . l BursasBolienr 7. I Bursatella. Blainville. . . I Busycon. Bolten.. . . . . I Byssanodonta. D'Orbigny. Il Byssoarca. Swainson. . . II Byssomya. Guvier. . . . . I 440 329 318 3064 99 207 207 159 157 386 158 16 47 155 155 173 432 433 480 440 435 433 481 389 392 392 159 389 387 393 155 396 180 143 171 25 259 260 C Cabestana. Bolten.. . . . Cabochon. Lamarck. . . . Cadium. H. et À. Adams. . Cadran. Lamarck. . . . . GecelI GTA EE NNS Cæcilianella. Bourguignat. Cæcum. Fleming. . . . . Cæsia. H. et A. Adams Calcar. Montfort. Calcarella. Souleyet. . . . Calcarina. Moquin-Tandon. Calceola. Lamarck. Calceola. Swainson. . . . Calcéoliés en Cala Gray eee Callianax. H. et À. Adams. Callicochlias. Agassiz. Calliopæa. D'Orbigny. . . Calliostoma. Swainson.. . Callipara. Gray. . . . . . Calliscapha. Swainson. . . CAIIStAMPONE EE Callistoderma. Poli. . . . Callistoderma. Poli. . . . Callithea. Swainson. . . . Calloarca. Gray. . . . . . Callochiton. Gray. . . . . Callopoma. Gray. . . . . Calmar. Lamarck. . . . . Calmaret. Lamarck. . . . Calmars-flèches. Blainville. Calocochlea. Hartmann. . Calpurnus. Montfort. . . . Calypeopsis. Lesson. . . . Calyptræa. Lamarck. . . . Calyptréidés. Broderip. . . TABLE GÉNÉRALE 1 151 1 398 | 1 210 | 1 232 I 62 I 419 I 318 1 162 1 348 I 120 I 423 I. 229 I 144 II 229 490 177 nl — nt La — PS CT 1 (=) EEE @ Or © OT CS C9 = | nd né en en en né en G PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Camæna. Albers. Camarophoria. King. . . . Cameroceras. Conrad. . . Camitia. Gray. Campeloma. Rafinesque. . Camptoceras. Benson. . . Campulites. Deshayes. . . Campylea. Beck. Campyloceras. M'Coy. . . Campylonaus. Benson. . . Campylotus. Guettard. . . Canarium. Schumacher. . Cancellaria. Lamarck. . . Gancellarndés. . . . . . . Cancilla. Swainson. . . . Canistrum. Klein. . . . . Canthapleura. Swainson. . Cantharis. Férussac. . . . Cantharus. Bolten.. . . . Canthidomus. Swainson. . Canthorbis. Swainson. . . Canthyria. Swainson.. . . Caprella. Guilding.. . . . Caprina. D'Orbigny. . . . Caprinella. D'Orbigny. . . CAPRnIdés NN EUR Caprinula. D'Orbigny. . . Caprotina. D'Orbigny. . . Capsa. Lamarck. . . . . WAPSA BOSS. Capsella. Gray. . . . .. Capulus. Montfort. . . Caracollina. Beck. . . . . Caracolus. Montfort. . . . Cardiapoda. D'Orbigny.. . Gardndés. : 202. & «+ + . Cardilia. Deshayes. Cardinalia. Gray. . . . . Cardinia. Agassiz. . . . . ni en nu ed né On en nu On nu On ju 1 + 261 262 TABLE GÉNÉRALE Cardiocardita. Blainville. . IT 134 Cardiola. Broderip. . . . II 111 Cardiomorpha.DeKoninck. II 47 Cardita. Bruguières. . . . II 134 Cardium. Linné.. . . .. LUN (17 Care RE nr I 430 Carinaria. Lamarck. . . : 1 125 Carinaroïde. Eydoux. 1. 126 Carinea. Swainson. . . . 1 272 Carinidea. Swainson. NT) Carychium. Leach. I 435 | -Carychium. O. Müller. . . I 476 (arpodes te 7 MEN TES Casella. H. et A. Adams. . I 404 Casmaria. H. et À. Adams. I 207 Cassidaria. Lamarck.. . . I 208 Cassidea. Bruguières. I 206 Cassidea. Link. . . . . . I 208 Cassidea. Svainson. . . . I 206 Cassididés tr ren I 204 Cassidula. Férussac. . . . I 475 Cassidulus. Humphrey. . . [1 141 Cassis. Lamarck. . . . . I 206 Casta rAlbers. 000", 2. I 447 Castalia. Lamarck.. . . . Il 149 Catantostoma. Sandberger. 1 239 Catillus. Brongniart. . . . II 162 Catillus. Humphrey. . . . I 338 Gatous-Rlem- 0215 COM PO E TIIUS Cavolina. Gioeni. . . . . I 108 Cavolina. Bruguières. . . I 411 Cavolina. D'Orbigny.. . . I 413 Gécidés. Gray. . . 1" 318 Cemoria. Leach. 1372 Cenia. Alder et Hancock. . I 416 Centronotus. Swainson. . I 136 Cepren Hell I 457 CÉDHAlES PE RARE I 204 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Céphalophores. Blainville. Céphalopodes. Cuvier. . . Céphalopodes monothala- mes. Lamarck. . . . . Céphalopodes multilocu- laires. Lamarck.. . . . Céphalopodes polythala- mes. Lamarck. . . . . Céphalopodes tentaculifè- res. D'Orbigny. . . . . Céphalopodes uniloculai- DES AMATCR. . Cepolis. Monttort. . . . . Cerastoderma. Poli. . . . Cerastoma. Conrad. . . . Ceratia. H. et A. Adams. . Ceratites. De Haan. . . . Ceratodoris. Gray. . . . . Ceratosoma. Adams et Cercomya. Agassiz. DER EN ENCRES Ceriphasia. Swainson. . . . Cerithidea. Swainson. Cérithidés. . Cérithiopsidés. . Cerithiopsis. Forbes. . . . CÉTHRINES AR: à» Cerithium. Bruguières. . . Ceromya. Agassiz. . . . . GErOMA. GTAY. Cerophora. D'Orbigny. . . Chæna. Retzius.. . . . . Chætopleura. Shuttle- Chalidis. Quatrefages. Chama. Bruguières. . . . Chamelea. Klein. Chametrachæa. Klein. . . 264 Ghamidés 00. Chamostrea. Roissy. . . Charis."Albers. "..…, Charodrobia. Albers. . . . Cheletropis. Forbes. . . . Chelidonura. Adams... . . Chelyconus. Mürch. Chemnitzia. D'Orbigny. . Chenopus. Philippi. . . . Chicoreus. Montfort. . . . GHIMANGTAN EN Chilocyclus. Bronn. . . . Chilonopsis. Fischer. . . . Chilostoma. Fitzinger. . . Chilotrema. Leach. Chilotygma.H. et A. Adams. Chione. Megerle. Chioræra. Gould. Chironia. Deshayes. . Chiroteuthidés. Chiroteuthis. D'Orbigny. . CGhiton- inner Chitonacea. Menke. . . . Chitonellus. Lamarck. . . Chitones. Férussac. Chitonidés. Guilding. . . . Chitonites. Scholtheim.. . Chlamys. Bolten. Chloræa. Albers.. . . Chloritis. Beck. . . . . Chlorostoma. Swainson. . Choanopoma. Pfeiffer. . . Chondrophora. Gray. . . . Chondropoma. Pfeiffer. . . Chondrosepia. Leuckart. . Chondrula. Beck. . . . Chondrus. Cuvier. . . . Chonetes. Fischer. . . . . Choristodon. Jonas. TABLE GÉNÉRALE I 116 II 53 I 436 1 444 I 120 I 392 1 246 1. 227 I 262 I 136 479 318 436 I I I 462 I I ni 464 179 IT 83 I 414 26 [.…._6 1,26 10379 I 379 I 384 I 379 I 379 1 379 II 183 I 457 I 461 361 493 nd — — = — — nt — — a CRE ES D > À» © © 19 DD & D à © © Re a. À PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. CHOTUSAGrAy.. CT. Chrysallis. Albers. . . . . Chrysame. H. et À. Adams. Chrysodomus.Swainson. . Chrysostoma. Swainson. . Cingula. Fleming. . . . . Cingulifera. Held. . .. . Cionella. Beck Circe. Schumacher. . . . Circinaria. Beck. . . . . . Cireumphalus. Klein. . . . Cirrhoteuthis. Eschricht. . Cirrus. Sowerby. Cirsotrema. Môrch. Cistopus. Gray. . . . . . GS CT ER RCE Cthara Gray. Cladophora. Gray. . . . . Cladopoda. Gray. . . . . Clanculus. Montfort. . . . Clathrodon. Conrad. . . . Clausilia. Draparnaud. . . Clavagella. Lamarck. . . . Clavatula. Lamarck. . . . Clavella. Swainson. . . . Clavicantha. Swainson. . . Clavilithes. Swainson. . . Clavus. Montfort. . . . . Cleidothærus. Stutchbury. Clementia. Gray.. .=. . . Cleodora. Péron. ! Clepsydra. Schumacher. . COUT CEA Cliodita. Quoy. . . . . . GlioneaPallis ee. | Clionella. Gray." . . . . Clithon. Montfort. . . . . Glœlia- Loven:-.. Cloisonnaire. Lamarck.. . TOME SECOND* 166 433 193 140 394 308 46% 418 85 462 84 15 23/4 218 13 492 209 405 320 397 97 448 16 146 143 146 143 146 53 91 109 17 116 117 116 299 337 A14 14 À bd 3% 266 (BIG TOME EME OMAN Clotho. Faujas. Clotho. Basterot.. . . . . Clymenia. Munster. . . . Clyménidés. Edwards. . . Clypeicella. Valenciennes. Clypeolum. Recluz. . . . Clypidella. Swainson. Clypidina. Gray. . . . . . Cobresia. Hubner. . . . . Coccinella. Leach. : . . . Coccoteuthis. Owen. . . . Cochlea. Adanson. . . . . Cochlearia. Munster. . . . Cochlicella. Férussac. . . Cochlicopa. Férussac. Cochlidium. Gray. . . . . Cochlitoma. Férussac. . . Cochlodesma. Couthouy. . Cochlolepas. Klein. Cochlostyla. Férussac. . . Codakia. Scopoli. . . . . Coleoprion. Sandberger. . . Colina. H. et A. Adams. . Collonia. Gray. - : + - Colobus. Albers. . . . . . Colombellinés.. . . . . . Colubrarïa. Schumacher. . Columbella. Lamarck. . . Columbellina. D'Orbigny. . Columna. Perry. : + : - | Columplica. Mousson. . . Cominella. Gray. Complanaria. Swainson. . Concholepas. Lamarck. . . Conchopatella. Chemnitz. . Conchorhynchus. Blain- Conchyfères. Lamarck. . . TABLE GÉNÉRALE 1.198 II 25 II 122 TT In ft) I 468 I 335 C7 I 373 I 424 I 270 1 44 1 458 I 318 I 441 I] 417 J 141 1 429 II 38 I 330 I 433 II 120 I 112 1.287 I 348 I] 442 I 200 1 153 I 201 I 202 I 431 I 451 1 158 Il 144 O0 nr 0 I 43 Il ll RÉ. A Se un ne PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Conella. Swainson. Congeria. Partsch. . . . . Conicus. Albers. . . . . . Conidea. Swainson. . . . Conidés. H. et A. Adams. . Conilites Lamarck. . . . . Conocardium. Brown. . . Conoceras. Bronn. . . . . Conohelix. Swainson. Conopleura. Hinds. Conoteuthis. D'Orbigny.…. Conotubularia. Troost. . . Conovulus. Lamarck. Conularia. Miller. . . . . Conulus. Fitzinger. Conus linne. "0e Corallioba. H. et A. Adams. Coralliophaga. Blainville. . Coralliophila. H. et A. AIME etre let A Coralliophilidés. . . . . . Corasia Albers. Corbicula. Megerle. . . . Corbicula. Benson. . . . Corbis tCauien. Corbula. Bruguières. . . . Corbulica. Megerle. . . Conbulidéss "#01. Corbulomya. Nyst. . . . . Cordiera. Rouault... . Corephium. Browne. . . . Coretus. Adanson. . . . . Corilla. H. et A. Adams. . Corimya. Agassiz. . . . . Coriocella. Blanwille. Cornea. Megerle. Corneocyclas. Férussac. . Corneola-Held: 1... | I II + 267 268 TABLE GÉNÉRALE Corniculina. Munster. . . HI 59 î Cornuoïdes. Browne.. . . I 318 1 Corona. Albers. . . . . . I 439 Coronaxis. Swainson. . . [| 244 Cona MAILS EEE I 459 Coryphella. Gray. . . . . 1 412 Costellaria. Swainson. . . I 194 Cranchia--Leach…. 1e 22% Cranchiadés. Gray. . . . . I 24 Cranchina. Gray. - + - - | 24 Crania. Retzius. . . . . . II 230 Cramiadés ME. Ce II 230 Craspedochiton. Shuttle- OLA ESA 2 MREEe 1382 Craspedopoma. Pfeiffer. . I 488 Craspedotus. Philippi. . . I 358 Crassatella. Lamarck. . . II 131 Crassatellidés: . . II 130 Crassina. Lamarck. . . . Il 130 Crassispira. Swainson. . . I 146 Cremides. H. et A. Adams. I 370 Crenea. Albers. . .. I 464 Crenella. Browne. . =. . II“ 153 Crepidula. Lamarck. . . . 1 326 Crepipatella. Lesson.. . . I 327 Crest ARADT EE I 110 Crioceras. Léveillé. . . . TI 90 Cruisra me Menke 0 TI TE) Cronia. H. et À. Adams. . I 166 Crossostoma. Morris. . . . 1 354 Crucibulum. Schumacher. 1 325 Crypta. Humphrey. . . . I 326 Cryptella. Webb et Ber- DE NS Os RUE I 426 Cryptoceras. D'Orbigny. . 1 72 Cryptochiton. Gray. . . . I 383 Cryptoconchus. Guilding. . 1 383 Cryptodibranchiata. Blain- PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Cryptodon. Turton. Cryptodon. Conrad. . . . Cryptogramma. Mürch.. . Cryptomya. Conrad. . . . Cryptophthalmus. Ehren- Cryptoplax. Blainville. . . Cryptospira. Hinds. . . . Cryptostoma. Blamuille. . Ctenocardia. H. et ATAMS Eee 200 PNA Ctenoconcha. Gray. . . . Ctenoïdes. Klein. . . . . Cucullæa. Lamarck. . . . Cucullella. MCoy. . . . . Cultellus. Schumacher. . . Cuma. Humphrey. te ci Cumingia. Sowerby. Cuneus. Dacosta. . . . . Cuspidaria. Nardo.. . . . Cuvieria. Rang. . . . . . Cyamium. Philippi. Cyanocyclas. Férussac. . . Cyclas. Bruguières. CYCIISMNIEINEPMER AOC Cyclina. Deshayes.. . . . Cyclocantha. Swainson. . Cycloceras. M'Coy. . . Cyclodontina. Beck. . . . Cyclonassa. Agassiz. . . . Cyclophoridés.. . . . . . Cyclophorinés Cyclophorus. Montfort, a! Cyclops. Montfort. . . . . (YCLOPSITÉS PAM ET Cyclostoma. Lamarck. . . Cyclostominés. Cyclostrema. Marryat. . . Cyclounes re 269 270 TABLE GÉNÉRALE Cyclotus. Guilding. . . . LI 485 Gyerie- Leach "0. en: Cylichna. Loven. . : . . I 387 CGyLIChnIdES I 387 Cylichnidia. Lowe.. . . . I 418 Cylinder. Montfort. 1 247 Cylindra. Schumacher. . . 1 196 Cylindrella. Swainson. . . 1 244 Cylindrella. Pfeiffer. . . . I 446 Cylindrites. Morris et Lycett. 1 227 Cylindrobulla. Fischer: . . 1 394 Cylindrus. Breyn. . . . . In HN Cyllene Gray 7 1 Gil Cymatium. Bolten. . . . . I 152 Cymba. Broderip. . . . . I 186 Cymbiola. Swainson. . . . I 188 Cymbium. Klein. . . .. I 186 Cymbula. H. et A. Adams. TJ 378 Cymbulia. Péron. . . . . 1. 114 Cymbulidés. Cantraine.. . 1 114 Cymodocea. D'Orbigny. . I 117 Cynisca. H. et A. Adams. . I 352 Cynodona. Schumacher. . 1 183 Cyphoma. Bolten. . . . . 1. 092 Cypræa. Linné. . . . . . 1 266 Cyprædia. Swainson.. . . I 268 Cyprælla. Swainson. . . . I 272 Cypræova. Swainson . . . I 270 Cypræovula. Gray... . . - N -270 Cypræovulum. Sowerby. . I 270 CDI ÉTAMENEAR EU I 264 Cypricardia. Lamarck. . . II 95 Cyprina. Lamarck.. . . . II 102 CYPEMUES EE II 101 Cyrena. Lamarck. . . . . II 102 Cyrenella. Deshayes. . . . II 105 Cyrénellidés II 105 CONS EEE II 102 Cyrenocyclas. Agassiz. . . II 102 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Cyrenoïdea. Joannis. . . . Cyrenoïdes. Sowerby. . Cyrthia. Dalman. . . . . Cyrtoceras. Goldfuss. . . . Cyrtodaria. Daudin. . . . Cyrtotoma. Môürch. . . . . Cyrtulus. Hinds. . . . . . Cysticopsis. Mürch. . . . Cythara. Schumacher. . . Cytherea. Lamarck. . . . D Dactylidia. H. et À. Adams. Dactylina. Gray. . . . . - Dactyliobranchiata. Gray. . Dactylus Klein". Dædalochila. Beck. . . . Daphnæoderma. Poli. . . Daphnella. Hinds. . . . . DATHaAGTA Daudebardia. Hartmann. . DATA GTA ER Davidsonia. Bouchard. . . Decacera. Blainville. . . . Decadopecten. Sowerby. . Décapodes. Leach. . . . . Defrancia. Millet. . . . . Defrancinés. H. et A. Delima. Hartmann. . . . Delphinoïdea. Brown. . . Delphinula. Lamarck. . . Dendroconus. Swainson. . Dendrodoris. Ehrenberg. . Dendronotus. Alder et Han- Dendrostrea. Swainson. . 105 Ÿ RO ! 272 TABLE GÉNÉRALE Dentaludés "270 578% Dentaliopsis. Clarck. . . . 1 318 Dentalium. Linné. . . . . 1 374 Dentellaria. Schumacher. . [ 460 Dentipecten. Ruppell. . . II 184 Dermatobranches.Van Has- SOLS PNA mes I 416 Dermatocera. H. et A. AJANS MENU 00 I 488 Dermobranches. Duméril. [I 400 Deroceras. Rafinesque. . . I. 466 Deshaysia. Raulin.. . . . 1 334 Deslongchampsia. MCoy.. 1 376 Desmoulea. Gray. . . . . I 161 Diacr Gray. EE I 109 Dialeuca. Albers. . . . . I 458 Dianchora. Sowerby. . . . II 190 Dianisotis. Rafinesque. . . IF 145 Diaphana. Brown. . . . . I 388 Diaphera. Albers. . . . . I 448 Diastropha. Gray. . . . . I 481 Dibaphus. Philippi. . . . 1 253 Dibranchiata. Owen. . . . I > Diceras” Damarck "TITI Dicères. Blainville... . . . I 406 Didacna. Eichwald. . . . II 112 Diloma. Philippi. . . . . I 358 Dinia. H. et A. Adams. . . I 391 DOTÉ RGTATER LEE II 85 Diplidia. Matheron. . . . II 242 Diploceras. Conrad. . . . 1 67 Diplodon. Spix. . . . . . II 142 Diplodonta. Bronn. . . . II 123 Diplommatina. Benson.. . 1 490 Dipsacus. Klein. . . . . . À (OO Er Dipsas each." II 145 Discina. Lamarck. . "I 231 Discites-DetHaan en 55 Discodoma. Swainson. . . 1 460 % PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Discohelix. Dunker. . . . DÉCUS King EN Æ HASCUS-AAIberS. PU Dispotea. Say. . . ... . . Distorsio. Bolten- ie Ditaxopus. Rafinesque. . Dithalmia. Jap RU Ditremaria. D'Orbigny. . . Dolabella. Lamarck. . . . Dolabrifera. Gray. . . . . Dobidés ns Ne Dolium. Lamarck. . . . . Dombeya. D'Orbigny. . . Donacilla. Lamarck. . . . Donacilla.-Gray.. DONC ER TE RE Donax-Linné. 10 Doridés. D'Orbigny. . . . Doridigitata. D'Orbigny. . Dorinés. Alder et Hancock. Doriprismatica. D'Orbigny. Donis-Tainné. 1... Dorsanum. Gray. . . . . Doryssa. H. et A. Adams. . Dosage. Dosinia. Scopoli. . . .. Dosminés ee. 1... DoStaAGray Doto OKken.-.-.. Dofonimes en Dreissena. Van Beneden. . Drepanostoma. Porro. . . Dalle Gray"... Drymæus. Albers. Dyodonta. Hartmann. . . Dysnomia. Agassiz. . . . TOME SECOND, 19 roc) ES NO = = Q à © © Q rt D OT D ND © CES 394 NOT KO ICT 12 27/ TABLE GÉNÉRALE E Eastonia. Gray. . . . . . Il 60 Ice, ÉE 4 EMA rE 180220 Ebena. Schumacher. . . . I 298 Eburna. Lamarck. . . . . 1 164 Eccyliomphalus. Portlock. 1 233 Echinella. Swainson. . . . I 301 Ectophthalma. Pfeiffer. . . 1 485 Edmondia. De Koninck. . II 114 Edriophthalma. H. et A. DAMES LE. 1e ee 0e I 369 Egeria. Roissy. . . . . . II 74 Hgena. Lea... 2 re Egeta. H. et À. Adams. . IL 103 SO EEE Su à Ge I 318 Elara. H. et A. Adams. . . T1 338 Elasmatina. Petit. . . . . 1_432 PlectrasAlRers I 418 Electrina. Gray. : : . ,. I 497 Eledone. Leach. . . . . . TOR Elenchus. Humphrey. . . 1 360 Elia:#Albers.. "00; I 448 Eligmus. Deslongchamps. II 198 Elimia. H. et À. Adams. . I 290 Elisma. Leach.…. . : I 441 HAAAAGTAVE CE CN I 65 Ellipsolithes. Sowerby. . . 1 55 Ellipstoma. Rafinesque.. . 1 291 Ellobium. Bolten. . . . . I 475 Elona. Moquin-Tandon. . I 311 Elona. H. et A. Adams. . I 465 HINSIa MR ISSO EC I 414 Élysidés-20r CC ie I 414 Emarginula. Lamarck. . . 1 372 Embla. Loven.. . . . . . ID 49 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Emoda. H. et A. Adams. . Enæta. H. et A. Adams. . Endoceras. Hall. . . . : . Endodonta. Albers.. . . . Endosiphonites. Anstedt. . Engina. Gray. . . + - . D Ennea. H. et À. Adams. Enocephalus, Munster. . . Enoplochiton. Gray. . . . Enoploteuthis. D'Orbigny . Ensatella. Swainson. . - . Ensis. Schumacher. . . . Entalis. Sowerby. . . . . Entodesma. Philippi. . . . Eolidina. Quatrefages. . . Epheria. Leach. . . . . . Epidromus. Klein. . . . . Epona. H. et À. Adams. . ÉFALO ARISSO RE CE Erepta- AIDers- "2 Ergæa. H. et À. Adams. . Erigone. Albers. . . . Eu urton 0 DS (ÉRNESl oûn E o € Eruca. Swainson. . . . . Erycina. Lamarck. . . . . Erycinella. Conrad. . . . HGNCONAESR EE. 0 PR MAIDEN Ethalia. H. et A. Adams. Eubranchus. Forbes. . . . EnGCRATS MPér ON Eucharis. Recluz. . . . . Euchelus. Philipp. . . . . Euclia. H. et À. Adams. . Eudora. H. et A: Adams. . Shuttle- WOMEN MAT Eudoxochiton. Eudoxus. Albers. . . . . Il OT «€ ! LOIR D = C9 C2 1 9 N9 to Se (o) ES 39 } L 276 Eulima."Risso.: - - Eulimax. Moquin-Tandon. Eulimella. Forbes. . . . . POLE EP PR Eulota. Hartmann. . . . . Eumelus. Rafinesque. . . Eumenis. Alder et Hancock. Euomphalus. Sowerby. . . Euparypha. Hartmann. . . Euphemus. MCoy.. . . . Euplaxifora. Shuttleworth. Eupleura. H. et A. Adams. ‘ Euplocamus. Philippi. . . Eurybia. Rang. . . . . . HULYDIAES CT Eurycratera. Beck. . . . . Eurydice. Eschscholtz. . . Euryomphala. Beck. . . . Eurystoma. Albers. . . . Euryta. H. et À. Adams. . Burytus AIDErs- En UOTE GATE EEE Eutropia. Humphrey.. . . DHRTNNNER oo av 0. 0 Evarne. H. et A. Adams. . HxXONYr2/ Say. Exotenobranchia. Deshayes. EF Fasciolaria. Lamarck. . . F'asciolarnidés. Fastigiella. Reeve. . . . . Faula. H. et A. Adams. . Faunus. Montfort. . . . . Favorinus. Gray.. . . : . Felania. Recluz. . Ferussacia. Risso. . . . . TABLE GÉNÉRALE I 230 + 1 467 I 229 I 229 1 466 I 468 1 408 I 234 I 466 1 99 I 383 1 156 I 406 I 115 CUS 1 455 I 128 I 423 1 462 I 220 I 436 1 144 I 342 I 342 I 139 II 195 I 400 1 180 PE à I 182 1 445 IW 298 l 412 II 124 1 418 te à PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Ficula. Swainson. . . . . DATES HiCuSs Rousseau... mA He MRISS0, MT LOS Fidenas. Gray... . . . . . I 97 Filurus: De Kay. . . . . I 410 Fimbria. Megerle. . . . . I “121 Fimbria. Bohatsch.. . . . 1 407 Fiona. Alder et Hancock. . I 413 Firola. Bruguières. . . . . I 123 Firolella. Troschel. . . . I 124 RHFONUES. Re TEE [122 Firoloïdea. Lesueur. . . . [I 124 Fischiera. Bernardi. . . . Il 74 Fissurella. Bruguières. . . 1 369 Fissurellidæa. D'Orbigny. . I 371 HisSurelidés ere PS 69) Fissuridea. Swainson. . . 1 370 Fissurirostra. D'Orbigny. . II 20% Fistulana. Bruguières. . . II 14 Flabellina. Guvier. . . . . 1 412 Elèche Ouoy. Il 124 GES COMENT MONO MIE) Forskalia. H. et A. Adams. I 362 Fossarus. Philippi. . . . . I 302 Fragilia. Deshayes.. . . . II 70 Fragum. Bolten. . . . . . Hi MATIN Frickella. Pfeiffer. . . . . 1 432 Fripière. Montfort. . . . . I 323 Fructicola. Held.. . . . . I 466 REVera GTA Nu 399 HOCOlA QUOTE NE I 416 Fulgoraria. Schumacher. . I 190 Hulia Grag er RSS ES I 418 Fusinés. H. et À. Adams. . I 138 Fusulus. Fitzmger. . . . . 1 446 Rüusus Lamarck IC T390 € G Gadinia. Gray. . Gadiniidés. . . Gafrarium. Bolten. . . Galatea. Bruguières. Galateola. Fleming. Galaxias. Beck... . . Galeoda. H. et À. Adams. Galcodes. Bolten. Galeomma. Turton. Galerus. Humphrey. Gallina. Hartmann . Gallinula. Klein. . Gari. Schumacher. . Garnotia. Gray. . Gastéropodes. Cuvier. Gasteropteron. Meckel. . Gastræopoda. Beck. Gastrana. Schumacher. . . Gastridium. Sowerby. . . Gastrochæna. Lamarck. . Gastrochénidés. Gastrodon. Lowe. Gastrodonta. Albers. . Gastroplax. Blainville. Gellina. Gray. . Geloina. Gray. . Gemma. Deshayes. . Gena. Gray. . . - . ; Genota. H. et À. Adams. . Geomalacus. Allman. . Geomelania. Pfeiffer. . Geomitra. Swainson. . Geophila. H. et A. Adams. Geoteuthis. Munster. . . . Geotrochus. Van Hasselt. . Geovula. Swainson . TABLE GÉNÉRALE mi 9 09 QT TT RO T1 QU à = = Qt (a 4 SJ © o tamis nt PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Gervilia. Defrance. . . . IL 161 Gibberula. Swainson.. . . I 199 Gibbula. Risso. . . . . . I 362 Gibbulina. Beck... . . . . l_ 443 Gibbus. Montfort. . . . . Il 443 Glabella. Swainson. . . . I 198 Gladius Klén. 261 Glandina. Schumacher.. . 1 419 Glans. Mubhlfeldt. . . . . IISG Glaphyra. Albers. . . . . I 462 GlAUCINES Sn I 410 Glauconella. Gray. . . . . I 391 Glauconoma. Gray. . . . IL 101 Glauconomyidés.. . . . . IT 100 Glaucus. Forster. . . . . J 410 Globiconcha. D'Orbigny. . 1 226 Glossoderma. Poli.. . . . II 113 Glossodoris. Ehrenberg. . 1 401 Glotella. Gray. . . . . . I 290 GIVCIMÉRAES EEE US Glycimeris. Lamarck. . . II 30 Gnathodon. Rang. . . . . JET Gomphina. Môrch.. . . . II 86 Gomphoceras. Sowerby. . I 68 Gomphocératidés. Pictet. . I 68 Gonalus Gray". IS Gongylostoma. Albers. . . 1 447 Goniatites. De Haan. . . . 1 75 Gonidomus. Swainson. . . 1 443 d Gonioceras. Hall. . . . . 162 Goniodorinés. Adams. . . I 402 Goniodoris. Forbes. . . . I 402 Goniomya. Agassiz. . . . II 47 Goniospira. Swainson. . . 1 443 Goniostomus. Beck. . . . 1 437 Gonodon. Held. . . . . . I 442 Gonostoma. Held. . . . . I 463 Gonyodisceus. Fitzinger. . 1 423 Goodallia. Turton. . . . . Il 134 280 Gouldia. Adams. . Grammisia. De Verneuil. Grateloupia. Desmoulins. . Grenaille, Cuvier. Greslya. Agassiz. . Gryphæa. Lamarck. Guilfordia. Gray. . . . Gulnaria. Leach.. . Gundlachia. Pfeiffer. . Gutturnium. Klein. . Gymnoplax. Gray. . Gymnosomata. Gray. . Gypidia. Dalman. . Gyrina. Schumacher. . Gyroceras. Meyer. Gyrocératidés. Pictet. . Gyrorbis. Fitzinger. . Gyrotoma. Shuttleworth. H Halia. Risso. Haliotidea. Swainson Haliotidés. Fleming. . . . Haliotis. Linné. . Hamadryas. Albers . Haminea. Leach . Hamites. Parkinson. Hamulina. D'Orbigny. . . Hapalus. Albers. . Harpa. Lamarck. Harpago. Klein. Harpidés. . Harpula. Swainson. . Harvella. Gray. Hastula. H. et À. Adams. . Halasia. Gray. . Haustator. Montfort. . . — ne nd né né né né ed né en en On pet TABLE GÉNÉRALE 130 97 98 442 49 em — 263 326 365 365 437 390 93 94 434 204 258 204 190 6 220 6 316 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Haustellum. Klein. . . . . Hebra. H. et A. Adams. . Hectocotylus. Cuvier. . . Hecuba. Schumacher. . . Helcion. Montfort. . . . . Heliacus. D'Orbigny. . . . Helicarion. Férussac.. . . Helicella. Swainson. . . . Helicella. Fitzinger. . . . Helicella. Lamarck. . . . Helicella. Férussac. . . . Hélicellines 00 Helicerus. Dana "1 DOUCEMENT EE Helicigona. Férussac. . . Helicina. Lamarck.. . . . MHÉLCUIES NO PET EN Hélicinides "5... Helicobulinus. Broderip. . Helicoceras. D'Orbigny.. . Helicocryptus. D'Orbigny. . Helicodonta. Férussac. . . Helicolimax. Férussac. . . Heliconoïdes. D'Orbigny. . Helicophanta. Férussac. . Helicophlegma. D'Orbigny. Helicophora. Gray. . . . . Helicopsis. Fitzinger.. . . Helicostyla. Férussac. . . Helisiga. Lesson. . . . . Helisoma. Swainson. . Helealinné mi te Helixarion. Férussac.. . . Hemicardium. Cuvier. . . Hemicycla. Swainson. . . Hemilastena. Rafinesque. , Hemimactra. Swainson. . Hemiodon. Swainson. . . Hemipecten. Adams etReeve. TOME SECOND, — = On en en nt ed On ed jt it et et et nt pt nt et et ed et et nt nt et bent nt IT ni bn I 1 D OO © © ù SN CE RO Or 9 ROM RO" CS CD =T © D CO = © à © 9 = ND CU ei = NW Fe d 281 282 Hemiplecta. Albers. Hemifusus. Swainson. Hemisinus. Swainson. . . Hemitoma. Swainson. . Hemitrochus. Swainson. . Heptabranchus. Adams . Heptadactylus. Klein . = Herilla. H. et A. Adams. . Hermæa. Loven. . Herméinés. Hermes. Montfort. . . Hettangia. Terquem. . Heterocardia. Deshayes. Heteroceras. D'Orbigny. . Heterodonax. Mürch.. . . Heterofusus. Fleming. . Heteropoda. Lamarck. . . Heterostoma. Hartmann. Hetcroteuthis. Gray. . . . Hexabranchus. Ehrenberg. Hiatella. Daudin. . Hiatella. Costa. . . Hiatula. Swainson. . Hiatula. Modeer. . . . Hima: Leach... Himotopoda. Schumacher. Hindsia. Deshayes. . . . . Hindsia. H. et À. Adams. . Hinea. Gray. . Hinnites. Defrance. . Hippagus. Lea. . Hipparionyx. Vanuxem.. . Hipponyx. Defrance. . . . Hippopus. Lamarck. . . . Hippurites. Lamarck.. . . Hirundinella. Gray. . . . Hispidella. Lowe. . . . . Histioteuthis. D'Orbigny. . Holcostoma. H. et A. Adams. TABLE GÉNÉRALE . 1 470 I 141 1 291 1 273 I 457 I 405 | I 9259 | I 449 I 414 1 413 I 247 II 115 II 62 1 96 Il 073 0 T'UTS I'OITS I 465 I 35 1 405 II .25 II 128 I 176 IL 65 1 162 Il 163 I #197 (6 I 304 NnLS7 II 169 II 218 I 330 ITS II 236 1 392 I 466 FN 97 1 304 | PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. ® Homalocantha. Môrch. . . I Homomya. Agassiz. . . . Il Homorus. Albers. . . . . I Hoplomytilus. Sandberger. II Hortolus. Montfort. . . . I Houlette. Bruguières. . . . IT Huronia. Bigsby.. . . . . I Hyala. H. et A. Adams. . 1! Hyalea. Lamarck. . . . . Il HYAITES RAI Il Hyalimax. H.et A. Adams. Hyalina. Schumacher. . . I Hyalina. Agassiz. . . . . I Hyaloteuthis. Gray. . . . I Hydatina. Schumacher... . I Hydrobia. Hartmann. . . I Hydrocæna. Parreyss. . . I Hygromanes. Férussac. . . I Hygromia. Risso. . . . . Il Hyolithes: Eichwald. . . Il Hypobrachiæa. Adams. . . I Hypogæa. Poli. . . . .. Il Hypostoma. Albers. . . . I Hypothyris. Phillips. . . . II Hypterus. Rafinesque. . . I Hyria. Lamarck.. . . . . II Hyridella. Swainson. . . . Il I lacra. H. et À. Adams. . . II Janachus. Mürch. . . . . I Iberus. Montfort. . . . . ÏÎ Idalia- Leuckart. . . . . . Il Idesa. H. et A. Adams. . . I Idothea. Schumacher. . . II Idyla. H. et A. Adams. . . ] Ilaira. H. et A. Adams. . . ]I 136 26 430 158 9 189 63 305 108 107 468 200 423 31 A 284 Imbricaria, Schumacher. . Imperator. Montfort. . Inachus. Hisinger. . . . Infundibulum. Montfort. . Infundibulum. D'Orbigny. . MONA EE Inoceramus. Sowerby. . . InGperculés "0 To Lens RER PEN lodes Leac en Iphigenia. Schumacher. . . Iphigenia. Gray. . Iridea. Swainson. Kridima. Lamarck. Iridinés. Isaba. H. et A. Adams. rer Isanda. H. et A. Adams. Isapis. H. et A. Adams. . . Ischnochiton. Gray. . . . Isidora. Ebrenberg. Isoarca. Munster. Isocardia. Lamarck. Isocardiidés. Isodoma. Deshayes. Isodonta. Buviguier. . . . Isognomon. Klein. . . . . Isomeria. Albers. Isorhynchus.. King. . . . Ispidula. Gray. ISA GTA Jamaicia. Adams. . . Jaminia. Leach..... Janella Gray e een Janella. Grateloup.. . . . Janellidés. TABLE GÉNÉRALE TNLO TT I 348 Our? IST 1 325 I 284 II 162 IQ ll 1.290 I 118 LS I 449 II 141 II 147 II 147 1193 I 354 I 302 I 380 I 481 LÉ 177 II 113 ANS NOR UD 76 II 160 I 460 11221 ll Ir I 445 1 “493 I 442 I 473 I 230 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. LME | Janira. Schumacher. . . . II Janthina. Bolten. . . . . I TATUDINES ere NL Il Janulus Lowe. he Il ans Votes MI Jeffreysia. Alder. . . . . . I Jopas. H. et A. Adams. . . ]I Jouannetia. Desmoulins. . II Juga. H. et À. Adams. . . I K KathacmanlGray CI Kelæno. Munster. . . . . 1 ES bit to non 02 00 0€ Kolcoceras. Portlock.. . . I Koninckia. Suess. . . . . II Kraussia. Davidson. . . . II L Labiella- Pfeiffer. + … . … TI Labiosa. Schmidt. . . . . IT Labyrinthus. Beck. . . . . I Lachesis. Risso. I Lacuna. Turton. . . . . . I Lævicardium. Swainson. . II Lagena. Bolten. . . . . . I Lagena. Klein... LR Lagena. Schumacher... . . I Laguncula. Benson. . . . I Laimodonta. Nuttall. . . . I Lambis. Bolten.". . . . Il Lamellaria. Montagu.. . . I Laminella. Pfeiffer. . . . . I Lampadia. Albers. . . . . I 451 185 118 118 466 409 305 167 1 293 383 29 125 62 218 206 432 6I 459 146 302 109 143 153 181 310 478 254 212 432 46% db 19 OL 280 Lampadion. Bolten. Lampania. Gray. . Lampas. Schumacher. Lamprodoma. Swainson. Lamproscapha. Swainson. Lamprostoma. Swainson. . Lampsilis. Rafinesque. Lampusia. Schumacher. Laniogerus. Blainville. Lanistes. Montfort. . Lasea. Leach. . Laternula. Bolten. . Latia. Gray. . Latiaxis. Swainson. Latirus. Montfort. Latomus. Fitzinger. Latona. Schumacher. . . Latrunculus. Gray. . Lauria. Gray. Lazaria. Gray. . Leachia. Lesueur. Leachia. Risso. Leda. Schumacher. . Leguminaria. Schumacher. Leia. Alhers. Leila. Gray. . Leiocheiïla. Albers. . Leiodomus. Swainson. Leiostoma. Swainson. . Leiostraca. H. et À. Adams. Leiostracus. Albers. Leiostyla. Lowe. . Lementina. Gray. Lenticula. Held. . Leonia. Gray. Lepidopleurus. Risso. Leptachatina. Gould. . Leptaxis. Lowe. Leptinaria. Beck. TABLE GÉNÉRALE J 460 * 10555 | [156 À [Pme y 7 I 146 1535 II 140 I A51 I 410 IST II 125 Il 36 I 483 ROTeTIl I 181 I 464 Il 71 I 164 1 444 II 136 Il 25 I 308 Tnt) ITMUTE) I 448 II 148 1 455 I 160 I 455 I 230 I 437 Il 444 LS 20 I 464 1 492 I 380 I 432 I 458 I 432 + PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Leptochiton. Gray. . . . . Leptoconchus. Ruppell. . . Leptoconus. Swainson. . . Leptœna. Dalman. . . . . Leptolimnea. Swainson. . Leptomerus. Albers. . . . Lepton. Turton. . . . .. Leptopoma. Pfeiffer. . . . Leptospira. Swainson. . . Leptoteuthis. Meyer. . . . Leptoxis. Rafinesque. . . . Leucochroa. Beck. . . . Leuconia. Gray. . . . . Leucozonia. Gray. . . . . Devena Gray un Libitina. Schumacher. . . Licina. Browne..…. "1". Licorne. Lamarck. . . . . Ligula. Recluz. . . . . . Ligula. Montagu. Lima. Bruguières. . . . . Limacella. Blainville. . . . Limacella.Brard.….. Limacidés. TMACIENS RME cr 0: Limaetma. (CUVIEr. Limacina. Hartmann. Limapontia. Forbes. . . . Limapontidés . AE Limatula. S. Wood. . . . Pimasnne Limea. Bronn. Limicolaria. Schumacher. Lumnæa. Lamarck... Limnæoderma. Poli. . . . nnmneéldés 2. 1: imnémes. 2... 7: Limneria. H. et A. Adams. Limnophiles. 381 173 244 225 480 439 127 487 412 37 294 A64 AT8 181 208 95 193 169 40 76 188 467 472 466 466 113 424 415 415 189 466 189 430 479 145 AT9 479 212 475 À + 288 Limnophysa. Fitzinger. . . Limopsis. Sassy. . . . . . Lingula. Bruguières. . . . Lingulidés. Lintricula. H. et À. Adi ms Lioconcha. Môrch. . . . . Liotia. Gray. IDRMÉS ER Liparus Albers Lippistes. Gray. . . . CRANGTAT RU Lithidion. Gray. . . . . . Litharca. Gray. Lithoconus. Mürch. Lithodomus. Cuvier. . . . Lithoglyphus. Mublfeldt. . Lithophagella. Gray. . . Lithopoma. Gray. LIHOpA A RANT IE ER Liftorina. Férussac. . . . Littorinella. Braun. Litlorinidés. Gray. . . . . Lituiphora. Gray. Lituites. Breynius. . . . . Lituus. Brown. LVORA AGE CE Lobaria. Blainville. Lobiger. Krohn. . . . . LOLITA LEE RE Ce Loliginites. Quenstedt. . . Loligo. Lamarck. Loligopsidés. Loligopsis. Lamarck. . . . Loligosepia. Quenstedt. . . Loliolus. Steenstrup. . . . Lomanotus. Verany. Lomastoma. Rafinesque. . Longæva. Mublfeldt. . . . Lopha. Bolten. TABLE GÉNÉRALE I 480 A LÉ II 234 II 233 1 “175 II 89 I 351 I 351 I 430 I 352 1 485 I 491 II 172 I 244 IL 155 I 303 II 99 I 350 1 304 I 299 I 308 I 299 J 51 I! 58 I : 52 I 356 1 393 I 394 I 33 1 Al J:.28 1 25 I 25 I 4l NET I 408 I 479 1000777 II 197 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Lophocercidés. Lophocercus. Krohn. . . . HOPRYQUS APOE EN ; Lorica. H. et À. Adams. . Loricata. Schumacher. . . Horipes Poli.n: 1 0. Lotorium. Montfort. . . . POIIR A GTap Le EN. Loxonema. Phillips. . . . Lucapina Gray. Lucerna. Humpbhrey. . . . Lucernella. Swainson. . Lucidella. Swainson. . . . Lucidula. Swainson, . . . OUEN Lucina. Bruguières. . . . Lucinacés. PUCITIdés ER ed Lucinopsis. Forbes. . . . ÉUDAECA GTA 0 Lunatia. Gray. . . Lunella. Bolten. . . . . . Lunulicardia. Gray. . . . Lunulicardium. Munster. . Luponia. Gray. . . . . . Lutetia. Deshayes. . . . . Lutraria. Lamarck. LUITANIRES Ne... Lutricola. Blainville. . . . Lyonsia.Turton.. . . . . EVA GTR UN, Lyrcea. H. et À. Adams. . [RCE (EE ONCE NES Lyrostoma. Swainson. . . Lysianassa. Munster. . . . Lysinoc. H. et A. Adams. . Lytbasia. Gray. . . : . . TOME SECOND. 394 37 289 290 Macha: (0ken. "00 Machæra. Gould. . . . . Maclurea. Emmons. . . . Macoma. Leach. . : - . . Macroceramus. Guilding. . Macrocheilus. Phillips. . . Macrodon. Lycett. . . . . Macrodontes. Swainson. ! Macrochlamys. Benson. . . Macroschisma. Swainson. . Macrocyclis. Beck. . . . . Mactra. Linné. Mactrella. Gray: - + : Mactridés. Mactrinés. Mactrinula. Gray. . . . . Mactromya. Agassiz. . . . Macularia. Albers. . . . . Magas. Sowerby.. . . . . Magdala. Leach. . . . . . Maggillivraya. Forbes. . . et A. Adams Maggillivrayés. H. Magilus. Montfort. . . . . Maillotin. Vignard. . . . . Malacozoaria. Blainville. . Malea. Valenciennes. . . . Malletia. Desmoulins. Malleus. Lamarck. . . . . Mamma. Klein. . . . . . Mangelia. Leach. Mantellum. Bolten. Mantissa. H. et A. Adams. Marcia. H. et A. Adams. . Margarita. Leach. . . . . Margarita. Leach. . . . . TABLE GÉNÉRALE II 24 à 1123 10259 nn (55) I 442 1228 II 174 I 438 1 470 I 371 I 461 II 54 IT 55 | II 53 I 54 HD ME NN 25 1 464 NH 207 II 38 I 120 Tem120 I 174 I 490 1 I I 210 II 181 II 163 [215 1 149 TILS9 I 450 II 84 II 160 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Margaritana. Schumacher. Margaritifera. Brown . . . Marginella. Lamarck. . . . Mariaella. Gray. . . . . . Marinula. King. . . . . . MARS AM GTAY- EN N Marmorostoma. Swainson. Marpessa. Gray. . + - . Marsenina. Leach. . . . . Marsyas. Oken. . . - . . Marteau. Lamarck.. . . . Martesia. Leach. . . . . . Mastonia. Hinds.. . . . . Mastula. Lowe. . . . .. Masius-"Beck: 1". "07. Massyla. H. et À. Adams. . Mazzas Klein. 2,1 Medora. H. et À. Adams. . Medoria. Leach. . . . . . Megadesma. Bowdich. . . Megalodon. Sowerby.. . . Megalostoma. Guilding.. . Megara. H. et À. Adams. . Megasiphonia. D'Orbigny. . Megaspira- Lea". Megathyris. D'Orbigny. . . Megerlea. King. . . . . . Megimathium. Van Hasselt. Meiocardia. H. et À. Adans. Melacantha. Swainson. . . Meladomus. Swainson. . . Melafusus. Swainson. ? . . Mélampinés.. . . . . . . Melampus. Montfort. . . . Melanatria. Bowdich.. . . Melanella. Swainson. . . . Melania. Lamarck. . . . . Mélanie een ee Melanoïdes. Olivier. . . . Il 144 160 CS co QD 1 à CO © Ct 9 © & à JF @ LL = © 291 292 Melanopsis. Férussac. . . Melantho. Bowdich. . . . Melapium. H. et A. Adams. Melaraphis. Muhlfeldt. : . Melas. Montfort. . . . . . Melasma. H. et À. Adams. Melcagrina. Lamarck. . . Melra Albers mere Melibæa. Forbes. . . . . MelibetRang "707 Mélibéines "0 Melo. Humphrey. . . .. Melongena. Schumacher. . Menestho. Moller. . . . . Menetus. H. et A. Adams. Mercenaria. Schumacher. . Merdigerus. Albers. . . . Merica. H. et A. Adams. . NTETISTA MSUESS Meretrix. Lamarck.. . . . Meroë. Schumacher. . . . Merope. H. et A. Adams. . METRVA GTA EN Mesalia Gray tn Mesembrinus. Albers. . . Mesodesma. Deshayes. . . Mesodon. Rafinesque. . . Mesomphix. Rafinesque. . Metaptera. Rafinesque. . . Metis. H. et À. Adams. . . Metoptoma. Phillips. . . . Metula. H. et À. Adams. . Microcystis. Beck. . . . . Micromya. Agassiz. . . . Microtis. A. Adams. . . . Microtoma. Swainson. . . Millepes. Klein. . . . . . Miltha. H. et À. Adams. . Miranda. Alder et Hancock. TABLE GÉNÉRALE I 297 + IQ = 311(0) | 1 173 1 300 [I 287 1 292 IL 160 1 419 I 407 1 407 1 407 1 186 I 141 I 229 J 482 | IL 82 1 441 I 277 II 217 Il 86 ll: 288 IL 60 1331 A 1 439 II 78 I 462 I 422 Il 143 Il 69 1 376 I 142 I 470 Il 140 1 364 I 166 1 259 Il 120 1 406 À PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Mirus. Albers. . . 4 . . Mine ANTENNES Nütra: Lamarck. 4... | Mitrella. Risso. . : . . . Mitrella. Swainson. . . . Mitreola. Swainson. . . . Misas each Mnestia. H. et A. Adams. . Modelia. Gray. . . . . . Modicella. H. et À. Adams: Modiola. Lamarck.. . . . Modiolarca. Gray. . . . . Modiolaria. Beck. . . . . Modulus. Gray. . . . . . Mollusca. Linné.. . . - . Monacha. Fitzinger. . MONA PAG AY EE ENEN Monica. H. et À. Adams. . Monilea. Swainson. . . . Monoceros. Lamarck. . . Monocondylæa. D'Orbigny. Monodacna. Eichwald. . . Monodactylus. Klein. . . . Monodonta. Lamarck. . . Monopleura. Matheron.. . Monoptygma. Lea. . . . . Monotis. Bronn. . . . . . Montacuta. Turton. . . . Montagua. Fleming. . . . Montfortia. Recluz. . . . Mopalia. Gray. . . - . . . Morrisia. Davidson. . . . Morula. Schumacher . . . Morum. Bolten. . . . . . Morvillia. Gray. . . . . . Moschites. Schneider. . . Mouretia. Sowerby. . . . Mudalia. Haldeman. . . . Mulette. Lamarck. . . . . } d 293 294 TABLE GÉNÉRALE Mulinia. Gray. : . « : |” II - 54 Mulleria. Férussac. . . . II 150 Munsteria. Deslongchamps. 1 39 Murchisonia. De Verneuil. 1 238 Nitresalinne. 1 134 Muricanthus. Swainson. . 1 136 Muricidea. Swainson. . . I 136 NUNCiTéS NM ER 1:15) Muricinés. H. et À. Adams. 1 134 Musculium. Link. . - . . HAT 0S Musculus. Martini. . . . … II 66 Mutela. Scopoli. . . . . . II I47 Mutyca. H. et A. Adams. . I 194 Nya Anne em CCS IL 30 Myalina. De Koninck. . . II 171 Mycena. Albers. . . . . . I 458 NIVCEIUPITES CPR II 146 Mycetopus. D'Orbigny. . . IT 147 Mychostoma. Albers. . . . [I 447 MNITÉS EME MERE ST) Myllita. D'Orbigny. . - : Il 126 Myochama. Stutchbury. . I 52 Myoconcha. Sowerby. . . I 155 Myodora. Gray. . . . . . Il o1 MYODATD LEE ESS II 153 Myopsis. Agassiz. . . . . JI 28 Myrina. H. et À. Adams. . Il 153 Myristica. Swainson. . . . I 141 Myrtea Turn Neu20 MIVSII A OT AVENUE II glil MySia- each N Nu 123 Mytilicardia. Blainville... . I 135 MYLILAES EEE DNS Mytilimeria. Conrad. . . . II 39 Mytilina. Cantraine. . . . II 157 Mytilomia. Cantraine. . . IL 157 Mytilus. Linné. … ... Ha TES Myurella. Hinds.. . . . . 11. 920 Myxostoma. Troschel. . . I 487 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. N Nacella. Schumacher. . . Næsiotus. Albers. Naïa. Swainson. . - . . . Naidea. Swainson. . . . . Nana. Schumacher. . . . Natmina Gray Napæus. Albers. + » : . Nata AGTAYE. "EN NoricaRecluz. Narona. H. et À. Adams. . Nassa. Lamarck.. . . . . Natica. Adanson.. . . . . Naticaria. Swainson. . . . Naticella. Munster. . . . . Natieidéss 2 6 200 Naticina. Gray. . . . . . Nauplius. Pline. . . . . . Nautiloceras. D'Orbigny. . Nautilidés. Owen. . . . . Nautilina. Stein. . . . . . Nautilus. Linné. . . . . . NAT AG Navicella. Lamarck. . . . Navicula. Blainville. . . . Navicula. Spix. . . . . . Naytia. H. et À. Adams. Net Gray ee Ce Nebularia. Swainson. . . . Neda. H. et A. Adams. . . Neilo. H. et A. Adams. . . Neithea. Drouet. . . . . . Nelimenia. Castelnau. . . Nematura. Benson.. . . . Nenia. H. et À. Adams. . . Neptunea. Bolten. . . . . Nerea. Lesson.. . . . . . 296 Nerinea. Defrance. . Neripteron. Lesson . Neristoma. Klein. Nerntiilinne 1 ce Neritella. Humphrey.. . . Néritidés. . . . Neritina. Lamarck.. ... . Neritoides. Brown. . . . . Neritoma. Morris. . . . . Neritopsis. Grateloup. Neritula. Plancus. . Nesæa. Risso. . . . Neverita. Risso. . Newcombia. Pfeiffer. . . Nina. SWAinson. Ninella. Gray. . + Niotha. H. et A. Adams. . Nisea. Marcel de Serres. . NISOMRISS OMR ENT UE Nitidella. Swainson. . . . Nitocris. H. et À. Adams. . Noetia. Gray. %: Nona, H. et A. Adams. . . Northia. Gray. . . . . . . Notarchus. Cuvier. . : . . Nothus. Albers. . . . . . Novaculina. Benson. . Nubecula. Klein... . . . . Nucinella. S. Wood. Nucleobranchiata. Blain- Nucléobranchidés. . . . . Nucula. Lamarck. Nuculella. D'Orbigny. . . Nuculina. D'Orbigny.. . . Nuculocardia. D'Orbigny. . Nudibranches. Cuvier. II Il 293 337 479 333 335 332 335 300 334 330 332 164 146 214 132 140 347 162 174 230 201 296 173 391 159 396 418 25 244 180 118 229 178 181 178 180 154 400 TABLE GÉNÉRALE b tnt PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. 0 Obba. Beck. LÉ Obeliscus. Beck . . . . . Obeliseus. Humphrey. . . Obolus. Eichwald. . . . Obovaria. Rafinesque. . . Oceanus. Montfort. Ocenebra. Leach... : . - Ochthephila. Beck. . . . . Octocera. Blainville. . . . Octopia. : afinesque. . . . Octopidés. D'Orbigny. . . Octopoda. Leach. . . . . Octopodidés. Gray. . . . . Oclopodina. Gray. . . . . Octopodoteuthis. Ruppell. Octopus. Lamarck.. . . . Ocythoë. Rafinesque. . Ocythoïdés. Gray. : . . . Odontocyclas. Schlutter. . Odontostoma. D'Orbigny. . Odontostomus. Beck. . . . Odostomia. Fleming. . . . Oithona. Alder et Hancock. Olana. H. et A. Adams. . Oleacina. Bolten. Oléacinides.. . : . Oléacuines 0 0 Oliva. Bruguières. . . . . Olivancillaria. D'Orbigny. . Olivella. Swainson. . . . (DITES E RER Olivina. D'Orbigny. . . . Oligyra. Say. . - . . . Omala. Schumacher. . . . Omalan Death #0 Omalonyx. D'Orbigny. . . Ommastrephes. D'Orbigny. TOME SECOND. = nt nd ét ent nt jet 38 29 298 Omphalia. De Haan. . Ompbhalius. Philippi. . . . Omphalostila. Schlutter. . Omphalotropis. Pfeiffer. Omphiscola. Rafinesque. . Onchidella. Gray. . . . . Onchidiidés. . . . . . . . Onchidium. Buchanan. . . Onchidora. D'Orbigny. . . Onchidoris. Blainville. . . Onchidorinés.H.etA. Adams. Onchidorus. Férussac. . . Oncoceras. Hall. Onithochiton. Gray. . Oniscia. Sowerby. . Oniscidia. Swainson. . . . Onoba. H. et À. Adams. . Onustidés. H. et A. Adams. Onustus. Humphrey. . Onychia. Lesueur. . . Onychoteuthidés. Gray. . . Onychoteuthis. Munster. Onychoteuthis. Lichtenstein. Opalia. H. et A. Adams... . Opeas. Albers. . Operculata. Wiegmann.. . Operculatum. Linné . . . Ophicardelus. Beck. Ophileta. Vanuxem. Ophiodermis. Agassiz. . Ophiogyra. Albers. . . . . Opis: Defrance Opisophthalma. Pfeiffer. . Opisthobranchiata. Milne Hawardss 00. Opisthophorus. Benson. . Orbicella. D'Orbigny.. . . Orbicula. Cuvier. . . .…. DEDIQUIdES RARE TABLE GÉNÉRALE I 55 I 361 |] 441 il I 494 I 4 218 420 485 398 478 233 462 463 II 132 I 498 Il l I l I I l I I I I I I 322 Il Il I I I l I l Il I I I I 385 1 486 I1_ 232 II 231 Il 231 & dé nd PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Orbiculoïdea. D'Orbigny. . Orbiculus. Megerle. . . Onhissleas ne Ur. Ormoceras. Stokes. Orphnus. Albers. Orthalicus. Beck. Orthis-1Dalman. Orthisidés. Orthisina. D'Orbigny. Orthoceras. Breynius. Orthoceratites. Auet. . . . Orthoconques. D'Orbigny. Orthonota. Conrad. . . . Orthostylus. Beck. . . . . Orthothrix. Geinitz. . . . OCUSHAa MGR NU Oscabrions. Petiver. . . . Oscanius. Leach. Ostrea. Linné. . : OStréidés" … : . . Otala. Schumacher. . . . OfAVA Gray (DEEE EEENONSEN OdES Oftopoma. Gray. . . . Otostomus. Beck. . . CIUSARISSO de Ovatella. Moquin-Tandon. Owenia. Prosch.. Ovula. Bruguières. . . . . Oxycheilus. Albers. Oxychilus. Fitzinger. . Oxychona. Môrch. . . . Oxyperas. Mürch: . . . Oxystele. Philippi. . . . . Oxystomus. Blainville. . . Oxystyla. Schlutter. . . . Ozæna. Rafnesque. IL Il Il Il Il H em — ee] On nd x 231 90 234 444 63 436 439 222 221 293 »9 D9 ( 181 433 228 456 319 397 195 194 458 398 479 479 A Cid 299 300 P Pachya. Albers. Pachybatron. Gaskoin. Pachycheilus. Lea. . Pachylabra. Swainson. . Pachymya. Sowerby. . Pachyotus. Beck. Pachypoma. Gray. . Pachyrisma. Morris. . Pachystoma. Swainson. . Pachystoma. Albers. Pachystoma. Guilding. Pachytes. Defrance. Pachystyla. Môrch. . Padollus. Montfort. Pagodella. Su ainson. | Pagodus. Gray. Palæomya. Zittel. Palæosepia. Théodori. Palæoteuthis. Ræmer. Palæoteuthis. D'Orbigny. Paléoteuthidés . Palliobranches. Pallium. Martini. Paludellina. Lowe. . Paludestrina. D'Orbigny. Paludina. Lamarck. Paludinella. Pfeiffer. . Paludinidés. . Paludomus. Swainson. . Pandora. Bruguières. . Pandorina. Scacchi. . . Panopæa. Ménard. . Paphia. Roissy. Paphia. Lamarck. Paphiinés. Papillifera. Hartmann. TABLE || 451 I 209 I 288 1 313 Il 18 Il 436 I 350 Il 131 I 496 I 458 ASS II 190 I 470 I 368 I 301 IMS301 Il 34 I A1 Il 44 Il 43 Il 37 Jon OS) II 184 1 445 1502 I 309 I 499 I 309 IN310 OL EXT) IDSNS3S M6 SI ITS ITRONTS Il 448 GÉNÉRALE PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Papyridea. Swainson. Paracephalophora. Blain- Parallelipipedum. Klein. . Parapholis. Conrad. . . . Parmacella. Cuvier. Parmophorus. Blainville. . Parthena. Albers. . . . Parthenope. Scacchi. . . . Partula. Férussac. . . . . Partulina. Pfeiffer. . . . . Paryphanta. Albers. . . . Basitheailiea. Un Passya. Deshayes. . . . . Pate Linne Patellidés. Patelloïdea. Quoy. . . . . Palera Albers BAD GTA EU Patro Gray Patnla Held' Patularia. Swainson. . . Pavois. Quatrefages. . . . Paxillus. H. et À. Adams. . Paxiodon. Schumacher. . Pecchiolia. Meneghini. . . Pecten. Bruguières. . . . Pettinaces ie ee ue Pectinibranchiata. Cuvier. . Peche Se Pectunculina. D'Orbiguy. . Pectunculus. Lamarck. . . Pedicularia. Swainson. . . Pedipes. Adanson. . . . . Pedum. Bruguières. . . . PETER RRISSO PR Pelagella. Gray. . . . Pelagia. Quoy. . . . . . ReNCAT AI GTA Il 109 130 174 8 126 313 158 128 134 432 A4TI 230 _128 316 376 3714 462 318 19: 423 146 416 490 149 11 or 182 165 132 182 176 176 274 478 189 418 404 117 263 + 301 302 Pellicula. Fischer. . Peloronta. Oken. . Pelta. Quatrefages. . Peltella. Webb. Pendactylus. Klein. ‘ Penitella. Conrad. Pentamerus. Sowerby. Peplidia. Lowe. Pera. Leach. Peracle. Forbes. . Montfort. Peribolus. Adanson. Perdix. Periploma. Schumacher. Peristera. Rafinesque. Peristoma. Krynichi. . Perlamater, Schumacher. . Perna. Bruguières. Poli. Peronæoderma. Poli. . Peronæa. Peronæus. Albers. Peronia. Blainville. Perrinia. H. et A. Adams. Perrona. Schumacher. Persa. H. et A. Adams. . Persicula. Schumacher. Persona. Montfort. . Perothis. Eschscholtz. Petasia. Beck. . Petræus. Albers. . Petricola. Cuvier. Petricola. Lamarck. Pétricolidés. . Pfeifferia. Gray. Phædra. Albers. Phædusa. H. et À. Adams. Phakellopleura. Guilding. . Phalium. Link. Phanerophthalmus. Adams. Phanerotinus. Sowerby. . TABLE GÉNÉRALE 1 429 + 19338 I 416 | 1 427 | 1 168 I 9 1 220 | | 406 He 105 I I I I I I I 113 210: | 266 | 38 201 440 160 II 160 II 69 II 66 4 % A PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Pharella. Gray. . . . . . PHARES ER EE CN 0: Phaseolicama. Valenciennes. Phasianella. Lamarck. . . Phasianellinés. Phasianema. Wood. Phasis. Albers. . . . . . Phengus. Albers. . . . . . Phidania. Gray. . . . . . Philina. Ascanias. . . . . Philina- Albers BÉIPPLAR GTA EN Philomycus. Rafinesque. . Philonexidés. D'Orbigny. . Philonexis. D'Orbigny. . . Phisella. Haldemann. Phœnicobius. Mürch.. . . Pholadacea. Blainville. . . Pholadidea. Turton. . . . Pholadidés = 07 7. Pholdmessr 7 50 Pholadopsis. Conrad. . . . Pholadomya. Sowerby. . . Pholas NC. 7... PRORTES A GTA ne Phorus, Montfort. . . . . Pnos Monlioct. Phosphorax. Webb. . . . Photinula. H. et À. Adams. Phragmoceras. Broderip. . Phragmolithes. Conrad. . Phrontis. H.et A. Adams. Phyllidia. Cuvier. . . . . Phyllidiüdes.. 9 . . +. Phylliroe. Péron en Phylliroïdés. D'Orbigny. . Phylloda. Schumacher. . k II I © D © D En | 304 TABLE GÉNÉRALE Phyllodesmium.Ebhrenberg. 412 + Il Phyllonotus. Swainson.. . 1 136 Physa. Draparnaud. . . . 1 480 Physema. H. et À. Adams. 1 391 Physiodon. Haldemann. I 481 Physiopsis. Krauss. I 481 Pietin. Adanson. . . . . . I] 478 BHa Klein #0 1.333 Pileolus. Sowerby. . I 338 Piléopsidés + 02. IS 28 Pileopsis. Lamarck. . . . 1 328 Pinaxia. H. et A. Adams. . I 170 Pinna mn 164 Pinnoctopus. D'Orbigny. . 1 14 Pintadine. Lamarck. . . . II 160 Pira. H. et A. Adams. . . I 477 Pirena- Lamarck.… 1298 Pirenella. (Grave IS S Pisania BivODA 6 TNT 22 Pisidium. Pfeiffer. . . . . I 105 PisumMegerle. II 105 Pithohelis. Swainson. . . I 433 Pitonellus. Montfort. . . . I 354 RIEVSN BEC CE 0 | Placenta. Retzius. . . . . II 194 Placobranchus.Van Hasselt. 1 396 Placostylus. Beck. . . . . I 438 Placuna. Lamarck.. . . . II 194 Placunanomia. Broderip. . Il 193 Plagiodon. Lea. . . . . . I 145 Plagiola. Rafinesque. . . . II 140 Plagioptychus. Matheron. . II 237 Planaxidés. H.et A. Adams. 1 303 Planaxis. Lamarck. 1 303 Planispira. Beck. 2, M ET, Planorbella. Haldemann. . I 482 Planorbinés.. . . . . I 482 Planorbis. Guettard. . . . 1 482 Planorbula. Haldemann. . 1 483 2 tels PAR Planulites. Munster. . . . Platymya. Agassiz. . . . . Platyodon. Conrad. . . . Platyschisma. M'Coy. LE Plaxifora. Gray. . . . . . Plecocheilus. Guilding. . . Plecostylus. Beck. . . . . Plecotrema. H.etA. Adams. Plectambonites. Pander. . Plectrophorus. Férussac. .- Pleiodon. Conrad. . . . . Plekocheilus. Swainson. . Pleurobema. Rafinesque. . Pleurobranchæa. Meckel. . Pleurobranchidés. . . . . Pleurobranchidium. Blain- Pleurobranchinés. . . . . Pleurobranchus. Cuvier. . Pleuroconques. D'Orbigny. Pleurodon. Wood. . . . . Pleurodonta. Fischer. . Pleuromya. Agassiz. . . . Pleuronecta. Swainson. . . Pleurophorus. King. . . . Pleurophyllidiidés. . . . . Pleuropus. Eschscholtz. . Pleuropus. Rafinesque. . . Pleurotoma. Lamarck. . . Pleurotomaria. Defrance. . Pleurotomaridés. Pleurotomidés. H. et A. Adams tm 0 Pleurotominés. Swainson. Plicadomus. Swainson. . . Plicaphora. Hartmann. . . Plicatula. Lamarck. . . . Plocamocère. Cuvier. Plocamoceros. D'Orbigny. TOME SECOND. ORDRE ALPHABÉTIQUE. I 71 29 31 235 383 435 439 476 225 427 148 435 140 397 396 306 Plocamophorus. Leukart. . Plotia. Bolten.. . Pneumodermidés. Pneumodermon. Cuvier. . Pododesmus. Philippi. . . Podophthalmes. . Podopsis. Lamarck. . . . Pæœnia. H. et À. Adams. . BOT SH ele Pollia. Gray. : Polybranches. Blainville. . Polycera. Cuvier. . - Polycérinés. Alder et Han- COR Ter Ne OC ee Polydonta. Fischer. . . Polydonta. Schumacher. . Polygona. Schumacher. . Polygyra. Say. Polygyratia. Gray. . . . Polymesoda. Rafinesque. . Polymita. Beck. . . . Polyodonta. Mublfeld. . . Polyplakyphora. Blainville. Polyphemus. Montfort. . . POIYDUS PÉTER Polytremaria. D'Orbigny. . Polytropa. Swainson. . . POMACEANPENT EN RS Pomatias. Studer. . . . POMALIASINES Pomaulax. Gray. . POMEla GTA EN Pomus. Humphrey. Porambonites. Pander. Porcellana. Adanson.. . . Porcellia. Léveillé. . . . . Poronia. Recluz. . Poromya. Forbes. . . Porphyria. Bolten. . . TABLE GÉNÉRALE I 403 1 288 PAIE UT IL 193 1 332 I 190 1 496 | 1493 | 1 142 1 400 I 403 I 402 I 476 | 1 357 1 181 1 463 1 463 IL 102 1 455 Il 178 1 379 1 419 I "13 1 238 1 166 1 313 1 494 | 494 1 351 TRS 1 313 IL 221 1 197 ‘J 100 Il 125 II 49 I 176 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Portlandia. Môrch.. . . Posidonomya. Bronn. . . Posterobranchea. D'Orbi- Potadoma. Suwainson. . . Potamida. Swainson. . . . Potamides. Brongniart. . . Potamidinés. H. et A. Adams... . Potamis. Swainson. Potamophila. Sowerby. . Potamophila. Swainson. . Bot Graver re Poterioceras. MCoy. . . . Poulpe. Lamarck. . . . . Praxis. H. et À. Adams. . Priamus. Beck. Prisodon. Schumacher. . Prisogaster. Môrch. . . . Proboscidifera. H. et A. Adams. PrOCtOnOtNES. 1 Proctonotus. Alder et Han- COCHER ei Ur nee PIDAUCOTES PE Productus. Sowerby. . . . Proserpina. Guilding. Prosobranchiata. Milne Ed- RUB AS Re er Prosophthalmes. . . . . . Proto. Defrance. Prunum. Martini. Psammobella. Gray. Psammobia. Lamarck. . . Psammocola. Blainville. . Psammophila. Leach. Psammosolen. Bronn. . . Psammotæa. Lamarck. . . Psammotella. Blainville. . IT Il Il II Il Il 150 169 393 290 139 285 284 285 74 479 485 68 13 157 263 149 347 133 408 408 226 226 497 132 499 318 198 64 63 307 308 TABLE GÉNÉRALE Psathura. Deshayes. . . . II 97 *# Pseudachatina. Albers. . . 1 430 Pseudamussium. Klein. . II 184 Pseudobalea. Shuttleworth. 1 421 Pseudobelus. Blainville, . 1 50 Pseudocyrena. Bourguignat. II 102 Pseudodon.Gould. . . . . II 145 Pseudoliva. Swainson. . . 1 170 Pseudostrombus. Klein.. . 1 160 Pseudotrochus. Klein. . . I 431 Psilosomata. Blainville. . . 1 127 PsYChEMRang RATS Psyloceros.Menke.. . . . 1 405 | RLETI2 ASCOPOLI EU II 158 Pterinea. Goldfuss. . . . . IT 170 Pierobranchia. Gray. . . . I 107 Pterocera. Lamarck. . . . I -258 Pterochilus. Alder et Han- COUR Re ee I 414 Pterocyclos. Benson. . . . 1 486 Ptérodibranches.Blainville. 1 103 Pterodonta. D'Orbigny.. . 1 226 Pterodoris. Ehrenberg. . . 1 401 Pleronotus. Swainson. . . | 136 Pteroperna. Morris. . . . II 169 Pteropoda oligoptera. Rali- DÉSQUE SEE ee Il Ptéropodes. Cuvier. . . : 1 103 Pierosoma. Lesson. . . 1129 Pterosomadés. Rang. . . . 1 129 Pteroteuthis. Blainville. . . 1 33 Pterotheca. Salter. . . . . I 112 Pterotrachea. Forskal. . . I 123 Pterotrachea. Lesson. . . 1 126 Ptérotrachéidés. H. et A. Adams: act. IS22 Ptychoceras. D'Orbigny. . 1 94 Ptychotrema. - . . . . I] 443 Pugilina. Schumacher. . . 1 141 4 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Pullastra. Sowerby. . . . Puimonata nl. Pulmonés. Pulmonifera. Pulvinites. Defrance. . . . Puncticulis. Swainson. . . Pupa. Draparnaud. . . . Pupella. Swainson. . . . BUpPELI TA Gray Pupilla. Leach. - . . . Pupillia. Gray. . . . . . Pupina. Vignard. . . . . Pupinés. Pupinella. Gray. . . . . BUPINMESS- 0. Purpura. Bruguières. . . . RUEPUTIAÉS Purpuroïdea. Lycett. . : Pusia. Swainson. Pusiodon. Swainson. . . . Pusionella. Gray. . . . . Pusionellidés. Gray. : . . Pusiostoma. Swainson. . . Pustularia. Swainson. . . Pupula. Agassiz. . . . . Pyramidea. Swainson. . . Pyramidella. Lamarck. . . Pyramidellidés. . . . . Pyramidula. Fitzinger. . . Pyramis. Couthouy. . . . Pyrazus. Montfort. . . . . Pyrene. Bolien.…. BVETElX BEC ES Pyrgula. Cristolori. . . . Pyrqus. Albers# . . . Pyrula. Lamarck. . . . Pythia. Bolten. . . .. Pythina. Linds. . . . . de] 19 1O 1 1 1 1 à ND © © © 2] © 1 = © D @ 19 19 D D Cr } CO CO bn bn D D à NN ND ND © 1 Cr oo À ES PS D OO = D & ui D ni D 1 à 309 310 Q Quadrula. Rafinesque. . . Quoya. H. et À. Adams. R Rabdotus. Albers. Rachis. Albers. . Radiolites. Lamarck. . . . Radiolitidés. . . . . . . Radsia. Gray. . Radula. Gray. . . Ræta. Gray. . Ralia. Gray. . . Ranella. Lamarck. . Rangia. Desmoulins. . . . Ranularia. Schumacher. Rapa. Klein. Rapana. Schumacher. Rapella. Swainson. . Raphistoma. Hall. Raphitoma. Bellardi. . . . Realia. Gray. Recluzia. Petit. Registoma. Van Hasselt. Reniella. Swainson. . Requiena. Matheron. . Resania. Gray. Retzia. King. Rhegostoma. Agassiz. * Rhinocantha. H. et AdAMS EE ES LE Rhinoclavis. Swainson. . Rhinodomus. Swainson. . Rhizochilus. Steenstrup. Rhizoconus. Môrch. . TABLE GÉNÉRALE Il 142 Il 304 4 1 440 1 441 II 240 11259 1 379 10532 II 62 1 365 PT TES 7 100152 I 173 A rl [ 173 100225 I 149 1 494 LOUE I 490 II 195 Il 244 À I 216 1 490 1 136 I 283 1 160 172 1 246 + PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Rhodostoma. Swainson. . 1 475 Rhombus. Montfort. . . . I 241 :Rhynchobranches. Can- (TAN ER 1 I] 414 Rhyncholithes. Faure-Bi- QUES MA + - I 43 Rhynchonella. Fischer... . II 219 Rhynchonellidés 11219 Rhynchora. Dalman. . . . II 203 Rhynchoteuthis. D'Orbigny. I 43 Ricinula. Lamarck. I 168 Rimellt #AGasSZz UN TN 261 Rimula. Defrance. . . . . I 372 Rimulus. D'Orbigny. . . . 1 237 Ringicula. Deshayes. . . . I 222 Ringinella. D'Orbigny. . . 1 223 [MOINE ENERENEU ANNE I 302 Rissoa. Fréminuille. . . . I 306 Rissoaria. Agassiz. . . . . I 306 Rissoella. Gray. . . . : . I 305 Rissoellidés. Gray. . . . . 1 304 Rissoïdés. H. et A. Adams. I 305 Rissoïna. D'Orbigny. . . . I 305 Rivicola. Fitzinger. I 480 Rocellaria. Fleuriau. . . . II 15 Rocher. Lamarck. . . - . I 134 Rollus. Montfort. . . . . 1] 244 ROSSGAIGEAY NU Il 35 Rostellaria. Lamarck. . . I 261 Rostrifera. Gray. . . . « . I 253 Rostrotrema. Lycett. . . . I 259 Rotella. Lamarck. . . . . I] 353 Rotellines er 0 1 353 Rotula maAlbers ve I 422 Rotundaria. Rafinesque. . II 141 Foxellaria. Menke.. . . . I 15 Rüdistess sn PR cc II 235 Rudolpha. Schumacher. . I 169 Ruma. Chemnitz. . . . . 1215 312 Rumina. Risso. . . . . Runcina. Forbes. . . . Runcinidés. . . . . . . Rupellaria. Fleuriau. . . . Rupicola. Fleuriau. . . . Ryssola. Albers. . . . . . Sabia. Gray. Sagla Beck 1-0 Sagitta. Quoy. . . . . . Sandalium. Schumacher. . Sanguinolaria. Lamarck. . Sao. H. et À. Adams. Saraphia. Risso. . . . . Sarcopterus. Rafinesque. . Sarmaticus. Gray. . . . Saxicava. Saxidomus. Conrad. . . . Scabricula. Swainson. . . Scacchia. Philippi. . . . . Scæa. Philippi. Scæurgus. Troschel. . . . Stala aKlem Scalaria. Lamarck.... SRAlATIAe Se EL Scalarus. Montfort. . . . Scalenaria. Rafinesque.. . Scalites. Conrad.. . . . Scapha. Humphrey. . . . Scaphander. Montfort. . . Scapharca. Gray. . . . Scaphella. Swainson.. . . Scaphites. Parkinson. . . Scaphula. Swainson. . . Scaphula. Benson. . . . Scarabæus. Blainville. . . Hieucaus- TABLE GÉNÉRALE I 421 $# I 398 I 398 II 94 II 40 | 470 I 330 I 421 12408 I 326 TONGS I 391 I 476 I 393 I 345 IL 25 II 94 1.193 II 122 I 113 Il _ 14 1 217 1 HT 1_ 217 EE OUT II 140 1] 239 II 147 I 390 Il 174 I 188 Lou Si AINTE I 175 1 476 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Scarabus. Montfort. . . . Schasicheila. Shuttleworth. Schizochiton. Gray. … . . Schizodesma. Gray. . . . Schizodus. King.. . . . . Schizostomä. Bronn. . . . Sehizostoma bed. Schizotreta. Kutorga.. . . Sciadephorus. Reinh. . . . Scintilla. Deshayes. . . . Scissurella. D'Orbigny. . . Scoliostoma. Braun. . . . Scolymus. Swainson.. . . SCONSIA GTA Scopelophila. Albers.. . . Scrobicularia. Schumacher. Scrobicularinés. . . . . . SOUS AGE Scutalus. Albers. . . . . Scutella. Broderip. . . . . Scutellastra. H. et A. dames HA 2 A Ne Soutellidés 0 Seutellina. Grayÿ.. . . . . Scutibranchiata. H. et A. Adams ee Seutum. Sowerby. . . . . Scyllæa. Linné. . . . . . Scymnia. Risso. . . . . . Seduickia. M'Coy. . . . Segmentina. Fleming. . . Seiche.…Lamarck...…. Semele, Schumacher . . . Semicassis. Klein. . Semicornu. Klein. . . . . Semiporcellana. Dacosta. . Senectus. Humphrey.. . . SENIUE. GAY "0. Separatista. Gray. TOME SECOND. 476 497 382 54 168 238 293 231 15 128 364 495 183 208 445 75 75 375 440 379 b 314 Sephinia. Gray. . . . . DEPIA TINTIN 0e Sepiacea. Lamarck. . . . Sepiadæ. D'Orbigny. . . . Sepialithes. Munster. . . . Sepiaphora. Gray. . . . . Sepiella: Gray. . . . . . Sepiola. Gray. + - . + . . Sepiolea. Lamarck. . . . Sepiolithes. Munster. . . . Sepioloïdea. D'Orbigny.. . Sepioteuthis. Férussac. . . Septaria. F'érussac.. . . . Septaria. Lamarck.. . . . Septifer. Recluz.. . . . . Seraphia. Risso. . . . . . Seraphs. Montfort. . . . . Sermyla. H. et A. Adams. Serpentulus. Klein. . . . Serpularia. Rœmer. . . . Serpularia. Rœæmer. . . . Serpulorbis. Sassi. . . . . Serripes "Beck" Serrula. Chemnitz.. . . . Setia. H. et A. Adams. . . SOUL GTA CE - 0 Sigaretus. Lamarck. . . . Sigaretus. Cuvier. . . . . Signia. H. et À. Adams. . Siliqua. Mublfeld. . . . . Siliquaria. Bruguières. . . SILQUATIAES ER CRE SIA IRISSO Simpulopsis. Beck.. . . . Simpulum. Klein. . . . . Sinistralia. H. et À. Adams. Sipho. H. et A. Adams. . Siphonaria. Sowerby. . . Siphonariidés. . . . . . . TABLE GÉNÉRALE KN25 I 44 Il 5 1 43 RSS I 5 I 44 I 36 I 6) 1 44 JS I 34 I 338 II 14 II 158 1 443 I 264 I 288 I 460 I 233 1 352 I 330 Il 109 (en il I 308 1 475 I 215 I 213 1 477 II 23 I 321 I 321 I 273 I 428 151 1h 113%) I 140 I 485 I 485 : Siphonium. Browne. . . . Siphonotreta. De Verneuil. Sistrum. Montfort. . . . . Skenea. Fleming. . . . . Smaragdinella. A. Adams. Solariella. S. Wood. . . . SOUS SA, co 0e Solarium. Lamarck. . . . DOANUME Sp R . Solaropsis. Beck. . . . . Solecurtus. Blainville. . . Solemya. Lamarck. . . . Solémyadés.. - . - . . . SOIEN ANNEE - 2. Solenella. Sowerby. . . . DOIÉMIAÉS ee CT SOLDITIÉS Solenocurtus. Sowerby.. . Solenomya. Menke. . . . Solenymia. Swainson. . . Soletellina. Blainville. . . Sowerbya. D'Orbigny. . . Spatha lea 7" Sphærium. Scopoli. . . . Sphærostoma. Maggilli- Sphærulites. De la Métrie. Sphena. D'Orbigny. . Sphenia. Turton. . . . Sphyradium. Agassiz . Spinigera. D'Orbigny. . . Spiraculum. Pearson. . . Spiratella. Blainville. . . . Spiraxis. C. Adams. . . . Spirella. Swainson. . . . SPUTANTÉS = Spirialis. Souleyet. . . . . Spiricella. Rang... . . . ane Il IT Il Il Il 320 232 168 308 391 362 239 232 462 462 24 129 129 20 20 181 19 19 24% 129 129 63 13 143 104 406 240 50 39 444 157 486 113 418 181 113 113 329 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. d 315 316 TABLE GÉNÉRALE Spirifer. Sowerby. . . . . Il 213 + SPITHÉLITÉS a TI Spiriferina. D'Orbigny. . . Il 214 Spirigera. D'Orbigny.. . . HI 216 Spirigerina. D'Orbigny.. . II 218 Spirilla. Sowerby. I 181 Spiroglyphus. Gray. I 320 Spirorbis. Swainson. . . . 1 482 Spirula. Lamarck. . [MEN 52 Spirulidés. D'Orbigny. oil Spirulirostra. D'Orbigny. a Ki SOU GTA CCC TS 7 Spondylus. Lamarck.: . . II 190 Spongiobranchia. D'Orbi- OV Eee CT AT G Sportella. Deshayes. . . . IL 122 | Stagnicola. Leach. . . . . I 480 Slalagmium. Conrad. . . II 153 | Standella. Gray. +. . : : IL 60 SAVE GTA NAT 2 Steyanostoma. Troschel. 1 486 Stella. Klein. è I 348 Stenoceras. D'Orbigny. . LM 717] Stenogyra. Shuttleworth. . I 420 Sténopides. I 469 Stenopus. Guilding. I 469 | Stenosemus. Middendorf., . 1 381 | Slenostoma. Spix. I 436 Stenotrema. Rafinesque. I 462 Stephanoconus. Mürch.. . I 242 Sterna. Albers. I 465 Steromphala. Leach. . I 362 Stigmaulax. Môrch. 1 214 Stiliger. Loven. | 413 Stoastoma. Adams. . J 497 Stomatella. Lamarck. . I 363 | Stomatellinés. . I 363 | Slomalia. P. Browne. JN2 15 Stomatia. Helbling . 1 364 y PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Stomatopterophora. Gray . Stomodonta. Mermet. . Stramontia. Schumacher. . Straparollus. Montfort. . . Strephona. Browne. . . Streptaxis. Gray. . Streptostyla. Shuttleworth. Strigalella. Swainson. . . Strigilla. Turton . Strigula. Perry. . . Strobilus. Anton. . Strombidea. Swainson. . SÉLOMDITÉS ee Strombina. Mürch.. . . Strombus. Linné. . : Strongylocera. Mürch. . . Strophalosia. King. . Strophia. Albers.. . Strophina. Môrch. . . . . Strophocheilus. Spix.. . Strophomena. Rafinesque . Strophoménidés. King. . Strophostoma. Deshayes. . Struthiolaria. Lamarck. . Strygocephalus. Defrance. . Stryngocephalus. Defrance. Stylifer. Broderip. SLVLHÉDITÉS RES Styliger. Ehrenberg. . Stylina. Gray. . Styliola. Lesueur. . Stylocheilus. Gould. . . Stylodonta. Cristofori. . Subelymenia. D'Orbigny. . Subemarginula. Blainville. Subula. Schumacher. . . . Sübulina Beck 7 Succinca. Draparnaud. . . Succininés. Il I Il I Il I Il I 103 448 276 118 257 254 202 254 160 228 443 447 435 224% 221 495 263 210 210 231 231 10% 231 110 396 451 71 373 219 420 428 428 317 318 Suessia. E. Deslongchamps. Sulculus. H. et À. Adams. SUNELA AN Surcula. H. et À. Adams. . Swainsonia. H.et A. Adams. Sychar. Hinds. . . . . . Sycoceras. Pictet. . . . . Sycotypus. Browne. . . . Mid- LENOIR ONU Symmetrogephyrus. SONIA RISSOE 0 Symphynota. Rafinesque . Syninia. Risso. . . : Syndosmya. Recluz. . . . Syntoxia. Rafinesque. . . Syphonota. H. et A. Adams. Machea Leach Laselus Gray "0 HalonaNGrage 7 Dalonella Gray "+7 Talopia. Gray... Tanala (Gray... Tancredia. Morris. . . . . Mama Gray Tanychlamys. Benson. . . Tanysiphon. Benson. . . . Tapes. Megerle. . . - …. Tapésines 771.0 Taphius. H. et A. Adams. Taphon. H. et A. Adams. , Tarebia. H. et À. Adams. . Taret. Lamarck. . . . . . LEUR ACTA CITE Tarière. Lamarck. . . . d'ebareleach 4er TABLE GÉNÉRALE II 215 I 368 II 88 1 146 L 196 [I 284 I 69 [I 211 1 383 1 273 U 145 | Load II 76 Il 140 1 395 1 457 à I 2% | D LR LE I 362 1 310 UNE 1 291 | I 470 | IN 2401. IL 93 II 92 I 482 | I 181 | 1 292 | 2 i0 À Lo rSn 1 264 | 1 466 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Tebennophorus. Binney. . Tectarius. Valenciennes. . Mectibranchiata Tectura. Audouin. . . . . Tectus: Montfort. . . . . Tegula. Lesson. . . . . . Teinostoma. H. et A. AdAMSS- EE Teinotis. H. et A. Adams. Telasco. H. et A. Adams. . Telescopella. Gray.. . . . Telescopium. Montfort. . . Tellidora. Môrch. . . . . Tellimya. Brown. . . . . lelloselmne te... Téllinela Gray ee Mélinidés ee Re Tellinides. Lamarck. . . . Héllones PRE: Tellinula. Chemnitz. . . . Temana. Leach. . . . . . Temesa. H. et À. Adams. . Temnocheilus. M'Coy. . . Tenagoda. Guettard. . . . Tentaculites. Schlotheim. . Terebellopsis. Leymerie. . Terebellum. Lamarck. . . Terebra. Adanson. . . . . Terebra. Bruguières. . . . Terebralia. Swainson. . . Terebratella. D'Orbigny. . Terebratula. Lwyd.. . . . Térébratulidés . . . . . . Terebratulina. D'Orbigny. . Détébridés ne Terebrirostras D'Orbigny. . Teredina. Lamarck. . . . RÉTÉUITÉS NE Ne nl 468 301 389 374 397 361 165 368 162 288 285 70 127 66 67 63 66 63 68 302 446 Do 321 61 264 264 220 218 285 303 200 199 201 218 205 10 10 10 db 319 320 Tergipes. Cuvier. . . . Testacella. Cuvier. . . . . Mestocelidés Ur Tethys° Dinné. Tetrabranchiata. Owen . . Tetraplodon. Spix. . . Teudopsis. Coquand. . . . Teudopsis. E. Deslong- CRAMIPS EN NL Teuthis. Schneider. . . . Teuthopsis. E. Deslong- CHAMP cm ele Teutomorpha. Bronn. . . Textilia. Swainson.. . . . Thalassophiles . . . . . . Thalessa. H. et A. Adams. Thalia. H. et A. Adams. . Thallocera. Swainson. . . Thaloha- (Gray 02 Thaumasia. Albers. . . .. Mhea-tAlbérs ee Cheba- Musso en Mheca-1MOHnS. 0. 0 Thecacera. Fleming. . . . Thecalia. H. et A. Adams. Thecidea. Defrance. . . . Thecidium. E. Deslong- Thecosomata, Gray. . . . Theliconus. Swainson. . . Theliderma. Swainson. .’. Thelidomus. Swainson. . . Theliostyla. Mürch. . . . Themisto. Oken.. . . . . Theodoxus. Montfort. . . Theora. H. et À. Adams. . Thetis.Sowerby.: : . Thoracoceras. Fischer. . . Thovana. Leach. . , . . TABLE GÉNÉRALE 1 412 + 1 427 I 427 I 407 es IL 149 1080 RTS 1 34 14438 1 24 1 247 1 484 1 166 1 196 1 484 1 359 1 446 1 465 1 466 Qi 1 403 Il 136 I 211 LE D 1 2107 I 247 Il 142 1. 458 1 334 1 403 1 336 IH 50 I 90 1 65 | mx Poe PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Hhracias Beach 2 Thyca. H. et A. Adams. . Thyreus. Philippi. . . . . Thysanoteuthis. Troschel . Haras bollen 7 Tiarella. Swainson. . . . Tichogonia. Rossmaler . . Tiedmannia. Van Beneden. Tifata. H. et À. Adams. . Timoclea. Leach.. . : : . Tisoa. Marcel de Serres. . Mvelas Tinkt:. te Tomella. Swainson. . . . Tomichia. Benson. . . . . LOMMTERUS ASIN Tomogerus. Montfort. . . Tonic 1CTay "en Tonne. Lamarck. . . . . Horcul Gray Eee Done (GTAy. - TPE . Tornatella. Lamarck.. . . Tornatellidés. . . . . . . Tornatellina. Beck... . . . Tornatina. A. Adams. . . Torquilla. Faure-Biguet. . Tortulosa. Gray. . . . . . Toxiera Grive Toxoceras. D'Orbigny. . . Trachelia. Pfeiffer. . . . . Trachycardium. Môrch.. . Trachyteuthis. Meyer. . . Tragomma. Held. . . . . © Tralia. Gray. + RE Trematis. Sharpe. . . . . Tremoctopus. Delle Chiaje. Tresus Gray Trevelyana. Kelaart. . . . Toibulus tKlemn 7 Trichia. Hartmann. . . . TOME SECOND, 39 329 274 32 287 192 157 114 477 84 61 87 146 498 4338 459 381 210 316 232 389 389 432 388 44% 489 240 93 447 108 44 422 477 232 16 59 403 166 466 + 322 TABLE GÉNÉRALE Trichites. Lycett. . . . . IGN Trichocyelus. Eschscholtz. 1 117 Trichopodidés . . . . . . I 278 Trichopodus. Swainson. . 1 278 Trichotropis. Sowerby. . I 278 Trichotropus. Lesson. . . 1 278 AniCla Retzus I 108 Tricolia. Risso. . 1 343 Tricula. Benson. . . . . 1 094 Tridacna. Bruguières. . . II 117 MAGIE ER TT NTELET Tridonta. Schumacher. . . II 130 Triforis. Deshayes. . . . . I 284 Trigona. Mublfeldt. . . . II 87 Trigonellites. Parkinson. . 1 39 Trigonia. Bruguières.. . . 11 166 DriTondés EEEE OITNTGS Trigoniluna. D'Orbigny. . II 169 Trigonocælia. Nyst. : . | IT 277 Trigonoceras. M'Coy.. . . [1 73 Trigonosemus. Kænig. . . II 204 Trigonostoma. Fitzinger. . 1 463 Trigonostoma. Blainville. . 1 276 Trigonotreta. Kænig. . . . II 213 Trimusculus. Schmidt. . I] 485 Triodopsis. Rafinesque. . . 1 462 Triopa. Johnston. . . . . [1 405 Triopinés. . I 405 Triphoris. Deshayes. . . . 1 284 Triphorus. Swainson. . . I 284 Triplodon. Spix. . . . . . Il 149 Hope Oo MTS TI Diptera ARICLEL ES Je 1] Triquetra. Blainville. . . . Il 83 Triquetra. Klein.. . . . . II 149 Mis COkEN. Ne IT 2 Tristoma. Blainville. . . . I 284 Tin 7 prb PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. Tritonalia. Fleming. . . . Tritonra. Cuvier: =. —. . Tritonia. Lamarck. Tritonidea. Swainson. . . Hntoondés Pr ImTonndes 2 - Tritonofusus. Beck. . . . Triumphala. Sowerby. . . Trivea. Swainson. . . . . In AGTA RC Trochatella. Lesson. . . . Trochatella. Swainson. . . Trochia. Swainson. . . . HTOCRIUES EE HRTOCHTES ES PRE Trochiscus. Sowerby. . . . Trochiscus. Held. . . . . Trochita. Schumacher. . . Trochoceras. Barrande. . . Trochocochlea. Klein. . . Trocholites. Conrad. . . . Trochomorpha. Albers. . . Trochomorpha. Albers. . . Trochotoma. E. Deslong- CHAMPS LT Hrochus linne cr 0 Tropæum. Sowerby. . . . Trophon. Montfort. . . . Tropidina. H. et À. Adams. Tropidophora. Troschel. . Truncaria. Adams. . Truncatella. Risso. . . . . Truncatellidés. . . . . . . Truncatellina. Lowe. . . . Truncilla. Rafinesque. . . Tubicanthus. Swainson. . Tubicanthus. Swainson. . Ludicla Boltene "2 136 406 405 143 150 406 406 uS D D © © OT LL © # + 324 TABLE GÉNÉRALE HUdorRAGTAV I 492 # Tu GTA re 1 373 Tugond M ReCIUZ ENT Turbinella. Lamarck.. . . 1 183 Turbinellidés. . . . . . . I 182 Turbine re Eee 1“ 343 Docho Line ee T3 Turbonilla. Risso. . . . . 100227 Turbonilla. Leach. -.. . . 1307 Turcica. H. et A. Adams. . 1 359 Turricula. Klein. . . . . . [ 194 Turrilites. Lararck. 1 95 vers Boltener NTI 75 Turris. Humphrey. . . . . 1 315 Lurritella. Lamarck 1315 Dorniellidés 0 UT 315 Tyleria. H. et A. Adams. . II 49 Tylodina. Rafinesque. . . I 398 Tylostoma. Sharpe. . . . [1 226 Tympanotomus. Klein. . . 1 285 Typhis. Montfort. . . . . ISSN U Ulostoma. Albers. . . . . 1 462 Umbonium. Link. . . . . 1. 353 Umbrella. Lamarck. . . . I 398 UMPbTEIIRES ER OS OS Uncites. Defrance.. "TI 217 Ungulina. Daudin.. . . . II 122 nues PE ES II Unicardium. D'Orbigny. . I 115 Ünicornus. Montfort. . . . I 169 Co NRetzius ce ee DST Unionidés ee me nc II 136 UNIONMÉS EN ARS II 136 Uniopsis. Swainson. . . . II 144 Uperotis. Guettard. . . . . Il (ES PTE S et PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. ÜrOCOpiiS BEC Utriculina. Gray. . - . - Utriculus. Brown. . . . Uvanlla Gray Uzita. H. et A. Adams. . . V Vaginella. Daudin. . . . . Vaginula. Sowerby. . . . Vaginulus. Férussac. . . . Vallon RicsD en Valvata. Müller. . . . . Valvatidés. Gray... . . . . Vanganella. Gray. . . . . Vanikoro. Quoy. . . . . . Varigera. D'Orbigny. . . . VasumBolten-""##"#7 Vediantius. Risso. . . . . Velates. Montfort. . . . . Velorita Gray. 0 Velriell Gray een Velutina. Blainville. . . . Vélutinidés. H.etA. Adams. Veneracea. Menke. . . . . Venericardia. Lamarck.. . Vénérnidées rer. V'ÉDÉTINES SP ee EE Venerupis. Lamarck. . . . Venilia. Alder et Hancock. Véniinés. 1: Venus inner Veranya. Krohn.. . . .. Verena. H. et À. Adams. . Vermétidés» D'Orbigny.. . Vermetus. Adanson. . . . Veronicella. Blainville. . . Véronicellidés. . . . . . . nu nu um nd bn 446 175 388 349 162 326 TABLE GÉNÉRALE Vertagus. Klein. . . . . . Im 283% Verticillus. Moquin-Tan- AON UE EL Tee I 293 Verticordia. S. Wood. . . II 168 445 167 Viana. H. et A. Adams. . 496 Vertigo. Müller. . I I Il Vibex. Oken. . . . MAIRR202 I I I Vexilla. Swainson. . . . . Videna. H. et À. Adams. . Villiersia. D'Orbigny. Re 422 40% Viquesnelia. Deshayes. . . A68 NSMBEUTUIErES [nu 218 Vitrina. Draparnaud.. . . I 424 Vitrinella. C. Adams. .‘. I 363 NNTININÉS TE 7107 WittasKlen ee re I 336 Vitularia. Swainson. . . I 136 Vivipara. Lamarck.. . . . I 309 Viviparella. Rafinesque.. . 1 309 Viviparidés.H.etA.Adams. I 309 VolasKleineen eh ect I 185 Volema. Bolten. . . . . . 1 141 Volutalinne I 190 Voluta. Lamarck. . . .. IIS Volutella. D'Orbigny. . . I 188 Volutella. Swainson. . . . I 198 HOUSE UNE I 184 Volutilithes Swainson. . . I 190 Volutomitra. Gray. . . . . I 194 VolvaBolten "+ 10275 Volvaria. Lamarck.. . . . I 200 Volvarina AHinds "OT 200 VoluulaA#"2dams 1389 Vortex Beck 000-127 I. 463 Vulpecula. Blainville. . . . 1 194 Vulsella. Lamarck.. . . . II : 195 Woodia. Deshayes. . . . IT 134 4 PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE. x Xanthonella. Gray. . . . . I 392 Xenophorus. Fischer... . . [ 323 Xerophila. Held. . . . . . I 466 Nes AIDES Re. I 469 Xylophaga.Turton.. . . . II 6) Xylophagus. Pline. . . . . II 10 Xylotria. Leach. . . . .. Il 10 ; Y Yetus. Adanson.. . . . . I 186 + Vol Moller "ee II 180 | 7. Zaphon. H. et A. Adams... I 162 # Zara. (GTA I 316 Zebina. H. et A. Adams. . F 306 Zeébrina- Held "7 I 440 Zellania. Moore. . . - - . TM 2:10 Zemira. H. et A. Adams. . I 164 ZeNAtIA Gray I 61 Zenobia. Gray.. . . . .. I 466 Zephyrina. Quatrefages. . I 408 Zehiana Gray 1194 Zeuxis. H. et A. Adams. . I 162 Ziba. H. et À. Adams. . . I 196 Zidona. H. et À. Adams. . I 188 ART IGTAY. MN Il 6 Zirphæa. Leach. . . . .. Il 6 Zizyphinus. Gray. . . . . I 359 Zonites. Montfort. . . . . 12122 ZuaLeache 2h. I 418 | FIN DE LA TABLE GÉNÉRALE. Caärued té Lu D  . 'e Le on 2 vhs | DAT EN 1 LR . LR al FAI “nie 4 REP Le { ere Ti Cned : Be ti jnfhés de * APE NE n7.4 ET : : LR \ À A7 leds Woeriss 4 DO OCEAN: DORE da bs RCD pp L + . dre 0 : DOOOODOUECX 4 AG . il! LE | ANSE DES Il | WE | ‘+ : F (AO LE | 00 , | d LEE ALL RUEIL II 3 9088 00048 FRANS FREE HA ONIDNS S # OA s ’ ES te) " L “ À Y . UE : SAS ANNRPAE APT VE ( vx DPI as dinars! [2 n ‘ ASS à SRTR ENT RAA EXS je DONC È “e Gi ji : CAT A AE de à 4 MAO PA < 4 4 { " : ‘ à ac | : l ONE ENUNCE RFOUONES ù SANS ESRI S Ke NES RSR | à se ‘ NX NRC ra ROC L ns UE Sens : CRETE RUE EUX ! 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