NATURAL HISTORY Digitized by the Internet Archive in 2011 with funding from University of Illinois Urbana-Champaign http:/www.archive.org/details/manueldornitholo01temm va \T { à ‘ . à mn h R'L4 : : »j : : . . | : — - x fl ‘ . è ‘ » > | _ Û ; | . « : \ s h— _ < “d , : . > lé , ‘ . ï ‘ | » hé L L MANUEL D'ORNITHOLOGIE. AVIS DE L'ÉDITEUR. M. Temminck, ayant encore à retoucher la deuxième partie du supplément à son Manuel d'Ornithologie, s’est décidé, pour sa- tisfaire, autant qu’il lui est possible, les désirs exprimés par un grand nombre d’ornithologistes, à faire paraître provisoirement le commence- ment de ce supplément, correspondant au premier volume dudit ou- vrage, et prenant rang Comme troisième partie. Nous avons d’ailleurs l'espoir fondé de pouvoir publier, dans le courant de la présente année 1835, la quatrième et dernière partie du Manuel, laquelle correspondra au tome second. Cette quatrième partie , dont la pagination continuera celle du volume que nous mettons en vente aujourd'hui (ce qui permettra plus tard aux ornithologistes de réunir les deux volumes en un), sera accompagnée d’une table des matières indiquant Ja corrélation des pages des premiers volumes et des deux parties complémentaires, ét d’une liste des auteurs nouvelle- ment cilés, avec l'explication des abréviations employées pour désigner les titres de leurs ouvrages. Le) D'ARIS.==]MPRIMERIE DE CASIAIIR, rue de la Vieille-Monnaie , n° 12. MANUEL D'ORNITHOLOGIE. OÙ TABLEAU SYSTÉMATIQUE DES OISEAUX QUI SE TROUVENT EN EUROPE; PRÉCEDE D'UNE ANALYSE DU SYSTÈME GÉNÉRAL D'ORNITHOLOGIE, ET SUIVI D’UNE TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES; PAR C.-J. TEMMINCK, MEMBRE DE PLUSIEURS ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES. SECONDE ÉDITION, CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE ET MISE AU NIVEAU DES DÉCOUVERTES NOUVELLES. TROISIÈME PARTIE. A PARIS, CHEZ EDMOND D’OCAGNE, ÉDITEUR - LIBRAIRE , 12, RUE DES PETITS-AUGUSTINS. AVRIL 1839. | PATIO SH VAR PAUSE 4 AÏ UN 12 Le ft LAGA 1 HIF TE. GA) rns vit 484 | . CIE Port | EE doit AMUTs CELPE ANS LE ARRETE : 1 R : dÿ J : + 2 VERT 4 1 Nip INR CR 2 ï (0 ! ” 9 rs L art! PT Th éscarsstois prérécersieicresersiDieCiéieiecc 08 sde1S IPS )&rE ee INTRODUCTION CETTE TROISIÈME PARTIE. L'accueil flatteur que les ornithologistes de tous les pays ont bien voulu faire à la seconde édition du Manvez p'ORNITHOLoO- GIE, et l’empressement avec lequel se demande le supplément ou la troisième partie de cet ouvrage, annoncé depuis long-temps dans les catalogues des livres sous presse, ne m'ont point fait illusion: je sais apprécier lhonneur qu’on veut bien me faire. Pour répondre à cette attente du public, j'ai dü retarder l’im- pression, afin de consacrer plus de temps et de soin à ce travail supplémentaire, destiné non-seulement à la description ParTie IIIe a ij INTRODUCTION. des oiseaux peu connus, où qui ont échappé jusqu'ici aux observations des naturalistes, mais entrepris aussi dans l'espoir de réparer quelques erreurs et des omissions dont j’accuse les deux pre- mières parties de ce travail. Dans l’intérêt de l’ornithologie, il ne s’agit pas seulement d’ajouter des espèces au catalogue des oiseaux observés en Eu- rope; ce travail ne demande point un temps bien long : les espèces qui visitent périodiquement , ou seulement acciden- tellement , le sol européen , et qui ne se trouvent point classées dans la seconde édition du Manuel publiée en 1820, sont du nombre des oiseaux peu étudiés ; les observations faites sur les mœurs, les habitudes et la nourriture de ces espèces ne reposent point encore sur des rensei- gnemens exacts et nombreux ; toute leur histoire se borne donc au signalement des couleurs du plumage et à quelques données peu intéressantes relativement aux lieux où elles ont été trouvées : 1l était INTRODUCTION. iii plus important de ne point laisser subsis- ter d'erreurs, et d’épurer autant qu’il me serait possible les premières parties de ce livre des omissions qu'on avait pu re- marquer à l’aide d’un examen sévère. L'analyse du système d’ornithologie exi- geait aussi une révision devenue néces- saire , afin de la mettre au niveau des progrès obtenus depuis 1820 par l’étude de cabinet, et par les matériaux intéres- sans que les découvertes, dans les con- trées peu explorées sous le rapport de la zoologie, nous fournissent. Grâces aux voyageurs intrépides que nos gouverne- mens européens continuent d’envoyer dans toutes les directions du globe, cette partie de l’étude de la nature donne cha- que Jour, au profit de l’histoire naturelle, une riche moisson à explorer. Le travail préliminaire indispensable à ces deux améliorations ne pouvait avoir lieu sans le concours d’observations mises long-temps à l’épreuve, et souvent re- nouvelées. Pour juger du degré de con- iv INTRODUCTION. lance que méritaient mes descriptions , je n'ai pas cru devoir m'en rapporter seulement au résultat de mes observa- ons : m'adressant aux ornithologistes les plus recommandables, j'ai sollicité de leur complaisance la critique sévère de la nouvelle édition, et la communication des observations nouvelles qu'ils pourraient avoir été à même d'établir. Mes amis ont répondu à cet appel, et jen témoigne ici ma reconnaissance à tous ceux qui ont bien voulu concourir à cette nouvelle œuvre. Comme yai toujours attaché beaucoup de prix aux observations faites sur lanature, il m'était pénible de prendre la résolution d’intercaler dans cet ouvrage un grand nombre d'espèces nouvelles sur lesquelles il n'avait été impossible de rassembler; par des observations suivies, des rensei- gnemens positifs relativement à la ma- nière de vivre, à la nourriture et au passage périodique ou accidentel. Mon intention était dene publier cette troisième INTRODUCTION. v partie qu'après mon retour des voyages que je projetais dans le temps, mais qu'il m'a été impossible de réaliser. À défaut de matériaux rassemblés par moi, je pré- sumais pouvoir atteindre le but désiré en chargeant un autre à ma place de ces. recherches dans les contrées européennes encore peu visitées par des naturalistes. Notre gouvernement, toujours empres- sé de souscrire à toutes les vues utiles et aux tentatives faites dans un but d’intérêt scientifique, voulut bien me fournir les moyens de réaliser cette entreprise, et me laisser le choix de la personne destinée à Paccomplir. M. Cantraine, naturaliste très-zélé, et qui s'était particulièrement voué à l’étude pratique des sciences naturelles, recut la commission de parcourir et d'explorer la Sardaigne, la Sicile, l'Italie, la Dalmatie, les îles Toniennes et la Grèce : après avoir visité les parties méridionales, il devait revenir par l’orient en parcourant toute la Russie européenne, et opérer son retour v) INTRODUCTION. par le nord. Seulement une bien petite partie, la moins intéressante de ce plan de campagne scientifique, a pu être réalisée : les dissensions, les troubles dans le Le- vant, et les événemens politiques qui ont étendu leur fatale influence sur nos con- trées, jadis si florissantes par l’industrie et par le commerce, ont mis un terme à la munificence du gouvernement , et ont fait ajourner à des temps plus propices une entreprise qui n’a pu être poussée que jusqu’à l’Adriatique. J'avoue aussi que l’arrangement systé- matique, ou plutôt la coupe du système en genres, ma tenu long-temps en sus- pens. 11 coûte sans doute bien peu de faire des genres ; nous en voyons les preuves chaque jour, tout le monde s’en mêle; une nouvelle coupe n’est pas plus tôt proposée, qu’elle est déjà suivie d’une série de genres nouveaux, le plus souvent établie, seulement, sur l’examen des dé- pouilles des animaux. Ma manière de voir dans cette partie INTRODUCTION. vij de l’étude diffère peut-être assez de celle qu’on semble vouloir mettre à l’ordre du jour, pour que Je puisse me permettre de communiquer mes idées à ce sujet. Je dois répondre avant tout à ceux qui me supposent en opposition aux coupes méthodiques plus nombreuses que celles proposées par Linné et ses disciples. Le naturaliste suédois, fondateur de la classification méthodique , s’il vivait de nos Jours, aurait dû conformer son écha- faudage artificiel aux progrès rapides que les connaissances ont faites. Linné, se- condé de son vaste génie, n'aurait pas composé le Système de la nature s’il eût eu de son temps, sous les yeux, les ma- tériaux immenses qui nous environnent , et qui s'accumulent de jour en jour davan- tage autour de nous; ce grand homme aurait senti la nécessité de concentrer ses idées dans l'enceinte plus limitée d’une seule des classes des trois règnes de la nature, qu'il put embrasser toutes dans un temps où l’étude de cette science n’en était viij INTRODUCTION. encore qu à son premier essai, basé sur le très-petit nombre d’êtres alors connus : Linné eût pu sans peine élargir le cadre de sa classification méthodique. Voilà précisément ce qu'il convient de faire lorsque les besoins de la science l’exigent. Linné se trouva souvent conduit sur la voie de l'erreur, soit par des réunions mal vues d’espèces disparates dans un même groupe, soit par une confiance trop grande dans les travaux de ses contempo- rains. Avant de classer, 1l aurait dû con- naître ; au lieu de compiler , il eût mieux fait de suivre l’inspiration de son génie, qui le portait à consulter la nature. Le plus grand nombre des disciples de cet illustre savant ne l’a que trop servilement suivi dans l'application de ce funeste sys- ième de compilation long-temps employé dans toutes les publications d'ouvrages sur l’histoire naturelle, mais qui n’est plus guère de vogue aujourd’hui. Cette critique, émise sur le grand mo- dèle qui nous sert à tous de guide, peut INTRODUCTION. ix servir à faire connaître mon opinion en fait de classification méthodique. J’adhère sincèrement aux vues nouvelles qui occu- pent les naturalistes de tous les pays, mais sans perdre de vue qu’il faut user de beaucoup de défiance en nos premières idées sur les formes différentielles qui s'offrent à nos yeux, et sur les aflinités que nous croyons découvrir dans les gen- res et dans les espèces; mettre à profit tous les moyens que létude peut nous fournir pour établir des comparaisons, et n'émettre nos idées qu'après leur avoir fait subir un examen sévère. S'il fallait des preuves à l’appui pour servir à réfuter ceux qui me supposent une trop grande réserve dans l’admission ou dans la publication de nouvelles coupes génériques, 1l serait facile de les renvoyer à mes Monographies de mam- malogie, au Recueil de planches coloriées d’Oiseaux , faisant suite au Buflon, à l'Histoire des Gallinacés, et même à ce Manuel. ki INTRODUCTION. Lorsqu'on se propose d'établir une nou- velle coupe méthodique dans un genre déjà adopté, il est essentiel de connaître, par l'examen de la nature, toutes, ou du moins le plus grand nombre des espèces connues , au milieu desquelles ont été réparties celles qu’on veut isoler; il faut nécessairement avoir sous les yeux la série des êtres qui présentent plus ou moins d’aflinité avec ceux qu’on se pro- pose de séparer génériquement ; il est encore urgent de savoir si le genre de vie, la nourriture , et tout ce qui tient aux mœurs et à la demeure de ces espèces, offrent des différences marquées avec celles reconnues à leurs anciens congénères. Il faut savoir distinguer de simples variétés de formes accessoires , dans une série naturelle d’espèces, de ces caractères d’un ordre supérieur, qui sont les indices d’une organisation et de mœurs dispa- rates : le coup d’œil exercé du naturaliste praticien parvient d'ordinaire plus sûre- ment à déterminer avec justesse que ne INTRODUCTION. x) saurait le faire celui dont les études ont principalement été vouées à la théorie des sciences naturelles. Les coupes méthodiques, sectionnées , divisées et subdivisées sans nécessité ab- solue, n’auront jamais la stabilité désirée; elles obtiendront difficilement la sanction universelle, qu’il devient si nécessaire de leur procurer, pour que les naturalistes de tous les pays puissent s'entendre, si elles n’ont point été basées sur une étude approfondie du plus grand nombre des êtres connus. Le système artificiel, ne devant être qu’un auxiliaire à même de nous servir de guide dans la classification de ces animaux, n’a pas besoin de se trouver encombré de tant de coupes dis- tinctes : ce doit être un moyen facile, surtout peu compliqué, qui puisse servir de point central universel. Quelques mé- thodistes qui se sont déjà créé un vaste échafaudage compliqué, on dirait, au- delà de toute utilité, paraissent être d'avis que les moyens employés pour caractéri- xij INTRODUCTION. ser et pour classer les animaux sont vicieux ; ils proposent un système riche de divisions et de subdivisions nouvelles, mais qu'ils ne peuvent rendre compré- hensible et de facile application. Un rayon très-borné leur servant le plus sou- vent de limite, 1ls supposent connaître et embrasser tout le système de la nature sur la vue de quelques échantillons , et pensent que leur échafaudage élevé dans cette enceinte plus ou moins circons- crite se trouve à même de recevoir une plus grande extension sur un champ plus vaste, par le seul moyen de pièces rap- prochées selon le même mode et sur le même plan. Pour les juger par leurs tra- vaux , il suflit de les voir dans nos grands musées , riches de productions, tributs de toutes les régions du globe ; là , ils ne conservent plus ce calme, fruit d’une longue méditation et de létude pratique de la nature : leur système, qu'ils ren- versent de leurs propres mains par la vue de cette vaste étendue de la création, INTRODUCTION. xiij très-souvent nouvelle à leurs yeux, tombe et croule comme des châteaux de cartes. Qu’arrive -t-1l alors à ces auteurs im- “bus des minuties de leur système, dont l’échafaudage repose souvént sur un petit nombre de caractères ? [absence de ce caractère, ou seulement les modifications dont il est susceptible par l’existence des aflinités , par la présence de caracteres accessoires , souvent uniquement selon l’âge des individus et leur développement plus ou moins parfait, deviennent, entre leurs mains , autant de motifs qui les portent à former de nouvelles séries de coupes intermédiaires ; alors ils trouvent à peine as de ressources dans nos lan- gues anciennes et modernes pour expri- mer par des mots tous ces caractères minutieux -qu'il est possible de sentir, mais pour lesquels les expressions rigou- reuses manquent dans nos vocabulaires : aussi voit-on, des coupes de tribus, fa- milles , races, etc., auxquelles on a donné un nom distinci sans qu'on sache pour xiv INTRODUCTION. quel motif, et sans que l’auteur prenne la peine de l’expliquer ; apparemment par la raison que la terminologie n’est pas encore à la hauteur de la minutie méthodique. Ï arrive cependant qu’on parvient , à force de tourmenter les mots et de tourner les phrases dans tous les sens, à établir dans les livres l’apparence d’une différence plus ou moins pronon- cée, qu'on croit pouvoir sanctionner à l’aide d’une figure, en observant dans le choix des espèces celles prises à dessein aux deux extrémités opposées d’un genre naturel, s'adressant, dans ce but, aux espèces les plus rapprochées d’un genre voisin ; ils offrent, par ce mon, l’appa- rence d’une disparité, dont souvent une seule, ou bien un très-petit nombre d’es- pèces intermédiaires, suflit pour démon- trer la nullité. Marchant sur une voie tracée d’avance, ces méthodistes sont obligés d’avoir sans cesse recours à des coupes nouvelles , lesquelles , par leur embarrassante accumulation, se refusent INTRODUCTION. xv enfin à toute la flexibilité dn langage et à la scrupuleuse minutie du dessinateur ; alors il faut appeler à son secours l’auxi- liaire d’une terminologie nouvelle, dont l'explication devient fastidieuse ; on se perd dans les aflinités circulaires, dans les analogies les plus bizarres ; des nom- bres trinaires et quinaires partagent l’o- pinion, et on arrive dans l’arène des hypothèses et des idées philosophiques , qui mènent à des contestations sans fin comme sans but ; le tout, pour expliquer cette belle nature et l’ordre merveilleux et grandiose qui y règne. Il est certain que l’anatomie comparée et l’étude de lostéologie des animaux doivent être considérées comme sciences fondamentales et comme le point de dé- part du zoologiste qui veut travailler à éléfér l'édifice méthodique ; mais ce n’est point exclusivement selon les lumières dont ces deux études lui fournissent les moyens, qu'il doit établir les groupes de second ordre. Le plus grand nombre xv) INTRODUCTION. des anatomistes s’est trouvé embarrassé dans les recherches, pour avoir négligé l'étude des caractères que la zoologie four- nit : ils ont cru que l'anatomie comparée pouvait à elle seule servir de guide dans toutes les observations de second ordre ; et ils ont perdu de vue cette autre science auxiliaire, suivant leurs idées trop au- dessous de l'importance attachée aux recherches anatomiques. ls ont eu à se repentir de cette négligence et du peu de valeur attaché par eux à l'étude pratique de la nature : les plus grands anatomistes ont manqué le but de leurs travaux, con- sidérés sous tout autre point de vue que celui dont l’homme est le principal objet, pour avoir négligé les ressources de ces deux autres sciences. Leurs recherches ne sont guère en état de nous servir aujour- d'hui, vu que le plus souvent iljest impossible de pouvoir déterminer avec précision sur quelles espèces d'animaux reposent leurs observations ; tandis que ceux qui les poursuivent encore sans INTRODUCTION. xvij l’aide des premières notions en zoologie, ne répandent point de lumière très-utile dans l’étude qui a pour but le perfection- nement du système de la nature. Les preuves ne manquent point à l’ap- pui du jugement que je porte des per- sonnes et de leurs écrits ; mais je ne veux nommer ni désobliger qui que ce soit. Est-il cependant bien rare de voir, dans les collections classées suivant ces mé- thodes, et les réunions les plus bizarres et les coupes les moins naturelles ? Recon- naît-on bien, par lPexamen du squelette, tous ces genres nouveaux , lorsque lPani- mal, dépouillé de son enveloppe exté- rieure , n'offre plus d’autre moyen de recherche que sa charpente osseuse ? De combien de méprises de cette nature n’ai-Je pas été témoin ! Il est toui-à-fait mal vu de meitre une importance décisive à la coupe métho- dique établie sur les observations fournies uniquemeht par l’étude de lostéologie comparée; les coupes de genre ne peuvent PanTie If. b x vi INTRODUCTION. être formées convenablement, et elles n’obtiendront la sanction universelle si ardemment désirée, qu'au moyen du con- cours de deux autres sciences, celles de la zoologie et de l'étude pratique de la nature. Dans l’état présent de la science, et entourés comme nous le sommes de cette grande aflluence d’objets nouvellement découverts , 1] paraît préférable de bor- ner, pour le moment, nos recherches à la connaissance exacte des espèces et à la détermination , autant que possible, ri- goureuse de celles-ci, laissant aux métho- distes , prévenus en faveur de leur écha- faudage compliqué, hérissé de termes techniques , le soin de répartir dans un système méthodique toutes ces nuances subtiles qu’ils veulent caractériser rigou- reusement par des démarcations généri- ques. Enfin , l’examen d’un nombre très- considérable d’espèces étant représentées par une série d'individus originaires de contrées différentes, nous conduit souvent INTRODUCTION. xix à ne pouvoir assigner de limite fixe à ces êtres dans les groupes formés d’après les recherches établies seulement sur un nombre très-borné d’espèces et d’indi- vidus. La vue d’une multitude d'individus de la même espèce, mais originaires de contrées différentes , nous indique clairement qu'il est souvent bien difficile de parvenir à de- terminer strictement la limite entre les espèces analogues, et de dire positivement qu'il existe une séparation spécifique ou une démarcation bien tracée pour toutes les espèces que nous séparons comme telles. En résumé, l’existence des Genres, en donnant à cette dénomination l’expli- cation conventionnelle, me paraît un paradoxe : je suis même loin d'établir celle des espèces en axiôme. Ces réflexions m'ont servi de guide dans la révision du travail méthodique placé en tête de cette troisième partie du Manuel ; ce travail est basé sur une série d'observations nouvelles faites sur la LL à xx INTRODUCTION. forme, 1l est vrai, peu variée, de la char- pente osseuse des oiseaux, principalement de la partie sternale de leur squelette * ; les caractères fournis par le bec, les pieds, les ailes **, la quéue, et ceux pris de la nature du plumage , se trouvant indiqués avec exactitude dans la première édition , nous n'avons eu que peu de choses à chan- ger dans celle-ci. J’avais formé le projet de placer à l’arucle de chaque genre un court apercu des principaux résultats que les recherches sur le squelette des oiseaux { |! * Merrem , Classification des oiseaux d’après le sque- lette , Actes de Berlin, à donné un apercu de ces re- cherches. ** J'ai été un des premiers à faire usage de la forme des ailes comme étant propre à servir de caractère gé- nérique; depuis d’autres s’en sont emparés et s’en attri- buent lixvexrion ! probablement , l'application à la mé- thode. Y1 en est de même de la mesure comparative de l'Antibrachium chez les Chéiroptères, qu'un naturaliste s’altribie complaisamment , qu’il recommande comme de son invention, et en fait sentir l'utilité. Les dates de publication font justice du fait. # LE) INTRODUCTION. * «Yi oft pu me fournir ; mais n'ayant pu sou- mettre à une observation générale tous les types des coupes méthodiques, je n'ai pas voulu présenter un travail encore rempli de beaucoup de lacunes. Mon plan est d’en faire le sujet d’un opuscule, dans lequel ïl sera traité de la charpente osseuse des o1- seaux considérée comme premier moyen de classification méthodique. * Je suis persuadé que ma classification méthodique des oiseaux n’obtiendra pas l’'asséntimént des naturalistes qui veulent muluplier les coupes au-delà de toute né- céssité. J’adopterai sans aucune préven- tion leur manière de voir, et je lai déjà fait dans plusieurs genres non admis pré- cédemment, s'ils parviennent. à me prou- ver ‘que leurs coupes nouvelles reposent sur des recherches bien constatées , scru- tées par tous les moyens de comparaison ; hais Je ne me déciderai point à le faire, tant qu'il naîtra de ces manières diver- sentes de voir un embarras bien plus grand pour l’étude, ou un surcroît d'obstacles xxij + INTRODUCTION. dans l’adoption universelle d’un pareil plan. Je crois que ces deux idées ne doi- vent Jamais être perdues de vue ; car la mé- thode ne peut servir eflicacement à l’étude qu'autant qu'elle est exposée avec clarté, point surchargée de divisions et de sub- divisions qui finissent par devenir fasti- dieuses, même imutiles, et à tel point, que le plus souvent on finit par n’en pren- dre aucune notice. Pour qu’on puisse es- pérer de réunir le plus*grand nombre de suffrages , il faudra nécessairement que la simplicité de la méthode en rende Pappli- cation facile; l’exactitude et la. précision des définitions caractéristiques doivent être rigoureuses et à ligne de démar- cation fixe, afin d'offrir par-là un moyen de plus contre les emplois multipliés et les classifications erronées des espèces. Plus les coupes de genres seront nombreuses, et plus il est à présumer que de semblables erreurs se multiplieront. Si le système de Linnée, très-simple, mais laissant trop de vague par l'extrême concision de la termi- INTRODUCTION. : xxiij nologie ét des phrases caractéristiques, a pu fournir matière à cette grande série d’emplois multipliés, quoique portant sur un nombre très-borné d'espèces ; à quoi ne faut-il pas s'attendre, entourés comme nous le sommes aujourd’hui de cette im- mense partie de la création inconnue du tempsdeLinnée,qu'il faudra classer à l’aide de ces novations riches de minuties, et qui vont porter sur un nombre pour le moins quintuple d'espèces. * ; La confusion certes a été portée au com- ble dans la treizième édition de Linnée, et sera probablement organisée dans les nou- veaux species ; Latham était parvenu à épurer, ce species par son Index orni- thologicus, où les erreurs nouvelles rem- placent malheureusement, ennombre égal, les erreurs de Gmelin ; aujourd’hui M. La- tham termine sa carriere littéraire par une n@uvelle édition du Synopsis, dans laquelle il est facile de juger du manque total de re- cherches faitessur la nature: cette nouvelle compilation est riche en erreurs. xxii INTRODUCTION. Je crois pouvoir me dispenser de faire mention de ces’ écrits nombreux qui se suivent et se succédent avec une étonnante | rapidité, et qui semblent avoir pour but d’exceller en coupes nouvelles, distri: buées dans un échafaudage très-compli- qué. On prétend alléguer en faveur de ces coupes nombreuses , que les anciennes mé- thodes composées dequelquesgroupestrop nombreux en espèces,finissent par offrir des difiicultés rebutantês, par la grande sérié de diagnoses où de descriptions qu’il faut nécessairement parcourir, lorsqu'il s’agit de confronteruneespèceprésuméenouvelle avec toutes celles inscrites dans le catalo- gue du genre. Larecherche dans un species composé de cent ou de cent cinquante es- péces est, 1l faut en convenir, très-en- nuy ; mais elle est moins diflicile qu’on le suppose, surtout quand on a vu beau- coup, el qu'on sait le cas qu'il faut faire certaines espèces nominales, fruits de la plus stérile compilation. Une bonne dia- onose n'est pas si facile à former qu'on le INTRODECTION. XXV pense. Les naturalistes auteurs ne savent pas toujours donner en peu de mots une définition nette des espèces. Une longue description hérissée de minuties est préci- sément celle qui embarrasse le plus. Lors- qu’on connaît le plus grand nombre des espèces décrites, et qu’on les rappelle à la mémoire , alors qu'il s’agit de calquer la description d’une espèce nouvelle, on trouvera, du premier coup d'œil, les principaux rapports ou les dissemblances caractéristiques. Il s’agit de ne rien laisser à désirer dans la description de l'espèce type; puis on ébauche à grands traits celle des autres espèces du même genre : un seul caractère bien défini suffit alors, le plus souvent, pour que l’espèce ne puisse pas être con- fondue, même avec celle qui offre au pre- mier coup d'œil le plus d'identité. Après l’exposé des raisons le plus sou- vent mises en avant, commie devant servir en faveur des coupes multipliées qu'on veut introduire, je me permettrai de de- xxvi INTRODUCTION. mander s'il est bien prouvé qu’à laide des moyens proposés le sujet qui doit être sou- mis à l'inspection soit plus facile à com- parer dans cette série de petits groupes, surtout lorsque ceux-ci reposent sur des caractères minutieux, souvent sur des ca- ractères occultes, dans les dépouilles des o1- seaux *, sans parler des embarras suscités par un grand nombre d'anomalies et le concours des aflinités, si peu faites pour être définies rigoureusement à l’aide d’une terminologie vague; dans ce cas, l’examen et les recherches qu'il faudra faire dans une série de genres ne seront guère sinr- plifiés; lespèce sera d’ailleurs reconnais- * Un mammifère, un reptile, an poisson, dont le crâne ou les dents n’ont point été observés et décrits , me paraît séulement à moitié connu ; ils n’ont aucune valeur, scientifiquement parlant, lorsqu'à ce manqne vient se joindre l'ignorance absolue sur les mœurs et suür l'habitat. Pour connaître un oiseau , il faudrait avoir étudié d’abord ses mœurs, sa charpente osseuse et la dépouille bien complète dans une série d’indi- vidus. INTRODUCTION. xxwij sable , étant comparée à celles inscrites, par la facilité où l’on se voit encore, de prendre notice des indications fournies par la couleur du plumage ou des parures accessoires, rarement si parfaitement con- cordantes dans un grand nombre d’espè- ces, qu'il ne soit tres-facile de les distin- ouer les unes des autres. Îl naîtra un bien plus grand inconvénient du partage trop nombreux en petits groupes, dans lesquels le caractère principal, quelquefois luni- que, est emprunté d’une partie du sque- lette ou bien d’un organe quelconque, dont les formes extérieures ne font pas préjuger existence, et dont le bec, les pieds, ni la dépouille emplumée, ne portent aucune trace; seules parties que nos méthodistes sédentaires puissent soumettre à leur in- vestigation , et les seuls moyens à la por- tée des amateurs de collections ornitho- logiques hors d’état de pouvoir consulter le squelette ou d’avoir recours à l’autop- sie. Tant que les caractères extérieurs faciles à saisir et à comparer ne formeront xx wii} INTRODUCTION. | pointila base d’une coupe nouvelle, Les en- traves ne seront pas levées pour célui qui veul s'assurer si l'espèce existe ou n'existe pas dans un ouvrage. Supposons Pespèce fortement caractérisée : dans ce cas, ‘elle est à peu près aussi facile à trouver dans la série de groupes que dans le grand genre: Mais quel sera le sort de ces espèces anomales. en si grand nombre dans la classe des oiseaux ? La minutie ne pourra pas toujours obvier au doute; dans ce cas, l'espèce est destinée à être ballottée sans cesse de genre en genre; elle prêtera bien plus facilement matière à l’erreur, et ser- vira à fournir des emplois bien plus mul- upliés; les naturalistes auront moins de chances à pouvoir s’entendre; la méthode ne tardera pas à se grossir d'erreurs nou- velles, entassées sur les anciennes, et l’es- pèce, indiquée dans plus d’un groupe, re- paraîtra dans les systèmes, en même temps -comme genre nouveau ét sous plusieurs uoms, copime espèces nouvelles ; très-in- certain, si le jeune oiseau, le mäle-et la INTRODUCTION. XXIX femelle sont destinés à se rencontrer réu- nis dans un même genre : ce qui n'est pas toujours le cas, ainsi que nous en voyons déja les beaux résultats dans quelques ouvrages. Dans le doute, pour se tirer d’embarras, on fait un nouveau genre. Ce modé de procéder est à l’ordre du jour, et chatouille complaisamment lamour- propre; C est encore le moyen le plus ex- péditif pour oser se permettre d'écrire avant d’avoir vu et comparé. Le genre Falco subdiviséen trente-deux coupes, celui du ZLanius en vingt-cinq, les seuls Pics d'Europe, si bien caractérisés par des formes identiques , divisés en qua- tre genres distincts ; les Canrards d'Europe sous douze dénominations génériques, et le genre, à mon-avis, si naturel du Psit- tacias *, morcelé en dix - huit groupes * Je ne vois pas moyen de trouver aucune trace de ces différences dans le squelette des perroquets; les organes de tous ceux que j’ai pu examiner, même des espèces à langue terminée en brosse, mais semblable , XXX INTRODUCTION. nouveaux, ne me présentent point une chance bien favorable comme moyen de simplilier la recherche, et à rendre celle-ci plus facile que dans un species de cent cinquante à deux cents espèces, coupé par sections Sans appellation distincte, facultatives à adopter, à modifier où à supprimer totalement, sans que lordre systématique en souffre atteinte, et sans entraver , par une série de dénominations nouvelles, lesrapportsétablis entrelesnatu- ralistes, d’un bout du monde à l’autre. Une méthode qui surcharge inutilement la mé- moire me paraît, par cela seul, vicieuse. Il me paraît qu'une préférence toute particulière serait due aux divisions géo- graphiques, vu que celles-ci peuvent nous guider dans l'étude de la répartition des animaux sur toute l’étendue du globe; on « hormis la fine pointe de leur langue , à tous les perro- quets connus, ne m'offrent aucun caractère assez for- tement marqué, propre enfin à servir de base pour éta- blir des coupes génériques. INTRODUCTION. xxx) remarque de suite, par ce moyen bien simple, si les formes génériques de telle classe, de tel genre ou de telle section se reproduisent , sous les mêmes conditions, dans plusieurs parties du monde, etdans des contrées très-éloignées les unés des autres; si elles existent ou non en des climats dif- férens, et se trouvent sous des latitudes correspondantes ou divergentes. La coupe par sections, empruntée d’une forme ri- goureuse , me paraît préférable aux cou- pes plus sévères de genres : la première peut dépendre de la manière de voir, et est comparable, dans la société, aux règles du ménage; l’autre doit servir de règle uni- verselle. Mais la coupe en sections ne com- porte pas toujours mention honorable et citation de l’auteur dans les ouvrages pé- riodiques; tandis que l’importance atta- chée à l’idée qu’on se forme du génie de celui qui crée, invente ou établit ün genre nouveau, sert à le faire prôner dans tous les écrits, porte son nom dans toutes les collections , dans les journaux scienti- xxxij INTRODUCTION fiques , etc. yet , comme s’il eût en effet enrichi la science d’une découverte impor- tante! L/amour-propre flatté, le droit, qu'assez généralement on se fait, de passer l'éponge sur le nom de ses devanciers, et de dire, au: moyen d’un wrH1 ou d’un o- BIS en Labs es majuscules : 4 mot la. Cargai- son! fait très-souvent donner la pr éférence à la coupe générique. F De ce désordre apparent peut naître un ordre désirable. Un autre Linnée, un Pallas , un Cuvier s’emparera quelque jour de ces nombreux matériaux, et rap- pellera sous sa bannière tant d'opinions différentes dirigées vers un but commun : célui d'élever sur une base plus solide l'édifice méthodique du système de la na- ture Pour faciliter les études dirigées vers ce but, j'aurais presque dit pour rendre le tr nl possible, il faut avoir sous les yeux tout ce que la nature morte peut nous fournir comme premier moyen de recher- che. Les musées d'histoire naturelle for- INTRODUCTION. xxxiij més dans les siècles passés peuvent être considérés plus comme collections de cu- riosités, que sous le rapport d’établisse- mens scientifiques *. On a su mieux ap- * Les ménageries et les collections d'histoire natu- relle doivent probablement leur origine au fanatisme religieux des peuples de l'antiquité; toutes leurs pen- sées, concentrées dans le culte, les portaient à consacrer à leurs divinités les objets les plus remarquables de la nature. Les sanctuaires furent les premiers dépôts où le voyageur remit sous la garde des prêtres, et comme un hommage rendu aux dieux, les objets rares qu'il avait rapportés. Le T'alève ou porphyrion était en grande véné- ralion chez les Grecs et les Romains. Les otes du Capi- tole sauvèrent Rome menacée. L'ibis et le chat, révérés dans les temples des Égyptiens , Jouirent après leur mort de l’honneur d’une sépulture distinguée. Les sectateurs de Brama honorent particulièrement un singe du genre des Semnopithèques (l’entelle). Une espèce d’aigle (Falco ponticerianus ) obtient des soins assidus dans les temples hindous ; le crocodile (biporcatus) est l'objet d’une dévo- tion particulière à Java. On croit retrouver sur quelques médailles antiques les indices de ces actes religieux. Nous savons que des poissons étaient suspendus au tem- ple de Neptune; des bois de cerf décoraient celui de Diane. Le Carthaginois Hannon consacra ainsi dans le temple de Junon une peau de gorgone, qu’on peut soupçonner être la dépouille de quelque grand singe PanTie IIS. c Xxxiv INTRODUCTION: précier l’importance de ces musées dans les dernières années du dix-huitième sie- cle; c’est aussi de cette époque que datent les travaux les plus marquans dans toutes les branches de l’étude de la nature. La France qui nous donna ce bel exemple fut aussi de tous les pays de l'Europe la pre- micre à en recueillir les fruits; elle vit se former dans son vaste établissement ces savans distingués, nos maîtres et nos mo- dèles. Les résultats importans obtenus par le magnifique cabinet d’ostéologie, créé par d'Afrique, probablement le Cynocephalus hamadryas. De nos jours encore, des églises et quelques chapelles conservent ces offrandes des voyageurs superstitieux ; on voit dans plusieurs églises d'énormes ossemens de baleines suspendus aux voûtes ou au-dessus des por- tiques. Un voyageur italien a sans doute consacré dans l’église de Notre-Dame-de-Cimez, sur les bords du golfe de Gênes, le grand crocodile suspendu à sa voûte. Un capitaine baleinier néerlandais aura consacré, au retour d’une expédition périlleuse, l'énorme tête de cachalot (Physeter macrocephalus) placé dans l’église de Scheveninge , sur les bords de la mer. INTRODUCTION. XXXV les soins de M. Georges Cuvier, m'ont fait naître le désir de former dans ma patrie un établissement du même genre. L'étude de la zoologie devant emprunter les premiers matériaux de la charpente osseuse des animaux , 1l était nécessaire de former une collection qui püt servir à guider le natu- raliste dans cette science. Le cabinet d’os- téologie formé depuis peu d'années *, et celui d’anatomie comparée, plus récent encore, sont devenus l’objet de mes pre- Miers travaux et celui de mes soins assi- dus. Les sayans jugeront si J'ai réussi dans la tâche que je me suis imposée. Ces col- lections font partie du vaste établissement consacré à la zoologie et à la minéralogie, créé à Leyde, en 1820, sous les auspices de S.E.leministre Falck. Aujourd’hui, cemu- sée peut marcherdepairaveclesinstitutions de même genre formées depuis un grand nombre d'années dans quelques capitales * La collection ostéologique à Leyde comptait, en 1820 seulement, 27 squelettes et 16 crânes, XXXVI INTRODUCTION. de*l’'Europe: les colonies de l'État lui paient un riche tribut; les principaux em- ployés du gouvernement du roi dans les deux Indes s’empressent de Le doter riche- ment, et tout concourt à augmenter sa splendeur. Cet établissement national fournit, à son tour, aux besoins des cabi- nets d'histoire naturelle destinés à l’in- struction publique, et peut faire servir le superflu aux progrès de cette science chez les nations voisines. Dans ces musées, le vulgaire ne voit le plus souvent qu’une réunion d'objets cu- rieux qui plaisent aux yeux; quelques hommes instruits, accoutumés peut-être à des résultats plus prompts et plus évi- dens ; pensent que les frais nécessaires lemportent sur le degré d'utilité que ces établissemens peuvent avoir. On semble perdre de vue que l'étude de la nature, abstraction faite de tout ce qu’elle a d’im- portant, envisagée sous le point de vue moral et scientifique, influe encore puis- samment sur la civilisation, sur l’indus- INTRODUCTION. XXXVi)j trie dont elle fait mouvoir les ressorts , sur plusieurs branches des arts et sur la pro- pagation des lumières dans toutes Îles clas- ses de la société; vérité dont ceux qui paraissent enclins au doute pourraient fa- cilement se convaincre. Îl est certain que jamais gouvernement n'aura à se repentir d’avoir consacré des sommes modiques à ce genre d'investigation, qui tend non-seu- lement au bien-être de ses propres sujets, mais qui porte ses germes bienfaisans dans toutes les contrées du monde. Un temps viendra où, sans doute, ces sortes de musées seront d’un intérêt moins direct, période bien éloignée encore, lors- que tous les corps naturels seront connus, décrits et figurés d’une manière qui ren- drait inutile de revoir les originaux con- servés dans les collections. Afin de mar- cher d’un pas mesuré vers cet apogée de la science, bornons, pour le présent, nos tentatives à poser modestement pierre sur pierre, en élevant ainsi un édifice au- quel, il est vrai, il sera réserve à la posté- xxx vii} INTRODUCTION. rité de mettre la dernière main, et de retirer ainsi les fruits de nos premiers tra- vaux, entrepris dans le but de l’amour de la patrie et de la vraie gloire. L'analyse nouvelle offerte au public n’est que l’ébauche d’une classification sys- tématique plus parfaite, réservée à d’au- tres temps, peut-être loin de nous. C’est toujours un jalon mis en avant, qui peut servir de point de ralliement, et que d’au- tres feront mouvoir, au besoin, vers une plus grande précision. Toutes les parties de la méthode doivent encore être appro- fondies, et un plus grand nombre d’espè- ces que nous n’en connaissons aujourd’hui doit nous tracer l'idéal plus parfait de l’ordre méthodique de la création, dont nous ne pouvons saisir et classer que les chaînons plus ou moins rapprochés. Déjà en 1820, date de la publication de la nouvelle édition , j'ai fait mention d’une publication prochaine de l'index général ou d’un species des oiseaux ; l’impression en a étéconstamment différée,vulenombre INTRODUCTION. XXxIX d’objetsnouveauxacquispour la sciencepar les découvertes récentes et par l’attente où on est des nouvelles richesses que les voya- ges entrepris sur tous les points du globe nous promettent encore : pour former une bonne nomenclature il faut bien connaître; un savant célèbre a dit, qu’il faudrait tout connaître.En attendantl’époqueopportune pour une publication du species des oi- seaux, nous travaillons assiduement à épu- rer la partie connue, décrite ou figurée , des erreurs, dont la découverte est le plus souvent due au hasard, mais qui se mon- trent encore de temps en temps d’une ma- nière effrayante, quoique les recherches entreprises depuis plusieurs années dus- sent dü nous faire présumer qu’il n’en restait plus un grand nombre dans nos méthodes les plus répandues. La rapidité avec laquelle l’erreur passe dans les ou- vrages périodiques et dans les catalogues de pure compilation, devrait bien ser- vir à rendre les naturalistes un peu moins empressés de publier lesrésultatsd’unepre- XL INTRODUCTION: mire observation. M. Frédéric Cuvierdit trés-judicieusement, que de toutes les opé- rations de lesprit, l’établissement des erreurs est la plus facile; mais il n’éh est pas ainsi de la destruction de ces mêmes erreurs, qui est certainement l'ouvrage d’un temps très-long. Le plan de révision de la partie orni- thologique a aussi été appliqué à la classe des mammifères. Quelques-uns des prin- cipaux résultats obtenus par cet examen critique ont déjà fourni matière à la publi- cation de monographies de genres d’oi- seaux et de mammiferes (*). Nous avons continué plus ou rmoins assiduement la publication du recueil des planches colo- riées d'oiseaux, faisant la suite et le com- plément des planches enluminées de Buf- * Recueil de planches coloriées , suite aux oiseaux de Buffon, et Monographies de mammalogie, 1 vol. avec planches : chez Levrault et Edmond d’Ocagne, librai- res, à Paris. Le second volume des Monographies est sous presse, il sera publié à Leyde, chez le libraire van den Hoek. | INTRODUCTION. XLI fon. Cet ouvrage, commencé en 1820, est parvenu, aujourd’hui 1835, à la qua- tre - vingt - douzième livraison ; la pre- mière centurie de ce recueil , en 5 vo- lumes composés de 595 planches et de 755 figures d'oiseaux, la plupart inédits, sera bientôt complétée; les quatre-vingt dix -neuvième et centième livraisons se- ront accompagnées d’un index général des planches enluminées et coloriées, ainsi que des tables et des titres de volumes. Cette première centurie de livraisons ter- minée, nous pourrons, si les souscrip- teurs nous secondent, en commencer une deuxième série ; car l’abondance des maté- riaux nous permet de continuer une en- treprise que le public a bien voulu hono- rer de son approbation. Mais il est temps d'aborder la partie qui vient se rattacher plus spécialement aux oiseaux d'Europe. Comme supplément à l’article de la- vant-propos de la première édition *, * Voyez p. 39 del’Avant-propos de la seconde édition. XLij INTRODUCTION. où il est fait mention des voyages pério- diques des oiseaux de nos contrées, on peut ajouter que, le plus grand nombre de nos oiseaux erratiques va passer les hivers rigoureux au-delà de la Méditerranée ; pas précisément à cause de l’intempérie de la saison, mais parce que la nourriture qui convient à leur appétit n’est plus aussi abondante dans cette saison. Quelques es- pèces, le plus souvent rares dans nos con- trées méridionales et orientales, ysont très- abondantes à certaines époques, et ne se montrent souvent point pendant plusieurs années de suite, parce que les animaux qui leur servent de pâture manquent totale- ment, ou bien n’ont point opéré leur mi- gration périodique ou accidentelle vers nos côtes méridionales ou dans nos con- trées orientales; ce sont particulièrement ces oiseaux, ordinairement sédentaires en Afrique et en Asie, qui se dirigent plus ou moins avant vers le centre de l’Europe, suivant que les insectes dont ils se nour- rissent , se trouvent entraînés par les vents INTRODUCTION. XLIi} ou par d’autres causes accidentelles vers nos contrées; c’est aussi par des causes semblables que les oiseaux aquatiques du pôle quittent en hiver leur demeure et se transportent hors de leurs limites natu- relles , vers des contrées qu'ils n’ont point l’habitude de visiter périodiquement. On sent que l’apparition d'individus isolés hors des limites habituelles sont des cas ex- traordinaires, dus à des coups de vent, et indépendans de la migration accidentelle de l’espèce. Les oiseaux de passage proprement dits *, particulièrement ceux qu’on est dans l’habitude de désigner sous le nom d'oiseaux terrestres, vont directement du nord au sud; tandis que les échâssiers et les palmipèdes voyagent dans la direction du nord-ouest au sud-est; les premiers, à l’exception d’un petit nombre, se ren- * On peut poser en fait que les jeunes et les vieux voyagent toujours séparément , le plus souvent par des routes différentes, XLiV INTRODUCTION- dent en Afrique en passant la Méditerra- née. Les naturalistes du siècle passé ont déjà fait cette remarque; Pallas, Hassel- quist, Catesby , Forskal, Spalanzani, Bar- iram et autres en parlent; Pline en avait fait l'observation avant eux, mais seule- ment sur un nombre très-limité d'espèces. Les observations des voyageurs modernes qui ont parcouru le nord de l’Afrique, servent à le confirmer; et les envois que le musée des Pays-Bas a recus de Tripoli, des vallées du Nil, même du Sénégal, sont des preuves matérielles de la migration périodique d'Europe en Afrique; tandis que, parmi les objets rassemblés en Es- pagne , en Sardaigne, en Sicile et dans les contrées du Levant, se trouvent des oiseaux qui viennent accidentellement ou pério- diquement du nord de l'Afrique, et ne dé- passent point en Europe les chaînes de la Sierra et de l’Apennin. Un fait incontestable, plus difficile à expliquer, est celui de l’existence simul- tance d’un trèés-grand nombre de fissi- INTRODUCTION. XLV pèdes, de pinnatipèdes et de palmipèdes dans le nord, sous l’équateur et dans les zones tropicales de notre globe, où ces es- pèces très-nombreuses se multiplient, ont leurs migrations limitées et leur appa- rition périodique, sans qu'on puisse re- marquer la plus légère disparité dans les formes des parties principales; il y a seule- ment, etirès-rarement, de légères nuances différentielles dansles teintes du plumage, marqué d’ailleurs des mêmes taches et d’une distribution parfaitement semblable des couleurs de leur robe, laquelle est su- jette, sous cestempératures très-disparates, aux mêmes mues périodiques que dans nos climats. Des comparaisons nombreuses établies sur des échässiers de nos contrées européennes, du midi de PAfrique, des îles Sondaïques, de la nouvelle Guinée et du Japon , ne m'ont pas offert de diffé- rence marquée; au contraire, dans le plus grand nombre des espèces tuées à des dis- tances s1 grandes et sous des températures si différentes, il y a même identité par- XLVI INTRODUCTION. faite ; à tel point qu’on peut en toute con- fiance présenter comme Européen un in- dividu tuë au Japon, ou bien un sujet de la nouvelle Guinée. J’ai fait l’observation relativement aux oiseaux européens du Japon, que leur livrée de printemps est plus pure, les teintes mieux tranchées , et les couleurs en général plus vives; les bor- dures grises ou blanchâtres des plumes sont toutes effacées ou usées, ce qui les fait paraître sous une livrée plus par- faite que ces mêmes espèces originaires de nos climats; mais les livrées d'automne n’offrent aucune différence digne de quel- que remarque. Un plus petit nombre d’échassiers se trouve aussi du nord au midi, dans l’an- cien comme dans le nouveau monde; ces espèces peuvent être considérées comme les vrais cosmopolites de la classe des o1- seaux. Chez les palmipèdes on observe une répartition plus analogue pour le climat et la température, mais également disparate dans les distances de longitude. Des com- INTRODUCTION. XLVi} paraisons établies entre un grand nombre d'espèces d'Europe, d'Amérique et du Japon, n'ont fourni les mêmes résultats que chez les échässiers, et avec une res- semblance non moins parfaite pour les formes, la taille, les teintes et les distri- butions des couleurs du plumage : même la couleur des œufs que j'ai pu me pro- curer detoutes ces espèces semi-cosmopo- lites, ou qui le sont dans toute l’accep- ton du mot, n'offre point de différence; mais il y en a souvent une grande dans la forme du nid, dans l’emploi des matiè- res pour sa Construction, et dans le choix des lieux; toutes choses qui dépendent de causes purement locales. Il est assez probable que le plus grand nombre des oiseaux de passage d'Europe émigre pendant l’hiver, soit vers nos cô- tes méridionales ou en Afrique. Les es- pèces qui poussent leur voyage jusqu’en Afrique , s’y répandent suivant la localité qui leur convient; nos échässiers et nos palmipèdes trouvent, sur les bords de la XLvii} INTRODUCTION. Méditerranée et dans les vallées où le Nil serpente en inondant ses bords, de vastes marécages, une nourriture abondante; tandis que les innombrables essaims d’oi- seaux insectivores pénètrent beaucoup plus loin vers le sud. Les troupes qui sont venues de l’est de l’Europe par la Grèce remontent le Nil; celles venant de l’ouest par la France, les côtes d’Espagne et de Portugal, se dirigent vers le sud-ouest, le long des bords de l'Océan, jusqu’au Séné- gal, et, suivant le cours de la Gambie, vont se rendre dans cette partie de l’A- frique occidentale. Un très-grand nombre d'oiseaux se dirige des parties orientales de l’Europe dans les contrées les plus re- culées de l'Asie jusqu’au Japon, comme nous le prouverons plus bas par lé- numération de la multitude d’espèces eu- ropéennes tuées dans les îles de cet em- pire. Ce sont probablement les individus habitant les limites les plus orientales de l’Europe qui vont en Asie,et émigrent jus- qu'au Japon. Toutes les grues dont l’A- INTRODUCTION. XIiX sie est abondamment peuplée voyagent de lorient à l’occident.Peu d’oiseaux poussent leur voyage versles parties ultra sud-est de V’Asie, car les exemples de ces migrations portent sur les espèces d’échassiers ri- verains, qu'on retrouve partout, sur toutes les plages maritimes de l’ancien continent. Il ne sera pas sans intérêt pour les or- nithologistes de jeter un coup d'œil sur la liste des espèces d’oiseaux d'Europe qu’on trouve au Japon et sur les côtes de la presqu'île de Corée; je me vois à même de leur offrir ce catalogue par les soins qu'ont mis MM. les docteurs von Siebold et Burger à collecter, l’un pendant un sé- jour de sept années, l’autre pendant cinq ans, une faune à peu prèscomplète de cette partie encore peu connue de notre globe. Nous la considérons comme étant treès- intéressante pour la partie historique qui se rattache à l’étude de la répartition géogra- phique desoiseaux sur le globe *. M. le doc- me hier * Les exemples de l'existence de plusieurs de nos Partis Ile. d L INTRODUCTION. teur yon Sicbold , et M. Bürger, son succes- seur dans la mission scientifique au Japon, se sontacquis, par leurs travaux et par l’as- siduité de leurs recherches, des titres à la reconnaissance du gouvernement hollan- dais et des sayans de toutes les nations. On peut être certain de la parfaite iden- tité entre les sujets tués au Japon et ceux qu'on trouve habituellement en Europe; lorsqu'il y avait différence, füt-elle même très-légère, alors J'ai eu soin de l’indiquer par quelques lignes ajoutées après le nom de l’espèce, ou dans une note aux articles de l’habitat. Liste des oiseaux d'Europe qu'on trouve au Japon. Faucon cresserelle. Falco tinnunculus. Aigle balbuzard. — haliaëtus. — pygargue. — albicilla. Autour épervier. — nisus. Milan noir. — ater. Busard Saint-Martin. — cyaneus, Chouette hulotte. Strix aluco. — de l'Oural. — uralensts. mammifères d'Europe dans l'empire du Japon ne sont pas moins intéressans que ceux des oiseaux, des amphi- bies et des animaux invertébrés. J’en fournirai l'analyse dans la Faune du Japon , dont les deux premières li- vraisons sont en vente, INTRODUCTION. Corbeau noir. Corneille noire. freux. Garrule pie. turdoïde. Geai glandivore ( variété ). Grand jaseur. Rollier vulgaire. Cincle de Pallas. Bec-fin rousserolle. cisticole ( variété ). de murailles. Roitelet ordinaire. Troglodyte ( variété ). Traquet rubicole. Accenteur pégot. calliope. Bergeronette lugubre. boaru!e. printanière. Pipit spioncelle. — des buissons. Mésange charbonnitre. — petite charboanière. bleue. à longue queue. Bruant auréole. mitylène. rustique ? Bec-croisé des pins, Bouvreuil commun. à longue queue. Gros-bec vulgaire. espagnol. friquet. d’Ardennes. de montagne. tarin. boréal. sizerin ou cabaret. — — Corvus corax. corone. — frugilegus. Garrulus picus. — Cyanus. ue LT — glandarius (var. jap.). Bombycilla garrula. Coracias garrula. Cinclus Pallasii. Sylvia turdoides. — Cisticola (var. jap.). — _ phænicurus. Regulus cristatus. Troglodytes (T'rogl. fiumi- galus ). Sazxicola rubicola. Accentor alpinus. calliope. Motacilla lugubris. boarula. flava. Anthus aquaticus. arboreus. Parus major. alter. cæruleus. caudalus. Emberiza aureola. lesbia. rustica ? Loxia curvirostra. Pyrrhula vulgaris. — longicauda. Fringilla coccothraustes. hispaniolensis. k montana. montifringillas monlLium. spinus. borealis. linaria. Li} INTRODUCTION. Coucou gris. Torcol ordinaire. Hirondelle de cheminée. — rousseline. Faisan doré ou tricolor huppé. -Perdrix rouge. Caille vulgaire ( variété). Sanderling variable. Huitrier pie. Pluvier doré. — grand à collier. — petit à collier. Vanneau pluvier. — huppé. Tournepierre à collier. Grue leucogérane. — cendrée. Héron cendré. — pourpré. — aigrette. — garzette. — aigrette dorée. — blongios. Nycticorax bihoreau. Courlis grand ou cendré. — corlieu. Bécasseau variable. Chevalier gambette. — à cul blanc. — sylvain. — guignette. — aboyeur. Parge à queue noire. —., TONSSE. —- térek. Bécasse ordinaire. Bécassine ordinaire. Râle d'eau vulgaire. Poule d'eau poussin, Cuculus canorus, Yunx torquilla. Hirundo rustica. — rufula. Phasianus pictus. Perdix rubra. — Ccoturnix (Var. jap. ) Calidris arenaria. Hæmatopus ostralegus. Charadrius pluvialis. _— hiaticula. — minor. V'anellus melanogaster. — cristatus. Strepsilas collaris. Grus leucogeranos. — cinerea. Ardea cinerea. — purpurea. — egrelta. — garzetta. — Trussata. — minuta. Nycticorax ardeola. Numenius arquatus ( var. jap.). —= phæopus. Tringa variabilis. Totanus calidris. — ochropus. — glareola. — hypoleucos. — glottis. Limosamelanura. — rufa. — terek. Scolopax rusticola. — gallinago. Rallus aquaticus. Gallinula pusilla. INTRODUCTION. Poule d’eau de Baillon. Poule d’eau ordinaire. Foulque macroule. Grèbe huppé. jou-gris. Mouette manteau bleu. rieuse. Oie hyperborée. — rieuse ou à front blanc. Cygne à bec jaune ou sau- vage. Canard tadorne. sauvage. chipeau ou ridenne. siffleur. glousseur. seuchet. sarcelle d'hiver. double macreuse. macreuse. garrot. — morillon. Harle grand. — huppé. — piette. Pélican blanc. Plongeon lumme. cat-marin. — REIMS IEEE Lii} Gallinula Bailloni. Gallinula chloropus. Fulica atra. Podiceps cristatus. rubricollis. Larus argentatus. — ridibundus. Anser hyperboreus. albifrons. Cygnus ferus. — Anas tadorna. boschas. strepera. penelope. glocitans. clypeata. crecca. Jusca. nigra. clangula. — fuligula. Mergus merganser. serrator. albellus. Pelecanus onocrotalus. Colymbus arcticus. septentrionalis. I SE El On pouvait, en quelque sorte, s’atten- dre à rencontrer dans cette partie de l'Asie le plus orand nombre de nos oiseaux échas- siers et palmipèdes qui vivent sur tout le littoral du vaste promontoire de l'Inde, et queles voyageurs ont aussi trouvés dansles parages d es îles de la Sonde et aux Mo- Liv INTRODUCTION. luques; espèces répandues partout sous les climats différens dans les deux parties du monde ; mais il n’était guère probable qu'on trouvat au Japon plusieurs espèces de nos oiseaux de proie, surtout ce grand nombre de nos granivores et de nos insec- uvores. Un trés-petit nombre de ces es- pèces offre une légère différence dans les teintes plus claires ou plus vives du plu- mage; mais ces faibles nuances ne sont guère plus marquées que sur les sujets des différentes parties de l’Europe, qui peu- vent à peine être qualifiés du nom de pa- riété locale Ÿ, quoique des naturalistes * On peut dire en général que les individus sous l'habit des noces du midi de l'Europe ont les teintes du plumage plus vives, plus pures et mieux tranchées que ceux du nord. C’est particulièrement chez les espèces munies de bordures ou de lisérés gris ou blanchâtres que ces différences sont plus marquées; car l’action de l'air et du jour opérant avec plus d'intensité dans le midi que dansle nord , ilse fait que les individus en livrée de prin- temps qui poussent leur voyage vers les contrées sep— tentrionales , ne perdent pas complètement les bordures iernes du bout de leurs plumes, ce qui prête à leur robe INTRODUCTION. LV aient pu juger convenable d’en former une série d'espèces nouvelles, qu’on pour- rait augmenter encore de toutes les varié- iés locales des sujets de la même espèce rapportés des différentes parties des deux mondes. Relativement à ce qui est dit sur la mue et le chängementdes couleurs du plumage, on peut ajouter aux faits publiés dans le premier volume * quelques observations nouvelles faisant le sujet principal d’un mémoire sur la mue des oiseaux , publié par M. Yarrel **. Ce naturaliste com- iñence pâr une revue anatomique sur l’o- rigine et la nature du plumage; puis il uti- lise toutes les données fournies par nous une teinte moins pure, plus ou moins différente de celle qu’on voit sur les sujets sans bordures. Cette remarque est aussi applicable aux espèces exotiques réparties sur une très-grande étendue du globe. * Woyez page 33 de l’Avant-propos de la première édition du Manuel , qui est reproduit, avec des augmen- tations, au commencement du premier volume de la seconde édition. ** Transactions of the Zoological Society, vol. +, page 13. Lvi INTRODUCTION. dans le Manuel, et termine son mémoire par des exemples de mue individuelle, pris, il est vrai, sur des sujets captifs *, mais qui servent nonobstant de preuve certaine de la manière dont la mue s’o- père chez les oiseaux qui changent pério- diquement de robe, ou dont les couleurs du plumage prennent plus d’éclat, et sont altérées aux différentes périodes de l’année, * Il faut toujours se défier plus ou moins des obser- vations prises sur des sujets soumis à la captivilé, parce que- la mue ne s'opère pas aussi régulièrement qu’en liberté. J'en ai recueilli plusieurs preuves sur des oiseaux fissipèdes et palmipèdes, même sur des rapaces. Il arrive que si l'individu captif est revêtu de la livrée du jeune âge, on le voit passer péniblement à l’état du plu- mage intermédiaire, sans qu’il se revête jamais de la livrée propre à ladulte libre; quelques rapaces et le goëland à manteau noir w'’en ont fourni des exemples. J'ai vu des goëlands à manteau bleu et à pieds jaunes n'opérer leur mue parfaite d’adulte qu’en quatre, cinq où six années. Voilà pourquoi il ne faut rien conclure de bien positif sur des observations faites d’après des oiseaux de méiaserie. Tout dépend des soins qu'en leur donne, de la liberté qu'on leur accorde, et de la nourriture qu'on leur cffre. INTRODUCTION. Lvii sans donner lieu à une chute totale ou partielle du plumage. On peut classer le changement qu'é- prouve le plumage sous cinq rubriques différentes. 1° Les plumes changent totalement de couleur sans qu’elles tombent, et seule- ment par l’action de leur accroissement progressif combiné avec leur usure par le bord extérieur. Ceci a lieu chez tous ces oiseaux qui, ne muant qu'une fois, sont cependant revêtus , à l’approche de la sai- son des noces, d’une livrée différente de couleur de celle qu'ils portent habituelle- ment passé le temps des pontes et après la mue d'automne. 2° Les plumes éprouvent seulement une légère usure à leur bord extérieur; lorsque ces bordures, ordinairement de teinte blanchätre, roussatre ou brunatre clair, sont disparues, on voit paraître la couleur pius foncée, le plus souvent noïratre , du milieu de la plume. Les petits oiseaux in- sectivores et granivores sont dans ce cas. Lvii} INTRODUCTION. 3° I paraît des plumes accessoires sur certaines parties du corps dans les inter- stices du plumage ordinaire ; cette livrée de parade est de fort courte durée, et tombe avant l’époque de la mue, qui, le plus souvent, na lieu qu’une fois. Ces plumes accessoires paraissent chez quelques espe- ces , les cormorans, par exemple, à l’en- irée de l'hiver, mais chez le plus grand nombre dans les premiers jours du prin- temps. 4° La mue est double et a lieu à deux époques fixes de l’année; elle s’opère en partie ou en totalité, à l’exception toute- fois des pennes des ailes et des pennes latérales de la queue, qui tombent en automne , ei seulement par partie et à intervalles assez longs. Les espèces sur lesquelles la double mue a lieu sont le plus souvent celles dont le mâle porte une livrée brillante ou bigarrée, qu'il quitte pour se revêtir, pendant un espace de temps plus ou moins long, de la livrée plus modeste ou terne de sa compagne. INTRODUCTION. LIX 5° Enfin la mue est simple, le plus sou- vent en automne, et le plumage n'offre aucun changement remarquable. C’est le cas du plus grand nombre des oiseaux in- digènes et exotiques. Les observations que nous et les natu- ralistes nos collaborateurs ont été à même de publier et de constater par les recher- ches, s'accordent toutes pour admettre, avec MM. Cuvier et Yarrel, en principe, que lorsque la femelle adulte d’une es- pèce diffère essentiellement, par la cou- leur du plumage, du male dans le même état, les jeunes des deux sexes, revêtus de leur première robe, ressemblent à la femelle adulte; ce n’est qu’à la seconde mue qu’on peut distinguer les sexes. — Lorsque les deux sexes à l’état adulte portent une même livrée, les jeunes ont toujours un plumage distinct, également différent du male comme de la femelle. — Lorsque le plumage des deux sexes est sujet à un changement régulier et pério- dique, qui les fait paraître au printemps Lx INTRODUCTION. sous une livrée différente en couleur de celle qu'ils ont revêtue par la mue d’au- tomne, alors les jeunes portent une robe couverte de taches ou de compartimens à teintes intermédiaires, et ces teintes ser- vent d'indices des couleurs qui sont des- tinées à prédominer, dans chacune des pé- riodes de leur mutation des teintes de la livrée. {1 me reste maintenant encore à fournir un exposé rapide des travaux de ceux de mes collaborateurs dont les recherches ont eu pour but principal la connaissance plus parfaite des espèces d’oiseaux séden- taires, de passage régulier ou bien acci- dentel, dans les limites géographiques de l’Europe. Les ouvrages publiés depuis que la se- conde édition du Manuelestterminéesont, parmi ceux qui ont vu le jour à peu pres à la même date que la seconde édition du Ma- nuel : l'ouvrage allemand publié en 1820 et 1822, sous le titre de Beiträge zur deutschen Voegelkunde ; du pasteur INTRODUCTION. Lxi Brehm, à Neustadt sur lOrla, Cet ou- vrage est d’une exactitude remarquable dans tous les détails d'étude pratique sur les oiseaux observés dans le centre de l’Eu- rope. Pour lire d’un bout à l’autre tous les articles de ces trois gros volumes, il faut sans doute s’armer de courage, car l’auteur discute longuement ; mais ses ob- servations, très-précieuses, sont le fruit d’une étude approfondie de la nature. La seconde partie de lOrnihologie de Suède, Fauna Suecica, par M. Nilson, pu- bliée en 1821 *, contient des remarques précieuses faites sur les sujets du cabinet d’Upsal et sur les dessins de Rudbech, qui ont servi aux descriptions de Linné. L’au- teur suédois, privé par l'éloignement des moyens d'obtenir promptement les ouvra- ges nouveaux, n'a point eu Connaissance des travaux de,ses contemporains ; il n’a point connu la première édition du Ma- * La première partie a paru en l’année 1807. Le texte est en latin; les figures, en très-petit nombre, sont très-médiocres, Lxij INTRODUCTION. nuel , publiée en 1815, ni la nouvelle édition de 1820, qu’il reçut lorsque la seconde partie de son livre était prête à voir le jour. Dans la seconde édition du Manuel, je me suis permis quelques remarques sur la première partie de ce livre; elles paraissent avoir blessé l’amour- propre de M. Nilson, quoique émises avec réserve ; 1l s’en est trouvé offensé. Mon but dans la critique n’est nullement de porter la moindre atteinte au mérite personnel ; je Juge les autres selon ma manière de voir, Car Jaccepte avec plus de recon- naissance la critique bien fondée que les louanges exagérées et sans connaissance de cause. La première sert à m'’instruire et contribue eflicacement à guider vers la connaissance du vrai. En matière de sciences , un Ouvrage sans critique est comme un mets sans sel. Un opuscule très-instrucuf remph de faits a été publié en 1822 par M. Faber, sous le titre modeste de Prodromus der Is- ländischen Ornithologie. Cet écritdecent INTRODUCTION. Lxii} pages contient une série d'observations intéressantes sur la manière de vivre des oiseaux des régions boréales , particuliere- ment sur les espèces aquatiques qui vivent en Islande. Une seule espèce inédite s’y trouve notée. N'ayant trouvé qu'une er- reur dans cet opuscule, il faut bien s’em- presser de la signaler ne Nous avons annoncé dans la seconde édition du Manuel la publication du troi- sième volume des oiseaux d'Allemagne par MM. Meyer et Wolff; ce volume a paru en 1822 sous le même titre de T'aschen- buch der deutschen Voôgelkunde. Mon * M. Faber attribue erronément au Carbo graculus du Manuel tout ce qu'il a observé sur le Carbo cristatus d’Olafs , et croit reconnaître le premier sous le plumage de noces ou de parure du second. M. Faber n’a vu que le seul Carbo cristatus figuré dansl’ouvrage d’Olafs. Nous venons de publier la figure de ce bel oiseau dans les planches coloriées, 322. Les différences très-marquées entre le Carbo graculus et le Carbo cristatus se trouvent indiquées dans le texte dudit ouvrage , et paraissent de nouveau dans ce troisième volume. LXIV INTRODUCTION. ami Meyer a fait usage de la seconde édi- uon du Manuel et des observations que je Ini avais fournies depuis la publication de mon ouvrage; mais il à vérilié de nou- veau tous ces matériaux : Ce qui rend son livre très-précieux pour le travail conplé- mentaire que je livre en ce moment au public. M. Meyer avait adopté dans le prin- cipe le genre aigle ( aquila ) des auteurs; dans son troisième volume, il se proposait deréunir les arglesaux autres rapaces diur- nes, mais 1l a maintenu ce genre pour ne pas offrir une divergence avec les premiè- res parties deses publications. En effet, quel est lenaturaliste (observateur de la nature) à même de tracer entre la série des aigles et celle des oiseaux soi-disant buses le ca- racière stable, approprié et facile à sai- sir, qui puisse servir de ligne de démar- cation dans ces espèces de rapaces. If ne serait pas difficile de soutenir sur ce point une discussion interminable avec le mé- thodistequi voit des genres partout, seule- ment en prenant les espèces curopéennes INTRODUCTION. LXV comme objets de comparaison, car nous aurions un trop grand avantage en éten- dant l’investigation sur la grande série des oiseaux de proie exotiques. On pourrait, j'en conviens , séparer avec plus de succès les vrais faucons, les autours et quelques autres groupes de rapaces; mais laissons faire aux découvertes quelques nouveaux progrès, et pensons alors à subdiviser plus rigoureusement ce genre d'oiseaux; appli- quons-nous en attendant à bien connaître les espèces distinctesetarassemblerdesfaits sur leur manière de vivre, sur les moyens de préhension dont elles sont douées et selon lesquels se règle leur appétit. — On peut en toute confiance s’en rapporter à l’opinion de mon ami Meyer lorsqu'il rejette une coupe générique. Comme or- nithologiste observateur il occupe le pre- mier rang, et certes on ne Je blamera pas sur sa réserve à former ou à adopter des genres. Cette même année a vu paraître Ta- gebnch gehalten auf einer Reise durcl Partie lite, e LXY) INTRODUCTION Norivegen; par M. F. Boié. Ua relation du voyage se ressent un peu du climat glacial que l’auteur à parcouru; mais les remarques faites sur les mœurs des oi- seaux de ces contrées ne laissent rien à désirer: elles m'ont été tres-précieuses dans la rédaction de mon nouveau travail. Comme les observations faites sur les oi: seaux se trouvent intercalées dans la par- tie historique du voyage, on ne peut les citer dans les synonymes. En 1893 a été publié Lehrbuch der Na- turgeschichte aller europäischen Vügel, 9 vol. ; par le pasteur Brehm, connu d’une manière distinguée par l’ouvrage désigné plus haut. On voit dans celui-ci une suite de compilations du manuel de Meyer, des ouvrages de Boié, de Faber, et principa- lement de la seconde édition de mon Ma- nuel; le naturaliste observateur s’y mon- re aussi dans quelques lignes très-intéres- santes. L'auteur fait mention de quelques oiseaux qu'il indique comme espèces nou- velles, mais qu’on ne peut considérer que INTRODUCTION. Lxvij comme variétés accidentelles ou locales. Nous en ferons mention dans nos descrip- tions. En 1825 a paru le premier cahier d’un ouvrage en deux livraisons, ayant pour ti- tre: Über das Leben derhochnordischen Vôgel ; par M. Faber, auteur du Prodro- mus. Cette production savante est le fruit d'observations sur la répartition géogra- phique et la nianière de vivre des oiseaux du pôle boréal. Dans le nombre des ouvrages de luxe qui se publient par livraisonsavec planches coloriées, on peut faire une honorable men- tion de l’édition nouvelle in-8° des oiseaux d'Allemagne, par M. Naumann. Cet ou- vrage est aujourd’hui parvenu au sep- ième volume du texte et au n° 193 des planches. Il renferme jusqu’au genre Tringa inclusivement *. Les descriptions sont faites avec précision; on peut leur re- * L'auteur vient de publier ia 1"° livraison du 8° vo- Lx ii) INTRODUCTION. procher d'offrir trop de détails minutieux. Les planches, en petit format, portent de trois à six figures d'oiseaux gravées et en- luminées par l’auteur avec tant de soin et d’une manière si exacte, qu’elles ne lais- sent absolument rien à désirer; ce sont des chefs-d’œuvre de vérité. L'ouvrage porte pour lire: Naturgeschichte der V6- gel Deutschlands. A se recommande à tous égards. M. Selbey vient de publier à Londres un ouvrage, format atlas, avec les figures des oiseaux qu’on trouve en Angleterre, représentés de grandeur naturelle; cet ou- vrage a le mérite du luxe typographique; le texte de cet ouvrage gigantesque est publié in-8°; il se recommande comme une compilation fort bien faite. M. Boitard, de Paris, a fait l’essai d’une publication des oiseaux d'Europe, avec lume; les planches vont au n° 199. Il est à regretter que les Evraisons paraissent à de si longs intervalles, INTRODUCTION. LXIX planches lithographiées, in - 4°, très-soi- gneusement coloriées. On regrette que cet ouvrage ne soit pas continué. La pre- mière livraison contient les rapaces diur- nes et nocturnes. Plusieurs mémoires sur les oiseaux d'Europe, illustrés par la gravure, font parte des écrits des académies et des ou- vrages périodiques : MM. Sabine, OEde- mann, Vigors, Yarrel, Borelli, Boié, etc., en sont ies auteurs ; 1ls seront ciiés aux-ar- ticles des espèces mentionnées dans ces opuscules. En 1824 doit avoir paru à Lund en Suède, $Skandinavischen Fauna,en deux vol. ; par M. Nilson; ouvrage que je nai pu me procurer pour en faire usage dans la rédaction de ma troisième partie du Manuel. M. Boïé en fait l'éloge dans un article de FOrnis. Je ne connais aussi les Ornithologische Beitrage de M. Boié que par lanalyse dans POrnis de M, Brehm. M. Werner s’est chargé de publier à Paris les fisures lithographiées de toutes LxX INTRODUCTIDN. les espèces décrites dans le Manuel d’or- nithologie ; le format est le même que ce- Jui de notre ouvrage; les figures sont assez exactes , et l’enluminure est soignée. J’ai fait parvenir successivement à M. Wer- ner toutes les espèces rares el peu connues dont il ne pouvait se procurer les origi- naux à Paris; lorsque cet atlas du Manuel sera terminé, 1l renfermera la collection la plus complète de figures enluminées des oiseaux d'Europe. La 32e livraison de ce recueil est en vente; 1] porte pour titre: Atlas des oiseaux d'Europe, pour servir de complément au Manuel d'ornithologie de M. Temminck. La hvraison de dix fig. coùteennoir 3fr.,et coloriéesGfr. ;et,avec texte, 5o cent. ensus pourchaquelivraison. En 1825 a paru la premiere livraison de l’Ornithologie provencale , ou descrip- tion, avec figures coloriées , de tous les o1- séaux qui habitent constamment la Pro- vence, Ou qui n y sont que de passage; par M. Polydore Roux. Cet ouvrage doit former deux volumes, avec deux autres de INTRODUCTION. LXX) l'atlas. Unpetitnombre de livraisons man- quent encore pour compléter cette entre- prise, qui offre beaucoup d’intérêt par les nombreuses observations locales et les des- criptions exactes. Les figures lithogra- phiées ne sont pas de main de maitre, et lPenluminure est peu soignée. Quelques espèces inédites y ont été décrites et figu- rées pour la première fois. Une seconde édition des oiseaux de la Grande-Bretagne a été publiée en 1826; elle porte pour titre, comme la première : Eistory of British Birds, by Thomas Be- wick; 2 vol. in-8°. Cet ouvrage est très-re- commandable pour les descriptions des mœurs des espèces indigènes ou de pas- sage régulier en Angleterre; les captures accidentelles y sont consignées avec tous les mcidens qui y ont donné lieu. Toutes les espèces y sont figurées sur bois et en tête du texte; ces figures, en noir, sont, pour ce genre, d’un fini remarquable et d’une exactitude parfaite; des vignettes Hi; INTRODUCTION. charmantes, également sur bois, termi- nent chaque article. De 1824 à 1027 ont été publiées, par le pasteur C.-L. Brehm de Renthendorf, trois livraisons petit in-6° de 150 pages, sous le ütre : Ornis(oderdas Neuesteund Wichtig- site der Vôgelkunde ), contenant quel- ques mémoires publiés par des naturalistes d'Allemagne, sur les oiseaux, et un petit nombre traitant de mammifères indigènes. M. Walter a commencé la publication, en 1828, d’une Ornithologie du Nord, grand in-4°, avec planches, ou plutôt ima- ges des oiseaux de Norvège figurés sans ordre inéthodique : 5 livraisons ont vu le jour. Le texte est en danois et en allemand. Ornitologia Toscana, par Paolo Savi; 3 vol. in-8°, petit format. Cet ouvrage de M. le professeur Savi est très-intéressant pour les observations locales, et pour l'apparition des espèces erratiques dans cette partie de l'Italie. Le texte est en ita- lien. Le même auteur a fait précéder cet INTRODUCTION. Lxxii} ouvrage du Catalogo degli uccelli della provincia pisana , publié en 1823. Dans cette même année 1928 a paru Catalogo d'ornitologia di Genova , par Girolamo Calvi, professeur à Gênes; opus- cule d'environ cent pages, mais du plus grand intérêt pour l'apparition des oi- seaux sur les côtes de la Ligurie. {Il serait à désirer de voir paraître de semblables productions dans plusieurs parties de l’'Eu- rope où les oiseaux de passage abondent,. Des matériaux de ce genre, lorsqu'ils sont le fruit de nombreuses observations, ser- venteflicacement aux progrès dessciences. La Faune francaise, où Histoire natu- relle générale et particulière des animaux qui se trouvent en France ; Les Oiseaux, par M. L.-P. Vieillot; ouvrage in-8°, ac- compagné de planches dans le même for- mat; les figures sont trop petites pour don- ner une idée de lespèce, et pour offrir les caracteres et les détails nécessaires. Plusieurs espèces d’oiseaux d'Europe sout inscrites comme habitant les hautes LXXIV INTRODUCTION. régions polaires des deux mondes, dans l’'appendix du voyage du capitaine Parry, sous le titre : Æccountof the animals seen by the late Northern expedition , by Capt. E. Sabine; Londres,182 1. Cettenotice très- intéressante sert de suite et de complément à un mémoire du même auteur sur les o1- seaux du Groenland, faisant partie des An- nales, ou Transactions of the Linnean Society. La belle et intéressante description Fauna borealis Americana, où Oiseaux des parties septentrionales de l'Amérique, par le docteur Richardson, Londres, 1837, fait mention de plusieurs espèces qui se trouvent aussi en Europe. Les planches, en petit nombre, sont très-bien exécu- tées. La classification méthodique est de M. WW. Swainson. En 1831 à paru à Ilimenau en Allema- gne, Handbuch der Naturgeschichte aller Vôgel Deutschlands , accompagné de 47 tables de figures d'oiseaux; par le pasteur Brehm. C’est un très-gros volume de 1100 INTRODUCTION. LXXV pages, qu’on pourrait réduire à moins de moitié, en supprimant à peu près les trois quarts des espèces qui ysontportées comme sub species; six et souvent sept figures se disputent l’espace sur une feuille in-5° : ce sont, à un très-petit nombre près, toutes répétitions des oiseaux les mieux connus *. Le système est réparti en 23 ordres, une série de divisions et de subdivisions secon- daires, et en 196 genres ( Sippen ). Iconografia della fauna italica, di Carlo-Luciano Bonaparte, principe di Mu- signano ; Roma, 1832. Ce bel ouvrage, grand in-4°, dont quatre ou cinq livraisons viennent de paraître, est destiné àcompren- dre toutesles classes du règneanimaloutous les animaux qui se trouvent en Italie; cette vaste entreprise fait honneur au prince de Musignano. Les planches de différentes * En donnant , au lieu de ces figures d'espèces con- nues depuis long - temps , quelques - unes de celles qu’il dit nouvelles, l’auteur aurait peut-étre réussi à nous faire apprécier les distinctions subtiles qu'il signale dans son texte. LXXV] INTRODUCTION. classes d'animaux sont lithographiées avec soin et très-bien coloriées; celles des pois- sons ne laissent absolument rien à désirer; les oiseaux sont encore en très-petit nom- bre, une planche dans chaque livraison; le texte est parfait et orné de tout le luxe typographique. Parmi les ouvrages de luxe se montrent au premier rang les figures coloriées de la L'aune scandinave, portantpourtitre: {lu- minerade figurer till kandinaviens F'au- na med text. Utgifne afS. Nilson; Lund, 1832. Le 1°” volume, format grand in-4°, comprend tous les mammiferes et tous les oiseaux dela Scandinavie. Ce beau volume, orné de tout le luxe typographique, est aussi très-richeen observations intéressan- tes et se recommande par lPexactitude des descriptions. Les 25 planches des mammi- fères et les 75 figures d’espèces d'oiseaux sont très-soignées, bien coloriées et très- exactes; je cite les planches de ce bel ou- vrage dans le troisième volume. Le texte est en langue suédoise. INTRODUCTION. EXX\i) De‘rtous les ouvrages de luxe, avec planches coloriées d'oiseaux, 1l n’en est aucun qui puisse rivaliser avec l'immense et brillante entreprise d’une iconographie complète des oiseaux d'Europe dont s’oc- cupe en ce moment M. Gould, à Lon- dres. The birds of Europe sont d’un fini si parfait, tant pour le dessin, la pose et l’exacte vérité de l’enluminure, qu’on pourrait, avec de si beaux portraits, se passer des originaux montés; le plus grand nombre des figures sont dessinées sur le vivant; on y voit réunisles deux sexes, sou- veni le jeune, ei toujours les différens états demue périodique. Le texteestunecompila- tion faite avec critique et discernement. L'ouvrage paraît dans le format in-folio, par cahiers ou livraisons de 20 planches, sur lesquelles se trouvent de 4o à 45 indivi- dus. Les neuf premiers cahiers de ce bel ouvrage sont en vente. Quelques oiseaux d'Europe sont figu- rés dans les planches coloriées *, suite aux * Je publie cet ouvrage conjointement avec Al, le Lxxviij INTRODUCTION. planches enluminées de Buffon. J'avais l'intention de publier encore dans ce re- cueil quelques espèces nouvelles décou- vertes récemment en Europe; mais depuis que M. Gould s'occupe exclusivement de cette partie, elles lui ont été cédées; je ne pouvais remettre ce travail en des mains plus habiles. Ces espèces paraîtront suc- cessivement dans l'ouvrage précité. Seulement quatre espèces d’oiseaux d'Europe sont figurées dans l’atlas de l’ex- pédition scientifique en Morée. Le cata- logue ornithologique de la partie zoolo- gique de cet ouvrage est rédigé par M. Isi- dore Geoffroy-Saint-Hilaire. Les deux opuscules suivans nous par- viennent au moment de mettre sous presse : Détermination et description des diffé- rences d'âge de l'aigle Bonnelli, par le chevalier de la Marmora; Turin, ‘de d'im- primerte Royale. baron Meifren-Laugier de Chartrouse , député, maire d'Arles, INTRODUCTION. LXXIX Gloger , Ubersicht der S atigthiere , Vogel, AmphibienundFische Schlesiens; Breslau. Je n’ai pas cru devoir donner de syno- nymie dans les articles qui traitent de la propagation , parce que les nombreux détails sur la construction des nids mène- raienttrop loin dans un ouvrage dont le but principal est la concision dans les indica- tions, et son mérite l’exactitude; je pré- sume toutefois qu'il sera agréable à ceux qui s'occupent spécialement de collections de nids et d’œufs des oiseaux d'Europe, de trouver ici l’indication des ouvrages consacrés exclusivement à cette partie de l’ornithologie. Je la présente ici dans une série chronologique. En 1737 a paru à Venise, delle Nova e de Nidi degli uccelli. Les figures sont en noir; ce qui sufht pour rendre cet ouvrage à peu près insignifiant. J.-T. Klein. Ova avium a paru en 1766; les figures sont coloriées, mais gros- sières, et le texte est de peu de valeur. LXXX INTRODUCTION. En 19792, Sammilung von Nestern und Eiern verchiedener F'ogel, par Wir- sing et Günther, composé de 102 plan- ches , avec le texte explicatif de 50 plan- ches seulement. En 1900. Die vorzüglichsten Singvo- gel Teutschlands mit ihren Nesiern und Eïern. Les figures sont assez exactes. Les œufs, dans l'ouvrage de Noseman et Sepp, ÂVederlandsche Vogelen, sont en petit nombre, mais figurés avec pré- cision; ils ne sont pas nommés exacte- ment, mais on les reconnaît suflisam- ment. En 1819. J.-T. Naumann und P.-A. Buhle, er der Vogel Deutschlands,etc., avec des planches coloriées très-bien faites, enluminées avec soin, mais sans aucun ordre méthodique, et par larrangement des œufs pêle-mêle, d’une difliculté rebu- tante à consulter : il en a paru 5 livraisons avec le texte. M. Schintz de Zurich a conrmencé , en 1818, la publication de Beschreibung und INFRODUC TION. LYXXi ÆAbbildung derEier und NesterderVügel, avec quelques planches où les oiseaux se trouvent aussi figurés : la lithographie est peu soignée, et l’enluminure souvent totalement négligée. Cet ouvrage, dont 13 livraisons ont été publiées, est difficile à consulter par le manque d’arrangement systématique. À son bel et intéressant ouvrage des o1- seaux, Ornithologie provencale, M. Roux a Joint, en 1825, un atlas de figures, d’œufs et de nids; ces derniers sont d’une grande perfection; l’enluminure des œufs est plus négligée , mais on les reconnait parfaitement ; l’ordre méthodique y est observé. Les œufs vont jusqu’à la table 5, et les nids sont au nombre de 17. De tous les ouvrages de ce genre, il n’en est aucun qui réponde mieux au besoin de la science que celui publié en 1821 par M. G.-A.-W. Thienemann, qui est par- venu à la 4° division et au genre Porphyrio imclusivement. Die F'ortpflanzung der Vo- gel Europas mit Abbildung der Eier, est Parme III / LXXXI)} INTRODUCTION. un travail parfait et systématique ; les Hgures sont d’une exactitude rare , et enlu- minées avec soin. Get ouvrage se vend à Leipzig. En 1832 parurent les premiers cahiers d’une oologie in-8°, sous le titre de British Oology, by. W.-C. Hewiton; il manque encore deux ou trois livraisons comme complément. Belles figures, exécution parfaite et luxe typographique distin- guent cet ouvrage et le rendent très-recom- mandable. Je termine cetteintroduction , déjà beau- coup trop longue pour un manuel, par quelques renseignemens indispensables sur la rédaction adoptée dans cette troi- sième partie. Afin d’éviter les nombreux inconvéniens qu'offre toujours un supplément, J'ai pensé qu’il serait plus agréable, et surtout plus facile pour ceux qui consulteront ce livre, de suivre exactement le même mode de classification adopté dans la seconde édition, en rappelant toujours chaque INTRODUCTION. Lxxxiij ordre, genre et section, par un renvoi à la page correspondante dans les deux pre- mières parties où volumes de cet ouvrage. J’ai mentionné ensuite chaque espèce pré- cédemment décrite, en ayant soin que les dénominations française et latine occupas- sentune même ligne, en petites capitales et en italique; sous cetterubrique se trouvent les additions et Ge ctions à faire pour chaque espèce; de cette manière, je me suis vu en état de classer toutes les espèces nouvelles ou celles inédites dans les pre- miers volumes, à la place qu’elles doi- vent occuper dans la série. Ges articles nouveaux seront faciles à trouver du pre- mier coup d'œil, car ceux-ci portent en tête les noms français, et en seconde ligne la dénomination latine avec citations de l’auteur, absolument avec les mêmes types des caractères employés pour les premiers volumes. J’ai rédigé cette troi- sième partie de manière à pouvoir être intercalée facilement s’il devenait néces- LXXXIV INTRODUCTION. saire de publier une troisième édition de cet ouvrage. La nouvelle analyse du système général est conçue selon le même plan. MANUEL D'ORNITHOLOGIE. RAA IAA RS RAR RAA BARRE ARR RAS SARA ARR LR LL RAA AAA AAA RAA ORDRE PREMIER. RAPAGES. — RAPACES. Caractères. Voyez Mannel, vol. 1, page 1, et planches coloriées. LL, 13 :512%14,2 2) GENRE PREMIER. VAUTOUR. — ZULTU 2, Caractères. Voyez Manuel, vol. : , page 2. Ajoutez : Les Vautours ne sont pas aussi läches qu’on le dit; attaqués, ils se défendent courageuse- ment, se précipitent même sur l’homme, en se servant du bec et des pieds dans la défense. Ou assure encore, que les espèces d'Europe enlèvent souvent des jeunes chêvres et des Parme II. 2 MANUEL agneaux; du moins les pâtres de la Dalmatie et des îles de la Méditerranée les redoutent beaucoup comme dévastateurs des troupeaux. Quand ils trouvent de la nourriture en abon- dance, ils s’en gorgent au point qu'il leur est impossible de prendre l'essor. Les pâtres en tuent souvent daps cet état à coups de bâton. Is s’éloignent des montagnes en décembre, et se rapprochent des côtes : on les voit alors tournoyer dans les airs par troupes nom- breuses, et s'abattre vers le rivage. L'ile de Pago, près du canal de Novigrad, en Dalma- tie, en fourmille pendant l'hiver; mais ils sont farouches , et on ne les approche que par surprise. La différence de taille dans les serres n'est pas aussi forte que chez les autres rapaces : les jeunes ont du duvet aux parties où Îles vieux ont une peau glabre. ° VAUTOUR ARRIAN. — . CINEREUS. C'est le V. arrianus de Picot Lapeyrouse. Zool. des Pyrénées. — Roux. Ornit. provencale. vol. 1. p. 4. tab. 2. — Yemm. dans les deux Index. Vautour. pl. col. — Atlas du Manuel. pl. vieux. — Vavrour noir. Vieiïll. Galerie des Oiseaux, pl. 1. — 4. Faun. franc: p. 2. D'ORNITHOLOGIE. 3 pl. x: fig. 1. — Ciereus Vurrur. Gould. Birds of Europ. part. 9. figure parfaite. — Graver Gzier. Naum. Naturg. _ Neue Ausg.tab. 1.— Der Graver Geier. Brebm, Handb. V'ügel Deutschl. p. 8. tab. 2. fig. 1 —Naum. édit. in-8, Neue Ausg. t: 1. fig. +. © Accidentellement en Dalmatie, plus com- mun en Sardaigne : en été sur le Genargentu, et vers Settino en hiver. On ke trouve aussi en Sicile, rarement en Italie, et jamais dans les forêts. Les naturalistes du Nord assurent qu'il ne se montre pas dans ces régions. M. Tscharner de Bellerive, établi près de Berne, dit qu'il ne croit pas que cette espèce ait jamais été tuée en Suisse. Très-accidentel- lement en Allemagne : un individu fut tué, il y à plus de six ans, près de Bayreuth. Propagation. Toujours inconnue. On ne sait pas même où Jespèce niche. Selon toutes les probabilités , c'est dans les contrées montueuses de l'Asie. VAUTOUR GRIFFON.—- 7. FULF US. Supprimez de cet article, Manuel, vol. 1, p. 6, tout ce qui est relatif au Chasse-fiente de 4 MANUEL Levaillant; puis ajoutez à l'article des syno- nymes de l'espèce de cet article : Vocrur ruzvus. Borkh. Ornit. Deutschl. pl. 1. figure parfaite. — Atlas du Manuel sur un sujet très-vieux de la ménagerie de Paris. — Vieill. Faun. frane. pl. x et 2. — Roux. Ornit. provence. v. 1. tab. 3. — Temm. dans les deux Index des planc. color, — Der RÔTALICHE Gers. Brehm. Æendb. Wüg. Deutschl. p.9.— GRIFFON VULTURE. Gould. Birds of Europ. p. : et 2. — WrisskôPrices Grien. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 2. Ajoutez à habile: Vit en très-grand nombre en Dalmatie, surtout en hiver, lorsqu'il descend des montagnes. Niche en Sardaigne sur les plus hauts chènes des forêts, où il construit une aire de büchettes et de racines de plus de trois pieds de diamètre. M. Tscharner de Bellerive, de Berne, me marque qu’it n’habite pas les Alpes suisses, et ne s'y montre que très-accidentellement. Nourriture, Animaux morts; attaque aussi les ani- maux vivans. Il est plus courageux que l'espèce pré- cédente. Propagation. Ajoutez : niche sur les plus hauts arbres des forêts. Selon M. Thienemann, l'œuf ou les deux œufs qu’il pond, sont d’un blanc verdätre, à surface rugueuse. Remarque. On énumère aussi parmi les oiscaux de D'ORNITHOLOGIEF. 5 passage accidentel, le Vaurour cHasse-FlENtE * de Le- vaillant. ( Ois. d'Af. vw. 1. pl. 10.) Mais n’ayant pu me procurer aucune notion exacte de l'apparition de cet oiseau en Europe, je préfère n’en point faire autre mention dans ce recueil. On observera seulement de ne pas admettre dans les synonymes de cette espèce, qui porte une fraise de plumes longues et subulées, ni mon Vaurour HiNpou ou CrauGoux **, pl. 26, ni le Vurrur Koss, pl. 32 de l’atias du Voyage de M. Rup- pel; car le Chaugounr a les plumes de la fraise courtes et arrondies par le bout. — À juger seulement par la vue des figures données dans les Illustrations of Indian Zoology, of Hardwicke, je serais porté à prendre la figure sous la rubrique V’ultur Bengalensis pour un Chasse-fiente, et celle du Faltur leuconota pour un Chaugour jeune, ou de moyen àge. * Cest le Strontjager du Voyage de Kolbe, ou Fuliur Kolbi. (Lath. Znd. Ornit. suppl. ». 2. p. 1.) * Vucrur innicus. Lath. /nd. Ornit. sp. 15. — Lx Caau- cou. Levaillant. Ois. d’Afriq. v. 1. pl. 11. jeune. BRVELE EAURIIVIAEALTR SUR 6 MANUEL, GENRE DEUXIÈME. CATHARTE. — CATHARTES. Caractcres. Voyez Manuel, vol. 1, p. 7, et planches coloriées. CATHARTE ALIMOCHE.-— €, PERCNOPTERUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vurrur Ginçinranus. Lath. Ind. Ornit. vol. 1. p. 16. — Vaurour De Gin. Sonner. Foy. vol. 2. p. 148. — NEOPHRON PERCNOPTÈERE. Vieill. Faun. france. pl. 2. fig. x et 2. — Roux. Ornit. provenç. p. 7. tab. 4. adulte. tab. 5. jeune.—Caporaccao. Savi. Ornit. Tosc. vu. 1. p. 6. — SCRMUTZIGER AASVOGEL. Naum. ÂVeue Ausg. tab. 3. adulte et jeune. M. Roux dit que c’est le plus sale des Vau- tourins : il est connu près d'Arles sous le nom de Capon-fé. On le voit sans cesse à la recher- che des charognes et des excrémens humains : mais il se nourrit aussi de rats et de serpens. Les individus du midi de lAfrique sont toujours d’une taille plus forte que ceux d'É- sypte et d'Europe. Il est très-commun à l'ile d'Elbe et en Toscane. D'ORNITHOLOGIE. n À On dit que sa ponte est de trois où quatre œufs. M. Yarell me marque, qu’en ‘826 un indi- vidu fut tué en Somersetshire, et un autre en 1532. LATLLLLLIALLEIARLLELE) GENRE TROISIÈME. GYPAËÈTE. — GYPAETUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, p. 10, et texte des planches coloriées. Le Gypaète est actuellement l’un des oiseaux les plus rares de l’Europe : autrefois toutes les hautes montagnes du Tyrol, de la Suisse et de l'Allemagne en étaient peuplées. On cite même des chasseurs du dix-huitième siècle qui en ont tué quarante, cinquante ou soixante. Le chasseur Andreas Durner, cité par M. Mi- chahelles, en avait tué de sa main soixante- cinq. Il est encore assez commun en Sardaigne. J'ai reçu des individus du nord de l'Afrique, et un nombre assez considérable du Cap de Bonne-Espérance : tous ces sujets ne différent pas de ceux de nos Alpes. 8 MANUEL GYPAËÈTE BARBU. — G. BARBATUS. Ajoutez aux synonymes : GYPAËTE BARBU EN LIVRÉE COMPLÈTE. pl. color. 435. adulte. — Atlas du Manuel, tab. lithog. — Naum. Vôg. nouy. édit. v. 1. p. 180. tab. 4.—Brehm. Vôg. Deutschl. p.12. tab. 1. fig. 2. —BranpeD Vurrur ( GYPAETUS BARBA— tus). Gould. Birds of Europ. part. 7. figure magni- fique. — Et sous la livrée du jeune âge. Naum. nouv. édit. v. 1. tab. 5; ainsi que le Pnèné pes Apres. Roux. Ornit. provenç. v. 1. tab. 5 bis.—Avorroso BARBUTO. Savi. Ornit. Tose. v. 1. p.9.— Bänrices cerenancen. Naum. tab. 5. le jeune. GENRE QUATRIÈME. FAUCON. — FA4LCO. Caracteres. Voyez Manuel , ‘page 13, et ajoutez que : Tous les oiseaux de proie mettent plusieurs années , de trois à six, ou sept ans, avant de se revêtir de la livrée parfaite : chaque mue opère un changement plus ou moins mar- qué dans la distribution des couleurs, ou à D'ORNITHOLOGIE. 9 la forme des taches, des.raies et des bandes du plumage. PREMIERE DIVISION. FAUCONS PROPREMENT DITS. Tous les Faucons proprement dits d'Europe ont l'iris brun. FAUCON GERFAUT. — PF. 1ISLANDICUS. Les deux espèces que M. Brehm veut établir ne diffèrent pas spécifiquement, et n’ont point de forme constante. L’élévation du crane au- dessus de l’occiput, et plus de force dans le volume du bec chez son F. islandicus, ne le font pas distinguer suffisamment de son Æ. groenlandicus, qui aurait le bec médiocre et l’occiput plus élevé que le coronal. La plu- part, sinon toutes les espèces (subspecies ) formées en si grand nombre par M. Brehm, dans la classe des oiseaux de proie diurnes, reposent sur des caractères de cette trempe. On doit les mettre au rang des variétés locales : comme telles, on devrait leur laisser la déno- 10 MANUEL mipation spécifique, mais en ajoutant une indication de la localité. Voyez, sur les mœurs de cette espèce, Boié, Reise durch Norw. W parait que les vieux ne quittent point les régions du cercle arctique. Assez abondant en Islande. (Faber. Prod. Island. Vig. — Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte vieux.) ; Ajoutez aux synonymes les figures sui- vantes : Jer-Farcon. Gould. Birds of Burop. part. 3. jeune et adulte, ou vieux. — JacpraLke. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 21. mäle et femelle. — YA. tab. 22. jeune, mâle et femelle. Ajoutez à propagation : Pond deux ou trois œufs arrondis, dont le fond est bleuâtre, avec des taches brunes rougeûtres très- rapprochées. FAUCON LANIER. — F, LANARIUS. Les jeunes du Lanier différent peu par le plumage, non-seulement de ceux du F. péle- rin; mais les uns et les autres ressemblent plus ou moins aux jeunes de l’année des espè- ces exotiques figurées dans nos planches colo- D'ORNITHOLOGIE. 11 riées, sous les noms de Faucon pélégrinoide et biarmique, deux espèces d’Afrique plus petites que notre Æ. pélerin, et disparates de plumage dans l’état adulte. Il sera facile de reconnaitre les jeunes Zaniers des jeunes Pélerins par les pieds, qui sont bleus ou bleuûtres chez les premiers et Jaunätres chez les seconds. Les Laniers ont aussi le doigt du milieu plus court, les ailes moins longues, et les parties infe- rieures portent un plus grand nombre de taches que dans les Pélerins. Habie. L’Asie, et visite périodiquement quelques parties de la Hongrie et de la Pologne ; niche en Russie. M. Nilson décrit un jeune ; très-rare en Islande. Ajoutez aux synonymes : Meyer. Taschenb. ‘Vüg. Deutschl. v. 3. p. 16. —- Atlas du Manuel, pl. lithog. la vieille femelle. — Scaracar- oder WürG-Farge. Brehm. Vüg. Deutschl. pl. 61. — Naum. Neue Ausg. tab. 23. fig. 1. vieille femelle. fig. 2. Jeune mâle. FAUCON PÉLERIN. — F. PERLGRINUS. Ce Faucon sert. à M. Brehm à l’établisse- ment d’une nouvelle espèce sous le nom de F. cornicumn. Elle aurait seulement le crâne plus élevé et l’occiput plus long que le vrai Pélerin. 12 MANUEL Ajoutez aux synonymes : Faucon commun. Vieill” Fäaun. franc. p. 29. pl. 13. adulte. fig. 1. jeune. fig. 2.—Roux: Ornit. provenc. v. 1. p. 49: tab. 29 et 30.— Nilson. Skandin. Faun. pl. 62. Jeune. — Farcoxe. Savi. Ornit. Tosc. vol. 1. p.40, — Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux mâle. — Scaracar- oder Wôünc-Facre. Brehm. Vôg. Deutschl. p. 6r. est un Lanier; son Kränex und Wanper-rarxe. Id. p. 62. est le Pélerin. — Tausenrarke. Naum. Nature. Neue Ausg. tab! 24, le mâle vieux et jeune; et tab. 25, la vieille femelle et la jeune femelle. FAUCON HOBEREAU. — F. SUBUTEO. Celle-ci sert encore au naturaliste Brehm, à l'établissement d’une espèce nominale dési- onée sous le nom de F. hirundinum. Tous les caractères consistent en ce que ce dernier a le bec de moyenne largeur à sa base et la tête en pointe, à coronal élevé en bosse; tandis que le Subuteo proprement dit a Île bec large à sa base, et la tête longue et déprimée. Ajoutez aux synonymes, outre les deux es- pèces nominales ci-dessus désignées : Brehm: V’ôg: Deutschl. p. 64 et 65: — Vicill. Faun. Jfrane. p. 31. —Roux. Ornit. provenç. w. 1. p. 81. tab. 33. LA D'ORNITHOLOGTIE. 13 — Hossy. Gould. Birds of Europ. part. 6. mâle et femelle, vieux. — Loporaso. Savi. Ornit. Tosc. ®. 1. p. 42. — Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux mäle. — Lencaenrazre. Naum. Nature. Neue Ausg tab. 26. vieux et jeune mâle. FAUCON ÉMÉRILLON. — # ÆSALON. Selon M. Brehm, il faudrait ajouter une nouvelle espèce-: F. subæsalon, plus forte de taille, à coronal plus élevé, et le bec plus large. Ajoutez aux synonymes : Vieill, Faun. franc. p. 33. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 53. tab. 31 et 32. — Sex rarken. Nilson. Skan- din. Faun. tab. f1. — Merci. Gould. Brrds of Europ. part. 6. Jeune et yieux mâle. — SEexEevienio. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 43. — Ailas du Manuel, pl. liüthog. vieux mâle. — Naum. tab. 27. fig. 1 et 2. mâle et femelle adulte. fig. 3. jeune mâle. Niche très-rarement dans les parties tempé- rées de l’Europe, et seulement dans les régions “les plus élevées. Il habite pendant cette période de l’année en Norwége, en Suède et dans tout le Nord, là où la Cresserelle ( F. tinnunculus) n'existe pas; les contrées rocheuses de la Nor- wége et l'ile Bornholm dans la Baltique. 14 MANUEL FAUCON CRESSERELLE. — F. TINNUNCULUS. Cette espèce, très - répandue et commune dans plusieurs parties de l’Europe , forme chez M. Brehm trois espèces distinctes, désignées par les noms de /ochkäpfiger (à tête élevée), Mäütlerer (moyenne ), et Plattküpfiger (à tête déprimée ); dénominations qui servent suff- samment d'indices des caractères différentiels attribués à ses trois sub-espèces comprises sous le nom de Cresserelle. Remarque. Je ne réfulerai plus de pareilles indica- tions. Ceux qui voudront multiplier le catalogue des noms et des espèces pour chaque variété accidentelle ou locale, pourront consulter l'ouvrage du- pasteur Brehm , ‘dont je cite la nomenclature aux articles des espèces bien constatées. ; Ajoutez encore aux synonymes : Vieill. Faun. franc. p. 34. pl: 16. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 58. tab. 30 et Go. —"TH. KESTREL. Gould. Birds of Europ. part. 5.— Gugerio. Savi. Ornit. Fosc. +. 1. p. 45. — Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 30. La Cresserelle vit en Afrique, du nord au midi : on la trouve aussi au Sénégal. En Eu- D’'ORNITHOLOGIE. 15 rope, elle ne vit pas habituellement au-delà des régions du cercle arctique. L’Æmérillon la remplace dans ces contrées. FAUCON CRESSERELLETTE. — 7. TINNUN- CULOIDES. La Cresserellette est une espèce propre aux contrées méridionales : elle est sédentaire en Morée, où elle vit, comme notre Cresserelle, dans les tours élevées et dans les vieux édi- fices. M. Savi observe qu'elle parait seule- ment de temps en temps en ltalie, et rarement en Toscane. Son apparition sur les bords de l’Adriatique est aussi accidentelle. L'apparition de cette espèce dans les îles de la Méditerranée semble avoir lieu lorsque Îles nuées de sauterelles, forcées par une saison très-sèche, quittent l'Afrique et traversent la Méditerranée pour se répandre sur les plaines cultivées de l'Italie. Cet oiseau, qui en fait sa nourriture principale, visite alors ces con- trées, qu’il quitte ordinairèment lorsque les sauterelles abandonnent le pays. M. Cantraine remarque qu’il a été très- commun en Toscane en 1827, dans les mois de mai et de juin. Son apparition accidentelle est 18 MANUEL p. 53. — Ren-Fooren Farcox. Gould. Birds of Europ. part. 1. mâle et femelle, adultes. — Farco cucuro. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. bo. — Atlas du Manuel, pl. lithog. . A vieux mâle. DEUXIEME DIVISION. AIGLES PROPREMENT DITS. Il est nécessaire de’faire la remarque que les Aigles, particulièrement les grandes espè- ces, ont besoin de cinq où six années , ou de six à sept mues, pour se revêtir de la livrée parfaite et invariable de l’espèce. Les grandes pennes des ailes et de la queue sont les der- nières parties du plumage qui changent de couleur : ces pennes portent souvent encore les teintes de l’âge moyen, tandis que le reste de la livrée est à l’état parfait. AIGLE IMPÉRIAL. — F. IMPERLALIS. : Ajoutez aux synonymes : Temm. et Laug. pl. col. 151 et 152, et le texte où il est fait mention des principales différences entre cet Aigle et l'Aigle royal. — Kümesanier. Meyer. Taschenb. Deut. v. 3. p. 5. — Naum. V’ôg. Neue Ausg. v. 1: p. 201. D'ORNITHOLOGIE. 19 tab. 6. vieille femelle. tab. 7. jeune mäle. — Der süDrice Gorvaper. Brehm. Vüg. Deut. p.22. — Id. Beit. zur. V'ügelk. w. 2. p. 476. — AqQuira 1MPsRIALE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 17. — Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux mâle. — Naum. fab. 6 et 7. AIGLE ROYAL. — F. FULV US. Atlas du Manuel, pl. lithog. — M. Brehm fait de cet Aigle trois espèces, sous les noms de à tête plate, à tête élevée, et septentrional, ou chrysaëtos, melanaëtos et fulva. A1GLE commux. Vieill. Faun. franc. p. 8. pl. 4. fig. x. — Roux. Ornit. provenc. vol. x. p. 11. tab. 6. — Naum. Vôüg. Neue Ausg. édition in-8°. tab. 8 et 9. — Nilson. Skand. Faun. tab. 1 et 16,— Gornen race. Gould. Birds of Europ. part. 6. adulte et Jéune: — AqQuiLA REALE. Savi. Ornit. Tosc. vol. 1. pag. 20. —:M. Meyer a décrit comme jeune de cette espèce, voyez T'aschenb. p.15. var. a., un jeune du Falco imperialis. — SxeiNADLER. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 8. vieux mâle, et tab. 9. jeune mâle. AIGLE BONELLI. FALCO BONELLI (Ten. ). Remarquable par son petit bec et ses serres puissantes ; queue carrée ; ailes couvrant celle-ci 20 MANUEL jusqu'a deux pouces de son extrémité ; jambes jusq pouces de s >; jambes longues , totalement emplumees. Parties supérieures d’un brun plus ou moins foncé, sans taches très-marquées; parties infe- rieures d’un roux de rouille plus ou moins vif; les baguettes de toutes ces plumes d’un brun noirâtre, ou bien des mèches plus ou moins grandes en stries longitudinales ; pennes de a queue cendrées ou lésèrement rous- satres, unicolores, à bande terminale brune, ou bien marquées. de bandes brunes très-dis- tantes; cire et doigts jaunes; iris d’un brun noisette. Longueur totale, deux pieds. Le vieux mäle. La vieille femelle est en dessus d’un brun noirâtre; joues,.gorge, côtés et devant du cou. d'un roux de rouille marqué de petites stries brunes le longs des baguettes; toutes’les autres parties inférieures d'un roux de rouille moins vif, chaque plume étant marquée d’une large mèche longitudinale brune, et toutes les ba- guettes noires; de semblables stries couvrent les plumes du tarse; couvertures inférieures des ailes noires; base des rémiges et des pennes secondaires d'un gris foncé marbré de noir; pointes des rémiges totalement noires; D'ORNITHOLOGIE. 21 queue d’un cendré pur, marquée de vestiges de bandes ou presque unicolore : toutes les pennes ont une large bande noirâtre vers la pointe, qui est plus ou moins blanchâtre. Bec noir à la pointe et verdâtre vers la base ; doigts jaunûtres. La femelle porte en longueur totale de deux pieds à deux pieds six pouces. Un sujet, probablement plus jeune, m'a offert le signalement suivant : La tête, la nuque, le dos, les scapulaires et les ailes d’un brun cendré, marqué, le long des baguettes, de mèches ou de stries d’un brun noirûtre; toutes les grandes couvertures, les scapulaires et les pennes des ailes rayées à intervalles très-larges de bandes noires disposées en zigzag ; les rémiges et les pennes secondaires blanches sur les barbes intérieu- res, rayées de bandes noirâtres; toutes les pennes de la queue sont, en dessus, d’un cen- dré brun, marqué de neuf ou dix bandes transversales séparées par des intervalles du double plus larges que les bandes ; toutes ces pennes sont terminées de roux doré plus ou moins vif; en dessous, la queue est blan- châtre , avec une teinte roussâtre, et marquée de faibles indices de bandes transversales; le 22 MANUEL devant du cou, la poitrine et le ventre sont d’un roux clair, et les baguettes des plumes sont brunes; les cuisses, les plumes des tarses, l'abdomen et les couvertures inférieures de la queue sont d’un blanc sale nuancé de rous- sâtre et sans taches. Les jeunes de l’année ont des stries très- fines sur les baguettes; les parties inférieures sont d’un roux clair ; toutes les pennes des ailes et de la queue sont terminées de blanc. Le Falco Bonelli doit avoir été indiqué par Cetti. M. Savi en publia une description tra- duite de celle que j'ai fournie, Recueil de planches coloriées , table 288 , sur une femelle semi-adulte. Depuis, j'ai recu deux autres femelles et un mâle adulte; tous varient plus ou moins par les teintes et les distributions dans les stries longitudinales, comme dans le nombre des bandes à la queue, qui varient également. M. Gould (Brrds of Europe) pu- bliera sous peu des figures de cet aigle. Habite. M. Cantraine a tué deux sujets dans les parties méridionales de la Sardaigne, du côté de Domas-Novas, où M. le chevalier de La Marmora avait également trouvé les sujets qu’il remit le premier à M. Bonelli, de Turin. Se trouve aussi en Égypte, à D'ORNITHOLOGIE. 23 Tripoli et à Tunis. J’ai reçu un individu du nord de l'Afrique, absolument semblable à ceux tués en Sar- daigne , où l’espèce paraît peu nombreuse dans le voi- sinage des marais. Nourriture. Oiseaux aquatiques. Propagation. Niche en Sardaigne dans les crevasses des rochers; pond deux œufs, dont la forme et la cou- leur ne sont point encore connues. AIGLE CRIARD. — F. NÆVIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Axcze prainrir. Vieill. Faun. franc. p. 8. pl. 4. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 14. tab. 7. le jeune mâle. tab. 8. la jeune femelle. — AQUILA ANATRAJA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 22. — Der Scureïanzer. Brehm. Wôg. Deut. p. 26. — Naum. Vüg. édit. in-8°, v. 1. p.217. tab. 10. jeune mâle. tab. 11. Jemelle.— Aquica 81FAscraTA de Hornschuch et de Brehm. Vüg. Deut. p. 25. n’est, très- probablement, qu’un jeune de l’ Aigle criard. AIGLE BOTTÉ. — F. PENNATUS. L'iris de cette espèce n'est pas, comme je l’ai dit, jaune, mais d’un brun foncé. 2! MANUEL Ajoutez aux synonymes de l'adulte : A1Gce BOTTÉ. Temm. et Laug. pl. color. 33. le mâle adulte. — Atlas du Manuel, tab. vieux. — GESTIFFELTER ADLER. Brehm. V’6g. Deut. p. 28. tab. 2. fig. 2. À ceux du jeune âge. — Dre ZwercaDzer. Brehm. Beiträge zur Vôg. Deut. v. 1. p. 68. tab. 2. Jeune mâle. Vérifié tel, d’après un dessin fait sur l'individu décrit par M. Brehm. — Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 10. M. de Riocour m'’écrit que cet Aigle se trouve aux environs de Madrid; il niche sur les grands arbres des environs d’Aranjuez. Son vol ne ressemble pas à celui des Buses, mais plus à celui des Faucons. Quelques individus ont été tués en France. AIGLE JEAN-LE-BLANC.— #. BRACHY DACTYLUS. * Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Circære JEAN-Le-BLANc. Vieïll. Faun. franc. p.13. pl. 6. fig. 2. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p.22. tab. 12.—HocakôPriGer et PLATTKOPFIGER ScHLAnGENADLER. Brehm. Yüg. Deut. p. 36 et 37. — Brancone. Savi. Ornit. Tosc.v. 1. p.27.— Farco LONGIPES. Nilson. Ornit. suecica. est un jeune Jean-le-Blanc. — Narrernapcer. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 15. le mâle. D'ORNITHOLOGIE. 25 M. Roux dit que son cri est ordinairement une espèce de sifflement aigu. Sa vue, très- perçante, ne paraît nullement incommodée des rayons du soleil. Il place son nid tantôt sur les arbres élevés, tantôt très-près de terre. M. Meyer dit que les œufs, au nombre de trois, sont d’un gris d’ardoise, avec quelques taches d’un brunûtre clair. Je n’en ai jamais vu d’un gris aussi foncé : s’ils étaient de cette teinte, les taches brunûtres claires ne seraient pas marquées ; car celles-ci sont toujours plus foncées que la couleur du fond. On dit que cet oiseau, jadis commun en France, y est rare aujourd’hui. Il est égale- ment rare en Belgique et en Italie. AIGLE BALBUSARD. — F. HALIÆTUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — PANDION FLUVIATILE. Vieill. Faur. franç. p. 11. pl. 6. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 1Q. tab. 11. — FarcO PESCATORE. Savi. Ornit. Tose. v. 1. p. 12. — Osrrey. Gould. Birds of Europ. part. 7. adulte et Jeune. figures parfaites. — FHocakôPriIGER et PLATTKOPFIGER FISCHADLER. Brehm. Wüz, 26 MANUEL Deut. p.,33. tab. 2. fig. 3. un jeune. — FuussabLer. Naum. Naturg. Neue Ausg.; tab. 16. Les individus du Japon, sous le nom de Isowase, ne diffèrent pas de ceux d'Europe ; et les sujets tués au Cap de Bonne-Espérance leur ressemblent parfaitement. M. Boié l'in- dique comme vivant en Norwége. AIGLE PYGARGUE. — F. ALBICILLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. la vieille femelle. — Le PyearçuE ( Haliætos nisus ). Vieill. Faun. fran. P: 19. pl. 5. fig. 1 et2.— Roux. Ornit. provenc. vol. 1. p. 16. tab. o et 10. — AqQuiLa pi MARE. Savi. Ornit. Tosc. p. 15. — SEEADLER. Meyer. T'aschenb. vw. 3. — Harræros ALBI- CILLA , — ORIENTALIS , — BOREALIS , — ISLANDICUS €t GROEN- LaNDicus. Brehm. #ôg. Deut. tab. 3. fig. 1. un sujet trèsvieux. — SEeapzEr. Naum. ÂVaturg. Neue Auspg. tab. 12. très-vieux mâle. tab. 13. vieille femelle. tab. 14. Jeune mâle. Dans ses migrations, il parait suivre les bandes les plus nombreuses des oies, Ænser secelum, qui se rendent en automne aux em- bouchures des rivières, où se réunissent aussi les autres espèces d’oies nomades. Son départ D'ORNITHOLOGIE. 27 a lieu lorsque les oies quittent le pays. Très- commun en hiver sur le littoral du Dane- mark; vit aussi en Islande. (Faber. Prod. Island. Vüg.) AIGLE À TÊTE BLANCHE.—7F. LEUCOCEPHALUS. Ajoutez aux synonymes : . Atlas du Manuel, pl. lithog. la vicille femelle: —W are- HEADED &AGLE. Gould. Birds of Europ. part. 8. vieux et Jeune. — WEissKôPFIGER ADLER. Meyer. T'aschenb. vw. 3. — Brehm. Vôg. Deut. p. 17. Commun en été sur les îles Hoffodes en Norwége. Niche, suivant M. Boié, sur les rochers de l'ile Valroé. TROISIEME DIVISION. AUTOURS. AUTOUR. — F. PALUMBARIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mäle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 197. vieux mâle. tab. 18. jeunc mâle. — ÉPERvIER-Aurour (sparvtus palumbarius). Vieill. Faun. franc. p.38. pl. 18. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. 28 MANUEL provenc. v.1. p.65. tab. 45.—Devurscner und Norniscner aBiCET. (Astur gallinarum et palumbarius.) Brehm. Vüg. Deut. p.83 et 84. —Tre Gosaawx. Gould. Birds of Europ. part. 7. la femelle vieille et la jeune. — ASTORE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 55. Le nombre des individus qui nichent dans les contrées du centre de l’Europe n’est pas considérable : c’est un oiseau de passage qui nous arrive du Nord, et vit l'hiver dans le Midi. Les œufs sont d’un gris verdâtre, sans aucune tache. ÉPERVIER. — F. VNISUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 19. mâle, vieux et Jeune. tab. 20. vieille et jeune femelle. — Érenvier commu. Vieill. Faunr. franc. P- 37. pl. 17. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 63. tab. 42, 43 et 44. — FinkeN sPERBER und var. Brehm. Vôg. Deut. p. 86 à 88. — SparroW HAWK ( Accipiter fringillarius). Gould. Birds of Europ. part. 5. mâle et femelle adultes. — Sparviere. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p:97: Je ne saurais affirmer ou nier l'existence de l'espèce établie par MM. Becker et Meisner, D'ORNITHOLOGIE. 29 sous le nom de GRAND ÉPERVIER, Æ. nisus ma- jor (Wüg. der Schweïtz, p. 21), n'ayant pas vu de sujets désignés sous ce nom. * * Voici la description fournie par M. Meisner, qui l’em- prunte de M. Becker : l Le bec est fort, la cire d’un gris jaunâtre, iris et les pieds jaune-citron. La tête est d’un brun cendré marqué de nom- breuses taches blanches; la nuque brunâtre par-ci par-t& (hier und da) marquée de plumes blanches; tout le dessus du corps et de la queue plus brunâtre que bleuâtre ou cen- dré; poitrine, dessous du corps et cuisses rayés de bandes noirâtres sur fond blanc; queue rayée de cinq bandes et ter- minée par un liseré d’un brun clair, en dessous d’un blanc sale. Cette espèce, disent les auteurs cités, diffère de la petite, 1° par la plus grande taille. ( Remarque. Ce caractère est nul dans la femelle des oiseaux de proie, qui varient consi- dérablement en grandeur selon les localités.) La queue porte dix-huit lignes de plus. 2° Les œufs sont plus grands et plus arrondis, seulement pointillés de brun, à grand intervalle gris-blanc. 3° Le mâle et la femelle se ressemblent à peu près complètement; ce qui n’est pas le cas chez la petite espèce. 4° Les mâles n’ont point de teinte brune rougeâtre au ventre ni aux cuisses, comme dans le mâle de la petite espèce. M. Delahaye me marque qu’il a tué cet oiseau près d’A- miens, Il dit que l’iris est rouge. 30 MANUEL QUATRIÈME DIVISION. MILANS. MILAN ROYAL. — F MILV US. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux. — Marvus REGaLIS. Vieill. Faun. franc. p. 14. pl. 9. fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 44. tab. 26.et 27. — Brehm. Vôg. Deut. p. 49. — Nilson. Skand. Faun. tab. 40. — Niro REALE. Savi. Ornit. Tosc. vw: 1. p.35. — Rotuer Miran. Naum. tab. 31. | Li Habite. M. Boié observe que le Milan royal est très- commun en Danemark, où il arrive au printemps avec les Bécasses. Un très-petit nombre d'individus y sé- journe l'hiver. MILAN NOIR ou ÉTOLIEN. = F. ATER. J'ai changé le nom de Milan parasite en ce- lui d’£Étolien, vu que, par erreur, j'ai réuni, pages 60 et 61, le vrai Parasite de Levaillant avec le Milan notr, bien que ce dernier soit aussi très-abondant au Cap de Bonne-Espé- rance et en Égypte; mais le Milan parasite de D'ORNITHOLOGIE. 31 Levaillant (Oiseaux d'Afrique, planche 223) est une espèce distincte, facile à reconnaitre da Milan noir par son bec plus puissant, beau- coup plus élevé, et constamment jaunûtre: l'adulte a l'abdomen et les cuisses d’un roux ardent ; la queue est plus fourchue, et le plu- mage est coloré par grandes masses. Ajoutez aux synonymes du Milan noir Îles SUIVANS : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — Mira ÉTOLIEN. Vieill. Faun. franc. p. 15. pl. 7. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. w. 1. p. 47. tab. 26. — Brehm. Vôg. Deut. p.53. — Meyer. T'aschenb. Deut. v. 8. p. 11. — Naum. V’üg. Deut. Neue Ausg. v. 1. p. 340. tab. 31. fig. 2. — Niesio NERO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 37. Très-commun dans le voisinage des rivières. Il poursuit particulièrement l’alose, saisit avec les serres les poissons morts qui flottent à la surface des eaux, et plonge aussi sur les pois- sons vivans. La Corneille ( C. corone) poursuit et attaque ce Milan lorsqu'il s’est saisi de sa proie, qu’il abandonne souvent à son ennemi. Le Milan noir est très-commun au Japon, où il porte le nom de T'obr. Les sujets de cette partie du globe ne différent en rien de ceux d'Europe , d'Égypte et du Cap de Bonne- 30 MANUEL QUATRIÈME DIVISION. MILANS. MILAN ROYAL. — F MILV US. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux. — Mirvus REGaLIS. Vieill. Faun. franc. p. 14. pl. q. fig. 1. — Roux: Ornit. provenc. v. 1. p. 44. tab. 26 et 27. — Brehm. Wôg. Deut. p. 49. — Nilson. Skand. Faun. tab. 40. — Nissro REALE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.35. — Rotuer Mican. Naum. tab. 31. jan Habite. M. Boié observe que le Milan royal est très- commun en Danemark , où il arrive au printemps avec les Bécasses, Un très-petit nombre d'individus y sé- journe l'hiver. MILAN NOIR ou ÉTOLIEN. 2 F. ATER. J’ai changé le nom de Milan parasite en ce- lui d’Étolien, vu que, par erreur, j ai réuni, pages Go et 61, le vrai Parasite de Levaillant avec le Milan noir, bien que ce dernier soit aussi très-abondant au Cap de Bonne-Espé- rance et en Égypte; mais le Milan parasite de D'ORNITHOLOGIE. 31 Levaillant (Oiseaux d’ Afrique, planche 22) es une espèce distincte, facile à reconnaitre da Milan noir par son bec plus puissant, beau- coup plus élevé, et constamment jaunûtre: l’adulte a l’abdomen et les cuisses d’un roux ardent ; la queue est plus fourchue, et le plu- mage est coloré par grandes masses. Ajoutez aux synonymes du Milan noir les SUIVANS : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — Mirax ÉTOLIEN. Vieill. Faun. franc. p. 15. pl. 7. fig. 2. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 47. tab. 28. — Brehm. Vôg. Deut. p.53. — Meyer. T'aschenb. Deut. v. 8. p. 11. — Naum. V’ôg. Deut. Neue Ausg. v. 1. p. 340. tab. 31. fig. 2. — Nissio NERO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 37. Très-commun dans le voisinage des rivières. Il poursuit particulièrement l’alose, saisit avec les serres les poissons morts qui flottent à la surface des eaux, et plonge aussi sur les pois- sons vivans. La Corneille ( €. corone) poursuit et attaque ce Milan lorsqu'il s’est saisi de sa proie, qu’il abandonne souvent à son ennémi. Le Milan noir est très-commun au Japon, où il porte le nom de T'obr. Les sujets de cette partie du globe ne diffèrent en rien de ceux d'Europe , d'Égypte et du Cap de Bonne- 32 MANUEL Espérance, notamment de notre Milan étolien, qui s'y trouve aussi, et qui est différent du Parasite de Levaillant. Les Couhyer, où Élanions, doivent proba- blement former une division nouvelle, dans laquelle on peut réunir le Milan de la Caro- line (F. furcatus) de Catesby; le Milan Riocour de nos planches coloriées, 85; le Milan à queue irrégulière (F. dispar) de nos planches coloriées, 519, et le Blac d'Afrique de Levail- lant (F. melanopterus ). CINQUIEME DIVISION. ÉLANIONS. Bec court, fortement courbé dés son ori- sine, à pointe très-crochue; cire fortement poilue. Pieds courts ; tarse moitié emplumé ; doigts divisés. Ailes longues ; première et deuxième rémiges à peu près égales; la se- conde, la plus longue de toutes. Queue plus ou moins fourchue. Leur nourriture se compose uniquement d'insectes. D'ORNITHOLOGIE. 33 ÉLANION BLAC. FALCO MELANOPTERUS (Larn.). Sommet de la tête, nuque, dos, scapulaires et croupion d’un beau gris cendré, plus elair à la tête que sur le dos; front, joues, toutes les parties inférieures et couvertures intérieu- res des ailes d’un blanc parfait ; un petit cercle noirâtre autour de l'orbite, accompagné d’une tache noire en avant des yeux; ailes d’un cendré foncé, qui prend une teinte. noirâtre vers le bout des rémiges, mais les barbes intérieures de toutes les pennes d’un blanc pur; queue lésèrement échancrée; les deux pennes du milieu cendrées, les autres blan- ches, à bout terminal cendré et à barbes intérieures d’un blanc sale; toutes les petites et une partie des grandes couvertures des ailes d’un noir parfait, mais le poignet et le bord de l'aile d’un blanc pur. Bec et ongles noirs ; iris et pieds oranges. Longueur totale, de douze, treize à quatorze pouces. Le mäle et la femelle en livrée parfaite. Les Jeunes ont toutes les parties supérieures d’un brun cendré terne, à bordures des plumes plus ou moins roussâtres ; les ailes couleur Barrie IIIe. 3 34 MANUEL ardoise, et toutes les pennes et les couvertures terminées de blanc; les petites couvertures noirâtres et terminées de blanc roussâtre ; les parties inférieures d’un blane terne ou gri- sâtre, et chaque plume marquée longitudi- nalement par de larges mêches brunes; ces mèches prennent la forme de stries plus ou moins larges, suivant l’âge des individus ; toutes les pennes de la queue d’un cendré foncé, mais leurs barbes intérieures toujours blanchâtres ; les pennes latérales d’un cendré très-foncé vers le bout, dont la pointe termi- nale est d’un blanc pur. Farco MEcanorterus. Daud. Ornit. p. 152. — Lath. Ind. Ornit. supp. p. 6. sp. 16. — Farco Sonniensis. 1d. supp. sp. 38. — LE BLac. Levaillant. Ois. d'Afriq. v. x. p. 147. pl. 36. adulte. pl. 37. jeune. — BLack WiNGE» and Soxninr’s Farcon. Lath. Syn. supp. v. 2. p.28 et Ba. — ScawarzFrLÜGLicER Fake. Brehm. Wôg. Deut. p.18. sur un sujet adulte tué le 24 novembre 1826, dans les environs de Darmstadt. pl. 46. fig. 3. figure exacte. Habite. Toute l'Afrique, du midi au nord ; commun en Égypte, à Tripoli. On Le dit de passage accidentel dans le Levant. On assure l’avoir vu en Andalousie. Tué près de Darmstadt. Se trouve aussi dans les îles de Java et de Timor, ainsi qu’à la Nouvelle-Hollande. Céux d'Afrique et d’Asie ne diffèrent aucunement. Û D'ORNITHOLOGIE. 3 Cr Nourriture. Insectes *. Propagation. Levaillant dit qu’il pose son nid entre les branches des arbres : pond quatre où cinq œufs blancs. . SIXIÈME DIVISION. BUSES. BUSE COMMUNE, — F. BUTEO. Tout ce que j'ai dit dans le premier volume de cet ouvrage est confirmé par les observa- tions faites depuis cette publication. Il ‘est de fait que cette Buse et la suivante offrent des variétés de plumage aussi nombreuses que celles généralement reconnues dans le Becas- seau combattant. La Buse à poitrine* barrée est absolument la mème espèce que la Buse changeante et lAlbine, On trouve des individus à dix bandes, à douze comme à quatorze ban- des transversales à la queue. Il n’est pas d’oi- RS, Se Ur ur * C’est probablement en poursuivant les insectes nomades qu'il arrive que cet oiseau s’égare dans nos climats, ainsi qu'on a pu l’observer chez les espèces Cresserellette et Kobez. 36 MANUEL seaux de proie qui soient plus nombreux en Hollande que ces deux espèces de Buses, celle- ci et la pattue : ils nous arrivent au passage en automne, et séjournent une partie de l’hi- ver dans nos climats. Tous varient, indistinc- tement des sexes, pour la taille plus ou moins forte, sans qu'on puisse trouver de différence analogue constante dans les couleurs du plu- mage plus ou moins varié, bariolé, tacheté, coloré par grandes masses, ou d’un blan- châtre marqué de grosses mèches brunes. M. Savi fait mention d’un Falco poiana , très-commun dans les parties méridionales (en Italie). À en juger par la description, je ne vois guère de différence avec les nombreuses variétés de notre Buse; mais n'ayant pas vu les dépouilles, je ne puis me permettre aucun rapprochement direct. L Ajoutez conséquemment aux synonymes déjà fournis, les suivans : . La BusE A POITRINE BARRÉE et la BUSE CHANGEANTE. Le L.) Vieill. Faun. franc. p.17 et 18. pl. 8. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provene. vol. 1. p.33 et 36. tab. 20, 21 et 22. — NorRDISCHER MITTLER Un HOCHKOPFIGER BussarD. Brehm. Vüg. Deut. p. 42 à 44. — Farco carponE. Savi. Ornit. Tose.'v.41. p.20. — Atlas du Manuel, pl. lithog. un sujet D'ORNITHOLOGIE. 37 unicolore très-vieux. — Maüse Bussarp. Nauim. MNaturg. Neue Ausg. tab. 32. fig. 1. variété noire. fig. 2. variété ordinaire. tab. 33. fig. 1. variété brune. et fig. 2. variété albine. — Common suzzarp. Gould. PBirds of Europ. part. 9. Habite. Cette Buse nous arrive en automne, au temps du passage des Grives et des petits oiseaux sylvains. Elle voyage par pétites troupes, souvent en compagnie de la Buse pattue : séjourne alors dans les bois, et se répand , ên hiver et vers le printemps, dans les dunes, le long des bords de la mer. BUSE PATTUE.— Æ. LAGOPUS. Varie aussi pour la taille et dans les couleurs du plumage; mais ces variétés sont moins nombreuses , et plus: constantes que chez l'espèce précédente. La partie blanche de la queue porte quelquefois trois bandes. placées au-dessus de la large bande terminale. La tête et la partie supérieure du cou sont plus ou moins blanchâtres , et striées longitudinale- ment de brun. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. un individu adulte. — Xa Buse paTTuE. Vieill. Faun. franc. p. 21. pl. 9. fig. 2. — Roux. Ornit. prop. vol. 1. p. 4x. tab. 25. = M. Brehm forme de cette espèce un genre sous le nom Anosi- 38 MANUEL Bureo ; il en fait ARCHI-BUTEO PLANICErS et AUTICEPS. Brehm. og. Deut. p. 4o et 41. — FaLco cazzaro. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p.33. —Raunrüssicer Bussar. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 34. fig. 1. vieux mâle. et fig. 2. Jeune femelle. Niche rarement dans les régions tempérées. Il nous vient, en automne, du Nord, souvent en compagnie de la Buse commune. Vit abso- lument comme celle-ci, mais fréquente plus les lieux découverts. Onle distingue facilement, même au vol, par la blancheur de la base des pennes caudales. M. Boié dit que cette espèce est commune en hiver sur le littoral du Danemark ; elle s’y nourrit de souris, et devient fort grasse. M. Michahelles dit qu'elle est, en hiver, très-rare au-delà des Alpes. Remarque. Le Japon nourrit deux espèces de Buses pattues, différentes de lanôtre, ‘et plus constantes par les teintes du plumage : l’une, - beaucoup, plus petite que notre Buse commune ; l’autre, de la taille, ou plus forte que le Jean-le-Blanc. BUSE BONDRÉE. — Æ. APIV ORUS. On trouve assez souvent une variété de cette Buse, à tête, coù ét parties inférieures d’un D'ORNITHOLOGIE. 39 blanc jaunâtre, chaque plume étant marquée, sur la baguette, d’un brun roussâtre. Les œufs de cette espèce sont d’un blanc grisâtre , avec des taches jaunâtres. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. jeune, — Buse BoNDRÉE. Vieill. Faun. franc. p. 20. pl. 9. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 39. tab. 23 et 24. — Ce sont Pernis APiuM et vEspARuM *. Brehm. V’üg, Deut. p. 46.— Farco PECCHIAJOLO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.31. — WEsPEN- sussarn. Naum. Naturs. Neue Ausg. tab. 35. vieux mâle et femelle. tab. 36. les Jeunes. Habite. Vit habituellement dans les localités où se trouvent des prés, dans le voisinage des bois. SEPTIÈME DIVISION. BUSARDS. BUSARD HARPAYE ou DE MARAIS. — F. RUFUS Le mâle, à l’état intermédiaire, porte"six à sept bandes plus ou moins distinctes sur les * Toujours sous les noms favoris, ou plutôt exclusifs, de Pauteur, de Plattküpfiger und Hochkpifiger. 4o MANUEL pennes caudales, d’abord rousses, ensuite cendrées : ces bandes s’effacent totalement chez les vieux. Je persiste à réunir, comme une seule et même espèce, le Pusard de marais et la Har- paye : ils ne diffèrent pas, quoi qu’on en dise. Notre Musée possède des sujets dans tous les âges, qui servent de preuve de cette identité. Les individus qu'on désigne comme arpaye sont les mâles à l’âge de trois ans. La vieille femelle diffère beaucoup du vieux mâle. Jai vu des mäles à plumage brun, unicolore au- tour des yeux, et gorge d'un beau noir. J'ai obtenu , quoique rarement, une variété à peu près d’un roux ardent sur tout le corps; la queue roussätre rayée; la tête blanchâtre , avec des stries roussâtres. La queue est d’un cendré uniforme chez le mäle dans l’extréme vieillesse. Ajoutez aux synonymes : Farcco rurus. Meyer. T'aschenb. Deut. vol. 3. p. 1. — Naûm. Vôg. Deut. v.1. p.378. tab. 37. vieille femelle. tab. 33. Jeune méle. fig. 2. jeune femelle. — Le Busarp DE marais et la Harpaye. Vieill. Faun. franc. p. 24 et 2B. pl. 1o. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.24 et 26. tab. 13. d'un ou deux ans. tab. 14: adulte. et tab. 15. d'un an, mais pas un jeune de l'année. — Die RORRWEIRE. D'ORNITHOLOGIE. 4x und Rosrweime. Brehm. Vôg. Deut. p. 91. — Farco Di PADULE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. Go. — Atlas du Manuel, pl. lithog. jeune femelle. Vit, en hiver et au printemps, dans les dunes et les lieux arides, où il se nourrit de lapins tués par les /ermines , et au printemps d'œufs des échàssiers, des palmipèdes et des gallinacés. Retourne dans les marais lorsque les couvées commencent : c’est alors le fléau des Foulques et des jeunes oiseaux aquatiques. Absolument le même en Égypte, à Tripoli et en Morée. ( f’oyez Savigni, Ouvrage d'Égypte, et Catalogue des Oiseaux de la Morée. ) BUSARD SAINT-MARTIN — F. CFANEUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — BosarD soususE. Vieill. Faunr. franc. p: 26. pl 112 — Roux. Ornit. provenç. vx. tab. 16 et 17. — Die, KoRNWEIRE und GRauE WELUE. Brehim. /’6g. Deut. p.03 et 94: — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 39. — ALBANELLA REALE. Savk Ornit. Tosc. v. 1. p. 63. Le Pusard Saint-Martinhabite plus fréquem- ment, même dans quelques contrées exclusi- vement, les terres ensemencées et riches en 42 MANUEL: blés: Il niche au milieu des champs ; très- rarement dans les jones et les marais, comme il est dit au premier volume, page 75. Il est plus rare en Hollande que l'espèce suivante. si en Morée. Se trouve aus BUSARD MONTAGE. — F. CINERACEUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — FALco crNERAcEuS monragu, Meyer. Taschenb.: Deut.; vol. 3. pe 13. — Busano monract. Vieill. Faun. franc. p+ 27: pl. 12. — Roux. Ornit. provenç. v. 1: p. 30. tab. 18. mâle. tab. 19. jeune. — AxBANELLA PICCOLA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.65. — Te asacorouren Farcox. Bewick. Birds of Europ. v. 1. p. 37. — Wiesex und ASCHGRAUE- weme. Brehm. ’üg. Deut.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. Lo. les vieux mâle et fémelle.: ‘et fig: 3. très- Jeune ke femelle. Plus abondant dans les pays marécageux qu’on ne le présume, vu sa grande ressem- blance au vol avec l'espèce précédenté, qui fréquente rarement les marais. Très-commun en Hollande dans les marais, et au printemps dans les dunes'au bord de la mer. AAA ARR RARRIAANR D'ORNITHOLOGTITE. 45 GENRE CINQUIÈME. CHOUETTE. — NE Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 78. La manie de faire des genres et des coupes nombreuses s’est particulièrement signalée dans le genre Strix. Nos quinze espèces d’Eu- rope y sont réparties en douze coupes, sous les noms suivans : Surnina. — Noctua. — Strix. — Glaucidium. — Athene. — Nyctale. — Syrnium. — Pubo:— Otus. — Otùi sylvatici. — Otrierrestres:— Scops. Combien de genres ne faudrait-il pas encre ajouter. pour classer aussi rigoureusement". toutes les: espèces exotiques ? La forme des œufs de tous les Strix est arrondie, êt leur couleur toujours d’un blanc pur. 44 MANUEL PREMIÈRE DIVISION. CHOUETTES PROPREMENT DITES. PREMIÈRE SECTION. CHOUETTES ACCIPITRINES: CHOUETTE LAPONE — $. LAPPONICA. Quelques naturalistes ont émis des doutes sur l'existence de cette espèce en Europe. Indépendamment du témoignage de Pavkull, et d’un sujet capturé en Laponie par un baleinier, j'en ai recu deux autres tués au Groenland. . Ajoutez aux synonymes : a LAPr - UGCLA. Nilson. Skandin. Faun. tab. 71. — __ Larpränoisene EuLE. Meyer. Ornit. Taschenb. vol. 3. te 20. — Atlas du Manuel, pl. sur un sujet jeune de l’année, du Musée de Paris. J'ignore toutefois si c'est sur le sujet qui y fut déposé par M. Paykull. Il me paraît que cette espèce doit habiter dans les parties septentrionales de la Russie asiatique : elle est très-rare, même au Groen- land. On la trouve marquée dans le Catalo- gue des Oiseaux de l'Amérique boréale, par M. Richardson, sous le nom de STRIX CINEREA ;, D'ORNITHOLOGIE. 45 page 77, planche 31 dudit ouvrage. Cette planche est du moins le portrait exact et fidèle de l'individu que j'ai décrit dans ce Manuel, page 81. On pourrait ajouter Strix cinerea de Latham ; car ma description et trois sujets conviennent à cette indication. La planche de M. Nilson, sous le nom de ZLapp-Ugsla, ressemble très-exactement à l’un de nos sujets. Les détails d’une portion de la queue vue en dessus, gravés sur cette planche, sont les mêmes que sur tous les sujets que j'ai vus. La planche, indiquée et les détails n’offrent aucune analogie avec les formes et les couleurs du Strix funera, espèce à laquelle je joins ici une courte diagnose pour qu'on ne la confonde plus avec notre Zapponica où Cinerea. CHOUETTE HARFANG. — $. NFYCTEA. Ajoutez aux synonymes : NonpicHer scaNeEkAUTZ. Brehm. V’ôg. Deut. p. 103.— Faber. Prod. Island. Ornit. p. 4. — SxowYx owc. Sabine. Arctic expedit. p.15. — Atlas du Manuel, pl. individu dans l'extrême vieillesse. —Sonxereuce. Brehm.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 41. jeune femelle. Remarque. A1 convient de supprimer totalement la remarque faite dans le premier volume, page 83, où x, j'ai émis l'opinion des naturalistes sur le Strix scandiaea. 46 MANUEL M. le professeur Lichtenstein m'ayant appris que l'espèce existe dans le Musée de Berlin, et comme je n’ai pas été à même de voir un sujet tué en Europe, ni d’obte- nir des renseignemens certains sur l’existence ou l’appa- rition accidentelle de cette espèce dans le Nord, j’ai dû en omettre la description dans ce recueil. Je présume de le Strix scandiaca est la même espèce qu’on trouve figurée dans l'ouvrage de M. Richardson, Fauna boreali Americana. p. 86. pl. 30. sous le nom de BuüBO ARCTICUS, J'ai dit aussi que le Harfang est commun en Islande ; mettez, qu'il y est extraordinairement rare. Sa demeure habituelle est l'Amérique septentrionale, d’où il nous arrive plus ou moins périodiquement. On dit qu’il niche au Groenland. CHOUETTE DE L’'OURAL. —$. URALENSIS. Ajoutez aux synonymes : HamicarseuLe. Naum. MNaturg. tab. 42. fig. 1. jeune femelle. — Atlas du Manuel, pl. adulte. — Planches coloriées. pl. 27. figure assez exacte de l'adulte : mais la forme conique de la queue ne paraît pas assez dans cette figure. — Srrix MACROGEPHALA. Meisner. Wôgel der Schweiz. p. 34. sp. 32. Cet auteur dit que l’espèce habite, quoique en petit nombre , les cantons de Berne et de Soleure.—Ur4ALiscHER und GROSKÔPFIGER BAUMKAUTZ Brehm. 7’ôg. Deut. p.115. M. Michahelles me marque que cette Chouette a été tuée plusieurs fois dans les environs de Salzbourg. Voyez aussi STRIX MACROCEPHALA. D'ORNITHOLOGIE. 47 Museum. Naturge Helvet. heft. 8. et supprimez la re- marque faite dans le Manuel. v. 1. p. 98. Elle se trouve aussi au Japon. CHOUETTE CAPARACOCH. — $. FUNEREA. Ajoutez aux synoñymes : PLATTKÔPFICE und HOCHKÔPFIGE HABICHTSEULE. Brehm. Vüg. Deut. p.101 et 122. — Atlas du Manuel, pl. lithog. — SPERBEREULE. Naum. ÂVaturg. Neue Ausg. tab. 42. L) fig:.2. DEUXIÈME SECTION. CHOUETTES NOCTURNES. CHOUETTE NÉBULEUSE. — $. VMEBULOSA. Doigts a moitié emplumés, l'autre moitié cou- verte d’écailles. Depuis la gorge jusque au-delà du milieu du ventre, rayé transversalement ; le reste rayé longitudinalement. Ajoutez aux synonymes : GESTREIFTER KAUTZ. Meyer. Taschenb. Deut. v. 3. P: 21. — Ailas du Manuel, pl. lithog. vieux mâle. De passage accidentel dans le Nord. 48 MANUEL e CHOUETTE HULOTTE. — $. 4LUCO. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 46. vieux mâle. et tab. 47. fig. 1. jeune femelle. — Courte HULOTTE et Caar-Hüanr. Vieill. Faun. franc. p.43 et 44. pl. 21. fig. 1 et 2. — La Hvrorre. Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 76. tab. 5o, b1 et 52. — Nacnr grAnñD und BauwKaurz. Brehm. Vüg. Deut. p.116. — Tawxyx or woon owL. Gould. Birds of Europ. part. 5. — Guro saLvarico. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 80. Elle vit et niche dans le Nord; émigre en automne vers le Midi. CHOUETTE EFFRAIE. — $. FLAMME À. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 47. fig. 2. — L’Errrair. Vieill. Faun. franc. P- 46. pl. 22. fig. 1. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 82. tab. 54 et 55. — Deurscnen und PERLSCHLEIERKAUTZ. Brehm. /’üg. Deut. p. 106. — Barx owz. Gould. Birds of Europ. part. 7. figure magnifique. — BARBAGIANNI. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 82. L'espèce est exactement la même au Japon et dans toute l'Afrique, du nord au midi. D'ORNITHOLOGIE. 49 Les individus de l'Amérique septentrionale dif- fèrent seulement par quelques légères teintes plus sombres; mais ceux de l'Amérique du sud sont différens. ( f’oyez CHOUETTE A QUEUE FOURCHUE de nos planches coloriées , 432.) La Chouette effraie ne se trouve pas en Norwège ni en Suède. CHOUETTE CHEVÈCHE. — $. PASSERINA. Cette espèce se trouve aussi notée dans le Catalogue des Oiseaux de la Morée. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — La Curvècnae. Vieill. Faun. franc. p. 47. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.78. tab. 53.— SrerriNGS und NORDISCHER STEINKAUTZ. Brehm. Wôg. Deut. p.110.—Meisner. V’üg. der Schweitz. p: 36. sp. 34. — Sranrow owz. Gould. Birds of Europ. part. 7. mais donné très-erronément pour une Chevé- chette qui est beaucoup plus petite, et dont les doigts sont emplumés jusqu'aux ongles. | CHOUETTE TENGMALM.—$. TENGMALMI. A] outez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 48. fig. 2. vieux mâle, et fig. 3. très-jeune mâle. Panric IIS. 4 5o MANUEL =— Cuouette TENGMALN. Vieill. Galer. des Ois. pl. 23. — Id. Faun. franc. p. 48. pl. 23, fig. 1. — Roux. Ornit. pro- venc.v.1.p. 80. tab. 53 bis. — RaAuCHrÜSSIGER KAUIZ. Meisner. f’ôgel der Schweitz. p. 37. sp. 35.— Civerra CAPOGROSSO: Savi, Ornit. Tosc. v. 1. p. 79. Habite. Se trouve aussi accidéntellement en Angle- terre. (Selby. Brit. birds. v. 1. p. 106.) CHOUETTE CHEVÈCHETTE. — $. 4ACADICA. Remarque. Ce n’est pas le Srrix acanrca de Linné, mais celui de Grmel. MM. Boié et Nilson font la remarque, très- juste, que cette Chouette du Nord est exacte- ment celle que Linné indique dans sa Fauna suecica, sous le nom de Passerina. Dans cet ouvrage se trouve cité, 1° notre Passerina sous le nom de S$. psilodactyla, et 2° notre Tengmalmi sous le nom de S. funerea. Mais il est préférable de ne pas changer des noms adoptés maintenant dans tous les catalogues méthodiques et dans toutes les collections. Notre Acadica porte, chez Nilson, le rom de SparFs UGGLA. (Skandinav. Fauna. tab. 3: — Atlas du Manuel, pl. lithog. figure exacte.) Notretrès-petiteChouette, dit M. Michahelles, D’'ORNITHOLOGIE. 5x habite en grand nombre les Alpes de la Carin- thie : elle se montre aussi sur les Alpes de l'Allemagne méridionale et dans tout le nord de l’Europe. ( ZwerGkauTz. Brehm. V6g. p. 108. —- Naum. Ne Neue Ausg. tab. 43. fig. x et 2.) DE UXIÈME DIVISION. < HIBOUS. HIBOU BRACHIOTE. -— $. BRACHFOTOS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 45. fig. 1. — Le Bracniote. Vieill. Faun. franc. p. 43. pl. 20. fig. 3. — Roux. Ornit. prop. p. 75. 1ab. 49: — Sumpr und ACKER-OHREULE. Brehm. V'üg. Deut. p. 121. — Eacxe owL. Gould. Birds of Europ. part. G. figure superbe. — ALrocco Dr PaDuLE. Savi. Ornit. Tosc. vw. 1. p. 72. M. Boié remarque que cette espèce suit les migrations du Zemming. Lorsque ce rongeur arrive et s'établit dans les contrées du Nord, on est certain d'y trouver le Prachiote en grand nombre. Il est de passage régulier en Hollande, où il habite en automne les dunes le long des bords de la mer. PNEUS " 141 . MANUEL Qt Le] HIBOU ASCALAPHE. STRIX ASCALAPHUS (Savic.) Aîigrettes très-courtes, placées a distance en arrière des yeux; bec grêle, caché; tarses longs ; seulement deux écailles non duvetées à tous les doigts. e Le corps, les ailes et la queue sont d’un roux blanchâtre varié en différentes nuances : des taches et des raies d’un brun-noir cou- vrent tout le corps; elles sont de forme lan- céolée sur la tête et sur la nuque, réparties par grandes masses sur les ailes, et en bandes larges ou en zigzags étroits sur les rémiges et les pennes de la queue, puis en mèches alongées sur les plumes de la poitrine; elles forment enfin des zigzags transversaux très- fins sur les autres parties inférieures. Le dessous de la queue est blanc, et elle est barrée transversalement de cinq ou six raies très-étroites, d’un brun noirûtre. La gorge et le milieu de la poitrine sont-blances ; les tarses très-longs, emplumés ainsi que les doigts, ont un duvet blanchätre; le bec est noir et l'iris jaune. Longueur, dix-sept pouces six lignes. D'ORNITHOLOGIE. 53 HiBOU ASCALAPHE Ou à HUPPES COURTES. Savig. Grand ouvrage de la commission d'Égypte, pl. enlum. — Penn. Brit. Zool. — Hisou À nupres courtes. Temm. et Laug. Recueil de planches coloriées d'Oiseaux, tab. 55. sur un sujet tué en Egypte. Habite. L'Égypte ; visite accidentellement les parties méridionales de la Sicile et de la Sardaigne, où quel- ques individus ont été tués. Se trouverait aussi, selon Pennant, en Écosse ; ce dont toutefois je me crois fondé à douter, car son apparition dans le Nord ne me paraît guère probable. Nourriture et propagation. Inconnues. Remarque. S'il est bien reconnu que le Strix scandaca, que je suppose identique avec le Strix où Bubo arcticus de Richardson , se trouve en Europe, il faudrait classer ce grand Hibou après celui que nous venons d’indiquer. HIBOU GRAND-DUC. — $. BUBO. Ajoutez: 2" Atlas du Manuel, pl. lithog. — Xe Granb-Duc. Vieill. Faun. franc. p.4o. pl. 19. fig. 1.—Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 69. tab. 46. — Catalogue des Oiseaux de Morée. — BERG urven. Nilson. Skandin. Fauna. pl. 21. — DeurscHEer und NoRDISCHER EULE. Brehm. V’ôg. p. 119.— GREAT HORNED Or EAGLE OWL. Gould. Birds of Europ. part. 6. — Guro REALE. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p. 68. — Naum. Naturg. Neuc Ausg. tab. 44. 54 MANUEL Il est commun en Italie : on le trouve même dans Rome. HIBOU MOYEN DUC. — $. OTUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. ithog.—Naum. Naturg. tab. 45. fig. 1. — La Cnousrre puc. Vieill. Faun. franc. p. 42. pl. 19. fig. 2.— Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.71. tab. 47. — Wan, BAUM und SCHLANKE OBREULE. Brehm. Yôügel. p- 121 et 123. — Arrocco. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 70. — Lace EARED OWL. Gould. Birds of Europ. part. 8. HIBOU SCOPS. — $. SCOPS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lthog. — Caouerre scors. Vieili. Faun. franc. p. 42. pl. 20. fig. 1. — Roux. Ornit. prop. vol. 1. p.73. tab. 48. — Zwercoursuze. Brehm. ’ôg. p. 126. — Assioo. Savi. Ornit. Tosc. vol. 1. p.73. Es ZLwerconreure. Naum. Mature, Neue Ausg. tab. 43. y. 3.—Scors-EARED OWL. Gould. Birds of Europ. part. 9. Habite. C’est à tort qu’on à avancé l'existence du $Scops en Suède; il ne se trouve pas dans le nord de PEurope. D’'ORNITHOLOGIE. 55 ARR LAVE DAS AR BE RL RAT AUTRE RUE LUUEUVETRLT 144240111411 11245113:1h32)32)] ORDRE DEUXIEME. OMNIVORES. — OMNIVORES. Caractères. Voyez Manuel, vol. x, page 109. L:21h2,2::22:1110):,,)1::] __ GENRE SIXIÈME. CORBEAU. — CORP US. Caracteres. Voyez Manuel, page 106. Mieux dans les planches coloriées, en ces termes : Bec très-fort, gros et bombé à la base, un peu dilaté latéralement, courbé vers la pointe, a bords tranchans. /Vartnes basales, rondes, ouvertes, cachées le plus souvent par des poils raides dirigés en avant; ou bien à découvert, et les poils cantournés vers la surface du bec. Pieds tres-forts, trois doigts devant et un derrière, à peu près divisés; tarse plus long que le doigt du milieu. Ongles forts et cour- bés. Ailes longues, acuminées, aboutissant à peu près vers l'extrémité de la queue, ou 56 MANUEL dépassant celle-ci; la première rémige de moyenne longueur ; les deuxième et troisième plus courtes que la quatrième, qui est la plus longue. CORBEAU PROPREMENT DIT. CORBEAU NOIR. — C CORAX. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p- 112.— Roux. Ornit. prop. v. 1. p. 205. tab. 129. — M. Brehm n’en forine pas moins de quatre subespèces, sous les noms de War, Küsrex, WawDER und BErc-RAE. Vôg. Deut. p. 163 à 165. — Faber. Prod. Island. P- 4. Sp. 1. — CoRVO IMPERIALE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 112. — Ravex. Gould. Birds of Europ. part. 8. — Naum. tab. 53. “NE. 1. Ajoutez à habite : Très-commun en Islande ; rare le long du littoral de l’Adriatique. Assez nombreux au Japon, où il porte le nom de Hacibutokoras. CORBEAU LEUCOPH#E. CORVUS LEUCOPHÆUS (Vu) Toute la tête, y compris les plumes des na- rines , la gorge, le bas-ventre , l’abdomen, les couvertures inférieures de la queue, et la plus D'ORNITHOLOGIE. 57 + | grande partie des ailes, sont d’un blanc terne ; les longues plumes du jabot noires à reflets d’acier poli; l’occiput, le reste des parties du cou, toutes les parties supérieures du corps, les scapulaires, la poitrine, les cuisses et la queue sont noirs, et toutes les plumes ont un duvet gris; l'iris, le bec et les pieds sont noirs. Longueur, deux pieds deux pouces. Bec, trois pouces trois lignes. Paraît varier plus ou moins par quelques plumes noires aux couvertures des ailes, et deux ou trois pennes secondaires de cette cou- leur. ( Voyez Vieill. ) Un sujet varié ainsi, fait partie du Musée de Paris. Ascanius dit qu’il en a vu de tout blancs. Corvus BOREALIS ALBUS. Briss. v. 6. app. p. 33. t. 2. g. 1. — COoRVUS LEUCOPHÆUS. Vieill. Galerie des Oiseaux, v. 1. pl. 100. — CORBEAU BLANC DE FËROË. Ascanius. Histoire naturelle du Nord, p. 6. tab. 8. Remarque. C’est avec quelque doute que j’introduis cette espèce dans le Catalogue des Oiseaux d'Europe. Les sujets que j'ai vus ont un bec plus puissant et la taille généralement plus forte que notre Corbeau : com- parés aux variétés albines de notre Corbeau, ils s’en font encore reconnaître facilement au moyen, des ca- ractères indiqués. Ce qui m'a décidé à le considérer provisoirement comme espèce, c’est que l'Islande abonde 58 MANUEL en Corbeaux ( C. corax), et que M. Fabre dit que les sujets variés des îles Féroé ne s’y trouvent pas. Si c'était une simple variété du C. corax propre aux régions du nord, l'Islande, la Norwège, les Orcades et le nord de l'Asie, peuplés de Corbeaux noirs , nous fourniraient des exemples d’une telle variété. Tous les individus cités et ceux que j’ai vus sont ori- ginaires de l'ile Féroé. CORNEILLE NOIRE. — C. CORONE. Ajoutez : CorBEau coRBine. Vieill. Faun. franc. p. 11. — Roux. Ornit. prove. v. 1. p. 208. tab. 130. — GARTEN, WALD und . WINTÈR-KRABE. Brehm. #ôg. Deut. p. 166.—Connaccnia era. Savi. Ornit. Tosc. vw. 1. p. 114.— Atlas du Manuel; pl. lithog. = Naum. tab. 53. fig. 2. Commune dans toute la Morée et dans les Cyclades. Cette espèce et la suivante s’allient quelquefois. Il en résulte, dit M. Roux, des métis qui tiennent de l’une et de l’autre espèce : ces exemples ont lieu dans lés contrées où l’une des deux espèces est rare. J’en ai vu plusieurs preuves en Italie, dans la Carinthie et la Car- niole, où la Corbine est très-rare et la Corneille mantelée. très-abondante. ( foyez un tel métis, Naum. Mature. Neue Ause. tab. 54. fig. 2.) D'ORNITHOLOGIE. 59 Cette espèce n'existe pas en Suêde ni en Norwège : elle est même rare en Danemark, mais très-commune au Japon. CORNEILLE MANTELÉE. — C. CORMIX. A] outez : Vieill. Faun. franc. p. 115. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 209. tab. 131.— PLATTKÔOPFIGE, MITTLE und HOCHKÔPFIGE NEBELKRARE. Brehm. Vüg. Deut. p: 168. — Cornaccnia Biia. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. Pp. 115. — Atlas du Manuel, pl. liüthog. — Naum. tabs D, JS: “7. Habite. Cette espèce niche en grand nombre en Suède : en Norwège on n’en voit que l'été dans quelques can- tons. Les champs de la Carinthie et de la Croatie en fourmillent. Les deux espèces sont communes en Hol- lande ; mais la dernière seulement en automne et en hiver. Elles ne voyagent ni ne se mélent ensemble. Très-commune au Japon. | CORBEAU FREUX. — C. FRUGILEGUS. Ajoutez : Vieill. Faun. franc. p. 116. pl. 54. fig. à et 2. tête du jeune. — Roux. Ornit. provençc. v. 1. p. 24. tab. 132. —HocHKOPFIGE , PLATTKOPFIGE UN FREMDE SAATKRÂHE. Brehm. /’ôg. Deut. p.170.— Corvo xero. Savi. Ornit. Go MANUEL Tosc. v. 1. p.117. — Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 55. l'adulte et le jeune. Remarque. La Corneille du Cap, des planches des Oiseaux d'Afrique, vol. 2, tab. 52, de Levaillant , forme une espèce également différente de la Corbine et du Freux. C’est mon espèce sixième de l’Index, du genre Corbeau, des planches coloriées , sous le nom de Cor- eus segetum. Notre Freux est très-commun au Japon, et exactement le même. On voit aussi parmi les sujets de cette partie du monde, si éloignée de la nôtre, des individus dont la base du bec est nue, absolument comme dans ceux de nos climats. Son nom japonais est Sotokaras. CORBEAU CHOUCAS. — C. MONEDULA. Première rémige plus courte que la neuvième; les deuxième et cinquième égales ; la quatrième plus courte que la troisième. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. —'Vieil. Faun. franc. p. 119. pl. 54. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p: 212. tab. 133. — TurM BAUM , und NORDISCHE DOBLE, Brehm. /’6g. Deut. p.172. — Kasa. Nilson. Skandinav. Faunr. fig. 72.—Faccoca. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 127. — Naum. tab. 56. fig. 7. * D’'ORNITHOLOGIE. 6: Ajoutez à habite : Vit aussi en Morée, où il est excessivement commun, particulièrement en plusieurs endroits montueux. CORBEAU CHOUC. CORFUS SPFRMOLOGUS. (Friscu.) Première rémige plus longue que la neuvième ; la deuxième un peu plus courte que la cin- uième ; les troisième et quatrième égales. F} ÿ 5 Totalement d’un beau noir, à reflets cha- toyans vert, pourpre et violet sur les parties supérieures et sur la poitrine. On voit sur chaque côté de la tête un croissant d’un noir très-foncé, dont la partie concave est tournée vers les yeux, qui sont entourés de petits points blancs; iris bleuâtre; bec assez court, noir, ainsi que les pieds. Longueur, douze pouces six lignes. Ze mäle. La femelle a moins d'éclat dans le plumage ; les croissans et les points blancs sont moins apparens que dans le mâle. Convus sPeRMoLoGus. Frisch. V’üg. Deut. tab. 68. — MoxeDuLa NIGRA. Briss. Ornit. vol. 2. p. 26.— Borowsk. Nat. v. 2. p.107. 6. c, — Le Cnoucas nom où Cnovc. 62 MANUEL Buff. Ois. v. 3. p. 69. — Id. pl. entum. 522. — Vieill. Faun. franc. et Dict. d'hist. natur. — BLac& 3ACKDAw. Lath. Syn. v. 1. p. 370. qui le considère comme variété du Choucas. Habite plusieurs parties de la France, où il vit dans les tours et les masures : on le dit sédentaire. Plusieurs individus ont été tués en France, et on assure qu'il est aussi commun en Espagne. Nourriture. Gomme l'espèce précédente. Propagation. Inconnue. Remarque. I faudrait classer ici le CORBEAU DAOURIEN, ou Corvus dauricus de Pallas (Vügel, vol. 3, page 694), s’il est bien prouvé que cette espèce visite accidentelle- ment les contrées orientales de l’Europe , dont je n’ai pu obtenir jusqu'ici aucune preuve concluante. On obser- vera de ne plus admettre dans les synonymes de cette espèce asiatique ni la planche enluminée de Buffon, 327, sous le nom de Corneille du Sénégal, ni la Corneille à scapulaire blanc de Nieill., Oiseaux d’Afrique, que les compilateurs placent avec le Corvus dauricus de Pallas. Ces deux citations de planches doivent faire partie des synonymes du Corvus scapulatus de l’Ornithologie de Daudin. Voyez aussi mon Index des Corbeaux dans le Recueil des planches coloriées. RU RAR BAR RURAL IAS D'ORNITHOLOGIE. 63 GENRE SEPTIÈME. GARRULE. — GARRULUS. (Briss.) Voyez Manuel, page 113. PREMIÈRE DIVISION. PIES PROPREMENT DITES. PIE. — G. PICUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 56. fig. 2. — PIE A VENTRE BLANC. Pica albiwentris. Vieill. Faun. franc. p.119: pl. 55. fig. 1. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 214. tab. 13/4.— DEUTSCHE NORDISCHE und win- rer-ELster. Brehm. V’ôg. p.197. — Norskrika. Nilson. Skandinav. Faun. fig. 30. —Tne Macrie (Pica caudata). Gould. Birds of Europ. part. 1. — Gazzera. Savi. Ornit. Moscou. 1." p.124. L'espèce est absolument la même, et très- commune au Japon. M. Boié dit qu’elle niche dans les édifices, et est très-commune en Norwège, dans les plaines comme sur les montagnes : elle vit jusqu’en Laponie. Dans le Voyage en Morée, il est 64 MANUEL marqué qu'elle y est très-répandue, et S'y montre partout avec les mêmes habitudes que chez nous. Au Japon, elle est exactement la même qu'en Europe. On la désigne sous le nom de Xasasai. PIE TURDOIDE. GARRULUS CFANUS. (Pars.) Tout le dessus de la tête, la région des yeux, le lorum et la nuque, d’un beau noir à reflets d'acier poli; manteau, dos et scapulaires d’un cendré lésèrement nuancé d’une teinte lie de vin; gorge et devant du cou d’un blanc pur; poitrine, flancs et abdomen d’un gris cendré clair; milieu du ventre blanchäâtre ; ailes et queue d’un bleu azur très-brillant; les rémiges noi=s, l’externe totalement ; mais les autres bordées d’azur à la base, et de blanc jusqu’à la pointe ; les pennes azurées et très-étagées de la queue, terminées de blanc; bec et pieds noirs. Longueur, douze à quatorze pouces. Le mâle et la femelle. :. de Garrurus cyAnus. Pall. Poy. v. 3. p. 694. — Eorvus cyanus. Gmel. Sysë. 1. p. 373.— Lath. Znd. Crnit. v. 1. p: 129. sp. 21. — Pica CxANEA. Wagler. — BLUE CROW. D'ORNITHOLOGTIE. 65 Lath. Syn. v. 1. p. 394. — Azur wixcen Macrie. Gould. Birds of Europ. part. 3. figure parfaite * Habite en Espagne, aux environs de Madrid, en Daourie, dans la Crimée, et se trouve aussi au Japon. M. Riocour me dit que l’espèce est commune en Espa- _gne. En Estramadure, elle fréquente les jardins boisés. Elle est rare dans les provinces méridionales du Japon; mais plus commune dans le nord de cet empire. Son nom japonais est Onagatori. Nourriture. Comme notre Pie d'Europe, mais plus spécialement d'insectes. Propagation. Niche sur les arbres à la manière des Pies , avec des buchettes très-menues. Ponte inconnue. DEUXIÈME DIVISION. GEAIS. GEAI GLANDIVORE. — G. GLANDARIUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte. — Naum. Nature. Neue Ausg. tab. 58. fig. 1.— Vicill. Faun. franc. p. 121. pt. 55. fig. 2. — Roux. Ornit. proverçc. v. 1. p. 217. tab. 135. — Deurscher und NORDISCHER EICHELUERER. Brehmw. Ÿ’ôg. Deut. p. 180. — Gnianpara. Savi. Ornit. Tosc. vol. tr. P: 122. — Tac Jay. Gould. Birds of Europ,. part. 9. ——_—— * La Pre À rêre None de Levaillant { Oiseaux d'Afrique, pl. 58), est une espèce différente, qu’on trouve en Chine. Parrie Iile. G 66 MANUEL Remarque. Le Geai du Japon diffère constamment de celui d'Europe par les teintes du plumage un peu plus foncées et les taches noires de la huppe plus gran- des, mais aucunement par la distribution des’ cou- leurs principales, ou par les formes, qui sont les mêmes. On #e saurait se permettre de l’ériger en espèce; c’est simplement une variété locale constante. Cette variété est probablement répandue dans toute l’Asie ; elle porte au Japon le nom de Kasiori où Kasidori; elle habite les bois en montagne, et a les mêmes mœurs que chez nous. Les sujets des côtes de Barbarie ne diffèrent pas des nôtres. Commun en Morée. On le mange dans plusieurs parties de la Grèce. GEAI IMITATEUR. — G. INFAUSTUS. Ajoutez : Ailes du Manuel, pl. lithog. — Lanivs inrausrüs. Nilson. Ornit. suec. v. 1. p. 87. — Convus.mimus. Pall. Faun. Russica. — Meyer. Ornit. Taschenb. p. 23. — LaArskvEekA Où GarRuLUS INFAUSTUS. Nilson. Skandinav. Ë : 7 ne Faun. fig. 54. — Sisertan Jay. Gould. Birds of Europ. part. B. Cette espèce porte en Norwége le nom de Oiseau de malheur. se tient, selon M. Boié, ordinairement blotti à l’enfourchure des bran- ches près du tronc, où il fait entendre un cri trés-perçant et sonore. D'ORNITHOLOGIE. 67 Nourriture. Larves , insectes et leurs cocons , souris et petits oiseaux. Propagation. Niche sur les pins ou les sapins, à trois ou quatre aunes de terre ; construit son nid de mousse, de fibres, poils et plumes ; pond cinq ou six œufs plus petits que ceux de la Pie, d’un gris bleuâtre, avec des taches plus foncées. AR AAD AR ALR RETAALS VAR GENRE HUITIÈME. CASSE-NOIX. — WUCIFRAGA. Caracteres. Voyez Manuel, vol. 1, page 1 16. Deux autres espèces, de l'Asie et de l'Inde, sont modelées sur notre type européen. ® CASSE - NOIX. — W. CARFOCATACTES. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 58. fig. 2. — NuCIFRAGA GUTTATA et CARYOCATACTES. Vicill. Galerie des Oiseaux, vol. 1. pl. 105.— T4. Faun. franc. p. 124. pl. 36. fig. 1. — Casse-voix moucaeré. Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 220. tab. 136. — Norkraka. Nilson. 7 … (6e) MANUEL Skandinav. Faun. fig. 48.—-KunrTz und LANGSCHNÂBLIGER NUSSKNACKER. Brehm. #’üg. Deut. P: 181. — NoccioLasa. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 133. — Nurcracker. Gould. Birds of Europ. part. 9. Ses allures et son genre de vie tiennent beaucoup de ceux des Pies. On le trouve sur les Alpes : son apparition dans les plaines est rare. Il est, comme le Jaseur, de passage accidentel en Hollande : on le prend alors ; comme ce dernier, dans les piéges tendus aux Grives. GENRE NEUVIÈME. PYRRHOCORAX. — PYRRHOCORAX. Caracteres. Voyez Manuel ®vol. 1, page 1r9. PYRRHOCORAX CHOCARD. — P. PFRRHOCORAX. Ajoutez : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 57. fig. 1. — Cnocarb pss ALres ( Pyrrhocorax Alpinus). Vieill. Galerie des Oiseaux, p. 165. pl. 104. — T4. Faun. franc. p. 127. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. T1. p. 223. tab. 138. — Scveesräne. Meisner et Schinz. Vügel der D'ORNITHOLOGIY. Go Schweiz. p. 5$8.—AzLrex und BERG-DORCLENDROSSEL. Brehm. V'üg. Deut. p.176.— Graccnio. Savi. Ornil. Tosc. v. x. p. 126. M. Michahelles a vu près du mont Glockner, en Tyrol, un individu d’un blane pur. Les jeunes, après la première mue, ont le bec couleur de corne et les pieds d’un brun rougeatre, à plante jaunûtre. M. Savi dit que quelques montagnes dans le voisinage de Seravezza sont les seuls endroits en Toscane où se trouve cette espèce ; elle ne descend en plaine que dans les hivers les plus froids. PYRRHOCORAX CORACIAS. — P. GRACULUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lüthog. — Naum. tab. 57. fig. 2. — CorACIAS A BEC ROUGE (Coracia érythroramphos). Vieill. Galerie des Oiseaux, v. 1. p.163. pl. 103. — Id. Faun. franc. p. 125. pl 36. fig. 2. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 221. tab. 137. — Sreinkräne. Meisner et Schinz. Vôg. der Schweiz. p. 56. — Srein und FELSEN-DOHLEN- DROSSEL. Brehm. Y’üg. Deut. p- 173. — Tee Cnoven. Gould. Birds of Europ. part. 6. C’est le Frecires cra= cuLus de Cuvier. — GRACCHIO FORESTIÉRO. Savi., Ornit. Tosc. p. 130. 70 MANUEL Vit l'été sur les pitons des Hautes-Alpes, et l'hiver dans les contrées alpestres moins éle- vées. Se trouve aussi en Angleterre sur les pitons rocailleux des côtes maritimes. Vit aussi sur les monts Himalaya, dans lInde. 1212184141 1:2111h14h:1)73) GENRE DIXIÈME. JASEUR. — BOMBYCILLA. (Briss.*) Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 123. Bec court, droit, bombé en dessus comme en dessous; mandibule supérieure faiblement courbée vers son extrémité, terminée par une dent très-marquée. ÂVarines basales ovoides, percées de part en part, ouvertes par devant, cachées par les petites plumes du front, ou nues. Pieds très-courts ; des trois doigts anté- rieurs, l’externe coudé à la base à celui du milieu, l’interne libre. Æles médiocres ; la * Il serait peut-être mieux vu de se servir du nom de Fom- byciphora, dont jai fait usage, mais qui a subi la critique 'Y C1} ; ; ; par inadvertance de correction dans le texte du Manucl, où il est écrit Bombyciwora. D'ORNITHOLOGIE. 71 première et seconde rémige les plus longues, ou la première un peu plus courte que la deuxième. Le Jaseur d'Europe niche dans les parties orientales du nord de l’Europe; il vit dans les parties septentrionales de l'Asie. Il n’est pas commun au Japon, où l’on trouve, indépen- damment de celle qui passe accidentellement en Europe, une troisième espèce, décrite et fisurée dans les planches coloriées, 450, sous le nom de Jaseur phénicoptère. Son nom japo- nais est Rensjak. GRAND JASEUR. — B. GARRULA. Ajoutez aux synonymes : AMPELIS GarkuLUS. Nilson. Ornit. suec. v. 1. p. 184. — Jassur D’Eunore. Vieill. Galerie des Oiseaux. -— Ya. Faun. franc. p.120. pl. 58. fig. 1. — Rôux. Ornit. prov. V. 1. p. 226. Lab. 140.— Hocu und PLATTRÔPFIGER SELDEN- SCHWANZ. Brehm, Wôüg, Deut. p. 218. — Sirnesvans. Nilson. Skandinav. Faun. fig. 43. — Waxev cuarrener. Gould. Birds ei part. 3. — BECccorRusONE, Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.108. — Atlas du Manuel, pl. lthog. — Naum. FR Neue Ausg. tab. 59. Les chasseurs du Nord assurent que cet 52 MANUEL oiseau se montre aussi rarement en Norwége et en Suède que dans les contrées tempérées. Lorsqu'il est de passage accidentel en Hol- lande, on en prend beaucoup dans les trappes tendues aux Grives. M. Savi le dit très-rare en Toscane. Notre espèce vit aussi au Japon, où elle est exactement la même; mais elle y est beaucoup plus rare que la seconde espèce, ou le Jaseur phénicoptère de mes planches coloriées, 450. Le nom japonais de notre 2rand Jaseur est Hirenzjak. GENRE ONZIEMÉ. ROLLIER. — CORACTAS. Caractères. Y oyez Manuel, vol. 1, page 126. ROLLIER VULGAIRE. — €. GARRULA. Les jeunes sont en dessus d’un brun terne, et en dessous d’un gris verdâtre. Ajoutez : Nilson. Ornit. suec. p. 92. — Atlas du Manuel, pl. thog. — GarcuLus carruza. Vieill. Faun. franc. p. 128 D'ORNITHOLOGIE. 79 pl. 57. fig. 2.—Rorrier D'Eunore. Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 224. tab. 1309.— DEUTSCRE, PLATTKÔPFIGE und B£AUE-RACKE. Brehm. Wôg. Deut. p. 157 à 160.—Tne Rozcer. Gould. Birds of Europ. part. 5. — Guaranpaya MARINA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.104.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. Go. mâle vieux et jeune. Habite. M. Savi dit qu’il est de passage accidentel en Toscane : ce sont le plus souvent des jeunes. Commun dans les États romains. Vit dans les jardins de Rome, où il porte le nom de Merdaja. Il est commun en Morée, mais difficile à tuer. Il devient très-gras en automne, et les habitans le recherchent à cette époque comme nourriture, surtout dans les Cyclades,. GENRE DOUZIÈME. LORIOT. — ORIOLUS. Caractéres. Voyez Manuel, vol. 1, page 128. LORIOT VULGAIRE. — O. GALBULA. Ajoutez : 4e : sn bu NT " FR Vieill. Faun. frang. p. 109. pl. 51. fig. 1 et 2 Roux. Ornit. proveng. v.1. p. 200. tab. 125, 126 et 127: j4 MANUEL — Ricococo. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 190. — Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 61. — Coracras car- Buca. Nilson. Ornit. suec. p. 04. — Gersen Go» und GESGHWÂTZIGER PIROL. Brehm. Wôg. Deut. p. 155. — GOLDEN ORIOLE. Gould. Zirds of Europ. part. 2. RAD BUBARR GABA URL RAR \ GENRE TREIZIÈME. NEA | ÉTOURNEAU. — STURNUS. Caracteres. Voyez Manuel, vol. 1, page 130. ÉTOURNEAU VULGAIRE, — $. 7 ULGARIS. Ajoutez : Vieill. Faun. franc. p. 109. pl. 52. —Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.202. pl. 128. — Nilson. Ornit. suec. p- 264. — Tune Srarcine. Gould. Birds of Europ. part. 4. les deux états de mue et le jeune. — Srorxo. Savi. Ornit. Tose. v. x. p. 103. — Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. G2. — Haus, WwaLD, GLÂNZENDER und NoR- DischER ST4ar *. Brehm. Vôg. Deut. p. 1098 à 400. * Non content d’avoir distingué quatre espèces ou subespè- ces, M. Brehm en ajoute encore une cinquième, qu’il désigne sous le nom de SrurNus roLLANDIÆ, Supp. p. 1016. D'ORNITHOLOGIE. De | Qt ÉTOURNEAU UNICOLORE. —$. PNICOLOR. Cette espèce est facile à reconnaitre par les longues plumes droites et subulées du jabot. Ajoutez : Srorno nero. Savi. Ornit. Tosc. p. 196. — Temm. et Laug. Planches coloriées d'Oiseaux, 111. — Sanpinian Sraruixe. Gould. Birds of Europ. part. 7. — Atlas du Manuel, pl. lithog. une femelle. Le mâle a les plumes du jabot beaucoup plus longues. M. Cantraine a observé, en Sardaigne, que cette espèce ne vit pas absolument séparée du Sturnus vulgaris; car ayant tiré, en décem- bre, un coup de fusil dans une grande volée d’Étourneaux, il tua des individus des deux espèces *. Il vit comme notre Étourneau, passe la nuit dans les fentes des rochers ou sur la toiture des habitations ; le matin il se place * Probablement une volée réunie pour le départ vers PAfrique ; car il est prouvé que les deux espèces vivent l'hiver sur une grande partie du littoral de PAfrique méditer- ranéenne, 56 MANUEL sur les rameaux du cactus opuntium, pour y attendre, en gazouillant , le lever du brouil- lard, et se rendre alors dans la plaine. ARS VAS VV EUR LAURE LUS GENRE QUATORZIÈME. MARTIN. — PASTOR. Caracteres. Voyez Manuel, vol. 1, page 135. Remarque. On m'a fait, non sans quelque fondement , la remarque que le nom de Pastor est vicieux; j'en conviens : mais en portant la même critique sévère sur tant d’autres dénominations génériques , il en faudrait supprimer un bon nombre. Si ce nom déplait, on pourrait rendre le sens du mot par Pecuarius. M. Brehm en fait Boscis. ( Br.) 6 MARTIN ROSELIN. — P. ROSEUS. À la seconde année la tête et le cou se cou- vrent de plumes noirâtres lisérées de cendré; le bas de la poitrine, le ventre et l'abdomen sont d’un blanc roussâtre lavé de rose; les pennes des ailes et de la queue, d’un brun D'ORNITHOLOGIE. 77 noirâtre à légers reflets, et bordées de blan- châtre ; des brun clair; couvertures supé- rieures et inférieures de la queue brunes, bordées de cendré ou de roussâtre. Cette livrée a £té indiquée par M. Roux, sur deux sujets de Pondichéry : elle est exactement la même dans ceux d'Afrique et d'Europe. (foyez Roux, tab. 1797 bis, fig. 2.) Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Acrinorneres RosEUs. Ranzani. Elém. zool. v. 3. tab. 19. fig. 4. — Srorxo MARINO. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p. 195. — Sraaramser. Brehm. Vôg. Deut. p. {or. — Rose cocoureo Pasror. Gould. Birds of Europ. part. 3. le mäle vieux et le jeune de l’année. — Marrin rose. Roux. Ornit. provenc. p. 272. tab. 197. mâle vieux. 172. fig. 1. jeune de l’année, et fig. 2. Jeune de la seconde année. — Naum. tab. 63. adulte et jeune. Cet oiseau n'est pas de passage régulier dans les parties méridionales ; 1l y vient accidentel- lement, comme le Jaseur dans nos provinces tempérées, apparemment à la poursuite de quelques espèces d'insectes dont il fait sa nour- riture principale, qui, poussées par les vents, ou d’autres causes accidentelles, visitent les contrées où ces oiseaux se rendent alors acci- 78 MANUEL dentellement, et disparaissent lorsque les in- sectes quittent le pays. C’est une espèce propre aux chimats chauds de l’Orient et du Midi : on la voit assez souvent en Hongrie. Elle fut très- commune, en 1932, en Dalmatie. Il en arriva, dit M. Cantraine, en grande quantité à l'ile Pago, près du canal de Novigrad. Commun en Toscane en 1818. M. Savi dit que, en 1789, plusieurs paires ont niché en Italie. M. Gould fait mention d’un sujet adulte tué près de Windsor. L'espèce est la même, du nord au midi, dans toute l'Afrique : elle n’a point encore été trouvée au Japon. : D'ORNITHOLOGIE. 10 AA LA LVUL LUE ELA VULALE LAUBLE BLUE A TOUL RÉAL UTEAUS AD AVI A UI UVS MAT RAS AR PAVRLLRELS | ORDRE TROISIÈME. =. INSECTIVORES.—/NSECTIVORES. Caractères. Voyez Manuel, vol. +, page 130. RAA AAA BAR IV VE 240 GENRE QUINZIÈME. PIE GRIÈCHE. — ZANIUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 140. Toutes les espèces parfaitement assorties à ce genre ont une queue longue, plus ou moins conique, et des ailes très-courtes, arronges. Remarque. J'ai déjà dit ailleurs, dans le texte de mes planches coloriées, que le genre Sparactes doit être rayé des méthodes, basé comme il l’est sur la planche des Oiseaux d’Afrique de Levaillant. Cet oiseau est un composé factice de plusieurs parties réunies d’espèces de genres différens. Nonobstant cette remarque faite depuis long-temps, et publiée dans deux de mes ou- 80 MANUEL vrages, les auteurs systématiques continuent de l’établir comme genre adopté. PIE GRIÈCHE GRISE. — Z. EXCUBITOR. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 49. mâle et femelle. — Vieill. Faun. franc. p. 148. pl. 64. fig. x. — Roux: Ornit. provenc. v. 1. p. 249. pl. 152. — Nilson. Ornit. suec. p. 74. sp. 33.—GROSSER, Und GRAUER WÜRGER. Brehm. ôg. Deut. p. 232. — GREAT sHRIKE. Gould. Birds of Europ. part. 2. — AVERLA MAGGIORE. Savi. Ornit. Tosc. %, x. p. of. PIE GRIÈCHE MÉRIDIONALE.—Z. MERIDIONALIS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. Lthog. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 2D1. tab. 153. — Mairräcicer WürGER. Meyer. Ornid Taschenb. v. 3. p. 22. — GREAT GREY SHRIKE. Gould. Birds of Europ. part. À. le mâle adulte. — Averra. FORESTIERA. Savi. Orrut. Tosc. v. 1. p. 102. M. Roux dit, dans l'ouvrage précité, que Vieillot considérait sa 7e grièche boréale com- me identique avec la méridionale. Je puis assu- rer positivement qu'il s’est trompé, car ce sont D'ORNITHOLOGITE. 81 deux espèces distinctes ; ce que la différence très-marquée de climat aurait pu faire soup- conner d'avance. Ajoutez à la description de cette espèce : PAU Une bande blanche, partant du bec, passe au-dessus des yeux en forme de sourcils. M. Savi dit qu'il n'a pas trouvé cette espèce en Toscane. Le prince de Musignano tua un individu près de Rome. Cette espèce nous vient accidentellement du nord de l'Afrique, quoi- qu'on la dise sédentaire en Espagne *. Elle vit probablement aussi dans le Levant. — J'ai recu des individus de Tripoli, et, quelques sujets tués en Provence. PIE GRIÈCHE A POITRINE ROSE, — Z. MINOR. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. ithog. — Naum. tab. 50. vieux mâle et jeune de l'année. — Pix GRIÈCHE À FRONT Noir. Vieill, Faun. franc. pl. 64. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenç. vol. 1. p. 252. tab. 154. — Rosexsrüsricer , * M. Gould dit que le British Museum possède un sujet rapporté d’Espagne par M. Cooke. Partie II. 6 82 MANUEL SCHWARZSTIRNIGER UN MITTLER WUÜRGER. Brehm. og. Deut. p.225 et 236. — Leurr GREY SuRIRE. Gould. Birds of Europ. part. 1.— AVEREA CENERINA. Savi. Ornit. Tosc. v. 4, p. 96. PIE GRIÈCHE ROUSSE. — Z. RUTILUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faun. franc. p. 151. pl. 65. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.256. tab. 157 et 158. mâle et femelle. — Numéros 1, 2 et 3. Brehm. ’ôg. Deut. p. 237 et 238. — AverLa cari- ROGGA. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p.08. — Cité dans le Catalogue des Oiseaux de Morée, — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 51. Ajoutez à l’article propagation : Cette espèce choisit ordinairement des herbes odori- férantes pour la confection du nid. M. Lichtenstein a fait la même remarque sur la nidification du Lanius minor. PIE GRIECHE ÉCORCHEUR. — Z. COLLURIS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 52. mâle et femelle. — Nieill. Faun. franc. p. 153. pl. 66. fig. 1, 2 et 3. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 254. tab. 155 et 156. mâle et femelle. — Nilson. Ornit. suec. p. 72. sp. 32. D'ORNITHOLOGIE. 83 — DoRNDREHENDER , ROTHRÜCKIGER UN BUSCH-WUÜRGER. Brehm. Vôg. Deut. p. 234. — AVERLA PiCcoLa. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 98. GENRE SÉIZIÈME. GOBE-MOUCHE. — MUSCICAPA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 150. On pourrait distraire encore quelques grou- pes de la grande famille des Gobe-mouches. Ces coupes se trouvent indiquées dans l’Ana- lyse du Système. GOBE-MOUCHE GRIS. — M GRISOLA. Ajoutez : BUTALIS MONTANA , PINETORUM et GRiSOLA. Brehm. Y’üg. Deut. p. 220. — Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p.143. pl. 62. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 244. tab. 149. — Muscicara GRISOLA. Nilson. Ornit. suec. vol. 1. p. 187. — Naum. tab. 64. fig. +. 84 MANUEL GOBE-MOUCHE A COLLIER.— M. ALBICOLLIS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Muscicara sTREPTOPHORA. Vieill. Faun. franc. p. 145. pl. 63. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 246. tab. 151. le mâle au printemps.— MusCicaAPA ALBIFRONS €t ALBICOLLIS. Brehm. V’ôg. Deut. p. 223. — Zool. danica. tab. 136. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 65. fig. 1 et 2. mâle et Jemelle. Remarque. La mue, dans cette espèce et la suivante, n’est point double. Quoique les couleurs du plumage éprouvent les changemens indiqués dans le premier volume du Manuel, l'accroissement progressif des plu- mes, combiné avec leur usure par le bout, opère ces changemens périodiques. ( Voyez l'introduction, sous la rubrique mue, numéro 1.) Habite, Cette espèce vit habituellement dans les fourrés les plus touffus des bois et des forêts; tandis que la suivante donne la préférence aux vergers et à la lisière des bois. Leur cri d'appel est différent; celle-ci fait entendre un sifflement aigu et désagréable , tandis que le Bec-figue a une voix sonore et agréable. GOBE-MOUCHE BEC-FIGUE. — #. LUCTUOSA. M. Roux indique encore un autre caractère pour servir de distinction spécifique entre D'ORNITHOLOGIE. 55 luctuosa et albicollis. X suffira d’avoir égard à la longueur de la première penne de l’aile, qui n’est pas plus longue, souvent plus courte, que la quatrième chez luctuosa , tandis qu’elle est constamment plus longue dans abicollis. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — le mäle au printemps. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 64. fig. 2. vieux mâle. 3. jeune mäle. et À. jeune femelle. — Muscicapa CA ‘ cs ATRICAPILLA. Vieill. Faun. franc. p.145. pl. 63. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 245. tab. 150. mâle et femelle. — Nilson. Ornit. suec. v. 1. p. 190. — Sverr ACH AVIT FLUGSNAPPER. Id. Skandinav. Faunr. tab. 52. fig. 1. le mâle, en été, conservant quelques bordures grises de la livrée d'hiver. fig. 2. la femelle. Remarque. M. Brehm reproduit cette espèce sous six rubriques différentes. (;Voyez Vogel Deut. p. 224 à 227e) GOBE-MOUCHE ROUGEATRE. — M. PAR A. La mue de cette espèce est simple ; mais les couleurs du plumage , particulièrement celles des parties inférieures, changent périodique- ment, par les mêmes causes que chez les espèces précédentes. 86 MANUEL Muscicapa PaRVA et RuroGuLARIS. Brehm. ôg. Deut. p. 227. — Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle au prin- ; " temps. — Naum. Naturs. Neue Ausg. tab. 65. jeune de le] le] ] l'année. fig. 3. Habite es environs de Vienne, mais en petit nombre : plus abondant en Hongrie. Il a toutes les allures du Rouge-gorge , auquel il ressemble par les teintes du plumage : sa voix tient aussi du gazouillement de notre B ec-fin rouge-gorge. GENRE DIX-SEPTIÈME. MERLE. — T'URDUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 160. M. Savi (Ornithologtie de Toscane, page 202) réunit en un même genre nos Merles ou Grwes avec les Bec-fins où Fauvettes. Cette réunion est en effet naturelle ; car les WMerles ne sont, à tout prendre, que de grandes Fuuvettes, et nos Bec-fins riverains, sylvains, etc., ont les caractères et les formes des petites espèces de Merles. D’'ORNITHOLOGIE. 87 PREMIERE SECTION. SYLVAINS. MERLE DRAINE.— 7. VIS CIF ORUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Grive DRAINE. Vieill. Faun. franc. p. 15% pl. 67. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. vol. 1. p. 261. tab. 162 et 163. variété albine. — Hocnkôerice et PLarrkôPrice und sauM prossez: Brehm. V'üg. Deut. p. 3709: — Dusses rrasr. Nilson. Skandinay. Faun. tab. 22 À.— Id. Ornit. suec. v.%::p:1791. — Tonpera. Savi. Ornit, Tosc. v. 1. p. 208. — Misret- DROSSEL., Naum. Vaturge. Neue Ausg. tab. 66. fig. 1. Voyage solitairement ou par famille, jamais en bandes comme les autres espèces. Niche partout en Allemagne et en France; place son nid à la bifurcation des grosses bran- ches. Son nom de Jraine en français, et de Schnarrer en allemand, lui vient de cequ'il crie ou réclame continuellement lorsqu'on appro- che du nid. 85 MANUEE MERLE LITORNE.— 7. PILARIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 67. fig. 2.—Nilson. Ornit. suec. v. 1. p. 177.— Vieill. Faun. franc. p.158. pl. 68. fig. 1. — Roux. Ornit. Provence. v. 1. p. 263. tab. 164. — GROSSE, MITTLERE und HOCHKROPFIGE WACHHOLDERDROSSEL. Brehm. /’üg. Deut. p-383.—Bisonkrrasr. Nilson. Skandinav. Faun. tab. 24 À. — Cecexa. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 209. — FiELDFARE. Gould. Birds of Europ. part. 8. Niche toujours en société”, et voyage par orandes bandes : c’est la dernière de passage en Hollande : elle couvre les prés de ses volées nombreuses. MERLE GRIVE. — 7. MUSICUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 66. fig. 2. — Nilson. Ornit. suec. vols 1. P+ 173. — La GRIVE DE VIGNES. Vieill. Faun. franc. p 156. fig. 1. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 259. tab. 159 et 160. — HocHKÔPFIGE, MITTLERE UN PLATTKOPFIGE SING- prossec. Brehm. Vôg. Deut. p. 383.— Torpo BOTTACCIO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 211. — SONGTHRUCH. Gould. Birds of Europ. part. 4. D'ORNITHOLOGIE. 89 Son chant est sonore et soutenu : elle voyage solitairement : vit aussi en Morée. MERLE MAUVIS. — 7. ILIACUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Naturg. tab. 67. fig. 3. — Nilson. Ornit. suec. v. 1. p: 195. — Vieill. Faun. franc. p. 159. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 200. tab. 161. — HocukôPFiGE, MITTLERE Und PLATTKOPFIGE WEINDROSSEL, Brehm. V’üg. Deut. p. 355. — Ropvince TRasT. Nilson. Skandinav. Faun. tab. 23 À. — Torpo sassEzLo. Sayi. Ornit. Tose. v. 1. p. 215. — Ropwixc. Gould. Birds of Europ. part. 4. Voyage par grandes bandes. MERLE A PLASTRON. — 7. TORQUATUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Naum. tab. 70. — Vieill. Faun. franc. p. 162. pl. 50. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. vol. 1. P- 2637. tab. 171 et 172. mâle et femelle. — Nilson. Ornit. suec. vol. 1. p: 181. — Nor- DISCHE , RING, GOLDCHNABLIGE UN ALPEN KRAGAMSEL. Brehm. Vôg. Deut. p. 375. — MEnLo COL PETTO BIANCQ. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 206. 90 MANUEL Niche en Allemagne sur les montagnes, en Suisse parmi les rochers; voyage par petites compagnies. M. Boié n’en vit jamais dans les forêts de la Norwége, mais toujours sur les rochers arides des bords de la mer. MERLE NOIR. — 7. MERULA. M. Roux fait mention d’une variété con- stante. Dans le jeune âge, les pennes de la queue sont traversées par une large bande blanche. ( f’oyez sa planche 170.) Elle vit dans les montagnes d’auprès de Nice, où les gens : de la campagne la désignent sous le nom de Moineau solitaire de la queue blanche. Dès la première mue, les plumes de la queue sont remplacées par d’autres totalement noires. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Brack ousec. Gould. Birds of Europ. part: 8. — -Naum. tab. 51 — Nilson. Ornit. suec. v. 1. p. 179. — Vieill. Faun. franc. p.167. pl. 69 et 7o. — Roux. Ornit. provenc. vol. à. p. 261. tab. 167 à 169. — FicatE\, STOCK, HOCHKÔPFICE und KRAINISHE AMSEL. Brehm. V’ôg. Deut. p. 392. — Merto. Savi. Orn. Tosc. p. 205. 5 D'ORNITHOLOGIE. ot Voyage solitairement , et habite l'hiver dans quelques contrées du nord et du centre de l'Europe. Se trouve aussi en Morée. ee MERLE ERRATIQUE. TURDUS MIGRATORIUS. (Linn.) Tête d’un gris-ardoise , marquée de trois taches blanches sur les côtés ; toute l’étendue de la gorge marquée de taches oblongues noires sur fond blanc; devant du cou, poitrine et ventre d’un roux rougeûtre, couleur de brique, plus ou moins marqué par de légères bordures blanchâtres placées vers le bord des plumes ;_ abdomen et couvertures inférieures de la queue blancs ; queue d’un brun noir, lisérée de gris; la penne extérieure terminée par une tache blanche placée sur les barbes intérieures ; parties supérieures du corps et les ailes d’un brun enfumé ou noirâtre. Bec jaune, noirâtre vers le bout ; tour des yeux blanchätre; pieds d'un brun pâle. Longueur, huit pouces neuf lignes. Le vieux mâle. La femelle a les teintes moins vives et moins pures. 92 MANUEL Les Jeunes différent des vieux par les mou- chetures du dessous du corps et des couvertures des ailes, et par le gris-roux des parties supé- rieures du corps. Turpus micrarorius. Linn. Syst. 1. p. 292. sp. 6. — Gmel. Syst. 1. p. 811. — Lath. Ind. Ornit. v. 1. p. 380. sp. 12. — Turpus cANADENSIS. Briss. Ornit. w. 2. P: 225. — La Lirorxe pe Canapa. Buffon. Uiseaux. v. 8. p. 307. — Grive Du Canana. Id. pl. enlum. 556. fig. 1. — GRIVE ERRATIQUE. Vieill. Oiseaux de l'Amérique septen- trionale. v. 2. pl. Go. adulte. et Gr. jeune. — Fierprare 0F CarOLINA. Catesb. Cor. v. 1. tab. 29.— RED-BREASTED raRusg. Richardson. Faun. boreal. am. p. 176. sp. 37. — Lath. Syn. v. 3. p. 26. — Arct. Zool. v. 2. p. 196. — Te Rosix. Wilson. Americ. Ornit. v. 1. pl. 21 fig. 2. — Wanperprossez. Brehm. Wôg. Deut. p. 388. Habyte l’Amérique septeñirionale , en été, jusqu’à la baie d'Hudson. À été observé et tué quelquefois en Allemagne. Brehm dit qu’on a vu des individus dans les environs de Vienne. Nourriture. Baies, insectes et vers. Propagation. Niche en Amérique sur les arbres de moyenne hauteur; compose le nid de petites racines et d'herbes sèches liées ensemble avec une sorte de limon. La ponte est de quatre ou cinq œufs d’un bleu clair, varié de quelques taches effacées. J D'ORNITHOLOGIE. 93 MERLE A GORGE NOIRE. — 7. ATROGULARIS. La veille femelle, qui n'est pas indiquée page 169 du Manuel, porte la livrée suivante : Elle est en dessus d’un gris olivatre, mais les ailes portent des teintes plus foncées ; le devant du cou, là où le z#äle est noir, est chez la femelle d'un roux jaunâtre marqué de stries longitudinales noires ; sur la région thora- chique une tache en fer à cheval, d’un noi- râtre marqué de grisâtre ; le reste des parties inférieures d’un cendré blanchâtre, mais mar- qué vers les flancs de stries grises ; les cou- vertures inférieures de la queue blanchâtres, nuancées de brun jaunûtre. Les jeunes mâles, décrits dans le Manuel, différent peu de cette livrée. Ajoutez aux synonymes : Turpus BECHSTEINI. — Nauman. Naturg. Neue Ausg. v. 2. p. 310. tab. 69. fig. 1. le vieux mâle. et fig. 2. le Jeune de l'année , indiqué par Bechstein, sous le nom de Tonpus puBius. — Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle. —- Dir SCHWARZKEHLIGE DROSSEL. Brehm. V’üg. Deut. p. 390. M. Brehm prétend que l'individu figuré et 94 MANUEL décrit par Naumann comme le jeune de cette espèce, ne l’est point, mais doit être classé avec le Merle aurore (T. auroreus de Pallas ); espèce que je décris plus bas, mais que je n'ai pas été à même de voir en nature. Le même auteur est d'avis que le 7urdus dubius de Bechstein , cité dans le Manuel et chez Naumann comme synonyme de notre T. atrogularis, n'est pas cet oiseau ; mais qu'il doit former une espèce distincte. M. Gloger pense que ce T'urdus dubius est le jeune du Z'urdus Naumanni. Ne pouvant émettre aucune opinion basée sur la vue des sujets identiques, je crois rendre service en offrant ici la description fournie par M. Brehm, de son Z'urdus dubius. Cet oiseau est intermédiaire entre 7'urdus pilaris et iliacus, et a leur ressemblance avant la première mue *. Le dessus du corps est d'un beau brun olivâtre, mais le croupion plus clair; bordures roussâtres sur les ailes, et une bande brune peu distincte sur les yeux ; * Traduction littérale du texte, que je laisse à comprendre à ceux qui pourront l’interpréter. D'ORNITHOLOGIE. 95 le devant du corps, jusqu'en haut de la poi- trine , est couleur de tan, sans taches sur le milieu de la gorge, mais avec des stries d’un brun noirâtre aux côtés; ces taches prennent une forme triangulaire sur la partie supé- rieure de la poitrine ; le reste des parties infé- rieures est d’un blanc terne. Le plumage du jeune ressemble à celui du Turdus atrogularis ; mais on remarque une bande jaunûtre au-dessus des yeux. Des individus sous cette livrée ont été pris dans les forêts de la Thuringe. Remarque. Si M. Brehm ne donnait pas dans son gros volume une si immense série d'espèces ou subespèces nouvelles , toujours deux , souvent trois, et jusqu’à six, distraites de nos espèces adoptées, on pourrait attacher quelque valeur à des différences dans la forme des taches et dans l'existence ou l’absence d’une bande sourcilière; mais lorsqu'on le voit classer spécifique- ment et isoler chaque légère nuance de teinte ou de forme de bec; lorsqu'il indique tant d’espèces à cräne élevé et à crâne déprimé, il est bien permis de se défier un peu des distinctions qu’il signale comme caracté- ristiques. { Ajoutez encore : qu’on ne saurait mettre trop de ré- L [ serve dans l'admission des espèces présaumées nouvelles, 96 MANUEL surtout lorsqu'il s’agit de Merles asiatiques. Le plus grand nombre des espèces qui me sont connues offrent, aux différentes époques de la mue et dans les périodes de l’âge, des disparités si marquées dans les teintes, la distribution de celles-ci, et dans la forme des taches, qu'il peut se faire très-facilement qu’on sépare comme distincte le jeune, la femelle et le vieux mêle d'une même espèce. MERLE NAUMANN.— 7. NAUMANNII. Placez en tête de cet article : Le sommet de la tête et le méat auditif d’un brun foncé; les couvertures inférieures de la queue rousses. L'adulte diffère très-peu des jeunes ; la fe- melle a des teintes un peu plus pâles que le mâle. Atlas du Manuel, pl, lithog. mâle. — NAUMANS DRossEL. Brehm. /’üg. Deut. p.391. vieux. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 68, figures des jeunes d'âge différent. M. Gloger range cette espèce sous les syno- nymes du T'urdus ruficollis de Pallas et de Latham ; mais M. Brehm prouve quil se trompe : je suis de l'avis de ce dernier. | D'ORNITHOLOGIE. _ L'existence de cette espèce en Italie ne re- pose pas sur des renseignemens certains. Remarque. Nous classons ici quelques espèces de Merles dont l'apparition dans les limites géographiques de l’Europe n’est pas encore clairement prouvée , ou qui reposent sur la capture d’individus isolés. MERLE BLAFARD. TURDUS PALLIDUS. (Parr.) Toutes les parties supérieures d’un brun olivâtre plus ou moins pâle; au-dessus des yeux, de larges sourcils d’un roux fortement coloré de jaunâtre; gorge, région thorachique et les flancs unicolores, d’un roux jaunûtre ou couleur d’ocre ; une tache blanche jaunûtre aux joues ; les bords latéraux de la gorge mar- qués d’une bande brune olivâtre; milieu du ventre, abdomen et couvertures du dessous de la queue d’un blanc pur ; couvertures du des- sous des ailes blanches, terminées de jaunûtre; pennes de la queue d’un brun cendré, l’exté- rieure terminée de blanc ; une bande jaunûâtre sur les ailes. Longueur totale, huit pouces trois où quatre lignes. Les différences sexuel- les nt les états différens d’äge ne sont pas encore connus. Parmi I!Ie. - … 98 MANUEL Tunous parripus. Pallas, Foy. — Gmel. Syst. v. 1. p+ 815. — Lath. Ind. Ornii. v. 1. p. 334. sp. 27. — Turous SEYFFERTITZI. Brehm. Wôg. Deut. p. 387; qui suppose que son espèce, sous ce nom, est différente de Turdus pailidus. (Voyez aussi la variété de Turdus iliacus, indiquée par Naumann. Naturg. Deut.; vol. 2. P. 279.) — Poxe rerusu. Lath. Syn. v. 3. p. 32. Remarque. L'apparition de cette espèce en Europe est basée sur la capture de trois individus. Habite a Sibérie. Un individu a été capturé , en sep- tembre 1823, en Saxe, près de Herzberg. Nourriture et propagation inconnues. MERLE A SOURCILS BLANCS. TURDUS SIBIRICUS. (Parr.) Tout le plumage d’un noir bleuâtre foncé, mais la gorge et le devant du cou d’un noir plein; de très-larges sourcils d’un blanc pur au-dessus des yeux; les pennes des ailes et de la queue d’un noir mat, mais toutes les pennes des ailes blanches sur les barbes intérieures, ce qui forme une bande oblique à la face in- terne de ces parties; les trois pennes latérales de la queue et les couvertures de dessous terminées par une petite tache blanche; bec D'ORNITHOLOGIE. 99 noir ; pieds bruns. Longueur, neuf pouces. Le vieux müle. La xeille femelle a la gorge blanchatre, marquée de petits points bruns, et la partie latérale de cette gorge encadrée par une bande longitudinale noire ; Îles joues grivelées de brun blanchâtre ; la large bande sourcilière d'un blanc jaunâtre : le reste, comme dans ‘le mâle. Les jeunes de l’année diffèrent beaucoup par les couleurs de leur robe. Toutes les parties supérieures d'un brun olivâtre; les ailes et la queue d’un brun foncé ; les pennes des pre- miéres portant à leurs barbes intérieures une teinte d’un blanc roussâtre ; les soureils d’un blanc jaunatre , marqués: de stries brunes : gorge et Joues d’un blanc roussätre marqué de grivelures olivâtres; le devant du cou et la poitrine d’un brun olivàtre, mais chaque plume portant au centre une grande tache blanchâtre ou légérement roussâtre, en forme de fer de lance; les flancs, les euisses, les côtés du ventre et l'abdomen d’une teinte olivâtre ; de façon que seulement la ligne médiane du ventre est d’un blanc pur; de grandes taches 100 MANUEL blanches lancéolées terminent les plumes du dessous de la queue : bec et pieds bruns. Tuapus sisinicus. Pall. Foy. v. 3. p. 694. — Gmel. Syst. v.1. p. 815. — Lath. Znd. Ornit. vol. 1. p. 333. sp. 26. — Waire-sroweD rarusx, Id. $yn. v. 3. p. 31. — Turpus LEuCOcrLLUS. Pall. Fauna ross, v. 1. p. {bo. vieux. Remarque. Repose sur un sujet déposé par Pallas dans la collection de feu M. son père, et que Pallas indique comme ayant été tué dans la Russie méridio- nale. Habite la Sibérie, sur les montagnes boisées. Se trouve aussi au Japon , où il porte le nom de Xu- rotsipotort. Nourriture et propagation inconnues. Remarque. M. Brehm indique encore les deux espèces suivantes : elles me sont tatalement inconnues. Turdus auroreus de Pallas. Fauna rossica. p. 448. — Die gelbliche Drossel. Brehm. Vogel Deut. , page 392, en ces termes : Les deux rémiges extérieures brunes, a bout blanc ; les couvertures inférieures des ailes bru- nes, terminées de blanc et de jaune d’ocre. Le dessus du corps olivâtre ou gris-brun, ürant au brun sur le bas du dos; la petite D'ORNITHOLOGIE. 101 bande sourcilière blanche ou jaune *; le corps, d’un jaune roussâtre, prend une teinte blan- che au ventre; deux bandes brunes sur les côtés de la gorge; sur le gosier des bordures brunes ; à la poitrine des taches triangulaires, et sur les flancs des croissans de cette couleur ; le dessous des ailes brun, à bout de plumes blanc et jaune. Longueur, selon le pied alle- mand et suivant l'indication de Brehm, huit pouces six lignes jusqu'à neuf pouces trois lignes. Le mâle. La femelle est plus pâle. M. Brehm donne comme le jeune de cette espèce le 7'urdus Bechsteinit, de Naumann, figuré par cet auteur, table 69, figure 2, mais que ce dernier dit être le jeune de notre Tur- dus atrogularts. Repose sur la capture de deux individus, l’un pris en septembre 1820, près de Braconswick ; l’autre en octobre 1826, près de Breslaw. Habite, selon Pallas, l'ile Kadiak, côte nord-ouest de l'Amérique septentrionale. * Traduction littérale du texte de M. Brehm. Il y a cepen- dant une assez grande différence entre les teintes, olivätres ou le gris brunâtre , et entre le jaune et le blanc, 102 MANUEL T'urdus minor. Latham. ie kleine Drossel. Brehm. l’ügel, page 303. 1] Aurait des grivelures brunes sur fond blanc à la poitrine, le reste du dessous du corps blanc; les parties supérieures olivâtres, ou d’un brun olivatre; les rémiges et la queue roussätres. Longueur, à peu près sept pouces. On ne saurait décider si cet oiseau est Île T'urdus solitarius ou le Turdus minor de l'Orni- thologie boréale de Richardson. (J’oyez plan- ches 35 et 36.) Repose sur la capture d’un sujet unique, pris le 22 décembre 1825 dans le duché d’An- halt Côthn, près de l’Elbe. DEUXIÈME SECTION. SAXICOLES *. MERLE DE ROCHE. — T. SAXATILIS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le très -vieux mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 73. — Vieill. Faun. * M. Boïé en fait un genre sous le nom de Petrocossyphus. M. Brehm classe nos deux espèces en deux genres. M. Vigors en fait le genre Petrocincla. D'ORNITHOLOGIE. 103 franc. p. 163. pl. ju et 92. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 270. tab. 175 et 196. mâle et femelle. — GROSSE, BUNTE, GOURCY , und SPOTT-STEINDROSSEL. Brehm. Wôg. Deut. p: 369. — Coninossoxe. Savi. Ornit. Tosc. v: 1. p. 218. — Rock raruscn. Gould. Birds of Europ. part. 2. MERLE BLEU. _ 7. CYANEUS. Le vieux mâle au printemps est d’un bleu pur, sans aucune tache. Ajoutez : Atlas du Manuel , pl. lithog. le mâle. — Nieill. Faun. franc: p. 163. pl. jo et 71. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p. 268. tab. 1793 et 174. mâle et femelle. — Brave STEINDROSSEL, Brehm. V’üg. Deut. p. 365. — Passena soLiTARIA. Savi. Ornit. Tosc.v, 1. p. 217. — BLUE THRUSA (Petrocincla cyanea ). Gould. Birds of Europ. part. 6. L'ouvrage de M. Brehm indique encore PE- TROCOSSYPHUS MicHauELris. Brehm. ’üg. Deut. Supp. p. 1007. Les teintes sont d’un bleu vif, couleur de prune. Selon M. Brehm, 1 diffère par une plus petite taille, par un bec moins allongé, par son coronal élevé au-dessus du frontal. Se trouverait en Dalmatie, où il vit et se propage comme l'espèce ordinaire. J’ai reçu des Merles bleus de Dalmatie; mais je n’ai pu 104 MANUEL trouver aucune différence remarquable dans les individus de cette contrée. Habite. Le Merle bleu n’est point rare en Provence, en automne ; il y vit sédentaire : on le dit aussi com- mun en Morée et dans le Levant. Remarque. Dans les collections reçues jusqu'ici du Japon ; ne se trouve aucune de nos espèces euro- péennes communes du genre Merle. Cette partie du globe nourrit cependant un très-grand nombre de ces oiseaux : nous y avons énuméré jusqu’à dix espèces distinctes, toutes formées sur le type de nos Turdus. Comme représentant des Merles saxicoles ; on trouve au Japon le Merle solitaire de Manille des planches en- luminées de Buffon, 636, le mâle, et 564, figure 2, la femelle. Nous avons décrit et figuré quelques espèces de Merles nouveaux du Japon, dans le Recueil des plan— ches coloriées. EUDECUDATIECEU TELLE ETES ET) GENRE DIX-HUITIÈME. CINCLE. — CINCLUS. Caracteres. Voyez Manuel, vol. 1, page 176. Ajoutez : Ces oiseaux se plaisent dans le voisinage des D'ORNITHOLOGIE. 105 eaux limpides, près des cascades et dans les sites rocailleux : ils entrent dans l’eau, se submer- gent totalement, et suivent, dans le lit des torrens,. les insectes qui leur servent de pà- ture. Dans cette immersion, ils déploient les ailes en les agitant continuellement. Leurs plumes sont à cet effet énduites d’une matière huileuse comme celle qui couvre les plumes des canards. On dit que lorsqu'ils se promènent au fond de l’eau , ils paraissent revêtus d’une couche de bulles d’air qui les rendent très- brillans. CINCLE PLONGEUR. — €. AQUATICUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. Uthog. — Naum. Neue Ausg. tab. 91. — AGUASIÈRE À GORGE BLANCHE ( Æydrobata albi- colis). Vieïll. Faun. ‘franc p. 166. pl. 73. fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 274. tab. 178. l'adulte. et pl. 179. Le jeune de l’année. — DER HOCHRKÔPFIGE, MITTLERE und NORDISCHE WASSERSCHWATZER. Brehm. Wüg. Deut. P:: 399. Un male adulte a été tué au printemps de l’année 1832 dans les environs du lac de Har- lem, sur un petit étang d’eau stagnante dans 106 MANUEL les dunes boisées ; on l’y avait observé depuis plusieurs jours, rôdant dans le voisinage de cet étang ; preuve évidente qu’il trouvait dans cet endroit l’occasion de se livrer à ses habitudes, et le genre de nourriture qui lui convient. Vit dans le Nord et dans les régions arctiques , partout où se trouvent des cas- cades : l’espèce y est la même que dans nos contrées tempérées. M. Brehm énumère parmi les subspecies de cette espèce un oiseau qu’on ne saurait ad- mettre de pleine autorité, et sans l'avoir vu, au nombre des variétés de notre Cncle plon- geur vulgaire. J'en donne la description sur les renseisnemens fournis par ce naturaliste. CINCLE À VENTRE NOIR. CINCLUS MELANOGASTER. (Breux. ) j La queue est composée de dix pennes *, Il est moins grand que le précédent, et RES". MER LE LR PRESSE Re 7 * La queue du Cincle plongeur est composée de douze pennes. Serait-ce, peut-être, une variété individuelle ? D'ORNITHOLOGIE. 107 d’une teinte généralement très-foncée. La tête et la nuque d’un brun très-foncé ; le manteau couleur ardoise, avec des bordures noires; les pennes des ailes noires; le devant du cou et la poitrine. d’un blanc terne ; maculé d’une teinte plus sombre; toutes les autres parties infe- rieures noirâtres, avec les bords des plumes cendrés. Longueur, sept pouces six lignes. Il paraît habiter, dit toujours M. Brehm, les parties orientales du Nord; arrive, dans les hivers très-rigoureux, sur les côtes de la Baltique, dans l'ile de Rügen ; est peu défiant ; se nourrit d'insectes et de leurs larves. Je doute que ce soit une espèce distincte. Toutefois je m'en réfere à ceux qui seront dans le cas de voir et de comparer. CINCLE DE PALLAS. CINCLUS PALLASII. (Mur ) Un peu plus grand que le Cincle plongeur, mais les formes totales exactement les mêmes. Toutes les parties, tant inférieures que supé- rieures, toute la tête et le cou d’une seule nuance brune enfumée, ou couleur de suie ; 108 MANUEL les seules plumes du dos lisérées de noir; Îles ailes et la queue d’un noir grisâtre, mais les couvertures des ailes lisérées de couleur de suie ; douze pennes à la queue; iris bleu, bec noir, pieds gris. Longueur, huit pouces. Les deux sexes. Le jeune de l’année a les parties supérieures d’un brun sombre, mais chaque plume entou- rée par une large bordure noire ; gorge blan- châtre à bordures de plumes brunes; le reste des parties inférieures d’un gris noirâtre, mais chaque plume terminée par un croissant blanc; les pennes des ailes et de la queue très- finement lisérées de blanc et de petits points de cette couleur sur les couvertures alaires ; pieds d’un gris très-clair. Cette espèce se trouve indiquée dans le pre- mier volume du Manuel. J'y rapporte, avec un léser doute, Cinclus Pallasit des monts Himalaya, table-24, Century of Birds. Habite la Crimée, et peut-être quelques autres par- ties de la Russie européenne. Assez commun au Japon, où on lui donne le nom de Kawagaras. Nourriture et propagation inconnues. AABUATLIIBAUAUTAIBAUR D'ORNITHOLOGIE. 109 GENRE DIX-NEUVIÈME. BEC-FIN. — SYZF TA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 178. Voyez ce que j'ai dit relativement à la clas- sification du professeur Savi, à l’article du genre 7'urdus. Remarque. Dans ce genre, comme à peu près par- tout, M. Vieillot s’est plu à changer les noms que j'avais proposés. M. Roux, qui a suivi le système de cet auteur, a dû nécessairement suivre son exemple ; mais la synonymie qu’il donne fait reconnaitre l'iden- tité. PREMIÈRE SECTION. RIVERAINS *. BEC-FIN ROUSSEROLLE. — $. TURDOIDES. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — GRIVE ROUSSEROLEE { Turdus arundinaceus ). Vieill. Faun. franc. p. 160. * M. Boiïé en fait un genre sous le nom Calamoherpe, et M. Selby sous celui de Salicaria. I] sera dificile d’y admettre les espèces étrangères dont on ne connait pas les mœurs ; car 110 MANUEL pl. 69. fig. 1. — MERLE ROUSSEROLLE. Roux. Ornit. prop. vw. 1. p. 264. tab. 165.—DROSSELARTIGER, SEE UNd TEICH— scHicrsänGEr. Brehm. Vôg. Deut. p. 441. — CaAnNNaREOo— CIONE. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p.284. — GREAT SEDGED WarBLER. Gould. Birds of Europ. part. G. Habite jusqu’au Japon , où elle est exactement la même qu'en Hollande : son nom japonais est Giosicosi. Vit aussi en Dalmatie et aux environs de Tripoli, d’où j'ai reçu des individus. L'espèce se trouve aussi à Bornéo. BEC-FIN RUBIGINEUX. — $. GALACTODES. Remarque. Voyez cette espèce parmi les Sylvains, après le Bec-fin rayé. notre division est plutôt basée sur les habitudes de ces espèces bien connues, que sur des caractères visibles à l’extérieur. Nous avions classé une ou deux espèces avec les S'ylvains : maintenant que le genre de vie de ces oiseaux est mieux étu- dié, nous les plaçons avec les Riverains. La place que doivent occuper quelques autres , tels que la Sylvia sericea, la Sylvia hyppolais et la Sylvia ict-rina, sera toujours très-difficile à déterminer, puisque ces espèces vivent indistinctement dans les marais ou en plaine, selon les localités. Les Sy/via sarda et passerina ont aussi été trouvées dans le voisinage des eaux. D'ORNITHOLOGIE. 11H BEC-FIN RIVERAIN.—S. FLUVIATILIS. La gorge de la femelle est moins distincte- ment grivelée que dans le mâle. En automne toutes les parties supérieures offrent des teintes plus cendrées, par l'existence des bordures de cette couleur à toutes les plu- mes : ces bordures ont totalement disparu au printemps. Habite en Autriche et en Hongrie le long des bords du Danube , mais est très-rare ailleurs. Se cache dans les joncs , et est défiant. On le trouve aussi en Égypte. Nourriture. Petites mouches et autres insectes d’eau. Propagation. Niche dans les roseaux et les buissons; pond quatre ou cinq œufs d'un gris rougeätre, tache- tés d’olivätre. Ajoutez aux synonymes : Savigni. Ornit. d'Égypte. tab. col. — Fiussscmirr- saxcer. Brehm. Vüg. Deut. p. 438. — La planche de l'Atlas du Manuel n’est pas faite sur un individu de cette espèce. — Naum. tab. 53. fig. v. 112 MANUEL BEC-FIN LOCUSTELLE. — $. LOCUSTELLA. En automne toutes les parties inférieures sont nuancées d’une teinte jaunâtre. Les jeu- nes de l’année ont les petites stries du dessous du corps à peine visibles, ou en manquent totalement. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. un Jeune de l’année. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 2 et 3. jeune et vieux. — Vieill. Faun. franc. p. 226. pl. 101. fig. 3. — Roux. Ornit. proverc. v. 1. p. 351. tab. 229. — HEUSCHRECKEN SCHILFSANGER. Brehm. Wôg. Deut. p. 439. — ForaPAGLIE MACCHIOTTATO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 278. Vit dans les buissons d’aubépine le long des bords des eaux. Assez commune en Allema- one : très-rare en Provence. Propagation. Niche dans les fourrés épais d’aubépine ; pond quatre ou cinq œufs d’un gris verdâtre, marqués de taches olivâtres et noirâtres, qui forment une zone vers le gros bout. Remarque. M. Brehm fait mention d’une seconde espèce très-voisine de la Locustelle, mais qui s’en dis- tingue par ua bec long, subulé et peu courbé. Je n'ai pas vu cet oiseau, dont la description est empruntée D'ORNITHOLOGIE. 1123 à l'ouvrage de M. Brehm. Je le place iei avec signe de doute. Pour l’admetire , il faudrait voir en nature les sujets que M. Brehm décrit. DünNSCHNÂBLIGER SCHILFSANGER. ( Brehin. ) Ce Calamoherpe tenutrostris diffère de notre Locustelle , ° par les taches moins foncées des parties supérieures; 2° les parties inférieures du corps sont plus lavées de cendré, et la sorge légèrement tachetée de cette teinte ; 5° Je bec est plus élevé que chez la Locustel!e, plus long , très-grèle, et légèrement fléchi ou très-peu arqué, et ressemble un. peu au bec du Grimpereau. ongueur, cinq pouces huit lignes à six pouces. M. Brehm dit qu'il vit dans le nord et le nord-est de l’Allernagne, et passe rarement en Saxe. Un mäle fat tué en septembre 1826, sur la Saale, prés de Kahla. Remarque. Si j'avais vu cet oise: QU FE À P- que. J < 2et oiseau, } aurais pu m'as- surer s’il doit être rapporté à l'espèce suivante. BEC-FIN TRAPU. —S$S. C£RTHIOLA. v Il n'y à rien à ajouter à 7 de cet oiseau strés-rare, qui vit en Crimée. Parrie HII°. 8 114 | MANUEL Tunpus cerrHiOLA. Pall. Faun. rossica.— Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3.:p. 83. — Atlas du Manuel, pl. Lthog. le vieux mâle. BEC-FIN AQUATIQUE. — $. AQUATICA. Placez en tête de cette espèce, comme moyen sûr de la distinguer de la suivante : Une bande médiane sur le sommet de la téte ; de petites stries noires sur les flancs; les pennes de la queue terminées en pointe. La lvrée d'automne est toujours plus ou moins nuancée de jaune roussâtre; des stries noires très-marquées sont disposées sur la poitrine et sur les flancs. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte. — Naum. Na- turg. Neue Ausg. tab. 82. fig. 2, 3, 4 et 5. — KauvETTE pe MARAIS. ($. paludicola.) Vieill. Faun. franc. p. 225. pl. toi. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 354. täb. 231.—R1ED, MORAST, WASSER UN GESTREIFTER SCHILF— saxcer. Brehm. Wôg. Deut.:p. 450 à 452. — Pacrra- ROLO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 277. . Construit avec art son nid dans les tiges A AA PAPAUE : Ê p des plantes aquatiques : pond quatre ou cinq œufs r D'ORNITHOLOGIE. n19 d’un gris cendré jaunâtre, marqués de très-fines taches d’un gris olivâtre. BEC-FIN PHRAGMITE. —S. @ARAGMITIS. Placez en tête de cette espèce : Sommet de la tête sans bande médiane ; point de stries sur les flancs; le bout des pennes de la queue arrondi. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. Naturg. tab. 52. Eu (a 5 fig. 1. — La FauverTe Des 30xcs: (S. schoenobænus.) Vieill. Faun. franc. p. 224. pl. vor. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 352. tab. 250. le jeune. — Wirsen, UFER Und NORDISCHER SCHILFSANGER. Brehm. V’ôg. Deut. p: 480. — TorAPaGLiE. Savi. Ornit. Tosc. P- 2704 Habite. M. Cantraine a trouvé ce Bec-fin . en mars et avril, sur les bords du lac Castiglione. BEC-FIN DE ROSEAUX , etc. —S$. 4ARUNDINACÆA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. Lithog. — Naum. Neue Ausy. tab, 81. fig. 2. Vieill. Faun. franc. p. 219..pl. 99. fig.) provenc. v. 1..p. 347. tab. 227. — ERLENGASTRAUCR und La FAUVETTE EFARVATTE strepera.) x. Ornit. 110 MANUEL ROHRSCHILFSANGER. Brehm. #ô2. Deut. p. 443. — Brc- GAFICO DI PADULE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 285. # M. Savi s’abmse étrangement en voulant persister à confondre cette espèce avec la sui- vante. BEC-FIN VERDEROLLE. — $. PA4LUSTRIS. Ajoutez à la diagnose en caractères ita- liques : Intérieur du bec d’une teinte orange , assez vive chez l'adulte *. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl, lithog. — La FAUVEITE VERDE- ROLLE. Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 348. tab. 217 bis. — NWVIESEN, SUMPF Und SCHONSINGENDER SCHILFSANGERe Brehm. Vôg. Deut. p. 444. — Sumrrsixcer. Meyer. Ornit. T'aschenb. vol. 5. p. 81. — Naum. Neue Ausg. tab. Su fe... Habite. Cet oiseau est moins commun en Hollande que l'espèce précédente; mais il niche habituellement * La S. arundinacea a Vintérieur de la bouche jaunâtre. ux du bec élargi dans la ’erderolle, et la Ce caractère, ce FR ent couleur plus verdâtre de sa livrée, serviront de nouveau moyen pour la distinction exacte de ces deux espèces. D’'ORNITHOLOGITE. 117 1 dans le pays : le nid se trouve aussi dans les roseaux *. On peut distinguer cette espèce de la précédente par le chant; son ramage est singulièrement varié; il imite, à s’y méprendre, le chant d’autres oiseaux, particu- lièrement celui du S$. hippolais, mais aussi celui du Charadrius minor, même le cri perçant du Haemetopus ostralegus. Mon ami H. Boié, mort dans l'Inde, m'a, le premier, rendu attentif au chant varié de ce petit Bec-fin riverain. Remarque. On trouve dans l'ouvrage de M. Brehm (Wüg. Deut. page 447), les indications de deux Bec- fius (les Schilfsinger de cet auteur), que je ne puis me permettre de rapporter aux espèces qui me sont connues, l’une sous le nom de Teichschilfsänger (Ca- lamoherpe piscinarum ) , l’autre sous celui de Brehms Schilfsänger (Calamoherpe Brehmii). Le premier a le bec un peu arqué, peu éten- du ; le coronal un peu déprimé ; le dessus du corps gris-huileux. Un rare et petit oiseau de huit pouces une ou deux lignes d'envergure ; il ressemble au $. arundinacea par la forme courbée du bec et par les couleurs ; au S. pa- lustris, par le peu de longueur du bec; et par la forme du crâne, au €. alnorum **; mais 4 Lr * J'ai dit dans le premier volume : Jamais dans les: ro- seaux ; ce qui n’est pas exact. ** Ce Calamoherpe alnorum de M. Brehm n’est tout bon- nement qu’une $. arundinacea. 115 MANUEL pour la taille, de beaucoup moindre que les espèces indiquées. Je n’en vis et tuai que deux individus, l’un en septembre 1828, l’autre en août 1826 : ce dernier en livrée du jeune àge. (Traduction littérale du texte de M. Brehm.) Le second , de la taille et de la même cou- leur que le S. arundinacea, mais la queue traversée par une bande rousse jaunätre. K] a la taille, les formes et les couleurs du $. arun- dinacea, mais se distingue, du premier coup d'œil, par la bande jaune roussâtre dont tou- tes les pennes de la queue sont cerclées. J'en tuai un individu en automne, et M. Müller, de Brunn, en prit un autre en juin 1826. (Traduction: littérale. ) Remarque. Je ne saurais émettre aucune opinion sur le numéro 1; mais le numéro 2 me paraît êlre une variété accidentelle du S$: arundinacea ;: absolument comme le Merle à queue cerclée de M. Roux, que ce naturaliste judicieux n’a pas hésité de rapporter à l’es- pèce du Turdus torquatus, ( 'oyez cel article.) OUSCARLE ou CETTE. — $. CETTI. BEC-FIN I Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Ya. Fauverre CRT et la Bouscarre. Vieill. Faun. franc. P: 208. pt. 04. fig 3:. D'ORNITHOLOGIE. 119 — Roux. Ornit. provenc. v..1. p. 326. tab. 212. M. Roux est d’avis qu'on ne devrait pas donner à cette espèce le nom de Bouscarle, vu que cette dénomination con- vient et est donnée en Provence au Bec-fin babillard. On pourrait conséquemment lui appliquer le second des noms placés en tète de cet article. — Rossiexoco mi PADULE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.273. — CETTISCHER sANGER. Meyer. Ù M. Cantraine a trouvé ce Bec-fin dans les marais d'Ostia, sur les bords du lac Casti- glione, sur ceux du Teverone, près de Rome et en Sicile. M. Savi dit qu’il est commun en Toscane, où 1l niche. ‘ Propagation. Niche dans les gros buissons, à peu de distance de terre : le nid est composé de tiges d’herbes à moitié décomposées. Pond des œufs d’un rouge- brun, sans taches. BEC-FIN DES SAULES. SYLV1A LUSCINOIDES. (Savr.) Sommet de la tête, occiput, dos, scapu- laires, ailes et queue d’un châtain olivâtre, sans aucune tache; on remarque seulement des ondes très-déliées et faibles disposées en bandelettes transversales sur les plumes du croupion et des couvertures de la queue. Les 120 MANUEL plumes des joues et des oreilles sont d'un blanc sale le long de leur tige; les parties latérales du cou, les parties supérieures de la poitrine et les plumes des flancs sont lavées de roussâtre ; les côtés du cou et la poitrine portent des traits bruns, lancéolés, très- variables ; la queue est ample, à pennes éta- gées, d’un brun-roux; c'est aussi la teinte des pennes des ailes. Les plumes des parties inférieures sont lustrées. Le bec est noir, mais couleur de chair à la base; iris jau- nâtre; pieds d’un brun clair. Longueur, quatre pouces sept lignes. Le méle et la fe- melle. Le seul individu que j'ai vu ne diffère pas de la description fournie par M. Roux. SyLvIA LusCINOIDES. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 270. — Description d'Egypte, pl. 13, fig. 3.— La FAuveTTE DES saULESs. Roux. Ornit. provençc. v. 1. p.325. tab. 211 bis. Habite. M. Savi dit que cette espèce arrive en Tos- cane vers le milieu d'avril; alors elle se tient cachée dans les buissons des marais parmi les saules et les tamäaris : elle se laisse approcher facilement, voltige sur les branches basses. et se promène à terre où parmi les joncs. Nourriture. Vermisseaux et moucherons. D’ORNITHOLOGIE. 121 Propagation. Inconnue. BEC-FIN A MOUSTACHES NOIRES. SFYLVTA MELANOPOGON. (Mrur.) Bec très-gréle ; bords fléchis en dedans ; de larges sourcils blancs ; le lorum, et une petite tache derriere les yeux, noirs. Front, sommet de la tête et occiput d’un noir enfumé ; une moustache noire couvre le lorum ; la bande blanche au-dessous des yeux est très-large, et s'étend assez loin au-delà du bord postérieur de cet organe ; la nuque, le dos, le croupion et les couvertures des ailes d'un brun lésèrement roussatre *; toutes les plumes du milieu du dos sont marquées, le long de la baguette, d’une large raie noire ; toutes les couvertures des ailes porten{fune teinte noire, et sont bordées de brun ; la queue est brune en dessus et cendrée en dessous ; la gorge, une partie du devant du cou et toute la partie médiane du ventre ** sont d’un blanc * Cette teinte est trop rousse dans notre planche coloriée , 245, figure 2. Ce défaut règne aussi aux parties inférieures. ** Ceci est encore mal indiqué dans notre planche citée. 122 MANUEL pur ; les couvertures inférieures de la queue d'un blanc sale; les flancs, les côtés de la poitrine, et une faible zone sur le milieu de celle-ci, sont couleur de feuille morte; la base de la mandibule inférieure est jaunûtre, le reste brun, et la pointe des deux mandi- bules noire; les pieds sont bruns; l'iris est jaune. Lonoueur, quatre pouces cinq ou six lignes *. Le méle et la femelle. Les jeunes de l’année ont le plumage supé- rieur d’une teinte brune, légèrement olivatre; la zone sur la poitrine faiblement tracée par une nuance brune ; les flancs couleur de pe- lure d’ognon ; les bordures aux plumes noires du sommet de la tête sont plus larges et plus brunes. SXLYIA MELANOPOGON. Temm. pl. color. 245. fig. 2. le mâle adulte. — FAuwVETTE 4 MOUSTACHES NOIRES. Roux. Ornit. provenc. vol. 1. p. 357. tab. 233. — ToRAPAGLIE casrAGNOLO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 279. — M. Savi | croit reconnaître cet oiseau dans la planche 380. Stor. degli uecelli. * Dans le texte des planches coloriées il est dit six pouces : c’est une erreur. M. Roux lui prête cinq pouces six lignes ° dans son texte; mais les dimensions de la figure sont exactes. D'ORNITHOLOGIE. 125 Habite. Yrès-commun dans les marais des Etats de Raguse, dans ceux des environs de Rome, en Toscane, et probablement aussi en Provence. Remarque. Voici ce que m’apprend M. Cantraine sur les mœurs de cette espèce peu connue. Elle est com- mune dans les marais, sur l’Arundo speciosa. Je Vai trouvée en novembre près Rumbla, dans le cercle de Raguse ; à Ostia et près du lac Castiglione, où elle est très-commune; elle est toujours dans les marais et les buissons qui lés bordent ; se cramponne aux joncs en faisant entendre un cri très-fort; descend vers la sur- face des eaux et se promène sur les plantes aquatiques : on la voit aussi perchée sur les roseaux. Ceux que M. Cantraine tua, en décembre, en Dalmatie, et en novembre, dans les États romains, sont tous mâles. Cette espèce n’est pas façouche. Nourriture; Petits coléoptères. Propagation. Inconnue. BEC-FIN CISTICOLE. — $. CISTICOLA. : Remarque. Cette espèce se trouve placée, volume premier , page 228 du Manuel, dans la section des Musciwores : c'est aux Riverains qu'il faut la rapporter. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — La FAuVErTrE cisricoLs. Vieill. Faun. franc. p. 227. pl. 102. fig. 1. — Roux. 124 MANUEL Ornit. provence. v. 1. p. 355. tab. 232. — Beccamoscue. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.280.— Cisren sixcer. Meyer. Ornit. Taschenb. +. 3. p. 83. Habite toutes les contrées méridionales , depuis le Portugal jusqu’en Dalmatie. Commune dans les marais dé Rome, en Sardaigne et en Sicile. Voici ce qu'en marque M. Cantraine dans son journal : Habite en Toscane, dans les environs de Livourne ; à Ostia; en plus grand nombre dans les environs du lac de Castiglione. Je crois qu’elle n’émigre pas. Je la trouvai en quantité près de Catane, dans le mois de décembre. Elle vit dans les marais couverts de jones, et dans les grains quand ils sont encore jeunes. Son vol est élevé et par ricochet : elle a le cri très-perçant. Propagation. M. Savi dit qu’elle fait trois couvées par an. Le nid des deux premières couvées, vu la rareté des matériaux, est moins solide et moins élégant que celui de la troisième; c’est au milieu des épaisses touffes d’herbes du genre carea, hautes d’un pied, qu’elle le place; sa forme est celle d’une bourse pen- dante , dont l’ouverture est placée vers le haut; les feuilles sont comme cousues avec des duvets de plan- tes, la paroi interne est composée de laine et de toile: d'araignées. Sa ponte est de quatre à six œufs, de cou- leur blanche, quelquefois changeante en rose. ou en bleu très-clair. D'ORNITHOLOGIE. 125 Remarque. Nous avons recu du Japon plusieurs indi- vidus qui diffèrent de notre Cisticole d'Europe, seule- ment et uniquement par les plumes du sommet de la tête, qui sont d’un brun de tan ,unicolore dans les sujets du Japon; tandis que ceux d'Europe ont des mèches ou des raies longitudinales plus foncées sur cette partie. DEUXIÈME SECTION. SYLVAINS *. BEC-FIN ROSSIGNOL. — $. LUS CINIA. Ajoutez aux synonymes : Vieill. Faun. franc. p. 202. pl. 92. fig. 2et3.— Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 322. tab. 211. — GROSSCHNABLIGE , MITTLERE , OKENS nd FREMDE NACHTIGALL. Brchm. Vôg. Deut. p. 356. — Russiexoco. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 240.— Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. Naturg. lab. TA; Hg." * Ils sont divisés, dans les OEuvres de Brehm, en plusieurs coupes, tels que Cyarecula, Luscinia, Rubecula, Ruticilla ; puis quelques genres des Omnivores, et alors Curucca phyl- lopneustes et hippolais. Ces coupes sont encore sous-divisées et sectionnées; de manière qu’il est diflicile de trouver lespèce. 126 MANUEL BEC-FIN PHILOMÈLE. — $. PHILOMEL A. Â] ou tez : Atlas du Manuel, pl. lithog. fig. 2..— Die GRÔSSE und DIE KLEINE SPROSSER-NACHTIGALL. Naum. Naturg. tab. 14. Brehm. Vôg. Deut. p. 355. — fleisner et Schinz. Vôg. der Schweiz. p. 107. — RussiGNoro FoREsTIERO. Savi. Ont: #T0$c- v. 1. /p-242; * Se trouve aussi en Suisse et en Dalmatie : on le dit commun en Espagne. BEC-FIN SOYEUX. — $. SERICEA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, planche lthographiée. Remarque. Effacez, de la page 197 à la quatrième ligne de la remarque , le mot Espagne, et mettez Jta- lie : car, quoique l’espèce ait été rapportée d’Espagne , ce n’est pas de ces contrées que proviennent les sujets tués sur la Brenta par M. Natterer. Au reste, la: citation de cette rivière aurait suffi pour désigner l’origine. J'ai vu des sujets. tués en, Égypte... C'est, je crois, à tort que. M. Meyer place.cette espèce parmi les Bec-fins riverains. Elle vit, il est vrai, dans le voisinage des eaux, mais a, dit-on, les mœurs du Rossignol. D'ORNITHOLOGIE. 127 BEC-FIN ORPHÉE. — $. ORPHEA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pt. lithog. vieux mâle au printemps. — Naum. MNaturg. Neue Ausg. tab. 56. fig. 3. le mâle, et fig. 4, la femelle. — La FauverTE Gnise. (S grisea.) Vieill. Faun. franc. p. 209. pl: 95. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 325. tab. 213. BIGGIA GROSSA. SANT. Drnils TOSC TU. T1: p. 260.— MxistErSANcER. Meyer. T'aschenb. v. 3. p. 86. C'est le plus grand des Bec-fins de France. Buffon a voulu sans doute le désigner, quoique ayant sous les, yeux un Sec-fin fauvette (S. hortensis). C’est probablement la Co/ombaude de cet auteur, puisque c'est sous le nom de Colombaoudo qu’elle est connue en Provence, où elle n’est pas rare aux époques de son passage , au printemps eten automne. M. Roux la tua plusieurs fois à ces deux époques de l’année. Habite, pendant la belle saison, dans les montagnes de moyenne élévation , et se tient dans le voisinage des forêts de pins. Commun en Savoie, près de Trieste, et en Dalmatie. Niche parmi les tas de pierres, contre les vieux murs, au milieu des décombres et des buissons. 128 MANUEL BEC-FIN RAYE. — S. NISORIA. Les jeunes, dans leur première livrée, n'ont point de bandes; tout le plumage est d'un gris uniforme sans aucun autre dessin; ce n’est qu'à la premiére mue que cette livrée est bigarrée de bandelettes transversales. La description que je donne du jeure dans le Manuel est celle du jeune, parvenu à l’état semi-adulte. Ajoutez : Ailas du Manuel, pl. lithog. le Jeune. — FauverrE gperviÈre. Vieill. Faun. franc. p: 223. pl. 100. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. ;v. 14 p. 341. :tab,:222: jeune mâle d'un an. — CELEGA PADOVANA. Savi.. Ornit. Tosc. v. 1. p.255. — SPERBER, GEWELLTE Un .KLEINE ,GRASS- xÜGKkE. Brehm. Wôg. Deut. p. 413. — Naum. tab. 56. REP et"2: Habite accidentellement en Provence ; de passage en Piémont et en Toscane ; moins rare dans le Levant ; commun aux environs de Vienne ; se tient le long des petits ruisseaux entourés de vignes: Vit aussi sur les côtes de Barbarie, et probablement sur tout le littoral de la Méditerranée. Niche dans les broussailles , et construit son nid com- me les autres espèces du genre. D'ORNITHOLOGIE. 12 BEC-FIN RUBIGINEUX. — $. RUBIGINOS A, Cette espèce, classée (Manuel, volume pre- mier, page 182) parmi les Riverains, doit prendre rang parmi les Sy/vains. J'ai change le nom latin Galaciodes en celui de Rubioinosa. Ajoutez aux Synonymes : Torpus rugBiciNosus. Meyer. Ornit. Taschenb. w. 3. p. 66.— Atlas du Manuel, pl. lithog. vieux mâle. — Temm. et Laug. planches coloriées d'oiseaux , 251, fig. 1. — Rurous sepce warscer. Gould. Birds of Europ. part. 8. Habite. Très-commune en Andalousie, dans les vailées moatueuses : niche dans les buissons d’'Oléander et dans les fentes des rochers. Pas:très-rare en Egypte. BEC-FIN DE RUPPEL. SFYLVFIA RUPELLII. (Mun.) Sommet de la tête, gorge et devant du cou d’un-noir parfait; joues d’un cendré très- foncé; une bande blanche part de la commis- sure des mandibules, passe sur les côtés du cou et encadre le noir de la gorge; la nuque, le manteau et le dos sont d’un gris foncé ; Panrie IIIe. 9 2 130 MANUEL l'aile est brune noirâtre; mais les plus grandes des couvertures sont lisérées de gris blanchà- tre; les huit pennes du milieu de la queue sont noires, l'extérieur est blanc, avec une petite tache noire à la base, et la seconde de chaque côté est noire, avec une grande tache blanche longitudinale à son extrémité; les parties .inférieures sont blanches, avec une très-lésère teinte rose sur le ventre; mais les flancs ont une teinte cendrée. Le bec est noir, marqué de blanc à la base de la mandibule inférieure ; pieds bruns. Longueur, de quatre pouces huit lignes à cinq pouces. Le vieux mäle au printemps. J'ai vu des mäles à bordures blanchâtres plus ou moins larges aux plumes noires de la tête et du devant du cou, et à ventre d’un blanc pur sans teinte rose : apparemment des jeunes , ou l'adulte au passage. Voyez les mâles en plumage parfait. — BEC-FIN DE Ruprec. Temm. et Laug. planches coloriées d’orseaux. tab. 245. fig. à. — Ruprers sixcrr. Cretschm. A{las du Voyage de Rupp.p. 29. tab. 19. fig. À et B. deux sujets mâles. La femelle n'avait pas été figurée ni décrite, E à La femelle adulte diffère du mâle, dans Île D'ORNITHOLOGIE. 13: même état, par le manque de noir à la tête, à la gorge et sur le devant du cou'; ces par- ties sont d'un cendré foncé , les parties infé- rieures sont blanches. Habite es Bords de la mer Rouge et ses îlots, dans les localités boisées. Se lrouve rarement le loug du Nil. Vit aussi, soit de passage régulier , ou seulement accidentel, dans les îles de l’Archipel. Nourriture et propagation. Inconnues. BEC-FIN A TÊTE NOIRE. —$. ATRICAPILLA. Les jeunes ressemblent à la femelle ; la cou- leur rousse du sommet de la tête est seulement moins décidée. Ajoutez : Vieill. Faun. france. PivaoT pt. 94. fig. Tr € o: Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.331. tab. 215. — Capivera. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 247. — FicnTEN, GARTEN und NORDISCHE GRASMÜCKE. Brehm. #’ôg. Deut. p. 417. — Tne BLack-car. Gould. Birds of Europ. part. 3. mâle et femelle. — Atlas du Manuel, pl, lithog. le mâle. — Naum. tab. 97. fig. x et 2. 132 MANUEL Habite jusqu’au Japon, où elle est absolument Ha même qu'en Europe. J’ai recu des individus, à tous égards semblables, du midi de l’Afrique, du Cap de Bonne-Espérance et du Sénégal. Une femelle m'a été adressée par nos voyageurs à Java. Quelles que soient les grandes distances des lieux où ces sujets ont été capturés, il est impossible de trouver une différence notable dans les formes ou dans les couleurs du plu- mage. Elle passe l’hiveraux environs de Messine. BEC-FIN MÉLANOCÉPHALE. — $. MELANO- CEPHALA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle. — La FAuverrE Des FRAGONS (.S. rusticola). Vieill. Faun. franc. p. 203. pl. 86. fig. 1 et 2. —Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 329. tab. 214. — Occuiocorro. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 267. — ScawarzKOPrIGER sänGer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. pe 90. — SARDINIAN WaARBrer. Gould. Birds of Europ. part. 1. Il paraît que ce sont deux mâles. Habite les vallons des côtes maritimes de Provence et dans le voisinage des ruisseaux, sur les buissons ou dans les roseaux. Très-commun dans les États romains, à Castello , à Palo et GCivita-Vecchia , où elle niche: en Toscane , Sicile, Sardaigne et Dalmatie : on la trouve aussi en Espagne. Niche sur les branches basses des arbrisseaux ; pond D’'ORNITHOLOGTE. 133 en Provence des œufs blancs avec des points striés, qui sont disposés en couronne vers le gros bout. BEC-FIN SARDE. — $. S RDA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — De nos planches colo- riées, pl. 24. fig. 2. le mâle adulte. — Marm. dans les Annales de Turin. — Sarniniscuer SiGEr. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 91.— Gccniocorto sarpo. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 266. BEC-FIN FAUVETTE. — 4. de Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. tab. 78. fig. 3. — La FAUVETYE OEDONIE OU BRETONNE { S. ocdonia). Vieill. Faun. franc. p. 221. pl. 90. fig. 3. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p. 339. tab. 221.— Biconia. Savi. Ornit. Tosc. V. 1. p. 248. — GRAUE, KURZSCHNABIIGE UN LANGSCHNÀ- BLIGE GRASMÜCKE. Brehm. ’üg. Deut. p. 415. BEC-FIN GRISETTE. — 4. CINEREA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. hthog. — Naum. tab. 78. fig. 1 et 2. — Vieill. Faun. franc. p.220. pl. 99. fig. 2. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 3368. tab. 220. — VAuLe, 134 MANUEL GRAULICHE ; ROSTGRAUE UN GCRAUKOPFICE HECKENGRAS mücke. Brehm. Vôg. Deut. p. 419.—SrEnpazzoLa. Sawvi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 252. — COMMON WHITE - THROAT. Gould. Birds of Europ. part. 5. BEC-FIN BABILLARD. — $. CURRUCA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. Uthog: — Naum. tab. 77, fig. 3. — FAuVETTE BABILLARDE (S. garrula et curruca). Vieill. Faun. franc. p. 205. pl. 93. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 332. tab. 216. — FicTex, porn und KLEINSCHNABLIGE KLAPPERGRASMÜUCKE. Brehm. V'üg. Deut. p- 421.—BiciarecLa. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 253. — Lesser WmiTE-raroaT. Gould. Birds of Europ. part. 5. Propagation. Fait un nid au milieu des buissons les plus touffus. Ses œufs sont, selon M. Roux, blanc glacé, d’un gris très-clair, pointillés d’olivâtre et de noir sur le milieu, avec des taches de la première couleur, nombreuses et irrégulières vers le gros bout. BEC-FIN A LUNETTES. — $. CONSPICILLATA. Les grandes couvertures des aïles a larges bordures d’un roux vif; les couvertures infé- rieures Toussätres. . Le mâle en automne diffère du mâle au prin- D'ORNITHOLOGIE. 135 temps, en ce que le cendré du sommet de la tête n’est pas si pur; nuque et manteau gris, à bordures de plumes roussâtre très-clair ; gorge blanche; devant du cou cendré bleuûtre ; poitrine d’une teinte vineusg, plus ou moins nuancée de cendré clair; milieu du ventre blanchâtre ; la troisième penne de la queue sans tache blanche : une nudité ophthalmique dans tous les âges. La femelle adulte n’a pas de nudité ophthal- mique ; lorum blanchâtre ; une très-petite tache grise en avant de la paupière ; front roussâtre ; toutes les autres parties supérieures d’un roux cendré très-clair, plus ou moins nuancé de gris, la base des plumes étant de cette couleur ; ailes noirâtres ; les couvertures frangées de larges bordures d’un roux vif; gorge blanche; bas du cou , poitrine et flancs d’une belle teinte isabelle très-clair ; milieu du ventre blanc. Remarque. La livrée de la femelle n’a pas encore été décrite. Je soupçonne que M. Roux a fait servir un jeune ou une femelle semi-adulte, à la figure qu'il donne sous le nom de Passerinette, Ailas, tab. 217 ( Voyez aussi à l’article suivant, sous le nom de #. Passerina femelle. ) 136 MANUEL Les jeunes mâles de l'année ont toutes les parties supérieures de la tête et du corps nuancées de cendré roussâtre , cette couleur occupant alors le bout de toutes les plumes ; le lorum et la région ophthalmique d’un noir cendré lésèrement teint de roussâtre ; le mi- heu du ventre isabelle clair ; le devant du cou lésèrement cendré; les deux pennes du milieu de la queue d’un gris-brun; point de tache blanche à la troisième, et une très-petite à la deuxième. Les jeunes de l’une ou de l’autre année sont d'un roux légèrement cendré aux parties su- périeures ; le lorum cendré ; la gorge blanche ; le devant du cou lésèrement cendré; la poi- trine et les flancs d’un roux vineux; milieu du ventre isabelle clair; abdomen et cuisses roussâtres ; les bordures des couvertures des ailes toujours d’un roux vif, et les couvertures inférieures roussâtres. BEc-FiN À LUNETTES de nos planches coloriées, 6. fig. 1. le vieux mâle au printemps. — Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mûâle. — Annales de l'Académie de Turin, année 101Q.— STERPAZZOLA DI SARDEGNA — Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 263. — Bairsen säxcer. Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p. 58. D'ORNITHOLOGIE. 137 M. Cantraine me marque ce qui suit : Se trouve dans les États romains. Je ne la trouvai sur le continent que dans les environs de Civita-Vecchia, près des bains de Trajan et dans les plaines incultes au pied des col- lines; elle y fait son nid, et fréquente les endroits couverts de petits buissons peu touf- fus, au sommet desquels elle se perche. On la trouve en Sardaigne dans toutes les saisons. Sur le continent, je la trouvai toujours en compagnie de la Sylvia melanocephala : elle a un cri très-fort. Nourriture. Petits coléoptères à élytres tendres, et des punaises. Propagation. Toujours inconnue. BEC-FIN PITCHOU. — $. PROVINCIALIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte au printemps. — La FAUVETTE PiTCHOU (S. férraginea ).. Vieill. Faun. franc. p.218. pl. 08. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p- 337. tab. 219. — Macnanina. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 264. — Provenser since. Meyer. Ornit. Taschenb. DRE p+ 93. 139 MANUEL BEC-FIN PASSERINETTE.— #8. PASSERINA. Remarque. À cet article doit être ajouté tout ce qui a été dit sur la $. subalpina. (Voyez les corrections et les synonymes indiqués ci-dessous, dont l'ouvrage de M. Savi nous fournit les principaux matériaux. ) Il m'a paru nécessaire de refaire en entier cet article, afin de pouvoir classer plus convenablement toutes les citations qui se rapportent aux états différens de sexe et de livrée de cette espèce , que M. Meyer, sous une date très-récente, publia en double emploi sous le nom de Sylvia leucopogon. SurPRIMEZ, conséquemment, du Manuel, volume premier, page 213 et-suivantes, les articles sous le nom de S. passerina et subalpina , et metiez : BEC-FIN PASSERINETTE.— 49. PASSERINA. Le bord extérieur du poignet de l'aile et les couvertures alaires inférieures toujours d’un blanc pur. Sommet de la tête, joues, nuque, dos, devant de la queue, scapulaires et petites couvertures des ailes d’un cendré couleur de plomb, inclinant au bleu; gorge, poitrine, flancs, régions anales et cuisses d'un roux de brique légèrement violet; ventre et abdo- D'ORNITHOLOGIE. 139 men d'un blanc plus ou moins pur; deux bandes blanches, en forme de moustaches, descendent de la base du bec jusqu’à la moitié du cou; rémiges brunes noirâtres, bordées de jaunâtre; pennes de la queue noirûtres, la première à barbes extérieures et à peu près mi-parties blanches ; les deuxième et troisième seulement terminées de blanc. Le contour intérieur des paupières est nu, roussâtre, entouré de petites plumes d'un rouge de bri- que. Le bec noir, mais la base de la mâchoire inférieure couleur de chair; iris jaune; les pieds couleur de chair jaunâtre. Longueur, de quatre pouces dix lignes à cinq pouces. Le vieux mâle au printemps. C’est alors BEC-FIN SUBALPIN. Atlas du Manuel, pl: lüthog. La femelle, dans le méme état, a le sommet de la tête, les joues et les parties supérieures d'un cendré clair, très- faiblement nuancé d'olivâtre; poitrine, flancs et côtés du cou d’un gris jaunâtre ou roussâtre très-clair ; front lavé de brun; milieu du ventre blanc ; ailes brunes bordées de cendré ; première rémige blanche sur le bord externe et à l’ex- trémité ; seconde, de cette couleur seulement au bout; la bande blanche a la commissure 140 MANUEL du bec faiblement tracée; les paupières d’un blanc grisâtre. SYLVIA PASSERINA. Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 334; mais point la planche 207 sous le nom de Fauvette passerinette, que je ne puis rapporter à aucun des états de la Passerinette. Serait-ce peut-être la femelle de Sylvia conspicillata ? La figure ressemble beaucoup à cet oiseau, moins le trait blanc au lorum et la petite tache blanche derrière la paupière. Je supprime provi- soirement celte planche de toute synonyme. Il faudra supprimer aussi la planche de l'Atlas du Manuel, sous le nom de Passerinette. — SrErPAzzOLINA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 257. — Le Bxc-rin cisALPiN. planches colo- riées, 2D1. fig. 2 et 3. portraits fidèles du mâle et de la femelle. — FAuverte suBazrine. Roux. Ornit. provenc. Atlas. tab. 218. fig. x et 2. individus vieux et en plumage fortement coloré. — WEisBÂRTIGER SANGER (Sylvia leuco- pogon).Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 91. Le mâle en automne a toutes les parties su- périeures d’un gris cendré, plus ou moins nuancé de gris olivâtre ou de roussâtre; pennes des ailes et grandes couvertures d’un brun noirâtre, bordées de brun clair ou grisâtre ; celles de la queue noirâtres, bordées de brun ; pas de tache blanche à la troisième penne ; sorge et devant du cou d’un roux plus ou moins nuancé de vineux; souvent les fines bordures de ces plumes d’un ton blanchatre ; D'ORNITHOLOGIE. 141 flancs d’un roux clair, plus ou moins vineux ; milieu du ventre, abdomen et dessous de la queue blancs ; les moustaches toujours d’un blanc pur. , C’est alors : Bec-Fix suBaLpiN. Manuel. v. 1. 214. et nos planches coloriées. G. fig. 2. sur un sujet mâle dont toutes les pennes de la queue sont terminées de blanc. — La FAUVETTE PASSE- RiNETTE. Vieill. Faun. franc. p. 206. pl. 03. fig. 3. un Jeune mâle. ni Les jeunes mäles ont de larges bordures cendrées et olivatres vers le bout de toutes les plumes grises des parties supérieures, de ma- nière que ces parties offrent une teinte plus ou moins olivâtre; les plumes de la gorge et du devant du cou à larges bordures d’uñ blanc terne ont une teinte plus ou moins isabelle ou gris roussatre. C'est aux individus dans ce plumage, et suivant qu'ils sont plus ou moins sur le point d'entrer en mue, que doivent être rapportés les deux sexes indiqués sous le nom de Sylvia passerina. SYLVIA PASSERINA. Gimel. Syst. p. 054. — Lath. nd. Ornit. v. 2. p. 508. sp: 5,.—— Curruca minor. Briss, Ornit. 142 MANUEL v. 3. p. 374. — La PasseniNerTe. Buffon. Oiseaux. v. 5. p. 123. — Comme figure très-défectueuse, méconnais- sable. pl. enlum. 579: fig. 2. sous le nom de petite Fauvette. Ce ne pourrait être, dans tous les cas, que la Jemelle. — PasseniNE WarBcer. Lath. Syn. v. 4. p. 414. sp. 4. — SPERLINGS und ALPEN-SANGER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 89 et 92. (Copies du Manuel.) Habite. Très-commun en Égypte. Vit ou émigre en Sardaigne, en Italie, en Dalmatie, en Carinthie, et jusqu’en Silésie. On ne sait pas si elle visite régulière- ment la Provence ; mais elle est commune près de Turin et de Rome dans les buissons ; à Palo, sur le rivage et dans les buissons. Elle habite le bord des marais parmi les broussailles et les buissons ; souvent en compagnie de la S$. cinerea ou Grisette. Nourriture. Petits insectes qui s’attachent au feuillage et les baies de quelques ronces. Propagation. Niche en mars; compose son nid de mousse, de racines et de toiles d’araignées ; pond quatre ou cinq œufs arrondis, d’un bleu verdâtre, avec quelques taches obscures plus grandes et plus nom- breuses sur le gros bout ; fait deux pontes. BEC-FIN ROUGE-GORGE.—$. RUBECULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pt. lithog.—Naum. Naturg. tab. 75. fig. à et 5. — Vauverte ROUGE-coRGE. Vieill. Faun. franc. D'ORNITHOLOGIE. 143 p.197. pl. 90. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 316. tab. 206. — FicuteN, sUsCn uud NORDISCHES ROTHKEHLCHEN, Brehm. V’üg. Deut. p. 360. — Walter. Nordis. Ornit. hefti. 1. tab. 6. fig. 2. — Poxrirosso. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 243. BEC-FIN GORGE -BLEUE. — $. SUÆCICA. Variété constante, W existe dans le Nord une variété constante ou espèce propre à ces ré- sions, qui diffère de celle de nos climats, à peu près de la même manière que le Moreau cisalpin diffère constamment de notre espèce commune du nord et du centre de l’Europe. Comme le Bec-fin gorge-bleue à miroir roux différe toujours plus ou moins de celui à miroir blanc *, on pourrait les distraire comme variété locale constante, en laissant à la pre- mière, qui vit dans le Nord , le nom de Sylvia suecica, et donnant à la seconde le nom de Sylvia cyanecula, proposé par Meyer. Celle- ci, ou la variété à miroir ou tache blanche, se trouve accidentellement dans le Nord , tandis que la vraie Suecica de Linné , le Gorge-bleue * Je donne le nom de »iroir à cette grande tache blanche, ou rousse, placée au milieu de la gorge du mâle, 144 MANUEL à miroir roux, Vit toujours dans le Nord, parait déjà plus rarement en Danemark, et se montre accidentellement en Allemagne. Voici la description de cette espèce ou race constante du Nord : Front, sommet de la tête, occiput , et toutes les autres parties supérieures d’un gris-brun ; une bandelette blanche s'étend de la base du bec au-dessus des yeux ; £orge et tout le devant du cou d’un bleu azur; au centre de cette couleur, un grand espace ou miroir d’un roux- marron plus ou moins vif; la partie supé- rieure de la poitrine est d’un bleu foncé ; cette teinte est séparée du roux-marron du bas de la poitrine par une bande blanche. La queue est d’un gris-brun; les cinq pennes latérales sont d’un roux vif à leur base. Il parait que les veux mâles de cette race perdent le miroir marron de la gorge, abso- lument comme la race de nos climats perd le miroir blanc. Woffische blaukelchen de Brehm. Ajoutez aux synonymes de la varieté locale du Nord : MorTaciLLa suecica. Linné. — Syivia suecica. Nilson. UE) D'ORNITHOLOGIE. 145 Ornit. suec. p. 216. Le vieux mälc. — ScawEbiscaes und OSTLICHES BLAURELCHEN. Brehm. üg. Deut. p. 350. — Brackiezx. Walter. Nordisc. Ornit. tab. 6. fig. 1. Ajoutez aux synonymes de la variété com- mune, Ou à »wrotr blanc : Mas du Manuel, pl. lithog. mâle.— Syrvia cyanecura. Meyer. Ornit. T'aschenb. Deut. p, 240.— La RuBinertE A GORGE BLANCHE. Cuvier. v. 1. p. 365. — Vieill. Faun. franc. p.198. pl. 90. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v.1. p. 317. tab. 207.—DüungLes und WEISSTIRNIGES BLAU- KELCHEN. Brehm. Vüg. Deut. p. 353. — PETTO AZZURRO. Savi. Ornit. Tosc.v. 1. p.286.—BLUE-THROATED WARBLER. Gould. Birds of Europ. part. 3. vieux mâle, et femelle. — Naum. tab. 95. fig. 3, 4 et 5. Habite jusqu’en Italie; mais ne se montre guère plus avant dans le Nord que le Danemark. En Suède et en Norwége,, on ne voit habituellement que la race à mi- roir roux. Accidentellement en Angleterre. BEC-FIN ROUGE-QUEUE. — $. TITHFS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Brack-raroar srarT. Gould. Birds of Europ. part. 8. — La Fauverre murmis. Vieill. Faun. franc. p. 199. pl. 91. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenç. vol. 1. p. 319. tab. 208. — SCHWARZER HOCHKOPFIGER UN SCHWARZLICHER HAUSROTH— Parrie Ie. 10 + 146 MANUEL scuwawz. Brehr. V’ôg. Deut. p. 365. — Naum. t4b. 0. fig. 3 et 4, Ajoutez à l'habitat : Vit partout en Allemagne sur les toits dans les villes ; commun sur les rochers des Alpes, au Saint-Gothard, au Grimsel, etc.; tres- rare dans le Nord. Vit aussi en Morée; pas commun en Provence; rare en Angleterre. BEC-FIN DE MURAILLES. — $. PHOENICURUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — La Fauverre ROSSIGNOL DE MURAILLES , OU GORGE-NOIRE. Cuvier. Règne animal. vol, 1. p. 361. — Vieill. Faun. franc. p. 200. pl. 91. fig. 3. le mäle. et pl. 92. fig. 1. la femelle. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 320. tab. 209 et 210. mâle et femelle. — Warp, BAUM und GARTENROTHSCHWANZ. Brehm. Y’6g. Deut. p. 363. — Rep sranr. Gould. PBirds of Europ. part. 6. M. Swainson en fait le genre Phœ- nicura. — Naum. Neue Ausg. tab. 70. fig. 1 et 2. D'ORNITHOLOGIE. 147 TROISIÈME SECTION. .* MUSCIVORES. Voyez le Manuel, page 222, et ajoutez: Plusieurs espèces, telles que l’Ærppolais et l’Zcteriga, se nourrissent indistinctement de mouches qui vivent sous l'ombre des buissons et au-dessus des jonchaies : de là vient qu'on les trouve fréquemment dans les marais. Quelques auteurs les placent, à cause de ces habitudes, parmi les Syloars riverains ; et ceux qui voient des genres partout, les asso- cient à leur Caæ/amoherpe, où en font encore un nouveau sous-senre. Par ce moyen, ils les éloignent des autres espèces dont ils ont le plumage et les mœurs, et auxquelles elles ressemblent tellement à l'extérieur, qu'on a bien de la peine à distinguer nettement les espèces; que souvent même il faut avoir les sujets sous les yeux afin de les distinguer spécifiquement. 7’oilà cependant où conduit la manie des genres trop multipliés *. * Ici M. Vieillot a encore changé tous les noms. 148 MANUEL BEC-FIN À POITRINE JAUNE.—$. HIPPOL AIS. Mettez en tête de cet article : Bec large à la base, fort et long; mandibule inférieure blanchäire. Ajoutez aux synonymes : . Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Neue Ausg. tab. 80. RS. 1. — FAUVETTE LUSCINIOLE (5. polyglotta ). Vieill. Faun. franc. p.212. pl. 06. fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 343. tab. 224. — BECCAFICO CANAPINO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.287.— HOCHKÔPFIGE , MITTLERE und PLATTKOPFIGE BASTARDNACHTIGALL. Brehm. p. 435. Supprimez, page 223, habite, et mettez : Habite les taillis, les bosquets, et assez souvent les roseaux, en Allemagne, en France, quoique rare en Provence, en Italie , etc. ; très-commun en Hollande dans tous les jardins, Le ramage est mélodieux et varié. Remarque. Les individus tués dans le Midi ont les teintes jaunes plus vives que ceux tués dans nos con- trées. La même remarque est applicakle aux autres espèces , surtout au Pouillot. Propagation. Le nid est artistement construit d’écorce de bouleau , de coques de chrysalides ; et de laine ou de duvet des plantes. D'ORNITHOLOGIE. 149 BEC-FIN SIFFLEUR. — #. SIBILATRIX. Remarque. La Sylia sylvicola des auteurs systéma- tiques est loin de concorder nettement avec notre oiseau. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Temm. et Laug. Plan- ches coloriées d'Oiseaux, tab. 245. fig. 3. — Naum. Neuc Ausg. tab. 80. fig. 2. — La FauverTe syLviGOce. Vieill. Faun. franc. p.210. pl. 05. fig. 3. — Roux. Ornit. pro- venc. v. 1. p. 345. pl. 225. — Lui verne. Savi. Ornit. Tosc. v.1. pag. 290. — SCHWIRRENDER , GROSSCHNABLIGER und NORDISERER LAUBVOGEL. Brehm. V’ôg. Deut. p. 425. — Woop-wrex. Gould. Birds of Europ. part. 1. fig. 3. Supprimez, page 223, habite, et mettez : Habite les bois de haute-futaie, particulièrement les forêts de hêtres. C’est en planant et battant des ailes qu’elle fait entendre son ramage percant et cadencé. Commune en France, en Allemagne, en Italie; plus rare dans le Nord et en Hollande. Propagation. M. Roux dit qu’elle niche souvent à terre ; elle donne à son nid la forme d’un petit four, et le place sous les arbres qui portent le plus d’ombrage, entre les racines ou au pied des buissons ; ce nid est composé de mousse, tapissé d’herbes fines et de longs crins. 150 MANUEL BEC-FIN ICTÉRINE. SFLVIA ICTERINA. (Vrui.) Bec deprimé, mais court; intérieur du bec jaune-safran; lorum olivätre ; la deuxième re- mige plus longue que la sixième, et beaucoup plus courte que la cinquième ; la queue, au centre, un peu fourchue. Longueur du tarse, dix lignes ; le jaune des parties inférieures en mèches longitudinales. Sommet de la tête et parties supérieures d’un olivâtre pur; un petit trait jaune vif à la base du front jusque sur la paupière, et un peu au-delà; une bande d’un gris olivâtre couvre le lorum; joues, côtés du cou, poi- trine et flancs d’un jaune clair, en mêches longitudinales; bord extérieur de l’aile et cou- vertures inférieures jaune-citron clair ; milieu du ventre blanc, nuancé de stries longitudi- nales jaunes; gorge d’un blanc jaunâtre; ailes et queue d’un brun cendre, et bordures des pennes olivâtre clair ; la queue longue, four- chue dans le milieu, les deux pennes du centre étant beaucoup plus courtes que les latérales ; bec court, assez obtus, et d’un brun foncé; D'ORNITHOLOGIE. 151 pieds bruns. Longueur, einq pouces et deux ou trois lignes. Le mäle et la femelle au prin- temps. Remarque. La longueur de la queue, qui dépasse les ailes d’un pouce; sa forme en fourche au centre, et la longueur comparative des rémiges et du tarse, sont les caractères les plus marquans pour servir de moyen de distinguer celte espèce des deux suivantes : il sera toujours très-difficile de les reconvaître lorsqu'on les verra isclément. C’est probablement le, grand Pouillot de quelques naturalistes français. — FAuvETTE ICTÉRINE ($. iclerina ). Vieill. Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle, vol. 11. p- 194. — Beccarico 1rTERINO. P. de Musig. Zconog. della Faun.ital. lv. x. fig..2. une planche non numérotée. — La planche de l'Atlas du Manuel, sous le nom de Bec- fin pouillot, paraît avoir été faite sur un sujet de l’es- pèce du Bec-fin ictérine : la figure ressemble complète- ment à cette espèce, et nullement au Pouillot. \ Remarque. Voici ce que me marque M. Cantraine, au sujet de cette espèce qu'il tua volligeant au-dessus des roseaux, dans lesimarais d’Ostia, le 4 avril. Elle vit dans des roseaux; je n’en yis.et tuai qu'un seul individu ; maloré toutes mes recherches, je ne pus en trouver d’autre. M. Vieillot en a vu un dans le cabinet du comte de Riocour, à Nancy, et un autre au Musée de Paris. — J’en ai tué plusieurs en Hollande , où ilest moms abondant que lé Pouillot 152 MANUEL Habite conséquemment la Hollande, la France et les États romains, dans le voisinage des eaux et des ma- rais; en Hollande, dans les taillis d’aune près des eaux. Elle est sans doute plus abondante qu’on ne le suppose : car il est assez probable qu’on l’aura confondue avec le Bec-fin véloce; plus souvent, peut-être, avec le Pouillot. Nourriture. Petits insectes, et mouches qui s’atta- chent aux branches et au feuillage. Propagation. Je n'ai pas été à même de voir le nid ni les œufs. BEC-FIN POUILLOT. — $. TROCHILUS. Queue faiblement fourchue au centre; la deuxième et la sixième rémigse de la méme longueur. Longueur du tarse, huit lignes. Plumage inférieur l’une teinte jaurâtre unt- forme. Les jeunes de l’année n'ont du jaune qu'à la gorge, aux couvertures inférieures des ailes, sur la ligne médiane du ventre et aux couvertures du dessous de la queue; la poi- trine et les flanes sont alors d’un blanc cendre. Longueur totale de l'adulte, seulement quatre pouces deux où trois lignes. D'ORNITHOLOGTE. 153 Ajoutez aux synonymes : La Fauverre iris (S./fétis). Vieill. Faun. franc. p.217. pl. 98. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. vol. 1. p. 350. tab. 228. Figure qu'on pourrait rapporter aussi bien à l’Ictérine qu'au Pouillot, si elle n'offrait des dimensions moins fortes , plus de jaune dans le plumage et un trait jaune plus large au-dessus des yeux ; caractères qui conviennent au Pouillot et pas à l’Ictérine. Je place cette observation , faite sur une figure, afin de donner aux naturalistes un nouveau moyen comparatif pour recon- naître les unes des autres ces espèces différentes , mais qui ont tant d’analogie entre elles dans les formes et dans les teintes de leur plumage. — Baum, und GaRTEN LAUBSANGER. Brehm. ’üg. Deut. p. 427. — Wirrow- WREN (S$. trochilus) et Cmirr-CHarr (S. hippolais), de Gould, sont l’un et l’autre des Pouillots. (Voyez la planche Jig. 1 et 2. part. 1. car son Cluff-chaff, figure 2, ne ressemble point au véritable Bec-fin à poitrine jaune (S. hippolais). — La planche de l’Atlas du Manuel, sous le nom de Pouillot, est un portrait exact du Bec- fin ictérine. Habite jusque au-delà du cercle arctique. Elle pré- fère les forêts de bouleaux à tous les autres arbres de haute-futaie, 154 MANUEL BEC-FIN VÉLOCE.— $. RUFA. Bec un peu élargi a la base, fin et en alène vers la pointe ; queue a pennes d’égale longueur. La femelle et les jeunes se ressemblent ; ils différent du mâle en ce que le dessous du corps est d’un jaune blanchâtre où celui du mâle est d’un jaune plus prononcé. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— La FAUVETTE COLLYBITE (S. collybita). Vieill. Faun. franc. p. 214. pl. 97. fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 342. tab. 223. — Lui pICCOLO. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 292.—GRAUER, WALD, EINSAMER, FICHTEN UN KURZSCHNÂBLIGER LAUBVOGEL. Brehm. V’üg. Deut. p. 436. — Les Sylvia fitis et rufa de Naum. Neue Ausg. tab. 80. fig. 3 et 4, ne sont pas assez bien faites pour pouvoir les reconnaître. Habite, en Provence, les bois pendant la belle saison , et s'approche , en automne, des vergers et des jardins : elle se tient volontiers sur les arbres le long des ruis- seaux. BEC-FIN NATTERER. — $. NATTERERIT. À joutez : BEC-FIN NATTERER de nos planches coloriées. 24. fig. 3. D'ORNITHOLOGIE. 150 — Atlas du Manuel, pl. lithog. — La FAUVETTE 80NELUu (S. bonellü). Nieill. Faun. franc. p. 216. pl. 97. fig. 3. — Roux. Ornit. provence. vol. 1. p. 346. tab. 226. — Lui Bianco. Savyi. Ornit. Tosc. vol. 1. p, 294. — NATTERERS SÂNGER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p.95.— Brehm. l’ôg. Deut. p. 429. Habite principalement le midi et le centre de l’Europe , sur les collines boisées. Jamais observée dans le Nord : commune en Provence et en Suisse. M. Hornschug la tua en Tyrol. Nourriture. Petites mouches, araignées et autres insectes. Propagation. Niche en Italie , sur les collines , aussi à terre, parmi les herbes. Le nid est de forme sphé- rique à ouverture latérale, garni extérieurement de feuilles sèches. Pond quatre ou cinq œufs globuleux , blancs et parsemés de petits points de couleur rou- geûtre. Remarque. 11 est encore douteux s'il convient de réunir au Bec-fin natterer Yoiseau indiqué par M. Brehm sous le nom de graurückiger Laubsänger, page 428. L'auteur cité en fait une espèce sous le nom de Phyllopneuste acredula ( Motacilla acredula ). Linn. RARASTANBARS ALUBARR AN 156 MANUEL GENRE VINGTIEME. ROITELET. — REGULUS. (Ra. ) Bec très-grèle, en alène , Court, très-droit , subulé ; mandibule supérieure finement en- taillée vers le bout. ÂVarines ovales, couvertes et cachées par de petites plumes dirigées en avant. Pieds très-grèles ; doigt intermédiaire réuni par la base avec l’externe, totalement séparé de l’interne; doigt postérieur le plus fort de tous. Ætles moyennes; la première penne très-courte , deuxième et huitième éga- les , quatrième et cinquième plus longues. convient de séparer ces très-petits volatiles des Sylvains ou Bec-fins ordinaires. La forme de leur bec et celle des narines couvertes les rapprochent des Mésanges, dont ils tiennent beaucoup par leur genre de vie et la manière dont ils se cramponnent aux branches et au feuillage ; leur bec n’est pas , comme celui des Bec-fins, déprimé à sa base, mais très-com- primé partout : les deux petites plumes qui se dirigent sur les narines les distinguent suffisamment. Ils vivent de très-petits insectes D'ORNITHOLOGIE. 157 qui s’attachent au feuillage ; ils se suspendent habituellement aux branches flexibles, et s’y accrochent, visitant toutes les feuilles. Leur nid, suspendu aux rameaux, est fait avec beaucoup d’art. Ce sont les plus petits oiseaux d'Europe; ils sont très-agiles, et ne redoutent point la rigueur de nos hivers. Deux espèces sont connues en Europe, et on en a trouvé une dans les pays chauds de l'Amérique du Sud et une dans le Nord. M. Brehm prétend qu'il connaît six espèces en Europe. ROITELET ORDINAIRE. — RE GU LUS CRISTATUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lthog. — Naum. Neue Ausg. tab. 93. fig. 1, 2 et 3. — Le Rorrexer uurré. Vieil. Faun. franc. pl. 102. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 358. tab. 234. — Vevcreconcex. Walter. Nordische Orn. tab. 3. fig. 1 et 2. — NORDISCHES SAFFRANKOPFIGES und GOLDKÔPFIGES GOLDHÂHNCHEN. Brehm. Vôg. Deut. p- 479. — Gorven-crResTED WREN. Gould. Birds of Europ. part. S4 158 MANUEL ROITELET TRIPLE-BANDEAU.—R. IGNICAPILLUS. Ajoutez : Atlas du Manuel,pl. lithog.—Naum. Neue Ausg.tab. 93. fig. 43 5 et 6. — Le Roirerer À MOUSTACHES (Regulus mys- taceus). Nieill. Faun. franc. p.231. pl. 102. fig. sus Roux. Ornit. propenç. v. 1. p. 360. tab. 235. — Feurr- KÔÜPFIGES Un KURZSCHÂBLIGES GOLDHÂHNOHEN. Brehm. Wôg. Deut. p. 483. — Vine-cresren Wken. Gould. Birds of Europ. part. 5. Habite. Très-commun dans les grandes forêts de sa- pins du midi de l’Allemagne ; aussi en Angleterre. M. Yarrell me marque qu’on en a tué dans le Cam- bridgeshire et le Sussex. Propagation. Niche dans les pins, pond jusqu’à 8 et 10 œufs couleur de chair, marqués de points rouges sur le gros bout. GENRE VINGT-UNIEME. TROGLODYTE. — T'ROGLODYTES. (Cuv.) Bec très-grêle, fin, sans aucune échancrure, pointu, faiblement arqué ; mandibules égales. D'ORNITHOLOGIE. 159 Narines ovales, couvertes par une membrane. Pieds longs, grèles ; doigt intermédiaire réuni par la base à l’externe, et totalement séparé de l'interne. Ailes très-courtes, concaves, arrondies. Première rémige de moyenne lon- gueur , quatrième et cinquième plus longues. La queue et les ailes sont courtes ; ils portent la première constamment relevée. Ils vivent le plus souvent cachés, et se montrent rarement à découvert sur les arbres : ils ont tous un goût décidé pour les endroits obscurs, les cavernes, les murailles, ou les trous natu- rels entre les racines des arbres sur les bords des eaux. C’est dans ces lieux, dans les piles de bois, les tas de branchages secs, au pied des haies et des buissons, qu'ils cherchent les pêtits insectes, sautillant sans cesse, et faisant entendre un joli ramage. Leur nid est le plus souvent artistement construit, clos de tous les côtés, à ouverture latérale. ( Poyez le reste dans le Manuel, page 233.) Remarque. Le genre Troglodyte n’est pas nombreux en espèces ; quelques-unes ont un bec légèrement fléchi et plus long que la tête. :16b MANUEL TROGLODYTE ORDINAIRE. — T. F'ULCARIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Trocronyre Dp’Eurore. Vieill. Faun. franc. p. 232. pl. 103. fig. 1. — Roux. Ornil. provence. v.:1. p. 362. tab. 236. — SericcroLo. Savi. Orn. Tosc. v. 1. p. 296. — Haus und WaALDzAUNKONIG. Brehm. Ÿ’ôg. Deut. p. 454. — The wrex. Gould. Birds of Europ. part. 5. Remarque. Les naturalistes italiens sont invités à faire des recherches dans les marais de leur pays, afin de s'assurer s'il existe effectivement, dans les contrées méridionales , une seconde espèce de Troglodyte , qu’on assure être différente de l'espèce vulgaire de nos cli- mats. On la dit plus grande et d’un reux très-vif. Les roseaux seraient sa demeure habituelle. M. Cantraine marque dans ses notes, qu'il soupçonne l'existence de cette espèce ; il tua deux individus sur les bords du lac de Castiglione , mais il Jui fut impossible de les retrouver. Je trouve dans les collections faites au Ja- pon, un 7roglodyte dont les formes et les cou- leurs s’éloignent assez de celles de notre espèce, pour en former une distincte. Comme cet oi- seau semble avoir quelque analogie avec celui dont M. Cantraine m'a donné le signalement très-suceinct , j'en fournis ici une description minutieuse , afin que les naturalistes italiens D'ORNITHOLOGIE. 161 puissent juger , si le 7'roglodyte vu et tué par M. Cantraine est identique avec l’espèce du Japon. TROGLODYTE ENFUMÉ. TROGLODYTES FUMIGATUS. MISOS AS AT au Japon. Un peu plus grand que le 7roglodyte ordi- naire; bec plus long d’une ligne, totalement brun; ailes plus longues d’une ligne ; queue plus longue de deux lignes. Joues couvertes de petits points isabelle sur un fond brun ; gorge, devant du cou et poitrine d’un brun enfumé, sans taches ; parties supérieures d’un brun sombre , avec les mêmes distributions de zig- Zags noirs , Mais ceux-C1 plus profonds ; flancs et abdomen variés de zigzags noirs sur un fond brun-roux ; aucune trace de blanc ou de blan- châtre aux parties inférieures ; queue d’un roux plus vif, avec des bandelettes plus distantes et plus noires. Son nom japonais est Misosasar. I vit l'été dans les bois, et se rapproche des habitations en hiver. PanrTie III°. II 162 MANUEL Si c'est une espèce distincte , elle est du moins très-voisine de notre 7'roglodyte ordi- naire. L11141h511h1141h:3%)14)3:7) GENRE VINGT-DEUXIÈME. TRAQUET. — S4X/COLA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 235. Ajoutez aux mœurs : Quelques espèces de Traquets habitent, durant la belle saison, dans les lieux secs et pierreux; d’autres fréquentent plus volontiers les prés ou les plaines humides ; ils choisis- sent, pour se percher, une petite éminence ; quelques-uns recherchent les buissons, vol- tigent souvent sur le haut des tiges, et s’élan- cent de là sur les insectes qui passent à leur portée. M. Savi comprend aussi les 7'raguets dans son genre Sylvia. D’ORNITHOLOGIÏIE. 163 TRAQUET RIEUR. — $. CACHINVANS. La femelle, selon M. de La Marmora, porte une livrée plus brune que le mâle. Toutes les plames qui sont noires dans le mâle ont une teinte couleur de suie, particulièrement aux parties inférieures : la queue a plus de noir que dans le mâle. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith.lemäle. — OExanrae Loucuro. Vieill. — CruLsranco aBsRuNAro. Marm. Mém. de l’ Acad. de Turin. v. 25. tab. 8 et 9. mâle et femelle. — Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p.226.— Le Moreux Noir. Vieill. Faun. franc. p- 188. pl. 84. fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p: 302. tab. 197. le mâle. — Scnwanrzes srEixscuuirzer. Meyer: Ornit. T'aschenb. v. 3, p. 97. — BLacKk-WnEATEAR. Gould. Birds of Europ. part. 8. M. Savi dit avoir vu deux individus dans les environs de Portovenere : quelques sujets ont été tués à Nice. On le trouve en Corse, en Espagne et en Sardaigne; il vit isolé ou par paire ; ses habitudes se rapprochent de celles du Merle de roche. 164 MANUEL TRAQUET MOTEUX. — $. OENANTHE. Ce n'est qu'à sa première mue que le mâle prend la bande noire entre les yeux et le bec. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. —Le Moreux virrec (OEnanthe cinereus). Vieill. Faun. franc. p. 187. pl. 83. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 304. tab. 198. — The Wuaearear. Gould. Birds of Europ. part. 2. mâle et femelle. — Srex squarTa. Nilson. Skandinar. Faun. pl. 65. mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 80. fig ele. Se trouve aussi en Dalmatie et en Morée. TRAQUET STAPAZIN. — 8. STAPAZIN4. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle au printemps. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 90. fig.1 et 2. plumage d'été et d'hiver.—Le Moreux srarazin. Vieill. Faun. franc. p.189. pl. 84. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 305. tab. 109. — Rôruricer sreixscamätzer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 98.— MONACHELLA CON LA GOLA NERA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. part. 225. — RussEL WHEATEAR. Gould, Birds of Europ. part. 6. D’'ORNITHOLOGIE. 165 Habite. Très-commun en Dalmatie et én Morée. Nourriture. Mouches , sauterelles et larves d’insectes. Propagation. Niche comme le Moteux ; des herbes fines entrelacées composent le nid à l'extérieur, en de- dans de la mousse et de petites plumes ; il est placé entre des pierres. Pond cinq ou six œufs d’un bleu päle, lé- gèrement lavé de petites mouchetures d’un bleu cendré plus foncé. TRAQUET OREILLARD. — $. AURITA. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. —De nos planch. color. 255. fig. 1. le mâle. — Brack-EanED wWueatTEaR. Gould. Birds of Europ. part. 6. — Le Moteux #eGNauBY ( OEnanthe Albicollis)). Vieill. Faun. franc. p. 190. pl. 85. fig. 1,2 et 3. — Roux. Ornit. provence. v. 1. P- 307. tab. 200. — SCHWARZOHRIGER STEINSCHMATZER, Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 09. — Monacnecra. Savi. Ornit, Tosc. w. 1. p- 223.— Stor. degli Ucc.tab. 38%. fig. à. Habite. Se trouve aussi en Dalmatie , où on le dit ce- pendant plus rare que l’espèce précédente. J’ai reçu des individus de l’une et de l’autre espèce d'Égypte et du Sénégal, sans jamais avoir pu remarquer de trace qui 166 MANUEL m'aurait pu faire adopter l’opinion que ce pouvaient ètre des états différens d'une même espèce. Propagation toujours inconnue. TRAQUET LEUCOMÈLE *. — $. LEUCOMELA. Côtés de la tête, espace entre l’œil et le bec, gorge et devant du cou d’un noir profond ; sommet de la tête, occiput, partie postérieure du cou et croupion d’un blanc pur; dos et ailes d’un brun noirûtre ; tout le ventre et les au- tres parties inférieures blanches ; la queue d’un blanc pur depuis son origine jusqu'aux deux tiers de sa longueur ; le reste et les deux pennes du milieu noirs ; les couvertures du dessous de la queue légérement roussâtres. La queue dé- passe de huit lignes l'extrémité des ailes. Lon- sueur, cinq pouces cinq ou six lignes. Le vieux male. "La femelle. Voyez Manuel, page 244. Les jeunes mäles de l’année ont toujours les * La description du mâle de cette espèce, dans le Manuel, page 243, manquant de précision, j’en donne ici une nou- velle. D'ORNITHOLOGIE. 167 flancs d’un gris cendré. — /’oyez le reste loco citato. Ajoutez aux synonymes : De nos planch. color. 257. fig. 3. le mâle adulte.—Atlas du Manuel, pl. lith. l'adulte. — MoTACILLA PLESCHANCA. Lepec. Nov. comm. Peterop. v. 14. p. 504. tab. 22. fig. 3. — Guldens. Nov. comm. Petrop. v. 19. p. 408. tab. 15. — Falk. Beitr. Tusel. v. 3. p. 406. t. 30. mâle et femelle. — Weisspunrer sreinkonnrätzer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 100. Remarque. M. Lichtenstein indique cette espèce dans son Catalogue, sous le nouveau nom de Saxicola lugens , sur des sujets tués en Égypte , où l'espèce est assez nom- breuse et la même qu’en Europe. Habite* les parties orientales du midi de l’Europe. On la trouve en Russie sur les bords du Volga, de l’'Oka et du Kama; aussi dans le Levant et en Crimée. TRAQUET TARIER. — $. RUBETRA. Les jeunes au sortir du nid ont des taches blanches et grisâtres sur toutes les parties du Corps. * Supprimez tout cet article du Manuel, volume 1. p. 244. 168 MANUEL Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mäle.—Moreux-raARIER où proprement dit. Vieïll. Æaun. franc. p. 193. pl. 88. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 310. tab. 203: — Sriacoino. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 226. — Stor. degli Ucc. tab. 382. fig. 2. — Wmincnat. Gould. Birds of Europ. part. 1. mâle et femelle. — Busk squarra. Nilson. Skan- dinav. Faun. pl. 31. mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 89. fig. 3 et 4. Propagation. Fait son nid au pied d’une touffe d’her- bes vertes , dans quelque ornière , à l’abri d’une pierre ou d’une motte de terre ; ii le compose de foin et du poil des bestiaux; ces œufs sont d’un vert bleuätre, avec quelques taches souvent peu apparentes. TRAQUET RUBICOLE *. — $. RUBICOLA. _ Tête, gorge, dos et petites couvertures des ailes d’un noir parfait; mais chaque plume très-finement lisérée de roux -brun; une grande tache blanche sur les côtés du cou, sur le haut * Voyez le premier volume, page 246, où cet oiseau porte le nom de Traquet pätre. Voyez, à la remarque, les motifs qui me font adopter celui de ARubicole. Supprimez aussi la description du vieux mâle dans le Manuel, page citée. D'ORNITHOLOGIE. 169 des aileset sur le croupion. Poitrine d’un roux foncé , les parties inférieures d’un roux très- clair ; ailes brunes lisérées de brun plus clair ; base de toutes les pennes de la queue, blanche, le reste d’un brun noirûtre. Longueur, quatre pouces quatre ou cinq lignes. Le vieux mäle au printemps. Le mâle après la mue d'automne a des bor- dures rousses plus larges au bout des plumes de la gorge ; celles de la nuque et du dos sont frangées de larges bordures de cette couleur; la poitrine est d’un roux clair, et le reste du dessous du corps isabelle clair ; des lisérés plus larges aux pennes des ailes , et le fin bout de la queue roussatre. x La femelle. Voyez Manuel. Les jeunes au sortir du nid ont les plumes des parties supérieures d’un brun grisâtre ; toutes sont terminées par une petite tâche blanchâtre. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Le Morteux rra- quET. Vieill. Faun. franc. p: 191. pl. 86. — Roux. Ornit. Provenc. v. 1. p. 305. tab. 201. vieux mâle au printemps, 170 MANUEL et tab. 202. Jeune au sortir du nid. — Sarrinparo. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 230. — Naum. Neue Ausg. tab. 90. fig. 3, 4 et 5. mâle, femelle et jeune. Remarque. Vai eu tort de réunir dans les synonymes, pag. 247, le Traquer parre de Levaillant ( Oiseaux d'A- Jrique. v. 4. pl. 180); reconnaissable, comme espèce dis- tincte , à sa taille plus forte , à ses tarses plus longs, au noir plein des ailes , de la queue et des cuisses ; à l’écus- son bifide et d’un roux ardent de la poitrine, et au blanc pur des parties inférieures ; mais il faut convenir que le Traquet pâtre se rapproche beaucoup de notre Traquet rubicole , particulièrement à l’époque où le très - vieux mâle a perdu toutes les bordures rousses dont les plumes noires sont terminées. Les sujets de la Crimée et ceux de la Morée ont aussi un plumage plus semblable à celui du Traquet pâtre d'Afrique; cepen- dant je suis d'opinion que cette espèce africaine est dif- férente de notre Traquet rubicole. Les sujets reçus du Japon ressemblent exactement à ceux de l’Europe, Sup- primez la remarque du Manuel, p. 247. BRAVE LUUARNR LAB LUEUR D'ORNITHOLOGIE. 191 GENRE VINGT-TROISIÈME. ACCENTEUR. — 4CCE NTOR. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1 , page 247. Nous avons encore une espèce nouvelle pour l'Europe, à ajouter à ce petit genre, composé maintenant de quatre espèces. À. PEÉGOT ou DES ALPES. — 4. ALPINUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte. — Le PEcor pes Ares. Vieill. Faun. franc. p. 195. pl. 89. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 312. tab. 204. — Sorpone. Savi. Ornit. Tose. v. 1.p. 300.—ALPENFLUEVOGEL. Brehm. Vôg. Deut. p. 456. — ArrenBraunecLe. Naum. Nature. Neuc Ausg. tab. 92. fig. 1. Habite aussi sur quelques montagnes élevées de la Toscane , et se montre en Provence pendant lhiver. M. Yarrell me marque qu’un individu a été tué dans le jardin du collége de Cambridge en Angleterre. 172 MANUEL # ACCENTEUR CALLIOPE. ACCENTOR CALLIOPE. (Mr. ) Taille du Pégsot, mais plus svelte. Lorum et base de la mandibule inférieure d’un noir par- fait; une fine raie, d’un blanc pur, s’étend de la base du bec au-dessus des yeux ; un autre trait, de la même couleur, va dela commissure du bec sur les côtés de la gorge ; toute cette partie et le devant du cou sont d’une teinte rouge clair très-brillante. Ce long et large rabat rouge à base des plumes , d’un blanc pur, est encadré par une bande d’un gris noirâtre qui prend une teinte cendrée vers la poitrine; toutes les parties supérieures , les ailes et la queue, sont d’un brun terre d'ombre uniforme ; mais toutes les plumes des ailes sont finement lisérées de roussâtre ; la poitrine et les flancs sont d’un brun olive roussâtre ; le milieu du ventre, l’abdomen et les couvertures de la queue d’un blanc isabelle. Iris et bec bruns, pieds gris. Longueur , six pouces. Le vieux mäle. La vieille femelle a seulement la gorgerette marquée d’une faible nuance rouge; le reste de la oorse et partie du devant du cou sont d'un D'ORNIFTHOLOGIE. 173 blanc rose; le lorum est gris, surmonté par un petit trait d’un blanc terne; cette teinte forme aussi une tache à la commissure du bec ; on ne voit point d'encadrement à la gorge, et la poi- trine est d’un olive grisatre. Le reste est comme dans le mâle. Les jeunes mâles ont la gorge et le devant du cou d’un rose clair, et j'en ai vu d’un rouge- jaunâtre. Æ£n automne , les belles et élégantes plumes rouges du mälesont lisérées de blanc pur. MorTaciLLa CALLIOPE. Pall. Voy. v. 3. P: 697. Sp. Y ET: — Gmel. syst. 1. p. 977: — TURDUS KAMTSCHATKENSIS. Gmel. syst. 1. p. 817. — Turpus cazriore. Lath. nd. Ornit. v. 1. p. 331. sp. 14. — Rusx-ruroat. Lath. Syn. v. 4. p. 463. et supp. v. 1. p. 140. tab. du titre, le mâle. — Arctic. Zool. v. 2. p. 343. Habite \a Sibérie , le Kamtschatka et le Japon ; visite la Crimée , et a été observé et tué dans les provinces de la Russie méridionale. Il se perche, dit-on , à la som- mité des arbres , et chante agréablement. Son nom ja- ponais est Nogotto. Nourriture et Propagation inconnues. Remarque. Le sujet tué en Crimée par Pallas ne dif- fère en rien de ceux du Japon. Je n’ai pas vu le sujet tué près de Moscou. 17 MANUEL ACCENTEUR MOUCHET. — 4. HODULARIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lihog. — Pécor moucuer. Vieill. Faun france. p. 105. pl. 89. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1..p. 313. tab. 205.—PASSERA SCOPAGOLA. Savi. Ornit. Tosc. w. 1. p. 290. — FicaTEN und HECKENFLUE- voceL. Brehm. V’üg. Deut. p. 457 et 458. — HeckEN BRAU- NELLE. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 92. fig. 3. vieux, et fig. 4. jeune. ACCENTEUR MONTAGNARD.—4. MONTANELLUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.le mäle. — Morscitea monra- NELLA. Pall. Voy. v. 3.p. 695. n° 12.—Gmel. Syst. 1. p. 968. sp. 09. —- SYLVIA MONTANELLA. Lath. Znd. Ornit. v. 2. p. 526. sp. 60. — Sisinran-warBrar, Id. Syn. v. 4. p.456. — ScenwarrzrôPriGEr FLÜEVOGEL. Meyer. Ornu. Taschenb. v.3.p.101.— BERGBRAUNELLE. Namm. Nature. Neue Ausg. tab. 92. fig. 2. Habite la Sibérie ; vit dans la Russie européenne ; as- sez Commun en Crimée en hiver ; de passage accidentel en Hongrie , et plus accidentellement encore dans le midi de l'italie. RAS ARR RAA DE RARE UN D'ORNITHOLOGIE. 179 GENRE VINGT-QUATRIÈME. BERGERONNETTE. — MOT'ACILLA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1, page 252. Dans ce genre, nous avons une espèce de plus à ajouter au catalogue européen ; elle a été long-temps méconnue, quoique très-com- mune et vivant dans les contrées les mieux ex- plorées. BERGERONNETTE LUGUBRE *. — #4. LUGUBRIS. Les trois quarts de la longueur de toutes les pennes et les couvertures moyennes des ailes d'un blanc parfait. Lorum notr. Sommet de la tête , le lorum , les joues, tout le cou, la poitrine, le dos, les petites couver- tures des ailes, les plus longues de celles-ci , le croupion et les huit pennes du milieu de la queue , d’un noir parfait; front, sourcils, * Supprimez totalement les articles de la Zivree d'été ei d'hiver de cette espèce ( Manuel, page 253), qui manquent de 4 mani I I précision. 176 MANUEL moyennes couvertures des ailes, bordures des grandes , ventre et äbdomen, les deux pennes latérales de la queue et celles des ailes, depuis la base jusqu'aux trois quarts de leur longueur, d’un blanc parfait. Bec et pieds noirs ; iris jaune. Longueur, sept pouces six lignes. Ze mâle et la femelle en livrée parfaite d’été. Plumage parfait d'hiver. Seulement le sommet de Ja tête, la nuque et les petites couvertures des ailes, d’un noir parfait; le reste du dos d’un gris très- foncé ; front , sourcils, joues , devant du cou, milieu du ventre et abdomen d'un blanc pur; flancs cendrés; sur la poitrine, un large hausse-col noir, dont les bords remontent jusqu'aux joues ; lorum et trait derrière les yeux, noirs. Ailes et queue comme en été. — Les sujets tapi- rés de noir et de gris sur toutes les parties su- périeures , sont dans le passage d’une livrée à l’autre. Jeunes de l’année. Lorum et trait derrière les yeux, noirs, mais en bande très-étroite. Sommet de la tête et toutes les parties supérieures jusqu'aux couvertures supé- rieures dela queue, d'un gris cendré; collier de la D'ORNITHOLOGIE. 197 nuque très-étroit, en grande partie indiqué par des taches noires. Les couvertures des ailes toujours d’un blanc pur. Ajoutez aux synonymes : Moracizra LucuBnis. Pallas. Faun. Rossica.— ScHWARZE BACHSTELZE. Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p.56. Copie du Manuel. Toutes les autres citations plus récentes ne sont pas de cette espèce, et doivent prendre rang comme variété de Motacilla alba. Voyez comme telles : Pie WaGTaiL. Gould. Birds. of Europ. part. 2. — Roux. Ornit. provence. pl. 194. et Atlas du Manuel, pl. lith. sous le faux nom de B. lugubre. Remarque. Très-commun , surtout en hiver , au Ja- pon , où il paraît que notre Bergeronnette grise n'existe point ; son uom japonais est Sekirei ; elle y a le même genre de vie que notre Bergeronnette grise, mais avec cette différence qu’elle fréquente habituellement les ruisseaux des vallées montueuses. L'espèce est aussi la même , et très-répandue en Crimée ; viten Hongrie, se trouve en Égypte et accidentellement en Italie; rare en Provence et même en Picardie , quelquefois plus vers le Nord , où elle paraît s’accoupler avec notre Bergeron- PanTie DHL. 12 178 MANUEL nette grise; et produit alors des individus qu’on a peine à reconnaître pour l’une ou pour l’autre espèce, et qu’on est bien embarrassé de classer rigoureusement. J'ai fait la même observation , qui m'a fourni les mêmes résul- tats, sur la Fringilla cisalpina et domestica, et sur Cor- ous corone et cornix. Voyez la remarque dans le premier volume , p. 253. Nourriture. Probablement comme toutes les espèces de ce genre. Propagation. Inconnue. BERGERONNETTE GRISE.— M. 4LBA. Point de grand espace blanc sur les ailes. Lo- rum et joues d’un blanc parfait. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Le HOCHEQUEUE LAvaN- nière. Vieill Faun. franc. p. 182. pl. 79. fig. 3. adulte. pl. 8o. fig. 1. Jeune. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p- 296. tab. 193. — WeissE, NORDISCHE , Waip und KurzsCHNÂBLIGE BACHSTELZE. Brehim. V’ôg. Deut. p. 347 à 349. — Pier Wacrui. Gould. Birds of Europ. part. 2. _— Raxcasra. Nilson. Skandin. Faun. pl. 68. plumage d'été. — Naum. tab. 86. Habite. M. Roux assure que cette espèce vit jusqu’en Sibérie , au Kamtschatka, en Afrique et dans l'Inde. Il D’'ORNITHOLOGIE. 179 est certain qu’elle n’a pas encore été trouvée au Japon, où la Bergeronnette lugubre est très-commune. Remarque. On voit souvent dans nos climats des Ber- geronneltes grises à plumage noir , qu’on produit sous le nom de lugubris. Les diagnoses que je donne ici suffisent pour la détermination spécifique. BERGERONNETTÉE JAUNE ou BOARÜLE. M. BOARULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. l'adulte au printemps.— Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 87. — La pl. enl. de Buff. 28. fig. 1. est une Boaruce en habit d'hiver, et la pl. en! 674. fig. 2., citée dans la synonymie de la PRINTANIÈRE, est une BoaruLe en mue de printemps. — HocnEequeve sauxe. Vicill. Faun. franc. p. 184. pl. 81. fig. 1. mâle en été, et fig. 2. femelle.— Roux. Ornit. provenc. v. 1.p. 200. tab. 105. mâle en été et en hiver. — Gevires und Scnwe- FELGELBE BACHSTELZE. Brehm. Wôg. Deut. p. 345. Grey wacraic. Gould. Birds. of Europ. part. 1. plumage d'été et d'hiver. Voyez Manuel, p. 258. Sous la rubrique Æa- bite, J'ai dit : répandue fort avant dans le Nord; ce qui n’est pas exact. Les naturalistes du Nord assurent qu’elle ne S'y trouve jamais; car la Motacilla boarula de Linné, sur laquelle est 180 MANUEL fondée son existence dans le Nord, est une Motacilla flava jeune. Ajoutez à l'habitat : On trouve l'espèce à Java et à Sumatra ; nous venons de recevoir aussi des individus du Ja- pon ; les uns et les autres ne différent point de nos sujets d'Europe. Le nom japonais de la Boarule n’est pas indiqué. BERGERONNETIYE CITRINE. — M. CITREOLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. le mâle.—GxLskôrrice Bacn- stEuze. Meyer. Ornit. Taschenb. Deut. p. 98. — YELrow- HEADED WAGTAIL, Gould. Birds of Europ. part. 4. mâle et femelle au printemps. Cette espèce se trouve indiquée dans le cata- logue des oiseaux de la Ligurie, par le profes- seur Calvi, p. 37, où il est dit qu’unindividu, probablement femelle, a été tué en 1821. L’o- pinion de M. Calvi sur la Motacilla lugubris n'est pas fondée , car l’espèce est certainement distincte de M. Ælba. M. Gould a publié des D'ORNITHOLOGIE. 101 figures parfaites de cette belle espèce , sous le nom de Yellow headed wwagtail , et sur des su- jets rapportés du Dunkan au Bengale ; ce qui prouve son existence dans l'Inde. BERGERONNETTE PRINTANIÈRE. — M. FLAV A. J'ai obtenu des sujets dont le lorum, le bec et les plumes du méat auditif, sont à peu près noirs, et le cendré de la tête plus foncé. Cette variété est désignée, par quelques naturalistes, sous le nom de Motacilla melanocéphala. Supprimez de la synonymie de cette espèce la BERGERONNETTE DE PRINTEMPS des planches en. de Bujj. 074. fig. 2, quiest une figure exacte de la BERGERONNETTE BOARULE en mue de prin- temps. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. le vieux mâle. — Hocuroveur DE PRINTEMPS. Vieill. Faun. franc. p.185. pl. 82. fig.1, 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p- 300. tab. 106. fig. r. vieux mâle. 2. jeune. — GREY-HEADED WAGTAIL. (Mota- cilla veglectä. ) Gould. Birds of Europ. part. 3. * — * Nous ne voyons pas le motif qui a pu porter M. Gould à È 182 MANUEL Norniscee und Deurscne scnarstezze Brehm. Vôg. Deut. p.343.— Gur-anra. Nilson. Skandin. Faun. pl.47. — Naum. tab. 85. Remarque. M. Michaellis me dit que Motacilla mela- nocephala et Foldeggü ne sont que des variétés de Mota- cilla flava ; il conserve dans sa collection les individus les plus marquans qui servent à constater ce passage ; nous en avons recu de semblables de Sicile et de Dal- matie, et j'en ai tué en Hollande. Le Capicinanegro de M. Savi est aussi une Bergeronnette printanière. Habite. Très-commun en Dalmatie, en Sardaigne, en Sicile et sur les côtes de Barbarie. Se trouve au Ja- por et dans l’Inde ; suivant M. Gould, jusque sur les monts Himalaya. L'espèce est exactement la même sous ces climats différens. Remarque. L’ornithologie européenne doit à M. Gould la connaissance d’une espèce peu commune, qui n’a point encore été observée sur le continent, ou bien qu'on aura confondue avec la flava de Linné, si com- mune partout ; cette espèce , dont le naturaliste anglais éloigner des synonymes de cette espèce l’indication latine de Motacilla flava , sous laquelle elle est connue du nord au midi de l’Europe, moins l'Angleterre, et à transporter ce nom à une espèce jusqu'ici inconnue sur le continent, mais qui vit en Angleterre, où Ray lui a appliqué le nom de Motacille Java. D’ORNITHOLOGIE. . 08 Ray a fourni une description sous le nom de Motacilla flava , que Bewick indique sous ce nom , tout en la con- fondant avec la Bergeronnette printanière , M. Gould vient enfin de la déterminer d’une manière plus exacte; il en fournit des figures parfaites avec une description soignée. Nous regrettons toutefois que ce naturaliste ait eu l’idée de conserver à cette espèce , nouvelle pour les naturalistes modernes, un nom adopté par Linné pour désigner l'espèce précédente , dont tous les auteurs an- ciens se sont servis , qui est sanctionné par le vulgaire . et noté dans tous les catalogues. Dans l'impossibilité où je me trouve de suivre en ceci l’opinion de mon savant ami , je propose , afin de changer le moins possible à la nomenclature de M. Gould, de substituer à ce nom de Motacilla flava celui de flaveola ; ce qui suffira pour la distinguer de la flava de Linué et de tous les natura- listes, le seul Ray excepté. En faveur des motifs allé- gués, M. Gould voudra bien consentir à ce changement, que j'ose me permettre de faire en son nom. BERGERONNETTE FLAVÉOLE. + MOTACILLA FLAVE OLA. (Gout».) Tout le sommet de la tête , la nuque, les par- ties supérieures du corps et les ailes d’un vert olivâtre pâle ; au-dessus des yeux une longue et large bande d’un jaune pur : les plumes du dos et les scapulaires sont d’un olivatre plus foncé que le sommet de la tête; rémiges noirâtres 184 MANUEL , bordées de blanc jaunâtre ; queue noirûtre, les deux pennes du milieu nuancées d’olivâtre, et les deux pennes latérales, de chaque côté, d’un blanc pur sur leurs barbes extérieures ; les parties inférieures sont, sans exception , toutes d’un beau jaune. Bec et pieds noirs; iris d’un brun clair, l’ongle postérieur long et peu arqué. Longueur totale , six pouces trois ou quatre lignes. Le vieux mäle au printemps. La femelle diffère par des teintes moins bril- lantes ; la couleur jaune des parties inférieures est MOINS pure. MoraciLia FLAVA. Ray. Syn. pag. 95. a. 2. — Te YELLOW WaGraiz. Bawick Zrit. Birds. v. 1. p. 220. tab. Mais les synonymes cités de Linné et de Buffon appartien- nent à l'espèce précédente. — Gould. Birds of Europ. part. 3: pl. fig. et 2. le mâle et la femelle. Habite. Assez commun en Angleterre "peut-être aussi ailleurs ; mais il est certain que je ne la vis jamais sur le continent , depuis la Baltique jusqu’à la Méditerranée, où l'espèce précédente est si commune. — Arrive en Angleterre dès le commencement du printemps, vit dans les plaines, dans les prairies et sur les champs où les blés sont poussés. Nourriture. Petites mouches, larves et chenilles. D'ORNITHOLOGIE. 185 Propagation. Niche à terre dans les blés; construit un nid de fibres lâches et d’herbes sèches entrelacées de poils; pond quatre ou cinq œufs d’un blanc roussätre tacheté de brun jaunûtre. L11h2145:1:31043%h345:) GENRE VINGT-CINQUIÈME. PIPIT. — ANTHUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 1 , page 267. PIPIT RICHARD *. — 4. RICHARDI. Toutes les parties supérieures du corps sont brunes , chaque plume est bordée de roussâtre ; les joues sont d’un brun-roux ; un trait blan- châtre, partant de l'œil, s’étend au-dessus de la région des oreilles ; deux traits noirs, for- més par une série de petites taches, prennent naissance au coin du bec; l’un de ces traits vient se confondre avec les taches noirûtres * M. Roux donne la description de l’adulte que j’indique ici. 186 MANUEL dont la poitrine est parsemée; la gorge, les côtés du cou et l'abdomen sont blancs, lavés de roux sur les flancs et les couvertures du des- sous de la queue ; les pennes de celles-ci noirà- tres, à l’exception des deux latérales, qui sont blanches à l'extérieur et brunes à l’intérieur ; la première de ces pennes a la baguette blan- che ; celle de la seconde est noire ; les grandes couvertures et les rémiges sont brunes, bor- dées de roussâtre; pieds couleur de chair ; ongle du doigt postérieur très-long ; iris noir. Le vieux mâle. La vieille femelle à les parties inférieures moins rousses que le mâle. C’est le Fisto gavo- uetto de Provence. Le Piprr ricuarp. Vieill. Mouv. dict. d'hist. nat. vol. 26. p: gr: —Temm. et Laug. plarches coloriées d'Ois. 101.— Atlas du Manuel, pl. ithog.— Vieiil. Faun. franc. p. 178. pl. 181. fig. 1.— Roux. Ornit. provenc. v. 1.p.290. tab. 189 et 190. — Brehm. Vüg. Deut. p. 322. — Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 102. Habite VEspagne , le midi de la France et de l’Alle- magne. De passage plus ou moins irrégulier en Pro- vence ; tué en Picardie dans le mois d'octobre ; assez commun dans les environs de Vienne en Autriche. Très- accidentellement en Angleterre. D'ORNITHOLOGIE. 187 Nourriture. Probablement la même que les antres es- pèces de ce genre , insectes, larves et graines, Le cri ressemble à celui de la Rousseline ; il est fort, et l’oi- seau le fait entendre en volant. Il ne se perche jamais. Propagation. Les œufs, dit M. Poux, sont blancs , parsemés de nombreuses petites taches rougeätres irré- gulières. PIPIT SPIONCELLE. — 4. 4AQUATICUS. Placez en tête de cet article : Ongle très-comprimé et long, notr ou noträtre. Plumage superieur unicolore ; seulement quet- ques taches peu marquées SU le manteau. Remarque. Ce que j’ai dit relativement à la livrée de printemps a été confirmé par les observations de M. Meyer. En avril 1611, dit ce naturaliste , je tuai un mâle , et plus tard, en mai, quelques autres individus à livrée ainsi colorée. Sommet de la tête, nuque, manteau et dos d’un cendré faiblement teinté de verdâtre ; sur la tête quelques plumes rousses, et sur quel- ques plumes du dos des bordures roussâtres ; la gorge blanche ; le devant du cou et la poi- trine d’un jaune terne ; ces parties , sur les su- 188 MANUEL jets tués en mai, sont d’un roux rougeûtre ; une large bande blanche part de la base du bec, passe au-dessus des yeux , et vient couvrir le méat auditif; la penne extérieure de la queue porte une tache blanche conique sur la barbe intérieure, mais toutes ses barbules ex- térieures sont blanches; la seconde penne n’a qu’une très-petite tache blanche à l'extrémité. Longueur , six pouces trois lignes. Meyer. Ornit. Taschenb. Deut. ». 3. PLO2. Ajoutez encore aux synonymes des vieux en automne et du jeune : Atlas du Manwæl, pl. lithog. le jeune. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 85. fig. 2. mâle en habit de noces. fig. 3. en habit d'hiver , et fig. 4. jeune de l'année. — Le Pirir spiPOLETTE. Vieill, Faun. franc. p. 180. pl. 79./fig. 1 et 2. — Roux Ornit. provenc. v. 1. p. 294. tab. 192. en automne.—BEre, Winter und ALPENWASSERPIEPER. Brehm. V’üg. Deut. p. 328. Remarque. L'oiseau figuré par M. Richardson , Ornit. boreal. Americ. p. 231. tab. 44, et indiqué sous le nom de Anthus aquaticus , est-elle une espèce différente , et doit-elle obtenir une autre dénomination ? Ajoutez à habite : Vit jusqu’au Groenland, d’où j'ai recu plusieurs in- D'ORNITHOLOGIE. 189 dividus en tout semblables à ceux de nos contrées. Commun au Japon , où les individus ont le plumage un peu plus foncé, et les taches des parties inférieures sont un peu plus grandes ; ils ressemblent à nos sujets dans le Jeune âge. Son nom japonais est Nohibari. Vit en Suisse et sur le Rhin. PIPIT ROUSSELINE. — 4. RUFESCENS. M. Roux nous apprend que le Fisr ne Pro- VENCE, figuré par Bu/ff. pl. enl. 654. fig. 1., qu’on était embarrassé de rapporter aux es- pèces connues , n’est autre que {e Pipit rousse- line jeune de l’année; car cet oiseau est connu sous le nom de Æst dans toute la Provence. Les Synonymes de MoraciLLa MAsCIL1ENSIS de Gmel. et SYLVIA MASCILIENSIS. Lath. Z2d. Orn. v. 2. p. 531. sp. 85, doivent conséquemment être placés sous la rubrique du jeune Pipit rous- seline. Ajoutez encore : Atlas du Manuel, pl. lith. —Nieil. Faun. franc. p. 179. pl. 78. fig. 2 et 3. — Roux. Urnit. provenç. v. 1. p. 292. tab. 191.—LaNGSCHNABLIGER KURZSCNÂBLIGER und BOGEN— SCNÂBLIGER BRACHPIEPER. Brehm. #6g. Deut. p. 324. — Tawxy-pirir. Gould. Birds of Europ. part. 7. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 84. fig. 1. 190 MANUEL Ajoutez à l’Æabitat : Très-commun dans les Etats Romains, partout dans les champs labourés , de passage en Provence , où il habite les collines pierreuses et sablonneuses. PIPIT FARLOUSE. — 4. PRATENSIS. À res Ajoutez : 4 l’ongle du pouce plus long que ce doigt , et faiblement arqué. Plumage supérieur à etrotes meches frangées de verdätre. Cette espèce, dit M. Roux, est nommée en Provence Piwvouettoun ; elle ressemble au Pipit des arbres, notre Pipit des buissons, par la dis- tribution des couleurs ; mais elles sont généra- lement plus verdatres; les taches du devant du cou et de la poitrine sont plus nombreuses, et celle-ci n’est à aucune époque colorée de jaune, Remarque. Supprimez totalement de cet article la des- cription des vieux en livrée de noce; car c’est une espèce distincte. Voyez Anthus rufogularis. Ajoutez aux synonymes : ALaupa sapiaria. Briss. Ornit. v. 3. p.347. sp. 4. — Le Pier Des Buissons. Vieill. Faun. franc. p. 197. pl. 77. D'ORNITHOLOGIE. 191 fig. 2et3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 289. tab. 188. — Pipur rarLouse. Atlas du Manuel, pl, lith. l'adulte. — Je présume aussi que M. Werner le peintre, éditeur des figures de l'Atlas du Manuel, a été induit en er- reur , et qu'il a pris, sans s’en apercevoir , pour modèle de la planche suivante , ou de l’Anthus ar- boreus , un Pipit FARLOUSE au lieu d’un Pipir Des Buis- sos. Je crois le fait certain , relativement surtout à la longueur de l'ongle du doigt postérieur. — Æcurer Morait, Dimicaer und WiesenriErEr , et peut-être encore trois ou quatre autres subspecies. Brehm. 7’üg. Deut., p. 33: et suivantes. Mais point son Anthus rufogularis. — Naum. Naturg. Neue. Ausg. tab. 84. fig. 3. mâle. Ajoutez à l'habitat : Très-commun en Hollande, où il niche; vit jusqu'au-delà du cercle arctique. En hiver, très -abondant en Dalmatie et en Sicile, où il vit par grandes troupes. On le voit toujours perché sur une motte de terre, d’où il s’élève à peu près perpendiculairement en chantant. Parait être très-commun au Japon, d’où nous avons reçu des individus absolument sembla- bles à ceux d'Europe. 192 MANUEL PIPIT À GORGE ROUSSE. ANTHUS RUFOGULARIS. (Bn.) Ongle du pouce tres-gréle, long, faiblement incliné ; plumage de toutes les parties supérieures en longues et larges mèches notres. Sommet de la tête et nuque d’un brun clair fortement marqué destries noires et très-rappro- chées ; le manteau , tout ledos et les ailes en lon- gues et larges mèches noires, lisérées de brun cendré ; lorum et méat auditif d’un brun clair ; sourcils, gorge et partie au-dessous du méat au- ditif d’un roux rougeûtre ; poitrine, partie su- périeure du ventre et flancs couverts de grandes mèches et de petites taches noires, disposées sur fond blanc ou isabelle clair ; milieu du ventre et abdomen unicolores. Pennes de la queue comme dans le Pipit farlouse. Pieds d’un brun clair; iris brun ; base de la mandibule inférieure jaunâtre. Longueur , cinq pouces deux ou trois lignes. Les deux sexes en automne et en hiver. Les jeunes de l’année ont la gorge blanchâtre, encadrée par une zone de grandes et larges D'ORNITHOLOGIE. 193 taches très-rapprochées et noirâtres ; les mé- ches des parties supérieures et des flancs très- grandes. Le vieux mâle au printemps a de larges sour- cils , toute la gorge et partie du devant du cou d’un beau roux rougeâtre lie de vin; sur la poi- trine , une zone de petites taches lancéolées, et des stries noires aux flancs ; toutes les parties inférieures d’un isabelle pur ; tout le bec brun. Remarque. Avant de bien connaitre cette espèce par la vue d’un assez grand nombre de sujets tués en Eu- ropeet comparés à ceux d'Égypte et de Syrie , je l’avais confondue avec Anthus pratensis. La gorge est rousse dans tous les temps, mais le jeune de l’année a la gorge blanchätre. Savigny , grand ouvrage d'Egypte, pl. color. — Naum. Nacht. #'üg. Deut. tab. 8. fig. 16.— ANraus RuFOGULARIS. Brehm. Fôg. Deut. p. 340. sp. 12. — WiEsENPIEPER (Sommerkleid. ) Naum. Naturg. Neue Auss. tab. 85. Ca. tx. Habite. Accidentellement de passage en Sardaigne, en Sicile et en Dalmatie ; plus rare en Allemagne ; très- commun en Syrie et en Égypte. Nourriture et propagation inconnues. Partie III°. 13 194 MANUEL PIPIT DES BUISSONS. — 4. ARBOREUS. Ajoutez : A ongle du pouce plus court que ce doist, et arqué de maniere a former le quart de cercle. Seulement de petites méches sur la téte et de fai- bles indices sur le manteau. Le mâle en été a la gorge et partie du devant du cou jaune d’ocre clair. M. Roux nous tire encore ici d’embarras sur la place que doit occuper le sujet des planches de Büffon. Piwvo ortolane où Pivonetto est , dit- il, le nom que porte ce Pipit en Provence. La PivorTE oRTOLANE de Buff., pl. enl. 654. fig. 2., est conséquemment un individu jeune, avant la mue, de notre {nthus arboreus, aussi représenté sous le nom de Farcouse sur la pl. enl. 660. fig. 1. — C'est le fidèle compagnon des Orto- lans, avec lesquels il voyage non de concert, mais à la même époqué. Ajoutez aux synonymes : Moracizza macuLarTa. Gmel. où Sy£via MacuLara. Lath. Ind. Ornit. v.2. p.532. sp. 86.—La Pivore orroLaANE. Buff. D'ORNITHOLOGIE. 195 pl. enl. 654. fig. 2. — Le Prieur pes ansres. Vieill. Faun. franc. p.. 174. pl. 97. fig. 1. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p- 287. tab. 197. — LANDHOLZ, BINSEN Un GRASSBAUMPIE- per. Brehm. V’üg. Deut. p.326. — Tran r1pLarxa. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 64. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 84. fig. 2. mâle. Ajoutez à habite : Vit aussi au Japon, où l'espèce est exactement la même. ? 196 MANUEL AA AVE RUR EUR LR RULS LUVENS AA VUE VE VABLLEBEIALELUS LUE BUTS UE RUE LUTELS LERRUE LAN LED ORDRE QUATRIÈME. GRANIVORES.— GRANIVORES. Caractères. Voyez Manuel , page 275. RAR AR BAT RAR BAUVAGA RE GENRE VINGT-SIXIÈME. ALOUETTE. — 4LAUDA, Remplacez les caractères, Manuel , p. 274, par ceux-ci : Bec cylindrique, en cône plus ou moins al- longé, plus ou moins arqué ou droit; mandi- bule supérieure voütée , légèrement courbée, garnie à sa base de petites plumes dirigées en avant. /Varines à la base du bec, arrondies , à demi closes par une membrane voûtée. Pieds, trois doigts devant et un derrière; l’intermé- diaire soudé à la base avec l'extérieur , totale- ment séparé de l’interne. Ongle postérieur ÿ ORNITHOLOGTIE. 197 droit , ou à peu prés, acuminé, souvent plus long que ce doigt. Ailes, 1° rémige nulle ou presque nulle; 2° un peu plus courte que la 3°, qui est la plus longue ; deux des secondaires, presque aussi allongées que les primaires. On peut diviser ce genre en trois sections ; la première , à bee plus long que la tête, forme le passage des Pipits aux Alouettes proprement di- tes, qui composent la seconde section, tandis que celles à bec plus bombé forment la troi- sième. Quelques naturalistes divisent ces grou- pes des Alouettes d'Europe en cinq genres. Ces oiseaux. J’oyez Manuel , p. 274. PREMIÈRE SECTION. Bec aussi long ou plus long que latête, fai- blement arqué. ALOUETTE DUPONT. ALAUDA DUPONTI. (Nrerr.) Bec de la longueur de la tête, gréle, un peu déprimé à la base, presque droit et fléchi à la pointe ; queuëé médiocre , tres-peu fourchue ou a peu près carrée. Ongle postérieur légcrement féchi «à la pointe. 198 MANUEL Parties supérieures du corps , tête, nuque et ailes variées de roux et de brun ; joues roussà- tres ; gorge d'un blanc pur; devant du cou, poitrine, ventre et flancs d’un isabelle roussà- tre, toutes ces parties sont marquées de mèches noires longitudinales ; cuisses , abdomen et cou- vertures inférieures de la queue sans taches : queue à penne extérieure blanche, marquée sur la barbe intérieure par une large bordure noire; la seconde penne, qui est noire, se trouve bordée de blanc tout le long de la barbe extérieure ; les troisième et quatrième sont to- talement noires, et les quatre du milieu sont brunes. Bec noir; pieds couleur de chair; iris brun. Longueur, huit pouces, ou un peu moins. Le plumage des jeunes diffère de celui de l'adulte, par de larges bordures de couleur isabelle clair, qui entourent toutes les plumes des parties supérieures ; les taches ou mèches noires des parties inférieures sont plus larges que dans l’adulte. Longueur, sept pouces. L’Acouerre Duroxr. Vieill. Faun. franc. p. 193. pl. 76. fig. 2. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p. 285. tab. 186. J'avais eu le projet de donner à cette espèce D’ORNITHOLOGIE. 199 le nom de Sirlette, pour faire apprécier les rapports qui existent entre cette espèce et l’1- louette strli du Cap de Bonne-Espérance , dont elle paraït différer par la queue et par la colo- ration totale; mais nous préférons lui laisser le nom donné par M. Vieillot. Habite la Syrie et quelques autres parties de la côle barbaresque ; se montre dans les îles d’Hyères et en Provence , où M. Roux dit qu’on la voit accidentel- lement. Nourriture et propagation inconnues. ALOU E TIDES BIFASCIÉE. ALAUDA BIFASCIAT A. (lacur.) Bec un peu plus long que la tête, large et triangulaire à la base, un peu fléchi vers Ja pointe ; les doigts très-courts , et l’ongle pos- térieur faiblement courbé, seulement un peu plus long que ceux des autres doigts. Un cendré isabelle couvre la tête et la nu- que; un isabelle pur sur le dos, les grandes couvertures et les deux pennes du milieu de la queue; le méat auditif est caché par des plumes blanches et noires, et un petit trait noir se di- & 200 MANUEL rige vers l'angle du bec ; toutes les parties in- férieures sont d’un blanc pur , toutefois excepté quelques petites taches noires assez rares dis- posées sur la poitrine; les pennes secondaires des ailes, d’un blanc pur, portent deux bandes transversales d’une teinte plus ou moins som- bre : la base de quelques pennes secondaires est blanche ; les rémiges et les pennes de la queue sont noires, mais l’externe caudale est lisérée de blanc. Bec et pieds jaunâtres. Lon- gueur, huit pouces cinq ou six lignes. Zes sexes ne different point. ALOUETTE BIFASCIÉE. Tete Laug. pl. col. d'oiseaux 303. l'adulte. — Cretschm. dans l'atlas du voyage de Ruppel. p.8. tab. B. Habite. L'espèce doit être assez commune en Nubie. J'en ai recu de Tripoli : on la dit abondante dans l’ile de Candie, Un sujet , que je n’äi pas vu en nature, a été tué en Sicile, et on indique aussi la Provence comme lieu d’apparition accidentel. Nourriture et propagation inconnues. DEUXIÈME SECTION. Bec un peu grêle, à peu près droit, longi- cône. D’ORNITHOLOGIE. 201 ALOUETTE À HAUSSE-COL NOIR.—4. ALPESTRIS". Les jeunes de l’année manquent de hausse- col ; ils sont privés de jaune et de noir. Pendant la première année, le jeune mâle ressemble à la femelle. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Gal. des oiseaux. v. 1. p.256. pl. 158. — Prireremos arrrsrris. Brehm. Vüg.Deut. p.313. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 09. fig. 1 et 2. vieux et jeune mâle. — SHORE Lark. Gould. Birds of Europ. tab. part. 7. le très-vieux mâle et la fe- melle. Ajoutez à l’habttat : Se trouve aussi en Angleterre et en Hollande, niche même dans les dunes de sable près de la mer; se répand en hiver dans les villages ; alors très-commun en Saxe, dans les plaines de la vallée du Rhin , et, selon M. le comte de Riacour , dans les environs de Nancy. * Ce nom, quoique sanctionné, est peu analogue, vu que l'espèce n’habite jamais les Alpes, et n’y est même pas de passage. 202 MANUEL ALOUETTE KOLLY. ALAUDA KOLLFYTI (Mi. ) Sommet de la tête, nuque, dos, ailes, cou- vertures supérieures de la queue ‘et les deux pennes du milieu sont d’un brun roussâtre clair ; du brun foncé est distribué par grandes mèches le long des baguettes ; elles forment des taches ou des ombres longitudinales sur toutes les plumes de ces parties ; un trait isabelle passe sur les yeux ; du noir couvre le lorum, garnit les bords latéraux de la base du bec, et se di- late au-dessous de la mandibule inférieure en une larve tache qui forme moustache; quelques petites taches sur les côtés du cou sont faible- ment indiquées par du noirtre terne; le mi- lieu de la gorge , le devant du cou et la partie médiane du ventre sont d’un blanc pur; la poitrine et les flancs sont lavés d’isabelle plus ou moins roussâtre ; rémiges cendrées à penne extérieure lisérée d’isabelle; pennes latérales de la queue d’un noir parfait, la première marquée par une tache conique isabeïle , et la seconde lisérée de cette couleur. Bec et pieds d'un blanc jaurâtre. Longueur , six pouces. D'ORNITHOLOGIE. 203 ALOUETTE KOLLY. Temm. et Laug. pl. col. d'oiscaux. 305. fig. 1. L'individu décrit et figuré a été pris dans les filets d’alouette près de Dijon, et porté à M. Kolly de cette ville. C’est à quoi se borne ce que nous pouvons donner de positif sur l'habitat et sur l'histoire de cette espèce. ALOUETTE DES CHAMPS. — 4. ARV ENSIS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lith. — ALOUVETTE coMMuNE. Vieill. Faun. franc. p. 168. pl. 93. fig. 2 et 3. — Roux. UÜrnit. provenc. v. 1. p. 277. tab. 100 et tab. 151. varicté notre etisabelle sans taches. — Saar, Berc , FecD und Acxer- LERCHE. Brehm. ôg. Deut. p. 315. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 100. fig. 1. Habite aussi la Morée. Une espèce très-voisine du Japon est différente. ALOUETTE LULU. — 4. ARBOREA. Plumes de la tête un peu allongées ; la queue courte et parfaitement carrée , les pennes en sont terminées par une tache blanche triangu- laire ; les deux intermédiaires en sont privées. 204 MANUEL Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lith. — AvauDa NEMOROSA. Vieill. Faun. franc. p. 170., pl. 75. fig. 1. jeune , et pl. 54. fig. 3. adulte. — Roux. Ornit, provenc. v. 1. p. 261. tab. 193. — GALERIDA ARBOREA €t NEMOROS4a. Brehm. V'ôg. Deut. p. 316. — Haine Lercue. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 100. fig. 2. A l'habitat, rayez du Manuel, p. 284, big. 12: vit dans les champs , etc., et mettez : Vit le plus habitueilement dans les clairières des grandes forêts, surtout lorsqu'elles sont couvertes de bruyères , et à la fisière des bois dans le voisinage des plaines. C’est ordinairement sur quelque branche morie d'un arbre élevé que le mâle fait entendre sa voix. ALOUETTE COCHEVIS.— 4. CRISTAT'A. T'éte à huppe très-apparente ; les pennes de la queue notrâtres, les deux intermédiaires brunes , la plus latérale rousse , la seconde seulement bor- dée de cette couleur. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. —- Vieill. Faun. franc. p. vx. pl. 55. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 283. D’ORNITHOLOGIE. 205 tab. 184. — OSTLICHE WESTLIONE und ROCTGRAUE HAUBEN- LERCHE. Brehm. Vüôg. Deut. p. 315. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 09. fig. 1. mâle. La coquillade de Buffon est le jeune âge de cette espèce. Elle se trouve aussi en Morée. ALOUETTE CALANDRELLE.—4. BRACHIDACTYLA. 3 Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Araupa arenarra. Vieill. Faun. franc. p. 169. pl. 94. fig. 1 et 2. — Koux. Ornit. provence. v. 1. p. 279. tab. 182. — KuRZZEHIGE LERCHE. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 104. — MELANocoRYPHA iTaLA et BRACHYDAGTYLA. Brehm. Wôg. Deut. p. 311. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 08. fig. 2. Remarque. Les membres de l'expédition scientifique en Morée ont irouvé dans cette contrée une À louette très-voi- sine de la Calandrelle, que M. Isidore Geoffroy de Saint- Hilaire , qui a comparé l'individu rapporté et figuré dans l’Aulas pl. 4. fig. 1., juge être peu différente de notre Ca- landrelle. Je ne saurais me permettre aucune opinion dé- cisive sur l'identité ou la disparité de cet individu que je n'ai pas vu en nature; mais à juger par la figure, je serais très-porté à douter de cette identité. Car il me paraît que la Calandrelle de Morée est plus robuste , le bec est plus long, la tête porte une huppe ou touffe occi- 206 MANUEL pitale ; la queue est plus fourchue , et les pennes secon- daires sont plus longues. M. Geoffroy dit que l'individu tué en Morée a le dessus du corps d’un roux plus vif, les taches irrégulières du plumage plus foncées , la poi- trie et les sourcils fauve clair, et les plumes de l’occi- put plus longues que dans les sujets de la Calandrelle de France et d’Italie. Si nous eussions pu comparer les âges et les sexes, nous aurions pu prononcer sur l'identité ou la différence spécifique. ( Voyez Ois. de Morée, p. 52.) . On trouve cette alouette dans les plaines de Mégalo- polis. Il est possible que cette alouette soit la même que celle qu’on trouve au Japon. Pour s’en assurer , il fau- drait comparer les sujets des deux pays. TROISIÈME SECTION. Bec gros, robuste, plus haut que large. ALOUETTE CALANDRE. — 4. CALANDRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith.—Vieill. Faun. franc . p. 172. pl. 96. fig. 1. — Roux. Ornit. prov. v. 1. p. 284. tab. 185. adulte et jeune. — KALENDERLERGHE. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. O8. fig. 1. — Grosse und KLEINE KALENDER- LERCBE, Brehm. ’üg. Deut. p. 309. / D'ORNITHOLOGIE. 207 À l’article propagation , mettez que les œufs … sont d’un blanc jaunâtre, marqués de points - rougeûtres et de taches arrondies grisâtres,. L4 ALOUETTE NÉGRE. — 4. TATARICA. Ajoutez aux synonymes : ALAUDA NIGRA. Falk. Beiträge v. 3. p. 353. tab. 27. la femelle. — Araüpa cozroniensis. Lath. nd. Ornit. w. 2. P: 496. sp. 16. — Arouerre DE TarTame. Vieill. Galerie des Oiseaux. v. 1. p. 259. pl. 160. le mâle adulto.— Atlas du Manuel, pl. lith. le jeune de l'année. — Scuwarze LERCHE. Meyer. Ornut. Taschenb. v. 3. p. 103.—STOPPEEN ANMER- LERCHE. Brehm. f’ôg. Deut. p. 312. LATROUUDSUESS LS UA TES EL) GENRE VINGTI-SEPTIÈME. MÉSANGE. — PARUS. Caractères. Voyez Manuel, page 286, et ajou- tez : Les Mésanges forment, après les couvées, des bandes nombreuses composées d’une ou de deux familles; elles se rappellent sans cesse, se réunissent un instant, et se quittent de nouveau pour se rapprocher encore. Les unes 208 ! MANUEL aiment les bois, d’autres se plaisent dans les lieux marécageux; plusieurs mettent beaucoup d'art dans la construction de leur nid; elles sont très-fécondes, et nourrissent leur nom- breuse famille avec zèle et une activité infati- sable. On trouve des mésanges dans toutes les par- ties du monde, excepté dans le sud des deux continens. M. Brehm range nos Parus d'Europe en quatre genres et cinq famiiles.… PREMIÈRE SECTION. SYLVAINS. MÉSANGE CHARBONNIÈRE. — P. MAJOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. le mâle.—WVieill. Faun. franc. p- 98. pl. 47. fig. 4. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 186. tab. 118. mâle, et tab. 117. jeune.— GREAT TIT. Gould. Birds of Europ. part. 8.— PLarr und HOCHKOPFIGE FINKEN— muse. Brehm. Vüg. Deut. pl. 461. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 94. fig. 1. D’'ORNITHOLOGIE. 209 Ajoutez à habite : Vit aussi en Morée et jusqu’au Japon , où elle porte le nom de Sirugara. MÉSANGE PETITE CHARBONNIÈRE. — P. ATER. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. liüthog. — Vieill. Faunr. franc. p. 100. pl. 47. fig. 2.—Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 188. tab. 119.— GROSSE und KLEINE TANNENMEISE. Brehm. V’6g. Deut. p. 466. — Swärr mes. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 252. fig. 1. — Naum. Néte Ausg. tab. 94. fig. 2. g. Les bandes nombreuses de cette espèce s’as- socient ordinairement à celles des Rottelets ; aussi leur cri d'appel ressemble-t-il beaucoup à celui des deux espèces du genre Regulus. Vit aussi au Japon. MÉSANGE BLEUE. — P. CÆRULEUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Vieil. Faun. franc. p.101. pl. 48. fig. 1et2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1e p. 190. tab. 120 bis. — Braur und sraugicue Meise. Brehm. Vôg. Partie IIIe. 14 210 MANUEL Deut. p.462.— BLaures. Nilson. Skandinav. Faun.pl. 252. fig. 2. — Naum. Neue Anusg. tab. 05. Ajoutez à l'habitat : Se trouve aussi en Morée et au Japon. MÉSANGE BICOLORE. PARUS BICOLOR. (Iinx.) Les plumes du sommet de la tête allongées, acuminées et se redressant en forme de huppe. Une tache noire au froht; la huppe et toutes les parties supérieures d’un gris bleuâtre ou couleur de plomb, plus foncée dans le mâle que chez la femelle; gorge, devant du cou et parties inférieures d’un blanc roussâtre , plus foncé sur les flancs , et tirant au rougeûtre sur les couvertures inférieures de la queue ; ailes et pennes caudales bordées de gris roux. Iris noisette ; bec et pieds gris de plomb. Longueur, cinq pouces quatre ou six lignes. Le mâle. La femelle a les teintes grises moins sombres et l'abdomen blanchütre. Parus BicoLor. Linn. Gmel. syst. 1. p. 1005. — Faun. Groenl. p. 123. n°84 — Lath. Ind. Ornit. v. 2. p. 567. D’'ORNITHOLOGIE. 211 sp. 13. — Briss. Ornit. v. 3. p. 561. — MÉésANGE AUPPÉE DE LA CAROLINE. Buff. Ois. vw. 5. p. 451. — GRESTED OR rourEr TITMOUSE. Catesb. Carol. v. 1. tab. 57. — Lath. syn. v. 4. p. 544. — Arctic. Zool. n° 324. — Wils. Americ. Birds. v. 1. pl. 8. fig. 5. — Lwe1FARBIGE MEISE. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 105. Habite Y Amérique boréale , le Groenland et quelques autres parties du cercle arctique; arrive accidentelle- ment , quoique assez souvent , dans le nord de l’'Eu- rope , en Suède ; et a été trouvée plusieurs fois en Da nemark. Nourriture. Insectes et semences des arbres fruitiers. Propagation. Les naturalistes du Nord et ceux de l’A- mérique disent qu’elle niche dans un trou d’arbre , que quelquefois elle creuse elle-même ; pond six œufs d’un blanc pur, avec de petites taches rouges vers le gros bout. MÉSANGE HUPPÉE. — P. CRISTATUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—WVieill. Faun.franç. p.102. pl. 48. fig. 3. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 192. tab. 121. — DEUTSCHE und NORDISCHE HAUBENMEISE. Brehm. Vüg. Deut. p. 467. — Naum. Neue Ausg, tab. 94. fig. 3. 212 MANUEL J'ai dit, à l’article habite, que cette espèce est commune partout ailleurs qu’en Hollande : il convient de mettre qu'elle est rare partout dans le centre , et plus rare encore dans le midi de l'Europe ; elle n’est nulle part en grand nombre et ne se montre le plus souvent, comme le Jaseur et quelques autres oiseaux , que durant les hivers très-rigoureux ; elle visite alors les forêts de pins et de sapins. MÉSANGE NONNETTE. — P. PALUSTRIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faun. franc. pl. 47. fig. 3. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 189. tab. 120.—Sumer und WEIDENMEISE. Brehm. V’üg. Deut. p.464. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 94. fig. 4. MÉSANGE LUGUBRE. — P. LUGUBRIS. La femelle a les teintes moins pures que # mäle , et elle est décrite dans le A/anuel. Le vieux mäle a le noir de la gorge plus étendu sur le devant du cou; cette teinte et celle de la calotte d’un noir plus profond ; et les parties blanches du plumage plus pures. D'ORNITHOLOGIE. 213 Ajoutez aux synonymes : Sturm. Faun.— Yravereise. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 106. — Atlas du Manuel, pl. lithog: la femelle. — Somere Tir. Gould. Birds of Europ. part. 7. le vieux mâle. MÉSANGE A CEINTURE BLANCHE.—P. SIBIRICUS Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog , avec cette remarque : que la couleur roussâtre des flancs manque dans cette figure , et que celle de l'abdomen et des couvertures inférieures est trop chargée. La queue doit être un peu plus longue et plus étagée. — SchwaARzKEHLIGE MEISE. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 106. — Siverran mir, Gould. Birds of Europ. part. 5. figure exacte. MÉSANGE AZURÉE. — P. CFANUS. Sur les parties inférieures , qui sont d'un blanc pur , existe une tache d'un blew pur occupant le milieu de la poitrine ; le bec est gros et fort. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. , figure très-exacte.—Vieill. 214 MANUEL Galerie des Oiseaux. v. 1. p-97-pl. 68. le mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 95. fig. 3. — Die LazurmeisE Brehm. Vüg. Deut. p. 463. — Parus cxanus. Nilson. Faun. suec. p.271. MÉSANGE À LONGUE QUEUE. — P. CAUDATUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. la femelle. — Vieill. Faun. franc. p.103. pl.49.fig.1et2.—Roux. Ornit. provenc. v. 1. p- 193. tab. 122. mâle. — Lonc-raicen rit. Gould. Birds of Europ. part. 8.— GROSSSCHÂBLIGE und KLEINSCHNÂBLIGE SCHWANZMEISE. Brehm. Wôg. Deut. p. fo. — Naum. Nature. Neue Ausg. tab. 95. fig. 4, 5 et 6. Vit jusqu’au Japon , où l'espèce est exacte- ment la même ; son nom est Jenaga. DEUXIÈME SECTION. RIVER AINS. Voyez Manuel, p. 208. LA MÉSANGE MOUSTACHE. — P. BIARMICUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Galerie des D’'ORNITHOLOGIE. 215 Oiseaux. v. 1. p. O1. pl. go. — Id. Faun. franc. p. 105. pl. 5o. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 195. tab. 123 et bis. — RussiSCHE , OSTLICHE, NORDISCHE und ZAHNSCHÂBLIGE * BARTMEISE. Brehm. Wôg. Deut. p. 472. L'auteur cité en fait le genre Mystacinus. — BearDeD mir. (Calamophilus biarmicus) Gould. Birds of Europ. pl. part. 4. mäle et femelle. — Naum. tab. 96. Habite , en Italie , les marais d’Ostia, où elle est aussi commune que dans certains marais de la Hollande, près de Rotterdam. Remarque. Quelques naturalistes font de l’espèce sui- vante un genre distinct , sous la dénomination de Pen- dulinus. Une telle coupe est motivée ; car il faut conve- nir que le bec de cette espèce est différent de celui des vraies Mésanges ; ses mœurs, ses habitudes et l'art qu’elle met dans la construction du nid , semblent lé- gitimer une telle coupe. Nous en formons une section : ce qui revient à peu près au même. * Cette espèce, ou subespèce, de M. Brehm, est établie sur des sujets long-temps captifs, tels qu’on en voit en Hol- lande au marché, où il s’en vend un grand nombre en cage. 216 MANUEL TROISIÈME SECTION. PENDULINES. Bec droit , effilé et aigu. MÉSANGE RÉMIZ. — P. PENDULINUS. Ajoutez aux synonymes. Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. —Vieill. Faun. franc. p- 103. pl. 5o. fig. 2 et 3. — Id. Galerie des Oiseaux. v. 1. p- 9r. pl. 70. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 196. tab. 124. mâle adulte et jeune, et 124 bis Jeune variété. — — PorniScHE, MITTLERE und LANGSCHWAÂNZIGE BEUTEL— MEISE. Brehm. /’6g. Deut. p. 476.— Naum. tab. 07. Niche en Autriche, le long des bords du Danube. « GENRE VFINCGT-HUITIÈME. BRUANT. — £EMBERIZA. Caractères. Voyez Manuel, page 302. Je subdivise ce genre, comme précédem- ment, en deux sections ; car les Bruants à ongle D'ORNITHOLOGIE. 217 postérieur un peu plus long que ceux des au- tres doigts, ne différent pas assez essentielle- ment de leurs congénères, pour les en séparer totalement. PREMIÈRE SECTION. BRUANS PROPREMENT DITS. BRÜANT CROCOTE. — £. MELANOCEPHALA. Le mâle , en automne , a les plumes noires de la tête terminées par un liséré brun , et le jaune de la poitrine est moins pur. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Expédition scienti- Jique de Morée, pl. 4. fig. 2. le vieux mâle au printemps. — Roux. Ornit. provenc. supp. v. 1. p. 379. tab. 104 bis. le mâle. 104 ter. la femelle. — Tanacra MELANICTERA. Lath. Ind. Ornit. w. 1. p. 423. sp. 12. — Gurvexsr. Moy. com. petr. w. 19. p. 465. tab. 13 et 14. — SonwWARZKOPFIGER AMMER. — Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 61.—Brehm. Vüg. Deut. p: 293. — Karrenaumer. Naum. MNaturg. Neue Ausg. tab. 101. fig. 2. vieux mâle. 218 MANUEL Ajoutez : Habite au Caucase ; commun aux environs de Tiflis, rarement en Lombardie, s’égare jus- qu’en Provence et en Saxe. Vit sur les aman- diers et les figuiers, à la cime desquels il se perche. I porte en Dalmatie le nom d’Orto- lano. Très-commun dans toutes les parties de la Morée ; accidentellement aux environs de Vienne. ‘ BRUANT JAUNE. — £. CITRINELLA. Chez le vieux male , le jaune est plus étendu et moins mélangé de taches olivâtres qu’on re- marque sur la tête , les joues , la gorge et l’ab- domen des jeunes. Ceux-ci , avant la mue , n'ont point de jaune à la tête. Cette partie est tachetée de noirâtre , ainsi que tout le reste du plumage, dont le fond est d’un blanc jaunûtre. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — Vieill. Faun. franc. p. 89. pl. 43. fig. 1, 2 et 3. — Roux. Ornit. prov. v. 1.p. 170. tab. 104.—FELD , WaLD und NORDISCHER cozvauuer. Brehm. Vôg. Deut. p. 294.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 102. fig. 1 et 2. mâle ét femelle. D’'ORNITHOLOGIE. 219 Remarque. Une espèce très - voisine de celle-ci pour toutes les teintes du plumage , vit au Japon ; mais elle est caractérisée spécifiquement par une queue plus courte , arrondie , et par un petit masque noir qui en— toure le bec du mâle. Je désigne cette espèce sous le nom de Emberiza personata. BRUANT PROYER. — Z. MILIARIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lihog. —Vieill. Faun. franc. p.92. pl. 44. fig. 3.:— Roux. Ornit. provence. w. 1. p. 174. tab. 108.—NoRDISCHER DEUTSCHER UN FREMDER GRAUAMMER . Brehm. ’ôg. Deut. p. 291. — Naurmx. Naturg. Neue 5 P'; 9 5 Ausg. tab. 101. fig. 1. Habite. Vit partout dans les terrains gras et d'argile. Se trouve aussi en Morée. BRUANT DE ROSEAUX. — £. SCHOENICLUS. Bec grêle , a peu près droit, aussi large que haut ; aréte supérieure légerement fléchie ; taille moindre que la race suivante. Remarque. Placez cette diagnose en tête de la des- cription de l’Emberiza schœniclus , pour servir à recon- naître, du premier coup d'œil, cette race de la sui- vante. 220 MANUEL Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle au printemps.—WVieill. Faun. franc. p. 95. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 180. tab. 113 et 114. mâle et femelle. — Tricn und NORDISCHER ROBRANMER. Brehm. Vôg. Deut. p. 3o1. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab 105. fig. 1 et 2. vieux au prin= temps, fig. 3. le mâle en hiver, et fig. 4. la jeune femelle en automne. BRUANT DE MARAIS. EMBERIZA PALUSTRIS. (Savi.) Bec court, gros et fort, tres-courbé et un peu bombé. Taille un peu plus forte que la race précedente. Remarque. Les caractères indiqués en ttalique sont à peu près les seuls qui soient différentiels entre E, Schæœniclus et Palustris. Il serait inutile de donner la description du plumage ; il faudrait presque répéter mot pour mot ce qui a élé dit à l’article du Bruant de roseaux: On peut dire seulement que les couleurs du Bruant de marais sont plus vives et plus tranchées , et que le collier blanc de la nuque est plus large. J'ai sous les yeux plusieurs dépouilles de ce Bruant-de marais , d'âge et de sexes différens. M. Cantraine me dit, dans ses notes : «Je D'ORNITHOLOGIE. * 221 ne sais si cette espèce est distincte, ear on trouve des individus qui offrent le passage à l Emberiza schæniclus , et dont le bec est moins gros. » M. Savi, pour étayer son espèce, dit qu’on ne la trouve jamais avec le Schæniclus , et qu’elle niche en Toscane. Je ne nierai point cette dernière assertion ; quant à la première, je puis assurer qu'elle est complètement fausse; car je trouvai ce Bruant, en mars, dans les ma- rais d’Ostia , où il vivait en grand nombre et en société avec le Bruant des roseaux , et j’en tuai des uns et des autres. Quant à sa propaga- tion , j'ignore où elle se fait , et puis dire seu- lement qu’elle ne niche pas dans les États ro- mains ; car, dans les derniers jours d'avril, me rendant encore dans les marais d’Ostia , où j’a- vais tué ces oiseaux en mars , le ?alustris ni le Schæœniclus ne s'y trouvèrent plus. M. Roux ( Ornit. provençale, v. 1. Suppl. p. 380) est d’un avis opposé. « Cette nouvelle espèce, dit-il, ne peut nullement être confon- due avec le Bruant des roseaux , dont elle dif- fère essentiellement par la grosseur et la forme du bec, qui, dans l’espèce dont il s’agit, est fort, bombé et raccourci, tandis qu'il est grêle et pointe dans l’autre, » Ces dissemblances 222 MANUEL avaient également frappé M. Savi, qui, m’ayant fait part de ce qu'il en pensait, est convenu avec moi de nommer Æmberizsa palustris ce Bruant, auquel je rapporte, avec un: léger doute, EmBeriza ATRATA de Raffinesque ( Ca- ralieri di alcuni nuovi generi, page 6.) Voyez aussi les figures que M. Roux donne de cet oi- seau, Ornit. provenç. tab. 114 bis. M. Brehm parait avoir eu cet oiseau en vue dans la diagnose de son SCHILFROHRAMMER , page 302, n° 2; mais il le dit plus petit que le Schæniclus, tandis que ceux des marais d’Ostia, que M. Cantraine a rapportés de son voyage, sont bien plus vigoureux. Dans toutes leurs di- mensions , six pouces quatre lignes. A mon avis, en est de cet oiseau comme de tant d’autres animaux des différentes contrées. du globe, qui offrent souvent des caractères distincts, surtout à la vue seulement de quel- ques échantillons , mais qu'on est forcé de rap- porter à une méme souche primordiale , lorsqu'on parvient a comparer les individus en nombre trés- Considérable. Quelques espèces d'oiseaux. d'Europe nous D’ORNITHOLOGIE. 223 en fournissent également la preuve; comme, par exemple, Fringella domestica et cisalpina. M. Roux établit la description et la figure qu’il donne de cette espèce sur un sujet en p/u- mage d'automne. « Le mâle, dit-il, a le dessus de la tête, ses côtés , la gorge et le devant du cou d’un noir profond , à bord terminal des plumes d’un roux-brun. Une bande d’un blanc roussatre, partant de la naissance de la mandibule infé- rieure, s'étend le long du cou, et vient , en forme de collier, se fondre sur la nuque. Toutes les plumes du dos, les couvertures des ailes et les deux rectrices intermédiaires noi- râtres au centre , et d’un roux - fauve sur les bords , très-ardent sur les scapulaires ; toutes les parties inférieures d’un blanc lavé de rous- saätre. Rectrices brunes , bordées d’une teinte plus claire, excepté les deux latérales, qui sont extérieurement lisérées de blanc pur, et qui ont la moitié de leurs barbes intérieures de cette couleur ; bec et pieds d’un brun noirûtre. — La femelle a le dessus de la tête roussâtre, ainsi que toutes les autres parties supérieures du corps ; le milieu des plumes de l’occiput, 224. MANUEL du dos , des couvertures des ailes et des rec- trices , est d’un brun prononcé; une bande de cette dernière couleur couvre les joues ; une autre, partant de la naissance de la mandibule inférieure , entoure la gorge , qui est lavée de roussâtre , de même que la poitrine et les flancs. Ces deux dernières parties sont parsemées de traits bruns allongés ; le ventre , l'abdomen et les couvertures inférieures de la queue sont blanchâtres. » BRUANT A COURONNE LACTÉE.—E£. PITHYORNUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl, hthog. le vieux mäle. — Passer scLAvONICUS. Briss. Ornit. v. 3. p.04. la femelle.—Fisaren- amer. Meyer. Ornit. Taschenb.v. 3. p.62.—Naum. Neue Ausg. tab. 104. fig. 3. le vieux mäle.—WEisssChEITELIGER AmMER. Brehm. #ôg. Deut. p. 200. Un individu de cette espèce a été pris, dans l'automne de 1824, près de Vienne. D'ORNITHOLOGIE. 225 BRUANT ORTOLAN, — £. HORTULANA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. lemäle.—Vieill. Faun. franc. p- 97: pl. 46. fig. 3. mâle en été. — Roux. Ornit. provenc. p- 183. tab. 115. mâle et femelle, et pl. 116. variété, — Deurscner und FREMDER FESTAMMER. Brehm. Vüg. Deut. p: 295. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 103. mâle, femelle et variété. — Orrorax Bunnixe. Gould. Birds of Europ. part. 6. mâle et femelle. Habite. Plusieurs individus ont été pris en Angle- terre. À l’article propagation, mettez que les œufs sont d’un blanc bleuâtre marqué de taches et de points noirs. BRUANT CENDRILLARD. EMBECRIZ A CÆSIA. (Cnerscu.) Sommet de ia tête, nuque, joues , côtés du cou et un large ceinturon sur la poitrine , d’un beau cendré bleuâtre ; front, lorum , mous- tache et gorge d’un roux clair ; ventre et toutes les autres parties inférieures d’un roux de PanrTie IIIe. 15 226 MANUEL rouille ; manteau , dos et couvertures d’un brun roussâtre ; mais chaque plume marquée d’une mèche noire le long des baguettes , ex- cepté sur le croupion , qui est brun unicolore ; ailes , couvertures et pennes de la queue , noi- res , à larges bordures rousses ; la queue à peu près carrée , les deux pennes latérales marquées d’une très-grande tache blanche, et la troisième d’une très - petite ; baguettes brunes, la pre- mière finement lisérée de blanc. Bec et pieds d’un rouge clair. Longueur, cinq pouces une ou deux lignes. Les deux sexes au printemps. Le plumage d'automne offre des teintes moins pures; de petites stries brunes longitudinales sont répandues sur la teinte cendrée bleuâtre de la tête et de la nuque; des bordures brunes entourent les plumes grises de la poitrine , et le roux de la gorge est moins vif et moins pur. Je ne connais point la livrée du jeune âge. Le BRuUANT FOU MALE VARIÈTE. Roux. Ornit. provenc. v. 1. Atlas. tab. v12 bis. figure exacte du mâle. — Euse- RiIZA CæSia. Cretschm. dans l'Atlas du Voy. de Rupp. p.17. tab. 10. fig. 6. le mäle au Printemps: — EMBErIzA RUFIBARBATA. Hemp. et Ehrenb. f’oy. en Égyp. — Rora- BARTIGER AMMER. Brehm. #6g. Deut. p. 299. D’'ORNITHOLOGIE. 227 Habitela Syrie et l'Égypte. Est probablement plus commun dans le midi de l’Europe qu’on ne le présume, vu que des individus isolés ont été pris pour des variétés soit du Bruant ortolan où du Bruant fou. Accidentelle- ment en Autriche ; un individu fut pris en 1527 près de Vienne. M. Ruppel les a trouvés en Nubie aux mois de décembre et de janvier. Accidentellement en Provence, témoin la figure qu’en publia M. Roux. Nourriture et propagation. Inconnues. BRUANT ZIZI ou DE HAÏE. — £. CIRLUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. levieux mâle.—Vieill. Faun. franc. p. 91. pl. 44. fig. x et 2. — Roux. Ornit. provenr. v. 1. pl. 172. tab, 105 et 106. mâle et femelle, et tab. 107. variété. —KLEINER UN GROSSER ZAUNAMMER. Brehm. /’67. Deut. p. 297. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 102. fig Set 4. Habite. Commun dans les vignes de la vallée du Rhin et du Necker. Le mâle, perché à la cime d’un arbre, chante à peu près comme une grosse sauterelle. BRUANT FOU ou DE PRÉ. — £Z. CIA. Le très-vieux mâle au printemps a souvent 228 MANUEL toute la région des oreilles d’un beau noir * ; de larges sourcils blancs surmontent les yeux ; la gorge d’un cendré très-pur, la poitrine et les flancs d'un roux vif; le croupion d’un roux marron , et le poignet de l’aile d’un beau gris. Il se présente tres-rarement sous cette livrée dans nos contrées. Les jeunes ont du roux foncé à la région des oreilles , la gorge d’un cendré blanchätre , et le roux de la poitrine terne. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. ithog. le mâle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 104. fig. 1 et2.—Vieill. Faun. franc. p.94. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 170. tab. 111 et 112. mâle et femelle; mais la tab. fr2 bis, sous le nom de variété , est une figure du mâle Bruant cendril- lard, — Zip und GERSTENAMMER. Brehm. WVôg. Deut. p- 298. — Meanow sunrinc. Gould. Birds of Europ. part. S. mâle et femelle. Ajoutez à habite : Commun dans les vignes des vallées du Rhin et du * Dans l’adulte, en automne, cette région est grise, toute encadrée par une bande noire. D'ORNITHOLOGIE. 229 Necker ; de passage en Provence ; vit en Espagne , en Sibérie et jusqu'au Japon, où l’espèce est la même *. Les Japonais lui donnent le nom de Cozuseme. Connu en Provence sous le nom de Chio-mustacho où Chio= gavoué, dénomination donnée improprement à notre Emberiza provincialis. BRUANT RUSTIQUE. EMBERIZ A RUSTICA. (Part. ) Remarque. Les naturalistes du nord disent que cet oi- seau se montre accidentellement dans le nord et dans lorient des limites européennes ; mais les données certaines de son apparition.nous manquent encore. Je préfère conséquemment borner celte notice au signale- ment de l’espèce , me réservant de la décrire plus au long lorsque j'aurai été mieux informé , et que l’occasion se sera offerte de voir des sujets en nature. Voici , en atten- dant, le signalement de cette espèce par Pallas , et en note la description plus détaillée sur ‘des sujets reçus du Japon. Taille de l’Ortolan de roseaux. Tête noire, coupée par trois bandes blanches, dont l’une * Tous les sujets des deux sexes que je viens de recevoir du Japon sont dans la livrée parfaite du printemps. On les trouve très-rarement sous ce plumage dans nos contrées. 230 MANUEL sur le milieu du crâne, et les deux autres en forme de sourcils ; haut du dos rougeûtre ; quelques points de cette couleur sur le dessous du corps, qui est blanc, ainsi qu’une bande oblique sur les deux pennes extérieures de la queue. Emperiza RUSTICA. Pall. Ÿôüg. v. 3. p. 698. — Lath. Ind. Ornit. v. 1. p. 413. sp. 5x. Habite les saussaies de la Daourie et la Crimée. Remarque. Voici la description prise sur des sujets re- çus du Japon. Ceux qui possèdent des individus de cette espèce , tués en Europe , pourront juger si elle est la même. Sommet de la tête noir, coupé par trois bandes blanches, l’une sur la ligne moyenne du crâne , qui est faiblement marquée ; les autres de chaque côté en forme de larges sour- cils ; la bande du centre aboutit vers l’occiput à une petite plaque blanchûtre ; les deux autres vont en s’élargissant en arrière des yeux ; plu- mes du méat auditif d’un brun noirûtre ; gorge et partie du devant du cou blancs, encadrés la- téralement par une étroite raie noirâtre ; un large collier rouge de brique ceint la région thorachique ; cette couleur couvre toute la D’ORNITHOLOGIE. 231 nuque , et forme de larges mèches tout le long des flancs ; milieu du ventre et abdomen d’un blanc pur ; ailes et dos couverts de grandes mèches noires bordées de rouge de brique ; deux petites et fines bandes blanchâtres sur les ailes ; queue noire , mais les deux pennes ex- térieures portent, dans toute leur longueur , une bande blanche plus petite et moins large sur la seconde penne. Pieds jaunes; bec jau- nâtre à bande noire sur l’arête supérieure. Longueur, cinq pouces deux ou trois lignes. Son nom japonais est Kauradake.. Tels sont les sujets que je présume êire re- vêtus de la lvrée de printemps. Les individus que je crois en plumage d’automne ont le noir du sommet de la tête peu marqué , vu les bor- dures brunes qui entourent toutes les plu- mes ; la bande médiane n’est indiquée que par une teinte brune ; les raies longitudinales qui servent de bordure au blanc de la gorge ne sont indiquées que par une rangée de petites taches. Un autre Bruant , qu’on dit aussi exister en Russie, mais que je ne connais, comme le précédent , que sur des individus du Japon , 232 MANUEL est le( Bruant rutile) Emberiza rutila de Pallas. Lath. Znd. Ornit. ». 1. p. 411. sp. 40. Il est ca- ractérisé ainsi : Toute la tête, la gorge, la nuque , le devant du cou, toutes les parties supérieures du corps , les scapulaires et les couvertures des ailes, d’un rouge de brique sans, aucune tache x la poitrine et toutes les parties inférieures d’un’ beau jaune citron ; ailes et queue brunes, lisérées de jaune terne. Longueur, cinq pouces. BRUANT AURÉOLE. EMBERIZ A AUREOLA. (Pazc.) Un petit masque d’un noir profond entoure tout le bec et couvre la région des oreilles; sommet de la tête, nuque, manteau, dos, couvertures des ailes , et un large collier sur le devant du cou , d’un beau roux marron pour- pré ; poignet de l'aile d’un blanc pur; partie du devant du cou, poitrine, ventre et flancs, d’un beau jaune ; des mèches couleur marron couvrent les flancs ; abdomen et couvertures de la queue blanchätres ; queue courte ; les pennes, ainsi que les rémiges, d’un brun terne, toutes lisérées de gris; sur la penre extérieure une grande tache blanche conique, D'ORNITHOLOGIE. 233 et sur la seconde une longitudinale de cette couleur. Dessus du bec brun, dessous rou- geatre ; pieds bruns. Longueur, cinq pouces neuf lignes. Le vieux mäle. La femelle porte un masque gris noirâtre; le sommet de la tête et le croupion sont les seules parties colorées de marron pourpré ; le collier marron pourpré du devant du cou très-étroit ; les teintes jaunes comme dans le male, mais les flancs nuancés d’olivätre et marqués de lar- ges mèches brunes ; la nuque, le manteau et le dos d’un brun terne avec de grandes mèches noires ; le poignet de l'aile d’un gris blan- châtre ; point de tache blanche sur la seconde rectrice. Emseriza AUREOLA. Pall. Wôg, v.2. p. q11. sp. 23. — Gmel. Syst. 1. p. 879. — Lath. Zrd. Ornit. v. 1. p. 414. sp. 53." — Enseriza sisirica. Nov. com. petr. v. 15. p- 488. — Falk. V’üg. v. 3. p. 398.— YELLOW BREAsTED BUNTING. Lath. syn. w. 3: p. 201. —- Penn. Arct. Zool. D. 2. p: 366. Habite la Sibérie et le Kamtschatka ; vit aussi dans la Crimée , et se trouve dans quelques provinces méridio- nales de la Russie; son apparition dans d’autres parties orientales n’est pas constatée authentiquement. Nourriture et propagation inconnues. 234 MANUEL BRUANT JACOBIN. EMBERIZ A HYEMALIS. (Linx.) Tête, gorge, cou, haut de la poitrine et parties supérieures du corps d’une teinte ar- doise foncé ; ventre et abdomen d’un blanc pur ; des trois pennes latérales de chaque côté de la queue, l’extérieure est bordée de noir en dehors , les autres pennes et celles des ailes sont d’un brun noir ; les rémiges sont bordées de gris-blanc à l'intérieur, et d’un noir pur à leur pointe. Le bec blanchâtre; iris bleuûtre ; pieds d’un jaune brunâtre. Longueur, cinq pouces six lignes. Le mäle au printemps. La femelle et le mäle en hiver ont le bec blan- châtre , à pointe noire ; la tête, le cou , le man- teau , la sorge et la poitrine d’un gris bleuâtre mélangé de roux. Les jeunes ont des teintes encore plus roussàtres. Euseriza AaxemaLis. Linn. Syst. 1. p. 308. — Gmel. p. 868. — Wilson. Americ. Ornit. v. 2. pl. 16. fig. 6. — HonruLcanus NiVALIS NIGER. Briss. Ornit. v. 3: p.289. — Frincizza nupsonias. Mill. //ust. tab. 21. — L'ORTOrAN JACOBIN. Buff. Oiseaux. v. 4. p. 335. — Catesb. Carol. D’ORNITHOLOGIE. 235 vw. 1. tab. 36. — Bracr punninc. Lath. Syn. v. 3. p. 166. — Arct.-Zool. v. 2. n° 223. Habite Amérique du Nord ; eu été dans les contrées boréales, et en hiver dans les États-Unis; pousse ses migrations accidentellement jusqu’en Islande ; peut- être y est-il de passage périodique, vu que plusieurs individus ont été pris dans cette partie boréale de VEurope. BRUANT MITILÈNE. — £. LESBIA. Le vieux mäle au printemps a la tête et la nuque d’un cendré pur , légèrement roussâtre , marqué partout de petites mèches d’un noir profond ; manteau roussâtre , avec de très- larges mèches d’un noir profond ; croupion et poignet de l'aile d’un roux vif; lorum isabelle ; méat auditif roux-marron ; gorge et devant du cou blanc, encadré par un hausse-col de taches noires qui se montrent isolément sur le bas du cou ; poitrine marquée d’une zône de taches d’un roux ardent et d’un blanc pur sur les côtés ; milieu du ventre blanc; flancs isabelle marqués de longues mèches noires. Une grande tache blanche longitudinale sur la première rectrice, et une très-petite sur la seconde ; iris brun, cercle des yeux jaune ; pieds jaunes, 236 MANUEL bec brun. Longueur totale, cinq pouces six lignes. La vieille femelle a les parties supérieures d'un brun terne marqué d’un très-srand nombre de mèches noires, sur le roux du groupion des stries noires ; méat auditif d’un roux terne; ce qui est blanc chez /e mäle est isabelle chez /a femelle ; hausse-col marqué d’un plus grand nombre de taches noires ; point de roux ardent à la poitrine , où se trou- vent des taches noires. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle, figure passablement exacte. — Roux. Ornit. provence. p. 177. tab. 100. 0822: Copie de la planche enl. de Buffon, et fig. 1. le Jeune de l'année. — Zaa Da rorpi. Calvi. Ornit. di Genova. P: A7. — GEBÂNDERTER AMMER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. P: 63. Copie du Manuel. Habite Jes parties orientales du midi de l'Europe ; on le dit commun en Grèce et en Crimée; les jeunes s'éga- rent , quoique rarement , en Italie et en Provence , où des captures,ont eu lieu. De semblables captures d’in- dividus égarés ont eu lieu en Allemagne. Vit jusqu’au Japon ; où il est connu sous le nom .de Jamazuzume: D'ORNITHOLOGIE. 237 BRUANT GAVOUÉ *. EMBERIZ A PROVINCIALIS (Linx.) « Le Bruant gavoué, dit M. Roux, dont pres- que tous les auteurs ont voulu parler , ne me paraît avoir été connu en nature que par Buf- fon. C’est au naturaliste qui écrit l’histoire des oiseaux de la Provence qu'il peut appartenir de fixer enfin l’opinion des ornithologistes sur ce fameux Bruant, et je ne crains pas de dé- mentir ici non-seulement tout ce qui en a été dit, mais de relever même des erreurs dans lesquelles est tombé Buffon. » En parlant du gavoué de Provence, cet au- teur ajoute qu’il tient de M. Guys qu'on le nomme vulsairement Cic-gavotte où Chic- moustache. W se trompe ; c’est à la femelle du Bruant fou, Æmberiza cia, qu'on donne le * Cet oiseau, que Buflon a fait figurer, et qui a existé autrefois dans les galeries du Jardin du Roi, à Paris, n’a pas été revu depuis cette époque. Je place l’article que M. Roux, auteur de l’excellent ouvrage sur les Oiseaux de la Provence, vieñt de publier sur cétte espèce. Jen avais fait mention dans le premier volume, à Particle du Bruant mitilène ; dans une note, page 318, qu’on doit supprimer. 236 MANUEL premier de ces noms, en prononçant Chiquo- gavouelto, au masculin Chic-gavoue ; on ap- pelle aussi le mâle Chic-moustache, et quelque- fois Chic-farnous. Finalement, M. Roux met en doute l’exis- tence de cet oiseau , que personne n’a vu de- puis Buffon , et que M. Roux chercha vaine- ment pendant plusieurs années en Provence. Je suis d’avis qu’on trouvera quelque jour l'oiseau figuré par Buffon pl. 656, fig. 1, in- diqué sous le faux nom de gavoué, sinon en Provence, du moins dans les parties orientales du midi de l'Europe. Jusque là on peut se permettre de passer cette espèce sous silence. DEUXIÈME SECTION. BRUANTS PLECTROPHANES. BRUANT DE NEIGE. — £. NIV ALIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl.lithog. le mâle en hiver.— La Passe- RINE DE NEIGE (Passerina nivalis.) Vieill. Faun. franc. p.86. pl. 41. fig. 3. — Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 167. tab. 103. mâle et femelle en hiver. — SonN&E ; WINTER ; D'ORNITHOLOGIE. 239 NORDISCHER, BERG, und SCHWARZKOPFIGER SPORNER. Brehm. V’ôg. Deut. p. 303 à 306. — Snow sunruinc. Richards. North. Zool. v. 2. p. 246. — Gould. Birds of Europ. part. 5. le vieux mäle en été et le mâle en automne. — Naum. Mature. Neue Ausg. tab. 106. vieux et jeune en hiver , et tab. 107. mâle et femelle en été. Ajoutez à habite : Les jeunes , à leur passage d’automne , couvrent quel- quefois de leurs bandes nombreuses de grands espaces sur la grève , le long des côtes de la Hollande ; il est ex- traordinairement rare de trouver un sujet adulte parmi ces grandes troupes de jeunes oiseaux. Les vieux opèrent probablement leur passage à une autre époque et en d’autres lieux. Très-commun dans Amérique du Nord , au Spitzberg et en Laponie. BRUANT MONTAIN. — Æ. CALCARATA. Le vieux mâle en habit de noces a tout le noir du plumage très-profond , comme ve- louté ; toute la tête, la face, la région des oreilles , le devant du cou et la poitrine sont de cette couleur ; le croissant roux de la nuque très -ardent et pur, et toutes les couleurs du plumage tranchées, vives et pures ; le bec est d’un beau jaune et la pointe brune. La femelle au printemps a le sommet de la 240 MANUEL tête , les épaules, le dos et les couvertures alaires d’un brun noirâtre avec des bordures roussâtres ; nuque et croupion d’un brun-roux parsemé de petites taches noirés ; les côtés de la tête variés de noirûtre et de roussâtre; la bande sourcilière et les côtés du cou d’un blanc roussâtre ; gorge blanche , encadrée de brun ; parties inférieures blanches , mais les flancs roussâtres avec des stries noirâtres. LarcanD BUNT£ING. Richards. Nortk. Zobl. v., 2. p. 248. tab. 48. vieux mäle en habit de printemps. — Transact. Linn. Society. v. 15. tab. p. 156. le jeune. Un sujet tué en Angleterre. — LERCHENFARBIGER SPORNER. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 57. — Brehm. Vôg. Deut. p.306. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 108. fig. 1. jeune femelle , 2. mâle en hiver , et 3. mâle en été. Habite. Plusieurs individus ont été tués en Angle- terre. MAN VER GAS DUB AUS ELLE LED D'ORNITHOLOGIE. 241 GENRE VINGT-NEUVIÈME. BEC-CROISÉ. — ZOX1 1. Caracteres. Voyez Manuel, vol. 1, page 324. Ajoutez : Que la livrée rouge ou rougeàtre des males n’est point, comme on le croyait erroné- ment,propre àune période limitée de la vie; mais cette livrée est l’état parfait du plumage dans le sexe masculin. M. Brehm a prouvé que la nidi- fication et la ponte ont lieu dans toutes les sai- sons; il attribue cette propriété à l’abondance ou à la disette de nourriture ; il est du moins certain que ces oiseaux nichent en décembre comme en mars, avril ou mai. Les vieux mâles ont un plumage rouge, les jeunes l’ont rou- geàtre , Jaune rougeàtre ou jaunûtre; les fe- melles d’un vert Jaunûtre, et les jeunes gris ou grisâtre. Le changement du plumage chez le Bouvreuil-dur-bec est soumis aux mêmes lois de coloration *. * On est invité à changer, selon ce nouvel aperçu , les titres en italique placés en tête des différentes livrées dans les articles descriptifs de ces espèces. PARTIE IIIe. 16 242 MANUEL BEC—CROISÉ PERROQUET. — Z. PFTIOPSIT- TACUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. la femelle.—Naum. Nature. Neue Ausg. tab.109.—KierERNKREUTZSCHABEL. Meyer. Or- nit. Taschenb. v. 3. p. 43.— Brehm. og. Deut. p. 242. — Nilson. Ornit. suec. v. 1. p. 120. — STORRE KORSNABB. Nil. Skandinav. Faun. tab. 17 a. vieux mâle, et 18 a. vieille femelle.—Parnor cross-Biz. Gould. Birds of Europ. part. 6. — Walter. Nordis. Ornit. — Hefti. tab. 16. Niche à la sommité des sapins les plus élevés. BEC - CROISÉ DES PINS. — L. CURVIROS TRA. Les teintes principales sous lesquelles /e mâle se présente sont plus ou moins d’un rouge de brique ou rouge vermillon ; le milieu du ventre blanchâtre. Les mâles d’un an sont d’un rouge terne, d’un rouge jaunâtre , d’un jaune ver- dâtre ou d’un jaune terne, nuancé de rou- geûtre. Les wreilles femelles ont le dessus du corps gris foncé , le croupion d’un vert jau- nâtre , le dessous du corps d’un gris clair nuancé de verdâtre. J'ai vu des mâles à som- met de la tête, ventre et croupion d’un beau D’'ORNITHOLOGIE. 243 jaune ; une large bande brune derrière les yeux ; le reste comme la vieille femelle. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle adulte.—WVieill. Faun. franc. p.61. pl. 30. fig. 1, 2 et 3.— Roux. Ornit. provenç. v. 1. p.114. tab. 69. mâle varié, 70. mâle âge moyen, et 71. femelle. — FicaTEex-KREUTZSCHNABEL. Meyer. Ornit. Taschenb.v.3.p. 45. — MiTTLERER, GEBIRGS UN FICHTEN- KREUTZSCHNABEL. Brehm. Wôg. Deut. p. 242. — Mixpre- KORSNABB. Nilson. Skandinap. Faun. tab. 19 a. le mâle. — Walter. Nordis. Ornit. — Hefti. tab. 17. mâle et femelle. — Naum.Naturg. Neue Ausg. tab. 110.dans toutes les livrées. Ajoutez à l'habitat : Vit jusqu’au Japon, où l'espèce est absolument la même qu’en Europe. Son nom japonais est Zsuga. BEC-CROISÉ LEUCOPTEÈRE. LOXIA LEUCOPTER A. (Guzr.) Le bec noir, peu croisé ; sur les ailes deux bandes transversales blanches. Toutes les parties supérieures du corps, la tête , le cou et la poitrine d’un beau rouge san- guin ; sur la nuque une bande noirâtre , et vers 244 MANUEL le milieu du dos une semblable ; partie médiane de la poitrine et ventre d'un brun grisâtre ; cô- tés de la tête souvent tachetés de noir ; un trait de cette couleur borde le front, passe à travers CRETE . . l'œil et se perd sur les oreilles ; les ailes et la queue sont noires ; trois des pennes secondaires, les plus proches du corps, portent une tache terminale blanche; les deux rangées de cou- vertures sont terminées de blanc , ce qui forme deux bandes de cette couleur ; le bec est noir et les pieds sont bruns. Longueur , cinq pouces six ou huit lignes. Le eux mäle. La femelle a la tête et le dessus du corps d’un gris-brun verdâtre , avec des bordures d’un vert jaunûtre ; croupion d’un jaune clair; les parties inférieures sont d’un gris verdâtre, marqué de stries noirâtres ; milleu äu ventre blanchâtre, abdomen grisàtre ; deux bandes blanchâtres sur les ailes. Loxia Leucoprena. Gmel. Syst. 1. p. 844. — Loxta FALCIROSTRA. Lath. [nd. Ornit. v. 1. p. 3q1. sp. 2. — Cunvirosrra ÉEucorterA. Wilson. Æmeric. Ornit. v. 4. pl. 31. fig. 3. — BEC-CROISÉ cEucorTÈRE. Vieill. Galerie des Oiseaux. v. 1. p. 56. tab. 52! vieux mâle. — Waire- wincED cross-Bizz. Gould. Birds of Europ. part. 4. mâle et femelle. — Wuiïe - WINGED CROSS - BIEL. Dixon. D'ORNITHOLOGIE. 245 V'üg. tab. p. 356. femelle. — Arct. Zool.v. 2. n° 208. — Lath. Syn. v. 3. p. 108. — Richards. ANor- thern Zool. pag. 263. n° 77. — ZWeIBiNDIGER und WEISss- BINDIGER KREUTZSCHNABEL. Brehm. ’üg. Deut. p. 244. — Loxia Tacgioprera. Gogler Reis. 1827. p. 411. — BanveL KORSNABB. Nilson. Skandinav. Faun. tab. 20. la femelle. Habite Y Amérique du Nord et la baie de Hudson , où elle vit dans les forêts de pins. De passage plus ou moins accidentel en Europe, soit par petites bandes ou isolé- ment; plusieurs captures en ont été faites dans le nord de l’Allemagne et ailleurs. Tué près de N:remberg et en Angleterre. Nourriture. Semence des arbres forestiers des régions du Nord. Propagation. Niche dans le district de la baie d'Hudson, où on dit qu'il construit le nid sur les branches des pins avec des herbes sèches et de la terre : pond cinq œufs blancs , tachetés de jaunâtre. &æ AE AAA BAR A/R A/R 246 MANUEL GENRE TRENTIÈME. BOUVREUIL. — PYRRHULA. 4 Caractères. Voyez Manuel, page 331. BOUVREUIL DUR - BEC *. — P. ENUCLEATOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. jeune mâle. — Le Dur-ssc ROUGE (Strobiliphaga enucleator.) Vieill. Galerie des O1- seaux. v. 1. p: bS. pl. 53. très-vieux mâle. — 14. Faun. franc. p. 63. pl. 31. fig. 1. adulte, fig. 2. jeune en mue. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 116. tab. 72. jeune mâle. — Conyraus ENUCLEATOR. Cuv.— Richards. Faun. boreal. am. p. 262. tab. 53. la femelle. — Brerrscanäezicer und SCHMALSCHNÂBLIGER HACKENGIMPEL. Brehm. V’6g. Deut. p. 247. — Naum. tab. 112. BOUVREUIL PALLAS. — P. ROSE 4. # Le jeune mâle a une livrée grise rougeûtre, toute couverte de taches brunes longitudinales; * Voyez ce qui est dit relativement à la livrée rouge du Bec-croise, et changez, selon ces données, les titres en ita- lique des différentes livrées de cette espèce. D'ORNITHOLOGIE. 247 sur les ailes, deux bandes d’un jaune rougeitre; croupion d’un brun jaunûtre ; après la mue , on remarque les traces blanches au front, le rouge cramoisi prend plus d'éclat , et les mèches lon- gitudinales disparaissent en partie. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le très-vieux müle.—Rosex- FARBIGER FINK. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 47. — WEISSSTIRNIGER KARMINGIMPEL. ( Erythrothorax roseus. ) Brehm. ’ôg. Deut. p. 249. — Naum. fab. 113, fig. 3. BOUVREUIL CRAMOISI. — P, ERFTHRIN A. On trouve une jolie variété de cette espèce ; de vieux mâles, qui ont une livrée couleur orange , partout où l’état normal est rouge ; les plumes sont toutes bordées et lisérées de rose. ÿ Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle adulte.—Karuixkôp- FiGER FiNKk. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 48.—Naum. Neue Ausg, tab, 113. fig. 1 et 2. mâle et femelle. — ERYTAROTHORAX RUBRIFRONS. Brehm. ’ôg. Deut. p. 249. — 248 MANUEL Ajoutez : Habite aussi quelques îles de la mer du Nord ; se montre en Schleswig, en Sibérie, dans le pays d’Anhalt, et plus rarement dans la vallée du Rhin. Propagation. Nous avons dit que les œufs sont ver- dâtres ; M. Brehm dit qu’ils sont de cette couleur , mais marqués de points rouges. BOUVREUIL COMMUN. — P. FULGARIS. M. Nilson donne aussi, comme variété de notre Bouvreuil commun, une belle figure, tab. 70 , de la Loxia flamengo de Sparman , que j'avais soupçonné (voyez Manuel, pag. 354 et 339 ) être une variété du Bouvreuil dur-bec. On est conséquemment invité à classer les ci- tations indiquées comme appartenant à la va- riété albine du Bouvreuil commun. U1e autre variété, assez rare, est colorée sur les parties inférieures comme les sujets ordi- naires ; mais les plumes du manteau sont du même rouge que celles du ventre. Ce sont pro- bablement des mäles dans lextréme vieillesse. D’ORNITHOLOGIE, 249 Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mäle. — Bouvreuiz D’Eu— rorE. Vieill. Galerie des oiseaux. vol. 1. p. 63. pl. 56. mâle. — 14. Faun. franc. p.64. — Roux. Ornit. provenc. v. I. p. 119. tab. 73 et 74. mâle et femelle, variété de petite race, — DEUTSCHER, WANDER UN GROSSER GIMPEL. Brehm. #6g. Deut. p. 252. — Dounerre. Nilson. Skandinav. Faun. tab. 46. le mâle et la femelle, de grande race. — Naum. tab. 111. Ajoutez à habite : L'espèce est très-répandue dans l'Orient : on la trouve en Sibérie et jusqu’au Japon, où elle paraît très-com- mune, et ne diffère en rien de nos individus d'Europe. Son nom japonais est Âmauzo. BOUVREUIL GITHAGINE. PYRRHULA GITHAGINEA. (Miuir.) Le mâle diffère peu de la femelle par les couleurs du plumage. Un gris teint d’une nuance rose clair couvre toutes les parties in- férieures du corps, revêt la gorge et entoure la base du bec; cette teinte est plus pâle à la gorge dans quelques individus. Un cendré pur couvre le sommet de la tête ; du brun cendré 250 MANUEL est répandu sur la nuque, le dos et les couver- tures des ailes ; une faible teinte rose colore les plumes du croupion, et les bordures des pennes alaires et caudales ; toutes sont lisérées de blan- châtre sur un fond noir ; queue faiblement four- chue ; le bec et les pieds sont rouges. Longueur , quatre pouces six lignes. Le mâle. La femelle n'a point de teintes roses , si ce n'est aux bordures des pennes alaires et cau- dales , et une très-faible nuance au croupion ; les parties supérieures sont d’un brun-isabelle ; la base du bec et la gorge cendrées, les parties inférieures isabelle pur , et le milieu du ventre blanchâtre. Le bec est rouge comme chez le male. Les jeunes de l’année ont des teintes moins pures que celles de la femelle. Le jeune mâle, après la mue, diffère bien peu de la femelle adulte. BouvREUIL GITHAGINE. Temm. et Laug. Planches colo- riées d'Oiseaux. 400. fig.1et2. — Voyageen Egypte, pl. 5. fig. 8. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. supp. p. 377. tab. 74 bis. mâle en automne. Habite la Nubie et la Syrie ; accidentellement de pas- D'ORNITHOLOGIE. 251 sage en Provence ; ox dit qu'elle visite aussi les iles de l’Archipel. Nourriture et propagation inconnues. BOUYREUIL À LONGUE-QUEUE.—P. LONGICAUDA. Ajoutez à la description du mâle au prin- L4 temps : Que le croupion est aussi d’un rouge pon- ceau ; le blanc des ailes forme deux très-larges bandes sur celles-ci. Longueur, seulement cinq pouces trois ou quatre lignes. La femelle au printemps a le contour du bec d’un brun noirâtre; le cercle des yeux , les joues et la gorge couverts de plumes blanchâtres, lustrées comme dans /e mâle ; sommet de la tête et parties supérieures d’un cendré très-fai- blement teint de rougeätre, et couvert de mè- ches noires ; devant du cou et poitrine roussà- tres ; flancs. d’un roux rougeâtre; milieu du ventre blanc; pennes des ailes et celles du mi- lieu de la queue bordées de brun roux ; sur la troisième penne de la queue une bande blanche longitudinale, le reste noir ; croupion rous- satre. < 252 MANUEL Les jeunes de l’année n’ont point de plumes lustrées ; le tour du bec est d’un rouge clair ; tout le rougeûtre des parties inférieures mar- qué de petites mèches brunes; les parties supé- rieures comme la femelle , mais le croupion rougetre ; les deux larges bandes sur l'aile marquées, mais moins blanches que chez l’a- dulte. Ajoutez : Atlas du Manuel , pl. lithog.le mâle en plumage parfait d'hiver. —LancscHWANZIGER FINK. Meyer. Ornit. Taschenb. V3. p. 02. On trouve cette espèce jusqu’au Japon, où elle n’est pas très-abondante , même rare; elle est plus commune dans les provinces septen- trionales de la Corée. Les Japonais lui donnent le nom de Bonmastko où Masiko. 1215:12::95:5:21391)::)133] D'ORNITHOLOGIE, 253 GENRE TRENTE-UNIEME. Gkos - BEC. — : FRINGILLA. Caractères. Voyez Manuel, page 541. PREMIÈRE SECTION. LATICONES *. GROS-BEC VULGAIRE. — F. COCCOTHRAUSTES. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Gros-sec n’EuroPe.Vieill. Faun. franc. p. 67. pl. 33. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. Provence. v. 1. p. 122. tab. 75 et 76. — BIiRKEN, KIRSCH und PLATTEOPFIGER KERNGEISSER. Brehm. Vüg. Deut. p. 256. — Haw-riNou. Gould. Birds of Europ. part. 5. mâle et femelle. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 114. Ajoutez à habite : Vit jusque très-loin dans l'Orient, en Sibérie et au Japon ; les individus de cette partie reculée de l'Asie sont absolument les mêmes que ceux d'Europe. Le nom japonais de cette espèce est Zkaruga. * Quelques méthodistes établissent dans cette section les genres Coccothraustes, Chloris, Pyrgita et Serinus. 254 MANUEL 4 GROS-BEC VERDIER. — F. CHLORIS. Ajoutez aux synonymes : L. Atlas du Manuel, pl. lithog.—%rincire verpier. Vieill. Faun. franc. p. 69. pl. 34. fig. 1, 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p.125. tab. 77 et 78. mâle et femelle. — FiCHTEN, GARTEN Und NORDISCHE GRÜNLING. Brehm. l’6g. Deut. p. 260.— Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 120. Remarque. Deux espèces voisines de la taille de notre Verdier habitent au Japon; elles différent assez par les couleurs du plumage pour en former des espèces dis- tinctes. GROS-BEC INCERTAIN. FRINGILLA INCERTA. (Rasso.) Entièrement olivâtre , légèrement tacheté de brun vif sur le dos, le ventre blanchätre ; pennes de la queue bordées de brun vif; le bec et les pieds fauves. Le mile selon Raffinesque. La femelle ( selon Roux) a toutes les parties supérieures d’un gris verdâtre tirant au brun ; la gorge d’un blanc roussâtre ; les flanés et la poitrine d’une teinte plus rousse, parsemés de quelques taches brunes longitudinales ; le ven- tre et les couvertures inférieures de la queue Æv D'ORNITHOLOGIE. 255 d’un blanc sale; rémiges et rectrices brunes en dessus et grises en dessous , bordées de brun clair; iris noir; bec et pieds d’un brun grisä- tre. Longueur , cinq pouces six lignes. FRINGILLA INCERTA. Risso. Histoire naturelle de l'Europe mérid. vol. 3. p. 52. esp. 135. — FRINGILLA OLIVACEA. À à Raffin. Caratteri deg. alc. nuov. gen. p. G.—FRINGILLE IN- CERTAINE. Roux. Ornit, provenc. v. 1. Supp. p. 378. tab. 58 bis. la femelle, Habite. De passage en Provence, où elle se montre quelquefois en automne; aussi trouvée en Sicile, aux environs de Palerme. Remarque. Je n’ai jamais vu cette espèce , que je classe suivant les données fournies dans l’excellent ou- vrage de M. Roux. GROS-BEC SOULCIE. — F. PETRONIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun.franc. p.70. pl. 35. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 127. tab. 79. — STE und FELSENSPERLING, Brehm. Wôg. Deut.: p. 263. — Naum. Nature. Neue Ausg. tab. 116. fig. à et 4. Propagation. Pond, suivant M. Roux, cinq ou six œufs bruns , piquetés de blanc. E 256 MANUEL GROS -BEC MOINEAU. — F. DOMESTICA. Pour reconnaitre et distinguer les jeunes de la Fringilla domestica de ceux de la Crsalpina , il faut relever les plumes de la tête : leur base, dans le jeune mäle de la Domestica, est cen- drée , tandis que la base des plumes dans la C- salpina est brune. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.le mâle. — Vieill. Faun. franc. p. m1. pl. 35. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1.p. 120. tab. 80. vieux et jeune mâle , tab. 81. femelle, et tab. 82. variété albine. — HocHKÔPFIGER, MITTLERER Und PLATTOPFIGER HAUSSPERLING. Brehm. Wôg. Deut. p. 264. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 115. Se trouve aussi dans la Ligurie et la Dalma- tie, mais en petit nombre; elle y est comme étrangère au milieu des troupes nombreuses de l'espèce suivante. GROS-BEC CISALPIN. — F. CISALPIN.A. & Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pt. lithog. lemäle. — YRINGILLE À TÈTE D’ORNITHOLOGIE. 257 marñow. Vieill. Faun. franc. — Yd. Galerie des Oiseaux. v. 1. p. 76. pl. 63. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 133. pl. 82 bis. — Cisarriner Fix6. Meyer. Ornit. Taschenb. v.3.p. D3. Ajoutez à habite et à la remarque page 352 du Manuel : On voit le Cisalpin établi et nichant au sommet du Mont-Cenis, ainsi que sur toute la pente méridionale, et de là dans toute l'Italie; il est seulement de passage en septembre et octobre dans les provinces méridionales de la France , presque toujours mêlé avec les troupes du Moineau ordinaire; mais il ne niche point en-decà des Alpes d'Italie. Sa manière de vivre est la même que celle de la Domestica , car on le trouve dans le Midi en très-grande quantité , dans les tours et les masures. S'il est moins fréquent dans les villes que la Domestica l’est chez nous , on doit en trouver la cause dans la forme des bâtisses italiennes , dont les toitures où plates-formes ne se prêtent point à sa nidification. M. Cantraine assure positivement que sa manière de vivre ne res- semble en rien à celle du Friquet ( Fringilla montana ). GROS-BEC ESPAGNOL. — F. HISPANIOLENSIS. La femelle diffère également de notre Moi- neau domestique et de la femelle du Csalpin. Tête , nuque et dos d’un brun-sris; toutes les Parme HII°. 17 258 MANUEL mèches noires du manteau sont lisérées de bor- dures isabelles, et cette couleur forme aussi de larges bordures aux pennes des ailes et de la queue ; bande derrière les yeux, isabelle ; poitrine d’un cendré isabelle; devant du cou d’un blanc sale, marqué de quelques taches réunies d’un noirâtre peu prononcé ; quelques mèches peu distinctes sur la poitrine ; abdo- men d’un blanc isabeile. Bec d’un brun très- clair. À Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle.—Koux. Ornit. provené. v. 1. p. 137. tab. 84. vieux mâle. — SPANISCHER pink. — Meyer. Vôg. Deut. v.3. p. 53. Habite. Très-commun en Égypte, en Sardaigne , en Sicile, et partout en Espagne, dans les villes et les vil- lages; répandu jusqu’au Japon; assez commun à Timor, à Java et dans quelques autres îles des Moluques. J’ai comparé des sujets de ces pays, et n’ai pu trouver au- cune différence un peu marquante dans les teintes du plumage , mais concordance absolument parfaite dans la distribution des couleurs principales. Propagation inconnue. # D'ORNITHOLOGIE. | 259 | GROS-BEC FRIQUET. — Æ MONTANA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p- 72: pl. 36. fig. 1. — Roux .Ornit. provenc. v. 1. p. 135, tab. 83. le mâle.— FELD, BERG und NORDISCHER SPERLING. Brehm. Vôg. Deut. p. 267. — Pic riNK. Nilson. Skandinas. Faun. tab. 74. — Naum. Neue Ausg. tab. 116. Jig. 1 et 2. Habite. Vit jusqu'en Laponie , en Sibérie ét au Japon, où l’espèce est exactement la même que chez nous. Son nom japonais est Zuzume. GROS-BEC SERIN ov CINI. — FSEÆERINUS. A l’âge d’un an, les teintes jaunes des di- verses parties du corps sont moins pures , sur- tout sur la tête. Dans sa premiere livrée , le gris et le roux légèrement verdâtre sont les cou- leurs du plumage qui sont parsemées de traits bruns allongés. « Ajoutez : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Le serin sous le faux nom de Venroron. Vieill. Galerie des Oiseaux. v. 1. P: 75. pt. 621" " Id. Faun. franc. p. 76. pl. 38..fig. 1. 260 MANUEL — Frincisre cn. Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 146. tab. 94. mâle et femelle. —6sricner und sÜDLICRER GIRLATZ. Brehm. J’6g. Deut. p.254.—Naum. Neue Ausg. tab. 123. Habite. Très-commun en Allemagne dans la vallée du Rhin, où il vit dans les vignes et les vergers. DEUXIÈME SECTION. BREVICONES *. GROS-BEC PINSON. — F. COELEBS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. franc. p.73. pl. 36. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1.p. 130. tab. 85 et 86. mâle et femelle. — Norniscrer, GARTEN, WALD, und WAHRER EDELFINK. Brehm. Wôg. Deut. p.272. — Born. Nilson. Skandinav. Faun. tab, 35. mäle et femelle au printemps. — Naum. Neue Ausg. tab. 118. Il paraît ne pas exister au Japon , tandis que l'espèce suivante y est assez commune. # * Quelques méthodistes établissent dans cette section les genres Struthus, Montifring'lla et Canabira. D'ORNITHOLOGIE. 261 GROS-BEC D’ARDENNES.—F. MONTIFRINGILLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. mâle au printemps. —Vieill. Faun. franc. p. 94. pl. 37. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p- 142. tab. 87. fig. x et 2. mâle en automne et au prin- temps , et tab. 88. femelle.—NorniscHEer und HOCHKOPFIGER sucarink. Brehm. Vüg. Deut. p. 274. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 119. mâle dans les deux saisons , et fig. 3. femelle. Habite. Très -commun dans les régions du cercle arctique, où il niche sur les pins et les sapins ; les œufs ressemblent exactement à ceux du Pinson. Vit aussi jusqu’au Japon , où l’espèce ne diffère aucunement de la nôtre. Son nom japonais est Mizume où Mijamizuma. GROS-BEC NIVEROLLE. — F. NIF ALIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. la femelle en automne. — Vieill. Faun. franc. p.175. pl. 37. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 144, tab. 89. mâle en hiver. — Scaner und EISEARG FIFK. Brehm. /’üg. Deut. p. 269. — Sxow FIxcH. Gould. Birds of Europ. pl. part. 4. le mâle en été et la femelle en hiver. — Naum. Neue Ausg. tab. 117. vieux mâle et femelle. 262 MANUEL GROS-BEC LINOTTE. — £, CA4ÏVABINA Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. le mâle.=Vieill. Faun. franc. P- 77: pl 38. fig. 2 et3. — Roux. Ornit. provence. v. 1. P: 145: tab. 91. vieux mâle au printemps, et 92. mâle er automne. — FicHTeN und BusCH BLUTHANFLING. Brehm. Vôg. Deut. p. 276. Ajoutez aussi : La PETITE LiNOTTE DE vienes. Buffon. pl. enl: 161. fig. 2. un mâle en mue. — Naum. Neue Ausg. tab. 121. GROS-BEC DE MONTAGNE. — F. MONTIUM. Jamais de rouge sur la poitrine m sur la téte, le bec jaunâtre en hiver, tlanchätre en été. Ajoutez aux synonymes : FRINGILLA FLAVIROSTRIS. Linn. laun. suec. P: 87: — Nilson. Ornit. suec. p. 146. tab. 4*. — Pall. Voy. v. 2. * Mais point la Æ. flavirostris de Retz, Fauna suecica , table du frontispice, qui est un Sizerin. Les noms de Linaria , D’ORNITHOLOGIE. 263 p.710. — Atlas du Manuel, pl. ithog. en automne.—Vieill. Faun. franc. p.79. pl. 39. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 153. tab. 93. — GeLsscuniscicer rinx. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 54. — BERG; GELBSCHNÂBLIGER und MiITTLERER BERGFINK. Brehm. Wôg. Deut. p. 278. — Naum. Veue Ausg. tab. 122. mâle, femelle et Jeune. Se fée au Japon , où il porte le nom de Zuzume. TROISIÈME SECTION. LONGICONES *. GROS-BEC VENTURON.— 7. CITRINEZLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel. pl. lithog.— Fringille cini ou Lori- nus , transporté au Venrurow. Vieill. Faun. franc. p. 80. pl. 4o. fig. x. venc. v. 1. p. 155. tab. 90.—Zirronexzeisie. Brehm. J’ôg. Deut. p.286.—Naum. Neue Ausg. tab. 124. fig. 3 et 4. La Frixizce vénrurox. Roux. Ornit. pro- — —————_———_————— — + a hd de Flavirostris, de Sizerin et de Cabaret n’ont aucune déter- mination précise, et se rapportent tantôt à l’une, tantôt à autre des trois espèces distinctes décrites ici sous les noms de Montiun, Borcalis et Linaria. * Dans cette section on a formé les genres Linaria, Spi- nus et Carduelis. 264 MANUEL GROS-BEC TARIN. — F. SPINUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. franç. p.80. pl. 59. fig. 2et3.—Roux. Ornit. provenc.v. 1. p: 157. tab. 95 et 96. mâle et femelle. — ÆRLEN, MITTLERER und BIRKENZEISIG. Brehm. Wôg. Deut. p. 284. — Sisxin. Gould. Birds of Europ. tab. part. 7. mâle et femelle. — Naum. Neue. Ausg. tab. 125. Habite. Cette espèce se trouve aussi au Japon , où elle est commune et exactement la même. GROS-BEC BORÉAL. FRINGILLA BOREALIS. (Miur.) T'aille plus forte que le Spinus ; plumage d'hi- ver partout blanchätre ; croupion d'un blanc pur. Gorge et lorum noirs ; dessus de la tête et le front d’un rouge de sang ; devant du cou, poi- trine et croupion d’un rouge-rose ; ventre , ab- domen et flancs d’un blanc pur ; occiput et nu- que couverts de mèches noirûtres sur fond blanc roussâtre ; manteau et dos à larges mèches noi- râtres , toutes lisérées de blanc; de larges lisé- D’ORNITHOLOGTIE. 265 rés d’un blanc pur à toutes les plumes et pennes des ailes et de la queue. Bec jaune , mandibule brune en dessus. Longueur, cinq pouces. Le vieux mâle au printemps *. Les mâles en automne ont le croupion blanc, avec une faible teinte rose et des mèches bru- nes ; de légères teintes roussâtres aux joues ; les mèches brunes du dos lisérées de cette cou- leur; le rouge du sommet de la tête un peu terne et couvert de très-légères teintes roussà- tres. La femelle a le cinciput blanchâtre ; du rouge sur le sommet de la tête; la poitrine, les par- ties inférieures et le croupion blancs , marqués de mèches brunes, assez nombreuses sur les flancs. Les deux sexes en hiver ont le sommet de la tête d’un rouge terne, le front blanc ou roussâtre, marqué d’une bandelette noire ; lorum et #orge d'un noir terne, parties inférieures d’un blanc © ee — —————— ——————— * Le rouge de la poitrine est plus ou moins vif et pur, suivant l’époque de l’année : on voit souvent des bordures blanches aux plumes de cette partie. 266 MANUEL parfait , plus ou moins varié de mèches brunes ; les bordures des plumes du dos d’un blanc terne ou d’un roussâtre clair. C'est dans l’une ou l’autre de ces livrées, très- variables suivant la saison, la Fringilla linaria des auteurs tant anciens que modernes , qui ont souvent confondu les deux espèces. La Frin- GILLE SIZERIN. Vieill. Galerie des Oiseaux , v. 1. p. 78. pl. 65. un mäle en plumage parfait d'été. — Id. Faun. française ; p. 84. pl. 4x. fig. 2. — Le Sizeri BorÉAL ( F.borealis). Roux. Ornil. proveng. v. 1. p. 165. tab. 101. jeune mâle, et tab. 102. femelle ou jeune. — Je ne puis dire si la figuréMdu Gros-bec sizerin de l'Atlas du Manuel doit être rapportée à cette espèce ou à la suivante; le contour du bec, à mandibule supérieure arquée , est totalement inexact pour l’une comme pour l’autre espèce; la taille et les couleurs sont celles du Sizerir ou Cabaret de l'espèce suivante. Il est préférable d’omettre toutes les autres citations qui ne re- posent pas sur des figures coloriées , vu que les auteurs, tant anciens que modernes , ont confondu les deux espèces, non-seulement entre elles, mais encore avec leur Ælavirostris, et plus tard avec Montium. Les seules à placer encore D'ORNITHOLOGIE. 267 ici sont : HOLBOLS LEINFINK und ERLEN-LEINFINK. Brehm. og. Deut. p. 280. Habite les régions du cercle arctique , dont il ne s’é- loigne guère ; son apparition dans les contrées plus tempérées a lieu , comme celle du Jaseur et de quelques autres espèces, à intervallesindéterminables, J'ai recu de cette espèce des individus du Japon et du Groenland, qui ne diffèrent point de ceux qu'on voit accidentelle- ment ou périodiquement de passage en Europe. Nourriture. Semences des arbres forestiers. Propagation inconnue. GROS-BEC SIZERIN *.— F. LIN ARIA. Taille moindre que le Spinus ; plumage d’hiver * Des comparaisons souvent renouvelées me portent à per- sister dans l’opinion émise, page 373, description et remar- ques de la seconde edition du Manuel, que le Sizerin et le Cabaret ne sont qu’une seule et même espèce. Javoue, tou- tefois, que le Sizerin boréal (Linaria borealis) de Vieillot forme une espèce distincte identique de mon Gros-bec boréal de Particle précédent, mais auquel on ne doit pas réunir le Sizerin ou le Cabaret des auteurs, deux dénominations syno- nymes de mon Gros-bec siserin, où Fringilla linaria des méthodistes. 268 MANUEL roussätre el brun ; croupion couvert de grandes mèches brunes. Les jeunes avant la mue n’ont point de rouge sur la tête. En captivité, il serait impossible de suivre les gradations et les changemens de couleurs ; car , en cage, l'oiseau ne reprend plus sa livrée de noces, et le rouge qui existe perd bientôt tout son éclat. La dimension de cinq pouces donnée dans le Manuel n’est pas exacte ; il faut mettre quatre pouces cinq ou six lignes. Ajoutez aux synonymes : La planche de l'Atlas du Manuel n'est pas exacte. — SIZERIN CABARET OU FRINGILLE CABARET. ( Fringilla ru- fescens. ) Vieill. Faun. franc. p. 83. pl. A1. fig. 1. — Roux. Ornit. provenç. *. 1. p.163. tab. 99. vieux mâle en été. iab. 100. fig. 1. femelle, et 2. tête du mâle en automne. — ÂCKER , BIRBEN UN GELBSCHNÂBLIGER LEINFINK. Brehm. V’üg. Deut. p. 281. — Birkexzeissié. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 196. tous les états. Ajoutez à habite : De passage plus régulier , le plus souvent annuel, dans les parties tempérées de l’Europe, et à intervalle d'une ou de deux années dans le Midi. Se trouve aussi D’'ORNITHOLOGIE. 269 au Japon , où l’espèce est la même, et où elle diffère aussi constamment de la précédente, absolument comme dans nos climats. GROS-BEC CHARDONNERET. — F CARDUELIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. Jranç. p.82. pl. 4o. fig. 2 et 3.—Roux. Ornit. provenc. v.1. P:+ 150. tab. 97 et 98. mâle et femelle. — Nosniscuer und DeuTsCnER STIEGLITZ Brehm. Y’ôg. Deut. p. 288.—Naum. Neue. Ausg. tab. 124. fig. x et 2. mâle et femelle. 270 MANUEL AA RAA BALE SAVE AUD URL VUE LUE VER UUE LAVAL EL TENTE LENS LLERLELLELAS ELLE LAAGAUD , 7 _ ORDRE CINQUIEME Fa . ZLYGODACTYLES.—ZYGODACTYLI. Caractères. Voyez Manuel, page 378. GENRE TRENTE-DEUXIÈME. COUCOU. — CUCULUS. Caractères. Voyez Manuel , page 380 , et ajoutez : = M. Schlegel, l’un des aides naturalistes du Musée , a fourni, dans un mémoire couronné par la Société d'Histoire naturelle de Harlem, des détails du plus grand intérêt sur les causes très- probables qui portent le Coucou gris et toutes les espèces qui pondent dans les nids des petits oiseaux insectivores, à ne point vaquer à l’incubation ni à la nutrition des jeunes; et il allèoue comme cause principale de cette ha- D'ORNITHOLOGIE. 271 bitude , le choix de leur aliment le plus ordi- paire. La nourriture du Coucou consiste pres- que uniquement en chenilles très-velues , telles que Bombyx caja, ete., dont le gros volume surcharge et gonfle singulièrement l'estomac, et n'offre que de bien faibles parcelles diges- tives. De cette nutrition résulte un grand dé- veloppement de tout l'organe , et une faim sans cesse renaissante ; le développement de l’esto- mac paraït influer sur le développement des œufs dans l'ovaire , qu’on sait être très-petits, et que l'oiseau pond à des intervalles de six à huit jours. Le résumé succinct, dont l’auteur donne les détails circonstanciés , est que le coucou , sans cesse occupé à la poursuite de sa proie, nesau- rait vaquer à l’incubation ; qu’il ne saurait suf- fire par le moyen de l'aliment de prédilection à la nourriture de quatre ou six petits voraces qui croissent avec une rapidité étonnante. La position et le grand développement de l’esto- mac entraveraient la digestion pendant l'acte de l’incubation ; si l’incubation avait lieu , le besoin de nouvelle nourriture nuirait au déve- loppement nécessaire des jeunes dans l’œuf; pour pondre quatre ou six œufs , le Coucou 272 MANUEL mettrait autant de semaines, et le premier œuf serait gâté avant la ponte du dernier. Enfin , les jeunes ne pourraient être développés à temps pour opérer leur migration, faute d’a- limens nécessaires pour eux et pour leurs parens. Si telle est en effet la cause de ce phénomène chez quelques espèces de Coucous , ce que je suis très-porté à croire , il en résulterait que cer- taines espèces, qui ne sont pas assujetties au même mode de nutrition , pourraient nicher et vaquer à l’incubation absolument comme les autres oiseaux. COUEOU GRIS. — €. CANORUS. Remarque. L'opinion que j'ai émise relativement à l'identité du Coucou gris et du Coucou roux , se trouvant confirmée par des faits et vérifiée par des observations nombreuses , il ne me reste qu’à ajouter encore ici : Que j'airetrouvéchez tous les Coucous étrangers, dans les plus grandes comme chez les plus petites espèces de ce genre, les mêmes différences de plumage en rapport avec l’âge des individus. Mais, je le répète , il est aussi de fait que plusieurs espèces de Coucous étrangers, dont les formes extérieures ne diffèrent absolument en rien de notre Cu- culus canorus, construisent des nids , couvent et élèvent eux-mêmes leur progéniture, absolument comme le D'ORNITHOLOGIE. 273 font tous les autres oiseaux. Je ne vois donc pas de motif pour les séparer génériquement *. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. l'adulte. — Vieill. Faun. franc. p.517. pl. 28. fig. 2 et 3.—Roux. Ornit.provenc.v. 1. p.107. tab. 64. mâle en automne, et 65. jeune, figures peu soignées, tab. 66. âgé d'un an. — ASCHGRAUER und GRAGER kucruck. Brehm. Vüg. Deut. p. 151. — Der KkuckucKk. Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p. 24. Dans cet ouvrage , de la date de 1822, M. Meyer paraît croire encore à l'existence du Coucou roux comme espèce. — Naum. Naturg. Neue. Ausg. tab. 127. les vieux des deux sexes. tab. 128. fig. 2. femelle de deux ans. fig. 1. femelle au pas- sage de livrée. tab. 129. Jeunes , première livrée. — Gor (Cuculus canorus ). Nilson. Skandir. Faun. tab. 66. individu en plumage roux. — Expédition de la Morée. Le Coucou gris est répandu non- seulement dans les pays indiqués Hanuel, 2° édit., mais aussi en Morée, dans l’Archipel , en Sibérie et jusqu’au Japon, où il porte le nom de 7Zototo- kisi. Un grand nombre d'individus comparés * Voyez la note aux articles du Coucou geai et du Coucou cendrillard. Panrie III, 18 274 MANUEL aux sujets européens, ne m'ont pas offert la plus légère différence de forme ni de couleurs. Il est dit, dans une notice du Japon , dont toutefois 7e ne saurais garantir l'exactitude , que ce Coucou niche sur les arbres, dans les forêts. J'en doute. COUCOU GEAI où TACHETÉ. CUCULUS GLANDARIUS. (Lanx.) La huppe, toute la tête et les joues sont d’un cendré plus ou moins foncé, suivant l’âge des individus ; les baguettes des plumes de ces par- ties ont une teinte brune , et la base des barbes est blanchâtre ; une bande d’un cendrée noirâtre prend naissance vers la région des oreilles , passe sous l’occiput, et s’étend le long de la nu- que sur le dos : cette partie, le croupion , les scapulaires et les couvertures des ailes ont une teinte sris-brun légèrement nuancée d’un lustre plus où moins verdâtre ; la pointe de toutes ces pennes est blanche ; les rémiges d’un brun cen- dré lisérées de gris, et terminées de blanc; toutes les pennes de la queue, d’un brun cendré, sont terminées de blanc; les parties inférieuresdu cou et du corps ont une teinte blanche plus ou moins D’'ORNITHOLOGIE. 275 pure , ou nuancée de roussâtre, suivant l’âge des individus. Iris jaune ; bec noir, à base de la man- dibule inférieure rougeèitre; pieds verdâtres , à plante rougeûtre ou jaunâtre. Longueur de quinze à seize pouces, rarement cinq ou Six lignes de plus. Le mâle et la femelle. Le plumage , dans l’état intermédiaire, est plus lustré et plus varié que dans l’état parfait ; la huppe et toutes les parties de la tête sont d’un noir à légers reflets verdâtres ; la nuque, le dos, les scapulaires et les couvertures des ailes d’un brun lustré légèrement verdâtre ; les taches blanches plus grandes et mieux mar- quées ; les rémiges d’une teinte rousse assez vive, et d’un brun verdâtre vers la pointe ; toutes sont terminées de blanc pur ; la gorge, le devant du cou et la poitrine d’un roux clair ; le reste des parties inférieures d’an blanc pur. Les jeunes de lannee ont une huppe plus courte , d’un noir mat, tout le reste de la tête d’un noir lustré ; les taches des plumes du dos et des couvertures des ailes ont une teinte rous- sètre ; du gris roussâtre est répandu sur la base des pennes secondaires des ailes ; les deux pennes du milieu peu marquées de blanc à la DEL 276 MANUEL _ pointe; devant du cou et poitrine d’une teinte rousse foncée; toutes les autres parties infé- rieures d’un blanc roussâtre ; iris gris , bec et pieds couleur de plomb. Cucucus prsanus. Linn. Gmel. Syst. 1. sp. 36.— Lath. Ind. Ornit.—Cucurus ccanparius. Gmel. p. 411. — Lath. Ind. Ornit. v. 1. p. 208. sp. 3. — Cucucus ANDALUSIZ. Briss. Ornit. v. 4. p.126. — Ger. Ornit. p. 81. fig. 71. — Coucou HuPPÉ NOIR ET BLANC, €t GRAND COUCOU TACHBETÉ. Buff. Ois. v. 6. p. 362 et 126. — GREAT SPOTTED and Pisan CucKoo. Edw. Glan. fig. 57. — Lath. Syn. w. 2. p. 513 et 520. — Le Couricot NOIR ET BLANC (Coccycus pisanus. ) Viell. Faun. franç. p. 6o. pl. 29. fig. 1 et 2. — Roux: Ornit. provence. v. 1. p. 104. tab. 67. dge moyen, et tab. 68. jeune *. — Cucuro cor civrro. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 154. — Cucuro NERO E BIANCO COL CIUFFO. S'tor. degli ucc. tab. 71. Jeune. — Le Coucou Gear (Cu culus glandarius. } Tenim. et Laug. plañches coloriées * Il paraît que le dit-on, assez vague, de la nidification de ce Coucou a décidé les auteurs mentionnés à faire de ce Cu- culus un Coccyeus ; tandis que les vrais Couas où Coccycus diffèrent essentiellement par des formes d’ailes et de pieds totalement différentes. M. Savi commet la même erreur. Cet oiseau, modele commeÿl l'est, vaquerait à la construction du nid, pondrait dans ce nid , couverait ses œufs et élèverait ses petits, qu’il n’en serait pas moins un cuculus par tous les caractères extérieurs de sa conformation. D’ORNITHOLOGIE. 277 d'Oiseaux. 414. femelle adulte.—Srrausskuckuck. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 32.—LaNGsCHWÂNZIGER STRAUSS und sCHLANKER KuCKUCK. Brehm. /’üg. Deut. , p. 153. — Naum. Vôg. Deut. Neue Ausg. tab. 130. Habite la côte barbaresque , la Syrie , l'Égypte et le Sénégal. Vit en Andalousie , dans le Levant ; se montre accidentellement en Sicile, en Italie , en Provence et jusque dans quelques parties de l'Allemagne. Plusieurs individus ont été tués en Sicile et en Allemagne. Nourriture et propagation inconnues. COUCOU CENDRIELARD. CUCULUS CINEROSUS*. (Burr.) Toutes les parties supérieures de la tête et du corps, les ailes et les pennes du milieu de la * Dans l’embarras du choix entre trois noms différens de contrées, sous lesquels on a cité cette espèce, savoir : Caroli- nensis, Americanus et Dominicus, je préfère la traduction littérale du nom que Buffon a donné. Quoiqu’on sache très- positivement que cette espèce fait un nid, couve et élève ses petits, elle n’en a pas moins les formes extérieures en tout semblables à celles des Coucous qui n’incubent point leurs œufs; sa voix ressemble à celle des coucous ; elle prononce les syllabes coulicou. Les vrais Coccycus, les Couas de Le- vaillant, diffèrent essentiellement par des formes disparates. 278 MANUEL queue , sont d’un gris cendré olivâtre, chan- seant en lustre métallique verdâtre et rous- sâtre , selon le jour qui l’éclaire; parties in- férieures blanchâtres, mais d’un ton plus grisâtre vers l'abdomen; petites couvertures des ailes et bord extérieur des rémiges d’un beau roux ; pennes latérales de la queue noires, avec un grand espace blanc au bout. Mandi- bule supérieure brune , inférieure jaunâtre ; iris rougeûtre ; pieds noirs. Longueur, dix pouces huit lignes. Le rnäle. CucuLus caROLINENSIS. Briss. Ornit. v. 4. p. 112. — Wilson. Americ. Ornit. v. 4. pl. 28. fig. 1.—Guourus AME- RICANUS. Linn. Gmel. Sys4. 1. p. 414.—Covcou DE L4 Ca- ROLINE. Buff. pl. enlum. 816. Mais pas son vieillard'à ailes rousses , qui est synonyme de son Tacco. — CaroOLINA cucx00. Catesb. Cor. ». 1. tab. 9. — Arct. Zool. vol. 2. n° 155. — Lath. Syn. v. 2. p. 527. La femelle adulte a la tête, le dessus du cou et du corps d’un gris rembruni , sans reflets ; les parties inférieures sont aussi d’un blan- châtre plus cendré que dans le mâle ; le bec est brun. C’est alors : Cuecrvs pomnieus. Linn. Gmel. Syst. 1. p. 416. Briss. Ornit. v. 4. p. 110. tab. 9 fig. 2. — Le CENDriLLARD. D'ORNITHOLOGIE. 279 Buff. Oiseaux. v. 6. p. 413. — S. Domico cucKoo. Lath. Syr. v. 2. p.541. Habite l'Amérique septentrionale jusqu'aux régions du cercle arctique ; émigre en octobre vers les cli- mats tempérés, et se montre accidentellement en Europe *. M. Yarrel me cite quatre exemples de cap- tures faites en Angleterre , savoir : deux en Irlande, une à Cornwall et une en Wales. Nourriture. Baies et larves des insectes qui s’attachent aux poiriers, Propagation. Les naturalistes américains assurent qu’il fait un nid dans les forêts, sur les arbres, com- posé de bûüchettes , de racines en dehors et de poils en dedans. Wilson dit qu’ils nichent sur les poiriers ; le mâle ne prend point part à l’incubation. La ponte se- rait de quatre ou cinq œufs, d’un brun bleuätre ou verdâtre. * Il me paraît probable que cette espèce se reproduit dans l’une ou l’autre partie du nord de l’Europe; car j'ai peine à croire à une migration d'Amérique en Europe. RER RARE US AURA 280 MANUEL GENRE TRENTE-TROISIÈME. PIC. — PICUS*. Curacteres. Voyez Manuel, page 388, et ajoutez : Que le male et la femelle partagent l’incubation , et que les œufs de tous les Pics sont blancs. PIC NOIR. — P. MARTIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle.— Vieill. Faun. franc. p. 5x. pl. 25. fig. 2. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. P: 91. tab. 56. mâle. — FicHTEN Und NORDISCHER BAUM- nacxer. Brehm. #’üg. Deut. p. 185. — Picemio Nero. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 139 — Naum. Neue Ausg. tab. 131. PIC VERT. — P. VIRIDIS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Vieill. Faun. “0 ee * On a formé récemment quatre coupes dans les Pics d’Eu- rope, savoir : Dendrocopus, Picus, Picoides et Gecinus. D’'ORNITHOLOGIE. 281 franc. p. 60. pl. 24. fig. 1. mâle. 2. jeune.—Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 92. tab. 5q. mâle et femelle. tab. 58. le Jeune.—FicnTEN , LAUB, GRÛNE UN GRÜNLICHER ORDHACKER. Brehm. #ôg. Deut. p. 197. — Picemio verne. Savi. Ornit. Tosc. w. 1. p.140. — Naum. Neue Ausg. tab. 132. mâle adulte et jeune. PIC CENDRÉ. — P. CANUS. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Nieïll. Faun. franc. p. 51. pl. 23. fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. O9. tab. 59. mâle et femelle.—GrAUGRÜNER, GRAUER und GRAUKOPFIGER ORDHACKER. Brehm. Y’üg. Deut. p. 199. +— Naum. Neue Ausg. tab. 133. mâle et femelle. PIC ÉPEICHE. — PL. MAJOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle. — Vieill. Faun. franç. p. 53. pl. 26. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 96. tab. 60. mâle, femelle et jeune. — FiCuTEN, KIEFERN , LAUBHOLZ und BERGBUNTSPECHT. Brehm. V'üg. Deut. p. 187. — Piccnio ROSSO MAGIORE. Savi. Ornit. Tosc, v.1. p. 142. — Naum, Meue Ausg. tab. 134. 282 MANUEL PIC LEUCONOTE. — P. LEUCONOTUS. Le jeune mäle à le front plus blanc; des mè- ches noires en plus grand nombre aux parties inférieures , et le haut du dos couvert de crois- sans noirs. Ajoutez : Atlas du Manuel, pl. Lthog. le vieux mâle. — Weissrü- KIGER BUNTSPECHT. Brehm. Vüg. Deut. p. 190.—Hwirryxc- GIGA. HACKSPETTEN. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 58. le jeune mâle. — Wire RUMPED WoopPrEcKker. Gould. Birds of Europ. part. 8. mâle et femelle. —Naum. Naturg. re Ausg. tab. 135. mâle et femelle. Cette espèce est très-commune en Suède. PIC MAR. — P. MEDIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le vieux mâle.—Pic vamÉ 4 TÈTE ROUGE. Vieill. Faun. franc. p. 52. pl. 26. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v.1. p. 08. tab.61. mâle adulte, — Marre und EICHEN BUNTSPECAT. Brehm. V’ôg. Deut.p. 191. — Walter. Nordis. Ornit. tab. 2.” mâle. — Piccmio Rosso MAGIORE. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 143. — Naum. Veuc Ausg. tab. 136. fig. 1 et 2. D’'ORNITHOLOGIE. b e» © PIC ÉPEICHETTE. — P. MINOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Le Perir pic. Vieill. Faun. franc. p. 54: pl. 25. fig. 1.— Roux. Ornit. provenç. v. 1. p. 99. tab. 62. — GARTEN und GRAS BUNT- sPecar. Brehm. Vüg. Deut. p. 192. — Naum. tab. 136. fige et 4. — Lizra nacxsPerTEen. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 204. mâle et femelle. — Piccnio riccoo. Savi. Ornit. Toschv:1.p. 145: 'e PIC TRIDACTYLE. — P. TRIDACTFLUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. le mâle. — Zool. dan. tab. 121.—BERG und ALPEN DREIZCHIGER SPECHT. Brehm. Vôg. Deut. p. 194. — Naum. Neue Ausg. tab. 137. mâle et femelle. — ‘Treraic macxsPerre. Nilson. Skandi- nay. Faun. pl. 53. mâle. Ajoutez à habite : Cette espèce ne se trouve jamais ou très-rarement sur les sommités des Alpes; elle ne dépasse pas la région à l'élévation de. 4,000 pieds au-dessus du niveau de la mer ; Me habite exclusivement les forêts et les vallées au pied des Alpes. Très-commun en Suisse. SARA RER RAT BARRE RAR 284 MANUEL GENRE TRENTE-QUATRIÈME. TORCOL. — YUNX. Caractères. Voyez Manuel, page 403. TORCOL ORDINAIRE. — Fr. TORQUILLA. Ajoutez aux synonymes : » Atlas du Manuel, pl. Uithog. — Vieill. Faun. franc. p- 56. pl. 28. fig. 1. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p. 101. tab. 63. — PLATTKOPFIGE, BAUM und GETUPFELDE WENDE— HaLs. Brehm. V’ôg. Deut. p. 202. — TorcicorLo. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p. 146.— Naum. tab. 138. Cette espèce vit jusqu’au Japon, où les sujets tués au printemps ont les parties inférieures d’une nuance plus roussâtre et les taches plus distinctement marquées. Son nom japonais est ATIZUE. D'ORNITHOLOGIE. 285 RAI UT AR LU RAS ARR AUS RAR UD LUE LUE LE RE RUS BAD LUEUR EUR LEVEL AI TAUR LAN ORDRE SIXIÈME. ANISODACTYLES.—A4NISODACTYLI. Caracitres. Voyez Manuel, page 4o5. ARE A/R AE RAR SAR ER AUS LAURE GENRE TRENTE-CINQUIÈME. SITÉÈLE. = S/TT A. Caractères. Voyez Manuel, page 406. SITELLE TORCHEPOT. — $. EUROPOE A. -$ Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faun. franc p:+ 234. pl. 104. fig. 1. — Roux. Ornit. provenç. v. 1 p- 364. tab. 237. — YauBnorz und NORDISCHER KLEIBER Brehm. ’ôg. Deut. p. 206. — FReMDER KLEIBER ( Sitta advena), dont les parties inférieures sont d’nn rous- sâtre pâle , est une variété dont Brehm, p. 207, n°4, Jorme une espèce distincte. — Murarore. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 135. — Naum. Neue Ausg. tab. 139. 286 MANUEL SITELLE SYRIAQUE ou DES ROCHERS. SITTA SYRIACA. (Eurene.) T'aille bien plus forte que le Torchepot; bec plus long que la téle; queue unicolore. ù Sommet de la tête, nuque, dos, ailes et queue d’un cendré bleuâtre très-clair; une longue bande noire prend naissance à la base du bec, garnit le lorum , passe sur les yeux, s'étend au-delà sur l’orifice auditif, et va, le long du cou , jusque vers le dos ; joues, gorge, devant du cou, poitrine et partie supérieure du ventre , d’un blanc parfait; flancs d’un roux très-clair ; abdomen et le reste des parties infé- rieures d’un roussâtre terne ; seulement une très- petite tache roussâtre sur la barbe inté- rieure de la première penne caudale. Bec long et vigoureux, noirâtre ; pieds bleuâtres. Lon- gueur , Six pouces. Le mâle et la femelle. Les jeunes ont une faible teinte roussâtre aux plumes du eroupion , et les bandes noires des côtés de la tête sont moins nettement des- sinées. ; Sirra syriAGA : nom donné par M. EHRENBERG D'ORNITHOLOGIE. _ 283 4 aux sujets du musée de Berlin, rapportés parlui de Syrie.—SiTrA NEUMAYERI : nom proposé par M. Michahelles dans l’/sis, journal allemand, sur des sujets rapportés de Dalmatie. — Sirra RUPESTRIS : nom donné par M. Cantraine , et sans doute mieux vu, surtout plus analogue au genre de vie, que les deux autres imposés à tout hasard. Le nom sous lequel il est connu à Raguse est Bergliesce ou Fergliesce. Habite. Commun en Syrie et dans le Levant ; assez abondant en Dalmatie , où il ne se montre jamais sur les arbres ni sur les buissons ; on le trouve toujours dans les endroits les moins accessibles, volant d’un précipice à l’autre , escaladant les rochers, et se posant sur la sommité des pitons , d’où il fait entendre son chant. Vit dans les hautes montagnes qui séparent la Bosnie de la Dalmatie, et n’en descend qu'en hiver. Nourriture. Insectes , qu’il saisit dans les fentes et les crevasses des rochers , dans lesquelles il enfonce le bec, et l’engage par fois si fortement , qu’il doit faire des efforts pour l’en tirer. Propagation. Canstruit dans les rochers un nid de terre de la forme d’une calebasse attachée dans sa lon- gueur aux parois verticales des rochers ; l’intérieur est duveté et contient des matières molles ; l’ouverture est latérale ; la ponte est de cinq œufs. 121221211115: 115:1:112 TT MANUEL GENRE TRENTE-SIXIÈME. GRIMPEREAU. — CERTHTA. Caractères. Voyez Manuel, page 408. GRIMPEREAU FAMILIER. — C. FAMILIARIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieül. Faun. franc. p- 237. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 368. tab. 239. —LANGZERIGER , LOHRÜCKIGER UN NORDISCHER BAUMLAUFER. Brehm. V’ôg. Deut. p.209. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 140. — Tranrnypare. Nilson. Skandinav. Faun. pl. 67. au printemps. — RowrromiNo. Savi. Ornit. Tosc. v. r. p. 187. Remarque. M. Brehm, qui vient de publier récem- ment ce grand nombre d’espèces et de subespèces , forme , indépendamment des trois races de Grimpe- reaux indiqués dans les synonymes , une seconde es- pèce et une subespèce nouvelles, sous le nom de Cer- thia brachydactyla et megarhynchos. Quoique M. Brehm paraisse refuser constamment aux naturalistes toute communication de ses prétendues espèces nouvelles, j'ai cependant eu le bonheur de recevoir de lui une Certhia brachydactyla , en échange du très-grand nombre de peaux d’oiseaux de nos marais et de nos côtes mari- 2 + Va: D'ORNITHOLOGIE. * 2% | times *, que je lui fis parvenir, à sa demande. Cette Certhia brachydactyla de M. le pasteur Brehm ne peut, même avec toute la complaisance imaginable, prendre rang comme espèce essentiellement différente de la Cer- thia familiaris , où Grimpereau ordinaire ; elle a le bec an peu plus long que les autres sujets auxquels je l'ai com- paré, moins un seul sur dix, qui avait le bec appro- chant de mêmelongueur que la Brachydactyla de l'auteur v cité. Toutes ces nuances dans ia forme du bec dépen- _ dent, comme je l'ai démontré aux articles des ciseaux de marais, de causes locales où de la nature des terrains et des alimens. M. Meyer , qui a également comparé de ces Grimpe- reaux brachyaactiles aux individus reconnus pour des Grimpereaux familiers par M. Brehm, assure n’avoir pu trouver de différences autres que celles qu’on trouve partout dans quelques individus légèrement variés d’une même espèce. On lit les comparaisons établies par Meyer dans son Ornithol. Taschenb. v. 3. p. 34.— Voyez la fig. Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 140. g413. + n * Il est essentiel de dire que M. Brehm a trouvé dans ces envois un très-grand nombre de races ou subespèces nou- velles dont lexistence m'était et m’est encore inconnue dans la nature, mais que M. Brehm signale dans son livre. Comme N tous ces oiseaux ont passé par mes mains, je puis assure On | très-positivement qu’ils n’offrent point d’autres différeuces M que celles qu’on voit ordinairement daus les individus soumis à des influences locales où accidentelles. ; III INR BR AU AO RAR Partie IIIe, 19 290 MANUEL GENRE TRENTE-SEPTIÈME. TICHODROME. — 7YCHODROMA. 3} 7 \ SRE FA ñ Caracteres. Voyez Manuel, page 411, et ajoutez : « Que cet oiseau remue constamment les ailes en grimpant contre les plans verticaux des rochers. » TIGHODROME ÉCHELETTE.__7. PHOENICOPTERA. Ainsi que M. Meyer l'observe très -exacte- ment, on trouve des 7'chodromes à bec plus long qu’à l'ordinaire , absolument comme cela se voit dans le Grimpereau et la Huppe, et comme on peut l’observer chez tous les oiseaux étrangers des genres /rachnothera , Nectari- nas etc. , etc. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. luthog. le mâle.— Picemion DE mr- RAILLE (Petrodroma muraria). Vieilk Faun. franc. p. 2306. pl. 103. fig. 2 et 3. — Roux. Ornit. provenç.v. 1. p. 360. tab. 238. mâle. — ROTHFLÜGLIGE MAUERKLETTE. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 36 et suivantes, où l'on trouve plusieurs détails anatomiques et de mœurs. — Koch. Bakrische Zool. v. 1.p. 39.—Meyeret Wolf. Vôgel. Deut, D'ORNITHOLOGIE. 291 Heft.26. pl.6. fig. x et 2. mâle en été et en hiver. —Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 141. mâle dans les deux saisons. — Picemio murasoLo.Savi. Ornit. Tose. v. 1. p. 185. — KurzSCHNÂBLIGER UNd LANGSCHNÂBLIGER MAUERLAUFER. Brehm. Vôg. Deut. p. 513. Ajoutez à habite : En Dalmatie , où il est sédentaire ; très-accidentelle- ment en Bavière. Propagation. Niche dans les fentes des rochers : sa ponte est de cinq ou six œufs arrondis et d’un blanc parfait. GENRE TRENTE -HUITIÈME. HUPPE. —- VPUPA. Caractères. Voyez Manuel, page 414. HUPPE PUPUT. — U. EPOPS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faun. franc. p. 238. pl. 105. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. I. p. 370. tab. 240. — Busora. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p- 182. — Ervsiwnicer und ZWEIBINDIGER WIEDEHOPF, | 292 MANUEL Brehm. #’üg. Deut. p. 215.— Expédition scientifique de Morée. Le sujet capturé diffère un peu des autres indi- vidus par les plumes du dessous du corps, qui ont une teinte rose. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 142. mâle et femelle. Remarque. J'ai eu tort de réunir dans le Manuel, p. 416, la Huppe d'Afrique (Cap de Bonne-Espérance et Sénégal) avec notre Paput d'Europe et du nord de l'Afrique ; elles forment deux espèces voisines, mais dif- férentes. Voyez celte espèce sous le nom de Urupa cris- TATELLA. Galerie des Oiseaux. v. 1. p. 306. pl. 184. On dit que notre Puput se trouve aussi au Cap; mais je ne puis l’assurer positivement par mes propres obser- vations. D'ORNITHOLOGIE. 293 REA A ARS RAS RAA RUE LORD RAR RS UE AS LAS DU SAR EUE LA BUS BRIE RS ORDRE SEPTIÈME. ALCYONS. — ALCYONES. Caractères. Voyez Manuel, page 418. GENRE TRENTE-NEUVIÈME. GUÉPIER. — MEROPS. Caracteres. Voyez Manuel, page 418. GUÉPIER VULGAIRE. — M. APIASTER. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faun. franc. p- 240. pl. 105. fig. 2. — Roux. Ornit. provence. v. 1. p- 372. tab. 241. — Grucciowe. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. P+ 1794. — UNGRiSCHER Und SÜDLICHER BIENENFRESSER. Brehm. Vüg. Deut. p. 146.—Ezxpédition scientifique de Mo- rée.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 143. mâle etjeune. Cette espèce vit aussi dans lArchipel, en 204 MANUEL Grèce et en Turquie. J'ai été surpris de ne pas l'avoir trouvée dans les collections faites au Ja- pon, où elle paraît ne pas exister. Les individus de Morée ne différent en rien ; c’est surtout dans les lieux marécageux des environs de Pylos ) . À . que l’on voit les Guêpiers voler partroupes nom- breuses. ARE BUT BLUE BAD SR LAALIAUTS GENRE QUARANTIÈME. MARTIN PÉCHEUR. — 4LCEDO. Caracteres. Voyez Manuel, page 421. MARTIN PÉCHEUR PIE. ALCEDO RUDIS. (Lainx.) Occiput à plumes acuminées ; toutes les par- ties supérieures variées de noir et de blanc ; cette dernière couleur termine et borde toutes les plumes ; lorum et sourcils blancs ; une large bande noire va de l’angle du bec et couvre l’o- rifice des oreilles ; toutes les parties inférieures d’un blanc éclatant ; un large collier ou collier interrompu, d’un noir parfait, ceint la poi- D'ORNITHOLOGIE. 295 trine ; les flancs portent des mèches noires ; queue en grande partie blanche à la base et noire vers la pointe, qui est blanche; bec et pieds noirs. Longueur, dix ou onze pouces. Le . A vieux mûäle. La femelle est moins grande; elle a plus de blanc aux parties supérieures , les bordures étant plus larges et plus étendues ; le plus sou- vent au-dessous du collier, qui est moins large que dans le mäle, un second demi-collier , très- étroit. Les jeunes ont des taches et des mèches noires sur les parties supérieures du plumage , qui est d’un blanc terne ; le collier est indiqué par des taches plus ou moins nombreuses. Azceno Rupis. Linn. Syst. 1. p. 181. — Lath. nd. Ornit, v. 1. p.247. sp. 4. — Briss. Ornit. v. 4. p. 520. tab. 39. fig. 2. — MarrTins PÊCHEUR Du Car. Buff. pl. enl. 710. vieux mâle. — Marrin-PËÈCHEUR Pie. Bufr. pl. enl. 62. le jeune. — BLACK AND WHITE KINGFISHER. Lath. Syn. v. 2. p. 612. — Edw. Glan. tab. 9. — SCHACKIGER EISSVOGEL, Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 4x. Habite toute l'Afrique du midi au nord; commun en Égypte et en Syrie , d’où il paraît visiter accidentelle- 206 MANUEL ment les îles de l’Archipel. Jai vu un individu tué près de Constantinople ; on le trouve aussi à Chio. Nourriture. Poissons. Propagation. Pond des œufs d’un blanc pur. MARTIN PÉCHEUR ALCYON. — 4. ISPIDA. Ajoutez aux Synonymes : Atlas du Manuel, pl. Lthog. — ManTiN PÈCHEUR PROPRE- MENT DIT. Vieill. Faun. franc. p. 241, pl. 106. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 395. tab. 242. — GROSSER , KLEINER UD FREMDER EISSVOGEL. Brehm. üg. Deut. p.148. — Uxsez sanTA MaRiA. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 178. — Expédition scientifique de la Morée.—Naum. Naturg. Neue Ausg. tab.144. Remarque. Le Martin pêcheur , le plus commun des trois espèces distinctes qu’en trouve au Japon, ne doit pas être réuni avec notre À. Ispida , quoiqu'il en diffère peu ; cet oiseau du Japon est identique avec Æ{cedo bengalensis , qu’on trouve aussi dans toutes les îles de la Sonde, aux Moluques et au cap de Bonne - Espérance. Cette espèce , voisine de notre A{cyon , en diffère néan- moins par des dimensions moins fortes , comme par des teintes et des distributions de couleurs différentes. D'ORNITHOLOGIE. D (Le) =] AUS BUS LUI ALE DEP LLVELTIUS SAS ELI LES SES LES AVR S VAR LURI à RS RE VAE ERA LEURS AU RAR ORDRE HUITIÈME. CHÉLIDONS. — CHELIDONES. Caractères. Voyez Manuel, page 425. LUC2002000955:5%239)))) GENRE QUARANTE-UNIÈME. HIRONDELLE. — /ZIRUNDO *. Caractères. Voyez Manuel, page 425. HIRONDELLE DE CHEMINÉE. — 4. RUSTICA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. . 131. pl. 58. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. . 229. tab. 141. — Ronnie. Savi. Ornit. Tosc. w. 1. . 162. — STaLL und porr-RAUCESCHWALEE. Brehm. ’ôg. * On s’est plu à diviser les Hirondelles d'Europe en Cerco- pis, Chelidon et Cotyle; plus, ce dernier genre en deux sections. 208 MANUEL Deut. p. 136.—Naum. Vüg. Deut. Naturg. Neut Ausg. tab. 145. fig. 1. Cette espèce est répandue jusqu’au Japon ; elle y a les mêmes mœurs, et les couleurs du plumage ne différent point. Son nom japonais est Z'su-ba-me. HIRONDELLE ROUSSELINE. HIRUNDO RUFUL2A. (Levanx.) Sur le sommet de la tête, une large calotte d’un noir bleuûtre à reflets d’acier poli; nuque, joues, cinciput et petite raie sourcillaire d’un roux de rouille ; partie postérieure du cou, manteau et couvertures de la queue d’un noir bleuâtre d’acier poli; croupion d’un roux vif, qui prend une teinte isabelie blanchâtre vers l’origine des pennes caudales ; parties inférieures d’unisabelle roussàtre ; chaque plume porte une fine raie brune le long de la baguette ; ailes et queue noires , cette dernière très-fourchue, et les pennes latérales longues et subulées. Bec, iris et pieds noirs. Longueur , sept pouces. Le mäle. La femelle ressemble au mäle, mais il lui D'ORNITHOLOGIE. 299 manque la calotte noire bleuâtre du sommet de la tête ; toute cette partie est roux de rouille. HinunDo carensis. Gmel. Syst. 1. p. 1010. Lath. Ind. Ornit. v. 2. p. 574. sp. 6. — HirONDELLE A TÊTE ROUSSE. Buff. pl. enl. 723. fig. 2. la femelle. — HiroxveLte rous- SELINE. Levaill. Oiseaux d'Afrique. v. 5. pl. 245. fig. 1. le mâle.—Cxrs swarzow. Lath. Syn. v. 4. p. 566. Remarque. Cette espèce a élé prise erronément , par les naturalistes italiens ; pour Æirundo daurica. N'ayant pu faire usage de la dénomination de Capensis pour un oiseau d'Europe, j'ai traduit en latin le nom de Rousse- line donné par Levaillant. Habite V'Afrique , principalement la partie méridio- nale ; se montre aussi en Égypte, et vient accidentelle- ment, par troupe ou isolément , dans l’Archipel et en Sicile ; où plusieurs individus ont été tués dans les envi- rons de Palerme. En 1832 , on en prit plusieurs près du Phare de Messine. J'ai trouvé des individus de cette es- pèce dans les collections faites au Japon par M. Burger ; l'espèce doit y être peu abondante , puisque les Japo- nais ne lui donnent point de nom. Les trois individus du Japon ne diffèrent point de ceux tués au cap de Bonne-Espérance , ni des sujets de la Sicile. Nourriture. Comme nos hirondelles. Propagation. Au Cap, l'espèce vit et se propage comme notre Hirondelle de cheminée. La ponte est de quatre ou cinq œufs blancs, pointillés de brun. 300 MANUEL HIRONDELLE DE FENÊTRE. — Æ. URBICA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. ôg. Deut. Natlte. Neue Ausg. tab. 145. fig. 2.—Nieill. Faun. franc. p. 135. pl. 60. fig. 1 et 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 234 tab. 144. vieux et variété albine. — Baresrruccro. Savi. Ornit. Tosc. w. 1. p. 164. — Haus ; FENSTER Und FELSEN- MEHLSCHWALBE. brehm. Vôg. Deut. p. 130. HIRONDELLE DE RIVAGE. — Æ4. RIPARIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Naum. ôg.Deut. Naturg. Neue Ausg. tab. 146. fig. 3 et 4. mâle et jeune. — Vieill. Faun. franc. p. 134. pl. 39. fig. 2. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 232. tab. 143. — Torino. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. p. 166. — FLuss HOCHKÔPFIGE und KLEIN— SCHÂBLIGE UFERSCHWALBE. Brehm. ’ôg. Deut. p. 142. BIRONDELLE DE ROCHER. — 4. RUPESTRIS. Comme je n’ai pas décrit cette espèce d’une manière assez précise, il me paraît qu’une nou- velle indication est devenue nécessaire ; on est , D'ORNITHOLOGIE. 3or parconsèquent , invité a supprimer en partie celle fournie Manuel, page 430 *. Toutes les parties supérieures , les deux pennes du milieu de la queue et les barbes extérieures des autres pennes, d’un gris cendré très-clair ; les rémiges, les couvertures du des- sous des ailes et celles très-longues de la queue, d’un gris-brun ; gorge, devant du cou et poi- trine d’un blanc très -légèrement nuancé de roux-clair ; ventre et abdomen d’un gris terne ; toutes les pennes de la queue, excepté les deux du milieu, portent sur les barbes intérieures une tache ovale d’un blanc pur, plus grande sur les pennes du centre qu'aux latérales. Les pieds à tarses nus, bruns ; bec noirâtre. Lon- sueur, cinq pouces. Le veux mäle. La vieille femelle a la gorge , le devant du cou et la poitrine d’un blanc mat, sans teinte d’un roux clair , comme dans le mâle. La description du jeune , dans le Manuel, * om — * Ayant confondu l’Hirondelle de rocher avec l'Hiron- delle fauve de Levaillant, il en est résulté que ma description manque d’exactitude : indication des farses emplumes est aussi fautive. 302 MANUEL p. 451, estexacte ; mais il convient de suppri- mer comme telle la citation de | Ærrondelle fauve de Levaillant, pl. 246, fig. 1, vu que cet oiseau forme une espèce distincte, quoique très- voisine de l’Æ//rondelle de rocher *. Ajoutez aux synonymes **: Naum.Wôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab. 146. fig. 1 et 2. figures d'une exactitude parfaite, le vieux mâle et le jeune de l'année. — HiroNdELcE DE roc&ER ( Hirundo montana ). Vieill. Faun. franc. p. 133. pl. 39. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v.1. p. 231. tab. 142. figure qui paraît mal enlu- minée et les teintes trop sombres.—FELSENUFERSCHWALBE. Brehm. Vüg. Deut. p. 144. — Meyer. Ornit. T'aschenb. v. 3. p. 110. — RONDINE Monraxa. Savi. Ornit. Tosc. Dept 107. * L’Hirondelle fauve du midi de l’Afrique est plus grande; longueur, cinq pouces six lignes ; parties supérieures, côtés du cou, flancs, abdomen et couvertures du dessous de la queue , d’un brun enfumé ; rémiges et pennes de la queue d’un brun noirâtre; couvertures du dessous des ailes roux dérouille ; gorge, devant du cou et poitrine d’un roux assez vif; milieu du ventre d’un brun roux. ** Je ne puis citer. ici comme exacte la planche de atlas du Manuel; il paraît que le dessinateur s’est servi d’un jeune sujet de l’ Hirondelle fauve du midi de l'Afrique. D'ORNITHOLOGIE. 303 Ajoutez à habite : L'Afrique septentrionale ; en Sicile , Sardaigne , Sa- voie , et en grand nombre dans les vallées du Valais ; on dit qu’elle vit aussi en Espagne. LUCE 602095120171) 22) GENRE QUARANTE-DEUXIÈME. MN . DAT — CYPSELUS. ; Caractères. Voyez Manuel, page 432. MARTINET A VENTRE BLANC. — C. ALPINUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith.—Naum. ’ôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab. 147. fig. 1.—Vieill. Faun. franc.p. 138. pl 61. fig. 1. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 235. tab. 146.—HocnKôPFricer Un PLATTKOPFIGER ALPENSEGLER. - Brehm. Vôg. Deut. p. 134. — RoNDoNE pi Mare. Savi. Ornit:.Tosc: v: 1. p. 172. MARTINET DE MURAILLE. — C. MURARIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nawn. Vôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab.147. fig, 1.=—Manniner Noir (Cyp- selus apus ). Vieill. Faun. frane. p.137. pl. 6o. fig. 3. — Roux. Ornit. provenc. v. 1. p. 237. tab. 145. — Hocu- 304 MANUEL KÜPFIGER UN PLATTKOPFIGER MAUERSEGLER. Brehm. #’ôg. Deut. p. 136. — Ronnowe. Savi. Ornit. Tosc. v.1. p. 170. M. Yarrell me marque que quatre individus ont été tués , à différentes époques, en Angle- terre. RLLL 11:41:12), ::] GENRE QUARANTE-TROISIÈME. ENGOULEVENT. — CAPRIM ULGUS. Caracteres. Voyez Manuel, page 435. ENGOULEVENT ORDINAIRE. — C. EUROPÆUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Naum. Vôg. Deut. Naturg. Neue Ausg. tab. 148.—ENGOULEVENT commun (Ca- primulgus vulgaris). Vieill. Faun. franc. p. 140. pl. 6x. fig. 2. — Roux. Ürnit. provenc. v. 1. p. 240. tab. 147. — GETÜPFEUTER UN GEFLECKTER ZIEGENMELKER. Brehm, og. Deut. p. 130. — Norrocoxe. Savi. Ornit. Tosc. v. 1. P: 158. ENGOULEVENT A COLLIER ROUX. — C. RAUFI- COLLIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Æaun. france. D'ORNITHOLOGIE. 305 p. 142. pl. 62. fig. 2. — Roux. Ornit. proveng. v. 1. p. 242. tab. 148. — Roranäcsicen Tacscurirer. Meyer. Ornit. Taschenb. v. 3. p. 111. Remarque. On assure que l'Engoulevent à queue étagée du Sénégal , CAPRIMULGUS CLIMACURUS ( Engoule- vent climacure. ) Vieill. Galerie des Oiseaux. v. 1. p.194. pl. 122, se trouve accidenteliement en Europe, et a été vu en Provence; M. Roux tient ce témoignage d’une personne digne de foi ; « Mais , dit-il, n’ayant point eu moi-même sous les yeux un individu de cette espèce, je n’ai point osé me permettre de la décrire. » Nous imi- tous celte réserve, et signalons simplement la note qu’en fournit M. Roux . Ornit. provençale . v. 1. p.230. FIN DE LA TROISIÈME PARTIE. Partie IIIe 0 p-# dus M “Arognil ne” ti | Ù ” LR MAUR non ne ou 7 Lane je til PU fu | ELA Rs: uns ET # tt ra ail F-10102 ETT. CUT ET E 2 H o « : Pr É ai A { i à NA Qu EME lu Set hs 380 | î { d ; ; 4 TE PR Nb UE QU nb ile 3100 KOS AU LD : : F TT L 5 1 + D » 5 MATIERE «71 : AU TA } J04 E ] {24 940 ir ja! un | û j 1 2: / : tn 6abaeatete tanstiau 45 2 à 0m ae der MANUEL D'ORNITHOLOGIE, OU TABLEAU SYSTÉMATIQUE DES OISEAUX QUI SE TROUVENT EN EUROPE; PRÉCÉDÉ D'UNE ANALYSE DU SYSTÈME GÉNÉRAL D'ORNITHOLOGIE, ET SUIVI D'UNE TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES , ET D'UNE TABLE CORRÉLATIVE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES QUATRE PARTIES DE CET OUVRAGE; PAR J.-C. TEMMINCK, MEMBRE DE PLUSIEURS ACADÉMIES ET SOCIÉTÉS SAVANTES SECONDE ÉDITION, CONSIDÉRABLEMENT AUGMENTÉE ET MISE AU NIVEAU DES DÉCOUVERTES NOUVELLES. QUATRIÈME PARTIE. PARIS, H. COUSIN, RUE JACOB, 95. AMSTERDAM, Ve LEGRAS , IMBERT ET Cr. « QU | LAN MOHTIMAG Dr. mate 0e & “ 7 . duo AT D Dax ÉTAT De TV ssh : Au fi Le vegt JONTAR 1uQ A HO E LL Lu R Æ D DU ! fh RS ave 2 Tr Me PEL ae æ "es i .s Ù * “1400 + = ee, | : | FOUR W » : = L | he v : . NDS Eu RO TTARATA Witar nr su ne Re AN à : + Tel \ AI 0 NU 4 {ie Mt AÉAQ MEMRONN EMITS A US TAN AAOS sa ue Vu IR LRCRAUL "ee 1 TAA No | Far £ ” s ï ’ | ; 4 Late LM M 4 E " ENAT «À ‘ | . dress À wa " Tr | ” + x A4 Us LLC DOEULE NC CARE SES vd Le } L L 4 AAayIe ai sa LL Ve: REA AOF ENOET EC LE ES 74 “AE FO 2 era oué ‘eate ES F ENVI ET LUEr IT FFE ALT nr d , : __° REA DR 4 MODÉE AU. . BU 0 PE L . r- Madiolégnrs EU 0 ATH SAME à à, AE MANUEL D’ORNITHOLOGIE. RAA AAA AAA RAS AAA RAA RADAR RAA ALU RAT ART RAD UV LA BAT AAA VUVR LUI AAA ORDRE NEUVIÈME. PIGEONS. — COLUMBÆ. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.441. GENRE QUARANTE-QU'ATRIÈME. PIGEON. — COLUMBA. Caractères. Voyez Manuel, pag. 442. COLOMBE RAMIER. — C. PALUMBUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. hithog. — PIGEON RAMIER. Vieill. Faun. franc. p. 244. pl. 107. f.{4. — Roux. Ornit. proveng. ». 2: p. 7. tab. 243. — HOCHKÜPFIGER-MITTLE- RER und PLATTKÔPFIGER RINGELTAUBE. Brehm. og. Deut. p.487. — COLOMBAGCI0. Savi. Ornit. Mosc. v. 2, p. 154. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 119. — PARTIE IVe. 21 308 MANUEL Gould. Birds of. Europ. part. 85" Selb. Brit. orn. v. 1. p. 288. On rencontre des ramiers, pendant l’été seule- ment, en Suède, en Russie et même en Sibérie, mais point en Norwége. COLOMBE COLOMBIN. = C. ENAS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — LE PIGEON SAUVAGE. Vieill. Faun. franc. p. 243. pl. 106. f. 2. — Roux. Orn. pro. 0. 2. p.9. tab. 24h. — HouLTAUBE und LocKkTAUBE. Brehm. V6g. Deut. p. 492.— SKOGS DUFVA. Nils. Skandin. faun. figure 28. — COLOMBELLA. Savi. Orn. Tosc. ». 2. p. 458. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 454. — Gould. Birds of Europ. part. 5. — Selb. Brit. orn.”. 1. p. 290. Son passage est régulier en Allemagne et en France. Elle est très-répandue en Afrique, mais on ne la voit point au-delà du tropique. COLOMBE BISET. — C. LIVTA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieil. Faun. franc. supp. p. 423. — Roux. Orn. prov. ». 2. pr 411. tab. 245. — SUDLICHER und AMALIAS F&LDTAUBE. Brehm. Vüg. Deut. p.490. — KLipp Durva. Nils. Skandin. faun. fi- gure A1, — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 150. — D'ORNITHOLOGIE. 309 PrccioN TERRAZOLO. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 160. — Rock Dove. Gould. Birds of Europ. part. 10. — Selb. Brit. orn. vol. À. p. 292. On la trouve aux îles Féroé, où elle. ha- bite dans les ereux des montagnes de trapp. Quoique ce soit exactement la même espèce que celle répandue dans le reste de l’Europe, en Asie et en Afrique, Brehm prétend nonobstant que c’est une espèce distincte qu'il désigne sous le nom de ralia. Les sujets obtenus du Japon ne différent point de ceux d'Europe et d'Afrique. On trouve cette colombe en bandes sur les bords de la Kerka, où elle habite, et niche dans les fentes des rochers ; elle vit aussi en Grèce. Elle se nourrit , selon Montagu, non seule- ment de graviers, mais aussi de différentes es- pèces de coquillages terrestres, particulièrement de l’Helix virgata. COLOMBE VOYAGEUSE. COLUMBA MIGRATORIA (LINN.). Tête, nuque et gorge d’un beau bleu cendré ; devant du cou, poitrine et flancs d’un roux vineux très-vif; partie inférieure et côtés du cou 310 MANUEL couverts de teintes métalliques à reflets verts, pourpre et cramoisi; ventre et abdomen blancs ; dos, manteau, croupion et couvertures de la queue d'un brun noisette plus ou moins foncé ou nuancé de bleuâtre; les épaules marquées de taches noires disposées sur les barbes extérieures des plumes ; les scapulaires nuancées de brun ; queue longue, très-conique ; les deux pennes du milieu noires, les cinq latérales d’un gris blanc, et nuancées de bleuâtre vers leur base, où elles portent, sur les barbes intérieures, une bande noire, surmontée d'une autre qui est ferrugi- neuse. Bec noir, les narines surmontées d’une légère protubérance; iris d’un orange vif ; orbite nue, couleur de chair; pieds couleur de laque. Longueur de 45 à 16 pouces. Le vieux mâle. La femelle est moins grande d’un pouce; sa queue n’est pas aussi longue que celle du mâle, toutes les teintes sont plus ternes et plus brunes, et les reflets moins brillans. Poitrine cendré brun; partie supérieure du cou gris-cendré ; couvertures de la queue brunes. L’iris des yeux d’un orange terne. COLUMBA MICRATORIA. Gmel. Sys£. e. p. 789.— Lath. Ænd. orn. 0. 2.p. 642. sp. 10. — Frisch. Vog. Teutschl. tab. 142. — Penn. Arct. s0ol. p. 322, sp. 187. — ECTo- D'ORNITHOLOGIE. 314 PISTER MIGRATORIA. Richards. Faun. boreal Americ. p. 363. — PIGEON DE PASSAGE. Buff. ». 2. p. 527. — Catesb. Carol. v. À. #ab. 23.— COLOMBE VOYAGEUSS8.Temm. pig. tab. 48 le mâle, tab. 49 la femelle. — PASSENGER PIGEON. Lath. S$yn. ©. 4. p. 661. — Wils. Americ. ora. ©. D. p. 102. pl. 44. f. 1. le mâle. La femelle est indiquée sous : CoLuMBA CANADENSIS. Gmel. Syst. c. p. 785. — Lath. Ind. orn. ». 2. p. 613. sp. 712. — TouRTERELLE pu CA- NADA. Buff. Ois. ». 2. p. 552. et pl. enl. 176. — Penn. Arct. zool. ©. 2. sp. 190. Remarque. Lorsqu'on fait attention aux mœurs de cette espèce, surtout eu égard à ses habitudes erratiques, à son existence dans toutes les parties de l'Amérique septentrio- pale, même les plus rapprochées du pôle, on ne sera pas surpris que des individus isolés se montrent de temps en temps dans les limites de l'Europe, et aient été capturés dans nos contrées septentrionales, où ils peuvent avoir été poussés par des coups de vent. On cite plusieurs exemples de captures faites en Angleterre, en Norwége et en Russie. La plus récente a eu lieu en décembre 1825, en Angleterre, dans le Fifeshire. Habite depuis le golfe du Mexique, dans toutes les parties des Etats-Unis, au Canada, jusqu'à la baie d'Hud- son ei des Baflins. Nourriture. Principalement les noix du hêtre rouge. Propagation. Vit en société souvent de plusieurs mil- 312 MANUEL liers ; leurs essaims couvrent des surfaces de plusieurs lieues et leurs gîtes de repos sont marqués par la dévas- tation des arbres et l'énorme amas de leur fiente. Niche en grandes bandes, de façon que soixante jusqu’à cent nids occupent un seul arbre ; chaque nid est composé de petites bûchettes et paraît ne contenir qu'un seul œuf: blanc. COLOMBE TOURTERELLE. — C. TURTUR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p. 245. pl. 107. f. 2. — Roux. Orn. provenc.®. 2. p. 13. tab. 246. — HOCHKÔPFIGER und PLATKGÜPFIGER TURTEL- TAUBE. Brehm. Vüg. Deut. p. 493. — ToRToRA. Savi. Ornit. Tosc. v. 2. p. 163. — Naum. Naturg. Neue Ausg.' tab. 152. — Gould. Birds of Europ. part. 2. — Selb. Brit. orn. #. 1. p. 294, D'ORNITHOLOGIE. 313 AAA AAA AARAA RAS AP PAP APS PSS AAA PSS AP ASS AAA A AAA SAIS RAA AAA ANR ORDRE DIXIÈME. GALLINACÉS. — GALLINÆ. Caractères. Voy. Manuel, vol. 2, p. 450. AAA AANAE RATE GENRE QUARANTE-CINQUIÈME. DINDON SAUVAGE. MELEAGRIS GALLOPAFV0. Remarque. Je fais seulement mention de ce genre comme Européen, ne voulant pas l'indiquer positivement sur les seules données qui ont été fournies à M. Can- traine par des habitans de la Sicile et de la Dalmatie. Voici ce qu'il me marque au sujet du dindon sauvage : «On » assure que des individus sauvages se montrent acciden- » tellement en Sicile. On en a tué près du Phare; on en » tue aussi de temps en temps sur les bords de la Kerka » entre Sebenico et Scardona en Dalmatie. Ceci m'a été » assuré par plusieurs personnes de ces contrées. » Les On peut se permettre de considérer ces don- nées comme très-douteuses. Pour y ajouter foi, le certificat légal d’origine de l’individu serait de stricte nécessité. Lis: 154} 314 MANUEL GENRE QUARANTE-SIXIÈME. FAISAN. — PHASLANUS. Caractères. Voyez Manuel, page 452. FAISAN VULGAIRE, = P, COLCHICUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Nieill. Faun. fran. p. 247. — Roux. Ornis. proveng. v. 2. p. 47. pl. 262 et 263. — Brehm. Vügel. Deut. p. 520. — Selb. Brit. orn. o. 1. p. 298.— Gould. Birds of Europ. Le faisan vulgaire ne se trouve pas en Chine ainsi que l’ont avancé quelques naturalistes ; il ne vit pas non plus au Japon. Le lieu de son ori- gine primordiale est la Grèce. Voyez , sur l’hybride de cette espèce, avec le Tétras birkhan, Varticle sous le titre de Zétras rakkelhan. FAISAN TRICOLORE. PHASIANUS PICTUS (LiNN.). Une huppe composée de plumes filamenteuses et d’un jaune d’or orne la tête; celles de l’occiput forment un mantelet ou camail d’un orange vif D'ORNITHOLOGIE. 315 rayé transversalement de noir; la partie supé- rieure du cou porte des pluines d’un riche vert doré ; dos et eroupion d’un jaune vif; les couver- tures supérieures de la queue de cette teinte sont terminées de rouge ponceau ; la gorge est d’un roux fauve; toutes les autres parties inférieures d’un écarlate brillant ; pennes secondaires et cou- vertures variées de différentes nuances marron. Les pennes de la queue évasées en gouttière ren- versée forment faisceau ; elles sont marbrées de marron et de noir, les plus grandes couvertures sont écarlates. Bec et pieds jaunes, tarse portant un petit éperon; iris d’un jaune vif. Longueur, 2 pieds 10 pouces, dont la longue queue prend 22 pouces. Le vieux mâle. La femelle est un peu moins grande ; les plumes de la têle sont un peu longues et l'oiseau peut les relever ; les parties supérieures de la tête et du cou, dos, croupion, couvertures des ailes et celles du dessous de la queue, sont d’un brun plus ou moins roussâtre ; la gorge est blanche ; toutes les autres parties inférieures sont d’un brun jaunâtre varié de taches brunes; plumes des ailes et de la queue de la couleur du dos, cou- pées de bandes transversales noires ; pennes de la queue brunes barrées et tachetées de noir; iris, couleur noisette jaunâtre, 316 MANUEL Les jeunés de l'année , jusqu’à l'âge d'un an, sont d’un gris jaunâtre rayé transversalement de brun. L'année d’après, on peut reconnaître les sexes aux couleurs plus foncées des mâles ; à la troisième année , le mâle prend le plumage bril- lant. PHASIANUS picTus. Linn. Syst. 4. p. 272. — Lath. Syn. v. 2. p. 680. sp. 5.—PIASIANUS CURRENS CHINENSIS. Briss. Orn. v. 41. p. 271, — FAISAN DORÉ DE LA CHINE. Buff. Ois. ». 2. p. 355. — Id. PI. enl. 217. — FAISAN TRICOLORE. Temm. Pig. et Gall. ©. 2. p. 341. — Pin- TED PHEASANT. Edw. Glean. tab. 68 et 69. — Lath. Syn. v. 4. p. 717. — Gould. Birds of Europ. vol. 4. Habite les parties septentrionales de la Grèce, en Géor- gle et au Caucase ; se trouve aussi en Chine et au Japon. Nourriture. Comme l’espèce précédente. Propagation. Comme la précédente, mais les œufs sont moins grands ét plus rougeâtres. CAN ARAN SAS D'ORNITHOLOGIE. | 317 GENRE QUARANTE-SEPTIÈME. TÉTRAS. — TÉTRAO. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 455. TÉTRAS AUERHAN. — 7! UROGALLUS. Indépendamment du métis désigné jadis comme espèce, sous le nom de Aakkelhan, on trouve, quoique rarement, des individus d'un tiers moins grands, qui, du reste, ne différent aucunement. On voit aussi rarement des vieilles femelles revé- tues de la livrée du mâle. La figure d’une telle femelle stérile se voit dans la Faune scandinave de M. Nilsson, sous le nom de GALLHONA OF TyA- DAR, Pl. 21, a. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p. 257. pl. 113. f. 1 et 2. —Roux. Orn. proveng. ». 2. p. 25. tab. 250 et 251. — Naum. Naturg. Neue Ausq. tab. 154 et 156. — GROSSER, PLATKÔPFIGER, DICKSCHNA- BLIGER und GEFLECKTER ANERHUNH. Brehm. /’6g. Deut. p. 504. — TYADAR TUPP ET HONA. Nils. Skand. fauna. tab. 76 et 55 mäle et femelle. — Gould. Birds of Europ. part. 17. — UROGALLO. Savi. Orn. Tosc. ». 2. p. 181. Habite en Suisse, dans les bois, sur les montagnes à la LA ANT à é, # 318 MANUEL hauteur de trois à quatre mille pieds; il descend rarement en plaine. TETRAS RAKKELHAN ou HYBRIDE. — 7. MEDIUS. Le témoignage de tous les naturalistes du Nord s’accordant assez unanimement à considérer le Parier (Tetrao medius) , comme un hybride, ou le produit de deux espèces différentes , no- . tamment de la femelle Auerhan avec le LT Birkhan, nous devons admettre leur opinion re- lativement à cette race croisée, et avec d’autant plus de fondement que M. Nilsson s’est ap- pliqué spécialement à cette recherche dans les contrées du Nord, où les deux espèces Zetrao uro- gallus et Tetrix vivent en grand nombre. Les ob- servations faites par ce savant naturaliste prou- vent de la manière la plus parfaite que le Rak- kelhan est en eflet un métis des deux espèces précitées. Depuis que les femelles de cet hybride nous sont parvenues , il a été facile de s'assurer par l’examen de leur plumage qu’elles ne difiè- rent jamais, par leur livrée, des femelles du 7e- trao tetrix, et sont seulement distinctes de celles- ci par leur taille un peu plus forte. L'opinion de M. Naumann, qui a examiné plusieurs dépouilles de cet hybride, ne nous laisse plus aucun doute. Voyez les observations qu’il en donne, et la cita- D'ORNITHOLOGIE. 319 tion littérale de celles de M. Nilsson, dans son ou- vrage Vaturg. vôg. Deut. vol. 6, pag. 304. et suivantes. M. Scherrner de Bellerive nous mar- que, que cet hybride n’a été tué qu’une fois en Suisse. Les synonymes à joindre à cet hybride sont : Das MITTLERE WALDHUN. Brehm. Y6g. Deut. p. 506. —Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 156 le méle et la femelle, figures parfaites. — RAkKELHANE. Nilss. Skandin. fauna. tab. 4 a, figure qui ne laisse rien à dé- sirer. — Gould. Birds of Europ. part. 22 avec une belle figure du mâle. Cet oiseau devant être distrait comme espèce de la liste nominale, il convient de faire la re- marque, qu'il est nécessaire de rayer tout ce qui a été dit, Manuel, page 460, relativement à la propagation, à la nourriture, etc., de ce Tétras Rakkelhan. En faisant mention de cet hybride, on peut citer ici le produit en pleine liberté et à l’état sauvage d'un autre hybride, fruit de l'accouple- ment du Zetras birkhan avec le Faïsan vulgaire ou colchique. Plusieurs exemples de ce métis ont été observés à différentes époques en Angleterre dans des localités où les deux espèces mentionnées 320 MANUEL sont communes. Dernièrement encore, trois ou quaire faits de cette nature ont été signalés dans une lecture faite par M. Thompson, qui se trouve insérée dans le Magazin of Zoology and Bo- tany, n° 5. La cause, qu’on n’a point encore vu de semblables produits métis de ces deux espèces sur le continent de l’Europe, s'explique facile- ment , vu qu'on ne trouve là aucune localité où les deux espèces vivent dans un rapprochement aussi immédiat. TETRAS BIRKHAN. — T. TETRIX. Ajoutez àl’articlevariétéaccidentelle, pag. 464. Que cette variété blanche ou tapirée de blanc est le produit hybride du mâle Birkhan (tetrao tetrix) avec la femelle du Tétras des saules (tetrao saliceti seu albus). Voyez indépendamment de la figure exacte de Sparm. Mus. Carel. fasc. 3. tab. 66, celles figurées récemment et les descriptions fournies par Naum. Naturg. Deutschl. v.6. p.334, et la figure pl.du titre de ce volume.—RiPPORE, hybridus. Nilss. Skandinav. fauna. tab. 5.a, figure par- faite. Ces variétés hybrides se rencontrent assez souvent dans les localités septentrionales, où les deux espèces sont communes ; surtout, sur les confins des limites res- pectives de ces espèces. Ajoutez aux synonymes de l'espèce type. Atlas du Manuel, pl. lithog, — Vieill. Faun. frange. D'ORNITHOLOGIE. 321 p. 258. pl. A3. fig. 3 et pl. 114. fig. 1, (Roux. Orn. propenc. v. 2. p. 28. tab. 252 et 253. — DAS WACHHOL- DERWALDHUEN , BIRKWALDHUHN , HAIDENWALDHUHN. Brebhm. V6g. Deutschl. p. 509. — ORRE und ORR-HONA, Nilss. Skandinav. fauna. tab. 27 a et 61. — Gould. Birds of Europ. part. 21. — FAGIANO DI MONTE. Savi. Orn. Tosc. v, 2: p. 479. TÉTRAS GÉLINOTTE. — T. BONASIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl, lithog. # Vieill. Faun, franc. ?p- 260. pl. M4. fig. 2.— Roux. Orn. provence. ». 2. p. 29. tab.#25h. — Gould. Birds of Europ. part. 13. — FELSEN- HASELHUAN und WALDHASELHUHN. Brehm. #og. Deut. p. 543. — Naum. Naturg. Deutsch. Neue Ausq. tab. 4158. — FRANGOLINO DI MONTE. Savi. Orn. Tosc. ©. 2. p. 183. On.trouve rarement des variétés accidentelles dans cette espèce; les seules qui aient été obser- vées sont des individus tapirés de quelques plumes blanches , ou bien plus rarement encore des sujets à teintes pâles. TÉTRAS ROUGE. — T7. SCOTICUS. Ajoutez aux synonymes : Atlae du Manuel, pl. lithog. — REDGROUS. Gould. Birds of Europ. part. 15 mâle et femelle. — Selb. Brit, orn, ®. 1. p. 307, 322 MANUEL M. Gould fait l'observation , comme une parti- cularité en effet très-remarquable de cette espèce, qu'elle n’a jamais été trouvée ailleurs que dans les trois royaumes unis de la Grande-Bretagne ; tandis que les autres espèces de lagopèdes sont répandues, très au loin, dans différentes contrées de l’Europe et d'Amérique, TÉTRAS PTARMIGAN. — 7. LAGOPUS. : e Ajoutez aux synonymes : ‘Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faun. franc. p. 261. pl. 114. fig. 3 plumage d'été. — Roux. Ornit. provence. v. 2. p. 31. tab. 255 plumage d'hiver. — DAS ALPEN SCHNEEBUHN. Naum. Naturg. Deuischl Neue Ausg. v. 6. p. 401 et tab. 160, mâle et femelle en hiver, tab. 164, les deux sexes en été.—BERG, FELEEN, ALPEN und REIN- HARD SCHNEEHUHN. Brehm. Lehrbuch , pag. 445 und 986. — Id. 7’6g. Deutschl. p. 516. — COMMON PTARMI- GAN. Selb. Brit. orn. w. À. p. 310. — Gould. Birds of Europ. part. 11, plumage d’ète et d’hiver.— ROCH PTAR- MIGAN. Gould. Birds of Europ. part. 21, vieille femelle en été. — TYALL RIPA (Lagopus alpina). Nils. Skandinar. fauna. tab. 8, mäle en été. tab. 9, femelle en été et tab. 10, femelle en mue. — PERNICE DL MONTAGNA. Savi. Orn. Tosc. ©. 2. p.184. — THE PTARMIGAN (Lagopus mutus). Richards. Faun. borea. Amer. p. 350. Il est nécessaire de supprimer des synonymes du Ptarmigan, le LAGOPus RUPESTRIS des auteurs, ainsi que le Rock GROUS des An- D'ORNITHOLCOGIE. 323 glais, et d'ajouter ces indications à l’article de notre Tetrao Islandorum. Habite en Suisse sur les montagnes qui n’ont pas moins de cinq à six mille pieds d’élévation; par les beaux temps d'été, toujours dans la région des neiges; en hiver, on les trouve dans les bois des hautes Alpes. La suivante a été trouvée par M. Faber en Is- lande; quoique voisine de notre Ptarmigan, elle parait devoir former une espèce distincte. Toute- fois, la figure publiée récemment par Gould, part. 24, sous le nom de Zagopus rupestris pa- raît être la femelle en plumage parfait d'été du Ptlarmigan. TÉTRAS HYPERBORÉ. TETRAO ISLANDORUM. (FABER.) Bec plus fort que celui du Ptarmigan ; la se- conde rémige la plus longue où égale avec la troisième et là quatrième. Le mâle portant une balafre noire très-large et longue ; la femelle une balafre étroite en avant des yeux, et large derrière ; queue noire à base blanche, compo- sée de dix-huit pennes. Plumage d'hiver. Tout blanc; une bande noire , très-large, pare PARTIE LV° 22 324 MANUEL tant de la base du bec, passe sur les yeux en cou- vrant les tempes et aboutissant vers l’occiput ;.au dessus des yeux, un espace nu qui est terminé par une petite membrane dentelée. Les plumes qui couvrent les doigts sont de longueur à couvrir to- talement les ongles, qui sont grands, arqués et noirâtres. Les quatre pennes blanches du milieu de la queue ont la base des baguettes brune ; les quatorze pennes noires sont blanches à leur ori- gine et au bout. Bec noirâtre à pointe brune ; iris brun. Longueur de 43 à 14 pouces. Le mâle. £a femelle ressemble au mâle ; la bande noire dont elle est pourvue est moins large, surtout très-étroite en avant des yeux; mais cette bande s’élargit derrière les yeux, et aboutit, comme chez le mâle, vers l’occiput. Différence essen- tielle et remarquable entre celle-ci et la femelle du Ptarmigan. Plumage parfait d'été. Au dessus des yeux un grand espace rouge, dentelé ; bande noire longue et large ; front, tête et cou marqués de bandes noires et rousses en zigzags, chaque plume étant terminée de noir; dos , croupion, les quatre pennes du milieu de la queue, ses couvertures , les épaules , et la partie D'ORNITHOLOGIE. 325 inférieure du devant du cou, poitrine , flancs et plumes des cuisses, très-finement variés et rayés de noir et de teinte de rouille, de façon que la couleur rousse prédomine; chaque plume étant termimée de noir;à fine pointe blanche ; milieu du ventre, abdomen, pieds et rémiges, d’un blanc pur; ces dernières à baguettes noires. Le vieux "$ La vieille femelle. Au lieu de la balafre noire, elle porte sur les yeux, à partir de l'angle du bec, une bande blanche. Front roux de rouille marqué de zigzags noirs ; sommet de la tête noir bordé finement de roux; joue et menton d’un roux clair; occiput, partie supérieure du cou, dos , croupion, scapulaires, petites couver- tures des ailes, couvertures de la queue et les pennes du milieu, d’une teinte noirâtre marquée de bandes étroites roussâtres et blanchâtres ; de manière que le noir prédomine, chaque plume étant terminée de roux clair; devant du cou, poitrine, haut du ventre, flancs, plumes qui couvrent les cuisses, et couvertures du dessous de la queue marqués de bandes régulières et al- ternes noires et rousses; ventre jaunâtre, sans taches ; abdomen et cuisses blanchätres;; la partie inférieure du tarse, les doigts et le milieu du 326 MANUEL ventre dépourvus de plumes ; le plus grand nom- bre des pennes noires de la queue sans pointe blanche. La vieille femelle. Dans cet état elle ressemble beaucoup à la fe- melle du Zétras des saules. Les jeunes mâles, dans leur première livrée d'hiver , ressemblent à la femelle. à Tetrao Islandorum. Faber. Prodrom. Island. orn. p. 6. — Thienem. Woy. en Island. p. 88. — TETRAO ISLANDI- cus. Prehm, Ÿ6g. Deuischl. — Id. Lehrb. der Naturg. vo. 2. p. 440. Les indications du Tetrao rupestris et du Rock grouse des Anglais, ne peuvent être admisesici qu’a- vec doute et en voyant les sujets sur lesquels elles sont basées. Habite. Jusqu'ici l'espèce n'a été trouvée qu'en Is- lande , où les autres ne se voient point; celle-ci y est au contraire très-abondante ; elle vit dans les plaines cou- vertes de végétation naine. Nourriture. Les feuilles d’empetrum nigrum et dryas octopetala , et les boutons des saules et des bouleaux. Propagation. Pond sous les saules ou les bouleaux, de 9 à 14 œufs, plus petits que ceux du Ptarmigan, plus rougeûtres et marqués d'un plus grand norhbre de ta- ches noires. D'ORNITHOLOGIE. 327 TÉTRAS DES SAULES. — T. SALICETI. Ajoutez à l'indication spécifique : (Longueur du doigt du miliew sans son ongle : À pouce 2 lignes). Caractère, au moyen duquel on peut distinguer, du premier coup d'œil , l’espèce de cet article de celle de l’article suivant. Joutez aux Synonymes : Atlas duManuel, pl. lithog.—DAS MORASTSCHNEEAURN. Brehm. 7’6g.Deutschl.p.517.—Naum.Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 159. le méle, plumage d'hiver et d'été. — DaL-RiPA (Lagopus subalpina ). Nilss. Skand. Faun. tab. 6. a. le mâle en plumage parfait d'été, et tab. 7. la femelle en été. La seule remarque qui se puisse faire sur ces planches publiées par M. Nilsson, serait : que les on- gles de tous les doigts sont beaucoup trop courts, qu'ils ressemblent à ceux du Pfarmigan, et ne présentent point d'indice du caractère le plus marquant de l'espèce du présent article.— WiILLOW GROUSE (Lagopus saliceti) , Ri- chards. Faun. boreal. Amer. pag. 351. — Gould. Birds of Europ. part. 12. Remarque. Les sujets reçus de Russie ne diffèrent pas de ceux des autres parties septentrionales de l'Europe, ni de ceux de l'Amérique boréale. 328 MANUEL TÉTRAS À DOIGTS COURTS. TETRAO BRACHYDACTYLUS (Mimi). Cette espèce nouvelle ne m'est connue que sous le plumage parfait d’hiver ; les trois sujets observés sont d’un blanc pur, sans aucun indice qui puisse servir à la distinction sexuelle ; cette recherche ayant été négligée , on ne saurait dire si le mâle diffère de la femelle. Bec très-déprimé , seulement sa pointe gla- bre ; baguettes des rémiges blanches ; la queue composée de douze pennes ; longueur du doigt du milieu, sans son ongle , 9 lignes. Plumage d'hiver. Tout le plumage d’un blanc pur, même jus- qu'au duvet, qui est de cette couleur ; la queue noire terminée de blanc ; point de nudité surci- liaire ; le bec supérieur presque totalement caché par les plumes du front, qui forment comme une rosace composée de plumes divergentes placées de chaque côté vers la pointe du bec, dont l’ex- trémité seule est glabre ; baguettes des rémiges d’un blanc pur; tous les doigts des pieds très- courts , qui, de même que les tarses, sont cou- verts d’un plumage abondant cachant, en hiver, D'ORNITHOLOGIE. 329 jusqu’à la pointe des ongles ; ceux-ci sont blancs, courbés et de moyenne longueur. Le tour des yeux totalement couvert de plumes. Longueur 14 pouces. Le plumage d'été ne nous est pas connu. Un individu envoyé par nous à M. Gould, a sérvi de F* 4 à sa planche qui se trouve dans l'ouvrage, Birds of Europ. Part. 20 ; cet individu m'a été gracieusement offert par M. de Feldegg. Habite. La Russie septentrionale. Nourriture et propagation. Inconnues. Remarque. Le Tetrao leucurus, décrit et figuré par Richardson, dans sa Faune boréale américaine. pl. 63, est une espèce qui ne se trouve pas en Europe. GENRE QUARANTE-HUITIÈME. GANGA. — PTEROCLES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 474, et ajoutez que ce genre serait plus convenable- ment classé en tête des Gallinacés et à la suite des Pigeons. 330 MANUEL GANGA UNIBANDE. — P. ARENARTIUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — DAS SANDFLUGHUHN. Brehm. W6g. Deutschl. pag. 498. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 153. Mâle et femelle. — GANGA. Savi, Orn. Toscana. vol. 2. pag. 472.—Gould. Binds of Europ. part. 3. Habite. L'espèce est très-commune dansles Pyrénées ; le marché de Madrid en est abondamment pourvu pen- dant tout l'hiver. GANGA CATA. — P. SETARIUS. Ce Ganga à le plumage variable, suivant la sai- son de l’année. Les r74les ont des taches blan- ches à la gorge; leur dos est aussi plus ou moins varié. Les femelles ont le collier supérieur plus ou moins distinct, et le reste du plumage varie aussi. , Ajoutez aux synonymes ; Atlas du Manuel, pl. lithog.—OENASs CATA. Vieill. Faune france. pag. 262. pl. M5. fig. 1. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, pag. 20, tab. 248. Mâle et téte de la femelle, tab. 249. Jeune de l’année et la tête du mâle en mue.—Gould. Birds of Europ. part 2. D'ORNITHOLOGIE. 331 Habite. Commun en Provence dans les plaines incultes de la Crau; il fuit les terrains cultivés et n’habite que les landes stériles du Midi ; abondant dans les Pyrénées. On en trouve toute l’année sur les marchés de Madrid. Propagation. Pond, dans un creux en terre, deux ou trois œufs. Ils sont à peu près d’égale grosseur aux deux bouts ; d’un gris isabelle marqué de petits points bruns et de grandes-taches noires. Linilnnilhsn4l"1071 GENRE QUARANTE-NEUVIÈME. PERDRIX. — P£ERDIX. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 480. PREMIÈRE SECTION. FRANCOLINS. Caractères. Noyez Manuel , vol. 2, page 482. FRANCOLIN A COLLIER ROUX. — P. FRANCOLI- NUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—Gould. Birds of Europ. part. 3. Mâle et femelle, —VFRANCOLINO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 187. 332 MANUEL Nourriture. Baies de myrte et des brins d'herbe. On ne le trouve pas en Sardaigne ni dans le royaume de Na- ples ; il est encore assez abondant dans les lieux humi- des entre Caltagirone et Terranova; mais l'espèce est presque anéantie partout ailleurs. Les sujets du Bengale et de là Perse ne diffèrent point de ceux d'Europe. DEUXIÈME SECTION. PERDRIX PROPREMENT DITES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 484. PERDRIX BARTAVELLE. — P. SAXATILIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faune franc. pag. 252. tab. 109. fig. 3.—Roux. Orn. provence. vol. 2. pag. AA. tab. 259.— Das SGLIEN UND STEINHUEN. Brehm. Vôg. Deut. pag. 522 et 523. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 164. — Gould. Birds of Europ. — Co- TURNICE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 191. — Bonap. Fauna Ttalica, fasc.6. PERDRIX ROUGE. — P. RUBRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Gould. Birds of Europ. D'ORNITHOLOGIE. 333 part. 1. — Vieill. Faune franc. pag. 251. pl. 109. — Roux. Orn. provence. vol. 2. p. 38. tab. 257 et 258. — Brebhm. og. Deutschl. Neue Ausg. tab. 165. do Savi. Orn. Tosc. v. 2. pag. 193. , On trouve cette espèce au Japon, sans qu’elle y ait éprouvé la moindre différence dans les for- mes ou la coloration du plumage. PERDRIX GAMBRA. — P. PETROSA. Le mâle se distingue de la femelle par. le tu- bercule-très-prononcé de ses pieds ; le collier est plus large et les couleurs sont plus vives. Ni La variété constante qui habite les côtes de Barbarie, est moins grande; son plumage est for- tement nuancé d’une teinte isabelline, comme on le voit chez les oiseaux qui vivent dans les déserts sablonneux de l'Afrique septentrionale. Les su- jets du Sénégal et ceux de la Grèce ne diffèrent point de ceux qui vivent dans les îles de la Médi- terranée. | Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill. Faune franc. pag. 253. tab. 110.— Roux. Orn, provenç. vol. 2. pag. 42. tab. 260. — Gould. Birds of Europ. part. A7. 334 MANUEL PERDRIX GRISE. — P, CINEREA. Les indications fournies relativement à la Per- drix de passage et à la Perdrix de montagne, étant exactes et se trouvant avoir été vérifiées, ces espèces nominales doivent être rayées. La Perdrix de montagne serait, dit-on, un métis de la Perdrix rouge et de la Perdrix grise. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Vieill. Faune franc. Roux. Orn. provenc. vol. 2. pag. 35.tab.256.—Gould. Birds of Europ. — DAS GRAUE UND GRAULICHE FELD- auax. Brehm. V6g. Deutschl. pag. 524. — Naum. Na- turg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 163. — STARNA. Savi. Orn. Toscana, vol. 2. pag. 195. — RAPPHONA. Nils. Skand. fauna. tab. 30. TROISIÈME SECTION. CAILLES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 491. LA CAILLE. — P. COTURNIX. Les sujets qui nous ont été adressés du Japon ne diffèrent presque point de ceux d'Europe et D'ORNITHOLOGIE. 395 d'Afrique. Gette espèce varie par la taille, plus ou moins forte, absolument comme notre petite perdrix grise ou dite de passage. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Vieill.' Faune franc. pag. 255. tab. AA1.— Roux. Orn. provenc. vol. 2. p.43, tab. 261. — Gould. Birds of Europ. part. 13.— GRossE', MITTLERE und KLEINE WACHTEL. Brehm. Wôg. Deutschl. pag. 526 a 528.—Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 166. —QuaGLiA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 199. QUATRIÈME SECTION- COLINS. Ils vivent dans les buissons et dans les taillis , toujours par compagnies, mais aussi souvent isolément sur les arbres. COLIN COLENICUI. PERDIX BOREALIS (Mini). Front blanc ; sommet de la tête et dos bruns; cette couleur prend une teinte marron et est bordée de noir sur le sinciput ; le dessus du cou 336 MANUEL est marqué de noir et de blanc; des lignes vermi- culées parcourent les couvertures. supérieures des aîles et des pennes secondaires, qui sont fran- gées de roussâtre très-clair sur leur bord inté- rieur; le croupion, les couvertures supérieures de la queue et les deux pennes intermédiaires portent des taches et des zigzags noirs et blancs; les pennes latérales sont d’un gris cendré bleuà- tre ; deux bandes se font remarquer sur les côtés de la tête, l’une blanche en forme de sourcil vient aboutir vers l’occiput ; l'autre ést noire, part de l'angle du bec, couvre le méat auditif , descend sur les côtés du cou, et encadre, par une bande très-large , le grand espace blanc de la gorge; des raies étroites, noires et transversales sont répan- dues sur le ventre et la poitrine; les flancs sont bruns et parsemés de taches ovales blanches lisé- rées de noir et qui sont distribuées sur les bords dés plumes. Le bec est noir; l'iris et les pieds sont rouges. Longueur de 6 1/2 à 7 pouces. Ze vieux mâle. . La vieille femelle diffère par la couleur rousse qui occupe le front , les sourcils et la gorge ; elle a sur le devant du cou un collier composé de pe- tites taches poires ; au dessous de ce collier la teinte est d’un roux nuancé de couleur lie-de-vin; le milieu du ventre est blanc. D'ORNITHOLOGIE, 337 Lé jeune mâle, avant fa première mue, res- remble à /a femelle ; ceux d’un an ont du noir, du blanc et du roux mêlé aux plumes de la tête ; les bordures d’un roux clair aux scapulaires sont moins larges, et les bandes transversales des par- ties inférieures sont moins nettement PT cées que dans le mâle adulte. PERDIX AMERICANA, NOVÆ ANGLIÆ ET LUDOVICIANA. Briss. Orn. vol. À. pag. 230. 239 et 258. sp. 7. Get 20. tab. 22. fig. 2. — TETRAO VIRGINIANUS, MARYLANDUS et MEXICANUS. Gmel. Syst. 1. pag. 761 et 762. sp. 14. 16 et 17.—ANTAGEN AMBRICANUS.Frisch. Vôg. Europ. tab. M3, mas. — TETRAO CoYoLcos. Gmel. Syst. À. pag. 763. — PERDIX BOREALIS. Temm. Pig. et Gall. vol. 3. pag. 436. — Vieill. Galer. des Ois. vol. 2. pag. &4. tab. 214. vieux mâle. — PERDRIX D'AMÉRIQUE, DE NOUVELLE ANGLE- TERRE OU LE COLENICUI. Buff. Ois. vol. 2. pag. 399. 417 et 448. — Id, PI. enl. 119. le mâle. — CAILLE DE ViR- GINIE. Sonn. Vouv. édit. de Buff. Ois. vol. 7. pag. A7. — CAILLE D'AMÉRIQUE, MARYLAND ET COLENICUI. Bonat. Tab. encyclop. Orn. pag. 219 à 223. — LE CoyoLcos. Buff. Ois. vol. 2. pag. 486. — Id. Nouv. édit. de Sonn. vol. 7. pag. Â21.—NEW ENGLAND PARTRIDGE. AÏb. Birds vol. 1. pag. 28.—Brown, Nat. Hist. of Jamaica. p. 471. VIRGINIAN PARTRIDGE. Catesb. Carol. vol. 3. tab. 12. — Lath. Gen. Syn. vol. 4. pag. 711.—MARYLAND AND LouI- SIANA QUAIL. Lath. Gen. Syn. vol. 4. pag. 778.—Penn. Arct. Zool. vol. 2. pl, 185. Habite. Sa véritable patrie sont les États-Unis d’Améri- 338 MANUEL que , depuis le Canada jusqu’au Mexique. On à trans- porté ces gallinacés à la Jamaïque, où ils ont très-bien réussi ; depuis peu ils sont également indigènes en An- gleterre , où on les à aussi transportés ; aujourd’hui ils y prospèrent et s’y acclimatent parfaitement. On er voit de sauvages dans les comtés de Norfolk et de Suftolk. M. Yarrel dit qu’ils y sont parfaitement naturalisés, ab- solument ‘de la même manière que le sont les faisans’, Phasianus colchicus. Nourriture. Graines, et lorsque cet aliment vient à manquer, ils mangent les boutons et les bourgeons des arbustes et les premières pousses des végétaux. Propagation. En Amérique, leur ponte est double ; le mâle seul accompagne la première couvée; lorsque la seconde est éclose, tous les individus des deux couvées se réunissent. Il est probable qu'ils ne font qu’une cou- vée en Europe. Le nid est pratiqué dans les broussailles avec des feuilles grossièrement arrangées ; pond de dix- huit jusqu’à vingt-quatre œufs blanchâtres. GENRE CINQUANTIÈME. TURNIX. — ZE MIPODIUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 493, et ajoutez que les Turnix vivent solitaires et n’é- migrent point; ils paraissent même ne pas s’é- loigner beaucoup des lieux où ils sont nés. Leur demeure est dans les hautes herbes, d’où il est D'ORNITHOLOGIE. 339 difficile de les faire partir; lorsqu'ils se déci- dent à prendre le vol, ce n’est qu’à une très-pe- tite distance qu’ils le soutiennent , sans jamais s'élever beaucoup au dessus des hautes herbes, dans lesquelles ils cherchent aussitôt leur abri, et hors desquelles il est rare qu’on puisse parve- nir à leur faire prendre l'essor une seconde fois ; ils s’y blottissent alors si opiniâtrément qu’on pourrait les écraser sous les pieds. Leur vol est de si courte durée qu’à peine le chasseur peut _trouver assez de temps pour les ajuster et les abattre ; ils plongent immédiatement dans l’é- paisseur des herbes et disparaissent pour ne plus se montrer. Remarque.Nous avons toutlieu de croire qu'on netrouve en Europe qu'une seule espèce de Turnix, notre Tachy- drome.Abusé par les indications des auteurs systémati- ques, nous Croyons avoir mis trop d'importance à la fidélité d'un dessin de Turnix, fait sur un sujet qu’on nous à dit venir d'Espagne et qui faisait jadis partie de la collection Lévérienne, à Londres. C’est sur la vue de cet individu, et d'après le dessin mentionné, encore en notre posses- sion, que l'article du Turnix à croissans, du Manuel, vol. 2, p. 495, a été établi. N'ayant eu depuis ce temps aucune connaissance de cette seconde espèce euro- péenne, il nous paraît plus prudent de la supprimer ici, et nous sommes d’avis qu’il faudra reporter à l’article du Turnix tachydrome tout ce qui se trouve dit sur le Tetrao Gibraltaricus des auteurs. PARTIE IVe. 23 340 MANUEL TURNIX TACHYDROME.—H. TACHYDROMUS. Ajoutez que le mâle et la femelle ne diffèrent presque point par le plumage. Iris jaune ; pieds livides. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2. pl. 263 bis, le jeune. — Gould. Birds of Europ. part. 14.— QUAGLIA DI GIBRALTERRA € d'ANDALUSIA. Savi. Orn. Toscane. vol. 2. pag. 204. Habite, Nous avons reçu des individus de Tripoli qui liffèrent un peu de ceux d'Europe, par une légère teinte isabelle. MM. Cantraine et Biberon nous assurent que l'espèce est commune en Sicile, dans les environs de Ca- ane. Elle y est connue sous le nom de Tringuine. On la trouve assez souvent dans les mêmes lieux que les Fran- colins, mais aussi dans les dunes. Elle est très-véloce à la course et met souvent le chasseur en défaut. Elle n'é- migre point, Car on en tue encore en novembre et dé- cembre. D'ORNITHOLOGIE. 341 AAA AAA AUS AAA AAA AU AAA RAA AAA AAA AAA PAS AAA PARAIT RAA AAA AAA AAA AAA ORDRE ONZIÈME. ALECTORIDES. — /LECTORIDES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.497. AUS VUUS UV RARE GENRE CINQUANTE-UNIÈME. GLARÉOLE.— GLAREOLA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 498. GLARÉOLE A COLLIER. — G. TORQUATA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2. tab. 327. — Gould. Birds of Europ. — Das OESTRE!CHISCHE , HALSBAND und SUDLICHE SANDHUUHN. Brehm. Naturg. Deutschl. pag. 565. — PERNICE DI1 MARE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 214. Habit. Niche en Sardaisne; très-abondant en Da!ma- tie, sur les bords du lac Boccagnaro, lors de son pus- sage au printemps. Propagation. Pond des œufs d'un blanc jaunâtre. 342 MANUEL AAA ER AAA ASS AAA RAA AAA AUS AU RAA AAA AAA ALU LUE RAR ARR AAA AA ARR ORDRE DOUZIÈME. COUREURS. — CURSORES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.504. SAAR LUVV AU VERS GENRE CINQUANTE-DEUXIÈME. OUTARDE. — OTIS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 505. PREMIÈRE SECTION. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 506. OUTARBE BARBUE. — O0. TARDA. On trouve des individus, souvent des familles, constamment plus petits que le type normal; souvent aussi des mâles d’une taille énorme, et dans le temps des amours, des mâles ayant les plumes des côtés de la poitrine un peu plus lon- gues que celles du milieu ; ceux-là ont ordinai- D'ORNITHOLOGIE. 343 rement la barbe du devant du cou trés-longue et touffue. Les dimensions plus ou moins fortes dépendent de causes locales, et le plus souvent de la nourriture. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. ©. 2. tab. 264. — Gould. Birds of Europ. part. 13. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausq. tab. 167 un tres-vieux mâle, tab. 168 la femelle. — DEUTSCHER und KLEINER TRAPPE. Brehm. Naturg. Deut. p. 532. — STARDA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 218. Habite. Cette espèce est commune en Dalmatie et dans tout le Levant. Son vol est très-élevé et ses voyages se font de nuit. Ces oiseaux ont l'habitude de se garder par une sentinelle qui veille sans cesse aux dangers et aver- tit de l'approche du chasseur. OUTARDE CANEPETIÈRE. — 0. TETRAX. Dans le temps des amours, les plumes noires des côtés du cou et celles de l’occiput deviennent plus longues dans le mâle ; elles forment une col- lerette latérale que l'oiseau peut épanouir en re- levant en même temps sa petite huppe occipi- tale. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. v. 2. tab, 265. — Gould. Birds of Europ. part. 2. — 344 MANUEL Der KLEINE TRAPPE. Brehm. V6g. Deutschl. p. 533. — Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 169. — GAL- LINA PRATAIOLA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 219. Habite. Très-commune au printemps En Sardaigne. DEUXIÈME SECTION. Caractères, Noyez Manuel, vol. 2, page 509. OUTARDE HUBARA (1). — O0. HUBARA. La fernelle ressemble au mâle par les teintes et la distribution du plumage; sa tête n’est pas ornée de la huppe de longues plumes blanches, mais couverte de plumes courtes semblables à cel- les du cou; elle n’a pas non plus de longs pana- ches aux parties latérales du cou et de la poitrine, mais celles qui couvrent ces parties sont beau- coup plus courtes, quoique effilées, soyeuses et colorées de noir et de blanc comme dans le mâle. Le devant du cou est roussâtre varié de zigzags bruns et marqué de petites taches noires. Au to- tal, la femelle est plus petite que le r#4le; elle n’a point de huppe, et les plumes du collier sont beaucoup moins longues. Le vieux mâle, dans le temps des amours, a les plumes de la huppe longues et pendantes, et celles du bas du cou tombent sur le manteau en grands panaches, (1) Ondoit orthographier Æubara et non pas Houbara. D'ORNITHOLOGIE. 345 longs de plusieurs pouces; elles sont composées de plumes à longues barbes désunies et soyeuses, que l'oiseau paraît avoir la faculté de déployer et d’étaler en forme de demi-cerele ou de roue. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Gould. Birds of Europ. part. 4, le vieux mäle. — KRAGENTRAPPE. Brehm. V6g. Deutschl. p. 534.—Naum. Naturg. Deutschl. Neue Auszg. tab. 170, le vieux mâle. Habite. L'apparition de cette espèce dans le centre de l'Europe est très-accidentelle; le dernier exemple d'une capture faite en Allemagne, à eu lieu en 1822, près d'Offenbach. On la voit accidentellement en Dalmatie dans le cercle de Raguse ; et plus souvent dans quelques îles de l'Archipel. Tous les individus que nous avons reçus de Tripoli, où l'espèce est très-commune dans l’intérieur, ressemblent exactement à ceux tués en Europe. AAA AAA GENRE CINQUANTE-TROISIÈME. COURE-VITE. — CURSORIUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 511. COURE-VITE ISABELLE. — C. 1ISABELLINUS. Le rnâle et la femelle ont à peu pres le même plumage. 346 MANUEL Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Roux. Orn. provenc.v.2. tab. 269. — Gould. Birds of Europ. part. 7 l'adulte et le jeune de l’année. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. Â7A, le müle et le jeune de l'année.—sABELLFARBIGER LAUFER. Brehm. /’6g. Deut. p.536.—CORRIONE BIONDO. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 223. Habite. Se montre accidentellement en Lombardie, vo- lant avec les alouettes, en compagnie desquelles il tombe souvent dans les filets des oiseleurs. Les sujets qui nous ont été envoyés de Tripoli ne diffèrent que par leur teinte un peu plus pâle ou plus blonde. D'ORNITHOLOGIE. 347 AAA RAA US LULU AU US AAA US ALU SV ARUS LU RAA AAA ARATANA URSS ane ORDRE TREIZIÈME. GRALLES. — GRALLATORES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.516. Ajoutez à la remarque, page 517, Que nous avons trouvé dans une collection de dessins, rassemblés par feu Levaillant, la figure du petit gralle bi-dactyle dont il n’est pas fait mention; cette figure n'était accompagnée d'aucune notice, pas même de nom ni d’o- rigine indiqués. La taille de ce singulier oiseau est celle de la grive; le bec ressemble exactement à celui des pluviers ; les pieds sont aussi comme ceux de ce genre d'oiseaux, seulement avec cette différence que les doigts sont au nombre de deux; l’interne long et l’externe de moitié plus court; le plumage est d'un gris brun, uni- colore partout. Peut-être parviendra-t-on à trouver, soit dans l'Inde, soit en Afrique, l'espèce qui ressemble à ce portrait, probablement fait d'après nature. Ce serait un genre très-Intéressant dans cet ordre d'oiseaux; si on par vient à le découvrir, on pourrait lui donner pour nom générique Autruchon. 3 PREMIÈRE DIVIS. — GRALLES À TROIS DOITGS. Caractères. Voyez Manuel, vo]. 2, p. 519. PA RAI NN AAA /S 3as | MANUEL 3 GENRE CINQUANTE-QUA TRIÈME. - OEDICNÈME. — OEDICNEMUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 519. OEDICNÈME CRIARD. — OE. CREPITANS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — Roux. Orn. prop. ». 2. tab. 266. — Gould. Birds of Europ. part. 11.— Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 172. — DER SCHREIEN- DE, HAIDEN und SanNpDickruss. Brehm. Wôg. Deutschl. p+ b38. — OCGHIONE. Savi. Orn. tosc. ».2. p. 225. AAA RATE ANSVE RAR GENRE CINQUANTE-CINQUIÈME. SANDERLING.— CALIDRIS. Caractères. Voyez Manuel, voi. 2, page 522. SANDERLING VARIABLE. — €. ARENARTA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lith. — SANDERLING ROUGEA- TRE. Roux. Orn. provenc. v. 2. tab. 270 en plumage D'ORNITHOLOGIE. 949 des noces. — SANDERLING COURVILETTE. Vieill. Galerie des ois. v. 2. tab. 234, en plumage d'été. — Gould. Birds of Europ. part. 19, en plumage parfait d'ele et d'hiver. — Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. AS2 indi- vidus dans les trois livrées, celle d’éte encore imparfaite. — DER HOCHKÔPFIGE, PLATTKÔPFIGE und AMERIKANISCHE SANDERLING. Brehm. Vüg. Deutschl. p. 673.— CALIDRA. Savi. Orn. Tosc. v. 2. p. 249. Habite. Les sujets du Japon, qui’sont tous en plumage d'hiver, ne diffèrent point de ceux de nos climats, nide ceux tués également en plumage d'hiver ou en livrée du jeune âge dans les îles de la Sonde et à la Nouvelle- Guinée. Il ne nous est parvenu en aucun cas, de ces contrées, des individus sous leur plumage des noces; ceux qu’on reçoit dans Ja livrée parfaite des amours nous viennent tous des régions du cercle arctique; ce n'est qu’accidentellement qu’on voit en été des individus iso- lés sur nos côtes maritimes ; toutefois on en tue dans leur parure d'été semi-parfaite, lorsque leur passage sur nos côtes a lieu à une époque assez avancée dans le printemps. Propagation. On ne sait encore rien sur la nidifi- cation ni sur la couleur des œufs. Faber les a vus venir en Islande , mais il croit que l'espèce pousse sa migration jusqu’au-delà du 67° degré , et va nicher au Groënland et sur la côte de Labrador. AR AAA AA AAA 300 MANUEL GENRE CINQUANTE-SIXIÈME. ÉCHASSE. — HIMANTOPUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 527. ÉCHASSE A MANTEAU NOIR. —H. MELANO- PTERUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 267. — Gould. Birds of Europ. part. 3. — HYPERBATES HIMANTOPUS. Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 203. On ne voit point de motif plausible pour ce changement du nom degenre.—HiMANTOPUS LONGIPES. Brehm. Vüg. Deutschl. pag. 683. Cet auteur a jugé con- venable de changer le nom spécifique. — CAVALIERE d'T- TALIA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 232. Habite. De passage en France ; niche en Sardaigne. Les sujets du Japon ne diffèrent point. Propagation. Niche sur une petite éminence construite dans les marais ; pond quatre œufs de la grosseur et de la forme de ceux de l'Avocette , d'un verdâtre terne, marqué de nombreuses taches cendrées, et pointillé de moyennes et de très-petites taches d’un brun rougeûtre. AAUUY AAA AVS VUE D'ORNITHOLOGIE. 354 GENRE CINQUANTE-SEPTIÈME. HUITERIER. — HÆMA TOPUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 530. HUITERIER PIE. — H. OSTRALEGUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2. pag. 268. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 181. Les deux états de plumage et une variété accidentelle portant une huppe occipitale blanche et un large collier blanc sur la poitrine. — Gould. Birds of Europ.—DER NORDISCHE, OSTSEE und ÜSTLICHE AUSTERN- FISCHER. Brehm. og. Deutsch. pag. 561. Les deux dernières espèces nominales du pasteur Brebm, offrent, comme principal caractère différentiel , d’avoir le nom- bre impair de 29 pennes aux ailes, anomalie toute nou- velle en ornithologie, et qui sert à donner une idée de la valeur des espèces distinctes signalées par cet auteur. L'huiterier, à l’état normal, à 30 pennes aux ailes. — BECCACCIA Di MARE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 229. — STRANDSKATA. Nils. Faun. Skand. tab. 50. Habite. L'Huiterier fait aussi partie des oiseaux qui habitent le Japon, il nous parvient toujours dans le plu- mage d'été. , RAA ATPAANE LA | 352 MANUEL GENRE CINQUANTE-HUITIÈME. PLUVIER. — CHARADRIUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 533. PLUVIER DORÉ. — CH. PLUVTALIS. Les sujets tués dans les régions intertropicales de l’Ancien-Monde sont toujours revêtus du plu- mage d'hiver ; il ne nous est pas encore parvenu d'individus en livrée parfaite des noces. La race de ces climats est constamment plus petite dans toutes ses dimensions que celle de nos contrées. Les individus tués au Japon ne différent pas es- sentiellement de ceux d'Europe. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 271, en plumage parfait d'été; tab. 272, le jeune de l’année. — CHARADRIUS AURATUS. Naum.Waturg. Deut. Neue Ausg. tab. 173, en plumage parfait des noces et le jeune.— Gould. Birds of Europ. part. À.—DER PLATT- KÜPFIGE, HOCHSTIRNIGE, MITTLERE und HOCHKÜPFIGE GOLD- REGENPFEIFER. Brehm. og. Deut. p. 5A et suivantes. — BROCKFOGEL. Nils. Skand. Faun. tab. A12.—PIVIERE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 236. Habite, Niche dans les régions tempérées du nord de D'ORNITHOLOGIE. 325 l'Europe, mais en plus grand nombre dans les parties bo- réales. Est de passage dans le midi et émigre vers les côtes d'Afrique. PLUVIER ARMÉ. CHARADRIUS SPINOSUS. (Linx.) Taille et formes à peu près les mêmes que notre Pluvier doré ; mais le poignet des aîles armé d’un fort éperon pointu et noir; à l’occiput, quelques plumes un peu plus longues, pendantes. Tout le sommet de la tête et l’occiput, la gor- gerette, le devant du cou, la poitrine, les flanes, les rémiges et les trois quarts de la queue, d’un noir parfait; la région au dessous des yeux, de la base latérale du bec, les côtés du cou, la nuque, les longues plumes des flancs, la partie interne des aîles, tout le bord de l’aîle, les cuisses, l’ab- domen, le croupion et le premier quart de l’ori- gine de la queue, d’un blanc pur; tout le man- teau, les pennes des aîles les plus proches du corps, ainsi que toutes les couvertures, d’un gris brun plus ou moins foncé, ou de teinte de terre d'ombre ; 'eggleux pennes latérales de la queue terminées de blanc. Bec, pieds et éperons noirs. Longueur totale de 10 à 11 pouces, Ze mâle et la femelle en plumage parfait. 354 MANUEL Nous ne savons pas si la double mue opère des changemens dans cette livrée qui vient d’être si- gnalée, et qui est celle d'été. J'ai vu un sujet fe- melle, sous ce plumage, tué en octobre dans le midi de l'Europe , on nous a dit en Sicile. Le plumage du jeune ne nous est pas connu. CHARADRIUS SPINOSUS. Gmel. Syst. 1. pag. 690. — Ilasselq. Z£. pag. 260. — Borowsk. Naf. vol. pag. 11H. — PLUVIALIS SENEGALENSIS ARMATA. Briss. Orn. vol. 5. pag. 86.'tab. 7 fig. 2. — Le PLUVIER A AIGRETTE et LE PLUVIER HUPPÉ DE PERSE. Buff. Ois. vol. 8. pag. 98 et 99. — PLUVIER ARMÉ DU SÉNÉGAL. Buff. pl. ent. 801. Figure bonne pour les formes totales et la coloration des par- ties inférieures, mais d’un ton trop foncé pour la colo- ration des parties supérieures. — Edwards. éab. 47. — Grand ouvrage de l’expédit. d'Egypte, figure parfaite. — SPUR- WINGED and BLACKBREASTED INDIAN PLOYER. Lath. Syn. vol. 5. pag. 213 et 214 a.— Edwards. Glean. tab. 280. — Russ. ist. of Alep. pag. 72. tab. 11, — Gould. Birds of Europ. part. 22. Habite. L'Égypte et le Sénégal; se montre accidentel- lement dans le midi de l'Italie; mais serait, suivant des on dit, plus commun dans les îles de l'Archipel. Effecti- vement, en Grèce, onle trou grand nombre. Un in- dividu de cette espèce vient a tue en Russie par le professeur Nordmann. Nourriture et propagation. Inconnues. Niche , selon toutes les probabilités, dans le midi de la Russie. D'ORNITHOLOGIE. 355 PLUVIER GUIGNARD. — C.MORINELLUS., Ajoutez aux synonymes : Allas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol.2. tab. 273 et 274.— Gould. Birds of Europ. part. 2. —EUDROMIAS MORINELLA, MONTANA ET STOLIDA. Brehm. Vüg. Deutschl. p. 545. On se demande sur quel ca- ractère cette nouvelle coupe se trouve basée ? — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 174, sous les trois li- vrées distinctes. — PiVIERE TORTOLINO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. p. 239. Propagation. Niche aussi en Norwége sur les grands plateaux des montagnes non boisées, sous le 67° degré ; on le trouve aussi, quoiqu’en petit nombre ; sur les hau- tes montagnes de la Bohème et de la Silésie, à une éléva- tion de 4500 ou 4800 pieds. Le nid est formé de lichen. Pond trois ou quatre œufs, dépourvus de lustre, d’un olivâtre clair, parsemé de gros points et de nombreuses taches d’un brun olivâtre foncé. PLUVIER A PLASTRON ROUX. CHARADRIUS PYRRHOTHORAX (Mir). Taille intermédiaire entre le Guignard et le grand Pluvier à collier. Une large bande d’un marron noirâtre couvre le front , se dirige sur les lorums, entoure les parties antérieures et infé- rieures des yeux, et va couvrir la région des oreilles ; derrière cette bande frontale s’en trouve une seconde plus étroite, d’un blanc terne, qui PARTIE Ve. 24 356 © MANUEL forme au dessus des yeux de larges soureils ; le sommet de la tête, tout le dos, les ailes et leurs couvertures sont d’un cendré brun clair ; rémiges brunes à baguettes blanches. Sur la poitrine, un ceinturon très-large qui remonte sur une partie du devant du cou, se dirige sur les côtes et se réunit en collier sur la nuque; ce large dessin est d’un roux clair, mais de teinte isabelle sur la nuque; la gorge, une partie du devant du cou, le ventre, les cuisses et l'abdomen sont d’un blanc pur ; les pennes de la queue sont d’un brun plus foncé aux pennes du milieu qu'aux latérales; la pénultième est grise en dehors, blanche inté- rieurement, et terminée par une grande tache brune; la dernière est toute blanche avec une petite tache brune vers le bout. Les pieds sont cendrés, et le bec est noir. Longueur totale, 7 pouces. Le mâle et la femelle en livrée d'été. Le plumage d'hiver ne nous est pas connu. Les jeunes ont le double handeau faiblement indiqué et mêlé de plumes blanches; le très-large ceinturon et le collier n'existent pas ou setrouvent faiblement indiqués par quelques taches rousses; le brun cendré des parties supérieures du corps et de la tête est bordé de roussâtre terne. D'ORNITHOLOGIE. 357 CHARADRIUS PYRRHOTHORAX. Gould. Birds of Europ. part. 20. Habite. La Russie ; un Sujet a été tué dans les envi- rons de Saint-Pétersbourg. M. Gould dit qu'on trouve aussi ce pluvier dans l'Inde. Nourriture et propagation. Inconnues. GRAND P. A COLLIER. — C. HIATICULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 275. — Gould. Birds of Europ. part. — ÆGIALITIS SEPTENTRIONALIS ET HIATICULA. Brebm. Vôg. Deutschl. pag. 548. À quoi nous sert ici cette nouvelle coupe, basée principalement sur la taille et sur la distri- bution des couleurs? M. Nauman fait de ses Ægialites un nom de famille , mais en laissant aux espèces leurs anciennes dénominations. Naum. Naturg, Deut, Neue Ausg. tab. 175. — CORRIERE GROSSO. Savi. Orn. Toso. vol. 2. pag. 241. Habite. Se trouve jusqu’au Japon. PETIT P. À COLLIER. — €, MINOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab, 276, — Gould. Birds of Europ. part. A1. — Der FLUSS und KLEINE UFERPFEIFER, Brehm. Vüg. Deut. 358 MANUEL pag. 549.— Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 177. — CORRIERE PICCOLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. pag. 244. Habite. Se trouve jusqu'au Japon. PLUVIER A C. INTERROMPU. — C. CANTIANUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. voi. 2. tab. 277. — Gould. Birds of Europ. part. 5. — Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. A76 , les deux livrées. — DER WEISSLICHE, WEISSTIRNIGE und WEISs- KEHLIGE UFERPFEIFER. Brehm. Wôg. Deut. p. 550.— FRATINO. Savi. Orn. Tosc. ». 2. p. 245. Habite. Est très-commun dans l'Inde et dans ses ar- chipels , mais ne nous est pas parvenu du Japon. Il est aussi très-commun sur les bords de la Méditerranée. SECONDE DIVISION. GRALLES A QUATRE DOIGTS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 546. AAA VAT AAA GENRE CINQUANTE-NEUPIÈME. VANNEAU. — 7 ANELLUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 546. Remarque. À ce genre Viennent se réunir deux espèces nouvelles pour l'Europe. D'ORNITHOLOGIE. . 359 PREMIÈRE SECTION. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 547. VANNEAU PLUVIER. — Ÿ. MELANOGASTER. Les sujets qui nous viennent des îles de la Sonde et de la Nouvelle-Guinée sont générale- ment beaucoup plus petits, et, quoique reçus en grand nombre et tués à différentes époques de l’année, il ne nous est pas encore parvenu un seul individu revêtu du beau plumage des noces ; tous portent la livrée d’hiver, exactement sem- blable à celle de nos individus tués en Europe. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 279. — Gould. Birds of Europ. part. 8. — SQUATAROLA VARIA ET HELVETICA. Brehm. V’üg. Deutschl. p. b53. Ce nouveau nom générique, proposé par Cuvier, ne nous paraît pas plus satisfaisant ni plus nécessaire que toutes les autres coupes nouvelles. Naumaun porte la manie des dénominations jusqu'à séparer cet oiseau de la famille et du genre, et à le distraire des congénères qui ont les mêmes formes. Il luilaisse toutefois,en allemand, le nom de KiEBiTz REGENPFEIFER. Naum. Naturg. Deutschl. Neue Ausg. tab. 178. — PInERESSA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2. p. 253. — SPRACKLING Vip. Nils. Faun. Skan- dinav. tab. 45, jeune. 369 ÿ MANUEL Habite. Les sujets du Japon nous sont parvenus sous le double plumage d'été et d'hiver. En mai 1830, M. Can- traine a tué dans le détroit de Boniface un jeune de cette espèce. Abondant en été dans les régions du cercle arc- tique et des climats orientaux , où il niche. VANNEAU KEPTUSCHKA. VANELLUS KEPTUSCHK À (Mimi). Le front, de larges sourcils prolongés jusqu'à l’occiput et le menton, d’un blanc un peu terne ; couronne du sommet de la tête, une bande par- tant du lorum à l'œil, et une raie derrière cet organe , d'un noir parfait; côtés de la tête, et haut du cou d’un roussätre clair; partie infé- rieure du cou, nuque, manteau, couvertures des ailes et dos, d’un gris légèrement olivâtre ; pennes secondaires des aîles d'un blanc pur; rémiges d’un noir parfait; poitrine cendré foncé, passant au noir vers le ventre, et se nuançant en une teinte marron vers l’abdomen; côtés de l’ab- domen, couvertures inférieures de la queue et ses deux pennes latérales d’un blanc pur, les au- tres marquées d’une tache noire plus ou moins étendue à leur centre; bec et pieds noirs. Lon- gueur 10 pouces 6 lignes. Le vieux mâle. La femelle à des teintes un peu moins pures et plus lavées. D'ORNITHOLOGIE. 361 Les jeunes de l'annee ont la couronne du sommet de la tête d’un brun cendré liséré de roussâtre ; le front et la large bande surciliaire indiqués par une teinte brune très-claire; côté et partie supérieure du cou, poitrine, manteau et ailes d’un brun olivâtre liseré de brun plus ‘clair; menton, une partie du ventre et abdomen, d’un blanc pur; pennes secondaires des ailes , rémiges et pennes caudales, comme chez l'adulte. TRINGA KEPTUSCHKA. Lepech. 76g. vol. ?, p. 229. — Gmel. p. 673. — Lath. Ind. Orn. vol. 2, p.738 , sp. A2 et p. 745, sp..13.—CHARADRIUS GREGARIUS. Pall. Fawn. russic. asiat. vol. 2, p. 133, sp. 256, tab. 56. — Gmel. Syst. 1. p. 684. — VANNEAU SOCIAL. Sonnin. Édit. de Buff. Ois. — GREGARIOUS PLOVER. Lath. Syn. vol. 5, p. 206.— KEPTUSCHKA LAPWING. Gould. Birds of Eu- rop. part. 22. Figures exactes de l'adulte et du jeune de l'annee. Habite, La Russie orientale, se montre detemps en temps dans les parties occidentales de cet empire, et vi- site accidentellement les parties intérieures de l'Europe; on en cite quelques exemples en Ailemagne , et M. de Verneuil tua , en 1836 , un individu adulte en France. Nourriture. Plantes herbacées , et insectes de marais. Propagation. Niche dans les parties orientales de la Russie sur le bord des fleuves. Ponte inconnue. 362 MANUEL DEUXIÈME SECTION. Caractères. Noyÿez Manuel, vol. 2, page 550. VANNEAU HUPPÉ. — Y. CRISTATUS. M. Cantraine a tué à Umbla, le 5 décem- bre 1831, deux individus mâles qui avaient les deux pennes de la queue blanches, portant sur les barbes intérieures et vers l'extrémité une tache noire très-prononcée qui n’est que rudimentaire sur les barbes extérieures. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 278. — Gould. Birds of Europ. — DER GEHAUBTE UND DOPPELHÔRNIGE KIEBITZ. Brehm. Y’6g. Deut. page 555. — Naum. Naturg. Deut. Neue Ausg. tab. 179. — Fira. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 256. — Foss-wipa. Nilss. Skand. fauna, tab. 97. Habite. Les individus du Japon ne diffèrent en rien de ceux d'Europe. AAA AAA RAA VUE GENRE SOIXANTIÈME. TOURNE-PIERRE. — STREPSILAS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 552. TOURNE-PIERRE A COLLIER. — $. COLLARIS. Les sujets envoyés des différentes îles de la D'ORNITHOLOGIE. 363 Sonde, des Moluques, même de la Nouvelle- Guinée, ne diffèrent point par leur livrée d'hiver des individus d'Europe ; cependant il ne nous est encore parvenu aucun individu en plu- mage parfait d'été, mais bien dans la livrée in- termédiaire entre ces deux mues périodiques. Les sujets du Japon offrent les deux livrées, et les jeunes nous parviennent aussi de cette contrée. On ne voit aucune différence dans les individus d'Amérique, mais le plus grand nombre qu'on obtient des parties de l’Amérique septentrionale est toujours revêtu du beau plumage des noces ; c’est même principalement de ces pays que nous viennent les sujets en livrée parfaite d'été. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 280 et 281. — Gould. Birds of Europ. — DER HALSBAND , NORDISCHE und UFER STEINWZÆLZER. Brehm. V6g. Deuts. p. 558. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 180, dans les trois livrées. — VOLTA- PIETRE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 260. Propagation. Construit un nid un peu élevé au dessus des herbes marécageuses ou desbroussailles des bruyères, et dans un creux sablonneux. Pond des œufs qui ressem- blent à ceux du Vanneau, proportionnellement aussi grands , mais plus couverts de lustre. 364 MANUEL GENRE SOIXANTE-UNIÈME. GRUE. — GRUS. Caractères. Noyez ci-après. Bec de la longueur ou plus long que la tête, fort, droit, comprimé, pointu, en cône allongé, fléchr et obtus vers le bout; base de la mandibule cannelée ; arête élevée; mandibule inférieure droite, pointue; Names , vers le milieu du bec, percées de part en part dans la rainure, fermées par derrière par une membrane nue qui couvre la fosse nasale. Région des yeux et base du bec souvent nues, où couvertes de mammelons. Prps longs, forts; un grand espace nu au dessus du genou ; des trois doigts de devant, celui du mi- lieu réuni à l’externe par un rudiment de mem- brane; l’interne libre ; le postérieur articulé sur le tarse, et ne portant à terre que par le bout. Aizes médiocres ; la première rémige plus courte que la deuxième, et celle-ci à peu près aussi longue que la troisième qui est la plus longue. Pennes secor:daires les plus proches du corps arquées ou subulées, toujours plus longues que les rémiges. D'ORNITHOLOGIE. 365 Nous connaissons aujourd’hui trois espèces qui se montrent régulièrement en Europe. GRUE LEUCOGÉRANE. GRUS LEUCOGERANOS (PaLz.). La face et une partie de la tête jusqu’au-delà du bord postérieur des yeux glabres; la peau rouge dont ces parties sont couvertes, est garnie de quelques poils noirs clairsemés. Tout le plu- mage de l'adulte est d’un blanc de neige; les seules rémiges sont d’un noir parfait ; les grandes cou- vertures ont à leur extrémité une garniture de barbes désunies, mais celles-ci ne dépassént pas le bout des rémiges ; queue d’un blanc pur. Le bec est rouge ; l'iris des yeux est blanc et les pieds sont d’un rouge de laque. Hauteur 3 pieds 6 pouces. Le vieux mâle. La femelle ne diffère point par les couleurs du plumage, elle est seulement plus grande; sa hauteur est de 4 pieds. Les jeunes de l'année ont la tête couverte d’un duvet couleur d’ocre; la face, le bec et Les pieds sont d'un brun olivâätre. GRUS LEUCOGERANOS. Pall, ’oy. 2, p. 714, tab. figure 366 MANUEL médiocre. —1d. Zoograph. Russo-asiat. vol. 2, p. 103, tab. 54.— Falk. Vôg. vol. 3, p. 360, tab. 25:— ARDEA GIGANTEA. Gmel. Syst. 1, p. 622.— Id. Fog. vol. 2, p.189, tab. 21. — GRUE LEUCOGÉRANE. Temm. et Laug. pl. color. 467.Mäle adulte.—SiBIRIAN CRANE. Penn. Arct. z0ol. p. 455.— Lath. Syn. vol. 5, p. 37.— Gould. Birds of Europ. part. 23. Vieux mäle. Habite. La Russie européenne et asiatique; de passage sur le Volga et en Tauride ; on la voit en Chine et jus- qu'au Japon. Les bords des lacs et des fleuves couverts de vastes jonchaies sont les lieux de sa demeure ; elle est très-rusée, et se tient sur ses gardes contre ses ennemis en plaçant des vedettes qui donnent l'alarme à la troupe. Nourriture inconnue, probablement comme les autres espèces du genre Grue. Propagation. Construit avec des joncs un nid très-vaste, placé à terre dans les jonchaies ; la ponte est de deux œufs, de couleur cendrée tachetée de brun. Anatomie. Pallas dit que la trachée décrit une cour- bure dans le sternum; mais il n’a pas indiqué comment cette partie est formée. GRUE CENDRÉE. — G. CINEREA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 326. — Gould. Birds of Europ. vol. 4. — DER GRAUE und GRAULICHE KRANICH. Brebm, Vôg. Deuts. p- 570. — GRUE. Savi. Orn. Tosc. vol. ?, p.331. D'ORNITHOLOGIE. 367 Habite. Les sujets qui nous sont parvenus du Japon sont exactement les mêmes que ceux de nos contrées. GRUE DEMOISELLE. GRUS VFIRGO (Briss.). Un grand bouquet de longues plumes à barbes désunies et filamenteuses prend naissance der- rière les yeux, et tombe de chaque côté de l’oc- ciput en panache large, élégant et d’un blanc pur; joues, partie supérieure du cou, tout le devant du cou et les longues plumes subulées qui pendent au bas du cou, ainsi que les rémiges, d’un noir parfait; sommet de la tête, partie infé- rieure du cou postérieur, manteau, aîles, parties inférieures du corps, queue et les trois quarts des longues plumes subulées des scapulaires, d’une même teinte grise ou couleur de plomb ; le bout des très-longues scapulaires noirâtre. Bec noir à la base seulement, le reste d’un jaune d’ocre ; pieds d’un brun noirâtre. Longueur, plus de 3 pieds. Le mâle et la femelle. Les jeunes ne diflèrent pas beaucoup des vieux, mais leur livrée, dans cet état, ne nous est pas connue. GRUS VIRGO. Pall. Zoograp. RKusso-asiat, ‘ol. 2, 368 MANUEL p. 108.—ARDEA VIRGO. Linn. syst. 1, p. 234.— Lath. {nd. Orn. vol. ?, p. 673, sp. 2.—GRUS NUMIDICA. Briss. Orn. vol. 5, p. 388. — GRUE DE NUMIDIE OU DEMOISELLE. Buff. Ois. vol. 7, p.313, tab. 15.—Id. pl. ent. 241.— Atlas du Manuel, pl. lithog.— NUMIDIAN CRANE. Alb. Ois. vol. 3, tab. 83.— Edw. Glean. tab. 13h.— Phil. transact. p. 210. tab. A1, la trachée. — Lath. Syn. Ornit. vol. 5 ; p. 35. — Gould. Birds of Europ. part. 20. Habite. Très-répandue dans le nord de l'Afrique, sur les côtes de Barbarie , en Turquie et dans la Russie mé- ridionale ; assez abondante près d'Odessa, visite acciden- tellement la Dalmatie, plus rare sur les côtes de Ja Mé- diterranée ; tuée une seule fois en Suisse, près d’Aubonne, et une en Piémont. Nourriture. Comme les autres Grues; en domesticité elle se nourrit à peu près de toutes sortes d’alimens. Propagation, inconnue. Anatomie. La trachée ne pénètre pas dans la cavité in- térieure du sternum, mais forme une courbure circulaire au-delà des fourches, et est enchâssée, en partie, dans une large rainure creusée daas la face antérieure et se- mi-circulaire de los sternal. LT UT GE 7, 7) Yi LU LEE D'ORNITHOLOGIE. 569 GENRE SOIXANTE-DEUXIÈME. CIGOGNE. — CICONTA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 559. Nous mettons en tête de la section européenne de ce genre, /e-Maguart, comme étant l’espèce la plus grande, et servant à réunir par la forme re troussée de son bec, les Cigognes de la première section, ou les /abirus de l'Ancien et du Nouveau- Monde , avec nos espèces européennes. Ke CIGOGNE MAGUARI. — C. MAGUARLI. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Europ. part. A0. Remarque. Depuis la publication de notre seconde édition , il n’est point venu à notre connaissance qu'un individu ait été tué dans les limites géographiques de "Europe. CIGOGNE BLANCHE, — C. ALBA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 324. — Gould. Birds of Europ. part, 6. — 370 MANUEL Brehm n’en compte pas moins de quatre espèces ou races différentes, savoir : DER WEISSE, WEISSLICHE, REINWEISSE und KLEINE WEISSE STORCH. Brehm. Vüg. Deuts. p. 573. I] sépare aussi en familles distinctes la Cigogne blanche et la Cigogne noire ; ce qui est bien enchérir sur tout ce qui à été tenté de nos jours en fait de classifications arti- ficielles. — CICONIA BIANCA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 336. CIGOGNE NOIRE. — C. NIGRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. ?, tab. 325. — Gould. Birds of Europ. part. 6.— DER SCHWARTZBRAUNE und SCHWARTZE STORCH. Brehm. V’üg. Deuts. p. 576. — CiCONIA NERA. Savi. Orn. tosc. vol. 2, p.338. Habite. M. Cantraine dit que l'espèce n’est pas rare en Toscane ; il en tua plusieurs dans les marais salins de Tombolo. RAA AAA RU VRAIS GENRE SOIXANTE-TROISIÈME. HÉRON. — 4RDE À. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 564; mais supprimez totalement la remarque de la page 365. D'ORNITHOLOGIE. 374 Nous avons distrait des Æérons les espèces qui ressemblent par le bec, par les pieds et par les mœurs, à notre Bihoreau d'Europe, sans toute- fois prendre note de ces filets ou brins allongés qui ornent l’occiput du mâle de notre Bihoreau d'Europe , et d’un très-petit nombre d'espèces étrangères. Le genre ÂVrycticorax comprendra ceux-ci. Nous laissons parmi les ÆHérons, et comme seconde division du genre, les Zutors et les Blongios, qui ont approchantles mêmes carac- tères et les mœurs semblables des vrais Hérons. PREMIÈRE SECTION. HÉRON PROPREMENT DIT. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 567. HÉRON CENDRÉ. — 4. CINEREA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 311. — Gould. Birds of Europ. part. 8. — DER GROSSE, GRAUE und GRAULICHE REIBER. Brehm. 6g. Deuts. p. 579. — NONNA. Savi. Orn. Tosc . vol. 2, p. 343. — HAGER. Nilss. Skand. fauna, tab. 100. — FISCHREIHER. Naum. Naturg. Dents. tab. 220. Adulte et jeune. Habite, Des individus, dans toutes les périodes de la vie, nous ont été adressés des régions intertropicales les plus reculées ; ils font aussi partie des oiseaux qui peur plent les contrées dn Japon et les côtes de la Corée. PARTIR [Ve. 25 372 MANUEL HÉRON POURPRÉ. — 4. PURPUREA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 312, très-vieux , et tab. 313, jeune de l’an- née. — Gould. Birds of Europ. part. 20.— Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 15. — Naum. Naturg. Deuts. tab. 22. Adulte et jeune. — DER KASPISCHE , MITTLERE und KLEINE PURPURREIHER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 581. — RANOC- CIAJA. Savi. Orn. Tosc, vol. ?,p. 345. Habite. Tout aussi abondante que l'espèce précédente et dans les mêmes climats qui viennent d’être désignés ci- dessus. HÉRON AIGRETTE. — 4. EGRETTA. Remarque. Nonobstant ce qui a été avancé relative- ment à la différence qu'on fait valoir entre les sujets d'Europe et ceux d'Amérique, nous avons été long- temps avant de pouvoir nous assurer, par nos propres ob- servations, de cette diflérence spécifique qui, dansle fait, est assez marquée pour autoriser la séparation spécifi- que d'avec l'espèce européenne répandue jusqu'en Asie. Quant à la dénomination systématique d'Egretta qu’on veut appliquer de préférence à l'espèce d'Amérique, on pourrait objecter que notre espèce européenne a plus de droit à la conservation de ce nom ; car, sous Ardea alba, dénomination proposée pour notre Aigrette, on ne peut comprendre que les seuls sujets dépourvus de leur pa- rure accessoire du dos, on bien les individus qui n'ont D'ORNITHOLOGIE. 373 pas encore atteint leur troisième année , époque de là première apparition du panache dorsal. Je propose donc de conserver le nom de Ardea egretta à notre espèce, êt de donner à celle d'Amérique le nom de 4rdea leuce. M. Boié a sans doute jugé que l'étude de l'Ornitholo- gie gagnerait en clarté, en raison de l'abondance des nouvelles coupes méthodiques. Ce naturaliste réunit les Hérons blancs en un genre distinct, sous le nom de e- rodias ; méthode qui porte quelques espèces dans cette coupe jusqu’à leur seconde ou troisième année, pour en faire ensuite des Ardea durant le reste de leur vie; cette méprise ne peut manquer d’avoir lieu, vu que plusieurs espèces exotiques sont d’un blanc parfait dans les deux premières années de leur vie, et colorées de teintes fon_ cées dans l’état adulte. On a distrait aussi l’Ardea comata sous le nom Buphus , et le Butor sous celui de Botaurus; sauf encore quelques coupes nouvelles pour classer les Hérons exotiques. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. ? , tab. 314. Un sujet, avan l’âge de trois ans, lors- qu'il n’a pas encore le dos orné de plumes effilées.—GREAT WHITE HÉRON (Ardea alba). Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 18.— Gould. Birds of Europ. part. 19. — SILBER- REIRER. Naum. Naturg. Deuts. tab. 222. Adulte et jeune. — DER GROSSE und FEDERBUSCHREIHER. Brebm. Wüg. Deuts. p. 584.— DIE AMERIKANISCHE SILBERREIHER ({1e- rodias teuce), dt même auteur est là même espèce que l'Aigrette figurée par Wilsson, Americ, Ornit, vol. 7, 374 MANUEL 2: 406, pé. 61, {g. 4; elle parait différente de notre es pèce d'Europe. — AIRONE MAGGIORE. Savi. Orn. Tosc. col. ?,p. SAT. Habite. L'Aigrette qui nous vient du Japon est un plus petite que celle de nos contrées: mais nous n'avons pu trouver aucune autre diflérence. Indépendamment de cette espèce semblable à Fa nôtre , on trouve encore au Japon une seconde espèce de srand Héron portant ai- grette, c'est noire espèce suivante. Les Hérons blancs qui viennent des îles de la Sonde n'ont jamais encore été vus avec leur panache dorsal, ils ressemblent exacte- ment aux Aigrettes d Europe avant leur troisième an- née, où lorsque les plumes de parade sont tombées, car nous ne sommes pas bien certain s'il est de fait que, les panaches du dos existent seulement en été, ou bien si e les sont permanentes chez l'adulte dans toutes les sai- sons de l'année , ce qui toutefois n’est pas probable. HÉRON AIGRETTOIDE. ARDEA EGRETTOIDES (Mim). Bec à peine plus long que la tête; nudité au dessus du genou peu étendue; une grande touffe de plumes filamenteuses au bas du cou. D'un blanc pur partout ; les aigrettes du dos et celles du bas du cou de cette teinte ; les deux tiers du bec jaunes , mais à pointe noirâtre; les D'ORNITHOLOGIE. 375 pieds noirs; peau nue des yeux d’un vert jau- #âtre. Longueur totale de 26 à 27 poueest Les vieux en livrée parfaite . | A L'état intermédiaire, ou les sujets sans panache dorsal, ont tout le bec d’un noir parfait ; le bou- quet de plumes au bas du cou est beaucoup plus court, quoique distinct. Cette espèce inédite, ou jadis confondue avec l_4igrette, diffère essentiellement de celle-ci; elle est de beaucoup moins grande, à pieds et bec remarquablement plus courts ; le grand bouquet au bas du cou qu’elle porte manque à l'aigrette ; les ailes sont plus longues et dépassent la queue, tandis que l’aïgrette a les aïles plus courtes que le bout de la queue. Voici les dimensions compa- rées entre ces deux espèces. L'aigretie, longueur totale de 34 à 35 pouces et même au-delà; bec 5 pouces ; tarse 5 pouces 6 lignes’; nudité au dessus du genou 3 pouces. L'aigrettoide, longueur totale de 26 à 27 pouces ; bec 3 pouces 6 lignes; tarse 3 pouces 40 lignes ; nudité au dessus du genou 2 pouces 4 lignes. # Habite. Probablement les parties orientales:du midi de l'Europe, puisqu'il à été vu et tué en Sicile: £’est 376 : MANUEL aussi l'espèce qu'on prétend avoir vue en Dalmatie ; on dit aussi qu’elle se trouve en Turquie. Nous avons reçu deux individus tués en Sicile , et l'espèce est exactement la même au Japon. Nourriture et propagation encore inconnues. HÉRON GARZETTE. — 4. GARZETTA. Remarque. Quoique l'espèce du petit Héron blanc qui vit dans les îles de la Sonde et des Moluques , ressemble au premier coup d'œil à notre Garzette d'Europe et d'A- sie , elle s’en distingue néanmoins par de lépères dispa- rités que nous signalons ici afin d'éviter qu’on ne con- fonde ces deux espèces voisines. ARDEA NIGRIPES. Elle est plus grande et plus haut montée que la Garzette ; le bouquet de longues plumes sétacées du bas dù cou est beaucoup plus fourmi, et ses longues plumes portent des filamens soyeux à leurs bords ; les pieds ont le bas du tarse et les doigts totale- ment noirs. Patrie, l’Archipel des Indes. Der Schneereiher de Brehm, p. 587, est une espèce d'Amérique , la même dont j'ai fait mention sous le nom de HÉRON PANACHÉ, Manuel, p.576, c'estl’Ardea cand:- dissima de Wilson. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel , pl. lithog. —-# Roux. Orn. provence. vol, 2, tab. 315. — LITTLE EGRET HERON. Seib. Brit. Orn. D'ORNITHOLOGIE. 377 vol. 2,p. 21, pl. 5. — Gould. Birds of Europ. part. 5. — DER KLEINE SILBERREIHER. Brehm. 7’üg. Deuts. p. 586. — AIRONE MINORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 348. — Naum. fab. 223, fig. A et 2. Habite. Dans toute l'Asie jusqu'au Japon , où l'espèce est exactement la même qu’en Europe. L'espèce de l'Inde et des îles Sondaïques est diflérente ; elle à été signalée sous le nom d’Ardea nigripes. On la trouve jusqu’à la Nouvelle-Guinée. | . HÉRON AIGRETTE DORÉE. : ARDEA RUSSATA (Mimi). Remarque. L'espèce indiquée sous ce nom et dé- signée dans le Manuel, nous était connue depuis 1821 comme originaire des parties orientales du midi de l’Eu- rope ; depuis, on l’a confondue sous le même nom avec une espèce différente du midi, qu'on trouve aussi en Afrique : c’est celle qui fait le sujet de l’article suivant. Tête, occiput, face, cou et poitrine d’un roux doré, mais la base de toutes ces. plumes est blanche ; leur pointe colorée de roux est formée de barbes désunies et filamenteuses; de la partie médiane du dos naît un bouquet de longues plumes à barbes lâches et filamenteuses qui dé- passent souvent le bout des ailes; les pennes qui forment cette aigrette, les longues plumes pen- 378 MANUEL dantes de la poitrine et celles de l’occiput sont d’un roux-doré très-vif; tout le reste du plumage est d’un blanc éclatant ; la nudité du lorum n’en- toure pas l’orbite ; cette nudité et le bec sont d’un beau jaune ; la mandibule supérieure est légère- ment courbée; les pieds sont jaunâtres , mais l'articulation du genou et les doigts sont d’une teinte plombée. Longueur jusqu'à la queue 17 pouces 6 lignes ; tarse 3 pouces 2 lignes. Le mâle et la femelle. | Le jeune est partout d’un blanc parfait; la pointe du bec est brune, et les pieds sont cou- leur de plomb. Dans cet état il n’est guère possible de distinguer l’une de l’autre, celle du présent article d'avec l'espèce suivante. C'est dans l’état semi-adulte : LE CRABIER DE COROMANDEL. Builon, pé. ent. 942, la seule figure que l’on puisse citer. Voyez variété b de AR- DEA COMATA. Lath. Znd. Orn. vol. 2, p. 687, sp. 39 b. — Lath. Sy». vol. 5, p.75, sp. 39 a. — Gould. Birds of Europ. part, 20. Habite une #rande partie de l'Asie , visite les bouches du Danube où un sujet adulte a été tué; un jeune à été tué en Crimée, et un vieux enAngleterre. Se trouve aussi, dit-on, en Turquie et parait se rendre jusqu’en Dalmatie , où on D'ORNITHOLOGIE. 379 voit des Hérons blanes à bec jaune. Commun dans l'Inde; on le trouve aussi au Japon et dans les îies de la Sonde. Nourriture et propagation inconnues. HERON VÉRANY. ARDEA VERANY (Roux). Seulement le sommet de la tête, l’occiput et une petite partie de la nuque eouverts de plumes effilées ; sur le milieu de la poitrine seulement, un grand bouquet en filamens subulés; tout le reste du cou blanc et à extrémité des plumes ar- rondie; sur la partie médiane du dos un panache ou aigreite à barbes filamenteuses; cette aigrette, ainsi que les plumes subuléés de la poitrine, de de la tête et de l’occiput, ont une teinte café au lait ou roussätre isabelle; le front, les sourcils et toutes les autres parties du plumage sont d’un blanc pur ; la nudité du lorum entoure l'orbite par un cercle’ nu; cette nudité, le bec, les pieds et les doigts sont jaunes; les ongles sont noirs. Longueur 17- pouces 6 lignes; tarse 2 pouces 10 lignes. L’adulle. La seule figure que nous puissions citer est LE HÉRON vÉRANY. Roux. Orn. proveng. vol. 2, tab. 316, L’adulte en plumage parfait. 380 MANUEL Le jeune, à l'état intermédiaire , manque de huppe , de plumes longues au bas du cou et de panaches au dos; le sommet de la tête, et souvent aussi l’occiput, sont d’un roux-isabelle clair, et là poitrine est légèrement teinte de cette couleur. Voyez grand ouvrage d'Égypte, où Savigny dé- crit et a fait figurer un individu dans cette livrée. Les jeunes de l'année sont d’un blanc parfait. Ils ressemblent alors exactement à ceux de l’espèce précédente. | C'est dans l’une ou l’autre livrée : ARDEA CANDIDA MINOR. Briss. Orn. vol. 5, p. 438, mais il est probable que le CRABIER BLANC À BEC ROUGE de Buffon, vol, 7, p. 401 , et les synonymes classés sous ARDEA ÆQUINOCTIALIS, Lath. fnd. vol. ?, p. 696, sp. 70, doivent être rapportés à une autre espèce dont ces indi- cations désignent le jeune ; car rien n’est plus incertain que la classification des petits Hérons d’un blanc pur, vu qu'un très-grand nombre d'espèces de‘Hérons ou de Crabiers des deux Mondes portent, dans la première pé- riode de la vie, une livrée blanche. Habite l'Égypte et le Sénégal , mais se montre acci- dentellement dans le midi de la France et en Sicile, où quelques individus ont été tués. On dit qu'il visite aussi l'Archipel grec. Nourriture et propagation inconnues. D'ORNITHOLOGIE. 384 DEUXIÈME SÉCTION. BUTOR. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 577. HÉRON GRAND BUTOR. — 4, STELLARIS, . Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 319.— Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 30. — Gould. Birds of Europ. part. 18. — DIE NORDISCHE, SEE, und HOCHSTIRNIGE ROHRDOMMEL. Brehm. Wüg. Deuts. p. 595.— TARABUSO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 355.— ROHRDROM. Nilss. Skandinav. fauna, tab. 97. Habite. Les sujets du Japon ne diffèrent en rien de ceux de nos climats ; ceux de l'Amérique méridionale en diffèrent essentiellement. . HÉRON LENTIGINEUX. ARDEA LENTIGINOSA (Mowr.). Sommet de la tête d’un brun rougeâtre ou noirâtre , mais ombré de brun sur les joues; toute la partie nuchale d’un brun jaunâtre mar- qué de petites taches noirâtres; au dessous des % yeux se trouve l'origine d’une bande noire qui va couvrir , en s'élargissant graduellement ,-la ré- gion au dessous du méat auditif; gorge d’un 382 MANUEL blanc pur ; parties supérieures d’un brun ombré, marqué de fines bandes en zigzag brun-jaunâtre et marron; couvertures des ailes d’un brun jau- nâtre, avec des zigzags brun-ombré; aile bâtarde, rémiges et pennes secondaires d’un gris noirâtre, les pointes des secondaires et les pennes caudales brun orange marbré de noir; les plumes du cou et du ventre longues, brunes, roussâtres, enca- drées de noir et lisérées de jaune d’ocre. Pieds d’un jaune verdâtre ; bec brun-foncé en dessus ; côtés et mandibule inférieure jaune. Longueur totale 2 pieds 6 ou 7 pouces. Le mâle et la fe- melle. ARDEA LENTIGINOSA. Montagu. Orn. dict. supp.— Atlas du Manuel, pl. lithog.—Gould. Birds of Europ. part. 20. — Richards. Fauna borea. Amer. p. 374, sp. 142.—AR- DEA STELLARIS, variet. Lath. fnd. orn. vol. 2, p. 6S0.— BOTAURUS FREfI HUDSONIS. Briss. Orn. vol. 5, p. 449.— Edw. Glean.tab.136.—Penn. Arct. Zoolog. 0.2, n° 357. — ARDEA MINOR. Wilson. Æmeric. Orn. vol. S , pl. 65, fig. 3.— BOTAURUS MOKOHO. Vieill. Dict. — Hupson's- BAY AND AMERICAN BITTERON. Latb. Syn. vol. 5, p. b8.— Selb. Brit. orn.æol.?, p. 34. ®, Habite l'Amérique septentrionale depuis les États-Unis jusqu'à la baie d'Hudson, et s’égare accidentellement en Europe. En 1804, un individu a été tué en Angleterre dans le Dorsetshire. D'ORNITHOLOGIE. 383 Nourriture. Poissons , grenouilles et frai. Propagation. Suivant Wilson, niche dans les marais au milieu des herbages élevés ; pond quatre œufs d'un gris verdâtre. HÉRON CRABIER. — 4. RALLOIDES. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 25.— Gould. Birds of Europ. part. 3. Un vieux. = DER GROSSE, MITTLERE und KLEINE RALLENREIHER. Brehm. Vôg. Deuts. p. 588. — ScROPFREIBER. Naum. Naturg. Deuis. tab. 22h. Adulte et jeune. — SGARZA CINFFETTO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 351. — Roux. Orn, provence. vol. 2, tab. 320 , l'adulte, et 321, jeune à l’âge d’un an. Il ressemble alors exactement au petit Héron roux du Se- négal. Buff. pl. enl. 315, dont Ærdea senegalensis, Lath. sp. 30, et toutes les citations sont synonymes. Remarque. Nous pouvons maintenant donner l'assu- rance positive que le Crabier de Malacca , Puf. pl.ent. 911, est le jeune de l’année de l'espèce décrite par Horsfield, sous le nom de Ærdea speciosa. HÉRON BLONGIOS. — 4. MINUT 4. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 322 et 323. — Selb, Brit. orn. vol. 2%, p. 36. 384 MANUEL — Gould. Birds of Europ. part. 10. — NoNNoro. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 358.— DIE KLEINE und ZWERG- ROHRDOMMEL. Brehm. Gg. Deuts. p. 597. : AAA AAA AIRE GENRE SOIXANTE-QUATRIÈME. NYCTICORAX. — WNYCTICORAX (Cuv.). Bec un peu plus long que la tête ou de la même longueur; gros, fort, large et dilatéà la base; man- dibule supérieure légèrement fléchie, et s’incli- nant vers la pointe, qui est échancrée; mandi- bule inférieure droite. Varines longitudinales, à petite distance de la base, latérales, nues, pla- cées dans une cannelure et recouvertes par la membrane nue; lorum et orbites glabres. Pieds de moyenne longueur; nudité au dessus du genou très-petite; tarse plus long que le doigt du mi- lieu ; doigt extérieur et celui du milieu unis par une membrane ; ongles courts, celui du doigt du milieu pectiné. BIHOREAU A MANTEAU.—NW. ARDEOLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provenc, D'ORNITHOLOGIE. 385 vol, 2, tab. 317 et 318, l'adulte et le jeune. — NYCTICO- RAX EUROPOEUS (Steph). Ce nom trivial ne pouvait être plus mal choisi pour cette espèce, cosmopolite dans toute la force du terme; car il est peu d'oiseaux qui soient aussi généralement répartis que celui-ci dans toutes les contrées de l'Ancien comme du Nouveau Monde.—Selb, Brit. orn. vol. 2 , p. 39. — Gould. Birds of Europ. part. A6. DER OSTLICHE, HOCHKÔPFIGÆ und SUDLICHE NACATREIBER. Brehm. #69. Deuts. p. 592. — NiTTICORA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 353. Habite. Cette espèce nous vient à peu près de toutes les parties du globe ; elle est très-répandue au Japon et en Corée; dans l'Inde et ses Archipels. GENRE SOIXANTE-CINQUIÈME. FLAMMANT. — 2H@®NICOP TERUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 586. Remarque. La différence entre le Flammant tout rouge d'Amérique et notre espèce, qui a seulement Les ailes rouges , élant constatée , nous laissons à l'espèce du Nou- veau-Monde le nom de Ruber , et adoptons pour celui d'Europe et d'Afrique celui de Antiquorum, déjà sanc- tionné dans plusieurs ouvrages, 386 MANUEL FLAMMANT ROSE. — P. ANTIQUORUM. ‘ Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. —Roux. Orn.: provenc. vol. 2, tab. 339, le müle adulte, tab. 340, le jeune. — Gould. Birds of Europ. part. 17.— FLAMINGO DER ALTEN. Brehm. Vüg. Deuts. p. 602. — FENICOTTERO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 363. Habite. Passe souvent l'hiver dans les marais entre Cagliari et Capoterra, où on le trouve alors en nombre im- mense ; il vient accidentellement en Sicile et très-rare- ment en Calabre : mais il y a des années qu'il ne se montre pas en Sardaigne; dans d’autres années il y est si com- mun que les marais salins en sont comme couverts. Il quitte l'Europe au mois de mars, et va en Afrique, jusqu’au Cap de Borne-Espérance. ARANANUT ES RE SAUTER e D'ORNITHOLOGIE. 387 GENRE SOIXANTE-SIXIÈME. AVOCETTE. — RECURVIROSTRA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 589. AVOCETTE A NUQUE NOIRE. — R. 4WOCETTA. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. wol. 2, tab. 338.— Gould. Birds of Europ. part. 4. —- SABELSCHNABLER. Brehm. /’6g. Deuts. p. 684. — Mona- CHINA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 566.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 204, l'adulte et le jeune: A ANA PAPAS RARE GENRE SOIXANTE-SE P TIÈME. SPATULE. — PLATALEA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 593. SPATULE BLANCHE. — P, LEUCORODITA. Ajoutez aux Synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. = ROUX. Orn: provence. PARTIE LV°. 26 388 MANUEL vol. 2, tab. 310.— Gould. Birds of Europ. — Selb, Brit. orn. vol. 2, p. 51. — DER UNGARISCHE und HOL- LANDISCHE LÔFFLER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 600.— Spa- TOLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 361. Habite. Passe l'hiver en Italie, vit alors en très-srandes bandes sur les bords de la mer et dans les marais salins près de Cagliari. M. Baillon d’Abbeville a fait l'observation très- intéressante et bien digne de remarque, si en effet elle est constante, que la Spatule a la cir- convolution de la trachée seulement dans Je temps des amours, et lorsque la tête est ornée de la longue huppe qui serait également propre à la femelle pendant cette époque de l’année; celle-ci aurait seulement la huppe moins longue que le mâle et la circonvolution de la trachée moins ap- parente. Après la saison des amours, en automne comme en hiver , la trachée reprendrait la forme droite. Je n’ai pas été à même de vérifier cette observation fournie par le naturaliste cité. RAA AE LEA AAURR D'ORNITHOLOGIE. 389 GENRE SOIXANTE-HUITIÈME. IBIS. — ZBIS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 597. IBIS FALCINELLE, — J. FALCINELLUS. Les jeunes de l'année ont le bec et les pieds bien moins longs que l’adulte; toute fa tête et le cou marqués de nombreuses stries blanches ; la poitrine et le ventre d’un brun de terre ; les ailes et le dos bruns, marqués de légers reflets verts et pourprés ; aucune trace de roux marron sur le plumage ni de reflets métalliques chatoyans. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2 ,tab. 309. — Gould. Birds of Europ. part. A2. — DER PLATTKOPFIGE und HOCHKÔPFIGE BRAUNE 1BIS. Brehm. Vüg. Deuts. p. 606.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 219 , sous Les trois livrées différentes. — SWART IBIS. Nils. Skand. faun. tab. 49. — M1GNATTAZO. Savi. Orn. Tosc.' vol. 2, p. 327. Iabite. Le Falcinelle , dans son passage accidentel, visite , quoique rarement , les contrées septentrionales. 390 MANUEL En 1825, deux individus ont été tués dans le Holstein et deux en Hollande , et en 4826 trois individus en Is- lande. Il est de passage régulier en Sardaigne , en Sicile et en Dalmatie , mais fréquente plus rarement l'Italie ; on le voit en Dalmatie en avril et en mai. Remarque. Gomme l’Ibis des îles Sondaiques, des Mo- luques, et qui vit jusqu’à la Nouvelle-Guinée, a souvent été pris pour une espèce distincte de notre Falcinelle, nous croyons nécessaire de faire observer que ce sont lesjeunes etla livrée d'hiver du Falcinelle qui ont été désignés comme espèce , et que dans ces deux états ils ne diffèrent point des jeunes et de la livrée d’hiver du Falcinelle d'Eu- rope , qu’on voit très-rarement chez nous sous ces deux livrées ; tandis qu'il est très-commun à son passage dans les îles de la Sonde où les vieux en PIBRBe parfait d'été sont par contre assez rares. BIS SACRÉ *. IBIS RELIGIOSA ( Cuy.). Toute la tête et le cou totalement glabres , d’un noir mat , seulement marqués en dessus de quel- * Deux autres espèces sont extrêmement voisines de celle-ci; celle qui lui ressemble le plus est encore inédite. Elle diffère de l’Jbis sacré par la taille, qui est moins forte; son bec est beaucoup plus grêle et moins arqué, et ses pieds plus courts ; elle porte à la région du gosier une ample touffe D'ORNITHOLOGIE. 394 ques plis, et portant sous les yeux une tache jaune ; partie inférieure du cou portant plus ou moins de petites plumes duvetées ; toutes celles de la région du gosier courtes et arrondies; plu- mage de toutes les parties du corps, les ailes et la queue d’un blanc parfait ; seulement le bout de toutes les pennes des ailes d’un vert bouteille à reflets ; les dix dernières des plumes scapulaires sont très-allongées , et portent de grandes et lon- gues franges de barbes désunies, formant un pa- nache qui recouvre le bout des rémiges; ces plumes panachées sont d’un beau violet, à re- flets verts et métalliques; pieds d’un brun rou- geâtre; bec noir, fortement cannelé aux deux mandibules, et la supérieure portant une rai- nure qui va jusqu’à la pointe. Longueur 2 pieds À ou 5 pouces. Les vieux des deux sexes. de longues plumes lustrées et subulées d'un blanc pur; les panaches des ailes, de la même forme que ceux du sacré, sont blancs, marbrés de violet et frangés de cette couleur ; nous lui donnons le nom de Isis FerETrA. Sa patrie est le pays des Achanties, — L'autre espèce se fait remarquer par ses petits panaches d’un gris cendré, et en ce que le bout des ailes est de la même teinte blanche que le reste du plu- mage. C’est notre Isis Leucon (P/. col. des Ois., suite au Buf]. tab. 481). Sa patrie est Java , Sumatra et Timor. 392 MANUEL Les jeunes de l'année ne sont pas connus; ceux âgés d'un an ont toute la tête et le cou gar- nis de très-petites plumes duvetées et grises, qui disparaissent avec l’âge; leur panache n'existe souvent pas, ou bien on ne voit que trois ou quatre plumés courtes, violettes et sans lustre métallique. TANTALOS ÆTHIOPICUS. Lath. Znd. orn. vol. 2, p.706, sp. A2. — Savigny. Égypte. Ois. pl. 7. = ABOUHANNES. Bruc. Trav. app. tab. p.172. — Cuvier. Mémoires et discours, pl. Let 5. Habite Égypte , le Sénégal et le cap de Bonne-Espé- rance ; a été observé et tué en Morée, et se trouve, dit-on, en Turquie. Les Égyptiens vénéraient cet Ibis, dont l'apparition se liait aux débordemens du Nil : on en trouve des momies en grand nombre dans les cata- combes de Memphis et de Thèbes. Nourriture et propagation inconnues. (D'ORNITHOLOGIE. 393 GENRE SOIXANTE-NEUVIÈME. COURLIS. — NUME NIUS: Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 601. COURLIS CENDRÉ. — N. ARQUATUS. Varie, plus ou moins, par le nombre moins grand de taches et de stries à la poitrine, et par un peu plus de longueur du bec. Ce sont les seules différences qu’on puisse énumérer entre les sujets du grand archipel asiatique, et ceux des autres parties de l’ancien continent. Il est toutefois utile de faireici la remarqueque, indépendamment de cette variété, on trouve dans ces mêmes parages un Courlis d'espèce différente, que nous désignons sous le nom de NüumENIUS Na- sicus. Il est plus grand que l’Arquatus , a un bec très-grêle , remarquablement long et peu courbé proportionnellement à sa longueur; le plumage est blanchâtre, marqué de nombreuses taches noires ; le ventre est blanc; le bec brun. Il habite Borneo et Sumatra. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. & 394 MANUEL vol. 2, tab. 506.—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 62.—Gould. Birds of Europ. part. 14. — DER GROSSE und MITTLERE BRACHVOGEL. Brehm. Wôüg. Deuts. p. 608.— Naum. Na- turg. Deuts. Neue Ausg. tab. 226, adulte et jeune. — "CHIURLO MAGGIORE. Savi. Orn. Tose. vol. 2, p. 320. Habite jusqu’au Japon, où il est absolument le même. COURLIS CORLIEU. — N. PHÆOPUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 307.—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 65. — Gould. Birds of Europ. vol. 4. — IsLANDiSCHER und REGEN BRACHVOGEL. Brehm. F'üg. Deuts. p. GA0.—Naum. Naturg. Deuis. Neue. Ausg. tab. 217. — CHIURLO PIC- CoLo. Savi. Orn. Tose. vol. 2, p. 322. Habite. Aussi commun au Japon que l'espèce précé- dente ; très-abondant dans toutes les parties de l'Inde. COURLIS À BEC GRÉLE. NUMENIUS TENUIROSTRIS ( ViEILz. ). Plumage des parties supérieures à peu près comme celui du Phæopus, mais plus de blanc à la tête, sur la nuque et aux bordures des couver- tures des ailes; gorge, devant. du cou, poitrine et tout le reste des parties inférieures blancs, D'ORNITHOLOGIE. 395 et marqués de stries longitudinales et de grandes taches noires ; celles-ci sont plus grandes et en forme de cœur sur la région du ventre ; cuisses, abdomen, et tout le dos, d’un blanc éclatant; " pennes de la queue rayées de larges bandes blan- ches et de bandes noires plus étroites. Bec assez court, faiblement fléchi vers la pointe, où il est déprimé; pieds couleur de plomb foncé. Lon- gueur 16 pouces. Point de différence dans les sexes. Les jeunes ne sont pas connus; mais 1l est probable qu’on peut les distinguer de ceux du Phæopus à leur livrée, remarquablement plus blanche, et à leur bec grêle et court. NUMENIUS TENUIROSTRIS. Vieill. Dict. d’hist. nat. — Roux. Orn. provenc. vol.?, tab. 308.—DUNNSCHNABLI- GER BRACHVOGEL. Näum. Naturg. Deuts. tab. 21S, figure très-exacte. — CHIURLOTTELLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 324.—TICCHIONE TERRASOLO. Sfor. degl'ucc., tab. 441. — Bonap. Fauna Italica, fase. 2. — Gould. Birds of Europ. part. 20. Habite. L'Égypte est la patrie de cette espèce : elle est quelquefois assez commune à son passage dans les parties méridionales de l'Italie ; trouvée près de Rome, de Venise et de Pise; on dit qu’elle visite aussi la Dal- matie et se trouve en Grèce. re 2 396 MANUEL Se trouve aussi en France. M. Verneuil, de Paray-le- Monial , a eu la complaisance de me faire part qu'il a tué un individu sur la Saône , fin d'octobre. L'espèce ar- rive à son passage d'automne par petites bandes de huit à dix individus; ils se posent ordinairement dans les prai- ries découvertes où les débordements de la Saône for- ment des îles. Leur passage n’est pas régulier comme ce- lui de nos autres espèces indigènes. Nourriture, comme l'espèce précédente, dont elle a les mœurs. Propagation , inconnue. GENRE SOIXANT£-DIXIÈME. BÉCASSEAU. — T'RINGA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 606. Remarque. Ce que nous avons présumé devoir être la suite de la manie des coupes, sans nécessité absolue, a eu lieu ; à peu près chaque espèce distincte se trouve former un genre ; quelques novateurs les ont même ré- parties en familles distinctes, formant un genre, composé d'une espèce. Il en est à peu près de même dans le genre Totanus, dont on à formé quatre genres et six groupes en sous-ordre. D'ORNITROLOGIE. 397 BÉCASSEAU COCORLI. — T. SUBARCUATA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol, 2, tab. 285, plumage d'été, et tab. 286, plumage d’hiver.—CURLEW TRINGA. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 157. — Gould. Birds of Europ. part. 6, plumage d’été et d’hi- ver.=»Naum. Maturg. Deuts. tab. 185, les trois livrées. —DER BOGENSCHNABLIGE und LANGSCHNABLIGE SCHLAMM- LAUFER. Brehm. 7’üg. Deuts. p. 657. — PIOVANELLO PAN- CIAROSSA. Savi. Orn. Tosc. vol.?, p.284.—TRINGA PICTA. Rafin. Anim. Sicilia, p. 6. Habite. Passe l'hiver en Sardaigne, où il esttrès-abon- dant ; il abandonne ce pays en maï. Les sujets des îles de la Sonde et de la Nouvelle-Guinée n’en diffèrent point; on les trouve dans ces climats sous leur double.livrée, absolument comme en Europe. BÉCASSEAU PECTORAL. TRINGA PECTORALIS (Bonap.). Sommet de la tête noir, à bordure des plumes rousse; orbites, sourcils et petite bande frontale blanchâtre pointillée de brun; une bande brune au lorum; joues, nuque, côtés du cou et haut de la poitrine d’un gris roussâtre marqué de mè- 398 MANUEL ches longitudinales noires ; gorge et partie du de- vant du cou d’un blanc pur ; partie inférieure de la poitrine et tout le dessous du corps, blanc ; mais on voit quelques stries noirâtres sur les plumes des flancs et des cuisses. Région intersca- pulaire, scapulaires et petites couvertures des ailes, d’un noirâtre lustré de verdâtre, et toutes les plumes frangées de roussâtre avec du blanc vers leur pointe; partie inférieure du dos, crou- pion et couverturessupérieures de la queue, noirs; rémiges brunes, la penne extérieure à baguette blanche, les autres à baguettes brunes; pennes du milieu de la queue noires bordées de roux, les latérales d’un brun terne lisérées de blanc; bec comprimé, d’un jaune rougeâtre à la base, le reste noir; iris brun; pieds d’un jaune ver- dâtre; doigt extérieur uni à la base au doigt du milieu. Longueur totale 8 pouces 6 lignes. Les deux sexes en plumage d'été. Le plumage d'hiver, selon M. Say , est en des- sus beaucoup plus pâle; à peu près sans nuance noire et les plumes bordées de gris clair ; le som- met de la tête est plus foncé que le cou, et bordé de roux; les parties inférieures sont à peu près les mêmes qu’en été. PELIDNA PECTORALIS. Sav. Long. Exped. vol. 4,p. 471. D'ORNITHOLOGIE. 399 — TRINGA PECTORALIS. Bonap. Americ. orn. vol. hi, p.43, pl. 23, fig. 2.— Gould. Birds of Europ. part. 22, sur un sujet tué en Angleterre. — CHIORLITO A COU BRUN. Azara. Voy. vol. 4, p. 284, sp. 404. — ALOUETTE DE MER DE SAINT-DOMINGUE. Briss. Orn. vol. 5 ,p. 219, pl. 24, fig. A. Habite V’ Amérique septentrionale. Un individu a été tué en Angleterre, le 17 octobre 1830, sur les bords du Brey- don Broad près de Yarmouth : commun sur les bords des eaux de New-Jersey dans les États-Unis ; vit dans les marais. Nourriture et propagation , inconnues. BÉCASSEAU VARIABLE. — T7. VARIABILIS. Remarque. Dans le grand nombre d'individus envoyés du Japon , des îles de la Sonde, de Timor, etc., il ne nous est pas venu un seul sujet en plumage des noces; tous sont en livrée d'hiver ou dans celle de passage, avec le ventre faiblement marqué de taches noires. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pi. lithog. —Roux. Orx. provene. vol. 2 , tab. 287 et 288. — Selb. Brit. orn. vol. ?, p. 153. — Gould. Birds of Europ. part. 18.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. AS6, dans les trois livrées, — DER ALPEN und POMMERSCHE SCHLAMMLAUFER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 661. — PIOVANELLO PANCIA NERA, Savi. Orn, Tosc. vol. 2, p. 252. 400 MANUEL Quoique la race suivante ressemble , à s'y mé- prendre, au Bécasseau variable, elle en diffère cependant par sa taille, bien moins grande, et par la coloration un peu différente du plumage. Toutefois on ne doit passuivre l’opinion de Brehm et de Naumann, qui en font une espèce distinete sous le nom de Zringa Schinzii; ce n’est à tout prendre qu’une de ces subspecies comme Brehm se plaît à en former pour le plus grand nombre des espèces normales. Nous donnons ici les ca- ractères différentiels tels qu’ils ont été signalés par Naumann. Tringa variabilis , des. | Tringa Schinzü, de Brehm. auteurs. Jeune. La région du ja-! Jeune. La région du ja- bot et la poitrine n'ofirent | bot et la poitrine marquées que des stries pointues et | de grandes et larges mêches d'un brun noirâtre, qui sont | nombreuses serrées, et noi- un peu plus grosses sur les | res; elles sont en grandes côtés de la poitrine. taches sur les côtés de la poiirimne. En hiver. À la tête se! En hiver. Latêteestabon- montrent seulement detrès- | damment couverte de lar- petites stries d’un brun noi- | ges mêches lancéolées d’u râtre. brun noirûtre. En été, plumage parfait.| En été, id. Les plumes Les plumes du haut du dos !du haut du dos et les sca- et les scapulaires d’un roux {pulaires d’un roux vif, ont vif, ont plus de taches sur {seulement un petit nombre D'ORNITHOLOGIE. leur milieu et dans leur ré- partition totale ; ce qui fait paraître ces parties plus sombres.—La région du gé- sier est marquée de taches noires très-rapprochées , et le fond blanc paraît peu dans les interstices, ce qui rend cette partie plus fon- cée.— La très-grande pla- que noire du ventre occupe toute cette partie, et ne montre à ses bords qu’une étroite bande blanche. A01 de taches noires ; ce qui fait que ces parties paraissent plus claires.—La région du gésier est marquée de gran- des taches noires assez dis- tantes , le fond blanc très- distinctement dessiné dans les interstices, et ce blanc couvrant une partie de la poitrine.— La petite plaque noire ne couvre que le bas de la poitrine ; les plumes sont lisérées de blanc, et les bords portent une large bande blanche. TRINGA SCHINZH. Brehm. Beitrage, vol. 3, p. 355. — DER SCHINZISCHE und SUDLICHE SCHLAMMLAUFER. Id. 769. Deuts. p. 463.—Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. vol. 7, p. 453, tab. 187, dans les trois livrées. Remarque. On ne doit pas confondre cette Schinzii, race ou variété, de Brehm, avec la Tringa Schinzii du prince de Musignano , décrite ci-après. Habite. M. Naumann est d'opinion que cette race du bécasseau pénètre plus loin vers le nord que la précé- dente ; elle visite en grand nombre l'ile de Rugen, et les côtes occidentales de Scheswig et du Holstein. BÉCASSEAU DE SCHINZ. TRINGA SCHINZII (Bonar.). Sommet de la tête, nuque, ailes et queue d’un 102 MANUEL brun foncé, chaque plume étant bordée de brun clair; plumes du milieu du dos et scapulaires d’un brun noirâtre, terminéesde brun pâle et marquées des deux côtés par une bordure rousse; croupion d’un blanc pur; rémiges noirâtres à baguettes blanches ; gorge et toutes les parties inférieures blanchâtres; le devant du cou, la poitrine et les flancs marqués de mêches nombreuses, longitu- dinales et brunes ; les pennes secondaires des ailes terminées de blanc; ventre et abdomen d’un blanc pur; bec et pieds noirs. Longueur totale, à peu près 7 pouces. Plumage d'été. Le plumage d'hiver parait ne pas être connu en Europe. Le prince de Musignano dit que la li- vrée d'hiver est cendrée en dessus et blanche aux parties inférieures. Cette espèce nouvelle est facile à distinguer de tous ses congénères, par son bec court, et par le grand espace blanc au croupion. : On ne doit pas confondre cette espèce avee la race ou subspecies de Brehm qui est très-commune, et ne diffère presque pas du type du Bécasseau variable. Notre Schinzit, au contraire, est de passage très-accidentel en Europe. TRINGA SCHINZI. Bonap. — Gould. Birds of Europ. part. 22. Figures etactes d’un sujet tué en Europe. D'ORNITHOLOGIE. 403 Habite l'Amérique du nord, mais paraît visiter acci- dentellement l'Europe. M. Gould dit, que M. Rowland Hill tua à Stoke-Heath, près de Market-Dragton , dans le Shropshire, un re ne différant en rien de ceux qu'on trouve dans l'Amérique septentrionale. | Nourritière. Probablement comme toutes les autres es- pèces du genre. Propagation. M. Hastall dit qu'on les trouve en petites bandes, que leur voix est plus faible que celle du va- riable ; qu'ils pondent quatre œufs plus petits que ceux du variable , d'un gris jaunâtre tacheté d'olivätre ou de couleur noisette. BÉCASSEAU PLATYRHINQUE. — 7. PLA- TYRHYNCHA. M. Brehm range cette espèce dans le genre Peldina; quelques auteurs en font encore un Numenius; je l'a vu sous le nom générique de Falcinellus, et MM. Koch et Naumann en font un genre sous celui de Z#micola. Tout ce luxe générique doit son origine au très-petit rudiment de membrane unissant la base du doigt du mi- lieu au doigt extérieur ; on le voit à peine sur l'individu fraichement tué, mais il est presque imperceptible sur l'empaillé. Il est de fait que ce PARTIE IV° 27 404 MANUEL Bécasseau à ès mêmes mœurs que tous Les AU tres rangés par nous dans ce genre. RATE aux synonymes | = Aulas diw Manuel , ‘pl. lithog. = Gould. Birds of Eu- rop: part. A7, adulte en automne. -— DER BREITSCHNÆ- BLIGE SCHLAMLAUFER. Brehm. F6g. Deuts. p. 659.— | KLEINER SUMPFLAUFER. Naum. Naturg. Deust. Nete Ausg. tab. 207 , plumage d’été, et Jeune, — GAMBEGCHIO FRUL- .LINO. Sayi. Orn. Tosc. 4 2, p. 291. Habite jusque dans l'archipel de la Sonde et des Mo- luques. Les sujets reçus de Borneo, de Sumatra et de Timôr.ne diffèrent en rien 'de ceux d'Europe. On nous assure que l'espèce se trouve aussi sur le continent de l'Inde. \ \ Propagation. On n'en sait encore rien. BÉCASSEAU VIOLET. — 7. MARITIMA. Le plumage parfait des noces, livrée sous la- quelle on ne trouve des individus que dans les régions du cercle arctique, est bigarré de larges bordures d'un roux vif aux plumes du dos et des scapulaires; la poitrine est marquée de taches cendrées et de stries noires, et la base du bec est d’un jaune vif. D'ORNITHOLOGIE. 405 Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn. provenc. vol. 2 , tab. 284, en livrée d'hiver.—ROCK TRINGA. Selb. Brit, orn. vol. 2. p. 450. — Gould. Birds of Europ. part. 19.— DER PLATTHÔPFIGE, MITTLERE und HOCHKÜP- FIGE KUSTENLAUFER. Brehm. ’üg. Deuts. p. 651. — Naum. Natwrg. Deuts. Neue Ausg. tab. ASS, sous les trois livrées, — PIOVANELLO VIOLETTO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.292. — SOARTURA STRANDVIPA. Nilss. Skand, Fauna. tab. 114.— Thien. Voy. en Island, p.95. Habite. Il paraît que cette espèce n’émigre pas bien loin vers les régions méridionales. Propagation. Niche très-avant dans le Nord; particu- lièrement en Islande et dans les autres régions polaires. Il quitte les bords de la mer pour vaquer à la reproduc- tion dans l’intérieur , en des lieux rocailleux coupés de sources d'eau douce. Pond trois ou quatre. œufs. de la forme d’une poire ; le fond est d’un gris olivâtre marqné de points et de petites taches en bandelettes brunes, très-rapprochées vers le gros bout , et rares vers la pointe. BÉCASSEAU TEMMIA. --T. TEMMINCKIT. Indépendamment des disparitéssignaléescomme moyens qui servent à distinguer cette espèce de la suivante, on pourrait ajouter encore que le Temimia, en plumage parfait des noces, quoique 406 MANUEL portant aux plumes du dos et aux scapulaires des bordures rousses, celles-ci forment seulement des lisérés étroits, puis, que la tête et la nuque n’ont point de roux; tandis que l'Échasse porte sur ces parties .de très-larges bordures rousses , et que la tête, ainsi que les joues et les côtés de la poitrine, sont colorés de cette teinte. Dans les derniers jours d’août ou les premiers de septem- bre, on les voit déjà en plumage parfait d'hiver. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — La figure de Roux. Orn. provenc. tab. 288 , a des dimensions beaucoup trop fortes ; la coloration semble indiquer Le jeune de l'année. —Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 14h. — Gould. Birds of Europ. part. 17. — DER KLEINSTE und TEMMINCKSCHE _ SCHLAMMLAUFER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 664. — Naum. _ Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 189, les trois livrées par- faites. — PIOVANELLO NANO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 281. Habite. Nous avons dit que ce Bécasseau ne visite pas les côtes de la Hollande; depuis on a constaté qu’il y est de passage dans deux saisons de l'année. Les sujets qui ont été envoyés des îles de la Sonde et de Timor ne dif- fèrent point ; ils sont toujours dans leur livrée d'hiver. Propagation. Faber n’a jamais pu trouver le nid ni les œufs de cet oiseau, qui vient en Islande vers la fin D'ORNITHOLOGIE. 407 de mai, mais qui quitte aussitôt le rivage, et paraît ni- cher dans les ravins des montagnes rocailleuses. BÉCASSEAU ÉCHASSES.— T. MINUTA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog.— La figure publiée par Roux. Orn. provenç. tab. 289 , sous le nom de Tringa minulle , n’est certainement pas notre Bécasseau ; si ce n’est pas une espèce européenne nouvelle, la figure a été faite sur une espèce exotique. — Selb. Brit. orn. gol. 2 ,p. 147.— Gould. Birds of Europ. part. 5, en été parfait, le jeune, et en hiver. — DER KLEINE und ZWERG- SCHLAMMLAUFER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 665. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 184, sous les trois li- vrées , mais celle d'été imparfaite. Le plumage est beau- coup plus roux dans le temps des noces. — GAMBECCHIO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 289. Habite. Se trouve en grand nombre dans les mari salins de la Dalmatie ; on l'y voit en août et septembre, dès-lors revêtu de sa robe d'hiver. Les sujets de l'Inde sont toujours en plumage d'hiver. On le voit en France, à son passage, sous le plumage parfait des noces. Propagation. Selon M. Gould , les œufs ressemblent à ceux du Bécasseau quignette , mais beaucoup plus petits; d'un rouge blanchâtre , pointillé et tacheté de brun rou- geûtre. 1. 408 MANUEL BÉCASSEAU ROUSSET. TRINGA RUFESCENS (NIEUL. ). Bec extrémement court et gréle ; le dessous des ailes marbré de noir sur fond blanc. Dessus de la tête, cou, dos, croupion, parties supérieures des ailes et de la queue, d’un roussà- tre rembruni, marqué de taches noires sur le mi- lieu de toutes les plumes; ces taches sont en mêches longitudinales sur la tête, le cou et la nuque ; les couvertures des ailes et leurs pennes à l’exception des secondaires les plus proches du dos sont, ainsi que la queue, noires vers le bout et terminées de blanc ; moyennes couvertures infé- ieures de laile blanches terminées de noir ; | ne en dessous blanches marbrées de noir vers le bout ; plumes subalaires d’un blanc pur ; côtés de la tête, gorge et devant du cou d’un roux clair; cette teinte est moins vive aux flancs où elle est marquée de mêches noires; ventre légè- rement roussâtre; abdomen blanc; queue en cône; bec court et noir; pieds d’un jaune rou- geâtre. Longueur 7 pouces 3 lignes. Le rnâle. La femelle a les teintes plus rembrunies aux D'ORNITHOLOGIE. 409 parties supérieures, et isabelle en dessous; elle porte un plus grand nombre de taches noirâtres aux flancs et sur les côtés du cou. Les jeunes ont les teintes du plumage plus | pâles ; les pennes primaires portent un plus grand nombre de taches ; toutes les parties supérieures sont largement frangées de brun isabelle, se nuan- çant en blanchâtre vers le croupion ; dessous du corps brun terne clair, isabelle au ventre , et d’un blanchâtre terne à l'abdomen. TRINGA RUFESCENS. Vieïll. Encyclop. method. p. 1090. — Id. Galerie des Ois. vol. ? , p.105, pl. 238.—Yarrel. Linn.transact. vol. 16, le jeune.—BUFF. BREASTED SAND- PIPER. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 142.— Gould. Birds of Europ. part. 17 , mûle et femelle adultes. Habite l'Amérique septentrionale , et se rend, Me | blement en hiver, jusqu’au Brésil ; trouvé plusieurs foi en Angleterre et en France comme visiteur accidentel ; . pousse ses voyages en Amérique jusqu'aux régions de » cercle arctique, où il niche très-probablement. Les indi- , vidus tués en Europe étaient associés à des compagnies du Pluvier quignard. BÉCASSEAU MAUBÈCHE. — T, CINEREA. Remarque, Cette espèce ne se trouve jamais dans les 440 MANUEL envois qui nous sont adressés des îles de la Sonde ni du Japon ; mais elle nous vient de l'Amérique du nord , le plus souvent dans le plumage parfait des noces ; elle est rareen Islande. Ajoutez aux synonymes ! Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol ?, tab. 282, livrée des noces , et tab. 283, le jeune. — TRINGA CANUTUS. Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 188. — CALIDRIS CANUTUS. Gould. Birds of Europ. part. A1. — DER ISLANDISCHE , und HOCHKÔPFIGE STRANDLAUFER. Brehm. /’üg. Deuts. p. 654.— C'est le genre Canutus de l’auteur cité. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 183 , sous les trois livrées, — PIOVANELLO MAGGIORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 294. Propagation. Faber les a observés en Islande, sans pou- voir découvrir l'endroit où niche l'espèce; ce qui a pro- _… bablement lieu dans les montagnes rocailleuses de l'in- . Fr Thienemann n’en vit qu'une seule nichée dans une touffe d'herbes. La couleur des œufs est d’un brun jaunâtre clair ; ils sont marqués au gros bout de taches grises et rougeûtres plus ou moins réparties en zône, et peu marquées vers la pointe. # AA LUS AAAVR LAIT D'ORNITHOLOGIE. 411 GENRE SOIXANTE-ONZIÈME. COMBATTANT. — MACHETES (Cuv.). Remarque. Sans pouvoir rétracter complétement ce qui a été dit, Manuel, p. 631, nous nous rangeons de l'avis des naturalistes qui isolent cette espèce en un genre dis- tinct de ceux du Bécasseau et du Chevalier. — Les mâles du Combattant , et du plus grand nombre des Chevaliers, émigrent de nos contrées long-temps avant que les fe- melles nous quittent ; ils partent vers la fin de juillet, les femelles en septembre , et les jeunes en octobre. COMBATTANT VARIABLE. — M. PUGNAX. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. æ Roux. Orn. proveng. vol. 2, tab. 290 , méles en livrée de noces, mais n'ayant pas encore la face nue, 291 femelle, et tab. 292, mâles dans les premiers jours du printemps. — MACHETES PU- GNAx. Cuv. Règ. an. vol. 1, p. 490. —Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 130. — Gould. Birds of Europ. part. 10. — DER HOCHKÔPFIGE , PLATTKOPFIGE und WESTLICHE SUMPF- STRANDLAUFER. Brehm. #üg. Deuts. p. 670. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 190 et 191, sept figures de mâles en plumage parfait des noces ; tab. 192, quatre mûles en livrée intermédiaire ; tab. 193, la femelle dans les 412 MANUEL quatre livrées. — GAMBETTA. Savi. Orn. Tosc. vol, 2, p. 263. = BRUSHANE. Nils. Faun. Skand. tab. 56. AAA AA RAL/R/8 RARE GENRE SOIXANTE-DOUZIÈME. CHEVALIER. — 7'0TANUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 635. PREMIÈRE SECTION. CHEVALIERS PROPREMENT DITS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 637 CHEVALIER SEMI-PALMÉ. —T. SEMIPALMATA. Ajoutez aüx synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— TOTANUS SEMIPALMATUS. Richards. Faun. Boreal. Americ. p. 388, tab. 67, figure parfaite. — CATOPTROPHORUS SEMIPALMATUS. Bonap., prince de Musign. Syn. n° 259. — SEMIPALMATED SAND- PIPER. Gould. Birds of Europ. part. 22, en livrée d’été et d'hiver. Habite. On nous assure que cette espèce se montre assez souvent dans le nord de l’Europe , mais toujours sous la livrée d'hiver ; elle est très-abondante dans l'A- D'ORNITHOLOGIE. A13 mérique septentrionale, où l'espèce niche :en grand nombre. CHEVALIER ARLEQUIN. = T. FUSCUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — CHEVALIER BRUN. Roux. Orn. provenc. vol. ? , tab. 293. —Selb. Brit. orn. vol, 2, p. 69. — Gould. Birds of Europ. part. 9, plu- mage d'été et d'hiver.—SCHWARZBRAUNER, SCHWARZER und SCHWIMMENDER UFERLAUFER. Brehm. W6g. Deuts. p. 633. —Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 200 , sous les trois livrées. — Cmo-Ccnio. Savi. Orn. Tosc. vol. ?, p- 269. — HARLEKRINS SNAPPAN. Nills. Faun. Skand., tab. 36, passage du plumage d'hiver à celui d'été. Habite. Le séjour plus ou moins prolongé de cette es- pèce en Hollande , dépend souvent de l'abondance et de l'étendue des marres d’eau, formées dans les dunes à la suite de pluies très-abondantes et continues; elle fréquente de préférence ces lieux arides , et y est encore plus dé- fiante et plus diflicile à tuer que partout ailleurs. Propagation. On ne sait encore rien sur les lieux où cette espèce habite pendant la reproduction ; les œufs ne sont pas COnnus. CHEVALIER GAMBETTE. — T. CALIDRIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. dithog. — Roux. Orn. provenc. 414 MANUEL vol. 2, p. 294.—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 712..— Gould. Birds of Europ. part. 17.—DER DEUTSCHE, NORDISCHE und GESTREIFTE MEERUFERLAUFER. Brehm. Wüg. Deuts. p.636. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausq. tab. 199 , sous les trois livrées.—PETTEGOLA. Savi. Orn. Tosc. vol.2. p.271. Habite. On les trouve jusqu’au Japon , où l'espèce est absolument la même; on les obtient de cette contrée sous le plumage à peu près parfait d'été et dans leur li- vrée d'hiver. CHEVALIER STAGNATILE. — T. STAGNATELIS. Le plumage d'hiver des individus des îles de la Sonde, de Timor etde la Nouvelle-Guinéeest un peu plus pâle que dans ceux tués en Europe; les jeunes n’en diffèrent pas; on n’en reçoit jamais sous leur plumage des noces. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provene. vol. ?, tab. 295, le mâle en plumage des noces. — DER DEUTSCHE TEICHUFERLAUFER. Brebhm. Vüg. Deuts. p.644. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausq. tab. 202, dans les trois livrées différentes. —PIRO-PIRO GAMBE LUNGHE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 278. — Gould. Birds of Europ. part. 10 , plumage d'eté. Habite. Les parties orientales d'Europe ; toutefois il ne nous est pas encore venu du Japon ; tandis que plusieurs É_E* D'ORNITHOLOGIE. 415 de nos habitans riverains et maritimes des parties occi- dentales de l'Europe se trouvent également au Japon. Propagation. On sait maintenant que cette espèce ni- che assez souvent en Hongrie et plus rarement en Alle- magne ; toutefois on n’en à pas encore trouvé les œufs. CHEVALIER A LONGUE QUEUE.—T. BARTRAMIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 17. — DER LANGSCHWANZIGE UFERLAUFER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 645. — BARTRAMS UFERLAUFER (Actitis bartramia). Naum. Naturg. Deuts. tab. 496, dans les trois états différens du plumage. — CHEVALIER BARIOLÉ. Vieill. Galerie des Ois. vol. 2. p. 107. tab. 239. — Richards. Faun. Boreal. Americ. p. 391, sp. 160. Nourriture. Insectes coléoptères. CHEVALIER CUL-BLANC.— T7. OCHROPUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 296, jeune de l’année. — Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 15. — Gould. Birds of Europ. part. 15. — Der HOCHKÔÜPFIGE, MITTLERE und PLATTKÜPFIGE BACHUFER- LAUFER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 641. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 197, dans les trois livrées. — PIRO-PIRO CUL BIANCO. Savi, Orn. Tosc, vol. 2, tab. 273. A6 MANUEL Habite. Au lieu de (comme il est dit dans le Manuel, vol. 2, p. 653) les ruisseaux limpides, mettez : les ruisseaux à bords fangeux et ombragés de buissons, même jusque dans les forêts. Les sujets reçus,.du Japon ne diffèrent point. CHEVALIER SYLVAIN. — 7. GLAREOLA.. Remarque. On ne voit aucune différence entre les in- dividus des îles de la Sonde, des Moluqués , du Japon et ceux d'Europe. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.—ToTANUS AFFINIS. Horsf. Cat.des Ois. de Java. — Varrel, Linn. trans. vol. 15,p. 19À, sp.1.—Roux.Orn. provenc. vol. 2 tab. 297. — Gould. Birds of Europ. part. 15.— Selb. Brit. on. vol, 2, p. T1. — DER GROSSE, SUMPF ,. GETUPFELTE und KUHES WALDUFER- LAUFER *. Brehm. Wüg. Deuts. p. 639. — Naum. Naturg. * Ce Totanus Kuhlii de M;::Brehm estun individu de la Glaréole tué à Java. Ce sujet doit, selon l’avis de l’auteur cité, former une espèce distincte, vu lès onze rémiges qu'il compte à l’aile ; si ce caractère sé trouvait être constant, car à l’état normal on compte dix rémiges, il offrirait du moins une valeur plus marquée’ que toutes'celles que M. Brebm emprunte de l'élévation ou dé l’hffaissement du coronil , de la Jongueur d’un millimètre en plus ou en moins du bec et des pieds, ou bien de la grandeur relative des taches’ Toutes D'ORNITHOLOGIE. 417 Deuts. Neue Ausg. tab. 198, sous les trois livrées diffé- rentes.—PiRO-PIRO BOSCARECCIO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 211. Propagation. Niche aussi dans les contrées tempérées de l’Europe , mais en plus grand nombre vers le Nord, où ilconstruit son nid dans les bruyères. CHEVALIER PERLÉ. — T. MACULARTA. Remarque. Dans le Manuel, page 656, il n’a été fait mention que de la livrée du printemps ou.des noces; dans ce temps les deux sexes ont toutes les parties infé- rieures marquées de grandes et de petites taches noires disposées sur fond blanc pur , et les parties supérieures d’un brun cendré à reflets. Voici les indications des deux autres livrées ; celle d'hiver et celle du jeune âge. La livrée d'hiver ressemble beaucoup à celle de l'espèce suivante dans la même saison ; mais elle approche plus de la teinte grise, et les parties inférieures du corps portent des taches plus petites, moins nombreuses et plus pâles qu’en été : ce sont comme autant de vestiges des belles taches noires de la livrée des noces; le de- ces légères différences individuelles, sont pour l’auteur cité, autant de motifs pour augmenter le nombre des espèces. h18 MANUEL vant du cou est blanc, marqué de DE stries très-fines et noirâtres. Les jeunes de l'année sont aussi faciles à dis- tinguer de ceux de lespèce suivante, vu que leurs parties inférieures portent toujours quel- ques vestiges de taches brunes, de forme ovoiïde, disposées sur la poitrine et à la région ventrale ; toutefois, ces taches ne paraissent que dans la saison hivernale ; dans les premiers jours d’au- tomne les parties inférieures sont totalement blanches. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog.—Seib. Brit. orn. vol. 2, p. 84. — Gould. Birds of Europ. part. 8.— Naum. Na- turg. Deuts. Neue Ausg. tab. 195, sous les trois livrées différentes. Habite plus particulièrement l'Amérique septentrio- nale, depuis le Haut-Canada jusqu'au Mexique. Quel- ques individus isolés ont été tués sur le Rhin et en Alle- magne. Cette espèce vit le long des fleuves dans les ré- sions boisées. Propagation. Niche dans les régions américaines du cercle arctique; pond quatre œufs, d’un gris blafard marqué de grandes taches irrégulières noires, et de mou- chetures moins foncées. D'ORNITHOLOGIE. 419 CHEVALIER GUIGNETTE. — T. H YPOLEUCOS. Remarque. Un très-grand nombre d'individus tués à Java, à Sumatra, à Timor et au Japon prouvera que cette espèce est de passage dans toutes ces îles; dans ce grand nombre , envoyé des îles Sondaiques, on ne voit pas de sujets en plumage des noces; ceux du Japon fournissent quelques individus dans le passage de cette livrée à celle d'hiver. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. col. ?, tab. 297, livrée de printemps. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 81. — Gould. Birds of Europ. part. 13. — DER HOCHECHEITELIGE, PLATTKOPFIGE UNd TEICHSTRAND- PFEIFER. Brehm. Vôg. Deuts. p. 648.— Naum. Naturg. Deuts. Neue. Ausg. tab. A94, sous les trois livrées. _ PIRO-PIRO PICCOLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 275. — LiLLE STRANDSITTEREN. Nils. Scand. fauna. tab. 32, en plumage parfait des noces. Habite. Les eaux douces et limpides ; très-rarement les bords des eaux marécageuses. Commun dans les îles de la Sonde; mais toujours en plumage d'hiver. PARTIE IVe, 28 420 MANUEL DEUXIÈME SECTION.\ CHEVALIER À BEC RETROUSSÉ. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 658. {CHEVALIER ABOYEUR. — 7, GLOTTIS. Ajoutez aux synonymes : … Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 298. — Gould. Birds of Europ. part. 13.— Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 86. — DER LANGFUSSIGE, GRAWE und PFEIFENDE WASSERLAUFER. Brehm. og. Deuts. p. 630. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 201, sous les trois livrées.— PANTANA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 267. … Habite. Les sujets que nous avons reçus des îles de la Sonde et des Moluques sont en tout point semblables à ceux d'Europe ; ils sont toujours en plumage d'hiver. Propagation. Toujours inconnue ; il niche probable- ment en Norwége, vers les bords de la mer et près des mares salines. RAA RAA RATES GENRE SOIXANTE-TREIZIÈME. BARGE. — ZLIMOSA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 662. Les femelles sont toujours plus grandes que les mâles ; elles pondent des œufs très-grands , relativement à leur taille, et leur mue périodique D'ORNITHOLOGIE. 491 a lieu lorsque les mâles sont déjà revêtus de leur livrée” Li Remarque. Supprimez, vol. 2, p. 664, tout ce qui est relatif à l'identité de Limosa Meyeri et de Limosa rufa, | que nous savons maintenant , très-positivement , former deux espèces distinctes , ainsi que je l’avais annoncé sur le témoignage de feu Leisler dans la première édition de ce Manuel. La brochure publiée récemment par les docteurs Hornschuch et Schilling ne laisse plus aucun doute sur les différences qu’on observe dans ces deux espèces, qu'une erreur nous à induit à réunir. BARGE A NUQUE NOIRE. — L. MELANURA. La vieille femelle est toujours plus ‘grande que le vieux mâle; son plumage, dans les deux saisons de l’année, est plus pâle et plus terne ; on la distingue facilement sous le plumage des noces par la couleur rousse plus terne, et les ta- ches noires moins nombreuses de la livrée. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn, provence. tab. 303, le mâle dans les premiers jours du printemps ; tab. 304, plumage parfait d'hiver. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p.95, — Gould. Birdsof Europ. part. 14, — DER ISLANDISCHE und SCHWARZSCHWANZIGE SUMPFLAUFER. Brehm. 7’5g. Deuts. p. 626. — Naum. Naturg. Deuts. Mu. Ausg. tab, 212, en plumage d'été ; tab. 213, plu- 422 MANUEL mage d'hiver et jeune. — PITIMAREALE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 301. Habite. Pousse ses voyayes vers le nofd jusqu'en Is- lande, où il niche en assez grand nombre. Rare le long du Rhin à son double passage, qui s'effectue plus vers les bords de la mer que le long des fleuves. Se trouve aussi au Japon et dans les îles de la Sonde. BARGE DE MEYER. LIMOSA MEYERI (Leisi.). Bec très-long, à peu près 4 pouces, recourbé en haut; tête fortement déprimée ; espace entre le bord antérieur des yeux, et le bord posté- rieur des narines, A0 lignes chez le mâle et 12 chez la femelle ; lorum d'un brun noirätre. La livrée d'été d’un jaune roussâtre. Voyez pour la description de /a livrée parfaite d'hiver, tout l’article de cette livrée dans le vo- lume 2 , page 668 et 669, où se trouve l’indica- tion très-exacte, prise sur une femelle tuée sur nos côtes maritimes dans 7nois de mars. Voyez pour les autres livrées la première édition du Manuel, loco citato , et ajoutez : Plumage d'été du mâle. Sommet de la tête et occiput d’un brun noi- râtre mêlé de stries de jaune roussâtre , une D'ORNITHOLOGIE. 123 bande de cette couleur au dessus des yeux ; lorum d’un brun noirâtre; joues et gorge d’un roux jaunâtre ; tout le dessous du corps, y compris les couvertures inférieures de la queue d’un roux jaunâtre clair; haut du dos et scapulaires d’un brun noirâtre marqué de marbrures jaune rous- sâtre et gris blanchâtre; partie inférieure du dos et croupion, blancs, marqués de taches longitudi- nales fauves ; la queue rayée de bandes brunes et blanches , les bandes de cette dernière teinte ir- régulièrement distribuées , et se formant en ban- des plus ou moins longitudinales ; rémiges noires depuis leur pointe, le reste vers la base et entiè- rement d’un brun noirâtre, mais à leurs barbes intérieures d’un gris blanchâtre marbré de brun clair ; les secondaires grises avec les baguettes et des bordures blanches. Bec fortement courbé en haut, la plus grande partie de la base d’un brun jaunâtre. Longueur, de quatorze pouces jusqu à six ou sept lignes de plus. Plumage d'été de la femelle. La tête et le lorum comme dans le mâle ; gorge blanche marquée de roux cendré ; joues et cou d’un roussâtre très-clair avec de nombreuses stries brunes, qui deviennent plus larges et forment de petites bandestransversales brunes et blanches sur 124 MANUEL les côtés de la poitrine; poitrine et ventre mar- brés de blanc et de roussâtre très-clair; la partie abdominale blanche, les couvertures du dessous de la queue d’un blane roussâtre avec des bandes d’un brun clair. Longueur de 46 pouces 2 ou 3 lignes. J’oyez toutes les livrées dans Horns. ét Schill. Orn. Beïtrag. pag. 167 et suivantes. — Limosa Meyer. Naum. AVaturg. Deuts. neue Ausg: tab. 214, sous trois livrées, — Brehm: V’ôg. Deuts. pag. 627. —BARGE DE MEYER. Wa- nuel, A*e édition. Habite. En différentes saisonsles bords de la Baltique, d'où elle se rend plus aù nord vers le temps des couvées, et paraît voyager jusqu’en Asie et dans les parties occi- * dentales de l'Europe. De passage accidentel en Hollande et seulement au printemps. j BARGE ROUSSE. — Z. RUFA. Les femelles sont constamment plus grandes que les mâles ; leur plumage, en livrée d’été, est seulement un peu moins roux ou plus päle que | celui des râles. Remarque. On est prié de voir dans la description exacte, placée Manuel 2 édit., p. 668, sous la rubrique: plumage d'hiver de la Barge rousse ; non la description propre à cette espèce, mais bien du plumage parfait ‘ d'hiver de la Barge de Meyer. Supprimez aussi la remär- que p. 671 et ce qui est dit sur Z'habitat. D'ORNITHOLOGIE. #25 Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 305, le mâleen êté. — Selb, Brit. Orn. vol. 2,p.98.—Gould. Lirds. of Europ. part. 15.—-DER ROST- ROTHE SUMP LAUFER. Brehm. V’ôg. Deuts.p.627.—Naum. Nature. Deuts. Neue Ausg. tab. 215, le mâle dans ses livrées et le jeune de l’année. M. Naumann est constam- ment de l’avis du petit nombre des naturalistes qui for- ment deux espèces distinctes de ces oiseaux, que nous avons réunis erronément dans la 2° édit., quoique les ayant séparés à plus juste titre dans la re édit. de ce Manuel. — PITTIMA : PICCOLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p- 298. Habite. Assez abondant dans le midi et le centre dé l’Europe ; se montre, en petit nombre, sur les côtes de l'Océan à son double passage , qui paraît n’avoir jamais lieu le long des bords de la Baltique ; route , par laquelle le plus grand nombre des individus de la Barge de Meyer se rend dans les parties orientales du nord de l'Europe et de l'Asie. Faber ne les a pas vus en été en Islande, ni Boié en Norwége ; mais l'espèce est assez commune dans les parties méridionales. On la trouve aussi à Timor, à Java et sur le continent de l’Inde. ! Propagation. Niche dans les parties occidentales du nord de l'Europe ; en Angleterre et en Hollande. 426 MANUEL BARGE TEREK. LIMOSA TEREK (Min). Bec-recourbé en haut ; tarse court ; doigts a peu près égaux ; l’interne et celui du milieu réunis à la base par un petit rudiment ; les deux pennes du milieu de la queue un peu plus lon- gues que les latérales. Front, joues, gorge, poitrine et toutes les au- tres parties inférieures d’un blanc pur, varié sur le devant du cou par de petites stries cendrées ; sommet de la tête, toutes les autres parties supé- rieures du corps et les deux pennes du milieu de la queue d’un cendré très-clair , les baguettes seulement un peu plus foncées; épaule, bord de l'aile et rémiges noires; les secondaires terminées de blanc; baguette de la première rémige blan- che; les pennes latérales de la queue d’un cendré très-clair, et lisérées par une petite bordure blan- che. Base du bec et pieds d’un jaune livide. Lon- gueur , neuf pouces cinq ou six lignes. Zes deux sexes en plumage parfait d'hiver. Les jeunes de l'année ne nous sont pas connus. D'ORNITHOLOGIE. 427 Plumage d'été ou des noces. Front, lorum, joue, devant et côtés du cou marqués de petites mêches ou stries d’un brun. foncé, sur fond blanc; poitrine et les autres par- ties inférieures d’un blanc pur; toutes les plu- mes cendrées des parties supérieures marquées, le long des baguettes, de larges mêches brunes et d'une strie noire sur la baguette ; scapulaires portant quelques grandes taches noires, et les autres plumes des stries noires sur les baguettes ; poignet et bord de l'aile d’un noir parfait. ScoLoPax TEREK. Lath. Znd. Orn. vol. 2? , p. 724, sp. 36. — ScoLoPaAx CINEREA. N. A4. Petr. vol. 19, p. 6, tab. 9. — Gmel. Syst. 1, p.557.— LIMOSA RECURVIROSTRA. Pall. Zoog. Rosso-Asiat. vol. 2, p. 181. — TorTanus JAVANICUS. Horsf. Catal. des Ois. de Java. Linn. Tran- sact. vol. 43 , p.193, sp.7.—TEREK AVOSET. Penn. Arct. Zoola vol. 2, p. 502. — TEREK SNIPE. Lath. Syn. vol. 5, P- 155. — TEREK GODWIT. Gould. Brrds ef Hurep- part. 22, livrée d'hiver. Habite. Se montre accidentellement en Europe; pro- bablement des individus égarés qui voyagent le plus sou- vent en compagnie et dans les bandes du Chevalier qam- bette. L'espèce vit en Russie, en Sibérie, sur les bords de la mer Caspienne, au Japon, à Sumatra et à Borneo ; les sujets de cette dernière île, comparés aux individus tués en Normandie et dans les environs de Paris, ne nous ont Le . 1428 MANUEL offert aucune différence. Vit le long des bords des eaux et a la voix sonore. Nourriture. Vers et insectes ; ox dit, aussi de petits coquillages. Propagation. Niche, suivant Pallas, parmi les herbes ; pond quatre œufs d’un jaunâtre pâle tirant sur l’olivâtre, marqués de tâches d’un brun rougeûtre. CU UV VUE LUS GENRE SOIXANTE-QUA TORZIÈME: BÉCASSE, — SCOLOPAX. Caractères. Voyez Manuel, ol. 2, page 672. Remarque. Plusieurs naturalistes isolent comme es- pèces distinctes de notre Bécassine ordinaire deux races ou variétés, dont les pennes de la queue ne sont pas nor- malement au nombre de quatorze (c'est ainsi qu'on a formé la ScoLoPAx BREHMI, portant $eize pennes à la queue, et la Scocopax DELAMOTTII, dont le nombre des pennes caudales est réduit à douze pennes). La Seo- LOPAX SABINII et peut-être PEREGRINA, forment deux és- pèces nouvelles pour la Faune Europénne. # D'ORNITHOLOGYE. 429 + PREMIÈRE SECTION. BÉCASSE PROPREMENT DITE, Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 673. BÉCASSE ORDINAIRE. — 9. RUSTICOLA. Le moyen le plus sûr pour connaître le sexe dans cette espèce, nous a été communiqué ré- cemment par M. Verster de Wulverhorst, officier des chasses. Les mäles ont le bord externe des barbes de la première rémige couvert de taches brunes sur fond blanc jaunâtre ; Les femelles por- tent un liseré blanc sans taches sur toute la lon- gueur de cette barbe. Notre bécasse, qui est exactement la même au Japon, y offre les mêmes variétés accidentelles de blanc jaunâtre et de roux jaunâtre, comme on les trouve en Europe. Les petites bécasses sont, selon nos observa- tions, les jeunes de couvées tardives, ou de cou- ples dont les œufs ont été enlevés lors de leurs premières pontes ; ceux-ci n’entreprennent leur migration que plusieurs semaines après les masses de bécasses qui quittent les contrées septentrio- nales dans les premiers jours d'octobre, et lors- que ces jeunes des couvées tardives ne sont pas # 430 MANUEL encore en état d'entreprendre le voyage. Ces mêmes circonstances ont lieu chez notre anneau huppé, lorsque sa première ponte a été détruite ou enlevée; on voit alors les jeunes des couvées tardives demeurer encore quelques semaines après le départ des grandes bandes. … Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Roux. Orn. provenc. vol. 2. tab. 299. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 107. — Gould. Birds of Furop. part. 17. — DIE PLATTKOPFIGE, FiCHTEN und SCHMALKOPFIGE WALDSCHNEPFE. Brehm. V’üg. Deuts. p. 612. — BEccaAGIA ( Rusticola vulgaris), Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 304. Propagation. On voit toutes les années quelques paires de Bécasses demeurer l'hiver en Hollande et y nicher. L'espèce niche en grand nombre dans les environs de St-Pétersbourg. On la dit sédentaire dans le midi de l'I- talie. DEUXIÈME SECTION. BÉCASSINE. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 675. BÉCASSINE DOUBLE. — 5. AAJOR. Remarque. Quelques naturalistes forment de cette espèce et du :Scolopaz gallinago un genre distinct sous D'ORNITHOLOGIE. À3À le nom de Telmatias ; ils isolent le Scolopax gallinula, sous la dénomination générique de Philolimnos ; tandis que la Bécasse est pour eux le genre Rusticola, et la Beocassine ponctuée le genre Macrorhamphus. Un nou- veau genre sera sans doute réservé à la nouvelle espèce Européenne Scolopax Sabinii, etle même sort ne peut manquer de tomber en partage à la Bécassine des îles de la Sonde, notre Scolopaz stenura*, avec ses vingt-quatre ou plus exactement ses vingt-deux pennes caudales, dont les six ou sept latérales sont des baguettes à peu près ébar- bées; et, ce qui est remarquable auprès de cet entourage générique, c’est que le plus grand nombre des espèces du groupe Scolopax des Deux-Mondes , se réssemble à tel point par le piumage et la forme du bec, qu'il est difficile de les distinguer, du premier coup d’æil, les unes des autres ; car l'espèce de Bécassine de l’Améri- que méridionale porte quatorze pennes à la queue, et celle des États-Unis en compte ordinairement seize ; et quoique ces deux espèces aient entre elles d’autres diffé- rences que le nombre des pennes caudales, elles ressem- blent néanmoins beaucoup à notre Bécassine commune. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 300. — Selb. Brit. Orn, vol. ?, p. 115. — * Horsfeld indique cette espèce , mais il la confond avec S. gallinago. Voyez Cat. Birds, of Ja. Linn, Transact, vol, 13, p. 191, $p. 2, “4 s 132 MANUEL Gould. Birds of Europ. part. 17. — GROSSE und GEs- PERERTE SUMPFSCHNBPFE. Brehm. Vüg. Deuts. p, G15.— Naum. Naturg. Deuts. neue Ausg. tab. 208. — CROCGO- LONE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2 ,p. 309, : Propagation. Ne niche jamais en Hollande ; on la voit dans la saison des noces en Danemarck, où elle niche ainsi que vers le nord, dans de petites prairies au milieu … de vastes bruyères. BÉCASSINE SABINE. SCOLOPAX SABINIT (V16.). Bec très-long ; plumage sans aucune teinte blanche ; la queue composée de douze pennes. Tête, gorge et cou d’un brun ombré, pointillé de petites taches marron foncé ; ventre et abdo- mén d’un brun noirâtre, couvert de bandes et de taches d’un brun marron; parties supérieures noires, mais toutes les plumes bordées de larges bandes marron foncé; rémiges noirâtres uni- formes ; les pennes de la queue noires à la base, jusque vers la moitié de leur longueur, le reste d’un marron roussâtre marqué de fines bandes transversales noires ; bec noirâtre, mais la base de sa mandibule supérieure marron clair ; pieds d'un vert olivâtre foncé. Longueur, dix pouces ñ \L + k à nai : D'ORNITHOLOGIE. 433 trois ou quatre lignes; /e mâle et la femelle. Le plumage du jeune n'est pas mdiqué. ScoLoPax SABINIL, Vigors. Trans. of the Linn. Societ, vol. 14, p. 56. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p: A1S.,— Gould. Birds of Europ. part. 16', le mâle, Habite. On ne sait pas encore dans quelle contrée du globe wit.et se propage l'espèce nouvelle de Bécassine du présent article; son apparition accidentelle en An- gleterre doit avoir lieu assez fréquemment, vu que, de- puis 1822, on cite quatre ou cinq exemples d'individus tués dans les îles Britanniques. Nourriture et propagation inconnues. BÉCASSINE ORDINAIRE. — 15. GALLINAGO. Comme nous ne pouvons admettre dans la ca- tégorie d'espèces distinctes, les individus ou les races abnormes dont le nombre des pennes de la queue est plus considérable ou moindre que ce- lui de quatorze ( dénombrement normal de notre bécassine commune), nous signalons ici ces va- riétés dans l'espèce, en les indiquant sous les noms spécifiques qui leur ont été assignés. BÉCASSINE DE Breum , dont la queue compte seize pennes. Il n’est guère possible de trouver dans les formes ni dans la coloration du plumage CRIA MANUEL aucune différence constante ou remarquable en: tre ceux-ci et les individus pourvus de quatorze pennes à la queue. Scocopax Brenmir. Kaup. — Brehm. fs. Deuts. pag. GA8. — M. Cantraine, qui a tué de ces bécassines en lialie, dit qu’elles sont assez communes près de Rome où on les voit mêlées avec celles qui ont quatorze pennes. BécassiINE DELAMOTTE, dont la queue compte seulement douze pennes. Elle a été tuée par M. Baillon d’Abbeville, qui en fait une espèce distincte. Le sujet que cet ami nous a offert ne nous paraît avoir aucune autre différence mar- quée que celle du nombre des pennes caudales. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. m. 2. tab. 301. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p.121. — Gould. Birds of Europ. part. 16. — Naum.. Naturg. Deuts. Neue. Ausg. tab. 209. — Dirk TEICHSUMPFSCHNE- FFE, NORDISCHE und HEERSUMPFSCHNEPFE. Brehm. Wog. Deuts. p. 618 et 620. — BECCACCINO REALE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 312. Habite. Jusqu'au Japon, où l'espèce est exactement la même et compte toujours quatorze pennes à la queue. Propagation. Niche assez abondamment en Hollande, mais en bien plus grand nombre vers le nord. On la trouve aussi jusqu’en Islande, D'ORNITHOLOGIE. 435 BÉCASSINE ERRATIQUE. SCOLOPAX PEREGRINA. (BRE.) La queue composée de 12 pennes; sur deux individus tués à Abbeville. Æspèce encore dou- teuse. Plumage absolument le même que celui de notre bécassine et de ses variétés ; mais toutes les proportions du corps, des ailes et de la queue d’un quart moindre que notre bécassine, le bec et les pieds étant moindres seulement d’un cin- quième. Toutes les couleurs et la distribution des taches, disposées en raies, sont approchant les mê- mes. Cette espèce ne diffère notablement que par sa petite taille et par les douze pennes à laqueue, constatées sur deux individus, tués par M. Baillon d’Abbeville, qui lui a donné dans son catalogue, p. 23, le nom de Scolopax pygmea. Elle est, dit- il, infiniment plus petite que Gallinago, et tout au plus de la taillede Gallinulla. Longueur, 7 pou- ces 6 lignes ; bec 4 pouce 10 lignes; tarse 10 li- gnes. M. le pasteur Brehm, qui fait aussi mention d’une très-petite espèce de bécassine sous le nom de FREMDE SUMPFSCHNEPFE ( 7e/natias peregrina), PARTIR IVe. 29 430 MANUEL dit qu’elle porte des raies moins régulières sur les parties supérieures ; 1l suppose que sa patrie est le Groënland. Cet auteur cite encore en peu de mots une bécassine de l’Inde originaire des îles de la Sonde, où elle est en effet extraordinai- tement commune, dont la queue compte vingt- quatre pennes. Nous connaissons cette espèce, désignée par nous sous le nom de ScoLopax STENURA, indiquée sous Sco/opax Gullinago, par Horsfield. Syst. Cat. of Javan Birds. Elle forme en effet une espèce distincte, caractérisée par vingt-quatre penhes caudales à l’état normal, et par vingt-deux ou vingt à l'état, si Jon veut, abnorme; mais, les six ou sept, et chez quelques individus seulement les cinq pennes latérales, sont des pennes à baguettes roides, munies de barbules très-courtes : ce caractère nous a induit au choix du nom, Scolopax stenura. BÉCASSINE SOURDE. — 9. GALLINULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 302. — Selb. Brit. Orn. vol.2, p. 125. — Gould. Birds of Europ. part. 16. — Die HOCHKÔPFIGE, TEICH und KLEINE MOORSCHNEPFE. Brehm. Ÿ’og. Deuts. p. 623.— Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 216, — FRULLINO. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 317. D'ORNITHOLOGIE. 437 Propagation. Niche en assez grand nombre dans les environs de St-Pétersbourg. TROISIÈME SECTION. BÉCASSINE CHEVALIER. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 679. _ BÉGASSINE PONCTUÉE. — 5. GRISEA. Le doigt du milieu uni, jusqu'à la seconde ar- ticulation, au doigt extérieur; caractère qui a servi pour en former un genre distinct. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — MACRORHAMPHUS GRI- sEus. Leach. — BRowN LONGBEAK. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 103. — Gould. Birds of Europ. part. 3, plumage d'hiver et d'été. — Richards. Faun. Borea. Americ. , p. 398. LUVY UV AAVRY AAA 438 » MANUEL GENRE SOIXANTE-QUINZIÈME. RALE.— RALLUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 682, et ajoutez: La mue de ces oiseaux est double, mais il n'existe aucune différence marquée entre les deux livrées. RALE D'EAU VULGAIRE. — R. AQUATICUS. 4 Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel ; pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2 , tab. 329. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 172. — Gould. Birds. of Europ. part. 4. — DiE DEUTSCHE und NORDISCHE WASSERRALLE. Brehm. V’üg. Deuts. p. 690.— GALLINELLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 371. Re PA run D'ORNITHOLOGIE. "439 GENRE SOIXANTE-SEIZIÈME. POULE-D'EAU. — GALLINULA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, pag. 685. PREMIÈRE SECTION, Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 686. A. Point de plaque frontale. POULE D'EAU DE GENET. — G. CREX, Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 328.— MEADOW 0r CORN CRAKE. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 176.—Gould. Birds of Europ. part. 1.— DER DEUTSCHE, GRAS , WIESEN und HOCHKÔPFIGE KNARRER. Brehm. Vüg. Deuts. p. 693. — RE Di QUAGLIA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 374. Habite. Cette espèce vit dans les bois taillis et les hau- tes herbes dans le voisinage des eaux , seulement dans la période du passage ; durant le reste de l’année on la voit dans les champs. 440 MANUEL POULE D'EAU MAROUETTE. -—— G. PORZANA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — RALLUS PORZANA. Roux. Orn. proveng. vol. 2, tab. 330. — SPOTTED CRA- KE (Crex). Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 179. — ZAPORINA PORZANA. Gould. Birds of Europ. part. 46.— DAS BUNTE, GEFLEKTE Und GEPUNKTETE ROHSHUHN. Brehm. 62. Deuts. p. 696. — VOLTOLINO. Savi. Orn. Tosc, vol. 2, p- 376. POULE D'EAU POUSSIN. — G. PUSILLA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. =« RALLO MAROUETTE. Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 331. — CREX PUSILLA. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 185. — ZAPORINA PUSILLA. Gould. Birds of Europ, part. 10. — ZWERG und KLEINES ROHRHUEN. Brehm. Vôg. Deuts. p. 700.— SCHIRIBOLLA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 379. Habite. Est répandue jusqu’au Japon, où l'espèce est la même. POULE D'EAU BAILLON. — G. BAILLONIT, Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— RALLE BAILLON. Roux. D'ORNITHOLOGIE. «A Orn. provence. vol. 2, tab. 332. — CREX BAILLONII. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 182. — ZAPORINA BAILLONII. Gould. Birds of Europ. part. 9.— KLeiNSTES ROHRHUHN. Brehm. Vüg. Deuts. p.701.— SCHIRIBOLLA GRIGIATA. Savi. Orn. Tosc. vol.?, p. 380. Habite. Cette espèce visite aussi l'Angleterre, peut- être même y niche-t-elle. Les sujets que nous avons reçus du Japon ne diflèrent pas de ceux d'Europe. DEUXIÈME SECTION. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 693. B. Portant une plaque frontale. POULE D'EAU ORDINAIRE. — G. CHLOROPUS. La variété d'Afrique, qu'on trouve aussi dans toutes les îles de la Sonde, a le bord antérieur de l’aile roussâtre ; les couvertures du dessous de la queue, qui sont dans les individus d’Eu- rope, d'Asie et du Japon, d’un blanc pur ou lé- gèrement isabelle, ont une teinte roussâtre dans la variété d'Afrique et des îles de la Sonde : elle est aussi un peu moins grande que les sujets d’Eu- rope et du Japon, et la plaque frontale est plus large. Cette variété des îles de la Sonde est indi- quée sous GALLINULA ORIENTALIS. Horsf. Cat. Birds of Java Linn. transact. vol. 43. 442 MANUEL Ajoutez aux Synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 334, adulte ; et tab. 335, jeune. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. A88. — Gould. Birds of Europ. part. 14. — Das NORDISCHE, GRUNFUSSIGE und KLEINE TEICHHUHN. (Stagnicola) Brehm. 6g. Deuts. p.704.— SGIABICA. (Rallus). Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 382. Habite. La poule d'eau du Japon ne diffère de celle de l’Europe que par la teinte isabelle des couvertures laté- rales sous-caudaires ; notre variété Européenne les a blanches. AA VUS AAA MAS GENRE SOIXANTE-DIX-SEPTIÈME. TALÈVE. — PORPHYRIO. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 696. TALÈVE PORPHYRION. — P. HYACINTHINUS. Les jeunes de l'annee, jusqu’au mois d’octo- bre, ont le ventre blanc ; l’occiput brun-jaunà- tre; la partie médiane de la poitrine blanchätre, et le manteau d’un cendré bleuâtre. Les pieds sont olive-rougeâtre. A l’époque de la mue, qui a lieu vers la fin d’octobre, on trouve des indivi- D'ORNITHOLOGIE. 415 dus dans le passage de la livrée du jeune à l’état adulte : dans les premiers jours de mai on le trouve dans son beau plumage, bleu-turquoise. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , vol. 2, pl. lithog. — Roux: Orn. provenc. vol. ®, tab. 333. — Gould. Birds of Europ. part. A5. — POLLO SULTANO. Savi. Orn. Tosc. vol. ?, p- 309. , Habite. Une communication de M. Cantraine nous a appris que le Porphyrion est très-commun en Sicile, dans les environs de Lentini ; il n’est pas connu en Dalmatie, ni en Calabre, est assez rare en Sardai- gne. Il est connu à Catane sous le nom de Gallo-fa- giano. Ces oiseaux vivent dans les marécages où l’eau n'est pas haute; leur stupidité est telle que, lors- qu'ils sont poursuivis de près, ils enfoncent la tête dans la vase. M. Verneuil me marque, qu’on voit parfois des individus isolés dans le Dauphiné ; celui du Musée de Grenoble fut tué dans les marais de Bourgoin. 444 MANUEL AAA ANA PAPAS ARR A AAA AE AAA LUS RAA ULB AUS V'UUT RAS AVE A/AAUS AAA AAA AUX LAS ORDRE QUATORZIÈME. PINNATIPÈDES. — PZNNATI-. PEDES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.708. GENRE SOIXANTE-DIX-HUITIÈME. FOULQUE. — FULICA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 705. FOULQUE MACROULE. — F. ATRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 336. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 198. — Gould. Birds of Europ. part. 12. — DAS SCHWARZE, KOHLSCHWARZE und BREITSCHWANZIGE WASSERHUEN. Br. Vüg. Deuts. p. 709. Cette troisième espèce de Brehm, ou sa Fulica platyuros est basée, comme ses espèces de Bécassines, sur le nombre abnorme de seize pennes à la queue ; les sujets à l’état normal ont quatorze pennes caudales. — FOLAGA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 5. D'ORNITHOLOGIE. 445 Habite dans toute l'Italie. Les sujets du Japon ne diffè- rent point de ceux d'Europe et ils sont exactement res- semblans à ceux des îles de la Sonde, où l'espèce est également commune. RAIN AA VIRAUS GENRE SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME. PHALAROPE. — PIHALAROPUS. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 708. Les mâles entrent en mue lorsque les femelles sont déjà revêtues de la livrée des noces. PREMIÈRE SECTION. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 709. PHALAROPE HYPERBORÉ. — P. HYPERBOREUS. La femelle est plus grande que le mâle ; mais elle lui ressemble par les teintes du plumage qui sont même plus vives. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lüthog. — Roux. Orn. provenc. 416 MANUEL vol. 2, tab. 337. = Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 166. = Gould. Birds of Europ. part. LA, le mâle et la femelle en plumage des noces. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 205, dans les trois livrées. — Richards. Faun. Boréal. Amer. p. 406. — Faber. Prodrom. der Island. Orn. p. 37. — Sabine Birds of Groenl. Linn. Transac. Soc. p.9, sp. 11.— DER GRAUE LAPPENFUSS. Brehm. Vôg. Deuts. p. 676.— FALAROPO IPERBOREO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. A1. Habite, Jusque très-avant dans le Nord des deux Mondes ; au Groënland, en Islande et dans les îles Western. | Propagation. Le nid est formé avec art, entrelacé de mousse et de brins d'herbe ; il ressemble à celui des Anthus et se trouve garni de duvet. DEUXIÈME SECTION. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 712. PHALAROPE PLATYRHINQUE. — P. PLATYRHIN- CHUS. La femelle en plumage des noces a le front, le sommet de la tête et l’occiput d’un noir plein sans aucune tache ; la bande des joues est plus large que dans le mâle, et d’un blanc parfait ; la couleur noire prédomine sur le plumage du dos ; les bords roux des plumes étant plus étroits que D'ORNITHOLOGIE. 447 chez le mâle; les parties inférieures sont plus rousses et moins mêlées de plumes blanches ;' elle porte ce plumage plus long-temps que le mâle, qui entre en mue quelque temps après la femelle, et quitte cette livrée avant elle. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Sabine Birds of Groent. Linn. Transact. p. 11. — Selby. Brit. Orn. vol. 2, p. 162. — Gould. Birds of Europ. part. 4, dans la livrée d'hiver et d'été. — DER ROTHE und BREITSCHNABLIGE WASSERTRETER. Brehm. /’6g. Deuts. p. 678. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. 206, sous les trois livrées. — Faber. Prodrom. p. 38.— BREDNABBAD SIM- SNAPPA. Nils. Skandinav. Fauna. tab. 42, en plumage des noces. — CRYMOPHILE ROUX (Chrymophilus). Vieill. Galer. des Ois. vol. 2, p. 176 , tab. 270 , femelle en été. — FALAROPO ROSsO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p, 13. Habite. En été assez commun en Islande. Se montre souvent en Hollande dans la livrée du jeune, plus ra- rement en hiver dansla livrée cendrée. Propagation. Niche très-avant dans le Nord sous le 68° degré. Les œufs sont d’un cendré verdâtre , tacheté et pointillé de noir. ARRIVA AAA 448 MANUEL GENRE QUATRE-VINGTIÈME. GRÊBES. — PODICEPS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 716. GRÉPE HUPPÉ. — P. CRISTATUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2, tab. 34h et 34b ; adulte et jeune. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 394. — Gould. Birds of Europ. part. 9, plumage d'été et d'hiver. — DER GROSSE , HOCHSKÔPFIGE und PLATTKÜPFIGE HAUBENSTEISFUSS. Brehm. Vüg.Deuts. p.952 — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. tab. — SUASSO COMUNE. Savi. Orr. Tosc. vol. 3, p. 23. Habite. Vit jusqu'au Japon où l’espèce est exactement la même qu'en Europe. GRÉBE JOU-GRIS. — P. RUBRICOELIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol, 2, tab. 347. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 392. — Gould, Birds of Europ. part. 7, adulte et jeune. — DER D'ORNITHOLOGIE. L49 DANISCHE, BUNTSCHABLIGE uhd SCHMALSHNABLIGE ROTH KEBLIGE STEISSFUSS Brehm. og. Deuts. p. 956. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg, tab. — SUASSO ROSSO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 21. Habite. Vit jusqu’au Japon, où l'espèce est exactement la même qu’en Europe. Elle n’est nulle part plus abon- damment répandue que dans le Holstein. GRÉBE ARCTIQUE. PODICEPS ARTI CUS. (Boté.) La tête ornée d’une huppe très-courte sans pa- nache ni collerette; le front d’un brun rougeûtre; toutes les parties supérieures d’un brun noirâtré sans aucun lustre sur le manteau, dont les plu- mes sont finement liserées de couleur plus claire; le miroir blanc est caché; gorge et joues gris de souris; derrière les yeux est dessiné une bande longitudinale d’un roux clair qui vient s’unir sur le devant du cou, coloré de cette teinte ; la tête est d’un roux clair marqué de stries blanches; tout le dessous du corps est d’un blanc lustré, mar- qué aux flancs de brun clair et de roux ; abdomen grisâtre. Bec d’un brun noirâtre à la base, mais jaunâtre à la pointe; mandibule inférieure et coins nus du bec d’un jaune terne; iris rouge avec un cercle blanc autour de la pupille. Lon- 450 MANUEL ü gueur de la pointe du bec à celle de la queue 11 pouces 40 lignes. Les deux sexes en livrée par- faite d'été. Le plumage d'hiver n’a pas encore été indi- qué. Les jeunes différent de ceux de l'espèce sui- vante par leur bec, qui est plus gros et fort, non affaissé en avant des narines, et par le brun pur des onze premières rémiges. PopicEPs ARCTICUS. Boié. Tageb. reis. Nach. Norweg. p. 308. — DER ISLANDISCHE STEISSFUSS. Brehm. Wüg. Deuts. p. 961.— PODICEPS AURITUS. Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 62. Habite, particulièrement l'Islande où l'espèce est très-commune , visite aussi les côtes de Norwége et de Danemarck , plus rarement celles de Hollande. Paraît avoir été toujours confondue avec l'espèce suivante. Nourriture, comme toutes celles du genre. Propagation. Place son nid flottant sur les bords des eaux douces , pond de trois à six œufs, d’un blanc pur. GRÈBE CORNU. — P. CORNUTUS. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl, lithog. — Roux. Orn. provence. D'ORNITHOLOGIE. A54 vol. ?, tab. 348, très-vieux mäle. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 397. — Richards. Faun. Boreal. Amer.p. 411, sp. 176. — Gould. Birds of Europ. part. 8.— DER GROSSE und KLEINE GEHÜRNTE STEISsFUss. Brehm.. Vüg. Deuts. p. 959. — Naum. Naturg. Deuts. Neue Ausg. — Faber Prodrom. Island. p. 61. — SUASSO FORESTIERO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 20. Habite. Se trouve aussi en Islande, mais y est bien moins nombreuse que l'espèce précédente. Cette espèce que Faber désigne sous le nom de P. auritus pourrait bien être le véritable Auritus décrit par Linné. Les jeu- nes de l’année sont communs sur l’Adriatique. GRÈBE OREILLARD. — P. AURITUS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provence. vol. 2, tab. 349. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 399. — Gould. Birds of_Europ. part. À, mâle et femelle, adultes. — DER SCHWARZHALSIGE Und ROTHALSIGE OHKENSTEISS- FUSs. Brehm. 7’üg. Deuts. p. 963. — Naum. Vaturg. Deuts. Neue Ausq. tab. — SUASSO PICOLO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 18. Habite. En hiver, très-abondant dans le golfe de Ca- *ari, où on le voit en petites troupes à la distance d’une demi-lieue de la côte; il vit aussi en troupes dans là mer Adriatique, mais on n’y voit que les jeunes de l’année. Partir IVe. où 45? MANUEL GRÈBE CASTAGNEUX. — P. MINOR. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Roux. Orn. provenc. vol. 2 , tab. 346. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 401. — Gould. Birds of Europ. part.2, plumage d'été et d'hiver. — DER HEBRIDISCHE, MITTLERE und KLEINSTE ZWERG- STEISSFUSS. Brehm. og. Deuts. p. 964. — FUFFETTO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 17. D'ORNITHOLOGIE. 453 “ ASUS NA AIS AAA AN AAA AA AN AAA SA AO AAA AA AAA AAA AAA AA ORDRE QUINZIEME. PALMIPÈDES.— P 4LMIPEDES. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, p.730. GENRE QUATRE-VINGT-E T-UNIËÈME. HIRONDELLE DE MER. — STERNA. Caractères. Voyez Manuel, vol. 2, page 731. Ce genre ou cette coupe très-naturelle, carac- térisée par des formes, à plusieurs égards, peu variables , a subi le même sort que les autres; elle a été subdivisée récemment en: Gelochelidon, — Thalasseus, —Sterna,—Sternula, ee — Hydrochelidon et — Megalopterus. A.— Espèces qui se nourrissent de poisson vivant 454 MANUEL H. DE M. TSCHEGRAVA. — ,$. CASPIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 463. — Gould. Birds of Europ. part. 18 , livrée d'été. — DIE BALTISCHE , ACKER und SUDLICHE LACHSEE- SCHWALBE. Brehm. og. Deuts. p. 7172. — RONDINE nt MARE MAGGIORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 96. Habite. Plusieurs individus isolés ont été tués en An- gleterre ; commun sur les côtes occidentales de Schleswig, particulièrement dans l'île Sylt. J'en ai tué, quoique ra- rement sur les côtes de Hollande. M. Cantraine l’a vu et tué dans le détroit de Bonifacio. Un CRUpIÈ nichait dans le voisinage de l’île San Stefans. H. DE M. CAUGEK. — $. CANTI ACA. Ajoutez aux synonymes : Ailas du Manuel, pl. lithog. — SANDwIca TERN. Selb. Brit.Orn.vol.?, p.464.—Gould. Birds of Europ. part.6. — DIE WEISGRAUE und WEISSLICHE MEERSCHW ALBE. Brehm. Vüg. Deuts. p. 7116.—BECCAPECCI. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 87. HIRONDELLE DE MER VOYAGEUSE. STERNA AFFINIS. (Rupr.) Ressemble à l'espèce précédente pour les for- D'ORNITHOLOGIE. 155 mes et les couleurs, hormis celles de la queue. Bec long, jaune vif; pieds noirs ; hauteur du tarse A1 lignes ; ailes et queue à peu près égales. À l’occiput des plumes noires et longues, et en avant des yeux un croissant de cette couleur; front, sommet de la tête, toutes les parties infé- rieures, côtés et partie postérieure du cou, ainsi que le haut du dos, d’un blanc lustré argentin ; le reste du dos, la queue, les scapulaires et les ailes d’un cendré bleuâtre clair; les pennes exté- rieures de la queue lisérées de blanc; rémiges d’un cendré qui ‘paraît velouté, toutes bordées sur les barbes intérieures par une large bande d’un blanc pur. Tout le bec d’un jaune vif; pieds totalement noirs. Longueur de 43 à 14 pouces. Les sexes en hiver. C’est alors : STERNA MeD1A. Horsf. Syst, Arr. Birds. from Java. in Linn. Trans. vol. 13, p. 199, sp. 3, et remarquez que la 5. affinis de M. Horsfield est exactement la même espèce que 55/erna anglica de Montagu. Plumasge de printemps ou des noces. Front, sommet de la tête et les longues plu- mes de l’occiput d’un noir profond sans aucune tache; nous ne savons pas si le cou et la poitrine 456 MANUEL ont une teinte rose, n'ayant pas vu d'individu fraîchement tué ; le reste comme en hiver, mais le bout de la penne extérieure de la queue d’un cendré qui parait velouté. Tout le bec d’un jaune très-vif. C’est alors : STERNA AFFINIS. Craestchm. in Zoo!.—Atl. V'og. Rupp. Abyss. p. 23, tab. 14.—HELLGRAUE MEERSCHWALBE. Loc. cit. — M. Ehremberg en a fait STERNA ARABICA, parce qu'il s’est procuré cet oiseau, grand voilier et cosmopo- lite, dans le cadre géographique de l'Arabie. Les adultes qui n’ont point encore terminé leur mue ont les rémiges noires, mais toutes à bande interne longitudinale et blanche; les ba- guettes d’un blanc pur; la queue d’une teinte cendrée plus foncée que celle du dos et des ailes; toutes les pennes caudales terminées de cen- dré brun; la base du bec d’un jaune terne, mais la pointe jaune vif. Les jeunes de l'année ne me sont pas connus. Habite. Cette espèce dont les mœurs paraissent très- erratiques, a été observée et décrite pour la première fois sur des sujets tués sur la mer Rouge; nous en avions reçu de différentes autres localités, telles que la Nouvelle-Guinée , Ceram et Celèbes ; aujourd’hui on la trouve dans l’Archipel grec , sur Le Bosphore et les bou * D'ORNITHOLOGIE. 457 ches du Danube, où probablement on l'aura confondue jadis avec les espèces plus répandues en Europe. Nourriture et propagation, inconnues. H. DE M. DOUGALL. — 5. DOUGALLE. La couleur des pieds est d’un rouge de cerise. Remarque. Il paraît que cet oiseau n’a pas encore été vu dans son plumage d'hiver ; à son passage on n’en voit point dans cette livrée ; les contrées méridionales , où il séjourne en hiver , ne sont pas encore déterminées. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — STERNE ROSE. Vieill. Galer. des Ois. vol. 2, p.225, tab. 290, en livrée d'été. — Selby. Brit. Orn. vol. 2. p. 470. — Gould. Birds of Europ. part. 10, plumage parfait d’été. — DOUGALSCHE SEESCIWALBE. Brehm. V6g. Deuts, p. 779. — RONDINE DI MARE ZAMPE-GIALLE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 93. Habite. M. Calvi a trouvé cette espèce sur les côtes de Gènes. Elle vit l'été en grand nombre sur les îles Fern et dans plusieurs parties de l'Écosse. On la voit acci- dentellement en août ou en septembre sur les côtes de Hollande. Propagation. Niche dans les îles Fern, où elle choisit les limites externes des stations occupées par l’hiron- 458 MANUEL delle de mer Arctique, très-commune dans ces îles. En Bretagne elle niche dans l’île aux Dames et placé son nid à la cime des rochers. Les œufs sont plus grands que ceux de l'Arctique, d’un blanc de lait marqué de taches et de points noirs et bruns. H. DE M. PIERRE GARIN. — 5. AIRUNDO. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 468. — Gould. Birds of Europ. part. 10. — Dix FLUSS, POMMERSCHE , und ROTHFUSSIGE SEESCHWALBE. Brebm. log. Deuts. p.780. — RONDINE DI MARE. Savi. Orn. Tosc. ©. 3, p. 85. H. DE M. ARCTIQUE. — S. ARCTICA. Les jeunes de l’année.Devant de la tête, gorge, nuque et parties inférieures d’un blanc pur, mais nuancé sur la poitrine et au ventre de cendré clair ; le sommet de la tête tacheté de noir et de blanc ; les parties supérieures cendrées , mais les couvertures des ailes marbrées de brun ; la barbe extérieure de la première rémige noire à la basc; pennes scapulaires et secondaires terminées de blanc. Bec noir, mais rougeâtre à la base de sa mandibule inférieure. D'ORNITHOLOGIE. 159 Remarque. La livrée parfaite d'hiver n’a pas encore été observée. Ajoutez au petit nombre des synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Sabine. Suppl. to Parry’s first. voy. p. 202. — Richards. Æpp. to Par- ry's second voy.p. 356. — Id. Fauna Borea. Americ. p- MA, sp. 179.— Gould. Birds of Europ. part. 3, livrée d’élé.—STERNA HIRUNDO. Faber. Prod. Island. Orn. p.85. — DiE LANGSCHWANZIGE und NORDISCHE SEESCHWALBE. Brebhm. Vüg. Deuts. p. 784. —"RONDINE DI MARE CODA- LUNGA. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 86. — COMMON TERN. Sabine. Mémoir. Birds of Groenland, p.16, sp. 17. Habite. Très-nombreux à l'ile Melville et sur les bancs et les rochers des mers Arctiques; commun au Groën- land, en Islande et aux îles Féroé * ; visite dans les for- tes tempêtes au nord-ouest les côtes de Hollande ; très- commun sur les terres d'’alluvion le long des côtes mari- times du Holstein et de Schleswig ; tandis que 1terna hirundo habite les bords graveleux de la Baltique. Propagation. Construit son nid sur le rivage dans un * Nous sommes d’opinion que la Sterna Nrtzschii de Kaup, et la Sterna brachytarsa de Graba sont des sujets de la Sierra arctica. Ne les ayant pasexaminés en nature, nous ne saurions rien affirmer sur ce point et jugeons simplement d’après les descriptions. Voyez Graba, Reise nasch Für , p.218 a p.222. 460 MANUEL petit enfoncement. Les œufs sont très-obtus au gros bout et pointus vers l’autre ; ils varient du jaune terne au gris bleuâtre et sont marqués de grandes taches brunes irrégulièrement distribuées. H. DE M. HANSEL. — 5. ANGLICA. Remarque. Les naturalistes qui ont fait des observations en Amérique sont d’avis et assurent positivement, que, nonobstant la grande ressemblance de Sferna anglica de nos contrées avec 1Séerna'aranea , propre aux deux Amé- riques, il existe une légère différence dans les formes totales entre ces deux espèces, et une disparité très- marquée dans leur genre de vie. Notre Anglica qui vit aussi dans l'Inde, se nourrit de poisson, tandis que l’Ara- nea d'Amérique vit d'insectes qu'il saisit au vol. Nous éloignons donc provisoirement la STERNA ARANEA de Wilson, pl. 72, fig. 6, des Synonymes de notre Anglica et rectifions les citations comme suit : STERNA ANGLICA. Montag. Orn. dict. supp. et la table qui l'accompagne. — Savigny. Grand ouvrage d'Egypte. Orn. tab. 60.— STERNA STUBBERICA. Otto. Deuts. Ubers. von Buff. Naturg.—HIRONDELLE DE MER HANSEL. Voyez les Descriptions du Manuel, p. 74h ,et Atlas pl. lithog. — STERNA AFFINIS. Horsf. Descript. cat. birds of Java. Linn. Transact. vol. 13, p. 199, sp. 5. — GULLBILLED STERN. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 480. — Gould. Birds of Europ. part. 7 ,en plumage parfait d'été. — RONDINE DI MARE ZAMPE-NERE. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p. 90. D'ORNITHOLOGIE. 461 Habite. Les grands lacs et les bords des golfes , plus rarement ceux de la mer; assez nombreux dans certains temps de l’année sur les lacs Neusidel et Platten en Hon- grie; visite les bords de la mer Rouge. M. Boié en a recu des côtes occidentales du Juttland , et deux indivi- dus, dont l’un a été tué, ont été vus par nous l’été der- nier, sur un des lacs de la Hollande méridionale. Très- abondant dans les îles de la Sonde, d’où plusieurs indi- yidus nous sont parvenus qui ne diflèrent en rien de ceux d'Europe. M. Gould a vu des sujes tués par M. Sykes dans l’Inde Dukhun. Nourriture. M. Sykes dit que les individus tués au Dukhun se nourrissent de poisson. Propagation. Niche dans les îles Stubber etle Juttland, dans les vastes marais et les plages de l'embouchure du Danube ; pond, selon M. Gould , trois ou quatre œufs , de forme ovale, d’un brun olivätre, tachetés de deux nuances de brun foncé. HIRONDELLE DE MER NODDY. STERNA STOLIDA. (LiNN.) La queue arrondie ; les ailes dépassant de beaucoup celle-ci. Le front blanc, se nuançant par demi-teintes en gris cendré vers le sommet de la tête et en gris plus foncé à l’occiput ; en avant des yeux ou ré- 62 MANUEL gion du lorum, noir ; gorge et joues d’un gris brun ; tout le plumage supérieur et inférieur d’un brun chocolat ; pennes de la queue et ré- miges d’un brun noirâtre. Bec et pieds noirs. Longueur, 12 pouces. L’adulte en plumage d'été ou des noces. STERNA STOLIDA. Linn. Gmel. sys£. 1, p. 605.—GAVIA FUSCA. Briss. Orn. vol. 6, p. 199, tab. ÂS, fig. 2. — LE FOU. Hist. de la Louis. vol. 2, p. 119. — LA MOUETTE. BRUNE. Buff. p/. enl. 997.—LE Nopgy. Id. Ois. vol. 8, p. 461, tab. 37.— Penn.Arct. Zool. vol. 2, n° 446.— Catesb. Car. vol. À, tab. 88.— Gould. Birds of Europ. part. 21. Habite. Le golfe du Mexique, les côtes de la Floride et les îles Bahama, où ils viennent pour nicher; mais leur apparition a lieu sur toutes les côtes maritimes de l'Amérique. Il n’est pas étonnant qu’une espèce dont le vol est si facile et soutenu visite accidentellement les plages européennes ; dans l’été de 1830 , deux individus ont été tués en Irlande, et son apparition en France a aussi eu lieu ; nous ne l’avons jamais vu sur les côtes de Hollande. Nourriture. Poissons qu'il saisit en rasant la surface des eaux, souvent à de grandes distances de terre. Propagation. Niche indistinctement, dans les buissons, sur les arbres peu élevés , ou sur les rochers ; pond trois œufs, d’un jaune rougeâtre tacheté et marqué de points rouges et pourprés. D'ORNITHOLOGIE. 465 B. — Æspèces qui se nourrissent d'insectes aquatiques et de phalènes. H. DE M. MOUSTAC. — S. LEUCOPAREIA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Eu- rop. part. 8, plumage parfait d'été. — DIE SCHNURRBAR- TIGE WASSERSCHWALBE. Brehm. W6g. Deuts. p. 797. — RONDINE DI MARE PIOMBATA. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p.92: Habite. Les sujets que nous venons de recevoir de Borneo ne diffèrent absolument en rien de ceux d’Eu- rope. On trouve cette espèce en Dalmatie et sur les côtes de Syrie et d'Egypte. Propagation. Niche sous l'équateur, comme dans nos régions , dans les vastes marais et les jonchaies. Ponte toujours inconnue. H. DE M. LEUCOPTÈRE. — $. LEUCOPTERA. D Le plumage de la saison hybernale n’est pas encore connu ; l'espèce habite alors probablement au-delà des limites européennes. Ajoutez aux synonymes : Ailas du. Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of 464% MANUEL Europ. part. A1: — DIE WEISSCHWINGIGE WAS$ER- scHWALBE. Brehm. Vôg. Deuts. p. 796. — MiGNaTrINo ZAMPE-BOSSE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 83. Propagation. Est commune au printemps en Dalmatie dans le cercle de Zara sur le lac Boccagnazzo ; mais elle n’y niche pas, car en juillet on ne l'y trouve plus. H. DE M. ÉPOUVANTAIL. — 5. NIGRA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Gould. Birds of Eu- rop. part. A, livrée d'êté et d'hiver. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 477. — DIE SCHWARZE, SCHWARZLICHE und DUNKLE WASSERSCHWALBE. Brehm. #6g. Deuts. p. 793. — MIGNATTINO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p.79. Habite. Vit en grandes troupes dans les marais de Tôombolo et d’Ostia, mais n’y vient pas avant les pre- miers jours d'avril. PETITE HIRONDELLE DE MER. — 5. MINUTA. Li Remarque. Il paraît que la petite Hirondelle de mer des îles de la Sonde et des Moluques, diffère un peu de celle d'Europe par la taille, moins forte, et par la forme pius grêle du bec. Quoique M. Horsfield la considère comme la même que notre Minuta, nous sommes d'avis qu'elle forme une espèce distincte, à la vérité très-peu disparate de la nôtre. Elle à été désignée par nos voya- D'ORNITHOLOGIE. 465 geurs'sous le nom de Pusila. On la trouve jusqu’à la Nou- velle-Guinée. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Selby. Brit. Orn. ». 2 p.475. — Gould. Birds of Europ. part. 8, l'adulte et le jeune. — DIE SPALTFUSSIGE , POMMERSCHE und DANI- SCHE ZWERGSCHWALBE. Brehm. #üg. Deuts. p. 190. — FRATICELLO. Savi. Orn. Tose, vol. 3 , p. 94. VVUVATUS VUVS LAVE GENRE QUATRE-VINGT-DEUXIÈME. MOUETTE. — LARUS. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, page 754, et mieux : Bec long ou médiocre, fortement courbé vers la pointe; mandibule formant un angle saillant, plus court que la supérieure. Varines au milieu du bec, longitudinalement fendues , étroites , percées de part en part. Pieds grèles, nus au dessus du genou ; tarse long; trois doigts devant, entièrement palmés; le pouce libre, court, ou bien remplacé par un tubercule, articulé très- haut sur le tarse au dessus des autres doigts, et 166 MANUEL ne touchant point à terre. Queue à pennes d’é- gale longueur ou de forme un peu fourchue. Ailes longues, la première rémige à peu près de la lon- gueur de la deuxième. Remarque. Ce genre qui se laisse à peine sectionner rigoureusement en Goëlands et en Mouettes, a été divisé récemment par quelques naturalistes en quatre genres distincts, sous les noms de Larus, Laroïdes, Xema et Gavia. Nous ne nous permettrons qu'une seule réflexion sur ces coupes : si l’on prétend isoler sous le nom de Xema les petites espèces portant en été un capuchon sombre, parce que le plus grand nombre à le bec un peu grêle (quoiqu'il ne se trouve dans le fait pas plus petit proportionellement à leur taille, que celui des Goë- lands), quelle place assignera-t-on au Larus ichtyaetus, grande espèce à capuchon, munie d’un bec de goëland ? et ce grand Larus leucomelas, à bec énorme de l'Océanie ! ne sera-t-on pas forcé (pour peu qu’on veuille être con- séquent), de l'isoler dans une coupe nouvelle ? Plus on voudra multiplier les coupes dans les familles naturelles, plus on sera dans la nécessité d’en faire de nouvelles pour les espèces un peu différentes des contrées exoti- ques ; nous aurons par ce moyen une série de noms nou- veaux à classer, il sera bientôt impossible de définir ces coupes par quelques caractères tranchés ; une méthode toute indigeste de minuties remplacera la série naturelle, définissable par quelques mots : les espèces, s’il en reste plus de deux ou trois par genre, seront con- stamment ballottées d’une coupe à une autre, et l'on sera D'ORNITHOLOGIE. 46? surpris de voir s’écrouler avant sa confection complète, un échaflaudage méthodique si peu en harmonie avec la nature. MOUETTE BURGERMEISTER. — £L. GLAUCUS. La livrée d'hiver diffère seulement de celle d'été par des stries brunes-cendrées sur la tête et à là nuque : le bec est toujours d’un jaune ci- tron marqué de rouge vermillon ; gosier et langue jaunes. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 98. — Selb. Brit. orn. vol. ?, p. 4YS.— Gould. Birds of Europ. part. 17, adulte et jeune. — Dir EIS , GROSSE, und BURGERMEISTER MÔÜVE. Brehm. og. Deuts. p. 733. Propagation. Les œufs ressemblent à ceux du Larus marinus . : (MOUETTE LEUCOPTÈRE (°). LARUS LEUCOPTERUS (FaBen). D'un tiers moins grande que la précédente : — ———— (*) Quoique M. Gould revendique, pour son compatriote PARTIE IVe, 31 468 MANUEL manteau d'un cendré très-clair ; rémiges lerrni- nées par un grand. espace blanc ; celles-ci dé- passent la queue d'un pouce et demi. Comme cette espèce ressemble exactement à celle du Zarus glaucus par la coloration du plumage, dans toutes les périodes de la mue, nous pouvons omettre ici ces articles descriptifs qui seraient autant de répétitions; on observera seule- ment que le Larus leucopterus est beaucoup plus petit, absolument dans le même rapport que La- rus marinus diffère de Larus flavipes par la taille. Ajoutez encore que le bout des ailes dans Larus glaucus atteint à peu prés l'extrémité de la queue, et que dans Zarus leucopterus les ailes dépassent Edmonston, la priorité de découverte de cette espèce et qu’il lui donne en conséquence le nom de Larus islandicus ; 11 est constaté que Faber en fit mention dès l’année 1820 , et qn’il en donne une description exacte dans son prodrome des oiseaux d'Islande sous le nom de Larus leucopterus, dénomination adoptée par tous les naturalistes , el sanction— née depuis dans la Faune boréale de Richardson. Ma corres- pondance induisit en erreur le capitaine Sabine qui , selon mon opinion, n’en fit pas une espèce distincte dans sa des- cription des oiseaux du Groënland; peu de temps après cette communication, je vis clairement que mon opinion était erronée, et je fis mention de cette espèce sous le nom de Larus glaucoides, D'ORNITHOLOGIE. 469 la queue de plus d’un pouce ; toutes les teintes bleues et cendrées sont bien plus pâles que chez Larus glaucus; à le voir, à une certaine distance, on dirait qu’il est tout blanc. Les pieds sont d’un jaunâtre clair. Longueur totale 20 pouces. Les jeunes de l’année ont une livrée encore plus claire (gris blafard) que ceux du Larus glaucus. LARUS LEUCOPTERUS. Faber. Prodrom. Island. Orn. p. 91. — Richards. Faun. boreal. Amer. p.418, sp. 183. — Ch. Bonap. Syn. n° 301. — LARUS ARGENTATUS. Sa- bine. Hist. of Birds of Groenl. p. 20.—LARUS GLAUCOI- " pes. Temm. Manuel.—Meyer Deuts.V 6g. Zusätz. p.197. — Thienem. ’oy. en Island. p. 101.— LARUS ARCTICUS. Transac. W'ern. societ. p. 268, vol. 5. — ISLAND GULL. Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 501.— Gould. Birds of Europ. part. 21, l'adulte. — MITILERE WEISSSCHWINGIGE MÔÜVE. Brehm. #6g. Deuts. p. 736, — DiE WEISSSCHWINGIGE , GROSSE , MITTLERE und HOCHKGPFIGE STOSSMÔVE. Ibid. p. 744 et suivantes. Habite. Très-abondant dans toutes les régions arcti- ques , en Islande, Féroë et Groënland; les jeunes se montrent de temps en temps sur les côtes d'Angleterre et de Hollande. Cette mouette a la voix et les habitudes différentes de Larus glaucus. Les vieux visitent dans les hivers rigoureux les bouches de l'Elbe et nos côtes mari- umes. 470 MANUEL Nourriture comme la précédente et les suivantes. Propagation. Niche probablement plus vers l'orient et très-avant dans le nord, puisqu'on ne la voit pas en Is- lande dans les temps de la reproduction. MOUETTE À MANTEAU BLEU. — ZL. ARGENTATUS. Remarque. Supprimez des synonymies : LARUS ARGEN- TATUS, Sabine ,Hist.of the birds of Groenl. Linn.Transact., cité ci-dessus à l’article de Larus leucopterus. Et ajoutez : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 504. — Gould. Birds of Europ. part. 7. — Die GROSSE, GRAUE, SILBERGRAUE, SILBERBLAUGRAUE, KLEINE und AMERIKANISCHE SILBERMÔÜVE. Brehm. #6g. Deuts. p- 738 et suivantes. Toutes espèces formées par M. Brebm, de deux grands envois de r7anteaux bleus que je lui ai adressés ; le plus grand nombre de ces individus à été. tué sur nos Côtes maritimes , et reconnu n'être que des Larus argentatus, mais choisis, à dessein, parmi une mul- titude d'individus , variant plus ou moinsles uns des au- tres par la taille, les dimensions des parties et les teintes bleues du plumage. C’est bien multiplier les espèces à plaisir ! — MARINO PESCATORE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 5». Placez aussi comme synonyme : LARUS ARGENTATOÏDES, que le prince de Musignañoindi- D'ORNITHOLOGIE. 471 que comme espèce italienne , différente de notre 4r- gentatus du nord ; nos individus rapportés de l'Italie par M. Cantraine, ne diffèrent point de ceux assez variés, qu'on trouve sur nos côtes maritimes. MOUETTE A MANTEAU NOIR. == Z. MARINUS. Remarque. On doit distraire de la synonymie donnée, Manuel, vol. 2, p. 763, Le grand manteau noir de Buff. Oùis. et particulièrement la pl. enl. 990, quiest une figure exacte du Goëland à pieds jaunes de l’article suivant. Ajoutez ici : Atlas du Manuel , pl. lthog. — Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 507. — Gould. Birds of Europ. part. 13. — Sabin. Mém. Birds of Groenl. p. A7, sp. 18. — DIE RIESEN, MULLERSCHE, FABRICIUS und MANTELMÔVE. Brehm. 7’6g. Deuts. p. 128. — MuGNAJACCIO. Savi. Orn. Tosc. vol. , p- 95. MOUETTE A PIEDS JAUNES. — L. FLAVIPES. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — GOELAND NOIR MAN- TEAU. Buff. Ois. tab. 31, surtout pl. Ent. 990. — Selb. Brit. Orn. vol.%, p. 509.— Gould. Birds of Europ. part. 34, adulte. — DiE GROSSE , KLEINSCHABLIGE und DICK-— SCHNABLIGE HERINGSMÜVE. Brebm.Vüg. Deuts. p. 747.— ZEFFERANO MEZZOMORO. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 57. n72 MANUEL Habite. Ne visite jamais l'Islande et ne va guère plus avant dans le nord que sur les côtes de Norwége; très- = DEUXIÈME SECTION. B, Le bec plus court que la tête. GUILLEMOT NAIN.— U. ALLE. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog.— Faber. Prodrom. Is- land. Orn. p. 4h. — Richards. Faun. boreal AÆmeric. p. 479 , sp. 238. — COMMON NOTCHE (Mergulus melano- leucos). Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 430.— Gould. Birds of Europ. part. 4, plumage d'été et d'hiver.—DER PLATT- SCHEITLICHE und HOCHSCHEITLICHE KRABBENTAUCHER. Brehm. J’6g. Deuts. p.993.— GRÜNLANDS DUFVA. Nilss. Skand Fauna, tab. 78 , en livrée d'hiver. CURE LEE UE UUUS D'ORNITHOLOGIE. 079 GENRE QUATRE-VINGT-SEIZIÈME. MACAREUX. — MORMON. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 931. MACAREUX GLACIAL. MORMON GLACTALIS (LEAc8). Le puissant bec coloré d'une seule teinte ; la grande rosace à l'angle de la bouche ; des nu- dités oblongues et grandes au dessus et derrière l'orbite, joints à des dimensions plus fortes, servent de moyen pour distinguer cette espèce de la suivante. Sommet de la tête et occiput d’un brun clair nuancé de teinte lie de vin; un large collier qui ceint le devant du cou , la nuque et toutes les au- tres parties supérieures d’un noiràtre légèrement nuancé de bleu; toute la région des côtés de la tête et depuis le cou, toutes les autres parties in- férieures, d’un blanc pur ; rémiges brunes lise- rées de brun plus clair ; bec totalement d’un orange rougeàtre ; rosace à l'angle du bec jaune PARTIE IVe. 38 580 MANUEL d’ocre; iris et nudités lisses au-dessus des yeux d’un beau gris ; pieds oranges, mais les membra- nes plus pâles. Longueur , depuis la pointe du bec jusqu'aux ongles de 13 à 14 pouces, même, quoique rarement, de 6 lignes de plus. Les deux sexes dans les deux livrées. MORMON GLACIALIS. Leach.—NORTHERN PUFFIN. Gould. Birds of Europ. part. 21. — DER EISLARVENTAUCHER. Brehm. 7’üg. Deuts. p. 998.— Atlas du Manuel, pl. li- thog. Habite jusqu'aux limites des glaces du pôle arctique , dont il ne s'éloigne que très-rarement ; commun au Spitzberg et au Kamtschatka ; on le trouve aussi sur les côtes septentrionales de la Laponie et de la Russie, ainsi qu'aux îles Krafto et Kurilles. Nourriture. Principalement des crustacés. Propagation. Comme l'espèce suivante ; mais la cou- leur des œufs encore indéterminée. MACAREUX MOINE.—M, FRATERC ULA. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lüthog. — Faber. Prodrom. Is- land. Orn. p.29.— Graba. Reise nach. Farô. — Gould. Birds of Europ. part. 2. — FRATERCULA ARCTICA. Selb. Brit, Orn. vol. 2, p. 439. = DER POLAR und GRABA'S D'ORNITHOLOGIE. 581 LARVENTAUCHER. Brehm. Vüg. Deust. p. 999. — Porci- NELLA DI MARE. Savi. Orn. Tosc. vol. 3, p. 25. AVR AVS LV LULU GENRE QUATRE-VINGT-DIX- SEPTIÈME. PINGOUIN. — 4LCA. Caractères. Noyez Manuel, vol. 2, pag. 935. PINGOUIN MACROPTÈRE. — 4. TORDA. Remarque. Il convient de rayer des synonymes four- nis, Manuel, page 937, ALCA pica de Gmel. Syst. 1, p. 551. Cette indication est synonyme de l'espèce dé- crite par O. Fabricius, Fauna Groënl.; Yune et l’autre doivent être rangées sous URIA BRUNICHI de ce Manuel. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel , pl. lithog. — Faber, Pro- drom. Island. Orn. p.46.—Selb. Brit. orn. vol. 2, p. 435. —Gould. Birds of Europ.part. 12,—Graba. Reise nach. Faro , p. 102, où l’on peut voir quel cas il faut faire des nombreuses espèces que M. Brehm veut établir. — DER OSTLICHE, TORD , EIS und ISLANDISCHE ALK. Brehm. Vüg. Deuts. p.1002.—GAZZA MARINA. Savi. Orn. Tose. vol. 3, P. 32. 582 MANUEL D'ORNITHOLOGIE. PINGOUIN BRACHYPTÈRE. —4.IMPENNIS. Ajoutez aux synonymes : Atlas du Manuel, pl. lithog. — Faber. Prodrom. Is- land. Orn. p. 48.—Selb. Brit. Orn. vol. 2, p. 433. — Gould. Birds of Europ. part. 13. Cette espèce devient de plus en plus rare, même dans les lieux où on la trouvait encore en assez grand nombre il y a seulement peu d'années. FIN DE LA QUATRIÈME PARTIE. APPENDICE À LA TROISIÈME PARTIE. Re : Anna» à a PAAg CONTENT HS Pr To # Lan APPENDICE A LA TROISIÈME PARTIE. ARE AIS AA AAA SAT AAA AAA PAR AV AAA AAA AAA AAA AURA AU VAUATUUL AAA GRDRE PREMIER. — RP ACES. GENRE PREMIER. — 7 AUTOUR. VAUTOUR ORICOU (*). VULTUR AURICULARIS (Daun.). Ce rapace, le plus puissant des vautours con- nus, a le bec vigoureux, élevé, fortement courbé. Il se distingue par sa fraise composée de plumes courtes et arrondies ; par les plumes du ventre, très-longues, acuminées , courbées, et qui recou- vrent mal un duvet d'un blanc pur; enfin par les cuisses qui sont pourvues seulement de ce duvet sans être couvertes de plumes. IL est muni, dans un äge avancé, d’un repli de la peau ou fanon, s'étendant de l’orifice des oreil- les jusque vers la moitié de la partie nue du (*) A classer avant le Fautour arrian , vol. 3, p..a. 586 MANUEL cou. Plumage brun couleur de suie; longues plumes du ventre brunes, bordées de brun plus foncé ; duvet blanc; cuisses brunes. Les vieux ont le bec jaune d’ocre, et la nudité couleur de chair. Les jeunes, à bec noir et nudité cendrée. Longueur totale, plus de 4 pieds. Z’adulte des deux sexes. Les jeunes de l'année ont la livrée d’un brun clair, toutes les plumes sont bordées d’une teinte roussâtre; celles de la poitrine et du ventre ne sont point contournées en lame de sabre, et sa tête el son cou sont entièrement couverts d’un fin duvet très-touffu. VULTUR AURICULARIS. Daudin. Orn. vol. 2, p. 10. — Lath. Ind. Orn. supp. vol. ?, p. 1, sp. 1. — VAUTOUR ORICOU. Vieill. Ois. d’Af. vol. 1. p. 36, pl. 9. — Vau- TOUR ÆGYPIUS. Savig. Grand. ous. d'Egyp. Atlas, tab. 11, figure d'un jeune à l’äge moyen. — ORICOU OU ÆGYPIUS. Temm. pl. col. vol. 1, pl. 407, femelle ou jeune encore dépourvu de l’appendice aux oreilles, — SOCIABLE VUL- TURE. Lath. Syn. sup. vol. 2, p. 11. Habite toute l'Afrique, se trouve en Grèce, particu- lièrement dans les environs d'Athènes, et sur les hautes montagnes. Nourriture et propagation inconnues pour l'Europe. Vaillant dit que la femelle pond dans les crevasses des D'ORNITHOLOGIE. 87 rochers, et sur un nid composé de büchettes, deux œufs blancs et rarement trois. VAUTOUR CHASSEFIENTE (*). VULTUR KOLBII (Daup.). Assez facile à distinguer dans tous ses âges, du vrai vautour griffon, par la forme des plumes des ailes et des parties inférieures, qui toutes sont arrondies par le bout, tandis que ces mêmes plumes, dans /e griffon , sont longues et acumi- nées ; la fraise n’est pas non plus aussi longue ni aussi abondante. Couleurs générales du plumage d’un café au lait clair ou isabelle, souvent, et sui- vant l’âge, varié ou tapiré de brun clair ou foncé. L’adulte est à peu près totalement d’un isabelle blanchâtre, tandis que la livrée du griffon adulte est d’un brun clair et uniforme partout. Le jabot du chassefiente est d’un brun foncé; tête et cou couverts de duvet ras. Longueur totale 4 pieds. Vuzrur KOLBu. Daud. Orn. vol. 2, p. 15.—Lath. /nd. (*) A classer après le autour griffon, vol. 3, p, 5. 88 MANUEL Orn. vol. 2, p. À, sp. 2. Plusieurs des figures citées sous le nom de peronoptère et de griffon sont établies sur le chassefiente du midi de l'Europe, car ces deux espèces ou races ont souvent été confondues ; quelques descrip- tions sont aussi très-embrouillées. — VAUTOUR CHASSE- FIENTE. Vieill. Orn. d’Afriq.vol.2, p. 44, pl. 10.—Rupp. Atlas du voy. en Egypte, un jeune individu, pl. 32. — KOLBENS VULTURE. Lath. Syn. supp. vol. 2, p. 12. Habite à peu près toutes les parties montueuses de l'Afrique ; plus abondant et plus généralement répandu en Europe que ne l’est le griffon ; ce dernier paraît vivre plus particulièrement dans les parties occidentales, tan- dis que le chassefiente est plus commun dans toutes les parties orientales. Vit en grand nombre en Sardaigne. Nourriture. Animaux morts, charognes et voieries. Propagation. I niche dans le midi de l’Europe ; selon les localités , dans les fentes des rochers, ou sur les plus hauts chênes des forêts, où il construit une aire de plusieurs pieds de diamètre; pond deux œufs rugueux et d'ua blanc sale. Remarque. Notre Musée vient de recevoir plusieurs individus tués en Sardaigne. D'ORNITHOLOGIE. 589 GENRE QUATRIÈME. — FAUCON. FAUCON CONCOLORE (*). FALCO CONCOLOR (Mir). Les ailes de cette espèce sont très-longues , elles aboutissent à l’extrémité de la queue et la dépassent même un peu : la rémige extérieure porte à sa barbe intérieure une échancrure lon- gue environ d'un pouce. Le bec est muni d’une forte dent ; les tarses sont grêles et de moyenne longueur. Tout le plumage du male, à l’état adulte est, sans exception , d’une seule nuance bieuâtre clair tirant au gris cendré ; mais toutes les plumes et les pennes sont marquées le long de leur baguette par une strie noirâtre ; les rémiges sont noires, le bec est noir; la cire, le tour des yeux et les pieds sont jaunes ; l'iris est brun. Longueur 41 pouces. Le vieux mâle. La femelle adulte a le plumage plus foncé ou d’une teinte couleur de plomb noirâtre ; la tête et (*) A classer après le Faucon kobez ; vol, 3, p. 18. 590 MANUEL le bout de la queue ont une teinte plus sombre que celle du reste du plumage. Les jeunes sont d’un brun terne; on trouve des individus en livrée de passage, ayant des plu- mes d’un brun terne, sur fond bleuitre clair. FALGO CONCOLOR. Temm. et Laug. pl. col. 330, vol. 1, le mäle. Mais on doit observer que cette figure est des- sinée sur un sujet en mue , dont les rémiges n’ont pas atteint toute leur longueur. — Voyez, comme figure parfaite, LEAD COLOURED FALCON. Gould. Birds of Europ. vol. À, figure très-exacte du mäle. Nourriture et propagation inconnues. Habite V'Égypte et l’Arabie, principalement l’île Ba- rakan dans la mer Rouge. On le trouve, quoique acci- dentellement, en Dalmatie ; mais il est plus commun en Grèce. On dit aussi qu'il visite parfois la Sardaigne ; il habiterait aussi la Sénégambie. ÉLANION MARTINET (*). FALCO FURCATUS (Lin .). Tête, cou, généralement toutes les parties in- (*) A classer avant l’Élanion’ blanc, vol. 3, p. 33. D'ORNITHOLOG:IE. 591 férieures , les barbes intérieures des pennes se- condaires et le bout des tertiaires d’un blanc par- fait ; manteau, ailes et queue d’un beau noir bronzé à reflets. Les ailes et la queue très-lon- gues; cette dernière très-fourchue comme la queue du martinet; tarses en grande partie emplumés ; le reste et les doigts jaunes; cire jaune garnie de soies ; bec noir; iris d’un blanc bleuâtre. Lon- gueur totale 2 pieds. Ze mâle et la femelle ont approchant le méme plumage® . Le jeune n’est pas encore indiqué ni connu : dans le nid ils sont revêtus d’un duvet blanc. FALCO FURCATUS. Linn. Syst. 1, p.129, sp.25.—Lath. Ind. Orn. vol. À, p.22, sp. A1.— Wils. Amer. Orn. vol. 6, p. 70, pl. 51, fig. 2. — MiLvius CAROLINENSIS. Briss. Orn. vol. 1, p. AS. — NAUCLERUS FURCATUS. Gould. Birds of Europ. vol. À, fiqure très-exacte. — Yarr. Brit. Birds. vol. À, p. 71. MILAN DE LA CARO- LINE. Buff. Ois. vol. 1, p. 221.—Vieill. Ois. d'Amérique, pl. 10. — SWALLOW TAILED FALCON. Catesb. Car. vol. 4, tome 4. — Penn. Arct. Zool. vol. ?, tab. 10. — Lath. Syn. vol. 1, p. 60. Habite Amérique septentrionale, d'où il se répand , quoique rarement , jusqu’au Brésil ; et plus rarement ou seulement accidentellement dans le nord de l'Europe. Deux individus ont été capturés en Angleterre ; l'un en Argyleshire , l'autre en Yorkshire. 592 MANUEL Nourriture. Lézards et serpens; aussi de grands in- sectes tels que sautereiles. Propagation. Place son nid à la cime des pins et des bouleaux; ce nid, suivant les auteurs américains, est composé de branchettes mêlées de mousse et d'herbe. Les œufs sont au nombre de quatre ou six, d’un vert blan- châtre avec quelques taches brunes au gros bout. ÉLANION BLAG. — F. MELANOPTERUS (*). Habite. M. du Seuil , d'Is-sur-Tille, me marque qu'on voit assez souvent cet oiseau dans le département de la Côte-d'Or : il y vient dans le mois d'octobre ; ce qui prouve que l'apparition de cette espèce nomade est plus fré- quenie qu'on ne l'avait cru jusqu'ici. Nourriture. M. du Seuil a remarqué que cet oiseau se nourrit dans cette contrée , ‘de souris, dont il trouva dans le jabot de nombreux débris tout couverts de poils ; tandis que les autres observateurs assurent qu'il se nour- rit uniquement d'insectes. Remarque. Nous donnons textuellement , et sous la garantie de MM. de la Marmora et du professeur Géné, l'indication d’une espèce nouvelle de Faucon, trouvée en Sardaigne sous le nom de : (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, p. 33. D'ORNITHOLOGIE. | 593 FAUCON ÉLÉONORE. — FALCO ELEONOREÆ. Qui ressemble un peu à l'espèce nommée Ho- BEREAU (7. subbuteo), mais en diffère principa- lement : 4° par sa taille qui est beaucoup plus forte; 2° par la couleur dela cire, qui est bleuâtre; 3° par la forme du bord tranchant de la mandi- bule supérieure, qui n’est point échancrée entre la base et la dent; 4° et enfin par la couleur des œufs, qui sont d’une teinte rougeâtre, pointillés et tachetés de brun ferrugineux. M. Géné se pro- pose de décrire plus en détail cet oiseau, dans son ouvrage sur la Sardaigne ; jusque-là, nous croyons devoir nous abstenir de toute remarque sur cette nouvelle espèce. On peut conjecturer qu'un individu de cette espèce se trouve déposé dans la collection ornithologique du marquis Du- razzo à Gènes ; car M. Selys de Longchamps, qui a vu cette collection, nous marque qu’un oiseau voisin du Subbuteo, mais différent, en fait partie, et a été tué dans la Ligurie. 594 MANUEL BUSARD BLAFARD (*). FALCO PALLIDUS (Syxes.). Facile à distinguer des deux autres espèces, 22e, 2? 2 A . en ce qu’il n'a pas de cendré bleuätre aux joues, au menton, ni sur le devant du cou, et que les couvertures supérieures de la queue sont munies de bandes. Plumage généralement pâle; la teinte cendrée très-claire; à l’occiput du mâle manquentles taches brunes et blanches; le croupion et les couvertu- res supérieures de la queue sont blancs, marqués de bandes cendrées ; les bandes aux pennes laté- rales de la queue sont au nombre de sept ou de six; elles ont une forte teinte rousse aux barbes extérieures. Tête, manteau et couvertures des ailes d’un cendré blafard, sans aucun indice de bande transversale sur les grandes couvertures ; tout le dessous, depuis la gorge jusqu’à l’abdo- men, d’un blanc pur, plus ou moins varié, se- lon l’âge, de fines stries brunes disposées sur la poitrine et au ventre. Bec bleu; cire et pieds jau- (*) A classer après le Busard Montagu, vol. 3, p. 42. D'ORNITHOLOGIE. b95 nes, iris d’un jaune verdàtre. Longueur totale, 1 pied 3 pouces. Le mâle adulte. La femelle a le plumage dessiné de la même maniere que dans la femelle du Saint-Martin, mais toutes les couleurs sont de deux teintes plus pâles ; la queue est rayée de six larges bandes brunes, tandis qu’on n’en voit que quatre chez la femelle du Saint-Martin. FALCo PALLIDUS.Sykes et Gould. Birds of Europ. vol. A, avec une bonne figure du mâle. — C'est CIRGUS CINEREUS. Ch. Bonap. Faun. Ttalic. Habite Espagne, où l'espèce est abondante; se trouve accidentellement en France , en Italie et en Allemagne ; plusieurs individus ont été vues sur le Rhin. On doit la première connaissance de cet oiseau, comme espèce eu- ropéenne, à M. Bruch de Mayence. Vit également en Asie et dans l'Inde , où elle est exactement la même. Nourriture. Lézards et autres reptiles. Propagation. Le colonel Sykes dit que dans l'Inde l'espèce est commune et niche sur les arbres. Remarque. M. de Sélys Longchamps qui a visité récem ment les principaux établissemens ornithologiques de l'I- talie et de la Suisse, m'a communiqué les observations suivantes sur les trois rapaces que je n'ai pu admettre jusqu'ici dans le dénombrement des espèces européen- nes. « Falco pojana de M. Savi. Je dirai seulement que PARTIE IVe, 39 596 MANUEL tous les falco pojana ne sont que de jeunes buses à raies longitudinales , comme on en voit en Belgique ; mais une observation intéressante, c'est qu’en Toscane on ne voit jamais les vieux individus ou buse changeante et à poitrine barrée de Vieillot. — Les individus du Faico al- bidus de Gmelin que je me suis procurés en Belgique m'onttoujours présenté des ongles blanchâtres ou grisfon- cé, et non pas noirs comme chez les individus ordinaires. — Nisus major. I est bien reconnu maintenant en Suisse que le prétendu nisus major n’est qu'un état différent de la femelle du falco nisus.» Voici la remarque relative à cette espèce que M. de Verneuil a bien voulu me com- muniquer : — « Je n’ai jamais pu trouver les différences signalées par M. Meisner entre le grand et le peut éper- vier. J'ai tué beaucoup de ces oiseaux ; tous ceux de fortes dimensions étaient des femelles ; aucune n'avait ke l'iris rouge. » pre it D'ORNITHOLOGIE. 597 PARA RSA AA RAA PAT PAL RAS ASS AURA AAA RP RARE A PARA AR LR ART AAA AURA VU ORDRE DEUXIÈME. — OMNIF O- RES. GENRE SIXIÈME. — CORBE AU. CORBEAU LEUCOPHÉE. — C. LEUCOPHÆUS. Ajoutez à la remarque, vol. 3, p. 57. L'opinion de M. Graba, sur cet oiseau , est que le Cor- eusleucophœus ne diffère pas spécifiquement du C. coraz ; Fi qu'il arrive souvent que dans un même nid se trouvent trois corbeaux noirs et un blanc, ou varié de blanc; ce dernier se revêt ordinairement de la livrée toute noire dans un âge plus avancé. On trouve à Sandoc, l'une des Féroës, annuellement et constamment dans un même nidunjeune individu blanc. M. Graba a vu une paire de corbeauxsur lenid, dontle mâle était blanc'et la femelle variée de blanc. Mais le même auteur convient aussi que c'est aux Féroës seulement que ces C. leucophœus se rencontrent; ce qui est d'autant plus remarquable, qu’en Islande , aux Orcades et dans les parties septentrionales de la Norwége, les corbeaux sont aussi abondans qu'à Féroë, et qu’on n'y voit point de variété semblable. Graba, Reise nach Fürd, p. 51 et suivantes. — Nouvelle preuve évidente de l'influence des climats sur la colora- tion du plumage. 596 MANUEL GENRE SEPTIÈME. — GARRULE. GEAÏI À CALOTTE NOIRE (*). GARRULUS MELANOCEPHALUS (GÉNÉ). C’est plutôt une variété locale qu’une espèce distincte de notre glandivore; mais elle est sufli- samment caractérisée par des dissemblances mar- quées et constantes qu’on peut apprécier du pre- mier coup d'œil; ce qui fait qu'il convient de l’isoler par les mêmes motifs sur lesquels est basée la séparation spécifique des Fringilla cisal- pinaet domestica, des Cinclus aquaticus et © nogaster, comme de plusieurs autres de nos €s- pèces européennes. Plumes de la tête très-longues, pouvant se re- dresser en huppe; elles sont toutes, et dans la totalité de leur longueur, d’un noir parfait, et for- mant par leur ensemble une ample calotte; front, petites plumes des narines et sourcils d’un blanc jaunâtre un peu mêlé de brun ; à la base des man- dibules une forte moustache noire; gorge blan- che; cette couleur remonte au-delà des mousta- ches et couvre les joues jusqu’au dessus des yeux; parties supérieures et inférieures du corps abso- (*) A classer après le geai glandivore, vol. 3, pag. 66. D'ORNITHOLOGIE. 599 lument comme dans le glandivore; pennes de la queue noires, cendrées à la baseet rayées en des- sus de bandes bleuâtres; rémiges noirâtres lisé- rées de blanc, et le reste de l’aile comme dans le glandivore. Longueur totale, 13 pouces, souvent seulement 12 ou 11 pouc. 6 lig., selon les localités. L'espèce ou race constante a été indiquée et figurée, pour la première fois, par M. le profes- seur Géné. Voyez GARRULUS MELANOCEPHALUS. Ann. de Acad. des scienc. de Turin, vol. 37, avec une bonnefigure. Cette figure est basée sur les deux sujets que possède le Musée de Turin, tués aux environs de Balbek au mont Liban; ces sujets ne portent que 41 pouces 6 lignes en lon- gueur totale. Habite. Yndépendamment des contrées africaines de la Syrie, on trouve encore l'espèce dans toute la Grèce, en Crimée et dans le Caucase où elle remplace notre Glandivore. J'ai soigneusement comparé les sujets de trois de ces localités , et n’ai pu trouver d'autre diffé- rence que celle de la taille ; ceux de Grèce portent 12 pouces ; le’ sujet que j'ai recu du Caucase en porte 43. — La race du Japon , indiquée dans le vol. 3 , sous le _ nom de Kasidori , diffère également de celle-ci, mais bien peu de notre Glandivore d'Europe. Nourriture et Propagation. Inconnues ; on le mange dans plusieurs parties de la Grèce. ms DCE — 600 MANUEL PAT AAA ANUS RAS AREA RAR RAT AU A/R AAA AAA AU RAT US AAA AAA AAA AN ORDRE TROISIÈME. — ZNSEC- TIFORES. GENRE QUINZIÈME. — PIE-GRIÉCHE. F PIE-GRIÈCHE A CAPUCHON (*). 0 L LANIUS CUCULLATUS (Mimi). Sur le sommet de la tête une ample calotte noire, coupée de chaque côté par un large soureil éten- du depuis la base des narines jusqu'aux côtés de l’occiput , dont la teinte est d’abord blanche, puis se nuance graduellement en jaune roussà- tre; nuque, manteau et dos d’un brun ombre un peu cendré sur le croupion; aïles d’un roux ar- dent , les scapulaires marquées de grandes taches d’un noir parfait, les pennes d’un brun noirâtre, seulement lisérées de roux ardent. Gorge et milieu du ventre d’un blanc pur, les joues et le reste. des parties inférieures d’un cendré clair, hormis (9 A placer après la Piegrièche a poitrine rose, vol. 3, pag. 82. D'ORNITHOLOGTE. 601 l'abdomen , qui est d’un blanc jaunâtre; queue très-étagée, noire à grands bouts blancs; les deux pennes du milieu cendrées, ondées de ban- des transversales plus foncées. Bec brun, à base de la mandibule inférieure grise; pieds gris. Lon- gueur 9 pouces 6 lignes. Les sexes diffèrent de lement, par les teintes du plumage. S RUTILUS. var. c. Lath. nd. Orn. ». 1. p. 72, sp. 12, y. — LA PIE-GRIÈCHE ROUSSE DU SÉNÉGAL. Bufl. pl. enl. 479, f. 1.—Lath. Syn. ». 1, p.170, var. b. sont les seuls synonymes que nous puissions trouver de cette espèce distincte , toujours confondue dans les méthodes avec notre Pie-grièche rousse. Notez encore que la Pic— grièche roussâtre de Buff., p/. enl. 477, f. 2, est la fe- melle d'une autre espèce distincte de notre Rutilus , qu’on trouve en Afrique et que nous proposons de nom- mer L. rutilans. Habite. Jusqu'à présent nous n'avons eu d’autre notice sur cette espèce , nouvelle pour l'Europe, quepar lessu- jets provenant du Sénégal. Les recherches faites depuis peu en Andalousie, prouvent qu’elle existe aussi dans le midi de l'Espagne. Les sujets de l'Andalousie, que je dois à la complaisance de M. Boissonneau , ne diflèrent pas de ceux du Sénégal ; ces derniers ont seulement des teintes plus pures. Nourriture et Propagation. Inconnues. 602 MANUEL GENRE DIX-SEPTIÈME. — MERLE. MERLE VARIÉ OU DE WITHE (*). TURDUS VARIUS seu WITHEIT (Goup). Aucun autre caractère , que celui de , à différence dans la grosseur du bec, ne peut servir de moyen pour reconnaitre les individus des deux races de cette espèce, dont l’une se montre acci- dentellement en Europe el vit jusqu’au Japon, l'autre se trouve répandue depuis les îles de la Sonde jusqu’à la Nouvelle-Hollande : ces derniers ont le bec un peu plus long et tant soit peu plus robuste que la race qui se montre assez fréquem- ment dans nos contrées, où qui nous vient du Japon ; encore est-il de fait que, dans le grand nombre des sujets de l’Inde, j'ai trouvé des indi- vidus dont le bec n’est certainement pas plus fort ni plus long que celui des sujets du Japon : je les réunis conséquemment, contrairement à l'opinion de M. Gould, qui en fait deux espèces , et qui serait très-porté à en faire une troisième pour les sujets de l'Australie. {") A placer avant le Merle Draine, vol. 3, pag. 87. D'ORNITHOLOGIE. 603 Toutes les parties supérieures et les quatre pennes du milieu de la queue d’un brun olivâtre teint de jaunâtre, chaque plume étant marquée vers le bout d’un large croissant noir ; lorum, tour des yeux et joues d’un ton plus ou moins blanc marqué, vers le bout des plumes, de petits croissans noirätres ; couvertures des ailes d’un brun foncé marqué de taches et lisérées de jaune ocre ; aile bâtarde rayée et pennes lisérées de brun ocre; menton, milieu de l'abdomen et couvertures inférieures de la queue d’un blanc pur; poitrine variée de brun clair et d’ocre ; le reste des parties inférieures blanches, mais toutes ces plumes terminées par un croissant brun, ce qui fait que toutes les parties du corps paraissent couvertes d’écailles. Pennes latérales de la queue noires; les deux extérieures d’un brun clair vers la pointe. Bec et pieds bruns. Longueur, 9 pou- ces 6 ou 8 lignes, aussi 40 pouces; les sujets exotiques sont quelquefois un peu plus forts. Les deux sexes. TuRDUS VARIUS. Horsf. Zoolog. rescarc. in Java, avec une figure. — WITHES THRUSH. Gould. Birds of Europ. vol. 2. fiqure parfaite. — TURDUS AUREUS. Stoll. Faune de la Moselle, année 1S25.— Yarr. Brit. Birds. v. 1, p. 184 , avec ne sur bois. 604 MANUEL Habite. Visite accidentellement l'Europe occidentale; on en peut ciler cinq ou six exemples : un en Angleterre , deux à Hambourg, un sur le Rhin , un autre en Allema- gne, sans indication de lieu , et ,depuis 1788 , un sujet a été tué près de Metz; on parle encore , {mais vague- ment de quelques autres captures. L'espèce est plus abondante au Japon, peut-être aussi dans quelques par- ties de l'Asie , d'où elle doit nous venir en Europe. Je n'ai pu trouver aucune différence marquée dans la colo- ration du plumage entre les sujets de Hambourg et ceux du Japon ; on voit seulement une très-légère variété de taille et de grosseur du bec entre ceux-ci et les sujets de Java. Comparés également avec ‘ceux des contrées de l'Australie, ces derniers sont lesplus grands , quoi- que portant le même plumage. Nourriture. X\ est dit qu'elle consiste en insectes et en vers. À Java on lestrouve seulement sur les montagnes de six à sept mille pieds d’élévation, jamais ailleurs ni dans les autres îles de la Sonde. Au Japon elle habite également les hautes montagnes. MERLE NAUMANN.—7. NAUMANNII €. Æjoutez à la description et aux synonymes de (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, pag. 87. D'ORNITHOLOGIE, 605 cette espèce tout ce qui est dit sur cet oiseau sous le nom de : TURDUS N AUMANNH dans Gould, Birdsof Europ. vo.?, avec une figure du sujet déposé dans le Musée de Munich; puis tout l’article du MERLE EUNOME. Voyez mes p/. co- loriées , 514, le mâle adulte. Cette figure est d’un sujet du Japon, où l'espèce est la même qu'en Eurone. — M. Naumann cite la capture récente d’un individu de cette espèce dans le duché d’Anbalt-Cotten ; ce sujet, pris le 27 septembre 1838, est un jeune mäle qui con- serve encore quelques plumes de sa première livrée. Voyez Wiegm. Archiv. 1838, Hell. 5, p. 372. MERLE BLAFARD.— T. PALLIDUS (‘). Ajoutez, comme indication de l'adulte: Une tache noire couvre le lorum ; le front brun; la tête , les côtés du cou et la gorge d’un cendré noirâtre ; le menton blanc ; la poitrine d’un cendré olivâtre ; la nuque, le dos et les couvertures des ailes, d’un roux oli- vâtre foncé ; les rémiges et la queue d’un noir glacé de cendré ; tache blanche sur la barbe intérieure des trois pennes latérales de la queue ; les flancs d’un cendré oli- vâtre ; tout le reset des parties inférieures d’un blanc (*) Addition à cet article. Voir vol. 3, page 97. 606 MANUEL pur. — Voyez Gould. Birds of Europ. vol.2, et MERLE DAULIAS, pl. color. d’ois. pl. 515 , sur un sujet de l’année, du Japon. — Aussi Turpus WERNERII. Bonelli, Cat. du Mus. zool. de Turin. — Géné, Mém. de l’ Acad. de Tu- rin, vol. 37, p. 291, avec une figure d’un individu, proba- blement le jeune de l’année. — Se trouve figuré dans l'Atlas du Manuel, où M. Werner donne ce merle sous le nom de; Turdus Naumanni. Habite. La capture faite en Italie de deux individus, dont l'un fut pris en novembre 1527, et l’autre dans le même mois en 1828, prouve que le passage accidentel de cette espèce est moins rare qu’on ne pense. Les deux sujets mentionnés dans le mémoire publié récemment par M. Géné, ont été tués dans les environs de la ville de Turin. Remarque. Nous n'avons pu obtenir aucune donnée nouvelle sur les Turdus auroreus et minor, cités, vol. 3, pages 100 et 4102, sur les indications de Brehm. GENRE DIX-SEPTIÈME (és) (*). TURDOIDE. — IXOS (Mr). Bec plus court que la tête, comprimé, fléchi () A classer après le Merle bleu (genre dix-septième , deuxième section), vol. 3, p. 104. D'ORNITHOLOGIE. 607 dès sa base, pointe courbée et faiblement échan- crée ; des poils roides à la base du bec. NaRines basales, latérales , ovoides, à moitié fermées par une membrane nue. Pres courts, faibles, à tarse plus court que le doigt du milieu ; l’externe soudé par la base. ONGLES courts et grêles. Ar- LES courtes, arrondies; la première rémige courte, deuxième, troisième et quatrième étagées ; qua- trième, cinquième et sixième les plus longues. Cette songe est nouvelle pour l'ornithologie d'Europe , plusieurs représentans existant en Afrique et € dans les iles de l’Archipel des Indes, où les À ce genre sont très-nombreuses. M. Muller, l’un de nos naturalistes voyageurs dans l’Inde, me fait part qu'à Java ce sont des oiseaux sédentaires ; quelques espèces habitent les contrées montueuses, et l’une d’elles, jusqu’à une élévation de 8,000 pieds ; d’autres vivent dans la plaine, même jusque dans le voisinage des lieux habités; leur cri d’appel ressemble en quelque sorte à celui de notre pinson. Ils sont ordinairement par couple ou bien réunis en fa- mille, mais rarement en bande nombreuse; ils fréquentent le plus souvent les arbres et les ar- bustes qui portent des fruits ou des baies, dont ils font à peu près leur scule nourriture ; on les 608 MANUEL voit souvent à terre à la recherche de ces fruits qui tombent; mais ils prennent rarement des che- nilles ou autres insectes; de sorte qu’on peut ad- mettre qu'ils sont essentiellement fructivores, en quoi ils diffèrent des merles, qui ont un régime plus insectivore. RAA AAA AAA AAA TURDOIDE OBSCUR. : TXOS OBSCURUS (Mi. Sommet de la tête, joues et gorge d'un brun sombre; nuque, manteau , dos et croupion d’un brun de terre terne; toute l'aile du même brun, mais un peu plus lustré; poitrine et flancs d’un brun clair ; milieu du ventre d’un brun blanchä- tre ; abdomen et couvertures du dessous de la queue d’un blanc terne ; queue totalement unico- lore, d’un brun noirâtre; bec et pieds noirs. Longueur , 8 pouces. Les deux sexes. Cette espèce nouvelle ressemble, par la taille etles formes totales, à peu près, à l’Zxos plebeius de l’Afrique septentrionale, figuré dans l'Atlas du voyage en Égypte par Ruppel; mais les cou- leurs du plumage différent assez pour qu'il soit D'ORNITHOLOGIE. 609 facile de ne pas les confondre. Notre espèce, quoi- que différente par les couleurs du plumage, tient de très-près à celle que nous avons désignée dans le tableau des planches coloriées, sous le nom de 1xos Vaillantii, ou'le Merle cul-jaune du Cap. Bufton , pl. enl. 317, qui est le Brunoir de Vail- lant, Ois. d’Afr. pl. 106, f. 4. Elle ressemble aussi, par tous les caractères, à plusieurs autres espèces du même genre répandues dans les îles de l’Archipel asiatique. % Habite. À été trouvé en Andalousie, où on le dit assez commun. Vit probablement aussi dans le nord de l’Afri- que. Nourriture et propagation inconnues. % GENRE DIX-HUITIÈME. — CINCLE. CINCLE À VENTRE NOIR. — C. MELANO- GASTER (°. [ obtenu deux individus de cette espèce signalée par M. Brehm , dont l’un me fut oflert par M. de Feldegg , je crois pouvoir émettre ne COR 1 sé dl + NS 2 (*) Addition à cette espèce. Z’oir vol, 3, page 106, 610 MANUEL mon opinion sur Cet oiseau, placé avec quelque doute dans la troisième partie, pag. 106. En premier lieu, je n’ai pu trouver d’autre dénombrement aux plumes caudales que celui de douze, comme l'ont le plus grand nombre des cincles qu'on obtient, quoique M. Brehm dise que son melanogaster n’en a que dix ; 2° je trouve mes individus un peu plus grands que les eincles en livrée ordinaire, et M. Brehm dit qu'ils sont plus petits. A part ces deux caractères essentiels, J'ai trouvé qu’en effet 1l y a une légère différence dans la coloration du plumage, absolument comme elle est signalée par l’auteur mentionné : car le Cinclus melanogaster se distingue facilement des individus en plumage ordinaire par les teintes très-foncées de tout le plumage; mais la distribu- tion des couleurs est exactement la même chez les uns comme chez les autres; ce qui me fait présumer que ces sujets à livrée sombre et mi- lieu du ventre d’un brun à peu près noir, peu- vent être considérés comme des individus qui ont atteint un âge très-avancé; vu que l'extrême vieillesse, chez les oiseaux, produit toujours quel- que altération dans la coloration de leur plumage. On en voit des exemples nombreux chez une grande quantité d'espèces, tant indigènes qu’exo- D'ORNITHOLOGIE. 614 tiques. M. Gould, à qui j'ai communiqué une dé- pouille pour en donner la figure, Bérds of Eu- rop. vol. 2, pl. 84, semble aussi partager mon opinion, que le C. melanogaster de Brehm n’est à tout prendre qu'une variété, individuelle, ou bien locale dans les contrées riveraines de la Baltique. On pourrait citer de même, et former une es- pèce distincte des sujets obtenus d’une des loca- lités du midi de l’Europe, sans que nous sachions exactement de laquelle, puisque M. Cantraine a omis de la marquer sur les individus provenant de son voyage. Ces individus sont plus petits que ceux du centre de l’Europe, et les couleurs du plumage sont plus claires, quoique distribuées de la même manière. GENRE DIX-NEUVIÈME. — BEC-FIN. BEC-FIN'DES OLIVIERS (*). SYLVF TA OLIVETORUM (STRICKL.) Plumage des parties supérieures d’un cendré (*) A classer après le bec fin rousserolle, vol. 3, p. 110. PARTIE IVe 10 A 612 MANUEL brun nuancé d’olivâtre ; l’espace entre le bec et l'œil d’une teinte plus claire; pennes des ailes d'un brun foncé, les secondaires lisérées de blanchâtre ; queue faiblement arrondie et d’un brun foncé; la penne extérieure bordée et les deux suivantes terminées de blanc; parties infé- rieures d’un gris blanchâtre qui s’obscurcit sur les flancs ; abdomen et couvertures du dessous de la queue nuancés de jaunâtre ; base du bec jaune orange, mais plus sombre vers la pointe; pieds couleur de plomb ; iris noisette. Longueur totale, 6 pouces. OLIVE-TREA SALICARIA. Gould. Birds of Europ. vol. 2, avec une figure. Il paraît que cette espèce nouvelle est voisine des autres espèces de becs-fins qui habitent le bord des eaux. Habite. Les parties orientales du midi de l'Europe. On doit la découverte de cette espèce, inédite, aux soins de M. Strickland , qui s’en procura deux individus dans les îles Ioniennes , pris tous les deux à Zante , où l’es- pèce n’est pas rare, au printemps de 1856. Nourriture et propagation inconnues. D'ORNITHOLOGIE. 613 BEC-FIN LOCUSTELLE, — ,$, LOCUSTELLA (*). Les petites taches en auréole du devant du cou, manquent totalement chez les jeunes, qui ont la gorge blanche; il paraît aussi que ces petites mouchetures disparaissent totalement en hiver, chez les deux sexes, et reparaissent au printemps ; le mâle à cette auréole de petites taches plus dis- tinctement marquée que la femelle. Je tiens de M. Hardy, de Dieppe, que cet oi- seau niche en des terrains montueux, ne se te- nant dans les roseaux des marais qu’à son pas- sage de printemps, en avril, qui lui offrent alors le seul abri pour s’y cacher. Une preuve de plus à l'appui de mon opinion, que les genres Cala- moherpe, locustella, eic.,etc., sont des coupes faites à bon plaisir. Le même naturaliste me fait part que le Cala- moherpe tenuirostris de Brehm, cité Manuel, part. 3, p. 113, n'est rien autre qu'une Locus- telle. M. Gould. Zirds of Europ. vol. 2, dit que la (*} Addition à cette espèce. air vol. 3, page 1 12. 614 MANUEL Locustelle est assez commune en Angleterre ; elle place son nid dans les fourrés les plus épais des buissons ; ce nid est composé de mousse et d’her- bes fines. Pond quatre œufs, d’un gris rose avec de nombreuses taches plus foncées. C’est le Zrake locustelle des Anglais. On voit dans Gould, Birds of Europ. vol. 2, des figures très-exactes du Bec-fin riverain, trapu, et luscinoides, sous les noms de Zocustella fluviatilis, certhiola et lus- cinoides. BEC-FIN LANCÉOLÉ (*). SYLVIA LANCEOLATA (Mimi). Bec court et gros ; queue assez longue, forte- ment conique; toutes les parties inférieures, la partie médiane du ventre seule exceptée, couver- tes de longues méches lancéolées. D'un bon tiers moins grand que la locustelle , mais le bec tout aussi fort; la queue aussi longue mais plus conique. Parties supérieures du plu- mage comme chez la locustelle, seulement les taches plus grandes et plus foncées ; menton, tout le devant du cou, poitrine et ventre, d’un (*) A classer après le Bec-fin cisticole, vol. 3, p. 125. D'ORNITHOLOGIE. 615 blanc jaunâtre; flancs, abdomen et partie des couvertures inférieures de la queue, d’un cendré roussâtre; toutes ces parties, depuis le bec jus- qu’à la queue, le milieu du ventre seul excepté , sont couvertes de nombreuses mêches noirâtres de forme lancéolée; le bec est brun. Longueur totale, à peine 4 pouces. Cette espèce, que je juge être nouvelle, m'a été communiquée par M. Bruch de Mayence, et a été prise non loin de cette ville. La petite taille de cet oiseau, dont tout le devant, aussi bien que les flancs et les couvertures du dessous de la queue sont fortement marqués de longues taches , ser- vent d'indices, que l'espèce diffère spécifique- ment de tous les autres Bec-fins riverains. BEC-FIN RUBIGINEUX.-—.S. RUBIGINOSA (*). Nous avons classé, vol. 3, pag. 129, ce bec- fin dans la section des Sylvains, en le distrayant des Aiverains, parmi lesquels il se trouvait dans le premier volume. Notre opinion a depuis été confirmée, vu que cet oiseau a les mœurs et le (*) Addition à cette espèce. For vol. 3, page 129. 616 MANUEL genre de vie des Becs-fins qui habitent les bois. La femelle n’étant pas encore suffisamment con- nue, nous en fournissons ici le signalement, en faisant observer que les figures publiées jus- qu'ici sont toutes prises sur des sujets du zrâle adulte. La bande noire vers le bout de la queue, occupe d'autant moins d'espace, en raison de l’âge; les vieux mâles Vont plus petite que Les jeunes et la femelle. La femelle est d’une nuance gris brun clair sur toutes les parties supérieures qui sont d’un brun roussätre dans /e mâle, le croupion et les pennes de la queue seuls exceptés , qui sont de la même teinte chez les deux sexes; mais les deux pennes du milieu sont plus cendrées , les bandes vers le bout de la queue plus larges, et celles-ci d’un brun noirâtre ; les ailes sont d’un brun clair, bordées dé cendré. Peut-être sont-ce les jeunes de l’année ? Ajoutez aux synonymes : SYLVIA FAMILIARIS. Ménétrier, Cat. 001. du Caucase, p. 32, sp. 60. J'avais presque dû me ranger de l'opinion de ceux qui prétendent que ce bec-fin, décrit par M. Mé- nétrier, forme une espèce distincte de notre Rubigineux ; aujourd’hui , que j'ai reçu quelques individus des deux D'ORNITHOLOGIE. 617 sexes de Saint-Pétersbourg et un sujet de Grèce, je les ai comparés à ceux de l'Egypte et de l’Andalousie, sans trouver aucune différence marquée. Habite. Par conséquent, depuis l'Andalousie jusqu’au Caucase ; M. Ménétrier dit quil se tient par couples, et sautille tenant la queue relevée ; on le voit près des ha- bitations sur les toits et les haies des environs du Kour , près de Saliane. Son chant est mélodieux. Nourriture. Chenilles et petits vers. BEC-FIN A LUNETTES. — 5. CONSPICILLATA (*). Ajoutez à l’article propagation : Nous devons à la complaisance de M. du Seuil, d'Is- sur-Tille , près Dijon, la description suivante. — Le mâle arrive dans le département du Gard, vers la pre- mière quinzaine de mars, la femelle quelques jours plus tard. Ils construisent leur nid dans les buissons peu éle- vés à un pied du sol; il est composé de tiges de grami- nés ; l’intérieur est tapissé de tiges très-déliées et fines de graminés. La ponte est de quatre œufs obtus , dont le fond est blanc, couvert à peu près également de petits points d’un brun verdâtre clair, tellement rapprochés, qu'ils se touchent à peu près. (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, page 134. 618 MANUEL BEC-FIN GORGE-BLEUE. — S. SUECICA (°). Ajoutez à l'habitation : M. de Verneuil me fait part que les deux races à mi- roir blanc et à miroir roux se trouvent en France. La première est de passage régulier en Lorraine , en Bour- gogne, en Dauphiné, et ailleurs ; elle arrive toujours fin d'avril, et se disperse par couples dès le 15 mai; dans le mois d'août tous ont disparu.—La race à miroir roux ne se voit qu’en Bourgogne ; elle est rare, M. de Verneuil etses amis en virent très-peu. Ce fait suflit comme preuve de l'apparition accidentelle ou périodique de ces deux races hurs des limites des contrées septentrivnales aux- quelles on les croyait restreintes. GENRE VINGTIÈME. — XOITELET. ROITELET MODESTE (*). REGULUS MODESTUS (GouL»). Point de huppe coronale : sur la téle trois (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, page 143. (*) A classer après le Rortelet triple bandeau , vol. ae page 158. D'ORNITHOLOGIE. 619 bandes jaunes , dont celles placées au dessus des Jeux sont le plus fortement colorées. Aucun indice de plumes longues et effilées sur le sommet de la tête, couvert d’une bande d’un vert jaunâtre ; au dessus des yeux se trouve, de chaque côté de la tête, un large soureil, forte- ment coloré de jaune clair; le reste des parties supérieures, d’un vert olivâtre clair, qui devient beaucoup plus pâle sur le croupion; la queue, qui est légèrement fourchue, est brune de même que les pennes des ailes ; toutes ces pennes sont finement lisérées de jaunâtre pâle; deux bandes d’un jaune pâle sont disposées sur les ailes ; tou- tes les parties inférieures, d’un blanc verdâtre : bec et pieds bruns. Longueur, un peu plus que 3 pouces. Repose sur la capture d’un seul individu re- mis par le colonel de Feldegg à M. Gould, qui en à publié la figure et la description sous le nom de Regulus modestus. Birds of Europ., vol, 2. Habite \a Dalmatie. Peut-être aussi, lorsqu'il sera mieux étudié, le trouvera-t-on dans quelques autres parties méridionales ? 620 MANUEL GENRE VINGT-QUATRIÈME. — BERGERON- NE TTE:. BERGERONNETTE YARREL (*). MOTACILLA YARRELLII (BoNar.). En fournissant, vol. 3, pas. 175 de ce Ma- nuel, une définition plus parfaite de la véritable M. lugubris ou lugens de Pallas, j'ai dit que plusieurs naturalistes ont pris pour cet oiseau la variété noire de A. alba, voyez pag. 177 et 479, loco cit. Des informations récentes sur cette variété noire, et la certitude que nous avons ac- quise qu’elle forme une race constante qu'on trouve habituellement en Angleterre, où notre M. alba, la race grise du continent, ne se voit jamais, nous engagent à la placer ici comme va- riété ou race locale, caractérisée de la manière suivante : Les ailes, d’un noir parfait; toutes les couver- tures bordées de blanc pur. Gorge, devant du cou , sommet de la tête, nu- que, manteau, dos, ailes et pennes du milieu de (”) A classer avant la Bergeronnette grise, vol, 3, p. 178. D'ORNITHOLOGIE. 621 la queue, d’un noir parfait ; flanes d’un noir ar- doise ; front, lorum, joues, ventre, abdomen, couvertures des ailes et les deux pennes latérales de la queue d’un blanc pur; la livrée d'été. Plumage d'hiver. Menton et devant du cou terminés vers la poitrine par un croissant noir plein; les plumes du dos et du manteau prennent une teinte noire légèrement cendrée ou couleur ardoise; les couvertures des ailes toujours bor- dées de blanc pur. PIED WAGTAIL FROM ENGLAND. Gould. Birds of Europ. vol. 2, les deux livrées. — MOTACILLA YARRELLI. Ch. Bonap. Linn. Transact. Habite. On ne voit que cette race dans les trois royau- mes unis de la Grande-Bretagne, où la race grise du continent ne se montre jamais. Les bergeronnettes noires visitent quelquefois le ‘contient ; on les trouve acciden- tellement dans le Nord de Ja France ; je n’en vis jamais une seule en Hollande, où la bergeronnelte grise est si commune partout. Elle émigre du midi de l'Angleterre, et y arrive à peu près aux mêmes époques de l’année que la race du continent choisit pour ses migrations pé- riodiques. 622 MANUEL BERGERONNETTE PRINTANIÈRE.— M. FLAV A (). Il est de fait que cette bergeronnette existe au Japon, dans l’Inde et dans les îles de la Sonde exactement sous le même plumage que nous la trouvons dans les parties septentrionales du con- tinent de l'Europe; que la f/avéole (**) n’a été trouvée jusqu'ici qu'en Angleterre et sur les cô- tes de France, et qu'on voit, dans le midi de l'Europe deux autres races moins constantes dans les couleurs du plumage de la tête et du cou. Ces dernières sont indiquées par les auteurs italiens comme espèces; nousles signalons comme suit : CUTTI COMMUNE (M. flava) , absolument semblable à celle de nos climats septentrionaux. Bonap. Faun. Ital. tab., fig. 1 ; c'est la Neglecta de Gould. États romains et Toscane ; le nord du continent , le Japon et l'Inde. CUTTI CAPO-CERINO (M. cinereo-capilia). Tête plombée, sans aucune bande surciliaire ; gorge blanche ; le reste comme la précédente , l'adulte. — Les jeunes, d'un cen- dré verdâtre, jaunâtres en dessous ; tête olivâtre ; une (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, page 181. (*) Voyez Manuel part. 3, p.153, Brut. Birds, p. 74 ; tab. 97. D'ORNITHOLOGIE. 623 bande jaunâtre au dessus des yeux ; gorge blanchâtre. Bonäp. Faun. tal. tab., fig. 2. Commune en Italie ; ja- mais vers le nord de l’Europe. CUTTI CAPO-NERO (M. melano-cephala). Tête noire, sans aucune bande surciliaire ; gorge jaune ; le reste comme les précédentes, l’adulte. — Les jeunes d'un cendré oli- vâtre , jaunâtres en dessous ; tête noirâtre ; gorge jaunà- tre, légèrement blanchâtre sous le bec. Bonap. Faun. tal. tab., fig. 3. — Rupp. Atlas Reis. Afri. tob. 33', f. 6. Se trouve en Dalmatie , au Caucase et en Égypte ; rare en Italie. La M. Feldegqü est intermédiaire entre les deux der- nières races ; elle semble être le produit de leur mélange : ces accouplemens des différentes races doivent avoir lieu assez fréquemment parmi ces oiseaux erratiques, tels que le sont les bergeronnettes et autres espèces. GENRE VINGT-CINQUIÈME. — PJPIT. PIPIT SPIONCELLE (‘). ANTHUS AQUATICUS (Becxs). Un large sourcil blanc partant de la base du (*) Après avoir fait des recherches suivies et une multitude de comparaisons entre les individus des différentes parties 62! MANUEL bec ; sur les deux pennes latérales de la queue une tache blanche, l'externe bordée de blanc ; bec semblable à celui du M. alba. Partiessupérieures d’un cendré brun, le centre de chaque plume étant d’une nuance plus fon- de l’Europe , j'ai trouvé qu’en effet on a confondu, sous Anthus aquaticus , deux espèces distinctes de plumage, de mœurs , de nourriture et d’habitation , comme aussi par la couleur de leurs œufs. Ges deux espèces se trouvent confon- dues dans les articles Pipit spioncelle , des premier et troi- sième volumes du Manuel, p. 265 et 187 ; nous en fournis- sons ici des indications plus exactes, La troisième comme la quatrième, que les ornithologistes font valoir comme espè- ces, ne sont pas même admissibles sous la rubrique de race ; on peut tout au plus les considérer comme variétés locales, et sous ce point de vue minutieux, il est de fait que chaque espèce , dans la nature , peut compter , en plus où moins grand nombre, de ces différences locales de la même valeur. Si on se décide en faveur de cette manière minutieuse d’étu- dier la nature , on. fera bien de s’en rapporter au livre de Brehm; toutefois, il faudra pour lors donner encore plus de latitude à son cadre, et former un bien plus grand noni- bre d’espèces qu’il n’en a fabriqué. Néanmoins, avant de s’adonner à cetie nouvelle manière de voir, il sera bon de consulter les opuscules si pleins de faits et d’observations intéressantes de Faber et de Boié, mais surtout l’excellent ouvrage de Graba sur Féroë, D'ORNITHOLOGIE, 625 cée; au dessus des yeux une bande blanche large dans l’adulte et étendue jusqu'aux côtés de l’oc- ciput ; petites couvertures des ailes bordées el terminées de gris blanc; toutes les parties infé- rieures blanches, mais variées, sur le côté du cou, sur la poitrine et surtout le long des flancs, de mê- ches longitudinales brunes, d'autant plus gran- des et plus nombreuses que l’époque du prin- temps est plus éloignée; les deux pennes du milieu de la queue sont de la couleur du dos, les suivantes noires; l’extérieure bordée de blanc et portant une grande tache blanche, sur la deu- xième une tache plus petite; pieds et bec d’un brun noir. Longueur, 5 pouces 7 ou 8 lignes. Les deux sexes en hiver. La femelle à des taches plus nombreuses que le mâle ; les jeunes en ont de plus grandes et de plus confluentes ; la base du bec et les pieds ont une teinte plus claire. ANTHUS AQUATICUS. Bechst. Naturg. Deuts. vol. 3, p+ 745.— ALAUDA CAMPESTRIS SPINOLETTA. Gmel. Syst. 1,p. 794, sp. 4, var. B.— Lath. Ind. vol. 2, p. 495, sp. 42, var, B. — Buff. pl. ent. 661, f. 2, sous le faux nom d’alouette pipi.— MEADOw LARK. Lath. Syn. vol. 4, p. 318, var. À. — WASsER PIEPER. Meyer. Taschenb. Deuts. vol. 1, p. 258.—PISPOLADA SPIONCELLA. Stor. de- gliucc. vol. 4, p. 388, f. 2.— Atlas du Manuel, pl. li- 626 MANUEL thog., le jeune.—Naum. Naturg. neue ausqg. tab. S5, f. 3, en habit d'hiver, f. 4, jeune de l’année. — Pipit spipo- LETTE.; Vieill. Faun. franc. p. 180, pl. 79, fig. À et 2.— Roux. Orn. provence. vol. 1, p.294, tab. 492, en automne. —BERG, WINTER, und ALPENWASSERPIEPER, Brehm. V’6g. Deuts. p. 328. — M. Gould, Birds of Europ. n’en a pas publié de figure ; celle sous le nom aquaticus, est le por- trait exact de notre obscurus. Les vieux mâles, pendant le court espace de temps des couvées, ont le devant du cou, lapoitri- ne, la partie supérieure du ventre et les flancs co- lorés d’une teinte toute rose ou chamois ; pure et sans taches aucunes, ou bien plus ou moins variée de taches et de mêches brunes, suivant leur ha- bitat plus méridional ou selon l’époque de l'an- née. Ceux qui nichent plus vers les régions du nord n’ont qu'une faible nuance de la teinte cha- mois, et sur cette teinte existe un plus grand nombre de mêches brunes. Les parties supérieu- res ont les mêmes distinctions en partage. Dans le Midi, il ne reste plus guère de bordures aux plumes de la tête, du cou et du dos, qui sont alors d’un cendré brun sans taches ; vers le Nord la bigarrure est plus marquée, quoique toujours dans les teintes brunes et cendrées pour les par- ties supérieures, et blanches ou chamois plus ou moins pures pour celles des parties inférieures. D'ORNITHOLOGIE. 627 Il est encore douteux s’il faut attribuer à Za femelle le même plumage d’été qu’au méle, ou bien, s’il est de fait que celle-ci conserve sa li- vrée d'hiver sous des nuances seulement plus pures; comme il semble que c’est le cas chez l'espèce suivante. Les sujets en livrée de printemps ou d'été sont décrits sous les noms ‘de ANTHUS MONTANUS. Koch. Baierisch. Zool. p. 179 , n° 102. — ANTHUS AQUATICUS. Richards. Ornith. boreal. Amer.p. 231, tab. 44, en livrée parfaite d'été. — Meyer. Ornith. Taschenb. vol. 3, p. 102. — Naum. Naturg. Neue Ausg. tab. 85, f.?, mâle en habit des noces. Remarque. J'ai obtenu de M. Tcharner de Bellerive des individus mâles, tués en été, fin de mai, sur les Al- pes suisses, dont un absolument dépourvu de taches, et de M. de Lamotte des sujets tués sur les Pyrénées , au printemps ; Ceux-ci varient par la quantité plus ou moins nombreuse de mèches brunes. Habite particulièrement le Midi et l'Orient de l’Eu- rope, où il niche dans les parties montueuses ; jamais dans le Nord ; seulement de passage dans les parties tempérées , le long des bords des eaux et des fleuves. Ceux de l'Amérique septentrionale diffèrent seulement par leurs teintes plus pures. Les sujets du Japon sont tous dans la livrée parfaite d'hiver ; ils portent le nom de Nohibara. PARTIE IV®. At 028 MANUEL Nourriture. Mouches , cousins, insectes aquatiques et leurs larves. Propagation. Niche dans les pays de montagnes, sur les plateaux souvent très-élevés, comme les Pyrénées, les Alpes et les Apennins ; jamais le long des bords de la mer. Construit son nid entre les fentes des rochers ; pond quatre ou cinq œufs d'un gris sale , tout couvert de ta- ches brunes lavées ou plus ou moins confluentes. PIPIT OBSCUR OÙ MARITIME (*). ANTHUS OBSCURUS (Minr. Une petite bande blanche jaunâtre derrière les yeux et au dessus, et une autre au dessous du méat auditif; penne latérale de la queue cendrée à fin bout blunchâtre ; bec plus fort et plus élargi a la base que celui du M. alba. Toutes les parties supérieures d’un olivâtre foncé tirant au verdâtre, mais d’un brun foncé sur le centre de chaque plume; au dessus des yeux une fine raie jaunâtre terne, souvent nuan- cée de verdâtre et s'étendant à peu de distance (*) A classer, comme dans cet Appendice , après le Pipit spioncelle, vol. 3, page 180. D'ORNITHOLOGIE. 629 de l'orbite; au dessous du méat auditif une sem- blable bande plus ou moins distinetement mar- . quée ; ailes et queue noirâtres, toutes les pennes lisérées d’olivâtre; les couvertures bordées de cendré olivâtre; sur la penne extérieure de la queue une grande tache grise, bordure gris foncé et extrême pointe blanchâtre ; sur la deuxième une fine tache blanchâtre; tout le des- sous du corps d’un jaunâtre très-clair, sans ta- ches au ventre et à l'abdomen , mais marqué sur le devant du cou, à la poitrine et tout le long des flancs de grandes mèches très-rapprochées d’un cendré olivâtre; bec noir, pieds bruns, iris d’un brun foncé. Longueur, six pouces, quelquefois une ou deux lignes de plus. Les deux sexes en hiver. Les jeunes de l’année diffèrent peu de l’adulte en hiver; les teintes des parties supérieures sont d’un cendré verdâtre, et celles des parties infé- rieure jaunâtres avec un grand nombre de larges mèches d’un cendré verdâtre plus ou moins foncé; la tache et la bordure de la première penne caudale d’un cendré olivâtre foncé; base du bec d’une couleur claire. ALAUDA OBSCURA. Gmel. Syst. 4, p. 801, sp. 33. — Lath. {nd. Orn. vol, 2, p. 194, sp. 7.— ALAUDA PE- 630 MANUEL TROSA. Zinn. Transact.vol. 4£, plumage d'hiver et jeune. —RoCK Or SHORE PIPIT (A. aquaticus). Gould. Birds of Europ. vel. 2, en automne. — ROCK PIPIT (A. petrosus). Yarrel. Brit. Birds. p. 394. La livrée d'été est plus ou moins variable , suivant la saison, l'habitat plus ou moins rap- proché du pôle, et peut-être aussi l’influence de la température. Pourtant est-il sûr, qu’on trouveau printemps et en été des disparités assez mar— quées dans les teintes des parties inférieures de cette espèce et de la précédente , qu’on ne peut attribuer raisonnablement qu’à des causes pure- ment locales, vu surtout que a livree d’hiver et particulièrement celle du jeune âge estexac- tement la méme partout, sous les glaces du pôle comme dans les climats tempérés.Noïci les trois livrées sous lesquelles on le trouve au prin- temps et en été. A. Au dessus des yeux une petite bande d’un blanc jaunâtre terne; têle et toutes les autres parties supérieures ohvâtre foncé, avec des ta- ches brunes sur le centre des plumes; ailes et grandes couvertures bordées d’olivâtre clair ; pe- tites d’un brun noirâtre, terminées de gris; penne extérieure de la queue terminée par une tache conique cendrée, et bordée de cette cou- D'ORNITHOLOGIE. 631 leur ; sur la deuxième seulement une légère bor- dure terminale de cette teinte; les autres fran- oées d'olivâtre clair ; gorge, devant du cou et poitrine d’un jaunâtre terne ; toutes les plumes de ces parties marquées dans la direction de la baguette et vers la pointe d’olivâtre foncé, mais nuancées à leurs bords de cendré olivâtre clair ; milieu du ventre, abdomen et couvertures du dessous de la queue d’un jaunâtre clair. Tels sont les deux sexes pendant toute la durée de l’incubation. Leur demeure est dans les parties septentrionales, à Féroë, en Norwége, aux Or- cades et sur les côtes d'Angleterre (*). C’est alors, ANTHUS RUPESTRIS (**). Nilss. Orn, Suec. vol. À, p. 245, sp. 415. — Graba, Tageb. Reise nach Für, p. 56 et suivantes. — Faber. Tidssk. for Natur. Band. 5, p. 58, et dans l'Isis. B. Exactement comme la précédente, mais avec des teintes olivâtres moins pures aux par- (*) ai reçu des individus de toutes ces localités, et M. de Lamotte en a tué sur les petites îles désertes de la Bretagne. (*) M. Ménétrier décrit aussi dans son Catalogue de 700- logie du Caucase , un Anthus rupestris, Cette espèce nou- velle ne doit pas être confondue avee la race de Nilsson. 632 MANUEL ties supérieures, qui sont d’un ton cendré en- core légèrement nuancé d'olivâtre et variant du plus au moins d'apparence de cette teinte, selon les individus et l'époque plus ou moins avancée du printemps; au bout cendré de la première penne une fine tache blanche et une très-pe- tite à la deuxième; la petite bande surciliaire d’un blanc jaunâtre; bordure des ailes cendré clair; gorge légèrement teinte d’isabelle clair, qui se nuance sur la poitrine en une faible teinte chamoiïs, marquée de quelques taches d’un een- dré olivâtre; ventre, abdomen et couvertures jaunâtre clair ; côtés de la poitrine et flancs mar- qués de larges mèches cendrées très-légèrement teintes d’olivâtre ; sur la nuance chamois de la poitrine, des taches cendrées plus ou moins fon- cées ou bien à teintes pures, selon l’époque du printemps. — De passage en Hollande, en mars et avril, près de la mer ou le long de la côte ; se montre aussi sous ce plumage sur les côtes de Danemarck et de Suède. C’est alors, FELSEN und KUSTENWASSERPIEPER (À. littoralis).Brehm. Naturg. Vüg. Deuts. p. 330 et 331. Remarque. Les individus qui ont été tués sous cette livrée , en Hollande, sont des mâles; il paraît que les femelles diffèrent un peu dans le plumage des parties m- D'ORNITHOLOGIE. 633 férieures, en ce qu’elles ont plus de taches cendrées olivätres à la poitrine, au cou et le long des flancs ; qu'une faible teinte chamois est à peine visible à la poitrine , et que tout le reste est d’une teinte blanche jaunâtre. J'ai obtenu de ces femelles tuées, sur les œufs, dont le plu- mage est à bords usés , et sans aucune nuance chamois ; elles viennent des côtes de Norwége et du Danemarck. C. Parties supérieures à peu près cendrées, ne conservant plus qu’une très-légère nuance olivätre sur les plumes du manteau, dont le cen- tre est brun cendré; la bande surciliaire à peu près blanche; gorge blanchâtre marquée latéra- lement de taches brunes; sur le cou et partie de la poitrine une teinte chamois plus ou moins marquée de taches cendrées ; ventre et abdomen ne conservant tout au plus qu'une très-faible teinte jaunâtre; les couvertures sous-caudaires se trouvent déjà toutes blanchies ; flancs plus ou moins marqués de cendré varié de mèches bru- nes; pennes latérales cendrées à fin bout blanc.— Par l’obligeance de MM. Baillon et de Lamotte, j'ai obtenu des sujets dans cette livrée qui sont des côtes de Picardie. Remarque. Je suis entré, dans ces deux articles de l’a- quaticus des auteurs , dans plus de détails minutieux sur les individus, que ne le comporte le cadre de cet ou- vrage ; parce que j'avais pris à tâche de les donner 634 MANUEL comme types des variations que subit le plumage de quel- ques espèces très-erratiques , et qui ne sont pas sujettes à la double mue. Pour atteindre ce but, il m’a fallu ras- sembler en masse un grand nombre d'individus des dif- férentes localités , afin de prouver, par des faits, que c'est à'des causes purement locales qu'il faut attribuer le plus grand nombre de ces livrées disparates sous les- quelles on veut nons donner, comme espèce distincte, les individus d’une même souche. Habite toujours les bords de la mer ou les lieux humi- des dans le voisinage des côtes maritimes ; à partir du centre de l’Europe jusqu'aux plus grandes hauteurs vers le pôle ; choisit de préférence les lieux montueux et ro- cailleux. Cette espèce ne nous est pas parvenue du Japon. | Nourriture. Vers et insectes marins, qu’il cherche le plus souvent dans les algues et autres plantes qui crois- sent sur les rochers baignés par la mer. Propagation. Niche le long des bords de la mer ou non loin des côtes ; entre les amas de pierres et les fentes des rochers, à peu d’élévation du sol. Pond quatre ou cinq œufs d’un gris blanc terne marqué partout] de pe- tits points distincts et ronds , surtout très-rapprochés vers le gros bout. D'ORNITHOLOGIE. 635 PIPIT-FARLOUSE. — 4. PRATENSIS (). Voyez les deux articles, et ajoutez : On peut fournir de cette espèce un très-grand nombre de variétés locales, dont certains auteurs forment jus- qu’à onze ou douze espèces ; mais nous ne VOyons pas de quelle utilité serait à l'étude cette série de noms pour désigner chaque légère différence locale , et pourquoi un oiseau erratique , qui vit à peu près partout en Eu- rope, doit changer de nom spécifique à mesure qu'il pousse ses migrations vers le Midi ou sous les glaces du pôle ? (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, pag. 190. 636 MANUEL AURA AAA LUS BEA VS LAUUS VU AAA VAS LAVE UV ARS AVR LUS AAA EURE AAA LUS RAS ORDRE QUATRIÈME.—GRANITO- RES. GENRE VINGT-SIXIÈME. — ALOUETTE. ALOUETTE BIFASCIÉE. — 4. BIFASCIATA ('). Ajoutez à cet article : Les jeunes ont la tête et le cou d’une teinte cendrée, et chaque plume est marquée le long de la baguette de brun ; les couvertures du méat auditif sont à peu près toutes totalement blan- ches; la bande derrière les yeux cendré noirâtre; le départ du cou et la poitrine plus ou moins nuancés de cendré, ces parties, de même que les côtés dela gorge, sont marquées de longues mè- chesnoires occupant le milieu des plumes; parties inférieures plus nuancées d’isabelle clair, et les supérieures d’un ton plus cendré que chez les vieux. CERTHILAUDA BIFASCIATA. Gould. Birds of Europ. v.3, avec une très-bonne figure de l'adulte. — MM. Swainson (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, pag. 199. D'ORNITHOLOGIE. 637 et Gould classent cet oiseau, de même que notre Alouette Dupont, le Sirlidu Cap, et quelques autres espèces exo- tiques, dans un genre qu'ils désignent sous le nom de Cerihilauda. Habite. Gette espèce est plus répandue en Europe qu'il n’est dit à son article dans le Manuel, vol. 3, p. 199; car on la trouve aussi en Andalousie. ALOUETTE ISABELLINE (*). ALAUDA ISABELLINA (Mu). Cette espèce nouvelle pour l’Europe ressemble, par la taille et la forme des pieds à doigts courts, à la calandrelle; mais son bec est un peu plus fort, il tient le milieu entre celui de cette espèce et la calandre. — La queue est faiblement échan- crée dans le milieu, quoiqu'arrondie de chaque côté, la penne extérieure étant plus courte que celles qui suivent; les grandes couvertures ne recouvrent point le bout des rémiges; l’ongle postérieur est faiblement arqué. Un roux isa- belle forme la teinte générale du plumage; elle est foncée, mais sans taches aux parties supé- (*) A classer après l’Alouette calandrelle, vol. 3, p. 206. 638 MANUEL rieures, un peu plus claire sur les parties infé- rieures, toutefois en omettant la gorge , qui est blanchâtre, faiblement marquée vers la poitrine de mèches isabelle foncé; les pennes des ailes et de la queue sont d’un brun foncé, mais bordées ex- térieurement de roux isabelle : le bec est blan- châtre à sa base et cendré au bout; les pieds sont d'un brun clair. Longueur, 5 pouces 7 lignes. Les deux sexes. ALOUETTE ISABELLINE de mes pl. col., 244, f.2, sur un sujet d'Arabie. — On devra probablement ajouter encore ici, ALAUDA LUSITANIA. Lath. {nd. Orn. vol. 2, p. 500, sp. 30 , et ALAUDA DESERTI. LiCht., dans un catal. des doub. du Mus. de Berl. Habite, Assez commune en Grèce , où elle vit en plai- ne. On la trouve en Arabie, en Égypte, et dans les en- virons de Tripoli. Nourriture et propagation. Ynconnues. D'ORNITHOLOGIE. 639 GENRE VINGT-HUITIÈME. — BRUANT. BBUANT DE MARAIS. — E. PALUSTRIS (). Ajoutez aux synonymes : EMBERIZA PALUSTRIS. Savi. Orn. Tosc. vol. 2, p.91, et vol. 3, p. 225.—MONACHINO DI PADULE. 19tor. degli ucc. vol. 3, p. 69, tab. 336.— ORTOLANO D1 PALUDE. Bonap. Faun. Ital., avec une figure des deux sexes, du jeune et du nid. — MARSH BUNTIG. Gould. Birds of Europ. vel. 3, avec une figure. Propagation. Les auteurs italiens assurent que la mi- gration de cette espèce est très-limitée ; elle peuple les marais jusqu’à l'approche de l'hiver ; à cette époque le B. des roseaux à déjà opéré sa migration. Le nid est placé dans les joncs; il contient cinq œufs, d’un blanc terne , marqué à claire voie de marbrures brunes. Remarque. M. Sélys de Longchamps me marque, au sujet de cet oiseau , que M. Linder, préparateur du Musée de Genève, assure que l'intérieur du bec offre les caractères d’une Fringilla et non d'une Emberiza. (5) Addition à cette espèce. Voir vol, 3, p. 220. 640 MANUEL BRUANT STRIOLÉ (*). EMBERIZ A STRIOLAT A (Rupp.). Toute la tête, les joues, le cou et le haut de la poitrine d’un gris pur, marqué sur toutes les plumes de longues stries noires ; sur l'orbite des yeux, au dessous et à la base de la mâchoire in- férieure trois petites stries longitudinales et blan- ches; manteau, dos et couvertures supérieures et intérieures des ailes d’un roux rougeâtre, marqué sur le centre des plumes du manteau d’une strie brune; ventre, abdomen et couver- tures sous-caudaires, d’un roux grisâtre; ailes et queue noirâtres, barbes intérieures des pennes des premières, ainsi que de larges bordures à toutes d’un roux vif. Mandibule supérieure du bec et iris bruns; l'inférieure et les pieds jaunâtres. Longueur à peu près 5 pouces. Le vieux mâle. La femelle et le jeune ont à la tête et-au cou, au lieu de la teinte grise pure striée de noir, une nuance cendrée roussâtre marquée de stries bru- nes plus ou moins lavées ; toutes les autres par- Lies sont comme dans le vieux, mais les teintes *) À classer après le Bruant cendrillard , vol. 3, p. 227. P p.22} D'ORNITHOLOGIE. (US sont moins vives et moins pures. Ÿ’oyez sous l’une de-ces livrées, qui peut aussi être celle du mâle en hiver : EMBERIZA STRIOLATA. Cretsh. Æélas du voy. de Rupp. en Egyp. p. 15, tab. 10, a.—GESTREIFTER AMMER. Loco cit. —FRINGILLA STRIOLATA. Licht. Cat. des doub. Habite l'Andalousie , où il est assez commun; peut- être aussi quelques autres parties du midi de l'Europe ; ce qui est d’autant plus probable qu’on vient de trouver Emberiza cæsia en Grèce, où ce dernier bruant est très- commun. Le bruant striolé setrouve en hiver surles côtes barbaresques, et a été rapporté d'Égypte par Ehren- berg et Ruppell ; l'espèce s'y montre en hiver dans les en- virons d’Abukol et Schendi ; elle se tient dans les buis- sons. Nourriture et propagation. Inconnues. Remarque. On peut voir dans le troisième volume des oiseaux d'Europe de M. Gould des figures très-soisnées de tous les bruans nouveaux décrits jusqu'ici dans les parties du Manuel ; celui du présent article ne s’y trouve pas encore. 642 MANUEL GENRE TRENTE-UNIÈME. — GROS-BEC, GROS-BEC INCERTAIN. — F. INCERTA ("). Ajoutez : Les jeunes de l'année sont rayés par flammé- ches brunes longitudinales sur les parties infé- rieures, à peu près comme le jeune du bec-croisé. Au moment de mettre sous presse, nous re- cevons le fascicule 24 de la Faun. Ital. du prince de Musignano, où ce gros-bec est décrit et figuré sous le nom de Ærythrospiza incerta. Habite : de passage accidentel dans une grande partie de l'Italie. GROS-BEC ISLANDAIS (**) FRINGILLA ISLANDI CA (Fa). Taille intermédiaire entre les gros-becs Ver- dier et Serin; bec fort, gros; queue très-fai- blement fourchue; pennes caudales acuminées. En dessus d’un vert grisâtre, avec des stries brunes le long des baguettes; joues d’un roux brun nuancé de cendré; gorge, devant du cou (*) Addition à cette espèce. Voir vol, 3, p. 254. (**) A classer avant le Gros-bec serin, vol. 3, p. 259. D'ORNITHOLOGIE. 643 et partie supérieure de la poitrine d’un jaunâtre pâle marqué de mèches brunes; partie inférieure de la poitrine, le ventre et l'abdomen blancs; rémiges brunes lisérées de verdâtre; couvertures alaires marquées de verdâtre sur leurs barbes extérieures et d’un jaune blanchâtre à la pointe; la queue faiblement découpée; les pennes acu- minées, brunes, à bords extérieurs verdâtres, mais blanches sur les barbes intérieures et à la pointe. Bec gros et fort, de couleur de corne; iris brun; pieds bruns. Longueur (otale, 53 pou- ces. Les deux sexes. FRINGILLA ISLANDICA. Faber, in Isis supp. Prod. Isl. ann. 1824, p. 792, et ann. 1826, p. 1058. — LoxIA se- RINUS. Id. Prodrom. Island. Orn. p. 44. Habite. Cette espèce n'a été trouvée jusqu'ici qu’en Islande ; elle paraît ne pas s'éloigner beaucoup des ré- gions comprises sous les soixante-sixième et soixante- septième degrés de lat. Nord ; M. Faber, quien fit la dé- couverte , en vit venir en septembre 1819, de petites compagnies dans les jardins près de Husavik, mais ne la vit en aucune autre localité de l'Islande. N'ayant point d'objets pour établir quelque comparaison entre cet oi- seau et les espèces méridionales du chloris et du serinus, I crut que ce pouvait être une légère variété de cette dernière espèce ; plus tard il reconnut son gros-bec is- landais comme devant former une espèce distincte. PARTIE [V°, A? 644 MANUEL Nourriture et propagation. Encore peu ou point con- nues. = GROS-BEC BORÉAL. — F. BORE ALIS (*). Ajoutez aux synonymes. M. Gould a décrit et fait figurer cette espèce sous lenom de MEaALy REDPOLE (linaria canescens), Birds of Europ., vol. 3, avec une bonne figure. Voyez aussi Yarrell. Brit. birds, p. 508. (*) Addition à cette espece. J’orr vol. 3, P. 264. BRRA AAA AR NAS D'ORNITHOLOGIE. 645 CURSUS UUT LOU] RAA AAA PAIE AIS AAA PAPAS PASSA PASSA PASS PAPAS ERA PARA PASSA AAA Aa ORDRE SIXIÈME. — ZNISOD A4C- TYLES: GENRE TRENTE- CINQUIÈME. — S/TELLE. SITELLE SOYEUSE (*). SITTA SERICEA (Mimi). Moins grande que le Torchepot; bec long et gréle ; plumage long et soyeux ; point de roux aux flancs. Sommet de la tête, nuque, toutes les autres parties supérieures et les deux pennes du milieu de la queue d’un cendré bleuâtre très-clair; front, de larges sourcils au dessus et derrière les yeux, d’un blanc pur; une bande noire couvre le lorum, vient couvrir l’orifice de l’ouïe et descend en crois- sant sur les côtés du cou; joues et toutes les par- ties inférieures, à partir du bec jusqu'aux cou- vertures de la queue, d’un blanc éclatant et lus- tré; couvertures sous-caudaires rousses, mais terminées de blanc; pennes des ailes d’un beau (*) A classer aprés la S'itelle torchepot , vol. 3, p. 255, 646 MANUEL cendré, lisérées de cendré clair; pennes latérales de la queue noires à la base, puis marquées d’une tache blanche et terminées de cendré clair. Bec long et grêle, bleuâtre, de même que les pieds. Longueur, 4 pouces 8 lignes. Les jeunes ont, à la base des pennes caudales, un peu de blanc; puis elles sont d’un brun noi- râtre, avec une tache blanche et à bout cendré. L’abdomen est très-légèrement teint de roussà- tre clair chez la femelle. SITTA EUROPEA, var (asiatica). Pall. Zoog. Ross. asiat. v.1,p. 547.—ASTATIC. NUTHATCH. Gould. Sirds of Europ. vol. 3, avec une bonne fiqure d'après le sujet de Dalmatie, que j'envoyai à M, Gould. Habite. Se montre accidentellement en Dalmatie, d'où M. de Feldegg a rapporté l'individu que je dois à sa com- plaisance. Pallas trouva l'espèce en Sibérie, et elle nous vient aussi du Caucase. J'ai reçu par les soins deM. le pro- fesseur Brandt, un sujet qui a été tué au Kamitschatka. Nourriture et propagation. Inconnues. D'ORNITHOLOGIE. 647 GENRE TRENTE-SEPTIÈME. TICHODROME.—TICHODROMA. Voyez Manuel, vol, 4, pag. AM, et vol. 3, pag. 290; ajoutez : M. de Verneuil a constaté que ces oiseaux cherchent leur nourriture le matin et le soir; principalement le matn avant que le soleil n'ait échauflé le rocher au point d’éloigner les insectes ; alors ils s'élèvent verticalement depuis le bas au sommet, °n battant des ailes par sac- cades comme pour trouver un point d'appui sur les aspé- rités des rochers , et ils passent ainsi en revue toutes les anfractuosités. TICHODROME ÉCHELETTE. — 7. PHOENI- COPTERA. Ainsi que je l'avais soupçonné depuis peu, MM. Tcharner de Bellerive et de Verneuil m'ont fait la remarque que cet oiseau ; quoique sujet à la double mue, ne prend pas régulièrement du noir à la gorge. Ce ne sont que les vieux mâles chez lesquels on observe cette grande plaque d’un noir profond sur le devant du cou; la nuque, le dos et les scapulaires sont alors d’une teinte cen- (*) Addition à cette espèce. Foir vol, 3, p. 290. 618 : MANUEL drée, légèrement rose. M. de Verneuil dit : J'ai tué plus de 30 de ces oiseaux difficiles à appro- cher, et sur ce nombre je n’en ai obtenu que deux à gorge noire; plusieurs mâles tués entre le 15 avril et le 46 juillet avaient ia gorge grise absolu- ment comme les femelles; quelques individus avaient le bec plus long de 2 lignes qu'ils ne l'ont ordinairement. Les jeunes de l’année se distinguent des vieux par un bec plus court, presque droit ; les taches des ailes et de la queue sont, en grande partie, roussâtres au lieu d’être blanches; le rose des ailes est aussi moins étendu et plus terne. D'ORNITHOLOGIE. 649 PAS SA PASS ASS PAS SSP ST PSS PSE PSS AA AAA RSA AAA PARA AAA AA AVE ORDRE SEPTIÈME.— 4 LCY ONS. GENRE TRENTE-NEUVIÈME. — GUÉPIER. GUÉPIER SAVIGNY (*). MEROPS SAVIGINIT (Vei.). Au front , une petite bandelette blanche suivie d’une autre du double plus large, d’une belle teinteaigue-marine marbréed’azur; cette bandeest prolongée en large sourcil; une autre bande de cette belle nuance va de [a commissure du bec et passe sous les yeux , dont l'orbite est comprise dans un large trait noir qui s'étend de la base du bec à l'oreille; toutes les autres parties supé- rieures d'un beau vert, nuancé de bleuâtre ou légèrement teint d'olivtre, cette dernière teinte est plus apparente sur les pennes de la queue , dont les deux du milieu, terminérs en pointe , dépassent les autres qui sont égales ; le bout de ces deux pennes intermédiaires et celles (*) A classer après le Guépier vulgaire , vol. 3, p. 294. 650 MANUEL des rémiges sont noirâtres ; le menton est jaune; mais cette teinte se nuance en brun, puis en marron vif et couvre la gorge; toutes les autres parties inférieures sont d’un vert tendre plus ou moins vif et pur ; le dessous des ailes et les gran- des couvertures sont couleur de rouille. Bec grêle, pointu et noir; pieds couleur de corne. Longueur jusqu'aux pennes latérales de la queue, 9 pouces 6 lignes à 10 pouces; les filets dépas- sent les autres pennes de 2 ou 3 pouces. Les deux sexes a l'état adulte. Les jeunes de l’année nenous sont pas connus. MEROPS PERSICUS. Pall. féin. vol. ?, p. 708, tab. d. — Id. Zoog. Ross. asiat. vol. À, p. 440 , sp. 82. MErops ÆGYPTIUS. Torck. Descr. Anim. Itin. orn. p. 1, sp. 2.— GUËPIER SAVIGNY. Vaill. Fist. nat. Promer. tab. 6 et G bis. — BLUE CHOEKED BEEATER. Swains. Zool. ill. tab. 76. —MEROPA EGIZIANO. Bonap. Faun. ltal., avec une bonne figure. On nepeut comprendre sous les indications de cette espèce tout le composé sous Æerops su- perciliaris qui est le Patiriche de Buflon ; plus deux guëépiers très-différens de Madagascar, dont l’un pourrait bien appartenir à notre es- pèce; ce que je ne saurais décider, n'ayant pas vu d'individu de cette contrée. D'ORNITHOLOGIE. 651 Var. À. Les individus qui nous viennent du Sénégal différent un peu par les teintes du plu- mage, par les filets qui sont un peu plus longs, dépassant de 3 pouces les autres pennes, et par les ailes qui sont plus courtes. Le prince de Mu- signano à figuré un semblable individu dans sa Fauna ltalica. Voyez aussi Vaillant, pl 6 bis. Var. B. Les individus de Nubie et d'Égypte ont moins de teintes bleues dans le vert des par- ties supérieures ; les deux filets sont un peu plus courts, et les ailes un peu plus longues attei- gnent vers le bout des pennes latérales de la queue. C’est Vaillant. Guépiers, pl. 6. Remarque. L'espèce qu'on trouve à Java est différente. M. Horsfield en a fait mentioa sous Merops Javanicus. On la reconnait facilement à son croupion d’un bleu vif. Habite. Repose , comme espèce européenne, sur les deux sujets, le mâle et la femelle, pris dans les envirous de Gènes; ils font partie de la collection du marquis Du- raZz0, et ontservi à la description et à la figure fournies dans la Fauna [talica. On la trouve en grand nombre en Perse, en Égypte , à Tripoli, et jusqu'au Sénésal. Nourriture el propagation. Xuconnues. 652 MANUEL SUR AY VAL UV LEUR LAURE UV LV VU LUE LA VUS AV ARR LUE LU RAR UV EULAU ORDRE HUITIÈME.—CZZÉ LIDONS. GENRE QUARANTE-UNIÈME.— ZZRON- DE LLE. HIRONDELLE ROUSSELINE. — H. RUFULA (:). Ajoutez : M. du Seuil m'apprend que cette espèce visite aussi les environs de Nimes, on la prend à Saint-Gilles chaque anuée dans le courant de mai ; en visitant les marchés il en à trouvé constamment trois ou quatre à chaque prin- temps, mais je n'ai, dit-il, rencontré que des mâles. M. le marquis Durazzo possède dans sa collection le mâle et la femelle , tués dans les environs de Gènes. a —— HIRONDELLE BOISSONNEAU (**). HIRUNDO BOISSONNEAU TI (Mimi). Queue peu fourchue , la penne latérale ne dé- passant l'aile que de 2 à 3 lignes. Au front une très-petite bande marron; tout (*) Addition à cette espèce. Voir vol. 3, pag. 296. (**) A classer après lÆiron delle de rocher, vol. 3 ,p. 303. D'ORNITHOLOGIE. 633 le reste des parties supérieures d’un noir bleuätre très-lustré ; ailes et queue d’un noiïr bronzé ver- dâtre. Sur chaque penve, les quatre du milieu exceptées, existe sur la barbe intérieure, une tache plus ou moins ronde d’un blanc légère- ment roussâtre; gorge d’un marron foncé et vif; un large ceinturon de la couleur du dos couvre toute la poitrine; la totalité des autres parties in- férieures, de même que le dessous des ailes, sont d’un roux de rouille vif. Bec noir ; pieds bruns. Longueur, 5 pouces 6 ou 9 lignes. Z’adulte des deux sexes. Les jeunes de l'annee ont une petite tache brune au front; toutes les autres parties supé- rieures d’un brun sombre légèrement nuancé de bleuâtre métallique; les ailes et la queue faible- ment bronzées; la gorge roux foncé ; le large cein- turon brun à légers reflets de bronze; tout le reste des parties intérieures d’un roux rougeàtre terne; les taches aux barbes intérieures des pennes caudales, plus petites et roussâtres. Remarque. Je dois deux individus de cette espèce nouvelle aux soins de M. Boissonneau de Paris. C’est en son nom , et d’après l'assurance qu'il m'a donnée de les avoir obtenus du midi de l'Espagne que je place ici cette espèce , dont j'ai vainement cherché la citation dans les 654 MANUEL catalogues méthodiques. L'adulte me vient de Tripoli, et un autre sujet de la Grèce. Habite Andalousie et la Grèce, et doit probablement se trouver aussi dans différentes parties du nord de l’A- frique. Nourriture et propagation. Inconnues. D'ORNITHOLOGIE. 655 RAA AA AAA AAA AA AAA AAA RAT RAT AUS LA US UT UUT LAATEUUX AAA AVE ANA NOUVEAUX AUTEURS CITÉS ET ABRÉVIATIONS DES TITRES DANS LES DEUX DERNIÈRES PARTIES. Bew. Brit. Birds. —Bewick, History of British Birds, nouvelle édition. Boié. Reis. Norw. — F. Boié, Tagebuch gehalten auf einer Reise durch Norwegen. Bonap. Faun. Ttal. — C. L. BONAPARTE , prince de Musignano , Iconografia della Fauna Italica. Bonelli. Catalogue du Musée zoologique de Turin. Brandt. Anim. rossico-nov. Icones. — BRANDT, Des- criptiones et icones animalium rossicorum novorum. Brehm. Fôgelk.—Breu, Beiträge zur deutschen Vü- gelkunde. Breh. Orn.—Brenm, Ornis, oder das neueste und wich- tisgsteder Vügelkunde. Breh. Naturg. Deuts.—PBrenm, Handbuch der Natur- geschichtealler Vügel Deutsçhlands, —Und Lebrbuch der 656 MANUEL Naturgeschichte aller Europäischen Vügel. Calv. Cat. orn. Gen. — CALvI, Catalogo d’'ornitologia di Genova. Catesb. Carol. — CATESBY, Natural history of Ca- rolina, etc., 2 vol. Choris. Voyage pittoresque auiour du monde. Fab. Prod. orn. isl.— FABER , Prodromus der Islän- dischen Ornithologie. — Und Uber das Leben der hoch- nordischen Vôügel. Fabricius (O.) Fauna Groënlandica. Géné. Mémoires ou Annales de l'Académie de Turin. Glog. F6g. Schl. — GLoGcer, Ubersicht der Säuge- thiere, Vôügel, Amplhibien und Fische Schlesiens. Gould. Birds of Eur. — Sykes et GouLp, The Birds of Europe, 5 volumes, et les belies planches lithographiées de cet ouvrage. Grab. Reis. Fiüro. —C. J. GRABA, Tagebuch geführt auf einer reise nach Färô. Hambourg, 1828. Horsf. Zoo!. Res. — Horsriezp, Zoolopical resear- ches in Java. Horsf. Syst. cat. of Javan birds. Horsfield. Linnean transactions , vol. 13. Koch. Bairische Zoologie. Lew. Brit. Birds. — LEWIN, The Birds of Great Bri- tain With their eggs. Ménét. Cat. cauc.— MÉNÉTRIER, Catalogue raisonné des objets de zoologie recueillis au Caucase. Mever. Zusätz. orn. Taschenb. — MEYER, Zusätze zum ornithologischen Taschenbuch. D'ORNITHOLOGIE. 657 Naum. V6g. Deut. Neu. Ausg. — NAUMANN, Natur- geschichte der Vôügel Deutschlands, neue Ausgabe, avec planches. Nilss.Skand. Faun. — NiLsson, Skandinavische Fauna. — Et Illuminerade figurer till Skandinaviens fauna. Otto. Deutschl. Ubers. von Buff. naturg. Pall. Faun. ross. —PALLAS, Fauna rosso-asiatica. Richard. Faun. Amer.—RiCHARDSON, Fauna boreali- Americana. Roux. Orn. prov. — P. Roux, Ornithologie proven- çale. Ouv. non achevé. Rupp. Atlas. —RUPPELL, Atlas zu der Reise im nürd- lichen Afrika und in Abyssinien. Sab. Birds Greenl. — SABINE, A memoir of the PBirds of Greenland. Savi. Orn. Tosc. — P. Savi, Ornitologia Toscana e catalogo degli uccelli della provincia pisana. Savigny.Grand ouvrage des ois. de l'Egypte. Selb. Brit. Orn. —SELBy , The Birds of Great Britain, avec atlas in-folio. Stoll. Faune de la Moselle. Swains. Zool. ill, — Swainsox, Zoological illustra- tions, 3 vol. Temm. 44. Manuel, pl. — WERNER, Atlas des oi- seaux d'Europe pour servir de complément au Manuel d’ornithologie. Temm. pl. col. — TEMMINCK et LAUGIER, Nouveau recueil de planches coloriées d'oiseaux , 5 volumes, 658 MANUEL Vieill. Faun. franc. — VieiLcoT, Faune française , ou Histoire générale et particulière des animaux qui se trou- vent en France. Walter. Nord. ornit. — WALTER , Nordisk ornitholo- pie. Copenhague , 1829. Yarr. Brit. Orn.—YARRELLz, À history of British birds, avec figures en bois. Je n'ai pas fait mention de cette multitude de citations, d'indications diagnostiques et de ces courtes phrases descriptives à la manière de Linné, dont les écrits périodiques, tels que cer- taines annales, les bulletins, les revues zoologi- ques, les associations scientifiques, proceedings, isis, mémoires et actes de tout genre, qui se pu- blient aujourd’hui en si grand nombre dans tou- tes les villes un peu marquantes, depuis la partie méridionale de l'Australie jusque sous les glaces du pôle, se trouvent être les dépositaires, et qui rivalisent puérilement entre eux pour avoir la priorité des citations. Lorsque de semblables phrases indicatives ne sont pas accompagnées d’une figure, füt-elle seulement passable, elles seront toujours destinées à faire le tourment du naturaliste et ne pourront manquer de fournir ample matière à l’inextricable confusion qui s’a- limente et se propage de plus en plus dans les spegies et les catalogues méthodiques, dont l’en- D'ORNITHOLOGIE. 659 éombrement des coupes génériques, joint à la réunion indigeste des citations en double et quin- tuple emploi, ne peut tendre finalement qu'à augmenter les entraves dans les études, et finira toujours par rebuter complétement cette classe de naturalistes qui s'occupent de la science par goût et comme délassement d’occupations plus abstraites ; aussi est-il bien certain que ce n’est pas là le moyen de rendre l'étude agréable et populaire. Mais tout le monde s'en méle l il faut bien le laisser faire avant de s’en occuper ! FIN. PARTIE IVe, 43 POS PERTE “ls un et lg. Fi (sh Lo DE ie TABLE CORRÉLATIVE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES QUATRE PARTIES DE CET OUVRAGE. Nora. Les grands chiffres romains désignent le volume ; les petits chiffres romains et les chiffres arabes indiquent la pagi- nation. {l Introduction à la seconde édition. . . . 1 Avant-propos de la première édition. . xxix Auteurs cités et abréviations des titres. xliv Analyse du système général d'ornitho- TERRE PRE Introduction à la troisième partie. . ORDRE PREMIER. RAPACES, Rapaces. 1 GENRE PREMIER. VAUTOUR, Vultur. . 2 Vautour oricou, Vu. auricularis. . — arrian, Vu. cinereus. . . A — grilon, x. fulbvus. — chassefiente, 7’u. Kolbü. GENRE DEUXIÈME. CATHATRE, Cathartes. 7 Catharte alimoche, Ca. Perenopte- D gere 8 GENRE TROISIÈME. Cid. G pactus. 10 Gypaëte barbu, Gy. DS A | GENRE QUATRIÈME. FAUCON , Falco. . . 13 Lee Division, Faucons proprement dits. AG C7 ITI IV 655 585 587 662 TABLE Faucon gerfaut, Fa. Islandicus. . — lanier, Fa. Lanarius. . . — pélerin, Fa. Peregrinus. . — hobereau, Fa. Subuteo. . — émérillon, Fa. Æsalon. . — cresserelle, Fa. Tinnuncu- — cresserellette, Fa. Tinnun- coloedes: sin SE — Kobez, Fa. Rufipes. . . . — concolore, Fa. concolor. . — Éléonore, Fa. Eleonore . Ile Division. Aigles proprement dits. Aigle impérial, Fa. Imperialis. . — royal, Fa. Fulous. . . . .. - Bonnelli, Fa. Bonnelli . . . — Criard, Fa. Nœvius. . .. — boitté, Fa. Pennatus . . . . — Jean-le-blanc, Fa. Brachy- dactylus . .. ….. .... — balbuzard, Fa. Haliætus. . — pygargue, Fa. Albicillu. . . — àtête blanche, Fa. Leucoce- DRAIDS ES RSS IIIe Division. Autours. . . . . . . . Autour, Fa. Palumbarius. . . . . Épervier, Fa. Nisus. . . IVe Division. Milans. . . . . . . . . Milan royal, Fa. Milous. . . . .. — noir owétolien , l'a. Afer, . 9 60 28 90 id, ibid. 589 593 CORRÉLATIVE. Ve Division. Élanions. . . . .. .. Élanion Martinet, Fa. Furcatus. . — blac, Fa. Melanopterus. . VIe Division. Buses. . . . . . . .. Buse commune , Fa. Buteo. . . . — pattue, Fa. Lagopus. . .. — bondrée, Fa. Apivorus. . . VIIe Division. Busards. . ... . .. Busard harpaye ox de marais, Fa. Pufuss. se as AU — St-Martin, Fa. Cyaneus. . — Montagu, Fa. Cineraceus. — blafard, Fa. Pallidissimus. GENRE CINQUIÈME. CHOUETTE , iSfrix. . Ie Division. Chouettes proprement Are Section. Chouettes accipitrines. Chouette lapone, 54. Lapponica. — harfang, 6. Nyctea. . — de l’Oural, 5%. Uralen- ALES NT — caparacoch, 54. Fune- 9% Section. Choucttes nocturnes. . Chouette nébuleuse, 35%. Nebu- — hulotte, Sf. Aluco. . — eflraie, 194. Flammea. — chevêche , 354. Passe- TU Lee 0) 26 99 ibid. 4S A9 092 994 664 TABLE I Chouette Tengmalm, St. Teng- malmis .. . 2: 94 — chevêchette, 35. Aca- diOR 1 ER ne 96 Ile Division. Hibous. . . . . . . .. 98 Hibou brachvote, 56. Brachyotos. . 99 — Ascalaphe , 56. Ascalaphus. — grand-duc, S£.:Bubo. . . . 100 — moyen-duc, 9%. Otus. . . . 102 — Scops, 154. Scops. . . . . . 103 ORDRE DEUXIÈME. OMNIVORES, Omnivores.\. : 2 PT IS DEL 105 GENRE SIXIÈME. CORBEAU , Corvus. . . 106 Corbeau proprement dit. . . . .. id. Corbeau noir, Co. Corax. . . . . 107 — Leucophée, Co. Leuco- PREUS PE SNS Corneille noire, Co. Corone. . . 108 — mantelée, Co. Cornix. . 109 Corbeau Freux, Co. Frugilequs. . A10 — choucas, Co. Monedula. . A1 — chouc, Co. Spermologus. GENRE SEPTIÈME. GARRULE, Garrulus. 113 Ire Division. Pies proprement dites. . id. Pier, Ga. Paçus, NME Sr, ibid. — turdoïde, Ga. Cyanus. . . Ile Division. Geais. . . . . . . .. A4 Geai glandivore , Ga. glandarius. id. — à calotte noire, Ga. melano- cephalus. : +... .. ibid. 597 598 CORRÉLATIVE. 665 Geai imitateur, Ga. Jufaustus. . . 115 66 GENRE HUITIÈME. CASSENOIX, Nucifraga. 116 67 Cassenoix, Mu. Caryocatactes. . . A17 id. GENRE NEUVIÈME. PYRRHOCORAX , Pyr- TROGOPAD a ee à en à 20e 119 68 — coracias, Py. Graculus. 122 69 GENRE DIXIÈME. JASEUR, Bombycilla. . 123 70 Grand-jaseur, Bo. Garrula. . . . 124 71 GENRE ONZIÈME. ROLLIER, Coracias. . 126 72 Rollier vulgaire, Co. Garrula. . . 127 id. GENRE DOUZIÈME. LORIOT , Oriolus. . . 128 73 Loriot vulgaire, Or. Galbula, . . 129 id. GENRE TREIZIÈME. ÉTOURNEAU, Séurnus. 130 74 Étourneau vulgaire , S4. f’ulgaris. 132 id. — unicolore, St. Unicolor. 133 75 GENRE QUATORZIÈME. MARTIN , Pastor. 135 76 Martin roselin, Pa. Roseus. , . .. 136 id. ORDRE TROISIÈME. INSECTIVORES, Ænsectivores. + 1. or ss 439 79 GENRE QUINZIÈME. PIE GRIÈCHE, Lanius. 110 aid. Pie grièche grise, La. Excubitor. . 112 80 — méridionale, La. Meri- dionalis. . . . . . . 143 id. — àpoitrine rose, La. Mi- HORS 2 à ere 144 81 — à capuchon, La. Cucu- PTT RE OR CAE 600 _ rousse, La. Rutilus. . 146 82 666 TABLE Pie grièche écorcheur, La. Collu- CDD SE, ER Cale eus Ve Gobe-mouche gris, Mu. Grisola. . —_ à collier , Mu. Atbi- Collie ae — bec-figue, Mu. Luc- CUOSE EL s Us — rougeâtre, Mu. Par- UE à 1e 17e es :e GENRE DIX-SEPTIÈME. MERLE , Turdus. Are Section. Syloains. . . . . . . Merle varié ou de Withe, Tu. Varius seu ihei. . . — draine, Tu. Viscivorus. . — Jitorne, Tu. Pilaris. . . — grive, Tu. Musicus. . . — mauvis, 7. Iliacus. . . — à plastron, Tx. Torquatus. — noir, Zu. Merula. . . . . — erratique, T«. Migrato- TES Te, Dion ns — à gorge noire, Tu. Atro- QUIQTISie 2 Le — Naumann, 7x. Nau- DURS ES Na ete VE — blafard, Tu. Pallidus. . — à sourcilsblancs, Tu. S1- birious . _ . : . . > . 169 604 60% CORRÉLATIVE. 2° Section. Saxicoles. . . . . . . Merle de roche, Tu. Saxatilis. — bleu, Tu. Cyraneus. . . GENRE DIX-SEPTIÈME (bis). TURDOÏDE , AU0s LRU ES ee és Turdoïde obscur, Ir. Obscurus. . GENRE DIX-HUITIÈME. CINCLE , Cinclus. Cincle plongeur , Ci. Aquaticus. . — à ventre noir, Ci. Melano- (LE CROP SPNRE" — de Pallas, Ci. Pallasii. . GENRE DIX-NEUVIÈME. BEC-FIN , Sylvia. Are Section. Riverains. . . . . .. Bec-fin rousserolle , $y. Turdoi- dés Ne in à — desoliviers, Sy. Olive- Oum. + - : . - « — rubigineux, Sy. Rubigi- nosa.(Voy. ?° Section, aux Sylvains.) — riverain, 197. Fluviatilis. — locustelle, 57. Locustella. — trapu, 9y. Certhiola. — aquatique, Sy. Aquatica. — phragmite , 57. Phrag- MR RS en ne ÉTIS SN Ce cie 181 id, 153 154 . AS6 158 ail 112 113 AAA A15 id. 116 667 IV 606 605 609 611 615 668 TABLE L° CUFONIV Bec-fin bouscarle ou Cetti, 57. Ces. eus 194 418 — dessaules, Sy. Luscinoi- ( (TPS SCIE PN 119 — à moustaches noires, 4y. Melanopogon. . . . . 121 — cisticole , 19y. Cisticola. 228 123 — lancéolé, Sy. lanceolata. 614 2° Section. Sylvains. .. . . . . . 195, 425 Bec-fin-rossienol, Sy. Luscinia id, id. — philomèle, Sy. Philo- MON tone Alt de 196 126 — soyeux , 9y. Sericea.. . 197. id. — orphée, Sy. Orphea . . 198 127 — rayé, Sy. Nisoria.. . . 200 128 — rubigineux, 5y. Rubigi-. DOS ere die 182 129 615 — de Ruppel, Sy. Rup- FAI CE PEN RES EE id — àtête noire, Sy. Atrica- PUS) er 2 201 131 — mélanocéphale, Sy. Me- lanocephala.. . . .. 205 132 — sarde, 57. Sarda. . . . 204 133 — fauvette, Sy. Hortensis. 206 id. — grisette , 9y. Cinerea. . 207 ibid. — babillard, Sy. Curruca. 209 134 — à lunettes , 5y. Conspi- cillatas LES 210 id. (617 — pitchou,$Sy.Provincialis. 211 137 CORRÉLATIVE. Bec-fin passerinette , Sy. Passe- TAN Te. + — subalpin,5y. Subalpina. — rouge-pvorge, 9y. Rube- CUITE... us — gorge-bleue, Sy. Suecica — rouge-queue, 97. Tythis — de murailles, Sy. Phœ- PCCURUS, à sun 0e 3° Section. Muscivores. a Bec-fin à poitrine jaune, 157. Hippolais. . . . . . .. — siffleur, 59y. Sibilatrix. — ictérine , 97. Îcterina. —, pouillot, Sy. Trochilus. — véloce, 87. Rufa. . . . — Natterer, Sy. Nattereri. GENRE VINGTIÈME. ROITELET , Regulus. Roitelet ordinaire, Re. Cristatus. . — _triplebandeau, Re, Jqni- capillus. . + . .". . — modeste, Re. Modestus. GENRE VINGT-UNIÈME. TROGLODYTE, Tro- glodytes. . : . . . . L. . . . Troglodyte ordinaire, Tr. Vulgaris. — enfumé, Tr. Fumigatus. GENRE VINGT-DEUXIÈME. TRAQUET, Saxi- COR ET OA ee Traquet rieur , Sa. Cachinnans. . — moteux, 94 Ænanthe. . ÿ 215 216 218 669 IV 6138 161 670 TABLE III Traquet stapazin, Sa. Stapazina. 239 164 — oreillard , Sa. Aurita. . . 241 — Jleucomèle, Sa. Leucomela. 243 — tarier, Sa. Rubetra. . . . 244 — rubicole, $a. Rubicola. . 246 GENRE VINGT-TROISIÈME. ACCENTEUR, ACCRO ES LUE le RARE CU 247 Accenteur pégsot ox des Alpes, Ac. Alpinus. . . . 248 — calliope, Ac. Calliope. — mouchet, 4c. Modu- laris Le 249 — montagnard, 4c.Mon- lunellus. 5-24 20.7. 251 GENRE VINGT-QUATRIÈME. BERGERON- NETTE, Motacilla. . . . . . . . 252 Bergeronnette lugubre, Mo. Lugu- brise 62 0 te ete 253 — grise, Mo. Alba. . 255 — Yarrell, Mo. Yar- CTI L IE ONE FRERE — jaune ow boarule, Mo. Boarula. . 257 — citrine, Mo.Citreola 259 — printanière , Mo. Mlavas = So: ua: 260 — flavéole, Mo. Fla- veola. . . GENRE VINGT-CINQUIÈME. PIPIT, Anthus. 261 Pipit Richard, An. Richardi. . . 263 165 166 167 168 171 620 CORRÉLATIVE. Pipit spioncelle, Æn. Aquaticus. 265 — obscur ou maritime, An. OSCAR LACET LUE. — rousseline, {n. Rufescens. . 267 — farlouse, An. Pratensis. . . 269 — à gorge rousse, 4n. Rufo- gularis. ; . — desbuissons, 4n. Dre 271 ORDRE QUATRIÈME. GRANIVORES, Granivores. . . GENRE VINGT-SIXIÈME. ALOUETTE, A/auda. 274 Are Section. Alouette Dupont. A. Dont — bifasciée, Al. Bifasciata. APASAORON en Le à ets te cos Alouette à hausse-col noir, 4!. A1- pestris. — Kolly, 41. Kollyi. — deschamps, 47. Arvensis. 281 — lulu, 47. Arborea. . . . 282 — cochevis, Al. Cristata. . 277 — Calandrelle, Æ4!. Bra- chydactyla. . . . . . . 28h — Isabelline, 47. Isabellina. DEAD Us ee Alouette Calandre, 47. Calandra. 276 — nègre, Ab. Tartarica. 275 GENRE VINGT-SEPTIÈME. MÉSANGE, Parus. 286 Irc Section. i S) lrains . . . . . . . 287 671 IN 623 628 635 636 637 672 TABLE I Mésange charbonnière, Pa. Ma- DOTE SO RN PT EUpe 287 — petite charbonnière, Pa Alter Ne 288 — bleue, Pa.Cæruleus. . . 289 — bicolore, Pa. Bicolor. . — huppée, Pa. Cristatus. 290 — nonnette,Pa.Palustrurs. 291 — lugubre, Pa. Lugubris. 293 — à ceinture blanche, Pa. Sibarieus JDE 1e 294 — azurée, Pa. Cyanus. . 295 — à longue queue, Pa. Caudeiua. :/ 2308 296 2 Section. Riverains. . . . . .. 298 Mésange moustache, Pa. Biar- MLCUS à an Le ete id. 3° Section. Pendulines . . . . .. 300 Mésange rémiz, Pa. Pendulinus. id. GENRE VINGT-HUITIÈME. BRUANT, Em- bete Ne et A Eu tee 302 Are Section. Bruyans proprement sos EEE", Eh sua ReRe 303 Bruant crocote, Em. Melanoce- Dhala es ee id, — jaune, Em. Citrinella. . 304 — prôoyer, Em. Miliaria. . 306 — de roseaux, Em. Schcœ- TACIUS NES ENS tete ce 307 — demarais, Em. Palustris, IUT IV CORRÉLATIVE. Bruant à couronne lactée, Em. Pythornus. : ! 5. . . 310 — ortolan, £m. Hortulana. 311 — cendrillard. Em. Cœsia. — striolé, Em. Striolata. . — zizi ou de haie, Em. Cir- MS D, 2 2, 313 — fou ou de pré, Em. Cia. 215 — rustique, Em. Rustica. — auréole, Em. Aureola. . — jacobin, Em. Hyemalis. — mytilène, Em. Lesbia. . 317 — gavoué, Em. Provincia- PARA Te 2° Section. Bruans plectrophanes. 318 Bruant de neige, Em. Nivalis. . 319 — montain, Em. Calcarata. 322 GENRE VINGT-NEUVIÈME. BEC-CROISÉ, Load . 6 ter, et pers 324 Bec-croisé perroquet, Lo. Pit- tiopsittacus . . . 325 — des pins, Lo. Curvi- POSTE; his": 328 — leucoptère, Lo. Leu- coptera. . . + . . GENRE TRENTIÈME. BOUVREUIL, Pyrrhula 331 Bouvreuil dur-bec, Py. Enu- — cleator. « . . . . 339 — pallax, Py. Rosea, . 355 673 IV 640 674 TABLE I Bouvreuil cramoisi, Py. Ery- ERPANG »,5 5 © 330 — commun, Py. Vul- JOB sen 2er 338 — githagine, Py. Githa- L'DLCT PNR RE — àlongue queue, Py. Longicauda. . . . 310 GENRE TRENTE - UNIÈME. GROS -BEC , Pine. Lis tester ee 341 4re Section. Laticones. . . . . . . 344 Gros-bec vulgaire, Fr. Cocco- thraustes . . . . . id. —_ verdier, Fr. Chloris. 346 — incertain , Fr. {n- CORLG RT _ soulcie, Fr. Petronia. 348 — moineau , Fr. Do- mesticaiii 5.14 le 300 — espagnol , Fr. Hispa- niolensis. . . . .. 303 _ friquet, Fr. Montana. 354 _ islandais, Fr. Islan- CU aa net. — serin ox Cini, Fr. Se- DATES. ds de à de 356 2e Section. Brévicones . , . . .. 394 Gros-bec pinson, Fr. Cœlebs. . id. 260 642 642 CORRÉLATIVE. Gros-bec des Ardennes, Fr. Montifringilla. . . 360 — niverolle , Fr. Ni- vus. 27 2 N 362 — linotte, Fr. Canna- DIRE LIEU 364 — de montagne , Fr. Montium . . . .. 368 3° Section. Longicones. . . . . . 370 Gros-bec venturon, Fr. Citri- nella: à: « + | à 24: _— tarin, Fr. Spinus. . 371 — boréal, Fr. Borealis. — sizerin, Fr. Linaria. 373 — chardonneret , Fr. Carduelis. . . .. 376 ORDRE CINQUIÈME.ZYGODACTYLES, Zygodactyli GENRE TRENTE-DEUXIÈME. COUCOU. Cu- Coucou gris, Cu. Canorus. . . 381 — geai, Cu. Glandarius. — cendrillard, Cu. Cine- TOSUSY Neon JAI. 5: GENRE TRENTE-TROISIÈME. PIC, Picus. 388 Pie noir, Pi. Martius. . . . . ... 390 — vert, Pi: Firidis +, nu . 391 — cendré, Pi. Canus . . . . . . 593 — épeiche, Pi. Major. . . ... 395 — leuconote, Pi, Leuconotus. . . 396 PARTIE IVe 675 64 676 TABLE LR 1 Pic mar, Pi. Medius. , , ,. . .. 398 282 — épeichette, Pi. Minor. . . .. 399 283 — tridactyle, Pi. Tridactylus. . . A01 id. GENRE TRENTE-QUATRIÈME. TORCOL, ÉrORD. La UN à te Looe 4103 284 Torcol ordinaire, Ÿr. Torquilla. id. id. ORDRE SIXIÈME. ANISODACTYLES , Anisodactyli . . ., 4. 4 à .. 405 285 GENRE TRENTE-CINQUIÈME. SITELLE, SG. ane à 5 side 406 id. Sitelle torchepot , Si. Europæa. . 407 ibid. — soyeuse, 195. Soriaca. . . . — syriaque ou des rochers, 51. D YF à sua ue 286 GENRE TRENTE-SIXIÈME. GRIMPEREAU, EeriWié , 5 aout: 408 288 Grimpereau familier, Ce. Familia- PES A ne ons atades cu AVEC A1Q id. GENRE TRENTE-SEPTIÈME. TICHODROME, Tichodrama.. J - ou AA1 290 Tichodrome échelette, Ti. Phœni- Coptera sm 4185 « le, da BAD id. GENRE TRENTE-HUITIÈME. HUPPE, Upupa. 414 291 Huppe puput , Up. Epops. . . .. 415 id. ORDRE SEPTIÈME. ALCYONS, Alcyo- UT PRE ET TS 418 293 GENRE TRENTE-NEUVIÈME. GUÉPIER, Me- id. id. Guépier vulgaire, Ye. Apiaster. . 420 ibid. — Savigny, Me. Savignii. . . IV 645 647 id. 649 CORRÉLATIVE. TOI GENRE QUARANTIÈME, MARTIN-PÊCHEUR, Ales Moi vil aput 421 294 Martin-pécheur pie , 4/. Rudis. . id. — Alcyon, Al. Ispi- de 1:18 are 423 296 ORDRE HUITIÈME. CHÉLIDONS, Che- lidones: senti, 5. ns 425 297 GENRE QUARANTE-UNIÈME. HIRONDELLE , Hand; os Li th id. id. Hirondelle de cheminée, Hi. Rus- LIRE SOONS ‘a E 1% 427 ibid. — rousseline , Hi. Rufula. 298 — de fenêtre , Hi. Urbica. 428 300 — de rivage, Hi. Riparia. 429 id. — derocher, Æi.Rupestris. 430 ibid. — Boissonneau , A1. Bois- sonneauËr . $ GENRE QUARANTE-DEUXIÈME. MARTINET, Cupolus. , unes. SA 35 432 305 Martinet à ventre blanc, Cy. lpi- nuS is à EN 133 id. — de muraille, Cy. Mura- EBanst t SN o'Un 434 id. GENRE QUARANTE-TROISIÈME. ENGOULE- VENT , Caprimalqus. . . . . . 435 304 Engoulevent ordinaire , Ca. Euro- pœus.. … 1, 436 id — àcolhier roux, Ca. Ru- ficollienasssh AS à 138 ibid. RE 652 678 TABLE Il ORDRE! NEUVIÈME. PIGEONS , Columbæ. 441 GENRE QUARANTE-QUATRIÈME. PIGEON, Colum- Da: 2e MR TA RE THON A4? Colombe ramier, Co. Palumbus. . . .. hA4 — ‘colimbin, Co. Œnas. . , . . HAS =, “biset Co: Livia INR ATER 446 — voyageuse, Co. Migratoria. . — tourterelle, Co. Turtur. . . . LAS ORDRE DIXIÈME. GALLINACÉS, Gallinæ. 450 GENRE QUARANTE-CINQUIÈME. DINDON SAUVAGE, Meleagris Gallopavo . . . . . . .. GENRE QUARANTE-SIXIÈME. FAISAN, Phasianus. 452 Faisan vulgaire, Ph. Colchicus. . . . . 453 +. tricolore Ph. Pictusn et. | © GENRE QUARANTE-SEPTIÈME. TÉTRAS , Zetrao. 455 Tétras auerhan , Te. Urogallus. . . .. 457 — rakkelhan ox hibride, Te. medius. 459 — birkhan, Te. Tetris... ... .. 460 — gélinotte, Te. Bonasia, . . . , . 463 — rouge, Te. Scoticus. . . . . . . . AG5 — ptarmigan, Te. Lagopus. . . . . 468 — hyperboré, Ze. [slandorum. . . . — des saules, Te. Saliceti. . . .. 471 — à doigts courts, Ze. Brachydacty- lus EE SRE) Lt GENRE QUARANTE-HUITIÈME. GANGA , Pfero- DIESE ŒUES MS ES RO TR A7A Ganga unibande, Pt. Arenarius. . . . 176 di oata PE. Stars se Ne 47S GENRE QUARANTE-NEUVIÈME, PERDRIX, Perdir. 180 IV 307 id. ibid. 308 id, 309 512 313 id. 31/4 id ibid. CORRÉLATIVE. 679 IT IV Are Section. Francolins. . . . . . . . .. 182 331 Francolin à collier roux, Pe. Francoli- NUS: RCE QUERL. MOUSE id. ibid. 2e Section. Perdrix proprement dites. . AS4 332 Perdrix bartavelle , Pe. Saxatilis. . . id. id. — rouge, Pe. Rubra. . . . .. 485 ibid. — gambra, Pe. Petrosa. . . . . AST 333 — grise, Pe. Cinerea. . . .. . 488 334 Section. Cailles. : : : . . 2 A9A id. La Caille, Pe. Coturniz. . . . . . . . id. ibid, fe Section. Collins. : 1:14. LUNA 335 Colin colenicui, Pe. Borealis. . . .. id. GENRE CINQUANTIÈME. TURNIX , Hemipodius. 493 338 Turnix tachydrome, He. Tachydromus. 494 340 — àcroissans, Le. Lunatus. . . . . A95 ORDRE ONZIÈME. ALECTORIDES. Alecto- HR ne de clan -n ot cuire eue e 497 3A1 GENRE CINQUANTE-UNIÈME. GLARÉOLE, Gla- DER UN à le A9S id. Glaréole à collier, Gl. Torquata. . . 500 ihid. — échasse, Gl. Grallaria. . . 503 — Jlacté, Gl. Lactea. . . . .. id. ORDRE DOUZIÈME. COUREURS , Cursores. 504 342 GENRE CINQUANTE-DEUXIÈME. OUTARDE, Otis, 505 1d. Mo Santion Ne on Mat ee à 506 ibid. Outarde barbue, Of. Tarda. . . . . . id. ibid. — canepetière, Of. Tetras. . . b07 343 DSechonios 52 us at oder 509 344 Outarde hubara, Of. Hubara, . . . . id. id. 680 TABLE D GENRE CINQUANTE - TROISIÈME. : COURE- VITE , Cursoriuäisdaveus NP RE BAL 345 Coure-vite isabelle, Cu. fsabellinus. 513 id. — de Coromandel, Cu. Asia- ésbus rt NES LENS 514 — à double collier , Cu. ‘ Bi- ainéluss hs A RUMIEN LS 515 ORDRE TREIZIÈME. GRALLES, Gralla- LORS A re OUR PANNES 516 547 Are Division. Gralles à trois doigts. . . .. b19 id. GENRE CINQUANTE- QUATRIÈME. (EDICNÈME, OEdienemus, NS RE Lo nuits à id. 3 Œdicnème criard, OEd. Crepitans. . 521 id. GENRE CINQUANTE-CINQUIÈME. SANDERLING , LATE CRRSRENENNENS OCR REA 522 2bid. Sanderling variable , Ca. Arenaria. , 524 ibid, GENRE CINQUANTE-SIXIÈME. ECHASSE, Æiman- Logis RS PNR ACT cet, 271 Echasse à manteau noir, Ai. Mela- DOPIETUS a 8 NU ae die Ne ENS 528 GENRE CINQUANTE-SEPTIÈME. HUITERIER, /&- LOT LAS SE Do EE A PO ME LE PER 530 Huiterier pie, Hæ. Ostralegqus. . . . 531 — à manteau, He. Palliatus. 532 — noir, Jœ. Niger. . . . .. 233 GENRE CINQUANTE-HUITIÈME. PLUVIER, Cha- TOUTE PR Re et Eat de 7 id. Pluvier doré, Ch. Pluvialis. . . . . 35 — armé, Ch. Spinosus, , . .. — guignard, Ch. Morinellus. . 537 390 id. 352 id. 353 359 CORRÉLATIVE: IL Pluvier à plastron roux , Ck. Pyrrho- PROTRT LEE SE QUE Grand pluvier à collier, Ch. Hiau- (21: DAS PANNES AE EX D der Mic Mae 539 Petit pluvier à collier, Ch. Minor. . 542 Pluvier à collier interrompu, Ch. Cau- 11171017. SARL SAC CEUT ES SRE 54 2 Division. Gralles à quaire doigts. . . . 546 GENRE CINQUANTE-NEUVIÈME. VANNEAU, ’a- VD RER à AU eme rtaetente ter de nus de id. — keptusckha, Wa. Keptus- CHhGS s 4221 Cire lus tit aie NERO ee Rs. D + a 050 Vanneau huppé, Va. Cristatus. . . . vd. GENRE SOIXANTIÈME. TOURNE-PIERRE, 59frep- AU P RR RT ES MXE etat 992 Tourne-pierre à collier, S£. Collaris. 553 GENRE SOIXANTS-UNIÈME. GRUE, Grus. . . . bb6 Grue leucogérane , Gr. Leucogeranos. — cendrée, Gr. Cinerea. . . . ,. 5b7 — demoiselle, Gr. Wirgo. GENRE SOIXANTE-DEUXIÈME. CIGOGNE, Ci- COTE Es nr ee OT ce 509 Cigogne Maguari, Ci. Maguari. . . . 563 — blanche, Ci. Alba. . . . .. 560 …— noire, Ci. Nigra. . . . .. 561 GENRE SOIXANTE-TROISIÈME. HÉRON, Ardea. 564 Are Section. Héron proprement dit. . . . 567 ibid. ibid. 364 365 366 367 682 TABLE I Héron cendré , Ar. Cinerea. . . . .. 567 — pourpré, Ar. Purpurea. . . . 570 — aigrette, 4r. Egretta. . . .. 572 — aigrettoide, Ar. Egrettoides. — garzette, Ar. Garzetta. . . . 574 — aigrette dorée, Ar. Russata. . — Vérany, 4r. Verany, . . .. 2e Section. Butor. =: dx Net NE 577 Héron grand butor, Ar. Stellaris. . . 580 — lentigineux, Ar. Lentiginosa. . — crabier, Ar. Ralloïdes, . . .. 581 — blongios, 4r. Minuta. . . .. 084 GENRE SOIXANTE -QUATRIÈME. NYCTICORAX. IVMCHCOTRE, 4 +, 4. Lie = js todt Bihoreau à manteau, Ny. Ardeola. . 577 GENRE SOIXANTE-CINQUIÈME. FLAMMANT, Phœnicopterus. Flammant rose, Ph, Antiquorum. . . 587 GENRE SOIXANTE-SIXIÈME. AVOCETTE, Recur- CHERE PR ON RE D MT M TC 89 Avocelte à nuque noire, Re. Avo- CORNE AE ENT 590 — isabelle, Re. Americana. . 592 — àcou marron, Re. Rubri- COS LE Sr ae id. — orientale, Re. Orientalis. . 593 GENRE SOIXANTE-SEPTIÈME. SPATULE, Platalea. 593 Spatule blanche, PL. Leucorodia. . . . . 595 GENRE SOIXANTE-HUITIÈME. IBls, bis. . . . 597 Ibis falcinelle, 26. Falcinellus. . . . 598 387 id. BI) id, CORRÉLATIVE. Il Ibis sacré, 1h. Religiosa. . .. .. GENRE SOIXANTE-NEUVIÈME. COURLIS , Veu- MIBNAUSS AUS UN be epalione de 601 Courlis cendré, Ve. Arquatus. . . . . 603 — corlieu, Ne. Phæopus. .. . . 604 — à becgrêle, Ne. Tenuirostris. GENRE SOIXANTE-DIXIÈME. BÉCASSEAU, Tringa. 606 Bécasseau cocorli, Tr. Subarquata. . 609 — pectoral, Tr. Pectoralis. — brunette ou variable, Tr. Y'a- TRES ITR ee = fon 612 — de Schinz, Tr. Schinzü. . — platyrhynque, Tr. Platyrhyn- — violet , Tr. Maritima. . . . 619 — Temmia, Tr. Temminchi. . 622 — échasses, Tr. Minuta. . . . 624 — rousset, 77. Rufescens. — canut ox Maubèche , Tr. Ci- GENRE SOIXANTE-ONZIÈME. COMBATTANT, Ma- Chetes MARS le dé Vers LODEL Combattant variable , Ma. Pugnaz. . . id. GENRE SOIXANTE-DOUZIÈME. CHEVALIER, To- ANUS nus PAPA EAAUE 635 Are Section. Chevaliers proprement dits, 637 Chevalier semi-palmé, To. Semipalmata. id. — arlequin, To. Fuscus. . . . 639 — gambette, To. Calidris. . . . 643 — stagnatile, 70. Stagnatilis. . 647 683 IV 390 393 id. 394 id. 396 397 id. 399 A01 103 404 405 407 408 409 411 id, 412 id. ibid. 415 id. 414 684 TABLE | 14 Chevalier à longue queue , To. Bartramia. 650 415 — Cul-blanc, To. Ochropus. . 651 id. — Sylvain, To. Glareoia. . . . 654 416 — perlé, To. Macularia. . . . . 656 17 — guignette, To. Hypoleucos. . 657 419 % Section. Chevalier à bec retroussé. . 658 420 Chevalier aboyeur, To. Glottis. . , . 659 14. GENRE SOIXANTE-TREIZIÈME. BARGE, Limosa. 662 ibid. Barge à nuque noire , Li. Melanura. 664 421 — de Meyer, Li, Méyeri: 1°. . . 122 — rousse, Li. Rufa. . . :.... 668 424 — .Teték, 2% Térek} sr 18," 426 GENRE SOIXANTE-QUATORZIÈME. BÉCASSE, Sco- polame « sin 6 ss 4 5 2 0e 672709 Are Section. Bécasse proprement dite. . 673 429 Bécasse ordinaire, 9e. Rusticola. . . id. id. 2e Section. Bécassine. . . . . . . . .. 675 430 Bécassine double, Sc. Major. . . .. id. id. — sabine, 9e. Sabini. . ... 132 _— ordinaire, 19c. Gallinago. . 676 433 _ erratique , 19c. Peregrina. . 435 = sourde , 9c. Gallinula. . . . 678 436 3° Section. Bécassine chevalier. . . . . 679 437 Bécassine ponctuée, Sc. Grisea. . . id. id. GENRE SOIXANTE-QUINZIÈME. RALE, Rallus. 682 138 Rale d’eau vulgaire, Ra. Aquaticus. . 683 id. GENRE SOIXANTE-SEIZIÈME. POULE-D’EAU, Gal- hinulas MEN EE S'UMNOTS. 685 A39 Are Section. . . . .« + 686 id. Poule-d'eau de genet, Ga. Crex. . . id. ibid. CORRÉLATIVE. Il Poule-d'eau marouette, Ga. Porzana. 688 — poussin, Ga. Pusilla. . . 690 685 IV 410 à7. — Baillon, Ga. Bailloniü. . . 692 ibid. ONE HO LUEUR -@n à ele. = « ete 693 Poule-d'eau ordinaire, Ga. Chloropus. id. GENRE SOIXANTE-DIX-SEPTIÈME. TALÈVE, Por- DRM RE ne ce Re ce ee le 696 Talève porphyrion , Po. Hyacinthinus. . 698 — à manteau vert, Po. Smaragnotus. 700 — à manteau noir, Po. Melanotus. 701 ORDRE QUATORZIÈME. PINNATIPÉDES , Pinnatipedes. . , 4 . . . . . . . 703 GENRE SOIXANTE-DIX-HUITIÈME. FOULQUE, Puhon As La 254 ARS 705 Foulque macroule, Fu. Atra. . . . . 706 GENRE SOIXANTE-DIX-NEUVIÈME. PHALAROPE, Phalatops finite rs os ee 708 AerPechions id. 48, la dns oh dant ait 709 Stan Ph. ARE id. 2 Section, , . . . « … POLE 172 Phalarope platyrhinque, Ph. Diinhits Chu Re 0 LORS. id. GENRE QUATRE-VINGTIÈME. GRÈBES, Podiceps. 716 Grêbe huppé, Po. Cristatus. , . . . . 717 — jou-gris, Po. Rubricollis . . . 720 — arctique, Po. Articus. . . .. — cornu ouesclavon, Po. Cornutus. 721 — oreillard, Po. Auritus. . . . 725 — Castagneux, Po. Minor. . . . 727 EUU id. 422 id. Ur id. ibid. 445 id. ibid. 446 id. 4AS id. ibid. 149 A50 A5A A52 686 TABLE IL ORDRE QUINZIÈME. PALMIPÈDES, Pal- mipedes Fe S rar qe 2e ADR UNE PAIN 730 GENRE QUATRE-VINGT-UNIÈME. HIRONDELLE DE MER ,9/erna Hirondelle demer tschegrava, St. Caspia. 733 a Caugek, 154. Cantiaca. 735 voyageuse, 194. Affinis. Doupall, St. Dougalli. 738 Pierre Garin, 19t. Hi- arctique . 494. Arctica. 742 hansel , St. Anglica. . 74 noddy , St. Stolida. . moustac , St. Leucopa- REA S ttan RE ICT 746 leucoptère, ,5f. Leu- copier a EE CNE 747 épouvantail, St. Nigra. 749 Petite hirondelle de mer , 54. Minuta. . 752 GENRE QUATRE-VINGT-DEUXIÈME. MOUETTE , Larus. lle dote Mes 2 CSL EAN 754 Mouette burgermeister, La. Glaucus. . 757 leucoptère , La. Leucopterus. . àmanteau bleu, La. Argentatus. 764 à manteau noir, La. Marinus. . 760 à pieds jaunes, La. Flavipes. . 767 ichthyaète , La. Ichthyaetus. . blanche ow sénateur, La. Ebur- Audouin, La. Audouini. . IV 453 id. 454 id. ibid. 457 458 id. 460 A61 463 id. AG4 id. 465 167 id. 470 471 id. 472 474 475 CORRÉLATIVE. Il DANSE à pieds bleus, La. Canus . . . 771 — tridactyle, La. Tridactylus. . . 774 — à bec grêle, La. Tenuirostris. — à capuchon noir, La. Melano- CÉDRIUS TES Me uie eo» 777 — à capuchon plombé, La. Ars ; . 779 — rieuse ox à capuchon bris Ta: Ridibundus : : : . ... .". 780 — à masque brun, La.Capistratus. 785 — àirisblanc,La.Leucophthalmus. — de Sabine, La. Sabinei . . . — pygmée, La. Minutus. . . .. 787 GENRE? QUATRE - VINGT - TROISIÈME. STERCO- RARE. esiris on ui. RUES 790 Stercoraire cataracte, Le. Cataractes. . 792 —— pomarin , Le. Pomarina. . . 793 — Richardson, Le. Richardsont. — parasite ox labbe, Le. Para- SHC, Te ele 796 GENRE QUATRE-VINGT-QUATRIÈME. PÊTREL, Procellariniis fs Mi ls . . 800 Pétrel fulmar, Pr. Glacialis. . . . ... S02 GENRE QUATRE — VINGT — CINQUIÈME. PUFFIN, PUNMUS Se. Cr A pie S04 Pétrel cendré ox Puflin, Pu. Cinereus. . 805 — majeur ox arctique, Pu. Major. . — manks, Pu. Anglorum. . . . .. 806 — obscur, Pu. Obscura. . . . . .. 808 GENRE QUATRE-VINGT-SIXIÈME. TUALASSI- Mi | TABLE DROME , Zhalassidroma. . . . . . . . 809 Thalassidrome de Leach, Th. Leachü. . 812 — de Wilson, Th. Wilsonii. - tempête, Th. Pelagica. . 810 GENRE QUATRE-VINGT-SEPTIÈME. Oie, Anser. 816 Oie hyperborée ou de neige, An. Hy- perboreus Sens ee id. — cendrée ox première, An. Fe- PUR Us ra AN SA RER" ES 818 — vulgaire ou sauvage , An. Segetum. 820 — rieuse ow à front blanc, An. Albi- FTONR dus anata A 4 Nr, 821 — bernache, An. Leucopsis. . . . . . 823 — à bec court, An. Brachyrhynchus. — cravant, An. Bernicla. . . . .. . 824 — àcouroux, 4n. Ruficolhis. . . . . 826 — égyptienne, Au. Ægyptiacus. . . GENRE QUATRE - VINGT - HUITIÈME. CYGNE, Chen sé e Sie F0. me ET 828 Cygne à bec jaune ou sauvage, Cy. Mu- SACUO NE PIE ARE EDEN RER PERS id. — deBewick, Cy. Bewichü . — tuberculé o domestique , Cr. ONDR. M EN TE + + : 850 GENRE QUATRE - VINGT-NEUVIÈME. CANARD, ITS ES RUN Ie de Vale Las cOME 2e 831 Canard kasarka, An. Rutila. . . . .. 832 — tadorne, An. Tadorna. . . . . 833 527 529 id. b31 id. — sauvage, An. Boschas. . . . .. 835 ibid. , GORRÉLATIVEs. rie e MN Il Canard chipeau ow je An. Stre= PET SRE + \ . 837 à longue nou ou niet AU us ta viest | 838 sifleur, An. Penelope. . , , . . 840 glousseur, An. Glocitans. . . . sponsa, An. Sponsa. . . . .. sarcelle d'été, An. Querque- URSS UT cles 844 sarcelle d'hiver, An. Crecca. . 846 souchet, An.{Clypeata. . . . . 842 eider, An. Mollissima. . . . . 818 à tête grise, An. Spectabilis. . 851 marchand , 4n. Perspicillata. , S53 double macreuse, 4n. Fusca. . 854 macreuse, An. Migra. . . . . 856 siflleur huppé, An. Rufina. . . 864 marbré, An. Marmorata. . . . milouinan, An. Marila, . . . . 865 milouin , An. Ferina. . . . . . 868 à iris blanc ou Nyroca, An. Leu- cophthalmos . . . .. . . .. 876 morillon, An. Fuligula. . . .. 873 de Steller, An. Dispar. . , . . à collier ow histrion, An. His- DOMIQN 1 5 are le ntm 204 . 878 garrot, An. Clangula. . . .. 870 de Barrow , An. Barrowü. , ,, de Miclon, An. Glacialis. . . , 860 couronné , An, Tao als . 859 690 TABLE Il GENRE QUATRE-VINGT-DIXIÈME. HARLE , Mer- USE MR eus à ve 2 RS 880 Grand harle, Me. Merganser. . . . .. 881 Harle huppé, Me. Serrator. . . . . .. 884 à — couronné, Me. Cucullatus. . — piette, Me. Albellus. . . . . .. 817 GENRE QUATRE-VINGT-ONZIÈME. PÉLICAN , Pe- lecanus' "5. 5,525 46 RENMAURS 889 Pélican blanc , Pe. Onocrotalus. . . . . 891 LE + frisé, PeCrispusi, +" RU GENRE QUATRE-VINGT-DOUZIÈME. CônokEn Caro; >: 3 NURMENRRRS, SAS 2 NME 593 Grand cormoran, Ca. Cormoranus. . . 894 Cormoran nigaud , Ca. Graculus. . . .. 897 — largup , Ca. Cristatus. . . . 900 — pygmée, Ca. Pygmœus. . . . 901 GENRE QUATRE-VINGT-TREIZIÈME. FOU, Sula. 904 Fou blanc oz de Bassan , Su. Bassana. . 905 GENRE QUATRE - VINGT - QUATORZIÈME. PLON- GEON , Colymbus . . . , . . . . .. 908 Plongeon imbrin, Co. Glacialis , . . . 910 — lumme o% à gorge noire, Co. ARENCUS EN. à POSE, 943 c — Cat-marin 0% à gorge rouge, Co. Septentrionalis . . . . . 916 GENRE QUATRE-VINGT-QUINZIÈME. GUILLEMOT , Una: :.,3 SPIMDMRLE, LR SOU L 919 Re Sechon, 'HUMSSS MR RM OT, . 921 Guillemot à capuchon, Ur. Troile. . . . id. — à gros bec, Ur, Brunnichii. . 924 CORRÉLATIVE. 4 Il Guillemot à miroir blanc, Ur, Grylles. . 925 TÉL) ÉONONENONENERNES CET SA. À 928 Guillemot nain, Ur. Alle, . . .. . . . id. GENRE QUATRE-VINGT-SEIZIÈME. MACAREUX, JT ON CRÉENT EEE 931 Macareux glacial, Mo. Glacialis. . — moine, Mo. Fratercula. . . 933 GENRE QUATRE - VINGT - DIX-SEPTIÈME. PIN- OUI: AE on joe mue dues letete 935 Pingouin macroptère , 47. Corda. . . . 936 — brachyptère PAI. Impennis. . 939 Appendice à la troisième partie (voir en outre chaque espèce à son ordre et à son genre). Addition à divers articles des 3° et 4° parties. 940 Table alphabétique des espèces contenues dans les deux premières parties. . . . . . 941 FIN DE LA TABLE CORRÉLATIVE. PARTIE IVe. 15 ETS : 4 4 à E vin 4 \ " TETE FL tuerie vid Yon -Sût eu eu ne. ; MAPS r | | APE papa civegtd | none ci sine RCE su Fe ot ele js of 348 ‘ja ŒTE \ 4 sex TT 18,4 EP ne ÉAOVILr ou } cost 20080 she ms ès La s), ka # RL 2H AT zut pl med L MCE à 4 o ni L : E L En c S , = { LI: { C 1e F < = \ = E E ss L ‘ LJ + É À ; : le # FR ° ' tue \ Ve 4 P Ce. S 11” 2 : = i v/4 Page 340, lgne 25, au lieu de : Teutschl, lisez: Deutschl. — 316, — 1let 12, — Pintep , lisez : PAINTED. — 333, — 45, — chez les oiseaux, lisez : chez tous les oiseaux, etc. e — 338, — 7, _— Yarrel, lisez : Yarrell. — 363, — 48, — STEINWZÆLZER , lisez : STEIN- % WALZER. — 397, — 4, — SusarcuaTA, lisez: SUBARQUATA. — 398, — L 26, — Penn, lisez : Pesixa. — 404, — 5et6, = BREITSCHNÆBLIGE, lisez: BREIT- SCHNABLIGE. — 415, — 44, — Actitis, lisez : Actilis. — 420, —- 9, Cu GRAWE, lisez : GRAUE. — 440, — 7 A, Ronsauax, lisez : Ronr — 473, — 21, — Lustzsa, lisez : Zusatz — AS9, — 42, — SaBines, lisez : SABINE’s. mn — id. — 18, — Commuu, lisez : Commune. — 512, — 43, — TuazassrpROMI, lisez : THALASsI- ® DROMA. — 515, — 46, — Thalassidomar , lisez : Thalas- sidroma — 517, — 4etb, — Same Me : lisez ; Seuvu- GANSSENTE. . — 518, — 40, — BLÆSSENGANS , lisez: BLAESSEN- GANS. Dee, — 14, — KzeinrussiG , lisez : KLEINFUS- SIGE, — 525, — 23, — ganse grau, lisez raw — 547, — 5, _— Turrep, lisez : T — 549, — Jets, — b, lisez : Taschenb. — id, — 23. même observation — 574, — 25, au lieu de : Uriatroile, lisez : Uria troile. — 577, — 23, — nache, lisez : nach. pa — 622, — 18, 2< cinereo-capilia, lisez : cineree- \ capila. : — 64, — 8, — le fascicule 24 , lisez : La fus- A | cicule 22. ; ————— — à 2 : +..90 il Ga CRUE L | a na ea NN rh ’ ; CAEN j ù æ ‘M is ä 1199 ? 6 Me — Fan ‘ ‘ 1 ; : 1 î 0 LA ï 1 ; * , = ; - à “ b l * de, L: \ "| » { ’ 1 | f A l 4 _e À à mn ; L, € ) 0 | f ï Le : #4 : { ÿ : il | Ï i là " Li n ; ‘ . ' LA L , + pe . te # 4 % Be pie 1? Lien L ï Lh a, PCR a e + " CC DORE. = sh LC D