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A1", 400 LAURE MATÉRIAUX à POUR SERVIR A L'ÉTUDE LONGICORNES . ve Ame CAHIER, 2m PARTIE par Maurice PIG Directeur de l’Echange SAINT-AMAND (Cxer) IMPRIMERIE BUSSIÈRE 70, RUE LAFAYETTE, RUE D'AUSTERLITZ ET RUE DE LA POTERIE (Juin 1903) J …— MATÉRIAUX POUR SERVIR A L'ÉTUDE DES LONGICORNES 4 IVme Cahier, 2° Partie (1) AVANT-PROPOS 4 Mon avant-propos sera court, proportionné au présent cahier et écrit “ fout d’abord pour solliciter l’indulgence de mes lecteurs et remercier … fous mes aimables correspondants. Mais je dois cependant écrire quel- 1 ques lignes préliminaires, si non instructives. Dans un récent article, imprimé à part et intitulé « Espèces et variétés - omises ou incomprises », j'ai relevé plusieurs omissions graves, et ré- - pondu d’une façon discrète à certaines critiques, soit publiées, soit 27 litteris, qui ont été faites ces derniers temps par des auteurs trop disposés - à voir toujours quelque chose de répréhensible dans les travaux d’autrui, - tandis qu’ils usent d’une indulgence exagérée pour juger tout ce qu'ils | produisent. D Je reproduirai ici une note seulement (celle-ci abrégée et légèrement | modifiée) de mon article, parce que cette note peut trouver assez souvent » son application exacte dans l'étude des Longicornes. « Un point de doute me semble préférable à une affirmation qui, ultérieurement, pourrait deve- enir erronée. Il ne faut pas oublier que le même insecte peut être vu dif- - féremment, espèce pour les uns, variété pour les autres. Si je décris une “espèce ornée d’un point de doute, je ne veux pas faire croire à une espèce quin'en est pas une, je cherche à présenter ainsi, d’une façon plus pra- tique, une modification certainement marquée, mais dont la valeur (x) Saint-Amand (Cher), juin 1903, Imprimerie BussiÈère. — Tous droits réservés. 1 — 9 — exacte peut être discutable, c’est-à-dire cette forme particulière pouvant . être présentée avec autant de raisons à l'appui, soit comme variété, soit comme espèce ; à notre époque surtout où l’on parle beaucoup des formes de transition, le point de doute est plutôt une nécessité qu’une inutilité, à plus forte raison une faute. Faut-il un ou plusieurs caractères pour spé- cifier? Qu’appelle-t-on, sans contestation possible, un bon caractère? Le jour où nous aurons une définition exacte et immuable de l’espèce, le point de doute n’aura plus de raison d'être mais, en attendant, il tient bien sa place, et mérite d’être employé plutôt que critiqué... » | Comme exemples de Longicornes différemment interprétés par les au- teurs, je mentionnerai : Srangalia v. nigrosuturalis Reitt. (décrit comme espèce et maintenant admise comme variété), Sérangalia ferruginipes Pic et Phytœcia grandis Pic (décrits comme variétés et acceptés comme espèces par Reitter), Clyfus ciliciensis Chevr. (espèce valable et cependant mise en synonymie), la longue suite des synonymies variant suivant les auteurs, etc. Dernièrement, on a écrit beaucoup sur la phylogénie, des classifications nouvelles ont été proposées, ou discutées, par différents entomologistes ; je ne traiterai pas, à mon tour, la question de l’origine ancestrale, mais mon intention est de le faire dans un futur cahier, car je considère qu’au- jourd’hui cette question est encore trop dans le domaine de l’incertain . pour être abordée avec fruits. Travaillons d’abord avec les insectes que nous avons sous les yeux, distinguons-les bien entre eux, c’est plus sage que de les séparer, ou rapprocher, d’une forme fictive appelée ancestrale. Maintenant on décrit facilement des sous-espèces (la sous-espèce était à peine éclose il y a quelque 20 ans) : c’est plutôt un nouveau terme, rempla- çantla race d’autrefois, qu’une forme nouvellement produite, conséquence de l’étude ancestrale. On emploie des termes différents quelquefois pour désigner des modifications identiques ; certains auteurs accordent, au contraire, plus ou moins d'importance à une modification spécifique suivant qu’ils la considèrent comme sous-espèce, ou comme race (c'est-à- dire une variété locale); ces mots désignent des formes difiérentes, sans changer les caractères des insectes. En réalité, il existe dans la nature des formes qui sont distinctes entre elles, soit par plusieurs caractères (espèces, ou sous-espèces, races), soit par un seul caractère important (race ou va- riété ?), d’autres (variétés ou sous-variétés) (1), par des modifications moins (x) Le terme aberration n’est, pour quelques auteurs, pas distinct du terme de sous variété. — 3 — L marquées ou plus ou moins stables; les termes qui désignent des difié- F rences, s’ils changent parfois, ne changent pas les différences et c’est une des raisons qui me font penser que toutes les modifications nettes (des - espèces aux sous-variétés) doivent être nommées, pour être mieux séparées - les unes des autres, et afin de rester, si je puis m’exprimer ainsi. sans . prêter à équivoque, J?xes dans la classification ##sfable. Dans les précédents cahiers de ce modeste ouvrage, j'ai étudié la variété d'une façon étendue mais cependant limitée, je continuerai aujourd’hui, . plus convaincu que jamais que je suis sur le bon chemin en suivant la voie variétiste. Plusieurs de nos plus sérieux critiques d’antan décri- raient-ils aujourd’hui des variétés (1) si le variétisme leur paraissait _ toujours inutile ou superflu ? Maurice Pic, Digoin, 10 mai 1903. __( MM. Fauvel, (Rev. Ent., 1902 p. 10, 17) ; Bourgeois (Bull. Fr., 1903, p. 76) ; Daniel (Minc. Kol. Zeit., 1903), etc. ” AIT NOTES DIVERSES, DIAGNOSES, SYNONYMIES Macratoma Bohmi Reitt, récemment décrit d'Egypte — M. palmala F., espèce répandue en Afrique. Consulter ma note synonymique (Bul. Fr., 1903, p. 127). Leptura rubra v. Sattleri Beckh. (Dis. Ent. Z., 1901, p. 362) Q décrite comme ayant le prothorax presque entièrement noir. Pourrait être con- sidéré comme la © typique de festacea L. et, par contre, la Q à prothorax rouge pourrait être acceptée comme variété, sous le nom de v. rubra L. Leptura bitlisiensis Chevr. s. esp. armeniaca. Forme élytrale plus courte, avant-corps moins robuste, 4° article des antennes œ plus long ou moins épais que chez les exemplaires de Bitlis et régions voisines. Le 18-20 m. Arménie (coll. Pic). Leptura excisipes Dan. — Je possède une femelle d’Akbès qui me paraît devoir se rapporter à excisipes Dan. et qui, soumise autrefois à M. K. Daniel, m’est revenue sous le nom de pallens Brull., ce qui excuse un peu, vu explique, ma citation de cette espèce à Akbès (An. Fr., 1892, p. 415), citation reprochée par M. Daniel (Munch. Kol. Zeit., I, 2, 1903, p. 260). Je me demande si L. excisipes Dan. ne serait pas la race (ou sous-espèce) asiatique de pallens Brul ? Strangalia maculata var. Dayremi. Dessins noirs encore plus étendus que chez var. undulata Muls. et sinuata Panz, la fascie antérieure large- ment réunie sur la suture aux deux autres, ce qui fait qu'il ne reste plus sur le milieu des élytres, de chaque côté, qu’une macule jaune en forme de C irrégulier, de plus la fascie antérieure est prolongée anguleusementM en avant sur le disque. France : Brest (coll. Dayrem et Pic). Xylotrechus subcrucifer. Assez robuste, peu brillant, en partie roux, en partie noir, orné de dessins jaunes, antennes et pattes testacées. Tête ; rousse, étroitement noire derrière les yeux, en majeure partie pubescente, -prothorax peu long, très arrondi sur les côtés, roux, marqué de noir en Î dessous et sur le disque avec les côtés largement pubescents de jaune et,. de chaque côté du milieu, une macule discale jaune (la coloration foncée forme une sorte de croix de Malte sur le milieu du prothorax) ; écusson 4 bordé de jaune ; bandes suturale et externe en partie) étroitement rous= Fi ne g— . sâtres, le reste des élytres étant noir ou brun foncé, ces organes ornés chacun de 2 macules latérales, d’une fascie postmédiane et d’une macule apicale, celles-ci jaunes; dessous du corps pubescent de gris, presque en- tièrement noir, extrémité de l'abdomen roussâtre. Long. 17 m. Buchara (coll. Pic). Bien distinct par son dessin. Race ou sous-espèce de bucharensis Sem., très vraisemblablement. Dorcadion Heldrechi Kr. v. presuturale. Elytres ornés d'une bande supplémentaire de pubescence grise ou jaunâtre placée pas loin de la suture. Grèce : (Œta (coll. Pic). Dorcadion Destinoi Frm. v. univestitum ©. Elytres presque entièrement revêtus de pubescence fauve, sans bande latérale plus claire distincte. Syrie : Akbès (coll. Pic). Dorcadion iconiense Dan. v. fuloovestitum ©. Elytres presque entière- ment revêtus de pubescence fauve, dépourvus de bandes plus claires dis- tinctes. Asie Mre (coll. Pic). Dorcadion Viturati. Petit, peu allongé © , pas très large Ç*, orné d’une pubescence veloutée d’un noir un peu fauve avec des bandes blanchätres sur le dessus du corps, foncé et pubescent de blanchâtre en dessous ; pattes et antennes rousses, obscurcies par places. Tête relativement petite, surtout G;, sillonnée, pubescente de blanchâtre ou de fauve avec une ligne médiane longitudinale blanchâtre, flanquée de chaque côté d’une macule triangulaire veloutée noire; prothorax court, orné d’un petit tubercule latéral qui est émoussé au sommet, sillonné sur le milieu avec une ligne blanchâtre, peu étroite, flanquée de chaque côté d’une large bande ve- loutée noire (côtés ornés d’une pubescence blanchâtre), fortement ponctué près des tubercules latéraux ; écusson triangulaire, pubescent de gris ; élytres en ovale allongé G;', plus courts © , à épaules un peu effacées et l’ex- trémité subtronquée, ornés d’une pubescence veloutée d’un noir fauve, étroitement bordés de blanchâtre avec, en outre, une large bande dorsale et une plus large bande humérale, celles-ci jointes aux deux extrémités, blanchâtres, la bande humérale flanquée, sur son côté externe, d’une bande jaunâtre, bord latéral (entre la bande jaune et la bordure blanche) pubescent de blanchâtre, quelques macules présuturales d’un noir ve- louté. Chez © la forme est plus large, les élytres sont courts et offrent de plus nombreuses, et plus distinctes macules noires veloutées présuturales. Long. 10 m. Grèce (coll. Pic). Voisin de elegans Kr. avec la forme moins allongée, les membres moins clairs, les bandes blanches jointes en arrière. RE Ayant reçu récemment le Dorcadion Kæœnigi Jak. que je ne connaissais pas encore en nature, j'ai constaté que D. émpressipenne Pic en était très voisin ; ce dernier s’en distingue par les élytres plus élargis derrière les épaules, l’'écusson petit, le front orné d’une large bande de pubescence jaunâtre. D. Kænigi Jak. doit se placer entre Becker: Kr. et impressipenne Pic: Il pourrait bien se faire que Dorcadion Lederi Kr. se rapporte à Wa- gneri Kust. comme variété. Synonymie à établir, ou rejeter, par l'étude des types. Dorcadion veluchense. J'ai trouvé sous ce nom, dans la collection Kæœchlin, une forme qui semble devoir se rapporter au 7-lineatum Küst, comme variété, en étant caractérisée par les bandes blanches étroites (celles-ci au nombre de deux discales, une interne, une externe) et jointes en arrière pas loin de l’extrémité des élytres. Pattes et antennes rousses, Grèce: Veluchi.- Plusieurs exemplaires de la collection Kæchlin, ou reçus du D' Kruper. Dorcadion peloponesium. Assez étroit et allongé, dessus du corps foncé, orné d’une pubescence veloutée noire, avec des bandes blanches, dessous noir, pubescent de blanchâtre, pattes et antennes rousses, ces dernières rembrunies à l'extrémité, pubescentes. Tête sillonnée, pubescente de blanc, avec une ligne médiane longitudinale également blanche, celle-ci flanquée, de chaque côté, d’une macule triangulaire veloutée noire; pro- thorax assez court, muni d'un tubercule latéral large et émoussé au sommet, sillonné sur le milieu avec une ligne blanche assez étroite flanquée, de chaque côté, d’une large bande veloutée noire (côtés ornés d’une pu- bescence blanche), sans ponctuation distincte; écusson triangulaire, pu- bescent de blanc; élytres.un peu plus larges que le prothorax, en ovale allongé, subarrondis séparément au sommet avec les épaules un peu effacées, ces organes, densément pubescents de noir velouté, sont étroite- ment bordés de blanc et offrent, en outre, un trait interne et deux grandes bandes blanches (humérale et dorsale), celles-ci largement jointes à la base mais non au sommet, l’humérale atteignant le sommet, la dorsale un peu plus courte. Long. 12 mill. Grèce : Péloponèse (coll. Pic). Voisin de albolineatum Küst, mais forme plus allongée, prothorax orné de bandes veloutées discales foncées larges, tubercules latéraux du pro- thorax moins saillants ; de v. loratum Thoms., par la forme du corps, les fascies dorsale et humérale plus jointes en avant, les tubercules du pro- thorax plus larges et moins saillants. PR ET TT me 9 Mo Dorcadion pusillum v. berladense. $*. Pattes à coloration un peu obs- curcie, élytres ornés d’une pubescence plus uniforme ou d’une pubescence foncée plus étendue. L. 10 m. Moldavie: Val du Berlad (Montandon, in coll. A. Nicolas et Pic) Dorcadion tenuecinctum Pic. M. M. de la Escalera est l’auteur de 1a synonymie suivante (1): D. fenuecinctum Pic. — D. circumcinctum Chevr. synonymie qui me paraîtrait plus exacte légèrement modifiée et présentée de la façon suivante: circumcinctum Esc. nec Chevr. — fenuecincium Pic. M. de la Escalera pourrait bien, n’ayant vu qu’une seule espèce très varia- ble, avoir attribué à tort les deux noms spécifiques à une série de modifi- cations, tandis qu'un seul s’y rapporterait. Je doute que l’auteur espagnol ait vu le type de circumcinctum Chevr. et en outre, je constate que, le type de {enuecinctum Pic étant encore dans ma collection, M. de la Escalera n’a pas reçu mon espèce en communication. Donc, cette synonymie serait établie sans étude préalable des £ypes, par conséquent discutable et, pour cette raison, rien d'impossible que quelque erreur de spécification ait été commise. Chevrolat a décrit 2). circumcinctum de la collection Linder; or, j'ai acquis avec la collection Tournier un exemplaire de circumcinctum étiqueté #ype (insecte venant de Linder), ce qui m'a permis de constater que cet insecte différait de /enuecinctum Pic type par plusieurs différences, si non caractères nets, et faciles à voir. Pour moi, c'est aussi l'avis de coliègues à qui j'ai montré mes pes, les différences que je relève plus loin (forme du corps, dessins) sont suffisantes pour confirmer la validité de fenuecinctum Pic, différant de circumcinctum Chevr. verus ; dans tous les cas, les dessins élytraux sont indiscutablement distincts entre les deux types et la synonymie pure et simple de ces in- sectes est inadmissible. Si un auteur peut constater que la plupart des différences anciennement reconnues sont illusoires, il me semble que cela jure avec l’immuabilité vraisemblablement reconnue et nécessaire pour la création, ou la validité, des nombreuses espèces récemment décrites. Ceroplesis Millingeni Pic. Cette magnifique espèce venant d'Arabie, en outre de l'intérêt qu’elle présente par son habitat, est bien distincte de (1) J'ai envoyé dernièrement cette note (pas tout à fait rédigée dans les mêmes termes cependant), pour être publiée dans le Boletin Soc. Esp. Hist. Nat., 1903. Voir dans ce cahier, un peu plus loin, les réflexions supplémentaires inspirées par le . même sujet. Mu: la plupart des espèces du genre par sa coloration uniforme noire, les élytres dépourvus de toute macule. Cette espèce est revêtue d’une pubescence un peu brillante, légèrement fauve sur les élytres, légèrement verdâtre ou violacée sur l’avant-corps et les membres, la ponctuation élytrale est peu marquée vers les épaules et nulle à l'extrémité des élytres, le prothorax est court, très inégal avec quelques plis en dessus, les antennes ayant la longueur du corps ®, ou bien plus longues *,,, ont le 3° article très long, distinctement plus long que le 4° et leur point d’insertion est assez rap- proché, les tubercules antennifères sont subgibbeux au sommet. Long. 31- 32 mm. — Brièvement signalé dans l'Echange N° 127. Pogonochærus taygetanus. Robuste, noir et roux, pubescent de gris. Tête grosse, sillonnée ; antennes plus longues que le corps, d’un roux obscur, annelées de gris à partir du 3° article; prothorax robuste, orné sur le disque de trois callosités brillantes, la médiane à peine plus avancée que les latérales ; écusson large, arqué au sommet, pubescent de noir avec un trait médian gris; élytres très larges à la base, avec les épaules très mar- quées, progressivement atténués, tronqués au sommet, une longue épine à l'angle externe, carénés sur le disque avec la carène interne ayant cinq houpettes pileuses noires bien distinctes, la première près de l’écusson, et sur les côtés quelques petites macules noires disposées en rangées longitu- dinales puis, avant le milieu, une étroite fascie blanche oblique; pattes rousses, maculées de noir et annelées de gris. Long. 9 m. Grèce: Taygetos (coll. Pic). | Ne connaissant pas PJasoni Gglb. en nature je ne puis me rendre compte exactement si /aygelanus peut être considéré comme espèce voisine, ou regardé plutôt comme sous-espèce, dans tous les cas il diffère (ex description) de //asont par la présence d’une houpette pileuse prescu- tellaire, la coloration de l’écusson, la disposition autre du dessin élytral. Saperda perforata Pall. Je dois à l'extrême obligeance de M. Quittard un exemplaire © de Saperda perforata Pall. provenant de Philippeville, en Algérie, exemplaire qui, à mon avis, mérite d’être distingué de nos exemplaires européens, à titre de var. (v. algerica) par suite de l’oblitéra- tion presque complète des macules prothoraciques noires et de la bance humérale noire des élytres ; cette variété est revêtue d’un duvet gris fauve très dense. | Saperda 10-punctata Gebl. et maculithorax Pic. Lorsque j'ai décrit macu- lithorax je ne connaissais pas en nature S. zo-punctata Gebl., la possession de cette espèce me permet de séparer #aculithorax par des caractères plus ad: Men à nets encore que ceux invoqués au moment de la description ; le tableau suivant suffira, j'espère, pour permettre de bien distinguer ces deux espèces. Dessus du corps orné d’une pubescence foncière peu dense, avec une grande ligne glabre latérale; antennes annelées ; prothorax orné d’une macule antérieure médiane subcarrée (faite de deux macules juxtapo- sfes).: 10-punctata Gebl. Dessus du corps orné d’une pubescence foncière dense, à courte ou étroite ligne dénudée latérale ; antennes foncées, ou pubescente de ver- dâtre au sommet du 3° art; prothorax à macules foncées antérieures (comme les postérieures) distantes. maculithorax Pic. Sous le nom de Zongicollis, Costa a décrit brièvement (A#/:. Ac. Sc. Fis et Mat. VII, N° 2, p. 27) une Phytæcia de Palestine (qui pourrait bien être une variété de croceipes Reiche) dont voici la description: « Ph. linearis . gracilis, pronoto longiore quam lato, cylindrico, confertim punctato, nigra, albido parce pilosa ; pedibus anticis (femorum basi tarsisque ex- ceptis) annuloque latissimo femorum posteriorum ante genu croceis. » Long. mill. 5-6. Il est à observer que ce nom n’a pas été catalogué. SUR DIVERS VESPERUS LATR. ET EVODINUS BORNI GGLB. Vesperus Xatarti. La description primitive de cette espèce a paru en 1893, dans la première édition des Longicornes de Mulsant et c’est, pour ce motif, qu'on a attribué, suivant en cela Mulsant lui-même (Zongicornes, 2€ édition), la description de cette espèce à l’auteur de cet ouvrage, bien . que cet auteur ait imprimé en toutes lettres lors de sa description : « Cette espèce m'est inconnue, je dois la description ci-dessus à la bonté de M. Léon Dufour ». Donc, en 1839, c’est Dufour qui a décrit V. Xafarti et non Mulsant. La description de Mulsant (Zongicornes II, 1862-63) se rapporte plutôt aux exemplaires à coloration plus claire, l’avant-corps et l’'écusson étant bruns ou roussâtres, tandis que Dufour a signalé la nuance plus foncée, ayant l’avant-corps foncé et l’écusson noir. Il faut donc cataloguer non pas V. Xafarti Muls. mais Xafarit Dufour, pour être plus exact. Vesperus hispalensis Fuente. Cette espèce espagnole nouvellement dé- crite, au premier abord, me paraît bien distincte des autres espèces d'Europe par les élytres pâles en même temps que courts et brillants, le prothorax assez étroit et allongé, très brillant ainsi que la tête, mais je la crois (ex description) bien voisine du conicicollis Fairm., du Maroc, et probablement distincte par le prothorax moins conique, la forme de la tête et, sans doute, par les élytres non distinctement atténués au sommet. Evodinus Borni Gglb. Récemment M. Ganglbauer, l’érudit entomologiste dont nous admirons tous les beaux travaux, a décrit (Munch. Kol. Z.\, p.151), sous le nom de Ævodinus Borni, une nouveauté, venant des Basses- Alpes, dont je dois deux exemplaires ç* à l’amabilité de notre collègue P. Guerry. Æ. Borni doit-il être considéré, ainsi que le juge le savant descripteur, comme une espèce voisine de variabilis Gebl? Je serais plutôt disposé à ne le considérer que comme une modification, probablement locale (1), de cette espèce qui mérite tout à fait son nom par sa très grande variabilité de coloration, cette variabilité atteignant même un peu la longueur des élytres et la forme du prothorax. Comparé à des exemplaires de Æ. variabilis Gebl. offrant une coloration claire très étendue, Æ. Borni s’en distingue par son dessin noir élytral, dont la macule noire est tout à fait apicale et le calus huméral taché de noir, mais justement un dessin analogue se retrouve chez les exemplaires à coloration noire plus étendue. Examinons maintenant la coloration des membres, ceux-ci, plus ou moins rougeâtres, passent souvent au noir, non seulement chez les variabilis foncés, mais parfois aussi chez des exemplaires à élytres maculés de jaune; de même, l'abdomen, de rougeâtre, devient plus ou moins noir. En résumé, le dessin élytral, la coloration des membres et celle de l'abdomen, tout cela varie extrêmement chez vartabilis ; de plus, les élytres sont plus ou moins longs, le prothorax plus ou moins sinué sur les côtés, et voilà pourquoi on pourrait considérer plutôt Borni Ganglb. comme forme géographique de l’espèce sibérienne. Je ferai remarquer que j'ai décrit (Echange, n° 191; Mat. Long. III, 3, p. 16), sous le nom de Rosti, une variété (attribuée avec doute à variabilis) ou race, qui me paraît tout aussi distincte de vartabilis que Borni peut l'être. Æ. Borni se rapproche beau- coup de Rosfi par la forme de son prothorax robuste et peu sinué, ce qui fait que la nouvelle espèce alpine pourrait également passer pour une (1) Mettons sous-espèce, si le qualificatif de variété paraît insuffisant, et pour ceux qui considèrent que les variétés ne doivent pas être nommées. modification de Rosfi Pic. Je suis plus porté à voir dans les Borni et Rosti des modifications valables de la même espèce, que plusieurs espèces voisines. Rien d'illogique qu’une unique espèce sibérienne soit descendue, en se modifiant, dans la région caucasique et plus au sud encore jusqu’à nos Alpes. M. Ganglbauer à qui j'ai soumis, en dernier lieu, Æv. Rosti Pic, con- sidère que Zv. Ros/i Pic est une espèce propre (voisine de scapularis Man., non synonyme de variabilis Gebl.) et que Æv. Borni Ganglb. doit être admis comme espèce. Si l’on ne reconnaît pas, en effet, l'hypothèse d’une seule espèce que l'influence du milieu a modifiée en plusieurs races ou sous-espèces locales, Æv. Rosfi a tout autant de droits que Æ£v. Born: à être considéré comme forme spécifique. Le problème de la descendance spécifique est très complexe, plus souvent supposé que certain, il peut varier d’ailleurs, pour les mêmes objets, suivant les auteurs qui le traitent; dans ces conditions, il est peut-être plus sage, actuellement au moins, de voir, dans la plupart des différences qui existent, des différences pa- rallèles, plutôt que de chercher à diminuer l'importance de ces différences en les faisant descendre les unes des autres. J'ai dit précédemment que toutes les différences nettes devaient être signalées et nommées, c’est là le point capital ; les discussions sur la valeur spécifique ou sous-spécifique d’un être distinct, l'adoption changeante (pas toujours définitive) d’une forme tranchée, soit comme espèce, soit comme race ou variété, sont des points secondaires. J'ai résumé autrefois les divergences d’interpréta- tion souvent existantes par les mots suivants: «la variété des uns c’est l'espèce des autres » (1), c’est là une vérité que quelques Ævodinus, no- tamment Ros/i Pic, peuvent actuellement confirmer. ETUDE SUR LE GROUPE DES HELLADIA TABLEAUX SYNOPTIQUES DES HELLADIA FAIRM. ET ESPÈCES VOISINES Groupe des Phyiæctites par le prothorax inerme et les crochets des tarses bifides ou lobés à la base (voir Genera Jacquelin du Val et Fair- (1) Phrase pouvant prêter à sourire aux #a/ins qui n’en voudront pas comprendre la juste portée. — J'ai exprimé cette idée, sous une autre forme, dans mon article imprimé à part « Espèces et variétés omises ou incomprises. » maire), ayant les antennes cylindriques plus ou moins grêles, non an- nelées, les © ailés, le mesosternum presque parallèle et assez large (1). I. Tête n'ayant pas de lignes ou bandes de pubescence sur le vertex. Prothorax sans ligne ou bande pubescente médiane, ni taches ou bandes latérales pubescentes. (Fulgophytæcia Pic et espèces voi- sines). | Tête présentant sur le vertex, au moins à l’état frais, soit une bande médiane blanche ou grisâtre quelquefois très large, soit deux lignes de pubescence variable grise ou jaune, parfois orangée. Prothorax, à l’état frais, avec une ligne pubescente médiare ou souvent des taches ou bandes latérales (Æelladia divers, Pseudocoptosia Pic). 2 Tête présentant sur le vertex, au moins à l'état frais, deux lignes de pubescence variable grise ou jaune, parfois orangée, ces lignes très rarement rapprochées et alors séparées par un petit espace dénudé. Elytres dépourvus de côtes, ou du moins sans côtes marquées. 6 Tête présentant sur le vertex, au moins à l’état frais, une bande médiane blanche ou grisâtre, quelquefois très large. Elytres nette- ment costiformes (2). 3 Tête moins large, vertex du Ç* non plissé entre les antennes. Protho- rax sur le disque plus ou moins pubescent dans les deux sexes, la pubescence bicolore formant trois bandes claires plus ou moins distinctes. Pattes unicolores. 5 Tête large, vertex obtusement et transversalement plissé entre les antennes. Prothorax sur le disque dénudé ç*et presque brillant, orné de bandes et éparsement pubescent ©. Tibias plus ou moins roussâtres à la base. Long. 10 —-15 m. Turkestan occid. cinerascens Kr. Elytres ornés d’une pubescence bicolore avec des bandes distinctes et des poils noirs plus rapprochés. Prothorax ç* densément pubes- cent, moins et obtusement dilaté sur les côtés vers le milieu. 5 (1) Ces caractères généraux se rapportent seulement aux He/ladia proprement dits. (2) J'intercaleici provisoirement quatre espèces, Sokolowi, cinarescens, Eylandti, Glasunowr, en m'inspirant du synopsis de M. A. Semenow ( Horæ Rossicæ XXIX 1895 p.208) afin d'éviter toute fausse spécification. Je crois que les espèces de ce groupe méritent d’être classées plutôt près des Coptosia Frm., et comme sous-genre, sous le nom de Pseudocoptosia Pic. (Bul. Soc. 3001. France, 1900, 16.) Elytres ornés d’une pubescence presque unicolore, sans bandes dis- tinctes et des poils noirs épars. Prothorax ç" sur le disque en partie dénudé, brillant, fortement élargi sur les côtés peu après le milieu. Long. 9-11 m. Turkestan occid. _ Sokolowi Sem. Elytres non profondément ponctués, à pubescence fauve grisâtre, suture et deux bandes dorsales latérales peu marquées, faites de pubescence blanchâtre. Prothorax moins densément pubescent, orné de trois bandes blanches, disque ayant de chaque côté, près du milieu, un tubercule brillant (j* ignotus). Long. 9-12 m. Prov. Transcaspienne. Eylandii Sem. Elytres fortement et densément ponctués Ç*, à pubescence cendrée avec trois bandes d’un blanc cendré sur chaque élytre. Prothorax densément et plus longuement pubescent avec des poils obscurs plus longs et plus serrés, ornés de trois larges bandes d’un cendré sale (Q ignota). Long. 9-10 m. Turkestan occid. Glasunowi Sem. Prothorax sans tache rouge médiane (celui-ci quelquelois rouge orné de macules noires brillantes), ni ligne pubescente longitudinale sur son disque. (Fulgophytæcia Pic et espèces voisines) 18 Prothorax orné sur son disque d’une tache rouge, ou au moins d’une ligne longitudinale pubescente, celle-ci rarement oblitérée ou réduite à une courte bande basale. (Æ/eZ/ladia Fairm.) 7 Elytres ornés d’une tache subhumérale claire, ou avec les épaules plus ou moins rouges ou testacées. Prothorax orné d’une macule claire discale, variable. 9 Elytres concolores, foncés, sans tache subhumérale claire, quelquefois _ seulement marqués d’une pubescence plus fournie sur cette partie. Prothorax sans macule claire discale. 8 Peu densément revêtu d’une pubescence fine grisâtre ou jaunâtre. Prothorax un peu brillant, à ponctuation peu espacée sur le disque. Long. 10-11 mill. Syrie au M' Liban (Pic, Abeille) Schmiedeknechti Pic. Très densément revêtu d’une pubescence jaunâtre plus ou moins épaisse. Prothorax ordinairement peu brillant, à ponctuation au moins espacée sur le disque. Long. 12-15 mill. Grèce, Attique, Olympia (Pic); Syrie (ex Abeille) (fumigata Kust., ? orbicollis Reiche) avescens Brul. 10 11 À. A 12 13 13 — 14 — Eiytres largement testacés antérieurement ou sur les côtés latéraux avec à peu près le tiers apical noir. 17 Elytres, soit entièrement foncés en dessus, soit foncés avec une tache humérale claire variable et toujours ornés au moins d’une tache subhumérale claire pubescente. 10 Elytres ayant une tache claire humérale variable, visible du dessus, celle-ci ordinairement produite par l'agrandissement d’une tache subhumérale ordinaire. 15 Elytres dépourvus de la tache claire humérale, ornés sur les côtés d’une tache claire subhumérale ou d'une tache variable de pubes- cence bien marquée. II Elytres à pubescence foncière grisâtre cendrée ou d’un noir plombé. 12 Elytres à pubescence foncière jaune ou jaunâtre (comme chez les flavescens, seulement ordinairement plus fine). Long. 9-11 m. Asie M", Syrie. edessensis Reitt. et var. Coloration des 4 pattes postérieures entièrement foncée. Pubescence élytrale soit distinctement jaunâtre et dense, soit d'un gris jaunâtre et peu serrée. B. Coloration des 4 pattes postérieures au moins en partie claire. Pubescence élytrale un peu jaunâtre, ordinairement peu serrée. edessensis Reïitt. (forme type). Pubescence élytrale distinctement jaunâtre et dense. Prothorax orné sur le disque d’une macule testacée bien marquée. v. damascena Pic. Pubescence élytrale d'un gris jaunâtre et peu serrée. Prothorax à macule discale testacée presque nulle. v. urfanensis Reïtt. Relativement large, peu allongé. Cuisses antérieures ordinairement en majeure partie testacées. 13 Relativement étroit et allongé. Cuisses antérieures plus ou moins, et ordinairement en majeure partie, foncées. Long. 7-10 m. Palestine. insignata Chevr. Ecusson à pubescence jaune ou d’un jaune orangé. Bande médiane prothoracique jaune ou d’un jaune orangé. 14 Ecusson à pubescence blanchâtre ou d’un gris sale. Bande médiane prothoracique et lignes du vertex grisâtres ou d’un gris sale. Long. 10-12 m. Asie Mr, Syrie adelpha Ganglb. et var. Premiers articles des antennes foncés, 4 cuisses postérieures foncées. — 15 — Pubescence élytrale paraissant moins fine et moins couchée, couvrant presque complètement la ponctuation. adelpha Ganglb. (forme type). . Premier article des antennes plus ou moins marqué de clair, cuisses postérieures variables et ordinairement nettement marquées de clair. Pubescence élytrale paraissant plus fine et plus couchée. v. Scapipicta Reiïtt. Pubescence foncière élytrale moins foncée, nettement grisâtre. Pro- thorax largement pubescent sur les côtés. Long. 12-14 m. Mardin, en Turquie d’Asie. dilaticollis Pic. Pubescence foncière élytrale foncée ou à peine grisâtre. Prothorax peu pubescent sur les côtés et ordinairement sur la base seulement. Long. 8-12 m. Palestine, Syrie. ferrugata Ganglb. Ligne médiane pubescente du prothorax souvent nulle en avant ou _ bien peu marquée. Antennes et 4 pattes postérieures foncées. 16 Ligne médiane pubescente du prothorax orangée et plus ou moins nette. Premiers articles des antennes, ou au moins 3° et 4°, et pattes plus ou moins et variablement claires. Long. 8-11 m. Palestine, Syrie (? frontalis Chevr., scapularis Chevr.). scapulata Muls. et var. Premier article des antennes noir, pattes intermédiaires et posté- rieures ordinairement entièrement foncées, ou presque complè- tement foncées. scapulata Muls. (forme type). Premier article des antennes, pattes intermédiaires et postérieures plus ou moins claires. Long. 9-10 m. Mersina. v. mersinensis Pic. Plus petit. Tache rouge prothoracique ordinairement plus petite. Long. 7-12 m. Turquie, Rhodes, Asie Mr. (frontalis Chevr.) : humeralis Waltl. et var. Pygidium jaune ou en partie jaune. Elytres à pubescence moins grisâtre et moins marquée. humeralis W.( formetype.) Pygidium noir. Elytres à pubescence grisâtre plus ou moins dense et nette. Jérusalem. v. bethaniensis Pic. et var. Plus grand. Tache rouge prothoracique très large et grosse. Long. 12-15 m. Turquie d'Asie, Caucase. pontica Ganglb. Grosse espèce. Elytres entièrement testacés à l'exception du tiers apical noir. | Long. 11-12 m. Perse, Arménie. fatima Ganglb. = D 17 Moyenne espèce. Elytres testacés à l'exception du tiers apical noir et d’une tache scutellaire triangulaire de même coloration. Long. 9-10 m. Caucase, Transcaucasie. pretiosa Fald. (1) 18 Prothorax non ouà peine dilaté sur le milieu, non revêtu d’une pubescence veloutée dense. Elytres dépourvus de tache subhumérale rougeûtre. 19 18’ Prothorax fortement dilaté sur son milieu, revêtu ainsi que la tête et l’écusson d’une pubescence veloutée dense d’un rouge feu. Elytres foncés, mats, ornés d’une tache subhumérale rougeitre. Long. 15-17 m. Perse. Plasoni Ganglb. 19 Non métallique. Elytres bicolores, testacés ou rougeûtres et noirs; _ cuisses entièrement, ou presque, foncées. : 80 19’ Métallique. Elytres, ainsi que tout le dessus du corps, bleus, ver- dâtres ou violacés. Cuisses testacées. Long. 6-9 m. Russie Mie. Caucase, Turquie, Asie M", Syrie (azurea Stev., exceisa Stierl.) millefolit Adams. 20 Allongés et subparallèles. Elytres longuement et largement tachés de noir sur la suture {v. implagiatia Reïtt. excepté) cette tache n'’attei- gnant pas l'extrémité. Prothorax entièrement noir, ou rouge, ponctué de noir sur le disque. Pattes entièrement, ou presque entiè- rement, foncées. 21 20° Un peu trapu et plus ou moins atténué à l'extrémité. Elytres d’un testacé-rougeâtre ornés de macules foncées irrégulières et variables. Prothorax variablement coloré de rouge et de noir. Pattes noires avec les tibias plus ou moins testacés. Long. 9-12 m. Arménie, Caucase, Syrie, Mésopotamie. armeniaca Friv. o1 Très brillants. Pubescence de l'avant-corps nettement foncée. 22 21 Peu brillant. Pubescence de l’avant-corps un peu grisâtre. (1) Pres de cette espèce paraît devoir se placer diademaia Fald, dont voici le signalement: Tête et prothorax rouges, une courte ligne longitudinale sur le front, deux macules plus petites devant la base des antennes et deux grandes macules ovale allongé sur le disque du prothorax, noires. Antennes noires, les premiers articles rouges sur le dessous. Tête et prothorax brillants, à pubescence assez fine et espacée, ce dernier très court, deux fois aussi large que long à la base, fortement arrondi sur les côtés. Ecusson noir. Elytres larges et courts, à bord basal détaché rouge-jaune, le dernier tiers noir. Dessous du corps noir, les pattes et dernier segment abdominal rouge-jaune. Une tache à l’extrémité des cuisses anté- rieures, l'extrémité des cuisses médianes et postérieures, ainsi que l'extrémité des derniers articles des tarses, noirs. L, 10-11 m. Caucase. — 179 — Long. 7-9 m. Crimée, Arménie, Turquie d’Asie. prætextata Stev. (1) et var. A. Prothorax noir sur le pourtour, rouge sur le disque avec deux macules noires. B. A’. Prothorax entièrement noir. Syrie. v. nigricollis Pic. B. Elytres sans bande longitudinale noire sur la suture. Caucase. Ë v. implagiata Reitt. (W. 98, 126,) B’. Elytres ayant une large bande suturale noire et deux macules anté- rieures externes. Crimée, Arménie. præfextata Stev. (forme type). 22 Forme très allongée. Elytres ornés d'une bande noire suturale, remontant jusqu’à l’écusson. Une courte ligne également noire près du bord externe. | Long. 8-9 m. Turkestan. sellata Ganglb. 22 Forme un peu allongée. Elytres ornés d’une bande noire suturale éloignée de l'écusson. Pas de ligne foncée près du bord externe. Long. 10-12 m. Turkestan : Samarkand. Pamir. circumdata Kr. (2). Plusieurs espèces classées dans les Musaria Thoms. voisines des précé- dentes, ou du moins de quelques-unes, par suite de la présence de 2 petites lignes pubescentes au vertex, s’en distinguent facilement par la forme plus élancée, l'absence de macule subhumérale et surtout par la présence de deux petites callosités noires et brillantes surle dessus du prothorax (3), cet organe présentant ordinairement sur son milieu une large bande pu- bescente ; ces espèces, au nombre de quatre, pourront se séparer de la façon suivante : 1 Coloration plus foncée sur l’extrémité des élytres que sur le reste de ces organes, par suite de l'oblitération de la pubescence géné- rale. 3 (x) Ossenvariow. Les prælextala, sellata, circumdata, par ‘la forme de leur mesosternum qui paraît subtriangulaire, s’éloignent de toutes les espèces précédentes et sembleraient devoir rentrer plutôt dans le groupe des Phytæcta. (2) Cette espèce et sa voisine doivent rentrer dans un s. g. particulier que j'ai nommé Fulgophytæcia (Bul. Soc. 3001 Fr, 1900,p. 16). Si je les ai comprises dans la présente étude, c'est uniquement à cause de cette place qui leur est assignée dans le catalogue de Marseul. Quand j’entreprendrai une étude générale des Phytæciaires, ces espèces seront placées autrement, ainsi que plusieurs autres. (3) Ces callosités existent chez armentaca Friv. et prætextata Stev. seulement, parmi les espèces qui précèdent. mn TO 1” Coloration uniforme à l'extrémité des élytres, comme sur le reste de ces Organes. 2 Coloration générale du dessus des élytres [bee foncée, à cause de la Fee qui est obscure. L'uir-14 mr Turquie, Asie M'e, Syrie (egregia Friv.) modesta Walt]. Coloration générale du dessus des élytres moins foncée, à cause de la pubescence un peu grisâtre. L. 12-13 m. Turquie, Taurus. Merkli Ganglb. (r). _ Prothorax orné d'une bande médiane plus ou moins marquée. Pattes à GoGTAtION claire plus ou moins étendue. L. 11-13 Turquie. balcanico Küst. Le) Le) * Prothorax à pubescence presque continue. Pattes foncées. L. 14 m. 5 Arménie. adusta Reitt. CONTRIBUTION A LA FAUNE DE LA CHINE J'ai publié les diagnoses préliminaires de presque toutes les espèces nouvelles suivantes dans l’Echange n°% 219 et 221; dans l’Echange n° 219: Leptura Kingana, Debilia angustissima, Guerryus aureopubescens, | Epipedocera Guerryi, Clytanthus Kinganus,? Eryssamena Guerryi; et dans l’Echange n° 001 : Toxotus aureopubens, Monohammus Guerryi; Hecyrida asiatica, Mesosa cephalotes, Pseudosaperda goliath, Cribraga- panthia scutellata, par conséquent les Demonax v. nansenensis et Triamma- lus tuberculifer seulement n’ont pas été publiés. Ces divers insectes pro- viennent des régions du district de Mongtze ou Yun-Nan-Señ : Tchoug- King, Sze-Tchuan. M. P. Guerry, à qui j'en dois la connaissance, les possède tous, mais ma collection renferme aussi quelques-uns des types que voici: Debilia angustissima, Guerryus, Epidocera Gueérryi Mono- hammus Guerryi, Triammatus tuberculifer, Eryssamena Guerryi; je pos- sède en outre un Æecyrida asiatica, du Tonkin, variation de l’espèce de Chine. (r) 11 me paraît probable que cetté Espèce doit se rapporter à PA.annulipes Muls, "+ -. ÿ RCD Toxotus aureopubens. Peu allongé, un peu étranglé après le milieu des élytres, mat, roux, orné d’une pubescence fauve et dorée par places, yeux seulement noirs. Tète peu longue; antennes à peu près de la longueur du corps, à 3% article un peu plus long que 4”° ; derniers un peu élargis; prothorax pas très long, inégal, fortement gibbeux (gibbosité subdentée) latéralement; écusson subarqué au sommet, élytres plus larges que le prothorax, assez atténués et séparément subarrondis au sommet, ornés de sortes de fascies ou macules, faites de poils dorés, à la base, au milieu et vers l'extrémité; pattes moyennes, assez robustes, tarses un peu épaissis. L. 14 m. Espèces des plus distinctes par sa coloration et sa pubescence. Leptura Kingana. Noir, avec chaque élytre orné de cinq macules ou lignes flaves, avant corps subopaque, densément ponctué. Tête grosse, à tempes parallèles, antennes noires, courtes, épaissies au sommet ; pro- thorax assez long, sinué sur les côtés, un peu rétréci en avant, avec les angles postérieurs assez saillants, mais n'atteignant pas les épaules, avec quelques poils obscurs dressés ; écusson tronqué au sommet; élytres très peu brillants, à ponctuation dense et irrégulière, plus distincte antérieu- rement, très atténués à l’extrémité, subtronqués au sommet, ornés de cinq macules flaves dont la médiane, sous forme de ligne longitudinale, près de la suture, une antérieure longue et oblique, à côté de l’écusson, deux petites obliques et en sens inverse, sur le disque, avant et après le milieu, enfin une autre subtransverse avant le sommet; pygidium noir, un peu saillant, subtronqué au sommet; pattes noires, moyennes. L. 9 m. De forme rappelle tout à fait Zubia Scop. et espèces voisines, dont elle se distinguera facilement par le dessin élytral. Debilia angustissima. Etroit et très allongé, brillant, orné de poils clairs espacés et er partie dressés, noir sur l’avant-corps, les 3 ou 4 premiers ar- ticles des antennes, le dessous du corps et les 4 pattes postérieures, rous- sâtre sur le reste, c’est-à-dire la majeure partie des antennes, les élytres et les pattes antérieures. Tête petite, longue; antennes n’atteignant pas O©, ou dépassant un peu G',le sommet des élytres; prothorax long, étroit, très resserré en avant, à ponctuation forte et écartée sur le disque ; écusson moyen ; élytres un peu plus larges que le prothorax à la base, très longs, _ rétrécis sur le milieu, faiblement tronqués au sommet, à ponctuation assez forte et rapprochée ; pygidium noir, subarqué au sommet, débordant un peu les élytres ; cuisses en massue, les 4 postérieures un peu arquées : _ pattes antérieures courtes, les intermédiaires, et postérieures surtout, longues, tibias postérieurs parfois un peu arqués, épaissis au sommet. Long. 8-10 m. En outre de la coloration, paraît différer de D. rufoflavida Faïrm, par la forme plus étroite du corps et les élytres légèrement tronqués au sommet mais ce ne sont pas là des caractères suffisants pour créer, au profit de cette espèce, une coupe sous-générique nouvelle. Gucrryus n.g. Du groupe des Molorchides de Lacordaire et présentant les principaux caractères suivants : Segments abdominaux de longueurs inégales, jambes simples avec les cuisses très claviformes, élytres entiers, yeux saillants, tête très retrécie en arrière, antennes subfiliformes, prothorax long, faiblement tuberculé près de la base, abdomen chez Çç* muni près de l’extrémité d’une brosse de poils. Diffère de Callimus Muls. au moins comme sous-genre, par les yeux plus saillants ou la tête plus rétrécie en arrière, le prothorax différent (celui- ciest distinctement étranglé près de la base et présente un tubercule la- téral assez net), les élytres non, ou à peine, déhiscents. Guerryus aureopubescens. Noir plus ou moins densément revêtu d’une pubescence dorée avec les élytres testacé-roussâtres, densément pubescents de doré, antennes et pattes testacées. Tête moyenne, yeux saillants, noire ainsi que le prothorax, tous deux en partie ornés de poils dorés ; antennes d’un roux testacé, un peu plus longues que le corps ; prothorax plus long que large, rugueusement ponctué avec une ligne médiane sur le disque, sinué sur les côtés avec un tubercule près de la base, un peu rétréci ensuite ; écusson carré, pubescent; ; élytres entiers, un peu plus larges que le prothorax, déprimés en dessus, subanguleux au sommet, avec la trace d’une carène latérale, assez fortement et éparsément ponctuée, mais ponc- tuation voilée par la pubescence ; pattes testacé-roussâtres avec les tibias postérieurs obscurcis, un peu incurvés et sillonnés; dessous du corps foncé avec l’extrémité abdominale rousse, orné d’une fine pubescence soyeuse, argentée ou un peu jaunâtre. Le ç* semble avoir une forme un peu pius élancée que la ©. L. 6, 5-8 m. Epipedocera Guerryi. Pas très large, un peu convexe, mat, noir avec en- viron le tiers apical des élytres roux; une bande étroite postmédiane sur les élytres et l’écusson blancs. Tête et prothorax à ponctuation dense, ce dernier un peu plus long que large, modérément dilaté-arrondi au milieu puis très étranglé à la base ; antennes noires, un peu moins longues que le corps, un peu épaissies au sommet, écusson blanc, triangulaire et lisse ; élytres un peu plus larges que le prothorax, assez courts, biépineux au pére CRETE 2 SR CCE PE" KR a y 4 RE 4 F2 lu È ; ? | + sommet, un peu étranglés vers le milieu, ornés de petits tubercules espacés, moins nets et moins nombreux vers l’extrémité avec une étroite bande blanche en relief, celle-ci, un peu arquée, placée en dessous du milieu, la partie apicale est largement rousse et cette coloration remonte parfois briè- vement sur la suture ; pattes noires, rugueuses, cuisses peu épaisses. L. 8 m. Espèce très facile à reconnaître par sa macule apicale rousse. Demonax literatus Gahan v. nansenensis n. var. Diffère de /rferatus Gahan, dont il offre de commun la forme étroite et allongée ainsi que le prothorax maculé de noir, par le dessin élytral noir différent, celui-ci fait d’un \/ renversé antérieur et d’une bande grèle arquée remontant très haut sur la suture et sur les côtés plus haut encore et jusqu’aux épaules, une fascie oblique et courte anteapicale. Clytanthus kinganus(1). Subparallèle, peu allongé, noir densément re- vêtu de poils jaunes avec les élytres ornés de dessins glabres foncés. Tête moyenne, front sillonné; antennes courtes, épaissies au sommet, parfois ün peu roussâtres à l'extrémité ; prothorax long, subparallèle sur les côtés, assez convexe au milieu; élytres un peu plus larges que le prothorax, pas bien longs, à peine atténués à l’extrémité, tronqués au sommet, densément pubescents de jaune avec, sur chacun, trois macules ou fascies noires dé- nudées (une macule humérale et une courte bande post-médiane, une fascie médiane variable remontant vers la suture); pattes noires, grêles, les cuisses postérieures dépassant le corps mais inermes. L. 7-8,5 m. Monohammus Guerryi. Modérément allongé, noir, densément pubescent de gris verdâtre ou gris argenté en dessous, et en dessus degris verdâtre, par- seméde nombreuses macules irrégulières noires dénudées. Tête assez grosse, sillonnée, pointillée de noir près des antennes et sur le vertex ; antennes, un peu ®, et bien plus longues Ç*, que le corps, pubescentes de gris avec le sommet des articles 3 et suivants plus ou moins noir; prothorax tranver- sal, à dent latérale très saillante, plissé sur la base, multimaculé de noir sur le disque ; écusson large, pubescent de gris ; élytres, plus longs et moins atténués au sommet chez ©, orné de granulations plus fortes à la base et de nombreuses plaques lisses noires en partie réunies ; pattes robustes, ti- bias antérieurs fortement arqués. L. 21-24. Espèce bien distincte par son coloris qui se rapproche de celui de M. Bowringi White. È (x) Je possède un exemplaire à macules noires presque nulles que l’on peut rapporter à cette espèce comme variété. Triammatus tuberculifer n. sp. Assez robuste, peu allongé, noir, orné de macules espacées faites de poils fauves et de quelques tâches grisâtres. Tête petite, sillonnée, densément garnie de poils fauves parsemés de quelques soies blanches avec une ligne dénudée sur le vertex; antennes robustes à la base, un peu plus longues ©, et bien plus longues ;*, que le corps, rousses, densément pubescentes de fauve sur les premiers, et de gris sur les autres articles, le sommet des 3° et suivants noir, tubercules antenniféres rapprochés etsaillants ; prothorax à dent latérale très marquée, sillonné transversalement et un peu irrégulier sur le disque avec des bandes longitudinales fauves ; écusson long, pubescent de fauve, glabre sur le milieu; élytres bien plus larges que le prothorax, courts, atténués au sommet, surtout chez Ç*, à côtes faibles et gibbosités prescutellaire et hu- mérale, cette dernière plus faible, ces organes fortement et irrégulièrement ponctués avec quelques granulations basales, ornés de macules pubescentes irrégulières, faites de poils fauves ou gris ; pattes et dessous du corps plus au moins pubescents de fauve avec des soies grises. Long. 20-24m. Espèce très intéressante qui doit se placer dans le voisinage du gente Pharsalia Thoms, présentantun dessin assez analogue (à en juger par la description) à celui de Monohammus sparsutus Fairm. | Eryssamena Guerryi. Modérément allongé, subparallèle, noir de poix, ou brun, revêtu d’une pubescence jaune, en partie disposée en mouchetures irrégulières, avant-corps subopaque, élytres un peu brillants. Tête peu longue, creusée ou sillonnée sur le front et le vertex, densément pubescente de jaune; antennes très longues, dépassant le corps de presque sa longueur, à premier article noir, 3%° et suivants roussâtres et pubescents de gris mais rembrunis au sommet; prothorax plus long que large, presque droit sur les côtés, sillonné transversalement en avant, orné sur le milieu des côtés d’un tubercule saillant relevé et sur le disque de petits tubercules lisses ainsi que d'une pubescence jaune presque continue; écusson en demi- cercle, densément pubescent de jaune; élytres plus larges que le protho- rax, longs, obliquement tronqués au sommet, dépouvus de tubercules mais ayant une faible élévation prescutellaire, fortement et irrégulièrement ponctués, en grande partie garnis d’une pubescence jaune disposée en mouchetures irrégulières, celles-ci plus nettes antérieurement et postérieurement ; pattes foncées ou roussâtres, courtes, pubescentes. L. 11-12 m. Je ne crois pas me tromper en classant cette espèce dans ce genre puisque Bates (Lin. Jour. Zool. London, 1884, p. 251) y a déjà placé une — 23 — espèce dépourvue de tubercule spiniforme sur les élytres. Diffère de saper_ dina Bates par la coloration et le dessin. Hecyrida asiatica. Modérément allongé, presque mat, noir orné d’une: pubescence fauve enlevée par places, sans macules distinctes. Tête petite, sillonnée sur le vertex; antennes dépassant le milieu du corps, grêles, à 3e article très long, arqué, 2° assez court, premier épais, peu long; pro- thorax court et transverse, à tubercules latéraux petits mais distincts, inégal sur le milieu du disque, sillonné en avant et sur la base; écusson large, tronqué au sommet; élytres bien plus larges que le prothorax, assez longs, subparallèles, subtronqués au sommet, ornés sur la base de gibbosités fasciculées de poils noirs et sur le reste de nombreuses petites gibbosités ou petits fascicules pileux; pattes courtes et robustes. L. 15-17 m. Chine (coll. Guerry). Tonkin : Hà-Lang (coll. Pic). Cette espèce est intéressante par son origine, le genre étant plutôt afri- cain. Mesosa cephalotes. Robuste, noir, orné d’une pubescence mélangée grise ou fauve. Tête très grosse, un peu plus large que le prothorax, an- tennes à peu près de la longueur du corps, annelées, pileuses, à 3° ar- ticle bien plus long que le premier et presque pas plus long que 4®*; pro- thorax assez court, cylindrique, orné de chaque côté d’une bande noire longitudinale, bisillonné transversalement ; écusson un peu élargi et tronqué au sommet; élytres peu longs, bien plus larges que le prothorax à la base, un peu diminués vers le milieu, subarrondis au sommet, à épaules très marquées avec des granulations sur la base, et une sorte de gibbosité de chaque côté derrière l’écusson, ces organes ayant deux bandes ou rangées transversales de petites macules noires juxtaposées; pattes robustes, pubescentes, à pointillé glabre. Long. 20 m. Espèce très remarquable par sa grosse tête ou ses gibbosités élytrales. Pseudosaperda (Genre). Voisin du genre Saperda F., tibias intermé- diaires simples, et non tuberculés, les antérieurs sillonnés, les ongles simples, les antennes très distantes et grêles, à 3" article plus long, les yeux finement granuleux, les élytres brusquement déclives sur les côtés, dépourvus de carène latérale, les pattes peu longues, il en est facilement séparable par la présence d’une gibbosité latérale au prothorax. Difière des genres (du même groupe) Veoxanta Pascoe et Glenida Gahan par le pro- thorax muni d’une gibbosité médiane, et non d’un tubercule latéral, par la forme plus allongée du corps, l’écusson plus long, etc. Pseudosaperda goliath. Très grand, opaque, noir, densément revêtu — 24 — d’une pubescence fine grise ou violacée, maculé de noir. Tête assez longue, de la largeur du prothorax, marquée de noir sur le front, à la base des antennes, derrière les yeux et plus largement sur le vertex; antennes presque de la longueur du corps, noires, non annelées, à 3" article un peu plus long que 1° et bien plus que 4°; prothorax peu plus large que long, presque droit sur les côtés en dehors du tubercule médian, très sinué à la base, orné de quatre grosses taches noires disposées transver- salement et d’une courte ligne médiane dénudée ; écusson long, échancré au sommet, gris au milieu, noir sur les côtés ; élytres très longs, bien plus larges que le prothorax, faiblement rétrécis en dessous des épaules, su- barrondis au sommet, maculés et fasciés de noir avec le premier tiers du repli huméral presque complètement noir; le dessin noir élytral est com- posé d'une très petite macule punctiforme près du sommet, d’une large fascie postmédiane à contours dentelés, d’une large macule subcarrée discale, peu avant le milieu, et d’une autre macule moins large derrière l’'écusson, épaules et pourtour de l’écusson également marqués de noir; pattes foncées ou revêtues de pubescence grise : dessous du corps en partie pubescent de foncé, en partie pubescent de gris violacé, les 2° à 5° seg- ments abdominaux d'un gris violacé avec une macule latérale noire plus ou moins grosse, dernier foncé bordé de clair; pygidium à pubescence grise. Long. 28 m. Une des plus belles espèces de Longicornes de cette région, ainsi que du groupe des Superditæ. Cribragapanthia (Genre). Comme le genre précédent a les tibias an- térieurs sillonnés, les intermédiaires simples et non tuberculés, les yeux finement granuleux, mais les antennes sont assez rapprochées à la base et présentent une structure particulière, enfin les élytres sont progressive- ment déclives sur les côtés ; diffère du genre À gapanthia Serv. (1) dont. il copie la forme générale, l’avant-corps étant subcylindrique et les élytres un peu plus larges et suballongés, par les antennes particulières et plus rapprochées, le mesosternum tuberculé. Antennes un peu plus longues que le corps, à 3 premiers articles épais, hérissés de poils foncés courts et nombreux, le 4"°, et les suivants surtout, plus grêles et presque glabres à l’exception du 4%°, muni au sommet d’une grosse brosse pileuse; 1° ar- (1) Placé provisoirement près des À gapanthia. Ser., à cause de son fasciès, mais pourrait bien prendre place également près de Ægoprepes Pascoe, par suite de sa structure anten- paire. | af Re M = ER. L RE — 25 — ticle peu long, 2° très court et transverse, 3"° 2 fois plus long que le 1° et plus long que le 4°. Elytres à ponctuation impressionnée plus ou moins profonde et irrégulière. Cribragapanthia scutellata. Allongé, presque glabre, noir de poix passant au roux à l'extrémité des élytres et de l’abdomen avec les pattes rousses ; avant-corps finement ponctué et presque mat, élytres brillants, à ponctuation irrégulière mais profonde; écusson densément pubescent de poils dorés et côtés du dessous du corps ornés de macules pileuses dorées. Tête assez courte, ayant le front très oblique, et un profond sillon infraan- tennaire ; tubercules antennifères robustes, tronqués et pileux au sommet ; antennes d’un fauve obscur, annelées de gris à la base du 4° article et des suivants ; prothorax cylindrique, prolongeant la tête, bien plus long que large, sillonné et impressionné latéralement à la base avec quelques points forts sur le disque en arrière ; écusson en demi-cercle, revêtu de poils dorés épais ; élytres bien plus larges que le prothorax, peu diminués en arrière et subarrondis au sommet, à épaules bien marquées, ces organes à ponctuation profonde, moins large ou plus dense à la base et sur les côtés avec quelques granulations dans le voisinage de l’écusson; pattes courtes, rousses ; côtés des segments abdominaux, sommet et base de l’épisternum ayant des macules pileuses dorées. Long. 17 m. Remarquable espèce, bien distincte par la structure de ses antennes, jointe à sa ponctuation élytrale si particulière. RENSEIGNEMENTS ET CORRECTIONS CONCERNANT QUELQUES DORCADION D'ESPAGNE M. de la Escalera a cru devoir réunir (Boletin Soc. esp. Hist, Nat. 1902, p. 290) Dorcadion tenuecinctum Pic à D. circumcinctum Chvr. sous pré- texte que D. circumcinctum Chevr., étant une espèce fort variable, ne doit pas avoir de variétés distinctes. Dans les espèces variables, il est des mo- difications sérieuses qui méritent d'être distinguées. Je ne crois pas que lenuecinctum Pic se rapporte à circumcinctum (1), mais, dans tous les cas, (1) Je crois plutôt que M. de Escalera a attribué le nom de Zenuecincéum Pic à des mo- difications de circumcinctum ayant un dessin analogue. ag EU, les deux noms se rapportent à des insectes ayant un dessin élytral bien différent. M. de la Escalera se plaît à poser comme antivariétiste, tout en décrivant de nombreuses espèces dans le seul genre Dorcadion, (ce qui peut paraître, sinon illogique, au moins curieux) mais ce n’est point suffisant pour rendre nulles des distinctions que d’autres entomologistes ont vues avant lui et verront encore, sans doute, après, au moins jusqu’à ce que les travaux tronqués de ce’spécialiste soient achevés. N'ayant pas vu encore le retour d’une boîte de Dorcadion communiquée depuis fort long- temps, J'en conclus, et je le regrette pour la science, que l'étude générale entreprise n’est pas même achevée in Jifferis. | M. de la. Escalera n'est donc pas variétiste, et ceis sans doute pour faire plaisir à quelques amis ou donneurs de conseils, mais, d’un autre côté, suivant en cela le mouvement général, il nomme deux variétés de D. A/marzense Esc. ; il est vrai qu'il s’en excuse en disant qu’il les crée pour limiter la variabilité de son espèce, et ainsi mieux la distinguer des voisines. Et pourquoi les noms de variétés donnés par d’autres entomolo- gistes ne mériteraient-ils pas de rester, également pour faciliter la distinc- tion des espèces voisines, ou pour distinguer les modifications analogues d'espèces différentes ? M. de la Escalera admet des variétés prothoraciques (la première raison à donner c’est qu’il en a établi), mais pas les autres; les pattes rouges ou noires, une bande de plus sur un élytre, tout cela ne mérite pas un nom... Que dirait M. de la Escalera si, employant des pro- cédés analogues aux siens, je cherchais à insinuer que le dessus du pro- thorax plus ou moins brillant ou pubescent n’est pas digne d'intérêt et que seul le dessin différent des élytres, ou la coloration des pattes, mérite d'être distingué? Ce n’est pas l’entomologiste qui fait la variété, :l la voit simplement, il la voit, non pas toujours ce qu’elle est véritablement, mais parfois comme il la désire. La variabilité est partout, dans tous les organes, il ne me paraît donc pas juste de n’adopter, comme modifications sérieuses, que celles d’un seul organe. Rien ne nous prouve souvent, sinon notre désir, qu'un organe est le seul à varier d’une façon nette et constante ! Aujour- d’hui, peut-être, vous avez un organe moins instable, mais demain, après de nouvelles récoltes, le sera-t-il toujours? M. de la Escalera néglige les pattes et si moi je les examinais seulement pour classer ensuite sous un nom tous les individus à pattes rouges, sous un autre tous ceux à pattes (1) Travaux qui, malheureusement, sont loin de répondre à l’ambition de l’auteur, actuelle- ment au moins, = — 27 — foncées de la même espèce ? Pourquoi ma var. rufipes, où ma var. afripes vaudraient-elles moins qu’une var. costalum ou pseudomolitor ? En tirant des caractères du prothorax, M. de la Escalera peut faire deux variétés pour une espèce, ne serait-ce pas un abus, alors qu'il pourrait se contenter d’une seule en regardant la coloration des pattes? Avec les théories de l’auteur espagnol ne faut-il pas comprendre en effet que, moins un travail _entomologique mentionne de variétés, plus il a de valeur. Voici les différences que je trouve entre circumcinctum Chvr. et /enue- cinctum Pic, en comparant les types de ma collection. Lignes de pubescence sur la tête, derrière les yeux, parallèles. Prothorax . peu transversal, à carène lisse faiblement sillonnée et étroitement bordée de blanc. Elytres peu élargis vers le milieu (ces organes ordinairement sans bande humérale). circumcinctum Chvr. Lignes de pubescence sur la tête, derrière les yeux, placés un peu en oblique. Prothorax assez transversal, à carène lisse fortement sillonnée et assez largement bordée de blanc. Elytres assez élargis vers le milieu (ces organes à bande humérale très nette et complète) emuecincium Pic. Le type de circumcinctumChevr., venant dela collection Linder, n’a pas de bande humérale mais je possède d’autres exemplaires dont un offre les traces d’une étroite bande ; la pubescence du dessus du corps est variable, passant du noir au fauve. J’ai signalé une varieté, que je juge valable, sous le nom de Sebastiani (Mat. Long. III. pt. 3, p. 32). 11 me semble que je n’aurais pas raison de supprimer les espèces, quel- ques-unes du moins, de M. de la Escalera, espèces que je connais mal par leur description seulement, mes descriptions seraient donc meilleures, puisque l’auteur espagnol les comprend et s’en sert pour établir des syno- nymies qui lui paraissent indiscutables ? Dans ses travaux M. de la Escalera nomme très peu de variétés, c’est une justice à lui rendre dans la pratique de ses théories, mais pourquoi n'a-t-il pas la même modération pour les espèces ? Ou bien l'Espagne est une mine spécifique inépuisable, ou bien _ l’auteur s’exagère l'importance de certains caractères ? En principe, il est plus juste de publier des variétés que des espèces ; c'est là une vérité qui verra son application de plus en plus dans l'avenir, tandis que les théories antivariétistes seront de moins en moins logi- ques. Dorcadion Linderi Tourn. Décrit d'Espagne, mais cette provenance n’est pas certaine. Doit se placer près de scabricolle Dalm. D. cercedillanum Pic (Laufferi Esc). Je le possède de la Sierra de Gua- ns DR darrama. 1l existe une variété que je ne connais pas en nature: v. subpo- | litum Laufler (Bol. Soc. Esp. Hist. Nat.), 1901). | D. Reichei Chevr. et Ghiliani Chevr. Les types de Chevrolat, que j'ai vus autrefois, sont un ç* (Reïcheiï) et une © (Ghiliani). | M. Lauffer (Bol. Soc, Esp. H. Nat.)a décrit plusieurs espèces et va- riétés de Dorcadion d’Espagne, que je conseille d’étudier et d'admettre ensuite, s’il y a lieu. D’après les descriptions il me semble que les diverses variétés, qui ne me sont pas connues en nature pour la plupart, méritaient d’être nommées. Je termine cet article en donnant la copie d’une nouveauté décrite l’an passé : Dorcadion abulensé Lauffer (Societas Entomologica, 1902, p. 105) c‘ Elon- gatum, nigrum, supra brunneo tomentosum, infra cinereo pubescens ; an- tennis pedibusque ferrugineis ; capite inæqualiter punctato, alterutrimque fascia albosignato, sulco longitudinali angusto, postice bicostato, utrinque albolimbato ; prothorace subquadrato, obtuse spinoso, ruge et aspero punctato, faciis quatuor albis, spatio laterali calvo ; costa longitudinali elevata, nitida, angusta, et fortiter sulcata; elytris angustis, fasciis albis integris; marginali et humerali latis, suturali angusta, linea alba inter suturalem et humeralem brevi, supra vittam marginalem spatio calvo plus minusve distincto. ® Magis ampliatum, prothorace latiore, elytris magis convexis. Long. 11 1/2 16 mill. Patria : Hispania centralis, regione montana provinciæ abulensis Lauffer collegit. | CONTRIBUTION A LA FAUNE DU TONKIN C'est M. H. Fruhstorfer qui, à la suite d’un récent et fructueux voyage“ au Tonkin, m’a fourni presque tous les insectes étudiés plus loin et que je mentionne ici (sauf indication particulière) sous les noms donnés par ce voyageur (voir Col. Liste n° VIII). Tous les insectes indiqués sans nom de chasseur ont été recueillis par M. Fruhstorfer. Pyrocalymma pyrochroides Thoms, Monts. Mauson. Ocalemia carpo, M. Mauson. | Assez étroit et allongé, fortement atténué en arrière, noir mat avec les : CS élytres ornés de 4 taches discales jaunes et de deux macules antérieures - externes également jaunes ; pygidium très saillant, échancré au sommet, » antennes assez courtes, dessous du corps en grande partie pubescent de doré. Leptura aurosericans Fairm, var. mausonensis mihi, M. Mauson. Assez, … robuste, pubescent de doré, antenneset pattes rousses, avant corps foncé, élytres testacés ayant la suture, 2 macules externes et une fascie postmé- diane noires, extrémité roussâtre. Leptura sericea (var. du président) M. Mauson. Un peu allongé, pubescent de doré, noir avec l’extrémité des antennes testacée, les élytres noirs à 4 fascies ou macules, les médianes dilatées vers la suture, jaunes, base ou dessous des cuisses plus ou moins testacé. Strangalia Aurivillei, M. Mauson. Etroit et allongé, testacé avec le vertex et le devant de la tête, les - antennes, les tarses et tibias postérieurs, l'extrémité de l'abdomen, noirs; élytres très longs, maculés de noir au sommet. Neocerambyx nero Fruhst, M. Mauson. Plocederus obesus Dupont, Thane Moi. Hyphus apicalis Pascoe, M. Mauson. Pyresthes haematica Pascoe, M. Mauson. Prothema signata Pascoe, M. Mauson. CAloridolum alcmene Thoms, M. Mauson. CAloridolum tonkiniana et Gahani, M. Mauson. Eurybatus 10-punctatus Westw., M. Mauson. CAlorophorus annularis F., M. Mauson. Clytanthus mausonensis Fruhst., M. Mauson. Clytanthus Douei Chevr. var., M. Mauson. Mausaridaeus n.g. — Groupe des Æeteropsides de Lacordaire et des Clytidæ veræ de Thomson (1), voisin du genre Aridaeus Thoms., s’en distinguant par les antennes à peine plus longues que le corps (celles-ci ont leurs 3°, 5° ou 3°-6° articles courtement dentés à leur sommet interne), les cuisses postérieures moins longues ne dépassant pas, ou dépassant à peine, l’extrémité des élytres, le prothorax non rétréci à la base. Comparé au genre (1) Certains collègues trouveront peut-être que mes descriptions sont incomplètes, mais à quoi bon parler de certains caractères généraux indiqués déjà par les genera. Il suffira de se rapporter aux ouvrages indiqués pour connaître les caractères plastiques du dessous du corps de ce nouveau genre, ainsi que d’autres. Acrocyrta Pascoe, dont il rappelle un peu la forme allongée, Mausaridæus. en diffère nettement par le prothorax plus court, la brièveté des antennes et des pattes, les cuisses postérieures inermes, etc. ; paraît différer en outre de la plupart des C/yfides par le prothorax moins globuleux, par les an tennes plus longues et la structure du 1° article des tarses postérieurs. | Le genre Mausaridæus est établi pour une iolie espèce que j'appelleraim diversinotatus et dont voici la description. ; Assez étroit et allongé, presque mat, à pubescence dorée, testacé avec les élytres fasciés de noir, ayant en outre une fascie argentée antéapicale. À Tête moyenne, sillonnée en avant, yeux foncés ; antennes un peu plus x longues que le corps, grêles, testacées, un peu rembrunies au sommet, à" 3° article assez long, 4° moins long et un peu plus court que 5°; prothoraxh à peu près aussi long que large, un peu rétréci en avant et très faiblement près de la base; écusson large, arqué au sommet, pubescent ; élytres dé- L primés, distinctement plus larges que le prothorax avec les épaules un peu - marquées ; modérément atténués en arrière et un peu rétrécis vers le milieu, tronqués au sommet, testacés et bifasciés de noir (les deux fascies” plus larges sur les côtés et étroitement, ou non, réunies sur la suture) sur“ les 2 tiers antérieurs, noirs sur le tiers apicale avec une fascie oblique an-. téapicale densément revêtue de poils argentés ; dessous du corps testacé, base des premiers segments abdominaux plus ou moins obscurcie ; pattes. testacées avec l'extrémité des 4 tibias postérieurs et les tarses des mêmes pattes obscurcis, les cuisses faiblement élargies vers leur milieu, les pos- | térieures à peine plus longues que les élytres. L. 17-18 m. Monts Mauson. Jolie espèce, à dessin élytral très particulier qui la fera aisément recon- naître. On peut encore classer dans le même genre une autre espèce que je - crois nouvelle (argenteofasciatus mihi), celle-ci, d’une forme un peu plus étroite et plus resserrée après le milieu, est entièrement d’un noir mat et \ ornée d’une pubescence argentée brillante sur le pourtour et le dessous j du prothorax, cette pubescence condensée en une large bande basalem et une plus étroite antérieure; l’'écusson est densément revêtu, et le dessous. \ du corps est orné, par places, de la même pubescence, enfin les élytres ont deux courtes fascies faites de la même pubescence, l’une avant le milieu, « l’autre près du sommet et, de plus, une fascie postmédiane un peu jau- 1 nâtre, revêtue de poils argentés. L. 16 mm. Monts Mauson. Cette espèce a. une certaine ressemblance avec la figure de Demonax exilis Paseo | (Transc. ontE Sc. 3°, série, vol. 11! pl. XXII) mais les antennes sont plu longues, les cuisses postérieures plus courtes, le dessin blanc n’est pas disposé de même. Trachystola maculipennis Fairm., Than Moi. Monohammus permutans Pascoe var., M Mauson. Monohammus Gahani Fruhst. (— beryllinus Hope), M" Mauson. Cycos subgemmatus Thoms., MS Mauson. Batocera Gahani Fruhst., Than Moi. Batocera Titana Thoms., Than Moi. . Himantocera penicillata Hope., Chiem-Hoa. Hecyrida asiatica Pic var., Hà-Lang (Reçu de Donckier). Taille moins avantageuse que chez l’exemplaire chinois de la coll. Guerry et élytres assez distinctement marqués de gris sur le milieu. Sthenias franciscanus Thoms., Than Moi. Sphenura cautor F.,Than Moi, aussi de Hà-Lang (De L te) Oberea chypealis Fairm., M' Mauson. Oberea posticala Gahan, M Mauson. A mentionner quelques autres espèces procurées par M. H. Donckier, celles-ci provenant de Ha-Lang et recueillies par le capitaine de Latouche, ou quelques autres venant de Son Tay, et sans doute recueillies par le capitaine de Beauchène (1). Tous ces insectes sont dans ma collection. _ Cyriognathus granulosus Thoms., Son Tay. Debilia rufoflavida Fairm. var., Son Tay. Stromatium asperulum White., Son Tay, Hà-Lang. Ceresium leucostictum White., Son Tay. Geraniz Bosci F., Son Tay. _ Zotale allernata Fairm. var. Hà-lang. Glenea langana Pic (2) (près miniacea Pascoe)., Hà-Lang. (1) Celles-ci étaient dans la collection de Longicornes Xambeu, acquise il y a longtemps, (2) Publié dans l’Echange n° 219 (1903), p. 107. SUR LES STRANGALIA DISTIGMA CHAREP. ET PURPURIPENNIS MULS. La possession récente de l’ouvrage de Toussaint de Charpentier (Horace Entom. Ad). Tab. novem coloratis, 1825), ayant attiré mon attention sur la Leptura distigma de cet auteur, dont je n'ai parlé dans mes précédents écrits que d’après les indications données dans les ouvrages généraux, par exemple Mulsant et Ganglbauer, j'ai constaté qu'il était nécessaire de m'occuper de nouveau de cette espèce. Charpentier a décrit (7. c., p. 227, 228) et figuré (Tab. IX, fig. r et 4), comme étant les deux sexes de L. distigma Charp., deux espèces diffé- rentes, ce que Mulsant, du reste, a remarqué et corrigé en donnant {Lon- gicornes II, p. 515), le nom de purpuripennis au $* décrit par l’auteur russe et en maintenant le nom de dishigma à sa © (fig. 4). En suivant les principes rigoureux de la priorité, le ç* étant décrit, et ensuite figuré, le premier, il conviendrait de laisser le nom de distioma à celui-ci, qui alors aurait pour synonyme purpuripennis Muls, mais j’objec- terai que, en suivant ce principe, il faudrait créer un nom nouveau pour désigner la distigma des auteurs, ce qui est tout-à-fait inutile et serait superflu et que, si le nom de disioma convient bien à la forme à élytres maculés, il ne conviendrait plus pour désigner la forme à élytres imma- culés: dans ces conditions, il est préférable de laisser le nom de distigma à l'espèce que nous connaissons tous sous ce nom. Le jt de distigma de Charpentier (purpuripennis Muls.) doit être, d’après la figure de l’auteur russe et sa description, la même espèce que celle décrite par Rosenhauer (Thiere Andalusiens, p. 305) sous le nom de approximans. Résumons cet article. Continuons donc à désigner sous le nom de drs- tigma Charp., l'espèce de ZLeptura ou Sirangalia, ayant les pattes plus ou moins rouges et appelons le ÿ' à pattes noires, décrit par Charpentier, purpuripennis Muls., ou plutôt approxtmans Ros., ce dernier nom (1856) ayant la priorité sur celui de Mulsant (1862-63). J'ai déjà rappelé la syno- nymie (1) de ces deux derniers noms (Bu/. Fr., 1901, p. 237,) en décrivant une variété marocaine de cette espèce sous le nom de v. EZmundi. (1) Cette synonymie est donnée par Ganglbauer (B. Tab. VII, p. 20). _ Blanchardi Muls. Op. 13. 147: T. 56. Perse. invicinum Pic Bull. Mus. Paris, 1902. 93. Diar bekir. cinctellum-Fairm. À. 66. 272; Ab. XII. 207: EL: 72. Anatolie. Merkli-Ganglb. T. 72 Anatolie. bithynense-Chevr. Rev. zool. 56. 88 ; Kr. HF: 29: Turq., Anat. serotinum Thoms. Phys. I. 48 ; Kr. 55. Beloni-Pic A. 1891. LXXVII. ? Sibérie. scabricolle-Dalm. Schôn. Syn. Ins. III. 400; Kr. 50; T. 56. Cauc., Perse, Anat. v. © corpulentum. Mén. Cat. Raïis. 226; Fald. Fn. T. II. 280. Lenkoran. v. lutescens. Kr. Kuster XXIX. 50. v. modestum. Tourn. Rev. zool. 72. 338. Caucase. v. sevangense. Reïtt. D.89.41. Arménie. Linderi. Tourn. Rev. zool. 72. 285. ? Espagne. frontale Muls. (1) Op. 13.154 Turquie. nobile-Haämpe. Wagn. R. Perse. II. 313; Kr. 52: T.. 54. Perse, Arménie. semivelutinum-Kr.Kuster XXIX, 82; T.s5s. Anatolie. seminudum-Kr. Kuster XXIX. 83; T. 55. Caucase. biforme-Kr. Kuster XXIX. 53; T. 56. Perse. dimidiatum-Victor Mots. Bull. Mosc. 1838, Il, 186; Kuster VI. 79; T. 57. Arménie. erivanicum. Pic Ech. n° 204. 1901. 91. Arménie. Plasoni. Ganglb. T. 57 Perse. _ indutum. Fald. II. 276; T. 58. Caucase. … migrosuturatum. Reïtt. D. 97. 236. | Arménie. semilucens. Kr. Kust. XXIX. 84; T. 58; Pic Mat. Long. Il. 22, 56. Caucase. glaucum Fald. II. 277; T. 50. Caucase. (x) La place de cette espèce, de même que quelques autres comme Piochardi Kr. frontale Muls, n’est pas définitive. Mat. Long. IV. 2; Juin 1903. TOUS DROITS RÉSERVÉS — 90 — byrcanum Jak. Hor. XXXIV. 64. Perse. Faldermanni Ganglb.T. 59. Perse. bistriatum. Pic Mat. Long. IT. 1898. 55. Caucase. Reitteri-Ganglb. T. 58. Transc., Cauc. Rosti. Pic Echange, n° 131. 1900. 82. Caucase. Kalinowskyi Kœnig W. 1900. 10 (paru 1901). Theophilei. Pic Mat. Long. II. 1898. 57. Trébizonde. costiferum. Pic 1. c. 57. Trébizonde. sodale-Hampe Wagn. R. Pers. II. 313; AA: Transcauc., Arménie: talyschense-Ganglb. T. 57. Caucase. v. posticeinterruptum. Pic Mat. Long. II. 1900. 12. Caucase. laeve Fald. II. 778; T. 59; Heller. Dts. Di: 307 Caucase. Semenowi-Ganglb. T. 45. Turkestan. Hauseri-Reitt. W.95. 160. Turkestan. rufogenum-Reitt. W.95.161. Turkestan. Wagneri-Kust Kaf. Eur. v. 87; Kr. 44; T. 46. Arménie: v. isochroum. K. Dan. Armenie. nitidum-Victor Mots. Bul. Mosc. 1838. II. 1655 /KRr. 43: Toys Arménie. v. suturatum. Ferrari W. Ent. Mon. 1864. A81% Kr, 43: 1. 48. Russie. fuliginator-L. Syst. Nat. 12, 393. F.S. El: 2, 2595 MulsL PA21 AL 2: KB 71-2035 1,80. Allem., France. fasciatum Fourc. 75 — melanoleucum Voet. Cat IL 11. v. atrum. Bach. Kæt. III. 32; Muls. I. 270. Allem., France. v. ovatum. Sulz. Abg. Gesch. 1776. 45. Allem., France. hypocrita Muls. 255. v. Vittigerum. F. Syst. El. II. 303 ; Kr. B. TA DURS . France MX. v. 4-lineatum. Kust. Kaf. VIII, 82; Muls. If. 254; Chevr. 62. 344. France Me, ? Espagne. Ni v.mendax. Muls. Op. Ent. 2.29 et Long. II. Rae: Chevr. B. 62. 343. Franc: MY, Espagne. v. monticola. Muls. Op. Ent. 2.27etLong.Il. 256. Loÿère. v. meridionale. Muls. I. 125 et 11. 260. B Alpes, France MY alpinum Ghevr. R. M. Zool. 56. 435. v. striola. Muls. II. 258. France M'e. v. pyreneum. Germ. F. Ins. Eur. fasc. 21. pl. 16; Muis. I. 126 et II, 262. Pyrénées. mucidum Dalm. Schon. Syn. Ins. I. 3. à Ap. 173, T.30. Espagne. 4 v. annulicorne. Chevr. Berl. 62. 346 ; 4 Fairm Gen. Duval. IV, 1864. T. 49 f. 230. Espagne. …._ Handschuchi. Kust. Käf. XV. 77; Chevr. Be B. 62. 344 ; Escal. Bol. Soc. Esp. H. Nat. 1902. 289. Espagne. parmeniforme Escal. Bol. Soc. Esp. H. Nat. 1902. 288. Espagne. lusitanicum. Chevr. B. 62. 346; T. 31 Portugal. soricinum. Chevr. B. 62. 347. Espagne. suturale. Chevr. B. 62. 345; T. 31. Espagne. v. insuturale. Pic Mat. L. II. 1898. 22. Espagne. Ferdinandi Escal. Actas. Esp. 1900. 235. Espagne. mus-Rosenh. Thier. and. 56. 304; Chevr. B. 62. 347; T. 3r Espagne. Amori-Mars. Rev. Zool. 1856. 38 ; ab. V. 217 ; Chevr. B. 62-346.T.31. Espagne. Staudingeri Chevr. B. 62. 345. vallisoletanum Lauffer. Bol. Soc. Esp. H. Nat. 1907, p. 89. Espagne. Escalerae Lauffer Bol. Soc. Esp. H. Nat. 1901, p. 89. Espagne. _ spinole-Dalm. Schon., Syn. Ins. I. 3 ap. 174 ; Lauffer Bol. 1901. p. 98; Chevr. B. 62. 348. Espagne. Mulsanti Bris. B. Fr. 1866. 420: Rep. FE Ab. 75. 403 Gas, PAPE castilianum. Chevr. B. 62. 347; T. 32. Espagne, Portugal. Seoanei-Graels Mem. Map. Geol. 1858. 93; Chvr. 62. 344 ; T. 32. Espagne. Brannani-Schauf. Nunq. Ot.I. 64 ; T. 32. Espagne. Marmottani Escal. Actas. 1900. 232 Espagne. steparius-Escal. Actas. 1900. 239. Espagne. Iserni Perez Arcas Ins. Nuev. 1868. 81; à Rep. Ab. 75. 400; T. 32. Espagne. Lorquini-Fairm. A. 55.322 ; Chevr. B. 62. | | % ‘1 246; T-22 Espagne. Escalerai Pic B. Fr. 1900. 405; Ech. n° 193. Espagne. grisescens Escal. Actas Esp. 1900. 240. abulense Leauffer (1) Soc. Ent. 1902. 105. Espagne. $ Graellsi-Graels, Mem. Map. Geol. 1858. | 91 ; Chevr, B. 62. 343. Espagne. i ? alternatum Chevr. B. 62. 338 ; À. 70. LXXXV ; T. 38. Espagne. v. segovianum. Chevr. B. 62. 339. Espagne. v. costicolle. Chevr. B. 62. 339 Espagne. 1 v. ovale. Chevr. B. Fr. 70. 85. Espagne. v. Oberthuri. Ganglb. T. 37. Espagne. | Graellsi. Chevr. B. 62. 343 : Escal. Bol. Esp. 1901. 81 Espagne. v. Cazurroi . Lauffer Bol. Soc. Esp. H. | Nat. 1901. 91. Espagne. e | s. esp. cinereum. Lauffer 1. c. 92. Espagne. longipenne. Chevr. B. 62. 342 ; T. 37. Espagne. hispanicum-Muls. Op. Ent. 2. 108; Long. IL:>266 5 Chevr. 8. 62.339: 1789; Lauffer Bol. 1901. 92. Espagne. | v. nigrolineatum. Chevr. B. 62. 339. | Espagne. v. encaustum. Chevr. B. 62. 337; A. Fr. 70. LXXXVI: T, 38. Espagne. (1) Le catalogue des espèces espagnoles est surtout bibliographique, plusieurs de celles- ci m'étant inconnues je ne puis, ni leur assigner une place exacte, ni comprendre leur valeur … réelle. D'un autre côté, les travaux de M. de la Escalera sont trop incomplets, et trop exclusifs, pour vous guider exactement, ou complètement. ; Mat. Long. IV, 2; Juin 1903. TABLE DES MATIÈRES (contenues dans la 2"° partie du 4° cahier) AVANT-PROPOS . . . . ; NOTES DIVERSES, DIAGNOSES, SYNONYMIES . ; : SUR DIVERSES VESPERUS LATR. ET EVODINUS BORNI GGLE. ETUDE SUR LE GROUPE DES HELLADIA FAIRM . CONTRIBUTION A LA FAUNE DE LA CHINE RENSEIGNEMENTS ET CORRECTIONS CONCERNANT QUEL- QUES DORCADION D'ESPAGNE. s CONTRIBUTION A LA FAUNE DU TONKIN . SUR LES STRANGALIA DISTIGMA CHARP. ET PURPURI- PENNIS MULS . CATALOGUE D'EUROPE ET RÉGIONS AVOISINANTES : SUITE 32 HPAGINATION SPÉCIALE). . : . . . . . . + . . 79 à 8 Poil Ch té oi 6 1 the 14 PL Sé 288.00 RE ie TS PR RE Se cr, VD DORE LC RTE DETTE M ADS. MN 1 té d'a "dt 4 # 4 tp A hop ei) - tp es PET ALT ES DEL LÉ Re En Le et! dt DM in frsste At RAT - « # 4 «7 u LE. dE 4 +. 10 pue 2 TE 73e 4 en bvlte ANNE Nr: EU “var Hu ent ter LAN ALES D ETAT ee n NL Pan v + ) ? y J LH à A a le DHTML NE A NU de put SE OT dr : déchet pirate trs, DER NI MEDIA 1 SR a Si 8 4 a 6 24 À AR derby Lo eds pes Les cot r à s = RTE A qe 20 2e 15 uen: © uiel Ai.i108. ? x ris DS de he hu d he LG re bo LE Pr Rd ne "+ Dre 0e éd ed A de Am AA Jeu Lo 0 1 Jon Alt Hrie-qe ent RE à PAR IPN 2 be tauts nt le ne je mms 0 à pu PR PA LE ARE d es Ag ne me, RANCE ES mp SG RP Le « te ie Bd LA AR LE RATES Ca sers da SAS 481 s + © du ddl e du CPR REC TS SR Lo rer htm à Te D à PSP Gr CTP Fr vvRean pete nee tres pie tete HER A er p prb me ate-d 6-20 7-4 0-00 20- pt AT æ MR RE EE ta AG ET A RES PL à bel PS A 4 EP PE aa a PS + + ET EL ST ln ds D dd RACE LES * : g" | dr Ag OCR PRES TS LT ets ERA , + srondie tes en te een en el des RQ a tr tiate gvevees AIT, na pers r. + du h L2 + d L 2. + | rh, L'. ® ve Ve Sur sv 48 we ar APS SES EE GA M ST EE AO AE RO us 2 étend D TE As aan see ga a L 1 LT. 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